; ■ r“ fi fi PHYSICO - MATHÉMATIQUE. XII. BULLETIN / DE Li CLASS) P1YSIC0-1ATIÉMTICÜB DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES TOME DOUZIÈME. (Avec 2 planches lithographiées.) Sl.-P èlershourg f Leipzig chez Eggers et Comp. | chez Léopold V os s. (Prix du volume 2 roubles 70 cop. d'arg. pour la Russie, 3 écus de Pr. pour l'étranger.) 1834. Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences. TABLE DES MATIERES ( Les chiffres indiquent les numéros du journal.) I. MÉMOIRES. Fritzsche. Ueber die Zusammensetzung der Harmala-Alca- loide. 2. — Untersuchungen über die Samen von Peganum Har- mala. 3. 4-. E. Lenz. Ueber den Einfluss der Geschwindigkeit des Dre- bens auf den durch magneto-elektrische Maschi- nen erzeugten Inductionsstrom. 3. 4. Paücker. Die Gestalt der Erde. 7. 8. A. T. Kupffer. Experimentelle Untersuchungen über die Ti'ansversalschwingungen elastischer Metallsta- be. 9. 10. H. Struve. Ueber verschiedene Doppelsalze der Molybdän- säure und der Wolframsäure. 9. 10. A. T. Kupffer. Untersuchungen über die Flexion elastischer Metallstäbe. 11. 0. Struve. Beobachtungen des Biela’schen Cometen im Jahre 1852, angestellt am grossen Refractor der Pul- kovaer Sternwarte. 11. Somov. Mémoire sur les axes et les moments principaux des corps homogènes, 12. 13. J. F. Brandt. Blicke auf die allmäligen Fortschritte in der Gruppirung der Nager mit specieller Beziehung auf die Geschichte der Gattung Castor , beson- ders des altweltlichen (europäisch -asiatischen) Bibers. (Extrait.) 12. 13. J. Fritzsche. Untersuchungen über die Samen von Pega- num Harmala. 15. A. Buttlerov. Ueber das Oel des Pulegium micranlhum Claus. 16. 17. L. Lindelöf. Ueber die Verbesserungen und die Genauig- keit der von Hevelius mit seinem grossen Sextanten gemessenen Sternabstände, ein Bei- trag zur Geschichte der astronomischen Instru- mente. 20. P. Tchébychev. Sur l’intégration des différentielles qui con- tiennent une racine carrée d’un polynôme du troisième ou du quatrième degré. 20. N. Békétoff. Sur les phénomènes de copulation et les for- mules qui les expriment. 2\. IL NOTES. Marcusen. Vorläufige Mittheilung aus einer Abhandlung über die Familie der Mormyren. 1. Yvon Villarceau. Quatrième note sur les étoiles doubles. 5. 6. Minding. Auflösung einer Aufgabe aus der Mécanique analy- tique von Lagrange. 5. 6. J. F. Weisse. Ueber den Lebenslauf der Euglena. 11. A. Saweljew. Ueber eine Erscheinung im Gebiete des galva- nischen Leitungswiderstandes. Aus einem Schrei- ben an den Akad. Lenz. 12. 13. Marcusen. Mittheilung über das elektrische Organ des Zit- terwelses. 12. 13. N. Zinin. Ueber die Anisaminsäure. 15. J. F. Brandt. Einige Worte über die systematische Stellung der Gattung Cheironnjs oder Chiromys. 18. N. Zinin. Ueber die copulirlen Harnstoffe. 18- Bode. Beobachtungen über die Ankunft der Vögel. 19. E. R. v. Traut vetter. Ueber die Seneciones des Kiev’schen Gouvernements. 21. 22. V. Bouniako vsky. Note sur les maxima et les minima d’une fonction symétrique entière de plusieurs va- riables. 23. Dr. J. F. Weisse. Ein Beitrag zur geographischen Verbrei- tung der Infusorien. 2\. VI HI. R A P F 0 R T S. Rapport de M. W. Struve sur un ouvrage de M. Fedo- renko. V. ci-dessous. Rapport fait û M. le Directeur de l’Observatoire central, sur les travaux de l'expédition de Bessarabie, en- treprise en 1852, pour terminer les opérations de la mesure de l'arc du méridien, parM. Praz- movsky, astronome de l’Observatoire de Var- sovie. 5. 6. Résultats des observations sur la grande Nébuleuse d’Orion, faites à l’aide de la grande lunette parallactique de Kazan. Rapport de M. W. Struve. 20. P. II. Fuss. Compte rendu des travaux de l’Académie pour l'année 1853. 21. 22. IV. CORRESPONDANCE. Lettre de M. Crusell à M. le Secrétaire de l’Académie. 9. 10. Zwei Schreiben des Un. Prof. ïïansteen, Director der Stern- warte in Christiania, an den Akad. Kupffer, mit Zusätzen dieses letzteren. 16. 17. Extrait d'une lettre de M. Skoblikoff à M. Fritzsche. 20. V. OUVRAGE A PUBLIER. Catalogue des étoiles circumpolaires, composé d’après les ob- servations de Lalande, publiées dans les Mé- moires de l’Académie de Paris de 1789 et 1790, et réduit û l’époque de 1790. Rédigé par M. Fe- dorenko, candidat ès sciences de l’Université de Kharkov et colloborateur surnuméraire aux travaux de l’Observatoire central. Rapport fait à l’Académie par M. W. Struve. 2. VL VOYAGES. F. J. Ruprecht. Bericht über eine botanische Reise irn Gou- vernement St. Petersburg. 14. Lettre de M. Léopold Schrenk à M. le Secrétaire perpétuel, datée de Rio-Janeïro le 16 (28) janvier 1854. 23. VII. BULLETIN DES SÉANCES. Séance du 13 (25) mai 1853. 1. Séances — 27 mai (8 juin) ,, du 10 (22) juin et du 24 juin (6 juillet) 1853. 2. — — 12 (24) août et du 26 août (7 septembre) 1853. 3. 4. — — 26 août (7 septembre) (fin) et du 9 (21) sep- tembre 1853. 5. 6. Séance — 9 (21) septembre 1853. (Fin.) 9. 10. Séances — 23 septembre (5 octobre) et du 7 (19) octobre 1853. 11. — — 21 octobre (2 novembre) et du 4 (16) novembre 1853. 15. — — 4 (16) novembre (fin), du 18 (30) novembre et du 2 (14) décembre 1853. i6. 17. Séance — - 2 (14) décembre 1853. (Fin.) 18. — — 16 (28) décembre 1853. 20. Séances — 20 janvier (1 février), du 3 (15) février et du 17 février (1 mars) 1854. VIII. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 1. 18. IX. CHRONIQUE DU PERSONNEL. 2. REGISTRE ALPHABETIQUE (Les chiffres indiquent les pages du volume. J Abich — nommé Académicien. 32. Acade'mie. Compte rendu de ses travaux de l’année 1853, par M. F us s. 321. Acides. Sur l’acide anisamique, par M. Zi ni ne. 236. Sur différents sels doubles de l’acide molybdique. 142. Be'ke'tov — Sur les phénomènes de copulation et les formules qui les expriment. 369. Bode — Observations sur les migrations des oiseaux. 289. Bouniakovsky — Sur les maxima et les minima d’une fonction symé- trique entière de plusieurs variables. 353. Brandt — Coups d’oeil sur la classification des rongeurs et l’histoire du Castor. 197. Sur la place que doit occuper dans le système le genre Chiromys. 2^3. Buttlerow — Sur l’huile de Pulegium micranthnm Clans. 241. Castor. Histoire naturelle du genre Castor, par M. Brandt. 197. Chiromys. Sa place dans le système, par M. Brandt. 273. Comète de Biéla , observée lors de son apparition en 1852 , par M. O. Struve. 167. Copulation. Sur les phénomènes de copulation et les formules qui les expriment. 369. Sur les urées copulatives, par M. Zinino. 281. Crucifères. Les Crucifères du gouvernement de Kiev, par M. Traut- vetter. 350. Crusell — Réclamation de priorité contre M. Amussat. 158. Elasticité des métaux. Recherches expérimentales sur les oscillations transversales des lames élastiques, par M. Kupffer. 129. Re- cherches sur la flexion des lames élastiques, par le même. 161. Etoiles doubles. Quatrième note sur les Etoiles doubles, par M. Yvon Villarceau. 65. Fedorenko — Catalogue des étoiles circumpolaires etc. Rapport de M. W. Struve. 25. Fritzsclie — Sur la composition des alcaloïdes du Peganum Harmala. 17. Nommé membre du Comité administratif. 32. Recherches sur les semonces du Peganum Harmala. 5ème Suite. 33. 6ème Suite. 225. Fuss — Compte rendu des travaux de l’Académie de l’année 1853. 321. Galvanisme. De l’influence qu’exerce la célérité de rotation sur le courant d’induction produit par les machines magnéto-élec- triques, par M. Le ri z. 46. La découverte de la galvanocaustie, revendiquée par le docteur Crusell. 158. Sur un phénomène de résistance dans le circuit galvanique, par M. Sa véliev. 200. Ilansteen — Deux lettres sur les changements que l’inclinaison magné- tique a subis en Europe et dans le nord de l’Asie. 246. Ilévélius et ses observations au sextant, examinées par M. Linde- iof. 305. Huiles. Sur l’huile du Pulegium micranthnm Claus, par M. Buttle- row. 241. Infusoires. Sur le cours de la vie d’Euglena , par M. Weisse. 169. Données relatives à la distribution géographique des Infusoires, par le même. 378. Intégral — Calcul. Sur l’intégration des différentielles qui contien- nent une racine carrée d’un polynôme du 3 ou du 4 degré, par M. Tchébychev. 315. Je'leznov — nommé Académicien adjoint. 32. Kupffer — Recherches expérimentales sur les oscillations transversales des lames élastiques. 129. Recherches sur la flexion des lames élastiques. 161. Additions aux lettres de M. Hansteen. 261. Lenz — De l’influence qu’exerce la célérité de rotation sur le courant d’induction produit par les machines magnéto-électriques. 46. Liapounov — Observations de la grande nébuleuse d’Orion, faites à Kazan; ouvrage approuvé par l’Académie. 316. Lindelöf — Sur le degré d’exactitude des distances des étoiles, mesu- rées par Hevelius à l’aide de son sextant, et sur les correc- tions à y apporter. 305. Magnétisme terrestre. Changements de l’inclinaison magnétique en Europe et dans le nord de l’Asie, -par MM. Hansteen et Kupffer. 246. Marcusen — Notice préalable sur un mémoire relatif à la famille des Mormyres. 1. Notice sur l’organe électrique du Silure. 203. Maxima et minima. Sur les maxima et minima d’une fonction symé- trique entière de plusieurs variables, par M. Bouniakov- sky. 353. Mécanique analytique. Problème résolu par M. Minding. 75. Mé- moire sur les axes et les moments principaux des corps homo- gènes, par M. Somov. 177. Méridien — mesure des degrés du — Rapport de M. Prazmovsky. 84. Minding — Solution d’un problème de la «Mécanique analytique» de Lagrange. 75. Mormyres. Mémoire sur les Mormyres ; notice communiquée par M. Marcusen. 1. VIII .Nébuleuses. Observations do la grande Nébuleuse d Orion, faites a Kazan par M. Liapounov; ouvrage approuvé par l’Acadé- mie. 316. Oiseaux de passage. Observations sur les migrations des oiseaux, par M. Iîode. 289. l'aucker — Mémoire sur la figure de la Terre. 07. Pcganum Harmala. Sur la composition des alcaloïdes tirés des se- mences de cette plante, par M. Fritzsche. 17. Recherches sur les semences du P. -II. S*-’”1® Suite, par le môme. 33. CLn Suite, par le môme. 225. Prazmovsky — Rapport sur l'expédition de Bessarabie pour la me- sure dos degrés du méridien. 84. Pulegium micranthum Claus, v. Huiles. Rongeurs. Classification do cette famille, par M. Brandt. 197. Ruprecht — Rapport sur un voyage botanique par le gouvernement de St.-Pélersbourg. 209. Saveliev — Sur un phénomène de résistance dans le circuit galva- nique. 200. Schrenk Léop. — Rapport sur son voyage. 361. Sels doubles de l'acide molybdique, par M. H. Struve. 142. Silure. Notice sur son organe électrique, par M. Marcusen. 203. Sl.oblikov — Sur l’action du sulfure de carbone sur les borates à une température élevée; lettre à M. Fritzsche. 319. Somov — Sur les axes et les moments principaux des corps homo- gènes. 177. Struve H. — Sur différents sels doubles de l’acide molybdique. 142. Struve O. — Observations de la comète de Biéla, lors de son appari- tion en 1852. 167. Struve W. — Rapport sur l’ouvrage de M. Fedorenko: Catalogue des étoiles circumpolaires. 25. Commandeur de l’ordre de l’Etoile polaire. 32. Rapport sur l’ouvrage de M. Liapou- nov. 316. Tclie'bychev — nommé Académicien adjoint. 32. Sur l’intégration des différentielles qui contiennent une racine carrée d’un polynôme du 3®me ou du 4ème degré. 315. Terre. Mémoire sur la figure de la Terre, par M. Paucker. 97. Trautvetter — Sur les crucifères du gouvernement de Kiev. 350. Ure'es. Sur les urées copulatives, par M. Zi nine. 281. Villarceau — Quatrième note sur les Etoiles doubles. 65. Voyages. Rapport sur un voyage botanique par le gouv. de St, -Pé- tersbourg, par M. Ruprecht. 209. Rapport de M. Léopold Schrenk. 361. Weisse — Sur le cours de la vie d’Euglena. 169. Données relatives à la distribution géographique des Infusoires. 378. Zinine — Sur l’acide anisamique. 236. Sur les urées copulatives. 281. uff 263. BULLETIN Tome XII. JW 1. DE LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAIMT-PETERSBRER«. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume , est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements , et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Eggers et Cie.< libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komhtctl ITpaB.ieuifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 1. Notice préalable sur un Mémoire relatif à la famille des Mormydes. Marcdsen. BULLETIN DES SÉANCES. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. XT C ” S S. 1. Vorläufige Mittheilung aus einer Ab- handlung über die Familie der Mormy- ren; von Dr. J O II. MARCUSEN. (Lu le 24 juin 1853.) Die Mormyren sind vor nicht ganz 100 Jahren in die Wis- senschaft eingeführt worden. Hasselquisl war der erste, der ihrer erwähnte. Linné nahm sie in die lOte Ausgabe seines Systema naturae auf. Seit der Zeit sind sie höchst sel- ten untersucht worden (Forskäl, Sonnini), was übrigens gar nicht zu verwundern ist, da sie bloss in den grossen afrikani- schen Flüssen Vorkommen, und es nur wenigen Naturforschern zuTheil wurde, dahin zu gelangen. Die französiselieExpedition nach Aegypten zu Ende des vorigen Jahrhunderts, die in wis- senschaftlicher Hinsicht überhaupt so bedeutende Resultate gab, hatte auch das Gute, dass einer ihrer Theilnehmer, der berühmte Geoffroy St. Hilaire, auch die Mormyren zu den vielen interessanten Untersuchungen über die aegypti- sche Thierwelt in den Kreis seiner Beobachtungen zog, und diese damals fast gänzlich unbekannten oder wenigstens ganz mangelhaft gekannten Thiere zum erstenmal in grösserer Ausdehnung und mit gehöriger Genauigkeit bearbeitete. Schon vor der Veröffentlichung seiner eigenen Arbeit, die erst durch seinen Sohn 1820 erfolgte, war von ihm ein Auszug seiner Beobachtungen an Lacepède abgeschickt worden, welcher denselben zu einem Capitel über diese Thiere bei seinem grossen Fischwerke benutzte. Bei dieser Kenntniss blieb es bis auf die neuere Zeit. Rüppell nahm sie während seiner Reise in Aegypten und Abyssinien wieder vor. Endlich gab Johannes Müller eine Charakteristik derselben, wobei er ein neues Genus aufstellte. Zuletzt hat Valenciennes eine Monographie über dieselben in der Histoire des poissons gege- ben, die von ihm und Cuvier begonnen wurde, welche aber letzterer leider nicht mehr selbst vollenden konnte. Einiffe anatomische Einzelnheiten waren indess zu dem von Geof- froy her bekannten hinzugekommen; indess war man immer noch nicht gehörig mit diesen Wesen bekannt. Ich freute mich daher nicht wenig, als ich auf meiner Reise in Aegyp- ten zum erstenmal ihrer ansichtig wurde. Wahrscheinlich würde es vielen meiner Fachgenossen so wie mir ergangen sein, dass sie noch kein einziges Individuum dieser Familie jemals früher gesehn hätten. Seitdem Gemminger undErdl ein elektrisches Organ in ihnen entdeckt zu haben *) geglaubt hatten, mussten sie schon als elektrische Fische im höchsten Grade interessant erscheinen, und dieses um so mehr, als sie es unter Bedingungen waren, die ganz denen widersprachen, welche man früher bei den elektrischen Fischen als allge- meingültig ausgesprochen hatte. Sie besassen nämlich Schup- pen, und ihre Organe lagen nicht unmittelbar unter der wei- chen , schlüpfrigen Haut , sondern versteckt unter sehnigen Häuten, Sehnen , Muskeln. Dazu kam noch, dass gerade in 1) Dieses giebt wieder ein Beispiel, wie langst Dagewesenes, wor- auf nicht geachtet wurde, wieder nach einiger Zeit als ganz Neues auftaucht. Schon Geoffroy kannte diese Organe (es sind seine corps glanduleux ), und hatte Lacepède darüber geschrieben, denn letzterer erwähnt ihrer. Die erste genauere Beschreibung gab Rüppell; den Namen elektrische aber zuerst Gemminger und nach ihm Erdl, de- ren Beschreibung der Organe im Wesentlichen dieselbe, wie die von Rüppel ist. 3 Bulletin physico - mathématique /I unserer Zeit die ausgezeichneten Forschungen auf dem Ge- biete der (Iberischen Elektricität , wie z. B. du Bois Ray- mond's , auf letztere mehr als je die Aufmerksamkeit der Naturforscher zog, und ausserdem anatomisch - mikrosko- pische Entdeckungen, die zu den bedeutendsten der neue- ren Zeit gehören, wie z. B. die Rudolph Wagn er- sehen. grade in den elektrischen Organen der Zitterrochen ge- macht worden waren. Ich hatte die elektrischen Organe, das Gehirn und sonst die Organisation der Mormyren in Kairo vorgenommen und untersucht. Als ich nach Europa zurück- kehrte. hatte ich während meiner Durchreise durch Paris im Monat August JIrn. Magendie eine Notiz über meine Resul- tate gegeben, welche er der dortigen Akademie vorzulegen die Güte haben wollte. Wenn ich nicht irre, geschah es im Januar- .Monat. Ich muss gestehen, dass, wie mich spätere Un- tersuchungen, die ich mit mehr Musse vornehmen konnte, gelehrt haben, ich in jenem kleinen Aufsatze zwei Irrlhiimer mitgelheilt habe, und es freut mich, die Gelegenheit wahr- nehmen zu können, beide zu verbessern. Der eine betrifft eine literar-historische Notiz, der andere eine von mir gemachte Beobachtung. Ich werde auf beide gehörigen Orts zurück- kommen. Das erste muss man mir nicht übelnehmen, wenn man bedenkt, wie wenig literarische Ilülfsquellen einem im Orient zu Gebote stehen, und dass man selbst nur wenig bei sich führen kann, weil die dortigen Communicationsmittel, wie Kameele, Pferde etc. einem nicht viel Gepäck erlauben. Doch kann ich nicht umhin, öffentlich meinen Dank zwei Männern auszusprechen, welche mich mit Rath und That aufs zuvorkommendste während meines Aufenthalts in Kairo un- terstützt haben; von denen ich Bücher bekam; durchweicheich mit denLocalverhällnissen bekannt wurde; welche mir irgend- wie alles, was mich nur interessiren konnte, zugänglich mach- ten : und die ausserdem durch ihren geselligen, liebenswürdi- gen (.harakter, abgesehen von dem Vorlheil, der einem durch ihren geistreichen, belehrenden Umgang wurde, jedem Frem- den. besonders aber dem Deutschen das Unangenehme, Ab- geschiedene eines Aufenthaltes irn Orient vergessen machen. Es sind dies meine hochgeschätzten, vortrefflichen Freunde, der Leibarzt Dr. Pr un er- hey, und der beim Hospital in Kasr cl A in angeslellte Dr. Bilharz; beide auch in der ge- lehrten Welt rühmlichst bekannte Namen. Man verzeiht; mir diese Abschweifung; aber ein dankerfülltes Herz möchte sich auch einmal gern öffentlich aussprechen. Nach meiner Rückkunft, wo ich wieder Literatur haben konnte, und wo ich meine Beobachtungen zu ordnen anGng, und revidirle, berührte es mich sehr unangenehm, dass die neueste, scheinbar vollständige Arbeit über die Mormyren, die von Valenciennes, trotz ihrer Weitläuftigkeit, doch so mangelhaft sich zeigte , dass ich mich an eine Revision dieser ganzen Familie machte. Das Material dazu war theils schon in Aegypten gesammelt, theils hatte ich für meine Pri- vatsammlung ein Dutzend dieser Thiere mitgenommen, theils ödnetc sich mir durch ilie bekannte liebenswürdige Bereit- "illigkeil des Hrn. Akademiker Brandt der Schatz des zoo- logischen Museums der hiesigen Kaiserlichen Akademie, wo ausser der sehr reichen Sendung Clot-beys von ägyp- tischen Thieren, unter welchen sich viele Mormyren befan- den, noch welche, die durch Sammler für die Akademie, durch Hrn. Cristofori, Ilrn. Zenkowski, Ilrn. v. Mö- tsch ulski hierher gelangt waren, auf bewahrt werden. So mochte die Zahl der von mir hier untersuchten Individuen etwa 40 betragen haben. Ich muss leider bemerken, dass eine Species , die mir während eines Smonatlichen Aufenthal- tes in Aepypten nicht ein einzigesmal zu Gesicht gekommen war, auch hier sich nicht vorfand. Er ist dieses der mormyrus anguilloidcs Linn. Geoffr. Valenc. Das ist der einzige, den ich nicht selbstständig untersucht habe. Es scheint dieser einer von den seltenen Gästen in Aegypten zu sein, die sich viel- leicht nur dann und wann dahin verirren, denn in Oberägyp- ten, seihst in Denderah, von dem es den 2ten von Geoffroy ihm gegebenen Namen hat, habe ich ihn auch nicht gesehen; und auch mein Freund Dr. Bilharz, der schon einige Zeit in /Vegypten ist, rechnete ihn zu den Seltenheiten daselbst. Es mag mit diesem Fisch so gehen, wie es mit dem Gymnar- chus gegangen ist. Diesen habe ich auch nicht gesehen; eben- sowenig wie den Heierobranchus lidorsalis , der indess doch zuweilen noch in Kairo gefangen wird. Ich gebe hier bloss einige von den Resultaten meiner Un- tersuchungen. Die grössere Abhandlung, mit Zeichnungen be- gleitet, wird veröffentlicht werden, wenn die Lithographieen dazu fertig sein werden. Was die Charakteristik der ganzen Familie betrifft, so werde ich sie am Schlüsse dieses Aufsatzes geben. Hier will ich darüber nur bemerken, dass ich ein paar Angaben meiner Vorgänger verbessert, und ein paar hinzugefügt habe. Von Gattungen habe ich eine neue gebildet, die theils auf äussere Kennzeichen, theils aber auch, was wohl wichtiger ist, auf abweichende Organisationsverhältnisse begründet ist. Das Müller’sche neue genus habe ich angenommen, und seiner Charakteristik, die bloss die Zahnbeschaffenheit berücksich- tigte, andere unterscheidende Kennzeichen hinzugefügt. Die Arten habe ich so angeführt, wie sie zuletzt bei Valencien- nes angegeben sind; ich sage aber schon im Voraus, dass die meisten der unter den langschnauzigen von Valenciennes geschiedenen und unter eine Menge Species gebrachten, nach meinen Untersuchungen in viel weniger gebracht werden müssen. Ich werde in meiner Abhandlung zeigen, dass Va- lenciennes hier vieles verwechselt hat, dass namentlich der Rüppell’sche Morm. longipinnis von ihm ganz verkannt wurde; der caschive, so wie Valenciennes ihn beschreibt, kein longipinnis Riipp., hingegen der von Valenciennes neu aufgeslellte M. Geoffroyi sicher der Rüppel’sche longipinnis ist. Der Valenciennes’sche Irrthum ist durch ein pedanti- sches Festhallen an eine bestimmte Zahl von Flossenstrahlen oder wenigstens eine zu eng begrenzte bei jeder Species ent- standen. Es hat sich bei meinen Untersuchungen herausge- stellt, dass die Zahl der Flossenstrahlen hei den Mormyren, besonders wo sie gross ist, wie z. B. in der dorsalis der mei- 5 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 6 sten langschnauzigen, keine ganz bestimmte ist, sondern zwi- schen einem Minimum und Maximum bedeutend schwankt, so dass in derselben Species bei einem 75, bei einem andern 69, bei einigen, wahrscheinlich zu derselben Species gehöri- gen, 80 und darüber Vorkommen; dass also 2, 3 —, 5, sogar mehr Strahlen mehr oder weniger bei sonst gleichen ander- weitigen Merkmalen verschiedener Individuen, nicht sogleich Verschiedenheit der Species bedingt. Uebrigens steht dieses Factum nicht vereinzelt da, da Job. Müller2) schon einmal ähnliches von den Nilchromiden berichtete, wo es sich her- ausstellte, dass bei einer an mehreren Individuen angestellten Untersuchung sich ein Uebergang vom Minimum zum Maxi- mum zeigte, und so der in Frage stehende von Andr. Smith unter dem Namen Tilapia Sparmanni beschriebene neue Fisch doch nichts anders als ein gewöhnlicher Chromis niloticus war. Ich wrerde zu den von Müller mitgetheilten Zahlen noch ein paar aus eigenen Untersuchen am Chromis niloi. hinzufügen. Ist vielleicht nicht bei sehr vielen Weichflossern, hinsichtlich bestimmter Flossen, eine solche Unsicherheit in der Zahl der Flossenstrahlen, wenn sie zu eng begrenzt angegeben wird? Es ist eine langwierige Arbeit dieses Flossenstrahlenzählen, aber interessant wäre es, wenn Jemand sich daran machte, und viele Individuen, welche scheinbar derselben Species gehören, die bloss durch verschiedene Flossenslrahlenzahl im System geschieden worden sind, untersuchte. Das Resultat wäre viel- leicht lohnend; vielleicht dass dadurch ein Aberglaube weni- ger in der Wissenschaft bliebe. Constant scheint trotz dieser Zahlenverschiedenheit der Flossenstrahlen doch die Länge der Flosse überhaupt zu sein, so w ie Entfernung der Ansatz- punkte von bestimmten Gegenden. Einzelne von den Flossen der Mormyren zeigten indess constante Zahlen; so halte die Vcntralis bei allen Mormyren nie mehr als 6, und nur ein paar Exemplare hatten auf einer Seite 5 , auf der anderen aber 6, so dass wahrscheinlich der eine auf der einen Seite fehlende durch Zufall verloren gegangen war. Ebenso war die Zahl der Strahlen der Brustflosse bei bestimmten Arten eine bestimmte. Der Morin, dorsalis hat einen so bestimmten Charakter in der Kürze seiner Rückenflosse und in der kugligen Beschaf- fenheit der Zähne auf Zunge und vorderem Theil des Keilbein- körpers, dass man ihn vielleicht zu einem subgenus machen bann. Ich habe der Familie ausser dem Namen der Mormyrini noch den der Makrenkephali beigesetzt. Sie haben das relativ grösste Gehirn unter allen Fischen. Wenn ich die von E r d 1 geschilderten Eingeweide des 2) Wiegmanns Archiv. 9ter Jahrg. IsterBd. 1843 p 381 u. 382. Hierher gehört auch das von demselben Verf. in seinen Hör. ichthyol. 3tes Heft. pag. 14 und 15 angeführte Schwanken des Flossenzahlen- strahls bei Rhamphichthys. Müll., wo er bei einem in der Afterflosse 515, bei einem anderen 365 Strahlen zählte. Bei Slerno pygus macru- rus Müll, fand Joh. Müller in der Afterflosse 310, Seba hatte 228, und Bloch-Schneider 230 angegeben. Gymnarchus niloticus mit denen der Mormyren vergleiche, na- mentlich die Grösse des Gehirns; die Windungen; die zwei Pförtneranhänge; den hinter dem After zwischen den Harn- leiterlöchern befindlichen Ausführungsgang der Geschlechts- theile (etwas, wodurch allein geschlossen werden kann, dass dieses Thier nicht zu den wahren Aalen gehört); den Schä- delbau, das Skelett; wenn ich dann noch dazu die sogenann- ten elektrischen Organe hinzuhalte, welche sich wesentlich, wie ich weiter unten zeigen werde, ebenso verhalten wie bei den Mormyren, so muss ich gestehen, dass ich glaube, auch der Gymnarchus gehöre in eine Ordnung Grosshirner. Was die einzelnen Organe und Systeme betrifft, so führe ich bloss folgende Einzelheiten hat. Das Gehirn 3) besieht aus: 1) einem grossen Gehirn, das bei verschiedenen Gattungen verschieden ausgebildel ist; das 2 Hemisphären hat, deren jede nach den verschiedenen Gat- tungen 2 oder 3 Lappen zeigt. Der hinterste Lappen zeigt bei allen äusserlich Windungen. Auch die vordersten zeigen Windungen , wenn man die oberste äussere Schicht Mark herunternimmt , oder sie losschneidet. Es sitzen auf ih- nen die Windungen als untereinander parallel oder weni- ger regelmässig um die ganze Abtheilung verlaufende Lei- sten. Je nach den verschiedenen Gattungen bedeckt das grosse Gehirn entweder ganz die darunterliegenden Gehirn- theile (wi. oxyrhynchus , m. longipinni überhaupt diejeni- gen, die die längsten Schnauzen haben), oder es geht der hintere Lappen nicht so weit nach hinten, und man sieht zwischen den hinteren Enden seiner beiden Hälften einen Theil der corpora quadrigemina , und zwischen diesen das kleine Gehirn (die kurzschnauzigen Mormyrops ), m. cyprinoi- des Linn. [m labialus GeofJ'r.~\ ; m. elongalus; Kupp, der dor- salis Geoffr.) oder der hintere Lappen lässt nach hinten diesel- ben Theile sehen, wie bei den eben erwähnten, aber zugleich auch zwischen dem vorderen Ende der hinteren Lappen und vor denselben den vorderen Theil der Vierhügel; bei diesen ist auch nur ein vorderer Lappen; eine Andeutung eines mittleren zeigt sich in einer in dem vorderen Lappen befind- lichen Furche. Diese Gehirnformation kommt vor bei den von mir genannten Petrocephalus (m. bane Geoffr., m. Isidori Val. etc.). Die Grosshirnlappen entspringen vom mittleren Gehirn; von der Decke und den Seitenw'andungen der soge- nannten Sehtuberkel und sind genau genommen nur Aus- wüchse der eben genannten Theile , w elche , um Raum in dem Schädel zu finden , sich vielfach falten müssen. 2) Unter dem Grosshirn liegen die Vierhügel, welche sehr 3) Hier ist der eine Irrthum, den ich oben erwähnte. Ich glaubte, Keiner halte das Gehirn der Mormyren genauer beschrieben, und theilte mit dieser Bemerkung eine kurze Beschreibung desselben der Pariser Akademie mit. Wie ich aber jetzt sehe, hat Er dl schon 1846 in den gel. Anzeigen der Münchener Akademie eine recht genaue Be- schreibung desselben, wenigstens von M. oxyrhynchus und M. dorsalis gegeben. Nur finde ich, dass er die einzelnen Theile nicht gehörig gedeutet hat, und daher mag es gekommen sein, dass Rud. Wagner jene Beschreibung ohne Abbildungen unverständlich fand. 7 ISulletin pliysïco • maôîéitialiqMe S ausgebildet sind , und mehrere nach vorn und oben ihn abgehende runde und sichelförmige Fortsätze zeigen. 3) Das kleine Gehirn liegt unmittelbar hinter den Vierhügeln; sein vorderer Theil von den Schenkeln der Vierhügel be- deckt. 4) An der basis sieht man, von vorn nach hinten gehend, folgende Theile: Zuerst die 2 grossen Riechganglien, welche durch Längen- und Querfurchen in mehrere Abthei- 1 untren eetheilt werden. An ihrem hinteren Ende sind sie durch eine starke Commissur mit einander verbunden. Hinter ihnen folgt die grosse breite Abtheilung der Sehtuberkel (die 3te Vcnlrikelblasc). An dem vorderen Rande derselben zeigt sich wie gewöhnlich bei Fischen hinter oder vielmehr über dem chiasma die commissura transversa Halleri; hinter dieser das von zweien in der .Mitte einen Spalt lassenden länglichen Körpern gebildete trigonum fission. Unter diesem sitzt der Hirnanhang, ein ovaler, solider Markkörper. Nach aussen \om trigonum fission sieht man ein paar breite Wülste, die nach hinten zum Rande der Sehtuberkel sich verbreitern und in unmittelbarer Verbindung mit der commissura transversa stehen, also eigentlich die hinten beginnenden Wurzeln der- selben. Nach aussen von ihnen, durch eine seichte Vertiefung getrennt, die äusseren, jederseits halbkreisförmigen, mit der Konvexität nach aussen gerichteten Parthieen des Sehtuber- kels. Nach aussen von ihm, durch eine Furche getrennt, sieht man den nach unten gebogenen Theil des mittleren Lappens. Am hinteren Rande der Sehtuberkel zeigt sich wieder eine weisse Quercommissur ( commissura ansulala, Gotisch.) Hinter dieser liegt der Anfang des verlängerten Marks, welches hier sehr breit ist und eine tiefe Furche in der Mitte hat. Nach hinten wird es schmäler, und geht darauf, im Verhältniss zum Gehirn, höchst schmal und dünn ins Rückenmark über. Vor dem kleinen Gehirn zeigt sich auf der oberen Fläche des verlängerten Markes eine rautenförmige Grube, welche durch einen Sv 1 x ischen Gang (nachdem vorher der aus der Höhle des kleinen Gehirns austretende Gang sich in den 4ten Ven- trikel begeben hat; unter den Vierhügeln ins Innere der Seh- ganglien führt. Im Innern der Sehtuberkel liegen auf dem Roden vorn 2 grössere, hinten 2 kleinere Anschwellungen. Die Basis des Gehirns und der mittlere Theil sind bei al- len Mormyren fast ganz gleich beschaffen; die Verschieden- heiten zeigen sich im grossen Gehirn. Die Basis hat übrigens bei den Mummen die grösste Achnlichkeit mit denselben I heilen bei Fischen überhaupt. Die Einzelnheiten werde ich in meiner grösseren Abhandlung durchgehen und namentlich zeigen, dass die grossen Hemisphären am wenigsten in den Ricrhluberkeln zu suchen sind; zu gleicher Zeit werde ich mich da über die Deutung des Fischhirns im Allgemeinen aussprechen. Das peripherische Nervensystem lasse ich hier ganz unbe- rührt. 4 on den einzelnen Sinnesorganen muss ich bemerken, dass ausser dem bei Fischen merkwürdigen, bloss von der Haut geschlossenen äusseren Gehörgange, und dem von Ileu- singer schon von Monn, haue (von ihm cyprinoides nach Geoffroy genannt beschriebenen eigenthümlichcn Säckchen vor einem Steinsacke; ausser dem vor diesem befindlichen, von Erdl entdeckten, zweiten Steinsacke, welcher hinter den zwei Ampullen des vorderen und des horizontalen halbcirkelförmi- gen Kanals liegt; — ein 3ter Steinsack bei allen Mormyren vorkömmt, welcher in Verbindung mit der 3ten Ampulle steht, aus welcher der hintere halbzirkelförmige Kanal ent- springt. Die Otolithen sind in den 3 Säcken, in jeder von ei- ner charakteristischen Form. Der vordere ist der gröste, rund, mit zackigen vielfachen Auswüchsen versehen; der mittlere ist länglich oval, vorn dicker, hinten schmäler; der 3te ist nierenfürmig rund und besteht aus einem in der Mitte mit einer tiefen Furche versehenen halbrunden Concremente, um welches concentrisch ein anderes halbrundes aussen um- gelegt ist. Vom Darmsystem bemerke ich folgendes. Ausser den ein- gekerbten Zähnen, welche allen Mormyren eigen sind, und die auf dem Zwischenkiefer und Unterkiefer stehen (von die- ser Regel macht der M. cyprinoides Linn. [der labiatus Geoff'r .] eine Ausnahme, da er hier spitze Zähne hat), zeigen sich noch welche auf der Zunge und dem Gaumen (letztere auf dem vordem Theil des Keilbeinkörpers), welche bei allen Mormy- ren spitz sind, mit Ausnahme des M. dorsalis, der sie kuglig hat, was schon Erdl früher bemerkt hat. Bei mehreren zei- gen die Zähne an der Spitze Färbungen (roth, braun). Ich habe den Darmkanal bei den verschiedenen Mormyrus- Gat- tungen und Arten gemessen, namentlich auch das Verhältniss der Länge der beiden Blinddärme zu dem ganzen Darmkanal und dem ganzen Körper; und da zeigte sich bei dem Mormy- rops mit spitzen Zähnen im Intermaxillare und Unterkiefer der kürzeste Darm (kürzer als der Körper), und die kürze- sten Pförtneranhänge. Vom Gefässsystem kann ich nur bestätigen, was Erdl vom Herzen angiebt, nur finde ich, dass auch hier, wie beim Ge- hirn seine Beschreibung zu complicirt ist, um leicht verständ- lich zu sein. Es folgt hier auf einen weiten Vorhof eine Kam- mer mit sehr dicken Wänden und einer sehr kleinen Höhle. Doch aus dieser geht nicht direct ein bulbus wie gewöhnlich bei Knochenfischen hervor, sondern es sitzen am vordersten Ende der Kammer, den bulbus zwischen sich nehmend, zwei muskulöse (mit quergestreiften Muskelfasern) Kammeran- hänge, zwischen und aus welchen sich der bulbus nach vorn begiebl, und welcher sehr bald sich in die Kiemenarterien theil t etc. Im Geschlechtsapparat finde ich bloss einen hohlen Eier- stock mit ziemlich breitem Ausführungsgang, welcher sich zwischen den Ureteren hinter dem Darmafter öffnet. Von den sogenannten elektrischen Organen muss ich fol- gendes dem hinzufügen, was ich darüber in meiner «Noten an die Pariser Akademie gegeben habe. Vorher muss ich den oben berührten, eine Beobachtung betreffenden Irrthum widerru- fen. Die von mir dort als Nervenendigungen beschriebenen Röhren sind es keineswegs, sondern an den dort erwähnten Kölbchen endigen die Nerven in Schlingen, welche umbiegen. Ein paarmal ist cs mir gelungen, die Schlingen bis in die 9 de l’Académie de @alïîiî;=Félec§lïoaap«‘. 10 Theilungen der Primitivnervenfasern hin zu verfolgen. Es war mir zwar aufgefallen, und ieh halte es in der Mittheilung an die Pariser Akademie hervorgehoben, dass da, wo die Kölbchen aufhören, die doppelten Conturen der Primitivner- venfasern auch aufhören, und, was ich schon damals be- merkte, von hier breitere Röhren als die doppeltconturir- ten Nervenfasern ahgehen, welche sich theilen, wieder (hei- len etc. So wie ich jetzt die Sache untersucht habe, und wie ich sie den hochverdienten Herren Akademiker v. Baer, Pi- rogoff und mehreren anderen gezeigt habe, sind diese Röh- ren ein ganz besonderes, erst im Kölbchen beginnendes Sy- stem, um deren Anfang die Primitivnervenfasern sehlingen- förmig umbiegen , nicht weiter gehen , und welche den grössten Theil des Plättchens bis zur Peripherie erfüllt. Seine letzten feinsten Theilungen anastomisiren unter ein- ander. Von Zahlenverhällnissen führe ich jetzt nur folgen- des an. Die Breite der doppeltconturirten Primitivnerven- fasem auf dem Kölbchen, wo sie in Schlingen endigen, beträgt 6— 7/1000 Millimeter; die der eigenthümlichen Röhren aber, wo sie von den Kölbchen abgehen, 30— 32/l000 Millirn. ; ohne die Scheide mitzurechnen. Ehe die Nervenprimitivröh- ren sich getheilt haben, messen sie gegen 11/1000 Millirn. Der Unterschied zwischen der Breite der Primitivnervenfasern vor der Theilung und derjenigen der eigenthümlichen Röhren ist, wie man sieht, immer noch ein sehr bedeutender. Die Breite der Rühren in den Endanastomosen ist noch gegee 10/1000 Mil- limeter. Ich halte dieses sogenannte elektrische Organ für nichtelektrisch. Die Mormyren zeigen übrigens keine freie Elektricität. Wäre dieses der Fall, so hätten sicher frühere Reisende, wie Geoffroy, Rüppell, Ehrenberg und son- stige Naturforscher, die in diesen Gegenden gereist haben, diese Eigenschaft bemerkt. Sicher hätte auch das Volk in Aegypten so was gekannt; denn den Zitterwels, den sie in ihrer bilderreichen Sprache recht bezeichnend rääd nen- nen, was Blitz heisst, kennen und fürchten sie sehr. Dazu kommt noch, dass es unter den Mormyren Arten giebt, welche bedeutend gross werden, und bei welchen diese Organe sehr entwickelt sind, so dass, falls sie elektrisch wären, der Schlag sehr fühlbar sein müsste. Ich halte diese Organe für beson- dere Sinnesorgane; das ganze eigenlhümliche Röhrensystem darin für den physikalischen Apparat, die Nerven auf den Kölbchen für den Nervenapparat , welcher die besondere (welche?) Sinnesempfindung zum Nerven, der aus dem Rük- kenmark entspringt, fortleitet. Interessant war es mir, hier Schlingen zu finden, und ich möchte fast glauben, dass schon die Zeit gekommen ist, wo man es aussprechen könnte, dass die Nerven überhaupt, die in ihrem Ursprünge und während ihres Verlaufes gleich sind, Ver- schiedenheiten in der Endigungsweise zeigen, je nachdem sie centrifugale oder centripetale Leiter sein sollen; das erste- mal nämlich frei endigend, verjüngt oder in Spitzen (wie in den Muskeln und elektrischen Organen); das andremal in Schlingen, wie in den Sinnesorganen. Wenn es so wäre, so würde man schon aus dem Verhalten der Endigungsweise an der Peripherie auf die functionelle Bedeutung schliessen können. Ich gestehe aber, dass die Untersuchungen noch nicht so weit sind, um diese einige Erfahrungen für sich ha- bende Idee zu einem Gesetze erheben zu können. Ich werde auf diesen Gegenstand später einmal zurückkommen. Ich kann nicht umhin, hier noch eine Bemerkung zu ma- chen. Er dl hatte im Gymnarchus in den sogenannten elektri- schen Organen desselben unter dem Mikroskop Röhren gefun- den, welche zarte Wandungen hatten, und die ungefähr drei- mal dicker, als Nervenröhren waren, und aus länglich hin- tereinanderliegenden Zellenablheilungen bestanden, die eine gelbliclieMasse enthielten. K Öl liker (dessen Abhandlung über das elektrische Organ des Mormyrus longipinnis ich leider nur aus dem vonEck er gegebenen Auszuge im Jahresberichte über die Fortschritte der vergl. Anatomie in Müllers Archiv 1852 kenne, da der 2te Bericht- der zoolom. Anstalt in Würzburg hier nirgends aufzutreiben ist), hat dergleichen Röhren im elektrischen Organ des Mormyrus gefunden und deren Zusam- menhang mit Nerven behauptet. Hätte Kolli ker, oder selbst irgend Jemand, der ein minder geübter Mikroscopiker als er wäre, in Chromsäure aufbewahrte sogenannte elektrische Or- gane des Mormyrus gehabt 4) , so hätte er sicher das ganze 4) Ich erlaube mir, meinen Fachgenossen folgendes Anerbieten zu machen. Da ich noch einen ziemlichen Vorrath an sogenannten elek- trischen Organen von Mormj’ren, die im Chromsäure gelegen haben, und welche noch vortrefflich den ganzen Zusammenhang zeigen, habe, so beliebe Jeder, der davon etwas zur Untersuchung wünscht, sich nur direct an mich zu wenden Ich schicke ihm dann das Fläschchen mit den Präparaten per Dampfschiff nach Stettin und er hat sich bloss dar- um zu bemühen, es von da an den gewünschten Ort transporliren zu lassen. Ich mache dabei auf Folgendes aufmerksam. Ulan löse erst sorgfältig ein Plättchen, das im Ganzen recht dünu ist, ah, und be- trachte es zuerst mit einer Loupe, um sich die allgemeine Uebersicht über die Nerven- und Gefässverlheilung in demselben zu verschaffen. Bisweilen sind sie so dünn, dass man sie noch durchsichtig genug fin- det, um eine stärkere Vorgrösserung anwenden zu können. Dann wird man die Anschwellung der Nerven zu Kölbchen sehen, und auch die von diesen Kölbchen abgehenden eigenlhümlichen Röhren. Später zer- reisso man das Plättchen, nachdem man den auf der einen Seite ge- ronnenen Inhalt des Plättchens vorsichtig weggekralzt hat. Wenn man es vorsichtig zerrissen hat, so wird man in der Masse schon leicht mit blossem Auge, besser aber noch mit der Loupe Fäden entdecken, die man von der ihnen anhängenden Umgebung reinigen muss. Dann brei- tet man sie zuerst unter Wasser aus Man wird sicher dann einige Kölbchen und aus ihnen austretende Röhren Anden. Will man dann die Nervenschlingen sehen, und alles deutlicher haben, so setze man Kalisolution (50 °/0igo hinzu). Meine Adresse ist: Dr. Jo h. Mar cu- sen pr. adr. der Herren Gust. Sterky & Sohn. Zu gleicher Zeit kann ich auch den Liebhabern Stücke vom elektrischen Organ des Zit- terwelses schicken, über das ich nächstens einen Aufsatz veröffentli- chen werde. Hier vorläufig nur so viel. Ich stimme fast ganz mit Pe- ters Angaben hinsichtlich der allgemeinen Anordnung überein, hin- sichtlich des nur einfach vorhandenen Apparats , hinsichtlich der Schichten, aus denen es zusammengesetzt ist. Was den elektrischen Nerven für das elektrische Organ des Zitterwelses betrifft, so habe ich auch gefunden (ganz wie Pacini, aber unabhängig von ihm), dass er vom ersten Spinalnerven herkommt, und zwar scheinbar aus dem 11 ISullctm jîliysico - mathématique 12 Verhältnis« richtig entdeckt, denn diese Röhren hängen wirk- lich mit den Nerven zusammen, wie er angiebt, nur sind sie etwas anderes, da grade dort, wo sie beginnen, die Nerven aufhören. Um eine Einsicht zu bekommen in die Verände- rungen, welche Spiritus auf die elektrischen Organe der Mor- mvren ausiiht, nahm ich Theile desselben von den von mir in Spiritus aufbewahrten Mormyren und untersuchte sie un- ter dem Mikroskop; ich war recht erfreut zu sehen, dass wirk- lich durch Spiritus der Inhalt der eigenthümlichen Röhren der Art verändert war, wie es ErdI vom Inhalt der Röhren des elektrischen Organs des Gijmtiarchxis beschreibt, nämlich zerfallen in längliche oder bisweilen, wie ich fand, mehr vier- eckige, zum Theil regelmässige Abtheilungen, welche, da sie die den Rühren eigenthümlichen Kerne auch zeigten, lebhaft an Zellen erinnern könnten, besonders an solche, wie sie in gewissen Pflanzenfasern Vorkommen, wie Erdl sich aus- drückt. Aber es war dieses doch ein Kunstproduct, denn we- der fand es sich im frischen Zustande, noch in der Mehrzahl der inChromsäure auf bewahrten Präparate. Einige wenige der letzteren zeigten diese merkwürdige Erscheinung, die vielleicht charakteristisch für diese Röhren wäre, und die ich darauf noch bei den meiner Ansicht nach ähnlichen Organen in den Nervenkörpern der sogenannten Schleimkanäle untersuchen werde. Ich habe ein ähnliches Zerfallen übrigens auch in der eigenthümlichen Grundmasse gefunden , welche im elektri- schen Organe des Zitterwelses sich befindet, und welche im höchsten Grade Neigung zu Faltenbildung hat, so dass sie da- rccht starken Spinal Ganglion. Indessen gelang es mir, durch Präpa- ration mich davon zu überzeugen, dass der Nerv durch das Ganglion hindurch isolirl verläuft. Der Nerv ist scheinbar recht dick , aber die- ses rührt nur von Neurilem her, welches in concentrisch um einander gelagerten Scheiden den höchst feinen Faden umgiebt, welcher der Nerv selbst ist. Das Merkwürdigste aber, und wovon ich mich an den in Chromsäure aufbewahrten Exemplaren aufs Vollkommenste über- zeugt habe, ist, dass für das elektrische Organ (und dieses ist so viel wie die ganze den Fisch umgebende Haut, unter welcher es liegt) auf jeder Seite nur ein einsi/jer Primitivnervenfaden ist, welcher da, wo der scheinbar dicke Nervenstamm sich theilt, sich theilt und weiter tbcilt u. s. f. Ich habe von ihm den Axencylinder darstellen können. Es ist eine doppelt conturirle sehr breite Faser, welche im Stamm gegen 2S/iooo ^ölim. l)r0*t ist. Der Axencylinder halte eine Dreito von s Viooo M'llim. Um diese breite Primitivnervenfaser sieht man eine Scheide von einer durchsichtigen Masse, in welcher eine Streifeiurig in der Längsrichtung sich zeigt. Es gelingt einem dann und wann, sehr schmale durchsichtige Fasern darzusletlen , von denen man nicht sagen kann, was sie eigentlich sind. Wahrscheinlich sind es die Maulnerven, denn der elektrische Nerv muss mit sich zugleich die sensiblen Mautnerven mitnehme». Vor der Ganglienbildung findet ein Austausch zwischen den Fasern der vorderen und hinteren Wurzel statt. Aus den Ganglion treten dio zur vorderen Extremität bestimm- ten Nerven heraus. Die ganze Breite des zuletzt übrigbleibenden Fa- dens. nachdem man die 10 — 13 Scheiden abgezogen hat, beträgt ge- £en 1 tonn Älillim., so dass zu beiden Seiten der Primitivnervenfaser jcdcrscits looo Millim. Scheide und feine Nerven sind. Auch von dem elektrischen Nerven des Zittcrwclsos schicke ich gern etwas mit. durch und durch die in ihr befindlichen Kerne an Epitheläal- membranen erinnert. Aber gewiss ist es', dass Ecker Unrecht hat, wenn er glaubt die von Erdl beim Gymnarchus und von Kölliker bei den Mormyren beobachteten Röhren seien alterirte Nerven- fasern, obgleich ich ihm aus eigener Beobachtung zugeben muss, dass nichts der Art bei Torpedo vorkommt und Erdl sich in dieser Hinsicht ganz sicher geirrt hat. Wahrscheinlich ist der Gymnarchus eben so wenig elektrisch, wie die Mor- myren. Vom Skelett hebe ich nur ein paar Punkte hervor. Der Schädel hat ein paar Eigenthiimlichkeiten. Er ist vollständig verknöchert, bildet eine ganz geschlossene Kapsel, worin sich bloss einige kleine Löcher zum Durchgang von Nerven befinden. Besonders zeigt sich dieses Verhalten bei den lang- schnauzigen. Es ist am Schädel eine grosse Seitenöffnung vorhanden, hinter welcher das innere Ohr liegt. Diese ist durch einen besonderen schuppenartigen Knochen bedeckt, welcher den Schuppentheil des Schläfenbeins bedeckt. Ra- chen und Augenhöhle sind bei den 2 ersten Gattungen voll- kommen durch Knochen von einander getrennt. Die Mormy- ren haben nur ein Intermaxillary. Das sogenannte ethmoideum ist bei den langschnauzigen bedeutend entwickelt. Der Unter- kiefer besteht aus 3 Stücken; der Aufhängeapparat desselben aus einem Praeoperctilum , temporale , jugale, an das sich nach vorn und oben ein pterygoideum und ein palalinum anschlies- sen. Letzteres ist bei den verschiedenen Mormyren verschie- den. Bei einzelnen (den langschnauzigen) bedeckt es mit sei- nen weit nach vorn ausgezogenen vorderen Fortsätzen den vomer -, bei den kurzschnauzigen und den banes legt es sich bloss an seine hintere Fläche und lässt es unbedeckt. Der Zungenapparat ist sehr complicirt, ebenso das Kiemengerüst. Bei letzterem finde ich einen den Mormyren ganz eigenen Knochen. Dieser ist lang, schmächtig, rippenartig erst nach aussen, dann nach innen gebogen, so dass die beiden in der Mittellinie neben einander vom 2ten Kiemenbogen berabstei- genden Knochen zusammen ein )( bilden , dessen untere Schenkel länger sind. Kiemenhautstrahlen giebt es 6, und zwar bei allen bis jetzt gekannten Mormyren. Der Schulter- giirlel ist vollständig, da ein paar grosse Clavikel in der Mit- tellinie vollständig zusammenstossen und dadurch Brust und Bauchhöhle vollständig von einander scheiden. Die Wirbel zeichnen sich durch ihre zierliche Form aus; was besonders der Fall bei den jungen Individuen ist, aber auch sonst im- mer bei einzelnen Arten. Der erste Wirbel ist an seinem oberen Theil vollständig mit dem os. occip. later, verwachsen, so dass hier keine Spur von einer Naht sichtbar ist. Unten aber ist sein Körper vom Basilartheil des Hinterhauptbeins getrennt. Er zeigt einen proc. spin. sup. und jederseits eine Nebenrippe. Die Zahl der Wirbel ist bei den verschiedenen Arten sehr verschieden, sogar bei scheinbar nur wenig von einander unterschiedenen , z. B. bei cyprinoides Linn. und m. elongalus liüpp., wo beim ersteren 45, bei letzterem 47 Vor- kommen; so hat longipinnis 52, oxyrhinchus 48, Hasselquistii, Val. 13 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 50; es giebt banes mit 42, und welche mit bloss 37 Wirbeln. Mit diesen Verschiedenheiten in der Anzahl der Wirbel sind auch zugleich noch andere Unterschiede vorhanden. Gleiche Ver- schiedenheit zeigt sich auch hinsichtlich der Rippen, deren es wahre und sogenannte falsche gieht, von welchen letztere an den nach unten herabsteigenden und sich zu einem pro- cessus spinosus inferior vereinigenden processus transversi sitzen. Bei einem jungen Individuum von Morm. Hasselquistii Val. habe ich gefunden, dass die proc. transversi noch nicht mit den Körpern der Wirbel verwachsen waren, sondern zwi- schen ihnen und den Rippen auf letzteren wie ein Hütchen auf- sitzend sich befanden. Ausserdem gieht es noch Nebenrippen, welche der Seite des Körpers aufsitzen und horizontal abge- hen. An den processus spinosi kommen eigentümliche Flügel vor. Die ersten Schwanzwirbel zeigen bei einigen Mormyren das Eigentümliche, dass die von ihnen nach unten tretenden processus transversi nicht sogleich sich zu einem spitzen proc. spinosus inferior vereinigen, sondern bei dem ersten oder den ersten 2, bloss durch eine Knochenbrücke vereinigt, einen Ring darstellen, an dessen äusserer Seite die falschen Rippen aufsitzen. Ganz eigentümliche Knochen sind bei den Mor- myren die 4 stabförmigen, von Erdl und Gemminger zu- erst beschriebenen. Classis: Pisces. Subclassis: Teleostei. Ordo: Physostomi. Subordo : Abdominales. Familia: Mormyrini sive Makrencephali. Corpus compressum , elongatum; cauda basi tenuis ad pin- nam caudalem crassior, subrolunda; Squamae cycloideae ad totum corpus; etiarn maximam fere partem pinnae caudalis obtegentes. Caput nudum cute crassa obtectum. Oris margo superior ab intermaxillarLefformata; supra-maxillaria minima parte in angulo oris; os parvum; dentes in intermaxillari et maxilla inferiore, parvi, emarginati aut acuti; dentes in corp. oss. sphenoid, ant. et lingua acuti aut globosi. Apertura bran- chialis ; membrana branchiostega radiis G. Pinna dorsalis unica longa aut brevis; pinna analis brevis aut longa; pinna ventralis radiis sex; pinna thoracica post aperturam branchia- lam; pinna caudalis bilobata ; vesica natatoria simplex ducto praedita. Ventriculus globosus; appendices pyloricae duae, intestinum breve. Cerebrum maxime evolutum; apertura ex- terna auris, solummodo cute clausa. — Nares duae. Cor cum 14 atrio, ventriculo et appendice muscuîari duplici. Ovarium simplex cum ductu excretorio post anum inter foramina ure- terum exeunte. Organa pseudoelectrica in cauda. GeEies1«. 1) Mormyrus Linné. Dentes in apice emarginati in inter- max. et maxilla inf.; dentes acuti in anteriore corporis oss. sphenoid, parte et lingua. Cerebrum maxime evolutum; he- misphaeria cum tribus lobis (ant., med. , et post.) mediam et inferiorem cerebri partem omnino tegentes. Caput elongatum ; rostrum longum, vomer processibus anterioribus oss. palatini omnino tectus. Species ; M. Caschive JJassclq. ; M. oxyrhynchus Geoffr., Kannume Forsk. ; M. longipinnis Rüpp. ; M. Hassel- quistii Gcojfr., M. Geoffroyi Val.; M. Jubelini Val.; M. Bachiqua Val.; M. Rume Val.; M. Nacra Val. 2) Mormyrops Müll. Dentes acuti aut in apice emarginati in intermax. et max. inf. , dentes acuti in corp. oss. sphén. ant. et lingua. Caput minus elongatum; nec non rostrum. Ce- rebrum minus evolutum. In posteriore parte inter lobum posteriorem pars corp. quadrig. posterior et cerebellum. Vo- mer osse palalino non tectus. Species: M. anguilloides Linn.5); M. Tuckeyi Val.; (?) M. cyprinoides Linn, (labiatus G.); M. elongatus Rüpp.; M. abbreviatus Val. Subgenus. Morm. dorsalis Geoffroy. Dentes in in- termax. et max. inf. emarginati, in lingua et ante- riore parte corporis oss. sphenoidei globosi. 3) Petrocephalus , arabice: ras el hagar , quod est caput saxatile ; mihi. Dentes in max. inf. et in intermax illari emarginati; in lingua et anteriore parte corp. oss. sphenoid, acuti. Cerebrum minime evolutum; inter lobos anteriores an- terior corpor. quadrig. pars et inter lobos posteriores poste- rior corporum quadrageminorum pars et cerebellum visibi- les. Vomer osse palalino non tectus. Caput superficie supe- riore quadrilatera, oblusum; rostrum inferiorem versus par- tem; frons prominens; os inferiore parte. Species: P. bane; P. Dcquesne Val.; P. Jaannisii Val.; P. Ehrenbergii Val.; P. Bovei Val.; P. Isidor i Val. 5) Gehört diese so wie die folgende Species zum ersten Genus oder hierher? BULLETIN BES SÉANCES BE LA CLASSE. Séance du 13 (25) mai 1853. Lecture extraor dînai re. M. O. Struve présente, do la part de M. Yvon Villarceau, de Paris, une Quatrième note sur les étoiles doubles. Elle sera, ainsi que les notes précédentes de 31. Villarceau, sur le même objet, insérée au Bulletin de la Classe. Mémoire présenté. M. Jacobi présente, de la part de 31. Georges Ville, professeur de chimie à l’ancien Institut agronomique de Versailles, un mémoire manuscrit volumineux, intitulé: Recherches expérimentales sur la végé- tation. Ire P. Recherches et dosage de l'ammoniaque de l'air; 2me P. L’azote de l’air est -il absorbé par les plantes? ,3ème P. Influence de l’ammoniaque sur la végétation. Suivent 1° Résumé général; 2° Ap- pendice; 3° Emploi de l'ammoniaque dans les serres. Quatre planches 1.5 ESaillptfiii pliysieo. maiJiéinaiique 16 de dessins. — L'auteur, dans sa lettre à 31. Jacobi, ayant exprimé le désir que l'Académie se fasse rendre compte de son ouvrage, la Classe nomme Commissaires pour l’examiner: HIM. Lenz, Meyer, Jacobi , Fritzsche et Jeleznov, s'il arrive à temps. Ouvrage publié. Le Secrétaire perpétuel met sous les veux de la Classe le tome Vme achevé des Mémoires de l’Académie VIme Série Section des sciences physico-mathématiques. 11 sera mis en distribution selon l’ordre établi. G o ni m ii n i e a t i o n. M. Baor fait un rapport verbal sur le mémoire du docteur Keber d’Insterbourg relatif à la génération. Il promet de le coucher par écrit pour être inséré au Bulletin. Voyages. M. Bacr annonce à la Classe que dans ces croisières sur la mer Caspienne, il ne pourra se dispenser de visiter aussi quelques unes des provinces caucasiennes, telles que Tarki, Bakou, Salian et autres, et qu'en examinant les pèches du Volga, il devra nécessairement donner aussi son attention à celles du Don. A cet effet, il prie la Classe de lui obtenir, de l’obligeance de M. le Quartier-maître général, aide-de-camp général de Berg, communication de la carte des provinces caucasi- ennes et de la description du pays des Kosaques du Don, publiées, l’une et l’autre, par l’Etat-major de S. M. l’Empereur. La Classe charge le Secrétaire d’y pourvoir. M. Brandt annonce à la Classe, qu’à la demande de M. Baer, il consent volontiers à lui céder, pour la durée de l’expédition Caspienne, le préparateur Nikitine, et prie la Classe d’obtenir au dit Nikitine l'autorisation d’accompagner M. Baer dans son expédition. La Classe y consent. Appartenances scientifiques. Musée anatomique. M. Baer annonce à la Classe que le Musée anatomique doit à l’ob- ligeance do M. le Prince Dmitri Soltykov un crâne de File de Noukahiva, une tète tatouée de la nouvelle Zélande et une tôle de momie d Egypte. Le reste de la momie, assez endommagé, se trouve dans uu sarcophage. M Baer se propose d’en faire nettoyer les os et de les faire composer pour en former un squelette complet au possible. La Classe y consent et charge le Secrétaire de témoigner à M. le Prince Soltykov les remerclments de l’Académie, et, comme il a manifesté le désir de voir le Musée, do l’inviter à s’y rendre et à s’a- dresser à JL Brandt ou, en cas d’absence, à l’un des conservateurs. Correspond a n c e. M. le Ministre des finances, en transmettant à M. le Président de I Académie quelques échantillons du sucre de pommes de terre de la fabrique du propriétaire Kondakov, du gouvernement de Penza, prie S. E. de faire examiner ces échantillons afin de décider s’ils peuvent passer pour du sucre non cristallisable dit glucose, et si l’on peut s’en servir pour la distillation de l’eau de vie. Sur cela, M. Fritzsche, à qui le Secrétaire avait communiqué les échantillons, fait à la Classo un rapport, où, après avoir établi la différence qui existe entre le sucre cristallisable cl la glucose, cet Académicien émet l’opinion que, pour provenir la fraude, il faudrait défendre la préparation de la glucose à 1 état sec, ou, au moins la charger d’un impôt. Quant à l’autre question M. Fritzsche la décide affirmativement, mais il trouve nécessaire de bien pre'ciser la différence qui existe dans les résides provenant de la fabrication du sucre de betteraves et de pommes de terres. Une copie du rapport de 31. Fritzsche sera placée sous les yeux de 31. le 31i- nistro des finances. 31. le Vice-Président annonce à l’Académie qu’il approuve le projet de 31. Ruprecht d’employer les mois d’été à des excursions dans le gouvernement de St.-Pétersbourg pour compléter sa Flore d’Ingrie qui est sous presse. 31. le J'ice- Président annonce à l’Académie que M. Baer ayant donné positivement son assentiment à se charger de la direction de l’expédition qui a pour but l’examen des pèches du Volga et de la mer Caspienne, 31. le 31inistre des domaines a prié 31. le 3îinistre- adjoint de l’instruction publique d’affranchir 31. Baer de ses obliga- tions auprès de l’Académie pour la durée de cette expédition. 31. le 3rice-Président annonce à l’Académie que S. 31. l’Empereur, sur le rapport de 31. le 31inistre des finances, a daigné accorder à 31. le Général-major et Académicien Helmersen un semestre de quatre mois pour un voyage en Allemagne. 31. Secchi, Directeur de l’Observatoire du Collège romain, prie le Secrétaire perpétuel de lui compléter les publications de notre Obser- vatoire central, dont quelques unes manquent au Collège romain. La lettre de 31. Secchi sera renvoyée àM. Struve avec prière d’obtem- pérer à sa demande. A1T1T01TGE BIBLIOGRAPHIQUE. Mélanges physiques et chimiques tirés du Bulletin physico- mathématique de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Tome I. 5ème livraison (avec 5 planches), pag. 417 — 520. Contenu : Heinrich Struve. Ueber die Benutzung des molybdänsauren Ammoniumoxyds bei gerichtlich-chemischen Untersuchungen zur Entdeckung von Arsenik 417 G. v. H e lm Ersen. Notiz über die Brachiopoden-Genera Aulosle- ges und Strophalosia 423 31. Talysin. Untersuchungen über die Fluth und Ebbe im weis- sen 31eere. (31it 2 Tafeln.) 423 Dr. A. Saweljew. Untersuchungen über den galvanischen Leitungs- widerstand der Flüssigkeiten in einigen besondern Fällen.. .. .437 G. v. Helmersen. Ueber ein in der Nähe von 3!oskau angelegtes Bohrloch zum Auffinden von Sleinkohlen-Lagern 430 Carl 3!ann. Ueber die Darstellung der Collodiumwolle 433 Lapsciiine. Les vents qui soufflent à Kharkov suivent-ils la loi découverte par 31. Dove? (Avec 2 planches.). ..464 C. v. Ditmar. Ueber die Eismulden im östlichen Sibirien. (Haimn- hii der Sibirischen Russen.) Nebst einem Zusatz von A. Th. von 31iddendorff. 480 C. v. 31erklin. Verzeichniss aller in Russland bis jetzt (November 1832) aufgefundener beschriebener , unbeschriebener oder zweifelhafter fossiler Pflanzen 497 C. Kunn. Ueber die fixen Linien im Spectrum des Sonnenlichtes. (31it einer Figuren-Tafel.) 303 Prix: GO Cop. arg. — 20 Ngr. Emis le 5 septembre 1853. Af 266. LA CLASSE BULLETIN DE Tome XII. 2. PH YSICO - MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SMIT>F£T£RSBOUR6. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps mémo du Bulletin; les rapports sur les concours DémidofT seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pélersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMiiTert llpais-ienia), Place do la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à AL Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 1. Sur la composition des alcaloïdes du Peganum Harmala. Fritzsche. OUVRAGE A PUBLIER. 1. Catalogue des étoiles circompolaires etc. par M. Fedorenko. Rapport de M. W. Struve. BULLETIN UES SÉANCES. CHRONIQUE DU PERSONNEL. MÉMOIRES' ' 1. Ueber die Zusammensetzung der Harmala- Alkaloi de; von J. FRITZSCHE. (Lu le 29 avril 1853.) Bei den Elementaranalysen des Harmalin, Harmin und Nitroharmalidin, aus deren Resultaten ich in meinen Ab- handlungen über diese Körper die Formeln für dieselben ab- geleitet habe, waren mir die Resultate hinsichtlich des Koh- lenstoffs in sofern nicht vollkommen befriedigend ausgefallen, als die Differenzen der für denselben erhaltenen Zahlen be- deutend genug waren , um mich in einiger Unsicherheit über die Zahl der anzunehmenden Kohlenstoffatome zu lassen. Die beobachteten Differenzen betrugen nämlich für das Harma- lin 0,77, für das Harmin 0,72, und fiir das Nitroharma- lidin sogar 1,4-7 Procent, während sich als Differenz für ein Atom Kohlenstoff bei der Berechnung, je nachdem man in den Formeln entweder 26 oder 27 Atome desselben annimmt, für das Harmalin 0,74-, für das Harmin 0,72 und für das Nitroharmalidin 0,90 Procent ergiebt. Ich beabsichtigte deshalb schön immer diese Körper einer nochmaligen Analyse zu unterwerfen, und dabei nicht nur alle Vorsichtsmaassre- geln auf das höchste zu steigern, sondern auch hauptsächlich grössere Mengen von Substanz zur Verbrennung anzuwenden, um auf diese Weise die möglichen und unvermeidlichen Feh- ler wenigstens bedeutend zu vermindern. Die Analyse eines neuen, dem Nitroharmalidin nahe verwandten /Alkaloides aus der Harmalareihe gab mir vor Kurzem Gelegenheit, auf diese Weise zu operiren, und die Resultate von zwei Analy- sen waren auf eine solche Weise sowohl unter einander als auch mit der Berechnung nach einer 26 Atome Kohlenstoff enthaltenden Formel übereinstimmend, dass ich durch sie veranlasst wurde, die beabsichtigte Revision der Formeln für die bereits beschriebenen Alkaloide sogleich vorzunehmen. Aus ihr ist das unzweifelhafte Resultat hervorgegangen, dass die Anzahl der Kohlenstoffatome in allen jenen Körpern nicht 27, sondern 26 beträgt, und es müssen daher alle von mir mitgetheilten Zahlen darnach verändert werden, ln folgendem werde ich nun zunächst das Verfahren bei den Analysen aus- führlich beschreiben und dann die Resultate derselben so wie auch die neuen Zahlen mittheilen, welche an die Stelle der in meinen Abhandlungen befindlichen zu setzen sind. Der Apparat, dessen ich mich zu den Analysen bedient habe, war der Hess’sche; die Verbrennung wurde aber nicht gleich Anfangs im Sauerstoffstrome vorgenommen, sondern zuerst nur auf Kosten des Sauerstoffes von Kupferoxyd. Zu diesem Zwecke wurde an das hintere Ende des Verbrennungs- rohrs ein dünnes, 3 bis 4 Zoll langes Rohr angeblasen, und dieses in seiner Mitte ausgezogen, um es später leicht mit der Weingeistflamme abziehen und zuschmelzen zu können; das so vorbereitete Rohr aber, welches bei einer Länge von 22 Zoll 120 bis 140 Gramm eines körnigen, bereits mehrmals im Gebrauche gewesenen Kupferoxydes fasste , wurde ganz auf die gewöhnliche Weise gefüllt, d. h. zuerst ein Pfropf von Kupferspähnen, dann etwas Kupferoxyd, darauf das in einem Porzellanmörser gemachte Gemenge der Substanz mit Kupfer- oxyd, und auf dieses eine 4 Zoll lange Schicht Kupferoxyd nebst Pfropf von Kupferspähnen. Nachdem hierauf durch ho- lî > tSiBlletïn pluysico - mathématique 20 rizonlales Klopfen ein Luftkanal in dem Rohre entstanden, wurde dasselbe mit Sand von 120 bis 130° umgeben*) und aus einem mit dem hinteren Ende verbundenen Gasbehälter so lange ein Strom trockner atmosphärischer Luft hindurch- geleitet, bis alle während des Füllens angezogene Feuchtig- keit vollkommen entfernt war. .letzt w urde das A erbrennungs- rohr an seinem ausgezogenen Theilc durch eine Weingeist- Hamme zugeschmolzen, hierauf der Sand entfernt und nun das Chlorcalciumrohr und der Kaliapparat so wie auch hin- ter diesem noch ein Ruhr mit trocknem Aetzkali mit dem Verbrennungsrohre verbunden. Die Verbindung des Chlor- calciumrohres mit dem letzteren wurde durch einen mit aller Sorgfalt vorbereiteten und mit aller Kraft eingesetzten Kork bewerkstelligt , in welchen das. Chlorcalciumrohr zu noch grösserer Sicherheit mit Siegellack eingekittet worden war. Um den Kork gegen jeden Wasserverlust von aussen zu schützen, wurde er von einer aus mehreren Stücken sorgfäl- tig zusammengesetzten und durch ein Kautschuckband zu- sammengehaltenen Korkhülle vollkommen umschlossen, und auch diese Hülle vor der Einwirkung der Flamme durch ei- nen Pappschirm möglichst geschützt. Nun wurde das zuge- schmolzene Ende des Verbrennungsrohres durch einen Feil- strich angcfeilt ohne es abzubrechen, in diesem geschlosse- nen Zustande durch ein Kautschukrohr mit dem Sauersloff- gasbehälter verbunden und hierauf die Verbrennung auf Ko- *) Zu diesem Zwecke habe ich mir einen sehr bequemen Apparat construirt, von welchem ich, da er als ein Complement des Hess’schen Apparates betrachtet werden kann, hier eine Zeichnung gebe. Er be- steht aus einer einen etwas stumpfen Winkel bildenden Blecbrinne, welche in den sie an beiden Enden schliessenden Wänden mit umge- leiilen Rändern Ncrticfungcn zur Aufnahme des Rohres besitzt, und neben diesen unterhalb mit Stiften versehen ist, durch deren Einsetzen in die Löcher der Stützen des Hess’schen Apparates das Ganze eine feste Stellung erhält. Die vordere, niedrigere Seite der Rinne steht mit der hinteren nicht in director Verbindung, sondern unten einige Linien davon ab, wodurch eine die ganze Länge der Rinne einneh- mende Spalte entsteht. Diese kann durch den Schieber a geschlossen und genfTnel werden, und da das «lie hintere Seite der Rinne bildende Blech gerade in der Ecke mit einem scharfen rechtwinkligen Einbuge versehen ist, dann aber wieder (mit aufgebogenen Rändern) mit dem oberen Theilc parallel nach unten weitergeht, so kann der Schieber die OcfTnung vollkommen verschlicsscn und beim OelTncn desselben aller Sand in einen untcrgeslclllen Ulcchkaslen abfliessen, welcher zu- gleich zum Erhitzen des Sandes dient. sien des Kupferoxyds ausgeführt. Nachdem das Rohr in sei- ner ganzen Länge glühend war, und nur noch eine höchst unbedeutende Gasentwickelung stattfand, wurde die innerhalb des Kautschukrohres befindliche angefeilte Spitze des Ver- brennungsrohres abgebrochen und mit dem Einleiten von Sauerstoff in das Verbrennungsrohr begonnen. Erst nachdem dadurch alles redueirt gewesene Kupfer allmäiig wieder voll- kommen oxydirt worden, und aus dem Kalirohre eine Zeit- lang Sauerstoff entwichen war, wurde die Analyse als been- det betrachtet. Auf diese Weise habe ich von jedem der drei Alkaloide zwei Analysen ausgeführt, jede mit mehr als einem Gramm Substanz, und dabei, wie man aus dem folgenden ersieht, eben so übereinstimmende als befriedigende Resultate er- hallen. Harmalin. I. 1,224 Grm. aus Alcohol krystallisirtes und nur ein we- nig bräunlich gefärbtes Harmalin gaben 3,260 Grm. Ge- wichtszunahme im Kaliapparate und 0,008 Grm. im Kali- rohre, also zusammen 3,208 Grm. Kohlensäure. Im Chlorcal- ciumrohre ergab sich eine Gewichtszunahme von 0,717 Grm., und das zum grössten Theile in der ersten Kugel angesam- melte Wasser war vollkommen neutral und geschmacklos. Diese Zahlen entsprechen 0,8923 Grm. oder 72,90 Procent Kohlenstoff und 0,Ö79GGG Grm. oder 0,5 1 Procent Wasser- stoff. II. 1,178 Grm. desselben Präparates gaben im Kaliapparate 3,130 Grm. und im Kalirohre 0,012 Grm., also zusammen 3,142 Grm. Kohlensäure; und ferner im Chlorcalciumrohre 0,G82 Grm. Wasser. Diese Zahlen entsprechen 0,8579 Grm. oder 72,83 Procent Kohlenstoff und 0,075778 Grm. oder 6,43 Procent Wasserstoff. Diese Resultate stimmen aber vollkommen mit der Berech- nung nach der Formel C26H28N402, nach welcher das Atom- gewicht des Harmalins 2677, 9G beträgt. in 100 Theilen berechnet jetzt gefunden I. 11. C2G 1953,12. 72,93. 72,90. 72,83 II28 174,72. 6,52. 6.51. 6,43 N14 350,12. 13,08. O2 200,00. 7,47. 2677,96. 100,00. Für das chlorwasserstoffsaure Harmalin ergiebt sich dar- nach als Atomgewicht 3133,72 und in 100 Theilen besteht es aus : berechnet früher gefunden 85,46 Harmalin. 14,54 Chlorwasserstoff. 14,124. 100,00. 21 de S’/leadémle de §aint ■ Pétmboiîrg. 22 und für den procentischen Gehalt an jedem einzelnen Eie- in 100 Theilen mente; berechnet jetzt gefunden berechnet früher gefunden I. II. 62,33 Kohlenstoff. 63,13. C2G 1953,12. 73,62. 73,73. 73,78. 5,97 Wasserstoff. 5,825. H24 149,76. 5,64. 5,62. 5,64. 11,17 Stickstoff. IV4 350,12. 13,20. 6,38 Sauerstoff. O2 200,00. 7,54. 14,15 Chlor. 2653,00. 100,00. 100,00. Für das chlorwasserstoffsaure Harmin ergiebt sich dar- Für das 4 Atome Krystall wasser enthaltende chlorwasser- nach als Atomgewicht 3108,76, und in 100 Theilen besteht stoffsaure Harmalin erhält man das Atomgewicht 3583,64 es aus: und es enthält in 100 Theilen: berechnet früher gefunden berechnet früher gefunden 85,34 Harmin. 87,45 chlorwasserstoffsaures Harmalin. 14,66 Chlorwasserstoff. 14,275. 12,55 Wasser. 12,60. 100,00. 100,00. Für das Platindoppelsalz erhält man als Atomgewicht 5252,36 und als procentische Zusammensetzung: berechnet früher gefunden 37,18 Kohlenstoff. 37,625. 3,56 Wasserstoff. 3,545. 6,67 Stickstoff. 3,81 Sauerstoff. 25,32 Chlor. 23,46 Platina. 23,275. 100,00. Aus den Vergleichungen der früher gefundenen Zahlen für diese Verbindungen mit den nach der neuen Formel berech- neten ergiebt sich eine so hinreichende Uebereinstimmung, dass ich es für überflüssig gehalten habe, die Analyse dieser Körper zu wiederholen. Harmin. I. 1,127 Grm. blendend weisses, aus Alcohol krystallisir- tes Harmin gaben 3,037 Grm. Gewichtszunahme im Kali- apparate und 0,006 Grm. im Kalirohre, also zusammen 3,043 Grm. Kohlensäure. Im Chlorcalciumrohre ergab sich eine Ge- wichtszunahme von 0,570 Grm. und das zum grössten Theile in der ersten Kugel angesammelte Wasser war vollkommen neutral und geschmacklos. Diese Zahlen entsprechen 0,8309 Grm. oder 73,73 Procent Kohlenstoff, und 0,06333 Grm. oder 5,62 Procent Wasserstoff. II. 1,263 Grm. desselben Präparates gaben im Kaliapparate 3,405 Grm. und im Kalirohre 0,008 Grm., also zusammen 3,413 Grm. Kohlensäure, und ferner 0,641 Grm. Wasser. Diese Zahlen entsprechen 0,9319 Grm. oder 73,78 Procent Kohlenstoff, und 0,07122 Grm. oder 5,64 Procent Wasser- stoff. Diese Resultate stimmen aber vollkommen mit der Berech- nung nach der Formel C2GH24N402, nach welcher das Atom- gewicht des Harmins 2653,00 beträgt. und für den procentischen Gehalt an jedem einzelnen Ele- mente : 62,82 Kohlenstoff. 5,22 Wasserstoff. 11.26 Stickstoff. 6,44 Sauerstoff. 14.26 Chlor. 100,00. Für das 4 Atome Krystall wasser enthaltende chlorwasser- stoffsaure Harmin erhält man das Atomgewicht 3558,68 und es enthält in 100 Theilen: berechnet 87,36 chlorwasserstoffsaures Harmin. 12,64 Wasser. früher gefunden 12,43. 100,00. Für das Platindoppelsalz erhält man als Atomgewicht 5227,40, und als procentische Zusammensetzung: berechnet früher gefunden 37,36 Kohlenstoff. 3,10 Wasserstoff. 6,70 Stickstoff. 3,83 Sauerstoff. 25,44 Chlor. 23,57 Platina. 37,90. 3,17. 23,25. 100,00. Für das neutrale schwefelsaure Har min erhält man als Atomgewicht 3266,23, und in 100 Theilen besteht es aus: berechnet früher gefunden 81,23 Harmin. 15,33 Schwefelsäure. 15,14. 3,44 Constitutionswasser. 100,00. lSiilletin pfiysîco - mathématique 23 24 Für das 2 Atome Kryslallwasser enthaltende neutrale schwefelsaure Ilarmin ergiebt sich als Atomgewicht 34-9 1,19, und in 100 Theilen besteht es aus: berechnet früher gefunden 93,56 schw efelsaures Ilarmin. 6,44 Krystallwasser. 6,57. 100,00. Das Atomgewicht des sauren Schwefelsäuren Harmins beträgt 3879,46, und in 100 Theilen besteht es aus: berechnet früher gefunden 68,39 Harmin. 25,81 Schwefelsäure. 25,59. 5,80 Wasser. 100,00. Aus der Vergleichung der früher gefundenen Zahlen für alle diese Verbindungen mit der nach der neuen Formel be- rechneten ergiebt sich auch hier eine so hinreichende Ueber- einstimmung, dass mir neue Analysen überflüssig erschienen. Ilydvocyanliarmaïiu. Die Analyse dieses eigentümlichen Körpers zu wiederho- len hielt ich für überflüssig, sowohl weil seine Zusammen- setzung mit der des Harmalins im innigsten Zusammen- hänge steht, als auch weil die nach der neuen Formel des Harmalins dafür berechneten Zahlen als genügend überein- stimmend mit den gefundenen angesehen werden können. Das neue Atomgewicht für das Hydrocyanharmalin beträgt 3015,74, und es besteht in 100 Theilen aus: berechnet früher gefunden 69,74 Kohlenstoff. 69,89. 6,21 Wasserstoff. 6,49. 17,42 Stickstoff. 6,63 Sauerstoff. H itr oliarmaltdf n. I. 1,034 Grm. aus der wässrigen Lösung des chlorwasser- stoffsauren Salzes durch Ammoniak gefälltes und bei 100° getrocknetes Nitroh arma lidin gaben im Kaliapparate eine Gewichtszunahme von 2,269 Grm. und 0,008 Grm. im Kali- rohre, also zusammen 2,277 Grm. Kohlensäure. Im Chlorcal- ciumrohre ergab sich eine Gewichtszunahme von 0,460 Grm. und das zum grössten Theile in der ersten Kugel angesam- melte Wasser war auch hier vollkommen neutral und ge- schmacklos. Diese Zahlen entsprechen 0,62172 Grm. oder 60,13 Procent Kohlenstoff und 0,0511.1 Gtm. oder 4,494 Pro- cent Wasserstoff. II. 1,029 Grm. desselben Präparates gaben 2,266 Grm. Gewichtszunahme im Kaliapparate und 0,007 Grm. im Kali- rohre, also zusammen 2,273 Grm. Kohlensäure. Im Chlorcal- ciumrohre wurden 0,455 Grm. vollkommen neutrales und ge- schmackloses Wasser erhalten. Diese Zahlen entsprechen 0,6206 Grm. oder 60,31 Procent Kohlenstoff und 0,050556 Grm. oder 4,91 Procent Wasserstoff. Diese Resultate stimmen vollkommen mit der Berechnung nach der Formel C26II26N606. Das Atomgewicht des Nitro- harmalidins beträgt demnach 3240,54 und es besteht in 100 Theilen aus: berechnet jetzt gefunden I. II. C26 1953,12. 60,27. 60,13. 60,3t H26 162,24. 5,01. 4,94. 4,91 N6 525,18. 16,21. 0G 600,00. 18,51. 3240,54. 100,00. Für das chlorwasserstoffsaure Nitroharmalidin ergiebt sich darnach als Atomgewicht 3696,30 und in 100 Theilen besieht dieses Salz aus : berechnet früher gefunden 87,67 Nitroharmalidin. 12,33 Chlorwasserstoff. 12,14. oder: 100.00. berechnet 88,80 Harmalin. 11,20 Cyanwasserstoff. 100,00. früher gefunden 89,04. 10,96. 100,00. für das chlorw assersloffsaure Hydrocyanharmalin er- hält man als Atomgewicht 3471,50, und es enthält in 100 Theilen: berechnet 77,14 Harmalin. 9,73 Cyanwasserstoff. 1 3. 1 3 Chlorwasserstoff. 100,00. früher gefungen 9,51. 12,86. 100,00. Für das Plalindoppelsalz erhält man nach der neuen For- mel als Atomgewicht 5814,94, und folgende procenlische Zu- sammensetzung: berechnet früher gefunden 33,59 Kohlenstoff. 34,21. 3,00 Wasserstoff. 3,08. 9,03 Stickstoff. 10,32 Sauerstoff. 22,87 Chlor. 21,19 Platina. 21,09. 100,00. Für das saure schwefelsaure Nitroharmalidin ergiebt sich als Atomgewicht 4467,00 und folgende procenlische Zu- sammensetzung: 25 de l'Académie de Sa'nt.Péteïsboupg. 20 berechnet früher gefunden 72,54 Nitroharmalidin. 72,77. 22,42 Schwefelsäure. 21,98. 5,04 Wasser. 100,00. Für die Verbindung des Nitroharmalidins mit Silber- oxyd erhält man als Atomgewicht 4690,20 und sie enthält in 100 Theilen : berechnet früher gefunden 69,09 Nitroharmalidin. 68,44. 30.91 Silberoxyd. 30,00. 100,00. Für das Ilydrocyannitroharmalidin endlich ergiebt sich als Atomgewicht 3579,32 und es besteht in 100 Theilen aus: 90,535 Nitroharmalidin. 9,465 Cyanwasserstoff. 8,85. 100,000. Obgleich namentlich bei diesen letzten Verbindungen die 'riiher erhaltenen Resultate weniger gut mit den Berechnun- gen übereinstimmen, als dies beim Harmalin und Harmin der Fall ist, so sehe ich doch darin keinen Grund, die neue Formel für dasNitroharmalidin in Zweifel zu ziehen, son- dern stehe vielmehr nicht an, diese Differenzen dem Umstande zuzuschreiben, dass die untersuchten Präparate in Folge der Schwierigkeit ihrer Darstellung nicht hinreichend vollkom- men waren. OUVRAIS A PUBLIER. 1. Catalogue des étoiles circompolaires, com- posé d’après les observations de Lalande, PUBLIÉES DANS LES MÉMOIRES DE L’ACADÉMIE DE Paris de 1789 et 1790, et réduit a l’é- poque de 1790. Rédigé par M. FEDORENKO, CANDIDAT ES SCIENCES DE L’UNIVERSITÉ DE Kharkov et collaborateur surnuméraire AUX TRAVAUX DE l’ObSERVATOIRE CENTRAL. Rapport fait a l’Académie par M. W. STRUVE. (Lu le 27 mai 1853.) J’ai l’honneur de présenter aujourd’hui à l’Académie le travail d’un jeune astronome russe, M. Ivan Fedorenko, candidat de l’Université de Kharkov, depuis trois ans sé- journant à l’Observatoire central. C’est un jeune savant d’un talent prononcé, surtout pour la théorie, et d’une assiduité infatigable. En 1852, il a participé, avec M. le profes- seur Woldstedt de Helsingfors, aux travaux définitifs de la mesure de l’arc du méridien, par la détermination de la lati- tude, de l’azimut et du temps, à Kilpimäki, point central de l’arc de Finlande. — Ayant reconnu, dès l’entrée de M. Fe- dorenko à l’Observatoire, sa vocation particulière pour les travaux compliqués et difficiles de calcul, je l’ai engagé à entreprendre un travail considérable de cette nature, propre, en même temps, à rendre un service important à l’astronomie. On sait que feu Jérôme Lalande avait publié, soit dans les Mémoires de Paris (1789 et 1790), soit dans un ou- vrage séparé, l' Histoire céleste française (1801), les observations d’au-delà de 50,000 étoiles fixes, comprises entre le pôle arc- tique et le tropique du Capricorne. C’est le premier travail de ce genre, d’observation par zones, mais qui a été pour- suivi plus tard, dans un plus grand détail et avec des moyens plus parfaits, par Bessel et par M. Argelander. Ce travail de Lalande avait rendu un service éminent à la science, étant l’unique ressource, d’où l’on puisait des points de comparaison pour l’observation des comètes et des petites planètes, découvertes depuis 1801 jusqu’en 1823. Ce ne fut qu’en 1823 que les premières zones de Bessel parurent, et c’est en 1852 seulement que les zones de M. Argelander ont porté la nouvelle révision céleste à l’éten- due du travail de Lalande. Du reste, celui-ci est encore à présent en usage régulier, parce qu’il contient un nombre considérable d’étoiles non identiques avec celles des zones récentes. En outre, les observations de Lalande, étant faites à une époque reculée maintenant de plus de 50 ans, contien- nent des matériaux précieux pour la recherche des mouve- ments propres des étoiles, et c’est sous ce point de vue que j’en ai profité avec un succès distingué, dans les recherches données dans l’introduction de mes Positiones mediae. L’usage des zones de Lalande était anciennement très peu commode; ce que j’ai éprouvé à l’occasion de l’apparition de la Comète d’Olbers en 1815 et plus tard. Chaque posi- tion cherchée d’une étoile réclamait un travail de plusieurs heures, à faire par chaque astronome. C’est pourquoi Bes- sel, avant de commencer ses zones à lui, proposa, en 1821, la construction de tables de réduction pour l' Histoire céleste , table à baser sur les excellentes positions du catalogue de Piazzi de 1813; et indiqua la voie pour la confection de ces tables. MM. Hansen et Nissen exécutèrent la proposition de Bessel, et feu Schumacher publia en 1825 les tables de réduction de l'Histoire céleste. Les réductions des étoiles circompolaires boréales, observées dans les deux volumes des Mémoires manquent à cette collection , sans doute parce que le catalogue de Piazzi était trop pauvre en étoiles bo- réales, pour pouvoir fournir les bases requises pour celte partie. Bessel, en proposant les tables de réduction, s’était dé- claré contre la cataloguisation des étoiles de l'Histoire céleste. Mais l’expérience ayant prouvé qu’un catalogue ordonné était indispensable pour l’usage général et commode du travail de Lalande, l’Association Britannique nomma, en 1837, une commission composée de MM. Airy, Baily et Robinson, 27 Bulletin pliysSeo- mathématique 28 pour diriger la calaloguisation complète des positions des étoiles de Y Histoire céleste et des Mémoires, en allouant à cet cfl’et une somme de 500 Lslr. , somme qui plus lard fut augmentée encore d au delà de .100 Lslr. Le résultat de cette entreprise fut le catalogue connu de 1200 pages in- 8°, calculé sous la direction de M. Baily, et publié en 1847 aux frais du Gouvernement Anglais. Il ne contient cependant que les étoiles de l Histoire céleste. Les étoiles des Mémoires ne s’v trouvent pas, parce que MM. Hansen et Nissen na- % aient pas fourni les tables de réduction, et que la construc- tion de ces tables indispensables présentait de graves diffi- cultés, quoique les bases en aient pu être trouvées dans le catalogue des étoiles de Groombridge, publié en 1838. Ces bases ayant été considérablement augmentées, par la publication des observations de M. Argelander, je propo- sai à M. Fedorenko, en 1850, de faire un essai de la con- struction des tables de réduction pour les Mémoires. L’essai avant parfaitement réussi, j’engageai notre astronome à en- treprendre la réduction totale, c.-à-d. soit la construction des tables de réduction, soit la calaloguisation complète. C’est l’origine et l’histoire du travail que j’offre aujourd'hui à l’A- cadémie. Quant à l’exécution qui a coûté 2 ans et demi de travail non interrompu, M. Fedorenko, sans avoir recouru à l’as- sistance d’autrui, a su vaincre toutes les difficultés d’une ma- nière qui ne laisse rien à désirer. Ces difficultés n’étaient pas petites, car il fallait quitter en partie la voie indiquée par Bessel, qui avait pu supposer que, pour chaque zone de 2° de large, le limbe du mural représentait d’assez près un petit secteur d’un cercle de déclinaison. Cette hypothèse n’était pas rigoureuse, quoique approximativement juste pour les étoiles voisines de l’équateur; mais elle devenait insuffisante et même très dangereuse pour les étoiles voisines du pôle. M. Fedorenko, par celte raison, rechercha, pour chaque zone, la position du plan que Taxe optique, en se mouvant le long du limbe, avait décrit sur le ciel, recherche qui lui four- nissait en môme temps un moyen pour examiner l’exactitude des ascensions droites obtenues. 11 serait trop long de décrire ici la marche des vastes calculs de notre auteur, et il suffit de dire que l’examen très détaillé que j’ai fait de l’ouvrage, m’a donné les preuves les plus satisfaisantes sur le soin et l’intelligence, avec lesquels les calculs ont été conduits. L’ouvrage de M. Fedorenko contient: 1) l'introduction, dans laquelle sont exposées les méthodes employées de recherche et de calcul; 2) les tables auxiliaires de réduction; 3) le catalogue ordonné qui contient 4673 positions, pour l’an- née 1790, avec les précessions annuelles; 4) les notes. J’ose prier l’Académie de bien vouloir se charger de la publication de l’ouvrage de M. Fedorenko, étant persuadé qu’il est digne de cet honneur. 11 remplit une lacune dans les différents catalogues des étoiles fixes, il fait rentrer les observations des étoiles boréales de Lalande dans l’usage général des astronomes. Pour pouvoir donner des renseignements précis, j’ai fait exécuter, à l’imprimerie, un échantillon d’une page du cata- logue. D’après un examen soigné, le manuscrit formera un volume de 28 feuilles imprimées in-4°. Je propose que F édi- tion soit de 600 exemplaires, dont 50 seront destinés à l’au- teur, 150 à î’Observatoire central pour l’échange, enfin que l’Académie charge le directeur de l’Observatoire central du soin et de la surveillance spéciale de l’édition. Poulkova, le 19 mai 1853. BULLETIN ©ES SÉANCES BE LA CLASSE. SÉANCE DU 27 MAI (8 JUIN) 1853. Lectures extraordinaires. M. Fuss présente, de la part de M. le professeur Minding de Dorpat et lit une note intitulée: Auflösung einer Aufgabe aus der Mé- canique anahjlique von Lagrange. Elle sera insérée au Bulletin de la Classe. M. Struve présente à la Classe le rapport que lui a adressé M. Prazmovsky de Yarsovie: Sur les travaux de l'expédition de Bes- sarabie, exécutée en 1852, pour terminer les opérations de la mesure de l’arc du méridien. Ce rapport sera également publié dans le Bulletin. Ouvrages publiés. M. Meyer, en sa qualité do Directeur du Jardin Impérial bota- nique , met sous les yeux de la Classe deux ouvrages récemment publiés par l’administration du Jardin, savoir 1) Sertum petropolitanum fase. II. 2) Schriften aus dem ganzen Gebiete der Botanik T. I. Catalo- gus syslematicus Bibliothecae Horti Imperialis botanici pe- tropolitani (2 exempl.). M. Meyer destine le second exemplaire de ce dernier ouvrage spé- cialement au Musée botanique, se proposant de le faire interfolier à l’effet d’y faire inscrire le catalogue de la Bibliothèque de l’Académie. La Classe ordonné de déposer ses ouvrages à la Bibliothèque et en témoigne ses rcmercimenls à M. Meyer. Ouvrage à publier. M. Struve présente à la Classe un ouvrage manuscrit volumineux, rédigé par M. Fedorenko, candidat-ès-sciences de l’Université de Kharkov et collaborateur surnuméraire aux travaux de l'Observatoire central. Cet ouvrage a pour titre: Catalogue des étoiles circompolaires. composé d’après les observations de Lalande publiées dans les Mémoires de Paris de 1789 et 1790, et réduit à l'époque de 1790. 29 de FAcademie de Saint-Pétersbourg-. 30 Après avoir signalé, dans un rapport (voir ci-dessus) l'impoi tance do ce travail et la manière distinguée dont il est exécuté, M. Struve pro- pose à la Classe de le publier sous le patronage de l’Académie, en fixant le tirage à 600 dont 50 exemplaires de bénéfice pour l’auteur, et 150 exemplaires pour la distribution gratuite. Approuvé. Le rapport de M. Struve sera publié dans le Bulletin en guise d’annonce. K apport. M. Kupffer, en sa qualité do doyen d’âge et de rapporteur de la commission nommée le 20 avril, met sous les yeux de la Classe le pro- gramme arrêté par cette commission relativement aux observations à instituer dans l’expédition maritime de cette année, au personnel savant à associer à l’expédition et au devis des frais. Communications. M. Struve met sous les yeux do la Classe un coup d’oeil général sur les résultats provisoires tels qu’il a pu les déduire des matériaux dont il dispose, et relatifs à la mesure de l’arc du méridien entre le Danube et la mer Glaciale, et un tableau des comparaisons instituées à l’Observatoire central entre les différentes unités linéaires, employées dans les recherches sur la figure et les dimensions du globe terrestre. M. Struve fait observer expressément que cette communication ne se prête pas encore à la publication. Elle sera déposée ad acta. M. Struve fait la lecture d’une note qu’il a rédigée pour être sou- mise à la conférence des Astronomes à Stockholm et qui a pour but de préciser le modo de publication du compte rendu général sur le me- surage de l’arc du méridien qui s’étend depuis Izmail jusqu’à la mer Glaciale, et des travaux partiels qui ont concouru à cette vaste opéra- tion de haute Géodésie. La Classe approuve en tous points le projet de M. Struve, et ne doute point qu’il ne soit adopté aussi par les Astro- nomes de Suède et de Norvège, qui y ont pris une part si active. Appartenances scientifiques. Musée minéralogique. M. Grewingk annonce à la Classe, dans un rapport, que M. le docteur Buhse de Riga a fait don au Musée minéralogique d’une col- lection de roches et de pétrifications qu’il a rapportées de Perse. En même temps, M. Grewingk présente à l’Académie un exemplaire de la description rédigée par lui de cette coileclion, sous le titre: Die geognostischen und örographischen Verhältnisse des nördlichen Persiens von Dr. C. Grewingk. St. Petersb. 1853. 8. La Classe charge le Secré- taire de témoigner tant â M. Grewingk qu’à M. Buhse la recon- naissance de l’Académie. Musée botanique. M. Meyer annonce à la Classe que le Musée botanique doit à l’ob- ligeance de M. Koppen quelques échantillons de bois d’arbres propres à la Crimée, tels que : Plalanus orientalis, Vitis vinifera, Rhamnus ala- ternus, Cupressus fastigiata et Cercis siliquastrum. La Classe charge le Secrétaire perpétuel d’en témoigner à M. Koppen les remerci- ments de l’Académie. Correspond an ce. M. le Vice-Président adresse à l’Académie, de la part de M. le Mi- nistre de la guerre la traduction d’une lettre du Vice- Amiral de Suède Krcuger au Général-major Bodisco sous la date du 17 mars, ac- compagnée de la description et du dessin d’un Anémomètre inventé par lui. M. le Prince Dolgoroukov désirant connaître le sentiment de l’Académie sur cet appareil, la Classe charge M. Lenz de l’examiner et de lui en rendre compte. M. lo Vice-Président annonce à l’Académie que l’expédition maritime qui doit appareiller en juillet de cette année se compose de la frégatte l’Aurore, capitaine Izylmétev, et de la corvette le Navarin, capitaine Istomine, et qu’on peut y recevoir trois savants de l’Académie. Le Secrétaire ajoute que la Commission a eu en vue ces données et y a eu égard dans son rapport. M. Salon tin de Paris adresse au Secrétaire perpétuel deux tableaux lithographiés faisant partie d’un ouvrage de physique qu’il a sous la main. Ils seront déposés sur le bureau. Congé temporair e. M. Grewingk, faisant les fonctions de conservateur du Musée mi- néralogique annonce au Secrétaire perpétuel qu’il est chargé par M. le Ministre des apanages de visiter les mines d’émeraudes de l’Oural, et prie de lui eu obtenir la permission de l’Académie. La Classe considé- rant que les Musées resteront, cet été, fermés pour le public, consent à la demande de M. Grewingk et engage M. Brandt à charger le Conservateur Voznessensky de la surveillance intérimaire du Mu- sée minéralogique. Séance du 10 (22) juin 1 853. M. Abich, arrivé de Tiflis, assiste à la séance de l’Académie et prend place au milieu de ses collègues. Lecture ordinaire. 31. Brandt annonce à la Classe un mémoire qui aura pour titre: Blicke auf die allmäligen Fortschritte in der Gruppirang der Nagelhiere, mit besonderer Be iehung auf die Gattung Castor, et il en rend un compte verbal. Lectures extraordinaires. 31. Abich demande la parole pour faire lecture d’une note intitulée: Veber den Sal:gehalt des Vrmiaseewassers. Il la reprend après la lec- ture pour la livrer ensuite au Bulletin. Ouvrages publiés. Le Secrétaire perpétuel présente le tome 1er achevé des Mélanges biologiques renfermant les articles du Bulletin relatifs à cette section, des années 1849 à 1853. 31. Kupffer présente le Compte rendu des travaux de l’Observa- toire physique central pour l’année 1852, et il annonce que 31. l’Ad- joint Péré vostchikov a pris soin d’en livrer une traduction russe qu’il prie d’insérer dans les 3Iémoires russes. Approuvé. 3i Bulletin physico - mathématique 32 V o y a g e. Le Secrétaire annonce à la Classe que M. le Ministre-adjoint ap- prouve, en tous points, le programme des observations à faire dans l'expédition maritime qui se prépare, mais que ne prévoyant aucune chance pour obtenir à l’Académie une subvention pécuniaire quel- conque do la part du Gouvernement, Son Excellence trouve le chiffre du devis trop fort pour qu’on puisse l’allouer en entier sur la caisse économique. Eu conséquence, M. de Norov fait proposer à l’Acadé- mie de se borner à un seul savant, accompagné d’un préparateur, et de lui soumettre ensuite le devis réduit dans celte supposition. La Classe fut d'avis que dans ce cas, M. Schrenk serait celui des trois candidats auquel elle devrait accorder la préférence, et que, si cette réduction ne change rien au programme général tel qu’il a été formulé par la Commission et approuvé par la Conférence, elle ne peut man- quer d’iuOuer notablement sur l’étendue et le détail des instructions. Correspond a n c e. M. le Ministre -adjoint annonce à la Conférence que, sur le rapport de M. le Ministre des finances, Sa Majesté l’Empereur a daigné accorder à M. l'Académicien A bic h un congé jusqu’au mois de no- vembre, pour un voyage en Allemagne tant pour le rétablissement de sa santé que pour se concerter avec quelques savants étrangers sur des objets concernant la géologie du Caucase. Le Département des impôts et redevances annonce à l’Académie que la Commission des experts à laquelle a apartenu aussi M. Jacobi, s’est acquittée de sa charge. Reçu pour avis. M. Jeleznov de Moscou prie le Secrétaire de témoigner à l’Aca- démie sa reconnaissance de l’honneur qu’elle lui a fait en se l’agré- geant en qualité de membre adjoint. Séance dü 24 juin (6 juillet) 1 853. Lecture o r d i n a i r e. M. Lenz lit un mémoire intitulé: l'eber den Einfluss der Geschwin- digkeit des Drehern auf den durch magneto-electrische Maschinen erzeugten lnducliensstrom. Zweite Abhandlung. Cette pièce sera inséré au Bulle- tin de la Classe. Lectures extraordinaires. M. Fritsche lit la continuation de ses recherches analytiques sur les semences du Peganum Ilarmala: Fünfte Abhandlung. 1. Nach- trag zum Nitroharmalidin. 2. Nitroharmidin. Elle sera, comme les articles précédents, publiée dans le Bulletin. M. Middendorff présente, de la part du docteur J. Marcusen, et lit une note intitulée: Vorläufige Mittheilung aus einer Abhandlung ober die Familie der Mormyren et il en recommande l’insertion au Bulletin. La Classe y consent et resolve d’inviter M. Marcusen, par I organe do .M. Middendorff à livrer bientôt aux savants les déve- loppements do ces intéressantes recherches. Ouvrage public. t M. Meyer présente à l’Académie la première livraison du tome second du recueil publié par le Jardin Impérial botanique sous le titre : Schriften aus dem ganzen Gebiete der Botanik et il prie la Classe d’accorder à ce jardin un exemplaire de l’édition séparée du Mémoire de M. Bunge faisant partie du tome sous presse du recueil des Savants étrangers et intitulé: Beitrag zur Kenntniss der Flora Russlands und der Steppen Central - Asiens. Approuvé. Ouvrage à publier. 31. Ostrogradsky met sous les yeux de la Classe le manuscrit prêt à être mis sous presse, de son traité de Géométrie élémentaire (HauauLuaH FeoMeTpifi) à l’usage des écoles militaires, et qu’il a an- noncé à l’Académie dans sa séance du 29 avril 1853. Correspondance. 31. le professeur Léonhard, de Heidelberg, membre correspon- dant, adresse au Secrétaire perpétuel, pour être présenté de sa part à l’Académie un ouvrage imprimé sous le titre : Naturgeschichte des Steinreich' s. Stuttgardt. 1854. 8. Il sera déposé à la Bibliothèque et la réception en sera accusée avec actions de grâces. Congé temporaire. 31. Ostrogradsky annonce à la Classe que par l’intercession gra- cieuse de Son Altesse Impériale 31onseigneur le Césaré- vitch et Heritier il a obtenu un congé temporaire avec mission d’inspecter l’enseignement mathématique dans les corps des Cadets de Polotsk et de Poltava. Clôture des séances. A cause des vacances d’été, les Séances de la Classe sont prorogées jusqu’au 12 août. Le tour de lire ce jour là sera à 31. Bouniakovsky. OHRCITIQUE DIT PSHS01T1TEL. Nominations. Au grade d’Académicien ordinaire en Oryc- tognosie et Chimie minérale, M. GermainAbich (8 janvier; • au grade d’Académicien adjoint, en Mécanique appliquée, M. Paphnutius TehebyChev, professeur extraordinaire à l’Université de St.-Pétersbourg, et en Physiologie végétale, dans ses rapports à l’Economie rurale, M. Nicolas Jélez- nov (tous les deux le 14 mai). M. Fritzsche cet nommé membre duComité administratif, en remplacement deM.Lenz. Décorations. M. W. Struve a obtenu de S. M. le Roi de Suède la croix de commandeur de l’Ordre de l’Etoile polaire. Emis le 11 septembre 1853. .-I:'-' 207. 268. BULLETIN Tome X1L LA CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SllIT.PÉTER§BOtJRG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMiiTert HpaB.ieHio), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à Al. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 2. Recherches sur les semences du Peganuni Harmala. (Cinquième suite ) Fritzsche. 3. De Vin- fluence qu'exerce la célérité de solation sur le courant d'induction produit par les machines magnéto - électriques. Lenz. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 2. Untersuchungen über die Samen von Pe- ganum Harmala; von J. FRITZSCHE. (Lu le 2k juin 1853.) (Fünfte Fortsetzung.) Wachtrag) zum Nitroharmalidin. Bei der Angabe zur Bereitung des Nit roharmalidins habe ich bereits erwähnt, dass man auch ohne Beihilfe von Alcohol aus dem Harmalin durch Salpetersäure Nitrohar- malidin erhalten könne, allein bei meinen damaligen Versu- chen war es mir nicht gelungen, auf diesem Wege eine voll- ständige Umwandlung des Harmalins in Nitroharmalidin zu erlangen. Im Verlaufe meiner Untersuchungen über die weitere Einwirkung der Salpetersäure auf das Harmalin habe ich jedoch eine solche Methode gefunden und theile sie hier als Anhang zu dem Kapitel über das Nitroharmalidin mit. Einen Theil Harmalin übergiesse man mit 2 Theilen Was- seTs, setze diesem Gemenge eine zur Auflösung des Harmalins hinreichende Menge Essigsäure hinzu und lasse die so erhal- tene Lösung in einem dünnen Strahle in 2k Theile im Kochen befindlicher Salpetersäure von 1,120 sp. Gew. einfliessen. Sobald das Einträgen beendigt und die dasselbe begleitende stürmische Entwickelung rother Dämpfe geringer geworden ist, entferne man das Feuer, lasse die noch immer stark auf- brausende Flüssigkeit möglichst schnell erkalten, um der fer- neren Einwirkung der Salpetersäure Einhalt zu thun, und versetze die erkaltete Flüssigkeit mit einem Ueberschusse von Alkali, wodurch das Nitroharmalidin gefällt, ein als hauptsächlichstes Nebenproduct auftretendes Harz aber auf- gelöst wird. Den Niederschlag sammele man auf einem Fil- ter, löse ihn nach hinreichendem Auswaschen in verdünnter Essigsäure, indem man dabei die gewöhnlich darin beGndli- chen Harzklümpchen zerreibt, und fällt aus der filtrirten Lö- sung durch Kochsalz das Nitroharmalidin als chlorwas- serstoffsaures Salz. Dieses sammelt man auf einem Filter, wäscht es mit gesättigter Kochsalzlösung aus, löst es vom Filter durch Uebergiessen mit lauwarmem Wasser und fällt aus dieser Lösung das Alkaloid durch ein Alkali. Auf diese Weise erhielt ich bei vielfach wiederholten Operationen je- derzeit ein von anderen Alkaloiden freies Nitroharmalidin. Andere Producte erhält man, wenn man entweder die Sal- petersäure längere Zeit auf das Harmalin einwirken lässt, oder wenn man eine concentrirtere Säure an wendet. Es bil- det sich dann ein neues Alkaloid, welches man auch direct aus dem Nitroharmalidin durch Einwirkung der Salpeter- säure erhalten kann und welches also eigentlich als ein Ver- wandlungsprodukt des Nitroharmalidin s zu betrachten ist. Zu seiner Beschreibung gehe ich jetzt über. C. HTtroïiarmldiai. Einen Theil Harmalin übergiesse man mit 2 Theilen Was- sers, setze diesem Gemenge eine zur Auflösung des Harmalins nöthige Menge Essigsäure hinzu und lasse diese Lösung all- mälig in einem dünnen Strahle in 12 Theile kochender Salpe tersäure von 1,40 sp. Gew. einfliessen. Nach beendigtem Ein- trägen, durch welches eine stürmische Entwickelung rother Dämpfe hervorgebracht wird, erhält man die Flüssigkeit noch eine kurze Zeit im Sieden, worauf sie nun weder Harmalin 35 36 Bulletin pliysico- mathématique noch Nitroharmalidin, sondern vorzugsweise Nitroharmi- din enthält. Lässt man nun die Flüssigkeit, welche eine orangegelbe Farbe hat, langsam erkalten, so beginnt nach ei- niger Zeit die Ausscheidung eines krystalliniscben , vorzugs- weise aus salpetersaurem Nitro harm id in bestehenden Pro- duktes, und diese dauert längere Zeit fort, namentlich wenn dabei die Säure (bei gewöhnlicher Temperatur) allmälig ver- dunstet. Durch Sammeln auf einem f ilter und Auswaschen mit Alkohol kann man dieses Produkt ziemlich rein erhalten, allein es bleibt immer noch viel Alkaloid in der Mutterlauge gelöst, und ich habe gefunden, dass man am besten die f liis- sigkeit unmittelbar nach vollendeter Einwirkung entweder durch Einträgen von Schnee oder Eis in dieselbe, oder durch Einstellen in kaltes Wasser erkaltet, und dann mit einem Ue- berschusse von kaustischem Alkali versetzt. Beim Vermischen der sauren Flüssigkeit mit Wasser oder auch beim Schmel- zen von Eis darin wird sie Anfangs durch Ausscheidung eines jederzeit als Nebenprodukt auftretenden harzartigen Körpers milchig, allmälig aber dadurch, dass das Harz sich in Klum- pen zusammenballt, wieder klarer. Dasselbe findet statt, wenn man der klaren, ohne Zusatz von Wasser erkalteten Flüssigkeit Alkalilösung zusetzt, und derselbe harzartige Kör- per scheidet sich auch schon bei der Einwirkung der Salpe- tersäure auf das Harmalin aus, wenn man entweder eine ge- ringere als die angegebene Menge Salpetersäure nimmt, oder wenn man die Säure allmälig zu dem Harmalin bringt. In Alkalien ist dieser harzartige Körper löslich, und wenn man daher zur Ausfällung des Alkaloides einen hinreichenden Ue- berschuss von Alkali anwendet, so erhält man eine tief roth- braune Lösung des Harzes in demselben und einen tiefgelben Niederschlag von Alkaloid , welchem gewöhnlich nur noch wenige, äusserlich mit Alkaloid überzogene Harzklümpchen beigemengt sind. Dieser Niederschlag besteht seiner Haupt- masse nach aus Nitroharmidin, enthält jedoch, wenn die Salpetersäure chlorhaltig war, mehr oder weniger von einem anderen , neuen Alkaloide beigemengt ; um aus ihm das Nitroharmidin in reinem Zustande darzustellen, ver- fährt man auf folgende Weise. Man übergiesst den Nieder- schlag mit heissem Wasser , und setzt diesem Gemenge so lange tropfenweise Chlorwasserstoflsäure hinzu, bis eine vollkommene Auflösung des Alkaloides erfolgt ist; diese Auf- lösung filtrirt man noch heiss, lässt sie erkalten und versetzt sie dann so lange mit concentrirtester Chlorwasserstoflsäure, bis eine durch Ausscheidung von mikroscopischen Krystallcn bewirkte Trübung darin entsteht. Man überlässt nun die Flüssigkeit eine Zeillang der Ruhe, wobei sich der grösste Theil des Nit roh arm id ins als chlorwasserstoflsaures Salz in nadelförmigen Krystallcn ausscheidet, eine etwa vorhan- dene kleine Menge des anderen obenerwähnten Alkaloides aber aufgelöst bleibt, filtrirt hierauf und wäscht die Kry- stalle mit verdünnter Chlorw asserstoflsäure etwas aus. Um aus ihnen das Alkaloid abzuscheiden, löst man sie in ko- chendem Wasser und setzt der kochenden Lösung unter fortwährendem Umrühren tropfenweise Ammoniak zu; durch dieses wird das Nitroharmidin im ersten Augenblicke in gelben Flocken abgeschieden , ganz ähnlich wie es in kalten Lösungen geschieht , allein während in letzteren die Flocken lange Zeit ein gallertartiges Ansehen behalten und sich deshalb nur langsam auswaschen lassen, verwan- deln sie sich in der kochenden Flüssigkeit sehr bald in feine Nadeln, welche sich sehr leicht auswaschen lassen. Das auf diese Weise erhaltene Produkt löst man nach dem Trocknen mit Hilfe von Wärme in starkem Alcohol, wobei gewöhnlich noch eine kleine Menge eines dunkelfarbigen flockigen Kör- pers zurückbleibl, filtrirt die alcoholische Lösung noch heiss und lässt sie möglichst langsam erkalten. So erhält man das Nitroharmidin in seidenglänzenden Nadeln, deren Krystallform zu bestimmen jedoch ihrer Fein- heit wegen unmöglich ist. Im Zustande vollkommener Rein- heit hat es eine rein schwefelgelbe Farbe, allein nicht selten ist es durch einen kleinen Rückhalt der obenerwähnten flocki- gen Substanz etwas dunkelgelb gefärbt. In Wasser ist es bei der gewöhnlichen Temperatur nur sehr wenig löslich, wenn aus Alcohol krystallisirtes Alkaloid damit übergossen wird; kocht man aber dieses mit Wasser, und filtrirt noch heiss, so trübt sich die Flüssigkeit beim Erkalten durch Ausschei- den eines Theiles des aufgelöst gewesenen Alkaloides in sehr feinen Nadeln und es ist also das Nitroharmidin in kochen- dem Wasser viel löslicher als in kaltem. Aus diesem Grunde bleibt auch beim Fällen der Auflösungen der Ni trohar mi- di n salze durch Ammoniak in der Siedhitze ein Theil des Al- kaloides in der Flüssigkeit aufgelöst und setzt sich beim Er- kalten nur theilweise wieder ab, weshalb auch hier wie bei den früher abgehandelten Alkaloiden bei den Untersuchungen der Salze die Mengen des Alkaloides zu gering ausfallcn. In Bezug auf das Fällen der Salze des Nitroharmidins durch Alkalien habe ich hier noch zu erwähnen, dass aus kal- ten wässrigen Lösungen das Alkaloid sich in gelben, keine Spur von Krystallisation zeigenden gallertartigen Flocken aus-- scheidet, welche sich jedoch, wenn man sie längere Zeit in der alkalischen Flüssigkeit lässt, aus welcher sie gefällt wurden, darin allmälig in Nadeln umwandeln. In der durch Ammoniak gefällten Flüssigkeit, w'elche eine hellgelbe Farbe besitzt, fand ich nach 24 Stunden die Umwandlung nur zum kleinen Theile vor sich gegangen, es hatten sich aber ziem- lich grosse Nadeln gebildet; in der durch Kali gefällten Flüs- sigkeit aber, welche eine mehr oder weniger gesättigte oran- gerothe Farbe besitzt, waren nach 24 Stunden alle Flocken in höchst feine Nadeln .übergegangen. Das Nitroharmidin ist, in kleinen Mengen auf die Zunge gebracht, geschmacklos, wahrscheinlich seiner geringen Lös- lichkeit in Wasser wegen ; seine Salze besitzen einen schw a- chen rein bitteren Geschmack. In Alcohol löst sich das Nitroharmidin, wie schon aus obiger Darstellungsmethode hervorgeht, in der Wärme in sehr viel bedeutenderer Menge als in der Kälte. Beobachtet man das Ausscheiden des Alkaloides aus der heissbereiteten aleo- holischcn Lösung in einem auf eine Glasplatte gebrachten 37 de l’Académie de Saint’Petersbourg: 38 Tropfen der heissen Lösung, so bemerkt man oft zuerst die Bildung deutlich erkennbarer Oktaeder, welche jederzeit eine dunkelergelbe Farbe besitzen als die später auftretenden Na- deln. Die Bildung dieser Oktaeder ist durch die schnelle Ab- kühlung der Flüssigkeit bedingt, und man erhält sie ebenfalls, wenn man eine kleine Menge heissbereiteter alcoholischer Lösung in einer Probierröhre in Eiswasser stellt und durch Schütteln möglichst schnell erkaltet. Es entsteht dann an- fangs ein pulverförmiger Niederschlag, bestehend aus in der Flüssigkeit schwimmenden oktaedrischen Kryslallen, sehr bald aber beginnt, seihst wenn die Temperatur der Flüssigkeit keine Veränderung erleidet, auch die Bildung von Nadeln und in Folge davon verschwinden allmälig die Oktaeder, so dass man endlich nur lauter nadelförmige Krystalle erhält. Ver- suchte ich die Flüssigkeit unmittelbar nach dem Ausscheiden der Oktaeder und vor dem Auftreten der Nadeln zu ültriren, so fand immer schon während des Filtrirens eine Bildung von Nadeln und wenigstens ein theilweiser Uebergang der Oktaeder in dieselben statt, so dass ich mich vergebens bemüht habe, die Oktaeder in reinem, zu weiteren Untersuchungen geeig- neten Zustande zu erhalten. Ich kann daher nur mit Wahr- scheinlichkeit annehmen, dass das Nit roh a rmidin dimorph ist und unter verschiedenen Umständen in zweierlei Krystall- formen auftreten kann. Dass die oktaedrischen Krystalle nicht etwa eine Verbindung des Alkaloides mit Alcohol sind, dage- gen spricht der Umstand, dass sie auch ohne Beihilfe von Alcohol erhalten werden können. Setzt man nämlich einer kochendheissen Lösung eines Ni troharmidinsalzes eine geringe, zur Ausfällung des Alkaloides nicht hinreichende Menge sehr verdünnten Ammoniaks hinzu, so entsteht ge- wöhnlich im ersten Augenblicke eine, durch Ausscheidung ei- nes pulverförmigen Niederschlages von dunkelgelber l'arbe bewirkte milchige Trübung, in welcher ich zuweilen deut- liche Oktaeder unter dem Mikroscope erkennen konnte; auch in diesem Falle jedoch hat diese Form des Ni troharmidins nur eine geringe Beständigkeit und bald wandelt sich der pul- verförmige Niederschlag anfänglich scheinbar in Flocken und dann in Nadeln um, indem er dabei zugleich eine bedeutend hellere Farbe annimmt. Beständige oktaedrische Krystalle er- hielt ich zuweilen beim Abkühlen der heissCItrirten ! Bissig- keiten, aus welchen Nitroharm id in durch einen Ueberschuss von Alkali kochend gefällt worden war, allein auch dann nicht in reinem Zustande, sondern entweder mit Nadeln oder mit ei- ner flockigen Substanz gemengt, von welcher es mir nicht gelang sie zu trennen. Dabei aber treten sie zuweilen als rechtwinklige quadratische Tafeln auf, welche deutlich durch Abstumpfung der Endecken eines Oktaeders entstanden sind, und daraus glaube ich schliessen zu dürfen, dass diese zweite, so wenig beständige Krystallform des Nitroharmidins ein Quadratoktaëder ist. Bei diesen mikroscopischen Untersu- chungen über die Krystallisation des Nitroharmidins be- obachtete ich nicht selten auch haarförmige, mannigfach ge- krümmte, gewundene und durcheinandergewirrte Krystalli- sationen, ich muss es aber dahingestellt sein lassen, ob diese nur unvollständig ausgebildete Nadeln sind, oder vielleicht noch einer dritten Krystallform angehören. In Aether ist das Ni troharmidin nur wenig löslich; eine kalte gesättigte alcoholische Lösung desselben wird durch Aether nicht gefällt. In Steinkohlenöl, sowohl den flüchtigsten als den weniger flüchtigen Bestandteilen desselben ist das N i troharm i din in der Siedhitze in beträchtlicher Menge löslich, und scheidet sich aus dieser Lösung beim Erkalten zum grössten Theile wieder in nadelförmigen Krystallen aus, so dass man sich die- ser Körper eben so gut zum Umkrystallisiren bedienen kann , als des Alcohols. In Steinöl ist das Nitroharmidin in der Siedhilze ziem- lich bedeutend löslich, und scheidet sich daraus beim Erkal- ten, wenn das Alkaloid vollkommen rein war, so vollständig wieder aus, dass das Steinöl ganz farblos erscheint und nur noch Spuren von Alkaloid aufgelöst behält. Die Krystalle sind theils eben solche Nadeln, w ie sie aus Alcohol erhalten wer- den, theils aber beobachtete ich kürzere, blattartige , mit ih- ren Seitenflächen aneinandergereihte Prismen. Eine krystal- linische Verbindung des Steinöls mit dem Nitroharmidin erhielt ich dabei nicht. Aus Salmiaklösung treibt das Nitroharmidin selbst beim Kochen damit nur wenig und allmälig Ammoniak aus. Mit den Säuren bildet das Ni troharmidin hellgelbe Salze. Die Analyse des Nitroharmidins, welche auf die in meiner Abhandlung über die Zusammensetzung der liarmala- Alkaloide beschriebene Weise ausgeführt wurde, und welche die nächste Veranlassung zu dieser Revision war, gab mir fol- gende Resultate: I. 1,097 Grm. aus Alcohol kryslallisirtes Alkaloid gaben 2,438 Grm. Kohlensäure im Kaliapparate und 0,006 Grm. im Kalirohre, also zusammen 2,444 Grm.; im Chlorcalciumrohre wurde 0,414 Grm. Wasser erhalten, dessen grösste Menge in der ersten Kugel sich angesammelt hatte und vollkommen neutral war. Diese Mengen entsprechen 0,6673 Grm. oder 60,83 p. C. Kohlenstoff und 0,0460 Grm. oder 4,19 p. C. Was- serstoff. II. 1,183 Grm. desselben Präparates gaben im Kaliappa- rate 2,618 Grm. und im Kalirohre 0,015 Grm., also zusam- men 2,633 Grm. Kohlensäure ; und im Chlorcalciumrohre 0,454 Grm. Wasser. Diese Mengen entsprechen 0,j7189 Grm. oder 60,77 p. C. Kohlenstoff und 0,0504 Grm. oder 4,26 p. Ct. Wasserstoff. Bei der Stickstoffbestimmung gaben 0,371 Grm. mit Natron- kalk verbrannt 0,944 Grm. Platinsalmiak, was 0,0593 Grm oder 16,00 p. C. Stickstoff entspricht. Vergleicht man diese Zahlen mit den nach der Formel C26H22N606 berechneten, so ergiebt sich für Kohlenstoff und Wasserstoff eine fast vollkommene und für den Stickstoff eine hinreichende Uebereinstimmung, um diese Formel als die richtige zu betrachten. * ISiilIetf in pïiysico - mathématique 40 ;îf) in 100 Theilen. berechnet gefunden . I. 11. c26 1053.12. 00,74. 60,83. 60,77 H22 137,28. 4,27. 4,19. 4,26 N6 525,18. 16,33. 16,00. 0G 600,00. 18,66. 3215,58. 100,00. Das Nitro har mi clin unterscheidet sich also vom Nitro - harmalidin Idos dadurch, dass dem letzteren durch weitere Einwirkung der Salpetersäure noch zwei Aequivalente Was- serstoir entzogen worden sind, und so wie das Nitrohar- malidin zu betrachten ist als Harmalin, in welchem ein Aequi valent WasserstolT durch N ersetzt ist, so kann das Ni - troharmidin als in gleicher Beziehung zum Harmin ste- hend angesehen werden, obgleich es aus demselben mei- nen bisherigen Erfahrungen zufolge nicht hervorgebracht wer- den kann. Der Ansicht von Berzelius zufolge ist das Ni- troharmidin als salpetrigsaures Ilarmi dénoxy d - Am- moniak zu betrachten, wornach seine rationelle Formel (C26H16N403-f-N) NH3 und sein Symbol nihdAk sein würde. Salze des Nitroharmidins. Chlorwasserstoffsaures Nitroharmidin. Man er- hält dieses Salz am leichtesten in fester Form auf die schon bei der Darstellung des Alkaloides angegebene Weise, indem man nämlich eine Auflösung des Alkaloides in Essigsäure oder auch eine in der Wärme durch wenige Tropfen Chlor- wasserstoffsäure bereitete Lösung desselben mit einem Ue- berschusse von concenlrirter Chlorwassersloffsäure versetzt. Das chlor wasserstoffsau re Nitroharmidin ist schon in ver- dünnter Chlorwasserstofi'säure schwer löslich und es beginnt daher bald eine Ausscheidung desselben in feinen Nadeln; diese nimmt rascb zu und es erstarrt dadurch bei einiger- massen concenlrirten Lösungen die ganze Flüssigkeit zu ei- nem breiartigen Magma, welches man nach einiger Zeit auf ein Filter bringt, und durch Auswaschen mit verdünnter Chlor- wasserstoffsäure von der möglicherweise noch fremdartige Körper enthaltenden Mutterlauge trennt. Man presst hierauf das filter zwischen Fliesspapier, löst das Salz in kochendem Alcohol, digerirt die Lösung mit Blutkohle, liltrirt und lässt sie erkalten, wobei das Salz in nur wenig gelblich gefärbten Nadeln anschiesst. Ein auf diese Weise mit aller Sorgfalt be- reitetes und über Schwefelsäure bei der gewöhnlichen Tem- peratur getrocknetes Salz gab mir von 0,578 Grm. 0,245 Grm. Chlorsilbcr, welche 0,00228 Grm. oder 10,78 p. C. Chlorwas- serstoffsäure entsprechen. Daraus folgere ich, dass dieses Salz, ganz so wie die entsprechenden Salze des Harmalins und Harmins vier Atome Wasser enthält und folgende pro- centische Zusammensetzung besitzt : in 100 Theilen 1 At. Nitroharmidin 3215,58. berechnet 78,02. gefunden 1 At. Chlorwasserstoffsäure 455,76. 11,06. 10,78. 4 At. Wasser 440,92. 10,92. 4121,26. 100,00. Weitere Analysen dieses Salzes auszuführen, hielt ich für überflüssig, indem ich keinerlei Zweifel hege weder über seine Zusammensetzung noch über die des Alkaloides, zu de- ren Controlle sie dienen könnten. Mit Platinchlorid bildet das cblorwasserstofTsaure Nitro- harmidin ein Doppelsalz, welches man in nadelförmigen oder blattartigen Prismen erhält, wenn man einer kochenden verdünnten Lösung des chlorwasserstoffsauren Alkaloides tropfenweise eine Lösung von Platinchlorid zusetzt. Das Dop- pelsalz ist so schwer löslich, dass aus der kochendheiss fil- trirten Flüssigkeit sich beim Erkalten nichts mehr ausscheidet. Mit Quecksilberchlorid bildet das chlorwasserstoffsaure Nitroha rmidin ein Doppelsalz, welches sich beim Zusam- menmischen kalter Lösungen in gelatinösen Flocken aus- scheidet. Bringt man dagegen sehr verdünnte kochende Lö- sungen zusammen, so bleiben sie klar und erst heim Erkalten scheidet sich ein hellgelbes Doppelsalz in feinen, mikroscopi- schen, büschelförmig vereinigten Nadeln aus. Bromwasserstoffsaures Nitroharmidin erhält man, wenn man einer Lösung des essigsauren Alkaloides eine Lösung von Bromkalium oder Bromnatrium zusetzt, wobei sich das Salz je nach der Concentration der Lösungen entweder so- gleich oder nach einiger Zeit als gelbe, seidenglänzende Na- deln ausscheidet. Jodwasserstoffsaures Nitroharmidin wird wie das vorhergehende Salz gebildet, allein es findet dabei unter gewissen, noch genauer zu ermittelnden Bedingungen zu- gleich die Ausscheidung eines bräunlichen gallertartigen Kör- pers statt, welcher wahrscheinlich eine weiter unten zu be- schreibende Verbindung von Jod mit Nitroharmidin ist. Cyanwasserstoffsaures Nitroharmidin oder eine Verbindung des Cyanwasserstoffs mit dem Nitroharmidin, wie sie das Harmalin und Nilroharmalidin eingehen , ge- lang mir nicht darzuslellen, allein das cyanwassersloffsaure Nitroharmidin bildet sehr beständige Doppelsalze mit Ei- sencyaniir und Eisencyanid. Das Cyanürdoppelsalz scheidet sich beim Vermischen kalter concentrirter Lösungen in gal- lertartigen Flocken aus, tröpfelt man aber eine Lösung von Kaliumeisencyanür in eine kochende Lösung eines Ni troh ar- midi nsalzes oder in eine kalte, aber sehr verdünnte saure Lö- sung desselben, so scheidet sich die Doppelverbindung in hell- braunen prismatischen, mikroscopischenKrystallen aus, w elche selbst in der Kochhitze nur sehr wenig löslich in Wasser sind. Das Cyaniddoppelsalz erhält man auf gleiche Weise mit Hilfe des Kaliumeisencyanids, allein es ist in der Siedhitze viel lösli- cher als das Cyanürsalz und scheidet sich erst beim Erkalten in gelben körnigen Krystallen aus. Auch mit Cyanquecksilber /Il de l’Académie de Saint » PétersSjourgf, bildet das cyanw'asserslofïsaure Nitroharmidin ein Doppel- salz, welches sich in gelben prismatischen Krystallen aus ei- ner kochend mit einer Lösung von essigsaurem Nitrohar- midin versetzten Lösung von Cyanquecksilber beim Erkal- ten ausscheidet. Versetzt man die von den Krystallen abfil- trirte Mutterlauge mit Ammoniak, so bildet sich ein volumi- nöser flockiger Niederschlag, welcher, wenn man die Fällung in der Siedliitze vornimmt, die Form feiner, hellgelber Na- deln annimmt. Bei verschiedenen damit angestellten Analysen fand ich in dieser Verbindung zwischen 23 und 27 p. C. Quecksilberoxyd, und einmal deutliche Anzeichen eines Cy- angehaltes ; da jedoch ohne die genaue Bestimmung des Alka- loidgehaltes die Analyse dieser Verbindung nicht als vollstän- dig betrachtet werden kann, und diese noch weitere Versuche erheischt, so muss ich mich vorläufig mit diesen wenigen An- gaben begnügen, und es dahingestellt sein lassen, ob dieser Körper nur eine Verbindung des Alkaloides mit Quecksilber- oxyd ist, oder ob er eine complicirtere Zusammensetzung hat. Bei dem grossen Interesse, welches derartige Verbindungen darbieten, werde ich nicht ermangeln später auf sie zurück- zukommen und auch das Verhalten anderer Alkaloide in die- ser Hinsicht zu untersuchen. Rhodanwasserstoffsaures Nitroharmidin scheidet sich beim Zusammenmischen verdünnter kalter Lösungen von Nitroharmidinsalzen und Rhodankalium in überaus fei- nen, ziemlich farblosen Krystallnadeln aus; heisse Lösungen bleiben dabei klar und setzen erst beim Erkalten sehr lange haarförmige Nadeln ab. Schwefelsaures Nitroharmidin. 1. Neutrales Salz. Man erhält es wenn man frischgefälltes Alkaloid mit warmem Wasser anrührt, dem Gemenge eine zur Auflösung nicht hin- reichende Menge Schwefelsäure zusetzt, fill rirt und nun er- kalten lässt, wobei sich das Salz in hellgelben Nadeln aus- scheidet. 2. Saures Salz. Zu der vom neutralen Salze ablil- trirten Mutterlauge setzt man einen grossen Ueberschuss von concentrirler Schwefelsäure hinzu und überlässt die dadurch warm gewordene Flüssigkeit der Ruhe, wobei sich das Salz in hellgelben Nadeln ausscheidet. Salpetersaures Nitroharmidin ist schon in Wasser schwerlöslich, noch viel schwerlöslicher aber in verdünnter Salpetersäure, weshalb auch alle Lösungen anderer Salze des Nitroharmidin durch Salpetersäure sehr bald gefällt wer- den. Das Salz scheidet sich dann gewöhnlich zuerst in sehr hellgelben Nadeln aus, welche jedoch, wenn sie in der sau- ren Flüssigkeit bleiben, sich allmälig in körnige rhomboë- drische dunklergelbgefärbte Krystalle umwandeln. Ein eigen- thümlich krystallisirtes Produkt erhält man, wenn man frisch- gefälltes Alkaloid mit Wasser von der gewöhnlichen Tempe- ratur anrührt, diesem Gemenge zuerst einige wenige, zur Auf- lösung nicht hinreichende Tropfen Salpetersäure, dann aber verdünntes Ammoniak vorsichtig bis zur beginnenden Aus- scheidung von Alkaloid zusetzt, nun filtrirt und die Flüssig- keit der Ruhe überlässt. Dabei scheidet sich allmälig eine kleine Menge einer tiefgelben Substanz aus, welche sich unter /12 dem Mikroscope als lange, mannigfach gekrümmte, gewun- dene, gedrehte und in einander verflochtene, büschelförmig von einem gemeinschaftlichen Centro ausgehende Bänder dar- stellt. Setzt man zu der von ihnen abfiltrirten Flüssigkeit von neuem unter Umrühren so lange tropfenweise höchst ver- dünntes Ammoniak hinzu, bis sie bleibend trübe geworden ist ohne jedoch einen sichtbaren Niederschlag zu enthalten, so scheidet sich beim Stehen eine neue Menge dieses band- förmigen Körpers aus, und sogar als ich einmal so viel Am- moniak zugesetzt hatte, dass ein geringer Niederschlag sicht- bar war, verwandelte sich dieser bald in den bandartigen Körper, während gleichzeitig noch viel mehr davon sich aus- schied, nur waren die so schnell gebildeten Bänder zwar eben so kraus und lockig, aber weit feiner und mehr faden- förmig als die allmälig entstandenen. In Wasser ist diese Substanz etwas löslich, wovon man beim Auswaschen sich zu überzeugen Gelegenheit hat, denn wie lange man auch die- ses fortsetzt, immer erhält man ein schwach gelbgelarbtes Waschwasser, welches sich mit Ammoniak trübt und einen geringen Niederschlag absetzt. Bei diesem fortgesetzten Aus- waschen mit kaltem Wasser konnte ich keine Formverände- rung des Präparates bemerken, kocht man es aber mit Was- ser, so ändert es sich sehr bald in ein nadelförmiges Produkt um, während ein Theil davon sich auflöst und aus der von den Nadeln abfiltrirten Flüssigkeit durch Ammoniak gefällt werden kann. Bei der gewöhnlichen Temperatur w ird es we- der von Ammoniak, noch von Aetzkalilösung verändert, was wahrscheinlich seiner geringen Löslichkeit in Wasser zuzu- schreiben ist; unter Mitwirkung von Wärme aber wird es durch alkalische Flüssigkeiten in Nadeln verwandelt, ln Alcohol ist es in der Wärme ziemlich leicht löslich und scheidet sich bei und nach dem Erkalten wenigstens theilweise unverändert wieder ab, obgleich nicht in so charakteristischer Form, wie man es aus wässrigen Lösungen erhält. Alles dies Hess mich vermuthen, dass ich es hier mit einem basisch salpetersauren Salze des Nitroharmidin zu thun habe, und diese Meinung bestätigte sich dadurch, dass, als ich eine etwas grössere Menge der fraglichen Substanz mit einer Auflösung von Aetz- strontian kochte, die abfiltrirte Flüssigkeit unter Zutritt von Kohlensäure zur Trockne verdampfte, und den Rückstand mit wenig Wasser auszog, in dem Filtrate durch Schwefelsäure ein bedeutender Niederschlag entstand. Eine quantitative Un- tersuchung dieser Verbindung, welche ich nur aus der Lösung des salpetersauren, nicht aber des chlorwasserstofisauren und essigsauren erhalten konnte, habe ich deshalb nicht vorge- nommen, weil mir keine hinreichende Menge davon zu Gebote stand und ich auch für die Reinheit des Präparates keine hin- reichende Garantie hatte; ich muss daher diesen so wie meh- rere andere interessante Punkte im Verhallen der Salze des Nitroharmidin auf eine spätere Zeit verschieben. Essigsaures Nitroharmidin. Löst man Nitroharmi- din in einem kochenden Gemische von Alcohol und concen- trirter Essigsäure, worin es leichtlöslich ist, und überlässt diese Auflösung der Ruhe, so bilden sich in ihr nach einiger Bulletin pliyslco - mathématique 44 4« Zt'U "elbe durchsichtige, regelmässige (oktaedrische?) und gut aus-ebildele Krvslalle, weiche eine Verbindung des Alkaloi- deg°mil Essigsäure sind. Diese Krystalle trüben sich schon, wenn man sie nach dem Herausnehmen, aus der Mutterlauge mit Wasser abspült, und heim längeren Liegen in Wasser zersetzen sie sich allmälig, indem ein J heil davon sich auf- lüst und Ni lroh ar midi n sich ausscheidet. Beim Kochen mit Wasser geht diese Zersetzung sehr schnell durch die ganze Masse der Krystalle vor sich, welche dann, wenn sie auch theil weise ihre äussere Form beibehalten, in ein Haufwerk feiner Nadeln von Nilroharmidin umgewandelt sind. Mit dieser Zersetzung des essigsauren Salzes, welche an das Zer- fallen mancher Metallsalze in saure und basische Verbindun- gen erinnert, steht der Umstand im Zusammenhänge, dass aus einer wässrigen Lösung des Nitro har mi din in Essigsäure sich beim Einkocheji der Lösung, sobald sie eine gewisse Concentration erreicht hat, Alkaloid in nadelförmigen Krystal- len ausscheidet, ähnlich wie dies auch beim Harmin der Fall ist. Chromsaures Nitr oharmidin. Lösungen von Nitro- harmidinsalzen geben sowohl mit neutralem als mit saurem chromsaurem Kali kristallinische Niederschläge der entspre- chenden chromsauren Verbindungen, welche beim Erhitzen im trocknen Zustande dieselben Erscheinungen zeigen, welche ich beim chromsauren Harmalin beschrieben habe. Das Re- sultat dieser Zersetzung ist ein gelbes, vom Nitr oharmidin verschiedenes Alkaloid, das ich jedoch bis jetzt in zu geringer Menge erhalten habe, um weitere Untersuchungen damit an- stellen zu können. Anderweitige Verbindungen des Nitrohar- raidin. Nitr oharmidin und Silberoxyd. Das Silberoxyd geht mit dem Nitroharinidin eine Ver- bindung ein, welche sehr viel Aehnlichkeit mit der beim Ni- troharmalidin beschriebenen hat. Man erhält sie als dunkel orangerothe, ziemlich durchsichtige Gallerte, wenn man einer vollkommen neutralen Lösung von salpetersaurem Nitro- harmidin eine Silberlösung zusetzt, welche auf die bei der entsprechenden Nitroharmalidinverbindung angegebene Weise bereitet ist. Gleich dieser letztem zieht sich auch diese Gal- lerte beim Trocknen zu festen braunrolhen amorphen Stücken zusammen, welche in ihrem Ansehen viel Aehnlichkeit mit dem compacten sogenannten amorphen Phosphor haben. Nitroliarmidin und Jod. JodnitPoharmidm. Das Nilroharmidin vermag sich mit Jod direct zu ver- binden ohne dabei irgendwie in seiner Zusammensetzung ver- ändert zu werden. Das dadurch entstehende Jod nilrohar- midin liefert ein neues Beispiel der vor einer Reihe von Jahren zuerst von Pelletier entdeckten Art von Verbindun- gen, und zwar ein um so interessanteres, als einerseits kei- nerlei Nebenprodukte bei seiner Bildung eine Rolle spielen, andererseits aber der neue Körper sehr leicht wieder voll- ständig in Jod und unverändertes Nilroharmidin zerfällt werden kann. Man erhält diesen Körper, wenn man Lö- sungen von Nitr oharmidin und von Jod in Alcohol oder in Steinkohlenöl zusammenbringt; seihst wenn die Lösungen kochend heiss sind, findet augenblicklich eine Ausscheidung eines kryslallinischen Produktes statt. Am besten verfährt man so, dass man der heissen Lösung des Alkaloides in Stein- kohlenöl so lange eine Lösung von Jod in Steinkohlenöl zu- setzl, bis ein durch die purpurrothe Farbe der Flüssigkeit er- kennbarer Ueberschuss von Jod vorhanden ist, dann sogleich filtrirt und mit Steinkohlenöl auslaugt. Das so erhaltene Jod- ni trohar midin bildet ein lockeres wolliges Haufwerk mi- kroscopischer Nadeln von gelbbrauner Farbe; es ist in Wasser, Alcohol, Aether und Steinkohlenöl in der Kälte so gut als un- löslich, und auch in der Wärme nur höchst wenig löslich. Es kann ohne Zersetzung bis 100° erhitzt werden, sowohl in trocknem Zustande, als auch beim Kochen mit Wasser; bei fortgesetztem Kochen mit Alkohol zersetzt es sich aber ganz allmälig so, dass eine, geringe Menge Jod mit den Dämpfen des Alkohols entweicht und Ni troharmidin frei wird. Viel schneller und vollkommen findet dieses Zerfallen in Jod und Nilroharmidin statt, wenn man die Verbindung mit ver- dünnter Schwefelsäure kocht; es löst sich dann bald alles zu einer braungelben Flüssigkeit auf, und es entweicht ziem- lich bald alles Jod als solches mit der charakteristischen Farbe seiner Dämpfe, während in der Lösung nichts als rei- nes schwefelsaures Nilroharmidin nebst überschüssiger Schwefelsäure zurückbleibt. Dieses Verhaltens habe ich mich zur Analyse der Verbindung bedient, welche mir folgende Resultate geliefert hat. 0,422 Grm. der lufttrocknen Verbindung wurden in ei- ner Retorte mit verdünnter Schwefelsäure übergossen und so lange destillirt, bis nicht nur alle Joddämpfe verschwunden waren, sondern auch das übergehende Wasser nicht mehr von etwas aufgelöstem Jod gelblich gefärbt war. Das in ei- nem mit Eis umgebenen Kolben,-aufgefangene Destillat wurde nun so lange mit einer titrirten Auflösung von unterschwef- liehtsaurem Natron versetzt, bis sie vollkommen entfärbt war, und auf diese Weise die Menge des aufgefangenen Jods be- stimmt, welche 0,205 Grm. oder 48,58 p. C. betrug. Ein zwei- ter Versuch gab von 0,426 Grm. Substanz 0,208 Grm. oder 48,82 p. C. Jod. Diese Mengen entsprechen ziemlich genau zwei Doppelatomen Jod auf ein Atom Nilroharmidin, und bei der Vergleichung der berechneten Zahlen mit den gefun- denen ergiebt sich eine hinreichende Uebereinstimmung, um dies Verhältniss als die wahre Zusammensetzung zu be- trachten. in 100 Theilen berechnet gefunden 1. II. 1 At. Nitrobarmidin 3215,58. 50,34. 2 Doppelatome Jod 3171,08. 49,66. 48,58. 48,82. 6387,56. 100,00. 45 de l’Académie de Saint - Petersborg:, 46 Bei einem synthetischen, mit gleichen Gewichtsmengen von Nitroharmidin und Jod angestellten Versuche erhielt ich nahezu eine der Berechnung entsprechende Menge Jod ni- troharm id in, und dies ist eine weitere Bestätigung für die Richtigkeit des obigen Verhältnisses sowohl, als auch dafür, dass bei der Bildung des Jodnitroharmidins keinerlei Ne- benprodukte eine Rolle spielen. Man könnte diesen Körper als Ni t roharmal idin be- trachten , in welchem zwei Aequivalente Wasserstoff ge- gen zwei Aequivalente Jod ausgetauscht worden sind, und von dieser Ansicht ausgehend wollte ich versuchen , ob es nicht gelänge, durch Hilfe von Schwefelwasserstoff das Jod darin wiederum Rpgen Wasserstoff auszutauschen und auf diese indirecte Weise Ni troharmidin in Nitrohar- malidin überzuführen. Meine Bemühungen sind jedoch in dieser Hinsicht erfolglos gew'esen , eben so wie es mir nicht gelingen w'ollte, N i t r o ha r mid i n direct durch Schwe- felwasserstoff in seiner Zusammensetzung zu verändern. Am- moniumsulfhydrat scheint bei der gew öhnlichen Temperatur gar nicht auf das Jodnitroharmidin einzuwirken, kochend aber wird dieses sehr schnell in Ni troh armidin übergeführt. Ganz eben so verhalten sich übrigens auch Aetzkalilösung und Ammoniak. Gegen Chlorwasserstoffsäure scheint sich das Jodnitro- liarmidin als eine Base zu verhalten; es nimmt nämlich beim Uebergiessen damit augenblicklich eine sclnvarze Farbe an, und durch das Mikroscop erkennt man, dass dabei die Nadeln des Jodnitroharmidin sich mit noch sehr viel fei- neren Nadeln einer dunkelgefärbfen Verbindung überkleiden. In einem Tropfen auf einer Glasplatte dunstet dabei bald Jod ab und es bleibt endlich wenigstens grossenlheils nur chlor- wasserstoffsaures Nilroharmidin zurück, was an das glei- che Verhalten des Hydrocyanharmalin erinnert. Uebergiesst man Jodnitroharmidin mit Alcohol und Chlorwasserstoff- säure, so löst es sich beim Erhitzen leicht darin vollkommen zu einer brandgelben Flüssigkeit auf, welche beim Erkalten durch Ausscheiden höchst feiner, langer, haarförmiger, schw'arzer, mikroscopischer Krystalle fast ganz erstarrt. Ein krystallinisches Produkt, theils in Nadelform, theils als rund- liche Körner, beide von schwarzer Farbe, erhält man ferner, wenn man einer alcoholischen Lösung von chlorwasserstoff- saurem Nilroharmidin alcoholische Jodlösung zusetzt; ob aber diese schwarzen Produkte in der That das chlorwasser- stoffsaure Salz des Jodnitroharmidin sind, oder einer an- deren Classe von Körpern angehören, wird erst eine weitere ausführliche Untersuchung über das in vieler Hinsicht so in- teressante Jodnitroharmidin zeigen, für welche es mir für den Augenblick an dem nöthigen Materiale fehlt. Mit anderen Säuren konnte ich bisher keine analogen Verbindungen her- vorbringen. Bemerkenswerth ist das Verhalten des Jodnitroharmi- dins zur Cyanwasserstoffsäure und zur Essigsäure. In con- centrirter alcoholischer Cyanwasserstoffsäure löst es sich bei der gewöhnlichen Temperatur schon in bedeutender Menge, und bildet damit eine nur wenig gelblichgefärbte Lö- sung, aus welcher sich beim Verdunsten eines Tropfes auf einer Glasplatte ein rotbbrauner krystallinischer Körper ausschei- det, den man für unverändertesJodnitroharmidin zu halten geneigt sein könnte. Bereitet man aber durch Hilfe von Wärme eine gesättigte Auflösung, so bilden sich in dieser beim Erkalten rubinrothe prismatische, nicht mehr mikrosco- pische Krystalle, welche, wie mir eine damit auf die obenan- gegebene Weise ausgeführte Bestimmung des Jodgehaltes zeigte, eine bedeutend geringere Menge davon enthalten. Diese Krystalle sind also offenbar ein ganz anderer Körper, wel- cher, eben so wie der heim Verdunsten der Cyanwasserstoff- säure sich ausscheidende, ein genaueres Studium verdient. Concentrirte Essigsäure löst in der Siedhitze ebenfalls Jod- nitroharmidin in reichlicher Menge auf, und bildet da- mit eine braune Lösung, aus welcher sich beim Erkalten dunkelgefärbte Krystalle ausscheiden. Brom und Chlor scheinen sich nicht direct mit dem Nitro- harmidin verbinden zu können, sondern wirken zersetzend darauf ein und es entstehen dabei Produkte, w elche ich in einem besonderen Kapitel ausführlich beschreiben werde. (Fortsetzung folgt.) 3. Ueber den Einfluss der Geschwindigkeit des Bremens auf den durch m agneto-elec- trische Maschinen erzeugten Inductions- strom; vom Akademiker E. LENZ. (Lu le 24 juin 1853.) ïwolte A2>ïïaïi€lIaBssg-. (Mit 1 lithographirten Tafel). In der ersten Abhandlung über den in der Aufschrift be- zeichneten Gegenstand, welche in dem 7ten Bande dieses Bulletins (pag. 257) erschienen ist, habe ich gezeigt, dass, wenn man bei magneto-electrischen Maschinen das Maximum der Wirkung erreichen will, der Commutator für jede Dre- hungsgeschwindigkeit und für jede Stromstärke eine beson- dere Stellung auf der Axe erhalten müsse. Während ich durch mancherlei Hindernisse bisher abgehalten worden hin, meine weiteren Versuche über diesen Gegenstand mitzutheilen, ha- ben zwei andre Gelehrte demselben ihre Aufmerksamkeit zu- gewendet, nämlich Hr. Sinsteden (Pogg. Ann. Bd. 84 pag. 181) und Hr. Koosen (Pogg. Ann. Bd. 87 pag. 386). Der Aufsatz des Hrn. Sinsteden führt den Titel: «eine wesentliche Verstärkung des magneto-electrischen Rotationsapparats etc.» und der grössere Theil hat nicht '17 fiSgilllclm pliysico-malfsematique 48 Bezug auf den von mir behandelten Gegenstand; es liegt ge- genwärtig nicht in meiner Absicht, diesen Ilaupltheil des Auf- satzes des Hin. Sinsteden zu besprechen, gegen den man übrigens, nach meiner Meinung, manche gegründete Einwürfe machen kann, — ich nehme hier nur Rücksicht auf den ge- gen mich gerichteten Schluss seiner Abhandlung, pag. 212. Wenn cs dort heisst: «Hr. Lenz findet die Ursache der o Nicht Proportionalität des Wachsthums der electromotori- „ sehen Kraft und der Drehungsgeschwindigkeit nicht sowohl „in der zunehmenden Schwächung des Magnetismus der Ei- «senkerne durch die zunehmende Drehungsgeschwindigkeit,— « wodurch die Eisenkerne, weil sie immer kürzere Zeit vor Jen gleich hohen Magnetpolen verweilen, sich immer weni- ger magnetisch sättigen können , — als vielmehr in dër , Rückwirkung des Stroms der inducirten Spiralen auf die in- . ducirenden Eisencylinder etc. etc.», so muss ich hierzu be- merken, dass diese meine Annahme keinesweges eine will- kürliche Hypothese sei, sondern dass ich im Gegentheil ge- zwungen wurde, meine anfangs mit Hrn. Sinsteden und al- len übrigen Gelehrten übereinstimmende Ansicht aufzugeben, weil das Gesetz der Zunahme der electromotorischen Kraft bei. auf gleiche Weise, vermehrten Geschwindigkeiten des Drehens ein ganz anderes war, erstlich je nachdem meine G Spiralen hinter, oder neben einander verbunden waren und zweitens je nachdem die Stärke des Stroms in den in- ducirten Spiralen, durch Einschaltung grösserer oder geringe- rer Widerstände, variirte. Meine Folgerungen in dem erwähn, ten Aufsatze scheinen mir in dieser Beziehung so consequent zu sein, dass man den Satz an nehmen muss, dass die Trägheit des Eisens, in Bezug auf Annahme des Magnetismus, in keinem Fall die Hauptursache der geringeren Zu- nahme des Stroms, in Vergleich mit der Zunahme der Ge- schwindigkeit, sein kann. Ich glaube, dass jeder in diesem Punkte mir Recht geben wird, wenn er nur auf meine dorti- gen Schlüsse völlig eingeht. Dieses Eingehen in die Schlussfolge dessen, den er zu wi- derlegen sucht, vermisse ich aber bei Hrn. Sinsteden, sonst könnte er mir nicht zur Last legen, was in den nun folgenden Sätzen mir in der Thal aufgebürdet wird. Er sagt hier, dass ich nur den beim Verschwinden des Magnetismus erregten Induclionsstrom berücksichtige, den beim Magnetischwerden der Eisenkerne inducirten Strom aber ganz vernachlässigt habe. Allein der blosse Anblick der Curve NaSbN, w elche in meinem Aufsatz die Veränderungen der electromotorischen Kraft des inducirten Stroms in seinen verschiedenen Phasen ausdrückt, zeigt ja in den Theilen von a bis S und von b bis N deutlich, dass der beim Magnetischwerden inducirte Strom mit eben der Stärke in Betracht gezogen ist, wie der beim Verschwinden inducirte, welcher den Theilen der krummen Linie von N his a und von S bis b entspricht. Hier bin ich offenbar von Hrn. Sinsteden missverstanden worden. Dass aber dieses Missverstehen nicht blos Folge einer unklaren Darstellung von meiner Seite ist, darüber beruhigt mich der schon oben cilirtc Aufsatz des Hrn. Koosen, welcher die Richtigkeit meiner Erfahrungen und Schlüsse vollkommen anerkennt und durch eigne Verbuche bestätigt. Hr. Koosen ist aber noch weiter gegangen und hat es versucht, fiir eine bestimmte Gestalt der Magnetisirungscurve , — d. h. der krummen Linie, w'elche durch ihre Ordinaten die Stärke des Magnetismus der Eisenkerne in seinen verschiedenen Phasen ausdrückt, — mathematisch zu bestimmen, wie weit die auf die Eisenkerne zurückwirkende Magnetisirungskraft des in- ducirten Stroms das Phänomen modiücirt und wie die indu- cirte Stromkraft mit der Geschwindigkeit variiren muss. Wenn die angenommene Magnetisirungscurve oder die ihr entsprechende Funktion auch nicht die wahre ist, was Hr. Koosen auch keineswegs behauptet, sondern dieselbe noth- wendig für verschiedene Maschinen, je nach der Anordnung der Magnetpole gegen die Eisencylinder, sehr variiren muss, so wäre doch selbst für einen solchen fingirten Fall die Be- trachtung des Hrn. Koosen sehr belehrend; ich gestehe aber, dass mich die Herleitung seiner Differentialgleichung nicht befriedigt hat. Es scheint mir nämlich, dass (pag. 392) das, im Zeittlieilchen dl von dem Stahlmagneten auf den Ei- senkern w irkende, magnetische Moment nicht durch ( M—y ) dt, sondern einfach durch Mdt ausgedrückt werden muss, oder dass dieses Moment unabhängig sei von dem sonst schon im Eisenkern, durch andre Ursachen, erregten Magnetismus. Al- lein vielleicht werde ich hierüber bei einer andern Gelegen- heit ausführlicher mich erklären; in diesem Aufsatze ziehe ich es vor, in Bezug auf unsern Gegenstand, das Gebiet der Erfahrung nicht zu verlassen. Ehe ich zu meinen ferneren Versuchen übergehe, glaube ich darauf aufmerksam machen zu müssen, dass das Nicht- heachten der Nothwendigkeil, den Commutator für jede Ver- änderung der Drehungsgeschwindigkeit oder der Stärke des inducirten Stroms zu verstellen, wie dieselbe in meinem er- sten Aufsatz nachgewiesen ist, — nolhwendig wesentlichen Einfluss auf manche Resultate gehabt haben muss, welche aus Versuchen mit magneto-electrischen Maschinen hergelei- tet worden sind, ehe dieser Einfluss beachtet werden konnte, so dass die Folgen desselben andern Ursachen zugeschrieben wurden. Ich w ill zw'ei dieser Fälle näher bezeichnen. Es sind mehrfach Versuche gemacht worden, statt hydro- electrischer Elemente, magneto-electrische Maschinen zu gal- vanischen Zwecken zu gebrauchen. Der verstorbene Capt. Jewreinof hat mir mündlich mitgetheilt, dass er vor meh- reren Jahren solche Versuche in der galvanoplastischen Fa- brik des verstorbenen Herzogs von Leuchtenberg ange- stellt hat und zwar mit derselben Störe rschcn Maschine, wel- che mir zu meinen Versuchen diente; die gleichförmige Dre- hung wurde hierbei durch ein kleines Wasserrad bewirkt. Das Resultat fiel aber ungünstig aus, indem der Kupfernie- derschlag keine feste Metallplatte bildete, wie bei Anwendung hydro -electrischer Elemente, sondern eine brocke Masse. — Ferner wird die Conferenz sich erinnern, dass unser College Hamei, bereits vor mehren Jahren, von Versuchen in England gesprochen hat, die zu demselben Zwecke nur in viel grös- m de l’Académie de Saint-Pétersbourg-. 50 serai Maassstabe angestellt wurden und von welchen man sich sehr günstige Resultate versprach. Dass man seitdem nichts weiter von diesen Resultaten erfahren hat, scheint an- zuzeigen, dass die Versuche gescheitert sind. — Endlich hat un- ser College, Hr. Jacobi, uns einen Fall mitgetheilt, wo er in der That einen galvanoplastischen Abdruck vermittelst einer magneto-electrischen Maschine erhalten hat ( Bullet . de la classe physico malhétn. T. V. pay. 318); allein auch er führt dabei an, dass die Platte nicht die gewünschte Biegsamkeit hatte. — Der Grund des Misslingens derartiger Versuche liegt in der falschen Stellung des Commutators, die damals noch nicht bekannt war. Der Commutator wurde nämlich immer so gestellt, dass er den Strom in der Lage des Maximums der Anziehung der Eisenkerne durch die Magnete wechselte. Wir wissen jetzt aber, dass bei dieser Stellung des Commutators der Strom nicht in der Phase gewechselt wird, wo er in der That aus einer Richtung in die entgegengesetzte übergeht, sondern früher; ein geringer Theil des Stromes musste also durch den verbindenden Leiter in entgegengesetzter Richtung durchgehn, als der Hauptstrom. Bildet nun ein galvanoplasti- scher Apparat die Schliessung, so wird eine kurze Zeit lang an der Kathode Sauerstoffentwickelung statt finden, das gal- vanoplastisch reducirte Kupfer wird also zum Theil oxjdirt werden und die galvanoplastische Platte aus einem Gemenge von metallischem Kupfer und Kupferoxyd oder Kupferoxydul bestehn, so dass sich keine feste Metallplatte bilden kann. Bei solchen Versuchen müsste also, — bei Anwendung einer beständig gleichförmigen Drehungsgeschwindigkeit und unter Voraussetzung eines gleichbleibenden Leitungswiderstandes des galvanoplastischen Apparats, — jedesmal zuvor sorgfältig ermittelt werden, welche Stellung auf der Axe dem Commu- tator gegeben werden soll. Dieser Umstand macht die An- wendung magneto-electrischer Maschinen zu galvanischen Zwecken oder überhaupt zu chemischen Zersetzungen weni- ger geeignet. Ein zweiter Fall, wo ich in der Verschiebung des Null- punktes des inducirten Stroms die Erklärung einer bereits bekannten Factums finde, bietet sich in der Erscheinung dar, auf welche unser College, Hr. Jacobi, die Aufmerksamkeit der Conferenz gelenkt hat ( Bullet . de la cl. p/iys. mathém. T. V. pag. 106). Als er nämlich die electromotorische Kraft einer magneto-electrischen Maschine auf die gewöhnliche Weise bestimmte, indem er nämlich die Widerstände der magneto- electrischen Kette durch einen Agometer änderte und die die- sen Aenderungen entsprechenden Stromstärken am Multipli- cator beobachtete, so gelangte er zu dem Resultat, dass die electromotorische Kraft der magneto-electrischen Maschine um so grösser erscheint, je grösser der eingeschaltete Widerstand ist. Der Commutator war hierbei, wie es bisher immer der Fall war, so gestellt, dass der Stromwechsel statlfand, wenn die Eisenkerne den Magnetpolen grade gegenüber standen; folglich ging ein Theil des Stroms in entgegengesetzter Rich- tung durch den Multiplicator und verminderte also die Ab- weichung seiner Nadel. Da man, um dieses zu vermeiden, den Commutator um so mehr verstellen muss, je stärker der Strom, also je geringer der Widerstand des Agometers ist , so war die Schwächung des Stroms im Multiplicator um so grüs- ser, je geringer der Widerstand war und folglich musste die electromotorische Kraft in diesem Falle geringer ausfallen. Ich habe einige Versuche angestellt, mit meiner Störer- schen Maschine und dem Nervanderschen Multiplicator, um zu ermitteln, wie das Resultat ausfallen wird, wenn man dem Commutator die richtige Stellung giebt. Zu dem Ende bestimmte ich zuerst, um wie weit bei jeder Stromstärke der Commutator verstellt werden musste, um das Maximum der Stromstärke zu erreichen. Jch fand folgende Werthe für diese Verstellung: Ablenk. d. Multiplie. 10 15 20 25 30 Stellung d. Commut. . . . 1 G?5 . . . 16 5 . . . 16,5 . . . 18,0 . . . 18,5 . . . 24,0 Indem ich nun den Agometer verstellte, bis ich eine be- stimmte Ablenkung erhielt und hierbei den Commutator in der durch obige Tabelle angegebenen Stellung fixirte, erhielt ich folgende Beobachtungen, in welchen ich, statt der Ablen- kungen der Multiplicatornadel , gleich die entsprechenden Stromstärken angebe: Stromstärke. Agometer. 5,01 . . . 42,11 10,10 . . . 17,53 15,35 . . . 9,14 20,85 ... 4,74 26,71 . . . 2,03 33,08 . . — 0,04 Bei der letzten Beobachtung war die Agometerrolle um 0,04 hinter dem Punkt des Agometerdrathes zurückge- rückt, welcher der 0 seine Theilung entspricht; darum ist das Zeichen — vorgesetzt. In der Voraussetzung, dass die electromotorische Kraft in allen diesen Fällen constant = k sei, erhalte ich folgende Gleichungen, in denen F, rf, F ... die Stromstärke, a,a,a'. . . die entsprechenden Agometerablesungen , L den Widerstand der Kette, mit alleinigem Ausschluss des Agometers, bedeuten F=y—~ 5 Z— f— fl Z ö L—i—Cl ir « oder r k r > k n k L-t- a — — } L-t- a — p > L-\- a (1) Ich nehme nun an, dass bei der Einstellung des Agrome- ters auf die Stromstärke F= 5,01 ein Fehler x begangen sei, so dass ich statt L-t- a setzen muss: L-t-a-t-æ und ziehe 4 31 Bulletin pliysïco - mathématique 32 von der auf diese Weise corrigirten ersten Gleichung nach einander die übrigen Gleichungen ab, so erhalte ich folgende Systeme von Gleichungen: (a — a ) h- x = k ( s i 1 ' xF ~ ~F' . f 1 1 ' (a — a )-{- x = k ( XF “ F", etc. Löse ich diese Gleichungen nach der Methode der klein- sten Quadrate, so finde ich für unsre Versuche #=1,06 und /c = 254-, 1 6. Setze ich diesen Werth von x in die Gleichungen (2) und bestimme aus jeder k, so erhalte ich die in der nachfolgenden Tafel angegebenen Werthe von k; rechts von ihnen habe ich die Unterschiede von dem gefundenen mittlern Werth k = 25V, 16 beigefügt: gebraucht. Widerst. k Unterschiede. 17,53 . . . 254,90 . . . -+- 0,74 9,14 . . . 253,11 ... — 1,05 4,74 . . . 253,43 ... - 0,73 2,03 . . . 253,70 ... - 0,46 — 0,04 . . . 255,15 . . . -+- 0,95 Die Abweichungen sind überhaupt nicht bedeutend und es ist , wenn die erste Beobachtung beibehalten wird, keine re- regelmässigc Aenderung der Unterschiede zu sehen. Wollte man den ersten Werth der Unterschiede aber, als mit zu- fälligem Fehler behaftet, verwerfen, so würde allerdings ein schwaches Wachsen der electromotorischen Kraft mit Abnahme des Widerstandes zu bemerken sein, ein Resultat, welches dem von Hrn. Jacobi, ohne Vorstellung des Commutators, erhaltenen aber geradezu entgegengesetzt wäre. Indem ich mich nun zu der Fortsetzung meiner Versuche über den Einfluss der Drehungsgeschwindigkeit auf die Stärke des Inductionsstroms wende, bemerke ich zuvörderst, dass schon meine erste Abhandlung den Nutzen recht klar vor Augen geführt hatte, welchen man bei Erforschung der Wir- kung magneto -electrischer Maschinen dadurch erlangt, dass man das Phänomen in seinen einzel- nen Phasen betrachtet, d. h. in den verschiedenen Lagen des Eisenkernes gegen die Magnetpole, zwischen denen er sich bewegt, und dass diese Be- trachtung durch Anwendung von gra- p hi sch er Construction, wie es dort geschah, ungemein verdeutlicht wird. Ich begann daher damit, die Stärke des durch Induction erregten Stroms in sei- nen verschiedenen Phasen zu studiren. Zu dem Ende liess ich mir einen Commutator von folgender Construction ver- fertigen : eine hölzerne Rolle GHIK, der Axe lang durch bohrt, wurde auf die Drehungsaxe MN der magneto - elec- trischeri Maschine geschoben und konnte auf ihr durch die Schraube EF in beliebiger Stellung fixirt werden. An beiden Enden der Holzrolle waren 2 cylindrischabgedrehte Eisenscheiben CD und AB befestigt ; CD blieb eine volle Scheibe , von AB aber wurden 6 Sectoren ausgeschnit- ten und dann wieder mit isolirten Eisensectoren ausgefüllt, so dass die Oberfläche der Scheiben AB zwar genau cylindrisch blieb, dass aber nur 6 leitende Eisenstreifen aß, aß, f f f f < ^ I* aß... mit den Centraltheilen der Scheibe metallischen Zu- sammenhang halten. Diese leitenden Streifen waren 3° breit und ihre Mitten standen genau um 60° von einander ab. Mit dem mittlern Theil der Scheibe AB wurde das eine Ende der zu einer Kette verbundenen Inductionsspiralen, mit der un- tern vollen Scheibe CD das andre Ende dieser Spiralen ver- bunden. Lag nun auf jeder der cylindrischen Oberflächen der Scheiben eine, mit ihrer scharfen Kante, fortgleitende Feder und wurden die Enden der Feder mit dem Apparat verbunden, durch welchen der Inductionsstrom hindurch ge- leitet werden sollte, so ist es klar, dass ein Strom nur wirk- lich dann statt finden konnte, wenn die obere, auf der Scheibe AB gleitende Feder, auf einem der leitenden Streifen aß, a ß'i / / ff m ’ ‘ a ß ... zu liegen kam. Während also jeder der Eisenkerne von einem Magnetpol zum nächsten fortrückt und während bei dieser Bewegung durch 60° hindurch in jedem Augen- blick eine andre electromotorische Kraft in den Inductions- 3 1 spiralen rege wird, wird der Strom nur während ^ = — dieser Bewegung zu Stande kommen. Stellen wir, wie in der ersten Abhandlung, durch die gerade Abscissenaxe AB in beistehender Figur den ß Weg eines Eisencylinders von einem Magnetpol zum nächst folgenden vor, so dass die Länge dieser Linie ei- ner Drehung von 60° entspricht , und möge ACB dieje- nige krumme Linie vorstellen , deren Ordinaten der durch Induction erregten electromotorischen Kraft proportional sind, deren eigentliche Krümmung aber uns vorläufig noch unbekannt ist. Ist nun aa' die Stellung eines der 6 lei- tenden Streifen des Commutators, so wird von dem ganzen Inductionsstrom, welcher der Fläche zwischen ACB und AB •proportional ist, nur das Stück aßa ß wirklich zur Ausbil- dung kommen. Schaltet man also einen Apparat in die In- duclionsketle, welcher die Stärke des inducirten Stroms zu messen im Stande ist, so wird derselbe uns nur Rechenschaft geben über das Stromstück aa ßß . Sieht man das kleine Stück ßß' der Curve als geradlinigt an, so ist die gemessene Grösse der Fläche des Trapezes aa ßß proportional und kann durch a.y ausgedrückt werden, wenn y die Ordinate auf dem das Stück aa halbirenden Punkte ist und a, der Kürze hal- ber, für aa' geschrieben wird. Dreht man nun die Holzrolle des Commutators um seine Axe , so rückt der leitende Strei- CK (i was also 95 Bulletin pliysico - matBaématlaaue 60 wiederum zeigt, dass die Stromstärke nicht so rasch als die Geschwindigkeit des Drehens zunimmt. Endlich habe ich noch 2 Reihen unter fast denselben Umständen, nur mit ei- nem andern Commutator angestellt, an welchem nur 3, um 120° von einander abstehende, leitende Streifen vorhanden waren, so dass der Strom bei einer Umdrehung nicht G mal, sondern nur 3 mal wirkt. Ich werde diesen Commutator in der folgenden Abhandlung genauer beschreiben, für den ge- genwärtigen Zweck genügt das Erwähnte. Die Beobachtungen sind in der folgenden Tabelle enthalten: Az-imulh des Com- mulalors. 462 Umdrehungen in der Minute. .348 Umdrehungen in der Minute. Ablenk. Strömst. Ablenk. Strömst. 0 46,2 6,80 28,8 5,37 3 13,9 3,73 7,3 2,70 4,5 2,1 1,44 5,2 1,7 1,30 6 0,9 0,95 1,1 1,04 6,75 2,1 1,44 7,5 1,7 1,30 4,4 2,10 9 5,8 2,41 10,4 3,22 12 43,6 6,60 34,9 5,91 15 114,6 10,70 100,7 10,33 18 286,1 16,91 214,5 14,64 19,5 357,7 18,90 248,1 15,75 20,3 262,5 16,20 21,0 359,7 18,96 254,7 15,96 21,75 271,5 16,51 217,1 14,73 24,0 223,3 14,94 136,4 11,68 27 135,2 11,63 76,6 8,75 30 96,0 9,80 53,5 7,31 33 88,4 9,40 49,4 7,03 36 100,5 10,02 64.2 8,01 39 144,8 12,03 103,6 10,18 42 171,9 13,11 125,8 11,22 45 180,5 13,43 125,4 11,20 48 173,1 13,15 127,4 11,29 51 153,5 12,39 109,8 10,48 54 137,1 11,71 88,9 9,43 57 113,6 10,66 70,9 8,42 60 84,3 9,18 54,5 7,38 Diese beiden Reihen finden sich in Fig. 2 graphisch con- struire Das Gesetz der Strömänderung ist hier ganz dasselbe, w ie mit dem früheren Commutator, nur tritt das zweite Maxi- mum hier etwas früher ein, nämlich bei 25°, während wir es dort schon hei 42° sehen; diese Differenz rührt wahrschein- lich daher, dass das Maximum eigentlich zwischen 4-2° und 45° fällt, was zu entscheiden nicht möglich ist, weil nicht ge- nmr Beobachtungen zwischen diesen beiden Azimuthen vor- banden sind. Um nun aus allen diesen Beobachtungen weitere Schlüsse herzulcitcn, glaube ich, hei der grossen Uebereinslimmung der 4 Reihen in Bezug auf die Form der erhaltenen Curve, dass w ir berechtigt sind , aus allen 4 eine mittlere Curve zu construiren, d. h. aus den je 4 Ordinaten, welche zu ein und demselben Azimulhe gehören, das Mittel zu nehmen; es müs- sen dadurch die Unsicherheiten in den Beobachtungen mehr eliminirt w'erden und das Gesetz der Curve wird daher reiner hervortreten. — Diese mittlere Curve finden wir in Fig. 3 dargestellt. Aus der Krümmung dieser Inductions-Curve lässt sich nun auf die Veränderungen des Magnetismus zurückschlies- sen, welche in den Eisencylindern hei Aenderung ihrer Ab- stände von den Magnetpolen vor sich gehn; man muss sich zu dem Zwecke nur erinnern , dass die Stärke des In- ductionsstromes, in jeder seiner Phasen, der entsprechen- den Veränderung des Magnetismus proportional ist. Wenn man daher die Veränderungen in der Magnetisirung der Eisencylinder ebenfalls graphisch durch eine krumme Li- nie darstellen will, die wir Magnetisirungs-Curve nen- nen wollen (wie solches in meiner ersten Abhandlung gesche- hen ist), so müssen die Neigungswinkel der Tangenten der Magnetisirungs-Curve den Ordinaten der Inductions-Curve proportional sein. Nimmt man nun, für jede Phase der Induc- tions-Curve, das Stück von der Mitte des vorhergehenden und nachfolgenden Zwischenraums zw ischen 2 Ordinaten als grad- linigt an, so wird die Neigung der Tangente durch den Unter- schied der diesen Mitten entsprechenden Ordinaten gemessen werden und wir gelangen auf diese AVeise zu folgender Con- struirung der Magnetisirungs-Curve (Fig. 4) aus der miltlern Inductions-Curve (Fig. 3): Ich beginne die Construction von der Phase G, da hier die Ordinate der Inductions-Curve ' = 0, also die Richtung der Magnetisirungs-Curve als horizontal angesehen werden kann, wie solches bei A der Fall ist. Um nun die Ordinate der Magnetisirungs-Curve für die Phase 9° zu erhalten, nehme ich an, dass das Stück der Inductions- Curve von 7,5 bis 10,5 gradlinigt sei, dann muss der Unter- schied der entsprechenden Ordinaten acc und ßß der Ordi- nate der Inductions-Curve proportional sein, also durch n.aa ausgedrückt werden. Die Grösse n kann willkührlich ange- nommen werden, dies bewirkt nur eine grössere oder gerin- gere Steilheit der Magnetisirungs-Curve. Ich nahm in unsrer n — ^- 1 so dass also da = — • at/ ist. Eben so ist ßß' — yy 10 10 ii// oder aß — • bb u. s. w. Indem ich auf solche AVeise die 1 10 Ordinaten der Magnetisirungs-Curve allmälig verringerte, er- hielt ich die Magnetisirungs-Curve A B C D E', welche der Inductions-Curve ABCD entspricht. Man sieht in der That, dass die geringe Neigung der Inductions-Curve von A bis b ihren Grund hat in der geringen Veränderung des Magnetis- mus von A bis y, die starke Neigung von b bis B dagegen wird durch das immer steiler werdende Abfallen von y bis B' bedingt. Bei B findet sich ein Reversionspunkt der Magne- tisirungs-Curve, von dem also die Steilheit der Magnetisi- rungs-Curve rasch sich vermindert, daher ist der Inductions- strom bei B am stärksten, nimmt dann rasch ab und wird am geringsten bei C, w eil die Magnetisirungs-Curve bei C wieder- um einen Reversionspunkt bat, so dass bei C das Abfallen am geringsten wird, von nun an aber wieder zunimmt, was auch 61 de l'Académie de §aint.Pétep§bonpg, 62 sogleich durch das Aufsteigen der Inductions -Curve bestätigt wird. Bei D' findet sich wieder ein Reversionspunkt der Mag- netisirungs-Curve; er entspricht dem 2len geringen Maximum der Inductions -Curve bei D. Von dort endlich nimmt die Steilheit der Magnetisirungs-Curve allmälich ab, die Ordinaten der Inductions-Curve also ebenfalls, bis die Inductions-Curve bei einer Phase 6° der nun folgenden Periode, hinter dem nächsten Magnetpol, die Axe durchschneidet und der Induc- tionsstrom = 0 wird. So ist denn durch A BC D E F' die Gestalt der Magnetisirungs-Curve gegeben und es bleibt nur übrig zu bestimmen, wo für sie die Abscissenaxe anzunehmen sei und welcher Punkt in ihr dem Magnetismus 0 entspricht. Dieses mit Sicherheit zu entscheiden ist aus den bisherigen Daten nicht möglich; ich habe angenommen, dass der O-Punkt um eben so viel von der Mitte nach rechts verschoben ist, als das Maximum des Magnetismus von der Phase 0, d. h. um etwa 6°, und habe daher die Abscissenlinie durch die Phase 36 gezogen. Vergleicht man unsre mittlere Inductions-Curve ABCDEF O mit der in meiner ersten Abhandlung theoretisch abgeleiteten secundären Inductions-Curve (AaßydC) der dortigen Figur, so stellt sich sogleich eine grosse Abweichung dadurch heraus, dass unsre jetzige Curve 2 Maxima und ein zwischen ihnen liegendes Minimum hat, dagegen die theoretisch hergeleitete nur 1 Maximum. Es ist leicht zu begreifen , dass dieser Unterschied daher rührt, dass die ursprüngliche Magne- tisirungs-Curve der Eisencylinder, wie sie in meiner er- sten Abhandlung durch die punktirte Linie ABBEB völlig willkührlich angenommen wurde, in der That nicht richtig ist. Es war mir bisher nicht möglich, die ursprüngliche Mag- netisirungs -Curve an der Slörerschen Maschine zu ermit- teln; allein eine Untersuchung der Veränderungen des Mag- netismus bei Verstellung der inducirten Eisencylinder an ei- ner andern Maschine der Art, wo aber, statt der hufeisenför- migen Stahlmagnete, Electromagnete angewendet wurden, erlaubt es mir, auf den Charakter der ursprünglichen Magne- tisirungs-Curve für die Stör ersehe Maschine zu schliessen. Ich werde in einer nächsten Abhandlung auf diese Versuche mit jener Maschine zurückkommen; hier begnüge ich mich, die Krümmung fiir die ursprüngliche Magnetisirungs-Curve anzugeben, wie sie nahezu für die Stör ersehe Maschine an- genommen werden muss. — Fig. 5 zeigt diese ursprüngliche Magnetisirungs-Curve bei ABCDE. Das Charakteristische an ihr ist, dass sie bei B und D Reversionspunkte zeigt, an wel- chen die Concavität (in beiden Fällen von der Abscissenaxe gerechnet) in Convexität übergeht; in diesen Punkten ist die Neigung der Berührungslinie am grössten , jedem dieser Punkte entspricht also ein Maximum des inducirten Stroms. Ein dritter Reversionspunkt findet sich in der Mitte zwischen ihnen in C, wo der eine Magnetismus in den entgegengesetzten übergeht; er entspricht einer geringsten Neigung der Berüh- rungslinie, also einem Minimum der Induction. Construirt man nun diese Linie der Inductions-Curve, in- dem man den umgekehrten Weg von dem oben angegebenen befolgt, — d. h. indem man die Ordinaten der Inductions- Curve dem Unterschiede der nächsten Ordinaten der Magne- sii’ungs-Curve proportional setzt, — so erhalten wir diepunk- tirle Curve A B C D E . Dieser Inductionsstrom erzeugt aber einen secundären Magnetismus, welcher durch eine Curve von ganz demselben Charakter, wie die Inductions-Curve darge- stellt wird; nehmen wir also, um die Figur nicht zu sehr zu compliciren, dieselbe punktirte Linie ABCDE auch für die Curve an, die den durch den Inductionsstrom erzeugten secundären Magnetismus ausdrückt, so erhalten wir durch Summation der Ordinaten beider Magnetisirungs-Curven die resultirende AßySE, welche der aus der Erfahrung in Fig. 4 hergeleiteten entspricht und also mit ihr verglichen werden kann. Man sieht aus einer solchen Vergleichung, dass der allge- meine Charakter beider Magnetisirungs-Curven in der That derselbe ist; beide haben ihr Maximum nicht dort, wo die Eisencylinder den Magnetpolen gegenüberstehen, sondern in einiger Entfernung von dort nach der Seite der Bewegung hin; beide haben Reversionspunkte bei ß (Fig. 5) und B (Fig. 4) und bei <5 (Fig. 5) und D (Fig. 4) und endlich nahe vor ihrem Durchschnitte mit der Axe der Abscissen; bei bei- den ist der erste abfallende Zweig nach rechts gerückt; allein der 2te aufsteigende Zweig ist an der aus der Erfahrung her- geleiteten Curve weniger nach rechts gerückt, als der theore- tisch bestimmte. Ueberhaupt zeigt die theoretische Curve 2 vollkommen symmetrische Hälften, welches bei der aus Be- obachtungen hergeleiteten nicht mehr der Fall ist. Ueber die Ursache dieser Abweichung kann ich bis jetzt noch nichts sagen. Dieses sind die Ergebnisse aus meinen Versuchen mit dem Electrodynamometer; sie gelten für sehr schwache Ströme. Ich glaubte daher zuvörderst dieselbe Erscheinung für stär- kere Ströme erforschen zu müssen, die ich an meinem Ner- vanderschen Multiplicator beobachten kann. Dazu bedurfte es vor Allem eines andern Commutators, der auch schon an- gefertigt worden ist; die Beschreibung desselben, so wie die mit demselben gewonnenen Resultate behalte ich mir aber für eine nächste Abhandlung vor. 03 Riilletiii physico - madi^matique 6/i BULLETIN DES SEANCES DE LA CLASSE. Séance du 12 (24) août 1 853. Lecture ordinaire. RJ. Bouniakovsky présente une analyse critique des diverses theories des lignes parallèles sous le titre russe de «llapa.i.iejbHbia •uiuin» pièce qu’il désire voir admise au Recueil russe dont elle rem- plira environ cinq feuilles avec trois planches de figures. Prévoyant en outre que ce travail aura quelque débit chez nous, vu le grand nombre de personnes qui s’occupent de Géométrie, M. Bouniakov- sky prie d’en faire tirer une centaine d’exemplaires pour la vente et de lui en accorder cinquante pour son propre usage. Approuvé. Mémoires présentés. Le Secrétaire perpétuel présenta 1° de la part de M. Zaroubine, officier arpenteur, trois instruments d’arpentage accompagnés d’un mé- moire manuscrit intitulé: PyK0B04CTD0 kt, npaicnmecKOMy ynoTpeô-ie- jjjio uuoub ii3o6pbTeuubix'b II. 3apy6nHbiMi> iincTpysieuTom, n cnoco- öobt», oTuocmnnxcfl ao MeateBama. Commissaires: MM. Boumakov- sky, Jacobi et O. Struve. 2° de la part de M. Ordenov un mé- moire qu’il offre à l’Académie pour son calendrier, sous le titre: KpaTKoe H3.ioHseme ecTecTceuHo-4bücTBHTe.ibui>jx'ï> h cymecTEeHuo-oc- HOBHbixT. nocTauoB.ieniii UepuoBuo nacxa.ituaro PocdiicKO-KkiiaHCKaro BpeMHcunc.ieuia , no uoBoatTiasix MapTOBCKnnn>, CeHTaôpcKHMT. h Hh- napcKiiMB. Commissaire: M. Péré vostc h ik ov. 3° de la part de M. Gutzeit à Riga un mémoire manuscrit intitulé: Anleitung Tesseral- Modelle aus starkem Papier herzustellen , mit Voranschickung einer I eicht fasslichen Darstellung der Tesseralgeslalten uni ihres Spiegelbild- wesens. f Eine gänzlich veränderte Umarbeitung eines frühem ähnlichen Versuchs. ) L’auteur y a annexé un exemplaire de cette première édi- tion publiée à Freyberg, un portefeuilles de figures dessinées et une caisse renfermant des cristaux - modèles de sa façon. Commissaire: M. Abich. Ouvrage publié. Le Secrétaire perpétuel met sous les yeux de la Classe un exem- plaire du tome onzième du Bulletin physico- mathématique qui vient de quitter la presse. Il sera déposé à la Bibliothèque des Archives. L’impression du tome douzième a commencé. Voyage. M. Kupffer annonce à la Liasse qu’il a résolu de demander à M. le Ministre des finances la permission de faire un voyage à l’étranger, aux frais de l’Observatoire physique central, pour huit à neuf mois, à partir du mois de septembre, dans le but de visiter les usines de fer et d’acier de la SljTie et de la Belgique, d’y étudier les procédés en usage et de se munir d’échantillons de ces usines pour ses recherches expérimentales relatives à l’élasticité des métaux, fl prie la Classe de luFen accorder la permission et d’appuyer au besoin son projet auprès de M. le .Ministre des finances. La Classe y consent, ce dont le Secré- taire perpétuel informera M. K upffer moyennant une lettre officielle. Correspondance. Le Secrétaire perpétuel met sous les yeux de la Classe la correspon- dance qu’il a eue en juillet au sujet de l’expédition autour du monde du Capitaine Izylrnétev. La partie scientifique de cette expédition est représentée, de la part de l’Académie, par M. Léopold Schrenk, comme naturaliste; il est accompagné d'un dessinateur, M. Po- liranov, et d'un piéparatcur, nommé Michel Schill. Les voya- geurs sont partis pour Cronstadt le 9 août. Le Secrétaire donne lec- ture ensuite des instructions dressées par M. Lenz pour les observa- tions de physique, par M. O. Struve pour celles d’Astronomie et par M. Brandt pour la zoologie. Les deux premières, destinées spéciale- ment à l’usage des officiers do la marine, ont été communiquées, en copie, à M. le Ministre adjoint de l’instruction publique et au Capitaine du vaisseau; la dernière a été délivrée immédiatement à M. Schrenk, lequel a obtenu aussi des instructions verbales et écrites de la part de MM. Meyer et Ruprecht. Toutes ces instructions sont approuvées par la Classe. Une liste des instruments et livres fournis par l’Acadé- mie à l’Expédition est annexée au dossier. Dans une lettre datée de Dublin le 12 (24) juillet M. Hamel rend compte à l’Académie de ses observations recueillies à l’exposition in- dustrielle de cette ville. Nomination. La Classe procède, par voie de scrutin, à l’élection d’un membre du Comité administratif, en remplacement de M. Lenz dont le terme est échu. M. Fritzsche ayant réuni la majorité des suffrages, il fut pro- clamé élu par la Classe. Séance du 26 août (7 septembre) 1853. Lecture ordinaire. M. Meyer pre’sente, pour s’acquitter de son tour de lecture: Ver- zeichntes einiger im Gouvernement Tambov beobachteten Pflanzen. Ein Nachtrag zu der Florida provinciae Tambov. La Classe en autorise la publication dans le recueil f Beiträge J botanique. Mémoire présenté. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. Nicolas Fédo- rov, maître de l’école de district de Dankov, une troisième rédaction de son Essai d’une théorie des parallèles (voir les séances du 28 mai et du 10 septembre 1852). M. Bouniakovsky se charge encore d’en prendre connaissance et d’en rendre compte à la Classe, s’il y a lieu. R a p p o r t. M. Pérévostchikov rapporte le mémoire chronologique de M. Ordenov et fait observer à la Classe, dans un rapport, que Fauteur a des idées justes du comput ecclésiastique de l’Église orthodoxe, et qu’à cet égard, on ne peut rien lui reprocher. Cependant, d’un autre côté, le rapporteur relève, dans ce mémoire, une certaine négligence et lourdeur du style qui, avec l’extrême prolixité de quelques cha- pitres, rend souvent la compréhension difficile. M. Pérévostchikov regrette en outre, dans la partie historique, l’absence de toute preuve justificative, de tout renvoi à des sources, et il énumère finalement quelques problèmes chronologiques (au nombre de neuf) dont on cherche vainement la solution chez M. Ordenov, et qui cependant ne sauraient manquer dans un mémoire de Calendariographie. Si l’au- teur veut refaire sont travail selon les indications de ce rapport, M. Pérévostchikov croit qu’il peut en résulter une notice utile, même à côté des nombreuses publications de ce genre qui existent déjà. Dans sa forme actuelle, il ne serait guère convenable de lui accorder une place dans le Calendrier de l’Académie. La Classe approuve ce rapport et en adopte les conclusions; une copie en sera communiquée à M. Ordenov. (La fin incessamment .) Emis le 29 septembre 1853. Af 269. 270. LA CLASSE BULLETIN DE Tome XII J\î 5. 6. PHYSICO - MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES. SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG}. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMUTerh IIpaB.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 2. Quatrième note sur les étoiles doubles. Vill.vrceau. 3. Solution d'un problème de la « Mécanique analytique » de Lagrange. Minding. RAPPORTS. 1. Rapport sur l'expédition de Ressarabie pour la mesure des degrés du méridien. Prazmovsky. BULLETIN DES SÉANCES. I O T H S. 2. Quatrième Note sur les Étoiles Doubles, par M. YVON VILLARCEAU. (Lu le 13 mai 1853.) ï] de la Couronne Boréale. Les étoiles doubles dont on peut regarder les éléments comme connus, au moins approximativement, sont au nombre de quatre: ce sont £ de la grande Ourse, p d’Opbiuchus, Z, d’Hercule et i) de la Couronne (voir le 3e Vol. du Cosmos de M. de Humboldt, page 254, 258 et suivantes). Encore ce nombre se réduirait -il à trois, si la double solution que nous avons fait connaître (Bulletin de la Classe Physico-Ma- thématique T. VIII, No. 7, et Additions à la Connaissance des temps pour 1852) pouvait se maintenir à l’époque ac- tuelle. L’objet de la présente note est de fixer celle des deux solutions de l’orbite de tj de la Couronne, qui doit être définitivement adoptée. Ainsi qu’on peut se le rappeler, l’ambigüité que nous avons rencontrée tient à ce que les deux composantes du système sont si peu dissemblables physiquement qu’on ne peut les distinguer Tune de l’autre que par leurs positions relatives: cette distinction, qui est possible lorsque Ton com- pare des positions relatives peu différentes ou séparées par un court intervalle de temps, cesse de l’être, lorsque les positions se rapportent à des époques éloignées qui ne com- prennent aucune observation intermédiaire. Cette difficulté s’est présentée à l’égard des deux observations de W. Her- schel faites en 1781 et 1802, et distantes entre elles de 21 ans; le même intervalle de temps sépare la dernière de l’époque 1823 où commence la série non interrompue des observations jusqu’à l’époque actuelle. Les observations de W. Herscbel doivent-elles être employées telles qu’elles ont été données primitivement, ou renversées, c’est-à-dire modifiées de 180°? La condition de les représenter par un même système d’éléments, que les observations modernes, pouvait seule lever cette difficulté. Or en conservant la position de 1802, j’ai dû renverser celle de 1781, et je suis parvenu à une orbite caractérisée par une révolution de 66 ans environ et que personne n’a- vait soupçonnée. Renversant au contraire l’observation de 1802 et conservant celle de 1781, j’ai obtenu une orbite d’à-peu-près 43 ans de révolution; c’est l’orbite qu’avaient déjà indiquée Sir John Herscbel et M. Mädler, et qui a été reproduite d’après ces astronomes, dans la plupart des ouvrages qui traitent de cette matière. Nous avons montré dans notre première communication sur 7] de la Couronne, que le résultat de la comparaison de nos deux orbites avec les observations ne pouvait seul établir un motif sérieux de préférence entre les deux so- lutions. Mais une discussion minutieuse des circonstances physiques des deux observations de W. Herschel nous a présenté des probabilités en faveur de l’orbite de 66 ans. Quelque puissantes que fussent ces probabilités, il conve- nait cependant, de remettre à une autre époque la question de décider entre les deux solutions. Nous avons fixé pour cette époque, celle où se feront les observations de 7] de la Couronne en 1853, en indiquant la possibilité de séparer les deux orbites avant ce temps, si la puissance de la grande 67 Bulletin fïliysico- mathématique 68 lunette de Poulkova permettait de continuer les observa- tions malgré le grand rapprochement des étoiles composan- tes Les observations ont été effectivement continuées jus- qu’ici en Russie; et l ’intérêt excité par le sujet qui nous occupe a décidé MM. Lassell et Harlnup à faire en An- gleterre des observations qu’ils ont bien voulu me commu- niquer. M. Dawes a également eu la bienveillante attention de me transmettre une série d’observations inédites s’éten- dant pour 7] de la Couronne jusqu’à 1849 inclusivement. Ces circonstances me mettent à même de présenter dès aujourd'hui le résultat auquel je suis parvenu quant au choix à faire entre les deux orbites; j ai, en même temps, profilé des nouvelles observations pour faire subir aux élé- ments de l’orbite définitive une correction dont j’avais in- diqué l’opportunité en terminant ma première communica- tion. Du premier coup d'oeil, il était aisé de voir que la série des observations faites depuis 1847, ne pouvait s’accorder avec l’orbite de 43 ans de révolution; je me suis attaché dès lors à la correction des éléments de l’orbite de GG ans. Ici s’est présentée une difficulté que l’insuffisance des don- nées m’avait empêché de rencontrer dans mon premier tra- vail, et qui s’était déjà présentée dans mes recherches sur l’orbite de Ç d’ Hercule, mais avec un caractère moins pro- noncé. Je veux parler de l’emploi des distances dans la dé- termination des éléments des orbites d’étoiles aussi resser- rées. En déterminant les éléments de Ç d’ Hercule à l’aide des angles de position seulement, nous sommes parvenus (Ad- ditions à la Connaissance des temps pour 1852) à bien re- présenter ces angles; mais les distances manifestaient des erreurs systématiques; en faisant usage à la fois des angles de position et des distances, les dernières étaient mieux re- présentées, mais les erreurs systématiques apparaissaient dans les angles de position. Dans mes nouvelles recherches sur vj de la Couronne, un essai de correction des éléments basé sur l’emploi simul- tané des angles de position et des distances, m’a fourni des éléments qui laissent dans la comparaison des angles de po- sition des erreurs systématiques très prononcées, et inad- missibles lorsque l’on envisage la grande précision des me- sures d'angles de position. J'ai dès lors pris le parti d’em- ployer uniquement ces derniers, et de réserver les mesures de distances pour la détermination du demi-grand axe seu- lement. A cet égard, je ferai remarquer que cinq mesures de distance obtenues par M. W. Struve de 1826 à 1835 excèdent 0,7; tandis que dix-sept autres mesures obtenues postérieurement par cet astronome et par MM. Otto Struve et Mädler sont comprises entre 0^6 et 0^4. Lorsqu’on veut déduire des distances mesurées d’autres éléments que le demi-grand axe, les résultats dépendent particulièrement des variations de distance; or il est visible que les variations des distances comprises entre 0,6 et 0,4 sont des quanti- tés tout-à fait comparables aux erreurs dont peuvent être affectées des mesures si difficiles à obtenir. Quant aux cinq autres distances comprises entre 0,7 et l"l5, l’emploi , de leurs variations présente encore des difficultés sur lesquel- les nous reviendrons dans un moment. Nous nous sommes cru par ces raisons obligé d’employer uniquement les an- gles de position dans la correction des éléments autres que le demi-grand axe. Voici maintenant sur quelles considérations nous nous sommes fondés pour obtenir le demi-grand axe. Les obser- vations de MM. Struve peuvent être groupées en deux sé- ries très distinctes sous deux points de vue différents. Une première série de 8 mesures comprend celles que M. Struve père a faites à Dorpat de 1826 à 1838. L’autre série com- prend 12 observationes faites pour la plus grande partie par M. Otto Struve à Poulkova de 1839 à 1852. Ces deux séries se distinguent en ce qu’elles ont été faites par deux observateurs différents et à l’aide d’instruments différents aussi. Deux mesures de distances sont dues à M. Mädler qui les a obtenues en 1840 et 1841 avec l’instrument de Dorpat. Dans l’emploi que nous ferons de la série des observa- tions de M. Struve à Dorpat, nous aurons égard aux re- marques présentées par le célèbre astronome dans les Men- surae Micrometricae, page CLIII. M. Struve, après avoir rappelé que la distance 0,7 est trop petite pour être me- surée en bisseclant les deux étoiles, expose que les très- petites distances jusqu’à 0,8 ne sont pas mesurées à pro- prement parler, mais bien estimées en suivant les procédés qu’il a décrits. Par un examen attentif, il a acquis la preuve que les erreurs accidentelles dans l’estime ne dépassent pas celles que l’on peut craindre dans les mesures de dis- tances comprises entre \" et 2" . Néanmoins les distances obtenues par estime méritent, suivant lui, moins de con- fiance. Les petits écarts de l’estime prouvent plutôt la con- stance du jugement que la vérité du résultat obtenu, sur- tout si les espaces à comparer sont terminés dissemblable- ment. C’est pourquoi M. Struve a institué des expérien- ces sur des étoiles doubles artificielles de différents dia- mètres apparents et distantes angulairement de 0,22 à 0^81 pour déterminer la valeur moyenne des erreurs commises dans l'estime des distances. Après avoir reproduit le tableau qui résume ses expériences, M. Struve ajoute que, suivant sa conviction, l’estime des distances des étoiles du ciel qui sont très resserrées, se fait de la même manière que si l’on opérait sur des étoiles artificielles. Il ne doute nullement qu’on ne doive appliquer les corrections de la table aux distances plus petites que \" ; et il ne lui semble pas pro- bable que les distances ainsi corrigées restent encore affec- tées d’erreurs qui atteignent 0,1. En présence d énoncés aussi précis et émanant de l’au- teur même des observations que j’avais à employer, je n’ai pas hésité à faire l’application des corrections indiquées; seulement, pour faciliter l’interpolation, j’ai substitué à la table de M. Struve une autre table que j’ai déduite d’une interpolation graphique pratiquée sur les nombres consig- 69 de l’Académie de Saint- Petersburg. 70 nés dans celle de M. Struve. Les deux tables sont, comme on va le voir, très-peu differentes; et le seul avantage de la mienne est dans une continuité que la table de M. Struve ne présente pas au même degré. Voici ces deux tables: Distance estimée. Correc- tion selon M. Struve. Correction obtenue gra- phiquement. Distance estimée. Correc- tion selon M. Struve. Correction obtenue gra- phiquement. 0j'30 -4- 0,13 -+- o"l28 o('65 — -4- 0 (069 0,35 — h- 0,125 0,70 -4- 0 ,06 -4-0,055 0,40 h- 0,12 -t-0,120 0,75 — -4- 0,042 0,45 — -h 0,113 0,80 -4-0,03 -f- 0,030 0,50 H- 0,10 -4- 0,105 0,85 — -4- 0,018 0,55 — -4- 0,004 0,90 -4- 0,01 -4- 0,010 0,60 -h 0,07 -4- 0,082 0,95 — -4- 0,004 0,65 — -4- 0,069 1,00 0,00 0,000 on voit effectivement que la plus grande discordance de ces deux tables ne s’élève qu’à 0,01. Les corrections indiquées ici ne doivent pas être regar- dées comme définitives; car MM. Struve n’ont pas terminé leurs recherches expérimentales ; et l’on peut remarquer d’ailleurs, en se rapportant aux Mensurae micromelricae, que les observations qui ont fourni les corrections pour les distances comprises entre 0,6 et 1,0, ne sont peut-être pas assez nombreuses. La série des distances comprises entre 0,4 et 0,6 et ob- servées par M. Otto Struve à Poulkova soulève une dif- ficulté. Convient-il ou non d’appliquer à ces observations les corrections données par la table précédente? Cette ta- ble a été déduite par M. Struve père de ses propres ob- servations faites à Dorpat; le défaut d’identité des observa- teurs ne paraît pas s’opposer à l’application de la table à la 2e série, puisque l’erreur de l’estime est attribuée à la dissemblance des limites qui terminent les espaces à com- parer. D’un autre côté, les instruments de Dorpat et de Poulkova sont établis dans des conditions peu différentes et l’on y adapte des oculaires à peu près aussi puissants. La plus sérieuse objection que l’on pourrait opposer à l’u- sage actuel de la table de M. Struve est relative à la part un peu incertaine de l’estime et de la mesure directe dans les distances obtenues par M. Otto Struve. Quoiqu’il en soit, la série des distances de •*] de la Couronne fournies par cet astronome ne pourrait pas se concilier sans correc- tions constantes ou variables avec celles de M. W. Struve. A défaut de données positives et à titre d’essai, je me suis décidé à appliquer aux observations de distance de M. Otto Struve les corrections tirées de la table précédente; en sorte que le résultat auquel conduit l’emploi de ces di- stances ne pourra être admis qu’à la condition d’être véri- fié d’une autre manière. D’ailleurs il est presque inutile de rappeler qu’il ne s’agit ici que de la détermination du de- mi-grand axe. Quant aux deux distances observées par M. Mädler avec la lunette de Dorpat, il résulte de ce qui vient d’être dit, qu’on peut leur appliquer les corrections de M. Struve; c’est ce que j’ai fait. Enfin je n’ai point tenu compte, dans la détermination du demi-grand axe, de trois distances observées, l’une par Sir John Herschel et les deux autres par M. Dawes, attendu que les différences entre les distances mesurées par ces astronomes et celles de M. Struve ne m’ont pas paru assez exactement déterminées dans le cas où les distances sont très petites. Nous reviendrons un peu plus loin sur les observations de M. Dawes. Les observations d’angles de position que j’ai employées pour corriger les éléments de l’orbite de tj de la Couronne sont au nombre de 37. Elles comprennent toutes celles qui sont parvenues à ma connaissance. Les équations de con- dition ont été traitées par la méthode des moindres carrés, et m’ont conduit aux éléments que voici, (le demi -grand axe excepté). Eléments de l’orbite de y de la i Æ. = l5/l 17w,0 ) Couronne Boréale (D=-+-30°50/ j 1850 Passage au périhélie 1779,328:1846,647 Moyen mouvement annuel . . 5°, 3484 Angle (sin = excentricité) .. . 23°51,/0 Longitude du noeud ascendant 9 52,3 Longitude du périhélie 194 51,9 Inclinaison ±59 18,6 Demi-grand axe 1^2015 D’où il suit: Durée de la révolution 67ans,309 Excentricité 0,40433. Dates. Position. Distance. Plus petit périhélie apparent 1786, 068; 1853, 377 264°53/ 0(4830 Plus grand aphélie apparent 1811, 942; 1879, 251 11 5 1,6851 Plus grand périhélie apparent 1771, 431 ; 1838, 740 116 20 0,5159 Plus petit aphélie, apparent 1778, 744; 1846, 053 188 15 0,7170 Les angles de position sont comptés du méridien de 1850. Ces éléments comparés à ceux que nous avons publiés dans les Additions à la Connaissance des temps ne présen- tent que d’assez faibles différences avec ceux-ci; la plus grande différence angulaire, celle relative à la position du noeud est de 5° 31 ; la durée de la révolution a été aug- mentée d’une année, et la date du passage au périhélie de 3 mois environ. Avant de dire comment nous avons obtenu le demi-grand axe, nous allons présenter le résultat de la comparaison de l’ensemble des observations avec nos éléments corrigés. comptéesdu méridien de 1850 (mouvement annuel = — 0,'294) 71 Bulletin physico - mathématique 72 Y) de la Couronne. Comparaison des éléments avec l'ensemble des observations. Observa t i o n s. Observateurs. Correc- tion des distances. Distan- ces cor- rigées. iports de la ante aude- grand axe, uit des six éléments. Angle de position Distance corrigée — calc. Dates. Angles de position. Dis- Grossis- sement moyen. Nom- bre de jours. observé — calculé lances. =5 •- 3 “ dièdre. en arc. 1781, «9 210°4l' — 932? 1 W. Herschel — — 0,5346 — 0"12/ - 0''002 — 1802,69 359 40 — — — 1 id. — — 1,2406 -+- 1 5 -H 0,028 — 1823,27 25 57 — — — 2 J. Ucrschel et South — — 1,1681 — 1 33 — 0,038 — 1826, 77 35°, 28 1 ,1 54 *) 600 4 el 3 W. Struve 0,000 1 ,1 54 1,0060 + 0 24 -+- 0,008 — 0,055 1S29, 55 43, 25 0,960 600 2 id. -+-0,003 0,963 0,8327 + 0 19 -H 0,006 — 0,061 1830,30 44 28 — 0,820 — — J. Herschel — 0,820 0,8084 - 1 11 — 0,020 (- 0,151) 1831,36 51 12 — — — — Dawes — — 0,7452 -Hi 10 -H- 0,018 1831,42 52 30 — — — 10 J. Herschel — — 0,7416 -+-2 12 -H 0.034 — 1831,63 50. 63 0,883 600 3 W. Struve -+-0,012 0,895 0,7290 — 0 38 — 0,010 -H 0,019 1832,48 56 42 — — — 10 J. Herschel — — 0,6779 -Hi 8 -+-0,016 — 1832, 55 56 42 — — — — Dawes — — 0,6738 -H 0 4 5 -H 0,011 — 1 832, 76 56, 87 0,790 933 3 W. Struve -t-0,032 0,822 0,6613 — 0 14 — 0,003 -+- 0,027 1833, 28 62 6 — — — 8 J. Herschel — — 0,6307 -h 1 53 -H 0,023 — 1833, 39 63 31 — — — — Dawes — — 0,6243 + 2 36 -H 0,034 — 1835,41 74, 28 0,730 900 6 W. Struve -+-0,047 0,777 0,5163 — 2 23 — 0.026 -H 0,157 1836, 52 88, 7 / 0,563 967 6 id. -+-0,091 0,654 0,4703 -+-0 39 -H 0,006 -H 0,089 1837,47 — 95, 44 0.385 900 4 W. et 0. Struve -r-0,122 0,507 0,4432 -4 7 — 0,038 — 0,025 1838, 44 — 107, 04 0,366 1000 5 id. -t-0,123 0,489 0,4302 — 5 17 — 0,048 — 0,028 1839, 82 — 127, 05 0,586 609 3 Otto Struve -1-0,085 0,671 0,4390 — 3 45 — 0.035 -H 0,144 1840, 52 — 137, 80 0,518 1036 6 id. -+-0,101 0.619 0.4342 — 1 46 — 0,017 -+• 0,073 1841,43 150 24 . — 0,480 — — Hladler -4-0,108 0,588 0,4815 -H 0 25 -H 0,004 -H 0,010 1841,50 — 151, 25 0,522 936 4 Otto Struve -H0, 100 0,622 0,4838 + 0 31 — t- 0,005 -H 0,041 1842,21 157 58, '5 — 0,5 — — Madler -4— 0, lOo 0,605 0,5084 + 0 1 -H 0,000 — 0,006 1843,30 — 165, 00 0,570 838 3 Otto Struve -1-0,089 0,639 0,3460 — 2 44 — 0,031 -H 0.003 1845.61 — 183, 13 0,577 910 O W. et O. Struve -H 0,087 0,664 0,5933 — 2 2 — 0.025 — 0,051 1846,61 — 193, 93 0,357 858 3 Otto Struve -h0,087 0,664 0,5943 -Hi 45 -H 0,022 — 0.070 1846, 88 196 46 — — 435 — Dawes — — 0,5914 -+-2 41 -H 0,033 — 1847,64 — 201, 78 0,495 838 5 Otto Struve -H 0,106 0,601 0,5775 -4-2 8 -H 0,026 — 0,093 1848, 00 — 204, 05 0,658 476 4 Dawes — 0,638 0,5681 -H 1 41 -H 0,020 (— 0,025) 1848, 72 — 207, 80 0,495 1013 2 Otto Struve -+-0,106 0,601 0,5449 — 0 22 — 0,004 — 0,034 1849, 44 — 218, 28 0,694 500 2 Dawes — 0,694 0,5173 -+-3 43 -H 0,041 (-H 0,073) 1849. 65 — 214, 63 0,517 858 3 Otto Struve -+-0,101 0,618 0,5087 — 1 54 — 0,020 ~H 0,007 1850, 52 — 221, 50 0,437 936 4 id. -h0,114 0,551 0,4727 — 4 3 — 0,040 — 0,017 1851, 35 236 37 — — — 2 Hartnup — — 0,4411 -Hi 7 -H 0,010 — 1851,40 239 18 — — — 3 Lassell — — 0,4394 + 3 9 -H 0,029 — 1851,56 — 233, 26 0,412 1076 10 Otto Struve -h0,118 0,530 0,4340 — 5 0 — 0,045 -H 0,009 1852, 62 — 257, 98 0,402 1065 6 id. -h0,120 0,522 0,4080 -H 4 41 -+- 0,040 — f— 0,032 NB. Les nombres de la dernière colonne qui sont entre parenthèses, se rapportent à des distances qui n’ont pas été employées dans la déter- mination du demi-grand axe. *) La moyenne 1,154 diffère du nombre 1,075 publié dans les Mensurae Micrometricae ; nous avons obtenu le premier en supprimant l'une des quatre observations 0^84 qui nous a paru trop différer des autres, et ramenant les observations conservées à l’époque moyenne 1S26, 77 en tenant compte de la variation de la distance par rapport au temps. Disons maintenant comment nous avons déterminé le de- mi-grand axe. Les autres éléments obtenus au moyen des angles de position seulement, nous ont permis de calculer les diverses valeurs du rapport de la distance au demi-grand axe. Soient: p ce rapport; A le demi-grand axe; et p la di- stance observée et corrigée conformément aux indications de M. Struve: nous avons posé pour chaque observation de distance une équation de la forme p = p.4. En traitant, par la méthode des moindres carrés, l’ensemble des équations relatives aux observations de M. W. Struve; puis de la même manière celles de M. Otto Struve et celles de M. M ad 1er, nous avons obtenu les trois équations suivantes : Par 8 obs. de M. W. Struve 4^3217=3,5770^1; d’où ,4=1 "2082 12 obs. de M. O. Struve 3,7007=3,1063^; « ^4=1,1933 2 obs. de M. Mädler . . 0,5908=0,4903 A; » ,4=1 ,205 Par l’ensemble des 22 obs. 8^6 1 92=7, 1 7 36-4; d'où A= 1^20 15 La plus grande différence de ces trois déterminations avec le résultat final est de 0"008 seulement. Une aussi grande concordance tendrait à justifier l'application que nous avons faite aux observations de MM. Otto Struve et Mädler des 73 de r Académie de Saint - Pétep§bourg\ corrections qui étaient seulement légitimées à l’égard des observations de M. Struve père. Quant à la différence entre les valeurs du demi-grand axe correspondantes à MM. Struve, nous la trouvons ici de 0,015; elle est de même sens et précisément égale à la différence que nous avons indiquée (Additions à la Connaissance des temps pour 1852, page 197) entre les valeurs du demi-grand axe de l’orbite de p d'Ophiuchus, relatives à ces deux obser- vateurs. Dans ce dernier cas, il s’agissait d'une quantité égale à 5" environ; et les distances qui excédaient toutes 1 n’a- vaient besoin de recevoir aucune correction. Toutefois la coïncidence exacte que nous rencontrons ici doit être re- gardée comme purement fortuite; il suffirait en effet d’al- térer de quelques centièmes de seconde une des distances observées pour que la coïncidence cessât d’être aussi par- faite. En faisant la somme des corrections apportées aux 12 dis- tances de M. Otto Struve et celles des différences corres- pondantes entre l’observation corrigée et le calcul, on trouve les nombres -t- 1,214 et -t- 0,024, dont les moyennes sont respectivement -+-0,101 et -+~ 0,002. Si l'on admet que l'ex- actitude de la valeur du demi -grand axe est suffisamment établie par la petitesse des écarts enti’e les résultats par- tiels et le résultat moyen, on arrive à cette conséquence que la correction moyenne à appliquer aux distances observées par M. Otto Struve entre les limites 0^4 et 0^0 est de -+- 0^099, ou à très peu près 1 dixième de seconde. Les variations des corrections employées entre ces limites ne dépassent pas 0,02 par rapport à cette moyenne, d’où il suivrait que les erreurs de M. Otto Struve entre ces li- mites seraient sensiblement constantes. Au reste, ce ne sont là que des présomptions; nous les soumettons particulière- ment à l’examen de l’habile astronome à l’obligeance duquel nous devons la communication de belles séries d’observa- tions. Nous avons laissé de côté les deux mesures de distances obtenues par M. Dawes, parce que le faible pouvoir op- tique de son instrument comparé à ceux de Dorpat et de Poulkova nous faisait considérer les mesures de très pe- tites distances comme peu comparables à celles qui ont été obtenues en Russie. Cependant les erreurs (— 0^025) et (-+-0,073) déduites d’une valeur du demi-grand axe obtenue sans le concours des observations de M. Dawes, montrent que les observations de cet astronome distingué ne sont pas aussi loin d’être comparables à celles de MM. Struve qu’on aurait pu le craindre tout d’abord. Le demi - grand axe que donnent les deux mesures de M. Dawes est de 1,241, valeur qui ne diffère que de 0^040 de notre moyenne générale. Encore faut - il faire remarquer que ce résultat étant déduit de quantités observées qui sont presque moi- tié moindres que le résultat obtenu, l’influence des erreurs des observations y est presque doublée. Malgré la concordance assez remarquable des valeurs du demi-grand axe, il faut bien reconnaître que les erreurs des 7 fi distances corrigées sont loin d’atteindre le degré de peti- tesse des erreurs qui affectent les angles de position. In- dépendamment de ce que l’on pourrait conserver quelques doutes sur la légitimité des corrections appliquées, le ré- sultat de la comparaison des distances *) montre que nous devions effectivement nous en tenir à l’emploi des angles de position dans la détermination des six principaux éléments de l’orbite. En jetant un coup d’oil sur les différences relatives aux angles de position qui sont données dans le tableau précé- dent, on remarque que la plus forte de ces différences ré- duite en arc ne s’élève qu’à 0,048. Leur ensemble donne pour l’erreur probable d’un angle de position exprimée de la même manière le nombre Ojü 1 88. Or M. Struve a éta- bli que l’erreur probable de la moyenne de trois observa- tions d’angle de position, réduite en arc, varie de 0,018 à 0,028 pour les distances comprises entre 0(,70 et 1,48. Le résultat qui précède s accorde très bien avec les détermi- nations expérimentales de M. Struve. Notre tableau semble indiquer la trace d’une erreur sys- tématique entre les époques 1837 et 1840; on observera que cet intervalle comprend un passage au périhélie appa- rent et qu’en outre on n’a là d’autres observations que cel- les de MM. Struve : de 1846 à 1848 on trouve encore quelques erreurs de même signe, mais qui sont très-faibles. Enfin les erreurs un peu sensibles des deux dernières ob- servations qui sont respectivement de — 0^045 et -+- 0,040 peuvent être attribuées au très grand rapprochement des étoiles; car le compagnon marche vers le périhélie apparent qui doit avoir lieu en 1853, 377, la distance se réduisant à cette époque à 0^484. Les traces d’erreurs systématiques dont nous avons parlé ne pourront disparaître entièrement que lorsque les astrono- mes auront eux-mêmes déterminé, par des observations ou expériences spéciales la loi des erreurs qui affectent les angles de position suivant l’obliquité par rapport à l'hori- zon de la ligne droite qui joint les images des étoiles. Nous avons lieu d’espérer que MM. Struve nous feront bientôt connaître le résultat de leurs recherches sur ce sujet. Malgré les discordances qui subsistent encore dans les comparaisons des angles de position, nous pouvons consi- dérer nos éléments comme représentant les observations d’une manière très-satisfaisante. Il nous reste à dire comment l’or- bite de 43 ans y satisfait. Nous nous sommes bornés à com- parer les deux dernières observations de M. Otto Struve aux éléments (2e solution) publiés dans les Additions à la Connaissance des temps. Le résultat de la compai’aison est *) A l’égard de l’observation de 1839 nous devons faire remarquer d’a- près M. Otto Struve que les observations de cette année là peuvent n’étre pas prises en considération, par la raison que c’est en 1839 qu’il a commencé à se livrer aux mesures micrométriques, et que ses ob- servations d’alors ne pouvaient jouir de la précision que l’expérience lui a permis d’atteindre ensuite. Ainsi l’écart -h 0,144 de la distance me- surée en 1839 ne doit point nous surprendre. 75 ISulletin pltysico - mathématique 76 Date. 1851, 56 1852, 62 Angle observé — angle calculé. — 104° i — 91 30 Distance obs. — distance calc. - 0,035 - 0,213 Dist. corrigée — dist. calc. H- 0"083 — 0,093 On aura une valeur plus approchée de l’écart des deux or- bites, quant aux angles de position, en corrigeant les obser- vations de M. Otto Struve des erreurs indiquées par la comparaison présentée ci-dessus ; de cette manière il vient 1851,56 —99° T 1852,62 — 96 11 ou environ — 97°, 5 pour le commencement de 1852. Or une telle discordance n’est pas de celles que l'on fait disparaître par de légers changements dans les éléments; nous sommes donc autorisé à rejeter l'orbite de 43 ans de révolution et à considérer l’orbite de 67 ans comme étant bien celle que décrit réellement le compagnon de tj de la Couronne. La révolution de 67ans,309 ne nous paraît pas susceptible d’être sensiblement modifiée par les observations ultérieures, attendu que la position correspondante à l’ancienne obser- vation deW. Ilcrsc bel a été atteinte et dépassée dans ces dernières années; la durée de la l’évolution ne se trouve dès lors affectée que d’une incertitude au plus égale au temps pendant lequel serait décrit un angle de position égal à la différence algébrique de l’erreur moyenne des obser- vations modernes et de celle de W. Ilerschel. On recon- naîtra aisément que cette incertitude ne peut guère dépas- ser une année. Or le nombre 66ans,257 satisfait déjà à l’en- seqible des observations antérieures à 1848. Il est donc vi- sible que la vraie durée de la révolution, si elle excède 67ans,309, ne s’en écartera que d’une petite fraction d’année- Ajoutons en terminant qu’ayant appliqué aux seules ob- servations de MM. Struve la méthode présentée dans mon 3° Mémoire sur les Etoiles Doubles, sans leur faire subir de corrections relatives aux distances, j’ai obtenu immédia- tement une orbite encore un peu indéterminée, il est vrai, mais dans laquelle la durée de la révolution se trouvait être de 69onB,3. Ainsi, sans avoir recours aux anciennes ob- servations d’Herschel, la série des observations de MM. Struve suffit déjà pour donner une idée assez approchée de l’orbite de q de la Couronne. 3. Auflösung einer Aufgabe aus der Mécanique analytique von Lagrange; von FERD. MIN- DING. (L u le 27 mai 1 853.) Im ersten Bande der Mcc. anal. Seite 393 der Ausgabe von 1811 liest man Folgendes: Ce cas, qui est celui des oscillations très petites d’un fil suspendu à un point fixe et chargé d’un nombre quelconque de poids, est aussi susceptible d’une solu- tion générale lorsque les poids sont tous égaux entre eux et placés à distances égales les uns des autres. Diese Worte bezeugen, dass Lagrange sieb mit der allge- meinen Aufgabe, welche beliebige Gewichte an einem frei bangenden Faden beliebig vertbeilt voraussetzt, damals noch nicht näher beschäftigt hatte. Sie gaben mir Veranlassung, den Gesetzen der Schwingungen eines solchen Fadens nach- zuforschen, welche sich als verhältnissmässig einfach erwie- sen, und da sie meines Wissens anderweitig noch nicht be- kannt gemacht worden sind, einer kurzen Darlegung nicht unwertb sein möchten. Es sei der untere Endpunkt B eines von A frei herabhan- genden Fadens AB der Anfang der nach A gerichteten x; in B sei das Gewicht /q angebracht und darüber folgen A der Reibe nach die Gewichte p2, p3, . . . yq in den Ab- ständen pj)2 = q , p2p3 = i2, ... yq_t yq— L-i ; der Abstand p A sei := I und die ganze Länge des Fadens ^ ; L. Während der Bewegung l — B , .... d*xt d~x2 die Ausdrucke — — j — — > dtz dt1 seien aq und yl die Cordinaten von py , x2 und y2 die • von pz u s. f., so ist [x2 — aq)2 (ya — yl)2 = ll2 p3' u. s. f. Da aber für sehr kleine Schwingungen die Quadrate der y vernachlässigt werden können, so folgt: p2 x2 — x1 = l1, aq — x2 = l2 u. s. f. oder es ergeben sich für aq , x2,. . . unveränderliche Werthe, nämlich tq aq = 0, aq = ly, . . . aq = L — Q, wie bei dem Gleichge- wichte des Fadens. Daher werden auch in den Differential- gleichungen der Bewegung die Beschleunigungen nach x, oder . sämmtlich gleich Null und die Spannungen bleiben wie in der Gleichgewichtslage, nämlich yq auf der Strecke ly, yq -t -p2 in l2, px -+-p2-t-p2 in u. s. f. Es mag hier noch bemerkt werden, dass der Faden selbst nicht als schwer und auch nicht dehnbar gedacht wird, so wie dass solche Bewegungen, bei welchen die einzelnen un- belasteten Fadenstrecken sich krümmten, ausgeschlossen sind. Man setze noch: px — Çyly , yq ’ • • • Pi • ’~*~V fi== QfJn und bezeichne in gewohnter Weise die Schwere mit g, so ergeben sich aus bekannten Gründen die folgenden Differen- tialgleichungen der Bewegung: Pi dV i g dr- P2 dzy 2 g dfi — - ?i (y* - Vi) — — (y2 — y 3)» g faï — — 1 (Vfi y p — 1) 9/iiyfi P/t-Hi)’ =-q,~i (y„ - y„_i) - ?„(y„ - y,-ni)> wo das auf den festen Aufhängepunkt A sich beziehende Vv-y-y gleich Null ist und nur der Symmetrie wegen hier bei- 77 de l’Académie de Saint-Pétersbourg! 78 behalten wird. Um diesen Gleichungen zu genügen , sei yl=C cos t V(gk ) -t- D sin t V [gk) , und Vi = fiVi » y-i — f%v i >••• endlich = ft>y1 ==■ 0, daher f = 0. Die Einsetzung dieser Werlhe ergiebt für die unbekannten Factoren f folgendes System von Gleichungen : 0=p1k —ql (1 — fi), 0 =Mfc ?i (1 “ fi) - (fi ~ f2)i 1. ® — i fa) 9ß-t-i(ffl ftt-i-i)’ 0 =V9fv- l/c & - ! (fr- 2 - U - l) - ^ (fr - 1 — £«)• Zur Abkürzung sei noch Pi = A’Fi +Pi = Pu - • -Pi-*-P2 “*“2)3h_- • '-*-Pju, = P/i’’ also auah yJl=Pli Qllz = ^2’* ' "» QfJß==P(l‘ Wird ferner gesetzt: ffi - K°w — a fjk-i-a ^k2 — . . .-+- (— i)'*cs^/tk'*-t-. . . so ist hauptsächlich das Bildungsgesetz der Coefficienten (a) dieser Reihe zu untersuchen. Man findet leicht aus /: a /* = ^i h ■+" h~*~’ • Iff Um allgemein a^zu erhalten, setze man in die Gleichung: ®==’ '/«-Hi — 7 > <1/1 — t — >-*-i > ist, auch folgende Form annimmt: P^(6L-A=i_a^-iy Der dieser Bedingung genügende Werth von a* wird erhal- ten wie folgt: Aus den Zahlen 1, 2, 3 [i bilde man die Combinatio- nen zu je A, ohne Wiederholungen; es seien n, n, n,' . . . n * die Glieder einer solchen Combination, nach der Grösse stei- gend geordnet, also n / folglich: (' A /yA fl~ a fl-\ — a A — 1 )= -'V . . .y - - ■ Ji„A - - . P J. - < a — ^/! — Inlntl' • * — 2 • HfA — 2 ■ JJ Eben so ist a ,(£-1-1 a /£ = <„ + , • > - 1 - • • • v- v- 1 79 Bulletin pliysico - mathématique 80 oder (P) ^ I Hl^nll ' 1.1- 1.11 A - 1 .PJ- L Werden hier wieder rechter Hand die in l ^ multiplicirten Glieder, für welche n;-~ 1 = [i ist, von den übrigen abgeson- dert, so erhält man: - ** ' nll nil ' (P~~l) ..ii- i . iii - i .i>a- i b. - /; r ^ - 2 • ■ nj - 2 • PV - 21- Die Uebereinstimmung der mit fl. und l. bezeichneten Werthe beweist, dass die Gleichung III. der Bedingung II. genügt. Indem man sich nun leicht überzeugen kann, dass der nach dieser Regel gebildete Ausdruck von richtig ist für [i = 2, 3,... und indem man mit Hülfe der Gleichung /*) allgemein von fß auf übergeht, so erhält man schliesslich : u (p) (p) 1 — “ l„i ■ k -t_ “ fA ■n’lnlt ■ nnf,.k>+. da für À > [ l nach III. a1 ß = 0 ist. In dem von Lagrange untersuchten Falle gleicher Ge- wichte (p) in gleichen Abständen (?) wird nach obiger Formel : f,=> -**»(• -v) - iv-‘ê>0 -$) 0 -£) ■ während die Mèc. anal, angiebt : , „ l2h 2 l*P l - [ijk -+- /z2 —r — [i3 jr- wo jU3. .die Binomialzahlen u. s- w. bedeu- ten. Es muss demnach sein: ■ft*. /!. 7 welche Summation bemerkenswerth erscheint. Einen von der gegenwärtigen Untersuchung unabhängigen Beweis dieser Formel will ich hier, als entbehrlich, der Kürze wegen un- terdrücken. Aus dem in IV. aufgestellten allgemeinen Ausdrucke für f folgt die zur Bestimmung von k nöthige Gleichung, wenn für // die Anzahl sämmtlicher Gewichte (y) gesetzt wird, nämlich: U = 0. v. Sie ist in Hinsicht auf k vom j'ten Grade und die nähere Be- trachtung der Gleichungen I. lehrt, in so fern die darin vor- kommenden p und q der gegenwärtigen Aufgabe gemäss über- all positive, von Null verschiedene Grössen sind, dass sie v reelle, positive, ungleiche Wurzeln hat. Durch Vertauschung von k mit k gehe fß in f über. Multiplicirt man nun die ersten [i -+- 1 der Gleichungen I. der Reihe nach mit 1, flt f2 , . . . f ß und addirt die Produkte, so kommt : 2=«-4-i j k ‘AL PA-f-i f/* = (h—h-i-i) (f /i f (f/i f fi,- Verwechselt man hier k mit k[ also auch f mit f, so folgt: /À == fl -+“ 1 * I‘ •/ Px+lbf A = xloq^ 1) (f A ~~f Vp-t-i (f p~ f p-*-l) fp> daher : oder (*' _ k) [Pl -4 -p2flfl -i -P3f/2~i-- • .-I -Pp+if/fti = 9 fi- hi fi f/if n-+-i)i indem bei der Summation hier überall, wie gewöhnlich, die obere Grenze ausgeschlossen ist. Aus VI. folgt: Sind k und k zwei verschiedene Wurzeln der Gleichung = 0, so ist = 0 und = 0; also À= fl— H 1 f Z PA+jAf^O. VII. A — Q Sind die Grössen k und k ' einander gleich, so wird fß = f f/l-±.l=f/i-+.i und man erhält für vorstehende Summen zunächst — • Der wahre Werth findet sich auf bekannte Weise, nämlich: Wird hier für k eine Wurzel der Gleichung — 0 ge- setzt, so ist: A = fi- i-i aEo PA + ifA.fA=-fn’ df/i-t- 1 dk I/i-i-l- MX . Nun seien k'k"li'r . . .kv die Wurzeln (7c) der Gleichung fv= 0, nach der Grösse steigend geordnet , k^ irgend eine derselben ; so ist der vollständige Ausdruck der Ordinate des schwingen- den Gewichtes Pl folgender: Vi = A—v-i-l L A— l \Cx cos 7 V{gkA) -+- sin tV{gk*)'] , 81 de 1* Académie de Salsat - Pétersfoorgf. S2 wo C '2 und Dß die zu hr gehörigen Constanten sind, deren Gesammtzahl 2v beträgt. Wird ferner durch der Werth bezeichnet, welchen f durch Einsetzung von k* für k erhält, so findet man für die Schwingungen von : ; F^\C;/^costV {rjh2)^DÀf^smtV(gkÂ)l X. Wie die Constanten Cß und Dj mit Hülfe der Gleichung VII. bestimmt werden, bedarf keiner Erläuterung. Man findet, wenn y °/u und k °JU die Werthe von y ^ und für t— 0 sind: N.CX= jv.ß, co^epiKamHXT. onyio bt> nenaM'bnHOMT» nopa/wk u ycTpoiiCTBk. La Classe charge M. Pérévostchikov d’en prendre connaissance et de lui en rendre compte. R a p p o r t. M. Lenz chargé d’examiner la description manuscrite et illustrée de l’anémomètre imaginé par le Vice-Amiral de S. M. le Roi de Suède, M. Kreuger, fait observer à la Classe, dans un rapport, que cet in- strument, ainsi que tous ses pareils, à pour but d’indiquer d'abord la direction du vent, et ensuite sa vitesse ou plutôt la pression que le vent exerce sur une surface d’un pied carré qui lui serait perpendicu- lairement opposé. M. Lenz fait voir par la description que l’appareil n’offre rien de nouveau et que rien ne prouve si les résultats qu’il a déjà livrés et que cite le mémoire de M. Kreuger répondent réelle- ment aux intensités moyennes des vents mesurés. M. Lenz ne croit pas qu’on puisse porter un jugement compétent sur l’utilité pratique de cet appareil sans l’avoir vu fonctionner, et il se borne à en louer la simplicité de construction qui doit réellement le rendre moins coûteux que la plupart des anémomètres connus. La Classe approuve ce rap- port et en adopte les conclusions; en conséquence une copie en sera envoyée à M. le Ministre de la guerre par l’entremise de M. le Mi- nistro adjoint de l’instruction publique. Voyage. M. Struve lit le rapport sur son voyage en Suède, fait en 1853. La Classe décide qu’il en sera adressé un extrait à M. le Ministre adjoint de l’instruction publique pour être placé sous les yeux de S. M. l’Empereur. Sa Majesté Impériale sera priée à celte occasion de daigner agréer la dédicace du Rapport général sur la mesure des degrés du méridien, et permettre de placer à côté de Son Auguste nom celui de S. M. le Roi de Suède et de Norvège. (La fin incessamment.') Emis le 21 octobre 1853. A? 271. 272. Tome XII. JW 7. 8. BULLETIN DE LA CLASSE PHYSICO -MATHÉMATIQUE DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM, Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komutctt. lIpaB.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moiudre retard et san9 frais de port. Los abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 4. Mémoire sur la figure de la terre. Paucker. MÉMOIHESe 4. Die Gestalt der Erde. Von Dr. M. G. von PAUCKER, Correspondent der Akademie. (Lu le 1 1 février 1853.) Der nachstehende Aufsatz versucht die Frage über die wahre Gestalt der Erde auf einem Wege zu entscheiden, wel- cher die beschränkte elliptische Voraussetzung verlässt. Der erste Artikel enthält eine mathematische Entwickelung, wel- che zuletzt ein sehr einfaches Verfahren anzeigt, um die Ele- mente des Meridians aus den Beobachtungen einer Gradmes- sung zu bestimmen, Dabei wird der Meridian als eine belie- bige krumme Linie angenommen, mit der einzigen Beschrän- kung, dass diese Linie wenig vom Kreise abweicht. Nach diesen Ausdrücken nimmt der zweite Artikel die vor- handenen Gradmessungen in Rechnung. Dass die elliptische Gestalt unzulässig ist, war schon aus theoretischen Gründen erkannt worden. Die Elemente eines neuen mittlern Meri- dians, welcher alle vorhandenen Gradmessungen nach dem Salz der kleinsten Quadrate vereinigt, bestätigen diesen Aus- spruch. Es werden ferner die Meridiane von Ostindien, Paris und Dorpat für sich bestehend berechnet. Man gelangt hiebei zu der Ueberzeugung, dass die Gradmessungen jetzt weniger eine geographische, als vielmehr eine geologische Bedeutung haben, indem sie den Gang der örtlichen Anziehungen geben, welche grüsstentheils durch die veränderliche Dichtigkeit des Erdinnern bedingt werden. Erster Artikel. Der Meridianbogen der spliär oidischen nicht elliptischen Erde. Es sei für irgend einen Ort des Meridians der aus der Erd- mitte gezogene Halbmesser = r, die Neigung desselben gegen den Aequator sinip = c, cos ip = c, der vom Aequator gerechnete Meridianbogen == s, der Krümmungshalbmesser im Meridian =9t, die Neigung desselben gegen den Aequator, d. h. die geographische Breite oder Polhühe =0 2 2 «VV 2 2 4 2 0 = m3»0 -f- m1nl -h ml n2 2 2 4 2 6 2 0 — mi »0 m3ni -+- m2n2 Hieraus die n im Verzeichniss VIII. 8 2 m0n3 8 2 10 2 - «0 — 1 ni ^2 *3 «4 a » — 2 3 a0 12 — 15 i?i (fi 4 — 30 30 — 30 35 IX. 3 ala2 - 96 360 — 280 «X «x«x - 8 180 - 510 350 • • • • • • (fl 56 — 63 4 360 — 1092 756 13 240 — 7^8 504 (f, (f| a9 480 —4020 8134 -4662 16 -816 4770 -8218 4284 2 «0— 1 2 «1 2 «2 2 «3 2 «4 — 4 4 8 — 8 «i“i 12 — 40 28 a. . — 12 12 3 axa2 — 80 220 - 140 -32 248 — 460 244 Ot 16 — 16 a * a* 168 — 424 256 «2 “2 ■ ••••• 112 - 280 168 «1 (ly a0 480 —2680 4248 —2048 80 -1200 4324 —5584 2380 111. Eine Prüfung dieses Verzeichnisses gewähren die Gleichun- 4 2 2.4 2.4.6 2. 4. 6. 8 . 1 1 “ 'To "3 ^ i 375 ^ H" 3T5T7 7r= 3 3 . 5 . 7 . 9 ** ; 4 .1111 l-al-c-a2 — a3~^ai=b=7V0-i-j7riH-j7rz -Hy nr3-H-n:4 . Es ist £=k, f = f'. drp drp Wenn also « =ßo9 •+- a ff+ßj'f ■+ ß/p h- ßj'r -, so ist ds 5;=A+A(i-2r)-t-A(3r-ic)+/)ä(5c-6f)-f-/j,(7f'-8n 105 de l’Académie de Saint - Pétersbourg, 106 also ^0 = ßo ßl 7Tt = — 2ßl -+- 3/?, ^2 = — 4 ßz~*~ Sßz 7r3 = _6/?3-4-7/?4 7t4= — 8/?4-h . . . woraus „ 1 3 3.5 3.5.7 ßo = 7ro-»- 2 H_ 2“74 ^ ^2. 47e 77 3 ^ 2.4.6. 8^ 1 3 3.5 3.5.7 -/?!= + + „ 1 5 5.7 — /?„ = -t - — TT, -4- -, — - TT, -4- — — t: — — 7T4; -?' = 8 Hieraus mit dem Verzeichniss IX das Verzeichniss X. ßo~i ßi ^2 ßs ■04 «1 1 O O 2 2 Ctn 3 3 15 8 8 4 K.CC. 2 30 30 11 8 8 4 «3 5 5 5 175 16 16 24 “ 30 Ct^CCj 8 8 760 1400 X.» 16 16 24 30 2 130 1310 1750 ßlßlal 16 Ï6 24 30 ... • • es4 35 35 35 35 63 128 128 192 240 8' «lß3 60 60 60 17220 756 128 128 192 240 8 a2a2 40 40 40 11480 504 128 128 192 240 8 a1a1a2 50 50 30770 162190 4662 128 128 192 240 8 a1a1alai 4 2044 50180 178780 4284 128 128 192 240 8 Zur Prüfung : b — ßo~*~~%ßi “4- y & y ^3 ^ /V Es sei 1— Ä)7o> /^l^/^oZl’ ßi — ßo7i.i ß‘i = ßo ^3’ ßi^ ßoYi: so giebt das Verzeichniss XI die y. Die Umkehrung dieses Verzeichnisses giebt die «t, a2. . aus den yl,yz.... ai «2 «3 a4 « H» 1 T N- Yi 2 2 1 3 3 3 Yz 1 4 1 1 15 15 3 5 YiYi 2 8 2 3 9 9 Yz 4 1 6 23 1 105 105 35 105 7 1 52 64 1 YiY% Ts 45 45 5 2 64 16 2 YiYiYi 3 27 9 27 8 2 1 8 51 1 Y* 315 315 315 63 315 9 '■ YiYz 4 17 398 48 39 105 315 315 35 315 YzYz 22 96 128 10 225 225 225 225 YiYiYz 1 148 1304 32 13 15 45 135 5 135 YiYiYtYi 2 392 80 128 2 "3 81 9 27 81 107 Bulletin pliysico - mathématique 108 Es sei jetzt der Aequatorealhalbmesser =a, so ist v= P&- + /W-+- ßJ'f /?3/‘V5 h- Ar r oder — = /?0y -i- cos 93 siny -+- /?2 cosy sin3y -+- ß3 cosysin5y-+- /34 cosy sin7y. Es sei der zwischen den Polhöhen y und y ' enthaltene Me- ridianbogen = / , der Breitenunterschied y —

■ ' • , cosy sin y — cosy sin y = cq cosy/ sin3y — cos y sin3y = b2 co sep ßurep — coscp s\nöcp = o3 cos y sin7y/ — cosy sin7y = 64 : so ist 4= m " + 1 'A r A rA oder I - til — I— tß)y -h t<2p2 + ^363 + t/jfii Aus einer Reihe beobachteter Polhöhen und Meridianbögen seien mittels der gegebenen u, öL, b2, b3 , bi durch Ausglei- chung die Elemente 1 , q , t2, t3, t4 bestimmt worden. Für den Meridianquadranten ist y — 0, y^ = 90, u = 90 , bx — b2 = b3 = bi = 0. Es sei der Meridianquadrant = Q, der Halbmesser eines Kreises, dessen Umfang dem des Me- ridians gleich ist, = R-. so ist Q = m R = ~=aßo yxR — tx, y2R = t2, y3R = t3, yiR = ti. Aus den beiden oben angezeigten Prüfungsgleichungen der ß folgt also: 1 2 2 4 2 4 6 Aeq. Ilalbm. « = Ä - T - j-5 <2- — <3 - tt, Pol. Ilalbm. 1 = Hh-1(,+ -h t / -i_ 4 L. 3 1 5 2 7 3 9 4 Hieraus die Gesammtabplattung a — b a — • a Die einzelnen Abplaltungsbrüchc a, , a2 . . . berechnet man aus den jq, y2 . . . mittels des Verzeichnisses XII. Ein Beispiel giebt Bessel's Meridian (Astr. Nachr. No. 438 S. 210). Hier ist in Toisen: t = 57013,109, q = — 16372,4440, /*= — 68,3132, ?3 = — 0,3547, q = - 0,0020; = 90/ = 5 1 3 H 79,8 1 , — = 0,3 18309886 18379. 7t R = — = 32666 1 0,5226 ; 7t R = . . 3266610,5226 R — .. 3266610,5226 1 3 /l 5457,4813 1 — 5457,4813 2 t2 15 9,1084 i 5*2 — 13,6626 JU 105 3 0,0270 }'» - 0,0507 J6t 315 4 0,0001 U - 0,0002 a = 3272077,1394, b = 3261139,3278, a — i — 10937,8116, a- — b a = 0,00334277317 Statt des Ausdrucks S . . o — =9 + ^ cos cp sin cp y 2 cos 9 sin 9 . . aP o kann man die Entwickelung nach den Sinus der Vielfachen vorziehen ; s i i i \ ^ßo= V -t-^8lsin2cp-i-~02sinrKp -t-j S3 sin 6 cp~t~- <54sin8y. Hieraus folgt ôi = Yi -+- A = «3 = <5, = 2 r2- i T^2' 5 16 ^3 1 T^3 l 16 7 + 32r4 7 32 ^ 3 ^32^ 1 64 ^4' Mittels des Verzeichnisses XI findet man dann die dlS2 . . nach dem Verzeichniss XIII. XIII. S2 ^3 «4 a, 3 1 2 ß2 6 15 4 16 3 30 O' K, — - — 1 1 4 16 45 45 35 «3 32 32 96 «1«3 18 135 280 32 32 96 30 60 350 cqcqcq 32 32 “ 9tT ***•*• «4 84 210 140 63 64 128 192 512 oqa3 3 450 875 756 64 128 192 512 a2a2 12 285 560 504 64 128 192 512 cqcqa2 240 150 2660 4662 64 128 192 512 oqoqoqoq 114 420 1050 4284 64 128 192 512 109 de l’Académie de Saint-Pétersbourg:, 110 Zur Prüfung 1 =7o Dann ist *i 2 x 3.5 6* 5^^ Die Umkehrung dieses Verzeichnisses giebt die ßtß2 ... aus Oder a = Es sei 2 Ä 3Ä‘ • - rJ. (5®»Ä*H'ä5Ä0 (1+Tä‘)' t ! cp —

3 — ~-vt , Krüm. Halb. SR = cos29 -1- 2v2 cos 49 -4- 3a3 COS69 -+- 4 1\ cosScp, Breitengrad g == t^^VlCOs2cp~i~Üö2v°-COS^Cp~^^Ö 3»8cos69-h ^ 4r4cos89- In dem oben angeführten Bessel’schen Meridian ist i>! = — 16406,71 17, v2 = 17,1673, v3 == — 0,0223, t>4 = 0, R = 3266610,5226 3266610,5226 5468,9039 2 15 2 3 Vo 35 3 2,2890 0,0019 — 5468,9039 — 2,2890 — 0,0019 a = 3272077,1394, b = 3261 139,3278. Um die obigen Ausdrücke zu prüfen, bezieht man sie auf die Ellipse. In derselben sei der Aequatorealhalbmesser = 1, der Polarhalbmesser = b , die Abplattung 1 — b = a , der Excentricitätswinkel — e, tang e = X, so ist die Gleichung der Ellipse 1 = r2(l -H- X2c2 *) = bz(i -1-A2) (i+/tY2)3 Wenn also , r = 1 — ßjC2 -1- ß2c4 — ß3c6 -I ß4c4 SR = 7T0 TüJ2 *+> 7T2f 4 -1 7t3f6 -+- TTj* : so erhält man übereinstimmend mit IX das Verzeichniss XV. Ill Bulletin pliysico - mathématique 112 Zur weitern Prüfung von X, XI, XIII ist bei der Ellipse: T Po—1 ßl p2 P3 P4 1 3 1- 4 4 14 43 51 15 A 64 64 32 A6 45 211 365 35 236 256 384 96 2577 13S07 35345 6755 315 46384 16384 24576 6144 1024 "o — 1 7i ?2 73 74 1 Q o 4 4 1> 9 39 15 64 64 32 A6 23 133 320 35 256 256 384 96 A8 1021 7491 27885 6195 315 16384 16384 24576 6144 1024 «i sz «3 A2 3 4 A4 O O 15 8 128 111 15 35 512 128 1536 18 141 405 35 315 A 1024 ! 4096 1 1024 65536 Diese ausgeglichene Ablenkung ist aber von der wahren Ablenkung gewiss verschieden. Denn z. B. in jeder Gradmes- sung von zwei Polhöhen sind die ausgeglichenen Ablenkun- gen einander gleich und entgegengesetzt, während die wahren Ablenkungen ungleich sind. In einer Gradmessung von meh- rern Polhöben erhält man ferner eine verschiedene Reihe von ausgeglichenen Ablenkungen, je nachdem man von einer verschiedenen Polhöhe ausgeht. Ein Verfahren, das eigent- lich nur fiir zufällige Beobachtungsfehler gilt, wird hier auf Grössen angewendet, die von einer sehr bestimmten Ursache abhängig sind. Um die ausgeglichenen Ablenkungen zu bestimmen, ver- fährt man gegenwärtig so, dass man die kleinste Polhöhe mit allen übrigen vergleicht. Die dieser kleinsten Polhöhe im Meridianbogen entsprechende Ablenkung sei = x, die den übrigen Polhöhen entsprechenden Ablenkungen der Meridian- bögen seien k, k u. s. w. Man erhält also für n Polhöhen oder n — 1 Meridianbögen die Gleichungen : {o — k~i~x l' — k' -H x ■+• tu -+- t^a/ -+- v2a2 . . . }rr , rr rr rr rr l . k —J— X H- tu — t- ■+• ^232 • • • n. s. w. Es sei: k '-f— k ...... — k r ff, rt u k —5— u k . . ,— uk u. s. w., so ist ,r // l -h- l .z=l uT . . . — ul Zweiter Artikel. Die Gradmessungen. j l = k -t- k — h x n -h t u -+-v1al .... II. < ul = ult -+- x u-t-tuu -Hja,« ... ja1Z = a1ft H-a; -f-Z attf H-Vjajaj. . . Wenn nach dem im ersten Artikel gefundenen Ausdruck aus den Elementen eines mittlern Meridians zu einer beob- achteten Polhöhe der entsprechende Meridianbogen berechnet wird, so bedarf derselbe einer Verbesserung, um mit dem gemessenen Bogen übereinzuslimmen. Die Verbesserung ist meist viel beträchtlicher als die höchstens 2 — 3 Toisen be- tragende Summe der Beobachtungsfehler, und steigt in den Gradmessungen von Ostindien, Frankreich, England auf 60 bis 100 Toisen. Zur Erklärung dieses Umstandes wird eine Ablenkung des Lollis durch Anziehung von Gebirgen oder durch ungleiche Dichtigkeit des Erdinnern angenommen. \ Es bleibt also nichts anders übrig, als die Ablenkung aus den Gradmessungen selbst zu bestimmen, und man benutzt dazu die Ausgleichungsrechnung, Um x auszuscheiden, setzt man in jeder Gradmessung: Ik "1 — k - — o *r r l T *r t 1 * t ,1 l —l <, u —u u , a, = a, — ■ — a, • / n - — - n 1 1 n I *rr .rr I , *rr rr l * rr rr 1 Il —l l, u —it u, a, =a, a. | n-— n • — 1 n JL u. s. w. , so ist IV. I i' > f * > * r \ l — k — î— lu —t— a ^ — i— tyi2 ... \rt , rr *a2 ... u. s. w. 113 114 de l’Académie de failli- Pélepsboitrg-. V. ul = uk -+- 1 uu -I- Vy&yU -t-v2a 0u . . . * * * * aj = a j/c -+- t Bj» h- v1axai -+- v2ata2 . . . « * * * a J = a 2ft -+- / a^M h- r1a1a2 -+- r2a2a2 . . . u. s. w. * 1*1 «Z = « /, a, l — a J a t l * 1 * * 1 VW. uu = uu u u, a. u = a. u = a.u a, u * 11 — , n — J- -L- n — » 1 » * 1 a^^— ti^3^ a^j, axa, — a, a., — a^a0 ■ ■ ^ dessen «tcBinomialzahl=r, die n-t-lste Binomialzahl = v , so ist 2" v f = 1 , 9 n- 1 V l «+ 2 2 Aus den obigen Gleichungen folgt, wenn n und x ungrade, x (2 n — 1) — n (n -+- x — 1) Î ^ Es seien c und c zwei beliebige ächte Brüche, in gegensei- tiger Beziehung wie Sinus und Kosinus eines Winkels, so dass c2 c'2 = \. Es sei Das Indicial cn = f0 -+- t2c2 -+- f4c4 . . .-t ~cn oder cn = f xc f3c3 f&c5 . . . -+- cn ; * das Subindicial cn — t0 -+- (2c2 -+- 14c4 . . .-t- cn * oder cn = (3c3 -+- l5c5 . . . -t - c" ; je nachdem n grade oder ungrade. Der Koefficient der höch- sten Potenz wird = 1 angenommen. Die Benennung Indicial bezieht sich darauf, dass diese Grössen von dem Zeiger (Index) n abhängen. Diese Abhän- gigkeit wird durch folgende Differentialgleichungen ausge- sprochen: de ■n(ft + l) cn — 0, d\i dcz [n-+- 1) (n 2) cn = 0. Es sei das allgemeine Glied fxcx oder 1 xcx, so folgt aus diesen Differentialgleichungen : (n — x) (n- (n — x) (n ■ ■ x ■ ■ x ■ 1)V 3) U- [x-i-i){x-t-2)fx_l_2 = Q, ■ (x -+- 1 ) (x -t- 2) \x_t_2 = 0. Diese Koefficienten sind in den Verzeichnissen 1. 2. ange- geben. Die Anfangskoefficienten sind : 1.3.5.. (m — 1) (n-t-'l) (w-h- 3). . (2 n — 1)’ 1 . 3 . 5 .. (n-1) (w-t-3) (w-i-5) . .(2w-t-l) ' 3 . 5 . 7 ■ . n (n- h2) (w-h 4). .(2n— 1)’ *1 = (n-t-4)(n-+- 6). . (2«-*-l) Für c = 1 ist die Summe aller Î oder das einheitliche In- dicial = f , die Summe aller l oder das einheitliche Subindi- cial = 1 ; x (2n -h 1) IC"> = n(n -+- x -+- 1) l-^? Hieraus ergeben sich folgende Gleichungen, wenn n grade, (n -t- 1 ) cn -+- nccu _ ! = (2 n -+- 1) Durch Umstellung wird die Potenz cn nach Indicialen oder Suhindicialen entwickelt: cn — m0 -+- -s- mJT4 . . . +?B , oder cn = nijCj hh nt3c3 -+- m&c5 . . c" = n0 -t- n2c2 -+- n4c5 . . .H- , oder cn == f- n3c8 -+- n5cs . . .h- Diese Koefficienten sind in den Verzeichnissen 3.4., ance- zeigt. Vermöge der obigen Differentialgleichungen haben die der Stelle x entsprechenden Koefficienten für zwei Potenzen cn~ 2 und cn folgende Beziehungen: (w — a?) (n -+- x -+- 1 ) mx(") = [n — 1) n mx(re — 2) , [n — x) (n -i-x- 1- 3) nxV') = (» — 1) n nj-n~2\ Für das Subindicial und das Differential des Indicials gilt fol- gende Gleichung : * (fcn nCn — i Denn wenn k eine von c unabhängige Zahl ist, so folgt aus der Gleichung des Indicials: cn -t- n [n HH I ) J cndc = »(» + 1)1:, oder c2 -t- n {n + 1) / cndc = n (n i ) k , oder©, c/2c„ — i f cndc = n («+ l)/c, 123 Bulletin playsieo - mathématique 124 oder cn t -+- [n h- 1 ) J cndc = [n -t- 1 ) k , oder — "-P1 H— [n -+- 1 ) = 0, dec dc oder — n (n -+- 1) c„_, + (ft+1) = 0, was mit der Annahme iibereinstimmt. Wenn der Werth des Integrals f cndc für c = — Î , von dem Werth für c — 1 abgezogen wird, so ergiebt sich das einheitliche Integral zwischen den Grenzen c = ±l, Aus der Gleichung ©, folgt wegen des Faktors c 2 = 1 — c2, welcher hei beiden Werthen von c verschwindet, der erste Satz: -Das einheitliche Integral f cndc verschwindet für jeden Werth von n.» Wenn n grade, so ist k — 0. Wenn n ungrade, so ist («-+- 1) k = l0f" — l*. Hier ist [n~\-x~\- 1) immer ungrade. Für c=i ± 1 ist also c't+;t+l = ± 1. Hieraus folgt: 1 c __ »0 2 1 »»“n+i ^2 n+3 oder = ?3 «-»-4’ * ' ' Das einheitliche Indicial sei wie oben = f, so ergiebt sich hieraus der dritte Satz: «Das einheitliche Integral des Quadrats eines Indicials wird durch das Quadrat des einheitlichen Indicials ausgedrückt.'» oder 2 n h- 1 lç 1.2.3 . . .n 1.2.3. ..n 2 nn 1 . 3.5. . .(2ra — 1) 3.5.7. . .(2nn-l) Es seien und ihre Binominalzahlen Es seien m und n zwei beliebige Zeiger, so ist: t o ci c .j-f a c j, / - r * ' " C J-. (I . | ' ' ^ ' df- — »{»-+-D omc„, [n(n- hl) — m (m + 1)] cmcn. de C,n de d (cncm) (ln u Lm . = C„ • H- de “ de d ( cmcn ) d icncrn) de djn de dc dc Es sei also k eine von c unabhängige Zahl, so ist: -H [» (n -4- 1) — »n [m -4- 1)J J cmcfdc = crncn — cnc 'd c,„ d c„ de C„ — dc = c 2 [ m cm —lCu"~n cn — 1 cm 1 • Wegen des Faktors c 2 , welcher für c = ± 1 verschwin- det, folgt hieraus der zweite Satz: « Das einheitliche Integral des Produkts der Indiciale f cmcißc verschwindet für zwei beliebige aber verschiedene Zeiger m und n. » Wenn beide Zeiger m, n, einander gleich sind, so wird die obige Gleichung identisch. Es muss also das einheitliche In- tegral des Quadrats der Indiciale S,.„ = / cr,c„dc besonders bestimmt werden. Aus dem zweiten Satz ergiebt sich leicht, dass es dem einheitlichen Integral fcn cndc gleich ist. Aber cn cn = . • .txcn~'~x„ . . f cn cudc= ... n-\-x- f- 1 so ist oder i o 3 1 2 3 *2) ^2 • 1 2 n- 1- 1 2 ' i(2"î„)(2'4‘s)S„„=l. Das sphärische Indicial. In einem sphärischen Dreieck seien c und z die Kosinus zweier Seiten, welche den Winkel m einschliessen , c und z die Sinus dieser Seiten, C der Kosinus der dritten Seite, u der Kosinus des Winkels m, welcher der dritten Seite ge- genüber liegt. C — cz -H c z u. Die hier von m — 0 bis m = 2tc genommenen Integrale heissen Umlaufsintegrale. Das sphärische Indicial das sphärische Subindicial die Binominalzahlen von n sind n,n, n. . . Cn — [cz)n *+- n ( cz)n ~ 1 [cz') u~\~n [cz)n ~ 2 [cz')2u2 Cnu = [cz)nu H- n ( cz)n ~ 1 [cz) u2 -+- n [cz)n~2 [cz')2u3 . . . Also 135 «le IMcadémie «Se Salait -Pefei*§6otirg', 136 1 12 3 Die Binominalzahlen von vQ = — sind vQ, vQ, v0 sämmtlich positiv genommen. x ungrade — f ux dm — 0, ° 2 x J 1 P X x grade oder ungrade — J u2Xdm — v0. 1 2 [cz)n -+- vQn ( cz)n 2 [c V)2 h- vQn ( cz ) 72 4 [cz')* . . . 2 4 3 5 Cn_i=v0n[cz)n 1-i-v0n{czY‘ *{c z')2-+-vQn(cz)n s(cV)4.. also a; x x— 1 (» + 1) — n = n, Cn+l-Cn(cZÏ=Cn_l[M)*. Für das sphärische Indicial und Subindicial gelten ähnliche Gleichungen, wie für das einfache: ■)’ (%=î)+»(»+i)?._, - (<•- i)»c„_,=o- Der Beweis beruht auf der Eigenschaft der Binomiajzahlen von v0 , dass n ungrade.. . b„ — 2 0 n~1 2.4... (n — 1 ) 5 « grade h . = frn-3) (nn-5). . .(2»-l) Für die übrigen Glieder findet man aus den obigen Glei- chungen folgende Beziehung: (b-æ)(b + i+1) fj'l) = n(n — 1) fjn ~ (n — x — i) (n + æ + 2) bx("— D = n (n — 1) bjn~3\ Diese Koefficienten sind in den Verzeichnissen 5. 6. angezeigt. Zwischen den Koefficienten des sphärischen Indicials und den umgestellten Koefficienten des einfachen Indicials ergiebt sich eine von n unabhängige Beziehung •. Wenn fj"' =2 1.2.3... x ( 12.3... (x-i-2) Vx ~ 1.3.5. . .(2x- 1)’ 3.5.7. ..(2x-+-l)’ so ist f • — m ("1 »Ix — *"x ’ - Wx^ l) — «x(m)- Alerter Artikel* Das geometrische Potential. 1 2 2 3 3 4 3w0 = 4c0, 5«0 — 6w0, 7v0 = Aus diesen Differentialgleichungen folgt, dass das sphäri- sche Indicial in eine Reihe von Gliedern sich entwickeln lässt, deren jedes ein Produkt zweier einfachen Indiciale von glei- chem Zeiger enthält. Eben so besteht das sphärische Subindicial aus einer Reihe von Gliedern, deren jedes ein Produkt zweier einfachen Sub- indiciale enthält. Cn f0 "+~ foc2Z2 * • oder = Î f3C3~3 ■ • Cri — J = ^3C3’S3’ ’ • oder b0 -+- ^>2C2Z2 • • • je nachdem n grade oder ungrade ist. In der bei Cn und Cn_t nach Potenzen von {cz) und [cz') fortschreitenden Reihe enthält jedes Glied die höchste Potenz - — v ** von [cz], also auch das Produkt c z oder cz vom höchsten Zeiger. Also ist das letzte Glied 1 2 2 4 1123 f« = 1 V0n ■+■ V0n • Von -+- V0n ■ • • n grade. f„ n ungrade . . . f„ (n-H 1) (n-t-3). . .(2m— 1) 2.4... n 5 (t»+ 2) (w-t-4). . . (2m — 1) 2~. 4 ... (M-l)’ In einem gradlinigen Dreieck seien die Seiten 1 , r, e , der von den Seiten 1 und r eingeschlossenen Winkel sei — p, cos p = z, sin p = z’' e- = i — 2rz-i-r2. In dem untern Falle, wo r <) 1, ist der Thcil rechts kon- ' 1 vergirend. Es sei r = — > so ist » ' r (er)2 = 1 -2k + r2. In dem obern Falle, wo r)> I, also r O 1 , ist der Theil rechts konvergirend. Es ist also nur noting den untern Fall zu betrachten, weil der obere Fall aus diesem abgeleitet wird, indem man r statt r, und er statt e setzt. Das geometrische aufsteigende Potential ist P" = cn", für n' — — 1 , 1, 3, 5, 7... Das geometrische absteigende Potential ist fl r2) n — 2 P = {- — für n=3, 5, 7, 9... Es sei 127 Bulktin pliysieo » mnatSfiématiqïHe ISS so ergeben sich die Gleichungen: [(£)-(£)] [©- (I)] <' -r!)- 2 <-3>(: dJ) r». dr / -+- (ft _/,.)(«_ 3) jPr2=0. Aus diesen Gleichungen folgt, dass sowohl das aufstei- gende als absteigende geometrische Potential sich in eine Reihe entwickeln lassen, welche nach Indicialen von z fort- schreilet. Diese Indiciale sind mit Koefficienten behaftet, welche bloss von der Seite r abhängen, und daher Potential- seiten heissen. Es seien n it n ~9~ 1 > 9~ :V, und deren Binomialzahlen hi 2// % 123 V, V,V .... V, V, V . so ist p"=en"=f0- 2l"l"7y+24"lz 2h" l "7 - V l3 (1 -rl) 1 \n — 2 Für n = — 1 ist Für >i = 3 ist 2 vL 2 2vl2z2 - 2 h'l 3^3 £)-(£)=•• In diesen beiden Fällen enthält die Potentialseite nur ein Glied l"x = lx = rx. Es sei also 1 i 3 “ 1T=1V und - so ist — = 1 e l-=h = i r*i 2 . — . a,2 * - 2 23V3 *8-.. 2t’,r s. -t- 22«,r2 — 23tv’3 z. Wenn n — n" = 4, so verwandelt sich die Seite des einen Potentials in die des andern, ln diesem Falle haben beide eine gleiche Seite l æ=lx- Es ist also nur nölhig für eine der beiden Potentiale die Seite zu bestimmen. Durch die Glei- chung n — n = 4 verwandelt man diese Seite in die des andern Potentials. Aus der Differentialgleichung von P ergiebt sich eine ähn- liche für die Potenlialseile lx. Es sei so ist \f (* 1) lx - ^f] (1 - rZ) - 2 [n - 3) { — )r3 -!- (n — 4) [n — 3) lxr~ — 0. = + ^ •Pn- 3r X X -+-n — 3 Zwei nächste Potentialzahlen seien p _0 und p 2x 1 Beim aufsteigenden Potential sei. n h- 3 = w ■ Bei absteigenden Potential sei. . . . n — 1 = io ■ so ergiebt sich aus obiger Gleichung: y (« y) Pj-+- to (m — w) _ 2 = 0. Diese Potentialzahlen p sind im Verzeichniss 7. angezeigt. Für x = 0 verhalten sich die Potentialzahlen wie die Bi- nomialzahlen von ii — 2 oder n" -+- 2. Die letzte Potential- zahl ist _i_ (2 æ — 1) (2* — 3). . . (2* -t-4 — n) ™ — 3 (2x -+- 3) 2æ-t-5)...(2Æ-2+ft)' Es sei das geometrische Potential mit einem beliebigen In- diciel zm multiplicirt, und von dem Produkt das einheitliche Integral = Fm von z = — I bis z = l genommen. Die einheitlichen Integrale des Produkts zweier Indiciale von verschiedenem Zeiger verschwinden , und es bleibt bloss das einheitliche Integral Smm des Indicialquadrats übrig. Also F " = 2m vT S rn — — v 1 mumm ’ WO und lm=r’ Es sei also : Fm- so ist rr n v = v p2r t j -+- 1 y F = 2mvl S „ m -+-n — 3 j Qm -, C l0 — Ä v Jmm> 2«/ ™ __ »(>»+2)...(2m-m-2) ? 1.2 . (1.2 3... >n) m (1.2.3. m) 2 rnm [1.3 5. . .(2m — 1)] [1.3.5. . .(2m-i-l)] Wenn also 2 u = n — 4, so ist n — 2 nmn • . — 2mut,(_3 = l. Emis le 22 octobre 1853. Aî 275. 274. BULLETIN Tome XII. JW 9. 10. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG!. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMurerb Ilpanjeuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 5. Recherches expérimentales sur les oscillations transversales des lemes élastiques. Kupffer. (Ex- trait.) 6. Sur différents sel doubles des acides molybdique et wolframique. H. Struve. CORRESPONDANCE. î. Réclamation de M. Cruseix. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 5. Experimentelle Untersuchungen über die Transversal - Schwingungen elastischer Metallstäbe; von A. T. KUPFFER. (Lu le 7 octobre 1 853.) (Auszug aus einer grösseren Abhandlung, die in den Annales de V Ob- servatoire physique céntral erscheinen wird.) (Mit einer Kupfer-Tafel.) Es haben sich schon mehrere Physiker damit beschäftigt, den Elasticitäts-Coefficienten der Metalle aus der Dauer der Schwingungen zu bestimmen, die ein aus dem Metall verfer- tigter prismatischer oder cylindrischer Stab macht, wenn er an einem Ende eingeklemmt ist, das andere aber in eine schwingende Bewegung gesetzt wird. Solche Schwingungen nennt man Transversalschwingungen, um sie von den Longi- tudinalschwingungen, die der Länge des Stabes nach ge- schehen, zu unterscheiden; wenn sie sehr rasch geschehen, so bringen sie einen Ton hervor, dessen Stelle in der musi- kalischen Tonleiter mit einem geübten Ohr und durch Ver- gleichung mit den Tönen eines musikalischen Instrumentes leicht bestimmt werden kann; da nun die Schwingungsdauer für alle musikalischen Töne bekannt ist, so hat man unmittel- bar die Dauer der Schwingungen des angewandten Stabes. Diese Methode ist nur bei sehr raschen Schwingungen an- wendbar, weil nur diese einen hörbaren Ton hervorbringen; dabei ist sie indirekt. Ich habe also geglaubt, besser zu thun, wenn ich die Schwingungen so langsam machte, dass sie un- mittelbar gezählt wei’den konnten. Diess geschieht leicht, wenn man am freien Ende des Stabes ein Gewicht befestigt. Die beiden Kräfte, deren Wirkung die Dauer der Schwingun- gen bestimmt, nämlich die Kraft der Elasticität, und die Schwerkraft, lassen sich, wie man sehen wird, leicht trennen, und wir gelangen unmittelbar zu den Werlhen der beiden Kräfte, ohne zu irgend einer Hypothese unsere Zuflucht neh- men zu müssen. Um die beiden Kräfte von einander zu tren- nen, braucht man den Stab nur vertical schwingen zu lassen, erst mit dem freien Ende nach unten, und dann mit dem freien Ende nach oben; man sieht leicht ein, dass die Wirkung der Schwerkraft in der zweiten Lage des Stabes negativ wird, während die der Elasticität dasselbe Zeichen behält*). Es seien t und t1 die Schwingungszeiten des Stabes in den beiden entgegengesetzten Stellungen ( l wenn das freie Ende nach unten, 11 wenn es nach oben gerichtet ist), Z’die Schwin- gungsdauer, welche statlhaben würde, wenn der Stab bloss seiner elastischen Kraft, und 0, wenn er bloss der Schwer- kraft gehorchte; wir haben alsdann offenbar *) Die Grundidee zu dieser Methode ist mir von Gauss mitgetheilt worden, die Entwickelung derselben gehört aber ganz mir. 131 Bulletin pliysico - mathématique 132 2- — _L 1 T2 — f2 -+- 2 __ 1 1 e2 t2 t2’ oder O2 ( 2) J2 (fj2 — «2) Die letzte Formel drückt das Verhältniss der elastischen Kraft zur Schwerkraft aus. Der Apparat, den ich zu meinen Versuchen gebraucht habe, ist lig. I ahgebildet. B ist eine starke Säule von Guss- eisen, die auf drei Fussschrauben F, F, F (die dritte sieht man nicht in der Zeichnung) ruht. Auf der obern Basis der Säule ist das Stück C befestigt, welches durchbohrt ist, und die horizontale Axe A, A trägt, das dickere Ende A dieser Axe läuft in den Klemmapparat G aus, der aus 2 genau auf einander passenden 4kantigen Platten b , c besteht, von denen die eine c mit der Axe selbst ein Stück bildet, die andere b aber abzunehmen und auf die erstere mittelst der Schrauben d, e, f, g aufzuschrauben ist. Zwischen diese beiden Platten wird nun das eine Ende des Stabes geklemmt. Damit derselbe überall genau anliegt, ist die Platte b in l so ausgenommen, dass man das Ende des Stabes hineinstecken kann: zwischen dem Stab und der Platte b ist eine sehr eben bearbeitete Stahl platte h eingeschaltet, welche vermittelst der Schrauben m, n, k an den Stab stark angedrückt werden kann. Damit das Ende des Stabes wirklich genau an der Stelle geklemmt werde, wo es aus dem Klemmapparat heraustritt (denn von diesem Punkte an wird die Länge des Stabes gemessen), habe ich später die Schraube k durch 3 kleinere Schrauben /,- , k , k ersetzt, die sich dem Rande der Platte ganz nahe befinden. Um nun das Ende des Stabes zwischen die beiden Platten h und c zu klemmen, werden erst die Schrauben d, e, f. g nur schwach angezogen; dann werden die Schrauben n, m sehr stark angezogen, und hierauf auch die Schrauben d, e, f, g ; endlich w erden noch die Schrauben k , k , k sehr stark ange- zogen. Da der Stab mit dem an seinem freien Ende befestig- ten Gewicht ziemlich schwer ist, so trägt das dünne Ende ,4 der horizontalen Axe ein Gegengewicht D. Der Stab kann mit Leichtigkeit, durch Umdrehen der Horizontalaxe um sich selbst, in die 2 verticalen Stellungen gebracht werden, die er annehmen kann, d. h. das freie Ende nach oben oder nach unten. Um dem Stabe eine genau verticale Lage zu geben, stellt man in einiger Entfernung von demselben 2 Passage- instrumente auf, beide ungefähr in der Höhe des Klemmap- parats, das eine in der Verlängerung der Horizontalaxe des- selben, das andere in der Verlängerung einer horizontalen, auf die Horizontalaxe senkrechten Linie, welche zugleich durch das geklemmte Ende des Stabes geht, (s lig. 4.) Die Fernrohre bei- der Passageinstrumente werden auf dieselbe Längenkante des Stabes gerichtet, dem man vorläufig eine ungefähr verticale Stellung gegeben hat. Bleiben die verticalen Fäden beider Fernrühre auf der Kante, während man dieselben vom ge- klemmten bis zum freien Ende fortbewegt, und geschieht diess in beiden verticalen Stellungen des Stabes, d. h. so- wohl wenn das freie Ende sich unten , als auch wenn es sich oben befindet, so ist nicht nur der Stab vertical, sondern die Horizontalaxe des Klemmapparats ist auch wirklich horizon- tal. Diese Lage wird nach und nach halb durch Hin- und Herrücken des eingeklemmten Endes des Stabes (das man erst nach Beendigung aller dieser Operationen definitiv fest ein- klemmen darf), halb durch die vordere Fussschraube F her- vorgebracht. Um den Stab genau vertical einstellen zu können, bedient man sich der Micrometerschraube /, deren Einrichtung ohne weitere Erklärung durch die Fig. 1b s klar wird. Um die Länge des vibrirenden Theiles des Stabes zu erhal- ten, macht man mit einer Stahlspilze einen feinen Strich auf das geklemmte Ende des Stabes, gerade da, wo er aus der Klemmung heraustrilt; man misst die Entfernung dieses Striches vom freien Ende nachher, nachdem man den Stab aus seiner Klemmung genommen hat. Die prismatischen Stäbe haben auf ihren schmalen Seiten, in einer Entfernung von 21/., Linien (ungefähr) von ihrem freien Ende, in der Milte, kleine Vertiefungen, welche dazu dienen, die Gewichte anzuklemmen, welche die Dauer der Schwingungen zu vergrüssern bestimmt sind. Ein solches Ge- wicht ist fig. 3 abgebildet; es besteht aus 2 parallelen Cylin- dern c, c, die auf 2 Zapfen aufzuschieben sind. Die beiden Zapfen sind in ihrer Axe von den Stahlschrauben ab, ab durch- bohrt, deren Spitzen a, a einander gegenüberstehen; die Schraubenringe e, e dienen dazu, die Cylinder fest an die Zapfen anzudrücken. Das freie Ende des Stabes wird zw ischen die Spitzen a . a gesteckt, so dass diese in die oben beschrie- benen Vertiefungen auf der schmalen Seite der Stäbe passen; indem man die Schrauben b, b anzieht, wird der Stab fest zwischen den beiden Spitzen a, a geklemmt. Damit sich das Gewicht nicht um diese Spitzen drehen könne, werden noch die Schräubchen i, i angezogen. Von den Cylindern c, c hat man mehrere Paare bereit, von sehr verschiedenen Gewich- ten, die man nacheinander auf die Zapfen aufstecken kann. Die fig. 2 macht die Stellung des Stabes gegen das Gewicht deutlich. Die Vertiefungen, in welche die Spitzen a, a hinein- gehen, bezeichnen die Punkte, wo die Drehungsaxe des Ge- wichts, welche dessen Schwerpunkt schneidet, durch den Stab geht; denn alle Stücke, die das Gewicht zusammensetzen, sind symmetrisch um die Axe a , a vertheilt. Die Entfernung einer Linie, die durch die beiden Vertiefungen geht, vom ein- geklemmten Ende des Stabes, ist also der Entfernung des Schwerpunkts des Gewichts von demselben eingeklemmten Ende gleich, und kann leicht gemessen werden, nachdem man den Stab aus dem Klemmapparate herausgenommen, und das Gewicht abgenommen hat. Die Schwere der Gew ichte, die ich in meinen Versuchen gebraucht habe, wuchs von ei- nem halben Pfunde bis zu 15 Pfund. Die Schwingungszeiten der Stäbe werden mit demselben Passageinstrument beobachtet, welches dazu gedient hatte, den Stab vertical zu stellen, nämlich mit demjenigen von ihnen, 133 de l’Académie de §aint>Péiersbour^ 134 welches in der Verlängerung der Horizonlalaxe des Klemmap- parats aufgestellt war (p fig. 4). Das Fernrohr des Passage- instruments wurde auf das freie Ende des Stabes gerichtet, nachdem man auf die Schraube b, welche dem Beobachter zugekehrt war, eine kleine horizontale Theilung von Papier aufgeklebl hatte, wie es in fig. 3 abgebildet ist. Man Hess den verticalen Faden im Brennpunkt des Fernrohrs mit dem mit o bezeichneten Mittelstrich der Theilung zusammen fallen, und setzte nun den Stab in Bewegung; die Theilung bewegte sich nun rechts und links durch das Feld des Fernrohrs, und der Durchgang des Mittelstriches der Theilung durch den Verticalfaden des Fernrohrs konnte mit grosser Genauigkeit beobachtet werden; auch konnte man die Schwingungsweiten des Stabes bestimmen, indem man beobachtete, bis zu wel- chem Theilstrich der Faden des Fernrohrs auf jeder Seite der Theilung ging. Gewöhnlich waren die Schwingungen doch zu rasch, um jeden Durchgang beobachten zu können; man be- obachtete nach den Umständen bloss die Zeit des SOsten oder lOOsten, ja auch des lOUÖsten Durchgangs, und zählte die zwischenliegenden. Die metallischen Stäbe, die in den folgenden Versuchen gebraucht worden sind, waren alle von Herrn Repsold in Hamburg verfertigt worden, und mit einer so grossen Genauig- keit gearbeitet, dass sie, ich möchte sagen, mathematisch ge- naue Parallelepipede waren; ihre Dicke und Breite war bei jedem Stabe in der ganzen Länge desselben so vollkommen gleich, dass der grösste Unterschied kaum jijj Linie betrug. Ihre Breite und Dicke wurde mit grosser Genauigkeit vermit- telst eines micrometrischen Apparats gemessen , den ich in dem Werk; „ Travaux (ïc la commission pour établir les uni- tés de poids et de mesures de Russie “ beschrieben und abge- bildet habe. Dieser Apparat besteht aus 2 Stahlcylindern von gleicher halbzölliger Dicke, der eine 3, der andere 6 Zoll lang, die in Lagern so neben einander aufgestellt sind, dass ihre Axen in derselben Linie liegen, und dass sie sich einan- der bis zur Berührung nähern können; die Enden, die sich berühren, haben eine sphärische Form, so dass sie sich in einem Punkte berühren. Auf beiden Cylindern sind feine Theilungen befestigt, die ihren Axen parallel sind ; über diesen Theilungen sind verticale Micrometer -Microscope befestigt, durch die man die Theilungen sehen kann. Der kürzere Cv- linder wird fixirl; der Stab, dessen Dicke oder Breite man messen will, wird zwischen die beiden Cylinder gelegt, so dass er beiderseits von den sphärischen Enden der beiden Cylinder berührt wird. Die Fäden der Microscope werden auf irgend welche Theilstriche der beiden Cylinder gestellt, der Stab herausgenommen und die Cylinder zur Berührung ge- bracht. Ist nun der kürzere Cylinder stehen geblieben, wovon man sich leicht durch das über ihm befindliche Microscop überzeugen kann, so hat sich der andere Cylinder gerade an die Dicke oder Breite des Stabes gegen den ersten bewegt, und man braucht nur auf der Theilung des zweiten Cylinders, die man durch das andere Microscop sieht, abzulesen, um wieviel Theilstriche sich dieser Cylinder forlbewegt hat; die Bruchtheile misst man vermittelst des Micrometers. Es ver- steht sich von selbst, dass die berührten Flächen des Stabes genau einen rechten Winkel mit der gemeinschaftlichen Axe der beiden Cylinder machen müssen. Es sei nun L die ganze Länge des Stabes; P das Gewicht des ganzen Stabes; a die Breite des Stabes ; b die Dicke des Stabes; l die Länge des vibrirenden Theiles des Stabes, wenn das eine Ende desselben eingeklemmt worden ist, oder die Entfernung des freien Endes von der Klemmungs- linie; p das Gewicht dieses vibrirenden Theiles; l' die Entfernung der Klemmungslinie von dem Schwer- punkt des Gewichtes, welches man an das freie Ende des Stabes befestigt hat; p das am freien Ende befestigte Gewicht; i das Trägheitsmoment des vibrirenden Theiles des Sta- bes in Bezug auf die Klemmungslinie; q das eigne Trägheitsmoment des am freien Ende befestig- ten Gewichts in Bezug auf eine durch dessen Schwer- punkt gehende Axe ; / das ganze Trägheitsmoment des vibrirenden Theiles des Stabes nebst dem Gewicht, auf die Klemmungslinie als Drehungsaxe bezogen; m das Gewichtsmoment des vibrirenden Theiles des Stabes in Bezug auf die Klemmungslinie; m das Gewichtsmoment des am freien Ende befestigten Gewichts, ebenfalls auf die Klemmungslinie bezogen; M das Gewichtsmoment des vibrirenden Theiles des Sta- bes und des am freien Ende befestigten Gewichts; X die Länge des einfachen Pendels, welcher dieselbe Schwingungsdauer hat, als der vom vibrirenden Theil des Stabes und den an dpssen freiem Ende befestigten Gewichten zusammengesetzte unbiegsame .Pendel, in der Voraussetzung, dass er sieb frei um die Klemmungs- linie drehen kann; t die Schwingungsdauer des Pendels X; t die beobachtete Schwingungsdauer des Stabes in der verticalen Lage, wenn das freie Ende nach unten ge richtet ist; tx die beobachtete Schwingungsdauer desselben Stabes, wenn das freie Ende nach oben gerichtet ist; T die Schwingungsdauer, welche statthaben würde, wenn der Stab keine Schwere hätte, sondern bloss Elasticilät; 6 die Schwingungsdauer, die statthaben würde, wenn der Stab keine Elaslicität hätte, sondern bloss Schwere; er die Länge des einfachen Secundenpendels, dessen Scbwingungsdauer der Schwingungsdauer Q gleich wäre ; g die Schwerkraft ; 7 r das Verhältniss des Umfanges eines Kreises zu seinem Duckmesser; * Rulletiii i»!iysieo - mathématique 136 135 -i , der Elasticitätscoefficient der Metalle, aus denen der 8 Stab bestellt, wo 8' die Ausdebnuug der verticalen Seite eines Würfels bedeutet, der aus demselben Metall besteht, dessen Seiten der Einheit gleich sind, und wel- cher an der obern Basis befestigt, an der untern aber durch die Gewichtseinheit ausgedehnt wird; — derselbe Elasticilätscoeflicient in Bezug auf einen Cy- 5 linder, dessen Axe und Radius der Einheit gleich sind. Wir haben erst: Pl I -7— i — I— i -+- q » M=m-+-m , 1 st J~~ 8' ’ JO o2 2 .2t!2 ■t2' Bisher hat man angenommen, dass 1 _ n2Pp ¥ ab* g .T2’ wo T die Schwingungsdauer des Stabes bedeutet, ohne auf den Unterschied Rücksicht zu nehmen, den diese Dauer zeigen kann, nach der verschiedenen Lage, die der Stab in Bezug auf die Richtung der Schwere haben kann; dieser Umstand kann bei sehr raschen Schwingungen vernachlässigt werden und bis jetzt bat man sich nur mit solchen beschäftigt. Diese Formel passt übrigens auch bloss auf Stäbe, die an ihrem freien Ende kein Gewicht tragen. Aber diese Formel stimmt keineswegs mit der Erfahrung überein. Um Werlhe von d' zu erhalten, die nicht nur unter sich, sondern auch mit den durch Flexion gefundenen Werthen (von denen später die Rede sein wird) übereinstimmen, muss man den Werth von mit V — mullipliciren ; man erhält so, für einen prisma- 8 A tischen Stab, der ohne Gewicht oscillirU 1 7t2lap _/o fi' ~~äb*g T2 ’ V T 9t Man kann diese Formel general isiren, indem man — . A Of 2#2 Qf 2/2 jr 2 statt P , — V — statt ur>d — 2^ — T statt — 5 und endlich G2-+-« G -nt2 g /statt i setzt; man erhält so: 1 _ 9 I (G2-*-*2) -i/JL 8' 2 ab* (G2 — t2) ' V a‘ Nach dieser Formel sind alle folgenden Beobachtungen be- rechnet worden, und man wird aus der vollkommenen Ueber- einstimmung derselben mit der Erfahrung sehen, dass es die einzig richtige ist. Der Werth von q, oder das Trägheitsmoment des am freien Ende befestigten Gewichts in Bezug auf seinen eignen Schwer- punkt, wurde nach der Formel 1 / 2 q=-%PQ berechnet, wo q den Radius der Cylinder c, c Cg. 3 bedeutet, ohne weiter auf die unregelmässige Gesalt der übrigen Theile dieses Gewichts Rücksicht zu nehmen; der Werth von q Fällt immer sehr gering aus, im Vergleich der übrigen Glieder, aus dem der Werth von I zusammengesetzt ist, so dass der aus dieser Voraussetzung entstehende Fehler nur einen sehr klein zu veranschlagenden Fehler im Endresultat hervorbringen kann. Messing. Das Messing bietet die meisten Verschiedenheiten in seiner Textur und seinen übrigen physikalischen Eigenschaften dar, und verdient deshalb besonders in seinen verschiedenen Um- ständen untersucht zu werden. 9 Messingstäbe wurden der Untersuchung unterworfen : No. 1 und 3 gehämmertes Messing; 2 und 4 gegossenes Messing; 5 und 6 englisches hart gewalztes Messing; diese Stäbe kamen aus verschiedenen Fabriken und hatten deshalb vielleicht nicht vollkommen dieselbe Zusammen- setzung. No. 7 weiches gegossenes Messing: 8 dasselbe Metall, stark gehämmert; 9 dasselbe Metall, stark gewalzt. Die drei letzten Stäbe waren aus demselben Guss verfertigt, und stammen aus der Fabrik der Gebrüder F. Hasse in Lü- bek (2 Theile Kupfer auf 1 Theil Zink). Die Länge der Stäbe variirte zwischen 51 1 und 52^ Zoll, ihre Breite war nur sehr wenig von einem Zoll verschieden; die Dicke von 1, 2, 6 betrug nahe 1 Linie, die von 3, 4, 5, 7, 8 und 9 war nahe 2 Linien. Diese Dimensionen wurden sehr genau mit dem oben angegebenen Instrument bestimmt; die Stäbe wurden an verschiedenen Stellen eingeklemmt, und es wurden verschiedene Gewichte an die freien Enden befestigt; in diesem Auszuge begnüge ich mich damit, nur eine Bestim- mung vollständig mitzutheilen, von den übrigen aber nur das Endresultat. Stab No 3. Ganze Länge des Stabes [L) 51,4370 Breite (o) 0,99946 137 de l’Académie de Saint-Pétersbourg1, 138 Dicke {b) 0,18648 Gewicht (P) 3,25684 Specifisches Gewicht auf Wasser von 13g° bezogen 8,4978 I. Länge (l) des schwingenden Theils des Stabes 47,3785 Gewicht (p) 2,99986 , Trägheitsmoment (t) 2244,620 Gewichtsmoment (m) 71,0645 Der Stab schwingt mit Gewichten , die am freien Ende be- festigt sind i = 47,1 316 p'= 9,29767; t ! = 8^3898 ir = 20653,600 t== 0^70197 q = 41,840 i= 2244,620 7=22940,060 m— 71,061 m = 438,211 M= 509,276 Hieraus findet man : A = 45,0445, 85,46. 6,25. 12 » Mo = 10502,4. 67,86. J 20 » H = 2250,0. 14,54. 14,05. 14,37. 14,36. 15476,9. 100,00. Molybdänsaures Ammoniumoxyd-Chromoxyd. Formel = 3 (AmMo2) -t- -Gr MoG -+- 20 H. Die Darstellung dieses Salzes ist wie die des entsprechen- den Thonerdesalzes. Es krystallisirt in kleinen quadratischen Tafeln mit rosarother Farbe. Beim Trocknen bei 100° ver- liert es 10 Aequivalente oder 7,66°/0 Wasser; bei 120° ge- hen noch 2 Aeq. Wasser w7eg, im Ganzen verliert es somit bei 120° 12 Aeq. oder 9,19°/0 Wasser. Nach dem Glühen bleibt ein Gemenge von Chromoxyd und Molybdänsäure nach. Analyse. 1,1512 Grm. des lufttrocknen Salzes gaben bei 100° 1,0617 oder 92,22°/0 Rückstand, hei 120° 1,0432 oder 90,62°/o und nach dem Glühen 0,9082 oder 78,89°/0, in welchen 0,078 oder 6,78°/0 Chromoxyd. 149 150 «le Mcadémie «le Saint » PétfeesHïOtBïg'. In 100 Theilen berechnet gefunden 3 Aeq . Am = 975,0. 6,64. 1 » tr - - 957,8. 6,52. 6,78. 12 . Mo = 10502,4. 71,52. 72,11. 20 • H = 2250,0. 15,32. 14685,2. 100,00. Molybdänsaures Natron- Chromoxyd. Formel — 3 (Na Mo2) -+- FrMq6 •+- 21 H. Dieses Salz wird durch Kochen von Chromoxydhydrat mit dreifach molybdänsaurem Natron erhalten. Es bildet mikro- scopische vierseitige Prismen von lilla Farbe, die an der Luft leicht verwittern und dabei eine hellere Farbe annehmen. Es ist in Wasser sehr leicht löslich. Bei 100° verliert es 12 Aeq. oder 9,01 °/0 Wasser; bei stärkerem Erhitzen schmilzt es und erstarrt nach dem Erkalten krystallinisch mit dunkler lilla Farbe. Analyse. 1 , VO 1 5 Grm. Salz gaben nach dem Trocknen bei 100° 1,2784 Grm. oder 91,22°/0 und nach dem Schmelzen 1,178 oder 84,05°/o, in welehen 0,094 oder 6,7i°/0 Chrom- oxyd waren. In 100 Theilen berechnet gefunden 3 Aeq. Na = 1162,8. 7,76. 1 » €r= 957,8. 6,39. 6,71. 12 » Mo = 10502,4. 70,09. 21 » H = 2362,5. 15,76. 15,88. 14985,5. 100,00. Molybdänsaures Kali-Eisenoxyd und Ammoniumoxyd Eisenoxyd. Kocht man eine Lösung von dreifach molybdänsaurem Kali oder Ammoniumoxyd mit Eisenoxydhydrat, so löst sich nach und nach das Oxyd auf und färbt die Lösung orange, aus der man durch vorsichtiges Abdampfen zuerst unkrystallinische rothbraüne Eisenoxyd - Verbindungen , die sich in Wasser leicht auflösen, erhält. Bei fernerem Abdampfen krystallisirt das Eisenoxydsalz heraus, doch stets verunreinigt durch ba- sische Verbindungen. Mir ist es nicht gelungen, dieses Salz in solcher Quantität in reinem Zustande darzustellen, dass ich die Analyse desselben ausfiihren konnte; doch höchst wahr- scheinlich hat es dieselbe Zusammensetzung, wie die frühe- ren Salze, indem es dieselben mikroscopischen Krystalle von gelblich weisser Farbe, wie jene Salze giebt. An dieses Salz schliesst sich an das Fünffach molybdänsaure Eisenoxyd. Formel = Fe ÎVÏo5 -f- 16 H. , Durch das eigenthiimliche Verhalten des dreifach molyb- dänsauren Kali zu Manganoxydul hei Gegenwart von Chlor, das ich weiter unten näher beschreiben werde, veranlasst, untersuchte ich diese Erscheinungen hei Gegenwart von Ei- senoxydul unter denselben Bedingungen. Versetzt man eine Lösung von dreifach molybdänsaurem Kali mit schwefelsaurem Eisenoxydul, so tritt sehr schnell eine Reduction ein, indem das Eisenoxydul der Molybdän- säure Sauerstoff entzieht. Die Lösung färbt sich blau, braun und nach und nach hellbraun, ohne aber weiter einen Nieder- schlag zu erzeugen. Lässt man aber gleich heim Zusatz der Eisenlösung einen Strom von Chlor durch die Lösung strei- chen, so bildet sich augenblicklich ein voluminöser unkrystal- linischer Niederschlag, der durch Chlorgas nicht weiter ver- ändert wird, während die Flüssigkeit eine grüngelbe Farbe annimmt. Dieser Niederschlag kann, auf einem Filter gesam- melt, mit Wasser, worin er sehr schwer löslich ist, ausge- waschen werden. Nach dem Trocknen an der Luft bildet er ein leichtes gelbes Pulver, das bei 100° 12 Aeq. oder !8,61°/0 Wasser verliert. Nach stärkerem Erhitzen nimmt diese Ver- bindung unter Verlust seines ganzen Wassergehaltes eine gelb- lichgrüne Farbe an. Glüht man das Salz im Plalintiegel, so schmilzt es unter theilweiser Verflüchtigung von Molybdän- säure. Die Zusammensetzung dieser Verbindung ergab sich aus folgender Analyse. 0,591 Grm. des an der Luft getrockneten Salzes verloren bei 100° 0,100 oder 18,8l°/0 Wasser. Nach starkem Erhitzen betrug der Rückstand 0,446 Grm., in welchem 0,082 Grm. Eisenoxyd waren. Sn 100 Theilen berechnet gefunden 1 Aeq. Fe = 1000,0. 13,94. 13,88. 5 « Mo = 4376,0. 60,98. 61,59. 16 » H = 1800,0. 25,08. 24,53. 7176,0. 100,00. 100,00. Molybdänsaures Kali-M anyanoxyd. Formel = 5(KaMo2) -t- MnMoG -+- 1211. Dieses Salz bildet sich unter denselben Bedingungen, wie die anderen Doppelsalze, indem man nämlich eine Lösung von dreifach molybdänsaurem Kali mit Manganoxydhydrat kocht. Es färbt sich hier nach und nach die Lösung schön roth und aus der siedend heiss filtrirten Lösung sondern sich beim Erkalten rothe glänzende Krystalle ab, die man durch neue Krystallisationen reinigen kann. Viel leichter als auf dem eben angegebenen Wege kann man dieses Salz durch die Einwirkung von Chlorgas auf mo- lybdänsaures Kali bei Gegenwart von Manganoxydul erhalten und zwar in folgender Weise. Durch eine heisse Lösung von dreifach molybdänsaurem Kali 7) lässt man einen Strom von 7) Behandelt man eine alkalische Lösung- von Molybdänsäure in Kali mit Chlorgas, so scheiden sich nach und nach Krystalle des Kali- doppelsalzes 3KaMo2 -t-KaMo3 -i- ICH, das Svanberg und ich be- schrieben haben, in reichlicher Menge aus. In einer Lösung von drei- fach molybdänsaurem Kali bringt Chlorgas keine Veränderung hervor. * 151 ÏBibIIoIIsi pliysico- mathématique 152 Chlorgas streichen und fügt zur Lösung nach und nach kleine Quantitäten einer schwefelsauren Manganoxydallösung hinzu. So lange das Chlorgas durch das dreifach molybdänsaure Kali auch geleitet werden mag, es tritt keine Veränderung ein, so wie man aber eine kleine Spur eines Manganoxydulsalzes hinzubringt, so nimmt die Lösung augenblicklich eine röth- liche Farbe an. Hat man eine etwas grössere Quantität Man- ganoxydul hinzugegeben, so wird die Färbung tiefroth und nach einiger Zeit tritt die Abscheidung des neuen Salzes ein, während die Lösung eine tiefrothe Färbung behält. Nimmt die Lösung nach einem neuen Zusatz des Mangausalzes keine dunklere Farbe an, so unterbricht man das Einleiten des Chlors. Das neu gebildete Salz setzt sich sehr schnell zu Bo- den, so dass die überstehende Lösung abgegossen werden kann und man das Salz mit kaltem Wasser nur noch abzu- spülen nüthig hat, um es in reinem Zustande zu erhalten. Aus der tiefroth gefärbten Lösung sondert sich während des vollständigen Erkaltcns noch eine neue Quantität des Salzes ab und zwar in grösseren Krystallen. Wenn man darauf die Lösung in gelinder Wärme concentrirt, so erhält man noch vom Salze. Die rückständige Lösung bleibt aber immer tief- rotb gefärbt und enthält verschiedene andere Verbindungen, die ich bis jetzt nicht genauer verfolgt habe, indem sie der verwickelten Erscheinungen wegen, die sie darbieten, ein ganz besonderes Studium verlangen. Dieses Manganoxydsalz bildet orangerothe glänzende Rhom- boeder, dessen Endkanten-Winkel — 107°45/ ist, wie ich mit Hülfe eines Reflections-Goniometers bestimmt habe. In Was- ser ist es schwer löslich, indem 100 Theile bei h 17° 3842G Theile Wasser zur Lösung verlangen, in kochendem Wasser viel leichter auflösbar, doch hierbei erleidet es eine theil- weise Zerlegung , indem sich ein basisch molybdänsaures Manganoxyd in braunen Flocken abscheidet. An der Luft ver- ändert sich das Salz nicht, bei 100° verliert es 9 Aequivalente oder 5,22°//0 Wasser; bei 1G0° gehen noch 2 Aeq. Wasser weg, so dass der ganze Verlust 11 Aeq. oder G,38°/0 Wasser beträgt, wobei die Farbe des Salzes nur eine etwas dunklere wird. Setzt man das Salz einer höheren Temperatur aus, so entweicht zuerst das letzte Aeq. Wasser und das Salz nimmt eine schwarze Farbe an. Steigert man jetzt die Hitze, so schmilzt das Salz und erstarrt beim Erkalten krystallinisch mit braunröthlicher Farbe. Versetzt man die Lösung dieses Salzes mit einer salpetersauren Silberoxydlösung, so erhält man augenblicklich einen voluminösen fleischfarbenen Nie- derschlag, der rasch zu Boden sinkt. Will man ihn aber auf einem Filter sammeln und auswaschen, so zerlegt er sich und das Wasser gehl milchig durch’s Filter. Er verhält sich hier in ebenso, wie das früher von Svanbcrg und mir beschrie- bene saure molybdänsaure Silberoxyd. Dieses Silbersalz ent- hält aber neben Molybdänsäure und Silberoxyd auch Mangan- oxyd, so dass man diese Fällung als das dem Kalisalze ent- sprechende Silberoxydsalz annchmen muss. Mit salpetersau- rem Quecksilberoxydul erhält man einen ähnlichen Nieder- schlag, der in einem grossem Uebcrschuss der Salzlösung auf- löslich ist. In einem Ueberschuss von salpetersaurem Queck- silberoxydul ist er nicht löslich, wird aber dadurch verän- dert, indem er nach und nach sehr zusammensinkt, eine gold- gelbe Farbe annimmt und aus kleinen krystallinischen Na- deln besteht. Diese Verwandlung geht noch rascher beim Kochen vor sich. Die Zusammensetzung dieses Salzes wurde durch folgende Analysen festgestellt: I. 1,2448 Grm. Salz an der Luft getrocknet, verloren bei 100° 0,069G Grm. oder 5,58°/0 Wasser und nach gelin- dem Erhitzen, wobei das Salz eine schwarze Farbe an- nahm, blichen 1,1595 oder 93,1 1°/0 nach. Dieser Rück- stand wurde nun durch Kochen mit Wasser und Ammo- niak zerlegt, wodurch 0,0601 Grm. MnMn = 0,0622 oder 4,99G°/0 Manganoxyd erhalten wurden. Das Filtrat gab nach dem Eindampfen und Glühen im Platinliegel 1,098 Grm. oder 88,2l°/0. Diese geschmolzene und kri- stallinisch erstarrte Masse löste sich vollständig in Am- moniak auf. Die Molybdänsäure wurde nun als Schwe- felmolybdän durch Ilydrolhionammoniak und Salzsäure gefällt. Nach geschehener Fällung Alles so lange auf der Sandkapclle erhitzt, bis aller Geruch nach Schwefelwas- serstoffgas verschwunden war, darauf das Schwelmolyb- dän auf einem Filter gesammelt und mit heissem, Salz- säure haltigemWasser ausgewaschen. Das ausgewaschene Schwefelmolybdän wurde noch feucht vom Filter in ein Becherglas genommen , in demselben mit Salpetersäure oxydirt und nach vollbrachter Oxydation , wobei sich Schwefel ausscheidet, abgedampft. Der Rückstand wurde in Ammoniak gelöst, der sich nicht auflösende Schwefel durch Filtration getrennt und nun die Lösung in einem larirten grossen Platintiegel im Wasserbade zur Trockne verdampft. Der trockne Rückstand wurde vorsichtig auf einer Spirituslampe erhitzt, wobei sich Ammoniak, Was- ser, Schwefelsäure und schweflige Säure entwickeln. Als Rückstand bleibt blaues Molybdänoxyd nach, das mit Hülfe einiger Tropfen Salpetersäure und durch Er- hitzen auf der Spirituslampe zu Molybdänsäure oxydirt und darauf gewogen wurde. Nach dieser Methode er- hielt ich in diesem Versuch 0,900 oder 72,30°/0 Molyb- dänsäure. Aus dem Filtrat vom Schwefelmolybdän wurde das Kali als schwefelsaures Kali bestimmt und zwar 0,371 Grm. schwefelsaures Kali = 0,201 oder 16,15°/0 Kali erhalten. II. Salz von einer neuen Bereitung. 1.0745 Grm. Salz gaben nach dem Trocknen bei 100 bis 110° 1,014 oder 94,37°/0 und nach dem Schmelzen 0,9953 oder 92,63°/0 Rückstand. Diese Analyse wurde ebenso wie die erste ausgeführt und gab 0,0539 Mn Mn = 0,0558 oder 5,!9°/0 Magnanoxyd; 0,791 oder 73,61°/0 Molybdänsäure und 0,3202 schwefeisaures Kali =0,1731 oder IG, 1 1°/0 Kali. 153 de l’Aeademie de Saint» ]Péter§lbom*g\ 154 III. 2,1808 Grm. des lufttrocknen Salzes gaben nach dem Trocknen be} 100 — 120° 2,04-10 oder 93,50% Rück- stand. IV. 0,702 Grm. des lufttrocknen Salzes gaben nach dem Trocknen bei 1 10° 0,006 oder 94-,87°/0, bei 100° 0,0585 oder 93,80°/o und nach dem Schmelzen 0,652 oder 92,80% Rückstand. In 100 Theilen berechnet gefunden I. 11. 5 Aeq. Ka = 2944,5. 15,19. 16,15. 16,11. 1 » Mn = 989,4. 5,10. 5,00. 5,19. 16 » Mo = 14103,2. 72,75. 72,30. 73,61. 12 « ii = 1350,0. 6,96. 6,89. 6,56. 19387,1. 100,00. 100,34. 101,47. Mo lybdansaures Am mo niu m oxyd-Ma gnan oxyd . Chlorammonium, in Flocken wieder niedergeschlagen wird. Durch Ammoniak wird die Verbindung zerlegt, indem sich Manganoxyd ahsondert und molybdänsaures Ammoniumoxyd in der Lösung bleibt. Eine Analyse einer solchen bei 100° getrockneten Masse führte zur Annahme, dass sie als ba- sisch molybdänsaures Manganoxyd zu betrachten ist. Ich fand nämlich, dass 0,311 Grm. bei 100° getrocknet beim Glühen 0,046 Grm. verloren und im Rückstände waren 0,192 Grm. Manganoxyd enthalten. Hieraus folgt folgende Zusam- mensetzung: In 100 Theilen berechnet gefunden 2 Aeq. Mn = 1978,8. 59,89. 61,77. 1 h Mo = 875,2. 26,49. 23,43. 4 I. H = 450,0 13,62. 14,80. 3304,0. 100,00. 100,00. Formel = 5 (Am Mo2) -i- Mn Mo6 + 12 H. Kocht man eine Lösung von molybdänsaurem Ammonium- oxyd mit Manganoxydhydrat, so bildet sich dieses Salz unter denselben Erscheinungen wie das Kalisalz, nur dass hier die Lösung des Oxyds rascher erfolgt. Dieses Salz ist isomorph mit dem Kalisalz und stimmt in allen Eigenschaften mit je- nem überein. Es ist leichter löslich in Wasser, indem 100 Theile bei 17° 10172 Theile Wasser zur Lösung verlangen. An der Luft verändert es sich nicht. Bei 100° verliert es 9 Aequivalente oder 4,60°/o Wasser, bei 100° II Aequiva- lente oder 6,85% Wasser. Analyse. 0,5325 Grm. des lufttrocknen Salzes gaben nach dem Trocknen bei 100—110° 0,5040 oder 94,65%, bei 160° 0,4970 oder 93,34% Rückstand und nach dem Glühen 0,4475, in welchem 0,025 MnMn = 0,0258 Mn - 4,85% enthalten waren. In 100 Theilen berechnet gefunden 5 Aeq. Am = 1625,0 8,99. 15,96 = Âm -i H. 1 » Mn = 989,4. 5,47. 4,85. 16 » Mo = 14103,2. 78,07. 12 » FI = 1350,0 7,47. 18007,6. 100,00. Beim Kochen des molybdänsauren Ammoniumoxyds mit Manganoxydhydrat ist das Hauptproduct die Bildung obigen Salzes, ausserdem erzeugen sich aber noch verschiedene an- dere manganhaltige Salze und Doppelsalze, die ich nicht wei- ter verfolgt habe und hier nur einige Bemerkungen über die- selben mittheilen will. Wenn man nach der Bildung des rothen Salzes das Unge- löste versucht auszu waschen, so löst sich der Rückstand, so wie keine anderen Salze mehr vorhanden sind, mit tiefbrau- ner Farbe in Wasser auf. Diese Lösung giebt nach dem Ab- dampfen im Wasserbade eine dunkelbraunschwarze, glän- zende, unkrystallinische Masse, die im Wasser leicht löslich ist, woraus sie, durch andere Salze, wie zum Beispiel durch Diese Verbindung bildet sich auch hei der Zersetzung der beiden Manganoxyd-Doppelsalze durch Kochen mit Wasser, indem sie sich hierbei in braunen Flocken ausscheidet. Bleibt diese Verbindung als unlöslich und unkrystallinisch bei der Bildung des rothen Salzes nach, so finden sich in der Lösung noch andere krystallinische Salze. Dampft man die Lösung des molybdänsauren Ammoniumoxyds, aus der das X’othe Salz herauskrystallisirt war und die eine hellbraune Farbe hat, weiter ab, am besten an der Luft bei gewöhnlicher Temperatur, so krystallisirt zuerst das gewöhnliche Ammo- niaksalz heraus. Wird die Lösung concenti'irter, so sondert sich ein gelblich weisses Salz in deutlichen Krystallen ab, das sich, wenn man es mit Wasser behandelt, in dreifach mo- lybdänsaures Ammoniumoxyd und in ein gelbes, schwer lös- liches Salz zerlegt. Zugleich mit diesem Salze bilden sich, aber nur in sehr geringer Quantität im Vergleich zu den an- deren Salzen, dunkelschwarze octaëdrisehe Krystalle, die ei- nen starken Glanz besitzen und ohne Veränderung in Wasser löslich sind. Welche Bedingungen zur Erhaltung dieser Salze gerade erforderlich sind, kann ich nicht angeben, da ich auch verschiedene andere Salze beim Abdampfen der Mutterlauge vom rothen Salze erhielt. Das dreifach molybdänsaure Natron verhält sich ebenso zu Manganoxyd, und giebt mit demselben gelbrolhe Krystalle, die im Wasser sehr leicht löslich sind. Näher habe ich die- ses Salz nicht untersucht. Molybdänsaures Manganoxydul. Formel = Mn Mo -t- H. Dieses Salz erhielt ich bei der Behandlung von kohlensau- rem Manganoxydul mit dreifach molybdänsaurem Kali oder Natron. Es bildet ein weisses schweres Pulver, das sich, un- ter dem Mikroseope betrachtet, als prismatische Tafeln zu er- kennen giebt. Bei der Luft und beim Trocknen bei 100° ver- liert es das eine Aequivalent WTasser nicht; dieses entweicht erst bei höherer Temperatur, wobei das Salz eine bellbräun- liche Farbe annimmt. Wenn das kohlensaure Manganoxydul 155 E£til2etisi pliyslco- mathématique 156 manganoxydhaltig ist, so erhält man dieses Salz von dunkle- rer Farbe und findet dann in der Analyse auch einen grösse- ren Gehalt von Manganoxydul , als die Theorie verlangt. Das Salz ist sehr schwer in kochendem Wasser löslich. Analyse: 1. 0,8593 Grm. Salz an der Luft getrocknet gaben nach dem Erhitzen 0,791 und hierin waren 0,523 Grm. Mo- lybdänsäure und 0,270 Grm. Manganoxydul. II. 0,838 Grm., hei 100° getrocknet, gaben nach dem Glü- hen 0,771 Rückstand. Berechnung. In 100 Theilen berechnet gefunden I. II. 1 Aeq. Mn - 444,7. 31,05. 31,41. 1 - Mo = 875,2. 61,10. 60,85. 1 » II = 1 12,5. 7,85. 7,97. 1432,4. 100,00. 100,23. Kocht man dieses Salz längere Zeit mit einer Lösung von dreifach molybdänsaurem Kali oder Natron, so erhält man in der Auflösung ein Manganoxydul -Doppelsalz, das nach dem Abdampfen herauskrystallisirt. Diese Verbindungen habe ich aber weiter nicht verfolgt. Zweifach molybdänsaures Quechsilberoxydul. Formel — HgM2. Fällt man eine Lösung von dreifach molybdänsaurem Kali mit salpetersaurem Quecksilberoxydul’, so erhält man ei- nen gelblich weissen flockigen Niederschlag. In der Lösung findet sich aber immer sowohl Quecksilberoxydul, als auch Molybdänsäure, so dass in diesem Fall die Fällung der Mo- lybdänsäure sehr unvollständig erfolgt. Sammelt man augen- blicklich den Niederschlag auf einem Filter, so geht er beim Waschen mit Wasser milchig durch das Filter und sinkt et- was zusammen. Unterbricht man das Auswaschen, wenn ein Tropfen des Filtrats beim Abdampfen und starkem Glühen auf einem Platinblcch keinen Rückstand mehr hinterlässt, so hat man auf dem Filter das zweifach molybdänsaure Queck- silberoxydul. Setzt man das Auswaschen noch ununterbrochen fort, so nimmt der Niederschlag nach und nach eine schöne goldgelbe Farbe an und besteht aus kleinen mikroscopischen Nadeln, die das neutrale molybdänsaure Quecksilberoxydul bilden. Rascher geht diese Umwandlung vor sich, wenn man nach der Fällung des dreifach molybdänsauren Kali durch die Quecksilberlösung das Ganze längere Zeit kocht oder auch sich selbst überlässt. Das zweifach molybdänsaure Quecksilberoxydul ist ein wasserfreier unkrystallinischer, gelblich weisser Niederschlag, der sich beim starken Glühen in Molybdänsäure, Quecksilber und Sauerstoff zerlegt. Hiernach wurde auch die Analyse aus- geführt. 1,353 Grm. des bei 100° getrockneten Salzes gaben nach dem Glühen im Platintiegel in einer Atmosphäre von Wasser- stoffgas und nach der Oxydation des rückständigen Oxydes 0,5 3G Grm. oder 39,63°/0 Molybdänsäure. In 100 Theilen berechnet gefunden 1 Aeq. Mg = 2600,0. 59,76. 2 » Mo = 1750,4. 40,24. 39,63. 4350,4. 100,00. Basisch molybdänsaures Kupferoxyd. Formel = Cu4Mo3 -+- 5H. Zur Darstellung dieser Verbindung versetzt man eine kochende Lösung von schwefelsaurem Kupferoxyd mit einer concentrirten Lösung des molybdänsauren Ammoniumoxyd- salzes = (Am Mo3 -+- Am Mo2 -+- 3H), wobei sich rasch ein grünes schweres unkrystallinisches Pulver ausscheidet. Die- sen Niederschlag muss man gleich auf einem Filter sammeln, denn sonst wird er durch andere basische Verbindungen ver- unreinigt. Das Filtrat gieht beim Eindampfen zuerst noch von diesem Salze, doch schon mit einem anderen vermischt, das eine hellere Farbe hat. Beim ferneren Eindampfen schei- det sich ein Doppelsalz aus, das weiter unten beschrieben wird. Dieses Salz enthält nach dem Trocknen an der Luft 5 Aeq. Wasser, von welchen es bei 100° 3 Aeq. oder 6,52°/0 ver- liert , ohne aber dabei die Farbe zu verändern. Bei höherer Temperatur verliert es die beiden letzten Aequivalente Was- ser, wobei die Farbe in eine dunkelbraunrothe übergeht. Uebergiesst man das wasserfreie Salz mit Wasser, so nimmt es nach und nach dieses w ieder auf. Analysen. 1. 1,163 Grm. des an der Luft getrockneten Salzes ver- loren bei 100° 0,077 Grm. oder 6,62°/0 Wasser und beim Glühen noch 0,048 oder 10,75°/o. II. 0,801 Grm. Salz, bei 100° getrocknet, verloren beim Glühen 0,036 oder 4,49°/0 Wasser und gaben 0,3264 oder 40,75°/o Kupferoxyd. III. 1,034 Grm. des wasserfreien Salzes gaben 0,451 oder 43,62°/0 Cu und 0,5796 oder 56,06°/o Molybdänsäure. Zur Bestimmung der Molybdänsäure w urde das Salz mit einer gewogenen Quantität von wasserfreiem kohlensau- rem Natron zusammengeschmolzen und aus dem Verlust von Kohlensäure die Quantität der Molybdänsäure be- rechnet, unter der Annahme, dass sich beim Schmelzen neutrales molybdänsaures Natron bildet. 157 de l’Académie de Saint- Péfersboraig. 138 In 100 Theilen Berechnet gefunden 4 Aeq. Cu = 1986,4. 38,39. I. III. 38,88. 3 « Mo = 2625,6. 50,74. 49,96. 5 » H = 562,5. 10,87. 10,75. 5174,5. 100,00. Molybdänsaures Ammoniumoxyd-Kupferoxyd. Formel = CuÂïo2 t AmMo3 -§- OH. Dieses Salz bildet sich, wie ich so eben gesagt babe, beim Abdampfen des Filtrats vom vorhergehendem Salze, doch ist es hier fast immer durch ein saures molybdänsaures Ammo- niumoxyd verunreinigt, von welchem es durch Auflösen in kochendem Wasser getrennt werden kann. Am Leichtesten erhält man dieses Salz, wenn man eine Lösung von schwefel- saurem Kupferoxyd mit einem Ueberschuss von molybdän- saurem Ammoniumoxyd in der Kälte versetzt. Es scheidet sich hierbei ziemlich schnell ein weissblaues krystallinisches Salz ab, das unter dem Mikroscope betrachtet aus kleinen Rhomben besteht. In kaltem Wasser ist es schwer löslich, in kochendem löst es sich ohne Zersetzung auf und kann beim Abdampfen ohne Veränderung wieder erhalten werden. Das lufttrockne Salz enthält 9 Aeq. Wasser, von welchen es bei 100° 4 Aeq. oder 7,25% und bei 130° noch 4 Aeq. Wasser verliert, im Ganzen 8 Aeq. oder 1 4,49°/0 Wasser. Bei stärke- rem Erhitzen entweichen Ammoniak und Wasser, und es bleibt eine gelbliche Masse nach, die beim heftigen Glühen schmilzt, wobei Spuren von Molybdänsäure entweichen. Analysen. I. 0,7855 Grm. des lufttrocknen Salzes verloren bei 100° 0,0598 oder 7,613% Wasser, bei 130° 0,1200 Grm oder 15,287% Wasser. Nach dem Glühen blieben 0,6 12 oder 77,91% als Rückstand, in welchem 0,060 oder 7,64% Kupferoxyd enthalten waren. H. 0,5604 Grm. Salz von einer anderen Bereitung verloren beim Glühen 0,121 oder 21;59%. In 100 Theilen gefunden gefunden 1 Aeq. Cu = 496,6. 7,99. 7,64. 5 . Mo = 4376,0. 70,46. 1 » Am = 325,0. 5,2H 22,09. 9 . H = 1012,5. 16,32.) 6210,1. 100,00. ÔORRESF01TDA1TQŒ3. 1. Lettre deM. CRUSELL a M. le Secrétaire perpétuel de l’Académie. (Lu le 9 septembre 1853.) Monsieur, Après une série d'expériences relatives à sur l’action du pla- tine chauffé par le galvanisme sur des substances organiques, expériences qui ont été suivies de grandes dépenses, j’adres- sai une lettre à M. l’Académicien Lenz. Cette lettre, ma pre- mière communication de la galvanocaustie , a été lue dans la séance du 11 septembre 1846 de l’Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, et insérée au Bulletin physico- mathématique, Tome VI; No. 14, pag. 239. Quelques mois après la lecture de cette communication, j’adressai à l’Académie Royale des Sciences à Paris un mé- moire qui portait le litre: Traitement électrolytique, ouïe galvanisme comme remède chimique, suivie d’une délinéation de la galvanocaustie. L’Académie Royale a bien voulu rece- voir ce mémoire, mais elle n’a pas mentionné la galvano- caustie dans son procès verbal (Compte-rendu du 11 janvier 1847). Le 17 janvier 1848 (Comptes - rendus hebdomadaires, Tome XXVI, pag. 107) l’Académie de Paris a reçu de ma part une Note sur la guérison d’un fungus hématoïde. Sans le Cl de platine chauffé par le galvanisme cette guérison au- rait été impossible. Cette note contient aussi l'histoire de la guérison d’un grave rétrécissement de l’oriüce de l’urèthre, par ce même Cl galvanocaustique; La guérison du rétré- cissement avait lieu en 1846, celui du fungus en 1847. Pour donner, en attendant un rapport de la part de l’Aca- démie de Paris, au public médical une notice concise de mes longs travaux, je publiai, en 1848, dans le journal Medicini- sche Zeitung Russlands , trois mémoires traitant de la thérapie électrolytique et de la galvanocaustie ensemble. J'ai l'hon- neur de soumettre ci-joint un exemplaire de ces opuscules. Le Journal de Saint-Pétersbourg, publié le samedi 10 (22) septembre 1849 contient, pag. 3693, un article signé par moi. Je trouve convenable de reproduire ici un extrait de cet article. «J’ai déjà consacré plus de onze années aux expériences «sur les effets du galvanisme, nommément la décomposition des « fluides et la caléfaction des métaux. Les résultats de c es longs, «pénibles et coûteux travaux sont les traitements électrolytiques «et les opérations galvanocausliques J’ai aussi, dans divers «cas, et avec le plus grand succès, remplacé les instruments «tranchants de la chirurgie ordinaire par les électrodes (extir- «pation et même amputation électrolytique) ou par le platine «chauffé par le galvanisme (opération galvanocaustique) qui est «tout à fait autre chose que l’application du fer chauffé au feu«. Les faits que je viens de relever et les nommés documents imprimés m’autorisent à réclamer la priorité de tout emploi thérapeutique du platine chauffé par le galvanisme et de me 159 ESisSletfin plsysico » matlséiBiatiqtiie 160 féliciter d’avoir reçu un collaborateur en M. Alph. Amussat, auteur de la suivante communication insérée au Compte-rendu de la séance du 11 Juillet 1853 de l’Académie Impériale des Sciences de Paris. „M. Alph. Amussat présente le résumé des résultats qu’il «a obtenus de l'électricité, employée comme agent thérapeutique.» „En employant, dit l’auteur, un fil de platine chauffé au „blanc lumineux, au moyen d'une batterie électrique composée „de piles de Bunsen, j’ai pu: 1° cautériser l’intérieur d’une „grenouillette du volume d’une grosse amande et en obtenir la „guérison; 2° cautériser l’intérieur d’une vaste cavité an- « fractueuse, occupant toute la surface postérieure de la glande „mammaire droite, chez une femme de vingt- quatre ans, et „en obtenir la cicatrisation; 3° cautériser extérieurement et „intérieurement le col de l’utérus dans les engorgements avec . ulcération de cette partie de 1 organe; 4" faire 1 ablation de „deux tumeurs cancéreuses, 1 une siégeant dans la paume de „la main, ayant 10 centimètres en longueur et 8 centimètres „en largeur; l’autre plus volumineuse encore, placée dans „la région mammaire». „Pour faire l’ablation de ces tumeurs, j’ai employé le pro- cédé suivant: Je traverse la hase de la tumeur avec une „aiguille portant une anse de fil de platine; lorsqu'elle est „parvenue au côté opposé, je la retire en coupant l’anse. J’ai „alors deux fils distincts, dont les extrémités sont mises en „raport avec les pôles de deux batteries électriques, compo- sées de grandes piles de Bunsen. En tirant doucement les fils „en sens opposés, on fait l’ablation de la tumeur; il reste „ensuite une surface cautérisée, sur laquelle on applique „d’abord des réfrigérants, et que l’on panse ensuite avec des „compresses trempées dans de l’eau simple, jusqu’à la cica- trisation complète.» „Le nombre des éléments doit être tel, que la température „du fil de platine soit assez élevée pour se casser facilement „quand on sectionne la base de la tumeur, afin d’obtenir une «cautérisation suffisante.« «L’auteur annonçant l’intention de soumettre prochaine- «ment au jugement de l’Académie un travail plus étendu sur «le même sujet, on attendra l’arrivée de son mémoire pour «nommer une Commission.» (Comptes-rendus hebdomadaires, Tome XXXVII, No. 2, pag. 52). Les détails de la galvanocaustie sont plus développés dans les paragraphes II, 12 et 13 du troisième des opuscules que j’ai publiés, en 1848, dans la Medicinische Zeitung Russlands. En recommandant cette réclamation à votre bienveillante attension, j’ose espérer de la voir imprimée, aussi prochain nement que possible, dans le Bulletin physico-mathématique. J’ai l'honneur etc. Gustave Crusell, D. M., agrégé au Département Médical du Ministère de l’Intérieur. St.-Pétersbourg ce 31 août 1853. BULLETIN DES SÉANCES PE LA CLASSE. Séance du 9 (21) septembre 1 853. (Fin.) SI. Baer adresse à l'Académie son premier rapport, daté d’Astra- khan le 19 août: il renferme quelques notices géognostiques des envi- rons de Kamychine et du mont de Bogdo, M. Baer annonce en outre l’envoi d une caisse avec des pétrifications de ces lieux, dont une partie lui a été obligeamment cédée pour l’Académie par M. Klioutchine, employé aux salines. Bien que cet envoi ne soit pas encore arrivé, la Classe autorise cependant le Secrétaire à adresser à M. Klioutchine les remerclments de l’Académie. Correspondance. M. le Ministre adjoint de l’instruction publique annonce à l’Acadé- mie, que sur son rapport fait au Comité des Ministres, S. M. l’Empe- reur a daigné sanctionner la nomination de MM. le Conseiller d’état J éleznov et le Conseiller de cour Tchébychev au grade d’Académi- ciens adjoints, le premier, pour la physiologie des plantes dans ses rap- ports avec l’économie rurale, et le second, pour la mécanique appli- quée. tous les deux avec anciennété depuis le jour de leur élection, le 14 mai, et avec le traitement stipulé dans l’état de l’Académie. Résolu d’en informer le Comité administratif par extrait et de munir les deux nouveaux membres des diplômes d’usage. M. le Ministre adjoint de l’instruction publique adresse l’Académie des échantillons d'insectes, qui ont dévasté les champs de blé dans le district de Bouïnsk, gouvernement de Simbirsk, et dans le district des raines de l’Altaï, gouvernement de Tomsk. S. E. charge l’Académie de faire examiner et déterminer l’espèce de ces insectes, et d’indiquer, s'il est possible, les moyens pour les détruire. Sur cela M. Brandt, a qui le Secrétaire avait sur le champ communiqué la boîte renfermant les insectes en question, annonce à la Classe que, faute de précaution dans l’emballage le contenu était dans un tel état de décomposition qu’une détermination de l’espèce a été reconnue impossible. Cepen- dant une recherche soignée des fragments mieux conditionnés a fait soupçonner, que ce sont des larves d’insectes, ressemblant à celles des chrysomélides. Si l’on désire avoir une réponse plus décisive et des conseils pour obvier à l’avenir à ces sortes de dégâts , il faut tâcher de recueillir, sur les lieux, des observations soignées et des échantil- lons mieux conditionnés, non seulement des larves, mais encore des insectes mêmes, sorte de petits scarabées. M. Brandt indique les mo- yens pour atteindre à ce but. La Classe approuve ce rapport. M. le docteur Crusell adresse à l’Académie une réclamation de priorité contre une notice, renfermée dans le Compte rendu de la sé- ance du 11 juillet de cette année de l’Académie de Paris. La Classe avant d’admettre cette réclamation au Bulletin, ainsi que le demande M. Crusell, charge 31. Jacobi d’en constater le fait. 31. le docteur Charles Pfaff adresse à l'Académie un volume de correspondance de feu son père, le célèbre géomètre Jean Frédéric Pfaff, membre correspondant de notre Académie. Ce volume porte le titre: Sammlung von Briefen, gedrechselt zwischen Joli. Fr. Pfaff und Herzog Carl von Wurtemberg , F. Boulerwek, A. v. Humboldt, A. G. lia s hier und andern. Von Dr. Carl Pfaff. Leipzig 1853. 8. 11 sera dé- posé à la Bibliothèque et la réception en sera accusée avec reconnais- sance. Lu une réclamation adressée à l’Académie par 31. Ordenov contre le jugement de 31. Pérévostchikov sur son mémoire de Chrono- logie ecclésiastique. La Classe après en avoir pris connaissance, ne juge point qu’il y ait lieu de revenir sur son arrêté du 26 août. Emis le 12 janvier 1854. A? 275. BULLETIN Tome XII. jw ii. DE LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SADT-FËTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pélersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMUTert IIpaB.ieHia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 7. Recherches sur la flexion des lames élastiques. Kupffer. (Extrait.) NOTES. 4. Sur le cours de la vie d’Euglena. Weisse. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 7. Untersuchungen ïjber die Flexion elasti- scher Metallstäbe: von A. T. KUPFFER. (Lu le 7. octobre 1853.) (Auszug einer grösseren Abhandlung, die in den Annales de l’Obser- vatoire physique central erscheinen wird.) Wenn man einen graden Stab an einem Ende in horizonta- ler Lage einklemmt, das andere aber frei lässt, so biegt sich dieses etwas herab, wenn die verticale Dimension nicht gar zu gross ist; diese Biegung ist das Gleichgewicht zwischen der Elasticität des Stabes und der Wirkung der Schwere. Die Biegung wird noch grösser, wenn man ein Gewicht an das freie Ende des Stabes hängt. Die Grösse, um welche die Axe des Stabes unter jener ursprünglich-horizontalen Lage herab- gedrückt wird, nennt man seine Depression; den Winkel, den eine Tangente an das bewegliche Ende des Stabes mit dersel- ben Horizontale macht, nennt man den Flexions- oder Bie- gungswinkel. Es ist allgemein bekannt, dass man den Elasticitäts-Coef- ficienten eines Stabes finden kann, wenn man die Depression kennt, die er durch ein bekanntes Gewicht erleidet; die genaue Messung dieser Depression bietet aber manche Schwierigkei- ten dar; mir schien es bequemer und genauer, den Flexions- wdnkel zu messen; diess geschah auf folgende Art: Nachdem das eine Ende des Stabes so eingeklemmt worden war, dass man seine horizontale Lage vermittelst einer aufge- steckten Libelle genau verificiren konnte (siehe fig. 6), wurde das freie Ende mit einem Spiegel versehen, dessen Ebene sehr nahe senkrecht auf die Axe des Stabes war. Wie man diese Lage hervorbringt, vermittelst der Stellschrauben, die in der Figur zu sehen sind, ist aus den nach der Gaussi- schen Methode angestellten magnetischen Beobachtungen zu bekannt, als dass ich nüthig hätte die Procedur hier genauer zu beschreiben. Auf den Spiegel wurde das Fernrohr eines tragbaren kleinen astronomischen Verticalkreises gerichtet, so dass die optische Axe des Fernrohrs normal auf die Ebene des Spiegels war. Um sich davon überzeugen zu können, ist die Ocularröhre des Fernrohrs da, wo das Fadenkreuz auf- gespannt ist, durchbrochen, so dass das Fadenkreuz vom Tageslicht beleuchtet wird; um demselben noch mehr Sicht- barkeit zu geben, sind die Spinnefäden durch Fäden von dünnem weissen Baumwollenzwirn ersetzt. Die Lichtstrahlen, die von dem so beleuchteten Fadenkreuz auf das Objectiv fallen, kommen, wenn das Fadenkreuz gerade im Hauptbrenn- punkt des Objectivs steht, parallel aus dem Objectiv heraus, fallen auf den Spiegel und werden von demselben wieder re- flectirt, so dass man durch die Ocularlinse ausser dem wirk- lichen Fadenkreuz noch das reflectirte Bild desselben sieht, und zwar auch im Brennpunkt, so dass beide sich vollkom- men decken, w'enn die optische Axe des Fernrohrs genau senkrecht auf der Ebene des Spiegels ist. Wenn man nun die Neigung der optischen Axe des Fernrohrs auf dem getheilten Verticalkreise abliest, so hat man auch die Neigung des Stab- endes gegen den Horizont, da Stabende und optische Axe des Fernrohrs beide senkrecht gegen den Spiegel sind, mithin dieselbe Richtung haben. Um aber die Neigung des Fernrohrs auf der Theilung des Verticalkreises unmittelbar ablesen zu Bulletin pliysico - mat hématique 163 können, braucht man nur, nachdem man die verticale Dre- hungsaxe des Instruments, vermöge der dazu bestimmten Li- belle vollkommen senkrecht gemacht hat, dem Fernrohr eine nahe senkrechte Richtung zu geben, das Objecliv nach unten und eine Schale mit Quecksilber unterzustellen; die horizon- tale Oberfläche des Quecksilbers wird ebenfalls das Bild des Fadenkreuzes in das Fernrohr zurück reflectiren, und man wird ebenfalls 2 Fadenkreuze sehen, die man durch einige Bewegung des Fernrohrs zur vollkommenen Coincidenz bringen kann: alsdann steht die optische Axe des Fernrohrs senkrecht; man stellt nun 00° des getheilten Kreises auf die Null des Ali- dadenkreises, wodurch der Radius des getheilten Kreises, der durch den Anfang der Theilung geht, eine solche Lage be- kommt, dass wenn man die Null des Alidadenkreises auf die Null des getheilten Kreises stellt, die optische Axe des Fern- rohrs eine vollkommene horizontale Lage annimmt, und jede Neigung des Fernrohrs gegen den Horizont unmittelbar auf dem getheilten Kreise abgelesen werden kann. Das in einer Schale liegende Gewicht, welches dazu dienen soll, das freie Ende des Stabes herabzubiegen, wird an einen Rinff angehängt, welcher dieses freie Ende umfasst, und in- wendig 2 gegenüberliegende Spitzen hat, wie fig. 6 es zeigt, zwischen welche der Stab geklemmt wird; diese Spitzen bil- den auf dem Stabe kleine Vertiefungen , welche in derselben horizontalen, durch die Axe des Stabes gehenden Linie lie- gen, und deren mittlere Entfernung vom geklemmten Ende leicht nachher gemessen werden kann, nachdem man das Ge- wicht abgenommen und den Stab aus der Klemmung entfernt hat, wobei er wieder grade wird. Der Klemmungs-Punkt wird vorher dadurch bezeichnet, dass man vermittelst einer Stahl- spitze einen feinen Strich auf dem Stabe macht, da wo er aus dem Klemmungsapparat heraustritt. Der Aufhängepunkt des Gewichts befindet sich gleich hinter dem Spiegel, so dass man annehmen kann, dass der Stab zwischen dem Aufhänge- punkt und dem Spiegel, durch die Schwere des letztem, keine mit der Neigung des Spiegels sich verändernde Biegung an- nehmen kann. Als Klemmungsapparat diente derselbe Apparat, den ich in meiner vorigen Abhandlung*) beschrieben habe, und der fig. 1 abgebildet ist. Vermittelst des Armes E , der an seinem in der Zeichnung nicht sichtbaren Ende gegen eine Micrometer- schraube drückt, kann man der Klemmung G eine solche Lage geben, dass die Libelle L einspiell, so lange der Stab unbelastet ist. Da bei grösserer Belastung der Stab da, wo er eben aus der Klemmung heraustritl, doch ein wenig herabge- drückt werden könnte, ohne dass deshalb das eingeklemmte Ende des Stabes seine Horizontalität einbüsste, so dass in diesem Falle die Libelle L eine falsche Anzeige machen würde, so ist an der Klemmung G selbst noch eine Hülfs- Libelle M befestigt , die die etwaige Drehung der Klemmung G selbst anzeigen würde, wenn eine solche Drehung durch das an das freie Ende des Stabes angehängte Gewicht hervor- 16/1 gebracht würde; diess ist aber nie geschehen, weil der ganze Apparat sehr schwer und stark ist. Die Depression des freien Endes des Stabes wurde ver- mittelst einer verticalen Theilung gemessen, die man zwischen Aufhängepunkt und Schale eingeschaltet hatte, und auf welche das Fernrohr eines Cathetometers gerichtet war. Diese Thei- lung hatte eine senkrechte Mittellinie, auf welche man ein horizontales Microscop i’ichten konnte, das sich längst einer horizontalen Theilung fortbewegte , in der Richtung des Stabes; vermittelst dieses Microscops war es leicht, die hori- zontale Entfernung des Aufhängungspunkts vom Klemmpunkt zu messen; man brauchte nur erst das freie Ende so zu unter- stützen, dass keine Biegung statt fand (wovon man sich durch eine am Ende aufgestellte Libelle leicht überzeugte) und das Microscop auf die Mittellinie zu stellen; dann die Unter- stützung wegnehmen, das Gewicht anhängen und beobachten, um wieviel das Microscop gerückt werden musste, um es wieder auf die Mittellinie einzustellen; diese Grösse, von der Länge des Stabes zwischen dem Klemmpunkt und dem Auf- hängepunkt abgezogen, gab die jedesmalige Entfernung des Aufhängepunktes vom Klemmpunkte. Diese Entfernung muss sehr genau bekannt sein, denn diese Entfernung mit dem Ge- wicht multiplicirt, giebt das Moment des Gew'ichts, welches die Biegung hervorbringt Ohne in die Einzelheiten aller von mir angestellten sehr zahlreichen Versuche einzugehen, theile ich hier nur die Resultate mit, zu denen ich vermittelst dieses Apparats gelangt bin. I) Wenn man mit cp den Flexionswinkel, mit d die Depres- sion und mit L die horizontale Entfernung zwischen dem Auf- hängepunkt der Gewichte und dem Klemmpunkt bezeichnet, so hat man: 2 d - -- L . tang cp ô \ Wenn dieses Gesetz für alle Punkte der elastischen Curve richtig ist, und nicht bloss für den Endpunkt derselben, so kann man diese Curve durch folgende Gleichung ausdrücken yi = axi, indem man die Coordinaten vom eingeklemmten Ende an zählt, die x senkrecht oder parallel der Depression, die y horizontal oder parallel dem graden Stabe. Das ist die Gleichung einer Parabel der zweitén Ordnung, mit zwei Zweigen, deren einer die Figur des Stabes repräsen- tirt, wenn die ablenkende Kraft von oben nach unten wirkt, wie es bei Anwendung eines Gewichts der Fall ist; der an- dere Zweig aber tritt ein, wenn die ablenkende Kraft von unten nach oben wirkt. S. fig. 5. Der Parameter dieser Curve ist Wir werden später sehen, dass dieser Werth umgekehrt proportional ist dem Werthe von p . d (wo p die Belastung am freien Ende des Stabes bedeutet) oder der Kraft, w elche dazu nölhig ist, das Gewicht p zur Höhe d zu erheben, oder, was *) Siebe No. 9 u. 10 des Bulletin. 165 de l’Académie de Samt-Pétfei’sbmBir'g', I6Ö dasselbe ist, der Werth von — ist der Arbeit des elastischen a Stabes proportional. 2) Die Flexions winkel sind den Momenten der Last pro- portional, d. h. man hat: cp=C .L.p, wo C eine Constante ist. 3) Wenn man mit l die Länge des Stabes (zwischen dem Klemmpunkt und dem Aufhängepunkt der Belastung) bezeich- net, so findet man, dass Cp . I d eine constante Grösse ist, welches auch die Länge und die Be- lastung des Stabes sei. 3 4) Wir haben auch (siehe oben) — d—L tang cp ; und da für sehr kleine Werthe von cp, z. B. für cp—\' man L — hat, so ist n ~d =-^r cotang : 2 » 16200 7t 5156,6, l wo cp in Minuten ausgedrückt sein muss. 5) Bezeichnet man mit 8 die lineäre Ausdehnung eines Drahtes, dessen Länge und Radius der Einheit gleich sind, durch die Gewichtseinheit, so hat man: 1 4 cp tang 1' S = Ï7T7’ wo q den Radius des Drahtes bedeutet; das ist die einzige Combination zwischen den Grössen cp, l und Lp, die immer denselben Werth von 8 giebt. Für prismatische Stäbe hat man: 1 cp tang V 0 ; r ’ wo 8' die lineäre, durch die Gewichtseinheit hervorgebrachte Ausdehnung der Seite eines Würfels bedeutet, dessen Seite der Einheit gleich ist. Um nach dieser Formel den Elasticitäts-Coefficienten pris- matischer und runder Stäbe zu bestimmen, bediente ich mich folgender Methode: Der Stab wird in seiner Mille so zwischen zwei Spitzen ge- klemmt, dass die der Breite des Stabes parallele Queeraxe desselben sich zwischen den beiden Spitzen befindet; die bei- den Hälften des Stabes balten einander das Gleichgewicht, und beide Enden neigen sich etwas zur Erde, vermöge ihrer Schwere. An den beiden Enden sind Spiegel befestigt, von gleichem Gewicht, deren Ebenen sehr nahe senkrecht sind auf die Axen der Enden, so wie in fig. 6; auf diese Spiegel sind die Fernröhre von 2 Verticalkreisen gerichtet, deren Oculare die oben beschriebene Einrichtung haben. Man er- hält so leicht, auf die ebenfalls oben beschriebene Art, die Neigung jedes Spiegels gegen den Horizont, mithin die gegen- seitige Neigung der Spiegel. Aus dieser Neigung der Spiegel gegen den Horizont fände man unmittelbar die Neigung der Enden des Stabes, wenn man vollkommen gewiss wäre, dass die beiden Spiegel vollkommen senkrecht auf die Enden des Stabes sind; da diess aber nie genau der Fall sein wird, so kehrt man den Stab um, um seine Längenaxe, und be- stimmt in dieser neuen Lage der Spiegel abermals ihre Neigung gegen den Horizont; die Mittel aus beiden Bestim- mungen geben die wahren Neigungen. Man hat so die Nei- gungen der Enden des Stabes, wie sie durch dessen eignes Gewicht und das Gewicht der Spiegel hervorgebracht werden; man hängt nun 2 gleiche Gewichte in gleichen Entfernungen von der Milte des Stabes an die Enden desselben auf, unmit- telbar hinter den Spiegeln (siehe fig. 6) und bestimmt aber- mals die Neigungen der beiden Spiegel vor und nach der Um- kehrung; die Mittel aus den Beobachtungen geben die Neigun- gen der Enden, hervorgebrachl durch das eigne Gewicht des Stabes, durch das Gewicht des Spiegels und das angehängte Gewicht. Es sei nun 21 die Länge des Stabes zwischen den beiden Aufbängepunkten der Gewichte, wenn der Stab noch grade ist; 2 L die horizontale Entfernung derselben Aufhängungs- punkle, wenn die beiden Enden des Stabes sich herabgeneigt haben; es sei p das Gewücht der Hälfte des Stabes und des an das Ende desselben befestigten Spiegels, auf den Aufhän- gungspunkt bezogen; endlich p" das Gewücht, welches am Aufhängungspunkt herabhängt, so hat man, nach dem Vor- hergehenden: für prismatische Stäbe g' 1 cp ab 3 6 lL{p'-+-p") tangl , für runde Stäbe ä=i «tyuunin ich jorapuejiHuecKiiMi. 31. do Norov charge le Secrétaire perpétuel de faire examiner ce mémoire, afin de décider s’il est digne de l’hon- neur d’étre placé sous les yeux de S. 31. I. La Classe on commet l’exa- men à 3131. Bouniakovsky et Tchébychev. L’administration centrale de la Compagnie russe -américaine, pour obtempérer a 'un désir de l’Académie qui lui fut notifié par le Secré- taire perpétuel, à la demande de 31. Schrenk, par 31. Brandt, — annonce qu’elle a chargé le Gouverneur des colonies en Amérique de prêter secours et assistance au voyageur de l’Académie, pour ce qui re- garde tant le collectionnement de productions naturelles que l’achat des matériaux nécessaires, et l’expédition de ses missives à l’adresse de l’Académie. Reçu pour avis. M. Alexandre G icca do Naples adresse à l’Académie un mémoire imprimé sous le litre: Demonstration philosophique du principe du cal- cul des infiniment petits, par Alexandre Gicca, élève de l’école des Ponts 175 Bulletin physico - mathématique 176 et Chaussées à Naples. Naples 1852. 8. Il sera déposé à la Biblio- thèque et la réception en sera accusée. Séance du 7 (19) octobre 1 853. Lectures extraordinaires. M. Kupffer envoie à la Classe les extraits de ses deux mémoires sur l’élasticité des métaux, lu les 3 décembre 1852 et le 11 mars de celte année, et qui seront publiés in extenso dans les Annales de l’Ob- servatoire physique central. Les extraits que 31. Kuppfer a préparés pour le Bulletin, sont inscrits, le premier, Experimentelle Untersuchun- gen über die Transversalschicingungen elastischer Metallstäbe et le se- cond: Untersuchungen über die Flexion elastischer Metallstäbe. Il en sera fait l’usage voulu par l’auteur. 31. Jacobi lit une note intitulée: Einige Bemerkungen zum Aufsatz des Hrn. Akademikers Lenz: « Ueber den Einfluss der Geschwindigkeit des Drehens auf den durch magneto -electrische Maschinen erzeugten Induc- tionsstrom». Il la reprit après la lecture 31. O. Struve présente un mémoire intitulé: Beobachtungen des Biela- schen Cometen im J. 1852, angestellt am grossen Befractor der Pulko- tcaer Slernicarte et il en lit un extrait. Le mémoire sera publié dans le Recueil des 3Iémoires et l’extrait dans le Bulletin de la Classe. Rapports. 3131. Bonniakovsky et Tchébychev chargés d’examiner le mé- moire manuscrit de 31. Wolf so hn, contenant une prétendue réduction des fonctions elliptiques à des fonctions logarithmiques, firent observer dans leur rapport, que la solution de ce problème, dont l’impossibilité est rigoureusement démontrée, n'a pu réussir à l’auteur que par suite d’erreurs de calcul dont son analyse doit nécessairement être affectée. Effectivement les Commissaires ont sans difficulté découvert ces fautes, et ils en tirent la conséquence, que le travail de 31. Wolfsohn ne peut aspirer à aucun mérite scientifique, bien que la première partie de ce travail, intitulée : Opérations préliminaires, fasse preuve du talent de l’auteur, talent remarquable, il est vrai, mais peu développé par des éludes systématiques. La Classe approuve ce rapport et en adopte les conclusions; en conséquence, une copie en sera placée sous les yeux de 31. le 3Iinistre-adjoint. Les Commissaires chargés d’examiner les appareils d’arpentage ima- ginés par 31. Zaroubine (3131. Jacobi, O. Struve, Tchébychev et Bouniakovsky, rapporteur) firent leur rapport à la Classe, dans lequel ils donnent d’abord une courte description de ces instruments qui sont au nombre de cinq, savoir I) le planographe, 2) le calcula- teur des plans, 3) le télémètre, 4) la règle planimétrique et 5) le pla- nimètre. La justesse des principes, sur lesquels 31. Zaroubine a basé ses instruments, la manière ingénieuse dont il a su en combiner les diverses parties, la facilité de leur maniement, la précision des résul- tats qu’ils livrent, leur simplicité, et la modicité des prix qui en est la suite, — toutes ces qualités rendent ces instruments très dignes de l'attention de l’Académie. Poor obtenir à l’auteur les encouragements qu’il mérite à ju9te titre, les Commissaires proposent à la Classe de le recommander à son chef, 31. le lieutenant général 31 ouravïe v, en lui communiquant une copie vidimée de leur rapport et en l’invitant à publier la description, très bien rédigée par 31. Zaroubine lui même, de ses appareils. Approuvé. 31. 3Ieyer rapporte le mémoire de 31. le Dr. Veesenmeyer, in- titulé: Verzeichniss der in den Gouvernements Simbirsk und Samara in den Jahren 1847 — 1851 eingesammelten phanerogamischen Pflanzen. et il fait observer à la Classe que ce travail, servant de complément utile à la flore du bassin du Volga, publiée par 31. le professeur Claus, peut avec avantage être admis au recueil de botanique, fondé par 31. 3Ieyer sous le titre de Beiträge, pourvu que les observations géognosliques qui y sont contenues obtiennent l’approbation de M. Helmersen. La Classe invite , en conséquence, cet Académicien à en prendre connaissance à son tour. 31. Fritzsche rapporte le mémoire de 31. Henry Struve sur les sels doubles de l’acide molybdique et il en recommande l’insertion au Bulletin. Approuvé. Proposition. M. Struve, se référant au mémoire lu aujourd’hui par 31. son fils, fait observer à la Classe, que la comète de Biéla fournirait un sujet in- téressant pour un prix à mettre en concours, et que. si l’Académie veut l’y autoriser, il se charge d’en minuter le programme et de le soumettre au préalable à la section malhématico -astronomique. Ap- prouvé. Appartenances scientifiques. Musée zoologique. 31. 3Iiddendorff présente de la part de 31. le lieutenant général von der Brüggen, chef des colonies militaires du gouvernement de Novgorod, l’os frontal, avec les cornes, d’un Aurochs fossile exhumé à 60 verstes de la ville de Novgorod, à 3Iedved. L’objet sera déposé au 3Iusée, et 31. 3Iiddendorff se charge d’en témoigner au donateur la reconnaissance de l’Académie. Correspondance. Le Comité de censure de St. -Pétersbourg adresse à l’Académie un calendrier perpétuel manuscrit, en forme de tableau, que l’auteur, 3Iadame Zouhov, désire publier. Avant d’accorder le permis, le Co- mité demande l’assentiment de l’Académie. Or la Classe ayant établi en principe que ces calendriers soi-disant perpétuels, ne peuvent en aucune manière nuire au débit des annuaires de l’Académie, autorise le Secrétaire à informer le Comité de censure que l’Académie n’a rien à objecter contre cette publication. L’administration centrale de la Compagnie russe-américaine annonce à l’Académie qu’elle a donné ordre au Gouvernement des colonies de faire collectionner pour l’Académie les crânes de cétacés, selon l’in- struction donnée par 31. Brandt. Nomination. Le Secrétaire perpétuel rappelle à la Classe, que le 5 novembre de l’année dernière, après avoir discuté les titres de 31. Ruprecht au grade d’Académicien extraordinaire et les avoir trouvés valables, elle avait re'solu de procéder au ballotage, dès que leSecrétaire perpétuel aura obtenu l’adhésion de 31. le Président. Or cette adhésion lui étant à présent parvenue, il donna encore une fois lecture du rapport, rédigé par 31. 3Iiddendorff et signé par 3131. Baer, Brandt, Lenz, 31eyer et Helmersen, et proposa ensuite de procéder au scrutin d’usage En conséquence, 31. Ruprecht s’étant trouvé élu unanime- ment, sa nomination sera soumise a l’approbation du Plenum. Décès. Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe la mort de 3131. Fran- çois Arago, de l’Institut de France, et Gotthelf Fischer de Waldheim, à AIoscou , tous les deux membres honoraires, et de 31. Auguste SL-Hilaire, membre correspondant à Paris. Emis le 12 janvier iS54. JW 276. 277. BULLETIN DE Tome XII. M 12. 13. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE S AOÛT - PÉTERSBOITRGt. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l'Académie, Nevsky-Prospect, No. I — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMureTb IIpaBjeaia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. S O MM AI B E. MEMOIRES. 8 Sur les ares et les moments principaux des corps homogènes. Somov. 9. Coups d'oeil sur la classification des rongeurs et l'histoire du castor. Brandt. (Extrait). NOTES. 5 Sur un phénomène de résistence dans le circuit galvanique. Savélïev. ti. Notice sur l organe électrique du Silure. Mabcusen. MÉMOIRES. 8. Mémoire sur les axes et les moments prin- cipaux des corps homogènes; parM. SOMOV, membre correspondant. (Lu le 4 novembre 1853.) 1. Le moment d’inertie d’un corps par rapport à un axe quelconque peut être déterminé, comme l’on sait, au moyen des trois moments relatifs aux axes principaux menés par le centre d’inertie. Quand le corps est homogène et qu’il peut être divisé en partie symétriques, ces axes sont dé- terminés immédiatement par les intersections des plans de symétrie; mais dans d’autres cas, la recherche des axes et des moments principaux serait très laborieuse, si l’on sui- vait la méthode indiquée par M. Cauchy*), et que l’on trouve exposée dans la plupart des traités de Mécanique. Cette méthode consiste à réduire la question à un pro- blème de géométrie analytique, savoir: «de trouver les axes «d’un ellipsoïde, dont le centre est le centre d’inertie du «corps, et dont les rayons vecteurs menés du centre à la «surface sont en raison inverse des carrés des moments «d’inertie, relatifs à des axes dirigés suivant ces rayons«. Pour former l’équation de cet ellipsoïde, nommé par M. Poinsot central , on doit en général calculer six inté- grales étendues à la masse du corps, et la simplicité des calculs dépend du choix que l’on fait des axes primitifs des coordonnées. Or, on suppose ordinairement ces axes rect- angulaires, ce qui n’est pas toujours avantageux: il serait prfcrable, dans beaucoup de cas, de les prendre obliques, mais de manière à simplifier l’équation de l 'ellipsoïde et les intégrations. *) Exercices de mathématiques. T. 2, p. 93. M. Binet a montré, dans son mémoire sur la théorie des axes conjugués et des moments d'inertie des corps*), que pour chaque point du corps, il existe une infinité de systèmes d’axes obliques qui satisfont aux mêmes conditions analy- tiques que les axes principaux, savoir: que si on les prend pour les axes des coordonnées, les intégrales du produit de chaque molécule par deux de ses coordonnées seront nulles, et qu’un système de ces axes peut être considéré comme un système de diamètres conjugués d’un ellipsoïde, dont les axes, de même que ceux de l’ellipsoïde central , sont dirigés sui- vant les axes principaux du corps. Mais cet ellipsoïde de M Binet diffère pourtant de l’ellipsoïde central. Lorsqu’on a reconnu dans les corps un pareil système d’axes obliques, nommés par M. Binet axes conjugués, on les prendra pour les axes des coordonnées, et l’on calcu- lera les intégrales des carrés de chaque coordonnée multi- pliée par l’élément de la masse; ces intégrales seront propor- tionnelles aux carrés des diamètres conjugués, et serviront, par conséquent, à former l’équation de cette surface; cela fait, on cherchera les directions et les grandeurs des axes de l’ellipsoïde, qui serviront à déterminer les axes princi- paux et les moments d’inertie du corps. De cette manière, le problème de la recherche des axes et des moments prin- cipaux sera de nouveau réduit à un problème de géométrie analytique, nommément: «déterminer les axes d’un ellip- « soïde au moyen d’un système de diamètres conjugués». Cette méthode est préférable, dans beaucoup de cas, à celle de M. Cauchy, en ce qu’elle n’exige que trois intégrations étendues à la masse, au lieu de six. Le mémoire cité de M. Binet a pour objet principal les propriétés des mo- ments relatifs aux plans, et la disposition des axes con- jugués pour divers points du corps; mais il ne contient *) Journal de l’Ecole polytéchniqne. T. IX, cahier 16. 179 SSiilïetin piiysieo - matls<émati«|iie ISO pas tous les développements nécessaires pour déterminer les axes et les moments principaux au moyen d'un système d’axes conjugués. Dans le mémoire que j’ai l’honneur de présenter à T Académie, je donne une méthode complète et directe pour résoudre ce problème. .1 applique ensuite cette méthode à plusieurs exemples, savoir: au prisme triangu- laire, au parallélépipède oblique, au cylindre, au tétraèdre, à la pyramide et au cône. Je donne de plus un moyen pour trouver les axes et les moments principaux d’un sy- stème de corps, lorsqu’on a déjà déterminé les axes et les moments principaux de chaque corps séparément. Ceci peut être appliqué à un polyèdre quelconque décomposé en té- traèdres, dont les axes et les moments sont déjà déterminés. Pour le prisme triangulaire, le parallélépipède, le cy- lindre à base elliptique et le tétraèdre, l’ellipsoïde de M. Binet jouit de la propriété remarquable d’être circon- scriptible au corps que l’on considère. 2. Soit O le centre d’inertie d’un corps homogène, Ox, Oy, Oz les axes principaux et x , y , z les coordonnées rapportées à ces axes d un élément dm de la masse. En vertu de la propriété des axes principaux, on a fyzdm = 0, fzxdm = 0, Jxydm = 0, où les intégrations sont étendues à la masse totale du corps. Ces équations étant divisées par la densité constante du corps, que nous désignerons par q, se réduisent à fffyzdxdydz — 0, . fffxzdxdydz= 0, ........ (1) fJJ'xydxdydz— 0. Soit encore Ox , Oy' , Oz un système d’axes obliques tels, que si on les prend pour les axes des coordonnées, et que l’on désigne par x, y', z les coordonnées de dm , l’on ait aussi fff y z dx dy dz = 0 , fffx z dx dy dz = 0 (2) jjj x y dx dy dz = 0. Supposant que les directions des axes Ox , Oy, Oz soient connues, proposons nous de déterminer celles de Ox, Oy, Oz, et de calculer les intégrales: P = fffx'1 dx dy dz , Q—fffyfdxdydz (3) R = ffj'z2 dx dy dz, qui servent à former les moments principaux: A — ç>[Q-\-R), B = q(P+R), (4) C=q(Q + P). Désignant respectivement par > " n' o" ' " a, a, a -, ß, ß , ß ; y, y , y les cosinus des angles formés par les axes Ox, Oy , Oz, avec Ox, Oy' , Oz' et par X, y, v les cosinus des angles: /-y Oz , Lx Oz' , L x Oy , on aura ax ■ßy Yz ' ' o' ' ' ' y — a x ß y -t- y z , ... z = a x -t- ß y-t-y z -, .... (5) a.2 h— a'2- 1- a"2— 1 , ß2-+-ß'2-\~ ß"2= î r2 + y'2 + y"2=l (6) ßy n- ß'y'-+- ß"y"= à , ay a y -i- a y = /*, • ■ • ■ o ’ o’ " o” ß(3 + «p+ß ß =v. .... (7) Substituant à x, y, z leurs valeurs (5) dans les équations (1), et divisant ensuite celles-ci par le déterminant diffé- rentiel T . o' " o ' " a ' " ’a" ' o" o' " D = ap y — pa y -t- py a — ay p -+- y a p — yp a , on trouve, en ayant égard aux conditions (2), a a' fffx'2 dx dy' dz' -t- f ß" fffyzdx' dy dz -+- y y ' fffz2dx dy dz = 0, aa" fffx 2 dx' dxj dz ßß" fff y 2dx dij dz -t- yy" fffz 2 dx dy dz = 0, aa fffx 2 dx' dy dz ■+■ ßß' fffyzdxdydz' -+- yy fffz 2 dx dy dz' = 0, ou bien a a P - 1- ß ß Q -+- y y R = 0, aa" P’ -+- ßß" Q' +yy" R=0, (8) aa' P -t- ßß' Q' ~+- yy' R =0, en posant pour abréger P —fffx2dx'd\fdz, Q — fffy2 dx dy dz , R' =z fffz' 2 dx'dy'dz. Ayant calculé les intégrales P , Q , R , on pourra trouver les 9 cosinus; a, a , a , ß, ß , ß , y, y , y , par la réso- lution des équations (6) et (7) jointes aux équations (8), et et par suite on déterminera les positions des axes Ox, Oy, Oz relativement aux axes Ox , Oy Oz . 3. Il est facile de démontrer que les axes principaux Ox, Oy, Oz se confondent avec les axes d’un ellipsoïde construit sur des diamètres conjugués, dont les directions sont: Ox , Oy , Oz , et les demi-longueurs sont proportion- nelles aux racines carrées: yp', vq', y R. IS1 de l'Académie de Saint - Petersburg. ISS Si Ion désigne ces demi-diamètres par a, b ' c , et par n un nombre arbitraire, on aura: a— nVP, b=nVQ, c=nVR-, l’équation de l’ellipsoïde par rapport aux axes Ox' ’ , Oy , Oz se présentera donc sous la forme x * a* 2 ^-2 -4- 2 2 = 1 b'2 ^ c' 2 (9) Supposant celte équation connue, proposons nous de déter- miner les axes de l’ellipsoïde. Soient Ox , O y , Oz les directions de ces axes, a, b, c leurs demi-longueurs et K, a , a , ß, ß , ß , y, y , y , les cosinus des angles qu’elles font avec les diamètres con- jugués Ox , Oy , Oz . Dans cette hypothèse , l’équation de l’ellipsoïde rapportée aux axes Ox, Oy , Oz, sera 62 = 1 et devra se réduire à l’équation (9') par la transformation des coordonnées: x, y, z en x , y , z , au moyen des for- mules (5) ; il s’en suit que les coefficients des produits y z , z x , x y dans la transformée devront être égalés à zéro, ce qui donnera les relations: ßj_ a2 ay c/5 a2 «2 a2 J32 a 2 f a2 £V 62 / / ß" y ‘ 62 a'ß' c2 a"ß,f 62 1 C 2 a' 2 a! "2 T2 1 c2 ” ß'Z ß"2 — = 62 C2 y'2 y"2 „ H r = 62 = 0, = 0, = 0, 1 ■ a7 2 ’ 1 = V 2 ’ 1 _ «'2 ’ (10) [H) qu’on pourra aussi présenter sous la forme a a a ß ß b1-*- y y c2 — 0, a a" a'2 -+- ß ß" b'2 - 1- y y" c 2 = 0, a a a 2 -f-/? ß' b'2 -\ -y y' c 2 = 0, (12) ß2b 2 '2 C ■ ß'2b'2 -+~y 2 c 2 = 62, ■ ß'2b'z-t- y"2c'2 = c2 , f/o f 2 a - (13) *) On démontre ordinairement l’identité des relations (12) et (13) avec (10) et (11) de la manière suivante: Les équations (12), par la substitution des valeurs nVP , nVQ’, nVl{' ‘a a , b , c deviennent identiques avec les équations (8), ce qui prouve que les directions des axes de l’ellipsoïde sont effectivement celles des axes principaux du corps. 4. Les demi -longueurs des diamètres conjugués: a , b\ c, étant déterminées au moyen des intégrales; P\ Q' , /?', serviront à trouver les cosinus: a, a, a ", ß,ß',ß", 7’ y ■> y i aussi bien que les demi-longueurs des axes de 1 ellipsoïde a, b, c et les moments principaux du corps. Multipliant la première des équations (13) par a, la se- conde des équations (12) par a", la troisième des (12) par a , et faisant la somme des produits, eu égard aux condi- tions (6) et (7) , on trouve aa2-+- ßvb'2+yyc2=aa2 (J6) La somme de ces mômes équations respectivemeut multi pliées par ß, ß" , ß' donne ttvà2 -v- ßb'2-+-yXc'2= ßa2 (17) Enfin multipliant les équations mentionnées par y, y", y et prenant la somme on aura ay, a2-t- ßXb'2-\-yc2= ya2 (18) Si l’on élimine a, ß, y des équations (16), (17) et (18), on Posant a a a a a °1 ’ 1T il— h b'ÿ a ~ 1 ’ 6 ’ (In ? C h ' n" ? K’ ~~=b3’ ’ ’ ’ (,4) c y CJL—, . °y 2 // î ’ — C‘> > a ~ o ~ c on a, en verlu des relations (10) et (11), c.,, blci-+- b2c2-t- 63c3 = 0 a12-t-a22-f-a32= 1 a2c2Hh ß3c3— 0 b2~+- b2-+- b.2= 1 . . (15) at èl-t- a3è3 — 0 cy2-+- c2-\~ c.2= \ -, les valeurs (14) peuvent être considérées comme les cosinus des angles formés par un système d’axes Oxx , Oy l5 Oz j avec un autre système Ox2 . Oy2 , Oz2, tes équations (15) seront alors les condi- tions nécessaires pour que les deux systèmes d’axes soient rectangu- laires; mais ces conditions peuvent être aussi exprimées par les équa- tions: ß2ß3-+- i2f)3-+- c2c3= 0 a2-\- bß-t- c,2= 1 ß3 ßj — t— b^b ^ — i— — 0 ß2 ' - 1 b0~ — t— c2- — 1 ai bl b2-t- Ci c2= 0 ß32Hh- b2-\~ c.2= 1 qui se réduisent aux relations (12) et (13) après la substitution des valeurs (14) à a a.z, a3, bl, ... . 193 Kulfetiii pïiysico - inathéinaüqne 184 trouve une équation du 3-me degré par rapport à a'2, savoir. a2 — a2) (a2 — b 2) (a2 — c 2) — [a2 — b' 2) a 2 c 2 fi2 — («' — c 2)a 2 - (a2 — a 2) b 2 c 2 À2 — b'2v2 — 2a2b'2c'2Xiuv=0 ..(19) qui servira à déterminer le demi-axe a. Il est facile de démontrer que les deux autres racines de celte équation sont b2 et c2. En effet, la seconde des équa- tions (13), combinée avec la première et la troisième des équations (12) au moyen des multiplicateurs («', a", et), (/?', ß", /?), (/, y", y) donne a a2-+- ß'vb'2- y' ,uc 2=a b2 ava2~\- ß' b'2 yX c2= ß b2 (20) ß fia2 -h ß Xb 2 -+- y c 2 = y b2. Or, on obtient aussi ces mêmes equations en remplaçant dans (16), (17) et (18) les quantités: a, ß, y , a 2 respecti- vement par a, ß' , y' b2; par conséquent l’élimination de a, ß\ y des équations (20) conduira à une équation qui peut être tirée de l’équation (19) en mettant b2 au lieu de a2; donc b2 est une seconde racine de l’équation (19). La 3-me des équations (13), combinée avec la première et la seconde des équations (12) au moyen des multiplica- teurs (a", a', a), (/?", ß\ ß), {y", y , y), donne a a n t a va 1 1 t a [.ta ß"vb'2- ■ ß"b'2- ■ ß" M)2- ■ y fie = a c ■ y Ac l= p CÀ - y c =y ci D’où l’on tire par l’élimination de a , ß , y une équation du 3-me degré par rapport à c2, qu’on obtient aussi en remplaçant a2 par c2 dans l’équation (19). Les trois racines de l’équation (19): a2, b2, c 2 sont né- cessairement réelles et positives, parce que les trois axes de l’ellipsoïde sont reels *). *) On peut s'assurer immédiatement que les trois racines de l’é- quation (19) par rapport à a2 sont réelles et positives, en les sépa- rant par un procédé indiqué par M. Cauchy dans le tome VI des Mémoires de l’Institut. Soit f (a2) le premier membre de l’équation (19); on a f {o) = — a'2 b'2 c'2 (1 — X2 — p2 — v2-t-%Xpv). Désignant par p le cosinus de l’angle dièdre formé par les plans x<)-J et x'Oyf, on trouve par la trigonométrie sphérique X = pv-t-Y\ — /a2 Y l — v2.p et par suite 1 — X2—p2— v2-+- VXpv = ( 1 — X2) (1 — p2 ) ( 1 — p2) ; Or , cette valeur est positive parce que X2t p2, p2 ne peuvent sur- passer l’unité; donc f(0) est négative. Les équations (16) et (18) donnent « _ va2-o'2(y-^) % o _va2—c2{v — Xp) . Xa2 — u!2(X. — pv) ; pa 2 — b'2{p — X.v) ' et , faisant pour abréger 1 1 _ Xa2 — a'2(X — pv) ’ pa2 — b'2(p — X.v) ’ 1 va2 — c'2 (v — Xp) W ’ l’on déduit au moyen de l’équation a2-t-/32-t-y2 = 1 : U - V w ], /?=;====, 7 = Y M2 — I — V2-k- W2 Yu2h-v2-+- w2 ’ Y u2 V2- Kemplaçant dans ces formules a 2 par b 2 et ensuite par c2, on trouvera les expressions de a, ß', y . a , ß , y . De cette manière, les axes de l’ellipsoïde seront complètement déterminés en grandeur et en direction. Si l'on voulait con- struire graphiquement ces axes, on pourrait se servir d’un procédé donné par M. Chasles dans la 24-me note de son Aperçu historique sur f origine et le développement des méthodes en Géométrie. Substituons dans f(a2) à a 2 les valeurs qui rendent nulle la somme des termes multipliés par a 2 — a'2, c’est-à-dire les racines de l’équation (a2 — b'2) (a2 — c'2) — b'2c2X2 = O savoir: „ b'2- 1- c'2 ± Y(b'2-t- c')2 — - 4 b'2c'2 ( t -- X2) _ a 2 ~ b'2-*-c'2 ± Y (b'2— c')2 -+- Ab'2 c'2 X2 2 * % qui sont évidemment réelles et positives Désignant la plus petite par m et la plus grande par n, on verra aisément que les différences: (m — b'2) et (m — c'2) sont négatives; donc, si l’on désigne par h et k deux valeurs réelles, on peut poser m — b'2 = — h2 , m — c'2 = — k2 . ce qui donne X2 b'2 c'2 = (m — b'2) (m— c'2) = h2k2, f(m) = a2{hc' p±kb'v)2; ainsi f(m) est positive. Les différences n — b'2, n — c2 sont positives et peuvent par conséquent être considérées comme les carrés de deux valeurs réelles h' et k' ; cela posé, on aura f(n) = —a'2(h'c'p±k'b'v)2\ donc f yii) est négative. Enfin on a f (oo) = oo. Par conséquent la fonction f(a2) change trois fois de signe, quand a 2 varie d’une ma- nière continue des 0 à oo. Ce qui prouve que cette fonction a ses trois racines positives. 185 de l’Académie de Saint - Pétersbourg. 180 5. La méthode que nous avons exposée pour déterminer, en grandeur et en direction, les axes d’un ellipsoïde au moyen d’un système de diamètres conjugués, peut être étendue facilement aux hyperboloïdes; elle devrait entrer dans les traités de géométrie analytique, dans lesquels on |se borne ordinairement à déduire seulement Les équations (10) et (11), sans montrer leur résolution. 6. Les théorèmes connus relatifs à la somme des carrés des diamètres conjugués et au parallélépipède construit sur ces diamètres, se déduisent facilement des relations qui lient les racines de l’équation (19) à ses coefficients. En effet, ces relations donnent a2-f- b2- 1- c2= a'2- r- V2n- c2 b2c2-\-a2c2-\-a2b2=b 2c'2(i—X2)-t-a 2c 2(1 — fi2)-+-a'2b'2[ 1 — v2) a2b2c2= a'2b'2c'2 (1 — Â2 — fi2 — v2 -t-2Xfiv). En vertu de la première de ces relations, la somme des car- rés d un sijstème de diamètres conjugués est constante. Les valeurs Vl — À2, Vl — fi 2, Vl — v 2 étant celles des sinus des angles formés par les diamètres conjugués, b c V 1 — X2 , a c V 1 — /.r, ab Vl — v2, seront les faces du parallélépipède construit sur les demi-diamètres a , b', c -, par conséquent, la seconde relation exprime, que la somme des carrés des faces de ce parallélépipède est constante. Si l’on désigne par p l’angle dièdre compris entre les plans x Oz et x Oy , on aura x = uv -+- y i — y1 . Vi — v2 . p d’où il vient 1 —X2 — fi2 — v2-+-2Xfiv = (1 — fi2) (1 — v2) (1 —p2); la troisième relation donne abc = abc VT— -fi2 Vl — v2 V \ — p2. Le second membre exprime, comme il est facile de le voir, le volume du parallélépipède construit sur les demi-dia- mètres conjugués; or, puisqu’il est égal au volume con- struit sur les demi-axes a, b, c, il aura une valeur con- stante. 7. Il reste maintenant à trouver les expressions des mo- ments d'inertie principaux du corps. Au moyen des formules (5), eu égard aux conditions (2), les intégrales P — fjjx2 dxdydz, Q = fjjy2 dx dydz , R = fJJz2dxdxjdz, se transforment en P — D [a2 P D n2 D I ' -z (a n 2 ' D ß2Q+fR) = - [a a ß2b „2/2 ). fa'2 a2- ß'2 62-t - ß"zb'2- y2c2) Q R — — [a ~D~-4-y où D est le déterminant différentiel: aß y — ßa y -+■ ßy a —yßa - ' o" ' o" ■ya ß — a7 ß — Vl - X2— fi2— ■ 2Xfiv. Le volume du parallélépipède construit sur les demi-dia- mètres; a , b' , c exprimé par le produit Da b c , étant égal à abc , donne abc a'b'c’ ’ D = z,.,- par conséquent on a a3 bc ■* 9 / , / / 1 n~ abc Q = ab3 c n2 a'b’c' ’ et les moments principaux (4) seront ^ = raw B çabc -, R pabc abc 1 n2a'b'c' n2 a'b'c' ri 2 a' b' c' b2). 8. Désignant par l un axe quelconque mené par le centre d’inertie du corps, par k le moment d’inertie relatif à cet axe, et par Ix , ly, Iz les angles formés par cet axe avec les axes principaux , on aura k = > R*2 -+- °2) c°s2 (/#) n2 a b c [_ = [a2 sin2 {lx) b2 fiin* ^ a2 c2) cos2 [ly) b2) cos2 (Iz) J »*)]• 9. Avant d’appliquer la théorie que nous venons d’ex- poser à des exemples, considérons le cas particulier de Oz perpendiculaire à Ox , Oy . Dans cette supposition Oz sera dirigé suivant un des axes principaux parce que le plan x Oy sera un des plans principaux de l’ellipsoïde auxiliaire: c=c, a =0, ß =0, y =1, y = 0, y=0, z = z, A = 0, p— 0, ce qui réduit les formules: (5), (6), (7), (10), (11), (12), (13), (19) à b'2 c'2 = I. X : y : : ax r f a x ßy ß'y (5) bis 11) bis P P* _ * ( a2 b2 b'2 I aa a 2~t~ 3 ß b 2= 0 12) bis (13) bis aV2-+-/S'2è'2=è2 ) ;a*— a'2)(a*-ft'2) — a*6'*v*=0 . - (19) bis Cede dernière equation donne a 2-h- 6'2-h V(a'2-+- bj 2 — 4a'2b'2(i —v2) a'= Ö ’ ,, a'2+ b'2 — Y {a 2-4- &02 — 4 a -i/2 ( 1 — v2) b~= g " Posant Lx Oy ==d et /-xOx = on aura P — h JJx2dx dij , Q = h JJ y 2 dx dy , R== i&JTdx'dy'- Les doubles intégrations qu’il reste à effectuer doivent être étendues à la surface du triangle abc. Or on trouve facilement JJ dx dy =~p , JJx 2dx dy = ffy2dxdy=P-^\ ce qui donne P'= .3 p3 qh 32 Q pq2 h 32 R = 32 P?**3 16 ’ Par conséquent, les carrés des demi -diamètres conjugués de l’ellipsoïde auxiliaire; a2, b'2, c 2 seront respectivement proportionnels à 3p2, q 2, 2/t2. Ainsi, l’on peut poser a2=3p2£2, b'2=q2e2, c2==2h2 f2, £ étant un nombre arbitraire, et l’équation de l’ellipsoïde sera y 3 p2 z'2 w — r.2 € . Pour une certaine valeur de f2, cette surface est circon- scriptible au prisme. En effet; si l’on veut que le sommet A soit sur l’ellipsoïde, on devra déterminer s2 de manière à satisfaire à l’équation de l’ellipsoïde par les coordonnées du point A, qui sont x = — p, y Cela posé, on a 0, 11 8 6 ’ f 24 et l’équation de l’ellipsoïde devient y'2 z'2 Il J2 W- ~ 24’ Dr cette équation est aussi satisfaite par les coordonnées x'2 3 p2 autres sommets, qui sont: x'=—p, y = 0, r Z — h - pour A\ , p , q t h B, x = Y' y== 2’ Z = — 2 Po«r • p > q f h b\ x = T, y= 2’ z — - pour ' p ' q x= T’ y=~r IL 2 ’ y = — 2’ ' n z = — — pour 6. | = pour C On trouve enfin au moyen des formules de l'article (7) les expressions des moments d’inertie principaux, savoir; A = 36 p abc 5 {b2- 1- c2), 1 1 2 B = 36 pake 5 (a2+c2), 112 C = 36 p abc 5 {a2-+- b2) , il2 a, b, c étant les demi-axes de l’ellipsoïde circonscrit. Dans le cas particulier d’un prisme droit, l’axe Oz se confond avec Oz , et les autres axes Ox , Oy seront ceux de l’ellipse x'2 3 p2 qui est circonscriptible au triangle abc pour £ — • Exemple 2. Considérons un parallélépipède oblique. Désignons par p, q, r ses trois arêtes contiguës, et me- nons par son centre O trois axes Ox', Oxj ’, Oz parallèles à ces arêtes. Ces axes étant pris pour ceux des coor- données, satisfont évidemment aux conditions; JJJy z dx dy dz = 0, fjfx z dx dÿ dz — 0, [Jf x y dx dy dz == 0 et par conséquent, elles forment un système d’axes conju gués. On trouvex’a facilement; r»3 ar / ri or 3*» , nnr 3 p’_P°qr , p/3 r pyx° 12 ’ 12 ’ 12 Ces valeurs étant proportionnelles à p2, q2, r2, on pourra poser a'2=p2£2, b'2=q2£2, c2=r2f2, £ étant un nombre arbitraire, ce qui donne pour l’équation auxiliaire: 7*^2 t/2 2^2 _4_ = f 'C p2 q2 r2 Cette surface est circonscriptible pour £2= ~ , et inscrip- 4 1 tible pour f2=4-- En vertu des formules de l’article 7 on a; A = Spate (62_ n 8 p a6c « B = ~— (a-n-c2). 8p abc t 2 (a2-t- £2) pour les moments principaux, a, b, c étant les demi-axes de l’ellipsoïde inscrit. 191 BSiillefin pltysico. mathématique 129 Exemple 3. Nous prendrons pour troisième exemple un tétraèdre AB CD (fig. 2.) Le centre d'inertie 0 de ce tiff. corps est à l'intersection des trois droites: EF , GH , JK . qui joignent les milieux des arêtes opposées *). Ces droites, comme la signalé M. Binet, forment un système d'axes conjugués. En effet: si l'on désigne par Ox , Oy , Oz les axes des coordonnées dirigées suivant ces droites, on verra que le plan y Oz qui contient la droite HR parallèle à l'arète BC , et la droite HJ parallèle à l'arète AD, est lui- même parallèle à ces deux arêtes; par conséquent, tout plan qui lui est parallèle tel que LMNP jouit de la même pro- priété. La section du tétraèdre par ce dernier plan est un parallélogramme LMNP dont le centre se trouve sur l'axe Ox , parce que cet axe est l’intersection des plans AFD et EBC qui passent par les milieux des côtés opposés du parallélogramme. Par conséquent les intégrales //y dy dz , ■ fz dy dz étendues à la surface de LMNP sont nulles, ce qui rend aussi nulles les intégrales: fjja y dx dy' dz' = fx dx ffy dy dz\ jffx z dx' dy' dz = fx dx fjz dy dz , étendues à la masse totale du tétraèdre. On verra de même que l’intégrale fff y z dx dy dz est nulle. Ainsi les axes Ox , Oy , Oz forment un système d’axes conjugués. Dé- signons par p et p les arêtes opposées dont les milieux sont sur Ox ; par g et q , les arêtes qui ont l’axe Oy pour bissecteur; par r et r , celles qui ont pour bissecteur l’axe Oz ; soient de plus respectivement 7j, £ les longueurs des droites qui joignent les milieux de ces arêtes opposées. Cela posé, on trouve facilement; l2=q~ r/2. P2—P’2 P =/ffx'2 dx dy' dz' = , Q ' =ffj y 2 dx d y dz = y0^3 . R =C0Z' 2 dx dy dz = , ce qui donne X1 JF v2 z 2 rT+tT V Y pour l’équation de l’ellipsoïde auxiliaire. Cette équation pour £2— N est satisfaite par les coor- données des milieux des arêtes, savoir: r £ r y = = 0. z'=0. x = 0 y = — t- X 2 ’ s'= 0, x' = 0, y - = 0, , f- z — + — 2 ' et comme les arêtes sont parallèles aux plans diamétraux: y z , x z , x y , elles touchent l’ellipsoïde ; on conclut de là avec M. Binet que l'ellipsoïde est inscriptible aux arêtes Pour s2= — 4 , on aura un ellipsoïde circonscrit, parce que son équation est satisfaite par les coordonnées des sommets qui sont : x = — 2 ’ y V 2’ if pour x — 1 2 ’ y -4- X — 2 ’ _ 5 2 pour B. r x — 1 2 ’ r y 7 2 ’ 2 pour C, X = 1 2 ’ r y pour D. Si l'on désigne par a, b, c les axes de l'ellipsoïde circon- scrit, on trouve pour les moments principaux les valeurs: A lßafcc p 45 Y 3 [b2- B Hjabc p 45 Y3 — (a'-t- c~ ), r 16a6c p /kn ~~ 45 Yo ■ .p'z — q2 — q' 2 f-2- S - *) Cette proposition a été démontrée par Monge. Voyez le T. I de la Correspondance sur l’Ecole polytechnique page 440 Exemple /£. Soit un cylindre oblique à bases paral- lèles et elliptiques. L’axe du cylindre CC avec les axes de la section elliptique, faite parallèlement aux bases par le milieu O de CC , forment évidemment un système d’axes con- jugués. Soit Oz le premier de ces axes, Ox , Oy les deux autres, g> et q les demi-longueurs des axes de la section elliptique faite par le plan x Oy et r la demi- longueur de l’axe du cylindre CC . Cela posé, on trouve 19.3 de McadémieSaint* de Pélersbourg-. 196 ' rrr r , , , it p7, qr > npq2r P — f Hx - dx dy dz = — , Q = li' = 2»pyrs 3 et l'équation de l'ellipsoïde auxiliaire sera x'z y'2 3 z'2 „ -4- 1 £ . p2 q2 4 r2 Cette surface est circonscriplible au cylindre pour e2 =~ • Dans le cas particulier de Ox perpendiculaire au plan y Oz', cette droite sera l'un des axes de l’ellipsoïde, et par conséquent, elle sera aussi un axe principal du cylindre. Les deux autres axes principaux seront les axes de l’ellipse circonscrite au parallélogramme de la section faite dans le cylindre par le plan y Oz . Les moments principaux du cylindre sont: A — — abc (b2-+- c2), B - - P- abc ( a 2 -+- c2) , 72 abc («2h- b2). Exemple 5« Considérons encore une pyramide quel- conque. Joignant le sommet de la pyramide au centre d’in- ertie de la base, et portant à partir du sommet les trois quarts de cette distance, on trouvera le centre d’inertie de la pyramide. Prenant ce point pour l’origine des axes des coordonnées Ox, Oy', Oz', dont l’un Oz est mené par le sommet, et les deux autres parallèlement à la base, on aura fff rz x dx’ dy dz'= 0, fffz y dx' dy' dz' — 0. En effet: en représentant ces intégrales sous la forme fz dz jfx dx dy', fz dz ffy dx dxj .... (a) on devra étendre les intégrations doubles ffx dx dy, ff i dx' dy à la surface d’une section faite dans la pyramide parallè - lement à la base à une distance z de l’origine; or le centre d’inertie de cette surface étant sur l’axe Oz', on a JJ'x' dx'dy'— 0, Jj'y dx' dÿ — 0 quel que soit z , ce qui rend nulles les intégrales ( a ). Cela étant, si l’on choisit les directions de Ox et Oy' d’une telle manière que l’intégrale /fx'xj dx dy' , étendue à la surface d’une section parallèle à la base, devienne nulle, on aura ffx' xj dx' dxj' dz' = 0 et par conséquent, les axes Ox', Oy', Oz' formeront un sy- stème d’axes conjugués. Dans le cas d’une pyramide à base triangulaire, la sec- tion de la pyramide par le plan x Oy' donne un triangle abc semblable à la base, et qui a son centre d’inertie an point O sur la droite ad menée du sommet a au milieu du côté bc. Prenant cette droite pour l’axe Ox', et menant Oy parallèlement A bc, on aura // x xj dx dxj — 0, parce qu’à chaque valeur de x correspondront deux valeurs de y égales et de signes contraires. Donc ces deux axes, avec Oz menée par le sommet, forment un système d’axes con- jugués. Désignant par J le centre d’inertie de la base ABC et posant AJ=p, BCz=q, SO =■ h, on trouve p3 qh P--W’ e p q2 h 12Ö" B' == 45 pqha, ce qui donne 9p2 o q* pour l’équation de l’ellipsoïde auxiliaire qui sera circon- scriptible à la pyramide pour c2=-~-. Quand la base de la pyramide est un parallélogramme, on peut prendre les directions de Ox et Oy parallèlement aux côtés de ce parallélogramme, et désignant par p et q les longueurs de ces côtés, et par h la distance de O au sommet de la py- ramide, on trouve n' piflh ri W tpqh2 45 ’ V ~ 45 ’ 135 et par suite l’équation de l’ellipsoïde 3 p2 y'Z z'2 3 JJp E2. Mais cette surface ne jouit pas de la propriété que nous avons rencontrée dans les exemples précédents , d’être cir- conscriptible ou inscriplible au corps. Ce que nous avons dit plus haut au sujet des axes con- jugués d’une pyramide quelconque, se rapporte aussi à un cône. Pour un cône à base elliptique on prendra les axes Ox', Oy' parallèlement aux axes de l’ellipse qui sert de base. 13 195 Bulletin pïtsiyco - mathématique 196 Désignant par p et q les demi-longueurs de ces axes el- liptiques et par h la distance du centre d inertie du cône an sommet, on trouve T,' x. pV< ri -prh n- rrpqhz r 20 ’ * — 20 » n ~~ ' SO ’ ce qui donne pour l'équation de l’ellipsoïde auxiliaire. 11. Lorsqu'on a trouvé séparément les axes et les mo- ments principaux de plusieurs corps, on pourra déterminer, au moyen de calculs algébriques. sans avoir recours à de nouvelles intégrations, les axes et les moments principaux du système formé par la réunion de ces corps. Soient en effet Mt. M,, Mri les masses de plu- sieurs corps, 01, O,, . .... On leurs centres d'inertie; O, -xL. O; y,-. OqSi les axes principaux de la masse Mt ; Aj. B,. Ci les moments d'inertie relatifs à ces axes; O le centre d inertie du système formé par la réunion des corps IL, -IL IL,; Q; la distance O; O; l un axe quel- conque mené par ce point, et u le moment d inertie relatif à cet axe du système M , M2 ... . AQ. En vertu d'un théorème connu on a A: cos2 lxi -+- B; cos2 ly- -+- Ct cos2 Izj -+- M; p2,- sin2 ( lo;) pour le moment d'inertie de la masse Af4- par rapport à l’axe l. Par conséquent, en prenant la somme des valeurs que donne cette expression pour toutes les valeurs de i, on trouve le moment d'inertie du système: « = X A- cos2 lx^ -+- X cos 2 lyL -4- X Ct cos 2 7^ + 1 M-t rri sin 2 7 o,-\ Substituant — —i 2 1 — cos 7 x-t . cos [QiXi, -4- cos ly^ . cos •’?/&) -4- cos lz-} cos Qizi)\ à sin- l ql . la valeur de u. se transforme en u= Z Ai -4- M; Qf sin2 VJ; cos2 Ïx/V -4- X Bi -+- Mq Qi sin 2 fayà cos2 [ly} -4- X \Ci -4- Mt Qf sin2 ! cos2 Ixjj — 2 Z Mi o2i cos 'ç/ÿ/; cos [QiZi, cos 7 y,.; cos 7*: — 2X IL ç2/ COS COS COS IZy COS JXü — 2X Mi fi cos oyxl cos ç/ 2/^ cos 7xtV cos 7y- ; p = P cos 2 a -4- Q cas2 .5 -h 7? cos 2 /-t- 2 Leos où l’on a d‘oû l'on peut tirer l'équation de Pellipsoide central, rap- porté à trois axes rectangulaires Or, Oy, Oz menes par O. Désignant par a, 3, y les angles formés par (7) avec ces axes, on aura cos lXi = cos (x4- X, cos a h- cos (xt-y) cos ß -4- cos 'xf-z; cos y cos 7 y;] = cos [ y y) cos a -4- cos (yf-y) cosß -+- cos y4-s‘ cosy cos l Zi) — cos z4-x' cos a -4- cos 'z; y) cos 3 -+- cos (z4-z cosy ce qui réduit l'expression de /x à cos y -4- 2 If cos y cos a -4- 2 AT cos a cos /S , P = Z Ai cos 2 x4- x, -+- B i cos2 [iji x] ■+■ Ct- cos2 ^ x -4- AT- o42 sin 2 (p4 x)J , Q = Z Ai cos 2 x4 ^ -h B i cos 2 {y4- y, -4- Ct cos 2 (z4-y) -4- .M} ç 2 sin 2 (ç4- y) j , R = Z \ Ai cosz xLz -4- B i cos 2 (y4z) -4- Q cos 2 (z4-z) -t sin2 (ç4- z)~j. Z — Z -f(-4- MiqA cos x4-y) cos 'x4-zj -4- X i?t~4- Mßi ) cos y4-y) cos ry4z} -4-X C4h- M-^ß) cos (z4y) cos (z4-z) — T, •v— ^ i2j cospr-iX. cos x4-y -4-X 5;-4- Af; o.2/ cos 'y(-x; cos y;-y} -4- X C;- 4- M^ß) cos z4x^ cos ’z;-y) — T , posant pour abréger X A/( o,2 cos o(y/ cos cos ot-z, — T, Z Mxjf cos 'c>iZ cos (ç4x = T , XAf(p/ cos (ç,-x) cos (ç(-y) = T ' . 197 de l’Académie de Saint - Péfer§bourg\ 198 Désignant par x, y, z les coordonnées par l'apport aus ases Ox , Oy, Oz d’un point pris sur la droite (?) à une 1 distance —, - de l’origine 0, ces coordonnées devront satis- faire à l’équation Px2-+- Qy2-*- Rz2- 2Lyz-r- 2 Mzx -t- 2Nxy = 1 , qui est celle de l’ellipsoïde central. Les directions des as es de cette surface seront celles des ases principaux du sy- stème entier (Mlf M2, ... .), et les valeurs inverses des racines carrées des demi-axes seront les moments principaux. 9. Blicke auf die allmäligen Fortschritte IN DER GrUPPIRUNG DER NaGER MIT SPECIEL- ler Beziehung auf die Geschichte der Gat- tung Castor, besonders des altweltli- chen (euro päisch-asiatischen) Bibers; von J.F. BRANDT. (Extrait) (Lu le 2 décembre 1 853.) Indem ich mir erlaube der Classe als Fortsetzung meiner Biber-Untersuchungen die mit dem vorstehenden Titel ver- sehene Abhandlung für den VII Band der Section des Sciences naturelles der Memoiren unserer Akademie zu überreichen, halte ich es für zweckmässig über ihren Inhalt nachstehende Bemerkungen mitzutheilen. Ihre Entstehung verdankt dieselbe zunächst dem Wunsche nicht blos nach eigenen Untersuchungen die wahre Stellung des Bibers unter den Nagern, besonders in craniologischer Be- ziehung zu ermitteln; sondern auch die verschiedenen über seine systematische Stellung vorgetragenen Ansichten auf ge- schichtlichem Wege zu erläutern. Es konnte dies aber auf keine gründliche Weise geschehen, wenn nicht seine näheren oder entfernteren Verwandten ebenfalls in den Kreis der Un- tersuchungen gezogen wurden. Der Biber erscheint dadurch in der fraglichen Arbeit gleichsam als der Kern, woran sich die geschichtlichen Erörterungen über die Classification der grossen und schwierigen Ordnung der Nager anreihen. Dem aus einer solchen Auffassungsweise vielleicht erwachsenden Uebelstande glaube ich durch zwei schliessliche kritische Rückblicke abgeholfen zu haben. Der erste Abschnitt (Capitel lu. II) der vorliegenden Arbeit beschäftigt sich mit der Untersuchung über die Kenntnisse, welche die alten Griechen, Römer, Perser, und Egypter vom Biber und seinen Produkten (dem Castoreum u.s.w.) besassen. Es wird darin gezeigt, dass, wie man vielleicht nach Bunsen’s Untersuchungen vermuthen darf, Horapollo doch Recht haben könne, wenn er ihn unter den (vielleicht bei der Geheimschrift angewendeten) Symbolen der alten Egypter aufzählt, obgleich wir das Bild des Bibers keineswegs unter den von Rosselini, Wilkinson, Champollion und Bunsen zusammengestellten Hie- roglyphen finden; auch konnte ein solches keinem in Egypten selbst einheimischen Thiere angehöriges, sondern vermuthlich aus Babylonien, Assyrien oder Kleinasien bekannt gewordenes Bild kein Object der dem allgemeinem Verständnis bestimm- ten Bilderschrift ahgeben. In Folge einer wegen meiner Biber-Untersuchungen durch unsern CollegenSchiefner an den berühmten Kenner des Altper- sischen, Hrn. Dr. Spiegel, gerichteten Anfrage hat sich ergeben, dass der Biber nicht allein als zu schonendes Thier (■ udra ) im Vendidad der Avesla (Ubers, v. Spiegel p. 20 1 u. 202 ff.) vorkommt und im Sad-der erwähnt w7ird, sondern auch im Bundehesch (XIV u. XV) als baovara i dwi (Baovara des Wassers) erscheint. Die Namen Baovara (altpersisch), babhru teanskr.), beabhar (gä- lisch), befer (cornisch), fiber (lat.), bibar (althochdeutsch), beber (celt.? germ.? lat ?). bober (slaw7.) u.s.w7. wären demnach wohl als gleichberechtigte, aus einer unbekannten indogermanischen (arischen) Ursprache abstammende Bezeichnungen des Bibers zu betrachten. Die verw andten Benennungen dieser auch sonst ausgezeichneten Thierform würden also merkwürdig genug sich fast bis zum Urvolk unseres Stammes verfolgen lassen. Als Resultat des Studiums der von den Griechen (Herodot, Aristoteles, Dioscorides, Strabo, Aelian u Aesop) und Römern (Plautus, Plinius, Cicero u. Juvenal) mitgetheilten Bemerkungen ergab sich namentlich: Der Biber sei ein amphibisches in Spa- nien, Italien, den untern Donaugegenden und dem Pontus hei- misches, fischotterähnliches, nur des Nachts der in Weiden be- stehenden Nahrung w egen herumschweifendes Thier, welches ein viereckiges Gesicht, einen fischähnlichen Schwanz und ein so kräftiges Gebiss besitze, dass es Bäume zu fällen und Kno- chen zu zermalmen vermöge. Die meisten dichteten ihm übri- gens bereits damals, die schon von manchen Griechen und Rö- mern für irrthümlich erklärte Fabel an, dass er sich selbst ca- strire, eine Sage, die dem Sinnbilde der Egypter und der Kaarcoq überschriebenen Fabel des Aesop als Grundlage dienen möchte. Eine besondere Beachtung wurde bei dieser Gelegenheit den bei Herodot, Aristoteles, Dioscorides, Aesop, Plautus u. Plinius aufdenBiber und das Castoreum bezüglichen Stellen geschenkt, so dass ich selbst wohl hoffen darf zum bessern Verständniss der genannten Autoren manche Beiträge geliefert zu haben, die eben nur von einem mit dem speciellen Gegenstände vertrau- tem Naturforscher ausgehen konnten. Untersuchungen der Art wird man freilich in einer als scheinbar rein zoologisch auf- tretenden Arbeit kaum erwarten. Es ergab sich dabei gleich- zeitig wie gar Manches man auf diesem Wege für das V er- ständniss der ältern Quellen unserer Cultur trotz der mannig- fachen Bearbeitungen derClassiker noch zu leisten vermöchte. Den Schluss des ersten Abschnittes bilden ausser den Angaben über einige aus den indo-germanischen Sprachen in die Latei- nische übergegangene Bezeichnungen des Bibers und seiner Produkte, als Capitel II einige Notizen über den Gebrauch des Castoreums und des Biberöls bei den Alten ; bei welcher Ge- legenheit ich meines Wissens zuerst darauf aufmerksam ma- che, dass die Allen, wie noch jetzt, oder wenigstens vor nicht langer Zeit, manche germanische und finnische Völker das Ca- storeum sowohl als die in den, den Behältern des Bibergeils (Präputialsäcken) benachbarten, Oelsäcken (Afterdrüsen) abge- sonderte ölige, ebenfalls einen eigenthümlichen Geruch bie- tende Flüssigkeit als ziemlich gleichwerthig mit dem Castoreum in Anwendung gebracht zu haben scheinen. Es lassen sich *• 203 Bulletin pliysïco - mathématique ri o o 202 wenigstens, wenn man eine solche Annahme voranssetzt, ein- zelne Angaben der Alten besser als sonst deuten. Nicht aber blos die alten Griechen und Römer, sondern be- sonders auch die Araber enthalten zahlreiche Mittheilungen über den Biber und seine Produkte. Auch in der neuern Per- sischen und Chinesischen Literatur kommt Einzelnes darüber vor. Der junge talentvolle Orientalist Dr. Chwolson ver- schaffte mir bereits eine Menge interessanter Stellen aus den Arabern, die der College Dorn noch zu erweitern verspricht. Durch die Gefälligkeit des Collegen Schiefner, der ebenso wie der College Kunik mich mannigfach unterstützte, erhielt ich von Hrn. Stanisl. St. Julien Notizen über den Biber aus Chinesischen Quellen. Bei einem solchen Reichthum an Ma- terial schien es zweckmässiger die Mittheilungen der Araber und Chinesen in einem besonderen Aufsätze zu vereinen. Im dritten Capitel meiner Arbeit sind die Nachrichten enthalten, welche die naturgeschichtlichen Schriftsteller des Mittelalters und der neuern Zeit bis auf Ray über den Biber mittheilten. Die neuenwissenschaftlichenResultate dieser gros- sen Zeitepoche sind im Verhältnis sehr gering und beschrän- ken sich auf einzelne Angaben über das Vaterland und die Lebensart des Bibers. Als selbstständiger Forscher tritt in Bezug auf den Nachweis der die fraglichen Arzneistoffe ab- sondernden Organe, die freilich wohl schon Dioscorides nicht unbekannt, jedoch in Vergessenheit gerathen w'aren, zuerst Rondelet auf. Er war es auch, der den Biber nicht mehr wie alle Früheren als Einzelwesen betrachtete, sondern aufseine Nagethiernatur und seine Verwandtschaften hinwies. Die für diese Epoche von mir benutzten Schriften sindOlaus, Magnus, Amatus Lusitanus, Mattheus Sylvaticus, Isidor von Se- villa, Agricola, Albertus Magnus, Wotton.Bellon, Rondelet, Mat- thioli, Schonefeld, Gesner, Aldrovand, Jonston und Charleton. Das vierte Capitel, das umfassendste von allen , liefert Mit- theilungen über den Biber und seine Verwandten. Es kün- digt sich als Versuch einer geschichtlichen Entwickelung der Classificationen der Nager überhaupt und des Bibers ins Be- sondere von Ray bis in die neueste Zeit an. Es beginnt mit Rav, der dem Biber zuerst seinen wahren Platz im System neben den Stachelschweinen, Eichhörnchen, Hasen u. s. w. anwies, w'orauf in streng chronologischer Ordnung die An- sichten der verschiedenen Naturforscher über die Classifica- tion der meines Wissens zuerst von Hill als Glires abgeson- derten, theilweis bei ihm jedoch noch fremdartige Elemente (namentlich die Sorties, Spitzmäuse) enthaltenden Nagethiere folgen. Ausser Ray benutzte ich für diesen Abschnitt die Ar- beiten von Marius, Klein, Hill, Brisson, Haller, BufTon, Linné, Pennant, Erxleben, Pallas, Glires) Zimmermann, Vicq-d’Azyr, Storr, Merrem, Herman, Leske, Boddaert.Linck u. Dürr,Gmelin, Götze, Donndorff, Schreber, Lacépéde, G. Cuvier ( Tableau ) Wiedemann, Shaw, Bechstein, Dumeril, Bonn, Tiedemann, Pallas (Zoorjraphie) , Illiger, Blumenbacb, Gotth. Fischer, Oken [Lehrbuch der Zoologie isle Ausgabe ), Koch, G. Cuvier ( regn . anim. I ed.), Goldfuss, Ranzani, Desmarest, Fleming, Ritgen, Fr. Cuvier, Latreille, Godmann Lesson, Brandt und Ratze- burg ( Medizin . Zoologie ), Brants, Kaup ( Skizzirle Enhcickelungs- geschichte ), Zencker, Willbrand, Joh. Fischer, Richardson, G. Cuvier [regn. anim. 2 ed.), Wagler, Eichwald, Bonaparte, Wiegman [Zoolog. ‘Me Ausgabe ), Van der Hoeven, Brown, Ben- nett, Brandt Man. de l'Acad.d. St.-Pelersb.), Duvernoy, Jenyns, Swainson, Cuvier [Recherches s. I. ossem. foss.), Oken Natur- gesch. 2 le Ausg.), Waterhouse, Keyserling und Blasius, Pou- chet, Andr. Wagner, M. Edwards, Lesson [tableau), Brandt [Bull, scienlif. Sciuridae , Dipodidae), Burmeister, Gray, Graven- horst, Kaup ( Classifie, der Säugelhiere), Schinz, Bonaparte [Calalogo und Conspectus), Nilson, Rymer-Jones, Gervais und Berthold. Ein kritischer Rückblick fasst als Capitel V die hinsichtlich der verschiedenen im vierten Capitel in streng chronologischer Ordnung erscheinenden Nager-Eintheilungen gewonnenen Re- sultate unter allgemeinen Gesichtspunkten zusammen und stellt mehrere Epochen des Fortschrittes der Nagerkenntniss fest. Die erste derselben umfasst den grossen Zeitabschnitt von Aristoteles bis Ray, also bis 1693. Die zweite beginnt mit Ray und endet mit dem Jahre 1810. Die dritte fangt mit Illi- ger (181 1) an und setzt sich bis auf die neueste Zeit fort. Als die besten und haltbarsten der neuesten Nager-Eintheilungen werden die von Waterhouse und Andr. Wagner besonders hervorgehoben. Bei dieser Gelegenheit berührte ich mit we- nigen Worten meine eigenen Ansichten über die Eintheilung der fraglichen, manche Schwierigkeiten bietenden Säugthier- Ordnunff. Meine eigenen Ansichten laufen im Wesentlichen auf eine von mehrfachen speciellen Veränderungen (Auf- stellung zweier Familien, und mehrerer Unterabtheilungen u. s. w.) begleitete Vereinigung der Waterhouse’schen Classi- fications-Vorschläge mit den Wagnerischen hinaus. Neu er- scheint als Hauptmoment die Annahme eines eigenen Eich- horn-Typus und die dadurch nöthig gewordene Modification des Typus der Murinen. Ein zweiter den Schluss der ganzen Arbeit bildender, als Capitel VI erscheinender, Rückblick beschäftigt sich mit den aus den geschichtlichen, im Capitel IV niedergelegten, Mittheilungen gezogenen Ergebnissen über die Stellung der Gattung Castor, die ich mit Wagner, weil sie ausser den Anklängen an mehrere Nagertypen (Eichhörnchen, Mäusen, Stachelschweinen) manche eigenthiimliche Kennzeichen bietet, als Glied einer besondern Familie [Castoridae) betrachte. IT O T B S. 5. Ueber eine Erscheinung im Gebiete des GALVANISCHEN Le IT UN G S WID ER S T A N DE S. AüS einem Schreiben an den Akad. Lenz, von A. SAWELIEFF, Professor zu Kasan. (Lu le 23 septembre 1853.) Bei den experimentellen Untersuchungen über die Gesetze des galvanischen Leitungswiderstandes der Flüssigkeiten, die mich seit einiger Zeit beschäftigen und die ich hoffe bald n t> i 203 d<> ricadomie de Saint-Pétersbourg;, der Akademie vorstellen zu können, stiess ick auf eine Er- scheinung, welche mir so interessant zu sein scheint, dass ich Ihnen eine kleine Notiz darüber zusende. Ich untersuchte den Fall, wenn die Flüssigkeit sich in einem parallelepipediscken Gefässe befindet und durch Elec- troden begränzt ist, von denen die eine senkrecht, die an- dere geneigt zu der Länge der Schicht gestellt ist, so dass der horizontale Querschnitt der Flüssigkeitsschicht eine Trapez ABCD vorslellt, wo AB und CD die beiden bis zum Boden des Gefässes reichenden Electroden sind. Für diesen Fall fand ich ein sehr einfaches Gesetz für die Abhängigkeit des Leitungs Widerstandes von der Länge der Schicht, nämlich: Der Leitungswiderstand ABCD ist gleich dem Widerstande der parallelepipedischen Schicht ABCf plus einer für eine und dieselbe Flüssigkeit und für unveränderte Neigung der Electrode CD constant en Grösse A, oder der Widerstand ABCD ist gleich dem Widerstande ABliD minus einer con- stant en Grösse B. Bezeichnen wir durch W den Widerstand ABCD , durch x , x die Entfernungen AC , BD und durch X den Widerstand einer parallelepipedischen Schicht, deren Querschnitt gleich AB und deren Länge gleich der Einheit ist, so haben wir: W— Xx -+- A, oder W=Xx- B , wo B, wie die Versuche zeigen, einen grösseren Werth, als A hat Aus diesem einfachen Gesetze lässt sich eine sehr merk- würdige Folge ziehen, die durch Versuche vollkommen be- stätigt wird. Nämlich: nehmen wir eine parallelepipedische» durch zwei Electroden AB und GH begränzle, Flüssigkeits- schicht ABGH und theilen diese Schicht durch eine geneigte Zwischenplatte CD in zwei Schichten ABCD und CDGH, so wird der Widerstand ABGH der Summe der Widerstände ABCD und CDGH gleich sein; es ist aber der Widerstand ABCD = Xx -+- A der Widerstand CDGH = Xx" — B, wo durch x" die Entfernung fH—CG bezeichnet ist; folglich der Widerstand der getheilten Schicht ABGH = X [x -t- x") -+- A — ■ B = Widerstand der ungeteilten Schicht ABGH -4- A — B; wenn daher A — ß<^0, so ist der Widerstand der durch fine geneigte Platte getheilten parallelepipedischen Schicht ABGH kleiner als der Widerstand einer eben solchen un- geteilten Schicht, oder durch Einschaltung einer Zwischen- ilatte CD wird der Widerstand der Schicht ABGH vermindert. lies Resultat lässt sich am einfachsten mit einer Kupfer- itriollösung und Kupferelectroden experimentell nachweisen : 204 Wenn man in diese Flüssigkeit eine geneigte Kupferplatte CD einschaltet, so bemerkt man sogleich an einem in der Kette befindlichem Galvanometer eine Vermehrung der Strom- o stärke, was auf die Verminderung des Widerstandes hin- deutet. Diese Vermehrung der Stromstärke wird desto grös- ser, je geneigter die Platte CD gestellt ist, oder je mehr Zwischenplatten man einschaltet. Bei anderen Flüssigkeiten und anderen Electroden wird die Erscheinung durch Eintritt der Polarisation etwas modifient. Es ist nämlich eine seit schon längerer Zeit bekannte Erscheinung, dass, wenn man eine Flüssigkeitsschicht durch eine den Electroden parallele Zwischenplatte theilt, die Stromstärke durch Eintritt der Polarisation immer vermindert wird ; Niemand aber hat seine Aufmerksamkeit auf den Fall gelenkt, wenn die Zwischen- platte den Electroden nicht parallel gestellt ist. Hier kön- nen drei Fälle stattfinden: entweder wird durch die Ein- schaltung der Platte die Stromstärke vermindert, oder sie bleibt unverändert, oder sie vergrössert sich. In der That, bezeichnen wir durch F, k, L, die Stromstärke, die elec- tromotoriseke Kraft und den Widerstand der Kette, durch W den Widerstand einer parallelepipedischen in die Kette eingeschalteten Flüssigkeitsschicht und durch p die Polari- sation, so ist: (I) Durch Einschaltung einer Zwischenplatte, wird der Wider- stand W sich in W-t- A — B verwandeln und zugleich wird in die Kette eine neue Polarisation p eingeführt, folglich verwandelt sich F in F = k—p — p' W -+- A — B •(2) L- f- W-r-A—B Vergleichen wir (1) mit (2), so sehen wir, dass die Stromstärke 7) 1) sich vermindert, wenn — — [B — A)f> 0, P 2) bleibt unverändert, wenn — — [B — .4) = 0,

mentüch den letzten des Juli, sogar 29 30° R. im Schat- ten. Die ganze Bevölkerung hält dann gewöhnlich ihren wohl- bekannten Keff. Diesem orientalischen Vergnügen konnte ich mich natürlich nicht überlassen; sondern schritt, wenn die Fische gebracht worden waren, zur Arbeit. Die Zeit zuj letzterer ist aber eine kurz zugemessene; höchstens hat man 3 Stunden vor sich. Bilharz beschreibt, um mir meine| Leiden ins Gedächtniss zurückzurufen, die Unannehmlich- 205 de l-Académle de Saint - Péter§bourg, 206 keilen, denen man bei feineren Untersuchungen in Aegyp- ten ausgesetzt ist, und die er auch durchmachen musste, so vortrefflich, dass ich die ganze Stelle seines Briefes hier anführen will: "Wenn ich Ihnen meine Nöthen dabei schil- dere, so wiederhole ich nur die von Ihnen selbst erlebten Leiden, doch kann ich des Spasses wegen und um das "dim meminisse juvabit« in Ihnen zu erwecken mich nicht enthalten. Im Monat erhielt ich kaum mehr als 2 — 3 Fi- sche, natürlich erst um 2 — 3 Uhr Nachmittags. Das Streben, doch wenigstens ein kleines Schritfchen weiter zu kommen und das Damoklesschwert des Sonnenunterganges riefen die emsigste Thätigkeit hervor, die durch Hitze, Fliegen, schnel- les Trocknen der Präparate und wie die tausend Aerger- lichkeiten des aegyptischen Sommers alle heissen, manch- mal in blinde, verbissene Arbeitswuth überging. Dies und die nothwendige objektive Gemiithsruhe auf der andern Seite versetzten mich in eine Spannung, von der man in Europa gewiss keinen Begriff hat. So kam es denn oft, dass, als der kurz vor Sonnenuntergang sich erhebende Wind mich und meine Präparate mit einer Staubwolke übergoss, ich ganz und gar erschöpft zusammensank, und ein tieferAthem- zug mir anzeigte, dass ich schon geraume Zeit das Athmen vergessen haben musste. Den andern Morgen war weder Lust noch Möglichkeit (der Fäulniss wegen) zu arbeiten. Glücklich ! wenn ich nur ein kleines Stückchen vorwärts ge- kommen oder gar eine gelungene Zeichnung hatte vollenden können. Aber wie oft hatte ich gar kein Resultat oder wurde an schon gewonnenen wieder irre! dann hatte ich wieder 14 Tage oder länger die nagenden Zweifel herum- zutragen, bis es den Nilgöttern oder dem schmutzigen Fel- lah gefiel, mir wieder einen dicken Zitterwels zu bringen. Komme einmal einer, und vollende in 8 Tagen die Ana- tomie des Zitterwelses!« Man hat, wie aus dem Vorhergehenden ersichtlich ist, höchstens 3 Stunden Zeit. In derselben muss mit der gröss- ten Vorsicht gearbeitet werden. Man muss den Rückgraths- kanal losbrechen, was schon an und für sich bei den Wel- sen Mühe macht. Das Blosslegen der elektrischen Nerven bis zum Ganglion muss höchst vorsichtig vorgenommen wer- den; noch mehr aber die Präparation weiter zum Centrum hin. Der Nerv ist hier sehr dünn. Ein einziger zu stark angewandter Zug, und er ist vom Centralorgan abgerissen. Aber schon naht die Sonne sich dem Untergange. Die Furcht, nicht zu Ende zu kommen, mehrt sich. Endlich glaubt man so weit rein präparirt zu haben, dass man nun an eine mikroscopische Untersuchung gehen kann: aber entweder ist einem gar zu wenig Zeit übrig geblieben, oder man ist durch die während drei Stunden anhaltende Anstrengung und Aufregung so abgespannt, dass man nichts mehr vor- nehmen kann. Ich hatte Professor Rud. Wagner in einem Briefe ge- meldet, dass das elektrische Organ so gut wie den ganzen Körper des Zitterwelses ümhülle; dass das von Rudolphi als inneres angesprochene (dasselbe welches Herr Valen- ciennes später in 6 zerlegte, und welches er, wenn er darauf einige Mühe verwandt hätte, in eine noch grössere Anzahl künstlich zerlegen hätte können) nicht existirt, son- dern nur ein lockeres weitmaschiges Bindegewebe zwischen der Musculatur und dem elektrischen Organe ist. Ganz wie Peters hatte ich gefunden, dass das elektrische Organ un- ter der Haut liege; und nach innen von einer starken fibrö- sen, aus sich vielfach durchkreuzenden Fasern bestehenden Haut abgegrenzt werde. Die einzelnen Zellen des elektri- schen Organs fand ich von rhomboedrischer Form. Die Fettflosse am Ende des Rückens, aus grossen Zellen zu- sammengesetzt, so wie grosszeiligen Räume auf dem Kopfe glaubte ich auch dem elektrischen Organe angehörig; wie mir aber Bilharz jetzt schreibt, gehören sie nicht dazu, da in ihrem Innern nicht die später zu berührende eigen- tümliche Substanz, wie in den Zellen des elektrischen Or ganes vorkommt. Ich hatte gefunden, dass der elektrische Nerv vom ersten Rückenmarksnerven entspringe; dass hier 2 oder 3 Wur- zeln seien; namentlich war ich nicht gewiss, ob die dritte Wurzel zum ersten Rückenmarknerven gehöre, oder viel- leicht vom vagus hinzutrete. Die paar Wurzeln fand ich gleich nach dem Heraustritt aus dem Wirbelkanal in ein Spinalganglion vereinigt; aus dem scheinbar sowohl der elektrische Nerv, als Nerven für die vordere Extremität abgingen. Eine genauere Verfolgung des elektrischen Ner- ven belehrte, dass dieser isolirt durchs Ganglion gehe; und dass letzteres von ihm abpräparirt werden könne. Zum Centralorgan hin fand ich nun die Wurzeln; wusste aber nicht, aus welcher der elektrische Nerv entspringe Die ei- nigen Male, welche ich benutzen konnte, die Wurzeln mi- kroscopisch zu untersuchen, hatten mir gezeigt, dass die eine Wurzel doppeltconturirte mittelbreite Nervenfasern zeige; die zweite doppeltconturirte sehr breite Fasern mit dunkeim stark geronnenem Marke, mit einer breiten Scheide, die ge- gen die Peripherie, (wie ich damals glaubte) in sehr feine Fasern sich theilen, und die hinterste Wurzel fand ich aus doppeltconturirten mehr schmalen Fasern mit Ganglienku- geln zusammengesetzt. Den elektrischen Nerv selbst fand ich mit einer Menge Häuten umgeben (gegen 10 — 15), an und für sich sehr dünn; und mit der Eigenthiimlichkeit, einen Ccntralkanal zu besitzen. Ich bemerkte in meinem Briefe an Rud. Wagner, dass letzterer viel Aelmlichkeit mit einer doppeltconturirten Nervenfaser zeige; auch einen geronnenen Inhalt zeige; dass er aber sehr breit sei. Mit diesem Centralkanal ging es mir sehr sonderbar. Als ich ihn das erstemal sah, hielt ich ihn für eine doppeltconturirte Nervenfaser ; wie ich ihn auch meinem hochverehrten Freunde, dem Leibarzte Dr. Prunerbey, zeigte. Später aber fing ich an, an die Richtigkeit meiner Auffassung zu zweifeln. Es kam mir sonderbar vor, dass das verbältniss- mässig grosse elektrische Organ jederseits nur eine einzige Primitivnervenfaser haben sollte; dann kam mir selbige zu breit vor — und ich schrieb damals an Rud. Wagner 209 Hislletin pliysico- mathématique bloss von einem Centralkanal. Spätei’e an in Chromsäure aufbewahrten Zitterwelsen angeslellte Untersuchungen mit Vergleichung des elektrischen Nerven mit anderen Nerven desselben Thieres belehrten mich, dass der Centralkanal doch nichts anderes als eine breite doppeltconturirte Nervenfaser sei , welche sich theile , weiter theile u. s. f. , deren Endi- imnrrsweise ich aber nicht herausfinden konnte. Ich mel- dete dieses Rud. Wagner, so wie auch Bi 1 harz, und letzterer schreibt mir, dass er schon vor Empfang meines Briefes zu demselben Resultate gekommen war. Ich hatte die Breite desselben im Stamm 25 — 27 Tausendtheile Millim. gefunden, Bilharz fand ihn l/9l Linie — was ganz über- einstimmend ist. Ecker hat wie Bilharz mir schreibt, ihn 1 93 Lin. breit gefunden; ein Unterschied, der bei mikrome- trischen Messungen nicht in Betracht kommen kann. Dieser Nerv w'ird nach den Theilungen schmäler; ich habe ihn bis auf 10 a ooo MM111- Breite schmäler werdend in den Verä- stelungen gefunden. Wie man aus dem eben Mitgetheilten ersieht , war es mir nicht gelungen, eine gehörige Einsicht in das Verhalten der Wurzeln des ersten Spinalnerven zu bekommen; Bilharz ist nach vielen Untersuchungen hier zu einem befriedigen- den Resultate gelangt. Er fand, dass das Ganglion eigent- lich aus 2 Ganglien zusammengesetzt sei; dass 3 Wurzeln immer vorhanden sind ; dass die eine dem elektrischen Nerven, die beiden andern den Nerven der Vorderextre- mität angehören; dass jede der beiden letzteren mit einem Ganglion verbunden sind ; dass ihre Primitivnervenfasern bis zum Ganglion auseinandertrelen, letzteres zwischen sich nehmen und darauf wieder znsammentreten. ln jedes der beiden Ganglien tritt ein weisser Faden vom nervus lateralis; von dem einen ist er es gewiss , weil er ihn bis zum ner- vus lateralis verfolgt hat; vom anderen hält er es für wahr- scheinlich. Ich glaube nach meinen Untersuchungen, dass letzterer aus dem Spinalganglion des zweiten Spinalnerven herstammt. Diese hinzukommenden Fäden lösen sich nach Bilharz nicht in der Ganglienmasse auf, sondern treten nur unverändert durch, und vermischen erst später ihre Fasern mit denen aus dem Ganglion tretenden Nerven , welche zur Brustflosse gehen. Ueber den Ursprung aus dem Rückenmarke, was mir ganz dunkel geblieben war, schreibt mir Bilharz folgendes: «Der elektrische Nerv tritt aus der vorderen Rückenmark- furche hervor; und zwar die beiden dicht neben einander. Er ist grau und liegt zwischen den zwei anderen Wurzeln des ersten Spinalnerven. Alle drei liegen in einer gemein- schaftlichen Scheide und treten so zum Spinalganglion; der elektrische Nerv geht aber, ohne mit dem Ganglion in Ver- bindung zu treten isolirt hindurch». Ueber das Centralorgan im Rückenmarke selber ist Bilharz noch zu keinem defi- nitiven Resultate gekommen. Dahingegen ist es ihm gelun- gen die End igungs weise des elektrischen Nerven aufzuklären. Das elektrische Organ besteht aus nebeneinander liegenden Hohlräumen, deren Grundform linsenförmig ist, durch ge- 210 genseilige Abplattung aber wie Pflanzenzellen sich verän- dern. In dem Hohlraum liegt eine eigentümliche zarte ho- mogene Membran, mit feinen Körnchen besäet, in welcher in bestimmten Abständen runde Kerne zerstreut liegen. Diese Membran füllt nicht den ganzen Hohlraum aus. Ein Theil desselben wird bloss von ihr eingenommen. Bilharz meint nun, dass diese Membran bloss an einem Punkte an die Wand des zelligen Hohlraums befestigt sei. Nach meinen Untersuchungen finde ich indess, dass die Anheftung der Membran an einer ganzen Hälfte einer Zelle stattfindet. Da, wo die Membran an die Wand des zelligen Raumes ange- heftet wird, tritt nach Bilharz der Nerv heran, endigt mit einem Kölbchen; und ist so gewissermaassen als Stiel der an ihm befestigten eigenthümlichen Membran zu betrachten. An dem Kölbchen kann man die Primitivnervenfaser mit mehreren Scheiden erkennen; indess sagt Bilharz, dass es ihm noch nicht gelungen sei, im äussersten Ende des Kölb- chens den Nerven zu sehen und sich von seinem Verhalten daselbst zu überzeugen. Fasst man das eben mitgetheilte zusammen, so sieht man, dass hier im elektrischen Organ, wie in demjenigen der übrigen elektrischen Fische wesentlich dieselbe Zusam- mensetzung sich zeigt; dass hier, wie da eine eigenthiim- liche Substanz in geschlossenen Zellen liegt, zu welcher ein besonderer Nerv direct von einem Centralorgan des Ner- vensystems tritt. Formell zeigt sich eine Verschiedenheit, insofern beim Zitterrochen und Zitteraale die Zellen Plätt- chen bilden, welche beim ersten horizontal über einander, beim letzteren perpendiculär hintereinander eine Art von Säulen bilden; beim Zitterw'else hingegen die Zellen nicht eine regelmässige Anordnung zeigen, sondern neben einan- der in allen Richtungen liegen. Das auffallendste in dem Verhalten des elektrischen Nerven des Zitierwelses ist aber, dass er jederseits nur aus einer einzigen sehr breiten Pri- mi tivnervenfaser besteht, welche sich im weiteren Verlaut vielfach theilt. Dieses aber macht es wahrscheinlich, dass der elektrische Nerv, ähnlich wie ein Muskelnerv, centri- fugal bloss den vom Centralorgan herrührenden Impuls (vielleicht ein elektrischer) zum elektrischen Organe leitet, um in demselben, die durch seinen Bau bedingte Entwicke- lung freier Elektricität hervorzurufen. Leider habe ich während meines Aufenthaltes in Aegypten keinen einzigen lebenden Zitterwels bekommen können, um ein paar Ver- suche mit ihm anzustellen. Auch Dr. Bilharz, der doch zur Zeit ganz in Kairo ansässig ist, ist es ebenso ergangen. Indess theilt er mir mit, dass die Wissenschaft noch Auf- klärungen hinsichtlich der elektrischen Erscheinungen am lebenden Zitierweise von dem Professor an der medicini- schen Anstalt in Kasr-el-Ain in Kairo, dem Herrn Dr. Dia- manti, einem Schüler Matteucci s zu erwarten hat, da letzterer durch besondere Begünstigung vom Pascha von Aegypten unterstützt, eine Zeitlang hindurch lebende Zit- terwelse bekommen konnte, und auch untersucht hat. Emis le 12 janvier 1854. M 278. BULILE7SN Tome XII. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE 9 . L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et do trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAL Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (ItoMiiTerb ripan.ieuifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le pai»sé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. VOYAGES. 1. Rapport sur un voyage botanique par le gouvernement de St.-Pctersbonrg. Ruprecht. 707AGES. 1. Bericht über eine botanische Reise im Gouvernement St. Petersburg, von F. J. RUPRECHT. (Lu le 18 Novembre 1853). Die Kaiserliche Akademie der Wissenschaften hatte die Ge- wogenheit, meinen Antrag, den Sommer dieses Jahres zur ge neueren Erforschung der Flora unseres Gouvernements zu verwenden, beifällig aufzunehmen und zu unterstützen. Hervorgerufen war dieser Antrag durch die neue Bearbei- tung einer Flora Ingrica, deren ersten Theil, im Drucke been- digt, ich die Ehre habe, hiemit vorzulegen. Es war ein sehr natürlicher Wunsch, diesem Werke die grösstmöglichste Voll- ständigkeit zu geben und dadurch den Nutzen desselben um- somehr zu erhöhen. Meine ursprüngliche Absicht, mich bloss auf die Pflanzen der Umgebung von Petersburg zu beschrän- ken, stiess auf mehrere Hindernisse bei der Anordnung des Materials, welches seit mehr als 100 Jahren von so vielen Sei- ten sich angehäuft hatte, auf vorauszusehende Inconsequenzen in der Abgränzung der Gegend selbst, die im Laufe der Zeit vielen künstlichen Einwirkungen und Veränderungen unterle- gen war, in Folge dessen eine naturgemässe Einsicht in den wirklichen Bestand dieser Flora sich nicht mit jener Sicher- heit hätte erlangen lassen, welche ihr die Berücksichtigung eines viel grösseren Gebietes verleiht. Die Flora Petersburg’s wird efst durch die Kenntniss der entfernteren Theile des Gouvernements den erwünschten Grad der Vollständigkeit erlangen. Petersburg und seine nächste Umgebung, man darf es sa- gen, ist jetzt der am genauesten durchforschte und am besten bekannte Punkt Russlands in botanischer Hinsicht. Seit 128 Jahren haben Botaniker fast aller gebildeten Nationen, wie im Wettstreite ihre Kräfte auf demselben Gebiete geprüft und, wie vielleicht nirgend wo anders, in 7 verschiedenen Sprachen die Resultate ihrer Untersuchungen niedergelegt. Sie haben unbewusst an der Errichtung eines Normalpunktes für verglei- chende Pflanzengeographie und Statistik gearbeitet. Der Nu- tzen eines solchen liegt zu Tage. Die Betrachtung der ge- schichtlichen Entwickelung des Gegenstandes lehrt, dass der- selbe nie abgeschlossen, sondern in einer steten Ausbildung begriffen war. Diese so vielen Kräfteu naheliegende Aufgabe an die Gränze der möglichsten Vervollkommnung zu bringen, war mein Streben. Meinen Plan, das Gouvernement zu untersuchen, so genau, als die Beschränktheit der Zeit es erlaubte, habe ich auf fol- gende Weise durchgeführt. In der zweiten Hälfte des Mai Monates begab ich mich nach Jamburg und Narwa, besuchte das linke Ufer der Luga fluss- aufwärts, beide Ufer der Narowa bis zum Wasserfall, die näch- ste Umgebung von Narwa und Iwangorod und kam an dem rechten Ufer bis zur Mündung der Narowa; von da an der Meerküsle nach Nowaja und zur Mündung der Luga; auf dem Rückwege dem rechten Ufer der Luga entlang über Ku- rowitzy, Itowskaja und Iswos nach Narwa. Im Iuni untersuchte ich das Obersilurische Gebiet bei Siwo- ritzy, Bornitzy, Spankowa, Dylitzy, Osery, Orbonje, Iermolino, Kolodesi und Androwa. 211 Im Juli machte ich eine Rundreise durch das Gouvernement. Ich verweilte in Luga und mehrere Tage in Gorodetz, um die Umgehungen, besonders die Ufer beider östlich liegenden Seen kennen zu lernen und kam hierauf über Katjeshnaja durch einen Theil des Pskow 'sehen Gouvernements zur Gdow'schen Strasse. Am Flüsschen Lotschkina und Sholtscha, am Peipus See bei Samogilje, in Gdow, Poljä wurde angehalten. Ich sah das zweite Mal Narwa und die beiden Ufer der Narowa, die jetzt einen anderen Anblick gewährten; von Jamburg aus be- suchte ich das rechte Ufer der Luga flussabwärts bis nach Lutzkaja. Im Anfänge des M. August reisste ich nach Nowaja Ladoga, um das Ufer des Wolchow von Staraja Ladoga bis zu den Wasserfällen und weiter aufwärts bis ins Mittel-Dewonische zu untersuchen; auf der alten Nowgorodschen Strasse gelangte ich über Tschaplin, Schum und Wassilkowa auf den Ladoga Kanal hei Scheldicha zurück. Später erlaubten meine anderweitigen Dienstgeschäfte nicht mehr, mich von Petersburg zu entfernen. Auf diese Weise lernte ich in dieser kurzen Zeit einen grossen 1 heil des Gou- vernements aus eigener Anschauung kennen, ein übriger war mir von früheren Jahren her bereits bekannt, namentlich: die Gegend zwischen Nowaja Ladoga und dem Sswir zur Gränze des Olonetzschen Gouvernements hin ; das Meerufer bis Dol- goi (Ustinskoi) Noss und das Alluvialland dieser Gegend, eine Strecke des südwestlichen Ladogaufers; die untersilurische Terasse von Gostilitzy bis nach Woronina; der Karelische Isthmus in zwei Richtungen, nach Wiburg und Kexliolm zu. Bei der grossen Einförmigkeit der Vegetation in einem so nördlich gelegenen fast ebenen Lande, würde es eine wahre Strafe sein , auch nur jede fünfte Quadratwerst gleichförmig untersuchen zu müssen, und den Zweck nur äusserst lang- sam fördern. Vielfältige Erfahrung hat gelehrt, dass alles auf die richtige Wahl der Gegend ankommt. Ein Tag in einer in- teressanten Lokalität gibt in der Regel mehr, als ein Monat in einer einförmigen. Als am reichsten an seltenen Pflanzen muss ich unbedingt den Kalkboden des sibirischen Systèmes erklären, entweder wo sich derselbe zu Terassen, Höhenzii- gen und Bergen erhebt oder wo sich Flüsse durch denselben einen Weg gebahnt haben. Das Devonische Gebiet ist weit är- mer und einförmiger, doch mit einigen Ausnahmen. Reich an Eigenthümlichkeiten ist das Meerufer in den meisten Gegen- den, namentlich, die entfernter von den Mündungen grösserer Flüsse liegen. Am unerquicklichsten ist das alte und noch mehr das neue angeschwemmte Land, selbst da, wo sich das- selbe zu Hügeln und Bergen erhebt. Petersburg, welches durch seine Lage begünstigt ist, fast allen geognostischen For- mationen und Bodenarten nahe zu sein, hat sehr wahrschein- lich eine viel reichere Flora, als irgend ein entlegener Punkt des Gouvernements, vorausgesetzt nämlich, dass dieser ebenso gut untersucht wäre. Daraus ist es auch erklärlich, dass in Krascheninni kow’s Flora Ingrica nur wenige entferntere Standorte und noch wenigere Pflanzen Vorkommen, die in der Umgehung der Hauptstadt fehlen; indem diese Arten anderer- 212 seits in die meisten Floren- und Pflanzen-Verzeichnisse von Petersburg aufgenommen wurden, dehnten sie den Umfang des Localgebietes zu weit aus und jene wurden gewisser- massen Floren des ganzen Gouvernements. Krascheninniko w war der Erste, der Ingrien botanisch untersuchte und zwar im Aufträge der Akademie. Nach sei- nen hinterlassenen Schriften zu schliessen, hat er die südliche Hälfte unseres Gouvernements nicht gesehen; er rechnete aber einige Pflanzen aus Nowgorod und wie es scheint, auch aus Tschudowo, zu seiner Flora Ingrica; diese Orte lernte er schon auf seiner Reise nach Sibirien kennen. Seine übrigen entfern- teren Standorte sind: die Luga in der Nähe der Mündung der Lemowsha und des Baches Pristannoi, wo er Sempcrvivum entdeckte; er war ferner am Ladoga Kanal, in Staraja Lado- ga, an den Wasserfällen des Wolchow und der Narowa, an der Mündung der Narowa, an der unteren Luga von Jamburg, Itowskaja, Kurowitzy, Nowaja bis zur Mündung der Luga, in der Gegend zwischen den Flüssen Russia und Sista, in Ko- porje, Lapuchinka, Nowa Burja, die näher zu Petersburg ge- legenen Orte nicht zu rechnen. Diese Gegenden sind durch Krascheninni ko w gewissermassen klassisch geworden und mussten von mir möglichst berücksichtigt werden. Ich fand an der unteren Narowa und Luga die meisten der von ihm angezeigten seltenen Pflanzen, wie Pxjrola umbellata, Veronica spicata , Eupatorium cannabinum genau an derselben Stelle *), wo sie vor 1 00 Jahren von ihm zuerst entdeckt worden sind; ebenso: Dianthus plumarius , Anemone Pulsatilla und Tussilago Petasiies , die aber, wie ich weiter zeigen werde, ganz etwas anderes sind, als das, was man jetzt unter diesen Namen ver- steht. Dagegen habe ich an den genau bezeichneten Orten mich vergeblich nach Senecio sarracenicus , Lunaria rediviva und Cucubalus baccifer umgesehen, auch fand ich nicht sein Sisymbrium amphibium a, welches er in erstaunlicher Menge am Wolchow antraf. Ferner war es mir höchst befremdend, dass Krascheninnikow an denselben Orten so viele neue und interessante Pflanzen, die jetzt in grosser Menge da wach- sen, übersehen hat, besonders in der Nähe der Wasserfälle der Narowa und des Wolchow. Von Bo eher sind Pflanzen aus Narwa und Jamburg, aber sehr oft unrichtig bestimmt, in die Werke von Georgi (1790) und Sobol ewski (1799) aufgenommçn worden. Einige seltene Pflanzen von Narwa und Nowo Iwanowskaja (zwischen Tschirkowilzy und Koskowo) finden sich in den Schriften Weinmann’s über die Flora von Petersburg. Botanische Mittbeilungen über Narwa und das benachbarte esthnische Gebiet von Türsei verdankte ich schon früher den Herren Kiihlewein und Seidlitz. Sie haben meine Auf- • merksamkeit noch mehr auf die Narowa gelenkt. Herr Al. M. Karpinski bat d. J. eine Strecke zwischen *) Androsace septemtrionalis hat ihren von ßuxbaum f Act. AcaJ. Pclrop. II, 369^ angegebenen Standort (bei Narwa) seit 1729 nicht verändert. Bulletin plsysieo . mathématique 213 de 1* Académie de Saint » IPétersbourgr, Osery und Roshestwenno untersucht und ausser einigen sel- tenen Pflanzen Swertia perennis entdeckt. Die Herren I. und G. Borszczow haben die Ufer der Tosna an der Gränze des Nowgorodschen Gouvernements besucht und Potentilla Goldbachi nebst Silene iatarica in Menge ange- troffen. Ihrem Eifer verdankt die Flora von Petersburg be- reits mehrere früher angegebene, aber seit lange von Nieman- den mehr wieder gesehene Arten, wie: Ligularia Sibirien var. bohemica, Epilobium parvißorum, Trisetum ßavescens, Sesleria coerulea. Diese Herren batten die Güte, mich auf meiner Reise im Juli zu begleiten, so wie Herr K. J. Maximo witsch mei- ne Excursionen im Mai und Juni mitzumachen. Ich kann nicht umhin, diess zu erwähnen, weil die Ergiebigkeit meiner Reise an neuen Thatsachen dadurch gewiss um kein geringes gesteigert worden ist. Ich darf auch nicht unterlassen, dank- bar anzuerkennen den Rath und die bereitwillige Hülfe obrig- keitlicher und Privat-Personen, die mir jedesmal auf entfern- ten Standquartieren zu Theil Vurde und meinem Zwecke zu Gute gekommen ist. Insbesondere erwähne ich die HH. Apo- theker Walker in Narwa, Ph. Iw. Schuppe und wirkl. Staatsr. Mich. Dm. Kirejew in Hinkeiowa und Orbonje, Ge- neral Major Mich. Pawl. Sakker und Feod.Iw.Barszcze wski Stann. Prist, in Gorodetz, Apotheker Bodendorf in Wercho- lenj bei Gdow, Isprawnik Paul Iw. Lochanin in Nowaja La- doga und Feod. Petr. Kirilow Stann. Prist, in Gostinopolje. Ich fand in ihnen nicht nur gefällige, kenntnissreiche und mit ihrer Gegend vertraute Männer, sondern zu meiner Ueberra- schung unter ihnen ehemalige Schüler von Jundzill und Le- debour. Herr Barszczewski hat auf Dienstreisen durch seinen grossen Bezirk unter andern Gladiolus und Crataegus gesehen und die Güte gehabt, mich auf die Standorte einiger seltener Pflanzen zu führen. Herr Bodendorf besitzt selbst ein Herbarium und zeigte mir das Vorkommen der Serratula tinctoria in seiner Gegend an. Durch meine Reise selbst sind mir eine grosse Menge neuer und wichtiger Beiträge zur Vervollständigung der Flora In- grica zugeflossen, theils betreffend die Physiognomie des Gou- vernements im Allgemeinen und die Verbreitung bereits be- kannnter aber nur sparsam nachgewiesener Pflanzen, theils neue bisher noch nicht angezeigte, sogar einige überhaupt noch nicht genau beschriebene Formen und Arten. Ich beschränke mich in diesem Berichte nur auf das Inte- ressanteste von Phanerogamen. Narwa war für meinen Zweck die ergiebigste Gegend und bleibt ein wahrer Glanzpunkt in der Flora Ingrica. Die Na- rowa bildet nicht genau die Gränze des Petersburger Gouver- nements; das Gebiet der Stadt Narwa auf dem linken Ufer ge- hört noch dazu-, in seiner längsten Ausdehnung nach NW ist es 5 Werst weit in Esthland eingeschoben , hört aber nach Süden unmittelbar mit dem Berge, auf welchen Narwa erbaut ist, auf, so das die hart angränzenden Höhen und das ganze linke Ufer der Narowa bis zu dem 2 Werst entfernten Was- serfall zu Esthland gerechnet werden. Durch diesen Umstand sind alle bisherigen Angaben seltener Pflanzen für Narwa, streng genommen, als rechtmässige für die Ingrische Flora zweifelhaft geworden. Nach einem speciellen Fundorte bei Krascheninniko w, ist es sogar gewiss, dass er den Was- serfall, wie es auch jetzt in der Regel geschieht, von der esth- nischen Seite besuchte. Die Narowa bildet, nach meinen gesammelten Erfahrungen, eine bedeutende natürliche Gränze zwischen der Flora In- griens und Esthlands. Diese Gränze würde eine vollkommene sein, wenn sich das rechte Ufer, nur auf die kleine Strecke von Iwangorod bis zum Wasserfalle, streichen und zu Esth- land übertragen liesse. Hier entwickelt sich auf einem schma- len Rande beider Ufer, eine bewunderungswürdige Manigfal- tigkeit an Pflanzen; die letzten Ueberreste einer uns fremden, weit westlicheren Flora treten hier auf, weil sie in dem gün- stigen Terrain, Kalkboden, beständiger Feuchtigkeit und einem gewiss messbaren Unterschiede in der Temperatur des Win- ters noch die Möglichkeit ihres Bestehens finden. Sieben holz- artige und noch mehr krautartige Pflanzen haben hier entwe- der ihre absolute östliche Gränze oder gehen wenigstens in dieser Parallele nicht weiter nach Osten. Die Flora von Ingrien wird hier um Repräsentanten von zwei natürlichen Familien, der Berberideen und Cislineen berei- chert. Das Vorkommen des Sauerdorn Strauches ( Berberis vul- garis) im wilden Zustande stellte ich zwar selbst früher in Ab- rede ; nachdem ich ihn jedoch in der Nähe des Wasserfalls und noch weiter flussabwärts in seiner aussergcwöhnlichen Landschaft mit so vielen anderen fremden Pflanzen, zum Theil an unzugänglichen Stellen des Ufers, mit eigenen Augen sah, muss ich ihn mit eben demselben Rechte als wildwachsend anerkennen, als dies für Deutschland angenommen wird. Er mag vielleicht durch Vögel soweit verbreitet worden sein, warum haben aber diese ihn nicht in andere Gegenden des Petersburger Gouvernements verschleppt? Auf dem Ingrischen Ufer ist er seltener, als auf dem Esthnischen. Ueber Helianthemum Cordi [vulgare) liesse sich noch streiten. Zwar haben ältere Quellen diese Pflanze für Ingrien und selbst für Petersburg angegeben, aber seit mehr als 50 Jah- ren hat Niemand sie wieder aufgefunden. Alle sonnigen Hö- hen des Flussufers, vom Wasserfall bis hart an das Stadtge- biet sind damit bewachsen; aber sonderbar genug, alle Nach- forschungen auf dem Ingrischen Ufer blieben ohne Erfolg. Thymus Chamaedrys in grosser Menge an beiden Uferhöhen ist eine neue Acquisition für das Petersburger Gouvernement, in welchem bloss der gemeine Th. Serpyllum überall auftritt. Beide entsprechen genau den Normal Exemplaren, welche Fries im Herb, noi’m. Scand. geliefert hat und sind also aus- ser ihren Kennzeichen noch durch die geographische Abgren- zung als verschiedene Arten bei uns festgestellt. Prunus spinosa ( coëtanea ) bildet in der Nähe des Wasserfalls und inrJoachimsthale Dorngebüsche und ist wenigstens an er- sterem Orte vollkommen wild, zeigt sich aber nicht auf dem Ingrischen Ufer. Dagegen ist Prunus Cerasus , bei Jamburg an dem Ufer der Luga Gebüsche bildend, nur als verwildert an- zusehen. 215 Bulletin {ihysico - mathématique 216 Crataegus monogyna wächst, gegen 2 Ssashen hoch, ziem- lich häufig auf dem linken Ufer mit Berberis und Prunus, auf der Insrischen Seite fand ich nur einen Strauch. Der dichte wollige Ueberzug au den jungen Fruchtknoten verschwindet mit der Fruchtreife. Georgi und Sobolewski geben Cra- taegus Oxyacanlha , zu oberflächlich von der «Luga" an; diess könnte vielleicht wahr sein für ihren obersten Lauf in der Nähe des Nowgorodschen Gouvernements. H. Barszczewski sah Crataegus (monogyna?) mit Gladiolus an der Mschaga im südöstlichsten Theile des Petersburger Gouvernements in einer interessanten Gegend, deren Besuch die Kürze der Zeit nicht erlaubte. Ausser diesen Sträuchern sind noch zwei andere aus der Umgebung Narwa’fc für Ingrien vollkommen sicher gestellt worden. Rhamnus calharticus ist auch auf dem Ingrischen Ufer unter- halb des Wasserfalls; ausserdem an den Ufern der Pljussa zwischen Poljä und Gawrilowskoje häufig mit Linden und Ul- men ; ebenso kräftig in der Umgebung des Sees Tschereme- netzk z. B. bei Gostkino, Petrowskoi Pogost, Jugostitzy, Na- wolok, also auf Kalkboden des silurischen und Devonischen Systèmes, doch nicht ausschliesslich, denn auf den Dünen am Peipus See bei Samogilje erscheint er wieder in hinreichender Menge. Er wird bis 2 Faden hoch. Coloneaster vulgaris ist sehr häufig auf den Abhängen des rechten Narowa Ufers gegen den Wasserfall zu; sogar in dem sandigen Nadelwalde an der Mündung der Narowa nicht selten. Die Ufer der Narowa unterhalb des Wasserfalls gaben noch folgende neue, eigenthümliche Pflanzen: Saxifraga tridactylites in ganzblättrigen und meist sehr kleinen Individuen ( S . minuta Poll.), Carex praecox, Anemone sylvestris immer nur einblüthig (subbiflora: Pritzel), Daucus Carola, Geranium Robertianum, Avenu pratensis, Fragaria collina, Anthyllis Vulneraria. Von die- sen fehlte nur Daucus auf der Ingrischen Seite, alle übrigen waren daselbst vertreten , Carex und Saxifraga sparsamer. In anderen Gegenden sind sie mir nirgends mehr zu Gesichte gekommen, mit alleiniger Ausnahme der Anthyllis: zwischen Luga und Gorki an Waldrändern auf Sandboden, aber nur in der Ausdehnung einer Werst. Phleum Boehmeri war nur auf dem esthnischen Ufer beim Wasserfall zu bemerken; dieses Gras wächst aber auch häufig auf einer Stelle am Ufer der Pljussa bei Gawrilowskoje. Trafos arenosa ist an den Ufern der Narowa und an dem Festungsberge von Iwangorod eine der gemeinsten Pflanzen, scheint aber gleichfalls nicht weiter nach Osten zu gehen; ich sah sie nur noch an sandigen Stellen an der Mündung der Narowa und selten am Peipus See hei Rudnitza. Sie hatte überall nur weisse Blumen und einen gelblichen Kelch, was nicht mit der westlichen typischen Pflanze ganz übereinstimmt und wodurch sie sich äusserlich noch mehr dem auf die Pe- tersburger Flora beschränkten Sisymbrium arenosum nähert. Am leichtesten unterscheidet man sie von dieser, ausser der Stellung des Würzelchens im Samen und an dem Mangel von haarförmigen microscopischen Stachelzellen der Samenhaut, durch etwas längere Früchte (oft über 1 Zoll) und grössere (3 Lin.) Blumenblätter. Ich glaubte auch Eupalorium cannabinum hieher rechnen zu dürfen. Der bisher einzige Fundort hei Krascheninniko w, eine Insel im Wasserfalle der Narowa, wo sie noch bis heut zu Tage sich erhalten hat, gehört zu Esthland. Diese Pflanze ist noch häufiger an einer Stelle des rechten Ufers, ebenso an Quellsümpfen in den Wäldern, nördlich von der Station Lotschkina. Sie kommt aber auch in Osten des Gouverne- ments vor, in der grössten Menge auf den Uferabhängen des Wolchow, unweit der Wasserfälle. Endlich traf ich im Gebiet der Stadt Narwa und am rech- ten Ufer der Narowa noch folgende für uns neue oder sehr seltene Pflanzen: Asperugo procumbens, Sisymbrium Loeselli i Ex., Manila Cotula in Menge, Astragalus glycyphyllos, mehrere Ex. von Portulaca oleracea auf Schutt, Bibes Grossularia stai’k verwildert, wenn nicht wirklich wild, und, wahrscheinlich mit Tuch eingeschleppt, einige Ex. von Echinospermum patulum. Die in Ingrien und im südlichen Karelien vorkommende Pulsatilla pratensis ist eine verschiedene Art von jener im mittleren und südlichen Deutschland. Beide unterscheiden sich auffallend durch die Farbe der Blume, die nach dem, was ich früher in Böhmen und jetzt hier sah, ein beständiges Merk- mal abgibt und keine Uebergänge zulässt. Bei der südlichen Pflanze ist die Blume von aussen und innen schwarzviolett (flos purpurei coloris adeo saturi, ui niger videalur: Clusius 1601), weshalb sie in der Zeit von C. Bauhin 1623 bis Hel- wing 1719 als Pulsatilla flore nigricante bekannt war und von Störk 1771 als P. nigricans wieder hergestellt wurde; diess ist die ächte ofßzinelle Pflanze. Bei der Ingrischen Art ist die Blume während und etwas vor dem Oeffnen der Antheren aussen purpurröthlich, aber durch die Menge der sie über- kleidenden aschgrauen Haare ist diese Farbe stark gedeckt und unrein; die älteren, noch nicht abgefallenen Blumenblätter sind, etwas reiner purpurröthlich oder schwach purpurviolett; aber von innen besehen, sind die Blumenblätter in allen Sta- dien ungefärbt. Diese angegebene Farbe habe ich nach Un- tersuchung vieler Exemplare, an Ort und Stelle aufgezeichnet und finde sie noch so an frisch getrockneten Exemplaren von der Narow a und aus Karelien. In den Ostseeprovinzen scheint nur diese Art vorzukommen, nicht P. nigricans, wie ich theils durch Collegen Meyer früher erfuhr, theils in Prof. Bunge’s eben erschienenen Flora der Ostseeprovinzen lese »Blülhen bei uns nie dunkelschwarzviolett». Wahrscheinlich ist die P. pratensis aus Lithauen, Samland und Nord Deutschland, dieselbe Pflanze -, sie wächst in der Provinz Preussen auf san- digen Hügeln, wie hier bei uns. Man findet sie in Ingrien ent- weder in halbschattigen Nadelwäldern oder auf sonnigen ge- wöhnlich kahlen Stellen, auch in Weidengebüschen, aber nur auf Sandboden; sie lebt truppenweise zerstreut häufig in einer Gegend, aber dann auf grosse Strecken ähnlicher Localitäten w'ieder gar nicht. Sie fehlt w'eit und breit um Petersburg. Blü- hend sah ich sie nur an der Mündung der Narowa und von Pasuri im Kirchspiele Walkjärvi (Karelischer Isthmus), wo- 217 de l’Académie de Saint- Pétersbourg , her ich sie durch Herrn J. M.'af Tengström erhielt; ver- blüht oder steril war sie auf einer Stelle an der Strasse von Gorki nach Luga und in der Umgebung von Luga. Sie blüht etwas vor oder um Mitte Mai (alt. Styl.) bis in die ersten Tage Junis; Ende Juli sind die Früchte schon meistabgefallen. Welchen Namen soll diese Art erhalten? — pratensis klingt wie ein Spott auf ihren Standort. Linné hat unter seiner Anemone pratensis entweder beide Arten nicht, getrennt oder mehr die P. nigricans verstanden, wie die meisten Synonyme und die Beschreibung der Blume im Hort. Cliff, zeigt «flos atro- caeruleus». Die A. pratensis Linné Fl. Suec. hat nach Wah- lenberg eine andere Farbe «fl os extus lividus, intus fusco-vio- laccns » und scheint einst von Fries als A. livida unterschieden worden zu sein. Nach einer umständlichen Musterung der einschlägigen Literatur muss ich erklären, das Job. Breyn unter allen Autoren der einzige ist, welcher unsere Pulsatilla als eine neue und von der P. nigricans verschiedene Art er- kannt hat und der einzige, dessen Beschreibung noch am be- sten passt. Er schickte eine Abbildung und Beschreibung sei- ner Pulsatilla an Hel wing, in dessen Monographie pag. 65 tab. 11 sie als « Pulsatilla flore clauso obsoleto, pcfalis reflexis » im J. 1719 das Licht der Welt erblickte und auf Anerkennung bis jetzt vergeblich harrte. Br eyn’s Worte sind « nova haec species hactenus nec delineala, ncc descripta , apud nos licet om- nium vulgalissima sit; a nigricante potissimum difjert flore ma- jore et colore ejus rubro obsoleto foliisquc majoribus latiori- busque; celer um cum ea ferme convenit , foliis Dauci tenuister dis- sectis , flore notante clauso el petalis reflex is. « Es ist nur ein Akt der Gerechtigkeit, wenn man diese Art als P. Breynii bezeich- net. Ich glaube dazu auch die Ingrisch-Karelische Pflanze rechnen zu dürfen, obgleich Breyn nicht angibt, dass die Blume innen farblos sei. Dass diess der Fall war, geht aus dem Zeugnisse Reyher's hervor. Im Tentam. Fl. Gedanen- sis 1766 p. 95 und 2 Jahre später in der deutschen Ausgabe S. 193 beschreibt Reyher die Blumen seiner A. pratensis aus der Gegend von Danzig, wo Breyn lebte, mit folgenden Wor- ten: die Blumenblätter sind von der inneren Seile fast grün, an den Spitzen weisslieh, von der äusseren Seite sehr dunkel purpurfarbig mit kurzen und dichten weissen Haaren besetzt. Treffender könnte man kaum unsere Pflanze zeichnen. Wenn daher in anderen Werken ein Gemisch verschiedener Formen P. pratensis genannt werden mag, so darf man unsere nordi- sche, die das Gepräge einer typischen bewahrt, damit nicht identifiziren. Es ist bekannt, dass an den meisten Orten, wo zwei anerkannt gute Arten dieser Gattung zusammen vorkom men, Mittelformen und Uebergänge von einer zur andern sich ausbilden. Ob in diese Kategorie P. pratensis Besser Enum. pl. Volhyn. et Podol. p. 17 gehört, ist aus der Ferne schwer zu entscheiden; er bezeichnet sie als sehr veränderlich in der Farbe der Blume, die innen bald weiss ( intermedia Schult. 1809), bald grün {versicolor Andrz. mss. 1818), bald purpur- roth oder violett ist. Pritzel hält die Bessersche Pflanze für den östlichen Typus seiner P. pratensis , und fügt hinzu, dass die Blumenblätter an der Spitze kaum zurückgebogen 218 sind, was man von der Ingrischen nicht sagen kann, deren Blumen übrigens in der Grösse veränderlich und lang oder kurz cy lindrisch sind. Uebrigens war Pritzel auf den Unter- schied der P. nigricans und Breynii aufmerksam, indem er einen südlichen und nördlichen Typus der P. pratensis an- nimmt, legt jedoch nicht hinreichendes Gewicht auf die Kenn- zeichen. P. obsoleta Sims 1816 Bot. Mag. tab. 1863 ist kei- neswegs die P. Breynii , wie Sims glaubte, sondern, wie Rei- chenbach vermuthet, P. albana Spreng. Ebenso verschieden ist P. flore obsoleto, caulc nudo: Jac. Breyn 1678. Anemone Pulsatilla K rasch. Fl. Ingr. edit. G or ter ist nach dem Standorte: ad ostia Narowae fl uv. in pinelo locis aridis co- piose, bestimmt nicht die gleichnamige Linnéische, sondern P. Breynii. Ob jene irgendwo in Ingrien vorkommt, ist jetzt zweifelhaft geworden. Wahrscheinlich hat man auch in den benachbarten Ländern oft die P. Breynii dafür gehalten, weil man sie nicht für P. pratensis d. h. nigricans , der Blumenfarbe wegen, bestimmen durfte. Vielleicht ist auch die Pflanze von Trinius und Liboschitz, die am meisten der wahren A. Pulsatilla [P. vulgaris) entspricht, nicht anders, als ein stark abweichendes Exemplar der P. Breynii mit fast aufrechter Blume und sehr jungen Wurzelblättern. An der Mündung der Narowa zeigte sich auch an Orten, wo P. Breynii mit P. latifolia ( patens ) zusammentraf, eine genau die Mitte zwischen beiden Arten haltende Form, die man kaum von P. Wolfgangiana (Besser ex Rchb. Icon. 1827, tab. 351, fig. 54-2) unterscheiden kann. Sie hatte genau die Blume der P. hdifolia, die zuweilen auch auf dem Blumen- stiele schwach gebogen aber nie überhängend ist; die Blätter waren hingegen sehr verschieden, beinahe von der Form der P. Breynii, nur nicht so häufig und fein zerschlitzt. Ich halle sie für keine selbstständige Art, eher für eine hybride Form; sie war auch nur äusserst sparsam vorhanden. In Livland ist sic für P. Haclcelii Pohl angesehen worden, die sich aber nur in Gegenden findet, wo P. latifolia mit P. nigricans zusammen- trifft; die ächte P. Haclcelii hat die schwarzvioletten Blumen der P. nigricans. P. Wolfgangiana ist auch dadurch von P. la- tifolia verschieden, dass die Blätter schon mit der Blume ent- wickelt sind, sie wird daher schwerlich eine blosse Varietät der P. latifolia sein, wie Koch angibt; ich sah sie nirgends an Orten, wo nur die letztere allein, wenn auch in Menge, wuchs. Ebenso muss P. Bauhini Tausch aus der Zahl der Synony- me von P. latifolia, wohin sie Koch bringt, gestrichen wer- den. Sie ist eine Milteiform zwischen P. latifolia und P. ver- nalis, hat die Blumen der ersteren, die Blätter der letzteren, die Blattfieder stehen aber näher beisammen und sind nicht 5- sondern 3-zählig. Sie kann auf dem Karelischen Isthmus entdeckt werden, w o die P. latifolia südlich vom Wuoxen häu- fig ist. P. vernalis erhielt ich von Herrn Seidlitz aus der Ge- gend zwischen Sordavala und dem Wasserfall Imalra; sic soll aber nach Herrn af Tengström weiter nach Süden in den Isthmus eintreten. Pulsatilla latifolia Francus in C. Bauh. ( patens L. ex parte) 219 220 llulletm iiliysico - mathcaiaatiqne ist die häufigste Pulsatilla ira Petersburger Gouvernement. Sie wächst ausser den bereits bekannten Orten noch bei der Stadt Luga mit P. Breynii, hei Gorodetz in der Gegend von Ilshö, bäufi«; in sandigen Nadelwäldern zwischen Pskow und Gdow, an den Ufern der Luga bei Jamburg und an der Mündung der Narowa. Am letzteren Orte war den 22 Mai noch ein blatt- loses Exemplar in vollständiger Blüthe, während die ersten Blumen ebenda bereits den 2! April beobachtet wurden. Meine Aufmerksamkeit war auch besonders auf die seit ei- nigen Jahren so kritisch gewordene weisse Seerose gerichtet. Ich sab sie lange nicht so häufig, als ich erwartet batte; zuerst in der Luga bei der Stadt; dann in Gräben zwischen Gorodetz und der Pljussa bei Sapolje, im Flüsschen Sholtscha , später in der Nähe von Gdow in stehenden Gewässern, die mit dem Peipus in Verbindung stehen, zuletzt im Bache Lawa im Dorfe Lawrowa am Ladoga Kanal. Alle weissen Seerosen aus der Umgebung Petersburg's haben sich bisher bei genauer Unter- suchung als Nymphaea biradiate Somm. erwiesen. Ueberein- stimmend mit dieser war die Pflanze aus der Sholtscba, bis auf das stiftförmige Organ (sogen, nectarium) im Centrum der Blume, welches auffallend konisch und spitzig über die Strah- lenscheibe herausragte. In der Luga wächst offenbar eine ganz andere Art: die von Sommerauer genauer bestimmte N.alba ; über GO Exemplare, im frischen Zustande untersucht, erhär- teten die Verschiedenheit; an keiner einzigen Blume war et- was verdächtiges zu bemerken, was auf einen Uebergang in die N. biradiala hätte hinweisen können. Jene Botaniker, wel- che beide Arten ohne weiteres vereinigen, haben wahrschein- lich nicht die ächte iV. biradiala vor Augen gehabt, die bereits vielfach verkannt worden ist. In Curland bei Mitau kommt nur die N. alba vor, nach Herrn Dr. Eichwald, welcher sich für diese Frage interessirte und frische Exemplare nach Pe- tersburg brachte, die mit der Lugaschen übereinslimmen. Die Nymphaea von Sapolje, von welcher ich 15 Exemplare er- langte, gehört leicht zu einer dritten Art {N. alba exumbonata ), sie entfernt sich von N. biradiala noch mehr, als N. alba; von der Luga’schen war sie durch folgende Merkmale verschie- den: die Blume war grösser, das sogenannte Nectarium [umbo) war nicht cylindrisch und herausragend, sondern in die cen- trale trichterförmige stärkere Vertiefung der Blume ganz ein- gesenkl, dick, sehr stumpf, fast abgerundet und die beiden Ränder der Blätter deckten sich nicht in der Nähe des Blatt- stieles, wie bei jener; die Antheren waren sehr oft an der Spitze schwärzlich und zwar auch vor ihrem Aufspringen, was vielleicht ausserwesentlich ist. Von den übrigen zwei Or- ten konnte ich keiner Exemplare habhaft werden. In sandigen Nadelwäldern zwischen der Narowa und Luga, auf dem Wege von Narowskaja nach Nowaja kam mir zum ersten Mal eine Form der Viola sylvalica vor, die ganz das Aussehen der V. rupestris Schm, [armaria Auel) hatte und vielleicht hie und da für sie angesehen worden ist, denn die Verkleinerung aller Organe und der kurze dichte Haarüberzug geben ihr eine täuschende Achnlicbkeit, aber der Sporn der Blume ist immer violett und es finden sieb mit ihr Uebergän- ge in die glatte grössere fast typische V. sylvalica. Es ist bereits bekannt, dass Senecio paludosus der Petersbur- ger Flora die ächte Linnéische Pflanze' ist und bloss in der Nähe der Newamündung sich zeigt. Diese Eigenlhümlichkeit scheint sich auch in dem Aussehen der Pflanze abzuspiegeln, wie aus zwei neuen Fundorten hervorgeht. Die zw ischen Nar- wa und der Pljussa Mündung gesammelte Form lässt sich durch den stärker graufilzigen Ueberzug auf der Unterseite der Blätter, Spitze des Stengels, Basis der Anthodien und de- ren Stielchen unterscheiden. Bei Sholtscha findet sich aber eine dritte viel deutlicher abweichende Abart (S. p. grandidens) mit grösseren Blättern, die an dem Rande nicht einfach, son- dern doppelt gesägt sind und zwar so tief, dass die grösseren Zähne 2 Linien messen. Die Moskau’sche Pflanze entspricht mehr der zweiten Form, als der typischen, die dritte sah ich noch aus keiner anderen Gegend; sie steht dem S. munitus Wallr. nahe, aber die Blätter haben an der Anheftungsstelle keine ohrförmigen Erweiterungen, auch sind die Blattzähne breiter. Vielleicht ist diess der S. sarracenicus Krasch. Fl. Ingr., aber gewiss nicht der ächte Linnéische, dessen Blatträn- der mit dichter stehenden und kürzeren Zähnen gesägt sind, die alle anShrer Spitze nach einwärts gebogen sind. Eine sehr ausgezeichnete Erwerbung ist Scnecio campeslris ß. glabratus Dec., von welchem leider nur ein einziges aber gut ausgebildetes Exemplar, westlich von Siworitzy bei Ilinkelo- wa, auf einer grasigen etwras feuchten Stelle in der Nähe von Gebüsch sich zeigte. Alle weitere Nachforschungen blieben ohne Erfolg, was auf die genauere Bestimmung der Pflanze und ihres Formenkreises nachtheilig einwirkt. Für die ächte Cineraria campeslris konnte sie nicht gelten; ein Originalexem- plar von Retzius an Ehrhardt mitgelheilt, ist verschieden durch den viel kleineren nur 4 Zoll langen Stengel , den stär- keren weisswolligen Ueberzug, kürzere Blüihenstiele und Strahlenblumen. De Candolle’s Beschreibung seiner Var. ß. glabratus im Prodromus passt noch am besten auf unser Exemplar; er zitirt dazu: Cineraria crispa ß. ( papposa ) Ledeb. Fl. Alt., aber Lcdebour trug später sein Synonym auf 5. pratensis Dec. über. Der ächte S. pratensis ist zwar unserer Pflanze ähnlich, aber ganz glatt und hat kahle Samenfrüchte; hauptsächlich, nach Bei eben hach, ein rothgefärbtes Antho- dium. Die Abbildung der C. campeslris var. procera bei Rei- chenbach tab. 132 ist zwar sehr ähnlich unserem Exempla- re, stellt aber kurze Strablenblumen dar. Einzelne mit unse- rem vollkommen identische Exemplare sah ich aus Slatoust und aus dem Caucasus vom Bache Charbis 6800 (Meyer); der im Samojedeftlande überall häufige S. campeslris, von welchem unser Individuum wahrscheinlich nur ein stark vorgeschobe- ner Posten war, bat ein verschiedenes Aussehen von der ty- pischen C. campeslris Retz, und kommt vielmehr mit Cineraria alpina Fries herb. norm. Suec. X. überein, aber unter vielen von mir aus dem Samojedenlande mitgebrachten Exemplaren stimmte nur eins beinahe auf das Ingrische. Cineraria alpina ß. 221 de l’Académie de Saint » Pétepsbourg'. 222 integrifolia oder Otthona integrifolia Linnés scheint ebenfalls nicht sehr verschieden zu sein. Salix acuti folia, eine der schönsten Weidenarten, ist neu für Ingrien. An dem einzigen bisher angegebenen Standorte, bei Duderhof, ist sie nur angepflanzt. Ich fand sie schon frü- her vollkommen wild an dem sandigen Ufer des Ladoga bei Kexholm. Jetzt sah ich, dass der ganze Meerstrand von der Mündung der Narowa nach Norden und die Dünen des Peipus Sees bei Samogilje damit besetzt sind. Eine ausgezeichnete und für das Gouvernement neue Rose ist R. tomentosa, die man bisher weder aus Esthland noch Liv- land kennt. Ich fand sie schon abgeblüht und zum Theil in reifen Früchten, in grosser Menge an dem linken Ufer des Wolchow, von Ujinskaja bis zu den Wasserfällen, so weit als nach Kutorga’s Karte untersil urischer Kalk auftritt. Die schön rothen kugelrunden mit stachligen Drüsenhaaren be- setzten ziemlich harten Früchte und sammtartigen Blätter Zeichen diese Art aus. Sie ändert etwas in der Form der Früchte, die zuweilen fast eiförmig werden. An den Kalkufern des Wolchow fand ich auch zwei neue Pflanzen: Torilis Anthriscus und Lilhospermum officinale. Letz- teres hatte hier nicht, wie gewöhnlich, weisse, sondern bläu- lich graue Samen mit einem gelblich braunen Fleck an der Bauchseite, was in den besten Beschreibungen nicht erwähnt ist ; in Staraja Ladoga wächst die Pflanze auf den Ruinen der sogenannten Burg Rurik’s, aber von Ujinskaja bis zu den Was- serfällen vollkommen wild an den Uferabhängen; auf der Rückreise sah ich sie noch näher zu Schlüsselburg zu , bei Wassilkowa. Zwischen Staraja Ladoga und Tschaplin bis nach Schum und bei Wassilkowa fand ich endlich das ächte Ccrastium vis- cosum ( glomeratum ) auf Wegrändern in ganz gemeiner Gesell- schaft von C. vulgalum, Polygonum aviculare u. d. Bisher war keine einzige sichere Angabe für ihr Vorkommen im Gouver- nement vorhanden. Cynoglossum officinale ist bisher bloss in Nowgorod von Kra- scheninnikow beobachtet worden, später gab es Sobo- lewski bei Duderhof an, wo die Pflanze, so wie weit und breit um Petersburg von Niemanden mehr gesehen wurde. Ich fand sie auf sandigen Stellen an der Mündung der Narowa, auf gleicher Localität und in der Nähe von Dörfern am Pei- pus zwischen Samogilje und Rudnitza, auf Ruinen in der Stadt Gdow, in Poljâ , Nowaja und Staraja Ladoga, auch am Wolchow gegen die Wasserfälle zu. Der Petersburg jetzt am nächsten liegende Standort ist die Gegend von Wassilkowa bis nach Scheldicha, unweit des Ladoga Kanales. Peucedanum Oreoselinum wächst nur in der ganzen Ausdeh- nung des 40 Werst langen Waldes, im südwestlichen Theile des Gouvernements, welcher die Strasse von Pskow nach Gdow durchschneidet. Aus Esthland ist es noch nicht, aus Livland bloss von Kokenhusen bekannt (Wied, und Weber). Die Angabe für Petersburg beruht auf einer Verwechselung mit Peucedanum palustre. Carex tenuifora zeigte sich in den Sümpfen zwischen Simo- i’itzy und Dylitzy, auch in Menge um Lissino. Diess ist dass südlichste, bisher bekannt gewordene Vorkommen. Carex remota wächst mit Epilobium parvi forum auf einem Quellsumpfe an der Pljussa zwischen Poljä und Gawrilows- koje. Erstere Pflanze hat man bisher (nach Wied. u. Web.) noch nicht in Esth- und Livland beobachtet; letztere fand ich auch ziemlich häufig an den Quellen des linken Wolchow Ufers bei den Wasserfällen. Potentilla replans ist am häufigsten in der Umgebung des Tscheremenetzkoje Osero am Ufer, an Wegen und Gräben; auch an sandigen Ufern der Luga bei Jamburg und der Stadt Luga. Sichere Angaben mangelten bisher. Tussilago Petasites Krasch. Fl. lngr. edit Gort, ist Petasi- tes spurius Retz nach Fries herb. norm. Suec. ü genau. Ich fand die Pflanze am sandigen Ufer der Luga, an derselben Stelle bei Itowskaja (was Gorter für llowskaja gelesen hat), wo sie Krascheni nn iko w zuerst gesehen hatte; sie wächst auch häufig bei Jamburg und wahrscheinlich an vielen ande- ren Orten an der Luga. In diesem Jahre kam die Pflanze durchwegs nicht zur Bliithe, deren Reste wenigstens im Mai noch zu entdecken gewesen wären. Riga ist der nächste be- kannte Fundort. P. niveus Fl. Samoj. von Archangel und Me- sen ist genau dieselbe Art; beide sind in Decand. Prodr. nicht gut beschrieben und die neueste Abbildung der Blätter von Petasites spurius in Reic.hb. Iconogr. tab. 897 ist gar nicht charakteristisch. Ausser P. spurius soll aber noch die ächte Linnéische Pflanze oder Petasites officinalis, sehr selten, ehe- mals in der Umgebung von Petersburg gefunden worden sein. Sempervivum tectorum Krasch. Fl. Ingr. ist höchst wahr- scheinlich S. soboliferum. In der Umgebung von Luga kommt auf sonnigen Hügeln mit spärlichem Graswuchse und sandiger Unterlage, also in derselben Localität, die Krascheninni- kow angiebt, und die dem S. tectorum ganz widerstreitet, ein Sempervivum vor, von welchem jedoch keine blühenden Exem- plare zu erlangen waren. Es ist aber kaum zu bezweifeln, dass die Pflanze dieselbe Art ist, wie jenes in gleicher For- mation und Oerllichkeit in Livland vorkommende Sempervi- vum, von welchem blühende wilde und kn Garten gezogene Exemplare in Collegen Meyer s Herbarium mir zur Unter- suchung frei standen. Aus dieser ging hervor, dass die Pflanze, genauer genommen nicht S hirtum, wie Ledebour glaubt, auch nicht S. arenarium Koch, sondern S. soboliferum Sims nach Koch’s Auseinandersetzung in der 2-ten Auflage der Synops. Fl. Germ. ist. Die eigenthiimlichsten Pflanzen der mittleren Devonischen Formation, die einen grossen Theil des Gouvernements ein- nimmt, sind ausser diesem Sempervivum und den bereits er- wähnten Pulsatillen, nebst Anthyllis: Scleranthus perennis, Her- niaria glabra, Gypsophila fastigiata, Jasione montana, Dianthus arenarius (D. superbus Krasch. ex loco), Koder ia glauca, Fe- stuca glauca, Silene nutans, Veronica spicata, Hieracium echioides , Silene chlorantha , Helichrysum arenarium , Triodia decumbens. Ueber die Hälfte dieser Arten sind für das Gouvernement neu. Die Gegend von der Stadt Luga bis 8 Werst nach Norden ist 223 Bulletin pliysico - mathématique 224 das Centnim, in welchem sich diese Pflanzen angehäuft ha- ben. nur Triodia und Helichrysum vermisst man hier, dagegen kommt Si lene chlor anthä und Hieracium echioides (oder viel- mehr setigerum T a u s.c h) nirgend anderswo als hiervor; Sem- pcrvivum und Anthyllis sah ich innerhalb des Devonischen Ge- bietes nur hier. Vor 2 Jahren bemerkte ich, bei einem Abste- cher in diese Gegend noch eine Menge Erigeron canadense, welches sich in diesem Jahre an der wohlgekannten Stelle gar nicht entwickelt hatte, dasselbe war auch d. J. in Petersburg der Fall, wo sie an einem Orte, vielleicht nur verw ildert, meh- rere Jahre hindurch erschien und im kaiserl. botanischen Gar- ten, wro sie jährlich aus Samen erzogen wird, keimte in d. J. nur ein einziges Samenkorn. Eine ähnliche Erscheinung ist auch bei anderen Pflanzen der Petersburger Flora beobachtet worden. Helichrysum arenarium fand sich, nach Angabe des Herrn Barszczewski an einer Stelle, 6 Werst von Gorodetz, hei Reljun in grosser Menge ; zwischen Nowoselje und Katjeshnaja, hart über der Gränze des Gouvernements, kamen wieder ei- nige Rasen vor; noch seltener bei der Station an der Lotsch- kina. Dagegen ist Triodia decumbens auf einer grossen Strecke im westlichen Theile des Gouvernements von Pskow bis nach Poljà fast überall häufig. Festuca glauca , übereinstimmend mit den Exemplaren von der Insel Konjöwetz im Ladoga See, fand ich ausser dem erwähnten Orte nur noch auf den Dünen des Peipus bei Rudnitza. Von den übrigen, auf dieser Reise bemerkten Seltenheiten, die aber bereits mit Sicherheit irgendwo nachgewiesen waren, will ich nur noch Einiges hervorheben, da das gesammte Ma- terial in der Flora Ingrica veröffentlicht wird. Der wilde Apfelbaum wächst zerstreut und selten im Gou- vernement; ich sah ihn bloss in der Gegend von Gorodetz bei Ilshö und im südwestlichen Theile bei Soltza und Lotschkina. Er wird bis 2 Faden hoch, aber selten baumartig; seine Früchte sind herbe, zuweilen rülhlich gefärbt und ändern etwas in der Grösse auf verschiedenen Stämmchen. ich unterschied 5 For- men ; 1) baumartig, dornlos, mit vollkommen kahlen grossen Blättern; 2) sehr dornig, mit vollkommen kahlen kleinen Blät- tern; 3) dornlos, die Unterseite der Blätter schwach mit Haa- ren besetzt; 4-) an den unteren Aesten dornig, die Unterseite der Blätter dicht graufilzig; 5) sehr dornig und klein, auf dem Boden niederliegend, Blätter klein, an der Unterseite mit spar- samen Haaren. Die Linde hat mir ein grosses, im ersten Theile der Fl. In- grica bereits bearbeitetes Material geliefert. Hinzuzufügen ist noch ihr Vorkommen auf den ohersilurischen steilen Kalk- ufern des Wolchow in der Nähe der Wasserfälle, aber bereits sparsam. Weiter nach N.Osl. scheint die Linde zu fehlen. Der Kalmus findet sich häufig und in grossen Massen in der Umgebung des Peipus Sees, wenigstens von Ussadischtsche bis nach Gdow; er soll auch am See Ludawskoje, 5 Werst NW von der Station Lotschkina wachsen. Kubus subinermis ist an vielen Orten zwischen Pskow und Gdow, am häufigsten gegen die Gränze des Gouvernements Pskow zu. Er lässt sich kaum von der typischen Pflanze aus Lembalowa trennen. Kubus caesius ist in grosser Menge an den Ufern der Pljussa von Polja bis Gawrilowskoje, sparsam am See Tscheremenetzk bei Nawolok, an der Luga bei Itowskaja, häufiger am esthni- schen Ufer der Narowa zwischen Narwa und dem Wasserfalle. Betula fruticosa überzieht ganze Strecken zwischen Goro- detz und Sapolje, ebenso zwischen der Lotschkina und Shol- tscha. Dagegen war K. nana , eine der gemeinsten Pflanzen in der Diluvial und Alluvial-Formation, auffallend selten zu sehen. Senecio Jacobaca, lange nicht mehr und überhaupt nicht ganz sicher bisher bemerkt, ist im westlichen Theile des Gouver- nements vorzugsweise verbreitet; am häufigsten an dem Hö- henufer der Pljussa bei Polja , dann an der Sholtscha, bei Soltza an der Gränze des Pskow’schen Gouvernements, in welchem er, gegen Katjeshnaja zu, wieder häufiger erscheint. Ketonica officinalis [stricto) ist am häufigsten an der Pljussa bei Gawrilowskoje, dann bei Soltza mit Senecio Jacobaea; im Petersburger Gebiete kommt sie nur selten in den entfernte- ren Gegenden der ohersilurischen Formation z. B. bei Osery vor. Dianlhus superbus , welcher bisher nur von 2 Punkten be- kannt war, wächst am rechten Ufer der Luga nördlich von Jamburg, an der Pljussa bei Polja, am häufigsten aber an den Ufern des Wolchow, jedoch nur soweit obersilurische Schich- ten anstehen. Nasturtium sylvestre ist jetzt durch das Vorkommen am Ufer des Wolchow bei Archangelskoje als wildwachsende Pflanze des Gouvernements etwas mehr gesichert. Leider waren die Früchte nicht gut entwickelt und nur bis 2 Linien lang, wes- halb ich sie lieber für N. anceps (Wh lhg.) ausgegeben hätte, wenn nicht die Früchte und ihre Stielchen von gleicher Länge wären. Ranunculus replans und Potamogeton marinus sind ausser- halb des Gebietes von Petersburg nur äusserst selten, z. B. Tscheremenetzkoje Osero. Ein zweiter viel ergiebigerer Standort von Lathyrus pisiformis ist der Wald zwischen Kolodesi und Androwa, obersilurische Formation. Er findet sich hier an Waldwegen oder am Rande trichterförmiger sehr steiler Erd Vertiefungen, in deren Grund sich hohe Tannenbäume angesiedelt haben und fasst bis zu ihrem Gipfel in diesen Gruben eingeschlossen sind. Ich schliesse diesen Bericht, aus dem hoffentlich zu ersehen ist, wie weit man noch von einer nur halbwegs genauen Kenntniss unseres Gouvernements entfernt war. Gewiss ist noch vieles unentdeckt geblieben. Es wäre zu wünschen, dass alljährlich mehrere Liebhaber der einheimischen Flora verschiedene Punkte des Gouvernements mit der gehörigen Musse untersuchten, wozu die neue Bearbeitung der Flora Ingrica das ihrige nach Möglichkeit beitragen wird. Emis le 1 février 1854. « J\? 279. BULLETIN Tome XII. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT -PETERSBOURG. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMUTerb llpan-ienia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 10. Recherches sur les semences du Peganim Harmala (Sixième suite.) Fritzsche. NOTES. 7. Sur l'acide anisamique. Zimne. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 10. Untersuchungen über die Samen von Pe- ganum Harmala; von J. FRITZSCHE. (Lu le 2 décembre 1853.) (Sechste Fortsetzung.) Während das Nitroharmidin bei der Bildung der in meiner letzten Abhandlung beschriebenen Verbindung mit Jod kei- nerlei Veränderung in seiner Zusammensetzung erleidet, fin- det bei der Einwirkung von Chlor und Brom auf dieses Alka- loid ein Austausch von Wasserstoll' gegen diese Körper statt, und es entstehen dadurch neue, von der genannten Jodver- bindung wesentlich verschiedene chlor- und bromhaltige Al- kaloide. Da nun der von den meisten Chemikern angenomme- nen Bezéichnungsweise zufolge diesen Körpern die Namen Chlornitroharmidin und Bromnitroharmidin gebüh- ren, so würde schon deshalb der Name Jodnitroharmidin mit einem andern vertauscht werden müssen; es wird dies aber noch nöthiger durch den Umstand, dass auch die neuen Alkaloide sich auf gleiche Weise mit Jod verbinden wie das Nitroharmidin. Ich schlage daher für die Verbindung von Ni- troharmidin mit 2 Doppelatomen Jod den Namen Nitrohar- midinbijodür vor, und reservire den Namen Jodnitro- harmidin für die dem Chlor- und Bromnitroharmidin ent- sprechende Verbindung, deren Existenz höchst wahrschein- lich ist, obgleich ihre Darstellung mir bis jetzt nicht hat ge- lingen wollen. I). CBïIorfliitroSaarmidin. Die Bildung dieses neuen Alkaloides erfolgt überaus leicht und schnell, wenn man eine Lösung eines Nitroharmidinsalzes mit Chlorwasser versetzt. Es findet dabei, ausser etwa einem Dunklerwerden der gelben Farbe, keine Veränderung im Ausse- hen der Flüssigkeit statt, allein sobald sie einen Ueberschuss von Chlor durch den Geruch erkennen lässt, enthält sie kein Nitro- harmidin mehr, sondern nur Chlornitroharmidin. Schon durch die Art und Weise wie die so erhaltene Flüssigkeil durch Ammoniak gefällt wird erkennt man dies, denn statt der undurchsichtigen hellgelben Flocken des Nitroharmidins scheidet sich nun eine fast vollkommen durchsichtige, satt- gelbe, sehr voluminöse Gallerte aus, welche, wenn die ange- wendete Nitroharmidinlösung nur einigermassen concentrirt war, die Flüssigkeit ganz gestehen macht. In dieser gallertar- tigen Form ist das neue Alkaloid schwer auszuwaschen, man erhält es aber in einer viel leichter auszu waschenden und einigermassen kristallinischen Form, wenn man es aus einer kochenden Lösung durch ganz allmäliges Zusetzen von Am- moniak unter beständigem Umrühren fällt. So dargestellt bil- det das Chlornitroharmidin ein voluminöses Haufwerk höchst feiner, aber unter dem Mikroscope selbst bei 300ma- liger Vergrösserung nicht scharf begrenzter und nicht sehr deutlich erkennbarer Nadeln von hellgelber Farbe. Beim Trocknen zieht sich dasselbe stark zusammen und bildet dann eine zusammenhängende brüchige Masse von hellgelber Far- be, an welcher man kaum mit der Loupe Spuren von Kry- slallisation erkennt. Das kaltgefällle gallertartige Chlorni- troharmidin schwindet beim Trocknen auf dem Filter zu einem sehr kleinen Volumen einer amorphen grüngelben, das Filter theilweise als glänzende Haut überziehenden und ihm fest anhängenden Substanz zusammen. Ein vollkommen gleiches Produkt erhält man, wenn man Chlor gasförmig durch eine Nitroharmidinlösung streichen lässt. Wendet man dazu concentrirte, sowohl essigsaure als auch chlorwasserstoffsaure Lösungen an, so findet dabei eine Ausscheidung eines gallertartigen Produktes statt, und fährt 227 ISgilletiu jjliysioo- mathématique 228 man mit tier Einwirkung des Chlors zu lange fort, so scheidet sich allmälig noch eine hellgelbe, harzartige Substanz ans, welche in Säuren fast ganz unlöslich ist und näher untersucht zu werden verdient. Man hat jedoch nicht noting zur Darstellung des Chlorni- troharmidins das Harmalin zuerst in Nitroharmidin umzu- wandeln, sondern man kann es auf verschiedene Weise durch gleichzeitige oder anch aufeinanderfolgende Einwirkung von Salpetersäure und Chlorwasserstoffsäure auf das Harmalin di- rect darstellen. Die erste, sehr kleine Menge davon erhielt ich zufällig, als ich ein nicht vollkommen ausgewaschenes, etwas Chlorwasserstoffsäure enthaltendes Harmalin zur Darstellung von Nitroharmidin angewendet hatte, und dies war die Eolge langer vergeblicher Bemühungen, durch Salpetersäure allein dieses Alkaloid darzustellen, indem ich glaubte, dass seine Bil- dung nur von gewissen Bedingungen bei der Einwirkung der Salpetersäure auf das Harmalin abhängig sei, bis ich endlich in dem Produkte der Einwirkung des Chlors auf das Nitro- harmidin denselben Körper wiedererkannte, und nun auf den richtigen Weg geleitet wurde. Folgender Methoden kann man sich zur Darstellung des Chlornitroharmidins bedienen. Man trägt entweder, ganz so wie ich es für die Bereitung des Nitroharmidins angegeben habe, in 12 Theile kochender Salpetersäure von 1/rOsp. G. eine Aullösung ein von 1 Theile Harmalin in 2 Theilen Wasser und der zur Auflösung nöthi- gen Menge Essigsäure, lind fügt hierauf dem noch kochenden Gemenge 2 Theile concentrirtester Chlorwasserstoffsäure hin- zu; oder man trägt die Harmalinlösung in das zum Kochen erhitzte Gemisch beider Säuren ein. In beiden Fällen erhält man eine stark brausende, und dabei einen die Augen sehr stark angreifenden flüchtigen Körper entwickelnde braunrothe Flüssigkeit, welche heim Erkalten mehr oder weniger einer harzartigen Substanz, ein kristallinisches Produkt aber wenig- stens nicht bald absetzt. Am besten verfährt man nun so, dass man der heissen Flüssigkeit etwas Salmiak zusetzt, sie hierauf durch hineingeworfenes Eis oder Schnee erkaltet, und nun, nachdem man sie noch ungefähr mit einem gleichen Volumen Wasser verdünnt hat, so lange Aetznatron hinzufügt, bis die Flüssigkeit einen starken ammoniakalischen Geruch angenom- men hat. Dadurch erhält man einen ziemlich voluminösen Niederschlag von unreinem Ch lorni trohar mi din, welcher in einer braunen Lösung eines harzartigen Nebenproduktes in überschüssigem Alkali schwimmt; man fillrirt nun und er- hitzt den gehörig ausgewaschenen Niederschlag mit verdünn- ter Chlorwasserstoffsäure, in welcher sich das Alkaloid unter Zurücklassung von mehr oder weniger Harz leicht auflöst. Aus dieser Lösung fällt man das Alkaloid kochend durch all- mäligen Zusatz von Ammoniak, und reinigt das so erhaltene Präparat durch Umkrystallisiren aus Alcohol. Das Chlorni- troharmidin ist nämlich in Alcohol in der Siedhitze ziemlich leicht löslich, und scheidet sich aus der heiss gesättigten Lö- sung bei und nach dem Erkalten krystallinisch wieder aus. Die krystallinische Struktur ist jedoch nur durch das Mikro- scop deutlich zu erkennen, unter welchem man es sich als von einem Punkte strahlenförmig ausgehende, undeutlich na- delförmige oder blattartige Bildungen aussondern sieht, wel- che mit denen der fetten Säuren viel Aehnlit hkeit haben. Bei langsamer Erkaltung gesättigter, oder hei längerem Stehen weniger gesättigter, heiss bereiteter Lösungen bilden sich ku- gelförmige Kryslallisationen , welche jedoch stets aus höchst zarten Individuen bestehen und sowohl deswegen, als auch wegen der grossen Menge der zwischen ihnen befindlichen Flüssigkeit beim Trocknen sehr stark zusammenschrumpfen. Ohne Anwendung von Alkohol kann man ein reines Ch lor- ni troh a rmidin aus obigem rohen Produkte darstellen, wenn man es zuerst in salpetersaures Salz verwandelt, indem man es in der Siedhitze in Wasser löst, welchem man nur eine kleine zur Auflösung eben hinreichende Menge Salpetersäure zusetzt; der filtrirten Lösung setzt man nach dem Erkalten überschüssige Salpetersäure hinzu, durch welche das schon in Wasser schwer lösliche salpetersaure Chlornitroharmi- din grossentheils ausgeschieden wird. Das so erhaltene, ge- wöhnlich nur schwach gelblich gefärbte krystallinische Salz löst man nach geringem Auswaschen in heissem Wasser, filtrirt, und fällt das Alkaloid aus der kochenden Lösung durch Ammo- niak. Dabei bleibt jedoch, ebenso w ie bei den übrigen Harmala- alkaloiden, in der heissen Flüssigkeit etwas Chlornitrohar- midin gelöst, wovon sich schon bei geringer Abkühlung ein Theil ausscheidet, während ein anderer Theil auch in der er- kalteten Flüssigkeit aufgelöst bleibt, und ihr eine gelbe Farbe erlheilt. Dem unbewaffneten Auge erscheint diese Ausschei- dung als formlose, lockere, hellgelbe Flocken, unter dem Mi- croscope aber erkennt man , dass sie aus sehr feinen Nadeln oder auch aus haarförmigen, hin und bergebogenen Kristal- lisationen bestehen. In reinem Wasser ist das Chi or nitroharmidin bei der gewöhnlichen Temperatur nur höchst wenig löslich, wenn be- reits ausgeschiedenes Alkaloid damit übergossen wird, kocht man es aber damit, so löst sich viel mehr davon auf; die ko- chend filtrirte Lösung hat eine gelbe Farbe und trübt sich beim Erkalten, ganz so w ie die Flüssigkeiten aus w elchen das Alkaloid durch Ammniak gefällt worden ist, durch Ausschei- dung krystallinischer Flocken. Das Chlornitroharmidin ist, selbst in frischgefälltem Zustande auf die Zunge gebracht, vollkommen geschmacklos; die Lösungen seiner Salze schmecken schwach bitter und et- was adstringirend. In Aether ist das Chlor nitro ha rmidin nur wenig löslich. In Steinkohlenoel ist das Chlornitroharmidin, gleich dem Nitroharmidin, in der Siedhitze in bedeutender Menge löslich, und aus dieser Lösung scheidet sich beim Erkalten ein Theil des aufgelösten in ähnlicher Form w ie aus der alco- holischen Lösung wieder aus. Aus der von dem ausgeschie- denen abfiltrirten Lösung fand bei längerem Stehen in einer unverkorkten Flasche eine abermalige Ausscheidung statt, welche jedoch nicht die gelbe Farbe des Chi or nitroharmi- din besass, sondern nur schwach gelblich gefärbt war und jedenfalls eine weitere Untersuchung verdient. 229 «1«» SMcadémie de Saint - Pétepsboupg-, 230 In Steinoel ist das Chlornitroharmidin bei der Siedhitze ziemlich bedeutend löslich und scheidet sich daraus heim Er- kalten in hellgelben, unter dem Mikroscope mehr oder weni- ger deutlich krystallinisch erscheinenden Flocken wieder aus. Aus Salmiaklösung treibt das Chlornitroharmidin beim Kochen damit nur höchst allmälig Spuren von Ammoniak aus. Mit den Säuren bildet das Chlorni troharmidin schwach gelblich gefärbte Salze. Die Analyse des Chlornit roharmid ins, welche ganz so wie die des Nitroharmidins, nur statt des Kupferoxydes mit chromsaurem Bleioxyde, ausgeführt wurde, gab mir folgende Resultate. 1,156 Grm. eines aus Alcohol krystallisirten und zuerst meh- rere Wochen unter einerGlocke überSchwefelsäure bei der ge- wöhnlichen Temperatur, dann aber bei i 100° getrockneten Präparates, gaben 0,350 Grm. Wasser, welche 0,38S9Grm.oder 3,36 p. C. Wasserstoff entsprechen; und 2,306 Grm. Kohlen- säure, welche 0,629 Grm. oder 54, il p. C. Kohlenstoff ent- sprechen. Es war jedoch während der ganzen Operation bei dem aus dem Kalirohre entweichenden Gase der Geruch nach salpetriger Säure deutlich wahrnehmbar gewesen, und ich vermuthete deshalb einen Gehalt von salpetrigsaurem Kali und dadurch eine Vrergrösserung der Menge der Kohlensäure im Kaliapparate. Diese Vermuthung bestätigte sich, denn als ich die Kalilösung mit Schwefelsäure übersättigte und dann eine Lösung von schwefelsaurem Eisenoxydul zusetzte, nahm die Flüssigkeit eine braunrothe Färbung an. Das in der ersten Kugel des Chlorcalciumrohres grossentheils verdichtete Was- ser erwies sich bei der Untersuchung durch Lakmuspapier vollkommen neutral. Zur Untersuchung des Chlorgehaltes wurden 0,431 Grm. desselben Präparates mit Aetzkalk innig gemengt, das Gemen- ge in einer Verbrennungsröhre geglüht, und dann zur Ver- brennung der Kohle so lange Sauerstoffgas darüber geleitet, bis die Masse weiss geworden war, worauf sie in Salpetersäure gelöst und mit salpetersaurem Silber gefällt wurde. Ich erhielt 0,210 Grm. Chlorsilber, welche 0,052 Grm. oder 12,07 p. C. Chlor entsprechen. Vergleicht man die so erhaltenen Zahlen mit den nach der Formel des Nitroharmidin berechneten, wenn man in demsel- ben ein Aequivalent Wasserstoff durch Chlor ersetzt annimmt, so stimmen sie so hinreichend untereinander überein, dass ich es für überflüssig gehalten habe, sowohl die Sticksloffbestim- mung auszuführen, als auch überhaupt noch weitere Analysen anzustellen. In 100 Theilen C26 1953,12. berechnet 53,563. gefunden 54,41. H20 124,80. 3,423. 3,36. CI2 443,28. 12,156. 12,07. N6 525,18. 14,403. O6 600,00. 16,455. 3646,38. 100,000. Wir haben es hier also mit einem Alkaloide zu thun, wel- ches betrachtet werden kann als Harmin, in welchem ein Ae- quivalent Wasserstoff durch Pf, ein anderes aber durch Chlor vertreten ist; oder als Nitroharmidin, in welchem ein Aequi- valenl Wasserstoff durch Chlor ersetzt ist. Dieses letztere Verhältniss hat mich bei der Wahl des Namens geleitet, ob- gleich die von Berzelius bei den vom Anilin abgeleiteten Produkten entwickelte Anschauungsweise (Lehrb. V. p. 259), welcher ich bei Benennung des Nitrohamalidins und Nitro- harmidins gefolgt bin, eine Modification des Namens Nitrohar- midin deshalb verlangen würde, weil das gegenseitige Verhält- nis des Kohlenstoffs und Wasserstoffs ein anderes geworden ist. Auf das Chlornitroharmidin lässt sich aber diese An- schauungsweise für die Aufstellung einer rationellen Formel nicht streng anwenden, denn der Paarling kann nicht zugleich ein salpetrigsaures organisches Oxyd und ein organisches Chlorür sein. Wenn nun auch nichts der Annahme entgegen- stände, den Paarling aus einem salpetrigsauren Oxyde und einem Chlorür zusammengesetzt anzusehen, so würde doch die Theilung der Atome C26 II14 N4 O2 in zwei Radikale nur willkührlich geschehen können, da wir allen Anhaltpunktes dafür entbehren. Nach Analogie der von mir befolgten No- menclatur wäre das Chlornitroharmidin als salpetrig- saures Chlorharmidènoxyd-Ammoniak zu betrachten, sein Symbol wäre clnihdAk. und die rationelle Formel n4o3 -t- n) Nh3. Jedenfalls betrachte ich diese Bezeichnungen nur als vor- läufige, welche so lange gelten mögen bis auch die nicht flüch- tigen organischen Basen auf so geistreiche Weise unter allge- meine Gesichtspunkte gebracht sein werden, wie dies Hoff- mann für die flüchtigen gethan hat. Mit Wasser gehl das Chlornitroharmidin eine chemi- sche Verbindung ein, und sowohl beim Fällen aus kochenden wässrigen Lösungen durch Ammoniak, als auch beim Umkry- stallisiren aus Alcohol erhält man es als Hydrat. Obgleich nun dieses Hydrat, so lange es im Wasser sich befindet, die Tem- peratur des kochenden Wassers ertragen kann, ohne zersetzt zu werden, so giebt es doch beim Erhitzen im trocknen Zu- stande schon bei dieser Temperatur sein Wasser ab, wobei zugleich seine hellgelbe Farbe in eine orangegelbe übergeht. Bei meinen Versuchen, die Menge des Hydratwassers zu be- stimmen erhielt ich folgende Resultate. I. 0,276 Grm. lufttrocknes, aus wässriger Lösung kochend durch Ammoniak gefälltes Hydrat verloren, bei -+- 100 ge- trocknet, 0,032 Grm oder 11,59 p. C. Wasser. II. 0,367 Grm. eines gleichen Präparates von einer anderen Bereitung verloren 0,0H) Grm. oder 10;89 p. C. Wasser. III. 0,465 Grm. eines aus einer alcoholischen Lösung bei langem Stehen ausgeschiedenen Präparates gaben 0,055 Grm. oder 11,83 p. C. Wasser ab. Das Mittel aus diesen drei Versuchen ist 11,44 p. C. und dies beträgt ziemlich nahe 4 Atome Wasser. 231 Bulletin pliyslco - mathématique 232 1 At. Chlornitroharmidin 3646,38. 80,02. 4 At. Wasser 440,92. 10,98. 4000,30. 100,00. Bei diesem Erhitzen findet aber nicht ein blosses Austrei- ben von Wasser statt, sondern es erleidet dabei auch das Al- kaloid wenigstens tbeilweise eine Veränderung. Man erkennt dies daran, dass das bei 100° getrocknete Cblornitrohar- inidin nicht mehr vollkommen löslich in Alcohol und Slein- kohlenoel ist, sondern dabei einen mehr oder weniger bedeu- tenden Rückstand von rothgelber Farbe lässt, welcher noch einer genaueren Untersuchung bedarf. Beim Kochen mit ver- dünnter Salpetersäure löst sich aber das wasserfreie Alkaloid fast vollkommen auf und beim Erkalten dieser Lösung scheidet sich der grösste Theil desselben als krystallinisches salpeter- saures Chlornitroharmidin ans, welches alle Eigenschaf- ten des aus dem wasserhaltigen Alkaloide bereiteten besitzt. Salze des Chlornitroharmidins. Chlorwasserstoffsaures Chlornitroharmidin. Man erhält dieses Salz, wenn man das Alkaloid in heissem Alcohol löst, dem man einen Ueberschuss von Chlorwasserstoffsäure zugesetzt hat, und erkalten lässt; war die Lösung nicht sehr concentrirt, so sondert sich das Salz in kugeligen Krystallisa- tionen aus, welche aus höchst feinen, nur durch starke Ver- grösserungen deutlich zu erkennenden Nadeln bestehen. Con- centrate Lösungen gestehen beim Erkalten gänzlich zu einer gallertartigen, aus verfilzten haarförmigen Krystallen beste- henden Masse, welche durch gelindes Auspressen der Mutter- lauge lederartig wird. In Wasser ist das Salz ziemlich leicht löslich, aus der wässrigen Lösung wird aber durch viel über- schüssige Salzsäure eine gelbe Gallerte gefällt, welche mit dem durch Ammoniak aus kalten Lösungen gefällten Alkaloide grosse Aehnlichkeit hat. Durch Kochsalz und selbst durch gesättigte Kochsalzlösung werden wässrige Lösungen der Chlornit roharm id insalze in weisslichen, käsigen Flocken gefällt, an welchen ich auch durch starke Vergrösserungen keine kristallinische Struktur wahrnehmen konnte. Mit Platinchlorid bildet das chlorwasserstofTsaure Chlor- nitroharmidin ein Doppelsalz, welches man in feinen, pris- matischen, gelben Krystallen erhält, wenn man heisse alcoho- lische Lösungen der beiden Substanzen vermischt und erkal- ten lässt. Ich habe dieses Doppelsalz der Elementaranalyse unterworfen, sowohl um das Atomgewicht des Alkaloides zu controlliren, als auch hauptsächlich um zu entscheiden , ob das Alkaloid darin in wasserfreiem Zustande enthalten sei, was mir durch das obenerwähnte Verhalten des Hydrates bei -+- 100° möglicherweise in Frage gestellt schien. Von 1,805 Grm. bei -+- 120° getrockneten Doppelsalzes erhielt ich 2,1 10 Grm. Kohlensäure im Kaliapparate und 0,011 Grm im Kali- r ihre, also zusammen 2,12! Grm., welche 0,570 Grm. oder 32,07 p. C. Kohlenstoff entsprechen. Im Chlorcalciumrohre erhielt ich 0,371 Grm. Wasser, welches sich grösstentheils in der ersten Kugel verdichtet hatte, und hei der Untersuchung mit Lacmuspapier vollkommen neutral erwies. Diese Menge entspricht 0,041 1 Grm. oder 2,27 p. C. Wasserstoff*). Es hin- tcrliessen ferner 0,023 Grm. heim Glühen 0,122 Grm. oder 19,58 p. C. Platina. Diese Zahlen stimmen aber hinreichend genau mit den durch Berechnung einer Verbindung von was- serfreiem chlorwasserstoffsauren Chlornitroharmidin mit Platinchlorid erhaltenen überein, nur dass ich auch hier, wie bei der Analyse des reinen Alkaloides, trotz aller Vorsichts- maassregeln einen Ueberschuss an Kohlenstoff erhalten habe, welchen ich nur der Bildung salpetrigsaurer Verbindungen zuschrei hen kann, deren Auftreten ich aus dem Gerüche des austretenden Gases folgere. In 100 Theilen berechnet gefunden C26 1953,12. 31,40. 32,07. H22 1 37,28. 2,21. 2,27. N6 525,18. 8,44. O6 600,0 >. 0,64. CI8 1773,12. 28,50. Pt. 1232,08. 10,81. 10,58. 0220,78. 100,00. Schwefelsaures Chlornitroharmidin. 1. Neutra- les. Man erhält es krystallinisch, wenn man das Alkaloid ko- chend in Alcohol löst, dem man etwas Schwefelsäure zuge- setzl hat; beim Erkalten sondert sich das Salz in haarförmi- gen, kugelartig zusammengruppirten Nadeln aus, welche mit denen des chlorwasserstoffsauren viele Aehnlichkeit besitzen. Aus heissbereileten wässrigen Lösungen scheidet sich dieses Salz beim Erkalten in hellgelben, gallertartigen aber undurch- sichtigen Flocken aus, an welchen man auch durch starke Vergrösserungen kaum eine Spur von krystallinischer Textur bemerkt. 2. Saures. Versetzt man eine beim Erkalten fast gestehende alcoholische Lösung des neutralen Salzes mit viel überschüssiger Schwefelsäure, so bleibt sie nun beim Erkalten anfangs klar, und erst allmälig sondert sich das saure Salz in nadelförmigen, prismatischen, schon mit blossem Auge er- kennbaren Krystallen ab. Salpetersaures Chlornitroharmidin ist am leichte- sten krystallisirt zu erhallen, und scheidet sich sowohl aus alcoholischen, als auch aus wässrigen Lösungen in sternför- mig gruppirten feinen Nadeln aus. Anderweitige Verbindungen des Chlornitro- harmidins. Chlornitroharmidin und Silberoxyd. Auch das Chlornitroharmidin bildet mit dem Silberox) de eine Verbindung, welche in Bezug auf Darstellung, Eigen- *) Die Analyse wurde mit Kupferoxyd ausgeführt, und trotz des 28,5 p. C. betragenden Chlorgehaltes der Substanz war doch keine Spur von Kupferchlorür weder im Wasser noch in der Kalilösung nachweisbar; in dem ungefähr zwei Zoll aus dem Feuer herausragen- den Ende des Verbrennungsrohres hatte sich in der ersten Hälfte ein sehr geringer, hauchartiger Anflug von Kupferchlorür gebildet, die letzte Hälfte aber war vollkommen frei davon geblieben. 233 de i’ Académie de Saint-Pétersbourg-, 23 4 schäften und Zusammensetzung die grösste Aehnlichkeit mit den entsprechenden Verbindungen des Nitroharinalidins und Nilroharmidins besitzt, so dass ich nur auf meine früheren Mittheilungen über diese Körper hinzuweisen habe. Chlornitroharmidin und Jod. CMormtroIsaranidinbijodür. Gleich dem Nilroharmidin vermag auch das Chlornitro- harmidin sich direct mit Jod zu verbinden und damit ein dem Nitrokarmidinbijodür sehr ähnliches Bijodür zu bilden. Man erhält dasselbe gleich jenem durch Zusammenbringen heisser Lösungen seiner beiden Beslandlheile in Alcohol oder in Sleinkohlenoel, wobei es sich in feinen nadelförmigen Kry- stallen ausscheidet. Das Chlornitrohar midinbijodiir ist in Alcohol viel leichter löslich als die entsprechende Nitro- harmidinverbindung, so dass es daraus umkrystallisirt werden kann ; in ihren übrigen Eigenschaften aber und in ihrem che- mischen Verhalten haben beide Körper die grösste Aehnlich- keit. Bei der Analyse, welche auf die hei der Nilrokarmidin- verbindung angegebene Weise ausgeführt wurde, erhielt ich von 0,314 Grm. aus Alcohol umkrystallisirten Cklornitro- harmidinbijod iirs 0,146 Grm. Jod; dies beträgt 4(1,49 p. C. während die Formel 4G,52 p. G. verlangt. in 100 Theilen. berechnet gefunden 1 At. Chlornitrohar midin 3616,38. 53,48. 2 Doppelatome Jod 3171,98. 46,52, 46,49. 681b, 36. 100,00. In concentrirter alcoholischer Cyanwasserstoffsäure löst sich das Chlornitroharmidinbijodür in der Wärme in bedeu- tender Menge auf, und aus dieser Lösung setzen sich braune Krystalle ab, welche aber nicht, wie beim Nilroharmidinbijo- dür, lange Prismen, sondern rundliche Körner sind. Auf diese Krystalle sowohl als auch auf das Verhalten der beschriebe- nen Bijodiire hoffe ich in der Folge wieder einmal zurückzu- kommen, denn sie verdienen ein weiteres Studium. liier will ich nur noch einer dahingehörigen Reaction erwähnen, welche ich beim Zusammenbringen von Chlornitroharmidinlösungen mit Jodkaliumlösung und Salpetersäure beobachtete, und wel- che für dasChlornitrobarmidin charakteristisch zu sein scheint. Es findet nämlich, wenn man zu der Lösung des Alkaloides zuerst Jodkaliumlösung und dann Salpetersäure hinzusetzt, entweder sogleich oder nach einiger Zeit eine Ausscheidung einer lief-indigblauen Verbindung statt, deren Bildung längere Zeit fortdauert, und deshalb in der von dem Ausgeschiedenen abfiltrirten Mutterlauge wieder von neuem beginnt. Sie hat gewöhnlich die Form eines flockigen Niederschlages, welcher unter starken Vergrösserungen aus haarförmigen Krystallisa- tionen zu bestehen scheint, setzt sich aber auch, namentlich wenn die Ausscheidung recht langsam geschieht, als hautarti- ger Ueberzug an die Wände des Gefässes an. Beim Trocknen schwindet diese Substanz sehr zusammen und beim Kochen mit Wasser entweicht daraus Jod während sie sich auflöst. E. ßroitinitroliarinidigi. Brom wirkt auf das Nilroharmidin in ganz ähnlicher Weise ein, wie Chlor, wenn man zu einer sehr verdünnten Nitrohar- midinlösung unter Umrühren sehr verdünntes Bromwasser hinzusetzt; der Bromgeruch verschwindet augenblicklich, und sobald dies nicht mehr geschieht ist alles Nilroharmidin in ein dem Chlornitroharmidin vollkommen analoges und ähnliches neues Alkaloid, das Bromnitrokarmidin umgewandelt. Durch Fällen der Flüssigkeit mit Ammoniak in der Siedhitze und nachkeriges Umkrystallisiren aus Alkohol erhält man das neue Alkaloid in krystallinisckem und reinem Zustande, in welchem es durch seine äusseren Eigenschaften nicht vom Chlornitroharmidin zu unterscheiden ist. Es bildet mit den Säuren Salze und mit Jod ein Bijodür: Verbindungen welche ich nicht Specieller untersucht habe, welche jedoch im allge- meinen den entsprechenden Cklornilrokarmidinverbindungen sehr ähnlich sind. Der Analyse habe ich das Br omn itroharmid in nicht un- terworfen, weil über seine Zusammensetzung kein Zweifel ob- walten kann; es muss nach der empirischen Formel C26 H20 Br2 NG 0B zusammengesetzt sein und folgende procentische Zusammen- setzung haben. C26 1953,12 46,473. II20 124,80. 2,970. Br2 999,62. 23,785. N6 525,18. 12,496. O6 600,00. 14,276. 4202.72 j 100,600. Broinnitroharmidin und Brom. KromailtroIsarmidinldBiromüi*. Ausser diesem dem Chlornitroharmidin analogen Verhalten zeichnet sich das Broinnitroharmidin noch durch die Ei- genschaft aus, sich direct mit Brom verbinden zu können, und damit ein den beschriebenen Bijodiiren analoges Bibromür zu bilden. Ich erhielt diese Verbindung auf folgende Weise in krystalliniscker Form. Zu einer Lösung von Broinnitroharmidin in schwachem Al- cohol wurde Bromwasser hinzugesetzt, wodurch eine milchige Trübung entstand , welche bei gelindem Erwärmen w ieder verschwand; damit wurde fortgefahren bis die Flüssigkeit ei- nen ziemlichen Uebersckuss von Brom enthielt. Nun wurde sie zum Erkalten in Eiswasser gestellt und fortwährend in Bewegung erhallen, wobei sich ein flockiger, gelber Nieder- schlag ausschied, welcher unter dem Mikroscope sich aus fei- nen nadelförmigen Kryslallen bestehend zeigte. Dieses Prä- parat besass nach gehörigem Auswaschen auf einem Filter einen ziemlich starken Bromgeruch ; es wurde zwischen Pa- pier gepresst, und zur Hälfte in diesem feuchten Zustande der 235 BSullctiii plsysico - mathématique 236 Analyse unterworfen, die andere Hälfte aber unter einer Glo- cke mit Schwefelsäure getrocknet. Zur Analyse wurde das Präparat mit Ammoniak iibei’gos- sen, welches alsbald unter gelindem Aufbrausen von dem mit dem Alkaloide nicht metaleptisch verbundenen Brom zersetzt w urde; durch gelindes Erwärmen wurde diese Zersetzung be- fördert, dann das Alkaloid auf gewogenem Filter gesammelt, die Flüssigkeit aber nach dem Uebersättigen mit Salpetersäure durch salpetersaures Silber gefällt, und so das relative Ver- bältniss zwischen Alkaloid und Brom ermittelt. Ich fand 60,5 p. C. Alkaloid und 39,5 p. C. Brom. Das getrocknete Präparat roch nur noch schwach nach Brom, als es aber mit Wasser übergossen wurde, trat sogleich wieder ein entschiedener Bromgeruch auf. Zwei Mengen von verschiedener Bereitung w urden der Analyse auf obige Weise unterworfen und gaben dabei ziemlich übereinstimmende Re- sultate, nämlich 63,5 p. C. Alkaloid und 36,5 p. C. Brom. Das Binitroharmidinbibromür verlangt aber nur 32,24 p. C. Brom und es enthält also das von mir untersuchte Präparat, noch überschüssiges Brom, welches vielleicht durch vorsich- tiges Aussetzen einer etwas erhöhten Temperatur zu entfer- nen sein möchte, wenn es nicht von einem durch die Einwir- kung des Broms auf den Alcohol entstandenen Broinwasser- stoflgehalte herrührt. Ich habe darüber keine weiteren Ver- suche anstellen können, bemerke aber dass auchChlornitrohar- midinbijodür in einem Falle, als es aus alcoholischer Lösung durch Ueberschuss von Jod gefällt worden war, einen Ueber- schuss von einigen Procenten Jod bei der Analyse ergab. Viel- leicht existiren noch höhere Jodüre und Bromiire in deren Beimengung der Grund dieser Ueberschiisse liegen könnte. Beim Behandeln mit Säuren vei'hält sich das Bromnitrohar- midinbibromür ganz den Bijodiiren analog; während diese eine der Farbe des Jodes entsprechende schwarze Farbe an- nehmen, färbt sich das Bibromür dunkelorangeroth, und beim Kochen entweicht alles nicht metaleptische Brom unter Zu- rücklassung von Bromnitroharmidin. Mit Salzsäure und Al- cohol erwärmt lösst sich das rotligewordene Bibromür mit hellgelber Farbe auf, aus dieser Auflösung scheidet sich aber beim Erkalten wieder ein orangerothes krystallinisches Pro- dukt aus. Ein aus deutlichen rolhen Nadeln bestehendes Pro- dukt kann man direct darstellen, wenn man Bromnitroharmi- din, oder auch Nifroharmidin mit Hilfe von überschüssiger Salpetersäure in AVasser löst, und der heissen Lösung Brom- wasser im Ueberschusse zusetzt, wodurch augenblicklich aus feinen Nadeln bestehende Flocken in grosser Menge sich aus- scheiden. AVendet man ferner zur Darstellung des Bromni- troharmidins concenlrirte Lösungen von Nitroharmidin und Brom an, so entsteht sehr bald eine milchige Trübung der Flüssigkeit und ein Niederschlag, welcher oft wenigstens vor- übergehend roth ist; durch weiteren Zusatz von Brom wird lies Alkaloid in gelben Flocken ausgefällt, welche, wenn man sie nach dem Auswaschen in feuchtem Zustande liegen lässt; gewöhnlich unter Verbreitung eines Bromgeruchs entweder nur stellenweise oder auch durch ihre ganze Masse eine rothe Farbe annehmen. Alle diese Verhältnisse erfordern noch ein genaueres Studium, die Existenz des Bromnitroharmidinbi- bromürs kann aber keinem Zweifel unterliegen. MOTHS. 7. Ueber die Anisaminsaeure von Dr. N. ZI- NIN. (Lu le 16 décembre 1853.) Die Zahl der Säuren, welche durch Einwirkung reduciren- der Stolle auf Nitrosäuren entstehen ist noch sehr gering. Da einige dieser letzteren, wie z. B nach den \rersuchen von Kopp und Chiozza*) die Nitrozimmtsäure keine Aminsäu- ren geben zu können scheinen, unter denselben Umständen, bei welchen andere es thun, schien es mir nicht ohne In- teresse noch einige der bekannten Nitrosäuren in dieser Hin- sicht zu untersuchen. Ich habe meine Versuche mit der Ni- tranissäure angefangen und theile hier die erhaltenen Resul- tate mit. Bekanntlich führt Laurent zwei Nitranissäuren an, deren physikalische Eigenschaften von einander wrenig abweichen ; um daher über die Natur der zu meinen Versuchen bestimm- ten Säure sicher zu sein, wurde das Silbersalz derselben dar- gestellt und analysirt. Dieses Salz setzte sich beim Vermi- schen des Ammoniaksalzes der Nilrosäüre mit salpetersau- rem Silberoxyde in Form eines weissen , krystallinischen, in AVasser fast unlöslichen Pulvers, ah, welches leicht ver- brennt und vollkommen reines Silber zurücklässt. 0,852 des bei 120° C. getrockneten Salzes gaben 0,303 Silber; die Formel C1G (H6.N04) 06.Ag. verlangt 0,302; folg- lich war die Säure rein und nach dieser Formel zusammen- gesetzt. Ein Theil dieser Säure wurde mit 8 Theilen starken, un- gefähr 90°/o AVeingeistes übergossen, welcher vorher mit Ammoniak gesättigt worden war, und dieses Gemenge mit Schwefelwasserstoff gesättigt. Dabei blieb eine ■ bedeutende Menge der Säure ungelöst , nach zwölfstündigem ruhigem Stehen aber hatte sich alles zu einer gelben Flüssigkeit auf- gelöst. Beim Kochen dieser Lösung entwich Schwefelam- monium, die Flüssigkeit wurde braun, und es setzte sich viel Schwefel ab. Die jetzt heller gewordene Flüssigkeit wur- de filtrirt und zur Entfernung des AA'eingeistes verdampft, wobei zuweilen etw'as AVasser zugesetzt und die dabei sich von absetzendem Schwefel trübende Lösung filtrirt wurde. Auf diese AVeise erhielt ich eine wässrige Auflösung eines leicht löslichen Ammoniaksalzes, aus welcher die mit dem Ammoniak verbundene Säure sich durch irgend eine starke Säure ahscheiden lässt. Ich wandte dazu namentlich Essig- säure an , und erhielt die Säure als lange , nadelförmige, in kaltem AVasser schwer lösliche Krystalle. Eine geringe Quantität derselben setzt sich aus der Auflösung des ammo- ') Cornpt. rend. 1852. XXXIV. 598. 237 de IMcadèmïe de §aint - Pétersbourg. 238 niakalischen Salzes auch ohne Zusatz von Säure ab , wenn dieselbe durch Kochen stark eingedickt und dann abgekühlt wird. Die in beiden Fällen sich bildenden Krystalle sind braun von Farbe; der färbende Stoff ist durch blosses Umkrystal- lisiren aus verschiedenen Lösungsmitteln schwer zu entfer- nen, doch durch Behandlung der wässrigen Lösung mit Thier- kohle wird die Säure vollständig farblos. Die Krystalle der- selben stellen zolllange, jedoch dünne, vierseitige, stark glän- zende Prismen dar, welche besonders beim Entstehen in der Flüssigkeit mit Regenbogenfarben irisiren. Sie sind schwer in Wasser löslich; 1 Theil verlangt fast 800 Theile kochendes Wasser zur Lösung, und drei Vieriheile der gelösten Säure scheiden sich beim Abkühlen wieder aus; die rückständige Auflösung reagirt aber dennoch deutlich sauer und hat ei- nen süsslich-sauren, unangenehmen Geschmack. In Aether ist die Säure schwer, in Alkohol dagegen leicht löslich; aus einer heissen weingeistigen Lösung krystallisiren beim Ab- kühlen derselben kürzere, aber dickere vierseitige Prismen mit zuspitzenden oktaedrischen Flächen, welche bei den lan- gen, in wässrigen Lösungen sich bildenden Prismen gewöhn- lich fehlen. Aus kochender Essigsäure krystallisirt die Sub- stanz unverändert, ebenso aus ziemlich starker Salzsäure, nur sind im letzten Falle die Nadeln dünner. Heisse ver- dünnte Salpetersäure löst die Krystalle anfangs ohne bemerk- bare Veränderung, beim anhaltenden Kochen aber wird die Lösung rolh und giebt nach dem Abkühlen keine nadelför- migen Krystalle mehr, sondern ein Gemisch von braunen Flo- cken mit einem fast weissen pulverförmigen Körper. Beim Erhitzen bis 140° C. verändern sich die Krystalle der Anis- aminsäure nicht und verlieren auch nichts an Gewicht; bei 180° C. schmelzen sie zu einer farblosen oder leicht gelbli- chen Flüssigkeit, die beim Abkühlen zu einer krystallinischen Masse erstarrt. Bei weiterem Erhitzen färbt sich die ge- schmolzene Masse leicht braun, verfährt man aber behutsam mit dem Steigern der Hitze, so geht eine fast farblose, leicht erstarrende Flüssigkeit in die Vorlage über, während nur eine geringe Menge Kohle im Destillationsgefässe zurückbleibt; das Uebergegangene ist aber keine Anisaminsäure mehr. Beim vorsichtigen Erwärmen auf Platinablech verflüchtigt sich die Anisaminsäure ohne Rückstand, indem sich dabei viel weisse Dämpfe bilden, welche einen schwachen und wenig charak- teristischen, nur entfernt an den der anisiligen Säure erin- nernden Geruch besitzen. Die wässrige Lösung unserer Säure giebt mit Kalk- und Barytwasser und mit Silberlösung keinen Niederschlag. In Ammoniak ist die Säure sehr leicht löslich, der Geruch des Alkalis verschwindet und die Auflösung reagirt neutral; das gebildete Ammoniaksalz krystallisirt schwer, in konzentrir- ten Lösungen entstehen jedoch beim freiwilligen Verdunsten quadratische Tafeln dieses Salzes, dessen Lösung mit Silber- salz einen käsigen, weissen, leicht in Ammoniak und Säu- ren, nicht aber in Wasser löslichen Niederschlag giebt. Man darf übrigens diesen Niederschlag mit der Flüssigkeit nicht bis zum Kochen erhitzen, weil er dabei leicht braun wird; bei der gewöhnlichen Temperatur aber lässt er sich auswa- schen, trocknen und dann, im Dunkeln, bis 120° C. erhitzen ohne seine weisse Farbe zu verlieren oder überhaupt sich zu verändern. Beim starken Erhitzen schmilzt dieses Silber- salz, wird schwarz, entwickelt viel Rauch und das zurück- bleibende Silber enthält Kohle, welche schwer auszubren- nen ist. Die Auflösung der Säure giebt mit einer Lösung von schwe- felsaurem Kupferoxydammoniak bei gewöhnlicher Tempera- tur, einen geringen, hellblauen, flockigen Niederschlag, des- sen Quantität beim gelinden Erhitzen sich vermehrt; die Far- be der ammoniakalischen Kupferlösung aber verschwindet nicht, selbst bei überschüssigem Zusatz von Säure. Bei star- kem Kochen nimmt der Niederschlag eine Zimmtfarbe an und wird pulverförmig; die darüberstehende Lösung wird gewöhnlich, wenn man eine hinreichende Quantität der Säure zugesetzt hat, violett-roth gefärbt, und giebt, auf neuen Zu- satz des Kupfersalzes, einen grünlichen, beim Kochen nicht so leicht braun werdenden Niederschlag, während die Flüs- sigkeit sich dabei entfärbt. Cadmium- und Bleisalze geben mit dem Ammoniaksalze der Säure weisse, im Wasser unlösliche, pulverförmige Nieder- schläge. Bei der Analyse der Säure wurde die Bestimmung des Kohlenstoffes und des Wasserstoffes nach der vom Herrn Akademiker Fritzsche in seiner Abhandlung über die Zu- sammensetzung der Harmala-Alkaloide beschriebenen Metho- de ausgeführt. 0,485 der aus Wasser krystallisirten und bei 120° C. ge- trockneten Säure gaben: Wasser 0,238; und Kohlensäure. 1,021 im Kaliapparate und 0,005 im Kalirohre, im Ganzen also: 1,020; dies entspricht 5,45°/0 Wasserstoff und 57,71°/0 Kohlenstoff. 0,502 derselben Säure gaben nach der Methode von Lie- big 34,5 C. c. m. Stickstoff bei 0° C. und 760mm Barometerst.; folglich 8,71°/0. 0,448 der aus Weingeist krystallisirten und bei 120° C. getrockneten Säure gaben: Wasser 0,225; und Kohlensäu- re: 0,940 im Kaliapparate und 0,005 im Kalirohre, im Gan- zen also 0,945; folglich 5,58n/0 Wasserstoff und 57,52°/0 Kohlenstoff. Aus diesen Analysen wird für die Säure die Formel C16 H9 NOt = C16 (H7.NH2) Og abgeleitet; denn es ist: berechnet CTfi — 90 — 57,48 H — 9 - 5,39 gefunden 57,71 — 57,52 5,45 - 5,58 8,71 — 8,71 28,13 — 28,19 107 -100,00 100,00 —100,00 Sie entstehet aus der Nitranissäure in Folge derselben Reak- N — 14 8,38 0G — 48 — 28,75 239 Bulletin physico - mathématique 240 tion, welche die Bildung der Benzaminsäure aus der Nitro- benzoesäure bedingt. Die gefundene Zusammensetzung der neuen Säure wird durch die Bestimmung ihres Atomgewichtes aus der Quan- tität des Silbers im Silbersalze bestätigt; denn 0.477 des reinen, bei 120° C. getrockneten Salzes hinter- liessen nach dem Verbrennen 0,180 Silber, also 100 des Salzes 39,10 Silber. 0,611 desselben Salzes gaben nach dem Auflösen in ver- dünnter Salpetersäure und Niederschlagen mit Kochsalz 0,320 Chlorsilber, folglich 39,i0°/o Silber. Die Formel C16 H8 N O^.Ag verlangt 39,4l°/0 Silber. BULLETIN ©ES SEANCES DE LA CLASSE. Séance du 21 octobre (2 novembre) 1 853. Lecture extraordinaire. M. Middendorff présente de la part du docteur Marcusen et lit une note intitulée: Mitlheilung über das elektrische Organ des Zitter- welses. Elle sera publiée dans le Bulletin de la Classe. Mémoire présenté. Lectures extraordinaires. M. Struve jun. lit un mémoire intitulé: Expéditions chronométriiptes de 1845 et 1846. Seconde partie. Expédition de 1846. Cette pièce sera publiée dans le recueil des -Mémoires à la suite de la première partie. 31. Fuss présente de la part de M. le professeur Somov, membre correspondant, et lit un Mémoire sur les axes et les moments principaux des corps homogènes; il sera, conformément au désir de l’auteur, publié dans le Bulletin. 31. le professeur Paucker, de 31itau, membre correspondant, adresse à l’Académie un mémoire intitulé: Hat Eratosthenes einen Erdgrad gemessen ? La Classe charge 31. Struve de lire ce mémoire et de lui en rendre compte. Communications. 31. Struve communique à la Classe une lettre par laquelle 31. Combes, président de l’Académie des sciences de Paris, lui annonce qu’il s’est formé, sous sa présidence, une commission pour la fonda- tion, par souscription, d'un monument en l’honneur de l’illustre Ara- go. secrétaire perpétuel de cette Académie. 31. Struve est invité à ouvrir une liste de souscription en Russie, à recevoir les contribu- tions des souscripteurs et à les faire verser ensuite à la Commission centrale de Paris. 11 a cru devoir en faire part, avant tout, à ses col- lègues de l’Academie. 31. Helmer sen annonce à la Classe que lors de son dernier sé- jour en Allemagne, il a rendu visite entre autres au professeur Leon- hard de Heidelberg, membre correspondant de l’Académie, et qu’il a eu occasion ainsi de voir et d’admirer la riche collection de produits des usines, dont cet illustre vétéran a fait l’objet de ses études, les en- visageant, comme pouvant servir de points d’appui utiles aux hypothèses géologiques. Après quelques démonstrations données de vive voix, 31. Helmersen ajoute qu’il se propose de revenir encore sur cet ob- jet, dans un rapport écrit, 31. Léon hard lui ayant exprimé le désir de voir S. 31. l’Empereur agréer la dédicace de son ouvrage. V o y a g e s. Le Secrétaire perpétuel lit un quatrième rapport de 31. Hamel, daté de Londres le 5 (17) octobre, ainsi que deux rapports, adressés par le même Académicien à S. E. 31. le 31inistre-adjoint de l'instruction publique, datés du 5 (17) et du 9 (21) octobre et accompagnés d’une notice sur le dernier voyage du capitaine 3!ac-Clure dans la région arctique. Séance du 4 (16) novembre 1 853. Lecture ordinaire. 31. 31iddendorff lit un mémoire intitulé: lieber einige hippologische IJülfsmitlel und über Eintheilung der Pferderassen, lecture qu’il accom- pagne de quelques démonstrations sur un squelette modèle en cuivre de fonte. Il reprend le mémoire après la lecture. Mémoire présenté. 31. Helmersen fait présenter, de la part de 31. Basiner, premier adjoint de l’inspecteur de l’économie rurale des gouvernements méri- dionaux, un mémoire intitulé: Vorstudien über Vegetation und Clima des Kiev' sehen Gouvernements. 31. Helmersen consent, sauf l’appro- bation de la Classe, d’admettre ce travail dans les Beiträge. La Classe invite 31. Kupffer à en prendre connaissance au préalable, et à lui en rendre compte. Rapport. Le même Académicien renvoie le mémoire du docteur Yeesen- meyer sur la continuation physique, et particulièrement végétale des gouvernements de Simbirsk et de Samara et fait déclarer de vive voix qu’il en approuve l’admission aux Beiträge botaniques. Le manuscrit fut remis à cet effet à 31. 31eyer. Proposition. 31. Struve met sous les yeux de la Classe un projet de programme pour un prix d’astronomie à mettre en concours. D’après ce programme, l’Aca- démie demanderait une recherche rigoureuse des éléments de l’orbite de la comète de Bièla, recherche qui serait basée sur une discussion minutieuse de toutes les observations recueillies dans les six apparitions dé cette comète, qui ont été observées depuis 1772 jusqu’en 1852, eu égard aux perturbations appréciables auxquelles ce corps a pu èlre sou- mis par l’action des planètes. Dans le cas où il y aurait moyen de re- présenter, d’une manière satisfaisante, par une seule orbite toutes les observations, il faudrait diviser la recherche en deux parties, dont l’une embrasserait les observations faites avant, l’autre, après la séparation des deux tètes de la comète. La recherche doit particulièrement être diri- gée sur les relations mutuelles des deux têtes, afin de déterminer, si c’est possible le centre de gravité du système, et les lois d’après lesquelles se sont effectués les changements des positions relatives des deux têtes. Enfin, on demanderait une éphéméride du prochain retour de la Co- mète, en 1859. La Classe approuve ce programme, et vu les longs et pénibles calculs, que réclame la solution complète de ce problème, elle fixe le terme du concours au 1er Août 1857, et le prix à 300 ducats de Hollande, avec un accessit de 150 ducats. Le Secrétaire perpétuel sou- mettra ce projet à l’approbation de 31. le Vice-Président. I [La fin incessamment.) Emis le 17 février 1854. A? 280.281. LA CLASSE BULLETIN DE Tome XII. JW 16. 17. PHYSICO - MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTen, Ilpan-rema), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 11. Sur l'huile de Pulegium micranthum. Buttlerow. CORRESPONDANCE. 2. Deux lettres de M. Hansteen, avec une addition de M. Kupffer. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 11. Ueber das Oel des Pulegium micranthum Claus ; von ALEXANDER BUTTLEROW in Kasan. (Lu le 16 décembre 1853.) In den südlichen Steppen Russlands, namentlich in der Ge- gend um Sarepta und Astrachan, wächst eine starkriechende Pulegiumart (. Pulegium micranthum CI.)*), welche sehr reich an einem ätherischen Oele ist, das einige Aehnlichkeit mit dem Oele der Mentha piperita und crispata hat , so wie in Be- ziehung seiner arzneilichen Wirksamkeit jenen Oelen sehr nahe steht. Hr. Becker in Sarepta, ein Freund der Botanik, hat versuchsweise dieses Oel dargestellt und eine Probe da- von Hrn. Professor Claus mitgetheilt, von welchem ich das Material zur chemischen Untersuchung erhielt. Da das Oel in akuten, rheumatischen Uebeln, besonders im rheumati- schen Zahnweh, äusserlich angewandt, sich ausserordentlich wirksam zeigt, indem es unter Hervorbringung einer bedeu- tenden Geschwulst den Schmerz bald lindert, so verdient es wohl in den Arzneischatz aufgenommen und einer chemischen Untersuchung unterworfen zu werden. Ich theile daher hier die von mir mit dem Oele angestell- ten Versuche mit, muss jedoch bedauern, dass die Menge des Materials nicht ausreichte, meine Untersuchung im ausge- dehnteren Maasstabe zu vollenden. Das rohe Oel hat eine gelbliche Farbe, ist dünnflüssig, von Geruch und Geschmack die Mitte zwischen Ol. Menthae piper, et crispae haltend, ent- *) Das Pulegium micranthum ist beschrieben in den Beiträgen zur Pflanzenkunde des Russischen Reichs; Localfloren der Wolgagegenden von Claus. St, Petersburg 1851. fernt dem Ol. Salviae ähnlich. Längere Zeit einer Kälte von 17° C. unter 0 ausgesetzt, veränderte es sich nicht, blieb flüssig und schied auch kein Stearopten ab. Aus der Luft absorbirte es ziemlich leicht Sauerstoff und wurde nach län- gerer Zeit dickflüssiger und gelbbräunlich gefärbt. Das rohe Oel wurde zur Reinigung der Destillation unter- worfen; es begann bei 202° G. zu sieden, erhitzte sich bald bis auf 227° C. und blieb bei dieser Temperatur stationär bis zur Beendigung der Destillation, die sehr rasch von statten ging. Es blieb ein nur geringer harzähnlicher Rückstand. Dieses Verhalten deutet daraufhin, dass das Oel nicht ein Gemenge verschiedener Oele, sondern eine einfache Substanz ist. Das rectificirte Oel ist fast farblos, spielt nur etwas ins Gelbliche, hat den Geruch und Geschmack des rohen Oeles, löst sich sehr leicht in Alkohol, Weingeist, Aether und Oelen und zeigt bei 17° C. ein sp. Gew. von 0,932. Lässt man das Oel einige Zeit in einer Röhre über Quecksilber mit Sauer- stoff in Berührung, so absorbirt es diesen, ohne Kohlensäure zu bilden und wird dadurch specißsch schwerer. Die Elementaranalyse desselben hat folgende Resultate ge- geben, In 100 Theilen sind: Analyse K«. I. Mo. *. c 78,45. 78,16. H 10,63. 10,69. 0 10,92. 11,15. 100,00. 100,00. Diese Zusammensetzung nähert sich ausserordentlich der des Kamphers, so dass der einfachste Ausdruck der Analyse die Formel C10Hg O giebt, wahrscheinlich aber ist das Oel dem Kampher isomer und kann möglicher Weise die Formel C20H1602 haben. Nach dieser berechnet sich die Zusam- mensetzung auf : 2/13 Bulletin pliysico- mathématique C = 78,94. H = 10,53. 0 = 10,53. 100,00. Das rohe Del enthielt Harz und gab daher bei der Analyse C 76,10; H 10,77; 013,13. Es absorbirt ziemlich leicht salzsaures Gas, färbt sich da- bei braun, giebt aber in der Kälte keine krystallinische Ver- bindung; auch ist die Salzsäure nur schwach gebunden, weil der grösste Theil derselben durch Waschen mit Wasser wie- der entfernt werden kann. Am Interessantesten ist das Verhalten desOeles gegen oxy- dirende Substanzen, namentlich gegen Chrom- und Salpeter- säure, aber auch gegen Kali. Die Zersetzungsprodukte sind hei allen die nämlichen. Ein Gemenge von doppeltchromsaurem Kali und Schwefelsäure wirkt ausserordentlich heftig auf das Oel ein, und um so energischer, je concentrirter die Lösung des chromsauren Salzes ist. Giesst man das Oel zu einer sol- chen Lösung, so entsteht anfangs starke Erwärmung, Auf- schäumen, Entwicklung von Kohlensäure, das Oel färbt sich braun, die Flüssigkeit wird durch Reduction der Chromsäure grün, und oft , besonders bei zu grossen Antheilen des Oeles , steifft das Ganze über. Man muss daher zu der in einer Retorte enthaltenen Oxydationsflüssigkeit nach und nach kleine An- tlieile des Oeles hinzuthun, und erst die Reaction abwarten, bevor man neue Anthcile hineingiesst. Nach und nach mit steigender Menge des Oels nimmt die Heftigkeit der Reaction ab, bis sie bei einem gewissen Quantum ganz aufhört. Wäh- rend der Reaction ist ohne künstliche Erwärmung ein Antheil der Flüssigkeit in die Vorlage überdestillirt. Dieses Destillat giesst man in die Retorte zurück und destillirt so lange, bis die Masse in der Retorte durch zu starkes Aufschäumen der fernem Destillation Gränzen setzt. Auf dem farblosen Destil- late schwimmt etwas verändertes Oel; dieses giesst man, nachdem es abgenommen worden, in die Retorte zurück, thut Wasser und noch etwas Schwefelsäure und chromsaures Salz hinzu und destillirt abermals. Diese Destillationen werden ein paar Mal wiederholt, bis ein ölfreies Destillat gewonnen wird. Dieses hat einen eigenthümlichen Geruch, ähnlich dem der Angelica- Wurzel, und zeigt eine stark saure Reaction. Es enthält als Hauptprodukt Essigsäure neben geringen An- theilen anderer Säuren aus der Reihe CwHn-t-04. Sättigt man nämlich die Flüssigkeit mit kohlensaurem Baryt oder Natron, so erhält man die essigsauren Salze dieser Basen in der ihnen eigenthümlichen Krystallform. Das mit Natron ge- sättigte Destillat bildete, mit salpetersaurem Silberoxyde ge- mischt, einen Niederschlag, der durch Umkrystallisiren reines essigsaures Silberoxyd gab, welches beim Verbrennen die dem Aequivalente dieses Salzes adäquate Menge metallischen Silbers zurück liess, nämlich 64°/0 Silber. Aus der Mutter- lauge des essigsauren Silberoxydes krystallisirte eine geringe Menge eines anderen Salzes in Dendriten, welche aus glän- zenden Blättchen zusammengesetzt waren. Dieses Salz schien 2M ein Gemenge von propionsaurem und essigsaurem Silberoxyde zu sein, denn es gab etwas mehr als 62°/0 Silber. Beim Er- hitzen der Lösung des noch unreinen essigsauren Silberoxy- des schwärzt sich die Lösung etwas, höchst wahrscheinlich von einem geringen Antheil in der Flüssigkeit gelösten ver- änderten Oeles, das ihr den Geruch nach Angelica ertheilt und reducirend auf das Silbersalz wirkt. Wenn die Oxydation des Ol. Pulegii sehr energisch erfolgt , so bildet sich nur Essig- säure und sonst kein anderes Produkt ausser Kohlensäure. In diesem Falle schwärzt sich das Silbersalz nicht. Rauchende Salpetersäure wirkt eben so heftig auf das Oel, wie die Chromsäure. Giesst man zu stark abgekühlter rau- chender Salpetersäure das Oel, so bemerkt man keine Reac- tion, selbst wenn die Flüssigkeit sich bis zur gewöhnlichen Temperatur erwärmt hat, aber bei nur geringem Erwärmen über diese Temperatur hinaus beginnt plötzlich die Oxydation unter stürmischer Entwicklung von Kohlensäure und Stick- stofloxydgas. Ein Theil destillirt ohne spätere Erwärmung von selbst über, während sich in der Retorte ein Antheil des Oeles als braunes schweres Oel (wahrscheinlich ein N04 hal- tiges Substitutionsprodukt) absondert , das im Verfolge der Oxydation wieder verschwindet. Das gewonnene Destillat verhält sich ganz so, wie das durch Chromsäure erhaltene, enthält eine grosse Menge Essigsäure mit geringen Antheilen einer andern Säure aus der Reihe CnHn-t- 04 (wahrschein- lich Propionsäure). Kocht man das Oel mit einer concentrirten Kalilösung, so Verwandelt es sich in ein braunes Harz; stellt man den Ver- such in einer Retorte an, so destillirt zugleich eine saure Flüssigkeit über, welche eine von den Säuren CwH^-t-04, zugleich aber ein verändertes Oel enthält, das einen vom ur- sprünglichen Oele verschiedenen Geruch hat und weniger leicht von Kali afficirt wird. Das Harz ist amorph, von saurer Reaction, unlöslich in Wasser, löslich in Alkalien und Wein- geist. Aus der alkalischen Lösung wird es durch Säuren ge- fällt. In gewöhnlicher Temperatur ist es spröde und lässt sich pulvern. Die Analyse dieses Harzes gab in 100 Theilen: C — 77,96. II = 3,59. O = 13,15. 100,00. Diese Zahlen deuten daraufhin, dass dieses Harz aus dem Ol. Pulegii durch die Einwirkung des Kali ganz so entstehe, wie die anderen Harze aus ihren resp. Oelen auf anderweiti- gen Wegen durch Entziehung von Hydrogen und höhere Oxydation. Ich wage es nicht aus dieser Analyse eine For- mel für dieses Harz aufzustellen, weil ich zu geringe Quanti- täten erhielt, um seine Sättigungscapacität zu bestimmen und , sicher zu sein, mit einem reinen Körper gearbeitet zu haben. Tröpfelt man zu schmelzendem Kalihydrat nach und nach , von dem Oele, so färbt sich die Masse schnell braun, indem sich ein ähnliches Harz, als bei der Einwirkung der Kalilö- 2/15 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, sung bildet. Die Masse löst sich mit brauner Farbe in Was- ser und beim Uebersäüigen mit Säuren scheidet sich Harz aus, zugleich nimmt die Flüssigkeit den Geruch nach Creosot oder Biebergeil an. Destillirt man nun, so erhält man eine saure Flüssigkeit, welche mehrere Säuren der Reihe CwH« -1-0 4 enthält , namentlich Essigsäure und Baldriansäure. Sättigt man nämlich die saure Flüssigkeit mit Natron und fällt fraclionsweise mit salpetersaurem Silberoxyde, so erhält man Salze von verschiedener Zusammensetzung: die ersten Nie- derschläge entsprachen dem essigsauren Silberoxyde, spätere gaben eine Menge Silber, welche einem baldriansauren Salze entsprach. Andere lagen zwischen den beiden eben erwähn- ten Salzen. Es ist daher höchst wahrscheinlich, dass bei die- ser Oxydation verschiedene Säuren , von der Essigsäure bis zur Baldriansäure hinauf, gebildet werden. In der Absicht, die Versuche Chautard’s auch an dem Oele des Pulegium micranthum zu prüfen, unterwarf ich es mit Chlorkalk und Wasser der Destillation, wobei ich zu dreien Malen das Ueberdestillirte in die Retorte zurückgoss und von Neuem destillirte. Zum dritten Male erhielt ich eine Flüssigkeit, unter der sich ein geringer Antheil eines farblo- sen Oeles angesammelt hatte, während auf der Flüssigkeit et- was unverändertes Oel schwamm. Das schwerere unter der wässrigen Flüssigkeit abgelagerte Oel hatte den Geruch und Geschmack des Chloroform’s und gab, mit Aetzkali behan- delt, deutliche Reaction auf Chlor. Demzufolge verhält sich unser Oel ganz so, wie jene Oele, welche Chautard Chloro- form gaben, wenn sie mit Chlorkalk destillirt wurden. Versuche mit der Einwirkung der Zweifachschwefelmetalle auf das Oel gaben negative Resultate. Das Oel geht keine Verbindung ein, selbst bei Anwendung erhöhter Temperatur. Dieser Umstand spricht ebenfalls dafür , dass das Oel eine einfache Substanz ist. Wie schon früher angeführt worden, bildet sich bei sehr energischer Oxydation des Oeles nur Essigsäure ohne andere Säuren aus dieser Reihe. Dieser Umstand scheint dafür zu sprechen, dass die höheren Glieder der Reihe durch Oxyda- tion in Essigsäure überzugehen vermögen. Zur Entscheidung dieses Factums stellte ich einige Versuche mit reiner Butter- säure an, welche bejahend ausfielen. Um sicher zu sein, dass meine Buttersäure keinen Rückhalt an Essigsäure enthielt, that ich zu einer verhältnissmässig grossen Quantität dersel- ben nur geringe Mengen doppeltkohlensaures Natron und destillirte bis zur Trockene ab. Das Salz in Wasser gelöst und mit salpetersaurem Silberoxyde gefällt, gab ein Silber- salz, das beim Verbrennen gerade so viel Silber zurückliess, als dem Aequivalent des buttersauren Silberoxydes entspricht, nämlich 55,4°/0, denn I. 0,307 Gr. Salz gaben 0,170 Silber. II. 0,179 » » » 0,099 » Ich oxydirte nun die Buttersäure auf ähnliche Weise wie das Oleum Pulegii. Die Reaction war nur höchst unbedeutend, daher goss ich das Destillat 5 mal in die Retorte zurück und 246 destillirte zu wiederholten Malen. Die zuletzt erhaltene Flüs- sigkeit wurde mit geringen Antheilen doppeltkohlensauren Natrons bis zur Irockene abdestillirt und das Natronsalz mit salpetersaurem Silberoxyde gefällt. I. 0,440 Gr. dieses Silbersalzes gaben 0,285 Silb. II. 0,140 » » u 0,090 » also 64°/0. Es unterliegt also keinem Zweifel, dass die Buttersäure, wenn gleich schwierig, durch Oxydation in Essigsäure umge- wandelt werden könne. Allein dieses Beispiel des Uebergan- ges eines höheren Gliedes der Reihe CftHn-+- 04 in ein nie- deres ist nicht das einzige; auch die Essigsäure geht unter ähnlichen Bedingungen in Ameisensäure über. Es mag viel- leicht dieses Verhalten ein allgemeines für die ganze Reihe von Säuren ähnlicher Zusammensetzung sein. GORÄESPOITDAWÖE. 2. Zwei Schbeiben des Hebbn Pbof. HAN- STEEN, Dibectob deb Stebnwabte in Chbistia- nia, an den Akademikeb KUPFFER. (Lu le 1 8 novembre 1853.) Christiania, den 28. September 1853. In meinem vorigen Briefe äusserte ich , dass die Inclination der Magnetnadel sich einem Minimum zu nähern scheint, in- dem die Abnahme jährlich kleiner wird, so dass sie hier in Christiania und Stockholm kaum eine Minute ist, in südliche- ren Punkten aber noch 2 bis 3 Minuten. Vielleicht wird es Sie interessiren, das Resultat meiner Berechnungen über die Beobachtungen auf etlichen nördlicheren und südlicheren Punkten in Europa, welche ich unten liefern werde, zu sehen. Wenn i eine Function von der Zeit t ist, so ist es immer erlaubt, für ein nicht zu grosses Zeitintervall t — t0 zu setzen; i = io-i-y{t — t0)^z{t — t0)2, (I) wo i0 den Werth von i bedeutet, wenn t — t0, und y, z un- bekannte Constanten. Kennt man durch Beobachtung die zu den Zeiten tltt2 / gehörigen Werthe ix, iz . . . . in der Function, so kann man durch Einführung dieser Werthe in die Gleichung (I) so viele Gleichungen erhalten, als Beobach- tungen gegeben sind, und durch die Methode der kleinsten Quadrate den wahrscheinlichen Werth der Constanten y und z zu bestimmen. Ist aber iQ auch durch Beobachtung oder In- terpolation bestimmt, so ist er auch, wie die übrigen, mit mit einem Beobachtungsfehler behaftet, und man muss statt i0 schreiben i0 -+-x. Setzt man nun i0 — * = m, so bat man x -+- (t — t0) y -t- z(t — t0)2-t-m = o; (II) und durch Anbringung der beobachteten Werthe i mit den zu- gehörigen Werthen von t wird man »i-t-I Gleichungen erhal- * 247 Bulletin pliysico - mathématique 248 ten, woraus die drei unbekannten Constanten bestimmt werden können. Bedeutet nun in der Gleichung (1) *0 der berichtigte Werth i0 h- x, so kann man daraus für jedes l den dazu ge- hörigen Werth von * berechnen, und differentiirt man diese Gleichung, so wird man erhalten Ai = [y~*-2z(t-t0)].At. (III) Ist At = I Jahr, so ist Ai die jährliche Variation der Funktion i für den Anfang des Jahres 1, oder die Veränderung zwischen t — — und t-+-~ für das Jahr als Zeiteinheit. Ist y négatif und 2 2 z positif, so vermindert sich Ai, wenn l zunimmt, und i nähert sich einem Minimum, welches eintritt, wenn ,= T=,„ = l- (IV) Die Grösse dieses Minimums kann bei'echnel werden, wenn man den Werth von T in der Gleichung (I) einselzt. Bei die- ser Substitution der t0, tx tn wird die Gleichung (II) nie- mals auf 0 kommen, sondern eine Differenz ± A geben, und w'enn die Summen der Quadrate dieser Differenzen ist — [AA], so ist K ' der mittlere Fehler einer Beobachtung —e-, n— 3 f . 0,67449 der wahrscheinliche Fehler einer Beob- achtung. Ebenso wie die Abnahme der Inclination gegen Norden in Europa kleiner wird, so scheint sie auch gegen Osten abzu- nehmen, und ich vermuthe, dass die Inclination in Sibirien sogar zunimmt. Ist dieses so, so bewegen die Isoklinen sich in Europa gegen Nord, in Sibirien gegen Süd, und es muss ir- gendwo in Russland, vielleicht in der Nähe des Meridians von Petersburg, eine Linie von Nord gegen Süd gehen, welche die Isoklinen in den Punkten durchschneidet, wo sie jetzt ohne Bewegung sind. Ich war sehr interessiit diese Vermu- thung zu bestätigen; aber beim Dui’chsehen der verschiede- nen Bände des Annuaire magnétique et météorologique etc. habe ich mich nicht mit Sicherheit überzeugen können, ob die In- clination in Petersburg, Catharinenburg, Barnaul, wo ich selbst beobachtet habe , jetzt abnehme oder zunehme y Die- ses giebt mir Anleitung zu etlichen Bemerkungen über ver- schiedene Methoden, die Inclination zu bestimmen. Wenn i die wahre Inclination im magnetischen Meridian ist, und ix in einem Vertical, welches das Azimuth a hat, so ist cotang ix = cotang * . cos a. Ist ix beobachtet, und et be- kannt, so kann cotang* berechnet werden. Ist aber ix mit einem Beobachtungsfehler behaftet, welches immer der Fall ist, so wird dieser einen desto grossem Einfluss auf cotang* haben, je grösser a ist, weil er mit sec. a multiplicirt wird. Hat man in mehreren Azimuthen ax , a2 . . . an beobachtet, und die Neigungen ix, i2 . . . in erhalten, so ist die Aufgabe mehr als bestimmt, und der wahrscheinliche Werth von cotang* kann bloss durch die Methode der kleinsten Quadrate gefunden werden, weil die n Gleichungen verschiedenes Ge- 1) Siehe die am Ende dieser Notiz befindliche Anmerkung. wicht haben. Ist ein ax z. B. 90°, so hat diese Beobachtung keinen Einfluss auf den Werth von cotang v Der wahi’schein- liche Werth von cotang * ist in diesem Falle . E cot i„ cos a .... coiai|g,= w wo für n nach und nach n = 1 , n =2 u. s. w_. gesetzt wer- den muss. Hat man bloss in 2 Azimuthen ax und a2 beobachtet, so ist der wahrscheinlichste Werth von cotang*': . cot » , cos a j -t- cot *2 cos a2 cotang * CUJ CAj — f— tU9 Füraj= 0° «2— 0° cot*' = ax = — 45° cc2=-t-45° cot* ax = — 60° cot i. - cot *2 cc,=-t-60° cot * (cot «j-t-col i2)V À . 1 (col*j — x-cotf2) Je grösser der Zähler und Nenner in diesen Brüchen ist, desto kleineren Einfluss haben die Beobachtungsfehler auf cot*, und wenn beide verschwindend sind, d. h. wenn beide Azimuthe sich an 90° nähern, so wird cot* unbestimmt _ 0 ~~ Ö'_ Sind ax und a2 unbekannt, aber a2 — (^=<5 bekannt, so muss man aus den beiden Gleichungen COt *'j = COt * COS CCj , cot *2 = cot i COS (cCj-t-#) erst ax suchen dur-ch Elimination von cot *, und man findet cot *2 tang ax = cot d- cot it sin S ; woraus cot * aus der ersten oder zweiten Gleichung gefunden wei’den kann. Aber hier ist die Aufgabe bestimmt, weil es zwei unbekannte Grössen sind. Ist d = 90°, so wird tang ax = — 5 wo, wenn ax i cot im ersten Quadranten gefunden wix'd, also a2 = ax -i- 90° im zweiten, i2 auch im zweiten Quadranten abgelesen werden muss. Hier wird cot * = cot ix cos ax — cot i2 sin a1. Wenn die Fi'anzosen für diesen Fall setzen cot2*=r cot2*j H-cot2* so ist dieses falsch, um so mehr je mehr sich an 0°, alsv (axH-<5) an 90° nähert, weil dann ein Beobachtungsfehler bei *2 einen eben so grossen Einfluss hat, als der Fehler bei cot *\. War ax genau = q°, so wird cot * = cot ix cos ax , weil sin ax =0, und man hat umsonst die doppelte Mühe gehabt, zwei Beobachtungen zu machen, weil die eine nichts zu der Sichei’heit des Resultats beigelragen hat. Hierzu kommt noch folgende Betrachtung: bedeutet M0, *0 das Magnetische Moment, welches die Nadel nach der Ruhelinie treibt, und die Inclination im magnetischen Meri- dian, Ma und ia dasselbige für das Azimuth a, so ist Ma=Mn Da nun immer sin ia Ma -+- 4,4)5 1 1833 Juni 32,54 4 28,06 4 -H 4,46 1 / 1831 \ 1832 Aug. Aug. 34,56 32,86 4 7 32,76 30.90 4 7 -+- 2,80 » -+- 1,96 / -+• 2,38 1833 Sept. 39,28 3 37,86 3 -+-1,42 Es zeigt sich hier deutlich, dass die Variationen gegen das Sommersolstitium wachsen, und gegen das Wintersolstitium abnehmen, ebenso wie die Variationen der Abweichung und der Intensität, n Anzahl von Beobachtungen. Die Mittelwerthe in der folgenden Tafel für Christiania sind immer Mittel aus Vormittags - und Nachmittagsbeobachtungen, um die tägliche Variation zu eliminiren. Aus den obengenannten Ursachen habe ich niemals Beob- achtungen ausserhalb des magnetischen Meridians anwenden wollen. Um mich aber zu überzeugen , dass keine constante Fehler bei dem Instrumente obwalten, habe ich folgende Me- thode als Controlle jedes Jahr ein Paar Mal angewendet. Auf den dickeren Theil der Achse schiebe ich eine cylin- drische Röhre a, durch harte Reibung festgehalten, und mit einer feinen Schraube b versehen, worauf ein kleines Mütter- chen c nach Belieben weiter von oder näher an a geschraubt werden kann. Die Schraube ab wird nach Augenmass so weit als möglich senkrecht auf der Längenachse der Nadel gestellt. Dabei erhält man 4 Neigungen, aus welchen die 2 grösser, die anderen kleiner als i sind. Es seien diese a, b, c, d; a und b vor, c und d nach der Umkehrung der Pole, a und d die kleineren, b und c die grösseren, so ist tang i cot a -i- cot d — cot b — cot c cot a cot d — cot b . cot c Ist b und c 90° , so werden alle Glieder im Zähler positiv, und man erhält ein sichereres Resultat, da auch der Nenner dadurch vergrössert wird. Wenn a = b = c = d, kriegt man 0 tang t Ö ’ also unbestimmt. Diese Methode hat mehrere Vortheile. 1) Sie setzt nicht voraus, dass das magnetische Mo- ment der Nadel vor und nach der Umkehrung der Pole das- selbige ist. 2) Da die Nadel in den 4 Lagen auf ganz ver- 253 de l’Académie de Saint ■ Pétersbourg, 254 schiedene Punkte der Zapfen ruht, so werden die Wirkungen möglicher Unebenheiten der Zapfen wenigstens vermindert, und man kann dieses noch mehr variiren durch Ein- und Aus- schrauben des Mütterchens c. 3) Wenn möglicherweise der Kreis in Punkten nahe bei dem Grade der Inclination magne- tische Partikeln haben sollte, so wird dieses unschädlich ge- macht, wenn die Spitze der Nadel bei davon sehr entfernten Punkten zur Ruhe kommt. Beim Auseinandernehmen des Dollondschen Inclinatoriums fand ich z, B., dass der Künst- ler einen Schraubenboltzen von Stahl auf der auswendigen Peripherie des Kreises nahe bei dem 70sten Grade, abge- brochen hatte, und nicht ausgebohrt, sondern sehr nett abge- schliffen hatte. — Die auf diese Weise bestimmten Inclinatio- nen stimmen immer bei meinem Instrumente vollkommen gut mit den übrigen, und gaben auch die tägliche Vaxiation an, wie die aequilibrirte Nadel. Es ist aber immer zufriedenstel- lend, diese Uebereinslimmung zu sehen. Da ich noch Platz habe, werde ich etliche Beispiele anführen : h h A. 1852. 27. Aug. Vorm. 10,4- — 11,4. a=54°24,'l7, 6=90° 49/05, c=92°32,'40, tf=54°34,/95. Nadel III. *' = 71° 33' 50''. h h B. 27. Aug. Nachm. 6 — 63/4. 54° 19,01, b= 92°49,'79, c=92°26,'59, d=54°33,'5G. Nadel III. i= 71° 30' 29''. h h C. 28. Aug. Vorm. 9,6 — 10,9. a =54° 44, '47, 6=92°20,'18, c=93°0,'92, d=54°14,'76. Nadelll. * = 71° 33' 45^6. h h D. 28. Aug. Nachm. 5 — 6. a= 54° 42, '57 , 6=92°22,'54, c= 92°25,'50, d— 54° 34, '89. Nadelll. t = 71° 32' 32?3. Also 27. Aug. A. Nadel III Worm. 71° 33' 50" B. » INachm. — 30 29 Diff. = +3' 2l" 28. Aug. C. Nadel II /Vorm. 71° 33' 45?6 D. « iNachm. — 32 32,3 Diff =+l' 13^3 Mittel -1-2' 17''. Das allgemeine Mittel von 7 Beobachtungen Vormittags und 7 Nachmittags war in diesem Monat Vormittags zwischen hh hi, 10 und 11 71° 32,86, Nachmittags zwischen 5,5 und 6,3 = 71° 30,90. In jeder Reihe waren die 5 Beobachtungen mit aequilibrirter Nadel. In den Tafeln über das Resultat der Rechnung habe ich noch die wahrscheinlichen Fehler der Constanten i0, y, z, und des Minimums T zugefügt. Da die Zeit T des Minimums y hauptsächlich auf den Quotienten beruht, und die wahr- L Z icheinlichen Fehler dieser Constanten bedeutend kleiner sind ds die Grössen selbst, so kann man wenigstens T als eine ;robe Annäherung an die Wahrheit betrachten, besonders uf den zwei nördlichen Punkten. Ich werde nun die jährlichen Veränderungen auf diesen 4 Punkten auf 1840 reduciren, und etliche ältere Bestimmun- gen, die allenfalls weniger sicher sind, zufügen, und sie nach der Breite ordnen. Ort. Breite. Länge. M Christiania 39° 53' 28° 23' — 1 ,'8654 -x- 0,06782 (« — 1840) Stockholm 39 30 35 44 — 1,6378-1-0,09794 do. Kopenhagen 33 41 30 15 — 1,6957-1-0,02476 do. Berlin 52 31 31 2 — 3,1198 -+-0,01000 do. Göttingen 51 32 27 34 — 2,6432 -x- 0,01213 do. London 51 31 17 35 — 2,5572 — 1- 0,00810 do; Brüssel 50 51 22 22 — 2,8772 -x- 0,03986 do. Paris 48 50 20 0 — 3,2291 H- 0,02386 do. Genf 46 12 23 48 — 4,1625 -x- 0,00228 do. 1) Die jährliche Veränderung Ai ist folglich für t = 1840 grösser gegen Süd, als gegen Nord. 2) Die Ab- nahme dieser Veränderung (das von t abhängige Glied) ist kleiner auf den südlichen als auf den nördlichen Punk- ten; vielleicht grösser auf den östlichen als auf den west- lichen Punkten (Christiania— Stockholm, und auf demselbi- gen parallel London — Göttingen). Beide Ursachen tragen dazu bei, die Epoche des Minimums gegen Norden zu beschleunigen. Ich fand selbst in Petersburg Hansteen 1830 71 8,%7 n'Q7 SM -»? Catharinenburg 1828 6942, '5 183770 3,0 TJTm 1838 - 4,3 Th* 1839 - 6,9 _ 1840— 3,8 1842 69 48,73 1% 1843 69 30,9 Z’ Barnaul 1829 68°1 3/4 1840 68 33,4^,^ 1841 69 5,3 5 Es scheint als ob die Inclination in Catharinenburg und Barnaul zunehme; aber jährliche Sprünge von -i-3 bis — 3 und — 15' in Catharinenburg, und von -t-3,'5 bis 11,9 in Bar- naul, sowie die Kürze des Zeitraums macht die Sache un- sicher. Inclination in Paris. No. Beobachter. i t A Obs. Calc. 1 Humboldt und Borda 1798,5 69° 51,0 48,' 14 — 2,^7 2 Gay-Lussac 1806,5 12,0 14,91 -+- 2,91 3 Humboldt und Arago 1810,77 68 50,0 57,66 -t- 7,66 4 Arago 1812,66 42,0 49,40 -t-7,40 5 Conn, de Temps 2814,92 36,0 41,36 -x-5,36 6 do. 1817,20 38,0 32,59 — 5,41 7 do. 1817,76 40,0 30,47 — 9,53 8 do. 1823,5 9,0 9,03 h- 0,05 9 Arago 1824,1 7,0 5,41 — 1,59 10 Arago 1825,62 0,0 1,36 -t- 1,36 11 Humboldt und Matthieu 1826,7 67 56,5 57,49 -x- 0,99 12 1827,5 58,0 54,64 — 3,36 13 Arago 1830,5 41,3 44,04 -x-2,74 14 Rudberg 1831,88 40,45 39,33 — 1,12 15 Rudberg 1832,1 40,8 38,57 — 2,23 16 Duperrey 1834,5 21,0 30,41 -I- 9,41 17 Arago 1835,5 24,0 27,05 ■+• 3,05 18 Lottin 1836,54 26,0 23,72 — 2,28 19 Fox 1838,5 13,5 17,14 -x- 3,64 20 d’Abbadie 1839,5 13,0 13,88 -x- 0,88 21 22 ^ Arago ^Annuaire 1883 1841,0 1851,9 66 9,0 35,0 9,05 35,56 -x- 0,05 -X- 0,66 255 Bulletin physleo - mathématique 256 ; = 69° 42/07 — 4/26224- (<— 1800) + 0/0l2929 (< — 1800)2, Ai = -4/26224-1-0/025858 (<-1100), 1800 1810 1820 1830 1840 1850 1860 T= 1800 + 4,20224 0,025858 ' 1964,8, Minimum =63° 50,7. A* — 4,2622 — 4,0037 — 3,7451 — 3,4865 — 3,2279 — 2,9623 — 2,7108 [AA] = 424/22 = VEAä=H+725, 0,67449f = + 3/187, <0 = 1800 , i0 = 69° 42/07 ± 1/828, y = — 4/26224 + 0/l784, r = +0/0l292±0/00344-5, T= 1964,8 dt 44,4 Jahre. Inclination in Brüssel. (Que tel et.) No. t i A Obs. Calo. 1 1827,8 68° 56,o 68° 59/23 -f— 2j73 2 1830,2 51,7 51,27 — 0,43 3 1832,2 49,1 44,61 — 4,49 4 1833,2 42,8 41,64 — 1,16 5 1834,2 38,4 38,52 -1-0,12 6 1835,2 35,0 35,43 -i- 0,43 7 1836,2 32,2 32,39 + 0,19 8 1837,2 28,8 29,37 + 0,57 9 1838,2 26,1 26,40 -+-0,30 10 1839,2 22,4 23,47 -+-1,07 11 1840,2 21,4 20,58 — 0,82 12 1841,2 16,2 17,73 -+-1,53 13 1842,2 15,4 14,92 — 0,48 14 1843,2 10,9 12,15 H— l,2o 15 1844,2 9,2 9,43 -+-0,23 16 1845,2 6,3 6,74 + 0,44 17 1846,2 3,4 4,09 -+-0,69 18 1847,2 1,9 1,50 — 0,40 19 1848,2 0,4 67 58,91 — 1,49 20 1849,2 57 56,8 56,38 — 0,42 21 1850,3 54,7 53,64 — 1,06 22 1851,3 50,6 51,19 -+-0,59 23 1852,2 48,6 49,02 -+- 0,42 » = 69° 1/93 — 3/39538 (<- 1827)+ O/O 1993 (< — 1827)2 = 69° 9/04 — 3/4751 (<— 1825)+0/01993 (<- 18252), Ai = — 3/4751 + 0/03986 (<— 1825), T— 1825-4 3,4751 0,03986 Minimum = 66° 37,3. 1912,2; nclination in Christiania. (Han steen.) No. t n i A Obs. Calc. 1 1820,55 44 72° 43/66 40/ll — 2/55 2 1821,81 42 35,37 35,84 -+- 0,45 3 1825,15 16 21,70 25,87 -»-4,17 4 1829,05 15 12,97 15,18 -+-2,21 5 1830,88 8 7,16 10,52 — 3,36 6 1831,55 19 5,48 8,87 -+-3,39 7 1838,40 7 71 57,58 53,76 — 3,82 8 1839,82 14 53,54 51,02 — 2,52 9 1841,35 10 48,51 47,92 — 0,59 10 1842,40 19 47,26 46,40 — 0,86 11 1843,61 15 43,21 44,39 -+-1,18 12 1844,36 24 38,89 43,20 -+-4,31 13 1845,63 23 37,61 41,26 -+-3,65 14 1846,28 16 37,22 40,31 -+- 3,09 15 1848,44 10 34,71 37,36 -+-2,65 16 1849,69 5 34,74 35,79 + 1,05 17 1850,72 12 35,29 34,59 — 0,70 18 1851,66 8 33,66 33,45 — 0,21 19 1852,65 12 31,88 32,52 -+-0,64 20 1853,45 8 30,29 31,73 -+-1,44 t = 72° 41 /55 — 3/221 8 (< — 1820) + 0/0339 1 (< — 1 820)2 , Ai= -3/2218+ 0/06782 (<-1820), T=,820+£mà=m7’5- Minimum = 71° 25, 0. t Ai 1820 1825 1830 1835 1840 1845 1850 1855 1860 — 3/22 18 — 2,8827 — 2,5436 — 2.2045 — 1,8654 — 1,5263 — 1,1872 — 0,8481 — 0,5090 [AA] = 132/77. £ — —2/794, 0,67449f = + 1/885, <0 = 1820, i0 = 72° 41/557 ±l/279, y= - 3/2218 + 0/16554, z =+0,03391+0,004619, T = 1867,4 + 6,9 Jahr. Die ersten drei Beobachtungen sind mit einem fünfzolligen Dollondschon Inclinatorium mit zwei Nadeln gemacht; die vierte (1829) mit einer sechszolligen Ertelschen; die übrigen mit einem Gauibey sehen mit 2 Nadeln. 1829 ist ein Mittel aus Beobachtungen in 1828 vor der Abreise nach Russland, und 1830 nach der Zurückkunft. inclination in Stockholm. T Ai 1825 — 3,4751 1830 — 3,2758 1835 — 3,0756 1840 — 2,8772 184-5 — 2,6779 1850 — 2,4-786 1855 — 2,2793 [AA] = 40,(84 ■=yt^=±i;425, 20 5 0,67449f = + 0/961, <0 = 1B27, *0 = 69° 1/93+0/75, y = — 3/39538 ±0/l217 , 2 = +0/01993 ±0/04328, T= 1912,2 + 18,7 Jahre. No. Beobachter. t n i A Obs. Calc. 1 Han steen 1825,60 72° 8/30 72° l/99 — 6/31 2 do. 1830,42 8 71 45,00 71 48,34 + 3,34 3 Rudberg 1832,62 5 41,10 42,86 + 1,75 4 Rudberg 1833,20 7 41,60 41,50 — 0,10 5 llansteen 1842,56 5 22,25 24,04 -+- 1,79 6 Lilliehöck 1845,42 5 23,22 20,40 - 2,82 7 Angstrom 1850,59 2 16,35 15,90 — 0,45 8 iHansleen 1 1853,52 1 10 14,03 14,5t + o,*T 257 de F Académie de Saint-Pétersbourg:, 258 ,• = 72° 3/85 — 3/1268 (t— l825)-*-0,'04897 (t— 1825)2, 4z=-3;i268-t-0,'09794(*-1825), 3,1268 T= 1825 -» = 1856.93; 0,097936 Minimum = 71° 19,83. t At ! 5 1825 — 3, '1268 [44] = 65, '66, ® 1830 — 2,6371 f=l/M=±3,'624, 1835 — 2,1474 5 1840 — 1.6578 0,67449c = ±2/444, 1845 — 1,2681 <0= 1825, 1850 — 0,6784 z0 = 72° 3, '845 ±2, '905, 1855 — 0,1887 y = — 3,'l268±0,'4087, 1860 -+- 0,3010 z = -+-0,048968±0( 01283, T= 1856;93±9,35 Jahre. Petersburg. Beobachter. n t i Observ. Calc. A Hansleen 8 1830,32 71° 8; 97 71° 11,22 -+- 2(25 Kupffer 1 1834,50 5,90 2,59 — 3,31 Annuaire 75 101 1842.50 1843.50 70 58,40 48,70 70 51,05 50,05 -7,35 -+- 1,35 do. 104 1844,50 50,80 49,17 - 1,63 do. 69 1845,50 43.50 48,39 -»-4,89 do. 32 1849,50 51,13 46,28 — 4,85 do. 54 1850,50 51,54 46,00 — 5,54 * — *o ■+- y (*— lo) — /0)2 . tQ= 1830,0, i0 = 71° ll'955d= 3/536, y = 2, '3092 ± — 0,'6577, z = -f- 0,05971 ± 0, '03422, Minimum = 70° 46, '27, T= 1 849,34 ± 12,38 Jahr. 1 A* 1841,5’} Die erste Beobachtung (1825) ist mit dem Dollondschen Instrumente gemacht, welche 2 Nadeln hatte, eine cylindri- sche an beiden Ecken zugespitzte mit einem in zwei senk- rechte Richtungen durchbohrten Cubus, in welchem die Achse in vier verschiedene Richtungen eingesteckt, und nach Belie- ben umgedreht werden konnte. Die übrigen 6 mit Gambey- schen Inclinatorien mit 2 Nadeln. Da die zwei ersten Instru- mente weniger vollkommen als dieGa mbeyschen waren, habe 1 3 ich für No. 1 das Gewicht = ^-, für No. 2 Gewicht für die übrigen = 1. No. 1 scheint etwas zu gross zu sein, und hat die Quadratsumme [A4] stark vergrössert. In Christiania habe ich wegen der grossen Anzahl (ri) von Beobachtungen mit diesen Instrumenten allen gleiches Gewicht gegeben. [44] = 152, '64, c = dt <565, 5 0,67449c = ± 3, '754. 1830 — 2, '3092 1835 — 1,7121 1840 - 1,1150 1845 — 0,5179 1850 -+-0,0792 1855 -+- 0,6763 Catliariiieiiburg. No. Observator. n t 7 A Observ. Calc. 1 Hansteen 1 1828,(67 69° 42(10 69° 42 (36 -+- 0 (26 2 3 ! Annuaire 88 147 1841.5 1842.5 54,16 53,05 51,15 52,04 — 3,01 — 1,01 4 do. 99 1843,5 51,48 53,30 -»-1,82 5 do. 105 1844,5 54,10 54,63 -+- 0,53 6 do. 104 1845,5 53,35 56,03 -»-2,68 7 do. 103 1849,5 2,57 70 2,40 — 0,17 8 do. 882 1 1850,4 5,20 4,18 — 1,12 19. Sternwarte bei Christiania, den —October 1853. Obgleich die Petersburger Beobachtungen im Annuaire grosse Variationen zeigen, die Catharinenburger und Kazaner etwas weniger, so habe ich doch versucht sie anzuwenden, in der Hoffnung, dass ein Medium des ganzen Jahres von gegen 100 Beobachtungen sich wenigstens der Wahrheit nähern möchte. Für 1834 habe ich eine Beobachtung wahrscheinlich von Ihnen selbst den 3. Juli angestellt aus der Instruction im Annuaire 1841 genommen, und betrachte diese als sicherer als alle die folgenden, welche Media von 50 bis über 100 Beobachtungen sind. In Catharinenburg habe ich die Media der Jahre 1837, 38, 39, 40 ausschliessen müssen, weil sie die ganze Harmonie der übrigen stören. Von den Kazaner Beob- achtungen habe ich bloss 3 Jahrgänge 1841, 1842 und 1843 gefunden. * *o — -+-y{t — t 0)-+-z (t — t0)2, f0= 1828,0, / i0 = 69° 42, 'i 5 db 1 ,'46 , I) j t,= -i- 0(13341 ±0(083857, V z=-+-0,'037388 ±0(01581, Minimum = 69°42(l5, T= 1826,2 ± 1,2 Jahr. [A4] = 21,'! 6, 0,67449 c = ± 1,388. 1830 1835 1840 1845 1850 1855 A i -+- 0, '28296 -+- 0,65684 -+- 1,03072 -+- 1,40970 -r-1,78344 I -4-2.15736 ■) Siehe die neue Berechnung am Schlüsse dieser Notiz. 17 259 Bulletin pliysico - mathématique 260 Ausser diesen angeführten finde ich noch für Catharinen- burjr folgende Inclinalionen: t i a) 1837,5 70° 3,00 b) 1838,5 — 4,50 c) 1839;5 — 4,50 d) 1840,5 — 3,80. Bei diesen 4 Beobachtungen oder richtiger in diesen 4 Jah- ren muss eine Localperturbation stattgefunden haben. Wollte man diese milnehmen, so würde man erhalten: II) z'=69° 45,13-4-1,6360(1 — 1828) — 0/045568 {t— 1828)2. Dabei würde man für die obenstehenden Nummern folgende Differenzen erhalten: No. 2 3 4 5 6 7 4=-+-l2/55, -»-15,'iO, -+-17^87, h-16,'08, h-17,33, -4-10,27. Behält man aber die obigen Constanten I, so geben die 4 be- obachteten Inclinationen a, b, c, d folgende Differenzen: a b c d - 17,'34, - 17, '97, -17,'00, — 15/45. War die Inclination in 1840,5 = 70° 3,80, bann sie nicht sein in 1841,5 = 69 54,16, und wieder in 1849,5 =70 2,57; wenn meiner Beobachtung nicht ein unmöglicher Fehler auf- gebürdet sein sollte. No. Observator. i n t Observ. Calc. Ca 1 Hansteen 3 1838,60 68° 26,' 50 68° 27, <01 0 ' 51 2 71 1841,56 22,10 21,87 — 0,23 3 4 ^Annuaire 38 78 1842,34 1843,50 22,24 26,90 23,76 27,07 1,52 -+-0,17 t0 = 1828,0, i0 = 68° 28^05 rt 1^302, y = — 3,3578 ± 0,893, 5 = -f- 0,2169 ±0^01057, Minimum = 69° 1 5/87 , r=1835,74zt 11,43 Jahr. [AA] = 2,/ 65, f = ]/^=± 1 ,'628 , 0,'67449f = ±l,'t)98. t M 1830 — 2’, 4902 1835 — 0,3216 1840 -t-1,8480 1845 -t- 4,0170 1850 -1-6,1872. Da hier bloss 4 Beobachtungen gegeben sind, und die drei letzten mit einem Zeitintervall von bloss einem Jahr auf ein- ander folgen, so können die Constanten y und z bloss als eine grobe Annäherung an die Wahrheit angesehen werden, beson- ders weil das Zeitintervall zwischen No. 1 und 4 bloss 15 Jahre ist; y und z sind gewiss beide etwas zu gross. Eine Beobach- tung in 1850 oder 1852 würde dieses gewiss zeigen. Ich habe die Constanten * , y , z, und die Zeit des Minimums T für verschiedene andere Punkte berechnet, und daraus die jährliche Veränderung Ai für das Jahr 1840 -t -z be- stimmt, welche ich nun, nach der Breite geordnet, anführen will. Ort. Breite. Länge. M Christiania 59G 55' 28c 23' — 1 ,8654 H- 0, '06782 t Stockholm 59 30 35 44 — 1,6378 + 0,09794 t Petersburg 59 57 48 59 — 1,1150 0,05971t*) Catharinenburg 56 30 78 14 -i- 1,0307 -t- 0,07477 t Kazan 55 48 67 1 1,8480 0,43380 1(?) Kiobenhavn 55 41 30 15 — 1,7180 -fr- 0,04678 t Berlin 52 31 31 2 — 3,0443 — H 0,02393 1 Göttingen 51 32 27 34 — 2,6432 0,02425 t London 51 31 17 35 — 2,5572 -H 0,01730 t Brüssel 50 51 22 22 — 2,8772 -+~ 0,03986 a. Paris 48 50 20 0 — 3,2291 -I- 0,02586 t Genf 46 12 23 48 — 3,7928 0,00456 t(?j Aus dieser Tafel sieht man: 1) dass die Inclination überall sich einem Minimum nähert, weil das von der seit 1840 verflossenen Zeit r abhängige Glied überall positiv ist. In Catharinenburg und Kazan ist es schon vor 1840 eingetroffen. 2) Dass in der Zone zwischen 60° und 56° die jährliche Abnahme für 1840 kleiner wird gegen Ost, und in Kazan und Calharinenburg schon in Zunahme übergegangen ist. 3) Dass die Abnahme grösser wird gegen Süd (Christiania und Stockholm verglichen mit Berlin, Göttingen, Brüssel, Paris); weil das negative Glied grösser, und das von der Zeit ab- hängige Glied kleiner wird gegen Süd. Ich werde endlich die berechnete Epoche 2' des Minimums nach der Länge der Punkte geordnet anführen, zugleich mit der wahrscheinlichen Unsicherheit dieser Epoche. Ort. Länge. T London 17° 35' 1997,9 -1- 18,1 Jahr Paris 20 0 1964,8 ± 44,4 (( Brüssel 22 22 1912,2 ■■ I 18,7 (( Göttingen 27 34 1949,0 dt 130,5 « (?) Christiania 28 23 1867.5 — 1— 26,9 (( Kiobenhavn 30 15 1874,2 db 29,0 (( Berliu 31 2 1867,2 -4- 103,2 « (?) Stohkholm 35 44 1856,9 dz 9,3 « Petersburg 47 59 1849,3 -t- 12,4 « **) Kazan 67 1 1835,7 -+ 11,4 (( Catharinenburg 78 14 1826,2 —i~ 1,2 (( Aus dieser Tafel ist es evident, wenn man die zwei un- sicheren Punkte Berlin und Göttingen ausnimmt, dass das Minimum früher auf den östlichen, als auf den westlichen Punkten eintritt. * + *) Nach der neuen Berechnung am Schlüsse dieser Notiz. M——1 ,'l0976-+0"043543 (f — 1840). **) Nach der neuen Berechnung: Epoche des Minimum 1852,74drl601 Jahr. 261 de l’Académie de Saint -Pétersbourg-, 262 Sollten Sie ein Paar spätere Beobachtungen in Kazan in den letzten 10 Jahren kennen, so würde es mir sehr interes- sant sein, wenn Sie mir solche mittheilen würden. Nachdem das Obige geschrieben war, habe ich eine gute Bestimmung in Petersburg entdeckt, für 1845, und deswegen die Bechnung vou neuem ausgeführt, wobei ich folgende Re- sultate gefunden habe. Petersburg. No. t i A Observ. Calc. i 1830,32 71° 8)97 71° 10,' 99 -+- 2,02 2 1834,30 5,90 3,03 — 2,27 3 1841,50 70 59,00 70 54,60 - 4,40 4 1842,50 58,40 53,66 — 4,74 5 1843,50 48,70 52,82 •+- 4,12 6 1844,50 50,80 52,05 -+- 1,25 7 1845,50 43,50 51,38 — h 7,88 3 1849,50 51,13 49,55 — 1,58 9 1850,50 51,54 49,31 — 2,23 i0 = 1830, fo = 71°ll,,617±3,'056, y= — 1,98026 ± 0/60836, z = -t- 0,043543 ± 0,027581 , T= 1852,74 ± 16,01 Jahr. Minimum = 70° 49,'094. [44] = 139,'l5,. l/IM=s = ±4/816, O 0,67449 e = ± 3, '242. t A* 1830 - 1, '98062 1835 — 1,54519 1840 - 1,10976 1845 - 0,67433 1850 — 0,23890 1855 -4-0,19653 Chr . Hansteen. Zusätze zum obigen Brief. Die magnetische Neigung in St. Petersburg ist in sehr ver- schiedenen Localitäten und von sehr verschiedenen Beobach- tern bestimmt worden, deshalb sind die sehr verschiedenen Zeiträumen angehörigen Werthe nicht genau mit einander zu vergleichen, obgleich der Boden von Petersburg ein Alluvial- boden ist, und deshalb wohl nur wenige Localeinflüsse zu fürchten sind; dennoch ist die Abnahme der Neigung unver- kennbar. Die neueren Beobachtungen reichen bis zum Jahre 1828 hinauf*). *) Siehe Recueil d’observations magnétiques faites à St.-Pétersbourg et sur d’autres points de l’Empire de Russie par A. T. Kupffer et ses collaborateurs. St.-Pétersb. 1837. Den 22. Juni 1828 um 1 Uhr Nachmittags fanden Herr Hans t een und Due im botanischen Garten * — 71° 19, '7, den 5. Juli zu Mittag « = 7 1 23,6, den 6. Juli fand Herr Duc i = 71 20, den 3. Juni hatte Herr Er man gefunden i= 70 17,0. Herr v. Humboldt fand an demselben Orte, Mai 1829: * = 71° 1 3,0 mit einer Nadel , t — 71 6,0 mit einer andern Nadel. Nach seiner Rückkehr aus Sibirien, in demselben Jahre, im November fand Herr v. Humboldt 7 = 71° 10, '0 mit der einen, = 71 3,4 mit der andern Nadel. Herr v. Humboldt liess seine Neigungsboussole in Sanct- Petersburg; wir konnten also, Herr H a ns t een und ich, die Beobachtungen mit denselben Nadeln im Frühjahr 1830 wie- derholen, und sie mit gleichzeitigen Beobachtungen mit der Han steenschen Boussole vergleichen. Die Axe der Hansteenschen Nadel konnte um sich selbst gedreht werden Diese Nadel gab mir 71° 16,6, und nach- dem die Axe um 90° gedreht worden war, 71° 6, '4. Das Mittel aus diesen 2 Beobachtungen ist 71° 11, '5. Zu gleicher Zeit machte Herr Hansteen eine Beobachtung mit den Humboldtschen Nadeln, und fand mit der ersten Nadel 71° 9, '5, mit der zweiten 71 3,3. Die beiden Nadeln zeigten also immer denselben Unter- schied; es ist wahrscheinlich, dass die zweite irgend einen Fehler an der Axe hatte. Herr Hansteen machte noch eine Beobachtung mit der ersten Humboldtschen Nadel, nach- dem er ein Stück Siegellack an einer Seite der Nadel, auf einer auf der magnetischen Axe der Nadel senkrechten Linie, aufgeklebt hatte, wodurch der Schwerpunkt derselben bedeu- tend verrückt w orden war ; diese Beobachtungen wurden nach der bekannten May ersehen Formel berechnet, und gaben i= 71° 11, '2. Eine andere ganz neue G a mb ey sehe Boussole, die der Akademie der Wissenschaften gehörte, gab mir den 20. April 1830: £=71° 11, ' 1. Eine neue Reihe von Beobachtungen wurde in dem neu errichteten magnetischen Observatorium der Akademie der Wissenschaften angestellt; dieses bestand aus einem isolirten Häuschen, ganz ohne Eisen, auf dem Kronwerk der St. Peters- burger Festung, einem zwischen einem Canal und Wällen eingeschlossenen Platze. Diese Bestimmungen sind ausführ- lich von mir in Poggendorf’s Annalen Bd. 23 pag. 480 mit- getheilt worden ; ich lasse deshalb hier nur eine Zusammen- stellung derselben folgen. I. 8. Sept. 1830 zwischen Mittag und 5 Uhr Abends. Na- del B der Boussole des Observatoriums. Die Neigung wurde im magnetischen Meridian und ausserdem noch in 5 verschieden sich unter einem Winkel von 60° 263 Bulletin physico- mathématique 264 schneidenden Azimuthen beobachtet. Das Mittel aus den im magnetischen Meridian ausgeführten Beobach- tungen war 71° 20,6. Werden alle 6 Neigungen nach der bekannten Gauss- schen Formel combinirt, so findet man 71° 20/57. II. 9. Sept. 1830. Nadel A derselben Boussole. Die Nei- gung wurde im magnetischen Meridian und ausserdem noch in 2 anderen sich unter 120° schneidenden Azi- muthen beobachtet. Diese Beobachtungen im magneti- schen Meridian gaben Vor der Umdrehung der Axe 71 0 1 3/4 Nach der Umdrehung derselben 71 15,2 Mittel 71 IM. IX. 27. November 1830. Humboldtsche Boussole. Nadelt. Bordasche Methode 71° 6/3 May ersehe Methode 71 10,7 Nadel ß. Bordasche Methode 71 14,6 May e rsche Methode 71 14,6. X. 28. November 1830. Gambeysche Boussole, die fiir Nertschinsk bestimmt ist. Bordasche Methode. Nadel A 71° 16,4 Nadel ß 71 13,9. 71° 25/5; die Combination aller 3 Neigungen gab 71° 26/9. Es ist also auch hier wieder ein bedeutender Unter- schied zwischen den beiden Nadeln vorhanden. III. 10. Sept. Dieselbe Boussole. Nadel A. Es wurden 3 Neigungen in 3 verschiedenen, sich unter 120° schnei- denden Azimuthen beobachtet, von denen keiner mit dem magnetischen Meridian zusammenfiel. Nach der Gauss sehen Formel berechnet, gaben sie 71° 15,3. Die Boussole für die Variationen der Neigung zeigte seit dem 8. Sept, eine Verminderung derselben an, aber nur von 3 . Denselben Tag, etwas später, w urde gefunden 71° 22/0. IV. 12. Sept. Mittags. Dieselbe Boussole. Nadel ß. Nach der Bordaschen Methode 71° 18/l Ausser dem magnetischen Meridian in 3 um 120° von einander entfernten Azi- muthen 71 17,3 V. 18. Sept. 1830. Dieselbe Boussole. Nadel B 71°20',5 Nadel A 71 25,5. VI 8 October zwischen 1 und 3 Uhr. Nadel B. Nach der Bordaschen Methode 71° 19/8 Nach der May ersehen Methode mit einem an der Seite der Nadel befestigten Stückchen Siegellack 71 17,8. VII. Den 3. November 1830. Mittags. Dieselbe Boussole. Nadel A. Bordasche Methode 71° 39/2 Mayersche Methode 71 20,3. Man sieht, wie sehr unter ungünstigen Umständen die Beobachtungen zuweilen von der Wahrheit abweichen können. VIII. 23. November 1830. Dieselbe Boussole; die Axe der Nadel A wird so eingerichtet, dass man dieselbe um 90° um sich selbst drehen kann. XI. 3. December 1830. Dieselbe Boussole. Nadel B. Bordasche Methode 71 15,3. XII. 4. December 1830 Dieselbe Boussole. Nadel A. Bordasche Methode 71 13,5 Nadel B. Bordasche Methode 71 12,6 In drei um 120° von einander entfernten Azimuthen beobachtet 71 14,1. XIII. 16. December 1830. Humboldtsche Boussole. Nadel B. Bordasche Methode 71° 15,3. XIV. 18. December 1830. Humboldtsche Boussole. Nadel A. May e rsche Methode 71° 17/8 Das Stückchen Siegellack wurde so re- gulirt, dass die Axe der Nadel von den Agalplatten in 2 Punkten berührt wurde, welche einen rechten Winkel mit denen in der vorigen Beobachtung machten, und so fand man 71 13,1 Mittel 71 15,5. An demselben Tage gab dieNertschinsk- sche Boussole vermittelst der Bord a sehen Methode 71 15,0. XV. 7. Januar 1831. Humboldtsche Boussole. Nadel B. Bordasche Methode 71° 14/9. XVI. 15. Februar 1831. Boussole des Observatoriums. Nadel B. Bordasche Methode 71° 15,0. Die Bordasche Methode lässt sich nur dann anwenden, wenn der Schwerpunkt der Nadel sich von der Drehungsaxe in sehr geringer Entfernung befindet, und wenn die magne- tische Kraft derselben vor und nach dem Umkehren der Pole sehr nahe dieselbe bleibt. Die Mayersche Methode wird sehr unsicher, ja ganz unanwendbar, wrenn sich der Schwer- punkt der Nadel nicht auf einer auf die magnetische Axe der Nadel senkrechten Linie befindet, sondern z. B. auf dieser magnetischen Axe selbst. Ich habe deshalb in diesen Fällen eine andere Formel gebraucht, die voraussetzt, dass man die Schwingungsdauer der Nadel vor und nach dem Umkehren der Pole beobachtet hat. Es seien 0 , ö , 0 , 0 die 4 beob- , achteten Neigungen der Nadel im magnetischen Meridian vor und nach dem Umstreichen der Pole, », », v1' und v" die 365 de l’Académie de Saint ■ Pétersbourg, 266 dabei staufindenden Schwingungszeiten der Nadel , und a die wahre Neigung, so ist: worin : B Itang 1 cos 6 cos 0f ’ V 2 ‘ v'2 1 cos 6" cos 6'" ’ «"* 1 AD-i-BC c= D: cot 6-1- cot 6' ’ 1 cot 6'"-+- cot d"' Ist 0 von 0 und 0 von 0 wenig verschieden, so wie auch v von v und v von v , so kann man v = v und v =v setzen, 2 cos-^-(0-t-0 ) statt cos0h-cos0/ und 2cos— (0 h-0 ) statt cos 0° -+- cos und erhält so V2 sin ^ (6"-+-6'")-r- V'z sin ) (6-1-6') tang a '-*-()'')+V'2 cos .] (6-i-e') ’ wo V die Schwingungszeit der Nadel vor und V die Schwin- gungszeit der Nadel nach dem Umstreichen bedeutet. XVII. 24. Februar 1831. Nadel B der Boussole des Obser- vatoriums. V = 2' l" (Dauer von 50 Oscillationen) V =2 36, 0 = 71° 25/5, 0/ = 71° 47/5, 0" = 7Oo29', 0'" = 71O9,'5, woraus, nach der obigen Formel: 71° 16,5, während das Mittel aus den vier Beobachtungen 71° 11,' 9 beträgt. Dieselbe Nadel, vor und nach dem Umstreichen bis zur Sättigung magnetisirt, gab nach der Bordaschen Methode, d. h. indem man einfach das Mittel von den 4 Werthen nahm, 71° 16,4, also eben so viel als die Formel für den ersten Fall gab, wo die Kraft der Nadel nach den Umstrichen viel geringer ausgefallen war. XVIII. 27. Februar 1831. Nadel B. Boussole des Observa- toriums. 1) 0 =70° 57', 0 ' ==71° 6', Fr=2'5'/6, 2) ö'' =71 31, 6"' = 71 27, V' = 2 1,6. 3) Als die magnetische Kraft der Nadel bedeutend geschwächt worden war, ohne die Pole umzukehren, war: 0'/ = 7l°29', 0"' = 71° 38,' 5, V' = 2' 18?8. 4) Als die Kraft der Nadel noch mehr geschwächt worden war, ohne die Pole umzukehren : 0" = 71°59',O, fl"' = 72° 22/5, V' = 4' 6" Nach unserer Formel berechnet, gaben: die Beobachtungen 1 und 2 71° 15,3 (Nimmt man das Mittel, erhält man 71 15,5) die Beobachtungen 1 und 3 71 16,0 (Das Mittel ist : 71 17,6) die Beobachtungen 1 und 4 71 15,8 (Das Mittel ist 71 36,2) Man sieht besonders aus den Beobachtungen 1 und 4, dass es bei grosser Verschiedenheit der magneti- schen Kraft der Nadel vor und nach dem Umstreichen nicht erlaubt ist, einfach das Mittel aller Beobachtun- gen zu nehmen, dass aber unsere Formel immer zu einem richtigen Resultat führt. XIX. 31. März 1831. Mit einer absichtlich sehr schlecht aequilibrirten Nadel; es wurde die Dauer von 120 Os- cillationen beobachtet. 0=81° 10, '5, 0/=78°5O,'o, v =225^2, i/=225'/7. Die Nadel wurde so schwach umgestrichen, dass die Pole sich zwar umkehrten, aber sehr schwach waren, so dass die Nadel sich nicht umkehrte, sondern mit dem Südpol nach unten gerichtet in ihrer frühem Stellung blieb; sie gab nun: 0'' = 270° 47', d',r = 277° 31 ', t>"= 357,'8, v” = 364"0. Die Winkel sind, wie immer, vom südlichen Hori- zont ab nach oben hinauf bis zur Südspitze der Nadel gezählt. Diese Werthe in unsere Formel subslituirt geben 71° 20/5. Die Variations -Boussole zeigte eine Zunahme von 2/5 seit dem 27. Februar an. Vergleicht man die bis jetzt angeführten neueren Beobach- tungen unter sich, so gewinnt man bald die Ueberzeugung, dass die Neigung sich nur bei Anwendung grosser Sorgfalt, und bei strenger Auswahl der Nadeln und Beobachtungsme- thoden bis auf ein Paar Minuten genau bestimmen lässt; dass eine sehr genaue Bestimmung, wenn man sie nur einige Mal im Jahre macht, dennoch nicht die mittlere Neigung des Jahres oder des Monats geben kann, weil die Neigung sich oft plötzlich und unregelmässig um mehrere Minuten ändert; dass endlich gute Nadeln (wie z. B. die eine Humboldtsche) durch langen Gebrauch oder andere Zufälligkeiten plötzlich aufhören können, gute Resultate zu geben. In unserer mag- netischen Conferenz in Göttingen, in welcher wir (Sa- bine, Lloyd und ich, unter dem Vorsitz von Gauss) im Jahre 1839 den Plan für die in den neu errichteten magneti- schen Obervatorien zu machenden Beobachtungen entwarfen, wurde beschlossen, die Neigung zweimal wöchentlich zu be- stimmen, einmal gegen 1 \ f‘ Vormittags, ein anderes Mal gegen 4Ä Abends (diess sind die Stunden der grössten uud kleinsten täglichen Neigung). Dabei wurde die Neigung in drei ver- schiedenen Verticalebenen beobachtet, deren eine mit dem magnetischen Meridian zusammenfiel, und die denselben Winkel von 120° mit einander machten. Bei dieser häufigen Bestim- mung wurde die Axe der Nadel sehr abgenutzt, und die Ge- duld der Beobachter so sehr in Anspruch genommen, dass 267 Bulletin pliysico - mathématique 268 sich die grössten Unregelmässigkeiten zeigten. Anfangs setzte ich voraus, dass so zahlreiche Beobachtungen dennoch ein richtiges Mittel geben würden, und liess sie deshalb ungeach- tet der grossen Abweichungen vollständig drucken, indem ich zugleich auf die Ursachen dieser Abweichungen aufmerksam machte *); später aber finden sich die Axen der Nadeln so verdorben, dass ich die damit gemachten Beobachtungen ganz verwarf, und eine Boussole bei Herrn Rep sold in Hamburg bestellte. Hier erst die Beobachtungen, die mit der alten Boussole von Gambey angestellt worden sind; ich füge ihnen glech die in Catharinenburg, Barnaul, Nertschinsk, Peking, Sitka und Tiflis gemachten hinzu, die ebenfalls mit Gambey sehen Boussolen erhalten wurden, durch Combination dreier in verschiedenen Verticalebenen gefundenen Neigun- gen, nach der Gaussschen Formel cot 2 i = ~ (cot 2 i -+- cot 2 i" -+- cot 2 l") «i St. Petersburg. i 5 März 70° 48(3 26 April 71 0,4 Mai 71 2,6 Juni 70 58,5 Juli 70 55,6 August 70 59,5 September 71 0,6 Oktober 70 58,8 November 70 58,7 December 70 59,5 Mittel 70 59,0 Catharinenburg. Mittel aus Beobachtungen mit 2 verschiedenen Nadeln. August 70° 2/0 September 69 57,0 October 69 51,6 November 69 51,5 December 69 48,8 Mittel 69 54,2. Hnrnaul. Juli 68° 52, '9 August 47,5 September 51,1 October 55,4 Mittel 68 55,7. *j Siehe Annuaire 1844: Je pense, qu’un bon nombre des irrégula- rités, qui se sont manifestées dans la marche des inclinaisons, ne sont dûcs qu’à l’imperfection de nos méthodes d’observation; le plus sou- vent, elles n’ont été indiquées simultanément par aucun des magneto- mètres. Lorsqu’une aiguille d’inclinaison est employée si souvent, il est impossible d’éviter une détérioration rapide de l’axe; de temps en temps, j’ai fait repolir l’axe , mais les irrégularités n ont pas tardé à se renouveler. Ilansteen fand für die Neigung in Catharinenburg im Jahre 1828 69°42,'l. Die Neigung hat also zugenommen; da jedoch die Beobach- tung Hans teen’s an einem andern Orte gemacht wurde, und die Gebirgsart, auf welcher Catharinenburg gebaut ist, und aus welcher die umgebenden Berge bestehen (das magnetische Observatorium befindet sich auf einem dieser Berge) viel Eisen enthält, in der Form von Magneteisenstein, ist der Schluss nicht ganz sicher. Die Beobachtungen, die in Barnaul angestellt wurden, zei- gen in den beiden letzten Monaten des Jahres grosse Unregel- mässigkeiten , und da sie auf einer aufgemauerten Säule ge- macht worden sind*), so mögen die Ziegelsteine, die immer etwas Eisen enthalten, wohl eine störende Anziehung auf die Nadel ausgeüht haben. Hans te en fand im Jahre 1829 in Barnaul eine Neigung von 68° 15,4; hier ist also die Zu- nahme noch deutlicher. In Nertschinsk war die mittlere Neigung im Jahre 1841 67° 6/4. 1842 St. Petersburg 70°58,/0 Catharinenburg 69 53,5 ( i ) Nertschinsk 67 7,9 Peking 55 42,0 (Nadel A) « 55 36,2 (Nadel B). Die Neigung von Peking war im Jahre 1831 (siehe Poggen- dorf’s Annalen Bel. XXV, pag. 221). 30 December 1830 Nadel A 54° 51,1 Nadel B 54 53,2 6 April 1831 Nadel A 54 50,7 Mai Nadel A 54 45,6 Juni Nadel A 54 47,9 Nadel B 54 49,9 Die Neigung hat also seit der Zeit bedeutend zugenommen. 1843 Catharinenburg 69° 50(9 Nertschinsk 67 6,6 Peking 55 45,5 1844 Catharinenburg 69 54,1 Nertschinsk 67 13,1 Sitka 75 53,7 Tiflis 56 5,4 1845 Catharinenburg 69 53,3 Peking 55 51,2 1846 Catharinenburg 69 57,4 1847 Catharinenburg 70 2,0 1848 Catharinenburg 69 59,2 1849 St. Petersburg 70 51,2 Catharinenburg 70 3,0 1850 St. Petersburg (Boussole Repsold) 70 51,5 Catharinenburg 70 5,2 (*) *) Die übrigen wurden im Freien angestellt. 269 de l’Académie de Saint - Pétersbourgv 270 1850 Nertschinsk Peking 67° 22,' 6 (i) (Sept.Oct.Nov.Dec.) 56 1,2 1851 St. Petersburg 70 49,0 Catharinenburg 70 5,1 (i) Nertschinsk 67 23,1 (i) Peking 56 4,3 Die Petersburger Beobachtungen von 1843, 1844 und 1845 stimmen so wenig unter einander, dass man wohl besser tbut, sie ganz auszuschliessen. Die übrigen beweisen hinreichend, dass die Neigung in St. Petersburg immer mehr abnimmt; die Abnahme wird von Jahr zu Jahr kleiner, und es wird gewiss, wie HerrHansteen bemerkt hat, ein Wendepunkt eintreten, von dem an sie wieder zunehmen werden; doch scheint dieser Wendepunkt noch nicht erreicht zu sein. Die Neigung von Catharinenburg nimmt so nach den neuen und vollständigeren Beobachtungen erst seit 1843 wieder zu-, da die älteren, wegen der verschiedenen Localität, und wegen des viel Eisen enthaltenden Bodens von Catharinenburg, mit den neueren nicht vergleichbar sind, so lasst sich aus den- selben nicht wohl der Schluss ziehen, dass die Neigung von Catharinenburg schon seit längerer Zeit zunimmt; doch wäre es allerdings möglich, dass die geringe Abnahme, die die Nei- gung von 1841 bis 1843 gezeigt hat, eine Unregelmässigkeit im Gange der Neigung war, ja selbst dass die Beobachtungen nicht genau genug das wahre Jahres-Mittel darstellen, um aus denselben auf eine wirkliche Abnahme der mittleren Nei- gung zu schliessen. Bei einem so wandelbaren Phaenomen, wie die Neigung, können nur grosse Zeiträume entscheiden. In Barnaul, welches in einer Steppe mit eisenfreiem Boden liegt, und wo also die früheren Beoaachtungen mit den neuesten vollkommen vergleichbar sind, hat die Neigung offenbar zugenommen. Ebenso verhält es sich mit Nertschinsk, wenn auch die ersten beiden Jahre eine kleine Abnahme zei- gen. Für Peking ist die Zunahme der Neigung ebenfalls sehr deutlich, und ich habe früher $chon einmal Gelegenheit ge- habt, darauf aufmerksam zu machen. Die Neigung nimmt also in ganz Sibirien zu, während sie in Europa abnimmt, wie Herr Ilansteen auf eine so gründ- liche Art in der vorliegenden Note gezeigt hat. Ara go (Anna- les de chimie , Tome XXX, pag. 347) hat schon eine Erklärung dieser Aenderungen gegeben, die auch hier zutrifft, nämlich ein Vorrücken des magnetischen Aequators mit allen Isoclinen von Osten nach Westen; da die Linie ohne Abweichung, die einst Catharinenburg durchschnitt, jetzt in der Nähe von Nishegorod durchgeht, also auch nach Westen vorrückt, so hat dieses Vorrücken der Isoclinen nichts Ueberraschendes. November, 1853. A. K'upffer. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 4 (16) novembre 1 853. (Fin.) Voyage. M. Brandt communique à la Classe une lettre datée des bouches du Volga du 7 octobre et par laquelle M. Baer lui rend compte de ses croisières sur la Mer Caspienne, de sa visite de Mangyschlak et de ses collections zoologiques. Il signale particulièrement l’assistance em- pressée et les bons offices, qu’il a rencontrés auprès du commandant du fort de Novo-Pélrovsk, le major Ouskov (HpaK.iiii AvieuckeiuruL ycnosT.) et il prie l’Académie de vouloir bien en témoigner à cet officier sa re- connaissance, par une lettre officielle. Comme M. Ouskov s’intéresse vivement aux sciences naturelles, et se propose même de fonder dans sa résidence un musée zoologique local, M. Baer croit que ce serait lui rendre un service agréable que de lui offrir un exemplaire gratuit de la «Faune de Russie» de M. Siemaszko. Un pareil don de la part de l’Académie, engagera M. Ouskov, M. Baer n’en doute pas, à fournir constamment à notre Musée les doubles des espèce^ les plus remarquables, de ces parages. La Classe y consent et aurorise M. Brandt à y pourvoir. Correspondance. M. le Ministre-adjoint de l’instruction publique annonce à M. le Vi- ce-Président que S. M. l’Empereur a daigné très gracieusement agréer la dédicace de l’ouvrage qui se prépare sur la mesure de l’arc de mé- ridien de Russie, et permettre qu’à côté de Son auguste nom soit placé celui de S. M. le Roi de Suède et de Norvège. M. le Vice-Président annonce à l’Académie, que S. A. I. .Monseig- neur le Grand-Amiral, désirant tenir l’Académie au courant de la marche de l’expédition maritime dont son naturaliste, M. Schrenk, et ses compagnons, font partie, a daigné informer M. le Ministre-adjoint, que la frégate l'Aurore est arrivée à Portsmouth, et a été, le 15 octo- bre, reçue dans les does pour être radoubée. Le Capitaine compte se remettre à la voile dans quatre semaines. Reçu pour avis. M. le Conseiller aulique privé Baumgartner de Frybourg en Bade, adresse à l’Académie un ouvrage qu’il a publié sous le titre: Lehr- buch der Physiologie, mit Nutzanwendung auf die ärztliche Praxis. Statt- gard. 1853. 8. La lettre faisant mention de certaines découvertes, ren- fermées dans le dit ouvrage et qui peuvent être d’une grande consé- quence dans le traitement du choléra, la Classe invite MM. Brandt et Midden dor ff a en prendre connaissance afin de décider s’il y a lieu d’y appeler l’attention des autorités médicales. Lu une lettre anonyme, accompagnée d’un essai manuscrit d’une théo- rie dos parallèles. La classe invite M. Bouniakovsky à en prendre connaissance et à lui en rendre compte s’il y a lieu. Nomination. La Classe forme en commissions les sections physico - chimique et biologique pour dresser des listes de candidats en remplacement de quatre membres correspondants, dont trois de la première, et un de la seconde de ces sections. Les titres des candidats à proposer, doivent être discutés le 18 novembre, afin que les élections puissent se faire le 2 décembre et être soumises à l’approbation du Plénum le 3 du même mois. 271 Bulletin physico - mathématique 272 Séance du 18 (30) novembre 1853. Lecture ordinaire. 31. Ruprecht lit: Bericht über eine botanische Reise im Gouverne- ment St. Petersburg. Cette pièce sera publiée dans le Bulletin, à l'article des voyages. Mémoire présenté. 31. le Conseiller d’état Sviazev, Architecte de l’Institut des mines, adresse à l’Académie un mémoire manuscrit intitulé: O cucTeMt neueft ApxuTeKTopa CBia3eBa, ua KOTopyio BbiAaea npnBHAAerifl bt> 1837 r. en la priant de s’en faire rendre compte. La Classe nomme Commissai- res pour examiner ce travail 3131. Lenz, Jacobi et Fritzsche. Ouvrage publié. 31. Ruprecht présente la première partie de sa Flora Ingrica qui vient de quitter la presse. Correspondance. 31. le Vice-Président adresse à l’Académie, de la part de 31. le Mi- nistre-adjoint de l’instruction publique, une boite avec des échantillons de Sauterelles prises dans le gouvernement de Samara. On demande la détermination de l’espèce et l’indicatiou des moyens pour détruire ces insectes. Sur cela, 31. Brandt déclare que s’est la sauterelle mi- gratoire commune, Gryllus seu Oedipoda migrât orius, dont 31. 31 o- tchoulsky a livré celte année une monographie avec indication des moyens d’en prévenir les dégâts, monographie qui a été publiée dans le JKypHajTj CejBCKaro u .Ibcuaro Xo3aücTBa. Résolu d’en informer 31. le Vice-Président, en réponse à son rescrit. 31. Kupffer communique à la Classe deux lettres, que lui a adres- sées de Christiania, 31. le professeur Hansteen membre honoraire, sur diverses questions relatives au magnétisme terrestre. Elles seront insérées au Bulletin avec une addition, fournie par 31. Kupffer. Séance du 2 (14) décembre 1 853. Lecture ordinaire. 31. Péré vostchikov lit un mémoire intitulé: llapnjKCKOMy h HHAiücKOiay , h no Ha6.iioAeuiaMi HaAt MaaTHuiiOMT,. Il sera publié dans les VHeubia 3aniici;n. Lectures extraordinaires. 31. Struve présente, de la part de 31. Döllen, Astronome adjoint de l'Observatoire central, et lit un mémoire intitulé: Ueber Dr. Wich- manns « Bestimmung der Parallaxe des Sterns No. 1830 Groombridge». 31. Struve présente, de la part de 31. Lindelöf, Astronome sur- numéraire, un mémoire intitulé: Ueber die Verbesserungen und die Ge- nauigkeit der von Hevelius mit seinem grossen Sextanten gemessenen Sternabstände. Ein Beitrag zur Geschichte der astronomischen Instrumente. Ces deux pièces seront publiées dans le Bulletin. 31. Brandt lit un mémoire intitulé: Bliche auf die allmaligen Fort- schritte in der Gruppirung der Mager , mit specieller Beziehung auf die Geschichte der Gattung Castor, besonders des altweltlichen Bibers (Castor e»ropaeus). Cette pièce sera publiée dans le Recueil des 31émoires. 31. Brandt en livra, en outre, un extrait pour le Bulletin. 31. Brandt présente, de la part de 31. le docteur Weisse, et lit une note intitulée: Ein Beitrag zur geographischen Verbreitung der Infusorien. Elle sera insérée au Bulletin de la Classe. 31. Jacobi lit la Description d' un pendule électrique, illustré d’un des- sin. Cet article sera publié dans le Bulletin. 31. Fritzsche lit un sixième mémoire de ses Untersuchungen über die Samen von Peganum Harmala; il sera également publié dans le Bul- letin. Mémoires préséntés. 31. Struve présente, de la part de 31. Liapounov, directeur de l’Observatoire de Kazan, un mémoire intitulé: Résultats des observations instituées sur la grande nébuleuse d’Orion, à l’aide de la grande lunette parallactique de Kazan, et il l’accompagne d’un rapport, dans lequel il donne une analyse de ce travail et en signale la haute importance. La proposition d’admettre ce mémoire au Recueil des savants étrangers et au Recueil astronomique est approuvée; le rapport de 31. Struve sera publié dans le Bulletin. 31. Ostrogradsky présente de la part de 31adame Bolotov, veuve du général de ce nom, un mémoire manuscrit posthume de feu son époux, intitulé: Exposé de la projection de Ch. Fr. Gauss. La Classe charge 31. Struve d’en prendre connaissance et de lui en rendre compte. Ouvrages â publier. 31. 31iddendorff met sous les yeux delà Classe une partie notable du texte manuscrit du tome dernier de son voyage, savoir la premiere moitié de la partie zoologique. II reprit le manuscrit après l’exhibition. 31. Helmersen adresse à la Classe, de la part de 31. Bode, pro- fesseur à l’Institut forestier, un ouvrage manuscrit intitulé : Notizen, gesammelt auf einer Forstreise durch einen Theil des europäischen Russ- lands, et il en recommande l’insertion dans les Beiträge. Approuvé. Rapport. 31. Kupffer rapporte le manuscrit de 31. Basiner intitulé: «For- studien über Vegetation und Klima des Kiev’ sehen Gouvernements» et fait observer dans un rapport, que l’auteur a eu pour base de son travail, des observations météorologiques, faites à Kiev pendant les années 1842 à 1844, qu’il a calculées et comparées avec ce qu’il avait appris sur la végétation des environs de cette ville par ses propres excursions, continuées pendant un an et demi. Bien que le mémoire de 31. Basi- ner, ainsi que le titre l’indique modestement, ne soit qu’une étude pré- liminaire, qui sera complétée plus tard par un séjour plus prolongé dans cette contrée et par des observations météorologiques plus précises, 31. Kupffer pense néanmoins que la Classe rendra un service à la science, en le publiant dans les Beiträge. Approuvé. v ° y a g e- Le Secrétaire perpétuel lit un sixième rapport de 31. Hamel, daté de Belfast le 16 /28. novembre et dans lequel ledit Académicien rend compte des expériences instituées à Londres pour la confection des con- duits électriques, sans l’usage de gutta-percha, comme moyen isolateur, et de l’emploi de ces conducteurs dans la télégraphie sousmarine. [La fin incessamment.) I |ïii. ai I ni : Emis le 17 mars 1854. JW 282. BULLETIN Tome XII. JW 18. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT- PÉTERSBOERO. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pélersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komutctt. lTpaB.ieuifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 8. Sur la place que doit occuper dans le système le genre Chiromys. Brandt. 9. Sur les urées copulatives. Zinine. BULLETIN DES SÉANCES. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. 1T O T B S. 8. EinigeWorte über die systematische Stel- lung der Gattung Cheiromys oder Chiromys ; von J. F. BRANDT. (Lu le 1 6 décembre 1853.) Sonnerai brachte bekanntlich von seinen Wanderungen aus Madagascar die mit dem Schädel und den Knochen der vordem Extremität versehene Haut eines merkwürdigen, bei oberflächlicher Betrachtung eicbornähnlichen Thieres mit, welches er in seiner Reisebeschreibung (II. p. 142 tab. 88), ebenso wie später Buff on (Hist. nat. Suppl. VII. p. 268 t. 68) und La Cépéde ( Tableau d. Classical. 1799) als Aye-Aye bezeichnete — Gmelin (Syst. nat. I. p. 152 n. 29), Pennant (Hist, of Quadrup. II. p. 142) und Cuvier ( Tableau élément, p. 136) reihten dasselbe, den Eichhörnchen, also den Nagern an; während es Sehreber (Säugeth. I. t. 88) Lemur psilodac- \tylus nannte, also zu den Makis rechnete. J. Geoffroy St. Hil. ( Decad . philol. et Utter. 1795 T. IV. n. 28 p. 93) bildete daraus eine eigene Gattung (. Daubenlonia ). G. Cuvier hielt diesen Namen, weil es in der Zoologie nicht gewöhnlich sei Gattungen nach Männern zu bezeichnen, für unpassend, und schlug statt dessen Cheiromys in seinem den Leçons d. l'anat. comp. I. (an. VIII — 1800) angehängten Tableau vor, eine Bezeichnung die auch später Geoffroy selbst (Calai, d. mam- mif. d. Museum d. Paris 1803 p. 18) gut hiess und die von allen neuern, von Tiedemann (Zoolog. I 1808 p. 451) und Il lige r (Prodrom, p. 75) an bis auf die jüngsten Zeiten ange- îommen wurde. Der letztgenannte Naturforscher stellte übri- gens in seinem Prodromxis die fragliche Gattung als Typus iiner eigenen den Alfen, Maki’s und Macrotarsen ( Tarsius und Otolicnus ) gleichwerthigen Familie unter dem Namen Lepto- dactyla auf, welche Bezeichnung neuerdings der Prinz Ch. Bonaparte in Cheiromxjina umänderte. Hauptsächlich, wenn auch nicht gerade ausschliesslich , Cuvier’s durch die ver- schiedenen Ausgaben des Regne animal (ed. 1. I. p. 207 ed. 2- I. p. 195) und besonders der Leçons d. l'anat. comp. ed. 2. 11. p. 213, 261 , 336, 404 und 477, so wie der Recherch. s. I. ossém. foss. VIII. 1 . p. 51 verstärkte Auctorität , theilweis vielleicht auch einige Angaben Meckel s (Vergl. Anal. II. 2. S. 560 IT.) veranlasste sehr viele neue Naturforschér, selbst noch A. Wagner (Schreb. Säugeth. Suppl. 111. 1. p. 144) sie den Nagern anzuschliessen, obgleich bereits Blainville ( Rullet . d. I. soc.philom. 1816) auf die vorwaltende, viel spä- ter (Ostèogr. Livr. 3. Primat. Aye-Aye Lemur. PI. V) noch ge- nauer von ihm dargelegte Beziehung zu den Maki’s bereits hingewiesen hatte. Auch Fr. Cuvier ( Dents d. mammifères p. 145) rechnet Chiromys noch als besonderen Uebergangs- typus zu den Nagern , wozu ihn wohl hauptsächlich der Zahnbau veranlasste, während Lesson (Manuel p. 73) ihn den Maki’s einreihl und sogar zwischen Tarsius und Chirogaleus einschiebt. In den allerneusten Zeiten dürfte die Schreber- Blainville’sche Ansicht, die, wie seihst Wagner (a. a. O. S. 144) zugiebt, die richtige sein könnte, mehr im Vorder- gründe erscheinen. Namentlich spricht sich der Catalogue méthodique d. I. collection d. mammifères d. Jardin d. plantes par J. Geoffr. St. Hilaire , Prévôt et Pucheran èt Paris 1851 Part. 1. p. 85 entschieden dafür aus, indem Chiromys darin als Glied der Familie IV, Cheiromxjidae (Ch. Bonaparte) zum Schluss der Primates p. 85 aufgeführt wird. Das Uriheil der Verfasser des eben erwähnten Cataloges dürfte um so beachtenswerther sein, weil der Jardin d. plantes so glücklich war im Jahre 1844 die Haut und das Skelet ei- 275 Bulletin physico - mathématique 276 nes leider auf der Reise von Madagascar nach Paris gestor- benen Exemplars Von einem Herrn v. Las teile zu acquiri- ren, wodurch die bisher einzigen, von Sonnerat mitge- brachten Ueberresle einen namhaften Zuwachs erhielten. Da sich bei meinen Nager- Untersuchungen die Frage auf- drang, wohin Chiromys am passendsten zu stellen sei, so hielt ich es für nöthig, der umfassenderen Blain vi I ie’schen Ar- beit eine besondere Aufmerksamkeit zu schenken und nicht blos seine Angaben über den Schädel von Chiromys nebst den schönen bildlichen Darstellungen desselben mit den Schädeln der Maki’s und Nager näher zu vergleichen, sondern auch den Bau der Extremitäten im Verein mit den äussern Kenn- zeichen in Erwägung zu ziehen Gleichzeitig berücksichtigte ich aber auch die oben angedeuteten Angaben Cuvier’s im zweiten Bande seiner Leçons und der neusten Ausgabe der Recherches s. I. ossem foss. Y III. 1. p. 51. Der Schädel von Chiromys weicht demnach in vielen Punkten ganz entschieden von dem der Nager ab und nähert sich eben durch diese Ab- weichungen dem der Quadrumanen, namentlich zunächst dem der Maki’s durch nachstehende Kennzeichen 1 *). 1) Durch eine grössere Höbe, Rundung und Breite im Allge- meinen, besonders aber durch eine weit stärker gewölbte Hirnkapsel, so wie durch eine halbcirkelförmige Verbindung der Stirn- und Scheitelbeine. 2) Durch das ansehnlichere, breitere, mit seiner Oetfnung stark nach unten geschobene und mit seiner hinten ansehnlich gewölbten Schuppe dieselbe rückwärts stark überragende Hinterhaupt. 3) Durch die wie bei den Maki’s rundem foramina incisiva. 4) Durch die nach Blainville auf der innern Schädelwand bemerklichen, die Gegenwart von Hirnwindungen andeutenden Eindrücke (im- pressiones digilalae). 5) Durch den kurzen, sehr hohen Qber- kiefertheil des Schädels. G) Durch den ungemein verkürzten, vorn, wie es scheint, weit weniger eingedrückten, kaum plat- tenartig erhobenen, einfachen Jochfortsalz der Oberkiefer. 7) Durch die hohe Lage der kleinen, einfachen oder doppel- ten Unteraugenböhlenlöcher. 8) Durch das aussen und vorn auf der Gesichtsfläche des Schädels als ansehnliches Plätt- chen mit seinem Canal sichtbare Thränenbein. 9) Durch das sehr hohe, vor der Mitte aus dem obern Bande einen langen, dreieckigen, mit dem Augenbraunfortsatz des Stirnbeins sich vereinenden Fortsatz aussendende und dadurch einen voll- ständigen Augenring bildende*), hinten nur mit einem kurzen 1) Zur nähern Feststellung derselben habe ich besonders den ganz entschieden am meisten mit dem vom Chiromys verwandten Schadet von Pteromys nitidus, der in meiner Abhandlung über die Craniologie der Nager abgebildet ist, in Betracht gezogen. 2) Bei Pterom s nitidus ist freilich der hintere Augenbraunforlsatz so bedeutend, dass zwischen ihm und dem Jochbein zum ringförmigen Schlüsse der Augenhöhle wenig fehlt. Boi Chaetomys erscheint, wie wir schon durch Waterhouse (History of Mammal. 11. p. 400. PL 18. Fig. 1) wissen, der Augenring bis auf V ' geschlossen — Der scharfe , nahmhaft vortretende Augenbraunbogen des Schädels von Ctenoductylus biegt sich nach meiner Beobachtung so stark nach hin- ten und unten: dass zwischen ihm und dem Jochbogen nur ein kleiner Fortsatz sich unter den Jochfortsatz des Schläfenbeins schie- bende Jochbein. 10) Durch den mehr nach hinten als oben gerichteten Gehörgang. 1 1) Durch die (bei ältern Thieren) von den Oberkiefern durch keine Naht getrennten ossa incisiva 3). 12) Durch die nach Blainville grossem, im allgemeinen mehr nach vom als bei den (meist langscbnautzigern) Nagern gerichteten Augenhöhlen4). 13) Durch die nach Cuvier [Le- çons IL 405) kurzen und breiten Nasenbeine. 14) Durch den in der allgemeinen Form zwischen dem der Maki s und Na- ger schwankenden Unterkiefer, dessen hohe Seitentheile mehr nagerähnlich sein möchten , während das vordere Ende zu den Maki’s sich hinzuneigen scheint. 15) Durch die ganz von Schmelz umgebenen, etwas abweichend von denen der Na- ger geformten, im Oberkiefer am Grunde etwas stärker diver- girenden, mehr gerade nach vorn gewendeten, die Spitze der Nasenbeine weit überragenden Schneidezähne 1) Chiromys soll ferner keinen processus mastoideus occipitalis besitzen. Ich bemerke dagegen, dass er auch hei manchen Na- gern fast verschwindet, während er bei den meisten allerdings vorhanden ist, ja bei einzelnen ( Myopotamus und Hydrochoerus) eine ausserordentliche Grösse erreicht. 2) Der grosse Keiibeinüiigel soll sich (nach Blain v. p. 14) wie bei den Affen und Maki’s auch mit dem Scheitelbein ver- binden, was bei den Nagern nicht der Fall sei. — Hinsicht- lich der Mehrzahl der Nager hat dies allerdings seine Rich- tigkeit. Ich fand indessen, dass die Gattung Castor und, was besonders interessant erscheint, manche Sciuren (wie Sciurus leucolis) hiervon eine Ausnahme machen, da auch bei ihnen die grossen Keilbeinflügel an die Scheitelbeine stossen. Man darf sogar vermuthen, dass die Zahl der Nager, wo diese Ver- bindung vorkommt, bei der Untersuchung junger Schädel ver- schiedener Arten sich noch vermehren dürfte. 3) Bemerkens werth erscheint ferner, dass Blainville mit Ausschnitt bleibt, was auch von Pedetes gilt. — Ctenomys brasiliensis zeigt ebenfalls eine durch den hinten leicht, weit weniger jedoch als bei Ctenodactylus , vorspringenden Augenbraunbogen, noch mehr aber durch den beträchtlichen, dreieckigen Fortsatz des Jochbogens bewirkte Neigung, den Augenring zu schliessen. Der Augenring von Chiromys möchte daher den Nagern gegenüber nicht die hohe Bedeutung haben, die man ihm beilegte; um so mehr, wenn man weiss, dass die bei den meisten Anatiden unter den Vögeln hinten offene Augenhöhle bei ein- zeln Arten von einem Knochenring umgeben ist. 3) Blainv ille [Osteogr. p. 17) meint sogar, dass sie vielleicht feh- len könnon. Da nicht blos sehr entwickelte Schneidezähne, sondern auch die foramina incisiva vorhanden sind und die ossa incisiva bei den Säugethieren allgemein Vorkommen, so kann an ein Fehlen der- selben sicher nicht gedacht werden. Sio sind übrigens sogar von Cu- vier ( Leçons 11. p. 405) als denen der Nager ähnlich näher beschrieben. Vermulhlich verschmelzen sie, wie z. B. beim Menschen, bei Chiromys sehr früh mit den Oberkiefern. 4) Genau genommen liegen bei Phromys nitidus die Augenhöhlen kaum weniger rückwärts. Umgekehrt möchten sie bei den langschnau- zigern Affen, wie namentlich den Pavianen, weiter nach hinten als bei sehr vielen, wenn auch bei weitem nicht allen, Nagern geschoben sein. 277 «le l'Académie de Salait - PétersIbmiFg-, 278 Unrecht behauptet, bei den Nagern biege sieh der processus coronoideus des Unterkiefers stets nach hinten und trete stets vor, während der zwischen ihm und dem processus condyloi- deus befindliche Raum schmal sei. Die Nager zeigen vielmehr so namhafte Variationen in Bezug auf die Grösse, Gestalt und Entfernung des processus coronoideus vom condyloideus , wie sie, meines Wissens, bei andern Säugethierordnungen gar nicht Vorkommen. Bei manchen ( Clenodachjlus u. a.) ist er so- gar auf ein weit vom Gelenkfortsatz stehendes Plättchen re- ducirt Bei Lagomys vertritt ein weit vom processus condyloi- deus entferntes, tief nach unten geschobenes Höckerchen seine Stelle. Umgekehrt ist er freilich auch häufig sehr entwickelt oder wenigstens mehr oder minder ausgebildet und in diesen Fällen entweder hakig oder gerade und sowohl stets dem processus condyloideus opponirt als auch durch einen grossem oder geringem Einschnitt von ihm getrennt. 4) Ebenso kann man Bla in ville (p. IG) nicht beistimmen, wenn er die Gaumenbeine von Chiromys wegen der am hin- tern Rande ihres horizontalen Theiles vorkommenden, centra- len Apophyse mehr affen- als nagerartig finden will, da die Sciuriden, viele Muriden und die Gattung Castor in Bezug auf Gegenwart der fraglichen Apophyse nicht von Chiromys ab- weichen. Jedenfalls ging wohl Blainville in seinem Streben Chiro- mys durch möglichst-viele craniologische, von den Nagern ab- weichende, Kennzeichen zu sondern etwas zu weit. Die frag- liche Gattung bietet vielmehr ganz unläugbar eine nicht unbe- trächtliche Zahl von Schädelmerkmalen, die auch die Nager besitzen; ja durch mehrere derselben möchte sie den Nagern ganz entschieden näher als den Halbaffen stehen. Die Oberseite des Schädels von Pteromys nitidus erscheint wenigstens, die geringere Schädelbreite und weit geringere Convexität der Hirnkapsel abgerechnet., der von Chiromys sehr ähnlich5). Die Flügelforlsätze mit ihren Gruben von Chiromys möchten denen der Sciuriden ziemlich gleichen. Die kleinen foramina incisiva sind, wie beiden Sciuriden , den Schneidezähnen genähert. Der vor den Backenzähnen zwischen ihnen und den Schneidezähnen befindliche Theil des Gaumens steigt, w ie bei vielen Nagern, schräg von oben nach unten gegen die Schneidezähne abwärts. Der zwischen den Backenzähnen wahrnehmbare horizontale Theil der Gaumen- beine verhält sich ebenfalls im Wesentlichen wie bei der letztgenannten Familie der Nager. Der von unten gesehene Umriss des Jochbeins erinnert gleichfalls daran, ebenso wie die ansehnlichen Hakenfortsätze des Augenbraunfortsatzes des Stirnbeins. Der Zahnbau von Chiromys ist, trotz Blain- ville’s Einwürfe, ebenfalls ein ganz naget ähnlicher , was nicht blos von den grossen, nagerähnlichen von den Backen- 5) Mit Unrecht behauptet daher Blainville p. 11 der Schädel von Chiromys ähnle nur dem der Galago’s und Lori's, während Cuvier ( Leçons 2. ed. II. p. 213) weit passender sagt, dass er sich durch einen Theil seines Knochenbaues den Nagern, durch einen andern aber den Quadrumanen anschliesse. zähnen durch einen zahnlosen Zwischenraum getrennten Schneidezähnen, sondern selbst von der im Verhällniss zu denen der Maki’s geringem Zahl der Backenzähne gilt. Die Gegenwart eines an die Sciuriden erinnernden, über den vor- dersten Backenzähnen aus dem Oberkiefer vortretenden von Cuvier [Leçons II p. 336) erwähnten, jedoch von Blain- ville nicht näher beschriebenen, wohl aber deutlich darge- stellten Höckerchens möchte gleichfalls eine Scmren-Ahnlich- keit sein. Es gilt dies ebenfalls von dem, nicht wie bei Lemur , Galago und Stenops queren, sondern, wie bei den mei- sten Nagern, längern als breiten, bei manchen von ihnen ova- len und vorn verschmälerten Gelenkhöckern des Unterkiefers, obgleich dieselben auch bei Tarsius in ähnlicher Form er- scheinen. Als wichtigste Nagerähnlichkeit möchte aber zu be- trachten sein, dass bei Chiromys 1) die Intermaxillarknochen nach Cuvier [Leçons IL 405) his zur Stirn hinaufsteigen und sich auch an das Thränenbein legen und dass 2) die für den Condylus des Unterkiefers bestimmten zwar flachen und in der Richtung von vorn nach hinten nur wenig ausgedehnten Gelenkgruben sich fast lediglich auf dem breiten Jochfort- satze des Schläfenbeins befinden und hinten durch keinen Schläfenbein vorsprung, wie bei den Maki’s, Loris und Tar- siern, begrenzt, sondern, ebenso wie vorn, offen, im Wesent- lichen also w ie hei den Nagern erscheinen (siehe Blainville p. IG, Cuvier [Lee. II. p. 336), so dass also die das Nagen vermittelnden, eine freie Verschiebung des Kiefers von hin- ten nach vorn erheischenden Kaubewegungen nach Maass- gabe der grossen Schneidezähne wie bei den Nagern erfolgen können 6). Vergleicht man die bereits oben angeführten Abweichungen mit den gleichfalls erwähnten Nagerähnlichkeiten, so möchten die Abweichungen von den Nagern allerdings wohl die Nager- ähnlichkeiten in numerischer Beziehung überwiegen. Nimmt man nun das echte Nagergebiss im Verein mit dem eigen- tümlichen Verhalten der Gelenkbildung des Unterkiefers und die davon abhängigen , freiem Kaubewegungen in der Rich- tung von vorn nach hinten für wesentliche Kennzeichen der Nager , so dürfte Chiromys in craniologiscber Hinsicht eher den Nagern als den Quadrumanen zuzuzählen sein. Einer solchen Ansicht würden auch die in der Weichennähe befind- lichen Zitzen, ebenso wie der fast ebenso Eichhorn- als Maki- ähnliche Habitus das Wort reden. Legt man dagegen auf die Bildung der Ilirnkapsel, den (wie wir oben sahen nicht gar bedeutungsvollen) geschlossenen Augenring, die Lage des Hinterhauptsloches, die Beschaffenheit des Jochfortsatzes des Oberkiefers und des Jochbeines selbst, ferner auf die Bildung des Thränenbeins, die Lage des Gehörganges und die unsichl- 6) Dass Chiromys wie alle echten Nager die auch von Cuvier Le- çons II S. 336 erwähnten Zwischenscheilelbeine besitzt, die Blain- ville ( Osteogr .) abbildet, aber nicht beschreibt, kann fiir keine aus- schliessliche Nagerähnlichkeit gellen, da sich dieselben auch bei Ga- lago und mehrern Affen Guden. s. Gruber Abhandl. aus d. menschl. u. vergl. Anatom. S. 13. * 279 Bulletin physico - mathématique 280 baren (früh vermolzenen) ossa incisiva , namentlich aber auf das ubi plurima nitent Gewicht, so ist Chiromys den Quadrumanen anzureihen. Für diese Ansicht würden aus der Zahl der äus- sern Chiromys zukommenden , speziellem Merkmale der dickere, besonders hinten breitere, rundere Kopf, die sehr grossen, mehr nach vorn gerichteten Augen, die beträchtlichen mehr nach vorn stehenden Ohren und die, wie bei den Ga- lagos, grosse Mundöffnung sprechen. Die vollständige Tren- nung der Speiche vom Ellenbogenbein stimmt auch mehr für eine Beziehung zu den Quadrumanen, ebenso der zwar kurze, aber sehr freie Daumen der Vorderfüsse. Die mit Ausschluss des Daumens sehr langen Finger derselben, wovon der vierte die andern an Länge üherbietende und der dritte dünne, ganz nackte sich auszeichnen, reden ebenfalls mehr der Aehnlich- keit mit den Maki’s als der mit den Nagern das Wort. Noch deutlicher geschieht dies im Betreff des Baues der mit einer wahren Hand versehenen Hinterglieder , indem sogar ihr dicker Daumen einen breiten Nagel trägt, während der zweite Finger einen etwas längern, schmälern und mehr geraden Na- gel besitzt. Bemerkenswerth erscheinen auch die im Ver- gleich mit denen der Eichhörnchen breilern, kürzern Krall- nägel der Finger im Allgemeinen. Genau genommen ist also die Gattung Chiromys, so weit wir bis jetzt ihren Bau kennen, obgleich ihre ganze äussere Erscheinung im Allgemeinen eben so sehr an die Eichhörn- chen oder Schläfer als an die Maki’s erinnert, den Quadru- marien, namentlich den Maki’s durch eine weit grössere An- zahl von Merkmalen verwandt als den Nagern. Dessenunge- achtet aber sind die Merkmale, wodurch das Thier nagerartig erscheint, keineswegs weder der Zahl nach gering, noch un- wichtig. Zieht man Chiromys zu den Quadrumanen, so ist man gezwungen ein fremdartiges Gebiss und eine abweichende Zitzenlage nebst einer Menge oben angeführter heterogener (nagerähnheher) Schädelmerkmale in die Ckarakleristik der Vierhänder einzuführen, wodurch besonders ihre sonst so treffenden, vom Bau der Zähne und der Zilzenlage hergeleite- ten, theilweis aber auch ihre craniologischen, namentlich auf die Bildung des Unterkiefergelenks bezüglichen Merkmale wesentlich getrübt werden Andererseits lassen sich dann auch die Nager weniger gut von den Quadrumanen abgren- zen, da die ihnen sonst zukommenden wesentliche Merkmale, das eigenthiimliche Gebiss und die Art der Einlenkung des Unterkiefers, dann ebenfalls nicht mehr ihr ausschliessliches Eigenlhum bleiben. Für die Vereinigung von Chiromys mit den Quadrumanen muss man allerdings anführen, dass auch in andern Ordnun- gen ausnahmsweise Thiere mit einem Nagergebiss Vorkom- men, so z. B. der Wombat unter den Beutel thieren'). Wollte man indessen die Vierhänder und Nager möglichst scharf und 7) Der Wombat weicht indessen von den echten Nagern durch den queren Con'hjlus des Unterkiefers, so wie durch die quere, hinten durch einen Vorsprung des Felsentheils des Schläfenbeins geschlos- sene Gelenkgrube für den Unterkiefer bedeutend ab. umfassend begränzen und keine dieser Ordnungen mit einem heterogenem Element beschweren, so könnte Chiromys viel- leicht als Mittelbildung zwischen beiden den Typus einer ei- genen Ordnung abgeben. 1 1 1 i g e r’s Familia Leptodactyla würde dadurch dann um eine Stufe höher gestellt. Die wesentlichen, palpabeln Charaktere der fraglichen drei Ordnungen möchten dann etwa so lauten : Ordo Quadrumana. Dentes incisivi médiocres. Canini plus minusve evoluti. Mammae pectorales. Manus plerumque quatuor, quarum an- teriores baud raro partim evolutae podariisque plus minusve similes. Mandibulae condyius transversus. Cavilas glenoidalis mandibulae transversa parte posteriore ossis temporum pro- cessu elevato terminata. Cerebrum gyros distinctos offerens. Ordo Leptodactyla seu Opistoclures. Dentes incisivi magni ulrinque bini. Laniarii nulli (pro iis diastema). Antipedum manus imperfectae, scelidum vero per- fectae polliceque lamnato munitae. Mammae 2 subinguinales. Mandibulae condyius subovalis , sublongitudinalis. Cavitas glenoidalis mandibulae sublongitudinalis (?) antice et postice libera. Cerebrum gyris munitum? Ordo G lires. Dentes incisivi magni utrinque plerumque bini; rarius supra 4, quorum 2 faciei posteriori anteriorum, majorant postpositi. Laniarii nulli, sed eorum loco diastema. Mammae pectorales et abdominales. Pedes manibus nunquam instructi. Digiti omîtes, pollicibus interdum lamnatis exceptis, plerumque un- ; guibus falcularibus, rarius subungulaeformibus muniti. Man- dibulae condyius oblongus vel ovalis , iongitudinalis. Cavitas glenoidalis mandibulae Iongitudinalis antice, et postice libera. Cerebrum gyris destitutum. Die als Möglichkeit vorgeschlagene Anordnung würde we- nigstens gute Charaktere der genannten drei Ordnungen bie- ten. Sie könnte gleichzeitig ein Mittel abgeben die Ansichten der Einen, dass Chiromys den Quadrumanen angehöre, mit de-; nen der Andern, die sie nicht ganz ohne erhebliche Gründe den Nagern anschliessen wollen, ohne sonderlichen Zwang zu vereinen. Soll freilich mit strenger Consequenz der Grund- satz ubi plurima nitent festgehalten werden, so muss Chiromys nach dem jetzigen, freilich noch sehr unvollständigen, auf das äussere, so wie den Bau des Schädels und der Vorderfüsse beschränkten Standpunkte unserer Kenntnisse, den Quadru- manen angeschlossen werden. Es würden sich dann für die Quadrumanen im Gegensatz zu den oben gegebenen Nager4 Charakteren folgende Merkmale aufstellen lassen. Ordo Quadrumana. Dentes incisivi plerumque médiocres, interdum bini, magni. Laniarii plerumque plus minusve evoluti; interdum nulli.! 281 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 2S2 eorumque loco diastema. Mammae plerumqne pectorales, in- terdum inguinales. Manus quatuor, quorum anteriores saepe parum evolutae podariisque plus minusve similes. Mandibu- lae condylus plerumque transversus, interdum ovalis, Iongi- tudinalis. Cavitas glenoidalis mandibulae parte posteriore fere semper processu elevato ossis temporum terminata. Cere- brum gyris munitum. Jedenfalls dürfte aber Chiromys, mag man ihn den Quadru- manen anreihen oder als eigene Ordnung betrachten, durch seine zahlreichen Nagerähnlichkeiten andeulen, dass die Na- ger, nicht die Fledermäuse, im System den Quadrumanen fol- gen sollten, obgleich die gewöhnlich den Quadrumanen ange- reihten Fledermäuse alle drei Sorten Zähne und mammae pectorales, wie die echten Quadrumanen , besitzen. Für den fraglichen Anschluss der Fledermäuse könnte freilich eine andere bald den Maki's, bald den Chiropleren zugezählte Gat- tung, wie mir scheint jedoch kaum mit ganz entschiedenem Erfolge, plädoyiren, Galeopilhecus meine ich. 9. Ueber die copulirten Harnstoffe; von Dr. N. ZIN1N. (Lu le 3 février 1854.) Die zahlreichen, wichtigen Arbeiten der letzteren Zeit über die Erscheinungen der Ersetzung, nöthigen uns anzuerken- nen, dass die Untersuchungen über die Ersetzungen im All- gemeinen eine der wichtigsten Aufgaben der Chemie unserer Zeit bildet. Wenn es sich aber durch diese Arbeiten als un- zweifelhaft herausgestellt hat, dass ein und dasselbe chemi- sche Element in den zusammengesetzten Körpern sich in ver- schiedenen Zuständen befinden kann, — Zustände, welche ei- nerseits die Erscheinungen bei der Entstehung dieser Körper, andererseits aber ihre Eigenschaften hinsichtlich ihres Zer- fallens in andere Verbindungen bedingen — so muss eine zwei- te, nicht minder wichtige und mit der erstgenannten im innig- sten Zusammenhänge stehende Aufgabe die sein, auszumit- teln, wieviel verschiedene Zustände ein und dasselbe Element annehmen kann, in welchem speciellen Zustande es sich in einem gegebenen zusammengesetzten Körper befindet, und, wenn es sich darin in mehr als einem Zustande befindet, die Zahl der Aequivalente zu bestimmen, welche jedem einzelnen Zustande angehören. Diese Ausmittelung wird uns hoffentlich zu einer tieferen Einsicht in die Natur der Körper führen, als wir auf dem Wege der Untersuchung der Zersetzungspro- dukte allein je erwarten dürfen. Bis jetzt können wir drei bestimmt verschiedene Zustände der Elemente unterscheiden: den metaleplischen, in wel- chem ein Element an die Stelle eines anderen treten kann, und nun , wie zum Beispiel das Chlor in der Chloressig- säure , nicht mehr durch die gewöhnlichen Reagentien nach- gewiesen werden kann; den copula liven, in welchem ein in Verbindung mit einem oder mehreren anderen be- findliches Element die Fähigkeit besitzt, einen anderen zu- sammengesetzten Körper ein ihm chemisch verwandtes Ele- ment zu entziehen , mit diesem gemeinschaftlich auszutre- ten, und an dessen Stelle den früher mit ihm verbunden gewesenen einfachen oder zusammengesetzten Körper zu setzen (Jod im Jodäthyl ; Chlor im Chloracetyl ; Wasser- stoff im Ammoniak); und den basischen Zustand , den wir bis jetzt hlos bei denjenigen in den Säuren enthalte- nen Wasserstoffäquivalenten kennen, welche darin durch Me- tall ersetzt werden können und sie als ein- oder mehr Basi- sche charakterisiren 1). Alle diese drei Zustände kommen beim Wasserstoff vor; der metaleptische Zustand desselben ist in den meisten Fäl- len scharf und bestimmt von den beiden anderen zu unter- scheiden, einige wenige Fälle ausgenommen, wie z. B. die Salicyl Verbindungen, in welchen sich der Wasserstoff gleich- sam in einem Uebergangszustande befindet. Die beiden ande- ren Zustände des Wasserstoffs bieten zwar in ihrem Verhal- ten eine gewisse Analogie dar, allein man kann sie schon da- durch unterscheiden, dass der basische durch fast alle Me- talle, und zwar durch blosse Einwirkung ihrer Oxyde oder der Hydrate derselben ersetzt werden kann, während der co- pulative nur durch Einwirkung regulinischer Metalle, und zwar nur weniger von ihnen, ersetzbar ist, wobei jedoch eben- falls Fälle von Uebergangszuständen Vorkommen. Das Chlor und die übrigen Haloide kennen wir bis jetzt nur in zwei Zuständen; sie sind bald metalaptisch, bald aber ertheilen sie den Körpern die Eigenschaft, sich auf ihre Ko- sten zu copuliren, ohne jedoch selbst in die copulirte Verbin- dung mit einzugehen. Der Sauerstoff existirt ebenfalls in zwei verschiedenen Zuständen und wahrscheinlich eben so auch der Schwefel. — Ueber den Kohlenstoff aber können wir mit Bestimmtheit nur sagen, dass er sich in einem zusammenge- setzten Körper in abgesonderten Gruppen vertheilt befinden kann, aus welchen der Körper in Folge metaleptischer oder copulativer Ersetzung entstehet; ihm aber als Element ver- schiedene Zustände zuzuschreiben, halte ich bis jetzt uns noch nicht für berechtigt. Eines der Mittel und Wege zur Erkennung des Zustandes, in welchem sich die Elemente in zusammengesetzten Körpern befinden, ist, dieselben direct auf alle mögliche Weise und auf möglichst verschiedenen Wegen unter einander zu copu- liren. Um zu einem richtigen Begriff über die Constitution eines Körpers zu erreichen, darf man aber auch seine Zer- setzungsprodukte nicht unberücksichtigt lassen, ja in den Fällen, wo die Copulation nicht gelingen will, bieten sie den einzigen Anhaltspunkt dar: jedoch sind hierbei hauptsächlich nur solche Zersetzungsprodukte zu berücksichtigen, welche durch leicht eingreifende und die Constitution des Körpers 1) Die Verschiedenheit der metaleptischen Substit. von der copulati- ven wurde zuerst von Hrn. Beketoff gründlich und umständlich aus- einandergesetzt in seiner Dissertation : «Ueber einige neue Fälle der Copulation», wo er er auch zuerst die richtige Formel gibt, welche das Gesetz der Basicität der copulirten Verbindungen ausdrückt. 2S3 Bulletin pliysico - mathématique 284 nicht völlig zerstörende Reactionen entstehen, denn bei hefti- gen Reaclionen findet oft ein Uebergang der Elemente aus ei- nem Zustande in einen anderen statt. Man beobachtet sogar, dass hei der metaleplischen und copulativen Ersetzung ein- zelner Elemente sowohl als ganzer Gruppen nicht selten das Gleichgewicht in den Körpern gestört wird, und sowohl Ele- mente als Gruppen aus einem Zustande in den anderen über- gehen, was sich dadurch manifestât, dass die neuentstande- nen Körper nicht nur neue Eigenschaften erhalten, sondern nun auch durch Einwirkung gewisser Agenlien Zersetzungen erleiden, deren sie vorher unter denselben Umständen nicht fähig waren. (jeher die copulative Ersetzung durch Gruppen haben wir durch die zahlreichen, bereits beobachteten Erscheinungen hinreichenden Aufschluss erhalten; dagegen ist die metalepti- sche Ersetzung durch Gruppen, und zwar namentlich durch kohlenstoffhaltige, bis jetzt nur in wenigen Fällen gelungen. Wie wichtig aber gerade diese letztere ist, zeigt schon allein die metaleptische Ersetzung von Wasserstoff in der Ameisen- säure durch Aelhylgruppen, welche zwar nicht direct, aber durch Vermittelung des Nitrils gelungen ist. Von diesen in allgemeinen Umrissen dargelegten Ansichten über die Ersetzung ausgehend, halle ich es für einen Gegen- stand von hohem Interesse, in der obengenannten Richtung solche Körper zu untersuchen, deren Entstehung und Consti- tution in Bezug auf Ersetzungen uns unbekannt oder zweifel- haft sind, und im allgemeinen Ersetzungen, vorzugsweise me- taleptische, durch kohlenstoffhaltige Gruppen hervorzubrin- gen zu suchen. Die Arbeiten von Chancel, Wurtz und Hofmann haben uns mit einer Reihe von Körpern bekannt gemacht, welche aus dem Harnstoffe durch Ersetzung einiger Aequivalente seines Wasserstoffs mit der entsprechenden Zahl von Aequi- valenten der Aelhylgruppen entstanden sind. Die Reihe von Körpern, welche aus dem Harnstoffe durch Er- setzen seines Wasserstoffs mit Säuregruppen — Acidylen - der einbasischen Säuren entstehen können, ist bis jetzt nicht be- kannt gewesen. Ich habe mir daher die Aufgabe gestellt, Mit- tel zu finden, diese Körper darzustellen und die Eigenschaf- ten derselben zu untersuchen. Der in Gerhardts comptes rendus“1) angeführte Versuch mit Chlorbenzoyl und Harnstoff schien zwar wenig Hoffnung zu lassen, die besprochene Reihe von Körpern mittelst der Ein- wirkung der Chloracidyle auf Harnstoff darzustellen; es ge- lingt dies aber doch und zwar auf demselben Wege, nur geht die Reaction mit Chlorbenzoyl schwieriger vor sich und er- fordert mehr Umsicht als mit anderen Chloracidylen. Hr. Hofmann 2 3) hat bei der Einwirkung der Cyansäure auf Teträthylammoniumoxydhydrat einen Körper dargestellt, der nach ihm als gewöhnlicher Harnstoff zu betrachten ist, in welchem alle 4 Aequiv. Wasserstoff durch 4 Aequiv. 2) VI. 1850. p. 121. 3) An. der Chemie B. 78 Seite 274. Weinäthyl ersetzt sind Die Existenz dieses Körpers weist darauf hin, dass der Harnstoff keinen metaleptischen Wasser- stoff enthält , sondern dass alle seine 4 Aequiv. Wasserstoff copulaliver Wasserstoff sind. Es ist also noch auszumitteln, wie weit man die Ersetzung dieses Wasserstoffes durch Aci- dyle auf dem von mir befolgten, direkten, Wege bringen kann, und zu versuchen, sie vollständig zu bewirken, im Falle dies überhaupt möglich ist. In diesem Artikel gebe ich zuerst die Beschreibung der Körper, welche bei der Copulation von 1 Aequiv. Chloracidyl der einbasischen Säuren mit \ Aequiv. Harnstoff entstehen und Harnstoff repräsentiren, in welchem 1 Aquiv. copulativer Wasserstoff durch 1 Aquiv. Acidyl ersetzt ist. Diese Körper nenne ich Uréide, und beginne mit dem Benzuréid. Benzuréid. Um diesen Körper bestimmt und am vortbeilhaftesten in ent- sprechender Menge zu den genommenen Materialien zu erhal- ten, verfährt man folgendermassen. 2 Aequiv. zerriebener, getrockneter Harnstoff werden mit 1 Aequiv. Chlorbenzoyl übergossen und in Qnem Oelbade bis 150 — 155° C. erhitzt, wobei der Harnstoff unter dem Chloracidyle schmilzt. Sobald man mittelst eines Glasstabes keine Krystalle von Harnstoff mehr fühlt, entfernt man das Gefäss aus dem Bade und rührt tüchtig um. Der Harnstoff mischt sich dann mit dem Chlor- benzoyl, die Temperatur des Gemisches steigt, es wird dicker und nimmt die Consistenz eines weichen, knetbaren, von den Wänden des Gefässes sich ablösenden Teiges an. Man muss sich aber hüten, dass die Temperatur nicht weit über 160° C. steigt, was eben durch Mischen mit dem Glasstabe bezweckt wird ; deshalb ist es auch zweckmässig, nicht zu grosse j Quantitäten der einwirkenden Stoffe auf einmal in Arbeit zu nehmen, sondern den Versuch mit höchstens 12 bis 15 Grm. Harnstoff vorzunehmen. — Die Reaktion ist beendigt, sobald die Masse zu Klümpchen sich zerreiben lässt ; der Geruch von Chlorbenzoyl ist dann gänzlich verschwunden, oft aber, wenn die Temperatur nicht gehörig regulirt worden war, tritt ein schwacher Geruch nach Benzonitryl auf. Nach voll- ständigem Abkühlen ist die Masse ziemlich hart; ihr Gewicht gleicht beinahe dem Gewichte der genommenen Materialien (von 30 Grm. des Gemisches verschwindet selten mehr als 0.750 Grm.) und heim Behandeln mit kochendem Aether ertheilt die Masse demselben eine saure Reaktion, verliert aber fast nichts an Gewicht. Beim Behandeln der zerriebenen Masse mit kaltem Alkohol verliert sie ungefähr l/3 an Ge- wicht; — der Alkohol bekommt dabei eine stark saure Re- aktion und enthält Salzsäure und Harnstoff. Wendet man zur Darstellung des Körpers andere Verhält- nisse an, namentlich 1 Aequiv. Harnstoff auf 1 Aequiv. Chlor- benzoyl, und erhitzt das Gemisch unter beständigem Umrüh- ren, bis alle Reaktion vorüber ist, so erhält man auf je 3 Th. Harnstoff ungefähr 4 Th. Uréid, — folglich, eben so wie bei dem obenangegebenen Verhältnisse, nur eine der Hälfte des 285 de l’Académie de Saint - PetersSionr^ 286 genommenen Harnstoffs entsprechende Menge; die Hälfte des angewandten Chlorbenzoyls geht also dann unnütz verloren. Die nach dem Waschen mit kaltem Alkohol zurückbleibende Masse stellt ein kristallinisches Pulver dar, welches, in kochendem Alkohol aufgelöst, beim Abkühlen der Auflösung lange, dünne, vierseitige, oft zugespitzte Blätter absetzt, die zu breiten Gruppen zusammengewachsen sind; diese Kry- stalle sind von weisser Farbe und starkem Glanze, ähneln im Ansehen der Benzoesäure, sind aber schwer löslich in Alko- hol , denn 1 Th. erfordert 24 Th. kochenden und beinahe 100 Th. kalten Alkohols zur Auflösung. In kaltem und kochen- dem Wasser, so wie in Aether, sind sie noch schwerer lös- lich als in Alkohol. Aus der Auflösung in heisser, ziemlich starker Salzsäure, welche mehr als Wasser davon auflöst, krystallisirt der Körper unverändert, Salpetersäure aber zer- setzt ihn beim Erhitzen und es scheiden sich aus der Auflö- sung Krystalle von Benzoesäure aus. Von Ammoniak wird er nicht angegriffen; kalte Aetzkalilauge löst ihn leicht auf, und aus dieser Lösung, auch dann wenn sie gelinde erwärmt wor- den ist, schlagen Säuren den Körper unverändert nieder. Beim Kochen einer solchen Lösung aber entwickelt sich Am- moniak, und es bleibt ein Gemisch von kohlensaurem und benzoesaurem Kali zurück. Auf einem Platinbleche erhitzt schmilzt er, entwickelt zuerst den Geruch von Benzonitryl und verflüchtigt sich vollständig, indem zuletzt der Geruch der Cyansäure wahrnehmbar wird. — Beim Erhitzen in ei- ner Röhre bis gegen 200° C. schmilzt er zu einer farblosen Flüssigkeit, welche beim Erkalten krystallinisch erstarrt, wo- bei zwar das Gewicht des Körpers unverändert bleibt, nicht aber seine Eigenschaften; — denn die erstarrte Masse löst sich leichter als Benzuréid auf und krystallisirt anders. — Interessant ist die weitere Einwirkung der Hitze auf diesen Körper, welche allen hier zu beschreibenden Uréiden zu- kommt, mit dem Unterschiede jedoch, dass die Zersetzung beim Benzuréid leichter vor sich geht, als bei denjenigen Uréiden, welche Gruppen der mit der Ameisensäure homolo- gen Säuren enthalten. Erhitzt man nämlich das Benzuréid ei- nige Grade über seinen Schmelzpunkt, so fängt die Flüssig- keit an zu schäumen und erfüllt sich plötzlich mit langen Na- deln von weisser Farbe. Wird jetzt das entstandene Gemisch abgekiihlt und mit heissem Alkohol behandelt, so zieht dieser Benzamid aus, und die nadelförmigen Krystalle, welche nichts als reine Cyanursäure sind, bleiben im Weingeiste ungelöst. 1 Grm Benzuréid gab bei der beschriebenen Zersetzung 0.250 Cyanursäure und 0.730 Benzamid; diese Zersetzung ist also ein reines Zerfallen, welches durch folgende Gleichung ausge- drückt wird : 3(C,N2[H3 . C14H502]02) = CGN3H306, 3(N[H2 . C14H5021). Die angegebene Formel erläutert auch die Einwirkung des Aetzkalis auf unseren Körper, denn man hat: C2N2[H3.C14H&02]02, 3KH02=C2K206, C14Hs.K04, 2NH3. Die Analysen führen uns ebenfalls zu derselben Formel: 0.903 des bei 120° C getrockneten Benzuréids ga- ben: Wasser 0.40V; Kohlensäure im Kaliapparate 1.933 und im Kalirohre 0.010, zusammen also 1.943; folglich 4.97° 0 Wasserstoff und 58,08% Kohlenstoff. 0.805 gaben 104 c. c. m. Stickstoff bei 0° und 700 m. m. , folglich 0.13180 dem Gewichte nach, also 10.38%. Die Formel C2N2 [H,. C14Hä02] 02 verlangt: berechnet gefunden ^16 ...96. 58.53 H8 ... 8. 4.87 4.97 N2 ,...28. 17.07... . 16.38 04 ...32. 19.53 19.97 100.00. 100 00. Aceturéid* Giesst man Chloracetyl auf getrockneten Harnstoff, so be- ginnt die Einwirkung sogleich, ohne dass äussere Erwärmung dazu nöthig ist; das Gemisch erhitzt sich von selbst, wird flüssig, das überschüssig zugesetzte Chloracetyl verflüchtigt sich und die Flüssigkeit nimmt, bei beständigem Umrühren, die Gestalt einer weissen , zähen Masse an. Erhält man diese einige Minuten bei 120° C., so verliert sie den Geruch nach Chloracetyl vollständig, bleibt dabei weich, verliert aber beim Auswaschen mit Aether fast gar nichts an Gewicht. Der rückständige Körper wird in heissem Alkohol aufgelöst, in welchem sich beim Abkühlen lange, vierseitige Nadeln mit rechtwinklig -parallelogrammischer Basis bilden; diese Kry- stalle sind meistens der Länge nach gestreift und haben Höh- lungen oder auf einer der zwei breitesten Flächen viersei- tige Längsrinnen. Die Farbe des Körpers ist seidenglän- zend weiss, dem äussern Ansehn nach ähnelt er dem Harn- stoffe. — Ein Theil desselben erfordert 10 lh. kochenden Weingeistes zur Auflösung, nach dem Auskrystallisiren aus der abgekühlten Lösung bleibt aber nur ungefähr 1 1h. in 100 Th. gelöst. In heissem Wasser löst er sich leichter als in Alkohol, beim Abkühlen der Flüssigkeit scheidet sich aber fast alles aufgelöst gewesene in Form von feder- und slern- förmig-gruppirten sechs- und vierseitigen Prismen mit rom- bischer Basis und diedrischer Zuspitzung wieder ab. Die vortheilhaftesten Verhältnisse zur Darstellung des Ace- turéids sind dieselben, wie bei der Darstellung des Benzu- réids, namentlich 2 Aeq. Harnstoff auf 1 Aeq. Chloracetyl. Beim Erhitzen des Aceturéids auf Platinblech entwickelt sich ein weisser Dampf und die Krystalle bedecken sich mit einem wolligen Anfluge; stärker erhitzt verfluchtet sich alles ohne Rückstand. — Beim Erhitzen in einer Röhre beobachtet man die Bildung des wolligen Anfluges schon bei 160° C., es bildet sich aber wenig davon selbst dann, wenn man die Tem- peratur bis 200° C. steigert, wobei der Körper zu einer kla- ren Flüssigkeit schmilzt. Diese Flüssigkeit erstarrt beim Ab- kiihlen zu einer krystallinischen Masse, welche sich in Alko- 287 ÏSiilSetsn phy§ieo - mathématique 28S bol und Wasser auflüst; Aie spirituüse Auflösung giebt Kry- stalldriisen, welche aus kurzen, ziemlich dicken rombischen, zugespitzlen Prismen zusammengesetzt sind. — Bei weiterer, 0.610 gaben nach dem Verbrennen mit Natronkalk 2.429 Platinsalmiak, welcher beim Glühen 1.045 Pla- nicht zu starker, aber anhaltender Erhitzung beobachtet man tin hinterliess; folglich 0.165 Stickstoff, entsprechend 27.05%. dieselbe Erscheinung, wie beim Benzuréid, nämlich das Zer- fallen des Körpers in nadelförmige Krystalle von Cyanursäure und in Acetamid, welches letztere bei der hohen Temperatur theils in flüssiger Form mit den Krystallen der Cyanursäure gemengt bleibt, theils aber in Form eines wolligen nadelfür- misen Anfluges auf den kälteren Wänden des Gefässes sich ansetzt. Die bei einem quantitativen Versuche erhaltene Quantität der Cyanursäure entspricht der Gleichung: 3 .(C2N2[H3;C4H302102)=C6N3H306, 3.N.[H2.C4H3021- Die Reaktion bei der Einwirkung von Aelzkalilauge ist die- selbe, wie beim Benzuréid ; die endliche Zersetzung in der heissen Lösung wird durch folgende Gleichung ausgedrückt: =C,K206, C4.H3K.04, 2NH3. C6 36... berechnet 35.29 gefunden 35.56 H6 6... 5 88.,... 5.92 L .....28.... 27.45 04 32.... 31.38. ... 31.47 - 100.00. 100.00. Bulyrtiréid und ^aleruréid. C2N2[H3.C4H302102, 3KH02: Auch die Analysen entsj)rechen der in den beiden Glei- chungen angenommenen Formel des Körpers: 0.6395 des bei 12€° C. getrockneten Körpers gaben: Wasser 0.341 ; Kohlensäure im Kaliapparate 0.830 und im Kalirohre 0.004, zusammen also 0 834; folglich 5.92°/0 Wasserstoff und 35.56% Kohlenstoff. Chlorbutyryl und Chlorvaleryl verhalten sich bei ihrer Einwirkung auf Harnstoff dem Cldoracetyl vollkommen gleich, mit dem Unterschiede nur, dass bei der gewöhnlichen Tem- peratur die Einwirkung bei ersterem weniger energisch vor sich geht und bei Valeryl kaum noch stattfindet; zur Vollen- dung der Einwirkung ist daher bei beiden eine stärkere Er- wärmung erforderlich. Man bekommt Verbindungen, welche dem Aceturéide, dem äussern Ansehn nach, ähnlich, nnr aber schwerer löslich sind. Beim Erhitzen schmelzen sie, verän- dern sich dabei in ihren Eigenschaften und zerfallen zuletzt, ganz so wie die zwei andern beschriebenen Uréide in Cyanur- säure und in Amide. BULLETIN ©ES SEANCES BE LA CLASSE. Séance do 2 (14) décembre 1 853. (Fin.) Correspondance. M. le Président de l’Académie, par une lettre, datée de Moscou Le docteur Cru seit adresse à l’Académie un paquet eachété. La Classe en accepte le dépôt. Nominations. 25 novembre, charge le Secrétaire perpétuel de transmettre à le M. Struve ainsi qu’à l’Academie la part sincère, que Sou Excellence a prise à la haute marque de distinction que Sa Majesté a daigné accor- der à M. Struve en récompense de l’heureux accomplissement de la mesure des degrés du méridien. M. le Vice-Président adresse au Secrétaire perpétuel, do ta part de M. te Ministre adjoint de l’instruction publique, un supplément au mé- moire de M. Wolfsohn, intitulé: Pliiueiiio o.i.mirrmiecKiixi, «pyiiKuiü î-ro, 2-ro u 3 ro bhab. Renvoyé aux Commissaires, qui ont examiné le premier mémoire du même auteur, savoir MM. Bouniakovsky et Tch ebyehev. M. Bach er acht, consul général de Russie à Bruxelles, rond compte à l’Académie de ta réunion de marins de divers pays, qui a eu lieu à Bruxelles l’automne dernier, dans le but de convenir des mesures à prendre pour l’adoption d’un système uniforme d’observations météoro- logiques à effectuer en mer. M. Bacheracht olfre à l’Académie un exemplaire du rapport, qui à été publié sur ces conférences en langue française, ainsi que la collection des cartes publiées par le lieutenant Maury et qui, d’après une note, annexée à la lettre, coûtent 1(J4 fres 30 cent. La Classe accepte cette offre avec reconnaissance. M. Woepke adresse à l’Académie deux ouvrages, qu’il vient de pu- blier sous les litres 1) Extrait du Falchri. traité d' Algèbre par Abou- Bekr- Mrhammcd Ben- Alhaçan Alkarkhi. Paris 1853. 8. 2) l'Alijèbre d’Omar Alkhayijâmi , ira i, et aevomp. d’extraits tie manuscrits inédits. Paris 1851.8. Il seront déposés à la Bibliothèque et la re'ception en sera accusée avec actions de grâces. M. Fuss se propose d’ailleurs d'en faire l’objet d’un rapport. La Classe procède à l’élection de quatre membres correspondants en remplacement d’autant de membres décédés. Les membres élus sont MM. Chevreul, à Paris, Wohler et Weber, à Gôltingue et Gôppert, à Breslau. Ces nominations seront soumises à l’approbation du Plenum. AllllOlTOm BIBLIOGRAPHIQUE. Mélanges physiques et chimiques tirés du Bulletin phvsico- mathématique de l’Académie Impériale des sciences de Sl.-Pétersbourg. Tome 1. 6ème et dernière livraison (avec 4 planches), pag. 52 1 — 642. Contenu: F. Petuouche vskv. Untersuchungen über die Eigenschaften des galvanischen Elementes, tste Abhandlung. (Mit einer Tafel.).. 521 M. Talysin. Untersuchungen über dieFLuth und Ebbe im xveissen Meere. 3le Abhandlung. (Mit einer Karte.) 337 J. Fiutzsche. Ueber die Zusammensetzung der Harmala-Alkaloide.öoö E. Lenz. Ueber den Einfluss der Geschwindigkeit des Drehens auf den durch magneto -elektrische Maschinen erzeugten Induc- tionsstrom. 2le Abhandlung. (Mit einer Tafel.) 567 A. T. Kupffer. Experimentelle Untersuchungen über die Trans- versalschwingungen elastischer Metallstabe. (Mit einer Tafel.). 591 Heinrich Struve. Ueber verschiedene Doppelsalze der Molyb- dänsäure und der Wolframsäure, lste Abhandlung 609 A. T. Kupffer. Untersuchungen über die Flexion elastischer Me- tallstäbe 6321 ilii tut skti faul feil ts Crusell. Lettre à M. te Secrétaire perpétuel 640 Prix-. 70 Cop. arg. 24 Ngr. Emis le 28 mars 1854. A? 285. BULLETIN Tome XII. Jtë 19. DE LA CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DË SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTerfc Upan.ienia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, àM. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 10. Observations sur la migration des oiseaux. Bode. IT O T S S. 10. Beobachtungen über die Ankunft der Vö- gel; von Coll.-Rath BODE. (Lu le 3 février 1854.) So reich auch die Litteratur aus dem Gebiete der Ornitho- logie ist, so unzulänglich ist das aufgehäufte Material über einen der interessantesten Gegenstände aus dem Leben der Vögel, nämlich die Nachweisung über die Ankunft der Zug- vögel an verschiedenen Orten. Dieser Mangel ist bei dem all- gemeinen Interesse, welches die befiederten Frühlingsboten bei ihrer Ankunft erregen, nur darin zu suchen, dass die Wichtigkeit solcher Nachweisungen noch nicht die allgemeine Anerkennung gefunden hat. Jeder fragt sich beim ersten Lerchengesänge, wo wohl der Flüchtling während der langen Trennung, um der Kälte des Winters auszuweichen, gesteckt habe? Der gemeine Mann beruhigt sich mit dem Gedanken, dass die Naturforscher diese Frage längst beantwortet haben und lässt es sich nicht beikommen zu ahnden, dass in dieser Richtung auf dem wissenschaftlichen Felde noch ziemliche Lücken der Bearbeitung harren. Wäre dies nicht der Fall, so würden angestellte Beobachtungen häufiger mitgetheilt wer- den, als dies bisher geschehen. — Ist nun auch die eben be- zeichnete verbreitete, der wissenschaftlichen Forschung ver- trauende Ansicht in so ferne begründet, als der Zufluchtsort oder die zweite Heimath vieler Vögel wirklich bekannt ist, so fehlt es doch an sicheren Nachweisungen über die Richtung, welcher die Wandrer bei ihren Zügen aus den verschiedenen Theilen der nördlichen Hemisphäre gegen Süden und umge- kehrt folgen. Zu dieser Nachweisung kann man nur durch möglichst vervielfältigte und geregelte Beobachtungen gelan- gen. Man begnügt sich im Allgemeinen mit der Wahrheit, dass die Vögel im Herbste gegen Süden ziehen und im Früh- jahre von dort heimkehren; allein von wissenschaftlichem In- teresse wäre es zu wissen, welchen Weg sie dabei einschla- gen und wie sie sich auf der Reise einrichten. Es ist z. B. er- wiesen, dass Vögel zu Zeiten und an gewissen Stellen in gan- zen Zügen gemeinschaftlich wandern, während sie auf dersel- ben Wanderung sich wieder trennen und vereinzelt den Weg fortsetzen. Die Waldschnepfe zieht vereinzelt im Herbste von uns fort, sammelt sich in grossen Scbaaren in der Gegend von Libau, hält dort auf bestimmten Sammelplätzen 1 — 2 Tage Rasttag und bricht dann in einer Nacht auf, um über die See den deutschen Küsten zuzuziehen, auf welchen sie sich wie- der trennt, um die Wanderung gegen Süden einzeln fortzu- setzen. In gleicher Art stossen dem Beobachter Erscheinun- gen auf, die ebenfalls bekannt, aber nicht genügend erklärt sind. So z. B. verlassen einige Vögel ein und derselben Art nördlichere Gegenden später als südlicher gelegene, die sie zum Sommeraufenthalt wählten. Genaue Beobachtungen wer- den ergeben, dass z. B. die Hausschwalbe Mecklenburg frü- her im Herbste verlässt, als Kurland und Riga. Wenigstens war dies im Jahre 1828 der Fall und hier in St. Petersburg habe ich im Jahr 1852 noch in späten September-Tagen Schwalben gesehen, wo die Insectenwelt scheinbar schon so ziemlich ausgestorben war und wo man wahrscheinlich an der norddeutschen Küste keine Schwalben mehr sah. Dies sind einzelne Beobachtungen , welche nicht erklärt sind und welche auch dann erst erklärt werden können, wenn eine mehr geregelte Beobachtung hergestellt sein wird. Geregelte Beobachtungs- Stationen im grossen Maassstabe, wie sie der Wissenschaft genügen, können jedoch nur durch das Zusam- 201 Bulletin pliysïeo - matiiémadque 202 menwirken bedeutender wissenschaftlicher Kräfte ins Leben treten und bis dahin werden freiwillig angestellte Beobach- tungen, noch stets als ein brauchbares Scherflein zum Beiträge der Vogelkunde willkommen geheissen werden. Um solchem Beitrage aber auch die möglichste Nutzanwendung zu verlei- hen, sollte jeder freiwillige Beobachter nicht unterlassen, ge- nau die Local -Verhältnisse zu bezeichnen, auf welchen die Beobachtungen angestellt wurden. Diese tragen, wie leicht begreiflich, zum früheren und späteren Erscheinen der Zug- vögel in einer Gegend sehr viel bei und würde sich aus einer vergleichenden Zusammenstellung der verschiedenen Beobach- tung« Stationen ein grösseres Verständniss über Veranlassung und Fortgang oder Hinderniss der Wanderung entnehmen lassen. Es wird z. B. unter gleichen Breite- und Längegraden in einer waldleeren undulirten Gegend die Ankunft der Vögel viel früher eintreten, als in waldreichen grossen Ebenen. Dort, wo tiefgründiger Sand das schnelle Durchsickern des Schneewassers erleichtert, werden die Lerchen sich früher einslellen, als dort, wo strenger Lehm oder grosse Wiesen- gründe das Friihjahrswasser lange zurückhalten. Wo Thal- züge die Temperaturgrade erhöhen, werden die Vögel früher hingelockt als auf die Fläche, welche der rauhe Wind unge- hindert bestreicht. Nicht minder wichtig wird in dieser Be- ziehung die Flora und der Anbau von Kultur-Pflanzen in ei- ner Gegend; wie überhaupt Umgestaltungen einer Gegend, veranlasst durch land- und forstwirthschaftliche Zwecke, ge- wiss nicht ohne Einfluss auf das Erscheinen der Wanderer sind. Aus diesen Voraussetzungen lässt sich schon jetzt fol- gern, dass die angestellten Wanderungen der Vögel nicht im- mer der geraden Richtung von Süden nach Norden und um- gekehrt folgen, vielmehr jene in den verschiedensten Richtun- gen , Ruhepunkte suchend und benutzend, die Reise fort- setzen. Zu diesem Ende wird es dann auch nicht überflüssig sein, über meine beiden Beobachtungsorte folgende kurze Local- Schilderung zu geben. Mitau liegt unter dem 56° 39 nördl. Breite und G2° 45* östl. Länge. Die Beobachtungen wurden auf einer Strecke von 4 Meilen von Mitau bis Dohlen gemacht. Die Strecke zwischen Doblen bis Mitau ist nur in der Umgegend Mitaus theilweise waldig, eben und sandig, sonst bis Doblen waldleeres Acker- land von kleinen Waldparzellen unterbrochen und erst fünf Werst vor Doblen ansteigend. Während Mitau grosse Wie- sen, welche die Aa bewässert, umgeben, durchfliesst das Doblensche Gebiet ein kleines Flüsschen, die Berse genannt, welches den undulirten Boden durchrissen hat, so dass häu- fig senkrechte Ufer von 40 Fuss Höhe den Fluss begränzen. Die mittlere Jahrestemperatur von Mitau ist -+- 4,9° Reaum. Der Ackerbau ist vorheri’schend. Das Forstinstitut auf der Anhöhe am Wiburgschen Wege, 7 Werst von dem Mittelpunkte der Residenz, unter fast G0° nördl. Breite und 48° östl. Länge, auf unfruchtbarem Sande liegend, ist von Gehölzen, Wiesen und Feldern umgeben. Die Ankunft der Vögel und besonders der ersten, wie z. B. Ler- chen und Finken, erfolgt stets etwas später, etwa einige Tage, als an dem jenseitigen linken Ufer des finnischen Meerbusens, unweit Zarskoje oder Oranienbaum. Die mittlere Temperatur beträgt -f- 3° Reaum. Der Ackerbau ist im Verhältnisszu den Gehölzen und Wüsteneien sehr untergeordnet. Beobachtungen angestellt in Kurland und zwar in der Umgegend von Mitau. Mürz. .Vjii'il. Mal. Dat. Dat. Dat. 1829. 22. Alauda arven- 3. Ciconia alba. sis. 6. Scolopaxrusti- 18. Emberiza ni- cola. valis. 5. Scolopax Gal- 20. Fringila coe- linag. lebs. 8. Saxicola Oe- — Falco milvus. nanthe. 26. Motacillaalba. 22. Hirundo urbi- — Tringa Vanel- ca. lus. 25. Cuculus cano- 24. Columbus po- rus. lumb. 27. Sylvia Lusci- 23. Sturnus vulga. nia. 1830. 4. Alauda arven. 19. Hirundo urbi- 5. Slurnus vulga- ca. ris. 27. Cuculus cano- 12. Columbus pa- nus. lumb. — Tringa Vanel- lus. 7. Anaset Anser. 12. Cygnus. 19. Scopolax rus- sticola. 25. Motacil. alba. 27. Falco milvus. 26. Saxicola Oen. 1 . Sylvia Luscin. 6. Oriolus galbu- la. 1834. Ein ungewöhnlich zeitiges Frühjahr. — Die Berse bei Doblen war am 22. Febr. völlig eisfrei. — Die Feldhühner lagen paarweise zu derselben Zeit, ln der Nacht vom 26. auf den 27. Febr. starker Schnee- fall bei Nordwind. Tageskälte am 27. und 28. Febr. — 40. Den 1. und 2. März 7 — 8° Kälte. Den 5., 6. und 7. März waren die kleinen Flüsse wieder stark mit Eis bedeckt. — Im April und zwar den 14. schneite es stark, der Schnee blieb einen Tag liegen , was den Stör- chen beim Nesterbau sehr hinderlich war. I V« 15. Alauda ar- 6. Ciconia alba. ven. 17. Hirundo urbi- 20. Sturnus vul- ca. ga- 19 Ynx torquilla. 24. Anas bo- 22. Sylvia Luscin. schas. — Anser. — Tringa Va- nell. 26. Ainus inca- na in voller Blülhe. 21. Upupa epops. 293 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 294 1835. Dies Jahr dem vorhergehenden dadurch ähnlich, dass im Februar milde Witterung eintrat, der später Frost folgte. Am 17. März bedeckte sich die Berse wieder mit Eis bei — 6° Frost. Hasel, Weisseller, Espe und Weiden blieben in der Blüthe stehen, ohne Blüthenstaub zu geben, der schon vor Eintritt des Frostes bemerkt wurde. Mürz. Dat. Aprii. Dat. 2. Motacilla alba 10. Saxicola Oen. 14. Emberiza ni- 17. Hirundo urbi- val. ca. 19. Scolopax rus- 22. Ynx torquilla. tic. 28- Sylvia Lusci- 30. Ciconia alba. nia. 13. Columb.^pal. 24. Salix in Blii- the u. Blätter. Februar. Dat. Mai. Dat. 14. Alauda arv. 23. Sturnus vulg. 25. Tringa Ya- nel. — Anas etAn- ser. — Cygnus. — Lanius Ex- cubi. 13. Oriolus galbu- la. 11 Aesculus H. Blättr. Ulmus cam- pest. Blättr. 12. FraxinusTSNh. 18. Fraxinusïlïàl- ter-Ansschlag. — Populus trem. Bltlr.-Aus. — Acer plat. Bl.- Aus. 19. Tilia pare. Bl.- Aus. — Quercus foem. Blttr.-Aus. 25. Xylosteum ta- tar. blüht. 27* * Cratae: Oxya- can. blüht. — Pinus sylves- tris blüht. 30. Berberis vul- garis blüht. — Sorbus aucup. blüht. — Rhamnus fran- gul. blüht. 1836. Dem Jahre 1835 ähnlich; den 28. Febr. flogen Bienen und ein Kä- fer, Bajulus. Im April vom 9 — 20. abwechselnd bis -t- 17° Wärme. Am 25. und 26 wurde es wieder so kalt, dass man Der Wind blies Eichen. heftig aus NO. - - 1. Mai erfroren 20. Alauda ar- 2. Sturnus vul- 1. Saxicola Oen. ven. gar. 11. Hirundo urhi- — TringaVanell. ca. 17. Ainus inc. 6. Motac. alba. 30. Sylvia Luscin. blüh. 12. Scopolax rust. - 29. Ciconia alba. 3. Popul. nigra blüh. — Betul. alba 16. Betula alba trieb Blatter. blüh. 31. Ulmus effusa 27. Quercus pen- blüh. dun. Blüthe- Ausb. 30. Acer platanois blüh. 18. Oriolus bula. Gal- 1S37. Nachdem Ende Februar milde Witterung eingetrelen war, trat am 6. März starkes Schneegestöber ein, so dass die Schlittenbahn wieder benutzt werden konnte. Es blieb den ganzen März hindurch starker Schneefall bei abwechselnd milder Luft und kaltem NO. -Winde. Am 28. März wurden in dem 3 Fuss tiefen Schnee an verschiedenen Or- ten Störche erfroren gefunden. Den 31. trat Thauwetter ein bei -r-4° Wärme, — Grosse Ueberschwemmung bei Mitau. Das Wasser der Aa stieg 13 Fuss über den gewöhnlichen Wasserstand, vom 4 — 8 April. Fcltruar. Dat. Itlärz. Dat. April. Dat. Mai. Dat. 18. Sturnus vul- 3. Tringa Yanel- 11. Hirundo urbi- 1 . Populus pyra- gar. lus. ca. mid. Blttr.-A. 28. Alauda ar- 23. Sylvia Lusci- — Populus argen. yens. — Anas et Anser. 11. Falco Milvus. nia. tea Blttr.-Asb- 2. Prunus Padus 19. Ciconia alba. 9. Populus tre- blüh. 24. Scolopax rust. mida blüh. 4. Quercus pen- — Motacilla alba. 19- U Units effusa dun. blüh. — Ainus et Pop. blüh. 5. Fraxinus ex- tremula ent- 22* Sorbits aucup. ces. blüh. wickeltenBlü- Blttr.-Ausb. 12. Fagus sylvatic. thenknospen , — Betula alba Blttr. aber noch sehr Blttr.-Ausb. 1 7. Berberis ' vul- unvollständig. — Prunus Padus Blttr.-Ausb, 29. Acer plata- noid. blüh. 30- Betula alba blüh. gar. blüh. 1838. Ein schneereiches Jahr und erst Jütte März trat Thauwetter ein, blieb anhaltend und im April stieg die Hitze bis auf -+- 26° im Schatten. 13. Alauda arven- sis. 28. Ciconia alba. 29. Anas et Anser. 30. Saxicola Oe- nan. 31. Fringilla coe- lebs. — Emberiza ni- valis. — Mota. alba. — Mota. rubeco — Grus cinerea. — Cygnus. 11. Scolopax rust. 16. Hirundo urbi. 19.Cuculuscanor. 1 1. Ainus incana blüh. — Populus tremu- la blüh. 23. Betula alba Blttr.-Ausb. 26. Carpinus betul. blüh. 2. Sylvia Luscinia. 6. Oriolus Galbula. 1839. Der Winter schneereich, erst Mitte April trat warme Witterung ein. Den 26. April Eisgang auf der Aa. 14. Columba pal. 22. Alauda arv. 1) 23. Tringa Yanel. 5. Anas et Anser. — Cygnus. — Ciconia alba. 11. Motac. alba. — Scolop. rust. 20. Hirund. urbi- ca. — Cuculus canor. 27. Sylvia Luscin. 20. Populus tre- mula blüh. Quercus pend. blüh. 1) Sollen schon mehrere Tage früher gesehen worden sein. * 295 Bulletin pfiysieo- mathématique 296 Aus vorstehenden Tabellen ergiebt sich, dass die Abwei- chung in der Ankunftszeit der Vögel in Kurland während der acht Beobachtungsjahre , welche in den Zeitraum von 1829 bis 1839 fallen, folgende war. Früheste Späteste Zeit. Zeit. Alauda arvensis in acht Jahren 34- Tage 14. Febr. 22. März. Abweichung. Dieselbe erschien in der letzten Hälfte des Februar: während genannter Zeit 4 mal, und im März, bis zum 22. März, ebenfalls 4 mal. Hirundo urbiea in acht Jahren 11 Tage 11. April. 22. April. Abweichung. Sie erschien in der er- sten Hälfte des April während dieser Zeit 2 mal, dagegen in der letzten Hälfte desselben Monats 6 mal. Molacilla alba in sieben Jahren 40 Tage 2. März. 11. April. Abweichung. Sie erschien in der er- sten Hälfte des März 2 mal, in der zweiten Hälfte 4 mal und 1 mal im April. Sylvia Luscinia in acht Jahren 10 Tage 22. April. 2 Mai. Abweichung. Sie erschien in der letz- ten Hälfte des April 6 mal, in der er- sten Hälfte des Mai 2 mal. Sturmis vulgaris in sechs Jahren 33 Tage 18. Febr 23. März. Abweichung. Erschien in der letzten Hälfte des Februar 3 mal, in der er- sten Hälfte des März 2 mal und in der letzten Hälfte des März 1 mal. TringaVanellus in sieben Jahren 27 Tage 24. Febr. 23. März. Abweichung. Erschien in der letzten Hälfte des Februar 2 mal, in der er- sten Hälfte des März 3 mal und 2 mal in der letzten Hälfte des März. Scolopax rusticola in sieben Jahren 30 12. März. 11. April- Tage Abweichung. Erschien in der ersten Hälfte des März 1 mal, in der zweiten Hälfte des März 3 mal und in der ersten Hälfte des April 3 mal. Ciconia alba in sieben Jahren 18 Tage 19. März. 5. April. Abweichung. Erschien in der letzten Hälfte des März 4 mal, in der ersten Hälfte des April 3 mal. Saxicola Oenanthe in fünf Jahren ISTage 26. März. 10. April. Abweichung. Erschien in der zweiten Hälfte des März 2 mal und in der er- sten Hälfte des April 3 mal. .Anas et Änser in sechs Jahren 41 Tage 24. Febr. 5. April. Abweichung. Erschienen in der zwei- ten Hälfte des Februar 2 mal , in der ersten Hälfte des März 2 mal, in der letzten Hälfte des März 1 mal und Früheste Späteste Zeit. Zeit. endlich 1 mal in der ersten Hälfte des April. Oriclus Galbula in drei Jahren 12 Tage 6. Mai. 18. Mai. Abweichung. Aus dieser Zusammenstellung geht hervor: 1) dass Alauda arvensis , Sturnus vulgaris , Molacilla alba, Anas et Ancer am frühesten und am unregelmässigsten erscheinen, folglich als Frühlingsverkün- der zwar die ersten, aber nicht die zuverlässigsten sind. 2) Dass Sylvia Luscinia und Oriolus galbula am spätesten erscheinen und erstere, so wie Hirundo urbiea die grösste Regelmässigkeit im Erscheinen beobachten. 3) Dass das Erscheinen der Vögel mit der Möglichkeit, die Nahrung vorzufinden, genau zusammenhängt. Die Lerche fin- det überall, nach dem Verschwinden des Schnees. Nahrung; der Staar desgleichen, die Gänse ebenfalls, wogegen die Nach- tigall und der Pfingslvogel erst das vollständige Erwachen der insektenweit abwarten müssen. 4) Diejenigen Vögel, welche überhaupt später erscheinen, kommen regelmässiger an, als diejenigen, welche überhaupt früher erscheinen. Ob diejenigen, welche weiter fortziehen, also aus entfernteren Gegenden zu uns kommen, nicht auch regelmässiger erscheinen? wage ich zwar nicht zu behaup- ten, scheint mir jedoch wahrscheinlich. 5) Dass die Wanderer oder Zugvögel nicht die Fähigkeit besitzen, eintretende Witterungsveränderungen schon meh- rere Tage voraus zu empfinden. Besässen sie diese Fähigkeit, so würden 1847 nicht so viele Störche und andere Zugvögel durch plötzlich eintretende Kälte und Schneegestöber ge- tödtet worden sein. Was scheinbar gegen diese Behauptung spricht, sind die bekannten Erscheinungen der Unruhe, wel- che manche Vögel vor Veränderung der Witterung zeigen. Die Krähen z. B. begriissen heranziehendes Unwetter und Wind durch ein sehr lebhaftes Flugjagen und Kreisen in der Luft; der Fink pfeift im Frühjahr einen einfachen Klageton, um den 10, 12 bis 24 Stunden später eintretenden Regen zu verkünden ; die Hühner nehmen zu gleicher Zeit und zu glei- chem Zwecke Sandbäder , während die Gänse auf dem Was- ser bei ähnlicher Veranlassung in heiterem Spiele, Tauchen und lautem Geschnatter ihr Wesen treiben. Diese und ähnli- che Anzeigen eines eintretenden Wechsels in der Witterung, durch die Vögel, geben sie erst kurz vor dem Erscheinen des Wechsels, ähnlich dem empfindlichen Wetterglase, welches die Spannungsverhältnisse der Atmosphäre anzeigt, bevor der Mensch solche bemerkt. Das Wandern scheint vorzugsweise durch den Nahrungs- trieb und dann durch den in der Luft herrschenden Tempe- raturwechsel angeregt und erklärt werden zu müssen. Neh- men wir dies an, so hält es nicht schwer zu erklären, wes- ! I.i, 'il lIIi I l ji« Vii fe'i h Na |Sla u ifrn 297 de l’Académie de Saiiit-PétersbOMr^, 298 halb nicht alle Vögel, welche sich weit von uns im Herbste entfernen, auch zu gleicher Zeit im Friihlinge wieder erschei- nen und weshalb einige Vögel nur Strich-, andere Zugvögel sind. Nehmen wir an, dass alle Thiere, welche sich überhaupt frei bewegen, ohne Ausnahme zum Zwecke ihrer Ernährung grössere oder geringere Strecken zurücklegen, so kommt es doch nur darauf an, dass wir uns an den Unterschied der Entfernung gewöhnen oder halten, welche zu diesem Zwecke die sogenannten Standthiere — Vögel, Fische, Vierfiissler und Insecten — stündlich, täglich, monatlich oder halbjährig zurücklegen müssen. Der Hase, so wie das Elenn, die Stadt- krähe und Elster, der Borkenkäfer und die Fische verlassen ihr Lager oder ihren Stand , sämmtlich um Nahrung für sich sowohl, als für ihre Brut von den geeigneten Plätzen zu ho- len. Bei diesem Geschäfte, veranlasst durch den Hunger, ist als Führer dem Geruch eine wichtige Rolle zugetheilt, folg- lich wirkt dabei auf das Nahrung suchende Thier die dasselbe umgebende Atmosphäre vorherrschend. Es kommt hier eben- falls nur darauf an, dass wir uns an die vielfältige Form der Erscheinung ein und derselben Ursache gewöhnen. Ob das Elenn unzugängliche grosse Sümpfe überrutscht, um die ihm wohlschmeckende Calla palustris aufzusuchen; ob dasselbe im Sommer und Winter, oder Tag und Nacht den Stand wech- selt; oder ob der Storch das Innere Afrika’s verlässt und der vom Norden strömenden feuchten Luft entgegenzieht, um den Küsten des Baltischen Meeres zuzueilen — geschieht am Ende aus ein und derselben Ursache: aus Mangel an der ge- suchten Nahrung in der nächsten Umgebung. Deshalb scheint es also auch nicht gewagt, den Trieb nach Nahrung, unter- stützt von dem Wechsel in der Atmosphäre als Hauptveran- lassung, zu den weiten Wanderungen der Vögel anzunehmeu. Man ist so leicht versucht, das Wandern als einen nur gewis- sen Thieren eignen Trieb zu erkennen, wogegen er doch ei- gentlich, nur unter sehr modificirtem Auftreten, allen Thie- ren inne wohnt und wir denselben überall leicht wiederfin- den, sobald wir dazu das Aufsuchen nach Nahrung als den vorzüglichsten Beweggrund, wie wir nicht anders können, annehmen. Eine blosse Bewegung — oder das Zurücklegen geringer Strecken Behufs des Aufsuchens der Nahrung entspricht aber freilich nicht dem zoologischen Begriffe vom «Wandern». Dieser verlangt, dass man nur solche Thiere als Wanderthiere bezeichnet, welche die Heimath oder den Brutplatz auf län- gere Zeit , entweder einzeln oder gesellschaftsweise , beim Wechsel der Jahreszeiten ganz verlassen und in sehr entfernte Himmelsstriche wandern, ziehen, fliegen, schwim- men, um die in der Heimath fehlende Nahrung an anderen Orten aufzusuchen, jedoch zu jener in regelmässigem Zeit- raum alljährlich heimkehren, sobald sich hier die Nahrung wieder in erforderlicher Menge findet. Diese Thiere wan- dern also , indem sie zwei bestimmte Wohnplätze haben, zwischen welchen sie ihren Aufenthalt theilen. Sie sind nicht nomadisirend , wie die Wanderratte, die Wanze etc., welche sich eigentlich nur verbreiten oder den Bezirk ihres Vor- kommens nur ausdehnen. Diese Verbreitung wäre demnach als eine dritte Art der Wanderung im Allgemeinen zu betrachten und es scheint deshalb nothwendig, den Ausdruck «wandern» (der überdies nicht auf alle sogenannten Wan- derthiere im strengsten Sinne des Wortes «wandern» an- wendbar ist) mit einem passenderen, mehr bezeichnenden zu vertauschen, sobald, wie im vorliegenden Falle, wir streng unterscheiden wollen. Man hat die Vögel bezüglich der Veränderung ihres Wohn- ortes in drei Abteilungen gebracht: in Stand-, Strich - und Zug- oder Wandervögel. Der Unterschied derselben ist fest- gestellt und bekannt. Aber der wissenschaftliche Sprachge- brauch lässt auch das Rennthier von der Baumregion auf die baumlose Tundra alljährlich regelmässig, so wie es das Ge- weih bildet, wandern und von hier in die Wälder zurück- wandern, wenn das Geweih erhärtet ist; der Fuchs wandert wie das Eichhörnchen aus den nördlichen Gegenden Sibiriens in die südlichen oder umgekehrt; oder sie verlassen, aus ir- gend einem Grunde dazu veranlasst, eine Gegend auf längere Zeit, manchmal auf Jahre. Die Wanderratte wandert in grossen Zügen und ist aus Asien bis nach St. Petersburg und Archangel etc. gelangt, überall das Bürgerrecht erobernd, ohne dass eine einzige dieses Zuges wieder heimgekehrt wäre. Die Fische wandern und kehren regelmässig zum Brutplatz heim ; oder sie ziehen oder wandern aus Gewässern fort, die sie bisher bewohnten und kehren zu ihnen nie wie- der zurück. Diese hier beispielsweise angezogenen Wandrer aus der Thierwelt, deren Zahl leicht ins Bedeutende vergrös- sert werden könnte2), weichen aber in der Natur ihrer Wan- drungen so ausserordentlich von einander ab, dass wohl der Versuch auf nachsichtige Berücksichtigung hoffen darf, den Begriff «wandern» mehr zu manifestiren, als dies — so viel mir bekannt , bis hiezu der Fall gewesen ist. Sämmtliche Thiere lassen sich in zwei grosse Ablheilungen, in Stand- thiere und Wanderthiere, bringen. Letztere aber zerfal- len durch die Art ihrer Wandrung in vier sehr bemerklich unterschiedene Classen. Zu der ersten Abtheilung gehören diejenigen Thiere, welche den Geburtsort oder die Heimath in bestimmter Ent- fernung nie verlassen, es sei denn durch Verirrung. Sie be- sitzen'nur eine Heimath; sie sind heimathfeste. Zu der zweiten Abtheilung gehören diejenigen Thiere, welche die Heimath entweder periodisch, in regelmässig wie- derkehrenden Zeiträumen, oder unregelmässig, oder für im- mer verlassen, dahin entweder regelmässig, oder unregelmäs- sig oder nie wieder zurückkehren. Diese Abtheilung besitzt; 1) Eigentliche Wanderthiere oder heimathwech- selnde. Sie verlassen in periodisch regelmässig wieder- kehrenden Zeiträumen , mit dem Wechsel der Jahreszei- 2) Der Heuschrecken, Murmelthiere etc. nicht zu gedenken. 299 BSaaïlelfai pliysieo - mathématique 300 ten, den Brutort, ziehen sehr weit fort und kehren regelmässig zur Heimath zurück. Sie besitzen eine dop- pelte Heimath. 2) Strichlhiere sind beschränkte Wandrer, haben ebenfalls eine doppelte, nicht weit getrennte Heimath, welche sie mit dem Wechsel der Jahreszeiten auf kür- zere Zeit besuchen. 3) Auswandrer oder Heimathvertriebene , solche, welche eigentlich Standthiere sind, aber durch irgend einen Umstand veranlasst, die Heimath verlassen und sich in entfernteren Gegenden ansiedeln, um entweder nie oder erst nach Jahren heimzukehren. 4) Yrerbreitungsthiere oder heimathlose dagegen diejenigen , welche nach und nach ihre Heimath dahin unbegränzt erweitern, wo sich ihnen die Mittel zur Er- nährung bieten. Dass eine solche Eintheilung nur dazu dienen kann, die Wanderungsart der Thiere zu unterscheiden, nicht aber die letzteren nach jenen zu classißciren , bedarf kaum einer Er- klärung, indem Standthiere, wie z. B. der Fuchs, zu Wan- derthieren werden können, sobald äussere Umstände sie ver- anlassen, es zu werden. Und ebenso wird die Wanderratte im bestimmten Sinne ein Standthier, sobald sie an irgend ei- nem Orte einheimisch geworden ist. Beobachtungen angestellt auf dem Forst- Institute bei St. Petersburg. 18/12. März. Dat. Apa’il. Dat. Mili. Dat. a9mB9. Dat. 8. Corvus fru- 9. Tringa Vanel 1. Sylvia Filis. 18. Tiliaparvi- gilegus. lus. 7. Sylvia Luscinia3 4). folia blüh. 28. Alauda ar- 16. Motacilla alba. — Saxicola Oenan- vensis 3). 26. Hirundo urb. the. 30. Fringilla 29. Cuculus cano- 8. Lanius spinitorq. coelebs. rus. — Oriolus galbula. 7. Populus tre- 19. DasersteGrün 2. Crataegus sangui- rtmla. Ab- der Rasen, an nea Bllt.-Entf. werfen der Stellen, wo das 3. Betula alba Bltt.- Hülle von Wasser abge- Entf. der Blülh.- flössen war. 5. Betula al&a Blatt. Knospe. 20. Populus tre- mula blüh. 23. Ainus incana blüh. — Salix caspica blüh. — Salix capraea blüh. 26. Pinus Larix Knosp. -Entf. 27. Sorbus aucu- paria Kn. -Ent. — Prunus Podus Blätter. 6. Acer platanoides blüh. — Aesculus Hipp. Blätter. — Quercus pendun- cul. Blüt.-Ausb. — Mespilus ovalis Blätt.-Ausb. — Cotoneaster vul- garis Bltt.-Ausb 3) Man wollte dieselben schon einige Tage früher gehört haben. 4) Soll schon den 4. Mai im Garten vom Grafen Kuscheleff gehört worden sein. Niiez. Dat. Api'U. Dat. Mal. Dat. .Iiini. Dat. 27. Sambucus ra- cemosa Blätt. 28. Ulmus effusa Blüthe-Entw. 29. Anemone ne- morosa et he- patica blüh. 30. Calta palustris blüh. 6. Hippoph. Rham. Blätter-Ausbr. — Pinus sylvestris Saamen-Abfall. — l.o nicer a tatarica Blätter-Ausbr. — Syringa caerulea Blätter-Ausbr. 7. Betula alba blüh. 8. Populus tremula Blätter-Ausbr. — Berberis vulgaris Blätter-Ausbr. — Carpinus Betulus Blätter-Ausb. 10. Rhamnus fraugu- la Blält.-Ausbr. 15. Pinus abies blüh. 16. Prunus Padus blüh. 18* Quercus pend. blüh. — Pinus sylvest. Abstr. d. Knosp. - Hülle. 26. Populns tremula et Salix? streut reif. Saam. aus. ,27. Pinus sylvest. blüh. — Sorbits aucupar. blüh. 28. Pinus abies Na- delentwickel. — Pinus Pichta Na- delentwickel. 29. Alle Bäume in Blätter, nur die Kief. noch nicht. 18/13. Von diesem Jahre habe ich den Kalender, in welchem die Notizen verzeichnet stehen, verlegt. 16. Corvus fru- 6. Cygnus et An- 8. Hirundo urbica. gilegus. ser. — Alaudaarvens. — Fringilla coe- lebs. 8. Motacil. alba. 15. Turdusiliacus. 16. Saxicola Oe- nauthe. 18/1/i. 18. Corvus fru 4. Alaudaarvens. 6. Sylvia luscinia. gilegus 5). — Fringil. coe- lebs. 14. Motac. alba. 15. Turdusiliacus. 27. Hirundo urbi- ca. 1 1 . Ainus incana blüh. 5) Corv. frag, fand sich ein, obgleich noch überall eine fnssdickej Schneedecke lag. 301 de l’Académie de Saint-PétersboiFg-, 302 Mürz. Dat. April. Dat. Mai. Dat. Juni. Dat. 30. Quercus pend. Blälter-Ausb. — Acer plat. blüh. — Pinus Abies blüh. 1845. Ein schneereicher Winter. Am 16. April so starker Schneefall, dass die Schlittenbahn benutzt werden konnte. Erst am 1. Mai liess der be- ständige empfindliche Norwind nach. Mürz. Dat. April. Dat. , Mai. Dat. 1849. Sehr spätes Frühjahr nach einem überaus schneereichen Winter Nachtigallen fehlten auch in diesem Jahre im Park des Instituts. 23. Corvus gus. frugile- 3. Anser et Cygnus. 7. Fringil coelebs. 8. Alauda arvensis. 14. Hirundo urbica. 28. Motac. alba. 1. Cuculus canorus. 14. Oriolus Galbula. 25. Coryus legus. 3. Alauda arven- G. Cuculus cano- sis. rus. — Fringil. coe- — Sylvia Luscin. lebs. 11. Anas et An- 16. Oriol. Galbula. cer. 5. Das Gras trieb. 13. Cygnus. 6. Anemone pra- — Motacil. alba. tensis. — Hirundo urbi- 15. P. Larix blüh. ca 22. Ac. platanoid. 14. Saxicola Oe- blüh. nantbe. 23. Ulm. effuca et 15. Turdusiliacus. campest, blüh. — Fraxin excelf. blüh. 14. Pinas stjl- vest. blüh. 1850. Seit dem 28. April trat milde Witterung plötzlich ein und schon am 3. Mai stieg die Hitze so bedeutend, dass es an diesem Tage, Abends 9V2 Uhr, noch -+- 15° war. Den 20. Mai hatten alle Bäume, sogar die Eschen, im Park des Forst-Instituts Blätter. 24. Corvus frugileg. 1. Alauda arvensis. 31. Fringil. coelebs. 4. Anas et Anser. — Saxicola Oenanthe. 7. Motac. alba. 20. Cygnus. 28. Hirundo urbica. 1. Coracius Garrula. — Cuculus canorus. 2. Sylvia Luscinia. 7. Oriolus Galbula. 3. Pmffsian.rBltt.-Asb. — Betula alba Bltt.-Asb. 1846. 1851. Meine Reise ins Ausland unterbrach die Beobachtungen. Februar. 27. Corvus frugi- legus. März. 5.Àlaudaarvens. 1847. Nach einem schneereichen Winter trat am 8. März warmes Wetter ein bis -+- 10° R. Am 12. und 13. März wieder starker Schneefall, welcher durch die Nachtfröste, die bis auf — 10° fielen, bis zum 18. liegen blieb. Am 19. der erste Regen und dann wieder bis zum 19. April kalte Luft. Nachtigallen trafen in diesem Jahre im Forts -Corps- Garten nicht ein. 15-Turdus iliacus. 2. Hirundo urbica. 6. Sylvia Luscinia. 6. Corvus frugile- 8. Alauda arven- 1 Cuculus cano- gus. sis. — Turdusiliacus. — AnasetAnser. — Motacil. alba. 21. Grus cineria. 25. Hirundo urbi- ca. 30* Falco Mil vus. rus. 1848. Es fehlte auch in diesem Jahre an Nachtigallen. iO.Corvusfrugile- 2. Turd. iliacus. 1. Cuculus cano- gus. — Anas Ans. et rus. 11. Alauda arven- Cygnus. 19. Oriol. Galbula. sis. 19. Motacil. alba 17. Fringilla coe- 23. Saxicola Oe- lebs. nanthe. 30. Hirundo urbi- ca. 4. Quercuspend. Blüthe - und Blätt.-Ausb. Nach ziemlicher Kälte trat am 25. März gelinde Witterung ein, wel- che bis April anhielt, wogegen in der Nacht vom 20. — 21. Mai 1 ’ tie- fer Schnee fiel. Am 22., 23. und 24. Mai folgte wieder bis -+- 18° im Schalten. 7. Corvus frugile gus. 21. Bombycyphora. 23. Cygnus Anas et Anser. — Alauda arvensis. 25. Fringil. coelebs. 30. Sylvia rubicola. 1852. 1. Motacilla alba. 10. Saxicola Oenanthe. 20. Motac. phoenicorus. 29. Cuculus canorus. 2. Ainus incana blüh. 23. Der Rasen fing an zu grünen. 25. Pinus Larix blüh. 28. Vlmiis campest, blüh. 14. Die Frösche erschie- nen in Menge, 4. Hirundo urbica. 6. Sylvia Luscinia. 12. Oriolus Galbula. 14. Acer, platanoid. blüh. 17. Fraxinus excels, blüh. Nachdem am 19. März gelinde Witterung eingetreten war, wurde es am 1, April sehr kalt; es waren in dieser Zeit Nachtfröste, bei wel- chen das Quecksilber auf — 10° sank. Der anhaltende schöne Herbst von 1851 hatte bewirkt, dass die Espen - und Ellernblüthen im Herbst zu stark trieben, wodurch es an Blüthen dieser Holzart im Frühjahr- 1832 fehlte. Sie hatten im Winter vom Frost gelitten. 19. 25. 28. Corvus frugileg. Alauda arvensis. Fring. coelebs. 21. Formica. — Frengil. chlor is. 22. Motacil. alba. 25. Anas et Anser. 29. Muscicapa grisola. — Rana. 26. Tussilago blühet. 29. Leontod. torax. blüh. 3. Hirundo urbica. 5. Oriolus Galbula. 6. Sylvia Luscinia. 8. Cuculus canorus. 2. Ainus incana blüh. 8. Ulmus effusa blüh. — Pin. Larix. Blatter- Entwicklung. 303 Bulletin physieo - mathématique Mürz. Dat. April. Dat. Mai. Dat. 30. Pop. trem. Schwel- 9. IJlmus campest blüh. len und Abstreifen der Blüthenhülle. 10. Syrin. alba Blatter- Entwicklung. — Pin. sylv. et Larix. — Prunus Padus. \ w Der Saamen flog aus. — Sorbits aucup. 1 r* — Crataegus sang, ( > — Betula alba S* — Pin. Larix. blüh. — Betula blühet an ein- zelnen Exemplaren. 15. Acer platanoid. blüh, — IJlmus effusa Blätter. — Querem pendunc. Blätt.-Ausb. 21. Primus Padus. blüh. 1853. 28. Corvus frugileg. 6. Alauda arvensis. 1 1. Fringil. coelebs. 13. Motac. alba. — (Formica). 27. Cuculus canorus. 30. Hirundo urbica. 7. Sylvia Luscinia. 8. Oriolus Galbula. 9. IJlmus effusa blüh. 14. Acer platan, blüh. 30. Pinns sylvest. blüh. 25- Coryl. avellana blüh. Aus den in St. Petersburg angestellten Beobachtungen er- giebt sieb, dass die Abweichung in der Ankunft der Vögel in dem Zeitabschnitte von 1 1 Jahren, von 1842 — 1853, we- nig Verschiedenheit von den in Kurland in dieser Hinsicht gemachten Beobachtungen bietet. Nur die nördlichere Lage der Residenz erheischt auch eine verhältnissmässig spätere Ankunft der Vögel. Vergleichen wir beide Tabellen in dieser Beziehung, so ergiebt sich, dass die Unterschiede der Ankunft an beiden Orten folgende sind: In Kurland. Sn St. PefersSmrg. Unterschied. früh. Zeit. spät. Zeit. früh. Zeit. spät. Zeit. Alauda arvensis. 14. Feb. 22. März. 17. März. 11. April. Molacilla alba. 2. März. 11. April. 1. April. 28. April. Hirundo urbica. 11. April. 22. April. 14. April. 8. Mai. Sylvia Luscinia. 22. April. 2. Mai. 4. Mai. 12. Mai. früh. Zeit. spät. Zeit. 31 Tage. 31 Tage. 31 Tage. 17 Tage. 3 Tage. 16 Tage. 12 Tage. 10 Tage. Diese vier Vögel sind hier deshalb zur Vergleichung ge- wählt, weil dieselben an beiden Orten am häufigsten beob- achtet worden sind. Leider sind die Beobachtungen an beiden Orten nicht in denselben Jahren gemacht, und erscheint die vorliegende Vergleichung nur durch die Annahme gerecht- fertigt, dass die abweichenden Witlerungs -Verhältnisse sich in einem Zeiträume von 23 Jahren, durchschnittlich ausglei- chen müssen. Hiernach nehmen wir aus obiger Vergleichung an, dass: 304 1) die abweichenden Temperatur -Grade, welche zwischen Kurland und St. Petersburg vom Monat Febr. bis April stattfinden, für die früh erscheinenden Vögel einen Un- terschied in der Ankunft von 31 Tagen bewirken kön- nen, erklärlich durch die zu dieser Zeit möglichen grös- seren Hindernisse, welche sich der Reise entgegenstel- len. Die Temperatur-Unterschiede zwischen St. Peters- burg und Mitau sind in den angegebenen Monaten fol- gende : SU Petersburg. Mittl. Temp. Februar — 6,4°, März — 3,5°, April H- 1,7°. 19ii.au. Milli. Temp. Februar — 3,2°, März — 1,1°, April -F- 3,9°. 2) Dass die späteste Ankunft der Vögel in Kurland mit der frühesten in St. Petersburg ziemlich zusammenfällt. 3) Dass, je später die Zugvögel überhaupt erscheinen, als z. B. Hirundo , Sylvia Luscinia , Oriolus Galbula, je kürzer ist der Unterschied in der Zeit ihrer Ankunft an beiden Orten. Dieser letztgenannte Umstand scheint die An- nahme zu begünstigen, dass die Wanderung der zuletzt genannten Vögel eine beschleunigtere ist, als die der erstgenannten, welche auf ihrer Wanderung auf grössere Hindernisse stossen, die das gleichmässige Fortrücken der Wanderer erschweren. Wären diese Beobachtungen an beiden Stationen, Mitau und St. Petersburg, gleichzeitig gemacht und muss man aD- nehmen, dass viele nicht in Zügen wandernde Völgel den Weg von Mitau bis St. Petersburg längs dem Meere, den Vor- hölzern folgend, zurücklegen, so würden sie uns eine ver- ständliche Uebersicht über die Geschwindigkeit des Wanderns dieser Vögel geben. So aber ist es zu gewagt, anzunehmen, dass die überhaupt später erscheinenden Vögel, wie Sylvia Luscinia und Oriolus, 10 — 12 Tage nöthig haben, um die Reise von Mitau bis St. Petersburg zurückzulegen. Dieser unzuver- lässigen Berechnung nach betrüge eine Tageswandrung dieser 4 ögel circa 50 Werst oder 7 Meilen, eine Geschwindigkeit, welche zwar derjenigen der amerikanischen Tauben, so wie derjenigen unserer grossen Zugvögel bedeutend nachsteht, dennoch aber an einem so kleinen und bei uns zur Brutzeit nur in sehr kurzen Absätzen umberfliegenden Thiere, als die Nachtigall, bewunderungswürdig ist. Interessant wäre es in dieser Beziehung , auch ähnliche Beobachtungen über die Herbstreisen der Vögel zu besitzen. Emis le 16 avril 1854. A? 284 LA CLASSE t BULLETIN DE Tome XII. JW 20. PHYSICO - MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG^. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Ltémidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospeet, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komiitctb Hpao-ieui«), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 11. Sur le degré d' exactitude des distances des étoiles , mesurées par Hevèlius à l'aide de son sextant, et sur les corrections à y apporter. Lindelöf. 12. Sur l' intégration des différentielles gui contiennent une racine carrée dé un polynôme du troisième ou du quatrième degré. Tchébychev. (Extrait.) RAPPORTS. 2. Observations de la grande Nébuleuse d' Orion, faites fl Kazan, par M. Liapounov. Rapport de M. W. Stkuve. CORRESPONDANCE. 3. Lettre de M. Skobucov « M. Fritzsche. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 11. Leber die Verbesserungen und die Genau- igkeit DER VON HeVELIUS MIT SEINEM GROS- SEN Sextanten gemessenen Stern abstände, ein Beitrag zur Geschichte der astrono- mischen Instrumente; von Mag. L. L. LIN- DELOEF aus Helsingfors. (Lu le 2 Décem- bre 1853.) Johann Hevel, geboren in Danzig 1611, gestorben daselbst 1687, gehört unstreitig zu den üeissigsten Beobachtern, wel- che die Sternkunde je gehabt hat. Von 1 6 VI bis an seinen Tod beobachtete er mit den vollkommensten Instrumenten der damaligen Zeit, die er mit grossen Kosten und zum Theil mit eigenen Händen verfertigte. Zwar sind seine Beobachtun- gen für die Nachwelt von verhältnissmässig geringerem Nutzen geblieben, wegen der riesenhaften Vorschritte, welche nach seiner Zeit und zum Theil schon in seinen letzten Jahren die practiscbe Astronomie durch die Anwendung des Fernrohres bei den Winkelmessern gemacht hat; immer aber nimmt He- vel in der Geschichte der Astronomie eine ausgezeichnete Stelle ein, als derjenige, durch den die Beobachtungskunst vor der Anwendung der Fernröhre ihre höchste Vollendung er- reichte. Ein Beitrag zur Kenntnis« der Genauigkeit, welche seine Beobachtungen gewährten, dürfte desshalb nicht ohne Interesse sein. Von allen seinen Instrumenten scheint Hevel für den gros- sen messingenen Sextanten das grösste Zutrauen gehegt zu haben ; wenigstens hat er damit den grössten Theil seiner Be- obachtungen ausgeführt. Die Grösse, der feste Bau und die bequeme Einrichtung desselben begründeten diesen Vorzug. Der Sextant hatte nämlich 6 Fuss in Radius, war ganz aus Metall gearbeitet und ruhte mit einer in der Gegend seines Schwerpunktes angebrachten halbkugelförmigen Schale auf einer metallenen Kugel, die sich oben an dem hölzernen Sta- tivpfeiler befand und um eine in den Pfeiler eingehende loth- rechte Axe gedreht werden konnte. Um ein vollständiges Gleichgewicht in jeder Lage des Instruments herzustellen, und zugleich den Druck der bedeutenden Metallmasse und die Rei- bung zu vermindern, wurden mit dem Sextanten, und zwar mit verschiedenen Punkten desselben, Gegengewichte durch Stricke, die über Rollen an den Wänden und der Decke des Gebäudes liefen, in Verbindung gebracht. Hierdurch war der Sextant sogar mit einer Hand sehr leicht zu behandeln Nach- dem er schon näherungsweise aufdie beiden Sterne, deren Ab- stand gemessen werden sollte, eingestellt war, wurde die fein- ste Bewegung durch zwei Micromelerscbrauben gegeben, von denen die eine auf dasganze Instrument, die andere nur auf die Alhidade wirkte. Bei diesem, wie bei allen seinen übrigen In- strumenten wandte Hevel die von Tycho erfundenen Diop- tern an, deren Construction folgende war. Im Centrum des Sextanten senkrecht gegen die Ebene desselben war ein höl- zerner Cylinder von 2 Zoll Durchmesser angebracht; die bei- den Dioptern an der Alhidade und dem Nullpunkte der Thei- lung hatten jede zwei parallele Spalten, die durch eine Ein- richtung beliebig erweitert und verengert werden konnten, deren innere Ränder aber immer um die Dicke des Cylinders von einander entfernt blieben. An diesen Dioptern hielten die beiden Beobachter ihre Augen und bewegten nun den Sextan- ten und die Alhidade, bis jeder durch die beiden Spalten sei- 307 Bulletin pltysico - mathématique 308 ner Diopter den Stern gleich gut auf beiden Seiten des Cylin- ders sehen konnte *). Die Einlheilung war von 5 zu 5 Minu- ten; durch Transversallinien konnten einzelne Minuten abge- lesen werden; ein Vernier gab 5 Secunden und eine Mikro- meterschraube, die indessen nie gebraucht wurde, einzelne Secunden, ja Theile derselben. Um die Fehler dos Sextanten zu ermitteln, habe ich, unter den mit diesem Instrumente gemessenen in der Machina Coe- leslis enthaltenen Fixstern -Distanzen, 48 solche ausgewählt, die entweder an mehreren Tagen oder wenigstens mehrere mal an einem Tage beobachtet waren, und bei denen zugleich eine möglichst kleine Unsicherheit der Refraction wegen der ungenauen Zeitangaben und der meistens fehlenden Uhrcor- rectionen zu befürchten war. Dieselben Distanzen berechnete ich aus den im Nautical Almanac für 1853 gegebenen, aber um den Betrag der eigenen Bewegungen seit Hevelius Beobach- O o o C ') Ueber Hevels Beohachtungsart Anden sich in seiner Machina Coelestis P. I. folgende Andeutungen. Cap. VII, de Octante magno ligneo, pag. 133: «alter observatorum pinnacidium ejusque oppositum cylindrum (hier waren zwei Cylinder) ad alteram stellam deduoit, usque dum slellam desideralam letigerit et ad utrumque latus cylindri aequaliter per utramque pinnacidii rimulam earn exquisitissime depreheuderit». Cap. IX, de Quadrante magno azimuthali, pag. 16 2: (Si azimutha simut cum attitudinibus ohservare velis), «necesse est, ut sis in rebus exerc.talissimus, quo possis simut fere per quatuor pinna- cidii rimulas oculo vicinioris et ad quatuor lalera alterius remotioris dioptrae stellam exquisitissime et aequaliter ab omni parle dirimere». Cap. XI, de Sexlante magno orichalcico, pag. 228: — — «atque tum alter observalor sinistra manu apprehenso cochleae directoriae rnanubrio, etiam altera manu prorsus remota, potest sex- tantem ad nutum quam promtissime et exquisitissime absque omni titu- batione (nam speculao omnino est affixus) dirigere, et, quod magis est, lam Ienissime, ut ne ullum molum aller primarius observator, regulam gubernans, sentiat, nisi quod deprehendal, instrumentum stellam versus sese commovere, donee illam accurate utraque pinnacidii rimula, quo loco tum subsistit, attingal». tungszeit corrigirten scheinbaren Oerter der Fixsterne; ein Verfahren, von dessen Richtigkeit man sich leicht überzeugt. Weil nämlich die Bahn der Erde keinen merklichen Verände- rungen unterliegt, so wiederholen sich nach jedem siderischen Umlaufe der Erde dieselben Aberrations- Erscheinungen und folglich auch, abgesehen von der Refraction und den eigenen Rewegunsen, dieselben scheinbaren Distanzen der Sterne. Es war also nur nöthig aus dem Nautical Almanac die scheinba- ren Oerter der Sterne nicht für das Beobachtungs - Datum selbst zu nehmen, sondern für das Moment, in welchem die siderische Länge der Sonne dieselbe war als zur Zeit der Be- obachtung. Letzteres habe ich insofern berücksichtigt, dass ich zu jeder Beobachtungszeit 3 Tage addirt habe, welches z^var bald etwas zu viel, bald etwas zu wenig, je nach den Entfernungen vom Schalttage, aber immer bis auf einen hal- ben Tag, also mehr als hinreichend richtig gewesen ist. Die eigenen Bewegungen sind aus Argelanders Cataloge ent- nommen worden. Für die Berechnung der Refraction habe ich Bessels Refractions - Tafel benutzt und dabei folgende Thermometerstände angenommen, die sich auf Kleefelds Beobachtungen in Danzig von 1 807 bis 1838 gründen und so entstanden sind, dass ich die mittleren Temperaturen für 10A Abends überall um 1° verringert. Dies letzte that ich aus dem Grunde, weil klare Nächte in der Regel kälter sind als trübe. o o Jan. 15 — 3,7 Cent. Juli 15 -t-14,9 Febr 14 - 2,0 Aug. 15 -+-14,7 März 15 -+- 0,4 Sept. 15 -i-ll,3 April 15 -+- 4,3 Oct. 15 H- 7,1 Mai 15 -i- 8,7 Nov. 15 -l- 2,2 Juni 15 h-12,5 Dec. 15 — 1,2 Die nachstehende Tafel enthält die beobachteten Distanzen nebst ihren Correctionen. Wo in der Columne, welche die Zahl der Beobachtungen enthält, y2 vorkommt, ist das so zu verstehen, dass eine Beobachtung, die vom Beobachter selbst als unzulässig angezeigt worden ist, nur das halbe Gewicht gegen die übrigen bekommen hat. 309 de l’Académie de Saint - Pétersbourg, 310 Namen der Sterne. a — y) Ursae Majoris a Canis Min. — a Geinin.... a Andromedae — a Arietis. . a Arietis — y Pegasi a Ursae Maj. — Polaris a Arietis — a Persei.. a Bootis — y) Ursae Maj, a Cassiopeae — Polaris. a Arietis — a Tauri a Arietis — a Cassiopeae.... y Ursae Maj. — Polaris ß Geminorum — a Leonis... a Canis Min. — a Leonis.. . . a Aquilae — a Cygni a Canis Min. — ß Tauri . . . . a Coronae — a Lyrae a Gemin. — a Leonis y) Ursae Maj. — Polaris a Androm. — a Pers. . a Cygni — a Pegasi a Gemin. — a Tauri ß Cephei — a Persei a Arietis — a Pegasi a Arietis — a Aurigae ß Gemin. — a Tauri. a Aquilae — a Pegasi Tag nach n. St. Sternzeit Zahl der Beob. Gemessene Distanz. Refract. Corr. der Distanz. 1638 Oct. 3 23,2 1 % 25 42 52 42 — 83 38 Oct. 29 21,7 2 37 28 — 55 74 Aug. 26 20,6 2 38 26 - 49 39 Apr. 13 11,2 2 26 36 7,5 68 — 71 76 März 15 9,8 3 15 49 — 45 38 Dec. 13 2,4 2 27 8 40 30 — 67 39 N'ov. 12 0,3 2 30 30 — 60 74 Oct. 31 21,7 2 32,5 46 — 80 38 Oct. 23 23,2 3 28 3 15 29 — 35 60 Oct. 3 21,4 4 29 34 — 57 74 Aug. 30 20,9 1 20 36 - 53 38 Nov. 5 6,1 4 28 42 25 30 — 48 38 N'ov. 17 23,5 2 30 23 17,5 34 — 11 38 Dec. 14 24,6 1 20 35 — 9 74 Aug. 26 21,0 2 lo 34 — 17 39 Jun. 12 18,5 2 ' 30 28 14 48 -+- 15 39 Jun. 13 18,2 2 42,5 45 — 9 38 Oct. 2 20,8 2 32 48 30 34 — 37 76 Jan. 5 5,3 3 17 36 — 17 ’ 38 Oct. 5 4,3 1 35 32 5 38 — 34 38 Nov. 2 3,7 O 41 37 — 64 39 Febr. 22 6,2 3 48 48 — 68 74 Sept. 3 21,8 2 17,5 225 —240 Ausgeschlossen 74 Sept. 6 0,1 6 12 62 — 70 74 Sept. 9 0,6 7 11 55 — 62 59 Jan. 10 4,1 5 36 39 0 42 — 53 59 Febr. 21 6,6 2 38 40 49 — 40 58 N'ov. 5 6,5 3 36 52 28 40 - 34 58 Dec. 6 10,1 2 37 0 22,5 40 — 24 66 Apr. 7 11,2 4 0 40 —h 22 71 Apr. 28 11,7 2 0 40 -+- 26 59 Jan. 29 7,6 2 37 21 30 41 — 31 59 März 2 8,5 3 40 42 — 35 59 Mai 28 16,0 4 38 2 59 60 — 23 63 Jun. 15 16,3 5 3 18 57 — 40 74 Oct. 19 22,6 2 2 55 72 — 21 58 Dec. 3 8,3 3 39 12 40 44 — 18 58 Dec. 6 11,5 3 38 43 — 13 60 März 25 9,9 2 52,5 42 — 10 59 Apr. 16 13,4 2 39 42 30 50 — 38 61 Marz 2 13,4 2 2 51 — 14 58 Dec. 6 10,2 3 40 31 30 44 — 22 60 März 25 11,1 47 44 — 17 66 Apr. 7 11,6 2 45 44 — 14 59 März 18 8,6 3 41 24 18 46 — 34 58 Sept. 27 22,4 3 42 8 40 46 — 39 58 Oct. 25 0,4 3 33 45 — 25 60 Aug. 20 21,1 2 22,5 47 - 28 58 Nov. 1 1,6 4 42 32 21 46 — 69 74 Oct. 19 23,9 4 31 39 47 - 29 74 Oct. 20 23,4 4 31 44 47 — 34 58 Nov. 1 4,6 3 43 12 10 47 — 41 62 Sept. 6 1,5 2 10 52 — 50 59 Febr. 21 9,4 4 43 31 50 48 - 43 58 Oct. 25 22,4 4 43 37 25 49 — 42 59 Nov. 12 0,0 2 25 48 — 37 60 Oct. 3 21,2 3 32 57 — 63 63 Oct. 7 23,4 1 30 47 - 50 63 Oct. 10 21,0 2 25 59 — 56 66 Sept. 21 21,5 5 25 54 — 55 66 Sept. 22 21,1 3 23 58 — 57 74 Aug. 3 18,4 3 7 202 — 193 Ausgeschlossen. 58 Sept. 27 23,3 3 44 7 13 49 — 43 58 Sept. 30 0,0 2 37,5 48 — 6(> 58 Oct. 25 1,0 1 30 48 — 53 58 Nov. 1 4,7 2 4 o 3 55 49 — 37 62 Sept. 5 1,2 3 35 69 — 44 74 Sept. 6 2,0 1 40 59 — 46 74 Sept. 9 2,5 15 38 55 — 40 58 Sept. 30 21,7 3 47 48 T 54 — 21 61 Aug. 31 21,0 3' 47 55 51 - 14 * 311 Bulletm physico - mathématique 312 Namen der Sterne. Tag nach n. St. Steinzeit Zahl der Beob. Gemessene Distanz. Refract. Corr. der Distanz. a Aquilae - - a Pegasi 1661 Sept. 4 20,8 1 47 48 10 51 — 28 6(5 Aug. 20 20,7 6 48 14 50 — 38 67 Sept. 9 21,1 4 48 30 51 — 50 — 74 Aug. 1 20,8 2 48 5 50 — 37 a Gemin. — - a Persei 59 Febr. 22 7.6 3 49 0 32 58 — 22 59 Marz 21 8,0 2 48 59 45 59 -t- 25 61 März 16 9.3 2 49 0 30 66 — 27 a L-t rae — T) Ursae Maj '59 Sept. 22 22,2 3 51 0 2 86 — 49 a Ly rae — Polaris 58 Oct. 24 23,1 2 51 34 30 61 21 76 Mai 1 12,6 2 25 68 -H 13 a Cygni — a Herculis 59 Marz 31 16,1 4 53 12 30 59 — 96 a Herculis — f] Ursae Maj. . . 61 Juli 26 20,8 2 54 35 15 58 13 63 Oct. 3 19,6 2 20 60 0 a Arietis — ß Orion 59 Jan. 23 5,5 3 55 40 27 71 — 64 76 Nov. 25 1,9 1 20 159 163 Ausgeschlossen. a Cephei — ■q Ursae Maj. . . . 60 Juni 12 16,8 3 56 7 to 61 — 1 a Cephei — y Pegasi 59 Sept. 21 2,2 4 56 22 20 64 - — 71 a Persei — a Ursae Maj 60 Juli 22 20,9 2 56 57 22,5 64 — 47 ß Gemin. — - ß Leonis 59 Febr. 22 10,9 2 57 45 15 67 — 60 63 Apr. 7 11,6 2 46 2 69 — 97 76 Marz 12 12,5 1% 44 7 78 H— 6 Die an verschiedenen Tagen wiederholten Messungen einer und derselben Distanz gewähren uns jetzt ein Mittel die Ge- nauigkeit der Ablesungen zu beurtheilen. Nimmt man für jede Distanz das Mittel aus den gefundenen Correctionen mit Be- rücksichtigung der Zahl von Beobachtungen, worauf sie beru- hen, so gehen die Quadrate der iibrigbleibenden Fehler mit ihren zugehörigen Gewichten multiplicirt die Summe 3(1029. Die Summe der Gewichte ist aber 247 '/2 und die Zahl der Mittel 30, folglich das Quadrat des mittleren Fehlers = 1GG. Um dieses Resultat auf anderem Wege zu prüfen suchte ich in der Machina Cocleslis solche Beobachtungen aus, wo eine Distanz 4 oder mehreremal unmittelbar nach einander gemes- sen worden ist. Aus 444 Beobachtungen von im ganzen 100 Di- stanzen fand sich die Summe der Fehler-Quadrate=20927i, folglich das Quadrat des mittleren Fehlers = G08, also bedeu- tend grösser als früher. Dieser Umstand befreit lievel von den Verdacht, -als habe er bei unmittelbcr wiederholten Mes- sungen einer Distanz sich von einer vorgefassten Meinung täuschen lassen, weil dadurch jedenfalls eine grössere Ueber- einstimmung zwischen den unmittelbar nach einander wieder- holten, als zwischen den an verschiedenen Tagen und Jahren unter verschiedenen Aberrations und Refractions Verhältnis- sen gemachten Beobachtungen bewirkt werden musste; ja er beweiset sogar, dass Hevel sehr einsichtsvoll verfuhr, und die einzelnen Beobachtungen nicht immer auf gleiche Weise vollführle, sondern sie vielmehr so anordnete, dass durch ihre Verbindung gewisse constante Fehler eliminirt wurden. Es ist nicht unwahrscheinlich, dass er den Wechsel der Beob- achter an den beiden Dioptern sich zur Regel gemacht halte. In der Kleinheit des auf dem ersten Wege gefundenen mitt- leren Fehlers liegt auch eine Rechtfertigung der gewählten Art die Beobachtungen zu cornbiniren, nämlich alle Messun- gen einer und derselben Distanz in ein Mittel zu vereinigen ohne Rücksicht auf die Zeiten, in welchen die gemacht sind, d. h. den Zustand des Sextanten als unveränderlich für die ganze Zeit der hier behandelten Beobachtungen anzunehmen, lievel selbst spricht es vielfach aus, wie sehr es ihm angele- gen gewesen, die Dioptern, nachdem sie einmal aufgestellt und berichtigt waren, vor jeder Störung auf das sorgfältigste zu schützen. Um jedoch sicherer zu prüfen, in wie fern dies ihm gelungen ist, theile ich die Zeit in zwei Perioden, nämlich vor und nach 1GG5,Q, und stelle hier die Correctionen derje- nigen Distanzen, welche in beiden Perioden beobachtet sind, nebst ihren Gewichten m und n zusammen. Die Differenz 4 mn giebt den Zuwachs der Correction, die Zahl g = das tn -h n Gewicht von 4 an (zur Vereinfachung habe ich hier keine an- dere Brüche als — eingeführt); v sind endlich die Abweichun- gen vom Mittel oder die übrigbleibenden Fehler. m Corr. vor 1665,0 n Corr. nach 1665,0 A 9 V a — y Pegasi 4 -65" 2 — 81" — 16" 1,5 —19(4 oc Androm. — a Pegas. 5 -49 6 —31 -Hl 8 2,0 -Hl 4,6 a Can. Min. — ßGem. 2 - 3 2 -Hl 6 r+-19 i -h15.6 a — 7) l^rs. Maj 3,5 — 67 2 —49 “f-1 8 1,5 -h14,6 a Can. Min. — a Gem. 2 —71 3 — 45 -h26 1 -h22,6 a Androm. — a Ariel. 4 — 63 2 — 80 — 17 1,5 —20,4 a Ariel. — y Pegas.. . 7 —48 1 — 53 - 5 1 - 8,4 a Ariet. — a Pers. . . . 3 — 10 2 — 17 — 7 1 — 10,4 a Cassiop. — Polaris.. 2 — 37 3 — 17 -*-20 1 -h16,6 a Ariel. — a Tauri.. . 9 — 62 13 -66 — 4 5.5 - 7,4 ß Gemin. — a Leon . . 2 —24 6 h-23 -h47 1,5 -h43.6 a Aquil. — a Cygni. . 4 —23 7 -35 — 12 2,5 -15,4 a Gemin. — a Leonis. 4,5 —20 2 — 14 -H 6 1,5 -H 2,6 a Cygni — a Pegas.. . 4 —69 8 —32 -h37 2,5 -h33,6 a Ariet. — a Pegas.. . 12 —49 8 — 56 — 7 5 — 10,4 ß Gemin. — a Tauri.. 5 —41 16 —40 “H 1 4 - 2,4 a Aquil. — a Pegas. . 7 — 19 12 —42 —23 4,5 -26,4 ot Lyrae — Polaris. . . 2 -h21 2 -Hl 3 — 8 1 — 11,4 ß Gemin. — ß Leonis. 4 —79 1,5 -H 6 — 1-80 1 -h81,6 Mit gehöriger Berücksichtigung der Gewichte ~ergiebt sich hieraus im Mittel 4 = -t- 3^4 mit einem wahrscheinlichen i Fehler von 2,4. Wir sehen in diesem Resultate den vollsten 3Î3 de l'Académie de Saint - Pétersbourg, 314 Beweis für die Inveränderlichkeit des Sextanten während der 20-jährigen Periode von 1658 bis 1677. Im nachfolgenden werde ich mich desshalb nur mit den Mitteln aus allen für eine jede Distanz gefundenen Correctionen beschäftigen. Die Fehler eines solchen Mittels sind von zwei Arten, die von einander getrennt werden müssen; einige können nämlich durch wiederholte Beobachtungen eliminirt werden, andere nicht. Zur ersten Klasse gehören die Fehler, welche beim Einstellen und Ablesen begangen werden, zur zweiten die Fehler der Sternörter und der Theilung. Nennt man X den mittleren Fehler der ersten Art, 6 den der zweiten und n die Zahl der Beobachtungen, so ist der mittlere Fehler eines Mit- tels =v* Ô2 und sein Gewicht = /?2 -+- 02 /12 Für X 2 neh- ■ 02 n me ich das Mittel aus den beiden obigen Bestimmungen an oder A2 == 387. Eine vorläufige Rechnung zeigte an, dass das Quadrat des totalen mittleren Fehlers um doppelt so gross wäre. Also nahm ich d = X an und berechnete für die in fol- gender Tafel enthaltenen Mittel der Correctionen ihre Ge- wichte durch die Formel 2 n führte aber zur Vereinfachung keine andere Brüche als — ein. Damit wurden nun die Correctionen nach der Kleinsten -Qua- drat-Methode behandelt unter Annahme folgender Form der- selben : Corr.Hev.= — ho"~+-x-+-y sin(u— 36°) -t -z [1 — cos (v— 36°)], wo v den gemessenen Winkel bezeichnet *). Die Rechnung führte zu folgenden Endgleichungen : 0 = H- 38,5 -t- 78,5 x — 0,078 y -+- 2,079 z 0 = — 59,1 3 — 0,078 x -+- 4,050 y — 0,080 z 0 = + l 8,45 -h 2,079 x — 0,080 y -+- 0,103 z\ woraus man findet: æ=:h- 8^8 1 Log. des Gewichts = 1,5555 _ y = -t- 7,84 = 0,5937 z = — 351,0 « « « — 8,6667 Die Correctionsformel, auf die einfachste Art geschrieben, wird folglich Corr. He v. = — 382/2 -+- 351^1 sin (u h- 52° 43'). Hier folgt die Vergleichung dieser Formel mit den wirklich gefundenen Correctionen. *) Diese Form habe ich statt der einfachen Corr. Hev. = x-t-y sin v-*-z cos v gewählt nur um mit kleineren Zahlen zu thun zu haben. Es mag hier bemerkt werden, dass in unserer Formel Indexfehler und Excenlricilät berücksichtigt sind. Gemes- sene Distanz. Zahl der Beobach. n Gew. P • Mittel der Correct. Aus der Formel berechn. Correct. Differ. 9° 31' 3 1,5 —113" — 71" — 42" 12 58 2 1,5 34 — 62 -<-96 14 33 4 1,3 — 33 — 58 —h 25 16 32 6 1,5 — 70 — 54 — 16 16 46 3 1,5 — 66 - 53 — 13 17 46 3 1,5 — 52 — 51 — 1 17 55 3 1,5 — 72 — 51 — 21 18 7 3 1,5 — 64 — 51 — 13 18 8 3 1,5 — 70 — 51 — 19 19 29 5 1,5 - 56 — 48 - 8 20 12 11 2 — 39 — 47 -+- 8 22 44 4 1,5 -f- 6 — 42 -+- 48 25 43 5,5 1,5 — 60 — 38 — 22 26 36 5 1,5 — 55 — 37 — 18 27 9 6 1,5 — 69 — 37 — 32 28 3 8 2 — 48 — 36 — 12 28 42 4 1,5 — 48 — 35 - 13 30 23 5 1,3 — 13 — 34 -4-21 30 28 4 1,3 -+- 3 - 34 -4-37 32 48 5 1,3 — 25 — 32 -4- 7 35 32 22 2 — 64 — 31 - 33 36 39 7 2 — 49 — 31 — 18 36 52 3 1,5 — 34 — 31 — 3 37 0 8 2 -4- 11 — 31 -1-42 37 22 5 1,3 - 33 — 31 — 2 38 3 11 2 — 30 — 31 -4- 1 39 13 8 2 — 14 — 31 -4-17 39 42 4 1,3 — 26 — 31 H— O 40 32 6,5 1,5 - 18 — 32 -4-14 41 24 3 1,5 — 34 — 32 - 2 42 8 8 2 — 31 — 32 -4- l 42 32 12 2 — 44 — 33 — 11 43 12 5 1,5 — 45 — 33 — 12 43 32 4 1,5 — 43 — 33 — 10 43 37 20 2 — 52 — 33 - 19 44 7 6 1,3 — 52 — 34 — 18 45 4 21 2 — 41 - 34 — 7 47 48 19 2 — 33 — 37 -I- 4 49 0 7 2 — 10 — 38 -4-28 51 0 3 1,5 — 49 — 41 — 8 51 34 4 1,5 -+- 17 — 42 -4-59 53 12 4 1,3 — 96 — 45 — 51 54 35 4 1,5 -+- 7 — 47 -4- 54 55 40 3 1,5 — 64 — 49 — 15 56 7 3 1,5 — 1 — 50 -4-49 56 22 4 1,5 — 71 — 50 — 21 56 57 2 1,5 — 47 — 52 -4- 5 57 45 5,5 1,5 — 55 — 53 — 2 Hieraus ergiebt sich für eine Correction mit dem Gewichte 1 der wahrscheinliche Fehler 18,7 und der wahrsch. Fehler von x = 3^12 « « y = 9,44 « " z = 86,8 Die geringe Sicherheit, womit y und z bestimmt sind, zeigt offenbar an, dass die von sinus und cosinus des gemesse- nen Winkels abhängigen Glieder der Formel wenig beitra- gen die vorhandenen Correctionen besser darzustellen, und deren Natur anzuzeigen. Dies übersieht man noch besser aus nachstehender Tafel der den gemessenen Distanzen nach der Formel zugehörigen Correctionen, in welcher den berechneten Werlhen, ihre aus der Unsicherheit von x, y , z hervorgehen- den wahrsch. Fehler beigesetzt sind: 315 Bulletin pliysico - mathématique 316 Gemess. Distanz. Correction. ±I7"8 0° -I02"8 10 — 70,2 ±10,1 20 — 47,0 dt 5,2 30 — 34.0 ± 3,3 40 — 31,5 db 3,2 50 - 39,5 ± 4,7 fiO — 58,3 db 8,9 Es ergiebt sich, dass, für alle Distanzen zwischen den Grän- zen 20° und 50°, die nach der Formel gefundenen Gorrectio- nen sich nur wenig ändern und sich im Mittel auf — 35,5 be- ü ff laufen, mit einem nahezu gleichen wahrsch. Fehler von 4,1 im Mittel; dass aber jede ausserhalb dieser Gränzen berechnete Correction desto unsicherer wird, je weiter sie abliegt, und z.B fiirO0 mit dem bedeutenden wahrsch. Fehler von 18 behaftet ist. Es ist aber noch ein anderer Umstand vorhanden, der zeigt dass die Formel gänzlich verworfen werden muss. Sie führt nämlich zu einer Excentricilät von 804 . sin 351,1 = 1,470 Linien, welche gewiss bei einem von Hevel verfertig- ten Instrumente nicht vorhanden gewesen ist. Geben wir daher die Bestimmung der Excentricilät ganz auf, so bleibt nur eine Constante, die Correction des Index zu suchen, und zu diesem Zwecke aus allen Correctionen einfach das Mittel zu nehmen. Man erhält auf die Art Corr. Hev. = — 39^3 mit dem w. F. = 2^2. Der wahrsch. Fehler einer Correction mit dem Gewichte 1 wird jetzt 19^2, also nur ganz unbedeutend grösser als der frühere 18^7. Dieser wahrsch. Fehler stimmt auch gut mit der für die Berechnung der Gewichte zu Grunde gelegten Annah- me überein, indem jetzt A2-»-02 = 8O9, A2= 387, folglich 02 = 422 ist. Man wird deshalb die letzte Correction als das definitive Resultat gegenwärtiger Untersuchung ansehen. Die Fehler der auf die Epoche der II evel sehen Messungen reducirten Sternörter lassen sich nicht mit Zuverlässigkeit an- geben. Ich nehme für eine berechnete Distanz einen mittleren Fehler von IO” (= ein wahrsch. Fehler von 6^7) an. Unter dieser Voraussetzung ist der wahrsch. Fehler einer Ablesung und Visirung — 1 3^3 « h der Theilung = 12,1 « « einer einmal beob Distanz — 18,0. 12. Sun l’intégration des différentielles qui CONTIENNENT UNE RACINE CARRÉE d’un POLY- NÔME DU TROISIÈME OU DU QUATRIÈME DEGRÉ; PAR M. P. TCHÉBYCHEV. (Extrait) (Lu le 20 janvier 1854.) Dans ce Mémoire, l’Auteur donne une méthode générale et directe pour cette intégration, en tant quelle est possible sous forme finie. D’après ses recherches, publiées, en 1853, dans le Journal de Mathématiques pures et appliquées , de M. Liou ville, cette intégration se réduit à la determination des fonctions entières et des nombres qui vérifient certaines conditions. Dans le Mémoire présent, il donne une méthode pour trouver ces inconnus, tant qu’il sagit de l’intégration des différentielles en question, ce qu’il parvient à faire au moyen d’une certaine réduction de ses équations, d’après la- quelle leur solution se réduit à un problème résolu par Abel (Oeuvres complètes , T. 7, p. 33). L’auteur remarque que cette réduction de ses équations est indispensable aussi pour sim- plifier l’intégration des différentielles plus compliquées, et qu’elle peut être avantageusement employée dans d’autres recherches d’Analyse Transcendante, et dans la Théorie des nombres elle -même, où celte méthode donne un procédé à l’aide duquel on trouvera la représentation des nombres par les formes quadratiques. Quant aux différentielles qui conti- ennent une racine carrée d’une fonction du quatrième degré, cette méthode de réduction fournit un rapprochement très intéressant de la construction des valeurs irrationnelles, avec la règle et le compas, et l’intégration des différentielles sous forme finie. En terminant son Mémoire, l’auteur fait le ré- sumé des procédés qui, d’après ses recherches, constituent la méthode générale d’intégration des différentielles conte- nant une racine carrée d’un polynôme du troisième ou du quatrième degré, en tant que cette intégration est possible sous forme finie. RAPPORTS. 2. M. Liapounov. Résultats des observations SUR LA GRANDE NÉBULEUSE d’OrION, FAITES A L’AIDE DE LA GRANDE LUNETTE P A R A LL A CTI Q U E de Kazan. Rapport de M. W. STRUVE. (Lu le 2 décembre 1853). C’est avec une satisfaction particulière que j'ai l’honneur de présenter à l’Académie le premier fruit scientifique important, d’un travail d’observation, de calcul et de critique, produit à l'Observatoire deKazan, depuis sa restauration après l’incendie de 1842. Cet établissement possède deux instruments princi- paux de haute qualité, un télescope égal à celui de Dorpat, et un cercle méridien de Repsold. M. Liapounov, directeur du dit observatoire, par suite d'une consultation avec M. O. Struve, en 1847, s’est décidé à choisir la grande Nébu- leuse d’Orion pour objet de ses études. Son travail qui a ré- clamé quatre années d’observations, a pour point de départ la détermination exacte des lieux de toutes les étoiles visi- , blés, avec son télescope, dans l’espace que couvre la partie 337 de l’ Académie de St. - Pétersbourg. 318 principale de la dite nébuleuse; détermination exécutée par la méthode, à peu près nouvelle pour ce but, d'une triangu- lation successive et combinée de tous les points, en partant d’un nombre plus petit de points principaux, étoiles plus lui- santes, fixées d’avance par les moyens que l’instrument lui- même avait offerts. Ayant gagné ainsi un fondement solide, M. Liapounov a entrepris la mesure de la forme de la né- buleuse, par des relations micrométriques des différentes limi- tes aux étoiles; et a déterminé les positioiis des différents no- yaux et des régions où l’on voit une accumulation de lumière nébuleuse, avec celte exactitude qu’admet la nature de ces objets. 11 examine ensuite l’intensité de la lueur des différen- tes portions, et en établit la succession. Enfin il compare ses résultats avec les travaux analogues, faites à Munie par M. La mont, au Cap par Sir J. Herschel et à Washington par M Bond, et indique, après une critique très soignée, les [mints qui présentent soit un accord avec les résultats fournis par ces trois astronomes, soit les discordances qui s’y sont mani- festées. Le mémoire, accompagné de trois planches, est subdivisé en 19 sections, savoir: 1) L’introduction. 2) La position de l’instrument par rapport au pôle du ciel. 3) La détermination de la direction du mouvement diurne (sur le cercle divisé du micromètre). 4) La valeur angulaire de la vis du micromètre. 5) Les mesures micrométriques et leur réduction. 6) Corrections des résultats obtenus, relatives ù la réfrac- tion et à la position de l’instrument. 7) Réduction des mesures à l'époque de 1850. 8) Valeurs des coordonnées partielles, tirées des observa- tions corrigées, et réduites à l’époque 1850. 9) Considérations sur l'exactitude des mesures micromé- triques exécutées. 10) La réunion des observations multiples. 1 1) Relation définitive des étoiles du trapèze. 12) Tableau complet des distances et des directions entre les différents couples d’étoiles , mis en dépendance mutuelle. 13) Catalogue des positions approximées de ces étoiles. 14) Équations de condition pour les corrections finales. 15) Formation et résolution des équations finales. 16) Catalogue des positions définitives. 17) Erreurs probables des positions définitives. 18) Comparaison des positions données, avec celles de Sir J. Herschel et de M. Bond. 19) Résultats des observations relatifs à la nature des diffé- rentes régions de la Nébuleuse. La dernière de ces sections qui traite sur la nature de la Nébuleuse, est la plus intéressante et se partage en deux cha- pitres: a. Études relatives la région de lluyghens, (qui enveloppe le fameux trapèze, vu par Huvghens comme étoile triple, par Sir W. Herschel qua- druple, à Dorpat quadruple et plus tard quintuple et maintenant reconnu sextuple). b. Études sur les autres régions nébuleuses. Le travail de M. Liapounov se distingue, par la persévé- rance avec laquelle l’objet en a été poursuivi, par l'esprit scru- puleux qui y règne, et par un jugement libre de toute pré- occupation. Aussi l’auteur n’a-t-il point reculé devant les cal- culs les plus prolixes, pour donner aux positions des étoiles ce degré d’exactitude, qu’admet la juste application du procédé des moindres carrés. Par conséquent, le mémoire de M. Liapounov se range dignement à côté du grand travail, que l’illustre Sir John Her- schel a exécuté, sur la même Nébuleuse, lors de son séjour au Cap. 11 conduit même, par les comparaisons instituées, à une conclusion importante, quoique moins distinctement énon- cée par le modeste auteur: savoir que la Nébuleuse d' Orion est sujette à des changements de forme et d' intensité relative , dans ses differentes portions. Si des recherches ultérieures confirment ce résultat, la que- stion pendante sur la nature des nébuleuses aura sa décision. Dans ce cas, les nébuleuses ne sont point uniquement des amas d’étoiles éloignées, mais il existe, outre ces amas, dans l’espace céleste, une masse nébuleuse, sujette à des change- ments, même brusques, donc de nature chaotique et d’où, à ce qui paraît, des corps célestes plus distincts se forment par une condensation successive. C’était l’opinion qu’avait énon- cée le grand W. Herschel, et que l’illustre Laplace regardait comme une vérité presque incontestable. Nouvellement on a cru trouver,- dans une nouvelle résolution en étoiles, d'un très petit nombre de nébuleuses, ù l’aide des télescopes parfaits de nos jours, une réfutation complète des idées de Sir W. Herschel, quoique, en partie, les miracles annoncés des ré- solutions, p. e. de la nébuleuse d’Orion et d’Andromède, ne soient que des illusions. Ce n’est aucunement l’examen d’un petit nombre de nébuleuses qui décidera la -question sur la nature de ces objets. Il faut examiner et comparer les 6000 nébuleuses connues aujourd'hui, ou du moins toutes les nébu- leuses visibles en un seul endroit terrestre, pour parvenir à un jugement. En attendant, nous croyons que la recherche de M. Liapounov a donné d’un autre côté, une preuve directe de la vérité des vues de W. Herschel. En effet, dés qu’il y a des changements considérables et brusques, dans certaines nébuleuses, ce ne sont plus des amas d’étoiles; car le ciel étoilé, même dans les parties qui nous sont les plus voisines, n’offre que des changements du lieu extrêmement lents et comparaiivement petits. 319 Bulletin pity sico - mathématique 320 Je propose à l’Académie d’accorder au mémoire de M. Lia- pounov la distinction d’être reçu dans le corps des Mémoi- res des savants étrangers, et d’être ajouté au Recueil de mé- moires astronomiques publié par l’Observatoire central. Poulkova, le 1 Déc. 1853. OORPiESFOlTDAÎTGŒL 3. Extrait d’une lettre de M. SKOBLIKOFF À M. Fritzsche. (Lu le 17 mars 1854.) Ce 29 février 1854. Vous avez toujours accueilli avec tant d’indulgence les fruits de mes i’echerches, que je m’empresse de vous com- muniquer l’idée qui m’est tout dernièrement venue, celle d’éprouver l’action du sulfure de carbone sur les borates à une température élevée. M’étant alors mis de suite à l’oeuvre, j’ai eu déjà lieu de me convaincre de ce qu’ils se décompo- sent en sulfure de bore et en sulfures métalliques. C’est d’après cette méthode que j’ai obtenu avec le concours de M. Radloff, outre le sulfure de bore, les sulfures métal- liques suivants: le sulfure de natrium, de barium, de gluci- nium, de zinc, de cuivre et de plomb. L’apparence des deux derniers corps obtenus est, comme le prouvent les échantil- lons ci-joints, toute pareille à celle des métaux sulfurés natu- rels (chalkosine et galène). Quant à l'analyse détaillée des composés obtenus, je la re- mets à un peu plus tard, ayant hâte de soumettre encore les phosphates à la même action du sulfure de carbone, et si le résultat de cette dernière tentative est de quelque intérêt, j’aurai l’honneur de vous le présenter aussi. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 16 (28) décembre 1 853. Lecture ordinaire. M. 0. Struve lit un mémoire intitulé: Résultats des observations, faites sur des étoiles doubles artificielles. Ce mémoire sera publié dans le Bulletin. Lectures extraordinaires. M. Brandt lit: Einige Worte über die sgslemalische Stellung der Gat- tung Chiromys. M. Fuss présente, de la part de M. le professeur Savitch, membre correspondant, et lit un: Mémoire sur les valeurs numéri pies des constan- tes, qui entrent dans les formules de Laplace et de Bessel , pour le calcul des réfractions astronomiques, et sur la détermination du coefficient de la réfraction terrestre. M, Fritzsche présente de la part de M. le professeur Buttlerov de Kazan, une note intitulée: Ueber das Oel des Pulegium micranthum Clans; et de la part de M. le professeur Zi ni ne, une note: Ueber die Anis- aminsäure. Toutes ces pièces seront publiées dans le Bulletin. Rapports. MM. Bouniakovsky et Tckébychev rapportent le mémoire de M. Wolfsohn, intitulé: Phnieuie a.i.mnTH'iecKHX'b yHKuiü 1-ro, 2-ro n 3-ro Biua u aaM'feiaTe.ibuoe uac-ihAOBanie 44« bcLxi» pa4«iifajbHbixi •i>yHh-uiii n TpaHcueH4eiiTHbixT>, et font observer, dans leur rapport, que dans ce mémoire comme dans celui qui l’a précédé, l’auteur parvient à des résultats contraires à la vérité par suite d’erreurs de calcul. Les Commissaires se donnent la peine de corriger ses formules et détruisent par là les espérances qu’avait de nouveau conçues l’auteur, d’avoir trou- vé la solution des fonctions elliptiques. Ce mémoire, en conséquence, ne mérite pas plus l’attention de l’Académie que la tentative antérieure du même auteur. La Classe approuve ce rapport et en adopte la con- clusion; une copie en sera placée sous les yeux de M. le Vice-Président. M. Struve renvoie le mémoire de M. Bolotov sur la méthode de projection de Gauss, dont il approuve l’insertion au Bulletin. Correspondance. M. Fritzsche communique à la Classe quelques extraits d’une let- tre de M. Abich, extraits qui expliquent la prolongation de son séjour à l’étranger et rendent compte des occupations, auxquelles il se livre. Clotûre des séances. A cause des fêtes de Noël, du nouvel an et de l’Epiphanie, les séan- ces de la Classe sont prorogées jusqu’au 20 janvier 1854. Le tour de lire ce jour là sera à M. Tchébychev. Emis le 23 avril 1854. A? 285. 280 BULLETIN DE Tome XII. M 21. 22. LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil paraît irrégulièrement , par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours DémidofT seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez 3131. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMUTerb ITpaB.ieuifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. Compte rendu de l'année 1853. Fuss. NOTES. 11. Sur les crucifères du gouvernement de Kiev. Traut- vetter. ou dont le souvenir sera à jamais pieusement cultivé dans des cercles plus restreints. Nous voulons parler de nos illustres membres honoraires: G otthelf Fischer de W ald- heim, François Arago et Léopold de Buch, — et de nos membres correspondants: le vénérable conseiller privé de Beck, le célèbre vétéran des chimistes, Gadolin, le rév. P. Hyacinthe et Aug. S t. - Il ilaire, à Paris. Tous ces noms, l’Académie est fière de les avoir possédés; elle leur voue de justes et profonds regrets et un souvenir reconnaissant. 2. Nominations. L’Académie se félicite d’avoir pu compléter les cadres de sa Classe physico-mathématique par de jeunes forces qui promettent de donner un nouvel élan à l'activité de cette Classe. Le fauteuil d’Oryctognosie et de Chimie minérale, longtemps vacant, a été confié à M. le conseiller d’état Abich, le savant explorateur des volcans du midi de l’Eu- rope, ensuite professeur ordinaire à l’Université de Dorpat, et dernièrement attaché à l’administration des mines, et em- ployé, sous la direction éclairée du prince Vorontsov, lieutenant du Caucase, à une reconnaissance scientifique de ce pays intéressant et de sa constitution physique. Le riche trésor d’observations, acquis à force de longues étu- des et de pénibles voyages, par M. Abich, formera l’objet d’un ouvrage étendu qu’il prépare, et dont, par les quelques échantillons publiés déjà, on est en droit d’attendre d impor- tants éclaii’cissements géologiques. M. Abich a été nommé académicien ordinaire le 8 janvier. COMPTE BEXTDTT de Tannée 1853. Lu le 29 décembre, en Séance publique, par M. le Secrétaire perpétuel. I. CHANGEMENTS SURTENUS DANS IÆ PERSONNEL DE L’ACADÉMIE. 1. Membres décédés. Nous avons dû laisser à la Classe russe l’honneur de ren- dre, en ce lieu, le dernier tribut d'hommages à l’illustre Académicien que la mort nous a enlevé au commencement de cette année. Il y a juste seize ans aujourd’hui, que l’Académie élut spontanément le prince Schihmatov son membre honoraire; plus tard, en 1841, il fut nommé aca- démicien ordinaire dans la Classe russe et son premier président; fonction à laquelle il ne renonça que lorsqu’il fut appelé, par la confiance du Monarque, à la haute charge de ministre de l'instruction publique. Mais alors même, il conserva, avec le titre d’académicien, toutes les sympa- thies qu’il avait constamment nourries pour le premier corps savant du pays et sa noble mission. — Un sentiment délicat de piété a empêché l’Académie jusqu’à ce jour, de combler cette douloureuse lacune. Les autres pertes que l’Académie a essuyées dans les rangs de ses membres externes, régnicoles et étrangers, ont frappé des noms qui ont un retentissement européen, 323 Bulletin pliysfco - mathématique M. Othon Struve, second Astronome de l'Observatoire central et Astronome consultant de l'Etat-major de S. M. l’Empereur, a été élu académicien adjoint le 4 décembre 1852. Sa nomination n’a obtenu qu’en janvier la sanction suprême. Quiconque suit avec attention nos comptes ren- dus, aura remarqué, dans les dernières années, que ce jeune savant soutient avec honneur et courage une réputa- tion héréditaire. Les deux places d’adjoint, qui étaient encore disponibles, il y a un an, ont été données, avec presque unanimité des suffrages, à deux jeunes savants nationaux qui, par les succès qui ont couronné leur début dans la carrière des sciences, se sont acquis des droits légitimes à cette dis- tinction. M. Tchébychev, professeur extraordinaire à l’Uni- versité de St.-Pétersbourg, a obtenu le fauteuil de la Mé- canique appliquée; M. Jéleznov, professeur ordinaire à l’Université de Moscou, celui de la Physiologie végétale dans ses rapports avec l’économie rurale. Leur nomina- tion date du 14 mai de cette année. M. Ruprecht, Académicien adjoint depuis 1848, a été promu au grade d’académicien extraordinaire, le 5 no- vembre. La réputation qu’ont valu à ce savant ses nom- breux travaux, lui donnait des titres incontestables à cette promotion. M. Fritzsche a remplacé M. Lenz dans la fonction de membre du Comité administratif. M. Gousse v, candidat de l’Université de Kazan et Astro- nome surnuméraire à 1 Observatoire central, a été nommé adjoint du directeur de l’Observatoire astronomique de Vilna. II. TRAVAUX BE L’ACADEMIE. 1. Ouvrages publiés et sous presse. L’activité de nos presses a été très satisfaisante: elles ont livré à la librairie quatorze volumes achevés, et douze ouvrages, sans compter les publications courantes et régu- lières, sont encore entre les mains des compositeurs. Les volumes qui ont paru cette année, sont: le tome 5ème des Mémoires, section des sciences physico -mathématiques 1); le tome 1er du nouveau recueil de mémoires astronomi- ques2); le tome llème du Bulletin physico -mathématique3) et le tome 10ème du Bulletin historico -philologique 4); le tome 1er des Mélanges biologiques 5) et le tome 1er des Mé- langes mathématiques et astronomiques 6); le tome 1er du recueil des mémoires russes dont nous annonçâmes la fon- dation dans notre dernier Compte rendu 7); ce Compte rendu même, précédé de l’état du personnel et suivi du rapport sur la 2lème distribution des prix Démidoff8); les actes relatifs à la 22èrae distribution de ces mêmes prix 9); les voyages de Castrén des années 1838 à 1844 10) et les 324 leçons de mythologie finnoise du même auteur11), publiés les uns et les autres par les soins de M. Schiefner; le tome 6erae des oeuvres de Köhler12, publié par M. Ste- phani; la première partie de la flore du gouvernement de St.-Pétersbourg, par M. Ruprecht 13), et les deux premières livraisons du dictionnaire sanscrit de M. Böhtlingk 14). 2. Mémoires lus dans les séances. Les séances des Classes sont consacrées, on le sait, aux discussions scientifiques, et particulièrement à la lecture des mémoires des académiciens et des savants qui en appellent au jugement de l’Académie et recherchent ses suffrages. Nous avons l’habitude, dans nos Comptes rendus, de passer en revue ces divers travaux, par ordre des sciences, et de ne comprendre dans ce cadre ceux des sa- vants étrangers, qu’en tant qu’ils ont obtenu l’approbation de l’Académie et sont publiés dans ses recueils ou sous son patronage immédiat. a. Mathématiques. M. Ostrogradsky, occupant la charge honorable d'in- specteur général de l'enseignement des sciences mathéma- tiques dans les écoles militaires, a dû se charger, en cette qualité, de la rédaction d'un traité élémentaire de géomé- trie, travail qui l'a détourné, pour quelque temps, des hautes régions de l’analyse dont il aime à étendre le do- maine par ses utiles découvertes. Or, ne nous affligeons pas de cette courte diversion: on ne sait que trop de nos jours, que les traités élémentaires des sciences, de même que les expositions, dites populaires, de leurs doctrines, ré- clament des intelligences supérieures. Euler et Herschel n’ont point dédaigné de servir ainsi la jeunesse studieuse et les gens du monde, et les ouvrages qu’ils ont livrés, em- preints du sceau de leur génie, ont acquis à la science de nombreux disciples et adeptes, et lui en acquièrent tou- jours. — M. Bouniakovsky a publié, en langue russe, un Essai raisonné sur la question si célèbre des parallèles, débattue depuis deux mille ans15). Après avoir soumis à un examen critique et détaillé les démonstrations princi- pales, tant anciennes que modernes, qui se rapportent à cette théorie, il arrive à la conclusion qu’aucune d’elles, du moins sous la forme actuelle, ne peut satisfaire le géo- mètre. C’est ainsi que M. Bouniakovsky discute les travaux de Proclus, de Nasir-eddin, de Clavius, de Ro- bert Simpson, de Bertrand, surtout les nombreux essais de Legendre, le procédé de Christian et de plusieurs autres mathématiciens plus ou moins connus. Cette investi- gation a mis l’auteur à même de classer les différentes i méthodes de démonstration, et d'en faire ressortir, d’une manière évidente le point capital de la difficulté. Ce travail achevé, il développe ses propres idées sur la question des ! I 325 de l’Académie de Saint - Pétersbourg-. 326 parallèles, en tâchant d éviter, autant que possible, les pa- ralogismes de ses devanciers. Après avoir exposé deux méthodes qui lui sont propres, il s'arrête en définitive au principe de l'homogénéité qui lui paraît être le seul dont on puisse faire usage pour la démonstration rigoureuse de la théorie des parallèles. Ce principe revient au fond à poser entre la droite et les courbes cette différence essen- tielle, que la première est la seule parmi les lignes, qui, pour son tracé, n’exige aucune unité linéaire déterminée. Notre géomètre fait voir, que le développement de cette idée conduit non seulement à la solution rigoureuse de la difficulté inhérente à la doctrine des parallèles, mais peut encore servir à démontrer, d’une manière très simple, d autres théories géométriques, comme, par exemple, celle des lignes proportionnelles. — M. Tchébychev, avant sa nomination, avait présenté à l'Académie la première partie de ses recherches relatives à la théorie des mécanismes connus sous le nom de parallélogrammes16). Ce travail ayant été admis au recueil des savants étrangers, nous tâcherons à en rendre compte ici, en peu de mots. Faute d’une méthode directe, on détermine les éléments de ces mécanismes d après les conditions qu'on croit être néces- saires pour la précision de leur jeu. L'auteur, après avoir montré l’insuffisance des règles qu’on trouve ainsi pour la construction de ces mécanismes, si usités dans la pratique, s’est proposé de donner une méthode directe par laquelle on puisse déterminer les éléments les plus convenables pour la précision de leur jeu. Cette méthode, qui fait l’ob- jet du mémoire dont nous parlons, conduit encore à la solution d’autres questions où, par un choix convenable des constantes d’une fonction, on cherche à diminuer, au- tant que possible, ses déviations d’une autre fonction, pour toutes les valeurs de la variable, comprises entre les limi- tes données. M. Tchébychev fait observer, incidemment, le parti qu’on peut tirer de ces sortes de considérations tant pour l'algèbre que pour la géométrie. — Le même Académicien a continué ses recherches sur les nombres premiers. Dans son mémoire présenté à l’Académie, en 1850, il avait établi une équation d’où l'on tire facilement la démonstration rigoureuse de certaines propositions sur la répartition des nombres premiers, et en particulier, celle du postulalum connu de M. Bertrand. Cette dernière pro- position est du nombre des vérités qui se manifestent d’une manière très prononcée par l’inspection d’une table des nombres premiers, mais dont la démonstration rigou- reuse avait échappé jusqu'ici aux géomètres. L’équation plus générale dont M. Tchébychev communiqua la dé- couverte à l Académie, en mars de cette année 17), l'a con- duit à constater une certaine anomalie dans la répai’tition des nombres premiers, anomalie qui n’avait pas même été remarquée dans les tables des nombres premiers, savoir la différence qui existe dans la répartition des nombres pre- miers de la forme 4n-i-l et 4n-t-3, et qui se manifeste clairement dans plusieurs séries composées de ces nom- bres. — Enfin, le même Académicien a publié dans le jour- nal de M. Liouville, un mémoire sur l'intégration des différentielles irrationnelles18). Outre la méthode de trou- ver le terme algébrique dans l’expression de ces intégrales, quand elles sont exprimables sous forme finie, notre Géo- mètre montre comment on peut assigner le nombre de termes logarithmiques dans ces expressions, et déduire les conditions qui déterminent chacun de ces termes séparé- ment. Pour faire sentir l’importance de ces recherches, nous n’avons qu’à dire, qu’on y trouve la démonstration d'un théorème qui comprend, comme cas particulier, celui qu’Abel avait désigné comme très remarquable, et qui était resté sans démonstration. Les résultats trouvés par M. Tchébychev offrent plusieurs applications à la mé- thode générale d’intégration sous forme finie. Ainsi, l'auteur applique son analyse aux différentielles binômes, et par- vient à démontrer que leurs intégrales sont des transcen- dantes particulières, tant quelles ne sont pas du nombre de celles dont on peut trouver la valeur d’après la méthode usitée. M. Tchébychev a examiné ces différentielles en supposant qu elles sont algébriques, et par conséquent, que les exposants qu’elles contiennent sont rationnels et réels. Pour achever, dans toute sa généralité, la théorie d’intégra- tion des différentielles binômes sous forme finie, il ne s'agit plus à présent que d’examiner le cas, où elles con- tiennent des exposants irrationnels et imaginaires. — M. Somov, membre correspondant, nous a communiqué un mémoire sur les axes et les moments principaux des corps homogènes 19), mémoire dans lequel le savant auteur ajoute quelques nouveaux développements à un travail analogue de M. Binet, en fournissant une méthode complète et directe pour déterminer les axes et les monuments princi- paux moyennant un système d’axes conjugués. M. Somov complète son travail en appliquant sa méthode au prisme triangulaire, au parallélépipède oblique, au cylindre, au tétraèdre, à la pyramide et au cône; il donne, de plus, un moyen pour trouver les axes et les moments principaux d’un système de corps, ceux de chaque corps isolé étant connus. — M. Minding, de Dorpat, a publié dans notre Bulletin la solution générale, qui paraît avoir manqué à Lagrange, du problème des oscillations d'un fil suspendu à un point fixe et chargé d’un nombre quelconque de poids inégaux placés à des distances quelconques les uns des autres20). M. Minding trouve des lois comparativement simples pour les oscillations de ce fil. 327 Bulletin pliysico - mathématique 328 b) Astronomie. Depuis la fondation de notre Observatoire central, en 1839, nous avons souvent eu occasion de parler, dans nos comptes rendus annuels, des progrès successifs de la me- sure, en Russie, d’un arc de méridien, opération géodé- sique colossale dont, sans doute, tout le monde a appris avec intérêt l'heureux achèvement. S. M. l’Empereur a daigné conférer des marques de Sa haute faveur à tous ceux qui ont pris part à cette opération, et dernièrement, nos feuilles publiques, dans un article étendu, rédigé avec connaissance de cause, ont tâché d’éclairer leurs lecteurs sur le but et la signification de ces sortes de mesurages, sur l’historique de la question relative à la figure de la terre, et sur les résultats auxquels peut s'attendre la science, lorsque les dimensions de notre arc seront con- nues dans tout leur détail. Un voyage en Suède, entrepris, l'été dernier, par M. Struve, père, et M. Lindhagen, a eu pour but de recevoir, des mains des astronomes sué- dois, les données d’observation et de calcul, relatives à la portion de l’arc, mesurée par eux, et d’établir, de concert avec eux, les conditions et les principes à suivre dans la publication prochaine du rapport qui embrassera l’opéra- tion dans sa totalité et ses résultats définitifs. 11 n’était que juste d’abandonner ce soin à M. Struve qui s’en oc- cupe déjà avec l’ardeur qu’inspire à chaque auteur l’amour de son oeuvre, et mettra bientôt sous presse une partie de son manuscrit. Cet ouvrage monumental paraîtra sous les auspices de deux Monarques; l’Empereur et le Roi de Suède ayant daigné d’avance en agréer la dédicace. Telles ont été, cette année, les occupations de notre premier Astronome. Deux mémoires, se rapportant à ce meme ob- jet, ont pour auteur M. Prazmovsky de Varsovie, qui a dirigé, en 1852, une expédition auxiliaire en Bessarabie, pour la vérification de quelques éléments essentiels de l’extrémité méridionale de notre arc. Le rapport sur cette expédition forme l’objet du premier mémoire de M. Praz- movsky21); le second contient une nouvelle détermination de la latitude de Bélin, un des points principaux de la partie centrale de l’arc22). — M. Othon Struve a mis sous presse la seconde partie de son mémoire sur les ex- péditions chronométriques des années 1845 et 1846 23). Ce travail fixe irrévocablement les longitudes des points suivants; Orel, Kharkov, Nicolaïev, Odessa, Kiev et Jitomir, déterminées par le transport du temps, moyennant quarante chronomètres de première qualité. Tous ces lieux, avec Moscou, sont à présent autant de points d’appui pour la levée astronomique des gouvernements méridionaux et orientaux qui n’entreront point dans les réseaux trigono- métriques. Ces travaux importants, qui doivent fournir des bases solides à la cartographie de la Russie européenne, se continuent sans relâche sous la direction scientifique de notre Astronome-géographe; ils embrassent déjà, depuis 1847, les pays des Kosaques du Don, s’étendent même au delà des frontières asiatiques, dans le pays des Kosaques de l’Oural, et s’avanceront, en 1854, dans le district des mines ouraliennes. — Le même Académicien a déposé, dans un second mémoire, une série de ses observations de la co- mète de Biéla24), travail qui, comme on le verra par la suite, a fourni à l’Académie le sujet d’un prix qu’elle met au concours des savants, ce qui nous dispense à en dire d avantage en ce lieu. — Un troisième mémoire de M. Othon Struve s’occupe à préciser le degré d’exactitude qu’il faut attacher aux valeurs des angles de position des étoiles doubles, mesurés à l’aide du micromètre filaire25). Beaucoup d’astronomes attribuent à ces mesurages une pré- cision incomparablement supérieure à celle qu'offrent les mesures des distances, — opinion que ne partagent point messieurs Struve. Ce fut donc une idée heureuse que celle de tâcher de décider cette question par des mesures instituées sur des étoiles doubles artificielles. M. Struve le jeune est parvenu ainsi à déduire une formule de cor- rection qu’il a appliquée avec succès aux mesurages des étoiles doubles naturelles, faits, dans l’espace de quinze ans, dans toutes les saisons, donc par des angles horaires et des positions très différentes de la lunette. Ces correc- tions font disparaître presque toutes les irrégularités qui, jusque là, s’étaient montrées dans les angles de position, observés par l’astronome de Poulkova, et promettent de jeter un nouveau jour sur les anomalies apparentes dans les mouvements des étoiles doubles. — Notre Astro- nome a encore livré le calcul des éléments d’une des co- mètes découvertes par l’infatigable M. Schweizer de Mos- cou26); ces éléments offrent une telle ressemblance avec ceux de la comète de 1664, observée par Hévélius à Danzig, qu’une révision de l’orbite de cette dernière co- mète devint désirable. Ce fut M. Lindelöf, de Helsing- fors, — un de ces jeunes astronomes -volontaires dont Poulkova a toujours quelques uns à sa disposition, — qui a pu s’en charger, grâce encore à l’état de complet de notre bibliothèque astronomique, et de la littérature des comètes en particulier. Ce qui, dans ce travail, a frappé tout d’abord l’auteur, c’est l’exactitude vraiment admirable des distances des étoiles, mesurées, sans lunette, par Hé- vélius. Une note sur cet objet, fournie à notre Bulletin27), forme une belle page de l’histoire de l’astronomie pratique de ces temps -là, et met les observations d'Hévélius, sou- vent suspectées, au dessus de toute contestation. — Nous devons un travail de critique très remarquable à l'esprit rigoureusement logique de M. Döllen28). Il s’agit de la question si difficile des parallaxes des étoiles fixes, et 329 de 1* Académie de Saint - Pétersbourg\ 330 nommément de la parallaxe de l'étoile dite d’ A rgelander, ou Groombridge 1830. L’année dernière, M. Wichmann a de nouveau déterminé cette parallaxe, à l’aide de l’hélio- mètre de Königsberg. La valeur trouvée par lui diffère très considérablement de celle qu’assignent à cette étoile les tra- vaux de M. Otbon Struve. L’auteur en publiant, avec un certain aplomb, les résultats de ses propres recherches, a tâché, en même temps, d’élever des objections contre le travail de M. Struve, évidemment pour justifier ainsi le résultat paradoxal, auquel il était parvenu lui-mème. Main- tenant M. Döllen soumet le travail de M. Wichmann à une critique sérieuse, en indiquant non seulement les dé- fauts dans l’argumentation de l’auteur et la futilité des ob- jections élevées contre les recherches de M. Struve, mais en prouvant aussi que le seul résultat à déduire logique- ment des observations de M. Wichmann, donne une con- firmation très satisfaisante du résultat trouvé par l’as- tronome de Poulkova. M. Argelander lui - même , qui a passé une partie de l’été dernier à Poulkova, ayant pris connaissance des actes du procès et du travail de M. Döllen, s en est trouvé satisfait au point qu’il l’a vivement pressé, pour le bien de la science, à le publier. Aussi, le point de vue tout objectif sur lequel se tient notre Astro- nome dans sa critique, et les arguments frappants qu’il allègue, ne manqueront-ils pas, nous l’espérons, damener une solution décisive de la question en litige. — Un tra- vail de M. Villarceau sur la détermination des éléments des orbites planétaires, travail où le savant auteur soumet à une critique raisonnée l’essai de M. Cauchy d appliquer aux planètes la méthode que Laplace avait donnée pour le calcul des orbites des comètes, — a engagé M. Péré- vostchikov à examiner soigneusement toutes ces diverses méthodes, à exposer ensuite, à l'usage de ses compatriotes, lexcellente méthode de M. Gauss, et à en faire l’applica- tion au calcul des éléments approximatifs d’Astrée29). — Dans un second mémoire, le même Académicien a calculé la figure de la terre, d’après les méridiens mesurés de Paris et des Indes et d’après les observations du pendule dans divers lieux 30). Les chiffres que ces calculs ont fourni à M. Pérévostchikov pour l’aplatissement, sont si peu d’accord entr’eux, et celui déduit du méridien de Paris, s'écarte tellement de la théorie, que notre Astronome croit devoir en attribuer la cause à des erreurs d'observa- tion, et poser en principe, que, généralement, les mesu- rages de deux méridiens differents ne sauraient être com- binés entr’eux, que lorsque les résultats tirés du calcul, pour chaque méridien isolément, seront à peu près identi- ques, ou du moins comparables entr’eux. On voit que c’est à peu près le même problème que s’était posé M. Paucker, dans son mémoire sur la figure de la terre31), dont nous avons rendu compte Tannée dernière, à la seule exception près que le savant de Mitau combine entr’eux onze arcs de méridien très distants les uns des autres et mesurés à différentes époques, et qu’il fait entièrement abstraction du pendule. — Un ouvrage posthume du célèbre Letronne, publié par M. Vincent, établit sur des considérations de métrologie ancienne, l’opinion, que la première mesure de degrés terrestres, attribuée à tort à Eratosthène, a été instituée en Egypte, avant Hérodote, et remonte peut-être à 18 ou 20 siècles avant 1ère chrétienne. M. Paucker, dans une note qu il nous a communiquée 32), discute le poids des arguments du savant français, et fait voir que, si rien ne prouve qu’Eratosthène ait institué lui-mème les mesurages, le mérite d’avoir, le premier, calculé la valeur géométrique d'un degré terrestre, ne peut aucunement lui être contesté, de même que c’est à lui aussi, que, selon toute apparence, il faut attribuer la détermination de la lati- tude d Alexandrie qu il a employée. — M. Savitcb, membre correspondant, nous a adressé un mémoire sur les valeurs numériques des constantes dans les formules de Laplace et de Bessel, pour les réfractions astronomiques, et sur la détermination de la réfraction terrestre 33). On sait que la théorie de la réfraction est due à Kramp et à Laplace. Bessel Ta perfectionnée, et a fourni, le premier, des tables de réfraction, exactes jusqu’à 85° de distance zénitale. Par une modification convenable des constantes* de Bessel, M. Savitcb est parvenu à constater la justesse de la théorie jusqu’aux grandes réfractions qui se manifestent près de l’horizon. Dans la seconde partie de son mémoire, notre Astronome examine la connexion qui existe entre la réfraction terrestre et la réfraction astronomique près de l’horizon, et il déduit de ses formules les valeurs numéri- ques de la première qui s’accordent assez bien avec celles que M. Struve père avait obtenues, par voie empirique, des observations de l’expédition Caspienne des années 1836 et 1837. — M. Villarceau de Paris, dont nous avons cité antérieurement trois notes sur les étoiles doubles, en a publié, cette année, dans notre Bulletin, une quatrième, ayant pour objet des recherches, basées, comme les précé- dentes, sur les observations de Dorpat et de Poulkova, et relatives à l’étoile r] de la couronne boréale34). M. Villar- ceau, d accord avec nos astronomes, fixe la période de la révolution de ce système à 67 ans, et prouve, cette fois, jusqu’à l’évidence, que ce sont bien réellement les lois Keplériennes qui . régissent ces mouvements lointains. — L’Académie est dépositaire d'un mémoire posthume du général Bolotov sur la méthode de projection de Gauss35). Cette méthode ingénieuse, proposée par l’illustre Géomètre en 1822, consiste à produire des projections telles, que les portions minimes offrent une ressemblance parfaite 331 Bulletin physico - mathématique 332 entre l'objet et son image. M. Bolotov .s’était proposé pour but de dépouiller le savant mémoire de M. Gauss des profondes considérations analytiques, indispensables, il est vrai, à la solution du problème dans sa plus grande généralité, mais qui rendent difficile l'intelligence de ce beau travail, et le tiennent hors de la portée des praticiens, même les mieux instruits. M. Bolotov, en l’adaptant à son but, a su néanmoins lui conserver un caractère essen- tiellement scientifique, ce qui fait que l’Académie, en con- sidération de son utilité réelle, a pu, sans déroger, l'ad- mettre dans son Bulletin. — 11 nous reste, pour terminer notre article astronomique, de citer encore deux ouvrages que l’Académie a honoré de ses suffrages, et qui se pu- blient sous ses auspices. Nous voulons parler du "Catalogue des étoiles circumpolaires, composé d’après les observa- tions de Lalande, publiées dans les Mémoires de l’Acadé- mie de Paris de 1789 et 1790 et réduit à l’époque de 1790»3B) par M. Fedorenko de Kharkov, et des "Observa- tions sur la grande nébuleuse d Orion, faites à l’aide de la grande lunette parallaclique de Kazan", par M. Liapou- nov37), directeur de l’Observatoire de cette ville. Le pre- mier de ces ouvrages, dont les astronomes -observateurs sauront apprécier la portée, est sous presse et formera un corps d’ouvi’age séparé; le second, qui sert à compléter d’une manière distinguée, les célèbres observations de cette même nébuleuse recueillies au Cap de Bonne -Espérance par Sir John Herschel, a été admis au recueil des savants étrangers et au recueil astronomique. c. Physique. M. Kupffer a continué, cette année, ses recherches relatives à l'élasticité des métaux38); les oscillations trans- versales des lames élastiques et leur flexion ont été l'objet spécial de ses expériences. Plusieurs de nos plus célèbres géomètres, entre autres Euler, ont donné des formules, représentant la relation qui existe entre la durée des oscil- lations transversales des lames élastiques, leurs dimensions et leur poids, et leur coefficient d’élasticité; mais ces for- mules n’ont jamais été mises à l’épreuve de l’expérience, excepté pour un cas très limité, celui où les oscillations sont assez rapides, pour produire un son musical qui per- mettait de trouver, d après une loi connue, le nombre des oscillations exécutées dans l’unité du temps. En fixant un poids à l’extrémité libre de la lame, encastrée à l’autre extrémité, M. Kupffer a suffisamment ralenti les oscilla- tions, pour pouvoir compter leur nombre directement. Dans ces expériences, les lames étaient sollicitées par deux for- ces- par leur force élastique et par la pesanteur terrestre; pour pouvoir déterminer séparément la valeur de ces deux forces, on fit osciller les lames dans leurs deux positions verticales, d’abord, l'extrémité libre en bas, et ensuite, cette même extrémité en haut. Par ce procédé, faction de la pesanteur terrestre changeait de signe, et l’on obte- nait d’abord la somme, et puis la différence des deux for- ces, et par conséquent, la valeur de chaque force séparé- ment. Ces expériences ont prouvé, que les formules analy- tiques, connues jusqu’à présent, sont loin de donner une expression exacte du coefficient d’élasticité de ces lames; elles ont conduit notre Physicien à une nouvelle formule qui donne ce coefficient avec la plus grande précision. Ce même coefficient peut encore être déterminé par la flexion que la lame éprouve, lorsqu’étant dans une position hori- zontale et encastrée par une extrémité, l’autre extrémité de la lame est chargée d’un poids connu. Alors, un miroir fixé à cette extrémité, perpendiculairement à la longueur de la lame, indique très exactement l’angle de la flexion, d’après une méthode connue et employée avec tant de succès par M. Gauss, dans ses observations magnétiques. Pour donner à ces recherches une application utile, M. Kupffer a déterminé très exactement le coefficient d’élas- ticité du même métal, dans les différents états que lui donne le travail. Pour ne citer qu'un seul exemple, le coefficient d’élasticité a été déterminé pour trois lames de cuivre jaune, tirées du même creuset, et par conséquent, de la même composition. L’une est restée dans le même état où elle était après avoir été coulée; l’autre a été laminée; la troisième a été martelée fortement. La pre- mière lame a donné le coefficient d’élasticité le plus faible; le laminage avait augmenté considérablement la valeur de ce coefficient, et le martelage enfin l’avait encore augmenté davantage. La pesanteur spécifique du métal se trouvait augmentée en même temps avec le coefficient d’élasticité. L’élasticité du fer et de l’acier est soumise à la même loi. — Le même Académicien a présenté à l’Académie le compte rendu qu il adresse annuellement, comme directeur de l’Observatoire physique central, à M. le Ministre des finances 39), et deux volumes des Annales de cet Obser- vatoire, pour les années 1850 et 185 1 40). Dans la pre- mière de ces publications, M. Kupffer a communiqué les moyennes de toutes les observations faites dans les diffé- rents observatoires magnétiques et les stations météorolo- giques, placés sous sa direction: savoir, les observatoires magnétiques de St.-Pétersbourg, Cathérinebourg, Barnaoul, Nertchinsk, Pekin, Tiflis et Sitkha, — et près de quarante stations météorologiques, parmi lesquelles il y en a de fort intéressantes, comme celle de Baïmsk ou Aralsk, sur la* mer d’Aral, et celle de Novo-Pétrovsk, dans la province ! Manguischlak, sur la côte orientale de la mer Caspienne, i Un contingent très important pour les études météorologi- | ques a été fourni aussi par les stations du Caucase, fondées 333 de 1* Académie de Saint-Pétersbourg, 33« par M. le Lieutenant du Caucase, prince Vorontsov. M. Kupffer nous a présenté, en outre, avec plusieurs addi- tions de sa part, une note de M. llansteen, à Christiania, membre honoraire, sur les changements que l’inclinaison magnétique a subis en Europe et dans le nord de l'Asie, dans le courant du dernier siècle41). En s’appuyant sur les observations faites en Russie, le savant norvégien fait voir que 1 inclinaison, qui diminue en Europe à l’ouest de la ligne sans déclinaison qui traverse la Russie en passant près de Nijni- Novgorod, augmente, au contraire, à l’est de cette ligne. Cette loi vient d’être confirmée récemment par M. Simonov, d’après les observations faites à Kazan. — M. Lenz nous a lu un second mémoire sur l’influence que la vitesse de rotation exerce sur le courant d’induction produit pas les machines magnéto-électriques42). Dans le premier mémoire déjà 43), notre Physicien avait appuyé sur la nécessité de faire changer de position le commuta- teur, toutes les fois qu’on fait suhir une modification à la vitesse de rotation. Après avoir fait observer, dans ce second mémoire, en combien les résultats de ses expérien- ces antérieures doivent s’en trouver affectés, M. Lenz passe à un examen soigné de la force du courant d induc- tion, dans ses diverses phases, déterminées par les posi- tions différentes des noyaux de fer par rapport aux ai- mants. Il fait voir, que les forces électromotrices agissent différemment dans ces diverses phases, et qu’on peut en conclure a •posteriori , quelles doivent être les modifications du magnétisme dans les noyaux de fer, par suite de la réaction du courant d induction. Ce travail de M. Lenz a fourni matière à M. Jacobi à quelques observations, dont il a fait l’objet d’une note spéciale 44). 11 fait voir d’abord, contre l opinion de son collègue, que, pourvu qu’on tienne compte dûment, dans les machines magnéto-électriques, du juste rapport entre la force du courant, la surface des électrodes et la concentration des solutions métalliques, rien ne s’oppose à ce que ces machines ne puissent rem- placer complètement les batteries hydroélectriques, pour la dorure et l’argenture galvaniques. Une seconde observa- tion de M. Jacobi concerne la force électromotrice des machines magnéto -électriques, laquelle force, d’après les expériences de M. Jacobi, va toujours en croissant avec la résistance du circuit. Ce point, qui intéresse autant la théorie de ces machines que leur application, doit rester en litige, jusqu’à ce que des expériences ultérieures, que nos Physicieits sont convenus d’instituer en commun, en auront décidé d’une manière ou de l’autre. — M. Savélïev, de Kazan, dans une note insérée dans notre Bulletin45), considère le cas, ou un courant galvanique est conduit à travers une couche liquide, à l’aide d’électrodes dont l’une ne serait point perpendiculaire à la direction du courant, et il fait voir qu’une des conséquences de la loi qu'il éta- blit pour ce cas, consiste en ce qu’une plaque, interposée en biais dans un des compartiments conducteurs du con- rant, diminue la résistance du circuit, à moins qu’il n'y ait polarisation des électrodes. Dans ce cas, le phénomène se complique et offre trois éventualités à examiner: la plaque intermédiaire rend le courant ou plus fort, ou plus faible, ou elle le laisse invariable. L’auteur discute les conditions dont chacune de ces éventualités dépend. — On se sou- vient du pendule électrique que M. Jacobi avait fait con- struire l’année dernière. Des expériences ultérieures, pour- suivies avec persévérance, ont fini par faire rejeter entière- ment le principe sur lequel notre Physicien avait alors basé son appareil; mais uniquement pour lui en substituer un autre, propre à rendre cet appareil exempt de toute influence étrangère. La description et le dessin de ce nou- veau pendule électrique sont sous presse 4G). S’il est théo- riquement intéressant de voir substituer aux poids et aux ressorts bandés, qui, depuis des siècles ont servi, dans le mouvement du pendule, à vaincre la résistance de Pair et le frottement, — un nouvel agent, invisible et impalpable: le fluide électrique, il n'est certes pas indifférent pour l’ap- plication de voir cette nouvelle force agir, à certains égards, avec plus de régularité encore. M. Jacobi signale, dans son mémoire, les divers avantages qu’elle offre, et dont un des principaux consiste dans la possibilité, constatée déjà par des expériences faites en France et en Angleterre, de transmettre le mouvement d un pendule normal à une distance quelconque et à autant d’horloges qu'on veut. d) Technologie. M. Hamel, par suite des séjours prolongés qu’il a faits, à diverses reprises, en Angleterre, et des liaisons qu’il y a établies, a pris soin de nous tenir au courant des progrès de la télégraphie galvanique dont on y fait des expériences sur de très grandes échelles, et de la confection des cables conducteurs, employés dans la télégraphie sousmarine 47). Il n’a point négligé non plus de porter son attention sur les développements les plus récents de l’industrie linière en Ecosse, objet d’une importance majeure pour notre in- dustrie nationale 4S). Depuis l’été dernier, notre laborieux Technologue se trouve de nouveau dans les îles Britanni- ques, surtout en Irlande, où l’exposition de Dublin lui a sans doute fourni d'abondants sujets d'observation. De là, il doit se rendre, pour un an, aux Etats unis d’Amérique. e) Chimie. M. Fritzsche a continué ses recherches sur un sujet qui paraît intarissable, je veux dire les semences du Pega- num Harmala. D’abord, l’analyse d’un nouvel alcaloïde qui, 335 Bulletin j)!iysico - mathématique 336 relativement au carbone, ne s’accordait pas bien avec les formules des alcaloïdes antérieurement décrits, l’a fait entre- prendre une révision de ces formules. De nouvelles analy- ses élémentaires, instituées avec beaucoup de soin, et sur des quantités plus considérables que celles que l’on em- ploie ordinairement, ont donné pour résultat que, dans les- dites formules, il n’y a à changer que le nombre des ato- mes du carbone (à réduire de 27 à 26). Le nouvel alcaloïde, qui avait provoqué cette révison, le Nitroharmidine, repré- sente le pendant du Nitroharmalidine , en ce qu’il a le même rapport à l’IIarmine que l’autre à l'Harmaline, savoir, qu’un équivalent d hydrogène a été remplacé par un équi- valent d’acide hyponitrique. Ce nouvel alcaloïde se caracté- rise surtout par la faculté de se combiner directement avec Mode, en formant un bi-ïodure cristallisable, dont l’Iode peut être facilement séparé sans altération aucune de l’al- caloïde, et qui en outre otfre des réactions très remarqua- bles. Le Chlore et le Brome agissent autrement sur le Ni- troharmidine que l’Iode, en donnant lieu à un remplace- ment d’un équivalent d’hydrogène dont résultent deux nou- veaux alcaloïdes (le Chloronitroharmidine et le Bromonitro- harmidine), substances très intéressantes, parce quelles sont le résultat d’une double substitution, d’abord par l’acide hyponitrique, ensuite, par le Chlore ou le Brome. Toutes les deux forment avec l’Iode des bi-ïodures, semblables, sous tous les rapports, au bi-ïodure du Nitroharmidine, et nous fournissent, par cela même, des exemples d’une com- position assez bizarre et très difficile à formuler, vu le peu d’indices que nous avons jusqu’à ce jour sur le groupement des atomes dans les alcaloïdes non volatiles. Dans ce peu de mots, nous avons dû resserrer les résultats de trois mémoires de notre Chimiste49). — M. Abich, qui prépare à la publication les importantes observations que lui ont fournies ses voyages dans le Caucase, et qui, dans ce même but, vient de visiter les précieux dépôts des grandes villes de l’occident de 1 Europe, nous a lu une note sur le degré de salure du remarquable lac salant d’Urmia en Perse 50). — M. Henry Struve a déposé dans notre Bulletin ses recherches analytiques sur quelques sels doubles de l’acide molybdique 51); M. Zinine, un travail sur l’acide anisa- mique 52), et M. Buttlerov, de Kazan, l’analyse de l’huile du Pulegium micranlhum 53). f) Géologie. En fait de géologie, nous ne pouvons citer, cette fois, que des travaux qui se préparent. Nous avons déjà parlé de ceux de M. Abich qui n’attendent que le repos néces- saire à leur auteur, pour se développer rapidement. Notre collègue, le général Ilelmersen, a été empêché, par des soucis domestiques et des maladies, d’avancer deux ouvrages importants qu’il a sous la main. L'un de ces ouvrages est une description géologique des bords du lac d'Aral, basée sur les données et les collections rapportées de ces lieux par MM. Basiner et Lehmann, et surtout par M. Boutakov, habile officier de la marine, qui a le grand mérite d’avoir levé la première carte exacte dudit lac. Une reconnaissance géologique de l'intéressant bassin aralo-caspien nous a manqué jusque là, et il est à prévoir que l’ouvrage de M. Helmersen comblera dignement cette lacune. Le même Académicien travaille aussi à une description des lacs salans de la Bess- arabie et de l'irruption qu’y firent, en 1850 et 1851, les eaux de la Mer Noire, après que, dans le cours des années, le niveau de ces lacs eut eu le temps de baisser considé- rablement, par suite de l'évaporation. Ce phénomène, dont M. Helmersen a pu examiner les suites fraîches, en 1852, appartient au nombre des plus rares, et offre sans contre- dit un intérêt majeur sous le rapport géologique. A cette occasion, notre savant collègue a pu observer aussi les dégâts que le brisement des flots de la Mer Noire, toujours houleuse, cause sur les côtes escarpées de la Bessarabie, et qui s'étendent jusqu'à Odessa; objet très grave et dont la portée n’a pas encore été suffisamment appréciée, bien que la jeune capitale de la Nouvelle -Russie en soit sérieu- sement menacée. g) Botanique. On sait, par notre dernier compte rendu, que M. Ru- precht préparait de longue main une histoire naturelle, complète au possible, des plantes du gouvernement de St.- Pétersbourg, et nous venons d'annoncer tout-àO’heure que la première partie de la Flore d'ingrie de notre botaniste a quitté la presse54). Elle est donc entre les mains des con- naisseurs; ce qui nous dispense à en dire ici davantage, de peur d’anticiper sur des jugements compétents qui ne tarderont pas à se faire connaître, et dont, nous aimons à le croire, notre collègue n’aura qu'à se louer. Nous ajoute- rons néanmoins, que M. Ruprecht a fait, l’été dernier, pendant l'impression même de son ouvrage, plusieurs tour- nées dans les parties du gouvernement, les moins explorées par les botanistes, à l’effet de compléter, par 1 inspection oculaire, ce qui pouvait encore lui avoir échappé en fait de détails55). — Les autres travaux de botanique dont l’ Académie a eu à s’occuper, suivent tous, sans exception, la direction descriptive ou systématique, et se rapportent à diverses flores locales de notre patrie. C’est ainsi que M. Meyer a livré des suppléments à la flore du gouvernement , de Tambow56); M. Basiner, des études préliminaires sur la végétation et le climat du gouvernement de Kiev 57), ! dont M. Trautvetter, à son tour, a décrit les polygona- 1 337 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 33S cées58). M. Veesenmeyer nous a adressé d'Ulm un cata- logue raisonné des plantes phanérogames qu'il a recueillies, pendant quatre ans, dans les gouvernements de Simbirsk et de Samara59), et M, Bode, un recueil d'observations fo- restières, faites dans un voyage par diverses provinces de la Russie européenne 60). h) Zoologie. On se souvient que, dans notre dernier compte rendu, il a été question dune expédition qui, par ordre de l'Em- pereur, devait avoir pour but de fournir au Gouvernement des données précises, basées sur l'observation, pour l’orga- nisation rationelle des pèches du Volga, de ses aflluents et de la Mer Caspienne. Cette expédition, dont notre collègue, M. Baer, avait formulé le plan, a été, sur le rapport de M. le Ministre des domaines, approuvée par Sa Majesté Impériale; elle a été confiée à la direction de M. Baer lui-même, et a commencé ses opérations à Astrakhan, l'été dernier. Avant de partir, notre Zoologue avait réuni en un corps d’ouvrage tous les matéxiaux que ses études et ses recherches antérieures lui avaient fournis, relativement à lhistoire et à la législation de la pêche en Russie et dans ses mers avoisinantes, ouvrage dont l introduction générale a été publiée dans le Bulletin61). — M. Brandt avait éta- bli, sous le nom de Cryplolithodes , un genre particulier de crustacés, propre à l’Océan pacifique septentrional; il y a ajouté, cette année, une nouvelle espèce (C. Sitchensis) dont il a publié la diagnose comparative dans le Bulletin 62). Il a particulièrement dirigé ses études, dans le courant de cette année, sur l histoire et la craniologie du Castor et des animaux rongeurs en général. Ces recherches lui ont fourni le sujet de deux mémoires étendus qu’il a lus à l’Académie, et dont il a livré des extraits dans le Bulletin. Le premier de ces mémoires, déjà publié 63), s’occupe de la variation de certains os dans le crâne du Castor, et fait voir, com- bien les zoologues doivent être sur leurs gardes, en établis- sant des caractères spécifiques sur la configuration des crânes, dont il faudrait toujours avoir examiné plusieurs de la même espèce, avant d’y asseoir un jugement solide sur l’identité ou la différence de certaines formes organiques. Le second mémoire de notre Zoologue64) offre non seule- ment une histoire critique et complète des divers principes de classification des rongeurs, adoptés par les naturalistes anciens et modernes, mais on y trouve encore discutées en détail les notions que les peuples de l'antiquité ont eues du Castor. A cette occasion, M. Brandt est parvenu, entre autres, à commenter certains passages obscurs d’Hérodote, d'Aristote, de Dioscoridès et de Pline, et à poursuivre l’éty- mologie du nom générique de l’animal en question dans les langues slaves, germaniques et celtiques, et jusque dans l’antique persan. Ce coup d'oeil jeté sur les progrès du groupement des rongeurs, ne forme, bien entendu, qu’une introduction historique à une longue suite de recherches qui, toutes, ont pour objet spécial la craniologie de cet ordre d’animaux, et ont été instituées dans le but de bien préciser la place que doit occuper dans le système le genre Castor et ceux qui ont avec lui des rapports d’affinité plus ou moins intimes. Ces recherches sont presque entièrement terminées, et il ne s’agit plus que du travail de rédac- tion, pour pouvoir les livrer à la presse. Incidemment, M. Brandt a développé, dans une note65), ses vues sur un genre remarquable de mammifères, originaire du Mada- gascar, le Chiromys, qu’on a tantôt rangé parmi les quadru- manes, tantôt parmi les rongeurs. — M. Middendorff, dont nous avons mentionné les leçons hippologiques dans notre dernier compte rendu, a continué ses intéressantes études du cheval, et nous en a entretenu, cette année, à diverses reprises 66). Pour se rendre à lui-même un compte exact de la manière dont fonctionne cette machine naturelle de locomotion que nous désignons du nom de cheval , et que ne supplantera jamais aucune combinaison artificielle de leviers et de rouages, — tant elle est bien adaptée au service de l’homme! — M. Middendorff a étudié, sur des centaines de chevaux de toutes sortes, ce système de leviers naturels que met en mouvement le ressort des muscles selon la volonté du cavalier; il a examiné ces leviers à 1 état de repos et de mouvement, dans les chevaux de selle et de trait, dans leurs allures naturelles: le pas, le trot et le galop; il en a mesuré les angles de position, moyennant un instrument de simple construction, imaginé par lui -même; il a déterminé l’amplitude et la direction des mouvements dont dépend, en grande partie, la force, la vitesse et la durabilité du cheval, et a construit, pour ses démonstrations, et pour mieux accorder les principes de l’art de dresser les chevaux avec le mécanisme de leurs mouvements naturels, un petit squelette modèle, en cuivre de fonte, à colonne vertébrale élastique, qui figure parfaite- ment tous les mouvements voulus du cheval vivant. Enfin, notre Zoologue a été conduit par ces recherches à établir une division rationnelle des races des chevaux, plus con forme aux types existants, et propre à débrouiller le chaos que l’élément géographique trop exclusif y a successive- ment introduit. — Nous croyons superflu de dire, que ces recherches n’ont nullement arrêté la publication du voyage de M. Middendorff dont le tome quatrième est suffisam- ment avancé pour être bientôt mis sous presse. — M. Maack, d’Irkoutsk, nous a adressé la description exacte de 26 espèces de mollusques de Sibérie, tant de terre que d’eau douce67). Bien que toutes ces espèces, sans excep- tion, se renconti'ent aussi en Europe et appartiennent aux 22 339 Bulletin ptiysico - mathématique 3/iO formes les plus répandues et les plus communes, ce carac- tère négatif même de la faune de Sibérie est digne de l'at- tention des savants, et a engagé M. Middendorff à ajou- ter de sa part, quelques notes au travail de M. Maack. Quatre espèces seulement de celles qu’il a décrites, sont neuves pour la Sibérie, et encore, trois d’entre elles avaient été indiquées a priori par M. Middendorff comme devant s’y trouver. M. Marc us en nous a communiqué un mé- moire de zoologie physiologique dans lequel il examine la structure anatomique et la position systématique des Mor- myres68), famille de poissons que l'auteur a été à même d’étudier en Egypte, leur patrie, et dont il a examiné avec soin le cerveau remarquablement développé, les organes électriques dans lesquels l’auteur prétend reconnaître des organes sensuels, et une sorte particulière de sac dont est pourvu le coeur de ces poissons. — Dans un second ar- ticle 69), le même savant examine l’organe électrique du silure; il trouve l’origine du nerf électrique dans le premier nerf spinal, d'où il passe à travers le premier ganglion spi- nal. Le nerf se compose, de chaque côté, d’une seule fibre primitive très large qui se partage de plus en plus, à me- sure qu elle avance. L’organe électrique est formé de cel- lules rhomboidales, accollées les unes aux autres et rem- plies d’une substance particulière. L’auteur travaille, con- jointement avec M. Bilbarz du Caire, à un mémoire étendu sur cette matière qu'il se propose de soumettre au juge- ment de notre Académie. — M. Weisse, habile observa- teur du monde microscopique des infusoires, a décrit, dans une note 7 °), le cours de la vie de l'Euglena, et a déposé, dans un second article71), quelques observations nouvelles sur la distribution géographique des Infusoires. i) Histoire. M. Oustrialov a achevé le tome 3®me de son Histoire de Pierre-le-Grand, embrassant les années 1698 à 1700, c'est à dire 1 intervalle de temps entre le retour du Tsar des pays étrangers et le commencement de la guerre du nord. — M. Kunik a consacré ses soins et une grande partie de son temps aux travaux de rédaction du recueil russe dont nous annonçâmes, en 1852, la fondation sous le titre d’^ueHbin 3anucKii (Mémoires scientifiques), et dont le premier volume et trois livraisons du second ont paru cette année. Dans un de ses articles72), écrits spécialement pour ce recueil, M. Kunik s’est vu dans le cas de discuter la question desavoir: quelles peuvent être les causes des progrès sûrs et rapides qu’ont faits, dans les derniers 50 ans, les sciences naturel- les, comparativement â ceux — on pourrait presque dire au développement tardif des doctrines historiques et de leurs sciences auxiliaires? Notre Historien croit devoir at- tribuer ce phénomène aux méthodes sûres et précises d observation, dépouillées de toutes considerations secondai- res ou étrangères à l'objet; tandis que les études histori- ques sont toujours plus ou moins, influencées par l’indivi- dualité des savants qui s’en occupent, par leurs préven- tions et leurs passions, et par ce que les historiens se sont toujours trop pressés de remonter de l’analyse à la synthèse: ce qui fait que la science historique manque encore, dans plusieurs de ses domaines, d’un fondement solide, consé- quence d'une méthode rigoureusement rationnelle. Fort de cette conviction, notre Historien a insisté à plusieui’s repri- ses, sur la haute importance du point de vue chronologique dans toute recherche relative à lhistoire de Russie. Telle est, par exemple, la tendance de ses "études préliminaires, relatives à la date de la bataille sur la Kalka73)», de sa note sur la confection indispensable de tables chronologi- ques détaillées pour l’histoire du 18éme siècle 7 4), tables qui, disposées par ordre des dates mensuelles et journalières, serviraient non seulement à la critique des sources de ce temps, mais seraient encore d'un grand usage pour celui qui, un jour, voudra écrire l'histoire de la civilisation de la Russie, depuis Pierre-le-Grand. A cette même catégorie des travaux de M. Kunik appartient aussi l'examen de la question: pourquoi une histoire de notre Académie, du 18eme siècle, est, de nos jours encore, une chose impossible à exécuter75). Dans un article assez étendu, publié égale- ment en russe, M. Kunik a choisi pour objet, les portraits et les représentations figurées de la régente Anne Léopol- dovna76). Cette pièce peut non seulement passer pour un premier essai de critique des portraits, considérés comme sources de l’histoire de Russie, elle contribue, en outre, à éclaircir l’histoire assez embrouillée de la princesse que nous venons de nommer. L’histoire byzantine — science auxiliaire des plus importantes de l'histoire slave, et no- tamment de celle de Russie — a été constamment l’objet d’une attention particulière de la part de M. Kunik. Aussi s'applique- 1- il assidûment à naturaliser chez nous cette branche des études historiques, soit par ses propres re- cherches critiques, soit en y encourageant d’autres savants. L’essai de Chronographie byzantine, couronné en 1852 et actuellement sous presse, n’est, aux yeux de M. Kunik, qu’un premier commencement de tout une suite d’efforts futurs que le monde savant attend de notre Académie dans cette carrière difficile. L'intérêt que prend notre Historien au perfectionnement successif de la Chronographie byzan-! tine, lui a fourni le sujet d’un article où il discute la question de savoir: Pourquoi le byzantinisme est encore, pour nous, une énigme inextricable? 77) Il y expose, entre autres, ses vues sur la signification du byzanti- nisme et le rôle qu’il joue dans l’histoire universelle; il examine les diverses causes qui, jusqu’à ce jour, ont entravé le libre développement des études byzantines de l'Académie de Saint • Pétershourg, 342 et les ont empêchées à revêtir les formes scientifiques d’une doctrine distincte, et il indique les moyens pour asseoir cette science nouvelle sur des fondements plus solides et plus rationnels. — Parmi les travaux historiques d’étrangers, nous citerons, en premier lieu, un mémoire de M. Bonne 11 de Weissenstein: La chronologie de Henry le Letton, comparée aux dates historiques de quelques chroni- queurs russes78); ensuite, les recherches de M. Téres- tchenko sur la localité de Saraï, ancienne résidence de la Horde d’or, et les traces qu’on y trouve encore du règne, jadis si redouté de Descht-Kiptchak 79), et une note de M. Büsch sur une inscription prétendue lithuanienne, en ca- ractères grecs, qui se trouve gravée sur une coupe d’or du Cabinet impérial et royal d’antiquités de Vienne 80). — Qui de nous, habitants de cette belle capitale, n’a pas admiré le magnifique Musée, attenant au palais de nos Empereurs, et auquel, après sa récente restauration, on a conservé pieusement le nom traditionnel d’Ermitage Impérial? Cha- cun aussi connaît, pour les avoir vus, les trésors sans nombre de l'art antique, en métaux précieux et en pierres gemmes, étalés déjà dans ce célèbre dépôt, et dont, à l’heure qu’il est, l’inventaire n’est pas encore clos, le sol inépuisable de notre Tauride classique continuant toujours à fournir, de temps à autre, de ces monuments précieux de toute sorte qu'il récèle en si grande abondance, et que des fouilles dirigées avec activité et soin, font successive- ment revivre au profit de la science archéologique. Le digne directeur de ces collections Impériales, M. Cille, s’occupe de longue main, par ordre de l'Empereur, à en préparer une description savante et illustrée sous le titre d’Antiquités du Bosphore Cimmérien qui se conservent à l’Ermitage Impérial. La partie iconographique de cet ou- vrage, composée de 8à planches chromo - lithographiées grand in-folio, est presque achevée, et nous avons été à même d’en apprécier la beauté et le fini de lexécution, dont le mérite appartient exclusivement à des artistes renommés du pays. Mais, ce qui nous donne le droit et l'obligation de faire mention de cet ouvrage en ce lieu, c’est que notxe collègue, M. Stephani, partageant avec M. Cille le travail de l’élaboration du texte, doit at- tacher son nom à cette publication toute monumentale. Aussi, naguère, pour s’acquitter de son tour de lecture, a-t-il placé sous les yeux de l’ Académie un manuscrit vo- lumineux, formant une partie notable de son contingent, et accompagné d’un exposé succinct du plan de l'ouvrage entier. — M. Kutorha, membre correspondant, a déposé dans notre Bulletin une première partie de ses recherches critiques sur la constitution donnée à la république d’Athè- nes par l'Alcméonide Kleisthène, travail qui traite de la concession des droits de citoyen à l une des classes in- fimes de la population athénienne81). — M. Brosset, qui prépare la seconde partie de l’histoire de la Céorgie contenant l'histoire moderne jusqu’à nos jours, a publié * dans le Bulletin, une lettre géorgienne du roi Artchil à Charles XII de Suède, de l’an 1706 82), une notice, tirée de documents officiels, sur les séjours de ce même roi géorgien en Russie 83), et des matériaux pour l’archéologie géorgienne, provenant de la correspondance du colonel Bartholomaei, du général Chodzko et de M. Pérévalenko s4). k) Lettres orientales. M. Dorn, outre les soins assidus qu'il continue à donner aux posthumes de Frähn, nous a livré son troisième mé- moire sur les monnaies pehlwy du Musée asiatique de l’Académie, renfermant les divisions des Ispéhbèdes, des Khalifes et de leurs lieutenants85), et deux notes, l’une, sur les manuscrits mohammédans de la bibliothèque ducale de Cobourg86), l’autre, sur quatre manuscrits syriaques, récemment acquis par la Bibliothèque impériale et publique de St.-Pétersbourg 87). On sait que notre collègue a fait, l'été dernier, un voyage en Allemagne, pour le rétablisse- ment de sa santé. L’efficacité des eaux d'Ems lui a permis de profiter de cette occasion pour visiter encore les dépôts de lettres orientales de Francfort s. M., de Munich et de Gotha, à l’effet d’y puiser des matériaux abondants pour ses occupations futures. — M. Schiefner, adonné avec chaleur, ainsi qu’on a pu le voir à l’article des ouvrages publiés, à l’édition des oeuvres posthumes de Castrén, n’a pu nous livrer, cette fois, qu’un seul article relatif à la spécialité qu'il représente parmi nous: c’est une notice critique du dernier ouvrage de M. Stanislas Julien: «Histoire de la vie de Hiouen-thsang et de ses voyages dans l’Inde 88)», notice où M. Schiefner communique, entre autres, quelques données intéressantes sur les premiers flambeaux de l’éru- dition bouddhistique, jusqu'au 7*me siècle de 1ère chrétienne. I ) Statistique. Ethnographie. M. Koppen prépare le second volume de ses voyages statistiques dont le premier a paru en 1851 89), et il en a publié, dans le Bulletin, un extrait ayant pour objet les Bolghares de la Bessarabie 90). Il a livré, de plus, dans une note, des données statistiques sur les villages du gouverne- ment de St.-Pétersbourg habités par des Ijores91). — M. Vessélovsky nous a lu un mémoire étendu sur le climat de Russie dans ses rapports avec l’état de l’agriculture92); il y examine les conditions physiques qui déterminent le caractère du climat des diverses parties de l’Empire; ana- lyse en détail les données qui se rapportent à la réparti- tion de la chaleur, des hydrométéores et des vents, et s’ap- plique à établir une division du pays par régions climato- riales. En outre, notre Statisticien a publié, dans le dernier * 3413 Bulletin playslco - mathématique 3414 volume des annales de l'Observatoire physique central, deux notices sur les observations météorologiques de Tam- bov et de Riga93), et il a communiqué à M. Baer, pour être inséré dans les Beiträge, un tableau où se trouvent réunis les derniers résultats que lui a fournis l'analyse des données sur la température moyenne de plus de 90 en- droits en Russie94). — Enfin, M. Vessélovsky a sous la main un mémoire de statistique sur la population libre agricole en Russie, comprenant les classes de la population rurale qui se trouvent sous la compétence du ministère des domaines de l'Empire. Les résultats du 9eme recense- ment, effectué en 1851, y sont exposés comparativement à ceux du 8ème et même du 7ème recensement. Le mémoire est précédé de recherches historiques sur l’origine des di- verses classes dont se forme celte nombreuse population. — Il nous reste, pour terminer, à faire mention encore de deux opuscules ethnographiques qui nous ont été recom- mandés, dans un savant rapport de M. Sjögren, et qui déjà sont sous presse L'un de ces ouvrages a pour objet les usages et les coutumes superstitieuses des Estons90); il parut à la fin du 17ème siècle, sous le nom d'un curé de village Boeder, mais fut, bientôt après, retiré de la librairie; ce qui fait qu’il est devenu très rare. Or, puisqu’il renferme un tableau naïf et fidèle du genre de vie d'un peuple peu nombreux dont les traits caractéristiques s effacent de plus en plus, l'Académie a consenti volontiers à le reproduire avec les notes critiques et explicatives dont l'a enrichi M. Kreutzwald de Werro, savant laborieux qui, depuis long- temps, observe et étudie avec soin les* opinions et les croyances religieuses, les traditions, les moeurs et les cou- tumes des Estons de nos jours. Le second ouvrage, faisant pendant à celui-ci, est un recueil d’anciennes chansons magiques et mythologiques des Estons96) qui se sont con- servées de génération en génération dans la bouche du peuple. C'est encore M. Kreutzwald qui, conjointement avec M. N eu s, a le mérite d’avoir formé ce recueil. su. exeéditïïbx maritime. Nous ne saurions terminer notre compte rendu, sans prendre acte, au moins, d’un événement qui doit faire époque dans les anna'es de la navigation russe, et qui n’in- téresse pas moins les sciences, grâce aux vues éclairées et libérales de l’auguste Prince qui est à la tête du ministère de la marine. En avril de cette ann«e, Monseigneur le Grand -Amiral daigna annoncer à l’Académie que, dans le courant de 1 été, une frégate, un brig et un bâtiment de transport appareilleraient dans la rade de Cronstadt, pour la mer d’Okhotsk, et que Son Altesse Impériale verrait avec plaisir, que l’Académie profitât de cette occasion, pour faire accompagner l’expédition par quelques savants, char- gés de recherches et d'observations scientifiques. L’Acadé- mie avait toujours vu à regret tomber en désuétude, chez nous, ces voyages de long-cours qui, dès le commencement de ce siècle, avaient porté l’honneur du pavillon russe jusque dans les mers les plus lointaines, et lui avaient acquis dans les sciences un si beau renom. Ce fut donc avec une reconnaissance vive et empressée qu elle accueillit l’offre grâcieuse de son auguste Membre. Elle choisit, pour accompagner l'expédition, en qualité de naturaliste, M. Léo- pold Schrenk de Livonie, jeune savant très instruit et plein d'une noble ardeur, et lui adjoignit un dessinateur et un préparateur, à son choix. En outre, pour obéir aux ordres de Monseigneur, elle munit les jeunes officiers de l’expédi- tion d’instructions détaillées pour les observations d’astro- nomie et de physique du globe. Les voyageurs ont mis à la voile en août, accompagnés de nos voeux les plus sin- cères. IV. PRIX. Outre le prix d’Astronomie dont nous avons déjà parlé, l'Académie met en concours encore un prix d’Histoire. Les programmes de ces deux prix étant imprimés *) et pouvant ici-même être distribués, nous nous dispensons d’en faire la lecture. La traduction française du rapport général sur le vingt- deuxième concours Démidoff, lu le 23 mai dernier, sera jointe à ce compte rendu en guise de supplément. La va- leur des prix adjugés dans ce concours s’élève à 6512 roubles d’argent, et dans ce nombre un grand prix. PRIX D ASTRONOMIE. La division de la comète de Biéla en deux corps, appa- remment séparés par un espace vide, est un événement unique dans les annales de 1 astronomie. Cette catastrophe qui eut lieu en 1846, presque sous les yeux des astrono- mes, a été suivie de changements extraordinaires dans les apparences et dans l'éclat des deux têtes. Des changements analogues se sont répétés lors du retour de la comète en 1852, malgré l’augmentation considérable de la distance réci- proque des deux tètes. Ils accusent, à ce qui parait, l’exis- tence continuée d’une action mutuelle remarquable. Toutes ces circonstances font de la comète de Biela un objet du plus haut intérêt scientifique. A cela s’ajoute encore, qu’à l’occasion du dernier retour de la comète, en 1852, les positions observées ont énormément différé de l'éphéméride calculée d’avance par M. Santini, et qu’il n'est pas en- core décidé, si les différences entre le calcul et l’observa- tion doivent être attribuées uniquement à des imperfections du calcul, ou si elles ont été produites par des forces qui, *) voir ci-dessous. 3/15 de l'Académie de §aint-Pé(ePsl)o«pg, 3/16 lors de la division de la comète, ont effectué des change- ments brusques de l’orbite. Par celte raison, une recherche rigoureuse de l’orbite de cette comète a paru à l’Académie Impériale des Sciences digne d’être proposée au concours des astronomes et des géomètres, comme sujet d'un prix extraordinaire. En considérant qu’à l'époque actuelle il est impossible de prévoir toutes les conséquences auxquelles mèneront les recherches, l’Académie ne croit pas devoir trop restrein- dre le problème à résoudre. Le programme se résume ainsi dans les points suivants: 1. L'Académie demande une recherche rigoureuse des éléments de l’orbite que décrit le centre de gravité de la comète de Biéla ; recherche qui doit être basée sur une discussion minutieuse de toutes les observa- tions, obtenues dans les six apparitions observées entre 1772 et 1852, eu égard à toutes les perturba- tions perceptibles produites par les planètes. 2. Dans le cas où il n’y aurait pas moyen de représen- senter, d’une manière satisfaisante, par une seule orbite, toutes tes observations, il faudra diviser la recherche en deux parties, dont l’une embrassera les observations faites depuis les temps les plus reculés jusquà l’époque de la séparation des deux tètes; l’autre, les observations faites depuis cette époque jusqu'à présent. 3. La recherche doit être particulièrement dirigée sur les relations mutuelles des deux têtes, afin de déter- miner, non seulement la position du centre de gravité entre les deux têtes, mais aussi, si c’est possible, les lois d’après lesquelles se sont effectués les change- ments de leurs positions relatives. k. Le mémoire de concours devra être accompagné d’une éphéméride calculée d’avance pour le prochain retour de la comète 1859. Vu les longs et pénibles calculs que réclamera la solu- tion complète de ce problème, l'Académie fixe au 1er août 1857 le terme pour lequel les mémoires destinés au con- cours devront être présentés. L’adjudication des prix se fera dans la séance publique de la même année. Les mémoires de concours peuvent être écrits en russe, en latin, en français, en allemand ou en anglais. Ils seront adressés, anonymes, mais munis d’une devise: A l'Acaclèmie Impériale des sciences de Si.- Pélersbourg. Un billet cacheté annexé, portant la même devise que le mémoire, renfermera le nom et l’adresse de l’auteur. Le mémoire couronné sera publié par l'Académie, et fauteur en aura cinquante exem- plaires à sa disposition. Les billets des mémoires non-cou- ronnés seront brûlés, et les pièces mêmes tenues à la dis- position des auteurs. Le prix est fixé à 300 ducats de Hollande. 11 y a, en outre, un accessit de 150 ducats de Hollande. IS e ta v o i §* 1. Mémoires de l’Académie Impériale des sciences de Saint-Péters- bourg. VI. Série. Sciences mathématiques et physiques. Tome Y. St.-Pétersbourg 1853. 4. 2. Recueil des Mémoires présentés à l’Académie des sciences par les astronomes de Poulkova, ou offerts à l’Observatoire central par d’autres astronomes du pays; publié avec l'autorisation de l’Aca- démie par W. Struve, Directeur de l’Observatoire central. I vol. St.-Pétersbourg 1833. 4. 3. Bulletin de la Classe physico- mathématique de l’Académie Impé- riale des sciences de St.-Pétersbourg. T. XI. St.-Pélersb. 1833. 4. 4. Bulletin de la Classe historien- philologique de l’Académie Impé- riale des sciences de St.-Pétersbourg. T. X. St.-Pétersb. 1853. 4. 5. Mélanges biologiques, tirés du Bulletin physico -mathématique de l’Acad. Imp. des sciences de St.-Pétersbourg. T. I (1849—1833). St.-Pétersb. 1833. 8. 6. Mélanges mathématiques et astronomiques, tirés du Bulletin phy- sico-mathématique de l'Acad. Imp. des sciences de St.-Pétersbourg. T. I (1849—1853). St.-Pétersb. 1833. 8. 7. yueubia 3anucKii Hsin epaTopcKoii AicaAeMiii Haym, no I u III OT4t.ienifli\n>. T. I. C.-lIeTepOypn> 1852 — 1853. 8. 8. Compte rendu de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pé- tersbourg pour l’année 1852. St.-Pétersb. 1853. 8. 9. /lBa4naTb mopoe npiicyatAeme yupeîKAeuubixi, II. H. /leMiiAOuiaMi» HarpaAi». 23 Man 1833. C.-lIeTepfiypn, 1833. 8. 10. M. Alexander Caslren’s lteiseerinnerungen aus den Jahren 1838 — 1844. Im Aufträge der Kaiserlichen Akademie der Wis- senschaften herausgegeben von A. Schiefner. Mit dem Bildniss des Verfassers und vier Samojedenporträts.. St.-Petersb. 1853. 8. 11. M. Alexander Castren’s Vorlesungen über die finnische My- thologie. Im Aufträge der Kaiserlichen Akademie der Wissen- schaften aus dem Schwedischen übertragen und mit Anmerkun- gen begleitet von A. Schiefner. St.-Petersb. 1853. 8. 12. H. K. E. Köhler’s gesammelte Schriften. Im Aufträge der Kai- serlichen Akademie der Wissenschaften herausgegeben von Lu- dolf Stephani. Bd. VI. Kleine Abhandlungen vermischten In- halts. (Mit 5 Kupfern und 7 lilh. Tafeln). 1853. 8. 13. Sanskrit- Wörterbuch, herausgegeben von der Kaiserlichen Aka- demie der Wissenschaften; bearbeitet von Otto Böhtlingk und Rudolph Roth. 1853. 4. 14. F. J. Ruprecht, Flora Ingrica, sive Historia Plantarum Gubernii Petropolitani. Pars I : Thalamanthae. Pelropoli 1853. 16. NB. Les publications, dites courantes ou régulières, sont les quatre recueils de Mémoires, les deux Bulletins , les six recueils de Mélangez, les Juenbin Sanucnu , les Comptes rendus annuels et les rapports sur les prix Bémidojf. Les douze ouvrages actuellement sous presse sont: les Beiträge de MM. Baer et Hel mer sen (vol. 16 et 18); les Beiträge botaniques de M. Meyer (livr. IX); 3) les oeuvres posthumes d’Euler; 4) le catalogue des étoiles circumpolaires de M. Fedorenko; (voir ci-dessous No. 36); 5) le voyage de 31. 31iddendorff; 6) l’Essai de Chronographie byzantine de 31. 31 uralt; 7) le dic- tionnaire sanscrit de M. Böhtlingk (voir ci-dessus No. 13); 8) l’Histoire de la Géorgie (texte géorgien); 9) la grammaire samoïède de Castrén; 10) les Sabéens de 31. Chwolsohn; 11) les crojrances septentrionales des Esthons et 12) les chan- sons magiques et mythologiques des Esthons (voir ci-dessous les No. No. 93 et 96). 15. ByHflitoBCKaro. Ilapa.iae.ii.ui.ia .uinin. y 4. 3an. T. II, 337. Bulletin physico - mathématique 348 3/17 16. Tchébychev. Théorie des mécanismes connus sous le nom de parallélogrammes (Lu le 28 janv.). Mém. d. Sav. elr. VII, 5.17 568. 17. Tchébychev. Nouveau théorème relatif aux nombres premiers, contenus dans les formes 4n-*-l et 4n-r-4 (Lu le 3 mars). Bull, phys.-math. XI, 208. 18. Tc.hébychev. Mémoire sur l’intégration des différentielles irra- tionnelles. 19. Somov. Mémoire sur les axes et les moments principaux des corps homogènes (Lu le 4 novembre). Bull. phys. math. XII, 177. 20. Minding. Auflösung einer Aufgabe aus der Mécanique analy- tique von Lagrange (Lu le 27 mai). Bull, phys.-math. XII, 75. 21. P r a z ni o v s k y. Sur les travaux de l’expédition de Bessarabie (Lu le 28 janvier). 22. Prazmovsky. Sur les travaux de l’expédition de Bessarabie (exé- cutée en 1852, pour terminer les opérations de la mesure de l’arc du méridien (Lu le 27 mai). Bull, phys.-math. XII, 84. 23. O. Struve. Expéditions chronométriques de 1845 et IB 46. Se- conde partie: Expédition de 1846. (Lu le 4 nov.). 24. O. Struve. Beobachtungen des Bielaschen Cometen im Jahre 1852, angestellt am grossen Refractor der Pulkovaer Sternwarte (Lu le 7 octobre). 25. 0. Struve. Résultats des observations, faites sur des étoiles dou- bles artificielles (Lu le 16 décembre). 26. O. Struve. Premiers éléments de la comète, découverte par M. Schweizer le £ 1853 (Lu le 11 mars). Bull, phys.-math. XI, 332. 27. Linde löf. Ueber die Verbesserungen und die Genauigkeit der von Hevelius mit seinem grossen Sextanten gemessenen Stern- abstände. Ein Beitrag zur Geschichte der astronomischen Instru- mente (Lu le 2 décembre). Bull, phys.-math. XII, 305. 28. Döllen. Ueber Dr. Wichmann’s «Bestimmung der Parallaxe des Sterns No. 1830 Groombridge (Lu le 2 décembre). 29. HepeBOiUHitOBT,. TaycoBi. cnocoö-b BbiMiic.iiiTb o.ieMeHTbi mia- uen. h ero npiuoateuie kt. Acrpek (Lu le 14 janv.). y*i. 3an. II, 48. 30. ïlepeBomiiKOBT». «ïwypa 3e»un, no luepiuiauaMi» IlapiDKCitOMy h IlmiucKOMy ii no uaö.noAeuiaMT. ubat. ManTuniîOMT. (Lu le 2 décembre). 31. Paucker. Die Gestalt der Erde (Lu le 11 février). Bull, phys.- math. XII, 97. 32. Paucker. Hat Eratosthenes einen Erdgrad gemessen? (Lu le 21 octobre). 33. Savitch. Mémoire sur les valeurs numériques des constantes qui entrent dans les formules de Laplace et de Bessel, pour le calcul des réfractions astronomiques, et sur la détermination du coeffi- cient de la réfraction terrestre (Lu le 16 décembre). 34. V ilia rc eau. Quatrième Note sur les étoiles doubles (Lu le 13 mai). 35. Bolotov. Exposé de la projection de Ch. Fr. Gauss (Lu le 2 dé- cembre). 36. Fedorenko. Catalogue des étoiles circumpolaires, composé, d’après les observations de Lalande, publiées dans les Mémoires de l’Académie de Paris de 1789 et 1790 et réduit à l’époque de 1790 (Lu le 27 mai). 37. Liapounov. Résultats des observations instituées sur la grande nébuleuse d’Orion, à l’aide de la grande lunette parallactique de Kazan (Lu le 2 décembre). 38. Kupffer. Recherches expérimentales, relatives à l’élasticité des métaux (Lu le 11 mars). 39. Kupffer. Compte rendu annuel, adressé à S. E. M. de Brock, Ministre des finances, sur les travaux de l’Observatoire physique central pour l'année 1852 (Lu le 10 juin). 40. Kupffer. Annales de l’observatoire physique central de Russie, publiées par ordre de Sa Majesté l’Empereur Nicolas I, sous les auspices de S. E. M. de Brock, Ministre des finances et chef du corps des ingénieurs des mines. 41. — Zwei Schreiben des Herrn Prof. Hans teen, Directors der Sternwarte in Christiania, an den Akademiker Kupffer (Lu le 18 novembre). Bull, phys.-math. XII, 246. 42. Lenz. Ueber den Einfluss der Geschwindigkeit des Drehens auf den durch magneto- elektrische Maschinen erzeugten Inductions- strom. Zweite Abhandlung (Lu le 24 juin). Bull, phys.-math. XII, 46. 43. — Derselbe Titel. (Lu le 3 décembre 1847). Bull, phys.-math. VII, 257. 44. Jacobi. Einige Bemerkungen zum Aufsatz des Herrn Akademi- kers Lenz: «Ueber den Einfluss der Geschwindigkeit des Drehens auf den durch magneto - elektrische Maschinen erzeugten In- ductionsstrom» (Lu le 7 octobre). 45. Saveliev. Ueber eine galvanische Erscheinung (Lu le 23 sep- tembre). Bull, phys.-math. XII, 200. 46. Jacobi. Description d’un pendule électrique illustrée d’un dessin (Lu le 2 décembre). 47. Hamel. Ueber galvanische Telegraphen, besonders über die bis jetzt in England angefertigten Leitseile fur galvanische Telegraphie, durch Meere und Flüsse hindurch (Lu le 11 mars). 48. Hamei. Ueber Flachs in Bezug auf die neuesten Methoden ihn zu bereiten. Erste Abtheilung. Rückblicke (Lu le 1 avril). 49. Fritzsche. I. Ueber die Zusammensetzung der Harmala- Alca- loide (Lu le 29 avril). Bull, phys.-math. XII, 17. II. Untersuchun- gen über die Samen des Peganum Harmala. V Abhandl. 1) Nach- trag zum Nitrobarmalidin. 2) Nitroharmidin (Lu le 24 juin). Bull, phys.-math. XII, 33. 225. 50. Abich. Ueber den Salzgehalt des Urmiaseewassers (Lu le 10 juin). 51. Struve H. Ueber die verschiedenen Doppelsalze der Molybdän- säure und der Wolframsäure. Erste Abhandl.: Doppelsalze der Molybdansäure (Lu le 23 sept.). Bull, phys.-math. XII , 142. 52. Zinin. Ueber die Anisaminsäure (Lu le 16 décembre). Bull, phys.- math. XII, 236. 53. Buttlerov. Ueber das Oel des Pulegium micranthxim Claus (Lu le 16 décembre). Bull, phys.-math. XII, 241. 54. Ruprecht. (V. No. 14). 55. — Bericht über eine botanische Reise im Gouvernement St.-Pe- tersburg (Lu le 18 nov.). Bull, phys.-math. XII, 209. 56. Meyer. Verzeichniss einiger im Gouvernement Tarnbow beob- achteten Pflanzen (Lu le 26 août). 57. Basiner. Vorstudien über Vegetation und Clima des Kievschen Gouvernements (Lu le 4 novembre). 58. Trautvetter. Ueber die Polygonaceae des Kievschen Gouverne- ments (Lu le 4 novembre). 59. Veesenmeyer. Flora des Simbirskischen und Samaraschen Gou- vernements (Lu le 11 mars). 60. Bode. Notizen, gesammelt auf einer Forstreise durch einen Theil des Europ. Russlands (Lu le 2 décembre). 61. Baer. Materialien zu einer Geschichte des Fischfanges (Lu le 25 février). Bull, phys.-math. XI, 225. 257. 62. Brandt. Ueber eine neue Art der Gattung Cryptholitodes (Lu le 11 février). Bull, phys.-math. XI, 255. 63. — Beiträge zur nähern Kenntniss der Gattung Castor. Zweiter Artikel: Ueber die Variation einzelner Knochen des Biberschä- dels, als schlagendes Beispiel der zuweilen sehr beträchtlichen, in- dividuellen, geslalllichen Abweichung der Schädelknochen einzel- ner Thierarien (Lu le 1 avril). Bull, phys.-math. XI, 365. 64. — Blicke auf die allmäligen Fortschritte in der Gruppirung der Nagethiere, mit besonderer Beziehung auf die Gattung Castor (Lu le 10 juin). Bull, phys.-math. XII, 197. 349 de r Académie de Saint-Pétersbourg, 350 Einige Worte über die systematische Stellung der Gattung Chyromis (Lu le 16 décembre). Bull, phys.-malh. XII, 273. Middendorff. Ueber einige hippologische Hülfsmittel und über Eintheilung der Pferderassen (Lu le 4 novembre). Maak. Notizen über einige Land- und Siisswasser-Mollusken, ge- sammelt auf einer Reise zu den Privatgoldwäschen des Jenissei- schen Kreises und zum Baikal (Lu le 10 janvier). Marcusen. Vorläufige Miltheilung aus einer Abhandlung über die Familie der Mormyren (Lu le 24 juin). Bull, phys.-math. XII, I. — Mittheilung über das elektrische Organ des Zitterwelses (Lu le 21 octobre). Bull, phys.-math. XII, 203. Weisse. Ueber den Lebenslauf der Euglena (Lu le 1 1 février). Bull, phys.-math. XII, 169. — Ein Beitrag zur geographischen Verbreitung der Infusorien. (Lu le 2 décembre). K y h h K T> : yueHbifl 3amiCKH. T. I, CTp. 623. Kunik. Vorläufige Andeutungen über das Jahr der Schlacht an der Kalka (Lu le 30 sept.) Bull, hist.-phil. XI, 133. KyHHKT.: 0 HeoöxoÄUMOcTii no4pof)Hi,ixT> xpoiio-ionmecKuxT, Taö- jum 4jfl Pyccuoii UcTopiu XVIII irkKa. y*i. 3anucmi T. I, crp. 623. KyunKT.: Ilo'iesiy ubmli neB03»io;KHa erne HcTOpia A^esim HayKi. bt> XVIII cTOJfcTiii? (Lu le 17 juin). y h. 3an. II, 13/. KyHHKT.: 0 nopTpeiaxT. h iiaoßpajKeuiflXT. IIpaBiiTe.iLuimM Aunbi. OnblTT. KpiITHKH nOpTpCTOBT., BT. CMMC.lt HCT0HUI1K0BT. AJH PyCCKOH ÜCTopiii (Lu le 20 mai), yi. 3an. II. KyHHKT,: llouejiy ßu3aHTia AOHbiut, ocTaerca 3araAK0io bo uce- MipHoii ÜCTopin? (Lu le 11 nov.) y 4. 3au. II. 423. Bonnei. Die Chronologie Heinrich des Letten, verglichen mit den Zeitangaben einiger russischer Chroniken (Lu le 18 février). Bull, hist.-phil. XI, 49. 63. 113. y>i. 3an. II, 297. 317. TepemeuKo: H3C4t40Bauia o mLctuocth Capaa, ct> onepKOMi CAh/tOBb glemrb-KunuaKCKaro Ltapcma (Lu le 8 avril), y h. 3a- nHCKii. T. II. 89. Büsch. Nachweis über eine angeblich lithauische Inschrift mit griechischen Buchstaben (Lu le 2t janv.). Bull, hist.-phil. XI, 42. Kutorha. Kritische Untersuchungen über die Staatsverfassung des Alkmäoniden Kleisthenes. 1. Abth.: Ueber die Verkeilung der Bürgerrechte an die Metöken (Lu le 11 janvier). Bull, hist.- phil. X, 333. Brosset. Lettre géorgienne du roi Artchil à Charles XII, du 2 février 1706 (Lu le 30 septembre). Bull, hist.-phil. XI, 172. 213. Brosset. Notice sur les séjours du roi Artchil en Russie, d’après les documents officiels (Lu le 28 octobre). Pérévalenko. Inscriptions géorgiennes du Canton d’Akhal- Kalak (Lu le 7 janvier). Bull, hist.-phil. XI, 241, 273. Dorn. Die Pehlewy-Münzen des Asiatischen Museums der Kai- serlichen Akademie der Wissenschaften. III. Die Münzen der Ispehbeden, Chalifen und deren Statthalter (Lu le 9 décembre). Bull, hist.-phil. XI, 225. Dorn. Ueber die muhammedanischen Handschriften der Herzog- lichen Bibliothek zu Coburg (Lu le 10 sept.). Bull, hist.-phil. XI, 139, 155. Dorn. Ueber vier von der Kaiserlichen öffentlichen Bibliothek zu St. Petersburg im Jahre 1852 erworbene Syrische Handschrif- ten (Lu le 14 octobre). Bull, hist.-phil. XI, 161. Sch ie fner. Ueber das Werk: «Histoire de la vie de Hiouen- thsang et de ses voyages dans l’Inde, traduite du Chinois par M. Stan. Julien. Paris 1853». (Lu le 2 septembre). Bull, hist.-phil. XI, 64. Koppen. Statistische Reise ins Land der Donischen Kosaken etc. Koppen. Die Bulgaren in Bcssarabien (Lu le 2 décembre). Bull, hist.-phil. XI, 193. 91. 92. 93. 94. 95. 96. Koppen. Die von Ingriern bewohnten Dörfer des St. Petersbur- gischen Gouvernements (Lu le 30 sept.). Bull, hist.-phil. XI, 145. y 4. 3an. II, 412. Vessélo vsky. Sur le climat de la Russie, dans ses rapports avec l’état de l’agriculture (Lu le 8 avril), y 0ss6Ïoyskv | > Notices climatologiques (lues le 9 décembre). Sjögren. Boeder’s der Esthen abergläubische Gebräuche, Wei- sen und Gewohnheiten. Mit Anmerkungen versehen von Dr. Fr. Kreutzwald (Lu le 10 septembre). Sjögren. Mythische und magische Lieder der Esthen, gesammelt von Dr. Kreutzwald und H. Neus (Lu le 30 sept.). IT O T E S. 11. Ueber die Seneciones des Kiewscuen Gou- vernements. Von E. R. v. TRAUTVETTER zu Kiew. (Lu le 20 janvier 1854.) Die Besser’sche Enumeratio 'plantar um Volhyniae cetq., welche bereits 1822 erschien, giebt hinsichtlich der Seneciones des südwestlichen Russlands vielen Zweifeln Raum, um so mehr, als bei der Unterscheidung dieser Pflanzen heute Kennzei- chen in Anwendung kommen, welche Besser unberücksich- tigt gelassen hat. Ich glaube daher, dass es für das bota- nische Publikum des Inlandes nicht ohne Interesse sein werde, das Resultat meiner Untersuchungen der Seneciones des Kiew- schen Gouvernements kennen zu lernen. Ich erlaube mir daher, eine Aufzählung derselben in den folgenden Zeilen zu geben. 1. Senecio vulgaris L. — Auf Sand- und Lehmboden, so wie in Gärten bei und um Kiew vom 3 Juni (blühend) bis 12 Sept, (blühend und mit reifen Früchten) gesammelt. — Die var. radiata habe ich im Kiewschen nicht beobachtet. 2. Senecio vernalis Wählst, et Kit. Descr. et icon. pl. rar. Hung. I. p. 23 tab. 24. — Reickenb. Iconogr. bot. IV. tab. 513. — Auf Brachfeldern, Wiesen, in Wäldern und Gärten, an Bachufern und auf sandigen Stellen bei Kiew, Bjelaja-Zer- kow, Kamenka und Uman vom 23 April (blühend) bis 16 Juni (blühend und mit reifen Früchten) gesammelt. — Die oben cilirten Abbildungen stellen jüngere Exemplare dar. Im Aller wird die Pflanze oft sehr ästig, wobei sich die Haare auf dem Stengel und den Aesten verlieren. Die Blätt- chen der äusseren Hülle ( calyculus ) sind zwar gewöhnlich an der Spitze schwarz, aber durchaus nicht immer. 3. Senecio eriicifolius L. — Koch. Syn. Fl. germ. p. 427. var. viridis nob. ( lierba viridi , demum parce pubescente vel sub- glabra). — Auf Brachfeldern, im Gebüsch, in Wäldern und Gärten bei Kiew, Piragowo. Tripolje, zwischen Morosowka und Skwira, vom 21 Juli (blühend und mit reifen Früchten) bis zum 8 September (mit reifen Früchten) gesammelt. — Den ächten Senecio eriicifolius L. [Dec. Prodr. VI. p. 351. — M. Rieb. Fl. taur. cauc. II. p. 307) mit einer dichten Be- haarung, welcher uns eine var. a. canescens : herba lota dense piloso-cancscenle ist, besitze ich aus dem Jekaterinoslawschen, 351 Bulletin! pl»ysico - mathématique 352 Sewastopol und Kachetien. Alle meine Kiewschen Exem- plare dagegen sind nur sehr spärlich behaart, ja im Alter fast unbehaart, wie diess auch Besser von seinem Sen. erxi- dfolius (En. pl. Volk. p. 76) anführt. Diese vor. viridis nob. ändert im Kiewschen sehr in der Gestalt der Blätter und der Breite der Blaltlappen ab, einerseits dem Sen. Jacobaca L. so nahe stehend, dass man sie nur durch die behaarten Ovarien und den pappus persistens der Strahlenbliithen von demselben unterscheiden kann, andrerseits den Sen. tenui- folius Jacq. (Fl austr. lab. 278. — Reichenb. Iconogr. bot. IV. fig 516) darstellend, welchen ich indessen der zahl- reichen Zwischenformen wegen selbst nicht als Varietät trennen mag. Das Originalexemplar des Sen. arenarius M. Rieb. (Bess. En. pl. Volk. p. 76), welches ich im Besserschen Herbar gefunden habe, kömmt in allen Beziehungen mit dem Sen erucifolius L. canescens nob. überein, die Exemplare aber, welche Besser (En.pl. Volk. p. 110) mit einem Frage- zeichen zu Sen. arenarius M. Dieb, bringt, gehören meiner Ansicht nach zu Sen. erucifolius L. viridis nob. mit breiteren Blattlappen. 4. Senecio Jacobaea L. — Koch. Syn. Fl. germ. p. 217. — vor. iypica nob. — In Laub- und Nadel-Wäldern und Ge- büschen, auf Wiesen, bei Kiew, Borschtschagowka, Roma- nowka, Station Wjeta, zwischen Karabatschin und Mininy, zwischen Spola und Korssun und bei Uman vom 20 Juni (eben aufblühend) bis 10 September (mit reifen Früchten) gesammelt, — vor. boryslhenica nob. — Sen. praealtus ß borysthe- nicus Dec. Prodr. VI. p. 351. — Sen. borxjsthenicus Audrcz. — Auf den sandigen Dnjeprufern und Dnjeprinseln zwischen Rshischtschew und Traktomirow, so wie zwischen Trako- mirow und Kanew vom 23 bis 24- Juni (blühend) gesam- melt. — Der Senecio Jacobaca L. variirt ebenfalls sehr in der Blattform. Die Exemplare des Sen. borxjsthenicus Andrcz ■ im Iierbar Bessers stammen von den Katarakten des Dnjepr her; an ihnen, wie an meinen Kiewschen Exemplaren, hat der radius ovaria glabra und einen pappus caducus und weiss ich dieselben vom Sen. Jacobaea L. eben so wenig zu trennen, als den Sen. tenuifolius Jacq. vom Sen. erucaefolius L. — Ledebour scheint ein Exemplar des Sen. erucifolius L. mit schmalen Blattlappen (Sen. tenuifolius Jacq.) als Sen. bory- sthenicus von Besser erhalten zu haben (conf. Ledeb. Fl. ross. II. p. 634). Wenn Ledebour hiebei (l. c.) angiebt, der Sen. praealtus Bertol. komme nach brieflichen Mittheilungen von mir im Kiewschen vor, so ist diess nur auf den Sen. prae- altus ß borxjsthenicus Dec. zu beziehen. Der typische Sen. praealtus Bertol. ist eine mir gänzlich unbekannte Pflanze. 5. Senecio Doria L. (nec Koch.). — Jacq. Fl. austr. II. tab. 185. — Dec. Prodr. VI. p. 352. — Sen. macrophyllus M. Bieb. Fl. taxir. cauc. II. p. 308, 111. p. 571. — Sen. umbro- sus Bess, (nec Waldsl. el Kit.). — Bess. En. pl. Volh. p. 33, 108. — Var. microceph'ala nob.: pericliniis 2 — 2y2 Un. Paris, longis. — Auf den Wiesen und Steppen hei Wassilkow und Bjelaja-Zerkow, zwischen Taraschtscha und Swenigorodka, so wie bei Solotopol vom 28 Juni (der Blüthenstand noch wenig entwickelt) und 5 Juli (eben aufblühendj bis 18 Juli (blühend) gesammelt. — Wie ich aus Hohenackerschen Exemplaren ersehe, ist unsere Pflanze ohne Zweifel der Sen. macrophyllus M. Bieb., den ich aber von Sen. Doria L. nicht trennen kann, da ich im Besserschen Herbar ein Oe- slerreichisches Exemplar des Sen. Doria L. von Schivereck finde, welches ovaria radii glabra besitzt und völlig mit unserer Kiewschen und Hohenackerschen Pflanze überein- stimmt. Auch De Candolle giebt dem Sen. Doria L. ovaria glabra. — Der Sen. Doria Koch. ( acheniis puberxilis), welcher nach Ledebour (Fl. ross. II. p. 639), Ssemenow (Hpruom CKaa «D.iopa CTp. 105) und Claus- (Lokalfl der Wolgageg. S 300) im östlichen Russlande wächst, ist mir unbekannt, wenn er nicht eine und dieselbe Art mit Sen. coriaceus Ait. (Dec. Prodr. VI. p. 354) ist, von dem im Besserschen Her- bar ein kultivirtes Exemplar vorhanden ist, das ganz und gar die Tracht von Sen. Doria L. hat, von ihm aber durch achenia radii hispidulo-puberula abweicht. — Der Sen. um- brosus Bess. (En pl. Volh. p. 33, 108) findet sich in einem einzigen und zwar aus Podolien herstammenden Exemplare im Besserschen Herbar. Ich selbst besitze auch vom Prof. Rogowitsch bei Kamenez-Podolsk gesammelte Exemplare, welche mit dem Sen. umbrosus Bessers völlig Übereinkommen. Alle diese Exemplare sind durch ihre spinnewebenartige, sehr spärliche Behaarung vom Sen. umbrosus Wählst, et Kit. (Descr et icon. pl. rar. Hung. tab. 2!0) gar sehr verschieden, stimmen aber hinsichtlich derselben, wie auch in allen übrigen Beziehungen, durchaus mit dem Kiewschen Sen. Doria L., von ihm blos durch grössere Bliilhenköpfchen ab- weichend. Ich nehme daher den Sen. umbrosus Bess, blos für eine var. maerocephala (pericliniis 3y2 — 4 Un. Paris, longis) des Sen. Doria £.’)• 6. Senecio paludosus L. var. hypoleuca Ledeb. Fl. ross. II. p. 640. — Auf den Inseln des Dnjepr bei Kiew vom 20 bis 26 Aug. (blühend und mit reifen Früchten) gesammelt. — Am Kiewschen Sen. paludosus L. haben die Ovarien in der Jugend an der Spitze einige Haare, die reifen achenia aber sind gldberrima. — Die var. nudiuscula Ledeb. habe ich im Kiewschen noch nicht beobachtet. 7. Senecio sarracenicus L. — Jacq. Fl. austr. II. tab. 186. — Reichenb. lconoijr. bot. III. fig. 468- — Am Ufer des Flusses Ross bei Bjelaja-Zerkow am 18 Juli (noch nicht aufgebliihl) vom Prof. Rogowitsch gesammelt*) **). 8. Senecio palustris Dec. — Cineraria palustris L. — An Mühlenteichen und sumpfigen Orten bei Kiew und zwischen Bjelaja-Zerkow und Stawischlsche im Juni (blühend und mit reifen Früchten) gesammelt. *) Vom Senecio racemosus Dec. besitze ich zwar Exemplare aus dem Jekaterinoslawschen und Pollawschen, — im Kiewschen ist er mir in- dessen bisher noch nicht vorgekommen. *') Ich besitze auch Exemplare dos Sen. sarracenicus L. aus den , Gouvernements Tschernigow und Orel. — Der Sen. nemorensis L. ist bisher im Kiewschen nicht aufgefunden worden, obsehon ich Exemplare aus den angrenzenden Gouvernements Wolhynien und Podolien habe, J u. zwar mit 5 Strahlenblumen, — wie mir scheint, die var. genxiina Hoch. \ Emis le 5 mai 1854. A? 287. BULLETIN Tome XH. JW 23. DE LA CLASSE PHYSICO -MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG}. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komhtctt, llpanjeiiia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 14. Sur les maxima et les minima d'une fonction symétrique entière de plusieurs variables. Bou- M4KOV6KY. VOYAGE. 2. Rapport de M. Léopold Schrenk de Rio -Janeiro. IT O T X S. 14. Note sur les maxima et les minima d’une FONCTION SYMÉTRIQUE ENTIÈRE DE PLUSIEURS variables; par V. BOUNIAKOVSKY. (Lu le 3 février 1 854.) Beaucoup de personnes sans doute auront fait la remarque, que quand la fonction dont on cherche le maximum ou le mi- nimum est symétrique par rapport à toutes les variables, la solution, le plus souvent, correspond à Tbypothèse que ces variables ont une valeur commune. Ainsi, à égalité de péri- mètre, le triangle dont la surface est un maximum, est équila- téral. Le triangle circonscrit au cercle, avec la condition d'a- voir une surface minimum , est également équilatéral. Le pa- rallélépipède rectangle qui, à égalité de surface, comprend le plus grand volume, a ses trois arêtes égales , et coincide par conséquent avec le cube. De même, un nombre quelconque doit être divisé en parties égales pour que le produit de toutes ces parties soit un maximum. On pourrait citer beau- coup d'autres exemples qui porteraient à faire présumer qu'il y a plus de chances pour qu’une fonction symétrique qui, par sa nature, admet un maximum ou un minimum, l’obtienne plutôt pour des valeurs égales des variables que pour des valeurs inégales. C’est pour constater la portée de cette in- duction que nous allons présenter quelques considérations dans cette Note en nous bornant au cas d’une fonction en- tière. Désignons par u une fonction symétrique entière d’un nombre quelconque de variables indépendantes x, y, z Soit m le degré de cette fonction u que nous supposerons la plus générale de son degré, et n le nombre des variables x, y, z Pour trouver le maximum ou le minimum de u, on devra former les n équations (1) dont chacune sera du degré m — 1 ; leur résolution, en vertu du théorème connu sur l’élimination, conduira généralement à (m — \)n systèmes de valeurs de x , y, z Sur ce nombre [m — 1)" de solutions, plusieurs se rapporteront à des valeurs égales de toutes les variables, d’autres à des va- leurs qui ne seront pas toutes égales. Or, comme la fonction u est symétrique par rapport à toutes les variables, les équa- tions (1) conduiront à une même équation, lorsque l’on y aura remplacé les inconnues x, y, z. . par une seule d’entr elles, par exemple par x. On aura donc généralement m — 1 systèmes pour lesquels toutes les inconnues seront égales. — Considérons maintenant un système dans lequel, au contraire, toutes les variables sont différentes entr'elles, par exemple celui-ci : x — a, y — ß, z — y. . . . Les équations (I), vu leur forme symétrique, la première re- lativement à toutes les variables, x excepté, la seconde, y ex- cepté, la troisième, z excepté, et ainsi de suite, admettront nécessairement aussi les solutions suivantes; 355 Bulletin physico - mathématique 356 x = ß, y = y, z — a. . . . x = a, y — a, z = /?,•••• x = y, y — a, z — ß.... x = a, y = ß, z = a,. . x — ß, y=a, z — a, Le nombre total de ces systèmes sera déterminé par le nombre de permutations de n lettres a, ß, y . . . et sera par conséquent égal au produit 1.2.3...... Il pourrait arriver que l’on eut plusieurs groupes de systèmes semblables à ce- lui que nous avons considéré tout-à-l’heure. Mais, outre ces deux cas, comprenant les systèmes pour lesquels toutes les variables sont ou égales, ou inégales entr’elles, il peut s’en présenter d’autres, nommément ceux, où seulement quelques unes des variables auraient des valeurs différentes. Ainsi, en conservant à la fonction entière symétrique u toute sa géné- ralité, on sera en droit de poser entre m et n la condition suivante: {m — l)"^1.2.3....n+ (m — 1) , ou bien [m — 1 )" 1 (m — 2) 12.3....« En prenant successivement « = 2, 3, 4, 5 on obtient la petite table: « m^> 2 3 3 4 4 4 5 4 6 5 7 5 8 5 Ainsi, généralement parlant, le degré de la fonction u ne peut pas être inférieur au nombre 4 pour trois, quatre et cinq variables, à 5, pour six, sept et huit variables etc. avec la condition que cette fonction ait un maximum ou un mini- mum pour un système où toutes les variables auraient des valeurs distinctes. Mais comme on ignore a priori si le maxi- mum ou le minimum de la fonction proposée, maximum ou minimum dont on reconnaît l’existence par l’énoncé même de la question, correspond à un système de valeurs de x, y, z. . . toutes différentes entr’elles, on doit admettre et examiner le cas le plus défavorable, c’est-à-dire celui où les équations (1) conduisent au moindre nombre possible de solutions, pour lesquelles toutes les variables ne seraient pas égales entr’- elles. Ce nombre minimum de systèmes se présentera évidem- ment dans le cas où toutes les variables, moins une, auront une valaur commune. Si l’on suppose donc que a se répète m — 1 fois, et que ß n’entre qu’une fois dans chaque sy- stème, on aura les n solutions Ainsi, en exceptant le cas de l’égalité de toutes les va- riables entr’elles, on ne pourra pas faire d'hypothèse qui con- duise à un degré inférieur de la fonction u. Cela admis, il sera très facile de démontrer la proposition suivante: Le maximum ou le minimum d'une fonction symétrique en- tière, à un nombre quelconque de variables indépendantes, dont le degré est inférieur au quatrième , correspondra toujours à l'hypothèse pour laquelle toutes les variables seront égales entr’- elles. Démonstration. Observons d’abord que si la fonc- tion symétrique u n’est que du second degré, les équations (1) seront linéaires, et ne conduiront par conséquent qu’à une seule solution pour laquelle les variables auront une valeur commune. Soit donc u une fonction symétrique entière du troisième degré, la plus générale, à un nombre quelconque de variables indépendantes. Admettons, pour fixer les idées, que ces variables soient au nombre de trois, x, y et z. Nous aurons (*) Or, par la nature des fonctions — > — ? - » les différences dx dy dz du du du du du du dx dy ? dy dz ’ dz dx seront respectivement divisibles par x — y, y — z, z — x. Supposons donc du du dx dy x — y cp [x, y, z), et par conséquent du dx du - = [x — y) cp [x, y, (3) cp représentant une fonction linéaire, symétrique par rapport h x et y, non-divisible par x — y. Pour trouver les valeurs inégales de x et y qui correspondent au maximum ou au mi- nimum de m, on remplacera la première ou la seconde des équations (2) par l’équation cp{x,y,z) — 0, (4) et l’on résoudra ces trois équations. De plus, en différentiant l'équation (3) d’abord par rapport à #, et puis par rapport à y, l’on' obtient 337 de l’Académie de §aint-Pétersbourg;l 338 dx2 d2u dy2 Soit actuellement d2u dru , . , . dw +■

(6) cp (s, x, y) = Lß -+- M— N. ’ Or, comme nous supposons ß différent de a, la somme Lß h- M— N ne s’annulera pas; par conséquent, en différen- tiant l’équation du du --- = {z-x)V[z,x,y) par rapport à z et à x, on aura les deux formules suivantes; d2u d2u , , dœ -— + x>y) — (* — d2u d2u jy. d2u d2u dz2 dxdz G dx2 dxdz n . , . d2u d2u pour x — ce, y = ß, z = a, et donnent — = — . Ainsi, en nous résumant, on aura, pour le cas actuel, en d2u d2u dx2 dz2 1 vertu des formules (5) et de l’égalité ^ = ~} l’équation con tinue d2u d2u d2u d2u dx2 dy2 dz2 dxdy Et puisque la valeur de z est la même que celle de a?, il s’en suivra aussi que d2u d2u dzdy dxdy ’ et par conséquent d2u d2u d2u d2u d2u dx2 dy2 dz 2 dxdy dzdy (?) 359 Bulletin pliysico - mathématique 360 A cette égalité nous joindrons encore celle qui vient d’être trouvée tout-à-l'heure d2u d2u „ dxdz dx2 ’ N n’étant pas nul. Or, avec ces conditions, le maximum ou le minimum est impossible. En effet, soient respectivement p, q, r les accroissements arbitraires des variables x, y, z pour le système x = a, y — ß, z — a. Représentons dans ce cas par A la valeur commune des dérivées (7). On aura pour la différentielle seconde de la fonction u la valeur suivante: d2u = A (p2 -+- q2 -+- r2 -4- 2 pq -+- 2 qr) -+- 2 (A — N) pr, ou bien d2u = A (p -+- q -+- r)2 — 2Npr. (8) Or, cette expression pouvant évidemment changer de signe à cause des arbitraires p et r, la fonction u n’admettra ni maximum ni minimum pour le système que l’on considère. Nous avons supposé que la constante N ne pouvait devenir nulle; en effet, pour satisfaire en même temps aux deux équa- tions (6) La-d-M= 0 et Lß -+- M = 0 , « et ß étant différents l’un de l’autre, il faudrait que l’on eut séparément L = 0, M— 0, ce qui réduirait à zéro les trois fonctions cp[x,y,z),

— a)2] admet deux minima, égaux à zéro, qui correspondent aux systèmes x — a, y = ß et x = ß, y = a, pour lesquels les deux variables ont des valeurs différentes I entr’elles, et n’admet ni maximum ni minimum pour le système réel unique 361 de l’Académie de Saint - Pétersbourg, 362 satisfaisant aux équations — = 0, — = 0. 1 dx dy Nous pouvons donc conclure en déCnitive que si l’on sait, a 'priori, qu’une fonction entière symétrique, du second ou du troisième degré , à un nombre quelconque de variables, admet un maximum ou un minimum , celte fonction atteindra néces- sairement ce maximum ou ce minimum pour des valeurs égales des variables. Mais si son degré surpasse le troisième, on ne pourra rien prononcer, a priori, sur la nature des va- leurs qui correspondent aux maxima et minima de la fonction: dans la plupart des cas, à la vérité, elles seront égales entr’- elles, mais aussi dans d’autres, elles pourraient être inégales. T07JLÖES, 2. Lettre de M. LÉOPOLD SCHRENK a M. le Secrétaire perpétuel. (Lu le 12 mai 1854.) Rio de Janeiro le IG (28) janvier 1854. Nach glücklich vollendeter Reise von Portsmouth bis Rio de Janeiro habe ich die Ehre Ew. Excellenz zur geneigten Mittheilung an die Kaiserliche Akademie der Wissenschaf- ten folgenden Bericht über den Verlauf der Reise und meine Beschäftigungen während derselben zu erstatten. Unsere Reise über den atlantischen Ocean kann als eine glückliche bezeichnet werden, indem wir dieselbe bei fast immer nur mässig frischen Winden und heiterem Himmel zurückgelegt haben. Den 24 November verliess unsere Fregatte den Hafen von Portsmouth und begab sich auf die Rhede von Spithead, um mit dem ersten günstigen Winde in See zu gehen. Schon am Morgen des folgenden Tages gab es einen frischen NO, der uns in den Kanal auszulaufen gestattete. Diesen passirten wir in zwei Tagen und befanden uns den 27 November früh Morgens dem Cap Lizard gegenüber, am Eingänge in den Ocean. Ein Fischerboot nahm unseren Lootsen an Bord und wir begaben uns bei heiterem Himmel und günstigem Winde in den Ocean. Da unser Aufenthalt in England länger ge- dauert hatte, als vorausgesetzt worden war, und es zu be- fürchten stand, dass wir darüber die günstige Jahreszeit zum Umschiffen des Cap Horn’s, welche in den Sommer der süd- lichen Hemisphäre, spätestens bis Mitte März, fallt, versäu- men dürften, so beschloss der Capitain den Cours direct nach Rio de Janeiro zu nehmen und für dieses Mal keine der Inseln des atlantischen Oceans zu besuchen. Die ersten acht Tage wehten mässige veränderliche Winde, die mit Windstil- len abwechselten und uns einen sehr ungleichmässigen Lauf gaben: bald gingen wir mit 6 — 9 Knoten vorwärts, bald standen wir beinahe ganz still, oder wurden gar von der ho- hen Dünung des Oceans zurückgetrieben. Es wurde möglichst nach SW gehalten, um nicht bei etwa eintretenden Westwin- den in den gefahrvollen Biscaiischen Meerbusen getrieben zu werden. Doch blieben uns die Azoren westwärts liegen und ohne dass wir dieselben erblicken konnten. Am 6 December erhielten wir endlich in der Breite von etwa 37° N. einen mässigen NO, der mehrere Tage lang anhielt, ■ zugleich stieg der Barometer und der Himmel war beständig beiter, so dass wir bereits geneigt waren den Wind für den NO -Passat zu halten. Wir passirten mit demselben den Parallel von Ma- deira so wie die Breite der Canarischen Inseln, ohne auch diese zu Gesicht zu bekommen. Der günstige NO-Wind hielt fünf Tage lang an und machte alsdann wiederum veränder- lichen, mit Windstille abwechselnden Winden Platz. Den 14 December gegen 1 Uhr Nachts kreuzten wir den Wendekreis des Krebses, bei W-Winde, in 27°22/ westl. Länge. Der Cours wurde nun nach SO genommen, um den Aequator in einer mehr östlichen Länge zu kreuzen und in der südlichen Hemisphäre durch die westliche Aequatorialströmung und etwa eintretende Ostwinde nicht zu sehr an die Küsten von Brasilien getrieben zu werden. Jedoch bewegten wir uns bei den flauen Westwinden nur langsam vorwärts. Den 16 De- cember Morgens trafen wir endlich den NO- Passat in 19° 10 N und 27° W. In den folgenden Tagen kreuzten wir die Breite der Cap -Verdiseben Inseln in etwa 70 Meilen westli- cher Entfernung von denselben, so dass wir keine von ihnen erblicken konnten. Der NO -Passat führte uns nun ruhig und bequem vorwärts. Doch hatte er nicht immer dieselbe Stärke und genau dieselbe Richtung, sondern wandte sich bald mehr nordwärts, bald mehr ostwärts, ohne jedoch jemals weder reiner N, noch reiner O-Wind zu werden. Am 22 Abends liess er ganz nach , aber der Himmel blieb heiter wie zuvor. Wir glaubten den Passat verloren zu haben, aber mit dem nächsten Morgen stellte sich wieder ein mässiger ONO ein. Erst nach Sonnenuntergang häuften sich dunkle Wolken zu- sammen, es wetterleuchtete am Horizonte und um Mitter- nacht entlud sich ein stürmender Regen, der über eine Stunde anhielt, worauf eine völlige Windstille eintrat. Und damit be- fanden wir uns in den Calmen, in etwa 6° N und 19° W. , nachdem wir den NO -Passat durch 13 Breitengrade benutzt hatten. Zwei Tage lang gab es völlige Windstille mit trübem Himmel und häufigen Regengüssen. Am 25 December Abends stellte sich ein anfangs nur schwacher Wind von SO ein, der aber über Nacht wuchs, die Wolken verscheuchte und als SdOer -Passat sich erwies. Diesen verloren wir nun nicht so bald wieder; doch zeigte er noch mehr Schwankungen in der Stärke und Richtung, wie der NO -Passat. Am 30 December Mittags kreuzten wir den Aequator in 22°53r W, bei ziemlich frischem SSO -Winde, heilerem Himmel und einer Tempera- tur von 21 '/4° R. Wir behielten den SO -Passat bis zum 6 Ja- nuar, wo ähnliche Unregelmässigkeiten wie am NO-Passate sein nahendes Ende bezeichneten. In der That machte er in der Nacht auf den 7 Januar, in 16°20f S und 29°40r W, ei- nem ONO -Winde Raum, nachdem er uns durch mehr als 20 Breitengrade geführt halte. Jetzt traten die heissesten Tage ein, welche wir auf der ganzen Reise gehabt haben, mit um Bulletin pliysico - mathématique 36/i 363 Mittag völlig senkrechtem Strahle der Sonne. Den 9 Januar gab es, nach den stündlichen Temperaturbeobachtungen, eine mittlere Wärme von 21°, 3 R., und das Thermometer zeigte um 2 Uhr Nachmittags 24°, 1 R., das Maximum während der «ranzen Seereise. Aber schon in der Nacht änderte sich das Wetter: es wurde windstill, der Himmel belegte sich mit Wolken und durch mehrere Tage gab es bald feinen, bald strömenden Regen mit stets wechselnden Winden und Wind- stillen. Am 12 Januar erhielten wir endlich den NO-Mous- son, der im Sommer an den Küsten von Brasilien zu wehen pflegt. Mit diesem erreichten wir nun bald das nächste Ziel unserer Reise: am 15 Morgens wurde Land erblickt und zwar die Küste von Rio de Janeiro. Gew iss ein seltner Fall genauer Scbiflsberecknungen, da w ir während 48 Tagen kein Land ge- sehen hatten, um unsern Ort darnach zu bestimmen. Um 6 Uhr Nachmittags warfen wir auf der Rhede von Rio de Janeiro An- ker, am 52sten Tage nach unserer Abreise von England. Während der Reise nahmen hauptsächlich regelmässige physikalische Beobachtungen, am Thermometer, Barometer, Psychrometer und Beobachtungen über die Thierformen des Oceans meine Aufmerksamkeit in Anspruch. Was die erste- ren betrifft, so habe ich auf dem ersten Theile der Reise, bis zum 30sten Grade nördl. Breite, alle vier Stunden die Tempe- ratur der Luft, den Stand des Barometers, die Richtung des Windes und die Beschaffenheit des Himmels, so wie drei Mal täglich die Temperatur des oberflächlichen Wassers in einem regelmässig geführten Tagebuche verzeichnet. In den tropi- schen Breiten, vom 30° n. Br. an, wurden die Beobachtungen über die Temperatur der Luft stündlich gemacht und dabei jene früheren Aufzeichnungen weiter geführt. Nach Möglich- keit bemühte ich mich den vielfachen störenden Einflüssen zu entgehen, welche genauem Thermometerbeobachtungen auf dem Schiffe entgegentreten. Vor Allem hält es schwer, und ist oft kaum möglich, für das Thermometer auf dem Schiffe einen beständigen Befestigungsplatz aufzufinden, weil es kaum eine Stelle auf dem Schiffe giebl, welche im Laufe des Tages nicht sehr verschiedenen, auf das Thermometer Einfluss übenden Veränderungen unterworfen wäre. Denn je nach den Veränderungen im Course, in der Windrichtung, in der Stellung der Segel u. s. w. ist eine und dieselbe Stelle auf dem Verdecke bald im Schatten, bald in der Sonne, bald im Windschutze, bald im directen oder reflectirten Winde u. dgl. m. gelegen. Die diesen wechselnden Einflüssen noch am wenigsten unterworfene Stelle ist offenbar das englisch sogenannte Capestan , und dort habe ich daher auch meinen Thermometer befestigt gehabt, wobei ich aber dennoch bis- weilen genöthigt war, den Ort im Laufe eines Tages viermal zu verändern. Die meisten Stunden, d. h. von 8 Uhr Morgens bis 12 Uhr Nachts, las ich das Thermometer selbst ab; für die übrigen sieben Stunden that es der jedesmal wachtha- bende Steuermannsofficier. Um aber dabei der Ungenauigkeit zu entgehen, welche aus der Abwechselung der Beobachter selbst entstehen könnte , verglichen wir mehrmals unsere Beobachtungen durch gleichzeitige Ablesung eines und dessel- ben Instrumentes. Auf diese Weise hoffe ich, so weit die Um- stände es erlaubten, ziemlich genaue Beobachtungen erzielt zu haben. Doch sind dieselben natürlich noch zu kurze Zeit geführt worden, um über die Frage, zu welcher Stunde des Tages das Maximum der Temperatur in den tropischen Brei- ten zu sein pflegt, genügende Auskunft zu erlangen. Nimmt man nichtsdestoweniger aus den Beobachtungen für die bei- den Monate December und Januar, in welchen wir in erste- rem, vom 8ten des Monats an, zwischen 30051, N und 2039, S und dabei ziemlich in derselben Länge, von 24 — 28° W, in letzterem zwischen 2039, S und 24°42/ W bis zur Breite und Länge von Rio de Janeiro uns befunden haben, die Mittel- werlhe für die Temperatur jeder Stunde, so erhält man fol gende Reihen; Stunden Mittag 0 i 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 December . . . 19,3,3 19,29 19,22 19,17 19.01 18,74 18,72 18,66 18,62 18,60 18,57 18,55 18,56 Januar 21,45 21,31 21,39 20,88 20,67 20,47 20,21 20,04 19,98 19,87 19,83 19,77 19,72 Mittelwerth . . 20,39 20,30 20,31 20,03 19,84 19,61 19,4 7 19,35 19,30 19,24 19,20 19,16 19,14 Stunden • . . • 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 December . . . 18,49 18.46 18,47 18,51 18,41 18,48 18,63 19,03 19,25 19,52 19,48 Januar 19,47 19,54 19,50 19,39 19,61 19,69 19,98 20,61 21 05 20,99 21,14 Mittelwert!! . . 18,98 19,00 18,99 19,05 19,01 19,09 19,31 19,82 20,15 20,26 20,31 Demnach fände also die höchste Temperatur in den tropi- schen Breiten auf dem Ocean im Durchschnitt um Mittag statt. Doch mag das Resultat ein anderes sein, wenn die Beobachtungen an einem und demselben Orte und nicht bei fortwährender Ortsveränderung gemacht w erden, welche über den ganzen tropischen Gürtel sich erstreckt. Alsdann mag es je nach der Jahreszeit in der nördlichen und südlichen Halb- kugel gleichmässig sich verändern. Darauf scheint wenigstens der Umstand zu deuten , dass das Maximum des Thermome- terstandes im December, in der nördlichen Halbkugel , meist in den Vormittagsstunden eintraf, im Januar, in der südlichen Hemisphäre, dagegen mehr gegen die Nachmiltagsstunden rückte. — Die Beobachtungen über die Temperatur des ober- flächlichen Wassers im Oceane zeigten ein sehr allmälige 5o 365 de 1* Académie de Saint- Pétersbourg, 366 und gleichmässiges Steigen von 8°, 5 (den 26 November in 50°14-/ N und 3°4r \Ÿ) bis 2l°,7 R. (den 25 und 26 Decem- ber zwischen etwa 4°35 und 3°25 N und in etwa 18°45 W) ; von da an ein weniger gleichmässiges Fallen bis 20°. Mit der Näherung an die Küsten von Brasilien fiel die Temperatur des Wassers am 15 Januar in wenigen Stunden von 20°, 4 auf 19, dann 17 und endlich 15°, 5, am Eintritt in die Bucht von Rio de Janeiro. — Die Beobachtungen über die Temperatur des Wassers in der Tiefe konnten nur sehr selten gemacht werden, weil wir uns nur sehr selten in dem dazu erforder- lichen Stillstände des Schilfes befanden. — Das Psychrometer wurde zweimal täglich abgelesen und lehrte eine grosse Gleichmässigkeit in der Feuchtigkeit der Atmosphäre, indem das Minimum 0,61 , das Maximum 0,86 betrug. — Sehr be- daure ich die bis England regelmässig geführten Beobachtun- gen über die Salzhaltigkeit des Meerwassers nicht in dersel- ben Weise haben fortsetzen zu können, da mein Aräometer, am Eingänge in den Ocean, trotz aller meiner Vorsicht vom Meerwasser angegriffen, an der Anheftungsstelle des oberen, die Gewichtsschale tragenden Stäbchens entzweiging, ein Schaden, dem am Bord der Fregatte nicht zu helfen war. Doch hoffe ich dieselben von Rio de Janeiro an wieder auf- nehmen zu können. — Ausser diesen regelmässig geführten Beobachtungen ist auch allen vorübergehenden physikali- schen Erscheinungen eine stete Aufmerksamkeit geschenkt worden. Unter diesen sind auch zwei Meteorfälle, am 12 und 13 December, beobachtet worden; leider habe ich aber der Erscheinung nicht beigewohnt und sie daher bloss nach Mit- theilungen niedergeschrieben. In Beziehung auf die Thierwelt des Oceans gab es während der 51 Tage Seereise mancherlei zu beobachten. Höheren Thierformen begegnet man auf dem Ocean nur selten und auch dann meist nur auf wenige Angenblicke, so dass man nicht hoffen darf vieler derselben während der Reise selbst habhaft zu werden. Ziemlich oft tummelten sich Delphine um das Schiff herum, mit dem Kopfe, der Bücken- und Schwanz- finne rasch nach einander aus dem Wasser auftauchend und so die senkrechte Wellenlinie ihrer Bahn beschreibend. Alle- mal wurde versucht mit der Harpune nach denselben zu wer- fen, aber wegen der Höhe der Fregatte über dem Wasser stets vergeblich; nur einmal wurde ein Thier verwundet, brach aber durch seine starke Bewegung die hölzerne Stange über der Harpune entzwei. In einer dunkeln, windstillen Nacht näherte sich auch ein Wallfisch der Fregatte und ver- rielh seine Nähe durch lautes Athmen, welches etwa zehn mal während einer halben Stunde erfolgte und dabei mehr- mals das Wasser an der Stelle in Schaum warf, ohne dass je- doch ein wirkliches Wasserspritzen zu unterscheiden w'äre. Bisweilen sprangen Boniten ( Scomber Pelamys) ans dem Was- ser empor, aber niemals biss eine von ihnen in den Angel- îaken, welcher fast beständig hinter dem Spiegel des Schiffes îachgezogen wurde. Mit dem Eintritt in die Tropen schnell- en sich oft Schaaren fliegender Fische, durch den Lauf der ?regatte aufgescheucht, viele Fuss weit über das Wasser fort. 1« imt neü Die ersten der nördlichen Hemisphäre zeigten sich in der Breite der Cap-Verdischen Inseln. In der südlichen bemerkte ich sie zuerst in 2° ff/ südl. Br. Doch erhebt sich ihr Flug oder Sprung zu wenig hoch über das Wasser, um sie auf das 19 Fuss über dem Wasser erhabene Deck der Fregatte fallen zu lassen, wie das bei kleineren Fahrzeugen oft der Fall sein soll. Nur ein Exemplar von Exocoetus exilions (in der nördli- chen Hemisphäre) wurde durch eine starke Welle auf das Gallion geschleudert und ziemlich unversehrt von mir erhal- ten. Am 24 December, in den Calmen, hiss ein Haifisch in den grossen eisernen Angelhaken und wurde an Bord gezo- gen. Es war ein fünf Fuss langes Weibchen, von dem ich ei- nige Weichtheile in Spiritus und das knorpelige Skelett auf- bewahrt habe. In der Nacht vorher war ein junges, nur fuss- langes Thier derselben Art in das Netz gerathen, w elches ich zum Fangen der leuchtenden Thierformen allnächtlich, wenn der Lauf des Schiffes nicht zu schnell war, im Kielwasser nachzuziehen pflegte. Auf diese Weise wurden überhaupt noch mehrere kleine Fische gefangen, welche in Weingeist gebracht worden sind. Ich hatte auch versucht einen grösse- ren, aus grobem Canne vas verfertigten Sack, bei langsamem Segeln, hinter dem Schiffe nachzuziehen. Allein kaum war er herabgelassen worden, als vom starken Andrange der Wellen die einen halben Zoll dicke Lothleine riss und der Sack da- von trieb. Nur ein grobes Netz mit Mousselin- Boden erwies sich als brauchbar und wurde häufig benutzt. Merkwürdig wenig Vögel sind uns auf der Reise begegnet. Ausser einzel- nen oder kleinen Schwärmen von Möven, Larus IridacHjlus, welche auch in sehr bedeutender Entfernung vom nächsten Lande noch Vorkommen, und kleinen Thalassidromen, welche zuerst in 26° N und 27° W sich sehen Hessen, ist uns kein Vogel begegnet. Auch hielten die letzteren nicht in Schwär- men zusammen , dem Kielwasser des Schiffes lange Zeit fol- gend, wie oft beschrieben wird, sondern zeigten sich nur ein- zeln und sehr vorübergehend. Vielleicht mag dieser Mangel an Vögeln daher gerührt haben, dass wir fern von allen In- seln des Oceans uns hielten. Hauptsächlich glaube ich aber es dem Umstande zuschreiben zu müssen, dass wir das von niederen oceanischen Thierformen so reiche Sargasso- Meer gar nicht berührt haben. Gewiss hat der Ocean auch seine belebten und todten Striche, und wo eine grosse Anhäufung von niederen Formen sich findet, da erfordert es die Oekono- mie der Natur, dass auch die höheren zahlreicher vertreten sind, ln Beziehung auf die niederen Formen bedauere ich es daher noch viel mehr, dass unser Cours nicht durch das Sargasso-Meer ging; es blieb uns weit westwärts liegen und wir haben nicht einen einzigen Fucusbüschel zu Gesichte be- kommen. Ich habe daher auch keine von den Crustaceen, An- neliden, Polypen und andern Formen erhalten können, wei- che die Reisenden von den Sargasso-Büscheln abzulesen pfle- gen. Dagegen gelang es mir durch fortgesetzte Untersuchungen des leuchtenden Meerwassers manche von den leuchtenden Thierformen zu erhalten. Ich habe das Glück gehabt, das Leuchten des Meeres ausser in der gewöhnlichen Erscheinung 367 Bulletin pïiyslco - inatEiématique 368 auch noch in einer besonderen Weise und in einem so gross- artigen Maasstabe beobachten zu können, wie es mir bisher aus keiner Beschreibung bekannt ist. So viel ich bisher ge- sehen habe, bietet die Erscheinung des nächtlichen Leuchtens des Meerwassers, hauptsächlich eine dreifache Verschieden- heit dar, je nach der Verschiedenheit der dabei vorherrschen- den leuchtenden Thierformen. Einmal sind es Myriaden klei- ner, leuchtender Punkte, die, erglimmend und wieder ver- löschend überall um das SchifT herum und besonders unmit- telbar hinter dem Kiele desselben glänzen, in einiger Entfer- nung von demselben aber nicht mehr zu sehen sind. Diese Art des Leuchtens ist die gewöhnlichste und pflegt wohl kaum eine Nacht gänzlich zu fehlen; aber ihre Intensität wechselt je nach der Anhäufung der leuchtenden Punkte. Ich habe ein solches Leuchten schon sehr schön im Skagerak und beson- ders im Fjorde von Christiansand beobachtet, wo, hei nächt- licher Fahrt über den Fjord, an der Schaluppe die Under zum Theil beleuchtet wurden. Im Ocean wiederholte es sich allnächtlich, und durch häufiges Durchlässen des geschöpften W assers durch Leinwand, durch Nachziehen eines Mousselin- Nelzes hinter dem Schiffe u. dgl. m. gelang es mir sehr schön gefärbte Crustaceen, zumeist Lophyropoden, von mikroscopi- scher Kleinheit, für die hauptsächlichsten Urheber dieser Er- scheinung zu erkennen. Ein zweite Art des Leuchtens wird dadurch hervorgebracht, dass einzelne grössere leuchtende Körper, von scheinbar kugelförmiger Gestalt, plötzlich und nicht immer in unmittelbarer Nähe des Schiffes aus den dunkeln Wellen auftauchen , eine Zeit lang leuchtend fort- schwimmen, dann verschwinden, wieder auftauchen und so fort in Intervallen, wobei sie bisweilen noch ziemlich weit hinter dem Schiffe sichtbar sind. Zu gleicher Zeit sieht man auch die kleinen Leuchtpunkle hart am Schiffe glänzen und die Erscheinung ist damit eine um so schönere. Doch darf man nicht erwarten, diese grösseren Leuchlkörper allnächt- lich wiederzusehen ; sie erscheinen meist bei mässig frischem Winde und ziemlich raschem Laufe des Schiffes, weshalb es ziemlich schwer ist ihrer habhaft zu werden. Ich habe vom hohen Bord der Fregatte oft genug aber stets vergeblich nach ihnen gefischt. Ohne Zweifel sind es aber leuchtende Acale- phen. Die dritte und schönste aber auch seltenste Form des Leuchtens tritt ein, wenn zahlreiche, ein bis zwei Zoll lange, besonders hell und fortdauernd leuchtende Körper in ver- schiedener Anordnung die Meeresfläche bedecken. Diese Er- scheinung ist es, welche ich mehrmals und in seltner Pracht beobachtet habe. Wir kreuzten in einer dunklen Nacht, vom 20 auf den 21 December, bei frischem ONO, eine Anzahl hell leuchtender, mit dem Winde paralleler Streifen . welche die Breite von etwa 15 — 20 Fuss hatten und zu beiden Sei- len der Fregatte, so weit das Auge sah, bis an den Horizont sich erstreckten. Gegen die dunkle Meeresfläche waren sie scharf abgegränzt und durch Zwischenräume von etwa 3- bis 400 Fuss von einander getrennt. Das bläuliche Licht, wel- ches sie ausströmten, war so intensiv, dass, wenn w'ir die Streifen kreuzten, die Marssegel davon beleuchtet wurden. Im Kielwasser blieb hinter uns ein ähnlicher Feuerstreifen zurück. Ich habe die Streifen nicht gezählt, aber ihre Anzahl muss sehr bedeutend gewesen sein, da die Erscheinung bei einem Laufe von 8 Knoten (d. i. 8 Meilen in der Stunde) etwa eine Stunde lang anhielt, wobei wir die Streifen ziemlich rechtwinklig kreuzten. Das würde nach der Berechnung etwa 80 — 00 Streifen ergeben. Gegen Ende der Erscheinung wur- den die Streifen schwächer, schienen auch weiter auseinander zu rücken und verschwanden endlich ganz. Wir befanden uns in 0°18 N und 21 0 1 0^ W. In der folgenden Nacht wie- derholte sich die Erscheinung in einem geringeren Grade, in 8°27 N und ziemlich in derselben Länge, nämlich 21°t)/ W. Es wurde eine grosse Anzahl der leuchtenden Körper aufge- fischt, welche sich alle als einer etwa 2 Zoll langen Pyrosomen- Art angehörig erwiesen. Zwei Nächte später zeigte sich im Kielwasser des Schiffes eine andere, kleinere, etwa zolllange Pyrosomen- Art, in zahlreicher Menge und nur von wenigen der grösseren Art untermischt , ohne jedoch regelmässige Streifen zu bilden. Aber in der Nacht vom 24 auf den 25 December herrschte wieder die grössere Art allein vor. Es war völlig windstill und das Meer nur von einer hohen Dü- nung bewegt. Die leuchtenden Pyrosomen waren über die ganze sichtbare Meeresfläche zerstreut und hie und da in so bedeutender Zahl angehäuft, dass sie zusammenhängend leuch- tende Flächen von verschiedener Grösse und unregelmässiger Anordnung und Umgränzung bildeten. Gewiss mögen unre- gelmässig nach allen Richtungen umschlagende Winde, von Windstillen gefolgt, eine solche Anhäufung dieser selbst nur wenig beweglichen Organismen hervorgerufen haben, über welche dann bloss ein frischer Wind zu streichen braucht, um sie davon zu tragen. Ihre Anordnung in regelmässige Streifen glaube ich jedoch aus einer sich durchkreuzenden Richtung des Windes und der lokalen Strömung mir erklären zu müssen, für welche Thatsachen übrigens directe Beweise vorhanden waren. Obgleich nun die Pyrosomen mit ihrem in- tensiven, bläulichen Lichte alle übrigen Leuchtpunkte bei Weitem überstrahlten und so den Charakter der Erscheinung allein bedingten; so schienen nichtsdestoweniger mit ihnen zugleich auch die kleinen leuchtenden Crustaceen besonders O häufig zu sein, und ich habe in diesen Nächten den grössten Theil der mir überhaupt bekannt gewordenen kleinen Licht- träger gefangen. Zugleich verfingen sich denn auch in das Netz manche andre Crustaceen ( Phyllosoma u. a.), Acalephen ( Diphyes ), Mollusken u. dgl. m. An den kleinen Crustaceen habe ich die Erscheinung des Leuchtens oft unmittelbar und noch unter dem Mikroscope beobachten können. Nach Mög- lichkeit unterwarf ich die mit dem blossen Auge kaum merk- lichen Formen sogleich einer mikroscopischen Untersuchung, und brachte sie alsdann, zumal die grösseren, in Weingeist. Dabei sind von meinem Zeichner colorirte Abbildungen der- selben mit vielem Fleiss und Eifer entworfen worden. Ich hoffe dass dieselben zur genaueren Kenntniss der schönen Erscheinung des nächtlichen Leuchtens des Meerwassers i?t Zukunft Einiges beitragen werden. Emis le 18 mai 1854. Æ 288. BULLETIN Tome XII JW 24. DE LA CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES OE SAINT- PÉTERSBOIJRCt. Ce Recueil parait irrégulièrement , par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours DémidofT seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. -On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospecl, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komhtctl HpaB.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 13. Sur les phénomènes de copulation et les formules qui les expriment . Békétoff. NOTES. 13. Données relatives ci la distribution géographique des infusoires. Weisse. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 13. Sur les phénomènes de copulation et les FORMULES QUI LES EXPRIMENT; PAR NICOLAS BÉKÉTOFF. (Lu le 31 mars 1854). Les combinaisons, qu’on s’accorde à ranger maintenant dans la classe des corps copules, étaient envisagées autre- fois sous differents points de vue; cette désignation étant restreinte aux acides copulés, MM. Berzelius et Liebig regardaient les éthers composés comme des sels, tandis que les amides formaient une classe à part. C’est M. Gerhardt, qui a cherché à rattacher la formation de toutes ces com- binaisons à un seul genre de phénomènes par ses deux lois: la loi de basicité et celle des résidus , qu’il a énoncées déjà dans son Précis de chimie organique ( 1 84-4- — 45) et plus tard dans plusieurs mémoires *)• La définition, donnée par M. Ger- hardt, aux phénomènes de copulation, est celle-ci: deux substances se combinent en éliminant les éléments de l’eau (ou d’acide chlorhydrique et autres) ; le produit qui en résulte, est un corps copulé: il peut régénérer les deux combinaisons primaires qui lui ont donné naissance, en re- prenant dans d’autres circonstances ces memes éléments. Cette définition est trop générale, comme l’a très bien remar- qué M. Strecker 1 2); toutes les doubles décompositions sa- lines y rentrent. D’un autre côté, M. Gerhardt rattache les phénomènes de copulation à ceux de substitution métalep- tique, en désignant les premiers comme des substitutions par ré- 1) An. ch. Ph. 3. 1848. t. XXIV. Laur. et Gerh. Rech. sur les ani- lides. C. R. par L. et G. 1851 p. 129. Gerh. sur la basicité des acides. 2) Annalen der Ch. und Pharm. 1848. B. 68. s. 47. sidus; il les confond même quelquefois, comme nous le dé- montrerons ensuite. Nous ajouterons, que la plupart des phénomènes chimiques, même ceux de combinaisons direc- tes 3) peuvent être envisagés, comme des doubles substitu- tions; et rien n’est plus vrai au point de vue de la sy- métrie de la réaction, mais cela ne suffit pas pour déter- miner le caractère chimique de tous ces phénomènes. Ce n’est qu’en considérant le rôle chimique des éléments trans- portés et les changements d’état qui en peuvent résulter, qu’on parvient à se rendre compte d’une réaction chimique. C’est sous ce point de vue, que j’ai traité la formation des corps copulés dans un mémoire publié en langue rus$e et présenté comme thèse de chimie à l'université de St.-Pé- tersbourg, le 30 avril 1853; j’y ai donné une formule pour ce genre de réaction, qui me parait plus générale, que la formule de M. Gerhardt (ou de M. Strecker), désignée par lui sous le nom de loi de basicité. Puisque les déduc- tions, auxquelles je suis parvenu, me paraissent exprimer d’une manière plus nette les propriétés chimiques des com- binaisons copulées et les réactions dont elles sont suscep- tibles, je me permets de les soumettre au jugement de l’Aca- démie. 3) Plusieurs chimistes représentent par ex. la formation de l’acide chlorhydrique par le chlore et l’hydrogène, comme une double dé- composition: H Cl _ H Cl H Cl — Cl H Cette manière de voir est confirmée par les belles recherches de MM. Favres et Silbermann sur la différence de chaleur dégagée dans cette réaction par le chlore insolé et non insolé et que ces savants ex- pliquent par la décomposition préalable, que la lumière fait subire aux molécules de chlore. (Inst. 1848). 371 Bulletin pliysleo - inatEiématique 372 Nous choisirons comme point de départ la formation des éthers composés, par exemple celle de l’éther benzoïque, qui peut être ramenée à quatre cas principaux de réaction. Nous commencerons par le cas le plus ordinaire et pour ainsi dire normal, celui de l’action mutuelle de l’alcohol et de l’acide benzoique: 2 v. 2 v. 2 v. 2 v. i) c> o -h c A o = n,o H- c^j0 o 4) M. Gerhardt exprime cette réaction par l’équation générale: ~^2 = H20-Hÿ, qui veut dire, que l’ac. benzoique (a) est actif par l’élément électronégalif, l’oxygéne, et l'alcohol par l’élément éleclropositif, l’hydrogène. Ici l’expérience ne nous apprend pas si les choses se passent ainsi que le montre l’équation, ou autrement; nous chercherons la ré- solution de cette question dans les autres cas. Arrêtons nous maintenant sur l’action mutuelle du sulfovinate et dû benzoate de potasse: 2) C^°0 C^0,S03=K20,S03 -i C^°0. C’est d’après la réaction même, que nous pouvons juger d’où provient l’hydrogène éliminé, substitué ici par 2K, et en même temps elle nous montre le caractère chimique de cet hydrogène. Quant à l’oxygène, c'est aux cas suivants, qu’il faut s’adresser pour en déterminer l’origine. Consi- dérons dans ce but la formation de l’éther benzoique par la réaction du chlorure de henzoile sur l’alcohol: 3) C7H50,C1 -+- G|f 50 == HC1-hG°0. Ici la réaction n’a qu’une seule expression; les groupes organiques C7ILO et CJL sont les mômes, que dans les deux premiers cas, le second équiv. d’oxygène de l’éther provient de l’alcohol, mais ceci est de peu d’importance, et l’on doit admettre que remplissant le même rôle chimique dans les deux corps organiques, il peut provenir dans le corps copule indifféremment de l’un ou de l’autre côté; ceci est confirmé par l’expérience suivante; on fit agir de l’iodure d’éthyle sur du benzoate de potasse à une température de 70°, de ma- nière à faire retomber dans la cornue l’iodure qui distillait; il s’est produit bientôt, comme ou pouvait s’y attendre, de l’iodure potassique et de l’éther benzoique 5), c’est le der- nier cas de sa formation, dont nous avons à parler C7H,On , r TT , ... C.IIO,. 4) 7 O -t- CJI., J = KJ £ j| O 4) Nous employons la notation à 2 volumes de M. Gerhardt et les formules des combin. org. ramenées au type eau (H20), qui dans ce cas sont les mômes que celles, proposées par M. Liebig. 5) La production de l’éther benzoique au moyen de l’iodure d’é- thyle et d’acide benzoique, môme dans des tubes scellés à la lampe, ne réussit pas. Cette fois le second équivalent d’oxygène de l’éther provient évidemment du groupe benzoique. Nous voyons, que dans toutes ces réactions, où les ré- sidus organiques peuvent varier de C7Hà02 et C2H5 à C7H50 et C JI50, les groupes C7H.O et CJI. persistent intégralement dans le transport des équivalents chimiques; quant à l’élé- ment métallique (hydrogène, K etc.) éliminé, il provient tou- jours des deux substances agissantes, si la combinaison éli- minée est bibasique, et ce n’est que dans le cas où l’un des corps est un anhydrite et où par conséquent il ne s’élimine qu’un volume d’hydrogène, que celui-ci est fourni par l’un des corps. Remarquons, que la plupart des chimistes s’accorde à placer cet hydrogène hors du groupe organique; c’est ce que les formules de MM. Berzelius, Liebig et Gerhardt (que nous employons de préférence, parce qu’elles expri- ment plus nettement la symétrie des réactions et surtout les relations de basicité) expriment également. Cet hydrogène est non seulement caractérisé par le rôle qu’il joue dans les phénomènes qui nous occupent, mais surtout par la propriété d’être remplacé par des métaux, comme par ex. dans l’alcohol potassé, où il ne se distingue de celui des acides (où il est basique), que par sa moindre facilité à la substitution métallique. Mais, comme dans les phénomènes de copulation il joue partout le même rôle, nous le désignerons comme hydrogène de copulation (boao- poA"B coHerania, Paarungs-Wasserstoff), et nous le prendrons pour base d’une équation générale de copulation et de ba- sicité. Une pareille équation a été proposée, il y a déjà 12 ans, par M. Gerhardt et modifiée ensuite par M. Strec- ker, mais dans l’état actuel de la question, elle n’est plus admissible, comme nous allons le démontrer. M. Gerhardt représente sa loi de basicité par l'équa- tion; a-+-b — 1 =Z, qui veut dire, que la basicité Z du produit est égale à la somme des basicités (a -t- b) des sub- stances agissantes, diminuée de l’unité. Notre exemple (1 cas) est exprimé d’après cette loi par l’équation ; 0-+J — 1=0, qui montre, que le produit de la copulation de l’alcohol dont la basicité est égal à 0 , avec un acide monobasique est tou- jours neutre. M. Strecker remarque dans son mémoire déjà cité, que la loi de Gerhardt n'est pas appliquable à quel- ques cas de copulation des acides et propose de la rem- placer par celle-ci: a -a- b — ^=Z, ou n est le nombre des équivalents d’eau éliminée 6). Cette formule parait plus gé- nérale et a l’avantage de donner pour ” une valeur, déter- minée d’après la réaction même, tandis que dans celle de Gerhardt ce nombre a une valeur tout à fait arbitraire; 6) Pour la notation à 2 vol. il faut l’écrire a-i-6 — n = z, puisque toutes les fois que la notation à A vol. montre une élimination de 2 éq. d’eau, celle-là n’en montre que d’un seul. M. Strecker le remar- que lui même. de IMcadémie de Saint- Pt'tersbonrg. 373 mais dans l'application de ces deux équations il n’y a aucune différence réelle, puisque dans la plupart des cas il ne s’élimine qu’un seul équivalent d’eau (ou 2 d’après la no- Tl tation à 4 vol.) et alors — ou n ont la même valeur dans les deux formules; dans le cas, où il s’en élimine plus d’un équivalent, Gerhardt représente la réaction comme plu- sieurs copulations successives; de cette manière, il fait la soustraction de l’unité autant de fois, qu’il s’élimine un éq. d’eau. Mais nous allons voir, que ces formules ne sont appli- cables qu’à quelques cas particuliers et principalement à celui de la copulation des acides avec des corps neutres ou basiques, représentés dans la formule par 0. Dans ces dernières années M. Gerhardt a découvert un moyen général de la production des anhydrites des acides monobasiques; d’après ses recherches on doit envisager ces nouvelles combinaisons, comme le produit de la copulation de deux équivalents d’acides. En appliquant à cette réac- tion la loi de basicité de Gerhardt, ou a l’équation sui- Tl vante: ln-1 — 1=1; la formule de M. Strecker («-t-6— -=Z) donne la même valeur pour Z; par conséquent, d’après les deux expressions, le produit de cette réaction, c’est-à-dire l’anhydritc, devrait être un acide monobasique, tandis que dans le fait il se produit un corps parfaitement neutre, qui ne se dédouble en deux équiv. d’acides, qu’en reprenant les éléments d’eau éliminée. Nous ajouterons encore un exemple: MM. Williamson et Chancel sont parvenus l’un et l’autre, dans le cours de l’année 1850, à copuler entre eux deux équivalents d’alco- hol; si on voulait appliquer à cette réaction (qui a servi aux auteurs à décider si heureusement la question tant dis- cutée de la formation des éthers, appelés simples), l’équa- tion de Gerhardt, ou celle de Strecker, on la trouverait encore en défaut, puisqu’elle donne pour Z une valeur né- gative (O-t-O — ï = — I), qui ne peut avoir ici aucun sens. Voici donc trois cas de copulation également généraux; celui des acides avec les alcohols, de ceux-ci entre eux et de deux acides entre eux, dont au premier seulement la loi de Gerhardt est applicable. — Ce défaut de généralité paraît provenir de ce que cette loi n’est pas fondée sur le principe chimique des phénomènes qu’elle embrasse. En mettant en regard les trois réactions dont nous venons de parler : A) ^7^s^0-t-^^50=H20-+-^^|^ — Formation de l’é- ther benzoique. ^)C7^00-i-C^3°0==H20-(-^0_ de l’anhydrite acetylo-benzoique. C) sOh-C|J*0=HJ60-i-£||I5 - de 1 ether métbylo- éthylique. , 1 •- I ' 37/1 on voit, que le principe de l’action chimique est le même et que, quoique les sommes des basicités d’après les équations de MM Gerhardt et Strecker soient différentes (ï, 2 et 0), les produits sont analogues; ce sont des corps neutres, des an- hydrites, non susceptibles à de nouvelles copulations (nous atta- chons une grande importance à cette dernière circonstance); mais en observant, que toutes ces combinaisons primaires, ren- ferment le même nombre d’équivalents d’hydrogène métallique (ou d’eau d’après les formules de Liebig), ou comme nous l’avons désigné hydr. de copulation, on y trouve l’explication et la cause naturelle de cette analogie de réaction et des pro- priétés chimiques des produits. Guidé par ce principe, je prends cet hydrogène là comme terme pour construire mon équation de copulation, et dont la loi de basicité ne sera qu’un cas particulier. D’après cela, cette équation aura la forme suivante: «H-t-èlI — cll=rfl, ou simplement a~\~b — c—z. Les coefficients, ou les membres a et b expriment le nombre des équivalents d’hydrogène de copulation ou de métal , dans les combinaison primaires, c l’hydrogène, ou le métal, éliminé à l’état d’eau d’acide chlor- hydrique (jodhydr. etc.) ou de sels, et z, le nombre des élé- ments métalliques, restés dans le corps copulé. Pour les corps monohydriques, comme ceux que nous avons pris pour exemple, les réactions A, B et G seront exprimées par une même équation: 1 — s— I — 2=0, ce qui veut dire, que le pro- duit copulé est neutre et non susceptible, sans se décomposer, à des nouvelles copulations. Quand l’un des corps a , est bi-ou tri-hydrogènique, comme c’est le cas par exemple pour l’Ani- line et l’Ammoniaque, b, étant I, (par ex. l ac. benzoique), z sera égal à 1 pour l’aniline et à 2 pour l’ammoniaque, ce qui signifie, que la Benzanilide peut par ex. encore se copuler une fois, ou pour abréger, que c’est une amide de second degré, et la Benzamide, pouvant se copuler encore deux fois, est une amide du premier degré. Nous voyons donc, que notre équation exprime le nombre des copulations possibles, ou comme nous l’avons appelé, le degré de copulation (pour des corps déjà copulés). C’est ainsi que les alcohols, les acides monobasiques et les bases imides (les imides aussi) sont expri- més par 1; les acides bibasiques, les bases amides et les rno- namides par 2, les acides tribasiques et l’ammoniaque, le PH3 et l’As H3 par 3. Ainsi donc, notre équation, prise dans le sens le plus gé- néral, exprime le degré de copulation; mais pour les acides où l’hydrogène joue le rôle d’un veritable élément basique, qui entre en doubles décompositions avec les oxydes et les sels, le degré de copulation coïncide avec la basicité, et alors notre équation exprime également ces deux propriétés. C’est ainsi que, pour la copulation de deux acides (B), l’équation 1-f-l — 2=0 est une véritable équation de basicité. Mais pour plus de précision, dans le cas où les acides se copuîent avec des corps neutres ou basiques, on marque de l’unité l’hydro- gène de l’acide; le membre négatif c, exprimant alors la somme de l’hydrogène de deux fonctions un peu différentes, doit être * 373 Bulletin physico - matliématique 376 remplacé par , puisque, comme nous l'avons montré les deux corps en éliminent la même quantité; Z doit aussi être remplacé pa Z-\-z. Remarquons cependant, que cette modifi- cation dans l’équation n’est nécessaire, que dans les cas, où les corps agissants contiennent plus d’un équiv. d'hydrogène de copulation. Par exemple, pour exprimer la formation de l’acide oxamique, nous aurons l'équation a-+-b — = Z~\-z ou 2+3 — (T -+- l) = l-t-2 7). C’est l’expression générale pour tous les acides amidés, qui dérivent d’un acide bibasique. Ce qui veut dire, que ce produit est un acide amidé monoba- sique, où l’ammoniaque a conservé encore deux degrés de co- pulation; l’acide correspondant à l’aniline devra être exprimé par 1 -4— 1 et celui de la biétbylamine, par ex. par S seule- ment. La formation de l’oxamide s’exprimera pareillement par: a-+-2b — (^-'\=z-+-z ou 2-J-2.3 — (2h-2)=0-+-4 ou 2.2. Ces exemples nous paraissent suffisants pour montrer l’appli- cation de l'équation, que nous venons de proposer pour rem- placer celles deGerhardt et de Strecker et que nous croyons plus générale et capable à mieux exprimer le principe chi- mique des réactions auxquelles elle se rapporte. Nous les avons choisis tous parmi les cas les plus simples et pour ainsi dire normaux, ceux de copulations des hydrides avec élimi- nation d’eau , mais notre équation s’applique également aux cas des chloranbydrites et autres réactions sembla blés ; celle de (3) est exprimée par l’équation: O-t- l — 1=0 et de (4) par î-t-0— 1 = 0, puisque l’un des corps ne contient point d’hydrogène de copulation et le corps éli- miné est HCl ou JK, qui ne contiennent qu’un seul élément métallique. La même équation s’applique à la formation des anhydrites par l'action d'un chloranhydrite sur un sel; c’est ainsi qu’ils ont été obtenus, mais nous avons préféré dans l’exemple (B) à ramener leur formation à la réaction normale, pour faire ressortir son analogie avec d’autres réactions; on voit d’ailleurs, que notre équation donne la même expression pour tous les cas, tandis que celle de Gerhardt et Strec- ker n’y est pas également applicable: pour les éthers doubles de Williamson et Chancel elle donne Z = — 1, et pour les anhydrites Z=0, tandis que les réactions normales donnent Z = 0 et Z =1 ; elle montre donc une différence dans le pro- duit, lé où il n’y en a aucune. 7) Au moment ou nous publions cet extrait, nous venons de lire le dernier mémoire de M. Gerhardt (C. R. 1854 mars), où il considère les imides, comme des amides, où 2 vol. d’hydrogène sont remplacés par un seul groupe organique, équivalent à 2 vol. d’hydrogène. C’est à quoi on est amené aussi par notre équation: a- -(TH qui devient pour le cas des imides: 2 -h 3 — (2 -+- 2) = 0 -+- 1 , ce qui montre que les imides sont des amides de second degré, comme les diamides. L’un des avantages de l’expression que nous proposons, c’est qu'en désignant les degrés de copulation, elle fait pré- voir quelques réactions; en représentant par exemple la Ben- zamine par 2, elle montre la possibilité d’obtenir avec cette combinaison encore deux termes, la bi- et la tri-benzamide, ou tout autre bi- et tri -amide. J’étais déjà assez heureux pour obtenir le 3me terme avec le PH3, la tribenzophosphide; cette combinaison est décrite dans le mémoire russe déjà cité. J’espère bientôt avoir l’honneur d'en entretenir l’A- cadémie s). Nous allons parler maintenant de quelques combinaisons, considérées ordinairement comme copulées, mais qui font ce- pendant exception à la loi dont nous avons cherché à dé- montrer la généralité. Ce sont celles, formées par l’action de 1’ anhydrite sulfurique (S03) sur quelques acides et hydro- gènes carbonés, comme par exemple l’acide sulfacétique de Melsens, l’acide sulfo-bcnzoique (hypo-sulphobenzoique de Lieb.) de Mitscherlich etc. Ces deux acides sont bibasiques, quoique formés par la réunion d’un corps sans hydrogène et d’une combinaison monométallique sans élimination, ce qui peut être exprimé par 0-t- î — 0 = 1; le produit devrait être par conséquent un acide monobasique. D’où vient donc le second équivalent d’hydrogène métallique? Ce n’est que le groupe organique qui pouvait le fournir, donc il y a eu oxy- dation, ou, pour rester dans la réalité des faits, nous dirons, qu’un équivalent d’hydrogène a changé de valeur chimique en passant de l’état métaleplique à l’état métallique. Ce, n’est donc plus un phénomène de copulation qui n’est qu’un dou- ble échange des éléments sans changement de leur état chi- mique 8 9). L’acide sulfacétique n’est donc pas le produit co- pulé des acides sulfurique et acétique, comme l’est par ex- emple l’acide sulfo-vinique qui est monobasique. Du reste, leurs différents modes de formation et de décomposition mon- trent assez, qu’il ne sont point analogues, quoique la compo- sition élémentaire du véritable acide sulfacétique copulé se- rait la même, que celle de l’acide de Melsens, mais il serait monobasique10). Notre manière de voir explique pourquoi l’acide de Melsens ne se décompose pas sous l’influence des bases ou des acides en acides acétique et sulfurique; les élé- 8) Certainement, qu’on pouvait être amené à eutrevoir ces combinai- sons par l’analogie de la constitution des amides avec les ammonia- ques composées de MM. Wurtz et Hoffman, et c’est ainsi quo M. Gerhardt a déjà décidé la question expérimentalement par ses der- nières recherches sur tes amides. La généralité de notre équation n’en est que plus affermie. 9) Dans quelques cas, les corps copulés peuvent se produire par une combinaison directe sans élimination, comme par exemple dans le mode de formation de l’éther sulfurique neutre. Mais ici les corps agissants sont des anhydrites pour lesquels l’élimination a précédé, comme ) si le phénomène de copulation se faisait à deux reprises et toujours sans changement de l’état chimique des éléments. 1 0) Nous avons déjà de semblables exemples d’isomérie dans les acides iséthionique et mélhionique d’une part, et l’acide sulfoviniquc do l’autre, de l’Académie de Saint -PétersfooMPg’. 378 ments métaleptiques du premier étant altérés pendant sa for- mation. Ce que nous venons de dire, peut également s’appli- quer à l’acide sulfo-benzoique de Mitscherlich; Liebig y a déjà signalé l’altération du radical organique, en désignant cet acide par hyposulfobenzoique Remarquons, que c’est justement à ces cas que la loi de Gerhardt et l’équation de Strecker sont parfaitement ap- plicables, puisque la somme des basicités étant 3,1e pro- duit doit donc être un acide bibasique; mais c’est ce qui les accuse. Ces lois, n’ayant pas pour base la cause chimique des phénomènes de copulation et de basicité, expriment une diminuation de basicité tout à fait arbitraire; elles présentent par conséquent une concordance ou une discordance fortuite avec les faits, et ne sont justement applicables qu’aux seuls cas dont elles sont déduites empiriquement. Quelle confiance peut- on avoir pour une loi qui, n’étant point applicable aux phénomènes (B) dont elle représente la régularité, l’est au contraire là, où elle devrait signaler une différence. Nous allons en avoir encore une preuve, en étudiant le rapport qui existe entre les phénomènes qui nous occupent, et ceux de métalepsie , ce qui nous parait nécessaire pour faire mieux ressortir le caractère chimique des réactions de co- pulation. On sait, que les corps haloïdes, en agissant sur les acides, les alcohols et autres hydrides, n’y substituent pas tout l'hy- drogène, en y laissant toujours intact celui, qui est à l’état métallique. Par conséquent, la substitution métaleptique n’al- tère pas les fonctions chimiques des corps, comme la basicité et le degré de copulation; ces deux phénomènes se passent, pour ainsi dire, indépendamment à côté l’un de l’autre, puis- que les valeurs chimiques des éléments qui y prennent part, sont essentiellement différentes; e’est pourquoi aussi les degrés de métalepsie sont tout à fait autres, que ceux de co- pulation. La même chose a lieu pour les phénomènes de sub- stitution nitrique, cependant tous les chimistes ne sont point d’accord sur ce point; on peut du moins attribuer une opinion contraire à MM. Gerhardt et Strecker. En général, M. Gerhardt ne semble pas faire une grande différence entre les phénomènes de copulation et ceux de métalepsie, en désignant les premiers comme des substitu- tions par résidu, et les seconds comme des substitutions par des corps simples. D’après cette manière de voir, il a rangé la substitution nitrique, comme une substitution par résidu (N02H) , parmi les phénomènes de copulation, et cherche, par conséquent, à y appliquer sa loi de basicité; M. Strecker est tombé dans la même erreur, et son équation lui obéit très bien. Nous ne saurions nous ranger, dans ce cas, à l’opinion de ces savants distingués. Les substitutions nitriques s’exer- cent sur d’autres éléments, que ceux qui entrent en double dé- composition dans les phénomènes de copulation et n’ont par conséquent aucun rapport avec la basicité et le degré de co- pulation des combinaisons organiques. Du reste, les proprié- tés chimiques des corps nitrés montrent assez, que ce ne sont point des corps copulés, puisque ils ne se dédoublent jamais, comme ces derniers en leurs combinaisons primaires (acide nitrique et la substance organique, qui leur a donné nais- sance) sous l’influence des acides ou des bases; et quel que soit le degré de substitution, ils peuvent se copuler sans dé- composition. Ce n’est qu’en méconnaissant le caractère chi- mique des phénomènes de copulation, et n’ayant aucun égard à la valeur chimique des éléments agissants, qu’on pouvait confondre deux genres d'actions chimiques, aussi différents. Dans l’élude que nous venons de faire des phénomènes de copulation, nous avons pris constamment pour guide ce principe général de toute action chimique, et nous avons cherché, par son application, à mettre plus de précision dans les idées qu’on se fait de ces phénomènes. Qu’il nous soit permis d’en tirer les conclusions suivantes: 1. Le phénomène de copulation dans le sens de la symé- trie de la réaction est une double décomposition ou substitution qui transporte, d’un côté, les éléments d’une valeur métallique, et de l’autre, les groupes organiques. 2. La suite d’une copulation est l’élimination d’éléments d’une valeur pour ainsi dire minérale (métallique, am- phide, haloïde), qui atteint son maximum dans le der- nier terme, où les groupes organiques se rangent sous l’influence d’un seul (rarement de deux) élément miné- ral (l’azote ou l’oxygène), qui en détermine le type. 3. Les phénomènes de copulation se rapprochent des doubles décompositions salines, en ce que les éléments agissants sont d’une valeur analogue et que tous les deux ils ne donnent lieu à aucun changement de cet état. Ils se distinguent, au contraire, de ceux de méta- lepsie qui s’exercent sur d’autres éléments et qui pré- sentent des phénomènes d’altération ou de changement d’état, puisqu’ il se fait une véritable combustion de l’hydrogène, qui passe de l’état métaleptique à l’état métallique (dans l’acide chlor-hydrique par exemple). I O T E S. 13. Eîn Beitrag zur geographischen Verbrei- tung der Infusorien; von Dr. J. F. WEISSE. (Lu le 2 décembre 1 853.) Ein dreiwöchentlicher Aufenthalt in den Bädern von Aix (in Savoien) im Juli 1853 veranlasste mich, da ich mein Mi- kroscop mitgenommen, den dort vorkommenden Infusorien nachzuspüren. Dass die Ausbeute nur gering sein würde, hatte ich schon das Jahr vorher vermuthet, weil ich in den Umgebungen der Stadt nirgends stehende Wässer, Teiche, Gräben u. s. w. bemerkte. Auf meine vielfachen Erkundigun- gen nach dergleichen Wohnplätzen der Infusorien bei meinem zweiten Besuche von Aix-les-bains ward ich immer nur an Stellen hingeführt, wo das überall fliessende Quellwasser, 4579 Bulletin pliysico - mat hématique 45SO mineralisches und unmineralisches, entweder zufällig stag- nirle oder künstlich für Mühlen -Getriebe gedämmt worden war. Ich fragte wohl unterrichtete Kollegen, ob sie mir nicht sagen könnten, wo die kleine Lemna, diese bekannte Enten- Speise und zugleich so beliebte Herberge vieler kleiner Was- serthierchen vorkomme; allein Niemand wusste mir Bescheid zu gehen. Ich war daher genöthigt, auf eigene Entdeckungen auszugehen. Die in dieser Absicht unternommenen Excursio- nen blieben jedoch ohne erwünschten Erfolg. Die. Ausdrücke étang und eau dormante oder stagnante schienen den Leuten, die ich darum befragte, ganz unverständlich zu sein; man verwies mich stets auf: le marais au bord du lac de Bourget. Nur einmal traf ich in einem Privatgarten eine kleine stin- kende Lache an, die der mich auf meinen Wanderungen be- gleitende Bube naserümpfend: « vilain couloir« nannte. Meine Beobachtungen mussten also auf das erwähnte mit Sumpfgras und Schilf überwachsene Ufer des Lac de Bourget beschränkt bleiben. Dieser See, auf welchem ein Dampfschiff regelmäs- sige Fahrten von Aix nach Lyon macht, liegt eine kleine Stunde von der Stadt und ist jenseits von hohen Bergen [Dent du Chat. Montagne de Haute- Combe) begränzt. Infusorien von Aix-les-bains. Ich muss hier die Bemerkung voranschicken, dass ich un- ter den von mir aufgefundenen Thierchen nichts Neues gese- hen habe und dass sämmtliche bei Aix von mir beobachtete Infusorien den anderwärts vorkommenden in allen Stücken gleichen. Interessant war es mir jedoch, dass ich zwei von mir in früherer Zeit (Bull, phys.-mathém. T. V. No. 14 und T. XI. No. 5) als neu aufgestellte Arten auch hier antraf. Es sind meine Mastigocerca lunaris und Cyclidium lineatum. Letz- teres hat Max. Perty, als Coccudina crystallina bei ihm abge- bildet, auch in der Schweiz beobachtet1). Bei Aufzählung der von mir gesehenen Thierchen folge ich dem Systeme von Ehrenberg, weil ich mich an dieses ge- wöhnt habe. Polygastrica. 1. Farn. Monadina: Monas Guttula. Uvella Uva. Polytoma Uvella. 2. Farn. Cryptomonadina : Cryptomonas ovata , cylindrica und er osa. Trachelomonas volvocina. 3. Farn. Volvocina: Chlamidomonas Pulviscalus. 4. Farn. Vibrionia: Vibrio Lineola. Spirillum Undula. 5. Farn Closterina: Closlerium moniliferum. 6. Farn. Astasiaea: Euglena deses, viridis , Spirogyra, Pyrum, triquetra und Ovum. 7. Lam. Dinobryina: 0. 8- Farn. Amoebaea: Amoeba diffluens und radiosa. 9. Farn. Arcellina: Difflugia proteiformis. Arcella vulgaris. 10. Farn. Bacillaria: Arthrodesmus quadricaudatus. Euas- 1) Zur Kenntniss kleinster Lebensformen u. s. w. Bern 1852. pag. 158 und Tab. V. Fig. 18. trum Botrytis. Navicula gracilis, Acus, fulva, Sigma, viridis , viridula , capitata , Librile und splendida. Eunotia Zebra und turgida. Bacillaria vulgaris. Synedra Ulna und capitata. Gom- phonema truncalum , acuminatum und rotundatum. Cocconema Cistula und cymbiforme. 1 1 . Farn. Cyclidina : Cyclidium Glaucoma , margaritaceum und C. lineatum m. 12. Farn. Peridinaea : Chaeloglena volvocina. Peridinium cinctum. 1 3. Farn. Vorticellina : Trichodina Grandinella. Urocentrum Turbo. Vorticella Campanula , nebulifera und chlorostigma. 14. Farn. Ophrydina: 0. 15. Farn. Euchelia: Actinophrys Sol und difformis. Podo- phrya fixa. Trichoda pura. Leucophrys patula. 16. Farn. Colepina: Coleps hirlus. 17. Farn. Trachelina; Trachelius Anaticula und trichopho- rus. Loxodes Biirsaria. Chilodon uncinatus. Nassula ornata. 18. F am. Ophryocercina: 0. 19. Farn. Aspidiscina: 0. 20. Farn. Colpodea: Colpoda Cucullus. Paramecium Aurelia und Colpoda. Amphileptus Anser. Uroleptus Piscis. 21. Farn. Oxytrichina: Oxytricha Pellionella, Pullaster und caudala. Stylonychia pustulata. 22. Farn. Euplota: Euplotes Patella und Charon. Rotatoria. 1. Farn. Ichthydina: Chaetonotus Larus. 2. Farn. Oecislina: 0. 3. Farn. Megalolroclia: 0. 4. Farn. Floscularia : Limnias Ceratophylli 2). Floscularia ornata. 5. Farn. Hydatinaea: Furcularia gibba , gracilis und For - fiicula. 6. F am. Euchlanidota: Lepadella ovalis. Monostyla cornuta und lunaris. Mastigocerca lunaris m. Salpina mucronala. Mo- nura Colurus. Metopidia Lepadella. 7. Farn. Philodinaea: Callidina rediviva. Rotifer vulgaris und macrurus. Philodina erythrophthalma. 8. Farn. Brachionaea: Anuraea curvicornis. Pterodyna Pa- tina- Aus diesem magern Verzeichnisse, welches bloss 74 Poly- gastrica und 19 Räderthiere (die überdiess grösstentheils nur vereinzelt zur Ansicht kamen), also noch kein volles Hun- dert Infusorien enthält, dürfte wohl klar hervorgehen, dass Aix, wo Feigen und Pfirsiche im Freien gedeihen, nicht der Ort sei, wo man Infusorien studiren könne, und dass unsere Residenzstadt, mit ihren vielen étangs und eaux dormantes, in welchen diese winzigen Wesen in so überschwenglicher Menge Vorkommen, in dieser Hinsicht den Vorzug verdiene 2) Auch hier an Ceratophyllum, wie gewöhnlich. 381 de l’leadoinie de Saint-Pétersbourg, 382 BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 20 janvier (1 février) 1854. Lecture ordinaire. M. Tchébychev lit un mémoire: Sur l’intégration des différentiel- les, qui contiennent une racine carrée d’un polynôme du troisième ou du quatrième degré. Il sera inséré au recueil des Mémoires, et 31. T ch é- bycliev en livra un extrait pour le Bulletin. Lecture extraordinaire. M. Meyer présente, do la part de M. Traut vetter de Kiev, mem- bre correspondant, une note intitulée: Ueber die Seneciones des Iiiev’- schen Gouvernements, et il en recommande l’insertion au Bulletin. Ap- prouvé. Ouvrage publié. Le Secrétaire perpétuel présente le tome premier achevé des Mélan- ges mathématiques et astronomiques, embrassant les années 1849 à 1853 et renfermant 49 articles extraits du Bulletin physico-mathématique. Rapport. M. Helmersen présente à la Classe, de la part do M. M. Leonhard père et fils, de Heidelberg, deux brochures intitulées: 1) Künstlicher Augit. Ein Bruchstück aus « Hüttenerzeugnisse als Stützpunkte geologi- scher Hypothesen »- 2) Ueber einen neuen Fundort des Ortldts bei TVeins- heim in Baden , von Gustav von Leonhard, et il rend brièvement compte à la Classe de l’ouvrage, que prépare M. Leonhard père, et dont la première de ces brochures renferme un échantillon. La belle collec- tion de produits des usines dont dispose M. Leonhard, lui ayant en grande partie été fournie par l’Administration des mines de Russie, il désire placer son ouvrage sous l’égide du nom de S. 31. l’Empereur. Or 31. Helmersen ayant acquis la conviction que l’ouvrage en question méritera cet honneur, il recommande à l’attention de l’Académie le désir de l’illustre vétéran des minéralogistes de l’Allemagne, membre correspondant de notre Académie depuis 1811. La Classe décide qu’il en sera fait un rapport à M. le 3Iinistro- adjoint de l’instruction pu- blique. Proposition. M. Brandt annonce à la Classe que le professeur Tiedemann à Frankfort sur le Main, membre honoraire de l’Académie depuis 1833, doit célébrer prochainement son jubilé de Docteur, et il propose à la Classe, de concert avec ses collègues MM. Baer et 3Iiddendorff, d’adresser à l’illustre physiologiste les félicitations de l’Académie et de souscrire à un exemplaire d’argent de la médaillo qui doit être frappée à cette occasion en son honneur. Approuvé. Correspondance. M. le Vice-Président annonce à l’Académie qu’il a remis au Comité administratif, pour être examinées par la Conmission des calendriers, ses vues sur les mesures à prendre pour augmenter le débit du calen- drier, accompagnées de ses remarques sur le calendrier de 1854, et d’un nouveau prospectus des matières que devrait contenir ce livre usuel. Sur cela, le Secrétaire perpétuel a fait observer à S. E. qu’à son avis, il serait utile do soumettre cette question de réforme à une ;ommission spéciale, composée d’Astronomes, dePhysiciens, d’IIistoriens et de Statisticiens. 31. le Vice-Président, adoptant cette mesure, charge la Conférence de composer une pareille commission sous la présidence du doyen d’âge, et de lui faire connaître le jugement qu’elle portera sur les propositions de S. E. La Classe historico-philologique a nommé membres de celte commission 31. M. Kunik et Vesselovsky; la Classe physico-mathématique, de son côté, désigna 31. 31. Kupffer et O. Struve. Le comité de censure de St. Pétersbourg adresse à l’Académie un ca- lendrier du bureau portatif pour 1854, en la priant de l’informer, si le permis pour la publication de ce calendrier peut, ou non, être accordé. La Classe trouvant, que ce calendrier ne diffère en rien du tableau pu- blié par l’Académie (Taôe.ib), sauf la réduction on forme circulaire, fut d’avis que le permis doit être refusé, ce dont le Comité de censure sera informé. Le chef de la levée des domaines de la couronne demande à l’Aca- démie des renseignements sur le planimètre de Yormakov, couronné d’un prix Démidoff en 1849 et quelques appareils analogues dont il est fait mention dans le rapport des commissaires qui ont examiné ledit instrument, 3131. Jacobi et Peters. La Classe charge 31. Jacobi de fournir les renseignements demandés. M. Zigra de Riga, membre correspondant, adresse à l’Académie un ouvrage manuscrit sous le titre: Monographie , oder technologische Be- schreibung der verschiedenen Veredelungsarten älterer und neuerer Zeit , welche zur Vermehrung, Erhaltung und Veredlung der Gewächse ange- wandt werden, avec prière de le publier sous ses auspices et de lui accorder 50 à 60 exemplaires de bénéfice. La Classe charge M. 31eyor d’examiner cet ouvrage et de lui en rendre compte. 31. le docteur Cru sell adresse à l'Académie un paquet cacheté. Le dépôt en est accepté. D é c è s. Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe la mort de son frère, M. George Fuss, Directeur do l’Observatoire astronomique de Vilna, arrivée à la suite d’une longue maladie, le 5 janvier. La Classe charge le Secrétaire de concert avec M. le Directeur de l’Observatoire central de formuler la présentation d’usage pour obtenir à la veuve et aux enfants du défunt la pension qui leur est due, et elle autorise 31. Struve à signer cette présentation en son nom. Séance du 3 (15) février 1 854. Lecture ordinaire. 31. Jéleznov lit un mémoire intitulé: Recherches sur la conducti- bilité du sol pour la chaleur ; il le reprit après la lecture à l’effet de le compléter encore. Lectures extraordinaires. 31. Bouniakovsky lit une Note sur les maxima et les minima d’une function symétrique entière de plusieurs variables. Elle sera insé- rée au Bulletin. 383 Bulletin pliysico - mathématique 38/1 M. Fritzsche présente, de la part de M. le professeur Z in i ne, et lit une note intitulée: Ueber die mit Acidylen copidirten Harnstoffe, et il en recommande l’insertion au Bulletin. Approuvé. M. 31iddendorff présente, de la part de M. Bode, professeur à l’Institut forestier, une note intitulée: Beobachtungen über die Ankunft der Vögel. Cette pièce sera également publiée dans le Bulletin. Appartenances scientifiques. Musée anatomique. M. Baer présente trois pierres intestinales du grand esturgeon (Aci- penser Huso) dont deux lui ont été offertes par MM. Meuer et Palt- sov d’Astrakhan et un calcul urinaire d’homme offert par M. le colo- nel Hoven de Nijni-Novgorod. Ces objets sont déposés au Musée ana- tomique et M. Baer se charge d’en remercier les donateurs. Musée botanique. M. Baer présente â la Classe les pétrifications provenant des envi- rons de Kamy chine et du mont de Bogdo, offertes en don par M. K 1 i o u- tshine, employé aux salines, et annoncées déjà dans le premier rap- port de M. Baer (v. la Séance du 9 Septembre 1853); ce sont des em- preintes de feuilles de plantes dicotylédonées dans une roche quar- tzeuse qu’on rencontre sous forme de pointes isolées dans la steppe, et dont les indigènes font des meules. M. Baer y ajoute, de sa part, quelques pétrifications provenant du grand Bogdo. Ces objets sont déposés au Musée. Musée minéralogique. Le Sécretaire perpétuel présente delà part de M. Bergsträsser, directeur des salines d’Astrakhan un bel échantillon du Goniatiles bog- doanus offert à l’Académie par le Sotnik des Kosaques d’Astrakhan Fedor Serejnikow. La Classe accueillit ce présent avec reconnais- sance et charge le Secrétaire de la témoigner au donateur par son chef le général Wrubel. Musée zoologique. M. Brandt rapporte la note de M. Ménétriés sur les mesures à prendre pour l’avancement de la confection d’un catalogue raisonné du Musée zoologique, selon les vues de M. le Ministre adjoint de l’instruc- tion publique, et il expose, de concert avec M. Middendorff, les avantages qu’offrirait un pareil catalogue et les dépenses qu’il requer- rait. La Classe appréciant les difficultés matérielles qui s’opposent à celte entreprise et prévoyant que sa mise à exécution détournerait les savants préposés au Musée et les conservateurs de leurs occupations académiques, à moins qu’on ne se décide à renforcer considérablement et pour un temps indéfini le personnel du service, considérant de plus que les Musées de l’Europe les plus richement dotés ne sont pas plus avancés que le nôtre, à cause apparemment des mêmes difficultés, — elle charge le Secrétaire perpétuel d’expliquer à M. de Norov l’état de la question et de l’assurer que l’Académie ne la négligera pas, mais qu’elle aime mieux procéder au fur et à mesure et selon les diverses classes des animaux, se proposant, pour le moment, de prêter à M. Ménétriés l'assistance qui lui est nécessaire pour dresser le catalogue de la section entomologique. Correspondance. M. le lieutenant général Mouravïev dirigeant le Corps des arpen- teurs prie le Secrétaire perpétuel de lui délivrer pour peu de temps le planimètre de M. Zaroubine, présenté au concours Démidoff de 1853. La Classe y ayant consenti, M. Bouniakovsky remettra cet in- strument au Secrétariat, pour qu’il pût être envoyé au général Mou- ravie v. Séance du 17 février (1 mars) 1854. Communication. M. Middendorff produit un flacon, renfermant de la neige rouge fondue qu’il a recueillie, il y a dix ans, dans son voyage en Sibérie. 11 fit observer que grâce à la fermeture hermétique du flacon, la liqueur n’a non seulement pas sensiblement diminué, mais que la matière colo- rante a même continué à se produire sous forme de globules cramoisis qui surnagent, tandis que les individus morts formentun dépôt brunâtre au fond du flacon. MM. les naturalistes présents constatent le fait. Proposition. M. Jacobi annonce à la Classe que le 10 mars prochain sera l’an- niversaire de 50 ans du servire de M. le- général d’infanterie Schu- bert, membre honoraire de l’Académie depuis 1827. La Classe ayant appris que le Secrétaire perpétuel se propose de porter au général ses félicitations personnelles à l’occasion de cet anniversaire, elle le char- ge d’y joindre aussi celles de l’Académie. V o y a g e s. M. Ab ich dans une lettre, adressée au Secrétaire perpétuel et datée de Berlin le 3/is février, rend compte à l’Académie des résultats de son vovage et de son séjour prolongé dans la capitale de la Prusse. M. Abich ce proposait de quitter Berlin le 10 février pour retourner en Russie par Königsberg et Dorpat. M. Brandt place sous les yeüx de la Classe un rapport que lui a adressé M. Popov de Troïtskosavsk sur l’excursion qu’il a faite l’été dernier, aux frais de l’Académie, dans les monts Yablonnoï et le di- strict de Nertchinsk. Quant au nombre et à la valeur de la récolte scien- tifique de ce voyage, 31. Brandt ne peut pas encore en juger n’en ayant point reçu les catalogues. Le rapport assez volumineux de M. Po- pov n’ayant pas encore été lu par les zoologues, la Classe les invite à i en prendre connaissance au préalable et à lui en rendre compte. Correspondance. 31. le Yice - Président annonce a la Conférence que la nomination de 31. Ruprecht au grade d’Académicien extraordinaire a obtenu la sanc- tion suprême à dater du jour de l’élection, savoir du 5 novembre, et ; avec l’addition au traitement stipulé dans l’état. Le Comité administratif en étant directement informé, le Secrétaire délivrera à 31. Piuprecht le diplôme d'usage. L’Académie royale des sciences de Berlin annonce à l’Académie le prochain achèvement du monument de Pallas, et lui envoie, par la po- ste, un plâtre du médaillon de l’illustre naturaliste qui ornera en marbre le dit monument. Ce plâtre n’est pas encore arrivé. M. Lenz communique à la Classe une lettre que lui a adressée de Tiflis sous la date du 10 décembre 31. 3!oritz, Directeur de l’Observa- toire magnétique de cette ville. Cette lettre contenant la rectification d’une erreur, qui se trouve dans la table de 31. Régnault relativeà la force expansive de la vapeur d’eau, la Classe trouve utile, avec l’assen- timent de M. Lenz, de la publier dans le Bulletin. M. le Conseiller d’état Stchoukine d’Irkoutsk adresse à l’Acadé- mie une « Note sur la température moyenne d’Irkoutsk ». 31. Knpffer se charge d’en prendre connaissance et d’indiquer l’usage à en faire. La Classe procède à la nomination des membres de la Commission Démidoff pour le concours de 1833 (le 23ème). 31. 31. Kupffer, Brandt et Bouniakovsky ayant réuni la majorité des suffrages, i proclamés élus. Emis le 2 juin 1854. ■m i PH YSIGO - MATHEMATIQUE, XIII. /S, BULLETIN DE LA CLASSE FHYSICO-MATHBMATIQ L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES St.-Pcterjsbtmrjj. TOME TREIZIÈME. (Arec 13 planches et un Supplément.) -=«s+ HHTerpupoBamii ciiCTeitibi ypaBuemii, umF.io- muxt upHAOJKeHie io. Teopiii paunoBkcbi ynpy- riixb h ÆBHJKenia TeKyuHX'b rkat. (Extrait.) 10. Booniako vsky. Sur les diviseurs numériques invariables des fonctions rationnelles entières. (Extrait.) 10. N. v. Kokscharow. Ueber den zweiaxigen Glimmer vom Vesuv. 10. Wenzel Grober. Ueber das Thränenbein der straussarligen Vögel überhaupt, und über den Oberaugenböh- lenknochen (os supraorbitale) und den neuen Un- teraugenhöhlenknochen (os infraorbitale ) des Slru- thio Camelus insbesondere. (Mit 3 Tafeln.) 11. I- Fritzsche. Ueber eine neue phosphorbaltige organische Säure. 12. ’• Baer. Kaspische Studien. I. Ueber das Wasser des Kaspi- schen Meeres und sein Verhältniss zurMollusken- Fauna. Sendschreiben an Hrn. Akademiker von Middendorff. 13. 14. M. G. von Paücker. Die Gestalt der Erde. Siebenter Arti- kel. 15. IG. Wenzel Grober. Ueber den Ohrknorpel- oder Gehörgangs- Kopf des Griffelzungenmuskels [caput auriculare musculi styloglossi) des Menschen und sein Analo- gon bei Phoca. (Mit zwei Tafeln.) 17. 18. J. F. Weisse. Mikroskopische Analyse eines organischen Polirschiefers aus dem Gouvernement Simbirsk. (Mit 3 Tafeln.) 18. 0. Strove. Nouvelle détermination de la parallaxe annuelle des étoiles a Lyrae et G1 Cygni. 18. Tchébychev. Extrait d’un Mémoire sur les fractions conti- nues. 18. v. Baer. Kaspische Studien. II. Das Niveau des Kaspischen Meeres ist nicht allmälig gesunken , sondern rasch. Documente, die dafür zeugen. — Die Bu- gors. 20. 21. A Bich. Ueber einen in der Nähe von Tula Statt gefundenen Erdfall. (Mit einer Karte.) 22. 23. v. Traut vetter. Ueber die Cusculaceae des Kiew’schen Gou- vernements. 24. II. NOTES. Bolotov. Exposé de la projection de M. Gauss. 1. J. Trapp. Ueber die Verbindungen des Chlors mit Jod. 1. Davidov. Sur le maximum du nombre des positions d’équi- libre d’un prisme triangulaire, homogène, plongé dans un fluide. 10. C. A. Meyer. Einige Bemerkungen über Epilobium Dodonaei und die verwandten Arten. 10. E. R. von Traütvetter. Ueber die Urlicaceae des Kiew’- schen Gouvernements. 12. P. T che by che v. Sur une formule d’Analyse. 14. A. v. Middendorff. Bemerkungen zurKenntniss derWärme- Oeconomie einiger Thiere Russlands. 14. VI C. A. Meyer. Einige Bemerkungen über Diervilla , Weigela, Calysphyrum und eine neue, mit ihnen verwandte Gattung. 1 4. N. Jéleznov. Note sur la station météorologique de Naro- novo. 16. N. Zinin. lieber die künstliche Bildung von ätherischem Senf- öl. 17. A. v. Volborth. lieber die Prioritätsrechte der Trilobiten- Gattung Zethus Fand, gegen die Gattung Crypt, o- nymus Eichw. 19. Cienkovski. Bemerkungen über Steins Acineten-Lehre. 19. A. Engelhardt, lieber die Einwirkung des Anilins auf Isa- tin, Bromisatin und Chlorisatin. 23. Zinin, lieber einige neue Körper aus der Propylenylreihe. 23. A. Engelhardt, lieber die Einwirkung des Bromanilins und Chloranilins auf Isatin. 24. III. RAPPORTS. F. J. Ruprecht. Analyse des Werkes der HH. Wiedemann und W eber «Beschreibung der phanerogamischen Gewächse Esth-, Liv- und Kurlands». 8. J. F. Brandt. Bericht über eine für Hrn. Tschihatscheffs Asie Mineure bestimmte Arbeit über Capra Aega- grus und die Angoraziege. 23. IV. CORRESPONDANCE. Lettre de M. A. Moritz à M. Lenz. Rectification d’une er- reur découverte dans la table de M. Régnault, rélative à la force expansivede la vapeur d’eau. 3. Extrait d’une lettre de M. N. Khanykov, de Tebrize, du 22 septembre 1854. 16. lieber die fossile Flora der Perm’schen Gebilde, von Prof. Goeppert. 24. Annonce de la découverte d’une comète, par M. le Dr. Schweizer. 24. y. VOYAGES. Seconde lettre de M. Léopold Schrenk à M. le Secrétaire perpétuel. 6. I VI. BULLETIN DES SEANCES. Séances du 3 (15), 17 (29) et 31 mars (12 avril) 1854. 3. — — 28 avril (10 mai), du 12 (24) et du 26 mai (7 juin) et du 9 (21) juin 1854. 7. Séance — 23 juin (5 juillet) 1854. 9. Séances — 4 (16) et 18 (30) août et du 1 (13) septembre 1854. 10. Séance — 22 septembre (4 octobre) 1854. 12. Séances — 6 (18) et 20 octobre (1 novembre) et du 3 (15 novembre 1854. 14. — — 17 (29) novembre et du 1 (13) décembre 1854. 1C Séance ■ — 15 (27) décembre 1854. 19. Séances — 12 (24) et du 26 janvier (7 février) 1855. 21. — 16 (28) février et du 2 (14) mars 1855. 23. VII. CHRONIQUE DU PERSONNEL. 3. H. VIII. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 2. 7 21. 23. IX. SUPPLÉMENT. W. Döllen, lieber Dr. Wichmann’s Bestimmung der P rallaxe des Argelander’schen Sterns. REGISTRE ALPHABETIQUE ( Les chiffres indiquent les pages du volume. J Abich. Sur un éboulement qui a ou lieu dans le voisinage de Toula. 337. — — promu au rang de Conseiller d’état. 48. Acide organique. Sur un nouvel acide organique, renfermant du phos- phore, par M. Fritzsche. 177. Acinetes. Note sur la théorie des Acinetes de M. Stein, par M.Cien- kovski. 297. Analyse. Sur une formule d’Analyse, par M. Tchébychev. 210. Aniline voir Engelhardt. Baer. Études sur la mer Caspienne. 193. 305. Bolotov. Exposé de la projection de M. Gauss. 1. Bouniakovsky. Sur les diviseurs numériques invariables des fonctions rationnelles entières. 149. — — nommé chevalier de l’ordre de St.- Vladimir de la 3ème classe. 224. Brandt. Recherches craniologiques sur les rongeurs et le genre Castor, en particulier. 104. — Sur Capra Aegagrus. 363. — — promu au rang de Conseiller d’état actuel. 224. Bromaniline voir Engelhardt. Bromisatine voir Engelhardt. Calyspkyrum voir Meyer. Capra Aegagrus voir Brandt. Caspienne — mer. Études sur cette mer par M. Baer. 193. 203. Castor. Recherches craniologiques sur le genre Castor, par M. Brandt. 104. Ckloraniline voir Engelhardt. Cblorisatine voir Engelhardt. Cienkovski. Note sur la théorie des Acinetes de M. Stein. 297. Claus. Sur les bases du platine. 97. Clinocblore. Sur la Clinochlore d’Akhmatovsk, par M. Kokcharov. 129. Combinaisons du chlore avec l’ïode, par M. Trapp. 13. Comète. Découverte d’une comète, par M. Schweizer. 384. Cuscutées du gouvernement de Kiev, par M. Trautvetter. 369. 9avidov. Sur le maximum du nombre des positions d’équilibre d’un prisme triangulaire homogène, plongé dans un fluide. 153. Jiervilla voir Meyer. Aviseurs. Sur les diviseurs numériques invariables des fonctions ra- tionnelles entières, par M. Bouniakovsky. 119. Döllen. Critique de la détermination de la parallaxe de l’étoile dite d’Argelander, par M. Wichmann. Supplément. Eboulement dans le voisinage de Toula. 337. Engelhardt. Sur l’action de l’aniline sur l’isatine, la bromisatine et la chlorisaline. 357. — L’action de la bromaniline et de la chloraniline sur l’isatine. 379. Epilobium Dodonaei. Remarques sur cette plante et les espèces ana- logues, par M. Meyer. 156. Equilibre. Intégration des équations qui se rapportent à l’équilibre des corps élastiques et au mouvement des liquides, par M. Popov. 145. — Sur le maximum du nombre des positions d’équilibre d’un prisme triangulaire homogène, plongé dans un fluide, par 31. Davidov. 153. Etoiles doubles. Observations des étoiles doubles artificielles, par 31. O. Struve. 17. Flore fossile des formations Permiennes, par 31. Göppert. 382. Fractions continues. Extrait d’un 31émoire sur les fractions continues, par M. Tchébychev. 287. Fritzsclie. Sur un nouvel acide organique, renfermant du phos- phore. 177. Fuss, P. Secrétaire perpétuel de l’Académie — mort. 224. — G. — mort. 48. Göppert. Flore fossile des formations Permiennes. 382. Gruber. Sur l’os lacrymal do l’autruche et des espèces analogues etc. 161. — Sur la partie du muscle Styloglosse qui s'attache aux oreilles. 257. Helmersen — nommé chevalier de l’ordre du St.-Stanislas de la 1ère classe. 224. Huiles. Sur la formation artificielle de l’huile essentielle de moutarde, par M. Zi ni ne. 288. Isatinc voir Engelhardt. Je’leznov. Note sur la station météorologique de Naronovo. 249. Khanykov. Extrait d’une lettre de M. Kh., de Tebrize. 252. Kokcharov. Sur le clinochlore d’Akhmalovsk. 129. — Sur le mica du Vésuve à deux axes. 149. Lindhagen — décoré de l’ordre de St.-VIadimir de la 4ème classe. 48. Meteorologie. Note sur la station météorologique de Naronovo. 249. Meyer. Remarques sur Epilobium, Dodonaei et les espèces analo- gues. 156. VIH Meyer. Quelques remarques sur Diervilla.Weigela Calysphyrum et un genre voisin non décrit. 216. nommé chevalier de l’ordre de St.-Anne de la 2de classe avec la couronne Impériale. 224. Mica. Sur le mica du Vésuve à deux axes, par M. Kokcharov. 149. Middendorff. Notices sur l’économie thermique de quelques animaux de Russie. 211. . — nommé chevalier de l’ordre do St. -Anne de la 2de classe. 224. Moritz. Rectifications à apporter à la table de M. Régnault, re- lative à la force expansive do la vapeur d eau. 41. Mouvement des liquides. Intégration des équations, qui se rapportent à l’équilibre des corps élastiques et au mouvement des liquides, par M. Popov. 145. Osteologie. Sur l’os lacrymal do l’autruche et des espèces analogues etc., par 31. Gruber. 161. Parallaxe. Nouvelle détermination de la parallaxe annuelle des étoiles a Lyrae et 61 Cygui, par M. O. Struve. 283. — La détermination de la parallaxe de l’étoile dite Argelander. Supplément. Paucker. Mémoire sur la figure de la Terre. 49. 225. Platine. Sur les bases du platine, par 31. Claus. 97. Popov. Intégration des équations qui se rapportent à l’équilibre des corps élastiques et au mouvement'des liquides. 145. Projection. Exposé de la projection de 31. Gauss, par M. Rolotov. 1. Propionique — série. Sur quelques corps nouveaux de cette série, par 31. Zi nine. 3G0. Réfraction. Les coefficients constants de la réfraction selon Laplace et Bessel et le coefficient de la réfraction terrestre, par 31. Savitsch. 17. Régnault voir 31oritz. Rongeurs. Recherches craniologiques sur les rongeurs, par M. Brandt. 104. Ruprecht. Analyse de l’ouvrage de 3131. Wiedemann et Weber: «Beschreibung der phanerogamischen Gewächse Esth-, Liv- und Curiands.» 113. — nommé Académicien extraordinaire. 48. Sabler — nommé Directeur de l’Observatoire astronomique de Wilna. 48. Savitscli. Les coefficients constants de la réfraction selon Laplace et Bessel et le coefficient de la réfraction terrestre. 17. Schrenk Léop. Second rapport sur son voyage. 90. Schweizer. Découverte d’une comète. 384. Struve O. Observations des étoiles doubles artificielles. 33. — Nouvelle détermination de la parallaxe annuelle des étoiles « Lyrae et 61 Cygni. 283. — W. — nommé chevalier Grand-Croix des ordres de St. -Vladi- mir de la 2de classe, de l’ordre norvégien de St -Olaüs et che- valier de l’ordre de l’aigle rouge de Prusse de la 2de classe. 48. Styloglosse. Sur la partie du muscle Styloglosse qui s’attache aux oreilles, par M. Gruber. 257. Tchébychev. Sur une formule d’Analyse. 210. — Extrait d’un Mémoire sur les fractions continues. 287. Terre. 31émoire sur la figure de la Terre, par M. Paucker. 49. 225. Trapp. Sur les combinaisons du chlore avec l’üode. 13. Trautvetter. Sur les Urticacées du gouvernement de Kiev. 187. — Sur les Cuscutées du gouvernement de Kiev. 369. Trilobites voir Volborth. Tripoli. Analyse microscopique du tripoli (Polirschiefer) organique que l’on trouve dans le gouvernement de Simbirsk. 273. Urticacées. Sur les Urticacées du gouvernement de Kiev, par M. Trautvetter. 187. Vapeur d’eau. Rectification à apporter à la table de M. Régnault, relative à la force expansive de la vapeur d’eau. Lettre de M. 31oritz. 41. Volborth. Sur la priorité du genre de Trilobites Zethm Pand. par rapport au genre Cryptonymus Eichw. 289. Voyages. Second rapport de M. Léopold Schrenk. 90. Weber voir Ruprecht. Weigela voir 31eyer. Weisse. Analyse microscopique du tripoli (Polirschiefer) organique que l’on trouve dans le gouvernement de Simbirsk. 273. Wiedemann voir Ruprecht. Wisnievsky — nommé chevalier de l’ordre de St.-Stanislas de la 1ère classe. 48. Zinine. Sur la formation artificielle de l’huile essentielle de mou- tarde. 288. — Sur quelques corps nouveaux de la série propionique. 360. « \? 289. llfJLLETIN Tome XIII. LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE §AmT-PÉTERSBO!JR». Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Kombtctt. rtpaBjeHia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 1 . Exposé de la projection de M. G miss. Bolotov. 2. Sur les combinaisons du chlore avec l'ïode. Tbapp. MOTES. 1. Exposé de la projection de M. Gauss *), PAR FEU LE MAJOR-GÉNÉRAL BOLOTOV. (Lu le 2 décembre 1853.) En publiant le mémoire ci-joint, ouvrage posthume du major- général Bolotov, l’Académie a cru rendre hommage aux mé- rites de ce savant militaire, auteur de plusieurs traités distin- gués de géodésie et de topographie. La lecture du mémoire montre bien que l’auteur a été empêché, par sa maladie, de donner la dernière main à son travail, et on y remarque même, dans les §§ 3 à 6, un certain manque de précision dans le point de vue fondamental du problème. Cependant les formules dé- duites étant exactes, cette circonstance n’a point dû entraver la publication du mémoire. W. Struve. | 1. La projection de Gauss a pour but de représenter la surface terrestre en conservant une ressemblance parfaite dans les parties infiniment petites. Dans celte projection, on repré- *) Les notions générales de cette projection étaient exposées, par l’illustre Gauss, dans un mémoire, publié par l’astronome Schuma- cher, dans les Astronomische Abhandlungen, en 1825, et qui avait pour but la résolution d’une question, proposée par la Société royale de Copenhague, savoir: présenter sur une surface quelconque une autre surface en conservant la ressemblance des figures dans toutes les parties infiniment petites. Le célèbre auteur a résolu cette ques- tion par la voie de la haute analyse avec un art parfait, et a fait l’appli- cation de ses formules générales, entre autres, à la représentation d’une surface du sphéroïde terrestre sur un plan. Malgré l’importance grave de ce sujet, il n’y a que peu de savants de l’Europe qui aient fait attention à la projection de Gauss. Cela a pu provenir d’ailleurs d’un côté de ce que la théorie générale de Gaussa été exposée, par la voie de la haute analyse, d’une manière inaccessible pour la plupart des lecteurs. Les notions que nous donnons ici de cette projection, sont ex- sente les méridiens par des droites convergentes, et les paral- lèles par des arcs de cercles concentriques, ayant leur centre commun au point d’intersection des premières. On voit faci- lement, qu’une projection de ce genre peut être envisagée comme le développement de la surface d’un cône, et qu’elle ne diffère des anciennes projections coniques, qu’en ce que les parallèles ne conservent pas entre eux des distances égales, mais sont représentés, comme dans la projection de Mer- cator *), en observant la regle suivante: que la longueur infiniment petite d'un darc de 'parallèle, et la longueur adjacente d'un arc de méridien soient entre elles dans la même proportion, que sur la surface du sphéroïde terrestre. Soit PAE (fig. 1) un mé- cercle parallèle dont le rayon est AC. Construi- sons sur ce parallèle un cône droit ACO (c’est-à- dire, dont l’arête AO soit tangente au méridien), et proposons nous d’abord de tracer sur ce cône tous les méridiens et tous les paral- lèles, qu’on veut construire sur la carte. Le tracé des posées indépendamment de la théorie générale de Gauss, et les for- mules sont obtenues par la voie d’une analyse très simple. Le but de cet exposé est de donner les moyens de tracer des cartes d’après cette nouvelle projection qui est sans doute, dans plusieurs cas, préfé- rable à la projection de Flamsteed modifiée, qu’on employait partout. *) A proprement parler la projection de Mercator n’est qu’un 1 Bulletin pïiy sleo - mathématique 4 méridiens ne présente aucune difficulté , car il suffit de mener des droites par le sommet du cône et par les points d’intersection du parallèle AM avec les méridiens. Quant au tracé des parallèles, il faut recourir au calcul. 11 est aisé de voir, que sur la surface conique les parallèles seront repré- sentés par des cercles tracés parallèlement à la base du cône, et la question à résoudre ne consiste qu'à trouver la distance entre chacun de ces cercles et le sommet du cône. Désignons ces distances consécutives, en commençant du cercle AM, par q, q\ q' (ici q — AO) et la longueur des arcs de ces différents cercles, compris entre deux méridiens voisins par ß, ß', ß" ... . Ces arcs, ayant la même amplitude, sont proportionnels à leurs rayons, et par conséquent aux distances q, q , q , savoir: ß:q = ß :q = ß : q =...., de sorte qu’en connaissant q, q , q ..... et la valeur de ß, toutes les autres ß' , ß" ... . seront connues. Si l’on désigne les arcs infiniment petits consécutifs d’un méridien, en partant du point A vers le nord, par s, s , s , et les arcs des parallèles adjacents aux premiers et compris entre deux méridiens par b, b , b (ici b — ß),; nous aurons en conséquence de la règle proposée : sl. b’ b : s = ß : q — qr,d'oiq'=q — De même b’ : s' = ß' : q' — q " rr tr u b : s = ß : q — q n r q =q ÜL b' s"ß" b" etc. La surface de notre cône, étant développée sur un plan, nous représentera une série d’arcs de cercles concentriques, décrits par les rayons q, q , q .... du point o, et une série de lignes droites, passant par ce point o et coupant l’arc am qui correspond à la base du cône développé, en parties, ayant la même longueur que l’arc AA = b du parallèle sur la surface du sphéroïde. Prenons sur ce parallèle un point M, dont P soit la longitude, comptée du méridien EAP, qui passe par le milieu, et supposons que le point rn est celui qui lui correspond sur la carte, c’est-à-dire, que l’arc AM a la même longueur que l’arc am. Si P est exprimé en secondes, la longueur de l’arc AM sera AM=P. sin î". AC; où AC est le rayon de ce cercle du parallèle. Mais en désignant l’angle aom, exprimé aussi en secondes, par 0, on aura am = 0. sin 1 . ao, et comme ao est égal au côté AO du cône, le triangle rectangle AOC, dont nous mettons l’angle AOC = A, nous AC donnant ylO= ; l’expression précédente se réduit à am — 0 sin 1 H AC ’ sin P cas spécial de celle que nous décrivons, vu que les parallèles peuvent être envisagés comme dos arcs décrits d’un point à une distance infinie. ■(«)• Puisque d’après la condition AM=am , on a ~^ = P.AC sin x d'où 0 = P. sin X = a P en supposant a — sin À Nous voyons, que pour déterminer sur la projection l'angle 0, formé par deux méridiens dont la différence de longitude est P, il faut multiplier cette dernière par un nombre constant a, qui exprime le sinus de l'angle formé par le côté du cône avec son axe. Dès qu’on aura calculé la longueur de tous les rayons avec lesquels on décrit les cercles parallèles sur la carte, et les valeurs des angles, formés de chacun des méridiens avec celui qui passe par le milieu de la carte, il devient facile de tracer immédiatement la projection , ce qui se fera le mieux, à l’aide des coordonnées dont le calcul ne présente aucune difficulté. En effet, traçons sur une feuille de pa- pier la droite ao que nous supposons être le méridien du milieu, et prenons cette droite pour l’axe des x , et le point o, représentant le sommet du cône, pour l’origine des coordonnées. Soit F le point à déterminer, oF — q le rayon de l'arc du parallèle sur lequel il se trouve, et FoB=0=aP, l’angle formé par le méridien passant par ce point avec l’axe des x. Abaissons de F la perpendiculaire QF sur oB. Cette perpendiculaire sera l’ordonnée y, et la droite oQ sera l’abs- cisse x. Le triangle rectangle QFo donne y = q sin I, x — q cos •(2) où 0 = aP. § 2. Il est facile de voir que la chose essentielle dans tous ces calculs, consiste dans la détermination des rayons q. Voilà la résolution de cette question dans toute 6a généralité. Soit a le demi grand-axe du méridien elliptique, e son excentricité, F un point de surface ayant l pour lati- tude et P pour longitude, à partir d’un méridien quel- conque; N- V (1 — e2 sin 2l) sera la normale, et r = N cos l le rayon du parallèle sous cette latitude L L’expression de l’élé- mentinfiniment petit de l’arc du méridien, dont le point méri- dional a l pour latitude, comme on sait, est ds : a( 1 — e2) Y (1 — e2 sin 2 Z)3 dl. (3); où dl désigne la longueur de l’arc exprimée en parties du rayon. Si l’on désigne par da un élément semblable, pris sur le cercle du parallèle sous la latitude l, on aura ou da : da : dP.r = N cos l.clP acosZ V(1 — e*sin2Z) .dP. de l'Académie de Saint - Pétersbour^. 6 Dans cette formule dP a la même signification que dl dans la form. (3). Si fg et ff représentent les arcs précédents sur la projection, nous pouvons les prendre pour les ac- croissements infiniment petits, fg du rayon of=q, et jf de l’arc bf , dont la valeur angulaire, comme on sait, est 0 — Per, de sorte qu’on a: fg = - dq, ff' = QCt.dP. Nous mettons ici devant dq le signe — , car à mesure que la lati- tude augmente le rayon q devient consécutivement plus petit. Comme la principale condition de notre problème consiste dans l’équation suivante: On peut donner au second facteur de la formule une forme semblable mettant, e sin l = sin ip *). Par ce moyen i i /1-r-esint,2 , , . , /1-t-sin \5 (j=Wi) se redu" a (ï=sïï7) = '""g («°-*- H». et notre formule prendra la forme suivante: , [V (45° -Hfl) T g=*L^r«*-Hi) J °“ b,e" 1, et il augmentera à mesure que les parallèles s’éloignent de la latitude A. 4) Dans le cas que le cône, comme AO C construit sur le parallèle AC, se trouve dans l’intérieur du cône AOC tangent au sphéroïde, l’angle AO C— A sera )> que l’angle O. Mais en considérant que l’angle O est égal à la latitude l du paral- lèle AC pour lequel m= 1, et l’angle AO C— A est égal à la latitude qui correspond au minimum de m, nous en con- cluons que le parallèle sous la latitude A doit être situé plus au nord que le parallèle AC. Par conséquent la valeur m prise sur la projection représentant le développement de la surface conique AO C, ù partir du parallèle AC, deviendra consécutivement plus petite, ù mesure que la latitude aug- mentera. Cette diminution cessera lorsqu'on aura atteint la latitude A, et si l’on monte encore plus au nord la valeur m augmentera , de sorte qu’évidemment il doit exister une latitude quelconque l sous laquelle m redeviendra = 1. Ceci nous amène à résoudre le problème suivant; Etant données les deux latitudes l et l" qui correspondent à m— 1, trouver la latitude qui correspond au minimum de m. En désignant par q , r , u et q , r , u les valeurs de q, r, « qui correspondent aux latitudes l et l , l’équation (10) sera; 4 ük , 4 0k 1 — ~T~frL et 1 — // //g» rit® r u a Nous aurons par conséquent : ' 'tr " "a. ^ ru —r u , -,77 — (ÿj a 9 de l'Académie de Saint-Pétersbourg'. 10 d'où résulte que logr' — \ogr" logw — log u‘ -, = sin X (il); après quoi on trouve kz /„'a OU : r u a (12) où r —rf cosl' et r'z=N"cosl". § 5. Dès que les coordonnées de tous les points seront cal- culées d’après les formules précédentes, et qu’ à l’aide de ces valeurs la projection sera construite, il est évident que cette dernière représentera en miniature la surface conique sus- mentionnée et non la surface du sphéroïde terrestre. Désig- 1 nons l’échelle de cette diminution par - : ce qui veut A dire, que chaque ligne sur la carte est p fois plus petite que sa correspondante sur la surface conique. Convenons d’appeler cette échelle l'échelle principale. Les distances entre les points de la carte, mesurées au moyen de cette échelle, ne représenteront les longueurs des distances cor- respondantes sur la terre, excepté le cas, où elles se trouveront situées sur le parallèle correspondant à m= 1. Ainsi, pour avoir la facilité de juger d’après la carte, des véritables distances sur la terre, il est indispensable de dé- terminer, pour chaque parallèle, l’échelle qui lui correspond. Afin de distinguer ces échelles de l’échelle principale, nous les nommerons échelles partielles en les désignant par—,. Désignons la longueur d’une ligne quelconque sur le sphé- roïde terrestre par 5, la longueur correspondante sur la surface conique par a (nous avons ici d ou suit, que AA meme espece, nous aurons s-. ou = in X Mais la quantité^ désigne le rapport existant entre la longueur de la ligne sur la carte et celle qui lui correspond sur la terre, c’est-à-dire l'échelle par- 1 tielle —, et on voit que cette échelle est égale à la prin- ft cipale, multipliée par le nombre m, qu'on trouve de l'équat. (9). Pour exprimer graphiquement l’échelle partielle, suppo- 1 sons que d’après l’échelle principale — , un pouce repré- ft sente n toises, et qu’on veut savoir, par quelle longueur sera représenté le même nombre de n toises sur la carte 1 sous la latitude ayant -y pour échelle. Si nous désignons fl la longueur de la ligne cherchée, exprimée en pouces, par s, n’oubliant pas, qu’avant de comparer n toises avec la ligne s, il est indispensable de les exprimer aussi en pouces, ce qui revient à multiplier n par 72; de sorte que le rapport cherché sera i = — • Mais le dénominateur u dans 72n a a r l’échelle principale —, n’exprime autre chose , que 72n ; ft on a donc sz=m. Ainsi le nombre abstrait m , déterminé par la formule (9), et correspondant à une latitude quelconque l, étant représenté graphiquement en parties centésimales d'un pouce , exprime sous celte latitude n toises, c’est-à-dire, le même nombre, que celui qui a été adopté pour un pouce d’après l’échelle principale. § 6. Nous avons vu plus haut, que pour déterminer le nombre constant a, il est indispensable de connaître la lati- tude X du parallèle , qui correspond au minimum de m, et pour déterminer h, la latitude du parallèle correspondant à m=l. Donc pour tracer une carte quelconque, il faut faire le choix de deux parallèles: l’un pour l’échelle principale et l’autre pour le minimum des échelles partielles. II est évident que l’un et l’autre choix est purement arbitaire. En traçant, par exemple, la carte de la Russie, nous aurons pour limites extrêmes au nord et au sud , les parallèles de 40° et 70° de latitude, et les nombres a et k pourront être déterminés d’après l’une des conditions suivantes: 1 Cas. lé échelle principale doit être le minimum des échelles partielles et se rapporter au parallèle du milieu. Il suffit alors de substituer la latitude A=55° au lieu de l, dans la for- mule (10), et nous obtiendrons: a — sin 55°, log a=9.9133645. rua iVcos55° „ „ . _ k= — = — iVcotg550M a sin5o ou 0/(4 5°-i-220i) . . 0 -, sin^;=esin55 . tge{45°-t-'îf) Le calcul logarithmique nous donne : log log w = 9.6980132, log iV=6. 8056180 en mètres *) et log k—T. 0595 194 mètres. Pour juger du changement qui s’est opéré dans l’échelle, trouvons pour les limites extrêmes de la carte, la valeur m de l’équation (9), savoir : m ■■ aç> cp , Ainsi, en suppo- Ncosl sant i=40°, nous aurons: log logit=9. 5 178061 , logç=6.7896394m, logfe6.8052429ra; et m= 1.03 159. Mais en supposant ?=70°, nous trouverons log log u= 9.8756122, log ç=6.4443754, log iV=6.8059269, et m= 1.04175. *) Dans tous ces exemples les dimensions du sphéroïde terrestre, d’après Bessel, sont les suivantes: log e=8.9122052, l’aplatissement = ■ ^ log a = 6.5148235 337 en toises, log & = 6.51 33693 539 en toises = 6.8046433 548 en mètres, =6.8031891 750 en mètres, et la longueur du quart du méridien: log 0 = 6.7102173 389 en toises = 7.0000371 600 en mètres. 11 Bulletin pïiysieo - mathématique 13 Par conséquent, si nous prenons sur le sphéroïde une ligne de 100 kilomètres ou 100000 mètres, sous la latitude 40°, la longueur de celte ligne. mesurée sur la carte, à l’aide de l’échelle principale, sera s£=.mS,= 1031G9 mètres, et si la même ligne est prise sous la latitude 70", on aura s = 1 0 V 1 7 5 mètres. 2e Cas. Les échelles partielles doivent être, égales, sur. les limites extrêmes de la carte , et le minimum de ces échelles doit coïnci- der avec l'èclielle principale , La latitude 2:s,e trouvera de l'équa- tion (11). En y supposant l =40°, l =70°, nous aurons en mètres: log /=6.68949G9 log u— 0 329462G log / =6.3399786 log «"=0.7509520 le numérat. = 0.3495183 . . log=9.5434699 le dénomin. =0.421 4894 . . log=9.62478G7 log a ou log sin 2=9.9186832 2=56° T 17". Par conséquent, le minimum des échelles partielles sera situé sous la latitude 56° t 17 ; mais comme ce minimum doit être l’échelle principale, nous aurons m=l, et le nombre k se trouvera de l’équation h = - = NcotX.ua. Le calcul logarithmique donne pour cette latitude; log log u=9. 7097396, logïV=6.8056422 mètr. et log 4=7.0593 1 30. Si l’on met ces valeurs de a et I: dans l’équation (9), on aura m=\. 03584, correspondant à ^ = 40° et l' = 70°. 3e Cas. Les échelles partielles doivent être égales sur les limites extrêmes de la carte , et l'échelle principale doit se rap- porter à une latitude l quelconque. On trouve a, comme dans le cas précédent, par l’équ. (11), et la quantité k par la formule (10), en y mettant N et n correspondant à la latitude l donnée. Il est évident que, sans compter le parallèle correspon- dant A la latitude l , il s’en trouvera encore un auquel se rapportera l’échelle principale. Par exemple si Z=50° (en supposant toujours l =40° el l =70), nous pourrions ob- tenir par le calcul, que ce parallèle se trouve situé appro- ximativement sous la latitude 62°. 4e C as. L’échelle principale doit se rapporter à deux parallèles correspondants aux latitudes l! et l \ Le nombre a devra être déterminé, comme dans les cas précédents, c’est-à-dire par la formule (11), et le nombre k se trouvera de l’équation (9). Ainsi, en supposant l'= 50° et ^=60°, nous obtiendrons log a ou log sin 2=9.91 39237, d’où2=55°6 20^; après quoi l’équation (10) nous donnera en mètres log 4=7.0578329. En posant ces valeurs de a et k dans l’équation (9), nous trouverons : pour l' =40° m= 1.02809 „ l =55° m=0.99620 *). « /" = 70° m= 1.03715. § 7. Ap rès avoir déterminé a et k, comme nous avons espliqué au § précédent, on pourra commencer à calculer les valeurs de 0, q, x et y. Quoique cette opération ne pré- sente aucune difficulté, nous croyons utile de faire quel- ques remarques sur ce sujet. 1) En supposant qu’on veuille tracer sur la carte les mé- ridiens et les parallèles de 1° à 1°, il est nécessaire de dé- terminer 0 pour chaque degré de longitude. Pour atteindre ce but, on prend d’abord P= 1° ou 3G00 , et ayant trouvé 0 —3600 a, on le multiplie consécutivement par 2, 3, 4. ... ; les produits exprimeront la valeur deô=ai)pouri>=2°, 3°. . . . 2) On obtient les coordonnées de la formule (2) exprimées dans les mêmes unités linéaires, par ex. toises, mètres etc., que le rayon ç, et celui-ci de la form. (5) dans les mêmes unités que k, enfin cette quantité 4, qu’on détermine par la formule ( 1 0) , dans les mêmes unités que la normale N. Mais pour tracer les coordonnées à l aide d’une l’échelle de transversales, il est nécessaire que les coordonnées soient exprimées, en pouces, ou en centimètres etc. Ainsi, pour éviter ce double calcul, il sera utile, avant de calculer la va- leur du rayon ç, d’ajouter préalablement à log k la constante log ou Çjx) 011 eil^n log (^r)’ (sel°n (lue nor* male N a été exprimée en toises, ou en sajènes russes, ou en mètres), et de calculer après les valeurs des rayons q. Chaque valeur de q ainsi obtenue, étant mise dans la for- mule (2), donnera a? et y, exprimées aussi en pouces ou en cen- timètres. Le calcul du rayon ç par la formule (5) ne présente aucune difficulté particulière, si l’on a une table des valeux’s de log log u. Il est aisé de voir, que la différence q' — q', entre deux ç consécutifs, présente la distance sur la carte entre deux parallèles, ou ce qui est la même chose, la lon- gueur d’une portion de l’arc de méridien. 3) Pour tracer cette projection il n’est pas du tout néces- saire de calculer les coordonnées de tous les points d’inter- section des méridiens avec les parallèles, comme cela doit se faire dans la projection modifiée de Flamsteed; car, sur notre projection, on représente les méridiens par les lignes droites. 11 suffit de calculer autant de coordonnées, qu'on puisse tracer sur chaque feuille de papier deux parallèles, dont l’un soit situé à l’extrémite septentrionale, l’autre à l’extrémité méridionale. Il ne restera qu’à subdiviser les méridiens en prenant successivement sur chacun d’eux des *) Ces mêmes valeurs de a et k , conviennent le mieux de toutes pour la carte de l’Empire de Russie; car quoique toute la zone entre les deux parallèles, situés sous 50° et 60° sera raccourcie sur la carte, cependant comme la différence entre l’échelle principale et le mini- mum des échelles partielles ne sera que de 0.0038, toute cette zone qui est la plus peuplée, ne subira qu’une altération tout à fait insig- nifiante. 13 de l’Académie de Saint-PétersbOMPg 1/1 parlies égales à la distance entre les parallèles, c’est-à- dire, p — q , p — q , . . . . et à joindre ces points par des lignes brisées. Il ne nous reste qu'à comparer cette projection avec celle de Bonne (Flamsteed modifiée) et de dire notre opinion sur la question de savoir à laquelle de ces deux projections il faut donner la préférence. 1° Pour la carte générale d’une partie entière du monde de très grande étendue en latitude, comme l’Asie et l’Amé- rique, on doit préférer la projection de Bonne à celle de Gauss, parce que sur les cartes de cette espèce, destinées à l’étude de la Géographie générale, il est plus important de conserver avec précision les grandeurs des surfaces des pays, que les configurations. 2°. Pour une carte à grande échelle d’une contrée (par ex. de la frontière occidentale de la Russie), située entre deux méridiens dont la différence en longitude n’est pas grande, et qui s’étend considérablement du nord au sud, la projection de Bonne sera encore préférable à celle de Gauss. Car dans la proj. de Bonne les méridiens extrêmes ont, à cause du petit éloignement du méridien du milieu, des arcs presque de la même longueur, que sur ce dernier. 3e Pour une carte générale, ou même topographique, d’un pays vaste, comme par ex. la Russie, qui s’étend plus de l’est à ouest, que du nord au sud, il faut préférer la projection de Gauss à celle de Bonne; car quoique les longueurs des arcs de longitude restent sur cette dernière les mêmes que sur le sphéroïde terrestre, cependant les arcs de latitude deviennent plus loqgs, à mesure de leur éloignement du mé- ridien et du parallèle, qui passent par le milieu de la carte. Ces altérations dans la longueur de ces arcs ont une influence frappante sur la figure des quadrilatères formés des différents arcs de latitude et de longitude, tracés sur la carte, et défigurent, par conséquent, les contours et tous les détails. Au contraire, dans la projection de Gauss, quoique l’échelle de la carte varie avec la latitude, cela n’altère pas la ressem- blance des contours et des autres details; car chaque quadri- latère, formé par deux arcs de longitude et par deux arcs de latitude, conserve la figure semblable à l’espace correspon- dant sur la terre. 2. Ueber pie Verbindungen des Ciilors mit Jod, von JULIUS TRAPP. (Lu le 31 mars 1854.) Es existiren, wie bekannt, zwei Verbindungen von Chlor mit Jod, — das Jodsitperchlorür oder Dreifach-Chlorjod und das Jodchloriir oder Einfach-Chlorjod. Das Dreifach -Chlorjod wird erhalten, wenn man über schwach erwärmtes Jod, trockenes Chlorgas so lange leitet, bis alles Jod sich in einen krystallinischen Körper von schön gelber Farbe verwandelt hat. Dieses starre Chlorjod subli- mirt in gelben Nadeln und im Gefässe, worin es aufbewahrt wird, bilden sich mit der Zeit schön gelbe, vollkommen durch- sichtige grosse rhombische Tafeln, welche, wie überhaupt diese Verbindung, an der Luft zerfliessen, bei 25° C. schmel- zen, sich in Wasser, Weingeist und Aether in jedem Verhält- nisse lösen. Der Geruch des gelben Chlorjods ist höchst durchdringend, stechend, zu Thränen und Husten reizend, der Geschmack stark adstringirend und etwas sauer. Die wässrige Lösung sieht gesättigt gelb aus, reagirt Stark sauer und hat einen nur schwachen Geruch im Vergleich mit der festen Verbindung. Die Weingeistige Lösung, ebenfalls gelb gefärbt, giebt bei der Destillation eine, angenehm nach Chloral und Essigäther riechende Flüssigkeit. Das Dreifach-Chlorjod wurde mit Aetzkalilösung behandelt, die Flüssigkeit zur Trockne verdampft, alsdann geglüht, um das chlor- und jodsaure Kali in Chlor- und Jodkalium umzu- wandeln, zuletzt in Wasser gelöst und mit salpetersaurer Sil- berlösung das Chlor und Jod als Chlor- und Jodsilber nieder- geschlagen. Der Niederschlag wurde mit verdünnter Salpeter- säure gehörig ausgewaschen, gefroknet und geschmolzen. Das geschmolzene Chlor- und Jodsilber wurde analysirt, indem es durch Chlorgas in einer Kugelröhre in Chlorsilber zersetzt ward. Das erste Mal wurden genommen 2,860 Grm. Ag€l-+-Agj. Nach der Zersetzung mit Chlor blieben 2,478 Grm. AgGl. Unterschied . . 0,382. Das zweite Mal wurden genommen. . 4,490 Grm. AgGl-t-AgJ. Nach derZersetzung mitChlor blieben 3,860 Grm. AgGl. Unterschied . . . 0,630 Berechnet man aus diesen Unterschieden nach den in den Handbüchern von Rose *) und Fresenius für diese indirecte Bestimmung des Jods angegebenen Methoden die relativen Mengen von Jod und Chlor, so ergiebt sich das Verhält- niss der Aequivalente wie 1 zu 3, und die Formel des gel- ben Chlorjods ist also J-Cl3, Die zweite Verbindung von Chlor mit Jod, das Einfach- Chlorjod wird erhalten, wenn man über trockenes Jod nur so lange trockenes Chlorgas leitet, bis sich eine flüssige Verbin- dung gebildet hat. Oder, behandelt man Jod mit konzentrirtem Königswasser, schüttelt die mit Wasser verdünnte Flüssigkeit mit Aether, welcher das Chlorjod aufnimmt, giesst alsdann die ätherische Lösung ab, wäscht sie einige Male mit Wasser und lässt zu- letzt den Aether freiwillig verdunsten , so bleibt flüssiges Chlorjod rein zurück (Bunsen). Das Einfach-Chlorjod bildet eine ölige Flüssigkeit von roth- brauner Farbe; es riecht stechend nach Chlor und Jod, reizt die Augen heftig, schmeckt beissend und stark zusammenzie- *) In der neuesten Auflage von II. Rose’s Handb. d. analyt. Chemie von 1851 ist Th. II pag. 611 der Multiplicator für diese Rechnung falsch angegeben; er beträgt nicht 1,682 sondern 1,388. 19 Bulletin pliysico - mathématique 16 hend, färbt die Haut dunkelgelb und erregt Schmerzen auf derselben. In Wasser ist es nicht löslich, sondern fällt zuerst in öli- gen Tropfen darin zu Boden, alsdann scheidet sich Jod ab und die wässrige Lösung enthält Chlor- und Jodwasserstoff, so wie auch Jodsäure. In Weingeist und Aether ist das Einfach- Chlorjod leicht löslich, die Lösungen haben eine gesättigt gel- be Farbe. Das flüssige Einfach-Chlorjod wurde zur Analyse ebenso behandelt wie das Dreifach-Chlorjod. Das erste Mal wurden genommen. . . 1,894- Grm. AgGl-t-Agl. Nach der Zersetzung mitChlor blieben 1,4-26 Grm. AgGl. Unterschied . . . 0,468 Das zweite Mal wurden genommen . . 2,824 Grm. Ag-t-GlAgT. Nach derZersetzung mit Chlor blieben 2,1 40 Grm. AgGl Unterschied . . . 0,684 Das dritte Mal wurden genommen .. 3,7405 Grm. AgGl-t-AgJ Nach derZersetzung mitChlor blieben 2,8455 Grm. AgGl Unterschied . . . 0,8950 Aus diesen Unterschieden ergiebt sich das Verhältniss der Aequivalente des Jods und Chlors wie 1 zu 1 und die For- mel des flüssigen Chlorjods ist also J Gl. (Zwei dieser Analysen wurden mit dem durch Einwirkung von Chlorgas auf Jod, die dritte aber mit dem durch Einwir- kung von Königswasser auf Jod erhaltenen Einfach-Chlorjod ausgeführt). Eine dritte, in schönen rothbraunen Krystallen erhaltene, bisher nicht bekannte Verbindung von Chlor mit Jod wird dargestellt, wenn Jod in einer Retorte bis zum Schmelzen er- wärmt und dann ein rascher Strom trockenen Chlorgases in den Joddampf geleitet wird. Es muss hiebei besonders beo- bachtet werden, dass erstlich während des Einleitens von Chlorgas in die Retorte, diese stark erwärmt wird; zweitens, dass nur so lange Chlorgas in den Joddampf geleitet wird, bis alles Jod in der Retorte verschwunden ist. Erwärmt man das Jod nicht stark, leitet man das Chlorgas nicht schnell in den Joddampf, so erhält man sogleich einen grossen Theil der gel- ben Verbindung von Dreifach-Chlorjod. Ein sicheres Zeichen von der Bildung der braunen krystallisirten Verbindung ist: dass sowohl der obere Theil der Retorte als auch der ganze Hals derselben und die Vorlage, von einem dicken rothbrau- nen Dampf erfüllt werden. Als Vorlage wurde ein Slöpsel- glas genommen, worin nach dem Erkalten die Jodverbin- dung krystallisirt. Die Darstellung dieses Chlorjods dauert nicht lange, selbst wenn mehrere Unzen Jod dazu genom- men werden. Die Eigenschaften dieses Chlorjods sind folgende: Es kry- stallisirt in grossen, oft zolllangen und grösseren Prismen und Tafeln, von schöner hyacynlhrothcr Farbe Die Krystallesind vollkommen durchsichtig, sehr glänzend, besonders bei Ker- zenlicht; sie schmelzen bei 25° C. zu einer öligen Flüssigkeit von rothbrauner Farbe. Im Kalten erhalten sich die Krystalle sehr gut und wachsen treppenförmig, besonders an den Wän- den des Gefässes, worin sie aufbewahrt werden, so dass das Innere desselben oft ganz mit schönen Krystallen bedeckt ist. Dieses Chlorjod ist sehr flüchtig, färbt organische Stoffe ziemlich dauernd und intensiv braun. Der Geruch ist höchst unangenehm, reizend, stärker und abweichend von Chlor und Jod. In Wasser löst sich dieses Chlorjod nicht vollständig, es scheidet sich Jod in feinen Nadeln aus und dieFlüssigkeit reagirt stark sauer. In Weingeist und Aether löst sich das krystalli- sirte Chlorjod leicht mit gesättigt brauner Farbe, die Lösun- gen reagiren sauer und riechen viel schwächer als der feste Körper. Bei der Destillation der weingeistigen Lösung geht eine gelbgefärbte Flüssigkeit zuerst über, alsdann entwickeln sich violette Dämpfe von Jod, welches sich im Retortenhalse in nadelförmigen Krystallen absetzt. Die weingeistige Lösung (1 Th. dieses Chlorjods in 3 Th, Weingeist von 95°/0) mit kohlensaurem Kali destillirt, giebt ein farbloses Destillat von sehr angenehmem ätherischen Geruch und süssem, zugleich ätherischem Geschmack. Wasser scheidet Nichts aus diesem Destillat ab, es scheidet sich aber das Wasser selbst und nimmt die untere Schicht das Gemisches ein. Zur Analyse w urde dieses Chlorjod dern Verbindungen behandelt. Das erste Mal wurden genommen... 1,383Grm. AgGl-i-Ag.T. Nach der Zersetzung mit Chlorgas blieben 1,058 Grm. AgGl. Unterschied . . . 0,325 Das zweite Mal wurden genommen . . 2,524 Grm. AgGl-t-Ag.T. Nach derZersetzung mitChlor blieben 1,936 Grm. AgGl. gleich den beiden an- Unterschied . . . 0,588 Das dritte Mal wurden genommen. . . 2,638 Grm. AgGl-+-AgT. Nach derZersetzung mitChlor blieben 2,022 Grm. AgGl. Unterschied . . . 0,616. Aus diesen Untershieden ergiebt sich aber das Verhältniss der Aequivalente des Jods und Chlors eben so wie bei der vorhergehenden Verbindung wie 1 zu 1 , das kryslallisirte rothbraune Chlorjod ist also nach der Formel JGl zusam- mengesetzt und mit dem flüssigen Chlorjod isomer. Da der Unterschied bei der Bereitung des krystallisirten und des flüssigen Einfach-Chlorjods einzig und allein darin besteht, dass ersteres bei heftiger Erwärmung des Jods (und schneller Einwirkung von Chlorgas) gebildet wird, so wollte ich versuchen ob nicht vielleicht die flüssige Verbindung durch den Einfluss der Wärme in die feste übergehe. Das flüssige Einfach-Chlorjod wurde daher in einer starken zu- geschmolzenen Röhre im Oelbade bis 120° und sogar bis! 180° C. erhitzt blieb aber nach dem Erkalten flüssig und war nicht in das kryslallisirte übergegangen; Emis le 5 juin 1854. Nu )%! A? too. BULLETIN Tome XIII LA CLASSE PHYSICO ■ MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT- PETERSIIOCRG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l'enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidofî seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles urgent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAL Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMitTeri. IIpaB.ieuifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES, i. Les coefficients constants de la réfraction selon Laplace et Bessel et le coefficient de la réfraction terrestre. Savitch. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. MÉMOIRES. 1. Sur les valeurs numériques des constan- tes QUI ENTRENT DANS LES FORMULES DE L,A- PLACE ET DE BESSEL POUR LE CALCUL DES RÉ- FRACTIONS ASTRONOMIQUES, ET SUR LA DÉTER- MINATION DU COEFFICIENT DE LA RÉFRACTION TERRESTRE. Par LE PltOF. SA WITCH, MEMBRE CORRESPONDANT DE L’ACADÉMIE. (Lu le 16 décembre 1853.) Sur les valeurs numériques des constantes qui entrent dans les formules de Laplace et de Ressel (tour le calcul des ré- fractions. 1) L’illustre auteur de la Mécanique céleste a donné, dans le IV volume liv. X de cet ouvrage, une théorie complète des réfractions, qui a servi de fondement à toutes les re- cherches des astronomes et géomètres modernes. Quand la distance zénithale apparente n’est pas très grande, Laplace exprime la réfraction par une formule élégante et commode, qui est indépendante de toute supposition sur la loi des den- sités dans les différentes couches de l’atmosphère , et qui test sensiblement exacte jusqu’à 75° de distance zénithale, 1 erreur à cette limite étant au-dessous de 0,2 sec. Pour obtenir les réfractions voisines de l’horizon, Laplace fait une hypothèse probable, sur la constitution de l’atmosphère. En désignant par a la constante qui dépend du pouvoir réfringeant de l’air; par f et / deux constantes dont les valeurs doivent être déterminées par les observations, enfin par e la base des logarithmes népériens ; ce grand géo- mètre parvient , à l’aide de son hypothèse , à l’expression suivante de la réfraction 80, correspondante à la distance apparente 0 au zénith : 80 = T2) (1 — a) sin 1 "Y 2 1' a.f. sinÔ. cosô (1— a)sinl^. Il' ’ dans laquelle on a Laplace détermine les constantes f et l' de manière à satisfaire aux observations sur la réfraction horizontale et sur la pression de l’atmosphère , ou la hauteur du baromètre à la surface de la terre. Soit n le rapport de la circonfé- rence du cercle à son diamètre, l la constante barométrique, a le rayon de la terre, h la réfraction horizontale en par- ties du rayon du cercle pris pour unité, on aura, pour cal- culer l' et f, les équations: A1 2.(l — «)2 • gl'3 = (jil' Connaissant ainsi — > a et h on trouvera f et / ; on oh- 19 lîmllotiu jïïiysico - mathématique 20 tiendra alors par la formule précédente les réfractions qui répondent à toutes les distances zénithales. Les tables françaises des réfractions ont été calculées sur les formules de Laplace, premièrement par Arago et Bouvard, et après, d'une manière encore plus rigoureuse, par M. Caillet {Conn, des temps 1851). Dans tous ces cal- culs, on a retenu sans aucun changement sensible les coef- ficients numériques et, —jfetl^ tels qu’ils étaient admis par Laplace et Delambre. Mais depuis lors nous sommes en possession d’observations plus exactes et plus nombreuses. Donc , pour avoir tout ce qu’on peut tirer de l’hypothèse de Laplace sur la constitution de notre atmosphère, il est nécessaire de vérifier les valeurs de ces coefficients. 2) Les savants sont presque d’accord sur la valeur de a. Pour la température de l’air = 0° du therm, cent., et sous la pression d’une colonne de mercure dans le baromètre de 0,7G mètre, ayant la même température = 0°, on a, d’après les expériences de MM. Biot et Arago sur le pouvoir ré- fringeant de l’air, a = 0,00029421 1. Les observations astro- nomiques donnent pour le même état de l’atmosphère: a = 0,000293876 selon Delambr-e, 0,000292866 » Brinkley, 0,000292865 » Bessel, d’après ses observations, 0,000292150 » Bessel, d’après les observations de Bradley, 0,000291979 » W. Struve, 0,000291460 » Piazzi. La constante barométrique l est aussi connue avec une précision suffisante. A l’état mentionné de l’atmosphère, on a 1= 7951 mètres d’après les pesées de l’air, faites par MM. Biot et Arago; les nouvelles expériences de M. Régnault sur le rapport des densités de l’air et du mer- cure donnent /=7993 mètres; Laplace fait / = 7974 m. par un grand nombre d’observations sur les hauteurs des montagnes, déterminées à l’aide du baromètre, et comparées à leurs hauteurs mesurées trigonométriquement. Les calculs de M. Caillet prouvent qu’en prenant pour l le nombre 7993 aulieu de 7974 il n’en résulte aucun changement sen- sible même pour les réfractions les plus considérables. Mais si nous connaissons assez approximativent les quan- tités a et - , il en est bien autrement de deux autres in- et déterminées que Laplace désigne par f et l et qui exer- cent une grande influence sur le calcul des réfractions voi- sines de l’horizon. Laplace fait l =0,000741816 et f = 0,4904167. Pour les obtenir il a supposé, qu’à 0° du thérm. cent, et à 0,76 m. du baromètre, la réfraction horizontale est 35 6 ^ sex.: c’est à-peu-près, comme il le remarque lui- même , le milieu entre les différents résultats , fournis par les astronomes ses prédécesseurs ou contemporains. Or il est très probable, que le nombre 35 6 est trop petit. En effet, la réfraction horizontale donnée par plusieurs auteurs est d’ordinaire un résultat tiré d’observations sur les hau- teurs des astres, approchantes de l’horizon, et comme ces astronomes faisaient usage des règles de Bradley ou de Simpson, pour calculer les réfractions, ils les exprimaient assez exactement jusqu’à 80°, même jusqu'à 85° de dist. z., mais au-delà ils devaient obtenir des réfractions trop petites. On pourrait nous objecter que l’exactitude des coefficients de Laplace a été vérifiée par Delambre, qui, par plu- sieurs centaines de hauteurs du soleil , observées à Bourges depuis 70° jusqu’à 90°22r de dist. z., est parvenu aux mêmes résultats que Laplace. Mais ces observations n’ayant ja- mais été publiées, on ne connaît ni leur degré de préci- sion , ni la manière suivant laquelle la réfraction hori- zontale, correspondante à l’état moyen de l’atmosphère, en a été conclue. Dans son Traité d' Astronomie , Delambre rap- porte qu'il a trouvé, dans ses observations, pour les mêmes hauteurs des astres des différences de la réfraction, qui vont d’un jour à l’autre , malgré la constance du baromètre et du thérmomètre jusqu’à 10 sex. à la hauteur de 12°, même de 6 à 7 à celle de 15°; discordances beaucoup trop grandes, si on les compare à l’excellente harmonie des ob- servations du même genre faites par Bradley, Bessel, Argelander, Struve. De plus, et c’est peut-être la chose la plus importante, les réductions pour les tempéra- tures n’ont pas été faites rigoureusement par Delambre. Il supposait les changements de la réfractions simplement proporlionels aux variations de la densité de l’air x) ; mais cette règle que suivent Piazzi et plusieurs autres astro- nomes, donne lieu à des erreurs sensibles, dès que les hau- teurs des astres sont très petites, comme on peut voir par les tables de Bessel et la théorie de Laplace. 3) Les distances au zénith, du Soleil et de plusieurs étoiles, observées à Königsberg, en 1820 et 1821, par M. Argelan- der, aujourd’hui directeur de l’Observatoire de Bonn, pré- sentent les matériaux les plus importants qui aient été publiés jusqu’à présent, pour une nouvelle détermination des coeffi- cients f et / . Tous les détails qui s’y rapportent, ont été publiés dans les volumes VII et VIII des observations de Königsberg. La grande habilité de ce célèbre astronome, l’excellence du cercle vertical de Cary qu’il a employé, et la parfaite véri- fication soit de tous les angles mesurés par ce cercle, soit de toutes les indications des instruments météorologiques, nous donnent le droit de considérer les observations de M. Ar- gelander sur les hauteurs des astres, voisines de l’horizon comme bien supérieures à toutes celles qui ont été faites antérieurement dans la même but. Nous nous servirons des; résultats, tirés des hauteurs des étoiles, résultats auxquels s’est définitivement arrêté Bessel, comme de beaucoup pré férables à ce qu’on pourrait conclure des hauteurs du soleil 1) Voyez le 1 T. de son Traité d’Astronomie théorique et pratique chapitre sur les réfractions. 21 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 22 Les observations de M. Argelander s’étendent depuis 85° jusqu’à 89°45 de dist. z. La valeur de la réfraction horizontale , qui suit de ces observations , n ayant pas été donnée par Bessel, nous avons fait plusieurs essais pour déterminer les valeurs de f et de l, qui satisfassent aussi bien que possible à toutes les réfractions observées entre 85° et 89°30 de dist. z. Nous avons pris ces réfractions telles , qu’elles sont données dans le VIII volume des ob- servations de Königsberg et dans les Tabulae Regiomontanae. Elles y sont réduites à leurs valeurs moyennes, correspon- dantes à la température de l’air égale à -h 9°, 3 du thérm. cent, et A 333,246 lignes de Paris du baromètre (=751,745 millim.), le mercure dans ce dernier étant à 0° du thérm. cent. Pour comparer ces réfractions aux tables françaises, nous les avons réduites, d’après les règles exactes de Bes- sel, expliquées dans les Tabulae Regiomontanae, à ce que ces réfractions seraient à 10° du thérm. cent, et à 760 millimètres du baromètre , le mercure étant également à -+- 10° de température, comme le supposent les tables fran- çaises. A cet état de l'atmosphère on a: a = 0,0002821 5 d’après Bessel; 0,0013015 d’après Régnault, en supposant que la dilation de l’air pour 1° centigr. est = 0,003665 d’après MM. Rudberg et Régnault, ce qui s’approche de près de la dilation 0,003644 trouvée par Bessel. Avec ces données nous avons calculé la réfraction hori- zontale et la quantité f, correspondantes a plusieurs hypo- thèses sur la valeur de l', en commençant par l' = 0,00090 ; car les observations de M. Argelander indiquent claire- ment, que la réfraction horizontale à l'état sur-mentioné de l’atmosphère est à-peu-près 35'. Nous trouvons ainsi | ' Îles valeurs correspondantes en supposant de de réfr hor> Dist. zénith. Réfractions moyennes Nombre app. d’après la Conn, des temps 1852 par la formule par les obs. de Bessel. d’obs. 45° 58(4 58', 09 58(15 75 3' 34,5 3/ 34,1 3' 33,9 80 5 20,0 5 18,7 5 18,7 par les obs. de M. Argelander 83 9 54,8 9 51,6 9 49,5 47 86 11 48,8 11 44,7 11 43,7 56 87 14 28,7 14 23,1 14 20,9 75 88 18 23,1 18 20,5 18 17,3 82 88 30 21 2,7 21 4,9 21 1,0 80 89 3 24 23,3 24 35,4 24 36,1 51 89 30 28 33,2 29 5,6 29 17,6 30 90 0 33 47,9 35 5,8 Ayant calculé les réfractions encore dans l’hypothèse de l = 0,00097, nous nous sommes convaincus, que l’accord de la formule avec les observations n’augmente pas; il n’y a que la réfraction à 89°30' de dist. z., qui s’approche de 5 de sa valeur observée. Nous remarquerons de plus que les 7 observations de Bradley sur les hauteurs de a de la Lyre [Fund. Astr. p. 53) , aussi bien que celles de M. Argelander sur les hauteurs du soleil donnent la réfrac- tion à 89°30 de dist. z. plus petite de quelques secondes que 29 17,6. En tout cas, on peut adopter nos valeurs de f et de l sans avoir à craindre des erreurs qui s’élèveraient au-delà de 0^1 ou 0^2 depuis le zénith jusqu’à 80° de dist. z., et au-delà de 2" ou 3'' jusquà 89° ; tandis que les erreurs des tables françaises sont plus sensibles, et vont entre 85° et 89° de dist. z. depuis 5 jusqu’à 12,8. 4) Il nous reste encore à exprimer les variations des coef- ficients f et l , correspondantes aux changements de la tem- pérature de l’air et de la hauteur du baromètre. Pour cela nous avons premièrement calculé d’après les règles de Bes- lf = 0,00090 -f- 0,2896 34'40"6 . l' = 0, 00095 -+- 0,2214 35' 6,0 l ' =: 0,001 00 -+- 0,1604 35' 23. De ces trois hypothèses, celle de l' = 0,00095 satisfait bien aux réfractions moyennes, tirées des observations de M. Argelander. En effet, après avoir fait /' = 0,00095 et f— 0,2214, on aura pour calculer la réfraction HO, cor- respondante à la dist. zénith. 0, la formule: sel, les valeurs de a, de — et les réfractions horizontales, a correspondantes à 0°, à H— 10°, à -+- 20° et à -t- 30° centigr. de la température de l’air, la hauteur du baromètre étant 0,76 mètre réduite à 0° du thérmomètre. Avec ces données il a été facile de trouver l et f pour chacune de ces tem- pératures. Nous avons obtenu ainsi le tableau suivant : lempér. en de- grés du thérm. cent. réfraction borizont. T f 00=2671^2(0,8893—0,221 4 . T2) . T = 32,445 cos0. e. (TVN 0°.. . 37 '27r/ . . .0,000936. .-4-0,1858 ] i la hauteur ~/2-+- 3 392(4 sin 20 ; -4- 10 . . .35 6 . .. 0,000950.. -4- 0,221 4 ( du barom. edt 7 -f- 20 . . .32 59,5 . ..0,000960.. -4- 0,261 6 élant -4-30 .. .31 6 . ..0,000979.. -4- 0,2889) = 760 m.m. Le tableau suivant fait voir le degré de précision qu’offre cette formule: Supposons à présent, que la température de l’air soit -+- 10° centigr.; on a alors: Bulletin pliysico - mathématique 24 23 la haut, du bar. réfr. hor. l' f 760 millim 35^ 6 ... .0,000950. .. .-f- 0,22150 785 36 22 , 7 ... . 0,000956 . . . -f- 0,20865. L’exactitude des règles proposées par l’illustre Bessel pour la réduction des réfractions à cause du changement de l’état de l’atmosphère, étant prouvée par une multitude d’ob- servations , nous pensons qu’il n’existe aucune d’objection contre les chiffres, que contient notre tableau. 5) Les coefficients de f et l choisis par Laplace satis- font, comme on sait, à la diminution de la température de l’air, donnée par l’expérience de M. Gaj-Lussac qui, s’étant élevé dans un ballon à 6980 mètres audessus du niveau de la Seine à Paris , y observa le thermomètre à — 9°, 5 cenligr. et le baromètre à 0,3288 m., tandis qu’à l'observatoire on trouvait la température de l’air extérieur égale à -+- 30° ,75 et la pression égale à 0,76568 m. La- place tire de son hypothèse sur la constitution de l’at- mosphère et des valeurs numériques de f et l qu’il a ad- mises, que cette élévation de 6980 m. doit correspondre à 46°,25 d’abaissement de la chaleur, ce qui s’accorde bien avec l’abaissement observé, qui est 40°,252). Dans les mêmes circonstances, nos valeurs de f et de l, réduites à ce qu’elles doivent être à -i- 30°, 75 du thérmomètre et à 0,76568 m. du baromètre , conduisent à une diminution de la chaleur de 29° à peu-près. Ainsi les coefficients de Laplace don- nent lieu à une erreur de 6° en plus; les nôtres à une er- reur de 11° en moins. M. Plana a prouvé3), qu’en admet- tant les valeurs de f et l d’après Laplace et en calculant, dans son hypothèse, la pression barométrique sur le point supérieur de l’ascension aérostatique de M. Gay-Lussac, on la trouve plus petite presque de 32 lignes que celle qui a été observée. Sous ce rapport nos coefficients sont plus concordants avec l’observation, car ils mènent à une pres- sion qui n’est trop petite que de § d’une ligne ou de m. m. Ainsi à tout prendre, nos coefficients satisfont mieux que ceux de Laplace aux observations tant astronomiques que météorologiques. Du reste l’expérience de M. Gay-Lus- sac ne nous présente qu’un fait isolé, et l’on sait qu’il y a des expériences du même genre qui ont donné des ré- sultats différents. 6) La distribution de la chaleur dans l’atmosphère est tellement variable et si peu susceptible d’être définie par nos observations, qu’aucune des hypothèses proposées jus- qu'au jourd’hui ne représente la constitution de l’atmosphère avec un égal degré de précision, dans tous les phénomènes optiques et météorologiques qui en dépendent. C’est ce qui a engagé Bessel à construire les tables des réfractions selon un système, dont le but principal serait de satisfaire le mieux possible à l’ensemble des observations astrono- miques sur les hauteurs des astres. L’illustre astronome de 2) Méc. cél. T. IV. Liv. X. p. 263. 3) Mémoires do l’Acad. de Turin, T. XXVII, p. 204. Königsberg admet ainsi sur les températures et les densitées de diverses couches de l’atmosphère une hypothèse, qui peut être exprimée par les équations suivantes: • et 1 = e g ; ß gi -ßs dans lesquelles e est la dilation de l'air pour un degré du thermomètre ; a le rayon du globe terresti e ; s la hauteur de la couche en parties de ce rayon ; e la base des loga- rithmes hyperboliques; tl et t les températures; q et q les densités de l’air à la surface de la terre et à une élévation as audessus de celle-ci; l la constante barométrique et g une constante indéterminée dont la valeur numérique doit être tirée des observations astronomiques sur les réfractions. Kramp et Laplace ont donné les moyens d’intégrer la différentielle de la réfraction dans des hypothèses analogues à celle de q = q .e~~ßs. Partant de la formule, proposée dans la Méc. céleste T. IV , p. 251, Bessel parvient par une analyse ingénieuse à exprimer d’une manière très précise les observations de Bradley, correspondantes à tous les états de l'atmosphère et à toutes les dist. zénithales, depuis 0° jusqu’à 87°. Plus loin les réfractions calculées se sont trouvées un peu trop grandes. L’accord serait encore plus parfait, comme le remarque Bessel dans sa lettre à 01- bers du 9 octobre 1823 4), s’il se tenait seulement aux ob- servations de Bradley; mais le peu de données que celles- ci lui fournissaient sur les réfractions près de l'horizon, l’ont obligé de prendre aussi en considération deux observations, faites en Laponie par S van ber g. Toutes les recherches de l’illustre Bessel sont exposées dans son ouvrage : Fun- damenta Aslronomiae. Pour 29,6 pouces angl. du baromètre et pour 48°, 75 du thermomèli’e de Farenheit, Bessel trouve les valeurs a = 57,538 et ß = 745,8. Une série d’excel- lentes observations ayant été exécutée depuis, à Königsberg, par ce grand astronome lui-même, il perfectionna sa table des réfractions et détermina a = 57,726, pour l’état men- tionné de l’atmosphère. Quant aux réfractions voisines de l’horizon, il engagea M. Arge lander à observer les hau- teurs des astres de 0 jusqu’à 5 degrés. Ces observations ont été réduites à l'état normal de l’atmosphère (-t- 7°, 44 de Réaumur de la température de l’air, et 29,6 pouces an- glais du baromètre) et interpolées de 30 à 30 de hauteur d’après la théorie de Bessel. De cette manière elles ont avantageusement remplacé les résultats qu’on obtiendrait d’une hypothèse quelconque sur la constitution de l'atmo- sphère. Mais il était intéressant de connaître la valeur du coefficient ß qui satisfait aussi bien que possible aux obser- vations faites près de l’horizon. Pour parvenir à ce but, j’ai admis, d’après Bessel, a = 57,726 et j’ai calculé les réfractions 80 dans les hypothèses de ß = 720 et ^ = 730, pour les différentes distances zénithales 0. On a ainsi: 4) Briefwechsel zwischen Ol bers und Bessel, T. U, p. 249. 25 de l’Académie de Saint » Pétersbowrg . 26 0 = 85° 86° 87° ß = 720 86 = 9 '44, 51 1 1 35.80 1493)0 ß = 730 9 44,90 11 37,05 14 15,0 Ces chiffres comparés aux observations de M. Argelan- der font voir que la valeur ß = 723 satisfait bien à ces dernières. Pour qu’on puisse mieux juger sur le degré d’approximation, qui confient à cette hypothèse, nous la- vons comparée soit aux observations de Bessel entre 45° 88° 88° 30' 89°0' 89°30' 90° 18' 7.3 20 '.1 O', 4 24' 2333 29' 2''8 35 '29, '2 18 12,3 20 58,0 24 33,6 29 16,6 35 46,9 et 85°, soit aux observations de M. Arge lander depuis 85° jusqu’à 89°30 de distance apparente au zénith. Les résul- tats de celte comparaison sont consignés dans le tableau suivant: 0 = 45° 75° 80° 85° 86° 87° 88° 88°30' 89°0' 89°30' réfr. obs. réfr. cale. Sd = 57^68 57,68 3 '3 2)09 3 32,02 5'l6?16 5 15,81 9 '4 4 ','6 2 9 44,62 11 '38, '9 1 1 36,2 14'l 4'o 14 13,6 18'8?6 18 8,8 20'50"9 20 52,7 24'24)'5 24 26,4 29'3)0 29 6,9 La réfraction horizontale, correspondante à a — 57 "726 et ß — 723, est 35 34,5; probablement elle est trop forte de quelques secondes. On voit par le précédent que, si l'hypothèse de Bessel sur la constitution de l’atmosphère ne représente pas les réfractions astronomiques tout-à-fait exactement depuis le zénith jusqu’à l’horizon, les erreurs sont déjà très petites, et elle s’approche, sous ce rapport, de la réalité plus que toutes les autres hypothèses qui ont été émises jusqu’à pré- sent. Quant à la distribution des températures dans les cou- ches atmosphériques , elle donne pour les hauteurs crois- santes de ces couches une diminution de la chaleur trop lente, et les erreurs des températures, calculées d’après cette hypothèse, sont d’autant plus considérables, que la tempé- rature à la surface de la terre est plus élevée. Mais d’un autre côté, il est probable qu’à la distance de la terre qui l’épond à peu-près à un quart de la hauteur de notre at- mosphère et au-delà, les températures de l’air changent très peu dans les différentes saisons de l’année, et qu’elles dimi- nuent avec les hauteurs encore plus lentement que ne sup- pose l’hypothèse de Bessel. Il se produit de cette manière une sorte de compensation; ce qui fait qu’on peut choisir une telle valeur du coefficient ß qu’elle satisfera à-peu-près aux réfractions astronomiques. Il y a encore une autre cause qui concourt aussi à cette compensation. On sait que pen- dant les nuits séreines la température de l’air, à une très petite distance audessus de la surface de la terre, est plus grande qu’à cette surface même. Cette circonstance tend à augmenter la réfraction, ou à remplacer l’effet que produi- rait une diminution trop lente dans les températures des couches de plus en plus élevées de l’atmosphère. Note sur la détermination du coefficient de la réfraction terrestre. 1) Nous devons à M. W. Struve les recherches les plus complètes et les plus précises sur les coefficients des ré- fractions terrestres, correspondantes aux divers états de l’at- mosphère et aux différentes élévations des objets observés. L’illustre auteur les a publiées en extrait , dans les addi- tions à la Connaissance des temps pour l’an 1853, et en détails dans son introduction à l’ouvrage intitulé : «Exposition des opérations exécutées en 1836 et 1837 pour déterminer la différence entre le niveau de la Mer Noire et de la Mer Caspienne." On sait que le coefficient de la réfraction terrestre , ou le rapport de cette réfraction à la distance entre l’observateur et l’objet observé, est sujet à de grandes variations, à cause des fluctuations de la température du sol et de l’influence qu’elles produisent sur les densités des couches atmosphé- riques voisines de la surface terrestre. Ces changements se manifestent par les ondulations des images des objets, vues à l’aide des télescopes, et ne sauraient être déterminés par des régies certaines, parce qu’ils dépendent de circonstances purement locales. Mais il y a chaque jour, le matin et l’a- près midi, un temps d’une durée plus ou moins longue, pendant lequel les images des objets terrestres paraissent tranquilles. C’est le temps le plus favorable pour le nivel- lement géodésique, parce que les observations sont alors su- sceptibles de plus de précision, et que la réfraction est la plus régulière, ou le moins dépendente des circonstances locales. M. Struve nomme réfraction normale celle qui a lieu quand les images sont tranquilles, et il établit les régies pour sa détermination à l’aide d’une discussion approfondie et exacte d’une multitude d’observations qui embrassent les tempé- ratures depuis — 10° jusqu’à -+- 22° du thérmomètre de Réaumur, et des objets d’une élévation de quelques mètres jusqu’au delà de 5600 mètres. C’est ainsi que notice célèbre astronome prouve que le coefficient de la infraction nor- male est pi'oportionel à la hauteur du baromètre sur le lieu d’obsei’vation, qu’il diminue, quand la température de l’air augmente, beaucoup plus l’apideinent que la densité de l’air, et qu’il diminue encore quand la hauteur de l’objet observé audessus du niveau de l’observateur devient plus conside- rable. 27 Bulletin physlco - mathématique 28 2) Nous avons vu que l’hypothèse de Bessel sur la con- stitution de l’atmosphère satisfait très bien aux réfractions astronomiques, même dans le voisinage de l’horizon. Comme les réfractions terrestres ne sont qu’une portion des réfractions astronomiques , correspondantes aux mêmes distances zéni- thales, il m’a paru intéressant d’examiner si cette hypothèse convient aussi aux réfractions terrestres. Soil C l’arc géodésique compris entre l’observateur et l’objet observé; 0 la distance zénithale apparente de cet ob- jet; 80 la somme des deux réfractions terrestres du côté de l’objet et du côté de l’observateur, ou le double de la ré- fraction terrestre, si on la supposait la même à l’un et l’autre • T n • £0 de ces points. La traction [i = — est ce qu on nomme le u C/ coefficient de la réfraction terrestre. Pour déterminer fi, pre- nons l’équation différentielle de 60, donnée par Laplace dans sa Mécanique céleste , T. IV, Liv. X, Chap. 11, § MO. On peut l’écrire de la manière suivante: dôO (1 — s) ds • dv a est ici la constante qui dépend du pouvoir réfringeant et de la densité de l’air; s l’élévation au-dessus du niveau de l’observateur pour un point quelconque pris sur la courbe décrite par la lumière qui vient de l’objet à l’observateur; q la densité de l’air à cette élévation; q' la densité de l’air sur le lieu d’observation; v l’arc géodésique compris entre le point mentionné et l’observateur. En supposant que s soit exprimé en parties du rayon du globe terrestre et prenant Q = Q . e — ßs, d'après l’hypothèse de Bessel, on aura: ddo = aß.e ßs (1 — s) 1 - 2a (1 - e—ß 7) dV> e étant la base des logarithmes hyperboliques, ß un coeffi- cient égal à 723, quand la température de l’air à la sux’face de la terre est -t- 7,4-4- degrés de Réaumur et la hauteur du baromètre égale à 29,6 pouces anglais. Comme pour les sommets des plus hautes montagnes s s’élève à peine jusqu’à 0,001, et que pour les autres points de la courbe décrite par la lumière s est encore plus petit, on peut réduire l’expression précédente de ddO en série con- vergente. On a à très peu-près: = aß[l -ßs(\ _2a + l)-i-Ç:(l - nr O ~ Uot + })+ %r(4 ~ 30a"f~ 6a -+- ±V ß) -V ßj etc...]. Pour exprimer s en fonction de v, remarquons qu’un point quelconque intermédiaire pris sur la courbe décrite par la lumière , serait , s'il était visible , observé sous la même distance apparente au zénith, ô, sous laquelle on voit l’ob- jet réellement observé. Ainsi l’élévation s , en parties du rayon du globe terrestre, d’un point dont la distance géo- désique à l’observateur est donnée par l’angle v, peut être approximativement calculée par l’équation : sinl". sin (90° — 0 v - 0,08i>) S V ’ cos (90° — 0 -x— v — 0,08v) ’ en supposant que v est exprimé en secondes ; 0,08 est le coefficient de la réfraction terrestre, moyen entre le coeffi- cient 0,09 qui convient , comme nous verons plus bas , à de très petites élévations , et le coefficient 0,07 qui con- vient aux observations des plus hautes montagnes. Faisant h — 90° — 0 et dévellopant s en séide jusqu’aux termes du 3me ordre des quantités sin h et sin v, qui sont toujours très petites, nous aurons: s=u.sin2l//[A-i-0,42v-H— sin2l^(A3-*-2,76A*.u-i-2,16/rt>2-»-0,496t;3}]. 3 3) Nous avons à présent besoin de calculer les intégrales-. fs.dv-, f s2 dv ; fszdv etc Dans ces intégrations l’angle h doit être considéré comme constant, et les limites doivent être prises à v = 0 et v — C, ou pour l’arc géodésique com- pris entre l’observateur et l’objet observé. On aura ainsi f sdv = C2-Sm--- [A-h0,28C-h-1 sin2 1/\A3-4-1,84*2C-i-1,08*C2-x-0,199C3)]. 2 3 On peut exprimer fs.dv d’une manière plus simple, en remarquant qu’on a assez exactement: fsdv .== [A2 -I- 0,28 C -t- 4 s’mH" ( h *+• 0,6C)3]- D’un autre côté, si s0 est l’élévation totale de l’objet ob- servé audessus du niveau de l’observateur, on aura en par- ties du rayon de la terre, à très-peu près: s0 = C . sin2 1 " [ h -t- 0,4-2 C -t- 4 sil'2 1 '' ( 0,84- C)3]. En nommant s l’élévation d’un point qui serait vu sous la même distance zénithale apparente 0 , sous laquelle on voit l’objet observé, mais qui ne serait éloigné que de deux tiers de l’éloignement de cet objet à l’observateur, on ob- tiendra s en prenant — C pour C dans la formule prece- O dente; ainsi _2 ~3 Donc à fort peu-près: s— 4 C . sin2 1" [h -h 0,28 C -t- 4 sin2 1" (h -+- 0,56C)3]. - , 3 > C fsdv = — s ,T De la même manière, en désignant par s, s' \ siy etc. . ■ les élévations des points qui seraient vus sous la même m 29 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 30 distance zénithale 6 et éloignés de — j de — > de — etc. . . . de l’éloignement de l’observateur à l’objet observé, on trou- vera: C Réunissant tous ces résultats ensemble et posant pour abréger n = î — 2a-t-— ; n =1 — 6«-t~ — ; n = 1 — 14a-i- — ; ß ß ß niy — 1 — 30« -t- j etc. . . . nous obtiendrons fd86, ou 86, et divisant 86 par 2 C, nous au- rons l’expression du coefficient fi de la réfraction terrestre _aßr — 2 L ri n'-3 a/ 1 , *IV . ( 6 , ,a4 1. L1 1.2.2 " 1.2.3 \ 3 P” J 1.2. 3. 4 ' <4 P ) H h 1.2. 3. 4. 5 \5 P ) J On peut calculer les valeurs de s', s, s", siy par les formules s = \ C . sin l" tang (h -4- 0,28 C) ; O O s"= — C. sinl" tang(A h- 0,32C); s'"= ~ C ■ sinl"tang(A-t-0,34C); siy— C . sin 1" tang(/« -h 0,35C), etc. . . . 6 On voit par là, que nous ne faisons pas d’erreur sensible, en prenant; s '—C.sini ,/;^lang(A-i-0,3C)=^-sr '= — S"'=='T s/^etC -* A -H 16 dégrès de Réaumur de la température de l’air et à 29,0 pouces angl. de la hauteur du baromètre, on a: n = 1,0009; n" = 1,00128; «'"=1,0006; »^=0,998... Ainsi en réduisant en nombre, nous avons : fi = aA (l-0,75067/3/-t-0,37548^2/2-0,1407/î3/3-i-0,042/54/4_..). 2 Comme s est une très petite fraction qui, pour les plus hautes montagnes, ne s’élève pas jusqu’à 0,0008, on peut, sans erreur sensible, admettre : —al ( 1 Y 2 ‘ \l-Hi/3s7 * 4) Il nous reste à exprimer les changements qu’éprouve fi par les variations de l’état de l’atmosphère. Soient a et ß les valeurs de ces quantités à la température tx et la hauteur du mercure dans le baromètre=61, réduite à la température de la glace fondante; e la dilatation de l’air quand sa température s’augmente d’un degré du thérmomètre; l la constante baro- métrique pour l’état mentionné de l’atmosphère ; a le rayon moyen de la terre; alors les valeurs de a, ß et , correspon- dantes à la température t et la hauteur du baromètre b , se- ront, comme on sait: b_ 1 1 H- f (î — t j) (t-u) l a (l -*-*(<- pag CL VI, indique qu’il n’y a point de différence constante dans les angles mesurés par nous deux. Il en faut conclure que les observations de mon père demandent la même cor- rection positive exprimée par le premier membre de notre formule. Quant aux autres membres de la formule, variables avec la position par rapport à la verticale, cette comparaison ne peut mener à aucune conclusion, car il manque aux obser- vations de Dorpat Vindication des angles horaires dans les- quels elles ont été instituées. Pour parvenir à un jugement, il faut recourir aux expériences faites à Dorpat par mon père sur les étoiles doubles artificielles. Quoique peu nombreuses, par rapport aux angles, ces expériences ont suffi à fournir une formule dans laquelle le coefficient de sin 2 cp est également prévalant et du même signe que le nôtre, mais un peu plus petit. Enfin il y a, dans l’introduction de l’ouvrage cité pag. CLII, une série d'observations faites sur l’étoile double f Bootis dans des positions très différentes par rapport à la verticale, avec Vindication des angles horaires des observations. En appliquant notre formule à ces observations, nous trouvons que l’accord en augmente considérablement. En effet la somme des carrés des différences entre les moyennes et les déterminations isolées, diminue dans ce cas de 21 à II. On ne peut donc presque plus douter de ce que notre formule de correction ne vaille également ou au moins en majeure partie, pour les mesures de mon pere Peut-être cette égalité apparente des corrections n’est qu’une suite de ce qu’étant initié dans ces mesures par mon père, j’ai adopté tout à fait sa manière d’observer avec tous ses avantages et ses faiblesses. Peut-être aussi, c’est une disposition particulière des yeux, commune à nous deux, qui nous fait tourner toutes les directions dans le même sens, et qui produit en outre celte tendance de rapprocher toutes les directions de la verticale, exprimée par le coef- ficient positif de sin 2 cp. Il serait donc bien intéressant de comparer sous ce rapport les observations de quelques autres astronomes. Malheureusement les autres astronomes qui se sont occupés des mesures des étoiles doubles , ayant négligé presque toujours d’indiquer le temps sidéral de leurs observations, les points de comparaison nous man- quent. Espérons que cette remarque engagera les astro- nomes à publier dorénavant les données nécessaires, pour l itli J» N pouvoir déduire les angles horaires de leurs mesures des étoiles doubles et, ce qui vaudrait encore mieux, à faire également des recherches sur les erreurs constantes ou sy- stématiques, dont leurs mesures pourraient être affectées. Il me reste encore à dire quelques mots sur les résul- tats auxquels je suis parvenu par rapport aux erreurs con- stantes dans les mesures des distances. Ces résultats se voient le mieux dans le tableau suivant: ;ïti! rçil ildlil éb ■h Distance vraie Dist. observ. Correction 0*992 0,963 H- 0*029 1,937 1,858 -+- 0,079 3,881 3,745 -+- 0,1 36 7,876 7,782 H- 0,094 11,596 11,564 -t- 0,032 41 de l’Académie de Saint - PétiTsSmurg, 42 Il s’en suit que toutes les distances mesurées par moi demandent une petite correction positive. Cette correction atteint son maximum à environ 4 de distance, où elle s’élève jusqu’à 0,14. Elle est déjà presque zéro aux deux limites de mes observations 1 et 12 . Ces expériences sur les distances devront également être continuées le printemps prochain , pour mieux fixer la loi de ces cor- rections. Il faudra les étendre aussi sur des distances con- sidérablement plus larges, afin d’examiner si les grandes distances mesurées par moi sont entièrement libres d'erreurs constantes. En considérant la quantité de questi ns qu’il reste encore à résoudre, nous devons avouer que nous n’avons fait que le premier pas dans ces recherches; mais il parait que ce pas est déjà très important, parce qu’il indique de quelle manière il faut procéder, afin d’élever l’exactitude des mesures micro- métriques, et parce qu’il détruit les illusions qu’on s’est formé généralement sur l’exactitude absolue des angles mesurés, par suite de l’accord presque étonnant qu’offrent les mesures faites par les mêmes astronomes, toujours à peu près dans les mêmes conditions. Enfin il contribuera à éclarcir les idées sur la réalité des parallaxes qu’on a voulu déduire encore récemment de l’observation des étoiles doubles rapprochées qui d’ailleurs sont peu propres à cette recherche étant liées entre elles par une dépendance physique. OORRSSFOXTDAtfOKB. 1 . Rectification d’üne erreur découverte DANS LA TABLE DE M. REGNAULT, RELATIVE À LA FORCE EXPANSIVE DE LA VAPEUR D’EAU. Lettre de M. A. MORITZ À M. LENZ. Lu le 17 févrir 1854. In den Annales de chimie et de physique , 3me série T. XI hat Herr Régnault eine Tafel für die Expansivkraft des Wasserdampfes gegeben, welche bereits vielfache Anwendung bei Feuchligkeitsbestimmungen und bei der Reduction beob- achteter Siedepunkte auf den normalen Luftdruck von 0m,76 gefunden hat. Zu letzterem Zwecke scheint jedoch diese Ta- fel nicht ganz geeignet zu sein, da in ihr ein auffallender Sprung in den Werthen von e nahe bei t=100° C. statlßndet. Ist nemlich t die Temperatur in Centesimalgraden, e die Ex- pansivkraft der Wasserdämpfe, ausgedrückt in Millimetern Quecksilberhöhe, A , A" und A'" resp. die lte, 2le und 3^ Dif- ferenz der Expansivkräfte, so finden wir 1. c. pg. 335: . a' a" a"' t e A A A 93° 94 95 96 97 98 99 100 588, 106 610,740 633,778 657,535 682,029 707,280 733,306 760,000 -1-22, 3 34 -1-23,038 -t-23,757 -1-24,494 -+-25,251 -4-26,025 h-26,695 -i-O, 704 -*-0,719 -4-0,737 -1-0,757 -1-0,774 h-0,670 -4-0,01 5 — t— 0,0 ä 8 -4-0,020 -4-0,017 -1-0,104 Diese Tafel ist, wie der Verfasser angiebt (1. c. pg. 331) nach der Formel \oge=a-i-ba /-t-cß,* berechnet, wo loga1==0, 006865036 log5=8,l 340339 log/51=9, 9967249 logc=0,61 16485 nègat. a = -4- 4,7 39 i 380 zu setzen ist (1. c. pg. 328). Sie stimmt auch in der That voll- kommen mit den aus der Formel berechneten Werthen von e, mit einer einzigen Ausnahme, nämlich für /=:1U00 giebt die Formel nicht 760,000 sondern e=760,l23. Setzt man diesen Werth von e in die letzte Zeile der obigen Tafel, so wird in derselben Zeile A '=-4-26,818 A W-t-0,793 und A " =-1-0,019 lind die Continuität ist vollkommen kergrestellt. So einfach eine solche Verbesserung der Tafel auch erschei- nen mag, so ist sie doch durchaus unzulässig, weil sie zu di- rectem Widerspruche gegen eine der Grundlagen der neue- ren Thermomelrie führt, nach der der Siedepunct des Was- sers beim Luftdrucke von 760,'nm000 Barometerstand auf dem Thermometer mit 100° C. bezeichnet werden soll oder, mit anderen Worten, es soll 100" C. der Thermometerscale der Temperatur desjenigen Wasserdampfes entsprechen, dessen Expansivkraft dem Drucke einer Quecksilbersäule von 0° Tem- peratur und 760,mm000 Höhe das Gleichgewicht hält. Wir werden uns daher genüthigt sehen die Discontinuität, welche wir in der Tafel gefunden haben, durch Aenderung sämmtli- cher vorhergehender Werlhe von e zu vernichten und nur den Werth e=760,000 für /=100° beizubehalten, d. h. die Formel, nach welcher die Tafel berechnet worden, zu ändern. Da aber dieForm derGleichung \oge=a-i-bal/-t-cßli zu keiner Discontinuität Anlass gegeben kann, so müssen die Zahlen- werthe der Coeficienten einer Aenderung unterliegen. Geht man jedoch auf die Fundamentalgleichungen zurück, aus de- nen dieseZahlenwerthe bestimmt sind, so übersieht man leicht, dass es sich um keine Aenderung der Zahlen, sondern nur um die Ausmerzung eines Rechenfehlers handelt. Denn die 5 Constanten, obgleich aus nur 5 Gleichungen bestimmt, genü- gen diesen Gleichungen keinesweges so vollkommen als man erwarten sollte, wie folgende Zusammenstellung zeigt: e nach pg. 328 der nach der Formel t Rechnung zu loge— a-t-baß-A-cßß und den Differenz. Grunde gelegt Coeficient. pg. 328 berechnet 0° 4,600 4,600 0,000 25 23,550 23,550 0,000 50 91,982 91,982 -0,002 75 288,500 288,517 -0,017 100 760,000 760,123 — 0;123 Man könnte zwar aus der Natur und Grösse der angezeig- ten Differenzen einenSchluss darauf machen, in welchem Thei- le der Rechnung der Fehler zu suchen sei, doch habe ich es vorgezogen die ganze Rechnung zu wiederholen, in der Vor- aussicht dass der Fehler entstanden sein könne: 1) aus einer ungenügenden Ableitung der analytischen Ausdrücke aus de- nen cc, ft, a , h , c bestimmt sind ; 2) aus einem zufälligen Verse- hen in der Zifferrechnung; 3) aus der Unsicherheit, welchen 43 bulletin physlco - mathématique 44 seihst "stellige Logarithmen (mit denen offenbar Herr Rég- nault gerechnet hat) in eine Rechnung einführen, wenn die Formeln für logarithmische Rechnung nicht bequem zugerich- tet werden können (also ein sogenannter Tafelfehler). Ohne hier auf die Einzelheiten einzugehen, bemerke ich nur, das in den Formeln für a-+-ß und aß (1. pag. 327) drei Druckfehler sind und dass es heissen muss: _(D-C)(A-C)-(E-C)(A-B) a‘+'1' — (A-CyC—B)-{A—BhD-B) _ (E — C)(C — B) — (D — ß)(ß — C) K; (A-C){C-B)-(A-B)(D-B) Dieses sind jedoch eben nur Druckfehler, die auf den ferne- ren Gang der Rechnung des Herr Régnault keinen Einfluss gehabt haben, wovon man sich leicht überzeugen kann. In der nun folgenden Zifterrechnung wurden durchgängig lOstellige Logarithmen gebraucht um den Tafelfehler mög- lichst zu verkleinern, — mit alleiniger Ausnahme der Bestim- mung von a, wo 7 Deoimalstellen um so mehr als hinreichend angesehen worden durften, als diese Bestimmung nicht auf die der andern Coelicienten Einfluss hat. Die von mir erhaltenen Endresultate sind, mit Beibehaltung der Regnaultschen Be- zeichnungen, folgende: loga1==: 0,006864-937 1 52 log/?,= 9,996725536856 log&= 8,1319907112 logc=3 0,6 1 17407675 négat. a=+ 4-, 7393707 Die Zahlen sind hier so hergesetzt, wie die Rechnung sie un- mittelbar ergab ; bei ihrer ferneren Benutzung wird man die überflüssig erscheinenden Decimalstellen fortlassen, von denen mindestens die 2 letzten nicht garantirt werden können. Bestimmt man mit diesen Coeficienten e aus der Gleichung \o"e—a-t-ba ß-A-eß ß für die Fundamentalwerthe t, so erhält man eine vollkommene Uebereinstimmung mit den der Rech- nung zu Grunde gelegten Werthen von e bis zur 3te Decimal- stelle des Millimetres. loge f= 0° 25 50 berechnet zu Grunde gelegt 4,600.0 0,6627578 23 550.0 1.3719908 91,980.0 1.9636938 75 288,500.3 288,500.0 2,4601462 100 760,000 5 760,000.0 2,8808139 berechnet 4,600.0 23.550.0 91.980.1 Differenz zu Grunde in der 7ten gelegt Decimalstelle 0,6627578 1,3719909 1,9636934 2,4601458 2,8808136 0 -ll -4 —4 — 3 Wir erhalten somit die umstehende Tafel für die Elastici- tät des Wasserdampfs (c) bei Temperaturen zwischen -h40° und 100°, welche der Regnaultschen zu substituiren ist. 1 ist die Temperatur in Contesimalgraden, e die Höhe einer Quecksilbersäule von 0° Temperatur, in Millimetern gemes- sen , welche der resp. Elasticität des Dampfes das Gleichge- wicht hält. Vergleicht man die in dieser Tafel gegebenen Werthe. von e mit den bei gleicher Temperatur experimental gefundenen (1. c. pg. 316 folg.), so sieht man, dass die Diffe- renzen zwar klein, wohl kleiner als die wahrscheinlichen Be- obachtungsfehler, aber doch vorherrschend positiv sind. Tafel der Spannkraft des Wasserdampfes von -+-400 bis 100° C. mm ttr -+-403 C. 54,906 41 57,909 42 61.054 43 64,345 44 67,789 45 71,390 46 75,156 47 79,091 48 83,203 49 87,497 50 91,980 51 96,659 52 101,541 53 106,633 54 111,942 55 117,475 56 123,241 57 129,247 58 135,501 59 142,011 60 148,786 61 155,834 62 163,164 63 170,785 64 178,707 65 186,938 66 195,488 67 204,368 68 213,586 69 223,154 70 233,082 71 243,380 72 254,060 73 265,132 74 276,608 75 288,500 76 300,820 77 313,579 78 326,789 79 340,464 80 354,616 81 369,258 82 384,404 83 400,068 416.262 84 85 433,002 86 450,301 468,175 87 88 486,638 89 505,705 90 525,392 91 545,715 92 566,690 93 588,333 94 610,661 95 633,692 96 657,443 97 681,931 98 707,174 99 733,191 100 760,000 (101) (787,621) (102) (816,074) mm 3.003 3,143 3,291 3,444 3,001 3.766 3,933 4,112 4,294 4,483 4,679 4,882 3,092 5,309 5,533 5.766 6,006 6,254 6,510 6,775 7,048 7,330 7,621 7,922 8,231 8,550 8,880 9,218 9,368 9,928 10.298 10,680 11,072 11,476 11,892 12,320 12,759 13,210 13,675 14,152 14.642 15,146 15,664 16,194 16,740 17.299 17,874 18,463 19,067 19,687 20,323 20,975 21.643 22,328 23,031 23,751 24,488 25,243 26,017 26,809 27,621 (28,453) 0,136 0,142 0,146 0,153 0,157 0,165 0,166 0,177 0,182 0,189 0,196 0,203 0,210 0,217 0,224 0,233 0,240 0,248 0,256 0,265 0,273 0,282 9,291 0,301 0,309 0,319 0,330 0,338 0,350 0,360 0,370 0,382 0,392 0,404 0,416 0,428 0,439 0,451 0,465 0,477 0,490 0,504 0,518 0,530 0,546 0,559 0,575 0,589 0,604 0,620 0,636 0,652 0,668 0,685 0,703 0,720 0,737 0,755 0,774 0,792 0,812 (0,832) 0,006 0,004 0,007 0,004 0,008 0,004 0,008 0,005 0,007 0,007 0,007 0,007 0,007 0,007 0,009 0,007 0,008 0,008 0,009 0,008 0,009 0,009 0,010 0,008 0.010 0,011 0,008 0,012 0,010 0,010 0,012 0,010 0,012 0,012 0,012 0,011 0,012 0,014 0,012 0,013 0,014 0,014 0,012 0,014 0,013 0,016 0,014 0,015 0,016 0,016 0,016 0,016 0,017 0,018 0,017 0.017 0,01S 0,019 0,018 0,020 0,020 45 de F Académie de Saint - Pétersbourg- 46 BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 3 (15) mars 1854. Correspondance. M. le Vice-Président annonce au Secrétaire perpétuel que S. A. I. Monseigneur le Grand-Duc Constantin a adressé à M. le Ministre de l’intérieur, pour être soumis à l’approbation suprême, le projet d’une expédition scientifique, organisée par la Société de Géographie, et qui a pour but l’exploration du pays situé entre Irkoulsk, le Léna, le Vitim, les monts Yablonnoi et la frontière chinoise. 11 s’agit de confier la partie astronomico- géographique de celte expédition à un jeune astronome qui a déjà fourni des preuves de son aptitude, et l’on demande que lo temps qu’il passera eu voyage lui soit compté comme service effectif avec les droits et prérogatives du service savant (cjyiKÖbi yueuou). Or M. le Ministre de l’intérieur demande à être renseigné en quoi consi- stent ces droits et privilèges. Résolu de répondre que, dans les expédi- tions analogues, organisées par l’Académie, le savant, à qui l’on en confie la direction, s’il n’est pas membre de l’Académie, est compté au service effectif non seulement pendant la durée de l’expédition, mais encore après sou retour, pendant un certain intervalle de temps, suffisant pour la rédaction de son compte rendu. Il jouit alors des droits et préroga- tives des Académiciens adjoints, savoir 1) il est compté, pour l’avance- ment, dans la première catégorie des employés civils; 2) il prend rang dans la VIII classe de l’hiérarchie civile et a droit de porter l’uniforme de l’Académie de la VII classe; enfin 3) les années qu’il aura passées dans l’expédition lui seront, dans tous les cas, comptées pour l’obtention de la pension, selon les règlements existants. Le Comité de censure d’Odessa adresse à l’Académie un calendrier de bureau calculé pour 3500 ans et qu’on a soumis à son approbation. L’Académie, fidèle au principe qu’elle a adopté, informera le Comité de censure que, pour sa part, elle ne s’oppose poiut à la publication de ce calendrier. Le Secrétaire perpétuel communique à la Classe une lettre, par la- quelle M. le Comte Alexis Ouvaroff l’a informé, que lo docteur Ja 1, se proposant de donner à des amateurs quelques séances de phré- nologie, désire profiter, pour ses démonstrations, de la collection de crânes du Musée de l’Académie. Le Secrétaire a fait inviter 31. Jal à adresser sa demande directement à MM- Brandt et 31 id d e nd or ff. La Classe, de son côté, les autorisa à y obtempérer dans les termes des usages établis. Séance du 17 (29) mars 1854. M. Abich, de retour de son voyage à l’étranger, vient assister aux séances de l’Académie. Ouvrage publié. Le Secrétaire perpétuel présente à la Classe le tome premier relié àes «3Iélanges physiques et chimiques» renfermant 55 articles publiés lans le Bulletin physico- mathématique dans les années 1849 à 1854. Le prix de ce volume est de 3 roubles d’argent = 3 thlr. 10 ngr. Rapport. 3131. Brandt et 31iddendorff chargés d’examiner le rapport de 31. Popov de Troitskosavsk sur le voyage qu’il fit, l’année dernière, dans les monts Yablonnoi, annoncèrent à la Classe qu'à leur avis cette pièce ne se prête pas à la publication, et qu’il n’y a pas lieu non plus d’accepter l’offre de 31. Popov de continuer ses excursions pendant l’été prochain. Approuvé. M. 31eyer rapporte l’ouvrage manuscrit d’horticulture de M. Zigra et fait observer à la Classe que quelle que puisse être la valeur tech- nique de cet ouvrage, sa tendance est trop peu scientifique pour que l’Académie puisse le prendre sous son patronage. La Classe, en consé- quence, renverra le manuscrit à l’auteur et l’invitera à l’offrir de sa part soit au Département d’économie rurale du 31inistère des domaines, soit à l’une des sociétés économiques. Propositions. Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe que, pour éviter autant que possible les retards qui se font parfois remarquer dans la publication du Bulletin, 31. Fritzsche lui a obligeamment offert ses bons offices pour l’aider à surveiller dans la typographie le choix et la distribution des articles qui concourent à former ce recueil, travail que, faute de temps, le Secrétaire a dû abandonner entièrement au metteur en pages. La Classe accepte avec plaisir celte offre et autorise le Secrétaire à en profiter. 31. Jéleznov met sous les yeux de la Classe le programme de ses occupations futures qui auront pour but: 1° l’étude de l’histoire du développement et des fonctions des organes et des tissus des plantes et 2° la solution des problèmes de physiologie végétale qui influent le plus directement sur les notions justes des bases de l’agriculture et sur le perfectionnement en Russie de celte branche importante de l’in- dustrie nationale. A cet effet, 31. Jéleznov a choisi pour théâtre de ses opérations un bien que possède son épouse dans le gouvernement de Novgorod, district de Kreslzy, a dix verstcs seulement du chemin de fer de 31oscou, ce qui le met à même de diriger en personne ses expériences, sans négliger aucunement ses autres devoirs d’Académi- cien. Se proposant d’établir sur les lieux une station météorologique, grâce à l’obligeante intercession de 31. Kupffer, il a disposé l’Etat- major des mines de le munir d’un appareil météorologique complet et de deux observateurs. Quant aux autres instruments dont 31. Jélez- nov peut avoir besoin, la Classe l’autorise à se concerter avec ses col- lègues, 3131. Lenz, Fritzsche etOthon Struve, et elle s’engagea à fournir aux frais do commande de ceux de ces instruments, qui no pourront point être fournis par les collections existantes. Correspondance. 31. le Vice -Président transmet au Secrétaire perpétuel une lettre adressée à S. 31. l'Empereur par un nommé Charles Robin, an- cien notaire de l’arrondissement de la 31eurthe, et accompagnée d’une prétendue solution de la Quadrature du cercle. Or la seule inspection de cette pièce faisant voir qu’il y règne une grande confusion d’idées et que l’auteur manque do toute connaissance en géométrie, la Classe informera 31. le Vice Président que la tentative do 31. Robin ne mé- rite à aucun égard l’attention de S. M. I. 47 ßulldin pliysico - mathématique 48 Lo Secrétaire perpétuel donne lecture du rescril de M. le Ministre adjoint de l’instruction publique, lu au plénum le \ mars et relatif aux rapports quadrimestriels à soumettre à S M. l’Empereur sur les pro- ductions les plus marquantes en fait de sciences et de belles-lettres en Russie. Ensuite, le Secrétaire communiqua ;1 la Classe la décision prise à ce sujet par la Classe bislorico • philologique dans sa séance du 10 mars. La Classe approuve cette décision en tous points et en adopte les conclusions; elle nomme M. Middendorff pour aider le Secrétaire perpétuel dans la distribution des ouvrages à examiner et la rédaction des noies. Le Comité de censure de St. - Pétersbourg adresse à l’Académie en- core un calendrier de bureau perpétuel (par F. Schmidt). La Classe décide qu’en vertu du principe adopté, il n’y a pas lieu d’en défendre la publication. M. Ti ed e ma n n, par une lettre datée de F rancfort sur le Main le 16 mars prie le Secrétaire de transmettre à l’Académie ses sentiments de reconnaissance de la part gracieuse qu’elle a bien voulu prendre à l’occasion de son jubilé semiséculaire. M. Fritz sehe communique à la Classe une lettre dans laquelle M. Skoblikov lui rend compte de ses recherches relatives à l'action du sul iire de carbone sur les borates. Cette lettre selon l’avis de M Fritz- sche sera publiée dans lo liullolin. Séa.nce pu 31 mars (12 avril) 1 854. Lectures extraordinaires. M. Fritzs ehe lit deux mémoires manuscrits intitulés, le premier Sur les phénomènes de copulation et les , ormules qui les expriment, par M. Békélov, et le second lieber die Verbindungen des Chlors mit Jod, von Julius Trapp. Ces deux piècces seront publiées dans le Bulletin de la Classe. M. Ostrogradsky rapporte la note française de M. Popov de Kasan: Sur les intégrales des équations générales, qui représentent l'é- quilibre thermo - dynamique des corps élastiques et les développements de ce même mémoire, rédigés en langue russe, et fait observer, que bien que cos pièces ne renferment rien de nouveau, la dernière peut néanmoins être admise aux }rHcnbui 3anncKii, ou même, si l’au- teur consent à la traduire en fiançais , au Bulletin de la Classe. M. Popov en sera informé. Proposition. M. Middendorff dépose sur le Bureau les «Archives de l’Histoire naturelle des provinces baltiques» publiées par la Société des natu- ralistes de Dorpat et les comptes rendus des séances de cette So- ciété, et propose à la Classe de lacom prendre dans la liste des So- ciétés qui reçoivent gratuitement le Bulletin physico mathématique. Approuvé. Appartenances scientifiques. Musée zoologique. M Middendorff présente une liste de divers ossements fossiles de mammifères (11 numéros), découverts en Russie dans les terrains d’alluvion et offerts en don au Musée par M. Kouprianov, lieule- naut colonel du génie. La Classe charge M. Middendorff d’en témoigner au donateur les remorclmeuts do l’Académie. Correspondance. Le Département du commerce extérieur adresse au Secrétaire per- pétuel le rapport du bureau de la quarantaine de la douane de Ba- kou sur les hausses et les baisses des eaux de la Caspienne en 1853 et un tableau des résultats moyens de ces observations. Ces données furent remises à M. Lenz. M. 31eyer communique à la Classe une lettre datée de Munich le 7 octobre 1853 et par laquelle M. de Marti us lui rend compte des progrès de son ouvrage sur la Flore du Brésil et le prie, dans l’intérét de celte importante publication, de lui obtenir communica- tion des plantes brésiliennes, qui se conservent au Musée de l’Aca- démie et proviennent en grande partie des voyages de feu Langs- dorff dans ce pays tropical. M. Martius prie aussi de lui commu- niquer les notices manuscrites de ces voyages qui doivent se trouver aux archives de l’Académie, ou, en cas de refus, de faire marquer au moins sur la carte du Brésil qu’il a fait graver, et dont il joint à cet effet deux exemplaires, les directions qu’ont suivies les di- vers voyages de Langsdorff. La Classe autorise avec plaisir M. Meyer à communiquer à 31. de 31artius les plantes de ses herbiers, dont il peut avoir besoin. Quant aux notices manuscrites recueillies dans les voyages de Langsdorff, l’Académie n’en a jamais vues; elle ne peut donc pas non plus faire indiquer sur les cartes les directions qu’ont suivies ses courses; elle invitera néanmoins M. Ménétriés à marquer sur l’une de ces cartes celles auxquelles il a pris part lui même avant son arrivée à St. Pétersbourg. 31. Bode, professeur à l’Institut forestier, se proposant de publier un Agenda à l’usage des employés forestiers de Russie , désire y joindre des tablettes pour chaque jour de l’année, tablettes qui rap- pelleront eu quelque sorte les pages du calendrier. Il demande, pour pouvoir rassurer la Censure, si l’Académie prétend s’opposer à cette publication? Résolu de répondre négativement. OHnOlTIQITE DIT FERS03T2TDL. Nominalions M. Ruprecht, Académicien adjoint, est promu au grade d’Académicien extraordinaire. Cette nomination a obtenu la sanction de Sa Majesté l’Empereur. — M. Sa- bler est nommé Directeur de l'observatoire astronomique de Wilna en remplacement de M. G. Fuss. Promotion. M. Abicb, Académicien ordinaire, est promu au rang de Conseiller d’état. Décorations. M. Wisnievsky est nommé chevalier de l'ordre de St.- Stanislas de la 1ère classe. — M. Struve est nommé chevalier Grand-Croix des ordres de St.-Vladimii de la 2de classe, de l’ordre norvégien de St.-Olaiis et ehe valier de l’ordre de l’aigle rouge de Prusse de la 2de classe — M. F uss est nommé chevalier Grand-Croix de l'ordre di St.-Vladimir de la 2de classe. — M. Lindhagen, astrononu de l’observatoire central de Poulkova, est décoré de l’ordn de St.-Vladimir de la 4ème classe. Décès. M. G. Fuss, Directeur de l’observatoire astrono, mique de Wilna, est mort le 5 janvier 1854. Emis le 21 juin 1854. M miKm BULLETIN Tome XIII. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SlL\T.PÉTERSKOlRG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAL Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMiiTerb Ilpan-ienia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, àM. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 3. Sur la figure de la Terre. Art. 5 et 6. Paucker. VOYAGES. 1. Second rapport de M. L. Schrenk, daté de Callao. MÉMOIRES. 3. Die Gestalt der Erde. Von Dr. M. G. von PAUCKER, Correspondent der Akademie. (Lu le 1 1 février 1853.) Fünfter Artikel. Die scheinbare Schwere auf dem allge- meinen Sphäroid. Zwei einander anziehende Oerler seien M und m, der Erd- pol sei P , die von der Erdmitte zu den Oertern M und m ge- zogenen Halbmesser seien R und r, der Polarhalbmesser = b, der lineare Abstand der beiden Oerter Mm = E ; die Neigung der beiden Halbmesser R und r gegen einander liegt dem Polarhalbmesser gegenüber und sei also —p, es sei co sp=z, sin p = z[ folglich E 2 = R2 — 2 Rrz -t-r2. Die Neigung der Ebene Rr gegen die Ebene br sei —m-, es sei cos m = u, sinm = u. Die zwischen den beiden Oer- tern M und m wirksame Schwere sei, abgesehen von der Masse, = A > so sind die drei Seitenkräfte E 2 in der Richtung von r , senkrecht zu r, in der Ebene br,. . senkrecht zur Ebene br, Rz — r » Rz'u ~E2’ Rz'u E 3 Die Neigung der Ebene bR gegen die Ebene br sei = P, es sei cos P =oj, sin P = co', cos PM = C, sin PM = C\ cos Pm = c, sin Pm = c : so bat man die Gleichungen: z — Ce C c'a , z u = Cc — C'a o , z u = C a, n / t L Z= cz -t- c z u. Die Lage des Orts m sei veränderlich, so dass die Grössen r, c, a oder P, als veränderlich betrachtet werden. Die obi- gen Gleichungen geben : Die Masse des in dem Ort M befindlichen Körperelements sei = dM, so ist das Potential der Anziehung 51 Bulletin physieo - mathématique 52 Wenn also für irgend einen Theil des Eidkörpers das An- ziehungspotential V gefunden worden ist, und in dem Aus- druck desselben die Erdabmessungen unveränderlich, die auf den Ort m bezüglichen Werthe veränderlich angenommen werden, so bestimmt man die partiellen Differentiale von V nach r, c , P, und erlangt die von diesem Theile des Erdkör- pers auf den Ort m wirkende Schwere durch die drei Seiten- kräfte A , B , //, dem Obigen gemäss mittels der Gleichungen so ist, abgesehen von dem Massenelemenl dM. Rr2z r3 ß = Rrz'c'u E2 Rrcz ' Er RrC Y = E3c' E3c' E2= (r - Bz)2 -+- ß V2, du' o = o = (%) = dP = Cd, 2 Rrz 2 Rrz JE3” 3 flVz RrC'o Eh' RrC'cj W E5 ' 3 R2r2z'2u2 Es * 3 JîWV2 ~ES Die Grössen rechts vernichten einander gegenseitig. Nur in dem besondern Fall, wo auch der Abstand E verschwindet, wird die Summe unbestimmt = —• Im Allgemeinen gilt al- so die Gleichung : (s) -(g) -&)=«• Wenn man die Erde als einen Umdrehungskörper annimmt, in welchem jeder Meridian dem aus den Gradmessungen ge- schlossenen mittlern Meridian gleich ist, so entspricht der in der einen Erdhälfte von irgend einem Massenelement dM senk- recht auf den Meridian br ausgeüblen Schwere eine gleiche und entgegengesetzte in der andern Erdhälfte. Der Halbmesser r geht nach irgend einem Ort ausserhalb oder innerhalb der Erde. Lässt man um diesen Halbmesser die Ebene Br einen Umlauf machen, wobei z unverändert bleibt, während der Winkel m alle Werthe von 0 bis 2tv annimmt, so hat die Kraft ^3- für jeden Werth von ß, z, E, zwei gleiche und entgegengesetzte Werthe von u . Beim vollen Umlauf ist also die Summe dieser Seitenkräfte y = 0. Für die Anziehung der als Rotationskörper angesehenen Erde auf irgend einen äus- sern oder inneru Ort gilt also die Gleichung Um das Massenelement dM zu bestimmen, sind die Abmes- sungen des Körperelements im Orte M in der Richtung des Flalbmessers . . .c/ß, senkrecht darauf in der Ebene ßr . Rdp , senkrecht zur Ebene ßr Bz dm, aber dz = — z dp. Also ist das Körperelement — R2dRdzdm, und für die Dichtigkeit q das Massen- element dM — — q R2dRdzdm. Der Ort M befinde sich in einer sphäroidisehen Erdschicht, welche überall gleiche Dichtigkeit — q hat und von zwei ein- ander ähnlichen krummen Flächen begrenzt wird. Der Ae- quatorealhalbmesser dieser Schicht sei =a, so ist vermöge der vorausgesetzten Aehnlichkeit der begrenzenden F’lächen , dM= — nR3dzdm — • da a s a Man setzt'hier vorläufig q = 1 und a = 1 , so ist das Poten- tial der Anziehung dieser sphäroidisehen Schicht V= — / — dzdm. J E Es sind C und C Sinus und Kosinus der Neigung des Halb- messers ß gegen den Aequator in jedem Meridian C = cz c z u, ß= 1 - a,C2-t-a2C4 — cc3C6 -f- a4C8 , . . Aus den Abplattungsbrüchen erster Reihe n = — . 1 u. s. w. 1 l.a bildet man aus den Abplaltungsbrüchen zweiter Reihe ßxß2- • die Abplattungsbrüche dritter Reihe yxy2- . . Yi (n) _ nßl (I) y2^ = hßß2^nß^, y3{n) = nßß3) -+- nß2{3) - nß 3(3>, r,("'=»A (4) nß2^ nß. (4). ®/*4 (4) Alsdann hat jede Potenz des Halbmessers ß folgenden Aus- druck : Rn Yi (n)£Z ■Y%' (">C4 -jWC' + yWC1.,. Yi Auf der sphäroidischen Erdschicht wird um r als Axe mit der Neigung p, welche die ß, r, zu einander haben, ein Ring abgeschnitten. Man nimmt das Umlaufsintegral von m = 0 bis m = 2jr, und erhält dann das Anziehungspotential dieses Ringes, 2tv als Einheit angesehen. V = / — dm. In J E Die Bezeichnung «oben'« gilt für r]> ß, «unten« für r <( ß. Es sei 1 1 r — T’ v° ~~ 2 ’ davon die Binominalzahlen 12 3 V0 ' V0 ’ V0 ’ • * oben {Et)2 = 1 - 2t Rz -+- t2Rl, Ez R * unten — = 1 — 2—-z -+- , R R~ oben = rß3 — 2v0zit2Ri -+- 22«0z2r3ß5 . . . unten %- = R2 — 2vnz,rR-t-2zvnznrz — 23> E 0 2 Statt der Potenzen von R setzt man ihren obigen Ausdruck, und statt der Potenzen von C die durch Umlaufsintegrale aus ihnen gebildeten sphärischen Indiciale Cn = f Cndm, oben Y" = ï (1 — yß3)C2 -+- y2<3)A • . .) -2W2(1 -y^% + y^fc± . ) -+-2zv0z2t* (I — 3/i 2=v*± ( . - ri««f,<*) •+- ri<»f,<‘> . . .), •+-2‘t0tsi s,Ä ( tV4’- • •). % unten V= (l-7i(2,fo(2)-»- Y%2) fo '4) — yB<*)f0(6) - - -). +24v4{^ic4 ( “+-j/2(~2)f4(4)-y3('_2)f4(6) )- +26V0r6jS66 ( -y3(“4)tV8>0» Aber (2 a? -+- 1) [2xv0)z^Sxx= \ und \Jn) = 2xv0mJr,). Man bildet also mit Hülfe der umgeslellten Indicialzahlen m aus den Abplattungsbrüchen dritter Reihe y die Abplattungs- brüche vierter Reihe d: = 1 — nt0(2Vl(3) m0(4V2(3) - m0(6V3(3). . • 5ÖS = . — m.(8Vi(s) -+- m2(4V2(5) — m2(6V3(5) . . . H = m4(4V2(7) -m4(6V3(7)*-* 13*,= -m6(6V3(3)--- * 55 BSullctm pliysico - matEiémadquo 56 «0=1- Ito'V*’ -+- “o'*1!'.1” - 9 «4 = 3) 13«, = -m.'V-”' Das Vrerzeichniss 8., enthält diese Abplattungsbrüche d ausgedrückt durch die Abplattungsbriiche alaz. . . Das Anziehungspotential der sphäroidiscben Erdschicht ist dann : oben V = 53r -+- «5. r3 c2 -+- §7r5 ci -+- <5gr7 c6 . , . unten V = 80 -+- ö4r4 ci -+- <5gr6 c6 . . V T Man setzt nun — statt V, — statt r, und at statt r. Man mul- a a tiplicirt mit der Dichtigkeit q und integrirt nach a. Es sei J(jaric/a = a"^~l Im obern Fall nimmt man das Integral von a = o bis zu dem a der Erdoberfläche, wodurch sich das Anziehungspotential des ganzen Erdkörpers ergiebt. Im untern Fall nimmt man das Integral von dem a , wel- ches der Erdschicht, in welcher der Ort m liegt, entspricht, bis zu dem a der Erdoberfläche, wodurch sich das Anzie- hungspotential der Erdschale ergiebt, welche von der Ober- fläche bis zu dem innern Ort m reicht. Dieses Potential ver- schwindet für r = B, daher im Verfolg bloss der obere Fall berücksichtigt werden wird. Es sei also jetzt der Aequatorealhalbmesser der Erdober- fläche = a, der Abstand des äussern Orts m von der Erd- . a mitte — r , — = r, so ist das Anziehungspotential des ganzen Erdkörpers auf diesen äussern Ort, wobei a2Q als Einheit angesehen wird. ( C ) V= 8ÿ r H- 10/ e2 -+- \ ö7r5 c4 -t- izdat7 ?6 . . . Dieses Anziehungspotential des ganzen Erdkörpers verwan- delt sich in das Anziehungspotential einer einzelnen Erd- schicht, wenn i = it = iz . . . = 1 gesetzt wird. Wenn man dem ganzen Erdkörper eine durchweg gleiche Dichtigkeit beilegt, so ist Aus der Anziehung des Umdrehungskörpers der Erde auf den äussern Ort m gehen zwei Kräfte hervor, die in der durch diesen Ort gehenden Meridianebene wirken, die Cen- tralkraft A in der Richtung von r, die Seitenkraft B in der darauf senkrechten Richtung. Es sei hei dem Indicial d c /2 so ist a = 83-+- 3*dsu2 cz -i 5ii81 r4 c4 -+- — 3 1 = iS.t3 cz -4- «^7 V5 Ci -t- VV? c6 /da's ~ \dry ) = 2 • 3 . i8st3 cz- -t- 4.5i‘157r3 c4 -+- 6 • 1 *2^9*- * C6 -o | = {fi Y* — 2 -+- 0 de . rv c d C4 ,*8-' * -1- Vermöge der Gleichung des Indicials ist -+-n(n + l)cn = 0, also Der obige Ausdruck des Potentials befriedigt also die Bedin- gungsgleichung der Anziehung. Ferner ist d cn ~dc - n Gt — 1 • Also wenn 4 rraq als Einheit angesehen wird, so ist A — <53v2 -+- 3 t'Sst4 cz -+- 5iL87tG ci -+- 7?2$gr8 c6. . . * * ¥ * - -, = 2ü5sr4 fl 4* ö7r6 ^ 6 vS9r8 fl . . . cc 4 c 1 7 c 2 9 c Hieraus folgen weiter die auf den Aequator bezogenen Kräfte Parallel dem Aequator X— Ac — Bc — Sc', Parallel der Erdaxe . . Y=Ac-t-Bc'=Tc. S = A--,c\ T=A + -lC'2, cc cc Sc'2 -f- Tc2 — A , T — S = — cc 2 „ 1 ft C* I Ts 1 II Die Indiciale geben il (n -+- 1) cn-i-nccn_l = (2n -+- 1) cn, (nH- 1) cn - n°— cn-l = (2n H" 1) ~Ll- Also : S — 8Z r2 -t- 5iöst4 cz -+- 9 z’j <57vg c4 -+- 1 3/2£gr8 ce . . . T = 8. r2 -+- 5f5sr4 ^ -+-9Cö.r6 ^ -+- !3*Ar8 ^ . . . b C 1 7 C Z ÿ C Für einen Ort auf der Erdoberfläche setzt man 57 de lMcademie de §aint>Pétersbourgl 58 = 1 — ct,c2 -h a2c4 — a3c6 -+- a4c8 . . . ï" — 1 — y^~n^c2 -t-y2~~ f<^4 — Yz~ c& Yi~ n)cs- • • und entwickelt hienach die Glieder F0F2F4 . . . A0A2A4 . . . B0B2B4 . . . , welche nur die Abplattungsbrüche ata2 . . . und die Dichtigkeitszahlen i il i2i3 . . . enthalten: V = V0 h- V2c2 H- F4c4 -t- F6c6 -4- Fsc8 . . . A = A0 -+- A2c2 h A4c4 -i- A6c6 -+- AgC8 . . . ~ = B0- f- B2c2 -+- B 4c4 + 2?fic? H- #8c8 . . . Die Glieder von F und A sind in den Verzeichnissen 9. und 10. durch ata2 . . . ausgedrückt. Es ist unnöthig, die Glieder von B besonders zu berechnen, da sie aus denen von F und A gefunden werden können. Es ist nämlich fdV\ dr (dV\ dV \dr ) de \dc ) de * also _ dir-B--2F2e + 4Fc34-GFc5... de c 2 4 b A{ 2ccj — ka2c2..) — ^,{\—aic2-+-a2ci...) — 2V2 -+- 4F4c2.. . Zur unmittelbaren Bestimmung der Glieder von B ist also 2a1A0-B0 = 2V2, 2cctA2 — 4 a2A0 — B2 -+- alB0 = 4 F4, 2«jA4 — 423 = 0. r de Das scheinbare Potential 23 muss also von c unabhängig, d. h. für jeden Ort der Erdoberfläche unveränderlich sein. Das Potential Vff der Schwungkraft verschwindet unter dem Pol. Also muss das unveränderliche scheinbare Potential 23 dem Anziehungspotential unter dem Pol gleich sein. SS = ßrVI = r0-H7s-)-r1-i- ve . . . v =r„-t- + V-i- V,... also ~Dr2c'2=~Dr2(i — c2)=V2{\ — c2)-f-F4(l — c4)h-F6(1 — c5). . . also » { Dr2 = V2 + F4 (1 -f- c2) -+- F6 (1 -+- c2 -+- c4) . . . Es sei V2-t- Vi-+- V&-i- Vk . . . = Vj, ^+Fe+F4... = F4 u. s. w., so ist 4 Dr* = 5 -+- v2 v4 -+- v6 . . . wo r2= 1 — 2«1c2 -+- (2 a2-t~alal) c* . . . Wenn also bei der Umdrehung der Erde um ihre Axe die Oberfläche im Gleichgewicht bleiben soll, so sind folgende Gleichungen zu befriedigen -. =V3+2axV2 = 0, Uq — T g (“^2 — - 0, v 8 = Fg *+- (2a3 H- 2ata2) 1^ = 0 u. s. w. Mittels der Gleichungen Z74:=0, UG — 0, U8 = 0, wer- den die Dichtigkeitszahlen i1i2i3 . . . durch die erste Dichtig- keitszahl i und die Abplattungsbrüche axa2 . . . ausgedrückt, 60 dass die scheinbare Schwere an jedem Ort nur von den Grössen iaia2 . . . abhängt. Nimmt man hiezu noch die erste 59 Bulletin pfiysico - mathématique 60 \ Gleichung — D= V„, so ist die scheinbare Schwere durch O Ç) L 1 Data2... bestimmt. Ferner ist das Moment der Schwungkraft Dr —D [ 1 — aycz -+- a2c 4 . . .) = D0 -4- D.,c2 Z>4c4 . . D0=D, D2 = - ayD , Di = cc2Z), u. s. w. 2t = 9(0 -h ?t2c2 h- 214c4 . . . —, r = 230 H- 23,c2 -4- 234c4 . . . 2t0 = A0 — D0, %= A2 + D0-D2, 24 = 44h-D2— D4, ^=ß„ + ö0, %2=B2 + D2, 5»4 = 54 + D4. Die Glieder D0D2Di... sind im Verzeichniss 11., UiU&Us... im Verzeichniss 12., 21 „24^4 ... im Verzeichniss 13. durch a,a2 ... ausgedrückt. Die Glieder von 23 besonders zu be- rechnen ist überflüssig, da sie aus den Gliedern von 21 durch die Gleichung 23 — 214 gefunden werden können. «er Clalrautsclic Satz. Die scheinbare Schwere ist unter dem Aequator — 2f0, unter dem Pol - - 2f0 -+- 212 -t- 214 -+- 216 . . = 2f0 -t- 212 , die Zunahme der scheinbaren Schwere vom Aequator zum Pol = 24. Die Verhältnisse, welche die Aequatoreal-Schwungkraft D, und die obige Zunahme 2f2 zur scheinbaren Aequatoreal- schwere haben, seien h und k, so ist h% = D, fc2f0 = 24. Bleibt man bei dem ersten Bruch al stehen, so ist nach den Verzeichnissen 11. und 17. D = 2al(l—i), 212 = al (4— 5t), 2t0 = 1 — 3ax (1 — i), also h = 2ax (1 — i) , k = al(ï — 5t), hieraus 5 — h — k = al, 2 h — k = ali. Dieser Clairaut’sche Satz ist unvollständig wegen der weggelassenen Glieder cc2a3. . . Berücksichtigt man die beiden ersten Abplattungsbrüche aya2, so ist 5 9 20 17 — h — k = a4 — y a2 -4- — a1al — y a^i, 3 2 6 22 2h — k = — yß2 + y ayal -4- (a, — y ct2 -4- y a,«^ i — 3 a.a.ii Die sch«‘iiBbiire Schwere. Die scheinbare Schwere ist © = ^VThhÄ2 V l+Ä2= 1 -4- i 42- 1 44= 1-4- A2c2-4-i4C4 . . 4 = ec (f , -+- e2c2 -4- e 3c4 -+- f4c6 . . ) , 42= W* -4- (— fjf, -4- e2) c4 (“ 2fif2 -+- -+- V2) — (2fif3 "+- f2f2) 44=c1f1c1fI (c4 — 2c6 -4-c8). Das Verzeichniss der ey£2. . . ausgedrückt durch ala2. . . ist im ersten Artikel gegeben. Hieraus folgt das Verzeichniss 14-., welches die Glieder 4244. . zuerst durch e1s2. . dann durch aya2 . . ausdrückt. Es sei 0 — @0 -4- ©2C2 -4- ©4c4 so ist ©„ = »0. ©2 — 24 h- 2f042, ©4 — 24 •+■ 21242 -4- 21044 u. s. w. Die Glieder @2©4. . . sind im Verzeichniss 15. durch aya2.. ausgedrückt. Um die scheinbare Schwere nach Potenzen des Quadrats des Sinus f der scheinbaren Polhöhe cp zu entwickeln, so sei © = 0o-*-&f* + +-06f - •• c 2 — nQWf2 -4- n1f2)f4 -4- w2(2Y® . . . c4 = + ... c*= n0(6)f... u. s. w. Die Zahlen n sind im Verzeichniss VIII. des ersten Arti- kels gegeben. Hieraus ist 90 — ©o — 24 » 91 = « o(2)©2’ 9i — nI(2)@2 -4-n0(4,@4, g6 — n2(2)©2 -4- n4<4)©4 -4- «0(g)@6 , 9 » = «3(2)©2 -+- %(4)©4 H- «1(g)@6 -4- n0(s,©8 u. s. w. Die Glieder g2gig6. . . sind im Verzeichniss 16. durch aya2 ausgedrückt. Die scheinbare Aequatoreal- schwere ist ©0 = g0 = 24. Die scheinbare und wahre Po- larschwere ist ©0 -4- ©2 = g0-+-g2= 24-4-24 Die Zunahme vom Aequator zum Pol ist ©2 = g2 = 24. Öl de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 62 Die Summe ?(2 als Prüfung der Summen @2 und g2 ist im Verzeichniss 17. Sechster Artikel. Die scheinbare Schwere auf dein elliptischen Sphäroid. Als besonderer Fall des allgemeinen Sphäroids sei der Um- drehungskorper der Erde, aus elliptischen Schichten beste- hend, angenommen. Jede Schicht habe die Dichtigkeit == q. Die einzelnen Schichten seien einander ähnlich wie bei dem allgemeinem Sphäroid. Der Aequatorealhalbmesser = I, der Polarhalbmesser = b, die Abplattung 1 — b = a, der Excen- tricitätswinkel — e, tg e = X , cos e = b= 1 — a. Die Gleichung des elliptischen Meridians ist 1 =r2(l -t-X2c2) = b2 (1 -+- A2). Allgemein ist r = 1 — alc2 I a2c 4 — a3c6 . . . Bei dem elliptischen Meridian ist also -A2, «o = “ A4, 8 5 16 35 128 ; A®, A8, «i«i = g A4, 3 . 6 a»aa = 16A*' 20 iS 12 128 18 ,8 a2a2 ^28 ^ ’ 8 A8, «!«!«!«! = Ï2â ^8* Ans den Verzeichnissen für das allgemeine Sphäroid erge- >en sich also die entsprechenden Verzeichnisse für das ellip- ische Sphäroid, wenn man in jenen die Zahlen der vier Ab- heilungen multiplicirt mit {(1), -1(3,2), 1(5, 3, 2), jlg (35,20, 18, 12, 8). Berechnet man nun auch die Verzeichnisse für das ellipti- ch& Sphäroid auf unmittelbarem Wege, so ergiebt sich da- urch eine Prüfung. Auf solche Art sind in den Verzeichnis- în des allgemeinen Sphäroids sämmtliche Zahlen geprüft orden, so dass sie als sicher gelten können! In dem allgemeinen Sphäroid ist rn— 1 — y/'V- r"= 1 -yx{ * sei (-n)c2, ytMe* . . . ■ y£~ "V - 2 = e-’ n T = °' Die Binomialzahlen 12 3 V , V , V, 1 2 3 CO, (0, CO so ist beim elliptischen Meridian rn = 1 -i-r X2c2 v A4e4 + v A6c® . . . r" — 1 -i- co X2c2 -+- co A4c4 co A6c6 . . y2{n) — v A4, - y3(«)=» A 6 . . . y{( '^—aX2, y2( n) = coX4, — y3( n) = co y6 . . . *. = ». ä5 = -}wj. «, = 274W, 911 x%\ 8XX — x8t/J 2.4.6 2.4.68 u. s. w. Wenn n grade, so ist y^—X2, y2(2) = A4, y3(2) z=z a6 u s. w, r,'~ " = n1-41 = r,1- 41 . . . = o Also «„ = l-l^-HlA<-4^...= i, 8i = 0, d6—0, d8 = 0 u. s. w. Das Anziehungspotential einer einzelnen elliptischen Schicht auf irgend einen innern Ort ist also unveränderlich r=\ = i- Auch ist die entsprechende Anziehung =0, weil 8A86 .. verschwinden. Das Anziehungspotential der elliptischen Schicht auf einen äussern Ort ist, wenn bx — u, F = m - j A2«3 ^ + 2-4 A4«5 A6«7 ^ . . Dieses Potential verschwindet für einen unendlich weit ent- fernten Ort, da für diesen r = 0. Für einen Ort unter dem Pol ist bx = 1 2.4 C* = TT > C 4 ■ » e, 2.4.6 5 7 6 7.9.11 u. s. w. also Für einen Ort unter dem Aequator ist r = l, Xb = sine, c = 0 , — 1 — 1.3 — _ 13.5 7 9.11 c2 = - c4 = 5^7 ’ u. s. w., 63 bulletin physico - mathématique 64 also ir 1 r • 11 r— tLsi11 3T2 1.3 2.46 1 1.3.5 . . ~] TOTe81116--]’ d. h. v=j Das Anziehungspotential einer elliptischen Schicht auf ei- nen Ort seiner Oberfläche hat also gleichen Werth unter dem Pol wie unter dem Aequator, ist demnach für alle Oerter der Oberfläche unveränderlich. Diess bestätigt sich auch dadurch, dass bei der elliptischen Gestalt die Glieder V2ViVa. . . ver- schwinden, wenn i — — = 1 gesetzt werden. Das Gleichgewicht kann also nur für eine nicht um ihre Axe schwingende einzelne elliptische Schicht bestehen. Wenn man dieselben Wertbe von <53<56. . und von c2 ci. . in den obigen Ausdruck von A setzt, wobei alle i= 1, so er- giebt sich die Anziehung der elliptischen Schicht auf einen Ort ihrer Oberfläche, unter dem Pol A—b, unter dem Aequator A = 1 . Für die Anziehung des ganzen elliptischen Umdrehungs- körpers der Erde auf einen äussern Ort giebt die allgemeine Auflösung folgende Ausdrücke. Es .seien Sc' und Tc die dem Aequator und der Erdaxe parallelen Kräfte, bx=u, Fw2=$ß, Sbu = <&, Tbu = X , so ist ®=m3 — c2-*- jr~4 *1 ^ © =1 13 4 7 * ' 9-11 • ... q ' ** u cr. — i0AH Cg . . . K * 70 l ave ^ 4 2 . 4 . 6 *2’ 9.11.13 2 ■ 2.4 U Ci 2.4.6 **' *„/l6M9Cg . . r> O 5 .AO 5 C3 7.9 . 7C5 9.11 • 13 . -g 3 Cy 2 c 2.4 1 c 2.4.6 ^ c Für einen Ort der Erdoberfläche, wo , 1-H/tV U ~~ ’ sei «S3 = 5ö0 -+- ©2c2 -+- 2ö4c4 . . . © = ©0 -t- ©2c2 -+- ©4C4 . . . X = X0 -+- X2c2 -+- X4c4 . . . Diese Glieder sind in den Verzeichnissen 18., 19., 20. an- gegeben. Unter dem Aequator haben 3B, ©, X die Wertbe der An- fangsglieder, für welche man folgende bemerkenswerthe Aus- drücke findet, die von den Binomialzahlen von 1, 2, 3, 4. . . abhängen. Es sei 1 . 1 . 1 . 1 . J1=P1 — 2, p, , ■*1 to II *55 to -9 23=P3--- 1 . 1 . 1 . 1 . 9 î = 25 49*2- ?2’ 21 CO II CO = v, davon die Binomialzahlen v, v, v . . ., so ist 5ö0=l-+-vA2(l — q)-^vXi[ 1 — 2q-x-ql)-x-vX^{\ — 3q-i-3qL — q2) -t- cÀ8 (1 — 4 <7 -+- &qL — hq2 -+- q3) . ©o=l -+-V A2 ( t—p) H-rA4(l — 2p-f-p , ) H- vX6 (1 — 3p -4- 3p j — p2) 4 « -1- rA8 (1 — 4 p -+- 6p, — 4p2 -+-p3) ... X o = 1 -+-vXz ( 1 — i) -+- vX* ( 1 — 2* H- 2 j ) -+- vA6 ( 1 — 3 î-t- 3f j — ?2) 4 -+- l’A8 (1 4-2 H- 6î\ — 4-22 -I- 2g). Unter dem Pol verwandeln sich ©, X in die Summen X ; 4 iA2 H- 4 i,A4 — 4- ÛA6 -+- 4r *3^8 • • • 3 5 1 7 2 9 3 2a2 -+- 3i,A4 — 4 22A6 -f- 523A8 . . . 2*A2 -t- 2jA4 — 22A6 H- 2*3 A8 . . . Aus den im Verzeichniss 12. für das allgemeine Sphäroid gegebenen Werthen von UiU(.U8 . . ., welche für das Gleich- gewicht auf der Oberfläche bei der Axendrehung verschwin- den müssen, sind diese Werlhe für das elliptische Sphäroid in dem Verzeichniss 21. angezeigt. Wenn diese Ui U6 U8 . . . für jede Abplattung verschwinden sollen, so müssen die in ihnen enthaltenen Koefficienten der einzelnen Potenzen von A2 verschwinden. Dieses geschieht nur in zwei Fällen. Der erste Fall, wo .2 = ix = i2 . . . = 1 , Betrifft die einzelne elliptische Schicht, und es ist dann auch D = 0. Für den ganzen Erdkörper verschwinden die Koeffl- cienten nur dann, wenn alle Schichten gleiche Dichtigkeit ha- ben, wo Hieraus folgt der Satz: « Bei einem um seine Axe schwingenden Umdrehungskör- per, dessen Oberfläche im Gleichgewicht ist, kann der Meri- dian nur dann elliptisch sein, wenn alle Schichten des Kör pers eine gleiche Dichtigkeit haben.» Aus den Verzeichnissen 19., 20. ergiebt sich, dass in den Falle gleicher Dichtigkeit in allen Erdschichten auch säminl liehe Glieder ©2©4©6 . . X2X4X6 • . . verschwinden, so das alsdann © = ©0r=6, X=.X0 = X unveränderlich für alle auf der Oberfläche des gleicbförmi dichten elliptischen Sphäroids befindlichen Oerter. Da Xb2 - ©rc , Yb2 = %rc, so ergiebt sich hieraus der Satz von Ma claurin: »Die Anziehungen, welche das gleichförmig dichte ellipt sehe Umdrehungssphäroid auf die Oerter der Oberfläche au. übt, verhalten sich parallel dem Aequator, wie die Abstänc von der Axe, parallel der Axe, wie die Abstände vom Aequ; tor.» 3B= 1 - ©= 1 - X = 1 — 65 de l’Académie de Saint-Pétersbourg;! GO In diesem Falle haben g20 und 0, X0 und % folgende ge- meinsame Werthe 0 und X 6 = 1 + - V'A‘ S = 1 also 3 r e (1 -+- ;.2) - ?. 2/? 3 33 + e)’ übereinstimmend mit Laplace Méc. cel. Vol. II. Liv. III. Diese Auflösung von Laplace lässt sich noch folgendermaas- Es sei H — 1.5 577 Jl* 779 ;.8 ÖTII so ist — — 1 — 3 {i, — — 1-t- 6,«j 2S -+- 2 ; r r A ' — " B — =1 + 9« — > = 9 u , r 2 rcc 3r, F= SB = 1 - 3,u, 194 35 105 99 -DA3=cA2 — 3 (A — e), wahre Aequatorealschwere S0 = 1 — 3,«, wahre Polarschwere P _ 1 Fl-w!2 Wenn h und k dieselbe Bedeutung haben, wie im fünften Artikel bei dem Beweise des C la i raut ’sehen Satzes, so ist h D 3 eXl — 3 (/l — e ) (1 -3 m)A3 1-1-6 ju (1 - 3fi)Vi-t-A2 Hieraus ergeben sich die Gleichungen 2h = eA2 A — e (1 -f- /£)2 = t _1_ A2. Man erhält also die Abplattung entweder aus h oder aus k a ■ 4 a = k 5 345 4,‘-324,r 11765 3 6272 ,2 k .3 k '.4 Zwischen h und k ergiebt sich eine Gleichung durch Aus- scheidung von X2. ^ i q 7 1 1 9 4 „ 1257 ^ â* = 2S-35J-+Î75* -673r5‘ •• Der Satz von Ivory. Der Ort m liege ausserhalb des elliptischen Sphäroids {ab) und auf der Oberfläche des Sphäroids («q^). Ehen so liege der Ort M auf der Oberfläche des Sphäroids {ab) und inner- halb des Sphäroids ( a lb1). Diese beiden Sphäroide haben ei- nerlei Mitte und Brennpunkte, also gleiche Brennweite 1= ya- — b2 = yai2 - by. Auch haben sie einerlei elliptischen Winkel, dessen Sinus rc RC „ . / rc RC' s — — = , Kosinus s = — = — • Oj 0 fl Das Sphäroid {ab) hat auf den äussern Ort m die Anziehun- gen XY, das Sphäroid {axbt) auf den innern Ort M die Anzie- hungen Xx Yx , parallel dem Aequator und der Axe. Bei gleichmässiger und gleicher Dichtigkeit beider Sphäroide ist nach Ivory: I X = Xi Y = Yi ab axbx aa axax Der Ort M liege auf der Oberfläche eines dem Sphäroid {axbx) ähnlichen und ähnlich gestellten Sphäroids {anbir), wel- ches auf diesen Ort die Anziehungen XnYn hat, so ist Xx = X„ = PC'S = ax PC'& , 0, Yx =Yrr = ~ PCX = S PCX- 1 b„ b2 0 und X sind die oben gefundenen Ausdrücke, in denen X f durch Xff = X, =— ersetzt wird. bi Vermöge des Satzes I. und der Gleichheit des elliptischen Sinus s und Kosinus s' ist also die Anziehung des Sphäroids {ab) auf den äussern Ort m ; II. wo , \ f2 Y = a2brc ( — i-J- r w b-y , = t’ y 1 by 1 IL 2 6,9 )• £ r 1 y — — c Ä 1 2 r3 _Z_ fl y 2 ^3 2.4 r5 c 9.11 f6 '2 C5 274 6 r 7 ° c Der Satz von Ivory giebt also ähnliche Ausdrücke für den äussern Ort wie für den Ort der Oberfläche, wo bx = b ist. Die oben gefundenen Ausdrücke geben für den äussern Ort III. ( X = a2brc ( fl 5 . f 2 - 7.9 . y * TT* yc2 + 2~.4 y • • ■) I Y = a2brc | (i _5 . Kg ^9 Kg ^r3 2*r5c 2.4 1 r7 c •> 67 Bislloiiit pîiysieo » mathématique 68 Die Uebereinstimmung von II. und III. folgt aus dem obi- gen Werth von b{. VF.RZEICIOltSSE. 1) Indicialzahlen = X ! 0 2 4 6 8 10 12 n 1 0 i i 2 1 5 4 t *2 1 -21 3 6 5 45 15 1 ' 42!) 143 13 8 7 28 14 28 1 2431 ' 221 17 17 10 3 15 150 30 15 1 4199 323 323 19 7 12 33 594 99 132 297 66 1 185725 37145 437 115 115 25 X 1 3 5 7 9 h 13 Ti ! 1 1 3 3 7 1 5 5 33 10 11 i 7 7 143 7 Ï3 7 y i Q 63 84 378 36 1 4199 323 323 19 11 33 825 330 330 55 i 7429 7129 437 161 23 13 143 286 143 572 143 26 1 111435 6555 345 345 45 9 3) Umgeslellte Indicialzahlen = X n 0 2 4 0 8 10 12 14 0 1 o 1 "5~ 1 4 1 6 1 5 7 1 5 15 1 7 7 11 1 20 210 28 1 8 ¥ 33 143 15 l 75 210 42 45 1 10 n 143 143 17 19 i 6 315 924 495 66 1 12 13 13 22Ï 323 133 23 1 14 i 1 7 441 1001 2145 3003 91 1 15 17 323 323 437 575 27 X 1 3 5 7 9 11 1 13 15 n 1 1 3 3 1 5 3 10 1 7 9 3 35 21 1 7 — 9 33 13 3 140 126 36 I V 11 143 65 17 11 3 35 462 990 55 1 13 39 221 323 21 13 3 14 693 8580 715 78 1 2261 — 15 17 323 161 25 15 3 245 693 32175 143 91 105 1 17 323 323 7429 23 15 29 69 70 de l'Academie de Sain^Petersboiirg;. 4) Umgestellte Snbindicialzahen = nv(,,\ X 0 ■j 4 6 8 10 12 n 0 1 1 2 1 5 3 2 4 1 35 3 £ 1 5 15 H U 21 11 13 1 8 1 140 14 28 1 33 429 13 17 10 3 35 210 630 15 1 143 143 221 323 7 12 1 42 3465 660 495 66 1 65 221 4199 323 161 25 X 1 3 5 7 y 11 13 n l 1 3 1 3 7 5 10 1 5 21 11 7 5 105 7 1 t 33 143 5 9 15 84 126 36 l Ï43 143 85 19 11 1 105 462 330 55 1 Ï3 22Ï 323 133 23 13 1 126 429 4290 429 26 1 17 323 323 3059 115 9 5) Sphärische Indiciaîzahlen = f^'U X n 0 2 4 G 8 10 12 0 1 1 3 2 3 2 1 9 35 5 y 8 1 15 525 231 7 14 88 16 R 1 10 3675 539 6435 9 11 572 20 128 10 1 225 3675 4851 289575 46189 11 286 572 136 2432 256 12 1 9 11025 53361 3185325 1524237 676039 13 13 1768 1292 17024 21144 1024 6) Sphärische Subindicialzahlen = bx(" 'U X n 0 2 4 G 8 10 12 3 t 6 O 3 15 ô 1Ö 8 e 3 25 105 D 14 12 16 3 175 2205 3003 1 18 88 208 128 Q 3 525 1323 27027 21879 J 22 286 104 544 256 4 I 3 175 24255 1486485 401115 323323 1 1 26 104 1768 20672 1792 1024 i Q 3 105 945945 920205 15643485 12609597 2414425 J] <> 30 68 67184 10336 41216 12800 2048 X n 1 6 5 7 y 1 1 13 2 1 6 7 4 7 2 £ 5 105 99 G y 22 8 L) 20 735 231 715 O 33 143 10 16 10 75 735 2079 32175 20995 143 143 68 304 128 10 6 2205 22869 353925 692835 156009 I — 13 442 646 2128 1472 256 7 3087 99099 1533675 12609597 4732273 2340135 1 lV Ï7 646 2584 6992 14720 2304 1024 ■k 71 Bulletin pfiysico - mathématique 72 7) Potentialzahlen = p. 8) Abplatlungsbrüche vierter Reihe — d. «3 *5 «7 *9 «n «0 «4 «6 «8 1 1 1 9 «1 — 1 — 1 3 a2 3 G 7 2 2 5 7 9 5 9 ajOCj 3 12 21 1 3 5 7 9 5 9 -«3 3 5 35 9 2 10 4 7 7 33 13 7 33 13 a\a2 6 20 210 72 2 30 20 7 7 33 ~ 13 7 33 13 1 10 175 84 20 20 a.a.a. — — — — - . - - 7 7 33 13 33 13 «4 1 20 490 252 11 2 140 112 6 3 33 429 195 17 9" 429 195 17 aia3 2 80 2940 2016 110 2 420 560 42 3 33 429 195 17 9 429 195 17 a2«2 1 40 1470 1008 55 1 210 280 21 3 33 429 195 17 9 429 Ï95 17 a1«1«2 1 120 7350 7056 495 840 1680 168 3 33 429 195 17 * * 429 ' 195 17 CljK^a, 20 2450 3528 330 350 980 126 33 429 195 17 429 195 ‘ 17 ! 73 de l’Académie de Saint - Pétersbourg\ 74 9) Glieder des Anziehungspotenlials V. y4 ( r0 — 1>. i h h *3 - 1 i «1 3 a2 3 2 1 5 7 15 3 4 3 «i«i 5 7 15 3 5 1 15 «3 7 21 11 1001 aia 2 6 20 6 120 7 21 11 1001 o:la1oc1 i 10 5 140 7 21 11 1001 «4 3 20 14 4 7 9 99 143 143 1989 «1«3 6 80 . 84 32 70 9 99 143 143 1989 «2«2 3 40 42 16 35 9 99 143 143 1989 3 120 210 112 315 "9 99 Ï43 143 1989 20 70 56 210 99 143 143 1989 r2 Ctj cc2 alal «3 KjO£j alalai ct4 aia3 a2a2 alala2 ilalalai 1 - 1 6. 2 7 3 - 1 19 6 7 3 5 210 45 7 231 143 3 26 1337 360 5 7 231 143 ' 3 22 1281 420 5 7 231 143 140 420 420 420 231 429 715 3315 3 725 2715 3435 4200 7 231 “ 429 715 3315 280 1260 1680 2100 231 429 715 3315 6 t500 7470 12360 18900 7 231 429 715 3315 1 470 3075 6580 12600 7 231 429 715 3315 ' i h *2 *'3 — i 7 «2 "9" i - 3 21 «l“l "9 35 135 3 33 143 i 11 320 1080 axa2 7 33 143 - i 50 505 1260 alala1 — — — 7 33 143 ai 490 1260 770 429 715 1105 «1«3 15 4890 11655 7700 7 429 715 1105 ^2^2 3 6 1327 5040 3850 5 7 429 715 1105 aia1a2 60 19050 47880 34650 . • • • • 7 429 715 1105 a1alalal 3 54 13487 32340 23100 5 7 429 715 1 1U5 y6 (Y 1 3 — 2 3 ala1ctl 1 — G «4 — ï 21 a,«.. — 13 21 54 a2a2 21 84 a1ccla2 2 21 - 1 286 alalala1 21 9 13 35 72 9 13 105 84 13 924 4004 715 3315 175 12117 40040 33 715 3315 110 3696 20020 ”33 715 "3315 1050 63672 180180 ~ 33 715 3315 1865 57036 120120 33 715 3315 y* (X* — 1 4 a, cc0 2 — 3 63 13 CC^CC^ 1 35 13 9" — 3 12 504 13 alalalal 1 — 10 315 "9 588 13" n 17 HO 17 55 17 495 17 330 17 75 Bulletin i»liysieo - mathématique 76 10) Glieder der wahren Centralschwere A. A 4 (A0 - 1). i *i H *3 «1 — 1 i «2 3 6 1 y 7 3 3 12 1 «l«l 5 i ßH 3 5 5 15 7 7 11 143 6 20 30 120 «i«a 7 7 11 143 1 10 25 140 7 7 11 143 1 20 70 28 7 ß4 y ~ 33 143 ” 143 22l 2 80 420 224 70 «1«» T “ 33 1« 143 22Ï i 40 210 112 35 ß2ß2 "3 33 143 43 221 1 120 1050 784 315 ßjßjß.^ y ““33 143 143 221 20 350 392 210 ßxß jßjß! 33 143 143 221 A% a i alal ßtß2 alaiai oc4 a2ttZ 2 — 3 18 10 y 3 - 2 64 7 — 10 15 50 315 7 11 143 6 84 322 2520 5 7 11 143 6 78 316 2940 5 " 7 11 143 140 700 2940 252 77 143 715 221 6 780 4590 24120 2520 7 77 143 715 221 280 2100 11760 1260 77 143 715 221 12 1720 12840 87120 11340 7 77 143 715 221 2 580 5450 46760 7560 7 77“ 143 715 221 i *'i *2 *3 a2 0 35 9 - 12 105 aiai 3 ■y a3 175 945 33 143 ßjß2 44 1710 7560 7 33 143 — 3 214 2855 8820 7 33 143 «4 2450 8820 6930 429 715 1105 ßjß3 60 26400 83160 69300 7 429 715 1105 ß2ß2 6 24 6492 35280 34650 5 7 429 715 1105 alala2 3 252 107379 347760 311850 5 7 429 715 1105 a lulalal 9 240 79759 241080 207900 5 7 429 715 1105 ^6 63 K, 2 • » - 3 Ï3 12 70 504 ßtß» — 6 1 2 3 13 — 30 70 588 ala1al 4 ~ 13" «4 6468 12012 715 1105 «1«3 9 350 89544 120120 11 715 1105 72 20 25872 60060 ß2ß2 • • • y 715 1105 6 104 2210 483504 540540 «l«l T~ 11 715 1105 ßjßjßjßj — 4 500 4060 443352 360360 7 11 715 1105 A& 99 _ o ß4 17 - 12 504 990 aia3 13 17 3 70 495 a2«i • • t 1 3 17 I - 12 60 35 4032 4455 ! ßjßjßj T 13 i? ; — 60 735 4704 2970 1 a(ß1a1ß1 5 3 13~ 17 at 77 de l’Académie de Saint - Pétersl»ouiî*ff, 78 11) Glieder des Moments der Schwungkraft — Dr. D 4 Dn = D = 2 Vo. «2 «I«! aialaï alaLalal «2 ai“i i û *2 *3 2 — 2 12 2 — 2 — 7 9 4 6 7 9 9 10 30 18 7 99 143 4 12 4 144 5 7 99 143 G 28 378 168 y 7" 99 143 9 280 420 168 62 — i 231 1287 715 3315 40 464 600 864 620 35 231 1287 715 3315 28 232 1028 672 310 35 251 1287 715 3315 130 2736 12420 864 2790 35 231 1287 715 3315 32 952 7092 2128 1860 35 231 1284 715 3315 d2 0 2 O 12 2 «a 7 9 4 6 7 9 O 10 30 18 7 99 143 4 12 4 144 y ' 7 99 Ï43 ••••*** ' 6 28 378 168 5 7 99 143 i h H h «3 ava2 2 2 a* a ta.j a2a2 2 12 y 2 y ala1a2 — 4 7 6 9 alaLalal a., a. a, a, a. a. 12) Gleichgewichtsbedingmigen U. v ^4 — 1 7 9 21 «,ai 3 — 5 y «3 1 105 36 99 143 «Ia2 Q 44 553 288 — a 7 99 143 a^ccj 4 294 336 7 99 145 — i 1470 336 451 «4 1287 715 3315 117 7455 3093 4510 aia3 3 ~yr 1287 715 3315 «aa2 2 36 3266 1344 2255 y 21 1287 715 3315 9 24 16148 12648 20295 5 21 1287 715 3315 9 170 17685 8484 13530 5 21 1287 715 3315 79 Bulletin physic o - mathématique SO v& i h H CU , 1 9 13 ttia2 - 4 5 35 9 72 13 a.aial — 5 105 84 9 13 CU. _ 1 924 4 715 «1«3 1 — 2 6825 8652 1287 715 a2a2 3 90 1001 3696 21 1287 715 162 41951 35952 21 1287 715 alalaLa1 82 28119 24696 21 1287 715 a2a2 aiaiaz aläla1al u8 — 5 63 35 13 10 9 504 — 10 315 13 588 9 13 13) Glieder der scheinbaren Centralschwere 51. (»o “ D- «i — 3 3 13 18 1 5 7 9 «1«! 3 ¥ 8 _ 7 3 y «3 85 15 15 33 35 7 99 143 «1«2 2 8 266 264 35 T 99 143 a1a1al 47 38 603 308 35 y 99 143 «4 245 420 210 308 105 231 1287 715 «1«3 50 96 4380 1984 105 231 1287 715 a2a2 49 48 2918 1232 105 231 1287 715 alala2 425 3576 21870 4784 105 231 1287 715 alala1al 96 812 3942 168 105 23Ï 1287 7Î5 185!) 3351 18590 3315 9295 33Ï5 83655 3315 55770 3315 1 1 17 HO 17 55 17 495 T7 330 17 43 3315 430 33Ï5 215 3315 1935 3315 1290 3315 ^2 i *'i *2 h 4 — 5 30 28 «2 7 __9 46 84 y 1) 9 25 420 333 a3 7 99 143 8 60 2916 2664 CU y 5 7 99 143 12 110 3288 3108 a1a1al 5 7 99 143 9 700 5880 3108 3718 ai 231 1287 715 3315 «i«3 80 1546 42300 24894 37180 35 231 1287 715 3315 28 608 19928 12432 18590 i *'i *2 *3 «1 4 — 5 30 28 7 9 o 46 84 *1«I 7 9" o 25 420 333 «3 7 "99 143 8 60 2916 2664 5 7 99 143 18 68 3288 3108 5 7 99 1 1 ■M CO Q 700 5880 3108 3718 a4 J 231 1287 715 3315 80 1546 42300 24894 37180 ala3 35 231 1287 715 3315 a2a2 28 608 19928 12432 18590 35 231 1287 715 3315 ala1 a2 36 7104 127746 87264 167310 35 231 1287 715 3315 aiaiarai 106 664 36186 43792 111540 35 231 1287 715 3315 ©4 35 9 105 TT 525 "99 _ Ü! 52 99 - 99 7350 1287 79590 1287 19190 1287 313037 1287 209481 1287 945 Ï43 7560 143 8820 143 8820 715 83070 " 715 35280 715 347040 715 240240 715 20790 3315 207900 3315 103950 3315 935550 3315 623700 3315 ©6 > i *a *3 a., 2 63 3 13 a'a2 4 10 70 3 504 ~~ TT alalal - 8 -20 70 — 588 Ts «4 6468 12012 715 1105 «V 12 p 3150 89544 120120 99 715 1105 aiai G 60 2002 25872 60060 7 99 715 1105 a1a'al -70 40 18438 483504 540540 99 715 1105 a'a'a'a1 36 44 32382 443352 360360 7 99 715 1105 3s - 2 99 17 a,a. — 8 — 10 504 990 13 13 17 cc0a0 — 5 70 495 •t O 17 atc cta2 44 20 35 9 4032 Ï1T 4455 Tl7 alalalal —21 - 20 1995 9 4704 13 2970 T7“ 16) Glieder der scheinbaren Schwere © nach Potenzen von f. (So - D = (@o- D = a0- a, — 3 3 I «2 13 18 1 5 7 9 ajCc, 3 8 3 . 5 7 9 «3 85 15 15 33 35 7 99 143 a,a2 2 8 266 264 35 7 99 143 .. 47 38 603 308 — 35 7 99 143 «4 245 420 210 308 43 105 231 1287 715 3315 aitt3 50 96 4380 1984 430 105 231 1287 715 3315 «2«2 49 48 2918 1232 215 105 231 1287 715 3315 aiaia2 425 5576 21870 4784 1935 ÎÔ5 231 1287 715 3315 a1a1a,a[ 96 812 3942 168 1290 • 105 231 1287 715 3315 I 85 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 86 g2 _ i h *2 *3 «1 4 — 5 30 28 «2 — 2 7 9 a1al — 14 186 84 7 9 2 25 420 333 a3 7 99 143 «iS 32 180 4148 2664 5 7 99 143 alaial 182 672 6984 3108 5 7 99 143 ai Q 700 5880 3108 3718 J 231 1287 715 3315 <*!« 3 200 4846 64140 31554 37180 35 231 1287 715 3315 a2a2 28 608 19928 12432 18590 35 231 1287 7 i 5 3315 «i«ia2 652 26904 327426 140544 167310 35 231 1287 715 3315 a1a1a,a1 3030 63488 351306 105952 111540 35 231 1287 715 3315 g4 g6 i *2 l3 63 a0 2 3 13 — 44 50 490 504 «1«2 ~v ~J3 alalal 96 — 240 1470 588 9 13 6468 12012 715 1105 «1«3 — 60 62 7350 16S924 120120 99 715 1105 «2 >■ — 9 265 — 735 495 i 18 128 A 90 —3800 16380 —22680 10010 '—e n* i»*’ 128 A8 J_ 2 1 8 16 1 128 A2 A4 A6 A8 — 1 — 75 441 — 429 12 1520 —15288 33264 3 — 100 « 4410 — 15444 (©- 1) — 4 24 ' — 64 —20020 12155 20) Elliptisches Moment X. (î0 - 1) JL a2 2 À — 3 3 _L a4 8 A 15 — 30 15 h» — 35 105 — 105 35 1 mx‘ 315 —1260 1890 — 1260 315 89 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 90 i h *2 *3 T1’ 3 — 5 — 18 80 — 70 1 A® 16 Ä 45 — 325 595 — 315 1 A8 128 À — 420 4200 —11760 12600 — 4620 — A4 8 1 l- A6 16 A — A8 128 A Î4 3 — 50 63 — 9 295 — 931 693 90 —4400 22708 —36288 18018 h1' — 1 — 75 441 - 429 12 1560 —17248 40392 — 25740 — -A8 128 À 1 2 1 8 16 1 128 A2 A4 A6 A8 100 4410 (I- 1) -15444 — 2 i CO — — 16 21) Elliptische Gleichgewichtsbedingungen. v. 3 — 10 7 öl1-* >-■ cs — 4 20 — 28 12 JL p 128 A 25 580 3 462 — 444 12155 128 451 3 1 16 J_ 128 — 7 5 35 — 33 39 20 — 686 1260 ¥ 1859 _L 128 A 59 — 60 210 — 924 715 TOTALES. 1. Seconde lettre de M. LÉOPOLD SCIIRENK À M. le Secrétaire perpétuel. (Lu le 9 juin 1854). Callao, den 4 (16) April 1854. Da die Fregatte Aurora ihren nächsten Landungsplatz seit Rio de Janeiro, die Rhede von Callao, gestern, den 3(15) April, erreicht hat, habe ich die Ehre Ew. Excellenz von meinem Aufenthalte in Rio de Janeiro so wie von dem Verlaufe der Seereise bis hierher folgenden ergebensten Bericht zu er- statten. Wir verweilten in Rio de Janeiro nicht länger als fünfzehn Tage, davon wir in den letzten acht Tagen stets segelfertig sein mussten und nur durch widrige Winde vom Auslaufen aus der Bai verhindert worden sind. Die wenige, mir zur freien Verfügung auf dem Lande gegebene Zeit habe ich dazu benutzt, mehrere Ausflüge in die Umgebungen Rio de Janei- ro’s behufs naturhistorischer Beobachtungen und Sammlun- gen auszuführen und in der Stadt selbst mit den auf den Markt kommenden Naturerzeugnissen des Landes, so wie mit der Fauna der Bai nach Möglichkeit mich bekannt zu machen. Bei den ersteren begünstigte mich das in den ersten acht Ta- gen unseres Aufenthaltes in Rio de Janeiro anhaltend regen- freie und heitere Wetter, wenngleich die Temperatur der Luft meist drückend heiss war. Es batte diese Beschaffenheit des Wetters schon seit längerer Zeit angehalten und eine starke Dürre im Lande hervorgerufen. Auch glaubte man deshalb in Rio dem Wiedererscheinen des gelben Fiebers mit grosser Wahrscheinlichkeit enlgegensehen zu dürfen. Den- noch zeigten sich einzelne wenige Fälle desselben erst nach- dem auf die Dürre ein ebenso anhaltendes Regenwetter ge- folgt war. Dieses hielt während der letzten acht Tage unse- res Aufenthaltes in Rio de Janeiro mit sehr l'egelmässigem Verlaufe an: gewöhnlich war es am Morgen noch zum Theil heiter, gegen Mittag schon völlig bewölkt und sehr schwül und am Nachmittage fiel starker Regen, oft von Gewitter be- gleitet, bis in die Nacht hinein nieder. — Meine Ausflüge in die Umgebungen Rio de Janeiro’s konnten natürlich nicht weit landeinwärts sich erstrecken. Der erste, den ich, von einem Führer und meinem Präparator begleitet, am 19 Jan. (1 Febr.) unternahm, war zur Barra da Tijuca gerichtet, einem Sumpf- und Lagunenlande, welches jenseits der im Westen von Rio de Janeiro aufsteigenden Gebirge des Corcovado und der Ti- juca längs der Meeresküste sich erstreckt. Ich hoffte auf die- sem wasserreichen Terrain eine Ausbeute von niederen Thier- formen zu machen, und wurde in diesen Erwartungen auch nicht getäuscht, indem auf den sumpfigen, von dichtem Man- glegebüsche bewachsenen Inseln der Lagunen und im Sande der Meeresküste zahlreiche und verschiedenartige Landkrabben, deren Lebensweise ich beobachten konnte, Meeresisopoden u. s. w. sich fanden, während auf den sonnigen Abtallen der 91 SSoillHin physieo - niatlrématiciue 92 Tijuca mancherlei Insecten gefangen wurden. Einen anderen Ausflug richtete ich nach dem einige Meilen von der Bai nord- wärts liegenden Gebirge, der Serra da Estrella. Dabei fand ich in dem Orte Fragoso, am Fusse des Gebirges, hei einem Naturalienhändler, eine Sammlung von Vogelbälgen, die aus den Wäldern am Fusse der Serra herrührten, und da diesel- ben sehr gut präparirt waren, so kaufte ich Î3G Stück der- selben für einen sehr mässigen Preis. Zwar gibt es in Bio de Janeiro mehrere Naturalienhändler, allein ihre Sammlungen enthalten, abgesehen von den höheren Preisen, Sachen aus ganz Brasilien ohne Bezeichnung eines näheren Fundortes und »eleeentlich werden einem auch exotische Sachen für einheimische ausgegeben, wie mir das selbst manchmal be- S wiedergefunden zu haben. Diese kleinen Thier- formen w urden, sobald es nur Licht, und Bewegung des Schif- fes erlaubten, meistens noch lebend unter dem Mikroskope beobachtet, und von meinem Zeichner mit vieler Sorgfalt ab- gebildet. — Endlich wurden mit dem Schleppnetz hin und w'ieder auch treibende Fucusbüschel aufgefischt, welche im atlantischen Oceane von dem 48sten Breitengrade an ziemlich oft, wenngleich stets nur vereinzelt, sich zeigten. An densel- ben fand sich gewöhnlich eine kleine Lepas- Art, welche in Gruppen zusammengehäuft sass. ! Emis le 21 juin t 854. A? 293. BULLETIN Tome XIII JW 7. DE LA CLASSE PHYSICO -MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un yolume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez ALM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTert lIpaB.iemH), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à AI. Léopold Vos s, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 4. Sur les bases du platine. Clads. 5. Recherches craniologiques sur les rongeurs et le genre castor, en particulier. Brandt. (Extrait.) BULLETIN DES SÉANCES. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. MÉMOIRES. 4. Ueber die Platinbasen; von C. CLAUS, Professor in Dorpat. (Lu le 26 mai 1854.) Mit der Entdeckung der Salze von Gros eröffnete sich eine Reihe sehr merkwürdiger Platinverbindungen, welche die Aufmerksamkeit der Chemiker so sehr in Anspruch nah- men, dass kurz darauf Reiset, Pe jrone, Rajewski, Lau- rent und Gerhardt sich mit dem Sludio dieser Körper be- schäftigten, und diese Reihe durch neue Glieder ansehnlich vermehrten. In der neuesten Zeit haben uns Skoblikoff und Hugo Müller mit zwei neuen derartigen Verbindungen, mit der Iridium- und Palladiumbase bekannt gemacht, und diesen kann ich noch zwei andere, die Base des Rhodium’s und eine zweite des Iridium’s hinzufügen, indem ich zugleich auf dem Wege bin, ähnliche Verbindungen des Osmium s und Ruthenium’s darzustellen. Wenn sich bei den bereits bekannten Basen dieser Reihe eine so verschiedene Deutung ihrer rationellen Zusammen- setzung herausgestellt hat , so ist dieses bei den neuen Basen keinesweges der Fall; sie lassen nur eine Deutung zu, wel- che die gangbare Theorie über die Zusammensetzung dieser Körper geradezu umkehrt, und eine der früheren Ansicht ent- gegengesetzte nothwendig macht. Bei den bekannten Basen der Platinmetalle, in welchen wir die Oxyde RO mit einem Aequivalent Ammoniak verbunden antreffen , war es schwer zu bestimmen, von welchem der beiden Componenten die Ba- sicität jener alkalischen Körper abhängig sind, denn beide Glieder haben gleiche Berechtigung. Man hat sich aber sehr bald für das Ammoniak entschieden, indem man ihm vorzugs- weise die Basicität vindicirte und die Formeln nach der Am- moniumtheorie einrichtete. Bei den Basen, welche auf ein Aequivalent RO zwei Aequivalente Ammoniak enthielten und nur ein Aequivalent Säure sättigten, konnte man vermuthen , dass die Sätligungscapacität nicht vom Ammoniak abhängig sei; allein der gewaltige Einfluss, den damals die Ammonium- und Amidtheorie auf die Deutung der Zusammensetzung or- ganischer Basen ausiibte, impfte diese Theorie auch den Pla- tinbasen ein, und man suchte auch diese zweiatomigen Am- moniakbasen nach der Ammonium- und Amidtheorie zu for- mulireii. Anders muss es sich aber mit den Verbindungen des Ammoniaks mit den Metalloxyden von der Formel R203 verhalten; hier wird die Entscheidung minder schwierig sein, denn hier liesse sich leicht nachweisen, oh die Sättigungs- capacität dieser Verbindungen abhängig sei von der Zahl der Sauerstoffäquivalente des Oxydes oder von dem Atomencom- plexe , welchen das Ammoniak bildet. Diese Betrachtung führte mich auf den Gedanken , die so constanten Verbindun- gen des Rhodium- und Iridiumsesquichlorüres zur Darstel- lung solcher Basen zu benutzen, und der Erfolg hat gelehrt, dass die Sättigungscapacität dieser Basen von dem Metall- oxyde abhängig ist, während das Ammoniak hier als Base eine passive Rolle spielt; zugleich sieht man, dass bei einer solchen Zusammensetzung des Metalloxydes die Anwendung der Ammoniumtheorie ganz unzulässig wird. So folgerecht auch die sauerstofffreien organischen Basen sich in die Ammoniak- und Ammoniumtheorie fügen, so über- zeugend auch die schönen Entdeckungen von Wurtz und Hoffmann diese Theorie als eine der schätzbarsten Errun- genschaften der neuern Chemie feststellen, so ist doch die 99 Bulletin pluysico » mathématique 100 Anwendung derselben auf die Platinbasen weniger glücklich gewesen, indem sie zu den sonderbarsten Deutungen, welche mit den Thatsachen seilen im Zusammenhänge stehen, Veran- lassung gab. Um diesen Ausspruch zu motiviren, erlaube ich mir folgende Betrachtungen anzustellen. Der Ausgangspunkt dieser Basen ist das grüne Salz von Magnus PtCl, NM3, eine Verbindung, welche von den mei- sten Chemikern als aus Ammoniak und Platinchlorür beste- hend, betrachtet wird, was. auch der Entstehungsweise ent- spricht und in vielen andern Verbindungen von Ammoniak mit Metallchloriden seine Analogie findet. Wir können uns aber auch eine andere Vorstellung von der Zusammensetzung dieses Salzes machen, nämlich die, dass es ein Chloram- monium eigenthümlicher Art sei, in welchem ein Aeq. Was- serstoff des Ammoniums durch Platin ersetzt ist=NM3PtHi-Cl. Diese Ansicht repräsentirt die Ammoniumtheorie, welche in diesem speciellen Falle den Vorzug vor der früheren Ansicht hat, indem sie uns erklärt, warum diese Verbindung neutral ist, während man nach der anderen Anschauungsweise nicht begreift, weswegen das an und für sich neutrale Platinchlo- rür durch Hinzutreten von einem Aequivalent Ammoniak nicht basisch werde, sondern neutral bleibt. Wenn wir nun das Chlor in dieser Verbindung durch Sauer- stoff ersetzen, so erhalten wir NH3Pt , 0 die zweite Base von Reiset, welche als Ammoniumoxyd betrachtet werden kann, in w elchem ebenfalls ein Aeq. Wasserstoff durch Platin ersetzt ist, und die in ihren Verbindungen mit Säuren ganz folgerecht nur ein Aeq. Säure sättigt, deren Chlorverbindung aber wiederum die Formel des Salzes von Magnus annimmt. Für die Zusammensetzung dieser Base und ihrer Salze würde die Ammoniumtheorie vollkommen genügen, wenn die er- wähnte Base nicht im Stande wäre, ohne ihre Sättigungscapa- cität zu ändern, sich mit einem zweiten Aeq. Ammoniak zu verbinden und die erste Reisel’sche Base zu bilden. Die Zusammensetzung dieser Base aus einem Aeq. Platinoxydul und zwei Aeq. Ammoniak lässt sich nur mit Zwang dadurch nach der Aramoniumtheorie construiren, dass man eine Amid- verbindung des Platins mit Ammoniumoxyd verbunden darin annimmt = NH2Pt, NH40, eine Formel, welche keinesweges der typischen Zusammensetzung der Grundbasis, aus der sie hervoi’gehen musste, entspricht. Man hat ferner sich berech- tigt geglaubt annehmen zu können (Hugo Müller), dass in jenen Basen ein Ammoniumoxyd folgender Zusammensetzung H4N \ vorkomme: H2 >N,0, in welchem ein Aeq. Ammonium Pt ) ein Aeq. Wasserstoff' in einem andern Ammonium ersetze, das mit Sauerstoff die Base bilde, und in welchem ein Ammoniak vorkomme, dessen eines Aeq. Wasserstoff durch Platin er- setzt werde. Ja, man ist noch weiter gegangen, man hat an- genommen (Laurent und Gerhardt), dass zwei Aeq. Am- moniak, in welchen ein Aeq. H durch Pt ersetzt werde, sich in diesen Basen zu einem Aeq. eines polymeren Ammoniaks n i condensirt haben = pt5 |N2, das sich in den Sauerstoffsal- zen mit einem Aeq. HO und einem Aeq. Säure, in der Chlor- verbindung mit einem Aeq. Salzsäure verbunden habe, und so die Salze der ersten Reihe von Reiset bilde. Aber die Spitze der phantasiereichen Combination Gerhardt’s bildet die Annahme eines solchen polymeren Ammoniaks, in wel- chem sogar zwei Aeq. Wasserstoff durch ein Aeq. Platin, d. h. durch zw'ei halbe Aequivalente, welche er Plalinicum nennt, ersetzt werden sollen. Diese nicht glücklichen Versuche, die Zusammensetzung der Platinbasen zu eruiren, in welchen die willkürlichsten Voraussetzungen zu Hülfe genommen sind, geben die sprechendsten Beweise von der Unzulässigkeit der Ammoniumiheorie in ihrer Anwendung auf die Platinbasen und sind die Folge davon gewesen, dass man bisher nicht versucht hat, das in Beziehung der Basicität gleich berechtigte Glied der Verbindung, das Platinoxydul mit in die Betrach- j tung zu ziehen. Nicht allein die unübereinslimmenden For- , mein, welche diesen Basen von den verschiedenen Chemikern gegeben worden, verdächtigen diese Theorie in ihrer derarti- gen Anwendung, sondern auch die Thatsachen sprechen da- : gegen. Wenn man nämlich der zweiten Base von Reiset die Formel NH3Pt, 0 giebt, so muss die Chlorverbindung dersel- ben NH3Pt,Cl das Salz von Magnus sein. Wird nun dieses Salz sehr lange mit einem Ueberschuss von Ammoniak behan- delt, so erhält man die Chlorverbindung der ersten Base von Reiset, nämlich PtCl-*-2NH3, welche aus der früheren durch Aufnahme von noch einem Aeq. Ammoniak entstanden ist. Diese Verbindung muss nach der Ammoniumtheorie durch ; folgende Formel: NH2Pt, NH4, CI ausgedrückt werden, was mit der Bezeichnungsweise des früheren Salzes in gar keinem Zusammenhänge steht, denn man sieht nicht ein wie es zu- geht, dass ein schon gebildetes Ammonium , in welchem H durch Pt ersetzt ist, durch Aufnahme von Ammoniak in Pla- tinamid und gewöhnliches Ammonium melamorphosirt wer- den soll. Eben so wenig sieht man ein, wie, wenn die Chlor- verbindung der ersten Base von Reiset NH2Pt, NH4, CI sich mit Platinchlorür verbindet’ und zu dem Salze von Magnus wird, aus einer Amidverbindung des Platins nun durch ein Chlormetall ein metallhaltiges Ammonium ge- bildet werde. Es w ürde auf alle Fälle consequenter sein, die Formeln der mit zwei Aeq. Ammoniak verbundenen Platin- basen nach der Ammoniumtheorie auf folgende Weise zu schreiben: NH3, Np{3, 0, wodurch der Grundtypus unverän-i dert bliebe und alle Basen eine gemeinschaftliche Herleitung hätten. Dabei würde man aber hinsichtlich der Sättigungs-i capacität wieder in Verlegenheit kommen. Stellt man nun die Frage auf, ob jene Formeln mit den Amid Verbindungen des1 Platins diese Verlegenheit beseitigen, so wird man mit Neinl antworten müssen; denn diese Amide, was sind sie anders als Ammoniake, in welchen das Platin eben so gut die Func tionen des Wasserstoffs übernehmen kann, als in dem platin- haltigen Ammonium. Man sieht also, dass diese Formeln ei-j 101 de l’Académie de Saint.PétePsbourf, 102 gentlich das nicht leisten, was man von ihnen erwartet hat, und dass selbst nach der Ammoniumtheorie in diesen Basen ein Theil des Ammoniaks als nicht basisch, also in dieser Be- ziehung als passiv angenommen werden muss. Was von dem Theile gilt, kann auch auf das Ganze bezogen werden, und so könnte man den ganzen Ammoniakgehalt in diesen Basen als nicht basisch ansehen. Nur durch die Formeln von Mü Iler und Gerhardt bewältigt man die Verlegenheit, in welche uns die Sältigungscapaeität dieser Basen versetzt. Aber was berechtigt uns dieser Anschauungsweise beizutreten? Gewiss kein zureichender Grund ! Nehmen wir also diese gewagten Hypothesen nicht als Aus- weg an, sondern befragen wir die Thatsachen, so ergiebt sich der für die Chemie wichtige Salz: dass das Ammoniak in mehreren Verbindungen eine, in Beziehung seiner Basicität passive Bolle übernehmen und gleich dem Wasser, als basisches und nicht basisches Ammo- niak fungiren kann. Auf Grundlage dieses Satzes, der aus einer grossen Zahl von Thatsachen unwiderleglich hervorgeht, können die Platin- basen als Verbindungen von passivem Ammoniak mit Metalloxyden angesehen werden, in welchen die Sättigungscapacität von dem Metalloxyde abhängig ist. Nach dieser Anschauungsweise können die Formeln der Platinbasen nach einem und demselben Grundtypus entwickelt und alle Widersprüche, welche die frühere Ansicht mitbrach- te, beseitigt werden Zugleich werden die Formeln um Vie- les vereinfacht, wie folgende Tabelle anschaulich macht. Die zweite Base von Bei- set, als Grundtypus . . . PtO, Nll3. Sauerstoffsalze derselben (X bedeutet die Säure). . PtO, NH3 h- X. Chlorverbindung Pt, N1T3 -+- Cl oder PlCl -+- NH3. Die erste Base von Reiset PtO, 2NH3. Sauerstoffsalze PtO, NH3 -t- X. Chlorverbindung Pt, 2NH3~t-Cl oder PtCl-+-2NHr Base von Gerhardt . . . Pt02, NH3. Sauerstoffs., a) basische . Pt02, NH3-+- X. b) neutrale . Pt02, NM3 -t- 2X. In den Gros’schen Salzen vorkommende Verbindungen: Base Pt02, 2NH3 Sauerstoffsalze Pt02, 2NH3 -+- 2X. Chlorverbindung .... . Pt,2NH3n-2Cl oder PtCl2-j-2NH3. Die Gros’schen Salze sind ( Doppelsalze d. angeführ- jPt02, 2 MD, -s- 2X. ten Sauerstoffsalze mit der ) Pt, 2NH3-+- 2C1. Chlorverbindung f Chlorverbind, von Gros . j Pj’ = PtG1*’ 2NH3' Base a) von Skoblikoff . IrO, NH3. Schwefelsaures Salz . . . Ir 0, NH3 -t- S03. Chlorverbindung Ir, NH3-t- Cl oder IrCl, NH3. Base b) von Skoblikoff . IrO, 2NlI;j. Sauerstoffsalze IrO, 2NSl;( -s- X. Chlorverbindung Ir,2NH3-+-Cl oder Ir Cl , 2NK... Doppelsalze . f Ir0*’ 2NH3h-2X. ( Ir, 2NH3-i-2Clod.IrCl2H-2NHr Base a) von H u go M ü Ile r Pd 0 , NH3. Sauerstoffsalze PdO, NH3h-X. Chlorverbindung Pd, NII3-hC1 oder PdCl -j- Nil . Base b) von Hu go Müller PdO, 2NH3. Sauerstoffsalze PdO, 2NH3 -t-2X. Chlorverbindung Pd, 2NH3 -t- Cl od. PdCl-+-2NH . Die Salze von Rajewski würden sehr gut in diese For- meln gebracht werden können, wenn man nur einige Correc- turen an den Resultaten der Analysen anwenden dürfte. Of- fenbar sind diese Salze denen von Gros analog zusammen- gesetzt, und zwar Doppelsalze, in welchen jedoch die Menge des Sauerstoffsalzes gegen die Chlorverbindung vorwaltet. Mehrere von Gerhardt aufgestellte Salze scheinen Verbin- dungen von Platinoxyd -Monoammoniaken mit Biammoniaken zu sein. Diese von mir gewählten Formeln sind keinesweges neu; sie sind von mehreren Chemikern schon früher, namentlich von Leopold Gmelin in seinem Handbuche angewendet worden, ohne dass man ihnen den Sinn beilegte, den ich da- mit verbinde. Die Betrachtung der Zusammensetzung der Platinbasen nach obigen Formeln und Principien giebl uns auch Rechen- schaft über die Entstehung der Salze von Gros, während die frühere Ansicht uns dabei vollkommen im Unklaren liess. Wie soll man sich die Entstehung einer Amidverbindung durch die Einwirkung der Salpetersäure auf das Salz von Magnus vorstellen? Bei Annahme unserer Formel liegt die Erklärung an der Hand. Die Salpetersäure verwandelt das Chlorür des Magnus’schen Salzes theils in Chlorid, theils in ein Sauerstoffsalz , das Platinoxyd enthält, ganz so, wie es auf das einfache Chlorür einwirken würde. Schon aus die- sem Grunde haben die gegebenen Formeln mehr Wahrschein- lichkeit für sich, als die früheren, aber es ist noch ein ande- rer Grund vorhanden gewiss zu sein, dass Plalinoxyd und Chlorid darin Vorkommen, denn lässt man auf diese Verbin- dung Schwefelhydrogcn einwirken, so scheidet sich Schwefel aus, was auf eine Reduction eines höheren Oxydes in ein nie- deres hinweist. Es erklärt sich ferner die von Reiset be- merkte Thatsache , dass die Chlorverbindung seiner Base Pt Cl, 2NH3 durch Einwirkung von Chlor in die Chlorverbin- dung der Base von Gros übergeführt wird in PtCI2,2NH3, d. h. aus dem Choriir in die Chloridverbindung, was nach den gegebenen Formeln so einfach und klar ist. Eben so klar wird endlich das bekannte Factum, dass die erste Base von Reiset PtO, 2NH3 durch Erhitzen in die zweite Base des- selben in PtO, NH3 und Ammoniak NH3 zerfällt. Auch die Verbindungen des Ammoniaks mit einigen Sauer- stoffsalzen unterstützen die aufgestellte Ansicht über den pas- 103 Bulletin physico « mathématique 104 siven Zustand desselben; besonders auffallend zeigt sieb die- ses in den neulich von Fremy dargestellten Verbindungen von einem Aeq. der Kobaltoxyde mit 2, 3, 4, 5 — G Aeq. Ammoniak, deren Säuregehalt sich stets nach der Sauerstoff- menge des Metalloxydes, keinesweges aber nach der Aequi- valentenzabl des Ammoniaks richtet. Unter diesen finden sich einige, namentlich von den Formeln: Co203, 5NH3-t- 3IN05 und Co203, 5NH3h- 3S03, welche ebenso zusammengesetzt sind, als die gleichnamigen, von mir dargestellten Salze der Rhodium- und Iridiumbase, ferner Co203, GN113 -i- 3N05, Co203, 6NH3 -+- 3S03 und die Chlorverbindung Co2, GNH3 -+- 3C1. In allen diesen Salzen richten sich, wie gesagt, die Säureäquivalente nach den Sauerstoffäquivalenten des Kobalt- oxydes. Aus den Miltheilungen Fremy’s geht nicht hervor, ob diese Salze neutral gewesen seien ; meine Salze hingegen sind vollkommen neutral und ihre ammoniakhalligen Basen lassen sich auf andere Säuren übertragen, was unzweideutig beweist, dass hier das Ammoniak, in Beziehung seiner Basi- citât , eine passive Rolle spielt. Auch das schwefelsaure Kupferoxydammoniak , dessen Formel nach dieser Ansicht — CuO, 2NH3 i S03 -I HO geschrieben werden muss, ge- hört höchst wahrscheinlich zu dieser Gruppe von Verbindun- gen, abgesehen davon, dass es basisch reagirt. Diese Reaction ist davon abhängig, dass das Salz sich stets in einem Zer- setzungszustande befindet und ununterbrochen geringe An- theile freien Ammoniaks aushaucht, bis es vollkommen zer- setzt ist. Die von Millon aufgestellte Quecksilberbase NIi2Hg, 3HgO, 3H0, scheint für den ersten Blick meiner Ansicht zu wider- sprechen, da sie nur ein Aeq. Säure sättigt, bei genaue- rer Prüfung aber kann sie sogar als Beleg dafür dienen. Hier haben wir es nun wirklich mit einer Amidverbindung zu thun, wenn anders die Analysen der Sauerstoffsalze, was nicht zu bezweifeln ist, richtig sind. Aber dieses Amid muss nach unseren gegenwärtigen Erfahrungen als ein Ammoniak betrachtet werden, in welchem ein Aeq. H durch Hg ersetzt ist. Es spielt hier ganz ohne Zweifel eine passive Rolle, denn die drei Aeq. des Quecksilberoxydes bilden mit Sauer- stoffsäuren die so gewöhnlichen basischen Salze mit einem Aeq. Säure, welche man früher Turpethe nannte. Es sind also die Millon’schen Salze nichts anderes als mit Queck- silberamid verbundene Turpethe. Sollten nun, dieser Betrachtung ungeachtet, noch einige Zweifel über die Richtigkeit meiner aufgestellten Ansicht ob- walten, so wird die Existenz der neuen Basen und ihrer Salze jeden Zweifel, wie ich hoffe, beseitigen. Die Formeln dieser Körper sind folgende: Rhodiumbase .... Rh203, 5NH3. Die Chlorverbindung Rh2, 5NII;! -+- Cl3 oder Rh2Cl3-f-5NH3. Kohlensaures Salz . Rh203, 5NH3 -+- 3C02. Schwefelsaures Salz. Rh203, 5NH3 -+- 3S03. Salpetersaures Salz . Rh203, 5NH3 -+- 3N0S. Iridiumbase Ir203, 5NH3. Chlorverbindung . . Ir2, 5NH3 -+- 3 CI oder Ir2Cl3 n - 5jNH3. Kohlensaures Salz . Jr203, 5NH3 ~t- 3C02. Schwefel saures Salz . Ir203 , 5 NH3 -h 3 S03- Salpetersaures Salz . Ir203, 5NM3 -t- 3NOä. Diese Salze lassen sich auf keine Weise nach der Ammo- uiumtheorie in Formeln ausdrücken; sie beweisen auf das Entschiedenste die beiden Hauptsätze meiner Ansicht: die Passivität des Ammoniaks in diesen Verbindungen und die Abhängigkeit der Sättigu ngscapacität der Basen von dem Metalloxyde. Die Zahl der in diese Körper hin- eintretenden Aequivalente des Ammoniaks ist keine zufällige; sie lachtet sich nach der Zahl der Wasseräquivalente, die in die Hydrate der Metalloxyde oder der Metallsalze hineintre- ten, welche die Componenten dieser Verbindungen sind: so wird aus dem Rhodiumsesquioxydul- Hydrat Rh203 -t- 5H0 die Base Rh203 -i- 5NH3; aus dem salpetersauren Kobalt- oxydule CoO, N05-h5H0 das Salz CoO, NOäh-3NH3, 2H0. Es lassen sich für’s Erste die Beispiele nicht bedeutend vermehren, da uns die Zusammensetzung der Componenten, was ihren Wassergehalt anlangt, noch nicht genau bekannt ist, allein die Zukunft wird noch mehrere Belege dafür auf- finden. — Ich habe hier nicht die Einzelheiten meiner Un- tersuchungen milgetheilt, weil sie für einen Bericht zu volu- minös ausfallen würden und weil ich die Absicht habe, diese Details mit noch anderen Untersuchungen in einer kleinen Schrift; Beiträge zur Chemie der Platinmetalle , welche näch- stens erscheinen wird, milzutheilen. 5. Untersuchungen über die craniologiscben Ent WICKELÜNGSSTUFEN, VERWANDTSCHAFTEN und Classificationen der N ager, mit beson- derer Beziehung auf die Gattung Castor 1); von J. F. BRANDT. (Extrait.) (Lu le 9 juin 1 854.) Dass der Schädel der Wirbellhiere ein Organ sei, worin sich oft die bedeutendsten, auf specifische oder generische I Abweichungen bezüglichen, Merkmale Kund geben, ist von allen Zoologen und vergleichenden Anatomen anerkannt. Die Bedeutung der Abweichungen im Bau desselben wird noch dadurch erhöht, dass wir ihn als ein zusammengesetztes, für das Thierleben sehr wichtiges, innere Theile umschliessendes I I) Die fragliche Abhandlung ist als Fortsetzung meiner Beiträge zur nähern Kenntniss der Säugethiere Russlands für den VII. Band der Memoiren der Akademie {Sect, scienc. naher. J bestimmt. 105 de l'Académie de Saint - Pétersbourg-. 106 oder schützendes Organ zu betrachten haben. Genau genom- men bietet freilich der Schädelbau an und fiir sich zwar sehr oft, jedoch keineswegs immer, durchgreifende, in die Augen springende Charaktere. Manche Gruppen der Wirbeltiere würden sich aber doch von andern ohne eine genauere Be- rücksichtigung des Schädelbaues nur sehr schwer sondern und unterscheiden lassen. Hinsichtlich der Ordnung der Na- gethiere machte bereits G. Cuvier in seinen berühmten Recherches s. I. ossem. foss. auf die Wichtigkeit ihres Schädel- baues aufmerksam, ohne jedoch daraus Nutzen für ihre so manche Schwierigkeiten darbietende, durchgreifendere Clas- sification zu ziehen. Ebenso schenkten F. Cuvier und Brandt in ihren Abhandlungen über die Hyslriciden demsel- ben wichtigen Organ die gebürende Aufmerksamkeit. Erst Waterhouse, dem ein sehr ansehnliches Material in der grossen Weltstadt zu Gebote stand, machte indessen umfas- sende Studien über den Bau des Schädels der Ordnung der Nager, die später auch bei andern, namentlich A. Wagner, Brandt, Burmeister, Gervais u. s. w. Berücksichtigung fanden. Während meiner vergleichenden Untersuchungen über die Naturgeschichte des Bibers, besonders aber hei der Vergleichung der Schädel des Europäisch- Asiatischen mit dem des Amerikanischen, fand ich Gelegenheit die Wichtig- keit craniologischer Nager- Studien um so mehr anzuerken- nen, da sich ergab, dass die beiden genannten, äusserlich ein- ander so ähnlichen Thierformen so bedeutende und mannig- fache craniologische Unterschiede zeigen. Zur nähern Begrün- dung der Verwandtschaften des Bibers und seiner systemati- schen Stellung mussten daher gründlichere und umfassende vergleichende, in alle nähern und entferntem verwandtschaft- lichen Verhältnisse eingehende, craniologische Studien eine vorzügliche Beachtung verdienen. Sie Hessen sich aber, wenn sie ihren Zweck erfüllen sollten , nicht blos auf die einzelnen Gruppen der Nagerordnung beschränken, sondern waren auf möglichst- viele Gattungen auszudehnen. Selbst eine allge- meinere, selbständige, mit Hinblick auf andere Säugethier- ordnungen abgefasste Craniologie der Ordnung der Nager konnte als Ausgangspunkt der speciellern Untersuchungen keineswegs übergangen werden. Die während dreiundzwanzig Jahren , namentlich auch in Bezug auf Craniologie durch meine specielle Fürsorge ungemein bereicherten Sammlungen der Akademie boten dazu eine Fülle zum Theil wenig, oder wie die Schädel von Clenodactylus , Ellobius, Myospalax s. Siphneus noch gar nicht bekannter Materialien. Die über 4-00 geschriebene Seiten umfassende Abhandlung, welche ich gegenwärtig der Akademie unter dem oben ge- lannten Titel vorzulegen die Ehre habe, beschäftigt sich da- ler in ihrem ersten Theile mit der craniologischen Charak- eristik der Ordnung der Nager, sowohl nach fremden, als elbstständigen Untersuchungen. Den zweiten bei weitem um- assenderen Theil meiner Arbeit bildet die ausführliche cra- liologische Schilderuug der einzelnen Nagergruppen oder ih- er Unlerabtheilungen und die Erörterung ihrer craniologi- chen Verwandtschaften. Da die Untersuchungen über den Biber nicht blos die mitgetheilten allgemeinen Nager-Studien veranlassten , sondern überhaupt als Kernpunkt der gegen- wärtigen Mittheilungen anzusehen sind, so wurde namentlich den Castoriden eine grössere Aufmerksamkeit geschenkt und ihre Verwandtschaften oder Abweichungen bei den einzelnen Familien ganz besonders berücksichtigt. Die Charakteristiken der einzelnen Nagerfamilien beginnen gewöhnlich mit ge- schichtlichen Bemerkungen über ihre Begründung und Be- gränzung. Da indessen trotz seiner Wichtigkeit der Bau des Schädels nicht immer einzig und allein massgebend zur Son- derung der hohem Abtheilungen (Familien) in der Ordnung der Nager erscheint, so bemühte ich mich auch häufig an- dere, namentlich exomorphische und biologische Merkmale mit den craniologischen in Einklang zu bringen. Ebenso hielt ich es für nöthig manche der ungenügend oder noch gar nicht gekannten Schädel in besondern Anhängen 2) genauer zu charakterisiren und sie nebst vielen anderen zur Erläute- rung der craniologischen Haupttypen der Nager auf eiif ta- feln darstellen zu lassen 3). Zur Gewinnung eines bessern Ueberblickes über die man- nigfachen morphologischen Reihen der Nager schien es mir erspriesslich vier Haupttypen ihrer Entwickelung, namentlich den Typus der Eichhörnchen, der Mäuse, der Sta- chelschweine und der Hasen anzunehmen. Die drei letzgenannten Typen entsprechen genau drei bereits von W aterhouse aufgestelllen Abtheilungen, während der Ty- pus der Eichhörnchen von mir als ein besonderer vorgeschla- gen wurde. Die vier eben erwähnten Typen zerfallen in eine oder mehrere Familien. Der Eichhörnchen- und llasenlypus ent- halten nur eine Familie. Der erstere die der Sciuriden, der letztgenannte die der Leporiden. Der Mäusetypus umfasst die Familie der echten Munden oder besser Arvicoliden und als Uebergangsglieder zu andern Gruppen oder als anomale Mäu- seformen die Familien der Myoxiden, Castoriden , Sciurospala- ciden, Spalaciden und Dipodiden. Die Myoxiden betrachte ich als eigentümliche Mittelformen zwischen den Eichhörnchen und Mäusen, bei denen indessen die Mäuseähnlichkeit vor- waltet und mit gänzlichem Mangel des Blinddarmes auftritt. Die Castoriden vereinen mit vorwaltenden Arvicolen- Aehnlich- keiten einige craniologische Kennzeichen, die an die Sciuri- den und Stachelschweine erinnern oder als selbstständige auf- treten. Die Sciurospalaciden (Ascomys und Thomomys) sind 2) Namentlich findet man als Anhang zur Familie der Sciuriden Be- merkungen über den Schädel von Haplolon. Aus der Familie der Mu- nden werden die Schädel von Hydromys. Sminthus und Ondatra, aus der der Spalaciden die von Ellobius ( Chtono'êrgns ) Myospalax ( Siph- neus ) und Spalax und endlich aus der Gruppe der Spalacopi len (= Psanxmoryctina oder OrycterinaJ die von Myopotamus und Ctenodacty- lus in besondern Anhängen erläutert. 3) Die Lastoridenschädel fehlen, da in meiner Abhandlung über die specifischen Unterschiede des Europäischen und Amerikanischen Bibers bereits genaue Abbildungen von Biberschädeln geliefert wurden. 10 T Bulletin pliysico - matlrématlque 108 Spalaciden, welche durch einige Schädelmerkmale die Sciuri- den, namentlich die Haplodontina, mit den Spalaciden ver- knüpfen. Die Spalaciden , die im Wesentlichen als von mir modiücirte Cunicularien im Brant’s-Wagner’schen Sinne auftreten, ebenso wie die Dipodiden können als anomale, aber durch mehrere , theilweis exomorphische und biologische Kennzeichen abweichende und theilweis zu andern Familien hinneigende Muriden angesehen werden. Die Mijoxiden , Casto- rf den und Sciurospalaciden bilden daher als die zu den Eich- hörnchen, Spalaciden und theilweis zu den Hy stridden neigenden Formen unter der Kategorie von gemischten Schädelformen die erste Ahtheilung der anomalen Gestalten des Muriden- Typus. Die Familien der Spalaciden und Dipodiden werden dagegen unter der Rubrik von «anomalen Formen des cranio- logischen Typus der Muriden » abgehandelt. Der Typus der Stachelschweine kann ohne Zuziehung äusse- rer Merkmale craniologisch nicht wohl begrenzt werden, da er den Muriden durch Sminthus sehr nahe steht und sich nur durch das gleichzeitige Vorkommen beträchtlicher, von einer doppelten Wurzel des Oberkieferjochfortsatzes eingefassten Unteraugenhöhleniöcher im steten Vereine mit dem wand- ständigen, hintern, meist geraden und scharfspitzigen Unter- kieferwinkelfortsatz unterscheiden lässt. Als Glieder dessel- ben betrachte ich die im Sinne von A. Wagner aufgefassten Familien der Hystr,iciden, Spalacopodiden ( Psammoryctina Wagn .). Chinchilliden und Subungulaten ( Dasyproctina und Caviina Wa- ter h.). Der nur eine einzige kleine Familie bietende Typus der Hasen gehört zu denen, die sich am besten charakterisiren lassen; obgleich er sich durch Lagomys zu andern Typen hin- neigt, Der letztere Umstand kann indessen keinen Beweis ge- gen seine Annahme abgeben, da genau genommen alle Nager- typen untereinander mehr oder weniger Zusammenhängen und die formenreiche Ordnung der Nager streng genommen nur einen einzigen, mehrfach gegliederten Haupttypus unter den Säugethieren bildet, der einerseits an Chiromys 4) und da- durch an die Quadrumanen sich anlehnt, andererseits man- chen Beutellhieren ( Phascolomys ) und Vielhufern (Hyrax) sich nähert. Ausser den bereits oben angedeuteten, in der Annahme von 4) Chiromys, die noch Wagner mit den Nagern vereint, habe ich ('Bullet, scient, cl. phys.-math. T. XII. n. 18 und Mel. Mol. I. II. Ln. i. p. 96 ) bekanntlich nach dem Vorgänge Blainville’s u. A. davon aus- geschlossen. vier Nagerlypen oder Haupteinlheilungen, so wie in der ver- suchten Aufstellung einer neuen Nagerfamilie bestehenden Veränderungen, wie der von Brants und Wagner abwei- chenden Begrenzung der Cunicularien ( Spalaciden ) wurden auch einige Familien so ausser den eben genannten Spalaci- den die Sciuriden und die Dipodiden anders begrenzt oder in als zweckmässiger erschienene Unterabtheilungen gebracht. Den Sciuriden wurde die neue Unterfamilie der Haplodontina hinzugefügt. Sie bestehen demnach aus den Sub familien Sciurina und Haplodontina. Die Sciurina zerfallen in Campsciuri (, Sciurus . Tamias ), Pteromyes s. Pterosciuri ( Pleromys , Sciuropterus) und Arctomyes ( Arctoinys , Spermophilus). In der Familie der Muri- den, die in die Unterfamilien Murina und Arvicolina getheilt wird, zerfällt die erstgenannte Unterfamilie, je nach ihren craniologischcü Modificationen und Hinneigungen zu andern Typen (Eichhörnchen, Bibern, Stachelschweinen) oder zu den Arvicolina, in a) Mures sensu slrictiori s. Mures sciurif ‘ormes, b) Mures merioniformes seit Arvicolini , c) Mures Castorini seu Hydromyes , d ) Mures subhyslrici formes ( Hystricomyes ) seu Sminthi. Die Spalaciden werden analog den Muriden besonders nach dem Zahnbau in zwei Unterfamilien, Rhizodonten und Pris- matodonten s. Arhizodonten eingetheilt. Die Rhizodonten , welche den Murinen entsprechen, zerfallen in Spalaces (mit den Gat- tungen Spalax und Rhizomys ) und Georychi mit den Gattungen Bathyergus , Georyclms und Heliophobius , während die den Ar- vicolen analogen Prismatodonten nur aus den beiden Gattungen j Ellobius und Myospalax {= Siphneus ) bestehen. Den von mir früher in die Unterfamilien Dipodina , Merionina und Pedetina zerfällten Dipodiden wurden als fragliche neue an die Sciuro- spalaciden erinnernde Unterfamilie die Macrocolina (Gen. Ma- crocolus Wagn.) hinzugefügt und der Name Merionina in Jacu- lina umgewandelt. Die Spalacopodiden ) ( Psammoryctina Wagn,, Oryclerina Trosch.) lieferten nach Maassgabe des Zahnbaues in ihren beiden Unterfamilien ( Echimyina und Octodonlina Wa- terhouse) mehrere untergeordnete Abtheilungen, so nament- lich werden die Echimyina in Geophila ( Capromys , Echimys u. s. w.) und Hydrophila ( Myopotamus ), die Octodontina aber in die Sectionen Cienomyes und Schizodonles zerfällt. Den Schluss der Arbeit bilden die allgemeinen, theils auf die Entwickelungsstufen und Verwandtschaften der verschie- denen Glieder der Ordnung der Nager, theils speciell auf die Biberfamilie gezogenen Resultate nebst einer Ei’klärung der eilf von Hrn. Pape angeferligten lithographischen Tafeln. BULLETIN BES SÉANCES BE LA CLASSE. Séance du 28 avril (10 mai) 1 854.) Lectures ordinaires. M. Kupffer, pour s’acquitter de son dernier tour de lecture, lit son Compte rendu annuel, présenté à S. E. M. le Ministre des finances sur les travaux exécutés, en 1853, à l'Observatoire physi/ue central, confié à sa direction. M. Ostrogradsky annonce à la Classe une Théorie générale de i la percussion dont il se propose de faire la lecture dans la prochaine j séance. Ouvrage publié. Le Secrétaire perpétuel met sous les yeux de la Classe l’ouvrage de M. Fedorenko , publié sous les auspices de l’Académie et inti- i 109 de l’Académie de Samt» Pétei*§l>ouï*g\ 110 tulé' Positions moyennes , pour l'époque de 1790, ‘‘des étoiles circumpo- laires, dont les observations ont été publiées par Jérôme Lalande. St.- Pétersbourg. 1854. 4°. (Voir la séance du 27 mai 1853.) Propositions. M. Struve propose à la Classe de nommer M. le Conseiller d’état Sabler, Astronome adjoint de l’Observatoire central, à la fonction de Directeur de l’Observatoire de Vilna , en remplacement de M. George Fuss, décédé, et il ajoute que M. Sabler est prêt à se charger de cet emploi si l'Académie veut bien le lui confier (voir la discussion de ces titres et sa nomination ci dessous). En même temps, M. Struve rend le témoignage le plus honorable, du service zélé de M. Goussev, Adjoint du Directeur de l’Observatoire de Vilna et des mesures sages qu’il a proposées, entre autres, pour améliorer le calendrier polonais publié par cet Observatoire. M. Struve propose de charger spécialement M. Goussev de la rédaction de ce calendrier. Correspondance. L’Académie impériale Léopoldino-Caroline des naturalistes adresse à l’Académie quelques exemplaires du programme d’un prix fondé par SI. Anatole Démidoff. Ces programmes seront déposés sur le bureau. M. Hamel, dans une lettre datée de Boston le 28 mars, rend compte au Secrétaire perpétuel de son heureuse traversée do l’Océan et des impressions générales qu’ont produites sur lui les villes des Etats-Unis. Nominations. Démission. Après les discussions des titres de M. Sabler, exposés par M. Struve dans son rapport, la Classe procède au ballotage. Au dé- pouillement du scrutin, M. Sabler se trouve élu par 17 voix sur 18 votans. Sa nomination sera soumise à l’approbation de M. le Vice-Président. M. Helmersen annonce à la Classe que M. Grewingk étant nommé à une chaire de l’Université de Dorpat, il propose de donner la place de Conservateur du Musée minéralogique à M. Pacht, jeune et habile géognoste de Dorpat et ayant toutes les attributions qui le qualifient pour cet emploi. La Classe accueille ce candidat et au- torise le Secrétaire à pourvoir aux formalités légales de son admission au service. Séance du 12 (24) mai 1 854. Lecture ordinaire. M. Struve, retenu par des travaux pressants à l’Observatoire, invoie, pour s’acquitter de son tour de lecture, un mémoire Sur l’état icttiel de la Bibliothèque de V Observatoire central (au 1 avril 1854). 1 désire ravoir cette pièce, se réservant de la publier, plus tard, ans le Bulletin. Mémoire présenté. M. Middendorff présente, de la part du docteur Maurice de riinewald, un mémoire manuscrit intitulé: Heber die Versteinerun- m der Silurischen Kalksteine von Bogoslovsk. Ein Beitrag zur Geologie des 'östlichen Ural (avec cinq planches de dessins). La Classe nomme Commissaires pour examiner ce mémoire et en rendre compte eu commun, MM. Helmersen, Middendorff et Abich. R a p p o r t. M. Ménétriés renvoie la carte du Brésil adressée à l’Académie par M. de Martius de Munich, et annonce qu’il y a marqué à l’encre rouge les- différents voyages qu’il a faits au Brésil, avant son entrée au service de l’Académie, sous les ordres de l’Académicien Langs- dorff, alors Consul général de Russie à Rio- Janeiro. M. Méné- triés accompagne la carte d’un rapport renfermant quelques notices sur ces voyages extraites de ses journaux d’alors, et dont il suppose qu’elles peuvent intéresser M. de Martius. La carte et une copie du rapport seront communiquées à M. Meyer, à qui M. de Mar- tins avait addressé sa demande. Voyage. Le Secrétaire perpétuel lit un rapport du voyageur, M. Schrenk, en date de Rio -Janeiro le 16 (28) janvier. La frégate l’Aurore a fait le trajet de Portsmouth heureusementen 51 jours. M. Schrenk rend compte en détail de ses observations de météorologie, de zoo- logie et de la phosphorescence de la mer. La Classe juge ce rap» port très intéressant et en ordonne l’insertion au Bulletin. Appartenances scientifiques. Musée numismatique. Le Secrétaire perpétuel présente à la Classe un exemplaire en ar- gent de la médaille frappée en l’honneur du jubilé semiséculaire du célèbre professeur Tiedemann. Elle fut remise à M. Schardius pour être déposée au Musée numismatique. Correspondance. La Chancellerie du Ministre de l’instruction publique, adresse au Secrétaire perpétuel, par ordre de S. E. la copie d’un rapport fait à M. le Ministre de l’intérieur par le Gouverneur militaire d’Astra- khan sur la comète, qui a été visible à l’oeil nu en mars de cette année. Ce rapport n’offrant guère d’intérêt scientifique sera déposé ad acta et la réception en sera accusée. M. Hamel dans une lettre datée de Washington le 18 (30) avril rend compte au Secrétaire du cours ultérieur de sesf voyages; il y donne quelques notices sur l’institution Smithsonienne. Séance du 26 mai (7 juin) 1 854. Lectures extraordinaires. M. Ostrogradsky lit le mémoire, qu’il avait annoncé dans la séance du 28 avril et qui porte le titre de Mémoire sur la théorie générale de la percussion. L’Auteur le destine au recueil des «Mémoires» et il de- mande la permission de le publier, en langue russe, dans le MopcKoii CßopHiiKT.. La Classe y consent pourvu que la publication de l’original précède celle de la traduction et que celle-ci s’annonce comme telle, avec renvoi au tome Ylème des Mémoires de l’Académie, section des sciences physico-mathématiques. M. Meyer présente un second supplément de son mémoire sur la flore de Tambov, sous le titre: Zweiter Nachtrag zu der Florida von Ill SSulletin pliysico - mathématique 112 Tambow, La Classe autorise Bl. Meyer à le publier dans ses Beiträge, à la suite de mémoire en question. BI. Fritzs ehe présente, de la part de M. le professeur Claus de Dorpat et lit un mémoire intitulé: Ceber die Platinbasen, et il en re- commande l’insertion au Bulletin Approuvé. Proposition. Bl. Helmersen communique à la Classe, dans un rapport, un aperçu succinct de la gestion des affaires du Blusée minéralogique par l’an- cien conservateur BI. Grewingk, appelé à une chaire de l’Université de Dorpat. Les travaux qu’il laisse au Blusée se composent de quatre in-folio renfermant 1° un inventaire général du Blusée avec indication du lieu où les divers échantillons se conservent dans les armoires, les vitrines et les tiroirs; 2° description des pièces de cabinet exposées dans les vitrines; 3° histoire générale du Blusée. Enumération des col- lections géognostiques partielles ou locales avec indication de la litté- rature géognostique de chacune des localités. Registre alphabétique des pièces de cabinet; 4° enfin, plan d’une description du Musée. Correspondance. La Chancellerie du Comité des haras de l’Empire annonce au Secré- taire perpétuel que l’envoi des mâchoires des chevaux morts , dont BL Bliddendorff avait demandé communication (voir la séance du 25 fé- vrier 1853) ne souffre aucune difficulté et que les ordres en ont été don- nés à qui de droit. Quant aux squelettes des étalons et des juments de race, morts dans les haras, la confection de ces squelettes donnerait trop d’embarras, pour qu’on puisse obtempérer à cette demande sans danger. Une copie de cette réponse sera communiquée à BI. Blidden- dorff par extrait. BI. Anatole Démidoff, membre honoraire, adresse au Secrétaire perpétuel les trois premières livraisons de la Photographie zoologique publiée par BI. Louis Rousseau. MBL Brandt et Bliddendorff examineront cet ouvrage et en rendront compte à la Classe. Séance du 9 (21) juin 1 8 54. Lecture ordinaire. 31. Brandt lit: Untersuchungen über die craniologischen Entwiche- lungsstufen und die davon herzuleitenden Vencandtschaften und Classi- ficationen der JVager, mit besonderer Beziehung auf die Gattung Castor. Ce travail sera publié dans le Recueil des Blémoires et BI. Brandt s’offre d’en livrer un extrait pour le Bulletin. (5Toir ci-dessus.) Ouvrage publié. Le Secrétaire perpétuel dépose sur le bureau le tome douzième achevé du Bulletin physico- mathématique. Rapport. MM. les Académiens Middendorff, Abich et Helmersen, rap- porteur, rendent compte à la Classe du mémoire de BI. Grünewald, intitulé : Ueber die Versteinerungen der sibirischen Kalksteine von Bo- goslovsh. Ein Beitrag zur Geologie des östlichen Ural. L’Auteur ayant accompagné, en 1853, le colonel Hoffmann dans l’Oural septen- trional qui, comme on sait, avant les expéditions de la Société géo- graphique, n’avait jamais été foulé par les pieds d’un naturaliste, ni même géographiquement déterminé, le travail de BI. Grünewaldt a dû nécessairement livrer à la géognosie descriptive de notre patrie des matériaux très dignes de l’attention des savants, les Commissaires font voir par une énumération sommaire des résultats, qu’à ce point de vue, le mémoire en question répond aux attentes qu’on a pu eu concevoir et qu’il mérite les suffrages et les encouragements de l'Aca- démie; ils proposent de l’insérer au Recueil des savants étrangers. La Classe approuve ce rapport et en adopte les conclusions. V o y a g e s. Bl. Hamel, par une lettre datée de Boston en Amérique le 18 (30) mai, rend compte à l’Académie des préparatifs faits par les astro- nomes des Etats-unis pour l’observation de l’éclipse solaire du 26 mai qui devait être annulaire en plusieurs endroits, entre autres à Cam- bridge , où BI. Hamel s’est rendu lui-même dans l’intention d’ob- server l’intéressant phénomène; il regrette d’en avoir été empêché par des nuages qui, au moment de l’éclipse, ont couvert le disque du soleil. Il joint la description d’un appareil électro- magnétique dont on se sert à l’observatoire de cette ville pour compter les secondes dans les observations astronomiques. La lettre de BI- Hamel et les annexés seront communiqués à BI. Struve. Bl. Schrenk, par une lettre datée de Callao le 4 (16) avril, rend compte au Secrétaire perpétuel des progrès ultérieurs de l’expédition maritime dont il fait partie et de ses observations de physique et d’histoire naturelle. Ce rapport sera, comme le premier, publié dans le Bulletin de la Classe. Décès. Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe la mort de M. le Con- seiller d’état actuel Fischer, ancien Directeur du jardin Impérial botanique et membre correspondant de l’Académie depuis 1 S 1 9 . Ce nom sera rayé des listes et la Section biologique se formera en Commission pour proposer à la Classe, en temps convenable, une liste de Candidats pour remplacer l’illustre botaniste. Mélanges physiques et chimiques tirés du Bulletin physico- mathématique de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Tome il. Ire livraison. Pag. I — 111. Contenu : page A. Sawelieff. Ueber eine Erscheinung im Gebiete des galvani- schen Leitungswiderstandes. Aus einem Schreiben an den Akademiker Lenz 1 Dr. N. Zinin. Ueber die Anisaminsäure.., ö J. Fritzsche. Untersuchungen über die Samen von Peganum Har- mala. (Fortsetzung) 10 Alexander Bctlerow. Ueber das Oel des Pulegium micranthum Claus 29 Kcpffer. Zwei Schreiben des Herrn Professor Hansteen 36 Dr. N. Zinin. Ueber die copulirlen Harnstoffe 71 Skoblikoff. Extrait d'une lettre à M. Fritzsche SI Léopold Schrenk. Lettre à M. le Secrétaire perpétuel S2 Nicolas Békétoff. Sur les phénomènes de copulation et les for- mules qui les expriment 94 Jenes Trapp. Ueber die Verbindungen des Chlors mit Jod 107 Emis le 24 juillet 1854. A? 290. BULLETIN Tome XIII. LA CLASSE PHYSICO -MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SILl'T. PÉTERSBOUR6. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l'enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans^ le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevskj'-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komhtctl llpau.ieaifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. RAPPORT. 1. Analyse de l'ouvrage de MM. Wi edemann el Weber: » Beschreibung der phanerogamischen Gewächse Esth-, Liv - und Curlands». Rcprecht. FiAFFORTS. 1. Analyse des Werkes der HH. Wiedemann und Weber « Beschreibung der phanerogamischen Gewächse Esth- Liv- und Kurlands »; von F. J. RU- PRECHT. (Lu le 17 avril 1853). ■ (Uebersetzt aus dem 22sten Berichte über die Zuerkennung der De- midow’schen Praemien im J. 1853 ) In dem Leben eines jeden gebildeten, wohl eingerichteten Staates, in welchem unter dem wohlthätigen Schutze des Frie- dens Wissenschaften und Rünste aufzublühen anfangen, giebt es eine Periode, in der die genauere Iienntniss des eigenen Landes, seiner physischen Reschaffenheit und seiner Naturer- zeugnisse den Gegenstand der Forschungen einheimischer Ge- lehrter bildet, Inden Ostseeprovinzen, unter welchem Namen man ge- wöhnlich Eslhland, Livland und Kurland versteht, trat die Un- tersuchung der dortigen Erzeugnisse des Pflanzenreiches viel später in den Kreis specieller Forschungen als in den benach- barten Landen, z. B. in Polen, Finnland und selbst Ingermann- iand. Indem wir hier eine chronologische Uebersicht der die Flora der Ostseeländer betreffenden Arbeiten geben, die wir in dem Werke der HH. Wiedemann und Weber nicht ge- funden haben, werden wir desto genauer den Standpunkt be- stimmen können, welchen diese neueste Arbeit auf jenem Felde einnimmt. Den ersten Versuch zu einer Bearbeitung der livländischen Flora machte L B. Fischer in seinem 1778 zu Leipzig er- schienenen Werke "Versuch einer Naturgeschichte von Liv- land», wovon schon früher in Hupei’s topographischen Nach- richten von Livland (II, 428— 5 A4-) ein Auszug war gegeben worden. Hupel seihst interessirte sich nur für die inländi- schen Färbegewächse und lieferte einen Aufsatz darüber im 39sten Bande der Arbeiten der St.-Petersburger freien öcono- mischen Gesellschaft. Im Jahre 1784 erschienen in Riga Fi- scher’s Zusätze zu seinem oben genannten Werke zugleich mit einigen Bemerkungen über die physische Geographie Kur- lands von dem Professor der Physik in Mitau J. J. Ferber. Dieser erste Versuch fand, wie es scheint, viel Beifall, denn schon 1791 erschien in Königsberg eine zweite vermehrte und verbesserte Auflage der Fischerschen Naturgeschichte, die- selbe, welche man noch jetzt ziemlich häufig sieht. Fischer führt für Livland schon 649 Arten phanerogamischer und 139 Arten kryptogamischer Gewächse auf, von welchen sich je- doch viele als irrthiimlich erwiesen haben; in derselben Ge- stalt, ohne weitere Kritik, zugleich mit anderen Zusätzen, cincen sie in den 4ten und 5ten Band von J. G. Georgi’s Be- Schreibung des russischen Reiches (1800) über. Eine etwas sorgfältiger gearbeitete, aber auch von manchen groben Feh- lern entstellte Flora der Ostseeprovinzen gab im Jahre 1803 in Riga ein Schüler von Bätsch, H. Grindel, heraus, damals Apotheker daselbst, später Rector der Universität zu Dorpat. Sie führt den Titel »Botanisches Taschenbuch für Liv- Cur- und Ehstland [siel], und enthält eine Menge Gewächse, welche man in diesen Provinzen bis dahin noch nicht gekannt hatte, aber leider giebt Grindel oft nicht mit solcher Genauigkeit wie Fischer die Fundorte von selteneren Pflanzen an. Zwei Jahre später als dieses Werk (1805) erschienen als eine Er- gänzung zu demselben; eine Uebersicht der GewächseKurlands 115 Bulletin pliysico » inatliéniatique 116 in der von dem Professor J. G. Groschke herausgegebenen "Beschreibung der Provinz Curland»; ferner eine «öconomisch- technische Flora für Livland, Esthland und Curland» von W. Ch. Friebe und ein Verzeichniss in Esthland gesammelter Pflanzen von dem Dorpatcr Professor German n in dem ••neuen botanischen Taschenbuch» von Hoppe. Hier muss auch noch erwähnt werden ein Werk von O. F. von Pistohl- kors «Verzeichniss der Holzarten Livlands» in dem XVII ßd. der nord Miscellaneen. Einige Jahre später fasste E. W Brü m- pelmann in Riga den Plan, die Fiora Livlands zu bearbei- ten mit Ilinzufügung von Abbildungen, und in den Jahren 180'J und 1810 erschienen die ersten zehn Lieferungen in folio, jede mit fünf colorirten Abbildungen; aber bei den da- maligen drückenden politischen Verhältnissen und wahr- scheinlich auch aus Mangel an Unterstützung blieb diese Un- ternehmung liegen, welche dem Verfasser, der zugleich Heraus- geber war, bedeutende Kosten verursacht hatte. Als eine noch unbekannte bibliographische Seltenheit wollen wir erwähnen, dass getrennt von diesem Werke, in Riga 1811 ein lieft er- schien, welches Abbildungen und Beschreibungen von 15 Ar- ten Fultergräser enthielt unter dem Titel «Beschreibung und Abbildung der vorzüglichsten und nützlichsten wildwachsen- den Futtergräser in Liv- Esth- und Curland». In dieselbe Zeit fällt auch die Arbeit eines unserer correspondirenden Mitglie- der, Herrn Weinmann’s, unter dem Titel «der botanische Garten der Universität Dorpat im Jahre 3810», in welchem auch die in der Umgebung von Dorpat wild wachsenden Pflan- zen aufgezählt sind. Noch früher (1807) war von dem Pro- fessor G. A. Ger mann in Dorpat ein Catalog desselben Gar- tens herausgegeben worden mit Hinzufügung mehrer Bemer- kungen über seltnere wildwachsende Pflanzen Liv- und Esth- lands. Im Jahr 1817 gab Graf de Bray im dritten Theile seines in Dorpat erschienenen Essai critique sur l’histoire de Livonie Beiträge zur Flora dieser Provinz, zum Theil nach eise- nen Beobachtungen, zum Theil nach Mittheilungen von Le- debour und Parrot jun. Eben derselbe Graf de Bray ver- las 1820 in einer öffentlichen Versammlung der curländischen Gesellschaft für Literatur und Kunst eine Vegetalionsskizze von Livland, welche zwei Jahre später im zweiten Bande der Ver- handlungen derselben Gesellschaft gedruckt erschien; einige andere kleinere Abhandlungen desselben Verfassers über livländische Gewächse sind zerstreut in den Schriften der Regensburger botanischen Gesellschaft. Die durch ihre Lage der Vegetation so günstige Insel Oesel war noch nicht Ge- genstand genauerer Durchforschung gewesen. Erst im Jahre 1823 erschienen in Riga die topographischen Nachrichten von J. W. L. Luce (auch unter dem Titel «prodromus florae osi- liensis »); Zusätze zu diesem Werke erschienen in Reval 1829. Leider war Luce seinem Gegenstände nicht gewachsen, so dass diese Nachrichten wegen der Menge der darin enthalte- nen Unrichtigkeiten ganz werthlos sind und Veranlassung wur- den zu einer zweiten Beschreibung dieser Insel von J. John- son in den Abhandlungen der Kaiserlichen freien öconomi- schcn Gesellschaft zu St. Petersburg 1850, worin sich auch ein Verzeichniss der dort von dem Verfasser in Gemeinschaft mit dem H. Professor Schychowsky aufgefundenen Pflanzen befindet. Später botanisirtc Prof. Schychowsky dort noch- mals und entdeckte mehrere sehr interessante, bisher in den Ostseeprovinzen noch nicht beobachtete Pflanzen, wie Ruppia rostcllata Koch, Najas intermedia Wolf g. , Chara laltica Fr., von welchen er auch dem botanischen Museum der Kaiserli- chen Akademie der Wissenschaften Exemplare mitlheilte. — Ferner erschienen einige Bemerkungen von Andreas v. Lö- wis über die frühere Verbreitung der Eichen in Liv- und Esthland und über die von dem Klima Livlands abhängige Entwickelung anderer Gewächse, die erstell in Dorpat 1824-, die letzten im 3te Bande des neueren öconomischen Repertori- ums für Livland. Auf die kurländische Flora wandte grossen Fleiss J. G. Fleischer in Milan. Aufsätze von ihm finden sich in der dort erschienenen Zeitschrift «die Quatember» für d. .1. 1829 und 1830 und in dem ersten Bande des Bulletins der moskauischen naturforschenden Gesellschaft (1829); in dem letzten befindet sich ein vollständiges Verzeichniss neuer, von ihm selbst aufgefundener, und früher bekannter phanero- gamischer Gewächse, welches er bald darauf (1830) in Mitau lithographirt erscheinen liess; hier kommen zuerst eine grösse- re und vollständigere Anzahl vulgärer esthnischer und letti- scher Benennungen von Pflanzen vor. Eine ausführlichere Flora der Ostseeprovinzen von Fleischer gab nach seinem Tode 3839 E. Lindemann, Lehrer am Gymnasium zu Mitau heraus Auch der Sohn dieses Letzteren beschrieb ’847 einige der höheren Kryptogamen ( Eqnisetaj der Flora der Ostsee- provinzen. Noch ist hier anzuführen eine Dissertation von Traut vetter über die livländischen Weidenarten, gedruckt im 8te Bande der Mémoires de la société des naturalistes de Moscou , und die Flora rossica von Ledebour, welcher be- kanntlich lange Professor der Botanik an der Universität von Dorpat war, und in dieses Werk auch seine Beobachtungen über die Flora der Ostseeprovinzen niedergelegl hat, nicht zu gedenken mancher anderer Werke allgemeinei'en Inhalts über benachbarte Länder mit gelegentlich eingestreuten Bemer- kungen über die Gewächse der baltischen Gouvernements, wie z. B. Eysenhardt’s Dissertation über die Gewächse Preus- sens (1823), in welcher sich solche Mittheilungen des Ilrn v. Baer finden. Ausserdem giebt, nach dem Vorgänge von Reichenbach, Fries und Anderen, Hr. Professor Bunge in Dorpat unter Mitwirkung zahlreicher Freunde der dortigen Flora getrock- nete Sammlungen heraus, welche schon die beträchtliche An- zahl von 700 Arten enthalten, und wo die Objecte selbst zur Anschauung vorliegen auf eine zuweilen noch zweckmässigere Weise, als dies in gedruckten Werken möglich ist. Eine ähn- liche Unternehmung wurde bereits lange vorher von Linde- mann begonnen. Diese beiden Pflanzensammlungen befinden 1 sich in den Händen Vieler, die sich für die Flora der Ostsee- , provinzen interessiren. Auch die Akademie besitzt jene Iler- ! barien von Bunge und eine im Jahre 1833 von Lindemann eingesandte Sammlung von 330 Arten kurländischer Pflanzen. 117 de l’Académie de Salot-Pétersbourg-, 118 Aus einer Anzeige im Inland 1852 No. 51 ist ersichtlich, dass ähnliche Herbarien von 200 der gewöhnlicheren Pflanzen (auf besondere Bestellungen auch noch eine dritte und vierte Cen- turie) von Hrn. Wiedemann zusammengestellt durch die Buchhandlung- von Kluge und Stroh m in Beval bezogen werden können. In der neuesten Zeit hat die Gründung des naturforschen- den Vereins in Biga nicht wenig beigetragen zur genaueren Erforschung des Landes, und eine Menge auf die Flora der- selben sich beziehende Aufsätze zeugen von den Eifer der Mitglieder zur Erreichung des vorgesteckten Zieles. Als ein Beweis der rege gewordenen Theilnahme für diesen Gegen- stand dient auch dies, dass das vorliegende Werk der Herren Wiedemann und Weher als eine zeitgemässe Erscheinung mit Beifall aufgenommen wurde und mehrfach öffentlich eben so beurtheill wurde, was jedoch auf unser eigenes Uriheil darüber keinen Einfluss haben soll. Die Flora der Herren AViedemann und Weber zerfällt in zwei Theile, einen allgemeinen, 120 Seiten, und einen fünf- mal stärkeren speciellen. Der allgemeine Theil enthält 6 Abschnitte. In dem ersten ist die Bede von der physischen Beschaffenheit des zu schil- dernden Landes und namentlich von seiner Lage, Grösse und Bodenbeschaffenheil. Dieser Abschnitt ist, wie die Arerfasser selbst sagen, grossenlheils aus einem neuerlich erschienenen AVerke Rathlef’s und aus Trautvetter’s pflanzengeogra- phischer Uebersicht des europäischen Russlands entlehnt, mit Hinzufügung übrigens mancher selbständiger Ansichten und Darstellungen. Das folgende Capitel, klimatologischen und me- teorologischen Inhalts, ist nach den für diesen Gegenstand vorhandenen Quellen bearbeitet unter Mitwirkung des Agro- nomen Baumann, und beschränkt sich auf das Nothwen- digste. Darauf folgt eine Aufzählung der wichtigsten im Grossen angebauten Gewächse, als ein lebendiger Ausdruck für das Klima. Der zweite Abschnitt ist eine Uebersicht der Flora nach natürlichen Familien geordnet. Die Anordnung und die Cha- rakteristik der einzelnen Familien ist hauptsächlich nach dem bekannten AVerke von Koch über die deutsche Flora Dieser Abschnitt bildet gewissermassen einen Schlüssel zum natür- lichen System, denn die A erfasser haben zum Nutzen der An- fänger in der Botanik den speciellen Theil nach dem Linné- schen System geordnet, was man nur billigen kann, weil eine Localflora doch nie eine vollständige Anschauung von dem na- türlichen System geben kann. In jeder Familie sind die Ge- schlechter namentlich angeführt, die Arten aber nur der Zahl nach. Im dritten Abschnitt finden wir eine Uebersicht der ge- wöhnlich vorkommenden Gewächse nach Standorten und Blii- thezeit, in derselben Weise wie in Bogenhardt’s Flora der Umgegend von Jena. Dieses Capitel ist mit besonderem Fleisse gearbeitet , mit einem sogenannten Bliithenkalender für je twei Monate versehen, und giebt einen guten Ueberblick von 1er Physiognomie der Flora, aber nicht von ihrem Charakter, zwei Begriffe, welche man nicht verwechseln darf, weil der Charakter einer Flora nur bestimmt wird durch die seltneren und besonders eigenthümlichen oder nicht weit verbreiteten Arten eines Landes. In diesem Abschnitte sind sehr passend die selten vorkommenden Pflanzenarten weggelassen; von die- sen sind speciell angeführt nur die am Meeresufer wachsen- den. Unter den Standorten haben wir das Meer selbst vermisst, bei dessen Schilderung nicht die Kryptogamen ( Characeae und Pkyceae), sondern besonders die Phanerogamen hätten berück- sichtigt werden können ( Zoslera , Ruppia, Zannichellia , Najas) und wo ausser Polamogcton marimts wahrscheinlich auch P. zosteracens Fr. vorkeunmt , da er an den gegenüberliegenden Inseln das Abo’schen Archipels ganze unterseeische AViesen bildet. Der vierte Abschnitt bezieht sich auf die Pflanzengeogra- phie oder auf die Betrachtung der charakteristischen Pflanzen des ganzen Florenbezirks oder seiner einzelnen Theile, was wir in keinem der früheren botanischen AA^erke über die Ost- seeprovinzen gefunden haben, und die Arerfasser haben damit unstreitig eine wichtige Lücke ausgefüllt, obgleich die Resul- tate gewiss mit der Zeit eine andere Gestalt annehmen wer- den, wie das auch nicht anders sein kann. Zuerst sind unter einander verglichen die Pflanzen Esthlands, Livlands und Kurlands, und für jede dieser drei Provinzen die ihr beson- ders eigenthümlichen angegeben, und dann sind noch genauer Oesel, Moon und die umliegenden kleineren Inseln besonders betrachtet. Nach der Berechnung der Verfasser hat Esthland ausschliesslich eigentümliche Arten nur 12 *) Oesel mit den kleineren Inseln jg Livland und Oesel zusammen jj Livland auf dem Fesllande 5A **) Kurland allein 5g Zusammen S 5 1 . Der übrige Theil, d. h. etwa 900 Arten kommen häufiger vor (wenigstens in zwei Provinzen) und ungefähr 700 von die- sen sind gleichmässig vertheilt in allen drei Gouvernements. Anstatt der politischen Gränzen dieser drei Gouvernements wäre es natürlicher gewesen als Grund der Einteilung das silurische System mit dem devonischen Kalk oder ohne den- selben zu nehmen, und davon den Ufergürtel aller drei Gou- vernements überhaupt abzusondern. Ausserdem vergleichen *) Nämlich Cerastiiim alpinum, Saxifraga controversa, Senecio cam- pestris. Cornus suecica, Erica Tetralix (Hapsal), Verbascum collinum. Das Vorkommen von Luzula albida und Hypericum humifusum ha- ben die Verfasser nicht mit Exemplaren belegt. Alopecurus nigricans Willd. wächst auch in Livland bei Pernau, Stellaria longifolia kommt in Livland nicht selten vor. Carex vaginata erhielten wir aus Dorpat in der zweiten Centurie von Bunge unter dem Namen C. panicea L. Auch Salix bicolor wächst wahrscheinlich in Livland. **) Durch einen Druckfehler steht 58. In dieser Zahl scheinen man- che unwahrscheinliche Angaben enthalten zu sein; auch lur Kurland ist die Zahl der eigenthümlichen Pflanzen zu gross. 119 Bulletin pliysieo - mathématique 120 die Verfasser ihre Flora mit der deutschen nach der Arten- zahl der einzelnen Familien, geordnet nach den Thcilen, wel- che sie son der ganzen Zahl der Phanerogamen ausmachen,— sehr mühsame Berechnungen, oft in Brüchen mit fünf Deci- malstellen. Solche statistische Untersuchungen sind in der neueren Zeit aufgekommen, aber es ist zweifelhaft, oh sie in so grossem Massslabe wirklich nützlich sind, besonders wenn der Florabezirk nicht zu den bekannteren gehört, denn im entgegengesetzten falle werden diese Berechnungen zu einei blossen arithmetischen Spielerei. Es reicht hin, zur Veiglei- chung und Berechnung nur diejenigen Familien zu nehmen, welche sich durch ihren Artenreichthum auszeichnen. In den mehr nach Norden liegenden Gegenden Europas ist ein \ 01- wiegen der Monocolyledonen bcmerklich, und treten ver- gleichsweise die Dicotyledonen zurück. Von diesem Gesichts- punkt angesehen, ergiebtsich aus den Berechnungen der Ver- fasser, dass in den Ostseeprovinzen verhältnissmässig weniger Pflanzen Vorkommen aus den Familien der Composilae, Cruci- ferae, Saxifrageae , Papilionaceae, Umbelliferae u. a. als in Deutschland, mehr dagegen Gramineae , Cypcraceae, Orcludeae. Bei einigen dieser Familien, wie bei den Saxifrageac und Oi- clndrae, weisen sie den Einfluss von Localverhältnissen nach, z. B. das Fehlen der Gebirge, das Auftreten des Kalkes. Koch hat in seiner flora Deutschlands einige Gegenden mit hinein- gezogen, deren V egetation einen durchaus verschiedenen Cha- rakter trägt, wie die Küstenländer am adrialischen Meere, welche zur Flora des mittelländischen Meeres gehören, die Thaler des südlichen Tyrols, einige Gegenden der Schweiz. — Wir bemerken, das die Verfasser des hier besprochenen Wer- kes dies berücksichtigt und bei der Vergleichung der Flora der Oslseeprovinzen mit der deutschen aus den Zahlenanga- ben Kochs das adriatische Litorale und die ganze Schweiz weggelassen haben. Endlich wird in diesem nämlichen Abschnitt auch noch das Vcrhältniss zu den Nachbarfloren berücksichtigt. Die Ver- fasser haben versucht nach tien vorliegenden Quellen zu be- stimmen, welche Pflanzen der Floren Preussens, Lillhauens, St. Petersburgs und Finnlands in den Ostseeprovinzen fehlen oder wenigstens dort noch nicht gefunden sind. Diese Ver- gleichung i-l ohne Zweifel sehr nützlich, weil auf diese Weise am schnellsten möglich sein wird das \ orgesleckte Ziel zu er- reichen und jene Pflanzen zu entdecken, aber hieraus sind nur die Eigenthiimlichkeilen der benachbarten Floren ersicht- lich, nicht das Charakteristische der Flor der Ostseeprovinzen. Zu diesem Zwecke verweisen die Verfasser auf den speciellen I heil ihres W erkes wo sie nach dem Vorgänge der preussi- schen f lora zu jeder Pflanzenart ein sehr sinnreiches und leicht verständliches Zeichen setzen Es wäre indessen nicht über- flüssig gewesen, auch in dem allgemeinen l’heil eine kurze I eborsiehl davon zu gehen, um so mehr, da man nur daraus den Charakter einer Speeialflora erkennen kann, welchen die V erfasser doc h zeichnen wollten. — Die Provinz Preussen ha- ben die Verfasser als westliche Nachbarflora genommen, ob- gleich es wohl besser gewesen wäre, sie zu der südlichen, d. h. der litlhauischen, zu zählen, während die Inseln Gothland und Öland mit der gegenüber liegenden schwedischen Küste hätten als westliche Flora gelten sollen, weil dieser Theil Schwedens ausser dem silurischen System noch viele dem si- birischen Theile der Ostseeprovizen gemeinschaftliche seltnere Pflanzen hat, und in diesem Falle das Meer kein Hinderniss bildet. Die Verfasser haben gefunden, dass in Preussen und Litthauen 267 Arten Vorkommen, welche den Ostseeprovinzen fehlen, im Nordosten und Norden dagegen, namentlich in St. Petersburg und Finnland nur 96. Die letzte Zahl halten wir für zu hoch, und wagen es zuversichtlich sie um ein Drittel *) *) Riimex conglomerates Murr. ( Nemolapathum Ehrh.J wächst um St. Petersburg nicht, und wir wissen nicht, woher die Verfasser diese Angabe haben. Salix grandifolia Ser., Cuscuta Epithymum Sm., Silans pratensis Bess., Chenopodium ficifolium Sm., Barbarea praecox B. Br. wurden allerdings in den Petersburger Floren angeführt, aber, wie auch schon in der Diatr. Petr, bemerkt worden, wahrscheinlich nur durch Ver- seheu. Potentilla salisburgensis ffaenlce ist identisch mit P. verna in der Flora der Verfasser und mit der wirklichen P. verna L. und Wahlb., aber keineswegs mit der P. verna der mitteleuropäischen Floren; von der Identität der P. aurea und P. salisburgensis kann nicht die Rede sein, die Verfasser haben die von ihnen angeführte Stelle missver- standen. Arabis sagittata Fl. Petr, ist schon früher für A. Gerardi Besser et Koch ( A. stenopetala Willd.J erkannt worden. Sherardia ar- vensis L. ist in Petersburg schon seit 100 Jahren verschwunden. Phiomis tuberosa L. möchte kaum in Petersburg wild wachsend Vor- kommen , ebenso Myrrhis odorata. Lathyrus pisiformis L. ist von Bunge in der 6ten Pflanzencenturie ausgegeben und gehört also auch nicht hieher. Sonchus maritimus, Viola montaha und Valeriana sambucifolia er- scheinen in St. Petersburg nur als Varietäten von S. arvensis L., F. canina Auctt. und V. officinalis L. Was aber Quercus sessilifiora betrifft, so sind alle Eichen in der nächsten Umgegend von St. Petersburg entweder angepQanzt oder als wildwachsend zweifelhaft. Auf dem karelischen Isthmus, nördlich von der Newa , verschwinden alle anscheinend wild wachsenden Eichen allmählig, hier und da finden sich Ueberreste von ansehnlichen Stäm- men. Mit Sicherheit önden sich wilde Eichen im Oranienbaumschen Kreise in der Gegend von Koporje, aber sio wachsen grösstentheils strauchartig; in den einsamen Wäldern auf Dolgoi Noss giebt es je- doch ziemlich viele, freilich nicht sehr hohe, aber kräftige Stämme. Die Früchte und Blatter derselben lassen auch einen geübten Botani- ker in Zweifel über das Vorhandensein der zwei Arten, welche Linné und einige neuere Botaniker nicht anerkennen, während sie in mehr südlichen Gegenden sich deutlich unterscheiden. Auch für Finnland ist von den Verfassern Manches zu viel ange- führt. Dianthus alpinus L. wächst weder in Finnland noch überhaupt im russischen Reich oder in Skandinavien ; was Gentiana obtusifolia Willd., Hieracium boreale Fr., Carex atrata L. und saxatilis Scop. bctrifll, so fehlt es entweder noch an sicheren Daten oder diese kön- nen nicht auf das südliche Finnland bezogen werden. Da die Verfas- ser nicht Gelegenheit hatten sich mit den zerstreuten und schwierig zu erlangenden Werken über die finnländische Flora im Originale oder mit den dortigen Herbarien bekannt zu machen, so stützen sie sich auf handschriftliche, nicht ganz zuverlässige Quellen. Thalictrum Kemense Fr., Friophorum Scheuchzeri Hopp., Tussilago frigida L. und eradiata Wahlb. (die letzte ist nur eine Varietät von T. frigida ), Carex tenuifiora Wahlb. kommen nur im nördlichen und nordöstli- 121 de l’Académie de Saint-Pétersbourg:, 122 zu verringern; eine zweites Drittel mag, wie die Verfasser selbst vermuthen, noch gefunden werden, wenn die Flora der Ostseeprovinzen genauer durchforscht wird. Der allgemeine Theil oder die Einleitung schliesst mit einer Darstellung der Benutzung der dortigen Gewächse nach Anleitung von Leunis, Oken, Ilüfle und Langethal. In der That fehlt es an populären auf die Localität bezüglichen Angaben der Art, und überdies ist dieser Abschnitt wohl ge- ordnet und für die Lernenden sehr nützlich, nicht minder aber auch die darauffolgende Anleitung zum Bestimmen der Pflan- zen, eine kurze Terminologie, welche indessen wegen Mangels der lateinischen Kunstausdrücke an vielen Stellen nur beim Gebrauche des Werkes der Herren Verfasser ausreicht. — Zu diesem Allen kommen noch — was übrigens auf dem Titel- blatte nicht bemerkt ist, 4 Tafeln mit 100 sehr sauber aus- geführten Figuren. Der specielle Theil besteht aus der systematischen Auf- zählung und Beschreibung der inländischen Phanerogamen nach der Ordnung des Linnéschen Systems und nimmt den grössten Theil des Werkes ein, Gl 6 Seiten oder mit dem Re- gister der deutschen und lateinischen Namen 658 Seiten. War- um haben die Verfasser nicht auch ein alphabetisches Ver- zeichniss der esthnischen Vulgärnamen hinzugefügt? Ausser dem sehr unvollständigen Wörterbuch imNachtrage von Luce giebt es wohl kaum ein besonderes Wörterbuch für dieselben, wie etwa für die russischen Pflanzennamen. Ein Verzeichniss eslhnischer Benennungen, aber nicht (was bei vielen Gelegen- heiten unentbehrlich ist) in alphabetischer Ordnung, sondern in derselben wie bei den Verfassern, d. h. nach dem Linné- schen System, stellte schon Fleischer zusammen im Jahre 1830. Aber nach den Proben zu urtheilen, welche einer von den Herren Verfassern schon auf dem Felde der Sprachkunde gegeben hat, sind die esthnischen Pflanzennamen in dem hier beurtheilten Werke gewiss viel zuverlässiger als bei Flei- scher, und dieser Theil verdient daher besondere Beachtung. Herr Wiedemann ist der Akademie schon bekannt durch zwei handschriftliche Grammatiken, der tscheremissischen und der wotjakischen Sprache, welche in den Jahren 1845 und 1849, jede mit einem halben Demidowschen Preise, gekrönt und zu deren Herausgabe dem Verfasser noch ausserdem die Mittel gegeben wurden. chen Finnland vor. Auch Saxifraga caespitosa und Hierochloa au- stralis finden sich im südlichen Finnland nicht, sie erscheinen erst auf der Insel Walaam. TI. australis ist übrigens in Cardis gefunden und befindet sich in den Centurien von Bunge. Oxytropis campcstris Lee. (wahrscheinlicher Oxytropis sordida Pers.J erscheint jenseit der Gränze von Südfinnland erst in Nyslot. Orchis curvifolia Nyl. unter- scheidet sich nicht hinlänglich von O. maculata X. — Archangelica li- toralis unterscheidet sich nicht von A. officinalis der Flora von St. Petersburgund den Ostseeprovinzen; obgleich diese Pfianzo in Peters- burg mehr die Gegenden in der Nähe des Meeres liebt, so findet sie sich doch auch im Binnenlande. Hier ist auch noch Cerastium glo- meratum Thuill. zu erwähnen, als einer bisher in den Ostseeprovinzen unbekannt gewesenen Pflanze, welche von Herrn K. J. Maxim o- witsch am Peipussee gefunden worden ist. Was die lettischen Pflanzennamen betrifft, so bitten die Verfasser den Kenner dieser Sprache um Nachsicht, dass diese Namen nicht mit den lettischen Schriftzeichen gedruckt sind und in Folge verspäteter Erlangung eines richtigeren Ver- zeichnisses, grossenlheils erst in den Zusätzen stehen. Es wäre zu wünschen, dass zu den vulgären Pflanzennamen aus wenig bekannten Sprachen immer auch eine buchstäbliche Ueber- setzung in eine gangbare Sprache gefügt würde; dann ergäbe es sich auf den ersten Blick, welchen Begriff das Volk mit dem ihm eigenthiimlichen Namen verbindet und ob er von der ihm bekannt gewordenen gelehrten Benennung entlehnt oder aus irgend einer anderen lebenden Sprache übersetzt ist. Es wäre im vorliegenden Falle interessant zu erfahren, in wie weit die esthnischen Benennungen mit den finnischen übereinstimmen, eine Frage, welche weder der Botaniker, noch der Sprachken- ner für sich allein mit Sicherheit beantworten kann, sondern nur beide zusammen. Dasselbe gilt auch von den technischen lateinischen und griechischen Namen, welche nach allgemeiner Uebereinkunft von den Botanikern aller Nationen angenommen sind. Hier spielt die rein philologische Erklärung nur eine untergeordnete Rolle und reicht vielleicht nur für die in neue- rer Zeit erfundenen Benennungen hin. Sehr viele Namen europäischer Pflanzenarten entstanden im Mittelalter, und eini- ge finden sich schon bei den römischen und griechischen Autoren. Daher müssen hier sorgfältige historisch-botanische Forschungen vorausgehen, weil Fälle Vorkommen, wo die phi- lologische Erklärung nicht ausreicht. Diess wird aus einigen aus dem vorliegenden Werke genommenen Beispielen erhel- len. So sagen z. B. die Verfassen 1) « Dianlhus von diog (göttlich) und är&og (Bliithe) oder von diavtirjq (stark blühend)?» — An die letzte Erklärung ist nicht zu denken. Der jetzige Gattungsname Diantlius ist von Linné eingeführt, welcher ausdrücklich sagt, dass er dieses Wort des Wohllautes wegen aus dem von Caspar Bau hin angeführten Namen Diosanthos gebildet babe, welchen Anguil- la ra gegeben hat, Anguillara aber spricht nur vom Aiog dvDog des Theophrastus Eresius welcher nach der Deu- tung des Mittelalters zu unserer jetzigen Lychnis Flos Jovis geworden ist. 2) » Chelidonium von /eXtdcoy (Schwalbe), weil dieses Ge- wächs beim Erscheinen der Schwalben seine Blätter treibt, und mit ihrem Fortziehen welkt.» — Im südlichen Europa bleibt aber diese Pflanze den ganzen Winter hindurch grün. Dioscorides unterscheidet zwei Arten /eXtdonov, ein grosses und ein kleines. Die grosse Art — d. h. unser heutiges Cheh- donium majùs— blüht bis in den Spätherbst, und seine Blüthen halten sogar einen leichten Frost aus. Die kleinere aber ist unsere Fi caria, ein bekannte Frühlingspflanze, welche hier schon zu Ausgang des Aprils und im Mai blüht, aber beim Eintritt der grösseren Sommerhitze bis zur Wurzel abstirbt. Man braucht nur diese kurze Vegetationszeit zu berücksich- tigen und mit dem Zuge der Schwalben in Griechenland zu vergleichen, um sich zu überzeugen, dass die angeführte Er- klärung sich auf die Ficaria bezieht, und dass schon Plinius Bulletin pliysieo - mathématique 124 123 und Dioscoridos , von welchen diese Erklärung entlehnt ist, entweder durch Andere zu diesem Missgriffe verleitet wurden, oder dass sie seihst zu diesem Missverständnisse V eranlassung galten, indem sie nicht gehörig zwischen der kleinen und gros- sen Art unterschieden. 3) Conjilalis, von xoovSa/.ôç (Lei’che), deutet auf die Blii- thezeit, die mit dem ersten Gesang der Lerche zusammen- fiilll. Dies ist gewiss ganz richtig in Beziehung auf unsere Conjdalis bulbosa und die damit verwandten Arten, aber diese waren den allen Griechen unbekannt. Bei Theophrastus und Dioscorides findet sich dieser Name nicht, sondern erst bei Ga len us, fiir eine übrigens nicht genau beschriebene Pflanze. Viel leicht ist die Conjdalis des Matthiolu s und Camerarius, welche sicher unsere Conjdalis lutea ist, auch die Pflanze des Galenus. Aber diese blüht lange nach dem ersten Lerchen- gesang. Die erste Erklärung des Namens gab Lohel 1576, indem er ihn von der Achnlichkeit der Blülhe mit einem klei- nen Vogel aus dem Geschlecht der Lerche herleitete. ■i Lepidium von /.srr idiov (Schildchen) wegen der Form der Schölchen. — Bei den Griechen hiess der kleine, leichte Schild Tfz.r /;. der grosse, schwere àaiCLç und Ouqsög. Daran aber dachten weder PI ini us noch Di o sc or i d es bei der Benennung Lepidium und /.erridiov, sondern die Griechen bezeichnten mit diesem Namen eine Pflanze mit einem scharfen Saft (nach Siblhorp Lepidium lati folium), welche Flecken und Schuppen (y.£.T tSag) des Gesichtes vertreibt. 5 I i/'inif ritm M. It., piloselloidcs Vill., echioides II'. K., vulgatum Fr. bifidum hit., sabaudum I... Mulgedium sibiricum Less., Sonchus pa- Imtrin !... Lappa major Gaertn., Filago germanica L. , Arnica mon- to'ia I .. Pulir.aria dyscntcrica Gaertn., Orchis sambucina I.., Gymna- d'ina "daratissima Hclib. et cucullata Itclib., Ccphalanthcra ensifolia It.. C an r paniculata /.., brizoides I... Ifcleonastcs Ehrh. (die unter diesem Namen in Bunge's Cenlur. VI. gelieferte Pflanze ist C. gla- r \-i Wahltag. . norvegica Wahl b. aus Kurland?) vitilis Fr., humilie I int., fuira Good., pilota Scop., evoluta Hartm., Amarantus lllilum / . Urtplex nitron Unbent., viele Salines ('S. haslata L. und silesiaca It. sind uns verdächtig). *) Sn (Inden wir in dem vorliegenden Werke keino Erwähnung mancher früher angegebenen Pflanzen, z. R. über Plantago latifolia bei 1 isrher. Aira spicata und Scirpus stygius bei Ferber, Arena- r ta ratilin und Senecio sylvestris bei Grindel und besonders über Tide in den Werken von de Rray angegebenen Species, wie Tcro- nira intermedia . Sclinum Gw lini, lianunculus fluviatilis und sep- temtrionalü, Sali r eattia, riparla livonica * 1 und die neuen Species Ton de Brav selbst: S. den tulata, nivea, sphagnicola. Quelle sehen die Verfasser die ersten 5 Centurie» der Flora exsiccata von Bunge an, aus deren Exemplaren sich in den meisten Fällen erkennen lässt, welche Pflanze die Verfasser in ihrer Flora gemeint haben. Die nächste Stelle, was die Wichtigkeit betrifft, nimmt die Flora rossica von Ledebour ein, auf welche die Verfasser sich in dem Falle beziehen, wenn die angegebene Pflanze von Ledebour selbst war gesehen worden, obgleich in dieser Flora nur ausnahmsweise ein spe- cieller Fundort angegeben wird. Eine dritte Quelle bilden Pflanzenverzeichnisse, welche ihnen von verschiedenen Punk- ten des Florenbezirkes zugesandt wurden; die Verfasser führen acht Personen namentlich an, welche aber in der gelehrten botanischen Welt noch nicht als Autoritäten bekannt sind, und wenn diese Herrn ihren Verzeichnissen nicht auch Pflanzen- exemplare als Belege beigefügt haben, — was wir nicht wis- sen — , so wünschen wir dass die Verfasser nicht in so viele Fehler verfallen sein möchten, wie weiland Sobolewski in seiner Petersburger Flora oder Georgi und Ledebour in ihrer russischen Flora. In der Vorrede weisen die Verfasser mit Recht hin auf den Mangel an bestimmten Angaben von Fundorten der Gewächse in dem Werke ihrer Vorgänger Fleisc her und Lindemann, und diesen Vorzug des ihrigen haben sie auf dem Titlelblatte angegeben. Man muss zugeben, dass sie ihr Versprechen ge- halten haben. Sie haben mehrere Jahre darauf verwendet ihre Flora genauer zu durchforschen, haben zu diesem Zwecke einen grossen Theil Esthlands bereist, und die Zahl der Pha- nerogamen dieses Gouvernements auf 767 gebracht, eine je- denfalls nicht unbedeutende Arbeit, obgleich damit gewiss noch nicht alle Schätze dieses Gebietes erschöpft sind, da der viel kleinere, nicht günstiger nach Norden und Osten belege- ne, aber seit viel längerer Zeit durchforschte Florenbezirk von St. Petersburg eben so viel wenn nicht noch mehr be- kannte Phanerogamen enthält. Was die Kritik der 280 in Esthland nicht vorkommenden, in Kurland, Livland und auf den Inseln aber angegebenen Arten betrifft, so haben die Ver- fasser Alles gethan, was sie nur konnten. In dem geographi- schen Theile ihres Werkes haben sie innerhalb der Gränzen des von ihnen gewählten Bezirkes — man kann wohl sagen — etwas ganz Vorzügliches geleistet. Sie haben wesentlich bei- getragen zu der. Kenntniss des Landes und eine Originalarbeit geliefert, zu welcher vorkommenden Falles noch oft der Fach- gelehrte sich wenden und sich Rath erholen wird, weil Wir bis jetzt kein besseres Werk über die Flora der Ostseeprovin- zen haben. Die Verfasser haben diese Flora mit 150grössten- tbeils seltenen, bisher nicht daselbst gefundenen Species berei- chert, die Charakteristik der Vegetation ihres Landes bedeu- tend vervollständigt, zuerst sorgfältig allgemeine Gesichts- punkte festgestellt, die Neigung für das Naturstudium belebt, indem sie den Anfängern die Kenntniss der dortigen Pflanzen- welt erleichterten, und überhaupt von ihrer Seite Alles ge- than, um ihr Buch nützlich, allgemein verständlich und zum Gebrauche bequem zu machen. Emis le 21 août 1854. Jff 297. BUSJLEâTIN Tome XIII. LA CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE S.MNT.PÉTERSBOUR«. Ce Recueil paraît irrégulièrement , par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans- le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komutctt. lIpaB.ieuifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, àM. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 6. Sur la Clinochlore d Akhmatov sh. Kokcharov. BULLETIN DFS SCÉANCES. MÉMOIRES. 6. Ueber Klinochlor von Achmatowsk, am Ural von N. v. KOKSCHAROW. (Lu le 20 Septembre 1854). (Mit zwei lithographirten Tafeln.) (i Clinochlore , W. P. Blake; Klinochlor , Chlinochlor, von deut- schen Autoren; Ripidolith, v. Kobell; Chlorit , G. Rose). Das grüne Mineral aus der Grube Achmatowsk, welches sich besonders durch seinen Dichroismus und durch seine vollkommene Spaltbarkeit auszeichnet, war, wie bekannt, lan- ge genug mit dem Chlorit von Werner verwechselt, v. Ko- bel 1 war der Erste welcher nach seinen chemischen Unter- suchungen zu der Ueberzeugung gelangte, dass das Mineral von Achmatowsk und ein anders von Schwarzenstein (identisch mit den Achmatowskschen) sich auf eine sehr bemerkbare Weise von dem Chlorit von Werner unterscheidet, woher er vorschlug ihn als eine ganz besondere Species zu betrach- ten Und zwar unter dem Namen « Ripidolith » [qltvlç, Fächer und Xt&og, Stein 1). G. Rose fand, dass die durch den Namen «Ripidolith" ausgedrückten Eigenheiten, eher dem Mineral von Werner als dem von Achmatowsk zukämen, woher er die von v. Kobell vorgeschlagenen Namen in einem ganz entge- 1) Journal f. pr. Chemie von L. 0. Erdmann und R. F, Mar- chand, B. XVI, 1839, S. 470. gengesetztem Sinne gebraucht hat, nämlich das Mineral von Achmatowsk und Schwarzenstein, welches v. Kobell «Ripido- lith" nennt, bezeichnet G. Rose als Chlorit und im Gegentheil wieder das Mineral vom St. Gotthardt und Rauris, welchem v. Kobell seinen alten Namen «Chlorit" gelassen hat, nennt G. Rose «Ripidolith«. In letzterer Zeit hat man ein Mineral bei West- Chester in Pennsylwanien entdeckt, welches durch seine chemische Zusammensetzung sowohl als durch verschie- dene andere Eigenschaften sich fast gar nicht von dem von Achmatowsk unterscheidet. Dieses letztere hat W. P. Blake «Klinochlor« (Chlinochlore) benannt. Die Krystalle von Achmatowsk wurden von v. Kobell zum hexagonalen System (drei- und ein-axiges System nach Weiss) gezählt. Alle übrigen Mineralogen, die nach v. Ko- bell sich mit diesen Krystallen beschäftigten, stimmten über- ein sie auch als hexagonal zu betrachten. /Auf dem Y\ unsch meines hochgeehrten Lehrers G. Rose stellte ich im Jahre 1851 viele Messungen an mehreren Krystallen an und ich zählte sie ebenfalls zum hexagonalen System. W ährend der Dauer meiner Arbeit bemühte ich mich besonders mir solche Krystalle zu verschaffen die anwendbar wären zu den Messun- gen mit dem Reflexionsgoniometer, ebenfalls strebte ich die Messungen selbst mit der Genauigkeit zu vollziehen, die die Krystalle dieser Art nur zu erlangen erlaubten. M enn ich meinen Zweck in einer Hinsicht erlangt habe — nämlich dass die gesammelten Krystalle genügend waren zu ziemlich guten Messungen, — so war ich dagegen in anderer Beziehung gar nicht befriedigt worden. Ungeachtet der 5 ertheilung der Flächen in diesen Krystallen, Vertheilung die, dem Anschein nach, sehr ähnlich war mit den hexagonalen Combinational, Elulletlii pïiysico - madiema^iigiie 131 erhielt ich durch Berechnung Winkel, die sich merklich von den durch direkte Messung erhaltenen Werthen unterschie- den. Da meine Messungen ziemlich genau angestellt waren, so konnte ich alle diese Verschiedenheiten nicht als Feh- ler derselben ansehen, daher um die Werthe die durch direk- te Messung erhalten worden beizubehalten (nämlich den wah- ren Werth der Winkel), war ich zu meinem grossen Bedauren genüthigt 1'iir die Flächen sehr complicité kryslallographische Zeichen anzunehmen. Zu dieser Schwierigkeit gesellte sich noch eine andere: ungeachtet dem Aeussern der Krystalle dem Anschein nach sehr symmetrisch) waren die gegenseiti- gen Neigungen der Flächen im Gegensatz zu den Bedingungen der gewöhnlichen rhomboëdrischen Combinationen, was ich anders nicht erklären konnte, als einen sehr seltenen Fall an- zunehmen. nämlich dass die erwähnten Krystalle den Gesetzen der rhomboëdrischen Tetartoëdrie unterworfen sind. Aus dem bisher Gesagten gebt es leicht hervor, dass (wenn man erst ein Mal die Krystalle von Achmatowsk als hexagonal betrach- tet ) dem Beobachter die Wahl bliebe, entweder die Genauig- keit der Winkel zu opfern (d. h. die Wahrheit opfern) und •lie Einfachheit der kryslallographischen Zeichen beizubehal- len. oder die Einfachheit der Zeichen zu opfern und die wah- ren Grössen der Winkel beizubehallen. Damals entschied ich mich zu diesem letzteren Entschlüsse. Indessen alle diese \ erwickelungen hatten eine sehr wichtige Ursache zum Grun- de. indem wir bisher ganz im Irrthum waren über dass Kry- stall-Syslem des Achmatowskschen Minerals. Dieses ist nicht hexagonal, (wie bis jetzt alle Mineralogen es gewohnt waren zu betrachten), sondern es ist das monoklinoëdrische System (zwei- und eingliederiges System, nach Weiss). Die Arbeiten die ich jetzt in Folge der Bemerkungen der Her- ren G Bose, Kenngott und hauptsächlich der des Herren I l> Dana 2) unternommen habe, dienten um mich vollkom- 2) G. Rose schreibt unter anderem folgendes: «Indessen hat Kokscharow fur die Flächen des Kämmererils andere Werthe er- halten als für die des Chlorits, aber sowohl die ersleren als die letz- teren sind so complicirt, dass man unmöglich denselben Realität zu- schrciben kann, und die Frage über die Uebereinstimmung der Form des Chlorits und Kämmererils mir noch nicht erwiesen scheint. Mit so grosser Sorgfalt die Messungen von Kokscharow angestellt sind so muss man hierüber doch noch weitere Untersuchungen abwarten». 'I>as kryslallocbemiscbc Mineral-System von G. Rose. Leipzig 1852. S. 1 09 ). G. A. Kenngott drükt sich über diesen Gegenstand folgen- dem, assen aus «N. T. Kokscharow gebührt das Verdienst die Krys- la II formen des Chlorits mit grosser Sorgfalt und Genauigkeit gemes- sen zu haben, die Folgerungen aber aus den Messungen gehen zu weit,,. (Ucbcrsichl der Resultate mineralogischer Forschungen in den Jahren 1850 und 1851. Wien 1853. S. 66). In einem Rriefe vom -Hen October 1852 mit welchem Herr J. D. Dana mich beehrte, schreibt er unter anderem folgendes: «Bei uns, nämlich bei Chester in Pcnnsylwaiiicn , findet man einen sehr inte- ressanten Chlorit den man «Klinochlor» (Chlinochlore) nennt, weil er zu ci optische Axen hat. Diese beiden Axen sind nicht gleich zur SpaltungsOachc geneigt, aber eine jede derselben bildet mit ihr einen besonderen Winkel, woraus man wie cs scheint schliesscu kann, dass Î32 men zu überzeugen, dass dieses System wirklich monokli- n oë drisch ist. Um das Mineral von Achmatowsk zu unterscheiden, dessen Namen in jetziger Zeit vielen Verwechselungen unterworfen ist, scheint es mir genügend ihn mit dem Namen «Klino- chlor» zu bezeichnen, nämlich mit dem Namen unter wel- chem dasselbe Mineral in Pennsylwanien bekannt ist. Diese Be- nennung halte ich auch anwendbar für das Schwarzenstein- sebe Mineral. Folglich werde ich mich im Lauf dieses Arti- kels des Namens «Klinochlor» für unser Mineral bedienen. Den Klinochior von Achmatowsk kann man zu einer sehr schönen Mineral-Species zählen. Er trifft sich in Begleitung von hübschen Varietäten des krystallisirten Granats, Diopsids, Apatits und verschiedener anderer Mineralien, an welchen diese Localität so selten reich ist. Mehrere dieser Krystalle haben ein tafelartiges Ansehen, während die anderen in der Richtung der Verticalaxe mehr oder weniger ausgedehnt sind, und nach der Art der Verkeilung ihrer Flächen ein Ibonarti- ges Aussehen erhalten. Sie sind fast immer zu Drusen ver- einigt. Der grösste Theil der Krystalle ist zu den Messungen mit dem Reflexionsgoniometer untauglich, doch begegnet man. zuweilen, besonders unter den kleinen, solche, die zu ziem- lich guten Messungen hinreichend sind. An den Krvstallen die ich Gelegenheit hatte zu beobachten, habe ich folgende Formen bestimmt 3): basisches Pinakoid. nach Weiss. nach Naumann. P (a : cob : coc) oP. Monoklinoëdrische II e m i p y r a m i d e n. a) nemiinjramiden der Grundreihe . n ... . -+- (|a : b : c) .-MP m . . „ . . . . . (?a : h : rä . H- |P o ... . . . . . ( a : h : r) P u ... . . — 2P d . — 6P die Hauplform der Krystalle schief ist. Die Analyse des Hr, Craw (Am. Jour. of. Sc. ß. XIII S. 222) beweist das die chemische Zusam- mensetzung des Chlorits (Ripidolith v. Kobell)und des Klinochlors identisch ist, obgleich die optischen Eigenschaften dieser beiden Mine- ralien ganz verschieden sind». Nach Craw’s Analyse besteht der Kli- nochlor aus: Kieselerde 31,344 Thonerdo. 17,467 Eisenoxyd 3,855 Chromoxyd 1,686 Talkerde, 33,440 Wasser 12,599 100,397. 3) Hier werde ich sowohl alle Krystallformen als auch alle ihre Theile nach der Naumannschen Nomenklatur bezeichnen. 133 de S’y&eadémie de Saint ■ PéiepsboMPff, 13/1 b) Iiïinodiagonale Hemipyramiden. S H- (|a : 3b : c) -+- pP3) c . -t- (2a : 3b : c) -+- (kP3) w — (6a : 3b : c) — (6P3) Haupt pris ma. M (coa : b : c) coP . Klinoprisma. v (ooa : 3b : c) (coP3) Klinodomen. k . (3a : cob : c) (3Pco) t (4a : cob : c) (4Pco) Klinopinakoid. h (coa : cob : c) (coPoo) Hemidoraen. y -+- (§a : b : coc) -+- |Pco i -+- ( a : b : occ) -t- Pt» z -+- (4a : b : coc) -t- 4Pco x — (4a : b : ooc) — 4Pco Die wichtigsten Combinationen dieser Formen sind auf bei- gelegter Tafel, in schiefer und horizontaler Projection, darge- stellt, nämlich: Fig. 1 und 1 bis) oP. |P . -t-P. coP . -H (|P3) . (4Poo) . P n o M st — 4P CO. x Fig. 2 und 2 bis) oP.-t-§P.-4-P.— 2P .coP.-s-(|P3). (4Pco). P n o u M s t H- Poe . |Pco . — 4Pco. t y x Fig. 3 und 3 bis) oP . H- P . coP . (4Poo) . (coPoo) . P o M t h Fig.4und4bis)oP.-4-P.-t-|P.coP.H-(|P3).(coP3).(4Poo).(coPco). P o n M s v t h -1- Pco . — 4P co . i x Fig. 5 und 5 bis) oP . -t- |P . °°P . (4Pco) . P n M t Fig. 6 und 6 bis) oP . -+- P . -+- §P . c°P . (4P») . (coPco) . Po n M t h Fig.7 und 7 bis) oP.H-|P.coP.-4-(2P3).-t-(coP3). — (6P3).(4Poo). P n M c v w l -I-Pco . -+- |Poo . -H 4Pco . i y z Fig. 8 und 8 bis) oP . —t— P . coP . (coP3) . -+- (2P3) . (4Pco) . P o M v c t — 4— Poo . -f- 4P co . .letzt bezeichnen wir in der hauptmonoklinoedrischen Py- ramide des Klinochlors von Achmatowsk, durch: a, die Hälfte der Vertical- oder Ilauptaxe, b, )i » » Klinodiagonalaxe, c, ” n » Orthodiagonalaxe, y, den Neigungswinkel der Axe b zur Axe a. Ferner, voraussetzend dass jede monoklinoëdrische Pyra- mide aus zwei Hemipyramiden zusammengesetzt ist (d. h. aus einer positiven deren Flächen über den spitzen Winkel y lie- gen, und einer negativen Hemipyramide), bezeichnen wir: In den positiven Hemipyramiden, durch i«, den Neigungswinkel der klinodiagonalen Polkante zur Axe a. v, den Neigungswinkel derselben Kante zur Axe b. Q, den Neigungswinkel der orthodiagonalen Polkante zur Axe a. ( y , den Neigungswinkel der Mittelkante zur Axe b. X, den Neigungswinkel, welcher die Fläche mit der Ebe- ne bildet welche die Axen a und b enthält (Winkel zum klinodiagonalen Hauptschnitt). Y, den Neigungswinkel, welcher die Fläche mit der Ebe- ne bildet welche die Axen a und c enthält (Winkel zum orthodiagonalen Hauptschnitt). Z, den Neigungswinkel, welcher die Fläche mit der Ebe- ne bildet welche die Axen b und c enthält (Winkel zum basischen Hauptschnitt). Die Winkel der negativen Pyramiden werden wir mit den- selben Buchstaben bezeichnen, nur diejenigen Winkel, die einer Aenderung in ihrer Grösse unterworfen sind , werden einen Accent hinzugefügl bekommen. Auf diese Art haben wir für die negativen Hemipyramiden: p , v , X , Y , Z . Diese Bezeichnung annehmend, erhalten wir durch Rech- nung : Für die Haupt-monoldin oëdrische Pyramide dtP . a : b : c = 1,47756 : 1 : 1,73195 4) y = 62° 50' 48" X = 60° 44' V = 48° 53' Z = 77° 54' = 41° 4' v =76° 5' q = 49° 32' er = 60° 0' x'=70° 22' ¥' = 31° 10' 4) Diese Werthe und der Winkel y sind aus folgenden Messungen berechnet : M.M = 125° 37' M:P = 113° 57' o: P = 102° Gl ' i Bulletin pliysico - mathématique 136 135 z' = 42° 12' /= 24° 42' v = 38° 8' Der grösste Theil der kleinen Krystalle bietet vorzüglich die Combinalionen der Fig. 1, 2, 3 und 4, und die grösse- ren dagegen die der Fig. 5, 6, 7 und 8 dar. Ich kann liier einige Eigentümlichkeiten dieser Krystalle nicht mit Still- schweigen übergehen. 1) Für die Haupt-monoklinoëdrische Hemipyramide o und folglich für alle übrigen Ilemipyra- iniden die mit o dieselbe Basis haben (d. h. für die Ilemi- pvramiden der Hauptreihe) wie z. B. für m, n, u und t/, wegen des Winkels a=rG0° 0’, die ebenen Winkel der Basis lassen sich berechnen = 120° 0 und G0° 0 5); daher erhält in den Combinationen, wo die Flächen I oder h eintreten, das basische Pinakoid P die Figur des regulären Sechsecks, woher die Krys- tallc den Charakter der Combinationen des hexagonalen Sys- tems annchmcn. Diese sonderbare Aehnlichkeit steigert sich noch mehr in den Combinationen, wo sich die Flächen der He- mipyramiden s, c, w und des Prismas« (für welche <7 = 30° 0 ) finden, wie auch wo die Flächen der Ilemidomen i, y , z und x liegen. Alle diese Flächen schneiden das basische Pinakoid P in den Kanten, welche mit den Nachbarskanten die Winkel = 1 50° O' bilden, woher sie die Lage bekommen die derjeni- gen ähnlich ist, welche den Formen zweiter Art in den Krys- tallen des hexagonalen Systems zukommt. Die Combinatio- nen der Fig. 7 und 8 gleichen dermassen den hexagonalen Combinationen, dass gewiss jeder Beobachter bei einer flüch- tigen Betrachtung dieselben ohne Schwierigkeit zu diesen letz- teren gezählt hätte. — Die Drillinge, welche man sehr häufig im Klinochlor von Achmatowsk begegnet, haben eine sehr grosse Aehnlichkeit mit den hexagonalen Pyramiden. 2) Es ist auch zu bemerken dass y = 62° 51 fast gleich ist dem halben Winkel, welchen die Flächen des Prismas M in den klinodiagonal-Kanten bilden, in der That M : A/=125° 37', folglich « (.17 : M) = 62° 48|. Der heigelcgte Biss nach der Quensted tschen Metho- de c), so wie auch die Figuren auf beigefügter Tafel, geben einen Begriff von den Zonen der Krystalle und von den übri- gen krystallographischen Verhältnissen. ^ as die Beschaffenheit der Flächen anbetrifft, so sind die aller monoklinoedrischen Ilemipyramiden der Hauptreihe grössten! heils mit mehr oder minder beträchtlichen Streifen M bedeckt, die parallel den Kanten — laufen, sie erscheinen nur selten vollkommen glänzend, und zu guten Messungen geeig- net; die Flächen der Klinodomen und des Klinopinakoids sind genug glatt und glänzend, aber die Flächen des basischen 5) Hier kann man auch erwähnen, da« dieselben Eigenlhümlichkei- ten die Krystalle des Glimmers vom Vesuv bieten. Ci In diesem Hisse ist als SectionsQ.irhe die Ebene genommen, die die Axen b und c cnlh .11 (d. h. die Ilasis) woher die Hauptaxe a zu dieser Flache unter einem schiefen Winkel geneigt ist. Pinakoids, der Ilemidomen und der Hemipyramiden der Zwischenreihen gehören zu den glattesten und glänzendsten. Wenn man das oben angeführte Verhältniss der Axen der Hauptform annimmt, so ergeben sich folgende Winkel ■ durch Rechnung: durch Messung 0 : P= 102° 7' 102° 6' 0 : M= 143° 57' 0 : n = 163° 34' o : i = 150° 44' 0 : h = 119° 16' 0:0 = 121° 28' n P = 118° 32' 118° 28' n : n = 127° 53' n : y = 153° 57' n : t = 124° 3l' 124° 3l' jn : M — 127° 3l' (übero m : P = 1 1 3° 28' m : h = 117° 18' m -. t = 124° 4' m : m = 125° 24' u : P = 127° 43' U : h — 113° 18' u:u = 133° 24' d : P = Î 18° 59' 119° 5' d:M— 174° 58' d: h = 115° 56' s : t =z 151° 5' s : n = 153° 26' S : P = ll6° 45' s : h = 140° 39' c : P = 107° 26' c : w = 138° 30' c : h = 145° 43' W : P 114° 4' W : t = 151° 29' W : h =z 142° 15' ( 66° 3' M P = jll3° 57' 113° 57' M : t — 124° 8' 124° 4 M : h — 117° 12' M : M — V : P = V : M = V : t = 150° 59' V : h = 147° l' (125° 37' . . ( 54° 23' / 75° 37' \l04° 23' 150° 10' 125° 38' 137 de l’Académie de Saint - Pétersbourg\ 138 durch Rechnung: durch Messung: / 65° 57' ® : V \l 14° 3' k : P = 113° 42' k : h = 156° 18' t : P = 108° 14' t : h — 161° 46' i : P = 103° 55' * : y = 161° 47' y:P= 122° 8' Z: P = 72° 7' x : P — 125° 7' x : M= 151° 45' Ferner berechnet man, für: n = - 1- |P. X = 63° 57' Y = 62° 4l' Z = 61° 28' m = h— |P. X = 62° 42' Y = 58° 19' Z = 66° 32' u = — 2P. X' = 66° 42' Y' = 27° 17' Z' = 52° 17' rf = - 6P. X' = 64° 4' Y' = 2G° 28' Z' =■ 6,1 0 l' s = -h(§P3) X = 39° 2t' Y = 78° 57' Z = 63° 15' c = -+- (2P3) X = 34° 17' Y = 73° 17' Z = 72° 34' to = — (6P3) X' = 37° 45' Y' =s 53° 41' Z' = 65° 56' M=ooP. X = 62° 48i' Y == 27° Hi' « = (ooP3) X = 32° 59' Y = 57° l' k = (3Pco) X = 23° 42' Z = 66° 18' t = (4Poo) X = 18° 14' Z = 71° 46' i = H- Poo Y = 41° 4' Z = 76° 5' y = -+- §Poo Y = 59° 17' Z = 57° 52' S = H— 4P co Y = 9° 16' Z = 107° 53' x — — 4P 00 Y' = 7° 57' Z' = 54° 53' Die ganz vollkommene Spaltbarkeit des Achmatowsksehen Klinochlors gebt parallel mit dem basischen Pinakoid P=oP. Sp. Gew. nach G. Rose = 2,774. Härte =2,5. Die Krystalle sind ganz ausgezeichnet dichroitisch, nämlich: wenn man das basische Pinakoid gegen das Licht hält, so sind die Krystalle smaragdgrün durchscheinend, aber wenn man sie dagegen mit ihren Seitenflächen gegen das Licht wendet so sind sie ent- weder braun oder hyazintroth durchscheinend. Selten sieht man bei anderen Krystallen eine so grosse Verschiedenheit der Farben in den verschiedenen Richtungen. Die grossen Krystalle sind entweder durchscheinend an den Kanten oder in der ganzen Masse, und einige der kleinen sind halbdurch- sichtig. In den dünnen Blättchen sind sie biegsam aber nicht elastisch. Das Strichpulver ist grünlich weiss. Fettig anzu- fühlen. Obgleich die Fläche des basischen Pinakoids meistens glatt und glänzend ist, so zeigt sie doch oft in mehreren Krys- tallen einige Unebenheiten, die eine regelmässige Lage haben und die Form eines Sterns oder Fächers darstellen, was von der Zwillingsbildung abbängt 7). 7) Die hiebeigehende Figur stellt ein Exemplar aus der Sammlung des P. A. v. Kotschubey dar. 1 39 Bulletin physico - mathématique: 1/10 In den Krystallen des Klinochloi’s von Acbmatowsk ist diese Zw illingsbildung sehr häufig und die Krystalle, w elche derselben unterworfen sind, bilden nämlich solche Drillinge, in welchen die Zusammensetzungsfläche der verwachsenen Individuen die Fläche der positiven Hemipyramide |P ist. Da die Flächen -f- |P in den klinodiagonalen Polkanten unter dem A\ inkel = 120° 0 geneigt sind und mit der Spaltungs- fläche einen Winkel = 89° 43 bilden, so ergiebt sich, dass die klinodiagonalen Hauptschnitte von drei verwachsenen Individuen sich unter dem Winkel = 60° 0 schneiden und dass die Spaltungsüächen derselben unter sich abwechseln- de einspringende und ausspringende Winkel = 179° 25' bilden, d. h. Winkel wrelche sehr nahe kommen an 180° 0 8). Die grossen Krystalle sind oft aus einer Menge kleiner Krvslalle gebildet, woher ihr basisches Pinakoid zuweilen das Ansehen einer Rose erhält, wie es der Fall ist in den Krystallen des Eisenglanzes vom St. Gotthardt. Nach den Analysen von v. Kobell, Varrentrapp und Marignac, besteht der Klinochlor von Acbmatowsk aus: Kobell. Varrentrapp. Marignac. Kieselerde 31,14 30,38 30,27 Thonerde 17,14 16,07 19,89 Eisenoxydul 3,85 4,37 4,42 (oxyd) Manganoxydul . . . 0,53 — — Talkerde 34,40 33,97 33,13 Wasser 12,20 12,63 12,54 l naufgelüsle Theile 0,85 — — 100,11 9) 98,32 10) 100,25 u) Varrentrapp berechnet aus seinen Analysen folgende chemische Formel: »%3\ j, 3> Si Al Si -t- 2 Mg M2. Diese Zusammensetzung unterscheidet sich gar nicht von der des Klinochlors von Pennsylwanien. Mil Ausnahme des Chlorits von Schwarzenstein (Ripidolith, v. Kobell) w erde ich mich hüten meine Vergleiche auf an- dere Species des Chlorits auszudehnen, denn, wenn man ein Mal das monoklinoëdrische System für das Achmatowrsksche 8) Nach einer solchen Zwillingsbildung, welche an Aragonit-Zwillin- ge erinnert, konnte man glauben, dass die Flächen -+- zur Spal- tungsflachc ganz genau unter den Winkel 90° o' geneigt seien (wie dies im Glimmer vom Vesuv der Fall ist), indessen sind die Flächen ■+■ /' im Klinochlor von Acbmatowsk nicht ganz genau unter dem rechten Winkel zur SpaltungsOäche geneigt, weil in den Drillings- krystallen man ziemlich gut die cinspringenden und ausspringenden Winkel beobachten kann. In der Sammlung des Herren v. Kotschu- hej findet sich eine ganze Uruso von Klinochlor-Kry stallen wo fast ein jeder Krystall ein Drilling ist. 9) Journal für praktische Chemie von 0. !.. Erdmann und R. F. Marchand, B. XVI, S. 470. 10) Gustav Rose. Heise nach dem Ural und Altai, B. II, S. 127. i !) Ann. de Cbim. B. X. S. 430. Mineral bestimmt hat, so w erden diese Vergleiche unmöglich, weil man alsdann nicht wissen kann zu welcher Krystallreihe die Flächen gehören, deren Neigungen zur Spaltungsfläche von verschiedenen Mineralogen gemessen waren. Ich beschrän- ke mich bloss hier zu bemerken, dass bisher kein einziger Winkel welchen Fröbel und Descloizeaux in dem Pennin gemessen haben, sich in den Reihen der Winkel des Achma- towskschen Klinochlors findet. Dasselbe gilt auch für den Kämmererit. Die sonderbare Aehnljchkeit der monoklinoë- drischen Krystalle des Klinochlors von Achmatowsk mit den Combinationen des hexagonalen Systems, müssen jedenfalls auf die Krystallisation mehrerer anderer hieher gehörigen Mineralien, ein neues Licht w'erfen, woher es zu wünschen bleibt dass eine ganz vollständige Revision an denselben un- ternommen werden möchte. Sobald es sich über die optischen Eigenschaften handelt, so sind unsere Krystalle in dieser Hinsicht fast gar nicht un- tersucht worden. Ich kann nur das anführen, dass die dünnen Lamellen des Achmatowskschen Klinochlors, in der Turma- linzange das Licht durchscheinen lassen, wenn die Axen der Turmalinplatte rechtwinkelig sind. Durch diese Eigenschaft unterscheidet er sich ebenfalls nicht von den optisch zweiaxi- gen Krystallen. Der grössten AVahrscheinlichkeit nach kann man indessen voraussetzen dass die optischen Eigenschaften der Achmatowskschen Krystalle identisch sind mit denen aus Pennsylwanien. In diesen letzteren (deren basisches Pinakoid von der Figur eines Dreiecks) hat Blake gefunden, dass die beiden optischen Axen in der Ebene liegen, die rechtwinkelig ist mit der Spaltungsfläche, und rechtwinkelig mit der einen Seite des Dreiecks des basischen Pinakoids. Daher ist es möglich, dass die Ebene der optischen Axen unser klinodiago- naler Hauptschnitt ist. Nach Blak s Beobachtungen ist eine der optischen Axen zur Spaltungsfläche unter einem Winkel von 27° 40 geneigt, und die andere unter 58° 13 , folglich bilden diese optischen Axen unter sich die Winkel von 85° 53^ und 94° l' . Blake hat in demselben Stücke ein anderes System der optischen Axen beobachtet, deren Ebene gegen die Ebene der vorhergehenden optischen Axen geneigt w'ar unter dem Win- kel = 60° 0 , woher er mit Recht auf eine Zwillingsbildung schloss. Aus dieser Beobachtung geht auch hervor dass ei- nige Klinochlor Krystalle solche Zwillinge sind in welchen die Zusammensetzungsfläche beider Individuen, die Fläche H- |P ist. Resultate der an Krystallen des Klinochlors von Achmatow'sk ausgeführten Messungen. Ich habe mehrere Messungen an verschiedenen kleinen Krystallen mit Hilfe des Mitscherlichschen Goniometers voll- zogen, das mit einem Fernrohre versehen war; hier folgen die erhaltenen Resultate: am Krystall No. 1. M :P— 113° 57^' 113° 57|' 141 de l’Académie de Saint-Pétersbow^. 113° 58' 113° 58f' 1 13° 57i' - 113° 57| 113° 58i' 113° 58' 113° 58' 113° 58g' 113° 58' 113° 58' im Mittel =113° 58' 12) am Krystall No. 2. M P =\U° 55' 113° 56|' 113° 55|' 113° 58' 113° 544' à - Im Mittel =: 1 13° 56' Am Krystall No. 4-, M: P — 113° 55i' 113° 57' Im Mittel — 113° 56|' Die durch diese Messungen erhaltenen Winkel, kann man als der Wirklichkeit sehr nahe liegend betrachten und den Fehler, der vielleicht bei denselben Statt gefunden, nicht grösser als 5 Minuten schätzen, und vielleicht noch weniger. Wenn man den mittleren Werth des Winkels für die Krystalle No. 1, No. 2 und No. 4, d. h. für die folgenden Grössen nimmt: No. 1) 113° 58' No. 2) 113° 56' No. 4) 113° 56i' So erhält man als mittleren Werth: M:P = 113° 56g' / Am Krystall No. 1. MM — 125° 40' 125° 40' 125° 36' 125°, 36' 125° 40' 125° 36' im Mittel = 125° 38' 12) Die Neigung der Nachbarsfläche M zur Spaltungsfläche P betrug beständig 114° 0' bis 114° 3'. Da jedoch das reflectirte Bild hier weniger deutlich war als in dem vorhergehenden Falle, so habe ich diesem Resultate keine besondere Rücksicht gewidmet. 14 Am Krystall No. 2. M : M = 125° 37' 125° 37' im Mittel = 125° 37' Der mittlere Werth aus : No. I) 125° 38' No. 2) 125° 37' ist gleich: M : M— 125° 37^ Diese Messungen sind ebenfalls ziemlich gut, besonders für den Krystall No. 2. Am Krystall No. 3. o : P = 102° 64 102° 6i' im Mittel = ]02° 6*' Am Krystall No. 5. O : P= 102° 6' Der mittlere Werth aus: No. 3) 102° 6|' No. 5) 102° 6' ist gleich: O : P — öi' Den Messungen des Krystalls No. 3 muss man den Vor- zug geben, und im Allgemeinen sind diese Messungen ob- gleich ziemlich gut, besonders für solche Krystalle wie die Krystalle der glimmerartigen Mineralien, doch weniger ge- nau, als die vorgehenden (M : P und M : M). Dasselbe muss sich auf die grösste Anzahl der folgenden Messungen beziehen. Am Krystall No. 3. n .P — 118° 28' 13) Am Krystall No. 6. t P = 108° 11' Am Krystall No. 2. M : t = 124° 3|- 14) Am Krystall No. 2. n : t = 124° 32' Am Krystall No. 3. n:t= 124° 32' Am Krystall No. 4. n : t = 124° 30' Der mittlere Werth aus No. 2, No. 3 und No. 4 ist gleich . n-.t— 12-1° 31 1' 13) Fast denselben Winkel habe ich im Krystall No. 2 erhalten. 14) Fast denselben Winkel habe ich erhalten im Krystall No. 3. M3 Bulletin pliy§ïco - mathématique Am Krystall No. 4. x : P = 125° 4' 125° 4' im Mittel = B2.51' -4 Dieser Winkel war sehr gut gemessen. Am Kry stall No. 7. d . P = BB9Ü 5' i : m = B.’ïO'-’ A \ 10 E BÎ 14 BJ M G. Es scheint dass die obenangefiihrten krystallographischen Eigenheiten nicht allein für den Glimmer vom Vesuv und den Klinochlor von Achmalowsk, sondern auch für andere Mine- ralien tauglich sind ; nämlich für mehrere Fossilien aus dieser Klasse, welche sich besonders durch ihre vollkommene, glimmerartige Spaltbarkeit auszeichnen. — Die Basis (Spal- tungsfläche) derselben ist eine ganz besondere, d. h. ein Rhombus mit den ebenen Winkeln = 120° 0' und 60° 0 , die daher, in den Combinationen, als reguläres Sechseck (He- xa HHTETPIIPOBAHIH CHCTEMbl yPABHEHlÜ, HM’ïilOmHX'B nPIljlOHÎEHIE BT. TEOPIH PABUO- btjcih ynpyruxi. u abhhîehih TEKy tu xt> T'Bjit.. 3aiihcka Opahh. IIpo. I\A3AHCKArO y hhbepchteta A. nOIIOBA. (Extrait.) (Pré- senté le 24 septembre 1852.) Les problèmes de Physique mathématique, un peu diffi- ciles, présentent ordinairement deux difficultés principales: la détermination des fonctions propres à satisfaire aux équations simultanées aux dérivées partielles, et la solution des équa- tions transcendantes et simultanées, relatives à la surface des corps. U y a des problèmes où le nombre de conditions gé- nérales surpasse celui des fonctions inconnues, ce qui ne doit pas paraître singulier, si l’on considère que les intégrales des équations aux dérivées partielles ne donnent que des combi- naisons déterminées des variables indépendantes sous des signes de fonctions arbitraires. Je viens présenter, dans cet article, un exemple de l’intégration d’un tel .système d’équa- tions bien remarquable par ses applications. Ces équations représentent, d’un côté, les conditions générales de l’équi- libre thermo-dynamique d’un solide élastique de forme cylin- drique; de l’autre côté, on peut réduire aux mêmes équa- tions, complétées par quelques autres, le problème du mou- vement permanent d un liquide dans un tuyau cylindrique, servant de conduit, ou aboutissant à une fontaine jaillissante. Problème. Trouver les expressions les plus générales des quantités dr, dip, dz, a, 0 propres à satisfaire aux équa- tions simultanées à dérivées partielles d2c j d2o do 1 d~u A ■ *— i— — I ■ — ^ i - — - — U « dz2 dr 2 rdr r2 dp2 d2.8r d2.8r d.8r 1 d2.8r _8r 2 d [r8p) < f do n ’ dz 2 1 dr2” ^rdr r2 dp2 r2 r2 dp dr d2 ,r8p d2 .r8p d.rSp 1 d2.rdp 2 d .8r ^ ^ do ^ d;2 ^ dr2 * rdr r2 dp2 r r2 dp rdp d2.8z d2.8z -t d.Sz 1 d2.8z .do dz2 ' dr2 rdr d2d d2d dd 1 d2Q _ I t 1 — U, dz2 dr2 rdr r2 dp2 d. 8r 8r d8p d8z AO 1 — h- — -t- — » dr r dp dz k r, tp, z étant des variables indépendantes, A et k des con- stantes données. Solution. Si l’on néglige les termes qui deviendraient infinis, pour r=0, les valeurs demandées peuvent être ex- primées de la manière suivante A' —az\ , r* cos [ar cos w) . (rsin2 u)n du a = E ( Aea z -4- A e " ) cos mjj / Jo -+- E [Rea: -4- B e ~~ az) sin mp f cos{arcosu) . (rsin2 u)"du * O Sr = (dr) -+- dr, dip = [8ip)-+*'fiïp Bulletin pliysieo « mathématique 1/18 147 Ifr = E (A cos mp -+- B sin mjj) eaZP H- E ( A ' co smp (- ß' sin mp) e~azQ, rôip = E (. A sin mp — B cos mp) eazV -+- E (A* sin n'ip — B ' cos mp) e ~~ azU, (ôr) = E (C cos mp -h D sin mp) eazp -+- E (C' cos nip l D sin mp) e ~ azq , r(ôip) = E (C sin mp — D cos mp) eazv -t- E [C' sin mp — D cos mp) c — azu , dz =E (Ae+az— A'e-aZ)(M-^^jcosmjj~i-E [Beaz — B'e~ C1Z) (^M- Le signe de sommation se rapporte aux constantes arbi- traires A, B, C, D, A', B, C , D et s’étend à toutes les valeurs réelles de a , et aussi ù tous les nombres entiers n, depuis n — 1 jusqu’à n = co. Pour déterminer les fonctions P, Q, U, V, p, q, u, v, on substitue les valeurs précédentes dans les équations du problème, et si l'on pose T, P t, fi \ . — J sin mp. v — a — t , on trouvera que T, S, /, a sont données par les équations dro dr2 P=S-pT, II en d2S dS (n-t-1)2 dr2 rdr d2T dT | (n — 1) dr 2 rdr r2 da /n -+- 1\2 — — ( ) a ■ rdr \ r J d2t dt / n — 1\2 dr 2 rdr \ r / - a2 a = 0 , ■ a2l = 0, S-i-a2S = — ah . r" f T cos [ar cos u) sin2"« cos udu = 2 J0 k (2 n — 1) . rcos (ar cos u) . ( r sin2«)" 1 du = 0. J n Sans entrer dans les détails de l’intégration, il est facile de vérifier qu’on satisfera aux équations précédentes, en pre- nant d.8r dr 8r d.Sw d8z a -4- — +~ — 1 d(Sr) ( 8r ) S = r"‘ 4 drp d: d(8y>) Ad ' “ T T=-'~4a2 r" 1 (2*7? — arÇ) — ^rn+lrj, dr r dy et comme la première est satisfaite immédiatement par les valeurs Ôr, ôÿj, ôz, a, en observant que nous avons a ,rj — 1 r%, dr-V=~ dr . 'Ç — a q 2« -+- 1 C, * =îï=ï(2nrl-arQ désignant, pour abréger V = f cos (ar cos u) sin . 2r‘ndu, Jo £ = f sin (ar cos u) sin . 2"« cos udu. Jo En même temps on trouve Q — P , U=V, q—p, u = v. Les fonctions M et ,u satisferont aux équations dzM d.M dr2 rdr L«-'o J et en vertu des deux dernières équations, 0 = E ~ (Ceaz -4- C’e ~aZ) . f n cos (ar cos u) du. J J0 La constante a reste dans cette analyse indéterminée. On sait que la détermination de cette quantité dépend des condi- tions relatives aux limites des variables r,ip,z. Septembre 1852. 8. Sur les diviseurs numériques invariables DES FONCTIONS RATIONNELLES ENTIÈRES, PAR M. BOUNIAKOWSRY. (JLu le 4 août 1854.) (Extrait.) Dans cet écrit l’auteur donne la solution complète d’une question qui se rattache à la théorie des congruences des degrés supérieurs pour un module composé quelconque. Le problème consiste à déterminer le plus grand diviseur nu- mérique constant d’un polynôme donné, quelle que soit la valeur entière attribuée à la variable. Quand le polynôme, sur lequel on opère, est irréductible, et qu’on le débarasse, par la division , de son facteur numérique invariable , on obtient une fonction entière qui ne présente plus aucun ca- ractère de divisibilité , et que l’on peut appeler par cette raison fonction indivisible. M Bouniakowsky fait observer à la fin de son Mémoire, qu’une fonction de cette nature doit nécessairement représenter une infinité de nombres premiers. Cette propriété remarquable des fondions indivisibles, qu’il serait sans doute bien difficile de démontrer d’une manière rigoureuse, constitue visiblement une extension du fameux théorème sur les progressions arithmétiques , en vertu duquel toute progression de cette espèce , dont la raison et la différence sont des nombres premiers entreux , comprend une infinité de nombres premiers absolus. 31 juillet, 1834. 9. Ueber den zwEiAXiGEN Glimmer vom Vesuv; von N. v. KOKSCHAROW. (Lu le 20 sep- tembre 1854.) ' Alle Mineralogen stimmten bis jetzt überein , die kleinen Glimmer-Kry stalle vom Vesuv zum monoklinoëdrischen Kry- stall-System gehörig zu betrachten. In der That nach den Be- schreibungen von G. Rose, Lewy, Dufrénoy und über- haupt nach der von Brooke und Miller (welche, nach Phi- lipps Messungen, die Beschreibung eines sehr complicirten Glimmer -Krystalls vom Vesuv gegeben haben) ’) ist der all- gemeine Charakter dieser Krystalle ganz monoklinoëdrisch. Indessen ist Sénarmont 1 2), in Folge seiner optischen Unter- suchungen, zu dem Schlüsse gelangt, dass die bisher zum monoklinoëdrischen System gerechneten Glimmer Krystalle dem rhombischen Krystall-Systeme angehören. Er fand näm- lich, dass die Ebenen der optischen Axen in verschiedenen neben einander liegenden Stellen einer und derselben Glim- merplatte eine verschiedene Richtung haben, so dass sich die- selben bei ihrer Verlängerung unter Winkeln von CO0!/ oder nahe 60°0 schneiden würden. Er hat eine jede solche Platte für einen Zwilling oder Drilling genommen und zwar wo die Individuen des rhombischen Systems nach dem Gesetz der Aragonit-Zwillinge mit einander verwachsen sind. Sénar- mont fügt hinzu, dass bei einer gleichen Verwachsung der monoklinoëdrischen Krystalle die Spaltungsflächen nicht in eine und dieselbe Ebene fallen würden und einspiegeln könn- ten, was bei den von ihm beobachteten Exemplaren nicht der Fall war. Durch die Güte des Hrn. Ahich, Mitglied der Aka- demie der Wissenschaften zu St. Petersburg, wurde mir vor Kurzem die Gelegenheit zu Theil, eine sehr hübsche Gruppe von Glimmer- Krystallen vom Vesuv zu untersuchen. Diese Krystalle waren von Hrn. Abich selbst auf seiner Reise durch Italien gesammelt worden. Einer von den von mir zur Messung abgelösten Krystalle zeichnete sich besonders durch seine glatten und glänzenden Flächen aus und war daher sehr tauglich zu ziemlich genauen Messungen. Auf hiebeigehen- der Figur findet man ihn abgebildet und dieselbe zeigt, dass sein Aeusseres ganz dasselbe ist, das im Allgemeinen die Kry- stalle des monoklinoëdrischen Systems haben. Indessen über- zeugten mich die genug scharfen Messungen, dass diese Kry- stalle zum rhombischen System, mit dem monoklinoë- drischen Formentypus der Pyramiden und Makrodo- men, gehörig betrachtet werden können. Aus diesem Grunde 1) H. J. Brooke and W. H. Miller. An Elementary introduction to Mineralogy. London, 1852. S. 389. 2) Ann. Ch. Phys. [3], B. XXXIV, S. 171; im Ausz. Compt. rend. XXXIII, S. 684. Jahresbericht von J. Liebig und H. Kopp für 1S51, S. 783. 151 Bulletin giliysico - mathématique 152 fallen in den Drillings-Krystallen die Spaltungsllächen der drei verwachsenen Individuen ganz mathematisch in eine und die- selbe Ebene. Daher ist der von Sénarmont, nach den op- tischen Eigenheiten, abgeleitete Schluss ganz gegründet und stimmt vollkommen mit den krystallographischen Eigenschaf- ten dieses Glimmers überein. Jedenfalls wird man besser al- les dieses aus dem gleich Folgenden ersehen. Die Messungen wurden mit Hülfe des Mitscherlich’ sehen Goniometers ausgeführt, welches mit einem Fernrohr ver- sehen war. Da die Flächen den Gegenstand gut reflectirten , so kann man diese Messungen als sehr genügend betrachten. Jede gegebene Zahl gehört einer Messung an, die bei einer besonderen Einstellung des Krystalls am Goniometer vollzo- gen wurde. o:o= 122050|/ I22°50i' im Mittel = 122°50i/ o : P = 106°52|/ 106°53i/ 106°53 ' im Mittel = lOG^^ Dieselbe Neigung o : P an der anderen Kante = 106°54i' Der mittlere Werth aus diesen zwei Neigungen ist gleich: o:P=10G053f' M:M= 120°Hi' 120°44i' im Mittel = 120°44^ M-. jW=59°15^ (Complement = 120°44^). Also ist der mittlere Werth gleich: M . M— 120°44i' MP = 8 1°21|' 81°23 ' 81°23i' 81° 22% im Mittel = 8I°22| ' M : /, = 98038ir (Complement = 81°2l A /). Also ist der mittlere Werth aus diesen zwei Messungen gleich; M:P = 8l°22' o-.M= 154°28i/ 154°30i' 154°29f' im Mittel = 154°29i' M-.h — 119°37±' Wenn man also jetzt die Glimmer-Kryslalle vom Vesuv zum rhombischen System gehörig betrachtet und wenn man in der hauptrhombischen Pyramide bezeichnet durch: a, die halbe Vertical- oder Ilauptaxe, b, die halbe grössere Nebenaxe (Makrodiagonal), c, die halbe kleinere Nebenaxe (Brachidiagonal), so erhält man für die Flächen der verschiedenen Formen der abgebildeten Combination folgende krystallographische Zei- chen : nach Weiss. nach Naumann. o (a : b : c) P M (2 a : b : c) 2 P t (fa : b ; coe) |Poo h (oo a ; b : ooc) ca P oo P [a- oob : co c) OP. Wenn man ferner in jeder rhombischen Pyramide bezeich- net, mit: X, die Makrodiagonal -Polkante, Y, die Brachidiagonal -Polkante, Z, die Mittelkante. a, die Neigung der Makrodiagonal-Polkante zur Haupt- axe a, ß, die Neigung der Brachidiagonal -Polkante zu dersel- ben Axe a, y, die Neigung der Mittelkante zur Makrodiagonalaxe b, so erhält man durch Rechnung: Für die hauptrhombische Pyramide o = P. a .b :c= 1,64656 : 1 : 0,57735 3) X= 68° 5' Y = 122°50' Z = 146°13' a=:31016' /? = 19°19' y = 30° 0' Und für die gegenseitige Neigung der Flächen in den Kry- slallen ergiebt sich: 3) Diese Werthe sind aus o:P = 106°53l/ und y = 30°0/ be- rechnet. 153 de l’Académie de Saint-Pétersbourg durch Rechnung, durch Messung. o :o= 122050'....122°50V o :P= 10G°54' 106°53f' o.M= 154°29'... .154°29i' M-.M= 120°45'. ..120°44±' M P= 98°38/. . . . 98°38 ' MtA = 119038'....119°37i/ t : P = 114°29' t-.h = 155°3l' Man sieht, dass die berechneten Winkel mit denen durch unmittelbare Messungen erhaltenen ganz und gar überein- stimmen4). Merkwürdig ist es, dass man für das Hauptprisma des Glimmers vom Vesuv gerade die Winkel 120°(/ und 60°0 erhält. Dieses ist der Grund, woher in den Combinationen, wo die Flächen h und t eintrelen, das basische Pinakoid P (Spal- lungsfläche) ein regelmässiges Sechseck bildet. Die Zusammensetzungsfläche der Zwillings -Krystalle des Glimmers vom Vesuv ist die Fläche ccP und die Individuen sind unter sich wie im Aragonit vereinigt, so dass man öfters Drillingen begegnet. Die Spaltungsfläche dieser Drillinge bildet ebenfalls ein regelmässiges Sechseck. 4) Gustav Rose hat, nach seinen 31essungen, im Glimmer vom Vesuv erhalten: 1U: h = 1 19°37/', M: M = 120°46', M:P = 98°40' (Poggendorff’s Ann. 1844. B. 61, S. 383). Brooke und .Miller, nach den Messungen von Philipps, geben für dasselbe Mineral folgende Werthe: M : 6 = 119°37', M: M= 120°46', BI: P = 98°40/, o : h = 118°33/ und o : P = 107°5/ (An Elementary introduction to Mineralogy. London, 1852. S. 389). N © T 33 3. 3. Sur le maximum du nombre des positions d’équilibre d’un prisme triangulaire, ho- mogène, PLONGÉ DANS UN FLUIDE; PAR LE PRO- FESSEUR DAVIDOF À Moscou. (Lu le 4 août 1854.) Dans une note insérée dans le Bulletin de V Académie des Sciences de St.-Pélersbourg T. 1. p. 346, 1852, M. l’Académi- cien Bouniakowsky a le premier démontré que le maxi- mum du nombre des positions d’équilibre d’un prisme trian- gulaire, homogène, plongé dans un fluide, ne peut jamais aller au delà de 15. Dans cette note je me propose de prouver que le maximum du nombre des positions d’équilibre ne peut jamais surpasser 12. Soit ABC la section perpendiculaire aux arêtes du prisme flottant, et E le milieu du côté AB-, faisons: 154 CB = a-, AC = b; AB = c; EC=h; ACE = ß-, ECB — a-, CK — x ; CL — XJ, et désignons par q le rapport de la densité du corps flot- tant à celle du liquide; les valeurs de x et xj seront don- nées par les équations suivantes*): xi — 2 h cos a. x3-t~2 qh co sß .ab.x — q2a2b 2 = 0; x.y=qab , et devront, outre cela, satisfaire aux conditions x <( a et ÿ O, ou bien x<^.a et x"ß>qa. Introduisons au lieu de h, a et ß les trois côtés a, b et c du triangle ABC. A cet effet , remarquons que le point E étant le milieu de AB, on a / i t i (1 — q) a. Les équations (I) et (II) ont chacune une racine négative qui est étrangère à la question; les trois autres racines de chacune de ces équations, si elles sont réelles, devront être positives, comme le fait voir la règle de Descartes. Si les trois racines de l’équation (I) sont réelles, et convien- nent à la question , on aura en substituant x = qa dans *) Note par M. Bouniakowsky; Bulletin 1852, T. 1, p. 347. Traité de Mécanique; Poisson, T. II, p. 583. 155 ES ei Biol in physieo - mathématique 156 l'équation (I) un résultat négatif, et pour x = a un résultat positif, ce qui conduit à ces deux conditions C2 -t- 62 _ a2 _ C2 -+- 62 Q> Q> (1) '■la2 ' ' " 262 De même, si le côté c étant immergé, le prisme a trois positions d’équilibre, l'équation (II) donnera un résultat né- gatif pour x = (1 — ç)a et un résultat positif pour x — a-, nous aurons donc les conditions ?<• 62 2a2 ’ x ^ 262 que l'on pourra déduire des conditions (1) en y changeant ç en 1 — q. Les quatre conditions (1) et (2) prouvent que l’angle C et le côté c ne pourront avoir chacun trois positions d’équi- libre, que lorsque a<^c et b<^c, c’est-à-dire que lorsque le côté c sera le plus grand, d’où l’on peut déjà conclure, que 1S positions d'équilibre ne peuvent pas avoir lieu. Mais il est facile à démontrer que le maximum du nombre de ces positions ne peut pas surpasser 12. A cet effet, re- marquons que si l’on change dans (1) ou (2) un des signes d'inégalité en signe contraire, et qu’on fasse par exemple ç< 62- — «2 (3) Ç> •/2 _ c2 . • 62 et Q < C* -4- 62 — a2 2c2 C2 — 62 H > Q> ■62 2c2 a2 . a2 » Q <- 262 y- 62 — c2 262 (3) (4) Enfin, changeant dans (1) et (2) c en b, et réciproque- ment, on trouve les conditions nécessaires, pour que le sommet B et le côté b aient chacun trois positions d’équi- libre : a2 — b2 -t-c2 a2 — 62 -t- c2 Ç > «a2 7 ’ ^ ^ 2c2 (î) a2 -+- b2 — c2 c2 -4— b2 — a2 Q < 2a2 ’ ? ^ 2c2 ' <6) Si les 12 conditions (1), (2), (3), (4), (5) et (6) ne renfer- maient rien de contradictoire , on n’en pourrait pas con- clure , que le nombre des positions d’équibre doit être moindre que 18. Mais comme G de ces inégalités contredi- sent les six autres, on ne pourra les concilier, et déduire les conditions pour chaque sommet et chaque côté, qu’en changeant 6 inégalités en inégalités contraires ou en équa- tions , ce qui diminue le nombre maximum des positions d’équilibre de 6, de sorte que ce nombre ne peut pas sur- passer 12. 4. Einige Bemerkungen über Epilobium Dodonaei und die ver wandten Arten. Von C. A. MEYER. (Lu le 1 septembre 1854.) ln der Flora 1854 No. 3 u. No. 19 finden sich weitere Er- örterungen über Epilobium denliculatum Wender, und E. cras- sifolium Lehm. Da es sich hier zugleich um eine wahrschein- lich russische Pflanze handelt, so wird es mir wol vergönnt sein hier meine Bemerkungen mitzutheilen. Von E. denliculatum Wender, habe ich Originalexemplare in Schrader’s Herbarium (jetzt im Besitz des Kaiserlichen botanischen Gartens hierselbst) zu untersuchen Gelegenheit gehabt. Von E. crassifolium sind mir keine Originalexemplare vorgekomraen ; allein Ledebour sagt in seiner Flora rossica II. p. 10G unter E. Dodonaei «E. crassifolium Lehm., fuie speci- minum ab amiciss. auclore benevole mecum commimicalorum , non di ff erre video» . Da jedoch Ledebour für die kaukasische Pflanze, von welcher nach seinen Beobachtungen das E. cras- sifolium Lehm, nicht verschieden sein soll, Koch’s Diagnose von E. Dodonaei « stylo stamina aequante » beibehalten hat (was auch mit der Natur ganz übereinstimmt), so lässt sich wol voraussetzen, dass E. crassifolium mit dem E. denliculatum Wender. — E. Fleischen Höchst., Koch., welches einen kurzen Griffel hat, nicht identisch sein kann Lehmann gibt Sibirien als das Vaterland seiner Pflanze an. Es wächst aber in Sibi- rien, selbst im weitesten Sinne genommen, keine dem E. Do - donaei ähnliche Art, denn E. latifolium ist durch seine Blatt- form weit verschieden; wol aber findet sich im Kaukasus das E. angustissimum M. B. , welches Ledebour am angeführten Orte für E. Dodonaei bestimmt hat. Mag nun die kaukasische Pflanze blos eine Abänderung des E. Dodonaei oder eine selbst- , ständige Art sein, was ich für wahrscheinlicher halte, so viel ist gewiss, dass sie sich durch die Blätter auszeichnet, die am Bande sehr reichlich drüsenartig gezähnt sind, während das 157 158 de l’Académie de Salait - Pétersbourg. europäische E. Dodonaei ganzrandige oder mit nur wenigen, oberflächlichen Zähnchen versehene Blätter hat. Mit der kau kasischen Pflanze stimmt alles, was Lehmann von seinem E. crassifolium gesagt hat, genau überein und wenn wir Le- debours Zeugniss mit berücksichtigen, kann es wol weiter keinem Zweifel unterworfen sein, dass das E. crassifolium nicht zu dem europäischen E. Fleischen, sondern zu der kau- kasischen Pflanze gehört. Noch eine andere Frage ist zu erörtern, ob nemlich das E. anguslissimum wirklich zu E. Dodonaei = rosmarinifolium zu ziehen ist. White (s. Jardine etc. Annuls of Natural History Vol. 1. (1838) p. 210) ist anderer Meinung und unterscheidet E. anguslissimum Curt., Ait. (bol. mag. 1. 76) foliis lanceolato- linearibus oblusis glanduloso-serralis ramisque glaberrimis; sili- qua pedunculo duplo longiori, — von E. rosmarinifolium Haenke foliis lanceolatis acuminatis subinlegcrrimis ramisque puberulis; siliqua pedunculo quadruplo longiori. Es stimmt aber in der That die citirte Abbildung von Curtis ganz gut zu E. Fleischen, den etwas zu lang abgebildeten Griffel abgerechnet, der aber doch kürzer als die Staubfäden ist. Auch die geringere Länge der Frucht stimmt. Ist die Ansicht White’s die richtige, so muss sich die Nomenclalur dieser Epilobia folgendermassen stellen: E. Dodonaei Vill. — E. rosmarinifolium Winke. E. an gusli ss i m um Curt., Ail. = E. denlicu latum Wen- der., E. Fleischen Höchst., Koch. E. c rassifolium Lehm. = E. Dodonaei Lcdcb. fl. ross., E. anguslissimum M. B. Beiläufig will ich hier noch bemerken, dass die «Var.? (E. Dodonaei) densissime foliosa ubique pilis albidis adpressis subseri- cea » Ledeb. fl. ross. I. c. das E. sericeum Beruh, select, sem. h. Erfurt. 1837 = E. canescens White l. c. (1838) ist, eine schöne, von den verwandten gewiss sehr verschiedene Art, die in der Flora rossica als E. sericeum Beruh. , — crescit in- provinciis transcaucasicis versus fines lurcicas ( Nordm .) , in provincia Gnriel ( Szov .), prope Aclialzich ( Wittm .); crescit quoque in Persiae bo- realis provincia Aderbcidzan (Szov.). % — einzutragen ist. St. Petersburg, den 1. September 1854. BULLETIN BES SÉANCES BE LA CLASSE. Séance du 4 (16) août 1854. Lecture ordinaire. M. Bouniakovsky lit un mémoire: Sur les diviseurs numériques invariables des fonctions rationnelles entières et il en dépose un extrait pour le Bulletin. Lecture extraordinaire. M. Bouniakovsky présente de la part de M. le Professeur Da- vidov de Moscou et lit une Note sur le maximum du nombre des po- sitions d’équilibre d’un prisme triangulaire homogène, plongé dans un fluide. Cette pièce sera publiée dans le Bulletin. Correspondance. M. le Vice-Président annonce au Secrétaire perpétuel qu’à 20 verstes f.j Toula, près du village Miassoïédova, dans un bois de la couronne, il y a eu le 19 mai un éboulement de terre sur un espace de 400 sa- jènes carrées, et qu’ensuite, cet enfoncement s’est rempli d’eau à la honteur de 15 sajènes au dessous du niveau des bords. Sa Majesté l’Empereur, sur le rapport qui Lui en fut fait, a daigné ordonner d’y envoyer un membre de l’Académie à l’effet d’en rechercber les causes. Le Secrétaire perpétuel ajoute qu’après avoir consulté l’avis des membres de la Classe qui étaient à sa portée, il a chargé M. Abicfa, au nom de l’Académie, de se rendre sur les lieux et de faire connaître à l’Académie son sentiment sur le phénomène en question. Le Secré- taire donne lecture ensuite d’un rapport préalable que ledit Académi- cien lui a adressé de Toula sous la date du 17 juillet, rapport où il se borne à décrire l’aspect actuel de la localité où l’éboulement a eu lieu et de ses environs, sans se hasarder encore à remontrer aux causes. M. Abich, de son côté, annonce à la Classe, qu’il n’attend plus que quelques cartes et dessins qu’il a fait lever sur les lieux pour présenter à la Classe, dans sa prochaine séance, son rapport déGnitif. M. le Vice - Président envoie au Secrétaire perpétuel deux lettres adressées au Président et aux membres de notre Académie, datées do St.-Calais (Sarthe) le 8 et 9 juin et par lesquelles M. Edouard Ro- bin annonce à l’Académie quatre brochures contenant des applications nouvelles du phénomène de combustion lente que subit, à une tempé- rature convenable, la matière organisée en contact avec l’oxygène hu- mide, des Mémoires de chimie sur des lois nouvelles, et la 1ère partie d’un Précis élémentaire de Chimie générale, minérale et organique. L’Auteur désirant soumottro ses ouvrages à l’approbation de l'Acadé- mie, entre, dans ses lettres, dans quelques détails sur leur contenu, ainsi que sur un travail de M. Deville concernant la nouvelle ex- traction d’Aluminium. M. Fritzsche, à qui le secrétaire avait com- muniqué ces lettres, annonce de vive voix qu’il n’y a pas lieu d’en faire l’objet d’un rapport, avant d’avoir fait l’inspection des ouvrages mômes qui, à l’heure qu’il est, ne sont pas encore parvenus à l’Acadé- mie. Résolu d'en informer M. le Vico-Président en réponse au rcscrit de S. E. M. le Vice-Président adresse au Secrétaire perpétuel, do la part de M. le Ministre de l’instruction publique, quelques échantillons de larves d’un insecte, qui a causé des dégâts aux bois du district de Sorgatcb, gouvernement de NijeGorod; on désire connaître l’espèce do cet in- secte et les moyens pour le détruire. M. Brandt, à qui le Secrétaire perpétuel avait renvoyé cette commission, déclare par écrit que ces larves appartiennent à un insecte diptère, mais qu’il est fort difficile de dire avec certitude à quel genre, moins encore à quelle espèce il appartient: il parait voisin des Oestrus et Tachina. Il serait à souhaiter que dans ces cas là, où l’on demande le nom dos insectes nuisibles ou qui Gxont, par une raison quelconque, l’attention des autorités, on ne les envoie à l’Académie que sous la forme d’insectes parfaits et qu'on précise exactement l’espèce de dégât qu’ils ont occasionné: alors il n’y aurait pas de méprise à craindre dans la réponse qu’on ferait. .M. M é- nétriés s’étant offert de dresser des instructions sur la manière d'ob- tenir et de transporter en bon état do conservation ces insectes par- faits, l’Académie accueillit cette proposition avec plaisir, se reservant de mettre à la disposition des Ministères do l’intérieur et des domaines un nombre suffisant d’exemplaires de ces instructions pour la distribu- tion. Elle répondra dans ce sens à le -M. Vice-Président. M. le Vice - Président annonce à l'Academie que, sur un rapport fait à S. M. l’Empereur par M. le Ministre des domaines sur lin- 159 Bulletin pliysieo » mathématique 160 salubrité do la farine produite du blé vicié par l’ergot, Sa 31 aj es té Impériale a daigné ordonner de nommer une commission com- posée do membres de l’Académie des sciences, de celle de 31édecine et du 3Iinistère des domaines, pour rechercher les moyens de puri- fier une pareillo farino ou de séparer l’ergot des grains avant la mouture du blé. L’Académie de 31édecine ayant nommé son Chi- miste, 31. le Professeur Zinine, le Secrétaire perpétuel a jugé con- venable de désigner 31. Jéleznov pour faire partie de la Commis- sion de la part do l’ Académie; les délégués du 31inistère des do- maines sont 3131. Peterson et Lode. La Classe approuve ce choix. 31. Kupffer par une lettre datée de Dresde le 3 (15) juillet an- nonce au Secrétaire perpétuel qu’il s’est vu obligé de demander à M. le 31 inistre des finances une prolongation de son congé pour se soumettre 3 une cure de raisins; il espère que l’Académie ne refu- sera pas son consentement si l’on venait à le lui demander. Or une pareille demande n’étant point parvenue à l’Académie, la lettre de 31. Kupffer fut prise ad referendum. 31. Ilamel par une lettre datée de Boston le 15 (27) juin rend compte au Secrétaire perpétuel les démarches qu’il a faites en Amé- rique, surtout auprès de 31. Agassiz pour obtenir à l’Académie des objets de zoologie du nouveau -monde. La lettre fut remise à M. Brandt, et un supplément, renfermant des notices sur l’Observa- toire de Cambridge, à 31. Struve. 31- A. IV. Dumont, professeur de géologie et de minéralogie à l’Université de Liège, par une lettre datée le 2 août, annonce à l’A- cadémio l’envoi, à son adresse, de sa carte géologique de la Bel- gique et des contrées voisines. Cette missive n’est pas encore par- venue au Secrétariat. Nomination. 31. Helmersen annonce à la Classe la mort subite de M. Pacht qui venait d’étro nommé conservateur du 31usée minéralogique. Cet emploi étant, en conséquence, redevenu vacant, 31. Helmersen propose de le confier à 31. Sokolov, maître-èssciences do l’Univer- sité de St.- Pétersbourg, possédant de bonnes connaissances en oryc- lognosie el crystallographic et n’ayant, pour le moment, pas d’autre emploi. La Classe approuve ce choix et autorise le Secrétaire à pour- voir aux formalités d’usage dans ces sortes do nominations. Séance du 18 (30) août 1 854. Correspondance. 31. Hamel, par une lettre datée de New-York le 18 (30) juillet, com- munique au Secrétaire perpétuel quelques particularités sur 31. Erics- son dont il a fait en Amérique la connaissance personnelle. Il constate la part qu’a eue cet habile mécanicien à l’introduction de l’hélice sur les bateaux à vapeur dont il partage l’honneur de l’invention avec 31. Smith. Quant à la machine calorique de 31. Ericsson dont il a tant été question dans les feuilles, 31. Hamel espère sous peu la voir en action et ce propose alors d’en rendre compte à l’Académie en détail. Sir Hoderic Murchison par une lettre datée de Londres lo 12 août annonce au Secrétaire perpétuel l’envoi à l’adresse de l’Acadé- mie d’un exemplaire du dernier ouvrage publié par le savant Géologue sou* le litre de Siluria. telle missive doit apparemment se trouver au Comité do censure. Séance du 1 (13) septembre 1854. Lecture ordinaire. 31. Jacobi annonce à la Classe, comme devant lui être présenté sous peu, un mémoire Sur la décomposition électrolytique des acides organiques et du sous-sulfate de soude. Lecture extraordinaire. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de 31. l’Académicien 31oyer, absent, et lit une note intitulée: Einige Bemerkungen über Epilobium Dodonaei und die verwandten Arten. Cette pièce, selon le désir de l’auteur, sera publiée dans le Bulletin. Rapports. M. A b ich présente à la Classe une carte topographique de la localité où a eu lieu, le 19 mai de cette année, l’éboulement dans une forêt de la couronne du gouvernement de Toula et une coupe transversale de l’endroit en question. Il lit ensuite un rapport détaillé sur les renseig- nements qu’il a recueillis, les observations et recherches qu’il a insti- tuées sur les lieux et les conclusions auxquelles il a été conduit. Ce rapport, tout savant, obtint les suffrages de la Classe qui émit le voeu de le voir publié in extenso. Un extrait de ce rapport rédigé en langue russe sera adressé avec les dessins à 31. le Vice-Président pour être placé sous les yeux de Sa 31ajesté l’Empereur. Correspondance. 31. le Directeur du Département des relations intérieures du 31inistère des affaires étrangères adresse au Secrétaire perpétuel une note manu- scrite qui lui a été communiquée par 31. J. R. T. Ortt de Bergen op Zoom et renferme la description d’une girouette enregistrant d’elle même la direction et la force du vent. Cet appareil fonctionne avec succès près de la demeure de M. C. van der Sterr, conducteur du Waterstaat au Helder. La description est accompagnée de deux plan- ches de dessins gravés sur cuivre. La Classe charge 31. Lenz d’exa- miner cette invention et de lui en rendre compte. 31. le Directeur du Département médical du 31inistère de l’intérieur annonce au Secrétaire perpétuel que dans un des districts des mines de Perme, une femme de soldai est accouchée d’un enfant monstrueux double qu’on a pris soin de conserver à l’effet de l’offrir au 31usée de l’Académie. Les caractères de ce moustre, tels qu’ils sont décrits dans l’office, étant de nature à intéresser les anatomistes, la Classe en de- mandera communication. 31. Tchougounov, candidat de l’Université de Kazan, par une lettre datée le 12 août, adresse à l’Académie un mémoire imprimé sous le titre: CoiipeMOiiHoe cocTOfmie uonpoca o niiTaniu pacTeuiii. On aura cet écrit en vue lors de la confection du rapport quadrimestriel prochain. 31. 31iddendorff dépose deux offices adressés au 31usée zoologique et avec lesquels deux des haras de l’Empire lui ont envoyé des fragments de mâchoires de chevaux de race morts. La réception en sera accusée. Décès. Le Secrétaire perpétuél annonce à la Classe la mort de 31. 3IeIloni à Naples, membre correspondant de l’Académie. Ce nom sera rayé des listes et la Section physico-chemique se formera en commission pour aviser en temps convenable au remplacement de cette vacance. Rapports quadrimestriel s. Le Secrétaire perpétuel met sous les yeux de la Classe les ouvrages suivants sur lesquels lui sont parvenues des notices pour le rapport quadrimestriel: 1. D. C. C. 9 a- 3iixBajb/ia: na.ieonTO.iorifl Pocciu; /jpeBaiii nepioAt. dé.iopa rpaynaKKOBoii, ropnoii3BecTKOBoii n nih/tno- c.iauueBaToii «rop.viauin Pocciu. 2. Hiik. KoKiuapona: 31 aTcpia.iia ajh Mimepajoriii Pocciu, Bian. 6, 7 n 8, cb aTuacoiuB. La Classe en approuve le choix. Emis le 21 octobre 1854. A? 299. BULLETIN DE Tome XIII. JW 11. LA CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES de saint- petersbdijr6s. Ce Recueil paraît irrégulièrement , par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoranTen. ïïpau.ieHifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à AI. Léopold Voss, libraire à Leipzig. S O MM AIRE. MÉMOIRES. 10. Sur Vos lacrymal de l'autruche et des espèces analogues etc. Giiüber. MÉMOIRES. 10. Ueber das Thränenbein deb straussarti- gen Vögel überhaupt, und über den Ober- AUGEN HÖHL EN KNOCHEN f OS SUprClOrbitole J UND DEN NEUEN U N T E R A UG EN H Ö II L ENKNO C H E N f OS infraorbitale J des Struthio Camelus insbesondere; von Dr. ai ed. et cHiR. WENZEL GRUBER. (Lu le 22 septembre 1854.) Mit III Tafeln (12 Figuren). Bei meinen vergleichenden Studien über das Thränenbein der Wirbelthiere, deren Resultate zu seiner Zeit werden ver- öffentlicht werden, kam die Reihe auch an die straussarti- gen Vögel. Ich überzeugte mich bald, dass die Angaben darüber von Merrem *), der das des Casuarius galealus in einigen Zeilen und sehr mangelhaft abfertigte, so wie die sonst richtigen und in einem kurzen Artikel über alle straussartigen Vögel von E. d’Alton d. J. 2) gelieferten, trotz der richtigen Ab- bildung, die Spix 3) darüber bei Slrutkio Camelus gegeben hat, 1) Beschreibung d. Gerippes eines Casuars (Casuarius galeahis) etc. Abhandlungen d. K. Akad. d. W. zu Berlin. 1816— 1817 p. 186— 187. 2) Die Skelete der straussartigen Vögel. Mit VII Taf. Bonn 1827 pag. 6—7. 3) Cj phalogenesis. Monachii 1815. Tab. I. Fig. IV. No. 23. trotz den guten Abbildungen, die wir von E. d’Alton über alle Species erhalten haben und trotz der ausgezeichnet schö- nen Abbildung über einen jungen Dromaius nov. Holland, von Professor Owen 4), nicht genügen, um von dem Thränen- beine einer jeden Species ein vollständiges und charakteristi- sches Bild zu erhalten. Diess, dann die nur tbeilweise richtigen Angaben über den Oberaugenhöhlenknochen bei Struthio Camelus von G. Cu- vier 5) und die gänzlich unrichtigen über denselben von Meckel 6), so wie endlich meine Auffindung eines neuen unteren Anhangsknochens des Thränenbeines. eines sogenannten Unteraugenhühl enkn och ens, bei diesem Thiere, veranlassten mich, über das Thränenbein aller straussartigen Vögel überhaupt, und seine augeblichen und wirklichen Anhangsknochen bei Struthio Camelus insbeson- dere möglichst genaue Beschreibungen und dadurch manche neue Aufschlüsse zu liefern. Eine Reihe Schädel, nemlich 2 von Struthio Camelus. 1 von Rhea americana, 1 von Rhea nov. Holland, und 2 von Casuarius galealus, welche in hiesigen Museen, die mir von dem hoch- verehrten Akademiker Herrn Brandt zur Benützung bereit- willigst geöffnet wurden, aufbewahrt sind, bilden, bei Berück- sichtigung der von Anderen bekannt gemachten Angaben und Abbildungen, das Material dazu. 4) On Dinornis (Part II.) et Observations on the Dodo. PL XXXIX Fig. 1 et 2 No. 73 — Transact, of the zool. Soc. of London. Vol. 111. Part IV. London 1846. 5) Leç. d’anat. comp. Tom. II. Paris an VI 11. pag. 69. 6) Syst. d. vergl. Anatomic II. Th. 2. Ablb. Halle 1823 pag. 202. Bulletin pliysïco - mathématique 163 1. Thränenbein (os lacrymale) der straussartigen Vögel (Tab. I — III. Fig. 1 — 12. No. 1). a. Allgemeine Charakteristik. Das Thränenbein (1) der Strausse ( Sir nt Mo Camelus und Rhea americana) (Fig. 1. 2. 3. 7. 8. 9. 10. 11) ist von dem der Casuare ( Rhea nov. Holland, und Casuarius galeatus) (Fig. 4. 5. (i ct 12), besonders durch seinen absteigenden T heil oder Jochfortsatz ( b ) auffallend unterschieden. Allerdings un- terscheiden sie sich auch durch ihren oberen oder horizonta- len Tlieil (er), aber doch nur auf den ersten Blick von dem auffallend verschiedenen des indischen Casuar ( Casuar ), (Fig. G ei 12) nicht so von dem des neuholländischen Casuar ( Emou ), der dem des amerikanischen Strausses (Nandu) ähnlich ge- staltet ist, und dadurch den Uebergang von den Straussen zu dem eigentlichen Casuar bildet. Der absteigende Theil bei den Straussen gehl nemlich von dem oberen Theile nur mit einer Wurzel, bei den Casuar en aber, und hei Casuarius galeatus wenigstens beim alten männlichen Thiere, mit zwei Wurzeln ah. Obgleich bei allen die Hauptrichtung dieses Theile« eine schiefe, nach abwärts und rückwärts gegen oder zum Jochbeine gehende ist, so geschieht dicss doch hei den Straussen zugleich mit einem bogenförmigen Verlauf, was bei den Casuaren nicht der Fall. Während dem hei den Straussen der absteigende Theil des Thränenbeines ein mehr oder weniger stark gekrümmter, verhältnissmässig zu dem der Casuare betrachtet und mit Ausnahme seiner Wur- zel, nur ein schmaler, wenn auch langer und starker Stiel ist, der seine grösste Breite (von vorn nach hinten) an der Wurzel besitzt; erscheint er dagegen bei den Casuaren als eine lange, breite, starke, länglich dreiseitige oder besser vier- seitige, mit den Flächen nach vor- und rückwärts gerichtete Knochenplatte, welche, allmählig von der Wurzel gegen das Ende an Ausdehnung zunehmend, an letzterem ihre grösste Breite (von aussen nach innen) erreicht. Seine schmäch- tige Gestalt und Krümmung hei den Straussen macht seine Durchbohrung hei diesen unmöglich und unnöthig; seine Breite und Stellung hei den Casuaren bedingt dage- gen das Durchbo hrlwerden hei diesen, das als ein grosses, zwischen seinen beiden Wurzeln befindliches Loch auf- trill, welches Loch .Merrem ') hei Casuarius galeatus nicht er- wähnt. E. d Alton H) hei Rhea nov. Holland, und Casuarius galeatus beschrieb und hei letzterem abbildete und bei Dro- tnaius nov. Holland. 9) an einem von Owen über den Schädel eines jungen Thicres gelieferten Abbildung zu sehen ist. 2. Specielle Charakteristik, o Strausse. a. SlriUhio Camelus , wovon mir zwei Schädel mit vollkom- 7) I. c. Tab. II. Fig. 3. 4. 5. F. 8) 1. c. Tab. III. und Tab. VI. Fig. a. 9) I. c. 16/1 men gut erhaltenen Thränenbeinen von ausgewachsenen, aber doch noch jungen Thieren vorliegen (Fig. Î. 2. 7. 8. 9. 10. No. 1). Der obere und horizontale Theil ( a ) hat die Gestalt eines nach seiner Länge halbirten, etwas gekrümmten, schief gelagerten, 9 — 10 Lin. langen, 4 — 5 Lin. breiten Ovales, welches mit dem gerade abgeschnittenen oder kon- kaven oder S förmig ausgehuchteten inneren und schief ge- stellten Rande an das Nasenbein (2) sich anlegt, von seinem äusseren, konvexen Rande aber, und zwar näher dem hinte- ren Ende als dem vorderen, einen länglich vierseitigen und am Ende abgerundeten, platten, 8 Lin. langen und 4 Lin. brei- ten, nach rückwärts und auswärts gerichteten Fortsatz (a) abgehen lässt. Dieser liegt beim völlig ausgewachsenen oder alten Thiere seiner ganzen Länge nach anscheinend neben ei- nem Fortsatze des Stirnbeines, der früher ein für sich bestehender und vom Stirnbeine getrennter Knochen (4) ist, nach aussen ohne Vereinigung, welcher letztere gemeinschaft- lich mit dem übrigen Stirnbeine, nur am vorderen Ende, auch durch einen ganz kleinen Theil des Nasenbeines und das hin- tere Ende der oberen Thränenbeinplatte ergänzt, jene grosse 10 Lin. etwa lange, 5 — 6 Lin. breite, länglichovale und ge- schlossene Stirnlücke (d) jederseits bildet, durch die sich Struthio Camelus vor den übrigen auszeichnet. Der absteigende Theil ( b ) des Thränenbeines erscheint als ein langer, dreiseitig prismatischer und sehr gekrümmter, starker Stiel, welcher gleichsam in Gestalt eines lateinischen L in zwei ungleiche und wieder gekrümmte Schenkel, nem- lich in einen oberen, senkrechten, langen und einen untern, queren, kurzen, gleichsam gebrochen erscheint, am Ende ab- gestutzt ist und seine Konkavität auswärts kehrt. Der obere Schenkel (Fig. 7.8.9./?) davon kehrt seine konkave Fläche nach aus- und etwas vorwärts, die konvexe nach hinten und die dritte nach innen; der untere [y) dagegen, die konkave nach vorn, die konvexe nach hinten und eine dritte nach un- ten. Der schärfste Rand am ersteren liegt vorn, am letzteren nach oben. Die ganze Länge beträgt 1 Zoll, wovon A — i auf den queren Schenkel kommt. Die Breite (von aussen nach innen) misst am senkrechten Schenkel überall gleichmässig 1 Lin., die Dicke von vorn nach hinten, an der Wurzel 4 Lin., übrigens H — 1| Lin.; die Höhe am queren Theile beträgt 2 Lin., die Dicke von vorn nach hinten 1 i Lin. Es ist un- durch bohrt und stösst beinahe oder wirklich an das Joch- bein. Das Thränenbein des Struthio Camelus geht mit dem Nasen- beine, nicht aber mit dem Stirnbeine, eine Verbindung ein. Spix hat dasselbe, was den oberen horizontalen Theil betrifft, richtiger als E. d'Alton abgebildet. ß. llhca americana, von der ich nur einen etwas beschä- digten Schädel untersuchen konnte. (Tab.jl. Fig. 3.; Tab. III. Fig. 1 1, No. 1). Der obere horizontale Theil (a) hat die Gestalt eines der Quere nach halbirten Ovales, das an der Ilalbirungs- linie zugleich ausgebuchtet ist, wenn man von den Fortsätzen 165 de F Académie de Saint -Fetersfooursr, 166 absieht, oder die Gestalt eines breiten mit der Oeffnung nach rückwärts sehenden Halbmondes, falls man die Fortsätze zugleich berücksichtigt. Er stellt eine flache horizontale Knochenplatte dar, deren ganzer äusserer Hand als eine • i — 2 Lin. etwa hohe Krempe nach abwärts umgebogen ist. Denkt man sich diese Krempe aufwärts gebogen und in eine gleiche Ebene mit der übrigen Platte gelegt, so würde die Platte unregelmässig viereckig, vorn schmäler und schief ab- geschnilten erscheinen. Von den beiden Fortsätzen, die sich von den Ecken der Basis entwickeln, ist der innere (ß) zugespitzt und kurz, der äussere (a) stark, breiter, und, nach vorliegenden Abbildungen zu urtheilen, mehr als noch einmal so lang als der innere, dann im ganz jungen Thiere spitzig, später abgerundet endigend. Während dem also der obere Theil des Thränenbeins bei Strulhio Camelus ein der Länge nach halbirtes Oval, oder eine der Länge nach halbirte Ellipse ist, die von ihrem äusseren konvexen Bande und nur einen grossen breiten Fortsatz ab- gehen lässt, ist jener bei diesem Thiere ein der Quere nach halbirtes Oval, das als Verlängerung der hinteren Ecken zwei Fortsätze aufweiset. Auch existirt zwischen ihm und dem Stirnbeine keine geschlossene Stirnlücke wie bei Stru- thio Camelus. Der absteigende Theil (Fig. 11. b) erscheint als schwä- cherer und kürzerer Stiel als bei Strulhio Camelus. Er ist G förmig gekrümmt, nur oben dreiseitig prismatisch, unten von hinten und aussen nach vorn und unten platt, am Ende zuge- spitzt und erreicht nicht das Jochbein. Seine Länge misst 7 — 8 Lin., seine Breite (von aussen nach innen) an der Wur- zel 2~ Lin., weiter abwärts 1 — 1| Lin. Er ist eben so we- nig durchbohrt als der bei Strulhio Camelus. Das Thränenbein dieses Thieres verbindet sich nicht nur wie bei Strulhio Camelus mit dem Nasenbeine (Fig. 3. No. 2), sondern auch durch den inneren Fortsatz seines oberen Thei- les mit dem Stirnbeine (Fig. 3. No. 3. ft)|. D’Alton hat darüber von einem jungen Thiere Tab. IV. Fig. e und v gute Abbildungen gegeben. b. C a s u a r e. a. Rhea nov. Holland, wovon mir ein Schädel von einem älteren Thiere vorliegt, dessen Thränenbein mit den angren- zenden Knochen bereits verwachsen ist (Fig. 4. 5. No. 1). Der obere Theil (a) hat die Gestalt eines unregelmässigen, länglichen Vierecks, das nach vorn und unten schmäler wird und längs der Diagonale, vom vorderen inneren Winkel gegen den hinteren äusseren, fast rechtwinklich gebrochen erscheint. Von den beiden dadurch entstandenen etwas kon- vexen dreieckigen Abtheilungen ist die grössere (ct) hori- zontal, die kleinere [ß) senkrecht abwärts gestellt; jene bei der Ansicht von oben und vorn, diese bei der Seitenansicht des Schädels vorzugsweise bemerkbar: jene mit der abge- rundet winklich ausgeschnittenen Basis nach rückwärts, diese mit der gerade und in senkrechter Dichtung abgeschnit- tenen kurzen Basis nach vorwärts gerichtet. Die beiden hin- teren Winkel des ganzen oberen Thränenbeintheiles ver- längern sich in die beiden von einander divergirenden brei- ten Fortsätze, wovon der kurze innere ly) mit dem Stirn- beine (3. c) sich verbindet, der äussere (5) starke und fast 2 mal längere abgerundet und vom Processus orbitalis posterior nur 4 Lin. weit abstehend endiget. Von den beiden vorde- ren Winkeln legt sieb der obere (innere) an den Seiten- winkel des Nasenbeines und der untere lässt die beiden Schen- kel des eigentlichen absteigenden Theiles oder Jochfortsatzes des Thränenbeines abgehen. Zwischen ihm und dem Stirn- beine ist keine nach aussen geschlossene Stirnlücke. Seine Gestalt, seine grossen nnd breiten Fortsätze und der zwischen beiden befindliche winldiche Ausschnitt charakteri- siren ihn von dem der Rhea americana. Die absteigende Th ränenbeinplatte (b) kehrt ihre bei- den Flächen gerade nach vor- und rückwärts; den etwas kon- vexen Rand nach aussen, den etwas konkaven nach innen und den tief ausgebuchteten am Ende nach unten. Die Länge be- trägt 9 Lin.; die Breite (von aussen nach innen) an der Wur- zel 2 Lin., am unteren Ende 4 Lin.; die Dicke an den Rän- dern I Lin., dieselbe zwischen diesen und unter der Oeffnung i Lin. Sie ist durchbohrt. Von den das Loch begrenzen- den, von aussen nach innen platten Schenkeln ist jeder, von vorn nach hinten, 1 Lin. breit, der äussere aber in der ande- ren Richtung \ — i Lin., der innere f Lin. dick. Das Loch {e) hat die Gestalt eines Ovales mit breiterer unterer Basis, ist 3± Lin lang oder hoch und bis \\ Lin. breit. Das untere Ende des Loches liegt von der Mitte des unteren Randes 2± — 2f Lin , von dessen Spitzen 4| Lin. entfernt. Das Loch liegt sonach über der Mitte der ganzen Höhe der Platte, dem äusseren Umfange näher als dem inneren. Sie berührt bei- nahe das Jochbein. Das Thränenbein dieses Thieres verbindet sich sowohl mit dem Nasenbeine als auch mit dem Stirnbeine, bat an seinem oberen Theile noch den Typus der Rhea americana , am absteigenden aber den des eigentlichen Casuars. ß. Casuarius galeatus wovon mir zwei Schädel , beide hier aufgestellten Skeleten, einer einem alten Männchen, der an- dere einem jüngeren Weibchen, angehörig (Tab. II. Fig. 6; Tab. III. Fig. 12. No. 1). Der obere Theil [a) sieht nach aussen und nur etwas auch vor- und aufwärts, er ist grösser und massiver als der aller übrigen und völlig verschieden von dem der anderen Species gestaltet. Er erscheint als ein grosses, dickes, luflhöhliges, zu seiner Höhe oder Breite unverhältnissmässig sehr langes, etwas gekrümmtes und im queren Durchschnitte dreiseitiges Knochenstück. Von seinen Flächen stellt die äussere, etwas konvexe ein sehr in die Länge gezogenes Viereck, die untere konkave oder Augenhöhlenfläche eine sehr lange Ellipse dar. die dritte ist die Verbindungsfläche mit dem Nasenbeine. Das vordere Ende ist platt und 3eckig, das hintere in senk- rechter Richtung querabgeschnitten und der 4 erbindungsrand mit dem Stirnbeine. Der äussere untere Rand ist konkav und durch einen von da abgehenden Fortsatz ausgezeichnet. * Bulletin physico - mathématique 168 167 Dieser Fortsatz (a) geht von diesem Rande, dem hinteren Ende des Knochenstückes 3 — 4 Lin. näher als dem vorde- ren, etwa von dem vierten und fünften Siebentel seiner Länge ah, ist dreieckig, platt von aussen nach innen, oder von aussen und oben nach innen und unten, und zugespitzt, bildet mit dem hinteren Theile des Knochensliiekes einen spitzen Win- kel, dessen Oeffnung G — 7 misst. Seine Länge am äusseren unteren Rande beträgt Lin., am inneren oberen G Lin., sei- ne Breite am Abgänge G Lin. Dass ganze Knochenstück ist 1 Z. lang, an der äusseren Fläche 3 — 4 Lin. hoch oder breit, an der unteren vor der Mitte G Lin breit. Zu einer geschlos- senen Stirn liicke kommt es ebenfalls nicht. Die absteigende Thränenbeinplalte (b) kehrt ihre vordere Fläche zugleich etwas einwärts und ihre hintere Flä- che zugleich etwas auswärts, ihre seitlichen Ränder sind gerade und der untere weniger tief ausgebuchtet als der bei ithea no v. Holland. Sie ist länger und breiter als bei dieser, d< nn ihre Länge beträgt 10 Lin., ihre Ereile an der Wurzel zwar auch 2 Lin., aber am Ende 4| — 5 Lin.; ihre Dicke nimmt von dem äusseren Rande zu dem inneren von A Lin. bis 1 ‘ Lin., vom unteren Umfange des Loches gegen das En- de von i bis 1 Lin. zu. Sie ist durchbohrt. Das Loch ll'ig. G. ß] ist länglich vierseitig mit oberen und unteren abgerundetem Ende, 3 Lin. lang und i Lin. breit. Dieses ist da- her kleiner als das der llhea nov. Holland, und liegt, in so fern es vom unteren Ende der Platte in der Mitte 5g Lin., von der Seitenspitze 7 Lin. entfernt ist, verhältnissmässig höher oben. Von den zwei dasselbe begrenzenden Schenkeln ist der innere eine länglich vierseitige, « \ Lin. breite (von vorn nach hinten) und § — g Lin. dicke länglich vierseitige Platte; der äussere aber ein gleichmässig breites (| Lin.) und dickes \ Lin., und sehr langes Knochens treifchen. Ein vollständiges Loch ist nicht so konstant wie bei Rhea nov. Holland ., denn hei einem alten Männchen fehlte es rechterseits, bei einem A\ eihehen beiderseits. Reim Männchen fehlte der sonst be- grenzende äussere Schenkel ganz, heim Weibchen davon die obere Hälfte oder das obere Drittel, so dass nur ein 1| 2 Lin', länger, aufwärts stehender Fortsatz (Fig. 12. y) zugegen war. wie diess von einem Weibchen auch d’Alton 10) und <: HpaB.ieuiH), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 1 5 . Sur un nouvel acide organique , renfermant du phosphore. Fritzsche. NOTES. 5. Sur les L rti- cacèes du gouvernement de Kiev. Trautvetter. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 11. Ueber eine neue phosphorhaltige orga- nische Säure von J. FRITZSCHE. (Lu le 6 Octobre 1854.) Bei Versuchen, welche ich bereits vor einer Reihe von Jahren im Aufträge der Regierung zu dem Zwecke anslellte, die Abscheidung eines reinen Weingeistes aus dem zur Stras- senbeleuchtung zu verwendenden Gemische desselben mit Terpentinöl durch eine Beimischung möglichst zu erschwe- ren, hatte ich auch eine Lösung von Phosphor in dem in England einen Handelsartikel bildenden Steinkohlenöle be- reitet. In dieser, der Vergangenheit anheimgefallenen Lösung bemerkte ich, als sie mir nach Monaten wieder zu Gesicht kam, eine bedeutende Menge einer gallertartigen Ausschei- dung, welche flockenartig einen grossen Theil der Flüssigkeit erfüllte, und auf der Oberfläche derselben eine zusammen- hängende, am Glase festsitzende und für die darunter befind- liche Flüssigkeit undurchdringliche Schicht bildete. Diese Ausscheidung erkannte ich bald als hauptsächlich aus einer eigentümlichen , durch die Einwirkung des Sauerstoffes auf die Phosphorlösung entstehende Säure bestehend ; als ich aber mit ihrer genaueren Untersuchung mich zu beschäftigen begann, stiess ich auf so viele Schwierigkeiten, dass ich die Untersuchung liegen liess, und obgleich ich seitdem sie zu wiederholten Malen wieder aufgenommen habe, so ist sie doch bis jetzt noch zu keinem Abschlüsse gekommen. Wenn ich nun jetzt die Resultate dieser unvollendeten Arbeit ver- öffentliche, so geschieht dies einerseits aus ßesorgniss, es nicht so bald in abgeschlossener Form thun zu können, ande- rerseits aber in der Hoffnung, dass die mitzulheilenden Beob- achtungen zahlreiche interessante Facta enthalten. Das Steinkohlenöl, so wie es in England im Handel als farblose, w'asserhelle Flüssigkeit vorkommt, löst Phosphor in bedeutender Menge auf, und zwar in der W ärme sehr viel mehr, als bei der gewöhnlichen Temperatur; lässt man daher eine in der Wärme gesättigte Lösung, welche bis 10 p. C. Phosphor enthalten kann, erkalten, so scheidet sich ein gros- ser Theil des aufgelöst gewesenen aus, und es bleiben nur ungefähr 1 bis höchstens 2 p. C. in Auflösung. Diese Auflö- sung ist entweder klar und hell, und erhält sich dann auch in Berührung mit der atmosphärischen Luft eine Zeit lang so; oder sie ist, wie es gewöhnlich der Fall ist, gleich antangs opalisirend, und dann beginnt in ihr beim Zutritte der atmo- sphärischen Luft unter Bedingungen, welche ich weiter unten anführen werde, sehr bald eine Ausscheidung gelblicher, gal- lertartiger Flocken und die Bildung eines am Glase festsitzen- den Ringes derselben gallertartigen Substanz an den gemein- schaftlichen Berührungspunkten der Flüssigkeit mit den V än- den des Glases und der atmosphärischen Luit. Besonders rasch schreitet diese Ausscheidung fort, wenn man die Hiis- sigkeit in einem nicht ganz damit angefüllten Kolben fort- während heiss erhält und zuweilen umschütlelt : überlässt man sie dagegen bei gewöhnlicher Temperatur der vollkom- menen Ruhe, so geht die Ausscheidung viel langsamer vor sich, und es bildet sich hauptsächlich nur der obenerwähnte Ring, welcher sich auf der Oberfläche der Flüssigkeit nach deren Mitte zu weiter ausdehnt, indem er zugleich nach un- ISullctf in pliysico - mathématique ' 17«) ten an Dicke zunimmt, und sich endlich, namentlich wenn die Schicht der Flüssigkeit einige Zolle hoch ist, zu einer vollständigen Decke über die Flüssigkeit schliesst. Gleich- zeitig zieht dabei der ausgeschiedene Körper aus der Luft Feuchtigkeit an, und erhält dadurch eine mehr gelbe Farbe und zähe Beschaffenheit ; in Folge davon bildet er eine zu- sammenhängende Haut, welche einen hinreichenden Wider- stand leistet, um die Flüssigkeit beim Umkehren des Gefässes am Durchbrechen derselben zu verhindern, zugleich aber auch der weiteren Bildung der Substanz dadurch grössten- t boils (>ine Grenze setzt, dass sie1 den Zutritt der atmosphäri- schen Luft zu der Phosphorlösung aufhebt. Es ist nämlich der Sauerstoff der atmosphärischen Luft, welcher diese Bil- d mg bedingt, wovon man sich leicht überzeugen kann, so- wohl wenn man vergleichsweise eine und dieselbe Phosphor- lösung mit Ausschluss oder beim Zutritte von Sauerstoff ste- hen lässt, als auch durch die in letzterem Falle stattßndende Absorption. Zehn Unzen einer Phosphorlösung, welche in ei- nem (mit einer Glasplatte bedeckten) Cylinder von 3 Zoll Durchmesser unter eine durch Wasser gesperrte, ungefähr einen Viertel Cubikfuss atmosphärischer Luft enthaltende Glocke gebracht worden waren, absorbirten in ungefähr einer Woche unter fortdauernder Bildung der neuen Substanz fast allen Sauerstoff. Obgleich nun aber die Gegenwart von Sauerstoff ein noth- wendiges Erforderniss zu der in Rede stehenden Bildung ist, so findet doch der merkwürdige Umstand statt, dass, um sie hervorzurufen, der Zutritt des Sauerstoffs ein beschränkter sein muss, und dass sie gerade unter solchen Bedingungen so gut wie gar nicht statt findet, welche andere Oxydations- processe beschleunigen, d. b. bei möglichst freiem Zutritte von atmosphärischer Luft. Dies geht auf das deutlichste aus nachstehenden Versuchen hervor. Von drei cylindrischen 2 Zoll weiten und l'/9 Zoll hohen Giasgefässen mit flachem Boden und mattgeschliffenen Rän- dern. deren jedes eine gleiche, ungefähr /2 Zoll hohe Schicht einer und derselben Lösung von Phosphor in dem leicht- flüchtigsten Sleinkohlenöle enthielt, wurden zwei nebenein- ander, das erste mit einer dicken polirten Glasplatte bedeckt, und das zweite oflenstehend, auf eine maltgeschliffene Glas- platte gestellt und mit einer grossen Glasglocke mit mattge- schliffenem Rande bedeckt ; das dritte wurde ganz unbedeckt neben die Glocke gestellt In dem ersten dieser Gelasse be- gann schon nach kurzer Zeit die Ausscheidung des flockigen Körpers, und ging regelmässig in obenerwähnter Weise wei- ter fort; im zweiten blieb die Phosphorlösung Tage lang voll- kommen klar, und es fanden sich nach langem Stehen kaum Spuren des neuen Körpers am Boden und den Wänden des Gebisses : im dritten endlich blieb die Phosphorlösung eben- falls vollkommen klar, und nachdem ein Theil des Slein- kohlenöles allmälig verdampft war, schied sich Phosphor in sch n ansg bildeten, farblosen, glänzenden und durchsichti- gen Kryslallen aus. Diese Krystalle, welche sich bis zur völ- ligen \ erdampfung des Ocles vermehrten und theilweise bis 180 über die Grösse eines Stecknadelkopfes vergrösserten, behiel- ten alle angeführten Eigenschaften auch dann noch bei, als sie schon aus der Flüssigkeit herausi’agten, und erst nachdem alles Oel verdampft war, verloren sie dieselben durch die Einwirkung des Lichtes, während gleichzeitig die gewöhn- liche Oxydation begann. In einem kleinen offenstehenden Me- dizinglase hatten sich auf diese Weise aus einer weit gerin- geren Menge Phosphorlösung noch grössere Phosphorkry- stalle gebildet. Eine Phosphorlösung, welche bei längerem Stehen in ei- nem unbedeckten Cylinder unter einer, hinreichenden Luft- zutritt gestattenden Glocke klar geblieben war, und nur an Wände und Boden des Gefässes eine kleine Menge zäher Sub- stanz abgesetzt hatte, wurde in zwei gleiche Cylinder mit mattgeschliffenen Rändern vertheilt, einer derselben mit einer polirten Glasplatte bedeckt, der andere oben offen gelassen und beide nebeneinander unter eine Glocke gestellt. Nach 12 Stunden schon zeigte sich in dem bedeckten Cylinder eine bedeutende flockige Ausscheidung, während an den Wänden des offenen sich nur eine, wie die vergleichende Untersu- chung ergab, verhältnissmässig höchst geringe Menge einer zähen Ausscheidung vorfand. Zu den Bedingungen der Bildung der neuen Säure auch in verdeckten Gefässen gehört jedoch noch die, dass die Lösung nicht zu wenig Phosphor enthalte, und eine Folge davon ist, dass man nie allen Phosphor durch diese Bildung aus dem Steinkohlenöle entfernen kann, und auch bei noch so voll- kommenem Gange derselben endlich ein Zeitpunkt eintritt, wo sie aufhört, obgleich noch Phosphor in der Lösung ist. Destillirt man eine solche Lösung, so geht zwar immer mit dem Steinkohlenöle etwas Phosphor über, allein der Rück- stand in der Retorte wird dabei concentrirter und erlangt da- durch wieder die Fähigkeit zur Bildung neuer Mengen der neuen Substanz. Versuche, welche ich angestellt habe, die Grenze des Phosphorgehalls in dieser Hinsicht auszumitteln, haben zu keinem bestimmten Resultate geführt. Auch über die Frage, ob ein Wassergehalt des Steinkoh- lenöls auf die Bildung der Säure von Einfluss sei, habe ich Versuche angestellt, bei welchen ich fand, dass ein geringer Gehalt von Wasser, welcher bei der Destillation sich leicht durch einen Anflug im Retortenhalse zu erkennen giebt, kei- nen bemerkbaren Unterschied hervorbringt im Verhalten der mit einem solchen Oele bereiteten Phosphorlösung im Ver- gleiche mit einer Lösung, zu welcher das Oel sorgfältig durch : Aetzkalk entwässert und auch der Phosphor auf alle mög- liche Weise von anhängendem Wasser befreit worden war. Wurde dagegen zur Phosphorlösung ein Steinkohlenöl an- I gewendet, welches durch Schütteln mit Wasser gesättigt wor- , den war, so begann die Ausscheidung später und schien auch weniger energisch forlzuschreiten. Aus den angegebenen Thatsachen sowohl als auch über- haupt aus meinen Erfahrungen stellt sich nun folgendes Ver- fahren als zweckmässig zur Bereitung der neuen Säure her- aus. Man löst mit Hilfe von Wärme einen Theil gut abge- | 1S1 IS3 rte l'Académie de Saint -Pétfersbourg-. trockneten Phosphors in 90 bis 100 Theilen möglichst wenig Wasser enthaltenden Steinkohlenöls, giesst die ziemlich er- kaltete Lösung in flache Glasschalen aus, welche man mit Glasplatten bedeckt, und überlässt sie nun so lange der Ruhe? bis die anfangs flockige, voluminöse Ausscheidung sich durch Anziehen von Feuchtigkeit zu einer durchsichtigen, gelben, halbflüssigen Masse zusammengezogen hat. Auf diese Weise erhielt ich von zwei Drachmen Phosphor, welche in 24- Unzen Steinkohlenöl gelöst worden waren, eilf Drachmen eines halb- flüssigen Produktes. Das Zusammenziehen der flockigen Masse kann man da- durch beschleunigen, dass man die Flüssigkeit abgiesst, so- bald sie sich oberhalb der Ausscheidung geklärt hat, noch mehr aber durch Zusetzen einiger Tropfen Wasser und star- kes Umrühren, wodurch selbst in ganz breiartig gewordenen Flüssigkeiten die Abscheidung der Säure als syrupartige Masse in wenigen Augenblicken erfolgt. Das so gebildete rohe Produkt hat man nun zuerst von der Phosphorlösung zu trennen, was einfach durch Abgiessen derselben und Abspühlen mit Steinkohlenöl zu erreichen ist, wenn nicht in ihr, was häufig der Fall ist, noch von der Phosphorlösung innig durchdrungene Stellen sich befinden, welche dem Schutze der sie umgebenden Hülle ihre Erhal- tung verdanken; in diesem Falle muss man diese Stellen blos- legen und durch etwas Wasser auch aus ihnen die Phosphor- lösung austreiben. Uebergiesst man nun die so erhaltene halbflüssige Masse mit Wasser, und rührt sie damit stark durch, so bildet sich eine Art Emulsion, indem ein Theil sich auflöst, ein anderer Theil aber nur mechanisch aufgeschwemmt wird. .!e voll- ständiger dabei vorher die Masse von anhängendem Steinkoh- lenöle befreit worden war, desto weniger milchig wird die wässrige Lösung. Diese geht beim Fillriren milchig durch das Papier, bei längerem Sieben aber klärt sie sich gewöhnlich vollkommen, indem sie Tropfen von zäher Beschaffenheit ab- setzt. Beim Erhitzen verbreitet die milchige Lösung einen starken lauchartigen Geruch, und beim Abdampfen trübt sich gewöhnlich selbst die klargewordene Lösung wiederum ; es scheiden sich dann allmälig Tropfen von zäher Beschaffenheit aus, welche bei weiterer Concentration sich endlich wieder lösen, und man erhält als Rückstand eine syrupartige, gleich- artige Flüssigkeit. Diese riecht nun nicht mehr lauchartig, sondern eigenthiimlich aromatisch, bleibt beim Verdünnen mit Wasser bis zu einer gewissen Grenze klar, wird aber durch noch mehr Wasser wieder opalisirend. Die milchige Lösung reagirt und schmeckt sauer ; sie ent- hält Phosphorsäure und zwar zuweilen nur Spuren, zuweilen aber erhebliche Mengen, was man an der Bildung eines kry- stallinischen Niederschlages beim Uebersätligen mit Ammo- niak und Versetzen mit einer Magnesialösung erkennt. Behandelt man die von dem ersten Waschen mit Wasser rückständige halbflüssige Masse zum zweiten Male damit, so geht nun davon bei weitem weniger in Auflösung über, und in Folge davon sowohl, als auch des fast gänzlich fehlenden Gehaltes an Phosphorsäure wegen, verhält sich diese zweite Flüssigkeit in mancher Beziehung anders als die erste. Sie reagirt jedoch ebenfalls sauer, und verdankt diese Reaction voizugsweise ihrem Gehalte an der neuen Säure, aus welcher das ungelöst gebliebene zum grössten Theile besieht. Letzte- res bildet nun eine mehr oder weniger intensiv gelbe, un- durchsichtige terpentinartige Masse, welche specifisch schwe- rer als Wasser ist, und sich darin nur wenig löst. In Wein- geist ist sie leicht löslich, lässt aber dabei gewöhnlich eine kleine Menge eines gelben Körpers ungelöst, welcher im An- sehen viel Aehnlichkeit mit frischgefälltem Schwefelarsenik hat, und nach dem Auswaschen mit Weingeist heim Trock- nen entweder seine pulverförmige Beschaffenheit und citro- nengelbe Farbe beibehält, oder auch zu orangefarbenen har- ten Stücken zusammenhackt. Dieser gelbe Körper ist zwar, wie aus dem oben angeführten hervorgeht, im Weingeist un- löslich, allein wenn man ihn mit der alcoholischen Lösung der Säure übergossen der Einwirkung des Sonnenlichtes ans- setzt, so verschwindet er nach einiger Zeit. Ueber die hierbei gebildeten Produkte vermag ich keine Mittheilungen zu ma- chen, so wie ich auch über die Zusammensetzung des gelben Körpers überhaupt nur angeben kann, dass er sehr viel Phos- phor enthält, welcher beim Erhitzen als solcher entweicht, gleichzeitig mit anderen, sehr stark lauchartig riechenden, flüchtigen Produkten, während ein kohliger Rückstand bleibt, aus welchem Wasser Phosphorsäure auszieht. Zu seiner Ana- lyse habe ich weder hinreichend grosse Quantitäten dieses Körpers erhallen, noch auch war ich von seiner Reinheit überzeugt, denn als eine scheinbar von fremden Beimengun- gen ganz freie Menge eine Zeitlang an der Luft in ein Filter eingewickelt gelegen hatte, fand ich dieses an den Stellen, wo es mit dem schön schwefelgelb gefärbten Körper in Berüh- rung gewesen war, ganz von Phosphorsäure angefeuchtet, was mich einen Gehalt von freiem Phosphor in der Substanz vermuthen lässt. Gegen Alkalien verhält sich der gelbe Körper gewisser- massen wie eine Säure, denn beim Auflösen der gelben halb flüssigen Masse in wässrigen Lösungen von Alkalien, sowohl ätzenden als doppeltkohlensauren, geht auch er mit in Auf- lösung über. Wendet man dabei nur wenig Wasser an, und setzt dann der Auflösung zuerst Alcohol und dann Chlorwas- serstoffsänre hinzu, so bleibt die harzartige Säure in Auf- lösung, der gelbe Körper aber scheidet sich in Flocken ab. Sammelt man diese auf einem Filler und behandelt sie noch feucht mit einer Lösung von doppeltkohlensaurem Natron, so lösen sie sich darin wiederum auf und werden durch Säu- ren abermals gefällt ; in gleicher Weise verhallen sie sich oegen Aetzammoniak und zum Theile auch gegen Aetzkali. allein im allgemeinen fand ich das Verhalten dieses gelben Körpers nicht immer gleich und namentlich ist es verschie- den, je nachdem er frisch gefällt oder getrocknet ist. In trocknem Zustande fand ich ihn kaum noch in Alkalien lös- lich. sie ändern aber seine Farbe augenblicklich in eine schmut/igbrauno um, welche durch Säuren wiederum in die * 183 ISsilIed m pliysico - iiiatîiématique 18/1 pd be zurückgeführt wird ; in Aetzkalilösung trat schon bei gewöhnlicher Temperatur eine Gasentwickelung ein, welche beim Erhitzen bedeutender wurde und von dem Auftreten desselben penetranten lauchartigen Geruches begleitet war, dessen ich schon hei der trocknen Destillation des in Rede stehenden Körpers erwähnt habe. ln der von dem gelben Körper abfiltrirten weingeistigen Lösung der neuen Säure fand ich stets noch einen (jehalt an Phosphorsäure, wie sorgfältig ich auch das rohe Produkt mit Wasser abgewaschen hatte. Man erkennt diesen, wenn man in die alcoholische Lösung Ammoniakgas bis zur Uebersälti- gung einleitet, an der Ausscheidung kryslallinischen phos- phorsauren Ammoniaks, und dieses Mittels habe ich mich da- her auch zur Reinigung der neuen Säure von Phosphorsäure bedient. Die mit Ammoniakgas übersättigte alcoholische Lö- sung wurde, nachdem sie 24 Stunden lang der Ruhe über- lassen worden war, von dem gebildeten Niederschlage und den an den Wänden des Gefässes entstandenen Krystallen von phosphorsaurem Ammoniak durch Filtration getrennt, bei gelinder Wärme verdampft, und der im Wasserbade ge- trocknete zähe Rückstand mit möglichst wasserfreiem Wein- geist übergossen. Darin löste sich die gelbe, durchsichtige Masse langsam auf, liess aber dabei einen Rückstand, welcher sich als phosphorsaures Ammoniak erwies; die Lösung rea- girte sauer und es hatte also die alkalische Flüssigkeit beim Abdampfen nicht blos das überschüssige Ammoniak, sondern auch einen Theil des mit der Säure verbunden gewesenen abgegeben, weshalb auch der Rückstand mit Wasser keine klare, sondern eine milchige Lösung gab. Leitet man Ammoniakgas in eine alcoholische Lösung der nicht vorher mit Wasser behandelten rohen Säure, so schei- det sich ausser dem krystallinischen phosphorsauren Salze noch eine Flüssigkeit von der Consistenz eines dünnen Sy- rups aus. Säuren (allen aus dieser Flüssigkeit einen harzarti- gen Körper, welcher in reinem Wasser löslich ist, aus dieser Lösung aber sowohl durch Säuren als durch neutrale Salze, z B. Salmiak, wieder gefällt wird. Dieser Körper ist es wahr- scheinlich, welcher nebst Phosphorsäure den Hauptbestand- teil des obenerwähnten wässrigen Auszuges des x'ohen Pro- ducles des Oxydationsprocesses der Phosphorlösung bildet, und cs scheint sich derselbe hinreichend von der das Haupt- product dieses Processes bildenden Säure zu unterscheiden, um ihn als einen von letzterer verschiedenen Körper be- trachten zu können. NN eingeistige Kalilösung bringt in der alcoholischen Lö- sung des rohen Productes ganz ähnliche Erscheinungen her- vor. wie Ammoniakgas. Nus kohlensaurcn Alkalien treibt auch die mit Wasser sorgfältig ausgewaschene rohe Säure die Kohlensäure unter starkem Schäumen ans, wenn man sie mit wässrigen Lösun- gen derselben übergiesst; die auf diese Weise erhaltenen Lö- sungen haben einen starken, lauchartigen Geruch, und geben hei der Destillation ein ebenso riechendes Destillat. Am stärk- sten tritt dieser Geruch beim Auflösen der rohen Säure in Aetzammoniak hervor, er kann aber sowohl aus dieser so wie aus den alkalischen Auflösungen im Allgemeinen durch hinreichendes Erhitzen vollkommen entfernt werden, und es behalten dann diese Auflösungen nur einen schwach aroma- tischen Geruch, welcher der neuen Säure eigenthümlich zu sein scheint. Säuren fällen aus diesen Lösungen die neue Säure, und zwar im ersten Augenblicke als ölartige tropfen, welche der Flüssigkeit ein milchartiges Ansehen geben, bald aber zu harzartigen Klumpen zusammenbacken und sich an die Wände des Gefässes ansetzen, während die Flüssigkeit sich allmälig klärt. Für die Darstellung der neuen Säure in möglichst reinem Zustande lässt sich nun aus dem angeführten folgendes Ver- fahren ableiten. Man zieht das rohe Oxydationsproduct mit Wasser aus, löst den Rückstand in starkem Weingeist, und fdtrirt behufs der Abscheidung des dabei ungelöst gebliebe- nen gelben Körpers. In die klare weingeistige Lösung leitet man Ammoniakgas, bis sie stark darnach riecht, und über- lässt sie dann 24 Stunden lang der Ruhe, worauf man sie durch Abgiessen und Filtriren von ausgeschiedenem festen und flüssigen trennt und nun zur Abscheidung des Weingei- stes der Destillation unterwirft. Den Rückstand löst man, nö- thigenfalls unter Zusatz von etwas Ammoniak, in Wasser, versetzt die klare Lösung mit Salzsäure, so lange als diese noch eine milchige Trübung hervorbringt, und beschleunigt das Zusammenbacken der ausgeschiedenen harzartigen Säure durch starkes Umrühren der Flüssigkeit, worauf man letztere durch Abgiessen und nachheriges Auswaschen der an den Wänden des Gefässes anhaftenden Säure mit Wasser mög- lichst vollständig entfernt. Um auch die letzten, mechanisch der Säure eingemengten, Antheile dieser Flüssigkeit zu ent- fernen, löst man die Säure in möglichst wenig Weingeist, und fällt diese Lösung durch Wasser, wobei sich die Säure wie- derum als bräunliche, undurchsichtige, terpentinartige Masse abscheidet. Diese trennt man möglichst von der wässrigen Flüssigkeit und erhitzt sie nachher im Wasserbade, wobei sie durch Verdampfen des mechanisch beigemengten Wassers allmälig sich klärt, und endlich ein durchsichtiges braunes, bei der Temperatur des kochenden Wassers dickflüssiges, bei der gewöhnlichen Temperatur aber zähes klebriges Harz darstellt. Die so bereitete Säure bildet mit den Basen Salze, es hat mir aber auf keine Weise gelingen wollen, irgend eines der- selben in kryslallinischer Form zu erhalten. Mehrere Metall- salze habe ich in der Absicht dargestelll, durch ihre Analyse die Zusammensetzung der Säure auszumitteln, allein ich habe von verschiedenen Bereitungen nie übereinstimmende, son- dern sogar bedeutend abweichende Resultate erhalten. Das Cadmiumsalz z. B. gab mir von drei verschiedenen Bereitun- j gen folgende Mengen von Kohlenstoff und Wasserstoff in Proncenten : I. IL III. Kohlenstoff 32,30. 33,72. 38,05. Wasserstoff 4,95. 5,14. 5,78. 185 «le l’Aeadcmîe «Se Saint » Fétei'sbourg 1S6 Diese Zahlen stimmen jedoch in sofern wenigstens unter ein- ander überein, als das gegenseitige Verhältniss des Kohlen- stoffs und Wasserstoffs in allen nahezu dasselbe ist, und man könnte deshalb vermuthen, dass die zu den Analysen ver- wendeten Salze Gemenge von neutralem und saurem Salze in verschiedenen Verhältnissen gewesen seien, was auch um so leichter möglich wäre, als das Cadmiumsalz in der That aus einer mit Essigsäure angesäuerten Lösung gefällt worden war. Allein wäre dies der Grund der verschiedenen Resultate der Analysen gewesen, so hätte mit der Menge des Kohlen- stoffs auch die des Phosphors steigen müssen, und dies war nicht der Fall, denn bei II und III erhielt ich fast gleiche Mengen Phosphor *), und zwar nahezu 15 p. C. Es müssen also hier andere Gründe für die angeführten Verschiedenhei- ten in den Analysen vorhanden sein, und so lange diese nicht ermittelt sind, möchte es zu gewagt sein, eine Formel **) für die neue Säure aufstellen zu wollen, welche vielleicht aus einem Gemenge mehrerer Säuren bestehen, oder wenigstens in ein solches zerfallen könnte. Wie dem nun auch sei, soviel wenigstens geht aus meinen Analysen hervor, dass das Ver- hältniss des Kohlenstoffes zum Wasserstoffe in der neuen Säure ein anderes ist, als in den Kohlenwasserstoffen des Sleinkohlenöles, und zwar dass der Wasserstoffgehalt nahezu doppelt so gross ist. Da nun die Bildung der Säure auch dann vor sich geht, wenn die Phosphorlösung ganz wasserfrei ist, so müssen dabei auch kohlenstoffreichere Produkte entstehen, darüber aber wird man erst dann Aufschluss erhalten, wenn man die Zusammensetzung des festen gelben, und des flüch- tigen lauchartig riechenden Körpers kennen lernen wird. Was nun die Salze der neuen Säure im allgemeinen be- trifft, so sind die mit alkalischer Basis sehr leicht löslich, und trocknen beim Abdampfen zu gummiartigen Massen ein Die Lösungen derselben geben mit den Erd- und Metallsalzen flockige Niederschläge, welche in Wasser unlöslich oder wenigstens höchst schwer löslich sind. Quecksilberchlorid wird bei der gewöhnlichen Temperatur nicht gefällt, beim *) Der Phosphorgehalt wurde auf folgende Weise bestimmt. Das Salz wurde mit Aetzammoniak übergossen, in welchem es sich voll- kommen auflöst, und aus dieser Lösung das Cadmium durch Schwe- felammonium gefällt. Die vom Schwefelcadmium abfillrirte Flüssigkeit wurde in einer Platinschale zur Syrupsdicke verdampft, dann eine hin- reichende Menge Salpeter in Pulverform hinzugesetzt und nun im Wasserbade zur Trockne verdampft. Die trockne Masse wurde in der- selben Schale verbrannt, und so lange erhitzt, bis sie eine vollkom- men farblose Salzmasse bildete; diese wurde im Wasser gelöst, mit einem Ueberschusse von Salpetersäure zur Austreibung der salpelr gen Säure erhitzt und nun nach vorherigem Uebersättigen mit Ammoniak die Phosphorsäure durch ein Magnesiasalz gefällt. — Salpetersäure wirkt zwar energisch auf die neue Säure ein, allein der Phosphorge- halt derselben wird auch durch anhaltende Behandlung damit nur theilweise in Phosphorsäure übergeführt. **) Um wenigstens eine ungefähre Idee von der möglichen Zusammen- setzung der Säure zu geben, will ich nur anführen, dass einige meiner Analysen des Cadmiumsalzes mit den Formeln Cd.-I-C12 II11 P O4 oder O5 nahe übereinstimmen. Et liitzen jedoch und auch bei längerem Stehen ohne Erhitzen bildet sich ein Niederschlag. Salpetersaures Silber wird bei der gewöhnlichen Temperatur in weissen Flocken gefällt, welche jedoch beim Stehen an der Luft sich bald bräunen, und beim Erhitzen mit der Flüssigkeit eine dunkel roth- braune Farbe annehmen. Je nachdem man zu dieser letzten Reaction veidünntere oder concentrirtere Lösungen anwendet und kürzere oder längere Zeit kocht, erhält man Nieder- schläge von verschiedener Beschaffenheit und Farbe, und zwar zuweilen ein schweres Pulver, welches auf dem Filter einen goldgrünen Glanz zeigt und beim Trocknen zu festen Stücken zusammenbackt, welche auf dem glasigen Bruche dieselbe Farbe besitzen. Vorläufige analyslische Versuche, welche ich mit verschiedenen solchen Niederschlägen ange- stellt habe, gaben mir so verschiedene Resultate, dass ich keine Hoffnung sah, durch diese Verbindung die Frage über die Zusammensetzung der Säure zu lösen, und ich wurde durch dieses V erhalten in meiner Vermulhung bestätigt, dass die häure sehr leicht Verwandlungen zu erleiden im Stande sei. Dies scheint mir unter andern auch daraus hervorzuge- hen, dass die auf die obenangegebene Weise gereinigte Säure eine braune Farbe besitzt, während das rohe Produkt ur- sprünglich farblos ist und seine gelbe Farbe nur der Beimen- gung eines durch Alcohol abscheidbaren Körpers verdankt. Einmal erhielt ich auch ein Kalisalz als farblose gummiartige Masse, welche mit Wasser und Alcohol farblose Auflösungen bildete und auch bei wiederholtem Abdampfen im Wasser- bade sich nicht bräunte, allein dieses unterschied sich ausser der Farbe auch dadurch von dem braunen Salze, dass es den lauchartigen Geruch des rohen Produkts beibehalten hatte und in Silbersalzen nicht zuerst einen weissen, sondern so- gleich einen bräunlichen Niedersshläg hervorbrachte. Ein eigenthümliches Verhalten zeigt die neue Säure gegen Chromsäure. Vermischt man die Lösung eines ihrer Alkali- salze mit einer Lösung von doppeltchromsaurem Kali, so entsteht anfangs kein Niederschlag, überlässt man aber das Gemisch der Ruhe, so setzt sich nach und nach ein pulver- förmiger Körper von hellgrüner Farbe daraus ab. Sehr bald erfolgt diese Ausscheidung, wenn man die Flüssigkeit zum Sieden erhitzt und einige Zeit darin erhält, namentlich wenn man ihr etwas- freie Säure zusetzt Beim Kochen entwickelt sich ein eigenthümlicher Geruch vnd es scheidet sich ein co- piöscr Niederschlag aus, welcher eine mehr oder weniger grüne Farbe besitzt, und sich gewöhnlich im Ammoniak zu einer tiefgrünen Flüssigkeit Vorkommen auflöst. Säuren fäl- len uns dieser Lösung einen gallertartigen Körper, dessen Farbe gewöhnlich weniger griii ist als das zum Auflösen ver- wendete Product, und es bhibt dann die Flüssigkeit mehr oder weniger grün gefärbt. Der gallertartige Körper zieht sich beim Trocknen zu hartm Stücken zusammen, wenn die Lösung kalt gefällt worden var ; beim Fällen in der Sied- bitze wird zuweilen auch eh pulverförmiges Product erhal- ten. Beim Verdampfen trockiet die ammoniakalische Lösung zu einer tiefgrünen ürnissarigen Masse ein, welche keine 187 Bulletin jjhysico- mathématique 188 Spur von Krystallisation zeigt, und sich in Wasser nicht mehr vollständig löst, sondern nur darin aufschwillt und an dasselbe eine kleine Menge einer gelben Substanz abgiebt. Vorläufige analytische Versuche, welche ich mit diesem grü- nen Körper von verschiedenen Bereitungen angestellt habe, gaben mir einmal 46 p. C. Kohlenstoflgehalt und beim Glü- hcn 33 j). C. Rückstand, ein anderes mal aber 32 p. C. Koh- lenstoff und beim Glühen 60 p. C Rückstand. Auch hier also zeigte sich eine so grosse Verschiedenheit in den Resultaten, dass ich vorläufig auch für diesen Körper die Hotfnung auf- geben musste, mich seiner zur Ausmittelung der Zusammen- setzung der m vieler Hinsicht interessanten Säure zu bedie- nen. — Indem ich hiermit meine vorläufigen Mittheilungen schliesse, und nur noch erwähne, dass vanadinsaures Kali sich dem chromsauren Kali ganz ähnlich verhält, kann ich nicht umhin auf die Analogie hinzuweisen, welche meine Beobachtungen in mancher Hinsicht mit denen Zeise s über das Verhalten des Phosphors zum Aceton zeigen. IT O ” 1 S. 5. Ueber die Urticaceae des Iyiewscuen Gou- vernements. Von E. 11. von TIIAITIV EI- TER zu Kiew. (Lu le 6 octobre 1854.) Die Familie der Urticaceae ist im Gouvernement Kiew nur spärlich vertreten. Indessen scheinen mir die Kiewsehen Un- kräuter aus dieser Pflanzen gruppe einer Besprechung in die- sen Blättern nicht unwerth, da unter ihnen neben den ge- wöhnlichsten Formen auch seltnere und zum Theil noch we- nig gekannte angelrofi'en werden. I. Urtica clioiea. L. — Lcdeb. Fl. ross. III. p. 637. Var. latifolia Lcdeb. I c. carde foliisque setis urentibus copiosis pubeque brevi Icctis; feins hast p 1er umque profunde cordatis, ovalis vcl rar ins ovalo - tanccolatis ; slipulis liberis; floribus di oir is ; perigonio foemineo fere basin usque h-lobo , pu- berulo. In Wäldern, feuchten Gehölzen, Gärten und auf Schutt vom Vien .limi (blühend) bis » Aug. (mit reifen Früchten) um Kiew, zwischen Spola und Korssun u s. w. gesammelt. Der Stengel ist mit Brtnnbors'.en, vorzugsweise an den Knoten, versöhn und ausserlem mit einer kurzen pubes, wel- cho gegen die Spitze des Steigeis hin dichter wird, bedeckt. \n Exemplaren, welche in liefern Schatten wachsen, ist die J’hIics nur an der Spitze des Sengeis vorhanden. Die Blätter sind in der Regel breit eiförmig seltener ei-lanzettförmig, an der Basi mehr oder weniger Inf herzförmig, am Rande mit breiten, eiförmigen Sägezähnen versehn, auf der oberen Flä- che völlig unbehaart oder nir Brennborsten oder Brennbor- >len nebst sehr spärlicher putes~ besitzend, auf der unteren Fläche Brennborsten und aus/erdem wenigstens auf den Ner- ven eine kurze pubes tragend. Der Blattstiel ist mit Brennbor- sten und einer kurzen pubes bedeckt. Die Nebenblätter sind selbst an der äussersten Spitze des Stengels frei, unter der Loupe eine feine pubes zeigend. Die Blüthenstiele besitzen Brennborsten und eine dichte pubes. Die Bliithen sind diöcisch. Die männliche Bliithenhülle ist mit einer spärlichen, feinen und kurzen pubes versehn. Die weibliche Bliithenhülle ist fast bis zur Basis 4- lappig, zur Zeit der Fruchtreife sehr platt gedrückt, von der breiten Seite gesehn rundlich-elliptisch, rundlich-eiförmig oder rundlich, an der Spitze abgerundet, auf der ganzen Aussenfläche eine kurze pubes und selten auch einige Brennborsten besitzend; die äusseren, mehr oder we- niger elliptischen Lappen sind sehr klein, reichen zur Zeit der Fruchtreife mit ihren Spitzen kaum jemals bis zur Hälfte der innern Lappen; die inneren Lappen sind frei, und öffnen sich zur Zeit der Fruchtreife fast bis zur Basis. Die Karyop- sen sind rundlich-eiförmig oder breit elliptisch, in der Regel kürzer als die Bliithenhülle, so dass auch das Stigma der rei- fen Frucht von dieser bedeckt wird. Var. pubcscens nob. — Urtica pubescens Lcdeb. Fl. ross. III. p 638; Fl. alt. IV. p. 240. — Eichw PI. casp. cauc lab. 30, — carde foliisque setis urentibus fere prorsus destitutis, pube autem clensa plerumque molliore lectis; folds basi ple- rumque profunde cordatis , omtis vel ovalo dancmlatis ; slipu- lis liberis ; floribus ilioicis ; perigonio foemineo fere basin usque 4 -lobo, puberulo In Gehölzen auf Sümpfen und an Flussufern vom 2 Juli (blühend und abgeblüht) bis 29 Aug. (mit reifen Früchten) um Kiew, bei Borschtschagowka und Bjelaja-Zerkow, so wie zwi- schen Korssun und Spola gesammelt. Diese Form war bisher nur um Astrachan und Narzona beobachtet worden; zu diesen Fundorten kommt nun auch das Kiewsche Gouvernement, in welchem sie sehr verbreitet zu sein scheint. Ich besitze keine Original-Exemplare der Urtica pubescens Lcdeb., indessen lassen die Ledeboursche Beschreibung und Eichwaldsche Abbildung auch nicht an der Richtigkeit meiner Bestimmung der Kiewschen Pflanze zweifeln. Die Urtica pubescens Ledeb. ist meiner Meinung nach durchaus nur eine Varietät der Urtica dioica L. neben deren rar. latifolia Ledeb. ich sie oft wachsend angetroffen habe. Die Nebenblätter, Bliithen und Frucht der var. pubescens nob. stim- men völlig mit denen der var. latifolia Ledeb-; der einzige Un- terschied der ersten Varietät von den letzteren besteht in der sehr dichten, oft ziemlich w eichen pubes des Stengels und der Blätter der var .pubescens nob., bei fast gänzlichem Mangel der Brennborsten, so dass man diese schon durchs Gefühl von der var. latifolia Lcdeb unterscheiden kann. Auf dem Stengel und den Blättern fehlen die Brennborsten oft durchweg, auf den Blüthenstielen aber sind sie ziemlich reichlich vorhanden. Die Blätter sind bald breiter, bald schmäler, an der Basis mehr oder weniger lief herzförmig. Die pubes findet sich meist auf beiden Blatlllächen, ist aber auf der unteren viel dichter; indessen besitze ich auch Kiewsche Exemplare, de- ren Blätter auf der oberen Fläche fast unbehaart und auf der ÎS9 «Se l’Académie «le Samt. - Pétersbouro-. unteren fast nur auf den Nerven pubescentia sind, so dass sie sich von denen der var. latifolia Ledcb. eben nur durch den Mangel der Brennborsten unterscheiden. Var. rnonoica nob. — Urtica Kioviensis Itogov in: Bull- de la Soc. d. naher, de Mose. 1 8 f# 3 . No. 2. p. 324. — cattle setis nrenl ibus obsifo , pttbe destituto; foliis oralis re l ovato lanceo- latis , hast rotundalis , utrinque glabris; stipulis connatis; flo- ribits monoids ; perigonio foemineo ad medium usque k-lobo, glaberrimo. Bisher nur hei Kiew an einem sumpfigen, mit Weiden be- wachsenen Orte, am Grjaduschtschi-Jar, von Prof Rogo- w its eh am 17 Aug. (mit reifen Früchten) gesammelt. Ich verdanke der Gefälligkeit des Prof. Rogo witsch eine Menge Exemplare der Urt. Kioviensis Bog., welche alle mit einander vollkommen übereinstimmen. Die Pflanze ist peren- nirend und der Habitus derselben ist im Allgemeinen der von der sibirischen Urtica dioica L. var. angustifolia Ledeb. Der Stengel treibt an seinen unteren Knoten reichliche Wurzel- fasern; er ist stumpf vierkantig, 2 — 4 Fass hoch, blassgrün oder rüthlieh, mit Brennborsten besetzt, welche gegen die Spitze des Stengels hin häufiger werden, von einer pubes aber ist selbst an der Spitze des Stengels keine Spur vorhanden. Die Blätter nähern sich in der Gestalt und Grösse den breit- blättrigen Formen der var. angustifolia Ledeb.-, sie sind ver- hältnissmässig dünn und zart, fiedernervig, bald ovata, bald ovato- oder oblongo-lanceolata, an der Basis gewöhnlich abge- rundet, sehr selten leicht herzförmig, am Rande mit tiefen, sehr spitzen, nach vorne gerichteten Sägeeinschnitten versehn, dabei durch eine ausserordentlich lang ausgezogene, äusserst schmale und völlig ganzrandige Spitze ausgezeichnet; die völ- lig entwickelten Blätter sind auf beiden Flächen ohne alle Haare, nur höchst seilen trifft man auf der unteren Fläche eine einzelne Brennborste, daher ist die obere Fläche lebhaft grün, die untere blassgrün; nur in der allerersten Jugend er- scheinen die Blattnerven auf der unteren Fläche und der Blattrand unter der Loupe spärlich hispiduli. Der Blattstiel ist an den unteren Blättern oft so lang als das Blatt selbst, an den oberen Blättern aber viel kürzer als das Blatt, ohne alle pubes, mit zerstreuten Brennborsten bedeckt, blassgrün. Die Nebenblätter sind gross, bis zur äussersten Spitze des Sten- gels hinauf blattartig, lebhaft grün und vollkommen unbe- haart, an der Spitze des Stengels je zwei zu zwei verschiede- nen Blättern gehörende an der Basis, ja bis zur Ilälfte, mit einander verwachsen. Die Rispen gewöhnlich zu 2 in der Achsel jeden Blattes, die der unteren Blätter männlich, die der oberen weiblich, durch ihre Länge und ihre Gestalt von denen der var. latifolia Ledeb. meiner Ansicht nach durchaus nicht verschieden; die Spindel der Rispen und überhaupt alle Blüthensliele sind fadenförmig, am Anheftungspunkte des Blüthenknäuelchen mit einzelnen Brennborsten versehen, in der allerersten Jugend, selten auch später, unter der Loupe spärlich hispiduli. Das .. per i g onium der männlichen Blüthen ist völlig unbehaart, bis zur Mitte 4-lappig; die Lappen sind alle gleich, breit eiförmig, stumpflicb. Das perigonium der weib- 190 liehen Blüthe ist völlig unbehaart, bis auf J oder bis zur Hälfte 4-lappig die beiden äusseren Lappen sind viel kleiner, als die beiden inneren; zur Zeit der Fruchtreife ist die Blü- thenhülle weniger zusammengedrückt, als bei der var. latifolia Ledeb., von der breiten Seile gesehn viel schmäler als bei die- ser, elliptisch, spitzlich; — die äusseren linienlörmigen Lap- pen reichen zu dieser Zeit mit ihrer Spitze bis über die Hälfte, olt bis g der inneren Lappen ; die beiden inneren, grösseren, elliptischen Lappen sehliessen an der lebenden Pflanze am Rande überall sehr fest an einander (daher sie Prof. Rogo- witsch als mit einander verwachsen beschreibt), an der trockenen Pflanze aber öffnen sie sich bis auf | oder bis zur Hälfte' ihrer Länge. Die reiten Karyopsen sind ellipticae oder oblongae, spitz, so lang als die Blüthenhülle, so dass das stigma auch bei der Frucht über die Blüthenhülle hinausragt. — Die rar. rnonoica nob. unterscheidet sich demnach von der rar. latifolia Ledeb., rar. pubesetns nob. und var angitslifolia Ledeb. durch den Mangel der pubes auf allen Theilen, durch mit ein- ander verwachsene Nebenblätter, durch monücische Blüthen, durch zur Zeit der Fruchtreife weniger zusammengedrückte. viel schmälere, spitzliche Bliitkenhüllen, deren Lappen oft bis zur Hälfte mit einander verwachsen, während die äusseren Lappen oft bis auf | der inneren Lappen reichen, und endlich durch schmälere Karyopsen von der Länge der Blüthenhülle. Irotz dieser auffälligen Verschiedenheiten unserer Exemplare der var. rnonoica. nob. von den übrigen Formen der Urtica dioica L., kann ich mich nicht entschliessen, sie für eine be- sondere Art zu nehmen. Eine vierte Varietät der Urtica dioica L., welche zwischen die var. pubescens nob. und var. rnonoica nob. zu setzen ist, be- sitzen wir in der sibirischen Urtica angustifolia Fisch. [Urtica dioica X. var. angustifolia Ledeb.): cattle setis urentibus paucis pubeque perparca obsilo, foliis oratis vel saepius ovato- vel oblongo- lanceolalis, basi rotundalis, setis urentibus destitutis, margine nec non sublus ad nervös parce pubescentibus ; stipulis libcris; for ibus dioicis; perigonio foemineo fere basin usque ï-lobo, puberulo. Die- se var. angustifo'ia Ledeb. stimmt im Baue der Nebenblätter, Blüthen und Frucht völlig mit der var. latifolia Ledeb. und rar. pubescens nob., von denen sie sich nur durch spärlichere Be- haarung des Stengels und der Blätter, so wie durch schmä- lere, an der Basis abgerundete (nicht tief herzförmige) Blät- ter unterscheidet. 2. SJHiea urens L. — Ledeb. Fl. ross. III. p. G38. In der Nähe von Gebäuden vom 11 Juni bis 11 Juli (mit reifen Früchten) in Kiew gesammelt. 3. l#an*ietaeiia lusitanica L. — M. Bieb. Fl. taur. cauc. II. p. 440. — Ledeb. Fl. ross. III. p. 639. — Bess. Enum. pl. Volk p. 42. Bei Talnoje in Felsenritzen vom Prof. Rogow ätsch am S Juli (blühend und mit reifen Früchten) gesammelt. Der Stengel ist von der Basis an niederliegend und wenig- stens im Alter von der Basis an ästig. Unter den jüngeren Exemplaren finde ich auch ganz einfache Stengel. Die Blätter sind elliptisch -eiförmig, von sehr verschiedener Grösse, an 191 Biilletifli pïiysieo - matliématique 192 den grössten Exemplaren bis 2 Par. Zoll lang, 1 Par. Zoll breit und von 1 — 1 i Par. Zoll langen Blattstielen getragen; sie haben diejenige Nervation, welche Koch (Deutschlands Flora 1. p. 828) an der Pariclaria judaica L. beschreibt, nur dass ich die Blätter nicht trinervia nennen kann , ebensowenig als die der Parielaria erecta Merl, et Koch, und diffusa Merl, et Koch, mit dem Ausdrucke iriplinervia bezeichnet werden kön- nen. Es haben nehmlich alle jene Parietariae folia penninervia und zwar 4 Ilauptseitennerven, von denen die beiden unteren oft aus einem und demselben Punkte entspringen, die beiden oberen aber auf sehr verschiedenen Punkten vom Mittelner- \ en sich abzweigen. Unsere Parielaria lusitanica I. bat auch V Ilauptseitennerven, von denen die beiden unteren unmittel- bar an der Basis des Blattes aus der Spitze des Blattstiels auslaufen, nicht aber oberhalb der Basis des Blattes aus dem Mittelnerven. Die Blülhenknäuel finden sich sowohl an der Hauptaxe als an den Aesten des Stengels. An den grösseren, völlig entwickelten Exemplaren ist jeder Knäuel an der Basis selbst einmal oder zweimal zweilheilig und jeder der 2 oder 4 Zweige stellt eine, bis 4 Par. Linien lange, dicht- gedrängte Aehre aus 10 — 15 abwechselnd gestellten, mit 2 Deckblättern versehenen Blüthen dar. Die Deckblätter sind länger als die Blüthen, durchaus weder verwachsen, noch herablaufend, sondern sitzend und frei, schmal lanzetllich, die unteren fast linealich; jedes Paar der Deckblätter besteht aus einem grösseren und einem kleineren Deckblatte. Die Blü- thenhülle ist fast bis zur Basis 4-spaltig; die Lappen sind el- liptisch, spitzlich. Die Karyopse ist braun, völlig glatt, stark glänzend. — Das Vorkommen dieser Pflanze im Kiewschen ist nicht ohne Interesse, da sie bisher in Russland nur bei Rasch- kow am Dnjestr, in der Krym, im Kaukasus und in Trans- kaukasien beobachtet worden war und da Ledebour (l.s. c.) daran zweifelt, dass sie in Podolien wachse. Unsere Kiewsche Pflanze stimmt völlig mit der Hohenacker’schen aus Kara- bagh und mit den Exemplaren, welche ich aus der Krym besitze. BULLETIN BES SÉANCES BE LA CLASSE. Séance du 22 septembre (4 octobre) 1 854. Lecture ordinaire. M. H et mer s en présente pour son tour de lecture un mémoire intitulé: Geognostische Untersuchung der Devonischen Zone des mittleren Russlands von der Düna bis Woronesh. Ce travail sera inséré dans les Mémoires de l’Académie. Lecture extraordinaire. M. Brandt présente à la Classe, au nom de M. Gruber un mémoire portant pour titre: Ueber das Thrünenbein der straussartigen Vögel überhaupt, und über das os supraorbitale und das neue os infraorbitale des Struthio-Camelus insbesondere (avec 3 planches). Ce mémoire sera publié dans le Bulletin. M. Abich met sous les yeux de la Classe deux notes de M. Kok- scharov, qu'il recommande pour le Bulletin. Ces notes portent pour litre: 1) Ueber Klinochlor von Achmalovsh am Ural. 2) Ueber. den zwei- axigen Glimmer vom Vesuv. Rapports. M. Brandt rapporte brièvement par écrit que le Manuel de Physio- logie de M. Baumgaertner, vu les principes sur lesquels l’auteur se fonde, ne peut pas donner lieu A un rapport favorable sur cet ouvrage. Voyages. M. Hamel envoie de New-York, en date du 26 août 1854, la description de la machine à air chaud d’Ericsson pour la locomo- tion des bateaux. Cette pièce, écrite on allemand, sera publiée dans la gazette allemande do l'Académio. Correspondance. M- le Yice-Président le prince Davyd off fait savoir à l’Académie, que la conférence de l’Institut Pédagogique Central a exprimé le désir d’élire l’Académicien Ruprecht en qualité de Professeur ordinaire pour la Chaire de Botanique, devenue vacante dans cet Institut. Eu conséquence de quoi Son Excellence, M. le Yice-Président propose à la conférence de l’Académie de l’informer si, de son côté, elle ne voit pas quelqu’ empêchement à ce que M. Ruprecht, en conservant ses autres fonctions, accepte le professorat. Résolu de répondre que la conférence ne voit aucun obstacle à ce que M. Ruprecht accepte la place qui lui est proposée. Le Président du Comité de Censure de St.-Pétersbourg envoyé à l’Académie un -Manuscrit do M. Ordenoff intitulée: Il3.io'/Kenie Poc- ciiicKaro IO.iiaucKaro Bpenificunc-ieiiin, corrigé et recopié par l’Auteur d’après des indications et des remarques qui lui avaient été faites par M. l’Académicien Wisnievsky. Son Excellence, M. Moussine- Pouchkin prie l’Académie de vouloir bien l’informer si, dans l’état actuel du 3Ianuscrit, elle ne tvouve pas quelqu’ obstacle à son im- pression. Résolu de répoudre que l’Académie, de son côté, ne voit aucun empêchement à ce que l’écrit de M. Ordenoff soit imprimé. M. Goussev, Astronome-Adjoint de l’observatoire de Vilna par une lettre du 11 septembre, informe le Secrétaire perpétuel que, dans la soirée du 9 (21) septembre, il a découvert une comète téléscopique dans la Constellation de la grande Ourse. Il communique en même I temps ses observations préliminaires, qu’il prie de publier si d’autres i Astronomes n’ont pas observé la comète avant lui. Le même M. Goussev envoyé à l’Académie un exemplaire du Uii.iencKiü xo3JiiicTBeuubiii lukcanocjOBij na 1855 ro4T>, rédigé confor- mément au nouveau programme approuvé par la Commission nommée pour la révision du Calendrier qui se publie à l’Académie. Ce livre passera à la Bibliothèque. Emis le 11 décembre 1854. Æ 501,502. bulletin DE Tome XIII. JW 13. U. LA CLASSE PHYSICO -MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SMIT.FÉTEHSB0IIK& Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours DémidofT seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pélersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, -Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMiiTeri. ripaBaeuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 12. Éludes sur la mer Caspienne. Baek. NOTES. B. Sur une formule d’ Analyse. Tchebichev. 7. Notices sur l'économie thermique de quelques animaux de la Russie. Middendobff. 8. Quelques remarques sur Di er villa, Wcigcla, Câlysphyrum et un genre voisin non décrit. Meyer. BULLETIN DES SÉANCES. CHRONIQUE DU PERSONNEL. 12. Kaspische Studien, von dem Akad. v. BAER. (Lu le 17 Novembre 18&4). I. Huber «Bas Wasser «Ses EiaspiseBiei« BSeeres uml sein Tcrhiilt- niss zur IHollnskcn-Fatiiia. Scmlsclirciiicn am Barn. Akademi- ker v. IÏB i <1 »1 c n «! or if. Schon im vorigen Jahre hatte ich in der Nähe der Land- spitze, welche Russisch Tjuh-Earagan genannt wird, Tata- risch aber eigentlich wohl Tüb-Karagan heisst, Wasserproben geschöpft, um sie einer chemischen Analyse unterwerfen zu lassen. Bei meiner Rückkehr übernahm Hr. Mehner, Pruvi- sor der hiesigen Oss eschen Apotheke und gewandter Che- miker, diese Untersuchung. Das Resultat derselben theile ich Ihnen hierbei mit, indem ich Sie zugleich bitte, es der Akademie vorzulegen, da diese Analyse, so viel ich weiss, die erste von wahrem Kaspischen, durch Flüsse nicht ver- dünntem See wasser ist. Herr Moritz in Tiflis hat zwar eine Untersuchung der Salzmenge im Seewasser zu Baku angestellt und diese soll durch das Magnetische Observatorium publi- cirt worden sein, allein ich habe sie noch nicht zu Gesicht bekommen können, und Herr Moritz hat mir selbst mitge- theilt, dass die Bestimmung welche Salze, und in welchen Verhältnissen sie Vorkommen, dabei fehlt. Bevor ich das Resultat der Analyse des Hrn. Mehner mit- theile, muss ich die Localität noch etwas näher bezeichnen, um anschaulich zu machen, dass dieses "Wasser schon als wahres Kaspisches Seewasser betrachtet werden muss, ab- gesehen von Modificationen, welche nach Localitälen und Tie- fen noch Vorkommen mögen und ohne allen Zweifel Vorkom- men. selbst ohne die submarinen Eskalationen, welche in der Mitte des Beckens sich zeigen und die, beim Aufsteigen, die Qualität des Wassers, wenn auch nicht gerade durch chemische Verbindung, doch jedenfalls durch Beimengung verändern müssen. Hat doch die letzte Befahrung des grossen östlichen Busens, den wir gewöhnlich Kara Bugas nennen, obgleich eigentlich nur der Eingang so heisst, hat doch, sage ich, die Untersuchung durch den Lieutenant Sherebzow be- stätigt, was schon durch Karelin berichtet und früher schon der Sage nach bekannt war, dass ununterbrochen Wasser durch den engen Eingang in diesen Busen einslrümt, uud dass in ihm das Wasser eine so stark gesalzene Soole bildet, dass kein Fisch darin weilt, und überhaupt, so viel die Mann- schaft bemerken konnte, kein lebendiges Thier. Auf dem Bo- den aber fand Sherebzow eine Salzschicht von unbekann- ter Mächtigkeit. Es scheint also dieser Busen eine der Sätti- gung nahe Salzlauge zu enthalten und eine natürliche Salz- pfanne von gigantischen Dimensionen zu bilden, welche das Meer selbst, ohne fremde Hülfe, speist, und in welcher die Steppenhitze die Soole abdampfen lässt. Die grösste Länge beträgt nach dem Meridian 85 Seemeilen, die grösste Breite (im Parallel von 41° IO' n. Br.) aber 75 Seemeilen. Die Ober- fläche dieser Riesen-Kolhe lässt sich nach der Karte von Sherebzow auf 3000 Quadrat-Seemeilen abschätzen Ausser diesem grossen, mit dem Ilaupt-Bcckcn eng Zusammenbau- 195 lEesMotlfii pîaysico - n*?.ad hématique 196 "enden Bassin, gibt es noch andere durch ihre Besonderheit ausgezeichnete Bassins. So soll auch der schmale Busen, der aus dem nordöstlichsten Winkel des Kaspischen Meeres nach Siidwest sich erstreckt, Kara- Su auf unsern Karten, sonst auch Kaidak genannt, nach allen Nachrichten, die wir in Nowo-Petrowsk einzogen, ein sehr scharfes, bitteres oder bit- tersalziges Wasser enthalten. Aber auch der breitere Theil des Meeres selbst, von dem der Kara- Sic abgeht, der Mcrtwyi Kultuk mag ein eigenes Wasser enthalten, wenn es wahr ist, was die Fischer und die ehemaligen Bewohner der Festung Xowo-Alexandroiosk behaupten, dass hier gar keine Fische Vorkommen. "Gar keine Fische» heisst nun freilich in der Sprache der Kaspischen Fischer keinesweges so viel wie ne utius quidem piscis, sondern nur etwa : keine Rolhfische und auch von andern werthvollen Fischen nicht so viel, dass es sich der Mühe verlohnte, auf ihren Fang nur zu gehen. Aber ein unterrichteter Arzt in Nowo-Pelrowsk Herr Nikolskii, der früher in der jetzt aufgegebenen Festung Noieo Alexan- drowsk gewohnt hat, versichert, dass man von dieser Festung aus nie in der Umgebung gefischt habe, und auch er meinte, dass gar keine Fische da seien. Dass die Astrachanschen Fi- scher nie dahin fahren, wird auch von Herrn Danil ewskii und Seme now bestätigt, die zwar nicht in den Eidlich selbst hinein gekommen sind, aber Fischer in benachbarten Gegen- den ausgefragt haben. Nun ist zwar der Mertwyi Eidlich sehr versandet, und wenn dieser Sand, wie es bei der breiten Fläche wahrscheinlich ist, viel bewegt wird, so wird er der Entwickelung des organischen Lebens hemmend enlgegen- trelen und wenig Nahrung für Fische enthalten, wie ich in andern Gegenden des Meeres beobachtet habe ; allein wenn diese behauptete Abwesenheit von Fischen nur einigermassen dem Wortsinne nach zu nehmen ist, so möchte auch wohl das Wasser daran Schuld sein. Das wird auch wahrschein- lich, wenn wir sein Verhältniss betrachten. Weil umher ist kein Zufluss von süssem Wasser. Die Quantität, welche der f red dem Meere zuführt, ist gering, und die des Emba- Flusses, mit Ausnahme des Frühlings, ganz unbedeutend; die verdun- stende Fläche ist gross uud das tiefste Ende, der Merlwyi Eidlich, steht mit dem Kara- Su in Verbindung, den man viel- leicht als einen in der Entwickelung begriffenen Salzsee zu betrachten hat. Ueberdiess soll das wenige Wasser, das aus dem benachbarten Usljurt zufliesst, nach der Versicherung des Urn. Nikolskii, ziemlich stark hiltersalzig sein. Der kleinen Busen, die in Abtrennung begriffen sein mögen, um Salzseen zu bilden, wollen wir gar nicht gedenken. Im Süden haben wir dagegen zwei grössere Busen, den Aslr abat sehen und den von Enseli, von denen besonders der erstere starken Zufluss von süssem Wasser, und also einen geringen Salz- gehalt hat. \n< h Abscheidung dieser einzelnen abgesonderten Glieder lileihl das grosse Becken übrig, das nach seinen physischen \ erhältnissen wieder in zwei Abtheilungen zerfällt, in das nördliche flache und fias südliche tiefe Becken. Bekanntlich i-M ni< hl nur die gesammle Nordküste flach, sondern die Tiefe wachst auch ausserordentlich langsam, bis 8 Faden. Um die Seehunds-Inseln erhebt sich der Boden wieder zu einer weit ausgedehnten Untiefe, auf welcher die Thätigkeit des Meeres allmälig die Inseln neuer und neuester Bildung Eulaly , Mor - shot, Swiitoi und Podgornyi erzeugt hat. Schreitet man aber von der JFotya-Mündung nach Süden vor, so findet sieb, dass, wenn man die Tiefe von 9 Faden ganz allmälig erreicht hat, der Uebergang zu 10 Faden l’asch erfolgt und sehr rasch noch viel bedeutendere Tiefen folgen. — Wenn man nun eine fast parabolische Bogenlinie, deren Scheitel gegen die Wolga gerichtet ist, von dem Agrachanschen Vorgebirge nach Osten hinüberzieht, nicht nach dem Vorgebirge l'jich - Earagan selbst, wie gewöhnlich angegeben w ird, sondern auf ein Drit- tbeil der Entfernung zwischen diesem Vorgebirge und dem Siidende von Eidaly , so scheidet diese Linie ein nördli- ches flaches Becken, dessen grösste Ausdehnung von Ost nach West geht, von einem südlichen tiefen Becken ab, dessen grösste Ausdehnung von Nord nach Süd sich erstreckt. Das flache nördliche Becken hat nach dieser Ablheilung nicht über 9 Faden Tiefe, und da es das Wasser der mächtigen Wolga , des Terch , des Ural und der Emba aufnimmt, so ent- hält es nur ein brakisches, an der Nordkiiste fast ungesalze- nes Wasser, dessen allmälige Zunahme an Bitterkeit und Salz- gehalt nach Osten erst dann gehörig bekannt sein wird, wenn die Wasserproben, die Herr Semenow mitgebracht bat, un- tersucht sein werden. — Das tiefe Becken dagegen gewinnt sehr rasch an Tiefe, die südlich von Türhi selbst in der Nähe der Küste sehr bedeutend wird. Schon im 16ten Jahrhun- derte fiel es dem Englischen Handlungs-Factor Arthur Ed- wards auf, dass er, nur 12 Leagues von der Küste hin- steuernd, (bei 41° 28/ Polböbe), mit 200 Faden den Grund nicht erreichen konnte. Die Mitte gilt für unergründlich tief, ln der That hat man jedoch noch keine continuirlichen Lothungen mit gehörig langen Leinen versucht. Nur so viel scheint gewiss, dass dieses tiefe Becken wieder in zwei Ab- theilungen zerfällt, eine nördliche und eine südliche. Die Gränze zwischen ihnen ist da, wo das Meer am meisten ver- engt ist, zwischen dem Apscheronschen und dem Erasnowod- shischen Vorgebirge. Man wusste schon seit längerer Zeit, dass an dieser verengten Stelle man wTeit ins Meer hinein den Boden mit gewöhnlichen Lothleinen erreichen kann, und glaubte daher, dass ein stark erhobener Kamm von einem Ufer zum andern hinüberlaufe und beide Abtheilungen völlig scheide. Eine specielle Untersuchung, welche die Admiralität vor wenigen Jahren veranstalten Hess, hat aber doch nach- gewiesen, dass in der Mitte zwischen beiden Ufern und zwar auf eine bedeutende Strecke hin, der Boden mit einer Lolh- leine von 100 Faden nicht erreicht werden konnte. Von die- sen beiden Abtbeilungen scheint die nördliche im Allgemei- nen die tiefere zu sein, da die Kolotkinsche Karte in der süd- lichen. an einigen Stellen wenigstens, ziemlich weit vom Ufer 35 Faden nolirt, auch ist ihr ganzes Ostufer weit ins Meer hinein flach — nach Kolotkin und noch mehr nach Kare- lin — aber in der Mitte der Südküste, unter 491/£° östl. Länge 197 19S de l’ Académie de Saiiit-Péte^bourg. von Paris, notirt Kolotkin kaum 8 Seemeilen von der Küste entfernt, 80 Faden Tiefe. — Das flache Becken wird immer flacher an allen seinen Rändern, von dem Absatz der grossen Flüsse und vom Sande der östlichen Steppe, den der vorherr- schende Ostwind ins Meer treibt. Im tiefen Becken versandet aus demselben Grunde der südöstliche Winkel. Schon Ewers- man hat über die Zunahme des Landes an der Ostküste des flachen Beckens berichtet und den Sand der Steppe als den Grund erkannt, weshalb hier die kleinen Inseln allmälig mit dem Lande sich verbinden. Meine Begleiter, die Hrn. I) ani- le wskii und Sem en ow haben diese Küste besucht und die Zunahme des Landes bestätigt. Sie konnten in der von ihnen betretenen und befahrenen Gegend keine der in Kolotkin’s Atlas verzeicbneten Inseln wieder finden. Ueberhaupt ist die Gränze zwischen Meer und Land ganz unbestimmt und wech- selt mit der Richtung des Windes. Nach Westen wirken die Flüsse durch Anschwemmungen noch rascher und zwar der Terek verhältnissmässig viel mehr als die Wolga. Ich habe selbst eine Watage (Fischerei-Etablissement) am nördlichsten Arme des Terek, den Prorusa, besucht, über welche hinaus das Land jetzt sich weit vorgeschoben hat. Die ältesten Be- wohner desselben haben noch in ihrer .lugend am Fusse des kleinen Hügels auf dem die Watage steht, das Meer gesehen ; wir dagegen mussten vom Meere IG bis 20 Werst zurück- legen, um sie zu erreichen. Jene Aussage wird aber durch die Local-Verhältnisse und durch den Namen selbst bestätigt. Diese Watage heisst Hepiibiii Pmhoicb. Ihjnok bedeutet nach der hiesigen Landessprache ein Vorgebirge, wenn es etwas abgerundet ist. An der Wolga ist diese Benennung ganz all- gemein. Die Watage des (Schwarzen Vorgebirges« ist erst in der zweiten Hälfte des vorigen Jahrhunderts gegründet, und jetzt ist das Meer von dort gar nicht mehr sichtbar. Der Steppenboden hört mit scharfer Gränze auf, um ihn herum läuft eine schmale Einfassung von Salicornien und dann fol- gen, so weit das Auge reicht, Sumpfpflanzen, besonders Rohr. Es ist also nicht ein Boden den das Meer abgegeben, sondern ein Boden, den der seichte Flussarm neu gebildet hat. An den südlichen Armen des Terek wächst das Ufer eben so oder vielleicht noch mehr in das Meer hinein. Diese Mündungen des Terek haben sich dem Agraehans chen Vorgebirge nach den neuesten Karten auf ein Paar Werst genähert. Ein Fi- scher, der dort gewesen ist, wollte den Abstand jetzt auf nur l1/, Werst schätzen. Im tiefen südlichen Becken ist nur die Mündung der Kura bedeutend vorschreitend. In wie weit ein Sinken des Meeres-Niveaus dabei mitwirkt, möchte ich bei einer andern Gelegenheit besprechen, da diese Frage nach meiner Meinung nur sehr speciel behandelt werden sollte. Im flachen Becken ist das Wasser weit ins Meer hinein trübe von den in ihm schwebenden Beimischungen, ja im Westen reicht die Trübung bis zum Agrachanschen Vorge- birge, im Osten aber lange nicht so weit. In der Milte scheint die Trübung ziemlich genau am Rande der unten näher bc- zeichneten Muschelbank aufzuhören, oder in der Gegend, wo die äusserst geringe Senkung des nördlichen Saumes etwas mein zunimmt. \ on hier an wird das Wasser durchsichtig und schön seladon-griin. Füge ich noch hinzu, dass das flache Becken überall von flachen Steppenländern umgeben ist, mit alleiniger Ausnahme des Ueberganges vom Mèrlmyi KuUuk in den Kara- Su, in der Gegend der ehemaligen FesUuvj; NoiL'o-Ale.randrowsk, wo der hohe Usljurt nahe zum Kaspischen Meere vortritt, das tiefe Becken aber meist hohe Uferländer, hie und da mit schmalem Vorlande, hat, an der Ostküste jedoch um den Kara Bogus und von dem Krasnowoclskis chen Busen bis zum Asirabatschen flaches Land, — so glaube ich ein gedrängtes Bild des Kaspi- schen Meeres gegeben zu haben. Ich komme nach dieser langen Einleitung auf den Punkt zurück, an welchem das Wasser geschöpft wurde. Wenn ich oben die Scheidungslinie zwischen dem flachen und dem tie- fen Becken des Kaspischen Meeres nicht nach der vorragen- den Spitze Tjuk-Karagan gezogen wissen wollte, sondern auf ein Drittheil der Distanz zwischen ihr und der Südspitze von Kulaly , so geschah es, weil um das Vorgebirge ein verhält- nissmässig tiefer Kanal sich zieht. Seine Tiefe wird von den hiesigen Fischern zu 12 Faden angegeben. Herr Obrist Iwa- schinzow hat auch noch in diesem Jahre diese Tiefe eefun- den. Ich selbst habe zwar nur wenig über 1 1 Faden gemes- sen, kann aber darauf gar kein Gewicht legen, da ich nicht oft genug geiolhet habe, um die tiefste Stelle zu finden. Das aber kann ich aus eigener Beobachtung bezeugen, dass die Tiefe über 10 Faden ziemlich schmal ist, also einen Kanal bildet, denn ein Paar Seemeilen von der Küste wächst die Tiefe rasch, und schon wenige Seemeilen weiter hat man 8 und bald G Faden Tiefe, wenn man von der Distanz des Süd- endes der Insel Kulaly kaum ein Drittheil erreicht hat. — Mir scheint, dass in dieser Furche, wenn nicht bleibend, doch sehr gewöhnlich, eine Strömung von SW nach NO herrscht, denn die Schilfe legen den Weg von dem Hafen (der nicht an der äussersten Spitze selbst, sondern SSW von ihm liegt), nach der Spitze (.lompe) gewöhnlich schneller zurück, als umgekehrt von der Spitze nach dem Hafen. Eine solche Strö- mung erscheint aber auch höchst wahrscheinlich, weil der Verlust, den das Wasser in der Osthälfte des nördlichen fla- chen Beckens durch Verdunstung erleidet, nicht allein durch den wasserarmen Ural und den ganz unbedeutenden Zufluss aus der Emba ersetzt werden kann, sondern eine Zuströmung von Westen fordern muss, vorzüglich aber weil das mehr gesalzene und deshalb schwerere Wasser des tiefen Beckens gegen das weniger gesalzene flachere Becken in der Tiefe ausströmen muss. Nach der Oberfläche zu würde eine entge- gengesetzte Strömung aus demselben Grunde entstehen, wenn der Verlust, welchen die breite Osthälfte des flachen Beckens durch Verdunstung erleidet, durch den Zufluss aus dem Ural und der Emba ersetzt werden könnte. Das ist aber sicher nicht der Fall, sondern auch an der Oberfläche ist ein Zufluss von Westen her nothwendig. Ueberhaupt haben ja beide Becken, sowohl das flache als das liefe, fast nur Zufluss von frischem Wasser von Westen her, aus der I Uolga, dem 199 EEsaflïeilai pïaysieo <= mc&Oi&natiuHiue 200 Tcrel dein Kur, der aus zwei ansehnlichen Flüssen gebil- det wird, und aus unzähligen kleineren Bergfiüssen. Ge- gen diese kommen die Emba und der Alrek gar nicht in Betracht. Aber auch wenn in dem Kanäle um die Spitze \on Tjuk-Karagan keine fortgehende und selbst keine vorherr- schende Strömung aus dem tiefen Becken in das Hache ginge, und der Kanal nur tief erhalten würde durch das wechselnde Andrängen des Wassers gegen die vorragende Spitze des 5 orgebirffes, bald von Osten und'Norden. bald von besten und Süden — in Folge der verschiedenen Winde — immer wäre diese Stelle vorzüglich als der Mischpunct der Wasser beider Becken zu betrachten, oder als die Gegend, wo man zunächst hoffen kann, die mittlere Beschaffenheit des Wassers v om Kaspischen Meere zu finden. Aus diesem Kanäle nun hatte ich das W asser geschöpft, dessen Analyse Herr Mehner die Gefälligkeit hatte zu über- nehmen. Es ist jedoch nicht aus der liele geholt, wozu ich keinen Apparat hei mir hatte, sondern von der Oberfläche. Welche Zunahmen des Salzgehaltes nach der Tiefe sich fin- den, oder welche Modificalionen auch an der Oberfläche in den südlichem Regionen Vorkommen mögen, wird man erst erfahren, wenn die Wasserproben untersucht sein werden, welche Herr Semenow in diesem Augenblicke zu sammeln abgcrcist ist. Dass das Wasser in dem tiefem Becken über- haupt mehr gesalzen ist, lässt sich nicht nur aus der grossen Tiefe und dem geringem Zufluss von süssem Wasser vermu- then, es wird auch bestätigt durch den Geschmack und durch die grossem Muscheln. Herr Mehner theilt nun als Resultat seiner Analyse des an dem Vorgebirge Tjuk Karagan gesammelten Wassers Fol- gendes mit Chlornalrium 8,9504 Chlorkalium 0,6510 Schwefelsaurer Talk .... 3,2610 Kalk .... 0,5592 Doppelt kohlensaurer Talk 0,2054 lvalk 0,3730 Wasser und Verlust 986,0000 1000,0000 Der Salzgehalt 1,4 p. c. war in diesem Wasser mehr als doppelt so gross wie in dem 4Vasser welches Goebel nicht weil von der CVflf-Mündung sammelte, und mehr als acht Mal so gross als in dem Wasser, das Rose 95 Werst jenseit der Wolga-Mündung Birjutschja Kossa) schöpfte. Stellen wir die drei Analysen übersichtlich zusammen. Das Kaspische Wrasser enthält: 1 fast einen Grad südlich von der südlich- westlichsten B Wf/tf-Mündung, nach Rose 0,1654 p. c. Salze 2 einen halben Grad südlich von der Ural- Miindung, nach Goebel 0,6294 — 3 Vor dem \ orgebirge Tjuk-Karagan , nach Herrn Mehner 1,4000 — Man übersieht hier nicht nur sogleich die Armulh an Salz- theilen im nördlichen flachen Becken sondern wird es wahr- scheinlich finden, dass das tiefere Becken weiter nach Süden bedeutend reicher an Saiztheilen ist als da, wo es in das flache Becken übergeht. Die Hrrn. Rose und Goebel haben ihre Wasserproben allerdings nicht weit von Flussmündungen gesammelt, allein man würde sehr irren, wenn man glaubte, dass am Nordufer zwischen beiden Flüssen die Sättigung viel bedeutender ist. Wir haben fast in der Mille zwischen dem östlichsten Arme der Wolga und dem westlichsten des Ural, 30 — 40 Seemeilen von der Küste, (nach Berechnung des Steuermanns war unser Beobachtungspunct 31 Seemeilen von der Küste entfernt, all- ein der Erfolg erwies, dass wir südlicher ankamen als erwar- tet war, so wird der Beobachtungspunct wohl fast 40 See- meilen von der Küste gewesen sein) Wasser gesammelt und die Beimischung von Salz durch den Geschmack zwrar sehr gut erkennbar, aber doch so gering gefunden, dass gar man- ches Trinkwasser, das in der Umgegend des Kaspischen Mee- res im täglichen Gebrauche ist, weil man kein anderes haben kann, salziger ist. Wir hatten 2 Faden Tiefe. Es scheint mir daher, dass die von Hrn. Sokol ow aufgestellte Regel, dass (bei ruhigem Wetter) das Wasser des Kaspischen Meeres als süss zu betrachten ist, so lange man die Tiefe von 2 Faden nicht überschritten hat, von der Wolga bis zum Ural als gül- tig betrachtet werden kann. Weiter nach Osten aber gilt diese , Regel nicht mehr. Dass der Salzgehalt in den einzelnen Gegenden nach den Winden und Strömungen sehr w echselt, versteht sich so sehr von selbst, dass darüber kein Wort zu verlieren ist. Behaup- tet man doch hier, dass in seltenen Fällen, wenn ein heftiger SW längere Zeit anhält, selbst hei Astrachan das Wolga- Wasser einen salzigen Beigeschmack haben soll. Diese Be- hauptung halte ich zwar für sehr übertrieben, allein nicht ganz selten ist das Seewasser bis fast in die Mitte der Entfer- nung zwischen Astrachan und den IFöQa-Mündungen kenntlich. Sie aber wird es besonders interessiren, dass unter den verschiedenen Salzen die Quantität von schwefelsaurer Talk- erde, besonders aber des Magnesium bicarbonicum bei Mangi- schlak *) noch mehr zugenommen hat, als die des Kochsalzes oder der Salze überhaupt. Es verhalten sich nämlich im Wasser vor dem Ural , vor Tjuk-Karagan Alle Salze wie 1 : 2,225 Das Chlornatrium 1 : 2,45 Der schwefelsaure Talk 1 : 2,63 Das doppeltkohlensaure Talk . 1 : 15,9 Das Chlorkalium 1 : 8,5 *) Ist diese Benennung doch der Feder entschlüpft, weil sie jetzt die gebräuchliche ist. Ich wollte sie vermeiden, da ihre Bedeutung mit den Zeilen gewechselt hat. Das Mangisaftlak des 16ten Jahrhun- derts ist ein anderes als das des löten und dieses wieder von dem jetzigen verschieden. Nun nennt Herr Iwanin die ganze Halbinsel so. Ersparen .‘ie mir die Erläuterung. (Spätere Anmerkung.) 201 île l’Æcadémie de Saan4=Pe<;ep§b©Mffffi\ 202 Diese Zunahme der Talkerde, nicht nur im Verhältniss zur Wasser-Quantität, sondern auch zur Menge der andern Salze, die nach dem tiefem Becken hin augenscheinlich ist, wird Ihnen, Hr. College, besonders interessant sein, da Sie mit Recht den Reichthum an Bittersalz als das Characteristische des Aral- Kaspischen Faunen-Gebietes, wie Sie es nennen, be- trachten und das Dasein der von Ihnen fiir Pholadomyen er- klärten Myaceen mit dieser chemischen Eigenschaft in ursäch- lichen Zusammenhang bringen. Dieser Zusammenhang scheint mir auch durch das Vorkommen derselben erwiesen zu sein. Sie werden aber doch vielleicht einen andern Gattungs- namen bekommen müssen, da die äussere Kieme, obgleich klein, doch deutlich sichtbar ist. Auch ist die Mantelspalte, durch welche der Fuss tritt, nicht ganz klein zu nennen, we- nigstens bei Adacna plicata nicht; bei A. laevigata ist sie viel enger, weil der Mantel bei dieser Art hinter den Siphonen noch eine besondere Oeffnung bildet, wie Owen von den Pholaclmyen anführt. Da ich das Werk von Owen, in wel- chem das Thier der ursprünglichen Plioladomya beschrieben wird, nicht bei der Hand habe und auf Auszüge mich nicht verlasse, habe ich vorläufig die Namengebung ganz vermie- den. Vor allen Dingen muss ich sehen, wie er die Verwach- sung der äussern Kieme mit den innern beschreibt. Der Name thut ja auch nichts zur Sache. Die Verwandtschaft springt in die Augen. Alle Myaceen dieser Form, welche ich lebend emporgezogen habe — und ich habe alle aus dem Kaspischen Meere bekannten Arten lebend gefunden, sind in dem west- lichen Theile des flachen Beckens klein und sehr dünnschalig, in jenem Kanäle von Tjuk-Karagan, welcher das Wasser aus dem tiefem Becken in die Embaschen Gewässer leitet, sind sie viel grösser, und schon bei den Seehunds-Inseln und in den Embaschen Gewässern sind sie ganz ansehnlich. Am häu- figsten ist hier Adacna plicata, Eichw., während A. laevigata, ich weiss nicht warum, hier selten, an der Westküste aber gemein ist. Zwerghafle Individuen der verschiedenen Arten kann man bis in die Nähe der Flussmündungen, so weit das Wasser nur noch einigen Salzgeschmack hat, finden. Ich kann nicht umhin, Ihnen ein Quid pro quo oder eine unbegründete Freude mitzutkeilen, worin diese rhachitiscken Individuen mich versetzt hatten. Schon 80 Werst hinter Tschetyre Bugry , wo das Meerwasser, und zwar das Meerwasser des flachen Beckens nur wenig zu spüren ist, fand ich vermittelst der Dragge kleine weiche, weissliche Körper von offenbar thie- rischer Slructur, mit zwei deutlichen Oeflhungen und diese mit Tentakeln besetzt. Das erste Mal verharrten sie in ihrer Contraction, die mir nicht auffiel, da sie an der untern oder Ansatzfläche verletzt waren. Das Schiff kam bald in starke Bewegung und so wurden diese zweifelhaften Gebilde für eine künftig mögliche Untersuchung aufgehoben, in der Hoff- nung, dass später noch bestimmt werden könnte, ob hier zwei Oeffnungen zu einer gewundenen oder zu zwei ge- trennten Höhlungen führten; denn das aufgefundene schien sich entweder den Ascidicn oder den Actinien anreiben zu wollen, war also für das Kaspische Meer ein grosser Fund. Später kamen dieselben Körper wieder vor, und konnten einige Tage im Seewasser erhalten werden. Ein Paar von ih- nen verlängerten sich allmälig und schoben die um beide Oeflinmgen stehenden Tentakeln länger heraus, andere blie- ben verkürzt. An den ersteren sah man jetzt deutlich zwei geflennte Höhlungen, als ob zwei Actinien neben einander sässen. Quer- und Längsstreifen vervollständigten das Bild von Actinien, aber, sonderbar ! auch diese hatten die untere Scheibe nicht, und waren hier offenbar verletzt — ja es ragte ein Faden vor. Ich hatte damals schon die verwachse- nen Siphonen der hier lebenden Myaceen weit vorragen ge- sehen, konnte sie aber in meinen Pseudo- Actinien nicht wie- der erkennen, da ich von jenen Muscheln nichts in dem Sande fand, den die Dragge damals aufgezogen hatte. Es schien doch undenkbar, dass irgend ein Thier die Muschel ver- schlingen und grade die Siphonen ausspeien sollte ! Die Lö- sung des Räthsels kam bei einer dritten Gelegenheit, wo sich wieder die neckische Doppel-Actinie zeigte. Der Sand, den die Dragge mitgebracht hatte, wurde sehr genau untersucht und da fanden sich noch zwei Exemplare von Adacna vitrea, von 3 Linien Länge, die aber an beiden Seiten eingedrückt waren. Es war dadurch das Thier zerquetscht, ein Theil sei- ner Substanz heraus gedrückt und um die Schaale verbreitet; feiner Sand und Lehm waren an dieser Substanz hängen ge- blieben und batten die Muschel unkenntlich gemacht. An die- sen beiden Muscheln sassen aber noch die beiden Siphonen. Diejenigen Individuen, deren Siphonen abgetrennt waren, mussten vollständig zerquetscht und dadurch ganz unkennt- lich geworden sein. Es war ein grobkörniger Sand mit we- nigem Lehm, was die Dragge heraufbrachte und ich zweifle keinen Augenblick, dass früher dieselben Pholadomyen mit noch dünnem Schaalen aufgezogen waren, deren Wölbung auch dem feinem Sande nicht wiederstehen konnte, deren Siphonen aber vom Sande gleichmässig umschlossen, nur zu- sammengedrückt, nicht zerquetscht wurden. Wenn man ein Physa fontinalis mit Sandwasser aufzöge, möchte auch wohl wenig davon kenntlich bleiben. Etwas unerwartet war es mir, dass man in dem Kanäle von Tjuk-Karagan die Kalksalze weniger vermehrt fand, als die meisten übrigen. Es verhält sich nämlich vor der Ural-M iindung ; vor Tjuk-Karagan der doppeltkohlensaure Kalk wie I : 2, Ifl der schwefelsaure Kalk nur wie .5 : 1,12 Doch liegen hier die grössten und schwersten Exemplare von Cardium irigonoides und C. crassum [ Euhwaldu in grosser Menge umher. Diese Giganten, wie man sie freilich nur in Bezug auf das Kaspische Becken nennen kann, scheinen aber hier nicht heimisch zu sein. Wir haben beim Draggen im oft bezeichnetcn Kanäle zwar viele lebende Muscheln von verschiedenen Arten der Gattun- gen Cardium und den Pholodomven ähnliche gefunden . von den ersteren ganz ansehnliche, aber keine so grossen, wie sie am Ufer liegen. Daraus scbliessen zu wollen, dass die grossen 203 Bulletin physieo - mathématique 204 der Vorzeit airgehörten, oder subfossil wären, würde ich doch für sehr übereilt halten. Auch konnte im Kanäle selbst nicht so oft gedragt werden, als ich wünschte. Ein Paar Mal er- klärten die Kosaken, die uns ruderten, es für onacuo, über die Barre, welche unter der Wasserfläche die Hafen -Düne fortsetzt, in das offene Meer zu fahren, und wenn Uralische Kosaken eine Bootsfahrt für gefährlich erklären, so kann un- ser Eins ruhig umkehren, ohne für feig zu gelten. Wir muss- ten uns also mit der Bucht selbst und mit der Iiossa (Sand- bank begnügen. Ein anderes Mal hatte ich die Festung bei völlig stillem Wetter mit Ilrn. Schultz verlassen, und hoffte mit Musse in dem Kanäle draggen zn können, um sicher zu sein, oh die kolossalen Cardien hier leben, aber noch ehe ich aus dem Hafen war, hatte sich ein neidischer Wind erhoben, der die Wellen bald so auflrieb, dass, als bei 9 Faden Tiefe die Uragge aufgezogen wurde, das Boot in Gefahr war umzu- schlagen. Da musste ich zum Rückzüge blasen lassen, denn mir kam ein kleines Abentheuer ins Gedäehtniss, dass wir zu- sammen erlebt haben. Ich denke, es wird Ihnen auch noch erinnerlich sein, wie wir auf spiegelglatter See, umströmt von Medusen, die sich der Stille zu freuen schienen, in einem kleinen Aachen, den Sie allein ruderten, vor dem majestäti- schen Nordkap umherfuhren, an dem prachtvollen Anblick uns weidend, und wie, noch ehe wir das Schiff erreicht hat- ten, alle Mannschaft desselben nur nach Westen blickte, wie denn auch bald, nachdem wir kaum geborgen waren, der von W eslen kommende Sturm so in unser grosses Seegel stürzte, dass man besorgen konnte, das Schiff würde umgeworfen, da das Seegel nicht schnell genug fallen wollte, bis Sie hinauf- kletterten und es niederrissen. Nun, vVas das Nordkap im Grossen ist, das ist die Spitze von Tjuk Karagan im Kleinen. Obgleich lange nicht 3000, wohl kaum 250 Fuss hoch, ist sie doch für die nord - kaspische Fläche ein Hemmpunct der Winde, die, wenn sie herum kommen, um so stärker hervor- stürzen, und die Wellen sehr rasch aufthürmen, so dass ganz andere Fahrzeuge, als unser offenes Boot, umwerfen können. Auch bekam ich. noch ehe ich nach dem damaligen Draggen mich ganz gesichert hatte, einige Wassergüsse, und als ich hinter der Iiossa war, schien es, dass es gerade die rechte Zeit gewesen war, umzukehren. Indessen ist von Ilrn. Dani- lewski einmal längere Zeit und von mir ein anderes Mal eine kürzere Zeit in dem Kanäle gedragt, und die grossem Individu en dreier Car dien- Avion, die wir erhalten haben, sind so gleich unter sich, (von der Grösse, wie Sie sie bereits im Museum haben;, dass ich zu glauben geneigt bin, sie werden im hiesigen Kanäle nicht grösser. Da sie auf der Barre, bei 2 — V Faden Tiefe, und in der Bucht selbst nur noch kleiner Vorkommen, so kann ich nicht umhin zu glauben, dass die ganz grossen Auswürflinge aus dem liefen Becken stammen, nicht aus dessen hiesigem engen Uebcrgange in das flache Becken. Die grossen kommen, ausgeworfen, noch vor auf den sogenannten Seehunds-Inseln ( Kulaly u. s. w.) doch in viel geringerer Menge, als bei Tjuk-Iiaragan , fehlen aber an der flachen Nordküste gänzlich. Auch wenn ich hundert und mehr Werst von dieser Küste, bei 3 — 4 Faden Tiefe die Dragge auswarf, fand ich nie auch nur eine leere Schaale dieser Di- mension. Ist es nicht überhaupt Regel, dass die grössten In- dividuen der Seemuscheln in der Tiefe leben, möge nun der grössere Salz-Gehalt oder eine andére Bedingung davon der Grund sein ? Mir war es wenigstens auffallend, als ich einst in den Schwedischen Schären, nicht sehr weit südöstlich von Stockholm in ansehnlicher Tiefe die Dragge versuchte, dass sie so grosse Exemplare von Cardium edule (oder C. ruslicum Aul. sed, mejudice, non Linnaei ) hervorbrachte, wie ich sie in der Ostsee diesseit Ystadt durchaus nicht erwartet hatte, und wie sie auch am Ufer nirgends zu sehen waren. Die Tiefe kann ich nicht mehr mit Sichei’heit angeben, doch ist mir erinnerlich, dass mir ein Fischer von der grossen Tiefe dieser Bucht zwischen ansehnlichen Granitbergen erzählte und dass erst ein Seil gesucht werden musste, um den Boden zu errei- chen, wozu das meinige, das doch 30 Faden lang war, nicht reichte. Es ist, wie gesagt, vielleicht der Salzgehalt, nicht die Tiefe unmittelbar, was die Mollusken gross werden lässt, denn Herr Danilewski hat aus den seichten Embaschen Gewäs- sern, aus der Tiefe von 2 Faden, Cardium trigonoides von 1 Zoll Länge gebracht, während sie in der Mitte der westlichen Hälfte des flachen Beckens bei 3 — 4 Faden Tiefe selten mehr als die Hälfte dieser Länge erreicht, und zwischen der Insel Tschetschen und dem x\grachanschen Vorgebirge, haben wir bei geringer Tiefe, aber am Rande des tiefen Beckens, dieselbe Art lebend in einer Grösse gefunden, die sich den kolossalen ausgeworfenen Muscheln am meisten nähert. In dem tiefen Becken selbst haben wir noch nicht draggen können. Für die Ansicht, dass die Molluskenfauna des Kaspischen Meeres im Absterben begriffen sei, habe ich noch keine Gründe finden können, so bereit ich auch wäre, sie anzunehmen, wenn sie sich zeigten. Allerdings zieht man fast immer sehr viel mehr leere Schaalen auf, als solche die lebenden Thie- ren angehören, allein dieses Vcrhältniss wird wmhl überall sich finden, wo nicht die leeren Schaalen durch eine sehr starke Strömung weggeführt werden. Sie erhalten sich so lange an der Luft, um wie viel mehr unter einer Wasser- schicht. Es giebt weite Strecken im Kaspischen Meere, wo leere Schaalen und Schaalentrümmer hoch über einander lie- gen. Unsere grosse Dragge zog ein Mal eine solche Masse davon herauf, dass wir bis in den dritten Tag die wenigen lebenden aussuchten und dann der Rest — noch mehrere Pud — ins Meer zurückgeschüttet wurde. Der ganze Vorrath mochte w ohl 10 Pud betragen haben. Nur die kleinern Schaa- len waren ganz, von den grossem waren nur Trümmer da. Noch ein anderes Mal war der Inhalt einer kleinen Dragge, die viel weniger tief gegriffen batte, ziemlich derselbe. Es scheint in der Längenrichtung des flachen Beckens weithin eine solche Muschelbank zu verlaufen und zwar da, wo der lange Zeit ausserordentlich langsam sich senkende Boden von 3 oder 3V2 Faden Tiefe ein wrenig rascher abzufallen beginnt. Ich denke mir, dass die Wellen, wenn sie von Süden kom- men, hier, wo der Boden flacher wird, in einer Art Brandung 205 206 de l'Académie de Saint - Pétersbourg-. anschlagen, und den in ihnen schwebenden Inhalt weiter wegschleudern, wodurch allmäiig ein Muscheidanim gebildet ist, der nur einer Erhebung des Bodens oder eines Abflusses des Wassers bedarf, um eben solche Felsen aus Muschel- Trümmern zu bilden, wie sie an der Ost- und Westküste jetzt aus dem Wasser vorragen. Gross ist auch überall die Zahl der auf die Küsten ausgeworfenen Muscheln, wo das Meer neben ihnen sich nicht allzulangsam vertieft. Herr Da- nilewskii, der vor mir die Inseln Kulaly und Morskoi be- sucht halte, sagt in seinem Berichte, diese Inseln beständen aus Sand, ausgeworfenem Seegras und Muscheln. F ür Morskoi, welches ganz neuen Ursprungs ist, muss ich dieser Darstel- lung vollkommen beistimmen. Es ist bedeckt mit kleinen Hügelchen, die aus der Ferne schon durch ihre weisse Farbe auffallen und vorherrschend aus gebleichten Muscheln beste- hen, die der Wind hin und her weht, bis einzelne Gräser oder andere Pflanzen ihnen einige Festigkeit geben. Für Ku- lalg möchte ich diesen Ausdruck nur für die Ränder gelten lassen, wo man mehr Muscheln und Schnecken oder Sand sieht, aber die Scheitelfläche besteht doch vorherrschend aus Sand, dem nur eine ansehnliche Menge Muscheln beigemengt ist ; die meisten hat der Wind ohne Zweifel verweht, denn die hiesigen Muscheln werden sehr leicht vom Winde geho- ben, da unter ihnen eine grosse Menge von dünnschaligen Adacnen oder Plioladomxjen sich finden und auch die Herz- muscheln meistens nur klein sind. Ueber die grosse Beweg- lichkeit der hiesigen Muscheln habe ich gelegentlich eine ei- genthümliche Erfahrung gemacht. Es kam mir darauf an, das Niveau des Wassers in einem Brunnen, der auf der Düne am Hafen von Tjuk-Karagan sich findet, gegen das Meeres- Niveau zu bestimmen. Dieser sogenannte Brunnen ist, wie manche ähnliche hier, nichts weiter als eine Grube, die man in den Sahd gegraben und in die man ein Fass eingesenkt hat, um als Brunnen-Einfassung zu dienen. Damit der Brun- nen aber nicht zugeweht werde, hatte man ihn mit einem Dache von Rogoshen in Form eines Zeltes bedeckt. Mit dem Nivellement bis zu diesem Brunnendache angekommen, sah ich kein anderes Mittel, es bis über den Brunnen zu leiten, als das Dach ein Paar Quadrat-Fuss weit aufreissen zu lassen, um eine Latte in horizontaler Richtung bis über den Brunnen zu führen. Es wehte an diesem Tage ein so heftiger Wind, dass man beim Ablesen durch das Fernrohr Mühe hatte, sich zu halten. Kaum war nun die Brunnendecke aufgerissen, als durch die Oeffnung eine Menge leichter Muscheln mit feinem Sande in diese Bedachung flog, und da der gewöhnliche Ein- gang zur Seite lag, darin umher wirbelte. Ich war umgeben von einem wahren Muschelgestöber mit feinem Sande, als ich den Abstand der Wasserfläche des Brunnens von der Latte mass und musste eilen, die gemachte OelTnung zu sclilies- sen, um den Brunnen nicht verschütten zu lassen. Grobe Sandkörner scheinen nicht so hoch gehoben zu werden. Die- ses seltsame Muschelgestöber erinnerte mich, dass man in diesem Lande, wo alles an die Vergangenheit mahnt, zuweilen auch von vorweltlichen Muscheln umstöbert werden muss, zwar nicht hier bei Tjuk-Karagan oder Mangischlak, wo die in den Boden vergrabenen Muscheln massiger sind, aber weiter nördlich in der II ok/u-Steppe. Erlauben Sie mir wieder eine Abschweifung, von der wir doch bald eine Nutzanwendung für die wichtige Frage, ob die Mollusken-Fauna des Kaspischen Meeres im Absterben be- griffen ist, machen werden. Diese Frage scheint mir nämlich wichtig, weil die Muscheln wesentlich zur Ernährung der Rothfische beitragen. Dass die nordkaspische Steppe zwischen der Wolga und dem Ural- Flusse Boden des Kaspischen Meeres war, und zwar zu einer Zeit, als dieses schon seine jetzige Fauna hatte, bezweifelt wohl Niemand mehr, da in allen Einrissen des Bodens Kaspische Muscheln zu Tage kommen. Ich kenne die Nordgränze dieses alten Meeres -Beckens nicht aus eigener Ansicht, allein ich kann nicht zweifeln, dass schon die Gegend des Elton- Sees hoch bedeckt war von einem ziemlich stark gesalzenen Wasser, denn sehr häufig findet man in den Ein- rissen, welche das Frühlingswasser macht, Cardium trigonoides und C. crassum von einer Grösse, wie sie nicht im flachen, sondern nur im tiefen Becken der .Jetztzeit oder an seinen Gränzen Vorkommen. Es ist aber auch leicht, die Muscheln des Brakwassers vom damaligen Meere aufzufinden und das Vorkommen derselben spricht mächtig dafür, dass Pallas Scharfblick ganz richtig die Randstufe der Donischen Hoch- steppe für das Ufer des alten Kaspischen Meeres ansah. Be- kanntlich fliesst die Wolga längere Zeit am Rande dieser Stufe, hat also rechts zuerst das Kreideland, dann die Do- nische Hochsteppe , links aber eine viel tiefere Grassteppe und dann die salzige Steppe, characterisirt durch Salzkräuter und Artemisien. Bei Zarizyn und noch entschiedener bei Sa- repta biegt die Stufe der Hochsteppe von dem jetzigen Wolga- Bette ab, und diese fliesst durch den ehemaligen Meeresbo- den. Dennoch bleibt das rechte Ufer höher, weil der Fluss, nach Westen drängend, hier eingerissen hat und noch immer einreisst, nach Osten aber absetzt. In diesem rechten Ufer nun sieht man, wo es steil abgerissen ist, eine Schicht Mu- scheln, welche sämmtiieh den Character der Kaspischen Brak- wasser-Muscheln haben. Man sieht diese Muschelschicht stel- lenweise schon bei Sarepta , aber am schärfsten in dem fast senkrechten Ufer, aut welchem Tschernoi Jar liegt. Sie ist auch weiter unten von Zeit zu Zeit noch recht deutlich, Dreis- sena polijmorpha und eine andere Dreissena , die nie im Fluss- wasser vorkommt, sind am meisten ausgewachsen und am häufigsten, die Myaceen sind klein und die Cardien am we- niesten ausgewachsen und am seltensten. Hier war also wohl das alte Ufer nahe. Gewöhnlich liegen die Muscheln im Sande. Wo nun der gewöhnliche Steppenboden dieser Gegend, ein zäher Lehm, die oberste Schicht bildet, da liegt die Muschel - schiebt vor jeder Auferstehung gesichert und die l 1er- Ein- stürze zeigen den Durchschnitt derselben. \ or Lcbtithjc aber läuft die Lehmschicht aus, der Boden wird sandiger und geht stellenweise in wahren Flugsand über. Hier nun, wo auch die Muschelschicht wohl ursprünglich schon der Boden- Bulletin flïlnysîeo » BîBatSiématlqwe 20S ‘-*(17 fläche näher lag, haben die Winde sie aufgewühlt, und als die leichtesten Thcile nach oben gebracht. Eine sandige sanft aufsleiitemle Höhe hinanfahrend, bemerkte ich nicht ohne Verwunderung glänzende Streifen, netzförmig verbunden, die wellige Fläche weithin überziehen. Die nähere Untersuchung zeigte bald, dass hier unzählige Muschel-Splitter mit einigen grossem Stücken, mitunter auch ganzen Muscheln, vom HY inde umhergetrieben werden, und bei stillem Weiter zwischen den Sandwellen Maschen bilden, wie jede leichtere Substanz, die auf dem Sande vom Y\ inde bewegt wird. Unter den kenntli- chen Muschclbrocken findet man hier auch solche, welche grösser waren, weil offenbar das alte Meer hier schon ansehn- lieh an Tiefe gewonnen hatte. Und nun die Nutzanwendung. Wenn diese Muscheltrüm- mer, welche Jahrhunderte hindurch nicht zur Ruhe gekom- men sind, sondern von den Winden umhergetrieben werden, noch nicht verwittert sind, wie will man, dass im Boden des Meeres sie bald verwesen ? Und wenn sie sehr lange sich er- halten. so ist es wohl nolhwendig, dass man mit lebenden Muscheln immer eine Menge leerer Schaalen aufzieht. Zieht man doch vor den Wolga -Mündungen die Dragge zuweilen gefüllt mit Paludina vipipara heraus, und findet unter 100 Schaalen kaum zwei, welche Thiere enthalten! V er wollte deshalb glauben, dass diese Schnecke in der Wolga abstirbt? Allerdings sieht man auf den Inseln und an einigen Stellen der Küste des Kaspischen Meeres Lager ausgeworfener Mu- scheln. Allein gegen die Lager, welche ich auf den Schären von Bohus Lein gesehen habe, sind sie doch unbedeutend zu nennen. — Die Ostsee freilich, an deren Ufer, so weit ich sie kenne, die Muscheln einzeln aufgelesen werden müssen, ist in Bezug auf Muschel-Production gegen das Kaspische Meer jungfräulich zu nennen, in einem etwas andern Sinne, als man nicht müde wird, den Boden des innern Brasiliens einen jung- fräulichen zu nennen. Ich sollte denken, ein Urwald und Hu- mus von nicht erreichter Tiefe geben für die Jungfräulichkeit eines Bodens nicht das beste Zeugniss ab. Aber der Mensch meint, wo seine Frucht nicht reift, da ist auch noch keine gereift. In Bezug auf die Zahl der Arten, ist in der That das Kaspi- sche Meer ausserordentlich arm. Wer hier seinem Mihiismus in Aufstellung neuer Arten frölmen will, muss geringe Ab- weichungen als besondere Specien aufstellen. Mitunter frei- lich sind diese Abweichungen grösser. Cardiurn trigonoides hat schon in früher Jugend bald eine ganz abgeflachte hintere Fläche, bald einen kaum bemerkbaren Winkel. Sind das ver- schiedene Arten ? Wir wollen sie nach Ihrer Methode der Messungen prüfen, wenn dazu Zeit ist. Und von Schnecken ernährt das Kaspische Meer ausser Paludina vivipara *), die ') Ich sehe so eben, dass Sie in Ihrem Reisewerke die Frage auf- werfen, wie stark die Beimischung von Salz und zumal von Bittersalz ist, welche Drcissenen, Paladinen, und Xeritinen ertragen können? An- näherungsweise könnte ich schon jetzt einige Auskunft für das Ivaspi- scho Meer ertheilcn. Paludina vivipara, und zwar in beiden Formen, aber schon aufhört, sobald das Wasser stärker brakisch wird, nur Pygmaeen. YVarum? möchte man fragen. Blickt man zu- rück auf die Ostsee, so findet man dasselbe, obgleich für die Einwanderung grösserer Meerschnecken die Thore nicht ge- schlossen sind. Man wird aber wohl folgern müssen, dass zur Ernährung grösserer Gasteropoden des Meeres ein stärkerer Gehalt an Salzen nothwendig ist. Sehen wir auch nicht den ursächlichen Zusammenhang oder die Nothwendigkeit dieses Verhältnisses, so haben wir doch eine Uebereinstimmung der Erscheinungen — eine Analogie — und weiter gelangen wir ja fast nie, wenn wir nach dem Grunde der organischen For- men fragen. YVarum kommen Thiere von strahligem Typus in ihrer Organisation nur im Seewasser vor? YVarum haben solche Wiederkäuer, denen die Eckzäbne fehlen, ein Gehörn? und wenn es eine Nothwendigkeit gibt, welche-den Bildungs- trieb, der den YVeg durch das vordere Ende des Oberkiefer- beins nicht finden kann, in das Stirnbein treibt, so könnte ich fragen, warum den Nagern beides fehlt, Eckzähnejmd Hör ner? Aber wir lernen gar bald uns mit dem «So ist es nun einmal» zu begnügen, wenn wir nur die Regel erkennen. Ganz anders, wenn wir die Bedingungen eines Natur-Ver- hältnisses erkannt zu haben glauben, und die YVirklichkeit unserer Erwartung nicht entspricht ; dann können wir uns nicht beruhigen. Ich möchte sagen, das Fatum nehmen wir in den Natur- Verhältnissen fast gleichgültig bin und wir müssen es wohl gelten lassen, aber Gesetzlosigkeit und Launen, die wir in der Natur zu bemerken glauben, reizen uns auf. So hat mich nie ernstlich die Frage beschäftigen können, warum der Typus der Salzwasser-Schnecken sich nur in ganz sowohl mit gewölbten als mit (lachen Windungen, geht nur etwa so weit, als das Wasser trinkbar ist. Der Salzgehalt, den Rose fand, 0,165 p. c. wird dieser Glänze ziemlich nahe kommen. Die kleinen Paladi- nen gehen weiter, sie sind noch im Hafen von Mangischlak häufig, welcher, obgleich ohne sichtbaren Zufluss von süssem Wasser, doch offenbar weniger gesalzen ist, als der tiefe Kanal, von dem ich oft ge- sprochen habe. In diesem fand ich nur einzelne leere Schaalen. Doch ist es möglich, dass viele durch das Netz der Dragge gingen, denn im Hafen zieht man Lehm auf, der in der Dragge zurückbleibt, im Kanal ist Sand, der durch die Maschen des Netzes abgeht. Meine grosse Dragge mit Segeltuch konnte in diesem tiefen Kanäle, aus einem klei- ; nen Roote. nicht gebraucht werden. In grossen Massen werden die kleinen Paludinen bei Kulahj ausgeworfen, wo das Wasser gegen 1 p. c. Salz haben wird. Dreissena pnhjmorpha ist sehr zäh, gedeiht am besten in den Flussmündungen, ist aber noch häufig in einem Wasser I von I p. c. Salz, doch selten gross. Ich fand sie im Boden der Tjuk- Karagansehcn Strömung, wo der Salzgehalt 1,5 p. c. sein wird, — aber i nur klein und selten. Eine andere hier vorkommende Dreissena, deren j Schaale weisslieh und ohne Kaute ist, ist sehr empfindlich und ver- ! dient den Namen einer ächten Brackwasser -Muschel. In ganz süssem Wasser fand ich sie nie, auch nicht in stark salzig schmeckendem. Sie j erreicht wohl 1 p. c. Salz nicht. Diese Muschel ist es wahrscheinlich, die man für Mytilus edulis gehalten hat, sie ist aber eine ächte Breis - ! sena. Die hiesige A eritina fand ich bisher überall, (das tiefe Becken 1 habe ich noch gar nicht untersucht). Doch scheint sie am besten zu gedeihen bei massigem Salzgehalt von circa 1 p. c. Im süssen Wasser ist sie kleiner. 209 de l’Académie de Saint-Pétersbourg 210 kleinen Formen repräsentirt in einem Wasser, das doch schon ganz grosse Muscheln erzeugt; ich sehe ja noch keinen Weg der Lösung. Aber warum die untere Wolga so wenige und so verkümmerte luftalhmende Gasteropoden mir bisher gezeigt hat, das ist mir ein Räthsel, das mich aufregt, weil es scheint, ich müsste die Lösung finden können. Vielleicht könnten Sie sie mir geben, da Sie so vielfach und gründlich nach den Ein- flüssen der äussern Lebensbedingungen auf die Mollusken ge- forscht haben. Das Wolga-Wasser ist so trübe, dass, wer kein anderes gesehen hätte, schwer zu überzeugen sein würde, dass das Wasser eine durchsichtige Flüssigkeit ist. Die hiesi- gen Fischer unterscheiden ein rothes und ein weisses Wolga- Wasser, für ein durchsichtiges giebt es keine Rubrik. Ich will diese Benennungen nicht gerade loben, aber es springt in die Augen, dass das Wasser bei Astrachan vom beigemisch- ten Steppenlehm gewöhnlich gelb aussieht, zur Zeit des Hoch- wassers aber eine auffallende weisse Beimischung hat — viel- leicht von den Mergeln und Kreide-Bildungen der obern Ge- genden. Sollte man da nicht glauben, dass die durch Kiemen athmenden Mollusken am meisten leiden müssten. Aber nein! die Unionen sind zahlreich und kräftig; Anodonten kommen an den Mündungen und an schwach fliessenden Stellen auch nicht seilen vor ; Dreissena polymorpha ist häufig, Paludina vi- vipara ganz gemein. Dagegen sind von Planorbis , Lgmnaeus , Phxjsa nicht nur wenige Arten, sondern auch wenige Indivi- duen zu sehen und auch diese sind meistens klein. Sie wer- den mir Zutrauen, dass ich diese luftathmenden Schnecken nicht im grossen Flussbette, sondern in stillen und seichten Seitenbuchten gesucht habe. Aber ausser Planorbis marginatus und allenfalls Plan, corneus muss ich die übrigen geradezu selten nennen — und dabei sind sie noch meistens sehr klein. Von Limnaeus auricularis erreichten die grössten Exemplare, die ich hier gefunden habe, in jeder einzelnen Dimension kaum die Hälfte der Dimensionen, die ich von Königsberg ge- wohnt bin — also im Volumen Vs. Wäre diese Form mir nicht zu geläufig, ich würde nicht wagen, sie so zu nennen. Das ist aber in der That der Fall mit L. ovatns. Was man hier dafür ansehen könnte, ist so klein, dass es mehr mit den mehrfachen neu aufgestellten kleinen Arten zusammenfällt, die aber nichts anders sein mögen, als verkümmerte L. ova- tus. Selbst der Limnaeus stagnalis will an der untersten Wolga nicht gedeihen. Ich fand ihn hier nur klein, obgleich nicht in dem Verhältnisse, wie die oben genannten. An der mittleren Wolga ist er grösser, doch immer sah ich ihn nur mässig. Soll man nun sagen, diese Arten verkümmern hier an der Gränze ihres Verbreitungs-Bezirkes? Ich möchte es nicht glauben. We- nigstens fand ich an einem Arme des Terek Lijmn. stagnalis in Menge und schon gross — in lauter Kabinets-Stücken, wie man zu sagen pflegt. Sollten die jährlichen Ueberschwemmun- gen der Wolga hindernd eintreten? Aber wie? Kommt etwä die beim Hochwasser abgesetzte Brut später ins Trockene? Das würde die geringe Anzahl verständlich machen, nicht aber die Kleinheit derer, die doch zur Entwickelung gelan- gen. In einzelnen Becken scheint allerdings die Menge der faulenden Stoffe der Entwickelung mancher Thierformen hin- derlich zu sein. Astrachao, den I2ten October 1854. HOTES, 6. Sur UNE formule d’Analyse; PAR P. TCHE- BICI1EV. (Lu le 20 octobre 1854). Si 1 on représente par f(x) une fonction entière du degré n , et que l’on connaisse ses n -+- 1 valeurs f{x°), f(x), f(x"), f(xn), la formule de Lagrange donne cette expression de f(x) (x — x') (x — x'') __m _ [x— x°) {x—x") .... (æ° — x') (x° — x") . f(x°) -+- (a/ — x°)(x' — x"). . . . f(x) Cette valeur de f[x) peut être représentée sous différentes formes; l’une des plus remarquables est la suivante: A'‘Ef(xi)—A"xp i («)^i — • • •; où Aj A", A"r. . . . désignent les coefficients de x dans les quotients de la fraction continue 1 ?3 • . résultante du développement de 1 1 Ö H T-+ X — X° X - X + 1 X — x(")’ et tp^x), ip2.[x), les dénominateurs des fractions con- vergentes qu’on en tire. Cette formule a l’avantage de donner f(x) sous la forme d’une fonction entière, dont les termes, en général, présentent une série sensiblement décroissante. Dans le cas particulier , ' f. n f n n—4 —n . _ de x°= - > x = - , x = ? xV1’— — — , et n infi n n n n niment grand, cette formule fournit le développement de f(. r) suivant les valeurs de certaines fonctions, que Legendre a désignées par X"1 (Exer. Partie V , § 10), et qui sont détermi- nées ici par la réduction de l’expression log en fraction continue. Mais la propriété la plus précieuse de celte formule est celle-ci: 14 211 Bulletin jsliysieo - mathématique 212 Si l'on ne prend dans cette formule que les premiers termes en nombre quelconque m, on trouve une valeur approchée de f(x) sous la forme d’un polynôme du degré m — 1 et avec les coefficients indiqués par la méthode des moindres carrés, dans la supposition que les valeurs données de f(x°), f(x), f[x f(xn) sont affectées d’erreurs de même nature. Dans peu de temps, j’aurais l’honneur de présenter à l’Aca- démie un Mémoire, où l’on verra, en outre, le parti qu’on peut tirer de celte formule pour l’Analyse. 7. Bemerkungen zur Kenntniss der Wärme- Oeconomie einiger Thiere Busslands, von Dr. A. v. MI DD EN DO R FF. (Lu le 20 octobre 1854). 1. Die Winterschläfer Sibiriens. Es gilt in der Lehre vom Winterschlaf der Thiere als ein durchgreifendes Gesetz, dass die entschiedeneren Höhlengrä- ber sich in solche Tiefen eingraben, in denen die Temperatur- vechsel, welche die kalte Jahreszeit mit sich bringt, ausgegli- chen werden. Die innere Erdwärme ist der Ofen zu dem die Thiere flüchten; sie finden in der Tiefe Erdschichten vor, de- ren Temperatur sich stets über dem Gefrierpunkte erhält; die Winterschläfer erwachen, sobald durch die Wirkung der Frühjahrs- Sonne die Wärme im Baue hinreichend gestiegen ist. Marlins hat sogar in seiner geistreichen Abhandlung (.Innate des Sciences, naturelles, 1847, Sème série , VIII , p. IDS) nachzuweisen gesucht, dass die Schneemaus, der unmittelbare Nachbar der Schneegrenze auf dem St. Gotthard, und auch der Lemming, ein Sinken der sie umgebenden Temperatur unter den Gefrierpunkt nicht zu ertragen vermögen, sondern erfrieren. Solche Lehren werden durch die Berücksichtigung der Ver- hältnisse unter denen die Lemminge und zumal die Murmel und Ziesel in Sibirien wintern, entschieden zurückgewiesen. Indem ich das Genauere über diesen Gegenstand dem letzten Bande meines Reisewerkes aufsparen muss, erwähne ich hier nur, dass die winterschlafenden Murmelthiere und Ziesel bei Jakutsk in einer Erdschicht ruhen, deren Temperatur zur Lagerungszeil der genannten Thiere zwischen 5 bis 10 Frost- graden (Réaum.) steht. Diese Thiere kriechen im Frühjahre gerade dann hervor, wenn die Kälte der Erdschichten, in wel- chen sie ruhen, den Gipfel ihrer Höhe erreicht. Man könnte paradoxer Weise behaupten, dass nicht die Wärme sondern im Gegentheil die Kälte jene Winterschläfer weckt. Ich fordere hiermit, die in Sibirien zerstreuten wissen- schaftlichen Kräfte, dringend zu Temperaturbeobachtungen auf. welche unmittelbar in den Höhlen der Winterschläfer, während ihres V interschlafes anzustellen sind. In der auf- wärts gerichteten Stellung des Blindsackes solcher Höhlen- schläfer, und in dem sorgfältigen Verschluss der Zugangs- röhre durch einen Pfropf, finden wir die Nothwendigkeit angedeutet, dass die Temperatur der Athmosphäre des Baues diejenige der umgebenden Erdschichten beträchtlich überra- gen muss. Um so schwieriger wird es aber auch, das Auf- wachen dieser Winterschläfer von dem Steigen der äusseren Lufttemperatur abzuleiten. 2. Die Ankunftszeit der Schwalben. Schon im Jahre 1833 stellte A. Erman die Ansicht auf, dass die Zeit der Ankunft der Hausschwalben in sehr bestimm- ter Beziehung zur Durchschnittstemperatur ihres Ankunfts- tages stehe 1). Erman fusste auf Beobachtungen die an fünf verschiedenen Orlen Mittel-Europa’s angestellt worden waren. Dieser Versuch muss dankbar anerkannt werden, und war zu seiner Zeit auch vollkommen zeitgemäss. Unterdessen ist aber an den Zeiten des Ausschlagens und Aufblühens der Pflanzen zur Genüge dargethan worden, wie unstatthaft es sei, der Temperatur des Tages an welchem die Erscheinung sich zeigt eine so wichtige Rolle zuzuschreiben, als es früher im Gange war. Auch andere, weiter vorgeschrit- tene Versuche, genauere Ausdrucksweisen für den wichtigen Einfluss der Temperatur auf die Zeit des Ausschlagens und Aufblühens der Pflanzen zu gewinnen, wie z. B. der von Quetelet, haben sich bis jetzt noch immer keines Gelingens erfreuen können. Um so mehr muss es dem Zoologen auflal- len, wenn Erman seit jenem ersten Versuche, den er vor mehr als zwanzig Jahren anstellte, zu drei anderen 2) Malen auf seine alte Ansicht zurückkommt, und sie auf einem erwei- terten Beobachtungskreise scheinbar fester begründet. Nichts destoweniger hat sich, so viel mir bekannt geworden ist, keine Stimme gegen Erman erhoben, obgleich das was er zum letzten Male über unseren Gegenstand vorgebracht hat, seit fast vier Jahren den Männern vom Fache vorliegt. Ueberlassen wir es dennoch den Gelehrten West -Europas, das an einem Schatze hierher schlagender Beobachtungen un- gleich reicher ist als Russland, Er man’s Annahme auch für das Küstenklima West-Europa’s zu widerlegen, und begnü- gen wir uns damit, die völlige Unstatthaftigkeit derselben, zuerst aus Ost-Europa her, entschieden nachzuweisen. Die Beobachtungen welche wir unserer Widerlegung zum Grunde legen wollen sind; 1) Die zwölfjährigen, über die An- kunftszeit der Hausschwalbe (II ir. urbica) in St. Petersburg, welche wir Bode 3) verdanken; 2) die sechsjährigen, über die Ankunftszeit der Rauchschwalbe (Hir. rustica) in Odessa, für die wrir Nord mann verpflichtet sind 4); und endlich die j . ■ 1) Reise um die Erde, Abth. 1, Bd. 1, 1833, p. 17. ' 2) a) Archiv für wissenseb. Kunde v. Russland, IV, 1845, p. 628; b) Reise um die Erde, I, 3, 1848 p. 31, 320; c) Archiv VIII, 1850, p. 1 13. 3) Mélangos biologiques de l’Acad. d. St.-Petersb., Tme II, p. 121 etc. 4) Kupffcr. Annuaire météorologique et magnétique, pour 1846, Suppl, p. 76. 213 de l’Académie de Saieit» FéleffslsoMFg-, 21/1 achtjährigen, für Mitau, gleichfalls nach Bode. Diese letz- teren haben deshalb eine geringere, obgleich immerhin ge- nügende Beweiskraft, weil mir für den anzustellenden Ver- gleich nur die mittleren Tagestemperaluren von je 5 Tagen der betreffenden Jahrgänge zu Gebote stehen. Ich verdanke sie der freundlichen Zuvorkommenheit unseres Kollegen, des Herren Direct. Kupffer. Die Ankunftstage und die ihnen entsprechenden mittleren Tagestemperaturen sind nun die folgenden: St. Petersburg. Odessa. Ankunfts- Mitt. Tages- Ankunfts- Mittl. Tages- zeit (n. St.) temper. (R°) zeit. temper. 1842 Mai 8 0 . . . 11,9 . ... April 11 . 0 . . 4,8 1843 « 20 . . . 3,8 . • • . (( 9 . . . 10 1844 « 9 . . . 11,6 . • • • (1 21 . . . 7 1845 April 25 . . . 3,4 . . . . (I 11 . . . 8,2 1846 Mai 14 . . . 5,5 . • • . (1 9 . . . 8,4 1847 « 7 . . . 9,9 . • • • « 12 . . . 4 1848 « 12 . . . 7,9 1849 April 26 . . . 2,1 1850 Mai 10 . . . 11,9 1851 « 16 . . . 9,5 1852 « 15 . . . 9,5 1853 ■< 12 . . . 4,4 Mitau 1829 Mai 4 . . . 4,8 mittl. Temper, von Mai 1 bis 5 1830 « 1 ... 4,8 <( <( von Mai 1 bis 5 1834 April 29 . . . 8,3 « (( von April 26 bis 30 1835 <« 29 . . . 7,3 (( u von April 26 bis 30 1836 « 23 ... 7,2 « « von April 21 bis 25 1837 .. 23 . . . 10,2 (( « von April 21 bis 25 1838 « 28 . . . 8,5 « « von April 26 bis 30 1939 Mai 2 . . . 8,1 <( « von Mai 1 bis 5 Für Petersburg schwankt also die Temperatur des An- kunftstages um fast volle 10° R. (von 2°,L bis ll°,9); für Odessa um 6° (von 4 bis 10) und für Mitau um sicher eben so viel (4°, 8 bis 10°, 2 der 5tägigen Mittel). Erman entwickelt also mit Unrecht dass die einfache Ab- hängigkeit der Ankunft der Schwalben von der Tagestempera- tur des Ankunftstages eben so entschieden sei, als sie für die Vegetationsstadien zweifelhaft geworden ist; er erklärt mit Un- recht die Schwalbe hierin für verschieden von anderen, ja von gleichfalls insektenfressenden Vögeln; er hat sich mehr geist- reich als wahr ausgedrückt, wenn er sagt, dass die Frontlinie der aus ihren Winterquartieren alljährlich und nach verschie- denen Seiten heranrückenden Schwalben, von West-Europa bis Ochotsk hin, mit der gleichzeitigen Tages-Isotherme von -+- 6°, 91 (! ! so haarscharf; später 7°,0) «äusserst nahe zusam- menfällt»; und er hat sich übereilt, als* er aus dem vorigen Satze den Schluss zog, dass man überwinternde Schwalben an allen Orten finden werde, an denen die Temperatur des käl- testen Tages nicht unter 6°,91 sinkt. Wie lassen sich nun aber diese Irrthümer einer 17 Jahre lang verfochtenen Ueberzeugung begreifen? Voran müssen wir bemerken dass, wenn man genauer hin- einsieht, Erman, trotz den mehrfachen Anläufen die er ge- nommen, dennoch nur immer ein und dasselbe höchst untre- nügende Material wieder in andere Worte gekleidet hat. Bei der Fülle des in West- Europa angewachsenen Materiales war das beinahe eben so unverzeihlich, als der Leichtsinn mit dem sich Erman seines Materiales bedient 5.) Indessen scheint es dass die Temperaturdifferenzen der An- kunftstage untereinander um so schreiender werden je tiefer wir uns in den Osten unseres Festlandes hinein begehen, der seiner argen Temperalursprünge wegen bekannt ist.Eine Reihe von Beobachtungen der Ankunftstage in Nertschinsk, würde uns bald die möglichen Extreme kennen lehren. Ochotsk, wo Erman beobachtete, liegt schon wiederum über jene extre- men Temperatursprünge hinaus. Er man’s Mittel von 7° stimmt zu dem Ergebnisse der in Odessa angestellten Beobachtungen; für Mitau stellt sich das Mittel auf 7°, 4, für Petersburg auf 7°, GR. Sollte es in Nord- und Ost-Sibirien noch mehr betragen? und in der Richtung von SW nach NO ein durchschnittliches Anwachsen sich ergeben? Schliesslich sei hier noch angeführt, dass ich beim Verglei- che der meteorologischen Tabellen Jahrgänge gefunden habe, in denen nicht nur vereinzelte Tage, sondern auch die Tage 5) Ein kleiner Beweis, so weit es unsere russischen Quellen anlangt. Erman beruft sich auf die Angaben von Pallas, in dessen Zoogra- phia Rosso-asialica. Schlagen wir nun die angezogene Stelle nach, so finden wir dass Pallas den älteren Gmelin zitirt, demzufolge die Hausschwalbe in Turucbansk (Mangasea) gegen die Mitte des Juni an- kommen soll. Erman trägt nun in drei verschiedenen Bänden seiner Werke den täten Juni, als den Ankunftstag der Hausschwalbo in lu- ruchansk ein. Aber Erman’s Tabelle folgt bekanntlich dem neuen Style? Dass Gmelin sich an den alten hielt, ist selbstverständlich. Kommt es etwa auf solche Kleinigkeiten nicht an, sobald man nur in hohen Formeln rechnet? Den Beweis dafür dass Gmelin wirklich der alten Zeitrechnung folgte, finden wir aber entschieden ausgespro- chen (J. G. Gmelin’s Reise durch Sibirien, 1751), weil Gmelin auf der vorvorlelzten Seite seiner Einleitung sagt: «Mein Tagregister ist nach der alten Zeitrechnung geschrieben, die noch bisher in Russland üblich ist». Gmelin’s Angabe in Bezug auf die Schwalben lautet aber (III, p. 208).- «die Schwalben kamen schon den loten angeflogen, und ob sie sich gleich den löten wegen einiger aufgezogener NN oiken und starken Winde wieder verloren, so kamen sie doch den dritten Tag wieder, und blieben von der Zeit an vermuthlich bis zum Herbst». Gegen Endo März, sagt Erman, kommen die Schwalben in G u rje v. am Kaspischen Meere, au. Dieses Mal ist nun Pallas Angabe aller- dings auf den neuen Styl hinübergeführt, allein Pallas erzählt aus- drücklich, dass als die Schwalben dort 1770 am löten Marz (a. St. ankamen, sie ungewöhnlich früh angelangt waren und in der 1 hat auch ein paar Tage darauf, in Folge eingetretenen NVitlerungswechsels. er- starrten. Diese Anomalie jenes Jahres wird auch in seiner Reisebe- schreibung (II, p. 12, 13) bestätigt. Angaben wie die bezeichnten durften entweder, als unnützes Blendwerk, gar nicht aufgefübrt, oder sie mussten naturgetreu mitgethcilt werden. 215 Bulletin pliysico - mathématique 216 einer Reihenfolge von 5 bis 6 Tagen, in ihrer Durchschnitts- temperatur höher standen als 7°, und zwar eine, zwei, bis sogar drei Wochen vor der Ankunft der ersten Schwalben. 3) Die Ankunftszeiten der Zugvögel in Russland, im Allgemeinen. Wagen wir es, nach den zur Zeit noch höchst ungenügen- den Beobachtungen der Ankunftszeiten in Russland, auf der Karte die Orte gleicher Ankunftstage mit einander durch Li- nien zu verbinden, so gewinnen wir die Grundlagen zu nach- stehenden vorläufigen Folgerungen: a) An den Meridianen der Westgrenzen des europäischen Russlands, mit Ausnahme der Baltischen Küstenländer, langen die Vögel, unter den verschiedensten Breiten, angenähert gleichzeitig an (mithin aus SW bis W-Richtung). Bisweilen erscheinen sie sogar etwas früher unter einer nördlicher als unter einer südlicher gelegenen Breite. b) Der Satz a gilt ostwärts bis etwa zu den Meridianen von Petersburg, die ohngefahr über Kiev nach Odessa führen. Noch weiter nach Osten schlägt die Richtung der Ankunfls- linien plötzlich rechtwinklig um, d. h. die unter gleichen Brei- ten gelegenen Orte erhalten ihre Zugvögel ziemlich zu glei- cher Zeit. Der Landstrich des europäischen Russlands, welcher angenähert unter den Meridianen des Onega-Sees, bis zur Krymm hinab, liegt, erhält seine Zugvögel am spätesten; nahe gleichzeitig mit Oerllichkeiten der Baltischen Küsten welche bis 10 Breitengrade nördlicher liegen. c) Je weiter von diesen Längen ostwärts, bis an den Fuss des Ural hin, desto zeitiger langen wieder die Zugvögel an, im Vergleiche zur geographischen Breite des Ortes. Die Orte gleichzeitiger Ankunft liegen am Fusse des West-Ural, nur wenige Breitengrade südlicher als in den Baltischen Küsten- ländern. d ) Die Oslseite des Ural verspätet kaum, oder nur wenig, gegenüber der Westseite; so namentlich sogar der untere Obj. e) Die Scheitelfläche Asiens und die sie begränzenden Al- taischon, Sajanischen und Daurischen Gebirge lassen die An- kunft der Zugvögel wieder verspäten, obgleich merklich we- niger als es unter den Onega- Krymm Meridianen stattfand. f) ln entsprechenden Breiten des mittleren Lena-Thales (Jakutsk) langen die Zugvögel w ieder ziemlich gleichzeitig mit den Meridianen von Petersburg an; manche Landvögel sogar etw;as früher. Das untere Kolyma-Thal nimmt, bis an das Eismeer hinab, an dieser Vorfrühling merklichen Anthcil. g) Ost von der oberen Lena, bis an die Ostküsten Sibiriens, ist wiederum eine beträchtliche und plötzliche Verspätung der Zugvögel bemerkbar. Die Küstenländer Ost-Sibiriens er- halten ihre Zugvögel von 0 her, so dass sich hier, bis an den Ausfl uss der Kolyma hinauf, die Ankunftslinien wieder mehr meridianisch einstellen, angenähert denen entsprechend, wel- che wir an den europäischen Westgrenzen Russlands ver- zeichnet haben. Lin Mehrcs im bevorstehenden Bande meines Reisewer- kes. Da die Beobachtungen ungenügend sind, so lege ich den hier aufgestellten Sätzen kein entscheidendes Gewicht bei. Sie sollen Beobachtungen anregen, und wo möglich Wider- spruch wecken. Abgesehen von manchen interessanten Eigenthiimlichkeiten kommt die Richtung der Ankunftslinien derjenigen der Isochi- menen am nächsten. Sie w eicht viel weniger-von diesen letz- teren ab, als von Linien welche die Orte gleicher Temperatur während des März-Monates, unter einander verbinden; ein Vergleich den ich der freundlichen Zuvorkommenheit unse- res Kollegen Wesselovskij verdanke. Wahrscheinlich ent- spricht die Richtung der Ankunftslinien keiner einzigen der Frühjahrs-Isomenen, sondern könnte nur dadurch angenähert dargestellt werden, dass man, von Breitengrad zu Breitengrad polwärts ansteigend, etwa dreitägige Temperalurmittel hinter einanderfolgender Zeiträume auf der Karte aneinanderzureihen versuchte. 8. Einige Bemerkungen über Diervilla, Wei- GELA, CaLYSPHYRUM UND EINE NEUE, MIT IH- NEN verwandte Gattung. Von C. A. MEYER. (Lu le 17 novembre 1854.) Tournefort stellte 1706 die Gattung Biervilla auf und beschrieb sie in den Acten der pariser Academie. Linné, der diese Gattung erst angenommen hatte, vereinigte sie später mit Lonicera , eine Vereinigung, die jetzt, gewiss mit Recht, längst aufgegeben ist. Thunberg beschrieb 1780 in den Acten der Stockholmer Academie eine neue Gattung, die er Weigela nannte. Sonder- barer Weise beging Thunberg den Missgriff, dass er, ob- gleich er die nahe Verwandtschaft mit Lonicera richtig er- kannt hatte, dieser Gattung ein j fermen superum zuschrieb, in- dem er wahrscheinlich den unterhalb der Blumenkrone ste- henden, mit der Kelchröhre verwachsenen Fruchtknoten in seinen, vielleicht kaum aufgeblüheten Exemplaren, für den Blumenstiel *) hielt und die grosse Drüse im Grunde der Bl u- menkrone für den Fruchtknoten ansah. In Folge dieser fal- schen Auffassung waren die Botaniker ganz unsicher über die richtige Verwandtschaft der Weigela. Erst der scharfsich- tige R. Brown erkannte den Irrtbum und wies dieser Gat- tung ihre richtige Stellung an. Er vereinigt Weigela mit Dier- villa und einige Botaniker sind seiner Ansicht beigetreten, da- gegen andere, wieAlph. De Candolle und Lindlev, die Verschiedenheit beider Gattungen annehmen. De Candolle unterscheidet sie 1) durch den Kelch. Biervilla cahjcis tubus oblongus, apice angustior, linearis. Weigela calycis tubus Hneari-penta- gonus , 10 -striât ns. 2) durch die Blumenkrone. Diervilla : corolla infundibulifor- j *) Calysphyrum nannte Bunge eine nahe verwandte, wo nicht iden- tische Gattung «a c alyce pedunculum simulante». 217 218 de l'Académie de Saint -Pélerstoourg. mis, 5 -loba, lobis lanceolalis patenlibus subaequalibus. Weigela : corolla infundibuliformis, fauce ampliata , sexni-5-fda, tubo basi angustato, lobis ovalo-rotundatis subaequalibus. 3) durch die Staubgefässe. Diervilla: stamina subexserta. Weigela : stamina corolla subbreviora. 4) durch die Frucht. Diervilla : capsula semibilocularis, septis nempe utrinque seminiferis, medio non connatis. Weigela: ovarium biloculare. Die äussere Gestalt des Kelchs und der Frucht zeigt keine wesentliche Verschiedenheiten, denn Zuccarini und Sie- bold bilden bei Weigela gleichfalls eine capsula apice angustato- rostrata ab. Auch den innern Bau der Kapsel finde ich nicht verschieden. Es sind bei Diervilla die Ränder der Frucht- klappen mit dem saamentragenden Säulchen verwachsen und bilden so eine zweifächrige Frucht, ganz so, wie sie in der Flora japonica tab. 30 abgebildet wird. Dagegen zeigt die Ge- stalt der Blumenkrone eine in die Augen springende Ver- schiedenheit. Bei Diervilla ist die Blumenkrone genau trich- terförmig, dagegen bei Weigela die Blumenrohre, nach unten sehr verschmälert, nach oben sehr ausgeweitet, gleichsam wie doppelt erscheint. Zwei andere Unterschiede giebl Lind- ley an, die mir wesentlicher zu sein scheinen; nemlich eine capsula crustacea bei Weigela ( non membranacea ) und semina alata. Spach [Hist. nat. des vegel. VH1 p. 359) schreibt der Diervilla ein péricarpe indéhiscent zu, und so glaube ich es auch an meinen Exemplaren mit vollkommen reifen Früchten zu finden, von denen keine irgend eine Neigung zum Auf- springen zeigt *), dagegen bei Weigela capsula a vertice deorsum dehiscit. Bunge stellte 1832 in seiner Enumeratio plantarum quas in China collcgit seine Gattung Calgsplnjrum auf, die er mit eini- gem Zweifel zu den Rubiaceen zieht, die aber von den neuern Botanikern mit Weigela ( Diervilla ) vereinigt wird. Es kann nicht in Zweifel gezogen werden, dass diese Gattung der Wei- gela zunächst steht, ob sie ihr aber untergeordnet werden muss bleibt noch unentschieden, bis die Frucht und die Saa- men bekannt sein werden. Jedenfalls bietet schon der über den Fruchtknoten verlängerte becherförmige Kelchsaum eine Verschiedenheit dar. Möge man nun diese drei Pflanzengruppen als selbststän- dige Gattungen oder als Unterabtheilungen einer Gattung an- erkennen, — es hängt dies ganz davon ab, welchen Werth man den unterscheidenden Kennzeichen beilegen will, — un- terschieden müssen sie doch jedenfalls werden, denn sowohl im äussern Ansehen und nach verschiedenen Kennzeichen, als auch hinsichtlich des Vaterlandes stehen sie sehr natür- lich abgegränzt da. Diervilla im nordöstlichen America, Wei- gela in Japan, Calysphxjrum im nördlichen China. Viel wesentlicher verschieden ist eine andere Pflanze aus dieser Verwandtschaft, die Academiker v. Middendorff im östlichsten Sibirien entdeckt hat und die fast gleichzeitig auch *) Auch Hayne (Arzneyg. VII, 26) nennt die Frucht der Diervilla eine trockne capseiförmige Beere, eben weil sie nicht aufspringt. von Dr. Filing bei Ajan gefunden worden ist. Von Tiling erhielt der botanische Garten Saamen, die glücklicherweise keimten und jetzt ist dieser schönblühende Strauch schon vielfach als Weigela Middendorff ana durch Europa verbreitet. Flüchtig betrachtet zeigt dieser Strauch allerdings eine grosse Aehnlichkeit mit Weigela , namentlich mit W. ( Calxjsphyrum ) rosea. Allein bei einer durchgreifenden Vergleichung dieser Pflanzen findet man so viele und bedeutende Unterschiede, dass über die Selbstständigkeit der Middendorffischen Pflanze, auch als besondere Gattung, kein weiterer Zweifel statt finden kann. Allerdings zeigt die Blumenkrone der Weigela rosea eine kleine Unregelmässigkeit, da die beiden obern Abschnitte kleiner sind. Es ist jedoch diese Unregel- mässigkeit bei W. Middendorffana so sehr gesteigert, dass die Blume ganz das Ansehen einer zweilippigen, namentlich einer Digitalis oder Gerardia annimmt ; der Kelchsaum ist zweilippig ; die obere Lippe dreizähnig, die untere zweithei- lig; die Blumenkrone hat ganz die Gestalt wrie bei Digitalis purpurea , die obere, kürzere Lippe ist zwei-, die untere drei- theilig. Diese Aehnlichkeit mit den Personaten wird noch durch die Stellung der Staubgefässe und des Griffels bedeu- tend vermehrt. Denn während bei den früher behandelten Gattungen die Staubgefässe vollkommen von einander ge- trennt, in den Einschnitten der Blumenkrone stehen , haben sie bei W. Middendorffana ganz die Stellung wie bei Digitalis und Gerardia ; sie und der Griffel stehen alle vereinigt unter der Oberlippe der Blumenkrone; die Staubbeutel liegen pa- rallel neben einander und deren Ränder hängen mittelst einer Wolle zusammen. Die Narbe bei Diervilla , Weigela und Ca- Ixjsphxjrum ist dick und kopfförmig ; bei unserer Pflanze hat sie fast die Gestalt einer von der einen Seite aufgeschlitzten Calxjptra oder eines häutigen, über die Spitzen der Staub- beutel hängenden Schleierchens. Die Saamen der Diervilla sind rundlich und ohne Anhängsel, bei Weigela rundlich und mit einem kammförmigen Flügel versehen. Ganz anders sind die Saamen bei W. Middendorffana ; sie erinnern in der Ge- stalt an die Saamen von Philadelphus, Deutzia oder Schizo- phragma [f. jap. t. 20) oder auch an Ledum , nur sind sie grös- ser und breiter; auch die Figuren F. G., wie sie Gärtner tab. 83 unter Nepenthes giebt, sehen unsern Saamen in der äus- sern Gestalt sehr ähnlich. Sie sind länglich-linienförmig, ganz platt, dünnhäutig, der kleine Kern nimmt die Mitte ein und nach beiden Seiten dehnt sich die Haut in Gestalt lanzettför- miger Flügel aus. — Alle diese Characlere zusammengenom- men berechtigen vollkommen dazu, aus der ostsibirischen Pflanze eine neue Gattung zu bilden, die den Namen Calgptro- stigma bekommen hat. Die Gattungen Diervilla, Weigela , Calxjsphxjrum und Calpylro- sligma bilden ein kleines, natürliches Häufchen, welches al- lerdings in den wichtigsten Characteren mit den Caprifolia- ceen, im engern Sinne des Wortes, übereinstimmt, sich aber wieder durch mehrere gemeinschaftliche Charactere wesent- lich hervorhebt, so namentlich durch die trockne Frucht und die einzelne grosse Drüse im Grunde der Blume, so dass 219 Bulletin pliysieo - mathématique 220 man sie wohl als eine besondere Abtheilung dieser Familie betrachten kann. Ordo CAPRIFOLIACEAE Bartl. Tribus Diervilleae. Calycis tubus elongatus, gracilis. Glandula carnosa in fundo corollae, ovarii verlici innata. Fructus siccus, capsularis. DIERVILLA Tournef. Calycis tubus ovario adnatus; limbus quinquepartitus. Co- rolla infundibuliformis , subregularis; limbi laciniae sublanceo- latae, patentissimae. Glandula in fundo corollae. Stamina 5, distantia, in sinubus limbi corollae sita. Antherae liberae. Ova- rium bi- triloculare. Ovula in loculis numerosa, in placenta- rum margine utrinque biseriata, pendula, anatropa. Stylus exsertus. Stigma peltato-capitatum. Capsula oblonga, rostrata, membranacea, indehiscens, bi-trilocularis, bi-trivalvis. Semina in loculis plurima, biseriata, pendula, ovata, aplera: testa Cru- stacea. Frulices in America orientali-boreali indigeni, erecti, foliis annuis oppositis subovatis acuminatis, floribus flavis. D. canadensis L. D. sessilifolia Shulllew. WEIGELA Thb. Diervilla Sieb, et Zucc. ü. japon, (non Tournef.) Calycis tubus ovario adnatus; limbus quinquepartitus. Co- rolla clavato-infundibuliformis, subregularis ; tubus inferne anguslatus, superne amplialus, subcampanulatus ; limbi laci- niae subaequales, ovatae, patentes. Glandula in fundo corol- lae. Stamina 5, distantia, in sinubus limbi corollae sita. An- therae liberae. Ovarium bi-triloculare. Ovula in loculis nu- merosa, in placentarum margine utrinque biseriata, pendula, anatropa. Stylus exsertus. Stigma peltato-capitatum. Capsula oblonga, rostrata, crustaceo-indurata, bi-trilocularis, bi-trival- vis : valvis a vertice capsulae deorsum dehiscentibus. Semina in loculis plurima, biseriata, pendula, subovata, hinc ala a vertice ad basin usque cristata ; testa membranacea. Frulices in Japonia sponte crescentes, erecti, foliis annuis oppositis ovalis acuminatis vel acutis serrulatis, floribus ru- bris vel albis. W. japonica Thb., Dierv. versicolor Sieb, et Zucc. IE. coraccnsis Thb., Dierv. grandiflora Sieb, et Zuec. )V. hortcmis, Diervilla Sieb. et. Zucc. TF. floribund'a , Diervilla Sieb, et Zucc. W. amabilis Ilort. CALYSPHYRUM Bge. Calycis tubus ovario adnatus, ultra ovarium produclus : lim- bus quinquefidus, subaequalis. Corolla clavato-infundibuliformis, subregularis; tubus inferne angustatus, cylindraceus, superne ampliatus, subcampanulatus; limbi laciniae subaequales, ova- tae, patentes. Glandula in fundo corollae. Stamina 5, distan- tia, in sinubus limbi corollae sita. Antherae liberae. Ovarium biloculare. Ovula in loculis numerosa, in placentarum mar- gine utrinque biseriata, pendula. Stylus exsertus. Stigma pel- tato-capitatum. Capsula Semina ..... Frutices in China boreali spontanei, erecti, foliis annuis oppositis subovatis acuminatis serrulatis, floribus speciosis purpureis. C. floridnm Bge, Weigelia Alph. Dl. C. paudflorum, Weigelia Alph. Dl. C. roseum, Weigelia Lindl. Genus dubium, non satis nolum, forsitan Weigelae subjun- gendum. CALYPTROSTÎGMA Trautv. et Mey. Calycis tubus ovario adnatus, ultra ovarium produclus : limbus bilabiatus : labio superiore tridenlato, inferiore bipar- tito. Corollae tubus inferne angustatus, cylindraceus, superne ampliatus, venlricoso-campanulatus ; limbus bilabiatus: labio superiore bi-, inferiore longiore trifido, lobis oblongis patulis. Glandula in fundo corollae. Stamina 5, cum stylo sub labio co- rollae superiore aclscendentia. Antherae parallelae, unilaterales , margine villoso cohaerentes. Ovarium biloculare. Ovula in lo- culis numerosa, in placentarum margine utrinque biseriata, pendula, anatropa. Stylus exsertus. Stigma mcmbranaceum, ca- lyptraeforme (calyptram hinc longitudinaliter lissam simulans). Capsula oblonga, rostrata, coriacea, bilocularis, bivalvis : val- vis a vertice capsulae deorsum dehiscentibus. Semina in locu- lis numerosa, biseriata, pendula, subscobiformia , lineari-ob- longa , plano-compressa; testa membranacea, medio nucleum indu- dente, basi apiceque in appendicem lanccolatam producta. Frutex Sibiriae orientalis, erectus, foliis annuis oppositis ovatis acutis acuminatisve serrulatis; floribus speciosis ochro- leucis, tubo intus, sub labio inferiore, flavo-irrorato, dein pur- ; purascente. C. Middcndorffianum Trautv. et Mey., Weigelia Middendorf- ! fiana Fisch. D. 17 Novembr. m. 1854. 221 de l’Académie de Saint- Pétersbourg-, 222 BULLETIN ©ES SÉANCES ©E LA CLASSE. Séance dü 6 (18) octobre 1 854. Le Secrétaire perpétuel étant indisposé, pria M. Bou niakovsky de se charger de ses fonctions dans la séance du 6 octobre, et d’en ré- diger le Protocole. Lecture ordinaire. M. Fritzsche, pour s’acquiter de son tour de lecture, présente un mémoire intitulé: I Jeher eine neue phosphorhallige organische Säure. Ce mémoire sera inséré dans le Bulletin. Lectures extraordinaires. M. Meyer présente au nom de M. Trautvetter de Kieff une note portant pour titre: Ueber die Vrlicaceae des Kiev’ sehen Gouvernements. Il la recommande pour l’insertion au Bulletin. Approuvé. M. O. Struve communique à la Classe une note de M. Gousseff de Vilna, intitulée: Ha6jio4eHia uepiojuuecKH na4aiomnxT> 3Bh3,n» na BujeHCKOîi OôcepBaTopiu. Sur la recommandation do M. Struve cette note sera insérée dans les y u culm 3anuci;u. Rapport. M. Struve informe la Classe qu’il vient de recevoir du nouveau Directeur de l’Observatoire de Vilna, M. Sabler, un exposé du plan des travaux que celui-ci se propose d’exécuter soit lui-môme, soit avec l’assistance de son adjoint zélé, M. Gousse v. M. Struve approuve complètement ce plan. M. Jacobi rapporte par écrit qu’il a reçu de la part de M. Weijs- bach, Professeur de l’Académie des Mines à Freyberg eu Saxe, une collection de ses ouvrages et Mémoires imprimés, que i’auleur destine à notre Académie. M. Jacobi, en donnant des éloges aux travaux de M. Weisbach, travaux qui, selon lui, ont fait en quelque sorte époque dans le domaine de la Mécanique appliquée aux machines et de l’Hjrdraulique expérimentale, se propose de présenter à la Classe une analyse succincte des dits ouvrages, et cela d’autant plus volontiers, qu’il désire saisir la première occasion pour baser sur cette analyse une présentation de M. Weisbach en qualité de Membre correspon- dant de notre Académie. En terminant son rapport, M. Jacobi prie M. Tchébychev de lui permettre de réclamer son assistance pour l'analyse des travaux de M. Weisbach. M. Tchébychev consentit avec empressement de participer à ce travail. Séance du 20 octobre (1 novembre) 1854. M. Bouniakowsky présente à la Classe le Tome 19-ème relié dos Beiträge zur Kenntniss des russischen Reiches und der angränzenden Länder Asiens. Le prix de ce volume est de 2 roubles 50 cop. argent = 2 thlr. 23 ngr. Lecture ordinaire. M. Middendorff, pour s’acquitter de son tour de lecture, lit une Note portant pour titre : Bemerkungen zur Kenntniss der Wärme-Oeho- nomie einiger Thiere Russlands. Selon le désir do l’Auteur celte Note sera insérée dans le Bulletin. Lectures extraordinaires. M. Tschébychev présente également pour le Bulletin, une note intitulée : Sur une formide d’analyse. M. Brandt présente au nom du Dr. Gruber, Professeur de l’Aca- démie de Médecine de St. Pétersbourg, un mémoire portant pour titre : Ueber den Ohrknorpel oder Gehörgangs -Kopf des Griffelzungenmuskels. Sur la recommandation de M. Brandt, ce mémoire, accompagné de deux planches, sera publié dans le Bulletin, et 50 exemplaires seront mis à la disposition de l’Auteur. Correspondance. M. Wullffert, de Helsingfors, par une lettre du G (18) Octobre annonce à M. le Secrétaire perpétuel la mort du Comte Manner heim, membre correspondant de l’Académie, décédé à Stockholm le 27 sep- tembre (9 octobre). Ce nom sera rayé des listes, et la section biolo- gique se formera en commission pour aviser, en temps convenable, au remplacement de cette vacance. Séance du 3 (15) novembre 1854. Lecture ordinaire. M, Abich annonce un Jlémoire sur la Géologie des lies volcaniques de la Méditerranée et spécialement des Iles de Lipari. Il en lut un fragment concernant son excursion sur le cratère do lTIe de Strom- boli, M. Abich se propose de livrer pour le Bulletin un extrait de ce fragment. Lectures extraordinaires. M. Joleznov fait la lecture d’une Note sur la station météorologique de Naranovo qu’il désire publier dans le Bulletin. Communication. Lu une communication do M. l’Académicien Baer, datée d’Astra- khan du 6 Octobre, accompagnée d’une liste d'oiseaux, observés à Sa- repta par un certain M. Glitsch durant trois ans. M. Baer recom- mande celte liste pour l’insertion au Bullelin ; mais en cas que la Classe s’y refuso par une raison quelconque, il la prie de conserver ce manuscrit ad acta jusqu’à son retour à St. Pétersbourg. La (.lasso charge MM. Brandt et Middendorff de prendre connaissance do cette liste d’oiseaux pour décider si elle se prèle à la publication dans le Bulletin. 223 Bulletin physico - mathématique Rapports. M. Kupffer rapporte qu’il a pris connaissance de la note, commu- niquée à l’Académie par le Département des relations intérieures du Ministère des Affaires étrangères, note sur laquelle, pour cause de son absence, M. Lenz avait été chargé par la Classe de donner son avis. Elle renferme la description d’une girouette de M. S. R. T. Ortt de Bergen op Zoom, qui enrégislre d’elle môme la direction et la force des vents. Cette girouette est d’une grande simplicité, et indique tous les changements dans la direction du vent, dût elle tourner plusieurs fois autour de son axe dans le même jour ou dans la même heure; la force du vent est indiquée par un ressort tourné en spirale. M. Kupf- fer pense qu’il faut classer cette construction parmi les meilleurs de ce genre, et qu’il serait à désirer d’en avoir un exemplaire ici à St. Pélersbourg, pour en faire l’expérience. Eu conséquence de quoi il dé- sirerait que la Classe priât le Département des relations intérieures du Ministère des affaires étrangères de s’informer auprès de M. Ortt, où l'on peut se procurer cet appareil et à quel prix. La Classe adhéra à cette demande de M. Kupffer. Appartenances scientifiques. Musée zoologique. M. Brandt présente à la Classe les instructions sur la manière d’ob- tenir et de transporter en bon état de conservation les insectes nui- sibles, rédigées eu langue française par M. Méné triés, Conservateur du Musée zoologique. La Classe charge M. Middendorff de par- courir péalablement ce manuscrit, qui sera ensuite remis à M. Brandt à l’effet d’être traduit en russe sous sa surveillance, après quoi la tra- duction sera immédiatement livrée à l’impression. Musée minéralogique. M. Helmersen en rappelant à la Classe que l’ouvrage du Capitaine Vlangali portant pour titre: reomocTHuecKin nob34Kii bt> boctou- nyio uacTL Iùiprn3CKoii demi bt, 1849 h 1851 ro.ay, a été présenté l’annéo passée au concours des prix Démidoff, et a obtenu une men- tion honorable, exprime le désir de le voir inséré dans les Beiträge zur Kenn'.niss des Russischen Reiches, dont il formerait le 20me volume complet. La Classe adhéra à la demande de M. Helmersen. Correspondance. M. le Vice-Président do l’Académie, Son Exellence, le Prince Da- vyd off fait part au Secrétaire perpétuel, que quoiqu’en vertu du § 103 du Réglement de l’Académie le choix des Bibliothécaires soit réservé au Président, néanmoins, ayant en vue que les relations jour- nalières des Académiciens avec le Bibliothécaire les mettent à même de mieux juger auquel d'cntr’eux il serait plus opportun de confier cette charge, devenue vacante par la mort de M. Bérédnikoff, il propose à la Conférence do choisir un candidat pour cette place, et de l'informer du résultat de l'élection. La Classe physico- mathématique sensible à ces dispositions bienveillantes de S. E., choisit pour candidat M. Korkounov do la Classe russe, M. Pérévostchikov, proposé par plusieurs membres, ne pouvant accepter la candidature à cause de ces nombreuses occupations. Celle décision sera portée à la connais- sance du Plenum dans la séance du 4 Novembre. M. le Vice-Président fait savoir à la Classe physico -mathématique, que, sur sa présentation, S. E. M. le Ministre do l’Instruction Publique a bien voulu autoriser M. Eritzsche à faire, dans le courant de cet 224 hiver, un cours publique, en langue allemande, de Chimie experimen- tale, et à mettre la recette de ce cours à la disposition du Gouverne- ment pour être versée dans le Capital destiné aux dépenses extraordi- naires, nécessitées par l’état actuel de guerre. M. le Vice Président fait savoir à l’Académie que la Conférence de l’Institut Pédagogique Central l’informe que, sur sa présentation, S. E. M. le Ministre de l’Instruction Publique avait confirmé le 27 octobre l’Académicien extraordinaire Ruprecht en qualité de Professeur or- dinaire pour la Chaire de Botanique dans cet Institut, avec toutes les prérogatives qui sont attachées au professorat, et la conservation de ses autres charges. M. Abi ch communique à la Classe une lettre qu’il a reçue de M. N. Chanykoff, Consul général de Russie à Tebrize, relative à un trem- blement de terre qui a eu lieu dans celte ville dans la nuit du 10 (22) au 11 (23) Septembre. La Classe pria M. Abi ch d’en faire un extrait pour le Bulletin. M. Pou p a reff, Inspecteur de l’administration médicale de Tver, envoie à l’Académie un manuscrit qui a pour titre : B3r.iH4T» na Bht- cicyio «P.iopy. L’Auteur présente ce travail à l’Académie comme un té- moignage de sa vive reconnaissance pour les bons offices de MM. Meyer et Ruprecht, qui ont bien voulu non seulement le mettre à même d’examiner en détail les riches collections de l’Académie et du Jardin Botanique, mais encore de corriger des inexactitudes qui se sont glissées dans la dénomination de quelques espèces de son herbier de la Flore de Wiatka. M. Meyer est chargé d’examiner le travail de M. Poupareff, et d’en dire son avis à la Classe. Formation des Commissions. La Classe forma en commissions les sections physico -chimique et biologique pour dresser des listes de candidats en remplacement de trois membres correspondants, dont un de la première et deux de la seconde de ces sections. Les listes des Candidats à proposer doivent être discutées le 17 Novembre, afin que les élections puissent se faire le 1 décembre et être soumises à l’approbation du Plénum le 2 du même mois. OEROITIQTTB DtT FBRSOITITBXj. Promotion. M. Brandt, Académicien ordinaire, est promu au rang de Conseiller d’état actuel. Decorations. M. Bouniakovsky est nommé chevalier de l'ordre de St. Wladimir de la 3ème classe. M. Meyer est nommé chevalier de l’ordre de St. Anne de la 2de classe avec la couronne Impériale. M. Helmersen est nommé chevalier de l’ordre de St. Stanislas de la 1ère classe. M. Middendorff est nommé chevalier de l’ordre de St. Anne de la 2de classe. Décès. M. P. II. Fuss, Secrétaire perpétuel de l’Académie de St. Pétersbourg, est mort le 10 janvier 1855. Emis le 20 janvier 1855. I I« I . I * 505.504. BULLETIN DE Tome XIII. J\f 15. 16. LA CLASSE PHYSICO -MATHÉMATIQUE DE ï:académie impériale des SCIENCES PE SAIMT-PÉTERSBOURGr. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours DémidolT seront annexés en guise de suppléments. Le prix do souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, N'evsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMUTe-rs ÏIpaB.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 13. Sur Ici figure de la terre. Paucker. NOTES. 9 Noie sur la station météorologique de Na- ronovo. Jéleznov. CORRESPONDANCE. 2. Extrait d’une lettre de M. N. Khanikoff de Tebrize du 22 septembre 1854. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 13. Die Gestalt der Erde. Von Dr. M. G. von PAUCKER, Correspondent der Akademie. (Lu le 1 1 février 1853.)' Siebeuter Artikel. Die Pendelmessungen. An einem Ort dessen Polhöhe =(p, sei die Länge des dem mittlern. Sonnentage entsprechenden einfachen Sekundenpen- dels = /, die Anzahl der Schwingungen eines unveränder- lichen Pendels, z.„B. des londoner Sekundenpendels L . in ei- nem mildern Sonnentage = 0, die scheinbare Schwere =g. Unter dem Aequator seien die entsprechenden Grössen i0Oi)gü. Alsdann ist l 00 g ? o O0O0 ij0 Hiebei wird vorausgesetzt, dass die Beobachtungen auf das einfache Pendel, den leeren Raum, die Wärme des astrono- mischen Längenmaasses = 1 31/,,0 R. , den Meeresspiegel und unendlich kleine Schwingungsbögen gebracht worden sind. Im Verzeichniss 16 sind die Glieder g0929i • • • durch die Abplattungsbrüche axa0 . . . und die Dichligkeitszahlen i ii . . ausgedriiekt. Bei der Anwendung sind den Potenzen von sin2

— j9^äns2' sin22 . , * . o-. — i -+- k sin ~cp — k sin Jcp. O0O0 Die erste vollständige Berechnung der Pendelmessungen giebt Schmidt «mathem. Geographie. Gült. 1829. I. § 413*. Wenn 1 = l0 -+- X sin2=5î°318,/ genau die Messung von Kater Z = 39, 13929 giebt, zugleich aber den obigen Wer- then von k und k entspricht: / = /0 -t- A sin29 — X" sin22

1-+-(— 2-^-1-+.-^ )a2H-(— 13. 210 = <70 = 1 h- » — 3 H- 3*) av 16 92^9^ = (4- 5«>, +(-4+2;+ !.,• ' i_35,'i„ . Z13 30- 105. \ 12. C4 = 0 = (- , .H-l (* - » - |l «,«, Hieraus: ai — (y ^ — /c) [1 — (3 — 3^]-+- y a2 — y (4 i— i)alal ali = (2/j /î) [1 — (3 — 3t) (1 -t-2i)a2 — (2-+-t)a1a1 4 rf 5 . a2 — Y 1 1 — «otla1 . Hieraus mittels obiger Werthe von h, k, k" VerhiäUmäss der Sehivtisugkraft zur Schwere. Nach Bessel, Aslr. Nachr. No. 133, ist. die mittlere sideri- sche Bewegung der Sonne in einem mittlern Sonnentage in Theilen des Umfangs fl: 129597738,9344 = 0,00273780300645. 36525.1296000 Unter dem Aequator ist für die mittlere Sekunde die Schwungkraft = 4?r2a /I H-^y \86400 / /O \ 2 die scheinbare Schwere = tv2L ( ) V»640oy ihr Verhältniss h = — f- /iN) • L\ 00 ) i = 0,50343 oq = 0,003555850 «2 = 0,000090249 Abplattung a = al—a2 — 0,003465601 Schwungkr. z. scheinb. Schwere h = 0,003467618 Untei’schied 0,0000020. . — =288,55 4“ =288,38. • a h Im mittlern Meridian der Gradmessungen ist — = 289,92 a = 0,00344916. a Bemerkungen. Nach dem zweiten Artikel ist a = 3272553,2083 Toisen. Nach dem Bulletin X. No. 230 S. 217 die Toise = 76,7350881 astr. Zoll. Nach Kater 1= 39,33929 also ~= 6416050,4. 0000 = 744Î683222 (1 = 1,005483101578. Also A = 0,0034676188 |- = 288,3824. Die Abplattung;. h9o — D %0 = 9z 9i k"9o = \ 9r Die Verzeichnisse geben Bei den Pendelmessungen eben so wie bei den Gradmes- sungen sind die mittlern Fehler der einzelnen Beobachtungen nicht angezeigt. Die Ausgleichung wird daher so geführt, dass alle Pendel messungen einerlei Gewicht haben, während es doch gewiss gerechtfertigt wäre, den auf zahlreichen viel- jährigen Beobachtungen beruhenden Pendelmessungen von Paris und London ein grösseres Gewicht zu geben, als irgend einer andern bei kurzem Aufenthalt geschlossenen. Die Reduktionen welche Baily anbringt wegen des von Bessel zuerst in Rechnung genommenen Mitschwingens der Luft, dürften noch nicht die letzten sein. Denn vor Kurzem hat Professor Stokes eine neue sehr befriedigende Theorie aufgestellt über den Widerstand und die Reibung der Luft bei der Pendelschwingung, wodurch die in den Versuchen von Bessel und Baily noch zurückbleibende Ungewissheit 531 Bulletin pfaysieo- mathématique 232 aufgelöst wird. Siehe Cambr. Phil. Trans. 1851 und Biblio- thèque Univ. de Genève 1852- Sept. 1 Der für i gefundene Werth, welcher nahe — — ist, scheint anzudeuten , dass die Dichtigkeit der sphäroidischen Erd- schichten = q von der Mitte nach der «Oberfläche hin nahe im umgekehrten Verhältnis des Quadrats des Abstandes steht. Es sei nämlich Q — '+■ 1 ^2 „2 ’ so ist fqäFda = S0a 3 -+- 5,a2 -+- d2 J ça4 da 3 — <5 a5 5 0 iv4 also 4*. -~d2 3 2 T So ■+“ ö" Si S2 also 0 = (4 - r 0 s° (4 - 4 *) *■ (4 - 0 d. 1 Für i= — verschwindet das zweite Glied und es wird die Erddichtigkeit : 55„ -+- dn ■*i Es sei ö, = 0. Für a 1 1 1 2 ’ ¥’ 1 1 " ■’ 2 ' 3 ' 4 die Dichtigkeiten den Zahlen 6, 9, 14-, 21, 30, chend *). sind dann . . entspre- Die Frage über die Abplattung der Erde scheint der Ent- scheidung ziemlich nahe gebracht zu sein. Die Abplattung des milllern Meridians der Gradmessungen ist nur um — der fünften Decimalstelle kleiner als die Abplattung des mittlern Meridians der Pendelmessungen. Die letztere ist dem Verhält- niss der Schwungkraft zur scheinbaren Schwere unter dem Aequator fast gleich. Ob diese Gleichheit eine bloss zufällige oder eine physisch begründete ist, verdiente näher unter- sucht zu werden. Hingegen zeigt es sich, dass der Abplattungsbruch. zweiter *) Roche Mém. sur la figure de la Terre. Oct. 1848. Comptes rendu» hobd. de l'A. d. sc. do Paris 1854. 26 Déc. Es sei die mitt- lere Dichtigkeit der Erde = 1 , die Dichtigkeit p für den Halbmefr- »er a, »o findet Roche i 25 = iawl oo,i:u4 k = 2°40'54" 2 cp = 1 00°21,22,/ m = 86266382 S' — S - = k =0,005902537 m sin u sin 2 (p 4a, =0,014223400 Also 5m, =0,008320863 Also für Paris \ und London }‘ = 0’46801 Mittlerer Werth t = 0,50343 Unterschied =0,03542, 233 de l'Académie de Saint ■ FtWcrsbonrç, 234 Verzeichnis» Il Pcmlcliuessungcn. V lOOO S s" f Polo 0° l' 49" S6'2t)664 5280 2382 2898 Galopagos ... . 0 32 19 26456 1120 2421 -1301 Ascension .... 7 55 23 27-220 16521 10536 5985 Sierra Leone . . 8 29 28 26754 7080 1 1740 -4660 Porto bello .... 9 32 30 27201 16021 14179 1842 Jamaika 17 56 7 28466 41325 43227 -1902 Valparaiso ..... 33 2 30 32844 128925 131671 -2746 Paramatta .... .33 48 43 33148 135013 137127 -2114 Cape of g. H. . 33 54 37 33133 134713 137828 -3115 New York .... 40 42 43 35806 188223 188523 — 300 Toulon 43 7 20 36716 206443 207218 — 775 Paris 48 50 14 38830 248779 252011 —3232 London 51 31 8 40000 272214 272862 - 648 Falkland ...... 51 31 44 39984 271894 272940 -1046 Petropawlowsk . 53 0 59 40S87 289983 284361 5622 Altona ........ 53 32 45 40898 290204 288394 1810 Maaten I 54 46 23 41522 302705 297661 5044 Cape Horn . . . 55 51 20 41798 308235 305735 2500 Leith Fort .... 55 58 41 41802 308315 306642 1673 Sitka 57 3 0 42062 313524 314518 - 994 SL Petersburg . 59 56 31 43239 337109 335139 1970 Unst 60 45 28 43540 343140 340771 2369 Kandalaks 67 7 43 45255 377512 381225 -3713 Hammerfest . . . 70 40 5 46114 394730 400494 -5764 Port Bowen . . 73 13 39 47048 413454 412756 698 Grönland 74 32 19 47072 413935 418453 -4518 Melville 74 47 12 47470 421914 419485 2429 Spitzbergen .... 79 49 58 48328 439117 437127 1990 6627428 6627426 2 Achter Artikel. Die Masse der Erde. Unter Masse wird in der Physik die Menge der materiellen Bestandteile verstanden, in der Astronomie aber ist die Masse ein rein geometrischer Begriff, nämlich das Produkt der Schwere in das Quadrat des Abstandes, w obei die Schwere als das Doppelte des freien Falles in der Zeiteinheit genom- men wird. Es muss diess bemerkt werden, weil die Verwechselung der physikalischen Masse mit der astronomischen eine Ver- anlassung zu Angriffen auf die Newton’sche Lehre gegeben hat. Bei der gegenseitigen Bewegung zweier astronomischen Körper wird einer von ihnen als unbeweglich angesehen, was dadurch geschieht, dass man seine Bewegung in entgegenge- setztem Sinn auf den andern überträgt. Das Produkt der Schwere in das Quadrat des Abstandes oder die Bahnmasse = 2)? , enthält nun nicht mehr die Masse des einen Körpers allein, sondern die Summe beider Massen. Es ist aber noch ein dritter Körper vorhanden, welcher Einfluss auf die Bewegung hat, daher ist in der Bahnmasse ÎJÏ nicht bloss die Summe der Massen jener beiden, sondern noch die mit einem gewissen Faktor mulliplicirte Masse des dritten Körpers enthalten. Die drei Körper seien Erde, Mond, Sonne, ihre Massen 5 , € , ©, ihr Dreieck ems. Die von ihnen in der Ebene des Dreiecks ausgeübten Kräfte werden in solche zerlegt , die nach der Richtung der Dreieckseiten wirken, und in solche, die auf deren Richtung senkrecht sind. Die letztem bleiben hier unberücksichtigt. Die Kraft des Mondes nach me ist _ 6 -i- ff G cos m © cos e me 2 ms 2 se2 Die Kraft der Sonne nach se ist Es sei so ist ff cos s ff cos e sm2 me 2 me — = X se se me ms y ms — 5 -t- ff h- [x?y2 cos m -+- x2 cos e) © I 3)?© = 5 -t- © -+- [y~ cos s -i- — - cos e) ff cosm= xy — y cos e cos s = y — xy cos e c = ô -+- Der Aequalorialhalbmesser *) =a Betrachtet man am Ae- quator den Fall eines gegen die Erdmasse verschwindenden Körpers mit Berücksichtigung des Einflusses des Mondes und der Sonne, so ist *) in don Artikeln 1 — 6 ist überall Aequalorial- statt Aequalo- real - zu lesen. 235 Bulletin pEiysico - mathématique 236 1 X, 1 X,. 6 me a 9 — — ô -4- 1 x se a i V, 1 -=-3 + ! V„ X ,A (3)K — ÜRS)t>, <9 [IR o - $?«)«„. Das londoner Sekundenpendel — L, die Anzahl der Schwin- gungen desselben am Aequator in einem miltlern Sonnentage = O0, die mittlere siderische Bewegung der Sonne in einem miltlern Sonnentage in Theilen des Umfanges — p. Man nimmt den mittlern Sonnentag zur Einheit, so ist mit Weglas- sung des Faktors 4;r2a3 5 — LO0°0 . 4a '1 -t- ji'f Das erste Glied ist die scheinbare Schwere, das andere die Schwungkraft. Die mittlere Entfernung der Sonne oder des Mondes aus- gedrückt in Theilen von a sei = A, die mittlere horizontale Aequatorialparallaxe in Theilen des Halbmessers 64800 sei = p, so ist A = -r— — - sin p p 6^3TQP 31 15120 P Mit Weglassung des Faktors 47r2a3 und den mittlern Son- nentag zur Einheit genommen, ist 3R © oder $lPétersbour^. J. . X K — 2tt A2 gV I — m = 2ttAzp . I Für die Erdbahn ist .4=1 und — oben befunden. m ° » » specifische miltl. sid. Be. p = 0,00273780300045. 1 » Reduktion durch — m — 385944. « absolute mittlere sid. Be. ^ = 0,00273779914701. Multiplicirt mit 2x K = 0,0172020993745. Gauss, lheoria mot R = 0,01720209895. Zur Veranschaulichung dient die Gleichung R 2 = AV2. Fist der Bogen, welchen der Planet in einem mittlern Son- nentage mit seiner absoluten mittlern sidei’ischen Bewegung in einem Kreise beschreibt, dessen Halbmesser = .4. ATOMii4es* Artikel. Der Newtou’sche Satz, die projektive Methode in der Ebene, und der Krümmungskreis des Ke- gelschnitts. In Grelle Zeitschrift für Mathematik etc. 1846. Bd. 31. II. 174, giebt Möbius einen Beweis des Newton’schen Salzes durch Ablothung des Kreises auf eine Ebene. Dieser Beweis erinnerte mich an einen Aufsatz aus dem Anfänge meines mathematischen Lehramts vor etwa 40 Jahren, worin ich auf ähnliche Weise sämmtliche Eigenschaften der Ellipse aus be- kannten Sätzen des Kreises ableitete, indem ich beide als ei- nem Cylinder angehörig annahm. So einfach diese Herleitung auch ist, und so elegant sie mitunter ausfällt, wie der erwähnte Beweis von Möbius zeigt, so genügt sie doch nicht, erstlich weil sie nur auf die Ellipse, nicht auf die beiden andern Kegelschnitte anzu wen- den ist, dann auch weil sie Sätze der Ebene aus einer Raum- betrachtung entwickelt, statt umgekehrt. Bei der Untersuchung der Kegelschnitte ist die projektive Methode, in der Ebene, der gew/öhnlichen halb konstruirenden, halb algebraischen oder trigonometrischen Behandlung wis- senschaftlich entschieden überlegen. Die projektive Geometrie beseitigt die Anwendung der Verhältnisse und Gleichungen, vermeidet überhaupt die rechnende Darstellung, und gründet ihre Schlüsse nur auf die Durchschnitte grader Linien. Da die Kegelschnitte eben sowohl in eine grade Linie wie in ei- nen Punkt übergehen können, und der Punkt als Pol einer graden Linie angesehen wird, so hat jeder Satz der projekti- ven Geometrie einen polaren Gegensatz, welcher ausgespro- chen wird durch Umnennung der graden Linien in Punkte, der Punkte in grade Linien, der Ecken einer dem Kegelschnitt eingeschriebenen Figur in Seiten einer umschriebenen, und der Seiten der umschriebenen in Ecken einer eingeschrie- benen. 238 Jeder einfach auf grade Linien und Punkte bezogene Satz der ebenen projektiven Geometrie entspricht einem Satz der Kegelschnitte, der durch den Schluss vom Besondern auf das Allgemeine sich aulfinden lässt. Diese Methode, welche ich in der Bildlehre, Mitau und Leip- zig 1846, vollständiger entwickelt habe, ist bei geometrischen Untersuchungen noch w'enig in Gebrauch gekommen. Es sei daher erlaubt, sie beispielsweise auf den Newton’schen Gra- vitalionssatz und die Bestimmung des Krümmungshalbmes- sers eines Kegelschnitts anzuwenden. Erläuterung zu Sew ton’s Beweis. (Fig. 1.) Der Planet durchlaufe in irgend einer krummen Linie in gleichen Zeiten die Bögen pp und pp". Die beliebig gezogenen Linien pm und pf schneiden die Sehne pp" in x und g. Die Bewegung pp' wird hervorgebracht entweder durch die Bewegungen px und x p' oder durch die Bewegungen pg und yp . Je kleiner die Zeit ist, desto genauer ist die Sehne p'p" der in p gezogenen Berührungslinie parallel, und desto mehr nä- hert sich das Verhältniss p x ■■ p'y dem der Gleichheit. Diese Linien sind zuletzt der Bahngeschwindigkeit V gleich. Die krummlinige Bew egung wird also hervorgebracht durch Zusammenwirken der Geschwindigkeit V entweder mit einem nach m gerichteten Fall px, oder mit einem nach f gerichte- teten Fall py. Die Linie xy ist der berührenden in p parallel. Die Kraft wird durch den doppelten Fall in der Zeiteinheit bezeichnet, also durch 2 px oder 2 py. Man beschreibt um die drei Oerter ppp' einen Kreis n, welcher von der Linie pf in p geschnitten wird, so ist nt r n py -p y=p y -v y- Wenn zuletzt die Oerter ppp " einander unendlich nahe lie- gen, so ist n der Mittelpunkt des Krümmungskreises, nt das zur Sehnepp gezogene Loth und 2 py . pt = V 2 oder wenn G=2py die nach f gerichtete Gravitation ist, so ist G.pt=V2. V cnlo n’s Bewein. Diesen durch die vorstehende Einleitung erläuterten Be- weis giebt Newton in dem berühmten Ilten Salz der Pr in - dp. Ph. N. vom 8. Mai 1686, gegründet auf die von Kepler am 15. Mai Di 18 entdeckten Gesetze der Planetenbewegung. (Fig. 2.) Die Bahn ist ein Kegelschnitt, dessen grössere Halbaxe = A, halber Parameter =P, Mittelpunkt m, Brenn- punkt f. Die Berührende in p ist ph, mb und fg sind senk- recht auf ph, mg " parallel zu fp, der dem Halbmesser mp zu- geordnete Halbmesser mg ist parallel zu ph, der Halbmesser m.T = mp, die Abschnitte bg ' = lg , mg = mg = .4, p x = p x, 23!) ES&äüIeÄm pliysico - mathématique Zuletzt ist A px : p y = mp ■ mg = mp : A ru 9 o px . 7i x : p x . p x = mp : mq. 7vx = 2 mp p x = p x = \ ; also 2 px . mq2 = v- . , mp 2py . mq 2 — V2 . A G. mq2 = V2, , A. Aber mb 2 . mq2 = A 3 . P Also G.A 2 .P = V2 . mb2 Der Radius vektor fp—Q, der in der Zeiteinheit beschriebene Sektor — S 2S=V.fg'=V.fp.^,= V.mb.t, „ 2 4 S2 also Gq — — • Projektive Siittc i bi der Eiserne. Die projektive Methode gründet sich auf die projektive Gleichheit, und diese wird aus der Perspektiven Gleichheit genommen. Vier grade Linien in einer Ebene, welche von einem Punkt ausgehen, werden von zwei graden Linien A und B durch- schnitten. Die vier Durchschnittspunhte bilden in der Linie A ein Viereck, welches dem Viereck in B perspektiv gleich ist. Fig. 3.) Zwei Vierecke in graden Linien, welche einem dritten Viereck in einer graden Linie perspektiv gleich sind, sind einander projektiv gleich (Bildlehre 5t) In /I gesehen aus 5 . . . I23t(-| abccl. In B gesehen aus 1 . . . 5678 (-) abed. Also in A und B 123t |-j 5678, projektiv gleich. Wenn die Vierecke in zwei graden Linien A und B dem Viereck in einer dritten graden Linie C projektiv gleich sind, so sind sie einander selbst projektiv gleich (B. 59). Es können also in einer graden Linie zwei projektiv gleiche Vierecke liegen B. 10t. Doppelslab). Bei einem solchen in einer graden Linie liegenden Doppel- tiereck können einige Punkte zusammenfallen, andre ins Un- endliche rücken. Das letztere wird durch co bezeichnet. Die beiden wichtigsten Fülle sind die harmonische Gleich- heit Gleichmessung), und die projektive Fläche (Flächung)'. Ein Viereck 123t in einer graden Linie ist sich selbst har- monisch gleich, wenn das eine Glied 12 dem andern Gliede 3t sowohl grad als umgekehrt projektiv gleich ist (B. 66). 123t 1213, harmonische Gleichheit. Diese harmonische Gleichheit entsteht aus der Theilung ei- ner graden Linie oder eines Winkels in zwei gleiche Theiie. Drei Abschnitte oder Glieder 15,26, 37, in einer graden Linie bilden eine projektive Fläche, wenn das eine Glied den beiden andern verwechselt projektiv gleich ist (B. 106). 2/10 1532 j-| 1 5G7, 1536 H 1527, u. s. w. (Fig. 4.) Die drei Paare der Gegenseiten eines Vierecks ab cd bilden in jeder beliebigen graden Linie eine solche pro- jektive Fläche. Jedes Seitenpaar fasst ein Glied dieser Fläche. (Fig. 5.) Wenn ein Punkt der projektiven Fläche, z. B. 7, ins Unendliche rückt, so entsteht eine einfache Projektivfläche (B. 109). 15, 26, 3oo. In diesem Fall ergeben sich in der graden Linie zwei Paare von projektiv gleichen Dreiecken 312 (-] 365 316^ 325. Aus der harmonischen Gleichheit entsteht, wenn ein Glied in die Hälfte gelheilt wird, eine einfache Projektivfläche von zwei vereinigten Punkten (B. 115). Es sei 12, 34, eine harmonische Gleichheit und m die Mitte von 34, so sind com, 12, 33 1 einfache oom, 12, 44 } Projektivflächen. Projektive Sätze vom Kegelschnitt. (Fig. 6. 7). Es sei p ein Punkt des Umfangs, die grosse Axe wird von der Ordinate von p in c, von der Berührenden an p in h, von der Normallinie an p in h getroffen, so dass hpk ein rechter Winkel ist. Es seien m der Mittelpunkt, ff die bei- den Brennpunkte, gg die beiden Scheitelpunkte, i der zu g gehörige parametrische Punkt. Es sind dann 99, bc, //■; bk, tf', <7G harmonische Gleichheiten. Aus diesen folgen die einfachen Projektivflächen oom, gg, hc co m, ff, hk co m , ff, gi oom , -gi, hk Hieraus die projektiv -gleichen Dreiecke auf der Axe: mgh [-] meg, mgh\\mki, meg j-| mki , mkc\\mig. Wenn also der Pu n k t p des Umfangs beliebig ver- ändert wird, so bilden sein Normnlpunkt k und Or- dinal en p u n k t c mit dem Mittelpunkt mein Dreieck, welches einem unveränderlichen Dreieck mig pro- jektiv gleich ist. Es sei fg senkrecht zur Berührenden ph, d der Durch- schnitt von pk und mg” so hat man die projektiv -gleichen Dreiecke 241 de l’Académie de &aint - l’étershours. 242 Also mkch [■] h kqh'. mclg" \\mkf, mkf\\mfh, mdg \\mfh. Also ist fd der Berührenden ph parallel, also fdpg " ein Recht- eck, Aus dem Kreisviereck fcpg folgen die gleichen Winkel dg"p — fpg —heg, also die ähnlichen Dreiecke meg L2= A‘2cos2cp-b-B2s\n‘2cp. A , B Der GravitatioHwsalz. Nachdem die erforderlichen Satze durch die projektive Me- thode gefunden worden sind, kann am Schluss die Rech- nung gintreten. Die Gravitation nach dem Brennpunkt =G, die Bahnge- schwindigkeit = V, so ist, wie oben gezeigt, G.pt=V 2 2 S=V.pd, P^ = P—=FA, 1 fP 2 PIA pl '■ — : pt (Fig. 9. also G . Q2 = — p-== krc 2A3p2, wo p die mittlere tägliche siderische Bewegung in Theilen des Umfangs. Zehnter Artikel. Hat Eratosthenes einen Erdgrad gemessen*)? Ein Artikel des Hrn. Vincent in den Comptes rendus hebd. der pariser Akademie der Wissenschaften vom 21. Februar 1853 No. 8 gieht ein sehr überraschendes Zeugniss in Betreff der Gradmessung, die dem Eratosthenes zugeschrieben wird. In dieser Gegend habe ein dem Sonnendienst geweihter Ort gelegen, der Sitz eines altägyptischen Priesterkollegiums, Apollinopolis , jetzt Edfu, in Oberägypten unter 24°58'; hier fand C ha m pol 1 io n Kalenderhieroglyphen und andre astro- nomische Denkmäler. Hr. Vincent nimmt nachSaigey '6 Physique du globe (24° his 25°= 1 10768 Meter, 25° — 26°= 1 10782 Meter) den miltlern Grad für Apollinopolis 110775 Meter. Indem er nun die alt- ägyptische Elle auf 527% Meter festsetzt, erhält er den Erd- grad des Eratosthenes, welcher 700 Stadien zu 300 altägyp- tischen Ellen, also 210000 Ellen betrug, durch Multiplikation der beiden Zahlen 210000 und 527%, gleich 1 10775 Meter, al>o genau so gross, als wenn er aus den Gradmessungen der neuesten Zeit hervorgegangen wäre. Diese Genauigkeit ist so merkwürdig, dass sie zu einer weitern Prüfung auffordert. *) Uti mliold i Kosmos II. 208. 435. Hr. Vincent verweist auf die von ihm selbst 1851 her- ausgegebene nachgelassene Schrift von Le tr on ne über die Fragmente des Heron*). Diese Schrift wurde 1 8 1 G von der Académie des inscriptions als Preisarbeit gekrönt, von ihrem Verfasser indess nicht veröffentlicht. Der neuere Herausge- ber bezeichnet (S. 116,278) zwei Bestimmungen der altägyp- tischen Elle 525 und 530 MM. und nimmt aus ihnen das Mittel 527 % MM. Dieses Mittel legt er den von Letronne geführten hienach abgeänderten Rechnungen zum Grunde. Von dem ersten jener beiden Werthe, 525 MM., sagt Hr. Vincent (S. 116): La longueur des diverses coudées que l'on a découvertes depuis la première rédaction de ce Mémoire , réduisent la longueur moyenne de la coudée telle qu elle est aujourd'hui connue, à 525 millimètres. Voyés le traité de métrologie de M. Saigey p. 17. Voyés aussi Boekh metrologische Untersuchungen p. 227. Hier ist wohl Böck’s Werk "Gewichte, Münzfusse und Maasse des Alterthums, Berlin 1838» gemeint, ln dieser Schrift findet aber Böckh aus sechs altägyptischen Maass- stäben als Mittel 524,587 MM., nämlich S. 227: Turin (Drovetti) . . . .523,525 Louvre (Drovetti) ..525, Florenz (Nizzoli) ...523,4 Paris (Raffaelli) . . .524,1 Florenz (Anastasy) .526,5 Pariser Museum .... 525, Mittel. . . .524,5875 Meter. Der zweite von Hrn. Vincent angeführte Werth 530 Metre ist weder ein materielles noch ein aus altägyptischen Denk- mälern geschlossenes Maass, sondern eine Rechnungsgrösse, welche Letronne aus dem römischen Fuss ableilet. Le- tronne findet nämlich auf der pariser Nationalbibliolhek un- ter den nicht veröffentlichen Handschriften sechs Fragmente des Heron, Auszüge aus einem verloren gegangenen grossem Werk über praktische Geometrie, dessen Verfasser um 430 nach Chr. gelebt zu haben scheint. Letronne zeigt, dass die in diesen Fragmenten gegebenen Maassvergleiobungen nur dadurch in Uebereinstimmung gebracht werden können, wenn der Fuss, den diese Fragmente den italischen nennen, der römische war Letronne setzt die ägyptische Elle gleich 9/s des römischen Fusses, und findet: S. 10 den römischen Fuss .294,7 MM. S. 108 die ägyptische Elle. . .530,46 MM. *) Recherches critiques, historiques et géographiques sur les frag- ments d’Héron d’Alexandrie, ou du système métrique Egyptien, con- sidéré dans ses bases, dans ses rapports avec les mesures itinéraires des Grecs et des Romains, et dans les modifications qu’il a subies de- puis le regne des Pharaons jusqu’à l’invasion des Arabes. [Ouvrage posthume de M. Letronne, couronné en 1 S 1 G par l’Académie des inscriptions et belles-lettres revu et mis eu rapport avec les principales découvertes faites depuis, par A. F. H. Vincent. Paris 1851. 4°. 294.] 2/15 246 de 1* Académie de Salas! - Pé!epsl»oaa6a§-. Böck h a. a. 0. kommt ebenfalls auf diese Elle, nennt sie aber nicht die ägyptische, sondern die königliche oder baby- lonische Elle. Er setzt S. 197 nach Wurm den römischen Fuss 131,15 par. Lin. Nimmt man das Meter 443,296 par. Lin., so ist der römische Fuss. 295,852 MM , die babylonische Elle 9/à röm. Fuss. . .532,534 MM. Einen genauem Werth dieser babylonischen Elle entwickelt öckh aus dem griechischen Maass. Diese Elle ist (S. 199, 144 216) -— = 1,151 einer Rechnungselle, welche iy2griech. 1 JmiO Fuss hält; ein Verhältniss, welches (S. 219) entsprungen ist aus dem gesetzlichen Verhältniss der Hohlmaasse und Ge- wichte V -^- = 1,144714. Nach Herodot (Böckh S. 214, Le- tronne S. 234) wird es bei gewöhnlichen Vergleichungen 8 durch das einfachere Verhältniss — = 1,142857 .... ersetzt. 7 Nun bestimmt Böckh (S. 199) aus den Messungen des Eng- länders Stuart an Tempelgebäuden, die der perikleischen Zeit angehören, den griechischen Fuss 136,66 p L. Mithin ist der griechische Fuss 308, 2g2 MM. die griechische Elle 1'/2 gr. Fuss. . .462,423 MM. die babylonische der gr. Elle. . .529,342 MM. Dieser Werth ist nur um den 1 lien Thcil eines Zolls grös- ser als die Elle am Nilmesser zu Elephantine. Die nahe Ue- bereinstimmung berechtigt vielleicht zu dem Schluss, dass die babylonische Elle das Urmaass der jüngern ägyptischen Elle war. Will man es dann für erlaubt halten, das Mittel aus Werthen zu nehmen , deren grösster Unterschied nicht ganz y. Zoll ist, so ist: die babylonische Elle 529,342 MM , die Elle am Nilmesser zu Elephantine. .527, MM , die Elle aus sechs alten Stäben 524,587 MM. Mittel. . . .526,976 MM. 300 solcher Ellen geben das alexandrini- sche Stadium 158 0928 Meter. Letronne findet (S. 108), dass der in den Fragmenten des Heron erwähnte Schoinos oder Farsang 30 Stadien zu 400 (babylonischen) Ellen gehalten habe, übereinstimmend mit Herodot, dessen Schoinos in Oberägypten 30, in Unterägypten 60, beim See Möris 120 Stadien betrug, während (S. 225) der Schoinos des Eratosthenes 40 alexandrinische Stadien zu 300 (ägyptischen) Ellen hielt. Wenn also der Schoinos überall derselbe war, so musste (S. 130) der Erdgrad von 700 alexan- drinische Stadien 171/, Schoinen betragen. Nach diesem Verhältniss untersucht Letronne in der zweiten Abtheilung seiner Schrift die ägyptischen Maassanga- ben im Herodot, Diodor, Strabon u. a. Bei dieser Grösse des Schoinos stimmen die Wegstrecken des Herodot auf 1 bis 3 Minuten mit der Wirklichkeit. Letronne bemerkt (S. 155): die Kennlniss der gradlinigen Entfernungen der nicht unter einem Meridian liegenden Oerter Pelusios, Heliopolis, Ele- phantine, könne nur durch Vermittelung ihrer geographischen Längenunterschiede erlangt worden sein (?). Ferner (191): das von Eratosthenes gebrauchte Stadium könne schon in den Angaben des Herodot über die Abmessungen der Pyramiden nachgewiesen werden, sei also viel älter als die Zeit des Era- tosthenes' (Herodot starb nach 408 v. Chr., Eratosthenes war seit 228 v. Chr. Bibliothekar zu Alexandrien.) (S. 166): in Aegypten seien lange vor Herodot und vielleicht 1800 bis 2000 vor Chr. Landesvermessungen von grosser Genauigkeit ausgeführt worden. Letronne ist daher geneigt, dem Eratosthenes die Bestim- mung des Erdgrades zu 700 Stadien ganz abzusprechen. Er sagt (S. 244 Anm. 2): das Zeugniss des Kleomedes Cycl. Theor. libr. I c. 10 verdiene kein Vertrauen; (S. 121): diese Bestimmung gebe den Erdgrad um 10000 Toisen fehlerhaft, und «celte prétendue opération , en tant qtt opération de géodésie , n a jamais été faite«- und weiterhin (S. 281): «opération préten- due que le compilateur Cléomède attribue à Eratosthène.« Letronne sieht in der Angabe von 70t) Stadien auf den Erdgrad das Ergebniss einer lange vor Eratosthenes in Ae- gypten ausgeführten Gradmessung. Er sagt darüber (S. 129, 280): «Il n est pas moins certain qu'ils avaient , à une époque qui nous est inconnue , mésuré un arc du méridien , et rapporté leurs propres mesures à la grandeur du degré avec une exactitude qui ne le cède point à celle des modernes.« Ferner (S. 246): Die übrigen vier Angaben des Erdumfangs, nämlich nach Aristo- teles 400000, nach Archimedes 300000 , nach Posidonius 240000, nach Ptolemäus 180000 Stadien, die vielleicht zu- folge Gosselin einer und derselben in verschiedenen Massen ausgedrückten Bestimmung angehören mögen, seien jener ägyptischen Gradmessung fremd, da jene Zahlen zwar unter sich in einfachen Verhältnissen stehen, aber zu dem Umfang von 252000 Stadien kein einfaches Verhältniss haben. Die Anführung des Strabon II. p. 132 Cas. ist allerdings weniger entscheidend zu Gunsten des Eratosthenes, da sie bloss erwähnt, dass derselbe den Erdgrad zu 700 Stadien an- nehme, und dass Hipparch (160 — 125 v. Chr.) sich dieser Zahl bediene; aber nicht bemerkt, ob die Messung von Era- tosthenes selbst herrühre. Dagegen wird im Plinius diese Messung ausdrücklich dem Eratosthenes zugeschrieben. II. N. 1.2. 112: — «Universum autem hunc circuitum Eratosthenes in omnium quidem literarum subtilitale, et in hac utique prae ceteris solcrs , quem cunctis pro- bari video, 252000 stadium prodidit. — c. 108 led. 112: — im- probum ausum, verum ila subtiii argumentatione {computation e) comprefiensum , ul pudeat non credere. » Freilich verwechselt Plinius das alexandrinische Stadium von 108 römischen Schritten mit dem olympischen Stadium von 125 römischen Schritten, indem er jene Zahl 252000 durch Multiplikation mit 125 auf 31 500000 röm. Schritt bringt. Bulletin pliysico - mathématique 24S 247 Die runde Zahl von 700 Stadien kann als solche nicht aus einer Verbindung terrestrischer und astronomischer Messun- gen hervorgegangen sein. Die Maassangaben des Herodot sind terrestrische Entfernungen und Wegstrecken, zu deren Mes- sung astronomische Beobachtungen nicht erforderlich waren. Sie sind ebenfalls in runden Zahlen ausgedrückt, so dass sie füglich aus der gleichförmigen Bewegung der Karawanen ab- geleitet, oder in Maass verwandelte Tagereisen sein können. Es scheint sehr gewagt, hieraus auf eine Vermessung Aegyp- tens in heutigem Sinn zu schliessen. Da Herodot von astro- nomischen Beobachtungen nichts berichtet, so ist es minde- stens sehr zweifelhaft, dass Gradmessungen vor Herodot in Aegypten ausgeführt worden seien. Auch wenn von solchen Messungen jede Spur bis auf die runde Zahl 700 verloren ge- gangen wäre, so hätte diesem aufmerksamen Beobachter und Berichterstatter eine so wichtige Thatsache nicht entgehen können. Die oben bezeichnete Stelle des Kleomedes, eines nahen Zeitgenossen des Strabon und Plinius, ist die einzige, welche als astronomische Begründung der 700 Stadien bis auf uns gekommen ist. Man hat um so weniger Grund, sie für eine ohne Sachkenntniss gemachte Kompilation zu erklären, da sie nichts weiter sein will, als eine Hinweisung auf eine ver- loren gegangene Schrift des Eratosthenes. Sie beginnt so [Bernhardt Eraloslhcnica Berlin 1822 p 57): «— Die (Meinung oder Angabe) des Eratosthenes, welche mit einer geometri- schen Begründung zusammenhängt" — — "Er sagt, dass Svene und Alexandrien unter demselben Meridian liegen" "Er sagt ferner, und es verhält sich so, dass Syene unter dem sommerlichen Wendekreise liegt. Wenn die Sonne in das Zeichen des Krebses tritt, und Sonnenwende machend genau in der Mitte des Himmels (um Mittag) steht, werden die Gnomone der Uhren schattenlos, weil die Sonne in genau senkrechter Lage über ihnen ist. Dieses geschieht, wie man sagt, 300 Stadien in der Richtung des Durchmessers (auf den Durchmesser hin: im ex aàîouç -piaxocLouç tt)v SuxpisTpov). In Alexandrien aber w-erfen die Gnomone der Uhren um die- selbe Zeit einen Schalten, da diese Stadt nördlicher als Syene liegt." -Der (Bogen) auf der Skapha wird (in Alexan- drien) ein Fünfzigstel seines Kreises befunden, also muss der Abstand von Syene und Alexandrien ein Fünfzigstel des gröss- ten Kreises der Erde sein. Dieser Abstand beträgt 5000 Sta- dien, der ganze Kreis also 250000 Stadien. Dicss ist die Be- gründung des Eratosthenes.» Es erseheint hier Eratosthenes nicht ausdrücklich als ein die Beobachtungen und Messungen veranstaltender Astronom, gewiss aber als ein die Grösse des Erdgrades aus ihnen be- rechnender Geometer. Die 5000 Stadien oder 125 Scheinen können als runde Zahl nicht auf einer geometrischen Messung beruhen, sie sind wohl aus den zur Zurücklegung des Weges von Alexandrien nach Syene erforderlichen Tagereisen her- peleitet w orden. Dagegen konnte die Schattenlänge auf der Skapha zu Alexandrien in jedem Sommer beobachtet werden. Eratosthenes war nach den ihm zugeschriebenen Erfindun- gen, z. B des cribrum zur Bestimmung der Primzahlen, ein scharfsinniger Mathematiker. Er musste also die Unzuläng- lichkeit der angeführten Beobachtungen einsehen Wäre er im Besitz genauerer Beobachtungen gewesen, so hätte er sie gewiss so wie jene in seinem Buche angeführt. Der hieraus folgende Erdgrad ist 69 44/9 Stadien. Es ist aber sehr möglich, dass statt derselben die runde Zahl 700 als eine zu Reduktionen bequemere von Eratosthenes selbst festgestellt wurde, wie sie denn auch Hipparch zu diesem Zweck benutzte, und wie sie Strabon und Plinius an den an- geführten Stellen als eine von Eratosthenes angegebene Zahl bezeichnen. Da sie auf die Entfernung zwischen Alexandrien und Syene gegründet ist, und Alexandrien erst nach Hero- dot’s Zeit erbaut wurde, so kann diese Bestimmung nicht ei- ner frühem Zeit angehören. Nach Nonet (1832 und 1836) sind die Ortsbestimmungen: Breite. Länge. Alexandrien, Leuchtthurm . . . 31°1253 47°32 35 ' Syene oder Assuan 24 5 23 50 30 18 Aus ihnen folgt zwischen beiden Oertern; Die mittlere Breite 27039, 8 Der Bogen d. grössten Kreises 7 35 30 = 7°,591666. . Nach Encke’s Berechnung aus den von Bessel gefunde- nen Abmessungen des miltlern Meridians im Bert. Aslr. Jahr- buch für 1852 S. 353 ist für die mittlere Breite 27039/8,, der Pvfie/o o04 Meridiangrad 56849,904 Toisen, oder Q 1 10802,54 Meter, oder =700,87 alexandrinische Stadien. 15o,0yz8 Nimmt man mit Eratosthenes den Erdgrad 6944/9 Stadien oder 208333 1/3 ägyptische Ellen, oder 208333'/s x 0,526976 = 1097862/3 Meter, so ist er um 1016 Meter zu klein. Der Bogen des grössten Kreises zwischen beiden Oertern 7°, 59 1666.. giebt mit dem gradlinigen Abstand von 5000 Stadien den Erdgrad — — =658,617 Stadien. 7,591666.. Der gradlinige Abstand ist also von Eratosthenes um mehr als 300 Stadien zu klein angegeben, was hinreichend beweist, dass er nicht durch geometrische Messung gefunden sein kann. Er beträgt 7°, 591666.. x 110802,54 = 841176 Me- ter, oder 7°, 593666. . x 700.87 = 5320,77 alexandrinische Stadien. Indem also Eratosthenes sowohl den terrestrischen als den astronomischen Abstand zwischen beiden Oertern beträcht- lich zu klein annahm, dabei aber den hieraus gefundenen Erdgrad auf 700 Stadien vergrösserte, erhielt er eine der Wahrheit sehr nahekommende Bestimmung, nämlich 700 X 158,0928 = 110665 Meter, welche nur um 137 Meter zu klein ist. Wenn man annimmt, dass die Bestimmung des Eratoslhe- 250 249 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. nés 220 v. Chr. geschah, so war damals die Schiefe der Ekliptik nach Bessel (Astr. JY. 133) 23°27'54?8 -t- 2020 x 0"457 = 23°43'l8". Also zur Zeit der Sommersonnenwende der mittägliche Ab- stand der Sonne vom Zenith von Alexandrien = 7°20 35^ d. h. nahe der 48ste Theil des Umfangs der Skapha. Der Beobachtungsfehler war also 17 35, d. h. etwas mehr als der Sonnenhalbmesser, oder als der an der Spitze des Gnomon- schattens auf der Skapha sich bildende Halbschatten. Der Gnomen war schattenlos, nicht genau zu Svene, son- dern an einem Ort, welcher südlich von Syene lag, um 22 5^ d. h. um —~r X 700,87 = 258 Stadien. oU Der Ausdruck des Kleomedes in der oben angeführten Stelle: "dieses geschieht 300 Stadien in der Richtung des Durchmessers", kann sich entweder beziehen auf die dem Wendekreis nicht genau entsprechende Lage von Syene, oder auch darauf, dass die Breite des Halbschattens bei senkrech- ter Lage nach allen Seiten hin dem Sonnendurchmesser gleich ist, also etwas mehr als einen halben Grad beträgt. Ein hal- ber Grad aber entspricht einer Strecke von 350 Stadien. U O T B. 9. Note sur la station météorologique de Naronovo; par M. N. Jeleznov. (Lu le 3 no- vembre 1854.) Lai l’honneur d’annoncer à l’Académie, que l’observatoire météorologique de Naronovo, situé dans le gouvernement de Novgorod, à deux cents verstes de St.-Pétersbourg, par le chemin de fer (Latitude 58° 320 Longitude -h 2^5' 1 , du méridien de Poulkovo), a commencé à fonctionner dès le 1 novembre n. s. J’ai conçu l’idée d’établir une station météorologique dans cette localité non seulement par ce qu’elle se trouve sur les élévations du Valdai (environs 600 pieds au-dessus du niveau de la mer Baltique), enti’e Pétersbourg et Moscou, où le carac- tère du climat n’est pas suffisamment connu; mais surtout pour pouvoir poursuivre, sur une échelle plus large, mes études sur les rapports qui existent entre les phénomènes de la végéta- tion et ceux, qui se passent dans l’atmosphère et dans le sol — études, dont tout le monde conçoit l’importance. Celte idée se trouve maintenant réalisée au-dessus de mon attente, grâce à l’autorisation de S. E. Monsieur le Ministre des finances et à l’intervention de Mr. Kupffer, par les quelles l’Observatoire physique central met à ma disposition, au moins pour dix ans, tous les instruments météorologiques nécessaires, ainsi que deux observateurs exércés. Je suis heureux de pouvoir, en ce moment, leur exprimer ma gra- titude. Je suis également pénétré d’une profonde reconnais- sance envers l’Académie, pour m’avoir prété son appui dans mon entreprise, en me fournissant quelques instruments im- portants et en m’accordant la possibilité de m’absenter de Pétersbourg pour tout le lems nécessaire à l’organisation et l’exécution des travaux projetés ’ A l’exception de plusieurs questions purement scientifiques qui, je l’espère, pourront être résolues à l’aide de ces moyens, je dirigerai mon attention particulièrement sur cette partie de la Physiologie végétale, qui traite de la nutrition et qui, malgré les immenses progrès qu elle a faits dans ces derniers tems, laisse cependant beaucoup à desirer quand on la consi- dère comme base de 1 Agriculture. — Bien des experiences isolées, qui démontrent des vérités importantes, doivent être multipliées sous les conditions les plus variées, ce qui consti- tue un travail peu attrayant sous le rapport de la nouveauté, mais non moins utile, quand il s’agit d’exprimer ces vérités par une série de nouveaux nombres, de les mettre ainsi à la portée de plus de monde — de les acquérir pour ainsi dire pour tout un pays. — C’est ainsi que le drainage, considéré depuis longtems comme le moyen le plus éfficace d’activer la végétation et d’améliorer la qualité des produits agricols, commence à peine à se propager chez nous. La raison en es!, que nos agriculteurs, tout en reconnaissant les effets salu- taires de cetle amélioration dans les pays, ou le sol est à un prix élevé, hésitent à la mettre en pratique, parce que nous n’avons pas de données locales, qui prouveraient que le sur- plus des produits couvrira infailliblement les dépenses consi- dérables pour l’amélioration du sol qui a, généralement, peu de valeur, là ou le drainage serait justement le plus nécessaire. Je me propose donc de tirer parti de l’observatoire nouvel- lement établi, d’abord pour obtenir les données, dont il est question ci dessus. — Il est suffisamment connu, autant par une pratique très étendue, que par les observations directes, peu nombreuses il est vrai, que le sol, débarassé de l excès d’humidité, devient plus chaud et permet ainsi aux plantes de se développer de la manière la plus parfaite. 11 est donc indispensable de s’assurer de combien se réchauffe noire sol, plus humide et plus froid qu’ailleurs, quand il est traversé par un réseau de conduits souterrains. — A cet effet deux stations, éloignées l’une de l’autre de 260 pieds, ont été choi- sies sur un champ, d’environs trois dessiatines d ’étendue qui, quoiqu’assez productif, souffre cependant beaucoup de l’hu- midité, surtout dans les saisons des pluies. Le terrain, incliné de 0°,5 A 2°,0 vers le NE, se compose d’un argile rouge sablonneux mélé de caillons de différentes dimensions, jus- qu’aux blocs erratiques d’une grandeur considérable. Voici l’analyse mécanique de ce sol, qui jusqu’à la profondeur de 5 pieds, ne change pas sensiblement de nature: Résultats de la lévigation eau 1,58 élément pierreux 5,23 ( 1 lot. sable .... 33,7 1 , 2 " sable fin . . 20.94 ( 3 » argile . . . 38.54 100.00 231 Eüulletän physieo « mathématique Ce sous-sol est recouvert d'une couche de 5 à G pouces de bonne terre végétale. Les deux stations se trouvent sur le même horizon, et effectivement, dans les tranchées qui ont été ouvertes pour y poser les thermomètres, l'eau s’est mon- trée à la même profondeur dans l’une, comme dans l’autre. — A chacune d’elle on a placé une série de thermomètres de 5, de 4-, de 3, de 2 et d’un demi pied (cette sérié sera complétée au priulems par ceux de 1 pied, de 3 et de 1 pouces, qui ne sont pas encore prêts). Ces thermomètres ont été mis en place H jours avant de commencer les observations, pour donner à la terre le tems de se tasser. Ils servent actuellement à constater la marche de la température du sol dans les deux stations, dont l’une se trouve sur la partie du champ déstiné à être drainé, tandis que l’autre, restant au milieu du champ non drainé, servira de point de comparaison. — Depuis le 13 de ce mois on n’observe les thermomètres qu’une fois dans les 24- heures, parce que la température du sol baisse réguliè- rement, comme on peut s’en assurer en jetant un coup d’oeil sur le tableau suivant, ou se trouvent consignées les moy- ennes de chaque jour, tirées de 5 observations. ~ X y Tempé- rature de l’air à l’ombre. Température de la terre. R° Ire station. 2me station. R° 5' 4' 3' 2' 6" 5' 4' 3' 2' I 6" 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 | 0 i 3,50 6,56 5,71 3,21 4,76 4,08 6,36 3,85 5,38 4,91 3,90 2 1,60 6,43 5,57 5,09 4,64 3.21 6,26 5,73 3,28 4,76 3,04 3 4,10 6,36 5,46 4,93 4,42 3,67 6,15 3,62 3,11 4,53 3,57 4 0,10 6,26 5,36 4.81 4,38 3,10 6,04 3,52 4,99 4,51 j 2,75, 5 2,10 6,13 5,24 4,67 4,12 2,68 5,89 5,42 4,87 4.24 2,47 n 0,80 6,04 5,09 4,47 3,86 2,65 5,82 3,28 4,71 4,01,2,55 7 — 0,80 5,92 4,96 4,35 3,77 2.13 5,72 3,16 4.54 3,82 1,89 8 0,06 5,78 4,88 4,18 3,50 1,62 5,59 5,04 4,36 3,35 1,43 9 0,80 5,66 4,67 3,92 3,24 1,73 5,51 4,89 ’*-17 3,30 1,47 10 — 1,00 5,53 4,30 3,74 3,08 1,69 5,37 4,72 3,99 3,13 1,52 11 — 3,00 5,40 4,36 3,61 2,92 1,31 5,21 3,58 3,82 3,00 1,08 La seconde question est celle de savoir; de combien les produits d’un terrain drainé sont supérieurs à ceux d’un ter- rain qui ne l'est pas; les premiers résultats relatifs à la so- lution de celle-ci ne seront connus qu’en 185G; car les ther- momètres, ainsi que les tuyaux en terre cuite me sont parve- nus celte année lorsqu'il était trop tard pour entreprendre les travaux, de sorte que ces derniers ne pourront être commen- cés qu après la moisson du seigle de l’année prochaine. En attendant j’ai voulu me mettre en état de continuer, par la suite, toutes les opérations du drainage d’une manière efficace, en fesant près de 800 sagènes de drains empièrrés (notre lo- calité s'y prèle particulièrement vu que les champs et les lits des rivières sont jonchés de caillous de toute dimension), ('elle tâche était assez difficile, car les ouvriers n étant pas habitués à ce genre de travail, j’ai dû personnellement les y initier jusqu'au moindre détail. Il s entend , (pie toutes les autres questions qu'il faut prendre en considération dans ces sortes de recherches, comme: la quantité de l’évaporation; celle de l’eau, éconduite par les drains; l’effet du drainage sur les différentes cultures, etc. seront soumises à l’observation avec toute l'exactitude néces- saire. Beaucoup d’arbres et d’arbrisseaux, déstinés en même tems aux différentes expériences ultérieures, sont déjà prêts pour être plantés dès le printems autour du champ d’essai. Quand aux dépenses, j’en parlerai plus tard dans les publica- tions économiques, car le prix de la main d’oeuvre ainsi que des matériaux sont, pour le moment, trop élevés, par les rai- sons exposés tout à l’heure, pour en tirer prématurément aucune conclusion. Je ne m’occuperai donc, en premier lieu, que de l’eclaircissement de la partie scientifique. Les instruments météorologiques, proprement dits, sont provisoirement placés près de la ferme, à une demi verste du champ déstiné aux expériences. Les observations se font cinq fois par jour; à 6 'et à 10 heures du matin, à 2, à 6 et à 10 heures du soir; elles seront publiées dans les Recueils météo- rologiques de l’Observatoire physique central. 2. Extrait d’une lettre de M. N. KHANIKOFF de Tebrize du 22 septembre 1854. (Lu le 3 novembre 1854.) En fait de nouvelles qui peuvent Vous intéresser dans ce pays je ne Vous citerai que le fort tremblement de terre que nous avons éprouvé dans la nuit du 10 (22) au 11 (23) sept, et qui est tombé juste dans le moment d’une conjonction de la lune comme pour soutenir la belle déduction de Mr. Alexis Perrey, que «les tremblements de terre sont plus fréquents aux syzygies qu'aux quadratures». La première secousse s’est fait sentir a 11 h. 48 m. de la nuit; elle a été si forte que les gens les plus vieux ne se rappelenl pas en avoir éprouvé une pareille à Tebrize depuis le tremblement de terre de 1709 qui a détruit, comme Vous savez, la moitié de cette capitale de l’Aderbidjan. — Le second coup, beaucoup moins fort que le premier, s’est fait sentir une minute et demie après le pre- mier; le 3ème 2 minutes après le second; le 4ème à minuit 46 m., et le Sème à 1 h. !6 m. et ce dernier a été aussi assez fort, quoique un peu moins que le premier. — Les secousses ont été accompagnées d'un bruit souterrain semblable au rou- lement du tonnerre. — Je ne puis Vous décrire le lugubre effet qu’a produit sur moi, comme sur tout le monde, le cri de détresse qui s’est élevé de la ville après le 3ème coup, — Le mouvement de la terre étoit ondulatoire et la direction du tremblement de terre étoit de OSO. vers ENE. Ce dernier fait résulte d’une comparaison topographique de tous les endroits dont on a reçu des nouvelles positives sur ce tremblement de terre, et d’un examen de l’alignement des endroits où l’on a 233 «te IMcadomie de Saint-Pôteribour^. 254 ressenti le plus fortement les secousses. Quant aux faits dignes d attention par rapport au tremblement de terre dont iis étaient précurseurs ou s’accomplissaient en même temps, je cite les suivants: 1°, le vent qui souffle ici très violemment chaque nuit, a cessé complètement deux semaines avant et n a reparu qu au bout de 8, à 9 jours après le tremblement de terre. 2°, le matin et sourtout le soir la ville était enveloppée d’un brouillard sec, tellement opaque qu’à 1 kilomètre de distance on distinguait à peine les édifices les plus massifs. 3°, le baromètre a baissé entre 7 b. av. m. du 10 septembre jusqu’à 5 h. ap. m. du 11 de 1,86 ligne angl., et 4°, presque régulièrement pendant une semaine ou une semaine et demie avant le tremblement de terre entre 1 et 2 h. ap. m. toute la plaine de Tebrize se couvrait de tourbillons de poussière, qui étaient engendrés à l’O. de la ville et se mouvaient dans une direction orientale avec une vitesse approximative de 3 a 4 kilom. par 12 m. Les secousses se sont répétées le 14 (26) à 5 h. 48 m. ap. m. et idem a 8 b. 15 m. et le 16 (28) à minuit et 40 m. Observations météorologiques, faites à Bagki-safa pendant le 10 (22) et le 11 (23) septembre 1854. Date. Heures. Thérrn. libre R. Tberm. attaché R. Bar. de Parrot. Ané- roide. Etal du ciel. 10 (22) 7 h. a. m. 14°0 15°1 511,80 225,40 k sept. Oh. - 1 1 h. — 15°1 17°0 16°0 lti°0 512, 0 511,45 225,50 225,35 1 | beau /■ de 1 11. p. m. 18°0 16°2 511,15 225,25 3 h. — 20°0 16°2 510,30 225, 0 1 1 (23) 5 h. - 19°5 16°3 509,00 225,75 calme. 12b 48'a. m. 15°2 15°0 509,80 224,75 sept. 9 h 30' - 1 6°0 15°7 510,28 224,78 11 h. — 18 0 1 6° 1 509,55 224,65 ^ beau, 1 h. p. m. 19°5 1G°7 409, 0 224,30 f faibe E. 3 h. - 21°0 16°8 508,45 224,10 \ beau / et calme. 5 h. — 19°0 1G°7 508,18 223,90 BteiiüM-fgnicM. 1° Le barom. const de Parrot; son échelle est di- visée en demi-lignes angl. 2® Anéroïde de Lerebours, divisé en lignes angl. 3° Correction du thérrn. libre R. pour le point d’ébubli lion — 0°6 R. pour le point 0 = n-0°4 R. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance dü 17 (29) novembke 1 854. Lecture ordinaire. M. Ruprecht présente pour son tour de lecture la deuxième partie de sa Flora lngrica imprimée. Elle contient toutes les familles des Calyciflorae , Ainsi, si l’on y joint la 1ère partie qui renferme les familles des Thalami- florae, toutes les familles indigènes des Polype- tolae se trouvent terminées. Ces 42 familles contiennent 143 genres (la moitié) et 283 espèces de la Flore du gouvernement de St. -Pélers- bourg. D’après le plan même, adopté pour l’ouvrage , son exécution a du nécessairement éprouver des lenteurs autrement il eut été facile de tomber dans des défauts graves. Un travail tout spécial, comme celui-ci, n’aquiert principalement de l’importance que par les résultats définitifs auquels il donne lieu et par les vues générales qui s’en déduisent. 11 est d’ailleurs évident qu’il est impossible de mettre la dernière main à la partie générale avant que la partie spéciale ne soit entiè- rement achevée. Faute de cette partie générale, il est à désirer que les deux parties de la Flora lngrica , qui ont quitté la presse, ne soi- ent pas encore livrées au public. Lecture extraordinaire. M. Baer envoie, pour le Bulletin, un Mémoire ayant pour titre: Veber das Wasser des Kaspischen Meeres und sein Verhältniss zur Mollusken Fauna. Sendschreiben an Hm. Akademiker Middendorff. Cet écrit passera de suite à l’Imprimérie. !M. Meyer présente, également pour le Bulletin, une note intitulée: Einige Bemerkungen über Dvr villa , Weigela , Calgsphyriim und eine lene mit ihnen verwandte unbeschriebene Gattung. Appartenances scientifiques. Musée zoologique. MM. Brandt et Middendorf présentèrent la traduction russe, revue par eux, de l’Instruction, dressée par M. Méné triés, sur la ma- nière d’obtenir et d’expédier en bon état de conservation les insectes parfaits. Cette traduction passera de suite à la Typographie; il en sera tiré 300 exemplaires, qui seront mis à la disposition des Ministères de l'Intérieur et des Domaines. M. Middendorff annonce la reception, pour le Musée zoologique, de plusieurs fragments de mâchoires de chevaux de race du haras Im- périal de Strelezk; chaque échantillon est muni d’une étiquette avec l’indication du jour de la naissance et de la mort du cheval, de son nourrissage et de sa race. Correspondance. é S. E. M. le Vice-Président fait savoir à la Conférenco que Sa Ma- jesté a daigné confirmer le 27 octobre la nomination de .M. Otto Struve a l’emploi d’Astronome- consultant du Département hydro- graphique. En même temps S. E. le Prince Dnvydoff transmet la copie de l’office de M. le Vice Amiral Baron Wrangell, Directeur du Département hydrographique, au nom de M. Otto Struve, relatif à sa nomination. 31. W. Struve adresse, par écrit, une communica- tion du môme contenu. Reçu pour avis. M. Fritzsche présente à la Classe une lettre, qui lui a été adressé par 31. Skoblikoff, relative aux phosphates, arséniates et chromâtes soumis à l’action du sulfure de carbohne à une tempera- ture élevée. Sur la recommandation de 31. Fritzsche, cette lettre sera publié dans le Bulletin. Bulletin pliysico - matliéniaüqtie 255 Nomination. MM. Ostrogradsky , Struve, Kupffer, Bouniakowsky et Fuss, rapporteur, en appelant l’attention de la Classe sur les travaux de M. Pérévostch ikov et sur la manière dont il a su se rendre utile à l’Académie dans plusieurs occassions, proposent à la Classe de l’avancer au grade d’Académicien extraordinaire, cet avancement lui revenant même par droit d’ancienneté. La proposition ci-dessus ayant reçu l’approbation de M. le Président et de M. le Vice-Président, la Classe résolut do procéder au ballotage de M. Pérévostchikov dans sa séance du 1èr décembre. Séance ou 1 (13) décembre 1 854.^ Lecture ordinaire. M Pérévostchikov présente pour son tour de lecture un mé- moire sur le mouvement elliptique des planètes , dont il lut le préam- bule. Conformément au désir de l’Auteur ce travail, rédigé en russe, sera publié dans les y>iem>ifl 3anucKii. Lectures extraordinaires. M. Brandt présente, pour le Bulletin, son rapport sur la chèvre sauvage ( Caper Aegagrus) et les chèvres d’Angora. Al. Brandi communique à la Classe au nom du Dr. Vollborth un écrit portant pour titre: lieber die Prioritätsrechte der Trilobitun-Gat- tung Zetlius gegen die Gattung Cryptongmus Eichw. Sur la recomman- dation de AI. Brandt celte note sera publiée dans le Bulletin. Propositions. M. W. Stru ve rapporte à la Classe que l’impression de l’ouvrage sur la mesure de l’arc du méridien, compris entre le Danube et la Mer Glaciale, a commencé en ce qui conserne l’édition en langue fran- çaise, arrêtée par l’Académie et sanctionnée par Sa Majest é en 1844. Mais il est indispensable, comme l’observe M. Struve, de pourvoir également A une édition russe de cet ouvrage sous le double point de vue de l’honneur national et de l’utilité de ce travail pour tous ceux qui, dans l'avenir, s'occuperont d’operations géodésiques en Russie. — La Classe adhéra à la proposition de M. Struve relativement à la publication, en langue russe, de l’ouvrage sur la mesure de l’arc du méridien, et accepta avec reconnaissance l'offre do M. Pérévo- stchikov qui veut bien se charger entièrement de la traduction et de la surveillance do l'impression du dit ouvrage. .M. Ilelmersen en rappelant à la Classe qu’on 1852 il fut chargé par S. E. Monsieur le Ministre des finances d’examiner, sous le point de vue géologique et technique, les lacs salés de la Bessarabie qui, en 1 850 , avaient été envahis par la Mer Noire, fait part qu'après avoir terminé ses explorations, il a adressé au Ministre un rapport, en lan- gue russe, contenant toutes les observations qu’il a pu faire sur les lieux, ainsi que les conclusions auquelles il était parvenu. Ce rapport sera très probablement publié dans le Journal des Mines. AL Ilelmersen prie la Clas«e de l’autoriser à imprimer en même temps une traduction allemande de ce rapport, faile par lui même, et complétée par quelques observations et remarques purement scientifiques. Il désire que cette traduction soit publiée dans le Bulletin, ou bien dans les ((Beiträge etc.» dans le cas où l’article serait trop étendu. En même temps AI. Hel- 25« morsen annonce que le I8me tome des « Beiträge », contenant un tra- vail de AI. Bode et un autre de AI. Nöschel, paraîtra sous peu. La classe consentit à la demande de Al. Helmersen. Correspondance. S. E. M. Hilferding, Directeur du Département des rélations inté- rieures du Alinislère des affaires étrangères informe le Secrétaire per- pétuel par une lettre du 23 novembre, que notre Ambassadeur à Bruxelles a été prié, conformément au désir de l’Académie, de prendre des informations auprès de Al. Ortt, ingénieur, pour savoir où l’on pourrait se procurer , et à quel prix , la girouette , inventée par son frère. En même temps M. Hilferding renvoie la déscription et le dessin de la gironette en question destinées par Al. Ortt à l’établisse- ment scientifique auquel ils pourront être le plus utiles. La descrip- tion et le dessin de la gironette passeront à la Bibliothèque de l’Obser- vatoire physique central. Al. Alaury de l’Observatoire National de Washington, annonce au Secrétaire perpétuel que Al. Ferguson a découvert, le 2 septembre de cette année, un nouvel astéroïde, auquel ou a donné le nom d’E uphrosine. Al. Charles Winiker, libraire éditeur à Brü»n informe l’Académie qu’il a l’intention de publier, à ses propres frais , un nouveau travail de M. Kolenati, portant pour litre: Meletemata entomologica, Fasc. 6. à l’instar des 5 cahiers, du même Auteur, publiées par l’Académie. Alais ne comptant pas sur un débit suffisant de ce 6me cahier, il prie l’Académie de l’informer à combien d’exemplaires elle pourrait sou- scrire. En même temps, il communique qu’il a pulbié depuis peu deux ouvrages de Al. Kolenati, savoir: une Zoologie et les Elémens de cri- stallographie. Résolu de répondre, que l’Académie souscrira à un exem- plaire du Gme cahier en question. AI Golovatsky, inventeur de la Alachine chronologique présentée au concours Dé.midoff, et examinée par Al. l’Académicien Wisni- evski, envoie un appareil de la même espèce et un manuscrit qui ne porte aucune titre. Comme le contenu de cet écrit concerne le Calendrier Julien et le Calendrier Grégorien, et par cela même semble être destiné à servir de complément à la machine chronologique de Al. Golovatsky, la Classe résolut de charger M. Wisnievsky d’examiner le nouvel appareil ainsi que le manuscrit, et de lui en dire son opinion. Nomination s. Al. Bouniakovsky rappelle à la Classe que dans la séance du 17 novembre Al. Pérévoslchikoff ayant été proposé au grade d’Académicien extraordinaire, il a été résolu de procéder au scrutin I d’usage le le de ce décembre. Dans cette séance Al. Pérévostchi- ! koff fut élu par la Classe. Résolu de communiquer tout ce qui con- cerne cette election à la séance générale, qui doit avoir lieu le len- demain, le 2 décembre. La Classe discute les litres des candidats au grade de membres correspondants, et procède ensuite à l’election de deux de ces candi- dats, en remplacement de A1A1. Alclloni et Fischer. AI. Alagnus de la seêtion physico-chimique et Al. Hugo de Alohl delà section biologique ayant reuni la majorité des suffrages, furent proclamés i élus. Ces nominations seront soumises à l’approbation du Plénum dans la séance du lendemain, 2 décembre, et proclamées en séance publique le 29 décembre. ___ I ; Emis le 7 février 1855. A? 505. 506. BPLLET1M Tome XIII. JW 17. 18. DE LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SlllT.PÉTERSBOlJRG. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMiiTen. lipaB.ieuifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Los abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. S 0 MM A IR E. MÉMOIRES. 14. Sur la partie du muscle Styloglosse qui s'attache aux oreilles. Gruber. 15. Analyse microscopique du tripoli {Polir schi fer) organique que l'on trouve dans le Gouvernement de Simbirsk. J. F. Weisse. 16. Nouvelle détermination de la parallaxe annuelle des étoiles a Lyrac et 61 Cygnis. 0. Strove. 17. Extrait d’un Mémoire sur les fractions continues. Tchébychev. NOTES. 10. Sur la formation artificielle de l'huile essentielle de moutarde. Zinin. MÉMOIRES* 14. Ueber den Ohrknorpel- oder Geuörgangs- Kopf des Griffelzungenmüskels ( caput auricular e musculi styloglossi ) des Menschen und sein Analogon bei Phoca; von Dr. WENZEL GRUBER. (Lu le 20 octobre 1854.) (Mit zwei Tafeln.) I. Benennung. Ohrknorpel- oder Gehör gangs-K opf des Griffelzun- genmuskels [caput auricular e musculi styloglossi ) nenne ich ein überzähliges und verschieden gestaltetes Fleisch- bündel des Griffelzungenmuskels; welches am äusse- ren knorplichen Gehörgange sich inserirt und im höch- sten Grade seiner Entwickelung als Ohrknorpel-Zungen- muskel ( musculus auriculoglossus ) auftritt. Einen solchen mit zwei Köpfen ( caput styloideum et auriculare ) versehenen Griffelzungenmuskel (■ musculus styloglossus biceps ) aber erkläre ich als eine analoge Bildung, wie sie normal wenig- stens bei einem Thier-Genus, d. i. bei Phoca, vorkommt. II. Geschichtliche Berichtigung. E. A. Lauth ist der Entdecker dieses Caput auriculare, wenn gleich nur einer Varietät desselben. Er hielt dasselbe jedoch nicht für einen Kopf des Musculus styloglossus, son- dern fiir einen eigenen Muskel, den er unter dem Namen « Depressor auriculae« in einem 1830 erschienenen Aufsatze *) « Variétés dans la distribution des Muscles de l'Homme » und zwar in folgender Stelle (pag. 65) beschrieb: « Muscle abaisseur de l' oreille. Grêle et alongé il s'est attaché, en haut, au prolongement pointu que l'on remarque à la partie in- férieure et interne du conduit auditif cartilagineux; en bas il s’in- sère ci l'apophyse styloide. Ce muscle, qui n'a existe que du coté gauche, se trouve sur , la préparation des nerfs de la tête, que nous avons déposée au cabinet d'anatomie comparée du Jardin des Plan- tes de Paris.» Zehn Jahre später, d. i. 1840, erschien von J. Hyrtl 1 2) ein Aufsatz unter dem Titel « Bemerkungen über einige Gesichls- muskeln und einen neuen Muskel des Ohres. Mit einer Tafel. > in welchem u. A. derselbe Repressor auriculae von Lauth, nur unter einem anderen Namen — Stylo-auricularis—, als ein eigener und angeblich neuer Muskel, pag. 145 — 146. beschrieben steht, aber daselbst schon von einer zw eiten Va- rietät unseres Caput auriculare, nemlich von seinem zweibäu- chigen Vorkommen, gesprochen wird. Lauth stützte sich bei der Benennung auf die Function des Kopfes und traf in sofern eine richtige Wahl; Hyrtl aber auf einen unrichtigen Ursprung ( processus styloideus ) und richtige Insertion, traf daher eine unrichtige Wahl. 1) Alem. de la Soc. d’bist. nat. de Slrassbourg. Tom. I. Paris 1S30. pag. G5 — G8. 2) Oestorreicbische mcd. Jabrb. Bd. XXX, o. neueste Folge Bd. XXL III. Sliick. pag. 337 — 346. 239 Bulletin pliysïeo- mathématique 260 Hyrtl, dem Lauth’s oben citirte Angabe nicht bekannt war, eignete sich, wie die Angaben in seinem Lehrbuche der Anatomie (1. Aufl. 184G pag. 291; 2. Aufl. I. Abth. 1850 pag. 297; und 3. Aufl. 1853 pag. 318) beweisen, seit jener Zeit bis jetzt mit Unrecht die Ehre der Entdeckung dieses Ca- put auriculare ( depressor auriculae ; stylo-auricularis ) zu. III. Neue Untersuchungen. Bei meinen zahlreichen topographisch-anatomischen Unter- suchungen und jenen über Anomalien stiess ich seit 1840 bis 1853 oft auf dieses Caput auricul ar e und überzeugte mich, oft genug, dass es wohl ein solches sei, aber für einen eige- nen Muskel, wie Lauth und Hyrtl annehmen, nicht ge- halten werden dürfe. Die Beobachtungen gewisser Abweichungen, besonders aber seine Auffindung im Jahre 1851, in dem einen Falle, als ein überall fleischiges, starkes Bündel, welches erst an der Zunge mit dem Musculus styloglossus sich vereinigte, wovon ich 3) a. a. O. Anzeige machte, gaben mir neue Anhaltspunkte für meine Vermuthung, der Depressor auriculae amt. Lauth s. Siylo-auricularis — Hyrtl — sei nichts mehr und nichts weniger als ein Caput acccssorium musculi styloglossi. Diese bereits begründete Vermuthung, manche Behauptun- gen von Ilyrll, die nach den Resultaten aus meinen Beobach- tungen nicht richtig sich erwiesen, endlich das Streben, die Abweichungen dieses Kopfes und die des eigentlichen Muscu- lus styloglossus möglichst vollständig kennen zu lernen und auch dadurch über die Bedeutung des accessorischen Muskel- bündels noch mehr Aufschlüsse zu erhalten, bestimmten mich neue Untersuchungen vorzunehmen. Sollte aber das Resultat ein möglichst richtiges sein, sollte besonders das bis jetzt noch zu sehr unbestimmte Haufigkeitsverhältniss des Vorkommens durch ein neues, das wenigstens auf eine Richtigkeit bis zur höchsten Wahrscheinlichkeit Anspruch machen dürfe, ersetzt wer- den: so musste die Zahl der Untersuchungen eine sehr grosse, die Reihenfolge der letzteren eine nach Möglich- keit ununterbrochene sein. Ich begann daher 1853 Mitte März meine Untersuchungen und setzte sie bis Mitte März 1854 fort. Mit Ausnahme von 3 Monaten in der Ferienzeit und heissen Jahreszeit), während welchen dergleichen nicht angestellt werden konnten, wurden binnen 9 Monaten alle Köpfe im Anatomicum, die nur irgendwie benutzt werden konnten, der Reibe nach, wie sie zur Verfügung standen, untersucht und der Fund bei einem jeden im Tagebuche verzeichnet. Die Zahl aller dieser untersuchten Köpfe belief sich am .Schlüsse auf 210, wovon 200 Leichen männlichen Individuen und, wegen Mangel weiblicher Leichen an unserem Institute, nur 10 den Individuen dieses Geschlechtes angehörl haben. 3) W. Gruber. Abhandlungen a. d. mcnschl. u. vergleich. Anat. Mit XI Tafeln. St. -Petersburg u. Leipzig 1855. pag. 124. Die meisten Leichen waren von erwachsenen, sehr viele von robusten Personen (meistens Soldaten); einige Kinderleichen abgerechnet, rührten alle übrigen von Individuen aus dem Alter von 10 Jahren bis hinauf in’s Greisenalter her. Die Resultate aus den Untersuchungen einer so bedeu- tenden Köpfe-Zahl habe ich nun die Ehre in Nachstehen- den vorzulegen, wobei nur hie und da auf die in früherer Zeit gemachten Beobachtungen Rücksicht genommen wer- den wird : 1. Vorkommen und Haufigkeitsverhältniss des Vorkommens der einzelnen Varietäten des Caput auriculare musculi slyloglossi oder der dasselbe sub- stituirenden Sehnen. Es gibt Fälle, und sie sind bekannt, bei welchen die von dem Ligamentum stylomaxillare entspringende Portion des Mus- culus styloglossus als ein isolirter Kopf auftritt, oder wo ein zweiter Kopf vom Unterkieferwinkel ausgeht, oder die von der Spitze des Processus styloideus entspringende Portion selbst doppelt ist. Vor mir liegt ein Fall, bei welchem neben dem vom Processus styloideus allein entsprungenen M. styloglossus nicht nur ein zweiter Kopf, sondern vielmehr ein 2 mal stär- kerer zweiter Muskel da ist, der von der Spitze des Pro- cessus styloideus , von dem Ligamentum slylo-maxillare und dem Unterkieferwinkel entsteht, und von dem ersteren bis zur Zunge getrennt gesehen wird. In einem anderen Falle ist der M. styloglossus , der nur von der Spitze des Processus styloideus entsteht, klein, allein ein um das Dreifache stärkerer, von er- sterem durch einen weiten dreieckigen Zwischenraum ge- trennter Muskel geht für sich als wahrer Myloglossus ; vom Unterkieferwinkel zum Seitenrande der Zunge. Von soi- chen isolirten Köpfen, wodurch schon der M. styloglossus i zu einem M. biceps, triceps und vielleicht sogar quadriceps wer- den könnte, kann hier nicht die Rede sein. Aber es kommen noch andere wichtigere Fälle von Dupli citât vor, bei welchen ausser dem von der Spitze des Processus styloideus entstandenen Musculus styloglossus , welchen ich Caput styloideum nennen will, noch ein verschieden ge- stalteter, von dem Lig. stylomaxillare bedeckter Kopf (oder ein denselben substituirendes Sehnenbündel) vorhanden ist, der von dem Musculus styloglossus nach aufwärts läuft, am knorplichen Gehörgang sich inserirt und von mir Caput auriculare musculi styloglossi genannt wird. Nur von die- sem Kopfe ist hier die Rede. 1. Varietät. Ein zweiter sehniger Fascikel vom M. styloglossus bildet eine unvollkommene An- deutung sein es Caput auriculare anderer Fäl le. Unter 210 Individuen sehe ich diesen sehnigen Fasci- kel bei 5 beiderseits (10) bald zur Basis des Processus shjloi- deus (4 mal) bald zum Processus vaginalis oder zum Meatus auditorius externus osseus (6 mal) aufsteigen und daselbst sich' 261 de l’Académie de Salait » Pétei'siiourg. 262 inseriren, abgesehen von einigen Fällen, wo zugleich das wah- re Caput auriculare zugegen war. Theile 4) hat bereits dieses Fascikels, von dem Processus shjloicleus weiter oben entstanden, gedacht. 2. Varietät. Statt dem sehnigen Fascikel ist ein accessorisches Fleischköpfchen da, welches den Ohrknorpel noch nicht erreicht. (Fig. 4. b .) Ich sah diess nur 1 mal an der rechten Seite und zwar, was merkwürdig ist, in dem einen Falle, wo an derselben Seite das oben einbäuchige eigentliche Capul auriculare [a) fleischig am knorplichen Gehörgange entsprang oder sich in- serirte und seine Sehne von der Sehne dieses Fleischköpfchens gekreuzt wurde, während an der anderen das unten einbäu- C. a. zugegen war, welches fleischig von dem Mmculus stylo- glossus abging und sehnig am knorplichen Gehörgange endigte. Wenn ein unten einbäuchiges Caput auriculare in zwei Sehnen übergehen kann, wovon die eine am knorplichen Gehörgange, die andere am Processus vaginalis oder knöchernen Gehörgan- ge endigt (Varietät No. 6); so entspricht unser Fleischköpf- chen nur der letzteren Sehne und kann bei Mangel der erste- ren Sehne in das oben einbäuchige Caput auriculare , das sonst zweibäuchig werden müsste, nicht übergehen. Das Fleischköpfchen ist sonach ein rudimentäres unten einbäuchiges Caput auriculare. 3. Varietät. Eine einfache Sehne vom Musculus stylo- glossus zum knorplichen Gehörgange substituirt unser Caput auriculare. Von dem M. shjloglossus begibt sich eine lange, schmale, meistens fadenförmige Sehne hinauf zum dreieckigen Vor- sprunge oder Fortsatze am inneren Ringe des knorp- lichen Gehörganges. Ich sah diess unter 210 Individuen an 30, also in dem Verhältnisse etwa wie 7 : 1 d. i. unter 7 Individuen bei einem, und zwar beiderseits 15 mal, links 6 mal, rechts 9 mal, also unter 420 Seiten 45 mal, und in dem Verhältnisse etwa wie 9,333:1, d. i. unter 9 Seiten 1 mal. Es kam diese Varietät zugleich in 3 solchep Fällen vor, bei welchen auf der anderen Seite (2 mal rechts und 1 mal links) das oben (am knorplichen Gehörgange) einbäuchige Caput auriculare vorhanden war. 4. Varietät. Vorkommen des unten (am Abgänge aus dem M. styloglossus) fleischigen, einbäuchi- gen C aput auriculare miteiner einfachen Sehne zum Fortsatze am knorplichen Gehörgange. Einen solchen 3 Lin. und 6 Lin. langen fleischigen Kopf, der an oder unter der Spitze des Processus shjlotdeus von dem M. styloglossus abging und eine Sehne aus seinem Ende zum 4) S. Th. v. Sömmerring’s Lehre v. d. Muskeln, bearb. v. Theile. Leipzig 1841 pag. 92. knorplichen Gehörgange absandte, sah ich unter 210 Indivi- duen an 3, also in dem Verhältnisse wie 70 : 1, d. i. unter 70 Individuen erst 1 mal, und zwar 1 mal links und 2 mal rechts, also an 3 Seiten und in dem Verhältnisse wie 420 : 3 = 140 ; 1, d. i. unter 140 Seiten erst 1 mal. Diese Varietät kam zugleich in zwei solchen Fällen vor, bei welchen auf der anderen Seite 1 mal rechts das oben ein- bäuchige Caput auriculare am Ohrknorpel fleischig entspran» oder endigte, und 1 mal links das zweibäuchige Caput auri- cular c zugegen war. 5. Varietät. Ersatz des fleischigen Caput auricu- lare durch die vereinigten Varietäten No. 1 und 3, d. i. durch einen in zwei gespaltenen zweiten Sehnen fascikel des Musculus styloglossus. Unter 210 Individuen 5 mal beiderseits (10 mal), also in dem Verhältnisse wie 42: I, d. i. unter 42 Individuen und eben so vielen Seiten 1 mal spaltet sich jener anomale 1 Lin. etwa breite, mehr oder weniger starke, zweite, sehni- ge Fascikel aus dem Musculus styloglossus bald nach seinem Abgänge oder erst ganz oben in zwei Portionen, wovon die eine starke breite am Processus vaginalis oder Meatus audilo- rius exiernus osseus sich inserirt, die andere, gewöhnlich fa- denförmig schmale, am Fortsatze des inneren Ringes des Mea- tus audilorius exiernus cartilaginous endiget. In dem einen Falle davon, und zwar beiderseits, war die eine Sehne zum Fortsätze des knorplichen Gehörganges un- gewöhnlich stark, t Lin. breit und das Caput shjloideum ent- stand von der Spitze des Processus slyloideus nur mit ein Paar iibrösen Fasern, oder war vielleicht gar nicht da. Diess wäre ein Fall, an dem der M. styloglossus nur zwischen dem knö- chernen und knorplichen Gehörgang einerseits und der Zunge andererseits beinahe oder sogar ganz, mit Uebergehen des Processus slyloideus, als Gehörgangs-Zungenmuskel aus- gespannt ist. 6. Varietät. Vorkommen des unten fleischig ein- bäuchigcn Caput auricular e mit zwei Sehnen, theils zum Fortsatze des knorplichen Gehör- ganges , thcils zum Processus vaginalis oder Meatus auditorius exiernus osseus. Vereinigte 4. und 5. Va- rietät. (Fig. 5. und G. a) Unter 210 Individuen wieder 5 mal beiderseits (10 also wieder in dem Verhältnisse wie 42 : 1, d. i. wieder unter 42 Individuen bei 1 und unter 42 Seiten 1 mal entspricht jener gespaltenen und zum Processus vaginalis odor Meatus audi- torius exiernus osseus (Fig. 5 y. Fig. G ß.) einerseits und zum Fortsätze am knorplichen Gegörgange anderseits (Fig. 5 ß. Fiat. G a.) verlaufenden und daselbst endigenden Sehne zu- gleich ein 2 — G Lin. langer, 2 — 4 Lin. breiter und ziemlich dicker rundlicher oder plattrundlicher M uskelb/nich, der sich, bald an bald unter der Spitze des Processus slyloideus. vom M shjloglossus isolirt. 263 Bulletin physico - mathématique Das unten einbäuchige Caput überhaupt wurde, abge- sehen davon, ob es eine einfache oder eine doppelte Sehne abschickt, an 8 Individuen, also in dem Verhältnisse wie 25:1, d. i. unter 25 Individuen 1 mal, und zwar 5 mal bei- derseits, 2 mal rechts und 1 mal links, also an 13 Seiten und in dem Verhältnisse wie 32,307 : 1, d. i. unter 32 Seilen 1 mal beobachtet. 7. Varietät. Vorkommen des unten am Abgänge vom M. styloglossus sehnigen, oben an der Inser- tion an den knorplichen Gebörgang fleischi- gen d. i. oben einbäuchigen Caput auricular e, gleichbedeutend mit Lautb’s Depressor auriculae, o. Hyrtl’s Slylo-auricularis. (Fig. 1.2. 3. 4. a.) Unter 210 Individuen wird diese Varietät an 16, wovon 1 mal bei einem Individuum rechts ein zweibäuchiges vorkam, 1 mal bei einem anderen Individuum das unten einbäuchige Caput auriculare zugegen war, also in dem \erkältnisse wie 13,125: 1, d. i. unter 13 Individuen 1 mal gefunden. Es ist, nach den Seiten gerechnet, 6 mal an beiden Seiten, 4 mal an der rechten und 6 mal an der linken, d. i. 22 mal oben einbäuchig, also in dem Verhältnisse wie 19,090 : 1 d. i. un- ter 19 Seiten 1 mal vorhanden. 8. Varietät. Vorkommen des oben am Ohrknor- pel und unten am Ursprünge aus dem Musculus styloglossus fleischigen in der Mitte sehnigen, d. i. zwreibäucbigen Caput auriculare (gleichbedeu- tend Hyrtl’s zweibäuchigem Stylo - auricularis). Fig, 6. a. Diese Varietät beobachtete ich unter 210 Individuen an 6, wovon in dem einen Falle linkerseits das oben einbäuchi- ge Caput auriculare, in dem anderen Falle rechts das unten einbäuchige Caput auriculare bemerkt wurde, also in dem Verhältnisse w'ie 35 : 1, d. i. unter 35 Individuen 1 mal und zwar 1 mal rechterseits und 5 mal linkerseits, also in dem Verhältnisse wie 70 : 1, d. i. unter 70 Seiten 1 mal. Rechnet man aber das oben einbäuchige Vorkom- men mit dem zwei bauchigen zusammen, um unser Re- sultat mit dem von Ilyrtl erhaltenen zu vergleichen, so ergibt sich: Unser Caput auricular e (unter diesen zwei Varietäten) käme unter 210 Individuen an 21, also in dem Verhältnisse wie: 10 : 1, d. i. unter 10 Individuen erst 1 mal vor. Davon ist dasselbe unter dem ersten Dreissig an 4, unter dem zweiten Drcissig an 3, unter dem dritten Dreissig an keinem, unter dem vierten Dreissig an 3, unter dem fünften Dreissig an 4, unter dem sechsten Dreissig an 3 und unter dem siebenten Dreissig an 4 Köpfen gesehen w'orden. Beiderseitig vorkommend würde cs 7 mal, einseitig vor- kommend 14 mal, und zwar 4 mal einseitig rechts und 10 mal einseitig links, beobachtet werden können. Unter den Fällen mit Vorkommen im ersten Dreissig war es 3 mal beiderseitig o O und 1 mal einseitig, im zweiten und vierten Dreissig nur ein- 26/1 seitig, im fünften Dreissig 1 mal beiderseitig und 3 mal ein- seitig, im sechsten Dreissig 1 mal beiderseitig und 2 mal ein- seitig und im siebenten Dreissig 2 mal beiderseitig und 2 mal einseitig zugegen. Es käme sonach doppelt so oft einseitig als beiderseitig und um | öfter linkseitig als rechtseitig, über- haupt unter 420 Seiten nur 28 mal, also in dem Verhältnisse wie 15 : 1, d. i. unter 15 Seiten erst 1 mal vor. Wenn unter den 10 w eiblichen Leichen unser Muskel an 3, und zwar 2 mal beiderseits und 1 mal linkerseits vorkam, nach den Individuen das Verhältniss wie 3,333 : 1, nach den Seiten wie 4:1, also zufällig ungemein günstig sich heraus- stellte; so ist diess kein Einw urf gegen die Richtigkeit des von mir aus allen Untersuchungen gezogenen Verhältnisses. Es beweiset nur, dass Verhältnisse, nach einer geringen An- zahl von Untersuchungen bestimmt, sehr trügen und trotz aller Richtigkeit der Beobachtung und Wahrheit der Angabe falsch sein würden. Ich würde mich darnach nicht einmal zu behaupten getrauen, beim weiblichen Geschlechte komme der Muskel öfterer vor als bei dem männlichen, abgesehen davon, dass ich diesen Ausspruch in Berücksichtigung früherer und späterer Beobachtungen überhaupt nicht thun könnte. So sah ich das Caput auriculare bei meinen Untersuchungen in Zwischenräumen von 1,2, 3, 4, 5, 7, 9, aber auch in solchen von 13, 15, 19, 21, 24, ja auch in einem Zwischenräume von 36 Vorkommen. Vergleiche ich nun die von mir, aus Untersuchungen von 210 Leichen und 420 Seiten derselben, gezogenen Ver- hältnisse mit jenen von Hyrll, aus Untersuchungen von 30 Leichen und 60 Seiten derselben ( — 5 mal beiderseits, also für beide = 6 : 1 — ); so ist der Unterschied zwischen bei- den zu gross, Hyrtl’s Verhältniss, aus einer geringen Anzahl von Untersuchungen bestimmt, viel zu günstig im Vergleiche zu den von mir aufgestellten, um zur Annahme der Richtigkeit seines Verhältnisses berechtigt zu sein. Wäre nemlich das von diesem Anatomen aufgestellte Verhält- niss wirklich richtig; so müsste ich unter 210 Leichen und 420 Seiten derselben eine der Zahl 45 nach Individuen mit Vorkommen des Caput auriculare, und eine der Zahl 70 nach den Seiten wenigstens sich nähernde, nicht aber im er- steren Falle ein Deficit von 14 und im letzteren sogar ein De- ficit von 42 gefunden haben. 9. Varietät. Im höchsten und seltesten Grade der fleischigen Entwickelung des Caput auriculare wird die Zwichensehne bei seinem zweibäuchigen : Vorkommen auch fleischig und dasselbe bleibt sogar als völliger Fleischkopf vom Ohrknorpel bis zur Zunge vom eigentlichen Musculus styloglossus (Caput styloideum) getrennt, tritt daher w-eniger als Caput supernumerarium, accessorium musculi styloglossi, mehr sogar als eigener Musculus accessorius — Musculus , auriculo-glossus — auf. (Fig. 8. No. 10). Ich habe, wie gesagt, diese Varietät nur in dem einen Falle beiderseits, und nicht an einer aus den 210 Leichen, '< 265 266 de I* Académie de Saint-Pétersbourg. sondern unter jenen in einer anderen früheren Zeit unter- suchten, beobachtet. 2. Vorkommen und Häufigkeitsverhältniss des Vorkommens des Caput auriculare musculi stylo- glossi überhaupt. Das Caput auriculare ist daher bald ein einbäuchiger, und zwar oben (Varietät No. 7) oder unten (Varietät No. 4 und 6); bald ein zweibäuchiger (Varietät No. 8); bald ein völlig fleischiger und bis zur Zunge is olirtersuper- numerärer accessorischer Kopf (Varietät No. 9 — M. auriculo-glossus — ) des Musculus styloglossus. Dasselbe kommt, bei Berücksichtigung und Abrechnung, dass in zwei Fällen mit oben einbäuchigem einseitigem Vor- kommen auf der anderen Seite in dem einen Falle ein unten einbäucbiges, in dem anderen ein zweibäuchiges Caput und dass in dem einen Falle mit unten einbäuchigem einseitigem Vorkommen an der anderen Seite ein zweibäuchiges gefunden wurde, unter 210 Leichen an 27, also in dem Verhältnisse wie 7,7777 : 1, d. i. unter 7 — 8 Individuen 1 mal, und zwar 14 mal beiderseits, 4 mal rechterseits und 9 mal linkerseits, also unter 240 Seiten an 41 und in dem Verhältnisse wie 10,2439 : 1, d. i. unter 10 Seiten 1 mal vor. Dabei ist das beiderseitige und einseitige Vorkom- men ein fast gleiches, das linkseitige aber fast um ein Viertel das überwiegende über das rechtseitige. Unter dem ersten Dreissig der untersuchten Leichen sah ich das Caput auriculare an: 4 (3 mal beiderseitig, 1 mal einseitig) ; unter dem zweiten Dreissig an: 3 (1 mal beiderseitig, 2 mal einseitig) ; unter dem dritten Dreissig an : 1 (beiderseitig) ; unter dem vierten Dreissig an: 6 (3 mal beiderseitig, 3 mal einseitig) ; unter dem fünften Dreissig an : 5 (2 mal beiderseitig, 3 mal einseitig); unter dem sechsten Dreissig an: 4 (2 mal beiderseitig, 2 mal einseitig) ; unter dem siebenten Dreissig an: 4 (3 mal beiderseitig, 2 mal einseitig). Selbst wenn wir alle Varietäten, mit Ausnahme der als Musculus auriculo-glossus , welche nicht unter dieser Leichen- zahl beobachtet wrurde, sondern früher und überhaupt bis jetzt nur 1 mal vorkam, zusammenrechnen, ist dieses aufgestellte neue Verbältniss der Häufigkeit des Vorkommens um beinahe ein Viertel ungünstiger als das nach nur zwei Varietäten von Hyrtl. Wenn endlich unter allen den vielen Individuen mit Mangel des Caput auriculare nur an 35, unter den 379 Seiten, die dasselbe nicht aufweisen, nur an 55, und zwar an 20 Individuen beiderseitig, an 9 Individuen rechtseitig und an 0 Individuen linkseitig, eine substituirende, bald einfache, bald doppelte und am Fortsatze des knorplichen Gebörganges sich mserirende Sehne gefunden worden ist, dann kann die Behauptung Hyrtl s «In den Fällen, w'o er fehlt, sieht man wenigstens einen sehnigen Streifen vom Ursprünge des Griffelzungenmuskels zum angegebenen Punkte des äusseren Gebörganges laufen» auch wieder nur unrichtig sein. Muskelstarker oder muskelschwacher Körperbau hat auf das Mehr oder Weniger der Häufigkeit seines Vor- kommens keinen Einfluss, nur ist es, wenn es bei muskel- starken Individuen vorkommt, gewöhnlich entwickelter als bei den muskelschwachen. 2. Lage. Das Caput auriculare liegt in der Tiefe der Regio paro- t'ulea in dem zwischen dem knorplichen Gehörgange und dem Processus styloideus befindlichen Winkel eingedrückt, von der Ohrspeicheldrüse bedeckt. 3. Gestalt. Der Kopf bei der oben einbäuchigen Varietät, (Fig. 1. 2. 3. 4.) oder der obere Bauch bei der zweibäuchigen ' arietät (Fig. 7. a. a.) erscheint, mit Ausnahme seines plat- ten und breiten Ursprungstheiles, als ein rundliches, platt- rundliches, platt kegelförmiges, pyramidales oder bandartiges, vom Ursprünge gegen sein Ende allmählig an Breite und Dicke abnehmendes und zuletzt gewöhnlich zugespitztes Muskel- bündel, welches durch eine bald längere, bald kürzere, meistens schmale Sehne oder Zwiscbensehne (Fig. 7. y.) in den Musculus styloglossus (Fig. 1. 2. 3. 4. No. 1.) oder seinen unteren Bauch (Fig. 7. ß.) übergeht. Diese Sehne ist fast im- mer einfach, nur in dem einen Falle sah ich sie doppelt (Fig. 3. ß. y.). Hyrtl lässt ihn vom Processus styloideus nach auf- wärts gegen den Ohrknorpel verschmächtigt werden, was nach meinen Beobachtungen unrichtig ist. Der Kopf bei der unten einbäuchigen Varietät (Fig. 5. und 6. a.) oder der untere Bauch bei der zweibäuchi- gen Varietät (Fig. 7. ß.) kommt ähnlich gestaltet, aber ge- wöhnlich kürzer, breiter, dicker und platter vor, als der der oben einbäuchigen Varietät und der obere Bauch bei der zweibäuchigen Varietät. Seine Sehne ist aber so oft einfach als in zwei, gleich nach dem Abgänge oder bald darauf oder ganz oben, gespalten, wovon die kürzere stärkere und zwei- mal bis dreimal breitere an den Processus vaginalis und den Meatus auditorius osseus endiget, die andere, so wie die in den Fällen mit einfacher Sehne, fadenförmig schmale am Fortsatze des knorplichen Gebörganges sich ansetzt. Nur in einem Falle war die Sehne zu diesem Fortsatze sehr stark und V Lin. breit. Der Kopf bei der Varietät als Musculus auriculo- glossus stellte einen sehr langen , vor und über dem eigent- lichen Styloglossus (Caput styloideum) liegenden, gleichmässig breiten und dicken Muskelstreifen dar. (Fig. 8. No. 10. 267 Bulletin pïiysico - iiiatliématiquc 268 4. Grösse. Seine Länge, mag er nun einbäuchig oder zweibäuchig Vorkommen, beträgt bei Erwachsenen im Medium 16f— 17^ Lin., im Minimum 10 — 11 Lin., im Maximum 2 Zoll. Ist das Caput ein oben einbäuchiges, so kommt davon gewöhnlich mehr als die Ilälfle auf den Fleischtheil und we- niger als die Hälfte auf seine Sehne. Ausnahmsweise war aber der Fleischtheil nur Lin., aber auch wieder so lang, dass für die Sehne nur eine Länge von 3 — 4 Lin. übrig blieb. Ist das Caput ein unten einbäuchiges, so kommt der grösste Theil davon auf die Sehne, da die Länge des Fleisch- theiles nur 3 — G Lin. misst. Ist das Caput ein z weibäuchiges, so misst der obere Fleischbauch 10—15 Lin., der untere 2— 4 ausnahmsweise 7 — 8Lin. Die Zwischensebne ist dabei 5 — 8 Lin., ausnahms- weise nur 2| — 3 Lin. lang. Bei der Varietät als Auriculo-glossus war das überzäh- lige Bündel 4 Zoll lang. Bei dem oben einbäuchigen Caput variirt die Breite zwischen i Mill, und 2 Lin., die Dicke stieg bis auf 1 Lin. Bei dem unten einbäuchigen Caput kann die Breite und Dicke das Doppelte des oberen Bauches erreichen. Bei der Varietät als Auriculo-glossus stieg die Breite auf 2— 3'2 Lin. und die Dicke gegen 1 Lin. 5. Ursprung. La ulk und Ilyrtl lassen ihren Depressor auriculae s. Stylo- auricularis von dem dreieckigen Vorsprunge oder Fortsatze des inneren Ringes des äusseren knorplichen Gehörganges entstehen oder an diesem endigen, was nach Hyrtl fächer- förmig sehnig geschehen soll. Nach meinen Beobachtungen ist der Ursprung am knorp- lichen Gehörgange bald fleischig, bald sehnig. Immer flei- schig wird derselbe bei dem einbäuchig oberen Fleisch- kopfe, bei dem oberen Bauche eines zwei bäuchigen Kopfes und bei dem als Musculus auriculo-glossus auftreten- den gefunden; was gegen Hyrtl’s Angabe spricht, sehnig wird er nur bei dem einbäuchig unteren Fleischkopfe gesehen was dann fächerförmig geschehen kann. Ist der Ur- sprung, wie bei dem einbäuchig unteren Fleischkopfe, am knorplichen Gehörgang sehnig, so ist immer der Vorsprung des letzteren der Ursprungspunkt, ist aber der Ursprung fleischig, wie bei den anderen, so geschieht diess bald fä- cherförmig, bald in Gestalt eines am Ende quer abge- schnittenen oder abgerundeten Längsslreifen. Dem Caput auricular o kann jener dreieckige Y orsprung aller- dings auch allein zum Ansätze dienen, aber eben so gut, ja sogar in einer noch grösseren Ausdehnung, können der in- nere Ring des knorplichen Gehörganges, die häutige hin- tere obere Wand, die Verbindungshaut zwischen dem knorplichen und knöchernen Gehörgange, ja seihst der mittlere Ring demselben Ursprungspunkte verleihen, Ich sah den Kopf von jenem Vorsprünge allein, aber auch, ausnahmsweise, von dem inneren Knorpelringe allein, über dem Vorsprunge, entspringen Ich sah ihn öfters von dem Vorsprunge und zugleich von dem inneren Ringe selbst bis hinauf zur häutigen Wand, ja sogar von dieser oder der Ver- bindungshaul zwischen dem knorplichen und knöchernen Ge- hörgange zugleich entstehen. Ich sah ihn bald nur von der Spitze jenes Vorsprunges oder Fortsatzes, aber auch in einer Strecke von 3, 4 und selbst Lin. Länge von dem knorpli- chen Gehörgange kommen und, in diesem letzteren Falle, von der häutigen Wand, dem inneren Ringe, dem Vorsprunge desselben bis herab zur Incisura minor Santorini , und hier auch von dem mittleren Ringe zugleich, seinen Ursprung nehmen. C. Verlauf. Das Caput auricular e setzt bogenförmig vom Ohre über den zwischen diesem und dem Processus styloideus befind- lichen Winkel, in diesen eingedrückt, zum Ursprünge des Musculus styloglossus über. Dabei verläuft dasselbe gewis- sermassen spiralförmig zuerst aussen vom Processus styloideus, dann vor dessen Spitze und zuletzt sogar nach innen davon, vom Ligamentum stylomaxillare bedeckt, zum M. styloglossus hinab. 7. Endigung. Lauth und Hyrtl lassen ihren Depressor auriculae s. Stylo- auricularis über dem Ursprünge des M. styloglossus am Pro- cessus styloideus sich inseriren oder davon entstehen; Hyrtl aber bemerkt schon, dass er mit dem Styloglossus durch Seh- nen- und Fleischbündel Zusammenhängen und zweibäuchic Vorkommen könne, in welchem letzteren Falle sein unterer Bauch ein nach aufwärts verlängertes Muskelbündel des Sty- loglossus sei. Nach meinen Beobachtungen inserirt sich das Ca- put auricular e nicht an den Processus styloideus. Gesellen sich bei dem einbäuchig oberen Kopfe zu ihm wirklich einige fibröse Fasern, so gehen sie in seine Sehne gewöhnlich nur in der Richtung gegen den M. styloglossus , aber auch in bei- ben Richtungen über. (Fig. 4. a.). Gehen von seiner Sehne wirklich ein Theil Fasern zum Processus styloideus , so ist diess nur der kleinere, wie ich es ausnahmsweise und unter allen Fällen nur einige Male gesehen habe. Dasselbe geht vielmehr bald an den Processus styloideus nur an gelagert oder da- von abstehend, bald mit einer einfachen oder ausnahms- weise mit einer doppelten Sehne, bald mittelst eines Fleisch- kopfes an den Musculus styloglossus über, und zwar entweder in dessen Ursprung am Processus styloideus oder unter der Spitze des letzteren oder sogar erst am Zungen- rande. 8. Gefässe und Nerven. Seine arteriellen Gefässchen erhält es vorzüglich von der Arlcria auricularis posterior (nach Hyrtl von der Art. stylo- mastoidea oder occipitalis ), welcher gleichnamige Venchen ent- sprechen. Zum einbäuchig oberen Kopf oder zu dem oberen Bauche des zweibäuchigen sah ich ein Aestchen vom Ramus 269 de l’Académie de Saint - Pétersbourg , 270 auricularis posterior s. profundus nervi facialis gehen. Nach Hyrtl soll es aber einen Nervenfaden von Nervus occipitalis minor bekommen. 9. Wirkung. Das Caput auricular e isl 1) derNiederzi eher ( depressor ) des äusseren Ohres, was schon Laulh und Hyrtl ausge- sagl haben; aber auch zugleich 2) ein Erweiterer ( dilatator ) des knorplichen Gehörganges, was schon Hyrtl be- merkt hat und wie ich eigentlich erst bis zur Gewissheit dar- gethan habe, endlich 3) ein Hilfsmuskel ( socius ) des M. sty- loglossus, ein Unlerslützer seiner Wirkung auf die Zunge. Die Wirkung als Depressor für alle Varietäten ist ganz klar. Die aber als Dilatator wird weniger aus dem Ursprünge von dem dreieckigen Vorsprunge, vorzugsweise erst aus dem Ur- sprünge von dem inneren oder sogar mittleren Knorpelringe und von dem häutigen Theile des knorplich-häutigen Gehör- ganges erklärlich. Die als Socius geht aus der Bedeutung als accessorischer Kopf bei der zweibäuchigen und unten einbäu chigen Varietät, oder als ein eigener M. auriculoglossus acces- sorius hervor. Ein solcher nebst dem gewöhnlichen Caput styloideum auch mit einem Caput auricularc versehener M. styloglossus biceps wird daher eben so gut auf die Zunge, als auf das äussere Ohr wirken können. Derselbe hat in der Regel nur einen fixen Punkt am Processus styloideus für die Wirkung auf die Zunge und ist sonst zwischen zwei beweglichen Theilen, ja in dem einen Falle vielleicht nur zwischen diesen, ausgespannt. Ist das Caput styloideum dabei selbst wieder zweiköpfig, ge- sellt sich dazu noch ein isolirtes Bündel vom Ligamentum stylo- maxillare und eines vom Unterkieferwinkel, ist also möglicher Weise ein M. styloglossus policeps vorhanden, so gilt dasselbe, nur wird die Wirkung auf die Zunge verstärkt sein. IV. Bedeutung. Das Caput auricular e des Musculus styloejossus biceps und dieser selbst beim Menschen, falls er durch ein derar- tiges accessorisches Bündel zw eiköpfig geworden ist, stellt eine analoge Bildung jener dar, die normal bei Ph oca vorkommt. Beim Nachsuchen in der Litteralur, um vielleicht über die Bedeutung als Thierbildung einen Aufschluss zu erhalten, fand ich bei J. F. Meckel 5) einen Anhaltspunkt in folgender Stelle; «Beim Seehunde kommt der Griffelzungenmuskel nicht vom Griffelfortsatze, sondern unten vom äusseren Rande des knö- chernen Gehörganges»' Ich untersuchte daher sogleich zwei junge Exemplare von Phoca vilulina. Der M. styloglossus war stark und entstand nicht nur von dem einen Punkte, den Meckel angibt, sondern vielmehr bei beiden Exemplaren von 3 Punkten. Er entsprang bei einem o) System d. vergloich. Ar.at. IV. Th. Halle 1829 pag- 678. 40 Zoll langen Thiere erstens mit einer 2 Lin. breiten, flei- schig-sehnigen Portion von dem hinteren Rande jenes Gliedes des vorderen Zungenbeinhornes, das dem Processus styloideus des Menschen entspricht, und zwar 4 Lin. unterhalb der Verbindung dieses Gliedes mit dem Schädel; zweitens und drittens mit einen grossen 4 Lin. brei- ' ten und ziemlich dicken Portion kurzsehnig vom äusse- ren und unteren Umfang des knöchernen Gehörgan- ges und langsehnig membranartig von dem äusseren und besonders dem unteren Umfange des knorplichen Gehörganges. Die Fasern der membranartigen Sehne zum knorplichen Gehörgange verliefen von dem Gehörgangskopfe strahlenartig zum knorplichen Gehöi’gang. Jeder Zug an dem Muskel bewegt das knorpliche Ohr. Der Griffelkopf ( Caput styloideum ) und der Gehörgangskopf ( Caput meatus auditorii s. auriculare ) waren vollkommen von einander durch einen seh- nigen und bogenförmigen Ausschnitt geschieden. Wenn nun bei dem Menschen ein Musculus styloglossus biceps ebenfalls mit einem Caput styloideum von dem Processus styloi- deus, mit einem Caput auriculare bald von dem knorplichen Gehörgange allein, bald von diesem und dem knöchernen Ge- hörgange zugleich entspringt; so lässt sich eine Analogie der Anordnung dieses Muskels hei dem Menschen und dem- selben bei Phoca nicht verkennen. Der Unterschied be- steht nur darin, dass die zwei Köpfe des Muskels beim Men- schen und der Phoca in einem umgekehrten Grössenverhält- nisse zu einander stehen. V. Resultat. 1. Der Musculus depressor auriculae nach Laulh und der M. stylo- auricularis nach Hyrtl sind ein und dasselbe Muskelbündel und gleichbedeutend mit jenem, wel- ches ich Ohrknorpelkopf des zweiköpfigen Griffel- zungenmuskels ( caput auriculare musculi styloglossi bici- pitis) nenne. 2. Dieses Caput auriculare ist, wie seine aus den 4 arie- täten sichtbare, stuffenweise Entwickelung, sein konstanter Zusammenhang mit dem M. styloglossus und die Analogie eines anomalen Musculus styloglossus biceps des Menschen mit dem normalen M. styloglossus biceps bei Phoca vilulina beweisen, eben nur ein accessorisches Bündel dieses Muskels, keineswegs ein eigener Muskel. 3. Die erste Kenntniss davon, w'enn auch nur einer 4 arie- tät desselben, verdanken wir E. A. Lauth, der sonach der Entdecker dieses accessorichen Muskelbündels ist. Hyrtl hat durch mehrere lalle Laulh s Entdeckung b est 2 (x), les dénominateurs des fractions convergentes, résultantes du développement de l’expression en fraction continue, où æ0, æl, x2, xn sont des valeurs réelles, différentes entre elles, et 0(x) une fonction entière qui ne s’annule pas pour x = x0, xi , a?2, xn, il montre que les fonctions yjx[x), i//2(æ) parmi toutes celles du même degré, qui auraient le même coefficient de la plus haute puissance de x , se distinguent des autres par la moindre valeur des sommes 2 (*i ) 02 (*/ ) » . Sty* («; ) 0* (*/) ; * — 0 I = O Emis le 2 D’un autre coté, si l’on dénote par cpm(x) la fonction fm(x)0(x) 'I?*,2 (*;)«?(»,■) i = O et qu’en prennant ses valeurs pour x—x0 , xx , x2, xn ; m = 0, 1 , 2, . . . . n , on figure le carré 9oK>)’ foKWoW' ?o(*«)> 9>t(®o), 9>i(*a)> S 9>*(**)» 9ÀX l)i 9>»W> on trouvera que ce carré vérifie les conditions suivantes: 1) la somme des carrés des termes d’une ligne verticale ou horizontale quelconque est égale à 1 ; 2) la somme des pro- duits des termes correspondants de deux lignes quelconques, soit verticales soit horizontales, est égale à 0. Donc, celte fonction fournit la solution du problème, qui a été l’objet des recherches d’Euler dans son Mémoire: Pro - blema alqebricum ad affectiones prorsus sinqnlares memorabile. N. Comm. T. XV. Le Mémoire de M. Tchébichev, rédigé en russe, sera imprimé dans les Ynenbiji 3anncmi. HOTES. 10. U EBE R DIE KÜNSTLICHE BILDUNG VON ÄTHERI- SCHEM Senföl; von N. ZININ. (Lu le 1 2 janvier 1855.) Beschäftigt mit Untersuchungen über die Substitutionspro- dukte durch Gruppen der Reihe CnHn x , namentlich der mir mehr zugänglichen Haloidverbindungen der Gruppen CiH3 und Cfi//5\ habe ich unter anderem gefunden, dass das ätherische Senföl nichts anderes ist, als ein Produkt der Er- setzung von Wasserstoff in der Schwefelblausäure durch die Propylenylgruppe CGJ75. — Wenn man nämlich alkoholische Auflösungen von Schwefelcyankalium und des von Berthelot entdeckten Jodpropylen ( Comptes rendus IG. Oct. 1854. p. 745) zusammen destillirt, so erhält man eine alkoholische Flüssig- keit, aus welcher sich beim Vermischen mit Wasser ein ölar- tiger, farbloser oder nur wenig gelblicbgefärbter Körper aus- scheidet. Unterwirft man diesen der Destillation, und fängt o das zwischen 145 bis 150°C übergehende, den bei weitem grössten Theil ausmachende Destillat, besonders auf, so zeigt 1 dieses alle physikalischen und chemischen Eigenschaften des ätherischen Senföls. Ich habe aus demselben Thiosinammin dargestellt, welches alle Eigenschaften des aus natürlichem Oele gewonnenen besass und mich auch durch die Analyse von der Identität der beiden Körper überzeugt. — Der Pro- j cess dieser künstlichen Bildung des ätherischen Senföls wird durch folgende einfache Gleichung ausgedrückt: C6 //5 1 und C2 NKS2 geben KI und C2N{C& Hb) S2 = Cs Hs NS2 . mars 1855. (Avec «ne planche qui appartient au mémoire de M. Paucker: uDie Gestalt der Erde»). A? 507. BULLETIN DE Tome XIII. J\f 19. LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez JIM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevskjr-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (IîoMiiTen. llpan.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des ndméros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé , à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 11. Sur la priorité du genre des Trilobites Zelhus Pand. par rapport au genre Cryptomjmus Eichw. Dr. A. v. Volborth. 12. Note sur la théorie des Acineles de M. Stein. L. Cienkowski. BULLETIN DES SÉANCES. ïï o : 3 s, 11. Ueber die Prioritätsrechte der Trilobi- ten-Gattung Zethns Pand. gegen die Gattung Cryplonymus Eichw,; von Dr. A. v. VOLBORTH. (Lu le 1 décembre 1854). Im Jahre 1847 *) sprach ich die Meinungaus, dass die Tri- lobiten, auf welche Hr. v. Eichw aid seinen schon einmal obsolet gewordenen Namen Cryptomjmus angewand t hat, Ze- lAws-Arten seien. Ich brauchte mich damals auf eine nähere Motivirung meiner Ansicht nicht einzulassen, da es einem je- den frei stand, selbst die Charaktere zu prüfen und zu ver- gleichen. Im Jahre 1849 hat nun Hr. v. Eichwald nicht nur gegen meine Ansicht protestirt, sondern auch behauptet, der von mir beschriebene Trilobit sei gar nicht der Pandersche Zelhus , sondern sein Cryptonymus. Diese Zurechtweisung ist n seinem zweiten Beitrage zur Infusorienkunde Kusslands2), in einer Anmerkung, welche mit Prioritäts-Reclamationen gegen Professor Kutorga anhebt, so unbemerkt in die Welt getreten; sie war unter den Infusorien so gut verwahrt, dass esnicht Wunder nehmen kann, wenn sie nicht nur ihre Adressa 1) Verb, der Russ. Kaiserl. Miner. Gesellsch. Jahrgang 1847 pag. 2. Anmerkung. 2) Bull, de la Soc. Imp. des Naturalistes de Moscou 1849. p. 428. Anmerkung. verfehlte, sondern auch in allen neueren Werken über Trilo- hiten unbeachtet geblieben ist. Wem sollte es auch einfallen, Belehrungen über Trilobiten in einer Abhandlung über Infu- sorien zu suchen! Wenn ich also erst jetzt, nach Verlauf von fünf Jahren, den mir hingeworfenen Handschuh aufnehme; so bedarf diese Verspätung aus den angeführten Gründen kaum einer Entschuldigung. Vaut mieux tard que jamais! Der ursprüngliche Cryptomjmus , der schon im Jahre 1 825 3) das Licht der Welt erblickte, war von Hause aus eine Fehl- geburt. Seine Charakteristik war auf zu breiter Grundlage angelegt, als dass er sich eines langen Lebens hätte erfreuen können. Es dauerte auch nicht lange , so lösten sich die acht Arten desselben in Asaphus expansus und Illaemts erassicauda auf.4) Zehn Jahre später5) gab ihn der Stifter endlich selbst auf, aber nur um ihn in verjüngter Gestalt wieder ins Leben treten zu lassen. Er übertrug nämlich den obsoleten Namen auf neue, zum Theil nur in Bruchstücken vorhandene Trilo- biten, welche indessen, ohngeachlet der gemachten Erfahrun- gen, noch unreifer in die Welt traten, als ihre Vorgänger. Die Charakteristik der Gattung, welche schon das erste mal Aergerniss verursacht hatte, fehlte jetzt ganz. Freilich sagt der Evangelist Math. Cap. 5, V . 29'- „Aergert dich aber dein rechtes Auge; so reiss es aus. 3) Eichw. Geogn. Zool. per Ingr. marisquo Bait. Prov. nec uou de Trilob. observ. Casani 1825 p. 44. 4) Pander Beitr. zur Geogn. des Russ. Reichs 1S30 pag. 135 u. 137. 5) Eichw. Sil. Schicht Syst in Estbland 1840 pag, 71. 291 Bulletin pliysico - mathématique 292 • und wirf es von dir. Es ist besser, dass eins deiner «Glieder verderbe, und nicht der ganze Leib in die Hülle • geworfen werden. Im vorliegenden Falle wurde aber das Kind mit dem Bade ausgeschüttet. Die Charakteristik ist einem Naturgegenstande mehr als Auge oder Hand, sie ist der Leib selbst; wirft man diesen über Bord, so bleibt nichts übrig. Einen Gegenstand seiner Charakteristik berauben heisst, ihn der Vernichtung preis geben, indem man ihm dadurch jede Berechtigung zur Existenz nimmt! Liessen sich also die neuen Trilobiten nicht unter einen Hut bringen, was wir gern glauben; widerstrebten ihre heterogenen Elemente der beabsichtigten Vereinigung, so war es unrecht dieselbe, durch Umgehung der Charakte- ristik , erzwingen zu wollen. Die üblen Folgen eines sol- chen, nur Verwirrung in die Nomenklatur bringenden Ver- fahrens , sind auch nicht ausgeblieben. Schon hat ein neuerer schwedischer Schriftsteller sich verleiten lassen, auf dieser Bahn noch weiter zu gehen. In seiner Palae- ontologia Suecica beschreibt Hr. Angelin nicht nur Cahjmene bellaJula , verrucosa und punctata Daim, unter dem Gattungs- namen Cryplonymus, sondern er fügt noch seinen Crypt, obtu- sus und laevis hinzu! Man sollte fast glauben, wenn man ein solches Untereinanderwerfen der verschiedensten Dinge sieht, der Name Cryplonymus (d. h. ignoti nominis ) sei eine Art von Trüobiten-Olla-jwtrida , in w elche alles, was zweifelhaften Na- mens und Geschlechts ist, (wenigstens für den jeweiligen Autor) einstweilen untergebracht w'ird, bis es geläutert und ver- klärt aus diesem Danteschen Fegefeuer zur wissenschaftlichen Selbstständigkeit gelangt. Hr. Angelin giebt zwar eine Cha- rakteristik der Gattung, sie leidet aber an dem Familienfehler des ursprünglichen Cryplonymus ; denn um so heterogenes auf- zunehmen, mussten ihre Grenzen über die Gebühr ausgedehnt werden. Auch die beigegebenen Tafeln entsprechen keines- wegs den Anforderungen, die man heut zu Tage an die Kunst zn machen berechtigt ist; im gegenwärtigen Falle reichen sie indessen aus, um unser Urtheil zu bestätigen. Ein Blick auf Tab. IV. genügt, um die Unstatthaftigkeil der Vereinigung so verschiedenartiger Dinge zu zeigen. Wie dem auch sei, so wird gewiss niemand der Wissen- schaft das Recht streitig machen, nur solchen Gattungen das Bürgerrecht zn ertheilen , deren Existenz durch eine gute Charakteristik oder wenigstens durch getreue Abbildungen gerechtfertigt ist. Keiner dieser Anforderungen hat der ur- sprüngliche Gründer entsprochen und darauf hin schon er- scheint die Lebensfähigkeit des verjüngten Cryplonymus mehr als zweifelhaft. Nach diesen allgemeinen Betrachtungen über die Gattung, wenden w ir uns zur Prüfung der Arten. Da der Hr. Verfasser indessen die Identität zweier derselben mit unseren Zelhus- Arten zugegeben hat6), so bleibt uns nur Crypton. variolaris u. punctalus zu betrachten übrig. Crypton. variolaris Eichw. 7) ist nur nach einem Kopfbrnch- stücke aufgeslellt ; er gehört offenbar nicht hierher. Die ei- förmigen Wangentheile und die Beschaffenheit der Warzen auf dem Kopfschilde unterscheiden ihn hinlänglich von allen übrigen Cryplonymus- Arten, mit denen er überdem in keinem einzigen Charakter ühereinstimmt. Mit der Calym. variol. Brongn. (womit er idenliücirt wird) hat er nur die Beschaflen- heit der Kopfwarzen gemein, während alles übrige verschie- den ist; von den Wangenhörnern erfahren wir nichts, von den Augen nur, dass sie fehlen, weil die Stellen wo sie sassen, ab- gebrochen sind. In der Sammlung fossiler Thiere, welche der Herr Verfas- ser als Belege zu seinen Beschreibungen im Sil. Schicht. Sys- tem 8) dem Zool. Museum der Kaiserl. medico-chirurgischen Akademie übergeben hat, fanden sich zwei Exemplare von Crypt, variolaris Eichw., das eine von Odinsholm, das andere von Reval, welche sich sogleich als Lichas-Köpte auswiesen und somit unser Urtheil vollkommen bestätigten. Bemerkens- werth ist, dass der Herr Verfasser zwei Jahre später densel- ben Trilobiten unter dem Namen Melopias beschrieben und abgebildet hat 9), ohne der nahen Verw andtschaft dieser neuen Gattung mit seinem früher beschriebenen Crypt, variolaris auch nur mit einer Silbe zu erwähnen. Dass aber Melopias zu Li- dias gehört, hat auch Barrande10) in seinem classischen Werke über böhmische Trilobiten ausgesprochen. Crypt, variolaris ist also weder ein Cryplonymus noch hat er mit Calym. variolaris irgend etwas zu schaffen; er gehört zur Gattung Lichas , deren Köpfe in unsern Schichten gar nicht selten sind, während das so charakteristische Pygidium uns nur einmal aufgestossen ist. Was den Crypt, panel. Eichw. anlangt, welcher wie p. 71 gesagt ist, nach einem vollständigen, schön erhaltenen Exem- plare beschrieben wird, so bedauern wir um so mehr, dieses Original im Museum nicht gefunden zu haben, als die schon in der Aufschrift « Crxjpt . panel ■ [Wahl.) m.« ausgesprochene Identität desselben mit dem schwedischen Entomoslr. punct. Wahl, aus der Beschreibung keineswegs erhellt. Auch hier schon giebt sich der Herr Verfasser ganz ver- gebliche Mühe eine Verwandtschaft mit Cal. variol. Brongn.. anzubabnen, die gar nicht existirt. Wie ein böser Alp lastet diese Calymcne durch die ganze Beschreibung hindurch auf dem armen Cryplonymus und doch läuft Alles, wras diese Ver- wandtschaft beweisen soll, wie «lueus a non lucendo », auf das Gegentheil , auf wesentliche Unterschiede zwischen beiden aus! Die Warzen des Kopfschildes sind ganz anders beschaf- fen, auf den Pleuren fehlen sie ganz, das Kopfschild verlän- gert sich zur Seite n i ch t in die weit nach hinten auslaufenden Spitzen, die Augen fehlen , — alles Eigenschaften , welch« 7) Sil. Schicht. S. p. 73. 8) p. 2. 9) t. Ilaer u. v. Helmersen Beiträge rur Kenntn. des Rus*. Reictrs. 8tcs Bändchen 1843 p. 60. 10) Sjst. Sil. de la Bohème 185*2 Vol. I. pag. 591. 6) Bull, de Moscou p. 428. Anmerkung. 293 de 1* Académie de Saint-Pétersbourg-, 294 der Cnjptonymus haben müsste, um zu besagter Verwandt- schaft berechtigt zu sein. Es ist ganz unbegreiflich, woher eine Verwandtschaft kommen soll, die durch keinen einzigen ge- meinschaftlichen Charakter motivirt ist! Nicht weniger illusorisch ist die beanspruchte Identität die- ses Trilobilen mit der Gothländischen Art , obgleich der Hr. Verfasser so überzeugt davon zu sein scheint , dass er mit Zuversicht anempfiehlt , die Charaktere von Cal. punctata bei Brongniart, nach seiner Beschreibung zu ergänzen. Wir kön- nen diese Ueberzeugung nicht theilen, einmal, weil das Pygi- dium, dessen charakteristisches Verhalten allein Wahlen- berg zur Aufstellung der neuen Art veranlasste, von dem Hrn. Verfasser so schwankend beschrieben wird, dass man, wie weiter unten gezeigt werden soll, zwischen drei Pygidien die Wahl hat, wovon aber keins mit dem schwedischen Ori- ginale übereinstirnmt. Einen andern Grund für unsere Zweifel finden wir in der grossen Aehnlichkeit des Crypt, punctatus mit dem Crypt. Wörthii (unsern Zeih. bell.). Abstrafcirt man nämlich von der Angabe, dass Crypt, punct. nicht gefurchte und von der Rhachis völlig (?) getrennte, Crypt. Wörlliii dage- gen der Länge nach quer (?) gefurchte und nicht von der Rha- chis getrennte Pleuren haben soll, ein Verhallen, welches zum Theil unverständlich und zum Theil so neu erscheint, dass es wohl erlaubt ist, an der Richtigkeit der Beobachtung zu zwei- feln, so stimmen sowohl die Masse des zusammengerollten Thieres als auch die Charaktere von Kopf und Brust so voll- kommen untereinander überein, dass es schlechterdings un- möglich ist, einen Unterschied zwischen ihnen zu finden. Vom Pygidium werden zwei unter einander verschiedene Exemplare beschrieben. Das eine, dem vollständigen Exem- plare zugehörige, soll auf der Mitte der siebengliedrigen Spindel die Reihe sehr kleiner Wärzchen und die parallelen Querstreifen zu beiden Seiten derselben zeigen , welche den Entomostr. punct. Wahl, charakterisiren, nur mit dem Unter- schiede, dass diese Wärzchen bei dem letzteren recht deutliche Höcker darslellen und auch auf den Pleuren des Pygidiums bemerklich sind , während sie beim Crypton. punct. auf der Spindel sehr klein sind, auf den Pleuren aber ganz fehlen. Das zweite Pygidium zeigt ein ganz entgegengesetztes Ver- halten; auf der vielfach gefurchten Spindel fehlen die Warzen die Pleuren aber sind mit Warzen geziert, ganz wie dieses beim Crypt. Wörthii [Zeih, bell.) beobachtet wird. Ein drittes Pygidium endlich fand sich im Museum der Kais, medico-chirurgischen Akademie. Weit entfernt aber uns aus der Verlegenheit zu helfen, hat dasselbe die vorhandene Ver- wirrung nur noch vermehrt. Es stammt aus Wesenberg bei Reval, ist sehr schön erhalten, durchaus nicht gerollt, ist aber ganz glatt, und zeigt keine Spur von Warzen, weder auf der Spindel, zwischen den parallelen Streifen, noch auf den Pleuren. Es liegt auf der Hand, dass keins dieser drei Pygidien dem schwedischen Trilobiten entspricht, dessen charakteristische Merkmale allenfalls nur durch eine Verschmelzung aller dreier heraus construirt werden könnten. Mit etwas Phantasie könnte dieses auch leicht bewerkstelligt werden, wenn man eine Abnutzung der Wärzchen, hier auf der Spindel, dort auf den Pleuren , oder endlich auf beiden Theilen zugleich anneh- men wollte; unglücklicher Weise widerstrebt dieser Abnutz- ungs-Theorie die gute Erhaltung des im Museum befindlichen Pygidiums, so wie die im Einganges einer Beschreibung von dem Hrn. Verfasser selbslgerühmle Vollständigkeit des Origi- n aie xemplars . Im Angesichte dieser Thatsachen erscheint die so zuver- sichtlich ausgesprochene Identität, da sie jeder Begründung entbehrt, als eine reine Ficiion und Crypt, punct. Eichw. hat gewiss mit Entom. punct. Wahl gar nichts zu schaffen. Nimmt man dagegen das zweite Pygidium zur Beschreibung von Kopf und Brust, so hat man Crypt. Wörthii (Zeih, bell.) wie er leiht und lebt, eine Meinung, die wir bereits in unserer Synony- mik des Zeih bell. ll) ausgesprochen haben. Wenn daher Emmrich fünf Jahre später den Wahlen- bergischen Entomostr. punct. als Encrinurus zu einem neuen Geschlechte erhob; wenn Kutorga12), Salter und andere 11) Verh. der russ. Kaiser!. Min. Gesellsch. 1847. p. 10. 12) Verh. der Russ. Kais. Min. Ges. Jahrg. 1847. p. 299. Kur einer Naraeusverwechselung mit Hrn. Angelin ist es zuzuschreiben, wenn Hr. Salter in seiner Beschreibung englischer Trilobiten (Mém. of the Geol. Survey. Decade VII 1853) bei Gelegenheit des Genus Encrinurus pag. 5 sagt, Kutorga habe die Prioritätsrechte von Cryp- tonymus befürwortet, denn dieser Schriftsteller erwähnt des Crypto- nymus mit keiner Silbe. Uebrigens stimmt Hrn. Salter’s Urtheil über Cryptonymus ganz mit dem unsrigen überein; auch er missbilligt die Anwendung eines obsoleten Namens auf eine neue Gruppe von Fos- silien, so wie den Mangel einer Charakteristik der Gattung. Um so mehr bedauern wir, dass dieser ausgezeichnete englische Paläontolog die Prioritätsrechte von Zethus gegen die 15 Jahre jüngere Cybele nicht anerkennen will. Hr. Salter stützt sich hiebei auf die unbe- streitbaren Vorzüge der Lovén ’sehen Beschreibung und scheint be- sonders viel Gewicht darauf zu legen, dass die Pan der ’sehe Gat- tung eigentlich auf Cheirurus basirt sei; denn die erste, also als typisch zu betrachtende Art (Zeth. uniplic.) sei ein Cheirurus, wie ich selbst es zugegeben hatte. Wollte man also, meint er, die Prio- ritätsrechte eben so streng, wie bei Cybele beobachten, so müsste das von Beyrich so gut charakterisirte Geschlecht, auch durch Ze- thus verdrängt werden. Nach unsern Begriffen vom Prioritätsrechte wäre diese Schlussfol- gerung auch vollkommen richtig, vorausgesetzt dass der Vordersalz eine ausgemachte Thalsache enthielte, was wir indessen bezweifeln müssen. Denn wenn einerseits behauptet wird, Zeth. unipl. sei wirk- lich ein Cheirurus und ihm andererseits das Prioritätsrecht gegen diesen Trilobiten abgesprochen wird , so ist das eine Conlradictio in adjecto. Das eine bedingt das andere ; man kann doch nicht zugeben, dass Zethus bald Cheirurus sei, bald nicht, jenachdem es darauf an- kommt. ihm die Priorität vor Cybele oder Cheirurus zu nehmen: Das Prioritätsrecht kann unserer Meinung nach nur auf unzweifel- haft festgestellter Identität basirt sein , gleichviel , ob dieselbe durch eine gute Beschreibung oder gute Abbildungen oder durch beides zugleich erwiesen ist; niemals aber auf blosse Muthmassungen. Fine blosse Mulhmassung war es aber, wenn wir geäussert haben, Zeth. unipl. möchte wohl auf Cheirurus oder Spbacrexochu* bezogen wi r- 295 Bulletin pliysico - mathématique 296 diesen Namen in ihren so schon ausgestatteten Beschreibun- gen beibehielten ; so waren diese Schriftsteller so vollkommen dazu berechtigt , wie dem Hrn. Verfasser des Silurischen Schichtensystems in Esthland jede Befugniss fehlte , dagegen zu reclamiren. Nach Feststellung dieser Thatsachen wird es nicht schwer sein, die Grundlosigkeit der uns gemachten Beschuldigungen zu beweisen. In besagter Anmerkung des Moskowischen Bul- letin’s sagt der Herr Verfasser: 1 ) «Auch Herr V o 1 b o r l h irrt, wenn er diesen Crypt. (. Encri . -nur.) puncl. Wahl mit Calymene bei latula Dahn. für identisch hält und damit den von ihm verschiedenen Crypt. Worthiim. «vereinigt. » Der Irrthum ist hier ganz auf des Hrn. Verfassers Seite, da an der ganzen Behauptung kein wahres Wort ist. Nicht den Encrinur. puncl. Wahl, haben wir mit Calym bell. Dalm. und Crypl Wörthii identifizirt, sondern seinen, des Hrn. Ver- fassers Crypt, punctatus, der , wie wir so eben nachgewiesen haben, mit Encrinurus nichts gemein hat. Deshalb steht auch in unserer Synonymik von Zethus bellat. « Crypl. puncl. Wörthii Eichw " und nicht Wahl. 2) « W as er« (Volb.) «aber als Zethus bellat. (nicht Calymene i Cybcle bellat. Dalm.) abbildet, ist gerade mein Cnjpt. Wörthii «der von Lovén’s Cybele oder Atraclopyge verrucosa verschie- «den ist.« Dieser Satz enthält in einem Athem drei verschiedene Pro- positionen. Für die erste und letzte derselben ist der Hr. Ver- fasser die Beweise schuldig geblieben; als reine Autoritäts- anmassungen brauchen wir sie nicht weiter zu berücksichti- gen. Dass aber unser Zethus bellatuhis identisch sei mit Crypt. Wörthii ist nichts neues, da wir dasselbe schon zwei Jahre früher ausgesprochen haben. 3) «Es ist dies (Zeih, bell.) kein Zethus , der keine Augen- «höcker und keine Augen hat, wie dies die Pander’scbe Fi- «gur 4 Tab. IV. C. deutlich zeigt«. Weil also Pander bei Aufstellung dieser Gattung an sei- nem unvollständigen Exemplare die Augen nicht nachweisen konnte , so müssen die Zethus- Arien blind sein und bleiben! 1st denn Cryplonymus nicht auch blind zur Welt gekommen und nur durch Anerkennung seiner Identität mit unserm Ze- det. kennen, denn mehr zu sagen gestalten auch noch heute weder die Beschreibung noch die Abbildung. Mil Zethus verrucosus verhall es sich aber ganz anders. Ein Blick auf Fig. (i der 5ten Pan der ’sehen Tafel reichte hin um die Idenli- tit einiger unserer neuen Trilobiten mit derselben zu constatiren, und mehr bedurfte es, unserer innigen Ueberzeugung nach, nicht, um die Hechte von Zethus fur alle Zeilen zu sichern. Dass Zethus verru- cosus vom Autor als zweite Art beschrieben wird; dass das Fehlen des Pvgidiums ihn sogar in Ungewissheit liess, ob diese Form auch zu Zethus gehören mochte; das alles konnte unserer Diagnose keinen Abbruch thun. War einmal die erste Art für die Wissenschaft ver- loren, so musste die zweite in die typischen Rechte der ersten ein- trelen : und das um so mehr, als sie nun für sich allein auch die Gattung repräscnlirle. thus bell, in der Folge sehend geworden? Würden wir nicht auf der andern Seite gerade in dieser Blindheit der Cryplony- mus-Arien einen Grund mehr haben, sie für Zethus- Arien und zwar für ächte, von dem Hrn. Verfasser seihst dafür aner- kannte zu erklären? Wo dem Hrn. Verfasser indessen die Blindheit nicht convenirt, weiss er sich leicht zu helfen, in- dem er wie bei Crypl. variolaris sagt: «die Augen sieht man «nicht, wahrscheinlich weil die Stellen, wo sie sassen, abge- brochen sind!« Warum will der Hr. Verfasser dasselbe nicht auch vom Zethus Pand. gelten lassen? Warum soll ein so ein- faches Argument nicht eben so gut auf Zethus wie auf Crypto- nymus passen? Die Antwort ist nicht schwer; es handelt sich hier um eine Lebensfrage; die Existenz von Cryptonymus wäre gefährdet, wenn Zethus nicht blind bliebe in alle Ewigkeit. Um daher jedem möglichen Zweifel an der Unfehlbarkeit des Ausspruchs gleichsam schon bei seiner Enstehung zu begeg- nen, werden wir auf üg. 4 Tab. IV. C. des Pand ersehen Werkes verwiesen. Bei näherer Untersuchung findet sich aber, dass diese Figur eine vergrösserte und nicht richtig aufgefasste Copie von fig. G Tab. V ist. Dass sie eine Copie sei, geht daraus hervor, dass Pander selbst sagt1-9), er besitze nur ein Bruchstück von Zethus verrucosus. Nach diesem einzigen fig. 6. Tab. V in na- türlicher Grösse abgebildeten Exemplare muss also fig, 4 'Jab. IV. C. vergrössert wrorden sein. Dass sie vergrössert ist, sagt Pander selbst 14), und dass diese Copie dabei verzeich- net worden ist, davon kann sich ein Jeder durch Vergleichung beider Figuren überzeugen. Auf der Originalfigur (Tab, V) kann man die Sutur auf der rechten Seite des Kopfschildes deutlich bis zur Stelle, wo das Auge gesessen haben muss, verfolgen15), auf der vergrösserten Copie aber, welche der Herr Verfasser citirt, ist von derselben nichts zu sehen. Ist nun die citirte Figur nicht richtig, so wird es w'olil auch mit der darauf basirlen Blindheit nicht rihetig sein! Die Nacb- weisung der Sutur hingegen , deren nahe Beziehung zu den Augen niemand läugnen wird, liefert einen wesentlichen Bei- trag für die Richtigkeit unserer Anschauungsweise. Zum Schluss seiner Anmerkung sagt der Herr Verfasser: 4) «Herrn Volhorth’s Zethus verrucosus ist mein Cryptony- >'mus parallelus aber nicht der Zethus verrue Pand., der sich «durch die Grösse und auffallend flache, viereckige Gestalt «des Kopfschildes und durch die von den Mittelstücken der «Brustsegmente völlig «(?)« getrennten Seitentheile, von dem « Crypton . parallelus m. sehr unterscheidet. Der Zethus ist darin «mit Calymene , der Cryptonymus mit den Asaphen zu ver- « gleichen «. Hier wird zw ar im Eingänge unsere Synonymik wieder be- stätigt, aber nur um durch angebliche Unterschiede vom w ah- 13) Pander 1. c. p. 140. 14) Pander 1. c. p. 157. Erklärung der Tafel IV. C. 15) v. Buch erwähnt auch dieser Gesiehtsliuie auf der Fander- schen Fig. G. (Beitr. zur Bestimmung der Gehirgsform. in Russland. Berlin 1840. pag. 48.) 297 de l’Académie de Salai* - Pétersbour^ 29S ren Zethus, unsern Zethus verrucosus zum Cryptonymus paralle- lus zu machen. Wir brauchen kaum zu wiederholen , dass die Grösse bei einer vergrösserten Zeichnung nichts auffallendes hat, und dass an der flachen, viereckigen Gestalt blos der Zeichner schuld ist, da die Originalfigur fig. 6 Tab. V ein solches Ver- halten nicht zeigt. Auch das kann mithin der Richtigkeit un- serer Ansicht, der Identität unseres Zethus mit dem Pander- schen, keinen Abbruch thun. Was aber die von den Miltei- stücken der Brustsegmente völlig getrennten Seitentheile anlangt, ein Umstand, dessen in den Beschreibungen des Ilrn. Verfassers mehrmals Erwähnung geschieht, so gestehen wir, dass wir diese Lehre nicht verstehen , weil uns ein solches Verhalten niemals vorgekommen ist. Wir bedauern es, dass dieser Charakter dem Cryptonymus grade abgehen soll , weil derselbe für sich allein schon hinreichen würde, ihm ein bleibendes Bestehen zu sichern, inmitten der ihm so feindli- chen Calymenen , Asaphen und Zethus- Arten. So wie die Sachen aber stehen, wird Cryptonymus sich wohl dazu bequemen müssen, vom viel älteren Zethus absorbirt zu werden. Als Endresultat dieser ganzen Untersuchung ergiebt sich: 1) Crypt, punct. Eichw. ist nicht identisch mit Entomostr. (Encrinurus) punct. Wahl. (Cal. punct. Dalm.) Der Hr. Verfas- ser scheint dieses bereits selbst eingesehen zu haben, denn 1851 führt er16) als obersilurisches Fossil nicht seinen Crypt, punct. sondern Calym. punct. Dahn. an. 2) Nicht den Entomostr. punct. Wahl, haben wir mit Zethus hellat. identificirt, sondern Crypt, punct. und Wörthii Eichic. welche wir von einander nicht zu unterscheiden vermögen und von welchen der Letztere durch den Hrn. Verfasser selbst als unser Zethus bellat. anerkannt worden ist. 3) Crypt, variolaris Eichw. hat mit Calym. variol. Brongn. nichts gemein und gehört zum Geschlecht Lichas. 4) Crypt. Wörthii und parallelus Eichw. sind, wie der Herr Verfasser es selbst zugegeben hat, identisch mit Zethus bell. und verrucosus ; wenn aber gesagt wird unser Zethus sei ver- schieden vom Pander’schen, so ist das eine Behauptung, die jeder Begründung entbehrt, wie wir das schlagend und mit unseres Gegners eignen Waffen erwiesen zu haben glauben. Das Geschlecht Cryptonymus wäre somit abermals obsolet geworden, und es bleibt uns nur übrig, ihm diesesmal eine dauernde Ruhe zu wünschen. 12 Bemerkungen über Stein’s Acineten- Lehre; von Hrn. CIENKOWSK1. (Lu le 26. janvier 1855). (Mit einer Tafel Abbildungen.) Stein’s Infusorien-Studien haben mit Recht grosse Ueber- raschung bei den Micrographen erregt. Die wunderbaren Er- 16) V- Eichw. Naturhistorische Bemerkungen, etc. 1851. pag. 59. scheinungen des Generationswechsel wurden von Ihm bei den Protozoen in einer Ausdehnung angezeigt, wie sie viel- leicht bei keiner anderen I hierklasse verkommen. Die Vorti- cellinen durch Vermittelung der Cystenbildung verwandelten sich in Acineten , die Letzteren durch innere, sich bewegende und ausschwärmende Embryonen wieder in Vorticellinen. Auf solche Weise bekam eine jede Vorticelline die ihr ent- sprechende Amme in der Form einer Acinele. Um mir ein selbstständiges Urtheil über diese Acineten- Lehre zu gewinnen, untersuchte ich Formen: Podophrya fixa Ehr., die mit ihr verwandte Acinele und Vorticella mi- crostoma Ehr. Soll die Lehre wahr sein und nichts hypothe- tisches an der Stirne tragen, so mussten zwei wesentliche Behauptungen mit fhatsachen belegt sein, nämlich: der Uebergang der Vorticellen in Podophryen; zweitens das Ver- wandlen des Schwarme-Sprösslings der Podophrye in Vor- ticelle. Zur ersten Behauptung gelangte Stein, indem er auf frü- heren Entwicklungsstufen gebliebene Podophryen mit meta- morphosirten Vorticellen-Cysten verglich. Zw ischen gewöhn- lichen Podophryen zeigten sich ziemlich häufig solche Exem- plare, an denen der kugelförmige Körper durch eine grösslen- theils frei abstehende Hülle, die sich in einen hohlen trichter- förmigen Stiel auszog, begrenzt war. Die Hülle zeigte in re- gelmässigen Abständen breite ringförmige Einschnürungen und damit abwechselnde scharfe, parallele, kreisarlige Kan- ten. Die meisten Gebilde dieser Art waren Tentakellos; einige Male sah sie aber Stein mit zahlreichen geknöpften Tenta- keln versehen. Andrerseits beobachtete Stein, dass in den älteren Cysten der Vorticella microstoma die ei njreschlossene M utlerblase ver- D ändert war. Ihre sonst glatte, ebene, die Cystenhöhle fast voll- ständig ausfüllende Oberfläche war an mehreren Stellen von der Cystenwandung zurückgewichen und stark buchtig ein- wärts gezogen , während andere Stellen so bedeutend blind- sackartig aufgetrieben w aren, dass sie gegen die Cystenwand drängten, als wollten sie diese zum Auseinanderweichen brin- gen. Diese metamorphosirte Stufen der Vorticellen-Cysten, wie Stein weiter bemerkt, schienen sieh ohne Zwang an dit* oben erwähnten unentwickelten Zustände der Podophryen anzuschliessen, wrenn man annahm, dass die blasenförmige Aufschwellungen der Mutterblase in den Vorticellen-Cvslen nur den Anfang zu einer noch stärkeren ^ olumenvergrüsse- rung der Mutterblase bildeten, die zuletzt gewaltsam ans- dehnend auf die Cystenwandungen einwirkte. Wurden dann die Cystenwandungen von der sich ihr innig anscbmiesenden Mutterblase nach allen Seiten gleichmässig ausgedehnt, was geschehen musste, wenn die Cyste ganz isolirt lag, so musste die Vorlicellen-Cyste mit ihrem Inhalt in eine Actmophrys übergehen; stand aber der allseitigen Ausdehnung auf einer Seite ein Hinderniss im Wege, indem hier die Cyste an frem- den festen gebilden anklebte, so musste sieh die gesammle Vorticellencyste zu einer länger oder kürzer gestielten Podo- 2f)f) Bulletiai jjliysico-itia^ïëmafiqiie 300 phrya umgestallen ’). Das sind die faktischen Bew eise, auf wel- che Stein die Verwandlung der Vorlicellen-Cysten in Po- dophrven gründet. Denn der Umstand, dass in Infusionen, wo Cysten der Vorticella microstoma sich befanden , nachfolg- lich die Podophryen erschiennen , kann gewiss für den Ent- wickelungsgeschichtlichen Zusammenhang dieser beiden Infu- sorien nicht entscheidend sein. Was die zweite Behauptung, die Verwandlung des Schwär- mesprüsslings in Vorticelle betrifft, so gesteht Stein, dass er sie direkt nicht beobachtete, da er ungeachtet aller Mühe den Sprössling nicht lange genug im Gesichtsfelde zu erhal- ten vermochte. Der einzige Beweis wäre also die ausserordent- liche Aehnlichkeit des Schwärmesprösslinges in der Form, Bewimperung, Bewegung mit dem abgelösten Knospen- Sprössling der Vorticella microstoma. 2) Meine Untersuchungen über Podophryen ergaben Folgen- des : Die Podophrya fixa Ehr. 3) fand ich in grosser Zahl in einer Infusion, wo Schaaren der Shjlomjchia mytilus und St. jmstulata sich befanden. Der kugelrunde Körper war aller- wärls mit geknöpften einziehbaren Strahlen besetzt, an ei- nem Stiele befestigt, oder stiellos. Der Stiel zeigt am freien Ende knopfförmige Erweiterung, war grade oder wenig ge- bogen von der Körperlänge oder grösser; viele Exemplare waren ganz stiellos. Der Körperinhalt war meist dunkel, grobkörnig, schloss einen kontraktilen runden Raum und einen ovalen, geraden oder gebogenen Nucleus ein , welchen man nur in Exemplaren mit flüssigem Inhalte bemerken konnte. Eine den Körper umgrenzende Membran nahm ich nicht wahr. Fast ein jedes Exemplar der Stylonychien war mit einer oder mehreren Podophryen behaftet, ln dem Maase, als der Kör- per der ersten sich verkleinert und zerfliesst, nimmt die Po- dophrye immer mehr dunkele Farbe an , gewinnt an Umfang und Dichtigkeit. Bei vielen so gefütterten Exemplaren sieht man in der zum Stiele senkrechten Fläche eine kreisrunde, den grössten Diameter des Körpers einnehmende, seichte Ein- kerbung entstehen (Fig. 1) Eine halbe Stunde später w'ar die Einkerbung bis zur vollständigen Quertheilung vorgeschritten. ,'Fig. 2, 3). Nach etwa 10 bekam die obere von dem Stiele abgewandete Ilälfte eine längliche Form, wurde mehr cylind- risch, in der Mitte ein wenig eingebogen, an den beiden En- den abgerundet und liess an dem freien Ende leise nach rechts und links Oscillationen wahrnehmen (Fig. 3). Im flüs- sigen Inhalte war ein querer oft gebogener Nucleus und ein Scheilel-seitenständiger kontraktiler Raum klar zu unterschei- den. Die Zuckungen wurden öfter, intensiver, bis die Hälfte sich ganz befreite und davon lief. Während der Theilnng waren beide Hälften mit Tentakeln versehen; als aber die Zuckungen des cylindrischen Thciles anfingen, sab man, doch mit Mühe, an dem freien Ende sehr feine, kurze Cilien flimmern, die Tentakeln waren eingezogen und nur am hin- ! ) Die Inftnionsthipre auf ihro Entwickelung u. s. w. 1854. p. 145. “») Stein t. c. p. tf>7. 168. Ehrenberg. Die Infusions Thioro T. XXXI. f. X, teren Theile sichtbar. Ich folgte nun unaufhörlich den Be- wegungen der befreiten Podophryen-Hälfte. Die Mehrzahl der Richtungen waren Bogenlinien, durch welche der Thei- lungssprössling die lichte Seite des Tropfens aufsuchte. Cilien waren an der ganzen Oberfläche nicht zu sehen (Fig. 3'). Der kontraktile Raum wurde bei der Bewegung immer vor- an gerichtet. Die Bewegungen waren rasch, doch so, dass ich bei einer 370maligen Vergrösserung ihnen nachfolgen konnte. Nach 20 Minuten angestrengter Erwartung hörte die Bewegung auf, sogleich erschienen kurze Tentakeln, die sich mehr und mehr auszogen und nach ein paar Minuten kehrte der Thei- lungssprössling wieder zur Kugelform zurück; also, nachdem er; sich eine Zeit frei bewegt batte, wandelte er sich wieder in eine Podopbrye um. Die Theilung wurde von andern Forschern übersehen. Sie geschieht besonders, wenn zahlreiche Stylonychien den Po- dophryen hinlängliche Nahrung geben. Nicht immer theiit sich die Podopbrye in zwrei gleiche Hälften, oft sind sie un- gleich. Durch wiederholte Theilung bekommt man immer hei- lere Exemplare. Wenn Podophryen auf einem Objektglase mehrere Tage liegen bleiben und man Sorge trägt, untersuchte Tropfen nicht austrocknen zu lassen, so kann man alle Uebergänge zum Ruhezustände , d, h. zu der Cystenbildung verfolgen. Beiläufig gesagt, habe ich bei vielen Infusorien die Cysten- bildung verfolgt und will darüber in einer andern Arbeit Be- richt erstatten. Bei Podophrya ist folgender Vorgang: An der Oberfläche des Körpers sieht man eine gelatinöse Schleimschicht sich absondern, welche den Tentakeln freien Durchgang gestattet (Fig. 4); in der Stielgegend verschwinden die Tentakeln und die abgesonderte Gallertschicht hat sich schon hier in eine lose, in quere Ringe gefabene Membran verhärtet; am obern Ende ist die Gallertschicht noch weich und die Tentakeln klar zu sehen (Fig. 5), Zuletzt w erden auch diese eingezogen und der ganze Podophryenkörper ist mit ei- ner losen, abstehenden Membran umhüllt; die Falten sind parallele , ringförmige Einschnürungen, die sich in regelmäs- sigen Abständen zwischen kreisartigen, kantigen oder runden Ausbuchtungen hinziehen; die Ebene der Falten ist senkrecht zum Stiele gerichtet; am Scheitel der Podophrye und oft an der Basis zeigt die Hülle tiefe Einsenkungen (Fig. 7, 6). Der eingeschlossene Podophryekörper bekommt unmittelbar an seiner Oberfläche eine scharf konlurirte, glatte Membran ; der Inhalt ist dunkelförmig und in demselben ein runder heller Raum vorhanden (Fig. 6, 7, 8). Die so gebildete Podophrya- Cyste ist gestielt , der Stiel an der Basis breit. Zu manchen Exemplaren , wo die Membran nicht gefaltet, sondern sack- förmig die Podophrye umhüllte, sah ich, dass der Stiel der Cyste unmittelbar in die Membran Tiberging, dass er also als Ausstülpung derselben angesehen sein muss und nichts mit dem anfänglichen dünnen Podophrya-Sliele zu thun hat. Wirk- lich bekam ich zur Ansicht Cysten, wo der primäre dünne Stiel an die sackförmige Hülle anhing (Fig. 8). Ich kann also ! I ! ! 11 I i i * i« I il |i| 301 302 de l'Académie de Saint - Pétersbonrg • Stein’s Ansicht, als wären die Podophryen gehüllt und der dünne Stiel nur eine rührige Ausstülpung der Hülle *) — nicht theilen; sie ist nur wahr für den kurzen Stiel der encys- tirten Podophrye. Was weiter aus der Cyste wird , habe ich trotz Monate langer Beobachtung nicht ausmitteln können.1 2) Wenn man die Fig. 5 mit Stein’s Abbildung T. IV. Fig. 31 3) vergleicht, so kann man keinen Zweifel hegen, dass wir identische Formen vor uns hatten. Diese Formen, wie er- wähnt, hält Stein für Uehergangsstufen von den Vorlycellen- Cysten in die Podophryen. Ich habe ihre Herkunft von Podo- phrya Schritt für Schritt an denselben Exemplaren verfolgt; sie sind positiv nicht melamorphosirte Vorlycellen-Cysten, sondern Anfänge zur Cystenbildung der Podophrye — nicht aus ihnen bilden sich Podophryen, im Gegentheil aus den Letzten bilden sich die erwähnten Formen, welche Stein als auf früheren Entwickelungsstufen gebliebene Podophryen an- sieht. Der metamorphosirte Inhalt älterer Vorticellen-Cysten, die Stein für erste Anfänge zur Bildung der Podophrya hält, sind nach dem , was ich bei anderen Infusorien-Cysten beob- achtete 4) und was Stein seihst für Voriicella microstoma an- giebt 5) Vorläufer des Zerfalles des ganzen Inhalts in viele kleinere ausschwärmende Zellen. Ich gehe zur Prüfung der Verhältnisse des beweglichen Embryo über. In einem Uhrglase, wo ich Hydra fusca im Wasser in Menge aufbewahrte , befanden sich in grosser Zahl im Schleimbo- den Acineten , welche durch nichts von den Stein ’sehen Abbildungen T. IV, Fig. 28, 38, 41, zu unterscheiden waren. Sie stellten ovale, kugelige oder 2 — 4 lappige Körper dar; bei runden Formen sassen die langen dünnen Tentakeln gewöhn- lich in zwei entgegengesetzten Büscheln gruppirt, bei den lap- pigen oft auf warzenförmigen Vorsprüngen befestigt. Der In- halt w ar hell, flüssig oder dunkelförmig, ein bis vier kontrak- tile Räume einschliessend , die Mehrzahl dieser Acineten stiellos, ohne eine umgränzende Membran, doch kamen kurz- gestielte in eine schleimige dicke Hülle eingebettete Exemplare häufig vor , besonders dann , wenn die Acineten wochenlang auf dem Objektglase lebten. (Fig. 9, 10). Wenn auch vielfache Beziehungen zwischen diesen Acineten-Gebilden und Podo- phrya fixa Ehr. Statt finden, so kann ich mich doch nicht ent- schliessen, weder diese für identisch zu hallen, noch nach Stein Podophnja und Aclinopkrys für extreme Glieder aus 1) L. c. p. 144. 2) Die Podophrya-Cysten hat Dr. Weisse unter dem Namen Or- cula Trochus beschrieben, s. Bull, de la Classe phys. math. T. V. No. 15; T. VI. No. 23. 3) Stein. L. c. 4) Die Bildung mehrerer Zellen in den Cysten habe ich bei Stylo- nychia pustulata, Stylonychia mytilus, Nassula ambigua St., beobach- tet. Bei. der Letzten bilden diese Zellen Ausstülpungen und der ganze Inhalt in ihnen zerfällt in viele ausschwärmende monadenarlige Ge- bilde. 5) L. c. p. 194. 195. T. IV. f. 52-55- dem Formenkreise einer und derselben Art zu betrachten. 6) Der Stiel der Acinele ist eine röhrenartige Verlängerung der Hüllmembran; hei den hüllenlosen Podophryen eine selbst- ständige Bildung. Wenn die Podophryen auf dem Objektglase im Wasser ein Paar Tage liegen, bilden sie die so charakte- ristischen gestielten Cysten, allein unter denselben Bedingen - gen konnte ich die hier besprochenen Acineten nie zur Cys- tenbildung bringen; die ersten vermehren sich durch Theilung, bei den Acineten konnte ich sie nicht wahrnehmen. Das was Stein als Aclinopkrys beschreibt, ist wirklich eine stiellose Acmete; die Actynophryen haben keine Tentakeln, sondern Borsten und vielleicht ausnahmsweise einzelne Borsten ge- knöpft. Beinahe in jedem Exemplare der erwähnten Acine- ten rotirte ein runder oder ovaler Embryo von verschiedener Grösse und Lage mit einen oder zweien kontraktilen Stellen (Fig. 9). Er näherte sich langsam dem Rande der Acinete, stülpte denselben etwas nach Aussen und blieb eine Weile stehen; dann schlüpfte er sehr langsam durch die Oberfläche hindurch und verliess, als er sich zur Hälfte frei gemacht halte, seine Mutterstälte mit blitzesschneller Geschwindigkeil, so dass man unter 170maliger Vergrösserung ihm nicht zu folgen im Stande war (Fig. 10). Vom Anfänge der wahrnehm- baren Bewegung bis zum völligen Befreien vergingen circa 5 Minuten ; manchmal sah ich zwei rotirende, sich nachein- ander befreiende Embryonen. Auf dem zur Hälfte herausge- schlüpften Sprössling bemerkt man in geringer Entfernung vom Scheitel einen queren, flimmernden Ring, der aus sehr feinen Wimpern besteht. Ich wurde gestört, diese im Juni angestellte Beobachtung weiter zu verfolgen und erst im No- vember fand ich dieselben Acineten, aber in viel geringerer Anzahl. Nach ein paar Wochen fruchtloser Erwartung, bekam ich Exemplare mit rotirendèn Embryonen zur Anschauung. Die Bewegung ging aber sehr langsam vor sich, und oft erlangte der Sprössling die Oberfläche der Acinete ohne sie durch- dringen zu können, worauf er zerfloss. Die Zahl der rotiren- den Embryonen nahm nach und nach zu, und das Ausschwär- men , wenn auch sehr langsam ('/2 — % Stunden) war bei vielen Exemplaren zu beobachten. Der zur Hälfte befreite Embryo lief auch hier mit ausserordentlicher Schnelligkeit davon. Ich stellte mir nun zur Aufgabe, dem Embryo in seinen beeilten Wanderungen zu folgen und mich thalsäch- lich von der vermeinten Verwandlung in Vorticeile zu über- zeugen. Auf dem Objectglase suchte ich so viel w ie möglich, wenige ausgewachsene Exemplare der Acinetle zu lassen, um von der Zahl der schwärmenden Embryonen nicht gestört zu sein. Zur Beobachtung bediente ich mich eines einfachen Mikros- kops mit schwacher Vergrösserung. Ich fixirle eine grössere Acinete mit einem rotirenden Sprössling, sah das lleraus- schlüpfen desselben und folgte ihm durch Bewegung des Objectglases Schritt für Schritt. 6) L. c. p. 143. 303 Bulletin pliysïco - mathématique 304 Der Wassertropfen wird von einem Ende zum andern in verschiedenen wellenförmigen geraden Richtungen mit Blitzes Schnelle von dem Sprössling durchkreuzt. Slosst er an einen Schleimklumpen oder an den Rand des Tropfens, so prallt er zurück, um dasselbe am entgegengesetzten Rande zu wie- derholen; seltner sind die Bewegungen kreisförmig um den Rand des Tropfens. Nach dem Vorgänge bei der Theilung der Podophryen srhliessend, erwartete ich, dass die Bewegung nicht dauernd werde. Doch ganze 5 Viertelstunden verfolgte ich unaufhör- lich die tollen Bewegungen des winzigen silberglänzenden Punktes , bis Blutandrang zum Kopfe meine weitere An- strengung unmöglich machte. Ein neuer Tropfen der Infusion wo 2 Sprösslinge ihr tol- les Wesen trieben, wurde jede '/4 Stunde beobachtet. Nach 5 Stunden hat die Geschwindigkeit merklich abgenommen, die Bewegungen wurden zitternd, dann wieder nach einer Weile, wie vorher, sehr rasch. Jetzt stellte ich das Übjectglas unter das Compositum und verfolgte hier noch x/4 Stunde den unermüdlichen Embryo ; der Sprössling blieb stehen — mit gedrängtem Athem lauschte ich seine Zukunft ab: seine Form wurde aus der ovalen zur kugelrunden; am Rande desselben erschienen kurze, dicke, in regelmässigen Abständen entfernte Strahlen, die nach einer Weile sich in lange geknöpfte Tenta- keln auszogen (Fig. 11, 12); der kontraktile Raum war vor- handen — ich konnte über die Acinetennalur dieses Gebildes nicht mehr zweifeln. Diese Beobachtung wurde noch zwei- mal wiederholt. Dass aus dem Acineten- Sprössling nach längerem Schwär- men sich wieder eine Acinete bildet , kann also nicht mehr bezweifelt sein. Durzh meine Beobachtung ist natürlich die Möglichkeit, dass der bewegliche Acinetenembryo in eine Vorticelle , eine Vorlicellencyste in eine Acinete sich ver- wandle, nicht genommen; aber das Feld der Möglichkeiten ist breit: alles ist möglich wenn es nur durch Thatsachen bekräftigt ist. Ich glaube also berechtigt zu sein, Stein’s Acineten- Lehre für Vorticella microstoma Ehr. als hypothetisch und nicht auf Thatsachen begründet anzusehen. 13 December 1854. Grössen-Verhältnisse. Diameter der Podophrya fixa 0, 04- — 0,07. millim. Länge des Stieles 0,025 — 0,05. „ Breite desselben 0,005. „ Länge des Theilungssprösslings 0,075. ,, Breite desselben 0, 06. „ Diameter der Cyste 0, 05 — 0,08. ,, Länge des Cysten-Stiels 0, 03. „ Breite desselben an der Cyste 0,025. ,, Diameter des eingeschloss. Kugel,.. 0, 05, ,, Erklärung der Abbildungen. Die Figuren: 1 bis 8 sind bei 370, Fig. 9 bis !2 bei 170- maliger Vergrösserung dargestellt. Fig. 1. Quertheilung der Podophrya fixa Ehr. Fig. 2. Die gelheilte Podophrya mit sich ablösender Hälfte. Fig. 3 . Die sich frei bewegende Hälfte. Fig. 4, 5. Uebergänge zur Cyslenbildung. Fig. 6, 7, 8. Cysten der Podophrya fixa Ehr. Fig. 9. Eine Acinete mit rotirendem Embryo. Fig. 10. Eine Acinete mit ausschlüpfendem Embryo. Fig. 1 1. Der, nach längerem Schwärmen sieh wie derin eine Acinete umwandelnde Embryo. Fig. 12. Der in eine Acinete umgewandelte Em hryo. BULLETIN BES SÉANCES BE LA CLASSE. Séance du 15 (27) décembre 185 4. Lecture ordinaire. M. O. Struve préseuto pour son tour de lecture un Mémoire por- tant pour litre: Nouvelle determination de la parallaxe annuelle des c'oilet a Lijrae et 01 Cijtjni. Ce travail sera publié dans les mémoires do l'Académie, et un extrait, dont l’Auteur fait la lecture, dans le Bul- letin de la Classe. Lecture extraordinaire. M. Brandt présente doux notes pour le Bulletin, intitulées: 1) Be- mrrlunyen über die Gattungen GerUllus, Meriones , Ilhombomgs und Psam- tnotngs. 2) Einige Warte über die craniologischen Unterschiede von Criée- ha vulgaris, nigricans , phaeut und songarus , als Jleprusentanten zweier Typen des IJamsterschadcls. L’Auteur prie la Classe de l’autoriser à faire lithographier une planche pour la représentation des crânes dont il est question dans la seconde note, l.a Classe y consentit. Proposition. M. Middendorff propose de faire graver une carte de la Russie Européene à l’usage des Botanistes, Zoologues, Météorologues, Stati- ; sticiens, etc., qui pourraient y consigner différentes données, telles que les limites de la végétation, les migrations des oiseaux, les lignes isothermes, la densité de la population etc. etc. Cette carte n’a pas besoin d’étre très détaillée , et ne devra contenir que le cours des rivières, les principales chaines de montagnes et le nom des villes les plus importantes. A cette occasion M. Kupffer, de son côté, exprima le désir qu’une semblable carte de la Russie d’Asie (Sibérie) soit égale- ment imprimée; il promit d’en présenter sous peu un modèle. La Classe partageant entièrement l’opinion de MM. Middendorff et Kupffer sur l'utilité des deux cartes mentionnées, adhéra à leurs propositions. Clôture des séances. A cause des fêles de Noël, du nouvel an et de l’Epiphanie les sé- ; ances de la Classe sont prorogées jusqu’au 12 janvier 1855. Le tour de lire ce jour là sera à M. Tchébyctiev. Emis le 23 mars 1855. A? 508. 509. BULLETIN DE Tome XIII. J\î 20. 21. LA CLASSE PHYSICO -MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SlEIT>PÉTER§BOlJRG. Ce Recueil parait irrégulièrement , par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidofî seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez AIM, Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, NevsLy-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTerb lIpaB.ieiiia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 12. Éludes sur la mer Caspienne. Baku. BULLETIN DES SÉNACES. ANNONCE BIBLIO- GRAPHIQUE. MÉMOIRES. 12. Kaspische Studien, von dem Akad. v. BAER. (Lu le 12, janvier 1855.) IL Das Niveau tics Kaspischen Meeres Ist nicht nllniittlg ge- sunken , sondern rasch. Moni mente, (Me dafür zeugen. — nie EEugors. Glücklicher Weise braucht nicht erst erwiesen zu werden, dass der Umfang des Kaspischen Meeres sich bedeutend ver- ringert nnd einen ansehnlicher Theil seines Bodens trocken zuriickgelassen hat. Unzählige Kaspische Muscheln liegen weit umher, theils zerstreut, theil« noch in Bänken. Pallas hat einen Schatz specieller Beobachtungen zum Beweise dieses Vorganges auf seinen verschiedenen Reisen gesam- melt, von seinen Nachfolgern hat keiner einen Widerspruch geltend machen können , vielmehr sind nur Bestätigungen erfolgt; unter ihnen wollen wir nur Eich wal d nennen. — - Nachdem Hr. Murchison den Umfang des früheren Beckens, oder vielmehr eine doppelte Abstufung desselben graphisch dargestellt hat, bleibt nur noch übrig, diese Darstellung zu prüfen und im Einzelnen zu berichtigen. Auch wird man wohl nicht mehr in Zweifel sein können, dass die Abnahme vor der historischen Zeit, wenigstens vor den historischen Zeug- nissen aus diesen Gegenden erfolgte, besonders seitdem Herr von Humboldt mit eben so viel Gelehrsamkeit als Kritik die schon von Kephalides gesammelten historischen Zeugnisse sehr vermehrt, unter sich verglichen und geprüft hat. Es hat mich, bei der grossen Verehrung, welche ich vor dem sichern Urtheile von Pallas hege, der eben so viel Talent für die specielle Beobachtung als für grosse Gedanken halte, — es hat mich öfter gewundert, dass Pallas glauben konnte, in der Mittheilung des Abgesandten Priscus "die Scythen zögen bei ihren Einfällen in Persien zuerst durch eine wüste Gegend, kämen dann an einen Sumpf und endlich an’s Gebirge» — läge ein Beweis, dass im lVlen oder Vien Jahrhunderte die Verbindung zwischen dem Schwarzen und Kaspischen Meere noch nicht ganz trocken gewesen sei. Dieser Sumpf, wenn er nicht auf das Asowsche Meer zu deu- ten ist, wogegen Pallas sich erklärt, ist doch viel einfacher in der grossen seeförmigen Erweiterung des Mamjlsch zu suchen. Pallas konnte auf seinen Reisen das Werk Hero- dot’s nicht vergleichen, dagegen waren die Auszüge Stril- ters aus den Byzantinischen Schriftstellern, in welche der Bericht von Priscus aufgenommen war, kürzlich erschienen, und Pallas mag wohl bemüht gewesen sein, in der Byzanti- nischen Literatur Beweise für den ehemaligen Zusammen hang zu finden. Seit jener Zeit hat man mit grossem Eifer alle Nachrichten, welche das klassische Allerthum, so wie die europäische und die orientalische Lilleratur des Mittel- alters über das Kaspische Meer uns hinterlassen haben, zu- sammengetragen. Die sehr bestimmten Angaben Hero- dot’s, dass das Meer völlig geschlossen ist, dass es iö lage- reisen lang, und 8 breit ist, lassen kaum einen Zweifel, dass schon zu seiner Zeit dieses Meer seine jetzige form halle, und dass selbst die Ostküste seiner nördlichen Hälfte der 307 Rulletlii pîiyslco - mathématique 308 Handelswelt nicht unbekannt war, denn nur auf den öst- lichen Winkel, wo das alle Mangischlah lag, deuten die Maasverhältnisse Herodot’s. Mag man nun in der Ueber- schwemmung des Ogygcs, oder des Deucalion eine Erinne- rung an einen Durchbruch des Schwarzen Meeres nach Süden, und damit verbundenen Abfluss des Kaspischen Meeres finden, es ist dieses immer kein historisches Zeugniss, son- dern eins aus der Sagenwelt, und es kann deswegen eben so gut auf einer wissenschaftlichen Abstraction, als auf einer Ueberlieferung beruhen. Nur in der Chinesischen Literatur könnte noch eine historische Nachricht erwartet werden, wenn überhaupt die ostasiatischen Nachrichten bestimmt ge- nug wären, und wenn die Chronologie derselben bis so weit zurück wirklich sich festsetzen Hesse. — Die bis jetzt auf- gefundenen Nachrichten von einem grossen Bittern Meere im Westen sind doch gar zu unbestimmt. Ausser den negativen historischen Nachweisungen über das grosse Alterthum der Verkleinerung des Kaspischen Meeres, und der Senkung seines Wasserspiegels finde ich auch naturhistorische. Eine zeigt sich in dem Zustande der Flüsse. Keiner derselben bildet einen Wasserfall, und die- jenigen, deren Belte in beweglichem Boden ausgegraben ist, wie die Wolga , der Ural haben nicht einmal eine namhafte Bapide unterhalb ihres obersten Quellengebietes1). Es musste eine lange Reihe von Jahren vergehen, bevor die Wolga in ihrem ganzen Verlaufe nach dem neuen Niveau ihrer Mün- dung ihr Bette vertiefte. Von Zarizyn nach unten musste freilich die Vertiefung rasch erfolgen, innerhalb des lockern und noch nicht einmal getrockneten Seebodens. Nur bei Kamennoi- Jar halle sie eine Schicht härteren Thonschiefers einzureissen. Allein nördlich von Zarizyn ist das jetzige Bette häufig in Thonschiefer, in mässig festen Kalk und in ziemlich harte Mergel-Bildungen eingegraben, und ich wüsste doch nicht, dass auch nur unsere alten Jahrbücher von einer unbefahrenen Stromschnelle sprächen. Dass die Wolga auch in diese festem Abschnitte ihres Bettes nach dem Sinken des Kaspischen Meeres sich tiefer eingegraben hat, scheint mir der Stand ihres jetzigen Wasserspiegels zu erweisen, der bei Tschernoi-Jar im Herbste 29 Arschin 5 Werschok (G8'/3Fuss engl.)2) unter einer Bank von Brakwasser- Muscheln liegt, 1) Die Wolga hat Stromschnellen nur bis Rshew , d. h. so lange sie nur ein Ilach ist, später nicht mehr. 2, Indem ich hier bei der Reduction der Arschin und Werschok auf dass Fuss Maass auch noch ein Itruchlheil von einem Fuss an- gebe, soll keinesweges damit angedeulen werden, dass die Messung bis zu diesem Grade genau war. Wir haben, Herr Danilewsky und ich, einzelne Abschnitte der Höhe, welche senkrecht oder fast senkrecht waren, mit Staben und Schnüren gemessen, bei andern Abschnitten musslo die Neigung gemessen und der Neigungswinkel taxirt werden. So erhielten wir 34*/2 Arschin oder etwas über SO Fuss fur die Gesammlhohe. Die Winkel können etwas zu gross taiirt sein, aber dieses Maass ist für den gewöhnlichen Wassersland doch gewiss richtiger, als GO Fuss, die Murchison angiebt, viel- leicht boi sehr hohem Wasscrslande. welche offenbar auf dem Boden des alten Bettes gelagert w'aren, und selbst in Sarepta , wo die Wolga erst in die Tief- steppe tritt, liegt ihr Niveau über 6 Faden tiefer als das der Steppe. Die Zeit abzuschätzen, welche die Wolga brauchte, um weit hinauf ihr Belte in ziemlich hartem Stein zu vertiefen, wage ich nicht, doch zweifle ich nicht, dass eine lange Dauer dazu gehörte, wenn ich Beobachtungen, die ich sehr weit von hier, in Finnland zu machen Gelegenheit hatte, mit der Wolga zusammenstelle. Vor vierzig Jahren etwa (die spe- ciellen Notizen sind mir nicht zur Hand), ereignete sich, nur wenige Meilen nördlich von St. Petersburg, ein ähnliches Fallen des Wasserspiegels eines Sees, der — freilich gegen das Kaspische Meer gehalten — sehr klein , an sich aber doch nicht unbeträchtlich zu nennen ist. Der Suwando- See in Alt- Finnland , gegen 20 Werst von Ost nach West gestreckt, aber nur ein Paar Werst breit, war von dem Ladoga - See nur durch eine hohe Düne getrennt, über die ein Weg nach dem Dorfe Taibola führte. Der See erhielt mehr Zufluss von Wasser als er ausdünstete, und ergoss den Ueberfluss in den gekrümmten Saima-See. Jene Düne nun, oder jener Damm gegen den Ladoga wurde vor etwas mehr als vierzig Jahren bei ungewöhnlichem Steigen des Suwando-Sees durchgerissen. Der Spiegel des Suvando sank um mehrere Klafter, ein Theil seiner Bodenfläche wurde entblösst, und der Abfluss in den Saima-See hörte ganz auf, da der Suicando bis unter das Ni- veau des Abzugsgrabens gesunken war. Es waren im Klei- nen die Verhältnisse des Kaspischen Meeres, nur dass der Suwando seine Verbindung mit dem Ladoga offen erhielt, und wahrscheinlich noch erhält. Ich besuchte diesen See und seine Umgebung 18 Jahre nach dem Ereignisse. Der neuge- wonnene Boden war zum Theil schon gut begrast. An seinem Nordufer hatte der frühere See ein Torfmoor, aus welchem kleine Flüsschen in den See abflossen. Das Torfmoor war jetzt, wenigstens nach dem ehemaligen See-Ufer hin, trocken geworden, die Flüsschen hatten tief eingerissen, aber eine halbe Werst etwa vom allen Ufer bildeten sie einen Wasser- fall, in dem die Flüsschen, obgleich im lockern Torfboden arbeitend , doch erst so weit mit dem Einschneiden gekom- men waren, ungeachtet sie, ausser der Zeit des Frostes un- unterbrochen, so zu sagen, an ihrem Bette sägten. Einen andern Wink für den langen Zeitraum der seit der hier eingetretenen Veränderung verstrichen ist, kann viel- leicht eine Siisswasser-Musche! abgeben , welche man in dem rechten hohen Ufer der Wolga findet, — eine Cyrene , die mir identisch scheint mit einer Art, die noch jetzt häufig in den Flüssen jenseit des Kaukasus und des Südufers vom Kas- pischen Meere lebt. Ich glaube, es ist Cyrene fuscata. Sic ist uns lebend in keiner der Flussmündungen diesseits des Kaukasus vorgekommen, die wir besucht haben. Dagegen haben wir sie hie und da im hohen Ufer der Wolga gefunden, einmal am Rande eines Einrisses, hier Au'rag genannt, wo auch kleine Süsswasser-Schnecken in ganzen Bänken an- standen , wo also in der Vorzeit wohl ein bleibend strö- 309 310 de l’ilcadémie de §aint>Pi'teFsbour§. raendes Wasser sich befunden haben muss, ein anderes Mal fand ich sie einzeln in einer Wand, die jetzt keinen Einriss hatte. Herr Danilewsky brachte eine Menge aus einer dritten Localilät, nahe von der Watage Seroglasinskaja. Ich habe diese Localilät nicht selbst gesehen, doch soll sie keinen deutlichen Einriss gezeigt haben. Lässt diese Cijrcne ver- muthen, dass zu der Zeit, als sie bis nördlich von Astrachan lebte, hier das Klima ein solches war, als es jetzt jenseit des Kaukasus sich findet ? Dieses Gebirge erzeugt, wie bekannt, einen ziemlich scharfen Absatz im Klima. Oder will man annehmen, dass Veränderungen in der Beschaffenheit des Wassers, in dem Gedeihen der Wasserpflanzen u. s. w. diese Muschel vertrieben haben? Ich wäre für meine Person nicht geneigt eine bedeutende Abnahme der Wärme nach der Ver- kleinerung des Kaspischen Meeres anzunehmen. Indessen ist die Abnahme des Kaspischen Meeres, obgleich für die historische Zeit sehr alt, mit geologischem Zeilmaasse gemessen, doch sehr neu zu nennen, d. h. die Bodenfläche um das nördliche Becken des jetzigen Kaspischen Meeres i>t viel später blossgelegt worden als die meisten Flächen, die wir kennen. Ich schliesse auf die verbältnissmässig kurze Dauer der jetzigen Verhältnisse aus der noch rasch fortschreitenden Delta -Bildung der I Volga, des Ural , des Terek und der Kura , welche letztere ich freilich aus eigener Beobachtung noch nicht kenne, und daher lieber ganz auslasse, und aus dem scheinbar, aber eben nur scheinbar widersprechenden Um- stande, dass doch an keinem dieser Flüsse das Delta noch sehr gross ist. An den Wolga -Mündungen wächst das Land so in die See hinein, dass diejenigen Bewohner, welche solche Verhältnisse nicht zu beurtheilen wissen, es sich gar nicht nehmen lassen, dass das Meer immerfort sinke, und endlich alle Fische auf dem Trocknen liegen lassen werde. Dennoch ist das eigentliche Delta, wenn man das unmit- telbar durch den Fluss angeschwemmte Land so nennen will, an der Mündung nicht so gross, als man der Karte nach leicht glauben könnte. Astrachan z. B. liegt auf dem Steppen- boden, und wenn man von Astrachan nach dem renomirten Landgule Tscherepacha fährt, so geht es über so schönen, oder vielmehr so schlechten Steppenboden, als man sich nur wünschen kann. Die Wolga hat bei Astrachan den nach dem Abzüge des Meeres blossgelegten salzreichen Boden nur ein- gerissen und später schwach überdeckt. Das neugebildete Land beginnt, wenigstens an den rechts liegenden Armen, ungefähr da, wo die Hauptarme durch Nebenarme sich ver- binden, denn alles neue Land, welches der Fluss absetzt, ist ausgelaugt, wie auf allen Inseln zwischen der Wolga und Achtuba. Doch das verdient eine specielle Erörterung, die hier viel zu weit führen würde. Ich will nur noch bemerken, dass es mit dem Ural eine ähnliche Bewandtniss hat. Die äusseren Arme sind, nach meinem Uriheile, in den Steppen- boden eingerissen, und nur die Inseln zwischen den innern Armen sind neuerer Bildung. Da aber vor diesem sehr be- schränkten Delta eine neue Insel-Reihe sich zu bilden an- fängt, so schreien viele, der Fluss werde bald ganz abge- sperrt sein. Am Raschesten schreitet die Delta -Bildung am Terek vor, und ich glaube nicht, dass man viele ähnliche Bei- spiele wird aufweisen können. Eine Watage, Tschernoi llynok, die nach guten und speciellen Karlen vor 30 Jahren noch auf einer Halb-Insel lag, liegt jetzt fast 15 Werst vom Ufer des Meeres entfernt ; eine benachbarte Bucht, auf allen Karten bis vor 30 Jahren angegeben, ist völlig ausgefüllt. Das sind die Veränderungen an der Prorwa, dem am meisten links gehenden Arme des Terek. Seine nach rechts gewendeten Ausflüsse haben sich so weit vorgeschoben, dass sie bald das Vorgebirge Agrachan erreichen werden, nur so viel Raum übrig lassend, als zum Abflüsse des Wassers nothwendig ist. Dieses Land ist aber nicht etwa durch Sinken des Meeres entblösst, das weist seine Vegetation nach, die aller Salz- pflanzen entbehrt 3), und das Meer ist hier salzig genug, um salzigen Boden zurück zu lassen. Man könnte aus der neuen Zunahme des Terek - Della’s, wofür sich Zeit und Maass be- stimmen lassen, berechnen, wie lange die jetzigen Verhält- nisse bestehen, d. h. wie viel Zeit seit der neuen Gestaltung des Kaspischen Meeres verflossen ist, wenn nicht durch Aus- führung von Dämmen schon seit mehr als einem Jahrhundert der Gang der Natur gar zu sehr gestört wäre, und die Be- rechnung dadurch ganz unsicher würde. Die ausserordent- liche Zunahme des Bodens an der Prorwa kann ich nur jenen bei Kisliir ausgeführten Dämmen zuschreiben. Doch nichts weiter von den Anschwemmungen , und der Meinung von einer noch fortgehenden Abnahme des Kaspi- schen Meeres, da wir die unleugbaren kleinen Wechsel, die auch in neueren Zeiten im Niveau sich zeigen, ausser Acht lassen wollen. Das Kaspische Meer hat also früher bedeutend abgenom- men, und zwar zu einer Zeit, welche zwar vor allen auf uns gekommenen historischen Documenten lag, allein doch im Vergleich zu den Entblössungen anderer Länder von dem Meere neu genannt werden kann. Aber wie und wodurch erfolgte diese Abnahme? Sie liesse sich ebensowohl als eine allmählige, wie als eine plötzliche denken. Hätte z. B. ein bedeutender Zufluss von Wasser, den das Meer früher erhalten hatte, aus irgend einem Grunde aufgehört, etwa der Zufluss des Oxus, so müsste das Meer so lange sinken, bis sein Niveau dem ver- minderten Zuflusse entsprach. Bei so grosser Wasserfläche wäre sicher eine sehr lange Reihe von Jahren auf diese Ver- änderung des Niveaus hingegangen. Abgesehen davon, dass der Oxus oder Amu, auch mit dem Sijr , wenn wir auch diesen in den Oxus sich ergiessen lassen, gewiss nicht genügen würde, um den weiten Zwischenraum zwischen den alten und jetzigen Ufern auszufüllen, kenne ich gar keine Verhältnisse, welche für eine ganz langsame Abnah- me sprächen, wohl aber Beweise für den plötzlichen Abfluss. 3) Im neuen Boden fanden wir einen Kranz von Salzpflanzen ( Salicornia ) nur um den Rand des allen Steppenbodens, dessen Salz- gehalt noch immer ausgelaugt wird, weiterhin aber keine entschie- denen Salzpflanzen. 311 Bulletin pliysico - mathématique 312 Zuvörderst liegt die Schicht von Brakwasser - Muscheln, welche im hohen Ufer der Wolga bei Tschernoi-Jar und an andern Orten sichtbar ist, so ungestört und gleichmässig da, dass man keinen Augenblick zweifeln kann, sie befinde sich in ihrer ursprünglichen, ungestörten Lage. Leber dieser Muschelschicht, die ungefähr 3 Zoll Mächtigkeit hat, liegen zwei Schichten ganz horizontal ausgebreitet , von denen die untere sehr dunkel ist, und sich fast so hart wie Stein an- fühlen und brechen lässt, auch durch viele Risse gespalten ist, ins Wasser gelegt aber dieses lebhaft anzieht, zerfallt und eingemengten grübern Sand zu erkennen giebt, gebunden, wie es scheint durch Thon und Schlamm. Sie hat 1 Arschin 2 Werschok Mächtigkeit. Darüber liegt eine andere i Arschin lll/4 Werschok hoch, weniger dunkel, vorherrschend a,us zähem Lehm mit Sand und Mergel gemischt, welche nichts anderes ist als der Steppenboden dieser Gegend selbst. Beide Schichten kann ich nur als einen Absatz ansehen, welchen die Wolga auf die Muschelschicht des alten Seebodens abge- lagert hat, aber nicht in einzelnen Jahren, denn dünne unter- geordnete Schichten sind nicht kenntlich, sondern durch eine im Grossen und fast plötzlich wirkende Leberschüttung, ganz so wie es nach dem Abflüsse des Meeres sein w ürde, welcher ein gewaltiges Nachstürzen von sedimentären Massen durch den Schlund der Wolga veranlassen müsste. Ich nenne daher die Schicht über dieser Muschelschicht den neuen Steppen- boden. Die Sohle der Muschelschicht liest nach meiner aller- dings sehr unvollständigen Messung, die mit Stangen und Schnüren, ohne wahres Nivellement ausgeführl wurde , wie ich so eben bemerkte, 68 V3 Fuss über dem Spiegel der Wolga bei niederem Wasserstande, wenn das Gefalle der TI olga von Tschernoi-Jar bis zum Meere, das jedenfalls geringe ist, bestimmt wird, so wird man auch abmessen können, wie hoch hier der Meeresboden über dem jetzigen Niveau stand. Dass die Schichten unterhalb der Muschelbank, welche vor- herrschend aus Sand, zum Theil aus reinem Sande bestehen, dem allen Meeresboden angehören, und von der Wolga später nur eingerissen sind, scheint mir einleuchtend. Nur dieses Einreissen. und der Umstand, dass die Wolga an ihrem rechten Ufer fortw ährend nagt, und es von Zeit zu Zeit einstürzen lässt, macht es möglich, dass diese Schicht in ganz ungestörter Lage im Durchschnitte zu sehen ist. Weiter nach unten erscheint dieselbe Schicht mehrmals, allein sie ist weniger bedeckt, und die eigentlichen Seemuscheln, die Cardiaceen nehmen zu und werden grösser. Bei Tschernoi-Jar konnte ich nur sehr kleine Cardiaceen , und auch diese nur in sehr geringer Zahl finden. Am meisten waren Dreissetun und zwar Dreissena sp. n., wel- ches am besten das Brak wasser bezeichnet, zu sehen. Weiter nach unten halle also das alle Meer, wo die Wolga ihr jetzi- ges Bette eingerissen hat, einen reichern Salzgehalt, und was jetzt für mich die Hauptsache ist. das aufgeschwemmte Land, welches ich neuen Sleppenboden nenne, nimmt an Mäch- tigkeit sehr ab. Er ist aber überall salzhaltig, wo er nicht später ausgelaugt ist davon im Abschnitt IV), obgleich im geringerem Maasse als der Boden jenseil der Achtuba , d. h. innerhalb der grossen Steppe selbst. Der neue Steppenboden, der jetzt die Steppe von Sarepta nach Süden bilden, ist also, wie es mir scheint, nicht allmählig von der Wolga bei ihren jährlichen Anschwellungen abgesetzt, 1) weil er keine unter- geordneten Jahresschichten zeigt, und 2) weil er salzhaltig ist. Alle allmäligen Anschwellungen der Wolga, alle Inseln in ihr, und das Flachland bis zur Achtuba, sind völlig ausgesüsst, mit Gräsern und Bäumen gut bewachsen. Geht man nun über diese Niederungen weg, und setzt man über die Achtuba, so muss man zuerst noch ein Gehänge von mehreren Klaftern heran, und hat dann wieder Steppenboden, nämlich die Wolga - Uralische Steppe. Diese ist aber doch lange nicht so hoch, als die Steppe rechts von der Wolga, und zwar scheint sie sich nach der Mitte allmälig zu senken. Mir scheint nun auch diese Steppe, wenigstens so weit ich gekommen bin. bis zum Elton, nicht der unmittelbare frühere Meeresboden, denn ich finde nicht die Masse Muscheln umherliegen , die man er- warten sollte, und wie es vielleicht in der Rumänischen Steppe sein mag. Aber man findet sie überall, wo auch nur geringe AVasser-Einrisse sich zeigen, 3,2, ja nur einen Fuss unter der Oberfläche, überall wo Brunnen gegraben, oder ein Haus gebaut ist. A on solchen Stellen werden einzelne auch wohl durch AATisser oder AA'ind auf andere Stellen der Fläche weg- geführt. Mir scheint also, auch hier hat sich eine Schicht auf den ursprünglichen .Meeresboden gelegt. Aber diese Schicht ist sehr salzhaltig, und wo man die untern Schichten sehen kann, wie in den Einrissen um den Elton- See, schienen sie mir von der über den .Muscheln nicht verschieden Daraus schliesse ich. dass die Abnahme des Aleeres nicht eine ganz allmälige, in Folge der A'erdunslung etwa, war, sondern eine rasche, in deren Folge im Wolga - Schlunde eine Quantität erdiger Gemengtheile in Bewegung kamen, und weiter nach unten abgesetzt wurden, nachdem sie nur wenig von ihrem Salz- gehalt verloren hatten, dass aber auch weiter nach Osten das abfliessende Wasser eine Quantität Bodensatz weiter schob, die gar nicht ausgesüsst wurde, da kein grösserer Fluss da war. Zur A'ergleichung dient mir der Boden von Mangischlak, w o, auch entfernt von dem Sand - Auswurf neuester Zeit, die Muschelschalen in grosser Anzahl in allen tiefen Stellen (ich spreche natürlich nicht von den felsigen Muschelbänken) dicht unter der Oberfläche liegen. Sie lassen mich an jene Aufschüttung in der AA'olga-Lralischeu Steppe glauben, ln solchen Massen zeigen sich die Muscheln hier tiefer in den Einrissen des Bodens, dicht an der Oberfläche aber nicht, wenigstens nicht im AA'esten , vielleicht mehr im Osten. Ein mehr augenfälliger Beweis für die rasche Abände- rung des Niveaus liegt in gewissen Einwirkungen, welche das frühere .Aleer mit seiner Brandung an steilen, vortre- tenden Fels- Ufern hinterlassen hat. Murchison hat schon der sonderbar geformten Ausw aschungen erwähnt, welche an den aus Sandstein bestehenden A orbergen des grossen Bogdo so auffallend sind. Sie scheinen nicht nur durch einschla- gende AA'ogen ausgehöhlt, sondern einigen glaubt man auch deutlich anzusehen, dass harte Steine, sogenannte Reiber, in 313 de l'Académie de Saint -Péters5>our«\ 314 ihnen umhergedreht sind. Geschiebe sind hier freilich weit und breit nicht zu haben, wie die Reiber in den Riesen- Töpfen Finnlands, aber Bruchstücke des Felsens selbst mögen hier längere Zeit umhergeworfen sein, und diese gewundenen Höhlen ausdearbeitet haben. Diese Höhlen nun gehen nicht bis unten Fort, sondern zeigen sich in einer gewissen Höhe, welche ohne Zweifel durch Herrn Auerbach, der im Auf- träge der Geographischen Gesellschaft dem Bogdo- Berge eine gründliche Untersuchung gewidmet hat, genau bestimmt werden wird. Die Felsen, auf denen die Festung Nowo-Pc- trowsk auf der Halbinsel Mangischlak erbaut ist, scheinen mir ebenfalls eine bestimmte Höhe eines früheren Meeresspiegels anzudeuten. Diese Felsen sind durch einen breiten Thal- Einriss von dem eigentlichen Plateau geschieden, und werden jetzt vom Meeresufer durch ein niedriges Vorland getrennt. Sie müssen also bei höherem Stande des Wassers ein isolirtes Riff gebildet haben, und wie solche isolirte RitTe in der Regel stark angegriffene, benagte Formen haben, so ist es auch hier. An eine südliche, mehr compacte Felsenmasse reihen sich vereinzelte und immer kleiner werdende kegelförmige Felsen nach Norden an. Das spräche nur für Einwirkung des Meeres, aber nicht für eine bestimmte Höhe desselben. Allein sieht man die nördlichem, niedern Felshöhen näher an, so findet man einen oben abgeglätteten Scheitel, als ob Wellen, Sand und Felstrümmer Jahrhunderte über diesen weggespült hätten. Dasselbe sieht man an allen niedern Vorsprüngen der höher» Felsen, auf welchen die Festung erbaut ist — An den höhern Theilen selbst schien mir die Einwirkung des AVassers durch Abglätten der compactem, und Ausbrechen der dünneren Schichten nur bis zu einer gewissen Höhe zu gehen, dort aber am stärksten zu sein, über dieser Region der Brandungen aber plötzlich aufzuhören. Ausserdem aber finde ich, dass die Abnahme des Kaspi- schen Meeres ein Zeugniss darüber, dass sie eine verhältniss- mässig rasche und gewaltsame war, in gigantischen Schrift- zügen hinterlassen hat Ich begreife kaum, wie es zuge- gangen ist, dass die vielen Schriftsteller über das Kaspische Meer und seine früheren Verhältnisse, so viel mir erinner- lich ist, diese Documente entweder gar nicht beachtet, oder wenigstens nicht in der Deutung aufgefasst haben, wie sie mir allein verständlich scheinen, — ich meine, die langgezo- genen, fast parallelen Hügel aus festgedrücktem Steppen- boden, welche sich besonders zusammendrängen, wo die Ufer des Kaspischen Meeres sich dem Flach lande zwischen der Donischen Hochsteppe und den A orbergen des Kaukasus nähern, am meisten aber gegenüber dem westlichen Ende des Mau gisch - Thaies . Mir scheint, dass Niemand künftig über die Art des Abflusses eine Hypothese äussern sollte, in deren Begründung diese Höhenzüge nicht einen Eckstein bilden. Die wuchernden Hypothesen ersticken ohnehin förm- lich eine geregelte Untersuchung und wahre Kennlniss des Kaspischen Meeres. Von den Tiefen des grossem Beckens jenseit des Agrachansehen Vorgebirges wissen wir sehr wenig, ja fast nichts, aber orientalische Märchen werden ernsthaft vorgetragen, um eine Sonderung dieses Beckens in zwei ge- trennte in historischer Zeit zu erweisen4). Wollte man Alles zusammendrucken, was über das ehemalige Bette des Oxus geschrieben ist, so müsste ein Buch von mehreren Bänden daraus werden, dessen wahrer Inhalt mit Auslassung der AAriederholungen sich freilich auf wenige Seilen bringen liesse; aber Niemand unternimmt es, das vermuthete Belle auf ein Paar hundert AArersl zu verfolgen, um nachzusehen, ob das Object, über welches so viel geschrieben wird, in der AA irklichkeit da ist. Ja es scheint, dass man über dem In- teresse für die Oxus- Mündung so sehr versäumt hat, die Wolga- Mündung mit einiger Aufmerksamkeit zu betrachten, dass man hier die Monumente des Abzuges des Kaspischen AVassers nicht erkannt hat. Ich hege die feste Ueberzeugung, dass die vollständige Kennlniss dieser Hügel an den Wolga- Mündungen und der Umgegend uns künftig auch über die Art des Abzuges des Kaspischen Meeres zuverlässigere Nach- richten geben w ird. So weil bin ich leider noch nicht. Die mir ertheilten Aufträge haben mir noch nicht erlaubt, den ganzen Bereich und alle A'erhältnisse dieser Hügel eigen- thümlicher Art zu untersuchen. Ich will deshalb auch nicht weiter gehen, als zu der schon ausgesprochenen Behauptung, dass sie einen raschen und gewaltsamen Ab- oder Zufluss des Kaspischen Meeres, und zwar durch die Kuma-Mamjtsch- Nioderung nachweisen, einen Abfluss, der immerhin AVochen und Monate gewährt haben mag. Ob dieser Abfluss aber durch eine rasche Hebung des östlichen, oder irgend eines Ufers anzunehmen ist, oder durch rasches Sinken des Schwarzen Meeres, oder eine dritte denkbare Ursache, dar- über würde ich vielleicht ein Urtheil mir gebildet haben, wenn ich alle Verhältnisse , welche dabei berücksichtigt werden müssen, vollständig kennte. Ja, ich würde über die Bitgors noch gar nicht sprechen, wenn nicht, was ich über die Salzseen zu sagen habe, insbesondere was Herr Hom- maire de Hell betrifft, gerade von diesem Terrain ab- hängig wäre. Ich muss vor allen Dingen sagen, worin die Eigenlhiim- lichkeit dieser Hügel besteht. Wenn man einen der Wolga- Arme, befährt, und am meisten wenn man dem westlichen Arme, dem jetzigen Fahrwasser für grössere Schiffe, folgt, so sieht man zu beiden Seiten, doch nach Westen mehr als nach Osten eine iAIenge Hügel, scharf abgegränzt, aus der Ebene hervorragen. Sie sind sämmtlich in die Länge ge- zogen, und ihre Längen- Dimensionen sind fast parallel unter einander, und in dieser Gegend fast genau von Westen nach Osten. Sehr häufig sind ihre nach der Wolga gekehrten Enden abgerissen, und, was ganz sonderbar scheint, und mir 4) Ich habe einen Aufsatz gelesen, in welchem mau eine Schei- dung des jetzigen Kaspischen Meeres in zwei Hecken durch eine Landenge bis ins Xte Jahrhundert unserer Zeitrechnung glaublich machen will, und damit sehr weit in die Vergangenheit zunickge- griflen zu haben meint. Uerodot mit den andern Classikern, lsta- chry und Mas su di hatten vergebens geschrieben. 311 Bulletin pliystco - mathématique 312 Zuvörderst liegt die Schicht von Brakwasser - Muscheln, welche im hohen Ufer der Wolga bei Tschernoi-Jar und an andern Orten sichtbar ist, so ungestört und gleichmässig da, dass man keinen Augenblick zweifeln kann, sie befinde sich in ihrer ursprünglichen, ungestörten Lage. Ueber dieser Muschelschicht, die ungefähr 3 Zoll Mächtigkeit hat, liegen zwei Schichten ganz horizontal ausgebreitet, von denen die untere sehr dunkel ist, und sich fast so hart wie Stein an- fühlen und brechen lässt, auch durch viele Risse gespalten ist, ins Wasser gelegt aber dieses lebhaft anzieht, zerfällt und eingemengten gröbern Sand zu erkennen giebt, gebunden, wie es scheint durch Thon und Schlamm. Sie hat 1 Arschin 2 Werschok Mächtigkeit. Darüber liegt eine andere 4 Arschin 1 1 l/i Werschok hoch, weniger dunkel, vorherrschend a,us zähem Lehm mit Sand und Mergel gemischt, welche nichts anderes ist als der Steppenboden dieser Gegend selbst. Beide Schichten kann ich nur als einen Absatz ansehen, welchen die Wolga auf die Muschelschicht des allen Seebodens abge- lagert hat, aber nicht in einzelnen Jahren, denn dünne unter- geordnete Schichten sind nicht kenntlich, sondern durch eine im Grossen und fast plötzlich wirkende Ueberschüttung, ganz so wie es nach dem Abflüsse des Meeres sein würde, welcher ein gewaltiges Nachstürzen von sedimentären Massen durch den Schlund der Wolga veranlassen müsste. Ich nenne daher die Schicht über dieser Muschelschicht den neuen Steppen- boden. Die Sohle der Muschelschicht liegt nach meiner aller- dings sehr unvollständigen Messung, die mit Stangen und Schnüren, ohne wahres Nivellement ausgeführl wurde, wie ich so eben bemerkte, G8’/3 Fuss über dem Spiegel der Wolga bei niederem Wasserslande, wenn das Gefälle der Wolga von Tschernoi-Jar bis zum Meere, das jedenfalls geringe ist, bestimmt wird, so wird mau auch abmessen können, wie hoch hier der Meeresboden über dem jetzigen Niveau stand. Dass die Schichten unterhalb der Muschelbank, welche vor- herrschend aus Sand, zum Theil aus reinem Sande bestehen, dem allen Meeresboden angehören, und von der Wolga später nur eingerissen sind, scheint mir einleuchtend. Nur dieses Einreissen, und der Umstand, dass die Wolga an ihrem rechten I ler fortwährend nagt, und es von Zeit zu Zeit einstiirzen lässt, macht es möglich, dass diese Schicht in ganz ungestörter Lage im Durchschnitte zu sehen ist. Weiter nach unten erscheint dieselbe Schicht mehrmals, allein sie ist weniger bedeckt, und die eigentlichen Seemuscheln, die Cardiacecn nehmen zu und werden grösser. Bei Tschernoi-Jar konnte ich nur sehr kleine Cardiacecn , und auch diese nur in sehr geringer Zahl finden. Am meisten waren Dreisscncn und zwar Dreissena sp. »., wel- ches am besten das Brak wasser bezeichnet, zu sehen. Weiler nach unten hatte also das alle Meer, wo die Wolga ihr jetzi- ges Bette eingerissen hat, einen reichern Salzgehalt, und was jetzt für mich die Hauptsache ist, das aufgeschwemmte Land, welches ich neuen Steppenboden nenne, nimmt an Mäch- tigkeit sehr ab. Er ist aber überall salzhaltig, wo er nicht später ausgelaugl ist (davon im Abschnitt IV), obgleich im geringerem Maasse als der Boden jenscit der Achtaba , d. b. innerhalb der grossen Steppe selbst. Der neue Steppenboden, der jetzt die Steppe von Sarepta nach Süden bilden, ist also, wie es mir scheint, nicht allmählig von der Wolga bei ihren jährlichen Anschwellungen abgesetzt, 1) weil er keine unter- geordneten Jahresschichten zeigt, und 2) weil er salzhaltig ist. Alle allmäligen Anschwellungen der Wolga, alle Inseln in ihr, und das Flachland bis zur Achluba , sind völlig ausgesüssl, mit Gräsern und Bäumen gut bewachsen. Geht man nun über diese Niederungen weg, und setzt man über die Achluba, so muss man zuerst noch ein Gehänge von mehreren Klaftern heran, und hat dann wieder Steppenboden, nämlich die Wolga - Uralische Steppe. Diese ist aber doch lange nicht so hoch, als die Steppe rechts von der Wolga, und zwar scheint sie sich nach der Mitte allmälig zu senken. Mir scheint nun auch diese Steppe, wenigstens so weit ich gekommen bin, bis zum Elton, nicht der unmittelbare frühere Meeresboden, denn ich linde nicht die Masse Muscheln umherliegen, die man er- warten sollte, und w ie es vielleicht in der Rumänischen Steppe sein niag. Aber man findet sie überall, wo auch nur geringe Wasser-Einrisse sich zeigen, 3,2, ja nur einen Fuss unter der Oberfläche, überall wo Brunnen gegraben, oder ein Haus gebaut ist. Von solchen Stellen werden einzelne auch wohl durch Wasser oder Wind auf andere Stellen der Fläche weg- geführt. Mir scheint also, auch hier hat sich eine Schicht auf den ursprünglichen Meeresboden gelegt. Aber diese Schicht ist sehr salzhaltig, und wo man die untern Schichten sehen kann, wie in den Einrissen um den Elton- See, schienen sie mir von der über den Muscheln nicht verschieden Daraus schliesse ich, dass die Abnahme des Meeres nicht eine ganz allmälige, in Folge der Verdunstung etwa, war, sondern eine rasche, in deren Folge im Wolga - Schlunde eine Quantität erdiger Gemengtheile in Bewegung kamen, und weiter nach unten abgesetzt wurden, nachdem sie nur wenig von ihrem Salz- gehalt verloren hatten, dass aber auch weiter nach Osten das abfliessende Wasser eine Quantität Bodensatz weiter schob, die gar nicht ausgesüsst wurde, da kein grösserer Fluss da war. Zur Vergleichung dient mir der Boden von Mangischlak , wo, auch entfernt von dem Sand -Auswurf neuester Zeit, die Muschelschalen in grosser Anzahl in allen tiefen Stellen (ich spreche natürlich nicht von den felsigen Muschelbänken) dicht unter der Oberfläche liegen. Sie lassen mich an jene Aufschüttung in der Wolga-Uralischen Steppe glauben. In solchen Massen zeigen sich die Muscheln hier tiefer in den Einrissen des Bodens, dicht an der Oberfläche aber nicht, wenigstens nicht im Westen, vielleicht mehr im Osten. Ein mehr augenfälliger Beweis für die rasche Verände- rung des Niveaus liegt in gewissen Einwirkungen, welche das frühere Meer mit seiner Brandung an steilen, vortre- tenden Fels-Ufern hinterlassen hat. Murchison hat schon der sonderbar geformten Auswaschungen erwähnt, welche an den aus Sandstein bestehenden Vorbergen des grossen Bogdo so auffallend sind. Sie scheinen nicht nur durch einschla- gende Wogen ausgehöhlt, sondern einigen glaubt man auch deutlich anzusehen, dass harte Steine, sogenannte Reiber, in I 313 de l'Académie de Saint- Pétersimurs-, 314 ihnen umhergedreht sind. Geschiebe sind hier freilich weit und breit nicht zu haben, wie die Reiber in den Riesen- Töpfen Finnlands, aber Bruchstücke des Felsens selbst mögen hier längere Zeit umhergeworfen sein, und diese gewundenen Höhlen ausdearbeitet haben. Diese Höhlen nun gehen nicht bis unten fort, sondern zeigen sich in einer gewissen Höhe, welche ohne Zweifel durch Herrn Auerbach, der im Auf- träge der Geographischen Gesellschaft dem Bogilo- Berge eine gründliche Untersuchung gewidmet hat, genau bestimmt werden wird. Die Felsen, auf denen die Festung Nowo-Pe- (rovjsli auf der Halbinsel Mangischlak erbaut ist, scheinen mir ebenfalls eine bestimmte Höhe eines früheren Meeresspiegels anzudeuten. Diese Felsen sind durch einen breiten Thal- Einriss von dem eigentlichen Plateau geschieden, und werden jetzt vom Meeresufer durch ein niedriges Vorland getrennt. Sie müssen also bei höherem Stande des Wassers ein isolirtes Riff gebildet haben, und wie solche isolirte Riffe in der Regel stark angegriffene, benagte Formen haben, so ist es auch hier. An eine südliche, mehr compacte Felsenmasse reihen sich vereinzelte und immer kleiner werdende kegelförmige Felsen nach Norden an. Das spräche nur für Einwirkung des Meeres, aber nicht für eine bestimmte Höhe desselben. Allein sieht man die nördlichem, niedern Felshöhen näher an, so findet man einen oben abgeglätleten Scheitel, als ob Wellen, Sand und Felstrümmer Jahrhunderte über diesen weggespült hätten. Dasselbe sieht man an allen niedern Vorsprüngen der höhern Felsen, auf welchen die Festung erbaut ist. — An den höhern Theilen selbst schien mir die Einwirkung des Wassers durch Abgläüen der compactem, und Ausbrechen der dünneren Schichten nur bis zu einer gewissen Höhe zu gehen, dort aber am stärksten zu sein, über dieser Region der Brandungen aber plötzlich aufzuhören. Ausserdem aber finde ich, dass die Abnahme des Kaspi- schen Meeres ein Zeugniss darüber, dass sie eine verhältniss- mässig rasche und gewaltsame war, in gigantischen Schrift- zügen hinterlassen hat Ich begreife kaum, wie es zuge- gangen ist, dass die vielen Schriftsteller über das Kaspische Meer und seine früheren Verhältnisse, so viel mir erinner- lich ist, diese Documente entweder gar nicht beachtet, oder wenigstens nicht in der Deutung aufgefasst haben, wie sie mir allein verständlich scheinen, — ich meine, die langgezo- genen, fast parallelen Hügel aus festgedrücktem Steppen - boden, welche sich besonders zusammendrängen, wo die Ufer des Kaspischen Meeres sich dem Flachlande zwischen der Donischen Hochsteppe und den Vorbergen des Kaukasus nähern, am meisten aber gegenüber dem westlichen Ende des Manylsch- Thaies. Mir scheint, dass Niemand künftig über die Art des Abflusses eine Hypothese äussern sollte, in deren Begründung diese Höhenzüge nicht einen Eckstein bilden. Die wuchernden Hypothesen ersticken ohnehin förm- lich eine geregelte Untersuchung und wahre Kennlniss des Kaspischen Meeres. Von den Tiefen des grossem Beckens jenseit des Agrachanschen Vorgebirges wissen wir sehr wenig, ja fast nichts, aber orientalische Märchen werden ernsthaft vorgetragen, um eine Sonderung dieses Beckens in zwei ge- trennte in historischer Zeit zu erweisen4). Wollte man Alles zusammendrucken, was über das ehemalige Bette des Oxus geschrieben ist , so müsste ein Buch von mehreren Bänden daraus werden, dessen wahrer Inhalt mit Auslassung der Wiederholungen sich freilich auf wenige Seilen bringen liesse; aber Niemand unternimmt es, das vermuthete Bette auf ein Paar hundert Werst zu verfolgen, um nachzusehen, ob das Object, über welches so viel geschrieben wird, in der Wirklichkeit da ist. Ja es scheint, dass man über dem In- teresse für die O.xws- Mündung so sehr versäumt hat, die Wolga- Mündung mit einiger Aufmerksamkeit zu betrachten, dass man hier die Monumente des Abzuges des Kaspischen Wassers nicht erkannt hat. Ich hege die feste Ueberzeugung, dass die vollständige Kennlniss dieser Hügel an den Wolga- Mündungen und der Umgegend uns künftig auch über die Art des Abzuges des Kaspischen Meeres zuverlässigere Nach- richten geben wird. So weil bin ich leider noch nicht. Die mir ertheilten Aufträge haben mir noch nicht erlaubt, den ganzen Bereich und alle Verhältnisse dieser Hügel eigen- thümlicher Art zu untersuchen. Ich will deshalb auch nicht weiter gehen, als zu der schon ausgesprochenen Behauptung, dass sie einen raschen und gewaltsamen Ab- oder Zufluss des Kaspischen Meeres, und zwar durch die Kuma-Mamjtsch- Niederung nachweisen, einen Abfluss, der immerhin Wochen und Monate gewährt haben mag. Ob dieser Abfluss aber durch eine rasche Hebung des östlichen, oder irgend eines Ufers anzunehmen ist, oder durch rasches Sinken des Schwarzen Meeres, oder eine dritte denkbare Ursache, dar- über würde ich vielleicht ein Uriheil mir gebildet haben, wenn ich alle Verhältnisse , welche dabei berücksichtigt werden müssen, vollständig kennte. Ja, ich würde über die Bugors noch gar nicht sprechen, wenn nicht, was ich über die Salzseen zu sagen habe, insbesondere was Herr II om- maire de Hell betrifft, gerade von diesem Terrain ab- hängig wäre. Ich muss vor allen Dingen sagen, worin die Eigenlhiim- lichkeit dieser Hügel besteht. Wenn man einen der Wolga- Arme befahrt, und am meisten wenn man dem westlichen Arme, dem jetzigen Fahrwasser für grössere Schiffe, folgt, so sieht man zu beiden Seiten, doch nach Westen mehr als nach Osten eine Menge Hügel, scharf abgegränzt, aus der Ebene hervorragen. Sie sind sämmtlich in die Länge ge- zogen, und ihre Längen- Dimensionen sind fast parallel unter einander, und in dieser Gegend fast genau von Westen nach Osten. Sehr häufig sind ihre nach der Wolga gekehrten Enden abgerissen, und, was ganz sonderbar scheint, und mir 4) Ich habe einen Aufsatz gelesen, in welchem man eine Schei- dung des jetzigen Kaspischen Meeres in zwei Hecken durch eine Landenge bis ins Xle Jahrhundert unserer Zeitrechnung glaublich machen will, und damit sehr weit in dio Vergangenheit zurückge- griffen zu haben meint. Ile rodet mit den andern Klassikern, I sta- ch ry und Mass u di hatten vergebens geschrieben. 315 KuGlctin physico - inaüiomntäqtiic 316 lange unverständlich blieb , die nach der Wolga gekehrten Enden sind fast immer die höheren. Ihre Länge ist am häu- figsten 1 , bis 3 Werst; an denen, welche kürzer sind, er- kennt man gewöhnlich, dass sie stark abgerissen sind. Es giebt aber weiter nach Westen welche, die 5, 7 und mehr Werst lang sind. Ihre Breite ist immer geringer als die Länge, und scheint, was wieder ein beachtungswerther Umstand sein dürfte, sich ziemlich genau nach der Höhe zu richten. We- nigstens habe ich, wenn ich den gegen die Wolga gekehrten Abriss mit dem Auge abzumessen suchte, die Höhe des Durchrisses gewöhnlich zu l/20 seiner Basis laxirt. Die ab- solute Höhe ist nicht gleich, doch wenn man einige niedere und nur ein Paar, die merklich höher zu sein scheinen als die übrigen ausnimmt, so scheinen dem Auge in einer be- stimmten Region die meisten nicht sehr ungleich. Unterhalb Astrachan mögen sie meist etwas weniger oder mehr als 4 russische Faden Höhe haben, die wenigstens wohl über G, w eiter westlich kommen höhere vor, wohl von 8 bis 10 Faden Höhe. Oberhalb Astrachan aber sind sie 3 Faden, oder noch weniger hoch 5U Alle haben einen breiten Rücken, und sanfte Abdachung nach den Seiten. Des breiten gewölbten Rückens wogen ist es oft schwierig, die Streichungs-Richtung genau zu bestimmen, da die Mittellinie nicht scharf genug hervor- tritt. Sie sind, mit einem Worte, mit Wellen zu vergleichen, aber nicht vom Winde heftig aufgeworfenen und darum über- stürzenden Sprützw eilen, sondern mit den sanften, gleich- mässig gewölbten Wogen, welche entstehen, wenn man einen breiten Körper im Wasser fortschiebt. Sie gleichen Wellen, die aus Erdmassen nachgebildet wären. Daher die fast gleich- massige Ansicht des Durchschnittes. Die niederen Hügel könnte man Wellen nennen, wrelche weniger erhoben sind, vielleicht aber ist ihr Fuss auch nur mehr verdeckt. In der That siebt man unterhalb Astrachan , dass der Boden zwischen ihnen, der nicht selten völlig eben erscheint, ein anderer ist, als die Substanz der Hügel. Zu gleich darf man sie sich frei- lich nicht denken. So ist Astrachan auf mehreren niedern Hügeln dieser Art erbaut, welche ziemlich nahe zusammen- slehen, und alle, wie schon der aufmerksame G mel in be- merkte, von Ost nach Westen streichen. Man nennt diese Hügel hier Bugry. Bugor , in der Mehr- zahl Bugry, heisst überhaupt im Russischen ein Hügel. Da hier aber alle Hügel einander ähnlich sind, so will ich dieses Wort auch in deutscher Sprache für diese langgezogenen Hügelrücken oder Wellenhügel gebrauchen. Sie hören hei Astrachan nicht auf, sondern sind die Wolga hinauf noch mehrere Meilen weit auf dem hohen Ufer zu erkennen, aber nicht auf den Wolga- Inseln, wo alle Höhen, wie sich erwar- ten lässt, die Richtung des Flussbettes annehmen, und aus lockerem Sande bestehen. Alle kleinen Ortschaften, alle Post- ai Nur einen der Wolgaischen habe ich bisher wirklich gemessen, den Krasnni Iitigor , der von einem Wolga -Arm der Länge nach f ist senkrecht abgerissen ist. Ich halle ihn vor der Messung 4 Faden hoch laxirt. Die Messung zeigte genau II Arschin, also */12 weniger. Stationen des rechten Ufers stehen auf solchen Bugors. Sie sind bei Seroglasinshaja , 85 Werst nördlich von hier, noch sehr deutlich. Näher nach Astrachan ist ein sandiges Terrain mit ganz unregelmässigen Flugsand -Hügeln. Ich bin zwar nicht in Zweifel, dass diese aus ursprünglich parallelen, lang gezogenen, später verwehten Hügeln sich gebildet haben, doch werde ich erst später die Gründe dafür nachweisen. Jenseit Jenolajewsk, wo der Boden unbeweglicher und be- wachsen ist, siehl man wieder lange parallele Höhen, aber sie sind flacher, weniger gesondert, und bilden mit einander ein welliges Terrain, das noch einige Zeit forlgeht. Ich glaube, dass hier die Bugor- Bildung verlischt, denn schon lange vor Tschernoi-Jar ist flache Steppe, oder eine ganz unregelmässige Abwechselung der Fläche durch Wassereinrisse etc. Auf den letzten nach Norden kenntlichen Gränzen des Bugor- Terrains glaubte ich die Streichungslinie der Hügel zu hör a 4 , oder etwa von NO. g. O zu SW, g. W. bestimmen zu können, doch waren die Formen so verwischt, und die Riickenlinien so we- nig bestimmt, dass ich darauf gar kein Gewicht legen möchte. Mit mehr Zuversicht konnte ich an den deutlich ausgeprägten Bugors um Seroglasinshaja die Richtung von O. nach W. mit der Abweichung von 15° von 0, nach N, und von W. nach S, bestimmen 6). Dass nicht überall dieselbe Richtung ist, werden w ir sogleich sehen. Der Ilauptsitz der Bugors ist westlich von den Hauptarmen der Wolga , und zieht sich an der Westküste des Meeres gegen die liuma fort. Hier bilden sie theils eine lange Reihe lang gestreckter Inseln im Meere, theils liegen sie in dicht gedrängten Reihen auf dem Lande und lassen ganz schmale Wasserarme zwischen sich, welche sich zum Theil auf 30, 40, ja GO Werst ins Land hinein er- strecken, und bald von der Wolga aus, mit welcher die nörd- lichen in unmittelbarer Verbindung stehen, wenn diese an- schwillt, bald vom Meere aus, wenn das Niveau desselben durch die Winde erhöht wird, mit Wasser sich füllen. Die Anschwellung vom Meere aus gilt besonders für die südlichen Wasserfurchen. Die ganze Gegend sieht aus, als wenn sie mit einem Riesenpfluge durchzogen wäre, oder als wenn Je- mand mit den Fingern in einer weichen Masse Furchen ge- zogen hätte, ohne eben einem Lineale zu folgen, oder ängst- lich in einem Striche zu verharren, denn die Kanäle laufen hie und da in einander über, wobei gew’öhnlich sich eine grössere Wasserfläche bildet. Diese Wasserläufe kann man auf jeder Karte von nicht all zu kleinem Maaststabe erkennen, und sie sind öfter und namentlich von Pallas ausführlich besprochen. Es ist mir nur auffallend, dass man dabei über- sehen hat, dass die Bugors das Bestimmende und das Regel- mässige sind. Die Wassergräben nämlich, die man hier Jlmeny nennt, und die ich Limane nennen möchte, weil man mit dem Ausdrucke Ilmeng auch ganz anders gestaltete Ver- 6) Ueherhaupt scheint die Abweichung von der OW-Richtung nach meinen einzelnen Notirungen an der Wolga nicht so regelmässig zu- zunehmen als in dem westlichen Gebiete, wo die Bugors mehr ge- drängt sind. 317 de l'Académie de Saint-Pétersbouj*^. 31S tiefungen bezeichnet, welche die Wolga zu Zeiten mit Wasser füllt, und weil man schon sonst langgestreckte Seilenbuchten des Meeres Limane genannt hat, wenn sie in flaches Land einsteigen, wogegen der Ausdruck Fiorde für Verlängerungen des Meeres in breite und gewöhnlich verästelte Spalten in hohem Felsgebäude bleiben mag; diese Limane also üiessen nur hie und da zusammen, weil ein Bugor auf hört, während seine seitlichen Brüder noch fortlaufen. Die Limane sind auch darin viel ungeregelter, dass sie, besonders die nördlichem, eine sehr ungleiche Breite haben, wenn man nur die Wasser- fläche berücksichtigt, denn diese besieht bei den nördlichem nicht sowohl aus einem gleichmässigen Kanäle , als aus einer Reihe langgestreckter Korallen - Seen, die durch schmale Wasserläufe verbunden sind, welche man bei niedrigem Wasserstande zum Theil überspringen, und häufiger noch durchfahren kann*). Das kommt daher, dass die obern Li- mane vielen Sand abgesetzt haben, den sie zum Theil vom Fusse der Bugors abgewaschen, zum Theil aber auch aus der Wolga beim hohen Stande derselben erhalten haben. Schlamm bildet sich mehr im Boden der Erweiterungen. Sinkt nun der Wasserspiegel , so arbeitet sich, wenn es noch möglich ist, ein Wasserabfluss aus einem westlichem See in den öst- lichem durch. Von Zeit zu Zeit wird aber durch den hin und her bewegten Sand ein See ganz abgeschlossen, wobei er dann seiner eigenen Verdunstung überlassen bleibt. Je mehr das ganze Terrain nach Süden zu sich senkt, desto breiter bleiben die Limane, und so kommt es denn, dass man weiter nach Süden einen wahren Archipel von lang gezogenen Inseln hat, während freilich nach dem Westufer hin, immer noch durch parallele Furchen eingerissenes Festland bleibt. Ich sage, dass die Bugors das Bestimmende sind, weil man zu- vörderst nicht ein Tafelland hat, das vom Wasser so einge- rissen, oder gleichsam eingesägl ist, wie ein Kamm, sondern eine Schaar gestreckter Hügel, zwischen welche das Wasser eintritt, und weil diese Hügelrücken viel regelmässiger sind als die Limane, besonders die nördlichem. In diesen Hügeln ist nichts von Verästelungen und Erweiterungen, sondern sie sind lange, sanft gewölbte, neben einander liegende Rücken, auch sind sie hier nicht an den Enden abgerissen (mit Aus- nahme derer, die weit ins Meer vorragen, und gleichsam an der Fortsetzung der Wolga liegen) , weil keine Kraft da ist, um sie abzureissen. Wenn sie am Fusse seitlich eingebuchtet sind, so scheinen Abspülungen durch das Wasser dazu Ver- anlassung gegeben zu haben, die Milte des Rückens aber grade zu bleiben. Ihre Richtung scheint fast ganz parallel, *) Man nennt in Russischer Sprache eigentlich nur die Erweite- rungen oder Teiche Ilmeny , die verbindenden Kanäle aber Jeriki. Ich wähle das sonst schon aufgenommene Wort Liman um einen ganzen Tractus von Seen und Kanälen zu bezeichnen, da der Unter- schied von See und Kanal um so mehr schwindet, je mehr man sich dem Meere nähert. Eine Karte würde zum Versländuisse sehr viel beitragen, muss aber im grossen Maassstabe ausgeführt sein. Ich hofTe künftig der geographischen Welt eine solche vorlegen zu können. ist es aber, genau genommen, nicht, denn die nördlichem, westlich von Astrachan, schienen mir, wo ich den Kompass anlegte, durchschnittlich um 10° von der OW.-Richtung ab- zuweichen, weiter südlich fand ich nur 5° (immer ganz ein- fach nach dem magnetischen Meridian gerechnet); etwas wei- ter, in der Höhe von Ikrcinoje, scheinen die meisten gerade von O. nach W. gerichtet. Die letzten, in der Nähe der Kuma- Mündung, kenne ich aus eigener Anschauung nicht; nach Bassargin’s Karte sind aber, wenigstens die Insel — Bugors, je weiter man kommt, um so mehr mit dem Westende nach Norden gerichtet. Ich habe aber die oben erwähnte Watage Tschernoi- Rynoh, etwa 40 Werst jenseit der ehemaligen Kuma- Mündung, besucht. Hier tritt die jßwEs sind wellenförmige Anhäufungen von 1 bis 6 Sashen Höhe, von 2 bis 20 Sashen im Durchmesser (soll wohl heissen Breite), und durch ebenso breite, thalähnliche Vertiefungen von einander abgesondert. Nur auf ihrer Ober- fläche ist der Sand locker gelagert, so dass man einige Zoll lief einsinkt; ihr Inneres ist fester und dichter, so dass auch die in der Steppe so häufigen Stürme und Wirbelwinde ihre Form wenig oder nicht mehr verändern. Die Vertiefungen und kleinen Thäler enthalten schönen Graswuchs u. s w.« Das klingt fast wie eine Beschreibung der Gegend der dicht gedrängten Bugors , westlich von Astrachan, besonders wenn man annehmen dürfte, dass das Innere dieser Hügel durch ein Bindemittel fest sei, und nicht durch den Druck des ober- flächlichen Sandes. Doch ist nicht recht verständlich, warum der Wind diesen nicht fassen, forttragen und die Unterlage bloss legen sollte. Eversman dagegen sagt, die Reihen der nackten Flug- Sandhügel laufen im Allgemeinen von Westen nach Osten, und verändern beständig Lage und Gestalt. (Friedenberg, Journal für Land- und Seereisen. Band 67, S. 85.). Das sind also w ohl wahre Flugsand-Hügel. Etw as wei- ter, wo von den eigentlichen Rynpeskij nicht mehr die Rede ist (S. 91), wird ausdrücklich bemerkt, dass Sandhügel nach Westen fortzuschreiten scheinen. Nach Chanvkow’s kurzer Schilderung umschliessen lange und enge Sandrücken aus Flugsand unregelmässig gestaltete Flächen. (Banncnu Pjcc. reorpa. oömecTBa. II, ct. 30). Diese Sandriicken mögen also wohl von Bugors verschieden sein. An den Mündungen des Ural- Flusses habe ich keine Bugors gesehen, doch habe ich den Ural nur bei Gurjew besucht, höher hinauf fehlen mir alle Nachrichten. Ich hätte bei einer Expedition der Herren Danilew7sky und Semenow an den Emba-Y\uss, sie be- sonders aufgefordert, die Richtung der dort etwa befindlichen Hügel kennen zu lernen. Diese Herren haben mit grosser Aufopferung die Mündung der Emba erreicht, indem sie eine weite Strecke durch das aufgestaute Meer wanderten, sie haben auch das überschwemmte Land betreten, und in der Ferne es sich erheben gesehen, allein ohne alle gesonderten Hügel. Die einzige, etwas speciellere Karte der Orenburgi- schen Gegend, welche ich befragen kann, zeigt ganz unregel- mässig gerichtete Hügel an der unteren Emba. Sie scheinen mit der Verzweigung der Mogudsharischen Berge keine Ge- meinschaft zu haben, sondern Alluvial-Bildungen, allein sie sind, wie gesagt, völlig regellos. Auf der Mangischlakschen Hochebene ist nichts von diesen Bugors zu sehen, vielmehr ist das tertiäre Kalk-Plateau dieser Halbinsel in ganz anderen Richtungen vom Wasser ein- oder abgerissen. Doch davon jetzt nichts weiter ! — Fassen wir das über die Verbreitung der Bugors Gesagte kurz zusammen, so sehen wir sie in dem nordwestlichen Winkel in grosser Anzahl aneinander gedrängt, und zwar fächerförmig, gegen die Kuma-Manytsch Niederung gerichtet, und mehr noch gegen den letzten Steppenfluss, als gegen den ersteren, ferner zeigen sie sich nicht nur an allen grossem, unteren Armen der Wolga und zwar in weitern Entfernungen' sondern sie begleiten dann auch beide Ufer des Flussthales weit hinauf, so dass sie auf dem rechten Ufer der Wolga so- wohl , als auf dem linken der Achtuba sich finden, auf allem neugebildeten Lande innerhalb dieses langen Thaies, welches Herr v. Humboldt sehr gut den Schlund des Kaspischen Meeres nennt, aber fehlen. Allerdings ist es dieses lause Thal selbst, welches in das Wolga-Delta übergeht, und dass sie dennoch an den weitern Verzweigungen sich wieder fin- den, scheint damit zusammen zu hängen, dass überhaupt am Meeresufer zu ihrer Bildung eine Veranlassung gewesen sein muss, da von Erasnoi-Jar aus nahe am Ufer noch eine lange Reihe dieser gestreckten Hügel bis in den Bogatoi Eultuk, der genau den nördlichsten Winkel des Kaspischen Meeres ausmacht, forlläuft. Da dieser etwas isolirte Zug weder von mir, noch von einem meiner Reisegefährten gesehen worden ist, so kann ich frei- lich nicht ganz sicher sein, ob es nicht blos Sanddünen sind, was die mir vorgelegten Karten hier zeigen. Allein diese Höhen sind dort so grade und steif gezeichnet, und zw ischen ihnen sind häufig so enge, von Ost nach West gerichtete Wasser-Furchen, dass ich bis zu näherer Untersuchung das Bereich der Bugors bis in den Bogatoi Eultuk annehmen muss8). Damit aber die Leser nicht glauben, es seien die Bugors über- haupt nichts anderes, als langgedehnte Sandhügel, die von den vorherrschenden Winden eine bestimmte Richtung erhalten haben, so muss ich von dem innern Bau noch Einiges sa "en, da bisher nur von der äusern Form gesprochen ist. An den Armen der Wolga scheinen sie ziemlich gleich. Ihre Ober- fläche ist meist so hart, dass der Fuss des Menschen selten einen merklichen Eindruck auf ihnen zurücklässt, auch wo jede Begrasung fehlt. Man könnte sie daher für hartgeschla- genen Lehm halten, da die Steppe in manchen Abschnitten fast ausschliesslich aus festem und zähem Lehm in ihrer obern Schicht besteht. Allein in den Bugors der JUolga ist immer ein wesentlicher Antheil von Sand in der obern oder Scheitel. 8) Nachträglich erhalte ich von Herrn Schewolew, der das Jus- supow’sche Gebiet kennt, die Versicherung, dass die dortigen Hügel ganz so gebildet sind, als die hiesigen. 21 323 Bulletin pliysico - mathématique 324 Schicht. Zerreibt man ein Sliick aus dieser Schicht, so findet man oft so viel feinen Sand darin, dass man sich wundert, w ie dieser Sand so fest Zusammenhalten könne. Ist der Boden vom Herbstregen erweicht, so wird der beigemischte Lehm freilich sehr kenntlich, allein weicht man ein Stück im Wasser auf, und sucht es dann zu formen, so scheint der Lehm oft in so geringer Menge, oder so wenig bindend, dass die feste Zusaminenfügung hei so massigem Lehmgehalte nur unter starkem Drucke geschehen konnte. Allerdings muss ich be- merken, dass die feste Zusammenfügung am meisten von der obersten Schicht gilt, welche das Frühling- und Herbslwasser mit einer dünnen, aus dem Bugor seihst gezogenen Lehm- schicht oft bekleidet. Das Verhältniss an Lehm und Sand ist keineswegs überall gleich. Bei Astrachan und an dem westlichen Wolga- krm, Bachtemir , ist so viel Lehm in den Bugors , besonders in den untern Schichten, dass nicht nur alle Ziegelbrennereien ihren Bedarf aus diesen Hügeln nehmen, sondern auch der Lehm, den man zum Verschmieren der Oefen und zu anderen Bau- werken braucht, aus diesen Bugors kommt. Ich kenne über- haupt südlich von Astrachan nur einen Bugor , der so viel Sand enthält, dass der Wind an ihm zehrt. Es ist der, auf welchem die Watage Obraszowaja gebaut ist. Dagegen westlich von Astrachan , in der Region der Salzseen, ist der Sandreichthum grösser, wie schon das äussere Ansehen und die Vegetation bezeugen. Dieser Sandreichthum wächst nach Südwesten im- mer mehr. Einige Stationen vor der Kurna ist der Sand schon ganz vorherrschend, und weicht dem Einflüsse des Windes. Ich bin daher auch zw eifelhaft, ob man in der Niederung zwi- schen der Dänischen Hochsteppe und dem Kaukasischen Berg- lande noch viel von den ursprünglichen Formen erkennen werde. Pallas betrachtet die dortigen Sandhügel gradezu als Dünen. Allein es beweisen nicht nur die von Ost nach West gerichteten Einschnitte des Meeres, die sicher bis zur Kuma- Mündung reichen, dass wenigstens ursprünglich die- selbe Richtung der Höhen und Tiefen hier bestand, sondern ich Cnde auch auf einer Specialkarte des Madsharischcn Salz- see’s im Atlas der Salzverwaltung, in der Umgegend dieses, schon ziemlich weit vom Meere abliegenden Sees, schmale Höhenzüge verzeichnet, welche im Allgemeinen die Richtung von 0. nach W. haben. Gewöhnliche Dünenbildung müsste unter Einwirkung des Windes, wenn ich nicht irre, hier die Ric htung von N. nach S. hervorbringen. — Die Masse, aus welcher die Bugors bestehen, ist also nicht ganz gleich, und richtet sich darnach, welche Substanzen, und in welchem ' crhaltnisse sie in den verschiedenen Gegenden ihrer Bildung vorräthig waren. Aus alter Zeit stammen sie gewiss, denn im eigentlichen Delta decken die Alluvionen ihren Fuss. Die Ve- getation auf dem Bugor und der Alluvion ist scharf geschieden. Ich muss einen Schreibfehler bei Herrn Staatsrath Eichw ald annehmen, wenn er S. 37, Bd. I. seiner Reise sagt, er habe, auf der Untiefe Bahuscha auf günstigen Wind wartend, die nahe gelegenen Hügel besucht, und hinzugefügt : «sie waren alle von Flugsand, mit Muschel Irümmern gemischt, (S. 18) ge- bildet.» Der Flugsand ist beweglich und verschüttet, weil ihn der Wind fortführt. Hier aber stehen alle Fischereien, Dörfer und überhaupt alle festen Ansiedlungen auf Bugors. Kein Bugor ist fortgerückt, wie es Flugsandhügel thun, und ich kenne, wie gesagt, nur einen, den der Wind benagt hat, und auch dieser ist kein Flugsandhügel, denn er ist umgeben von Sumpfland. Was Stürme ihm genommen haben, können sie ihm nicht von der andern Seite wiedergeben. In anderen Ge- genden, wo der Flugsand vorherrscht, mögen ursprüngliche Bugors aus Flugsand gewesen sein, wie wir sogleich sehen werden. Alle Bugors scheinen Muscheltrümmer zu enthalten. Nur ganz kleine Muscheln habe ich vollständig in ihnen gefunden, und zwar nur sehr selten, von grossem immer nur die Trüm- mer9). An einer abgerissenen Wand sieht man häufig, statt der Muscheltrümmer, nur unregelmässige kleine weisse Li- nien, die mit einem kalkigen Pulver gefüllt sind. Man kann nicht zweifeln, dass dies die Spuren von Muschelstückchen sind, die unter dem Einflüsse der Luft und Feuchtigkeit, viel- leicht auch der Salze des Bugors , verwitterten, denn bricht man nun einen Fuss weiter die entblösste Wand ab, so findet man kenntliche Muscheltrümmer ungefähr ebenso zerstreut. Desswegen glaube ich auch, dass die Flugsandhügel , durch welche auf der zweiten Station von hier die Heerstrasse führt, aus verwehten Bugors, die aus reinem Sande gebildet waren, entstanden sind, denn hier sieht man eine Menge Muschel- trümmer bloss gelegt, und zwischen den kleinen Wellen des Flugsandes netzförmig vertheilt, von welchem ich in meinem Sendschreiben an Herrn v. Middendorff gesprochen habe. In trockenem Sande widerstehen die Muschelschaalen der Ver- witterung ausserordentlich lange; ist der Sand mit Lehm ge- mischt, und bietet er der Luft und der Feuchtigkeit eine ent- blösste Seite, so geht die Zersetzung rascher vor sich. Die Bugors enthalten ferner Salze. Wenn noch wahre Bu- gors, aus reinem Sande bestehend, sich erhalten haben sollten, so mögen diese eine Ausnahme machen, w eil der Sand, je rei- ner er ist, um so schneller ausgewaschen wird, aber alle festem Bugors scheinen noch Salz zu enthalten. Sehr häufig findet man es an den abgerissenen Wänden, als Efflorescenz, die von jedem Regen abgewaschen wird, aber doch bald wieder da ist ; man erkennt das Salz auch durch den Ge- schmack, und kann es auswaschen. Das Salz soll auch in den hiesigen Ziegeln sein Dasein verralhen. Das w ichtigste Verhältniss für eine vollständige Erklärung der Bugors scheint mir das der Schichtung. Leider kann ich über dieses Verhältniss am wenigsten allgemein sprechen. In der ganzen Region der gedrängten Bugors , wo sie etwas sandiger sind, als an der Wolga , sah ich keinen belehrenden Absturz. Es fehlte hier eine Veranlassung dazu. Was ich von Enlblössungen des Innern gesehen habe, fand ich nur an den Wolga- Ufern, theils durch die Fluthen des Stromes bewirkt, theils durch Menschen für menschliche Zwecke. Das hier Be- 9) Von einer einzigen Ausnahme später. 325 326 de l’Académie de Saint . Pétersbourg-. obachtete will ich mittheilen, weil mein Zweck vorzüglich ist» zu weitern, und wo möglich nicht gelegentlichen Untersuchun- gen aufzufordern. Wenn es einmal zur Ueberzeugung ge- worden ist, dass die Bugors Denkmale der letzten, so oft be- sprochenen Veränderung des Kaspischen Meeres sind, so w ird man es wohl lohnend finden, sie in Bezug auf ihre ganze Ver- breitung und die Modificationen innerhalb derselben zu unter- suchen, und künstliche Stollen durch sie zu treiben. Einen ganzen Sommer, und noch besser zwei, dürften sie wohl ver- dienen. Zuvörderst ist zu bemerken, dass ein Bugor in der Wolga- (iegend keineswegs immer gleichmässig aus demselben Mate- rial besteht Es giebt allerdings solche, in denen man ausser der untergeordneten Schichtung keine wesentlichen Diffe- renzen erkennt, wie z. B. in dem der Länge nach abgerissenen Krasnoi Bugor. Häufig aber sieht man grosse Hauptschichten wechseln. Die oberste Schicht ist fast immer das röthlich- gelbe Gemisch von Lehm und Sand, einige Arschin mächtig. Darunter folgt zuweilen eine mehr wreisse Schicht aus weniger gemischtem und mehr grobkörnigem Sande, dann wieder eine Schicht mit mehr Lehm, auf welche dann wohl eine Schicht folgt, die ganz vorherrschend aus Lehm besteht. Nicht nur bei Astrachan , sondern auch in der Umgegend, sind es in der Regel die untersten Lagen, die man zum Ziegelbrennen, oder als Lehm verwendet. Von diesen haben die mehr sandigen eine sehr feine untergeordnete Schichtung, die mir zuerst auf- fiel, als ich den Eingang in eine in den Bugor der Watage lkränaja hineingebaute Ziegelhütte betrachtete. Die Schichten sind so dünne, wie dünne Pappe, und so deutlich, dass ich sie von allen Seiten zeichnete. Später habeich dieselbe dünne Schichtung öfter an natürlichen oder künstlichen Abstürzen gesehen, die etwas geglättet wurden, um die Einwirkungen der Luft auf die äusserste Lage zu entfernen, am schönsten aber in einem Schürf oder Einschnitt, den Herr Dani lewsky die Gefälligkeit hatte, in den Krasnoi Bugor eintreiben zu lassen. Ich zw'eifle auch nicht, nach diesen Ansichten als all- gemein gültig aussprechen zu können : dass die Schichten nach beiden Seiten eines Bugors geneigt sind, aber unter viel stär- kern Winkeln (25° — 30°, zuweilen noch mehr) einschiessen, als die Abdachung der Oberfläche bildet. Daraus folgt, dass zur Seite eine Menge kürzerer Schichten aufgelagert sein müssen. Vollständig habe ich das Bild eines Durchschnittes nie gesehen, weil die natürlichen Abrisse durch den Fluss sehr stark überschüttet, zuweilen ganz mit Pflanzenwuchs verdeckt sind. Aus den Einzelheiten, die ich deutlich gesehen habe, muss ich mir aber den Durchschnitt so denken, wie ihn die beifolgende Zeichnung angiebt10). 10) Der Leser wird bei Ansicht dieser Figur vielleicht fragen , wie können so unbedeutende Höhen sich überhaupt bemerklich machen ? Mit viel weniger Sicherheit kann ich über die Neigung der Schichten nach der Länge des Bugors urtheilen. Ich habe eigentlich nur Einen ganz instructiven Längs-Abriss gesehen, und zwar ganz in der Nähe von Astrachan , am Kasatsc/nji Jerik. Hier neigen sich die Schichten keineswegs nach beiden Enden hinab, sondern sie sind alle von Ost nach West geneigt, so dass also die jüngern Schichten über die ältern nach We- sten sich verlängern. Untergeordnete Schichten innerhalb der stärkern sind noch mehr in derselben Richtung geneigt. Nach- dem ich diese Schichtung gesehen, machte ich eine besondere Fahrt nach dem li Werst entfernten Krasnoi Bugor , weil ich früher hier beim Vorbeifahren eine mittlere Senkung der Schichten in der Längenrichtung bemerkt und auch gezeichnet hatte. Bei näherer Untersuchung zeigte sich nun, 1) dass das Ost-Ende des Bugors nicht mehr vollständig, sondern vor langer Zeit durch einen jetzt schwach gewordenen Arm des Flusses abgerissen, und schon wieder vollständig begrast war; 2) dass von da an eine Senkung der Schichten nach Westen sich zeigte, dann allerdings 3) dieselben Schichten sich wieder zu erheben schienen, um sich wieder nach dem Westende des Bugors hin zu senken ; dass aber 4) dieses Senken in der Mitte nur taüschender Schein war, weil der Bugor hier weit über seine Mittellinie vom Flusse eingerissen war, man also schon die Neigung der Schichten nach der andern Seite vor sich hatte, ohne es (wegen der weiten Ausbuchtung des Ab- risses) bei der Ansicht von unten zu erkennen. Ich zweifle jetzt nicht, dass eine von einem andern Bugor entworfene Zeichnung mit mittlerer Einsenkung derSchichten ebenfalls auf ungleichem Abreissen beruht. Der Winkel dieser Neigung ist aber viel geringer, als die Neigung nach beiden Seiten. Ich schätze sie zu 10° oder weniger, in manchen Schichten ist, wie gesagt eine sehr feine untergeordnete Schichtung von viel stärkerer Neigung kenntlich. Die geringere Senkung der Schichten in der Ost- Westrich- tung, und das weitere Uebergreifen derselben in derselben Richtung ist in Uebereinslimmung mit der äussern Gestalt die- Ich antworte : Unser Auge ist so gewöhnt die Höhendimensionen als grösser aufzufassen, wo es Terrain-Verhältnisse gilt, dass ich, um den Eindruck wieder zu geben, die Höhe wenigstens doppelt batte nehmen müssen. Dennoch hebt sich ein solcher Hügel von der Seile gesehen, also mit verkürzter Breite sehr scharf hervor, und ist das eine Kode abgerissen, sogar imponirend. Hatto ich den Krasnoi llngor aus der Erinnerung taxirt, ich hätte ihm unbedenklich 6 oder mehr russ. Faden zuerkannt. Als ich vor der senkrecht abgerisseneu Wand stand, und die einzelnen Sashen mit dem Auge abzuschätzen versuchte, er- klärte ich meinen Reisegefährten, dass ich seine Höhe zu 4 Faden abschätze. Als mir ihn massen, fanden wir noch eine Arschin weniger. * 327 ISulletin physioo - maüiéinatiquc 328 ser Hügel, und scheint für eine Strömung nach oder von dem Many t sch- Thaïe, während des Absatzes der einzelnen Sand- schichlen zu sprechen. Ich zweifle aber sehr, dass unsere Hügel unmittelbare Auswaschungen des noch weichen und nachgiebigen Meeresbodens sind. — Es ist nicht allein die Nei- gung der Schichten nach beiden Seiten ihrer Breite, die mich zweifelhaft macht , denn diese liesse sich allenfalls erklären. Denkt man sich das Abfliessen so weit gediehen, dass das Wasser nur noch Furchen in den Boden einreissl, so werden, da Alles noch weich und vom Wasser durchdrungen ist, die Wände der zurückgebliebenen Bänke nachsinken, und um so mehr, je tiefer die Einrisse fortschreiten. Ich würde auch zugeben, dass durch dieses allmälige Nachsinken die Sand- und Lehmschichten , die im Meeresboden, soviel ich bisher habe beobachten können, viel mehr geschieden sind, mehr gemischt würden, obgleich ich doch glauben möchte, dass man einzelne dünnere Lehmschichten gesondert finden würde. Allein so lange man nicht ganze Schichten, oder grosse Lager von wenig zerbrochenen Muscheln in den Bugors nachweisen kann, halle ich sie nicht für ausgefurchte, oder ausge- waschene Beste des Meeresbodens. Diese ganz zerstreuten Muscheltrümmer, und dieses durch die ganze Höhe gehende, so gleichmässige Gemisch von Thon und Sand, die doch ein so verschiedenes Sinkvermögen haben, lassen mich glauben, dass die Bugors sich während eines heftig aufgewühlten Mee- res bildeten. Die dünne Schichtung würde ich mir am liebsten durch zusammenschlagende Wellen erklären, die in einer ge- wissen Regelmässigkeit gegen einander schlagen, und auf der- selben Stelle zusammentreflend, einen Theil ihres Inhalts lallen lassen müssen. Das fächerförmige Streichen der Bugors nach der Kuma- Mamgtsch -Niederung , und die Art ihrer Schichtung, lassen auf eine gleichzeitige Strömung dahin oder von da schliessen. Wenn ich über die Richtung dieser Strömung auch nicht einmal eine vorläufige Meinung aussprechen möchte, so ge- schieht cs nicht aus Furcht vor Widerlegung; diese wäre in solchen Angelegenheiten sehr an Unrechter Stelle, denn eine ins Einzelne ausgesprochene Meinung über ein zweifelhaftes Verhältnis« führt durch Widerlegung viel früher zur Erkennt- nis« der Wahrheit, als die Unbestimmtheit, wie Herr von Humboldt in seiner Geschichte der geographischen Ent- deckungen eben so schön, als schlagend nachgewiesen hat. Ich habe vielmehr mir selbst noch keine Ueberzeugung bilden können, weil die Untersuchung noch mangelhaft ist, dieser Mangel aber mir völlig klar ist, und mich hindert auch nur aus den bisherigen Beobachtungen mir eine Ueberzeugung über die Richtung zu bilden. Mein Bedenken ist Folgendes: Es scheint un verkennbar, dass die Wolga Einfluss auf die Bil- durg der Bugors an ihren Ufern ausgeübt hat, so wie sie später n ieder beim Ausgraben ihres Beltes vielfach nach den Bugors sich hat richten müssen. Der letztere Umstand zeigt sich in den scharfen Winkeln, welche seihst die grossem Arme bilden, so dass die allgemeine Richtung sehr häufig durch die Rich- tung nacL 0. oder W. unterbrochen wird. Das jetzt vorge- schriebene Fahrwasser durch den Arm Bachtemir u. s. w., ist vollkommen abenteuerlich darin, dass es mehrmals ganz nach Osten, oder ganz nach Westen gerichtet ist. Ganz ent- schieden ist aber diese Richtung in den östlichen und west- lichen Nebenarmen, die man auf Karlen von kleinerem Maass- stabe nicht sieht. Doch hat die Wolga wohl nicht von Anfang an bloss den Einfluss der Bugors erfahren, sondern auch auf ihre Bildung eingewirkt. Zuvörderst sind sie nirgends so hoch hinauf ins Land kenntlich, als zu beiden Seiten des Wolga- Thaies. Der auffallendste Umstand ist aber wohl der, dass die benachbarten Bugors fast immer ihr höheres Ende gegen das Wolga-Tha\, oder, wo dieses schon sehr erweitert ist, gegen die einzelnen, grossem Arme gerichtet zu haben schei- nen, und dass dennoch die Wolga- Arme grade dieses höhere Ende später abgerissen haben. — Ich bin auf dieses Verhält- nis beim Hinabfahren der Wolga u. s. w. sehr aufmerksam gewesen, und muss cs für die Regel halten, obgleich ich gern gestehe, dass die Perspective täuschen kann, da das abge- kehrte Ende immer das entferntere bleibt. Nur ein Paar Mal schien mir ein Bugor umgekehrt zu stehen, da fand sich aber bald, dass er von einem Nebenarme ebenfalls eingerissen war, und dadurch die ungeregelte Form erhalten hatte. Aber auch dig nicht abgerissenen schienen mir nach dem Flusse zu höher, obgleich es bei ihnen weit weniger auffällt, da der scharfe Absturz fehlt. Man kann daher auch nicht bei der Vorstel- lung verweilen, dass sie eine Art von Barre bildeten, die der in seiner Strömung aufgehaltene Fluss habe fallen lassen. Eine Barre, erzeugt wo die Strömung des Flusses aufhört, müsste einen Bogen bilden, den der Fluss an mehreren Stellen einreisst, hinter welchen er dann, wenn er nicht die erste Barre ganz forlschafl'en kann, einen zweiten Bogen bilden würde. Aber so ist es hier nicht, eine allgemeine Richtung des Bugors, unabhängig von den Flussarmen, ist unverkenn- bar. Ein zäher Bodensatz, den der Fluss aufgewühlt hätte, ohne ihn fortfiibren zu können, würde an der niedrigsten Stelle umgangen werden, nicht an der hühern. Doch mag der Lehm, der in der Tiefe manches Bugors liegt, diesen Ursprung haben, die weitere Bekleidung gewiss nicht, denn wollte man denken, der Strom, über einen Lehmwall weggebend, den er nicht fortschalfen kann, habe ihn mit Sand beschüttet, so müssten nolhwendig diese Wälle auf der Seite des Zuflusses eine andere Neigung haben, als auf der entgegengesetzten, was ich nicht finden kann. — Wenn ich nun aber auf die gegeneinanderschlagenden Wellen zurückkomme, so scheint es, dass die von Süden kommenden Wellen den stärksten Ge- genstoss erhalten mussten, wo die Gegenströmung durch den Fluss vermehrt wurde, und dass dort die Niederschläge des- wegen am meisten sich aufhäuften. Es ist auch wohl nicht zu willkührlich , wenn ich annehme, dass schon damals die Wolga , obgleich ihr Bette noch nicht so tief ausgegraben war als jetzt, sondern ihr Wasser mehr die ganze Breite der Ver- tiefung einnahm, doch nach einigen Richtungen stärker strömte, und dass sie beim tiefem Einfurchen grade deshalb die höheren Enden der Bugors abreissen musste, um sich Bahn 330 320 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. zu brechen. Diese Annahme macht es mir verständlich, war- um rechts und links im Wolga- Delta grössere und mehr Bu- gors sind, in der Mitte, wo schwächere Arme sich gebildet haben, viel weniger. Doch lässt sich das ohne Kurte im grossen Maassslabe nicht specieller durchführen. Ich kann mich aber deshalb weder für die Ost-, noch für die West-Strömung entscheiden, weil die beiden einzigen Bagors, deren Schichtung der Länge nach ich mit einiger Be- stimmtheit erkennen konnte, auf der linken Seite eines Haupt- armes der Wolga liegen. Diese Schichtung war, wie gesagt, so, dass die obern Schichten nach Westen, und zugleich nach dem Flusse sich senkten. Allein ist die. Richtung der Schich- ten auf der andern Seite des Flusses die umgekehrte oder dieselbe? Das lässt sich nicht Voraussagen, und noch kenne ich keinen Längs-Abriss auf der andern Seite. Bei dieser Ansicht scheint mir das Bedenkliche und viel- leicht Unwahrscheinliche nur darin zn liegen, dass gegen- einander sich bewegende Wellen, längere Zeit in denselben Linien Zusammentreffen mussten, wie anzunehmen wäre, um daraus den Absatz der Bugors zu erklären. Ich hatte wohl an die kleinen Aufstauungen gedacht, welche man mehr oder weniger beim Aufgiessen von Wasser durch eine Abgussröhre bemerkt, allein ich gestehe, dass ich dieselben für zu wenig anhaltend hielt, um bei dieser Vorstellung zu verweilen. Der Zufall wollte, dass ich Gelegenheit haben sollte, sie viel con- stater Zusehen, als sie sind, wenn wir ein kleines Gefäss ausgiessen, und überdies es mit der Hand halten. — Dieser Aufsatz war fast beendet, als ich erfuhr, dass ein Bassin von 10 Faden Breite und vielleicht zehnfacher Länge, das im hiesigen Hafen gegraben war, um im Winter Schiffe aufzu- nehmen, gegen die Wolga eröffnet werden sollte. Ich eilte, Zeuge dieses Schauspiels su sein. Das Niveau der Wolga soll, nach Angabe des Ingenieurs, so lange der absperrende Damm noch unverletzt war, mehr als 5 Fuss über dem Niveau des Wassers im Bassin gestanden haben. Als in den Damm künst- lich nur eine Lücke von etwas mehr als 3 Fuss gemacht war, stürzte sich das Wolga Wasser zuerst in Form eines halbirten hohlen Trichters hinab, der mir nichts Belehrendes bot. Nach- dem aber das stürzende Wasser den Damm auf mehr als einen Klafter erweitert, und der Wasserfall eine geringere Krüm- mung angenommen hatte, bildete das von allen Seiten zu- strömende und sieb drängende Wolga- Wasser gegen den Ab- sturz eine sanft geneigte Ebene, und auf derselben fünf con- vergirende Aufstauungen. Die beiden äussern, ohnehin schwä- cher als die andern, schwanden früher, die drei mitleren aber erhielten sich lange, und zwar auf derselben Stelle. Auf der mittelsten war die Zusammenpressung so stark, dass längere Zeit auf ihr ein bedeutend erhobener Kamm sich er- hielt. Die ganze Ansicht bestand so lange, als der Abfluss dieselbe Breite behielt. Nachdem aber noch eine Anzahl der fest zusammengefügten, viereckigen Balken, welche die vor- dere Wand des Dammes bildeten, umgeworfen war, ver- schwanden diese Rücken und das ganze Bassin war nun auch in kurzer Zeit angefüllt. Von dem Phaenomen, das ich eigent- lich zu sehen hoffte, habe ich dagegen nur die Hälfte beob- achten können. Wer durch einen Schleusen -Kanal gefahren ist, wird sich erinnern, dass nach Anfüllung der Schleuse eine Wellenbewegung gegen den Zuflusskanal sich zeigt, und diesen Wellen andere aus dem Zuflusskanale entgegenkommen. Da das Schiff nun gleich in Bewegung gesetzt wird, habe ich nie gesehen, wie lange diese entgegengeselzte Wellenbewegung anhält, und ob die Interferenzen der Wellen wohl auf die- selben Linien treffen mögen. Auch hier war das Wasser in dem abgekehrten Ende des Bassins so hoch aufgestaut (nach Angabe des Ingenieurs über einen Fuss), dass es stark gegen die Wolga abfloss, in äusserst regelmässigen, kurzen Wellen. Allein es wurden dadurch so viele Balken und andere Holz- stücke in die Wolga hinausgespült und es waren auch noch so viele Reste des Dammes stehen geblieben, dass das Zu- sammentreffen dieser Rückstauung mit dem Niveau der Wolga keine geregelten Folgen erkennen liess. Ob nun bei dem Abflüsse eines so weiten Bassins, wie das Kaspische Meer ist, sich eine so grosse Anzahl von Aufstau- ungen (ich weiss diese erhobenen Rücken, die Jedermann kennt, nicht besser zu bezeichnen) bilden mögen, als hier Reihen von gestreckten Hügeln sind, werden Personen besser entscheiden können, welche mehr Erfahrungen über die Be- wegung grosser AVassermassen haben. Es können auch, so wie das Niveau sank, neue Aufstauungen innerhalb der frü- heren sich gebildet haben. Das längere Bestehen an sich würde, wie es scheint, keine Schwierigkeiten darbieten. Ich habe das Bestehen freilich wohl nur wenig länger als eine Minute gesehen, allein die ganze Ausfüllung hat nur eine A iertelstunde gewährt, und das beschriebene Aerhältniss würde sich länger erhallen haben, wrenn nicht die Gestalt der Communications-Oeffnung sich plötzlich und vollständig ge- ändert hätte. AA as für Bedenken sich mir gegen die einfachste Ansicht, dass die Bugors durch Abfluss bewirkte Auswaschungen sind, erheben, habe ich schon oben auseinandergesetzt, um zu den anderen Möglichkeiten überzugehen. Ich will hier aber doch noch hinzufügen, dass ich allerdings in meinem Tagebuche Notizen über einen Bugor finde, der recht viele ganze Mu- scheln zeigte. Er liegt nach der nördlichen Gränze des ganzen Bezirkes, eine AVerst nördlich von der AVatage Seroglasinskaja , und ist gegen einen BW^a-Arm scharf abgerissen. In diesem Abrisse sieht man sehr verschiedene Schichten. In einer un- tern Lehmschicht findet man eine Menge unbeschädigter Alu- scheln mit nicht getrennten Schaalen zusammenliegen, einen Klafter höher, in einer Sandschicht noch mehr. Beide Schich- ten aber sind nicht in ungestörter Lage, sondern die Muscheln liegen nesterweise zusammen, so dass ich ganze Klumpen mit hunderten von Muscheln mitnehmen konnte. Man sieht also schon hierin die Spuren von wühlendem AA’asser. Noch mehr erweisen sich diese, wrenn man bedenkt, dass Muscheln nur auf sandigem Boden gedeihen. AAro im Meere der Lehm ent- schieden vorherrscht, fand ich bisher nur die kleinen Schne- cken und kleine Exemplare von Cardium edule, das sich über Bulletin physico - mathématique 332 331 dem Lehm zu erhallen weis«. Ueberdies ist in unserm Bagor eine Muschelschicht über der andern, und doch nicht so weit entfernt, dass man die untere einer ganz anderen Periode zu- schreiben könnte. Nun zeigt aber gerade diese Erfahrung, dass es doch lebende Muscheln genug zur Zeit der Bugor- Bildung gab. Warum findet man nicht mehr unzerlrümmerte in den Bugors an den Mündungen der Wolga ? Vielleicht kann man sie bei einer vollständigeren Untersuchung häufiger finden, da die unsrigen nur gelegentlich vorgenommen wurden, während unsere Hauptbeschäftigung in den Watagen war, und unsere Aufmerksamkeit überhaupt erst allmälig darauf ge- leitet wurde. Also, sollten sie hier, oder vielleicht in anderen Gegenden, wo wir gar keinen Absturz untersucht haben, künf- tig häufiger sich finden oder sollte sich nachweisen lassen, wohin sonst der grosse Vorrath lebender Muscheln gespült wurde, so würde ich meine übrigen Bedenken fallen lassen, und die Ansicht der unmittelbaren Auswaschungen annehmen, welche auch jetzt Herr Danilewsky, mit dem ich mich gern, seines sichern Urtheils wegen, bespreche, für die wahrschein- lichere hält. Nur um Gesichtspunkte für die fortgesetzte Un- tersuchung grade dieses Gegenstandes auszustellen, bin ich auf die Möglichkeiten der Entstehung eingegangen. Den Zusammenhang der Bugors mit anderen grossen Vor- gängen schon jetzt festzustellen, fühle ich mich nicht berufen. Die Erhebung des Kaukasus soll neu sein, sagen die Geologen. Mgocên- Gebilde hat man 6000 Fuss gehoben gefunden. Allein woher soll man den Muth, und hinlängliche Beweise nehmen, um die Bugors für so alt zu halten, als der Kaukasus neu sein mag? An Wellen kann es bei dieser Gelegenheit wohl nicht gefehlt haben. Warum soll man denn nicht bei der einfachen Vorstellung von Dünen zur Erklärung dieser Reihen lang gestreckter Hü- gel stehen bleiben ? wird ohne Zweifel ein Theil der Leser bei sich denken. Ich will nachträglich noch auf diesen Ein- wurf eingehen, da ich ihn im Aufsatze selbst vielleicht zu wenig berücksichtigt habe. An wahre Dünen, d. h. vom Winde in Hügelform aufge- häuften Meeresauswurf, habe ich nie ernstlich denken können, allein eine verwandte Ansicht, indem ich die Hügel für festere, unmittelbare Uferwälle hielt, habe ich lange selbst gehabt, und gegen meine Reisegefährten zu begründen gesucht, sie aber doch zuletzt aufgegeben. Wahre Dünen bestehen aus Sand, Muschelschaalen und überhaupt aus solchen Stoffen, die der Wind bewegt. Die geringe Beimischung von Lehm, welche in einigen Regionen vorkommt, liess sich allenfalls noch dadurch erklären, dass in diesen Gegenden der Staub, den der Wind auf schlecht bewachsenen Theilen der lehmi- gen Steppe erhebt, ein lehmiger Staub ist, der dem aufge- schiitteten Sande sich beigemischt haben könnte. Allein diese Beimischung kann doch unmöglich genügen, um die lehm- reichen, tieferen Schichten in anderen Gegenden zu erklären. Auch spricht der Salzreichthum gegen die Dünen. Aus dem Sande werden die beigemischten Salztheilchen so leicht aus- gewaschen, dass ich zweifle, ob irgend wo eine wirkliche Düne salzreich ist, obgleich dem von der See ausgeworfenen Sande ursprünglich Salzwasser anhaften musste. Hier aber ist das jetzige Meer fast ganz ohne Salz. Dann sind die Dünen, wenigstens die, welche ich zu sehen Gelegenheit hatte, viel unregelmässiger. Allein es wäre unnöthig, mehr gegen die Dünenähnlichkeit dieser Bugors zu sagen, da alle Einwürfe, die sich mir gegen meine ursprüngliche Ansicht darboten, auch gegen die eigentlichen Dünen sprechen. Meine ursprüngliche Ansicht war, dass die. besprochenen Hügel unmittelbare und festere, daher vom Winde nicht fass- bare Uferränder sein könnten, wie sie an grossen Landseen sich bilden. Ich kenne sie am Besten vom Peipus- See, der allerdings auch eine wahre Dünenkette hat, nämlich an der Siidgränze des grossem Abschnittes, wo der See in lockeren Sandboden eingebettet ist, und deshalb auch sein Grund aus reinem Sande besteht. Allein auf einem grossen Theile der Livländischen Seite läuft ein erhöhter, fester Wall um den See, weil ier der Auswurf desselben mit Lehm und Schlamm gemischt ist, den die Livländischen Flüsse hineinbringen. Der Wall, der jetzt das Ufer uragränzt, ist ganz unbedeutend, 3. 2, ja stellenweise nur einen Fuss hoch, und hie und da vom Frühlingswasser, dass sich um den See sammelt, einge- rissen. Allein man findet sehr deutliche Reste von früheren Wällen, die in vorgeschichtlichen Perioden die Uferränder bildeten, als der See einen grüssern Umfang hatte, ohne Zwei- fel weil die Narowa den ihr Belte bildenden Silurischen Kalk- flötz weniger eingerissen hatte. Diese Reste alter Uferwälle laufen fast parallel, wie mir eine Special -Karte gezeigt hat, und sind um so mehr aus Driftmassen dortiger Gegend (Grand mit grösseren Kalkgeröllen) gebildet, je älter sie sind. Einige Aehnlichkeit ist da, obgleich am Peipus die Höhenzüge viel weiter von einander stehen. Als ich aber später in die Ge- gend der dicht gedrängten Bugors kam, schwand die Aehn- lichkeit ganz. Es war nicht möglich, ein so oft wiederholtes Zurücktreten des Meeres in fast gleichen Absätzen sich zu denken, bei der jede Zwischenperiode lange genug anhielt, um solche Höhen auszuwerfen, und doch die allgemeine Sen- kung der Bodenfläche so wenig zugenommen haben musste, dass noch jetzt das Wasser in fast alle Zwischenräume ein- trilt. Ueberdies kannte ich die Schichtung nicht, und wusste nicht, dass die Bugors über das Gebiet der Wolga soweit nach Osten sich ausdehnen, wo nur Sand im Meeresboden zu erwarten ist. Astrachan am 30. Novbr. 1854. 333 de TAcademie de Saint-Pétersbourg, 334 BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 12 (23) janvier 1855. Décès. M. Bouniakovsky annonce la perte douloureuse que l’Académie vient de faire dans la personne de M. F uss, son Secrétaire perpétuel, décédé le 10 janvier. Pour rendre hommage à la mémoire de leur illustre collègue, les membres de l’Académie exprimèrent le désir unanime de remettre, avec l’assentiment de M. le Vice-Président la séance générale qui devrait avoir lieu le 13 de ce mois au jeudi pro- chain, c’est-à-dire au 20 janvier. Lecture ordinaire. M. Bouniakovsky présente au nom de M. Tchébychev, qui se trouve en mission à Moscou, un mémoire sous le titre: o nenpepbiu- hbmxt. 4po6axT, (sur les fractions continues) , que l’Auteur destine à la publication dans les yueBbin 3anncKH. M. Bouniakovsky ayant fait la lecture d’un extrait de ce mémoire qui sera publié en français dans , le Bulletin, plusieurs membres de la Classe exprimèrent le désir qu’une traduction française in extenso du travail de M. Tchébychev soit insérée dans les Mémoires de l’Académie. Lecture extraordinaire. M. Fritzsche présenta, au nom de M. Zinin, et lut une note sur la formation artificielle de l’huile essentielle de moutarde, ayant pour titre: Ueber die künstliche Bildung des ätherischen Senföls. Cette note sera insérée dans la Bulletin de la Classe. Rapports. Lu un rapport de M. l’Académicien Baer, daté d'Astrakhan du 11 décembre 1854, accompagné de deux traités (NNos II et III), qui, sous le titre commun de „ Kaspische Studien “ doivent faire suite au „ Sendschreiben “ du même Académicien. Au sujet de ce rapport de M. Baer, M. Bouniakovsky fit part à la Classe d’une communication du Vice - Président de la Société Impériale géographique Busse, du 7 janvier 1855 cotée No. 22. S. E. M. Mouravieff prie l’Académie au nom de la Société de lui com- muniquer, pour la publication dans les Annales en langue russe, deux des trois notices que M. Baer a déjà envoyées à l’Académie, nommé- ment, la description du bassin de la mer Caspienne et la notice sur les lacs salés, conformement au désir de l’auteur lui même. Résolu de repondre à M. le Vice-Président de la Société géographique que l’Aca- démie se fera un véritable plaisir de lui transmettre , en copie , les pièces en question] qui, en même temps, seront publiées, en langue allemande, dans le Bulletin de la section Physico-mathématique. Correspondance. M. Sédakoff, Inspecteur des écoles de Kirensk , Gouvernement d’Irkoutsk, informe l’Académie par une communication du 27 novembre 1854, qu’il expédie à son adresse, et grâce aux soins officieux de S. E. le Gouverneur général de la Sibérie Orientale, 18 exemplaires de diffé- rents minéraux, dont il donne la liste. M. Sédakoff cqoute que si l’Academie le désire, il pourra lui faire parvenir, l’année prochaine, c est-à-dire en 1855, des empreintes de coquillages dans des pierres ferrugineuses, ainsi que des peaux d’écureuils de différentes espèces, de palalouches (uepuaa jbTHra) de tamies (ôypymiyKï.) etc. Résolu d’a- dresser à M. Sédakoff des remerciments pour ses bons offices, et de 1 informer que, tout en acceptant avec reconnaissance le nouvel envoi qu il annonce pour cette année, l’Académie se ferait un plaisir d’user de réciprocité à son égard en lui faisant parvenir soit quelques ouvra- ges dont il pourrait avoir besoin, soit dos objets relatifs aux sciences naturelles. Communication. M. Bruhns de Berlin, annonce, par une circulaire, en date du 3 (13) janvier que M. Winnecke a découvert le 2 (14) janvier une nouvelle comète; il en communique les premieres observations. Rapports quadrimestriels. M. Bouniakovsky mot sous les yeux do la Classe les trois ou- vrages suivants: 1) PynonoACTBO kt» CBeK-iocaxapuoiuy npoii3B04CTBy ; cocTaBaeno no4T> naÖ4K)4eiiieM-L M. B. CKOÔJiiKOBa. 2) Onucanie 3a- MliHaTejbH'biiiniixT. xiiMunecitiixi. .laôopaTopiii bt, rep.uauiii h Be.jbriii. Cou. H. A. Konyôea. 3) Haiaabubia ocnoBania aua.mTimecKoii xmiin, C04. IlnaiiOBa. M. Fritzsche recommande ces ouvrages, et en donne, de courtes notices qui entreront dans le rapport quadrimestriel que l’Académie est tenue de presenter à S. E. Monsieur le Ministre. Séance du 26 janvier (7 février) 1855. Lecture ordinaire. M. Jéleznov présente pour son tour de lecture un Mémoire portant pour titre: Mémoire sur l'anatomie du cône et du bois de V Abies Si- birica. Ledeb. Conformément au désir de l’Auteur, cet écrit dont il ex- posa verbalement le contenu, sera publié dans le Bulletin de la Classe. Lecture extraordinaire. 31. Brandt communique à la Classe, au nom de 31. Cienkovsky, professeur à l’Université de St.-Pétersbourg , une note intitulée: Be- merkungen über Stein’s Acineten-Lehre. Sur la recommandation de 31. Brandt, cette note sera insérée dans le Bulletin. Rapport. M. Brandt présente le manuscrit de la première partie du Cata- logue do la collection entomologique do l’Académio Impériale des sciences de St.-Pétersbourg, contenant le genre des Lépidoptères di- urnes, rédigé par 31. 31énétriés. Dans le rapport, qui accompagne cette pièce, 31. Brandt expose combien il est à désirer que la pu- blication de ces catalogues, commencée avec taut do succès, n'eprouve pas d’interruption. Pour atteindre ce but, et eu égard aux nombreuses occupations de 31. 31énétriés en qualité de conservateur du 31uséo 33() Bulletin physleo - mathématique 336 zoologique, M. Brandt pense qu’il est indispensable d’engager M. Brchmer, de continuer à prendre part à la confection des dits cata- logues, et de lui accorder sur la caisse économique une rémunération temporaire. M. Brandt termine son rapport en baissant observer qu’il serait bon d’ajouter à la collection des catalogues du Musée une pré- face et un litre général par exemple: Enumeratio objectorum, quae in Museo Zoologico Academiae Scientiarum servantur. — La Classe décide 1) de faire imprimer le catalogue des Lépidoptères diurnes, livré par M. Ménétriés; 2) de munir d’une préface et d’un titre gé- néral tous les catalogues du Musée zoologique qui seront publiés; 3) de prier S. E. M. le Vice-Président d'accorder à M. Brehmer, pour cette année la rémunération nécessaire et 4) de présenter au Prince Davyd off, conformément au désir de M. Brandt, une copie du rap- port qu’il a présenté à la séance d’aujourd’hui. Correspondance. M. Nicolas Fuss, frère du défunt Secrétaire perpétuel, adresse un rapport à la Classe relatif à la continuation de l’impression des oeuvres puslhumes d'Euler, dont son frère et lui , avec la coopération de M. Tchébychev, se sont occupés ces dernières années. M. N. Fuss, en rappelant à l’Académie que le nombre de pièces manuscrites d’Euler, non publiées , trouvées dans les papiers de son père, ayant été trop considérable pour entrer dans un seul volume, il fut décidé d’en for- mer deux, le premier devant contenir tout ce qui se rapporte à la théo- rie des nombres et à l’analyse, et le second, à la Mécanique , l’Astro- nomie et la Physique. Outre ces manuscrits, ou trouva encore trois livres sous le titre commun Adversaria mathematica, dans lèsquels les aides et les élèves d’Euler inscrivaient ses recherches et ses calculs, dont la rédaction était faite par eux. Les articles les plus importants, tirés de ces Adversaria mathemathica , sont insérés dans le premier tome, et quant à leur choix, c’est M. Tchéby c h e v qui y a coopéré avec le plus grand zèle. De plus, ce premier tome contiendra: a) les lettres d’Euler à N. Bernoulli; b) deux lettres de Frédéric le Grand à Euler et c) les lettres de Lagrange. Toutes ces lettres avaient été d’abord destinées par le défunt P. Fuss à former le troisième volume de la Correspondance mathématique et physique, publiée en 1843; plus tard, il se décida à les faire entrer dans le premier tome des oeuvres pos- thumes d'E il 1er. L’impression de ce premier tome est presqu ’achevée: il ne lui manque que les lettres de Lagrange, qui occuperont moins de deux feuilles. Ce volume contiendra à peu-près 70 feuilles d’impression. Quant au second tome, auquel il manque encore le traité de physique, qui remplira de 10 à 13 feuilles, il se composera de 63 à 70 feuilles d impression. M. N. !• uss ajoute que les planches qui doivent accom- pagner les deux volumes sont en partie tracées au net et plusieurs déjà gravées. De plus il rappelle que la bourgeoisie de la ville de Bàle a envoyé, pour l’ouvrage qui se publie, un portrait gravé sur cuivre, do Léonard Euler, leur illustre concitoyen. M. Fuss termine son rapport, en demandant l’autorisation d’achever ce travail, déjà si avancé; il ne demande pour cola aucune rémunération, et désiro seulement consacrer le peu de loisirs que lui laissent ses occupations obligées à une lâche qu'il regarde comme un devoir sacré vis-à-vis de son défunt frère, et comme un hommage rendu à la gloire de son immortel aïéul. La Classe sympathisant pleinement avec les sentiments nobles et dés- intéressés exprimés par M. I' n ss, accepte avec reconnaissance sa propo- sition, en conséquence de quoi, lui et M. Tchébychev, veilleront, dorénavant, à l’impression des oeuvres posthumes d’Euler, dont la publication sera do suite reprise. En même temps la Classe émit le désir que M. W. Struve s’adjoigne à MM. Fuss et Tchéby- chcv pour la rédaction do la préface à cet ouvrage, préface qui doit être écrite en latin. M. Struve y consentit avec empressement. M. Jacobi informe la Classe qu’il a reçu une lettre de M. Wöh- JO[, par laquelle ce savant accuse avec reconnaissance la réception du diplôme de Membre correspondant de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg . M. Jantcheffsky, arpenteur de district, envoie de Witebsk la description d’un instrument de son invention pour la mesure des dis- tances , en tant que cette opération est nécessaire pour le lever des plans au moyen de la planchette. II prie l’Académie de vouloir bien examiner sou télémètre. La Classe en chargea M. 0. Struve. M. Sémenoff, lieutenant du régiment de ligne de Jakoutsk, rési- dant à Pétersbourg, envoie un manuscrit sans titre, contenant la des- cription d’une machine de son invention destinée à utiliser la pression atmosphérique. La Classe en commit l’examen à M. Tchébychev. M. Elpatievsky, étudiant de l’Université de St.-Pétersbourg, en envoyant un instrument mathématique, qu’il appelle compas universel, avec une description manuscrite de son usage, prie l’Académie de lui en communiquer son avis. M. Jacobi fut chargé d’examiner cet in- strument. M. Bouniakovsky présente une circulaire, signée par M. Pe- ters, qui contient des observations de la comète, découverte par M. Winnecke le 2 (14) janvier. Ces observations se rapportent à la se- conde moitié du mois de janvier, c’est-à-dire du 14 au 31 de ce mois, nouveau style. A1T1T01TOE BIBLI03nAPHIQUS. Mélanges mathématiques et astronomiques tirés du Bulletin physico - mathématique de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Tome II. Ire livraison. Pag. 1 — 112. Contenu : page Otto Struve. Beobachtungen des Bielaschen Cometen im Jahre 1832, angestellt am grossen Refractor der Pulkowaer Stern- warte. (Extrait.) 1 So MOV. Mémoire sur les axes et les moments principaux des corps homogènes 5 L. L. Lindeloef. Ueber die Verbesserungen und die Genauigkeit der von Hevelius mit seinem grossen Sextanten gemessenen Slernubstände, ein Beitrag zur Geschichte der astronomi- schen Instrumente 33 P. Tcuebychev. Sur l’intégration des différentielles qui contien- nent une racine carrée d’un polynôme du troisième ou du quatrième degré. (Extrait.) 43 W. Struve. Rapport sur l’ouvrage de M. Liapodsov: Résultats des observations sur la grande Nébuleuse d’Orion, faites à l’aide de la grande lunette parallaclique de Kazan 43 V. Bouniakovsky. Note sur les maxima et les minima d’une fonction symétrique entière de plusieurs variables 49 Savitsch. Sur les valeurs numériques des constantes qui entrent dans les formules de Laplace et de Bessel pour le calcul des réfractions astronomiques, et sur la détermination du coeffi- cient de la réfraction terrestre 60 Bolotov. Exposé de la projection de M. Gauss 84 Otto Struve. Résultats d’observations faites sur des étoiles dou- bles artificielles 102 Prix: 40 Cop. arg. — 14 ISgr. Emis le 24 mars 1855. A? 310. 511. BULLETIN DE Tome XIII. JW 22. 23. LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l'enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevskj-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTert IlpaBjeuiH), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MEMOIRES. 18. Sur un èboulement qui a eu lieu dans le voisinage de Toula. Avec une carte. Abich. NOTES. 13. Sur l'action de l'aniline sur ïisatine , la bromisatine et la chlor isaline. A. Engelhardt. 14. Sur quelques corps nouveaux de la sérié propionique. Zinin. RAPPORTS. 2. Sur Capra Aegagrns. Rapport destine pour l'ouvrage de M. Tschicha- tscheff sur l'Asie mineure. Brandt. BULLETIN DES SÉANCES. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. geognostisch bestimmt von einander geschiedene geologische Bassins getrennt wird. Diese für die hydrographischen Ver- hältnisse des mittleren Russlands so folgereiche Bodenan- schwellung, dehnt sich zwischen den Breiten von 52 und 54 über einen Raum von wenigstens 5 Längengraden aus. Eine Linie, die von Archangel in grader Richtung bis zum asovi- schen Meere geführt wird, durchsetzt zwischen den Flüsschen Tschern und Solowa eine Plateauregion, wo sich mit 900 und 1000 Fuss die wahrscheinlichen Maxima östlicher absoluter Erhebung jener ausgedehnten Wasserscheide finden, deren mittleres höchstes Niveau sich mithin nur etwa 300 Fuss un- ter demjenigen befindet, welches das westliche Ende der gra- nitischen Steppe mit 1328 Fuss bei Kremenetz erreicht, dem die Pinskischen Sümpfe nördlich vorliegen l); wahrscheinlich der höchste Punkt im europäischen Russland zwischen dem Golf von Finnland und dem schwarzen Meere. Das geognostische Verhalten dieser devonischen Wölbung deren mächtige Kalksteinschichlen von Orel aus nach Norden unmittelbar unter dem Diluvium ruhen ist in den tiefen und senkrechten Einschnitten der Okka hei Orel, der Suscha hei Mtzensk, der Tschern hei Tschern und der Plowa bei Ser- giewsk klar zu beobachten2). An derUpa, Woronka undSiesrha sind die obersten Glieder der Formation am Besten erkennbar und selbst bis dahin genau zu verfolgen, wo sie unmittelbar das Liegende der Kohlenführenden Sandsteine bilden. Im Allgemeinen sind es Schichten eines platlenformigen reinen 1) I. c. Tom. I. p. 21. 2) 1. c. p. 57. MÉMOinSS. 18. Ueber einen in der Nähe von Tula Statt gefundenen Erdfall; von ABICH. (Lu le 1 septembre 1854.) (Mit einer Karle.) Auf Befehl Sr. Majestät des Kaisers wurde mir von der K. Akademie im Juni der Auftrag ertheilt, das Phänomen einer lokalen Bodeneinsenckung, welches sich im Frühjahre dieses Jahres in der südlichen Hälfte des Gouvernements von Tula ereignet hatte zu untersuchen, und die Gründe, welche dasselbe veranlassten zu ermitteln. Diese Gründe sind aber keinesweges an der Oberfläche selbst zu erkennen, vielmehr können sie allein in den geo- gnostischen Verhältnissen der Umgegend selbst gefunden werden, wo die Erscheinung sich ereignete. Ich schicke des- halb dem Berichte meiner Wahrnehmungen am betreffenden Orte einige Bemerkungen über die lithologische und strati- graphische Natur der Formationen voran, welche das Ter- rain in der südlichen Hälfte des Gouvernements Tula zusam- mensetzen, und stütze diese Bemerkungen theils auf meine eigenen, theils auf die Untersuchungen meiner Vorgänger auf diesem Gebiete. Die geognostische Betrachtung hat ihren naturgemässen Ausgang hier zunächst von jener breiten und flachgewölbten Zone devonischer Bildung zu nehmen, von welcher Mure hi- son1) zeigte, dass das europäische Russland durch sie in zwei 1) Murcliissou Russia Tom. I. p. 53. 330 Bulletin physico - mathématique 340 kohlensatiren Kalkes, der mit anderen ab wechselt, die mehr thonbaltig uiid merglich werden und auch wohl stellenweise in reinen Thon übergehen, der aber nirgends eine bedeutende Mächtigkeit erlangt. Spirifer glaber , Terebralula Puschiana , Orthis crenistria und 0. resupinala nebst vielen Echiniden- und Crinoiden-Ueberre- sten, gehören zu den wesentlichsten biologischen Merkmalen dieser obersten devonischen Schichten. Unmittelbar unter ihnen bedingt vermehrter Hinzutritt der Magnesia, der Eisen- oxyde und des Sandes das vorwaltende Erscheinen von gelb- lichen Dolomiten, ibonigen, rostbraunen und grünlich grauen Mergeln und eisenreichen Sandsteinen, durch welche ein Uebergang aus der eigentlichen Kalksteinformation in die des al t en b un ten Sand s te i ns (Old red.) vermittelt wird. Die Mächtigkeit der zusammenhängenden Kalkbildungen, innerhalb der vorerwähnten devonischen Wölbung darf direk- ter Beobachtung zu Folge, welche die Grabung eines Brun- nens ohnweit Tschern gestattete zu vierhundert Fuss ange- nommen werden. In den westlichen Gouvernements dagegen wie bei St. Petersburg, Riga, Mitau, Pskow und Nowgorod reducirt sich die Mässigkeil derselben Kalkbildungen auf etwa hundert Fuss1). Die massenhaft entwickelten Sandsteine, welche in den genannten Gouvernements so reich an Fisch- resten sind: Pterichthrjs, Cocosteus, Lamnodus , Cricodus etc., und daselbst das Hangende des devonischen Kalksteines bilden, fehlen weiter südlich innerhalb der devonischen Wölbung gänzlich, indem sie wahrscheinlich durch einen Theil der un- teren Kalkschichten ersetzt werden, die dort aus paläontolo- gischen Gründen als ihre Aequivalente anzunehmen sind. Auf einem solchen horizontalen Untergründe finden sich nun längs des ganzen nördlichen Abhanges der devonischen Wasser- scheide die sämmtlichen Glieder der unteren Etage der Berg- kalkformation successiv abgelagert, die sich als ein grosses zusammenhängendes Ganzes über das nördliche europäische Russland bis zum Eismeere ausdehnt und grösstentheils von jüngeren Bildungen verdeckt wird. Diese Anlagerung der Steinkohlenformation findet aber an dem Hachen Nordabfalle der devonischen Wölbung dergestalt Stall, dass die jüngeren Schichten in der Richtung gegen Norden successiv zurücktretend über die älteren Schichten gleichsam hinweggeschoben erscheinen. — Ueberall wo na- türliche oder künstliche Enlblössungen bis zu mässigen Tiefen eine Beurtheilung der Lagerungsverhältnisse gestatten, zeigen sich in Bezug auf regelmässige Verlheilung und Ausbildung jener Schichten fast immer Störungen, die zu der Annahme leiten, dass diese Niederschläge unter dem dominirenden Ein- flüsse solcher Bedingungen erfolgten, wie sie an dein Strande eines starken Bewegungen unterliegenden Meeres gewöhnlich éind und dass wiederholte Eingriffe von Hebungen und Sen- 1) Der Allo rolhc Sandstein (Old. Red) mit seinen grünen und rothen Mergeln, und an einigen Stellen silurische Schichten, bilden hier so- gleich die unterliegende Formation. kungen veranlassenden Kräften später auf die gesaminle Schichtenfolge wirksam gewesen sind. Die Vermischung der Elemente älterer und jüngerer locke- rer Ablagerungen, die Zerstückelung fester unterirdischer Gesteinslager und die vielfachen Verwerfungen und Verschie- bungen, welche zusammen die Auffindung eines Lagerungs- gesetzes von durchgreifender Gültigkeit innerhalb jenes Ter- rain fast unmöglich machen, sind geognostisch begründete Thatsachen, die den so eben angedeuteten Voraussetzungen völlig gemäss erscheinen. Die unterste Schicht der Bergkalkformation, welche dem vorhinangedeuteten devonischen Kalksteine und dessen nicht seilen Gyps führenden Mergeln unmittelbar aufgelagert ist, besteht aus lockerem Sande oder einem festen Sandsteine (Siehe aa auf dem Längendurchschnitt) von verschiedenem Korn und äusserst wechselnder Farbe, die vom Schneeweiss bis zum Ziegelrolh und dunkel Scbwarzbraun alle Nüancen durchläuft. — Reich an Eisenoxyd und Eisenoxydhydraten schliesst dieser Sandstein zumal in seinen untersten Abla- gerungen, mithin dem devonischen Kalkstein ganz nahe, durch Eisenoxyd petrificirte Pflanzenreste (Sligmaria froides) ein, deren einstige Repräsentanten sehr wahrscheinlich auf dem- selben Sandboden wuchsen, der dem devonischen System un- mittelbar aufgeschwemmt worden war. — Dünne hellgraue Thonschichten parallel und wellenförmig den Sandstein durch- ziehend, überlagern den letzteren. Mit zunehmender Mäch- tigkeit gehen jene Thonschichten in Kohlen und Brandschiefer und endlich auch wohl in eine reine, aber fast immer schwe- felkiesreiche Kohle über, werden aber ihrerseits wieder von Sandstein bedeckt. — Unter solchen Lagerungsverhältnissen wird eine unreine biliumnöse Kohle von 40 bis 50°/o brenn- baren Stoff, bisweilen in Lagern von zwei Arschinen Mächtig- keit gefunden. Indess sind die durch dergleichen Funde schon so oft angeregten Erwartungen aufbauwürdige Kohle, durch plötzliches Auskeilen und Wiederverschwinden unzusammen- hängender Kohlenlager und Nester stets getäuscht worden. Die Mächtigkeit des kohlenführenden Sandsteins mit Inbegriff der Kohlenthone. wechselt im Verhällniss der geringeren oder grösseren Entfernung vom devonischen Systeme und Statt gefundener lokaler Erosionen ungemein, so dass seine Dicke bisweilen nur einige Fuss, an anderen Stellen aber 10 bis 12 Faden beträgt. Ein gelber Thon von geringer Mächtigkeit, bald ohne alle , organischen Reste, bald mit Stielen und Tafeln von Crinoiden erfüllt, folgt auf die kohlenführenden Schichten. Ueber die- ser Meeresbildung breitet sich auf das Neue eine blaue Thon- ; schiebt von einem Fuss bis 2 Arschinen Mächtigkeit aus, mit nur geringen Spuren von Kohle, welche gänzlich aufhören, ( wo der Thon in einem röthlichen und grünlichen Lehm über- geht. — Auf dem so eben erw ähnten blauen Thone ruht nun der untere Bergkalk, hauptsächlich durch Produclus gigas charakterisirt. — Im Tulaschen und Kalugaschen Gouverne- ment über einen grossen Flächenraume entwickelt, verbirgt sich dieser Productus im Sandstein von Treuil bei St. Etienne1), im Swansea Thaïe in Glamorganshire in South Wales2) wie bei Newcastle, ins- besondere aber das Vorkommen derjenigen Baume, welche wie in der Bay von Fundy in Neu-Schottland3), so wie im Kohlendistrikte von Sidney auf der Insel Cape Breton4) in Kohlenschichten wurzelnd, bis zu Höhen von 13 und 25 Fuss horizontale auflasernde Sedimentschichten durchsetzen. In diesen letzteren Fällen, wo Sedimentschichten schwache Koh- lenflölze bedecken, in welchen hohe Stämme wurzeln, ver- mogte der Vegetationsprocess der sinkenden Bodenbewegung nicht zu folgen, und Thon und Schlammablagerungen mussten ihn mithin frühzeitiger ersticken. Ich habe eine Schwarzerde, die derjenigen des mittleren europäischen Russlands physikalisch völlig vergleichbar ist, auch an denjenigen Theilen des nordwestlichen Abhanges des Kaukasus gefunden, welche der Peripherie der umfangreichen hemisphärischen Massenanschwellung angehören, deren Mit- telpunkt vom Elburuz eingenommen wird. Auf den Höhen des Tafelberges von Tjomnolesk, der als isolirtes Gebirgsglied jener nördlichen kaukasischen Abhänge das Plateau von Sta- vropol überragt, ruht der Tschernosjom in absoluten Höhen von IG80 bis 2430 Fuss in bedeutenden Ablagerungen auf Diluviallehm. An vielen Stellen bildet derselbe die unmittel- bare Bedeckung von thonigsandigen Meeresschichten, die als wahre Faluns mit den wohl erhaltenen Resten einer mittel- tertiären Fauna erfüllt sind, die mit der von Wolhynien und Podolien5 *) viele Specien gemein hat, und identisch mit der- jenigen ist, welche in den Fundamentalschichten von Tagan- rog0), so wie in denjenigen der nördlichen Hälfte der Halbinsel von Kertsch und der südlichen von Taman gefunden wird7). 1) Elie de Beaumont et Dufrosnoy. 1. c. Vol. I. pag. 510. 2) Mémoires of the geological survey of great Britain. Vol. I. p. 183. 3) Charles Lyell, 1. c. Vol. II. pag. 179 — 1S8. 4) Brown section of the lower Coal Measures of the Sidney Coal Acid in the Island of Cape Breton. Quarterly Journal of the geological society of London. VI. pag. 115. 5) Duhois de Montpereux. Conchiliologie du Plateau Volhynie, Podolien. Berlin 1831 und Eichwaldt, IlajeoBTOJoria Pocciii. Chhkt- neTOpCypn. 1850, und Paläontologie de la Russie. Stutgard 1853. G) Murchison, 1. c. Vol. I. p. 296. Vol. II. p. 498 u. 499. 1) Von den auf den Plateauhöhen von Tjomnolesk von mir gesam- melten. gut bestimmbaren Specien, nenne ich hier vorläufig einige der wichtigsten : J lactra ponderosa Eichw. » pndotica Eichw. Cardium Fitloni d'Orb. » protractum Eichw. » exiguum Lam. Cardila elonguta lironn. Mndiola marginata Eichw. Modiola navicula Dub. Tellina subcarinala Broc. Buocinum Verneuilli d’Orb. » baccatum Bast. Pyrula [grant fera Michel.?) Bullina Usturtensis Eichte. Traduis Blainvillei d’Orb. Wirbel und audere Knochonfragmento eines Cetaceum wahrscheinlich Cetolhcrimn Rathkii Brandt, fanden sich in einem festen porösen Mu- schelkalk zusammen eingeschlossen mit Cardium Fittoni, Mactra pon- derosn u. podolien , einem viele Foraminiferen beherbergenden kalkigen Sande aufgelagerl. Nach diesen Wahrnehmungen gab mir die weiter fortgesetzte geognoslische Untersuchung des Stavropolischen Hochlandes Auch hier in den spaltenartigen Klüften und Einbuchtun- gen dieses nach allen Seiten steil abstürzenden Plateaulandes von Tjomnolesk, aber vorzugsweise an den vom Gebirge ab- gewendeten nach Nord und Nordwest gerichteten Seiten des selben, zeigen sich in Bezug auf Anhäufung und Reinheit des Tschernosjom ganz ähnliche Verhältnisse, wie sie von Char- kow an, längs der Steilränder der Kreide und an den Jurahö- hen des rechten Donnetzufers, zumal bei Izium wahrzuneh- men sind. Die bedeutende Niveaudifferenz, unter welcher diese gleich- artigen und höchst wahrscheinlich gleichzeitigen Bildungen der Schwarzerde, längs der südwestlichen Grenze ein und des- selben Systems ehemaliger grosser Süsswasserbecken Süd- Russlands bei Izium u. Tjomnolesk sich darstellen, bedingt für die Lösung des Gesammtproblems eine neue und unerwartete Schwierigkeit. Der Versuch, diese letztere durch die Annahme einer mit der Entstehung des Tschernosjom isochronen Con- tinentalerhebung zu lösen, verlangt hier neben der Voraus- setzung, dass der ganze nördliche Kaukasus an dieser Hebung Theil genommen, noch das Hinzuziehen des Wahrscheinlich- keits-Satzes, dass der Effekt dieser Bewegung mit der Annä- herung an das Gebirge überhaupt zugenommen hat. Die Geologie des kaukasischen Isthmus im Zusammenhänge aufgefasst, eröffnet Anschauungen und Thatsachen, Angesichts welcher das Gewagte, was in dieser wie in früher entwickel- ten Vorstellungen liegen könnte, verschwindet. Das wieder- holte Dagewesensein bedeutender Terraindislokationen und gewaltsamer Störungen der Lagerungsverhältnisse sämmt- licher Sedimentairschichlen von den, daselbst vorhande- nen älteren bis zu den allerjüngsten und zwar vorzugsweise durch das Moment der Senkung ursprünglich horizontal abge- lagerter Schichten vermittelt, wird längs des nördlichen wie des südlichen Gebirgsabfalles zur Evidenz erhoben. Mit diesen Erscheinungen der Senkungen, deren wichtigste Schauplätze ich in den Regionen des schwarzen wie des caspischen Meer- bassins erkenne, sind aber grade diejenigen partiellen Niveau- veränderungen der Erdoberfläche bezeichnet, welche eine rationelle Auffassung der Vulkanität als nothwendige Reaktio- nen gleichzeitiger Lokalerhebungen im Umkreise ihrer Wirk- samkeit überall zu fordern berechtigt ist. Zu nahe lagen hier diese Verhältnisse um sie nicht zu be- rühren; auch wünschte ich dabei meiner Ansicht von der Wichtigkeit einen motivirten Ausdruck zu geben, welche eine zum Schluss geführte Untersuchung über die topographi- sche und geognostische Vertheil ung des Tschernosjom irn europäischen und asiatischen Russland, besonders dann haben wird, wenn ihre cartographische Darstellung mit einem sorg- fältigen hypsometrischen Nivellement der Räume sich verbin- det, die von der Schwarzerde eingenommen werden. t a sehr bald die Ueberzeugung, dass unsere bisherigen Vorstellungen von der Natur der sogenannten aralokaspischen Bildungen und deren ver- j meintlichen Ablagerungen auf den nördlichen Abhängen des Kaukasus einer bedeutenden Correction bedürfen. 357 de l’ Académie de Saint-Pétersbourg. 358 1T O T S S. 13. Leber die Einwirkung des Anilins auf Isa- tin, Bromisatin und Culorisatin; von A. ENGELHARDT. (Lu le 16 février 1855). Bei der Einwirkung von trockenem Ammoniak auf eine Lö- sung von Isatin in wasserfreiem Weingeist erhielt Laurent l), wie bekannt , Imesatin, dessen Bildung folgendermassen aus- gedrückt wird: C16H5N04 -+- NH3 — H202 = C1GH6N2 *02. Isatin. Imesatin. Ich machte dieselbe Reaction mit Anilin und erhielt bei der Einwirkung von Anilin auf Isatin, Bromisatin und Chlor- isatin, dem Imesatin ähnliche Verbindungen. Diese Verbin- dungen, welche ich Phenyl-lmesalin, Phenyl- Bromimesatin und Phenyl- Chlorimesatin nenne, sind Copulationen des Isatins, Bromisatins und Chlorisatins mit Anilin, unter Abscheidung eines Atoms Wasser (H202) und zwar: 1) Phenyl- Imesatin = C28!!1 °N202 = C16H5N04 -+- C1 2H7N — H202. 2) Phenyl - Bromimesatin = C28H9BrN202 = ClcH4BrN04 h- Cl2H7N — H202. 3) Phenyl - Chlorimesatin =z C28H9CIN202 = C16H4CJN04 -f-C12H7N — H20*. 1) Phenyl- Imesatin. C28H10N2O2. Diese Verbindung wird erhalten, wenn man 7,35 Theile Isatin in einer geringen Menge Weingeist auflöst , alsdann zu dieser Lösung 4,65 Th. Anilin hinzufügt , bis zum Kochen erwärmt und zur Abkühlung hinstellt. Nach einiger Zeit (zuweilen nach einigen Tagen, wenn näm- lich zu viel Weingeist angewandt und das Isatin , so wie das Anilin nicht in aequivalenter Menge genommen wurden) bildet sich in der erkalteten Flüssigkeit eine Menge gelber, nadel- förmiger, zu Sternen gruppirter Krystalle. Die Mutterlauge, von diesen Kryslallen abgegossen und eingedampft, giebt eine neue Menge, jedoch weniger reiner Krystalle. Aus 7, 35 Grm. Isatin und 4,65 Gm. Anilin erhielt ich im Ganzen 10,5 Grm. j Phenyl -Imesatin. Das auf diese Weise erhaltene Phenyl- Imesatin wurde durch mehrmaliges Umkrystallisiren aus Weingeist gereinigt. Das Phenyl-lmesalin krystallisirt aus Weingeist in glänzenden, gelben, nadelförmigen, zu Sternen gruppirten Krystallen ; unter der Lupe stellen diese Nadeln feine, durchsichtige, scharf zugespitzte Prismen dar. Sie lösen sich leicht in ko- chendem Weingeist, bedeutend schwerer in kaltem ; die Lö- sung hat eine orangengelbe Farbe. In kochendem Wasser 1) Ann. de chim. el de phys. (3. ser.) T 3. p. 484 (1841). sind sie äusserst schwer löslich, die Lösung ist gelb gefärbt und setzt nach dem Erkalten flocken ah, welche aus sehr fei- nen goldgelben Nadeln bestehen, ln Aether ist das Phenyl- lmesatin löslich. Beim Erhitzen auf Plalinblech schmilzt es anfangs zu ei- ner dunkelrothen Flüssigkeit, welche beim Erkalten zu einer amorphen Masse gesteht; dann zersetzt es sich indem es viel Kohle hinterlässt und einen gelben Dampf entwickelt, der un- angenehm auf die Athmungswerkzeuge wirkt. Die weingeistige Lösung des Phenyl-lmesalin nimmt auf Zusatz von Salzsäure beim Kochen eine rothe Farbe an; beim Erkalten dieser Lösnng setzt sich Isatin in Form rother, fla- cher Prismen ab und in der Lösung bleibt salzsaures Anilin, welches leicht an der Reaction mit Schwefelsäure und sau- rem chromsaurem Kali, so wie am Niederschlage mit Platin- chlorid erkannt wird. 0,497 Grm. Phenyl-lmesalin gaben nach der Zersetzung mit Salzsäure 0,302 Grm. Isatin. In Salpetersäure löst es sich beim Erwärmen mit rother Farbe und zwar ohne Entwicklung rothbrauner Dämpfe. In starker Schwefelsäure löst es sich und bildet eine dunkelrothe Flüssigkeit, welche beim Verdünnen mit Wasser eine gelbe Farbe annimmt. Beim Erwärmen mit starker wässriger Kalilösung nimmt es zuerst eine dunkelrothe Farbe an, nachher zersetztes sich, indem es Anilin abscheidet und eine gelbe Lösung (von isatin- saurem Kali) bildet. Diese Lösung wird auf Zusatz von Salz- säure braun und giebt beim Abdampfen und nachherigen Abkühlen Isatin. 0,4013 Grm. Phenyl-lmesalin gaben beim Verbrennen 1,119 Grm. Kohlensäure und 0,184 Grm. Wasser. 0,3163 Grm. Phenyl-lmesalin gaben bei der Stickstoflbe- stimmung 0,290 Grm. Platin. Berechnet. C28 = 168 75,67.. II10 = 10 4,51.. N2 = 28 12,61.. O2 = 16 7,21 C28IIl°N202 = 222 100,00. 2) Phenyl- Bromimesatin. C28H9BrN202. Um diese Verbindnng zu bereiten, wurden 4,52 Grm. Brom- isatin in kochendem Weingeist gelöst , zu dieser Lösung 1,86 Grm. Anilin gefügt, alles gekocht, etwas eingedampft und abkühlen gelassen. Es setzten sich nach dem Erkalten orange- braune Nadeln ab und aus der Mutterlauge wurde beim Ab- dampfen eine neue Menge derselben erhalten; diese reinigte ich durch Umkrystallisiren aus Weingeist. Das aus Weingeist krystallisirte Phemyl-Bromimesatin bildet schöne orangegelbe, seidenglänzende, flache Nadeln, welche sehr leicht in kochendem Weingeist löslich sind, dagegen sich in kaltem Weingeist weniger lösen; in kochendem M asser sind ° * Gefunden. . 76,04. . 509. 12,96. 359 Bulletin physico - mathématique 360 sie beinahe ganz unlöslich, doch färbt sich hiebei das Wasser mit schwach-gelber Farbe. Die weingeistige Lösung des Phenyl-Bromimesatin , mit ko- chender Salzsäure behandelt, färbt sich roth und zersetzt sich in Bromisatin, welches sich beim Abkühlen der Lösung ab- setzt und in Anilin , welches als salzsaures Salz in Lösung bleibt. Beim Erwärmen mit wässriger Kalilösung färbt sich das Phenyl-Bromimesatin anfangs dunkelroth, nachher zersetzt es sich, scheidet Anilin ab, und es bildet sich eine gelbe Lö- sung (von bromisalinsaurcm Kali), welche sich beim Erwär- men mit Salzsäure röthet und Bromisatin abscheidet. 0,392 Grm. der Substanz gaben beim Verbrennen 0,811 Grm. Kohlensäure und 0,125 Grm. Wasser. Berechnet. Gefunden. C28 = 168.... 55, 81. 56,42. II9 = 9.... 2,99 3,54. Br = 80.... 26,58. N2 = 28 9,30. O2 = 16. .. 5,32. C28H8BrN202 = 301 100,00. 3) Phenyl- Chlorimesatin. C28H9C/N202. Zur Darstellung dieser Verbindung wurden 3,5 Grm. Chlor- isalin in 90prozentigem kochendem Weingeist gelöst, zu die- ser Lösung 2,5 Grm. Anilin gefügt, alsdann erwärmt, etwas eingedampft, und zur Abkühlung gestellt. Es setzten sich alsdann aus der Flüssigkeit rothbraune, scharf zugespitzte, flache Prismen ab, welche zu Bündeln gruppirt waren. Das Phenyl- Chlorimesatin löst sich sehr leicht in kochen- dem Weingeist und auch ziemlich leicht in kaltem. Es krystal- lisirl aus stark und plötzlich abgekühltem Weingeist in orange- gelben Nadeln, welche so sehr den Nadeln des Phenyl-Brom- imesatin ähneln, dass man sie schwer zu unterscheiden ver- mag. — Beim allmäligen Erkalten der weingeistigen Lösung des Phenyl -Chlorimesatin kryslallisirt es in flachen zugeschärf- ten rolhbraunen Prismen. In Wasser ist es sehr schwer löslich, doch ertheilt es demselben eine gelbliche Farbe. Die wcingeisligc Lösung des Phenyl-Chlorimesatin zersetzt sich durch Salzsäure in Chlorisatin und Anilin. Mil einer wäss rigen Kalilösung erwärmt, entbindet sich Anilin und es bil- det sich eine gelbe Lösung (von chlorisatinsaurem Kali), wel- che sich beim Erwärmen mit Salzsäure röthet und Chlor- isalin abscheidel. 0,343 Grm. der Substanz gaben beim Verbrennen 0,831 Grm. Kohlensäure und 0,122 Grm. Wasser. Berechnet. Gefunden. C28— 168 . .66.07. II9 = 9 .... 3,51 . . . 3,95. Gl = 35,5 13.84. N2 — 28 . .. 10,91. O2 — 16 6,24. 100,00. Ich versuchte ebenfalls das Isalin mit Nitranilin und Trihroin anilin zu copuliren , doch gelang mir dieses nicht ; auch versuchte ich die Einwirkung des Chlorbenzoyl auf Imesatin, wobei beim Erwärmen sich Salzsäure entwickelte und der Rückstand mit Kali behandelt, den Geruch des Benzonitrils und das Ansehen einer braunen harzartigen Masse hatte. Meines Erachtens ist die Reaction folgende: C161I6N202 Cl4H502 CI giebl Cl6H5N04 -+- Cl4IPN -+- HC/. Imesatin. Isatin. Hierbei zersetzt sich das Isatin mit einem Ueberschuss des Chlorbenzoyls und bildet die harzige Masse. Bei Erforschung der Einwirkung von Chlorbenzoyl auf Isa- tin bemerkte ich, dass bei schwacher Erwärmung das Isatin sich im Chlorbenzoyl auflöst und beim Erkalten ohne Verän- derung herauskrystallisirt ; beim heftigen Erwärmen aber entsteht eine Zersetzung, wobei sich eine schwarze kohlige Masse bildet; einmal sogar erhielt ich ein dunkelblaues kry- slallinisches Pulver, welches sich kaum in Weingeist löste. St. Petersburg, 10. Februar 1853. 14. Uf.ber einige neue Körper aus der Propy- lenylreihe; von N. ZININ. (Lu le 16 février 1858. Die Gruppe C6 H. ist derselben Ersetzungen fähig, welche den Aethylgruppen C nH,t-|-1 eigenthiimlich sind, und bei der Copulirung dieser Gruppe mit Säuren erhält man Körper, welche den Aethylverbindungen dieser Säuren entsprechen. Das Jodpropylenyl verhält sich wie eine der Jodwasserstoff- säure entsprechende Verbindung und die alkoholische Auf- lösung desselben wirkt schon, obgleich nur langsam, auf Kalisalze ein. Bringt man aber Jodpropylenyl mit Silber- salzen zusammen, so findet bald eine starke Erhitzung des Gemenges statt, das Silbersalz verwandelt sich in Jodsilber, und es bilden sich neutrale Körper, welche so wohl die Pro- pylenylgruppe als auch die in dem angewandten Silbersalze enthaltene Säuregruppe enthalten. Die Reaction ist rein, und, wenn eine hinreichende Menge Silbersalz genommen wird, so entspricht die erhaltene Menge des Körpers jeder- zeit genau der des angewandten Jodpropylenyls. Gutgetrocknetes, reines essigsaures Silber wurde in einer Retorte mit nahezu seinem Aequivalente Jodpropylenyl übergossen (gewöhnlich wurde ein kleiner Ueberschuss des Silbersalzes genommen) und das Gemenge mit einem Glasstabe durcheinander gerührt ; nach einigen Minuten begann die Einwirkung und , wenn nicht zu wenig von beiden Substanzen (wenigstens 4 Gramm von jeder) an- gewendet worden, und die Retorte damit ungefähr bis zur Hälfte angefüllt war, so fand dabei eine hinreichende Er- hitzung statt, um fast die ganze Menge des Acetopropylenyl 1#| ill F i't ii bi C,sH9C/N202 = 256,5 361 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 362 überzudestilliren. Dabei gebt übrigens ein wenig der Zer- setzung entschlüpfendes Jodpropylenyl mit über, und um dies zu Verbindern , richtet man den Apparat am besten so ein, dass das während der Reaction sich verflüchtigende an den Wänden und im Halse der Retorte sich verdichtet und auf die Salzmasse zurückfliesst. Um nachher die ganze Menge des gebildeten flüchtigen Produktes zu erhalten, setzt man die Retorte so tief als möglich in ein Chlorzink- oder Oelbad und erhitzt allmälig von 100 bis 110 oder 115°C. Das Ge- wicht des ganzen Apparates vor und nach dem Versuche bleibt dasselbe, folglich bilden sich keine gasförmigen Pro- dukte und die Quantität des erhaltenen Acetopropylenyls ent- spricht der des angewandten Jodpropylenyls, wie folgende Versuche beweisen : 10.6V Gm. Jodprop. und 10.50 Gm. essigsaur. Silb. gaben 6.37 Gm. Acetoprop. = 50.7%. 10.36 Gm. Jodprop. und 10.36 Gm. essigsaur. Silb. gaben 6.23 Gm. Acetoprop. = 60. 1°/,. 8.40 Gm. Jodprop. und 8.00 Gm. essigsaur. Silb. gaben 4.92 Gm. Acetoprop. = 58,5%. Der Berechnung zufolge soll man aber 59.9% erhalten. Die erhaltene Flüssigkeit destillirt man zuerst nochmals über eine kleine Menge essigsauren Silbers, um einen mögli- chen Rückhalt an Jodpropylenyl noch zu zersetzen, dann über Bleioxyd und endlich für sich, wobei fast alles bei 105°G übergeht. Diese Temperatur, bei welcher das reine Aceto- propylenyl beständig kocht, übersteigt den Kochpunkt des pylenyls über dem das Jodäthyls liegt. Das Acetopropylenyl ist leichter als Wasser und lösst sich nur sehr wenig in demselben auf, mischt sich aber in allen Verhältnissen mit Alkohol und Aether. Es reagirt neutral , hat einen dem Essigäther ähnlichen, aber etwas scharfen Geruch undeinen scharfen ätherischen Geschmack. — 0.341 gaben 0.743 Kohlensäure im Kaliapparate und 0.003 im Kalirohre, im Ganzen also 0.746, entsprechend 59.66% Kohlenstoff; und 0.252 Wasser, entsprechend 8.21% Was- serstoff. 0.390 gaben 0 854 Kohlensäure im Kaliapparate und 0.004 im Kalirohre , im Ganzen also 0.885 , entsprechend 60% Kohlenstoff; und 0.291 Wasser, entsprechend 8.29 Wasser- sloff. Die Formel C4H3 (C6FJ5)04 verlangt 60Yo Kohlenstoff und 8% Wasserstoff. Das Jodpropylenyl wirkt auch auf trocknes , krystallisirtes benzoesaures Silber ein, hier muss man aber, um alles ge- bildete, flüchtige Produkt überzudestilliren, nach der Vollen- dung der Reaction bis gegen 250°G erhitzen. Weder bei der Einwirkung noch bei dem Ueberdestilliren bilden sich gas- förmige Produkte, denn das Gewicht des Apparates vor und nach dem Versuche ist dasselbe. Die Menge des erhaltenen Produktes entspricht der Menge des angewandten Jodpro- pylenyls : 10.8 Gm. Jodprop. und 15.00 Gm. benzoesaur. Silb. gaben 10.2 Benzoprop. = 94.4%. Der Berechnung zufolge soll man aber 96.4% erhalten. Die erhaltene Flüssigkeit destillirt man noch einmal über eine kleine Menge benzoesaures Silber, dann wäscht man sie mit kohlensaurem Natron, trocknet sie mittelst Chlorcalium und destillirt sie endlich, zuerst über Bleioxyd und dann für sich, wobei fast alles bei 242°C übergeht. Dies ist der Koch- punkt des Benzopropylenyls, welcher ebenfalls fast um 30°G höher liegt, als der des Benzoeäthers. Das Benzopropylenyl ist eine ölartige Flüssigkeit, schwerer als Wasser, in Mel- chern es unlöslich ist ; mit Alkohol und Aether mischt es sich in allen Verhältnissen, reagirt neutral und hat einen dem Benzoeälher ähnlichen Geruch. 0.290 gaben 0.787 Kohlensäure im Kaliappararate und 0.003 im Kalirohre, im Ganzen 0.790, entsprechend 74.29% Kohlenstoff; und 0.169 Wasser, entsprechend 6.44% Was- serstoff. Die Formel Cl4H5 (CaH4) 04 verlangt: 74.04% Kohlenstoff und 6.17% Wasserstoff. Bei der Einwirkung von Jodpropylenyl auf kohlensaures Silber erhält man eine ölartige, ätherische Flüssigkeit, wel- che leichter als Wasser und in demselben unlöslich ist. In Berührung mit Aetzkali , sowohl trocknem, als einer concentrirten wässrigen Auflösung desselben, erhitzen sich die beiden beschriebenen Verbindungen und zerlegen sich, und zwar das Benzoepropylenyl leichter als das Acetopropy- lenyl. Bei vorsichtiger Destillation mit einem kleinen Ueber- schusse von Kali erhält man als Rückstand vollkommen weisse Kalisalze der entsprechenden Säuren, und als Destil- lat aus beiden Körpern eine und dieselbe flüchtige, in allen Verhältnissen in Wasser lösliche Flüssigkeit von schwachem aber stark die Lungen und Augen angreifendem Gerüche. Ihre genaue Untersuchung hoffe ich bald mittheilen zu können. Jodpropylenyl (welches etwas Jod aufgelöst enthält) ver- bindet sich mit Quecksilber viel schneller und leichter als Jod- methyl und Jodälbyl. Das Gemenge venvandelt sich beiin Schütteln sehr bald in eine krystallinische Masse von gel- ber Farbe, aus Melcher heisser Alkohol und Aether leicht die neugebildete Verbindung, das Jodhydargopropylenyl, aus- ziehen. Wenn man die trockne Masse mit Alkohol auskocht, so erhält man beim Abkühlen silberglänzende Schuppen, Melche, da sie in kaltem Alkohol nur schwerlöslich sind, die ganze Flüssigkeit erstarren machen. In Wasser ist dieser Körper fast ganz unlöslich; am Lichte nimmt er, besonders beim Troknen, eine gelbliche Farbe an, behält aber dabei seinen Metallglanz und erleidet keinen Gewichtsverlust. Beim Erhitzen bis 10Ü°C verflüchtigt er sich in der Form weisser. glänzender, rhombischer Tafeln, bei 135° schmilzt er, und gesiebt beim Erkalten zu einer selben krvstallinisehen n . Masse. Bei schneller und starker Erhitzung zerlegt er sich grösstenlbeils und giebt unter Zurücklassung eines kehligen 363 Bulletin pliysico- mathématique 364 Rückstandes ein gelbes Sulimat, aus welchem Alkohol ein wenig unzersetzter Substanz auszieht. Beim Vermischen einer alkoholischen Lösung dieses Kör- pers mit einer Lösung von salpetersaurem Silber scheidet sich der ganze Jodgehalt desselben als Jodsilber aus. Silber- oxyd mit einer alkoholischen Lösung des Körpers digerirt verwandelt sich ebenfalls in Jodsilber; die Flüssigkeit nimmt eine starke alkalische Reaction an, und giebt beim Verdam- pfen eine dicke, syrupartige, in Wasser lösliche, stark alkali- sche Masse, welche bei weiterem Erhitzen zieh verflüchtigt und dabei einen an Angelika und Knoblauch erinnernden Ge- ruch verbreitet. Mit Säuren giebt diese Masse in Wasser und Weingeist lösliche Salze; das schwefelsaure Salz ist in Alkohol nicht sehr löslich und setzt sich daraus als weisses Pulver ab , welches aus kugelförmig zusammengruppirten, mikroskopischen Schuppen besteht. Bei der Analyse erhielt ich von 0.5945 Jodhydrargopropylen 0.3795 geschmolzenen Jodsilbers = 34.49% Jod. 1.148 gaben bei der Verbrennung 0.400 Kohlensäure im Kaliapp. und 0.004 im Kalirohr, also zusammen 0.404, entsprechend 9.59% Kohlenstoff; und 0,143 Wasser, entsprechend L38% Wasserstoff. Die Formel C6II.Hj2I verlangt: 34.51% Jod, 9.78% Kohlen- stoff und 1.35% Wasserstoff. Es unterliegt keinem Zweifel dass der, durch die Einwir- kung des Silberoxyds auf Jodhydrargopropylenyl entstehende Körper sowohl in seinen Eigenschaften als auch in seiner Zusammensetzung dem Hydrargäthyloxyde entspricht und Hydrargopropyloxyd ist, so dass also auch in dieser Hin- sicht die Gruppe CSH. sich den Aethylgruppen analog verhält. nüPPORTS, 2. Bkiucht über eine çur Herrn Tchiua- tscheff’s Asie Mineure bestimmte Arbeit über Capra Aegagrus und die Angoraziege; von J. F. BRANDT. (Lu le 1 décembre 1854.) Als vor einigen Jahren der rühmlicbst bekannte Reisende Tchihatschcff nach seiner Rückkehr aus Kleinasien in St. Petersburg verweilte, schenkte er dem Museum der Akademie einen schönen Balg der echten Angoraziege nebst mehreren Hörnern der Capra Aegagrus. Er knüpfte daran die Bedingung, dass ich ihm darauf bezügliche Artikel für seine Asie Mineure liefern sollte. Da ich nun den Wunsch desselben ganz kürz- lich erfüllt habe und die fraglichen Artikel, namentlich der auf den Aegagrus bezügliche, Thatsachen enthalten, denen selbstständige Untersuchungen zu Grunde liegen, so erlaube ich mir die Classe vom Inhalt derselben in Kenntniss zu setzen und um die Aufnahme der gegenwärtigen Miltheilungen in’s Bulletin zu ersuchen. Der eine der fraglichen Artikel enthält unter dem Titel: "Bemerkungen über Capra Aegagrus , dem Stammvater der gewöhnlichen Hausziegen» eine kurze literärische Geschichte des Thieres nebst Berichtigungen seiner Synonymie. Densel- ben folgt eine umfassende Beschreibung des Männchens und Weibchens im Winterkleide nach Exemplaren unserer Samm- lung, die eine fühlbare Lücke ausfüllen dürfte. Der Beschrei- bung schliessen sich die Resultate der Vergleichung der Schä- del der Capra Aegagrus mit denen der gewöhnlichen Hauszie- gen an. Der dritte Abschnitt handelt von der geographischen Verbreitung des Thieres, die sich mit Sicherheit nur auf das Tauro-Caucasische Gebirgssystem ausdehnen lässt. Im letz- ten Abschnitte des fraglichen Artikels werden endlich die Gründe erläutert, weshalb die Capra Aegagrus als die wahre wilde Stammrace zu betrachten sei, die vielleicht um so mehr Intresse haben dürften, da Pallas hierin noch schwankte und aus Mangel an Material keine volle Entscheidung geben konnte; während den neuern Naturforschern keine so schöne Suite von Objecten zu Gebote stand, wie ich sie dem Museum der Akademie verschaffte. Die Gründe weshalb ich die Capra Aegagrus für die einzige Stammrace der gewöhnlichen Haus- ziegen ( Capra domeslïca var. vulgaris) erkläre, sind nachste- hende. 1) Die Capra Aegagrus besitzt die ganze äussere Gestalt nebst den proportionalen Verhältnissen der gewöhnlichen Hausziegen. 2) Sie stimmt mit den der Urform sich mehr nähernden Varietäten der gewöhnlichen Hausziege, nament- lich mit den in der Schweiz und Griechenland verwildert beobachteten, sogar in der Farbenvertheilung überein. 3) Die Hörnerform zeigt gleichfalls keine Abweichungen von der der eben genannten Varietäten. 4) Der Schädelbau der Aegagrus bietet mit dem der Hausziege so grosse Uebereinstimmungen wie bei den Gliedern einer und derselben Species. 5) Der Aegagrus findet sich auf den Gebirgszügen jener Länder welche die Wohnsitze derjenigen Völker (Israeliten und Assy- rer) waren , von denen wir die ältesten Nachrichten über die Ziegencultur eineslheils in der Heiligen Schrift, anderntheils in uralten Denkmälern besitzen. Ich läugne indess keineswegs, dass manche Formen der als Capra hircus zusammengefassten gezähmten Ziegen nicht einen andern Ursprung haben könnten. Namentlich bin ich nicht ganz abgeneigt den im Vaterlande der Capra Aegagrus ohne Rückschlag sich rein erhaltenden Angoraziegen einen viel- leichtigen andern Ursprung einzuräumen , ohne jedoch densel- ben positiv behaupten zu wollen, da es bekanntlich ja auch langhaarige Katzen und Kaninchen giebt, die neben den kurz- haarigen (gewöhnlichen) sich erhalten. Im zweiten Artikel meiner Mittheilungen für die Asie Mi- neure lieferte ich eine umständliche Beschreibung der echten 365 366 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. Angoraziege. Eine solche schien um so weniger überflüssig, da die fragliche uns mit dem bekannten, trefflichen Stoffen versorgende Race eine nähere Kennlniss verdient, indem sie zu mannigfachen Verwechselungen und Controversen Anlass gab. Den fraglichen Aufsätzen sind zwei Tafeln beigefügt, wo- von die eine ein Horn der männlichen und den Schädel der weiblichen Capra Aegagrus darstellt, während auf der andern die Angoraziege nach dem oben erwähnten Exemplar unse- rer Sammlung abgebildet ist. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 1 6 (28) février 1855. Décès. M. Bouniakovsky annonce une nouvelle perte, bien sensible, que l’Académie vient de faire dans la personne de M. Meyer, qui a oc- cupé le fauteuil d’Académicien pour la Botanique depuis l’année 1839. M. Meyer est décédé dans la nuit du 12 au 13 février. La Classe, pour rendre hommage à la mémoire de leur digne collègue, exprima le désir de faire lithographier son portrait et de le joindre au compte rendu de l’Académie pour l’année 1855. Elle chargea de ce soin l’Aca- démicien Ruprecht, beau-frère du défunt. Lecture extraordinaire. M. Fritzsche communique à la Classe au nom de MM. Zinin et Engelhardt, deux notes, portant pour titres: 1 J Ueber einige neue Körper aus der Propylenylrei/ie. 2 ) Heber die Einwirkung des Anilins auf lsatin, Bromisatin und Chlorisatin. Sur la recommandation de M. F ritzsche ces deux notes seront de suite insérées dans le Bulletin. Rapports. Lu un rapport de. M. Meyer du 26 janvier sur un manuscrit de M. Poupareff, intitulé: B3i\i>i/ci> Ha BaTCityio «P-iopy. M. Meyer, tout en faisant l’éloge de ce travail, observe néanmoins qu’il a besoin d’étre retouché et revu avant d’ètre livré à l’impression. 11 donne en- méme temps quelques indications à ce sujet. Résolu de communiquer la traduction de ce rapport à M. Poupareff, et de l’informer que s’il fait à son manuscrit les corrections et les changements indiqués par M. Meyer, la Classe sera disposée à imprimer son travail dans les uBotanische Beiträge . » M. Tchébychev en portant l’attention de la Classe sur ce que la publication des derniers manuscrits d’Euler, si précieux pour la science, est due, presque en totalité, à l’activité et aux soins infatiga- bles et éclairés du défunt Secrétaire perpétuel P. Fuss, et considérant d’une autre coté que le premier tome de cet ouvrage sera orné d’un portrait d’Euler, propose de mettre à la tête du second tome celui de M. Fuss. La Classe adhérant complètement à l’idée de M. Tchéby- chev, résolut de faire graver sur cuivre ou sur acier le portrait de leur défunt collègue, et de faire entrer ce portrait dans le second tome des oeuvres d’Euler, ainsi que dans le compte rendu de l’Académie. On pourra mettre à la disposition du graveur deux portraits do M. Fuss, dont l’un, peint à l’huile, se trouve à l’Observatoire Central, et un autre, daguérotype, dans la famille du défunt. C’est aux soins de MM. Jacobi, Tchébychev et Nicolas Fuss que la Classe confie les dispositions ultérieures pour la gravure du portrait. Correspondance. Le Directeur du Département du commerce extérieur envoie à l’Aca- démie deux collets en fourrure de castor de rivière, et demande quel- ques renseignements positifs sur ce quadrupède. M. Bouniakovs ky, pour éviter des retards, communiqua de suite à l’Académicien Brandt cet envoi, ainsi que 1 office qui y était annexé, en le priant d’en prendre connaissance, et d’en dire son opinion dans la séance prochaine. M. Brandt, pour s’aquilter de cette commission, présente un rapport en réponse aux trois questions adressées par le Département. Ce rap- port contient les détails suivants: 1ère question. «Quels sont les Gou- vernements et districts de la Russie d’ Europe où l'on trouve des castors de rivière . » Dans les temps les plus reculés les castors de rivière ha- bitaient en troupes nombreuses toutes les localités de la Russie, tra- versées par des rivières ou couvertes de lacs et qui abondent en forêts ou en bosquets de saule et de peuplier. Actuellement ce quadrupède a presque disparu; on ne rencontre guère que des castors solitaires, et cela très rarement, dans les Gouvernements de Minsk et de Grodno, en Lapponie sur le bord du fleuve Ob, dans les provinces du Caucase et dans la Sibérie orientale; 2de question. «Existe-t-il dans ces locali- tés des chasses régulières de castors, et quelles en sont les proportions. » Vu la rarété de ce quadrupède, il n’existe pas, probablement, de chasse régulière. Pour ce qui regarde le nombre approximatif de peaux de castors que ces chasses produisent, l’Académie, malheureuse- ment, ne peut fournir aucune donnée. Le Département du commerce intérieur doit être mieux renseigné à cet égard, et ces sortes de ren- seignements seraient très intéressants pour la distribution géographique du castor de rivière. Sème question. « Quels sont les pays étrangers dans lesquels celte espèce de castor se trouve le plus communément, et existe-t-il quelques caractères particuliers, par lesquels on puisse dis- tinguer le castor de la Russie d’Europe de celui des autres pays.» L’Amérique du Nord et les possessions do la Compagnie Russo-améri- caine abondent en castors. Quant à l’Europe, on n’y a trouvé que des castors solitaires, nommément dans le midi de la France. On en trouve aussi, de temps en temps, sur le bord du Danube, de l’Elbe près de Magdebourg, en Bohème et en Bavière. Dans toutes ces lo- calités on veille rigoureusement à ce que ces quadrupèdes ne soient pas inquiétés. Ainsi, il est peu présumable que des peaux de castors, provenant de la France ou de l’Allemagne, soient mises en vente. Il est du moins certain que les castors d’Allemagne sont d’une grande rareté, même dans les cabinets d’histoire naturelle. D’après tout ce qui vient d’étre exposé on peut dire positivement, que si par hazard on trouve en Russie quelques castors de rivière, ces cas, excessivement rares, ne peuvent nullement être pris en considération dans le commerce. Le Musée académique, malgré tous les moyens dont il dispose, na pas encore pu se procurer un individu de cette espèce. Les tourrures de castor d’Europe et d’Amérique nous arrivant toujours sans la tête et les pattes1 de l’animal, et étant ordinairement privées de leur cou- leur naturelle par la teinture, ne présentent pas de caractères certains auquels on puisse distinguer les deux espères l’une de l'autre. Il n’y a guère actuellement que la configuration du crâne do ce quadrupède qui puisse servir do critérium pour la distinction do 1 espèce d Europe de colle d’Amérique. M. Brandt termine son rapport, en faisant observer que les deux collets en fourrure, qui ont é'é envoyés à l'Académie, sont bien des collets de castor de rivière, et qu'ils appartiennent à I espèce amé- ricaine. 367 Bulletin pliysico - mathématique 36S Résolu de communiquer au Département du Commerce extérieur le rapport de M. l’Académicien Brandt in extenso en lui faisant par- venir les deux fourrures, qui avaient été envoyées à l’Académie. M. Baumgärtner adresse à l’Académie une lettre de Froibourg (Baden), datée du 29 Décembre 1854, accompagnée de deux ouvrages qu'il a publiés l’année dernière, et qui portent pour titres: Lehrbuch der allgemeinen Pathologie und Therapie. Stuttgart 1854. 8. Nähere Begründung der Lehre von der Embryonalanlage durch Keimspal Hin- gen und den Polarisationen der organischen Körper. Stuttgart 1854. 8' 31. Baumgärtner, dans sa lettre, exprime le désir de connaître l’opi- nion de l’Académie sur ces travaux. La Classe en corpmit l’examen à MM. Brandt et 3liddendorff, qui feront, s’il y a lieu, un rapport sur ces ouvrages. Lu une communication, datée de Breslau du 10 février, par laquelle M. Goeppert accuse réception du Diplome de Membre correspondant de l'Académie, et donne en même temps quelques indications sur un ouvrage paléontologique qu’il prépare pour l’impression, sous le titre: Flora der Permischen Gebilde oder des Kupferschiefergebirges. 31. Ru- precht est chargé de prendre connaissance de cette communication de 31. Goeppert, et de rapporter à la Classe s’il n’y aurait pas lieu d’en insérer un extrait dans le Bulletin. 31. 3Iagnus, informé par 31. Bouniakovsky de sa nomination au grade de membre correspondant, le prie, par une lettre datée de Ber- lin, du 16 février, d’exprimer à l’Académie sa vive reconnaissance pour la distinction dont elle a bien voulu l'honorer. Séance du 2 (14) mars 1 855. 31. Bacr, arrivé d'Astrakhan, vint assister à la séance. Propositions. Conformément à la proposition verbale de l’Académicien Brandt, M. Ruprecht est chargé par la Classe, provisoirement, des fonctions de Directeur du 31usée Botanique en remplacement de M. 31eyer. Sur la proposition de 31. Jacobi, à laquelle adhérèrent plusieurs autres membres, la Classe décide que pour tenir les Académiciens au courant des acquisitions bibliographiques de l’Académie, la Direction de la Bibliothèque sera priée de se charger du soin de faire imprimer et de distribuer à tous les membres de la Conférence la liste des acquisitions faites pour chaque semestre. La Direction de la Biblio- thèque sera informée de cette décision. Correspondance. Le Département du Commerce extérieur adresse à l’Académie la copie de doux rapports, savoir: 1) un rapport de la Direction du bu- reau de douane de la quarantaine de Bakou du 17 janvier, No. 101, relatif aux observations sur la hausse et la baisse des eaux de la mer Caspienno en 1854. Ces deux rapports seront communiqués à 3131. Baer, Lenz cl Abich, et le Directeur du Département du Commerce ex- térieur sera remercié. 31. Grémiatschcnsky, Docleur-ès-sciences naturelles, présente à l'Académie un manuscrit portant pour titre: alIpiiuacniiicKan Bo.iîkcko- ypa.ii.cKaa «I\iopa.» 31. Grémiatschcnsky dit dans sa communi- ealion qu'il a rédigé cet ouvrage à la suite d'un voyage qu’il a entre- pris en 1849, pour des explorations botaniques, dans les slèpes qui avoisinent la 31er Caspienne. II ajoute qu’en s’occupant de la détermi- nation des plantes qu’il avait recueillies pendant ce voyage dans les slèpes, il a eu constamment recours aux lumières et à l’expérience de 31. Clauss, professeur bien connu de l’Université de Dorpat, et qui se trouvait alors à Kazan. Toutes ses déterminations ont été plus tard collationnées par l’Académicien 31eyer qui a lu le manuscrit, et avait l’intention de le présenter lui mémo à la Classe en le recommandant pour l’impression. 31. Grémiatschcnsky prie l’Académie de vouloir bien publier sa Flore à l’instar d’autres travaux de même nature. La Classe charge 31. Ruprecht d’examiner le manuscrit de M. Grémia- tschensky et de faire un rapport sur cet ouvrage. M. Gutzeit de Riga, par une lettre datée du 26 février, de- mande qu’une collection de modèles de cristallographie ( Tesseral-Mo - dell-Sammlung) qu’il a fait parvenir à l'Academie en juillet de l’année 1853, avec une notice, pour le concours des prix Dé mi d off , lui soit renvoyée, parce qu’il a trouvé l’occasion de la vendre. Résolu de renvoyer de suite à M. Gutzeit sa collection, et de l’informer en même temps qu’un rapport sur sa notice ne tardera pas à lut parvenir. Décès. 31. Hausmann, Secrétaire de la Société royale des sciences de Gotting, annonce à l’Académie la mort de Charles Gauss, décédé le 1 1 (23) février, ä 1 heure du matin, à l’âge de 78 ans. Le nom de cet illustre géomètre, l’un des plus profonds génies de notre siècle, a été l’ornement de la liste de nos membres honoraires depuis l’année 1824. Commission Démidoff. La Classe procède à la nomination de trois Commissaires de la Commission Démidoff. Après le dépouillement, institué par billets pliés, 3131. Lenz, Tchébyschev et Jéléznov se trouvèrent élus par la majorité. Ces nominations seront soumises à l’approbation du plenum, dans la séance du 3 mars. A1T1T01T3S BIBLZOGHAPHIQITE. Mélanges mathématiques et astronomiques tirés du Bulletin physico - mathématique de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Tome II. 2de et 3ème livrai- son. Pag. 113 — 291. Contenu: page Dr. 31. G. von Pau cher. Die Gestalt der Erde. (Fünfter und sechster Artikel.) 113 33', Döllen. lieber Dr. 3Vichmann’s Bestimmung der Parallaxe des A rgelander’schen Sterns 173 A. nouoin.. Oßij iiHTerpupouauiH ciicTeiHM ypaoueHÜi, inrlnomuxi. npii.ioaccnic m> Teopin paimoirlicin ynpyrnxt ii ,iiinR;enifl TdcymixT» Thai, 284 P, Tcukdiciiev. Sur une formule d’Analyse 290 Emis le 14 avril 1855. II! I Sfi I t! ll)K KO, * m a litk A? 512. BULLETIN DE Tome XIII. J\f 2k. LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT. PÉTERSBOTR®. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. L — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMBTert IIpaB.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Los abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, àM. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 19. Les Cuscutées du gouvernement de Kiev. Traütvetter. NOTES. 15. L'action de la Bromaniline et de la Chloraniline sur l'Isaline. Engelhardt. CORRESPONDANCE. 3 Flore fossile des formations Per- miennes. Göppert. 4. Découverte d'une comète. Schweizer. MÉMOIRES. 19. Ueber die Cuscutaceae des Kiewschen Gou- vernements. Von E. R. v. TRAUTVETTER zu Kiew. (Lu le 16 mars 1855). In v. Ledebours Flora rossica fehlen in Folge besonderer Umstände die Cuscidaceae gänzlich. Diese Lücke ist so leicht nicht auszufüllen. Die neueren Rearbeitungen der Cuscutaceae Deutschlands und der angrenzenden Länder haben alle älte- ren Angaben über das Vorkommen der Arten dieser Familie innerhalb der Grenzen Russlands unbrauchbar gemacht. Wer daher Zuverlässiges über die russischen Cuscutaceae geben will, hat die Untersuchung derselben ganz von vorn zu be- ginnen. Nirgend indessen dürfte sich ein Material beisammen finden, das erlaubte, über die Verhältnisse dieser Familie in allen Theilen des grossen Reiches durch eigene Anschauung und Untersuchung sich Auskunft zu verschaffen. Für den Augenblick hat es in vielen Fällen auch noch seine grossen Schwierigkeiten, selbst hinsichtlich derjenigen russischen Cus- cutaceae, welche man vor Augen hat, ganz ins Reine zu kommen. Abgesehn davon, dass in neuester Zeit mehrere neue Arten in anderen europäischen Florengebieten auf- gefunden wurden, die nur unvollständig beschrieben wurden und daher ohne eine Vergleichung mit Originalexemplaren mit völliger Sicherheit nicht wiederzuerkennen sind, ergeben sich viele Widersprüche in den neueren Beschreibungen der alten, längst bekannten europäischen Cuscuta- Arten. Beweise hievon findet man zur Genüge in Pfeiffers Arbeit über die deutschen Cuscutaceae in der Botanischen Zeitung von Mo hl und Schlec h ten dal (1846. S. 17 — 24). Wir entbehren demnach überhaupt noch einer festen Basis, von welcher wir bei der Untersuchung der russischen Cuscutaceae ausgehen könnten. Vorliegende Bemerkungen beschränken sich auf die Cus- cutaceae des Kiewschen Gouvernements und überhaupt des südlichen Russlands. Sie machen keinen Anspruch darauf, die Cwscwta-Frage einer genügenden Lösung entgegengeführt zu haben. Dieses Resultat ist späteren Bearbeitern dieses Gegenstandes Vorbehalten, welche nicht, wie ich, blos die Beschreibungen der Haupt-Autoren über besagte Familie zu Rathe ziehen können, sondern auch deren Original -Exem- plare. Ich bemerke noch ausdrücklich, dass vorliegende Arbeit über die südrussischen Cuscidaceae sich auf Beobachtungen an trockenen Exemplaren stützt. Man wird hienach bemessen können, wo ich in meinen Beschreibungen selbst bei einer sorgfältigen Untersuchung der Pflanzen Fehler zu vermeiden nicht immer im Stande sein mochte. Der Bau mancher Organe der Cuscutaceae , gleichwie vieler anderen Pflanzen, kann nur an lebenden Exemplaren ganz sicher erkannt werden. Ein Theil der Widersprüche, welche wir in den von verschiede- nen Autoren gegebenen Beschreibungen der gewöhnlichsten Cuscuta- Arien finden, mag eben daher kommen, dass die Beschreibungen nach trockenen Exemplaren, oder von einem Autor nach trockenen, von einem anderen nach lebenden angefertigt wurden. 371 Bulletin pliysico - mathématique 372 Es dürfte nicht überflüssig sein, auch darauf aufmerksam zu machen, dass die Gestalt des Kelches und der Blumen- krone, so wie das Verhältniss jenes zu dieser und des Saumes [limbus) der Blumenkrone zu deren Röhre (tubus) je nach den verschiedenen Stadien der Entwickelung an einer und der- selben Art und an einem und demselben Exemplare verschie- den sind. Mancher Widerspruch in den Beschreibungen mag sich daraus erklären. Für manche Widersprüche aber fehlt mir jede Erklärung, ausser der, dass die Autoren entweder falsch sahen oder dass sie verschiedene Arten vor sich hatten. Ein solcher Fall liegt vor, wenn Pfeiffer die Kapseln von Cuscuta Epilinum als semibiloculares beschreibt, während ich an der Kiewschen Cuscuta Epilinum überall und immer ein capsula bilocularis finde, — oder wenn Beichenbach oft stamina tubo inserta abbildet, während diese nach anderen Autoren bei denselben Arten fauci inserta sind. I. Cuscuta Epilinum Weihe. var. bilocularis nob. capsula biloculari , dissepimento com- pleto. Diese Form ist im Kiewschen Gouvernement bei Lipowez d. 28. Juni blühend und mit Früchten) und zwischen Spola und Korssua d. 7. Juli (blühend und mit Früchten) gesammelt worden. — Ausserdem besitze ich sie aus dem Pinskischen Kreise des Minskischen Gouvernements und aus den Kreisen Lubny und Perejaslaw des Gouvernements Poltawa. Alle meine Exemplare sitzen auf Linum usilatissimum. Der Stengel ist ungefähr so dick, als bei der Cusc. europaea , und ohne Zweifel ästig. Die Blüthen sind vollkommen sitzend und bilden Knäuel von etwa 4 Par. Linien Durchmesser; ob die Knäuel ein Deckblatt ( bractca ) haben, das kann ich an meinen trocknen Exemplaren nicht mit Sicherheit erkennen. Der Kelch ist zur Blüthezeit fast kuglig, zur Zeit der Frucht- reife breit und schalenförmig (cupuliformis) , bis zur Hälfte 5-lappig ; die Lappen sind sehr breit eiförmig, spitzlich, zur Zeit der Blüthe mehr oder weniger zusammenneigend, später geradeaus gerichtet oder geöffnet ( patulae ). Die Blumenkrone ist von der Länge des Kelches oder wenig kürzer als dieser; die Röhre ist mehr oder weniger kuglig, an dem Schlunde etwas verengert, sie löst sich bei der Fruchtreife an der Basis vom Blülhenboden und ist zu dieser Zeit ausnehmend erwei- tert, von der Gestalt einer von oben plattgedrückten Kugel; den Saum limbus finde ich zur Blüthezeit kaum kürzer als die Röhre, — er ist etwas enger als diese, 5 lappig ; die Lappen sind eiförmig, spitzlich, geradeaus gerichtet und nei- gen mit den nach innen gebogenen Enden zusammen, zur Zeit der Fruchtreife werden sie durch die anschwellende Frucht weiter auseinander gerückt, behalten aber im Allge- meinen auch dann noch ihre ursprüngliche Richtung (d. h. sie legen sich nicht zurück). Die epipetalen Schuppen sind auch an den trocknen und abgeblühlen Blumen noch gut zu erkennen. — sie entspringen auf dem unteren Dritlhci! der Röhre, sind gross, rundlich, am Bande überall gefranzt, an die Röhre angedrückt. Die Staubgefässe sind viel kürzer als der Saum der Krone, in den Schlund eingefügt ; die Staub- fäden sind ungefähr von der Länge der Staubbeutel. Die beiden Griffel sind von der Basis an frei und gleich den Nar- ben fadenförmig. Die Kapsel ist zart, leicht zerbrechlich, von oben stark zusammengedrückt, an der Spitze zwischen den Griffeln mit einer tiefen Grube versehn, sehr stumpf 4-eckig, 2-fächrig, 4-samig, in die Röhre der Blumenkrone einge- schlossen und ausserdem vom Kelche, über den sie nicht hinausragt, umgehen, an der Basis ringsum vom Frueht- boilen sich lösend ; die Scheidewand der Kapsel ist, wie ich mich vielfältig überzeugt habe, durchaus ganz vollständig und besteht aus einem äusserst zarten Häutchen. Die Griffel stehn auf der Spitze der Frucht weit voneinander, da die zwischen ihnen liegende Grube, an deren Rändern sie ent- springen, weit geöffnet ist. Ich bemerke nochmals ausdrücklich, dass ich an meinen Exemplaren die Scheidewand der Kapsel immer und ohne Zweifel vollständig finde, während sie nach Pfeiffer (Mohl und Schlechtend. Bot. Zeit. 1845. S. 673, 184G. S. 20) blos bis zur halben Höhe der Kapsel reicht und diese daher semibilocularis ist. Auch finde ich die Schuppen verhältniss- mässig gross, während Pfeiffer sie minulae nennt; — endlich schliesst die Röhre der Krone an unserer Pflanze die Kapsel fast bis zur Basis ein, während Pfeiffer meint, die Kapsel sei nur oberwärts von der Korolle bedeckt. Indessen in Be- rücksichtigung der Möglichkeit, dass Pfeiffer sich in obigen Angaben geirrt haben möge, und da mir Originalexemplare der Pfeifferschen Cusc. Epilinum nicht zur Hand sind, habe ich unsere Pflanze nicht als neue Art geben wollen, sondern es vorgezogen, sie als Varietät zu unterscheiden. Die Analyse der Cusc. Epilinum in Reichen b. Icon. bot. V. tab. 500. fig. 603 entspricht, was den Kelch und die Blumenkrone betrifft, unserer Pflanze durchaus nicht; Beichenbach bildet Staub- gefässe ab, die unterhalb des Schlundes der Blumenkrone inserirt sind, so wie äusserst kleine squamae von ganz beson- derer Gestalt, wie ich sie nirgend beobachtet habe. Die Ana- lyse der Frucht (Gg. C. D. E.) dagegen passt vollkommen auf unsere Pflanze, bis auf die Gestalt der Griffel, welche in der Zeichnung gänzlich verfehlt ist. Mit der Kochschen Beschrei- bung ( Deutschi . Flora II. S. 331) der Cusc. Epilinum stimmt unsere Pflanze im Allgemeinen, doch hat sie einen ästigen (und keinen ganz einfachen) Stengel, wie dies auch Pfeiffer angiebt, und ferner ist der Saum der Blumenkrone nur zur Zeit der Fruchtreife etwa doppelt so lang als die Röhre, nicht aber während der Blüthezeit. 2. Cuscuta oucopaca L. — Koch Deutschi. Fi II. p. 330. — Pfeiffer in: Mohl und Schlecht. Bol. Zeit. 1845. p 673, 1846. p. 19. — Cuscuta Epicnidea Bernh. in : Mohl und Schlecht. Bot. Zeit. 1844. p. 395. | Im Kiewschen Gouvernement bei Kiew v. 2. Juli (blühend und mit reifen Früchten) bis 20. Aug. (mit reifen Früchten), bei Piragowo d. 12. Aug. (blühend und mit reifen Früchten) und Pelropawlowskaja Borschtschagavka d 29. Juli (blühend 373 374 de l’Académie de Saint - Pétersbourg. und mit reifen Früchten), zwischen Byschew und Brussilow d. 16. Juli (blühend und mit reifen Früchten) auf Urtica dioica L. var. latifolia Ledb. und var. pubescens Trautv., Humulus Lupulus, Veronica longifolia und Lythrum Salicaria gesammelt. — Ausserdem besitze ich diese Art aus dem Kreise Lubny des Gouvernements Poltawa (auf Urtica dioica var. latifolia) und von Karassubasar in der Krym. Der ästige Stengel wird bis l/2 Par. Linie dick. Die Blüthen sitzen auf sehr kurzen Stielen und bilden kleine Knäuel, die an der Basis mit einem ei-lanzettförmigen, ziemlich grossen Deckblatte versehn sind. Der Kelch ist bis über die Mitte, bisweilen bis auf 2/3 seiner Länge 4 — 5-lappig; die Lappen sind eiförmig, stumpflich, etwas länger als breit. Die Blumen- krone ist während der Blüthezeit wenig länger als der Kelch; die Röhre ist zur Blüthezeit etwas kürzer als der Kelch, glockenförmig ; der Saum ist zur Blüthezeit ungefähr so lang als die Röhre, 4 — 5-lappig; die Lappen sind eiförmig, stumpf- lich, geradeaus gerichtet und behalten auch zur Zeit der Fruchtreife im Allgemeinen diese Richtung bei. Die epipeta- len Schuppen sind klein, der Blumenkronenröhre angedrückt und an trocknen Exemplaren schwer zu sehen, jedoch habe ich sie nach mühsamen Suchen wenigstens an einzelnen Blü- then aller meiner Exemplare aufgefunden. Die Staubgefässe sind in den Schlund der Blumenkronenröhre eingefügt, halb so lang als die Lappen der Blumenkrone; die Staubfäden sind fadenförmig, doppelt so lang als die Staubbeutel. Die beiden (seltener 3) Griffel sind von der Basis an frei, fadenförmig und endigen in eine fadenförmige Narbe. Die Kapsel ist 2-fächrig, 4-samig, fast kugelig, an der Spitze zwischen den beiden von einander entfernten Griffeln mit einer tiefen Grube versehn, zart und zerbrechlich, viel länger als der Kelch, an der Basis ringsum vom Fruchtboden sich lösend, die obere Hälfte von der vom Bliithenboden abgelösten Blumenkrone bedeckt; die Scheidewand ist vollständig, sehr zart und bleibt beim Abfallen der Kapsel auf dem Fruchtboden zurück. Ich lasse es unentschieden, ob Cuscuta Schkuhriana P fei ff. (Mohl und Schlecht. Bot. Zeit. 1845. S. 673, 1846 S. 20) - ■ Cuscuta Epitriphyllum Bernh. (Mohl und Schlecht. Bot. Zeit. 1844. S. 395) = Cuscuta europaea Sm. [Fl. brit. ed. Röm. I. p. 282) eine selbstständige Art sei oder nicht, bin aber allerdings geneigt zu glauben, dass sie kaum als Varietät von der mit epipetalen Schuppen versehenen Cuscuta europaea getrennt zu werden verdiene. Meine Kiewschen Exemplare besitzen alle die epipetalen Schuppen ; sie stimmen im Allge- meinen mit der Beschreibung, welche Koch von der Cusc. europaea giebt, nur dass mir die Lappen des Kelches und der Blumenkrone an meinen trocknen Exemplaren stumpflich und nicht spilzlich erscheinen. Von der Pfeifferschen Beschrei- bung weicht die Kiewsche Pflanze blos darin ab, dass ich die Kapsel nicht obpyriformis finde. Die Abbildung Reichen- bachs {Icon. bot. V. tab. 497. fig. 690) kann ich nicht zu unserer Pflanze citiren ; in ihr sind die Einschnitte des Kel- ches (fig. A, D, F) und der Blumenkrone (fig. A, B) viel zu kurz (in fig. E ist der Kelch richtiger dargestellt), die Slaub- laden entspringen in der Mitte der Blumenkronenröhre (fig. A, B) u. s. w. 3. Cuscuta Epitliymum P fei ff. in: Mohl und Schlecht. Bot. Zeit. 1845. S. 673, 1846. S. 20. Blühende Exemplare dieser Art habe ich um Kiew vom 11. Juli bis 11. Sept, auf Cytisus (von dem sie aber auch auf Pimpinella, Ihcsium , Origanum , Campanula , Agropyrum. u. s. w. übergeht) und Seseli gesammelt. — Ausserdem besitze ich diese Art aus der Umgegend Odessa’s (auf Medicago) und Sawran’s (auf Thymus). Ich habe nur blühende Exemplare zur Hand. Der Stengel ist haarförmig. Die Blüthen sitzen auf äusserst kurzen Stielen und bilden vielblii thige, kugelförmige Knäuel. Der Kelch ist gewöhnlich bis auf 2/3 seiner Länge 5-lappig ; die Lappen sind eiförmig, spitzig, gewöhnlich länger als breit, seltener so lang als breit. Die Blumenkronenröhre ist glockenförmig, beim Aufblühen so lang als der Kelch, später oft länger als derselbe ; der Saum der Blumenkrone ist 5-lappig, wenig kürzer als die Röhre; die Lappen sind eiförmig -elliptisch, spitzlich, 1 ’/2 — 2 mal so lang als breit, erst geradeaus gerich- tet, später zurückgebogen und an den Kelch sich anlegend. Die Staubfäden sitzen auf dem Scblunde der Blumenkrone, sie sind ungefähr doppelt so lang als die Staubbeutel, um die Hälfte kürzer als die Kronenlappen. Die epipetalen Schuppen sind auch an trocknen Exemplaren leicht sichtbar, sie sind ungelbeilt (integrae) , am Rande gefranzt, entspringen etwas unterhalb der Mitte der Blumenkronenröhre und wölben sich über dem ovarium zusammen. Die beiden fädlichen Griffel sind zwar von der Basis an frei, sie berühren einander aber am Grunde. Die Narben sind fädlich. Unsere mit 5-lappigem Kelche und 5-lappiger Blumenkrone versehene Pflanze ist wohl jedenfalls die Cuscuta Epithymum Pfeiffers und wahrscheinlich auch Kochs (der übrigens die Zahl der Lappen nicht angiebt) ; Cuscuta Epithymum Sm. soll dagegen meist 4-theilige Blüthen haben. Die gleich- namige Pflanze Reichenbachs {Icon. bol. 4. tab. 499. fig. 692) unterscheidet sich von der unsrigen durch weit unter- halb des Schlundes inserirte Staubgefässe, so wie durch Schuppen, welche an der untersten Basis der Blumenkronen- röhre angeheftet sind. Chois y ’s Cuscuta minor {Dec. Prodr. IX. p. 453) weicht von unserer Pflanze ab durch stamina in- clusa , squamas ad floris basin msertas. Alle diese Synonyme sind also sehr zweifelhaft. Von den europäischen Arien, welche neuerdings als selbstständige von Cusc. Epithymum getrennt worden sind, soll Cusc. approximata Bah. dohl und Schlecht. Bot. Zeit. 1844. S. 542, 1845. S. 645: 44 alp. Bepert. bot. VI. p. 544) lubum corollae ventricosum , squamas bi fidas lobis divergentibus besitzen, was mit unserer Pflanze durchaus nicht stimmt, während Cusc. planiflora l'en. wegen der bis über die Hälfte 5-theiligen Blumenkrone, deren Saum doppelt so lang ist als dit* Rühre, mit unserer Pflanze nicht wohl zu verwechseln ist. Cusc. Trifolii Bah. Mohl und Schlecht. Bot. Zeit. 1844. S. 542, 1845. S. 497. 1847. S. 73: 375 Bulletin pliysico - mathématique 376 Walp. Report, bot. VI. p. 544) dagegen scheint unserer Pflanze sehr nahe verwandt und dürfte vielleicht nicht als Art zu trennen sein. Cusc. halophyta Fries. ( Summa reg. Scand. p.191). welcher ihr Platz zwischen Cusc. Epilinum und Cusc. europaea angewiesen wird, scheint unserer Pflanze sehr fern zu stehn, obschon Choisy {Dec. Prodr. IX. p. 453) sie zu Cusc. minor bringt. Ueber Cusc. urceolala Kunze (Walp. Report, bot. VI. p. 744) habe ich gar kein Urtheil. Eine der Cuscuta Epithymum P fei ff. sehr nahe verwandte siidrussische Art, die ich aber im Kiewschen bisher noch nicht beobachtet habe, ist : Cuscuta cuimlata Engelm. in: Mohl und Schlecht. Bot. Zeit. 1846. S. 274, 276; Walp. Report, bot. VI. p. 744. Ich besitze diese Art aus Kisljar (auf Medicago, Alriplex, Galium ), aus der Krym (auf Euphorbia rigida ) und aus dem Perejaslawscben Kreise des Poltawschen Gouvernements (auf E uphorbia Gerardiana) . Der Stengel ist so dick oder auch etwas dicker als hei Cusc. Epithymum. Die Blüthen sind noch kürzer gestielt, als bei jener Art, fast vollkommen sitzend, sehr dicht gedrängt, vielbliithige, kugelförmige Knäuel von ungefähr 4 Par. Lin. Durchmesser bildend. Der Kelch ist glockenförmig, nicht ganz bis zur Milte 5-lappig ; die Lappen sind viel breiter als lang, mit den Rändern einander umfassend, in eine vorgezo- gene, stumpfliche Spitze endend. Die ganze Blumenkrone ist zur Zeit der Bl ü the kaum länger als der Kelch; die Röhre ist glockenförmig, bedeutend kürzer als der Kelch; der Saum ist 5-lappig, kaum kürzer als die Blumenkronenröhre, während der Blüthezeit geradeaus gerichtet, nach dem Abblühen sich horizontal auseinander legend (nicht zurückgekrümmt) ; die Lappen sind breit eiförmig, spitzlich, kaum länger als breit. Die Staubfaden sitzen auf dem Schlunde der Blumenkrone, sie sind fädlich, ungefähr so lang als die Staubbeutel, um die Hälfte kürzer als die Lappen der Blumenkrone; die Staub- beutel sind rundlich-elliptisch. Die epipetalen Schuppen sind auch an trocknen Exemplaren leicht zu beobachten; sie sind ungelheilt Untcgrae), am Rande gefranzt, entspringen ungefähr von der Mitte der Blumenkronenröhre und wölben sich über dem ovarium zusammen. Die beiden freien, fädliehen Griffel besitzen fiidliche Narben. Die Kapsel ist klein, von der Ge- stalt einer von oben etwas zusammengedrücklen Kugel, vom Grunde bis zur Spitze in die kuglig erweiterte Röhre der Blu- menkrone eingeschlossen, und vom Kelche umgeben, 2-fäch- rig. an der Spitze mit einer sehr kleinen Grube zwischen der Basis der beiden Griffel, in der Regel ist jedoch diese Grube gar nicht .sichtbar, weil ihre Ränder einander schliessen, da- her auch beide Griffel gewöhnlich einander an der Basis berühren; die Wände sind dünn, zart und zerbrechlich, noch zarter aber ist die Scheidewand, welche beim Abfallen der Kapsel auf dem Fruchtboden zuriickblcibt; jedes Fach ent- hält 2, seltener einen einzelnen Samen. Abgefallene Kapseln habe ich nicht geschn, versucht man aber eine reife Kapsel vom b ruchlboden abzunehmen, so löst sie sich zugleich mit der Blumenkrone leicht und regelmässig ringsum an ihrer äussersten Basis. Die Cuscuta cupulata Engelm. scheint mir eine sehr gute Art, welche von Cusc. Epithymum durch die sehr breiten Kelchlappen und die kurze Blumenkrone u. s. w. nicht schwierig zu unterscheiden ist. Ob vielleicht die eine oder die andere der oben unter Cusc. Epithymum von mir erwähn- ten Arten zu Cusc. cupulata Engelm. gehören dürfte, das lasse ich unentschieden. Indem ich mich zu den Cuscuta- Arten mit kopfförmiger Narbe wende, beschreibe ich hier noch eine zweite süd- russische, im Kiewschen noch nicht aufgefundene Species ; Cuscuta Rogovttscliiaua Trautv. caule capillaceo, ramoso; florum glomerulis sessilibus; flore singulo brevis- sime pedicellalo; perianthio cupuliformi, 4 — 5-lobo, lobis ovatis obtusis; corolla perianthium bis superante, cam- panulata, 5-loba, lohis ovatis; squamis epipetalis nullis; staminihus 4 — 5, corollae fauci inserlis, lobis corollae paullo brevioribus; stylis 2, liberis, inclusis; stigmatibus globoso -capitalis ; capsula globosa, biloculari, 4-sperma, scariosa, demum fatiscente (nec circumscissa), nuda nec nisi ima basi corolla et perianthio brevissimis, persisten- tibus tecta. Diese Art, welche ich für neu halte, ist vom Prof. Rogo- witsch im Gouvernement Pollawa in der Nähe von Konstan- tinograd auf salzigem Boden d. 11. August (mit völlig reifen Früchten) auf Calystegia sepium beobachtet worden. Der Stengel ist ästig, ungefähr so dick als bei Cuscuta euro- paea. Die Bliithenstände sind vielblumig, seitlich und in der Art zusammengesetzt, dass aus einem und demselben Punkte mehrere sehr kurze, etwa 1 Par. Linie lange Blüthenstiele entspringen, die eines Theils unmittelbar Blüthen tragen, an- deren Theils sich in einige % - I Par. Linie lange Zweige theilen, an deren Enden sich Blüthen befinden ; das Ganze bildet einen kleinen Knäuel, der zur Zeit der Fruchtreife 4 — 5 Par. Linien im Durchmesser hat. Die Blüthenstiele sind überall gleich dick, nicht nach dem Ende zu verdickt, und sie entspringen oft aus der Achsel eines schuppenförmigen, kleinen Deckblattes. Blühende Exemplare besitze ich von unserer Pflanze nicht, jedoch befinden sich an meinen Frucht- exemplaren zwischen den Früchten noch einzelne Blüthen. Diese Blüthen sind wenig über eine halbe Par. Linie lang und breit. Der Kelch ist schalenförmig ( cupuliformis ), bis zur Hälfte 4 — 5 lappig; die Lappen sind breit eiförmig, stumpf. Die Blumenkrone ist glockenförmig, doppelt so lang als der Kelch, 4 — 5 lappig; die Röhre ist ungefähr so lang als der Kelch, während die breit eiförmigen, stumpflichen Lappen des Saumes der Blumenkrone etwas länger als die Röhre derselben sind. Epipetale Schuppen bemerke ich an meinen getrockneten Exemplaren nicht. Die 4 — 5 Slaubgefasse jeder Blume entspringen vom Schlunde der Blumenkrone im Zwi- schenräume zwischen je 2 Lappen derselben und sind etwas kürzer als diese. Die beiden Griffel sind kurz, von der BasL » ! i i l ni( j i)U I de; | I bi île » dpi lie; ! lied I «cl ! nil 31;, 377 de r Académie de Saint - Pétersbourg, 378 an frei, von einander durch eine tiefe Grube getrennt. Die Narben sind kopfformig. Die Kapsel ist nur an der Basis vom Kelche und der Blumenkrone bedeckt, während der ganze übrige Theil vollkommen nackt ist, — sie ist kugelförmig, \l /2 Par. Linien in der Länge und Breite messend, zweifdch- rig, an der Spitze mit einer sehr tiefen, rundlichen Grube versehn, so weit meine Beobachtungen reichen, weder circum- scissa, noch sonst auf andere Weise sich regelmässig öffnend. Die Wände der reifen Kapsel sind äusserst zart und zer- brechlich und zerfallen wohl in der Folge in unregelmässige Stücke. Die Scheidewand der Kapsel ist vollständig, von eben so zartem Bau, als die Wände derselben, am Grunde auf jeder Seite zu einer sehr vorragenden placenta verdickt, auf welcher die Samen wie auf einer Console sitzen ; in der obe- ren Hälfte hat die Scheidewand eine trichterförmige Höhle, deren oberes, breiteres, an der Spitze der Kapsel gelegenes Ende offen ist. Die Samen finden sich zu zweien oder durch Fehlschlagen zu einem in jedem Fache, — sie sind ungefähr ellipsoidisch, bräunlich und enthalten in spärlichem Eiweiss einen langen, dünnen, cylindrischen, spiralförmig gewunde- nen Embryo. — Die mit kopfförmigen Narben versehene Cus- cuta suaveolens Ser. ( Cuscuta hassiaca Pfeiff.) unterscheidet sich von unserer Art schon durch den Bliithenstand, die nach der Spitze verdickten pedicelli , die grossen squamae epipetalae u s. w. Die Cuscuta alla Presl. (aus Sicilien) soll auch kopf- förmige Narben haben, jedoch stehn mir weder Exemplare dieser Pflanze, noch auch Beschreibungen derselben, zu Ge- bote und kann ich daher ein Urtheil über ihre Verwandt- schaft mit unserer Case. Rogoviischiana mir nicht bilden. 4. Cuscuta monogyua Va bl. — Koch Deutschi. Fl. IL S. 332. — Engelm. in: Mobl und Schlecht. Bot. Zeit. 1846. S. 273. Ich habe diese Art auf den Dnjepr-Inseln bei Kiew d. 20. August (mit reifen Früchten) auf Salix amygdalina und ande- ren in der Nähe dieser Weidenart wachsenden Pflanzen, z. B. Lysimachia vulgaris und Stachys palustris, gefunden. Prof, Ro- gowitsch hat diese Art auch im Gouvernement Poltava (auf Calyslegia septum ) gesammelt. Unsere Pflanze ist wohl ohne allen Zweifel die Cuscuta monogyua Va hl.; sie stimmt vollkommen mit der Beschrei- bung Kochs. Die Blumenkrone bleibt nach dem Abblühen auf der Frucht sitzen und wird beim Beifen der Frucht in die Höhe gehoben, indem sie sich an ihrem Grunde vom Blüthen- boden ablöst. Die Staubbeutel sind sitzend (ohne Staubfaden), gleich unterhalb des Schlundes der Blumenkrone angeheftet, so dass ihre Spitze aus dem Schlunde hervorsieht. Auf der Spitze des ovarium steht ein einzelner Griffel, der vielmal länger als die kopfförmige Narbe ist. Die epipetalen Schuppen sind an trocknen Exemplaren, und nur solche habe ich unter- sucht, schwer zu bemerken ; sie sind klein, am Bande gezäh- nelt, an die Blumenkronenröhre angedrückt, ich lasse aber ungesagt, ob ihre Form der von Reichen bach {Icon. bol. V. lab. 498. fig. 691. B.) gegebenen Zeichnung entspreche. Die Kapsel ist sehr gross, stumpf, ohne Grube an der Spitze, und löst sich zur Zeit der Reife ringsum an ihrem Grunde vom Fruchtboden, so dass sie dann nur mittelst der Scheide- wand an demselben hängen bleibt, bis sich endlich auch diese von der äussern Wand der Kapsel ablöst. Die Scheide- wand ist vollständig und bleibt nach dem Abfallen der Kapsel auf dem Fruchtboden zurück. Die Zahl der Samen variirt zwischen 1 — 4. — Reichenbach (1. c.) giebt den Staub- gefässen, wahrscheinlich aus Versehn, einen langen Staub- faden. Choisy {Dec. Prodr. IX. p. 455) sagt, bei Cusc. mono- gyna seien die stamina imo tubo inserta , was ebenfalls voll- kommen unrichtig ist. Der Cusc. monogyua Va hl steht in den meisten Beziehun- gen sehr nahe eine andere südrussische Art : Cuscuta astyla Engelm. — Walp. Reperl. bot. VI. p. 744. — Mohl und Schlecht. Bot. Zeit. 1846. S. 272,276. Ich besitze diese Pflanze von den Wasserfällen des Dnjepr, woselbst sie Pi'of. Kessler auf Rhamnus cathartica sammelte, ferner aus der Krym (auf Rhus Cotinus ) und aus der Um- gegend Helenendorfs. Die Blüthen bilden Aehren. Der Kelch ist 5-lappig ; die Lappen sind rundlich -eiförmig, stumpf. Die Blumenkrone bleibt nach dem Abblühen auf der Spitze der Frucht sitzen und wird beim Anschwellen derselben in die Höhe gehoben, indem sie sich an ihrem Grunde vom Blüthenboden ablöst; die Röhre ist doppelt so lang als der Saum ; der Saum ist 5-Iappig. Die Staubbeutel sind sitzend (ohne Staubfaden), unterhalb des Schlundes der Blumenkrone angeheftet, so dass ihre Spitzen den Schlund erreichen. Es ist nur ein einzelner, sehr kurzer Griffel vorhanden, der ungefähr so lang als die grosse, kopfförmige Narbe ist. Die epipetalen Schuppen sind auch an trocknen Exemplaren und an abgeblühten Blumen- kronen sehr deutlich zu erkennen ; über dem unteren Drit- thcil der Blumenkronenröhre entspringend, reichen sie bis zum Anheftungspunkte der Staubbeutel ; jede Schuppe stellt ein sehr schmales, hufeisenförmiges Häutchen dar, das mit seinem ganzen inneren Rande an die Blumenkronenröhrc an- gewachsen ist, während der äussere Rand frei und gelranzt ist. Die Kapsel ist sehr gross, von ziemlich fester Slructm (wie bei Cusc. monogyua ), an der Spitze abgerundet, ohne Grube, und löst sich zur Zeit der völligen Reife ringsum an ihrem Grunde vom Fruchtboden, so dass sie dann nm mit telst der Scheidewand an demselben hängen bleibt, bis sich endlich auch diese von der äusseren Wand der Kapsel ab löst. Die Scheidewand ist vollständig und bleibt nach dem Abfallen der Kapsel auf dem Fruchtboden sitzen. Uh’ Cuscuta astyla Engelm., welche im Allgemeinen der ( u scuta monogyua Vahl. sehr ähnlich ist, kann dennoch von dieser in allen Stadien der Vegetation durch den im \eihältni>M zur Narbe sehr viel kürzeren Griffel und die hufeisenför- migen, grossen epipetalen Schuppen leicht unterschieden werden. Uebrigens stimmt unsere Pflanze nicht in allen 1 unk ten mit der von Engelmann gegebenen Beschreibung dei 379 Bulletin jjhysieo - mathématique 380 Cusc. ashjla, namentlich finde ich nicht, dass die Blumen nur halb so gross seien, als bei Case, monogyna, oder dass die Staubfäden aus dem Schlundrande entsprängen. Dennoch zweifle ich nicht daran, dass unsere Pflanze zu Cusc. ashjla Engelm. zu bringen sei. IT w T‘ 2 15. Ueber die Einwirkung des Bromanilins und Chloranilins auf Isatin; von A. ENGEL- HARDT. (Lu le 16 mars 1855). Die Analogie der chemischen Reaktionen des Bromanilins und Chloranilins mit Anilin in Betracht ziehend, untersuchte ich die Einwirkung derselben auf Isatin und erhielt dabei Verbindungen, ähnlich dem Phenyl-Bromimesalin und Phenyl- Chlorimesatin , deren Beschreibung ich in der Abhandlung „Ueber die Einwirkung des Anilin’s a ui Isatin, Brom- isalin und Chlorisatin » unlängst der Akademie vorzulegen die Ehre hatte. Diese Verbindungen, welche ich Chlorophenyl-lmesatin und Bromophenyl - Imesalin nenne, sind Copulationen des Chlor- anilins nnd Bromanilins mit Isatin, unter Ausscheidung eines Atoms Wasser (H202) und zwar: Bromophenyl - Imesalin =C28H9BrN202 = C16H5N04 h- C12H6BrN — II202. Isatin Bromanilin Chlorophenyl-lmesatin = C28H9C/N202 = C16II5N04 -i- C12H6Cm — H202. Isatin. Chloranilin. Bromophenyl-Jmesatin und Chlorophenyl-lmesatin sind iso- mer dem Phenyl-Bromimesalin und Phenyl-Chlorimesatin , aber in ersteren ersetzen Brom und Chlor den Wasserstoff im Rück- stände vom Anilin, während in den letzteren Brom und Chlor den Wasserstoff im Rückstände von Isatin ersetzen. I. Bromophenyl- Imesalin C28II9BrN202. Zur Darstellung dieser Verbindung wurden 3,151 Grm. Isatin in einer geringen Menge kochenden gewöhnlichen Weingeistes (von 80°/o) gelöst, alsdann 3,685 Grm. Brom- anilin. gelöst in einer geringen Menge Weingeist, zugegossen, einige Zeit gekocht und erkalten gelassen. Beim Erkalten er- starrte die Müssigkeit zu einer Masse feiner orangegelber Nadeln , welche auf ein Filter gesammelt , mit schwachem Weingeist gewaschen und zuletzt aus kochendem Weingeist umkrystallisirl wurden. Ich erhielt aus 3,151 Grm. Isatin und 3,685 Grm. Bromanilin, im Ganzen 5,683 Grm. Bromophenyl- Jmesatin. Das Bromophenyl - Imesalin krystallisirt aus Weingeist in schönen, feinen, haarförmigen, biegsamen, Nadeln, zu Ster- nen gruppirt, von orangegelber Farbe und Seidenglanz. Beim Erhitzen auf Ptatinblech schmilzt es, nacher zersetzt es sich und hinterlässt viel Kohle. In Wasser ist es beinahe unlöslich , doch ertheilt es dem- selben eine schwachgelbe Farbe; in kochendem Weingeist ist es leicht löslich, viel weniger in kaltem. In starker Salzsäure löst es sich beim Erwärmen unter Zersetzung uüd giebt eine rolhe Lösung, welche nach dem Erkalten kleine rothe Kry- stalle von Isatin abscheidet, während die abgegossene Mutter- lauge, beim Verdünnen mit Wasser und auf Zusatz von Aetzkali einen weissen Niederschlag von Bromanilin giebt, welcher beim Erwärmen der Flüssigkeit zu ölartigen Tropfen schmilzt. Die weingeistige Lösung des Bromophenyl - Imesalins mit Salzsäure gekocht , zersetzt sich in Isatin und salzsaures Bromanilin. Beim Erwärmen mit einer wässrigen Lösung von Aetzkali färbt sich das Bromophenyl- Imesalin anfangs roth , dann löst es sich auf, indem es Bromanilin abscheidet und eine gelbge- färbte Lösung bildet (von isatinsaurem Kali), welche auf Zu- satz von Salzsäure sich röthet und Isatin abscheidet. Zur Analyse wurde das Bromophenyl- Imesalin bei 120° C. getroknet. 0,3768 Grm. der Substanz gaben beim Verbrennen 0,780 Grm. Kohlensäure nnd 0,1 10 Grm. Wasser, welches entspricht: berechnet. gefunden. C28 — 168.. 55,81.... ....56,45. II9 — 9.. 2,99.... .... 3,50. Br — 80... ...... 26,58 N2 — 28.. 9,30 O2 = 16.. 5,32 C28H9BrN202 = 301 100,00. II. Chlorophenyl-lmesatin C28H9CfN202. Zur Darstellung dieser Verbindung wurden 2,325 Grm. Isatin in kochendem Weingeist gelöst, zur heissen Lösung | wurde alsdann eine weingeistige Auflösung von 2,012 Grm. Chloranilin gegossen, gekocht und abkiihlen gelassen. Es setz- ten sich nach dem Erkalten orangegelbe Nadeln ab, welche, o c> 7 | auf ein Filter gesammelt, mit Weingeist gewaschen und zuletzt aus kochendem Weingeist umkrystallisirt wurden. Ich erhielt ; im Ganzen 3,1 29 Grm. Chlorophenyl-lmesatin. Dasselbe krystallisirt aus Weingeist in orangegelben, haar- förmigen, zu Sternen und Kugeln gruppirten Nadeln. Das Chlorophenyl-lmesatin ist ausserordentlich ähnlich der vorigen Verbindung, nur ist es etwas gelber von Farbe. In Wasser ist es unlöslich, in kochendem Weingeist leicht, in kaltem weniger löslich. Die weingeistige Lösung des Chlorophenyl- Imesalins zersetzt sich beim Kochen mit Salzsäure in Isatin und salzsaures Chlor- anilin. Mit wässriger Kalilösung zersetzt es sich beim Erwär- 381 de l’Académie de Saint - Pétersbourg', 382 men, indem es Chloranilin abscheidet und eine gelbe Lösung von isatinsaurem Kali bildet. Das Chlorophenyl - Imesalin wurde zur Analyse bei 100° C. getrocknet. 0,3596 Grm. der Substanz gaben beim Verbrennen 0,871 Grm. Kohlensäure und 0,121 Grm. Wasser: C28 = 168.... berechnet 65,50... gefunden. 66,05. IF = 9.... 3,51.... 3,73. CI = 35,5.. 13,84. N2 = 28.... 10,91. O2 = 16 6,24. C28H9C/N202 =256,5 100,00. Es wurde ferner die Einwirkung des Chlorbenzoyl’s auf Nitranilin und Chloranilin von mir untersucht; es entsteht biebei eine ähnliche Reaktion, wie bei der Einwirkung des Chlorbenzoyl’s auf Anilin vor sich geht und es entstehen Verbindungen, ähnlich dem Phenyl- Benzamid, nämlich: Nilrophenyl- Benzamid C26H10N2O6 == (C14H502) (C12H4[N04J) UN. 0,58 Grm. nadelförmiger Krystalle von Nitranilin wurden mit Chlorbenzoyl übergossen, wobei das Nitranilin sich weiss färbte, das sonstige Ansehen der Nadeln aber sich nicht ver- änderte. Bei schwachem Erwärmen enstand eine Reaktion; es entwickelte sich Salzsäure, nachher löste sich Alles auf, und die Lösung bildete nach dem Erkalten eine halte kryslal- linische Masse. Diese feste Masse wurde mit kochendem Wasser und einer Lösung von kohlensaurem Kali behandelt und der Rückstand in kochendem Weingeist gelöst, woraus das . Nilrophenyl Benzamid beim Erkalten sich in dünnen perlmut- terglänzenden Tafeln abselzte. Diese wurden zur Reindar- stellung nochmals aus kochendem Weingeist umkrystallisirt.1) Beim Erwärmen mit geschmolzenem Aetzkali zersetzt sich das Nilrophenyl- Benzamid und bildet eine braune Masse, wel- che nach dem Auflösen in Wasser auf Zusatz von Salzsäure einen gallertartigen Niederschlag bildet, der sich in Weingeist nicht auflöst. 0,3718 Grm. Nilrophenyl- Benzamid gaben beim Verbrennen 0,8818 Grm. Kohlensäure und 0,146 Grm. Wasser. berechnet gefunden. C26 — 156.... . 64,46 64,68. H10 — 10... .. 4,13 4,36. N2 — 28.... .. 11,57. O CÎ II OO . 19,84. C26Hl0N2O6 — 242.... .. 100,00. Chlorophenyl-Benzamid C26H,0Cm2O2 = (C,4H5O2) (Cl2H4C/) HN. Eine geringe Menge Chloranilin’ s wurde mit Chlorbenzoyl iibergossen, wobei sogleich Erwärmung und Entwickelung Von Salzsäure entsteht. Schwaches Erhitzen befördert diese Reaktion noch mehr. Die sich bildende harte Masse wurde mit kochendem Wasser und einer Lösung von kohlensaurem Kali behandelt; der erhaltene Rückstand löst sich schwer in kochendem Weingeist und krystallisirt beim Erkalten in klei- nen, durchsichtigen, sechsseitigen Tafeln. Beim Erhitzen mit geschmolzenem Aetzkali, zersetzen sie sich schwer und es entwickelt sich Chloranilin. Den 11. März 1855. SO^HESPOITDAITSE. 3. Ueber die fossile Flora der Perm’schen Ge- bilde, von Prof. GOEPPERT. (Lu le 16 fé- vrier 1 855). (Aus einem Schreiben an die K. Akademie der Wissenschaften). Ich gestatte mir, der hochverehrten Akademie Einiges über eine paläontologische Arbeit, betreffend die Flora der Per- mischen Gebilde oder des Kupferschiefergebirges, zu berichten , zu welcher Russlands Reichlhum an Bürgern der fossilen Flora wesentliche Beiträge geliefert hat, so wie auch Schlesien und noch mehr das benachbarte Böhmen, die Um- gegend von Braunau, in welcher ich schon seit Jahren meine Forschungen anstellte. Die Zahl der Arten der gesammten Permischen Flora be- läuft sich gegenwärtig auf 213 (man kannte bisher nur 140), die sich auf folgende Familien vertheilen: Algae 2 Arten. Palmae 3 Art Equisetaceac 3 » Sligmaria 1 Calamites 11 « Sigillaria 2 « F dices 116 « Asterophyllites 9 « ( Pachypteris 5 « Annulariae .. 3 « < Aphlebia 2 « Cycadeae 7 >< ( SteirophyllumEichw. 1 « Walchieae ... 6 » Lycopodiaceae 12 « Cupressineae. 9 « Gramineae 1 - Abietineae .... 9 » Noeggerathiae 5 « Früchte 6 die vielleicht zu einer oder der anderen der aufgeführten Ar- ten gehören. Im Allgemeinen repräsentirt diese Uebersicht den grössten Theil der Pflanzenfamilien, welche wir auch in der Steinkoh- len-Formation bis jetzt beobachtet haben. Jedoch fehlt es auch nicht an Eigenlhümlichkeilen , abgesehen von dem Zahlenverhältniss der einzelnen Gattungen, worauf ich liiei freilich weniger Werth legen möchte, da jeder neue l undorl hierin Veränderungen zu Wege bringen kann. Die Algen , welche man früher dieser Formation so reichlich zu t heil t < . 1) Diese Verbindung wurde schon frühor von Herrn Zinin darge- stellt, welchor die Güte batte, mir davon oine kleine, doch zur Ana- lyse genügende Menge zu geben. 379 Bulletin pliysïco - mathématique 380 Oise, ashjla, namentlich finde ich nicht, dass die Blumen nur halb so gross seien, als hei Cusc. monogyna, oder dass die Staubfäden aus dem Schlundrande entsprängen. Dennoch zweifle ich nicht daran, dass unsere Pflanze zu Cusc. ashjla Engelm. zu bringen sei. U O T 33 S. 15. Uebeu die Einwirkung des Bromanilins und Chloranilins auf Isatin; von A. ENGEL- HARDT. (Lu le 16 mars 1855). Die Analogie der chemischen Reaktionen des ßromanilins und Chloranilins mit Anilin in Betracht ziehend, untersuchte ich die Einwirkung derselben auf Isatin und erhielt dabei Verbindungen, ähnlich dem Phemjl-Bromimesatin und Phenyl- Chlorimesatin , deren Beschreibung ich in der Abhandlung «Ueber die Einwirkung des Anilin’s a ui Isatin, Brom- isalin und Chlorisalin » unlängst der Akademie vorzulegen die Ehre hatte. Diese Verbindungen, welche ich Ck l or ophenyl- Irrte salin und Bromoplienyl - Imesalin nenne, sind Copulationen des Chlor- anilins nnd Bromanilins mit Isatin, unter Ausscheidung eines Atoms Wasser (H202) und zwar: Bromoplienyl - Imesalin =C28lPBrN202 = C1BH5N04 C12H6BrN — H202. Isatin Bromanilin V C hlorophemjl - Imesalin = C28H9C/N202 = CieH5N04 -+- C12H6CW — H202. Isatin. Chloranilin. Bromophenyl-lmesatin und Chlor ophenyl- Imesalin sind iso- mer dem Phenyl-Bromimesatin und Phenyl-Ch lor imesalin , aber in ersteren ersetzen Brom und Chlor den Wasserstoff im Rück- stände vom Anilin, während in den letzteren Brom und Chlor den Wasserstoff im Rückstände von Isatin ersetzen. I. Bromophenyl-lmesatin C28II9BrN202. Zur Darstellung dieser Verbindung wurden 3,151 Grm. Isatin in einer geringen Menge kochenden gewöhnlichen Weingeistes (von 80°/0) gelöst, alsdann 3,685 Grm. Brom- anilin. gelöst in einer geringen Menge Weingeist, zugegossen, einige Zeit gekocht und erkalten gelassen. Beim Erkalten er- starrte die Flüssigkeit zu einer Masse feiner orangegelber Nadeln , welche auf ein Filter gesammelt , mit schwachem Weingeist gewaschen und zuletzt aus kochendem Weingeist umkrystallisirt wurden. Ich erhielt aus 3,151 Grm. Isatin und 3,685 Grm. Bromanilin, im Ganzen 5,683 Grm. Bromophenyl- lmesatin. Das Bromophenyl-lmesatin krystallisirt aus Weingeist in schönen, feinen, haarförmigen, biegsamen, Nadeln, zu Ster- nen gruppirt, von orangegelber Farbe und Seidenglanz. Beim Erhitzen auf Platinblech schmilzt es, nacher zersetzt es sich und hinterlässt viel Kohle. In Wasser ist es beinahe unlöslich , doch ertheilt es dem- selben eine schwachgelbe Farbe; in kochendem Weingeist ist es leicht löslich, viel weniger in kaltem. In starker Salzsäure löst es sich beim Erwärmen unter Zersetzung und giebt eine rolhe Lösung, welche nach dem Erkalten kleine rothe Kry- stalle von Isatin abscheidet, während die abgegossene Mutter- lauge, beim Verdünnen mit Wasser und auf Zusatz von Aetzkali einen weissen Niederschlag von Bromanilin giebt, welcher beim Erwärmen der Flüssigkeit zu ölartigen Tropfen schmilzt. Die weingeistige Lösung des Bromoplienyl - Imesatins mit Salzsäure gekocht , zersetzt sich in Isatin und salzsaures Bromanilin. Beim Erwärmen mit einer wässrigen Lösung von Aetzkali färbt sich das Bromophenyl-lmesatin anfangs roth , dann löst es sich auf, indem es Bromanilin abscheidet und eine gelbge- färbte Lösung bildet (von isatinsaurem Kali), welche auf Zu- satz von Salzsäure sich rüthet und Isatin abscheidet. Zur Analyse wurde das Bromophenyl-lmesatin bei 120° C. getroknet. 0.3768 Grm. der Substanz gaben beim Verbrennen 0,780 Grm. Kohlensäure nnd 0,1 19 Grm. Wasser, welches entspricht ; berechnet. gefunden. C28 — 168.. 55,81.... Ii9 — 9.. 2,99.... .... 3,50. Br — 80... 26,58 N2 — 28... 9,30 O2 — 16.. 5,32 C28IPBrN202 — 301.. 100,00. II. Chlor ophenyl- Imesalin C2SH9C/N202. Zur Darstellung dieser Verbindung wurden 2,325 Grm. Isatin in kochendem Weingeist gelöst, zur heissen Lösung wurde alsdann eine weingeistige Auflösung von 2,012 Grm. Chloranilin gegossen, gekocht und abkühlen gelassen. Es setz- ten sich nach dem Erkalten orangegelbe Nadeln ab, welche, auf ein Filter gesammelt, mit Weingeist gewaschen und zuletzt aus kochendem Weingeist umkrystallisirt wurden. Ich erhielt im Ganzen 3,1 29 Grm. Chlor ophenyl- Imesalin. Dasselbe krystallisirt aus Weingeist in orangegelben, haar- j förmigen, zu Sternen und Kugeln gruppirten Nadeln. Das Chlor ophenyl Imesalin ist ausserordentlich ähnlich der vorigen j Verbindung, nur ist es etwas gelber von Farbe. In Wasser ist es unlöslich, in kochendem Weingeist leicht, in kaltem weniger löslich. Die weingeistige Lösung des C hlorophemjl- Imesatins zersetzt; sich beim Kochen mit Salzsäure in Isatin und salzsaures Chlor- , anilin. Mit wässriger Kalilösung zersetzt es sich beim Erwär- o o 381 de l’Académie de Saint - Pétersbourg 382 men, indem es Chloranilin abscheidet und eine gelbe Lösung von isatinsaurem Kali bildet. Das Chlor ophenyl - Imesalin wurde zur Analyse bei 100° C. getrocknet. 0,3596 Grm. der Substanz gaben beim Verbrennen 0,871 Grm. Kohlensäure und 0,121 Grm. Wasser: berechnet gefunden. C28 — 168.... 65,50... 66,05. H9 — 9.... 3,51.... .... 3,73. Cf — 35,5.. 13,84. N2 — 28.... 10,91. 02 — 16.... 6,24. C28H9CfN202 — 256,5.... .... 100,00. Es wurde ferner die Einwirkung des Chlorbenzoyl’s auf Nitranilin und Chloranilin von mir untersucht; es entsteht hiebei eine ähnliche Reaktion, wie bei der Einwirkung des Chlorbenzoyl’s auf Anilin vor sich gebt und es entstehen Verbindungen, ähnlich dem Phenyl- Benzamid, nämlich: Nilr ophenyl - Benzamid C26H10N2Os = (C14H502) (C12H4[N04]) HN. 0,58 Grm. nadelförmiger Krystalle von Nitranilin wurden mit Chlorbenzoyl übergossen, wobei das Nitranilin sich weiss färbte, das sonstige Ansehen der Nadeln aber sich nicht ver- änderte. Bei schwachem Erwärmen enstand eine Reaktion; es entwickelte sich Salzsäure, nachher löste sich Alles auf, und die Lösung bildete nach dem Erkalten eine harte kryslal- linische Masse. Diese feste Masse wurde mit kochendem Wasser und einer Lösung von kohlensaurem Kali behandelt und der Rückstand in kochendem Weingeist gelöst, woraus das Niirophenyl Benzamid beim Erkalten sich in dünnen perlmut- terglänzenden Tafeln abselzle. Diese wurden zur Reindar- stellung nochmals aus kochendem Weingeist umkrystallisirt.1) Beim Erwärmen mit geschmolzenem Aetzkali zersetzt sich das Nilrophenyl-Benzamid und bildet eine braune Masse, wel- che nach dem Auflösen in Wasser auf Zusatz von Salzsäure einen gallertartigen Niederschlag bildet, der sich in Weingeist nicht auflöst. 0,3718 Grm. Nilrophenyl-Benzamid gaben beim Verbrennen 0,8818 Grm. Kohlensäure und 0,146 Grm. Wasser. C26 = berechnet gefunden. 156 64,46 64,68. H10 = 10.... . 4,13 4,36. N2 — 28.... . 11,57. O6 = 48.... . 19,84. C26H10N206 — 242 100,00. Chlor ophenyl-Benzamid C2eH,0CfN202 — (Cl4H502) (Cl2H4Cf) HN. Eine geringe Menge Chloranilin’s wurde mit Chlorbenzoyl übergossen, wobei sogleich Erwärmung und Entwickelung von Salzsäure entsteht. Schwaches Erhitzen befördert diese Reaktion noch mehr. Die sich bildende harte Masse wurde mit kochendem Wasser und einer Lösung von kohlensaurem Kali behandelt; der erhaltene Rückstand löst sich schwer in kochendem Weingeist und krystallisirt beim Erkalten in klei- nen, durchsichtigen, sechsseitigen Tafeln. Beim Erhitzen mit geschmolzenem Aetzkali, zersetzen sie sich schwer und es entwickelt sich Chloranilin. Den 11. März 1855. OOH^EtSPOlTDAlTOE. 3. Ueber die fossile Flora der Perm’schen Ge- bilde, von Prof. GOEPPERT. (Lu le 16 fé- vrier 1 855). (Aus einem Schreiben an die K. Akademie der Wissenschaften). Ich gestatte mir, der hochverehrten Akademie Einiges über eine paläontologische Arbeit, betreffend die Flora der Per- mischen Gebilde oder des Kupferschiefergebirges, zu berichten, zu welcher Russlands Reichlhum an Bürgern der fossilen Flora wesentliche Beiträge geliefert hat. so wie auch Schlesien und noch mehr das benachbarte Böhmen, die Um- gegend von Braunau, in welcher ich schon seit Jahren meine Forschungen anstellte. Die Zahl der Arten der gesammten Permischen Flora be- läuft sich gegenwärtig auf 213 (man kannte bisher nur 140), die sich auf folgende Familien vertheilen: Algae 2 Arten. Palmae 3 Art Equiselaceae 3 » Sligmaria 1 Calamites 11 « Sigillaria 2 Filices 116 « Asterophiyllites 9 « ( Pachypteris 5 « Annulariac.. 3 « < Aphlebia 2 « Cycadeae 7 ( SleirophyllumEichw. 1 « Walchieae ... 6 Lycopodiaceae 12 « Cupressineae. 9 Gramineae 1 « Abielineae.... 9 Noeggerathiae 5 « Früchte 6 die vielleicht zu einer oder der anderen der aufgeführten Ar- ten gehören. Im Allgemeinen repräsentirt diese Uebersicht den grössten Theil der Pflanzenfamilien, welche wir auch in der Steinkoh- len-Formation bis jetzt beobachtet haben. Jedoch fehlt es auch nicht an Eigenlhiimlichkeiten , abgesehen von dem Zahlenverhältniss der einzelnen Gattungen, worauf ici) hier freilich weniger Werth legen möchte, da jeder neue l-undort hierin Veränderungen zu Wege bringen kann. Die Algen, welche man früher dieser Formation so reichlich zulheille. 1) Diese Verbindung wurde schon früher von Herrn Zinin darge- stellt, welcher die Güte hatte, mir davon eine kleine, doch zur Ana- lyse genügende Menge zu geben. 383 ISulletln pliysico - mathématique 384 unter andern in den sogenannten Mansfelder , Ilmenauer und Frankenberger, Kornähren werden grösstentheils vermisst, indem sie wegen der fast überall entdeckten Früchte und an- derweitig zu bestimmenden V'egetationstheile ganz unzweifel- haft zu den Cupressineen zu bringen waren. Die Cupressineen treten hier zuerst in der Flora der Vorwelt auf, eben so die Walchien, welche gewissermassen die Lycopodiaceen mit den Coniferen verbinden. Die Lycopodiaceen selbst werden nur durch eine im Ganzen sehr geringe Zahl von Arten repräsen- tirt, die bei genauer Bestimmung, denn gerade hier standen mir nur wenige Originale zu Gebote, sich noch mehr verrin- gern dürften. Zur Vermehrung der Farm tragen die in dieser Formation so besonders häufigen Stämme aus allen Gruppen derselben, namentlich die Psaronien wesentlich bei. Von Si- yillarien, die in der Steinkoblen-Formation in solcher Menge vorhanden sind, dass ihnen fast überall der grösste Antheil an der Masse der Kohle zugeschrieben werden muss, ver- mochte ich nur 2 Arten nacbzuweisen. Mit der Uebergangsllora und auch nur mit den jüngsten Schichten derselben theilt unsere Flora nur 2 Arten: Neurop- teris Loschii Brony. und Knorria imbricala Slernb. , 26 dagegen mit der Steinkohlen - Formation. Merkwürdig erscheint der schroffe Abschnitt nach den jüngeren Formationen hin, mit denen sie wahrscheinlich gar keine Art gemein hat, indem die angegebenen Vorkommnisse in der Permischen Formation Russlands, selbst nach der neuesten hochverdienstlichen Ar- beit von C. E. v. Mercklin, noch sehr der Bestätigung be- dürfen und sich vorläufig nur auf 4 reduciren lassen, wovon 3 zugleich im Keuper ( Eqüiselites colummaris Slernb., Calami- nules arenaceus Brony., Pccopteris concinna Slernb.) und eine im Oolith ( Pachypleris lanceolala Brony.) Vorkommen. Die Lycopodiaceen , Nöyyerathien , Stiymarien , Sigillarien , Asterophyllilen , Annularien und Walchien treten in unserer Formation zum letzten Mal auf, woraus sich die abgeschlos- sene Beschaffenheit der Flora der sogenannten paläozoischen Periode recht augenscheinlich ergibt und zugleich die frü- her schon ausgesprochene Behauptung, dass die Flora in dieser langen Periode doch keine wesentliche Ver- änderung erlitten habe, neue Bestätigung erhält. Aach ihrem geographischen Vorkommen vertheilen sich die übrigen 213 Arten folgendermassen : Kussland 68 Böhmen 63 Königreich Sachsen.. 58 Schlesien 23 Frankreich 22 Provinz Sachsen 10 Kurfürstenth. Hessen 10 Thüringen 7 Sachsen 38 Böhmen 37 Frankreich 17 Schlesien 6 Kurfürstth. Hessen 4 Provinz Sachsen.... 4 Thüringen 1. Viele Arten, wie man schon aus dieser Uebersicht entneh- men kann, haben eine weite Verbreitung, so dass sie als wahre Leitpflanzen dienen können, wozu sich z. B. die Wal- chien, Calamités giyas, insbesondere eignen, da sie ein sehr auffallendes Aeussere besitzen. Breslau, den 10. Februar 1855. Hannover. England .. 1 1, Die meisten eigentümlichen Arten zählt Russland : 61, die anderen Länder folgen hierin in nachstehender Ordnung: 4. Annonce de la découverte d’une comète; pau M. le Dr. SCHWEIZER. (Lu le 6 avril 1855). Dr. Schweizer nimmt sich die Freiheit, der Kaiser- lichen Akademie der Wissenschaften die Anzeige zu ma- •30 IVJfärz eben, dass er Mittwoch, den —r1— — - Abends um 11 Uhr mitt- 11- April lere Mosk. Zeit im Sternbilde des Raben einen kleinen teles- kopischen Kometen entdeckt hat. ln derselben Nacht war es nicht möglich , eine Bewegung an ihm wahrzunehmen, wegen seiner kurzen Sichtbarkeit und grossen Lichtschwäche , die noch vermehrt wurde durch dünne Nebel, die sich am Horizonte abgelagert hatten. Am Donnerstag und Freitag war der Himmel bewölkt; erst ge- <2 6tern, Sonnabend, den — April hatte sich die Kometennatur 14 des entdeckten Objectes durch die bedeutende Bewegung mit Sicherheit herausgestellt, und es wurden sowohl gestern als heute vermittelst eines Kreismikrometers die Rectascensions- und Declinations-Differenzen des Kometen und einiger Sterne der Bessel’schen Zonen bestimmt, die ich nach gemachter Reduction in den "Astronom. Nachrichten» mittheilen werde, obgleich ihnen bei der Schwäche des Kometen, und des mir zu Gebote stehenden Instrumentes, nicht die gewünschte Ge- nauigkeit zukommen wird. Der Komet hatte, in Bezug auf die Argelander’schen Sternkarten, folgende genäherte Positionen: Am 11. April, 11 Uhr: Asc. recta. = 184° 40 Déclin = — 17° 20' Am 15. April, 11 Uhr: M = 182° 20' Deel. = — 13° 40' seine tägliche Bewegung ist demnach gegenwärtig etwa; in Æ. • • • in Deel.. . Observatorium des Konst. Messinslitules zu Moskau, den 3. (15.) April 1835. — 35/0 -+- 55/0 Emis le 4 mai 1855. i N' 1 K \ * T/A Jßu/l /tSrÿ'.i -maàts T .Y/// fig ■■■&■■ ^üdnemJeAn, ^ ■àA*fr*&a*n, '^/ Jfi , a?/ : ytf &a/us à/A> T III hfyel. Fin. JO. ' Jîücàox, J& ai/ naJ,. d*0. W ^y,r. litlts- 27222 2722zZZ. z\ \y// 27222. rs -:2>/772'2227C: 7. ’/ fto.it el*} ctei . ft ~ fta/ßr hi ft 18. h. 18. a. 2,7. L O^öa 12. H: r H n.i. 27. c. 3:7,. xJt 2-. te 6a rfef,. t T Hl if. -Po^telö del. U Pant ^51 v..; ; .,c': ou) nut. del. Jfot/vdfceït . 7J7/Z T / '4s* mtCâCu/t I $ ; \ &&ri/co?i\j/Csi cfa/ y/. /*/jt ■ ■■ III . I» \ \ 1 \ II . \ .1 ''Æ- ■ ^V.-, ’■«£ ..... _ ■i'f' ' - Ih % 'll n I l ii.iv.v x-ui. „«s . j i' I o j) l’ c Sb < V g K & o DIYYViv.. fttff+H 'n,/.,:,} letlt f'f Ji**H*Âa*é // ,,(.//, ,VU/ „ . VUui1 » •/ mmi—a k w 'll /, t C,„4/ttrt. t/«,! .„tty,/,,'/// ,*■„ „„A/A/ttt»/* • " *y < tj j/fA #v»f // Aft A 1er* t ! // ry „,/ AttA* * */ // . ”'//, ,, ,‘y/,,, A , '„+//,* y ,, //« III m/f .1 2 ./tfty „ „ f "' A- ---/-ft *;ym f/t'f /, }J/> I, , rty/trAf . Afe^r ,/,^ f t nä/iTtty* (1C , «•«//“ ft,,’/ /J , /„ f/Z. (iff. y*ÿS~ trt// Zt? -/„y. ,//e .'/t,y, /./j y/ ,, -, /,-// , i ,/ft // ,r/f//ff/f ft ///-/, «M. y<Ÿ „„/4S . f. Àtrtf/tt/Zï/J/A yffftf^Js ftr ft . t / f, ft/, ,, t,/r t^/Afff/ y, " */* f/f r fa/,,,,/ ,/fi /fate /*/ - Aff /ft •r*/A,ft f/r rrt . /r. ryt/ff/tS t/f! /fa. ( r ft faytt/A/~ //fff , Ä'l'/ y rtf. /•'-/!/■ y, ' ^rt /// Ay,/, /fill //Ant y/tt^x - n„tf/t . /. I • K, ,./y.y,i/ /, ,/ttmt, ttfAtyt/Af . 4Sw y, m+fjfX.rA/t/ ~.t/ ytA/iftMt f t4,mtt*f/~y»~ t+tt r. r . //, ,/y.t tA,y. //,*,,{/ f ,// rtf /y,/A y,/t,»/ff*m/ft ft >/ //,■/*,! . Afth/ArfSX ,-Aftt ,t,t//,,/§t it u/ft ftfitt t$ y t tt f /f/// t////,t./ . /fsf/S ,// i -/,,y / ,/ t,,yj / '/ tA/f//f/ , t '/, i ,/C ,•/ ///ZsAf // . .A, i /,,sf//fs, ,, ,, ,,, ,//s/'/sr f //Att tfa/zt yt/ryr/ //st Z/^tst /*/ 'if/tyt/t/w / y \y ' / - - - ■' - *- . - . ■ AfX Zfa„ Aft / . A^//Af» nt, > . //,■„ y ■/, « ,*•„ nY,j.if „ . //,, AAA ft ff„ ft ft r //„y^ft - Sttfd/ „•,/ r/,f, t,,/ A, > ,^/, f . A, „ Jtit/,, nf t/, f,,if ,, f/ft // t’f „t*/Af /, /■* fM,,/,‘fff ,, wrA-ff/ft,/ 1 • /r/ffASff ,• y ,,t , A A,A/y!ft,ff , /„/At ,//„ , Z/ftyt/, // A//,,,,, /./. /'V' f S ftJf//t y,f/* yrJr/r/./, /f ■ /At, /A ./K//f~ MU / * KoKstfjarow. Ud^UwoMov. i aAx. . vuclââv. 'T. xm KoKscfiarow. ciilox,. aM. pJx^.^cMv. CT xin . Bulletin p/iys. mat/iém. T. XIII. Supplement. ÏJEBER B*. WICHMANN'S BESTIMM« BER PARALLAXE DES ARGEIANDER’SCHEN STERNS, YON W. DëlLIÆïlî. (Lü LE 2 DÉCEMBRE 1853.) Der folgende Aufsatz erscheint hier in der Gestalt, wie ich ihn Anfangs Juni 1853 dem Director der Ilauptstern- warte überreicht habe, und wie er damals auch von einigen andern Astronomen ist gelesen worden; einzelnen kleinen Bemerkungen, die ich später hinzuzufügen Veranlassung hatte, ist die Form von Noten gegeben. Der ganze Aufsatz ist aber im Wesentlichen abgefasst, und namentlich die dar- auf bezüglichen Rechnungen sind ausgeführt gleich nach Em- pfang der betreffenden Nummern der Astronomischen Nach- richten, unter dem unmittelbaren Eindrücke also der von Dr. Wichmann aufgestellten überraschenden Schlussfolge- rungen. Beim Niederschreiben der gegen dieselben sich auf- drängenden Bedenken schwebte mir zunächst die Absicht vor, mich gradezu an Dr. Wichmann selbst zu wenden, in der Hoffnung ihn vielleicht bewegen zu können, einen Theil seiner Behauptungen zurückzunehmen oder minde- stens die endliche Entscheidung von einer weiteren Unter- suchung des Instrumentes abhängig zu machen. Die um je- ne Zeit eintreffende Nachricht von Dr. Wichmann’s schwe- rem Erkranken machte jedoch nicht nur die Ausführung dieses Vorsatzes unthunlich, sondern liess auch jede sonstige Veröffentlichung für den Augenblick nicht passend erschei- nen. Seitdem ist nun zwar die Sache Gegenstand der Be- sprechung von Seiten des Herrn Professors Dr. Peters ge- worden, Astr. Nachr. N. 865 sq. , und dadurch ist min- destens der, wie mir scheint, ganz unerlässlichen Forderung Genüge geleistet, dass überhaupt Einsprache erhoben wrerde. Da aber hierbei einige Punkte nicht berührt worden, die ich grade für die wesentlichen halten möchte, so glaube ich durch die Mittheilung meiner Betrachtungen auch jetzt noch Einiges dazu beitragen zu können, eine so überaus wichti- ge Angelegenheit in das gehörige Licht zu stellen. I. 1. Der von Dr. Wichmann in N. 841 sqq. der Astro- nomischen Nachrichten veröffentlichte Aufsatz « lieber die Parallaxe des Argeiander sehen Sterns » enthält in seinem zweiten Theile mehrere auf sehr gewagte Voraussetzungen gestützte, höchst auffallende Resultate, und grade diese wer- den mit besonderer Entschiedenheit nicht nur neben , son- dern so i'echt vor dem eigentlichen Ergebnisse der ganzen Untersuchung, und also zu dessen wesentlicher Beeinträch- tigung geltend gemacht. Die Sache erfordert dringend eine weitere gründliche Erörterung. Seit Beendigung der betref- fenden Beobachtungsreihe sind aber fast anderthalb Jahre, seit dem Erscheinen des Aufsatzes etwa sechs Monate ver- gangen, und weder ist von Dr. Wichmann selbst, was zu- nächst zu wünschen gewesen wäre, ein weiteres Wort ge- sprochen w orden, noch ist von anderer Seite her irgend ein Widerspruch erhoben; im Gegentheil, man hat hier und da diese Arbeit als einen sehr erfreulichen Beitrag zur Lösung einer der schwierigsten Fragen der Astronomie begriisst, und alle in derselben gebotenen Resultate ohne weitere Kritik hingenommen *). Unter solchen Umständen erscheint es für Jeden, dem es um die Sache Ernst ist, und der durch eine unbefangene Prüfung des ganzen Sachverhalts zu der Ue- berzeugung geführt worden, dass die als so sicher hinge- stellten Ergebnisse in der That jeder eigentlichen Begrün dung entbehren, wahrhaft als Pflicht, diese seine abwei- chende Ansicht nicht zurückzuhalten, sondern dieselbe mit gleicher Entschiedenheit auszusprechen und nach Kräften •) Comptes rendus des séances de l’Académie de Paris XWV, 839—862. Monthly notices XIII, 131 — 136. 2 zu begründen. Ich befinde mich in solcher Lage und bin gesonnen, dieser Pflicht nachzukommen. 2. Die Einwendungen, die ich gegen die in Rede stehen- de Arbeit zu machen gedenke, betreffen zum Theil Einzeln- lieiten derselben, die aber auch nicht ohne Bedeutung für das Endergebniss sein würden, zum andern Theil das Ganze der Schlussfolgerungen als solches. Was die letzteren an- langt, so bin ich in die Nothwendigkeit versetzt, im We- sentlichen dasjenige zu wiederholen und nur vielleicht wei- ter auszuführen, was schon bei Gelegenheit der durch Dr. Wich mann ’s frühere Abhandlung de parallaxi slellae Ar- gelandriae hervorgerufenen Erörterungen zwischen Faye und W. Struve ausgesprochen worden*). Eine solche Wie- derholung und weitere Ausführung ist aber keinesweges überflüssig, ja sie ist ge wissermaassen geboten durch die vor- liegende Schrift, in der der Verfasser trotz der damals erho- benen Bedenken nicht nur auf dem früher eingeschlagenen Wege beharren zu dürfen glaubt, sondern auf demselben sogar einen sehr gewagten Schritt weiter gethan hat. Nun ist es mir freilich gelungen, einige neue Argumente, denen ich eine gewisse Ueberzeugungskraft zutraue, aus den jetzt vorliegenden Zahlenangaben selbst herzuleiten. Ich wür- de aber glauben, der Sache etwas zu vergeben, wenn ich ausschliesslich oder auch nur vornehmlich auf diese Zahlen mich stützend es unterlassen wollte, die von Dr. Wich- mann verschmähten allgemeinen Betrachtungen in ihrer ganzen entscheidenden Bedeutsamkeit aufrecht zu erhalten. Im Gegentheil, diese letzteren behalten ihren vollen und wie gesagt entscheidenden Werth, ob man nun jenen Zahlen die mir jetzt richtig scheinende Auslegung geben mag oder irgend welche andre, selbst den immerhin möglichen Fall nicht aus- geschlossen, dass die jetzt ohne Berechtigung verkündeten Parallaxen sich in Zukunft als wirkliche erweisen sollten. In der That solchen Arbeiten gegenüber, wie die über die Paralla- xe des Arge land ersehen Sterns von Herrn Faye und Dr. Wich mann veröffentlichten, thut es dringend Noth, dass ein- mal mit möglichstem Nachdrucke ausgesprochen werde, was denn die allein richtigen Grundsätze sind, nach denen Fragen wie die vorliegende behandelt werden müssen, wenn wir nicht immer und immer wieder zu ganz trügerischen Ergehnissen geführt werden sollen; Grundsätze, in deren Besitz die Wis- senschaft endlich gelangt ist, wahrlich nicht ohne sie mit schwerer und anhaltender Arbeit redlich erworben zu ha- ben. Und dieser so kostbare Besitz ist gefährdet, wird auf die empfindlichste Weise angegriffen von einer Seite her, wo man eher als irgend sonst wo die kräftigste Wahrung, weil das klarste Erkennen, zu erwarten ein Recht hatte. *) Comptes rendus XXV, 136—147 und XXVI, 64—76. Ein Schüler Bessel’s, ein Mann, der das beneidenswerthe Vorrecht genossen, aus dem eignen Munde dessen, der un- ser Aller Lehrer gewesen, Anleitung und Unterweisung zu empfangen, seit Jahren thätig an der Sternwarte und dem Instrumente, die Er zu ihrer jetzigen Bedeutung erhoben, übergiebt der wissenschaftlichen Welt die Ergebnisse einer Beobachtungsreihe, die noch von Bessel selbst angeordnet, ja zum Theil unter seinen Augen ausgeführt worden. Kann da in Abrede gestellt werden, dass ein Ausspruch von dieser Seite her — nicht etwa unüberlegt gethan, sondern nach stattgehabter Einrede — nicht beiläufig, sondern mit Nach- druck als das unzweifelhafte Ergebniss einer gründlichen Untersuchung — nicht über irgend welchen Gegenstand von untergeordneter Wichtigkeit, sondern über Fragen, auf deren Lösung grade jetzt mehr als je die Anstrengungen der Astro- nomen gerichtet sind — kann da, frage ich, in Abrede ge- stellt werden, dass einem solchen Ausspruche die so wohl begründete Autorität Bessel’s einen höchst gefährlichen Rückhalt gewährt? Man könnte wünschen, dass hier eine andere Stimme als die meinige sich erhöbe , um feierlichst Verwahrung einzulegen! Aber vielleicht ist es auch so gut; die Sache selbst muss und wird sich ihr Recht schaffen, und wenn ich mich zu ihrem Vertheidiger aufwerfe, so geniesse ich dabei des unzweifelhaften Vortheils, nicht durch die Rücksichten gebunden zu sein, die der Ueberlegenere so un- gern aus den Augen setzt, die aber leider nicht immer die 'rechten Früchte tragen. Mir kann es natürlich nicht einfal- len, ein Urtheil sprechen zu wollen; ich habe meine Mei- nung zu verfechten. Ich also darf, nein ich soll diese Mei- nung auf das unumwundenste heraussagen und mit möglich- ster Bestimmtheit. Und das werde ich. 3. Vorstehendes Kärtchen soll dazu dienen, die gegensei- tige Lage der verschiedenen bei der Bestimmung der Parallaxe des Argelander’schen Sterns benutzten Vergleichsterne zu veranschaulichen. Da von den verschiedenen Beobachtern mehrfach dieselbe Bezeichnung für verschiedene Sterne ge- braucht worden, so glaubte ich zur Vermeidung jedes Miss- verständnisses gut zu thun, hier ganz neue einzuführen. Ich 3 wählte die Buchstaben p und s ( praecedens und sequens\ um durch das Zeichen selbst die Lage gegen den Hauptstern anzudeuten. Es ist unser : pl=a bei Schlüter und Wichmann; p2 — b bei 0. Struve; s1 = a'bei Schlüter und Wichmann in W.’s zweiter, = b bei Schlüter in W.’s erster Abhandlung; s2 = a" bei W , = a bei 0. Str.; Faye’s Vergleichsterne. A ist der Argelander’sche Stern selbst; die Linie 1730 — 1930 zeigt Richtung und Quantität seiner eignen Bewegung. Nach 0. Struve, Dclerm. de la paraît, de l'étoile Groombr. 1830, pag. 3, sind die Grössen dieser Sterne die folgenden: A (6), py (8.9), p2 (9.10), Sj (8), s2 (8.9). Das Wesentliche meiner Meinungsverschiedenheit mit Dr. Wichmann lässt sich nun in die folgenden zwei Thesen zusammenfassen. 1) Man misst die Distanz zweier Sterne von einander, von bei Schlüter, p , von ■ s bei Wichmann, ich will kurzweg sagen p von s; in den für diese Distanz von na- hezu SHOO" erhaltenen Werthen zeigen sich periodische Aen- derungen; die Behandlung der Aufgabe unter der Annahme, dass die alleinige Ursache dieser Aenderungen ein merkli- cher Parallaxenunterschied der beiden Sterne sei, ergiebt für denselben den Werth 1^17 mit dem w. F. 0^08 ; — und man steht nicht an, darauf hin diese Parallaxe für das unzwei- deutige Ergebniss der Beobachtungen zu erklären (§ 12 p. 50)! Das ist, behaupte ich, eine Hintansezung aller Um- sicht und Besonnenheit in einer Weise, wie cs heut zu Tage und grade auf diesem Gebiete kaum mehr für möglich gehalten werden sollte. 2) Man misst die Distanzen derselben Sterne p und s von einem dritten Sterne A, der sehr nahezu halben We- ges auf dem grössten Kreise zwischen^ und s liegt; die Be- trachtung der periodischen Aenderungen in den Unterschie- den dieser, der Grösse und Richtung nach nahezu gleicher, Distanzen ergiebt einen Ueberschuss der Parallaxe von A über die halbe Summe der Parallaxen von p und s im Betrage von 0^135 mit dem w. F. 0,013; — und dieses über alle An- fechtung erhabene Ergebniss wird in einem Athem ausge- sprochen mit jenem andern, ja mit einer gewissen Vorsicht als von relativ geringerer Sicherheit (§ 12 p. 47), und schliess- lich ganz verschwinden gemacht, indem (§ 16 p. 67) die Pa- rallaxe 0^72 für den Stern A als die sicherste der gegen- wärtig vorhandenen Bestimmungen erklärt wird! Das ist, behaupte ich, ein wahres Verbrechen gegen die Wissen- schaft nehmlich ein Antasten ihres Eigenthums, ein wahrer Rückschritt nehmlich ein Wiederaufgeben des schon sicher Gewonnenen. 4. Die eben gegebne Darstellung der Thatsachen ist in der einfachsten Form eine dem Wesen nach durchaus ge- naue. Dass nicht Ap und As gemessen worden, sondern, wie Dr. Wichmann behauptet, nur eine von ihnen und der Unterschied derselben von der andern — eine Ansicht der Sache, auf die wir noch weiter zurückkommen werden — und ebenso nicht die Distanz ps seihst, sondern die beiden andern Seiten des Dreiecks pAs, ändert offenbar nichts We- sentliches an der zu behandelnden Frage. Wende ich mich nun aber zur Begründung der von mir aufgestellten Behaup- tungen, so muss ich gestehn, mich in einer gewissen Ver- legenheit zu befinden, eine Verlegenheit, wie wir sie jedes- mal empfinden, wenn wir Sätze und Wahrheiten angestrit- ten und durch die That in Abrede gestellt sehn, die uns das unzweifelhafte Ergebniss einer in sich zusammenhängenden Reihe von Schlussfolgerungen zu sein scheinen. Da kommt es offenbar darauf an, von einem unbestrittenen Punkte aus- gehend Schritt vor Schritt die Folgerichtigkeit unsrer Schlüsse darzuthun. Aber wo in der Reihe soll man beginnen, wo kann man erwarten noch in Uebereinstimmung zu sein? Dazu kommt, dass in unserem Falle Alles, was vorgebracht werden müsste, auch sonst schon deutlich genug gesagt wor- den; und dass eindringlicher als alle Worte Thatsachen sprechen, die als in Jedermanns Besitz vorausgesetzt wer- den müssen. In der That, wer dürfte sich heute mit Bestim- mung von Parallaxen beschäftigen, und sollte nicht das er- ste Kapitel von Peters’ « Recherches stir la parallaxe des étoiles fixes» kennen, diese in so hohem Grade lehrreiche Schilderung scheinbarer Erfolge und verunglückter Bemü- hungen ; Bemühungen, die aber nichts weniger als werth- los sind, wenngleich das Ziel, auf dessen Erreichung sie zunächst gerichtet waren, verfehlt worden — ja die vielleicht eben dadurch einen besondern Werth für uns erhalten. Wahrlich, der künftige Geschichtschreiber der Astronomie wird nicht unterlassen dürfen, in der Kleinheit der Paralla- xe der Fixsterne einen glücklichen Umstand anzuerkennen, der der weiteren Ausbildung der Methoden und der über- raschenden Vervollkommnung der Werkzeuge astronomi- scher Beobachtung in ganz besonderer Weise Förderlich gewesen. Mit gerechtem Stolze darf die Wissenschaft darauf hinsehn, was in dieser Beziehung geleistet worden: und wären ähnliche Bedenken nicht schon zu wiederholten Ma- len ausgesprochen, aber immer wieder, und meist in kurzer Frist, durch die Erfahrung als unbegründet erwiesen wor- den; man könnte wohl versucht sein zu glauben, jetzt der- jenigen Grenze nahe gekommen zu sein, die zu überschrei- ten, bei den nun einmal gebotenen Umständen und bei dem uns zu Theil gewordenen Maass der Sinneskr alte, kaum mehr möglich scheint. Zu einem solchen Glauben ist aber 4 wirklich jetzt mehr und in wesentlich anderer Weise Ver- anlassung geboten, als je vorher; denn fast bei allen ge- naueren Beobachtungen handelt es sich jetzt um Grössen von der Ordnung derjenigen Störungen, die aus dem jedes- maligen Zustande des Instruments hervorgehn. Und diese Störungen werden sich gewiss nie ganz wegschaffen lassen; ihre Ursachen werden fast immer nur geahnt, zuweilen wohl annähernd erkannt, aber nur in den allerseltensten Fällen ihrem Gesetze und numerischen Betrage nach mit hinrei- chender Sicherheit bestimmt werden, um ihrer Wirkung nach in Rechnung gebracht werden zu können. Aber eben die Erkenntniss, dass solche störende Einflüsse überhaupt vorhanden sind und oft eine die gesuchten Quantitäten übersteigende Grösse annehmen, und noch mehr der in einzelnen Fällen mit voller Sicherheit gelieferte Nachweis, dass dieselben auch eine gewisse Gesetzmässigkeit befolgen können, wodurch erst sie auf eigentlich gefährliche Weise mit den gesuchten Grössen vermischt in den Beobachtun- gen auftreten, ist ein kostbarer Gewinn und unleugbarer Fortschritt; und diese Erkenntniss in irgend einem Falle missachten wollen, ist gewiss ein ebenso unleugbarer Rück- schritt. Wenn ich nicht ganz und gar das Wesen der heu- tigen beobachtenden Astronomie verkenne , so lässt sich das hervortretendste Kennzeichen derselben, namentlich dim früheren Zuständen gegenüber, in dem Satze aussprechen, dass der bei weitem schwierigere, und zwar nicht hlos müh- samere sondern feinere, das eigentliche judicium und inge- raum herausfordernde Theil der Untersuchungen, die der heutige Beobachter auf sich nimmt, nicht die Erscheinun- gen am Himmel sind, sondern die Erscheinungen in seinem Instrumente. Und zwar sind diese der Natur der Sache nach das zuerst zu Bewältigende. Nur wenn und in dem Maasse als wir ihrer Herr geworden, dürfen wir auf einen Erfolg bei der Erforschung jener hoffen. 5. Man erlaube mir hier einige Worte über die ver- schiedenen Mittel und Wege, die die Wissenschaft bei ihrem Bemühen, über das Instrument weg an ihr eigentliches Ziel zu gelangen, nach und nach in Anwendung zu bringen ge- lernt hat, in diesem Augenblicke noch anwendet, und im- merfort wird anwenden müssen. Es lassen sich dabei drei deutlich von einander getrennte Standpunkte unterscheiden. Zunächst natürlich geht man darauf aus, die Fehler selbst, die man aufgefunden hat, möglichst verschwinden zu machen; man vervollkommnet das Instrument als solches. Zum Bei- spiel — die hohen Thürme, die man sonst für den geeignet- sten Sitz des Astronomen hielt, erwiesen sich als schwan- kend; man ist von ihnen herabgestiegen auf die Oberfläche der Erde, ich möchte sagen in die Erde hinein; der Gang der Uhren zeigte sich ganz wesentlich von der Temperatur abhängig: man hat ihnen Compensation gegeben und hält sie in möglichst gleichbleibender Temperatur; die Thei- lungen auf den Instrumenten enthielten merkliche Fehler: man hat Vorkehrungen ersonnen, vojlkommnere Theilungen zu Stande zu bringen, und liest diese ab mit Nonien und Mikroskopen; bei den so verfeinerten Ablesungen wird die Art und Weise der Beleuchtung der Theilung von Einfluss: man ruft eine sich immer gleichbleibende Beleuchtung her- vor; man schirmt das Instrument bei Sonnenbeobachtungen; man sorgt für möglichste Ausgleichung der Temperatur im Beobachtungsraume gegen die Temperatur im Freien; man tritt der Biegung entgegen durch Anbringen von Gegenge- wichten; u. s. w. Aber alle diese Bemühungen, das voll- kommne Instrument herzustellen, so wenig sie jemals ver- nachlässigt wrerden dürfen und so weit sie auch noch mö- die Anzahl Linien bedeutet, um welche während der Messung der Abstand des Oculars vom Objective klei- ner gewesen, als die genaue Brennweite es fordert. Die liierbei gewählte Distanz 60 R. ist sehr nahe der Abstand der beiden Vergleichsterne pt und s von einander. Bis auf wie kleine Theile der Linie herab die Berichtigung des Ocu- lars jedesmal erlangt werden kann, hängt zumeist vom Zu- stande der Bilder ab; jedenfalls aber dürfte bei Messungen, wo es sich um Zehntel und Hundertel der Sekunde handelt, diese Correction schon nicht mehr ganz vernachlässigt wer- den. Dies ist aber nicht genug; Dr. Wich mann legt mit Recht ein besondres Gewicht darauf, das wir es hier mit periodischen Fehlern zu thun haben, und da ist in der That nicht so ohne weiteres abzusehn, welche Ursachen den Be- obachter veranlassen könnten, in der, wie ausdrücklich be- merkt wird, jeden Abend von Neuem ausgeführten Berich- tigung der Stellung des Oculars gesetzmässige Fehler zu be- gehn. Und doch scheint mir eine solche Ursache vorhan- den zu sein. 16. Es hängt dies zusammen mit einem andern Umstan- de, der in gewissem Grade schon bei der Untersuchung des Thermometercoefficienten, viel mehr aber bei der Ermitte- lung des jedesmaligen Einflusses der Temperatur auf die gemessenen Distanzen von Bedeutung wird. Ich meine da- mit eines Theils die Veränderung , die die Temperatur des Heliometers während der Dauer der Beobachtungen erleidet, und andern Theils die in einem und demselben Augenblicke stattfindende Verschiedenheit der Temperatur in den ver- schiedenen Theilen des Instrumentes. Dass Dr. Wichmann die Thermometercoefficienten, die sich ihm in der Hypo- these I aus den Beobachtungen des Argelander’schen Sterns ergeben haben, nicht geltend macht gegenüber der unstrei- tig genaueren, einen etwa fünfmal und dreimal kleineren Werth darbietenden, Bestimmung Bessel's, sondern aus die- sem Ergebniss nur die Folgerung zieht, dass die Beobach- tungen noch durch andre einem Gesetze folgende Störun- gen beeinflusst sind : ist gewiss ganz in der Ordnung. Und ebenso unbedingt muss man ihm beistimmen, wenn er glaubt, diese Störungen eher in den jetzt vorliegenden Beobach- tungen suchen zu müssen, als in den von Bessel benutz- ten. Denn wir sind gewiss berechtigt anzunehmen, dass bei einer Beobachtungsreihe, die Bessel eigens zu dem Zwecke, den Einfluss der Temperatur auf die Angaben des Instru- ments zu ermitteln, angestellt hat, mit besondrer Sorgfalt Alles wird vermieden sein, was das Hervortreten grade die- ses Einflusses irgend hätte stören können. Ich füge noch hinzu, dass bei diesen Untersuchungen gleichzeitig Distan- zen in beträchtlich verschiedenen Positionswinkeln gemes- sen worden, so dass einige Bedenken, die ich späterhin zu erheben beabsichtige, hier nicht wesentlich in Betracht kommen. Es ist also der von Bessel bestimmte Thermo- metercoefficient ohne Zweifel der nahezu richtige, sobald es sich um eine allgemein gütige Bestimmung, ich möchte sa- gen um den normalen Werth desselben handelt. Etwas ganz anderes aber ist es, scheint mir, mit der Anwendung dieses Coefficienten auf die einzelne Messung. Die Sache ist nelim- lich diese. Der jedesmal in Rechnung zu tragende Werth eines Schraubenumgangs ist eine Function der Temperatur nicht blos der Schraube selbst, sondern auch der das Ob- jectiv bildenden Glasmasse, und es wirken diese beiden Argumente einander stets entgegen. Wird es wärmer, so dehnt sich die Schraube aus und macht den Werth jedes Schraubenumgangs wachsen; zu gleicher Zeit aber bewirkt die steigende Temperatur des Objectivs eine Zunahme der Focallänge des Instruments, und diese macht den Werth des Schraubenumgangs abnehmen. Nach Bessel’s Untersu- chung ist der Totaleffect im Sinne der letzteren Wirkung, das heisst bei steigender Temperatur wird der Werth eines Schraubenumgangs kleiner; und wenn dies den theoretischen Untersuchungen Biot's widerspricht, so ist das eben nur ein Beweis, dass bei dieser theoretischen Untersuchung Vor- aussetzungen und Annahmen gemacht worden, die in der Wirklichkeit nicht erfüllt sind. Welcher Thermometercoef- ficient bei der Reduction der Beobachtungen in Anwendung zu bringen ist, kann keinen Augenblick lang zweifelhaft sein; gewiss immer nur der aus Beobachtungen selbst abgelei- tete. Der Umstand aber, dass wir es hier mit einer theil- weisen Compensation zu thun haben, indem der allendliche Coefficient nur der Ueberschuss ist der einen Wirkung über die andre, giebt Anlass zu einem naheliegenden Bedenken, das ich gleichwohl nirgends angedeutet finde. Sind nehm- lich diese Einzelwirkungen einander nahezu gleich und, was sehr wohl möglich ist, mehrfach grösser als ihr Unterschied, der Totaleffect: so ist ja für die Anwendung des erhaltenen Thermometercoefficienten ein Fehler in der der Rechnung zu Grunde zu legenden Temperatur von ungleich geringe- rer Bedeutung, als ein Fehler in der immerfort stillschwei- gend gemachten Voraussetzung, dass Schraube und Objec- tiv dieselbe Temperatur haben. Grade diese Voraussetzung aber ist nie, oder wenn einmal so nur ganz vorübergehend erfüllt; und ohne Zweifel ist es sehr schwer, den wirklichen Betrag des Unterschiedes im einzelnen Falle zu ermitteln, oder auch nur genähert anzugeben, auf wie hoch er sich in ungünstigen Fällen etwa steigern könnte. Ich fürchte je- doch in Bezug hierauf eine vielleicht etwas übertriebene Vorstellung zu haben, hergenommen von einer mir zu Ge- bote stehenden Erfahrung im Kleinen. Zwei Quecksilber- thermometer nehmlich mit Kugeln von sehr verschiedenem Durchmesser, etwa l1/^ Linien und 5 Linien, waren dicht neben einander auf einem und demselben, die Scalen tragen- den, Brette befestigt, und bildeten somit, in der Form eines Fensterthermometers, einen kleinen Apparat, der neben der in einem gewissen Augenblicke stattfindenden Lufttempera- tur auch den Gang derselben, oder die Richtung und Schnel- ligkeit ihrer Bewegung, kennen lehrte. Es zeigten sich hier- bei in den Angaben der beiden Thermometer Unterschiede, die zuweilen bis auf 1,°4 Reaumur stiegen, und die ihren Grund doch nur darin hatten, dass die ungleich grossen Quecksilbermassen eine ungleiche Zeit brauchten, den statt- findenden Veränderungen der Lufttemperatur zu folgen. Was ist hiernach wohl zu erwarten beim Heliometer, wo die so bedeutende Verschiedenheit des Objectivs und der Schraube, in Masse sowohl als in Gestalt, noch dadurch verstärkt wird, das die Wärme so viele Mal schlechter vom Glase geleitet wird als vom Metalle! Nun finden freilich die raschesten Veränderungen der Lufttemperatur gewiss nicht während des Beobachtens Statt; dem entgegen aber bietet das Oeffnen der Klappen im Beobachtungsraume, wenn dies nicht mit besonders darauf gerichteter Aufmerksamkeit ge- raume Zeit vor dem Beginne der Beobachtungen geschieht, eine je nach den örtlichen Umständen mehr oder weniger gefährliche Veranlassung zu sehr merklichen Temperatur- änderungen in den Theilen des Instruments selbst. Ich möchte demnach einen Unterschied von etwa ± 10n F. in der Temperatur der Glasmasse und der Schraube für durch- aus nicht ausserhalb der Grenzen des wirklich bei Beob- achtungen Vorkommenden liegend halten; ist cs doch nur das Dreifache des oben angeführten Unterschiedes in der Temperatur der beiden neben einander befindlichen Ther- mometerkugeln. Wir müssen nun aber noch einige Zah- len mehr anführen, um einen Maassstab zu erhalten für den Einfluss eines solchen Temperaturunterschiedes auf die ge- messenen Distanzen; und es ist dies hier um so nöthiger, da in den von Dr. Wich mann auf p. 42 gemachten Zah- lenangaben das Verhältniss der Einzelwirkungen von Öb- jectiv und Schraube in einem durchaus falschen Lichte er- scheint. Dies ist zum Theil Folge des dabei zu Grunde ge- legten, aus den Schlüter’schen Beobachtungen abgeleite- ten, etwa fünfmal zu grossen Werthes für die Quantität g. zum andern Theil aber Folge eines Rechnungsfehlers, der die Schraubenwirkung zehnmal zu klein macht. Beim Königs berger Heliometer ist bei 49° F. der Abstand je zweier l m- giinge auf der stählernen Mikrometerschraube n= 0.2908 I . die Focallänge cp = 113 V L., und hieraus ergiebt sich der oben schon aufgeführte Winkelwerth einer Schraubenrev lution r== 52^89 zufolge der für uns hinlänglich genauen Gleichung 3 18 - = r. sin 1 . 9 Die Differentiation dieser Gleichung giebt : du dtp dr u cp r ’ und mit Hilfe dieser Gleichung kann man aus der bekann- ten Ausdehnung des Stahls durch die Wärme und aus einer empirischen Bestimmung des dr die durch die Wärme her- vorgebrachte Veränderung des

0 ty = -t-0,55 — 0,79 p; t)0 = h- 0,70 — 0,79 y0 i = -+- 0, 18 - 0,31 9 ; go = -t- 0?24 - 0,31 g0 . Die erstcren Werthe heziehn sich auf die Distanz Ap ,, die letzteren auf die Distanz As; im Uehrigen ist die Bedeutung der gebrauchten Bezeichnungen für sich verständlich, wenn wir uns nur erinnern, dass unter der Quantität für Paralla- xe immer der Ueberschuss der Parallaxe des in Rectascen- sion vorangehenden Sterns verstanden wird. Statuiren wir nun keinen merklichen Parallaxenunterschied zwischen den Sternen px und s, so ist y-t-po = 0; P und selbst sind aber bestimmt nicht =0, da ein, wenn auch kleiner, Ueber- schuss der Parallaxe von A über die halbe Summe der Par- allaxen von pl und s, das ist also ein kleiner positiver Werth für — -, mit Sicherheit nachgewiesen ist. Bleiben wir bei dem von Dr. Wichmann aus den vorliegenden Beob- achtungen abgeleiteten Werthe stehn, so ist in den obigen Gleichungen p = — 0^088, t>0 = — 0^088 zu setzen, und damit erhält man : » == -+- 0/29 i) =-h0"62 j = -t-0*21 n>o = -t-0,22 t)0 = -+- 0,63 jo=-h0,21, eine so vollständige Uebereinstimmung, wie sie gar nicht einmal erwartet werden durfte. Die einzelnen Distanzen sind nehmlich, wie oben schon angeführt worden, .4^=30,55 ^ = 28,56 Schraubenumgänge, und es würden demnach, bei strenger Proportionalität, den oben in II für die Summe gegebenen Werthen folgende Partialwerthe entsprechen: » =h-0''26 p = -*-0''64 g = h-0"22 U’0 = -h 0,25 t)0 = -t- 0,60 jo = -t-0,20. Mit dem Thermometercoefficienten nach Bessel’s Bestim- mung hätte man lt> = h- 0^18 und iv0 — -t-0^17 erhalten. Kehren wir jedoch von dieser Abschweifung zu den oben begonnenen Betrachtungen zurück. Offenbar ist noch die Möglichkeit vorhanden, dass die beiden den Auflösungen I und II zu Grunde liegenden Annahmen einander nicht aus- schliessen , sondern dass vielmehr in den Beobachtungen die eine neben der andern sich wirksam zeigt. Um dies zu un- tersuchen, löste ich die Gleichungen von Neuem auf mit Beibehaltung von Biegung und Parallaxe neben der Wärme, und erhielt: w = - t-0"l2 y = -f-0j46 * = -+- 0jl2 it = -f-l"00 (III) v + 0,22 +0,26 +0,17 +0,22 Gew. 3,89 2,71 6,26 3,76 Für 2w2 fand sich der Werth 16,27; man sieht, es ist hierdurch für die bessere Darstellung der Beobachtungen durchaus nichts gewonnen. Die beiden Annahmen ergän- zen also einander nicht für die Erklärung der in den Be- obachtungen ausgesprochenen Gesetzmässigkeit , sondern es ist nur eine jede von ihnen geeignet, die andre in die- ser Beziehung zu ersetzen, wie ja dies auch aus dem Gange der Coefficienten von vorn herein zu erkennen war. Zur Entscheidung der Frage aber, welche von ihnen oder bis auf welchen Punkt hin vielleicht beide neben einander dem wahren Sachverhalt entsprechen, können die vorliegen- den Beobachtungen schlechterdings nichts weiter beitragen. Bewiesen ist nur das, dass diese Beobachtungen für sich allein uns in keiner Weise berechtigen, die eine Annahme vor der andern geltend zu machen, geschweige denn uns 29 zwingen, die eine oder andre als ein unzweideutiges Er- gebnis hinzustellen. Noch ganz anders aber gestaltet sich die Sache, wenn wir einen Schritt weiter gehn und in die Auflösung auch das Glied für p. hineinziehn. Es ergiebt sich für unsre bei- den Annahmen: {X— — l''45 to = + 0^81 tt = + 0''97 (IV) 0,30 + 0,21 qpO,15 2o2 = 13,46 Gew. 1,66 3,58 7,15 pi= — l"79 to = +l',05 !/ — -!- 1>1 £ =+o"n up 0,31 7p 0,22 rpO, 19 zp 0,16 Gew. 1,71 3,67 4,73 6,57 oder wenn ich in der letzteren das Glied z für die Biegung nicht berücksichtige, sondern nur y beibehalte : p.= — 1^86 tc = -t-1^01 + l'r05 (V) + 0,29 + 0,20 zp o, 18 2o2 = 14,61 Gew. 1,94 4,05 5,08 Aus den in beiden Auflösungen für 2o2 sich ergebenden Werthen ersieht man, dass für beide Annahmen, namentlich aber für die letztere, die Darstellung der Beobachtungen durch die Einführung des neuen Gliedes wohl etwas gewonnen hat. Die für den Wärmeeinfluss erhaltenen Quantitäten sind jetzt freilich beträchtlich, etwa 2 und 3 Mal, grösser als die Bes- sel’sche Bestimmung sie geben würde; dies berechtigt uns aber gewiss nicht zu irgend weiteren Schlüssen über die Zulässigkeit der versuchten Auflösungen. Dagegen sind sol- che Schlüsse auf ganz entschiedene Weise geboten durch die hier für die Quantität p. herausgerechneten Werthe. Wir wissen nehmlich, dass in der Wirklichkeit die jährli- che relative eigne Bewegung der betreffenden Sterne so ge- ring ist, dass sie aus 9jährigen Mikrometerbeobachtungen nicht mit Sicherheit erkannt werden konnte; und hier fin- den wir für dieselbe Werthe von 1^4 und 1^8, und diese Werthe sind 5 und 6 Mal grösser als ihre wahrscheinlichen Fehler! Sucht man auch hier die Auflösungen für die einzelnen Distanzen, so findet man das eine Mal : m = -0?78 l» = + 0?51 p =+0*34 ttt0 = — 0,66 u'o==— t- 0,31 t'o —— ■+■ 0, 94 , und das andre Mal : nt = — 0^94 w = + 0^55 m0 — — 0,93 U'0 =r -s— 0, 46 t) = + 0"52 t;0 = + 0,53 . Die m sind hier die Correctionen der vorausgesetzten jähr- lichen eigenen Bewegung des Sterns A gegen die betreffen- den Vergleichsterne, bezogen auf die Richtung der Distan- zen und immer in dem Sinne genommen, dass ein positiver Werth einer Vergrösserung dieser Distanz entspräche. Die Uebereinslimmung der für diese Correction nach beiden Seiten hin erhaltenen Werthe könnte, wenn es dessen be- dürfte, als ein Argument mehr geltend gemacht werden da- für, dass es eben nur Rechnungsgrössen sind ganz ohne die wirkliche Bedeutung, die wir bei ihrer Einführung im Auge hatten. Eines weiteren Beleges hierfür bedarf es nun frei- lich nicht; ich lege aber, hier wie oben, auf diese Ueber- einstimmung ein gewisses Gewicht deshalb, weil sie ein nothwendiges Erforderniss ist bei jeder Erklärungsweise, die den Grund der fraglichen Erscheinungen im Instrumente selbst sucht. Vereinigt man wieder die beiden Auflösungen IV und V, so ändert sich, w ie zu erwarten, nichts Wesentliches; man er- hält 2r2 = 12,78 und die Werthe der Unbekannten wie folgt- p. = — 1 *49 u> = + 0*69 y — + 0^49 z = — 0,05 tc = -+- 0*7 1 (VI) +0,31 +0,23 +0,24 +0,16 +0,21 Gew. 1,57 2,87 2,71 5,93 3,46 21. Das eigentliche Ergebniss aller hier gemachten Ver- suche scheint mir demnach folgendes zu sein. Es ist bewie- sen, dass durch keine irgend möglichen Werthe des Ther- mometercoefficienten, oder der Biegung nach meiner Formel, oder der Parallaxe, oder aller zusammen den vorliegenden Beobachtungen gcnuggclhan werden kann; es sind noch andre, einem Gesetze folgende, störenden Einflüsse vorhanden. Steht dies aber einmal fest, so ist es gewiss nicht zulässig, irgend einer der aus diesen Beobachtungen abgeleiteten Bestim- mungen einen Grad von Sicherheit beizulegen nach Maass- gabe des dabei erhaltenen wahrscheinlichen Fehlers. In der That, mit welchem Rechte dürfte man behaupten, dass diese uns unbekannten Störungen eben nur im Sinne der eignen Bewegung ihre Wirkung geäussert hätten, und nicht eben so sehr im Sinne der Parallaxe, oder der Biegung u. s. w. Meinei’seits durch Annahme eines andern Gesetzes über die Biegung, etwa durch Einführung eines von der Temperatur abhängigen Gliedes derselben, die Lösung des Räthsels ver- suchen zu wollen, wäre ein Unternehmen, das nach den obigen Auseinandersetzungen keine Aussicht auf Erfolg hätte. Ich muss eben hierbei stehn bleiben, ich muss mich be- gnügen, nun auch an diesem Beispiele anschaulich genia« ht zu haben, was oben durch allgemeine Betrachtungen erwie- sen worden, dass nehmlich bei dem jetzigen Stande unsrer Kcnntniss über den Einfluss, den ein Instrument wie das He- liometer auf die damit erhaltenen Bestimmungen ausiiht. es schlechterdings unmöglich ist. irgend welche sichre Auskuntt zu geben über die Ursache der periodischen, ungefähr eine Sekunde betragenden Veränderungen, die die Messungen 30 einer Distanz von etwa 59 Schraubenumgängen oder 52 Mi- nuten im Laufe eines Jahres darbieten. Das nicht zu leug- nende Vorhandensein solcher periodischer Veränderungen ist aber an sich eine so wichtige Thatsacbe, dass deren Besitz nicht gefährdet werden sollte durch eine voreilige Entscheidung. Ich komme wieder darauf zurück, was im Verlaufe dieser Zeilen schon so oft und so dringend aus- gesprochen worden, dass nehmlich nur weitere sorgfältige, auf das Einzelne gerichtete Untersuchung hier Aufschluss geben kann, aber man darf wohl zu behaupten wagen auch sicherlich Aufschluss geben wird. Und das eben, dass Dr. Wich mann in seiner Abhandlung diese Verpflichtung wei- teren Forschens nicht anerkennen will, sondern dasselbe gewissermaassen abschneidet, indem er seine Erklärungs- weise so entschieden als das unzweideutige Ergebniss der Beobachtungen hinstellt, ist der eigentliche Vorwurf, der ge- gen ihn erhoben werden muss. Die für den Stern py erhal- tene auffallende Parallaxe durch neue zweckmässig geord- nete Beobachtungen über allen Zweifel festzustellen, oder sie eben so unzweifelhaft als nicht vorhanden nachzuwei- sen, wäre natürlich die erste und in der That verhältniss- mässig leicht zu lösende Aufgabe. Ungleich schwieriger als dies ist jedenfalls das tiefere Eindringen in das Wesen des Instruments. Dass hierbei auch die von mir jetzt ange- legten Punkte, und vielleicht diese zunächst, einen Anspruch haben auf gründliche Erörterung, kann glaube ich nicht in Abrede gestellt werden. Vorhanden sind diese Fehlerquel- len gewiss, die unmittelbare Erfahrung soll nur entscheiden, bis auf welchen Betrag hin ihr Einfluss je nach den Um- ständen sich steigern kann. Irgend weitere Vorschläge zu machen über die Art und Weise, wie solche Entscheidung am unzweideutigsten erlangt w erden kann, wäre gewiss un- passend. Das ist die Sache dessen, der das Instrument aus jahrelangem Gebrauche kennt; und die anerkannt ausge- zeichneten Leistungen Dr. Wichmann’s grade auf diesem Gebiete berechtigen zu der sicheren Erwartung, dass wenn einmal seine Anstrengungen sich auf diesen Gegenstand richten wollten, sie ihn wreiter führen müssten, als jetzt ir- gend vorausgesehn werden kann. 22. Ich bin oben schon ausdrücklich der Meinung enl- gegengetreten, als ob aus den Bedenken, die gegen das Be- nutzen der vorliegenden Beobachtungen zum Herleiten einer Parallaxe für den Stern py erhoben werden mussten, gefol- gert werden dürfe, es liesse sich überhaupt von dem Helio- meter kein wesentlicher Beitrag zur Erweiterung unsrer Kenntnisse über die Parallaxe der Fixsterne erwarten. Dies ist so wenig der Fall, dass im Gegenthcil grade das Helio- meter wegen der bedeutenden Entfernung, in der es die Vergleichsterne zu wählen gestattet, und wegen der ausser- ordentlichen Genauigkeit, mit der wie wir wissen die ein- zelne Einstellung gemacht werden kann, in ganz besondrer Weise zu solchen Untersuchungen geeignet ist. Es kommt eben nur darauf an, dasselbe auf die gehörige Weise in Anwendung zu bringen, nehmlich so, dass der Einfluss des jedesmaligen Zustandes des Instruments, da man ihn bei so beträchtlichen Distanzen mit der nötliigen Schärfe zu be- stimmen nicht im Stande ist, möglichst vollständig eliminirt werde. In dieser Beziehung bildet das Ganze der hier an- gestellten Betrachtungen die eindringlichste Lobrede auf die Umsicht, die die vorliegenden Beobachtungen des Arge- lander’schen Sterns so anordnete, dass das eigentliche Er- gehniss der ganzen Untersuchung frei hervorgehn musste von jedem irgend denkbaren Einflüsse des Instruments, ln der That, was irgend von solchem Einflüsse noch übrig blieb, ist lediglich Folge davon, dass eine absolute Symmetrie in der Lage der Vergleichsterne gegen den Hauptstern auch hier nicht stattgefunden hat. Der Einfluss des kleinen Man- gels in dieser Beziehung darf aber sicherlich, bei der Schlü- ter'schen Beobacbtungsreihe eben sowohl als bei der W'ich- mann’schen, auf nur wenige Hundertel der Sekunde ange- schlagen werden. Und nun ergänzen noch, wie ebenfalls oben schon bemerkt, beide Beobachtungsreihen einander hierin auf so glückliche Weise, dass in ihrem Mittel auch jede Spur eines solchen Einflusses verschwindet. Es ist nehmlich bei Schlüter die Distanz 5^ = 31,36/? und die gegenüberliegende Apv = 30,03 /?; der halbe Unterschied ist 0,67 R, und um so viel liegt also der Stern A von der Mitte aus gegen py hin. Dagegen ist bei Wichmann •5l V * 2 * — 28,56 R, Apl = 30,55 /?, so dass A wieder nicht genau in der Mitte liegt, sondern von diesem Punkte um 1,00 R absteht, nun aber in der Richtung von pl weg. Da nun bei beiden Beobachtungsreihen der, seinen Ursa- chen nach uns unbekannte, Einfluss des Instruments auf die Messungen sich in solcher Art kundgegeben bat, dass ein in Wirklichkeit nicht vorhandener Parallaxenüberschuss für den in Rectascension vorangehenden Stern sich er- gab: bei Schlüter 1^148, bei Wichmann 1^186; so wird offenbar derselbe Einfluss des Instruments die Parallaxe von A gegen die halbe Summe der Parallaxen der Vergleich- sterne bei Schlüter zu gross ergeben haben, bei Wich- mann dagegen zu klein, und in beiden Fällen so nahe um dieselbe Quantität, dass das Mittel beider Bestimmungen fast vollkommen frei ist von jedem Einfluss dieser Art, nach welchem Gesetze man auch denselben von der Distanz abhängig denken mag. Die zunächst liegende Annahme über ein sol- ches Gesetz, diejenige, die überdies durch alle von uns hier näher betrachtete Fehlerquellen ausdrücklich gefordert wird, 31 ist die, dass die Fehler direct proportional sind der Distanz. Bleibt man hierbei stehn, so kann man die beiden Einzel- bestimmungen vor ihrer Vereinigung zum Mittel verbessern; es findet sich auf solche Weise für das Schlüter’sche 0^182 — 8,9 £ die Correction — . 1^148 = — 0^012, und für das Wichmann’sche 0^0875-4-18,1 è, die Correc- tion -f- . l"l86 == -t- 0"020, und wie man sieht wirken diese Correctionen beide Mal darauf hin, die Bestimmungen einander zu nähern. Die in Bezug auf den Werth von £ bestehende Unsicherheit hat schon auf die einzelnen Be- stimmungen einen kaum in Betracht kommenden Einfluss, einen noch bedeutend geringeren aber auf das Mittel. Be- hält man das Bessel’sche £ = -+-0^0002 bei, so ist nach Schlüter ^4 = — t— 0^t 68 — i— Afp x n-sj nach Wichmann A = ~t~ 0^111 -+- i(2 \pl -4-Sj -+-s2). Beiden Bestimmungen kommt sehr nahe derselbe w. F. zu 0^018 und 0j019 ; das Mittel wird also A = -+- 0"l 41 ± 0"01 3 -4- i(4 Pl h- 3Sl -4- s2), und es wäre in der That nicht die geringste Veranlassung vorhanden zu einem Zweifel darüber, ob wirklich die Zu- verlässigkeit dieser Bestimmung durch den für sie erhalte- nen w. F. ausgedrückt wird, wenn nicht dieser w. F. selbst so ausserordentlich gering wäre, dass wir in der Bestim- mung desselben eine seinen Werth vielleicht mehrfach über- trefl'ende Unsicherheit als sehr wohl möglich anerkennen müssen. Es versteht sich von selbst, dass hierdurch kei- neswegs Zweifel erweckt werden sollen an der gewiss sehr nahen Richtigkeit des für A erhaltenen Werthes; wir sollen nur verhindert werden, uns dadurch, dass andre mit einem ähnlichen Anspruch auf Genauigkeit auftretende Bestim- mungen von dieser vielleicht mehr abweichen, als die bei- derseitigen w. F. erwarten lassen, gleich zu weiteren Schlüs- sen berechtigt zu halten. Ich sage dies mit Beziehung auf die beiden von Peters und O. Struve für die Parallaxe unsres Sterns erhaltenen Bestimmungen. Aus Declinations- difierenzen von A gegen zwei Vergleichslerne, den auch bei Wichmann vorkommenden Stern s2 und einen andern Stern p2, in der Nähe des von Schlüter und Wichmann benutzten Sterns px, gemessen mit dem Filarmikrometer des Pulkowaer Refractors, fand O. Struve: A = - \- 0"034 ± 0"029 -4- \{p2 s2). Schon früher erhielt Peters aus Zenithdistanzen, gemessen mit dem Verticalkreise der Pulkowaer Sternwarte, die ab- solute Parallaxe; A = -4-0"226-±:0''l41, ■ HP und ich möchte nun behaupten, dass nicht nur die Königs- berger, genau in der Mitte liegende, Bestimmung gegen jede der beiden eben angeführten, sondern auch diese beiden unter sich eine Uebereinstimmung zeigen , die besser zu erwarten wir durchaus nicht berechtigt sind. Es ist also in diesen Bestimmungen an und für sich nicht der geringste Anlass geboten zu der Vermuthung, dass die eine oder andre der uns unbekannten , aber nach allen bisheri- gen Erfahrungen als verschwindend klein — kleiner als 0,01 — zu betrachtenden Quantitäten p,, p2, sl5 s2 in die- sem besondern Falle eine irgend merkliche Grösse sollte haben können. Den aus allen diesen Bestimmungen auf gleiche Weise sich ergebenden, man darf gern sagen wider Erwarten geringen, Werth der Parallaxe von A halte ich für eins der am sichersten dastehenden Daten auf diesem Ge- biete; und wenn dasselbe mit unsern bisherigen Vorstellun- gen über die Entfernungen und wirklichen Bewegungen am Fixsternhimmel nicht recht im Einklang ist, so folgt wie oben schon bemerkt daraus nur, dass wir diese Vorstellun- gen noch um Vieles zu berichtigen haben. 23. Ich darf endlich auch das mit den eben aufgeführten Bestimmungen im entschiedensten Widerspruch stehende Ergebniss, das Faye aus etwa 9monatlichen Beobachtun- gen der Rectascensionsdiflerenz des Argeiander sehen Sterns und des Sterns s2 abgeleitet hat, hier nicht ganz un- erwähnt lassen. Er fand: A = -4- 1^085 it 0^044 -4- s2. Zufolge der oben gegebenen allgemeinen Auseinandersetz- ungen dürfte dieser Bestimmung, auch wenn keine andre ihr entgegenstände, doch gar kein Gewicht beigelegt wer- den, weil bei Vergleichung mit nur einem Sterne eine Eli- mination des jedesmaligen Zustandes des Instruments nicht stattgefunden hat. Es kann nicht oft und dringend genug gesagt werden, dass auf solche Weise heute keine Paralla- xenbestimmungen mehr unternommen werden dürfen. In der That waren auch die von W. Struve gegen die Beob- achtungsmethode erhobenen Bedenken, ganz besonders aber wohl das Hinweisen auf die starke negative Parallaxe tiir 61 Cygni, die Ressel aus ganz ähnlichen nur ungleich voll- ständigeren und, man beachte wohl, nicht am Aequatorial sondern am Passageninstrumente angestelltcn Beobachtun- gen erhalten hatte, für Herrn Faye entscheidend genug, die begonnenen Beobachtungen nicht weiter fortzusetzen. Durch solche gegen die eigne Arbeit geübte Kritik halte ich die Betrachtungen, die Dr. Wichmann pag. 38 in Bezug auf diesen Gegenstand anstellt, für hinlänglich widerlegt. Venn aber an dieser Stelle mitbesonderm Nachdrucke die 1 halsarhe hervorgehoben wird, dass bei der in Rede stehenden Reob- achtungsreihe «durch Einführung einer unbekannten Grösse, welche nur eine Bogensekunde beträgt, die Quadratsumme der Fehler neun und zwanzig mal kleiner als bei Vernach- lässigung derselben wird» : so kann man freilich nicht in Abrede stellen, dass dieser Fall vielleicht einzig in seiner Art ist; gewiss aber muss man bedauern, dass so aus- gezeichnete Beobachtungen nicht mit den zur Bildung eines eignen Urtheils erforderlichen Einzelnheiten mitgetheilt wor- den, und zugleich sich verwundern, dass der Beobach- ter selbst sich nicht gedrungen gefühlt hat, einer so auffal- lenden und so sicher ausgesprochenen Gesetzmässigkeit wei- ter nachzugehn. Denn gewiss ist die Sache nicht erledigt, wenn man zur Erklärung solcher Gesetzmässigkeit sich auf eine mögliche Befangenheit des Beobachters beruft, und grade Herr Fa je durfte dies um so weniger gelten lassen, da er ausdrücklich anführt, er habe beim Anstellen der Be- obachtungen gar nicht die Absicht gehabt, sie zur Bestim- mung des Parallaxenunterschiedes zu benutzen. III. 24. Es hat dieser Aufsatz gegen meine anfängliche Ab- sicht eine solche Ausdehnung erhalten, dass ich es kaum wage, auf einiges Einzelne, dessen Besprechung ich mir Vor- behalten hatte, noch weiter einzugehn. Zwei Punkte muss ich indessen doch, wenn auch nur mit w enigen Worten be- rühren: den einen, weil oben auf eine weitere Erörterung desselben verwiesen worden, den andern, um es nicht un- terlassen zu haben, einem offenbaren Irrthum in einer nicht unw esentlichen Beziehung entgegenzutreten. Das erstere be- zieht sich auf die von Dr. Wichmann zu wiederholten Malen ausgesprochene und zu weiteren Folgerungen be- nutzte Behauptung, es finde bei der sowohl von Schlüter als auch von ihm selbst befolgten Methode des Beobachtens ein wesentlicher Unterschied Statt zwischen der Messung der Differenz zwreier nahezu gleicher beträchtlicher Distan- zen und der Messung einer solchen Distanz selbst. Diese Behauptung nun scheint mir ungegründet, mindestens ist es mir nicht gelungen, die Gründe dafür einzusehn. Ich finde hier zunächst nichts andres, als eine wenn auch ganz beträcht- liche, so doch immer nur graduelle, quantitative Verschie- denheit, und zwrar darin, dass das eine Mal die Schraube um sehr viele, das andre Mal um nur wenige Umgänge gedreht wird. Soll aber die Sache ganz scharf genommen werden, so stellt sich allerdings in gewisser Beziehung ein wesent- licher, qualitativer Unterschied heraus, aber ganz gegen Dr. Wich mann’s Meinung nicht zum Nachtheil sondern zu Gunsten der eigentlichen Distanzmessung. Betrachtet man nehmlich das auf p. 14 mitgelheilte Beispiel und Muster ei- ner vollständigen Beobachtung näher, so findet man drei dem Wesen nach verschiedene Operationen: 1) ein Richten des ganzen Instruments, mit Hilfe der Bewegungen um Stunden- und Declinations- Axe, his eine gewisse Objectivhälfte I auf einen gewissen Stern a gerichtet ist; 2) ein Drehen des ganzen Objectivs um die Heliometer-Axe, bis die Schnittlinie zusammenfällt mit der Richtung des grössten Kreises von Stern a zu einem andern Stern .4; 3) ein Schieben der an- dern Objectivhälfte II durch die Schraube II, bis das Bild von a durch 1 zusammenfällt mit dem Bilde von A durch II. Hierauf Averden beide Schrauben abgelesen , wenn nicht schon vorher I auf eine gewisse Zahl festgestellt w orden, und damit ist die eine Hälfte der Messung absolvirt. Soll nun diese Distanz aA verglichen werden mit einer andern Aa , die von A aus nach der andern Seite hin liegt, so erfor- dert dies zunächst ein Richten von Stern a auf Stern .4, und sodann ein Drehen aus der Richtung aA in die Rich- tung Aa. Wären nun die Distanzen aA .and Aa einander vollkommen gleich, so fiele jetzt von selbst das Bild von .4 durch I zusammen mit dem Bilde von a durch II; findet diese Gleichheit aber nicht genau Statt, so muss endlich auch noch ein Schieben geschehn durch die Schraube II, freilich um eine nur geringe Quantität, die Differenz nehmlich Aa — aA. Mit dem Ablesen der Schrauben ist dann die ganze Messung vollendet. Soll dagegen die Distanz aA selbst bestimmt wrerden, so besteht die zweite Hälfte der Messung zunächst wieder aus dem Richten von Stern a auf Stern A, das Drehen fällt wreg, weil die Schnittlinie sich schon in der Richtung aA befindet, das Schieben aber muss geschehn, und zwar jetzt um die beträchtliche Quantität 2.4a. Will man nun einen i oesentlichen Unterschied zwischen den beiden Mes- sungen finden, so kann er nur in dem Wegfallen des Dre- hens liegen. Dies giebt aber, wrie ich oben sagte, der unmit- telbaren Distanzmessung einen Vorzug, und dass dem wirk- lich so ist, fühlt man, wenn man den Winkel zwischen den Richtungen aA und .4a' nicht einige wenige Grad sein lässt, sondern etwa volle 90°. In unserm Beispiele folgen aber die beiden Theile der Distanzmessung a A nicht unmittelbar auf einander, sondern sind getrennt durch die zw ischenliegen- de Distanzmessung _4a\ und dies aus den leicht einzusehen- den Gründen, erstlich die grosse Mühe des Fortschiebens der Objectivhälfte II durch 59 Umgänge der Schraube nur einmal zu haben, und zweitens eine der Zeit nach symme- trische Anordnung der Beobachtungen zu erlangen. Fragt man sich nun, wie weit dieses einen wesentlichen Unter- schied zwischen den Distanzen a.4 und Aa zu begründen im Stande ist. so findet man folgendes. Erstlich, die beiden Hälften der Messung Aa liegen 16 Minuten in Zeit aus einander, die der Messung aA 48 Minuten: gewiss ein Un- terschied, aber doch nur ein gradueller. Zweitens, das Hin- 33 durchschrauben durch die 59 Umgänge hat bei Aa ohne Anhalt Statt gefunden, bei aA dagegen hat man inzwischen an einigen Stellen angehalten und abgelesen: das begrün- det scheint mir gar keinen Unterschied, denn sonst wäre ja aus demselben Grunde von den 5 Einstellungen auf je- der Seite nur die letzte der ersten Hälfte vergleichbar mit der ersten der zweiten Hälfte, Endlich aber drittens, zwi- schen den beiden Hälften der Messung Aa hat gar keine Drehung Statt gefunden, während bei der Messung «A das Objectiv um etwas Gewisses weggedreht gewesen ist und wieder zurückgedreht worden. Soll dies nun für eine we- sentliche Verschiedenheit gehalten werden? Ich glaube nicht, denn wollte man das thun, so hiesse das annehmen, dass der jedesmalige Zustand des Instruments nicht blos abhängig ist von der augenblicklichen Stellung desselben, sondern auch von der Stellung, die es vorher eingenommen gehabt hat, wie das wohl sein könnte, wenn irgendwo in wesentlichen Theilen ein Schlottern Statt fände. Bei solcher Annahme aber müsste ja, wenn überhaupt noch beobachtet werden könnte, auf ganz andre und besondre Weise zu Werke gegangen w erden , während man doch sich nicht scheut, nach jeder einzelnen Einstellung der Schrauben, zum Ablesen derselben, die Stellung des Instruments ganz und gar zu verändern. Fasst man Alles zusammen, so scheint mir daraus hervorzugehn, erstlich dass die beiden durch das Zwischentreten der andren Beobachtungen ge- trennten Hälften der Distanzmessungen sehr wohl für voll- ständige Distanzmessungen gelten können, wenngleich die unmittelbar hinter einander weg und ohne Unterbrechung ausgeführten gewiss einen Vorzug besitzen; und ferner dass die Messung der Differenzen ihr bedeutendes Ueberge- wicht über die Messung der Distanzen nur dadurch bekom- men, dass sie gewissermaassen sehr kleine Distanzen sind, dass aber dieses Uebergewicht verringert wird, sobald die Richtungen der beiden mit einander verglichenen Distanzen nicht zusammenfallen, ja durch ein Steigern dieser Rich- tungsverschiedenheit wohl ganz aufgehoben werden kann. Schliesslich aber scheint mir die ganze Sache, trotz des darauf gelegten Nachdrucks, auch für Dr. Wichmann nicht von besonderer Wichtigkeit gewesen zu sein; denn sonst hätte er sich wohl nicht die auffallende Inconsequenz zu Schul- den kommen lassen, auf so bestimmte Weise zu erklären, nur eine Distanz sei jedesmal die wirklich gemessene, und dem entgegen doch alle Distanzen sammt und sonders auf ganz gleichförmige Weise, oder ihre Summe, in die Rech- nung aufzunehmen. 25. Ich darf es endlich nicht unterlassen — und dies ist der zweite Punkt — mit einigen Worten den Ausstellungen zu begegnen, die Dr. Wichmann gegen die von 0. Struve mit dem Pulkowaer Refractor ausgeführten Messungen über den Argei and ersehen Stern richten zu müssen geglaubt hat. Eine ausführliche Darlegung der bei Anstellung die- ser Beobachtungen befolgten Methode und der dadurch be- dingten Anordnung der Rechnung wäre hier zwecklos, da ich dem, was O. Struve selbst in der eigens darüber ver- öffentlichten Schrift; « Détermination de la parallaxe de l'é- toile Groombridge 1850 » mitgetheilt hat, gradezu nichts Wesentliches hinzuzusetzen finde. Ich kann hier nur recht ausdrücklich auf dieselbe verweisen, indem Jeder, dem es darum zu thun ist, in dieser Angelegenheit eine eigne Meinung zu erlangen, dort Alles findet, was irgend dazu erforderlich. Ich nun für meine Person habe dar- aus die Ueberzeugung geschöpft, dass nicht nur die als Endergebniss hingestellte Bestimmung der Parallaxe des Argelandcr'schen Sterns wirklich das einzig richtige Re- sultat ist, das aus den Beobachtungen abgeleitet werden kann, sondern dass auch diese Beobachtungen selbst durch- aus keinen Anlass geben zu dem Bedenken, als sei noch eine irgend in Betracht kommende Fehlerquelle vorhanden, deren Einfluss auf das eigentlich Gesuchte nicht eliminirt worden. Und diese Ueberzeugung ist in keiner Weise er- schüttert worden durch die von Dr. Wichmann gegen Beides, die Methode der Beobachtung sowohl als auch die Behandlung derselben behufs der Ableitung des Resultats, erhobenen Einwendungen. Wenn nun gleich zur gänzlichen Widerlegung dieser im Wesentlichen auch schon von Herrn Faye vorgebrachten Einwendungen die von 0. Struve selbst am angeführten Orte gegebnen Auseinandersetzungen durchaus hinreichen, so sind doch die folgenden kurzen Be- trachtungen vielleicht insofern nicht ganz ohne Nutzen, als sie recht ausdrücklich dasjenige hervorheben, was offen- bar von mehreren Seiten nicht richtig aufgefasst worden. Was zunächst die von Dr. Wichmann empfohlene und auch ausgeführte getrennte Behandlung der einzelnen De- clinationsunterschiede betrifft, so entbehrt dieselbe ganz und gar jeglicher Bedeutung für den Zweck einer Parallaxen- bestimmung, und das nicht nur aus den im Allgemeinen dage- gen obwaltenden Gründen, die in ein möglichst helles Licht zu setzen ich mir oben ausdrücklich angelegen sein liess. sondern hier nun noch ganz ins Besondre deshalb, weil bei der Messung jodes einzelnen Declinationsunterschiedes nicht beide Sterne auf einmal auf den entsprechenden 1 äden ge- sehn werden, sondern dazwischen eine gewisse Zeit ver- slreicht. Was verbürgt nun die unveränderte Stellung des ganzen Instruments während dieser Zeit Nichts als die Beobachtung des andern Vergleichsterns: und diese beiden ganz noth wendig zu einander gehörenden 1 heile von ein- ander trennen, hiesse jedem grade das nehmen, wodurch 3 34 allein er Anspruch bekommt auf eine Stimme bei Entschei- dung über Zehntel und Hundertel der Sekunde. Den Ort eines Kometen mag man immerhin so zu bestimmen sich begnügen; aus solchen einseitigen Beobachtungen aber eine Parallaxe ableiten wollen, ist doch heut zu Tage wirklich nicht mehr zulässig. Und bei dieser Meinung muss ich blei- ben, trotzdem dass Dr. Wichmann p. 62 mit grossem Nach- druck sagt: "es ist durchaus kein Grund für die Zusammen- ziehung der Beobachtungen vorhanden ». Ich bemerke noch, dass cs sich hier nur um das Ausschlüssen der einem Ge- setze folgenden Veränderungen in der Stellung des Instru- ments handelt, wie solche ganz unzweifelhaft Vorkommen in Folge von mancherlei Ursachen; die zufälligen können natürlich nicht erkannt werden durch das Fortsetzen der Beobachtung, und werden also auch nicht eliminirt durch das Zurückschliessen von dem Ganzen auf die Theile. Diese zufälligen Verstellungen vermischen sich aber auch durch- aus mit den sonstigen Beobachtungsfehlern und erhöhen nur den w. F. jeder einzelnen Bestimmung. Und eben der Umstand, dass hei den Heliometerbeobachtungen beide Ob- jecte in demselben Augenblicke beobachtet werden, beim Filarmikrometer, wie es in unserm Falle angewandt wor- den, dagegen nicht, ist gewiss mit ein Grund, warum bei der in optischer Beziehung unbestreitbaren Ueberlegenheit des Pulkowaer Refractors über das Königsberger Heliome- ter und bei der nahezu gleichen Anzahl einzelner Visirungcn dennoch der w. F. des Resultats bei 0. Struve ein merk- lich grösserer ist, als bei Schlüter und Wichmann. 26. Ich komme nun zu den Einwendungen Dr. AVic li- man n's gegen die Art und Weise, wie 0. Struve seine Beobachtungen angestellt hat. Es scheinen mir diese Einwen- dungen aus einem offenbaren Missverstehn hervorgegangen zu sein; und wenn so etwas Herrn Dr. Wichmann begegnen konnte, so ist ohne Zweifel dasselbe noch viel mehr zu be- fürchten hei jedem Andern, der keine so specielle Veranlas- sung hat, dem Gegenstände seine besondre Aufmerksamkeit zuzuwenden. Ich glaube daher grade hierüber etwas aus- führlicher sein zu müssen. Die Sache ist diese. Das Ein- stellen des sogenannten festen Fadens des Mikrometers auf den vorangehenden Stern geschieht durch Bewegen des ganzen Instruments mit Hilfe einer Schraube, die zunächst auf den Umfang des Declinationskreises wirkt. Eine unaus- bleibliche Folge der hierdurch erzeugten Spannung in den Speichen des Declinationskreises, verbunden mit dem Bcharr- lichkeilamomente bei der Bewegung einer so beträchtlichen Masse, ist die, dass das Fernrohr in der Richtung der ihm ertheilten Bewegung sich ein AVcniges noch forlbewegt, nachdem die unmittelbare Einwirkung der drehenden Schrau- be aufgehört hat. Nun würde man freilich bei einiger Uebung wohl dahin gelangen können, den Faden trotzdem ziemlich genau auf den Stern zu bringen, und das um so sichrer je sanfter und gleichförmiger die bewegende Schraube wirkt, was beiläufig gesagt bei kleinen Stundenwinkeln in hohem Maasse der Fall ist. Und wenn man sodann abwechselnd von der einen und andern Seite her einstellen wollte, so verschwände gewiss der grösste Theil des Fehlers schon aus jeder einzelnen Declinationsdifferenz, noch mehr aber aus dem Unterschiede zweier auf ganz gleiche Weise un- mittelbar hinter einander gemessener. Immer aber würde der an Schärfe gewöhnte Beobachter bei solchem A;erfah- ren unbefriedigt bleiben, und zweifelsohne würde auch wirk- lich dadurch an Genauigkeit aufgeopfert werden. Deswegen ging O. Struve gar nicht darauf aus, auf solche AVeise eine Einstellung zu erlangen; sondern er brachte den Faden nur in die Nähe des Sterns, bis auf einige Zehntel der Sekunde, und wartete sodann, bis durch die Aenderung der Refraction der Stern von selbst genau auf den Faden gelangte. Dies dauerte etwa eine bis anderthalb Alinuten, eine Zeit, die mehr als hinreichte, das Fernrohr im Sinne der Declination vollkommen zur Ruhe gelangen zu lassen. Nebenbei wird hierdurch der jedem Beobachter einleuchtende, für die Ge- nauigkeit der einzelnen Beobachtung gewiss beträchtliche Vortheil erlangt, dass nun die Bissection des Sterns durch den Faden nicht plötzlich hervorgebracht zu werden braucht, gewissermaassen mit einem Male fertig dastehn muss, son- dern dass man mit Ruhe dieselbe allmählich zu Stande kom- men sieht. Ich fordere nun den Leser auf, sich den gan- zen Vorgang bei einer solchen Beobachtung möglichst leb- haft zu vergegenwärtigen. Der genau in die Richtung der täglichen Bewegung gestellte sogenannte feste Faden des Mikrometers ist also in die Nähe des Sterns gebracht, meistentheils schon so nahe, dass der Stern durch seine Schwankungen ihn erreicht , und diese Entfernung würde bei der Bewegung des Instruments um die richtig gestellte Stundenaxe immerfort dieselbe bleiben, wenn nicht neben den Höhenänderungen auch Aenderungen in der Refraction Statt fanden. Mit Absicht wurden nun die Beobachtungen immer — nur einige wenige Beobachtungen der ersten Pe- i’iode machen eine Ausnahme — in der gehörigen Entfer- nung vom Meridian angestellt, nehmlich so, dass weder die Höhenänderungen noch die Höhen selbst zu klein waren; und je nachdem der Stundenwinkel ein östlicher war oder ein westlicher, wurde der Faden auf die eine oder andre Seite des Sterns gebracht, so dass dieser durch die Refrac- tionsänderung sich dem Faden allmählich nähert und end- lich genau mit demselben zusammenfällt. Dabei ist man dem Sterne durch die Bewegung des Instruments um die Stundenaxe gefolgt — ich bemerke, dass namentlich diese 35 Bewegung dem gänzlichen Verschwinden des Spannungszu- standes im Sinne der Declination günstig ist — und hat da- für gesorgt, dass das Zusammenfallen von Stern und Faden, um möglichst genau beurtheilt werden zu können, nahe der Mitte des Gesichtfeldes geschieht. Natürlich aber findet schon einige Zeit vor dem Erfassen der Bisseclion keinerlei Bewegung des Instruments mehr Statt, auch nicht um die Stundenaxe. Unverrückt bleibt das Instrument so stehn, bis der zweite Stern eintritt. Er bewegt sich rasch durch das Feld, und es kommt darauf an, den beweglichen Mikrome- terfaden auf ihn einzustellen, so dass er denselben, wieder in der Mitte des Gesichtsfeldes, genau bissecirt. Um dies sicher bewerkstelligen zu können, ist schon vorher der .Mi- krometerfaden derjenigen Stellung nahe gebracht worden, die er durch die Beobachtung selbst bekommen soll, so dass entsprechend der geringen für die Beobachtung gegebnen Frist auch nur eine geringe Bewegung desselben erforder- lich ist. Wird nun die den beweglichen Faden führende Schraube abgelesen, so giebt die Vergleichung dieser Ab- lesung mit der Ablesung bei der Coincidenz der Fäden den Declinationsunterschied beider Sterne in Schraubentheilen. Ueber die Einzelnheiten bei dem Gebrauche des Filarmi- krometers, wie das Einstellen mit immer positiver Bewe- gung der Schraube, das Messen in entgegengesetzten Lagen des Mikrometers, das jedesmalige wiederholte Beobachten der Coincidenz u. s. w. kann ich mich hier nicht weiter auslassen. Dagegen muss ich Einiges hinzufügen über die Art und Weise, wie das Bissecirtsein selbst aufgefasst wird. Beim zweiten Sterne hat man in dieser Beziehung keine Wahl; es muss eben der Faden den Stern möglichst genau bisseciren, wenn dieser mitten im Felde ist. Bei dem er- sten Sterne dagegen tritt jedesmal der Fall ein, dass das Bissecirtsein eine merkliche Zeit zu dauern scheint, wäh- rend es doch in aller Schärfe nur in einem Augenblicke wirklich Statt findet. Aber natürlich schon eine Anzahl Sekunden, ehe dieser Augenblick eintritt, wird das Auge des Beobachters aufhören und erst eben so lange Zeit später wird es wieder anfangen, die Schwankungen des Sterns zu beiden Seiten des Fadens als ungleich zu erkennen; ei’st das Mittel aus beiden Momenten w äre das Moment für die eigent- liche Bissection, wir wollen sagen die mittlere Bissection. So erfasst man beim Passageninstrument, wenn am Tage der Polarstern auf eine Zeit lang gänzlich hinter dem Fa- den verschwindet, die Momente des Verschwindens und Wiedererscheinens, und nimmt das Mittel für das Moment des Durchgangs. Noch passender ist das von 0. Struve an- geführte Beispiel einer Uhrvergleichung durch das Beobach- ten der Coincidenz der Schläge. Eine solche Beobachtungs- weise ist aber, wie man leicht einsieht, hier nicht möglich; man kann nicht dem Sterne folgen, bis die Ungleichheit der Schwankungen wieder merklich wird, das ist bis zum entschiedenen Aufhören des Bissecirtseins, weil nicht nur von dem Augenblick an, den man für das Moment der Bis- section gelten lassen will, sondern schon einige Zeit vorher jedes Bewegen des Instruments aufgehört haben muss. Wollte man also die mittlere Bissection selbst haben, so w'äre man darauf angewiesen, diese unmittelbar zu erfassen, so gut es eben gehn will. 0. Struve hat dies nun nicht gelhan, im deutlichem Bewusstsein der dabei zurückblei- benden verhältnissmässig grossen Unbestimmtheit, sondern hat es vorgezogen, das ungleich präcisere Moment des An- fangs des Bissecirtseins aufzufassen. Dies ist das, was er la première bonne bisseclion nennt gegenüber der bissection moxjenne; und es ist keine Frage, dass grade hierdurch die Sicherheit der einzelnen Beobachtung nicht unbeträchtlich gewonnen hat. Andrerseits ist aber leicht einzusehn, dass eben hierdurch die zu beobachtende DeclinationsdifTerenz selbst in gewisser Weise aflicirt wird, und zwar auf ver- schiedene Weise, je nachdem die Beobachtungen auf der einen oder andern Seite vom Meridian angestellt sind. Bei westlichen Stundenwinkeln nehmlich wachsen die Zenithdi- stanzen und damit die Refractionen, der Stern gelangt also zum Faden von Süden her, so dass beim Aufi'assen des An- fangs des Bissecirtseins der Faden zu nördlich steht. Da nun bei beiden Sternenpaaren der vorangehende Stern der nördlichere ist, so erfordert jede bei westlichen Stunden- winkeln gemessene DeclinationsdifTerenz eine negative und umgekehrt bei östlichen eine positive Correction. Aber die Grösse dieser Correction i steht durchaus in keiner directe n Beziehung weder zu der Grösse der Refractionsänderung noch zur Grösse der Schioankungen des Bildes im Fernrohr, das heisst: sie ist direct nicht abhängig weder vom Stundenwinkel der Beobachtung noch vom Zustande der Luft ; und grade hier- auf muss ich das grösste Gewicht legen gegenüber den Be- hauptungen und daran geknüpften Folgerungen Dr, Wicli- mann's, In der That der Stundenwinkel bedingt nur die Zeit, die zwischen dem ersten Anfänge und der Mitte des Bissecirtseins verfliesst; der Zustand der Luft dagegen auch das nicht, sondern nur wie überall die Sicherheit, mit der überhaupt irgend eine Bissection beurtheilt wird. Ein mit telbarer Einfluss könnte nun freilich insofern doch Statt finden, als hei sehr viel langsamerer Refractionsänderung das Auge des Beobachters sich vielleicht etwas früher he «rnüeen wird, und ebenso hei sehr viel grösseren Schwan kungen des Bildes das Auge etwas früher die letzte Spur einer noch vorhandnen Ungleichheit verlieren wird, etwa sh wie man eine bedeutend grössere Linie w eniger sicher halhii t als eine kleinere; wobei indessen nicht zu iihersehn. dass es hier auf die jedesmalige Disposition des beobachtenden Auges mindestens eben so sehr ankommen wird, als auf die äusseren Umstände. Aber endlich, jeder aus einer solchen Veränderlichkeit des i hergenommene Einwand träfe immer nur die einzelnen Declinationsdifferenzen und ihre Summe, dagegen nicht den für uns allein in Betracht kommenden Unterschied der beiden auf ganz gleiche Weise unmittelbar hinter einander beobachteten; und nun sind gar noch die Beobachtungen beider Sternenpaare in einander verschränkt, der Zeit nach symmetrisch geordnet, so dass selbst eine beträchtliche, der Zeit proportionale, Veränderung in der Grösse der Schwankungen und dem Zustande des beob- achtenden Auges vollständig eliminirt wird. Wenn dieses noch eines besondern Beweises bedürfte, so bat Dr. Wich- mann selbst denselben geliefert, indem er p. 62 ausdrück- lich zeigt, dass das Berücksichtigen oder Vernachlässigen der von O. Struve für die einzelnen Declinationsunterschie- de eingeführten Correctionen keinen Einfluss bat auf das eigentlicb gesuchte Resultat. Dr. Wichmann spricht das freilich fast wie einen Tadel aus; mir scheint es das grösste Lob, und eben in Bezug hierauf sagte ich oben, dass, selbst wenn man alle Einwendungen Dr. Wicbmanns gelten lässt, doch immer der Satz unangetastet stehn bleibt, dass die Parallaxe des Argelander’schen Stern vom Mittel der Pa- rallaxen der Vergleichsterne um nur sehr wenig verschie- den ist. Uebrigens bat auch O. Struve selbst es nicht dran fehlen lassen, dies deutlich genug auszusprechen, und hat es zidetzt gewissermaassen in Zahlen veranschaulicht. Die beiden Auflösungen II und III nehmlich beruhn auf den bei- den einander ausschliessenden Annahmen, dass die Abwei- weichungen der für jeden Tag erhaltenen Summe A ab der einzelnen Declinationsdifferenzen von einem mittleren Wer- the C ihren Grund haben das eine Mal darin, dass die Quan- tität i an jedem Tage einen besondern Werth hat, das In- strument selbst aber unverrückt gestanden hat, das andre Mal darin, dass die Quantität i immer =0 gewesen, das Instru- ment aber nicht unverrückt gestanden hat in der Zeit zwischen den Durchgängen der beiden zusammengehörigen Sterne. Nun findet sich das eine Mal tc = -4- 0^005 dz 0^033 das andre Mal % = 0^051 rb 0^028; was kann wohl nach diesem Allen noch eingewandt werden gegen die Auflösung I: tc = h- 0^034 ±0^029, in welcher beide gewiss vorhandne Ursachen auf die naturgemässeste Weise neben einander berücksichtigt sind? Ich glaube in der That, nicht zu irren, wenn ich meine, dass Dr. Wichmann sich den Vorgang bei der Beob- achtung nicht ganz klar gemacht hat. Zwar sagt er p. 60, dass abgewartet wurde, bis der Stern bei seinem Hin- und Ilerzittern zum ersten Male vom Faden halbirt wurde; und dies ist in der That das Richtige, sobald nur das Ilalbirtsein nicht auf den Stern selbst, sondern auf die Schwankungen desselben bezogen wird. Dass Dr. Wich- mann aber dies nicht so aufgefasst haben will, geht aus dem hervor, was unmittelbar darauf folgt; «der feste Faden ist demnach gleichsam auf die Gränze der Zone gestellt, in welcher der vorgehende Stern durch die Undulationen der Refraction hin- und herschwingt", was offenbar etwas ganz und gar Falsches ist, woraus freilich folgen würde, ■ dass auf diese Weise der Fehler des beobachteten Dekli- nationsunterschiedes von der Grösse der Undulationen ab- hängig ist». Aber selbst dann wäre es noch nicht wahr, dass die Beobachtungen «in ihrem innersten Wesen gefähr- det» sind, weil selbst dann bei jeder einzelnen, ein Ganzes bildenden Messungsm'Ae an eine Verschiedenheit des i für das eine und andre Sternenpaar nicht wohl zu denken ist. Es muss zugegeben werden, dass in gewisser Weise O. Stru- ve selbst zu dieser irrigen Auffassung die Veranlassung gegeben, durch die darauf bezüglichen Ausdrücke in seiner ersten Note in den Comptes rendus der Pariser Akademie und der gleichzeitig abgefassten in den Monthly Notices *). Es ist aber gewiss nicht recht, stehn bleiben zu wollen bei solchen vorläufigen und beiläufigen Aeusserungen, wenn eine ausführliche Auseinandersetzung vorhanden ist. Ja noch mehr, selbst wenn diese fehlte, müsste eine billige und ge- r-echte Kritik sie ersetzen und nicht glauben, dass auf eine ich möchte sagen unmögliche Weise beobachtet worden. 27. Ich schliesse hiermit eine Reihe von Betrachtungen, die mich viel weiter geführt haben, als ich beim Beginn derselben beabsichtigte. Es kam mir aber nicht allein auf den besondern Fall an, der zunächst die Veranlassung gebo- ten, sondern mindestens eben so sehr darauf, gewissen allgemeinen Wahrheiten ihr Recht zu verschaffen; und sollte mir dieses auch nur in der einen oder andern Beziehung geglückt sein, so würde ich mich für die darauf verwandte Mühe reichlich belohnt halten. Bei der Entschiedenheit aber, mit der die entgegenstebenden Ansichten ausgespro- ; eben worden, und das von einer Seite her, der die Beach- tung zu versagen ich gewiss kein Recht habe, ist es billig, die eigentlicbe Entscheidung dem Urtheile der Sachverstän- digen anheim zu stellen. Ich unterwerfe mich demselben gern und bin jeden Augenblick bereit, Belehrung anzuneh- men, in welcher Weise sie auch geboten werden möge. Denn das Zeugniss wird man mir hoffentlich nicht verwei- gern, dass es mir überall nur um die Sache zu thun gewe- sen; und eben dies wird man mir zur Entschuldigung die- nen lassen, wenn mir vielleicht hier oder da ein lebhafterer Ausdrück entschlüpft sein sollte. ’) Comptes rendus XXX, 68 — 76. Monthly notices X, 39 — 63. 37 NACHTRAG. Die obigen Zeilen waren geschrieben, als der auf den- selben Gegenstand sich beziehende Aufsatz Ÿon Prof. Pe- ters in No. 86S sq. der Astronomischen Nachrichten er- schien. Es ist passend, desselben hier mit einigen Worten zu erwähnen. Nicht nur im Allgemeinen und im Wesent- lichen, sondern auch in manchem Einzelnen fand ich zu meiner Genugthuung eine vollständige Bestätigung der oben ausgesprochenen Ansichten. So namentlich darin, dass die von Dr. Wi ch mann in seiner Hypothese I abgeleiteten Ther- mometercoefficienten verglichen mit der Bessel’schen Be- stimmung durchaus nicht zu den Folgerungen berechtigen, die Dr. Wichmann daraus gezogen hat. Und die aus- führlichere Begründung, die Prof. Peters grade diesem Punkte hat angedeihen lassen, und besonders wohl die von ihm herausgestellte Thatsache , dass zur Erlangung des Bessel’schen Endwerthes Bestimmungen mitgewirkt haben, die von diesem Endwerthe noch weiter abweichen, als die von Dr. Wichmann für ganz und gar unzulässig erklärten, können nicht verfehlen, einen wesentlichen Einfluss auf die Ansicht der ganzen Sache auszuüben. Nicht einverstan- den dagegen bin ich mit der Kritik, die Prof. Peters gegen die mit dem Pulkowaer Refractor erlangte Bestimmung der Parallaxe des Argelander'schen Sterns gerichtet hat. Prof. Peters legt freilich, wie nicht anders zu erwarten war, den einseitigen Declinationsunterschieden für sich durchaus kei- ne Bedeutung bei in Bezug auf Parallaxenbestimmung, greift überhaupt nicht den von O. Struve abgeleiteten Werth selbst an, wohl aber den dafür gefundenen wahrscheinli- chen Fehler. Er scheint zu meinen, dass eine Unsicherheit bis auf etwa 0^3 nicht ausser den Grenzen des Zulässigen zu erachten sei. Diese Meinung stützt sich aber im We- sentlichen wieder auf eine irrige Auflassung der in Anwen- dung gekommenen Beobachtungsweise. Prof. Peters sagt nehmlich pag. 31, beobachtet sei "die erste gute durch Re- fraction hervorgebrachte Bissection, nicht die mittlere, d. h. diejenige, bei welcher die durch die Undulation des Bildes hervorgebrachten Sprünge auf beiden Seiten des Fadens einander gleich sind», und später: »im Laufe des Jahres werden diese Fehler, die wir mit x bezeichnen wollen, in- dess ihre Grösse verändert haben, sowohl weil die Höhe hei welcher die Sterne beobachtet wurden sich änderte, als auch, weil die Grösse der Undulationen der Sterne, hei glei- chen Höhen, während eines Jahrs nicht dieselbe bleibt». Ich kann mich in Bezug auf alles dieses nur auf das oben Ge- sagte berufen. Die Quantität x ist nicht direct abhängig weder von der Grösse der Undulationen noch von der Grösse der Refractionsänderung; sie wechselt im Meridiane das Zeichen nur deshalb, weil auf den verschiedenen Seiten des Meridians der Stern von verschiedenen Seiten her zum Faden gelangt. Prof. Peters macht sehr gut die Unmöglichkeit anschau- lich, die beiden einzelnen Declinationsuntcrschicde so zu vereinigen, dass zu gleicher Zeit der Einfluss sowohl des x als auch der Verstellung des Instruments y vollständig eli- minirt werde; er beachtet aber nicht, dass O. Struve aus- drücklich gezeigt hat, dass das eigentliche Resultat dassel- be bleibt selbst hei den äussersten Annahmen, die hierüber gemacht werden können. Gegen den von 0. Struve aus dem Complex aller Beobachtungen abgeleiteten Werth .r=0,08o erhebt Prof. Peters den Einwand, dass er nicht unabhängig sei von dem Einflüsse des y, weil das arithmetische Mittel der Summen für die östliche Lage des Fernrohrs nicht aut dieselbe Jahreszeit fällt, als für die westliche. Sieht man aber die y näher an, so findet man in denselben durchaus keine von den Jahreszeiten anhängigen Veränderungen, was auch Dr. Wichmann pag. 02 ausdrücklich bemerkt. End- lich aber zugegeben, dass eine gewisse Unsicherheit . wie ja nicht anders möglich, in der Bestimmung des .r zurück- geblieben, zugegeben, dass der Einfluss derselben auf eine 38 Struve sehe Bedingungsgleichur.g =0,22 [x — 0^085), auf die von O. Struve gefundene Parallaxe = 1/3\X — 0,085): ist es wohl recht, wenn Prof. Peters sodann sagt: »es ist wohl mit Sicherheit anzunehmen, dass x die Grösse einer Secunde nicht erreicht hat", nachdem er seihst eine Seite früher gesagt hat, dass gleich bei der Einstellung des In- struments durch die Declinationsschraube der Stern nur ei- nige Zehntel einer Sekunde vom Faden entfernt war! Nein, die Grösse, um die es sich hier handelt, sind einige Iiun- derlel der Sekunde, das lehrt den Beobachter die erste Be- obachtung: und nur um wirklich nichts zu versäumen, was dazu beitragen konnte die Genauigkeit zu erhöhen, gewis- sermaassen um dem Instrumente gerecht zu werden, ist diese Beobachtungsart gewählt worden, die leider zu so vielen irrigen Auffassungen Veranlassung geworden, die aber dem Beobachter wahrhaft zur Ehre gereicht. Ich füge noch hinzu, dass eine jede Vergrösserung des x eine Ver- kleinerung der resultirenden Parallaxe zur Folge hätte, wäh- rend negative Werthe von x, wie auch Prof. Peters zu meinen scheint, durch die Natur der Sache entschieden zu- rückgewiesen werden. Es ist also nirgends eine Veranlas- sung geboten zu einem Zweifel an der sehr nahen Richtig- keit aller hier erlangter Bestimmungen. In der That, was irgend dagegen sollte vorgebracht wer- den können, hätte immer nur in so weit eine Berechtigung, als der Umstand geltend gemacht würde, dass die beiden hinter einander zu beobachtenden Sternenpaare nicht unter vollkommen gleichen Bedingungen sich befinden. Wenn- gleich nun grade Einwendungen dieser Art von keiner Seite her erhoben worden, so scheint es mir doch, da hier ein- mal die Rede darauf gekommen, der Mühe werth, diesen Umstand etwas näher ins Auge zu fassen. Hätte O. Struve nicht den Wunsch gehabt, in seine Untersuchung grade den Stern mit aufzunehmen, durch den Faje die starke Paral- laxe erhalten hatte, so wäre ohne Zweifel seine Wahl der Vergleichsterne eine andre gewesen. Aber auch so wie es jetzt ist glaube ich nicht, dass das eigentliche Resultat ir- gend merklich darunter gelitten hat. Denn was zunächst den Mangel an Symmetrie in Bezug auf die zßdiflerenz be- trilTt, so hat O. Struve selbst schon gezeigt, dass ein jeder davon hergenommene Einwand vollständig beseitigt wird durch den glücklichen Zufall, dass die wegen nicht ganz gleicher Helligkeit der beiden Vergleichsterne etwas ver- schiedenen Gewichte der einzelnen Messungen fast genau im umgekehrten Verhältnis^ der entsprechenden A.ldifi'e- renzen stehn. Demzufolge nehmlich müssen die an den verschiedenen Tagen sich zeigenden Fehler in der Summe der Declinationsditferenzen, die ja offenbar nicht hlos aus der Verstellung des Instruments sondern zum Theil auch aus eigentlichen Beobachtungsfehlern hervorgegangen sind, aus beiden Ursachen auf gleiche Weise auf die einzelnen Declinationsdifi'erenzen vertheilt w erden, so dass es auf eine Trennung beider Fehlerquellen nicht weiter ankommt. Beträchtlicher aber als in /R unterscheiden sich die ein- zelnen Sternenpaare in Bezug auf die Grösse der zugehöri- gen Declinationsdifi'erenzen. Beim Beginn der Beobachtun- gen w aren dieselben resp. 166" und 34", änderten sich aber in Folge der eignen Bewegung des Argelander’schen Sterns bis zum Schlüsse der Beobachtungen bis 178" und 22", so dass der mittlei’e Unterschied der beiden einseitigen Decli- nationsdifferenzen 144" beträgt; und es kommt nun eigent- lich darauf an, wie frei von periodischen Fehlern diese Distanz durch die Schraube des Filarmikrometers gemessen worden. Denn offenbar werden Fehler dieser Art durch die Methode und Anoi'dnung der Beobachtungen nicht eliminirt. Da scheint es denn, als oh alle die Bedenken wieder erho- ben werden dürften, die oben gegen die Benutzung der Summe der Heliometerdistanzen zur Herleitung eines Paral- laxenunterschiedes der Vergleichsterne geltend gemacht wurden. Dagegen ist aber zunächst zu bemerken, dass je- ne Distanz nahezu 3200" betrug, das ist das 22fache des- sen, was hier die Schraube messen soll, und dass also un- ter sonst gleichen Umständen einem Fehler von 1^2 in je- nem Falle hier doch nicht mehr als etwa 5 bis 6 Hunder- tel der Sekunde entsprechen würden. Nun sind aber die Umstände hier keineswegs dieselben wie dort, sondern in allen, oben als wesentlich erkannten, Beziehungen ungleich günstigere. Die von der messenden Schraube zu bewegen- de Masse reicht hier gewiss nicht hin, eine irgend in Be- tracht kommende Tension zu erzeugen. Ferner hei 22,5 Fuss Brennweite entspricht einem Fehler selbst von einer ganzen Linie in der Stellung der Fäden in Bezug auf den Focus doch nur ein Fehler von etwa 0^04 in der Messung einer Distanz von 144"; die richtige Stellung der Fäden wurde aber jedes Mal mit besondrer Sorgfalt ermittelt unter Anwendung einer bedeutend stärkeren Vergrösserung, als der bei der Beobachtung selbst gebrauchten, so dass ein Fehler auch von einer Viertellinie beinahe unmöglich scheint. Ebenso wurde eine besondre Sorge verwandt auf möglich- ste Ausgleichung der Temperatur in den verschiedenen Thei- len des Instruments; es galt in dieser Beziehung die Regel, dass immer schon einige Stunden vor dem Beginn der Be- obachtungen die Klappen geöffnet waren. Der zur Reduc- tion benutzte Thermometercoefiïciènt, — 0,00022 für jeden Grad Réaumur und jede Revolution von 9 ^7 3 , beruht auf unmittelbaren Messungen der Focahveite. Bei den in Rede stehenden Beobachtungen geht nun die Temperatur von — 13° R. bis -+- 13° R., und dem entsprechen also für die 39 Distanz 144" Gorrectionen von -t- 0^042 bis — 0^042. Aber trotz der Geringfügigkeit dieser Quantität würde ich doch die darin noch steckende Unsicherheit für die Haupt- quelle eines möglichen Fehlers in dem als Endergebniss hingestellten Werthe der Parallaxe halten, wenn nicht diese letztere in unserm Falle von dem Einflüsse der Temperatur beinahe gänzlich unabhängig wäre. Wollte man eine neue Auflösung der Gleichungen durchführen mit Beibehaltung des Thermometercoefficienten in Form einer unbestimmten Grösse, so würde sich in Zahlen zeigen, wie weit diese Be- hauptung begründet ist. Aber auch ohne dies wird die Wahrheit derselben dadurch anschaulich, dass die Extreme der Parallaxenwirkung grade auf diejenigen Jahreszeiten fallen, in denen die Temperatur sehr nahezu die mittlere ist, nehmlich Mitte April und October. Ich hebe diesen Um- stand besonders hervor, weil ohne Zweifel eben dadurch auch manche andre Störungen unschädlich werden, und füge mit Rücksicht auf die oben angestellten Betrachtungen noch hinzu, dass auch die Veränderung der Temperatur während der Zeit der Beobachtung, wie solche aus den mehrfachen Ab- lesungen des Thermometers hervorgeht, grade um die Zeit der stärksten Parallaxenwirkung eine nur geringe gewesen. Fasst man Alles zusammen, so muss man wohl zugeben, dass in unserm Falle die vorhandne Ungleichheit der bei- derseitigen Declinationsdifferenzen nicht hinreicht, die Zu- verlässigkeit des Resultats merklich zu beeinträchtigen; wo- bei jedoch nicht in Abrede gestellt werden soll, dass eine in dieser Beziehung nach vollständigere Symmetrie jeden- falls noch besser gewesen wäre, ja unter andern Umstän- den eine ganz unerlässliche Forderung werden könnte. Es sind endlich die beiden Sternenpaare in noch einer Hinsicht von einander verschieden: in Hinsicht nehmlich der Helligkeit der einzelnen Sterne. Ich muss erwähnen, dass ich hierauf erst nach Vollendung meines Aufsatzes und von andrer Seite her aufmerksam gemacht worden bin; und es war vornehmlich der Wunsch, diese Bemerkung nicht unberücksichtigt zu lassen, was mich bewog, diesem Nach- trage eine weitere Ausdehnung zu geben, als der durch Prof. Peters Aufsatz gebotene Anlass allein es heischte. Es ist oben wiederholt und nachdrücklich ausgesprochen worden, dass im Allgemeinen ein jeder Mangel an Symme- trie die Anwendung des Princips der Differenzen beein- trächtigt; es ist also gewiss auch der in Rede stehende Man- gel in nähere Erwägung zu ziehn, damit man ein Urtheil gewinne, wie weit in unserm besondern falle aus diesem Grunde eine Beeinträchtigung der Folgerungen zu befürch- ten sei. Der Argelander’sche Stern A ist (G.) Grösse, von den beiden von O. Struve benutzten \ ergleichsternen ist der nördlich vorangehende b (9.10), der südlich nachfolgen- de a (8.9). Da nun der helle Argelander’sche Stern beide Mal beobachtet wird, so könnte es scheinen, als ob die Ver- schiedenheit in Bezug auf Helligkeit überhaupt nur unbe- deutend sei. Dem ist aber nicht so, wenn man in Betracht zieht, dass die beiden Sterne jedes Paares nicht auf gleiche Weise beobachtet werden. Der feste Faden kommt beim ersten Paare auf den Stern (9.10) zu stehn, beim zweiten Paare auf den Stern (6.), und dem entsprechend der beweg- liche Faden beim ersten Paare auf den Sterne (6.), beim zweiten auf den Stern (8.9); die Beobachtungsweise aber mit dem festen Faden ist nicht dieselbe, wie mit dem be- weglichen. Nur bei dem letzteren handelt es sich um eine gewöhnliche Bissection; während nehmlich der Stern durch das Feld geht, wird der Faden so genau auf ihn eingestellt, als der Beobachter es zu beurtheilen vermag. Nun könnte man freilich selbst hierbei einwenden, dass der Faden, da die letzte Bewegung der Mikrometerschraube immer eine positive sein muss, immer von einer bestimmten Seite her zur Mitte des Sterns gelangt, ein bestimmter Beobachter also wohl die Eigentümlichkeit haben könnte, immer zu früh anzuhalten oder zu weit fortzugehn, und das um eine ver- schiedene Quantität bei verschieden hellen Sternen und an verschiedenen Tagen. Man übersiebt aber leicht, dass jeder Einfluss dieser Art vollständig verschwindet, sobald an je- dem Tage die Beobachtungen in beiden entgegengesetzten Lagen des Mikrometers ausgeführt werden. Diese Regel ist nun, schon um andrer Zwecke willen, bei den vorliegenden Beobachtungen immerfort strenge befolgt, so dass bei jeder ein Ganzes bildenden Beobachtungsreihe der Faden eben so oft von der einen als von der andern Seite her auf den Stern gebracht worden. Eine solche Ausgleichung aber findet nicht Statt bei den Beobachtungen durch den festen Faden. Denn bei der von O. Struve gewählten Beobach- tungsweise gelangt der Stern nicht nur für alle Messungen desselben Abends, sondern sogar für alle Messungen auf derselben Seite des Meridians, immer von derselben Seit «* her zum festen Faden. Dagegen von der andern Seite her bei allen Beobachtungen auf der andern Seite des Meridians und es liegt in der Natur der Sache, dass in diesem Wech sei eine jährliche Periode sich geltend macht. Dazu kommt, dass die oben als möglich und wahrscheinlich bingestellte Eigenthümlichkcit des Beobachters, bei der Einstellung von einer bestimmten Seite her Fehler in einem bestimmten Sinne zu machen, hier ganz gewiss Statt hat. ja gewisser maassen absichtlich hervorgerufen ist durch das Beobachten der ersten guten Bissection statt der mittleren: es ist dies die Ursache der Correction, die wir oben mit i bezeichnet haben. Wären nun aber in beiden Paaren die auf solche Weise zu beobachtenden Sterne von gleicher Grn>se. > • wäre durchaus kein Grund vorhanden an eine Verschieden- heit des i für den einen und andern Stern zu denken; der Fehler bliche derselbe für jede der beiden einzelnen Deeli- nationsdifferenzen A b und Aa,.er käme in der Summe A «6 doppelt vor, verschwände aber aus dem Unterschiede u. Dies ist die Annahme, unter der 0. Struve seine Beobach- tungen behandelt hat. Aus der Vergleichung der Mittel der auf den beiden Seiten des Meridians erhaltenen A ab ergab sich zunächst 2 i = 0^170 und ein Mittelwerth der A ab C — 250^1; nach Verbesserung jedes A a und A b um± 0,085 konnte nun die an jedem Tage sich zeigende, aus Verstel- lung des Instruments und zufälligen Beobachtungsfehlern hervorgegangenc, Abweichung des A ab vom C auf die ein- zelnen A vertheilt werden proportional den Ædifferenzen. Ein solches Verfahren wird aber offenbar fehlerhaft, so- bald die Voraussetzung nicht zulässig ist, dass für die bei- den Sterne (9.10) und (6.) die Quantität i denselben Werth hat; und zugleich übersieht man, dass dies nicht wohl ohne Einfluss auf die herausgerechnete Parallaxe des Sterns A bleiben kann. Das gefundene 0^,170 ist nehmlich dann = wo i sich auf den Stern b, J auf A beziehn mag; die beiden gleichmässig um 0^085 corrigirten A werden also nach entgegengesetzten Seiten hin fehlerhaft um die Hälfte des Unterschiedes zwischen J und i, und das Zei- chen dieses Fehlers ändert sich für jedes A beim Ueber- gange von östlichen zu westlichen Beobachtungen. Nun sind aber die Beobachtungen um die Zeit des einen Maxi- mums der Parallaxenwirkung, im April, vorwiegend westli- che gewesen, um die Zeit des entgegengesetzten Maximums, im October, ausschliesslich östliche; die Vernachlässigung des Unterschiedes von J und i wird also gewiss die Paral- laxenwirkung beide Mal zu gross erscheinen lassen oder beide Mal zu klein. Nehmen wir, um die Vorstellung zu fixiren, an, J sei grösser als i, und fassen nur die A a ins Auge. Diese erfordern sodann im October eine stärkere positive, im April eine stärkere negative Correction, als ihnen bei der Annahme J — i zuerlhcilt wird. Die Parallaxe des Sterns A wirkt aber ebenfalls darauf hin, die A a im October kleiner erscheinen zu lassen als im April. Rechnen wir also mit J=i, so halten wir für Parallaxenwirkung, was zum Theil Wirkung des vernachlässigten J — i ist, das heisst wir bekommen eine zu grosse Parallaxe. Sind diese Be- trachtungen richtig, und ich glaube nicht, dass etwas We- sentliches von mir ühersehn worden, so kommt es nun dar- auf an, in Zahlen auszusprechen, zunächst welchen Werth für J — i man zuzugeben geneigt ist, und sodann welche Aenderung der Parallaxe in unscrm Falle einem gewissen Werthe von J — i entspricht. Die letztere Frage ist verhält- nissmässig leicht zu beantworten, nicht so die erstere. Je- den Unterschied J — i ohne weiteres in Abrede stellen möchte ich in der That nicht, und kann doch andrerseits nicht zu einer klaren Anschauung darüber kommen, wo- durch denn eigentlich ein solcher Unterschied sollte her- vorgerufen werden. Der unmittelbare Gegenstand der Be- obachtung ist doch immer die symmetrische Lage eines Sternbildes gegen den Faden. Zwar ist das Bild das eine Mal ein bedeutend helleres als das andre Mal; aber beide Mal vergleicht man ja die beiden gleich hellen Theile des- selben Bildes gegen einander, und nicht etwa eine helle Fläche mit einer andern weniger hellen. Dem entgegen kann man freilich bemerken, dass von den beiden mit ein- ander zu vergleichenden Theilen der eine im Wachsen be- griffen ist, der andre im Abnehmen, dass ferner auch Ver- zerrungen des Bildes das Urtheil stören können, und dass die Grösse dieser Störungen sehr wohl in einer gewissen Beziehung stehn könnte zu der Helligkeit des Objects. Wie unbestimmt dieses Alles aber ist, fühlt man so recht, wenn man sich zu einer etwas präciseren Meinung entscbliessen soll, etwa auch nur darüber, welches der beiden i für das grössere zu halten sei. Unbestreitbar scheint demnach nur das zu sein, dass wenn es sich hier auch nicht um Sekun- den handelt, und seihst nicht um einige Zehntel der Sekun- de, man in der That mancherlei Grund hat, recht behutsam zu sein bei der Entscheidung über die Hundertel. Und ohne Zweifel war es die volle Ueberzeugung von dieser Wahrheit, die O. Struve veranlasste, das eigentliche Er- gehniss seiner Untersuchung in den Satz zu fassen, die re- lative Parallaxe des Argelander’schen Sterns sei keine Zehntelsekunde. Dass aber dieser Satz auch durch die eben besprochenen Einwurfe nicht umgestossen wird, glaube ich durch Zahlen nachweisen zu können. Zu diesem Zwecke will ich, eine Verschiedenheit der Quantitäten J und i ein- räumend, in Betracht unserer Unkenntniss über ihre rela- tive Grösse die äussersten Annahmen machen, die in dieser Beziehung überhaupt möglich scheinen. Die Art und Weise der Beobachtung lässt wenigstens darüber keinen Zweifel, in welchem Sinne jede beobachtete Declinationsdifferenz fehlerhaft ist. Dem Auflassen der ersten Bissection statt der mittleren entsprechen nolhwendig positive Werthe von J und i, wie solches auch durch das aus den Beobachtun- gen abgeleitete J-\-i=.-\- 0^170 bestätigt wird. Setzen wir nun hierin das eine Mal i = o, das andre Mal J=o d. h. schreiben wir den ganzen Fehler von 0^17 das eine Mal dem helleren Stern zu, das andre Mal dem schwächeren, so können wir wohl sicher sein, dass diese beiden Annahmen von der Wahrheit nach entgegengesetzten Seiten abweichen. Die von O. Struve auf pag. 25 seiner Schrift gegebenen Endgleichungen verändern sich hierdurch in: 41 IV. V. 31,40 rfAW 8,77 c/m -4- 6,06 it = — 0^241 oder -I- l"l53 8,77 -4-14,61 - 1,27 = -4- 1,199 — 0,309 6,06 - 1,27 -4-9,46 =- 0,390 -1-0,938; und die Auflösungen derselben ergeben: IV. V. dA'& = -4-0''033 -0"032 dm = -4-0, 103 — 0,033 tc = — 0,005 -4- 0,074, Zahlen, die zur Genüge die oben hingestellte Behauptung rechtfertigen. Der in IV für dm erhaltene verhältnissmässig grosse Werth vereinigt sich mit dem ganz verschwindenden Werthe von tc zur Unterstützung der Ansicht, dass wir gra- de durch die Annahme i = o uns merklich von der Wahr- heit entfernt haben. Es ist aber gewiss nicht thunlich, hier- auf irgend weitere Folgerungen zu stützen. Denn der Ur- sachen, die in allen diesen Resultaten, abgesehn von ihren w. F., eine Unsicherheit bis auf einige Hundertel der Se- kunde hervorrufen könnten, giebt es wie gesagt ohne Zwei- fel noch mancherlei. Ich will hier nur auf eine solche kurz hinweisen, weil dadurch dasjenige, was oben über die ein- fachste aller Beobachtungen, die Bissection durch den be- weglichen Faden, gesagt worden, unter Umständen eine ge- wisse Beschränkung erleiden dürfte. Es scheint mir nehm- lich, als ob selbst hierbei und trotz der steten Befolgung der Regel, das Zusammenfallen von Bild und Faden von zwei entgegengesetzten Seiten her zu bewerkstelligen, doch noch gewisse beständige Fehler Statt haben können. Ich erinnere in dieser Beziehung an die Thatsache, dass die Er- scheinung der Bissection verschieden beurtheilt wird, je nach der Stellung des Auges gegen die bissecirende Linie. Ich weiss nicht, wie allgemein diese Behauptung gilt; an mir selbst aber habe ich wiederholt solche Erfah- rung gemacht beim Ablesen der Kreistheilungen durch Mi- kroskope. Kommt aber so etwas überhaupt nur vor, so kann nicht wohl geleugnet werden, dass auch die Bissection ei- nes Sterns durch einen Faden solchen Einflüssen unterwor- fen sein kann, dass man gewissermaassen bei andern Stel- lungen des Auges immer andre Sehnen des Sternbildes für den Durchmesser nimmt, oder dass das Urthcil über die zu beiden Seiten des Fadens nachbleibenden und unmittelbar mit einander zu vergleichenden Segmente abhängig ist von den Stellen, die die Abbildungen derselben auf der Netzhaut des Auges einnehmen. Und hat man dies einmal zugegeben, so wird man auch die Wahrscheinlichkeit einräumen, dass die absolute Grösse dieser Schätzungsfehler abhängig ist von der Grösse der zu bissecirenden Scheibe und damit also von der Helligkeit des Sterns; woraus dann für unsern speciel- len Fall sich leicht gesetzmässige Fehler, die im Umlauf eines Jahres wiederkehren, würden herleiten lassen. Ich brauche indess kaum besonders zu bemerken, dass diese ganze Schlussfolgerung auf blosse Möglichkeiten und Wahr- scheinlichkeiten gebaut ist, die gar sehr einer Bestätigung durch die unmittelbare Erfahrung bedürfen, und dass fer- ner im schlimmsten Falle es sich hierbei um Quantitäten handelt, die bei den jedesmal in Anwendung kommenden optischen Hilfsmitteln fast verschwindende Grössen sind. Das aber will ich, auf den Anfang meiner Betrachtungen zurückweisend, hier am Ende mit Nachdruck wieder aus- sprechen, dass auch diese Fehlerquellen, wie überhaupt alle und jede, vollständig ausgeschlossen werden, sobald das Princip der Differenzen in seiner Strenge zur Anwen- dung kommt. I I ' fi fi PHYSICO - MIBÉaHÂTIQUE XIV. BULLETIN DE U CLASSE PIYSICO 1ATMATI DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES ^t.-fJcterôbouvô. TOME QUATORZIÈME. (Avec 11 planches lithographiées et 5 Suppléments.) St. -Péter shourff | Leipziy chez Eggers et Comp. 1 chez Léopold Vom. (Prir du volume 2 roubles 70 cop. d'arg. pour la Russie. 3 écus de Pt. pour l'étranger. 1856. Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences. TABLE DES MATIERES ( Les chiffres indiquent les numéros du journal. J I. MÉMOIRES. v Baer. Kaspische Studien. III. Nimmt das Kaspische Meer fortwährend an Salzgehalt zu? Salzlagunen und Salzseen, die sich auf Kosten des Meeres bilden. Meeresbuchten, die reicher an Salz werden. Salz- seen, die sich auf Kosten des Landes bilden. Hommaire de Hell. (Mit einer Karte.) 1. 2. 3. A Bich. Sur les derniers tremblements de terre dans la Perse septentrionale et dans le Caucase, ainsi que sur des eaux et des gaz s’j trouvant en rapport avec ces phénomènes. 4. 5. A. v. Middendorff. Hippologische Beiträge. (Mit 3 lithogra- phirten Tafeln.) 6. L. S c hi sc h K o F F. Ueber die Zusammensetzung des Knall- quecksilbers, so wie einiger Zersetzungsproducte desselben. 7. I. Somoff. Solution rigoureuse du problème de la rotation d’un point fixe d’un corps solide pesant, lorsque ce corps a deux moments d’inertie principaux I égaux et que le point fixe est situé sur l’axe, au- quel répond le troisième moment. 8 9. 3. Struve. Elemente der Bahn des Cometen 1853. I. Nach den Pulkowa’er Beobachtungen berechnet von Dr. Lindei oef. 8. 9. A. Engelhardt. Ueber die Einwirkung der Chlormetalle auf Jodblei. 10. A. Moritz. Ueber den Salzgehalt des Wassers an der Siid- westküste des Kaspischen Meeres. 1 1 . 3. Struve. Ueber die Zusammensetzung des Yivianits von Kertsch und des Eisenlasurs. 11. v. Helmersen. Ueber das langsame Emporsteigen der Ufer des Baltischen Meeres und die Wirkung der Wel- len und des Eises auf dieselben. 13. 14. ). Struve. Sur les parallaxes de a Aurigae, r] Cassiopcac et fi Cassiopeae. (Extrait.). 15. Ruprecht. Animadversiones in plantas nonnullas horti Imp. botanici Petropolitani (1851 — 1854). 15. v. Dittmar. Ein Paar erläuternde Worte zur geognoslischen Karte Kamtschatka’s. (Mit einer Karte.) 16. Kupffer. Einfluss der Temperatur auf die Elasticität der festen Körper. 18. 19. 20. N. v. Kokscharow. Beiträge zur Kenntniss einiger Minera- lien. 19. 20. II. NOTES. v. Baer. Notice sur un monstre double, vivant, composé de deux enfants féminins. 1. 2. 3. N. Jéleznov. Sur la détermination de la masse de neige qui s’accumule sur le sol. 1. 2. 3. Wenzel Gruber. Vorläufige Anzeige einer Anatomie der Eingeweide des Leoparden [felis Leopardus). 1.2.3. O. Struve. Nachrichten über den neuen Kometen von Hm. Dr. Schweitzer in Moskau. 4. 5. J. F. Brandt. Bemerkungen über die Gattungen Gerbillus , Meriones, Rhombomys und Psammomys. (Nebst ei- ner Tafel). 4. 5. F. J. Ruprecht. Einige Worte über die Gattung Calyptro- sligma. 6. Abich. Ueber ein schwefelrciches Tufgestein in der Thal- ebene von Dyadin. 8. 9. Bouniakovsky. Sur un nouveau Planimètre. 10. Jakubowitsch und Owsjanikow. Mikroskopische Unter- suchungen über die Nervenursprünge im Gehirn. 11. E. v. Trautvetter. Ueber Camforosma orala Waldst. et Kit. und annua Pall. 12. Brandt. Einige Worte über die Unterschiede der Schädel von Crycetus vulgaris und nigricans einerseits, so wie von Crycetus pliaeus und songarus anderer- seits, als zwei besondere Grundformen des Ham- sterschädels. 12. VI v. Trautvetter. Ueber einige Staticaceae Russlands. 16. Tchébychev. Sur la construction des cartes géographiques. 17. Cienkowsky. Zur Genesis eines einzelligen Organismus. (Mit 2 Tafeln.) 17. W. Gruber. Vorläufige Anzeige der Entdeckung des Proces- sus supracondyloideus ossis femoris internus und der Bursa supracondyloidea genu des Menschen. 17. III. Il A P P O R T S. Ruprecht. Rapport sur un travail de M. E. Borszczo w. 15. v. Baer. Bericht an die Kaiserliche Akademie der Wissen- schaften. 19. 20. IV. CORRESPONDANCE. Lettre de M. Léon Schischkoff à M. Fritzsche. 13. 14. V. VOYAGES. Lettre de M. Léopold Schrenk à M. l’Académicien Mi d- dendorff (datée du fort Nicolaïevsk). 1. 2, 3. Seconde lettre de M. Schrenk au Secrétaire perpétuel. 12. Troisième lettre du même. 13. 14. VI. BULLETIN DES SÉANCES. Seance du 16 (28) mars 1855. 1.2. 3. — — 13 (25) avril 1855. 4. 5. Séances du 11 (23) et du 25 mai (6 juin) et du 8 (20) juin 1855. 6. Séances du 22 juin (4 juillet), du 10(22) et du 24 août (5 sep- tembre) 1855. 10. Séance 7 (19) septembre 1855. 11. — — 28 septembre (10 octobre) 1855. 12. Séances — 12 (24) et du 26 octobre (7 novembre) et du 9 (2i) et du 23 novembre (5 décembre; 1855. 13. 14. Séance — 7 (19) décembre 1855. 15. Séances — 21 décembre 1855 (2 janvier 1856) et du 18 (30) janvier 1856. 17. — — 1 (13), 15 (27) et du 29 février (12 mars) et du 14 (26) mars 1856. 18. Séance — 28 mars (9 avril) 1856. 19. 20. VII. CHRONIQUE DU PERSONNEL. 6. 12. 13. 14. 15. 17. 19. 20. VIII. A N N O N C ES B 1 B L 1 0 GRAPHIQUE S. 1. 2. 3. 4. 5. 10. 12. 17. IX COMPTE RENDU des années 1854 et 1855. 21. 22. 23. 24. X. SUPPLÉM E N T S. Lompte rendu général sur le vingt troisième concours des prix Démidoff. Compte rendu général sur le vingt quatrième concours des prix Démidoff. REGISTRE ALPHABETIQUE (Les chiffres indiquent les pages du volume. J Abich — Sur les derniers tremblements de terre dans la Perse sep- tentrionale et dans le Caucase, ainsi que sur des eaux et des gaz s’y trouvant en rapport avec ces phénomènes. 49. — Tuf calcaire de la plaine de Dyadin, riche en soufre. 142. Azur de fer v. H. Struve. Baer. Études sur la mer Caspienne. III. 1. — Notice sur un monstre double, vivant. 34. — Rapport à l’Académie Impériale des sciences. 316. Baltique — mer v. Helmersen. Bloudoft', comte — nommé Président de l’Académie Impériale des sciences. 224. Borszczov v. Ruprecht. Bouniakovsky. Note sur un nouveau planimètre. 152. Brandt. Les genres Gerbillus, Meriones,Rhombt»mys etPsammomys. 76. — Différences typiques parmi les crânes do Cricelus. 182. Brasclimann. 272. Burmeister. 272. Calyptrostigma v. Ruprecht. Camforosma ovata. 177. Cartes géographiques. 257. Caspienne — mer. Son degré de salure. 161. — Études sur cette mer par M. B a er. 1. Chlorures métalliques. Leur action sur l’iodure de plomb. 145. Cienkovsky — Origine d’un organisme monocellulaire. 261. Compte-rendu de l’Académie pour les années 1854 et 1855. 321. Correspondants de la Classe physico-mathématique. 272. Craniologie v. Brandt. Dittmar. Carte géognostique du Kamtschatka , accompagnée d une courte explication. 241. Engelhardt — Action des chlorures métalliques sur l’iodure de plomb. 145. Eschricht. 272. Fulminate de mercure v. Schichkoff. Gruber — Anatomie des intestins du Léopard. 39. — Processus supracondyloideus ossis femoris internus et bursa su- pracondyloidea genu. 267. Helmersen — Sur le soulèvement de la mer Baltique. 193. Hippologie v. Middendorff. Jakoubowiteh et Owsjanikow — Recherches microscopiques sur l’origine des nerfs dans le cerveau. 173. Jéleznov. Détermination de la masse de neige qui s’accumule sur le sol. 38. Kamtschatka v. Dittmar. Kokscharov. Matériaux pour servir à la connaissance de quelques mi- néraux. 299. Kupffer. Influence de la température sur l’élasticité des corps solides. 273. Léopard v. Gruber. Lindeloef v. O. Struve. Maury. 272. Ménétriés. 272. Middendorf!' — Quelques notices hippologiques. 81. — confirmé en qualité de Secrétaire perpétuel. 96. — v. Compte-rendu. Minéraux - v. Kokscharov. Neige v. Jéleznov. Organisme monocellulaire v. Cienkovsky. Ostéologie v. Gruber. Owsjanikov v. Jakoubowiteh. Parallaxe v O. Struve. Planimètre v. Bouniakovsky. Reinccke. 272. Rongeurs v. Brandt. Ruprecht — le genre Calyptrostigma. 93. — Remarques sur quelques plantes du jardiu botanique Impé- rial de St.-Pétersbourg. 229. — Rapport sur un travail de M. E. Borszczow. 218 Schichkoff — Sur la composition du fulminate de mercure et de quel- ques produits de sa décomposition. 97. — Lettre à M. l'Académicien Fritzsche. 222. Schrenk. Lettres à M. Middendorff: a) 40. b) 184- <9 217 Schweitzer v. 0. Struve. Siehold. 272. Somoff — Solution rigoureuse du problème de la rotation autour d un point fixe, d’un corps solide pesant etc. 113. VIII Staticace'es v. Trautvetter. Struve, 0. Eléments de la comète 1853.1 calculés par M.Lindeloef. 135. — Sur les parallaxes de a Aurigae, i) et p Cassiopeae. 225. Struve, H. Parties constituantes de la Vivianite de Kertch et de l’Azur de fer. 168. Tclie'bychev — Sur la construction des cartes géographiques. 257. Température — Son influence sur l’élasticité des corps solides. 273. Trautvetter — Camforosma ovata et annua. 177. — Sur quelques Staticacëes de Russie. 250. Tremblements de terre v. Abich. Tuf calcaire v. Abich. Villarceaux. 272. Yisnievsby décédé. 96. Vivianite v. H. Struve. Voyages. Lettres do M. Schrenk. 40. 184. 217. Wagner. 272. Weissbach. Ibidem. Weisse. Ibidem. Æ 515.514.515. BULLETIN ^ome XI t M 1.2.3. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT- PÉTERSBOVKS. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un rolume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume , est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements , et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komutctt. Ilpan.ieuin), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 1. Études sur la mer Caspienne. Baer. NOTES. 1. Monstre double , vivant. Baer. 2. Détermination de la masse de neige qui s'accumule sur le sol. Jéleznov. 3. Intestins du léopord. Grüber. VOYAGES. 1. Lettre de M. Léop. Schrenr. BULLETIN DES SÉANCES. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. Untersuchung der Fischerei ira Kaspischen Meere, musste es mir von dem grössten Interesse sein, zu erforschen, ob Beweise für ein fortschreitendes Absterben vielleicht jetzt schon sich nach weisen lassen, oder, wenn diese sich nicht zeigen, ob in den physischen Verhältnissen dieses Sees sich die Nothwendigkeit erkennen lasse, dass er immer mehr mit Salz geschwängert werden müsse. Göbel hat, allerdings in zweifelhafter Form, aber mit ge- sperrten Lettern, die Vermuthung hingeworfen, dass das Kas- pische Meer, urspiinglich ein Süsswasser-See, aus der an- gränzenden Steppe erst allmälig sein Salz erhalten haben möge. Später behandelt er diese Vermuthung als begründete Hypothese. Der Gedanke wäre schon durch seine Einfachheit verlockend, wenn nicht das Kaspische Meer überhaupt das Schicksal hätte, dass alle Hypothesen, welche dasselbe be- rühren, üppiger effloresciren , als die Salze an seinem Kran/e von Salzseen. Es scheint dies seine Erbschaft aus der Zeit zu sein, in der man, unbekannt mit der Macht der Verdunstung, einen Abfluss brauchte, um das Wasser des Kaspischen .Mee- res in das Weltmeer abzulassen, das für sich sorgen mochte, wie es seinen Ueberfluss los würde. Herr Staatsrath Eich wald hat auch nicht angestanden, das Kaspische V asser schon sehr salzig und bitter zu finden, und zu erklären, dass die Thiere in ihm im Absterben begriffen, und, zum Iheil wenigstens viele Muscheln, deren Schaalen man noch Irisch ausgeworfen findet, schon ausgestorben sind. Herr Hom- maire de Hell hat die erste Angabe dazu benutzt, für da* Kaspische Seewasser 5 p. c. Salzgehalt anzunehmen, womit % MÉMOIRES. 1. Kaspische Studien, von dem Akad. v. BAER. (Lu le 20 janvier 1855). III. Nimmt das Kaspische Meer fortwährend an Salzgehalt zu? Salz - Lagunen und Salz-Seen, die sich auf Kosten des Meeres bilden. Meeresbuchten, die reicher an Salz werden. Salz-Seen, die auf Kosten des Landes sich bilden. Hoinntalre de Hell. (Mit einer Karte.) Wir nehmen die Veränderung, oder die mehrfachen Ver- änderungen des Kaspischen Beckens als geschehen an, und haben also das MeeP in seiner jetzigen Form, umgeben in seiner Nordhälfte von einer weiten salzreichen Steppe, aus welcher nothwendig allmälig Salz durch das meteorische Wasser aufgelöst, und der tiefsten Region, die das jetzige Meer selbst einnimmt, zugeführt wird. Da hat sich denn in neuerer Zeit die Ueberzeugung hie und da ausgesprochen, dass es zur Unterhaltung des thierischen Lebens nicht mehr tauglich bleiben werde, solche kleine Krebschen (Artemia) viel- leicht ausgenommen, welche auch in starker Salzsoole leben können. Es ist nicht unwichtig, die Begründung einer solchen Meinung zu untersuchen, denn das Kaspische Meer liefert jetzt eine so grosse Quantität von Fischen, wie vielleicht kein anderes Wasser von dieser Oberfläche. Beauftragt mit einer IStalletiiB playsieo » matEBcsnatique 4 es das Weltmeer überbieten und eine Stufe in der Reihe der Salzseen schon erreicht haben würde. Herrn Stuckenberg dient aber die zweite Mittheilung zu dem Ihema einer Art Leichenrede, worin er erklärt, — das Kaspische Meer habe sich « überlebt", und leide an Altersschwäche, weil die I lucre in ihm absterben u. s. w.1). Göbel drückt sich so aus: «Fast sollte man glauben, das Kaspische Meer sei ein Süss wasser- See gewe- sen, und habe ailmälig aus der angränzenden Steppe seinen Salzgehalt erhalten. Doch dies ist eine Frage, die eben so schwer zu lösen sein möchte, als die wo- her es kommt, dass das Weltmeer mit so vielen Salzen ange- schwängert ist, und woher es dieselben genommen, so viel- fach man auch seit Aristoteles Zeilen dieselben zu beant- worten gesucht hat.« 2) Was die erste Frage anlangt, so scheint mir ihre Beant- wortung doch so ausserordentlich schwierig nicht. Die Car- diaceen und andere Salzwasser-Muscheln, welche wir in allen Ablagerungen des Kaspischen Meeres, in den felsigen sowohl, als lose in der Steppe in zahlloser Menge finden, werden wohl nachweisen, dass das KaspischeMeer von unmessbarerZeil her salzig war, wahrscheinlich schon in früheren Bildungs-Perio- den des Erdballs, wo es vom allgemeinen Meere nicht geschie- den gewesen sein wird. Ist es denn leichter, eine urspüngiich gesalzene Steppe und einen ursprünglich süssen See daneben anzunehmen, als den salzreichen Steppenboden von dem See abzuleiten? Was aber die zweite Frage anlangt, so wird sie allerdings oft aufgeworfen, allein es scheint mir, dass man sie eben so wenig aufwerfen darf, als man fragen sollte : wie kommt die Milch in die Kuh, oder wie kommen die Blut- körperchen ins Blut, die Knospen in den Baum?, da man vielmehr fragen sollte: wie kommen sie heraus, d. h. wie werden sie gebildet ? — Dass das süsse Wasser aus dem Meere herauskommt durch Verdunstung, wissen wir nur zu gewiss; warum sollen wir denn ein ursprünglich siisses Wasser annehmen ? Bios um trinken zu können ? Es war dafür ge- sorgt, dass das süsse Wasser früher da war als der Durst, und besonders der Durst des Menschen. Es gehört weder viele Gelehrsamkeit, noch viel Nachdenken dazu, um davon überzeugt zu sein. Alle thierischen Reste aus den ältesten Formationen des Erdkörpers haben ihre nähern und entfern- teren Verwandten, wenn diese überhaupt noch vorhanden sind, nicht unter den Süsswasserthieren, sondern unter den Be- wohnern des salzigen Wassers. Was hat man also für Gründe sich ein ursprüngliches Meer von süssem Wasser zu denken, und ihm dann von unten Salz beizubringen, damit es nicht faule? Was das Absterben der Thiere anlangt, so darf, wenn man leere Schaalen am Ufer findet , nicht daraus geschlossen werden, dass auch im Meere die Bewohner abgestorben sind. Allerdings haben in viel früheren Zeiten, deren Abstand 1) Hydrographie des Russischen Reichs. IV. S. 38. 2) Göbel: Reise in die Steppen dos südlichen Russlands. Bd. II. S. 104. von heute wir nicht abschätzen können, im Bereiche des Kas- pischen Meeres Thiere gelebt , die nicht mehr in demselben lebend vorzukommen scheinen, wie z. B. die Muschel, w elche vorherrschend das hohe Felsenufer hei Mangischlak bildet, Mactra Caspia bei Eichwald, eine Pecten- ähnliche Schaale am Westufer u. s. w. Diese und andere Mollusken-Arten, die man in den felsigen Ufern findet, hat Niemand bisher lebend, oder auch nur frisch ausgeworfen gesehen. Aber Aehnliches ist ja überall. Unter den Schaalen, welche man in der Steppe zerstreut findet, möchten nicht so viele ausgestorbene Formen Vorkommen, als man annimmt. Was aber die Muscheln an- langt, welche roch in frischem Zustande ausgeworfen werden, so habe ich schon in einem Sendschreiben an Herrn v. Mid- dendorff erklärt, dass ich sie alle lebend aus dem Meere gebracht habe, obgleich, wie sich von selbst versteht, im Meere ausserdem eine noch viel grössere Menge leerer Schaa- len sich findet. Nach jenem Sendschreiben habe ich eine kleine Erfahrung gemacht, die ich nicht unterlassen will, hier dem Inhalte desselben noch beizufügen. Ich habe die Insel Tschetschcn besucht , und an der Küste, besonders an der westlichen, eine fast unglaubliche Menge ganz frisch ausgeworfener Schaalen derjenigen Muschel, welche Eich- wald Adacna laevigata nennt, gefunden, und konnte nicht um- hin die Auswürflinge einem Sturme zuzuschreiben, der we- nige Tage vorher geherrscht, und uns gehindert hatte, grade nach Tschetschen zu gehen, w ie unsere Absicht war. Ich musste glauben, dass sie vor ganz kurzer Zeit ausgeworfen waren, weil in allen das Band am Schlosse noch erhalten war, und die Schaalen zusammenhielt. Von den Thieren war aber nichts mehr zu erkennen. Die Bestätigung dieser Vermuthung erhielt ich bald. Während des Sturmes selbst hatte der Kriegs- Gouverneur von Astrachan , Contre- Admiral Wassiljew, sich an der Insel vor Anker gelegt, um ruhigere See abzu- warten. Ihn begleiteten die Herren Semenow und Weide- mann, und diese jungen Naturforscher haben viele der aus- geworfenen Schaalen noch mit dem lebenden Thiere gefunden und mitgebracht, von denen ich einige besitze. Die Adacnen gehören aber besonders zu den Schaallhieren , w elche man für ausgestorben, oder aussterbend erklärt hat. Es giebt über- dies ein Zeugniss, welches gültiger als alle übrigen beweist, dass die Thierw'elt im Kaspischen Meere nicht in sichtlicher Abnahme begriffen ist. Dieses Zeugniss liegt in der Geschichte der Fischerei. Es ist keinem Zw’eifel unterworfen, dass der allgemeine Ertrag derselben mit den Jahren immer grösser gew orden ist, so wie man mehr Mittel zum Fange angew'endet hat. Ob das Verhältniss des Ertrages zu den aufgebotenen Mitteln für den Einzelnen jetzt so günstig ist als früher, ist eine andere Frage. Aber dass der Gesammt- Ertrag noch im- mer im Zunehmen ist, lässt sich erweisen. Mehrere Millionen Pud Fische w erden jährlich aus dem Kaspischen Meere ge- zogen. Diese haben sich nicht aus salzigem Wasser allein ge- bildet, sondern aus organischem Stoffe, und zwar vorherr- schend aus thierischem. Gegen das Zeugniss der Decrepidität, welches Herr Stuk- 5 de ricadéinie de Sami - PétfeesSjourg. kenberg dem Kaspischen Meere ausstellt, möchte ich ein Zeugniss der Unreife stellen. Unreif ist es desskalb, weil es in seinen jetzigen Verhältnissen noch neu ist, neuer als andere Meere. Die Folgerungen der neueren Verhältnisse gehen noch fort, und werden noch längere Zeit merklich bleiben. Das Meer w ird fortfahren aus der Steppe durch Wasser und Wind neuen Bodensatz zu erhalten. Die Thätigkeit der Hitze unter seinem Boden geht auch noch fort. Durch beide Verhältnisse ist es viel mehr in Veränderung begriffen, w ie sein abgelöster, ruhigerer Zwillingsbruder , das Schwarze Meer. Tumultuari- sche und überlhätige Jugend ist eher Fehler des Kaspischen Meeres, als hinfälliges Alter. Aber die Frage hat doch auch eine ernste Seite, die ernst behandelt sein will. Wir haben jetzt ein Kaspisches Meer mit geschlossenem Umfange, und in seiner Umgebung, eine weit- gedehnte, salzreiche Steppe. Wenn die Verhältnisse so wären, dass das Kaspische Wasserbecken allmälig alles Salz aufneh- men müsste, welches in dieser Steppe enthalten ist, ohne von seinem Salzvorralhe bedeutende Quantitäten abzugeben, so müsste es nothwendig an Salzgehalt zunehmen, denn es würde in einem sehr viel kleineren Becken der Jetztzeit alles Salz sich sammeln, das in der Vorzeit, als das Kaspische Meer noch bis Chwalinsk oder bis Spash sich ausdehnte, in diesem sehr viel grossem Becken enthalten war. Es wäre doch mög- lich, dass dann manche von den Thieren, welche jetzt in ihm leben, nicht mehr bestehen könnten, und da das Meer abge- schlossen ist, so ist eine Einwanderung von Salzwasser-Thieren anderer Art nicht gut denkbar. Die nördliche Hälfte des flachen Beckens muss wohl immer wenig gesalzen bleiben, da von hier das süsse Wasser, dass durch Verdunstung verloren geht, vorzüglich zufliesst. Hier wird also immer eine grosse Menge organischen Stoffes gebildet werden, wie es jetzt besonders in den Nebenbuchten der Wolga geschieht, und dieser Stoff wird dem Fischvorrathe auf irgend eine Weise zu gute kommen. Allein es wäre ein schlimmer Umstand, wenn das tiefe Becken des Meeres so gesalzen würde, dass das organische Leben in ihm, wenn auch nicht ganz auf hören, doch sehr beschränkt würde. Die Fische würden dann in dem engen Raume des wenig gesalzenen Wassers sich sammeln, und der Erwerb- sucht der Fischer so preisgegeben, dass der Staat kräftige Maasregeln für die Erhaltung derselben zu ergreifen hätte, und wahrscheinlich die Fischerei beschränken müsste. Glücklicher Weise ist das Kaspische Meer keine Porcellan- schaale, welche Salzwasser aufnimmt, und nur das siisse Wasser verdampfen lässt, das Salz aber zurückbehält. Es hat seine Einnahme, aber auch seine Ausgabe an Salzen, und es kommt nur darauf an, ob es gelingt, beide gegen einander ab- zuschätzen. Es mag logischer sein, zuerst die Einnahme und dann die Ausgabe abzumessen, aber da ich bei Besprechung der salz- reichen Steppe nicht umhin kann, auf andere Fragen einzu- gehen, und überhaupt mich vom Meere weit zu entfernen, so erlaube man mir, hier nur zu sagen, dass mir die Einnahme viel geringer scheint, als man gewöhnlich glauben mag, we- tt mgstens bei Aufstellung der oben erwähnten Ansicht, dass da- gegen der Verlust an Salzgehalt, den man gewöhnlich ganz ausser Acht lässt, jedenfalls ansehnlich, vielleicht sehr gross ist, — und für jetzt nur die zweite Hälfte meiner Behauptung durchzuführen, die erste Hälfte aber einem folgenden, be- sonderen Abschnitte vorzubehalten. Das Kaspische Meer bildet ebensowohl seine Salz-Lagunen und Salzseen, wie sein Zwillingsbruder, das Schwarze Meer und in manchen Gegenden das Weltmeer , allein in dem ersteren kann der Verlust an Salz nicht anders ersetzt werden, als aus seinen eigenen Ufern. Im Weltmeere kann der Ver- lust dieser Art gar nicht in Betracht kommen; bei Meeren, die wenig geöffnet sind, wie das Baltische und das Schwarze hängt der Salzgehalt so sehr von der Quantität des einströ- menden süssen Wassers, und seinem Verhältnisse zum Ab- flüsse in das offene Meer, einer etwaigen Gegenströmung u. s. w. ab, dass auch starke Salzahlagerungen kaum eine bemerkbare Wirkung hervorbringen werden. Die Abscheidung von Meerestheilen durch verlängerte Sand- bänke erfolgt an den Küsten des Kaspischen Meeres aller- dings nicht in so grossem Maassstabe, wie am Schwarzen, oder wie am Mexicanischen Golfe, allein sie fehlt keineswegs, na- mentlich an der Ostküste. Nicht weit von der Alexander-Bai ist der langgezogene Salzsee Karakul, der sich nach Iwan in ’s3) Karte über 40 Werst erstreckt, von dem Meere durch eine Sandbank schon abgetrennt. Die noch längere Sandhank weiter im Süden, welche auf Ko lot kin’s Karte4) gezeichnet ist, welche auch Karelin beobachtet und gezeichnet hat, kann auch kaum anders enden, als mit Absperrung. Den Aslrabad- schen und Sensilinskischen Golf schützt das einströmende süsse Wasser, das besonders bei dem erstem in grosser Menge zu- strömt, vor ähnlichem Schicksal. Allein dem Kcnderlinskischen Golfe, so tief er auch ist, könnte man doch eine Absperrung Vorhersagen, wenn man bedenkt, was vollkommen beglaubigt zu sein scheint, dass man bei den ersten Besuchen nur eine vorliegende, langgezogene Insel fand, und dass später diese In- sel nach Süden mit dem Festlande sich verbunden zeigte. Man braucht auch nur die Form dieses Golfes ohne Zufluss sich anzusehen , um sich zu überzeugen, dass eine Anschwem- mung von Sand gegen ihn erfolgen müsse. Es wird darauf ankommen, wie lange die Ausströmung des gelegentlich auf- gestauten Seewassers aus ihm, der Einströmung die Waage halten wird. Wenigstens lässt sich eine Abscheidung seines südlichen Theiles in einen Salzsee erwarten, wie sie an der Bucht von Mangiscklak oder Tjuk-Iiaragan ohne Zweifel er- folgt ist. Auf der Spitze der Halbinsel Mangischlak , zwischen der Festung Nowo-Pctrou.'sk und dem Hafen, liegen 3 oder, wenn man will, 4 Salzseen nahe hei einander, welche die verschie- denen Bildungsperioden derselben zeigen, so dass sie als be- lehrende Muster für die Entstehungsgeschichte von Salzseen 3) 3anncKH Pycc. Teorpa-t'ii'iccKaro Ofimecma. *1. II. 4) Von 37l/a° bis 39° n. Breite, 7 Bulletin physico - mathématique 8 dieser Art gelten können. Da wir längere Zeit in der Nähe derselben gastliche Aufnahme bei dem Kommandanten von Es ist bekannt, dass die Halbinsel Mangischlak , deren Spitze auch Tjuk-Karagan genannt wird, ein hohes Tafelland ist, aus Kalkfelsen neuerer Formation gebildet. Etwas südlich von der äussersten Spitze (jißnme), liegt an der Westküste die Bucht , in welche die Schiffe einlaufen, die entweder die Festung versorgen, oder den Handel mit den Kirgisen, und weiter nach Chiwa und Buchara unterhalten. Diese Bucht (L) dringt nicht etwa in das Felsgebäude selbst ein, sondern sie liegt vor ihm. Am westlichen Fusse des Felsrandes (A. B. C. D. E.) hat sich nämlich ein niedriges Vorland (F, G.) aus Meersand mit grossen Muscheln aus der Tiefe gebildte. Es wird nach Norden immer breiter, wozu der Grund in dem allgemeinen Verhältnisse des Vorgebirges liegen muss, wo- rauf wir aber nicht einzugehen haben, da es nur darauf an- kommt, mit Hülfe der hier beiliegenden Zeichnung eine deut- liche Vorstellung von der Lage zu geben. Am Fusse der Festung (D.) ist dieses Vorland schon mehr als ll/2 Werst breit, und hier liegt dicht unter der Festung ein Salzsee (I.) der im Sommer fast vollständig mit Salz angefüllt ist, nur am westlichen Rande (d), dem Meere zu, sahen wir in einem kleinen Raume kein Salz, und hier soll nach Aussage der Be- wohner der Festung nie festes Salz sich bilden, sondern nur Nowo-Petrowsk fanden, so hatten wir Musse genug, sie zu beobachten. liapa, d. h. starke Salzsoole sein. Im Frühlinge nach dem Aufthauen des Schnees fliesst so viel Wasser in den See zu- sammen, dass man nur eine Wasserfläche sieht. Einige Per- sonen versicherten sogar, dass er dann gar kein festes Salz enthalte. Allein das ist wohl nicht richtig, denn man findet sehr leicht unter der diesjährigen Schicht eine frühere, durch eine dünne Lage von Schlamm getrennt. Ob die untere Lage wieder aus mehreren Schichten besteht, weiss ich nicht mit Bestimmtheit anzugeben, da Niemand hier Bohrversuche ge- macht hat. Es giebt Salzseen, in denen unter der oberen Schicht eine Menge anderer liegen, die wie Flötze von einan- der getrennt sind, wie im Ellon- See, und andere, wo das un- tere Salz, der Koren (Kopem>, die Wurzel) der Russen, nur eine unförmliche Masse bildet. Ich kann nur aus dem Um- stande, dass das Stück, welches man mir als untere Schicht heraufbrachte, nach der Reinigung von Schlamm, eine untere und obere Fläche zeigte, — vermuthen, dass mehrere Schich- ten über einander liegen. Das Wasser, welches die obere Schicht auflöst, und aus der unteren durch den Schlamm hindurch soviel auslaugt, dass es dem Sättigungsgrade nahe kommt, verdunstet bei eintretender Wärme und das Salz krystallisirt wieder, eine obere Schicht bildend. In der Mitte 9 de Mcadémie de Saint - Pétersbourg. 10 des Augustes sahen wir schon den See fast angefüllt mit röth- lichem Salze, mit Ausnahme des westlichen Ausschnittes (d), und diese Anfüllung war schon viel früher erfolgt, da man schon seit längerer Zeit gebrochen hatte. Das Salz war im August und September, je nach der Windes-Richlung, entwe- der sehr weil ganz entblösst von Wasser, so dass man trocke- nen Fusses eine Strecke in den sogenannten See auf dem Salze fortgehen konnte, ohne auch nur die Sohlen nass zu machen, oder es war einige Linien hoch mit Wasser bedeckt, und bei heftigem Westwinde auch wohl etwas mehr als einen Zoll hoch. Dass die Tiefe der geringen Schicht Soole nach dem Winkel zu, der nie Salz hat, langsam zunimmt, lässt sich erwarten. Ich finde es unrecht, dass man solche Ausfüllungen mit Salz « Salzseen » nennt, und möchte sie lieber Salz-Mulden nennen. Es giebt in der Steppe solche, die während des Som- mers ganz trocken sind, wie eine Eisfläche. Dass das Früh- lingswasser eine Menge Salz auflösst, würde ja auch in jeder gemeinen Holz-Mulde mit Salz geschehen, aber die Soole ist in brauchbaren Salzseen nur unbedeutend, nur ein Wasser auf dem Salze, und man darf nicht glauben, dass auf dem Ellon-See die vielen Arbeiter den See in Kähnen befahren. Sie stehen vielmehr auf dem Salze, wobei freilich die Füsse, oder, wo vor kurzem die oberste Schicht des Salzes weggebro- chen ist, auch die Beine s) in der Soole stehen. Allerdings hat man Boote, um das Salz zu transportiren , aber für diese ist ein Kanal aus dem Salze ausgehauen, der nicht nur jährlich, son- dern wenigstens mehrmals im Jahre gereinigt werden muss, um auf ihm fahren zu können. Auf der Charadusunskischen Salz-Mulde, westlich von Astrachan , bin ich mit dem Salz- Director Bergsträsser in einem dreispännigen Wagen um- her gefahren. Hier bei Noivo-Petrowsk ist die Salz -Mulde, von der wir gesprochen haben, noch nicht ganz fertig, denn man wird wohl errathen haben, dass in dem Winkel, dem Meere gegenüber, noch Einrieselungen aus demselben statt- finden, welche die Soole hier nie zur völligen Sättigung kom- men lassen. Man erkennt sie im Boden des Wasserbeckens. Ich versuchte durch einen in den See eingesetzten Messstab zu bestimmen, ob bei starkem Westwinde, wo das Meer gegen diese Küste aufgestaut und der Druck also grösser wird, der Zufluss von Seewasser sich mehrt, habe jedoch kein bestimm- tes Resultat erhalten , da ich nicht wejss , wie hoch der Wind das Wasser des Salzsees von ungefähr % Werst Durchmesser, oder etwas weniger, aufstauen mag. Der Mess- slab war nämlich an der Ostküste des Sees in eine kleine Wasserrinne eingesetzt, wo er nie ganz ins Trockne kommen konnte. Bei heftigem Westwinde stieg nun allerdings das Was- ser um fast einen Zoll ; allein da im zweiten , nördlichen See, der keinen Zufluss von der Westseite haben kann , das Wasser fast eben so viel an seinem Ostrande wuchs, so muss 5) Nach sehr schneereichen Wintern, wie in dem laufendem Jahre, ist die Masse der Soote etwas grösser, immer aber ist nur Soole auf dem Salze in diesem sogenannten Salzsee. ich diesen Wechsel mehr der Aufstauung in den Seen zu- schreiben. Ueberdies war der höhere Wasserstand sehr ver- gänglich, denn hörte der Sturm auf, so war das Wasser am Messstabe auch gleich gesunken, und das Salz war einmal am dritten Tage in der Osthälfte schon wieder ganz entblösst von Soole. Ich muss also glauben , die Rieselungen durch die ziemlich breite Düne seien gleichbleibend. Sie werden unter- halten, da die Oberfläche der Mulde 3% engl. Fuss tiefer liegt als das Meer. Sie sind sehr gering, müssen aber doch die Mulde immer mehr mit Salz füllen. Diese Mulde oder die- ser Salzsee hat übrigens andere Zuflüsse, die viel bedeuten- der an Wassergehalt sind, aber nur sehr wenig Salz zuführen. Am Fusse des Berges , auf dem die Festung steht, ganz nahe am Rande des Salzsees, sind mehrere Brunnen, und eine et- was grössere Cisterne , zum Baden bestimmt, gegraben wor- den. Aus einem dieser Brunnen fliesst das überflüssige Was- ser in Form eines kleinen Bächleins von freilich nur sehr ge- ringer Tiefe und Breite in die Mulde , und erhält sich weithin in der Salzfläche einen Kanal von einigen Zoll Tiefe offen. Es ist derselbe, in den der Messstab eingesetzt wurde. Ein ähnlicher kommt aus der Cisterne. Das Wasser aus dem Brunnen, obgleich zum Trinken bestimmt, ist doch nicht ganz ohne salzigen Beigeschmack, das Wasser aus der Cisterne ist mehr gesalzen und hat eben deshalb eine andere Bestim- mung erhalten. Beide jedoch führen der Mulde nur sehr we- nig Salz zu, könnten aber denen, welche nicht begreifen , wo das Wasser bleibt, das das Kaspische Meer von seinen Zu- flüssen erhält , augenscheinlich machen , wie diese kleine Fläche von etwa einer halben Quadrat- Werst durch Verdun- stung mehr verliert, als die beiden Rinnsale und das Fillrir- wasser aus der Düne zuführen. Weiter nach Norden, dem Hafen näher, ist ein zweiter Salzsee (II), der diese Benennung mehr verdient, denn er bat nur am Boden eine feste Salzlage, auf der mau sichern Schrit- tes fortschreiten kann, aber so viel Soole darüber, dass ein Mensch darin schwimmen kann, auch im Spätsommer. Nach Iwanin’s Messung soll sie in der Mitte 2 Arschin G Wersch. (5 Fuss 6 Zoll engl.) tief sein. Doch liegt die Wasserfläche dieses Sees noch tiefer unter dem Meere , als die des ersten. Sie lag nach meiner Messung 4 Fuss 4' 2 Zoll unter dem Spiegel der Bucht, der zur Zeit der Messung etwas mehr als den mittlern Stand gehabt haben mochte. Dieser See erhält von der Bergseite gar keine Zuflüsse, dafür aber viel grössere Einrieselungen als der erste See, und auch offenbarere. Sie gehen durch die Sand-Düne, die ihn von der Bucht trennt Dieser aus grobem Saude gebildete Zwischenraum zw ist lu n dem See und dem letzten Theile der Meeres-Bucht ist nur i / Werst breit ; da er aber über den höchsten Stand der Bucht bedeutend erhoben ist, so kann man ihn eine Düne nennen. Oben ist dieselbe völlig trocken. Doch dringen in der Tiefe aus ihm vier kleine Wasserrinnen gegen «las Be- cken des Sees , oberhalb seines Spiegels hervor . so dass sie. bevor sie sich in ihn ergiessen, eine Strecke often flusscn El Bulletin pEiysieo ° mathématique 12 das Wasser ist Seewasser, von dem Geschmacke des Wassers in der Bucht, und es üiessen diese Strümchen offenbar viel stärker, wenn das Wasser in der Bucht höher aufgestaut ist, als bei niedrigem Stande desselben. Man kann nicht zweifeln, dass der Salzabsatz in diesem See allmälig zunehmen muss, und zwar auf Kosten des Meeres. Das Vorland, in dem beide Seen liegen, ist hier, wo der zweite See sich befindet, viel breiter geworden, als in der Gegend des ersten. Dadurch ist Raum für noch zwei kleinere Becken gewonnen, die der Westküste näher liegen, als die beiden grossem. Das eine (III) von ihnen, etwas lang gezogen, und nicht vielmehr als ’/10 Quadratwerst einnehmend, bildet einen Salz-See, der nur eine starke Soole enthält, aber kein Salz abgesetzt hat. Das andere Becken, oder das vierte (IV), wenn wir sie alle zusammenzählen, ist noch viel kleiner, war aber jetzt völlig ausgetrocknel , und hatte nur eine dünne Schicht krystallisirten Salzes zurückgelassen. Wir haben hier vier Stufen von Salzseen, nur dass im er- sten die Ausfüllung der Mulde mit Salz noch nicht ganz voll- endet ist, und alle vier haben sich, wie man gar nicht be- zweifeln kann, auf Kosten des Meeres gebildet. Sieht man von der Höhe der Bergebene auf die Seen und den Meerbusen hinab, so erscheinen die Seen durchaus als abgelöste Theile des Meerbusens, der noch jetzt in der Bildung eines neuen Beckens begriffen ist, und schon zu einem folgenden die Ein- leitung getroffen hat. Man sieht nämlich von dem Vorlande, das immer weiter vom Fusse der felsigen Hochsteppe sich entfernt , eine breite , gegen zwei Werst lange Landzunge (G. H.) in derselben Richtung forllaufen, und den Busen zwi- schen sich und die Hochsteppe einlassen. Von der breiten und mässig hoch in Form einer Düne aufgeworfenen Land- zunge geht aber eine viel schmälere und niedere zuerst in rechtem Winkel ab, und krümmt sich dann gegen Süden in einem Haken um, (K.). Sie ist es, die den eigentlichen Ha- fen M) bildet, den besten im Kaspischen Meere, und einen der sichersten , die man sich denken kann , der nur nicht sehr tief ist. Es ist mir wahrscheinlich, dass diese Landzunge sich verlängern, und den Hafen, wenn auch spät, in einen geschlossenen See verwandeln wird. Die Bedingungen dazu scheinen gegeben. Heftige Nordwinde müssen die Wellen mit ihrem vom Boden aufgerissenen Inhalte gegen das Ende der Bucht treiben. Ein Theil des Sandes wird zur Verstärkung des enlgegenslehenden Dammes zwischen dem Ende der Bucht und dem zweiten Salzsee, ein Theil zur Verlängerung der zurückgekrümmten Landzunge dienen. Kein Wind kann den letztem wieder wegführen. Eine halbe Werst weiter hat schon eine zweite, seitliche Sandbank begonnen (I). Wer- den dadurch neue Seen abgeschlossen, so werden sie nicht die Reihe der grossem Seen fortsetzen, sondern die Reihe der kleinern, weil jetzt das Ende des Busens viel breiter ist, als vor einer Reihe von Jahrhunderten. Man findet auch sehr bestimmte, besondere Veranlassungen zur Abscheidung der grossem Seen in zwei sehr ansehnlichen Vorsprüngen der liefern Schichten der Felsmassen (e und f), welche die ur- sprüngliche Bucht verengten , hinter denen also Sand und Lehm bei jedem hohen Seegange sich absetzen mussten. Den Dämmen, welche sich dadurch bildeten, halte nur Sand der damaligen Landzunge (des jetzigen Vorlandes), entgegen zu wachsen, um die Seen abzuschliessen. Die Schaalen der Schaalthiere, welche in trockenem Boden sich soausseror- deutlich lange erhalten, geben überdies ein Wahrzeichen, das für mich entscheidend ist. An den Kesselrändern dieser Seen oder Mulden findet man in ziemlicher Menge die Schaalen von kleineren Paludineen , die noch jetzt in grosser Anzahl in Buchten leben , im offenen Meere aber nur selten und dann leer gefunden werden. Sie leben sehr zahlreich in der be- nachharten Bucht, in oder vielmehr auf dem zähen Lehmbo- den derselben. Fester Lehm bildet auch den Boden der Salz- seen. Das kleine Becken (No. IV) jedoch hat vorherrschend Sandboden. So mag denn auch sein Wasser nicht allein ver- dunstet, sondern auch verlaufen sein. Bei dieser Ueberein- stimmung in den Local-Verhältnissen macht es mich auch wenig irre, dass das Salz in beiden grossem Seen (I u. II) nicht gleich ist. In beiden hat es zwar eine röthliche Farbe, allein in No. I. gilt es für rein, und krystallisirt dort in gros- sen, sehr regelmässigen cubischen Krystallen, in No. II. für unrein. Auch sieht man am Rande dieses zweiten Sees sehr ansehnliche Efflorescenzen von Glaubersalz , am Rande des ersten nicht, und die Krystallisationen im zweiten See, in Cu- ben beginnend, schienen leicht in unförmliche Massen über- zugehen. Diese Unterschied in dem Salzgehalte muss von Mo- dificationen des Bodens abhängen. Der schwarze, nach Schwe- felwasserstoffgas riechende Schlamm, welcher in Seen, wo das Kochsalz reiner ist, immer die Schichten trennt, scheint auf die bessere Absonderung des Kochsalzes zu wirken. Er ist im Umfange und zwischen den Salzlagen des Sees No. I. in hinlänglicher Menge vorhanden, beim See No. II. aber, des- sen Umgebung rein wie eine gefegte Tenne ist, gar nicht zu bemerken. Es ist möglich, dass noch weiter nach Süden, wo das Vor- land schmäler ist, schon früher Salzablagerungen sich gebildet haben, aber später verschüttet sind, da der Dünenrand hier dem Fusse der Felswand näher kommt. Man sieht nämlich von der Südspitze des südlichen Salzsees No. I. einen rothen Streifen von Salicornia herhacea zwischen dem Seeufer und dem Fusse der Felswand sich weit hinziehen, und von Zeit zu Zeit sich stark erweitern. Salicornia herhacea kann ausserordentlich salzreichen Boden vertragen; man sieht sie zuweilen bis dicht an das Salz treten, wenn dessen Umge- bung nur einige Feuchtigkeit behält. Dann ist sie aber tief- roth6). So ist das Becken des Etlon-Sees von einem purpur- 6) Ganz so purpurfarben wie am Elton-See ist die Salicornia in dem erwähnten palernoslerförmigen Streifen bei Nowo-Petroivsk aller- dings nicht, und da sich in dieser Niederung nach starkem Regen Wasser ansammelt, und reit dem Salzsee I. communicirt, wenn in ihm die Soole hochsteht , so könnte es auch wohl sein , dass nur das 13 de I* Académie de §aint - Pétersfeourg. 14 rothen Saum umgeben, keine andere Salzpflanze tritt, so viel ich weiss, so nahe an das Salz. Man hätte dann bei Nowo- Petromk auch die höchste Form des Absatzes aus dem Meere von Sand verdeckt als Steinsalz. Solche verschüttete Salz- Mulden sind westlich von Astrachan ganz bekannt; kleine halbverschüttete Lager habe ich selbst gesehen. Im Lande der Kirgisen sind viele Salzseen , Salz-Mulden und Salzlager (secundäres Steinsalz). Die näher an der Küste liegenden werden ähnlichen Ursprungs aus dem je- tzigen Meere sein. Es leuchtet aus dem Gesagten ein, dass solche Ablagerungen viel mehr Salz enthalten, als der Theil des Meerwassers enthielt, dessen Stelle sie jetzt einehmen, — dass also durch sie das Meer einen Verlust an Salz erlit- ten hat. Aber es giebt überdies grosse, buchtenförmige Abtheilun- gen des Meeres , welche salzreicher sind, als das allgemeine Becken, und welche auf Kosten desselben ihren grösseren Salzgehalt gewonnen zu haben scheinen. Als solche schilder- ten uns ehemalige Bewohner der Festung Nowo-Aleccandrowsk das östliche Ende vom nördlichen Becken des Kaspischen Meeres, den Mertwyi-Kultuk , ganz besonders aber den schma- len Busen, der vom Merlwyi-Kultuk nach SSW abgehl und Karassu auf unsern Karten heisst.* * 7) Der letztere soll beson- ders durch seine Bitterkeit sich auszeichnen. Schon im Mertwyi-Kultuk sollen keine Fische sich befinden, was man dem stark gesalzenen Wasser zuschreibt, und so viel scheint gewiss , dass niemals Fischer dahin gehen, um zu fischen. Weit umher ist kein Zufluss von süssem Wasser, der Verlust durch Verdunstung kann nur durch Zufluss aus dem gros- sen Becken ersetzt werden, und so mag denn hier das Was- ser mehr gesalzen sein, als weiter im Norden und Westen. Ein so starker Salzgehalt, dass er die Fische vertreibt, würde jedoch nothwendig eine Rückströmung in der Tiefe erzeugen. Nun ist zwar notorisch, dass der Mertwyi-Kultuk immer mehr versandet, und dass diese Versandung, welche die Zufuhr nach Nowo- Alcxandrowsk sehr erschwerte, mit anderen Ver- hältnissen einen Grund zur Aufhebung dieser Festung abgab, allein Raum für eine Unterströmung wird doch noch da sein. Der Karassu, zwischen Bergen gelegen, hat viel weniger Gele- genheit zu versanden, und soll in der That tiefer sein. Darf man annehmen, dass die Neigung des Seebodens so ge- richtet ist , dass das salziger und schwerer gewordene See- wasser dahin abfliessl, und zwar soviel als der Busen durch Verdunstung verliert, so mag dieser allerdings stark gesalzen Tränken mit salzigem Wasser und nicht liefere Salz-Lager der Grund dieses Streifens von Salicornia sind. 7) Ich muss sehr um Verzeihung bitten , dass sich hier Wieder- holungen meines Sendschreibens an Herrn v. Middendorf! finden, ch habe leider keine Abschrift von demselben behalten. Da ich nicht nehr weiss , wie ausführlich ich dort von den salzreichen Buchten geschrieben habe, so zog ich vor, ohne Rücksicht aul jenes Schreiben, lier so viel von ihnen zu sagen, als die aufgeworfene I'rrge ver- angt. sein. Um über diese Verhältnisse Licht zu erhalten, batten die Herren Danilewski und Semenow sich erboten, von der Emtat-Miindung in den Mertwyi-Kultuk sich zu wenden. Allein sie konnten keinen Führer finden, der des enggeworde- nen Fahrwassers kundig gewesen wäre. Nur einige Kosaken gehen noch dahin, um Seehunde zu schlagen, oder die an der Küste ausgeworfenen zu sammeln. Die Seehunde lassen denn doch erwarten, dass es im Mertwyi-Kultuk noch nicht ganz an Fischen fehlt, was aber vom Karassu wahr sein mag, da dieser Busen gar nicht besucht wird. Schon früher ging die Sage von einem andern grossen Bu- sen der Ostküste, dem Kara-Bogas, dass er ein sehr gesalzenes Wasser habe, dass keine Fische in ihm lebten, und dass un- unterbrochen eine Strömung in ihn einlaufe, und nie heraus. Durch Urn. Karelins Reise, in Begleitung der Hrn. Blarem- berg und Völkner ist er bekannter geworden. Da man je doch von seinem Umfange die widersprechendsten Nachrich- ten und Zeichnungen hatte, so verordnete die Admiralität im Jahre 1847 eine nähere hydrographische Untersuchung. Diese wurde durch den Lieutenant She re bzow ausgeführt, auf dem kleinen Dampfschiffe Wolga , das weniger als 4 Fuss Tiefe braucht. Er fand den Meerbusen viel grösser, als man ihn er- wartet hatte, obgleich schon Herr Karelin ihm eine weite Ausdehnung yon Ost nach West gegeben batte, aber weniger von N. nach S. Herr Sherebzow bestimmt die grösste Ausdehnung von N. nach S. auf 85, die grösste von 0. nach W. auf 75 Seemeilen. Doch könnte die letztere Ausdeh- nung noch ansehnlicher sein, da man, wie Hr. Sherebzow mir mündlich mittheil te , den östlichen Winkel nicht ganz übersehen konnte, auch nicht Zeit hatte, ihn zu verfol- gen. Man fuhr nämlich dem Ufer entlang, um es aufneh- men zu können. Bei der unerwartet langen Fahrt musste man fürchten, an Kohlen Mangel zu leiden, da man ohne neue einnehmen zu können , noch nach Baku zurückzu- kehren hatte. Wirklich musste aus diesem Grunde die Durchsegelung durch die Mitte, welche auf die Umsegelung folgen sollte, unterbleiben. Bei der Umsegelung fand man wechselnd 2 bis G Faden Tiefe, den Eingang aber in den Bu- sen bildet ein kurzer, gew undener Kanal, der auf einer Stelle bis auf 80 Faden sich verengt. Die Tiefe dieses Kanals ist zuerst 4 Faden, nimmt aber rasch ab. Wo er in dem Busen sich erweitert, giebt es schon Untiefen von nur 3 fuss. Nahe an dem einen Ufer liess sieb doch ein 1' ahrwasscr von \) i2 Fuss auffinden, das aber beim Uebergang in den Busen nur 5 Fuss hatte. Ein grösseres Fahrzeug hätte also gar nicht ein- laufen können. Herr Sherebzow sagt ausdrücklich, die Strömung gehe immer durch diesen Kanal in den Im- sen hinein, bei Westwinden betrage sic 2’ .,, bei Ost winden I1/, Knoten, beim Uebergang in den Busen bei der Tiefe von 5 Fuss) sei sie 2%— 31/, Knoten gewesen. Auch Karelin und Blaremberg hatten die Strömung, ungeachtet des damals herrschenden Ost windes. nach Ost gehend ^clun- den. Nach Sherebzow wird 25 Seemeilen von der Einmün- dung die Strömung unmerklich, oder ist 1 4 ' x Knoten und 15 Bulletin pliysico- mathématique 16 vom Einflüsse des Windes nicht unterscheidbar. Das Wasser im Busen ist "heissend -salzig.» Kein Fisch lebt in ihm. Fi- sche, die dennoch in ihn gerathen, werden zuerst blind, und dann in wenigen Tagen todt ausgeworfen.8) Kein Thier zeigt sich, nach mündlicher Mittheilung, an seinen Ufern. Auf dem Busen ruht hei stillem Wetter ein beständiger Nebel. Die Turkmenen nennen nur den Eingang; Kara- Bogas, »schwar- zen Schlund,» den Busen selbst aber Adshikoussar9 , »den bit- tern Brunnen.» — Nachdem man aus der Bucht ausgelaufen war , fand man den Dampfkessel mit einer Salzkruste von */4 Zoll Dicke besetzt, obgleich man während der 5 Tage der Umsegelung den Kessel alle 10 Minuten hatte durchblasen lassen (npo.iyBa.iH). Beim Ablösen dieser Kruste fand sich, dass der Kessel durchfressen war. Das merkwürdigste Er- gebnis der Untersuchung bestand aber darin, dass man den Boden der Bucht aus Salz bestehend fand. Nur näher am Eingänge und an einem südlichen Vorgebirge (etwa 20 See- meilen vom Eingänge) fand man Sand und Schlamm. — Das wäre das volle Bild eines Salzsees, und zwar eines solchen, der schon Salz absetzt, — also im Uebergange zur Salz-Mulde begriffen ist, aber von einer Ausdehnung, welche der des Kurfürstenthums Hessen gleichkommt.10) Nur ein Umstand macht etwas bedenklich, — nicht etwa der, dass in der Nähe der Einmündung des Kanals kein Salz gefunden wurde. So musste es ja sein, wenn das gewöhnliche Seewas- ser ununterbrochen in die Mulde einströmt; ich rechne sogar das erwähnte südliche Vorgebirge unbedenklich noch zur Eingangsregion , wenn auch an andern Punkten das Salz wei- ter vordringt. Dazu berechtigt mich die Ansicht der langge- streckten Inseln, welche etwas über eine Werst jenseit des Einganges einen langen Bogen bilden. Sie stellen offenbar eine mehrfach durchschnittene Barre dar, und lassen nicht zweifeln , dass der eingehende Strom vielfach getheilt wird. Auch der Umstand, dass trotz des Druckes, welchen das Mee- res-Niveau gegen den Kara-Bogas fortwährend ausübt, der Eingang in der Mitte so eng ist, darf nicht das mindeste Be- denken erregen. Eichwald, der vor der Mündung blieb, 8) Alle obigen Angaben sind entweder Herrn Sherebzow’s Be- richt (3aniiCKii Fmpoi paimecK. /fenapTaJieHTa 4. VI.) oder seinen mündlichen Mittheilungen entnommen. Das Erblinden wird wohl Nie- mand beobachtet haben, sondern es wird darauf beruhen, dass die Turkmenen an den todten Fischen die Hornhautgetrübt sahen. — Selbst die Salzbildung aus dem Meerwasser ist noch nicht genug ausser Zwei- fel. Herr Akademiker Ab ich hat ein aus dem Boden der Kara-Bogas mitgebrachtes Probestück gesehen, und Gyps mit wenigem anhängen- dem Salze erkannt. (Späterer Zusatz). 9) Nach Karelin und Blaremberg; Adshi-Kojussu und Kuli Derja. Einen dieser Namen giebt Murawjew einem See, den er aus der Ferne sah. Die genannten Reisenden finden es daher wahrschein- lich, dass Murawjew einen Theil dieses Busens gesehen habe. 10) Wenn man diesen Meerbusen, wie ihn Hr. Sherebzow zeich- net , mit einem Rechteck von 75 Seemeilen Basis und 85 Seemeilen Hohe umzieht, so erkennt man , dass er offenbar mehr Flächenraum hat, als die Hälfte dieses Rechtecks. Das letztere halt 6375 □ See- Kare lin und Blaremberg, welche mit kleinen Booten ein- fuhren, und Sherebzow, sprechen sämmtlich von den Fel- sen, welche dicht vor dem Eingänge sichtbar sind. Ja, ihrer erwähnt auch schon Soimonow, der sich durch diese Felsen bestimmen Hess, die Untersuchung des Meerbusens aufzu- geben. Obgleich nun die Ufer des Kanals oder der Meerenge flach zu sein scheinen, so kann man doch nicht zweifeln, dass sie felsig sind, und dem Drucke widerstehen. Bedenklich macht mich nur die Betrachtung, dass Hero- dot schon das Kaspische Meer in seinen jetzigen Verhältnis- sen kannte, und dass diese sicher nicht kurz vor seiner Zeit eingetreten waren, weil sonst die Nachricht davon bis zu ihm sich erhalten hätte. Wenn also das Kaspische Meer ohne Zweifel über drittehalb Tausend Jahre in seinen jetzigen Ver- hältnissen, vielleicht aber schon sehr viel länger bestanden hat, und wenn diese Verhältnisse es mit sich bringen, dass in eine kolossale Mulde das Seewasser fortwährend einströmt, und daselbst Salz absetzt, wie kommt es, dass dieser Absatz nichtweiter gediehen ist, besonders in der Osthälfte des Busens? Wären Gegenströmungen in der Tiefe da, welche die Sättigung nicht vollständig werden lassen , so wären diese doch wohl der Untersuchung nicht immer entgangen. Jedenfalls muss man künftig sein Augenmerk besonders darauf richten. Auch ist sehr zu bedauern, dass die Tiefe in der Mitte nicht hat ge- messen werden können. Ist hier eine Salz-Mulde in Bildung begriffen, so lässt sich erwarten , dass die Mitte nicht viel tie- fer sein wird, als die Ränder. Die Salzschichten pflegen sich von der horizontalen Ebene nicht allzu sehr zu entfernen, wie sich auch erwarten lässt. Die ältere Sage spricht von un- erreichbarer Tiefe in der Mitte, die man vielleicht nur vor- aussetzte , weil man einen Abfluss in unbestimmbare Tiefen zu glauben geneigt war. Oder sollte wirklich hier eine Ver- änderung lange nach der Gestaltung des Kaspischen Meeres eingetreten sein, deren Folgen sich noch nicht ganz entwickelt haben? Soll man annehmen, dass die ganze grosse Mulde erst neuerlich sich gesenket, und dem Kaspischen Meere den Ab- zug bereitet hat? Aber da wir aus historischer Zeit von Sen- kungen nur in sehr kleinem Maassstabe Zeugniss haben, so widersteht es, diese Um - und Einsturz-Theorien auf ganz neue Vorgänge in weitem Umfange anzuwenden. Nur die entschiedensten Localbeweise müssten einen Einsturz nach- weisen, um ihn glaubhaft zu machen. Auch scheint die Form des Eingangs-Kanals gegen eine solche Hypothese zu sprechen. Hätte sich eine so weite Einsenkung gebil- det, so würde das aus dem grossen Becken einslürzende ! Wasser den Eingang wohl weiter durchgerissen haben, da er aus zerbröcklichem muschelreichem Kalk neuer Forma- tion zu bestehen scheint. Von einer anderen Seite tritt uns dagegen eine viel einfachere und wahrscheinlichere Weise entgegen, wie hier eine Veränderung eingetrelen sein kann, wenn wir uns an den alten Slreit über den Oxus erinnern. Ich , d meilen, der Busen also mehr als 3200 □ Seemeilen oder 200 üG. Meilen. (j 17 18 de l’Académie de Salent - Pétershoupg. will das oft wiederholte Register widersprechender Nachrich- ten über diesen Fluss hier nicht nochmals wiederholen. Ich er- wähne blos, dass Herr v. Humboltd, nach Anhörung aller dieser Zeugen, besonders auf A hu lghasi, Hamdallah und Pomponius Mela fussend, die ehemalige Einmündung eines Armes vom Oxus oder des ganzen Flusses in den Scxjlhischen Golf annimmt, und den Scxjlhischen Golf im Kara-Bogas wie- derfindet. Die Möglichkeit einer andern Einmündung in den Balchan- Busen soll damit nicht geleugnet werden. Vielmehr behalte ich mir vor, in einer anderen Abhandlung nachzu- weisen, dass eine Ablenkung des Oxus vom Kaspischen Meere ohne die mindesten Hebungen und Senkungen einer allge- meinen Analogie der Steppenüüsse und gewissermassen aller Flüsse folgen würde. Nur so viel möchte ich noch sagen, dass die Ansicht eines grossen Flussbettes, wie Murawjew es getroffen hat, nicht beweisend ist, so lange man dem Bette nicht eine weite Strecke gefolgt ist. Der weiche, mitunter zerreibliehe, muschelreiche Kalkfels der Steppe bei Mangi- schlcik ist voll von solchen Einrissen. Einen dieser Einrisse, der mit dem Bette der Narowa auffallende Aehnlichkeit hat, habe ich verfolgt und schon nach 6 Werst löste er sich, nach- dem er eine Menge Seitenarme aufgenommen und sich dabei ansehnlich erhoben hatte, in so unbedeutende Rinnen auf, dass es sich nicht verlohnte, diese weiter zu verfolgen. Aus- gegraben sind diese Rinnen durch Frühlingswasser, und in dieser Zeit stürzt noch jetzt so viel Wasser herab, dass es noch tiefer einreisst. Ein kleiner Theil des Wassers lliesst allerdings auch im Sommer, aber es hat sich so in den Felsen eingegraben, dass es unterirdisch geworden ist. Die ersten Einrisse konnte das ahfliessende Seewasser zu der Zeit veran- lasst haben , als das Niveau des Kaspischen Meeres sich senkte. Die Turkmenen, die Herr Sherebzow am Eingänge des Kara-Bogas fand, behaupteten von ihren Vorfahren gehört zu haben, dass ehemals das Wasser des Busens weniger gesalzen gewesen sei, und dass früher sich auch Seehunde auf den In- seln hinter dem Eingänge gelagert hätten, jetzt aber geschehe dies nie. — Ergoss sich vor wenigen Jahrhunderten ein all- mälig abnehmender Arm des Oxus in den Kara-Bogas -Busen, so mochte dieser von Osten so viel Zufluss erhalten, als er zum Verdunsten brauchte. Ja, versiegte auch der Flussarm, so musste doch sein Bett lange Jahre hindurch von weit und breit das Frühlingswasser sammeln, und er sammelt es viel- leicht noch. Einen solchen Zustand scheint Jenkinson in der That gefunden zu haben. Dann könnte die Sättigung und Salzbildung ein ziemlich neu begonnener , vielleicht jährlich unterbrochener Vorgang sein. Was aber Noth tbut , damit des vielen Rathens über den Oxus ein Ende werde, das wäre eine neue gründliche Untersuchung des Lara- Bogas- Golfs, eine Bereisung seiner Ufer, und eine von jugendli- chen Kräften ausgeführte Verfolgung des vermeintlichen, al- ten Flussbettes, das man im Balchan- Busen erkannt zu haben glaubt, wenigstens 100 Werst aufwärts, wo möglich aber bis ! Chiwa. Nach Allem, was ich von Salzseen und deren Verhältnissen früher in der Wolga-Uralischen Steppe und später an der Ost- küste des Kaspischen Meeres gesehen halte, würde ich eine besondere Bereisung der Salzseen, die an der Nord Westküste dieses Meeres liegen, vielleicht nicht für nothwendig gehalten haben, wenn nicht einige Angaben in Herrn Hommaire de Hell’s Abhandlung über Salzseen mich ganz besonders dazu angereizt hätten. Dieser Reisende ist, wie sich aus dem Reise- bericht seiner Gemalin ersehen lässt, gar nicht östlich von der F Volga gewesen. Was er über die Kaspischen Salzseen sagt, bezieht sich also nur auf dasjenige, was er an den Seen der nordwestlichen Küste dieses Meeres bis zur Kuma beob- achtet konnte. Ausserdem hat er Salzseen in der Krxjm beob- achtet. Er handelt zuvörderst nur von den erstem und später von den letztem. Er (heilt gleich anfangs die Salzseen in solche, welche von dem Meere ganz isolirt sind, und in solche, welche unterirdische Verbindung mit dem Meere haben. u) Zu den erstem rechnet er die zahlreichen Seen an der West- küste des Kaspischen Meeres zwischen der Wolga und dem Terek.12) Um anschaulich zu machen, wie der grosse Salzvor- rath als eine Erbschaft von der Verkleinerung des Kaspischen Meeres betrachtet werden könne, wählt er einen See Dapmins- koi , aus dem 10,300,000 Kilogrammen Salz jährlich gewon- nen würden; dieser See liege in einer weiten Vertiefung von ungefähr 10,000 Metres Halbmesser, deren mittlere Tiefe nach seinen Nivellements 2—2,3 Mètres betrage, und deren Umfang auf 314,000,000 Quadrat-Mitra geschätzt werden könne.13) Diese Zahl ist denn freilich ganz richtig gerechnet nach der Formel jer2, und man wird es recht liberal finden, dass die folgenden Dezimalstellen erlassen werden, die für die Rech- nung gar keine Schwierigkeit gemacht hätten, da man einen so bequemen Halbmesser hatte. Es wird nun calculirt. wie viel Wasser in diesem Bassin Zurückbleiben konnte, und \'ie viel in ihm Salz enthalten gewesen sein müsse , wo- bei, mit sehr freigebiger Hand, dem Kaspischen Wasser 5 p. c. Salztheile gegeben werden, und eine Quantität von 31, UFO Millionen Kilogrammen Salz glücklich eingefangen wird.14) Herr Hommaire de Hell geräth dann so in Hitze des Calculs, dass er sogar berechnet, wie viel davon ver- braucht sein könne, wenn man 600 Jahre vor Herodot ange- fangen hätte, eine gewisse Quantität jährlich zu brechen, und bringt heraus, dass noch 17,360 Millionen Kilogrammen iibri" sein müssen, die bei der jetzigen Ausbeute von 16,300.000 Kilogrammen jährlich, noch über 10 Jahrhunderte vorschla- gen würden.15) Natürlich fesselten mich die Zahlen für die Salzquantitäten wenig, desto mehr aber die Abschätzung des Bassins auf 10,000 Mètres Halbmesser . oder fast 10 Werst Durchmesser. Da ein See Dapminskoi gar nicht evistirl. so 11) Les Steppes de la Mer Caspienne. Tom. III. |>. 302. 12) ibidem, 13) ibid. p. 305. 14) ibid. p. 308. 15) L. c. p. 390. If) Bulletin pfaysico - mathématique 20 war einleuchtend, dass ein See Darminskoe gemeint sein müsse, der allerdings bei der Salzgewinnung in Anspruch genommen wird, der aber nach den vorläufigen Nachrichten, die ich hier erhielt, nicht weit von Astrachan in einer Gegend liegt, in der ich durchaus noch gedrängte Bugors erwartete. Hätte der See aber ein Rechen von ltt Werst Durchmesser, wie ihn der El- ton-See wohl besitzen mag , so musste er durchaus über die Grenzen dieser Bildung hinausliegen. Das musste ich sehen! Es kam noch ein zweites Interesse dazu. Natürlich lässt unser Verfasser das Kaspische Meer abfliessen , um die Be- cken mit Meerwasser zu haben , aber sei es nun, dass er be- sorgt, an Salz zu kurz zu kommen, oder aus andern Gründen, er lässt diesen Abfluss oscillatorisch sein, und späterdas Meer noch mehrmalige Einbrüche machen und Salz hinterlassen; ausserdem, nicht achtend, dass die hiesigen Seen in die Kate- gorie derjenigen gesetzt sind , welche keine Communication mit dem Meere haben, lässt er sie später dennoch längere Zeit mit dem Meere unterirdische Verbindung unterhalten, um noch mehr Salz zu bekommen. Allein das Meer ist hier weit umher ohne merkbares Salz, und die Liman e , mit denen allein die Communication Statt finden konnte, sind vielmehr Arme der I Volga, was Herrn Horn maire de Hell doch unmöglich ent- gehen konnte, wenn er sich die Gegend nur ansah, durch die er reiste, und eine oder zwei Fragen an den Dollmetscher richtete, den man ihm grossmiithig mitgegeben hatte. Ich strengte mich ehrlich, aber vergeblich an, um nur die Vor- stellung aufzufinden, welche Herr Ilommaire sich gemacht hatte, allein es wollte mir auf keine Weise gelingen. War das Meer so weit abgeflossen, als es jetzt sich befindet, so konnte doch die Wolga nicht so lange warten, bis die Salzseen fertig waren, und war das Meer noch nicht so weit abgeflos- sen, so waren ja gar keine Salzseen hier herum. So beschloss ich denn, die hiesigen Seen zu besuchen. Der Director der Salz- Verwaltung in Astrachan , Hr. Bergsträsser hatte die Gefälligkeit, mich zu begleiten, was ich besonders erwähnen muss , weil die Aussagen der niederen Beamten an den Orlen der Salzgewinnung dadurch mehr Autorität erlan- gen , und ich diesen Aussagen, so wie Hrn. Bergsträsser Belehrungen über einige Eigenlhümliehkeiten der hiesigen Salzseen verdanke. Lnser M eg führte uns nur im Bereiche der gedrängten Bu- gors und der zwischen liegenden Limane umher, und meine ge- gebene Schilderung derselben im vorhergehenden Abschnitte ist zum Thcil den Beobachtungen dieser Fahrt entnommen. Es passt daher, was hier gesagt wird, nicht auf die entfern- tem. ebenfalls zum Astrachan sehen Gouvernement gehörigen, aber für andre Märkte benutzten Madsharischen und Huiduk- sch-n Salzseen, welche von rundlicher oder ganz irregelmäs- siger Gestalt sind, und in allen übrigen Verhältnissen mit de- nen übereinslimmen , die in der Mittheilung über die Steppe im nächsten Abschnitte Erwähnung finden sollen. — Die Salz seen, welche westlich von Astrachan liegen, sind fast alle lang- gezogen; nur die ganz kleinen, die wie Beste aussehen, pfle- gen rundlich zu sein. Sehr häufig, ja fast immer, liegen meh- rere in einer Reihe, was schon nothwendige Folge ihrer Lage zwischen den langgestreckten Bugors ist. Die Ahgränzung ei- nes Sees vom anderen ist dann in der Regel niedrig. So tritt dem Beobachter bald der Gedanke entgegen, dass diese Seen, wenn sie vereinigt wären, einen Liman, oder eine Reihe von Jlmens bilden würden, wie sie früher beschrieben sind, und wie man sie, wenn man über einen Bugor geht, hier sehen kann. Diese Ansicht ist offenbar die richtige, denn man sieht zuw'ei- len das Längsthal, in welchem mehrere Salzseen abwechselnd mit blossen Salzrinden und Salzgründen hinter einander lie- gen , in ein anderes Thal übergehen, in welchem noch jetzt Süsswasser- Limane mit ihren Erweiterungen [Ilmens) und Ver- engerungen ( Jeriks ) sich befinden. Dann pflegt nur die zwi- schen dem Liman und dem nächsten Salzsee liegende Ab- gränzung mächtiger zu sein, als die der Salzseen unter sich, welche häufig nur durch eine geringe Sediment-Anhäufung getrennt sind. Mit Hülfe des Atlasses der Salzverwaltung und der Karten in der Kartenkammer des hiesigen Gouvernements finde ich so viele solcher Zusammenmündungen von Salzseethälern und Süsswasser-Limanen, dass ich keinen Augenblick anstehe, die Bildung der hiesigen Salzseen aus abgesperrten Limanen her- zuleiten. Der Vorgang ist ausserordentlich einfach. Zuerst sehen wir die Limane nähe; an. Sie hängen nicht nur mit der Wolga , sondern unter sich netzförmig, und dadurch auch mit dem Meere zusammen, in welches die letzten übergehen. Alle Veränderungen im Wasserstande der Wolga und des Meeres wirken auf sie ein, und treiben das Wasser bald nach den blinden Enden, bald zurück. Auch haben sie ihre eigenen Ni- veau-Veränderungen. Im Frühlinge nämlich, wenn der Schnee schmilzt, erhalten die Limane mehr oder weniger Wasser, nach der Menge des Schnees und Regens aus der Steppe, und von ihren eigenen Bugors, und Bassins. Das Resultat ist eine allgemeine Bewegung des Wassers von West nach Ost, nach der Wolga und dem Meere. Raid darauf steigt die Wolga, die Limane werden von Osten nach Westen aufgestaut und das Wasser wird aus einer Erweiterung durch die engen Verbin- dungen in die andere getrieben. Sie nehmen gemeinschaftlich mit den Ilmens des Deltas so viel Wasser auf, dass das Stei- gen der Wolga, welches bei Astrachan noch bedeutend ist, an der Hauptmündung, he\Birjutschaja Kossa, wo noch keineswegs offenes Meer ist, sondern nur ein enger Eingang in dasselbe, kaum bemerkt wird. Im Jahre 1853 z. B. war der 5V asser- stand höher, als er seil Menschen -Gedenken gewesen war, die Stadl Astrachan, obgleich bedeutend höher liegend, als der gewöhnliche Jf’ofyaspiegel und noch durch Dämme ge- schützt, glich einer Gruppe Inseln im Meere. Nach den Mes- sungen im hiesigen Hafen war das Wasser bei Astrachan II Fuss 5% Zoll gestiegen. In Birjutschaja Kossa, wo auch täg- liche Beobachtungen über den Wasserstand gemacht werden, wollte man nicht einmal einen halben Fuss Steigung erfahren haben. Sinkt die Wolga, so muss alles dieses Wasser aus den Limanen wieder den Rückweg anlrelen. Ausser diesen jähr- lich wiederkehrenden Bewegungen erzeugen die Aufslauun- 21 de IMcadémie de Saint-Pétersbourg, 22 gen und Senkungen des Meeres raschere und unregelmässige. Südostwinde stauen das Meer gegen den Nordweslwinkel bei Birjutschaja Kossa um mehrere Fusse auf, hemmen den Abfluss der Wolga, und treiben das Wasser durch die südlicheren Tu- rnens und die Wolga in die nördlichem. Durch diese Bewe- gung hin und her ist an den Limancn viel Sand, der theils aus der Wolga stammt, theils vom Fusse der Bugors abgespült wird, in Bewegung gesetzt. Er häuft sich bald hier, bald da an, und erzeugt jene Form von Korallen- Seen, indem einzelne Wasserbecken oder Teiche durch schmale Kanäle verbunden sind. — Die engen Verbindungs-Kanäle gehen durch diesen Sand. Sie werden eingerissen und unterhalten durch den Druck, welchen das verschiedene Niveau eines Teiches «regen den andern ausübt. Man sieht ihnen zuweilen an, dass sie ganz kürzlich eingerissen sind. So sahen wir ein Flüsschen nicht 2 Fuss breit, das sich 2 Fuss tief in den Sand einge- graben hatte und stark lliessend weiter grub, andere sind fla- cher und breiter. In der ersten Hälfte des Sommers, wo der Wasserstand andauernd höher ist, mögen solche Wände von loosem Sande verwaschen werden. Es ist nun einige Wochen hindurch Wasser genug in diesen Kanälen , um das Salz auf grossen Kähnen aus den einzelnen Stapelplätzen in die Ma- gazine von Bertul zu bringen. Beim Abfluss des Hochwassers sprosst aus den Böschungen (Wänden) der Limane Gras her- vor; wo das Wasser länger verweilte, an den Zusammenmün- dungen der Limane , wo ein Bugor endet, gewöhnlich Rohrge- büsche, die zuweilen ansehnlich sind, und an verengten Thei- len des Thaies wird das Sandbette sichtbar mit den schmalen Verbindungen ( Jeriks ) der einzelnen Teiche ( Ilmens ), die einen mehr schlammigen Boden haben. Im Sande sieht man hie und da, zwar lange nicht allgemein, aber durchaus nicht selten, einen Kranz von rolhen Salicornien, der mir sehr beachtungs- werlh scheint und auf den ich zuriizkkomme. Die Entstehung der Salzseen wird nun dadurch bewirkt, dass ganze Limane , oder einzelne Theile derselben abgesperrt wer- den von der Verbindung mit den andern, wodurch sie auch die Verbindung mit der Wolga und dem Meere verlieren. Wenn einzelne Theile abgesperrt werden, so können es immer nur die äussersten , d. h. die westlichsten sein , und fiir die Ab- sperrungganzer Limane ist in der südlichen .Æuÿor-üegend gar keine Möglichkeit, da die Verbindungen mit dem Meere zu weit und mächtig sind; die Bugors sind hier nur Inseln. Am Nordrande der Bugor- Gegend ist aber am meisten Gelegenheit dazu, weil die Verbindungen ursprünglich enger waren, auch die Wolga absperrende Anschwemmungen machte, und ihr Bette allmälig tiefer gegraben hat, wodurch die Verbindungen mit einigen noch sehr kenntlichen, ehemaligen Limanen auf- gehört hat. Zur Absperrung der westlichen Enden einzelner LJmane geben ohne Zweifel heftige und rasch endende See- winde Veranlassung. Staut ein Sturm aus SO das Wasser im nordwestlichen Winkel des Meeres um mehrere Fuss auf, so drängt es mit Gewalt in die Limane , die engen Kanäle im Sande können das andringende Wasser nicht schnell genug fassen , der Sand wird, zum Theil wenigstens, fortgeschoben und das Wasser dringt über ihn weg, in den nächsten Teich, dieser wirkt eben so auf seinen westlichen Nachbar u. s. w. Fällt nun aber die Aufstauung, ehe noch der letzte Teich er- reicht ist, so ist diesem nur eine Barriere von Sand zugescho- ben. aber es fehlen ihm die Mittel, sie zu durchbrechen, da er noch kein neues Wasser erhalten hat. Die anderen östlichem Teiche , die höher aufgestaut waren , lassen das Wasser wie- der nach Osten abfliessen und halten sich den Verbindungs- graben, der ihnen das Wasser brachte, offen, indem sie durch denselben das Wasser auch wieder abfliessen lassen. Es ist in den hiesigen Gegenden die Verdunstung sehr viel grösser, als die Regenmenge, der abgesperrte Teich sinkt also in sei- nem Nieveau immer mehr. Nun kommt es darauf an, ob das nächste Hochwasser der Wolga hoch genug ist, um den neu- gebildeten Damm zu durchbrechen, oder nicht. Geschieht es nicht, oder wird der Sandwall durch neuen Andrang nur ver- mehrt, oder gar mit etwas Lehm und Schlamm, welcher letz- tere in den Limanen aus der Vegetation der Wasserpflanzen sich bildet, verstärkt und solider gemacht, so ist sein Schick- sal entschieden, er wird allmälig ein Salzsee, indem der absperrende Damm durch die Vegetation fester wird AVas ih m geschehen ist, kann und wird im Laufe der Jahre seinem östlichen Nachbar widerfahren. Wie das Salz sich in ihm sammelt, werden wir sogleich untersuchen. Jetzt will ich aus der Verlheilung der Salzseen zeigen, dass diese Vorgänge die wahren sind, da ich die ein- zelnen vosgeschobenen Diincn u. s. w. weiter nicht vorzeiten kann , und dann aus der neuesten Zeit eine Erfahrung über die Entstehung eines Salzsees mittheilen. Befürchten muss ich nur, dass ich, im Bestreben überzeugend zu sein, zu aus- führlich gewesen bin. Es kam mir darauf an , recht augen- scheinlich zu machen, dass die hiesigen Verhältnisse denen in den Mangischlak' sehen Seen ganz entgegengesetzt sind, indem hier das Meer nicht das Salz hergiebt, sondern nur entzieht. Ich will die Gegend der zusammengedrängten Bugors, welche zwischen dem westlichen Arme der Wolga und der festen, ungeteilten Steppe liegt, nach Norden nur wenig nördlicher als Astrachan beginnt, und nach Süden in s Meer sich verliert, der Kürze wegen die eigentliche Bugor gegend nennen, obgleich man aus meiner frühem Darstellung ersieht, dass das Bereich vereinzelter Bugors viel weiter geht. In der ei- gentlichen Bugor gege nd nun, sind die Salzseen am häutig- sten im Norden , wo sie lange Reihen bilden , und am West- rande, wo sie mehr vereinzelt sind, oder kurze Reihen bil- den. Elwras weiter nach Süden, und etwas weiter nach Osten wechseln Reihen von Salzseen mit Limanen. Dieses ist die Region , in der jetzt allein für die Astrachan sehen Magazine Salz gebrochen wird, weil das Abführen durch die Limane zur Zeit des Hochwassers so vorteilhaft ist. An der Ost gränze, in der Nähe der Wolga, und an der Siidgriinze giebt es gar keine Salzseen, weil alle Thäler zwischen den Bug< rs mit süssem Wasser, theils aus der Wolga, thels aus dem Uebergange zum Meere angefüllt sind. Gehen wir etwas mehr ins Einzelne mit Zuziehung der 23 BSaillethi physico - ntatlsémadquo Karten der Salz-Verwaltung! Sehr ist nur zu bedauern, dass die Bugors auf diesen Karten nicht auch verzeichnet sind. Schreitet man auf der Poststrasse fort , die von Astrachan nach L'isliir über das Dorf Solänka geht, so sieht man , nur wenige Werst jenseit des Dorfes Solänka 5 längliche Seen mit Salz- wasser hinter einander in einem 1 hale liegen, der W eg biegt dann südlicher, aber die Karte zeigt, dass dieselbe Reihe noch durch 5 andere , viel längere Seen nach Westen sich fortsetzl , und fast auf 50 Werst sich ausdehnt. Sie haben ehemals, als sie noch unter sich in Verbindung waren, einen vollständigen Liman ausgemacht. Diese Reihe aber ist nicht die erste, von Norden gerechnet, denn nördlicher liegen noch zwei andere unvollständigere. Diese Reihen haben nicht ganz die OWRichtung, sondern weichen, wie ich schon früher von den nördlichen Bugors an der Wolga bemerkte , zwischen 15 — 20° nach NO. und SW. ab. In der vierten Reihe sieht man nach Westen mehrere grosse Salzseen, nach Osten ei- nen langen Siisswasser-See , und einen kleinen salzigen. So selten diese scheinbare Ausnahme ist, so belehrend ist sie. Das kleine abgeschlossene Wasser ist schon als salziger See aufgeführt, der grosse noch nicht. Es ist aber gar kein Zweifel, dass wenn dieser See durch die Ueberschwemmungen nicht erreicht wird, er bald in die Reihe der salzigen Seen wird aufgenommen werden, denn in der That findet man von Zeit zu Zeit neue Salzseen , die nichts anders sind als ehemalige Süsswasserseen. 1 6) Nun erst folgt der erste lange, nicht ab- geschlossene Liman , der sich an 30 Werst nach Westen aus- dehnt. An seinem Nordufer liegt die erste Poststation, an seinem Siidufer das Dorf Nikolskaja. Sein Ostende ist unre- gelmässig , zeigt aber unverkennbar, dass er die Ostenden zweier Limane aufgenommen hat, aus derem westlichem Ver- laufe zwei Reihen abgeschlossener Seen geworden sind. Der Liman , von dem wir sprechen, wird nämlich nach Westen fort- gesetzt durch eine Reihe ansehnlicher Salzseen, die auch eine Strecke von 30 Werst einnehmen. Sie heissen Koschka- kaschrnskije No. 2 und 3 , Beschkulskije No. i — V. Es folgt ein Süsswasser- Liman so lang als der vorhergehende mit sei- ner Reihe von Salzseen zusammen genommen. In der näch- sten Reihe sind im Westen wieder Salzseen, nach Osten ist ohne Zweifel ein Liman , doch giebt die Karte darüber nicht Auskunft. Es folgt weiter nach Süden wieder ein langer Li- man, und hinter ihm die Reihe der Darminskischen Salzseen. V\ eiter südlich nach Westen noch ein Salzsee und Salzgründe nach Osten ein mässig langer Liman , der wenig weiter als die zweite Station Ii urotschkinskaja aufhört. Drauf wieder ein Zug von Süsswasserteichen, oder ein Liman , und hinter die- sen ein Train Salzseen, der aber weniger nach Osten vor- rückl, als der vorhergehende Zug. Immer kürzer werden die 16) So ist in diesem Jahre wieder ein neuer Salzsee aufgefunden, und zwar in einer sehr besuchten Gegend, in den D ol go r u ki sehe n Besitzungen. Uebersehen konnte er nicht sein. Aur seine Salzablage- rung ist neu. 24 Züge der Salzseen. Bei der dritten Station von Astrachan hat man zuletzt im Westen 7 Salzseen in einem Thal zusammen, dann kommen sie mehr vereinzelt vor, während im Osten die Limane schon in ein vollständiges Netz übergegangen sind. Für den Uebergang eines abgeschlossenen Teiches süssen Wassers in einen Salzsee erzählten die hiesigen Beamten ein interessantes Beispiel aus neuester Zeit. In dem Choschatinski- schen See hat man bis vor 40 Jahren gefischt, und es leben noch Personen, die in ihrer Jugend Fischerei hier getrieben haben. Jetzt sind aus ihm drei Salzseen geworden. Wir legen von ihnen ein Kärtchen bei, das bei A. das abgesperrte Ende des Limans , in BB. den Umfang des Sees bald nach der Absper- rung , und in C,C,C. die aus ihm gewordenen Salzseen dar- slellt. Â. Hinter dem Salz-Pristan Bassy ist ein fast abgesperrter Il- men (II.ibMeHb rjyxoii) , der nicht in jedem Jahre Zufluss vom Ilochw'asser erhält. Wird er von diesem nicht erreicht, so wird er im Sommer salzig. Daher schlug der Inspector dieses Pristans vor, man möchte doch in dem kleinen Zufluss (Jerik), der noch zu ihm gelangt, einen Damm machen lassen, um mit der Zeit einen ganz nahen Salzsee zu haben. Der Director des Salzwesens hat die Absicht, auf diese Proposition einzugehen. Aber woher kommt das Salz in einen solchen See? Ohne Zweifel aus dem Erdboden, und insbesondere aus den be- nachbarten Bugors , vielleicht zum Theil auch unmittelbar aus dem Thaïe, wenn dieses noch nicht ganz ausgelaugt sein sollte, sicher aber mehr aus den Bugors , weil die Salzseen um so salzreicher zu sein pflegen, je ansehnlicher, länger und höher die Bugors zu ihren Seiten sind, und je mehr das Bek- 25 do l'Académie do ^aiiit-Potershmirg. 2« ist, dass die meisten Seen ein bis zwei Jahre Ruhe haben ken, in welchem sie liegen, der Lange nach ausgehöhlt ist, so dass nicht allein von der Seite, sondern auch von vorn und hinten das Wasser zusammentliesst. Es ist schon früher be- merkt, dass die Bugors hier sandiger sind, als gewöhnlich, dass man sie aber lange nicht Sandberge nennen kann. Im letztem Falle würden sie vielleicht schon ausgesüsst sein, nach Analogie der Beobachtungen , die ich im nächsten Abschnitte mitzutheilen beabsichtige. Das Schneewasser und der Regen dringen in diese Berge ein , die überdies an ihrem Fusse entweder Salzseen (welche im Frühling auch an- schwellen) oder Süsswasser -Limane haben , und daher wohl immer etwas feucht und permeabel erhalten werden. An manchen Salzseen sieht man am Fusse der Berge die Spu- ren schmaler Rinnsale aus ihnen. Kommt das gesalzene Wasser in ein abgeschlossenes Becken, so wird es durch die anhaltende Verdunstung im Sommer concentrirt. Das- selbe wiederholt sich im nächsten Jahre, bis sich Salz nieder- schlägt. Der schwarze Schlamm, der sich absetzt und der die unterste Lage nicht nur bedeckt, sondern durchdringt, wird seine organischen Bestandlheile von den Pflanzenresten haben, welche der Regen und das Schneewasser in das Salz- becken jährlich spülen. Diese Pflanzen enthalten auch Salz, das sie bei der Zersetzung hergeben müssen. Ist einmal eine Salzlage gebildet , so wird sie jährlich durch das Frühlings- wasser, das sich über ihr sammelt, wieder ausgelaugt , und die neue reine Schicht bildet sich auf Kosten der alten, schmutzigen, fast schwarzen. Wie viel solcher Schichten sich hier finden, scheint nie mit Umsicht untersucht worden zu sein, doch sind hier ohne Zweifel nicht viele, ja wenn ich mich nicht irre , unterscheiden die Salzbeamten gewöhnlich nur zwei , eine obere , neugebildete , reine, und eine untere, die man Köpern, (die Wurzel) nennt , und die sehr mächtig sein kann. Wenigstens brachte man mir, als ich Köpern, ver- langte, ein Stück der Schicht unter der neuesten. In anderen mögen mehr Schichten Vorkommen , aber so vollständige Flötze wie im Elton sind hier offenbar nicht ; davon hat man im laufenden Jahre den sprechendsten Beweis darin gehabt, dass von 18 Salzseen, die hier überhaupt im Gebrau- che sind, zu der Zeit als das Brechen des Salzes beginnen sollte, nur zwei bearbeitungsfähig befunden wurden. Es war nicht nur der Winter ausserordentlich schneereich gewesen, sondern die erste Hälfte des Sommers hatte ungewöhnlich viel Regen gebracht. Nachdem dieser aufgehört hatte, begann die Krystallisation keineswegs gleich , wahrscheinlich doch, weil das Wasser nicht Salz genug auflösen konnte, um ge- sättigt zu werden. Der Darminsläsche See gehörte mit zu de- nen, welche nicht gebraucht werden konnten, als wollte er Herrn Hommaire de Hell verhöhnen, der seinen Salzvor- rath auf mehr als 10 Jahrhunderte ausreichend fand. Erst als wir ihn in den letzten Tagen des Octobers besuchten, hatte er eine neue Schicht angesetzt. Ich glaube überhaupt, dass jeder einzelne See der hiesigen Gegend keineswegs un- erschöpflich ist, und ich höre von den Beamten des Salzwe- sens, dass seil langer Zeit eine Wechsel wirthschaft eingeführt müssen, dass die Darminskischen Seen dazu gehören, und, wenigstens so weit die Erinnerung der jetzigen Beamten leicht, nur abwechselnd benutzt sind. Die Zahl der hiesigen Seen ist aber ausserordentlich gross, und es werden sieb noch neue bilden , denn die Bugors sind noch lange nicht ausge- laugt, wie die Salzkräuter erweisen, mit denen sie bedeckt sind. Ja, man wird neue Salzablagerungen an bequemem Or- ten anlegen können, wenn man untersucht, wo der Boden noch den nöthigen Salzreichthum hat , und dort das benach- barte Thal abdämmt. Dass von dem allen Meere bedeutende Reste sich liier ein- gefangen, und in den Thälern Salz abgesetzt hätten, ist aber nicht wahrscheinlich, da es umgekehrt scheint, dass in allen Thälern die Communication mit dem neuen Meere blieb, welches in dieser Gegend sehr schnell salzlos werden musste. Man braucht auch diesen unmittelbaren Absatz nicht, da im zusammengetriebenen Erdreich mittelbarer genug zurück- blieb. Allerdings will es auf den ersten Anblick unglaublich erscheinen , dass aus dem Erdreich Salz genug ausgelaugt werden konnte , um diese Lager abzusetzen , allein man be- rechne die Masse Erdreich, welche das Gehänge eines sol- chen Thaies bildet, und nehme Vloo0o des Gewichts an Salz, und man wird erstaunen über die Quantität desselben. Ja, selbst wenn man V100000 des Gewichtes an Salz annimmt, kommt man wenigstens bei Becken von mehreren Werst Länge, wie sie für die grossem Ablagerungen gewöhnlich sind, auf eine Quantität Salz, wie sie vielleicht in keiner dieser natürlichen Magazine jetzt sich findet. Es ist nicht daran zu denken, dass das jetzige Meer zu den Vorräthen der Salzseen etwas beitrüge. Vielmehr bekommt es aus dem hiesigen Boden noch einen kleinen Zusatz von Salz. Ich habe bis jetzt die noch nicht abgesperrten Limane als Süsswasserkanäle behandelt, allein dass sie dennoch ei- nen kleinen Beitrag von Salz aus den benachbsiten Hügeln bekommen, wird erwiesen durch den Saum von Salicornia herbacea, der hie und da sich zeigt. Gewöhnlich findet sieb dieser Saum dicht am Wasser im Sande, und zwar an sol- chen Stellen, wo der benachbarte Boden ein merkliches Gehänge hat, wo also das Durchseien etwas lebhafter sein wird. Bestätigt aber wird diese Behauptung durch eine mir sehr merkwürdige Aussage der Salzbeamten im Stapel- orte Darma (upncTaim /JapnuncKan). Sie behaupteten, weil entfernt, dass das Meer ihnen beim Steigen Salzwasser brächte, würde das Wssser in den Ihne ns oder Limane n bra- kisch, wenn im Spätsommer lange kein Seewind o-e wesen ist, so wie aber ein Seewind sieh erhöbe, würde das Wasser rein. Wenn man weiss, dass der Lima n an die sein Orte sein blindes Ende hat, wird man diese Behaup- tung nicht nur glaublich, sondern durchaus in Harmonie mit der bisherigen Darstellung finden. — Der Kleine Zusatz von Salz, den die Limane ohne Zweifel bekommen, und den Bulletin pliysico- mathématique 2S 27 die rothe Salicornia 17) nachweist, wird ganz unmerklich durch das viele Wasser im Frühlinge und dessen Abfluss ; auch im Sommer wird es von Zeit zu Zeit mit Wolgavr as- set neu gemischt, und tliesst wieder ab. Wenn aber das verringerte Wasser lange stockt , mag es , besonders nach den blinden Enden zu, wohl schwer geniessbar sein. 13) Ein Wind aus der See staut die Wolga auf, und treibt ihr Was- ser zur Seile in die Limane , das Brakwasser wird mit ei- ner viel grossem Menge Süsswasser gemischt , und das Gemisch fliesst wieder ab. Einrieselungen aus dem Meere sind also unmöglich Grund des Salzgehaltes der Salzseen, die oft ein höheres Niveau (im Herbste) haben , als die benach- barten Limane. Die ersteren könnten durch Filtration nur Verluste erleiden. Es werden Diejenigen , denen es schwer wird zu glau- ben , dass in dem Erdreich selbst die Quelle des Salzge- haltes der Seen liegt, vielleicht mit Herrn Karsten anneh- men, dass er durch Soolquellen zugeführt werde. Ich ant- worte, dass ich nicht die mindesten Spuren solcher Quel- len aus Salzlagern gefunden habe, wenn man nicht die Spu- ren der ganz kleinen Bieselungen aus den Bergen so nen- nen will. Dann müsste man in jedem Berge, der neben ei- nem Salzsee liegt, ein Salzlager annehmen , statt des zer- streuten Salzes; eine sehr sorgsame Einrichtung, um eine Hypothese festzuhalten. Salzsümpfe , ja überhaupt eine versumpfte Stelle habe ich gar nicht gesehen , ausser dem nicht salzigen Röhrigt an den Limonen. Von einer sal- zigen Quelle weiss kein Mensch etwas. V on Salzablagerun- gen kennt man nur solche, die in den Thälern liegen, aus salzigem Wasser sich bildeten, und, nachdem das Wasser ganz verdunstet war, als eine trochene Schicht Zurückblei- ben und später von Sand überweht werden können. Ich brauche nicht darauf hinzuweisen , dass diese ganze Darstellung, mit Ausnahme der Salzhaltigkeit des Bodens, von der Hommaire’schen abweicht. Sonderbar genug, dass Ilommaire den Salzgehalt des Bodens im Allgemeinen aner- kennt, bei der ganzen Darstellung vom Ursprung der hiesigen Seen ihn aber ausser Acht lässt , und nur das Meer — das jetzige wie das frühere, in Thätigkeit setzt. Aber wie ist es mit dem Darminsklschen See? Wie mit seinem Bassin, das wie eine Bratpfanne mit ganz niedrigem Rande, oder fast ohne Rand, aussehen soll, denn 10,000 Mètres Halbmesser zu 2 bis 2,3 Metres Höhe giebt ein Ver- hältnis der Höhe zum Durchmesser, wie 1 : 10,000? Der 17) Salicornia herbacea kommt auch an den Küsten des Finni- schen Meerbusens vor. Nie habe ich sie dort, am wenig gesalzenen Wasser, rolli gesehen, sondern nur grün, ganz, oder theilweise grün. 18) Ein früherer Aufseher in Darma , den ich durch Gefälligkeit des Herrn Bergsträsser so eben befragen konnte, bestätigt das Brakischwerden des Wassers, wenn die Seewinde lange ausbleiben. Ausserdem aber erzeugen sich in den Limanen so viele Algen der niedersten Stufe, dass sie den Genuss des Wassers verleiden, wenn es nicht von Zeit zu Zeit abgefübrt wird. Darminsliische See, oder vielmehr die Darminskischen Seen, denn es giebt ihrer drei, und der mittlere, obgleich er offi- ciel! für einen gilt, hat sich in neuester Zeit in drei getheilt, offenbar weil er nichts weniger als unerschöpflich ist, — die Darminskischen Seen also, sind wie die andern. Sie bil- den eine Reihe und liegen in einem langen und schmalen Thaïe , das vielmehr einer Dachrinne als einer Bratpfanne gleicht. Es war so wenig meine Absicht, eine Prüfung von Hrn. H ommaire de Hell s Nivellements vorzunehmen, (denn nur das gerundete Becken wollte ich sehen), dass ich gar nichts von Messinstrumenten mitgenommen hatte. Man denke sich daher mein Erstaunen, als ich an ein ziemlich enges Thal geführt wurde, umschlossen von langen Bugors. Das westliche Ende des Thals war dem Auge unerreichbar, sein östliches aber schien in einen noch bestehenden Liman auszulaufen. Später hat eine Specialkarle aus der Karten- Kammer mir den sehr bestimmt gezeichneten Uebergang in den Liman nachgewiesen, wovon ich in der beiliegenden Karte eine Copie gebe Das westliche Ende des Thaies er- reicht keine von den Karlen, die ich hier ansehen konnte. Es wird wohl bis an die ungetheilte Ebene der Steppe reichen , jedenfalls über 30 Werst w eit , nach dieser Seite allein. Nachdem wir von dem ersten Erstaunen uns erholt hatten , beschlossen wir , die Breite des Thaies w enigstens durch Schritte annähernd abzumessen , indem wir von einem Rande der Salzseen auf den Rücken des südlichen Bugors , und vom anderen Rande nach dem Rücken des nörd- lichen vorschritten. Das Resultat war, dass die Distanz bei- der Rücken zwischen 1000 und 1200 Schritten oder 2/s bis % Werst ist Die Höhe dieser Bugors , obgleich der süd- liche zu den niedern gehört , halte mehr als zwei Mal so viel Klafter, als Ilommaire de Hell Mètres angiebt. Frei- lich spricht er von mittlerer Tiefe [profondeur moyenne), als ob ein Becken mehr Wasser fassen könnte, als der niederste Theil des Randes erlaubt. Offenbar müsste, um zu bestim- men, wie viel Seewasser sich hier hätte sammeln können, die Höhe der Absperrung gegen den benachbarten Liman gemessen werden, dann aber ist für diese Höhe die Breite des Raumes innerhalb der Thalsohle sehr viel geringer, nur et- was über ti00 Mètres. Die Länge, die ich freilich nicht genau bestimmen kann, da ich nicht weiss, wo die Thalsohle nach Westen sich um die geringe Höhe von 2 Mètres erhebt, würde aber jedenfalls , wenn wir auch nur die 3 Darminskischen Seen dazu ziehen, die Breite zwanzigfach enthalten. Warum bei einer solchen Gestaltung das unglückliche tt zur Berech- nung missbrauchen , und mit 2 Decimalstellen , damit das Resultat genau scheint? Was hat Hr. Ilommaire de Hell eigentlich gemacht? Wie hat er nivellirt? 19) mit irgend einem Instrumente, oder nur mit dem Auge? Wie lange hat er dabei verweilt? Um da- 19) D'après mes nivellements sagt der Reisende von der Höben- bestimmung; der Durchmesser des Beckens sollte offenbar nur für abgeschätzt gelten, die Höhen aber für gemessen. 29 de l’Académie de Saint - Pétersbourg, 30 rüber Auskunft zu erhalten, wurden sowohl der Postballer der benachbarten Station Kurolschkinskaja , bei der man an- balten muss , um zum See zu gelangen , als die Beamten des Darminskischen Salz-Pristans befragt, ob sie sieb erinner- ten, dass vor 15 Jahren ein Franzose mit seiner Frau, ei- nem Dollmetscher und einem Kosaken -Olficier hier ange- halten habe , um eine Messung an den Darminskischen Seen zu machen. Der Postbalter war neu und so war nichts von ihm zu erwarten. Auch der Inspector des Pristans war da- mals noch nicht hier , aber da er ein eben so verständiger Mann ist, als er sorgsamer Beamter sein soll, hätte er doch wohl davon hören müssen, dass ein Ausländer da gewesen ist, der nicht sprechen konnte und doch gemessen hat. Das konnte in einer Wüste, wo die Tagesneuigkeiten sich eben nicht drängen , weder unbeachtet bleiben , noch vergessen werden, weder von den Bussen, noch von den arbeitenden Kalmücken. Es ist ausser dem Inspector ein Armenier, Ba- ba je w, hier angestellt, und zwar sehr lange vorHomma ire's Reise. Dieser Armenier ist die lebendige Chronik dieser Ge- gend, er weiss wann jeder Balken hier gelegt ist. — aber von der Geschichte des französischen Ingénieur des Mines hatte er auch nicht das Geringste erfahren — und doch musste in der Zeit, in welcher Horn maire hier war, am See ge- arbeitet worden sein mit vielen Menschen. Kurz, es war nicht die mindeste Spur aufzufinden und es schien, dass der In- genieur das unsichtbar machende Käppchen der deutschen Märchenwelt bei sich gehabt haben müsse. Nach Astrachan zurückgekehrt, sah ich kein anderes Mit- tel, als Madame Ilommaire zu befragen. Die Damen sol- len ja zuweilen etwas miltheilend sein, und hier war der Beobachter selbst so schweigsam über Art und Mittel der Messung gewesen. Madame Horn maire, welche bekanntlich die beiden ersten Bände des betreffenden Buches , die ei- gentliche Reisebeschreibung, verfasst hat, verschweigt zwar auch den Tag der Abfahrt, allein sie hat am Abschiedstage einer Freundin ein Gedicht übergeben, und «Dichter lieben nicht zu schweigen , wollen sich dem Volke zeigen», um wie viel mehr Dichterinnen! Sie theilt das Gedicht mit, und darunter steht der 16. August 1839 20), die beste Zeit der Arbeit an den Salzseen. Sie erzählt in einem andern Bande21), dass man um 8 Uhr Abends Astrachan verliess. Gut, c'est un point de départ auch für mich. Man kam also noch in der Nacht auf die zweite Station Kurolschkinskaja, konnte anhalten, und am andern Morgen an den benachbarten See gehen, fahren oder reiten, wie man wollte. Da bis zur Absperrung gegen den noch fliessenden Liman, die man durchaus erreichen musste, um wenigstens an einem Punkte die Höhe des Bek- kenrandes zu erreichen, mehrere Werst sind, so musste , auch bei der oberflächlichsten Messung, der Vormittag da- rauf hingehen. Nun aber erzählt unsere Reisebeschreiberin ^weiter, dass man 2 Tage und 2 Nächte hindurch gefah- 20) Les Steppes de la Mer Caspienne. I. p. 670. 21) L. c. 11. p. 1. icn ist ), und etwas weiter hören wir, wo man anhielt, nämlich auf der Station Huiduk. 23) Diese ist nach meiner genauen Reisekarte 235 '/2 Werst von Astrachan entfernt, und der Weg geht in der ersten Hälfte immerfort wechselnd über Hügel und durch Wasser (die verengten Theile der Limane), in der zweiten Hälfte aber durch tiefen Sand. Um diesen Weg in zwei Mal 24- Stunden zurückzulegen, konnte man unmöglich einen halben Tag auf eine Messung verwen- den, da man 10 Mal 2 Equipagen umspannen musste. Auch wird man sehr schnell gefahren sein , da Madame Ilom- maire berichtet, man habe Hügel, Thäler und Cascaden im Fahren vor Augen gehabt. An Wasser fehlt es freilich nicht in dieser Gegend, aber um herabzufallen, müsste es vorher die Hügel hinauflaufen Man muss eine sehr glückliche Phan- tasie haben, oder entsetzlich gerüttelt werden, um Cascaden in der Steppe zu sehen ! — Ausserdem erzählt uns die lie- benswürdige Causeuse , dass man 3 oder 4 Mal einen Fal- ken steigen liess, ehe man in Huiduk ankam.24) Das erste Mal stiess er auf Gänse, die im Rührig eines Wassers sas- sen. Weder das Rohr, noch die Gänse konnten am Salzsee sein. Der erste Halt war also auch nicht am Darminskischen See. Nein, Herr Ilommaire ist dem genannten See oder den Seen auf seiner Reise vorbeigefahren, ohne sie nur gesehen zu haben, und ein anderes Mal ist er gar nicht in dieser Gegend gew esen. Ich glaubte in der That einige Zeit , Horn maire habe etwa das Becken des Madsharischen Salzsees nivellirt, und später die Namen verwechselt, allein seine eigene Karte, auf welcher sein 4Veg durch die Kumantsche Steppe von Huiduk an verzeichnet ist, zeigt, dass dieser See ihm ganz zur Seite blieb. Er konnte ausser dem Huidukschen See nur ganz unbedeutende Salzseen in der Steppe treffen, die nie exploitirt sind. AVas bleibt mir übrig als die Vermuthung, dass unser Beobachter sowohl die Abschätzung der Seefläche, als die Messung seines Beckenrandes aus grosser Ferne, von Paris aus, vorrtahm. Ein boshaft verrätherischer Wegweiser drängt mich auf diesen Weg. Unser Verfasser schreibt nicht ein Mal, sondern i m in er Dapminskoi statt Darminskoe. Nun sind in der russischen Schrift das I), das a, m, n, k. o der la- teinischen und französischen Schrift gleich, allein der dritte Buchstabe hat die Form des französischen p, aber den Werth des r. Ferner sind auf allen altern Karten die Salzseen auf gut Glück als ovale oder fast runde Dingerchen ungefähr an ihren Platz gesetzt. Ich habe selbst einige dieser Karlen vor mir. Nur eine solche Karte konnte der Gouverneur von Astrachan dem Fremden mitgeben , den er auf das Zuvor- kommendste mit allen Mitteln versah. Es sind nämlich alle Karten, die auf wirklicher Aufnahme beruhen, aus späterer Zeit. Wird man nicht zu der Annahme gezwungen, dass llr. Ilommaire den Namen Darminskoe nur gelesen habe, da 22) Dass der alto Styl bei Abgabe des Gedichtes angewendet wurde, machen andere Stellen wahrscheinlich. — I-. c. p. 3. 23) L. c. p. 5. 24) L. c. p. 4. etc. 31 ISullotin jjliysico - niatlB^mathpec 32 er ihm so gut wie allen anderen hiesigen Salzseen bis Hui- cluk vorbeifuhr? Die 10,300,000 Kilogramme Salz, die alle Jahr aus Einem Sec gewonnen werden sollen, könnten die drei Darminskischen Seen zusammen in einem .Jahr nicht lie- fern, weder vor, noch nach Herodot, Sie betragen gerade i Million Pud. Anderthalb Millionen Pud werden jetzt, bei sehr vermehrtem Bedarf, jährlich aus allen Astrachanschen Salzseen gewonnen. Wenn also jene Zahl Hrn. Hommaire wirklich mitgetheilt wurde, so konnte sie sich nur auf die gesammte Zufuhr nach dem Bertulschen Magazin beziehen. Diese beträgt fast 1 Million Pud jährlich, kommt aber von 3 Stapelorten (Pristanen), von denen der Darminskische Prislan einer ist. Zu jedem Pristan oder Stapelorte gehören aber wieder mehrere Seen. So sind die statistischen Nach- richten, die der Reisende gesammelt hat! Will Hr. II ommaire de Hell oder ein Freund meiner Ver- mulhung öffentlich widersprechen, indem man Zeit und Art des Nivellements am See etwas näher angiebl, so werde ich mit grossem Vergnügen laut und öffentlich meine Vermuthung als irrig anerkennen, zu der ich wahrlich nicht ohne Prüfung bekommen bin.25) Bis dahin aber hielt ich es für Pflicht, da- rauf aufmerksam zu machen, wie ein Mann mit Zahlen und angeblichen Nivellements umgeht, der mehrere Jahre darauf verwendet hat, das unter Leitung der Akademie ausgeführte Nivellement zwischen dem Schwarzen und Kaspischen Meere zu controlliren , und der ein sehr abweichendes Resultat publicirt hat, ohne Angabe der Einzelheiten seiner Messungen, ja, ohne in dem Buche, welches die Resultate giebt. auch nur die Methode und die Werkzeuge näher zu beschreiben.26) Die Zahl der Messungen und die Höhe einzel- ner Punkte, — das ist Alles, was wir erfahren. Solche Kürze in so wichtiger Angelegenheit ist nicht passend. Aber dass Herr Hommaire de Hell, der innerhalb der Steppe kleinere Salzseen mehrfach gesehen haben muss, wo sie rundlich zu sein pflegen, und ein sehr flaches, weit ge- dehntes Bassin haben, diese Form für die allgemeine hält, und um nacbzuweissn , dass doch ein solches Bassin viel Seewasser aufnehmen und viel Salz absetzen kann, eine Mes- sung fingirt nnd sie auf einen expioitirten bekannten See an wendet, finde ich doch nur etw'as unvorsichtig; vielleicht ist es sehr unvorsichtig für einen Mann zu nennen, der ein grosses Nivellement zur Entscheidung einer wichtigen geo- graphischen Frage unternommen hat, indessen verletzt es mich nicht persönlich. Indignirl dagegen bin ich in meinem In- nersten über das Bestreben, die Arbeiten von Pallas und Gmelin als unbedeutend und die Frage verwirrend, gleich in der Einleitung darzustellen. D'autres savants , d'un esprit plus positif et plus sérieux, Dallas cl Gmelin , ont essayé d'ap- puyer leur opinion Néanmoins leurs observations , peu 25) Als ich dieses niederschrieb, glaubte ich, dass Hommaire da Hell noch lebe. Man versichert mich jetzt, dass er lodl sei. Ge- wissheit habe ich nicht. 20, Mit Hülfe eines excellent niveau — das ist Alles. étendues et faites à une époque ou la gèognosie offrait encore bien peu de ressources, ont été accueillies avec défiance et n’ont peut- être servi qu’à compliquer davantage la question {!!) — Freilich tragen diese Männer die Schuld , dass sie früher lebten als Hommaire de Hell, aber weil dieser auf ihre Schultern stieg, meint er, die anderen wären niedrig. Ohne Pallas hätte Ho maire de Hell schwerlich vom Abzüge o des Kaspischen Meeres gewusst. Pallas hat die von Tour- nefort aufgeworfene Frage ins Leben treten lassen, und er soll sie verwirrt haben! Seine Beobachtungen sollen mit Misstrauen aufgenommen sein! Und nun gar die observati- ons peu étendues, die einige Zeilen weiter noch verstärkt so gegeben werden: Mais lui (nämlich Andréossy) comme Pallas et Gmelin na été à même de faire que des éludes ex- trêmement restreintes. Pallas hat den Steppenboden beobach- tet von Daurien bis in die Rrym. Er brachte, als er an die Kaspische Steppe kam, ein sehr erfahrnes Auge mit. — Herr von Humboldt ist der einzige, qui soit entré scientifiquement dans les éludes qui vont nous occuper. Malheureusement aber hat auch er nicht genug gesehen. Hommaire de Hell dage- gen hat 5 Jahre in der Pontisch-Kaspischen Steppe zugebracht, wir setzen hinzu : ohne über das WolgaÙxsA zu kommen. Was aber haben die 5 Jahre genützt? Wo ist auch nur eine einzige Special Beobachtung in dem Buche von Hommaire de Hell zu finden? Sollte Herr H. de Hell wirklich nicht ahnen, dass in den Einzelheiten der Beweis liegt? Dagegen muss ich Pallas immer mehr bewundern, wegen der Masse der Detail - Beobachtung , besonders in der zweiten Reise. Hätte Pallas nie seine zoologischen und botanischen Werke geschrieben , man müsste ihn gross nennen in der Gabe, Terrain - Verhältnisse aufzufassen. Mir scheint wenigstens, wenn ich eine Gegend bereist habe, und später lese, was Pallas über dieselbe bemerkt, dass dieser Mann doch mehr gesehen hat. Lese ich aber vorher, was Pallas über ei- nen Bezirk sagt, so finde ich sehr oft nicht Alles auf, was in der Beschreibung wirklich steht. Glaube ich nun eine neue Beobachtung gemacht zu haben , so muss ich später oft anerkennen, dass Pallas dasselbe auch schon gesagt hat. So ging es mir noch jetzt mit den hiesigen Salzseen. Ich hatte vor der Fahrt wohl gelesen, was Pallas über diese Gegend in seiner zweiten Reise sagt. Doch war es mir völ- lig unerwartet zu erfahren und zu erkennen, dass hier die Salzseen abgesperrte Ilmens oder Theile der Limane sind. Nach der Rückkehr, wieder Pallas lesend, finde ich, dass dieser Beobachter wenigstens von einigen Salzseen diese An- sicht schon aufgefasst hat , sie aber nur ganz gelegentlich ausspricht, z. B. S. 233 des ersten Bandes der Octav-Ausgabe der Reise in die südlichen Provinzen. Astrachan, don 8. December 1854. Erklärung zu dem Holzschnitte. Diese Situations - Zeichnung der Umgegend der Festung Nowo- Petroivsk . obgleich nicht auf mathematische Genauig- 33 de 1* Académie de Saint-Pétersbourg! keit und noch weniger auf künstlerische Ausführung An- spruch machend, wird hoffentlich doch dazu dienen, die Lage der Salzseen, über die im Texte gesprochen wird, zu versinnlichen. Da ich mich aber auch in späteren Mitthei- lungen auf diese Zeichnung zu berufen haben werde , so scheint es nicht unpassend, hier eine allgemeine Erläuterung anzufügen. A. B. ist der Rand des Plateau s, das von der Spitze Tjuk- Karagan sich fortzieht. Die Spitze selbst (Tourné) reicht über die Zeichnung hinaus. C. ein etwas isolirter Theil des Plateau - Randes, indem bei O. ein Thal ausgerissen ist, das sich nach Osten erweitert , nach We9ten nicht nur sich verengt , sondern so hoch ausläuft , dass man von dem östli- chen Vorlande aus nur eine geringe Senkung im Rande des Plateau’s bemerkt. Viel tiefer ist das Thal P. eingerissen, und noch mehr das breite Thal Q. , in welches das Thal P. ausgeht, und das unmerklich selbst in das Vorland ausläuft. Durch beide Thäler wird der Höhenzug /)., auf welchem die Festung liegt, abgesondert. F. Anfang des compacten, wenig ausgewaschenen Hochlandes. F. G. H. die Westküste. Zwischen B. C. D. E. und F. G. ff. das flache Vorland. G. H. Landzunge aus Meeres-Sand gebildet. ff. N. Sandbank als Verlängerung derselben. I. seitliche Verlängerung derselben. F. eine weiter vorgeschrittene und zurückgebogene Ver- längerung, welche den eigentlichen Hafen M. von dem Meer- busen L. abgränzt. 0. P. Q. Thäler, siehe oben. a. Garten-Anlage in der Ausmiindung des Thales Q. b. Vertiefte Wasser-Rinne im Thaïe Q. c. die Festung Nowo-Pelrowsk. d. westlicher Winkel des Salzsees /. e. und f. Vorsprünge der untersten Schichten des Plateau’s. g. Ansiedelung am Hafen. h. Brunnen daselbst. 1. i. befestigte Thürme zur Sicherung des Hafens und der Rhede. Es ist noch ein dritter Thurm da , dessen Stelle zu bezeichnen versäumt ist. k. Brücke für Fahrzeuge, die, ohne in den Hafen zu gehen, die Bucht als Rhede gebrauchen. /. II. III. IV. Salzseen. Der See II. ist von einem Kessel- rande umgeben. Der See /. hat nur nach Norden einen hohen Rand. Erklärung zu der Karte der Umgebungen der Darminskischen Salzseen. Von dieser Gegend habe ich zwei Karlen vergleichen kön- nen, von denen die eine im Atlasse der Salz A erwaltung sich befindet, die andere aber zu dem Karten- Vorrathe des Gou- vernements gehört. Die erstere ist neuer, und in Bezug auf die Salzseen, genauer. Da sie aber nicht bis zur A ereinigung des Thaies der Darminskischen Salzseen mit dem benachbar- 34 ten Thaïe reicht, in welchem noch ein Liman von frischem Wasser sich befindet, diese Vereinigung aber in der Karte der Gouvernements-Regierung nachgewiesen ist, so habe ich diese letztere Karte copiren und die Darminskischen Salzseen selbst nach der Karte der Salzverwaltung einzeichnen lassen. Den mittlern Darminskischen See fanden wir in seinem östli- chem Theile noch enger, als ihn die Karte angiebt, was durch eine punctirte Linie angedeutet ist. Es ist dieser mitt- lere I). See, zu welchem die vielen Fusspfade führen, der ein- zige, welcher seit längerer Zeit zur Salzgewinnung benutzt ist, und der im Texte ausführlich besprochen ist. Das benachbarte Trapez zeigt den Bezirk der Station Kurotschkinskaja an. Der Zeichner der Karte hat die Thalsohlen nur so weit ge- rechnet, als sie unbewachsen sind. In der That aber liegt nicht nur der obere Darminskisehe See in demselben Thaïe mit dem mittleren und unteren, sondern die Karte stellt nach Westen noch einen breiten Salzgrund dar, der in demselben Tbale vorkommt. Weiter nach Süden ist auf dieser Karte eine zweite Reihe von Salzseen , welche weniger weit nach Osten reicht. Der grosse Motschagowskoe , oder jetzt gewöhnlich Karotschkinskoe genannte See ist der bedeutendste unter ihnen. Diese Reihe Seen hat ehemals mit dem benachbarten Ihnen Zusammen- hang gehabt, was durch eine punctirte Linie angedeutet ist. Man sieht nämlich nach Osten, oder zur rechten Hand in der Karte, zwei Limane , von denen der nördlichere keine blei- bende Verbindung mehr nach Westen hat. Der Iiusnezou'ski- sclie Ihnen liegt aber in demselben Thaïe und ist früher seine Fortsetzung gewesen. Da er jetzt hierher abgeschlossen ist. so fanden wir ihn auch schon sehr verkleinert. Weiter nach Westen besteht noch der Liman , allein er steht nur noch ver- mittelst eines ehemaligen Verbindungsgliedes, zwischen ihm und dem südlichen Limane , und eines Wasserlaufes, mit die- sem südlichem Limane in Verbindung. Die ursprüngliche Fortsetzung dieses letztem hat sieb jetzt in die erwähnte Reibe von Salzseen verwandelt. Dass die Sallzseen und Salzsümpfe durch violette Farbe bezeichnet sind, das süsse Wasser aber mit blauer Farbe an gedeutet ist, springt in die Augen. Astrachan, den 28. December 1854. HOTES. 1. Notice sun un monstre double, vivant, com- posé 1)E DEUX ENFANTS FÉMININS; PAR I. Au U». B A ER. (Lu le 16 avril IS53.) Ich benutze meine Anwesenheit in der heutigen Sil/ung um die Anzeige zu machen . dass in das Fiiidelhaus vor 33 Bulletin physico- mathématique 36 drei Tagen (am 4. d. Mts.) eine sehr seltene Doppelbildung aus zwei Kindern weiblichen Geschlechts bestehend, die an den Scheiteln mit einander verbunden sind , aufgenommen worden — und dass beide Mädchen nicht nur leben, son- dern sich vollkommen wohl zu befinden scheinen. Von der Vereinigung an den Scheiteln sind mir überhaupt sieben Fälle bekannt geworden, die ich in einer Uebersicht verzeichnet habe, welche im Bulletin de la classe physico- malhématique Vol. Ill, No. 8, ahgedruckt ist. Um den jetzi- gen Fall mit den frühem zu vergleichen, bemerke ich zu- vorderst, dass in keinem derselben beide Individuen so ge- gen einander gekehrt sind, dass das Gesicht des einen Kin- des grade über dem Gesichte des andern stände. Entweder sind sie um einen halben Kreis so gegen einander gewen- det, dass das Gesicht des einen Kindes unter dem Ilinter- haupte des andern steht, und dem entsprechend also auch die Bauchseite des einen Individuums in die Rückenseite des andern sich verlängert, oder die Drehung ist weniger voll- ständig, das Hinterhaupt des einen Kindes auf einer Seite und das Hinterhaupt des andern auf der andern Seite mehr vortretend. Wenn man nun die Mittellinie des Gesichtes ei- nes Kindes von der Nase aus sich verlängert denkt, so trifft diese Verlängerung gewöhnlich auf das Ohr des anderen. Zu diesen Fällen gehört auch der unsrige. Ausserdem unterscheiden sich die bekannt gewordenen Fälle darin, dass die Axen beider Leiber entweder eine ge- rade Linie mit einander bilden, oder einen Winkel. Dieser Winkel kann bis auf 90° sinken, wenn man sich auf eine Abbildung aus dem vorigen Jahrhunderte von einem Dr. Albrecht verlassen kann, die in der angeführten Abhand- lung cilirt ist. Im vorliegenden Falle ist eine viel geringere Brechung der geraden Linie, d. h. ein sehr stumpfer Win- kel beider Axen unverkennbar. Die Leiber lassen sich bei der Biegsamkeit der Hälse , allerdings in eine gerade Linie legen , wobei das eine Mädchen auf dem Rücken, das andere fast auf der Seite liegt. So schlafen sie denn auch in ihrem Belle. Allein der Winkel ist in der Bildung des Doppelkopfes kenntlich; das eine Gesicht ist in seiner rech- ten Hälfte stark verkürzt und das Auge dieser Seite öffnet sich auch weniger. Das Gesicht des andern Kindes ist bis zur Stirne völlig symmetrisch gebaut, erst in der Schädel- bildung tritt der Mangel an Symmetrie hervor. Bei allen Missbildungen dieser Art ist nämlich der Schädel eines je den Individuums sehr ungleich in seinen beiden Seitenhälf- ten gebildet. Die winkelförmige Verbindung wird vielleicht am bestimmtesten dadurch nachgewiesen, dass eine gerade Linie, die man als Verlängerung der mittleren Gesichts- linie des einen Kindes auf das andere hinüberzieht bei dem einen auf das rechte, bei dem andern auf das linke trifft. Liegen die Axen in grader Linie, so treffen hei unvollstän- diger Drehung die verlängerten Mittellinien der Gesichter auf gleichnamige Ohren. In beiden Beziehungen (der Drehung und dem Axen Winkel und auch in Hinblick des Geschlech- tes stimmt unser Fall überein mit einem, der im 17. Jahr- hunderte vorkam, von dem man aber keine weitere Nach- richt hat, als einen im Hu nt ersehen Museum aufbewahr- ten Kupferstich mit einer kurzen Inschrift. Eine Copie die- ses Kupferstiches habe ich in unsern Memories , Vie série , Sciences naturelles , Tom. IV, gegeben. Dieser Fall ist zu- gleich der einzige, in welchem das Leben längere Zeit sich erhielt. Alle übrigen starben entweder vor der Geburt oder während derselben , oder sehr bald nachher. Am längsten lebte unter ihnen eine Doppelbildung, von welcher das eine Kind am ersten und das andere am zweiten Tage nach der Geburt gestorben sein soll. Sehr viel länger blieb das Dop- pelkind am Leben, dessen Abbildung im Hunter’schen Mu- seum aufbewahrt wird. Der Kupferstich ist allerdings nicht mit völliger Genauigkeit ausgeführt, denn die Gesichter sind so ausgebildet, dass man wenigstens 7jährige Mädchen ver- muthen könnte, die Verhältnisse der Extremitäten, nament- lich der unteren, sind aber die eines sehr jungen Kindes: die Fülle dieser Extremitäten lässt doch vermuthen , dass die Zeichnung zu dem Kupferstiche nicht in den ersten Le- bensmonaten angefertigt worden ist. Von der anderen Seite glaube ich aber auch nicht, dass die Missbildung, als sie gezeichnet wurde , über ein Jahr alt war, da die Inschrift einfach besagt, dass die Geburt am 6. Mai alten Slyls vor sich ging , ohne ein Jahr zu bezeichnen. Dass aber beide Mädchen zur Zeit der Anfertigung des Kupferstiches noch lebten, bezeugt die Inschrift ausdrücklich. Sie fügt hinzu : zuweilen schläft die Eine, während die Andere wacht, schreit oder isst. Dieser letztere Ausdruck [eats] bestätigt die Ver- muthung , dass diese Schwestern wenigstens mehrere Mo- nate alt waren. Auch die Zwillinge, die jetzt im Findelhause leben, füh- ren in Bezug auf Schlafen , Wachen , Nahrungsbedürfnisse Ausleerungen u. s. w. ein ganz unabhängiges Leben. Das eine Kind schläft ganz ruhig, während das andere die Brust erhält , oder die Augen umher wendet. Ein gemeinschaft- liches Gefühl ist auch nicht zu erwarten: da in allen ähn- lichen Fällen, die man untersucht hat, die Hirne völlig ge- trennt waren , und dass irgend ein Nerve aus einem Indi- viduum zum andern hinübergehe , scheint mir allen Gese- tzen der thierischen Entwickelung entgegen. Zweifelhafter kann man in Bezug auf das Gefässsystem sein, da Blutge- fässe auch in ganz neue und dem Gesammttypus fremde Bildungen sich verlängern, die Blutgefässe aber überhaupt durch das Typische weniger bestimmt werden. Communi- cationen, wenigstens unter den kleineren Blutgefässen sind kaum zu bezweifeln. Einmal schrie das eine Kind ziemlich laut und weckte dadurch offenbar die schlafende Schwe- ster auf. Das Gesicht des zuerst schreienden Kindes ver- zog sich und röthete sich stark bei diesem Schreien, wäh- rend das andere noch ruhig fortschlief, dann aber fing auch ganz allmälig das andere Gesicht an, sich zu röthen und zu verziehen , erst später machte es die Augen auf. Dass dieses Kind allmälig aus dem Schlafe geweckt wurde; schien 38 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 37 deutlich, ob durch eine das Blut ungestümm störende Be- wegung des andern, oder durch das Ohr, muss ich unent- schieden lassen. Wenn das eine Kind den gemeinschaftlichen Kopf langsam bewegt, wird das andere dadurch nicht auf- geweckt, was freilich nicht auffallen kann, da auch völlig ausgebildete Kinder durch solche Bewegung nicht geweckt werden. Es macht nur augenscheinlich , wie die Muskel- bewegung des einen Kindes völlig unabhängig von dem des andern ist. Auffallend sind die ausgebildeten und man muss sagen schönen Gesichtszüge beider Kinder, besonders aber desje- nigen , dessen Gesicht keine Verkürzung erlitten hat. Ich würde meinem Uriheile in dieser Beziehung wenig trauen, wenn es nicht das Uriheil der angestellten Aerzte wäre, wel- che Tausende von Neugebornen jährlich vor Augen haben. In dem einen Kinde ist die Farbe des Haares und der blauen Augen etwas dunkler als im andern. Glücklicherweise sind im Findelhause sehr gebildete Aerzte, welche die weitere Entwickelung näher werden beobachten können. Eine sehr hübsche Zeichnung ist schon gemacht. Es wird sich zeigen, ob künftig in dem einen Gesichte die Symmetrie mehr entwickelt werden wird. Bis jetzt scheint der Gesundheitszustand beider Mädchen sehr gut, man kann also auf einige Lebensdauer hoffen. Den 7. April 1855. 2. S CB LA DÉTERMINATION DE LA MASSE DE NEIGE qui s’accumule sdr lesol; parN. JÉLEZNOV. (Lu le 13 avril 1855.) La quantité de neige qui repose sur le sol pendant l’hi- ver doit nécessairement avoir de l’influence sur le carac- tère du printems et par là sur la végétation. 11 est donc utile non seulement de la prendre en considération, mais aussi de se rendre compte de sa répartition 1 ) dans 1 at- mosphère, sous la forme de vapeurs, 2) dans l’intérieur du sol, par la filtration et 3) dans les reservoirs des eaux cou- rantes, par l’écoulement superficiel. — Cette dernière quan- tité doit particulièrement attirer l’attention de ceux, qui se proposent d’assainir leur sol par le drainage. Dalton et Dickinson l’ont négligé et, en soustrayant 1 eau filtrée de la pluie, ont simplement porté le reste au compte de 1 éva- poration. Mais ce serait commettre une erreure évidente que de procéder de la sorte dans un pays accidenté et sur- tout dans nos climats, ou le sol reste souvent gelé à 1 é- poque de la fonte, pendant que 1 eau coule par torrents à la surface; et si cette dernière se trouve dégelée, la rapi- dité des courants enlève les parties les plus fertiles et, dans quelques endroits, emporte la couche arable toute entière. Ce n’est qu’à l’expérience à decider: quelle est la partie de la neige qui , en fondant , s’écoule de cette manière et quelles doivent être par conséquent le nombre et les di- mensions des tranchées ouvertes, qu'il faut conserver chez nous, même dans un terrain drainé. La détermination di- recte présente de grandes difficultés, parce qu’on ne peut pas suivre et jauger l’eau, qui découle du champ par un grand nombre d’issues. On arriverait plutôt au but en dé- compltant l’évaporation, la filtration et la pluie, tombée pen- dant la fonte, de la masse totale de la neige, qui se trouve sur un aréal donné. — Or cette masse n’est pas toujours celle, tombée de l’atmosphère, car les vents transportent la neige à de grandes distances et la déposent dans des bassins tout à fait différents de ceux, où elle est originai- rement tombée, où elle est destinée à fondre et à changer par sa présence le caractère de la localité. J ai déterminé ce dépôt de neige à Naronovo, le 22 et le 23 mars, en choisissant sur le champ d’essai, autour des thermomètres fixés dans le sol, six points très diffé- rents par leur position et se trouvant sur un espace de deux dessiatines, environs. Ce nombre est certainement bien petit pour des observations de cette nature, mais le temps m’a em- pêché de les multiplier, car à-peine ai-je fait six détermina- tions, que la température s’est adoucie et une forte pluie an- nonça l’approche du printemps. — Par les bords tranchants d’un cylindre en tôle, d’un pied de diamètre et de quatre pieds de hauteur, fermé par sa base, on découpait une co- lonne de neige jusqu’au sol , on la tranchait par en bas par une feuille métallique, on renversait le cylindre, on y ajoutait la neige qui, se trouvant entre les mottes de terre sur la surface circonscrite, ne pouvait pas être enlevée toute à la fois et on la laissait fondre: voici les données, obtenues de cette manière. Hauteur de la neige. Hauteur de l'eau. Rapport de la hauteur Pouces. Lignes. de l’eau à celle de 1) 30,00 96,00 32,0% 2) 25,40 78,30 30,8 - 3) 22,80 60,60 26,6 — 4) 18,40 45,50 24,7- 5) 11,10 21,90 19,7 — 6) 5,12 8,90 17,4 - Moyennes 18,83 p. 51,87 p. 25,2% On voit que la densité de la neige (qui se déduit de la troisième colonne) , avait cette année le quart de celle de l’eau et que cette, densité augmente avec la hauteur de la couche. En comparant la quantité d’eau = 51.87 1. obtenue tout à l’heure avec celle = 34-, 71 1. tombée depuis le It> no- vembre 185 4- jusqu’au 1 1 mars de cette année, on obtient une différence de 17,10 1., qu’il faut attribuer à I action des chasseneiges et qui serait encore plus grande si on au- rait tenu compte de l’évaporation. 39 Bulletin pliysieo - matliématique Il est vrai que je ne puis pas avoir pleine confiance pour les indications du pluviomètre , car il est bien difficile de le placer convenablement. Quoiqu’il soit entouré de bati- ments, ceux-ci se trouvent à une certaine distance, ce qui semblerait rendre sa position avantageuse. Cependant les vents , qui ont soufflé avec une grande violence , empor- taient souvent les flocons de neige horizontalement et les empêchaient de tomber dans le pluviomètre. Mais d un autre côté je n’ai pas pris en considération les amas de neige, qui se sont accumulés autour des baies et qui auraient augmenté la hauteur de la couche, que je viens de me- surer. 3. Vorläufige Anzeige einer Anatomie der Eingeweide des Leoparden ( Felis Lcopardus) VON Dr. W. GRUBER. (Lu le 27 avril 1855). Eine Anatomie der Eingeweide des Leoparden exislirt mei- nes Wissens nicht. Bestimmt nicht eine vollständige. Meine ausführliche Abhandlung enthält nicht nur eine Ana- tomie der Eingeweide des Leoparden, sondern auch eine des Löwen, Luchses, der Hauskatze und theil weise von F. Serval d. i. aller jener Thiere, die behufs Vergleichung von mir zergliedert wurden. Sie enthält auch vergleichende Bemer- kungen über noch andere Lesarten aus fremden Untersu- chungen. Die Literatur wurde vollständig berücksichtigt, leider aber oft auch nur deshalb, um unrichtige Angaben zu berich- tigen. Diese Anatomie wurde geschrieben, um sie in der Zu- kunft bei Arbeiten ü ber an d ere FeO'sarlen vollkommen benützen zu können. Ich muss gestehen , dass man diess von den bisherigen Arbeiten über die Anatomie der Einge- weide der FeFsarten nicht sagen kann. Die Schrift ist aus- führlich am rechten Orte, kurz an anderen wo Kürze aus- reicht , ohne der richtigen und nothwendigen Bezeichnung zu schaden. Allgemeine, nichts sagende Ausdrücke, beson- ders bei Vergleichungen , wie in neuester Zeit z. B. C. Mayer 1851 über den Kehlkopf von F. dom., F. Leo, F. Tigris gebraucht und dadurch nur erzielt hat, im Stande zu sein , seine Beschreibung über Felis beliebig jedem an- dern Vieh anzupassen, wurden vermieden. Den Abbildungen wurden des Vergleiches wegen solche über den Kehlkopf von Leo und Lynx beigefügt. Sie wurden auch schon desswegen nolhwendig, weil davon bis jetzt nicht richtige Abbildungen existiren und die neueste Abbildung des Kehlkopfes von F. Leo, durch C. Mayer geliefert, trotz dessen in Paris gekrönter Preisschrift, falsch ist. Bei Vergleichung der einzelnen Organe oder Theile der- selben bei verschiedenen Felis arten oder verschiedener Or- gane einer und derselben Species wurde sehr viel Werth 40 auf durch Rechnung erhal tene Verhältnisse gelegt, eben weil sie die sichersten Anhaltspunkte zur Vergleichung liefern und in Zukunft bei Arbeiten über andere FeFsarten leicht und mit Erfolg benützt werden können. Es wurden daher eigene und von Anderen vorgenommene und mehr oder weniger ausführlich mitgetheilte Messungen einzelner Organe (in welchen Verhältnissen dieselben zu einander ste- hen) berechnet. Ueber diese Berechnungen wurde namentlich für den Magen und Darmkanal verschiedener Species eine möglichst vielseitige und genaue Uebersichtstabelle geliefert. Recht ausführlich wurde das Zungenbein des Leo- parden und aller anderen FeFsarten abgehandelt. Es war diess nothwendig, weil über das Zungenbein der FéFsarten bis in die neueste Zeit mitunter sehr irrige Ansichten mitgetheilt worden sind. Recht characterislische Merkmale für das Zun- genbein des Leoparden wurden aufgefunden. Ausführlich wurde auch der Fenis-Knochen des Leoparden und der übrigen FeFsarlen besprochen und für den ersteren Merkmale aufgezeichnet , um seinen Knochen von jenem der anderen Katzen zu unterscheiden. Am ausführlichsten und bestimmt erschöpfend sind die Beschreibungen des Kehlkopfes und seiner Theile bei Leopardus, Leo, Lynx, F. dom., Serval aus eigenen Untersu- chungen, die für jede Species, in Beziehung des Kehlkopfes im Ganzen und seiner einzelnen Theile, Kennzeichen liefern um eine Species von der andern zu unterscheiden. Sie sind besonders geeignet, den Ausspruch zu beweisen "dass be- besonders der Kehlkopf das Organ sei , welches selbst für jede einzelne Species charakteristische Merkmale aufzuweisen habe." Bei Leo und Serval wurden die bei verschiedenen Thieren von Brandt entdeckten Cartalaginssee samoidales ge- funden, zum Beweise dass diese Knorpel bei gewissen Felis- arten bald Vorkommen, bald fehlen können. 707A5ES. 1. Lettre de M. LÉOPOLD SCHRENK, a M. l’ Académicien M iDDENDORFF. ( Lu le 13 avril 1855.) Es ist schon recht lange her, dass ich keine Nachrichten von mir gegeben habe, denn mein letzter Bericht an Herrn v. Fuss ist von Callao abgeschickt worden, und auch von dem kann ich nicht sicher annehmen, dass er den Ort seiner Bestim- mung erreicht habe , da ihm viele, unter den gegenwärtigen Verhältnissen wohl unsichere Seewege bevorstanden. Inzwi- schen habe ich zwei Seereisen zurückgelegt und den Ort meiner Bestimmung , die Südküsten des Ochotzkisehen Mee- res, erreicht, wo ich jeden Schritt als die Fortsetzung Ihrer Reisen und Forschungen ansehen muss, und das Glück habe, auf dieser Grundlage fortzubauen. Ich benutze daher die erste von hier abgehende Post, um Ihnen Nachricht von meinen 41 x sin ax . dx • Sur la recommandation de M. o 1 -h a: Tchébychev cet écrit sera publié dans les yueHbia 3anucKn. C o ni m u n i c a t i o n s. M. Ab ich donne communication à la Classe d’une lettre qu’il a reçue de M. Khanykoff, datée de Tebrize du l1" février. Cette lettre contient de nouveaux détails sur le tremblement do terre qui a eu lieu dans cette ville dans la nuit du 10 (22) au 11 (23) septembre de l’an- née dernière. La Classe engage 31. Abich de livrer un extrait de celte lettre pour le Bulletin. M. Jéleznov donne verbalement à la Classe quelques détails sur les observations qu’il a faites sur la quantité de neige tombée dans les champs de Naranovo pendant cet hiver, ainsi que sur sa densité. 11 promet de livrer sous peu, pour le Bulletin de la Classe, une notice relative à ce travail. K a p port s. M. Ruprecht, chargé dans la séance du 2 mars d’examiner un manuscrit portant pour litre : llpmcacniiicKaa Bo.ükcko - ypa-ibcuaa «P.iopa, présenté par M. G rém iatchensky, Docleur-ès-sciences na- turelles , donne dans son rapport une analyse abrégée de ce travail, et indique en mémo temps quelques changements et modifications qu’il faudrait v apporter suivant son avis. M. Ruprecht termine son rap- port en faisant observer que cet ouvrage qui a exigé beaucoup de peine de la part de l’Auteur tant pour la récolte des matériaux que pour leur élaboration, pourrait être utile pour les voyageurs qui entre- prendraient dans la suite des explorations botaniques dans les steppes qui avoisinent la Mer Caspienne. En conséquence de quoi il pense, conformément à l’opinion de feu M. Meyer, que le travail de M. Grémiatchensky pourrait être imprimé dans le Recueil acadé- mique: MaTcpin.ibi kt> 6.niaiimCMy no3uauiio npoanCaeMOCTii Pocciii- CKOii lI.Mnepiu, à condition que l’Auteur y fasse les changements in- diqués par le rapporteur. La Classe ayant adopté les conclusions de ce rapport , une copie vidimée en sera communiquée à M. Grémia- tchensky. Correspondance. Lu un rescrit de M le Vice-Président, adressé à la Section histo- rico - philologique et que M. Brosset a cru devoir transmettre à la lère Section. S. E. le Prince Davyd off accompagne ce rescrit d’un ouvrage imprimé de C. Minoide Mynas, intitulé: Diagramme de la création du monde de Platon , sur lequel 31. le 31inistre de l’Instruction publique désire avoir l’opinion de l’Académie. La Classe chargea de l’examen de cet ouvrage les Académiciens W. Struve, Bounia- kovsky et T ch éby c h eff, qui pourront, au besoin, consulter la 3me Section pour l’interprétation de quelques textes grecs que l’Auteur cite dans son travail. S. E. 31. Hilferding, Directeur du Département des relations in- térieures informe l’Académie que la girouette inventée par 31. Ortt, dont l’Académie a désiré faire l’acquisition, ne se trouve pas en vente, et que pour se procurer cet appareil, le meilleur moyen serait de le faire exécuter au Helder, sous la direction de 31. van der Slerr. Quant au prix de l’instrument, on ne peut le fixer d’avance, mais il pourrait monter approximativement à 600 florins des Pays Bas. Tous ces détails sont tirés d’une lettre adressée par l’ingénieur J. R. F. Ortt à notre Ambassadeur à Bruxelles, lettre dont 31. Hilferding envoie la copie à l’Académie. La Classe résolut do communiquer la copie de la lettre de 31. Ortt, ainsi que l’office de M. Hilferding à l’Académi- cien Kupffer qui avisera à ce qu’il y a à faire au sujet de cette com- mande. La Section des mines de l’Administration centrale de la Sibérie orien- tale informe l’Académie que , conformément aux ordres du Gouver- neur-Général, elle a expédié, avec la caravane métallique, deux caisses contenant des minéraux, qui lui sont adressées par 31. Sédakoff, In- specteur des écoles de Kirensk. Ces deux caisses étant arrivées à St.- Pétersbourg, furent euvoj'ées au 31usée minéralogique. La Section des 31ines sera informée de la réception de cet envoi. Mélanges physiques et chimiques tirés du Bulletin physico- mathématique de l’Académie Impériale des sciences de Sl.-Pélersbourg. Tome II. 2e livraison (avec 2 planches lithographiées), pag. 113 — 2S2. Contenu: pag. A. 3I0RITZ. Rectification d’une erreur découverte dans la table de 31. Régnault, relative «à la force expansive de la vapeur d’eau. Lettre à 31. Lenz 113 Léopold Schrenk. Seconde lettre à 31. le Secrétaire perpétuel. . 1 19 C. Claus. Ueber die Plalinbasen 130 N. v. K ok sc u a row. Ueber Klinochlor von Aclimalowsk am Ural. (31it 2 lilhographirten Taleln.) HO Le même. Ueber den zweiaxigen Glimmer vom Vesuv 161 J. Fritzsche. Ueber eine neue phosphorhaltige organische Säure. 167 v. Baer. Kaspische Studien. I. Ueber das Wasser des Kaspischen 31eeres und sein Verhältniss zur 3Iollusken- Fauna. Send- schreiben an Hrn. Akademiker v. 3!iddendorff 181 N. Jéleznov. Note sur la station météorologique de N’aronovo. . 205 N. Khanvkoff. Extrait d’une lettre de Tebrize, du 22 septembre 1854 210 Z 1 n 1 n. Ueber die künstliche Bildung von ätherischem Senföl 212 Prix: 45 Cop. arg. — 15 Ngr. I i» i tl In it ! ifi I ' il I 11 ! H Emis le 15 mai 1855. JW 516.517. BULLETIN D E Tome XIV. M k.5. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Kecueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St. -Pétersbourg chez 3131. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnes des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komhtctt> llpan.iema), Place de la Bourse, avec indication précise de leur« adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 2. Tremblements de terre. Eaux et gaz en rapport avec ces phénomènes Abich. NOTES. k. La nouvelle comète du Dk. Schweitzer. O. Struve. 5. Les genres Gerbilus, Meriones , Rhombomys et Psammomys. Brandt. BULLETIN DES SÉANCES. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. MÉMOIRES. 2. Sur les derniers tr emblements de terre dans la Perse septentrionale et dans le Caucase, ainsi que sur des eaux et des gaz s’y trouvant en rapport avec ces phénomè- nes, par M. A BIC IL (Lu le 16 mars 1855). Parmi les phénomènes qui se rattachent aux tremblements de terre, ceux qui ont rapport à leur mode de propagation méritent notre attention spéciale; car la confirmation d’une lois dans les manifestations physiques quelconques, est tou- jours un nouveau pas conduisant à la solution du problème de leur véritable cause. La distinction des tremblements de terre en concentriques et en linéaires , établie déjà par Werner, a l'avantage de faire ressortir l’intime connexion de ce genre de phénomènes avec les grands traits géologiques qui déterminent le relief de notre globe et la nature géognostique de ses parties. La doctrine des cercles et des zones de secousses — Erschiittcrungs- kreise und Erschütlerungszonen - application logique de celle double distinction, introduite dans la science par Mr. de Hotf, a puissamment contribué à régler la marche des observa- tions sur les tremblements de terre et conséquemment à en augmenter la valeur. Le rapport intime qui existe entre les tremblements de terre, les volcans actifs et les phénomènes volcaniques en général, en rend l’observation spéciale d’autant plus instruc- tive et plus importante, dans des pays parsemés de volcan« éteints et couverts de formations trachyliques et doléritiques, comme le Caucase, l’Arménie et la Perse septentrionale, ainsi que l’Aderbidjan. Dans le Caucase supérieur proprement dit , les tremble ments de terre, au voisinage des trois grands centres d'é- ruptions volcaniques anciennes, savoir, UEIbourouz, le Kas- bek et le système de Beltlamicli 1 ). dans le Tcbégem. au sud- t) Suivant la nomenclature tataro des habitants des vallées contiguës à l’Elbourouz, je comprends sous le nom de Belllamicb et Trhaltrark un système volcanique très remarquable, qui malgré son eleudue a échappé entièrement jusqu’à présent à l’attention des géologues. Comme ce n’est pas ici le lieu d'cp donner uuo description détaillée, je me contenterai d’en signalor en peu de mots la position et la nature. Des masses énormes d’un trachyte-porphyre (caractérise par la pre sence du quartz et du feldspath vitreux), à .T’2 miuules en lougilude orientale de l’Elbourouz. ont percé la croûte terrestre dans l'intervalle compris entre les grands contreforts de schiste , de grès et de calcaire jurassique et crayeux du versant septentrional du Caucase, et les ter rains de schistes métamorphiques et de roches granitiques qui compo- sent presque exclusivement la chaîne centrale entre 1 Elbouroux et le Kasbek. Ce trachyle-porphyro approche beaucoup d un veritable quar- porphvre (le feldspath vitreux faisant passage ça et la au veritable orthoclase) et se trouve, dans son étal normal, en grande analogie avec A 51 lSulletin pliysico- mathématique 52 est de l'Elbourouz, sont rares et peu observés, mais ils sont fréquents et plus connus à l'extremité orientale du Cau- case, dans la direction d’une ligne, qui part de la ville de Cbé- makhi, suit la direction de la vallée du Pjrsagat et aboutit à l’île de Svinoï, vis-à-vis de l’embouchure du fleuve Pyr- sagat. Nous avons ici une zône de secousses bien déterminée, dont l’axe court ONO — ESE. Dans cette dernière contrée les tremblements de terre tiennent évidemment aux phénomènes volcaniques, car ils augmentent de nombre et de force à l’approche des éruptions énergiques de gaz enflammé, qui produisent tous les cinq ans au moins une fois, dans la province de Chémakhi, ou sur la presqu’île d’Apchéron, le phénomène connu d’un volcan de boue2) en activité. Pour les tremblements de terre qui surviennent dans le Caucase inférieur, dans l’Arménie pro- prement dite et en Perse, la loi de leur propagation, faute d’observations exactes, n’est qu’imparfaitement connue. Plusieures cercles ou zônes de secousses existent dans l' Arménie-Russe , dont l'un a son centre au milieu du Dara- lagez , district renfermant de profondes vallées au sud du lac Gokhtchaï , creusées dans les terrains palaeozoïques, crayeux et nurnmuliliques. Au milieu et dans les alentours de ce district, les effets des forces volcaniques, éruptives, auxquel- les l’Arménie d’aujourd’hui doit principalement son relief, se trouvent multiplies et concentrés d’une manière extra- ordinaire. Notre membre correspondant Mr. Khanykof, qui exerce les roches du Bechtau et d'autres, qui paraissent fondamentales pour le cône trachytique de l’Elbourouz. Eo noyau de cette vaste formation crystalline fait saillie à l’extré- mité d’un chaînon latéral, qui part à angle droit de la chaîne princi- pale et sépare les grandes vallées transversales d’Qurouspi et de Tché- gern Ce noyau se compose d’un groupe irrégulier de massifs rocheux, dont les cimes louchent la limite des neiges perpétuelles. Ils sont di- visés par des crevasses énormes et de profonds ravins, dont les parois taillées à pic montrent partout une structure basaltiforme gigantes- que et admirable de la roche. Une zône éruptive part de ce noyau vers le nord, en produisant au milieu des masses déchirées du contrefort calcaire plusieurs montagnes coniques, qui donnent naissance à une formation do gros conglomérats de trachyte résineux et de tuf pon- reux. (.es conglomérats et ces tufs, qui rappellent beaucoup certai- nes roches analogues de la Hongrie, enveloppent les débris nom- breux dos représentants de chaque genre de ces roches, crystallines et sédimenlaires, qui prennent part à la constitution géognostique du Cau- case dans le méridien de Tchégem et aux alentours de l'Elbourouz. Ils couvrent dp leurs dépôts stratifiés le versant extérieur des dits contreforts et se trouvent superposés immédiatement aux couches tertiaires moyennes. Ces dépôts bordent la plaine de Naltchik et s entremêlent encore jusqu à des distances considérables aux alluvions de la steppe kabardieune. Ce sont ces roches trachytiques stratifiées qui fournissent d’excellentes pierres de construction pour les édiûces de la forteresse de Naltchik. -) L usage do langue a sanctionné ce mot, en tout cas mal choisi, car les soupiraux qui vomissent avec fracas des vapeurs et de l’eau ap- pelés volcans de boue, n’offrcnl rien, qui constitue un volcan dans le sens, que l’on a donné jusqu’ici a ce mot. les fonctions de consul-général à Tebriz, après nous avoir donné des nouvelles intéressantes d’un tremblement de terre survenu dans celle dernière ville , entre le 10 et le 11 sep- tembre de l’année passée, insérées dans le No. 15 et 16 de ce Bulletin, a bien voulu sur ma prière multiplier encore les données concernant ce phénomène, afin que nous puissions apprécier avec pins de clarté les limites et le mode de pro- pagation du tremblement en question. D’une lettre de Mr. Khanykof, datée de Tébriz le 1 févr. 1855, j’extrais, d’un grand nombre de résultats d’obser- vations physiques précieuses sur le nord de la Perse et sur l’Aderbidjan, les données suivantes, concernant les phé- nomènes des tremblements de terre. Pour compléter, dit Mr. Khanykof, les détails que je Vous ai communiqués sur le tremblement de terre que nous avons éprouvé entre les 10 et 11 sept, de l’année passée, je commencerai par Vous transmettre une liste de tremblements qui ont été notés à Tébriz par le doyen de nos marchands dans cette ville, Mr. Wy chégodzeff, que Vous connaissez cerne semble Vous même, et dont l’exactitude est proverbiale. î) Le 6 (18) avril . 1843 à 8^ 30'" du malin assez fort 2) » 12 (25) « « 1 2 - n id. 3) « « 3 1 du soir faible 4) « 14 (26) « (( minuit 29'" « id. 5) « « « « U 5 matin assez fort 6) « 16 (28) « . Il 9 37 « id. 7) « 17 (29) « II 1 3 soir id. 8) « 18 (30) - <( 9 faible 9) » 30 (11) mai II 9 2 î. id. 10) « 23 nov. (5 déc.)... H 5 56 î' fort 11) » 30 avr. (12 mai).. 1844 7 4 u très fort 12) « 27 juin (9 juillet) 1845 minuit l1/ <■ assez fort 13) « 22 janv. (3 févr.) 1848 8 8 .î prolongé faible avec bruit sou- terrain. 14). 8 (20) févr 1848 9 6 « extremem. fort 15) « « « « u 11 14 » faible 16) << 23 févr.. (7 mars) « 5 10 matin fort 17) « « « « « « 5 50 - faible 18) î. 7 (19) juillet....... U 1 1 0 soir fort 19) « 26 juillet (7 août) 1849 10 30 matin très fort 20) « 4 (16) févr 1851 3 7 id. 21) « 2 (14) mars " 2 20 soir assez fort , avec hruit 22) « 1 1 (23) mars 9 1 malin souterrain. id. 23) « 18 (30) octob minuit l/l 52'" du soir très fort avec bruitsouterr. 24) -î 19 (31) h u minuit 7"' faible 25) « 22 juillet (3 août). 1852 1 1 ,l 40'" matin faible avec 26) « 16 (28) août 1853 7 7 bruit soulerr. fort 53 de l’Académie de NB. Les heures du soir indiquent le temps entre midi et minuit , et les heures du nintin celui depuis minuit jusqu'à midi. Pour ce qui concerne spécialement le tremblement du 10 (22) sept., le dernier endroit à l’orient de Tébriz où il a été ressenti est le village de Goumbed, de manière qu’il n’a pas passé de 1 autre côte de la chaîne des montagnes3 ) qui sépa- rent le Karadagh et la province de Tébriz. A l’occident, non- seulement il n’a pas été ressenti à Ourmia ni à Salmaz , ni aux environs de Khoï, ni à Khoï même, mais il n’a pas même atteint le littoral oriental du lac d’Ourmia; de manière, qu’à la presqu de de Chahi , éloignée de 8 milles géographiques en ligne droite de Tébriz, on n’a rien senti de cette forte se- cousse qui, pendant quelques instants, m’a fait croire que Tébriz tomberait en ruines. De même tous les alentours du Savalan, Ardébil etc. sont restés sans secousse. Dans le Ghilan, d’après une lettre en date du 24- sept. (6 oct.) que j’ai reçue du docteur Hentzsche, sujet prussien, établi à Recht, on a ressenti le 19 octob. (1 nov.) à 2h 15"* après midi trois secousses très fortes, dont la direction était de l’orient à l’occident. Vous trouverez les autres particularités que me com- munique le Dr. Hentzsche à cette occasion dans un extrait ci-joint de sa lettre. A Tébriz, depuis le tremblement de terre .T) Cette chaîne de montagnes suit une direction moyenne O — E; sur une distance de 3 degrés et demi entre les 62° et 66° de longi- tude de Greenwich, elle forme une ligne de séparation des eaux non- interrompue ('Wasserscheide J entre l’Araxe au nord et le Séfid-Roud au sud. Les terrains dévoniens et carbonifères, les terrains crayeux et nummulitiques y paraissent jouer un rôle géognostique important. En plusieurs endroits de grands dômes trachytiques, comme le Kam ky-Dagh vis a vis d’Ordoubad, surgissent parmi ces montagnes, et des zônes d’éruptions trachytiques locales affleurent dans le sens de son axe longitudinal. Ces trachytes sont bien développés au col de Jam par exemple, à 6156 p. angl. de hauteur absolue, sur la route de Marand à Tébriz. A l’extrémité orientale de cette partie de la chaîne qui porte le nom de Kachka-Dagh, le système éruptif de tra- chyte du Savalan fait saillie sous la forme d’un promontoire immense, dans la plaine d’Ardébil. Ce majestueux volcan éteint, situé sous les 38° 16' 9"de latit. et les 65° 30* 3" de longit. (d’après les travaux de la triangulation de la Transcaucasie), dont la hauteur absolue est déter- minée par M. Khanykof à 15,760 p. angl., démontre une grande analogie avec l’Elbourouz, I’Ararat et le Démavend , soit par sa na- ture physique sa cime cratériforme et ses coulées de laves, soit par rapport à sa position sur le bord de la haute plaine d’Ardébil , com- parable à celle de l’Araxe. Voyez le Mémoire de l’ingénieur des mi- nes autrichien Charnotte sur une ascension au Démavend exécutée par lui en 1852 el communiquée par M. Khanykof dans : 3anncKii Kan- Ka3CKaro 0T4'b.ia HanepaTopcKaro pyccitaro ieoi pa3. cahier I. p. !<• 59 Bulletin pliysico - mathématique 60 boueux, soit à la cime de petits cônes, dont la vonle de la mon- tagne est hérissée en plus ou moins grand nombre. La naphte liquide ou endurcie y joue toujours un rôle important, et les endroits de l’émission de gaz donnent souvent également issue à la naphte, qui surnage sur l’eau boueuse éruptive. Les analyses du gaz en question ont été faites par M. Bunsen à l'aide du nouveau procédé absorptiomélrique dont il est le créateur, combiné avec la méthode eudiomé- trique connue. Les coefficients d’absorption pour les diffé- rents gaz, une fois rigoureusement déterminés, non-seule- ment remplacent dans la nouvelle méthode les réactifs qui manquent dans l’analyse des gaz, mais permettent aussi de reconnaître dans une seule et même expérience la nature et les q uantités relatives des éléments d'un mélange de gaz. Ici le réactif n’agit pas par un précipité qui se dépose, mais il agit comme ordonnée d’une courbe de solubilité, or- donne déterminée par le calcul qui se base sur des observa- tions rigoureuses. La méthode absorptiomélrique évite donc chaque supposi- tion hypothétique, qui influe presque toujours sur les résul- tats obtenus par la voie eudiométrique seule. Je réunis dans les tables suivantes les résultats des recher- ches, tels que M. Bunsen lui même les a arrangés dans sa lettre, en renvoyant pour l’explication spéciale du procédé et des calculs, au Mémoire déjà cité. Des notices explicatives sur le caractère physique des endroits d’où les gaz respectifs ont été pris se trouvent à la fin des Tables. I. Montagne de naphte au sud de Titarofka. 1) Résultats des expériences. Cylindre d’absorption. Volume. Pression. Tempé- rât. C° Vol. à 0° et im. Volume originaire 38,5 0,6294 6,2 23,69 Après l’absorption du C02 36,3 0,64 14 5,0 22,86 Après l’absorp. deO,HnCw 34,3 0,6411 1,8 21,85 Eudiomètre. Après l’accès de l’air . . . 412,6 0,4592 2,1 188,02 Après l’accès de 0 447.9 0,4926 2,1 218,95 Après l'accès du gaz. . . . 464,9 0,5149 0,7 238,75 Après l’explosion 420,2 0,4734 1,0 198,85 Nprès l'absorplion de C02 406,1 0,4418 0,3 179,61 Après l'accès de H 556,3 0 5828 0,7 323,38 Après l’explosion 472,0 0,4913 U 230,45 2) Calcul des exp ériences. Trouvé- Calculé Composition pour H2C. du gaz. Gaz employé 19,88 19,72 h2 c 92.24 Contraction dans la corn- 39,00 39,44 H„C„ 4,26 bustion 19,24 19,72 co2 3,50 Acide carbonique formé . Oxygène consumé 39; 36 39,44 CO 0,00 Azote trouvé 0,02 0,00 H 0,00 N 0,00 Il 00,00 II. Sou rces de gaz au NO. de léni-Kalé. 1) Résultats des expériences. Cylindre d’absorption. Volume. Pres- sion. Tempé- rât. C°. Vol.à 0° et im. Volume originaire 41,8 0,6673 1.3 27,76 Après l’absorption duC0o 40,4 0,6552 — 1.0 26,48 Après rabsorlp.deO,H,tC„ 41 ,4 0,6480 1,9 26,64 Eudiomètre. Après l’accès de l’air atm: 422,4 O T-" e w 2,0 184,63 Après l’accès de 0 .... . 446,9 0,4664 2, u 206,92 Après l’accès du gaz . . . 464,3 0.4830 2,1 222,54 Après l’explosion 427,9 0,4504 2,4 191,05 Après l’absorption duC02 399,6 0,4425 0,9 176,24 Après l’accès de II 555,1 0,5944 1,8 327,80 Après l’explosion 470,5 0,5107 2,4 238,19 2) Calcul des expériences. Trouvé. Calculé pour H20. Composition du gaz. Gaz employé 15,62 15,51 H,C 95,39 Contraction dans la corn- 31,49 31,02 C02 4,61 bustion Acide carbonique formé . 14,81 15,51 0,00 Oxygène consumé 31,11 31,02 CO 0,00 Azote trouvé 0,44 0.00 H 0,00 N 0,00 100,00 III. Volcan de boue de Boulganak. 1) Résultats des expériences. Cylindre d’absorption. Volume. Pres- sion. Tempé- rât. C°. Vol. àO° et im. Volume originaire 90,5 0,6471 2,0 58,14 Après l’absorption duCO„ 87,1 0,6580 —3,0 56,19 Après l’absorpt. deO,H„0„ 88,4 0,6569 4,6 56,89 Eudiomètre. Après l’accès de l’air atm. 127,6 0,5151 4,8 20,01 Après l’accès de O 499,0 0,5500 4,8 250,60 Après l’accès du gaz .... 537,4 0,1596 4,8 290,47 Après l'explosion ... . 495.4 0,5115 4,5 249,29 Après l’absorption du C02 466,2 0,4994 4,6 228,97 Après l’accès de . H . . . 609,3 0,6284 4,3 376,95 Après l’explosion 478,8 0,5705 4,3 240,64 61 de lMcadémie de Saint-Pétersbourg. 2) Calcul des expériences. Eudiomètre. 62 Trouvé. Calculé pourH2 C. Composition du gaz. Gaz employé ^0,01 20,45 h2c 97,51 Contraction dans la com- bustion 41,18 40.89 co2 2,49 Acide carbonique 20,32 20,45 H„C„ 0,00 Oxygène consumé 41,15 40,89 CO 0,00 Azote trouvé 0,29 0,00 H N 0,00 0,00 100,00 IV. Cratère centrale de la Sélonnaïa-Gora. 1) Résultats des expériences. Cylindre d'absorption. Volume. Pres- sion. Tempé- rât. C°. Vol. à O» et im. Volume originaire 38,3 0,6228 5,0 23,42 Après l’accès de C02 . . 36,3 0,6279 5,0 22,38 Après l’absorpt. d. 0,U„Cn 36,8 0,6304 4,2 22,84 Eudiomètre. Gaz employé Après l’accès de l’air . . . Après l’accès de O Après l’explosion Après l'absorption deCO„ Après l’accès de H Après l’explosion 153,4 0,1968 4,4 29,73 566,0 0,5877 4,3 327,83 0,0 0,0000 0,0 0,00 509,5 0,5356 4,0 268,95 470,4 0,5109 2,6 238,21 des exp érience.« Trouvé. Calculé pour H2C Composition du gaz. 29,73 29,84 H0C 95,56 58,88 59,68 co2 4;44 30,74 29.84 H„C„ 0,00 cu2 0,00 II 0,00 N 0,00 Gaz employé Contraction dans la com- bustion Acide carbonique formé . Oxygène consumé Azoté trouve 100,00 V. Sources de gaz de Iéni-Xalé. 1) Résultats des expériences. Cylindre d’absorption. Volume. Pres- sion. Tempé- rât. C° Vol. à 0° et l'n. Volume originaire 90,9 0,6614 13,0 57,40 *près l’absorption de C02 i près l’absorpt. de 0,H„C„ 87.4 0,6721 12,4 56,19 87,8 0,6721 13,2 56,29 Gaz employé 168,0 0,2109 12,2 339,90 Après l’accès deO 327,1 0,3646 13,0 113,85 Après l’accès de l’air . . . 580,4 0,5966 13,0 330,56 Après l’explosion 5 ! 3,2 0,5356 13,1 262,31 Après l'absorption deC02 468,2 0,5081 12,7 237,32 2) Calcul des expériences. Trouvé. Calculé Composition pourll2C. du gaz. Gaz employé . . 33,99 34,31 h2c 97,09 Contraction dans la comb: 68,25 68,62 co2 2,11 Acide carbonique formé . 34,99 34,21 H„C„ 0.00 CO 0,00 N 0,00 II 0,00 ! 100.00 I. Dans la péninsule de Taman, sur l’isthme entre le li- man d’Aglanisovka et de Kissil-Tach, à 5 verstes au sud de la stauitza de Titarofka, s’élève la montagne de napkle du même nom. Elle présente la forme d’un dôme plat, parfai- tement arrondi, d’une élévation absolue de 340 pieds; placés sur la même base que la montagne Kamichova qui leur est contiguë , les deux dômes paraissent former un système commun double. II. Le gaz de ce numéro provient de l’un des quatre en- droits, sur la presqu’île de Kertch, où le phénomène des émanations de gaz s’unit à celui des sources intermittentes boueuses. La localité se trouve au fond d’une petite vallée ouverte dans le terrain miocène, à 4 verstes au nord de la forteresse de léni-Kalé, au voisinage d'une mine d as- phalte, que l’on exploite pour la fabrication d’un mastic ar- tificiel. Le gaz y sort en beaucoup d’endroits au milieu d’un groupe de monticules arrondis, qui se composent d'un con- glomérat argileux et marneux, résultat évident d’anciennes éruptions boueuses dans cette vallée. III. Pour la localité du gaz de ce numéro je renvoie A ce qui a été dit déjà plus bâtit sur le volcan de boue près- du village de Boulganak, p. 58. IV. La montagne Sélonnaïa -Gora sur la presqu’île de Taman, offre le véritable modèle d’un cratère de soulèvement des plus intéressants et des plus instructifs. Ce système tertiaire ré- pète dans sa structure interne les faits slratigraphiques qui ca- ractérisent par exemple les vallées de soulèvement de Wool- hope et d’Usk, dans le terrain silurien do Wales9). Rempla- çons le grès de Caradoc par des argiles feuilletées noirùtres et les calcaires de Wendlok et de Ludlow par les calcaires et les marnes argileuses de la Sélonnaïa-Gora. les coupes de ces deux formes de montagne s’identifient parfaitement, bien qu elles soient séparées l'une de l’autre par une la- cune chronologique immense. L’axe de la Selonnaïa-Gora étant 9) Murchison «The Silurian system. London 1838. T. I. p. -127 et 438 et Siluria du même auteur. London 1854 p. 106, 118 et 142. 63 Bulletin physieo - mathématique 64 SW — NE, la ligne côtière méridionale de la presqu'île, di- rigée de l’est ;ï l’ouest , coupe le système transversalement presque au milieu, par une falaise perpendiculaire, de 180 pieds de hauteur On est à même d embrasser d’un seul coup-d’oeil sur le plan de cette falaise un ensemble de re- dressements, de plissements et de contournements des cou- ches (déposées horizontalement dans leur origine), qui répète, sur une échelle moindre les faits de structure les plus bi- zarres que l'on connaisse dans les strates secondaires, cra- yeuses et nummulitiques des Alpes. L’hydrogène carboné jaillit au sein des argiles feuilletées contournées, dans la ré- gion centrale du système de la Sélonnaïa-Gora. V. Le gaz de Iéni-Kalé provient de la même localité que celui du No. Il, les endroits d’émission étant différents et éloi- gnés l’un de l’autre de quelques centaines de pas. La coïncidence entre les résultats des analyses laites par MM. Bunsen et Schmidt met hors de doute la parfaite identité des gaz inflammables qui sortent de la terre dans les péninsules caucasiennes. L Hydrogène protocarboné ou gaz des marais, conformément aux résultats des recherches anté- rieures des MM. Hess et Goebel 10) s'y présente comme élément principal. L’acide carbonique et le nitrogène for- ment des éléments, comme on le voit, très variables; toute- fois leur présence, si constante, ne prouve pas infailliblement que l’acide carbonique et le nitrogène soient des produits essentiels ou nécessaires dans le procès de la formation du gaz en question. Les recherches de M. Bunsen ont constaté que le gaz des salses est parfaitement identique avec le mé- lange gazeux qui se dégage quelquefois en grande quantité de la vase des eaux stagnantes et de la houille de certaines mines. Le gaz que l’on obtient en échauffant un mélange d’acétate de soude et d’une base énergique, de la potasse caustique, ou de la chaux, est l’hydrogène protocarboné pur, également identique et non isomère avec celui des salses et des volcans de boue; fait intéressant, qui a été prouvé à l’aide de la loi d’absorption il). De traces de ce même gaz se trouvent dans une quantité de sources, dont les affluents tra- versent des schistes ou des calcaires imprégnés d’asphalte. Le gaz des marais se trouve également dans la plupart de ces eaux salées, qui trahissent le bitume qu'elles renferment pendant le procès de leur évaporation. Le sel décrépilant Knistersalz» deWielieczka près de Cracovie est un sel gemme bitumineux, renfermant: 84, (i0 p. c. de gaz des marais, 10,35 de nitrogène, 2,08 d’oxygène et 2,00 d’acide carbonique. 12) L’absence totale de l’hydrogène et de l’oxyde carbonique dans le gaz des presqu’îles démontre évidemment que leur origine ne peut être attribuée à l’influence d’une chaleur ignée sur des restes organiques ou des couches de houille; car tous 10) Erdmann, Journ. de chimie pratique. 1838 Goebel, Voyage dans les steppes. II. 1838. 11) 11 un se n I. c. pag. 35. 12) Annales do chimie et de physique. 1853. Tome XXXVIII. pag. 269- les gaz obtenus artificiellement à l’aide d'une température élevée, par cette voie, sont plus ou moins mélangés d’hydro gène et d’oxyde carbonique. L’insistance de M. Bunsen sur cette dernière circonstance l’a conduit à la conclusion, qu’il ne peut exister un rapport direct entre les gaz des salses et les phénomènes volcaniques. Tout en respectant la force d’une argumentation qui se base sur les résultats de l’analyse chimique comparative, je dois m’arrêter pourtant à l’intime affinité géologique qui existe entre le gaz hydrogène prolocarboné, les différente* espèces de bitume, l’asphalte proprement dit et le sel ma- rin, et je dois insister sur la fréquence des faits dans la na- ture, qui placent les corps ici mentionnés dans un rapport intime avec les phénomènes volcaniques , y compris les sources chaudes, les tremblements de terre et les ouvertures soudaines des gouffres de gaz et de naphle, en jetant des flammes et en lançant des fragments de roches, parfois fondus sous forme de véritable lave poreuse. 13j L’affinité géologique dont je viens de parler ne se démontre peut-être nulle part plus clairement que sur l’isthme cauca- sien et spécialement sur le littoral de la mer Caspienne. 14) La position remarquable des volcans de boue de Taman, de Kertcb et d’Apchéron, aux deux extrémités du Caucase et sur file de Tchéléken, dans la prolongation orientale de l’axe du Caucase, ne peut être accidentelle. Ces formations et tous les phénomènes qui les accompagnent s’y trouvent dans une dépendance manifeste d’un système de forces plutoniques aux- quelles la chaîne caucasienne entière doit son relief actuel. Ces forces ont déterminé sur les deux presqu’îles, à plus d’une époque de soulèvement, la charpente des montagnes, comme aussi de la moindre colline. La forme et la direction des vallées et des petits bassins que ces montagnes diver- sement groupées laissent entre elles, la loi systématique dans la distribution des sources de pétrole, de gaz inflammable et des eaux chaudes, l’alignement des lacs et des eaux sa- 13) A. de Humboldt, Voyage aux régions équinoxiales, Edition en 4°. Paris 1819. T. Il pag. 25. 14) En renvoyant au contenu de la lettre à M. de Humboldt par M. Lenz, — Asie centrale Tom. II. pag. 511 — j’ajoute ici que j’ai rencontré pendant mes recherches réitérées et minutieuses sur la géo- logie de la péninsule d’Apchéron plusieurs autres endroits encore, où de véritables scories, d’une apparence basaltique ou doléritique, se trouvaient dans le limon argileux endurci, au voisinage des centres in- contestables d’anciennes éruptions. Je me borne à citer à cet égard le groupe de cônes de volcans d’air actuels nommé Lockbattan, à 12 versles à l'ouest de la ville de Bakou. — L’idée d’une liaison directe de ces phénomènes ignés avec des roches crystallines, sous le calcaire tertiaire de Bakou, s’est présentée à moi lorsque j’ai fait la découverte d’un fragment de roche amygdaloïde zéoli(hique,sur la route de Salian à Bakou, dans un terrain rempli de fragments de roches argilo-calcaires et marneuses. En calculant la température qu’un gaz composé comme celui des volcans de boue est capable de produire, on obtient une chaleur bien inférieure à celle qui est nécessaire pour changer de» roches argileuses et marneuses en véritables scories. 65 de l'Académie de §aint> Pctorsbourg. lées, sont les résultats d’une même cause, dont le centre d’action doit se trouver dans l’intérieur du globe. Un examen comparatif des sources chaudes principales appartenant au système étendu des thermes de la Soundja, au nord du Caucase, qui jaillissent sur les bords du plateau de la grande Tchetchnia, constitué par une vaste formation de grès et d’argiles feuilletées tertiaires (éocenes), m’a démontré en 1852 que le gaz qui traverse quelques-unes de ces eaux, de 70 à 72° R., consiste en un mélange de gaz des marais, d’acide carbonique et d’azote, dans des proportions variables. Le gaz de la source de Mikhaïlof, par exemple, est un mélange inflammable et présente une grande analogie avec celui dont nous avons communiqué les analyses. Dans le gaz des sources de Staraïourt, 12 verstes au nord de la forteresse de Groznaïa, au contraire , l’acide carbonique et l’azote l’emportent sur l’hydrogène, et en conséquence le gaz, n’étant plus inflam- mable, éteignit une bouchette enflammée. A quelques verstes au sud-est de Salian l’on rencontre sur la rive droite du lvour une source chaude intermittente, faiblement salée, avec des émanations de naphte et de gaz inflammable. Cette source, qui porte le nom de Baba-Sanan, est situee au fond d une dé- pression circulaire dans les couches des mêmes grès et marnes irisées tertiaires, qui constituent le terrain muriatil'ère de la péninsule d’Apchéron 15). La source se présente sous la forme d’un petit lac boueux, de 30 pieds de diamètre, dont le liquide jaunâtre, de 29,8° R., couvert d’une écume brun- foncée, affecte un mouvement bouillonnant continuel. De temps en temps le bouillonnement augmente, le liquide boueux s'élève, dans un mouvement de paroxisme, de plusieurs pieds, et en débordant hors du creux, il soutient pour quelques mi- nutes l’écoulement abondant d’un petit ruisseau limoneux qui répand ses eaux sur la plaine voisine. En même temps une augmentation de chaleur a lieu dans le bassin, à la suite de laquelle la température de la source s’élèva, d’après mes observations faites en octobre 184-7, jusqu’à 34,4° R. Il paraît que la composition du mélange de gaz des salses et des volcans d’air est assujettie partout à des changements périodiques notables, par rapport à la quantité relative des éléments dont le mélange se compose. Les exhalaisons de gaz qui se trouvent en rapport immédiat avec des eaux ther- males sur la côte septentrionale de la Nouvelle- Grenade, au sud de Carthagène, près de Turbaco, endroit qui s élève de plus de 180 toises au-dessus du niveau de la mer, ont été exa- minées dernièrement par un excellent observateur M. Her- 15) Rien de plus curieux à voir, que les accidents géologiques de ce terrain, dépourvu de sa couverture alluviale; que cette continuation de petites traînées de collines rangées parallèlement et d arêtes qui ri- dent à peine le fond plat et uni de certaines vallées alongées; ce fond se compose de couches différemment colorées et ferrugineuses, redressées et inclinées souvent en sens contraire; rien aussi de plus instructif (pie l’observation de nombreuses petites sources salées, arrivant à la surface du sol le long des fissures des couches d’argile et de marnes endur- 66 man Karsten16). Les gaz qui s’y dégagent en différents en- droits, au sommet des cônes de petits volcans boueux et au mi- lieu de mares [los Volcanilos, Bajo de Miranda, Canaverales], présentent partout un mélange d’air atmosphérique, d’hvdro- gène carboné et de traces d’acide carbonique, dans des propor- tions qui varient dans les différentes sources. M. de Hum- boldt, qui examina le gaz sur les lieux mêmes, en 1804, trouva qu’il n’est formé que de nitrogène presque pur u). Le volcan de boue de Taman, décrit par Pallas ls), pré- sentait en 1794 des mares du sein desquelles il ne se déga- geait. pas de gaz des marais, comme aujourd’hui, mais du nitrogène. Or je dois rappeller que le bitume minéral appartient aux terrains de tous les âges géologiques, et que sa forma- tion parait toujours postérieure à celle des roches strati fiées qui lui servent de lit. Une source de pétrole pur jaillit du terrain de micaschiste même, dans le golfe de Cumana. près de la Punta della Brea, à l’extrémité occidentale de la Cordillière d’Araya l9). Cette chaîne côtière de Vénézuela est la moyenne de trois grandes chaînes qui s’étendent parallèle- ment de l’est à l’ouest; elle est primitive et renferme des schistes micacés. Les gneis de la Silla de Caracas et les gra- nites de las Trincheras forment sa continuation à l’ouest20) Les Cordillières d’Araya et de la Silla correspondent, pour ainsi dire, â l’axe d’une large zône dans laquelle les phéno- mènes de tremblements de terre intenses s’unissent sur une vaste échelle à ceux des volcans de boue, des sources de pé- trole, des sources chaudes et des dépôts asphaltiques 21 . les derniers acquérant des dimensions gigantesques sur file de la Trinité 22). La naphte jaunâtre qui jaillit au fond de la mer, à quatre vingts-pieds de distance de la Punta della Brea, y couvre la surface de l’eau, à plus de 1000 pieds de distance, et l’odeur s’en répand dans l’intérieur de la péninsule d’A- raya, où une autre source de naphte découle de la roche pri- mitive même. cies, imprégnées souvent de pétrole et mêlées de gypse lamelleui et lenticulaire; ces sources réunissent leurs eaux, parfois saturées, pour former de petits ruisseaux, qui cherchent les dépressions du terrain. 16) Notices géognostiques sur la cèle septentrionale de la Nouvelle- Grenade, spécialement sur les volcans de Turbaco et de Zamba, par Herman Karsten; Journal de la société géologique allemande. Berlin 1852. Vol. IV pag. 519. 17) de Humboldt I. c. Tomo lit. livre XI. chap. XXIX. pag. 560. 18) Voyage de Parrot, Tomo 1. pag. 71. — Nouv. Ann. de chimie Tome I. pag. 58. 19) Voyage au nouveau continent par A. de Humboldt. Tome l. pag. 347. 20) A. de Humboldt I c. p. .131 21) A. de Humboldt I. c. pag. 447. En descendant la Sierra de Moapire, dit M. de Humboldt, vers l’ouest, on rencontre d’abord un terrain creux (terra buica), qui, pendant les grands tremblement* de terre de 1766, a jeté de l’asphalte enveloppé dans du prlrole Tisquru» plus loin on voit jaillir du sol une innombrable qi.aulite de source* thermales hydrosulfureuscs. 22) A. d e II o m b o 1 d t 1 c. Tome II pag. 25. 5 (»7 Bulletin pliysico - mathématique 08 M. K a rs ten est disposé à considérer ces sources de pétrole, au sein des schistes micacés près de Maniquarez, et peut- être aussi les eaux chaudes de las Trincheras [temp. 90°4C.], Mariara etOnoto, comme des phénomènes étroitement liés avec le procès de la métamorphose des couches nepluniennes. 23) Le même auteur, en parlant dessalses que l'on rencontre à l'est de Carthagène [près de Guaigepe, Boca de Manzaguapa, Totumo, Salina de Zamba sur l’île de Cascajo], fait mention d'une source célèbre de gaz, nommée volcan de Zamba, qui se trouvait jadis sur le plateau d’une colline formant la langue de terre élevée de la Calera de Zamba. En octobre 1848, au commencement de la saison des pluies, le gaz de cette source s'enflamma soudainement, les eaux s’étant taries par suite de la sécheresse. Le feu brûla pendant 11 jours, sans disconti- nuer; il éclaira la contrée A 20 milles de distance et poussa en avant des masses incandescentes d'argile et de terre glaise, en les lançant comme des balles brillantes, bien avant dans la mer et sur la terre circonvoisine. Depuis cet embra- sement, tout une partie de la péninsule commença à s’af- faisser et finit par disparaître entièrement, il y a quatre ans, dans les flots de la mer. Aujourd’hui une gerbe de gaz indique à la surface de la mer la situation de l’ancienne source dite volcan de Zamba. Certes il n’y a pas loin de celte éruption ignée de boue et de cet affaissement sur la côte de la Nou- velle-Grenade aux phénomènes analogues sur le littoral de la mer Caspienne. Je ne cite ici que les sources nombreuses de gaz et de naphte au fond de la mer, dans le golfe de Ba- kou. Les bords élevés de 400 — 500 pieds de hauteur abso- lue, qui entourent ce golfe, s’inclinent en pente douce vers la baie, pendant que la contrescarpe de ce glacis naturel et sé- micirculaire tombe presque partout à pic. Les faits strati- grapbiques, qui caractérisent ce terrain régulièrement strati- fié, sont en désacord parfait avec l’idée d’un soulèvement, elles attestent au contraire un affaissement local qui a changé en creux un plateau originaire. Les anciennes constructions sousmarines duCaravanséraï, dans le même golfe, submergées encore en 1830, mais actuellement élevées de plusieurs pieds au-dessus du niveau de la mer, rappellent le temple de Sé- rapis dans la baie de Baïa 24); et les phénomènes de l’île Po- gorelaia-Plita 2S), A l’embouchure duKour, en permettant une comparaison avec le soulèvement de l’île de Sabrina26), prou- vent que le fond de la mer Caspienne ne se trouve pas encore dans un état stable. L’importance géologique de tous ces faits augmente, si 1 on se rappelle que le sol primitif de Venezuela renferme des feux souterrains; qu'au bord de cratères en- flammes 1 odeur de pétrole se fait sentir de temps en temps 23) H. Karsten I. c. Tome II. 1830, pag. 359. 24) Observations on (ho temple of Serapis by C h a r I e s R a h h a ge. London t848. 25) A. de Humboldt, Asie centrale Tome II. pag. 513. 26) A. de Humboldt Voyages aux régions équinoxiales. Tome II. pag. 4 et 19. I.'ile do Sabrina apparut aux Açores le 30 janvier (811 et a disparu quatre mois après. (comme au Vésuve dans l’éruption de scories de 1 805 2 7) et pendant l’éruption qui souleva en 1831 du fond de la mer l’île éphémère de Ferdinande28); enfin que la plupart des sources chaudes de l’Amérique sortent du granite, du grès et du schiste micacé. Le sol volcanique de l’Auvergne est riche en bitume, qui suinte d’un tuf volcanique, au voisinage de Clermont. En Si- cile les sources de pétrole et les volcans de boue se trouvent toujours aux alentours de sources chaudes ou de roches vol- caniques. Les salses, au pied de l’Etna, sont près de Paterno et entre Giarra et Taormina. Dans le golfe de Naples, au pied du Vésuve, non loin de la punta delle Torre di Annunziata, j’ai observé à différentes reprises un dégagement de gaz et des traces de pétrole qui surnageaient A la surface de la mer. La présence d’une grande quantité d’asphalte dans la mer Morte et dans les montagnes de la vallée du Jourdain a été considérée depuis les temps anciens comme un phénomène en rapport nécessaire avec des événements volcaniques auxquels la dépression énigmatique de cette contrée, de 1231 pieds au- dessous du niveau de la mer, doit probablement son origine. Ainsworth, en parlant des flammes et des sources de pétrole de Baba-Gurgur, près de Kerkuk dans le Kurdistan 29), y re- connaît les effets d’un phénomène volcanique qui réagit de la profondeur de la terre à travers les crevasses de la roche calcaire compacte. La présence du bitume , reconnue par Knox dans plusieurs basaltes, et l'asphalte que l’on rencontre tantôt dans des filons métallifères, parfois enclavé totalement dans du crystal de roche, tantôt dans l’intérieur des géodes de calcédoine, dans les roches amygdaloïdes, sont des faits . analogues, qui démontrent tous que la nature emploie pour la formation du bitume et de l’asphalte d’autres voies encore que celle d’une prétendue distillation de la houille. Si les mots dont nous devons nous servir pour rendre in- telligible un fait géologique constant, impliquent involontai- rement l’expression d’une idée hypothétique quelconque sur l'origine du phénomène, on ne peut nier la vraisemblance de cette idée, tant qu'elle n’est pas positivement démentie par la chimie ou par la physique. Sans l’assistance et le contrôle de ces deux sciences la géologie cesserait de mériter le nom de science. En résumant donc tout ce qui précède, il me parait i t, démontré par des faits géognostiques nombreux, de grand poids, que l’hypothèse artificielle sur l’origine du bitume minéral, qui regarde le pétrole 3o) et l’asphalte proprement «I 27) A. de Humboldt, Tome I. pag. (36. Breislack, Geologia j , Tome II pag. 232. — E. v. Buch, bibblioth. britt. XXX. 28) Hoffmann, Ann. de Poggend. XXIV. pag. 65. 29) Ritter’s Erdkunde Th. IX. pag. 556. — Ainsworth trouva ta température de la naphte, dans les puits de 12 — 15 pieds de profon- deur 17.33° R. et la hauteur absolue de l’endroit 509 p. de France. Ainsworth Res. p. 27, 242 — 246. 30) Je ne confonds pas ici le pétrole avec le bitume que l’on ex- trait dans certaines contrées des schistes bitumineux, riches en pois- ^ sons fossiles, du terrain jurassique. — Laurent, Annales de Chimie , 69 70 de l’Académie de Saint - lVtersfomirg. dit comme les produits d'une décomposition permanente de dépôts de houille ou de restes organiques d’origine animale, opérée par l’influence d’une chaleur volcanique ignée, est révoquée en doute et doit être abandonnée. La supposition de ces petites causes locales ne paraît pas convenir à la gran- deur de phénomènes qui se répètent sur une grande étendue de la surface de la terre, et qui s’j démontrent souvent étroi- tement liés aux causes qui produisent les tremblements de terre et les éruptions de laves des volcans. 31) Tout porte à croire, au contraire, que le pétrole est un corps composé primaire, engendré dans l’intérieur du globe, d’où il monte comme l’acide carbonique et le soufre, dont l'origine n’est pas plus connue. Le pétrole, ce corps mystérieux, aussi peu constant, que son point d’ébullition et son poids spécifique, parait être formé par un mélange de plusieurs hydrogènes carbonés32). Ayant poursuivi les sources du pétrole jusqu’au sein des gneis et des micaschistes mêmes, nous ne poussons pas plus loin les spéculations sur le procès qui fait naître du gaz hydrogène protocarboné par la décomposition de la naphte. Nous croyons le goudron minéral visqueux, (le kyrr des Ta- tares) et l’asphalte, produits fixes incontestables d’une telle décomposition. Celle-ci s’opère et se modifie, à ce qu’il parait, par l’influence des agens atmosphériques aqueux et gazeux, favorisée par la nature géognostique locale du terrain qui sert de réservoir pour le pétrole. Les recherches analytiques du savant qui a répandu une si vive et si précieuse lumière sur la nature et l’origine des produits volcaniques en général 33) s’accordent avec les vues que je viens d énoncer. M. Bunsen s’exprime dans les termes suivants: »Les fluides élastiques qui se dégagent des sources et dans les solfatares, au voisinage des volcans actifs et non actifs, contiennent et peuvent aussi bien renfermer les acides carbonique, muriatique et sulfureux, que le suifide hydrique [si les deux derniers acides sont absents], l’hydrogène libre, le nilrogène. de l’oxy- gène et de l ammoniaque; toutefois pas un seul fait n’a en- core témoigné de la présence de l’hydrogène carboné et de l’oxyde carbonique dans ces mélanges de gaz.» L'idée qui croit le pétrole produit minéral primaire, prove- nant de l’intérieur de la terre, n’empiète pas sur le progrès rationnel de la science par des conjectures ultérieures et pré- maturées sur V origine du pétrole. L’absence de tous les hydrogènes carbonés dans les solfa- tares et dans les sources chaudes, au voisinage des volcans et de Physique 1833. Tome 54, pag. 392. — Dr. Quenstedt, Lepi- dotus dans le lias E. de Wurtemberg. Tübingen 1847. Comptes ren- dus 1839 p. 140 et 1840 pag. 372. 31) A. de Humboldt 1. c. Tome II. pag. 24. 32) Voyez le Mémoire important de H. Hess sur quelques produits de la distillation sèche. Annales de Poggendorff. Tome XXX VI. p. 417. 33) R. Bunsen, Recherches sur la formation des roches volcaniques en Islande. Ann. de chimie et de physique. T. XXXVHI. p. 510. Ann. de chimie et de pharmacie XCI. p. 302. — Ann. de Poggen- dorff. LXXXIII p. 197. brûlants et éteints, est certainement un fait frappant Toutefois la force contradictoire de ce fait, dans la thèse qui nous oc- cupe, n est qu apparente. Elle s’évanouit en face de la difficulté qui s’élève contre l'autre opinion, par l’absence absolue de l’oxyde carbonique dans des phénomènes qui parfois identi- fient, au Caucase comme en Amérique, les salses avec les véritables réactions de foyers volcaniques locaux vers la su- perficie. Tout le physique de cette superficie sur les pres- qu’îles caucasiennes doit le cachet de sa singularité principa- lement aux effets de telles réactions, qui se sont continués jusqu’à la période actuelle même. Bamenons maintenant le fil de ces discussions à son point de départ »les récents tremblements de terre en Perse.» Ces derniers méritent une attention tonte particulière par rap- port à la position géographique du centre des secousses, la ville de 1 ébriz [lat. 38 r 35 ], au milieu d une zône paral- lèle à l’équateur, comprise entre les il0 et 34° en latitude et les 12° — 138° en longitude de Paris. Cette zône est la même que suivent les grandes intu- mescences des plateaux et des chaînes de montagnes, tra- versant le continent asiatique dans la direction ESE. — ONO. Üépuis l’automne de l’année passée, des tremblements de terre ont continué à se succéder sur cette zône à des intervalles de temps plus ou moins rapprochés. Les tremblements de Te- briz et sur les bords de la mer Caspienne ont été suivi par ce- lui de Simoda sur Pile de Nyphon le 23 décembre, au SO. de Yedo [lat. 36°41,long. 138°30 ], la même catastrophe qui causa la perle de la frégate Diane. Des convulsions extraordinaires, qui se sont manifestées le 10 et 11 avril d’une manière si désastreuse au centre du système des sources thermales de Brousse de 36° a 07° B. 34) [latit. 40°5] au pied oriental d’une des contre -forts de l’Olympe, ont démontré de rechef l’intime connexion entre les tremblements de terre et les sources chaudes; plus tard de fortes secousses furent res- senties le 16, le 23 et le 30 avril n. s. à Constantinople [lat. 41°7 ]. Pour compléter la série des phénomènes qui dépendent d’une même cause, donl le foyer est dans l’in- térieur de la terre, l’un des grands soupiraux pour les fluides élastiques en rapport avec les tremblements de terre, au centre du bassin de la Méditerranée, le Vésuve [lat. 40°48 60 1, s’est ouvert récemment sur la même zône. après un repos de plusieurs années. 11 a produit le 30 avril A 7 h. du soir une éruption, qui parait se ranger parmi les grands paroxismes périodiques auxquels ce système est assujetti, qui se règlent d’après une loi intéressante, en partie fonction de la hauteur absolue de la montagne et de la nature pby sique de son cône de cendres. En jetant un coup-d’oeil sur une mappemonde qui montre, à coté de la position topographique de tous les volcans bru lants, connus sur le globe, et des autres phénomène,-, que la science réunit sous la dénomination de volcaniques, une rc 34) Asie- Mineure par P. de Te b i hatch e f. t re part. Pari* tS> i. pag. 326. ISullcti» physico- matlicniati ciioAy MamnT- iiMX'L h MeTeopojorHuecKHX'b nafuKMeHÜi,“ publiés par M. Kupffer, 1852.« Il me paraît ici oportun de rappeler, que nous devons à M. Frédéric Hoffmann la description et le dessin de l’ex- cellent instrument aussi simple qu’ingénieux, qui a été in- venté par M. Cacciatore, à Païenne, et nommé par lui “Sismomètre» (de aéic p.oç, secousse), pour déterminer la di- rection dans laquelle les secousses de terre se propagent 36). M. Hoffmann pag. 63 du Mémoire cité fait la judicieuse re- marque suivante; «Il ne paraît pas l’effet d’un hazard, que la liste des observations de tremblements de terre à Palerme, qui se succédèrent pendant les années de 1817 à 1820, donne à toutes les secousses dont la direction a pu être déterminée avec précision une direction prédominante de l’est à l’ouest. L’emploi multiplié de l’un ou de l’autre de ces instruments, également faciles à construire, est très désirable, pour garantir aux observations sur les tremblements de terre toute l’impor- tance qu’ils promettent à l’étude plus approfondie de la con- nexion des phénomènes qui ont formés l’objet de ce traité. 1T O T B S. 4. Nachrichten über den neuen Kometen von Hrn. Dr. SCHWEIZER in Moskau; mitge- theilt von O. STRUVE. (Lu le 27 avril 1 855.) Ich beeile mich dasjenige mitzutheilen, was mir bis jetzt über den neuen, am 11. April in Moskau entdeckten Kometen, zu ermitteln möglich gewesen ist. Ordentliche Beobachtun- gen des Kometen erhielt ich, des trüben Wetters und Mond- scheines wegen, nur an 4 Tagen, und auch diese lassen vie- les zu wünschen übrig, indem mehrere Umstände zusammen- trafen, um der Genauigkeit derselben Eintrag zu thun; so z. B. der südliche Stand des Kometen, nicht völlig klarer Himmel, und das Local der Beobachtung selbst, im Freien, ohne schützende Bedachung gegen den AVind. Vorzüglich störend trat aber genauen Beobachtungen entgegen die Licht- schwäche des Kometen, denn nur selten sah ich denselben in unserem Frauen hofer sehen Fernrohre von 40 Linien Oeffnung, an welches ich ein mir von einem Bekannten ge- liehenes Münchner Ringmikrometer vermittelst eines Zwischen- ringes von Buchsbaumholz angebracht hatte, recht deutlich, und es gehörte eine ordentliche Anstrengung des Gesichts- sinnes dazu, um nur einigermaassen genügend die Ein- und Austritte der kleinen Nebelmasse auflassen zu können, wobei in der Regel nicht direct nach dem Kometen, sondern etwas seitwärts visirt werden musste. 35) A. d e Humboldt, Asie centrale Tome II. pag. 519. Paris 1813. 36) Ann. de Poggendorf, Tome XXIV. p. 62. 73 «le l’Académie de Etwas Anderes war es, wie natürlich, mit der Sichtbarkeit im Kometensucher, obgleich der Komet auch hier ziemlich schwach schien. Uebrigens ist zu erwähnen, dass der gegen- wärtig von mir benutzte Kometensucher eine vorzügliche Lichtstärke besitzt, so dass weit schwächere Nebel durch ihn wahrgenommen werden können, als mit dem Kometensucher, dessen ich mich vor 1852 bediente: eine Eigenschaft, die bis- s e Hoffnungen einer gemachten Kometenent- deckung erweckt, da es mitunter vorkommt, dass ein kome- tenartiges Object, welches im neuen Kometensucher sichtbar ist, in Herschels Verzeichniss von helleren Nebelflecken und Sternhaufen sich nicht vorfindet. Der neue Kometen- sucher ist derjenige von Merz und Mahler, welcher in der Description de l Observatoire de Ponllcova pag. 210 näher be- schrieben ist: er wurde mir durch die Güte des Directors der Hauptsternwarte bis auf Weiteres zum Gebrauche überlassen. Unter den gegebenen Umständen wurde eben das geleistet, was möglich war. Leider konnten die Beobachtungen, des niederen Standes des Kometen wegen, nicht so oft vervielfäl- tigt werden, als ich wünschte. Glücklicherweise war der Ko- met eben in die Besse I sche Zone Hora ATZ eingetreten, so dass es wenigstens nicht an gut bestimmten Vergleichsternen fehlte. — Diese sind fol gende : Vergleichslerne Mittlere Positionen 1855 Asc. recta Declinatio a (9) Weisse XII. 140 12Ä 9W 44*38 O 1 25' 45;r5 b (9) » » 165 11 7,34 — 13 36 1,0 c (8.9) » » 50 4 7,19 — 12 53 17,5 e (8) » XI. 954 11 55 34,32 - 9 56 37,9 f (8) 11 55 20,40 - 9 50 53,8 Anmerkungen, b ist in der Zone 8ter, bei Weisse 9ter Grösse angegeben, welchem Letzteren ich eher beistim- men möchte. — Derselbe Stern kommt bei Lalande ebenfalls vor; es wurde aber der Bessel’schen Bestim- mung der Vorzug gegeben. c ist in Weisse’s Catalog mit 9.10, in der Zone 8.9 Grösse aufgeführt; das Letztere scheint eher der Fall zu sein. /"wurde durch Ringmikrometer- Beobachtungen mit e verglichen und gefunden AR /"= AR e — 0'" 13*92; Deel. f = Deel, e -+- 54-4^1 ; die AR -Differenzen aus 9, die Deel. -Differenzen aus 7 Beobachtungen. In Weisse’s Catalog sind die Declinalionen der bei- den Sterne: XII. 50 und XL 954- mit Druckfehlern behaf- tet, die zu beachten, ührigens in dem Verzeichnisse anf- geführt sind, was bei der Präcession in Deel, aller Sterne XI. 951 bis XI. 960, wo eineZahlenversetzung vorkommt, nicht geschah. Am 16. April war kein guter Vergleichstern auf dem Parallele des Kometen zu finden; es musste c genommen werden, so dass Komet und Stern ziemlich weit auf ent- gegengesetzten Seiten des Centrums des Ringes durch- gingen. Indessen sind die Declinations -Differenzen wohl §aint - Pétmbourg. nicht schlechter als an den übrigen Tagen, da man den Kometen seiner Schwäche wegen nie sehr nahe dem nördlichsten oder südlichsten Punkte des Mikrometers passiren lassen durfte. Die Vergleichung des Kometen mit den Sternen ergab fol- gende Resultate : Sternzeit des Beob. -Ortes 14 Ap. 13a 4Hi36^3 » 13 4 55,8 15 Ap. 12 33 22,9 » 12 35 25,6 16 Ap. 12 29 30,1 19 Ap. 12 23 21,0 » 12 28 31,3 AR ^ — AR * an- 2m13*04 b— 2 8,21 c— i-l 50,66 f-+-2 8,16 e -+-1 53,57 Zahl der Decl.^ = Beob. Deel.* — a — 3' 42?7 4 — 6-t- 1 34,2 4 8 c-r-15 37,4 5 e -+- 2 29,6 4 f - 2 12,2 Zahl d. Beob. 3 5 8 5 4 Mittl. Zeit d. Beob.-Ortes Scheinb. AR. ^ Scheinb. Del. ^ '■ 14 April llh 3 51«- 3S9 182° 59' 38' 8 — 14° 29' 37)'4 15 April 11 1 42,7 182 15 4,6 — 13 34 32,0 16 April 10 51 52,2 181 29 45,1 - 12 37 50,0 19 April 10 36 31,0 179 22 20,6 — 9 53 46,5 Die scheinbaren Declinationen sind mit den respect. Aenderungen auf dasselbe Zeitmoment, welches für die AR gilt, gebracht, und beim 19. April aus beiden Bestimmungen das Mittel genommen. Aus den Positionen April 14-, 16, 19 berechnete ich vorläu- fige Elemente und fand folgende, welche die mittlere Beob- achtung in Länge bis auf io' in Breite bis auf 5” darstellten. T= Januar 24,041385 m. Greenw. Zt. 7v = 232" 49' 13' 5 Q = 189 39 53,5 i= 50 56 16,0 lg q = 0,3263736 Rückläufig.- tc ist die Länge des Perihels; 7t und Q sind auf das scheinbare Aequinoctium April 16 bezogen. Die heliocentrischen Coordinaten in Beziehung auf den Ae- quator ergeben sich: 2 x = (0,32265 1 9) . sin [220°4-3' 8"4 -»-»]. sec 4 2 y = (9,8075788) . sin[286°16 37,3 -+- r] . sec 4 2 = (0,3095 111). sin [ 3 12°5 1 '36*6 t'l sec * wo die eingeklammerten Zahlen Logarithmen bedeuten Obgleich diese Elemente wahrscheinlich noch bedeutender Verbesserungen unter Benutzung besserer Beobachtungen be- dürfen, so interessirte es mich doch, wenigstens beiläufig nach ihnen, einerseits eine Ephemeride zur Auffindung des Kome- 75 Bulletin physico - mathématique 70 ten nach Aufhören des Mondscheines, andererseits ein Bild seiner Bahn vor und nach seiner Entdeckung zu erhalten, und theile das levi calamo Gefundene hier mit, wobei die Positio- nen und Log. der Entfernung von der Erde vor und nach dem Monate Mai für je 20 Tage, im Anfänge 1850 nur für je 40 Tage angesetzt sind. — Die eigentliche Ephemeride für den Mai ist von 4 zu 4 Tagen berechnet. Ephemeride des Kometen für 0h Greenw. m. Z. AR^ Deel. ^ lg A 1853 Jan. 1 239° 47,6 — 50° 6,5 0,44113 21 239 20,9 - 48 58,9 0,39279 Febr. 10 235 3,6 - 47 40,6 0,32123 Marz 2 224 15,9 - 44 34,8 0,22871 22 205 39,1 - 35 29,9 0,13924 April 1 1 185 43,5 — 17 46,1 0,12213 Mai 1 172 51,8 — 0 41,9 0,20398 5 171 13,0 -+- 1 51,6 0,22603 9 169 50,0 -t- 4 7,6 0,24854 13 168 41,0 -+- 6 7,3 0,27108 17 167 44,6 -+- 7 52,5 0,29339 21 166 59,7 -+- 9 24,5 0,31524 25 166 24,9 -+- 10 45,3 0,33641 29 163 58,9 -+- 11 56,1 0,33683 Juni 2 163 40,9 -+- 12 58,1 0,37648 22 165 42,7 -i- 16 32,2 0,46218 Juli 12 167 26,6 -+- 18 28.2 0,52791 Aug. 1 170 8,9 -+- 19 36,8 0,57639 21 173 24,0 -+- 20 26,6 0,61016 Sept. 10 176 54,9 -h 21 17,2 0,63112 30 180 28,5 -+-22 24,4 0,64078 1856 Jan. 1 189 43,3 -+-38 28,7 0,59163 Febr. 10 181 44,9 -»-50 54,1 0,58892 Marz 21 164 5,6 -»-57 56,5 0,63949 Nach dieser Ephemeride ist anzunehmen, dass der Komet bis in den Juli mit guten Fernröhren, wenigstens in südlichem, der Dämmerung weniger ausgesetzten Gegenden , verfolgt werden kann. — Dass es späterhin, wenn die Erde im Fe- bruar demselben wieder näher steht, gelingen könnte, den Kometen nochmals aufzufinden, ist wohl nicht wahrschein- lich, indem er dann nur etwa den 33sten Theil der Licht- stärke besitzen wird, die er am 11. April halte, wobei, abge- sehen von der möglichen Verringerung der Lichtentwickelung, nur die Distanzen von Erde und Sonne in Betracht gezogen wurden. Freilich mag die wahre Bahn etwas günstiger ge- staltet sein, so dass bei der beträchtlichen nördlichen Decli- nation des Kometen , unter Anwendung der stärksten Instru- mente, die das von mir gebrauchte etwa 16 mal an Licht- stärke übertreffen, es nicht ganz ausser dem Bereiche der Möglichkeit liegt, im Anfänge des künftigen Jahres densel- ben nochmals beobachten zu können. Moskau, den 14 (26) April 1853. G. Schweizer, Dr. ln einem spätem Briefe schreibt Hr. Schweizer: «Die grosse Periheldistanz wird Ihnen auch aufgefallen sein; sie wird nur übertroffen von denjenigen der Kometen von 1729 und 1747. Die Elemente des neuen Kometen sind ähnlich denjenigen des Kometen von 1747. Dass mir das nicht gleich auffiel, daran ist ein Druckfehler des Mäd 1 er - Hind’schen Kometenverzeichnisses schuld, indem hier die Periheldistanz 10 mal zu gering angegeben wird. Olbers alte und neue Ausgabe stimmen zusammen.» Obgleich die Aehnlichkeit der beiden Cornetenbahnen wohl auffallend genannt werden kann, so scheint mir doch der Un- terschied von nahezu 30° in der Neigung zu bedeutend, um die Annahme der Identität der beiden Himmelskörper zu ge- stalten. — Ich bemerke noch, dass bis heute Mai 8 (April 26) nicht die Nachricht eingelaufen ist, dass der Comet anderswo auch entdeckt sei, so dass diese Ehre wohl Hm. Schweizer ungetheilt bleibt. Die Erwartung dass der Comet noch heller werde, hat sich nach den vorstehenden Elementen nicht be- stätigt. 5. Bemerkungen über die Gattungen Gerbillus , Meriones, Rhombomys und Psarnmomys; von J. F. BRANDT. (Lu le 15 décembre 1854.) (Nebst einer Tafel.) Bekanntlich war Desmarest ( Nouv . Did. d'hist. nat. T. XXIV p. 22, à Paris 1804) der erste, welcher unter dem Na- men Gerbillus diejenigen Formen von den ächten Mäusen son- derte, deren Schwanz zwar kurz — aber dicht behaart und am Ende oft mit einem mehr oder weniger entwickelten Haarpinsel versehen erscheint. Illiger ( Prodrom . 1811) er- richtete aus dem die eben angedeutele Schwanzbildung bie- tenden Mus tamaricinus und meridianus von Pallas, die Gm e- lin zu Dipus stellte, die Gattung Meriones , als deren Synonym er Gerbillus Desmarest angiebt. Die Franzosen und Eng- länder hielten sich in der Nomenclalur der fraglichen Gattung mehr an Desmarest, die Deutschen aber an Illiger. Fr. Cu vier wählte ganz willkürlich, gegen die Bestimmung Illigers, der nur Mus tamaricinus und meridianus als typi- sche Formen der Gattung Meriones namhaft macht, den Na- men Meriones zur generischen Sonderung von Mus labradorius seu canadensis. Dieser Umstand veranlasste Wagler Mus la- bradorius als Jaculus ajufzustellen. A. Wagner (Schreb. Siiugeth. Suppl. UI. 1. p. 471 ff.) bemühte sich zwar den II- liger’schen Gattungsnamen für Meriones robustus, gerbillus u. s. w. wiederherzustellen, zog aber gerade die von Illiger als typische Formen angenommenen Arten [Mus tamaricinus und meridianus Pall. = Dipus tamaricinus und meridianus Gmel.) zu seiner neu errichteten Gattung Rhombomys ( ebend . S. 485 ff.). Die eben genannte Wagner’sche Gattung enthält unter an- dern als Rhombomys pallidus einen von Lichtenstein bereit« 77 «le r tcadéinie de Samt - Pétersbourg-. 78 in Evers m anus Reise als Meriones opimus 1 ) bezeichneten Nager. Der genauere Vergleich des Schädels dieser Arl mit den mir vorliegenden Schädeln des echten Pallas’schen Mus tamaricinus und msridianus überzeugte mich schon vor mehreren Jahren, dass die beiden letztgenannten Formen, so- wohl durch ihren oben convexem Schädel, die nur von einer einzigen Furche durchzogenen obern Schneidezähne und den abweichenden Bau des hintersten obern Backenzahnes von Rhombomys opimus merklich sich unterscheiden; überdies aber auch in der Slructur der beiden vordem Backenzähne von den echten Gerbillen abweichen. Die beiden oben genannten Russischen Nager möchten daher mit ähnlichem Rechte ge- nerisch von Rhombomys gesondert werden können, wie Rhom- bomys von Gerbilius ( Meriones Wagn.). Da nun, wie bereits erwähnt, Mus tamaricinus und meridia- nwsPall. die Grundtypen der 11 li g ersehen Gattung Meriones bilden, so scheint es billig dieselbe wieder in ihr altes Recht einzusetzen, welches ihr zeither aus Mangel an Kenntniss ih- res Zahn- und Schädelbaues entzogen wurde. Die Gattungen Gerbilius Desm., Meriones Illig. , llhombo- mys Wagn. und Psammomys Kretzschmar, welche in mei- ner neuen Gruppirung der Familie der Mäuse 2) eine eigenen Abtheilung bilden, würden sich auf folgende Weise charak- terisiren lassen. 1. Genus Gerbilius Desm. e. p. Gerbilius Fr. Cuv. Meriones A. Wagner. Dentes incisivi superiores fere in medio unisulcati. Mola- rium omnium corona ex eminentiis laminas compressas , el- lipticas, paululum arcuatas, medio plus minusve coarclatas se- junctas sistentibus, in dente molari primo utriusque maxillae ternis, in secundo binis . in tertio simplicibus composita, ita ut plicarum dentium molarium numerus totalis in maxilla et mandibula sit senarius, ut in genere Meriones. Cranium supra, praesertim in vertice, plus minusve convexum. Os parietale insigne, latius quam longum, laleribus angulatum. Os lacry- male supra in processulum prominens. Mandibula sub pro- cessu condyloideo tuberculo baud munita. Spec. Gerbilius egyplius, pyramidtm, pygargus, Burtomi , afri- canus , brevicaudatus et otarius , cf. Fr. Cuv. ['Irans, of th. Zool. Soc. 11. p. 135.). 2. Genus Meriones Illig. Rhombomys A. Wagn. e. p. Gerbilius rar. auct. e. p. Dentes incisivi superiores fere in medio unisulcati. Mola- rium maxillarium et mandibularium primi corona laminas ternas compressas, transversim oblongas. medio conjunct as 1) Eversmann (Bullet. <1. nat. d. Moscou lS4i p. 4 fl J beschrieb Meriones opimus als Meriones tamaricinus , was er indessen später verbesserte. 2) Untersuchungen über die craniologischen hutwickolungsstufen der Nager; siehe Mémoires de l’Acad. sc. nat. T. Ml. ibique sublatiores, quare plus minusve subrhomboidales, lirn- bo externo subacutas exhibens. Secundi corona e laminis si- milibus binis, medio pariter conjunctis, composita, lertii (i. e. Ultimi) vero simplicissima, ita ut numerus totalis plicarum denlium molarium in utroque maxillarum latere sit senarius. Cranium inde a fronte, [»arte anteriore depressa, supra sa- tis convexum. Os interparietale magnum, lateribus angulatum. multo latius quam longum. Os lacrymale supra processulo prominens. Mandibulae facies externa sub utroque processu condyloideo tuberculo a dentis incisivi alveoli parle posteriore prominente etfecto munita. Genus Meriones a genere. Rhombomys dente maxillari ultimo (ut in Gerbillis ) simplici distinction medium tenet inter Gerbil - los et Rhombomyes. Spec. Meriones tamaricinus et meridianus Pall., Illig.. nec non M. caucasius nob. — Gerbilius? Fr. Cuv. Trans. Zool. Soc. II pl. 26 Fig. 1 — 4. 3. Genus Rhombomys A. Wagn. Dentes incisivi superiores uni- vel subbisulcati. Molarium coronarum eminentiae plicatae, quoad formam et juncturas centrales in dente primo et secundo observandas in Univer- sum ut in Merionibus, sed maxillarum ultimi (tertii) corona tetrangula e laminis oblongis, transversis, binis, fere subae- qualibus, parallelis, medio sublatioribus et conjunctis, fere ut in molarium secundo, composita; ita quidem ut in genere Rhombomys numerus totalis plicarum denlium molarium maxillarium utroque latere sit septenarius. Mandibulae mo- larium primi coronae lobus anterior reliquis similis, sensu transverso oblpngus, anteriore parte planus. Cranium supra planum. Os interparietale mediocre, parum latius quam lon- gum, lateribus rotundatum. Os lacrymale supra baud vel \i\ prominens. Spec. Rhombomys opimus et aliae species a me non visae 3 4 . 4. Genus Psammomys Kretzschmar ‘V Dentes incisivi superiores in medio laeves, in limbo interno tarnen sulci longitudinales vestigio muniti. Molarium corona- rum eminenliae sensu transverso oblongo rhomboidales, mar- gine externo aculae , medio invicem conjunctae. Molarium maxillarium superiorum posterions corona subtriangularis, vel saltern obsolete tetrangula, et e lobo anteriore transverso, majore (Iatiore) et posteriore multo angustiore composita. ita ut plicae denlium molarium superiorum quoad numerum to- talem cum genere Rhombomys conveniant. Mandibulae mola- 3) Cranium a F r. Cuv. Trans. Zool. Soc. II. pl. 23 fig. 15 — 19 sub nomine Gerbilli indict depictus ad genus Hhombomys speclare videlur. 4) Disquisitiones cranii secundum specimen a K r e t r sch m a r i o mi» sum instilutac. 79 Bulletin pliysico - mathématique 80 rium primi coronae lobus anterior reliquis sensu transverso angustior, sensu longitudinali vero latior, subrhomboidalis, antice sublriangularis. Plicarum dentium molarium mandibu- larium numerus totalis senarius, ut in reliquis Merionum sectionis generibus. Cranii pars frontalis subcon vexa, medio cum verticali de- pressa. Os interparietale rnodice latum, depressum, lateribus obtuse angulalum. Os lacrymale supra processulo prominente munitum. Mandibula tuberculo sub processuum condyloideo- rum externa facie obvio deslit uta. Spec. Psammomys obesus Kretzschm. Erklärung der Abbildungen. Figur 1 — 4 und a — c. Der Schädel von Gerbillus africanus in natürlicher Grösse. a Ein oberer Schneidezahn von vorn in doppelter natürli- cher Grösse. — b Die linke Reihe der Backenzähne des Ober- kiefers und c des Unterkiefers viermal vergrössert. Figur 5 — 8 und d, e, f. Der Schädel von Meriones caucasius nob. in natürlicher Grösse. d Ein oberer Sehneidezahn von vorn, in doppelter natürli- cher Grösse. — e Die linke Reihe der Backenzähne des Ober- kiefers und f des Unterkiefers viermal vergrössert. Figur 9 — 12 und g , h, i. Der Schädel von lihombomys opimus Wagn. Lichtst, in natürlicher Grösse. g Ein oberer Schneidezahn desselben von vorn in doppelter natürlicher Grösse. — h Die linke Reihe der Backenzähne des Oberkiefers und i des Unterkiefers viermal vergrössert. Figur 13 — 16 und k , l , m. Der Schädel von Psammomys obesus Kretzschm. in natür- licher Grösse. k Ein oberer Schneidezahn von vorn in doppelter natürli- cher Grösse. — / die linke Reihe der obern und m der untern Backenzähne viermal vergrössert. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 13 (25) avril 1 855. M. Bouniakovsky, Secrétaire suppléant jusqu’aujourd’hui, ayant lu le protocole de la dernière séance, est, sur sa demande, et confor- mément aux ordres de M. le Vice -Président, remplacé par M. Mid- dendorff, élu Secrétaire perpétuel en pleine séance du 7 avril. M. Bouniakovsky présente à la Classe au nom de M. le professeur Somov un mémoire ayant pour titre: Sur un cas particulier de la rotation d'un corps solide pesant. II le recommande pour l’insertion au Bulletin. Approuvé. M. Brandt met sous les yeux de la Classe un travail scientifique de M. le Conservateur Mé né triés contenant entre autres la description de 28 espèces nouvelles de Lépidoptères diurnes, du Musée de l’Aca- démie, ainsi que de 15 espèces nouvelles provenant des environs de Péking et décrites par M. Brehmer. Suivant le désir de M- Brandt ce travail fera partie du catalogue des Lépidoptères du Musée de notre Académie et sera accompagné des planches nécessaires pour repré- senter les espèces nouvelles. M. M i dde n dor ff présente à la Classe une lettre du voyageur de l'Académie, M. Leopold Schrenk, datée du 29 septembre 1854, dans laquelle il annonce son arrivée au lieu de sa destination, le fort Nicolaïevsk. La lettre sera insérée au Bulletin physico -mathématique et M. Schrenk sera muni, sur sa demande, de six thermomètres, en remplacement des instruments brisés sur le navire. M. l’Académicien Lenz a l’obligeance de se charger do la commande de ces thermo- mètres. M. le Dr Schweizer annonce la découverte d'une comète faite à l'observatoire topographique de Moscou le 13 (25) avril. L’annonce sera insérée au Bulletin. M. Baer lit une notice sur un monstre double, vivant, composé de deux enfants de sexe féminin, qu’il a eu l’occasion d'examiner à l’hos- pico des enfants trouvés; celte noti -e sera publiée dans le Bulletin M. le Vice -Président annonce à l’Académie la confirmation de M. Ruprecht en qualité de Directeur du Musée botanique de l’Aca- démie. Le Département des mines et salines annonce à l’Académie, que le Conservateur du Musée minéralogique, M Sokolov, vient d’être confirmé en qualité d’aide - laborateur au Laboratoire du Département des Mines. MM. Lenz et Jacobi sont délégués comme experts aux expériences qui serout faites dans l’établissement galvanoplastique à l'effet de ré- soudre la question: quelle est la quantité d'or qui se perd par le pro- cédé do dorure galvanoplastique des plaques en cuivre destinées pour la toiture des coupoles de l’église du SVSauveur à Moscou. A1Î1T01TGB EIBLICGBAPHIQtH^* Mélanges biologiques tirés du Bulletin physico-mathématique de l’Académie Impériale des sciences de Sl.-Pélersbourg. Tome II. 2e livraison (avec 3 planches), pag. 107 — 206. Contenu: pag. Bode. Beobachtungen über die Ankunft der Vögel 107 E. 1\. v. Tn aut Vetter. Uebcr die Seneciones des Kievschen Gou- vernements 1*29 Dr. J. F. Weisse. Ein Beitrag zur geographischen Verbreitung der Infusorien 134 J. F. Brandt. Untersuchungen über die craniologischen Entwicke- lungsslufen, Verwandtschaften und Classificationen der Na- ger, mit besonderer Beziehung auf die Gattung Castor 138 F. J. Ruprecht. Analyse des Werkes der Herren Wiedemann u. Weber «Beschreibung der phanerogami sehen Gewächse Esth -, Liv- und Kurlands » 144 C. A. Meyer. Einige Bemerkungen über Epilobium Dodonaei und die verwandten Arten 167 Wenzei. Gruber. Ueber das Thranenbein der straussartigen Vögel überhaupt, und über den Oberaugenhöhlenknochen ( os su- praorbitale J und den neuen linleraugenhöhlenknochen f os infraorbitale ) des Struthio Camelus insbesondere. (Mit 3 Tafeln.) 170 E. R. v. Tr aut Vetter. Ueber die Urticaceae des Kievschen Gou- vernements 192 Dr. A. v. Middendorff. Bemerkungen zur Kcnntniss der Wär- me-Oeconomie einiger Thiere Russland’s 199 Prix: 55 Cop. arg. — 19 Ngr. Emis le 13 juin 1855. JVI 518. BULLETIN DE Tome XIV JW 6. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAIMT-PÉTERSBOUR«. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours DémidofT seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, N'evsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTerb llpau.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Los abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. Quelques notices Mppologiques. Middendorff. NOTES. G. Le genre Calgolrosligma. Ruprecht. BULLETIN DES SÉANCES. CHRONIQUE DU PERSONNEL. MÉMOIRES. 3. Hippologiscuk Beiträge, vom Akadem. A. v. MIDDENDORFF. (Lu le 16 mars 1855). (Mit drei lilhograpbirten Tafeln.) Im Sinne des früher gedruckten Programmes1) hat sich bei mir ein umfangreiches Material zu einem hippologischen Hand- buche angehäuft, dessen Zustutzung jedoch besonderen Auf- wand an Zeit verlangen würde, zumal einzelne Abschnitte ohne mancherlei Untersuchungen und Beobachtungen nicht durchgeführt werden könnten. Ganz anderartige wissenschaft- liche Arbeiten, langjährige Schulden, drängen mich aber im Augenblick so sehr, dass mit vielem Begonnenen summarisch verfahren werden muss, und unter diesem Vielen haben sich auch meine hippologischen Regungen auf Jahre zur Ruhe zu begeben. Zum Abschiede soll ihnen aber noch ein Mal etwas Luft geschafft werden, in der Hoffnung, dass die nachstehen- den Andeutungen anregend wirken dürften. Ein Anstoss zu rechter Zeit mag die Beobachtungsgabe der praktischen Hip- pognosten zur Häufung verschiedentlichen Materiales veran- lassen , das die wissenschaftliche Hippologie bisher auf je- dem Schritte schmerzlich vermisst. Am liebsten hätte ich freilich die Proportions- Resultate 1) Mélanges biologiques, tirés du Bulletin physico-mnlhém. de I Acad, Imp. d. sc. de St. Pétersbourg, Tome I, 1819 — 185.J, p. 456. etc. vielfacher, von mir an Pferden angeslellter, Messungen jetzt schon veröffentlicht. Diese Angelegenheit ist jedoch den Hip- pologen noch zu missliebig; sie würde leiden, wenn man sie anders als mit der Ueberzeugungskraft vollendeter Durchfüh- rung zur Schau brächte. Meine Messungen umfassen aber eine noch ungenügende Anzahl von Rassen- Verschiedenheiten, so zahlreich sie übrigens auch sind. Mithin will ich mich denn lieber einstweilen an einige allgemeinere Betrachtungen hal- ten, und beginne mit der I. EinUieilnng der Pferde-Rassen. In diesem Abschnitte bringen uns die neuen und neuesten Schriften über Pferdekunde und Pferdezucht ein unentwirr- bares Chaos. Da finden wir eine lange Reihe von englischen, dänischen, holsteinischen, preussischen, moldauischen, russi sehen, italienischen u. d. m. Pferderassen aufgezählt, und des Weitläufigen beschrieben. Solche Benennungen dürfen uns schon an sich gerechtes Misstrauen einflössen. Was haben die politisch -geographischen Länder- Abgränzungen milden Kai- sen-Eigenschaften gemein? Was für ein Ilalloh würde es nicht geben, wollten wir in der Zoologie die Varietäten einer natur- wüchsigen Thierart, als englische, dänische, holsteinische u. d m. hinter einander aufzählen! In W irklichkeil finden wir denn auch , dass uns , statt der versprochenen Pferderassen nur Schilderungen des historischen Ganges oder des gegenwärti gen Zustandes der Pferdezucht in den verschiedenen Ländern vorgetragen werden; Gegenwart und Vergangenheit vermi- schen sich auf die seltsamste Weise; der englische Reim« 6 83 Bulletin physico - mathématique 84 jüngster Zucht taucht neben dem längst ausgestorbenen Dänen empor. Und nun gar die Bildung der Hauptgruppen! Diese geht alle erdenklichen anarchischen Zustände durch, bis zu dem Unsinne der neuesten Auflage eines neuen und geschätz- ten inländischen Werkes, in dem die Windrose an die Re- gierung gelangt ist, und sogar vor der Kritik nicht hat wei- chen wollen. Hier sehen wir das in Russland gezüchtete eng- lisch-arabische Vollblutpferd in Gesellschaft der Kalmücken, der finnischen Klepper , der russischen Schleppferde und Harttraber — Alles durcheinander — den nordischen Pferde-Stamm bilden, während das gesammte Amerika den südlichen (!) Stamm ausschliesslich beherbergt. Ucb- rigens finde ich es nicht viel weniger unverzeihlich, wenn vortreffliche zoologische Lehrbücher inmitten strenger Syste- matik die grell abstechende Unlogik wirrer Rassen-Eintheilun- gen der Hauslhiere bringen. Der Grund dieser Misstände liegt offen vor uns, und zwar in dem stolzen Vorzüge , den uns die Natur dadurch einge- räumt hat, dass sie uns die Macht verlieh, unsern Einfluss er- folgreich und nach Belieben an der Ummodelung der körper- lichen , ja sogar geistigen Eigenschaften der Hausthiere aus- zulassen. Da wir hierin unsern Zwang an der Natur bis zum neckischen Uebermutbe auszudehnen die Macht haben, da überdiess unaufhörliche absichtslose Kreuzungen der bunte- sten Art noch unendlich häufiger sind, als die beabsichtigten; so ist das wunderliche Gewirre verschiedenartiger in die Welt gesetzter Hausthierformen so endlos verwickelt, dass wir uns im selbstverschuldeten Mischmasch nicht mehr zurecht zu finden wissen. Es giebt also gegenwärtig eine Mehrzahl von Hausthieren, die zu gar keiner Rasse gehört, noch gehören kann. Ein Blick auf die Hunde und Pferde auf den Strassen bestätigt ein sol- ches Geständniss. An solchen Thieren ist nichts einzutheilen, ihre Typen sind in Mischfächer bei Seite zu werfen. Je mehr Einheit aber die neueren Züchtungsgrundsätze in die Bildung der Blendformen bringen , je entschiedener jetzt auf Rassen- und auf Inn-Zucht gehalten wird, je ausgeprägter daneben die naturwüchsigen Rassen der Nomaden-Hirlen sich gestaltet haben , desto entschiedener ist das Bediirfniss nach einem logisch geregelten Eintheilungsverfahren. Ein solches verlangt aber, dass man das Prinzip ,für die Einteilung in Hauptgruppen den jedes Mal wesentlichsten Eigenschaf- ten des Eintheilungs Materiales entlehne. Die Eigenthümlichkeiten der entschieden ausgesprochenen Pferderassen sind aber stets die Folgen einer bestimmten Le- bensart und Gebrauchsweise; bald in natürlicher Innzucht erstarkt, bald mit Bewusstsein vom Menschen, durch Genera- tionen, fortgezüchtet. Halten wir diese Grundidee fest, so ist damit zugleich eine trefflich genügende Eintheilung fast von selbst gegeben. Hier die weitere Entwickelung. Wir verlangen dem Pferde , dieser unserer belebten Bewe- gungs-Maschine, seine Dienstleistungen in den drei ihm natür- lichen Gangarten ab: im Galopp, Trab und Schritt. Jedes Pferd bedient sich freilich aller dieser Gangarten; soll jedoch eine derselben vorwaltend und mit besonderem Vortheil an- gew'endet werden, so setzt sie besondere Eigenthümlichkeiten des Körperbaues voraus. Demnach zerfallen die Pferderassen ihrem Bewegungsapparate nach ganz naturgemäss in die drei Haupt - Gruppen der 1) Galopp -Pferde, 2) der Trab- Pferde, und 3) der Schritt-Pferde, von denen die beiden ersteren unter dem gemeinsamen Namen der Schnell-Pferde, den letzteren, als den Schl ep p- Pferden, gegenüber gestellt werden können. Gehen wir jezt auf demselben Wege w eiter, und suchen in der Organisation des Thieres nach einem fernem Eintheilungs- grunde für die Schnell-Pferde, deren es bekanntlich unzäh- lige Rassen giebt, so finden wir, nach zwei Hauptrichtungen hin, einen in die Augen springenden Unterschied in ihrem Baue ausgesprochen. Ihre Schnelligkeit wird nämlich entwe- der durch häufiger wiederholtes Ausgreifen, oder durch besonders weitgreifendes Ausholen erzielt. In der That finden wir auch einen tief begründeten Zusammenhang zwi- schen diesen beiderlei Laufweisen und der oberflächlichen Bodengeslallung. Je gebirgiger, je unebener, je wegeloser das Land, desto unerlässlicher sind kurze, öfter wiederholte Schritte und Sprünge. Nur auf ebenem Boden, zumal auf den vom Menschen geebneten Strassen und Rennbahnen ist weites Ausholen, ohne Stolpern, möglich, und dann auch vor- theilhaft. Weites Ausholen dehnt den Körper und die Glied- massen in langgestreckte Formen, so wie kurze, rasche und ge wandte Bewegungen die Entwickelung eines gedrungenen Kör- perbaues bedingen, und umgekehrt auch von ihm wiederum bedingt werden. Ganz naturgemäss zerfallen also sowohl die Galopp- als die Trab-Pferde: in Rasch-Pferde, welche durch eiliges Wiederholen das einholen , was sie der zweiten Ab- theilung, den Sch wung- Pferden gegenüber, an Schrittlänge einbiissen. Zugleich ist das Feld ihrer Leistungen und ihr Vaterland — ob Gebirge, ob Niederung — bezeichnet. Des Beispiels wegen, um zu zeigen, wie zwanglos sich die einzel- nen Rassen-Typen der von mir eingeschlagenen Eintheilungs- weise fügen, gebe ich das folgende Schema. A» SclasBelü-iPferde. 1) Hinterkörper (Hinterhand) vorwallend oder mindestens ebenmässig mit dem Vorderkörper entwickelt. a) Das Schulterblatt schräge gestellt: unter 35° bis 45°. Die Schulter frei, beweglich. b) Die Brust minder breit als l/3 der Rumpflänge (oder Körper- höhe am Widerrist). 2) Trockene, leichte Körperbeschaffenheit. 3) Kleiner oder miltlerer Wuchs: Durchschnittsgrösse 1 ’/2 bis 2 Werschok2); äusserste Grösse 7 Werschok; Gewicht nicht über 30 Pud 2) 1 Zoll engl, beträgt 4/? Wersch. Man zählt nur die über das angenommeue Hauptmaass (2 Arschin = 32 Werschok) hinausgehe- hende Anzahl von Werschok. 1 Pud enthält 40 russische Pfunde. 83 de TAeadémie de Sa iat - Péter shour g. 86 1« Galopp-Pfcrde. (d. i. Reitpferde). Die Hinterhand vorwaltend ausgebildet. a) Die Brust minder oder eben so breit als >/4 Rumpflänge. b) Hals dünn, leicht, lang. a ) Rasch -Pferde. In Hiigel- und Gebirgs- Ländern. 1) Kleiner Wuchs: durchschn. l/2 Wersch. , nicht über ll 2 Wersch. 2) Rumpflänge gleich der Kör- perhöhe. 3) Brust breit, minder tief. 4) Vorder- und Hinterfüsse im Durchschniltsverbäl laisse. Die arabischen und die Step- pen-Pferde, oder die Morgenländische Rasse. 19. Trnb-l*fcrde. (d. i. leichte Anspannpferde.) Hinter- und Vorhand gleiehmässig entwickelt. a) Die Brust breiter als */4 Rumpflänge. b) Hals gedrungen, schwer, kurz. fl) Rasch-Pferde. b ) Schwung-Pferde. In Hügel- und Gebirgs- In Ebenen. In Niederungen. Ländern. Characteristik ebenso wie oben- stehend gegeben worden. Die Klepper u. Pony- Träber Die Renn-Träber oder oder Die Normannisch-finnische. Die Harttraber-Rasse. B. Schlepp-Pferde. 1) Vorderkörper (Vorhand) vorwaltend entwickelt. b) Schwung-Pferde In Ebenen. 1) Grosser Wuchs : durchschn, 3 Wersch., mindestens iy Wersch. 2) Rumpflänge grösser als die Körperhöhe. 3) Brust schmal, tief. 4) Hinterfüsse unverhältniss- tnässig lang. Die englischen Renner oder die Renn-Rasse. a) Das Schulterblatt steil gestaltet: unter 25° bis 35°< Die Schulter belastet, gebunden. b) Die Brustbreite beträgt */3 der Rumpflänge und mehr. 2) Feucht-lockere, plumpe Körperbeschaffenheit. 3) Möglichst grosser Wuchs, bis IG Werschok. Gewicht aus- nahmsweise bis über 62 Pud. III. Schritt-Pferde. (d. i. schwere Anspannpferde.) In Niederungen. beispielsweise können wir uns nun noch an einer weiteren Zerfallung der letzten Gliederungen versuchen : Die Morgenländisclie Rasse. Araber oder Steppenpferde oder Süll - Morgenländer. Kord - Morgenländer. 1) Kreuz lang (V3 Rumpflänge), horizontal , mit hoch angesezlem Schweife. (Tatarische Rasse.) kürzer, abschüssig und mit niedrig angesetztein Schweife. und höher gehoben. Ausdauernd und schnell, grob-trocken (kalt-klirnat.) Dickes Fell; langes, dichtes rau- hes und glanzloses Haar : ent- wickelte Zotten und Hornwarzen. Mähnen- und Schweifhaare bu- schig , lang, glanzlos, straff und leicht. 2) Hals hoch angesetzt, lang, lief angeselzt, Hirsch- oder erhoben, im Nacken horizonlaler Hals, kurz, gekrümmt. im Nacken steif. 3) Gang ausgezeichnete Schul- mittelmässige Schulterfrei- terfreiheit, vorwaltende heit wegen Uebergewicht Wirkung der Hinter- nach vorn; Vorderfüsse in hand; \ orderfiisse den Knien stärker gebogen stechend. Schnell u ausdauernd. 4) Körper- \ zart-trocken decken J (warm-klimatisch). Dünne Haut, mit sichtbaren Ve- nen- Verästelungen ; kurzes, selte- nes, zartes, seiden-glänzendes Haar; fast keine Zotteln , Sporen und Hornwarzen. Mähnen - und Schweifhaaro spärlich, glänzend, weich, voll- wichtig. Nach Belieben lässt sich das nun auch weiter führen, w ie z. B. 5) K öi per- 1 eckig - trocken. eckig-straff und hager. Umrisse, j G) Rücken, gerade, mässig ge- gerade, unbiegsam: esel- senht. oder karpfrückig. /) V\ eichen kurz, gutgeschlossen länger, eingefallen. 8) Brust breiter. schmäler, tiefer. fl) Glied- ) mit verhältnissmäs- hochbeiniger, mit höheren maassen ( sig langen Vorarmen Knien und Hacken, u. Unterschenkeln. klein, länglich, häu- runder, aufgerichtet, nicht fig zwanghufig. selten bockhufig. breit in Stirn und schmäler ; Augen klein , Ganaschen ; Augen minder vorspringend. Nase gross, vorspringend, eher etwas rammsköpfig. Nase gerade, sogar eingebogen. Verständig und ge- Störrisch u. meist tückisch, wogen. Es liegt auf der Hand, wie durch diese Nebeneinander- stellung der sonst so weil von einander gerissenen Arabcr- und Steppen-Rassen ihre grosse Verwandtschaft in Bezug auf den Bewegungsapparat , oder auf ihre Leistungen , zweck mässig in den Vordergrund gestellt wird. Dem Praktiker w ird dadurch alles ästhetische Abspringen gewehrt, er wird da- rauf zurückgewiesen, das dicke Fell und zottige Haar der Steppen-Rassen zu schätzen , und dann wird es nicht lange dauern , so wird er seinen edlen Beschälern diese gemeine Grobheit wünschen und allinälig auch anerzieben, statt da> Blut nach der Hautdünne und Haarfeine zu messen . als zö- gen wir die Pferde für feine Wollschur, gleich .Merinoböcken. Blut, in allen seinen hippologischen Bedeutungen, gibt es eben so viel hinter dem Pelze der plebejen Steppen-Rassen. als hin- ter der Sammthaut der edlen Araber. Unser Klima verlangt aber den Pelz unabweislicb. 10) Hufe 1 1) Kopf 87 Bulletin physico- mathématique SS Yror dem Forum einer ernsten Zoophysiologie ist es nicht 60 widersinnig, als es auf den ersten Anlauf scheinen möchte, wenn man der Hypothese das Wort reden wollte , es sei das ruppige Steppenpferd doch nur ein, im Laufe von Jahrtausen- den, degenerirter Edler Arabiens, Die Ungeheuern Tempera- tur-Abstände des Continentalklimas von Inner-Asien müssen in wenigen Generationen den entschiedensten Winterpelz her- vorlocken, das beweisen zahlreiche zoologische Beispiele; die zusammengezogene und gekauerte Stellung des frierenden Thieres nähert die Fusse einander, senkt dadurch das Kreuz, krümmt in Folge dessen den Bücken , belastet und bindet vorn die überhängende Schulter, streckt und senkt den Hals mit dem Kopfe , als Gegengewicht gegen die hinten überhän- gende Kruppe. Oh dem nun aber so gewesen sei oder nicht, das macht jetzt wesentlich nichts zur Sache. Thatsache ist, dass theils im Osten durch das Truchmenische Pferd und die Argamaken der Kirgisen, theils im Westen, durch manche Steppenfperde der Moldau und Wallachei, ein vollkommener Uebergang von den Siid-Morgenländern zu den Nord-Morgen- ländern staitßndet; der verschiedenen planmässiget- betriebe- nen Mischungen im südeuropäischen Russland nicht zu ge- denken. Weitere Ausführungen des hier gegebenen Schema’s zur Eintheilung der Pferde-Rassen sind leicht; man mag nun, um den Typus der Süd-Morgenländer, um den Araber, dessen verschiedene Abzweigungen: als Berber, Mesopotamier, Kara- bacher, Kabardiner u. s. w. gruppiren wollen, oder im Berei- che der Renn-Rasse die Verschiedenheiten derselben in Eng- land selbst, gleich wie an anderen Pflanzstätten characterisi- ren, oder die Normannisch-finnische Rasse vom Ural an, über Finnland und die russischen Ostseeprovinzen, über Scandina- vien und Grossbritannien bis nach Nordamerika hin, verfolgen wollen, u. s. w. II. Das Ilippogoniomeler. Ich habe mich schon in meiner früheren Abhandlung darii- her ausgelassen, dass es mit dem Messen allgemeiner und be- sonderer Proportions- Verhältnisse am Pferdekörper nicht abgethan sein könne, weil die Winkelstellungen der verschie- denen Knochen des Bewegungsmechanismus zu einander, von der grössten Wichtigkeit sind. Haben doch, um ein triviales Beispiel anzuführen . die Praktiker seit undenklichen Zeiten den grossen Unterschied der Bewegungen des Pferdes aner- kannt, je nachdem die Schultern, die Fesseln, steil oder schräge gestellt sind. Bei aufmerksamem Verfolgen dieser Rücksicht der Winkelstellung habe ich gefunden, dass die Diensttaug- lichkeit schwerer Cavalleriepferde, deren Hinterhand durch mehr als gebührliches Satteln nach hinten, übermässig be- lastet wurde, in geradem Verhältnisse zu einer angeborenen sleilerenStellung der Schenkelbeine stand. Auch die Lehren des Generals Morris bewähren sich nicht. Diese Beispiele mögen statt vieler genügen, um davon zu überzeugen, wie wichtig es ist, die jedesmalige Grösse der angeborenen Winkelstellungen der Knochen im Ruhestande des Thieres zu messen, und fest- zuslellen. Da nun aber das Pferd in der Bewegung sich durch ein Wechselspiel von Ausstreckungen der zu Winkeln zusammen- gelegten Knochen fortschiebt, und die Stärke des Schubes, al- so die Schnelligkeit des Pferdes, unmittelbar von der Grösse der Winkel abhängt , welche den Spielraum messen in dem sich die Knochen gegen einander winklig beugen und wie- derum strecken, so leuchtet ein , wie wichtig es ferner ist, auch in in der Bewegung die Spielraum- Winkel ( amplitudes ) zu messen. Man beobachtete bisher in dieser Richtung so oberflächlich, dass z. ß. noch kein einziger hippologischer Schriftsteller bemerkt hat, wie, merkwürdiger Weise, der Winkel des Hinlerkr.ies, von dem doch ein Hauptschub aus- geht, nie bis zur Ausgleichung gestreckt wird, indem , selbst hei dem schnellsten Trabe, das Schenkelbein nach hinten nicht über eine aus der Pfanne herabgelassene Senkrechte hinausgeht. Bei den meisten Pferden erreicht es diese Senk- rechte nicht. So einfach nun das Messen der Winkelstellungen während des Ruhestandes ist, so schwierig wird es bei rascher Bewe gung, indem ein flüchtiger Augenblick erfasst werden muss. Nach manchen misslungenen, weitausholenden Versuchen bin ich bei dem einfachen Winkelmesser stehen geblieben, der hier abgebildet ist und den ich Hippogoniomeler genannt habe. Er ist so einfach, dass seiner allgemeinen Anwendung nichts im Wege steht. S9 de l’Acadomip de Saint-Pétersbourg. Eine Kreisscheibe von dickem Spiegelglase, beiläufig 7 Zoll im Durchmesser , wird an ihrem Umfange in Grade getheilt, 90 welche von unten, vom Nullpunkte an, jederseits hinaufzäh- len. Verlängert man jeden 5ten Gradstrich, was in der Dar- stellung durch Versehen nicht gezeigt ist, so wird das Ablesen erleichtert. Man hält das Instrument, indem man einen Finder durch den Ring bei a. steckt. Das Gewicht b. ist dazu be- stimmt, eine vollkommen senkrechte Stellung der Linie zu vermitteln, welche 0 mit 180 verbindet. Sollten die Löcher bei 0 und 180 nicht genau genug gebohrt sein, so entsteht eine ge- ringe Abweichung von der Senkrechten, deren Grösse aber leicht bestimmt und als Correction beachtet werden kann. Beim Messen zeichnet man vorerst auf das Pferd die Rich- tungsaxen der Knochen, zumal der versteckteren, wie nament- lich des Schenkelbeines. Auf helle Pferde mit Kohle , auf dunkle mit Kreide. Nun lässt man das Pferd in der Manege in der gewünschten Gangart vorbeireiten, hält die Kreis- scheibe in einiger Entfernung vor das Auge, und visirt durch sie auf den zu beobachtenden Knochen, d. h. auf den ihm entsprechenden Strich, indem man zugleich eine der beiden beweglichen Stangen c. in die Richtung schiebt, welche der Grenze des Spielraumes von dem Knochen, den man beobach- tet, zu entsprechen scheint. Bei den darauf folgenden Vor- beiritten verificirt und verbessert man die Stellung derStange c so oft, bis sie endlich richtig steht, und dann liest man die Zahl der Grade ab. Derart gewinnt man die Winkelgrös- sen im Vergleich mit der Senkrechten und folglich zugleich die Grössen der Winkelsleilungen der verschiedenen Knochen unter einander. III. Skelett- Modelle *md Muskel- Diagramme« Die Physiologie hat bisher viel zu wenig für die Bewegungs- lehre gethan; in dieser Beziehung steht der wissenschaftlichen Hippologie noch eine schöne Zukunft bevor. Unterdessen dürfen wir aber die reichhaltigen hippologischen Erfahrungen zahlloser Praktiker nicht verkommen lassen , welche jedoch so lange werlhlos bleiben werden , bis sich diese Praktiker eine bessere Einsicht in die einzelnen Hebel- und Kraft-Par- tien des Pferdekörpers angeeignet haben. Das ist nicht so leicht, wie es auf den ersten Blick scheinen möchte. Die Ana- tomie muss den praktischen Bedürfnissen entgegen zu kom- men suchen. Vor Allem muss das Pferdeskelelt den Praktikern so unab- lässig vor Augen gebracht werden, bis sie bei jedem zur Be- urtheilung vorgeführten Pferde, die Knochen, durch das Fell durch , vor Augen sehen. Zu diesem Behufe genügt unmög- lich, dass der Hippognost nur dann und wann im betreffenden Museum sich ein Pferdeskelett ansieht; er muss ein solches immerwährend vor Augen haben und nach Belieben verglei- chen können. Zu diesem Zwecke habe ich, in Betracht der Theurung und der geringen Ilandhablichkeit natürlicher Ske- lette , eines in Kupfer , nach dem Maasstabe von 280 millim. Höhe ausführen lassen. 3) Diese Grösse reicht hin, um dem Zwecke vollkommen zu genügen , und überschreitet doch auch nicht diejenige eines gefälligen Stuben-Zierates ; denn man darf das Modell einen solchen nennen, zumal es galvano- plastisch vergoldet und durch eine Glaskapsel vor Staub ge- schützt ist. Ein wesentlicher Vortheil ist ferner dadurch gewonnen, dass unser Modell die Nachbildung der Knochenproportionen eines vorzüglichen Reitpferdes giebt, und zwar nach den Re- sultaten vielfacher Messungen an ausgezeichneten lebenden Thieren. Die grosse Mehrzahl aller aufgestellten natürlichen Pferde-Skelette ist dagegen, aus nahe liegenden Gründen, ge- meinen Arbeilsgäulen entnommen und leitet, durch die fal- schen Knochen-Dimensionen, das Augenmaass der Praktiker vollkommen irre. Das reicht aber noch nicht hin. So wie die Skelette in un- seren Museen aufgestellt werden, genügen sie dem hippologi- schen I raktiker gar nicht. Man gibt dem Gerippe seinen festen Halt durch eine gekrümmte Eisenstange, welche im gesammten Verlaufe des Wirbelkanales, bis zum Schädel hin- ein, verborgen steckt. Hierdurch wird es unmöglich, das Ge- rippe, zumal aber den Kopf nebst dem Halse in diejenigen mannigfachen Stellungsverschiedenheiten zu bringen, an denen dein Praktiker am meisten liegt, weil auf ihnen die bessere Einsicht in die Principien aller Pferdedressur beruht. Um diesem Uebelstande abzuhelfen, habe ich schon vor Jahren die horizontale Stütze des Skelettes aus dem Wirbelkanale herausnehmen und in die Axe der Leibeshöhle versetzen lassen, und zwar, wie hier ahgebildet ist. 3) Wir verdaukon der unverdrossenen Geschicklichkeit des Herrn Span gen berg die Ausführung des in Redo stehenden Modelles. l'm nicht nur die einzelnen Knocheu genau genug nachzubildcn , sondern auch die Gesamnitsletlung so wie dio Bewegungen derselben naturge- 91 Bulletin pliysieo - mathématique 92 Der senkrechte Theil des Gestelles stützt die Wirbelsäule vor dem mittelsten Brustwirbel. Der hintere Arm seiner wa- gerechten Gabelung stützt das Kreuzbein hinter der Mitte desselben; der vordere Arm stüzt die vordersten Brustwirbel, senkt sich darauf in einem entschiedenen Bogen abwärts und vorwärts aus der Brusthöhle hervor und steigt nun, in hin- reichender Entfernung von den unteren Halswirbeln, um die Bewegungen derselben in keiner Weise zu behindern, \or ih- nen empor, bis er mit seinem Ende den Schädel stützt, das Grundbein desselben durchbohrend. Ein kleiner Gabelast stützt den zweiten Halswirbel, um ihm seine gehörige Stel- lung zu geben. Indem nun gleichzeitig die Verbindung der Wirbel unter einander, innerhalb des Wirbelkanals, vermittelst durchgezo- genen Strickwerkes und hineingeschobener Bündelchen von Fischbein oder Rohr derart zu Stande gebracht wird, dass die Wirbelsäule in ihren verschiedenen Strecken genau den na- türlichen Grad ihrer Biegsamkeit erhält, gewinnt der Prak- tiker das was er braucht, nämlich die Federkraft in den Len- den- und letzten Brustwirbeln, gleich wie die natürliche Bewegsamkeit des Halses, insbesondere aber der am lebenden Thiere nicht sichtbaren unteren Halswirbel. Man darf zu letz- terem Behufe nur den Kopf, der mit dem durch die Halswir- bel gezogenen Strickwerke untrennbar verbunden worden, von der Gestellstütze abheben und ihn dann beliebige Dressur- Stellungen einnehmen lassen. Gleich wichtig ist es, dass die Rippenverbindungen den Athembewegungen ihr naturgetreues Spiel lassen* * * 4); noch wichtiger aber freilich, dass die Knochen der Gliedmaassen genau nur den ihnen natürlich zukommenden Spielraum ge- statten. Die natürlichen Winkelstellungen der Gliedmaassen- knochen werden für die Ruhezeit durch das Einhaken von Drähten erzielt, welche den Ellbogenknorren mit dem Hinter- rande des Schulterblattes, und die Ferse mit dem Trochanter des Schenkelbeines verbinden. Die Schulterblätter sind an der Stelle der Axe ihrer Bewegung durchbohrt und daher in na- türlichem Grade und in natürlicher Richtung beweglich. Seinen vollsten Nutzen vermag aber ein derart zugerichte- tes Skelett nur dann zu gewähren, wenn wir im Stande sind, die dasselbe in Gang setzenden Muskelpartien im Geiste lebhaft auf dasselbe zu übertragen. Das ist der schwierigste Umstand; zumal für den hippognostischen Praktiker. Dieser braucht freilich nur den geringsten Theil aller der etwa 570 verschie- denen Muskeln des Pferdekörpers im Gedächtniss zu behalten, doch selbst sein unerlässlichster Antheil, mit dessen abenteu- erlichen Benamsungen, und mit den die Einsicht in den Be- treu auszuführen, bedurfte es monatelanger Arbeit und Umarbeit. Lei- der hat bisher keine entsprechende Aufmerksamkeit der Hippologen den Künstler für seine Mühen und Auslagen entschädigt. 4) In der Ruhe werden die Rippen durch die beiliegend abgebildete, in den Brustkorb hineinzuschiebende Sperrfeder gestützt, damit der Brustkorb seine gehörige Weite annimmt. wegungsmechanismus verwirrenden Schichtlagerungen der Anatomen, scheucht den Praktiker regelmässig schon vor den Thoren näherer Kenntnissnahme zurück. Der gewöhnliche myologische V ortrag, und sogar Auzou’s vortreffliches Muskelpferd verwirren mehr als sie belehren, wie ich das regelmässig erlebt habe. Es thut Noth, den Ge- genstand bestmöglichst zu vereinfachen, den Ueberblick zu erleichtern. Durch graphische Darstellungen lässt sich, wie ich das schon Jahrelang praktisch erprobt habe , der höchst zu- sammengesetzte Bewegungsmechanismus in vereinfachter Ge- stalt dem Auge vorlegen. (Vergl. die beiliegenden Tafeln I, II, III. Die mittlere Zugrichtung , sowohl einzelner selbstständiger Muskeln als auch ganzer Muskelgruppen, welche zu gemein- samem Zwecke Zusammenwirken, habe ich durch gerade Li- nien darzustellen gesucht. Diese zeigen nun auf den ersten Blick nicht nur die Richtung der Muskelwirkung, sondern auch den Verlust an Kraftaufwand, den sie durch eine mehr oder weniger ungünstige Anheftung unter spitzem Winkel erleidet, gleichwie auch die Gunst oder Ungunst des Hebel- armes, den sie in Bewegung setzt. Diese Zuglinien genügen für den ersten Anlauf. Kommen später speziellere Fragen zur Spache, so werden auch die Bogenlinien berücksichtigt, auf welche die besprochenen Zuglinien slossen . und welche die Ausdehnung andeuten, über die sich die Anheftungen der Mus- keln an die Knochen erstrecken. Bei Zuratheziehung des Skelett-Modelles ergiebt die Berücksichtigung dieser Bogen- linien von selbst diejenigen Abweichungen in der Zugrich- tung , welche durch die getrennte Wirkung einzelner Partien eines Muskels eintreten können , und im Vergleiche mit der Richtung der Körperaxe des Thieres überhaupt Vorkommen, ich meine den an- oder abziehenden und den drehenden An- theil der Beuger und Strecker. Nimmt man nun zu diesen Hülfsmitteln noch das gewöhn- liche, in Gips gegossene, Muskelpferdchen der bildenden Künst- ler hinzu, das die sämmtlichen durch die Haut scheinenden Muskeln in natürlicher Form giebt, so wird dem Praktiker die Sache klar genug, und praktisch wichtige Fragen, wie z. B. die Rückwirkung verschiedener Bewegungsweisen der Füsse auf Rücken und Lenden, die Vorzüge und Nachtheile der Bau- che r ’sehen Dressirmelhode, namentlich Halsbearbeitung, und hundert andere praktische Fragen von grösster Bedeutung lösen sich auf das einsichtlichste, weil augenscheinlich. Jede Zuglinie benenne ich so, dass durch die Benennung die Wirkung die sie ausdrückt, gegeben ist.5) Doch sind die Namen immer das Letzte, mit dem man kommen darf, und so lange wie irgend möglich, durch vorwaltende Thätigkeit des Zeigefingers zu ersetzen. Der Mängel der hier vorläufig bei- gegebenen Tafeln — wenn man sie vom strenge anatomischen 5) Buchstaben verweisen zugleich auf die zur Seile gegebenen ana- tomischen Namen, für einzelne Fälle in denen Dieser oder Jener die Myologie zu Rathe ziehen wollte. 93 de l'Académie de 8aint>Pé(er.ii3)ourg. Standpunkte aus betrachten will — bin ich mir vollkommen bewusst; allein es gilt dieses Mal der Menge und den Auser- wählten unlerihr, nicht aberden ausschliesslich Auserwählten. Mögen diese wohlgemeinten Versuche ihrer elementaren Bestimmung dadurch entsprechen, dass sie eine Verständigung zwischen der wissenschaftlichen und praktischen Hippologie, zwischen den fehdeführenden wissenschaftlichen und prakti- schen Hippologen anbahnen helfen. Vielleicht gelingt es mir, nach Jahren auf den Gegenstand zurückzukommen, um das in einem Hand buche vollständig auszuführen, was ich bisher in meinen hippologischen Schriften nur angedeutet, und nur in meinen Vorlesungen zum grüssern Theile durchgeführt habe. HOTES. 6. Einige Worte über die Gattung Cahjplro- stigma; von F. J. RUPRECHT. (Lu le 22 juin 1855.) Die Gattung Calyplrosligma Wraulv. ei Mey. wurde zuerst von C. A. Meyer im Bulletin der Akademie, November 1854 ver- öffentlicht und näher besprochen. Er ahnte wohl nicht, dass diess seine letzte akademische Abhandlung sein sollte und dass es ihm nicht mehr bestimmt war, seine Untersuchung über diesen Gegenstand in diesem Frühlinge an der lebenden blühenden Pflanze wieder aufzunehmen. Calyplrosligma ist ein fast gleichzeitig von Hin. v. Midden- dorff und Dr. Tiling an der SW. -Küste des Ochotzkischen Meeres entdeckter ausgezeichnet schöner Strauch mit Büscheln von 9 grossen gelben Digitalis ähnlichen Blumen. Man darf demselben eine bedeutende Rolle für unsere Gärten und Park- anlagen Voraussagen, denn er halt auch ohne Bedeckung den strengsten Winter hier aus, vermehrt sich leicht durch Saa- men, welche in 1 Woche keimen und blüht schon gegen Milte 94 Mai, wenn noch viele Sträueher ihre Blätter kaum entwickelt zeigen. Eine genauere Betrachtung der Fruktifications- Organe bot mir noch einige neue Eigenthümlichkeiten dar, welche an Herbarien- Exemplaren schwer oder nicht sicher zu erkennen sind und für die systematische Begründung dieser Gattung bemerkt zu werden verdienen. Aus diesen unterliegt es schon jetzt keinem Zweifel mehr, dass die von Weigela und Calys- phyrum abgetrennte Gattung Calyplrosligma zu den bew ährte- sten gehöre. Auflallend ist die Kreuzung der Staubfaden -Paare, die bei den übrigen Gattungen der Caprifoliaceen nicht zu erkennen' ist, weil die Antheren nicht in eine Reihe verwachsen sind, wie dies bei Calyplrosligma der Fall ist. Der mittlere Staub- faden ist der Blumenröhre bis auf x/% Zoll angewachsen, die übrigen '1 Paare trennen sich früher. Das vordere (innere) Paar wendet sich gegen das obere Ende zu dem äusseren Antherenpaar, indem es die hinteren (äusseren) Staubfaden kreuzt, die zu dem inneren Antherenpaar verlaufen. An den Pollenkörnern sieht man gewöhnlich aus 3 Poren, doch zuweilen auch aus 4, Pollenschläuche heraustreten, wenn man mit verdünnter Schwefelsäure experimentirt. Die Form der Narbe ändert ein wenig ab in der Grösse, so wie in der Zahl und Form der Einschnitte. Der driisenarlige Körper am Grunde des Griffels hat eine cellulose Struktur und ist durchzogen von vielen Gefässbiin- deln; die Oberfläche ist mit keulenförmigen Zellen besetzt. Endlicher beschreibt die Raphe bei den Sambuceae auf der inneren Seite des Saamens liegend, bei den Lonicereae auf der äusseren; aber im Ovulum von Calyplrosligma, welche Gat- tung zu den Lonicereen gerechnet wird, ist das Gegentheil deutlich; nicht selten sieht man vom Ililiis ein Spiral- oder Ringgefäss an der inneren Seile herabsleigen. Die hierauf bezüglichen Zeichnungen werden in den bo- tanischen Theil des Middendorff’schen Sibirischen Rei- sewerks aufgenommen werden. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 27 avril (9 mai) 1 855. M. Struve, père, adresse, au nom de la Classe, à M. 1 Académi- cien Bouniakovsky l’expression de l’unanime et profonde gratitude de tous ses confrères, pour la gestion des affaires du Secrétariat du- rant la maladie et après le décès de feu M le Secrétaire perpétuel Fuss. Cette administration provisoire s’étant démesurément prolon- gée, M. Bouniakovsky a dû sacrifier ses propres intérêts à ceux do l’Académie. M. l’académicien Middendorff, élu en pleine séance du 7 avril entre en fonctions de Secrétaire. Lecture ordinaire. M. Ostrogradsky, pour s'acquitter de son tour de lecture, pré- sente un mémoire intitulé: Snr la rotation des corps solides. Lectures extraordinaires. M. Othon Struve doune communication d'un mémoire Elemente der Balm des Kometen ISöS /, basé sur des observations faites à l'Ob- servatoire Nicolas par le Docteur Lindtoff. Le même académicien met sous les yeux de la Classe une Note portant le titre: Nachrichten über den neuen Kometen des Hm. Dr. Schweitzer. M. Brandt présente de la part de M. Gruber un mémoire con- cernant l’anatomie des intestins du Léopard , Felis Leopardus . M. Helmerscn soumet de la part du jeune geognosto M. C. de Ditmar deux mémoires relatifs l'un à la géologie de la péninsule du Kamtchatka et l’autre aux Koriaks, dont chacun est accompagne d'une carte. Correspondance. M. le Vice-Président aunonco à i'Académio qu'en consequence J uno 95 Bulletin pliysïco - mathématique 96 présentation de M. le Ministre, Sa Majesté Impériale a daigné accorder à M. Hamel la prolongation d’une année de séjour aux Etats-Unis, à la charge d’y recueillir des renseignemens sur la télé- graphie sous- marine. La veuve de M. Fuss offre en don à l’Académie 19 cartons ren- fermant la collection des divers traités de Leonhard Euler dissémi- nés dans des mémoires académiques, et ses manuscrits inédits, rassemr blés par feu 31. Fuss, afin de faciliter la publication projetée des oeuvres complètes du savant illustre. Deux lettres de 31. Hamel donnent des communications ultérieures sur la machine à air chaud d’Erikson pour la locomotion des ba- teaux. Le public sera instruit des détails par la voie des gazettes. Séance du 1 1 (23) mai 1 855. Appartenances scientifiques. Musée zoologique. Reçu un envoi d’insectes et de divers mammifères des bords de la Toungouska inférieure et de la Léna, au nombre de 38 exemplaires, de la part de M. Sédakov, Inspecteur des écoles de l’arrondissement de Kireusk. Résolu de confier la susdite collection à M. Brandt qui se charge d’en faire un rapport. Nominations. La Classe procède au ballottement de MM. le Professeur Zinine et du Lieutenant Colonel du Corps des Mines Kokscharov, pour les places d’adjoints de Chimie et d’Oryctognosie crystallographique. Au dépouillement du scrutin 31. Zinine se trouve avoir réuni toutes les voix et 31. Kokscharov la majorité des suffrages légale. En consé- quence de quoi M31. Zinine et Kokscharov sont proclamés élus; leur nomination sera soumise à l’approbation du Plénum. Séance du 25 mai (6 juin) 1 855. Lecture extraordinaire. 31. Ruprecht présente de la part des frères Borszczov une énu- mération de plantes cryptogames, sous le titre de Musci Taimyrenses et Boganidenscs. Elle entrera dans le premier tome du voyage en Si- bérie de 31. 31iddendorff. Rapport. 31. Brandt fait un rapport détaillé relativement aux mammifères envoyés par 31. Sédakov (voy. la séance précédente). II en résulte que cette collection renferme quelques variétés curieuses de la Pola- touche (écureuil volant), du Bouroundouk, ( tamias striants), dont un exemplaire à robe noire, et des peaux qui font même présumer l’exis- tence de quelques espèces encore inconnues de marmottes dans la Si- bérie orientale. Résolu d’encourager 31. Sédakov à faire tenir à l’Aca- démie encore quelques espèces des susdites variétés et surtout de ces marmottes inconnues. Communication. M. Abich annonce que M. Khanykov vient d’établir un obser- vatoire météorologique à Tébriz et lui a fait un envoi de fioles conte- nant des eaux et entre autres nommément celles du lac Wan. Les in- téressants résultats obtenus par l’analyse de ces eaux seront publiés incessamment dans le Bulletin. Correspondance officielle. Lu un rescrit de M. le Vice- Président du 18 mai 1855 par lequel Son Excellence invite M31. Struve et Lenz à se prononcer sur le mérite comparatif de deux manuels destinés à l’enseignement dans les établissements secondaires, et intitulés: PyK0B04CTB0 kt> luaTeMaTBHecKoâ h 4>H3uqecK0ii Teorpa-Mii, TaJbi3uua et 2) MaTeMaruqecKaa Teorpa+ifl n nepBbia Hana.ra KociMorpaiii, CaBnua. MM. Struve et Lenz ne tar- deront pas de présenter leurs rapports respectifs. Observations météorologiques. M. Kupffer présente son Compte rendu annuel adressé à 31. le Slinistre des Finances. La traduction en sera publiée dans les yneubia SamicKu. Séance du 8 (20) juin 1 855. Lecture ordinaire. 31. l’académicien Brandt, pour s’acquitter de son tour de lecture lit et présente quelques remarques additionnelles relativement aux chi- roptères de la Russie et à la Zibeline. Elles feront suite à son mé- moire qui va paraître dans le VII Tome des Mémoires de l’Académie. Lecture extraordinaire. 31. l’académicien Fritzsche présente de la part de M. Léon Schischkov, lieutenant de l’Artillerie de la Garde un mémoire in- titulé: Veber die Zusammensetzung des Enallquecksilbers und einiger Zersetzungsprodukte desselben. Ce mémoire sera inséré dans le Bul- letin. Communication. Le Secrétaire perpéuel fait part à la Classe, que 31. Ambur ger, versé dans les langues orientales, a été attaché provisoirement à la Typographie de l’Académie, pour la lecture des épreuves. OHROITIQTTB DTJ FERSC1T1TEL. L’élection de M. l’académicien Middendorff aux fonctions de Secrétaire perpétuel, en remplacement de feu M. Fuss, dans la Séance générale du 7 avril 1855, a obtenu la sanction Suprême. M. Lenz est nommé membre honoraire de l’Université de Kazan. Décès. M. l’académicien Visnievsky, doyen de la Classe physico-malhémaliqne est mort le 1 juin 1855. Emi6 le 4 juillet 1855. 319. BULLETIN Tome XIV. JW 7. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours DémidolT seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez AIM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komhtctt. UpaBjeuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé , à M. Léopold V o s s , libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 4. Sur la composition du fulminate de mercure et de quelques produits de sa décomposition. ScHICHKOFF. MÉMOIRES. 4. Ueber die Zusammensetzung des Knall- QUECKSILBERS, SO WIE EINIGER ZERSETZUNGS- PRODUKTE DESSELBEN. VON LÉON SCI1ISCH- KOFF in St. Petersburg. (Lu le 8 juin 1 855.) Ueber eine ziemlich grosse Menge von Knallquecksilber verfügen könnend, unternahm ich einige Arbeiten, welche zum Ziele hatten, die Einwirkung verschiedener Ueagentien auf diesen Körper im Grossen zu untersuchen. Das Knallquecksilber erhielt ich aus einer Ziindhiitchen- fabrik in Gestalt einer grauen, kristallinischen Masse ; es enthielt eine geringe Beimischung von oxalsaurem Quecksil- beroxydul, diese wurde jedoch leicht durch Schlämmung ent- fernt, und das Knallquecksilber erschien dann unter dem Mi- kroskope als kleine, halbdurchsichtige, rhombische Oktae- der, mit Endflächen. Da ausser einer annähernden Analyse von J. Liebig und Gay-Lussac, im Jahre 1823 1), bis jetzt keine Untersuchung über der Elementarzusammensetzung des Knallquecksilbers ausgeführt w'orden ist, so hielt ich es für nothwendig, vor allen Dingen eine Analyse dieses Körpers zu machen, um mich dadurch zugleich von der Reinheit meines Materials zu überzeugen. 1) «Annales de Chim. et de Physique» T. 24. 1823. Die Analyse von Liebig und Gay-Lussac bestand in einer Destillation eines Semisches von Knallquecksilber mit gebrannter Magnesia. Die Mi- schung geschah in heissem Wasser und die Masse wurde unter der (Hocke der Luftpumpe über Schwefelsäure abgedampft. Das Queck- silber wurde in einer Kugel gesammelt, das Ammoniak und Wasser in jinem Gefäss mit Salzsäure und die Kohlensäure als kohlensaurer ïalk bestimmt, indem sie durch Kalkwasser geleitet wurde. Zur Bestimmung des Quecksilbers glühte ich das Knall- quecksilber in einer Röhre mit ungelöschtem Kalk. 1,723 Grm. Knallquecksilber gaben auf diese Weise 1,208 Grm. metallisches Quecksilber. Bei der zweiten Analyse ga- ben 1,388 Grm. 0,98 Grm. Quecksilber. Es gaben ferner 1,572 Grm. mit Kupferoxyd verbrannt 0,489 Grm. Kohlensäure. Das Mittelresultat von vier solchen Analysen war folgendes : CO* . . . . . 25,8 HO. . . . NHj . . . Hg . . 56,9 97,9 Verlust. . . . 2,1. 100,0. Die hieraus abgeleitete Formel für das Knallquecksilber ist : C4 N* Hg* 04 -4- 8HO. Es ist hiebei bemerkenswertb , dass in allen diesen Analysen eine gleiche Menge Wasser (8 Aeq.) in der zur Trockne verdampften Masse zurückgehalten ward, und zwar so viel, als zur Abscheidung al- len Stickstoffs in Form von kohlensaurem Ammoniak erforderlich ist. Die ganz auf dieselbe Weise ausgeführte Analyse des Knallsilberj gab folgende Zahlen ; CO* 35,5 HO 7,2 NH 3 13,7 Ag 41,0 Verlust. . . . 2,6. 100,0. Diese Zahlen in Aequivalenton ausgedrückt, geben die Formel C4 N* AgO* —4- 8HO (?). Ein Jahr darauf wiederholte Liebig die Analyse des Knallsdber» indem er dabei eine genauere Methode befolgte, woraus sich ergab dass das Knallsilber mit dem cyansaureu Silber dieselbe I lemenUr- zusammenselzung hat. 99 Bulletin pliysieo - matEu'snatique 100 Das Verbrennen geht sehr gleichmässig von Statten, wenn heim Mischen das Knallquecksilber gut zertheilt war. Das Chlorcalciumrohr wurde nach der Analyse nicht gewogen, weil sich in demselben ziemlich viel Quecksilber angesam- mell hatte ; es waren übrigens keine Spuren von Wasser darin sichtbar. Endlich gaben 1,347 Grm. Knallquecksilber beim Ver- brennen mit Kupferoxyd 117 Kubikcentimeter Stickstoff, bei 1 5° C. und bei einem Barometerstand von 743 Millimeter gemessen. Diese Zahlen auf 100 Theile Knallquecksilber übergeführt, geben : berechnet gefunden C4 . . . 24 8,45 8,48. N2... 28 9,86 9,92. Hg2 . . 200 70,42 70,08. 70,58. 04... 32 11,27. 100,00. Es entspricht mithin das Knallquecksilber, so wie es in Folge der Reaktion von Weingeist auf eine Lösung von Quecksilber in überschüssiger Salpetersäure erhalten wird, vollkommen der Zusammensetzung des Knallsilbers. Aus Wasser umkrystallisirt erhält man das Knallqueck- silber in weissen oder schwach gelblichen Nadeln mit Sei- denglanz. Dieses bei 100° C. getrocknete Knallquecksilber enthält, zwei Bestimmungen des Quecksilbers darin zufolge, ein Ae- quivalent Krystallwasser. 0,998 Grm. umkrystallisirtes Knallquecksilber gaben nach dem Glühen mit Kalk 0,680 Grm. metallisches Quecksilber, was 68,10 Procent ausmacht. Die Bestimmung des Quecksil- bers als Schwefelquecksilber aus einer anderen Quantität, wozu das Knallquecksilber in Königswasser gelöst, die Lö- sung zur Trockne verdampft und die Auflösung des Rück- standes durch Schwefelwasserstoff gefällt wurde, ergab 68,80 Procent. Die Formel C4 N2 Hg2 04 -t- HO verlangt 68,25 Pro- cent Quecksilber. Ich versuchte nicht, durch Erwärmung über 100° C., das Wasser aus dem umkrystallisirten Knallquecksilber zu ent- fernen, weil mir die Wichtigkeit des zu erhaltenden Resulta- tes mit der Gefahr des Versuches in keinem Verhältnisse er- schien. Drei schreckliche Explosionen, welche mir beim Trocknen des Knallquecksilbers im Wasserbade, ohne sicht- bare Ursache begegneten, zeigten mir zur Genüge, dass diese Operation selbst bei 100° G. äusserst gefährlich ist. Wie bekannt, sind die Ansichten über die chemische Natur der knallsauren Verbindungen sehr verschieden. Liebig nimmt an, dass diese Verbindungen Salze einer besonderen, zwei basischen, mit der Cyansäure isomeren, Säure seien und nach seiner Ansicht kann die Knallsäure, so wie ihre Salze mit den leichtoxydirbaren Metallen, nicht im freien Zustande erhalten werden. Berzelius schreibt die explosive Eigen- schaft und die tbeilweise Ausscheidung der Metalle in den knallsauren Verbindungen dem Umstande zu, dass die eine Hälfte des Metalls darin in unmittelbarer Verbindung mit Stickstoff sich befindet, und dass diese stickstoffhaltigen Me- talle sich in einem kopulirten Zustande mit einer besonde- ren, noch unbekannten Säure, befinden. Gerhardt endlich schliesst aus der explosiven Eigenschaft, so wie aus der Bil- dungsweise der knallsauren Verbindungen, auf das Vorhan- densein der Gruppe N02 oder N04 in ihnen. Meine Arbeit über das Knallquecksilber unternahm ich be- sonders in der Absicht, so viel als möglich Thatsachen aus- zumitteln, aus welchen man zu Gunsten der einen oder der andern der obigen Ansichten Schlüsse ziehen könne. Die erste Aufgabe, welche ich mir selbst stellte, war, zu untersuchen, welche Körper aus dem Knallquecksilber entstehen, wenn beide Aequivalente Quecksilber darin durch doppelte Zer- setzung gegen eins der leichten Metalle ausgetauscht werden. Zu diesem Behufe behandelte ich das Knallquecksilber zu- erst mit Jodkalium. Beim Erwärmen einer schwachen Lösung dieses Salzes mit Knallquecksilber, löst sich letzteres ; wenn die Erwärmung dabei nur gelinde geschieht, so nimmt die Lösung eine gelbe Farbe an, bei stärkerem Erhitzen aber wird die Lösung dunkler und endlich kirschroth. Beim Ab- kühlen scheiden sich in beiden Fällen glänzende, weisse, kleine Blättchen ab, welche höchst explosiv sich verhalten. Dieses Salz ist unlöslich in Wasser und Weingeist; im trocknen Zustande dem Tageslicht ausgesetzt, rölhet es sich nach und nach in Folge der Bildung kleiner Krystalle von Jodquecksilber. 1,578 Grm. dieser Verbindung, mit Aetzkalk geglüht, ga- ben 0,827 Grm. metallisches Quecksilber, oder in 100 Thei- len 52,4 Procent. Der Formel : 2C4N2Hg,04-t-KI entsprechen 54,4 Procent. Chlorkalium, Chlornatrium und Chlorammonium geben un- ter gleichen Umständen ähnliche Verbindungen. Wenn eine Lösung von Knallquecksilber in Jodkalium bis zum Kochen erhitzt wird, so färbt sie sich allmälig dunkler und endlich bildet sich in der Flüssigkeit ein reichlicher brauner Niederschlag, welcher sichtbar mit rothem Jodqueck- silber vermischt ist. Wird die Flüssigkeit alsdann abfiltrirt und im Wasserbade verdampft, so entwickelt sich bei einer gewissen Konzentration Ammoniak. Beim Abkühlen der Flüs- sigkeit scheiden sich gutausgebildete Krystalle von Queck- silberjodid, und zugleich mit diesem, Krystalle des Kalisalzes einer neuen organischen Säure ab. Da der auf diese Art erhaltene braune Niederschlag augen- scheinlich mit Quecksilberjodid vermischt ist, so versuchte ich, auf die Löslichkeit des Quecksilberchlorids gestützt, das Jodkalium mit Chlorkalium zu ersetzen, indem ich hoffte, da- durch eine mehr deutliche Reaktion zu erhalten. Es stellte sich auch wirklich heraus, dass die Bildung der neuen Säure eben so gut vor sich geht, wenn man Chlorkalium oder Chlor- natrium dabei anwendet. Ich zog ersteres vor, da das Natron- salz der Säure sehr leicht in kaltem Wasser löslich ist und deshalb nicht so leicht rein erhalten werden kann als das Kalisalz. ( «i « di iii fl; « d» ne Er liji Eil i I tim de» den per iidi äfee If I ilHI f »illt lim 101 102 de l'Académie de Saint.Péter$bonrg. Die Reaktion geht folgendermassen vor sich : eine beinahe gesättigte Chlorkaliumlosung wird bis znm Kochen erhitzt, und nun allmhlig und in kleinen Portionen Knallquecksilber zugesetzt, indem dabei beständig umgerührt wird; auf diese Weise fügte ich auf einen Theil Chlorkalium 2 Theile nasses Knallquecksilber hinzu. Es ist dabei nicht durchaus noth- wendig, dass die Flüssigkeit stark koche; wenn das Ganze sich hellgelb Färbt, wenn ferner auf dem Boden der Schale kein Knallquecksilber mehr zurückbleibt, so ist die Reaktion als beendigt zu betrachten. Die gelbe Farbe der Flüssigkeit rührt von einem sich darin bildenden, leicht absetzenden Niederschlage her, zu dessen Trennung ein erwärmtes Filtrum angewandt werden muss, da die Flüssigkeit während des Abkühlens sehr leicht, in Folge der Ausscheidung des Hauptproduktes, eines käsearligen, in kaltem Wasser schwer löslichen Körpers, erstarrt. Der Nie- derschlag auf dem Filtrum wird mit heissem Wasser gewa- schen ; beim Einengen der Waschwässer, sowie der Mutter- lauge, welche von dem beim Erkalten ausgeschiedenen käse- artigen Körper abgegossen worden ist, wird eine neue Menge davon erhalten. Bei der zweiten und dritten Abkühlung wird der käseartige Körper mit einer kleinen Menge des gelben Niederschlages vermischt, erhalten, und kann alsdann durch Auflösen in kochendem Wasser gereinigt werden. Zuletzt bleibt eine Mutterlauge, welche einen Ueberschuss von Chlor- kalium, mit einer bedeutenden Menge von Quecksilberchlorid enthält. Das Hauptprodukt dieser Reaction, der käseartige Körper enthält das bereits oben erwähnte Kalisalz in Verbindung mit Quecksilberoxyd 2). Wenn man ihn mit Wasser übergiesst und durch dieses Gemenge Schwefelwasserstoff leitet, so scheidet sich in der That Schwefelquecksilber, zugleich mit den Krv- stallen des Kalisalzes ab; um dieses letztere zu gewinnen, muss die ganze Flüssigkeit erhitzt und nach dem Filtriren durch ein erwärmtes Filtrum der Krystallisation überlassen werden. Beim Erkalten setzen sich dann glänzende, farblose Krystalle ab, von denen man beim Abdampfen und nochma- ligen Abkühlen der Mutterlauge wieder eine neue Menge er- hält. Auf diese Weise erhielt ich aus 150 Grm. Knallqueck- silber über 20 Grm. des Kalisalzes. Der käseartige Körper kann geradesweges durch Erhitzung einer Lösung des Kalisalzes mit Quecksilberoxyd, besonders dem gelben, und Filtriren der heissen Lösung erhalten wer- den. Es ist bemerkenswert!), dass in diesem käseartigen Kör- per das Quecksilber sich in einem besonderen Zustande be- findet, da es selbst beim Kochen mit Kupfer durch dasselbe sieht abgeschieden wird und ferner sowohl Aetzkali, als auch lodkalium, ihre gewöhnliche Einwirkung auf Quecksilber- salze hier nicht äussern. Wenn man, um das Kalisalz der neuen Säure zu erhalten, Iitatt Chlorkalium Jodkalium anwendet, so wird der käse- — 2) Seine Analyse habe ich nicht ausführen können, weil es mir, einer leichten Zusetzbarkeit wegen nicht gelungen ist, ihn zu diesem tehnfe in hinreichend reinem Zustande zu erhallen. artige Körper nicht erzeugt ; ausserdem unterscheidet sich die Einwirkung des Chlorkaliums noch dadurch, dass heim Abdampfen der vom Niederschlage abgegossenen Flüssigkeit keine Ammoniakentwickelung bemerkbar wird und auf Zu- satz einer Säure kein Brausen entsteht. Da nun aber die Menge der erhaltenen Säure in beiden Fällen gleich ist, so muss die Entwickelung von Kohlensäure und von Ammoniak, bei Anwendung von Jodkalium, einer Zersetzung des braunen Niederschlages zugeschrieben werden, welcher somit Kohlen- stoff und Stickstoff enthalten müsste. Der Niederschlag, wel- eher bei der Einwirkung von Jodkalium erhalten wird, ent- hält wirklich diese Elemente, und aller Wahrscheinlichkeit nach unterscheidet sich der gelbe Niederschlag vom braunen nur dadurch, dass er anstatt Jod Chlor enthält. Das mittelst der beschriebenen Reaktion erhaltene orga- nische Kalisalz hat folgende Eigenschaften. Es löst sich in 10 Theilen kalten und in einer bei Weitem geringeren Menge kochenden Wassers ; bei schneller Abkühlung einer beiss- gesättiglen Lösung erstarrt dieselbe in Folge von Bildung sehr kleiner, seidenartiger Nadeln, bei gelinder Verdampfung aber wird das Salz in grossen, sehr regelmässigen Krystallen erhalten. In Weingeist und Aether ist das Salz unlöslich; beim Erhitzen bis auf 225° C. ist es unveränderlich, bei stär- kerer Hitze aber entwickelt sich viel Cyanwasserstoffsäure, wobei die Masse zuerst schmilzt, alsdann sich schwärzt und endlich mit rother Feuererscheinung verpufft. Bei allmäliger Zersetzung durch nach und nach bis zum Rothglühen gestei- gerte Hitze in einem bedeckten Tiegel, wird aus dem Salze rein weisses. cyansaures Kali mit einer Beimischung von Cyankalium erhalten. Eine Auflösung des Kalisalzes, mit salpetersaurem Silber- oxyd versetzt, erzeugt ein Silbersalz in Form eines dicken krystallinischen Niederschlages, welcher in kochendem Was- ser löslich ist und beim Erkalten in schönen, weissen, seiden- glänzenden, zu Bündeln gruppirten Nadeln krystallisirt. Dieses Salz wird vom Lichte nicht geschwärzt, auch ver- ändert es sich nicht, wenn es bis 150° C. erhitzt wird: bei höherer Temperatur aber verpufft es ohne Knall unter Blau- säureentwickelung. Da die nachfolgenden Resultate der Analysen der Säure und ihrer Salze auf die Isomerie, oder besser gesagt, auf die Metamerie der Säure mit der Cyanursäure hindeuten, so schlage ich für sie den Namen Isocy anursäure vor. I. 1,24-35 Grm. des Silbersalzes gaben beim Verbrennen mit Kupferoxyd 0,7 Grm. Kohlensäure und 0,1105 Grm. Wasser. II. 1,3748 Grm. gaben 0,7505 Grm. Kohlensäure und 0,122 Grm. Wasser. III. 1,5375 Grm. gaben 0,848 Grm. Kohlensäure und 0,125 Grm. Wasser. Ferner gaben 1,2205 Grm. beim Verbrennen mit Kupfer- oxyd 187 C. C. Stickstoff bei 12° C. und bei 752,2 M. M. Ba- rometerhöhe gemessen. Endlich gaben 0,9015 Grm. Silbersalz . mit Salzsäure be- handelt, 0,5455 Grm. Chlorsilber, was 45.54 Procent Silber Bulletin pliysico - matEiésuatique 100 99 Das Verbrennen geht sehr gleichmässig von Statten, wenn beim Mischen das Knallquecksilber gut zertheilt war. Das Chlorcalciumrohr wurde nach der Analyse nicht gewogen, weil sich in demselben ziemlich viel Quecksilber angesam- melt hatte; es waren übrigens keine Spuren von Wasser darin sichtbar. Endlich gaben 1,347 Grm. Knallquecksilber beim Ver- brennen mit Kupferoxyd 11/ Kubikcentimeter Stickstoff, bei -t- 15° C. und bei einem Barometerstand von 743 Millimeter gemessen. Diese Zahlen auf 100 Theile Knallquecksilber übergeführt, geben : berechnet gefunden C4... 24 8,45 8,48. N, ... 28 9,86 9,92. Hg2 . . 200 70,42 70,08. 70,58. 04... 32 11,27. 100,00. Es entspricht mithin das Knallquecksilber, so wie es in Folge der Reaktion von Weingeist auf eine Lösung von Quecksilber in überschüssiger Salpetersäure erhalten wird, vollkommen der Zusammensetzung des Knallsilbers. Aus Wasser umkrystallisirt erhält man das Knallqueck- silbcr in weissen oder schwach gelblichen Nadeln mit Sei- denglanz. Dieses hei 100° C. getrocknete Knallquecksilber enthält, zwei Bestimmungen des Quecksilbers darin zufolge, ein Ae- quivalent Krystal 1 wasser. 0.008 Grm. umkrvstallisirtes Knallquecksilber gaben nach dem Glühen mit Kalk 0,680 Grm. metallisches Quecksilber, was 68,10 Procent ausmacht. Die Bestimmung des Quecksil- bers als Schwefelquecksilber aus einer anderen Quantität, wozu das Knallquecksilber in Königswasser gelöst, die Lö- sung zur Trockne verdampft und die Auflösung des Rück- standes durch Schwefelwasserstoff gefällt wurde, ergab 68,80 Procent. Die Formel C4 N2 IIg2 04 -+- HO verlangt 68,25 Pro- cenl Quecksilber. Ich versuchte nicht, durch Erwärmung über 100° C., das W asscr aus dem umkryslallisirten Knallquecksilber zu ent- fernen, weil mir die Wichtigkeit des zu erhaltenden Resulta- tes mit der Gefahr des Versuches in keinem Verhältnisse er- schien. Drei schreckliche Explosionen, welche mir beim Trocknen des Knallquecksilbers im Wasserbade, ohne sicht- bare Ursache, begegneten, zeigten mir zur Genüge, dass diese Operation selbst hei 100° C. äusserst gefährlich ist. Wie bekannt, sind die Ansichten über die chemische Natur der knallsaurcn Verbindungen sehr verschieden. Liebig nimmt an, dass diese Verbindungen Salze einer besonderen, zweibasischen, mit der Cyansäure isomeren, Säure seien und nach seiner Ansicht kann die Knallsäure, so wie ihre Salze mit den leichloxydirbaren Metallen, nicht im freien Zustande erhalten werden. Berzelius schreibt die explosive Eigen- schaft und die theilweise Ausscheidung der Metalle in den knallsauren Verbindungen dem Umstande zu, dass die eine Hälfte des Metalls darin in unmittelbarer Verbindung mit Stickstoff sich befindet, und dass diese stickstoffhaltigen Me- talle sich in einem kopulirten Zustande mit einer besonde- ren, noch unbekannten Säure, befinden. Gerhardt endlich schliesst aus der explosiven Eigenschaft, so wie aus der Bil- dungsweise der knallsauren Verbindungen, auf das Vorhan- densein der Gruppe N02 oder N04 in ihnen. Meine Arbeit über das Knallquecksilber unternahm ich be- sonders in der Absicht, so viel als möglich Thatsachen aus- zumitteln, aus welchen man zu Gunsten der einen oder der andern der obigen Ansichten Schlüsse ziehen könne. Die erste Aufgabe, welche ich mir selbst stellte, war, zu untersuchen, welche Körper aus dem Knallquecksilber entstehen, wenn beide Aequivalente Quecksilber darin durch doppelte Zer- setzung gegen eins der leichten Metalle ausgetauscht werden. Zu diesem Behufe behandelte ich das Knallquecksilber zu- erst mit Jodkalium. Beim Erwärmen einer schwachen Lösung dieses Salzes mit Knallquecksilber, löst sich letzteres ; wenn die Erwärmung dabei nur gelinde geschieht, so nimmt die Lösung eine gelbe Farbe an, bei stärkerem Erhitzen aber wird die Lösung dunkler und endlich kirschroth. Beim Ab- kühlen scheiden sich in beiden Fällen glänzende, weisse, kleine Blättchen ab, welche höchst explosiv sich verhalten. Dieses Salz ist unlöslich in Wasser und Weingeist ; im trocknen Zustande dem Tageslicht ausgesetzt, rölhet es sich nach und nach in Folge der Bildung kleiner Krystalle von Jodquecksilber. 1,578 Grm. dieser Verbindung, mit Aetzkalk geglüht, ga- ben 0,827 Grm. metallisches Quecksilber, oder in 100 Thei- len 52,4 Procent. Der Formel : 2C4N2Hg904-t-KI entsprechen 54,4 Procent. Chlorkalium, Chlornatrium und Chlorammonium geben un- ter gleichen Umständen ähnliche Verbindungen. Wenn eine Lösung von Knallquecksilber in Jodkalium bis zum Kochen erhitzt wird, so färbt sie sich allmälig dunkler und endlich bildet sich in der Flüssigkeit ein reichlicher brauner Niederschlag, welcher sichtbar mit rothem Jodqueck- silber vermischt ist. Wird die Flüssigkeit alsdann abfiitrirt und im Wasserbade verdampft, so entwickelt sich bei einer gewissen Konzentration Ammoniak. Beim Abkühlen der Flüs- sigkeit scheiden sich gutausgebildete Krystalle von Queck- silberjodid, und zugleich mit diesem, Krystalle des Kalisalzes einer neuen organischen Säure ab. Da der auf diese Art erhaltene braune Niederschlag augen- scheinlich mit Quecksilberjodid vermischt ist, so versuchte ich, auf die Löslichkeit des Quecksilberchlorids gestützt, das Jodkalium mit Chlorkalium zu ersetzen, indem ich hoffte, da- durch eine mehr deutliche Reaktion zu erhalten. Es stellte sich auch wirklich heraus, dass die Bildung der neuen Säure eben so gut vor sich geht, wenn man Chlorkalium oder Chlor- natrium dabei anwendet. Ich zog ersteres vor, da das Natron- salz der Säure sehr leicht in kaltem Wasser löslich ist und deshalb nicht so leicht rein erhalten werden kann als das Kalisalz. 101 de l'Académie de Saint-Pétersbourg'. 102 Die Reaktion geht folgendermassen vor sich : eine beinahe gesättigte Chlorkaliumlösung wird bis znm Kochen erhitzt, und nun allmälig und in kleinen Portionen Knallquecksilber zugesetzt, indem dabei beständig umgerührt wird; auf diese Weise fügte ich auf einen Theil Chlorkalium 2 Theile nasses Knallquecksilber hinzu. Es ist dabei nicht durchaus noth- wendig, dass die Flüssigkeit stark koche; wenn das Ganze sich hellgelb färbt, wenn ferner auf dem Boden der Schale kein Knallquecksilber mehr zurückbleibt, so ist die Reaktion als beendigt zu betrachten. Die gelbe Farbe der Flüssigkeit rührt von einem sich darin bildenden, leicht absetzenden Niederschlage her, zu dessen Trennung ein erwärmtes Filtrum angewandt werden muss, da die Flüssigkeit während des Abkühiens sehr leicht, in Folge der Ausscheidung des Hauptproduktes, eines käseartigen, in kaltem Wasser schwer löslichen Körpers, erstarrt. Der Nie- derschlag auf dem Filtrum wird mit heissem Wasser gewa- schen ; beim Einengen der Waschwässer, sowie der Mutter- lauge, welche von dem beim Erkalten ausgeschiedenen käse- artigen Körper abgegossen worden ist, wird eine neue Menge davon erhalten. Bei der zweiten und dritten Abkühlung wird der käseartige Körper mit einer kleinen Menge des gelben Niederschlages vermischt, erhalten, und kann alsdann durch Auflösen in kochendem Wasser gereinigt werden. Zuletzt bleibt eine Mutterlauge, welche einen Ueberschuss von Chlor- kalium, mit einer bedeutenden Menge von Quecksilberchlorid enthält. Das Hauptprodukt dieser Reaction, der käseartige Körper enthält das bereits oben erwähnte Kalisalz in Verbindung mit Quecksilberoxyd 2). Wenn man ihn mit Wasser übergiesst und durch dieses Gemenge Schwefelwasserstoff leitet, so scheidet sich in der That Schwefel quecksilber, zugleich mit den Krv- stallen des Kalisalzes ab ; um dieses letztere zu gewinnen, muss die ganze Flüssigkeit erhitzt und nach dem Filtriren durch ein erwärmtes Filtrum der Krystallisalion überlassen werden. Beim Erkalten setzen sich dann glänzende, farblose Krystalle ab, von denen man beim Abdampfen und nochma- ligen Abkühlen der Mutterlauge wieder eine neue Menge er- hält. Auf diese Weise erhielt ich aus 150 Grm. Knallqueck- silber über 20 Grm. des Kalisalzes. Der käseartige Körper kann geradesw eges durch Erhitzung einer Lösung des Kalisalzes mit Quecksilberoxyd, besonders dem gelben, und Filtriren der heissen Lösung erhalten wer- den. Es ist bemerkenswert!), dass in diesem käseartigen Kör- per das Quecksilber sich in einem besonderen Zustande be- findet, da es selbst beim Kochen mit Kupfer durch dasselbe nicht abgeschieden wird und ferner sowohl Aetzkali, als auch Jodkalium, ihre gewöhnliche Einwirkung auf Quecksilber- salze hier nicht äussern. Wenn man, um das Kalisalz der neuen Säure zu erhalten, statt Chlorkalium Jodkalium anwendet, so wird der käse- 2) Seine Analyse habe ich nicht ausfiihren können, weil es mir, seiner leichten Zusetzbarkeit wegen nicht gelungen ist, ihn za diesem Behufe in hinreichend reinem Zustande zu erhalten. artige Körper nicht erzeugt ; ausserdem unterscheidet sich die Einwirkung des Chlorkaliums noch dadurch, dass beim Abdampfen der vom Niederschlage abgegossenen Flüssigkeit keine Ammoniakentwickelung bemerkbar wird und auf Zu- satz einer Säure kein Brausen entsteht. Da nun aber die Menge der erhaltenen Säure in beiden Fällen gleich ist, so muss die Entwickelung von Kohlensäure und von Ammoniak, bei Anwendung von Jodkalium, einer Zersetzung des braunen Niederschlages zugeschrieben werden, welcher somit Kohlen- stoff und Stickstoff enthalten müsste. Der Niederschlag, wel- cher bei der Einwirkung von Jodkalium erhalten wird, ent- hält wirklich diese Elemente, und aller Wahrscheinlichkeit nach unterscheidet 6ich der gelbe Niederschlag vom braunen nur dadurch, dass er anstatt Jod Chlor enthält. Das mittelst der beschriebenen Reaktion erhaltene orsa- nische Kalisalz hat folgende Eigenschaften. Es löst sich in 10 Theilen kalten und in einer bei Weitem geringeren Menge kochenden Wassers ; bei schneller Abkühlung einer heiss- gesättigten Lösung erstarrt dieselbe in Folge von Bildung sehr kleiner, seidenartiger Nadeln, bei gelinder Verdampfung aber wird das Salz in grossen, sehr regelmässigen Krystallen erhalten. In Weingeist und Aether ist das Salz unlöslich; beim Erhitzen bis auf 225° C. ist es unveränderlich, bei stär- kerer Hitze aber entwickelt sich viel Cyanwasserstoffsäure, wobei die Masse zuerst schmilzt, alsdann sich schwärzt und endlich mit rother Feuererscheinung verpufft. Bei allmäliger Zersetzung durch nach und nach bis zum Rothglühen gestei- gerte Hitze in einem bedeckten Tiegel, wird aus dem Salze rein weisses. cyansaures Kali mit einer Beimischung von Cyankalium erhalten. Eine Auflösung des Kalisalzes, mit salpetersaurem Silber- oxyd versetzt, erzeugt ein Silbersalz in Form eines dicken krystallinischen Niederschlages, welcher in kochendem Was- ser löslich ist und beim Erkalten in schönen, weissen, seiden- glänzenden, zu Bündeln gruppirten Nadeln krystallisirt. Dieses Salz wird vom Lichte nicht geschwärzt, auch ver- ändert es sich nicht, wenn es bis 150° C. erhitzt wird; bei höherer Temperatur aber verpufft es ohne Knall unter Blau- säureentwickelung. Da die nachfolgenden Resultate der Analysen der Säure und ihrer Salze auf die Isomerie, oder besser gesagt, auf die Metamerie der Säure mit der Cyanursäure hindeuten, so schlage ich für sie den Namen Isocy anursäure vor. I. 1,2435 Grm. des Silbersalzes gaben beim Verbrennen mit Kupferoxyd 0,7 Grm. Kohlensäure und 0,1105 Grm. Wasser. II. 1,3748 Grm. gaben 0,7505 Grm. Kohlensäure und 0,122 Grm. Wasser. HL 1,5375 Grm. gaben 0,848 Grm. Kohlensäure und 0,125 Grm. Wasser. Ferner gaben 1,2205 Grm. beim Verbrennen mit Kupfer- oxyd 187 C. C. Stickstoff bei 12° C. und bei 752,2 M. M. Ba- rometerhühe gemessen. Endlich gaben 0,9015 Grm. Silbersalz, mit Salzsäure be- handelt, 0,5455 Grm. Chlorsilbcr, was 45.54 Procent Silber 10« Bulletin pliysico - mathématique 104 ausmacht. Bei einer zweiten Analyse wurden 45,32 Procent erhalten. Diese Resultate auf 100 Theile berechnet, geben : Cg • berechnet 1 5,25 . . I. . . 15,35 gefunden II. 14,88 ill. 15,05 *3- II2 . 17,79. . . . 17,93 . . 0,98 0,98 0,89 o0. 20,36. . 45,76. . . . 45,54 45,32. Reim Abscheiden des Silbers mittelst Schwefelwasserstoff oder schwacher Salzsäure, erhält man die Säure selbst, deren Eigenschaften folgende sind. Sie ist in Wasser, Weingeist und Aether löslich; die wässrige Lösung reagirt sauer und besitzt einen angenehmen Geschmack ; beim Abdampfen wird sie svrupdick und erstarrt nachher zu einer undeutlich-kry- stallinischen Masse. An der Luft ist die Säure unveränder- lich ; aus einer gesättigten , weingeistigen Auflösung scheidet sie sich nach einigen Tagen in Form kleiner, farbloser Pris- men ab. Die Säure enthält kein Krystal 1 wasser; beim Erhitzen his auf h- 145° C. zersetzt sie sich ähnlich ihren Salzen. Die kohlensauren Salze zersetzt sie unter Brausen ; ihre konzen- Irirte Auflösung hat die Eigenschaft, Nadelholz intensiv rosa- roth zu färben. 0,475 Grm. der Säure gaben beim Verbrennen mit Kupfer- oxvd 132 C. C. Stickstoff bei 757,8 Barometerstand uud bei 12° C. gemessen. berechnet gefunden C6 27,90 ....... 28, IG N3 32,55 32, G6 IL, 2,32 2,44 0G 37,21. Das Natronsalz der Säure ist bedeutend leichter in Wasser löslich als das Kalisalz, und ist auch löslich in Weingeist; beim allmäligen Abdampfen der wässrigen Lösung krystalli- sirt es in langen Prismen. Das Ammoniumsalz ist mit dem Kalisalze isomorph und ihm sehr ähnlich, doch in kaltem Wasser etwas löslicher; beim Erkalten der heissen Lösung krystallisirt es in feinen, äus.serst glänzenden Nadeln. Beim Erhitzen bis auf 150° C. verändert es sich nicht; über diese Temperatur erhitzt verpufft es ähnlich den übri- gen Salzen der Isocyanursäure. 0,3945 Grm. gaben beim Verbrennen mit Kupferoxyd 0,354 Grm. Kohlensäure und 0,144 Grm. Wasser. 0,492 Grm. gaben beim \ erbrennen mit Kupferoxyd 157 G. C. Stickstoff bei 758 M. M. Barometerstand und bei 12° G. gemessen. berechnet gefunden Cr, . . . . . . 24.65 . . . . . . 24,57 IQ,. . . . . . 4,10. . . . . . 4,05 V • . Og. . . Las Kalisalz enthält, ähnlich dem Silber- und Ammonium- salze 1 Aequivalent Metall. Zur Bestimmung desselben wur- den 2,001 Grm. des Kalisalzes durch vorsichtiges Erwärmen zerlegt; die bei Rothglühhitze erhaltene Masse war vollkom- men weiss und wog 0,890 Grm. Da hierbei, wie schon ange- führt, cyansaures Kali entsteht, so müsste man, angenommen, dass alles Kalium als solches Salz erhalten wird, 0,97 Grm. bekommen ; es wurden aber 0,08 Grm. weniger erhalten und diesen Verlust schreibe ich der Desoxydation eines Theiles des cyansauren Kali’s zu. Die geglühte Masse, vorsichtig mit Salzsäure übergossen, alsdann abgedampft und geglüht, um den gebildeten Salmiak zu entfernen, gab 0,873 Grm. Chlor- kalium, oder auf 100 Theile des Salzes 22,67 Procent Ka- lium ; nach der Formel C6 N3 H2 K06 müsste die Menge des Kaliums 23,35 Procent betragen. 0,754 Grm. des Kalisalzes, mit Kupferoxyd verbrannt, ga- ben 166 C. C. Stickstoff bei 17° C. und bei 758,8 M M. Baro- meterstand gemessen, was 25,20 Procent beträgt. Der Theo- rie nach müssten es 25,14 Procent sein. Eine konzentrirte Auflösung des Ammoniumsalzes der Iso- cyanursäure mit einer ebenfalls konzentrirten Chlorbarium- lösung vermischt, erzeugt beim Erkalten ein Barytsalz dieser Säure, in kleinen Prismen. Die Isocyanursäure und ihre Salze werden von neutralem essigsaurem Bleioxyd nicht gefällt; dies geschieht ebenfalls nicht mit Kadmiumlösung. Basischessigsaures Bleioxyd hin- gegen erzeugt sofort einen Niederschlag. Die Salze von Queck- silberoxydul und Oxyd fällen diese Säure nicht; Quecksilber- oxyd löst sich heim Erhitzen mit einer Auflösung der Säure darin auf und nach dem Erkalten scheidet sich eine Masse ab, welche dem obenerwähnten käseartigen Körper ähnelt. Das am meisten charakteristische Salz für die Isocyanur- säure, ist das Cuprammoniumsalz. Um es darzustellen, wird eine Auflösung von Isocyanursäure mit einer Lösung von ei- nem Kupfersalze in überschüssigem Ammoniak vermischt und bis zum Kochen erhitzt. Es scheiden sich dann nach dem Ab- kühlen prachtvolle, glänzende, dunkelblaue Prismen ab, wel- che an der Luft und sogar beim Erhitzen bis auf 150° C. un- veränderlich sind, bii höherer Temperatur aber unter Ver- puffung sich zersetzen. Dieses Salz ist beinahe unlöslich in Wasser und sehr schwer löslich in Ammoniak, so dass äus- serst geringe Mengen von Isocyanursäure in Form dieses Sal- zes abgeschieden werden können. Die Cyanursäure gibt, wie bekannt, unter denselben Ver- hältnissen ein ähnliches Salz, jedoch von anderer Farbe. Die Bestimmungen von Kohlenstoff, Wasserstoff und Stick- stoff im Cuprammoniumsalze, durch Verbrennen mit Kupfer- oxyd, konnte leider nicht ausgeführt werden, weil beim Ver- mischen schon bei gewöhnlicher Temperatur, Ammoniakent- wickelung vor sich geht. ! t 0,622 Grm. Cuprammoniumsalz gaben nach vorsichtigem Erwärmen und Oxydation mittelst Salpetersäure 0,127 Grm. j, Kupferoxyd, was 0,101 Grm. metallischem Kupfer, oder auf } 100 Theilen 16,23 Procent entspricht. Diesem Resultate ent- ; ( spricht sehr nahe die Formel C6 N3 H2 (NH3Cu) OgNH3, d. h. j eine Verbindung des Cuprammoniumsalzes mit Ammoniak. ( 105 de l’ Académie de Saint-Pétersbourg. 106 Dieser Formel entsprechend, ist der Procentgehalt des Ku- pfers wirklich 16,32 Procent. Die Isocyanursäure verbindet sich mit Harnstoff und Ani- lin ; es entstehen in beiden Fällen krystallinische Körper. — Das in Wasser und Weingeist lösliche Anilinsalz wird er- halten, wenn weingeislige Lösungen der Säure und des Ani- lins mit einander vermischt werden, wobei sehr feine, ver- worrene Krystalle entstehen. Um den Aether der Isocyanursäure zu erhalten, nahm ich das Kalisalz desselben, übergoss es mit Weingeist und leitete einen Strom von salzsaurem Gase hindurch. Je nach der Ein- wirkung der Salzsäure, verändert sich das Ansehen des iso- cyanursauren Kali’s und es bildet sich Chlorkalium. Sobald die ganze Menge des Kalisalzes zersetzt ist, muss augenblick- lich mit dem Einleiten von salzsaurem Gase aufgehört wer- den, weil ein Ueberschuss des letzteren den Aether zersetzt, indem dabei ein fester krystallinischer Körper gebildet wird. Nachdem der überschüssige Weingeist und das Chloräthyl von der erhaltenen Flüssigkeit abdestillirt und eine zur Lö- sung des Chlorkaliums hinreichende Menge Wasser zugesetzt worden ist, scheidet sich eine Flüssigkeit von angenehm ge- würzhaftem Geruch ab; ein anderer Theil derselben bleibt in Auflösung und kann durch Schütteln derselben mit Aether gewonnen werden. Obwohl ich aus Mangel an Material keine Analyse des auf diese Weise erhaltenen Körpers machen konnte, so unterliegt es doch kaum einem Zweifel, dass derselbe wirklich der Ae- ther der Isocyanursäure ist, denn eine weingeistige Lösung von Aetzkali zersetzt ihn schon bei gewöhnlicher Temperatur unter Bildung von isocyanursaurem Kali. Dieser Aether kann ohne Zersetzung nicht destillirt wer- den. Beim Vermischen der weingeistigen Auflösung desselben mit Anilin scheiden sich, nach Verlauf einiger Tage, farblose, psismatische, seidenglänzende Krystalle ab, welche bei ge- wöhnlicher Temperatur unveränderlich sind, beim Erwärmen bis auf 100° C. aber schmelzen und sich bräunen. Es ist sehr möglich, dass der auf diese Weise erhaltene Körper das Ani- lid der Isocyanursäure ist. Aus Mangel einer genügenden Menge von Isocyanursäure, konnte ich dieselbe nicht vollstäudig genug untersuchen und ich muss mich daher einstweilen darauf beschränken, hier noch einige ihrer Eigenschaften anzuführen. Die Isocyanursäure und ihre Salze verpuffen beim Erhitzen; starke Schwefelsäure zersetzt sie ohne Schwärzung, es bildet sich dabei in der Flüssigkeit Ammoniak und es entwickelt sich ein Gas, bestehend aus Kohlensäure und Kohlenoxyd. Schwache Salzsäure äussert fast keine Einwirkung auf die Salze der Isocyanursäure; starke Salzsäure aber zersetzt sie unter Bildung von Ammoniak und Entwickelung von Kohlen- säure. Nach dem Sättigen der überschüssigen Salzsäure wird in der Flüssigkeit durch Kalk- oder Barytsalze ein weisser Niederschlag gebildet ; war aber die Einwirkung der Salz- säure lange andauernd gewesen und die Flüssigkeit nachher bis zur Trockne verdampft worden, so entsteht dieser Nieder- schlag nicht. Aetzbaryt zersetzt beim Erhitzen die Isocyanursäure und ihre Salze unter Entwickelung von Ammoniak und unter Bil- dung eines weissen Niederschlages. Dieser Niederschlag ent- hält kohlensauren Baryt, da er in Säuren (Salz- und Salpeter- säure) unter Koklensäureentwickelung sich auflöst. Nach dem Neutralismen der hierbei überschüssig angewandten Säure durch Ammoniak setzt sich ein Niederschlag ab, der wahr- scheinlich derselbe ist, welcher in der, mittelst Salzsäure zer- setzten Isocyanursäure durch eine Auflösung eines Barytsal- zes erhalten wird. Beim Erwärmen von Aetzkali mit Isocyanursäure und ihrer Salze, entwickelt sich viel Ammoniak ; in der Flüssigkeit bil- det sich kohlensaures Kali, und nach der Neutralisation mit einer Säure entsteht weder von Chlorcalcium, noch von sal- petersaurem Silber ein Niederschlag. Der obenerwähnte durch Kalk- und Barytsalze entstandene Niederschlag enthält Stickstoff, denn er entwickelt, mit Aetz- kali erhitzt, Ammoniak. Salpetrige Säure, durch eine Auflösung von Isocyanursäure geleitet, zersetzt dieselbe unter heftiger Gasentwickelung (C02 und N ?) ; nach Beendigung dieser Einwirkung bleibt in der Lösung eine Säure, welche auf Zusatz von salpetersaurem Silber ein unlösliches, stickstoffhaltiges Salz erzeugt. Die Salze von Kalk fällen diese Säure nicht. Schwefelwasserstoff - Schwefelammonium (H, S2 NH3) und Schwefelwasserstoff - Schwefelkalium (KIIS2) wirken selbst beim Kochen nicht auf die Isocyanussäure. Beim Erhitzen von essigsaurem Eisenoxydul mit den Sal- zen der Isocyanursäure, scheiden sich prächtige, hellgrüne Krystalle von isocyanursaurem Eisenoxydul, ohne alle andere Zersetzung, aus. Die Beständigkeit der Isocyanursäure in Bezug auf diese letzteren Reagentien spricht, abgesehen von ihrer Verpuffung, gegen die Ansicht Gerhard t’s, dass die Knallsäure die Gruppe N04 enthält: denn es ist nicht zulässig, dass die Isocyanur- säure, indem sie sich aus dem Knallquecksilber in Folge ei- ner so schwachen Reaktion bildet, eine ganz andere Gruppi- rung von Elementen darstellen könnte. Eine schwach erwärmte, mit Salpetersäure angesäuerte Auflösung von salpetersaurem Quecksilberoxyd löst bei ge- linder Erwärmung sehr viel Knallsilber auf, und bei fort- gesetzter Erwärmung beginnt eine stürmische Entwickelung von Gas, welches aus einem Gemisch von Kohlensäure und Stickstoff besteht; gleichzeitig bildet sich ein gelber Nieder- schlag, der durch Ammoniak geschwärzt wird, und aus wel- chem man beim Abscheiden des Quecksilbers mittelst Schwe- felwasserstoff ein Gemenge zweier Säuren erhält. Die Flüs- sigkeit, aus welcher der gelbe Niederschlag entstand, enthält nach beendigter Operation sehr viel salpetersaures Queck- silberoxydul. Um die beiden so erhaltenen Säuren von einander zu tren- nen, sättigte ich sie mit Ammoniak, verdampfte die Hiissig- keit zur Trockne und behandelte die Masse mit absolutem 107 Bulletin pliysico - mathématique 108 Weingeist ; das dabei ungelöste und aus Wasser umkrystalli- sirle erzeugte mit Kalk- und Barytsalzen einen stickstoffhal- tigen Niederschlag, und mit Silbersalzen ein äusserst explosi- ves Salz. Das im Alcohol gelöste dagegen fällt die Kalksalze nicht und erzeugt mit salpetersaurem Silber ein verpuffendes Salz, welches ebenfalls Stickstoff enthält. Eine Analyse der Ammoniaksalze dieser beiden Säuren konnte ich nicht vornehmen, weil beim 4 ermischen dersel- ben mit Kupferoxyd sich Ammoniak entwickelte. Soviel aus dem äussern Ansehen zu urtheilen war, sind die Säuren, welche bei der Einwirkung von salpetersaurem Quecksilberoxyd auf das Knallquecksilber erhalten wurden, dieselben, von denen die eine, bei Einwirkung der salpetri- gen Säure auf die Isocyanursäure, und die andere bei Ein- wirkung der Salzsäure und der Alkalien auf die Isocyanur- säure, entstanden. Das salpetersaure Quecksilberoxyd, indem es in Oxydulsalz verwandelt wird, bringt meines Erachtens auf das Knallquecksilber dieselbe Wirkung hervor, welche salpetrige Säure ausüben würde; nur geht hier die Einwir- kung besser und leichter vor sich, weil das Knallquecksilber in aufgelöstem Zustande sich beündet. Der gelbe Niederschlag, welcher bei Einwirkung des Chlor- kaliums auf Knallquecksilber erhallen wird, besitzt folgende Eigenschaften : Er hat durchaus nichts Krystallinisches, ist in Wasser unlöslich und zersetzt sich beim Erhitzen ohne Ver- puffung; dabei scheidet sich zuerst Wasser ab, alsdann sub- limirl kohlensaures Ammoniak und zuletzt, bei stärkerer Hitze, erhält man ein Sublimat von Quecksilberchloriir und etwas metallischem Quecksilber. Diese Zersetzung zeigt, dass der gelbe, bei 100° C. getrock- nete Niederschlag aus C, N, CI, Ilg, 0 und II besteht. Beim Erhitzen mit starker Kalilauge entwickelt derselbe kein Ammoniak, und selbst beim Kochen damit, verändert sich seine Farbe nicht ; dagegen wird beim Erhitzen mit Schwefelkalium aus diesem Niederschlage leicht Ammoniak abgeschieden. Eine mit gleichen 1 heilen W asser verdünnte Schwefel- säure wirkt bei gewöhnlicher Temperatur nicht auf ihn ein; beim Erwärmen entwickelt sich etwas Kohlensäure (10 Grm. des Niederschlages gaben auf diese Weise beinahe 75 C. C. Kohlensäure) und in der Flüssigkeit bleiht nach beendeter Operation Ammoniak mit etwas Quecksilberoxydulsalz, denn Aetzkali erzeugt einen grauen Niederschlag und es entwi- ckelt sich schon bei gewöhnlicher Temperatur sehr viel Am- moniak. Starke Salzsäure löst den gelben Niederschlag bis auf ei- nen geringen Rückstand von Quecksilberchloriir auf; die fil- trirle Flüssigkeit, mit Aetzkali versetzt, entwickelt kein Am- moniak. Sie erstarrt beim Erkalten zu einer Masse, in Folge darin sich bildender, seidenglänzender, langer, in Wasser und A I kohol leicht löslicher Nadeln. Diese sind zweifach saures Alembrolhsalz, zusammengesetzt nach der Formel 2 Clllg -h C1NH4 -t- IIO. Wenn in eine Lösung des erhaltenen Salzes ein Strom von Schwefelwasserstoff geleitet und der sich bildende Salmiak mittelst Platinchlorid bestimmt wird, so erhält man, nach dem Glühen auf 1,6475 Grm. des angewandten Körpers 0,445 Grm. Plalina. Bei einer zweiten Analyse wurden aus 1,925 Grm. des Sal- zes, nach dem Glühen mit Aetzkalk, 1,138 Grm. metallischen Quecksilbers erhalten, oder in Procenten : Stickstoff. . 3,81 Quecksilber 59,11. Der obigen Formel für das Alembrothsalz, müssten erhalten werden : Stickstoff. . 4,17 Quecksilber 59,70. Zugleich mit dem Alembrothsalz, krystallisirt auf dem Boden des Gefässes Quecksilberchlorid. Beim Zersetzen des gelben Niederschlages mittelst Schwe- felwasserstoff, scheidet sich Schwefelquecksilber aus und es bleibt eine saure Flüssigkeit zurück, aus welcher beim Ab- dampfen Salmiak krystallisirt 3). Beim Erwärmen mit Jodkaliumlösung, wird der gelbe Nie- derschlag braun ; es entwickelt sich Ammoniak, ein Theil Quecksilber geht in die Lösung über und die Flüssigkeit ent- hält kohlensaures Kali. Ein Ueberschuss von Chlorkalium verhält sich dem Jod- kalium ähnlich, doch schwächer ; da nun aber zur Bildung der Isocyanursäure ein Ueberschuss von Chlorkalium erfor- derlich ist, so kann dieser Umstand nicht ohne Einfluss auf die Bestimmtheit der Zusammensetzung des gelben Nieder- schlags sein. Ausserdem aber geht die nicht vollständige Gleichartigkeit dieses Körpers aus folgenden Thatsachen her- vor. Wenn der gelbe Niederschlag auch noch so sorgfältig und anhaltend mit kochendem Wasser gewaschen wird, so bleibt doch bei der nachherigen Sublimation desselben im- mer etwas Chlorkalium zurück. Beim Auflösen des gelben Niederschlages in Salzsäure bleibt etwas Quecksilberchlorür zurück, und der Salmiak, weicher bei Zersetzung des gelben Niederschlages mittelst Schwefelwasserstoff erhalten wird, enthält eine Beimischung einer organischen Säure. Alles dieses zusammenfassend, so wie den grossen Gehalt an Quecksilber im Vergleich zu den übrigen Elementen im gelben Niederschlage berücksichtigend, glaube ich nicht an- nehmen zu können, dass aus den nachstehenden Resultaten der Analyse eine genaue Formel dafür entnommen werden kann. 1,4912 Grm. des gelben Niederschlages gaben beim Glühen mit Aetzkalk 1,2335 Grm. metallischen Quecksilbers. Die ge- glühte Masse, mit Salpetersäure und salpetersaurem Silber- oxyd behandelt, gab 0,543 Grm. Chlorsilber, was, auf 100 3) Der auf diese Art erhaltene Salmiak ist nicht vollkommen rein, da absoluter Weingeist daraus eine geringe Menge einer organischen Säure aufnimmt, welche mit salpetersaurer Silberlösung einen weissen Niederschlag giebt ; beim Glühen dieses Niederschlags zersetzt er sich ruhig und binterlässt Chlorsilber. 109 de l'Académie de Saint-PétersbovsFg, 110 Theile des Körpers berechnet, für das Chlor 9 Procent und für das Quecksilber 82,7 1 Procent beträgt. Bei einer zweiten Analyse erhielt ich von 1,734 Grm. des Körpers 0,65 Grm. Chlorsilber, welches, als Chlor berechnet, 9,22 Procent ausmacht. Bei noch drei anderen Quecksilberbestimmungen, zu deren jeder Niederschläge von verschiedenen Bereitungen angewen- det wurden, erhielt ich; 82,44°/0, 81,54%, und 83,62 Pro- cent. Es gaben ferner 1,401 Grm. des gelben Niederschlages beim Verbrennen mit Kupferoxyd 0,103 Grm. Kohlensäure, und endlich wurden von 2,141 Grm. beim Verbrennen mit Kupferoxyd 58 C. C. Stickstoff, bei 15° C. und bei 758,9 M.M. Barometerstand gemessen, erhalten. Diese Resultate in Procenten berechnet, geben : C 2 Procent N 3,1 » CI 9,22 — 9 Procent Hg 82,71,-82,44 — 81,54 — 83,62. Da die einfachste Formel für die Isocyanursäure C6 N3 H3 06 ist, so muss zur Erläuterung ihrer Bildung aus Knallqueck- silber (C4 N2 Hg2 04) die Formel des letzteren verdoppelt werden, oder man muss annehmen, als wirkten bei der Reak- tion zwei Aequivalente desselben. Da ausser dem isocyanur- sauren Kali kein anderes organisches Produkt in der Mutter- lauge enthalten ist, so ist es klar, dass der gelbe Nieder- schlag die Reste des Kohlenstoffs und des Stickstoffs enthal- ten muss, welche nicht mit in die Isocyanursäure eingegangen sind, und zwar genau im Verhältniss der Aequivalente zu einander wie 2: 1. Nimmt man die oben angeführte Bestim- mung des Stickstoffs (3,1 Procenl) im Vergleich mit der Be- stimmung des Kohlenstoffs im gelben Niederschlage als ge- nauer an, und berechnet man nach ersterem die Menge des letzteren dem obigem Verhältnisse der Aequivalente zu ein- ander gemäss, so erhält man für den Kohlenstoff 2,65 Pro- cent; die Analyse gab 2°/0. Nach der Einwirkung der Säuren, Alkalien und des Schwe- felwasserstoffs auf den gelben Niederschlag zu urtheilen, be- findet sich der Stickstoff und das Quecksilber darin in dem- selben Zustande, wie in den sogenannten Quecksilberamid- Verbindungen ; der gelbe Niederschlag ist seinen Eigenschaf- ten nach ganz besonders nahe der Verbindung: Quecksilber- oxyd-Chlor- und Amid-Quecksilber CI Hg, 2 IlgO, NH2 Hg, welche sich bei gegenseitiger Einwirkung von CI Hg, 3HgO und NH3 bildet. Angenommen, dass die Knallsäuse in Isocyanursäure und Cyansäure zerfällt, so kann man die Bildung des gelben Nie- derschlages erklären aus der gegenseitigen Einwirkung des während der Reaktion sich bildenden Chlorquecksilbers, Quecksilberoxyds 4) und der Elemente der Cyansäure, bei 4) Die Bildung des käseartigen Körpers deutet darauf hin, dass während der Zersetzung des Knallquecksilbers ein Theil des Queck- silbers als Quecksilberoxyd in der Reaktion vorkommt. Gegenwart von Wasser, oder, was dasselbe ist, des sauren, kohlensauren Ammoniaks (C206 NII4, H). Aus Knallsilber gelang es mir nicht, Isocyanursäure durch Einwirkung von überschüssigem Jodkalium oder Chlorkalium zu erhalten ; die eine Hälfte des Metalls scheidet sich sofort aus, während die andere in Lösung bleibt, und sogar nach lange anhaltendem Kochen der Flüssigkeit scheidet sich den- noch nichts anderes als ein knallsaures Doppelsalz aus. Wenn man dieses Doppelsalz von Knallsilber und Kali mit Einfach-Schwefelkalium vorsichtig behandelt, so scheidet sich bekanntlich Schwefelsilber ab und es bleibt in der Lösung, wie man annimmt, knallsaures Kali. Diese Annahme gründet sich darauf, dass die Salze von Silber und Quecksilber, obi- ger Flüssigkeit hinzugefügt, stark verpuffende Niedsrschläge erzeugen. Indem ich eine solche Lösung bereitete und die- selbe nachher zur Trockne verdunstete, erhielt ich keine Spur von isocyanursaurem Kali. Da die Isocyanursäure den grössten Theil der organischen Gruppe der Knallsäure enthält und sich von der Cyanursäure wesentlich unterscheidet, so muss das Studium derselben doch endlich zur Lösung einer Frage führen, welche die Aufstel- lung so vieler Theorien über die Zusammensetzung der knall- sauren Verbindungen und ihre Unterschiede von den mit ih- nen isomeren cyansauren und cyanursauren zur Folge hatte. In Betreff der Frage : «in welchem Zustande sich die Me- talle in den knallsauren Verbindungen befinden", — zeigt das Knallquecksilber einen gewissen Unterschied vom Knallsil- ber, der wahrscheinlich von den Eigenschaften der Metalle selbst abhängt; im Knallsilber nämlich scheidet sich die eine Hälfte des Metalls streng ab, im Knallquecksilber geschieht dieses nicht. Im Knallsilber befindet sich überhaupt die ganze Hälfte des Silbers im gewöhnlichen salzartigen, die an- dere aber in einem gebundenen Zustande ; im Knallqueck- silber hingegen befinden sich beide Aequivalente Quecksilber im gebundenen Zustande, was aus der Einwirkung des Aetz- kalis und des Jodkaliums auf das Knallquecksilber hervor- geht. Diese Einwirkungen sind ganz und gar verschieden von der gewöhnlichen Reaktion auf Quecksilbersalze. Eine Lösung von Aetzkali, selbst eine sehr konzentrirle, bleibt ohne alle Einwirkung auf Knallquecksilber bei ge- wöhnlicher Temperatur ; wenn aber die Kalilösung erwärmt wird und man alsdann in kleinen Portionen Knallquecksilber einträgt, so entsteht jedes Mal eine äusserst heftige Reaktion; die Flüssigkeit erwärmt sich dabei in solchem Grade, dass sie stark aufkocht, und es bildet sieb dabei ein olivengrüner Niederschlag, in der Flüssigkeit aber cyansaures Kali. Wäh- rend dieser Reaktion selbst findet keine Ammoniakentwicke- lung statt, wenn aber nach beendeter Operation der lober- schuss von Kali mit einer Säure gesättigt wird, so enthält die Flüssigkeit eine grosse Menge von einem Ammoniaksalz. Ein Theil des Stickstoffs ist im Niederschlage enthalten, weil beim Auflösen des letzteren in Salzsäure, ausser Quecksilber- chloriir noch Alembrothsalz (2 CI Hg -+- Cl NH4 -i- IIO) ent- steht, welches beim Verdampfen herauskrystallisirt. Ill ISulletiii pliysico - mathématique 112 Per olivengrüne Niederschlag wurde früher für Quecksil- herowdiil gehalten und aus diesem einzigen Grunde hielten Einige das lvnallquecksilber für ein Oxydulsalz. Die Löslich- keit des Knallquecksilbers in Salzsäure und die Vergleichung seiner Elementarzusammensetzung mit der des Knallsilbers zeigen aber deutlich, dass dieses nicht der Fall ist. Nach meiner Ansicht steht die Knallsäure ihrer Natur nach viel näher den Amiden, als den Säuren, und die Metalle in den knallsauren Verbindungen befinden sich nicht im Salz- zustande, sondern vertreten den Wasserstoff im Ammoniak eben so, wie dies z. B. in der Plantamourschen Verbindung NHga der Fall ist. Das an und für sich schon bedeutende Explosionsvermögen solcher Verbindungen kann in den knallsauren Verbindungen durch die leichte Zersetzbarkeit der organischen Gruppe und die dabei sich entwickelnde, hohe Temperatur noch mehr ge- steigert werden. A h h a il g. Ueber die Krystallform der Alkalisalze der Isocyauursäure. Nach den Messungen des Herrn A. Gadolin gehören die Krystalle des Kali- und des Ammoniak-Salzes zum monokli- noedrischen Systeme. Beide Salze sind unter sich isomorph, wie aus folgenden Axenverhältnissen zu ersehen ist. Die Kli- nodiagonale als Einheit angenommen, lassen sich aus den weiter unten angeführten Winkelmessungen folgende Werthe berechnen : Kalisalz. Ammoniaksalz. für die Ilauptaxe 1,2314 1,2925 » » Orlhodiagonale 0,5336 0,5357 - » Steigung der Ilauptaxe zur Klinodiagonale 83° 18' 81° 4'. Die in den beiden Salzen vorkommenden Formen sind aber meistens verschieden. Das Kalisalz zeigt gewöhnlich die Com- bination oP p), Poo(x), — pco(x'), coP(m), ooPoo(r), — 2 P fo). \ on diesen Formen kommen r nicht immer, o aber noch sel- tener. und beide gewöhnlich nicht mit ihrer vollen Flächen- zahl vor. Das Ammoniaksalz krystallisirl dagegen in der Com- bination : oo P oc r„ P co (x), \ p (n), J P oo (y) _ i P (y')? (|Pooj (s)f Die Flächen y sind nicht immer und s noch seltener und un- vollständig vorhanden. In der Zeichnung ist nur eine der Flä- chen s abgebildet, wie sie gewöhnlich auch nur einzeln vor- kommt. Beiden Salzen sind folglich nur 2 Formen r und x gemein, und die Isomorphie ist von krystallographischer Seite her eine ähnliche, wie z. B. zwischen Augit und Hornblende. Die Krystalle des Kalisalzes sind sehr vollkommen spalt- bar, parallel dem basischen Pinakoid oP(p); im Ammoniak- salze war eine Spaltbarkeit, vielleicht wegen der Kleinheit der untersuchten Krystalle, nicht zu entdecken. Gewöhnlich sind die Krystalle der Orthodiagonale parallel bedeutend verlängert, wodurch sie einen prismatischen Habi- tus erhalten. Zum Vergleich der gemessenen Winkel mit den aus obigen Axenverhältnissen berechneten, dient folgende Zusammenstellung : Für das Kalisalz. Winkel. Berechnet. Gemessen. mm (56° 30) 56°15,10'21,'l7,'22',37'. pm (86° 50') 86° 23,' 59,' 36,' 46,' 55,' 56,' 87° 8, '20, '5' mr 61° 45' 61° 48, '4 3, '43, '55,' 62° l'. mx 69° 18' 69° 14' 14,' 22' 10'. r mx 67°36' 67° 25, '21, '29, '44, '31', 38'. MIO 10° 50' 1 0° 28,' 3,' 34,28,' 54' (unsicher) . px 55° O' 55° 8,' 19,' 54° 58,' 32,' 34'. / px 46u 55' 47° 4,' 15,' 18,' 29'. Pr 83° 18' 83° 29, '31, 'l9' 28'. Für das Ammoniaksalz. Winkel. Berechnet. Gemessen. rx 40°58'50" 41°0; rJ, 74°24'50'' 74° 0 (unsicher). Xl 59° 19' 10" 59°20 . y n 75°50'20" 75°50'|. rn 69° 19' IO" 69° 14'. nn 74°46'40" 74° 47'. 55° 12' IO" 55°6'. ys 118° 5910" 11 8° 50'. rs 94°44'40" 94° 46'. Die Krystalle des Kalisalzes haben, obwohl sie bisweilen mehrere Linien lang sind, wegen der Unvollkommenheiten der Flächen hei der Messung weniger befriedigende Resul- tate gegeben. Die aus den besten Messungen entnommenen Werthe der Winkel, welche zur Berechnung der Axenver- hältnisse gedient haben, sind in der Tabelle eingeklammert. Die bedeutend kleineren Krystalle des Ammoniaksalzes ha- ben dagegen bei der Messung bedeutend besser unter sich übereinstimmende Werthe der Winkel gegeben, weswegen man sich mit einer viel geringeren Anzahl Messungen begnü- gen konnte. Alle Messungen sind mit einem gewöhnlichen Wollastonschen Reflexionsgoniometer ausgeführt, bei dem man unter den günstigsten Umständen nicht für einen Mes- sungsfehler von 5 verantworten kann. Émis te 5 août 1855. JW 520.521. BULLETIN Tome XIV. JW 8. 9. DE LA CLASSE PHYSICO- MATHEMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT - PÉTERSBOlIRCt. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pélersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires do l’Académie, Nevsky-Prospect, No. I — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komutctl ripaii.ienifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Los abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à 31. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 5. Solution rigoureuse du problème de la rotation autour d'un point fixe, d'un corps solide pesant , lorsque etc. Somoff. G. Éléments de la comète de 1853, I. Lindeloef et O. Strove. NOTES. 7. Tuf calcaire de la plaine de Dyaclin, riche en soufre. Abich. MÉMOIRES. 5. Solution rigoureuse du problème de la ROTATION AUTOUR DUN POINT FIXE DUN CORPS SOLIDE PESANT, LORSQUE CE CORPS A DEUX MOMENTS D INERTIE PRINCIPAUX ÉGAUX ET QUE LE POINT FIXE EST SITUÉ SUR LAXE, AUQUEL REPOND LE TROISIÈME MOMENT; PAR J. SO- MOFF. (Lu le 8 avril 1855.) 1) L'intégration des équations du mouvement d’un corps solide pesant, de figure quelconque, autour d'un point fixe qui ne se trouve pas au centre de gravité, présente jusqu’à présent des difficultés insurmontables. Dans le seul cas par- ticulier d’un corps qui a deux moments principaux égaux, et dont le point fixe est sur l'axe, auquel répond le troisième moment, on est parvenu à exprimer les intégrales par des quadratures réductibles aux fonctions elliptiques; mais ces reductions sont restées inachevées, et on n’a pas profité des propriétés des fonctions elliptiques pour discuter rigoureuse- ment les circonstances du mouvement. On s’est borné à rem- placer les fonctions elliptiques par des formules approxima- tives, dans le cas où l’angle compris entre la verticale et 1 axe de rotation reste très petit, et dans le cas d'une très grande vitesse de rotation. Le mémoire que j’ai l’honneur de pré- senter à l’Académie contient une solution complète et rigou- reuse du problème énoncé, qui comprend, comme cas parti- culier, le problème du pendule conique, dont la solution complète a été déjà donnée par M. Tissot M. Les phéno- mènes curieux, observés sur le gyroscope ou la machine de Bon en berger, trouvent aussi leurs explications dans ce mémoire. 2) Les équations différentielles du mouvement que nous voulons considérer, ainsi que leurs premières intégrales, peu- vent être tirées, ou de la Mécanique analytique de La- grange, ou du Traité de Mécanique de Poisson. — Mais pour dispenser le lecteur de recourir à ces ouvrages, et pour présenter en même temps l’ensemble des données du pro- blème, je déduirai immédiatement, les premières intégrales par un procédé géométrique. 1 ) Journal des Alalhémaliques pures et appliquées de AL Li ou ville. Tome XVII, Thèse de Mécanique. 115 ISullctiii physico - mathématique 116 Soient Ox, Oy , Oz trois axes fixes rectangulaires, dont l’o- rigine est le point fixe 0, autour duquel le corps doit tourner, et qui est situé sur celui des axes principaux, qui sert d’axe de révolution à l’ellipsoïde central2). Pour abréger le dis- cours. nous nommerons cet axe dans la suite axe de figure. Supposons de plus que l’axe Oz est vertical et dirigé dans le sens de la pesanteur. Soit encore Oz l’axe de figure, dirigé du cété où se trouve le centre de gravité, et Ox, Og deux autres axes perpendiculaires A Oz . La position du corps à un in- stant qm Iconque est déterminée ordinairement par trois an- gles, au moven desquels on peut fixer la position des axes Ox' Oy, Oz' par rapport à Ox, Oy, Oz. Ces angles sont; 1 z()z' = 0 qui mesure l’inclinaison du plan x Oy à xOy, 2 N Ox = ip compris entre l’intersection ON de ces deux plans et l’axe Ox et 3) x'ON=ep. Désignant par I le temps, les différentielles de ces angles: il . dip, dep par rapport à t seront les trois déplacements in- stantanés qui produisent simultanément le déplacement an- gulaire effectif pendant l'élément du temps dl. Donc, si l’on représente les valeurs: dO, dip, dep par des longueurs portées sur leurs axes respectifs: ON, Oz, Oz', et que l'on trouve la résultante par la règle du parallélogramme, la direction de celle résultante sera l axe instantané, et sa longueur, la va- leur du déplacement angulaire instantané. Les projections de cette même résultante sur les axes: Ox, Oy, Oz représente- ront respectivement les valeurs des déplacements instantanés autour de ces axes. On désigné ordinairement ces déplace- ments par: pdl , qdt, rdt. La somme de leurs projections sur un axe quelconque doit être égale A la somme des projections de dO, dip, dep sur ce même axe. Ainsi : rdl est la somme des projections de d i. dip. dep sur Oz ; mais dO dont la direction ON est perpen- diculaire A Oz donne une projection nulle; la projection de clip sera co sOdip, et celle de dep ne diffère pas de l’élément projeté; par conséquent mouvement. Les deux autres sont données par le principe des moments linéaires, appliqué aux quantités de mouvement, et par le principe des forces vives. Abstraction faite de la pesanteur, le moment linéaire prin- cipal des quantités de mouvement, en vertu du principe des aires, serait constant en grandeur et en direction; sa pro- jection sur Oz, que nous désignerons par l, serait aussi con- stante. Mais si l’on tient compte de la pesanteur, cette force introduira à chaque instant un moment linéaire dont l’axe est situé dans le plan xOy, perpendiculaire A Oz, et dont la pro- jection sur Oz sera nulle. Par conséquent la pesanteur ne change pas la projection sur Oz du moment principal; cette projection restera donc égale à l. Pour trouver l’expression de cette valeur en fonction des angles 6, ep, ip, décomposons le moment principal en trois autres, dirigés suivant Oz', ON et une droite OP perpendicu- laire à ON, et située dans le plan x Oy'; prenons la somme des projections sur Oz des composantes ainsi obtenues. La composante suivant ON étant perpendiculaire à Oz, donne une projection nulle. Ainsi l est égale A la somme des pro- jections sur Oz des composantes dirigées suivant Oz et OP. Or, ces composantes sont égales respectivement aux compo- santes suivant ces mêmes axes de la vitesse angulaire instan- tanée, multipliées par les moments d’inertie relatifs à ces axes. Les composantes de la vitesse angulaire suivant: ON, Oz et Oz étant respectivement dd dep d-p dt ’ dt ’ dt ’ et les deux premières étant perpendiculaires à OP, la com- posante de la vitesse angulaire suivant OP sera égale seule- ment à la projection de sur cette droite, savoir: -- sin 0. 1 J dt dt Désignant par A le moment d’inertie relatif à OP, qui est le même pour chaque droite perpendiculaire à Oz-, on aura A sin 0 — dt rdl = cos 0 . dip - f- dep. Leite valeur divisée par dl est la vitesse de rotation instanta- née autour de Oz . Dans le cas présent elle est constante, parce que la vitesse angulaire imprimée au corps à chaque inxtanl par la pesanteur, ayant pour axe de rotation la droite OA perpendiculaire. A Oz', n’influe nullement sur la rotation autour de Oz . Donc, si l’on désigne par n la valeur initiale de la vitesse de rotation autour de cet axe, on aura à chaque instant r = n , ou n dip dip n — cos IJ . — H (U dt (1) 1 e-l une des trois premières intégrales des équations du - L.-a d. a I ellipsoïde dont les rayons vecteurs menés du centre sont en rai«on inverse des racines carrées des moments d’inertie, rela- tifs i ce» rayons pris pour axes de rotation. pour la composante du moment linéaire principal suivant OP, et sa projection sur Oz sera A sin 20 — * dt Si l’on désigne par C le moment d’inertie relatif à Oz' on aura Cn pour la composante du moment linéaire principal suivant Oz', et sa projection sur Oz sera Cn cos 6. Donc A sin 2 0 — -+- Cn cos 0 = 1 (£) dt Les carrés des composantes suivant OP, ON, Oz de la vi- tesse angulaire, multipliées par les moments d’inertie relatifs à ces axes, donneront pour somme la force vive du corps, qui doit être égale à la force vive de la masse réunie au centre de gravité. La première de ces valeurs est A[s'n'°^î) 117 de l’Académie de Saint - Pétersbourg. US et la seconde peut être exprimée par 2Mgycos6 plus une constante -,M désignant la niasse totale du corps, y la distance du centre de gravité à l’orgine 0, et g la gravité. Ainsi en peut poser (dy\2 /dO\2~ dt ) \dt ) j^sir A sin2Ö 5 \ 2~i r) J=2i%(cos0-f-A),..<8) h étant une contante. On déterminera les constantes l et h au moyen des valeurs initiales de l’angle Ö et des composantes de la vitesse angulaire instantanée : df dO dt ’ dt Désignant re- spectivement ces valeurs initiales par a, A, /u, on aura, pour déterminer / et A, en vertu des équations (2) et (3): AX sin2a -h Cn cos a = l \ (4) A (A2sin2cc -+- ft2) — 2 Mgy (cos a -t- A) J 3) L’élimination de ^ des équations (2) et (3) donne l’é- quation suivante entre 0 et t-. • dd\ % Mgy sin-0 -- = — - cos \dl A ' ■ h) sin20 — (l — Cn cos 0)2 l2 laquelle en posant pour abréger cos d — z, devient () La valeur numérique de z = cos d ne pouvant surpasser 1, le facteur z -t- c restera toujours positif; donc pour que soit positif, la valeur de z doit être comprise entre les limites: a et b. Pour asujettir z à cette condition posons Z=a cos2co-l-A sin2w=a — (a — b) sin2« = b-\-[a — b) cos2«, 3) Dans des cas particuliers, cos a, -t- 1, — 1 sont au nombre des racines. désignant par co un angle réel. Si l’on fait de plus a — b r d(J = k2 , u — J Y 1 /.2sin2o on aura co = am (u) , z = a co s2am (u) -t- b si n2am (u) , a — 2=(« + c) A2sin2am (w), z — b = (a-t-c) k2cos2am ( u ) , z -t- c = (a H- c) ( 1 — A2sin2am u) = [a -+- c) A2 am ( u ) — = — 2 fa -t- c) /c2sin am (m) cos am lu) A am lu) d l > dt ' ' dt ce qui étant substitué dans l’équation (5) donne (du * 24 a Posant pour abréger on aura d’où l’on tire -j /Mgy (a-t-c) 24 du — rfc pdt u = ± p (t -t- r) , P désignant par r une constante arbitraire. Substituant cette valeur de u dans l'expression de î = cos 0, on trouve cos d = a co s2amp (t + r) + i si n 2 amp ( t -t- r). On voit par cette formule que cos 0 est une fonction pério- dique de t. Pour t = 0on doit avoir cos 0 = cos a; donc cos a=a co s2am (pr)-t-A sin2am {pr)= a — (a — b) sin2am (pr) ; d’où l’on tire sin am (pr) i/a — cos a = =tzY a — b Désignant par «() le plus petit arc qui a pour sinus cette va- leur, on peut poser "o do ‘ Jn Yi — A2sin2cj Le signe de cette valeur dépend du signe de la constante «. En effet, si l’on fait t=o, ~ = p et a = 6 dans la diflfé- 1 dt rentielle de cos 6 = a — (a — b) sin2amp [t -t- r) , on trouve ci sin a = 2 (a — b) sin am (pr) cos am (pr) Aam (pr) .p . . . . (O) L’angle a ne pouvant surpasser 180°, sin a sera toujours positif s’il n’est pas nul; par conséquant le signe du premier membre dépendra de fi, et le signe du second membre de sin am (pr), parce que la valeur numérique de pr ne surpas- sant pas un argument complet rt 2 do K=f 7 Jn Jo 1 1!» Bulletin physico - mathématique 120 1rs tuteurs: cos am (pr) et Aam(jrv) sont positifs. Ainsi on d ii „mrruleinent prendre pr de môme signe que /t, c.-à-d. ; ,.u r » era posilil ou négatif suivant que l’angle 0 augmente . diminue à l'origine du mouvement. Dans le cas de ,u = o . loit égalër à zéro l’un des facteurs du I luit t) Ceci se présentera dans des cas particuliers, que nuns dist illerons dans la suite. I valeur de la constante r étant déterminée, on trouve :h — , quand r est positif, et — r quand t est négatif, pour I temps qui répond au maximum de cos Q ou au minimum de pane qu’en substituant l’une de ces valeurs à t, on aura bin ■ un p i -t- r) =0, cos2 am p (< -+- r) = 1 et cos 0 = a. I .. (, ni; -. l' — r répond au minimum de cos 0 ou au maxi- P muni de 0. I i function cos 0 variant avec /, partir d’une valeur quel- , ,,iique. reprend celte même valeur après une période de temps egale à 2 K l u général, le maximum de cos 0 répond i l’instant 2 mA' r, P ■ mt un nombre entier ^ 1 quand r est positif, et ^ 0 dans le cas de r négatif. I.r iminum de cos 0 répond à l’instant (2 m -+- 1) K r. \ 1. quation 2 peut servir à déterminer l’angle ip; elle dur diL l — C n cos 0 =Cd A sia2 0 l -f- Cn dl l — Cnz ~ A (1 - s2) l — Cn dl Cn n — >J<"- .1(1+0 2J(1 S — ' sin «/m » à r . on a 1-4 C l du l — Cn du - U' 1 • “ — [a — l/)»lo2am(u) 2Ap i — a-t-(a— &)sin2am?t "il d i n t < _ i < i celle formule il est convenable d’exprimer s i onslanlcs l Cn l — Cn — et — 2 Ap 2 Ap au mnven des trois racines' a . 1/ , — c. I ..n i sur» essivement z = — 1 et z = -+- I dans l’ identité 2 Mn i iî-4-M'l— 2*1— (/ — Cm)2 4p2 A2 a c (fl — s) (i — b) (î+c) l-t-Cn q/ 2 Ap f 1 -»- a) (1 -t-b) (c — i) l — Cn -,/(! - a) (1 — b)(c-*~ 1) — = £„ V 1 5 2 Ap z a -\-c c, et désignant les signes des radicaux, déterminés par les les v dljj : signes des valeurs : l -t- Cn et l — Cn. Ainsi : -l/ (1 -4-&)(ç— 1) 1 ( n « - el f I - ■ n \ du («H- C)(l+«) 1 *1 ' * " yd -fc)(C- ri) a du [a-i-c] (t — a) j j - s\n2 am (u) ce qui a pour intégrale yj+f0=ey 7 I -i-b) (c — l) a-t- c) (1 -+- a) /“ du, 1 — si 1 -t- a sin2«m(w) -j/(l -b)(c+î) Ju 2" (a-4-c)(t— a) J a — & . o 1 1 — a du sm2 amiu) (?) ip0 désignant une constante. La variable ip sera donc expri- mée par deux fonctions elliptiques de troisième espèce. Le a — b - paramètre de la première de ces fonctions { est <. 1 et > k2, par conséquent il convient de lui donner la forme A2 coam ( v , k') = ft2 sin2am [vi -f- K] 4) où l’on a : = V— 1, k'=V I - k2 = \ /c- Ainsi A2 coam ( v , k’) : d’où l’on tire K- 2 a — b J2am (v, k') 1 I A2 am ( v , k ') = sin2am (v, k') = -+- a a-*- c c — 1 et faisant on aura V c — 1 sin I, df c’5 ai V— — • •'o Vi — Â/29in2£ Ces formules donnent sin am [vi -+- /f) cos am (vi -p- R) _ ]/“ 1 a c — 1 4) Fundamenta nova theoriae funclionum ellipticarum p. 170. on trouve 121 de l’ Académie de Saint - Pétersbourg\ 122 A am (vi h- K) = ~)/ ' & > 1+a cot am (vi -+- R) = — iV -• La première des intégrales de la formule (7), peut être présentée sous la forme e VL 1 a -+- 1 (a -./d-mtc-l) 1 (a + c)(l+o) Çu sin2om J 1 — ^ b o 1 -+- a ■b) (c - 1) (a -i- c) ( I -+- a) (te) du s\n2am u et, en vertu des formules précédentes, elle devient eti cot am (vi -t- K) Aam {vi -t- K) . u u k2 sia am (in-t-E) cos am (vi h- E) Aam ( vi h- E) sin2am (u) du J A 1 — /;2sin2am (vi -h E) sin2a»t (u) d log sin am [vi -+- K) dv (3) 4- Il (u, vi -t- K). Or, en vertu des principes des Fundamenla nova, on a r,. 1 H(vi -f- K) 1 U. [vi) sin am i vi -4- h) = — r • — — — — — r • ^ t k~ ®(vi + E) k\ °1 (®0 en posant pour abréger H {K — u) — Hl (u), 0 (Ä* — w) = 0j (m). par conséquent d log sin am (vi -+- E) d log Bt (vi) d log 04 (oi) dv dv dv — U La fonction 1 -r U (w , vi H- K) peut-être représentée par d log 0t (vi) J_ f-0t (u — oi)~| . dv 2 i ° L©i (« -+- vi) J ’ ce qui réduira l’expression (8) à d log flx (oi) , f0f (u — 1 do 2i 0 L®i (« vi) J On peut semblablement exprimer la seconde intégrale de (7). Le paramètre ° étant positif, on posera a — b 1 — a le qui donne = fc2tang2am {w, k') = — fc2sin2am (ici), , , f, l/a -+• c tang am [w, k)= V sin am (to , k ) = l/? et faisant on aura y/ a h- c 1 -+- c ~ J sin rj, to p • U. ~ Jov i — k' drj On trouve encore 2 sin2ÿ sin am (tot) = i ~V a ~+~ ° , 1 — a cos am tot y.— 1 — a /=~y cot am (to i) A am (• tot ) = f-’ 1 — 6 1 — a En vertu de ces formules la seconde intégrale de (7) de- vient f2t cot am (tot) Jam (tot) . tt _ c2 f U k2 s‘n am (to*) cos am (toi) ,datn (toi) sin2ant (te) . du i - o 1 — ft2sin2am (toi) sin2at?i (te) d log H (toi) o, 0 (w — toi) = f„tt — — — loi? dto 2i 0 ©(w-t-toi) Donc _ d log Hl (vi) iP-*-yjo=£i~ dv d log B (toi) dto 0 (to — toi)- _ rii log -1 + f? io. L 2i ©1 ( te h- oi) 2 i ° 0 (te -t- toi) J En posant pour abréger on aura d log H, (vi) d log H (toi) r e i 1- f, -r = w , 1 dv z dto ^lo^tt-oi) 2 i 0 ©j (u H- vi) 1 1 , ^ 0 (te — toi) 2i °° 0 (MH- toi) 2’ = n'v (<-+-*■) (^1 -+" f2^2)- Si l’on convient de compter l’angle à partir de la direction initiale de ON, on aura tp — o pour t = o, ce qui donne % = »F-[flï1<0, + ^2(0)], où l’on a y,(Q) = llog gL 1 2i 0 0X (pz h- oi) Y (o) _ JL 10„ . 2 — 2i 80(prH-toi) Ainsi, définitivement, v/ = «pi - [fl (^ - r^) -t- (^2 - y2<°>)]. liulletm physico - mathématique J ai>"lc t/> c,il donc composé de deux parties, 1 une propor- tioneile au temps, l’autre périodique, dont la période est "p ’ pa, roque la fonction Ü (u) ne change pas quand l'argument « croit de "2 h. 4 Au moyen de la formule (I) on a rn «; + «)„ = ni - / cos 6dip J 0 où -, „ est une constante. Substituant à cos 0 et dip leurs va- leur» en fonctions de u, on trouve ç ) - f, (T,-T^)} en faisant pour abréger ,, . d log 0 . (vi) dlog© (wi) „ = ,,(1+«)— L-Ü ,,(1 -a) -dv>~ et en supposant, qu'à l'origine du mouvement la direction de O se confond avec celle de ON. Ainsi que ip , la variable cp, est en partie proportioned et en partie périodique par rap- port au temps. 5 La valeur de T2 peut être calculée au moyen de la série r. — -1 iog 0 (M.r wi) — 2 g i 0 0 (k -+- wi) 1 —b 2 b. — 9 — (2x) - 1 -72 2 — 2 b 4 b q 2 (t — 7 2) • , sin (4ar) . . r=i 2(1 -g4) 2 rb (TT^— sin(2ra> „ r ( 1 — fe ) îri rT g 2_(1-? 2J r où l'on a T h’ K K= f J f» du 0 V\ — k'2 sinzo Hn changeant u en u /»*, > a; nu :2A: 62 = à2 en = K on aura r.=9- /», 2/,. I#t — g ') . 2 2b, 4b, Q *(1— 7 ) 4 b. 7_~, — «in(2a-) ’ ■• ■■■ Cl r=t •• (1-7*0 2(|-g«)~~ sin sin(2nr). ■. Journal dr M. Grelle tome XLIL Démonstration des formules dp M Jjrnhi relative* à la théorio de la rotation d’un corps solide. 12/1 Les valeurs de; d log //j (vi) d log H (i vi) d log ©j (vi) d log 0 (wi) dv dw dv n dw qui font partie des constantes n et n peuvent être aussi dé- veloppées en séries. Les formules de la page 175 des Fun- dam. donnent; 0(0, Ä) 0 (o, k ) k' H (wi, k) /k © (o, k)—1* ÿ nw2 A K K' Hi (w, *') © (o, k’) nv 2 4 K K' ©1 (v, *') 0(o,*') ’ nw 2 4 K K' fl’(w, *') 0 (o, k') //j (vi, k) __ y’ k 4 EH' 0(v,k') © (o, k) ~~ V F 6 ' 0(o," k')’ d’où l’on tire d log © (wi) nw d log //, (mi, k') ~ 2 AA' H dw dw nb2 ncotx' <2nr~^co( — l)rg/2rsin (2nr') 2 & 2Jf'~ Ä" „ , 1 - g/2r ’ r = 1 d log ©j (vi) ?rv d log ©j (v, *') ~¥aa'H dv dv nbï 2 TT r — °°( — l)rg rsin (2rj/) S « / 2r S — q 2 A A'' r = 1 d log H (wi) nb2 d log ff (w , Æ'’) tt62 2 A' dw ;r 2 AT dw r 2 TT r — 1 00 g/2rsin (2 rx') -e lang* -H -g L r/2r r — 1 d log ff j (vi) nb. 1 -I- 2*rT° g/rsin (2n/) dv 2 A' 1 - j'2»- w en posant nK Jtf )• tiw II "h fl®1 II 5r> q = e K\ Ces séries sont préférables à celles qui se trouvent dans le mémoire cité de M. Tissot. Pour les fonctions trigonométriques de xJ'l et !P2, on aura • 4Tr ©1 (** — VÎ) — ©I (m •+* Ct) sin r, = -1 v 1 — - - 2 1 "/©! (u-4-vi) 0j (m — Vf) COS ^ = ©1 ~ V«) -»-©l (M-4-Vp sin 2/©! (« H- vi) ©! (m — vi) 0 (m — wi) — © (w h— wi) 2»“/© (m -t- wi) © (m - wi) «y © (m — wi) -+- © (m -t- wi) COS J. 2 ..... 2 V' 0 (m -1- wi) © (« — wi) 125 de l'Académie de Saint-Pétersbourg, 126 tan„ vp _ ®l (M - vi) - 01 (it -I- vi) ° 1 i [@1 ( u — vi) -+- © j (u -+- vil] © (u — wi) — 0 (u -h- rvi ) fnnff T — - • 02 t [© (u -+- wi) -t- & {u- 4- wi1)] 6) On peut tirer de la formule cos 0 = a — (a — b) sin2tfm (u) plusieurs autres remarquables: On trouve premièrement cos2 4 = cos2 ~r (i — r sin2am (w)^ 2 2 \ 1 -h a v = cos2 4 [1 — fc2sin2am (m -»- üf) sin2am (n)] Jd en posant a = cos ß. En vertu de la formule (3) du § 53 des Fundam ©(?<). ©(a)“1 2 &~(o) l’axe instantané, ses projections sur trois axes rectangulaires ON , Oz et OP seront : dd . df — ’ n, sin 0 — • La seconde est constante et les deux autres peuvent être ex primées en fonctions de n au moven des formules précédentes. La différentielle de la formule cos donne or, on a a — (i a — b) sin2 am u dd 2p (a — b) sin ama cos am u A am u . dl sin 6 0(u-t-a) 0 (u — a) — £ on aura donc )~l 2 - (1 — k2 sin2 am (a) sin2am (m)), .. 1 11(h) , . Wk' //,(*) s,n ““ (“> = fi • ©M ’ cos ”ra <“> = vr'4j’ 4«m(«) = V*'.? y* = £ii>, yi'=*w, V ; © (îi) K ©1 (O) K ©t (O) T = cos' 4 • [»,we(.|] °- (— *»)- a — b 1 -+- a = k2 sin2 am (vi ■ cos On obtiendra de même ‘ A) — L®, <>>7®, (S) j ’ ^ = - sw™ («,,■) = _ r".w 1 — a L©x (o) © (wi)J 4 = 4 [nwsj 0 wi) 0[u~ m)- J-J (wi) © (u)_ Ces deux formules donnent . . nCQ (ô)“]2 VOAu -+-»») ©<(«« — vi)&(u-i-wi)&(u — wi) smö = sin/?UgJ ët(ri>ew a- b = sin 3 f H^°)J\H1WHM ^ ’ L©i (°) J i©1(vi)©( wi)’ ce qui réduit l’expression de eu égard à la valeur de sin 9, à de 2 Bi (w<) #(«>0 H (u) II t (u) ©J («f) ^ i©12(o)©(w)y,©1 (k-i- vij ©j (u—vi)©(u-+-wi)0(u — wi) Nous avons vu dans l’article (2) que si l’on représente la vitesse angulaire instantanée par une longueur portée sur La projection de la vitesse angulaire sur OP sera . „ dip l e.i cot at Sin 0 -f = p < ry r dt 1 ( 1 — â2si £,i cot am (vi -+- E) A am (vi -t- K) t j cot am (toi) A am (wi) n) | . — } Sin t (m) ) Ä2sin2 am (vi -+- E) sin2 am(u) t — A2sin2am (ici) sin 2am (u) _ J O(o)~l2 tt n(vi)f)(vi)Q(u-i-wï)0(u - wï)-*-CïRy (wi) ©j (wi) ©„ (u vi) 01 (u - vi) L©j (°) J H y (vi) H(wi) © (wi) ©x (vi) Y©i (u -+- vi) O l(u — vi) © (u-i-wi) O (u — wi) = P Il reste à trouver la valeur de la vitesse angulaire instan- Cette valeur varie périodiquement avec le temps et devient tanée, que nous désignerons par LL On a et en vertu de l’équation (3), cette expression se réduit à 2 Mgy maximum ou minimum aux mêmes instants que cos 0. Soit fla le maximum et le minimum de fl, on aura n 2=n 2-+ 2 Mgy a — cos a) fl2 — n2 : cos 0 H- h. Désignant par fL0 la valeur initiale de Li, on aura et par suite IL,2 — n2 = cos a -t- h ; flb2 = fl0 2 H- (b — cos a) ; n2— iy=— [a — b\ Bin2 am (u) = — h-p2k2sinzamp (/ -t- t) et par conséquent fl 2 = 0O2 -h (cos 0 — cos a) — J n2—n,2=-+- ^ (a — b) cos2am (m) = 4p2Ä2cos2ö»ip (/ -t- t) 2 Mgy [a — cos a — (a — b) sin2am («)]. d’où l’on tire H2 = flazcos2amp (< -f- r) H- flb2sin2amp (i -t- r), 127 Bulletin pliysico - mathématique 128 Nous allons maintenant discuter les cas particuliers les plus remarquables qui peuvent se présenter dans le mouvement que nous considérons. 7. Supposons, en premier lieu, que l’axe instantané dans son état initial se confonde avec l’axe de figure Oz . Alors n est la vitesse angulaire initiale; elle est positive ou négative, selon que son axe de rotation est dirigé suivant la direction de Otoù se trouve le centre de gravité, ou en sens contraire. dcp , , , dn> dO La valeur initiale de — sera egale a n, et celles de — > — > dt ° dt dt c.-à d. X et fi seront milles. D'après cela les équations de con- dition (4) se réduisent à Cn cos a. = 1, h= — cos a , Substituant ces valeurs de l et k dans l’équation / c?z \ 2 2 AMgy (z-t- h) (\ - z2) - (l - Cn:)2 \dt) A2 ’ on aura jdz \ 2 [2 AMgy (1 — z2) — C2n2 (: — cos «)] ( z — cos a) \â) ~~ a2 On voit que cos a est une racine du second membre; les deux autres l’acines appartiennent au facteur 2 AMgy (1 — z2) - C2n2 {z - cos a). L une d'elles se trouve entre les limites cos a et -t- 1 , et l'autre entre — 1 et — oo. Lorsque a 0, la racine com- prise entre cos a et 1 est positive, et dans le cas de a 90°, ou de cos a 0, elle peut être ou positive ou négative, selon que 2 AMgy -y- C2n2 cos a aura le signe i ou — , c.-à-d. se- lon que n 2 sera moindre ou plus grand que 2 AMgy . ? — cos a mais, en tous cas, cette racine est la plus grande des trois: a, b. — c, c.-à-d. c’est celle qui est désignée par a = cos ß. On aura donc b — cos a C2n2 W f C2n2 a-~4lMgy~i- V \ C0S a) "»-*n2a=co sß C2n 2 Y C2n2 -t- cos a sin2a, 4 AMgy ' ' \4 AMgy cos ß> cos a. Ainsi, lorsque a et ß sont inégaux, a est la plus grande va- leur de 0, et ß la plus petite. L’angle 0 sera déterminé par la formule cos 6 = cos a . s\n2amp (t - »- t) -+- cos ß . co s2amp (l -t- r). Au moyen des valeurs de a, b, c, on trouve facilement: in 2 si 11 in2 6111 k = k = Y • 2 “ O ■ iß sin2 — cos 3 -h sin4 ~- 2 1 9. sin2 ~ cos ß -t- sin4 -~- AMgy sin2/5 p — dr Mgy sin ß Cnk k2= C2n2 Y(— y \aaa 2 \2 cos a -t- sindx V 4 AMgy Le signe ± dans l’expression de p est le même que celui de n. La formule qui détermine la constante pr, donne sin am (pz) _ ± -j/a — cos a _ ± x a — b donc px = dt K, de Comme la valeur initiale de — est nulle, le signe de pz reste indéterminé; mais, prenant l’un ou l’autre signe, on aura le même résultat : cos 0 = cos a . sin 2 am (A’ — pt) -t- cos ß cos2 am [K — - pt) — cos a . sin2am (pt) -s- cos ß cos2cos am (pt) cos a . cos 2am (pt) k'2 cos ß . sin^am (pt) A2 am (pt) O» Lés valeurs de . ^ . Cn cos2 — l -+- Cn Cn (1 -H cos a) 2 2 Ap l — Cn 2 Ap Cn (1 — cos a) Ap Cn sin2 2 2 Ap 2 Ap Ap étant de signes contraires , on a e2 — — , et sera de même signe que n. Pour déterminer les arguments v et iv, on trouve sin am («, k') v , k') = sin £ = ~Z - [ = sin c -t- b sin sin am (w, k') = sin 7] = V aYYYL — 1-f-C sin 1 — tang2 Y ( 1 Sln !) = ~Z \ — tang2 cos2 Y Jd ß Lorsque ß < 90° on a tang 1 et par conséquent V\ — tang2 |-cos2Ê> sin |, 7j>^; le: contraire aura lieu quand ß^> 90°. 139 di- r Académie de Samt , Pétershoirg. Les formules des articles précédents qui servent à calculer ip et cp deviennent : 130 C cos 0 (cos Ö - co sa) = C cos'O - cos 0 cos « ' p * =ci L '<> log Bx (vi) d log n (tri) dv dw 0- tp _ * 1 1 ©(pt — Vi) 1 2/ ^ ©! (pi zp h'-i-vi) 2 i © : 1 loe W) 2 i ® © (pt rfc Jf vi) ( pt -+- vi) JL j0fr ®i (p* - tci) 2 1 0 ©j (pi -+- wi) ’ Y/°> = 0, T2(o) = 0, y=n'vt-e j ppj - TP-a]=nV - - log @(p*_w‘)0i(p^M”‘) 9 : 2f :[W [« ■ C 2i & © (pt-i-vi) ©jp( — iü»)’ cog2 rfjog_©L(m-) ^ c l log 0 (win 2 dv 2 dw J ’ . (»" _ O»') J,] i _ e% y2] (n" — a»') p] i — il log “ wi\ v 2i fe©(pt - vi)Ol (pt -+- wi) La composante de la vitesse de rotation qui a pour axe la verticale Oz , sera Cn (cos a — cos 6) dxj) dt A sin20 Elle aura toujours un signe contraire à celui de n parce- que cos a cosô reste négatif. Donc, ep étant nul pour l = 0, deviendra et restera négatif pendant tout le mouvement quand n est positif, c.-à-d. le mouvement de ON aura lieu de Oy vers Ox quand 1 axe primitif de rotation n est dirigé suivant Oz, du côté ou se trouve le centre de gravité. Le contraire aura lieu quand n est négatif, c.-à-d. quand l’axe de cette ro- rotation est opposé à Oz'. Ce qui s’accorde avec les phéno- mènes du gyroscope. Le temps venant à croître, le premier terme de cp deviendra, après un certain! temps, plus grand que la partie périodique et aura donc le meme signe que tp, ce qui exige que n soit de signe contraire à n. La composante de la vitesse de rotation par rapport à l’axe Oz‘, dtp dt A df cos 6 -f > dt après l’élimination de devient • C cos 0 (cos 0 — cos a )] dp dt dt n [A sin20 ■ sin20 Cette valeur pourra changer de signe seulement dans le cas de C ^ % «. 4 A (C — A) ■ — » cos a O, cos^a^ — À C En effet, il est évident en premier lieu que dans le cas de cosa^>0, la valeur cos Ö (cos 9 — cos a) sera positive par- ceque cos 0 > cos a ; donc ~ conservera pendant tout le mouvement le signe de n. Secondement, quand cos a <|0, la valeur sera encore positive lorsque cos 0 devient positif, et changera de signe avec cos 0; mais si cos 0 < 0 et = C la valeur numérique de A sin20 = A (1 — cos20) surpassera évidemment celle de C (co s20 — cos 0 co sa); donc la fonction multipliée par n restera encore positive et — aura constamment le signe de n. Il reste donc à considérer le cas de A < C et cos a < 0. La fonction j4sin20-i-Ccos0(cos0 — cosa)=(C — .4)cos20 — Ccosôcosa-H/i aura un minimum C2COS2a A - qui répond à COS 0 : 4(C — A) C COS a ‘2 (C— A)* et pourra changer de signe seulement quand ce minimum est négatif, c.-à-d. lorsque COS2CC 4 A { C - .4) ~~C2 Mais pour que ce minimum soit possible, on doit avoir C cos « C cos a . „ 4a(C — A) W=J)>cosa' - ’ ’ —02, l’angle 0, pendant tous le mouvement, restera > 0., et par conséquent ^ ne changera pas de signe. Dans le cas de 02|^> /? ]> 0, , la variable — > ayant primitivement le signe de n, changera désigné une fois dans l’intervalle de temps écoulé entre le maximum a et le minimum ß de 0, et une seconde fois pendant que 0 revient de ß à a. Enfin, dans le cas de tim ß <^0l, changera deux fois de signe pendant que 6 \a de a à ß et deux fois pendant que 0 revient de ß à «. 9 131 Bulletin pfiysieo - mathématique 132 8) Admettant toujours que l’axe primitif de rotation est dirigé suivant Oz [ supposons que cet axe ait été vertical à l'origine du mouvement, c.-à-d. que ct = 0 ou ct= 180°, cos a = ±i. Considérons premièrement le cas de a = 0. On aura alors cos ß = cos a = -f- 1 , k = 0 , k = 1 , ce qui donne, en vertu de la formule (9) cos 0 = cos a = 1. Par conséquent l’axe Oz reste vertical. Les valeurs de df dep dt ’ dt deviennent indéterminées ; mais leur somme, en vertu de l’é- quation ndt = dep -H cos Qdip , et de cos 0=1, sera constam- ment égale à n; donc ip -+- çp = ni , ce qui prouve que la rotation est uniforme. Dans le cas de cosa = — 1, il se présente deux circon- stances: ^ n - “> 1; on aura, comme précédemment, ' 4 AMçjy^ cos ß — cos a, k = 0, k = 1 et par suite cos 0 = cos ‘ •*“ C C0S “ S1" \25j ' Ces formules, qui s’accordent avec celles de la Mécanique de Poisson, montrent; 1) Que l’angle 0 varie très peu, et revient à sa valeur pri- mitive après une période de temps; A An Cn 2) Que les parties périodiques de tp et de cp sont très pe- tites en comparaison des termes proportionels au temps, et par conséquent les angles tp et cp varieront à peu près uniformément. 3) L’angle cp est de même signe que n, et tp de signe con- traire. 4) L’angle ip varie très lentement comparativement à 180°. Ainsi n—£ r d 'og Ih (w) d[oSH(wi)-] 1 L dv dw J ’ 4'-f, ['P1-'F1(°) + ,P2 - 'P2(c0], cp =(n"-an)pt—el — n"= 2e. feos2 i- _ sjn* L L 2 dv 2 dw J H est facile de s’assurer que ces formules s’accordent avec celles qui on été trouvées par M. Tissot 6), pour le mouve- ment d’un point pesant sur une sphère. Quand ft0 = 0 ou sin m = 0 c.-à-d. quand la vitesse ini- tiale est nulle, ou qu’elle est dirigée dans le plan zOzÿ on a l — 0, et par suite 2 = 0, ÿ=0, c.-à-d. que le centre d’oscillation ne sortira pas du plan pri- mitif zOz . La supposition de fl0 = 0 donne encore (dd\ \i) -yVsG-co •«); c’est l’équation connue pour déterminer les oscillations planes du pendule simple. On aura dans ce cas /c2 : o=1, 6 = cos oc, c= 1, 1 — cos a . 2 a , >■> 2 « = sin — > k = cos l/l 2 2 2 sin am (pv) = ± 1 , pv — K, cos Ö = cos coatn d’où l’on tire KD ■ cos a sin coatn . 6 a sin — = sin — - sin coatn M — Kl) cos am KD- KD A am » j La durée d’une oscillation entière sera 9 6) Journal de Mathématique de M. Liouville T. XVII. 135 Bulletin physico - mathématique 136 Dans le cas de sin m = 0, on aura /dj^j 2 = n02 -h ÿ (cos 0 — cos a). Si S «A>2^ i C0SCt 2f>~ ’ on devra poser a=l, 6 = cos a ce qui donne sn „ 2g c= i , Zi2 = sin2 « . «V. r ' S sin sin am [pz) = ± — w— » cosO = cos2am (/-ht) -h ^cosk sin2am(/-HT)V/y> Et lorsque = 4/c2 cos2 am (/ -h r) V • M02 ^ . cos a ^ — <. — 1, 2 g on aura «A»2 a = 1 , 6 = — 1 , c = -TT- cos a 2g f= ! , ,, = ViU . 2 a «î0* 1 8 \ 2 4g } sin2 -x — l — 2 4g . . « sin am [pz) = ± sin — > cos 0 = cos 2 am p ((+t) — sin2amp (t -Hr) = 1 — 2 sin2amp (/-ht), . 0 . sin — = dt sin amp (/ -H t). Z On doit prendre le signe -h ou — dans les expressions de sin am (pz) et de sin > suivant que l’angle m sera 0° ou dO 180°. Pour déterminer — on a ('(lt ) = -+■ y tsit'2 j - sin 2amp [t -h t)]. Cette valeur ne peut devenir nulle, le mouvement sera donc révolutif. Le 2 avril 1855. 6. Elemente der Bahn des Cometen 1 853. 1. NACH DEN PuLKOWAER BEOBACHTUNGEN BE- RECHNET VON 1)r. Lindeloef, MITGETUEILT von OTTO STRUVE. (Lu le 27 avril 1855.) Der Comet, dessen Bahn den Gegenstand der nachfolgenden Mittheilung bildet, ist derselbe, der in Russland zuerst von H. Schweizer am 8. März 1853, aber in Rom schon zwei Tage früher von II. Secchi entdeckt wurde und über dessen Erscheinung ein vorläufiger Bericht im XI. Bande des Bulle- tin de la Classe physico-mathématique No. 21 von mir gegeben ist. Die Aehnlichkeit der Elemente, welche von Hrn. Linde- loef und mir gemeinschaftlich aus den ersten 7 Tage umfas- senden Pulkowaer Beobachtungen dieses Cometen abgeleitet waren, mit denjenigen, welche Halley für den grossen Co- meten von 1664 — 65 gefunden hatte, veranlasste mich damals die Vermuthung auszusprechen, dass die beiden Cometen identisch seien, eine Vermuthung, die auch von mehreren an- deren Astronomen getheill ist. Da die Pulkowaer Beobachtun- gen überhaupt nur einen Zeitraum von 24 Tagen umfassen und auch die andern Europäischen und Nord-Amerikanischen Sternwarten nicht erheblich längere Beobachtungsreihen auf- weisen konnten, so musste die Bestätigung jener Vermuthung vorzugsweise von der Hinzuziehung derjenigen Beobachtun- gen erwartet werden, welche auf der südlichen Hemisphäre angeslellt waren, ehe der Comet über unserm Horizonte er- schien, und auf die mit Bestimmtheit gerechnet werden durfte, da der Comet in jener früheren Periode unzweifelhaft und zwar recht glänzend dem blossen Auge sichtbar gewesen sein muss. Anhaltend trübes Weiter scheint aber vornehmlich das Bemerken und folglich auch das Beobachten dieses Cometen durch die Astronomen am Cap der guten Hoffnung und auf andern südlichen Sternwarten in jener frühem Periode ver- hindert zu haben, so dass die Rechner genöthigt waren, sich mit der nur einmonallichen Beobachtungsreihe von der nörd- lichen Halbkugel zu begnügen, aus der sich natürlicherweise über die Ellipticität der Bahn nur eine verhältnissmässig un- sichere Bestimmung ableiten liess. Andererseits erschien es nicht als unmöglich, dass sich schon Andeutungen über die Ellipticität der Bahn aus den durch zwei ein halb Monate un- ter besonders günstigen Umständen fortgesetzten Beobachtun- gen des Cometen von 1664 ergeben würden, wenn diese Beobachtungen und namentlich die mit der grössten Sorgfalt und Regelmässigkeit von Hevelius angestellten, einer stren- gen, den neuen Hiilfsmitteln der Wissenschaft entsprechenden Reduction und Berechnung unterworfen würden. In der Hoff- nung, dass inzwischen jene von der südlichen Halbkugel er- warteten Beobachtungen eintreffen würden, beschäftigte sich Hr. Lindeloef zunächst mit der zuletzt angeführten Aufgabe und wir verdanken diesem Umstande zwei vortreffliche Ab- handlungen, von denen die eine unter dem Titel: lieber die Verbesserungen und die Genauigkeit der von Hevelius mit sei- nem grossen Sextanten gemessenen Sternabstände im December 1853 der Akademie vorgelegt, die andere unter dem Titel: De orbita cometae qui anno 1664 apparuit, im vergangenen .labre in Helsingfors publicirt ist. In letzterer Schrift zeigt der Verfasser dass die Halley’sche Rechnung schon so strenge gewesen ist, dass die neuere auf genauere Datis be- gründete Arbeit, keine erhebliche Veränderungen in den Re- sultaten ergeben hat und dass die zahlreichen, durch 21/2 Mo- nate fortgesetzten Beobachtungen von 1664 — 65 sich am 137 de lMoadémie de besten durch eine etwas hyperbolische Bahn darstellen las- sen, folglich durchaus keine Anzeichen einer merklichen El- lipticität in sich tragen. — Wir müssen daher, wie es auch schon die HH. Hartwig in Leipzig ( Astron Nadir. XXXVII , 408) und Hornstein in Wien ( Astron . Nadir. XXXV 111, 100) in ihren Arbeiten über die Erscheinung von 1853 angedeu- tet haben, die Hoffnung, die Identität der beiden Cometen gegenwärtig nachweisen zu können, aufgeben und sind sogar durch die Genauigkeit, mit der sich alle Beobachtungen durch eine Parabel darstellen lassen, gezwungen, die beiden Him- melskörper für nicht identisch zu halten. Die zuletzt genannten beiden Astronomen legten ihren Rech- nungen alle bis zur Publicirung ihrer respectiven Arbeiten bekannt gewordenen Beobachtungen zu Grunde. Die am Pul- kowaer Refractor von mir erhaltenen Bestimmungen konnten aber von diesen Rechnern nicht benutzt werden, weil die Oer- ter der bei denselben gebrauchten Vergieichsterne erst nach Abschluss ihrer Rechnungen bestimmt werden konnten. Diese Bestimmung besorgte Hr. Sabler im Winter 1853 — 54 am hiesigen Repsold’schen Meridiankreise. Sobald dieselbe be- endigt war, tbeille ich sämmtliche Beobachtungen, sowohl des Cometen wie der Vergleichsterne, Hrn. Linde loef mit, der die Reduction derselben freundliehst übernommen hatte. Vor kurzem erhielt ich nun von letzterem die von ihm mit meisterhafter Sorgfalt und Umsicht über diesen Gegenstand ausgeführten Rechnungen, die er auch auf eine sich möglichst streng den Pulkowaer Beobachtungen anschliessende Bahn ausgedehnt hat, zugesandt. Die Ergebnisse dieser Rechnun- gen sind in einem Schreiben enthalten, das ich hier im Aus- zuge der Akademie vorzulegen die Ehre habe. Besonders er- freulich ist mir dabei die Genauigkeit gewesen, mit der sich alle meine Beobachtungen durch die berechnete Bahn haben darstellen lassen. In der That war bei dem grossen scheinba- ren Durchmesser des scheinbar kernlosen Cometen in der ersten Periode seiner Sichtbarkeit und später wegen seiner durch Mondschein, Dämmerung und Entfernung vom Perihel und von der Erde bedingten Lichtschwäche, nicht auf eine grosse Genauigkeit der Positionen mit Sicherheit zu rechnen. Von den 11 in Pulkowa erhaltenen Positionen des Come- ten sind die von März 13, 19, 20, 30, April 2, 3 auf beob- achtete Differenzen der Rectascension und Declination, die andern von März 15, 18, 20, 30, April 4, G auf mikrometri- sche Verbindungen durch Positionswinkel und Distanzen zwischen Comet und Vergleichstern erhalten. Am 30. März ist eine doppelte Reihe Beobachtungen gemacht worden, aus denen später das Mittel gezogen, das in der Rechnung ange- wandt ist. Bei den Beobachtungen März 15, 19 und 20 konnte ich die zweite 207malige, bei allen übrigen Beobachtungen aber nur die schwächste 138malige Vergrösserung unsres Refractors anwenden. Die mittleren Oerter der Vergleich- sterne, wie sie nach Lindeloefs Rechnung aus Sablers Beobachtungen folgen, sind, nebst Angabe der Tage, an wel- chen die einzelnen zur Ortsbestimmung des Cometen benutzt worden, in folgendem Verzeichnisse enthalten. Saint-Pétersbourg'. Bezeichnung des Vergleichslerns Grösse AR. med. 1853,0 Deel. med. 1853,0 Beobach- lungstag a (9) kh 40m 26*57 - 3°29'56"6 Marz 13 b (9) 38 58,51 — 0 57 59,0 — 15 c (9. 10) 36 29,16 -4- 1 48 10,3 — 18 d c (8. 9) 36 29,51 -+- 1 44 47,1 d = XV. IV. 754 (8) 34 32,73 •+- 2 42 20,2 — 19 e — XV. IV. 750 (8. 9) 34 31,30 -4-3 31 4,7 - 20 f (9. 10) 33 18,42 —4- 7 25 23,4 — 26 y (9. 10) 32 22,83 -4— 9 12 45,1 — 30 h = W. IV. 672 (8) 30 57,60 -4- 9 20 35,5 — 30 i (10) 33 24,71 -+- 10 33 56,7 April 2 k (9) 31 9,07 -4- 10 58 17,4 — 3 l (9. 10) 31 33,71 -4- 11 18 28,3 — 4 m — c 2 Tauri (6. 7) 31 52,47 -4-11 54 16,7 — 6 = \V. IV. 694 Der Stern ad c wurde von Hrn. Sabler beobachtet, weil es anfangs zweifelhaft erschien, dass der Stern c selbst am Meridiankreise beobachtet werden könnte. Da dieses später gelang, so ist die Bestimmung von ad c in Hrn. Lindeloefs Rechnungen nicht benutzt worden. Hr. Lindeloef spricht sich über seine Rechnungen und deren Ergebnisse in seinem Briefe folgendermaassen aus : Zuerst wurden die von Hrn. Sabler beobachteten Positio- nen der Vergleichsterne auf das mittlere Aequinoctium 1853,0 reducirt und aus den verschiedenen Bestimmungen für jeden Stern das Mittel genommen, indem ich die Gewichte der ein- zelnen Beobachtungen den beigeschriebenen Bemerkungen Hrn. Sablers über die Genauigkeit derselben möglichst an- zupassen mich bemühte. Aus den so erhaltenen mittleren Oertern der Vergleichsterne wurden dann die scheinbaren Oerter derselben für die Zeiten der Beobachtungen des Co- meten abgeleitet. Einige von den Vergleichsternen mögen wohl in Weisse s Catalog Vorkommen, wodurch ihre eigenen Bewegungen hätten abgeleitet werden können; dies ist jedoch in Ermangelung des erwähnten Catalogs nicht geschehen — eine Vernachlässigung, die übrigens kaum zu erwähnen ist, da das ganze Zeitintervall, in welchem die eigene Bewegung jetzt unberücksichtigt bleibt, nicht mehr als 2/3 Jahr beträgt. Die Cometen -Beobachtungen selbst habe ich nach der Me- thode der kleinsten Quadrate vollkommen streng behandelt. Die stündliche Bewegung sowie die Horizontal -Parallaxe des Cometen erhielt ich aus einer mit Ihren Elementen berechne- ten Ephemeride. Für die Refraction benutzte ich die von Bessel im I. Bande seiner Astronomischen Untersuchungen gegebenen Formeln und Tafeln. Sowohl die Refraction als die Parallaxe sind jedesmal für mehrere (wenigstens drei Zeit- momente berechnet worden und ihr Betrag für jede einzelne Beobachtung daraus durch Interpolation bestimmt. Hier folgt eine Zusammenstellung der gefundenen wahren geocenlri- schen Oerter des Cometen : B&illetf n pfsysieo » mathématique 13» Mi til. Zeit Wahre geocentrische in Pulkowa Alt. Decl. März 13 Sh 34m SS-5 70° 13' 29)'l — 3° 25' 36?7 — 15 8 35 21 09 43 50,7 — 1 3 19,7 — 18 8 21 29 09 9 20,0 4- 1 52 20,3 - 19 7 40 15 69 0 23,4 4- 2 41 44,8 - 20 7 47 36 68 51 56,4 4- 3 29 30,5 - 26 8 5 45 68 17 3,6 4- 7 20 39,9 - 30 8 38 31 68 4 32,4 4- 9 17 20,9 A prit 2 8 47 23 67 59 32,7 4-10 31 8,5 - 3 8 51 10 67 58 37,1 4-10 53 37,2 - 4 8 51 3 07 57 57,6 4- 11 15 8.6 - 6 9 8 0 67 57 20,3 4-11 55 47,8 Da schon mehrere Rechner , namentlich II a r twi g und Hornstein, mit Benutzung aller vorhandenen Beobachtungen die Bahn des Cometen bestimmt haben, so schien eine wegen der jetzigen eilf neuen Beobachtungen wiederholte vollstän- dige Bearbeitung desselben Gegenstandes nicht der Mühe werth zu sein, zumal da das wichtigste Interesse einer sol- chen Arbeit, die Hoffnung eine Identität mit dem Cometen von 1664 nachweisen zu können, einerseits durch die Bahn- bestimmungen der genannten Herren, andererseits vielleicht auch durch meine Reduction der Hevel’schen Beobachtun- gen schon vernichtet worden ist. Weil es aber meine Schuld gewesen ist, dass diese Ihre Beobachtungen nicht früh genug zur Kenntnis« der Astronomen gekommen sind, um auf die Bahnbestimmung des Cometen ihren gehörigen Einfluss zu üben, wollte ich dadurch eine Art von Satisfaction geben, dass ich auf Ihre Beobachtungen allein eine selbständige Bahnbeslimmung begründete. Die Sache wurde damit ange- fangen, dass ich die Beobachtungen mit H ornsteins Elemen- ten [Asiron. Nadir. XXXVIII , 160) verglich, wobei sich fol- gende Differenzen herausstellten: Beob. — Rechn. da dd März 13 - l"3 4- 0 ','l — 15 — 0,7 — 3,7 — 18 - 4,9 — 4 3 — 19 — 0,6 - 3,2 — 20 — 3,0 -4,8 — 20 - 0,7 4- 1,0 — 30 - 9,5 - 8.0 April 2 — 8,6 -2,0 — 3 - 4,9 -2,1 - 4 — 3,9 — 0,3 — 6 — 12,1 -2,7 ) Die Constanz der Zeichen dieser Abweichungen ist eine auffal- lende Erscheinung, welche wiederum darauf hindeutet, dass verschie- dene Beobachter auf verschiedene Weise das Centrum einer grosseren Scheibe auffassen, jeder einzelne Beobachter aber an verschiedenen Abenden nahezu auf gleiche Weise. Auf solche constante Schalzungs- unterschiede müsste wohl mit mehr Sorgfalt, als wie es bisher bei den meisten Bahnbestimmungen von Cometen geschehen ist, Rücksicht genommen werden. 0„ S. Um die wahrscheinlichste Parabel zu finden, d. h. diejenige, für welche die Summe der Quadrate der übrigbleibenden Un- terschiede Vcos2Sda2 -+- ddz zw ischen den beobachteten und den berechneten Oertern ein Minimum wird, suchte ich für jede Beobachtung die zwischen den geocentrischen Coordina- ten a, d und den Elementen der Bahn T, q , i, Q , co [a be- zeichnet hier dütanlia perihelii a nodo, i die Ergänzung der Neigung zu 180°; T, q , Q haben ihre gewöhnlichen Bedeutun- gen) stattfindenden Diflerenlialcoefficienten und bildete somit folgende Bedingungsgleichungen aus den Rectascensionen: cos d da. = — 0,1131 =4-0, 2510dT4-0, 4250 d?4-9,4270dt-M,>,8148d^— 9, 8118dw — 9,8 450=4-0, 2298 » -4-0,3908 » -4-9, 3812 » 4-9, 8087 » —9,8046 » —0,6900=4-0,2029 » -4-0,3392 » -4-9,3101 » 4-9,8003 » —9,7900 » — 9,7777=4-0,1951 » 4-0,3482 » 4-9,2964 »4-9,7982 » —9,7938 » — 0,4763=4-0,1878 » 4-0,3372 » 4-9,2764 » 4-9,7961 » —9,7918» — 9,8415=4-0.1519 » 4-0.2820 » 4-9,(078 »4-9,7878 » —9,7836 » —0,9720—4-0,1325 » -4-0,2530 » 4-9 ,1033 » 4-9,7848 » —9,7804 » —0,9271 =-4-0, 1204 » -4-0,2349 » -4-9,0576 » -4-9.7830 » —9,7793 » — 0,6823=4-0, li 59 » 4-0,2291 » 4-9,0430 » 4-9,7828 » —9.7787 » — 0,5827=4-0,1124 » -4-0,2240 » -4-9,0287 »4-9,7824 » — 9,7786 » -1,0733=4-0,1043 » -4-0,2137 » 4-9,0003 »-4-9,7820 » —9,7777 » aus den Declinationen : d8 = 4-9,0000=— 0,4267dJ— 9, 7448 4-0, 0421 di— 9,0151 (1^4-9,8067 dw —0,5082=— 0,3369 » —9,7328 » 4-0,0073 » —9,5146 » 4-9,7436 » —0,6335=— 0,2015 » —9,7097 » 4-9,9584» —9,3031 » -4-9,0589 » —0,5031 =— 0,2323 » —9,7014 » 4-9,9427» —9,3131 » 4-9,6335 » —0,6812=— 0,2037 » —9,6931 » 4-9,9207 » —9,2004 » 4-9,6089 » 4-0,0000=— 0,0485 » — 9,6422 » 4-9,8346» —8,9093 » 4-9,4800 » —0,9031 =— 9,9600 » —9,6115 » 4-9,7762» —8,5858 » 4-9,4113 » —0,3010=— 9,9001 » —9,5902 » 4-9,7340» —8,1672 » 4-9,3670 » —0,3222=— 9,8813 » —9,5837 » 4-9,7200» —7,8935 » 4-9,3337 » —9,4771=— 9,8629 » —9,5771 » 4-9,7064 » —7,2224 » 4-9,3407 » -0,4314=— 9,8277 » —9,5649 » 4-9,6790 » 4-7,9858 » 4-9,3167 » Hier muss bemerkt werden, dass in diesen Bedingungs- gleichungen nicht die Zahlen selbst, sondern ihre Briggischen Logarithmen gegeben sind, und dass die Correctionen der Elemente als in folgenden Einheiten ausgedriickl gedacht w erden : dT in 0,001 Tag dq » 0,00001 der mittl.Entf. der Erde von der Sonne. di \ dQ u r da ) Bei der weitläuftigen Ableitung der Diflerentialcoefficienten, wo für einen einzelnen Rechner, der grössten Sorgfalt unge- achtet, sich möglicherweise Fehler einschleichen können, ist eine Prüfung derselben durchaus nothwendig. Ich habe eine solche dadurch bewerkstelligt, dass ich mit beliebig abgeän- derten Elementen den Ort des Cometen in der ersten und der Mi letzten Beobachtung berechnete und auf solche Art mich un- mittelbar überzeugte, dass diese hypothetischen Aenderungen der Elemente in der That solche Aenderungen des geocentri- schen Orts bewirkten, wie aus den Differentialcoefficienten hervorging. Die Bedingungsgleichungen wurden nun nach der Methode der kleinsten Quadrate behandelt und führten auf folgende Endgleichungen (die Coefficienlen sind hier wieder Briggische Logarithmen): — 1,43886 = -f- 1,69390 dT-+- 1,60885 dq — 0,09260 di -+- 1,11740 dÇl — 1,21431 (iw — 1,88745 = -4- 1,60885 » -+- 1,68744 » -+-8,79518 » -+-1,16616 » —1,19418» — 1,45834 == — 0,99260 » -+-8,79518 » -+- 0,83027 » — 9,45576 » -+-0,32201 » — 1,42109 = -+- 1,11740 » -t-1,16616 » — 9,45576 » -+- 0,66783 » — 0,69487 » -+- 1.28834 = — 1,21431 » —1,19418 » -4-0,32201 » — 0,69487 » -4- 0,76290 » denen durch nachstehende Werlhe der Unbekannten Genüge geleistet wird: dT =— 12,077 dq = -i- 25,724 di - — 03,01 dQ = -4-100,59 da 147,70 Hieraus ergiebt sich als die Wahrscheinlichste Parabel T — 1853, Febr. 24,02979 mitll. Berl. Zeit n — 153° 43 32^8 t mittl. Aequin. Q = 09 35 45,01 1853,0 180° — i— 20 10 11,2 lg ? = 0,0383740 Die übrigbleibenden Fehler sind: Reob. — Rechn. Cos 8da. d& März 13 — 1,1 — 0"9 — 15 -4-0,4 — 1,5 — 18 -2,4 -4- 0,0 - 19 —4- 2,2 -4- 2,0 - 20 -+- 0,3 -4-0,6 - 26 -4-4,6 -4— 0,8 — 30 -3,2 -4,7 April 2 -1,6 0,0 — 3 -+- 2,1 - 0,6 - 4 -4- 3, 3 -4-0,8 — 6 -4,5 -2,6 woraus sich der wahrscheinliche Fehler im Orte des Come- ten für jeden einzelnen Beobachtungstag zu 2,87 ergibt. Es zeigt sich demnach keine merkliche Spur einer Abwei- chung von der Parabel. 142 Obgleich die Zabi der von uns zu Grunde gelegten Beob- achtungen verbal tnissmässig gering ist, berechtigt doch die in der Kleinheit der übrigbleibenden fehler sich offenbarende Genauigkeit derselben uns vollkommen zu der Behauptung, dass unsere Bahnbestimmung dieses Cometen wenigstens ebenso viel Vertrauen verdient, wie irgend eine andere, die bis jetzt bekannt gemacht ist. Zuletzt mag noch erwähnt werden, dass ich bei der ganzen Bechnung den Nautical Almanac benutzt habe. IT O T 3 S. 7. UebER EIN SCH WEFELRKIC1IES TüFGESTEIN IN der Thalebene von Dyadin; vom Akademi- ker AB1CH. (Lu le 22 juin 1855.) In 50 Werst westlicher Entfernung von der Stadt Bayazid, jenseits des Ilöhenzuges, welcher einen Theil der Wasser- scheide zwischen den Zuflüssen des Araxes und Euphrat bil- det, wird die von flachen Erhöhungen durchzogene Hoch- ebene von Dyadin erreicht, an und auf welcher sich das Quellengebiet des Muradlschai, des östlichsten Zuflusses des Euphrat, befindet. Der Grundbau dieser Tbalebene von Dyadin wird durch tertiaire Kalk- und Mergelschichten vermittelt, die hier die Kreideformation überlagern und wie diese von dunkelgrünen Labradorgesteinen und kalkspathreichen Mandelsteinen viel- fach durchbrochen und dislocirt erscheinen. Die geognostischen Oberflächenverhältnisse dieser hoben Thalebene des Muradlschai werden wesentlich bestimmt durch die Ablagerungen, welche von der einstigen Thätigkeit der grossen vulkanischen Eruptivsysteme ausgegangen sind, die an der Begränzung jener Ebene Theil nehmen. Von besonderer Bedeutung ist in dieser Beziehung das Trachytsystem des Ag-Dag, welches mit seiner imposanten, an die Formen des Alagéz erinnernden Gebirgsmasse im Westen des Muradlschai das Sandschak von Dyadin von dem- jenigen von Melasgert trennt. Die noch im Spätsommer mit Schnee bedeckten Höhen dieses Bergsystems sprechen für seine bedeutende absolute Höhe und die auf seinen unteren Abhängen zerstreuten grossen Eruplionskegel verrathen die wahre Natur und Beschaffenheit des Gebirges. Ein Gleiches gilt von dem in südöstlicher Hirhlung der vorgenannten Ebene anliegenden Systeme des Tenderlii odm Tanturek (Kohlenpfanne im Armenischen). Die doleritischen und basaltischen Laven, welche von die- sen ehemals thätigen Herden der Vulkanität aiiMregangcn sind, haben im Osten der vorgenannten Euphrat - Araxes - 54 as.>er- scheide einen bedeutenden Theil der Ebene von Bayazid be- deckt und westlich von derselben die compakten .Massen au>- <ïe l’Aeadlémle «Se Salait • Pétersïioosrg-. Bulletin physico - mathématique \nn 143 gebreitet, in welche der Muradtschai Thalschluchten von 50 bis GO Fuss Tiefe eingeschnitten hat. Eine geognostisch, auf das Engste mit diesen basaltischen Laven verbundene Trachytluf - Ablagerung scheint die vor- herrschende Horizontalitäl des Bodens des oberen Murad- tscbaUThales ganz besonders vermittelt zu haben. Alle die vorgenannten Bildungen durchsetzend, findet sich auf dem rechten Ufer des Muradtschai in der Entfernung von einigen Wersten von der Stadt Dyadin ein vielverzweigtes System von Thermen, die sich eben so durch hohe Tempera- tur von 40 bis 42,7° R., wie durch die Menge des kohlensau- ren Kalkes auszeichnen, den diese Wasser noch immer ab- setzen. Umfangreiche und über weite Räume verbreitete Kalk- bildungen, deren Oberfläche mit sanft gerundeten Erhöhungen bedeckt ist, deuten längs des Ufers des Muradtschai auf früher daselbst im grössten Maassslabe Statt gehabte steinbildende thermale Wirkungen, als deren letzte Reste die jetzigen heis- sen Quellen zu betrachten sind (5912 par. F. über d. M.). Die natürliche Ueberwölbung des Flusses auf eine Er- streckung von 25 bis 30 Faden Länge durch Travertin -Mas- sen, unter welchen der Fluss im Stollenartigen Kanäle ab- fliesst, schliesst sich diesen Bildungen aus unbekannter Ver- gangenheit als eine besondere Merkwürdigkeit an. Das Wasser der alkalischen Quellen von Dyadin steht un- ter dem Einflüsse einer starken Kohlensäure - Entwicklung und besitzt eine sehr geringe Beimengung von Schwefel wasser- stoffgas. In der Nähe der sonderbaren Dom- und Kegelför- migen Travertinbildungen, welche durch die Thätigkeit der Quellen von Dyadin hervorgerufen worden, tritt aus zahlrei- chen Vertiefungen und spaltenartigen Oeflnnngen des aus po- rösen kalkigen Tufen gebildeten Bodens das Gemenge einer grösstentheils Kohlensäure und Stickstoff enthaltenden Luft hervor, die sich im Zustande einer bedeutenden Spannung befindet und nur sehr wenig Schwefelwasserstoff enthält. Ueberall, wo man in der Nähe solcher Spaltungen und Oetfnungen in den lockeren Tufboden eindringt und tiefere Gesteinsschichten blosslegt, findet man dieselben erfüllt mit fein eingesprcnglem Schwefel, der dem weissen, hier gröss- tentheils aus amorphem oder feinkörnigem Gyps bestehenden Gestein eine leichte gelbliche Färbung ertheilt. Mehrere von verschiedenen Punkten jener Oertlichkeit ent- nommene Handstücke dieses schwefelreicben Tufgesteins, die ich in meiner Sammlung bewahre, haben mir Gelegenheit zu einer genauen Bestimmung der Schwefel- Menge gegeben, welche das Tufgestein enthält. In der mit Lit. A. bezeichneten Probe ergab ein Destilla- tionsversuch in der Porcellanretorte folgende Resultate: I. Flüchtige ausgelriebene Bestandtheile . . . 34.28° 0 II. Schwefelfreier Rückstand von lockerer und poröser Beschaffenheit, grösstentheils aus wasserfreiem Gypse bestehend 65,72 » Die flüchtigen Bestandtheile verhielten sich wie folgt: Wasser mit Schwefelwasserstoff 15,69% Mit dem Wasser übergegangener feinzertheil- ter Schwefel 1,38 » Reiner in der Vorlage zusammengeronnener Schwefel 17,21 » 34,28% Der aus der Probe Lit. B. auf gleiche Weise abgetriebene reine Schwefel betrug ebenfalls 17,89% vom angewendeten Gestein. Das bei der Erhitzung des Letzteren mitentweichende Was- ser entspricht dem Wassergehalte des Gypsreichen Gesteins, welches auf das Innigste von feinzertheiltem Schwefel durch- drungen ist. Die Anwesenheit dieses chemisch gebundenen Wassers erleichtert die Zersetzung und die gypshaltige Be- schaffenheit des porösen Gesteins gestattet somit eine völlige und rasche Austreibung des Schwefels. Das Schwefel führende Tufgestein von Dyadin verhält sich in vieler Beziehung dem sicilianischen , so wie demjenigen analog, welches im Kirchenstaate bei Baccano, Latera und Monte migliore auf Schwefelgewinnung benutzt wird. Es leidet keinen Zweifel, dass man Behufs der letzteren hei Dyadin mit denselben einfachen Vorrichtungen ausreichen würde, mit deren Anwendung der Schwefel aus den schwe- felreichen Tertiairbildungen in Sicilien ohne Hülfe von be- sonderem Brennmaterial ausgeschmolzen wird. In den bau- chigen, conisch verjüngten, und unten mit einem tiefen Heerde versehenen Oefen bewirkt einmalige Entzündung der schwefelhaltigen Massen in der unteren Region des Ofens, bei möglichst verringertem Luftzutritt, ein langsames Fort- brennen, dem zu Folge der ausschmelzende Schwefel in den unteren Heerd tropft und von Zeit zu Zeit abgestochen wird. Der Schwefelreichthum des Tufgestein aus der Nähe der heissen Quellen bei Dyadin ist durch das Vorstehende ausser Zweifel gesetzt, und die geologischen Verhältnisse der Gegend machen es sehr wahrscheinlich, dass die Wirkungssphäre der Bedingungen, welche die Schwefel mengen in die Tufe der Quellenumgebungen bei Dyadin geführt haben, eine über die Tufebene des oberen Muradtschai weit verbreitete gewe- sen ist. Auf diese Gründe gestützt, glaube ich das Vorkommen des Schwefels bei Dyadin als einen unter den jetzigen Zeitumstän- den besonders wichtigen Gegenstand bezeichnen und auf den Werth der Resultate hinweisen zu dürfen, welche eine spe- cieller zu erneuernde Untersuchung der angedeuteten Gegend, zumal in Verbindung mit an Ort und Stelle vorzunehmenden Extraktionsversuchen des Schwefels jedenfalls verheisst St. Petersburg, den 23 Juni 1833. Émis le 6 septembre 1855. 100,00°/° A? 522. BULLETIN Tome XIY. JW 10. DE LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE t ” DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SUIT. FÉTERSBOlIHG.ÿ Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMiiTerb llpau-ieuin), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à Al. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 7. Action des chlorures métalliques sur l'iodure de plomb. Engelhardt. NOTES. 8. Sur .un nouveau planimètre. Bouniakovsky. BULLETIN DES SÉANCES. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. MÉMOIRES. 7. Ueber die Einwirkung der Culormetalle auf Jodblei; von A. ENGELHARDT. (Lu le 1 0 août 1 855.) Eisenchlorid und Kupferchlorid wirken auf Jodkaiitim ganz ebenso ein, wie die entsprechenden Eisen- und Kupferoxyd- salze, d. h. sie scheiden Jod aus. Da ich diese Reaction genauer studiren wollte, besonders um zu sehen, ob eine ähnliche Ausscheidung von Jod statt- findet bei der Einwirkung anderer, den Formeln M1 2C13 und MCI2 entsprechender Metallchloride auf Jodmelalie, so un- tersuchte ich die Einwirkung verschiedener Chlormetalle auf Jodblei und einige andere Jodmetalle. Ich habe das Jodblei deshalb gewählt, weil dasselbe, so wie auch das Chlorblei, durch sein charakteristisches Aeus- sere und durch seine Schwerlöslichkeit selbst ohne Analyse leicht erkennbar ist. Meiner Meinung nach ist es beim Stu- dium einer Reaction am besten, mit dergleichen charakte- ristischen Körpern zu thun zu haben, weil dadurch die Ar- beit bedeutend erleichtert wird und in kürzerer Zeit voll- endet werden kann. Aus meinen Untersuchungen ist zu ersehen, dass nur das Eisenchlorid und Kupferchlorid das Jod aus den Jodmetallen ausscheiden ; die übrigen Metallchloride (M'Cl3 und MCI ) aber scheiden, gleich den Metallchlorüren, kein Jod aus den 7 O Jodmetallen aus, sondern geben mit Jodblei z. B. folgende Reactionen : PbJ -+- MCI = PbCl -f- MJ. 3 PbJ -+- M2CI3 = (PbCl)3 -+- M2.!3. 2 PbJ -+- MCI2 = (PbCl)2 -4- MJ2. Wenn das Jodblei aber im Ueberschusse vorhanden ist, so bildet sich nicht Chlorblei, sondern Verbindungen nach der Formel Pb (J^Cl-r) [woï< 1 und i/8,93% und bei B 59,35%. Aehnliche Nadeln erhält man beim Vermischen einer heis- sen gesättigten Auflösung von Jodblei mit einer Auflösung von Chlorblei. Um diese gelben Nadeln von gleicher Beschaffenheit zu erhalten, muss Chlorblei immer im Ueberschusse vorhanden sein und zwar in einer solchen Quantität, dass alles Jodblei in ein gelbes Pulver verwandelt wird , ausserdem aber muss die Lösung mit Chlorblei gesättigt sein. Wenn man Jodblei mit einem Ueberschusse von Chlorblei vermischt und mit Wasser kocht, die Lösung liltrirt, die sich beim Erkalten ausscheidenden Krystalle herausnimmt, und die Flüssigkeit wieder zur weiterem Bearbeitung des Rückstandes benutzt, so kann man beinahe alles Jodblei in diese gelben Nadeln verwandeln. Die Nadeln, welche nach jedesmaligem Erkalten der Lösung erhalten werden, sind, ihrem Aeusseren nach , unter sich ganz ähnlich, und ebenso gleichen sie den Kry- stallen A und B. Die auf diese Art erhaltenen glänzenden, schwefelgelben Nadeln C und D enthielten: C — (»3.9(1% und J) — (>3,23% Blei. Die Lösung, aus der sich beim Erkalten die gelben nadelförmigen Krystalle ausgeschieden hatten, gab nach dem Abdampfen Krystalle von Chlorblei. Wenn statt Chlorblei Jodblei im Ueberschusse angewen- det wird, so muss die Lösung, aus der sich die gelben na- delförmigen Krystalle ausscheiden sollen, sehr langsam ab- gekühlt werden, weil im entgegengesetzten Falle sich auch Krvstalle von Jodblei ausscheiden. Wenn dieses geschieht, so muss die Lösung mit den ausgeschiedenen gelben Nadeln uud den Blättchen des PbJ wiederum erwärmt und ein we- nig abgedampft werden, worauf sich nachher nur gelbe na- delförmige Krystalle ausscheiden. Diese gelben Nadeln, die bei der Einwirkung des Chlor- bleis auf Jodblei erhalten werden, bestehen ans PbJ^CU', 148 in welchen x < 1 und y % 1 , y -+- x = 1 und ausserdem x % % und y % % ; so dass die Formel PbJ * CU ihren Platz zwischen PbJ2Cl2 und PbCl einnehmen wird Aus dem Bleigehalte in diesen gelben Nadeln ist zu ersehen, dass ihre Zusammensetzung sehr verschieden ist und von der Art ih- rer Bereitung abhängt , denn je mehr sich in der Lösung Chlorblei befindet, desto mehr nähert sich die Zusammen- setzung der erhaltenen gelben Nadeln dem PbCl, d. h. desto grösser ist der Procentgebalt an Blei in der erhaltenen Ver- bindung, wie dies aus dem folgenden Tableau zu ersehen ist. PbJ ’ CU. PbJW B C D A PbCl 50,05%. ..59,35%. ..63, 96%. ..03.23%.. .G8,93%.. .74,5% Pb. B steht der Formel PbJ3Cls, welche 61,09°/0 Pb fordert, ziemlich nahe. C und D der Formel PbJ4Cl4, welche 64,97% Pb fördert. A der Formel PbJ 'CP, welche 68,1% Pb fordert. Vom Lichte werden diese Verbindungen ein wenig ge- bräunt , aber ihre Zersetzung geschieht sehr langsam. Bei der Behandlung mit kaltem Wasser zersetzten sie sich nicht; selbst auch beim Sieden mit demselben verändern sie ihre Farbe nicht. Aus der Gruppe der Chlormetalle MCI untersuchte ich die Einwirkung des NaCl, BaCl, CaCI, MnCl, CoCl, NiCl, ZnCl, SnCl, AgCl, so wie auch die des 1IC1. Beim Sieden von Chlorsilber mit Jodblei und Wasser er- hält man Jodsilber und Chlorblei, wenn AgCl im Ueberschusse genommen worden war, oder gelbe Nadeln, welche den oben angeführten ähnlich sind , wenn PbJ im Ueberschusse ge- nommen worden war. Bei der Einwirkung anderer Chlormetalle aus der oben angeführten Gruppe MCI entsteht Folgendes: Das Jodblei verwandelt sich beim Sieden mit einer starken Auflösung von MCI in ein hellgelbes Pulver und löst sich theilweise auf; die fillrirte Auflösung setzt beim Erkal- ten glänzende gelbe Nadeln ab. Wird die Auflösung in ein kaltes Glas überfillrirt, so setzen sich zuerst orangegelbe Täfelchen von PbJ ab; sobald aber das Glas sich erwärmt, lösen sich diese Täfelchen wieder auf. und bei späterer Er- kaltung setzen sich nur gelbe Nadeln ab. Um diese Nadeln ganz rein zu erhalten, erwärmte ich die fillrirte Flüssigkeit so lange, bis Alles, was sich ausgeschieden und zu Boden gesenkt halte, sich wieder auflöste, und liess dann langsam erkalten ; von den dabei anschiessenden Nadeln muss man aber die Auflösung, aus der sie sich abselzen, abgiessen, ehe sie ganz erkaltet , weil sich sonst oft auch Täfelchen von PbJ ansetzen. Die erhaltenen Nadeln müssen ferner mit 1/19 de l’Académie de Sahnt - !*eters!>oiirg\ 150 einer verdünnten Auflösung desselben Cblormetalles, durch dessen Einwirkung sie erhalten wurden, abgewaschen wer- den, weil sie sich in reinem Wasser zersetzen. Die Nadeln , welche man bei der Einwirkung der oben aufgezählten Chlormetalle erhält , bilden glänzende dünne Prismen , deren Farbe bei wTeitem gelber ist , als die der oben mit A, B, C und D bezeichneten Verbindungen. Am Lichte zersetzen sie sich sehr leicht, nehmen eine schwarze Farbe an und scheiden Jod ab. Diese Zersetzung findet an derjenigen Oberfläche der Nadeln statt, welche dem Lichte zugekehrl war, und zwar findet diese Zersetzung unter di- recte!’ Einwirkung der Sonnenstrahlen schneller als am ge- wöhnlichen Lichte statt. Von Wasser werden sie, sowohl in der Kälte als auch beim Kochen damit, zersetzt, wobei sie eine orangegelbe Farbe annehmen , und Jodblei sich aus- scheidet. Wenn das gelbe Pulver oder die gelben Nadeln, welche man bei der Einwirkung des Cblormetalles auf Jodblei er- hält, mit Wasser gekocht werden, so zersetzen sie sich; es entsteht ein orangefarbenes Pulver und man erhält eine Auflösung, wrelche beim Erkalten Täfelchen von PbJ ab- setzt. Werden diese Täfelchen entfernt und die Auflösung abgedampfl, so erhält man gelbe Nadeln, welche den oben mit A bezeichneten gleichen ; werden nun diese mit einer nicht zu grossen Menge Salpetersäure erhitzt, so scheidet sich Jod ab und es bleibt Chlorblei und salpetersaures Blei- oxyd zurück. Solche gelbe Nadeln , welche ich durch die Einwirkung von NaCi auf PbJ erhalten habe, und mit E be- zeichnen will, enthielten 54,12% Pb; durch die Einwirkung des BaCl auf PbJ erhaltene Nadeln ( F ) enthielten 53,89% Pb; und durch die Einwirkung des MnCl auf PhJ erhaltene (G) 50.8°/0 Pb. Die Nadeln G zersetzen sich am Lichte viel schneller als die Nadeln E und F; eine unter augenschein- licher Absonderung von Jod durch das Licht zersetzte Menge derselben gab bei der Analyse einen Bleigehalt von 51,11%. Die auf solche Weise erhaltenen Verbindungen haben die Formel PbJ 'CP' ; in ihnen ist aber die Quantität des Jodes der des Chlores überlegen, so dass: cc > % und y < % und es steht demnach die Formel PbJ 'CP' zwischen den For- meln PbJ, welche 44,93% Pb enthält, und PbJ5Cl^, welche 56,05% Pb fordert. Der Bleigehalt von E und F kommt die- ser letzteren Formel ziemlich nahe, der von G aber der For- mel PbJ^Cl3, welche 51,78% Pb enthält. Auf diese Art erhalten wir folgende Reihenfolge von Ver- bindungen: PbJ enthält 44,93%, Pb. PbJW {.T > %, y < %) | G enthält 50, 8% Pb F » 53,89% Pb E » 54,12% Pb Von schwefelgelber Farbe; zersetzen sich sehr schnell am Lichte und nehmen eine schwarze Farbe an; zersetzen sich bei der Behandlung mit kaltem Wasser. x _i PbJ -CI- enthält 56,05% Pb. ( B enthält 59.35% Pb PbJ Cr j C » 63,96° 0 Pb (•'r< y2, > %)) D . 63,23% Pb ^ A » 68,93% Pb 4 on hellgelber Farbe; zersetzen sich am Lichte nur wenig und werden kaum merklich braun Von kaltem Wasser wer- den sie nicht zersetzt; bilden sich auch beim Kochen von G , E und F mit Wasser, wobei ein Üeberschuss von PhJ nachbleibt. PbCl enthält 74,5% Pb. (Zur Bestimmung des Bleies in diesen Verbindungen wur- den sie mit Wasser behandelt, zu welchem so lange Sal- petersäure in kleinen Dosen zugesetzt wurde, als sich Jod entwickelte. Die erhaltene farblose Auflösung wurde dann durch Schwefelsäure niedergeschlagen.) Jodblei mit kalter Salzsäure übergossen und einige Zeit damit stehen gelassen, verändert sich in ein gelbes Pulver; die Auflösung nimmt eine dunkelrolhe Farbe an und schei- det Jod aus. Beim Sieden mit Salzsäure löst sich PhJ, wie bekannt. auf2) und giebt eine röthlich-gelbe Auflösung; beim Abküh- len der Auflösung setzen sich glänzende gelbe, vierseitige Prismen ab , welche sich bei der Behandlung mit kaltem Wasser zersetzen und Jodblei ausscheiden. Diese gelben Prismen enthalten 54,07% Pb, also beinahe eben so viel, wie die Nadeln E. Auf eben solche Art wirkt Salzsäure auf Jodkalium. Wird KJ mit Salzsäure übergossen und einige Zeit damit stehen gelassen, so nimmt die Auflösung eine stark dunkelbraune Farbe an, und beim Erwärmen der Auflösung scheidet sich Jod aus. Die erhaltene gelbe Auflösung scheidet nach einer hinlänglichen Abdampfung und Erkaltung durchsichtige Kry- stalle (0 oo 0,0) von KCl ab. b) Einwirkung der Chloride M CI auf PbJ. Aus der Gruppe der Chloride M2C13 untersuchte ich die Einwirkung des Fe2Cl\ A12C13 und Cr2Cl3 auf Jodblei. Eine Auflösung von Fe2Cl3 wirkt auf PbJ eben so. wie auf KJ Beim Kochen scheidet sich Jod ab und man erhält Chlorblei und Eisenchlorür : PbJ -+- Fe2Cl3 = J H- PbCl (FeCl)2. Wenn PbJ im l Überschüsse vorhanden ist, so erhält man nicht PbCl, sondern gelbe Nadeln PbJ ’CF •>'<%. und y )> 1 2), ähnlich den Nadeln C. 2) Gmolin’s Handbuch der Chemie, 5(e Auflage, III. Hd- S. Id*. 151 Bulletisi pliysleo - mathématique 152 Aluminiiimcblorîd und Chromchlorid (erhalten durch Auf lösen der Oxydhydrate in Salzsäure) wirken auf PbJ eben so wie die Chlormetalle MCI, d. h. man erhält einen gelben Rückstand und die Auflösungen setzten beim Erkalten gelbe Nadeln ab. Die durch Einwirkung von Aluminiumchlorid erhaltenen feinen gelben Nadeln enthalten 50% Pb, sind also den Na- deln G ähnlich ; vom Lichte zersetzte Nadeln enthielten 52,30° 0 Pb Beim Kochen mit Wasser zersetzen sich die erhaltenen gelben Nadeln sehr leicht und scheiden Jodblei ab. Die Auflösung, aus welcher sich die gelben Nadeln ab- gesetzt hatten, gab, nachdem sie bis zur Syrupsdicke abge- dampft worden war, Krystalle von wasserhaltigem Alumi- niumchlorid. Die Mutterlauge von diesen Krystallen hatte eine braune Farbe und enthielt viel Jod , welches sie bei der Behandlung mit Eisenchlorid ausschied. c) Einwirkung der Chloride MCI1 2 auf PbJ. Aus der Gruppe der Chloride MCI2 untersuchte ich die Einwirkung des SnCl2 und PlCl2, so wie auch die hierher- gehörigen HgCl2 und CuGl2 auf PbJ. Kupferchlorid wirkt auf PbJ eben so, wie auf KJ. Beim Kochen scheidet sich Jod ab und man erhält Chlorblei und Kupferjodür. PbJ2 h- CuCl2 = CuJ h- (PbCl)2 -4- J. SnCl2 wirkt auf PbJ eben so, wie die Chlormetalle MCI; HgCl2 giebt bei der Einwirkung auf PbJ — HgJ2 und PbCl. PtCl2 giebt beim Kochen mit einem Ueberschusse von PbJ einen schwarzen Niederschlag und eine farblose Auflösung; die Auflösung setzt beim Erkalten gelbe Nadeln von PbJ CP, gleich denen von A ab. Der schwarze Niederschag giebt beim Kochen mit Wasser PbJ an dasselbe ab; nach fortgesetzter Behandlung mit Wasser zeigt er sich unter der Loupe in der Gestalt eines gleichförmigen schwarzen Pulvers, welches, wie es scheint, eine Verbindung von PbJ mit Pt.l2 ist, denn beim Erhitzen mit Fe2Cl3 scheidet es Jod ab , giebt einen schwarzen Niederschlag von PtJ2 und weisse Nadeln von Cblorblei. Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich also, dass die Ei- genschaft, Jod aus Jodverbindungen auszuscheiden, keine all- gemeine Eigenschaft der Chloride ist, sondern nur speciell dem Eisenchloride und Kupferchloride angehört. Andere Chloride (M2C13 und MCI2) wirken auf Jodblei eben so, wie die Chlonire MCI. Wenn man aber für die Chloride die Be- zeichnungsweise von Gerhardt und Laurent annimmt3) und alle drei Gruppen der Chlorverbindungen MCI, M2C13, MCI2 in eine vereinigt [MCI, MCI, MCI, worin v =%; — = %], 3) Laurent, Méthode de Chimie, p. 122. deren Repräsentant HCl ist, so lässt sich die Einwirkung der Chlormetalle auf Jodblei im Allgemeinen durch folgende Glei- chung ausdrücken : NC1 -+- PbJ = PbJ rCP -+- NJ * 'Clr; v — / , worin N=M oder M, oder M; und x x = l ; y -t- y =1. St. Petersburg, 2G Juli 1855. IT O T 33 3. 8. Note sur un nouveau Planimètre; par M. B O U N I A K O V S K Y . (Lu le 10 août 1855.) (Avec une planche.) Les instruments imaginés pour faciliter la mesure de la contenance des pièces de terre sur le plan qu’on en a levé, peuvent être réduits à deux espèces. Les uns , les plus simples, ne s’appliquent qu'à la détermination immédiate de l'aire d'un triangle; par Cela même ils exigent que la super- ficie de la figure qu’on se propose de mesurer, soit préala- blement décomposée en triangles; outre cette décomposition il faut, le plus souvent, mener sur le plan des lignes auxi- liaires, ou prendre certaines longueurs au moyen d’un com- pas. Cela fait, reste encore à exécuter une opération laborieuse, nommément l’addition de toutes les aires partielles trouvées. A celte catégorie d’instruments appartiennent, enlr’autres, les agromèlrcs ou échelles agrométriques imaginées par MM. Bi- bikov'), Jermakov2), Gelinski, le panloscale déjà plus parfait de John Miller 3) etc. Les appareils que nous rapporterons à la seconde espèce sont ceux qui servent à déterminer la surface cherchée, toute entière, si les dimensions de l’instrument le permettent, et de plus, quel que soit son contour, sans qu’on soit obligé de décomposer la figure en triangles. Ces machines, comme de raison beaucoup plus parfaites que les premières, sont géné- ralement connues sous le nom de Planimclres. Il existe plu- sieurs appareils de ce genre: tous sont plus ou moins com- pliqués. Le plus ancien est YArithmoplanimètre de La Lande. Beaucoup plus tard vint celui que M. Ernst présenta en 1834- à l’Académie des Sciences de Paris, et qu’il construisit d'après les idées de M. Oppikofer, ingénieur de Berne4). 1) Pjkobo4ctbo kt. npoii3B04CTBy xo3flücTBeHuoii ctjÔmkh, MeaceaaHia h niiae.i.iiipoBaiiia A. Jîo.ioTOBa; C. UeTepôypn., 1842 r. 2) HoBbiii cnocoôi. ucunc.ieuin n.iomajeii n.iauoBi, n nocTpoeuia meHHt>ixs UHcmpijMenmoes u cnocodoes , ommemu,uxcA do umucjeni/i njio- lyaôeü njunmes , cou. 77. Bapyôma; 1854. Mais tous ces appareils, quelqu’ingénieux qu’ils soient, ont d’abord le désavantage commun d’être fort compliqués, et par conséquent faciles à se déranger; de plus, leur prix élevé restreint considérablement leur usage. Ainsi, par exemple, le Planimètre de Wetli, qui n’est pas encore le plus cher, ne pourra pas être livré en Allemagne à moins de 150 à 180 florins Conv. M. (Polytechn. Journal, tome CXVI, page 427). Ceux de MM. Baranovsky et Zaroubine reviennent chez nous chacun de 75 à 100 roubles argent. On se servait aussi, pour calculer sur les plans cadastraux la contenance des terres, d’une feuille de corne demi-transpa- rente, divisée en un réseau de petits carrés contigus, qu’on appelle treillis. Mais cette méthode, quoiqu’employée quelques fois jusqu’aprésent , a des inconvéniens assez graves pour qu’on ait cherché à la remplacer par d’autres procédés. On a encore un procédé physique pour mesurer les sur- faces par la pesée. Cette méthode qui a été employée entr’- autres par M. Moritz, Directeur de l'Observatoire magnétique de Tiflis pour la détermination de la superficie de plusieurs districts des provinces du Caucase, parait présenter de grands 1a vantages dans la pratique sous le rapport de son exactitude; mais elle exige d’abord que les personnes qui opèrent soient très expérimentées, et de plus que la balance que l’on emploie soit très sensible et très exacte, qualités qui font monter très haut le prix de cet appareil. En considérant l’utilité pratique qu’oflrirait un bon Plani- mètre aux arpenteurs, il reste à désirer que cet instrument réunisse la modicité du prix à une exactitude suffisante. Je 5) Celui de Caspar Wetli dans le tome CXVI, 1850, et celui de John Sang’s dans le tome CXXII, 1851 ■ 6) Ce planimètre est décrit avec détail dans une brochure intitulée: Die Planimeter von Ernst, Wetli und It ans en, von Prof. Dr. C. M. Banernfeind. München, 1853. ci ois être parvenu à satisfaire jusqu’à un certain point à ces deux conditions par une construction bien simple, et que je crois nouvelle. La grande simplicité de construction du nou- veau Planimètre garantit déjà en quelque sorte son exactitude. Quant au prix de l’instrument, tel que je le conçois, il ne sera tout-au- plus que la moitié du prix moyen de ceux que je viens de mentionner. De plus, il a sur plusieurs d’enlr’eux un avantage assez notable, nommément la facilité et la conti- nuité du mouvement du stylet qui trace le contour de la figure. Dans mon appareil, ce mouvement ne diffère presque pas de celui du pantographe ordinaire, tandis que dans la plupart de ceux qui ont été imaginés jusqu’ici, on est obligé de combiner, en quelque sorte par tâtonnement, soit le mou- vement de rotation avec un mouvement rectiligne le long d une regle, soit deux mouvements rectilignes, pour que la pointe du traçoir parcoure les lignes qui limitent l’aire à dé- terminer. De cette manière le stylet, au lieu de parcourir le contour d un mouvement continu, décrit de petites lignes bri- sées. Certainement cet inconvénient n’a qu’une inlluence presqu insensible sur l’exactitude de l'indication finale; nean- moins il était à désirer de l'écarter, ce à quoi je suis parvenu d une manière fort simple. Au reste je dois dire que le Pla- nimètre de M. Hansen, exécuté par Ausfeld, sous le rap- port de la facilité des deux mouvements rectilignes combinés, est d’une rare perfection. Aussi, la remarque qui vient d'être faite ne saurait, en aucune manière, se rapporter à cet in- strument. Des deux planimèlres-pantographes que j’ai l’honneur de pré- senter aujourd’hui à l’Académie, l'un a été exécuté par M. Albrecht, mécanicien attaché à l’Université de St.-Péters- bourg, et l’autre par M. A. Koulakov qui s’occupe en ama- teur de la mécanique pratique. Tous les deux sont basés sur le même principe et ont les mêmes dimensions. Le premier de ces instruments a coûté, avec la boite, 30 roubles argent. Le prix du second sera un peu plus élevé, mais aussi, il aura quelques avantages sur le premier. Comme les deux plani- mètres, à quelques légères modifications près, sont absolu- ment les mêmes, nous ne donnerons ici que la description de celui qui a été construit par M. Albrecht; plus bas nous in- diquerons en quoi consiste la différence de construction des deux appareils. Le corps de l'instrument consiste en un rhombe forme de quatre règles de cuivre AB, AC. CI), BD fig. 1). unies par des charnières à leurs quatre extrémités .1. B, C. D. de façon à ce que ces règles puissent tourner librement autour des axes qui passent par les points .4, B, 0, D, comme dans un pantographe ’). La longueur commune de ces règles, prise entre les axes, est de (> pouces anglais; la largeur des regies AB, AC est de 4 lignes à peu-près: celle des deux autres CD et DB de 21 4 lignes, sur une épaisseur de ' , de ligne. Sur la partie B DC de ce rhombe repose un système compose 7) Les dimensions linéaires de la ligure I (ainsi que relies des figures 2 et 3) sont exactement lu moitié do celle:, de '’instrument. 155 If it Hot in pfiysieo - mathématique 156 1° De trois tiges de cuivre égales De, cf, eg, de 2T3öbö de pouce de longueur, unies entr’elles à charnière en e; la tige cD est jointe par un rivet à l'axe qui passe par D; quant aux deux autres ef et eg, leurs extrémités /'et g se meuvent librement dans les coulisses mn et yq, pratiquées dans les deux règles BD et CD. 2° D’une règle FG (figures 1 et 2) dont chacune des ex- trémités entre dans une pièce de cuivre ou étrier, dans lequel elle peut glisser librement; ces deux étriers rr et ss sont fixe- ment adaptés aux extrémités f et g des deux axes. Au milieu de cette règle se trouve un cadre LM (fig. 2) qui contient une roue kl de 1 pouce de diamètre, tournant librement autour de l’axe ij passant par son centre. Le plan de cette roue est perpendiculaire au plan du rhombe. Sa circonférence est di- visée en 100 parties égales; un vernier qui y est adapté donne les 12èmes parties de ces divisions. Enfin, pour mainte- nir constamment le centre de cette roue dans le plan vertical passant par les deux points A et D (fig. 1), on a employé la fourchette aßyd (fig. 2), fixée au cadre LM en a e Iß, et dont l extrémité yô glisse le long de la coulisse À,u, pratiquée dans la tige De. L’instrument repose sur quatre pieds d’acier AA, BB, CC , DD, de 5| lignes environ de hauteur. Le premier AA, qu’on peut appeler traçoir , se termine en pointe émoussée, et sert à suivre le contour de la figure dont on détermine la super- ficie; les deux pieds BB, CC' ont leurs extrémités arrondies, pour glisser plus facilement sur le papier; enfin, le troisième DD, un peu plus long que les autres, est terminé en pointe , et sert à fixer l’instrument sur le plan. Pour donner à l’appa- reil encore plus de stabilité, on emploie le poids P (fig. 3) que l’on pose sur la feuille en faisant entrer l’extrémité de l’axe D (fig. 1) dans un petit trou 1, pratiqué dans la tige métallique coudée II fixement attachée à P. Pour faire usage du Planimètre, on le posera sur la feuille du plan, préalablement collée sur une planche, et on fixera le point D comme on vient de le dire. On fera parcourir en- suite à la pointe A du traçoir AA le contour de la figure dont on détermine faire, en mettant le vernier à zéro; ce mouvement sera tout -à-fait le même que celui du panto- graplie. L’aire cherchée se trouvera directement indiquée par la roue de l’instrument: les divisions du limbe, avec le ver- nier, donneront le nombre de dessiatines et de leurs dou- zièmes parties, contenues dans la superficie de la figure. Dans le second instrument, la roue est placée sous le rhombe ainsi que sous le système des trois tiges, ce qui fait que son mouvement n’est pas géné par ces pièces. De cette manière l’appareil embrasse un champ plus considérable que le premier: l’extrémité A (fig. 1) du traçoir peut s’éloigner de 1 11 2 pouces du point fixe D ; par conséquent, la surface du plus grand cercle que mesure directement le Planimètre, est de plus de 415 pouces carrés, ce qui revient en nombre rond à 432 dessiatines, le pouce correspondant à 50 sa gènes. De plus, comme la pointe du traçoir peut être rapprochée du point fixe I) de 5l/a pouces, il s’en suit que l’instrument donne immédiatement l’aire de toute figure comprise dans la couronne formée par deux cercles concentriques de 51 2 ponces et de 11 '/2 pouces de rayon La portée du Planimètre est donc très satisfaisante comparativement à ses dimensions, et aucun autre, à dimensions égales, n’embrasse un champ aussi considérable Le rhombe, posé dans ce second instru- ment sur des pieds de plus de 2 pouces de hauteur, est com- posé de règles doubles, pour que l’appareil ait plus de fixité. Enfin, l’axe DD porte à sa partie inférieure une plaque cir- culaire en métal de près de 4-1 „ pouces de rayon, recouverte •le papier fin, bien uni, sur laquelle se meut la roue destinée à donner les résultats définitifs; de cette manière on écarte les petites inexactitudes qui pourraient résulter du mouve- ment de la roue sur une feuille de papier ordinaire, présen- tant quelquefois des aspérités plus ou moins sensibles. On fixe cette plaque sur le plan au moyen de deux ou de trois pointes, ce qui dispense de faire usage du poids employé dans le premier instrument. Telles sont les modifications ap- portées au premier Planimètre. modifications qui rendent ce second appareil d’un usage extrêmement commode. Passons actuellement au principe extrêmement simple sur lequel repose la construction des deux planimètres dont nous venons de parler. Imaginons un rhombe ABCD (fig. 4) dont chaque côté soit égal à l; admettons que ses côtés soient unis entr’eux à charnière aux sommets des angles A, B, C, D. Dans cette hypothèse la figure du rhombe sera variable, et la dia- gonale DA, théorétiquement parlant, pourra varier d’une ma- nière continue entre les limites zéro et 21. Soit cp l’angle BD A, égal aux trois autres angles ADC, CAD, DAB. Cela posé, supposons qu’il s’agisse de déterminer la surface du secteur circulaire DAE , AE étant un arc de cercle décrit du centre D avec ie rayon DA. Soit d l’angle ADE. En représen- tant cette aire par w, nous aurons: n.C-.d et comme DA — 21 cos cp. il viendra < o = 2l2cos~cp . d = C (1 -t- cos 2 euioTiiiia doit être rangée au nombre de celles dites «à mou- vement perpétuel» et qu’en conséquence il n'y a pas lieu d’en faire un rapport plus détaille. Correspondance. 31 le Vice-Président prie l’Académie de lui communiquer son opi- nion sur une corne de licorne, trouvée par les indigènes sur les bords de la rivière Wilouy et que 31. Piatnitzky a acquise pendant ses voyages dans la Sibérie orientale. 31. 31 id dend or f f, en sa qualité d’Académicien-Zoologue, déclare que la prétendue corne n’est autre chose qu’une défense de la licorne de mer ( Monodon monoceros J c’est - à - dire de l’espèce de dauphins, connue sous le nom usité de 160 Narval, célacé fréquent dans toutes les mers glaciales. De pareilles défenses, que les naturels du pays attribuaient à un animal terrestre semblable au 31ammouth et au Rhinocéros fossiles, ont été parfois trouvées dans le nord le plus reculé de la Sibérie. Pourvu que le lieu de provenance soit authentique , la trouvaille en question n’est pas dénuée d’intérêt pour la science , en ce qu’elle vient à l’appui d’autres preuves qui attestent que la Sibérie, à des milliers de verstes des cèles actuelles de l’océan arctique, était recouverte par les eaux de la mer , à la même époque où les animaux contemporains de l’homme peuplaient la surface de notre globe. Lu un second rescrit de 31. le Vice - Président , accompagné d’é- chantillons d’insectes infestant quelques districts du gouvernement de Tchernigov. 31. Brandt, sur la demande, à lui adressée, de dé- terminer l’espèce de ces insectes dévastateurs, présente un rapport de 31. 31énétriés. Il en ressort que ces insectes appartiennent à l’espèce Pachytylus cinerascens Fahr. ( Gryllus danicus Lin. J qu’on a longtemps confondue avec les sauterelles de voyage ( Pachytylus rnigrutorius Lin.). 31. Ménétriés indique, comme le moyen le plus efficace contre leurs ravages, d’incendier le champ où ces insectes se trouvent , après avoir limité par des fossés l’étendue du feu. Il faut avoir soin d’allumer à la fois le champ sur toute la ligne transver- sale au côté du vent, pour prévenir la fuite des insectes en les suf- foquant par la fumée. Lu un office du 31inistère des Affaires étrangères auquel est jointe la copie d’une communication de notre Consul -Général à Bruxelles, 31. de Bacheracht, qui désire avoir des renseignements sur les pro- grès faits en Russie, par rapport à la fécondation du frai. Les membres de la Classe font observer que la Russie étant riche en poissons, il ne s’est agi jusqu’à présent que de veiller à ce que la pèche soit bien réglée. En conséquence les essais de fécondation du frai ont été faits sur une petite échelle, vû que dans un tel ordre de choses la pisciculture est d’une importance subordonnée. Observations géothermiques. Reçu de la part du Dirigeant le Département des mines et salines un exemplaire d’observations géothermiques, faites dans le courant des mois avril, mai et juin dans les mines de Bogoslovsk. Décès. La mort du comte S. Ouvaroff, décédé à 31oscou le 4 septembre, vient de plonger l’Académie dans le deuil. L’illustre défunt présidait l’Académie depuis 1818, et en était en même temps le doyen des membres honoraires (élu en 1811). /.ÎTITCITSS BIBLÏOSB.APHIÇITB. Mélanges physiques et chimiques tirés du Bulletin physico- mathématique de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Tome II. 3me livraison (avec 2 planches), pag. 213 — 341. Contenu: pag. Baer. Kaspische Studien. II. (Das Niveau des Kaspischen 31eeres. Die Bugors.) 213 A Bien. Ueber einen in der Nähe von Tula slatlgefundenen Erd- fall. (31 it einer Karte.) 252 Engelhardt. Ueber die Einwirkung des Anilins auf Isatin, Bro- misatin und Chlorisatin - 280 Zinin. Ueber einige neue Körper aus der Propylenylreihe. 285 Engelhardt. Ueber die Einwirkung des Bromanilins und Chlora- nilins auf Isatin 290 Baer. Kaspische Studien, ill. (Veränderungen im Salzgehalte des Kaspischen Meeres.) (Mit einer Karte.) 295 Prix: 50 Cop. arg. — 17 Ngr. Émis le 27 septembre 1855. % lîulletin jîliysico - mathématique Jlf 525. BULLETIN Tome XIV. JW 11. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE l’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES T DE SUIT. FÉTEKSlSOlIir». Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komhtcti, llpan.ieui«), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’etranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 8. Degré de salure de la mer Caspienne. Moritz. 9. Parties constituantes de la Vivian ite de Kerlch et de l'Azur de fer. II. Struve. NOTES. 9. Recherches microscopiques sur l'origine des nerfs dans le cerveau. Jakubowitsch et Owsjanikow. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIE^S. 8. Ueber den Salzgehalt des Wassers an DER SÜDWESTKÏJSTE D E S K A SP IS C U EN MEERES; von A. MORITZ. (Lu le 10 août 1855.) Im Jahre 1850 war ich beauftragt worden die vom Hrn. Akademiker Abich gegründeten und durch die Munißcenz des Fürsten VVoronzow, d. Z. Statthalters von Kaukasien, unterhaltenen , meteorologischen Stationen zn besichtigen. Unter diesen Stationen befand sich eine in Derbent, eine zweite in Baku und eine dritte in Lenkoran, so dass ich durch diese Inspektionsreise Gelegenheit erhielt einen Theil des westlichen Ufers des Kaspischen Meeres kennen zu lernen. Obgleich meine instrumentellen Mittel in jenem Jahre noch sehr gering und die auf die Revisionsreisen verwendbare Zeit eine durch den Bau des neuen Observatoriums in liflis und die bevorstehende Ararat-Expedition des Hrn. General Chodzkosehr beschränkte war, so glaubte ich doch gele- gentliche Beobachtungen bezüglich der physikalischen Geo- graphie unserer Provinz nicht gänzlich abweisen zu dürfen. — So wurde denn auch, unter vielem Anderen, Wasser aus dem Kaspischen Meere in wohlverschlossenen Flaschen nach ! Tiflis zur näheren Untersuchung mitgenommen; die Quantität I desselben konnte jedoch voraussichtlich eine nur sehr geringe sein, da ich nicht in eigenen Equipagen sondern auf sogenann- ten Postteleggen reiste, die auf jeder Poststation ausgepackt werden müssen, und auf denen man, bei unseren steinigten Wegen, Flüssigkeiten in Glasgefässen nicht wol anders mit Sicherheit transportiren kann, als indem man dieselben, wie ein Barometer, um den Nacken hängt, so dass die eigene Wirbelsäule die dem Wagen fehlenden Ressorts ersetzt. Ich wählte daher zum Sammeln des Wassers Medizinflaschen von nur 8 bis 10 Unzen Inhalt, die sorgfältig gereinigt und voll- kommen ausgetrocknet wurden; je eine derselben wurde an die Leine eines Schiflsi olhes, etwa 2 Fuss über demselben, angebunden und das Loth vom Vordertheile des sich langsam forlbewegenden Dampfschi lies in See geworfen. Sobald sich die Schaufelhäuser des Schilfes der Leine genähert hatten, wurde das Loth mit der Flasche an Bord gezogen und letz- tere zeigte sich dann auch stets mit AA asser vollkommen ge- füllt ; sie ward sogleich sorgfälligst mit einem Korkslöpsel ver- schlossen, der mit weichem AVachs verklebt und mit Leder üherbunden wurde. Den AA’assersland in den Haschen be- zeichnete ich auf dem engen Halse mit einem Feilstriehe. Be- reits vor dem Beginn dieser Operation war mit einem Eimer wiederholt Seewasser geschöpft worden, welches 2 mal ".in/ lieh, zum dritten Male aber bis zu */3 der Höhe vom oberen Rande des Eimers ausgegossen wurde; ein Greiner sches Badethermometer fand dann seinen Platz in dem bis zu J gefüllten Eimer, mit dem es vorsichtig in die See hinahgela.s sen wurde, so zwar, dass das Seewasser nicht in den Eimer hineinschlug. An diesem Thermometer wurde, nach beendig 163 Bulletin pliysico - mathématique 164 ter Füllung der Flaschen, die Temperatur abgelesen, nachdem der Eimer rasch an Bord gezogen worden war. — Ich habe mich auch späterhin, hei Bestimmung der Temperatur von Brunnen und Naphta-Quellen, dieser Methode bedient und sie mehrfach durch wiederholte Beobachtungen und durch Ther- mometrographen controllirt; sie hat sich mir stets als expe- ditiv, praktisch leicht ausführbar und in ihren Resultaten voll- kommen zuverlässig bewährt, selbst wenn die Lufttemperatur die des Wassers um 10 und mehr Reaumürsche Grade über- stieg. Greiner’sche Badethermometer von G his 8 Zoll Länge eignen sich besonders gut zu diesen Messungen; im Wasser aufrecht schwimmend tauchen sie in dasselbe bis zum Oehre_ ein und lassen sich nach jeder Messung leicht reinigen. Man erhält hiemit jedoch nur die Temperatur unmittelbar (etwa 1 Fuss) unter der Oberfläche des Wassers. In dieser Weise waren folgende Wasserproben gesammelt w orden : No. 1. Am 30 (18) Juni 1850, um 2/l p. m., nahe bei der Rhede von Derbent, etwa 1 ital. Meile südöstlich vom Ankerplätze des Dampfschiffes. Temperatur des Was- sers -+- 20°, 8 R. Wind NNO. schwach. No. 2. Am 2 Juli (20 Juni), 9Ä p. m., am Eingänge zur Bucht von Baku. Temperatur des Wassers -+- 18°, 7 R. Wind SSW. massig. No. 3. Am 3 Juli (21 Juni), W1' a. rn., 5 WTerst SSO. von der Insel Obliwnoi (unweit der Kur- Mündung). Tempera- tur des Wassers -t-20°,l R. Wind S. sehr schwach. No. 4. Am 9 Juli (27 Juni), 5^ p. m., unter -^-3702î, Breite und 5 1 0 A I östlicher Länge von Greenwich, in etwa 49 ital. 'See-) Meilen Entfernung vom nächsten Ufer- punkte. Temperatur des Wassers nicht bestimmt. Windstille. Meerestiefe (nach der Seekartej über 200 Ssashen. Diese Wasserprobe ist auf der Fahrt von Astrabad nach Lenkoran vom Steuermann Schara- pow unter der Aufsicht des Schiffskapitains mit Beob- achtung aller von mir bei den vorgenannten Wasser- proben angewandten Vorsichlsmaassregeln gesammelt und mir am 12 Juli (30 Juni) abgegeben worden. Bei meiner Rückkehr nach Tiflis ergab sich, dass die Fla- sche No. 3 zerschlagen war; in den Flaschen No. 1, 2 und 4 aber correspondirle das Niveau des Wassers noch genau mit den obenerwähnten Feilstrichen, so dass ich überzeugt sein durfte, dass keine merkliche Concentration durch Verdunstung des Wassers stattgefunden hatte, ln Ermangelung anderwei- tiger Hilfsmittel beschränkte ich meine Untersuchung auf die Bestimmung des specifischen Gewichts, wozu ich das mir von dem Hrn. Akademiker Lenz im J. 1849 zur Benutzung ge- fälligst überlassene Greiner’sche Aräometer anwandte. Da der Werth jeder Bestimmung nicht nur von der Sorgfalt der Manipulation und der Empfindlichkeit des Messinstrumentes abhängt, sondern auch von der Genauigkeit, mit welcher die Constanlen und Correctionen dieses Messinstrumentes ermit- telt worden, so möchte es nicht unpassend sein, hier die Prü- fung zu beschreiben, welcher ich dieses Aräometer im Som- mer 1849 im physik. Kabinette der Akademie unterwarf. Das in Rede stehende Aräometer, -construirt nach dem von Schmidt und Ciarcy verbesserten Fahrenheifschen Sy- steme, gehört in die Classe derer, die man als "Aräometer von co nstantem Volum» zu bezeichnen pflegt, d. h. derer, bei denen das Einsinken der Spindel in die fragliche Flüssig- keit bis zu einem auf dem Halse bezeichneten Punkte durch Auflege-Gewichte bewerkstelligt wird. Der sehr compendiöse Greiner’sche Apparat enthält in einem Kästchen von bei- läufig 12 Zoll Länge, G Zoll Breite und 21/2 Zoll Höhe, aus- ser einem Cylinderglase auf Melallfusse und einer Pincette, folgende Gegenstände: 1) zwei gläserne Aräometerspindeln, 2) sechs Einsatz-Gewichte, 3) vierzehn kleine tafelförmige Gewichte und 4) ein Thermometer. — Zur Prüfung dieser Ge- genstände wurden vorzugsweise die Normalwage und die Nor- malgewichte des physik. Kabinetts der Akademie verwandt. Diese wurden jedoch vorher noch einer genauen Untersuchung unterworfen, welche ergab, dass: 1) die Wage innerhalb der mit ihr bestimmbaren Gewichtsgrössen vollkommen adjustirt und folglich auch die Anwendung der Borda'schen Doppel- wägungen unnütz war; 2) ein Grad Ausschlag der Zunge ei- ner Gewichtsdifferenz von 0,61 Milligrammen bei der Be- lastung 0, und von 0,79 Milligrammen bei der Belastung von 50 Grammen entsprach (diese Bestimmung ist jedoch später bei den Wägungen unbenutzt geblieben, weil es mir vorzüg- licher schien den Werth des Ausschlages während jeder Wä- gung unmittelbar dadurch zu ermitteln, dass ich ein Milli- gramme in die um Bruchtheile des Milligrammes leichtere Schale hinzufügte und die Wägung hiermit wiederholte); 3) die Gewichtsstücke innerhalb der mit dieser Wage erreich- baren Genauigkeit als vollkommen unter einander ausge- glichen angesehen werden dürfen, und 4) das specifische Ge- wicht sämmtlicher aus Platina gefertigter Gewichtsstücke = 20,41740 beträgt. Die Prüfung des absoluten Werthes der Normalgewichte glaubte ich vor der Hand unterlassen zu dürfen, da einFehler in demselben von verschwindendem Ein- flüsse auf die in Rede stehende Untersuchung sein muss. — Es sei hier noch ein für alle Male bemerkt, dass ich unter «Gewicht" stets das auf den luftleeren Raum reducirte Ge- wicht, und unter "specifischem Gewichte», eines Körpers den Quotienten seiner Dichtigkeit bei 0° C eis., dividirt durch die Dichtigkeit des reinen Wassers bei -t- 4°,0 Cels., verstanden wissen will, wenn nicht ausdrücklich eine andere Temperatur angegeben ist; die in der Rechnung vorkommen- den Constanten sind, wo nicht eigene Bestimmuugen dersel- ben ausgeführt worden waren, der trefTlichen Abhandlung «Ueber die Berechnung der bei Wägungen vorkommenden Reductionen , von Schumacher. Hamburg 1838.'», ent- lehnt worden, mit Ausnahme der linearen Ausdehnung des Glases durch die Wärme, welche als gleichmässig zwischen den festen Punkten des Thermometers und zwar =0,00087 angenommen wurde. 165 166 de iMcadômie de Saint-Pétersbourg. Die beiden Spindeln unseres Aräometers sind von ganz gleicher Gestalt und Grösse , in Glas gefertigt. Als con- stante Unterlast dient eine in den beiden Spindeln ver- schiedene Quantität Quecksilber. Diese ist in eine glä- serne Kugel eingeschlossen , welche jedoch nicht com- municirt mit dem an sie angeschmolzenen, nach oben keu- lenförmig erweiterten hohlen Glaskörper , der (bei einer Länge von G Zoll und im grössten Durchmesser 1 Zoll) oben zu einer 1,2 langen und im äusseren Durchmesser nur 0,1 Zoll haltenden Röhre ausgezogen ist, welche letztere sich zu einer flachen Schaale fiir die Auflege -Gewichte erweitert. In das Innere der engen Röhre ist ein cylindrisches Stäbchen aus Milchglas , mit einem feinen ringförmigen schwarzen Striche, eingekitlet; dieser Strich dient als Marke bis zu wel- cher die Spindel in die zu prüfende Flüssigkeit eingesenkt werden muss. In der vom Verfertiger dem Apparate beige- gebenen gedruckten Gebrauchsanweisung heisst es unter An- derem: "Eine der Spindeln (Spindel I) für Flüssigkeiten von "0,700 bis 1,200 spec Gew. bestimmt, ist so abgeglichen, "dass sie mit 300 des beigefiiglen Gewichtes belastet in de- "Stillirtem Wasser von 14° Réaum. Temperatur genau bis an »den im Halse bezeichneten schwarzen Strich einsinkt. Die «andere (Spindel II) sinkt ohne Relastung in einer Flüssigkeit «von genau 1,200 spec. Gew. bis an den schwarzen Strich im «Halse ein und verträgt eine Belastung von 800, also bis 2,000.» Ich habe mich zur Berichtigung der Spindeln mehrmals destillirten Wassers, das ich der zuvorkommenden Gefällig- keit des Hrn Laboranten Robinson verdankte, und concen- trirter Schwefelsäure, deren spec. Gew. mit der hydrostati- schen Wage wiederholt geprüft und übereinstimmend gleich 1,79837 gefunden ward, bedient und erhielt: Spindel I. Spindel II. Spec. Gewicht 0,G8I33 1,16640 Absolutes Gewicht .... 21,3351 Gramm. 36,5752 Gramm. Sinkt ohne Belastung bei 14° R. bis zum Stri- che in eine Flüssigkeit, deren spec. Gew. . . . 0,69878 1,19855 Die sechs Einsatzgewichte sind von Messing und durch eingeschlagene Zahlen gezeichnet. Es ergab sich: Einsatzgewicht wiegt Einsatzgewicht wiegt gezeichnet Grammen gezeichnet Grammen 300. .. . . . 18,2701 80 ... . . 2,4370 270 ... . . . 8,2241 40 . 1,2175 160 .... . . 4,8731 20 .... . 0,6085 Die vierzehn kleinen tafelförmigen Gewichte sind ebenfalls von Messing mit eingeschlagenen Zahlen gezeichnet; sie ergaben: tafelförm. Gew. wiegt tafelförm. Gew. wiegt gezeichnet Grammen gezeichnet Grammen 20 . . 0,6090 6 18 . . 0,5472 4 . 0,1227 16 . . 0,4869 2 tafelförm. Gew. wiegt tafelförm. Gew. wiegt gezeichnet Grammen gezeichnet Grammen 14 . . . . . 0,4270 1 12 . . 0.3663 1/ 10 . . 0,3034 1 / /* . . 0.0068 8 . . 0,2440 1 / / 8 Das Thermometer hat die unter dem Namen der Grei ner’schen bekannte Construction, und eineTheilung in Reau- mürsche Grade von — 40° bis -§- 80° aul Milchglas gezeich- net. Der Gefrierpunkt ist am 18. Febr. und 31. Dec. 1851, 25. Jan. und 30. Nov 1852 und am 29. Dec. 1854 in schmel- zendem Schnee verificirt und seine Correction stets überein- stimmend = dt 0°,0 gefunden worden. Erwägt man, dass jede Spindel eine ummtei’brorhene Glas hülle besitzt, dass ferner die Gewichte sehr sorgfältig ver- packt sind und verhältnissmässig wenig gebraucht werden, so dass ein merkliches Abschleissen oder Oxydiren derselben nicht wol vorauszusetzen ist, so darf man wol unbedenklich die im Jahre 1849 bestimmten Correctionsgrössen und Con- stanten des Apparates auch jetzt noch als giltig betrachten, was also für das Jahr 1850, in welchem die Bestimmungen an dem Kaspi- Wasser gemacht wurden, noch mehr begrün- det ist. Diese Unveränderlichkeit der Correctionsgrössen vor- ausgesetzt, wird das Aräometer bei seinem Gebrauche ebenso einfach als es, ohne die Correctionen , aus der Hand des Ver- fertigers kam, wenn man sich für jede Spindel eine Uilfstafel mit den Argumenten: Temperatur und Auflegewicht (in Gram- men) berechnet. Ist nemlich D die Dichtigkeit derjenigen Flüssigkeit von der Temperatur 1°, in welche die Spindel ohne Belastung bis zur Marke einsinken würde, P das abso- lute Gewicht der Spindel und p das Auflege -Gewicht in Grammen, welches die Spindel erfordert, um in die zu un- tersuchende Flüssigkeit von derselben Temperatur /" bis zur Marke einzusinken, so wird offenbar die Dichtigkeit 1 )' dieser Flüssigkeit bei ihrer Temperatur <° sein D = D -+- — . p- Giebt also die Hilfstafel für alle vorkommenden 44 ertbe von <° die zugehörigen von D und von ~ . p (letztere fiir alle p von p = 1 Gramme bis p = 9 Grammen), so reducirt sich die Berechnung jeder Messung auf die Summation der respecti- ven Tafelgrössen. Die Schärfe der Einstellung des Mirenslriches beträgt bei Wasser und bei gehöriger Uebung und Umsicht etwa 1 , des kleinsten Auflegegewiehts (etwa ein Milligramme , so dass man das spec. Gew. einer wässrigen Flüssigkeit bis aut etwa 3 Einheiten der 5ten Decimalstelle genau ermitteln kann. Die Ablesung geschieht natürlich an der durch I olalreflexion scharf begränzten unteren Seite der Oberfläche, welche die Flüssigkeit im Cylinderglase bildet. Diese ausführliche Beschreibung des Aräometers habe ich geglaubt mir um so mehr erlauben zu dürfen, als ich mit demselben Instrumente bereits eine Anzahl Gewichlshestim- mungen an verschiedenen Wassern, 44 einsorten u. s. w. aus- 167 Bulletin phystco - mathématique 168 geführt habe, die ich mitzutheilen nicht ermangeln würde, wenn ich hoffen dürfte, dass dieselben von Interesse sein könnten. Doch kehren wir zu unserem Gegenstände, dem kaspischen Wasser zurück ! Die Gewichtsbestimmungen an den Proben des Kaspi-W as- sers ergaben: No. i. No. 2. No. 4. (Derbent) spec. Gew. 1,00524 bei der Temp. 22°, 0 R. . . ) 1,00616 - » » 22°. 1 » akl,j " ' U ,00976 » « . 8°, 1 » (Persien) » » 1,00583 » <> » 22°, 6 » Die zwei Bestimmungen des Wassers von Baku geben als mittlere Ausdehnung dieses Wassers zwischen — »— 8°, 1 und -t-22°,l R. für jeden Réaumür’schen Grad 0,00024 (von dem Volum bei 8°,1 als Einheit ausgegangen). Sucht man dieselbe Grösse innerhalb der nämlichen Temperaturgränzen in der Ha 1 lstr öm’schen Tafel für das reine Wasser, so findet man 0.00023 (siehe Schumacher a. a. O. Seite 21). Beide Werthe stimmen so nahe unter einander, dass ich nicht angestanden habe, meine 3 Dichtigkeitsbestimmungen nach der Schu- macher-Hallström sehen Tafel auf ein gemeinsames Tem- peraturmittel zu reduciren. Ich finde: Das specifische Gewicht des an der Ober- fläche befindlichen Wassers im Kaspischen Meere bei seiner Temperatur von -+- 22°, 3 R. gegen reines Wasser von der Temperatur -t- 3°, 2 R. (oder -+- 4°,0 Cels.) ist bei Derbent * 1,00513 bei Baku 1,00609 unter

t offenbar der Nähe des Nikolajev’schen Postens an das 0. iu>t>- liische Meer zuzuschreiben, den in demselben wie im l iman bis in den Juni liegenbleibenden Eismassen und den < G( win- den , welche im unteren Amur- Thaïe im I riihjahr la>t can/ ausschliesslich vorherrschen. Sogleich nach meiner Vnkunfl im Nikolajev’schen Posten übernahm ich wieder die re-ei 191 Dulleiiii pliysico - mathématique 192 massigen meteorologischen Beobachtungen , welche ich im September vorigen Jahres eingeleitet hatte und die während meiner Abwesenheit vom Zeichner, Hrn. Poliwanov, mit grosser Gewissenhaftigkeit fortgesetzt worden waren. Diese Beobachtungen bestehen darin, dass acht mal des Tages der Stand des Barometers und Thermometers, die Windrichtung und dcrZustand der Atmosphäre aufgezeichnet und ausserdem während eines Tages im Monat stündliche Temperatur-Beob- achtungen gemacht werden. Da nun auch für meine bevor- stehende Sommerreise der hiesige Apotheker, Hr. Letz, so gefällig ist, diese Beobachtungen zu übernehmen, so hoffe ich, dass in Kurzem ein vollständiger Jahrescyklus von meteoro- logischen Beobachtungen im Nikolajev sehen Posten am Amur- Strome der Kaiserlichen Akademie vorliegen wird. Indem ich hiemit meinen Bericht beschliesse, habe ich die Ehre, Sie noch von dem Plane der Reise in Kenntniss zu setzen, welche ich im bevorstehenden Sommer auszuführen beabsich- tige. Da der gegenwärtige Kriegszustand, welcher auch an unseren fernen Meeresküsten, im Golfe der Tartarei, im Li- man und im Ochotskischen Meere, fühlbar ist, die Forschun- gen an denselben, wie an den Küsten von Sachalin, kaum möglich macht, so glaube ich die Untersuchuugen über die Meeres-Fauna einer späteren Zeit vorzubehalten, diesen Som- mer aber auf die nähere Erforschung des Amur-Landes zu verwenden. Zu diesem Zwecke beabsichtige ich den Amur aufwärts zu gehen bis an die Mündung des Ussuri -Flusses, welche in der südlichen Krümmung des Amur- Stromes in etwa 48° n. Br. liegen soll, und alsdann diesen Fluss, dessen Lauf nahe in Meridian-Richtung stattfindet, aufwärts zu verfol- gen Da nun der Amur -Strom bis dahin ebenfalls nahe die- selbe Richtung hat, so scheint mir eine solche Reise vorzüg- lich geeignet zu sein, die klimatischen und organischen Ver- hältnisse des unteren Amur-Landes in ihrer Gesammterschei- nung wie in den einzelnen Zügen genauer kennen zu lernen. Die Vorbereitungen und Rüstungen zu der Reise sind bereits getroffen und ich warte nur, dass der Strom auch in der Bai so weit eisfrei wird , dass meine Böte einen Durchgang zum eisfreien Fahrwasser des Stromes finden, um die Reise sofort anzutreten. BULLETIN BES SÉANCES BE LA CLASSE. Séance nu 2 8 septembre (1 0 octobre) 1855. Ouvrage publié. M. Ostrogra dsky dépose sur le bureau l’ouvrage qu’il vient de publier, intitulé: Pj'kobo/ictbo uaua.ibuoH reoMerpin, Kypci» II oômaro K-ypca. Lectures. M. Middendorff présente, de la part des DDrr Jakoubovitch et Ovsianikov, une lettre concernant leurs recherches sur la struc- ture microscopique et sur l’origine des nerfs du cerveau. Ce résumé préalable , offrant un grand intérêt physiologique, sera, à la recom- mandation de M. Middendorff, inséré au Bulletin, en attendant les pièces justificatives, qui feront le sujet d’un travail détaillé accompagné de dessins. M. Helmer sen présente la première partie de la traduction al- lemande du voyage de M. Wlangali aux steppes des Kirguises, qui formera le 20me volume du recueil: Beiträge zur Eenntniss des Rtis- sischen Reichs. Appartenances scientifiques. Musée botanique. La Classe ayant entendu le rapport d’une Commission créée pour décider de l’achat de 150 paquets de plantes, faisant partie des her- biers de feu M. Meyer, arrête d’en faire l’acquisition. OEÏHOITIQTTE ETT PERSC1T1TEL. M. Brandt a été nommé membre correspondant de la So- ciété Linnéenne de Lyon, le 14 février 1853, et membre ho- noraire de l'Université de Kazan, qui l’a élu le 5 novembre 1854 (anniversaire de la fondation de l’Université). Cette élection a été confirmée par Son Excellence M. le Ministre de l’Instruction publique le 15 décembre 1854. M. Ilelmersen a été élu Correspondant de la Société: Kaiserlich-Königliche Geologische Reichs ■ Anstalt. M. Middendorff produit un diplôme de la part de la So- ciété: der deutschen Ornithologen, qui dans la séance du 5 juin 1855 l’a élu membre honoraire. AMUOiTSS BIBLIOfjEtAPHIQITE. Mélanges mathématiques et astronomiques tirés du Bulletin physico-mathématique de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Tome II. 4ème livraison. Pag. 293 — 39G. Contenu : page Davidof, Professeur à Moscou. Sur le maximum du nombre des positions d’équilibre d’un prisme triangulaire, homogène, plongé dans un fluide 293 Dr M. G. v. Paucker. Die Gestalt der Erde. (Avec une planche.] 297 O. Struve. Nouvelle détermination de la parallaxe annuelle des étoiles a Lyrae et 61 Cygni 331 — Nachrichten über den neuen Kometen von Herrn Dr Schweizer in Moskau 340 J. Somoff. Solution rigoureuse du problème de la rotation autour d'un point fixe d’un corps solide pesant, lorsque ce corps a deux moments d’inertie principaux égaux et que le point fixe est situé sur l’axe, auquel répond le troisième moment 346 O. Struve. Elemente der Bahn des Kometen 1833. I. Nach den Pulkowaer Beobachtungen berechnet von Dr Lindeloef . 378 Boumako vsKY. Note sur un nouveau Plauimètre. (Avec une planche.) 388 Prix: 50 Cop. arg. — 17 Ngr. Émis le 28 novembre 1855. [Ci -joint le supplément I.) 523. 520. BULLETIN Tome XIV. J\f 13. n. LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES l)E SAINT-PÉTERSBOURG}. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours DémidolT seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et do trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Koi\iHTen> IIpaB.ieiiia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Los abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 10. Sur le soulèvement des bords de la mer Baltique. Helmersen. VOYAGES. 3. Lettre de M. Léopold Schrenk. CORRESPONDANCE. 4. Lettre de M. Léon Schischkof. BULLETIN DES SÉANCES. CIIHO- NIQÜE DU PERSONNEL. MÉMOIEH0. 10. Uebeu das langsame Emporsteigen der Ufer des Baltischen Meeres und die Wir- kung der Wellen und des Eises auf die- selben; von G. v. HELMERSEN. (Lu le 26 octobre 1855.) (Mit 1 lithographirten Tafel.) In den Jahren 1848 und 1849 hielt ich mich längere Zeit in Hapsal auf, besuchte von dort aus die Insel Nuckö und auf ihr den Steinbruch bei dem Gute Lykholm, sodann die Steinbrüche bei den Gütern Weissenfe Id und Linden und machte eine Excursion von Hapsal über Kirrimäggi, Pa- diskloster und das Pastorat St. Matthias nach Baltisch- port. Die geognostische Beschaffenheit des bezeichneten Landstrichs ist schon so oft und so ausführlich besprochen worden, dass ich über sie nur sehr wenig Neues hinzuzufügen habe. Was mich aber mehr als diese inleressirte, sind die Veränderungen, welche die Küste Ehstlands und einiger sei- ner Nachbarinseln durch die zerstörende und schaffende Ge- walt der Meereswogen und wahrscheinlich auch durch lang- sames, säkulares Emporsteigen erleiden. Dass die Ufer Skandinaviens und Finnlands sich zwar sehr langsam, aber fortwährend erheben, wird ziemlich allgemein für eine anerkannte Thatsache gehalten. Zu dieser Erkennt- niss führten folgende Erscheinungen. In Schweden und Nor- wegen bemerkte man nicht nur in der Nähe der Küsten und in einer Höhe, die auch von den heftigsten Sturmfluthen nie mehr erreicht wird, sondern auch mitten im Lande, in einer absoluten Höhe von mehreren Hundert Fuss, wie z. B bei den Schleusen des Trollhätta- Kanals, — grosse, oft meilenlange Bänke von Thon und Sand, die mit Schalen solcher .Muschel- arten angefüllt sind, die noch heutigen Tages die Ost- und Nordsee bewohnen. Man ward auch auf jene wallarligen, oft sehr langen Anhäufungen von Sand, Gerollen und erratischen Blöcken aufmerksam, die in beträchtlicher Höhe über dem Meere, dem Ufer desselben parallel verlaufen, zwar keine Muscheln enthalten, aber ihrer ganzen Erscheinung nach für nichts anderes angenommen werden können, als für ebmalige Uferschwellen; denn sie haben genau dieselbe Beschaffenheit und Gestalt wie diejenigen, welche noch heut zu Tage ent- stehen. Wenn diese Erscheinungen auch schon unwiderleg lieh annehmen Hessen, dass sich ein grosser 1 hei 1 Skandina- viens in der neuesten Periode der Erdbildung dem Meere ent- zogen habe, so war aus denselben doch noch nicht mit Sicher- heit zu schliessen, dass ein solches Aullauchen des Landes auch jetzt noch seinen Fortgang habe. Dass diese Bewegung aber in den letztverflossenen Jahrhunderten mul Jahrzehen den wirklich fortgeschritten, das erkannte man hauptsächlich aus dem Wachsen der Küste an solchen Stellen, wo diese aus anstehendem Fels, ohne angeschwemmten l fersauni. he steht und svo also die Zunahme des Landes nicht durch her 195 Bulletin pliysico - mathématique 196 angedrängten Detritus entstanden sein kann. Schwedens Balti- sche Küste besteht von Stockholm bis zum Südufer von Ble- kingen hauptsächlich aus Gneiss; nur an wenigen Stellen aus Granit oder aufgeschwemmtem Land. Ueherall liegen diesen Gneiss- und Granitufern, wie in Finnland, Hunderte von In- seln, die Schären, vor, genau aus denselben Felsarten beste- hend, wie das benachbarte Festland. Sie bilden eine maritime Fortsetzung des letztem und manche von ihnen werden mit der Zeit dem Festlande sichtbar einverleiht werden, wenn das Auftauchen des Landes noch ferner anhält. Die Bewohner der Küsten und Schären führen Beispiele an, dass Schären, die ehemals auch bei dem niedrigsten Stande des Meeres durch eine seichte Durchfahrt vom Festlande getrennt waren, im Verlaufe von mehreren Menschenaltern in Halbinseln ver- wandelt wurden, so dass der Granit- oder Gneissboden der Durchfahrt sich allmälig in einen niedrigen Isthmus umgestal- tete. Solche Vorgänge aber, wenn sie durch gute Küstenkar- ten aus aller Zeit und etwa durch zuverlässige Schriften con- statirt werden, beweisen unumstösslich eine noch fortdau- ernde Aenderung in dem relativen Niveau von Land und Meer. Es entstand zunächst die Frage, ob diese Veränderung überall an den Ufern Schwedens und in gleichem Maasse vor sich gehe, und auf Celsius und Linné’s Veranlassung wur- den die bekannten Ufermarken hergerichtet, an denen man den Betrag der Niveauveränderung an vielen Orten der Küste zu messen beabsichtigte; die an ihnen gemachten Beobachtun- gen gaben eine verneinende Antwort auf jene Frage. Denn ein mehr oder minder beträchtliches Auftauchen des Landes 2 bis 3 Fuss in 100 Jahren) Hess sich vom Norden her nur bis an die Südgrenze des Schwedischen Urgebirges, bis an die Küste von Blekingen verfolgen, so dass man an der Südküste von Malmühus-Län, dieser Südspilze Schwedens, nicht nur kein Steigen des Landes, sondern sogar ein allmäliges Sinken desselben bemerkt haben will. Damit war denn auch erwie- sen, dass die Niveauveränderung nicht von einem Sinken des Wasserspiegels, sondern von Bewegungen des Bodens her- rühre. Nach diesen in Schweden gemachten Erfahrungen, die sich bekanntlich auch an der Westküste Skandinaviens be- stätigt haben, lag es nahe, anzunehmen, wie Leopold von Buch auch schon lange gelhan, dass das benachbarte Finn- land an seinen Küsten dieselbe Erscheinung darbieten werde, wie Schweden. Und wirklich sprechen geologische Thatsachen dafür, dass Finnland seit der sogenannten Diluvialperiode sich bedeutend über die Meeresfläche erhoben habe und dass dieses langsame Emporsteigen auch in der Jetztzeit noch an- halle. In Finnland fehlt zwar das Zeugniss der Muschelbänke. Eichwald berichtet (Beiträge z. Kenntniss d. Buss. Reiches und der angrenzenden Länder Asiens, 8tes Bändchen p. 129) über ein Vorkommen von Muschelschalen bei Myrberget in der Provinz Wasa, dann in der Nähe von Helsingfors und end- lich in der Provinz Ny land. Das Niveau, in welchem der Muschelsand bei Myrberget und in Nyland vorkommt, wird nicht angegeben ; über den Sand bei Helsingfors aber wird gesagt, dass er bei dem Graben eines Brunnens 1V2 Ellen un- ter dem Niveau des jetzigen Wasserstandes aufgedeckt wurde. Man kann mithin aus diesen Angaben nicht den Schluss zie- hen, dass Finnlands Küsten seit der Ablagerung dieses Mu- schelsandes sich erhoben haben. Allein für ein früheres und gegenwärtig noch fortdauerndes Emporsteigen sprechen hier zwei Dinge; Landeinwärts und hoch über dem jetzigen Mee- resniveau liegende, ehemalige Uferschwellen, die aus Sand und Gerolle bestehen und bisweilen von grossen erratischen Blöcken gekrönt sind — und das Wachsen des Ufers durch allmäliffe Vereinijmnff vorliegender Schären mit dem Fest- lande, genau auf dieselbe Weise wie die Tradition in Schwe- den über diese Vorgänge berichtet. Ich bemerke hier ein für alle Mal, dass diese Schwellen nicht mit dem allgemein über das ganze Land verbreiteten Diluvialdetritus zu verwechseln sind. Sie sind lokale, eigenthümliche Bildungen. Ich kann in Bezug auf diese Verhältnisse in Finnland und Ehstland das Zeugniss eines Mannes anführen, der von den Ufern beider Länder die genaueste Kenntniss hat. Es ist dies der Capitain Kosakewitsch, ein ausgezeichneter Marine-Olficier, den ich 1849 in Hapsal kennen lernte, wo er damals unter dem Ober- befehl unsers rühmlich bekannten Hydrographen, Admiral Reinecke, an der Vermessung der Baltischen Gestade sich betheiligte. Ich habe beiden Männern manche Belehrung über diese Küsten zu verdanken und theile hier Folgendes aus ei- ner Notiz über die Insel Odensholm mit, die mir Capit. Ko- sakewitsch im August 1849 zusendete. «Die anhaltenden Beobachtungen, die wir während unserer hydrographischen Arbeiten an beiden Ufern des Finnischen Meerbusens anstellten, haben uns überzeugt, dass der Hori- zont des Meeres gegenwärtig viel niedriger ist, als früher. Als Beweis dafür, in Finnland, will ich erstens anführen, dass den Namen vieler Orte (die gegenwärtig auf dem Festlande liegen) die Endungen Holm (kleine Insel), O (Insel), Sund (Meerenge, Durchfahrt), Wiek (Meeresbucht) angehängt sind, Bezeichnungen, die offenbar darauf deuten, dass diese Stellen früher dem Meere und nicht dem Festlande angehörten und dem jetzigen Verhältnisse gar nicht mehr entsprechen. Fer- ner zeugen für eine Aenderung des Meeresspiegels grosse Uferfelsen, die jetzt hoch über dem Wasser hervorragen und stets trocken liegen, da sie doch in früheren Zeiten öfter vom Wasser überspült wurden, so dass die Strandbewohner an ihnen Seehunde jagten. » (Ich erinnere hier an eine merkwür- dige Notiz, die der Oberst Hofmann 1837 mittheilte. Geog- nostische Beobacht, auf einer Reise von Dorpat nach Abo, pag. 30. Bei dem Vorgebirge Altarkallio, auf der Insel Hoch- land, ragt eine Felsmasse ziemlich hoch über das Wasser her- vor und ist durch einen 10 Schritt langen, festen Felsdamm mit der Insel verbunden, den die Wellen jetzt nur bei hoher See überfluthen. Als Hofmann einst zu Boot hier vorüber- fuhr, fragte ihn sein Begleiter, ein GSjäbriger Hochländer, ganz aus eigenem Antriebe: Was meinen Sie, sinkt das Meer oder wächst das Land? Wenn ich mit meinem Gross vater hier vorbei auf den Fischfang fuhr, hat er mir oft erzählt, dass er als junger Mensch bei schwachem Winde zwischen 197 de l'Académie de §aint>Pcter$liourg. dieser Felsmasse und der Insel durchgesegelt sei, und jetzt kann man zu ihr gelangen, ohne sich den Fuss nass zu machen. II.) « Auch zeugen für diese Aenderung jene dun- keln, horizontalen Streifen » (eine Substanz, die sich aus dem Seewasser abselzt. H.), "die man an steilen Uferfelsen be- merkt und die als natürliche Ufermarken den ehemaligen Mittelstand des Meeres bezeichnen, in einer Höhe, die es jetzt nicht mehr erreicht. Endlich kann ich auch der regelmässi- gen, wallartigen, langgestreckten Streifen völlig abgerundeten Gerölles krystallinischer Gesteinsarten erwähnen, die auf ho- hen, flachen Granit- und Sandhügeln liegen. An den Küsten Ehstlands finden wir eben solche regelmässig abgelagerte Uferschwellen, nur bestehen sie hier aus flachem, abgeschlif- fenem Kalksteingeröllc und verlaufen dem Ufer parallel. Al- les dieses, ich wiederhole es, überzeugte uns, dass das mitt- lere Niveau des Meeres sich gesenkt habe und die Traditio- nen der Uferbewohner nöthigen zu der Annahme, dass dieses Sinken des Wasserspiegels auch jetzt noch stattfinde. Um für die Zukunft ein zuverlässiges und richtiges Maass für diese Niveauveränderung in einer gegebenen Zeit zu erhalten, ha- ben wir an verschiedenen Punkten der finnischen Schären horizontale üfermarken in den anstehenden Fels gehauen.» (Im Jahre 1837 ersuchte die Akademie der Wissenschaften zu St. Petersburg das hydrographische Departement des See- Ministeriums, durch den Capitain, jetzt Contre-Ad mirai Rei- necke, bei Gelegenheit seiner Aufnahme der Küste von Finn- land, Marken in die unmittelbar aus dem Wasser hervortre- tenden Felsen einhauen zu lassen und deren Abstand vom mittlern Niveau des Meeres zu bestimmen, um nach diesen Zeichen künftig über die Veränderungen in dem Verhältnisse des AVasserspiegels zu dem festen Lande urtheilen zu können. (Siehe Bulletin scientifique de l Académie IX. pag. 144, eine No- tiz von Hrn. v. Baer). Admiral Reinecke führte diese Ar- beit mit gewohnter Genauigkeit und Umsicht aus; es wurden von St. Petersburg bis zu den Alandsinseln 17 solcher Mar- ken errichtet. Wir besitzen aber zuverlässige Messungen an der Küste Finnlands, die von der Milte des vorigen und vom Anfänge des jetzigen Jahrhunderts datiren ; sie sind durch Professer Haellstroem in den Acta societatis scientiarum Fen- nicae , Tom. I mitgetheilt worden und gaben eine Erhebung des Ufers : bei Abo von 1750 bis 1841 = 1,75 Schwcd. Fuss » Hängö-Udd » 1754 » 1837 = 1,07 1 11 " » Jussari » 1800 » 1837 = 0,74 » » Sweaborg » 1800 » 1840=0,80 11 B und scheinen somit über das langsame Auftauchen der Finn- ländischen Küste keinen Zweifel mehr zu gestatten. II.). »Wir überlassen es den Männern vom Fache, fährt Capitain Kosakewitsch fort, diese Erscheinungen theoretisch zu er- klären und die Periode der Erdbildung zu bestimmen, in welcher einige derselben eintreten, z. B. der 1 ransport unge- | heuer grosser erratischer Blöcke aul den Gipfel flacher Berge, oder die Anhäufung von Gerollen auf eben solchen Höhen. I9S Wir urtheilen nur nach dem Augenscheine und wenn wir die Lage und Beschaffenheit jener erratischen Blöcke mit denen vergleichen, die wir im und am Meere sahen, so müssen wir annehmen, dass das Wasser und — bei der hohen geogra- phischen Breite — auch das Eis diese Erscheinungen haupt- sächlich veranlassten. Von vielen Beispielen wollen wir eins anführen, nämlich das wiederholte Verschwinden und Wie- dererscheinen eines Felsblocks auf der Bank Porkakalaùdd, der, wie Nagajew x) sich ausdrückt, von der Grösse einer Isba, d. h. eines Russischen Bauerhauses war.» (Dieser Block wurde wahrscheinlich durch schwimmende Eisschollen dislo- cirt; ähnliche Beispiele führt Eichwald an den Küsten von Dagö und bei Hapsal an, Bulletin der Moskauer Naturforscher- Gesellschaft. 1852 No. 2 pag. 417, und ich erinnere an die durch Hrn. v. Baer mitgetheilten Notizen über die Wande- rung von grossen Geschieben im Finnischen Meerbusen und insonderheit an das Erscheinen eines sehr grossen Granit- blocks, beiläufig vom Gewichte einer Million Pfund, an der Oslkiisle der Insel Hochland. Nach der einstimmigen Aussage der Bewohner Hochlands ist dieser Block im Jahre 1837, wahrscheinlich durch schwimmendes Eis, von Finnland nach der Hochländischen Küste getragen worden. Bullet, scientif. de l'Académie des sciences , Tome V, pag. 154. (Helmersen.)). »Wir selbst haben in Finnland, und zwar auf dem Gipfel von Geröllehügeln, Blöcke von ähnlichen Dimensionen gesehen. Sie lagen bisweilen nicht mit der ganzen Fläche auf ihrer Unterlage, so dass man holde Räume unter ihnen sah. Die hohe Granitschäre Swartwar-On, am Finnländischen Ufer, ist bis auf den Gipfel hinauf mit grobem, ganz abgerundetem Gerolle bedeckt. Sehen wir nun , dass dieses hoch über dem Bereiche des Meeres liegende Gerölle ganz dieselbe Beschaf- fenheit hat, wie z. B. das Gerölle auf dem sandigen Berge der Insel Gross-Wrangell oder auf dem niedrigen, nördlichen Cap der Insel Klein-Wrangell, das noch heut zu Tage die Einwir- kung der Meereswogen erfährt, so gewinnen wir, ich wieder- hole es, die Ueberzeugung, dass das Wasser und das Eis die Ursachen dieser Erscheinung sind. Wenn aber Wasser und Eis einst eine Höhe erreichten, zu der sie jetzt niemals mein gelangen, so muss das Meeresniveau gesunken sein. Die Bei- spiele, die wir anführten, waren dem Ufer Finnlands entnom- men. Wenden wir uns zu gleichem Zwecke an das südliche Ufer des Finnischen Meerbusens und hier insbesondere an die Insel Odensholm (10 Werst NW. von dem Cap Spithanm und 38 Werst in gerader Richtung WSW. von Baltischport', de- ren Untergrund aus Kalksteinlagern besieht und auf der man den Veränderungen, die in ihrer Grösse. Gestalt und Beschaf- fenheit vorgegangen sind, so zu sagen folgen kann. Wenn wir die jetzige Grösse der Insel mit der von trüberen Beschrei- bern angegebenen vergleichen und dabei die Aussagen der jetzigen Bewohner berücksichtigen, so dürfen \>ir daraus 1) Nagajew war Admiral und ein bekannter IDdrograph de» ISien Jahrhunderts, der sich an der Verbesserung der kustcuknrten unserer Baltischen Provinzen hetheiligto. * 199 llullelm pljysico - mathématique 200 schliessen, dass Odensholm in verhältnissmässig kurzer Zeit grosse Veränderungen erfahren habe. Das Nordwestufer, von den Wellen benagt und daher immer landeinwärts vorschrei- tend, hat den alten Leuchtthurm schon fast erreicht und droht ihm mit Untergang. Dagegen ist das südöstliche und südliche Ufer bedeutend gewachsen. Von diesen Veränderungen so- wohl, als von der Art, wie auf der Insel die Geröllelagen, Sümpfe und Seen entstehen, habe ich mich nun selbst über- zeugt Als ich in diesem Jahre (1849) bei Odensholm die Mee- restiefe zu messen begann, erblickte ich mit Befremden am Ufer der Insel mehrere bedeutend grosse Geschiebe, die auf meiner im vorigen Jahre angefertigten Karte nicht angegeben waren. Auch bemerkte ich sogleich, dass das Ufer an den Stellen, wo das Meer Gerolle auswirft, seinen Umriss verän- dert hatte. Ich umging daher die ganze Insel, um die vorig- jährige Aufnahme zu revidiren. Die Veränderung der Uferge- stalt war unbedeutend und ich schrieb sie anfangs dem Um- stande zu, dass das Wasser jetzt gerade niedrig stand. Als ich aber an die kleine, aus Gerollen bestehende Insel kam, die am Südostufer von Odensholm liegt, fand ich sie seit dem vorigen Jahre an Gestalt und Ausdehnung so sehr verändert, dass ich die Ursache davon in andern Vorgängen, als in einem temporären, unbedeutenden Sinken des Wasserspiegels su- chen musste. Nach allen Richtungen hin war das Ufer der kleinen Insel um 50 Ssashen (350 Fuss Engl.) gewachsen und dieser ganze neue Ufersaum bestand aus kleinen Kalkstein- tafeln, die in Gestalt von Uferschwellen oder Kämmen von der Höhe von 1 1/2 Arschin (3y2 Fuss Engl.) von dem Meere aufgeworfen waren. Diese Geröllestreifen glichen in jeder Be- ziehung vollkommen denen, welche man mitten auf der Insel Odensholm antrifft. Eine kleine Bucht an dem Nordufer des Inselchens war seit meinem letzten Besuche (1848) durch eine Gerüllebank vollständig von der See abgeschnitten, das Was- ser in derselben hatte aber einerlei Horizont mit dem benach- barten Meere. Der kleine Meerbusen des vorigen Jahres war auf diese Weise in eine sumpßge Lache verwandelt. Augen- scheinlich sind alle ähnlichen Sumpflachen, kleinen Niede- rungen und der jetzt freilich schon mit süssem Wasser ge- füllte See auf Odensholm entstanden, der hei der Kirche liegt und wo einst der Boden eines Schiffs gefunden worden sein soll, wie die Bewohner der Insel erzählen. Da die neugebil- deten Geröllebänke sich um 3'/2 Fuss Engl, über dem Mee- resniveau erheben, und das hei niedrigem Wasserstande, so ist es leicht möglich, dass der nächste hohe Wellengang oder vorübertreibendes Eis sie wieder zerstören und dem Meere zuführen werden, sic können sich aber immer wieder von Neuem bilden, wie man denn alljährlich einen solchen Wech- sel von Anhäufung und Zerstörung auf einem kleinen, ähnlich gebildeten Inselchen beobachten kann, das südlich von Koks- shär liegt (nordwestlich von Reval).« «■Als ein gutes Beispiel terrassenförmig abgelagerter Geröll- wälle oder Lferschwellen kann ich diejenigen bei dem Gute Keibv. an der Bucht gleiches Namens, anführen. Sie verlau- fen hier von Nord nach Süd, dem Ufer parallel, sind über 500 Ssashen lang, bis 14 Fuss mächtig (vom Kamme bis zur Basis), die höchsten liegen bis 24 1/2 Fuss Engl, über der Meeresfläche; die folgende Schwelle liegt dann etwas tiefer und so folgen sich die Absätze bis zum Meere. Alle diese Wälle bestehen aus flachen, ovalen Kalksteintäfelchen, die mit den Flächen aufeinanderliegen. Den Untergrund bildet grober Meeressand. Etwa 50 Ssashen hinter diesen Geröll - bänken, landeinwärts, beflndet sich eine sumpfige Niederung mit altem Fichtenwalde bestanden, in welchem Stämme von 6 Fuss im Umfange Vorkommen. Es muss daher eine lange Reihe von Jahren vergangen sein, seitdem die Gerölldämme diese Niederung von dem Meere absperrten 2).» «Odensholm hat eine Länge von 4 Werst und 210 Ssashen oder 2210 Ssashen (à 7 Fuss Engl ) und misst an seiner brei- testen Stelle 1 Werst und 150 Ssashen oder 050 Ssashen; seine Längenaxe verläuft von NW. nach SO.» (Eichwald, Syslèrne Silurien ch l'Éslhonie, St.-Pèlersbourg 1 8 1 0 pcig. 41, gieht für die Länge der Insel nur 31/,, für deren Breite iy2 Werst an. H.) «Der Untergrund der Insel besteht aus einem Kalkstein, ganz von der Beschaffenheit wie derjenige, der das Ufer Esthlands westlich von Narva bildet.» (Eichwald am oben angeführten Orte und Osersky, Verband], d. Kaiserl. Russischen Mineral. Gesellsch. zu St. Petersburg, Jahr 1844, hatten schon früher gezeigt, dass die Odensholmer Schichten zum Untern Silurischen Esthlands gehören. H.) «Bei niedri- gem Wasserstande und ruhiger See konnte ich deutlich erken- nen, dass die horizontalen Kalksleinschichten auf dem Mee- resgründe sich vom Ufer meerwärts erstrecken. Das Ufer ist O fast überall ziemlich hoch und mit Geröllwällen bedeckt. Das nordöstliche Ufer ist praliig, etwa 2l/2 Ssashen hoch und be- steht aus horizontalen Kalksteinschichten.» (Eichwald, Osersky und Sokolow haben sie näher beschrieben. II.) «Der höchste Punkt der Insel liegt 22 Fuss über dem milt- lern Niveau des Meeres, ihre Oberfläche ist überall von klei- nem Kalksteingerölle bedeckt, und fast überall sind sie in der Gestalt von langen Streifen oder Schwellen angehäuft, die eine Mächtigkeit von 14 Fuss erreichen. Sie liegen auf gro- bem Meeressande. Die regelmässige , dem Ufer parallel ver- laufende Richtung dieser Schwellen, das abgerollte Ansehn der sie zusammensetzenden Kalksteingerölle, und endlich die sow ohl am Ufer als im Innern der Insel hie und da zerstreu- ten, ziemlich grossen, ebenfalls abgerundeten Granitgeschiebe sprechen deutlich dafür, dass die Insel sich aus dem Wasser erhoben hat. Unerachlet des steinigen Bodens, ist sie mit Gras , wenn auch nur dürftig , bewachsen und trägt sogar 2) Ich habe hier eines sehr lehrreichen Aufsatzes zu erwähnen, den Hr. Wangenheim v. Qualen in dem Correspondenzblatt des Naturforscher-Vereins zu Riga, Jahrgang 1851 — 1852 No. 6 u. 7 bekannt gemacht hat unter dem Titel: Ueber die säkulare, langsame Fortbewegung der erratischen Blöcke aus der Tiefe des Meeres auf- wärts zur Küste durch Eisschollen und Grundeis, beobachtet an der Küste Livlands. Dieser Aufsatz enthält manche gut konstatirte Thatsachen über das Wandern der Blöcke, über Dünenbildung und Versanden der Ufer. 201 de l’Académie «le Saisît - Pétershourg\ 202 Kornfelder und Birkenwald, die ebenfalls ziemlich verküm- mert sind. « Hr. Kosakewitsch erwähnt in seinem Aufsatze, den ich so eben in deutscher Uebersetzung milgetheilt , auch jener vielen Klüfte im anstehenden Kalksteine von Odensholm, die Eichwald schon 1840 in seinem Syst. Silurien de l'Eslhonie pag. 47 und Sokolow im G or noi- Journal 1844, ïh. 1 pag. 313 beschreibt und abbildet, und die mit feinkörnigem, sehr lockerem Sande angefüllt sind. Der Sandstein enthält Bruch- stücke anderer Felsarten und eine Beimengung, die ihn stell- weise dunkel färbt. Man sieht, es ist eine mechanische Aus- füllung von Spalten, die in dem Kalkstein entstanden. Die Klüfte streichen in verschiedenen Richtungen, zumeist aber nach Nord und Nordost, wie Kosakewitsch angiebt , und das sie erfüllende sandige Gemenge ist oft so locker und hängt so wenig an den Kluftllächen fest, dass eine ganz ge- ringe Kraft dazu hinreicht, es vom Kalksteine zu trennen und in losen Sand zu verwandeln. Eichwald erkannte diese Klüfte auch in der Nähe des Ufers in den unter Wasser be- findlichen Kalksteinpflützen. Die Brandung findet auf diese Weise den Kalkstein schon zerspaltet vor und löst um so leichter durch ihre ungeheure Gewalt eine Tafel nach der andern los und übergiebt sie dann dem langjährigen Spiel der Wogen, die sie, in kleines Gerolle verwandelt, an die Ufer rollen. Alljährlich wird das Klippenufer Odensliolms auf diese Weise benagt und jedes Mal wird eine frische Entblössung zu Tage gelegt, an der man die in dem Kalksteine enthalte- nen Versteinerungen sich aus erster Hand verschaffen kann. An andern Orten der Insel muss man sie entweder aus dem Gerolle herauslesen und erhält dann beschädigte Exemplare, oder man muss niedrigen Wasserstand abwarten, der die Kalksteinflötze zu Tage legt. Zwischen Odensholm und dem Cap Spithamn befinden sich Untiefen; allein den Stein, dessen Nagajew und später auch Sarytschew erwähnt, und der damals nur 2 Fuss hoch mit Wasser bedeckt war, konnte Kosakewitsch nicht auffinden, obgleich solche Untiefen und Steine in dem ausserordentlich durchsichtigen Meerwasser in viel grösserer Tiefe zu sehen sind, wie z. B. die Untiefe von Diewels-Ei, nordwestlich von der Insel Gross- Wrangell, die 9 Fuss hoch mit Wasser be- deckt ist. Er bezweifelt daher, dass der Stein noch da sei. Es ist wahrscheinlich derselbe Kalksteinbl ock, von wel- chem Eich wald (Sgsl. Silurien pag. 41) sagt, dass er auf dem halben Wege von Spithamn nach Odensholm liegt und seit 15 Jahren, also seit 1824, weil Eich wald 1839 an ihm vor- überfuhr, mit 3 Fuss Wasser bedeckt ist. Vor 1824 soll er, so berichtet ebenfalls Eichwald, drei Jahre lang, also von 1821 bis 1824, aus dem Wasser hervorgeragt haben; erst nachdem das Eis ihn umgeworfen, sank er wieder unter die Meeresfläche hinab. Da das Meer um ihn herum 4 Ssashen 28 Fuss) tief ist, so hat dieser Block eine ungeheure Grösse jjnd wird dennoch mit Leichtigkeit durch das Eis dislocirt. Indem wir auf die von Capit. Kosakewitsch mitgetheil- en Vorgänge bei Odensholm zurückkommen, können wir uns der Vermuthung nicht enthalten, dass ein Hervortreten jenes aus Gerollen gebildeten Rahmens, mit welchem jene kleine Nebeninsel von Odensholm so plötzlich eingefasst erschien, seinen Grund zum Theil in dem niedern Wasserstande gehabt haben mag. Aber dieser Grund reicht zur Erklärung der Er- scheinung nicht aus. Gesetzt der Wasserstand sei zu der Zeit als Capit. Kosakewitsch die kleine Insel zum ersten Male besuchte, um volle 4 Fuss höher gewesen, als bei dem zwei ten Besuche nach Jahresfrist (und der Unterschied zwischen dem höchsten und tiefsten Stande des Wassers im Baltischen Meere soll 4 Fuss kaum übersteigen. Von lokalen Spring- fluthen, wie 1824 in St. Petersburg, kann hier nicht die Rede sein; das sind Ausnahmen von der Regel), und angenommen, die Gcröllebänke seien hei dem ersten Besuche auch schon da, aber von Wasser bedeckt gewesen, so konnten sie dem Blicke des aufmerksamen Beobachters, der überdies die Tiefe maass, unmöglich entgehen. Sie haben eine Höhe von 3 1 ., Fuss, ihre Gipfel also mussten nur x/% Fuss mit Wasser be- deckt gewesen und sogar bei unruhiger See leicht zu sehen gewesen sein. Kosakewitsch hatte aber bei seinem ersten Besuche dergleichen durchaus nicht gesehen und der Anblick der neuen, 50 Ssashen breiten lnseleinfassung kam ihm, wie er selbst sagt, ganz unerwartet, er befremdete ihn. Wir haben daher vollen Grund anzunehmen, dass die Gei’öllewälle auf der kleinen Insel in der Zeit zwischen des Capilains erstem und zweitem Besuche entstanden sind. Es zeigt aber dieses Beispiel und andere oben angeführte, wie leicht man irren kann, wenn man das Wachsen der Ufer auf diesen und andern Inseln Ehsllands und auch das Wachsen des eslhländischen Festlandes in allen Fällen durch ein Emporsteigen der Küsten erklären wollte. Wenden wir uns nun zu dem Fest- lande Esthlands, so bietet es, in Bezug auf das Erhebungs- phänomen, genau dieselben Erscheinungen dar, wie Schwe- den, nämlich Sandlager mit den Schalen jetztlebender Mu- scheln der Ostsee, z. B. von Gardium edule, Tellina baltica. Mylilus edulis. Bei Hapsal, in der Nähe des Kirchhofs, dicht am Wege der nach Reval führt, kann man ein solches 1 or- kommen beobachten. Hier liegen die Muschelschalen 20 Fuss über dem Meeresspiegel und 1/i Werst vom Meeresufer, in einem ziemlich groben Sande, der mit Gerollen von Kalkstein und krystallinischen Felsarten vermengt ist. Unter diesem Sande liegt gelber, feinkörniger Sand ohne dergleichen Bei- mengungen, aber mit vielen diagonal verlaufenden Ansehwem- mungsstreifen. Am östlichen Ende der Stadt, auch unmittel- bar am Wasser und auf dem Meeresgründe, in der Nähe des Ufers, bemerkte ich eine Schiebt braungrauen, etwas kalkbal tiger. , feingeschichteten Thones, in welchem Knochenfrag- mente liegen, die an der Zunge kleben. Sie schienen Säuge thieren anzugehören, konnten aber nicht bestimmt werden, weil sie beim Herausnehmen in kleine Stückchen zerfielen. Vielleicht ist er terliairen Alters? und ich glaube annehmen zu können, dass er den ebenerwähnten Sandlagen zur l nter läge dient und andererseits dem bei Hapsal anstehenden Sibi- rischen Kalksteine unmittelbar aufgelagert i>t Lieh wa Id 203 Bulletisi pliyslco - mathématique (Moskauer Bulletin 1852, No. 2, pag. 406) erwähnt eines Töpferthones bei Grossenhof auf der Insel Dagö, der unmit- telbar auf Sibirischem Kalksteine liegt und von grobem Sande mit subfossilen Schalen jetziger Ostseemuscheln bedeckt ist. Auch Dr. A 1. Schrenk in seiner höchst lehrreichen Abhand- lung: Uebers. des obern Sibirischen Schichtensyst. Liv- und Ehstlands etc. im Archiv f. d. Naturk. Liv-, Ehst- und Kur- lands, erster Band, Dorpat 1854, pag. 96 schreibt von einer Schicht grauen, plastischen Thones, der auf Dagö an manchen Stellen dem anstehenden Kalksteine aufgelagert und von Mu- schelsand bedeckt ist. Jener Thon mit Knochenfragmenten hei Ilapsal ist wahrscheinlich von demselben Alter, wie der auf Dagö, und wenn ich äusserte, dass er auch bei Ilapsal unmittelbar auf Kalkstein liege, so begründet sich das dar- auf, dass ich bei Ilapsal seihst, auf dem sogenannten Holm, auf dem Wege von der Stadt nach dem Hafen, in einer klei- nen Grube einen hellgrauen, dichten Kalkstein in horizonta- len Schichten anstehen sah. Er enthält Cyatha/phyllum turlina- tum, Bruchstücke von Terebrateln und Asaphus expansus, ge- hört also noch zum untern Silurischen, ein Umstand, auf den ich später zurückkommen werde. Die Verbreitung suhfossiler Muscheln auf den Inseln und dem Festlande Ehstlands ist jetzt schon auf einem beträchtlichen Baume nachgewiesen durch Osersky, Schrenk und Eicliwald, die in den an- geführten Schriften zahlreiche Beispiele anführen ; es wäre von Interesse, zu wissen, in welcher absoluten Höhe die höchsten Muschellagen Ehstlands liegen. Viel häufiger noch als diese Muschelbänke sind in Ehstland die Anhäufungen von Gerolle. Unzählige Gruben, die man in ihnen angelegt, liefern den Grant und Grus, dieses treffliche Material zum Bau guter Wege. In diesen Anhäufungen, die oft ein wallar- tiges Ansehn haben, herrschen abgerollte Kalksteinstücke von Nuss- bis Kopfgrösse vor; nächst ihnen Gerölle von krystal- linischen Felsarten Finnlands. Oft enthalten diese Ablagerun- gen sehr wenig Sand, andere sind dagegen sehr reichlich mit Sand gemengt und es kommen auch wohl manche Sanddünen vor, die, wo sie nicht mit Gras oder Wald bewachsen sind, von den W inden bewegt werden. Solche Sandmassen kann man in der Nähe von Reval auf dem Wege von der Stadt nach der Papierfabrik und auf der Strasse sehen, die nach der Sta- tion Friedrichshoff führt; auch bei dem Gute Fall , zwischen Reval und Baltischport, befinden sich grossartige Sandäsar. Zwischen Reval und Ilapsal läuft der Weg zwischen Padis und Sellenküll mehrere Werst lang auf dem Gipfel eines schma- len, geschlängelten Sand- und Gerölledammes hin, der zu bei- den Seilen scharf begrenzt ist durch Niederungen und Mo- räste. Man glaubt au( einem künstlich aufgeworfenen Damme von 2 bis 3 Ssashen Höhe zu fahren. Mit diesen alten Ufer- schwellen gehn die erratischen Blöcke so zu sagen Hand in Hand; unter ihnen herrscht der Granit und Gneiss vor. Ion der Grösse einer Haselnuss trifft man diese Trümmer Finn- lands von allen Durchmessern bis zur Grösse eines einstöcki- gen Hauses ; die kleinen Gerölle und Blöcke mittlerer Grösse sind immer stark gerollt, abgerundet; die grossen Geschiebe 204 dagegen häufig mit ganz scharfen Ecken und Kanten und frischem Bruche. Kleinere Geschiebe von eckiger Form wird man nie im Innern des Landes in grosser Anzahl treffen, sie kommen aber häufiger an der Küste vor. Die grossem Ge- schiebe liegen entweder einzeln zerstreut auf der Oberfläche oder in Sand und Thon gehüllt, oder sie bilden abgeschlos- sene Gruppen; beide Fälle kann man sehr schön bei dem Gute Lilienbach in der Nähe von Narwa sehen; oder sie sind in langen, breiten Streifen oder Bogen neben einander ge- drängt und wahrscheinlich auch in derselben Lage, wie sie einst vom Eise an diesem ehemaligen Seestrande abgesetzt wurden. Manche von diesen Geschieben sind so ausserordent- lich gross und dabei so scharfkantig und so wenig abgerie- ben, dass man durchaus annehmen muss, sie seien an ihren jetzigen Platz nicht durch Flulhen gerollt, sondern ruhig und behutsam getragen ; und dieser Träger war gewiss kein ande- X’er, als schwimmendes Eis, und kein gleitendes Gletscher- eis einer sogenannten Eisperiode. Hätte hier jemals Gletscher- eis gewirkt, wie das von Einigen ist angenommen worden, so müsste es mit den erratischen Blöcken auch Moränen hinter- lassen haben. Die alten Uferschwelien Ehstlands und Livlands haben aber nur darin Aehnlichkeit mit Moränen , dass sie auch aus abgeriebenen Felstrümmern bestehen; man braucht jedoch nur ihre äussere Gestalt und die Art der Vertheilung der Blöcke zu sehen, um sogleich den Unterschied zwischen ihnen und wirklichen Moränen, z. B. denen der Schweiz, zu erkennen. Es fehlen ja auch in diesen flachen Gegenden alle Bedingungen, um Gletschermassen auf weite Strecken in Be- wegung zu bringen. Zu den merkwürdigsten Granitgeschieben, die ich in Ehstland gesehen, gehören die bei dem Gute Leetz des Hrn. v. Ramm, das 4 Werst östlich von Baltischport an dem östlichen Ufer der Landzunge liegt, an deren Spitze der Leuchtthurm Packerort steht. Der Strand bei Leetz ist flach und sandig, mit einigen grossen Blöcken des bekannten rothen Granits bedeckt, der in Finnland R appakiwwi genannt und in St. Petersburg so häufig zum Bau verwendet wird. Von die- sem flachen Strande steigen niedrige Sanddünen auf; in eini- ger Entfernung vom Ufer sind sie schon begrast und mit Laubholz bestanden. Eine V iertel-Werst vom Strande erhebt sich plötzlich eine steile, etwa 14 Fuss hohe Terrasse. Auf ihrem Rande, eine Viertel -Werst NW. vom Gute, liegen 6 Blöcke von Rappakiwwi von den gewaltigsten Dimensionen so nahe bei einander, dass man beim ersten Anblicke anste- henden Granit vermuthen könnte, um so mehr, als sie alle derselben Gesteinsart angehören. Der grösste (fieser Blöcke maass in die Länge 42 Fuss, in die Breite 28 Fuss, in die Dicke 14 Fuss. Er hat scharfe Kanten und eine rektanguläre Form; die ge- wölbte Oberfläche neigt sich unter einem Winkel von circa 20 Grad, weil der Block mit dem einen Ende in die Erde ge- sunken ist. wahrscheinlich durch Unterwaschung (siehe die 205 «le l’Académie de Saisît- l*êterslxmrg\ 206 Abbildung). Ein anderer, ebenfalls ausserordentlich grosser Block liegt dicht vor einer der kürzeren Wände und kehrt ihm eine nahezu senkrechte Wand von 14 Fuss Höhe zu. Steht man in dem schmalen Raume zwischen diesen beiden Kolossen, so wird man an eine Felskluft in anstehendem Ge- birg erinnert. Es sind offenbar Stücke ein und desselben Mutierfelsens und beide Blöcke bildeten, als sie aus Finnland hierhergelangten, wahrscheinlich nur einen, der später in zwei Hälften zerfiel. Da diese Blöcke auf lockerem, leicht zerstörbarem Boden liegen, so kann es leicht geschehen, dass der letztere von Regen und Scbneew'assern aufgelockert und zum Theil weggespült wird. Die Blöcke werden dann nicht an allen Punkten gleichmässig unterstützt sein und auch wohl leichte Bewegungen erfahren, die die ursprüngliche Lage der- selben verändern; bei ihrem ungeheuren Gewichte und der grossen Neigung, die der Rappakiwwi zum Bersten und Zer- fallen hat, müssen bei diesen Vorgängen Risse in den Blöcken entstehen. Man hört aber in solchen Fällen oft die ganz grund- lose Behauptung, der Blitz habe die Steine zerspalten. Zu allen diesen Erscheinungen, die ein in jüngster Zeit er- folgtes Auftauchen Ehstlands beweisen, kommen nun noch die zahlreichen Traditionen von fortwährender Zunahme der flachen Ufer. Alle Geologen, die in neuerer Zeit über Ehstland geschrieben haben, führen entweder Beispiele sol- chen Wachsens des Landes an, oder erwähnen doch im All- gemeinen der Erscheinung. Ich verweise auf die oben erwähn- ten Schriften von Osersky, Eichwald, Schrenk, Rathlef (Skizze der orograph. u. hydrogr. Verhältn. von Liv-, Ehst- und Kurland. Von Dr. K. Rathlef. Reval 1852). Prüfen wir einige dieser Beispiele genauer-, um zu untersuchen, welcher Antheil dabei auf eine etwanige Hebung der Küste und wel- cher auf die Anschwemmungen des Meeres kommt, denn so- wohl diese als jene betheiligen sich an der V ergrösserung der Ufer. Der Oberst Osersky (l. c. p. 145) berichtet 1844: «Vor etwa 10 Jahren konnten in den Hafen von Kertel, am nördlichen Ufer der Insel Dagö, Schiffe, die 8 Fuss tief sassen, sehr bequem einlaufen; jetzt aber ist die Tiefe die- ser Bucht im Sommer kaum über 2 Fuss, so dass die Schiffe weit vom Ufer Anker werfen müssen.» Eine so rasche Ab- nahme der Tiefe kann offenbar nur durch Anschwemmung von Sand und Detritus veranlasst worden sein, wie dies Herr Osersky auch annimmt. Kertel liegt an der offenen See, die hier am Ufer keine bedeutende Tiefe hat. Sturmfluthen wer- den also hier vielen Sand und Gerolle anhäufen, das Wasser immer seichter machen und zuletzt den Ufersaum vergrössern können. Wenn daher wir oder unsere nächsten Nachkommen hören sollten, dass das Nordufer von Dagö seewärts vor- schreitet, so würde man diese Erscheinung hauptsächlich durch den ununterbrochen wirkenden Anschwemmungspro- cess zu erklären haben, und dem Erhebungsprocess nur ein Minimum von Antheil an derselben einräumen können. Oest- ich von Dagö liegt die Insel Worms und östlich von dieser lie Insel Nuckö, dicht an dem Festlande Ehstlands. Zwischen liesen drei Inseln liegen mehrere kleinere, wie Hackra, Harri 3) und Kaddek zwischen Dagö und Worms, und Ramsholm an der Westküste von Nuckö. Alle zusammen bilden eine lange, von schmalen Durchfahrten unterbrochene Barre, von Rickholz, am Festlande Ehstlands bis nach Da- gerort, an der Westspitze Dagös. Die Nordseile dieser Barre ist dem vollen Andrange der Wogen und des Eises der Ostsee und des Finnischen Meerbusens ausgesetzt; die Südseite da- gegen begränzt ein abgeschlossenes, ruhigeres Meeresbecken, das im Osten von der Küste Ehstlands, im Süden von den In- seln Mohn und Oesel umschlossen ist. Dieses Becken, das mit dem Rigischen Meerbusen durch den grossen und kleinen Sund, mit der Ostsee durch den Soela-Sund, mit dem Finni- schen Meerhusen durch die Durchfahrten zu beiden Seiten von Worms in Verbindung steht, ist überhaupt nicht tief, enthält viele Untiefen und viele kleine Inseln. Wenn nun an- haltende AVinde oder Stürme das Wasser des Finnischen Meerbusens und der Ostsee an die Nordseite jener Barre drängen, deren oben erwähnt wurde, so darf man annehmen, dass sie einen grossen Theil des dem Meeresgründe entnom- menen Sandes und Gerölles an und bei den Küsten, insbeson- dere den Nordküsten von Worms und Nuckö und an der Ost- küste von Dagö abselzen werden. Die starken Südslrömungen, die bei solchen Gelegenheiten in den Durchfahrten zwischen Dagö und Worms und zwischen AVorms und Nuckö entste- hen, werden aber einen Theil des Sandes und das kleinere Gerolle bis in das Innere des Beckens tragen und hier an ru- higeren Stellen fallen lassen. Und in der That ziehen sich an Dagös Ostküste und an der Nord - und Südküste von Worms und Nuckö Untiefen und Sandbänke an einigen Stellen sehr weit ins Meer hinein und scheinen, nach allen Mittheilungen von diesen Orten, schnell anzuwachsen. Dabei wird das grö- bere Matei’ial, w'ie grössere Gerolle und Geschiebe, vorzugs- weise an der Barre abgelagert werden und nur in sehr selte- nen Fällen die innern AVinkel des Beckens auf schwimmenden Eisschollen erreichen. Dies lehrt denn auch die Beobachtung. AVanderblöcke und grobes Gerolle gelangen höchst seilen nach dem an einer seichten Bucht liegenden Hapsal und wohl nie an die ganz flache, seichte Küste, die sich von hier nach Osten bis Ronga erstreckt. Sie sind dagegen häufig an den Nordküsten von Nuckö und AVorms und bei Rickholz Eicli- wald; Bullet, de la Soc. des natural, de Moscou 1852. .Ao. 2 j«ig. 408), und das Eis dislocirt manche derselben nach Belieben in jedem Frühling. In der Nähe von Hapsal, z. B. an der Süd- und Ostküste von Nuckö und in den ganz verflachten Durch- fahrten zwischen Nuckö und dem Fesllande, wird vorzugs- weise Sand, Schlamm und ganz feines Geröllc angehäufl. Ist es einmal bis an diese Orte gelangt, so hält das kleine Bin- nenmeer von Hapsal sic auch lest, denn selbst bei den heilig sien Ostwinden, die das AA'asser in demselben um 2 bis .1 Fuss sinken machen, entstehen, aus begreiflichen Gründen, doch keine Strömungen, die kräftig genug wären, um das an geschwemmte Material wieder hinaus in die offene 8ee zu 3) Auf Schubert’s Karte ist sie Gressaro genannt. 203 Bulletin pliysico - mathématique (Moskauer Bulletin 1852, No. 2, pag. 406) erwähnt eines Töpferthones bei Grossenhof auf der Insel Dagö, der unmit- telbar auf Sibirischem Kalksteine liegt und von grobem Sande mit subfossilen Schalen jetziger Ostseemuscheln bedeckt ist. Auch Dr. Al. Schrenk in seiner höchst lehrreichen Abhand- lung: Uebers. des obern Sibirischen Schichtensyst. Liv- und Ehstlands etc. im Archiv f. d. Naturk. Liv-, Ehst- und Kur- lands, erster Band, Dorpat 1854, pag. 06 schreibt von einer Scliicht grauen, plastischen Thones, der auf Dagö an manchen Stellen dem anstehenden Kalksteine aufgelagert und von Mu- schelsand bedeckt ist. Jener Thon mit Knochenfragmenten bei Hapsal ist wahrscheinlich von demselben Alter, wie der auf Dagö, und wenn ich äusserte, dass er auch bei Hapsal unmittelbar auf Kalkstein liege, so begründet sich das dar- auf, dass ich hei Hapsal seihst, auf dem sogenannten Holm, auf dem Wege von der Stadt nach dem Hafen, in einer klei- nen Grube einen hellgrauen, dichten Kalkstein in horizonta- len Schichten anstehen sah. Er enthält Cyathaphyllum turlina- tum, Bruchstücke von Terebrateln und Asaphus eocpansus, ge- hört also noch zum untern Silurischen, ein Umstand, auf den ich später zurückkommen weide. Die Verbreitung subfossiler Muscheln auf den Inseln und dem Festlande Ehstlands ist jetzt schon auf einem beträchtlichen Baume nachgewiesen durch Osersky, Schrenk und Eicliwald, die in den an- geführten Schriften zahlreiche Beispiele anführen ; es wäre von Interesse, zu wissen, in welcher absoluten Höhe die höchsten Muschellagen Ehstlands liegen. Viel häufiger noch als diese Muschelbänke sind in Ehstland die Anhäufungen von Gerolle. Unzählige Gruben, die man in ihnen angelegt, liefern den Grant und Grus, dieses treffliche Material zum Bau guter Wege. In diesen Anhäufungen, die oft ein wallar- tiges Ansehn haben, herrschen abgerollte Kalksteinstücke von Nuss- bis Kopfgrösse vor; nächst ihnen Gerölle von krystal- linischen Felsarten Finnlands. Oft enthalten diese Ablagerun- gen sehr wenig Sand, andere sind dagegen sehr reichlich mit Sand gemengt und es kommen auch wohl manche Sanddiinen vor, die, wo sie nicht mit Gras oder Wald bewachsen sind, von den Winden bewegt werden. Solche Sandmassen kann man in der Nähe von Beval auf dem Wege von der Stadt nach der Papierfabrik und auf der Strasse sehen, die nach der Sta- tion Friedrichsholf führt; auch bei dem Gute Fall , zwischen Beval und Baltischport, befinden sich grossartige Sandäsar. Zwischen Beval und Hapsal läuft der Weg zwischen Padis und Sellenkiill mehrere Werst lang auf dem Gipfel eines schma- len, geschlängelten Sand- und Gerölledammes hin, der zu bei- den Seiten scharf begrenzt ist durch Niederungen und Mo- räste. Man glaubt aut einem künstlich aufgeworfenen Damme von 2 bis 3 Ssashen Höhe zu fahren. Mit diesen alten Ufer- schwellen gehn die erratischen Blöcke so zu sagen Hand in Hand ; unter ihnen herrscht der Granit und Gneiss vor. Von der Grösse einer Haselnuss trifft man diese Trümmer Finn- lands von allen Durchmessern bis zur Grösse eines einstöcki- gen Hauses; die kleinen Gerölle und Blöcke mittlerer Grösse sind immer stark gerollt, abgerundet; die grossen Geschiebe 204 dagegen häufig mit ganz scharfen Ecken und Kanten und frischem Bruche. Kleinere Geschiebe von eckiger Form wird man nie im Innern des Landes in grosser Anzahl treffen, sie kommen aber häufiger an der Küste vor. Die grossem Ge- schiebe liegen entweder einzeln zerstreut auf der Oberfläche oder in Sand und Thon gehüllt, oder sie bilden abgeschlos- sene Gruppen; beide Fälle kann man sehr schön bei dem Gute Lilienbach in der Nähe von Narwa sehen; oder sie sind in langen, breiten Streifen oder Bogen neben einander ge- drängt und wahrscheinlich auch in derselben Lage, wie sie einst vom Eise an diesem ehemaligen Seestrande abgesetzt wurden. Manche von diesen Geschieben sind so ausserordent- lich gross und dabei so scharfkantig und so wenig abgerie- ben, dass man durchaus annehmen muss, sie seien an ihren jetzigen Platz nicht durch Flulhen gerollt, sondern ruhig und behutsam getragen ; und dieser Träger war gewiss kein ande- rer, als schwimmendes Eis, und kein gleitendes Gletscher- eis einer sogenannten Eisperiode. Hätte hier jemals Gletscher- eis gewirkt, wie das von Einigen ist angenommen worden, so müsste es mit den erratischen Blöcken auch Moränen hinter- lassen haben. Die alten Uferschwellen Ehstlands und Livlands haben aber nur darin Aehnlichkeit mit Moränen, dass sie auch aus abgeriebenen Felstrümmern bestehen ; man braucht jedoch nur ihre äussere Gestalt und die Art der Vertheilung der Blöcke zu sehen, um sogleich den Unterschied zwischen ihnen und wirklichen Moränen, z. B. denen der Schweiz, zu erkennen. Es fehlen ja auch in diesen flachen Gegenden alle Bedingungen , um Gletschermassen auf weite Strecken in Be- wegung zu bringen. Zu den merkwürdigsten Granitgeschieben, die ich in Ehstland gesehen, gehören die bei dem Gute Leetz des Hrn. v. Bamm, das 4 Werst östlich von Baltischport an dem östlichen Ufer der Landzunge liegt, an deren Spitze der Leuchtlhurm Packerort steht. Der Strand bei Leetz ist flach und sandig, mit einigen grossen Blöcken des bekannten rothen Granits bedeckt, der in Finnland liappaliiwwi genannt und in St. Petersburg so häufig zum Bau verwendet wird. Von die- sem flachen Strande steigen niedrige Sanddünen auf; in eini- ger Entfernung vom Ufer sind sie schon begrast und mit Laubholz bestanden. Eine Viertel- Werst vom Strande erhebt sich plötzlich eine steile, etwa 14 Fuss hohe Terrasse. Auf ihrem Bande, eine Viertel -Werst NW. vom Gute, liegen 6 Blöcke von liappakiwwi von den gewaltigsten Dimensionen so nahe bei einander, dass man beim ersten Anblicke anste- henden Granit vermuthen könnte, um so mehr, als sie alle derselben Gesteinsart angehören. Der grösste dieser Blöcke maass in die Länge 42 Fuss, in die Breite 28 Fuss, in die Dicke 14 Fuss. Er hat scharfe Kanten und eine rektanguläre Form; die ge- wölbte Oberfläche neigt sich unter einem Winkel von circa 20 Grad, weil der Block mit dem einen Ende in die Erde ge- sunken ist, wahrscheinlich durch Unterwaschung (siehe die 205 «le l’Académie de Saint-Pétersbourg'. 200 Abbildung). Ein anderer, ebenfalls ausserordentlich grosser Block liegt dicht vor einer der kürzeren Wände und kehrt ihm eine nahezu senkrechte Wand von 14 Fuss Höhe zu. Steht man in dem schmalen Raume zwischen diesen beiden Kolossen, so wird man an eine Felskluft in anstehendem Ge- birg erinnert. Es sind offenbar Stücke ein und desselben Mutterfelsens und beide Blöcke bildeten, als sie aus Finnland hierhcrgelangten, wahrscheinlich nur einen, der später in zwei Hälften zerfiel. Da diese Blöcke auf lockerem, leicht zerstörbarem Boden liegen, so kann es leicht geschehen, dass der letztere von Regen und Schneew’assern aufgelockert und zum Theil weggespült wird. Die Blöcke werden dann nicht an allen Punkten gleichmässig unterstützt sein und auch wohl leichte Bewegungen erfahren, die die ursprüngliche Lage der- selben verändern; bei ihrem ungeheuren Gewichte und der grossen Neigung, die der Rappakiwwi zum Bersten und Zer- fallen hat, müssen bei diesen Vorgängen Risse in den Blöcken entstehen. Man hört aber in solchen Fällen oft die ganz grund- lose Behauptung, der Blitz habe die Steine zerspalten. Zu allen diesen Erscheinungen , die ein in jüngster Zeit er- folgtes Auftauchen Ehstlands beweisen, kommen nun noch die zahlreichen Traditionen von fortwährender Zunahme der flachen Ufer. Alle Geologen, die in neuerer Zeit über Ehstland geschrieben haben, führen entweder Beispiele sol- chen Wachsens des Landes an, oder erwähnen doch im All- gemeinen der Erscheinung. Ich verweise auf die oben erwähn- ten Schriften von Osersky, Eichwald, Schrenk, Rathlef (Skizze der orograph. u. hydrogr. Verhältn. von Liv-, Ehst- und Kurland. Von Dr. K. Rathlef. Reval 1852). Prüfen wir einige dieser Beispiele genauer-, um zu untersuchen, welcher Antheil dabei auf eine etwanige Hebung der Küste und wel- cher auf die Anschwemmungen des Meeres kommt, denn so- wohl diese als jene betheiligen sich an der 4 ergrösserung der Ufer. Der Oberst Osersky (l. c. p. 145) berichtet 1844: «.Vor etwa 10 Jahren konnten in den Hafen von Kertel, am nördlichen Ufer der Insel Dagö, Schiffe, die 8 Fuss tief sassen, sehr bequem einlaufen; jetzt aber ist die Tiefe die- ser Bucht im Sommer kaum über 2 Fuss, so dass die Schiffe weit vom Ufer Anker werfen müssen.» Eine so rasche Ab- nahme der Tiefe kann offenbar nur durch Anschwemmung von Sand und Detritus veranlasst worden sein, wie dies Herr Osersky auch annimmt. Kertel liegt an der offenen See, die hier am Ufer keine bedeutende Tiefe hat. Sturmfluthen wer- den also hier vielen Sand und Gerolle anhäufen, das Wasser immer seichter machen und zuletzt den Ufersaum vergrössern können. Wenn daher wir oder unsere nächsten Nachkommen hören sollten, dass das Nordufer von Dagö seewärts vor- schreitet, so würde man diese Erscheinung hauptsächlich durch den ununterbrochen wirkenden Anschwemmungspro- cess zu erklären haben, und dem Erhebungsprocess nur ein Minimum von Antheil an derselben einräumen können. Oest- lich von Dagö liegt die Insel Worms und östlich von dieser die Insel Nuckö, dicht an dem Festlande Ehstlands. Zwischen diesen drei Inseln liegen mehrere kleinere, wie Hackra, Harri 3) und Kaddek zwischen Dagö und Worms, und Ramsholm an der Westküste von Nuckö. Alle zusammen bilden eine lange, von schmalen Durchfahrten unterbrochene Barre, von Rickholz, am Festlande Ehstlands bis nach Da- gerort, an der Westspitze Dagös. Die Nordseite dieser Barre ist dem vollen Andrange der Wogen und des Eises der Ostsee und des Finnischen Meerbusens ausgeselzt; die Südseite da- gegen begränzt ein abgeschlossenes, ruhigeres Meeresbecken, das im Osten von der Küste Ehstlands, im Süden von den In- seln Mohn und Oesel umschlossen ist. Dieses Becken, das mit dem Rigischen Meerbusen durch den grossen und kleinen Sund, mit der Ostsee durch den Soela-Sund, mit dem Finni- schen Meerbusen durch die Durchfahrten zu beiden Seiten von Worms in Verbindung steht, ist überhaupt nicht lief, enthält viele Untiefen und viele kleine Inseln. Wenn nun an- haltende Winde oder Stürme das Wasser des Finnischen Meerbusens und der Ostsee an die Nordseite jener Barre drängen, deren oben erwähnt wurde, so darf man annehmen, dass sie einen grossen Theil des dem Meeresgründe entnom- menen Sandes und Gerölles an und bei den Küsten, insbeson- dere den Nordküsten von Worms und Nuckö und an der Ost- küste von Dagö abselzen werden. Die starken Südslrömungen, die bei solchen Gelegenheiten in den Durchfahrten zwischen Dagö und Worms und zwischen Worms und Nuckö entste- hen, werden aber einen Theil des Sandes und das kleinere Gerolle bis in das Innere des Beckens tragen und hier an ru- higeren Stellen fallen lassen. Und in der That ziehen sich an Dagös Ostküste und an der Nord - und Südküsle von Worms und Nuckö Untiefen und Sandbänke an einigen Stellen sehr weit ins Meer hinein und scheinen, nach allen Mitlheilnngen von diesen Orten, schnell anzuwachsen. Dabei w ird das grö- bere Material, wie grössere Gerolle und Geschiebe, vorzugs- weise an der Barre abgelagert werden und nur in sehr selte- nen Fällen die innern Winkel des Beckens auf schw immenden Eisschollen erreichen. Dies lehrt denn auch die Beobachtung. Wanderblöcke und grobes Gerolle gelangen höchst selten nach dem an einer seichten Bucht liegenden llapsal und wohl nie an die ganz flache, seichte Küste, die sich von hier nach Osten bis Ronga erstreckt. Sie sind dagegen häufig an den Nordküsten von Nuckö und Worms und bei Rickholz Licli- wald: Bullet, de la Soc. des natural, de Moscou 1852. V . - i»ig. 408), und das Eis dislocirt manche derselben nach Belieben in jedem Frühling. In der Nähe von llapsal, z. B. an der Siid- und Oslküste von Nuckö und in den ganz verflachten Durch- fahrten zwischen Nuckö und dem Fesllamle, wird \orzug» weise Sand, Schlamm und ganz feines Geröllc angehäufl. Ul es einmal bis an diese Orte gelangt, so hält das kleine Bin- nenmeer von llapsal sic auch fest, denn selbst bei den In itie sten Ostw'inden , die das Wasser in demselben um - bis \ Fuss sinken machen, entstellen, aus begreiflichen (inimlcn. doch keine Strömungen, die kräftig genug wären, um da» an geschwemmte Material wieder hinaus in die offene See zu 3) Auf Schubert’s Karte ist sie Giessaro genannt. 207 Bulletin 5>Saysieo » mathématique 208 führen. Wenn man zu alle dem noch in Betracht zieht, dass Winde, Regen- und Schneewasser vom Lande her bedeutende Mengen feinen Sandes , Thones und Schlammes an die Ufer o führen, so finden wir in dem kleinen Binnenmeere von Hap- sal alle Bedingungen zu einer schnellen Versandung, die denn auch in der That vor sich geht. So berichtet Eichwald (Bei- träge z. Kennln. d. Russ. Reiches, Bändchen 8, pag. 14), dass die kleine Insel Noddan, an der Südostseite von Nuckö, sich in 30 Jahren so sehr vergrössert habe, dass sie 1842 drei und dreissig Mal so viel Heu lieferte, als vor 30 Jahren (1812). Dies theilte mir auch der jetzige Besitzer dieser Insel und des Gutes Birkas auf Nuckö, der Baron Rudolph Ungern- Slernberg, mit, der den Besitz von seinem Vater erbte. Wollte man nun dieses schnelle Anwachsen des Ufers durch eine Hebung, ein Emportauchen aus dem Wasser erklären, so entstünde sogleich die Frage, warum das Noddan und Nuckö gegenüberliegende, nur 3 bis 4 Werst entfernte Ufer bei Hapsal und dem Gute Neuenholf in jenen 30 Jahren nicht eben so schnell angewachsen ist, da es einen flachen, seich- ten Strand hat, an welchem eine Hebung von etwa 2 Fuss schon eine beträchtliche Strecke bloslegen müsste? Man sieht also, dass bei übrigens gleicher Tiefe und Beschaffenheit des Strandes sein Versanden und Anwachsen, sogar an nahe von einander liegenden Punkten, mit sehr ungleicher Schnelligkeit vor sich geht — und darf daraus scldiessen, dass die Ursache der Vergrösserung mehr eine örtliche (begünstigte Anschwem- mung), als eine allgemeine (säkulare Erhebung) sein werde. Was diese letztere in historischer Zeit an den Ufern Ehstlands und seiner Inseln bewirkt haben mag, lässt sich durchaus nicht mit Sicherheit feslstellen, da hier das genaue Maass an Fluthmarken fehlt, das man in Schweden und Finnland hat, und leider scheint es, wie ich unten zeigen werde, unmöglich, an den Küsten Ehstlandsund Livlands dergleichen Marken für lange Zeiten herzurichten. Wir wollen auch eines Beispiels erwähnen, wo eine Insel sich in historischer Zeit mit einer andern vereinigt hat. Die lange, schmale, nordsüdlich vor- laufende Halbinsel Schworbe soll , nach glaubwürdigen Zeugnissen aus alter Zeit, durch einen Meeresarm von Oesel getrennt und also eine Insel gewesen sein. Eichwald be- richtet sogar 1853 ( Bullet . de la Soc. d. nat. de Moscou 1854 No. i pag. 45), dass man vor nicht mehr als 50 Jahren in kleinen Fahrzeugen bequem durch diesen Kanal aus dem Ri- gischen Meerbusen in die Ostsee und zurück fahren konnte. Er heisst der Salmbach, existirt noch, ist aber so versandet, dass man bei niederem Wasserstande im Wagen durch ihn fährt; nur im Herbst, bei höherem Stande der See, füllt er sich mit mehr Wasser. An seiner östlichen Mündung liegen jetzt viele Sandbänke und hindern das Einlaufen sogar klei- ner Fahrzeuge in ihn, und er ist sogar für diese nicht mehr schiffbar, sondern versumpft, mit Schilf und andern Pflanzen bewachsen. Etwas weiter südlich erhebt sich an der West- küste Schworbe’s , zwischen den Gütern Ficht und Leo (Schrenk, Archiv, f. d. Naturk. Liv-, Ehst- und Kurlands, Iste Serie, lster Bd., pag. 82), ein felsiger Küstenabhang von 15 Fuss absoluter Höhe, der aus obersilurischen Kalkstein- schichten besteht. Ganz in der Nähe der Landenge, aber schon auf dem Festlande Oesels, beobachtete Schrenk bei dem Gute Hoheneichen einen Korallenkalk derselben Formation. Auf der Landenge selbst kommt aber kein anstehendes Ge- stein zu Tage, sie besteht aus Sand und Gerolle. Schrenk erwähnt noch besonders sehr schön erhaltener, regelmässiger terrassenförmig übereinanderliegender Anschwemmungswälle (Uferschwellen), die aus Kalkgeröllen und Grus bestehen und zwischen Ficht und Leo dem Ufer parallel verlaufen. Sie be- decken die ganze Böschung vom Meeresufer bis zu der Höhe der landeinwärts gelegenen Ebenen, die Schrenk auf 30 Fuss schätzt. Diese Uferschwellen zeugen zwar unwiderleglich dafür, dass Schworbe (mit dem benachbarten Oesel) erst in einer geologisch neuen Zeit dem Meere entstiegen ist, allein sie beweisen durchaus nicht, dass diese Zeit schon in die histo- rische fiel. Die Vereinigung Schworbe’s mit Oesel ist dage- gen wirklich ein Ereigniss der historischen Zeit und ist öfter als ein Beweis dafür angeführt worden , dass die Erhebung des Bodens hier noch immer fortdaure. Bestände die verbin- dende Landenge nördlich von Ficht aus anstehendem Fels, ähnlich dem bei Ficht und Hoheneichen vorkommenden, so läge hier ganz ein solcher Fall vor, wie der oben erwähnte, vom Oberst Hofmann auf der Insel Hochland beobachtete, und man würde die Erscheinung ohne Weiteres durch die säkulare Bodenerhebung erklären. Der niedere, auch jetzt noch nicht überall trocken gelegte Isthmus besteht aber nur aus lockerem Sande und Gerolle und ich bin geneigt zu glau- ben, dass die Meeresanschwemmung an seiner Bildung einen weit grösseren Antheil habe, als die Bodenerhebung, und zwar aus folgenden Gründen: An der Ostküste von Schworbe ist das Meer so seicht, dass man in sehr weiter Entfernung vom Ufer kaum 2 Fuss Tiefe findet. Hätte der Boden sich in den letzten 50 Jahren auch nur um einen oder anderthalb Fuss erhoben, so müsste das Ufer hier sehr bedeutend und so zu sagen sichtbarlich zugenommen haben und dies würde den Bewohnern der Halbinsel nicht entgangen sein. Ueber eine so rasche Zunahme berichtet aber weder eine Urkunde, noch ein Reisender, und man muss daher glauben, dass das Auf- tauchen des Landes hier äusserst langsam geschieht. Es wäre sehr erfreulich, wenn man über diesen Gegenstand genaue Nachrichten haben könnte. Den zweiten Grund für meine oben ausgesprochene Meinung entnehme ich von der Configu- ration Oesel’s und Schworbe’s. Die Südwestküste von Oesel und die Westküste von Schworbe stossen unter einem rech- ten Winkel bei dem verbindenden Isthmus zusammen. In die- sem Winkel werden Weststürme einen ausserordentlichen Andrang des Wassers verursachen und die Wellen mehr Sand und Gerolle absetzen, als an andern Punkten der Küste. Der angehäufte Sand ward dann vom Winde weiter landeinwärts geweht und verschüttete die Durchfahrt mehr und mehr. Der Rigische Meerbusen ist schon für sich eine unerschöpfliche Quelle von Triebsand, und überdies führen alle Landwinde 209 210 rte l'Académie rte Saint ■ Potersboarg;. und manche Flüsse ihm von den unzähligen , hohen Ufer- dünen immer neuen Vorrath an Sand zu, den seine Wogen und Strömungen dann allmälig an den Küsten verbreiten und zum Theil dem Lande wiedergeben. Die Folge davon muss nothwendig die sein, dass die Siidostkiiste Oesel’s, die OsD küste Schworbe’s, so auch der Strand bei Pernau mehr und mehr versanden. Daher denn die Klage, dass bei Arensburg jetzt keine Fahrzeuge landen können, die mehr als 2 bis 3 Fuss Tiefgang haben; Fahrzeuge, die 8 Fuss tief sassen, konn- ten ehemals nahe bei der Stadt anlegen, müssen aber jetzt weit vom Ufer ihre Anker werfen. Dieselbe Klage hört man in Pernau, und Riga ist gegenwärtig bemüht den Dünastrom durch Eindämmung an seiner Mündung und Concentrirung seiner Wassermasse dahin zu bringen, dass er selbst die san- digen Untiefen durchbreche, die sich seiner Mündung so mas- senhaft vorgelegt haben, dass sie die Schifffahrt behindern. Befrachtete Schiffe mussten vor diesen Untiefen weit in offe- ner See Anker werfen und die herangebrachte Waare Lich- terfahrzeugen übergeben. Zum Theil ist dieser Sand durch die Düna selbst in das Meer gebracht. Wollte man den alten Sagen unbedingt glauben, so lägen allerdings viele Beweise vor, dass die Küsten Ehstlands und seiner Inseln sich in historischer Zeit sehr bedeutend erho- ben haben. Sie tragen aber fast alle das Gepräge der Ueber- treibung und sind oft unrichtig. Als ich 1845 die Insel Gott- land besuchte, erzählte man mir, dass sie zu einer längst ver- flossenen Zeit durch drei Meeresarme in vier Theile getrennt gewesen sei. Die Richtung dieser Durchfahrten war eine ost- westliche; an den steilen Felswänden derselben will man vor langer Zeit noch Ringe gesehen haben, an denen Schiffe be- festigt wurden, und, wie immer bei solchen Gelegenheiten, erzählt man auch von zertrümmerten Schiffen, die man spä- ter, nach der völligen Trockenlegung der Durchfahrten, in deren Boden wollte gefunden haben. Die Bewohner von Odensholm sprechen auch von dem Boden eines Schiffs, den man mitten auf der Insel gefunden haben soll, und in den Sümpfen von Röthel, 9 Werst SO. von Hapsal, hat, der Sage nach, ein ganzes Schiffswrack gelegen. Man könnte leicht eine ganze Flottille solcher hängender Schiffe aufbringen, wenn man sich noch an andern Orten erkundigte, aber mit wenig Nutzen, denn keine einzige dieser Sagen ist gehörig erhärtet durch Schriften oder Objekte. Und ebenso ist es mit den grossen eisernen Ringen auf Gottland und an den Mauern der Sonneburg oder Sühneburg auf der Insel Oesel. Man will nämlich noch in neuester Zeit an den Mauern dieser Burg, die auf dem Acker des Gutes Mas ick, an der Nordost- küsle Oesel s liegt, nach der Seeseite hin mehrere grosse eiserne Ringe gesehen haben, an denen in früherer Zeit die aus der See herangekommenen Fahrzeuge befestigt wurden, als die Wogen noch die Mauern der Burg bespülten. Jetzt liegt ein Ackerfeld zwischen der Burg und dem flachen, seich- ten Strande des kleinen Sund, der Mohn von Oesel trennt. So die Sage. Die beglaubigte Geschichte aber lehrt, dass die 1345 erbaute Sühneburg (später Sonnenburg benannt), nach- dem sie mancherlei Schicksale erfahren, auf königlich däni- nischen Befehl 1 5 7 G niedergerissen wurde. Luce fand 18 36 in der Ruine nur noch ein Paar Spitzgewölbe unversehrt un d erwähnt der Ringe gar nicht. Es hat sie auch schwerlich Je- mand gesehen. (Miflheil. aus der Hvländischen Geschichte , 5ten Bandes 2les und 3tes Heft. Dr. J. W. L v. Luce: No- tizen zur topographischen Geschichte der Insel Oesel, pag. 443.) Derselbe fleissige und kenntnissreichc Beobachter be- richtet freilich weiter, dass vor 200 Jahren noch mässig grosse Schiffe durch den kleinen Sund gehen konnten. Jetzt aber kann man im Frühlinge, bei niedrigem AVasserstande, von der Landspitze Nenn o nach Päddast durchreiten und nach 50 Jahren wird man, meint Luce, diesen Weg trocknen Fusses machen können. Dann wird die Insel Mo en (auch Mohn) zur Halbinsel von Oesel werden, wie Sch worbe und die Insel Holmhof, die durch das Verschwinden eines brei- ten Seearmes sich an Oesel anschloss und zur Halbinsel wurde (Luce ebendaselbst p. 460). Auch das Schloss Hap- sal soll früher dem Meere näher gestanden haben als jetzt und der Strand soll tiefer gewesen sein, und man erklärt das durch allmälige Hebung des Landes. Sollte diese Tradition richtig sein, so muss die Landzunge, die von Hapsal in nörd- licher Richtung verläuft, der sogenannte Holm, damals eine Untiefe oder Bank gebildet haben. Da nun aber auf dem Holm, und gerade an der Stelle, wo er sich vom Festlande abzweigt, Silurische Kalksleinschicbten anstehen, die mit denen auf Nuckö vorkommenden identisch zu sein scheinen, und da jene Stelle bei gewöhnlichem Stande der See stets trocken liegt, so würde dies allerdings ein allmäliges Auf- tauchen des Landes constatiren, da dieser Fall dann durch Anschwemmung aus der See nicht zu erklären wäre. Es lie- gen aber auch hier keine sichern Nachrichten und noch we- niger Messungen vor, die einen sichern Schluss zu ziehen er laubten ; will man aber aus diesen Unsicherheiten herauskom- men, so giebt es dazu nur ein Mittel: den miniem Stand des Meeres an mehreren Stellen der Küsten Ehst- lands, Livlands und Curlands zu ermitteln, wie der Admiral Re in ecke das an den Küsten Finnlands gethan, und dann eine Einrichtung zu treffen, vermöge der man das relative Niveau von Wasser und Land Jahrhunderte lang mit Sicherheit bestimmen könne. In Finnland und Schweden dienen dazu Ufermarken, die man in den anstehenden Fels, Granit und Gneiss, gehauen hat. An den Küsten Ingermanu- lands und der drei deutschen Ostseeprovinzen giebt es aber dergleichen Felsen nicht und man muss daher hieran ein an- deres Mittel zur Erreichung desselben Zwecks denken. Die ganze Küste von St. Petersburg bis an die Grenze Pretissens besteht aus sedimenlairen Schichten der Sibirischen. Devoni- schen und Tertiair-Periode; der Ufersauin aus Schw emmland. Nur an sehr wenigen Punkten treten die Sibirischen Schich- ten Ehstlands und der Inseln so dicht an das Wasser heran, dass gar kein Ufersaum dabliebe und noch seltener sind senk rechte Felswände, die unmittelbar aus dem Wasser aulslei gen. Sie kommen meines Wissens nur zwischen St. Pete; > 14 Bulletin pliysico - inatliémati(|ue 212 2ÎS burg und Bal tiscbport und hie und da auf den Inseln, aber nie am Ufer Livlands und Gurlands vor. Wenn diese Felswände sieb auch sonst sehr wohl zum Anbringen von Ufermarken eignen, so würden diese doch keine Lebensdauer haben, weil die Felsschichten, aus denen die Wände beste- hen, weich sind (Kalkstein, Schieferthon, Sandstein, Thon) und von der Brandung sehr schnell zerstört werden, wovon ich unten ein Beispiel anführen werde. Auch giebt es auf der ganzen Strecke nur in Kronstadt Gebäude (die dortigen Batte- l’ien), deren Fundamente aus behauenen Granitquadern, fel- senartig unmittelbar aus dem Wasser sich erheben und an denen sich Fluthmarken einhauen Hessen, die vielleicht Jahr- hunderte hindurch sich erhalten können. Die gewöhnlichen Hafenpegel, meist an hölzernen Bollwerken oder freistehen- den Balken angebracht, wie in Reval, Bai tisch port, Dü- namünde, Libau etc., eignen sich nicht zu den in Rede stehenden Beobachtungen , weil es vorkommt, dass sie vom Eise beschädigt werden und es leicht geschehen kann, dass die neuen Pegel nicht ganz genau an die Stelle der alten ge- setzt werden. Ueberdies müssen die Hafenpegel in der Ost- see, wenn sie ihren Zweck erreichen sollen, mit ihrem Null- punkte allmälig, ein Paar Mal im Jahrhundert, dem durch das Steigen des Landes sich entfernenden Wasserspiegel folgen; sie böten also keine beständigen Fluthmarken dar. Und wollte man, eigends zu unserem Zwecke, Uferpfeiler aus Gra- nit oder einer andern festen Gesteinsart errichten, so sind da- bei zwei Bedingungen unerlässlich: tiefes Wasser (weil man voraussetzt, dass es sinkt) und Schutz vor Versandung sowohl als vor Beschädigung durch die Brandung und das Eis. Der erstem dieser Bedingungen wäre leicht zu genügen, der zwei- ten viel schwieriger, und in jedem Falle würden die Ausga- ben für solche Baue sehr beträchtlich sein. Ich erlaube mir daher einstweilen folgendes Mittel als Auskunft vorzuschla- gen: Man ermittele, so genau als möglich, an den vorhande- nen Pegeln den normalen Stand des Meeres ; wähle dann in der Nähe des Ufers einen festen Punkt, am besten am Funda- mente einer steinernen Kirche, bezeichne diesen Punkt durch einen Granitblock auf sehr dauerhaftem Fundamente, versehe ihn mit einer Inschrift, die seine Bestimmung besagt, und be- stimme dann die absolute Höhe desselben mittelst sorgfal- tigsl angestelllen, mehrmals wiederholten Nivellements. Es versieht sich von selbst, dass hier nur von geodätischer, nicht von barometrischer Messung die Rede sein kann. Als Punkte, die sich zu diesen Messungen in Ehstland eignen, wären zu nennen; Reval, Ilafcn und Olaikirche, Baltischport, Hafen und eine der beiden steinernen Kirchen; Insel Odens holm, Kirche und Westufer, Insel Nuckö, Kirche und Oslufer, Hapsal, lutherische Kirche und Hafen, Insel Worms, Kir- che St. Olai und Südufer, Insel Dago, Kirche von Pühha- lep und der Halen von Ilaelsermaa oder das näher gele gene Südufer, Insel Oescl. Kirche in Arensburg und der Hafen daselbst. In Livland könnte man Pcrnau, Salis, Dünamünde, in Curland, Margrawen, Domesnäss (Leuchlthurm), Irben, Windau, Libau, Polangen wäh- len. Begnügt man sich auch nur mit vier oder fünf von diesen Punkten: Cronstadt, Reval, Oesel, Riga, Po- langen, so würden auch sie vollkommen ausreichen, um, vielleicht schon nach 50 Jahren, ein bestimmtes Maass für die Erhebung des Landes zu geben. Bei der grossen Genauigkeit, mit der man jetzt mittelst gut konstruirter Instrumente nivel- liren kann, werden die Fehler, besonders bei kurzen Distan- zen, so geringe sein, dass man ihre Grenzen leicht wird be- stimmen können. Steigt der Boden an den besagten Küsten auch nur um 2 Fuss im Jahrhundert, so werden die Nivelle- ments schon nach 50 Jahren eine Niveauveränderung anzei- gen, deren Betrag jedenfalls grösser sein wird, als der der möglichen Beobachtungsfehler. Wie regdmiissige Zcrkliiflung des Kalksteins der untern Slln- rischen Formation an der Küste Ehstlands und seine ffierstö- ruHES durch flic KrimsBuns. Vorkommen von Vsphait in dieser Formation. Bai tisch port und seine Umgebungen bieten dem Geolo- gen schöne Gesteinsdurchschnitte dar, welche die untere Silurformation, vom Kalkstein bis zu dem Ungulitensandstein (Pander) aufdecken. Bei Reval, bei dem Gute Sackhoff, etwa 60 Werst westlich von Narwa am Strande, hei Chud- leigh und in den Umgebungen St. Petersburgs liegt unter dem Ungulitensandstein eine Ablagerung von bläulich - grünem plastischen Thon. In der Westbatterie zu Reval hat man in diesem Thon ein Bohrloch von 294 Fuss 2 Zoll engl. M. nie- dergebracht und artesisches Wasser erhalten; es steigt aus einer Schicht grobkörnigen Quarzsandes auf, die man in einer Tiefe von 288 Fuss 3 Zoll (von dem Boden des Bohrschach- tes) anfuhr und 5 Fuss IS Zoll tief durchbohrte. Die 288 Fuss mächtige Thonablagerung wird von verschiedenen Zwi- schenschichten unterbrochen; von grünlich -grauem, quarzi- gen Gestein, feinkörnigem Sand, grauem lockern Sandstein. (Siehe meine Notiz über den Artesischen Brunnen in Reval, im Bullet, phys.- matliém. der Akademie T. JX. No. 4.) Hier- nach ist es nicht zu bezweifeln, dass diese Thonablagerung auch bei Baltiscbport das Sohlengestein der Silurischen Schichtcnfolge bilden und unmittelbar unter dem Unguliten- sandstein liegen werde. Wenn man sich Baltischport von Padis her nähert, bemerkt man bei der Kirche St. Matthias, etwa 7 Werst SO. von Baltischport, dicht am Wege, eine bis 30 Fuss hohe Kalksteinklippe, deren steiler Absturz gegen das benachbarte Meer gerichtet ist. Auf ihr steht die Kirche. Der Kalkstein ist hellgrau, dicht, sehr thonig und zerfällt in dünne Tafeln und Blätter. Er enthält Orthoceratites annulafus, Orthis anomula, Spirifer lynx , Euomphalus qualteriatus, Asaphus expansus und gehört somit zum Untersilurischen. Weiter hin führt der Weg über eine breite, nur wenige Fuss über dem Meeresspiegel liegende Wiese, die sich ziemlich weit landein- wärts erstreckt. Man sieht auf ihr kein anstehend Gestein. Mit der Annäherung an Baltischport erscheint aber letzteres jj S! t< 213 de l’Académie de Saint - Péter§l>ourg\ wieder; anfangs kaum bemerkbar, bie und da unter dem Ufer- gerülle bervorblickend und kaum einige Fuss über der Mee- resfläche; es sind horizontale Kalkflütze. Noch weiter nach Norden, am Ufer hin, werden aber die Felsentblössungen im- mer häufiger, immer zusammenhängenger und höher. Die Stadt Baltischport liegt einige 100 Schritt vom Ufer auf einem freien, ebenen Platze, der sich 30 bis 35 Fuss über den Spiegel der See erheben mag. Die dürftige Ackerkrume und der Sand liegen nur einige Zoll mächtig auf dem anstehenden Kalksteine, der hier allein das Meeresufer bildet. Es ist Osersky’s: Fliesenkalkstein und chlorithaltiger Kalkstein (a. a. 0. p. 123). So wie man aber von Baltischport am Ufer hin nach Norden geht, so nimmt der Kalkstein, der bei der Stadt noch das Wasser berührt, eine immer höhere Lage ein, ohne an Mächtigkeit zuzunehmen und nun tritt unter ihm auch das übrige Personal dieser Formation allmälig hervor. Zuerst eine Schicht aus Nieren und Knollen dichten Kalk- steins bestehend, die durch ein Cement von Thon verbunden sind, ganz ähnlich gewissen Schichten auf Gottland, die aber zum Obersilurischcn gehören. Die Schicht sieht konglo- meratartig aus, ist aber gewiss keine rein mechanische Bil- dung, sondern eine Thonschicht mit kalkigen Concretio- nen; letztere sind der Masse nach vorwaltend. Sie ist reich- lich von Körnern erdigen Chlorits durchdrungen, w ie das auch mit den untern Schichten des Kalksteins der Fall ist, daher denn die Benennung: Chlorithaltiger Kalkstein. Sobald die concrelionaire Schicht sich auch höher erhoben hat, erscheint unter ihr der grüne, sandige Thon4), von vielem erdigen Chlo- rit grün gefärbt; im trocknen Zustande ist er fest und hart, im Wasser aber wird er vollkommen weich und dann ist es leicht ihm die Petrefakten zu entziehen , die er enthält. Sie sind bekannt, ich erwähne ihrer weiter nicht. Aber weniger bekannt dürfte sein, dass in dieser Schiebt Asphalt vor- kommt. In einem tafelförmigen Blocke, der sich von dieser Schicht losgelöst halte, fand ich ein rundes, linsenförmiges Nest von Asphalt, schwarz, glänzend im Bruche. Es hatte 9 Zoll im Durchmesser und war in der Mitte 3 Zoll dick; die eine Hälfte der Linse fest in das Gestein verwachsen, die an- dere mit einer Fläche enlblösst. Meines Wissens kannte man bisher den Asphalt nur an drei Orlen in unsern Sibirischen Schichten, nämlich in dem Dolomit hei Linden unweit Hap- sal, wo er lange bekannt ist; Osersky fand ihn bei dem Ningal epschen Pastorate und besonders viel im Steinbruche von Pühhalep auf der Insel Dagö. Hier wie bei Linden ge- hört er Obersilurischcn Schichten an , und bildet kleine Schnüre und Nester in ihnen. An allen vier Fundorten liegt er immer in ganz abgeschlossenen Bäumen und ist mit- hin gleichzeitig mit dem umgebenden Gestein entstanden. Man muss hier jeden Gedanken an Entstehung des Asphalts aus bituminösen Schiefern der untern Silurformation entfernen. Die grüne , sandige Thonschicht schneidet weiter nach N. scharf an dem, unter ihr liegenden, schwarzbraunen Biand- 21/1 schiefer ab, dieser wechselt in seinen untern Teufen mit dün- nen Sandsteinstreifen, und endlich erscheint als Tiefstes des hiesigen Profils der Ungulitensandstein. Am schönsten und vollständigsten stellt sich die ganze Reihe der Gesteine in söhligen Schichten, an dem senkrechten Abstürze in der Nähe des Baltischen Leuchtthurms dar, an der Spitze einer nach N. auslaufenden hohen Landzunge; diese Spitze wird Packer- ort genannt. Der senkrechte, sogar überhängende Absturz bei dem Leuchtthurme ist 13% Ssashen = 94% Fuss hoch. Er beginnt oben mit dem Kalkstein und endigt im Wasser mit dem Sandstein. Die Entfernung von diesem Punkte bis zu jenem, wo diese selbe Kalksteinschicht sich, südlich von Baltischport, nur um einige Fuss über den Wasserspiegel er- hebt, beträgt 6 Werst. Hieraus ergiebt sich der geringe Win- kel, unter welchem sich die Schichten nach Süden neigen. In seinem weiteren Verlaufe nach S. bleibt der Kalkstein in einer geringen absoluten Höhe und zieht sich so, ohne irgend- wo steile Klippen zu bilden, von St. Matthias bis Hapsal, wo die äusserste südliche Grenze des Untersilurischen ist. Oesl- lich von Baltischport behauptet aber der Kalkstein sowohl, als die unter ihm liegenden Schichten nicht nur das Niveau w ie bei Packerort, sondern der Rand des ehstländischen Ivalk- steinglints steigt bis 150, 180 Fuss an. An diesen Stellen, w ie z. B. bei Sackhoff, Ontika, kommt denn auch der blau- grüne Thon ziemlich mächtig zu Tage. Das Kalksteinflütz von Packerort und Baltischport ist von unzählich vielen vertikalen Klüften durchsetzt, von denen einige leer, andere mit Thon oder Kalkspalh angefüllt sind. Sie streichen fast alle sehr bestimmt in zw ei Richtungen, die sich unter einem Winkel von 110° bis 120° schneiden. Da- durch und durch die hinzukommenden, ursprünglichen, hori- zontalen Schichtungsebenen erscheint nun seine ganze Masse sehr regelmässig in Parallelopi peden von verschiedener Grösse getheilt. Der Glint (steile Absturz gegen das Meer verläuft zwischen Baltischport und dem Leuchtthurme mit geringen Abweichungen von SSO. nach NNW., parallel der langen Diagonale der Parallelopipeden, und sein Rand, von oben gesehn, nimmt dann die Gestalt an, wie in der beiliegen- den Tafel Fig. 2. An der Felswand aber, die diesem gezack- ten Rande entspricht, verläuft, senkrecht hinab, die eine der stumpfen Kanten der Parallelopipeden, so dass die ganze Wand aus regelmässig gebildeten \ Ursprüngen besteht, fig. 3. Genau dieselbe Erscheinung habe ich bei Reval, bei Sack- hoff, bei Narwa und an dem Sibirischen Kalkstein des W ol- chowflusses, im Gouv. Nowgorod, gesehen. Zwischen Narwa und der Station Waiwara führt man eine Strecke auf nackten Kalksteinschicblen derselben formation bin und be- merkt deutlich die regelmässige Zerklüftung dadurch, il.i" viele Parallelopipeden zierlich mit feinen grünen Rahmen ein- gefasst sind; schiesst nämlich Gras aus den Klüften hei vor und sticht grell gegen die weisse färbe der Kalkplallen ab. Diese Stelle liegt gegen 12 Werst von der Küste und be- weist damit, dass diese Erscheinung nicht der Küste allein angehört, sondern auch weit landeinwärts angetrotlen "ud 4) Er geht auch in wirklichen, thonigen Sandstein über. 315 Bulletin pliysico » mathématique 216 Sie gehört aber ausschli esslick dem Kalkstein an; weder bei Bai ti sc h port, noch an den andern Orten, wo ich sie sah, ergreift sie auch die unter dem Kalkstein liegenden Schichten (grünen, sandigen Thon oder thonigen Sandstein, Brandschiefer, Ungulitensandstein und blaugrünen, plastischen Thon.) Der Brandschiefer, ein feinblättriger, von Bitumen durchzogener Schieferthon, zerfällt zwar beim Zerschlagen und durch Verwitterung in sehr regelmässig gestaltete rhom- boidale Stücke von geringem Durchmesser, es hat aber diese Erscheinung nichts mit der Zerklüftung des Kalksteins gemein und ist nichts weiter als der bekannte dreifache Blät- terdurchgang, der an so vielen Thonschiefern, Grauwakken- schiefern und einigen Mergelschiefern beobachtet wird. Wenn man ein losgetrenntes Parallelopiped des ehstländischen Kalk- steins zerschlägt, so zerfällt es in unregelmässig gestaltete Stücke und nicht nach den Kluftflächen. Wo an der Küste Ehsllands eine senkrechte Kalksteinwand jene Vorsprünge nicht zeigt, sondern glatt ist, kann man ziemlich sicher sein, dass sie einer der Kluftrichtungen parallel verläuft. Ebenso deutlich habe ich die erwähnte Erscheinung an dem Devoni- schen Kalksteine gesehen, der bei dem Dorfe Ustrik am West- ufer des Ilmensees gebrochen wird. Die abgelösten Tafeln haben daher immer eine sehr regelmässige Gestalt. Ich habe die Richtung der Klüfte hier nicht bestimmt; in den Kalkstei- nen des Untern Silurisehen an den Stromschnellen des Wol- ckow streichen sie zunächst von SW. nach NO.; andere von NW. nach SO., und nur sehr wenige von W. nach 0. Bei Baltischport ist die vorherrschende Richtung von N. nach S. und von SO. nach NW. Nicht nur diese allen Sedimente Russlands zeigen die regelmässige Zerklüftung nach Richtun- gen, die für jede Localität eine bestimmte zu sein scheint, sondern ich beobachtete sie auch sehr deutlich an dem ter- tiairen Kalksteine bei Ovidiopol in Bessarabien, am linken Ufer des Dnestr. Ich habe diese Erscheinung an einigen unserer Kalkstein- bildungen ausführlicher besprochen, weil in ihr offenbar et- was Gesetzmässiges liegt; sie erinnert an die Eigenllnimlich- keil mancher Granite, Sandsteine und Quarzite, nach drei, sich immer gleichbleibenden Richtungen leichter zu zerfallen, als nach jeder andern. Mögen Andere die Ursache derselben auffinden, ich will nur noch erw’ähnen, dass die Zerklüftung des Kalksteins seine Zerstörung durch Regen und Schnee- wasser und durch die Meeresbrandung ausserordentlich be- schleunigt. Das fast 100 Fuss hohe Ufer bei dem Baltischen Leuckt- thurme am Packerort lallt nicht nur senkrecht und unmittelbar ins Wasser ab. sondern hängt sogar mit seinem obern Kalk- steinrande zu Zeiten über. Der Kalkstein nimmt fast die ganze obere Hälfte dieses Küstenprofils ein und ist daher der un- mittelbaren Einwirkung der Brandung entzogen. Sie trifft aber mit ihrer ganzen Gewalt die unter dem Kalkstein liegen- den Gesteinsschichten, die viel lockerer und weicher sind als er und zerstört sie mit grosser Schnelligkeit. Dann sieht man riesenhafte Altane von Kalkstein über dem hohlen Raume hängen, bis sie, von der Zerklüftung unterstützt, sich durch ihr Gewicht vom Mutterfels ablösen und in die Tiefe stürzen. In tausend Trümmer zerfallen erreichen sie den abschüssigen o Meeresboden, gleiten auf diesem hinab und sind bald spurlos verschwunden. Im Jahre 1848 stürzte hier eine so gewaltige Kalksteinmasse hinab, dass von ihrem Falle der Fels weit und breit erschüttert wurde. (Wie wollte man an solchen Punkten Fluthmarken herrichten? Der erste Sturm schon könnte sie zerstören.) Fast in jedem Jahre erleidet das Ufer auf diese Weise Verlüsle; es rückt landeinwärts vor und war 1849 nur noch wenige Ssashen von dem Leuchtthurme entfernt, der, wie der Leuchtthurm auf Odensholm, und aus denselben Gründen, nach einiger Zeit wird verlegt werden müssen. Bei nördlichen und nordwestlichen Stürmen branden die Wellen mit so ungeheurer Gewalt an die senkrechte Felswand, dass sie kleines Gerolle bis an den Leuchtthurm hinauf schleudern. Im November 1848 wurden während eines orkanähnlichen Sturmes kleine Steincken sogar bis an das nahe, beim Leucht- thurm stehende Wächterhaus geworfen und bedrohten des- sen Fensterscheiben. Man sieht solche Auswürflinge auf dem Boden umherliegen. Bei solchem Toben soll der Wasserstaub bis an die Laterne des Thurms spritzen, die 140 Fuss über dem Meeresspiegel liegt, und, wenn im Winter, an deren Scheiben gefrieren. Geht man von dem Leuchtthurme an dem Ufer hin, in der Richtung nach Baltischport , so bemerkt man bald einen schmalen Ufersaum und auf ihm oft ungeheure Haufen von Kalkfliesen, die vom Glint herabstürzten. Sie liegen meist un- regelmässig durcheinander, bisweilen aber untereinander und der Böschung parallel, wie die Blätter eines schräge liegen- den Spiels Karten (s. Fig. 3). Der erste Fall tritt ein, wenn die Platten senkrecht herabstürzten, der zweite wrenn eine Klippe sich ablöst und auf der zwischen dem Ufersaume und der Kalksteinwand befindlichen steilen Böschung herab- rutschte. An solchen Haufwerken bricht sich dann die Gewalt der Wellen, bis sie die Blöcke allmälig zermalmten und, von Strömungen unterstützt, den zu Gerolle zerkleinten Fels fort- führten. Dann erreichen die Wellen, bei starken Stürmen, wieder das Ausgehende der Schichten, und so fort, bis der Glint durch Hebung und allmälige Anschwemmung eines brei- ten Ufersaums der Gewalt der Wogen für immer entzogen wird, wie man das an vielen Orten der ehstländischen Küste sehen kann. Damit ist aber die allmälige Zerstörung des Kalk- flötzes noch nicht ganz beseitigt, denn die atmosphärischen Wasser wirken, obwohl viel schwächer, aber doch unausge- setzt sowohl auf die schwachen Unterlagen des FHeses, wo sie zu Tage ausgehen, als auch auf den Flies selbst, und hier sind es wieder die Klüfte, die die Zerstörung befördern. Im Winter gefriert das Wasser, das sich in sie hineinzieht, und beschleunigt dadurch die Zersprengung der Flötze. Wo aber die Ausgehenden des grünen thonigen Sandsteins, des Brand- schiefers und Ungulitensandsteins durch herabgefallenen 217 de l’Académie de Saimi-Pétersbourg, 218 Schutt vor dem Augriff der Atmosphärilien geschützt sind, da erhält sich auch der sie bedeckende Kalkstein besser, weil seine Unterlage unbeschädigt bleibt, bisweilen ist auch sein eigenes Ausgehende mit Flugsand iiberweht und somit der ganze Glint verschüttet, wie z. B. an manchen Stellen in der Nähe von Reval. Alle diese verschiedenen Zustände kann man am Strande Ehsllands beobachten. Weder bei Baltischport noch bei Packerort sieht man am Strande sehr grosse Mengen von Sand. Der Ufersaum besteht aus abgeschliffenen Gerollen eines festen, hellgrauen Kalksteins mit splittrigem Bruche, ähnlich dem, der nördlich von Baltischport am Rande des Glints ge- brochen wird. Der anstehende Kalkstein und die conglo- meratartige Schicht mögen das H’auptmaterial zu diesen Gerollen geliefert haben. Sie sind immer mit Gerollen finn- ländischer Gesteine gemengt. Bei starken Stürmen führen die Wellen hier zwar viel Sand aus der Tiefe herauf, da das Ufer aber meist eine starke Böschung hat, so wird der Sand, den die ankommende Welle hinaufwarf, grösstenlhcils wie- der von ihr mitgenommen, wenn sie zurückfliesst. Nur ein Theil des Sandes fällt zwischen die Gerolle und bleibt hier liegen. Anders ist es mit dem Gerolle, das die Wellen aus- werfen; diese werden von der rückkehrenden Woge nicht so leicht wieder mitgenommen, wie die leichten Sandkörnchen, bleiben daher am Strande liegen, lange, mit einem Kamm ver- sehene Reihen bildend. Bei hohem Wasser und starkem Sturme werden die Rollstücke sehr weil hinaufgeschleudert. Die grössten und daher schwersten Stücke bleiben dann am weitesten vom Wasser liegen, die kleinern, leichtern werden von der rückkehrenden Welle eine Strecke weit wieder mit- genommen. Ist das Ufer niedrig, das~Wasser seicht, so ge- stalten sich die Verhältnisse ganz anders. Ein starker Wel- lengang wirft auch wohl hier kleines Gerolle an den Strand und häuft es an, aber immer mit vielem Sande gemengt; die Wellen , die hier durch das allmälige llinaufgleiten auf schwach geneigter Ebene viel von ihrer Kraft verloren haben, vermögen nicht mehr grobes Gerolle bis ans Ufer zu bringen, es bleibt draussen, in tieferer See liegen. Hat man die Geröll- wälle in ihrer Entstehung beobachtet, wie bei Bai tisch port, Sackhoff etc., so wird man in allen jenen Geröllwällen, deren oben so oft erwähnt wurde, so wie in den sie begleitenden Sandablagerungen nichts anderes erkennen können, als alte Uferschwellen, die uns mitten im Lande das ehemalige Gestade desselben bezeichnen. V O Y A O S S. 3. Lettre de M. LÉOPOLD SCHRENK a M. le Secrétaire perpétuel. (Lu le 7 décembre 1855.) Nikolajev’schcr Posten, am 28. Sept. 1835. Am 13. Mai verliess ich auf zwei giljakischen Böten, wel che ich von den Eingeborenen gekauft und mit allem nöthi- gen Zubehör zur Reise versehen hatte, in Begleitung meiner beiden Gehülfen den Nikolajev’schen Posten. Die Bai an dem- selben war noch zum Theil mit Eis bedeckt, im Walde latr noch ausehnlicher Schnee und das Weidengesträuch, das die Strom-Inseln bedeckt, trug noch kein Grün. Allein sehr bald gewannen die Ufer ein besseres Ansehn: die Bergabhänge er- schienen mit einer rothen Decke von blühenden Rhododen- dern überzogen und an den Weiden traten die jungen Blätter zum Vorschein. Der Fortschritt ist besonders merklich und nimmt rasch zu, sobald man am Cap Tebach, etwa 100 Werst oberhalb der Amur-Mündung, die nach 0. gerichtete Biegung des Stroms überschritten hat und nun ziemlich nach S. und SW. sich wendet. Während dort noch Schnee und Eis lag, betrug hier in einer Entfernung von 100 bis 150 Werst vom Nikolajev’schen Posten am 19. Mai um 2 Uhr Nachmittags die Temperatur der Luft 82l/2° F. Ich hielt mich fast beständig an das rechte, höhere und bewohntere Ufer des Stroms und erreichte am 23. Mai den Marienposten, von welchem ich Bai de Castries und ihre nächsten Umgebungen besuchte. Die Reise dahin geschieht über eine weite und tiefe Bucht des Amur -Stroms, den sogenannten See von Kisi, und als- dann auf Packpferden oder zu Fuss durch einen sumpfi- gen Wald bis an die Meeresküste. Nach Möglichkeit be- nutzte ich diesen Aufenthalt am Meere dazu , mich mit Hülfe der Dragge von der Seefauna der Bai zu unterrichten. Leider erhielt ich aber nicht die Mittel, mein eigenes Bot nach der Bai hinüberzubringen und musste mich daher zu den Fahrten auf derselben eines kleinen und schlechten Orotschen- Bootes bedienen, welches mir auch nicht immer zu Gebote stand. Nachdem ich in de Castries 10 Tage zugebracht hatte, kehrte ich nach Kisi zurück. Nach erhaltener Erlaubniss, stromaufwärts zu reisen, trat ich am 21. Juni in Gesell- schaft von Hrn. Maximowitsch die beabsichtigte Reise an. Bis an die Mündung des Gorin war mir der Strom schon von meiner Winterreise her bekannt. Er trägt hier an seinen Ufern einen von der Umgebung des Nikolajev - sehen Postens bereits recht verschiedenen Charakter, in- dem Laubholz überwiegend wird und der Nadelwald mehr und mehr auf das Gebirge zurücktritt — eine Veränderung, welche in der Säugethierfauna hauptsächlich durch das allmälige Auftreten zahlreicher Repräsentanten aus der Fa- milie der Cervinen begleitet wird : Rennthier, Elennthier, Moschusthier, Reh und Edelhirsch folgen auf einander und dienen zu bezeichnenden Charakterformen für verschiedene Theile des Stroms. Mit demZurücktreten derNadelhölzer nimmt zugleich die Gras- und Strauchvegetation rasch an l eppigkeit zu, es bilden sich Wiesen mit über mannshohem Grase und das Unterholz wird von wuchernden Schlingpflanzen darun- ter auch eine wilde Weinrebe) durchflochton. Noch unter* halb der Mündung des Gorin -Flusses befindet man sich an der Gränze des Vorkommens von Felis ligns. Ls hat mich diese letztere Thatsache der geographischen 1 erhrcitung der Säugethiere in hohem Grade interessirl und ich bolle Urnen im nächsten Briefe eine ausführlichere Millhoilung darüber 219 Bulletin pliysico - mathématique 220 »eben zu können. Bis an den Gorin gingen wir bald am ei- nen, bald am andern Ufer des Stroms. Von dann an aufwärts aber hielten wir uns ausschliesslich an das rechte Ufer, indem wir das linke uns für die Rückreise vorbehielten. Am 10 Juli erreichten wir die Mündung des Chongar- Flusses, welcher, ein rechter Zulluss des Amur- Stroms, von Osten kommend, eine Verkehrsstrasse zwischen den Golde am Amur und der an der Meeresküste, in der Bai Hadshi, wohnenden Orotschen abgiebt. An der Mündung des Chongar ist der Nadelwald von den Ufern des Stroms schon völlig verdrängt und an seine Stelle ist der üppigste Laubwald mit dichtem, oft undurch- dringlichem Unterbolze getreten. Wallnussbäume einer beson- deren Art, Linden, Eichen, Ahorne u. dgl. m., so wie eine korkbildende Baumart, setzen hier und aufwärts den Wald zusammen. Solchem Reichthum der Vegetation entspricht na- türlich auch eine grosse Mannigfaltigkeit in der Insektenfauna, und ich habe letzterer stets eine grosse Aufmerksamkeit ge- schenkt. Es gibt hier überraschend schöne und grosse neue Formen. Wie gross ist z. B. der Reichlhum und die Pracht von Schmetterlingen, unter denen es eine Form gibt — eine beinahe spannengrosse, langgeschwänzte Papilio-Arl von glänzend schwarzer Farbe mit grünem Haubenfluge — welche mich stets an tropische Formen erinnert hat. Der erwähnte Charakter der Bewaldung reicht bis an die Mündung des Us- suri. In dieser Strecke tritt das höhere Gebirge meist weiter vom Strome zurück, die unmittelbaren Ufer werden niedriger und der breite Strom ist mit einer Menge sumpfiger, mit Weidengesträuch und hohem Grase bewachsener Inseln be- deckt, auf denen es stets an Reihern, Störchen und im Früh- jahr an Enten, Gänsen u. dgl. m. gute Jagd gibt. Ich hoffe dem akademischen Museum in diesem Felde manche ganz neue Form mitbringen zu können. Am 30. Juli erreichten wir die Mündung des Ussuri, welcher nächst dem Sungari wohl der bedeutendste der rechten Zuflüsse des Amur-Stroms ist. Die mandshurischen Beamten, welche hier ihren periodischen Auf- enthalt haben, kamen uns sehr freundlich entgegen und er- wiesen sich sogar behülflich, uns frische Lebensmittel und Führer zur Reise auf dem Ussuri zu verschaffen. Nach einem Aufenthalte von vier Tagen traten wir daher unsere Weiter- reise an. Der Strom ist von ansehnlicher Breite und an sei- ner Mündung ebenfalls mit zahlreichen Inseln , gleich denen des Amur -Stroms, versehen. Weiter aufwärts aber werden dieselben sparsam und treten nur in den Baien, bei den Krüm- mungen des Flusses, auf. Am Ussuri beginnt ein neuer Vege- tationscharakter. Alles Gebirge ist am untersten Laufe des Flusses weit in den Hintergrund getreten und es breitet sich eine weite, meist feuchte und moorige Ebene aus, wahrschein- lich der Boden eines ehemaligen weiten, bis über das jetzige linke Ufer des Amur -Stroms ausgedehnten See’s. Allmälig aber wird der Boden wieder höher und trockner, der Gras- wuchs mannigfaltiger und Gruppen von Laubhölzern krönen die kleinen Hiigclzüge der Grasebene. Es ist eine Art Prairie, welche, zumal am linken Ufer, weit stromaufwärts reicht. Das rechte hingegen steigt bald etwas steiler an und trägt ge- schlossenen Wald. Doch auch an diesem erreichten wir erst nach vier Tagereisen das erste vorgeschobene Cap eines Ge- birges, welches wir aus demselben Trachytgestein , wie die meisten Felsentblössungen der Amur-Ufer, zusammengesetzt fanden. Bis zum 12. August setzten wir unsere Reise, den Ussuri aufwärts, fort und erreichten die Mündung des Noor, eines breiten Nebenflusses des Ussuri, wo wir durch Mangel von Zeug zur Zahlung weiterer Führer und durch theilweises Erkranken unserer eigenen Leute genölhigt waren umzukeh- ren. Zwei Tage verweilten wir jedoch am w eitesten (südlich- sten) Punkte unserer Reisé, mit Bereicherung unserer Samm- lungen beschäftigt. Nach aller Wahrscheinlichkeit mochten w ir ein Viertheil bis ein Drittheil des ganzen Flusslaufes zu- rückgelegt haben. Ohne Zweifel wären wir an diesem noch völlig unbekannten und höchst interessanten Strome höher hinauf gekommen, wenn wir von Kisi frühzeitiger hätten ab- reisen können. Am Weitergehen verhindert, zogen wir von den Eingeborenen Nachrichten über den oberen Lauf des Flusses, über das Gebirge, aus welchem er entspringt, über die Nähe der Meeresküste, über die Beschaffenheit der Ufer, ihre Bevölkerung u. s. w. ein. Demnach bleibt die Bevölke- rung des Ussuri bis an die Quellen dieselbe, wie am untern, von uns bereisten Laufe des Stromes: sie ist nämlich aus Ein- geborenen, Golde oder Orotschen, und eingewanderten Chi- nesen zusammengesetzt. Die Golde nehmen den Ussuri selbst und seine linken Nebenflüsse, die Orotschen die rechten Zu- flüsse desselben und die davon ostwärts gelegene Meeres- küste ein, beide jedoch mit eingewanderlen Chinesen unter- mischt, welche sich mit Handel und Gartenbau beschäftigen. Diese im Amur- Lande unterhalb des Ussuri gar nicht oder nur in den rohesten Anfängen übliche Beschäftigung zog un- sere Aufmerksamkeit besonders auf sich, weil sie auf die Be- schaffenheit des Klimas und Bodens überzeugendes Licht wirft. Wir waren überrascht, hier ausser den allgemein in Europa gebräuchlichen Gemüse-Arten, wie Kohl, Kartoffeln, Gurken, Bohnen, Kürbissen u. s. w., noch Melonen und Was- sermelonen, Mais, rolhen Pfeffer u. dgl. m. zu finden, welche bei recht oberflächlicher Pflege noch gut gedeihen. Die Haupt- produklion dieser Chinesen besteht aber stets im Bau von Taback, welcher den wichtigsten Tauschartikel mit den Ein- geborenen hier wie am Amur abgibt. Neben dieser Bodenkul- tur gibt es am unteren Ussuri durchaus keine Thierzucht. Wenige Pferde, w elche in Purmi an der Mündung des Stroms gehalten wurden, waren vor Kurzem von Tigern zerrissen w'orden. Aehnliches soll auch nicht selten den Hunden wie- derfahren, da die Tiger hier häufig sein sollen. Ich erfuhr hier auch noch von dem Vorkommen einer zweiten grossen Katzen-Art, w elche von den Eingeborenen mehr noch als der Tiger gefürchtet wird und zur Gruppe der Leoparden gehört. Vielleicht ist es F. irbis Mull.; doch wage ich, auf blosse An- gaben gestützt, nicht, es mit Gewissheit zu behaupten. Neben diesen Katzen ist eine bisher für den ostasiatischen Continent neue Säugethier-Form, der japanische Dachs, Meies Analmma Sieb., für das Prairie -Land am Ussuri charakteristisch, ob er 221 222 de l’Académie de Saint-Pétersbourg'. gleich noch am Amur in ähnlicher Localität vorkommt. Es gelang mir, zwei lebendige Tkiere zu erhalten, davon ich ei- nes noch jetzt im Nikolajev’schen Posten besitze. Nicht min- der interessant ist eine andere zoologische Thatsache — das Vorkommen einer Schildkröte im Ussuri und im Amur-Strome, nahe der Ussuri -Mündung. Ich habe selbst ein Ei derselben am Ufer gefunden und das lebende Thier durch die Eingebo- renen erhalten. — Am 19. August traten wir unsere Rückreise von der Mündung des Ussuri, den Amur abwärts, an. Wir folgten jetzt dem linken Ufer des Stroms, welches niedrig und flach ist und noch lange Zeit den Prairiecharakter vom Ussuri behält. Erst weiter abwärts, unweit gegenüber der Chongar- Mündung, treten die Gebirge wieder näher an den Strom und laufen mit felsigen Vorgebirgen in denselben aus. Als ich der Mündung des Chongar gegenüber mich befand, ging ich von Neuem an das rechte Ufer hinüber, um noch eine kleine Reise, diesen Fluss aufwärts, zu unternehmen. Ich hoffte da- bei die Wohnorte der Orotschen am oberen Chongar -Flusse zu erreichen und, dem Küstengebirge mich nähernd, unter anderen zoologischen Beobachtungen und Sammlungen, auch nähere Auskunft über eine, der Angabe nach nur auf das Küstengebirge beschränkte Antilopen- Species zu gewinnen, von der ich Bruchstücke eines Hornes besitze und die viel- leicht Antilope crispa Sieb . sein dürfte. Im grossen Dorfe Chon- gar, an der Mündung des Flusses, suchte ich einen Führer zur Reise zu bekommen. Allein es war bereits der grosse Herbstfischfang eingetreten: Salmo lagocephalus (die dawa der tungusischen Amur-Völker, der lygi-tscho der Giljaken) zog in ungeheuren Mengen stromaufwärts und Alles war mit Berei- tung von Wintervorräthen zur Nahrung für Menschen und Hunde beschäftigt. Keines meiner Anerbieten wurde daher angenommen und, da ich mit meinen zwei Ruderern den reis- senden Strom nicht aufwärts gehen konnte, so sah ich mich genöthigt, die Rückreise fortzusetzen. Ich verliess am 30. August die Mündung des Chongar-Flusses und erreichte, von der starken Strömung getrieben und fast ununterbrochen von günstigem, oft frischem Winde begleitet, am 2. September den Marienposten, von wo ich am 17. wieder im Nikolajev’- schen Posten eintraf. Meine diesmalige Reise hat über 4 Mo- nate Zeit genommen. Zwar hoffe ich, dass dieselbe durch Sammlungen und Beobachtungen zur Kcnntniss des Amur- Landes nicht unbedeutende Beiträge liefern wird, allein leider bleiben alle bisherigen Forschungen stets nur auf das Fest- land beschränkt und berühren die Fauna der anliegenden Meere nur wenig oder gar nicht. OORBlKOimAirOT. 4. Lettre de M. LÉON SCHISCHKOF \ M. Fritz- sche. (Lu le 23 novembre.) In No. 45 des chemisch -pharmaceutischen Cenlralblattcs vom 1/. October 1855 lese ich S. 707 als Einleitung zu mei- ner im Auszuge milgelheilten Abhandlung Folgendes: Der »Verfasser hat das Knallquecksilber analysirt und durch Be- "kandlung desselben mit Jod- und Chloralkalimetallen die- "selbe Säure, und von dieser wieder dieselben Salze erhalten, ■«die ganz kürzlich von v. Liebig (s. Centralbl. 1855 S. 592, «entdeckt und S. 705 beschrieben wurden.« Da man aus die- ser Einleitung den falschen Schluss ziehen könnte, meine Ar- beit sei keine selbstständige, sondern in Folge der Liebig- schen, also später als diese unternommen worden, so ersuche ich Sie, diesen Zeilen einen Platz in dem Bulletin der Akademie gönnen zu wollen. Meine Abhandlung wurde von Ihnen am 8. 20 Juni der Akademie vorgelegt (s. Bull. phys. -math. T. XIV No. G p. 9G und ist gedruckt in der am 5. (17.) August ausgegebeneu No. 7 dieses Bulletin. Ihnen und mehreren anderen hiesigen Chemikern war es schon vor einem Jahre bekannt, dass ich eine neue Säure aus dem Knallquecksilber dargestellt hatte. Die erste Nachricht von der Liebig'schen Arbeit aber er- schien in No. 234 der Augsburger Allgemeinen Zeitung \ in G. (18.) August, und eine Notiz über dieselbe wurde der Pa- riser Akademie der Wissenschaften in ihrer Sitzung vom S. (20.) August milgetheilt. Vollständig ist Liebigs Abhand- lung erst in dem am 20. September ausgegebenen Septem- berhefte der Annalen der Chemie und Pharmacie erschienen BULLETIN' BES SÉANCES BE LA CLASSE. Séance du 1 2 (24) octobre 1855. Lectures. M. Fritzsche présente une note intitulée: üeber ein Doppelsalz atis Bromnatrium und braunsaurem Natron. Cette note fera le sujet d’un mémoire. M. O. Struve met sous les yeux de l’Académie le manuel: Py- K0B04.CTB0 Kt ynOTpeôaeuiio «Nautical Almanac». Rapport. M. Brandt communique deux rapports de la part de M. Méné- triés, concernant les dég;Us causés aux blés d’hiver dans le _ un i nement de Tchernigov et aux plantes potagères dans le gouvernement de Poltava, par des sauterelles émigrantes, dont les eehantillons , ut été envoyés par M. le Vice - Président en date du :?> septembre M. Ménétriés est de l’avis qu’il serait convenable, afin d’eviter de continuelles redites, provoquées par des dévastations qui se renou- vellent presque chaque année, do prier M. le Miuistre de I Intereur de distribuer aux employés respectifs et jusqu'aux cultivateurs d u - les différents gouvernements do l'Empire un petit traite recomman- dable sous tous les rapports, celui du lieutenant-colonel Moichoul- sky, portant lo titre: O capau'ili u cpc.icrnaxb i; i. en urrp. ■ i. nu.., imprimé sous les auspices de la Société Impériale Economique. M. Me- 223 Bulletin pliysioo - mathématique 224 né triés, pour sa part, revient sur les moyens de destruction de ces insectes malfaisants, indiqués dans la séance du 24 août de l’année présente. Les ravages dans le gouvernement de Poltava ont été causés par la chenille du papillon: Pyralis sticticalis (Lin.), et AL Aléné- triés recommande d’écraser les fourreaux contenant la chrysalide ou la chenille de ce papillon, se trouvant dans la terre à 2 ou 3 pouces de profondeur, soit en tamisant la terre, si elle est meuble, soit en la labourant et en la bêchant. Si le terrain est trop étendu, on peut le labourer avec la charrue , mais sans y passer la herse. 11 serait convenable de laisser le terrain en jachère au moins pendant un an, afin dé se bien assurer de l’efficacité do ces moyens. Correspondance officielle. AI. Aliddendorf fcommunique à la Classe le contenu fort intéres- sant d’une lettre de Air. Lowén à Stockholm, qui y fait part de ses observations anatomiques sur Terebratula caput serpentis, qu’il re- connaît être un mollusque. Les organes qu’Owen a jugé être le coeur, constituent sans le moindre doute les reins, dont il a pu ré- véler la structure cellulaire et les orifices extérieurs; la vésicule de Huxley, qui se trouve appliquée au canal digestif, s’est trouvée être le coeur. Le fait le plus intéressant et à peine croyable, c’est que AI. Lowén croit avoir constaté que l’intestin est dépourvu d’ou- verture anale. Décès. AI. Charles Paucker, Secrétaire perpétuel de la Société Cour- landaise: für Literatur und Kunst, notifie la mort de son père, M. le Professeur Paucker, membre correspondant de l’Académie depuis l’année 1822. Observations géothermiques et météorologiques. Reçu de la part du Département des Alines et Salines des obser- vations géothermiques faites dans les mines de Bogoslovsk au mois d’août, et par l’entremise du Gouverneur - Général d’Orenbourg des observations météorologiques exécutées sur la mer d'Aral, ainsi que des observations sur la crue et la baisse du Sir-Darja. Séance du 26 octobre (7 novembre) 1 855. Au début de la Séance , le Secrétaire perpétuel fait lecture d’un rescrit de Al. le Vice - Président du 20 octobre 1855, annonçant la confirmation Suprême de l’élection faite le 2 juin par l’Académie de MAI. Zinine et Kokcharov en qualité d’Adjoints, le premier pour la Chimie et le second pour l’Oryclognosie crystallograpbique. Les récipiendaires entrent en fonctions dès la séance même, après avoir reçu les félicitations sincères de leurs collègues. Lectures. AI. Helmersen soumet un mémoire intitulé: Veber das langsame Emporsteigen der Ufer des baltischen Meeres und die Wirkung der Wellen und des Eises auf dieselben. Il sera inséré au Bulletin. AI. Brandt présente l’introduction générale du Catalogue du Mu- sée, sous le litre: Enumeratio corporum animalium etc., dont la pre- mière livraison, rédigée par AL Alénétriés et en partie déjà im- primée, traite des lépidoptères. Séance du 9 (21) noveaibre 1 855. Rapport. MAL Lenz et Jacobi, chargés de l’examen du mémoire de AL Cru sell: «Expériences et Considérations sur la chaîne galvanique», présenté dans la séance du 10 août, annoncent un petit extrait de ce mémoire, contenant le smatières qui se prêtent à l’insertion au Bulletin. Musée zoologique. AL Brandt annonce que les belles collections do Al. K indermann lui ont donné lieu d’enrichir le Aluséo zoologique de l’acquisition de 27 nouvelles espèces de papillons et de 23 coléoptères avec 2 Spermo- philus rufescens. Concours Démidoff. La Classe nomme les Commissaires chargés de l’examen des ou- vrages présentés au Concours Démidoff. Séance du 23 noveaibre (5 déceaibre) 1 855. Lectures. AL Ruprecht présente, en continuation de sa Flora Ingrica, un manuscrit portant le titre: Compositae Florae lngricae, et l’accom- pagne d’une explication de vive voix. Il sera incontinent mis sous presse. AI. Fritzsche communique de la part de AI. Léon Schichkov une lettre, contenant une réclamation de priorité par rapport à son mémoire inséré au T. XIV du Bulletin physico - mathématique No. 6, pag. 96. Cette lettre sera publiée dans le Bulletin. Appartenances scientifiques. Musée zoologique. Sur la proposition de AL Brandt l’Académie s’empresse d’enrichir son Alusée par l’acquisition d’une collection de plus de mille papil- lons exotiques, appartenant à AL le Dr. Hintze. Musée minéralogique. AI. Khanykov adresse à l’Académie des pétrifications recueillies dans l'Aderbeidjan. Le Secrétaire se charge d’exprimer au donateur les remerciments de l’Académie. Musée zoolomique. M. Fritzsche remet de la part de Al. le professeur Laskovsky à Aloscou des particules de mammouth, savoir de la chair desséchée à 10ü°, de la moelle d’os et du cervelet. Ces restes intéressants seront déposés au Alusée zootomique, et le Secrétaire transmettra les actions de grâces de lAcadémie à AI. Laskovsky. Nominations. La Classe procède à la nomination par billets pliés des membres cor- respondants proposés dans la séance du 9 novembre. Les noms des nouveaux élus seront proclamés dans la séance publique prochaine. GŒÏROWTQTE DT PDHS01T1TEL. En vertu d'un ordre Suprême, émané le 26 novembre, Son Excellence M. le Conseiller Intime Actuel, Comte Bloudoff, Membre du Conseil de l’Empire, Secrétaire d'Etat, Dirigeant en Chef de la Seconde Section de la Chancellerie particulière de Sa Majesté, a été nommé Président de l'Académie Im- périale des Sciences. M. Middendorff a été nommé membre honoraire de la Société: Der Naturforschende Verein zu liiga, le 10 octobre 1855. Émis le 30 janvier 1856. {Ci-joinl le supplément IL) A? 527. BULLETIN Tome XIV. Jf 15. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE S1L\T - PÉTKRSKOl'KG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l'enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours DémidofT seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. EggerS et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, ISevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTen, llpan-ieui«), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 11. Sur les parallaxes de a Aurigae , t] et p Cassiopeae. 0. Struve. 12. Remarques sur quelques plantes du jardin botanique lmp. de Sl.-Pclersbourg. Ruprecht. RAPPORTS. 1. Sur un travail de M. E. Borszczoïc. Ruprecht. BULLETIN DES SÉANCES. CHRONIQUE DU PERSONNEL. MÉMOIRES. 11. SUR LES PARALLAXES DE « ÂüRIGAE, 7] CaS- siopeae et /u Cassiopeae; par 0. STRUVE. (Extrait.) (Lu le 21 décembre 1855.) Le mémoire sur les parallaxes de a Lyrae et de 61 Cygni que j’ai eu l’honneur de présenter à l’Académie en 1854, contient les preuves évidentes que les mesures micromé- triques exécutées à l’aide de la grande lunette de Poulkova sur des étoiles distantes entre elles au delà de 30, sont ex- emptes de toute erreur périodique ou systématique. Cette preuve gagnée, je pouvais procéder à la recherche des pa- rallaxes d’un plus grand nombre d'étoiles à la fois, aßn de parvenir, si c’était possible, à une connaissance approxima- tive des parallaxes moyennes pour les étoiles des premiers ordres de grandeur. Dans ce but il ne s agit pas autant d at- teindre, dans chaque cas spécial, le plus haut degré d exacti- tude possible, que de parvenir, en réunissant les résultats approximatifs offerts par un plus grand nombre d individus de chaque classe, à des valeurs moyennes des parallaxes d'une exactitude suffisante pour servir de base a des conclu- sions générales sur la constitution de l’univers. Mais avant de procéder dans cette recherche , il fallait d'abord prouver , par des observations directes , que les petites étoiles choisies pour être comparées avec les étoiles principales, ne forment pas des systèmes binaires avec ces dernières. Dans ce sens, une série étendue d'observations a été entreprise par moi sur un grand nombre d'étoiles, mais jusqu’ici la preuve désirée n'a pu être fournie avec toute l’évidence nécessaire que pour des étoiles qui jouis- sent d’un mouvement propre très considérable. U est donc sur des étoiles de ce genre, et qui, dans ce mouvement ra- pide, possèdent déjà une indication favorable de leur proxi- mité relative au Soleil, qu'a dû se limiter pour le moment le champ de mes recherches Pendant la dernière année mes observations, en tant qu elles regardenl directement les parallaxes, se sont étendues sur les étoiles et Aurigae. n Aqui- lae, a Tauri, a Andromedae, t] Cassiopeae et u Cassiopeae. Parmi ces six étoiles il n’y a que trois, nommément ;; et /a Cassiopeae et a Aurigae qui, par leur position plus boréale, offraient le moyen de rassembler, dans un espace de temps comparativement bref, un nombre assez considerable de me- sures favorablement distribuées, pour pouvoir faire espérer des résultats d'une exactitude satisfaisante c.-à-d. pour les- quelles l’erreur probable du résultat moyen n’excederait pas quelques centièmes de seconde. Le nombre de mes mesures, soit des distances soit des angles de position . s'élève pour n Aurigae a 27 . pour 7 1 Cassiopeae aussi à 27 et pour ,u Cassiopeae à 16 seu- lement. Ces nombres auraient été sans doute parfaitement suffisants pour atteindre le but indiqué si, par differentes 227 Bulletin pliysieo - mathématique 22S circonstances, les observations de ces trois étoiles n’avaient offert des difficultés particulières. Pour a Aurigae l'étoile de comparaison, de 9me grandeur est à la distance de 3 à peu près. Celte distance m’obligea à employer dans ce cas le grossissement II de notre lunette, de 210 fois, le même dont je m’étais servi dans les observations de 61 Cygni. 11 y avait donc lieu de supposer que, par l'effet de l'éclat éblouissant de la grande étoile, l’erreur probable des observations de a Aurigae ressortirait considérablement plus grande que nous l'avions trouvée dans le cas de 6î Cygni. Pour fi Cassiopeae la faiblesse de l’étoile de comparaison, de llme grandeur seulement, et qui se trouve à la distance de devait con- sidérablement augmenter les difficultés des observations; et la plus grande difficulté se rencontra dans les observations de Tj Cassiopeae à cause d’une distance de 5 pour l’étoile de comparaison, distance qui atteint déjà les limites extrêmes de la bonne visibilité dans le champ de notre lunette pour- vue du grossissement II. Celte énumération des difficultés qui s’opposaient à la re- cherche, montre qu’avant d’avoir fait des calculs rigoureux, je ne pouvais former aucune idée précise sur le degré d'ex- actitude que je devais avoir atteint, et cela d’autant moins (pie, pour ne pas être préoccupé, je n'avais fait aucun calcul ni sur les valeurs des coefficients, ni sur les époques des maxima de la parallaxe. Voici maintenant les résultats auxquels je suis parvenu. Pour no pas répéter ce qui a été dit déjà l’année passée, je fais remarquer seulement que, de même que pour a Lyrae et 61 Cygni, nous aurons à considérer ici pour chacune des trois étoiles en question, deux résultats différents obtenus par deux voies d’observation entièrement indépendantes l’une de 1 autre, celle des distances et celle des angles de position. La combinaison des deux résultats isolés nous offrira en- suite, dans la moyenne, la parallaxe qu’il faut attribuer à l’étoile. Considérons d’abord les erreurs probables qui conviennent dans chaque cas a 1 unité du poids c.-à-cL à une mesure faite dans des circonstances atmosphériques favorables, en les comparant avec les valeurs que nous avions trouvées pour 61 Cygni. 6t Cygni a Aurigae rj Cassiop. n Cassiop. Distances. 0*114 0*208 0*182 0*122 Angles de pos. 0,136 0,186 0,224 0,204 Nous voyons ici que , conformément à ce que nous avions attendu, pour toutes les trois étoiles, les erreurs pro- bables surpassent les valeurs que nous avions trouvées pour 61 Cygni. Pour les angles de position cette augmentation est plus forte en raison que la distance entre les deux étoiles comparées a été plus grande. C’est aussi à quoi ili fallait s’at- tendre; car, dans les distances plus grandes, les erreurs inhé- rentes à la détermination de la direction du mouvement diurne, doivent de nature exercer une influence plus forte sur l'exactitude des angles mesurés. Malgré cette augmentation des erreurs de l’observation, je crois qu’en général, en considé- rant les difficultés qui s’opposaient aux mesures, nous devons même nous féliciter d’avoir atteint le degré indiqué d’exacti- tude. En tout cas nous sommes autorisés à conclure que, pour des étoiles qui n'offrent pas tant de difficultés que les étoiles dont nous traitons ici, nous n’aurons besoin que d’un petit nombre d’observations favorablement disposées, pour réduire les erreurs probables des parallaxes à quelques centièmes de seconde. Après avoir appliqué aux observations toutes les cor- rections et réductions , soit instrumentales soit provenantes de la réfraction, du mouvement propre, de la précession des équinoxes, de la nutation et de l'aberration, un calcul très rigoureux nous a donné les valeurs suivantes des parallaxes des trois étoiles. a Aurigae iy Cassiopeae fi Cassiopeae Par les distances tv— — 0*087±0*130 -+- 0*096 ±0''()51 -+-0?251 ± 0?075 Par les angles 7T=-*- 0,362 ±0,048 -+-0,373 ±0,098 -H 0,425 ± 0 072 Mo7 ±0,305 ±0,043 h-0,154± 0,045 ±0,342±0,052 L’accord de chaque couple de valeurs n’est pas si satis- faisant qu’on aurait dû l’espérer. Seulement dans le cas de /i Cassiopeae la différence entre les deux valeurs de 7r est à peu près égale à celle qu’il fallait attendre à trouver d’après les erreurs probables. Pour rj Cassiopeae elle s’élève à la/4 fois , pour a Aurigae même à deux fois la valeur lé- gitime. Toujours ces différences ne sont pas tellement grandes qu’elles nous privent du droit d’attribuer leur origine à une accumulation d’erreurs accidentelles. C’est ici l’inverse de ce que nous avions trouvé pour et Lyrae et 61 Cygni, où les différences réelles sont restées inférieures à leurs va- leurs légitimes. Ici nous avons une accumulation, là nous avions une compensation réciproque des erreurs acciden- telles. La valeur négative trouvée pour la parallaxe de a Au- rigae par les distances seules, pourrait paraître offrir une objection grave à la supposition que, dans nos mesures mi- cromélriques, il n’y a plus d’erreurs systématiques. Mais celte objection disparaît tout de suite, si l’on fait attention à ce ! que cette valeur négative reste considérablement au dessous de son erreur probable et qu il suffit de rejeter la première r de nos observations, pour réduire à zéro la parallaxe né- gative. Aussi, si j’avais fait entrer dans les calculs, trois j s mesures faites il y a trois à quatre ans d ici. nous aurions déjà trouvé par les distances une parallaxe positive assez considérable , sans avoir besoin de rejeter aucune des ob- c servations plus récentes. Mais comme ces anciennes observa- 1 U lions , au moins pour les angles de position, n’ont pas été ! j faites avec les Blêmes précautions, que j’ai introduites de- S puis, j’ai préféré de présenter plutôt les résultats sous des ri apparences moins favorables que d avoir l’air de forcer un ti accord qui ne leur convient pas de droit. j l! 229 230 l'Académie de Saint - Péter§l»o*Brg-. Il faut encore considérer que, dans ces calculs, les mou- vements propres ont été employés tels qu’ils ont été dé- duits par M. Argelander de la comparaison de ses observa- tions avec les déterminations de Bradley. 11 serait donc pos- sible que ces quantités soient encore sujettes à des correc- tions sensibles, soit par suite d’un petit défaut dans les dé- terminations de Bradley, soit par l’effet d un petit mouve- ment propre des étoiles de comparaison. Le bref espace de temps qu’embrassent mes observations , n’a pas encore permis, de décider sur la nécessité de corrections de cet origine. Si elles existent, elles doivent exercer une influence sensible sur les résultats déduits pour les parallaxes. Les valeurs définitives des parallaxes ne pourront donc être éta- blies que dès qu’après un laps de temps plus considérable j aurai pu décider, par 1 addition de quelques observations supplémentaires , sur l'exactitude des mouvements propres relatifs employés dans les calculs. En attendant, j’en suis persuadé, les parallaxes moyennes telles que je les ai don- nées plus haut peuvent déjà être regardées comme des vas leurs très approchées. Poulkova, 20 décembre 1855. 12. Animadversiones in plantas NON'NÜLLAS horti Imp. botanioi Petropolitani (1851 — 1 854). Auctore F. J. RUPRECHT. (Lu le 21 décembre 1855.) 1. Sfropliiosfoina anioennm R. in Ind. sem. dort. Petrop, 1852. Perennis, multicaulis, inferne pilis paten- tibus hirsulo-pubescens Racemus regularis, aphyllus, fructi- fer elongates. Pedicelli îlorum erecto - patentes , aequaliter distantes, florum infimorum rarissime infra bracteam foliaceam positi, numquam declinali. Indumentum racemi et calycum accumbens, subsericeum. Calyx fructifer Sirophiostomalis: basi apophysatus, conslrielus et urceolatus. Corollae nondum ex- plicitae roseae, sub antbesi coelestinae, inodorae, diametros 3l/2 lin. vel in vegetioribus fere 5 lin. — Hab. in Iberia et Imeretia. Semina accepta ex horto lmp. Nikita s. n. Myosotis montana caucasica; verno tempore vel ante autumnum disse- minata in frigidario jam Februario m. anni sequentis floret, quare inter plantas praecoces ornamenti gratia cultas aliquam ^ibi famam jam acquisivit ; turionibus quoque mulliplicalur et luxurians redditur. Planta ex habitu simillima Myosotidi sylvaticae Ehrb., sed characteribus carpologicis in hac familia maximi habendis, generice diversa. Genus Strophiostoma Turcz. restilui debet propter structurant caryopsium et calycis fructiferi (conf. R. Symb. p. 222). At etiam in planlis floriferis utrisque diffe- rentiae subtiliores deteguntur. In M. sylvatica corollae mino- res 3 lin , laciniae limbi medio evidentius albo-slriatae; an- therae fornicibus breviores; calyx sub antbesi (ad 2/3) parti- tus, ovatus, turgidus, pilis uncinatis patenlibus dense vestitus, pedicello ipsi breviori et crassiori fultus. In Si. amocno co- rollae majores, laciniis medio vix albo-striatis ; anlherae for- nicem post antbesin albidum minus conspicuum atlingentes; calyx florifer fere ad basin usque dissectus , obconicus, pilis adpresse slrigosis, parcioribus, ad marginem dentium densio- ribus obsitus, pedicello ipsi duplo longiori et mullo tenuiori insidens. M. suaveolens W. et Kit. in Willd. immerito a Koch pro varietate M. sylvaticae descripta, insignis est lloribus odoratis, foliis radicalibus longe petiolatis, cauliculis propter turiones subterraneos simplicissimis, corollae laciniis etiam margine non albo-striatis. M. montana Besser 1809, teste se ipso esset M. sylvatica (Ehrb.), in montosis apricis, numquam in sylvis crescens, quare primitus nil nisi nomen consullo mutatum, a Roemer et Schultes, Decandolle, nec non a M. Bieberstein sv- nonymi instar conjunctum. Hodie pro M. suaveolenle W. Kit. interpretatur; sed specc. plurima s. n. M. montana Besser in Herb. M. Bieb. asservata, diversam eliam ab hac speciem in- dicant, propter semina pallide fusca (in M. suaveolente nigra) minora, numquam trigona, ad basin notata umbilico magno subreniformi (in M. suaveolente parvo subrotundo) basin totarn nuculae occupante (nec tarnen carunculato, ul in Slrophio- stomate). M. scorpioides ß. lithospermifolia Willd, Enum. bort. Berol. (1809) p. 175 e Caucaso, sec. Willdenow a typica foliis ra- dicalibus longe petiolatis recedit, ideoque eliam a Strophiosto- mate amoeno; M. lithospermifolia Hornem. bort. llafn. 1813. p. 173 eadem nota et caule simplici. Reichen bach in Sturm fase. 42 (1822 edit.) iconem exhibuit plantae bortensis, nostrae simillimam, sed nuculae non stropbiolatae exprimuntur. ut ibidem sub M. sparsi flora et calyx basi non conslrictus; in Fl. germ. excurs p. 341 descriptio magis recedit, foliis rad. longe petiolatis et calycibus uncinalo-bispidis, nec sericeis. Strophiostoma propinquum Turcz. e Caucaso est planta distincte annua, habitu St. sparsiflori , corolla minuta, ideoque a St. amoeno valde diversa. 2. C»lU‘ndiiSa bracEiygïossa R. in Ind. sem. borl. Petrop. 1852 (C. bicolor Boiss. in plant. Kotschy, non Raf. et Guss.). Annua, odore crudo. Rami flexuosi Folia inte- gerrima, late lanceolata, basi latiore sessilia el breve derur- rentia, inferiora in petiolum attenuata, plura opposita < ipi- tula parva, fructifera fere C. stcllatae var. cristatae, sed minora. Flosculi disci atropurpurei, marginales 4 lin. antbodio paulo tantum longiores. Achenia in globum congesta, fere omnia inflata involuta, dorso cristato -spinosa. — Ad sinum Karek Persiae australis leg. IX Kotschy; jam e\ a. 1810 in borl. Petrop. colebatur, sed semina non quolibet anno germinabant. Planta culta paulo major quidem in herba et fructibus, sed magnitude eapitulorum et ligularum, nec non forma achenio- rum immutata. C. bicolor Raf. et Gussone diversa ligulis squamas antbodii subduplo excedentibus, aebrniis exleriori- bus immarginalis, capilulis 10 — 12 lin. in diam. A i . gra 231 ßullefm physico - mathématique 232 cili Dec., hört. Petrop. 183V et C. crislata Lehm, in hört. Hamhg. 1837 capitulis parvis, ligulis brevioribus et foiiis vix dentalis differt. 3. Caleadtda tripterocarpa R. in Ind. sem. hört. Petrop. 1853. Annua, diffusa, semipedalis vel humilior, ra- mis tenuissimis. Folia lineari-lanceolata , infima remote den- ticulata. Capitula magnitudine C. aegypliacae Dst. ex Dec. vel minora, ligulis 2—3 linealibus. Flosculi disci et marginis concolores, lutei. Achenia paucissima, marginalia 2 — 4 co- lorala, trialata, truncata, dorso muricalo-crislala, 4 lin. longa, 3l/.2 lata, intus crista alaeformi aucta, alis omnibus subaequa- libus, lateralibus margine dentato baud involutis. C. aegyplia- cae et C. viicrocephalae Rchb. affinis, sed fructibus distinclis- sima. — Ad ripas Tigridis raram, m. Aprili flor. et fructif. legit D Noë. Adnot. Calendulae fere omnes cum juxtapositis in horto speciebus affinibus facillime formas hybridas procreare soient et notas maxime characteristicas mutant, quod sub cultura earum probe respiciendum est. 4. Matricaria sive Chamaemelum naitoce- phalum m. Capitula discoidea, minuta, bilinealia , longe- pedunculata, cernua. Anthodii squamae ;i/4 lin. oblusissimae, virides, margine albo-scariosae. Acbenia in receplaculo late co- nico ll/i lineali dimorpba, ecoronata, proxima M. Chamomil- lae. Herba annua, lenerrima, 4 pollicaris v. minor, ramis filiformibus. Folia pinnatisecta , segmenlis linearibus integer- rimis simplicibus vel rarius furcatis. Distinctissima species, odore Chamomillae , capitulis in tolo genere minimis; analoga Marutae microcephalae Schrenk. Chamaemelum microccphahm Boiss. affine dicitur Ch. decipienti (F. M.), bine e Tripleuro- spermis altioribus videtur, radice minus evidenter annua, foiiis bipinnatisectis et acbeniis coronatis diversum. Incolis pro Chamomillis noslris in usu est, teste Noë. — In Kurdistania ad vias m. Majo 1849 et prope Mobammera in sterilibus ad margines deserti frequentissimam, Aprili 1851 flor. et fruct. leg. D. Noë. Specimina spontanea cultis minora, saepe pu- silla, pollicaria, laciniis foliorum brevioribus et conferlioribus. .5. Sonchuft Tîgri«lis m. Proximus et ita affinis S. hy- pochaeroidi Sch 1 ecb t d ., ut fere varielatem illius referai. Sed planta e seminibus educata et per biennium observata, dilfe- rentiam exbibuit: foliis (minime pinnatiGdis, sed) integerrimis vel denticulatis tantum; anthodiis pallidioribus. crassioribus, glaberrimis fnec bispidis), rarius basi floccosis; acheniis fere duplo minoribus albidis. Perennis, e seminibus salis primo anno floret. — Mobammera in fossis ad ripas Tigridis, Majo 1850 flor. et fruct. legit D. Noë. 6. Senecio Aoëasms m. Herba annua, glaberrîma. Caulis 3 4 ped. vel minor, erectus, in planta culta simplex, in spontanea a basi ramosissimus. Folia tenuia, pinnatisecta, laciniis auguste linearibus integerrimis vel parce inciso-den- latis, basi paulo dilatata semiamplexicaulia. Capitula in apice caulis vel ramoium pauca, longe pedunculata, racemosa, ra- cJiata ; pedunculi nudi v. squamati, fructiferi sub anlhodio valde incrassati. Anlbodii 2 — 21/2 linealis, basi bracteis pau- cis et brevibus setaceis calyculati, squamae apice interdum spbacelatae. Ligulae luteae, sub 4 lin. , planae, 1 lin. latae. Acbenia cano- pubescenlia, 1 lin. longa. Species valde similis S. subdenlalo ß. simplici Ledeb. Ic. Alt. tab. 493, f 2; sed folia, etiam radicalia profunde pinnatisecta, laciniis longiori- bus, nec non capitula majora diversitatem indigilant. — Kult, Majo 1851 flor. et fruct. legit D. Noë. 7. Aegilops squarrosa Linné, Scbreb. (1709) tab. 27. fig. 2, planta crilica, valde confusa, primum a b. Tausch (in Flora 1837) extricata et a cell. Jaubert et Spach in Annal, sc. nat. 1850 (edit. 1851) p. 354 cum aliis speciebus hujus generis ita conûrmata, ut observationes pro- prias communicare, mine fere superfluum sit. Patel ex hi- confusionis diuturnae fontem praecipue quaerendum esse in synonymia falsa, ex auctorilale nimia turn Florae graecae, operis rari, turn herbarii Linnaeani, ubi commutalione quadam facta, A. caudaia genuina pro A. sqnarrosa servatur et A. squarrosa sub inscriptione falsa: «A. caudaia». Cel. Tausch pariter cognovit, A. cxjlindricam Sibth. et Sm. et A. cylindricam Hostii specie diversas esse, at in eo erravit, quod plantain Tourneforlii in Fl. Graeca s. n. A cylindricae de- piclam ab .4. caudaia Linnaei diversam statuerit et A. cau- datam Linn, in A.cylindrica Hostii quaesiverit. Cel. Tausch sine dubio deceptus luit in expositione A. caudalae verbis Linnaei "calycibus omnibus biaristalis» solum ex Spec, plant, edit. II desumtis; in edilione I autem pro his legitur «spica subulata scabra, flosculo ultimo tantum aristato», unde aper- tum , Linnaeum etiam secundum diagnosin primariam, Tournefortii plantam e Greta insula intellexisse, ut quo- que Willdenow in Spec, plant. — A. sqnarrosa Linnaei et Scbreb. in horto Petrop. colilur e seminibus , a D. Schrenk in Songaria circa monlem Chantau lectis. Omnium specierum ultima floret, excepta A.triticoide ( bicorni ) bienni. Ludit rarius spicis crassioribus. 8. Aeg flops triaa'istatfa Willd. , Rcbb. Icon, ab A. triunciali L. Willd. specie differl (contra Tausch), praeter eharacteres a Willdenowio allalas, etiam forma racheos, la- titudine spicularum et toto habit u A. ovalae; numerus autem subulorum in glumis variabilis est. Culta nequaquam in A. triuncialem mntatur; serius floret. 9. Aegflops veotriieosa Tausch (in Flora 1837) n horto lmp. Petrop. quotannis ex 1836 disseminata, characte- res servavit a Tausch indieatas, insuper vaginis ventricosis basin spicae crassae diu oblegentibus primo obtutu ab affini- bus dignoscitur. — A. speltoides Tausch omnium specierum prima floret et planta vernalis est. 10. Autliemis aurea Deeand. Prodr. VI. p. 7 si e Anacyclns aureus Linné, in hortis jam diu vagat s. n. Anthé- mis piscinalis et Santolina crithmifolia (vide Ho r u e m. hortHafn. et Dec. Prodr. VI, 37). Suspicor cum Persoonio et De- candoliio, ab Anthem, nobili Linnapi varielate tantum di- versam esse, licet hodie adhuc sub seclionibus diversis Cas- sinii: Marcelin et Chamaemelum disposila sit. £ seminibus A . 233 « nobilis pritno anno enata sunt potissimum specimina A. anrei, paucissima A. nobilis. II« CaSamifiiOia OFlgaesIfolia ( Acinos origanifolius R. in Ind sem. hort. Petrop. 1852). Simillima quidem est C. graveolenii et pariter annua, at calyces fructiferi distincte ma- jores, dentes labii superiors propter membranam alaeformem iis interjectam (in C. graveolenii vix evolutam) breviores, pa- tuli vel divergentes (nec accumbentes et calycem claudentes); calyx inde membrana expansa quasi truncalus; semina duplo majora. Analogia quaedam adest cum C. rotundifolia et C. pa- tavina, ubi similis differentia calycis inter characleres harum specierum recepta. Specimina spontanea C. origanifoliae, in hortis jam ex 25 annis et ultra cultae, vidi e Natolia a Wie- demann lecta. Synonyma quaedam latere videntur sub C. gra- veolenle. Clinopodium orientale origani folio Tournef. Coroll, p. 12, nomine solum notum, ex autopsia berbarii Tourne- fortiani a M. Bieberstein ad Thymum graveolentem s uum quidem duclum est, tunc temporis vero C. origanifolia nostra baud distincta fuisset a C. graveolente. Quidquid sit, nomen T ourn eforti i [orientales apud earn plures Calaminthae el Cli- nopodia) pro planta nisi eadem, saltern simillima selegi. Si hoc forsan cuidam ambiguum videbitur, historiae tarnen ma- gis consentaneum est, quam nomen specificum « graveolens « plantae proxime affinis. In constituendo enim Thymo graveo- lente M. Bieberstein jus prioritatis indubie laesit, ab ipso enim jam 1808 pro synonymo certo « Thymus canus Steven pi. Iber. rar. » citatnr. Th. canus autem, omissa auctoritate Steven i, descriptus est a Hoffmann in Comment, soc. phys. med. Mosq. Tom. I. parte II. p. 46, anno 1808 édita, disser- tatione jam Septembri 1806 proposita. Descriptio Hoffmanni inter alia baec conlinet «di tier t a Th. Acinos caule ramosis- simo et villositate; annuus, corolla calyce dimidio longior; hab. in arvis et collis siccioribus ad rivos Pza et Pronae, Cartaliniae superioris baud frequens«. Verum quidem est, diflferentias modo allalas hand sutficere, ad formas villosas 7 'h. Acini excludendas, qui interdum sat ramosus ocurrit. At M. Bieberstein in FI. Tauro-Cauc. II (1808) Thymum gra- veolentem suum ita describit, ut, vis a quodam cognosci pos- sit «flores habitu Th. Acini, at corollae minores .... corolla calyce paulo longior«; huic descriptioni innixum est nomen: Acinos graveolens Link 1822, ad majorem autem confusionem ibi additur signum 1? . Quibus perpensis sane inteliigendum, cur baec species postea pro nova habita et a Sibtborp et Smith in Fl Graeca T. VI (1827) tab. 575 « Thymus exiguus » et a Frisaldsky «Acinos ereclus» dictus fuerit, tandem cur D Reichenback in FI. german, excurs., jure sane, illam nomine « Acinos canus (Slev.)» salutaverit. Nomen « Acinos gra- veolens« aut relinquendum , ant sub auctoritate C. A. Meyer restituendum. Vide Ind. Ill sem. Lorli Petrop. 1837, ubi sy- nonymia dilucidata. ln Centuria pi. rar. \ol. I (1810) M. Bie- berstein speciem suam tab. 38 nitidissime depinxit et haec, non planta prius descripla, pro fonte primario agnoscehda ; palet ex icone eandem esse plantam cum herbario ejus et di- versam ab zl. origanifolio. 23/1 B3. Camel ina microcaiqpa Andrz. ex Dec. Prae- ter characleres notos adhuc habitu peculiari, statura humiliori et rosulis radicalibus a C. saliva Crantz, Fries et denlata hört. [C. foctida Fries) diflert. Tarde cauliculos florentes emitlit et mense Julio flores demum explicantur, dum Cam. saliva et denlata jam diu defloratae. Rosulae quaedam PrrrKKIMIOllt». Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez AIM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KosiHTen. ïïpaB.ieHia) , Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à AL Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 13. Carte géognoslique du Kamtschatka, accompagnée d'une courte explication. Dittmar. NOTES. 12. Sur quelques Staticccs de Russie. Trautvetter. MÉMCIEiS. 13. Ein Paar erläuternde Worte zur geo- G NOSTISCHEN KARTE K AMTS C H A TK a’s ; VON C. von DITTMAR. (Lu le 27 avril 1855.) (Alit einer Karte.) Die sehr geringe, fast durchgängig ungesunde Einwohner- schaft, die oft bis 100 Werst von einander entfernten Dorf- schaflen, die total fehlenden Wege, der durchgängige Man- gel an Pferden und Mundvorräthen, und der Umstand, dass die meisten Flüsse in ihrem oberen Laufe selbst mit den kleinsten Kähnen unbeschiffbar sind, legen dem Kamtschatka bereisenden Geognosten die unüberwindlichsten Schwierig- keiten in den Weg und machen sogar in den meisten Ge- genden des Landes das Vordringen in die Gebirge oder das Besteigen der schönen Vulkane unmöglich: Schwierigkeiten, welche mit einem Schlage beseitigt wären, wenn dem Rei- senden zu jeder Zeit etwa 10 Plerde lind 4 stale Begleiter zur Verfügung ständen. Endlich ist hier noch zu bemerken, dass Kamtschatka für geognostische Zwecke nur vom Anfang des Juni-Monats, und höchstens bis zur Mitte des Octobers, zu bereisen ist. Drei Reisen, welche ich bis jetzt ins Innere des Landes zu machen Gelegenheit hatte, haben mich zur Genüge über alle diese Schwierigkeiten belehrt: 1) Im Anfänge des Octobers 1851 machte ich eine Reise, theils zu Wasser und theils zu Fusse, um die Awatscha- Bav und in ihre nächste Umgebung. 2) Im Sommer 1852 besichtigte ich die Ost-Ufer der Halb- insel von der Awatscha Bay bis zur Mündung des Kam- tschatka-Flusses und zum Cap Kamtschatskij. Diese Reise wurde zu Boot hart an der Küste gemacht , zugleich aber noch die Flüsse Juponowa, Semälschik und Kro- nokij nach Möglichkeit stromauf befahren. Kurze T.\- cursionen zu Fusse konnten bei dieser Gelegenheit in s Land gemacht werden. Die Rückreise machte ich den Kamtschatka hinauf, befuhr ein Paar seiner Nebenflüsse und kehrte dann , bei den Quellen der Flüsse Kam- tschatka und Bvstraja vorbei, über die Orlschaflen Ga- nala, Matka, Natschika nach Peterpauls Hafen zurück. Der letzte Theil dieser Reise musste rascher gemacht "er- den, da mich der frisch fallende Schnee bereits in der Milte des September in die Winterquartiere trieb 3) Im Frühjahr des Jahres 1853 machte ich eine Seereise nach Ishiga, durchstreifte Ende Juni und Anfang August die Umgebungen dieses Ortes und den nordwestlichsten Theil der Halbinsel Tajganos, und begann dann Ende Juli, nach abermaliger Seereise, meine l.xcursionen auf der Westseite Kamtschatka s. Ich lernte diese Küste vom Dorfe Lessnaja bis nach Bol'scherezk kennen und konnte es möglich machen, auf ein Paar Seitenausflüchten nach 243 ESullctiii jihysico - mathématique 2 VI Osten, das Gebirge zu erreichen. Zu diesen Gebirgsrei- sen gehören vor allen Dingen die Wege von Pallan zum Pallanner See und von Tigil über Ssedanka, den Tigil- strom stromauf. Ich kehrte, durch einen ausserordent- lich schönen und hier seltenen Herbst begünstigt, über Bol’scberezk, Apatscha, Natschika in der Mitte des Octo- ber nach Peterpauls-Hafen zurück. Diese sehr beschwer- liche Reise wurde theils auf Kähnen, theils zu Pferde, theils zu Fuss gemacht. Nach den genannten drei Reisen , welche in so kurzer Zeit durch so weite Länderstrecken gemacht wurden , und bei den grossen Hindernissen, welche die überall fehlenden Reisemittel mir entgegenstellten, ist der Versuch, eine geog- nostiscbe Karte des Landes zu entwerfen, wohl gewagt. Nur aber der Wunsch, am Ende meines dreijährigen Aufenthalts in Kamtschatka alle mir vergönnten Beobachtungen auf ein Blatt, der Uebersichtlichkeit wegen, zu vereinigen, hat mich zu solchem Entschlüsse bewogen. Die Felsarten wurden von wir beobachtet: 1) Anstehend. 2) Aus dem Geröll der Flüsse und durch das mehr oder minder Abgerolltsein derselben mussten die grösseren oder geringeren Entfernungen einer oder der anderen anstehen- den Felsart vom Beobachtungsort bestimmt werden. 3) An manchen Arten habe ich’s gewagt, aus der äusseren Confi- guration der Gebirge Schlüsse auf die sie bildenden Fels- arten zu machen. 4) Endlich sind einige Bestimmungen Er- man's mit aufgenommen worden. Bei der nun folgenden Erklärung der einzelnen Gebirgs- arlen wird immer die Art der Bestimmung angeführt sein. Die uncolorirten Partien der Karte bezeichnen entweder Gegenden, die ich nicht besucht habe und deren Felsarten zu bestimmen ich keine Mittel fand, oder, und besonders zwi- schen den einzelnen Farben , die Ungewissheit der gegen- seitigen Lage der Felsarten und ihrer Gränzen. Î) Granit und die ihm verwandten Gesteine, wie Sye- nit, Gneiss, Glimmerschiefer sind auf der Karte mit einer Farbe angegeben worden. Einen schönen feinkörnigen Syenit beobachtete ich anstehend am Cap Schipunskij, wo er in hohen kuppigen Bergen die Ufer der tief eingeschnittenen Bitschewinsker Bay bildet. Feinkörniger, meist sehr hellge- farbter Granit und Gneiss wurde anstehend amNatschika-Fluss und an den Bergen in der Nähe dieses Ortes beobachtet. Die Hauptmasse aber wurde im südlichen Theil des Mittei- gebuges von Malba bis Kirganik und Itscha , theils durch Geröll der Flüsse, theils durch anstehendes Gestein bestimmt. Der westliche I heil dieser Hauptgranitmasse Kamtschatka s besteht aus Glimmerschiefer, welcher ganz aus hellem, klein- schuppigem Glimmer und feinen Quarzadern zusammengesetzt ist. l ast ausschliesslich alle Gerolle der Flüsse Kichtschiga, Nemtik und Kol sind aus dem Schutt dieser Felsart gebildet. Endlich bestehen die Grundmassen der Halbinsel Tajganos aus eben solchem feinkörnigen und hellfarbigen Granit und Gneiss, und sind von mir nur anstehend beobachtet worden. Auf Tajganos, so wie auf dem West-Ufer der Ishiga-Bay, zie- hen sich diese Gesteine in zwei parallelen Zügen niedriger Kuppen-Berge von einem nördlichen Granit-Gebirge L), wel- ches wohl die Stromgebiete des Anadyr und der Kolyma von einander scheidet, nach Süden. Der West-Zug endet im Cap Wercholomskij, sendet aber noch weiter westlich seine Hauptmassen in zackigen Gebirgen den Ufern des Ochotsker Meeres entlang , in südwestlicher Richtung den Stanowoi Chrebet bildend. Der östliche Zug, also der auf Tajganos, wird, so weit meine Beobachtungen reichen, von vier Gra- nitmassen durchbrochen, welche den grössten Theil an der Hebung dieser Halbinsel gehabt zu haben scheinen. In die- sem Gebirge zeichnet sich der Granit weniger durch höhere Berge, als durch die ruinenartige Bildung seiner Gipfel aus. Die auf der Südhälfte Kamtschatka’s angeführten Granit- massen bilden zerrissene Gebirge, und sind wohl der erste Theil dieses Landes, welcher sich insularisch über die Ober- fläche des Meeres erhob, und also eine weit vom damaligen Continent (Tajganos) abgelegene Insel bildete. 2) Den Graniterhebungen folgten Porphyrausbrüche, welche unmittelbar nördlich von den Graniten das Kamtschat- kasche Mittelgebirge weiter fortbildeten. Die sehr untergeord- neten Gerolle eines dunklen Quarzporphyrs in den Betten der Flüsse Itscha, Kimitina und Kosirewka lassen auf eine sehr geringe Ausdehnung der Porphyre schliessen. Das Mit- telgebirge erscheint in dieser Region von mittlerer Höhe und nur wenig zerrissen. 3) Wenn angenommen ist, dass Theile des Mittelgebirges das erste sich erhobene Land Kamtschatka’s waren, so scheint es nun auch wichtig, dasselbe in seiner weiteren Bildung zu verfolgen. Nördlich von den Porphyren brachen, mit dem schönen trachytischen Kegel der Belaja-Ssopka beginnend, Trachyte, Andesite1 2) und alte Lavenkrater hervor, und erhoben sich mit ihren Tuffen und Conglomeraten, bis weil nach Nord, das Mittelgebirge bildend. Das Gebirge bleibt mässig hoch, wil’d aber von einzelnen höheren, schönen trachytischen oder andesitischen Bergen überragt, wie z. B. von den eisigen Kegeln der Belaja Ssopka, Sissel, Wojam- polka Ssopka und von den zerfallenen kraterähnlichen Ge- birgsstÿcken Tepana, Piroshnikow und Beloj Chrebet. Vom t Sissel erhoben sich ähnliche Gesteine in südöstlicher Rich- 1 tung und bildeten darauf ein nach S. ziehendes, dem Mit- ,) telgebirge paralleles Gebirge , welches fast ausschliesslich eine Reihe alter zerfallener Krater ist, aus deren Milte neuer- || dings die vielen thätigen Vulkane hervorbrachen. Von Ferne sieht man aus diesem Gebirge Krater und Kegel hervorra- gen, und wo ich diese Gegenden selbst betrat, fand ich ein jn buntes und wild durcheinander geworfenes Gemenge von y 1) Hierfür zeugen die zahllosen Graniltrümmer in den Betten der Flüsse Isbiga und Obwjckowa. 2) Er man führt Andesite am Schiwelutsch u. a. a. 0. an. 245 246 de l’Académie de Saint - Péterslîonrg. Trachyten, alten sehr porösen Laven, Bimsstein-Lagern, Tuf- fen und Conglomerates Heisse Quellen und selbst Solfata- ren sind in diesen Gebirgen eine sehr häufige Erscheinung. 4) Wie schon angeführt, erheben sich aus dem allgemeinen Chaos der altvulkanischen und trachytischen Distrikte die noch thätigen Vulkane. Auf der Südspitze Kamtschatka’s lassen sich drei Gruppen von Vulkanen unterscheiden: 1) die Vulkane von Jawina; 2) die Vulkane Golyginskaja und Opal’- naja Ssopka; 3) die Vulkane Awalscha, Powarotnaja und Wi- ljutschinskaja Ssopka. Von allen diesen dampfen nur die Ja- wina-Vulkane und der Awalscha, in dessen Nähe sich 1848 noch ein neuer Krater geöffnet hat, der noch jetzt Dampf- wolken ausstösst. Nördlich von der Awatscha-Bay schliesst sich der Wilju- tschinskaja Ssopka, das System des Awatscha-Vulkanes an. Zu diesem gehören zwei Vulkane; der westlichere ist die Strelotschnaja oder Koräkskaja Sopka, ein hoher, meist mit Schnee bedeckter Erhebungskegel, welcher hin und wieder etwas dampft; der östlichere ist der Awatscha-Vulkan. Die- ser Vulkan ist ein mächtiger Erhebungskrater oder einge- stürzter Erhebungskegel , aus dessen Mitte sich ein etwas abgestumpfter, immer dampfender Aschenkegel erhebt. Der östliche, fast zur Höhe des Ascbenkegels erhobene Band des Erhebungskraters ist fälschlich auf den Karten als besonde- rer Feuerberg, die Koselskaja Ssopka, verzeichnet. Weiter nach N. folgt die Juponowa Ssopka, ein immer dampfender Erhebungskegel , welcher das letzte südöstlichste Glied ist einer von NW. herziehenden Kette alter trachytischer Kratere. Es folgt der Semätscbik. Als ich diesen Berg im Sommer 1852 sah, hatte er die Form eines stark abgestumpften Ke- gels, aus dessen Krater eine mächtige pechschwarze Rauch- wolke emporstieg. Eine kleine Eruption mit starkem Aschen- regen erfolgte erst im Winter desselben Jahres. Bis vor etwa 50 Jahren war dieser Vulkan in fortwährender Thätigkeit, und halte die Gestalt eines spitzigen hohen Kegels; um diese Zeit stürzte er zusammen und die Thätigkeit hatte ein Ende, bis er vor 5 Jahren wieder begann Dampfwolken auszu- stossen. Hart an dem Ufer des grossen Kronozker See s erheben sich drei der schönsten Kegelberge Kamtschatka’s. In der Mitte steht der mächtige Erhebungskegel des Kronozker Vulkans , südwestlich von ihm der Unona und nordöstlich der rauchende Kisimen. Etwas entfernter nach N. erheben sich zwei sehr mäch- tige und dampfende Vulkane in der Form abgestumpfter Ke- gel. Es ist der grosse und kleine Tolbatscha-V ulkan. Diesem folgt das grösste vulkanische System der Halb- insel, das System des Kljutschewsker Vulkanes. llieher ge- hören, von W. nach 0., folgende Berge: Die Uschkinskaja Ssopka, ein grosser völlig unthäliger Erhebungskrater in Ge- stalt eines abgestumpften Kegels. Der Krestowsker 4 ulkan, ein sehr spitziger, unthäliger Erhebungskegel. Dann noch zwei ganz untergeordnete Kegelberge, welche allesammt un- thätig sind, und endlich der Riese unter den V ulkanen Kam- tschatka’s, der Kljutschewsker Vulkan. Dieser letztgenannte Berg hat gegenwärtig fast eine vollständige Kegelgestalt und ist ursprünglich ein Erhebungskegel, auf den sich aber, durch seine sehr häufigen Eruptionen , ein Ascbenkegel concen- trisch aufgesetzt hat. Dieser Vulkan dampft fortwährend und hat schon zu verschiedenen Zeiten Eruptionen gehabt, deren letzte im Jahre 1841 statt fand. Seit dieser Zeit ruhten die vulkanischen Kräfte in ihm , und nur mehr oder minder grosse Dampfmassen stiegen aus seinem Gipfel, bis sie im October 1853 wieder erwachten. Die Eruptionen wurden immer bedeutender und endlich strömten mächtige Lava- ströme aus seinem Gipfel. Die Lava ergoss sich so reich- lich, dass das äusserste Ende eines der grössten Ströme so- gar den Kamtschalkastrom bei der Ortschaft Kosyrewa er- reichte ! Die Eruptionen dauerten mit mehr oder weniger Heftigkeit fort, bis in der Nacht vom 17. auf den 18. Fe- bruar 1854 der Gipfel des nördlichsten Vulkans der Halb- insel , des Schiwelutsch , mit fürchterlichem Krachen ein- stürzle, und eine gewaltige Eruption dieses Vulkans begann. Der Kljutschewsker Vulkan schwieg augenblicklich und be- gann erst einige Wochen später wieder zu dampfen, wäh- rend der Schiwelutsch, welcher seit Menschengedenken nie in Thätigkeit gewesen, höchstens etwas dampfte, nun in vol- ler Eruption steht. Lavaströme dringen überall in die Tiefe und haben bereits den Jelowkastrom erreicht. Der Schult fiel in so bedeutender Masse, dass der Schnee beim Dorfe Kljutscbi bis einen Fuss hoch bedeckt ward, feiner Aschen- regen aber selbst in Tigil bemerkt wurde. 5) Fast gleichzeitig mit den Trachyten drangen auch Ba- salte an die Oberfläche. Diese Gesteine bilden an den Cap’s Schipunskij und Kronozkij aus Säulen zusammengesetzte Mas- sen, welche mit einer grossen Menge verschiedener Conglome- rate, Tuffe und Basaltgänge mächtige Felsen an der Küste des Meeres bilden. Auf dem West-Ufer des Landes bat der Ba- salt die dort abgelagerten Tertiärgebirge in spitzigen hohen Kegeln durchbrochen, dieselben vielfach melamorphosirt und seine Tuffe und Conglomerate mit diesen unzertrennlich ver- mischt. Am West-Ufer habe ich den Basalt ebenfalls meist anstehend beobachtet, so bei Choriosowa, an den Cap s l l - choloka und Omgon und endlich an einigen anderen Orlen am Pallanner See und Fluss. Ueberall trat dieses Gestein in kleinen, aus niedrigen Kegeln bestehenden Haufengebirgen, zu Tage. 6) Sehr nahe verwandt mit den Basalten scheinen mir die am W -Ufer so wichtigen Mandcls leine zu sein. Ich glaube sogar diese, wegen ihres häufigen Zusammenvorkommens mit den Basalten, für basaltische Mandelsteine erklären zu müssen. Sie bilden niedrige Gebirgsrücken, welche meist nahe und parallel dem Mittelgebirge streichen, doch häutig sieht man sie auch als kuppige Berge . ihcils isolirt \i. B. hei Moroschelschnaja, Ssopotschnaja und am t ap fielogolovaja . theils sich über den Kamm des Gebirges erhebend. Im Sü- den der Halbinsel treten die Mandelsteine auch mehr in ein * 247 ISgalletisi pliysico - matEiématûjue 2 48 zelnen Bergen auf- der Ketschewa bei Kichtschiga und der Kontoren bei Worowskaia liefern dafür Beweise. Nach N. streichen diese Gesteine immer näher zum Meere, und tre- ten endlich in häufigen Cap's an dasselbe. So bei Kachtana, Pallan, Kinkil, Lessnaja u. s. w., das Ufer des Meeres fast ganz bildend, bis nach Pustaja Beka hinauf. Diese Mandel- sleine haben meist eine sehr dunkele, kieselreiche Grund- masse, in welcher sich zahllose Drusen von Bergkry stall, Amethyst, Chalcedon mit Kalkspath -Krystallen, ferner Ne- ster, Adern und Gänge von Kalkspath befinden, wozu noch ein sehr häufiges Vorkommen von krystallisirtem Eisenkies kommt. 7, Ebenfalls in naher Beziehung zu den Basalten und Man- delsteinen stehen gewisse melamorphosirle und mit ba- saltischen Tuffen vermischte Tertiärgesteine. Sie haben besonders ihre Ausbildung in ganz niedrigen zerrissenen Hü- geln und milteihohen Gebirgsparlhien, so bei Chariosowa, am obern Lauf des Tigilstroms, an den Cap’s Omgon und Ut’- choloka und ganz besonders am Pallanner See. Auf Tajga- nos treten diese Gebilde an den steilen Uferabhängen der Bäche und des Meeres hie und da zu Tage. Ziegelroth gebrannte Thone, ganz ausgebrannte Braunkoh- lenlager und tertiäre Sandsteine mit übergeflossenen Basal- ten, mit den Tuffen und Conglomerated derselben abwech- selnd oder in diese übergehend, bilden die Hauptmasse die- ser Formation. Auf Tajganos konnte ich nirgends anstehen- den Basalt finden, obgleich dort die besprochene Formation oft voller kleiner Basalttrümmer ist. 8) Die Tertiärformalion Kamtschatka’s , welche sich nur am W.-Ufer und im Norden der Halbinsel Tajganos findet gehört den älteren Schichten, nämlich der Eocenfor- mation an, und zerfällt wiederum in zwei verschiedene Bil- dungen: 1) Sandsteine von gröberem und feinerem Korn und plastischer Thon mit Meeresmuscheln, so bei Tigil, Wojam- polka , Kawran und Chariosowa. 2) Braunkohlenflötze mit Süsswassermuscheln und Blättern von Landpflanzen , welche besondere Ausbildung erlangt haben auf Tajganos, bei Kin- kil, Ssedanka, Wojampolka, am Tigilstrom, bei Ssopotschnaja und Krutofforowa und nicht weit von Jtscha. Zu technischen Zwecken sind jedoch nur die Braunkoh- len aus den mächtigen und zahlreichen Flötzen an der Ob- wekowa und Tschaihucha auf Tajganos tauglich; alle Ue- brigen sind von Schwefeleisen und Alaun völlig durchdrun- gen und häufig durch Thon und Sand verunreinigt. Die Braunkohle auf Tajganos ist ungemein reich an, bis nuss- grossen, Bernsteinslücken während dieses fossile Harz auf Kamtschatka nur bei Ssedanka in geringer Menge vorkommt. 9) Der Thonschiefer kommt auf Kamtschatka nur sehr untergeordnet vor und zeigt sich meist als ein dunkles, sehr dickschiefriges Gestein. Ich habe eine geringe Zahl solcher Gerülle an einigen Flüssen des W.- Ufers beobachten kön- nen. Nur am Flusse Lessnaja steht ein dünnschiefriger Thon- schiefer an. Auf der Halbinsel Tajganos hat dieses Gestein eine grosse Wichtigkeit. Auf Tajganos schliessen sich die Thonschiefer unmittelbar an den Granit, mehrfach von dem- selben gehoben und eingeschlossen, an. Sie haben ein Mal Theil an der Bildung des Gebirgszuges der Halbinsel, dann aber erstrecken sie sich, namentlich zwischen den Flüssen Topolowka und Kilimatscha, bis ans Meer, wo sie in bis 100 hohen Uferfelsen steil abfallen. Die Thonschiefer sind von zweierlei Art , von denen die eine in dünnen Platten bricht und vorzüglich im Gebirge ansteht, die andere aber, welche näher am Meere und z. B. bei Ishiga selbst ansteht, ist dickschiefrig. Beide Arten enthalten in grosser Menge Eisenkies als kleine lvrystalle eingesprengt und zeigen auf ihren Absonderungsflächen Brauneisen ausgeschieden. Die meisten Thonschiefer haben heftige Hebungen erlitten und einige sind von zahllosen dünnen Trümmergängen eines ganz l’eincn weissen Kalkspaths durchsetzt. 10) Eine sehr wichtige Rolle spielen in Kamtschatka ge- wisse derbe, in jeder Art metamor phosirle Schiefer- gesteine, aus denen einige Gebirge der Halbinsel fast ganz bestehen. Am häufigsten sind diese Gesteine dermaassen ge- hoben, geworfen und umgewandelt, dass nur noch eine hie oder da schwer erkennbare Schichtung auf gewesene Sedi- mentgesteine schliessen lässt, deren Formation, der immer fehlenden oder völlig zerstörten Versteinerungen wegen, nie mehr erkennbar ist. Am wahrscheinlichsten ist jedoch, dass sie den älteren Flötzformationen angehören, da sie zumeist ihre erste Hebung durch die alten Massengesteine erlitten zu haben scheinen. Häufige und mächtige Quarzgänge haben diesen Schiefer- gesteinen eine so bedeutende Masse von Kieselerde zuge- führt, dass man glauben sollte, ganze Gebirge von geschich- tetem Quarz oder Berge von Hornstein oder von rolhem und grünem Jaspis vor sich zu haben (Awatscha-Bay, Nishne- Kamlschafsk, Natschika, West-Ufer). An anderen Orten tritt ein Ueberfluss von Thonerde zu diesem Quarzgeslein und giebt dann diesen Gesteinen einen mehr thonschieferartigen Charakter , erscheint aber dann fast immer sehr zerklüftet und von Brauneisen gefärbt (Awatscha-Bay, Natschika, Nishne- Kaintschatsk, am Cap Schipunskij, am Krestowsker Fluss, bei Milkowa, am West-Ufer). Durch Aufnahme von Glimmer erhalten sie sogar gewisse Aehnlichkeit mit Glimmerschiefer (Apatscha, Malka, West Ufer). Wieder in anderen Gegenden kommen Uebergänge in Talk- und Chloritschiefer vor (an der Kimilina, West Ufer, Awatscha-Bay, Cap Schipunskij) und ge- hen sogar in serpentinartige Gesteine über fCap Schipunskij). Endlich werden sie den Dioritscbiefern oft so ähnlich, dass man sie schwer anders nennen kann, während dunklere, sehr gehobene Schichten Dioritgängen täuschend gleichen (Malka. Ganala, Puschtschina). Alle hier angeführten Gesteine bilden ein so buntes Ge menge zerstörter und in jeder Art umgewandelter Gesteine, welche so vielfältig in einander übergehen, dass eine genaue Classification mir bis jetzt noch nicht gelungen ist. Diese 249 de l’Académie de derben Schiefergesteine bilden meist miüelbohe Gebirge von etwas zerworfenem Charakter. Auf Kamtschatka habe ich sie anstehend beobachtet an der Awatscha-Bay, am Cap Schi- punskij, bei Nishne Kamtschatsk und von Apatscha über Malka und Natscbika bis Milkowa. Alle übrigen Bestimmungen sind durch Gerolle der Flüsse gemacht. Am West-Ufer lassen die zahlreichen Rollstücke auf eine mächtige Entwickelung in den Gebirgen schliessen. Auf Tajganos sind diese Schiefer nur sehr untergeordnet vorhanden und sind oft von Kalkspalhsclmüren und Quarz- gängen durchsetzt. Auch hier gehen sie in Hornstein, Kie- selschiefer, Chlorit- und Talkschiefer über. An der Mündung o der Topolowka, wo diese Gesteine besonders bunt durch- einandergemengt anstehen, fand ich Nester eines von Quarz- adern durchdrungenen Graphites und einen bis G ' mächti- gen Gang eines glimmerreichen trachy tischen Porphyrs. 11) Das Diluvium und Alluvium hat, mit Ausnahme der vielfachen Geröllbildungen am Meere, der Deltabildungen an den Flussmündungen und der Geröll und Sand Anschwem- mungen in den Thalsohlen , an den Ufern der Flüsse und an den Bergabhängen, nur in zwei Gegenden Kamtscbalka’s eine grössere Entwickelung genommen. I) Das West -Ufer der Halbinsel besteht vom 5G.° N. B. an nach S. meist aus Torfmooren, welche Sand - und Thonlager überdecken, wäh- rend an der Küste weit in’s Land reichende Geröll-Ablage- rungen sich gebildet haben und an fast allen Flussmündun- gen schmale, dem Ufer parallele Busen vom Meere abdäm- men. 21 Das grosse Thal des Kamtschatka -Flusses besteht fast in seiner ganzen Breite aus Sand-, Grant- und Thon- Ablagerungen, welche durch zahlreiche Knochen und Zähme vom Mammuth angefüllt sind. Auf der Halbinsel Tajganos sind nur die Diluvial-Gebilde des Ishiga-Slroms und des gros- sen Thals, an dessen Nord- und Südrand die Flüsse Topo- lowka und Kuena strömen, anzuführen. Das Ishiga-Thal zeich- net sich ebenfalls durh häufige Mammuthreste aus; ebenso bemerkenswert!! aber erscheinen mir in der Formation die- ses Thals die grossen Eisablagerungen. Ein Durchschnitt der Flussufer deckt hier folgende Schichtung auf: 2 — G Moos- torf, î _ 2 reines Eis oder Eis, welches durch Sand und Holzstücke verunreinigt ist, dann 7 — 8 Sand und dunkel- grauer Lehm, endlich feinere oder gröbere Gerolle von Gra- nit und von ihm verwandten Gesteinen. Alle diese Schich- ten sind stets gefroren, eine Erscheinung welche ich aut Kamtschatka nur bei Tigil und hier in weit geringerem Grade beobachten konnte. Eine bedeutende Fluth von N. muss hier stattgehaht ha- ben, welche einerseits die Masse der Granitgerölle und den Gebirgsschult hierher führte, zugleich aber die Ishigaei Bay, das Land tief ausreissend, bildete. Für eine solche gewaltige Entstehung dieser Bay scheinen noch jetzt ihre zerrissenen hohen Felsufer zu zeugen. Saint, l’étevshourg. ^50 Kamtschatka verdankt seine jetzige Gestalt fünf auf einan- der folgenden Hebungen. Es traten zuerst die Granite und dann die Porphyre an die Oberfläche, und durch beide fand die erste Umwandlung und Hebung der jetzt metamorpbo- sirten derben Schiefer (No. 10; statt. Eine grosse Insel weit im Ocean und gerade südlich von dem gleichzeitig gebilde- ten Festlande (Tajganos) hatte sich gebildet. Nach langer Ruhe, in derer letzten Periode sich die Tertiär -Schichten niedergeschlagen hatten, traten die Basalte mit ihren .Man- delsteinen hervor und wirkten umgestallend auf die erst jüngst entstandenen Sediment -Gesteine. Darauf folgten nun rasch auf einander, die vorhandenen Gesteine noch auf das Viel- fachste verwertend und umwandelnd, die massigen Eruptio- nen der trachytischen und altvulkanischen Gesteine, und end- lich traten aus dem allgemeinen Gewirr dieser alten Krater die noch jetzt tbätigen Vulkane hervor, um nun ihrerseits an der Bildung des Landes fortzuwirken. Peterpauls-Hafen, im Februar 1854. IT 0 T 3 3. 12. Ueber einige Staticaceae Russlands; von E. R. von TRAUTVETTER zu Kiew. (Lu le 21 dé- cembre 1855.) B. fwOBBloïlmoBs lalarleiBiuî Boiss. Boissier hat neuerdings mehrere Sial ice- Formen , welche bisher für Arten galten, mit der Slatice tatarica L. zu einer einzigen Art vereinigt. Ich halte diess Verfahren für vollkom- men gerechtfertigt, meine sogar, dass man zu dem Goniolimon talaricum Boiss. auch die Slal. graminifolia Ait. bringen müsse, welche Boissier noch als selbstständige Art aufluhrt. Aus den demgemäss zu Goniol. talaricum gehörigen Formen bilde ich G Varietäten, welche ich hier näher beleuchten will a) typicuin: glabrum, caule ramisqtie alatis. foliis cllip- ticis oblongisve , spicis plernmque abbrevialis confertifloris , pe- rianthn lubo pubcrulo. — Aus den wenigen Worten, welche Linné (Rieht. Cod Linn. p 202. No. 2103) über seine Stalin- tatarica sagt, lässt sich nicht entnehmen, welche der vielen Varietäten er unter diesem Namen verstanden wissen will. Suchen wir darüber Auskunft in der von Finne cilirten Flora Sibirien (II p. 223. tab. 02), so finden wir hier eine von G nie- lin selbst getadelte, rohe und falsche Abbildung, aus welcher Nichts zu ersehen ist, jedoch belehrt uns die zur Abbildung gehörige Beschreibung G melius, dass er die mit geflügelten Aesten versehene Slat, tatarica vor sich hatte Ich nehme da her diese Form für die typische. Die Flügel des Schaftes sind aber bald an einer grösseren, bald an einer geringeren Zahl der Internodien entwickelt, ausserdem variiren sie au.s>cror deutlich in ihrer Breite, so dass es unmöglich ist. die Grenze 251 ISulüetiii [üliysico - mathématique 252 zwischen den remis alatis der typischen Form und den ramis acute angulatis der nachfolgenden rar. rubella genau zu be- stimmen. — Ich besitze die typische Form aus den Gouver- nements Podolien, Poltawa und Jekaterinoslaw, aus der Krym, Transkaukasien und Sarepta. ß) puheruium : sc apis , bradeis et perianthii tubo ienuis- sime puberulis , ramis anguste alalis , foliis oblongo-ellipticis , gla- briusculis , spie is abbreviatis, confertifloris. — Diese bisher noch nicht beschriebene und — wie es scheint — seltene Varietät unterscheidet sich von der typischen Form nur durch die dichte, sehr feine pubes auf dem Schafte und den Deckblättern. Ich besitze ein Exemplar derselben, das — wenn ich nicht irre — aus dem Cherssonschen Gouvernement stammt. y) rubellum: glabrum, scapo ramisque exalatis acute an- gulatis, foliis oblongo-ellipticis oblongisve, spicis plerumque ab- breviatis confertifloris, perianthii tubo puberulo. — Hieher gehört die Slat, rubella S. G. Gmel. Reise II. p. 199. tab 34., so wie die Slat, incana M. Bieb. Fl taur. cauc. I. p. 251 ( nec Linn .)• Diese Varietät unterscheidet man von der typischen Form nicht ohne Schwierigkeit durch das Fehlen der blattartigen Flügel auf dem Schafte und dessen Aesten. Mir liegen Exem- plare von der Wolga und aus dem östlichen Kaukasus vor. 8) Besseriaimm: glabrum , ramis exalatis triangulari- bus , foliis elliplicis oblongisve , spicis abbreviatis con fertifloris , perianlhio glaberrimo. — Slat. Besseriana R. et Sch. Syst. reg. VI. p. 789. — Reichen b. Iconogr. bot. VIII. lab. 720. fig. 962 (Boissier findet diese Abbildung schlecht; sie entspricht in- dessen sehr gut gewissen Exemplaren meines Herbars, mit Ausnahme des Blüthenstandes, der in meinen Exemplaren immer, ganz wie an der typischen Form, eine sehr sperrige panicula corymbosa darstellt). — Statice latarica angustifolia M. Bieb. Fl. taur. cauc. III. p 253. — Bieberstein und Schul- tes unterscheiden diese Varietät von der typischen Form nicht allein durch den unbehaarten Kelch , sondern auch durch schmälere Blätter. Ich besitze viele Exemplare dieser Pflanze. Die meisten derselben haben zwar allerdings folia angusto - oblonga , doch giebt’s unter ihnen auch mehrere mit eben so breiten, elliptischen Blättern, als sie irgend an der typischen Form Vorkommen. An einigen meiner Exemplare bemerke ich an den Kanten einzelner Internodien auch An- fänge der Flügel. — Meine Exemplare sind in den Gouver- nements Podolien (Jagorlyk, Sawran), Chersson (Odessa) und Jekaterinoslaw (nördlich von Nikopol, bei der Station Grigor- jewka) gesammelt. e) desertorum: glabrum, ramis exalatis triangularibus , foliis lineari-oblongis, spicis elongatis dissitißoris, floribus plerum- que geminatim dispositis, perianthii tubo puberulo. — Stal, deser- torum Trautv. Plant, imag. et descr. p. 17. tab 11. — Goniol. tataricum y. laxißorum Boiss. in: Dec. Prodr. XII. p. 633. — Nachdem ich Gelegenheit gehabt habe, mich von der Unbe- ständigkeit der Form der Blätter und Aehren an der typischen Form zu überzeugen, stimme ich jetzt vollkommen Boissier bei, der meine St at. desertorum zu Goniol. tataricum bringt. — Mein Herbar enthält nur Exemplare aus der Nogaischen Steppe und der Wolga. £) graminifoliliin: glabrum, ramis exalatis triangula- ribus, foliis linearibus , spicis elongatis dissitißoris, ßoribus plerum- que solitarie dispositis, perianthii tubo puberulo — Siat. grami- nifolia Ait. — Reichenb. Iconogr. bot. 1 III. tab. 721. fig. 963. — Trautv. Plant, imag. et descr. p. 14. lab. 9. — Boissier [Dec. Prodr. XII. p. 633) spricht schon die Vermuthung aus, dass die Slat, graminifolia Ait. zu Goniolimon tataricum gehören dürfte. Ich zweifle hieran um so weniger, als ich selbst in der Nogaischen Steppe, aus welcher meine Exemplare stam- men, die Stat. graminifolia dicht neben der Stat. desertorum wachsend angetroffen habe und als Reichenbach (l. c.) eine offenbar hiehergehörige Form abgebildet hat, welche doppelt so breite Blätter besitzt, als meine Exemplare. Die Breite der Blätter ist — wie ich bereits mehrfach bemerkte — bei allen Varietäten des Goniol. tataricum Abänderungen unterworfen. Statice tämelini W. Der Pallas’sche Namen « Statice scoparia « mag wohl älter sein, als der Wi lld enow’sche « Statice Gmelini». Ich wähle indessen zur Bezeichnung des ganzen hieher gehörigen For- menkreises den W i lldenow’schen Namen, sowohl weil kaum ein Zweifel darüber sein kann, welche Pflanze Willdenow mit diesem Namen bezeichnet haben will, während ich nicht zu ermitteln weiss, was Pallas unter dem Namen Stat. sco- paria verstand, — als auch weil der Wi lld enow’sche Na- men ein dem hochverdienten, ersten Bearbeiter der Flora Si- biriens errichtetes Ehrendenkmal ist. Die Stat. Gmelini W., in der Bedeutung, in welcher ich den Namen nehme, ist eine sehr polymorphe Art. Gleich dem Goniol tataricum ändert sie ab hinsichtlich der Behaarung, der Form des Blüthenstandes u s. w. Hiebei fallen indessen zwei Umstände auf : 1) dass die Gestalt der Blätter, welche bei Goniol. tataricum ausnehmend verschieden ist, hei Statice Gme- lini verhältnissmässig nur unbedeutend variirt ; 2) dass dage- gen die Gestalt des Kelches, welche bei jenem im Ganzen sehr beständig eine und dieselbe ist, bei dieser nicht uner- hebliche Abänderungen erleidet. Boissier hält die Mehrzahl der Formen, welche ich hier als Varietäten der Stat. Gmelini aufzähle, für besondere Ar- ten, obschon auch er Uebergangsformen zwischen ihnen be- merkt haben muss, da er zu seiner Beschreibung der Abthei- lung Limonium (Dec. Prodr. XII. p. 643) die Bemerkung fügt: « investigandum quoque num, ut valde suspicor, formae hybridae inter species aflines occur rant.« Die Mehrzahl der wildwachsen- den, sogenannten Hybriden verdankt aber — wie ich glaube — ihr Dasein nur einer naturwidrigen Unterscheidung der Arten. a) typ i ca« — Statice Gmelini Willd. Spec. pi. I. p. 1524. — Ledcb. Fl. alt. I. p. 432. — Statice Gmel. Fl. sib. II. p. 220. i i a l k ai l«i Bi Io de 85 bl Bit fed der itl ft !» lia iOi fti 253 25/1 «le r Académie de Saint-Pétersbourg. N. 14. tab. XC. — Als Haupt- und Grund -Form auch dieser Art lasse ich diejenige gelten, welcher der von mir für die Art erkorene Namen ursprünglich beigelegt worden ist, d. h, die sibirische Pflanze. Ich besitze Exemplare derselben aus der Sjungorischen Steppe, welche der Gmeli n’schen Abbil- dung sehr gut entsprechen. Meine Exemplare sind 11—20 Par. Zoll hoch. Die ganze Pflanze ist, bis auf die Kelchröhre, völlig unbehaart. Der Schaft theilt sich erst gegen seine Milte in Zweige, welche alle kurze und gedrungene Blüthenähren tragen. Die Deckblätter sind krautartig, die oberste derselben ist mit einem sehr schmalen, häutigen, weissen Bande ver- sebn. Die Blüthen sind, mit denen der anderen Varietäten verglichen, sehr klein, indem die ganze Blütke etwa nur 2l/4 bis 2‘/a Par. Linien lang ist, der Kelch nur l‘/2 Par. Linien. Die Röhre des Kelches ist eng und unbehaart, bis auf die Nerven, von denen die drei äusseren nur an der untersten Basis, die inneren aber auch höher hinauf, etwa bis zur Mitte der Röhre, mit kurzen Härchen besetzt sind. Der häutige Saum des Kelches ist eng und sehr schmal; er ist in fünfsehr flache, breiteiförinige, spitzliche Zähne getheilt, zwischen de- nen ich die fünf kleineren, an den anderen Varietäten mehr oder weniger deutlich entwickelten Zähne nicht bemerke, ln diese n Umstande sehe ich indessen keinen genügenden Grund, die sibirische Pflanze von den nachfolgenden Formen als Art zu trennen, indem ich auch an diesen letzteren die kleineren Kelchzähne zwischen den grösseren bisweilen vermisse. Die Pflanze von der Angara kenne ich nicht, doch wird sie wohl auch hieher gehören, obschon Turczaninow [Bullet, de la Soc. d. nat. de Mose. 1852. N. IV. p. 398) die Kelchzähne stumpf nennt. Diese erscheinen nämlich auch an der sjungo- rischen Pflanze, ehe sich der Saum auseinander gelegt hat, stumpf. Ueberhaupt erschwert die Faltung des Kelchsaumes an sehr vielen Statice- Arten gar sehr die Bestimmung der Zahl und der Gestalt der Kelchzähne. Nach Turczaninow kömmt die Statice Gmelini an der Angara auch mit spicis laxi- floris vor und eine Form mit noch kleineren Blüthen, als die typische Form sie gewöhnlich besitzt, im westlichen Sibirien, am See Karakul. ß) scoparia. — Statice scoparia Pall. — M. Bieb. Fl. taur. cauc. I. p. 249. — R. et Schult. Syst. vey. VI. p. 778. — Diese Varietät scheint östlich vom Uralgebirge nicht vorzu- kommen, wenigstens habe ich keine sibirischen Exemplare derselben gesehn. Die Pflanze ist von sehr verschiedener Höhe, bis auf die Kelchröhre völlig unbehaart. Der Schaft ist bald von seiner Basis an, bald nur oberhalb seiner Mitte ästig. Die Aeste tragen gewöhnlich alle ohne Ausnahme kurze und gedrungene oder auch verlängerte Aehren. Die Deckblätter der Blüthen sind kraulartig, die oberste derselben mit einem schmalen, häutigen, weissen Rande versehn. Die Blüthen sind etwas grösser, als an der typischen Form. Der Kelch ist ge- gen 2 Par. Linien lang, Die Kelchröhre ist eng und unbe- haart, bis auf die Nerven, von denen die drei äusseren nur an der untersten Basis, die inneren aber auch höher hinauf, etwa bis zur Mitte der Röhre, mit kurzen Härchen besetzt weiter und breiter, als an der typischen Form, und in der Regel (aber durchaus nicht immer) 10-zähnig. Die 5 grösseren Zähne sind breitei- förmig, spitzlick ; die übrigen 5, zwischen jenen liegenden Zähne sind sehr viel kleiner. Die grösseren Blüthen und der lü-zäbnige Kelchsaum sind die einzigen Kennzeichen, durch welche sich die verschiedenen Formen dieser Varietät von der typischen Form, und zwar nicht ohne Schwierigkeit, un- terscheiden lassen. Die bemerkenswerthesten Formen der var. scoparia sind folgende: 1) im«».«!-. Hieher bringe ich mehrere Exemplare meines Herbars, welche bei Bugass (auf der Halbinsel Taman) und bei Sewastopol gesammelt worden sind. Ihre Höhe schwankt zwischen 4 und il Par. Zoll. Der Schaft ist nur an seinem obersten Theile verästelt. Die Aehren sind sehr kurz und gedrängt. An den Sewaslopolitaner Exem- plaren sind einige der untersten Aeste des ßlüthenstan- des steril. 2) scoi'itioiiica. Sie ist von hohem Wüchse und hat einen an seinem oberen Theile sehr stark verästelten Schaft, der in verlängerte, gelockerte Aehren ausläufl. Ich be- sitze sie aus der Umgegend Sewastopols. 3) raiBMosissiiiia. Sie ist ausgezeichnet durch den fast von seiner Basis an verästelten Schaft und sehr kurze Aeh- ren. Ich habe diese Form auch von C. A. Meyer als Statice scoparia aus Lenkoran erhallen und vermulke da- her, dass die Statice Meyeri Boiss. (Dec. Prodr. XII. p. G45) hieher gehört. Diesem widerspricht auch die Be- schreibung nicht, welche Boissier von seiner Statice Meyeri gieht. Die Kennzeichen, welche Boissier für diese Art angiebt, sind höchst unbeständig. y) sfoiroelasla. Diese Variation zeichnet sich durch sehr schlanken Habitus, zahlreiche sterile Zweige an der Basis des Blüthenstandes und breiten weisshäutigen Rand der Deckblätter und des Kelches aus. Sie scheint mir der Statice gracilis Fisch., welche ich übrigens nur ans der Beschreibung in Dec. Prodr. XII. p. 660 kenne, sehr nahe verwandt zu sein. Ich würde sie geradezu für diese Art nehmen, wenn nicht die altaischen Gegenden als Vaterland der Stal, gracilis angegeben würden, während meine Exemplare der rar. steiroclada im Jekalerinoslaw’schen Gouvernement vom Prof. Kessler ge- sammelt worden sind. Andrerseits nähert sieh die rar. steiro- clada unserer forma minor der rar. scoparia. welche auch bis- weilen sterile Zweige besitzt, so sehr, dass es mir durchaus nicht zulässig scheint, die rar. steiroclada als selbstständige Art aus dem Formenkreise der Statice Gmelini aus/uscheiden. Meine Exemplare der rar. steiroclada sind gegen 17 Par. /oll hoch. Die ganze Pflanze ist, bis auf die Kelchröhre, unbe- haart. Der Schaft ist dünner und schlanker, als an den übri- gen Varietäten ; er verzweigt sich von seiner Mitte an, oder auch schon unterhalb derselben. Die unteren Zweige sind steril und je nachdem überhaupt die ' erästelung des Schaf tes bald reicher, bald ärmer ist, vermehrt oder verringert sind. Der häutige Saum des Kelches ist Onalletfii pliysïeo - matiiéinatiqne 236 sich auch die Zahl der unteren sterilen Zweige. Sie treten je- doch nie in so grosser Zahl auf, als an gut entwickelten Exemplaren der Slatice decipiens Ledeb. oder Statice caspia W. Die Aehren sind so kurz und armblüthig, als an der typischen Form. An allen Deckblättern ist ein breiter, häutiger, weisser Rand vorhanden. Der Kelch ist dünn, 2 — 2l/2 Par. Linien lang. Der häutige Kelchsaum ist länger, als an den übrigen Varietäten; er hat 10 sehr deutliche Zähne, von denen ab- wechselnd 5 viel kleiner sind. Die grösseren Zähne des Sau- mes sind breiteiförmig, bald spitzlich, bald stumpflieh. Die Kelchröhre ist sehr eng, unbehaart, mit Ausnahme der Basis der beiden inneren Nerven, welche mit kurzen Härchen be- setzt sind. 8) toiMentella» — Slatice lomentella Boiss. in: Dec. Prodr. XII. p. 645. — Slatice Gmelini M. Rieb. Fl. laur. cauc. I p. 250 ( excl . synon. plurim.). — R. el Schult. Syst. veg. VI. p. 778 (ex cl. synon. plurim.). Diese Varietät wird von allen denen, die zufällig nicht Gelegenheit haben, die Uebergangsformen zu sehn, für eine gute Art erklärt werden. Sie ist aber, nach den zahlreichen Exemplaren meines Herbars zu urtheilen, eben so wohl, als die übrigen Varietäten, nur eine Form der viel- gestaltigen Slatice Gmelini. Ich bringe die Statice Gmelini Bie- bersteins zu dieser Varietät, weil er derselben einen scapus pubescens giebt. Er muss damit zweifelsohne unsere var. lo- mentella gemeint haben, welche im südlichen Russland eine weile Verbreitung zu haben scheint und ihm also nicht un- bekannt sein konnte. Die var. lomentella ist in den meisten Beziehungen das Gegenstück der var. sleiroclada. Sie ist in der Regel von robustem, gedrungenem Habitus. Die Blätter kommen in der Grösse, in der Form u. s. w. mit denen der übrigen Varietäten überein, sie sind aber oft (durchaus nicht immer) auf der unteren Fläche am Mittelnerven mit sehr fei- nen und sehr kurzen Härchen besetzt. Bisweilen kann man diese Härchen mittelst der Loupe auch auf der oberen Blatt- fläche bemerken. Der Schaft ist bald mit feinen, sehr kurzen Härchen mehr oder weniger dicht besetzt, bald völlig unbe- haart; er verzweigt sich gewöhnlich erst oberhalb seiner Mitte, bisweilen erst an der Spitze. Sterile Zweige an der Ba- sis des Blüthenstandes kommen nur ausnahmsweise auch an dieser Varietät vor. Die Aehren sind sehr kurz und dicht. Die Deckblätter sind bald alle behaart, bald nur das oberste jeder Blülhe, während die unteren unbehaart sind, bald end- lich sind alle gänzlich von Haaren enlblösst. Der Kelch ist verhältnissmässig dick. Die Kelchröhre ist gewöhnlich wei- ter, als an den übrigen Varietäten, bald auf der ganzen Aus- senfläche, bald nur auf den Nerven, und zwar entweder in deren ganzen Länge oder nur an deren Basis, mit kurzen Här- chen versehn. Der Saum ist weit, gewöhnlich sehr flach 10- zähnig; die 5 grösseren Zähne desselben sind sehr kurz und sehr breit, an der Spitze abgerundet. Es kömmt aber auch vor, dass die grösseren Kelchzähne nicht kürzer sind, als bei den anderen Varietäten, und zugleich spitzlich, während mir in noch anderen Fällen alle 10 Zähne von fast gleicher Grösse und Gestalt zu sein scheinen. — Von allen so eben von mir für diese Varietät angegebenen Kennzeichen ist keines be- ständig. Namentlich kann man an dieser Varietät hinsichtlich der Behaarung der Organe die verschiedenartigsten Combina- tionen beobachten. Im Allgemeinen sind zwar bei behaartem Stengel auch die Deckblätter und Kelche behaart, doch kom- men auch bei dicht behaartem Stengel unbehaarte Deckblät- ter und fast unbehaarte Kelche vor, und dagegen bei unbe- haartem Stengel dichtbehaarte Deckblätter und Kelche u. s. w. Indessen dürfte es vielleicht dennoch zulässig sein, nach der Behaarung oder Haarlosigkeit des Stempels zwei Hauptfor- men zu unterscheiden. 1) äraeBsycauSis. Sie hat einen behaarten Stengel. Diese Form halte ich namentlich für die Slatice Gmelini Bie- bersteins und einiger anderen Autoren. Auch die Stal. Gmelini Reichenb. Iconogr. bot. 111. lab. 237. f>y. 392. möchte ich hieher bringen, da an derselben ein haariger Stengel abgebildet und beschrieben ist, auch in der Ana- lyse ein weiter und behaarter Kelch dargeslellt ist. Frei- lich stimmt der nur 5-zähnige Kelchsaum der Reichen- bach’schen Analyse nicht zu der gewöhnlichen Form unserer Pflanze. Reichenbach entwarf seine Tafel nach einem von Erd mann aus Sibirien erhaltenen Exemplare. Diess Exemplar stammt also wohl aus dem westlichsten Sibirien, da Erdmann nicht über Tobolsk hinaus gekommen ist. Ich selbst besitze Exemplare die- ser Form aus den Gouvernements Pollawa (aus den Krei- sen Kobiljaki und Konstantinograd) und Jekalerinoslaw so wie aus der Wolga-Steppe. 2) «saBseSSa. Sie hat einen unbehaarten Stengel. Die Form ist mit unserer forma minor der var. scoparia nahe ver- wandt und scheint mir offenbar in dieselbe überzugehn. Die nach einem Astrachanischen Exemplare gezeichnete Statice scoparia Reichenb. Iconogr. bot. III. lab. 236. fig. 391 dürfte , nach der dicken Kelchröhre und den stumpfen Zähnen des Kelchsaumes in der Analyse zu schliessen, hieher gehören, jedoch ist auch hier ein nur 5-zähniger Kelchsaum dargestellt. Meine Exemplare der forma glabella stammen aus den Gouvernements Poltawa (aus den Kreisen Lubny und Konstantinograd) und Cher- sson. — Ich besitze auch ein bei Odessa gesammeltes Exemplar der forma glabella , an welchem sich in der Achsel der normalen Schuppen des Schaftes Büschel von elliptischen, gegen 3/4 Par. Zoll langen, grünen Blättern entwickelt haben. lit: 1 porl i k. - «il li su Ci Émis le 18 février 1856. JVI 529. BULLETIN Tome XIV. JW 17. DE LA CLASSE PHYSICO- MATHEMATIQUE DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Kombtctu IIpaB-ieHia) , Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 13. Sur la construction des cartes géographiques. Tchébychev. 14. Origine d'un organisme mono- cellulaire. Cienkowski. 15. Processus supracondxjloideus ossis femoris internus el bursa suprac. genu. Gruber. BULLETIN DES SÉANCES. CHRONIQUE DU PERSONNEL. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. ■ U O T B S. 13. Sur la construction des cartes géogra- phiques; par M. TCIIÉBYCIIEV. (Lu le 18 janvier 1 856.) Dans la construction des cartes géographiques, on parvient facilement à reproduire la figure d’une partie quelconque de la surface du globe de manière qu’il y ait constamment simil- tude entre ses éléments infiniment petits et leur représenta- tion sur la carte. Mais, le rapport d'agrandissement de diffé- rents éléments n’ayant pas la même valeur, les portions finies de la surface du globe, dans leur représentation sur la carte, se déforment, plus ou moins, suivant les déviations de ce rap- port de sa valeur normale, et comme ces déviations, dans les différents systèmes de tracé des cartes, présentent des va- leurs plus on moins considérables, on conçoit qu’il existe un système, qui, dans la représentation d’une portion donnée de la surface du globe, réduit ces déviations au minimum , et par conséquent représente sa figure le mieux possible. C’est de la détermination de ce système de tracé des cartes que nous allons nous occuper. La question que nous aurons à résoudre présente une grande analogie avec celles qui ont été l’objet de notre Mémoire, intitulé: Théorie des mécanismes connus sous le nom de parallélogrammes (Mémoires des savants étrangers, T. VII) ; où nous avons cherché , par un choix con- venable des constantes d’une fonction donnée, à diminuer, autant que possible, ses deviations d'une autre fonction, pour toutes les valeurs de la variable, comprises entre des limites données. Sous la condition d’un minimum de cette espèce, nous aurons à présent à chercher une fonction deux va- riables, assujettie à vérifier une certaine équation aux diffé- rentielles partielles. Pour simplifier les formules, nous ne tiendrons pas compte de l’aplatissement de la terre, mais la même méthode peut-être facilement étendue è toutes les hy- potèses possibles sur la forme du globe. D’après la notation de Lagrange (Nouveaux Mémoires de l’Académie de Berlin. Année 1779), le rapport d agrandisse- ment s’exprime ainsi: m : Vf {U- tY — l)F'(w ô tV- 1) ce qui donne eu e log «i == log if («-+-/ y — i)i 2 — log -s ■sr («— n i)l où la partie positive, composée des fonctions arbitraires, n est évidemment que l’intégrale de cette equation d2V d2V du2 dl2 = 0. 259 ßulleti» pliysieo - mathématique 260 Donc, les écarts du rapport d’agrandissement dépendent des déviations de la fonction log „ et de l'intégrale de cette équation. Or, d'après les propriétés remarquables de cette équation, on parvient à reconnaître que le minimum de déviation de son intégrale de la fonction log — dans l’espace limité par une courbe quelconque, ne peut avoir lieu, à moins que la différence <2 U — log sur cette courbe, n’ait constamment la même valeur. Donc, par l’intégration de l’équation d2U d2ü_ du 2 diz sous cette condition, on aura la valeur de v= Y log [f'{u fl/ — î)] -t- ! log [Fr [u — ty — 1)], à une constante arbitraire près, et de là on tirera les valeurs des fonctions f'{u- 1— ty — 1), F’ (u — ty — 1), qui, à un facteur constant près, seront celles qui donnent la projection la plus avantageuse. Quant à leur facteur con- stant, qui l’este inconnu, il se détermine facilement d’après la valeur normale du rapport d’agrandissement. D’après cela on parvient facilement à assigner tous les cas dans lesquels on peut parvenir à la projection de la carte la plus précise, en prenant pour les méridiens et les parallèles des arcs de cercle. Dans son Mémoire, cité plus haut, La- grange a montré que dans toutes les méthodes de projection qui jouissent de cette propriété, très importante pour la pra- tique, le rapport d’agrandissement s’exprime ainsi; 1 m — — - — u £a2e2c“-«-2a& cos 2 c (t — g)-¥-b2e 2 6“J Donc, d’après ce que nous venons de dire, ces méthodes de projection ne peuvent donner la représentation la plus pré- cise d'un pays quelconque, à moins que sur les bornes de ce pays on n’ait logm= — log | “ c-ù J^a2e2C“H-2a6cos.2c(<— ÿ)-j-è2e-2C“J j = constante, ou, ce qui revient au même, logm = — log — (I) t—K )/— 1 he-cu-c{t-g)V- 1) - log {aecu+r(t-e)y I —log (a*cu-c{t-e)Y-1 V — constante. Pour simplifier cette équation, nous transformerons les coor- données. en prenant le point, où logm devient minimum , pour le pôle, et pour premier méridien celui qui passe par le pôle primitif. Soit t0 et 90 — s0 la longitude et la latitude de ce point, et convenons de désigner par T et 90° — Z la longi- tude et la latitude dans le nouveau système des coordonnées. Si l’on observe que, d’après la notation de Lagrange que nous employons, u désigne log ^tang f 90° — s étant la latitude relativement au premier pôle, et l la longitude, on parviendra facilement à ces équations très simples; u + tV — î t V _ î tang e = fang-- e = lang -g elv t0V - i 1 — tang — tang e _ pTY u — tV — î tang-e t V — 1 tang -r- - tangue z -tY-1 ~t„v 1 — tang ^ tang 2e z — tY— i En portant ces valeurs dans l’équation (1), et en remar- quant que logm devient minimum pour Z = 0 , nous trovons que cette équation, aux quantités de l’ordre tang3 — près. devient 1 -4c2 2 ^cos2J — sin2 T) tang2 — tang2 constante. Z o a 2 et comme dans la projection stéréographique, à un facteur constant près, on a Z Z x = tang — sin T, y = tang — cos T, cette équation nous donne 2z0-r-4c2 — 1 x ‘ •4c- 1 y 2 = constante. Donc, si l’on cherche la projection d’un pays assez petit, en prenant pour les méridiens et pour les parallèles des arcs de cercle, la projection ne peut s’approcher notablement de celle de la plus précise, à moins que ses limites, dans leur pro- £ jection stéréographique , aux quantités de l’ordre tang3 — près, ne vérifient cette équation sin2zn-»-4e2 — 1 sin2zn X‘ sin2z0 — 4 der Quer- Durchmesser ÿ900 — Ysoo • färbt sie braun; die Oberfläche ist weich, im In- nern nimmt man, doch selten, Vacuolen wahr. An einem Ende schwingen zwei ungleich lange Cilien, die durch Jod scharf hervortreten; ihre Länge übertrifft die des Körpers; bei einem 7/a00 langen Exemplar maassen die Cilien 12/90(/ Y die grössere ist ohne Jod klar zu sehen. Wenn die Schwärm- Zellen abslerben, so zieht sich ihre Oberfläche in mehrere verzweigte Strahlen aus. Dasselbe wird durch längeres Ein- wirken von Jod hervorgerufen (T. II, F. 43). Durch die wurmartigen Bewegungen zeigen diese Zellen Kontraktilität in so hohem Grade, wie sie bei keiner Schwärm- spore der Algen bekannt ist. An ihrer Oberfläche kann man keine starre Membran wahrnehmen, die Art des Ausschwär- mens beweist dieses auf das Entschiedenste. Sie befreien sich aus ihrer Bildungsstätte folgendermaassen . Die austretende Schwärm Zelle führt ihr Vorderende durch eine der oben er- wähnten Oeffnungen der Membran hindurch, schwillt daselbst zu einer Warze an, welche immer mehr und mehr sich aus- dehnt und sich verlängernd nach allen Seiten hin und her biegt, und auf diese Weise langsam den ganzen Körper durch die enge Oeffnung hindurchzieht. Ihr folgt eine zweite Schwärm -Zelle u. s. w. Dasselbe geschieht gleichzeitig an anderen Stellen der Mutter-Zelle (T. II, F. 24,25). Die be- freiten Schwärm- Zellen schwimmen zitternd und munter in allen Richtungen umher. Durch ihr Gewimmel in der Mutter- Zelle w ird das Stärkekorn hin und her gewälzt. Die Membran der Kartoffel-Zellen ist sehr oft zu dieser Zeit noch nicht auf- gelöst; die unzähligen Schwärm-Zellen kriechen unter ihrer Oberfläche unermüdet umher (T. II, F. 44). Nach längeren unfruchtbaren Versuchen, sich frei zu machen, bleiben sie ruhig liegen und nehmen eine Kugelgestalt an (T. II, F. 29, 30, 44). Dasselbe geschah auch nach ein paar Tagen mit den frei herumschwimmenden; sie versammelten sich an der vom Lichte abgewendeten Seite des Tropfens. Was aus diesen Zellchen wird, habe ich trotz aller Mühe nicht ausfinden kön- nen ; sie zerflossen immer. Besondere Aufmerksamkeit verdienen die zu zwei und meh- reren in einen Körper zusammengeschmolzenen Schwärm-Zel- len. Sie stellen Schleimklumpen von verschiedenen Formen dar, an deren Oberfläche die freien Enden der sich vom Mutterschleime nicht vollständig gesonderten Schwärm-Zellen hervorragen (T. II, F. 36, 42). Die Letzteren sind von ver- schiedener Grösse, von einer kaum wahrnehmbaren Warze bis zu monströser Länge. Sie sind mit Cilien versehen; der Mittelkörper enthält Vacuolen (T. II, F. 36). Solche vielfache Schwärm-Zellen schlüpfen, ungeachtet ihrer Grösse, auf die- selbe Weise durch die Oeffnungen der Mutter -Zelle, wie die einzelnen heraus (T. II, F. 34,35); wenn sie es nicht vermögen, so verwandeln sie sich, nachdem sie eine Zeit lang sich zit- ternd in der Mutter-Zelle bewegten, in Kugeln mit schärferen Contouren. Der Auflösungsprocess desSlärkekorns fangt an seiner Obei'- fläche an und schreitet stufenweise nach Innen. Dieses ist aus dem immer Kleinerwerden und aus der angegriffenen, oft ge- zackten, stachelichen Oberfläche desselben zu entnehmen (T. I, F. 4, 5). So wie bei der Keimung, widersteht auch hier die Achse des Kornes länger der Auflösung. Es bleibt von ihm ein Stäbchen übrig (T. I, F. 9 — 11); zuletzt verschwindet auch dieses. In allen Stufen der Auflösung färbte es sich mit Jod blau; seine Schichten verschwanden, sobald sich der die Pilz- Zelle auskleidende Schleim entwickelt hatte. Die Bildung ei- ner Membran auf dem Stärkekorne wiederholt sich mehrere Male, bis dasselbe ganz aufgelöst ist. Sehr oft sieht man zur Zeit, wo der Inhalt der Pilz-Zelle körnig wird, oder bei’m Ausschlüpfen der Schwärm-Zellen, seltner vor ihrer Bildung, gewöhnlich aber nach ihrer Befreiung, dass das übriggeblie- bene Stärkekorn schon wieder an seiner Oberfläche in eine Membran eingehüllt ist (T. II, F. 26, 29). Nun fangt der ganze oben geschilderte Process von Neuem an : die Membran hebt sich ab und das Korn giebl wieder das Material zur Schleim- bildung. An den Polen ist das Korn in Schleim eingebettet; das Abheben der Membran fangt an seinen Seitenkanten an (T. II, F. 30). An solchen Exemplaren kann man alle Stufen bis zur Bildung der Schwärm-Zellen leicht verfolgen (T. II, F. 32, 33). Die letzteren müssen jetzt durch zwei Membranen passiren (T. II, F. 33). Um dem Rest des Korns bildet sich wieder eine Membran u.s. w., bis das ganze Korn verbraucht worden ist. T. II, F. 27 — 31 geben das Bild einer Pilz-Zelle, wie sie sich mir, mehrere Tage nach einander beobachtet, darstellte. Ich bekam Exemplare zur Ansicht mit fünf einge- schachtelten Membranen, wo der Rest des Kornes noch sicht- 365 6e l'Académie de Saint- Péfersbourg. bar war. Die inneren, später gebildeten Membranen sind viel dünner, als die äusseren. Die Bildung der eingeschachtelten Membranen kann auch von dem Schleiminballe aus entstehen. Unter Umständen zieht sich der Inhalt von der Zellwand zurück und an seiner Oberfläche entsteht eine Membran. Dieser Process kann sich mehrmals wiederholen. Wir haben hier denselben Vorgang, welcher den Algologen ganz bekannt ist, nämlich Membranen- Bildung um freie Inhaltsportionen. Die Hauptmomenle, wie ich sie in dieser Notiz zusam- mengefasst habe, wurden in einer Sitzung des hiesigen mikro- scopischen Privat-Vereins von mir vorgezeigt. Anwesend wa- ren folgende Mitglieder: die HH. Akademiker Middendorff, Jélesnov; die HH. Doctoren Weisse und Merklin. So weit die Thatsachen. Wie ist nun das oben Mitgelheilte zu deuten? Die erste sich aufdrängende Frage ist die: wie entstand die Membran; ist sie ein Niederschlag von Aussen, oder stellt sie die meta- morphosirte Oberfläche des Stärkekornes dar? Beiden Ansichten lassen sich die Thatsachen anpassen — entschieden wird keine. Die nach einander folgende Bildung der eingeschachtelten Membranen giebt gewaltige Gründe für die zweite Ansicht. Auch die jüngsten Zustände, wo sich die Membran eng an die sich berührenden Körner anschmiegt, scheinen darauf hinzudeuten. Man müsste dann annehmen, dass die gelappten Pilz-Zellen durch Verwachsen einzelner umhüllter Körner bei der ersten Bildung der Membran ent- stehen und dass nachher die Scheidewände sich auflösen. Zwischenstufen, die auf solche Vorgänge hindeuteten, habe ich nicht gefunden. Fälle, wo mehrere ganz unveränderte, noch geschichtete Stärkekörner mit einer losen Membran umhüllt sind, sprechen für ihre Herkunft von Aussen. Bei dieser Annahme würde das Korn bei der Entstehung der Membran die Rolle des Cy- toblaslen übernehmen und das Material zum flüssigen Inhalte der künftigen Zelle hergeben; die Substanz aber zur Mem- branbildung würde von Aussen herstammen. Dieser Process könnte sich durch immer neues Eindringen (endosmose) des in eine Membran erhärteten Stoffes so lange wiederholen, bis das Korn vollständig aufgelöst wird. Wenn die Thatsachen über die morphologischen Processe der Entstehung der Pilz-Zelle nur zu Vermulhungen führen, so ist die chemische Seite der Frage in noch viel mehr Dun- kel gehüllt. Gewiss ist es, dass wir hier Vorgänge vor uns haben, wo der Zellenbildungs-Process in seiner grössten Ein- fachheit erscheint. Es fehlen aber hier noch Thalsachen , um etwas tiefer in das Wesen der Membranenbildung eindringen zu können. Es mag nun sein wie es wolle, so ist doch die das Korn umhüllende Membran einmal da. Das Stärkekorn wird aufge- löst, der Stoffwechsel eingeleitet, die Membran dehnt sich, wächst — sie stellt mit dem Inhalte eine lebendige Zelle dar. Ihre Entstehung von einer ihr ähnlichen Mutter -Zelle abzu- leiten ist keine Möglichkeit — ihre primäre Entwickelung ist 266 ausser Zweifel und dadurch die generatio primaria faktisch be- wiesen. Der Vacuolen bildende Inhalt erinnert sehr an Pilz-Zellen. Da wir aber keine Grenze zwischen Pflanze und Thier, Pilz und Alge zu ziehen vermögen, so ist es vor der Hand gleich- gültig, wo wir diesen einzelligen Organismus im Systeme ein- reihen, desto mehr, da wir nur das erste Glied vielleicht ei- ner längeren Reihe von Entwicklungsstufen besitzen *). Wenn ich auch keine scharfen Beweise besitze, dass die das Korn umhüllende Membran vor der Entstehung der Schwärm -Zellen undurchlöchert sei, so kann ich doch, auf direkte Beobachtung mich stützend, entschieden behaupten, dass die Schwärm-Zellen nicht von Aussen eingekrochen, son- dern unmittelbar aus dem Schleime entstanden sind, ganz so, wie die Schwärmsporen der Algen. Ich wiederhole es: eine und dieselbe Zelle habe ich Stunden lang Gxirt und den Ue- bergang von dem einförmigen Schleime in Körner verfolgt. Ich muss also den schwärmenden Zellchen, nach den bekann- ten Analogien, reproduktive Bedeutung zusprechen. Ob sie aber Schwärmsporen oder männliche Apparate dieses einzel- ligen Organismus darstellen, kann ich aus Mangel an That- sachen nicht entscheiden. Nachträglich will ich noch bemerken, dass bei der faulenden Bohne ( Phaseolus vulgaris) und Gerste die oben geschilderten Vor gänge im Wesentlichen sich bestätigt haben. Auch hier bilden sich um einzelne oder mehrere Stärkekörner Mem- branen. Bei der Pilz-Zelle, die sich um die Stärkekörner der Bohne entwickelte, sah ich den flüssigen Inhalt in ausschwär- mende Zellchen zerfallen. Das Aussehen und Verhalten der letzten war ganz so wie das der Pilz-Zelle, die sich um die Kartoffelstärke bildeten. Näheres darüber will ich in einer anderen Abhandlung mittheilen. Das Wasser, in w'elchem ich die Knollen, Bohnen u. s. w. macerirte, enthielt den ganzen Winter hindurch faulende Vau- cherien, Schaaren von Pohjtoma Uvella, Stylonychia pustulata. Paramecium Kolpoda. Auf den, aus der Flüssigkeit hervorra- genden faulenden Gegenständen hat sich reichlich der hüb- sche Pilobolus crisiallinus entwickelt. Die Flüssigkeit war hell- braun, reagirte weder sauer, noch alkalisch, und verbreitete einen Übeln Mistgeruch. Im reinen Wasser gelangen mir die Experimente niemals. *) Da ich in dieser Abhandlung zum Zeugen aufgerufen worden bin, so kann ich, als Rédacteur des Bulletin, nicht umhin, die merk- würdigen Beobachtungen des Hrn. Prof. Cienkowski ausdrücklich zu bestätigen, und das Ueberraschende des Herganges, der sich unter den Augen des Beschauers abwickelt, hervorzubeben, gleich wie auch die wissenschaftliche Bedeutsamkeit, welche ich dioser Knideckung bei- lege. Andererseits muss ich aber auch feststellen, dass die Akademie den vorliegenden Kall nicht als einen zweifellosen Beweis fur die « generatio primaria » anerkennen kann. Nur dann, wenn die von Prof. C. selbst vorausgesetzte «längere Reihe von Entwickelungsstufen ormillolt sein wird, dürfte ein entschiedener Ausspruch berechtigt scheinen. Middondorff. 267 Bulletin pliyslco - mathématique 26S Erklärung der Abbildungen. Die sämmtüchen Figuren sind bei einer 360maligen Ver- rösserung dargestellt. Bei allen bedeutet: s, das Stärkekorn; m. den dichten Scbleiminbalt ; v, den flüssigen Inhalt [vacuole)-, sz, die Schwärm-Zellen; m , die zuerst auf dem Stäkekorn ge- bildete Membran; m[ m", die nach einander an demselben Stärkekorn sieb entwickelten Membranen. Tab. I. p’jo. \ — 18. Verschiedene Formen und Entwickelungsstufen der Pilz -Zellen, die sich in unter Wasser faulenden Kartoffelknollen bilden. „ 19 — 22. Die Entwickelung der Schwärm-Zellen. Tab. II. „ 93 — 25. Das Ausschwärmen derselben. „ 26. Die Bildung der secundären Membranen. , 27 — 31. Eine und dieselbe Pilz -Zelle, wie sie sich nach je 24- Stunden, 5 Tage lang beobachtet, darstellte. » 27. Pilz-Zelle mit schaumigem Inhalte. a 28. Der Inhalt zerfiel in Schwärm-Zellen. » 29. Von den übriggebliebenen Schwärm-Zellen haben 4 die Kugelgestalt angenommen; an dem Korn hat sich eine secundäre Membran gebildet. • 30. Um das Korn bat sich wieder eine (tertiäre) Membran gebildet; die aus dem Inhalte der secundären Pilz- Zelle entwickelten Schwärm-Zellen sind ausgetreten, zwei blieben zurück und nahmen Kugelgestalt an. » 31. Das Stärkekorn in der tertiären Membran hat sich vollkommen aufgelöst; die Schwärm-Zellen der in- nersten Pilz-Zelle, nachdem sie durch 2 Membranen hindurchgeschlüpft, kriechen unter der äusseren um her. " 32. 33. Die Entwickelung der Schwärm-Zellen im Inhalte der secundären Pilz -Zelle. 34-. 35. Grössere Partien des Inhalts, die nach der Art der einzelnen Schwärm-Zellen ausschlüpfen. 36 — 42. Verschiedene Formen der Schwärm-Zellen. " 43. Eine sich auflösende Schwärm-Zelle. 44. Eine Kartoffel-Zelle mit Pilz-Zellen in verschiedenen Stadien der Entwickelung. 15. Vorläufige Anzeige der Entdeckung des Processus supracondyloideus ossis fernoris internus und der Bursa supracondyloidea genu des Menschen; von Dr. WENZEL GRUBER. (Lu le 7 dé- cembre 1855.) Otto 1839, oder eigentlich schon Tiedemann 1822. ha- ben den Processus supracondyloideus ossis humeri internus; Wil- brand 1843 den Processus supracondyloideus ossis femoris ex- ternus und endlich Bar ko w 1851 den noch sehr zweifelhaf- ten Processus supracondyloideus ossis humeri externus beim Men- schen entdeckt und als Analoga von Bildungen erklärt, wie sie normal bei gewissen Säugethieren Vorkommen. Ein Processus supracondyloideus ossis femoris internus fehlte bis jetzt noch. Schon längst war es mir zwar bekannt, dass am Planum popliteum , in einiger Entfernung über dem Condylus internus ein verschieden grosses Tuber , das von letzterem durch eine breite Querfurche oder quere Grube geschieden ist, vor- komme; allein bis zu einem grossen, förmlichen Processus entwickelt, fand ich dasselbe erst im Jahre 1853. Dieser Fund war mir die Veranlassung über Lage, Gestalt, Grösse; über die verschiedenen Beziehungen zu an- deren Gebilden, über Häufigkeit des Vorkommens und Be- deutung des Tuber und Processus genaue und zahlreiche Untersuchungen anzustellen Unter den 260 Kadavern (520 unteren Extremitäten) von Individuen im Alter von 10 — 80 Jahren fand ich das Tuber, welches nichts anders ist als ein unentwickelter Processus, fast in der Hälfte der Fälle und über das Alter von 50 Jah- ren hinaus konstant zugegen. Auch habe ich gefunden , dass das Tuber oder der Proces- sus ein Tuber musculare oder Processus muscularis sei und dem Zug des Musculus gastrocnemius internus, dessen Ursprung nirgends ganz richtig beschrieben ist , sein Entstehen ver- danke. Unter den Säugethieren sind es die Antilopen und Hirsche, welche an der entsprechenden Stelle, wenn auch keinen Processus, doch ein Tuber besitzen. Der neue Processus oder das neue Tuber , welche ich Processus supracondyloideus ossis femoris internus s. Tuber su- pracondyloideum o. f. internum nenne, steht daher, was Häu- figkeit seines Vorkommens anbelangt, den anderen schon an- erkannten Processus supracondyloidei ossis humeri et femoris nicht nach, Auch ist er, wie der Processus supracondyloideus ossis humeri internus , was besonders ich [Neue Anomalien als Beiträge zur physiologischen , chirurgischen und pathologischen Anatomie. Berlin 1849. 4. pag. 8 — 12. 28 — 29. Tab. II. Fig. 1 ; Tab. IV. Fig 1 ; Tab. VII und Abhandlungen aus der menschlichen und vergleichenden Anatomie. St. Petersburg und Leipzig. 1852. 4. Abhandlung VIII. pag. 132 — 135. Tab. II. Fig. 1) nachgewiesen habe, und wie der Processus supracon- dyloideus ossis femoris externus , was Wilbrand angegeben hat, ein Processus muscularis (s. Tuber musculare ), welcher, wie alle anderen Processus supracondyloidei , einer analogen Bildung am Skelete gewisser Säugethiere entspricht. Er verdient desshalb wie die übrigen Processus supracondyloidei einen Platz in der Osteologie. Dieser von mir aufgefundene Processus supracondyloideus o. f. i. steht aber auch zu einem von mir entdeckten Synovialsack, den ich Bursa mucosa supracondyloidea genu nenne, in naher Beziehung. Ich benütze daher diese Ge- legenheit, um auch des neuen Schleimbeutels im Vor- aus und in Kürze hier zu gedenken. 269 dt» l’Académie de Saisit- Pétersbourg. 270 Eine Reihe von Abhandlungen, welche ich: 1.) in der Vier- teljahresschrift für praktische Heilkunde. II. Jahrg. I. Bd. Prag 184-5; 2.) in der Wochenschrift zu den österreichischen medic. Jahrbüchern, Nov. 184-5; 3.) in den medic. Jahrbüchern Oester- reich' s. Januar-Heft 1846; 4.) in der Zeitschrift d. h. k Ge- sellschaft der Aerzte in Wien. Mai-Heft 1846; 5.1 in meinen Beiträgen zur Anatomie etc. Prag 1846. 4. Tab. 1 11 III.; und 6.) in einer Brochüre «Ueber die durch Wassersucht be- dingte krankhafte Erweiterung des zwischen dem Mmculus gastracnemius internus, dem M. semi membranosus und der Knie- gelenkskapsel gelagerten Schleimbeutels in chirurgisch-ana- tomischer, chirurgisch -diagnostischer und operativer Bezie- hung. Leipzig 1846. 4 Mit 2 Tafeln« erscheinen liess, dürf- ten Beweise liefern, dass mir die Knie-Region nicht unbe- ! kannt sei. Bei so häufiger und so vielseitiger Berücksichti- gung dieser Region konnte mir das Vorkommen jenes neuen Schleimbeutels, obgleich er wegen seiner ver- steckten Lage leicht übersehen werden konnte und aus diesem Grunde von allen Anderen auch übersehen wurde, kaum entgehen. Auch habe ich in der That seit Jahren diese Bursa su- pracondyloidea genu und viel früher als den neuen Pro- cessus supracondxgloideus oder als das neue Tuber gekannt, seit Jahren sie in meinen V orlesungen demonslrirt und vor Jahren schon in meinem Jahresbericht der medico-chi- rurgischen Akademie ihre Entdeckung angezeigt. Allein theils nicht gewohnt, nur auf eine geringe Anzahl Untersu- chungen hin einen unsicheren Ausspruch zu thun, theils in der Absicht den neuen Schleimbeutel zugleich mit noch an- deren entweder übersehenen oder doch in Vergessenheit ge- rathenen abzuhandeln, zögerte ich bis jetzt mit seiner Ver- öffentlichung. Mehr als ein halbes Tausend geflissentlich vorgenom- mener Untersuchungen haben jeden Zweifel über sein Vor- kommen, Lage u. s. w. gelöst. Sie haben mich belehrt, dass der neue Schleimbeutel konstant vorkomme, bald von der Kniegelenkskapsel abgeschlossen sei, bald mit ihr durch eine kleinere oder grössere Oeffnung ko mmu- nicire und, im letzteren Fall, als eine A usstüipung der Kniegelenkskapsel selbst erscheine und mit Neben -Aus- stülpungen versehen sei, welche durch Lücken der Ur- sprungssehne des M. gastrocnemius internus an verschie- denen Stellen eben so durchtreten, wie die Ausstülpungen der Synovialkapsel des Kniegelenkes selbst durch die Lücken des fibrösen Tbeiles der Kapsel, und in der Fossa poplitea und an anderen Stellen zum Vorschein kommen. In Kiew (Walther-Erhardt) hat man fälschlich eine von diesen in der Kniekehle gelagerten, anomalen, längst gekannten und längst beschriebenen Ausstülpun- gen, die eben so gut der Kniegelenkskapsel als dem von mir entdeckten Schleimbeutel angehören können , als neu! , ja sogar als eigenen Schleimbeutel!! beschrieben und abgebildet. Die neue Bursa mucosa liegt immer im Blind sacke, den der Ursprung des M. gastrocnemius internus mit dem Planum popliteum ossis femoris bildet, unterhalb dem Tuber supracon- dijloideum internum s. Processus supracondxßoideus internus und oberhalb dem Condylus infernus o. f. und zwar in jener Grube, die diese beide scheidet und die ich Fossa supracon- dyloidea heisse. Binnen 14 Tagen werde ich die Ehre haben, Einer Aka- demie der Wissenschaften eine ausführliche Abhandlung unter dem Titel: «Ueber den Canalis supracondxßoideus der Säugethiere «und den Canalis brachio - cubitalis des Menschen; über «die Processus supracondxßoidei humeri et femoris des «Menschen und deren Analoga bei den Säugethicren «überhaupt; und über den neuen Processus sxxpracondy- « loideus femoris internus des Menschen und sein Analo- gy on bei den Säugethieren insbesonders. — Mit 2 Ta- ufein.« vorzulegen und um Aufnahme in die Mein. des sav. eirang, zu ersuchen. In dieser wird auch über den neuen Processus supracondxf- loideus ausführlich gesprochen werden. Dieser Abhandlung wird im Beginne des Jahres 1856 eine zweite unter dem Titel: «Ueber mehrere neue Schleimbeu- tel. Mit Abbildungen.« folgen, welche ich Einer Akademie ebenfalls zur Beurtheilung vorlegen und um deren Aufnahme in’s Bulletin bitten werde. In dieser wird unter Anderem die neue Bursa mucosa u- pracondyloidea ausführlich abgehandelt werden. St. Petersburg, den 5. December 1855. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance dü 21 décembre 1855 (2 janvier 18o6). Conformément à une décision prise dans la séance du 23 novembre, la Classe procède, après la lecture des titres de M. 0. Struve, è son ballotement an grade d’académicien extraordinaire. Au dépouillement du scrutin, M. Struve se trouve être élu unanimement. Lectures. M. 0. Struve présente un mémoire portant le titre: Sur la paral- laxe de a Aurigac, r; Cassiopejao et n Cassiopejae. Il sera inséré dan» le Bulletin. , Le même académicien communique à la Classe l'extrait d une cor- respondance se rapportant à une controverse scientifique engagée entre 271 Bulletin pliysico - mathématique 272 lui et M. Kaiser, directeur de l’observatoire de Leyde, au sujet des anneaux de Saturne. La Classe approuve l’intention de M. Struve d’in- sérer sa réponse dans les actes de l’Académie Néerlandaise. M. Ruprecht soumet à la Classe un traité intitulé: Animadversio- ns in plantas nonnullas horti lmp. botanici Petropolitani 18S1 — S4. 11 sera publié au Bulletin. Le même académicien présente au nom de M. Elie Börse zov un travail illustré de planches enluminées sur quelques espèces de cham- pignons des environs de St. -Pétersbourg. Il sera publié dans la lOme livraison du recueil Beiträge fiiv die Pflanzenkunde Russland s. M. Struve, père, produit un catalogue d’étoiles, qu’il désire publier incontinent dans les journaux scientifiques: Astronomische Nachrichten et Astronomical Journal. La Classe y donne son adhésion. Correspondance. Lu un rescrit de M. le Vice - Président ayant rapport à des insectes occasionnant des dégâts au district de Proujany (gouvernement de Grodno) La Classe charge 31. Brandt d’en présenter un rapport, et pour se conformer à cette occasion à une remarque exprimée par 31. le Président, elle commet en même temps à 3131. Brandt et 31 id - den dor ff le soin de se concerter sur les moyens à prendre, afin de rédiger une réponse qui satisferait aux informations réitérées concer- nant les insectes nuisibles. Les administrations médicales du gouvernement de Perm et do Wla- dimir ayant fait communication de deux enfants-monstres, 1 Académie se charge des frais de remplissage et de transport. La Société Kaiserl. K'ônigl. Reichsanstalt à Vienne adresse à l’Acadé- mie le compte-rendu imprimé d’une séance tenue le 1 décembre, dans laquelle il fut décidé de fonder à Vienne une société géographique. Reçu pour avis. Séance du 1 8 (30) janvier 1 856. Lectures. 31. Tchébychev présente une note sur la construction des cartes géographiques, qui paraîtra au Bulletin. M. Jéleznov lit un rapport détaillé relativement à ses recherches tant sur l’ergot que sur le blé et la farine viciés par ce parasite; ses recherches n’étant pas conclues, il annonce des renseignements ulté- rieurs, plus définitifs. 31. Ruprecht recommande comme digne d’insertion au Bulletin un article de 31. Trautvetter, ayant pour titre: Veber einige Stati- caceen Russlands. Rapport. 3131. Brandt et 31iddendorff, s’étant concertés préalablement avec 31. 31 énétriés, présentent un rapport sur les dégâts occasionnés par des insectes destructeurs. Dans le but d’obvier aux demandes tou- jours renaissantes, ayant pour objet la détermination et les moyens d’extermination de ce genre d’insectes, ces Académiciens, sur l’initia- tive de 31. le Président, démontrent l’infructuosité, à ce sujet, de la cor- respondance et le besoin urgent d’un livre- manuel d’une rédaction toute élémentaire, dont les personnes préposées aux cultures et aux magasins, les propriétaires et même jusqu'aux simples cultivateurs, puis sent se servir à l’occasion et sans le moindre délai. La Classe, adop- tant les conclusions de ce rapport, se décide à signaler celte urgence à l'attention de la Société libre économique, qui s’est acquis déjà des droits à la reconnaissance générale par des publications de ce genre, ‘surtout par le traité de 31. 31otchoulsky : O Bpe4Hbixi> u noae3- iibix'b uactKOMbixT.. En invitant cette Société à faire exécuter un pa- reil manuel, l’Académie lui offre son concours et met ses ressources littéraires et ses collections à la disposition des personnes qui seraient chargées de la rédaction de l’ouvrage en question. Si la Société le dé- sire, l’Académie surveillera la partie scientifique du travail, et M. 31 é- nétriés aidera de ses connaissances le rédacteur. Correspondance. Le fils-marchand Sobolev, à Epiphan’, adresse à l’Académie une lettre relative à son invention d’un bateau sous-marin. 3131. Jacobi et Tchébychev se chargent d’en présenter un rapport. Le Conseiller de Collège Balabine fait hommage à l’Académie du squelette de la baleine qui de son temps, sous le nom de «baleine royale» avait attiré les regards des curieux dans toutes les villes prin- , cipales de l’Europe. Ce squelette se trouve actuellement à Kazan. La Classe décide d’exprimer sa vive reconnaissance au donateur, et de faire les démarches requises pour se mettre en possession dudit squelette. OHBOITIQUE DU PEBSOHITEL. Nominations. L’Académie, dans la séance solennelle du 29 décembre, a proclamé les correspondants suivants dans la Classe physico-mathématique: M. Villa rceau à Paris, dans la Section d’Astronomie; M. Maury h Washington, dans la Section de Géographie et de Navigation; M. Braschmann à Moscou, dans la Section des Mathématiques; M. Weissbach à Freiberg en Saxonie, dans la Section de Physique; MM. Sie- bold à Munich, Burmeisler à Halle, And. Wagner à Mu- nich, Eschricht. à Copenhague, et les correspondants du pays Ménétriés, Conservateur de l’Académie de St.-Péters- bourg, et Weisse à St.-Pétersbourg, dans la Section de Bio- logie. Les autres candidats proposés étaient: M. Hind, dans la Section d’Astronomie ; MM. le Vice - Amiral Reinecke, Barth, Ross, Scoresby, Vivien de St. -Martin, dans la Section de Géographie et de Navigation; M. Popov à Ka- zan, dans la Section des Mathématiques; M. Reichen b ach, dans la Section de Physique; MM. Leuckart à Giessen, Stannius à Rostock, Krohn à Hambourg, le Dr Richard- son à Portsmouth, dans la Section de Biologie. Comme can- ditats du pays: MM. Grube à Dorpat et Kessler à Kiev. A1T1TOITOE BIBLIOGRAPHIQUE. Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reiches und der angränzenden Länder Asiens. Auf Kosten der Kaiser- lichen Akademie der Wissenschaften herausgegeben von K. E. v. Baer und Gr. v. Hel mersen. Neuntes Bändchen. Zweite Abtheilung. Kurzer Bericht über wissenschaftliche Arbeiten und Reisen, welche zur nähern Kenntniss des Russischen Rei- ches in Bezug auf seine Topographie, physische Beschaf- fenheit, seine Naturproducte, den Zustand seiner Bewohner u. s. w. in der letzten Zeit ausgeführt , fortgesetzt oder eingeleitet sind. Herausgegeben von K. E. von Baer. 8°. (S. 337 — 776). Prix : 1 Roub. arg. — 1 Thlr. 3 Ngr. Émis le 31 mars 1856. JfJ 530. BULLETIN Tome XIV. JW 18. DE LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES I)B SAINT- PÉTEÜIBWlIKe. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoiuHTen, IIpaB.ienia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés do l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 14. Influence de la température sur l'élasticité des corps solides. Kupffek. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 14. Einfluss der Temperatur auf dieElastici- tät der festen Körper; von A. Th. v. KUPF- FER. (Lu le 15 Février 1856). Der Akademiker Kupffer legte der Classe seine von der Königlichen Societal in Güttingen gekrönte Preisschrift über den Einfluss der Temperatur auf die elastische Krall der festen Körper vor und zugleich folgenden Auszug aus der- selben, damit die Leser des Bulletin s eine vorläufige Kentniss von dieser Abhandlung, deren Druck wohl nicht vor mehre- ren Monaten beendigt sein wird, zu nehmen im Stande seien. Die Elasticität offenbart sich bei den festen Körper, oder, um mich praktischer auszudrücken, bei den aus denselben verfertigten Stäben und Dräthen auf dreierlei Art 1) in der lineären Ausdehnung, 2) in der Flexion 3) in der Torsion. Man befestige z. B. einen Drath an seinem oberen Ende, so dass er senkrecht herabhängt, und hänge an das untere Ende ein Gewicht p , so wird sich seine Länge l um eine gewisse Grösse vermehren, die wir mit A bezeichnen wollen. Man findet aus der Erfahrung, dass A dem angehängten Gewichte sehr nahe proportional ist, so dass gleiche 4 ermehiung des Gewichts eine gleiche Zunahme der Länge hervoihiingt. Da das Gewicht p auf alle Theile des Drathes in seiner ganzen Länge auf gleiche Weise wirkt, so ist A oflenbai dei Länge l proportional; eben so ist auch A dem Querschnitt des Drathes umgekehrt proportional, da das Gewicht p gleich- mässig auf den ganzen Querschnitt wirkt. Bezeichnet man also mit q den Radius des Drathes, und mit 5 die Ausdehnung die ein Drath von der Gewichtseinheit erleiden würde, wenn dessen Länge /— 1 , und dessen Radius 1 wäre, so ist Hat man es dagegen mit einem parallelepipedischen Stab zu thun, dessen Länge /, dessen Breite a und dessen Dicke t> ist, und bezeichnet man die Ausdehnung, die ein solcher Stab von der Gewichtseinheit erleiden würde, wenn seine Länge l = \, seine Breite a = 1, und seine Dicke b= 1 wäre (d. h. wenn er die Form eines Würfels hätte mit ö, so hat man A.ab l-P * man hat auch offenbar tt8 = 8 . Der Werth von 8 oder 8r, den man den elastischen Aus dehnungscoeffieicnten nennen kann, lässt sich also durch di- recte Versuche bestimmen^ man findet aber bald, dass die Grösse 8 oder 8' sehr klein ist, und muss deshalb vorziehen diesen Coefficienten aus der Flexion zu bestimmen. Wenn man nämlich einen horizontalen Drath oder Stab in seiner Milte fixirl, an seinen beiden Enden aber gleiche De wichte hängt, die sich also das Gleichgewicht halten, so hie^t 273 ISiilletâii pfiysico - matliëma(i(|ue 276 sich der Drath oder der Stab und nimmt die Form der soge- nannten elastischen Curve an; die Tangenten, die man an die beiden Endpuncte seiner Längen -Axe zieht, bis zum Durch- sebneiden verlängert, machen einen Winkel mit einander der desto grösser wird, je grösser die angehängten Gewichte werden. Bezeichnet man die Hälfte dieses Winkels mit cp, so ist, wie ich in einer andern Abhandlung gezeigt habe (Siehe Bulletin von 17 (29; October 1853): 8 = — abä i Hp'+p") tantr 1 für parallelepipedische Stäbe, 8 1 i cp lang 1' 2 ? l.Hp'+p") fiir runde Dräthe. Hier bedeutet L den Hebelarm, auf welchen das ange- hängte Gewicht wirkt oder 2 L die horizontale Entfernung der beiden Aufhängepuncte, p das Gewicht des Stabes, des Soieaels und der Aufhängeschaale, auf die beiden Aufhänge- ! uncte bezogen, und p das in die Schaale gelegte Gewicht. Man kann auf ähnliche Weise aus dem Torsionswinkel eines Drathes oder Stabes auf seinen elastischen Ausdehnungs- coefficienten schliessen ; man hat nämlich für Dräthe , deren Querschnitt ein Kreis ist. wo w das Moment der Drehungskraft bedeutet, die man an- wenden muss um das freie Ende des Drathes, dessen oberes Ende fixirt ist, um den Bogen = î , d. h. 57° 30 zu drehen. Wir werden indessen in Zukunft sehen, dass der so gefun- dene Werth des elastischen Ausdehnungscoefficienten bis- weilen sehr von dem durch die Flexion oder durch directe Ausdehnung gefundenen abweichet, wesshalb ich ihn auch mit 8, bezeichnet habe. Die bisher angedeuteten Methoden, den elastischen Ausdehnungscoefficienten der festen Körper zu bestimmen, können die statischen genannt werden, da sie auf den Gesetzen des Gleichgewichts beruhen; auch den auf eine dieser Arten gefundenen Werth von 8 kann man den statischen Ausdehnungscoefficienten nennen. Es giebt aber noch andere Methoden, die aus den Gesetzen der Bewegung hergeleilet werden, und die man deshalb dynamische nennt. Dieser Methoden giebt es wieder drei, je nachdem die Bewe- gung durch Längenausdehnung, durch Flexion, oder Drehung hervorgebracht worden ist. Wenn man nämlich einen Stab (oder Drath) an einem Ende befestigt, am andern aber eine in der Richtung der Axe des Drathes oder Stabes wirkende Kraft anbringt, die den Stab dehnt, und man plötzlich die Kraft aufhebt, so geräth der Stab in Schwingungen, und zwar in so genannte Longitudinalschwingungen, deren Dauer eben- falls ein Maas für die Elasticilät des Stabes abgiebt. — In den meisten Fällen ist die Schwierigkeit, die Dauer dieser Schwin- gungen zu beobachten, so gross *) dass diese Methode, den *) Ich spreche hier nur von der directen Beobachtung; die indi- elastischen Ausdehnungscoefficienten aus denselben zu be- stimmen, aufgegeben werden muss. Lenkt man aber das freie Ende des Stabes in einer auf der Axe des Stabes senkrechten Richtung ab, d. h. biegt man ihn, und lässt ihn plötzlich wieder los, so geräth er in Transversalschwingungen, deren Dauer oft lang genug ist, um mit Genauigkeit beobachtet wer- den zu können , besonders wenn man ein Gewicht ans freie Ende des Stabes anklemmt. Wenn man endlich das freie Ende eines Drathes (oder Stabes) weder dehnt noch biegt, sondern nur dreht, so geräth der Drath in drehende Schwingung, deren Dauer man eben- falls dadurch sehr vergrössern kann, dass man ein Gewicht an das freie Ende des Drathes befestigt. Diese beiden letzten Methoden sind ebenfalls von mir ange- wandt worden, um den elastischen Ausdehnungscoefficienten der Metalle genauer zu bestimmen; ich will ihn den dynami- schen Ausdehnungscoefficienten nennen, zur Unterscheidung vom statischen obgleich meine Versuche gezeigt haben, dass er von dem statischen, durch Flexion gefundenen, nicht merk- lich verschieden ist. Ueber den statischen Coefficienten für die Torsion sind noch keine genügenden Versuche angestellt worden. Wie man aus der Dauer der Transversalschwingungen eines Stabes oder Drathes auf seinen elastischen Ausdehnungs- coefficienten schliessen kann, habe ich ausführlicher in einer früheren Abhandlung gesagt. (Siehe Bulletin October 1853). Die Methode besteht darin, dass man den Stab an einem Ende fixirt, und ihn in senkrechter Lage schwingen lässt, einmal mit dem freien Ende nach oben, ein andres Mal mit dem freien Ende nach unten gekehrt. Um die Schwingungen so langsam als möglich zu machen (denn nur unter dieser Be- dingung kann ihre Dauer gut beobachtet werden) befestigt man ein Gewicht am freien Ende; dieses Gewicht darf natür- lich nur gerade so gross seyn, dass es, wenn das freie Ende des Stabes nach oben gerichtet ist, noch nicht im Stande ist das Ende des Stabes herabzubiegen; der Stab muss, so lange er in Ruhe ist, genau in seiner senkrechten Lage verharren. Die Schwingungen werden hier von 2 Kräften hervorge- bracht: von der elastischen Kraft des Stabes, die wir mit E bezeichnen wollen, und von der Schwerkraft des ganzen in Bewegung gesetzten Systems; diese wollen wir 5 nennen. Die Kraft E behält immer dasselbe Zeichen , das freie Ende des Stabes möge nach oben oder nach unten gerichtet seyn: das Zeichen von S aber wechselt je nachdem das freie Ende des Stabes nach unten oder nach oben gerichtet ist; im ersten Fall ist S positiv, in zweiten negativ. Es sei nun t die Dauer einer Schwingung, wo das freie Ende des Stabes nach unten gerichtet, und tr die Dauer einer Schwingung wenn es nach recte Bestimmung dieser Dauer, durch den musicalischen Ton, den die Schwingungen hervorbringen, wenn ihre Dauer sehr gering ist und nur einen sehr kleinen Bruchlheii der Secunde beträgt, hal frei- lich keine Schwierigkeit für denjenigen, der ein feines musicalisches Gehör hat. 277 ®!e F Académie «le Saint-Pétersbourg-, 27* oben gerichtet ist ; da das Quadrat der Schwingungsdauer der die Schwingung hervorbringenden Kraft umgekehrt pro- portional ist, so hat man; i E S — , i 2 £-S=i, also: r i / 1 E- 2 '(l*"1“. s-A(JL__ 2 \ t2 t woraus; E t,2-t-t2 T = 7} — t2’ Ich brauche nicht zu erinnern , dass die so gefundenen Werthe von E und S nur der Wirkung der Elasticität und der Schwerkraft proportional sind; uin ihre absoluten Werthe zu finden, müssen sie noch mit einer Constanten multiplicirt werden, die von den Dimensionen und dem Gewicht des Stabes und des am Ende desselben angeklemmten Gewichts abhängt; man sieht aber, diese Constanten mögen sejn welche sie 1 1 wollen, dass — und — die Quadrate der Schwingungsdauer geben, mit welchen der Stab schwingen würde, wenn ent- weder bloss die Elasticität oder bloss die Schwerkraft auf ihn wirkte. Der Werth der letztem Schwingungsdauer lässt sich aber leicht, nach der Theorie des Pendels, aus den bekannten Dimensionen des Stabes und des angeklemmten Gewichts, so wie aus den Gewichten beider ableiten. Man findet so, dass die aus dem Werthe von S berechnete Schwingungsdauer immer bedeutend kleiner ist, als die nach der Theorie des gradlinigten Pendels berechnete; woraus folgt, dass es nicht erlaubt ist, die Theorie des gradlinigten unbiegsamen Pen- dels auf die Theorie der elastischen Transversalschwingun- gen anzuwenden, was man bisher immer gethan hat; es ist also kein Wunder, dass die Beobachtung den in allen Lehr- büchern enthaltenen Formeln nicht entspricht. Die nachste- henden Formeln dagegen entsprechen der Beobachtung aufs Genaueste, wie man sich aus meiner oben angeführten Ab- handlung überzeugen kann : 1 — 3 J.(t,2-M2) y X_ 8 2(>4 t,2 — t2 o für Dräthe, 1 9 J.(t,2-\-t2) i/_^_ ~8 2 ab3 (t,2 - t2) o für Stäbe. Hier ist : q der Radius des Drathes a die Breite b die Dicke des Stabes. Der Stab schwingt parallel mit der Seite b , J das Inertsmoment des Stabes oder Drathes, nebst dem des angeklemmten Gewichts, wenn ein solches ange- klemmt ist. Was nun endlich die Anwendung der Torsionsschwin- gungen, um den elastischen Ausdehnungscocfficienten eines Drathes zu bestimmen, betrifft, so habe ich auch darüber mehrere Reihen von Versuchen, in sehr grossem Maasstabe, angestellt; die erste Reihe derselben ist in einer Abhandlung, die in den Memoiren der Akademie der Wissenschaften er- schien, (siehe Mémoires de l’Acad. des Sc. de St. Pétersbourg VI. série tom. V.) mitgetheilt worden; später habe ich meine Beobachtungsmethode noch sehr verbessert und aus- gedehnt, aber noch nichts darüber veröffentlicht, so dass es nicht überflüssig sein wird, hier Einiges davon anzuführen. Die zu untersuchenden Dräthe waren von einer Länge P von beiläufig 15 Fuss, und mit ihrem oberen Ende an einem sehr festen gusseisernen Gestell befestigt, so dass sie frei herabhingen : an ihr unteres Ende wurde ein horizontaler zweiarmiger Hebel befestigt, so dass die verlängerte Axe des Draths durch die Scbwingungsaxe des Hebels ging. Dieser Hebel war stark genug, um, ohne zu biegen, bedeutende Ge- wichte, wie z. B. von 200 Pfund, zu zwei in beliebiger glei- cher Entfernung von der Axe des Drathes, zu beiden Seiten desselben aufgehängt, tragen zu können. Der Hebel nahm, nach einigen Schwingungen um seine Drebungsaxe, die sich, wie schon gesagt, in der Verlängerung der Axe des Drathes befand, diejenige Richtung an, bei welcher der Drath keine Torsion mehr hatte. Wurde er von dieser Richtung abgelenkt, so machte er Schwingungen die sehr langsam abnahmen, also auch sehr lange, gewöhnlich mehrere Stunden, fortdauerten. Um die Dauer dieser Schwingungen zu beobachten, war ein senkrechter Spiegel zwischen dem untern Ende des Drathes und dem Hebel eingeschaltet; dieser Spiegel reflectirle eine Theilung, die auf der inneren Seite eines horizontalen Reifes aufgeklebt worden war, dessen Miltelpunct in der Verlange rung der Axe des Drathes lag; da der Spiegel ein paar Zoll über der Ebene des Reifens erhoben war, so konnte man vermittelst eines ausserhalb des Reifes stehenden, etwas gegen den Horizont geneigten und auf den Spiegel gerichteten Fern- rohrs die Theilung im Spiegel sehen, also den Theilung* strich beobachten, den der verticale Faden des Fernrohr* schnitt. — Dieser Theilstrich wird angemerkt, und durch einen schwarzen Faden kenntlich gemacht. — Wenn nun der Hebel anfing zu schwingen, so konnte man leicht den Augenblick beobachten, in welchem er durch seine Gleichgewichtslage ging: denn in demselben Augenblicke ging auch der schwarze Faden durch den verticalen Faden im Fernrohr. Dabei konnte auch die Weite der Schwingungen mit Genauigkeit beohach tet werden; man brauchte nur die Theilstriche zu beobachten, welche vom verticalen Faden des Fernrohrs geschnitten wur- den, wenn der Hebel am weitesten rechts und links au* weicht; in diesem Augenblicke bleibt der Hebel eine kurze Zeit stehen, ehe er wieder zurückgeht und man kann die 279 llulïeiin liliysico « mathématique 2S0 Theilung sehr deutlich sehen; die Entfernung der beiden Theilsstriche von einander giebt die doppelte Schwingungs- weite. Man beobachtet 1 Î auf einander folgende Durchgänge des schwarzen Fadens durch den Verlicalfaden des Fernrohrs; man nimmt die Mittel aus zwei aufeinander folgenden; das ei’ste Mittel vom letzten abgezogen giebt die Dauer von 9 Schwingungen. — Hieraus bann man schon mit einiger Ge- nauigkeit die Dauer einer Schwingung finden; man berechnet darnach die Dauer von 100 Schwingungen, und braucht nun nicht weiter die Schwingungen zu zählen, und kann sich erst wenn die Zeit des 1 Olsten Durchganges nahe ist, ans Fern- rohr stellen. Um diese Zeit beobachtet man wieder ÎÎ Durch- gänge, und nimmt wieder die Mittel aus je zwei auf ein- ander folgenden; zieht man nun das Mittel aus dem Ssten und 2len Durchgang vom Mittel aus dem 1 Olsten in 102ten Durch- gang ab, und so fort mit den übrigen, so hat man 10 Werthe der Dauer von 100 Schwingungen, deren Mittel einen sehr genauen Werth dieser Dauer giebt. Da man die Weite jeder einzelnen Schwingung mit beobachtet hat, so ist die mittlere Schwingungsweite der ersten zehn Schwingungen bekannt; eben so die mittlere Weite der I Olsten bis 1 1 Iten Schwingung-, da die Schwingungsweiten nicht in arithmetischer sondern in geometrischer Progression abnehmen, so nimmt man nicht das arithmetische sondern das geometrische Mittel der Schwin- gungsweiten, die bei der islen bis Ilten und bei der lOisten bis Ulten Schwingung Statt gefunden haben, und erhält so die mittlere Schwingungsweite der ersten hundert Schwin- gungen. Diese Beobachtungen können nun so lange fortgesetzt werden, als der Hebel noch schwingt; doch ist es nicht rath- sam, bei gar zu kleinen Schwingungen fortzubeobachten, da dieselben alsdann durch die unvermeidlichen Luftzüge unre- gelmässig werden. Stellt man diese Beobachtungen auf die angezeigte Art an, so findet man, dass die Schwingungen keinesweges isochron sind, sondern dass ihre Dauer mit der Schwingungsweite ab- nimmt, und zwar in einem sehr verschiedenen Verhältniss bei verschiedenen Metallen, ja selbst bei verschiedenen Län- gen und Durchmessern des Drathes und bei verschiedener Bearbeitung desselben Metalls, je nachdem es durch die Bearbeitung härter oder durch Ausglühen wieder dehnbar gemacht worden ist; dabei ist die Abnahme der Schwingungs- daucr der Quadratwurzel der Schwingungsweite proportio- nal. Hieraus ist hinlänglich klar, dass diese Abnahme keine Wirkung des Widerstandes der Luft sein kann, und dass uns hier eine besondere Eigenschaft der elastischen Körper vorliegt, die wahrscheinlich darin besteht, dass die Theil- chen derselben, bei der Drehung, sich übereinander weg- schieben, so dass ihre Gleichgewichtslage in Bezug auf die Elasticität sich ändert, und auch, wie der Drath selbst, um die mittlere Gleichgewichtslage, die der Drath bei volkom- mener Buhe annimmt, oscillirt. Da dieses Wegschieben der I heilchen über einander bei den Flüssigkeiten besonders deutlich auftritt, und das Charakteristische des Flüssigkeits- zustandes ausmacht, so habe ich den Coefficienten, der diese Eigenschaft in Zahlen ausdrückt, den Flüssigkeilscoefficien- ten genannt. Die eben beschriebenen Beobachtungen, mit sehr verschie- denen Metall-Dräthen von verschiedenen Längen und Radien angestellt, haben zu folgender Formel geführt, die den Zu- sammenhang zwischen der bei der Amplitudo a beobachteten Schwingungsdauer A , und der auf unendlich kleine Bögen reducirten Schwingungsdauer A, zeigen: ä' = A ( 1 -+- k . ç lZ-Ç- J , in welcher k der Flüssigkeitscoefficient ist, l aber die Länge des Draths und q den Radius desselben bedeutet. Wie sehr der Flüssigkeitscoefficient für verschiedene Me- talle verschieden ist, beweisen folgende Zahl werthe: Ich fand nämlich: für einen Drath von rothem Kupfer fc= 0,1434 für einen Drath von rothem Kupfer, vorher ausgeglüht, k — 0,2117 für einen Stahldralh k = 0,007122. Um den wahren Werth der Schwingungsdauer zu erhalten, ist es nicht genug den beobachteten Werth auf unendlich kleine Bögen zu redlichen, sondern man muss ihn auch von dem Einfluss des Widerstandes der Luft befreien. Auch hier war es nöthig, besondere Untersuchungen anzustellen; denn es war nicht nur der Widerstand der Luft gegen den Hebel, sondern auch den Widerstand gegen die verschiedenen an den Hebel gehängten Gewichte zu bestimmen. Es würde uns hier zu weit führen, die Methoden auseinander zu setzen, von denen ich Gebrauch gemacht habe; es sei nur so viel gesagt, dass meine Untersuchungen mir gezeigt haben, dass der Widerstand der Luft eine solche Wirkung auf die Schwingungsdauer ausiibt, als ob der Hebel und die Ge- wichte beim Schwingen eine gewisse Menge Luft mit sich führten, deren Gewicht immer dasselbe bleibt, wenn sich auch die Schwingungsdauer sowohl, als die Entfernung des Gewichts von der Axe der Schwingung, ändern. Da nun bei der Bestimmung des Werthes von 8f, wie wir gleich sehen werden , das Gewicht des Hebels immer herausfällt , so braucht man in der Rechnung nur die Gewichte welche an den Hebel gehängt werden, um eine kleine constante Grösse zu vermehren, um das Resultat der Rechnung vom Wider- stande der Luft völlig unabhängig zu machen. Diese Correc- tion beträgt ungefähr das 2% fache des Gewichts der Luft, die von den Gewichten verdrängt wird. Es seien nun A u. A, die Schwingungsdauer des Hebels, wenn die Gewichte p in der Entfernung r und r, zu beiden Seiten der Axe des Dratbes aufgehängt sind ; es sei c die an dem Gewucht p an- zubringende Correction, wegen des Widerstandes der Luft; es sei endlich q der Radius, / die Länge des Drathts, g das Doppelte des Raumes , den ein fallender Körper in der ersten 281 2S2 île 3’ Académie de Saint ■Pétiupsboupg'. Secunde durchläuft und 7r das Verhältnis des Umfanges o eines Kreises zu seinem Durchmesser, so hat man: Ô — !l P4 Uz—A?) ' ji* 5 1 . 2 (p -i- c) ( r 2 — r,z) Wenn man nun die zahlreichen Beobachtungen, die ich mit Dräthen an verschiedenen Metallen angestelll habe, nach die- ser Formel berechnet, so findet man, dass für diejenigen Metalle deren Flüssigkeitscoefficient gross ist, der Werth von cf, (d. h. der durch Torsionschwingung gefundene) bedeu- tend grösser ist, als der Werth von <5 (d. h. der durch Fle- xion, oder Transversalschwingungen gefundene) ist. Bei einem Drath von rothem Kupfer zum Beispiel war d,= 0,000000018705 8 — 0,00000001 3525. Bei einem Drath von Stahl hingegen 8, = 0,000000098'i 50 8 = 0,000000098017. Aus dieser Verschiedenheit des elastischen Ausdehnungs- coefficienten, je nachdem man ihn aus den Transversal- schwingungen oder aus den Torsionsschwingungen bestimmt hat, kann man den Schluss ziehen, dass die Wärme wohl auch verschieden auf beide Arten von Schwingungen wirken könnte, und dass es noth wendig wird den Einfluss der Tem- peratur in Bezug auf beide Arten von Schwingungen, jeden für sich genommen, zu studiren , welches denn auch in Fol- gendem geschehen ist. Ich kann hier nur im Vorbeigehen bemerken, was ich in meiner Preisschrift über eine andere Eigenschaft der elasti- schen Körper gesagt habe, über die sogenannte Nachwirkung, mit welcher sich schon Gauss und Weber beschäftigt ha- ben. Diese Nachwirkung besteht darin, dass wenn man einen Metalidrath biegt, oder einen Seidenfaden ausdehnt (die Ver- suche von Gauss und Weber wurden mit Seidenfäden an- gestelll), derselbe nicht sogleich zu seiner definitiven Gleich- gewichtslage gelangt und eben so, nachdem die biegende oder dehnende Kraft zu wirken aufgehört hat, einen mehr oder weniger langen Zeitraum braucht, um zu seiner ersten oder, wenn er die nicht erreichen kann, zu einer andern definitiven Gleichgewichtslage zurückzukehren. Auch über diese merkwürdige Eigenschaft der elastischen Körper habe ich Untersuchungen angestellt, aber sie sind noch nicht vollständig genug, um entscheiden zu können, oh nicht der Nachwirkungscoefficient und der Flüssigkeitscoefficient eins und dasselbe sind? Wir sehen in der That auch bei den Flüssigkeiten, dass sie neben grosser Verschiebbarkeit den- noch das Bestreben haben, zu gewissen Formen, aus denen sie durch äussere Einwirkungen herausgehracht werden , wieder zurückzukehren, ich meine die Tropfenform; dieses ' Bestreben veranlasst oft Bewegungen , die keineswegs durch die Schwere oder andere äussere Kräfte bedingt sind. Ich denke mir nämlich, dass ein Stab, der die vermöge seiner Elasticität ihm zukommende Biegung durch eine äussere Kraft erlitten hat, noch etwas mehr durch Verschiebung seiner Theilchen nacligiebt, diese verschobene Stellung der Theilchen aber sobald die äussere Wirkung aufhört, durch eine innere Kraft nach und nach wieder aufgehoben wird, so dass die Theilchen wieder entweder völlig oder doch wenic- stens beinahe zu ihrer ersten Stellung zurückkehren. Was das für eine Kraft sei, davon haben wir noch keine Ahnung. Wie gross der Einfluss der Temperatur auf die Verschieb- barkeit der Theilchen eines festen Körpers sei, ist bis jetzt noch durch keine directe Untersuchung zu ermitteln ver- sucht worden; auch habe ich diesen Gegenstand in meiner Schrift nicht weiter gebracht; nur über den Einfluss vorüber- gehender Erhitzung auf den Flüssigkeitscoefficient habe ich einige wenige Erfahrungen gesammelt. Nachdem wir das zu beobachtende Feld übersehen, ist es Zeit, sich an die Arbeit selbst zu machen. Dem Vorhergehen- den nach, müssten sie folgende Unterabtheilungen umfassen: 1. Einfluss der Temperatur auf die Elasticität der festen Körper, während der Einwirkung der Temperatur. A) beim Gleichgewicht (Statisches Moment). a) auf die elastische Ausdehnung. b) auf die elastische Biegung. c) auf die elastische Torsion. B) bei der Bewegung (dynamisches Moment). a) auf Longitudinalschwingungen. b) auf Transversalschwingungen. c) auf Torsionsschwingungen. il. Einfluss vorübergegangener Temperaturveränderung. Mit denselben Unterabtheilungen. Ill Einfluss der Temperatur, während ihrer Wirkung und nach derselben, auf den Fliissigkeitscoefficienten. Von diesen Fragen werden in der vorliegenden Schritt nm diejenigen beantwortet werden, hei denen sich sehr schai te Beobachtungsmethoden anwenden Hessen ; im Betrefl der iilni gen sind einige Versuche angestellt worden, aber sie haben zu so ungewissen Resultaten geführt, dass ich cs vorgezogen habe, die Beantwortung dieser Fragen der Zukunft zu übn lassen. Da Ausdehnung und Flexion genau denselben elasti- schen Ausdehnungscoefficientcn geben, als die iransveis.d Schwingungen, so ist wohl zu vermuthen, dass die fragen t". Ab , mit den Fragen Jia, Ith, zusammenfallen; ob dieses ubn auch mit den Fragen Ac und lie der Fall sei. muss doch "ohl erst, wegen Intervention des Flüssigkcitscoelficienlen. genau untersucht werden. I. Einfluss der Temperatur auf die 1 ransversa I- schwingungen elastischer Stäbe und Dräthe. Wir haben oben gesehen, dass wenn man einen an einem Ende angeklemmten, am andern Ende freien Stab tians versai und in senkrechter Lage schwingen lässt, die Dauei N2S3 îîaa II et m gifaysieo - mathé < statique 284 der Schwingung sowohl von der Elasticität des Stabes, als auch von der Schwere abhängig ist, und dass wenn "das freie Ende nach unten gekehrt ist, die beiden Kräfte Zusammen- wirken; ist aber dass freie Ende nach oben gerichtet, so wird die Einwirkung der Schwere negativ, während die Ein- wirkung der Elasticität positiv bleibt; wir haben also in dieser umgekehrten Lage nicht mit der Summe, sondern mit der Differenz der beiden Kräfte zu thun, und die Schwingungen werden um desto langsamer, je grösser das Gewicht ist, wel- ches man an das freie Ende des Stabes angeklemmt hat, oder je länger man, in Ermangelung eines solchen Gewichts, den Stab nimmt; ja, die Einwirkung der Schwere kann so gross werden, dass die Elasticität den Stab nicht mehr senkrecht u’halten kann, und derselbe sich auf die Seite herab biegt; wesshalb auch bei diesen Versuchen die Elasticität immer îtwas grösser sein muss als die Schwere. Wenn nun, in dieser umgekehrten Lage des Stabes (das freie Ende mit dem Gewicht oder ohne ein solches nach oben gerichtet) die Wärme einwirkt, und die Elasticität des Stabes sehr vermindert wird , während die Schwere nur eine geringe Aenderung, wenn auch in demselben Sinne, erleidet, so wird lie Differenz beider (die immer positiv ist) bedeutend kleiner, mithin auch die Schwingungsdauer bedeutend langsamer. Dieses giebl eine sehr scharfe Methode den Einfluss der Temperatur auf die Elasticität zu bestimmen; da die Trans- versalschwingungen der Stäbe nicht sehr lange dauern, nicht viel mehr als eine Viertelstunde, so werden die Beobachtun- gen der Schwingungen des Stabes mit nach unten gekehrtem freien Ende zu gar keinem, oder zu einem sehr ungenügenden Resultate führen, weil die durch den Einfluss der Wärme hervorgebrachte Aenderung der Schwingungsdauer nur sehr gering ist; wenn man aber den Stab in umgekehrter Lage, ias freie Ende nach oben beobachtet, so ändert sich die mhwingu ligsdauer sehr stark, und diese Aenderung lässt 'ich schon aus einer geringen Anzahl von Schwingungen mit Genauigkeit bestimmen. Der Gang des Experiments war folgender. 1) Man beobachtete die Schwingungsdauer tr , des am un- tern Ende eingeklemmten am obern Ende freien und mit ei- nem Gewicht versehenen Stabes bei der gewöhnlichen Tem- peratur des Zimmers 0. 2) Man steigerte oder erniedrigte die Temperatur des Stabes (durch Steigerung oder Erniedrigung der Temperatur der umgebenden Luft) bis zu 0 und beobachtete abermals die Schwingungsdauer t' , des Stabes. 3) Man liess den Stab umgekehrt schwingen, mit dem freien Ende und dem Gewichte nach unten, und beobachtete wieder die Schwingungsdauer t ■■ dieses geschah nur bei gewöhnlicher Zimmertemperatur, da der Einfluss der Temperatur auf diese Schwingungsdauer zu gering ist, um bei so kurzer Dauer der- selben bemerkbar zu sejn. Nimmt man nun die elastische Kraft des Stabes als Ein- heit an, so ist die Verminderung, die die Elasticität durch den Einfluss von 1° R. erleidet: o _ l r (— .1 . ç£l* ~f] _ 1 1. ' (0 — 0,) L (G2i — l2) (C2-t-l2) J Die Erniedrigung der Temperatur wurde dadurch hervor- gebracht, dass der geräumige Kasten, in dem der Apparat eingeschlossen war, und der in einem geheizten Zimmer stand, im Winter bei strenger Kalle mit der äusseren Luft in Verbindung gesetzt wurde. Sollte bei höherer Temperatur beobachtet werden, so wurde der Apparat in einem metallenen Kasten aufgestellt, dessen Wandung hohl war, so dass man Dämpfe kochenden Wassers durch dieselbe streichen lassen konnte; diese Dämpfe erhitzten die Wände des Kastens, und die Wände erhitzten durch Ausstrahlung die in dem Kasten enthaltene Luft, welche ihre Temperatur den Metallstäben mittheilte; die Temperatur der Luft wmrde vermittelst eines eingehängten Thermometer’s beobachtet; sie näherte sich sehr der Temperatur des kochenden Wassers, und erreichte bald eine constante Höhe. Es versteht sich von selbst, dass der Kasten von doppelten parallelen Glassplatten geschlossene Oeffnungen hatte, durch wrelche man die Schwingungen des Stabes vermittelst eines Fernrohrs beobachten konnte. (Schluss folgt.) BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 1 (13) féviuek 1 856. Lectures. Al. Hamel envoie de New-York un article intitulé: Das Wahre über ' las Projekt , die beiden Welttheile Amerika und Europa durch den .tlantischen Ocean hindurch eleclro-telegraphisch zu verbinden. Il sera iséré dans la gazette allemande de St.-Pétersbourg. AI. Jeleznov présente un mémoire portant le titre: Sur l’évapora- i'On de la surface de Veau, comparée à celle du sol, qui sera publié au Bulletin. Al. Brandt produit la première livraison, sortie des presses, du cata- igue des papillons diurnes qui se trouvent au Alusée de l’Académie, e catalogue d’ailleurs n’est pas une aride nomenclature, mais plutôt :i travail critique, accompagné d’illustrations des espèces nouvelles et offrant beaucoup de données importantes pour l’entomologie. La pré- face en langue latine donne un aperçu historique du développement du Cabinet zoologique. Rapport. MM. Lenz et Zimne présentent leur rapport au sujet de l’ouvrage de M. Meyer, dont l’examen leur avait été confié dans la séance du 18 janvier. La Classe décide de transmettre une copie de cè rapport à S. E. Al. le Président. Correspondance. Al. le Président transmet une communication de M. le Alinistre du 2G janvier 1856 avec envoi d’une défense de licorne de mer (Narval) (présentée à Sa Al aj es té l’Empereur par Al. le Ministre de la Cour, 285 de l'Académie de Saint-Pétersbourg- 28« de la part de 31. Piatnitzky, v. séance du 24 août), laquelle, en vertu d’un ordre suprême, est destinée à l’Académie. Cette défense de li- corne sera déposée au 31usée zoologique. Le Département du Commerce Extérieur transmet une lettre adres- sée au Chargé d’affaires de Russie à Hambourg, 31. de Koudrtav- sky, de la part des négociants de cette ville, exprimant le désir d’avoir des nouvelles télégraphiques sur la marche journalière de la tempéra- ture à St.-Pétersbourg, afin de pouvoir régler là-dessus leurs opé- rations commerciales pour les ports russes du golfe de Finlande. 31. Kupffer, en sa qualité de directeur de l’Observatoire physique cen- tral, se charge de l’expédition de ces dépêches météorologiques. 31. Sobolev envoie un supplément à sa lettre antérieure, relative à l’invention d’un bateau sous-marin (comparez séance du 18 janvier), qui a été remis à 31. T chéby ehe v. Observations météorologiques. Reçues des observations météorologiques faites à Solvytchégodsk dans le courant de 1855 et à Orenbourg au mois de novembre, même année. — Séance nu 1 5 (27) février 1 856. Lectures 31. Kupffer lit un mémoire ayant pour titre: Ueber den Einfluss der Temperatur auf die Elasticität der festen Körper, qu’il accompagne d’un extrait, contenant un exposé succinct des résultats de ses re- cherches. Ce travail sera publié dans les 31émoires de l’Académie et l’extrait entrera au Bulletin. Le même Académicien présente deux notices intitulées: Beschrei- bung der von dem Betriebs-Ingenieur Bake erfundenen Kuppelung der Eisenbahnschienen. 2 J Die Warmwasser-Heitzung anzuwenden für Er- wärmung einzelner Räume oder ganzer Gebäude ( mit o Zeichnungen J, et exprime le désir que ces notices soient communiquées a 31. le Diri- geant en chef des Ponts et Chaussées. Résolu de les soumettre à cet etfet à 31. le Président. Rapport. 3131. Jacobi et Tchébychev présentent leur rapport au sujet de la construction d’un bateau sous-marin proposée par 31. S o b o 1 e v (voyez Séance du 28 janvier). Il résulte de ce rapport que 31. Sobolev n’a pas eu égard à la portion d’air nécessaire à la respiration , et qu’il n’a tenu compte du besoin de changer la direction du bateau. Les deux questions traitées par 31. Sobolev dans ses lettres sont nommément: î) Quels sont les moyens pour remonter au niveau de l'eau et pour redescendre? et 2) comment peut -ou disposer d’un mouvement rétro- grade et d’une direction en avant? La solution de ces problèmes ne presente que peu de difficultés et les moyens proposés par 31. Sobolev sont déjà connus; il recommande, quant à l’abaissement et à la lovée du bateau, de modifier le volume do l’eau délogée à l’aide d’un fond mobile de cylindre à l’instar d’un piston de pompe; pour ce qui est du mouvemeut à imprimer en avant et en arrière, il indique la vis d’Archimède. 3131. le signataires du rapport déduisent finalement qu’il n'y a pas lieu de recommander le projet de 31. Sobolev au gouver- nement. La Classe adopte cette conclusion. Correspondance. S. E. 31. le Président transmet à l’Académie une communication de 31. le 3!inislre de l’Instruction publique (10 février) faisant part que Sa 31 aj esté l’Empereur a remarqué qu’il s’élevait lors des grandes réunions dans les salles du Palais d’Hiver une sorte de brouillard qui n’avait pas été observé avant la reconstruction. 3131. les Académiciens Kupffer, Lenz et Fritzsche, ayant été engagés à se rendre chez 31. le Slinistre de la Cour afin de reconnaître la source de cet incon- vénient et d’indiquer les moyens les plus propres à y rémédier, ne tarderont pas à en présenter leur rapport. Une communication de M. le 31inislre à 31. le Président du 4 février annonce que Sa 31ajesté l’Empereur a daigné donner Son consen- tement à un voyage de 31. 0. Struve en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, à l’effet de commander et d’acquérir les instruments ne- cessaires pour les travaux géodésiques et astronomiques dans l’arron- dissement des mines de l’Altaï, devant être mis en exécution à dater du 1 mai. Reçu pour avis. Le Comité Scientifique du Ministère do la 31arine, par un olfice date le 8 février, envoie un projet accompagné d’un dessin de la part du lieu- tenant du génie J wi rj d o ffskjr, relativement à une machine de son invention mue au moyen des gaz dégagés moyennant les explosions de la poudre à canon. Le Comité ayant demandé l’avis de l’Académie sur la possibilité pratique d’un moteur de cette nature, cette question est confiée à 3131. Jacobi et Tchébychev, qui en présenteront leur rapport. L’arpenteur Bélokryssov à Samara soumet à l’Académie le mo dèle d’un planimètre avec description de son emploi. 31. l’Académicien Bouniakovsky se charge d’en faire l’examen et d’en faire son rapport. Un 31. Anderson à Schleswig prie l’Académie d’honorer de son attention une machine aérostatique (Luflmaschine) dont il envoie la description accompagnée d’un dessin. Séance du 29 février (12 mars) 1856. L e c t u r e s. 31. Kokcharov présente un travail, intitulé: Beiträge zur Rennt niss einiger Mineralien:'! J Brookit, 2 ) Molybdänglanz und Pyrosmn- lit, 3 ) Topas. Cet article sera inséré au Bulletin 31. Hamel envoie la continuation de son mémoire: Das Wahre ülnr die telegraphische Verbindung der beiden Wellt heile Europa und Ann rika. A l’égal du premier article, il sera publié dans la gazette alle- mande de St.-Pétersbourg. 31. Brandt recommande à l’insertion aux mémoires de l’Academie une monographie de 31. Gruber, illustrée de ,3 planches et intitule. Canalis supracondijloideus humeri und der processus supracondgh t- deus humeri et femoris der Säugethiere und des Menschen. 31. Sliddendorff dirige l’attention de la Classe sur une découver. e intéressante faite par le Professeur Cienkovsky relativement à la gé- nération apparemment spontanée de granules, si non d’infusoires, qu I a obtenue dans los grains microscopiques de la fécule do pommes e terre. L’article contenant les développements de ces observations p t raitra au Bulletin accompagné de 2 planches. R a j) p o r t s. 31. Bouniakovsky lit un rapport sur le planimètre presente pat 31, Bélokryssov le 15 février. Tout eu faisant la part des elog1 ' dues au zèle do 31. Bélokryssov, 31. Bon nia kovs kj signale q> • l’inventeur n’est pas au fait des perfectionnements progre^ils qu ont subis par les soins de Windham, Ougdtrecht, Melbourne. But 1er et Lambert les échelles logarithmiques ou nrilhmomclre« depin« leur invention par Gunter, contemporain de Neper. 3131. Kupffer, rapporteur, Lenz et I ritzsehe annoncent qu s’étant rendus, conformément aux ordres de 31. le Jliuislre >lc II" 287 ISulletin p lay sie o - mathématique 288 struction publique, au Palais d’Hiver, pour examiner les causes qui ont pu produire dans la Salle des Concerts l’espèce de brouillard qu’on avait vu se former au-dessous du plafond, et pour aviser aux moyens d’y rémédier (v. Séance de 15 février), ils sont arrivés aux conclusions suivantes: le brouillard qu’on a vu planer au dessus des tètes de l’assemblée, s’est formé par la condensation des exhalaisons de plus de 1500 personnes, serrées dans une salle bien chauffée et éclairée par 4000 bougies , condensation due au froid qui entrait par les fenêtres de la galerie, qu’on avait été obligé d’ouvrir pour donner issue tant à ces exhalaisons qu’à l’excès de chaleur produit dads la salle par une pareille agglomération de monde. Les signa- taires du rapport proposent, comme moyen le plus efficace de lever les inconvénients signalés, d’établir, en perçant le plafond et le plan- cher, une bonne ventilation dans celte salle et dans toutes les autres, où les mêmes effets peuvent se reproduire en suite des mêmes cir- constances; et ils déclarent être prêts à donner de plus amples dé- tails sur la confectionnement de la ventilation proposée et à en- trer en consultation avec l’architecte qui serait chargé de l’établir, M. Lenz communique à la Classe qu’il a été consulté par le Dé- partement du génie, en date du 10 février, par rapport à la pose d’un paratonnerre sur la Cathédrale de la forteresse , et qu’il a proposé de relier la flèche avec la coupole sise plus bas, par deux conduits eu cuivre, ayant au moins 4/5 de pouce carré, et qui devront être soudés aux plaques de cuivre doré. Reçu pour avis. Appartenances scientifiques. M. Steven à Soudak en Crimée envoie à l’Académie un Coluber cruentatus et autres animaux qui seront déposés au Musée zoolo- logique. La réception en sera accusée avec actions de grâces. M. Fleischer à Tiflis adresse un envoi renfermant des scarabées, des cristaux trouvés près des sources thermales d’Akhlinsk, la peau d’un renard albinos et autres objets. La Classe décide de remercier M. Fleischer de son obligeance, de lui envoyer du papier brouil- lard pour la dessication des plantes et de l’onguent arsénical pour la conservation d’objets zoologiqucs, et de déposer au Musée les effets reçus. Correspondance. M. Eschricht à Copenhague adresse une lettre à M. le Secrétaire perpétuel en le priant de transmettre ses remercîments à l’Académie de sa réception au nombre des membres correspondants. M. Car us adresse à l’Académie la fin do son vaste ouvrage Er- läuterungs-Tafeln der vergleichenden Anatomie , auquel il a voué trente années de sa vie et qu’il vient de conclure. Reçu de New York un mémoire imprimé de la part de M. Weit- ling, portant le titre: der bewegende Vrstoff. M. Lenz rendra compte du contenu à la Classe s’il y a lieu. Séance du 14 (26) mars 1 856. Lectures. M. Abich présente la Ire partie d’une série de travaux que l’au- teur désire faire entrer aux Mémoires de l’Académie; les trois pre- miers traités soumis à la Classe portent la suscription : •/ J das Cas- liische Meer , 2 ) der Vrmiasee, 5 J über den Vànsee und die Zusammen- setzung seines Wassers. M. Middendorff présente l’article dont il a fait lecture à la Séance solennelle, le 29 décembre 1854, ayant pour titre: Esquisse de la vie organique en Sibérie. La Classe décide de publier ce discours à titre de Supplément au Compte-Rendu de l’année passée, devant paraître prochainement. Correspondance officielle. Lu une communication de M. le Ministre au nom de M. le Pré- sident du 1 mars 1856, avec envoi d’une mâchoire inférieure de Mam- mouth, garnie de deux dents et trouvée aux bords de la rivière Piana (district de Sergatch, gouvernement de Nijni Novogorod). Cette mâ- choire est déposée au Musée de l’Académie. Le Ministère de la Marine envoie la copie d’un rapport du Contre- Amiral Glasenapp, relativement à une machine à calculer qui im- prime d’elle -même ses propres résultats, inventée par MM. G. et Ed. Schultz de Stockholm. A ce rapport sont joints: une note en langue suédoise avec la traduction, uuo explication en français et un Numero du Journal The illustrated News , donnant le dessin et une description succincte du fonctionnement de cette machine intéressante. Les inventeurs désirant céder cette machine, MM. Jacobi et Tché- byehev sont chargés par la Classe de présenter leur rapport. Le Département des Colonies militaires, Section des projets et de- vis, envoie un projet présenté par le Général Ammossov en 1850 relativement à la pose des paratonnerres, auquel on s’était jusqu’à- présent conformé. Le Département s’étant toutefois aperçu que la con- struction des paratonnerres d’après le procédé Ammossov était beau- coup plus dispendieuse que celle d’après la méthode pratiquée par le Département du génie , s’est enquis des raisons qui occasionnent cette différence de frais. Le Département du génie ayant donné des détails techniques et le Général Ammossov pour sa part exposant que cet excédant de dépenses tient à un autre système de construction qu’il a jugé nécessaire d’adopter, le Département des Colonies mili- taires prie l’Académie de vouloir bien porter un jugement sur le mé- rite comparatif des deux systèmes en litige. Résolu de confier cette question à l’examen de M. Lenz. La Classe entend la lecture d’un rescrit de M. le Président, ac- compagnant une communication de M. le Ministre du 9 mars 1856, avec envoi de deux brochures reçues de la part de l’archi - prêtre Dominique Angherà à Malte, ayant pour titres: «1) Quadraiura del cerchio, trisezione dell’ angolo e duplicazione del cubo, et 2) Equa- zione geometriebe estratte dalle lettera dal rev. Arciprete D. D. An- gherà al Professore Pullicino sulla quadratura del cerchio» que l’auteur désirerait soumettre à Sa Majesté l’Empereur. Interpellée à se prononcer sur la valeur scientifique des brochures susdites, l’Académie s’en réfère aux décisions antérieures, en vertu desquelles à l’égal des autres Académies , elle s’est déclarée contre l’admissi- bilité d’articles, traitant de la quadrature du cercle, du mouvement perpétuel et d’autres questions de ce genre. Élections. La Classe procède à l’élection 1) de deux membres de la commis- sion chargée de la révision des règlements de l’Académie: MM. Lenz et Helmersen réunissent le plus de suffrages; et 2) des trois Com- missaires à nommer pour le Concours Démidoff. La majorité des votes se déclare en faveur de MM. Bouniakovsky, Fritz sehe et Jé- I e z n o v. Correspondance savante. M. Maury, Directeur de l’Observatoire de Washington, adresse ses remercîments à l’Académie qui vient de le recevoir au nombre de ses membres correspondants. L’Académie des sciences de Bologne envoie le programme d’un con- cours au prix Aldini sur le Galvanisme. Le tçrme de rigueur est fixé au mois de décembre 1857 et la somme, qui sera décernée au meil- leur ouvrage présenté, monte à 200 écus romains. Émis le 21 avril 1856. 551. 552. BULLETIN Tome XIV. JW 19. 20. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT- PÉTERSBOERC. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komhtcti. IIpaB.iemfl) , Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, àM. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 14. Influence de la température sur ï élasticité des corps solides. (Fin.) Kupffer. 15. Maté- riaux pour servir à la connaissance de quelques minéraux. Kokscharov. RAPPORTS. 2. Rapport de M. Baer. BUL- LETIN DES SÉANCES. CHRONIQUE DU PERSONNEL. 14. Einfluss der Temperatur auf die Elastic i- TÄT DER FESTEN KÖRPER; VOÛ A. Th. V. KUPF- FER. (Lu le 15 février 1856.) (Schluss.) A. Einfluss niedriger Temperatur auf die Elastici tat. I Silber. Stab von so reinem Silber, als es in der St. Pe- tersburger Münze zu haben war, 0,114 eines Zolls dick 0,895 breit; Entfernung des Puncles, wo der Stab geklemmt war, bis zum Schwerpunct des am freien Ende geklemmten Ge- wichts 44,50. 8 ' = 0,0000000803825. a) Gewicht nach oben gerichtet In der gewöhnlichen Temperatur. Temper. Schwingungsdaaer. -1-13,6 7"0000 -+- 13,8 7.0500 -1-13,8 7,0100 Mittel -i- 13,7 7,0300(6) Mittel — 0,6 5,7926(1,). b) Gewicht nach unten gerichtet; ln der gewöhnlichen Temperatur: In der Kälte: 0,66180 (t). 0,66059 (/). Hieraus findet man: ß = 0,000582. Wäre der Werth von t in der Kälte nicht beobachtet wor- den , so hätten wir t = t' = 0,66180 setzen müssen, und wir hätten erhalten. ß = 0,000589. Dieser Werth weicht nur sehr wenig von dem oben gefun- denen ab; es ist also unnöthig die Schwingungsdauer hei nach unten gerichtetem freien Ende auch in der K .-il te zu beobachten. Derselbe Stab gab in andern Versuchen, in welchen andere Längen und andere Gewichte genommen worden waren, noch folgende Resultate: ß— 0,000558 ß = 0,000563. Wir haben also im Mittel: ß = 0.000568. Messing. Es wurden 9 verschiedene Messingstäbe au "33075. 0,07050. 0,71775. Nun wurde der Stab der ganzen Länge nach vermittelst einer Berzelius’schen Lampe erhitzt, indem man die Lampe von einem Ende zum andern fortschob, wobei er jedoch nicht zum Glühen kam. Nach völligem Erkalten gab er folgende Schwingrungszeiten : C o Freies Ende nach oben. Ohne Gewicht .... 0^3800. Mit dem ersten Gewicht . 1,8427. Mit dem zweiten Gewicht. 0,3320. Die elastische Kraft des Stabes hatte also bedeutend zuge- nommen; dabei hatte die ganze Länge des Stabes um 0,005 eines Zolls abgenommen. Derselbe Stab wurde durch Walzen von polirtem Stahl durchgelassen, so dass er um l/3 dünner, um V3 länger und um ein Weniges breiter wurde. Seine Schwingungsdauer wurde wieder untersucht und er wurde wieder vermittelst der Ber- zelius’schen Lampe erhitzt, doch wieder nicht bis zum Glühen. Nach dem Erkalten fand sich, dass die elastische Kraft des Stabes wieder zugenommen hatte; als der Stab zum 2ten Mal erhitzt wurde, nahm seine elastische Kraft noch um etwas zu; dabei hatte die Länge desselben wieder um ein Weniges abgenoinmen. Ein PI a ti na d rath wurde platt gehämmert und noch mehrere Male durch 2 polirte Stahl-Cylinder durchgelassen ; er bekam endlich 21,3 Länge, 0,72 Breite und 0,37 Dicke. Nach dem Erhitzen vermittelst der Berzelius’schen Lampe mit Schornstein, wobei er bis zum schwachen Rolhgliihen kam, fand sich, dass seine elastische Kraft im Yerhältniss von 1 : 1,01488 zugenommen halte. Ein Platinadrath von 0,11 Dicke gab, unter denselben Um- ständen, eine Zunahme von 1 : 1,01393. Derselbe Drath, dünner ausgezogen, bis zu 0,088 Dicke, gab ein ähnliches Resultat; eben so nachdem er platt gehäm- mert worden; in allen diesen Fällen war die elastische Kraft nach der Erhitzung grösser, als vor der Erhitzung. Rothes Kupfer. Dräthe von rothem Kupfer, von 0,04 Dicke, zeigten nach dem Glühen eine bedeutende Abnahme ihrer elastischen Kraft. Bei einem Drath von ll/2 Linien Durchmesser, hatte die elastische Kraft nach dem Glühen im Yerhältniss von 1 : 0,8180 abgenommen. Ein Stab von gewalztem rolben Kupfer hingegen, zeigte nach dem Erhitzen mit der Berzelius’schen Lampe, wobei er jedoch nicht bis zu Glühen kam, eine Zunahme seiner elasti- schen Kraft im Verhältniss von 1 : 1,02059. Messing. Ein Stab von Messing, von 1 Linie Dicke, gab nach dem Erhitzen (bis zum Glühen kam er nicht) eine Zu- nahme der Kraft im Verhältniss von 1 : 1,01696. Ein ähnliches Resultat gab ein anderer dünnerer Messing- stab. Als ich diesen Stab nur bis zum Kochpunct des Was- sers erhitzte, war gar kein Einfluss bemerkbar. Ein Mes- singdrath, mehrere Mal erhitzt, zeigte folgende Kräfte ; Vor dem Erhitzen Nach Erhitzung vermittelst einer kleinen ge- wöhnlichen Spiritus-Lampe. ? . Nach Erhitzung vermittelst der Berzelius’schen Lampe mit Schornstein, wobei der Drath an mehreren Stellen zum Glühen kam . . . Nach nochmaliger länger dauernder Erhitzung mit derselben Lampe Nach Erhitzung mit einer durchbohrten 5 doch- tigen Lampe, der ganzen Länge nach, wobei er wieder an vielen Stellen zum Glühen kam. Die elastische Kraft des Drathes hatte also bei einer Erhitzung, die nicht bis zum Glühen ging, zugenommen; als er aber anfing zu glühen, nahm seine Kraft ab. 1,0000. 1,03094. 0,99105. 0,98872. 0,98041. Ein anderer Messingdrath nahm immer mehr an Kraft zu, je öfter er vermittelst einer kleinen Spirituslampe, die ihn nicht bis zum Glühen brachte, erhitzt worden war; als aber der Drath vermittelst der Berzelius’schen Lampe bis zum Glühen gebracht worden war, fand sich dass seine Kraft abgenommen hatte. Silber. Durch Erhitzen mit der Berzelius’schen Lampe nimmt die Kraft des Stabes im Verhältniss von 1 1,00613 zu. Gewalzter Zink gab unter ähnlichen Umständen, nach mehreren Erhitzungen, bei welchen die Temperatur beinahe bis zum Schmelzpuncl des Zinks ging, eine Zunahme im Verhältniss von 1 : 1,02916 Eine Stange von gegossenem Zink zeigte keine solche Zunahme. Stahl. Ein Stab von weichem Gusstahl, in ein prismati- sches gusseisernes Gefäss gelegt, mit einer Umhüllung von unschmelzbarem Thon und Kupferfeile, solcher Hitze aus- gesetzt dass das Gefäss beinahe zu schmelzen anüng, hatte nach dem Erkalten bedeutend an elastischer Kraft zugenom- men; leider war die Schwingungszeit des Stabes in umge- kehrter Lage, mit dem freien Ende nach unten, nicht beo- 29 7 de l'Académie de Saint-Pétersbourg, 298 bachtet worden, so dass der numerische Werth der Zu- nahme nicht bestimmt werden konnte. Ein anderer Stab von Gussstahl, vermittelst der Berzelius’- schen Lampe beinahe bis zum Glühen erhitzt, ohne aus dem Klemmapparat herausgenommen zu werden, zeigte nach dem Erkalten eine Zunahme seiner elastischen Kraft im Verhält- niss von; 1 : 1,01122. Ein anderer Slahlstab wurde so stark als möglich gehärtet, und vermittelst der Berzelius’schen Lampe mit Schornstein so erhitzt, dass die Oberfläche erst gelb, dann blau und end- lich dunkelblau anlief, war im Verhältniss von i : 1,0512 elastischer geworden. Ein anderer Stab , der noch stärker gehärtet worden war, gab unter denselben Umständen eine noch grössere Zunahme, nämlich 1 : 1,06551. Man sieht, dass der Stahl durch das Anlaufen nicht nur weicher wird, sondern dass auch seine Haupteigenschaft, die Elasticität, dadurch erhöht wird. Eisen. Ein Stab von weichem Eisen, vermittelst der Ber- zelius’schen Lampe mit Schornstein von Zoll zu Zoll erhitzt, wobei er erst gelb, blau und endlich dunkelgrau (mit einem Stich ins Blaue) wurde, zeigte nach dem Erkalten eine ge- ringe Ahnahme in seiner elastischen Kraft. Gold zeigte nach starker Erhitzung, wobei der Stab ganz weich geworden war, eine bedeutende Abnahme seiner elas- tischen Kraft. Einwirkung der Temperatur auf die elastische Nachwirkung. Die elastische Nachwirkung äussert sich bei den Iransver- salschwingungen durch die rasche Abnahme der Schwingungs- Amplitudo, welche auch im luftleeren Raum statt findet, und desshalb nicht dem Widerstande der Luit zugeschrieben werden kann; auch ist sie bei verschiedenen Metallen sehr verschieden. — Die Grösse dieser Abnahme giebt uns ein Mittel an die Hand, die Veränderungen, die bei Erhöhung der Temperatur, während dieser Erhöhung und nach der- selben, in der Nachwirkung der Metalle eintreten, genauer zu beobachten. Wenn ein Stab zwischen denselben Elonga- tionen bei verschiedenen Temperaturen eine verschiedene An- zahl von Schwingungen machte, so war der Einfluss dei Temperatur auf die elastische Nachwirkung bewiesen; nahm die Anzahl der Schwingungen zu, so hatte die Nachwirkung abgenommen, und umgekehrt. 1. Silber. Der Stab macht zwischen denselben Elonga- tionen in der gewöhnlichen Temperatur 30 Schwingungen, in der Kälte 62; die elastische Nachwirkung nimmt also durch Erhöhung der Temperatur bedeutend zu. I Derselbe Stab von Silber, mit einem andern Gewicht be- schwert. macht bei der gewöhnlichen Temperatur 175Schwin- gungen zwischen der Elongation 30 und I *); nachdem er bis nahe an die Glühhitze erhitzt worden, macht er nach dem Erkalten zwischen denselben Elongationen nur 82 Schwin- gungen; dabei hat seine Elasticität im Verhältniss von 1 : 1,00613 zugenommen. Man sieht also, dass die elastische Nachwirkung durch Erhöhung der Temperatur zunimmt, während die Elasticität selbst abnimmt; wenn man aber den Stab bis zu einer ziem- lich hohen Temperatur (in welcher er weicher wurde) er- hitzte, und ihn wieder erkalten liess, so fand sich, dass so- wohl Nachwirkung als Elasticität zugenommen hatten. 2. Messing verhält sich wie Silber; bei einem Drath, der nach einander immer mehr erhöhten Hitzgraden ausge- setzt worden war (von welchem der letzte bis zum Glühen ging), halte die Nachwirkung immer mehr abgenommen ; die Elasticität hatte erst zu, dann abgenommen. 3. Kupfer. Bei einem dünnen Drath von Kupfer welcher der Glühhitze ausgesetzt worden war, hatte die Nachwirkung nach dem Erkalten bedeutend zugenommen, während die Elasticität abgenommen batte; dasselbe fand bei einem di- ckem Drath statt. Bei einem Stabe von Kupfer hatte nach geringer Erhitzung die Nachwirkung bedeutend abgenom- men, während die Elasticität zugenommen hatte; nach noch höherem Hitzgrade, der aber nicht die Glühhitze erreichte nahm die Nachwirkung noch ein wenig ab, und die Elasti- cilät noch ein wenig zu; nachdem aber der Stab bis zum Glühen erhitzt worden w ar, schlug er, mit demselben Gewicht beschwert, um; die Elasticität desselben hatte also gewiss bedeutend abgenommen; von der Veränderung der Nach- wirkung lässt sich aber nichts sagen, da keine Schwingungs- beobachtungen angestellt werden konnten. Im Allgemeinen scheint die elastische Kraft auf Kosten der Nachwirkung zuzunehmen, und umgekehrt. 4. Zink. Beim gewalzten Zink brachte eine vorüberge hende Temperaturerhöhung, die bis zum Gelbanlauien ging, eine kleine Verminderung in der Nachwirkung hervor, und dabei eine grosse Vermehrung in der Elasticität. 5 Platina. Nach vorübergehender Erhitzung hat die Nach Wirkung abgenommen, und die Elasticität zugenommen: dieses fand auch statt, wenn die Erhitzung bis zum Glühen getrieben worden war. 6 Gusseisen Die Nachwirkung nimmt sehr bedeutend durch die Temperatur zu; über die Einwirkung vorüberge bender Hitze sind keine Versuche gemacht worden. *) Diese Zahlen bedeuten Halblinien, auf einen Maasslab gemessen, der einen rechten Winkel mit dem Stabe macht und am Kndc de« selben befestigt ist. Da die Längo des Stabes bekannt ist . «o kam. hieraus leicht die Amplitndo in Grade berechnet werden, wu ih < • hier überflüssig wäre, da es nur auf VerhSIluisse ankon mt SSuHetin pBaysieo - mathématique 2fi!) 7. Stahl. Bei Erhöhung der Temperatur nimmt die Nach- wirkung bei weichem Stahl zu; nach vorübergehender Er- hitzung, die noch über das Blauanlaufen hinausgegangen ist, hat die Nachwirkung bei stark gehärtetem Stahl abgenom- men. während die Elaslicität zugenommen hat; beim weichem Stahl dagegen hatte die Nachwirkung nach dem Erhitzen zu- genommen, wenn die Erhitzung beinahe bis zum Glühen ging, obgleich die Elasticilät ebenfalls zugenommen hatte. 8. Eisen. Die Nachwirkung nimmt, wie bei allen andern .Metallen, mit der Temperatur zu. D. Gold. Die Nachwirkung nimmt mit der Erhöhung der Temperatur zu; nach vorübergegangener Erhitzung findet es sich ebenfalls, dass sie bedeutend zugenommen hat, während die Elaslicität abgenommen hat. Man kann aus dem Vorhergehenden den Schluss ziehen, dass die Nachwirkung immer mit der Temperaturerhöhung zunimmt; wenn aber ein Metall nur vorübergehend erhitzt wird,' so findet sich gewöhnlich, nach dem Erkalten, die Nachwirkung vermindert, wenn die Temperaturerhöhung un- terhalb der Glühhitze geblieben ist; nur bei wenigen Me- tallen vermehrt sie sich wieder, wenn die Erhitzung über die Glühhitze hinausgetrieben wird. 15. Beiträge zur Kenntniss einiger Minera- lien; von N. v. KÖKSC1I AROVV. (Lu le 28 mars 1856.) 1) Magnesia-Grlimmei* vom Vesuv. I. Durch G. Rose’s1), Phillips’s2) , Brooke’s und Mil- ler’s3) Beschreibung war es bekannt, dass die Glimmer- krystalle vom Vesuv ein ganz monoklinoödrisches Ansehen haben, woher man sie lange Zeit hindurch als zum mono- klinoedrischen System gehörig betrachtete. Indessen habe ich schon durch meine ziemlich genauen Messungen bewiesen4), dass zur Berechnung der Winkel dieser Krystalle es ganz überflüssig sei das schiefwinkelige Axensystem zu gebrauchen, sondern dass man eben so gut und eben so richtig vermittelst des rechtwinkeligen Axensystems diese Winkel erhalten kann. Ich suchte also zu beweisen, dass die Glimmerkrystalle vom Vesuv nicht zum monoklinoëdrischen wohl aber zum rhom- bischen Krystallsy6tem gehören und dass ihr monoklinoëdri- sches Ansehen sich durch die Hemiedrie des letzteren erklä- ren lässt. Damals schon richtete ich die Aufmerksamkeit der 1) Poggendorff’s Ann. 1844, Bd. LXI, S. 383. ; 2) W. Phillips. An Elementary Introduction to Mineralogy. London, 18.37, p. 102. 3) H. J. Brooke and W. H. Miller. An Elementary Introduction to Mineralogy by the late W. Phillips. London, 1852, p.389 4) Bulletin de la Classe physico - mathématique de l’Académie Im- périale des Sciences de St. - Pétersbourg. 1855. Tom. XIII, p. 149- Materialien zur Mineralogie Russlands. Bd. II, S. 126. 300 Gelehrten auf die merkwürdige Erscheinung, dass sich näm- lich für das hauptrhombische Prisma dieser Glimmer, aus ziemlich genauen Messungen, die Winkel = genau 120° 00 und 60° 0 0 berechnen lassen, woher die Basis (Spaltungs- fläche) sehr oft als reguläres Sechseck erscheint. Jetzt will ich Einiges über ein anderes interessantes krystallogra- phisches Verhältniss der Glimmerkrystalle vom Vesuv mit- theilen, nämlich : über das Verhältniss das zwischen den Flächen der Brachydomen mP~ und den Flä- chen der rhombischen Pyramiden der Hauptreihe mP herrscht. Die Krystalle des Glimmers vom Vesuv haben vorzüglich die Form der nachstehenden Figur und sind in meiner früheren Abhandlung als rhombisch -he- miëdrisch (d. h. mit monoklinoëdrischem Formentypus der Pyramiden und Makrodomen) beschrieben worden. Die von mir beobachteten Flächen dieser Krystalle (unter der Voraussetzung das a die Haupt- oder Verticalaxe, b die Makrodiagonalaxe und c die Brachydiagonalaxe ist) waren damals folgender Maassen bezeichnet: In der Figur. Nach Weiss. Nach Naumann. 0 (a : b ; c) P M (2a : b : c) 2P 1 (|a : b ; csac) ...... |Poo h (osa : b coC) . . . . <>cP>i P (a ; : b : >oc) oP Und ferner aus ziemlich genauen Messungen wurde für die Grundform folgendes Axenverhältniss bestimmt; a ; b : c = 1,64656 : 1 ; 0,57735 5) Betrachten wir nun. in welcher Beziehung die Flächen der Brachydomen mP, des Glimmers vom Vesuv, zu den Flächen der rhombischen Pyramiden der Hauptreihe mP stehen. Wenn wir z. B mit einander die Tangente der Neigungen der Flächen des Brachydomas t und der Hauptpyramide o zur Basis P vergleichen, so entdecken wir gleich dass: Tangens — = — • Tangens -• r P 3 5 P 5) Diese Wertho sind aus o : P = 1063 und y = 30'" 0' be- rechnet, wo y der Winkel ist. den die Miltelkanten mit der Makrodia- gonalaxe bilden. tit? l'Académie «le Saisît - Pc* vereinigt sind, eine wahre hexagonale Pyramide darstellen muss! Aus Allem dem bisher Gesagtem geht hervor, dass die Winkel der Krystalle des Glimmers vom Vesuv eben so gut und eben so richtig nach den Formeln der drei verschiedenen Krystallsysteme (monoklinoëdrisches, rhombisches und hexa- gonales) berechnet werden können. Also jetzt entsteht auch die Frage zu welchem dieser drei Systeme nämlich die ge- messenen Glimmerkrystalle gehören? Wenn man das äussere Aussehen der von Phillips, Gustav Rose, Brooke, Miller und- von mir beschriebenen Krystalle nicht in Rücksicht nehmen will, so versieht es sich von selbst, dass als Grundform der Glimmerkrystalle vom Vesuv es am Einfachsten wäre eine hexagonale Pyramide, deren Flächen zur Haupt- oder Verticalaxe unter dem Winkel 16° 53| ge- neigt sind, zu erwählen, d h. die Krystalle als zum hexa- gonalen Krystallsystein gehörig zu betrachten. Da das äussere Aussehen der Glimmerkrystalle sich im Allgemeinen nicht mit derselben Klarheit und Verständlichkeit wie bei den anderen Mineralien bestimmen lässt (in folge der unsym metrischen Vertheilung der Flächen, Vertheilung, die fast allen glimmerartigen Mineralien eigen ist) und da ungeachtet dass einige Glimmerkrystalle vom Vesuv ein monoklinoëdri- sches Aussehen haben andere dagegen sehr den hexagonalen Pyramiden gleichen, so kann man doch gewiss nicht an dem äusseren Aussehen einen zu grossen Anstoss finden um die oben erwähnten Krystalle zum hexagonalen System zu zäh- len. Zur Entscheidung der Frage ist es am Besten sich zu den optischen Eigenschaften zu wenden, obgleich dieselben in letzterer Zeit viel Dunkeles auf Alles was die Krvstallisa- tion des Glimmers anbelangt geworfen haben. Jetzt sind mehrere ausgezeichnete Mineralogen geneigt zu glauben, dass es überhaupt keinen einaxigen Glimmer gebe, sondern dass 6) Obgleich diese Flächen in den Glimmerkrystallen noch nicht be- obachtet worden sind, so ist cs doch ganz klar, dass sie möglich sind. 302 eltenden Glimmerarten, sämmtlich zweiaxig mit geringer Neigung der optischen Axen sind. Es war also höchst interessant für mich zu erfahren: welche Phänomene die von mir gemessenen Glimmerkrystalle im polarisirten Lichte zeigten? Obgleich es nicht in meinem Zweck lag eine grosse optische Arbeit zu unternehmen, so wollte ich we- nigstens doch die Glimmerplatten vom Vesuv (die derselben Druse entlehnt waren die mir den gemessenen Krvstall ge- liefert hat) in der Turmalinzange so gut als möglich sludi- ren. Die hellgrüne Farbe und die vollkommene Durchsich tigkeit der Platten erlaubten mir, ohne grosse Mühe, die Erscheinung sehr gut zu beobachten. Nach einigen Versuchen zeigte sich mir ganz deutlich die Figur, die wir gew-ohnt sind zur Erkennung der einaxigen Mineralien anzunehmen, d. h. ein schönes System der farbigen Ringe mit einem schwarzen Kreutze, wie dies die nachstehende Figur es verdeutlicht. Also: die Werthe der Winkel, die optische Figur im po- larisirtem Lichte, der Winkel 120° 0 0 der Basis und auch selbst die chemische Zusammensetzung des Glimmers vom Vesuv (denn, nach C. Bromeis Analyse ist derselbe ein Ma- gnesia - Glimmer), d. h. alle Eigenschaften im Allgemeinen, nur mit Ausnahme des äusseren Aussehens einiger Krystalle. sprechen dafür um die Glimmer vom Vesuv als « Biotit - (einaxiger Glimmer; zu betrachten. Auf der Druse, von welcher der gemessene Krvstall ent nommen wurde, habe ich keinen einzigen Zwillings- oder Drillingskrystall beobachten können, sondern alle Krystalle derselben waren einfach. Aus diesem Grunde müssen alle kleinen Glimmerkrystalle vom Vesuv (wenn sie wirklich vom Vesuv stammen und keine Verwechselung in den Eliquet- ten Statt findet), denen man in den verschiedenen Minera lien -Sammlungen begegnet und die auf ihren Spaltungsflii eben eine fächerförmige Figur zeigen, eine besondere Glim- merarl bilden und zwar müssen sie zum wirklichen zwei axigen Glimmer gehören 7) tch halte diese Bemerkung um so milbiger, da in meiner frühe reit Abhandlung ich unter Anderem gesagt habe: «Die Zusammen setzungsflache der Zwillings-Krystalle des Glimmers v„m Vesuv ist die Fläche und die Individuen sind unter sich wie im Aragonit ver einigt, so dass mau öfters Drillinge begegnet.» (Mat. z. Min. Itusdand* Bd. Il, S. 131. 301 die für einaxig 303 Bulletin pliysico • mathématique 304 Ich beschränke mich hier bloss auf die Veröffentlichung der oben angeführten Thatsachen, die eine weitere Entwik- kelung vorzüglich durch gründliche optische und krystallo- graphische Untersuchungen verlangen. II. v» ln diesem Theile meiner Abhandlung will ich einige De- tails über die Natur und die chemische Zusammensetzung einiger Glimmer mittheilen. Unter den verschiedenen Varietäten des Glimmers vom Vesuv sind besonders zwei ziemlich genau gemessen und analvsirt worden. Die erstere Varietät findet sich in dicken, zuweilen einen halben Zoll grossen sechsseitigen Tafeln, einzeln oder zu mehreren verbunden, im körnigen grünen Pyroxen einge- wachsen. Nach der Beschreibung von Heinrich Rose8) sind diese Tafeln dunkel schwärzlichgrün, in sehr dünnen Blättchen olivengrün, nür in solchen durchsichtig, in dickeren undurchsichtig; auf der Spallungsfläche sehr stark glänzend, auf den Seitenflächen matt aber glatt, in dünnen Blättchen elastisch. Dieser Glimmer wurde von Chodnew untersucht. Er stellte ^vei Analysen an. Bei der einen, bei welcher er sich zur Versetzung des kohlensauren Natrons bediente, suchte er vergeblich nach einem Fluorgehalte. Bei der zweiten Analyse bediente er sich nicht der Fluorwasser- stoffsäure, sondern der Schwefelsäure, da er gefunden hatte, dass der Glimmer durch diese beim längeren Erhitzen voll- ständig zersetzt wurde. Folgende sind die von Chodnew erhaltenen Resultate-. Vermittelst kohlen- Vermittelst sauren Natrons. Schwefelsäure. Kieselsäure 40,77 40,91 Thonerde 17,62 17,96 Eisenoxyd 11,12 10,92 Talkerde 18,97 19,13 Kalkerde 0,32 0,28 Kali — 9.96 Das Mittel aus beiden Analysen ist folgendes : Kieselsäure 40,91 9 Thonerde 17,79 Eisenoxyd 11.02 Talkerde Kalkerde 0,30 Kali 9,96 99,02 Die Zusammensetzung dieses dunklen Glimmers hat Chod- new durch folgende Formel ausgedrückl: 8) PoggendorfT’s Annal. 1844. Bd. LXI, S. .381. !)) Die Kieselsäure konnte durch Zersetzung mit Schwefelsäure ge- nauer bestimmt werden, als vermittelst kohlensauren Natrons, da bei letzterer Analyse auf Fluor gesucht wurde. K3 Mg3 Fe3 Al I Si -+- Fe j > Si Die zweite Varietät des Glimmers vom Vesuv findet sich in ziemlich grossen aufgewachsenen Krystallen von licht gelb- lichgrüner Farbe. Dieser Glimmer wurde von C. Bro- meis l0) analysirl. Es konnte bei der Analyse keine Spur von Fluorwasserstoffsäure gefunden werden. Ausser einer Untersuchung auf Fluor wurde das Mineral noch zwei an- deren Untersuchungen unterworfen, die eine vermittelst koh- lensauren Natrons, die andere vermittelst Fluorwasserstoff- säure. Als mittleres Resultat von diesen beiden Analysen ergab sich: Kieselsäure 39.75 Thonerde 15,99 Eisenoxyd 8,29 Talkerde 24,49 Kalkerde 0,87 Kali 8,78 Glühverlust 0,75 Unzersetztes Mineral 0,10 99.02 Die Zusammensetzung dieses lichten Glimmers hat C Bro- meis durch folgende Formel ausgedrückt: K3 Mg3 > Fe3 j Sl Al Fe Si D. h. durch ganz dieselbe Formel, durch welche Chod ne w die Zusammensetzung des von ihm analysirten dunkel schwärz- lichgrünen Glimmers bezeichnet. Wenn man im Allgemeinen die Resultate von Chodnew’s und Bromeis’s Analysen vergleicht, so findet man sehr viel Aehnlichkeit in der Zusammensetzung dieser beiden Glimmer- Varietäten vom Vesuv; bloss in der letzteren ist der Gehalt an Eisen etwas niedriger und der Gehalt an Talk- erde etwas grösser als in der ersteren, was gewiss die Ur- sache ist woher der erste Glimmer von dunkel schwärzlich- grüner Farbe und der zweite von licht gelblichgrüner Farbe ist. Also, in Hinsicht der chemischen Constitution, sind beide Glimmer gleich und bilden zwei Varietäten (dunkele und liebte) einer und derselben an Magnesia reichen Species. Betrachten wir jetzt in welcher Beziehung die krystallo- graphischen Eigenschaften dieser beiden Glimmer zu einan- der stehen. Die Krystalle der ersten, dunkeln Varietät wurden von Gustav Rose und wahrscheinlich auch von Phillips, Brooke und Miller gemessen. Diese Gelehrten betrachteten dieselben als zum monoklinoedrischen Systeme gehörend und 10) P ogge n d o r ff’s Annal. 1842. Bd. LV, S. 112. 305 «le l'Académie de Salant » Pé.tersbourg'* 300 gaben für die Neigung der verschiedenen Flachen fast die- selben Winkel, nämlich. M : M == 120° 46' G. Rose. 120° 46 Brooke und Miller. M : h = ä 1 9° 37' G Rose. 119' 3l' Brooke und Miller. M:P= 98° 40' G. Rose. 98° 40 ' Phillips. P:h = 90° O'G. Rose o : o — 122° 54 Brooke und Miller, o : P — 107° 5' Phillips, o : M = 154° 15' Brooke und Miller. Die Krystalle der zweiten, lichten Varietät sind von mir gemessen worden. Die ziemlich genauen Messungen11) gaben folgende Resultate: M : M = 120° 44i' M : h = 119° 37 -i' M : P = 98° 38' 0:0= 122° 50 i' o : P = 106° 53 j' o : M = 154° 29i' Aus dem Vergleich der angeführten Winkel geht deutlich hervor, dass ebenfalls zwischen den Kry stallen der beiden erwähnten Varietäten des Glimmers vom Vesuv kein Unter- schied Statt findet, und folglich gilt Alles was im ersten Theil dieser Abhandlung, in Hinsicht des besonderen krystallo- graphischen Verhältnisses, gesagt wurde, eben so gut für die eine als für die andere Varietät. Es bleibt uns jetzt nur noch übrig uns zu den optischen Eigenschaften zu wenden. Die geringe Durchsichtigkeit und verhältnissmässige Kleinheit der Platten der dunklen \aiietät machten es unmöglich die optischen Eigenschaften zu unter- suchen. Die helle Varietät hingegen zeigte, wie schon oben erwähnt wurde, in der Turmalinzange eine Figur, die an optisch einaxigen Krystallen gewöhnlich wahrgenommen wird. Werfen wir nun einen Blick im Allgemeinen auf alle die oben angeführten Thatsachen. Es ist w'ohl bekannt dass alle Glimmer, die eigentlich zweiaxige Glimmer heissen, sich durch Kaligehalt auszeichnen oder (nach der Naumann sehen Nomenclatur) .Kaliglimmer» sind; während die sogenannten einaxigen Glimmer (Biotit) Magnesia-Glimmer sind. Obgleich in Hinsicht des Biotits in letzter Zeit die Mineralogen sehr verschiedene Ansichten geäussert haben, so wollen wir doch für den Augenblick die Biotsche Eintheilung der Ghmmer- arten beibehalten (d. h. einaxigen und zweiaxigen Glimmer). Von diesem Gesichtspunkte nun ausgehend machten die eben beschriebenen Varietäten des Glimmers vom Vesuv, die sich durch Magnesiagehalt auszeichnen und die keine Spur \ on Fluor enthalten, bisher eine Ausnahme von dem oben erwähn- ten Satze. Wenn man aber Alles, was wir von du nu»k würdigen Kristallisation, chemischen Zusammensetzung um 11) Diese Messungen sind mit Ausführlichkeit in meiner früheren oben citirten Abhandlung angelührt worden. vom Verhalten zum polarisirten Lichte gesagt haben, in Rück- sicht nimmt, so kann vielleicht die erwähnte Ausnahme bloss eine imaginaire sein. Die oben angeführten Thatsachen wer- den vielleicht, von nun an, von mehreren Mineralogen als Beweis angenommen werden, dass der « Biotit •* wirklich existirt. Ausserdem finden sich noch einige Glimmer die bis jetzt ähnliche Ausnahmen bilden, d. h. obgleich dieselben Magne- siaglimmer sind, so hat man sie doch bisher als optisch zweiaxig betrachtet, wie zum Beispiel der Glimmer, von Jefferson County (New-York), der von Meizend orf12) ana- lysirt wurde, vom Flusse Slüdianka, in der Umgegend des Baikalsees, der von Heinrich Rose 13) analysirt w urde und einige andere die vielleicht noch mit der Zeit eine befrie- digende Aufklärung finden werden. Es scheint dass der Magnesiaglimmer vom Baikalsee, nach der Zwillingsbildung der Krystalle zu urtheilen, wirklich zweiaxig ist. Zur Bestätigung des oben erwähnten, (d. h. das in der Natur vielleicht wirklich optisch und krystallographisch ein- axige Gümmer exisliren) können gewiss auch Kenngott ’s Beobachtungen über die Krystallisation desMagnesiaglimmers, von Greenwood Fournace in Nordamerika, dienen. Unter an derm sagt dieser Gelehrte: 14) ■ Eine Reihe grosser Krystallstücke des Biotit von Green- «wood Fournace in Nordamerika liess mich finden, dass der- selbe entschieden rhomboëdrisch krystallisirt. Sänmit- •1 liehe Stücke der verschiedensten Gestalt und von oft sehr «ungleicher Ausdehnung der Flächen, die zur An- «nähme kli norhombischer Gestalten X eranlassung «gab, erwiesen sich als Combinalionsgestalten eines spitzen «Rhomboeders mit dem Endkantenwinkel von 73° im Mittel «und der Basisfläche oR. An einem Stücke fand ich eine «Zwillingsbildung nach dem Gesetze, dass zwei Individuel:, «deren Uauptaxen sich schiefwinkelig schneiden (unter einem « Winkel von nahe 44°), eine Rhomboederfläche gemein haben «und die Basisflächen beider sich unter nahe 136 ' schneiden, «wodurch ein zweifacher Blätterdurchgang entsteht. Ausser «dieser scheint noch eine zweite und dritte Art regelmässiger «Verwachsung Statt zu finden u. s, w.» Die chemische Zusammensetzung des (dimmers von Green- wood Fournace, Monroe N. \. ist nach den Analysen von L. Smith und G. J. Brush l5) ziemlich ähnlich der des Glim- mers vom Vesuv, nämlich 12) PoggondorfT Annal. 1853, Bd. LVIII, S. 15/. 13) Gilbert’s Annalen. 1822. Bü. LXXI, S 13. 13) l)r. Adolf Kenngott. Uebersicht der Resultate mineralogi- scher Forschungen im Jahre 1853. Leipzig, I8.i5. 8. Gl. 15) The American Journal of Sciences and Arts, conducted b> 1 1 1 B. Si 11 i ma n , B. Silliman Jr. and J. D. Dana. 1853. Second .-eri« > Vol. XVI, p. 35. Journal für praktische Chemie von 0. L. Erdmann und " * r ther. 1853. S. 276. 307 Bulletin pïaysico - mathématique 308 a. b. Kieselsäure . 39,51 Thonerde . 14,99 . 15,11 Eisenoxyd . 7,68 . . . . . . 7,99 Talkerde . 23,69 . 23,40 Kali . 9,11 s io o Natron . 1,12 . ß Wasser . 1,30 . 1,35 Fluor . 0,95 . 0,95 Chlor . 0.44 . 0,44 99,16 98,95 L. Smith und G. J. Brush bezeichnen diese Zusammen- setzung durch dieselbe Formel die auch für die oben an- geführten Varietäten des Glimmers gebraucht wird, nämlich durch: R3 Si H- Si ln neuester Zeit wurde dieser Glimmer von 1 C. v. Ha u er16) analysirt. Folgendes sind die von ihm erhaltenen Resultate: Kieselerde .39,54 . 40,88 Thonerde . 18,00 Eisenoxyd . 7,77 Talkerde . . 20,30 .... . 22,00 Kalkerde 1,55 Kali — . 5,22 Natron — Glühverlust . 2,89 Die mittlern Werthe aus diesen beiden Analysen sind folgende; Kieselsäure 40,21 Thonerde 19,09 Eisenoxyd 7,96 Talkerde 21,15 Kalkerde 1,55 Kali . . . . 5,22 Natron 0,90 Glühverlust 2,89 98,97 C. v. Hauer bemerkt dass das Mineral nach dem Glühen eine gelbliche Färbung zeigte. Das Eisen ist grösstenlheils als Oxyd enthalten, doch enthält es wirklich eine geringe Menge von Eisenoxydul. 2) ßrookit. a) Ganz neuerdings erhielt ich zwei Brookitkrystalle aus der Goldseife Atliansk (in der Umgegend der Hütte Miask, im Ural) an welchen sich, mit Ausnahme der schon von mir beschriebenen Formen 17), noch eine neue rhombische Bra- chypyramide befand, welche ich durch k bezeichnen werde. 16) Dr. Adolf Kenngott. Uebersicht der Resultate mineralogi- scher Forschungen im Jahre 1854. Leipzig, 1856, S. 74. 17) Vergl. «Materialien zur Mineralogie Russlands» von N. v. Kok- scharow. Bd. I, S. 61. Einer dieser Krystalle, der hier in schiefer und horizon- taler Projection abgebildet ist, bietet, wie aus der Figur er- sichtlich ist, eine ziemlich einfache Combination dar. Die Flächen der neuen Brachypyramide k lassen sich sehr gut durch ihre Lage bestimmen: sie stumpfen die Combi- nationskanten zwischen den Flächen M = ooP und e = P2 ab und schneiden sich mit den Flächen r = 2P und n = 2P2 in den parallelen Kanten, die auch mit der Diagonale der Fläche t = 2P»a parallel laufen. Die Flächen k liegen also in der Diagonalzone des Brachydomas t = 2P^ und in der Zone -^-« Aus diesem Grunde muss der krystallo- graphische Ausdruck der neuen rhombischen Brachypyramide folgender sein: k = 2Pf Die Messungen, die vermittelst des gewöhnlichen Wolla- stonischen Goniometers und zwar Annäherungsweise vollzo- gen wurden, führen zu demselben krystallographischen Aus- druck, denn für die Neigung k : n habe ich ungefähr 169° 26" gefunden (durch Rechnung = 169° 28 42 Der zweite Krystall ist complicirter als der Vorhergehende und noch dadurch besonders merkwürdig, das neben den ziemlich entwickelten Flächen k = 2P| sich die kleinen Flä- chen u = 2Pf befinden. Diese letzteren stumpfen nämlich die Combinationskanten zwischen den Flächen r = 2P und Poggendorff’s Annnalen. 1850. Bd. LXXIX, S. 554. Verhandlungen der Russisch - Kaiserlichen 31ineralogischen Gesell- schaft zu St. Petersburg. Jahrgang 1848 und 1849, S. 1. 309 Im Allgemeinen sind in den beiden abgebildelen Brookit- Krystallen folgende Formen vereint; 18) Rhombische Pyramide- In den Figuren. Nach Weiss. Nach Naumann. Pyramiden der Hauptreihe. e u k n m (a : b : C) (a : 1b ; 1c) ... . 2P (1 a ; b : c) ... ip Makropyramide. (a ; b : |c) 3D3 Brachy pyramiden. (la : lb : C) ... . . . P2 (a : lb : Ac) . . . . . 2P^ (a : lb : §C) . . . 2P| (a ; lb : c) . . . ■ . . 2P2 (a : lb ; §C) . . . . , . 5PU> 18) Wir bezeichnen: 1) Durch a die Haupt- oder Verticalaxe, durch b die Makrodiagonalaxe und durch c die Brachydiagonalaxe der Grund- form. 2) Durch X die makrodiagonalen Polkanten, durch Y die brachy- diagonalen Polkanten und durch Z die Mittelkanten im Allgemeinen der rhombischen Pyramiden mP und mPn. 3) durch a ; b : c) . . . Domen. Makrodomen. (|a : c^b : c) . . . - (ia : c-cb : c) . . , Brachydoma. M t |b : co c) -iP~ 2Pc Pinakoide. Basisches Pinakoid. c (a : cob : coc) oP Makropinakoid. k (»=a : oob : C) coPcc Wenn man als Äxenverhältniss der Grundform a : b : c - 1 : 1,05889 : 0,89114 annimmt, so lassen sich für die neue rhombische Brachypyramide k folgende Winkel berech- nen; 2P§ IX = 51° 46 33 1Y r= 46° l' 45" \Z = 68° 25' 59" a X = 103° 33' 6" Y = 92° 3' 30" Z = 136° 5l' 58" 27° 53' 55" ß = 30° 42' 51 " y = 48° 17' 35" Und ferner berechnen sich folgende Neigungen o DO k : n = 169° 28' 42" k : r := 171° 49' 24" k ; e = 157° 18' 3" k ; M = 156° 59' 36" k ; t = 141° 46' 33" k ; b = 128° 13' 27" k : c = 111° 34' 0" b) Durch die Giite der Herren P. A. von Kotschubcv und v. Yolborlh wurden mir auf einige Zeit zwei sehr schöne Brookitkrystalle aus North- Wallis zu Theil. Diese Krystallc bieten ungefähr die Combination oP . £P . ~P . ip| . P2 . |Py 19) . iP~ . 2P~ . cvP mit zwei Fernr. Mittel = 149° 18' 18'' (1.) Dieser Winkel ist durch Rechnung = 149° 17' 48 . Für v : e Am Krystall No. 1 = 155° 52' 50" mit zwei Fernr. (2) Dieser Winkel ist durch Rechnung = 155° 52 3G '. Für v : x Am Krystall No. 1 = 164° 38' 15" mit zwei Fernr. (3) Am Krystall No. 2 An einer Seite = 164° 39' 301 164° 39' 30 j )■ mit einem Fernr. An der andern Seite = 164° 39' 45" j 164° 39' 35j Mittel = 164° 39' 35" (4) Der mittlere Werth aus (3) und (4) ist also = lf>4° 38' 55 ' (durch Rechnung = 164° 38' 54"). 20) Vergl. «Materialien zur Mineralogie Russlands», Rd. I, S. 69. Für z : x Am Krystall No. 2 An einer Seite = 157° 37 ö j 157° 3ü' -0"j / rf)- mit einem Fernr. An der andern Seite = 5 57° 30 15 I 157° 3fi' OJ Mittel = 157° 30 19" (5) Dieser Winkel ist durch Rechnung = 157° 37' 5" Für x : c Am Krystall No. 1 = 150° 43' O" mit einem Fernr. (t>) Dieser Winkel ist durch Rechnung — 150° 42' 15". Für y : c Am Krystall No. 1 = 164° 2l' O" mit einem Fernr. (7) Dieser Winkel ist durch Rechnung = 104° 19' 45 '". 3) HoSybdänglan* imd Pyrosmalltli. Obgleich man bisher gewohnt war das Krystall - System des Molybdänglanzes als hexagonal zu betrachten, so ist das- selbe ganz gewiss nicht hexagonal, sondern es ist monokli- noedrisch oder vielleicht rhombisch. Die in meiner Samm- lung sich befindenden Exemplare vom Adun-Tschilon (Ner- tschinsk) haben mich vollkommen überzeugt, dass die Kry- staile des Molybdänglanzes sehr ähnlich denen des Klinochlors (Ripidolith v. Kobel! ; Chlorit, G. Rose) sind, d. h. sie bie- ten fast alle diese merkwürdigen Drillinge mit sechsseitigen Umrissen dar 21). Um einen deutlichen Begriff von der Natur dieser Krystalle zu geben, füge ich hier die Abbildungen zweier Blätter des Molybdänglanzes vom Adun-Tschilon bei. Aus diesen Abbildungen ersieht man deutlich, dass der Molybdänglanz ganz dieselben Eigentümlichkeiten als der 21) Vergi. «Bulletin de la classe physico-mathématique de l’Acadé- mie Impériale des Sciences de St.-Pétersbourg». Tome XIII, p. 138. «Materialien zur Mineralogie Russlands». Bd. II, S. 25. 313 31/i «ït? B’ Academie de Saint - Petepsboairg» Klinochlor darbietet. Der stumpfe Winkel seines rhombi- schen Hauptprismas ist wahrscheinlich sehr nahe, wenn nicht gleich, an 120°, denn wenn man die ebenen Winkel der sechsseitigen Tafeln mit dem gewöhnlichen Anlegegonio- meter misst, so findet man keinen Unterschied von diesem Werthe. Leider konnte ich, um die Grundform zu bestim- men, keine gute Messungen an diesen Tafeln anstellen. Ob- gleich M. Hörnes22) Molybdänglanzkrystalle von Narksak gemessen hat, da er aber dieselben zum hexagonalen Kry- stallsystem gehörig betrachtet, so weiss man nicht zu welcher Krystallreihe die von ihm gemessenen Flächen gehören und daher ist die von ihm erhaltene Grösse zur Berechnung der Axenverhältnisse der Grundform des Minerals unbrauchbar. In der Zeit, wo ich meine Arbeit über den Klinochlor von Achmatowsk lieferte und die ganz eigentlnimliche Kry- stallisation dieses Minerals aufklärle, sprach ich schon die Meinung aus, dass vielleicht auch mehrere andere, der so- genannten hexagonalen Mineralien (besonders solche die sich durch ihre vollkommene glimmerartige Spaltbarkeit auszeich- nen) dieselben krystallographischen Eigenheiten (besonderer Art von Drillingsbildung) wie der Klinochlor darbieten und daher nicht zum hexagonalen Krystalisystem gehören, ln der That seit dieser Zeit wächst die Zahl der Mineralien, die man vom hexagonalen Krystalisystem zu trennen ge- nöthigt war, beständig: Leuchtenbergit, Graphit und der eben beschriebene Molybdänglanz sind schon nicht mehr hexagonale Mineralien. Zu dieser letzteren Kategorie müssen wir nun auch jetzt den Pyrosmalith zuzählen, denn ganz neuerdings hat N. v. Norden skiöld mir mitgelheilt und zugleich erlaubt zu veröffentlichen, dass er im Pyrosmalilh dieselben Eigenthiimlichkeilen entdeckt hat, die ich am Klino- chlor gefunden habe, und dass man daher den Pyrosmalilh nicht mehr als hexagonales Mineral betrachten kann. 4) Tog?ffi9. 23) Im Jahre 1853 sandte mir der verstorbene Bergingenieur Obrist P. E. v. Ac h mato w zwei kleine Topaskrystaile, be- gleitet von folgendem Schreiben: Den SO. Juni 1853. «Im vergangenen Frühjahre fand man in den Goldseifen "des Gouvernements Orenburg (nämlich in der Goldseife des « Kaufmanns Ba kakin) Fragmente und Krystallchen eines «Minerals von rosenrolher Farbe, welches hier rosacr Topas "(po30Bbiu TajKejOBFcT.) benannt wurde. Zwei solcher Kry- «stalle, von denen der eine zugespitzt ist, sende ich Ihnen "mit diesem Briefe u. s. w.» Einer von diesen Topaskrystallen, der mir durch die Güte des Herrn v. Achmatow zu Theil wurde, hat ungefähr 22) M. Homes, üebersichtliche Darstellung des Mohsischen Mino- ralsystemes. Wien, 1847. S. 115. 23) Auszug aus der Abhandlung «Ueber die russischen Topase», die in den Memoiren der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften, ptaysico- mathematischen Classe, 185(3, Bd. VIII, S. 359 gedruckt ist. ein Centimeter Länge und \ Centimeter im grössten Durch- messer; er ist zugespitzt, von weingelber Farbe, grösslen- theils durchsichtig, und bietet folgende Combination dar: iP . ~P . ooP2 . P~, U M 1 f was indessen ganz deutlich aus nachfolgender Figur ersicht- lich ist. Der zweite Krystall ist sehr rissig, von rosenrolher Farbe und an beiden Enden abgebrochen. Diese Topaskrystaile sind durch ihre Farbe, ihren Habitus, ihren Glanz u. s. w. so ähnlich den brasilianischen Topasen, dass es unmöglich ist den geringsten Unterschied zwischen denselben zu finden. Ich muss gestehen, dass ich damals diese Krystalle für brasilianische Topase hielt, die durch ein Missverständnis als aus dem Ural herkommend betrach- tet wurden. Aus diesem Grunde erwiederte ich sogleich Herrn v. Achmatow, dass eher man nicht eine grössere Anzahl dieser Topase finden würde, ich mich nicht enUchlies sen könnte über diesen Gegenstand etwas zu veröffentlichen. Doch später gab der Lieutenant Barbot de Mar ni die Beschreibung dieser Topase24). Nach demselben sind sie in der Goldseife Kamenno- Pawlowskaja, im Lande der Oren- burgischen Kosaken, vom Kaufmann Ba kakin entdeckt wor den. Das specifische Gewicht beträgt nach Danilow s Be Stimmung: 24) Russisches Borgjournal, 1851, Bd. I, S -137. 33 3 Bulküii «iSiyslco - mathématique 316 Für die Krystalle von rosenrother Farbe = 3,529 Fiir die Krystalle von gelber Farbe = 3,515 Im Mittel = 3,522 Also ganz dasselbe als das, welches ich für einen Topas- krystall aus Brasilien erhalten habe (nämlich 3,522) 2o). Durch die Güte des Oberst- Lieutenants des Berg-Corps A. v. Per et z wurde mir neuerdings ein hübscher lopas- krystall, der ebenfalls aus der Goldseife des Kaufmanns Ba- kakin stammt, zu Theil. Dieser Kryslall ist ganz durch- sichtig, von angenehmer rosenrother in s \ iolblau ziehender Farbe und hat ungefähr 2| Centimeter Länge und ungefähr | Centimeter im Durchmesser. Die Combination desselben ist sehr ähnlich der des oben beschriebenen und abgebildeten Krystalls. Sie unterscheidet sich bloss durch die Hinzufü- gung der Flächen der Pyramide x = |P2, die die schmalen Abstumpfungen der Combinationskanten zwischen den Flächen u = |P und f = Pcx> bilden, was man aus nachfolgender Figur am Besten ersehen kann. Das Vorkommen solcher Topase im Ural scheint nun auch aus folgendem Grunde keinem Zweifel mehr unterworfen zu sein, indem man in ganz letzter Zeit im Lande der Oren- burgschen Kosaken einige Mineralien entdeckt hat, die sich durch ihren Habitus sehr von denen unterscheiden, die man bisher im Ural gekannt hat, z. B. weisser und rother Ko- rund (Rubin) in kleinen sehr schönen Krystallen, Gerolle von Smaragd, durchscheinende Chrysoberyll-Gerölle und ganz 25) Vergl. « Materialien zur Mineralogie Russlands», Bd. II, S. 252. durchsichtige Olivin- und Zianit-Gerölle. Alle diese letzten Mineralien sind ausführlich von Barbot de Marni beschrie- ben worden 26). nAPPOETS. 2. An die Kaiserliche Akademie der Wissen- schaften. Vom Akademiker v. BAER. (Lu le 28 mars 1856.) Als von des Hochseligen Kaisers Majestät eine Expedition zur Untersuchung der Kaspischen Fischerei befohlen war, forderte man mich zur nähern Formulirung dieses Befehles auf, indem man mir mittheilte, dass die Untersuchung dazu dienen sollte, eine wissenschaftliche Basis für die künftige Gesetzgebung und Verwaltung dieser Fischerei zu geben. Ich suchte dieser ehrenvollen Aufforderung im Entwürfe des Pro- gramms zu genügen, so viel es nach vorläufiger Kenntniss, ohne Autopsie, möglich war. Indessen konnte ich Erfahrun- gen am Peipus-See benutzen, und gründete darauf das Ver- langen, dass alle Werkzeuge beschrieben und gezeichnet wür- den , weil ich wusste , dass frühere Verbote eines Fang- apparates nur dazu gedient hatten, den Namen zu ändern, den Apparat aber beizubehalten. Nachdem mir der Antrag gemacht worden war, die Lei- tung dieser Expedition selbst zu übernehmen, und ich mich dazu entschlossen halte, war es mein entshiedener Vorsatz, der Expedition eine möglichst praktische Tendenz zu geben, also einerseits die Arbeiten so zu leiten, dass die Verwal- tung wirklich auf die Naturgeschichte der Fische, als ihre wissenschaftliche Basis, gegründet werden könne, und das Uriheil über Abnahme der Fische nicht auf unbestimmten Klagen, sondern auf sichern Zahlen beruhe, ausserdem aber auch auf die grössere Nutzbarkeit der Fischerei Rücksicht zu nehmen. Ich hatte in dem letztem Entschlüsse, ausser dem allgemeinen patriotischen Interesse, mehr die Gesammt- Interessen der Akademie als meine eigenen im Sinne. Ich fühlte die Verpflichtung, mein Bestreben dahin zu richten, dass man nicht Grund habe zu denken: Wäre nicht ein Mitglied der Akademie an das Kaspische Meer geschickt, so würde die Expedition einen mehr unmittelbaren Vortheil gebracht, oder, wie man zu sagen pflegt, mehr praktischen Nutzen gehabt haben. Mir selbst hätte es mehr genügt, ein- zelne specielle Untersuchungen zu verfolgen. Ich habe also, dem erhaltenen Aufträge entsprechend, in den Jahres-Berichten, die ich an das Departement der Land- wirtschaft zu richten verpflichtet bin, die künftige Gesetz- gebung immer vor Augen gehabt , indem ich einige allge- 26) Russisches Bergjournal, 1855, Bd. II, S. 78. 317 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 318 meinere Gesetze vorbereitete, ohne sie zu formuliren ; an- dere, meistens speciellere, aber, die sich unmittelbar aus dem Berichteten ergaben, vollständig aussprach. Ich bin aber auch bemüht gewesen, dem eigenen Vorsatze gemäss, soweit meine Einsicht reicht, den bestehenden Fang nutzbarer für den Staat zu machen. So sind z. B in dem Be- richte für das Jahr 1855 Vorschläge zur Anlage von Eis- Vorräthen in den Transkaukasischen Provinzen gemacht wor- den, wodurch der Werth der Fischerei in dem Kur und im Goktscha-See gar sehr erhöht w erden muss. — In dem Be- richte für das Jahr 1854- hatte ich vorgeschlagen, dass die Regierung durch ausgesetzte Preise das Einsalzen von Cluj)ca Caspica (die ohne Zweifel mit Clupea Pontica identisch ist) befördere. Zugleich hatte ich hier am Orte zu dieser Art Benutzung des genannten Fisches aufgefordert, und in der Art, wie holländische Häringe eingesalzen werden, so weit ich sie aus Beschreibungen kannte, unterrichtet. Diese Ver- suche vom Jahre 1854 haben im Jahre 1855 einen Erfolg gehabt, der meine Erwartungen bei Weitem übertroffen hat. Ich hatte eine langsamere Entwickelung erwartet, da im Jahre 1854 die meisten Fischerei-Besitzer von meinen Vorschlägen nichts hören wollten, weil sie früher bei ähnlichen Versu- chen Verluste gehabt hatten. Die Kriegsverhältnisse haben im vorigen Jahre die rasche Entwickelung gefördert. Diese Art der Verwendung wird aber bleiben, wenn man sich nicht durch Ueberfiillung des Marktes und schlechte Zubereitung der Fische schadet, denn leider können 50 Millionen Fische dieser Art auf den Markt gebracht werden. Ich habe über diesen Gegenstand dem Departement der Land -Wirthschaft schnell hinter einander zwei Berichte eingesendet, weil die auf den einzelnen Marktplätzen gesammelten Nachrichten noch nicht in meinen Händen waren , als der erste abging. Ich übersende hierbei der Akademie die Abschriften der deut- schen Entwürfe zu denselben zur Kenntnissnahme — schon aus dem Grunde, weil mein erster Vorschlag im Jahresbe- richte von 1854 aus mir unbekannten Gründen im Abdrucke dieses Berichtes im Journal des Ministeriums der lieic/isdomä- nen ausgelassen ist. — Es geht aus dem zweiten Berichte hervor, dass bei dem Einsalzen von 10 Millionen Clupea Caspica , die im vorigen Jahre versendet sind, nicht nur das Russische Reich 200,000 Pud gesunder Nahrungsmittel ge- wonnen hat , sondern auch (um staatswirlhscbaftlich mich auszudrücken) eine ganz unvergleichlich grössere Geldsumme zum Umsatz gekommen ist, als wenn dieselbe Quantität fische, wie es bisher geschah, zu Thran gesotten wäre. Durch das Einsalzen der astrachanschen Häringe (10 Mil- lionen) im Jahre 1855 hat der Staatsschatz 17,100 Rbl. Slb. gelöst, und reinen Gewinn gehabt 1 1,400 Rbl. — Um den Geld- umsatz zu schätzen, müssen wir offenbar die erstere Summe nehmen, denn die Arbeiter hätten den Verdienst nicht ge- habt, oder würden künftig so viel weniger haben, wenn das Salz nicht gebraucht wäre, also 17,100 R. Die Fischerei-Besitzer und Händler erster Hand hatten einen Netto Gewinn, der sich ziemlich ge- nau bestimmen lässt, von circa 50,000 » An Produktionskosten hatten sie (ausser dem Sal- ze), nach Koshewnikow, zu zahlen 80 Kop. für den Fang per Tausend und 05 Kop für das Fass *), also 1 Rbl. 45 Kop. für das Tausend, und für die ganze Quantität 14,500 » Die Fischerei-Besitzer und Händler zweiter und dritter Hand müssen wenigstens gewonnen haben .20,000 » Für Wassertransport ist nach ziemlich genauer Berechnung gezahlt 32,000 » Dazu kommt ein Land-Transport nach verschie- denen Richtungen, der nicht weniger betragen ha- ben konnte, als 20,000 • 153^)0 R. Wäre die ganze Quantität versotten , wie bisher südlich von Zarizin es allgemein geschah, so wären nicht ganz 10,000 Pud Fischthran gewonnen. Diese Waare hätte einen Werth von 8000 Rubeln gehabt. In dieser Summe sind die Kosten des Fanges und die Kosten der Fässer, von denen eine viel geringere Zahl erfordert wird, mit enthalten. Also der ursprüngliche Werth überhaupt war . . 8000 R. Für die Verkäufer zweiter Hand kann man, da der Thran wenig verbreitet wird , sondern theils nach Moskau geht, theils (in anderen Jahren) über die Gränze versendet wird, — nur sehr wenig rech- nen, höchstens 100 • Auch für den Transport dieser Waare wird man nur l/20 vom Transport der gesalzenen Fische rech- nen können , also ....... 1.600 • 10,000 R. Es ist also ein Umsatz von 10,000 Rbl. vertauscht gegen einen Umsatz von 153,600 Rbl. Astrachan , den 1 1 März 1856. *) Ein grosses Fass (von 23 — 27 Pud) enthalt ungefähr 1000 Muck. BULLETIN BES SÉANCES BE LA CLASSE. Séance du 28 mars (9 avril) 1856. Lectures. M. Kokcharov présente un article intitulé: Genauere Untersuchung des Glimmers vom Vesuv, qui sera inséré au Bulletin. M. Brandt soumet à la Classe un travail portant le litre. Inters* cluing über die Verbreitung des Tigers felis tigris ' un i über seine Beziehungen zur Menschheit. D'accord avec le désir de I auteur, r* traité paraîtra dans les Mémoires. Rapports. La Classe entend un rapport signé par AI At. Bouniakovskv <’t 3IÎ> Bullctfm physico - mathématique 320 Tchébychev relativement à l’ouvrage de M. M i no id e Mynas sous le litre: Diagrammes de la création du monde de Platon , soumis à l’examen de l’Académie le 16 mars de l’année passée. Ce rapport étant peu favorable et le Secrétaire perpétuel ayant en outre fait lecture de deux autres opinions très analogues émises par MM. W. Struve et Stéphani au sujet de l’ouvrage en question, la Classe, se fondant sur ces jugements, décide que le travail de M. Mynas ne mérite guère l’approbation de l’Académie. Une copie des dits rapports sera trans- mise à Son Excellence M. le Ministre par l’entremise de M. le Prési- dent de l’Académie. M. l’Académicien Baer envoie un rapport circonstancié sur les pécbes dans la mer Caspienne et ses affluents. Les détails intéressants que donne M. Baer au sujet de cette branche d’industrie seront con- signés au Bulletin. M. Baer, après avoir constaté l’identité de la Clupea Caspica avec la Clnpea Pontica , démontre que la salaison du poisson nommé en premier lieu , introduite sur les instances de M. Baer, présente une source de revenus incomparablement plus abondante que n’en offrait l’extraction et le commerce de l’huile. Le surcroît en recettes gagné pendant la première saison de l’essai eu question, défraie déjà largement les dépenses, occasionnées par l’entre- prise de l’expédition qui se trouve sous la direction de M. Baer. M. Lenz présente un rapport qui discute les deux systèmes usités pour la construction des paratonnerres, question soulevée par le Dé- partement des Colonies Militaires (v. Seance du 14 mars). 11 résulte de ce rapport que le Général Amossov, dans sa méthode pour la pose des paratonnerres, s’est conformé aux instructions qu’a publiées en 1823 et renouvelées en 1854 l’Académie de Paris; on se sert des mêmes procédés en Angleterre. Le système qu’emploie le Département du Génie est généralement répandu en Allemagne. Proposé d’abord par Reimarus (comp. Nouv. Diclioun. de Physique par Gehler) il a été soutenu par feu M. Parrot, comme aussi par M. Lenz, qui se prononce en sa faveur. La différence entre ces deux méthodes consiste en ce que la secoude ne fait point usage de tiges soutirantes qui, tout en grossissant les frais de construction du paratonnerre, n’ajou- tent en rien, selon l’opinion bien fondée de M. Lenz, à son effica- cité. Le grand nombre des points saillants que présente chaque toit en fer, surpasse par son effet combiné de beaucoup la puissance de quelques tiges soutirantes, qui d’ailleurs ont été frappées elles-mêmes maintes fois par la foudre, et ne protègent pas toujours l’espace que l’on prétendait garanti. La Classe, adoptant les conclusions de ce rapport, charge le Secrétaire perpétuel de les communiquer au Département des Colonies Militaires. Correspondance. M. Rhodes, do Plaisance, Département du Gers, envoie une feuille imprimée portant en télé la suscription : «Père de la nouvelle télé- graphie». Celte pièce, revêtue de qùinze signatures et sceaux de dif- férents maires, tend à établir la priorité d’invention de M. Rhodes, sans laquelle, d’après l’assertion des signataires, la télégraphie élec- trique n’aurait jamais vu le jour. Ils invoquent à l’appui de leur opi- nion une lettre en langue anglaise de la part du Duc de Clarence, Grand-Amiral d’Angleterre et frère du roi George IV, adressée en 1827 à M. Rhodes. M. Ruprecht communique à la Classe que M. Meyer à Gottingue, membre correspondant de l’Académie, vient de mourir. Résolu de rayer le nom de M. Meyer de la liste des correspondants. OHHOMXQUE DU FSHSOmTBL. M. Oslrogradsky a été élu membre correspondant de l'Academie des sciences de Paris en remplacement de M. Lejeune - Dirichlet. AMMOMOiS BIBLIOGRAPHIQUE. 1) Mélanges biologiques tirés du Bulletin physico-mathéma- tique de l’Académie Impériale des sciences de Sl.-Pé- tersbourg. Tome II. 3me livraison (avec 7 planches.) pag. 207 - 30ri.. Contenu: pag. Meveb. Einige Bemerkungen über Diervilla, Weigela, Calysphy- rum und eine neue, mit ihnen verwandte Gattung 207 Gkdber. Ueber den Ohrknorpel- oder Gehörgangskopf des Griffel- zungenmuskels ( caput auriculare musculi styloglossi J des • Menschen und sein Analogon hei Phoca. (Mit 2 Tafeln.). . .214 Weisse. Mikroskopische Analyse eines organischen Polirschiefers aus dem Gouvernement Simbirsk. (Mit Abbildungen, in 3 Tafeln.) 237 Volbohth. Ueber die Prioritätsrechte der Trilobiten - Gattung Zethus Pand. gegen die Gattung Crypto tiymus Eichw 251 Cienkowski. Bemerkungen über Stein's Acineten-Lehre. (Mit 1 Tafel Abbildungen.) 203 Brandt. Bericht über eine für Herrn Tchihatscheff’s Asie Mi- neure bestimmte Arbeit über Capra Aegragrus und die An- goraziege 273 Tb aut Vetter. Ueber die Cuscutaceae des Kiew sehen Gouverne- ments 276 Göppert. Ueber die fossile Flora der Perm’schen Gebilde 290 Da En. Bericht über eine lebende Doppelbildung weiblichen Ge- schlechts 293 G bube ii. Vorläufige Anzeige einer Anatomie der Eingeweide des Leoparden f Felis Leopardus ).. 297 Brandt. Bemerkungen ober die Gattungen Gerbillus, Meriones, Rhombomys und Psammomys. (Mit 1 Talei.) 300 Prix: 80 Cop. arg. — 27 Ngr. 2) Mélanges physiques et chimiques tirés du Bulletin physico- mathématique de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Tome II. 4ème livraison, pag. 343 — 456. Contenu : page N. Jéleznov. Sur la détermination de la masse de neige qui s’accumule sur le sol 343 Léopold Scurenk. Lettre à M. l’Académicien Middendorff. 346 A Bien. Sur les derniers tremblements de terre dans la Perse sep- tentrionale et dans le Caucase, ainsi que sur des eaux et des gaz s’y trouvant en rapport avec ces phénomènes .... 356 Léon Scuiscbkoff. Ueber die Zusammensetzung des Knall- quecksilbers, so wie einiger Zersetzungsprodukte desselben 339 Abicu. Ueber ein schwefelreiches Tufgestein in der Thalebene Dyadin 412 A. Engelhardt. Ueber die Entwickelung der Clilormetalle auf Jodblei 417 A. Moritz. Ueber den Salzgehalt des Wassers an der Südwest- küste des Kaspischen Meeres 426 H. Struve. Ueber die Zusammensetzung desVivianils von Kertsch und des Eiseulasurs f. . . . 436 DDrr J a k ubo w itscu und Owsjaniko vv. M ikroscopische Un- tersuchungen über die Nervenursprünge im Gehirn 443 Léopold Schrenk. Lettre à M. le Secrétaire perpétuel 446 Prix: 40 Cop. arg. — 14 Ngr. Émis le 2 juin 1856. J\î 355. 554. 55H 556. BULLETIN DE Tome XIV. *M 21.22.23.24. LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT. PETERSBOIIRQ. Ce Recueil paraît irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le froutispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidoff seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thalers de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pélersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (Komhtcti. Ilpau-ienia) , Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés do l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE, Compte rendu de l'Académie Impériale des Sciences pour les années 1854 et 1855. COMPTE HE1TDU de l'année S855« I. DISCOURS DU SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. (Lu à la séance solennelle du 29 décembre 1855.) Elle s’est éteinte, la voix qui, en ce jour solennel a régulièrement retenti dans cette salle, durant vingt- sept années! Novice dans la charge qui m’appelle, Messieurs, à Vous rendre compte de l’état actuel de l’Académie et des changements par lesquels elle a dû passer, de- puis son dernier compte-rendu, j’éprouve une vive émotion à la pensée des ravages cruels que la mort a produits dans les rangs de notre corps savant. Un quart de siècle s’est écoulé depuis les sévices, inouis jusqu’alors, qui ont signalé les années 1 83 1 et 1832. Mais c’étaient là des années de calamité uni- verselle: l’épidémie terrible, qui depuis s’est fixée en Europe, s’ahbattit de l’Inde sur nous, pour la première fois. L’Académie se soumit avec résignation aux pertes universellement imposées par cet impitoyable fléau; elle consigna dans ses annales 11 décès en 1831 , et jusqu’à 15 l’année suivante. Tout immenses qu’étaient ces pertes pour la science, nous avions cependant de quoi nous rassurer: le cercle intime de l’Académie, les liens de notre là- mille scientifique — passez -moi cette expression — n’avaient essuyé aucune atteinte, et quinze ans après ces pertes, mon prédécesseur put appeler l'attention de cette illustre assemblée sur le fait étrange, que la mort, en frappant les membres effectifs de T Académie, se contente rarement d’une seule victime dans la même année. Depuis trente ans, à neuf reprises dif- férentes, le compte -rendu a dû signaler la mort de deux de nos confrères*); mais en revanche les années intermédiaires avaient été signalées par l’absence de *) Après Schercr et Sevastianov, morts en 1821. Rannt e sui- vante vit s’éteindre Schuberth et Fuss; puis en 1831 Lenz et Zakharov; deux ans après, Köhler et Herman, 1 anm e suivante c.-à-d. en 1839 l’arkhanov et Bongard; enfin en isii Krug . t Trinius, après quatre années écoulées sans aucune pi rte. Les années 1846, 1851 et 1851 ont depuis confirmé cette '. rit, affligeante, en nous enlevant chacune simultanément uo> colleg ie> Zagorsky et Lobanov, l- rahn et Gr&fo, Kotchétoi ut B rednikov. 323 Bulletin physico ■ matliémati(||ne 22/1 tout décès, ou du moins n’ont eu à déplorer qu’une seule victime. Cette année, le deuil s’est étendu sur l’Académie dans des proportions tout à fait extraordinaires. Vingt de ses membres, qui au commencement de l’année, et même au printemps dernier jouissaient encore de la vie , sont maintenant l’objet de nos regrets. L’Académie a été frappée dans son foyer central par la mort de quatre de ses membres effectifs; la conster- nation est entrée dans son sein par la disparition si- multanée de son président et de son secrétaire, suivi de près par l’archiviste; en un mot, par la désorgani- sation du bureau de l’Académie , dont le personnel était resté le même depuis un quart de siècle; enfin elle a déploré avec tout l’Empire la perte de son Au- guste Souverain, perte d’autant plus sensible que Sa Majesté l’Empereur, le plus illustre des membres honoraires, était de plus le bienfaiteur, le régénéra- teur de l’Académie. Nous l’avons dit; nous le proclamons hautement! Ce n’est point une de ces phrases banales qu’on adresse à la souveraine puissance; ce n’est pas non plus une de ces effusions de coeur éphémères: le coeur doit se taire devant Vous, et laisser parler cette rai- son austère, qui seule érige les monuments impéris- sables de l’histoire des peuples. Nous fournirons donc les preuves de nos assertions. Quel fut le point de départ le plus reculé de la nou- velle ère, dans laquelle est entrée l’Académie? Ce fut sans contredit cette nomination Suprême, par suite de laquelle, le 28 janvier 1818, l’Académie, convoquée en assemblée extraordinairé, accueillit son nouveau président, jusque là curateur de l’arrondisse- ment de St.-Pétersbourg. L’état de délaissement dans lequel M. Ouvaroff trouva l’Académie à son entrée en fonctions, est con- signé dans nos annales. Il y a nombre d’années qu’en ce même jour qui vous réunit aujourd’hui, lecture fut faite d’un tableau frappant qui représentait l’état déplorable des choses, à cette époque. Tout n’était que ruines*): depuis le corps de logis, avec toutes les dépendances scientifiques, jusqu’aux chaires dé- sertées. Suffisait-elle donc , cette nomination bienheureuse d’un chef éclairé, savant même, dont les lumières gui- daient un caractère ferme, auquel la jeunesse donnait une activité ambitieuse et dévorante; suffisait -elle, *) Recueil des actes, séance du 12 janvier 1843, p. 184 et 183 et Rec. d. a. 1827, p. 47. demandons nous, pour relever, à elle seule, ce qui était tombé en décadence? «Dans les neuf premières années de sa présidence «l’insuffisance de notre État s’opposait impérieu- « sement à toute amélioration- générale qu’on au- «rait pu tenter.» Ce sont les propres termes de l’annaliste de l’Acadé- mie*), la réponse précise qu’il fit à notre question, il y a plus de 1 0 ans. Or, l’intervention directe d’Alexandre le Béni, le sage discernement de son choix restaient sans ef- fet, et la mort inopinée du monarque bien-aimé coupa court aux espérances de l’Académie — qui cependant ne tardèrent pas à reprendre un nouvel élan. Le jubilé séculaire de l’Académie, qui tombait à cette même époque, fut l’occasion que l’on saisit pour entreprendre une réforme complète de cet établisse- ment, qui témoigne, pour ce qui concerne l’intelli- gence humaine, de la haute position que tient la Pais- sie parmi les puissances de premier ordre ; car l’avan- cement des sciences est une des missions réservées aux états modèles. En 1826, feu l’Empereur, entouré de son Auguste famille, honora de sa gracieuse présence l’assemblée solennelle de l’Académie. Sa Majesté daigna accepter le titre de membre honoraire, et fit subir à 1‘ Acadé- mie une réorganisation complète. C’est à ce jour mé- morable que nous devons tout ce que nous sommes aujourd’hui. En 1827 le Secrétaire perpétuel, dans son compte- rendu, en appela encore à l’indulgence de son audi- toire**), en faisant remarquer que le nombre des aca- démiciens était réduit à moins de la moitié de celui fixé par le règlement. Cependant, cette même année nous apporta le bien- fait de la Sanction suprême, accordée préalablement aux changements de l'État, dont le total fut presque doublé. Ces faveurs n’attendirent même pas le ré- tablissement des finances, dérangées par deux guerres onéreuses; elles ne furent que légèrement retardées par la troisième, qui éclata à la fin de l’année 1830. Un seul fait avait tout rétabli. Edifices, collections scientifiques, hautes capacités***) — tout surgissait, comme par enchantement. Il y a quatre ans que l’Académie a pieusement so- lennisé le 25me anniversaire de cette régénération, dont *) Rec. d. a. 1843, séance du 12 janvier 1843, p. 188. **) Pli'ib npe3ii4enTa et Rec. d. a. 1827 p. 47. ***) Rec. d. a. 1829 p. 8; 1830 p. 3; 1843 p. 192, 194. 325 de l’Académie de Sain(.Pétergbourg;. 32 (i l’impulsion primitive dure jusqu’à présent, quoique les soucis, inséparables du gouvernement d’un si vaste empire, eussent détourné le Monarque de Ses rapports immédiats avec les liantes sciences, et l’eussent en- traîné dans des directions toutes différentes. Et pour- tant, les fréquentes expéditions scientifiques, large- ment dotées, et surtout la dotation généreuse du su- perbe observatoire central de Poulkova, dont les par- ticularités remarquables seront exposées dans cette séance même, n’attestent-elles pas Sa constante bien- veillance à notre égard? En 1833, le président de l’Académie avait été ap- pelé au ministère de l’instruction publique. Les de- voirs nombreux attachés à cette charge divisèrent né- cessairement ses efforts, mais l’Académie regagnait par la plus puissante influence de son président, ce qu’elle perdait à son éloignement des occupations aca- démiques, pour lesquelles du reste il conserva un at- tachement invariable ; ce qui est prouvé par la lettre adressée dans cette occasion à l’Académie par feu M. le comte Ouvaroff, et dont voici les propres termes: «Les relations mutuelles, entre l’Académie et «moi, dans l’espace d’un quart-de-siècle, ont affermi «à jamais notre union». En effet nous avons vu cet attachement du président se prolonger jusqu’à fe tombe — continuer même après sa retraite du minis- tère *) — continuer même après les coups terribles qui avaient foudroyé cet esprit éminent. Il ne survécut que peu de mois au dernier académi- cien de ceux nommés avant sa présidence: M. AVis- nievsky. — AI. Fuss, admis à l’Académie sous les auspices du défunt président et la même l’année, nous a quitté presque en même temps que lui. De plus, par une singulière coïncidence, le sort du sécrétariat de l’Académie semble avoir été intimement lié à celui du trône: l’entrée en fonctions de MM. Fuss, père et fils, coïncide avec l’avènement au trône des Em- pereurs Alexandre Ier et Nicolas, et la mort est venu enlever presque simultanément ces Monarques et leurs deux fidèles sujets**). Ce serait, Vous le voyez, Messieurs, une impossi- bilité complète pour l’historien de l’Académie, de sé- parer les uns des autres les noms de Nicolas I , et ceux de ses fidèles serviteurs Ouvaroff et Fuss. Ex- poser, au nom de l’Académie leurs mérites, ce sciait vouloir dérouler plus de trente ans de 1 histoire de *) En 1849. . **) MM. Fuss, père et fils, sont morts le premier le 23 décembre 1825, le second le 10 janvier 1855. notre Académie, trente ans d’une période de régéné- ration complète, trente ans de mouvement incessant, dans un siècle miraculeux par les progrès gigantesques de l’intelligence humaine. Je renonce à une tâche qui dépasserait de loin mes forces, mais je suis heureux qu’un orateur ré- nommé ait peint sous de vives couleurs cette époque, dont je viens d’indiquer senlement l’importance, en groupant cet imposant ensemble autour de la per- sonne de notre ancien président. L’Académie ne tardera pas non plus à témoigner les sentiments de profonde gratitude qu’elle porte à la mémoire de son ancien secrétaire; elle proclamera le mérite de ce dévouement si éclairé et si complet, mais elle se voit obligée de remettre ce témoignage éclatant de reconnaissance, jusqu’à ce qu’elle ait pû démêler cette masse de faits qui doivent entrer dans sa biographie. Revenons maintenant à la tombe des trois membres internes, dont les titres à la reconnaissance de tous ceux qui apprécient les conquêtes ardues de l'intelli- gence, sont établis à jamais, mais dont la vie retirée, vie d’anachorètes fuyant les dissipations du monde, s’efface si facilement de la mémoire des contempo- rains, entraînés par le tourbillon des évènements du jour. SJÖGRE N. Sjôgrén naquit en Finlande, l'an 1794. Il pâs>a d’une école primaire de Lowisa au gymnase de Dorgo. Rendons à cette occasion un juste hommage à quel- ques restes de l’ancienne grandeur des gymnases, ces ci-devant hautes écoles, dont les formes surannées et parfois assez bizarres, bannies partout ailleurs, ont trouvé un refuge dans les solitudes des petite;- villes du nord. Avec quelques singuliers accessoires, datant des siècles passés, ces écoles ont emporté avec elles le secret de développer dans les jeunes gens, avec le goût des sciences, les principes, qui constituent la so- lidité et l’indépendance du caractère. Passant, en 1813, du gymnase à l’université d'Abo. le jeune Sjögren y apporta donc, non seulement un goût décidé pour les études historiques et littéraires, mais aussi les connaissances préliminaires, indispen- sables pour ses études ultérieures, qu il pour-ui\it avec la ténacité particulière qui caractérise >a nation. Raslc, le fameux Danois (pii allait entreprendre son grand voyage philologique, par la Russie en l’er-e et aux Indes, s’arrêta en 1818 a Abo. pom > etudn i le finnois. L'année suivante, celle où Sjögren par- « 327 Bulletin pïiysico - mathématique 328 vint au doctorat, Rask était déjà parti pour St.-Pé- tersbourg, mais l’ascendant de ses idées se faisait en- core vivement sentir à Abo, et Sjögren le subit, à tel point , que , bien qu’il n’eût jamais eu l’occasion d’une entrevue avec Rask, il lui écrivit, exposant son projet d’entreprendre, au profit des langues tchoudes, un voyage pareil à celui que projetait le célèbre Da- nois, en faveur des langues Scandinaves. Encouragé par Rask, Sjögren accueillit l’offre qui lui fut faite d’une place de précepteur, ce qui le pla- çait à 30 verstes de notre capitale, où il espérait trouver des ressources littéraires plus abondantes, et l’occasion d’étudier la langue et l’histoire russes. Constamment adonné aux études préparatoires pour le voyage qu’il méditait, notre savant écrivit en 1821 un petit traité sur la langue et la littérature finnoises. Ce premier essai, bien que simple manuscrit, n’échappa point à l’attention éclairée du Grand-Chancelier R ou- mïantzov, protecteur des sciences resté sans rival: il fit publier l’article en question à ses propres frais, et au profit de l’auteur, et ouvrit au jeune savant les portes de sa bibliothèque. Sjögren s’enfonça dans l’étude aride des chro- niques et des sources de l’histoire et de la géographie russes, en général *). Après des travaux d’histoire et quelques écrits po- lémiques concernant une grammaire finnoise et la tra- duction karélienne de l’évangile selon St. -Matthieu, et après une excursion scientifique dans les gouverne- ments de Novgorod et d’Olonetzk, Sjögren, en at- tendant reçu bibliothécaire de l’illustre Chancelier, le Mécène de l’époque', se trouva enfin au comble de ses désirs. Dès 1823, Sa Majesté l’Empereur, con- descendant à une proposition du Secrétaire d’Etat de Finlande, le Baron Kehbinder, avait gracieusement alloué la somme annuelle de 3000 r. ass. pour un voyage scientifique qui devait durer deux ans, dont l’objet était l’étude des races finnoises, disséminées en Russie. Vous vous attendez sans doute à voir Sjögren s’é- lancer vers le but de ses voeux les plus ardents, pour- suivi avec tant de persévérance durant quatre ans de travaux? — Eh bien, non! Telle est la solidité de son esprit, au milieu de tant d’ardeur, qu’il consacre une cinquième année à des *) Nous citerons pour preuve ses traductions des voyages de Mou rawïev à Khiwa et au pays des Trouklimans, et de Na- sarov au Khokhand, restées inédites. études préparatoires. Ce n’est qu’en 1824*) qu’il se croit suffisamment préparé pour entreprendre sa course lointaine. Commençant par l’ouest du gouvernement d’Olo- netzk, il traverse, dans une direction nord-ouest, la Finlande et longe ses frontières Scandinaves. Arrêté par la Mer Glaciale, il se replie vers l’est, et passant par la Lapponie russe, traversant la Mer Blanche, il atteint enfin, à Mézène, les bords orientaux de cette méditerranée. Il retourne, harassé de fatigues, à Ar- khangelsk. Là une grave maladie, paralysant ses forces épuisées, le retient sur les lieux pendant des mois entiers. Sur ces entrefaites le terme prescrit pour son voyage vient à expirer. Mais le zèle infatigable de notre savant philologue ne connaît point de bornes : sa convalescence fut employée à la rédaction d’un rapport très détaillé, qui lui valut, sur l’intercession de feu l’académicien Krug, une prolongation de deux ans pour son voyage. Telle est cependant l’ardeur de Sjögren, que, pour une seconde fois, il dépasse — et de toute une année — le terme qu’on lui avait accordé. Cette fois- ci il s’applique à l’étude de la race finnoise, occupant le nord-est de la Russie européenne, à partir d’Arkhan- gelsk vers le sud jusqu’à la grande route de Sibérie. La durée quinquennale de son voyage, il la trouve beaucoup trop courte, parce qu’il dut renoncer non seulement à pénétrer dans le nord-ouest de la Si- bérie, mais même à descendre le Wolga, pour étudier les différentes peuplades finnoises, disséminées le long de ce fleuve. C’est que Sjögren était insatiable! Loin de se contenter des strictes limites de sa spécialité intime, il voulait tout saisir, il voulait embrasser de ses recherches non seulement la linguistique, l’archéo- logie et l’ ethnographie, mais aussi l’histoire, la sta- tistique, la géographie et jusqu’à la topographie. Le peu de mots que nous avons pu accorder à ce premier voyage scientifique de Sjögren, auront suffi pour mettre en évidence le caractère tout à fait aca- démique des travaux de notre savant. L’Académie ne pouvait donc se dispenser de se l’aggréger **). Sjögren se ménagea si peu, que déjà l’an 1834 il eut épuisé, par des études démésurées, les nerfs de son oeil droit, plus faible que Tautre par suite d’un *) Le 13 juin. **) Adjoint depuis 1829, le 30 septembre, il fut avancé au bout d’un an et demi (le 24 mars 1831) au grade d’académicien extraor- dinaire, et deux ans plus tard l’Académie lui confia en sus la di- rection de la seconde section de sa bibliothèque, qui contient les livres imprimés en langues étrangères. 329 330 «te 1* Académie «le §aint«Pc|er§bouipg. coup fatal reçu dans sa jeunesse, et plus affecté par les rhumatismes, qu’il est inévitable de contracter dans de pareils voyages. En vain eut-on recours à toutes les ressources de l’art médical: il perdit son oeil droit. Le seul moyen de prévenir des suites encore plus graves, était de recourir au climat et aux sources bienfaisantes du Caucase. Muni, grâce à l’interces- sion de- feu le président, de tous les moyens néces- saires, notre malade se mit en route l’automne de 1835 (le 9 sept.), pour ne revenir que dans le com- mencement de l’année 1838 (le 7 janv.). Le voilà de retour, fortifié par un repos et un trai- tement de deux ans. Mais quel a pu être ce repos, d’un académicien de la trempe de Sjögren? Pendant ce court intervalle il s’est rendu à Tiflis, pour y arrêter son plan d’existence; puis, ayant re- broussé jusqu’aux eaux salutaires, tout en leur de- mandant le rétablissement de sa santé délabrée , il descend le Kouban, entreprend le passage de la mer d’Azow, traverse la Crimée, les steppes Nogaïes, et, revenu du côté du Don, il reparaît aux eaux ther- males. Ce n’est pas tout: il quitte la grande route militaire et pénètre au milieu du Caucase, jusque dans l’Imérétie même. A entendre toutes ces manifestations d’une inquié- tude fiévreuse, on serait tenté de les traiter d’effluves morbides. A quoi bon, cette agitation d’un malade, qui paraissait physiquement épuisé? C’est que Sjögren était à. la poursuite des vestiges que les langues indo-germaniques avaient laissées, lors de leur marche primordiale; c’est qu’il avait saisi la langue «Osse» dans ses relations les plus complexes, et sous le haut point de vue des tendances linguis- tiques contemporaines. Aussi l’Institut de France se crut-il obligé de décerner la médaille en or du prix Volney à ces travaux de Sjögren, fruits de ses loisirs au Caucase. En 1846 nous rencontrons derechef Sjögren en voyage, à la recherche des anciens habitants de la Livonie et de la Courlande, dont les quelques faibles restes sont prêts de s’éteinclre et de s’effacer. Six ans plus tard il revint à la charge de cette tâche qui lui avait été confiée par la Société Impériale de Geo- graphie, et il visita entr’autres la petite île de Runô. — Ce fut sa dernière excursion. Nous n’avons fait mention des courses lointaines de feu notre collègue, que pour indiquer les sources auxquelles ce scrutateur pénétrant avait puisé les ri- chesses d’érudition presqu’inconcevables, qui jaillis- saient si souvent, je veux dire, chaque fois que l’Aca- démie lui confiait les jugements à porter sur des tra- vaux présentés de la part du gouvernement, ou des savants du pays. En parcourant la longue liste des traités écrits par Sjögren, Vous y trouverez le grand nombre des re- cherches de philologie, d’ethnographie et d’histoire, dans lesquelles il s’était engagé de son propre mou- vement, entrelacées d’une foule de rapports sur des ouvrages traitant du finnois, de l’ehstonien, des lan- gues zyrïane, tcheremisse, mordvine, laponne, samo- ïède, osse, tcherkesse etc., en un mot, tout un monde de sujets différents, dont chacun exigeait de nouvelles études approfondies, et donnait naissance à un travail détaillé, d’une valeur scientifique consommée. Sa critique avait constamment une utilité pratique et directe: elle indiquait les changements à faire su- bir aux manuscrits qu’on lui soumettait. Voilà comment Sjögren, en relation constante avec les efforts des linguistes et du clergé, occupés à labou- rer le vaste champ des langues tchoudes et cauca- siennes sur toute l’étendue de notre Empire, exerçait partout une influence efficace sur toutes les entreprises de ce genre,- parmi lesquelles il distingua d’une af- fection véritablement paternelle les acquisitions écla- tantes résultées du voyage de feu Castrén. Effectivement Sjögren n’était pas seulement le mo- teur de cette expédition si méritoire pour notre Aca- démie. En y regardant de plus près, Vous ne verrez dans Castrén que comme une métempsycose de Sjögren. Au commencement de cette esquisse nous avons dit que l’Oural avait mis un terme aux entre- prises de Sjögren, dont les vues scientifiques visaient toujours bien au-delà. Son corps débile se refusait aux instigations ardentes de son esprit investigateur, qui semble avoir passé, tout entier, dans Castrén, dont les voyages ne sont, pour ainsi dire, que le com- plément des entreprises de Sjögren. Sjögren ne survécut pas longtemps à son disciple. Sa mort précéda de quatre jours seulement celle du secrétaire perpétuel, M. Fuss. A l’âge de soixante et un ans il s’éteignit*) d'épuisement. Si nous n’avions eu pour but que de faire entrevoir tout le vide que sa mort laisse dans le corps acadé- mique, nous aurions pu résumer notre tâche en ce peu de mots: c’est en vain jusqu'ici que l’ Académie chevelu à remplacer Sjögren. *) Le G janvier. 331 Bulletm pSsysieo - inathéinatiqne 332 Avec d’autant plus de sollicitude elle désire donc se conserver cette précieuse collection, qui servit de base à ses écrits, et qu’il avait travaillé à compléter durant toute sa vie. Je parle de la bibliothèque du savant, et ceux qui savent apprécier ce que c’est qu’une bibliothèque spéciale de 10,000 ouvrages, que les prédilections d’un savant tel que Sjögren ont formée d’après un système rigoureux, comprendront nos voeux et nos craintes. Ce trésor négligé, nous au- rons, pour ainsi dire, dispersé les cendres du vieux phénix, desquelles nous aurait pu surgir son succes- seur. Résumons le caractère de Sjögren; il offre le type des vertus Scandinaves; nous admirons en lui cette mûre délibération avant chacune de ses entreprises, cette ténacité immuable à la poursuivre, et enfin sa probité rigide , soutenue par une rare simplicité de moeurs. VISNIEVSK Y. Un autre savant dont nous regrettons vivement la perte appelle maintenant notre attention. Ce fut Bode, à Berlin, qui dirigea les études en astronomie de Wisnievsky, et qui, appréciant le zèle et le talent éminent de ce jeune homme de 22 ans, le recommanda instamment en 1803 à l’académicien Schuberth, en qualité d’aide à l’observatoire de l’Académie de St.-Pétersbourg. Dès l’année suivante Wisnievsky fut nommé membre adjoint de l’Académie et consacra la majeure partie des deux premières années de sa nouvelle posi- tion, à des observations sur les oppositions planétaires, qui furent livrées aussitôt au public. De 1808 à 1812 sa réputation européenne d’habile observateur se consolida d’une manière éclatante. Ce ne fut pas une de ces découvertes fortuites dans les champs de l’espace, qui livra son nom à la célébrité: armé d’instruments insuffisants, Wisnievsky entra en lice avec les astronomes les plus renommés de l’Europe qui occupaient les observatoires les mieux dotés, et il les vainquit par cette puissance d’observation toute exceptionnelle qui le distinguait. Aussi l’éminent Bes- sel lui-même qualifiait- il notre académicien de «vir- tuose en fait d’observations», appréciation largement méritée par une triple victoire dans un concours des observateurs les plus habiles de l’Europe. Déjà à la mi -février les astronomes avaient perdu de vue la grande comète de 1807. Wisnievsky la poursuivit jusqu’au 27 mars. Le 29 mars de l’an- née suivante, il découvrit lui-même une comète té- léscopique, que Pons, favorisé qu’il était par le ciel de Marseille, avait du reste aperçue trois jours plus tôt; enfin en 1812 Wiesnievsky seul parvint à res- saisir la grande comète de 1811, disparue déjà à deux reprises, et il la poursuivit encore plus de deuk se- maines, après que tous les astronomes l’avaient perdu de vue. Ce résultat, obtenu non pas au milieu des fa- cilités d’un observatoire en règle, mais en voyage pour une mission géographique, lui valut les acclama- tions unanimes du monde éclairé et des spécialistes. Argelander utilisa les observations de Wisniev- sky, dans sou travail éminent sur l’orbite de la comète de 1811, mais nous ne voulons d’autre témoignage à ce sujet que celui de Bessel, qui d’ailleurs a fait un grand usage des travaux de Wisnievsky, en dévelop- pant, dans son ouvrage classique, les données de ce dernier sur la comète de S 807. Yoici ce que dit Bes- sel dans une missive adressée à Bode: «les observa- tions de M. Wisnievsky faites entre le 19 juillet et le 5 août 1812 à Novo-Tclicrkask, offrent sans con- tredit le plus grand intérêt. Elles sont uniques en leur genre, attendu, qu’à l’exception de la comète en ques- tion, aucune n’a été observée dans de pareilles circon- stances, c.-à-d. après sa conjonction supérieure avec le soleil, et surtout étant si peu lucide. Tous les astro- nomes sont infiniment redevables à M. Wisnievsky d’avoir de nouveau découvert ce corps céleste ; décou- verte tentée infructueusement par beaucoup d’obser- vateurs et même jugée invraisemblable par beaucoup d’autres». S’adressant au secrétaire perpétuel, M. Fuss le père, Bessel s’énonce ainsi: «J’admire cet «explorateur sans pareil qui derechef a dévancé de «beaucoup les efforts de tous les autres astronomes, «et en conséquence a fort perfectionné la théorie des «comètes». Cependant, c’est dans le domaine de la géographie de notre pays que réside le mérite principal de Wis- nievsky. M. Struve, vétéran lui même, mais néan- moins le représentant d’une génération bien postérieure à celle de Wisnievsky, s’est honoré lui-même en rendant, dans son coup d’oeil jeté sur l’historique des travaux géographiques en Russie*), une justice écla- tante au mérite distingué de notre collègue décédé. Ce mérite, voilé, pour ainsi dire, par l’excessive mo- destie du défunt, allait être entièrement éclipsé par le grand nombre de nouvelles investigations. *) SantiCKH PyccK. Teorp. 06m. 1S49 Kh. I, erp. 31; et Table des positions de M. Struve. 333 de rieadémic «le Gainai » Pétersbourg'. 33/1 En constatant le pen de vraisemblance que de notre siècle les levées trigonométriques , poursuivies avec tant de zèle, puissent jamais embrasser, ne fut- ce que la Russie européenne, M. Struve a fait res- sortir la nécessité urgente de pousser les travaux géo- désiques par un cumul de points fixés astronomique- ment. Eli bien, l’année 1845, le calcul du nombre de tels points bien établis pour la Russie européenne en donna un total de 272, dont pas moins des deux tiers, c.-à-d. 181, ont été déterminés par Wisnievsky tout seul, et durant le court intervalle d’à-peine dix ans*). Encore ce nombre de 181 n’est il qu’un reste, après • déduction faite d’à-peu-près 40 autres, qu’on a pu déterminer depuis avec un bien petit surcroît de pré- > cision. Cela, Messieurs, fait un total de 223 positions ré- parties sur un espace occupant pas moins de 40 de- grés de longitude et 22 de latitude, depuis la ville de Mézène au nord jusqu’au mont d’Elbrous au midi, depuis Liban à l’ouest jusqu’à la chaîne de l’Oural à l’est. Pour bien saisir la valeur de ces chiffres, rappe- lons-nous, qu’en dépit des efforts réitérés de notre Académie, dans le courant de tout le siècle passé, jus- qu’à Wisnievsky, on n’avait réussi à déterminer astronomiquement que 67 points de l’Empire de Rus- sie, dont une grande partie appartenait en outre à la Russie d’Asie. La vérification la plus scrupuleuse des détermina- tions de feu Wisnievsky à l’aide des moyens actuels, loin de porter atteinte à ses travaux, n’a fait que mettre en évidence le mérite de son exactitude rigou- reuse. Les différences constatées à présent ne dépas- sent pas h" de l’arc pour les latitudes, et 2" de temps pour les longitudes : différences qu’il faut envisager sous le point de vue de l’histoire, car en effet pres- qu’un demi-siècle de progrès éclatants s’est écoulé depuis les observations en question. L’exactitude éminente de feu notre collègue, son savoir et sa persévérante assiduité savaient suppléer même aux imperfections des instruments d’observation au commencement de notre siècle. Le Théodolite de IReichenbacli n’étant pas encore inventé, un simple sextant de Troughton, mesurant dix pouces au rayon, et accompagné d’une longue-vue deRamsden de trois pieds de longueur et de deux chronomètres de poche, faisaient, entre les mains de notre académicien, office l’un instrument universel. H *) De 1806 à 1813. Cela se conçoit pour les latitudes; mais les longi- tudes? C’est précisément ce qui coûta à Wisnievsky dix ans de voyage et de travaux continuels. Il lui fal- lait guetter les occultations astrales, il lui fallait aller et revenir sur ses pas à bien des reprises, afin de se pro- curer pour les longitudes 13 points fondamentaux, qui, réunis aux trois uniques précisés antérieurement, lui fournirent le réseau de 16 villes principales dis- persées dans la Russie européenne, comme autant de points de départ pour les opérations ultérieures. Ce n’est pas tout. Dans ce temps là, pour gagner des observations correspondantes, il lui fallut avoir le courage de s’attaquer par anticipation au calcul de toutes les occultations d’étoiles qui devaient avoir lieu durant les dix années de son voyage; travail pénible à cause de l’imperfection des tables astronomiques à cette époque. Wisnievsky s’en chargea, publia ré- gulièrement ses calculs dans les annuaires de Bode, et le premier il introduisit ainsi dans les éphémérides astronomiques annuelles une partie qui à présent est devenue indispensable. Toutefois, eu égard au vaste terrain qu’il s’agissait de fixer, ces bases auraient été de loin trop insuffi- santes, si notre observateur n’avait eu recours, en vrai académicien, à un expédient scientifique, dont le pre- mier il fit usage sur une grande échelle: ce fut, d'em- ployer le procédé pour lequel M. Struve propose la dénomination d’ interpolation chronométrique. Il serait inutile de s’étendre ici sur le temps qu'il faut pour calculer les résultats numériques d’une sé- rie d’observations incessantes de dix ans. Aussi Wis- nievsky ne se donnait pas même le temps nécessaire pour la publication de ses travaux géographiques, oc- cupé qu’il fut, jusqu’à sa mort, de donner à ses cal- culs toute l’exactitude possible. En attendant il com- muniqua au Général Schuberth, ci-devant chef du corps des Topographes, les données nécessaires pour la rédaction de cartes exactes de la Russie*), calcu- lées jusqu’à un degré de précision suffisant. C’est donc Wisnievsky qui a posé les fondements pour une géographie exacte de la Russie; il les a pe- sés si bien que, pour beaucoup de parties essentielles, cette branche repose encore aujourd'hui exclusivement sur les déterminations de Wisnievsky, quelques pro- grès qu’elle ait fait depuis, grâce aux travaux de l'Ob- servatoire-central-Nicolas, de l’Etat-major Impérial de la Marine et de la Société géographique Russe. *) PvKonojCTBo a j fl ncwiicjculfi TpnroiiOMCTpii'tecEOü cicwku. ( IlcTepß. 1826. 331 Bulletm ithysico - math^matiqme 332 Avec d’autant plus de sollicitude elle désire donc se conserver cette précieuse collection, qui servit de base à ses écrits, et qu’il avait travaillé à compléter durant toute sa vie. Je parle de la bibliothèque du savant, et ceux qui savent apprécier ce que c’est qu’une bibliothèque spéciale de 10,000 ouvrages, que les prédilections d’un savant tel que Sjögren ont formée d’après un système rigoureux, comprendront nos voeux et nos craintes. Ce trésor négligé, nous au- rons, pour ainsi dire, dispersé les cendres du vieux phénix, desquelles nous aurait pu surgir son succes- seur. Résumons le caractère de Sjögren; il offre le type des vertus Scandinaves; nous admirons en lui cette mûre délibération avant chacune de ses entreprises, cette ténacité immuable à la poursuivre, et enfin sa probité rigide , soutenue par une rare simplicité de moeurs. W I S H I E Y S K Y. Un autre savant dont nous regrettons vivement la perte appelle maintenant notre attention. Ce fut Bode, à Berlin, qui dirigea les études en astronomie de Wisnie vsky, et qui, appréciant le zèle et le talent éminent de ce jeune homme de 22 ans, le recommanda instamment en 1803 à l’académicien Schuberth, en qualité d’aide à l’observatoire de l’Académie de St.-Pétersbourg. Dès l’année suivante Wisnie vsky fut nommé membre adjoint de l’Académie et consacra la majeure partie des deux premières années de sa nouvelle posi- tion, à des observations sur les oppositions planétaires, qui furent livrées aussitôt au public. De 1 808 à 1812 sa réputation européenne d’habile observateur se consolida d’une manière éclatante. Ce ne fut pas une de ces découvertes fortuites dans les champs de l’espace, qui livra son nom à la célébrité: armé d’instruments insuffisants, W is nie vsky entra en lice avec les astronomes les plus renommés de l’Europe qui occupaient les observatoires les mieux dotés, et il les vainquit par cette puissance d’observation toute exceptionnelle qui le distinguait. Aussi l’éminent Bes- sel lui-même qualifiait -il notre académicien de «vir- tuose en fait d’observations», appréciation largement méritée par une triple victoire dans un concours des observateurs les plus habiles de l’Europe. Déjà à la mi -février les astronomes avaient perdu de vue la grande comète de 1807. Wisnievsky la poursuivit jusqu’au 27 mars. Le 29 mars de l’an- née suivante, il découvrit lui-même une comète té- léscopique, que Pons, favorisé qu’il était par le ciel de Marseille, avait du reste aperçue trois jours plus tôt; enfin en 1812 Wiesnievsky seul parvint à res- saisir la grande comète de 1811, disparue déjà à deux reprises, et il la poursuivit encore plus de deuk se- maines, après que tous les astronomes l’avaient perdu de vue. Ce résultat, obtenu non pas au milieu des fa- cilités d’un observatoire en règle, mais en voyage pour une mission géographique, lui valut les acclama- tions unanimes du monde éclairé et des spécialistes. Ar gel ander utilisa les observations de Wisniev- sky, dans son travail éminent sur l’orbite de la comète de 1811, mais nous ne voulons d’autre témoignage à ce sujet que celui de Bessel, qui d’ailleurs a fait un grand usage des travaux de Wisnievsky, en dévelop- pant, dans son ouvrage classique, les données de ce dernier sur la comète de 1 807. Yoici ce que dit Bes- sel dans une missive adressée à Bode: «les observa- tions de M. Wisnievsky faites entre le 19 juillet et le 5 août 1812 à Novo-Tcherkask, offrent sans con- tredit le plus grand intérêt. Elles sont uniques en leur genre, attendu, qu’à l’exception de la comète en ques- tion, aucune n’a été observée dans de pareilles circon- stances, c.-à-d. après sa conjonction supérieure avec le soleil, et surtout étant si peu lucide. Tous les astro- nomes sont infiniment redevables à M. Wisnievsky d’avoir de nouveau découvert ce corps céleste ; décou- verte tentée infructueusement par beaucoup d’obser- vateurs et même jugée invraisemblable par beaucoup d’autres». S’adressant au secrétaire perpétuel, M. Fuss le père, Bessel s’énonce ainsi: «J’admire cet «explorateur sans pareil qui derechef a dévancé de «beaucoup les efforts de tous les autres astronomes, «et en conséquence a fort perfectionné la théorie des «comètes». Cependant, c’est dans le domaine de la géographie de notre pays que réside le mérite principal de Wis- nievsky. M. Struve, vétéran lui même, mais néan- moins le représentant d’une génération bien postérieure à celle de Wisnievsky, s’est honoré lui-même en rendant, dans son coup d’oeil jeté sur l’historique des travaux géographiques en Russie*), une justice écla- tante au mérite distingué de notre collègue décédé. Ce mérite, voilé, pour ainsi dire, par l’excessive mo- destie du défunt, allait être entièrement éclipsé par le grand nombre de nouvelles investigations. *) 3anncKii PyccK. Teorp. 06m. 1S49 Itu. I, CTp. 31; et Table des positions de M. Struve. 333 «te 1* Académie de Samt - Pétersbourg'. En constatant le peu de vraisemblance que de notre siècle les levées trigonométriques , poursuivies avec tant de zèle, puissent jamais embrasser, ne fut- ce que la Russie européenne, M. Struve a fait res- sortir la nécessité urgente de pousser les travaux géo- désiques par un cumul de points fixés astronomique- ment. Eh bien, l’année 1845, le calcul du nombre de tels points bien établis pour la Russie européenne en donna un total de 27*2, dont pas moins des deux tiers, c.-à-d. 181, ont été déterminés par Wisnievsky tout seul, et durant le court intervalle d’à-peine dix ans*). Encore ce nombre de 181 n’est il qu’un reste, après ■ déduction faite d’à-peu-près 40 autres, qu’on a pu déterminer depuis avec un bien petit surcroît de pré- cision. Cela, Messieurs, fait un total de 223 positions ré- parties sur un espace occupant pas moins de 40 de- grés de longitude et 22 de latitude, depuis la ville de Mézène au nord jusqu’au mont d’Elbrous au midi, depuis Libau à l’ouest jusqu’à la chaîne de l’Oural à l’est. Pour bien saisir la valeur de ces chiffres, rappe- lons-nous, qu’en dépit des efforts réitérés de notre Académie, dans le courant de tout le siècle passé, jus- qu’à Wisnievsky, on n’avait réussi à déterminer astronomiquement que 67 points de l’Empire de Rus- sie, dont une grande partie appartenait en outre à la Russie d’Asie. La vérification la plus scrupuleuse des détermina- tions de feu Wisnievsky à l’aide des moyens actuels, loin de porter atteinte à ses travaux, n’a fait que mettre en évidence le mérite de son exactitude rigou- reuse. Les différences constatées à présent ne dépas- sent pas 5" de l’arc pour les latitudes, et 2" de temps pour les longitudes : différences qu’il faut envisager sous le point de vue de l’histoire, car en effet pres- qu’un demi-siècle de progrès éclatants s’est écoulé depuis les observations en question. L’exactitude éminente de feu notre collègue, son savoir et sa persévérante assiduité savaient suppléer même aux imperfections des instruments d’observation au commencement de notre siècle. Le Théodolite de Reichenbach n’étant pas encore inventé, un simple sextant de Troughton, mesurant dix pouces au rayon, et accompagné d’une longue-vue deRamsden de trois pieds de longueur et de deux chronomètres de poche, faisaient, entre les mains de notre académicien, office d’un instrument universel. *) De 1806 à 1815. 33 ï Cela se conçoit pour les latitudes; mais les longi- tudes? C’est précisément ce qui coûta à Wisnievsky dix ans de voyage et de travaux continuels. Il lui fal- lait guetter les occultations astrales, il lui fallait aller et revenir sur ses pas à bien des reprises, afin de se pro- curer pour les longitudes 13 points fondamentaux, qui, réunis aux trois uniques précisés antérieurement, lui fournirent le réseau de 1 6 villes principales dis- persées dans la Russie européenne, comme autant de points de départ pour les opérations ultérieures. Ce n’est pas tout. Dans ce temps là, pour gagner des observations correspondantes, il lui fallut avoir le courage de s’attaquer par anticipation au calcul de toutes les occultations d’étoiles qui devaient avoir lieu durant les dix années de son voyage ; travail pénible à cause de l’imperfection des tables astronomiques à cette époque. Wisnievsky s’en chargea, publia ré- gulièrement ses calculs dans les annuaires de Rode, et le premier il introduisit ainsi dans les éphémérides astronomiques annuelles une partie qui à présent e>t devenue indispensable. Toutefois, eu égard au vaste terrain qu'il s’agissait de fixer, ces bases auraient été de loin trop insuffi- santes, si notre observateur n’avait eu recours, en vrai académicien, à un expédient scientifique, dont le pre- mier il fit usage sur une grande échelle: ce fut, d'em- ployer le procédé pour lequel M. Struve propose la dénomination d’ inter polatioii chronométrique. Il serait inutile de s’étendre ici sur le temps qu’il faut pour calculer les résultats numériques d'une sé- rie d’observations incessantes de dix ans. Aussi Wis- nievsky ne se donnait pas même le temps nécessaire pour la publication de ses travaux géographiques, oc- cupé qu’il fut, jusqu’à sa mort, de donner à ses cal- culs toute l’exactitude possible. En attendant il com- muniqua au Général Schuberth, ci-devant chef du corps des Topographes, les données nécessaires pour la rédaction de cartes exactes de la Russie*), calcu- lées jusqu’à un degré de précision suffisant. C’est donc Wisnievsky qui a posé les fondements pour une géographie exacte de la Russie; il les a po- sés si bien que, pour beaucoup de parties essentielles, cette branche repose encore aujourd'hui exclusivement sur les déterminations de Wisnievsky, quelques pro- grès qu’elle ait fait depuis, grâce aux travaux de TOb- servatoire-central-Nicolas, de l’Etat-major Impérial, de la Marine et de la Société géographique Russe. *) PvKonoacTDO j.ih iicmiCJeuiit Tpnrouo>*erpii*ii’oKoit cioikii. < . IleTepô. 1826. 335 Bulletin physico ■ mathématique 336 Ajoutons en passant, que Wisnievsky détermina le premier, non seulement la situation, mais encore F élé- vation de l’Elbrous. Il lui assigna sa place comme sommet le plus élevé de l’Europe. N’appercevant cette montagne qu’à une distance très considérable, il dût encore recourir à des méthodes fort ingénieuses. Nous avons vu Wisnievsky débuter par des dé- couvertes qui eurent du retentissement dans toute l’Europe; nous l’avons vu, en véritable savant, trouver des expédients ingénieux, de nouvelles méthodes. Une des plus belles récompenses du savant, une renommée scientifique très répandue au-delà des bornes de l’em- pire, lui était donc assurée pour l’avenir. Mais feu notre collègue, dont les services étaient réclamés par les exigences administratives de notre patrie, sacrifia tout à celles-ci et leur voua, avec une complète abné- gation, la seconde moitié de sa vie. Voilà, Messieurs, ce qui nous a imposé l’obligation particulière, de donner plus de détails à l’éloge présent que le temps ne le comportait, pour rendre un juste hommage aux mérites de Wisnievsky, ici même, dans le pays au- quel il a dévoué ses longs et pénibles travaux. L’Académie célébra, le 15 février 1854, le jubilé sémiséculaire de Wisnievsky comme membre de la conférence; fait unique, illustré par une marque dis- tinguée de la haute bienveillance du souverain. Tel fut, Messieurs, Wisnievsky l’académicien, né en 1781 au Royaume de Pologne, mort l’année cou- rante à St.-Pétersbourg. Il ne nous reste que le triste devoir de rappeler sommairement les infirmités qui accablèrent feu notre collègue dans les dernières années de sa vie. Ermite scientifique par goût, vérifiant jour et nuit le trésor de chiffres amassé durant les meilleurs an- nées de sa vie, Wisnievsky fut enfin forcé de re- noncer définitivement à tout commerce avec la société. Au total sa santé vigoureuse avait pu résister aux excès de son ardeur scientifique et aux intempéries innombrables auxquelles l’exposaient des voyages con- tinuels, embrassant plus de 150,000 verstes; mais enfin elle dut céder à des attaques sur l’ouïe: il de- vint d’abord demi-sourd, et puis sourd tout-à-fait. Néanmoins son exactitude scrupuleuse ne se dé- mentit jamais. Il venait ponctuellement aux séances, son chronomètre régulateur à la main. En lisant les procès verbaux, en demandant à ses voisins des expli- cations par écrit, il tâchait de regagner ce qui lui avait échappé des discussions. Le ressouvenir de ce septuagénaire, oppressé des angoisses hydropisiques qui durent mettre fin à sa vie, épuisé par l’exinani- tion, mais jusqu’au dernier soupir fidèle à son devoir: se faisant porter dans un brancard aux séances, même au haut de la tourelle du petit observatoire, pour y soigner ses chers chronomètres; le ressouvenir, dis-je, de ce vieillard infirme, portant déjà les empreintes prononcées de son agonie prochaine, mais néanmoins se révêtant à grande peine de son uniforme de parade, pour assister à la messe solennelle , pour se ranger après cela, en grande tenue, à côté de sa batterie astronomique, doit nous rappeler ces caractères an- tiques et modèles, qui lors même que tout sacrifice est devenu inutile — meurent sur le champ de ba- taille, à leur poste, heureux de donner leur dernier soupir au devoir. Dans ces efforts infructueux d’un vieillard qui avait fait son temps, nous reconnaissons l’homme si scrupu- leusement dévoué à son devoir, qu’il s’était fait une obligation de porter, dans ses voyages chronométriques, les chronomètres sur son corps, afin de les maintenir dans une température aussi constante que possible. Ce n’est pas tout — je n’oserais Vous le dire si le fait n’était avéré — pendant dix ans de voyage il ne chercha le sommeil que dans une espèce de fauteuil, pour ne pas faire dévier ses chronomètres de la pose verticale. Ajoutons que loin d’altérer l’excellence de son ca- ractère, la perte de son ouïe ne fit que la mettre d’a- vantage en évidence. Privé par sa surdité du plus puissant moyen de la réciprocité, indispensable pour tout membre des sociétés humaines, Wisnievsky put bien s’égarer sur le sentier ténébreux de quelqu’idée scientifique préconçue, mais son existence isolée ne porta aucune atteinte à la bonté de son coeur, qui ne pouvait plus s’épancher autrement que par des actes nombreux de charité. Bien des funérailles académiques ont eu une pompe plus éclatante, mais aucun char funèbre n’a été suivi d’une foule si nombreuse d’indigents. Hommes, fem- mes, enfants, tous accouraient pour rendre leur der- nier hommage de gratitude aux cendres respectées de l’homme de bien, qui avait survécu au savant, et qui n’avait pour famille que les nécessiteux. M E Y E R. Charles Antoine Meyer naquit à Vitebsk le 20 mars 1795. Demeuré orphelin à l’âge de 13 ans, il eut à lutter dès son enfance avec les dures réalités de la vie positive, il dut passer par la rude école du 337 de l’Académie de Saint-Pétersbourg'. 338 monde , qui ne laisse pas de servir puissamment au développement du caractère. Les personnes, qui plus tard eurent des relations avec lui, trouveront dans ces circonstances l’explication du genre de vie retiré et indépendant qu’il affectionnait, et saisiront d’autre part les causes de cette timidité habituelle à notre digne savant, dont la modestie contrastait d’une ma- nière frappante avec la suffisance présomptueuse de tant d’individus, qui de nos jours, en dépit de leur nullité, ne manquent pas d’obtenir des succès dans le monde. Conformément aux dernières volontés de son père (Henri), il s’apprêta dès l’âge de 14 ans, à admi- nistrer la pharmacie dont il avait hérité à Vitebsk. Ce fut à l’âge de 1 8 ans (au mois d’août 1813) qu’il commença ses études à l’Université de Dorpat, où il obtint d’excellents certificats et acquit le grade phar- maceutique qu’avait ambitionné pour lui son père. S’é- tant ainsi acquitté du devoir sacré que lui imposait la volonté du défunt, et n’écoutant plus qu’une voca- tion décidée pour la botanique, il aliéna son héritage, et, peu soucieux de l’avenir, s’adonna à l’étude ap- profondie de sa science de prédilection. Déjà en 1818, il accompagnait le célèbre Ledebour, professeur de botanique à Dorpat, dans un voyage scientifique que ce dernier fit en Crimée, en revint avec lui et ne cessa dès-lors, pendant cinq années consécutives, de le seconder dans ses savants travaux, avec toute l’as- siduité d’un disciple dévoué. Ce fut à cette époque que Meyer publia quelques plantes nouvelles, pre- mier résultat de ses recherches, qui fut suivi, en 1 825, d’une Description de nouvelles Graminées , accom- pagnée de 14 planches, travail que l’Académie jugea digne d’être inséré dans ses Mémoires. L’avénement au trône de l’Empereur Nicolas ouvrit, peu de temps après, cette longue série d’expé- ditions scientifiques qui jette tant de lustre sur Son règne, et Meyer fut engagé à accompagner son pro- tecteur Ledebour dans un voyage, qui avait pour but l’exploration de l’Altaï. Il se rendit avec empresse- ment à cette invitation , qui venait réaliser des espé- rances caressées depuis le commencement de sa car- rière scientifique; car son voyage en Crimée et toutes ses études antérieures pour lesquelles il avait sacrifié son patrimoine, n’avaient jamais été, dans sa pensée, que des travaux préparatoires. Après avoir examiné les régions occidentales de l’Altaï , — travail qu’il exécuta sans le concours de Ledebour — et exploré la végétation des steppes en amont de l’Irtych, jusqu’au Saisan-Nor et jusqu’aux carrières de Karakaly, remarquables par les Dioptases qui s’y trouvent, Meyer revint à Dorpat, où il s’oc- cupa jusqu’en 1829 à rédiger la relation de son voyage, qui parut dans l’ouvrage de Ledebour. 11 prit aussi une part active à l’édition de la «Flora Altaïca», quant aux familles des Renonculacées, des Crucifères, des Salsolacées etc. La réputation bien méritée que lui valurent ces travaux, jointe à la connaissance approfondie qu’il avait acquise de la Flore Caspico - Caucasienne — connaissance dont il avait fourni des preuves en classi- fiant les plantes recueillies par E i c h w a 1 d — té- moignaient hautement de son aptitude aux investiga- tions botaniques. Aussi fut -ce sur lui que tomba le choix de l’Académie en 1829; elle l’adjoignit, pour la partie botanique, à une expédition scientifique qui de- vait accompagner une division militaire dirigée sur l’Elbrouz. Cette expédition ayant été couronnée de succès, l’Académie fournit à Meyer les moyens né- cessaires pour pousser plus loin ces explorations, de sorte qu’elles ne se bornèrent plus aux côtes occi- dentales de la mer Caspienne et à plusieurs points élevés du Caucase — tels que le Kasbek, le Scliagdagh, le Tusandagh et la chaîne jusque-là entièrement in- connue des monts Talyche — , mais qu’il trouva la possibilité d’étendre ses recherches jusqu'aux fron- tières de la Perse. Après dix -huit mois de travail dans des contrées où sévissait le choléra, si redouté alors, Meyer com- pulsa les trésors qu’il avait amassés et leur consacra une description, embrassant plus de 2000 espèces, parmi lesquelles il s’en trouva nécessairement un bon nombre de toutes nouvelles. En 1831 , l’Académie, bientôt après la publication de la description susdite, accueillit notre infatigable voyageur au nombre de ses membres correspon- dants, et Meyer, nommé en même temps directeur- adjoint au Jardin Botanique Impérial, exerça dès lors une influence prononcée sur les progrès de la bota- nique en Russie, vû qu'il prit une part active à la de- scription des récoltes botaniques de la plupart des voyages scientifiques entrepris de son temps dans notre patrie. Obligés que nous sommes de nous ren- fermer dans des limites étroites, nous nous bornerons à une simple énumération de ces travaux: il décrivit les collections de Kareline, Gôbel, 1 urczaninoft. Schrenk, Szovitz, Hohenacker, Erik, 4N ittman etc., jusqu’à celles de Middendorlf. l>a mise en 339 Bulletin pliysico - mathématique 340 ordre des matériaux de l’expédition nommée en der- nier lieu fut achevée par Meyer, peu avant sa mort, de concert avec M. le professeur Trautvetter. Si l’on considère, qu’élu Adjoint de l’Académie en 1839, Meyer, malgré son mérite incontestable, ne pût être promu au grade d’ Académicien effectif qu’en 1845, lorsque le fauteuil de botanique fut devenu va- cant par la mort de Trinius, on en conciliera que l’Académie procède à ses élections avec une sévérité exemplaire et que le nombre restreint de ses chaires lui suscite maintes fois des retards à l’accomplissement de son désir très sincère de rendre au mérite les hom- mages qui lui sont dûs. En 1851, notre Académicien fut nommé Directeur du Jardin Botanique , au service duquel il avait con- sacré vingt années de sa vie. Il ne faiblit jamais dans ses efforts pour enrichir cet établissement des plantes les plus curieuses et de nouvelles formes, dont un nombre considérable a été depuis répandu dans les jardins de plaisance. Nous ne pouvons ici passer sous silence une des oeuvres de son administration: le bas- sin destiné aux plantes aquatiques , qui attire une grande affluence de visiteurs autour de la plante gi- gantesque, connue sous le nom de «Victoria Amazo- nica». Frappés des dimensions colossales de cette superbe plante, bien peu des curieux qui viennent ad- mirer l’aquarium qui la contient, se seront probable- ment aperçus, qu’outre la «Victoria Amazonica», il renferme tout un monde de plantes aquatiques. Nous ne saurions énumérer ici les écrits botaniques, montant à près de cinquante, où Meyer consigna les fruits de ses recherches. C’est principalement la partie systématique, et sur- tout celle des monographies botaniques, qui doivent à Meyer un développement considérable et unanime- ment reconnu par les arbitres de la science, bien que feu notre collègue se fût presqu’exclusivement borné à l’étude de la végétation de notre patrie. Malgré cette restriction qu’il s’imposait, la justesse frappante de ses descriptions , la sûreté de son juge- ment et l’exactitude scrupuleuse de ses recherches, donnèrent à ses travaux une portée qui ne fut pas sans influence sur la caractérisation des genres et des groupes. Les familles des Crucifères, Renonculacées, Salsolées, Chénopodées, Cypérées, Euphorbiées, Gros- sulariées , Zygophyllacées , Orobanches etc. , traitées dans la Flora Altaïca, se sont tout d’abord ressenties de cette influence bienfaisante des études de feu M. Meyer. Surtout la série de ses derniers travaux sur les Polygonées et les Daphnées porte le cachet d’une perfection notable, qui date de la monographie généralement appréciée du genre ardu Éphèdre. Pour faire bien saisir le genre des mérites de feu notre collègue, nous signalerons enfin qu’il s’attaqua de préférence aux genres les plus redoutés pour les difficultés qui leur sont inhérentes, tels que: Carex, Hymenobrychis, Agrimonia, Cornus, Monolepis, Na- nophytum, Rosae cinnamomeae, Cirsium, Weigelia, Alyssum, Centaurea, Crépis, Astragalus. Nous lui devons aussi la fondation du recueil bo- tanique : Maiepianbi kt> fimuKaimieMy no3Hamio npo- 3n6aeMocTii PocciiicKoii Humepia*), qui, tout en fournis- sant des matériaux précieux, continue de répandre le goût de cette science en Russie et concourt même à enrichir le dictionnaire Russe de dénominations vul- gaires des plantes indigènes. De plus, les questions pratiques du jour l’entraînè- rent à leur tour, ce qui produisit ses traités sur les différentes espèces de blé, sur la maladie des pommes de terre, sur Tullucus, le ginseng etc. Par sa longue expérience, jointe à son profond sa- voir, il dirigeait à double titre presque toutes les re- cherches botaniques instituées de son temps en Rus- sie. Cette perte, pour le moment irréparable, nous fait malheureusement prévoir une interruption déplorable dans les études de botanique systématique , à cause de sa coïncidence avec la mort de plusieurs hautes capacités Européennes dans cette même tendance. Nous avons dû nous borner à esquisser rapidement les vies de ces savants, vies qui n’ont été qu’une suite de labeurs incessants, poussés jusqu’à la souffrance. Nous n’avons donc pu parler que très succinctement des services distingués que ces défunts glorieux ont rendus à la science. Cependant nous avons déjà em- piété sur les droits des vivants, par trop d’étendue, pieusement accordée à la mémoire des morts. Je l’ai fait, persuadé que j’aurai l’assentiment de mes con- frères ici-présents, et que l’assemblée préfère l’impar- tialité de l’histoire à la relation la plus fidèle d’actions contemporaines. Cependant il ne nous reste plus que le temps né- cessaire pour compléter notre effrayante liste de dé- cès. L’Académie déplore la perte des membres ex- *) Aussi sous le titre : Beiträge zur Pflanzenkunde des Russi- schen Reiches. 341 j; 341 dl© l’Académie de ternes suivants, qui cette année lui ont été enlevés par la mort: Les membres honoraires appartenant à notre pays: comte Ko usclielev-Besborodko, comte Pro- tassov, général Destrem. Le membre honoraire de la Classe russe: l’archi- prêtre Malov. Les associés honoraires étrangers: Gauss à Göt- tingue, Parry à Londres, et Tiedemann à Heidelberg. Les membres correspondants: Ricord et Nevo- line à St.-Pétersbourg, Paucker à Mitau, Ky- ber à Nicolaïev, Simonov à Kazan, Duver- noy à Paris, Hermann à Gëttingue. Les noms de ces défunts illustres parlent d’eux mêmes et sont des épitaphes dont tout homme éclairé comprendra la valeur. Il nous reste à enregistrer encore les pertes dou- loureuses qui ont été proclamées en ce lieu l’année passée, mais qui doivent être maintenant consignées dans les annales écrites de notre Académie. Nos mem- bres internes Kotchétov et Bérédnikov, nos mem- bres honoraires Wylie, Lindenau à Altenbourg, Baoul -Pochette à Paris, et Angélo Mai à Rome, nos correspondants F. Fischer, Martius, Mellon i et le comte Mann er heim nous ont manqué dès l’an- née dernière. Les blessures faites à l’Académie parleur trépas ont été cicatrisées, il est vrai, par autant de nominations remplaçant dignement les célèbres dé- funts, mais elles n’en sont pas moins vivement ressen- ties dans l’histoire contemporaine de la science. Pour recouvrer des pertes essuyées dans son cercle intime, l’Académie s’est hâtée de recourir à l’énergie de nouveaux et plus jeunes coopérateurs. Elle se fé- licite d’avoir pu, en déviant de la stricte observance de succession dans les mêmes branches scientifiques auxquelles appartenaient les membres décédés, rendre une justice bien méritée à des savants indigènes. D’ail- leurs M. Hess était encore à remplacer. L’importance et l’étendue toujours croissante de la chimie , son influence prononcée sur la prospérité de I l’économie nationale , ses fréquentes applications a l’industrie et aux besoins journaliers autorisaient am- plement l’Académie à s’aggréger un savant chimiste qu’elle désirait depuis longtemps associer à ses tra- vaux. Saint. Pétorsboiarg. 3/J2 Messieurs , la grandeur des découvertes ne se me- sure aujourd hui , pas plus en chimie que dans les sciences naturelles descriptives, sur le nombre de com- binaisons et de dénominations nouvelles. Je m’abstien- drai donc, à bon droit, de Vous faire ici P énumération de cette série de noms appartenant cà la terminologie parfois bien bizarre de la chimie organique, que notre nouveau collègue a fait entrer dans la science; mais disons que toutes les recherches qui ont distingué sa carrière scientifique, ont poursuivi avec persistance un plan arrêté et scientifiquement conçu. Guidé par des vues théoriques M. Zinine s’est appliqué, sans s’exagérer la portée de ses forces, non seulement à des faits détachés de décompositions chimiques, mais a des séries entières composées de combinaisons or- ganiques nombreuses, chaos qu’il a su débrouiller et qui aujourd’hui commence à se soumettre à une loi geneiale et nette. Nous regrettons sincèrement que ce ne soit pas ici le lieu de développer plus en détail cette belle loi des substitutions, justifiée par une ré- ussite complète, puisqu’elle a subi son dernier examen. Notre chimiste, étant du nombre de ceux engagés dans la direction des recherches dont nous parlons ici, a su produire artificiellement des combinaisons qui démontrent strictement la théorie des substitu- tions, non seulement des éléments chimiques, mais aussi celles des groupes constituants mobiles. Cette voie d’investigation nous mènera , il faut l’espérer, à un système qui nous fera trouver un jour fort simple et fort naturel les mille transformations véritablement protéiques par lesquelles l’aliment le moins composé passe, moyennant la digestion, a l’état d’une variété miraculeuse de tissus anatomiques et de matières secrétées. Par la nomination de M. le lieutenant colonel Kokcharov au grade d’ Adjoint, l’Académie s'est em- pressée de remplir un de ses devoirs, celui d'ouvrir un asyle protecteur aux personnes qu'une tendance scientifique prononcée, mais trop spéciale, exclut de toute autre carrière. Destiné d’abord à la vie pra- tique, M. Kokcharov s’est entièrement voué à une spécialité qui, après avoir semblé s'arrêter, a. grâce à des travaux récens, pris un nouveau développement, auquel notre savant a eu une belle part. Ici nou< ne vou- lons pas faire allusion aux travaux relatifs à la carte géologique de la Russie, auxquels M. Kokcharov a participé en suite de l’expédition dont il faisait partie sous la direction de notre célèbre confrère Murchi- son et du savant de Verneuil: nous parlons de ses 1 343 Bulletin ptiysico - mathématique travaux crystallographiques , des mesures d’angles à l’aide de l’instrument ingénieux connu sous le nom de goniomètre à réflexion; objet d’étude trop spécial pour qu’il nous soit permis de nous y arrêter longuement. Les recherches de notre collègue actuel, si favorable- ment accueillies par les premières autorités et jusqu’en Amérique , ont fait disparaître plusieurs prétendues exceptions, et par leur extrême précision elles ont fait pressentir même l’identité chimique de deux espèces de minéraux que l’on croyait différentes, par suite de quelques analyses chimiques mal interprétées. Comment m’y prendre, Messieurs, pour étaler de- vant Vous un tableau de l’activité de notre Académie pendant le dernier intervalle biennal? comment par- courir en quelques courtes minutes, qui ne suffiraient point à l’énumération la plus rapide des titres seuls des articles imprimés, tout ce vaste domaine scienti- fique cultivé par nos savants de l’Académie? C’est exiger l’impossible que de vouloir reserrer cette abondante récolte scientifique dans le cadre étroit que m’imposent les égards dûs à la patiente indulgence de mon auditoire, dont je crains d’avoir déjà abusé. Permettez donc d’appeler à mon aide la parole écrite: le compte-rendu imprimé, dont l’émission ne se fera pas attendre, Vous offrira les renvois aux sources elles-mêmes, qui répondront à. tout appel plus sérieux. Là l’ensemble de nos tendances scientifiques et le mérite individuel de chacun de nos membres comparaîtront devant Votre jugement; ici, évitant un vaste panorama qui ne ferait que dérouler des loin- tains où la vue se perd dans le vague, à cause de la surabondance, nous cédons volontiers notre place au thème de la lecture qui suivra la nôtre. Toutefois, passant sous silence le gros des travaux académiques et les noms de leurs auteurs , nous croyons devoir présenter ici un résumé rapide de quelques uns de ces travaux exécutés durant les dernières années, qui ne sont qu’incidentels , mais qui font entrevoir une application pratique plus immédiate. 1ère SECTION. Voyages. 1) M. l’académicien Baer, depuis trois ans sur la mer Caspienne et sur ses principaux affluents, s’est occupé de recherches pratiques tendant à régler, d’une manière plus rationnelle, l’administration des eaux et de la pêche. 344 2) Sous la direction de MM. les académiciens Struve deux expéditions chronométriques, au profit de la géo- graphie exacte lie notre empire, partant de Poulkowa ont été dirigées, l’une sur Dorpat, l’autre sur Moscou, Saratov et Astrakhan. 3) Notre astronome M. Döllen vient d’exécuter dans le district des mines de l’Oural des opérations astronomiques, qui serviront de point de départ pour la confection de cartes topographiques exactes. 4) M. l’académicien Hamel est, par ordre de Sa Majesté l’Empereur, en mission en Amérique, pour des affaires de technologie appliquée. 5) M. l’académicien Helmersen a publié les ré- sultats d’un voyage entrepris dans le but d’examiner les causes de l’irruption de la mer Noire dans les lacs salés de la Bessarabie (qui dès lors avaient cessé de produire du sel) et de rechercher les moyens d’y re- médier; recherches qui se lient à celles de M. Baer sur l’origine des lacs salés près la mer Caspienne. 6) L’éboulement de terre au gouvernement de Toula a été inspecté sur les lieux par M. l’académicien Abich, par ordre exprès de Sa Majesté feu l’Em- pereur Nicolas. 7) M. le Dr. Schrenk voyage sous les auspices de l’Académie depuis deux ans au sud de la mer d’O- cliotsk, et dans sa mission scientifique il a pu déjà rendre sur les lieux des services directs aux autori- tés locales, qui ont requis sa coopération aux grandes entreprises du gouvernement dans ces contrées. 8) Enfin mentionnons ce fragment du journal en- core inédit des longs voyages de M. Abich, concer- nant une localité de l’Asie -Mineure très riche en soufre, qu’il s’est hâté de publier eu égard aux cir- constances actuelles. IIdc SECTION. Travaux au profit de l’industrie^ de l’agronomie et de l’économie politique en général. 1) Changements produits dans les métaux par le martelage et le laminage, examinés par M. Kupffer. 2) Le grand travail climatologique de M. Wessé- lovsky ayant spécialement pour but de donner des directions rationelles aux dispositions gouvernemen- tales en fait d’économie politique et d’agronomie. Le mémoire sur les dégâts causés par la grêle a déjà mis sous les yeux du public un petit échantillon de cette entreprise hautement méritoire. 345 de ricadémie de §aint> Pétersbourg. 346 3) Les recherches entamées par M. l’académicien Jeleznov sur la conductibilité des terres et surtout de notre fameux «tchernosem» quant à la chaleur; en rapport avec des observations de la température du sol et du soussol jusqu’à la profondeur de 5 pieds, et avec les effets du drainage dans notre climat, 4) Les recherches microscopiques du même aca- démicien participant à une enquête administrative sur les moyens de découvrir dans la farine de seigle la présence de l’ergot, pernicieux pour la santé publique; recherches qui ont conduit notre académicien à y con- stater la présence de 5 et même jusqu’à 1§ d’ergot. 5) Une suite d’écrits en réponse à des questions adressées officiellement à l’Académie, concernant les dégâts causés par des insectes nuisibles, par M. le conservateur de l’Académie Ménétriés. 6) Les dénombrements statistiques et l’entreprise des mesures des aires des gouvernements et des dis- tricts, exécutés par M. l’académicien Koppen. 7) Le nouveau planimètre, remarquable par sa sim- plicité, à l’usage des arpenteurs inventé par M. l’aca- démicien Bouniakovsky. 8) Un petit essai physiologique tendant à concilier et à rapprocher les études scientifiques de Hippologie avec les expériences des hippognostes pratiques. Illème SECTION. Direction de divers travaux; manuels, guides, critiques. 1 ) La direction donnée par notre observatoire cen- tral aux entreprises topographiques et hydrographiques de l’état major et de la marine, et celle des travaux de l’une des sections d’officiers de l’état major, éta- blie à cet effet à Poulkowa. 2) Le manuel des hautes mathématiques à l’usage des écoles militaires, par M. l’académicien Ostrogradsky. 3) Le petit manuel expliquant l’usage des éphémé- rides anglaises, par M. O thon Struve. 4) Le guide des salles des antiques de 1 Ermitage, par M. Stephani. 5) Les travaux rectifiant la Chronographie en élu- cidant les vrais rapports entre hère de mars et l’ère de septembre. 6) Les critiques et les comparaisons d un grand nombre d’ouvrages présentés au concours Démidoff. 7) Les rapports sur des ouvrages reconnus dignes d’être soumis à Sa Majesté par M. le Ministre de l’instruction publique dans ses rapports quadrimestriels sur les ouvrages scientifiques les plus notables. 8) Enfin toute une série de rapports critiques sur des ouvrages manuscrits, transmis de la part du gou- vernement. Nous ne mentionnons qu’une chrestomatie géorgienne , un catéchisme et un abrégé de l’histoire sainte en langue osse-tagaoure, un manuel du dialecte tatare de l’Aderbidshan, des matériaux pour la langue thouche, des vocabulaires tcheremisse , tehouvache, kalmouke , tcherkesse , des ouvrages de géographie , de physique, de climatologie, de mathématiques etc. etc. L’énumération que nous venons de faire a dû Vous convaincre, Messieurs, de la grande activité de notre Académie, même dans le champ accessoire des appli- cations répondant plus directement aux exigences du gouvernement. F orts de cette bonne conscience, qui pré- vient tout mésentendu, nous n’hésitons pas à déclarer hautement que s’il y a quelque danger à éviter pour notre Académie , ce n’est pas l’égarement dans des questions abstruses , mais plutôt l’entraînement vers des tendances pratiques, aujourd’hui dominantes. A la poursuite de résultats — tranchons le mot — de profits purement matériels, l’esprit de notre époque suit les impulsions d’un matérialisme égoïste. Il n’y a que deux refuges contre ce mal envahis- seur, ce sont le sentiment religieux du devoir et l'a- mour généreux de la science avec ses nobles dévoue- ments. Conservons les, Messieurs, répandons les dans cette grande nation , suscitons en elle , en nous ap- puyant sur une instruction solide , des spécialistes adonnés tout entiers à leurs vocations respectives, — et la prospérité de l’état en résultera d'elle-même. Forte de sa bonne conscience l’Académie a com- paru aujourd’hui devant son tribunal annuel. Nous allons retourner à nos travaux habituels en saluant avec joie et reconnaissance la faveur de notre auguste monarque dans la personne de notre illustre président. Une vaste carrière s’ouvrira à nos efforts, soute- nus par la protection éclairée de Votre Excellence, par la bienveillance notoire du ministère et par la fa- veur Impériale qui daigne aujourd'hui se manifester si gracieusement par la présence de notre auguste visiteur. 347 Bulletin pîiysico - mathématique 348 II. ÉCRITS PUBLIÉS PAR LES ACADÉMICIENS DÉFUNTS. 1) Par feu M. Sjögren*). 1 Ueber die finnische Sprache und ihre Literatur. St. Pe- tersburg. Gedruckt bey N. Gretsch. 1821. (VIII u. 71 S. in-8°). 2) An das geehrte Publicum und den Herrn, Theol. Dr. Probst und Ritter, Johann Strahlmann, Verfasser der Fin- nischen Sprachlehre für Finnen und Nicht- Finnen. (St. Petershurgische Zeitschrift, herausgegeben von Aug. 01- dekop. 7 1er Bd. 1822, pag. 125 — 135, 169—176, 220 — 226, 266 - 271.) 3; Till det vördade Publicum, och tili Ilr Theol. Doctorn, Prosten och Riddaren Johan Strahlmann, Författare tili Finnische Sprachlehre für Finnen und Nicht - Finnen. (Mnemosyne. Abo, 1822 pag. 327 — 347.) 4) Critique de l’ouvrage intitulé: Teppaiia, Miaut III10H410- A PyoxTbinaHt CBaToir lOnaHreaH MarrirkMcTa, Kapba-iant Kie.rk-iaa — IlenaToiiay CBaTiiiruaro-ripaBH'reAbCTByioma- ro-CiiHoaaHt KammeHHauiTfl, BeHÏâTeHt BadaeficKOHHt Kamua-KynHaHt 3.10.0a. — HiiiTepH, 1820 (Mnemosyne. Abo, 1822, pag. Hl — 1 56, 163 — 169). 5) Critique de l’édition d’lbn - Foszlan publiée par Frähn. (St. Petersburgische Zeitschrift, herausgegeben von Aug. Oldekop. 13 1er Bd. 1824. pag. 348 — 371.) 6) Lettre datée de Lodéinoe Pole le 21 décembre 1824 (Jour- nal de St.-Pélersbôurg. 1825. N° 24. Abo Tidningar. 1825. JY? 33). 7) Lettre datée de Pétrozavodsk le 6 janvier 1825 (Journal de Sl.-Pétersbourg. 1825. N° 30. Äbo Tidningar. 1825. JY? 44). 8) Critique de trois ouvrages publiés en langue laponne par le pasteur Iljelt (Äbo Tidningar. 1826. JY? 67, 69, 70). 9) Ulur ett bref fran Hr. Magister Sjögren. (Abo Tidningar. 1827. JY? 28, 29). 10) Extrait d’une lettre datée de Velsk. (St. Petershurgische Zeitung. 1827. J\? 92). 11) Utdrag af ett bref ifran Mag. Sjögren. (Abo Tidningar. 1827. JY? 92, 93). 12) Auszüge aus altern Briefen des Dr. Sjögren an den Hrn. Akademiker, Staatsrath Frähn aus Pinega (St. Petersbur- gische Zeitung. 1828. JY? 20. Aboer Tidningar. 1828. JY? 26. Cp. En 6.1 iorpanuecKie .IiiCTbi II. KenneHa, 1825, p. 243 et Finlands Allmänna Tidningl838, .71^*32). 13) Lettre de M. Sjögren, sans date. (St. Petersburg. Zei- *) Extrait des articles insérés par M. Kunik dans le Bulletin Hislo- rico-philologique , Tome XII, N° 14, Supplément, et dans les y 'ienijfl 3anucKii U. Aicaa. Hayin, no I it III Ota. Toarb III, pag. 5G9 — 583. tung. 1828. JY? 29 pag. 344. Âbo Tidningar. 1828. JY? 99). 14) Auszug aus einem Schreiben des Dr. Sjögren an den Hrn. Akademiker Staatsrath von Frähn. (St. Petersburg. Zei- tung JY? 13, Journal de St.- Pélersbourg .1/ 21, Abo Tidningar JY? 27. 1828.) 15) Auszug aus einem Briefe des Dr. Sjögren an den Herrn Grafen Mannerheim. Kasan, den 9 März 1828. (St. Pe- tersburger Zeitung. JY? 34, Abo Tidningar. JY? 100. 1828). 16) Anteckningar om församlingarne i Kemi - Lappmark af x\nd. Job. Sjögren. Helsingfors. Tryckl bos J. Simelii Enka. 1828 VI et 405 pag. in-8°. 17) Auszug aus einem, an Seine Erlaucht, den Herrn Staats- sekretär Finlands, Grafen von Rehbinder, abgestatteten Berichte des Dr. Sjögren über dessen auf Allerhöchsten Befehl angestellte wissenschaftliche Reise zur Untersu- chung der Finnischen Völkerschaften in Russland. (St. Petersburger Zeitung. 1829. J\? 123 — 125). 18) Bemerkungen über die Russischen Lappmarken. (Russi- sche Miscelien, herausg. von G. Engelhardt. 3tes Bdchn. St. Petersburg 1830. p. 1 — 67. Réimprimé dans les An- nalen für Erd-, Völker- und Staatenkunde. Von Berg- baus. Th. 11. Berlin 1830, pag. 569 — 608). 19) HcTopuuecKuLCTaTHCTiiuecKm n n.io.iorHMecKiii ohmta, o Sbipanaxt. (H/reina Hmh. Aioa. Hayna,. Kiiimna I. Cn6. 1831. p. 76 — 84). 20) Ueber den grammatischen Bau der Sürjänischen Sprache mit Rücksicht auf die Finnische. (Mémoires de l’Acad. de St.-Pét. VI Série. Sciences politiques, Histoire etc. Tome premier (1832). pag. 149 — 169). 21) O rpaMMaTHuecKHXT, CBoiicTiiaxa, 3i,ipancKaro /i3biKa sa, OTHomeHin kt> <ï>iiHCKOMy. (Hreiiia Mmh. Ai; a a. Hayna, 3a 1829 n 1830 roAbi. Kn. I. Cnü. 1831. pag. 79 — 84). 22) Ueber die älteren Wohnsitze der Jemen. IsteAblh. (Mém. de l'Acad. Imp. des Sc. VI Série. Sc. Pol., Hist., Philol. T. I. Livr. 3. pag. 263 — 310). 23) O ApeBH'hiiniHxa, oÖiiTa-iiimaxa, JImh; 1-e Ota. (Hienia IImo. Anaa. Hayna,.... Kn. I. 1831. pag. 14 — 23). 24) Ueber die älteren Wohnsitze der Jemen. 2te Abth. (Mém. VI Série. Sc. Pol., Hist., Philol. T. I. Livr. 4. pag. 311 — 345). 25) Wann und wie wurden Sawolotschje und die Sawolok- schen Tschuden Russisch? (Mém. Sc. Pol., Hist., Philol. T. I. Liv. 6. pag. 491 — 526) 26) Ueber die Finnische Bevölkerung des St. Petersburgischen Gouvernements und über den Ursprung des Namens In- germannland. S. Petersburg 1832. (Aus den Mémoires. VI. Série. Sc. Polit. Hist. Tome II besonders abgedruckt.) 27) Was bedeutet das in den Russischen Chroniken unter dem Jahr 1024 vorkommende Wort .lyaa? (Mein. Sc. Polit., Hist. etc. T, II. Livr. 6. pag. 563 — 592). 28) Akademische Reise in den Kaukasus. (St. Petersburger Zeitung. 1835. JY? 214. JKypn. Mim. Hap. IIpocR. 1853. 349 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 350 1I. VIII cTp. 323 — 32G. O nban nyTeinecTBia AnaAeMUKa IlIerpeHa Ha Kamîaax). 29) Extrait d’une Mire adressée à M. Frähn par M. Sjögren de Piatigorsk, le 27 avril 1836. (Bull. Sc. T. I. N° 14 et 15. pag. 1 1 1 et suiv.) 30) Extrait d’une lettre de M. Sjögren à M. Frähn (Simphé- ropol, le 26 nov. 1836. Bull. Sc. T. I. N° 23. pag. 182). 31) Extrait d’une lettre de M. Sjögren à M. Frähn (Wladikaw- kas, le 19 avril 1837. Bull. Sc. T. II. N° 17 et 18. pag. 271 et suiv.) 32) Extrait d’une lettre de M. Sjögren à M. le Président de l’Académie (Tiflis le 3 juin 1837. Bull. Sc. T. II. N°23. pag 365 et suiv.) 33) Lettre de M. Sjögren à M. Krug (Mosdok le 20 octobre 1837. Bull. Sc. T. III. N ° 14 — 17. pag. 219 et suiv.) 34) Voyage dans les vallées centrales du Caucase, pour l’é- tude approfondie de la langue, des moeurs et des tradi- tions populaires des montagnards de l’Osséthie, fait en 1836 et en 1837 par M. Sjögren, de 1 Académie Impériale de St.- Pétersbourg. Traduit de l’Allemand par le Rédac- teur des «Nouvelles Annales des Vovages». Paris 1848. T. I. pag. 129—145, 268 — 292, T.'ll. pag. 276 — 327. 35) Manuscrit géorgien offert en don au Musée asiatique. Rapport de M. Sjögren. (Bull. Sc. T. III. 1838- N° 21. pag. 335.) 36) Manuscrits relatifs au Caucase offerts au Musée asiatique par M. Steven; rapport de M. Sjögren. (Bull. Sc. 1838. T. III. N° 24. pag. 381 et suiv.) 37) De vita rebusque gestis Olai Sancti, regis Norvegiae. Com- mentatio historico-critica. Pars III. (Extrait dans le Bull, scientif. T. IV. N° 2). 37") Rapport sur deux ouvrages de M. Brosset relatifs à la langue géorgienne, inséré dans la St Petersb. Zeitung 1838, N ° 97. 38) Heber KpaTbia rpaMÄiaTiiuecKia npaBiua npiiHaA-ieHtamia Kb 3Haniio UepsiarcKaro B3biKa, cocTaBaemibia ropoAa Co.iHKajicKa Cbhto - TpoimKaro Coôopa XIpoToiepeeMb OeoAopoiub •IioöiJMOBbiM'b; von A. J. Sjögren. (Bull. Sc. 1838. T. IV. N° 15. pag. 234 et suiv.) 39) De Finnis aliisque Tschudicis gentibus scientia et usu metallorum antiquitus insignibus. (Extrait dans le Bull, sc. T. VI, N° 11 u 12). 40) Ueber das Werk des Königl. Dänischen Etatsrathes und Professors Finn Magnusen, Runamo og Runerne betitelt. ... 1842. (149 pag. in 8°, avec une planche lithographiée). 41) Anmerkungen (Voy. le rapport de M. Napiersky sur les Necrolivonica de M. Kruse, inséré dans le ^ßknaAU. ripucyiKA. y up. II. II. /leMHAOBbiM’b uarpaAb. Cn6. 1843. pag. 223 — 226). 42) Instruction générale donnée à M.Castrén, voyageur chargé par l’Académie de l’exploration de la Sibérie septentrio- nale et centrale sous le rapport de l’ethnographie et de la linguistique, par M. Sjögren. (Bull, histor.-philol. 1844. T. I. N° 21. pag. 326 et suiv. A. Castrén’s Reiseberichte und Briefe aus den Jahren 1845— 1849. St. Petersb. 1856. pag. 505 — 514). 43) Pa3Öopx connHenia MarncTpa MaTBta A.teKcaHApa Ka- CTpena noAb 3araaBiesib: Elementa grammatices Syrjae- nicae , cocTaBjemibin T. SKCTpaopAnnapubnib AKaAesin- kojitj IIIerpeHOM'L. (13-e IïpucyxKA. yup. II. II. ^gmiia. na- rpaAi.. Cno. 1844. pag 87 — 92). 44) Pa3öop_b coMunenia T. BiiAewaHa noAb 3ar.iaBic*Mb: «Ver- such einer Grammatik der Syrjänischen Sprache« etc., cocTaB.ien Hbiii r.SKCTpaopAimapnbiMb AnaAeMiiKOMb IJIe- rpenoaib. (13-e Ilpnc. ynp. II. H. 4eMI,4. uarpaAb. Cnfl. 1844. pag. 101 — 105). 45) Rapport sur l’ouvrage intitulé: Berufung der Rodsen, von E. Kunik. Iste Abth. (Bull, histor.-philol. T. II. 1844. N° 7. pag. 98 et suiv.) 46) Ueber Fr. Adelung s Literärischen Nachlass. (St Petersb. Zeitung. 1844. JW 2\Q). 47) 0 KHiiraxT, n pyKonncaxt 0. U. AAejyHra. (Cno. BIu. 1844. N° 231 h 232.) 48) OceTHHcuaa TpasiMaTHKa cb KpaTKusn. CAOBapesn. Oce- THHCKO-PoCCiuCKUM'b H PoCciuCKO-OceTHHCKIIMb. COM. A. Ulerpena. Cno. 1844. M. I h II. 49) IpoH ÆB3araxyp, das ist Ossetische Sprachlehre, nebst kurzem Ossetisch -Deutschen und Deutsch- Ossetischen Wörterbuche, von Dr. A. Sjögren. St. Petersburg. 1844. 50) Vom Einflüsse des Accents in der Lappländischen Spra- che; von Dr M. A. Castrén (Rapport de M. Sjögren. 4 oy. Bull, histor.-philol. T. II. N° 22. pag. 337 et suiv.) 51) Pa3öopT> couiiHema F. CTapmaro yuirre.in BiuesiaHHU noAb sarjaßieMi: Versuch einer Grammatik der Tschere- missischen Sprache .... cocTaBieHHbiii T. Auaa. Illerpe- homt>. (15-e üpHcyjKA. yup. H. H. Æ^mua. narpajb. CiiG. 1846. pag. 112— 120). 52) Reise nach Livland und Kurland zur genauen l ntersu- chung der Reste der Liwen und Krewingen. (Denkschril- ten der russ. geogr. Gesellschaft zu St. Petersburg Isler Bd. Weimar 1849. pag. 452 — 605). 53) Rapport sur un ouvrage manuscrit intitulé: Cionapi. I1'* cko - MepaeccKiii n.m AAurcKÜi cb Kparuoio rpajiMani- kok). CocTaBjeiinbiii Koj.i. Acc. Jiojbe.... Par M. Sjö- gren. (Bull, histor.-philol. T. IV. N° 11). 54) ^oueceme o pyi;onncnOMb couiincniii noAb 3arjaBic»n> CjOBapb-PyccKO-MepKeccKÜi nan AAurcKÜi eb KpatKoh» FpaMMUTiiKOio. CocTaBjeuiibiii Kojj. Acc. .Iioai-e. 360 erp in-fol. Cno. BI,aom. 1847. N° 235, 236). 55) ülërpcHb (An.ipoii MuxaiiJOBii'ib). 4 oy. Cnpan. Ami. sapb T. XII. Cu6. 1847. pag. 251 — 254. 56) Ossetische Studien mit besonderer Rücksicht auf die In do-europäischen Sprachen. Iste Liefer. Die Selbstlautei (Mém. VI Série. Sc. Polit, etc. T. VII. St. -Petersb. 1SVN pag. 571 —652). 351 Bulletin jihysieo » mathématique 352 57) Zur Ethnographie Liwlands. (Bull, histor.-philol. T. VII. N° 1 — 5. Mélanges Russes. T. I. Livr. 2. pag. 160 — 238). 58) Paaôopt couiiHemü T-na HaB.ia CaBBauTOBa, noat 3a- raaßieiHX : TpaMManiKa 3bipancKaro «3biKa h 3upancK0- PyccKÜi h PyccKO - 3bipaHcidn CaoBapb , cocTaBaeHHbm Aitaa. IIIerpeHOM'b. (19-e Hpuc. yupeiKa. O. II. 4eMlwo- BbiMi> Harpaaa>. Cn6. 1850. pag. 192 — 203). 59) Pa30opa> couimenia T-Ha <1*. II. BuaeMaHa, noaa> 3araa- Biesn.: Grammatik der Wotjakischen Sprache, cocTaßjeH- aeHHbiii Anaa. LUerpeHosn.. (19-e Up. yup. II. II. 4eMna. Harpaaa>. Cn6. 1850. pag. 105 — 123). GO) Neue ehstnische Uebersetzungen der Bacmeister’schen Sprachprobe als Nachtrag zu meinem Aufsalze: Zur Eth- nographie Liwlands. (Bull, histor.-philol. T. VIII. N° 1 — 4. Mél. Russes T. I, pag. 510 — 585). Gl) Bemerkungen zu dem Aufsätze: Neue ehstnische Ueber- setzungen der Bacmeister schen Sprachprobe u. s. w. 1851. (Bull histor.-philol. T. VIII. N° 12 et 13. Mél. Russes. T. I. Livr. G. pag. G15 — 642). 62) Ueber die Bedeutung des Ehstnischen Namens für den Regenbogen: Wikkerkaar. 1851. (Bull, histor.-philol. T. IX. N° 10 et 11. Mélanges Russes. T. II. Livr. 2. pag. 105 - 136). 63) Pa3oopi> couHuenia: Die Schweden an den Küsten Ehst- lands und auf Runö. Eine historisch-ethnographische Un- tersuchung von C. Russwurm, Inspector der Schulen zu Hapsal. MS. CocTaBaeHHbin T. Opa. Anaa. IUerpeHOMi. (21-e üpiicyjKa. ynp. II. H. 4eMua. Harpa/rb. 1852. pag. 73 — 79. 64) MaTepiaabi aaa cpaBHema oSaacTHbixa. Be.mKopyccKHX’i CaOBt CO CJOBaMII HSblKOBT» C'IjBepHbIXTi H BOCTOUHbIX'b. Anaa. A. M. IUerpeHa. A — H. (Il3BtcTia II Ota. M&mep. Anaa. IlayKb. Tomt. I. MaTepiaabi, pag. 145 — • 1 65- Cn5. 1852). 65) Rapport de M. Sjögren sur son voyage. 1852 (Bulletin histor.-philol. T. X. N° 17. Mél. Russes. T. II. Livr. 3. pag. 235—242). 66) Ueber das Werk: Ehstnische Volkslieder. Urschrift und Uebersetzung von H. Neus. Reval 1850 — 1852. (22-e IIp. yup. II. H. Resina. Harp. Cu6. 1853. pag. 133 — 146. Bull. T. XL JVF 20, 21. Mél. Russes T. IL Livr. 4. pag. 379 — 389. 67) OuepK-b ÎKH3HH h TpyaoBi. KacTpeua. (BkcTiimcb Pyc- TKaro Eeorpaa-uuecKaro OomecTBa. CnG. 1853. 4. VII. Oia. VII. pag. 100 — 133). 68) Teckning af M. A. Castréns lefnad och verksamhet. (Suo- mi. Helsingfors 1854. pag. 237 — 283). 69) Vorwort^. Ill— VIII) Introduction à l’ouvrage intitulé : Der Ehsten abergläubische Gebräuche, Weisen und Gewohn- heiten von Johann Wolfgang Boeder. St. Petersb. 1854). 70) Pasöopi coHHHeHiü üacTopa Ea. ApeHca noa"b 3araa- oiesrb ; Grammatik der ehstnischen Sprache. . . und Sprach- fehler der ehstnischen Bibel . . . cocTaB.ieHHbiii AnaaeM. lHerpeHOMT>. (23-e Up. yup. II. H. 4e»nia. narpaa^. Cnö. 1854. pag. 173 — 18Î. Bull. Hist.-phil. T. XII. N° 6. Mélanges Russes. T. II, pag. 418 — 426). 2) Par feu M. Wisnievsky. 1) Observationes Cereris, Palladis, Junonis, Saturni, Ura- nique habitae in specula Academiae Scientiarum Impe- rialis. «'Nova Acta Ac. Scient. Imp. Petrop.» T. XV. pag. 533. Présenté à la Conférence le 11 septembre 1805. 2) Nachricht von der Petersburger Sternwarte (du 16 sep- tembre 1803 et du 27 avril 1804). "Berliner Astronom. Jahrbuch.» 1807. pag. 209. Contient des renseignements intéressants sur l’organisation qu’avait alors l’observatoire et sur les améliorations qui y fu- rent apportées. 3) Berechnung der wahren Conjunction bei der Sonnenfin- sterniss vom 16. Aug. 1803 und Beobachtung der Be- deckung der Pleiaden auf der Kaiserlichen Sternwarte zu St. Petersburg angestellt. Vom Collegienrath Schu- bert und Adjunct Wisniewsky. «Berl. Astr. Jahrb.» 1807. pag. 238 (Daté le 28 janvier 1804.) 4) Beobachtungen der Venus, des Saturns, der Ceres, Pal- las u. Juno etc. (Extraits de lettres datées 1804 et 1805.) »Berliner Astronom. Jahrbuch.» 1808. pag. 252. Tiré du mémoire: Nova Acta XV pag. 533. et contient outre en l’observation de l’occultation de l’étoile À Sagittarii. 5) Astronomische Beobachtungen. (Extraits de lettres. St.- Pétersbourg 22 nov. 1805, Cherson 4 juillet 1806, Wilna 1 sept. 1806.) »Berliner Astronom. Jahrb.» 1809. p. 264. Contient des occultations d’étoiles observées à St-Pétersbourg, Réval et pendant son voyage; ainsi que des renseignements sur ce même voyage et sur l’observatoire de Wilna. 6) Astronomische Nachrichten. (Tirés de deux lettres datées Kharkov le 25 (13) octobre 1807 et St.-Pétersbourg le 5 mars n. S. 1808.) »Berlin. Astr. Jahrb.» 1811. p. 222. Par rapport au plan de son voyage géographique et aux oc- cultations correspondantes d’étoiles qu’il désirait observer. 7) Schreiben aus St. Petersburg vom 24. März (5. April) 1808. »Berliner Astronom. Jahrbuch.» 1811. p. 216. Sur uae comète qu'il avait découverte dans le Camélopard. 8) Schreiben aus Astrachan vom 16 März 1809. »Berliner Astronom. Jahrbuch.» 1812. p. 227. Sur la comète qu’il découvrit au mois de mars 1808. Sur des occultations d’étoiles observées pendant le voyage. Sur la détermination chronométrique dès longitudes. Catalogue des occultations d’étoiles pour 1809 sur un méridien situé à 2^' 0 ' de celui de Greenwich, et pour latitude 52°, 5. 9) Schreiben datirt St. Petersburg den 5. December 1809. »Berliner Astronom, Jahrbuch.» 1813. pag. 197. Contient des renseignements sur son voyage et un catalogue des occultations d’étoiles pour 1810. 3ï>3 «le l’Académie de Saint - Pétersbourg; 10) Observations de la grande comète de l'année 1811 faites à Nouveau Tcherkask au mois d’août. 1812. « Mémoires de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg.» T. VI. pag. 25G. Présenté à la Conférence le 20 sept 1815. 11) Nachtrag zu dem im Jahrbuch 1813 beündlichen Ver- zeichniss in Berlin sichtbarer Slernbedeckungen. »Berli- ner Astronom. Jahrbuch.» 1816. pag. 210. Envoyé du Caucase. 12) Beobachtungen des grossen Cometen von 1811, zu Neu- Tscherkask, am 31. Juli, 8., 11., 12., 15. u. 17. Aug. i*| n S. 1812. ««Berliner Astron. Jahrbuch.» 1816. pag. 261. Identique pour la plupart avec le mémoire du T. VI pag. 256, mais reçu à Berlin le 26 novembre 1812, tandis que le mémoire présenté à l’Académie porte la date du 20 septembre 1815. C’est donc l’article publié en langue allemande, par Bode, qui est le primitif, bien que son introduction soit plus courte que celle du mémoire. 13) Mesure de la hauteur du mont Elbrus au-dessus du ni- veau de la mer. <«Mém. de l’Acad.» T. VL pag. 159. Prés, à la Conférence le 20 mars 1816. 14) Vérification de la latitude de l’Observatoire de l’Acadé- mie Impériale des sciences. <«Mém. de l’Acad.» T. VII. pag. 225. Prés, à la Conférence le 2 octobre 1816. 15) Diamètre de la lune déduit des occultations d’Aldé- baran. ««Mém. de l’Acad.» T. VIII. pag. 125. Prés, à la Conférence le 2 avril 1817. 16) Longitude de Stavropol déterminée par l’observation des occultations d’étoiles 1 0 , 20 et a du taureau. ««Mém. de l’Acad.» T. IX. p. 101. Prés, à la Conférence le 4 fé- vrier 1818. 17) Passage de la Comète de 1819 au méridien , observé à l’observatoire de l’Académie Impériale des sciences. T. IX. pag. 125. Prés, h la Conférence le 8 août 1819. 18) Longitude de Kherson déterminée par les observations d’occultations de 1 des poissons et de x du taureau. «Mém. de l’Acad. » T. IX. pag. 161. Prés, à la Confé- rence le 16 août 1820. 19) Longitude d’Orenbourg, déterminée par 1 observation de l’occultation de l’étoile 96 du verseau. «Mém. de 1 Acad.» T. IX. pag. 216. Prés, à la Conférence le 24 janvier 1821. 20) Longitude de Cathérinebourg, déterminée par l’observa- tion de l’occultation d’Aldébaran. «Mém. de l’Acad.» T. IX. pag. 263. Prés, à la Conférence le 12 septembre 1821. 21) Longitude d’Aldébaran, déduite des occultations détoiles par la lune. «Mém. de l’Acad » T. X. pag. 45. Prés, à la Conférence le 20 janvier 1819. 22) Longitude de Tambov, déterminée par 1 observation de l’occultation de l’étoile 1 dco par la lune. «Mém. de 1 Acad.» T. X. pag. 125. Prés, à la Conférence le 2 ocl. 1822 23) Aus einem Schreiben vom 13. Juli 1826. St. Petersburg. «Berliner Astronom. Jahrbuch.» 1829. pag. 208. 354 Avis intéressant sur l’étendue des résultats de son voyage pendant un laps de 9 ans en Russie, durant lequel il a observé près de 20,000 altitudes du soleil et d’étoiles et plus de 40 oc- cultations d’étoiles, ce qui l’a mis à mémo de déterminer la position de ,300 villes et points situés dans 48 gouvernements différents. — Wisnievsky dit: «J’ai déjà fourni au Dépôt Impérial des caries topographiques la position de 250 points. Il m’en reste encore à calculer .30, ce que j’enlreprenderai, aussitôt que j’aurai terminé quelques autres travaux. Vers la fin de l’année courante je vous présen- terai le résultat général de ce travail géographique.» 24) Ouucame xpono-ioruuecKoii Mamimbi T-tia FojoBauKaro. Bi Tunorp. Ham. Akua. Haym,. Cuû. 1855. 3) Par feu M. Meyer. 1825. Novae plantanim species descriplae et iconibus ill u- stratae. Cum tab. 2. (Mss. transmissum 1825 nisi prius. Mém. soc. nat. Mosc. Vol. VII (1829) p. 135. — Cyperaceae novae, descriptionibus et iconibus illus- tratae. Cum tab. 14. Acad, exhib. 9 Nov. 1825. Mé- moires présentés par divers savants à l’Acad. Pélersb. T. I (1831). p. 195. 1831. Verzeichniss der Pflanzen, welche während der, auf Allerhöchsten Befehl in den J. 1829 und 1830 un- ternommenen Reise im Kaukasus und in den Provin- zen am westlichen Ufer des Kaspischen Meeres ge- sammelt worden sind. St. Petersb. 1831. 4°. 1836. Bemerkungen über einige Hymenobryckis- Arten. Ge- lesen 27. Jan. 1836. Mémoires présentés à P Acad, de St.-Pétersb. T. III (1837). p. 637. Un extrait dans le Bull, scient, de l’Acad. de St.-Pétersb. T. IL p. 33. 1837. Beschreibung einer neuen Art der Gattung Catalpa. Lu le 17 février 1837. Bull. sc. Acad. Pélersb. T. 11. p. 49. 1838. Missbildungen, beobachtet an Cardamine pratensis. Lu le 21 sept. 1838. Bull. sc. Acad. Pétersb. T. h . p. 375. 1840. Das Alyssum minulum und die zunächst verwandten Arten. Avec 2 planches. Lu le 3 avril 1840. Mém. Acad. Pétersb. T. IV. p. 1. Imprimé séparément en 1810. L’extrait au Bull. sc. Acad. Pétersb. T. \ II. p. 131. — Einige Bemerkungen über die natürliche Familie der Polygonaceen. Avec une planche. Lu le 26 juin 1810. Mém. Acad. Pétersb. T. IV. p. 135. Imprimé sépo ment 1840. Extrait dans le Bull. sc. Acad. Pétersb. T. VII. p. 343. No. 23. 1841. Einige Bemerkungen über den Bau der (.rm iferen. Lu le 27 août 1841. Bull. sc. Acad. Pétersb. T. I\. No. 209. — Einige Worte über die Nebenblätter bei Lotus. \\er I planche. Lu le 27 août 1841. Bull. sc. Arad. Pélei»b. T. IX. No. 187. 1842. Revision der Arten der Gattung Agrimonia. Lu le 1 avril 1842. Bull. sc. Acad. Petersb. T. X. p 337 No 22. 23 Bulletin playslco - mathématique 356 355 1 8 V2. Ueber den Ginschen, vorzüglich über die botanischen Charaktere desselben und der zunächst verwandten Arten der Gattung Panax. Avec 2 planches. Dans Gau- ger’s Repert. für Pharmazie u. prakt. Chemie. Jahrg. I. pag. 51G. L’extrait au Bull, phys.-math. Acad. Pétersb. T. I. pag. 337. Lu le 20 janvier 1843. 1843. Instruction spéciale pour la Botanique, donnée à M. le Dr. de Middendorff pour son Voyage en Sibérie. Bull, phys -mathém. Acad. Pétersb. T. I. pag. 185. No. 12 (émis le 28 janv. 1843). Bemerkungen über die Gattungen der Daphnaceen ohne perigynische Schuppen, nebst einer Charakteristik derselben. Lu le 17 février 1843. Bull, pbys -math. Acad. Pétersb. T. I. pag. 353. No. 23. ■ — Die Gattungen Monolepis Schrad., Oligandra Less, und Nanophytum Less, näher charakterisirt. Lu le 5 mai 1843. Bull, pby.-math Acad. Pétersb. T. IL p. 129. 1843. Bericht über Hrn. Dr. Gottsche’s : Anatomisch-physio- logische Untersuchungen über Haplomitrium Hookeri. Lu le 8 décembre 1843. Bull, phys.-math. Acad. Pé- tersb. T. IL p. 240. 1844. Florida provinciae Tambov, oder Verzeichniss der im Gouvernement Tambov beobachteten Pflanzen. (Im- primé aussi en langue allemande.) Forme la première livraison d’une compilation botanique publiée par l’Académie sous le titre: Beiträge zur Pflanzenkunde des Russischen Reiches. St. Petersb. 1844. 8°. — - Ueber einige Cornus- Arten aus der Abtheilung The- lycrania. Lu le 11 octobre 1844. Mém. Acad. Pétersb. T. V. Imprimé séparément en 1845. L’extrait au Bull, phys.-math. Acad. Pétersb. T. III. pag. 371. No. 22. 1845. Einige Bemerkungen über die Gattung Pimelea Banks. Lu le 25 janvier 1845. Bull, phys.-math. Acad. Pétersb. T. IV. pag. 71. — Versuch einer Monographie der Gattung Ephedra. Avec 8 planches. Mém. Acad. Pétersb. T. V. pag. 35. Im- primé séparément 1846. Extrait au Bull. pbys. -math. Acad. Pétersb. T. V. pag. 33. No 3. Lu le 10 oct. 1845. 184G. Ueber die Zimmtrosen, insbesondere über die in Russ- land wildwachsenden Arten derselben. Lu le 15 mai 1846. Mém. Acad. Pétersb. T. VI. Tiré à part en 1847 ; l’extrait au Bull. pbys. -mathém. Acad. Pétersb. T. VI. pag. 44. — Bericht über die sogenannte Manna von Sawel. Lu le 23 octobre 1846. Bull, phys.-math. Acad. Pétersb, T. VI. pag. 236. 1847. Ein paar Worte über Centaurea Phrygia L. Lu le 16 avril 1847. Bull, phys.-math. Acad. Pétersb. T. VI. pag. 132. — Einige Bemerkungen über die jetzt herrschende Kar- toffelkrankheit. Lu le 5 novembre 1847. Bull, phys.- math. Acad. Pétersb. T. VI. pag. 348. 1848 De Cirsiis ruthenicis nonnullis commentatio botanica. Acad, exbib. 25 Febr. 1848. Mém. Acad. Pétersb. T. VI. pag. 41. Seorsim edit. 1848. — Florida provinciae Wiatka. C’est la 5ème Livr. des Beiträge zur Pflanzenkunde des Russ. Reiches. 1848. 1849. Verzeichniss der von Hrn. Dr. Kolenati in dem mitt- lern Theile des Caucasus etc gesammelten Pflanzen. C'est la 6ème Livr. des Beiträge zur Pflanzenkunde des Russ. Reiches. 1849. 1850. Kleine Beiträge zur näheren Kenntniss der Flora Russ- lands. I. Plantarum species novae, in imperio Rulhenico sponte crescentes, descriptionibus illustratae. II. Ueber einige Crepis-Arten aus dem Caucasischen Florengebiete III. Ueber Astragalus Galactites Pall, und einige, mit demselben zunächst verwandte Arten. Mém. Acad. Pétersb. T. VII. Tiré à part en 1850. — Kurze Notiz über den Ullucus. Lu le 20 décembre 1850. Bull, phys.-math Acad. Pétersb. T. IX. pag. 2G4 (émis 1851). 1851. Einige Pflanzenmissbildungen, beobachtet und beschrie- ben. Mit 1 Taf. Lu le 17 octobre 1851. Bull phys.- math. Acad. Pétersb. T. X. pag. 121 (émis 1852). 1853. Erster und zweiter Nachtrag zur Florula von Tambov. Beiträge zur Pflanzenkunde des Russ. Reiches. IX. Lief. (1854). S. 1—39; 117 - 132. 1854. Einige Bemerkungen über Epilobium Dodonaei und die verwandten Arten. Lu le 1 septembre 1854. Bull, phys.-math Acad. Pétersb. T. XIII. p. 156. — Einige Bemerkungen über Di er villa, Weigela, Calys- phyrum und eine neue mit ihnen verwandte Gattung (Calyptrostigma). Lu le 17 novembre 1854. Bull, phys.- math. Acad. Pétersb. T. XIII. No. 14. En commun avec feu F. E. L. Fischer: 1835. Lettre sur le genre Xeranlhemum. Mém. soc. Natur. Moscou. T. X. pag. 325. - — Beschreibung einer neuen Bergia , nebst einigen Be- merkungen über die Familie der Elatineen überhaupt. Linnaea X (1836). pag. 60. — Observations sur la fa- mille naturelle des Elalinées et description d’une nou- velle espèce de Bergia. Voyez ; Fête séculaire de Charles de Linné etc. Moscou 1835. pag. 19. 1835 — 47 Animadversiones botanicae in Indices seminum horti Imper, bolan. Petropolitani, ab a. 1835 — 1847. 13 Fasciculi in-8°. 1837, 8. Bericht über die Getreide-Arten (und deren Varie- täten), welche im J. 1836 u 1837 im Kaiserl. bota- nischen Garten zu St. Petersburg gebaut wurden. St. Petersb. Zeitung 1837, No. 72; 1838, No. 147. 1839. Einige Bemerkungen über die Bliilhen der Ludolphia glauceseens. Lu le 4 octobre 1839. Bull. se. Acad. Pétersb. T. VI. pag. 199. 357 tie l’Académie tie Saint-Pétersbourg-. 358 1810 Seraphyta niultiflora, eine neue Orchideen-Gattung aus Mexico. Lu le 3! janvier 18-VO. Bull. sc. Acad. Pétersb. SU. v T. vil. pag. 23. ■ — üwarowia chrysanthemifolia Bunge , descriptione et icône illustrata. Cum tab. i. Acad, exhib. 28 Aim. 1840. Mém. Acad. Pétersb. T. IV. pag. 153. 1841. Leber eine neue Pflanzengattung (Synarrhena) aus Bra- silien. Gelesen 15. Januar 1841. Bull sc. Acad. Pétersb. T. VIII. pag. 253. 1841, 2. Enumeralio plantarum novarum a cl. Schrenk lec- tarum. Petrop. 8° Fase. I, 1841. II, 1842. Conf. Pritzel Thesaur. No. 3209; Bull. sc. Acad. Pétersb. X, 253, 353 et Bull, phys.-math. Acad. Pétersb. T. Ill, nag. 106, 209, 305. 1844. Asterostigma, eine neue Pflanzengattung aus Brasilien. Lu le 31 mai 1844. Bull, phys.-math. Acad, de St.- Pétersb. T. III. pag. 148. 1846, 52. Sertum Petropolitanum seu icônes et descriptiones plantarum, quae in horto botanico Imperiali Petropo- litano floruerunt. Petrop. fol. I, 1846; II. 1852. Contributions aux ouvrages d’autres savants: Ledebour, Reise durch das Altaigebirge und die soongo- rische Kirgisensteppe. Berlin 1829, 30. 2 Thle. 8°. (Le II Tome pag. 171 — 516 contient la relation du voyage de M. Meyer.) — - Flora Allaica. Adjutoribus C. A. Meyer et A. a Bunge. IV Voll. Berol. 1829 — 34. 8°. Eich wald, Plantarum novarum vel minus cognitarum fasci- culi duo. Vilnae 1831, 33. Fol. (La préface indique M. Meyer comme collaborateur.) Verzeichniss der im J. 1838 am Saisang Nor und am Ir- tysch gesammelten Pflanzen. Mit 16 Taf. Ein zwei- tes Supplement zur Flora Altaica. Angefangen von Bongard, beendigt von Meyer. Mém. Acad. Pétersb. T. IV. pag. 157. Separat-Abdruck 1841; en extrait au Bull. sc. Acad. Pétersb. T. VISE pag. 337. No. 22. v. Baer, Bericht über wissenschaftliche Arbeiten und Ret sen etc. Botanik von C. A. Meyer. Voy. Baer u. Hel- mersen : Beiträge zur Kenntniss des Russ. Reiches. IX, Rand (1845). S. 116. Florida Ochotensis phaenogama. Bearbeitet von E. R. v. Traut- vetter u. C. A. Meyer. 1855. Voy. MiddendorlTs Sibi- rische Reise. Band I. Theil 11 (publié en janvier 1856). SUJETS TRAITÉS M 1854 ET 1855 DAMS LES SÉANCES ET LES PUBLICATIONS DE L’ACADÉMIE. 1, SCIENCES MATHÉMATIQUES ET JPUVSIQCES. a. Mathématiques. l’cnfiBYCHEv. Sur l’intégration des différentielles qui con- tiennent une racine carrée d’un polynôme du 3",e ou 4n,e degré (lu le 20 janvier 1854. Extrait Bull, phys.-malb. F. XII. No. 20. Mém. sc. math, el phys. T. VI, imprimé à part. Mél. math, et astr. T. II. Liv. 1). Dans ce mémoire, l’auteur donne une méthode générale et directe pour cette intégration, en tant quelle est possible sous forme finie. D’après ses recherches, publiées en 1853, dans le Journal de mathématiques pures et appliquées, de M. Liou- ville, cette intégration se réduit à la détermination des fonc- tions entières et des nombres qui vérifient certaines conditiops. Dans le Mémoire présent il donne une méthode pour trouver ces inconnues, tant qu’il s’agit de l’intégration des différen- tielles en question, ce qu’il parvient à faire au moyen d'une certaine réduction de ses équations, d’après laquelle leur so- lution se réduit à un problème résolu par Abel (Oeuvres complètes, T. I. p. 33). L’auteur remarquo que cette réduc- tion de ses équations est indispensable aussi pour simplißer l’intégration des différentielles plus compliquées, et qn’elle peut être avantageusement employée dans d’autres recherches d’A- nalyse Transcendante, et dans la théorie des Nombres elle- même, où cette méthode donne un procédé, à l’aide duquel on trouvera la représentation des nombres par les formes quadratiques. Quant aux différentielles qui contiennent une racine carrée d’une fonction du quatrième degré, celle mé- thode de réduction fournit un rapprochement très intéressant de la construction des valeurs irralionelles , avec la règle et le compas, et l’intégration des différentielles sous forme finie. En terminant son Mémoire l’auteur fait le résumé des procé- dés qui, d'après ses recherches, constituent la méthode géné- rale d’intégration des différentielles contenant une racine car- rée d’un polynôme du troisième ou du quatrième degré, en tant que cette intégration est possible sous forme finie. Bouniakovsky. Note sur les maxima et les minima d’une fonction symétrique entière de plusieurs variables lu le 3 février 1854. Bull, phys.-malh. T. XII. No. 23 Mél. math, et astr. T. IL Liv. 1). M. Bouniakovsky fait observer que le maximum ou le minimum d’une fonction do cette nature correspond le plus souvent, à l’hypothèse que ces variables ont une valeur com- mune. Celte remarque est si naturelle qu’elle doit s’être pré- sentée sans doute à beaucoup de personnes, et c’est pour constater la portée de celte induction, que AI. Bouniakov sky a soumis la quostion ù une analyse rigoureuse. L’exa- men qu’il en a fait l’a conduit à la conclusion quo si l’on sait, a priori , qu’une fonction entière symétrique du -1 ou du 3me degré, à un nombre quelconque de variables, admet un maximum ou un minimum, ce maximum ou ce >• inimum no pourra avoir lieu quo pour dos valeurs egales des varia- bles. Mais si le degré do la fonction est supérieur au troi- sième, on ne pourra rien prononcer, a priori, sur la nature des valeurs qui correspondent aux maxim a et mmtrmi a la vérité, elles soront égales enlr’ellos dans la plupart des ras. mais aussi, dans d’autres, elles pourraient être inégale*. 359 Bulletin pliysieo - mathématique 360 Popov. Sur les intégrales des équations générales qui re- présentent l’équilibre thernao- dynamique des corps élas- tiques (lu le 31 mars 1854. Yuen. 3au. 111, Bi>m. 2. Mél. math, et astr. T. II, 2 et 3 Liv.).. M. Popov, professeur de l’université de Kazan, cite les inté- grales d’un système d’équations à différences pareilles, sans présenter l’analyse qui l’a conduite aux résultats cités. Ostrogradsky. Mémoire sur la théorie générale de la per- cussion (lu le 26 mai 1854. Mém. sc. math, et phys. T. VI, imprimé à part). L’auteur a pour but d’établir la théorie générale des change- ments brusques que peut subir le mouvement d’un système de corps. Les changements dont il s’agit viennent ordinaire- ment de deux sources: 1° des forces impulsives, c’est-à-dire des forces qui agissent avec la plus grande intensité mais, gé- néralement, pendant une très courte durée. 2° des liaisons qu’on introduit dans le système et auxquelles les vitesses ne satisfont point. Ces liaisons font changer très brusquement les vitesses du système et souffrent elles -mêmes une petite alté ration jusqu’à ce que les vitesses remplissent les conditions qu’elles leur imposent; la percussion est alors achevée et le système reprend son cours de mouvement où rien de très brusque n’arrive. L’auteur du mémoire part de l’équation générale du mou- vement qu’il énonce ainsi; «La somme des moments des for- «ces motrices et des forces qui remplacent les liaisons du «système, réunie à la variation de la force vive, forment une «dérivée exacte relative au temps.» Après avoir modifié l’ex- pression analytique de cette équation, par la considération de l’extrême petitesse de la durée, pendant laquelle s’achève le changement brusque, l’auteur multiplie le résultat par l’élé- ment du temps et l’intègre depuis le commencement jusqu’à la fin de la percussion. L’intégrale dont il s’agit renferme les percussions dues aux forces motrices, percussions qui sont inconnues. L’auteur les élimine par la considération des effets que les forces produiraient en agissant, chacune, sur un point isolé, car alors leurs effets sont censés connus. Le résultat de cette élimination est une équation qui renferme toute la théorie de la percussion. En résolvant cette équation l’auteur obtient les vitesses après les changements brusques, ce qui est l’objet de la question. L’application de la théorie générale aux cas particuliers conduit l’auteur à un théorème qui ren- ferme comme cas particulier celui de Carnot, sur le choc des corps privés d’élasticité. Puis il démontre aussi que dans le système des liaisons l’introduction d’une nature par- ticulière en diminue la force vive, et celte diminution est précisément la force vive due aux vitesses perdues. llouNiAKovsKY. Sur les diviseurs numériques invariables des fonctions rationnelles entières (lu le 4 août 1854. Bull. phys. -math. T. XIII. No. 10 en extrait. Mém. sc. math, et phys. T. Vi)* L'auteur donne la solution complète d’une question qui se ratta- che à la théorie des congruences des degrés supérieurs pour un module composé quelconque. Le problème consiste à détermi- ner le plus grand diviseur numérique constant d’un polynôme donné, quelle que soit la valeur entière attribuée à la variable. Quand le polynôme sur lequel on opère, est irréductible, et qu’on le débarrasse, par la division, de son facteur numérique invariable, on obtient une fonction entière qui ne présente plus aucun caractère de divisibilité, et que l’on peut appeler par cette raison fonction indivisible. M. Bouniakovsky fait observer à la fin de son mémoire, qu’une fonction de celle nature doit nécessairement représenter une infinité de nom- bres premiers. Cette propriété remarquable des fonctions indi- visibles, qu’il serait sans doute bien difficile de démontrer d’une manière rigoureuse, constitue visiblement une extension du fameux théorème sur les progressions arithmétiques , en vertu duquel toute progression de cette espèce , dont la raison et la différence sont des nombres premiers entr'enx , comprend une infinite de nombres premiers absolus. D a Vidov. Note sur le maximum du nombre des positions d’équilibre d’un prisme triangulaire homogène, plongé dans un fluide (lu le 4 août 1854. Bull. phis. -math. T. XIII. No. 10. Mél. math, et astr. T. II. Liv. 4). L’auteur de cet article, en rappelant que M. Bouniakovsky a le premier démontré que le maximum du nombre des po- sitions d’équilibre d’un prisme triangulaire, homogène, plongé dans un fluide, ne peut jamais aller au delà de la, reprend cette question, et expose une analyse ingénieuse par laquelle il prouve que ce maximum ne peut pas surpasser le nombre 1 2. Tchébychev. Note sur une formule d’analyse (lu le 20 octobre 1854. Mél. math, et astr. T. II. 3 Liv. Bull phys.- math. T. XIII.. No. 14). Bans cette note l’auteur donne une série qui fournit le même résultat que la formule d’interpolation de Lagrange, quand l’on prend tous ses termes, et qui donne sa valeur approxima- tive, avec les coefficients indiqués par la méthode des moindres carrés , si l’on ne prend que ses premiers termes en nombre égal à celui des termes qu’on veut retenir dans le développe- ment de la fonction cherchée. MEBbimEBi». O uenpepbiBHbiXT. ApoÛaxTb (lu le 12 janvier 1855- Bull. phys. -math. T. XIII. No. 13 Yuen. 3au. 111.5). Dans ce mémoire sur les fractions continues , M. Tchéby- chev démontre comment, à l’aide du développement d’une certaine expression en fraction continue, on parvient à trouver la valeur approchée de la fonction cherchée avec la moindre erreur à craindre. Pour la détermination de cette valeur il donne trois formules, dont l’une comprend, comme cas parti- culier, celle qui a été l’objet de sa note, lue le 20 octobre de l’année passée. En définitive, il montre d’après ces formules,, les propriétés remarquables des expressions déterminées par le développement de certaines fonctions rationnelles en frac- tions continues. Popstv. Teopia onpeAhjemiaro mtrerpa-ia i -+- x (lu le 16 mars 1855). Somov. Sur un eas particulier de la rotation d’un corps solide pesant (lu le 13 avril 1855. Bull. phys. -math. T. XIV No. 8. 9. Mél. math, et astr. T. IL Liv. 4). Ce mémoire contient la solution rigoureuse du problème de la rotation autour d’un point fixe d’un corps solide pesant, lorsque ce corps a deux moments d’ir.ertie principaux égaux, et que le point fixe est situé sur l’axe, auquel répond le troi- sième moment. Cette solution comprend, comme cas particulier, celle du pendule conique, et donne l’explication des phéno- mènes curieux que l’on observe sur le gyroscope ou la ma- chine de Bonenberger. Ostrogsadsky. Sur la rotation des corps solides (lu le 27 avril 1855). L’auteur a pour but de discuter quelques points de l’analyse de Lagrange relative au problème célèbre de la rotation des 361 de Mcadémie de St. - PéfersSïourg-. 362 corps solides. Il considère l’analyse dont il s’agit comme la plus élégante qui ait été proposée pour le même objet, il y ajoute quelques considérations, non énoncées par Lagrange, et il offre quelques moyens pour simplifier les calculs de cet illustre géomètre. Bouniakovsky. Note sur un planimètre de nouvelle con- struction (lu le 15 août 1855. Bull, phys.-math T. XIV. No. 10. Mél. math, et astr. T. II. Liv. 4). L’extrême simplicité de la construction de ce nouvel appareil, dont M. l’Académicien présente deux modèles à l’Académie, ga- rantit d’un côté son exactitude et contribue de plus à rendre son prix plus modique que celui des instruments de la môme espèce, employés par les arpenteurs. OcTPorpA4CKiii. Pyn0B04CTB0 HauajbHOÜ reoMeipin. Kypct IL oômaro naacca. (Présenté le 28 septembre 1855). b. Astronomie. O. Struve. Expéditions chronométriques de 1845 et 1846, Ilde partie. (Lu le 13 novembre 1849. Mém. sc. math, et phys. T. VI. p. 1.) Deux grandes expéditions chronométriques, exécutées en 1843, avaient donné les différences en longitude entre l’Observatoire central Nicolas à Poulkova et les Observatoires de Moscou et de Varsovie, ainsi que les positions des stations intermédiaires de Valdaï, Vilkomir et Nidoki. La description de ces travaux avait formé l’objet de la première partie du mémoire. La seconde partie donne les résultats de la seconde expédition exécutée en 1846 par M. O. Struve, et qui, partant de Moscou, toucha la Mer Noire, et parvint jusqu’à Varsovie, d’où elle retourna sur le même chemin au point initial, Moscou. Cette partie a fourni 8 nouveaux points fondamentaux pour la géographie de l'Empire, par les positions exactes de Kharkov, Nicolaiev, Kiev, Jitomir, Odessa, Krementchoug, Poltava et Orel. — Positions géographiques déterminées en 1847 par le lieut.- colonel Lemm dans le pays des cosaques du Don. Mém. de M. O. Struve. (Mémoires sc. math, et phys. T. VI. p. 235. avec 1 planche). Ce mémoire contient les positions, latitudes et longitudes, de 73 points du pays des cosaques du Don, régulièrement répan- dues sur un terrain de 3° 11 d’étendue en latitude et de 6° 49 en longitude, ou entre les latitudes 46° ltf et 51° 21/ et les lon- gitudes 7° 2o' et 14° 14' à l’est de Poulkova. Une addition donne les résultats des travaux analogues, exécutés également en 1847, par le major-général Wrontchenko, dans les gouvernements Orel, Tambov, Voronèje, Riasan et Vladimir. Le nombre des points déterminés par 31. Wrontchenko s’élève à 71. Ces points se trouvent sur 3° 31 ' eu latitude, entre 31° o' et 34° 36 et sur 9° 34' en longitude, entre les longitudes 3° 26' et 13° 0 à l'est de Poulkova. O. Struve. Positions géographiques déterminées en 1848 par le lieut.-colonel Lemm. Mémoire de M. O. Struve (Mém. sc. math, et phys. T. VI. p. 330j. Ce mémoire contient 43 points déterminés du, gouverne- ment de Novgorod, situés entre les latitudes 38° 23 et 60 36 et entre les longitudes 1° 46/ et 9° 34 à l’est de Poulkova. Fédorenko. Positions moyennes, pour 1 époque de 1790, des étoiles circompolaîres, dont les observations ont été publiées par Jérome Lalande dans les Mémoires de 1 A- cadémie de Paris de 1789 et 1790. Publié par ordre de l’Academie Impér. des sc. de St. Péteisbourg. 1854. in 4°. O. Struve. Sur un nouveau télémètre (lu le 31 mars 1854). W. Struve. Sur l’état actuel de la bibliothèque de l’Ob- servatoire central (lu le 12 mai 1854). Dans ce rapport le directeur de l’Observatoire central porte a la connaissance de l’Académie l’augmentation importante de la bibliothèque de l’Observatoire, depuis la publication de son ca- talogue, en 184o, jusqu au premier avril 1834; sans compter ^enrichissement inappréciable qu’a obtenu la bibliothèque par 1 acquisition de 416 ouvrages, anciens et en partie très-rares, en 433 volumes, achetés de la collection Naumann, mise eu vente à Leipzig à cette époque. Pour cet achat les soins éclairés et bienveillants de S. E. 31. le 3Iinistre de l’instruction publique avaient accordé une subvention de 1000 roubles des fonds du ministère. r y c e b i>. HaGjTOjema nepioÆiiHecKii najaiomiixt 3Bt3;n, na BnjeHCKoii OôcepBaTopiu (lu le 6 octobre 1854. Yocuma 3anucKn T. 111. Bbin. 2). Pérévostchikov. Oôt> ajjiinTuuecKOMi. .iBitacoii in tuaner*. (Mémoire sur le mouvement elliptique des planètes) lu le 17 novembre 1854. YMeHbia 3amicKii T. III. Bbtn. 3 Ce mémoire présente une analyse de la utheoria motus cor- porum coelestium in sectionibus conicis » par Gauss. L’auteur s’applique à résoudre quelques questions de cette théorie a 1 aide des procédés les plus simples proposés par le fameux géo- mètre; à substituer des formules plus usitées à quelques au- tres qui sont propres à Gauss; à amplifier plusieurs questions ardues, auxquelles Ga uss n’a touché qu’en passant, parle déve- loppement de quelques nouvelles formules. P. O. Struve. Nouvelle détermination de la parallaxe annuelle des étoiles a Lyrae et 61 Cygni (lu le 15 décembre S 85 4 Mél. math, et astr. T. IL Liv. 4. Bull, phys.-math. T. XIII. No. 18). Les résultats auxquels l’auteur est parvenu, sont : parallaxe de a Lyrae -t- 0.133 rj: 0.009, » » 61 Cygni -+- O?'. 91 rp 0','023. — Résultats d’observations faites sur des étoiles doubles artificielles (lu le 15 décembre 1854. Bull, phys.-math. T. XIII. No. 3. Mél. malh. et astr. T. IL Liv.’l). Dans cet article 31. O. Struve démontre que les anslc« de position, dans les étoiles doubles d’une distance angulaire au- dessous de XII, observés à Poulkova, et antérieurement par M. W. Struve à Dorpat, sont sujets à certaines erreurs systémati- ques qui dépendent de la distance et de l’angle que lait In IL no de direction entre les deux centres avec le cercle vertical. Il parvient finalement à une formule empirique qui donne les cor- rections à porter sur les angles observés. — Nachrichten über den neuen Kometen von Herrn Pr Schweitzer in Moskau (lu le 27 avril 1855. Mel. math, et astr. T. II. Liv. 4. Bull, phys.-math. T. XB . No. '. . — Elemente der Bahn des Kometen von 1853 in le 27 avril 1855. Bull, phys.-math. T. XII . No. 9. Mel math, et astr. T. II. Liv. 4). Pérévostchikov. BlsKORbia BoaMviuenia comh ffojbnmxi. n.iaHerb (lu le 7 décembre 1855). Il entrera dan» le» YucHbifl 3amiCKii). Ce mémoire se compose de 3 parlies 1 la I re contient Ir« modifications séculaires périodique« des excentricité«, de» _i tudes des périhélies, de l’inclinaisoo des plan» de« orbite» < l’écliptique et des longitudes des noeuds, comme *n«»i K» i -i. lions des perturbations jusqu’au premier désré de« eveent- « et des inclinaisous. La 2-de contient le complètement de . e« 303 EEulIeOn pliyslco - mathématique 364 perturbations au moyen des membres du 3-me ordre relative- ment aux excentricités et aux inclinaisons; et la 3-me traite de la question sur la stabilité du système solaire. «La première de ces 3 parties a été présentée à l’Académie le 7 décembre 1835. On y trouve d'abord les méthodes les plus succinctes et directes de construite des formules exprimant tou- tes les perturbations précitées, puis le calcul de ces mêmes per- turbations d’après les données adoptées par M. Leverrier, à l’exclusion de la masse terrestre équivalente, suivant ma deter- mination a — 3 Maigre l’identité des données, beaucoup des résultats que j’ai obtenus, diffèrent essentiellement des résul- tats trouvés par M. Leverrier; le mouvement rétrograde du pé- rihélie de Yénns, notamment, donne un résultat trois fois moin- dre que celui de M. Leverrier. Une telle différence des ré- sultats m’a déterminé à conserver dans les mémoires tous les détails, au moyen desquels on sera à même de vériffer mes calculs. Il est encore digne de remarque que les chiffres de la dimi- nution annuelle observée dans l’inclinaison de l’écliptique vers l’équateur, la précession des équinoxes et les mouvements des périhélies de l’orbite terrestre sont presque conformes aux ré- sultats obtenus au moyen des observations, preuve que l’éva- luation de la masse des 7 planètes possède un dégré satisfaisant de justesse.» P. 0. Str d ve. Sur les parallaxes de a Aurigae, rj Cassiopeae et /i Cassiopeae (lu le 21 décembre 1855). Les parallaxes des ces étoiles, déterminées par M. 0. Struve à l’aide d’observations micrométriques faites moyennant la grande lunette parallactique, sont : parallaxe de a Aurigae -+- 0,305 zp: 0,043 » » Y] Cassiopeae -+- 0,154 zp 0,043 » » p. Cassiopeae -+- 0,342 rp 0,052 W. Struve. Fondation de l'Observatoire central de Rus- sie par l’Empereur Nicolas I., de glorieuse mémoire (lu le 29 décembre 1855). c. Sciences physiques. Jéleznov. Recherches sur la conductibilité du sol pour la chaleur (lu le 3 février 1854). La conductibilité de la chaleur est une des propriétés les plus importantes des terrains agricoles, parceque c’est grâce à elle que la chaleur atmosphérique pénètre plus ou moins profondé- ment dans les couches de la terre, où les plantes puisent leur nourriture. II n’y a que Schubler, qui ait étudié cette propriété, encore l’a- 1- il fait d’une manière moins satisfaisante que ses autres recherches. Il était donc nécessaire de la soumettre de nouveau à des expériences plus précises. C’est ce que M. Jélez- nov a tenté en entreprenant les recherches sur la conductibilité de la chaleur par les terres. 11 a examiné les variétés les plus remarquables du sol russe, prises sur une étendue très considé- rable, dans les trois états différents, dont la conductibilité dé- pend essentiellement, savoir: à l’état sec, non lassé; â l’état sec et comprimé; enfin à l’état humide. Jusqu’à présent il n’a pré- senté â l’attention de l’Académie que la première partie de ces recherches, comprenant les terres à l’état sec, non tassé. Il en résulte, que la terre tourbeuse est le plus mauvais conducteur de la chaleur; viennent ensuite les argiles, les sables et enfin les terres noires (les tchernozem). II a obtenu ces résultats en remplissant convenablement des cylindres métalliques à parois minces, par les terres en question, en les chauffant jusqu’à 30° R. et en observant le teins du refroidissement de 5° à 5°. Pour compléter ces recherches sur la même propriété des (erres, mais à l’étal variable, c.-â-d. dans la nature même, il a com- muniqué ses observations sur la conductibilité du tchernozem, faites pendant un voyage dans le gouvernement de Toula, di- strict Novossil, et dans celui de Koursk, district Staroi-Oskol. Ces observations faites toutes les heures, pendant trois jours, dans chacune des deux localités, font voir, que les variations diurnes disparaissent à une profondeur de 2t pieds, qu’à un pied elles sont encore fort sensibles et que les maxima pénètrent plus difficilement que les minima, parceque dans le dernier cas la température des couches soujacentes agit sur le refroidisse- ment du sol, de concert avec l’abaissement de la température de l’atmosphère. Moritz (lettre à M. Lenz). Rectification d’une erreur dé- couverte dans la table de M. Régnault, relative à la force expansive de la vapeur d’eau (lu le 17 février 1854. Bull, phys.-math. T. NUI. No. 3. Mél. phys. et chim. T. IL Liv. 2). Kupffer. Compte-rendu annuel présenté à S. E. M. le Ministre des finances sur les travaux exécutés en 1853, à l’observatoire physique central (lu le 28 avril 1854. YueH. 3an. T. III. num. 2). M. l’Académicien Kupffer aprésenté à l’Academie leCompte- rendu, qu’il addresse annuellement, en sa qualité de Directeur de l’Observatoire physique central à Son Excellence M. le Mi- nistre des finances. Dans cette publication M. Kupffer expose les expériences qu’il a faites sur la flexion des lames élastiques, et par lesquelles il est parvenu à déterminer avec une grande précision le coeffi- cient d’élasticité de plusieurs métaux. Ces expériences établis- sent l’exactitude d’une nouvelle formule, qui donne lé coefficient d’élasticité avec la même rigueur que celle, fondée sur les oscil- lations transversales, dont il a été question dans son dernier compte-rendu, et elles confirment le fait , annoncé dans le même compte-rendu, que le martelage et le laminage augmen- tent de beaucoup la force élastique des métaux; cette décou- verte jette une nouvelle lumière sur la nature des transforma- tions que les métaux subissent par le travail. Une autre série d’expériences a eu pour objet la détermination de la dilatation des métaux par la chaleur; cette dilatation a été trouvée par l’augmentation de la durée des oscillations d’un pendule, dont la lige était confectionée du métal en expérience. Ces recherches établissent la loi remarquable, que pour le même métal, p. e. pour le cuivre jaune, dont la pesanteur spécifique varie beaucoup selon le travail qu’il a subi, la dilatation par la chaleur est d’autant plus grande que le métal a moins de densité. M. Kupffer s’est encore occupé à élaborer un projet concer- nant des recherches sur la résistance à la rupture des matériaux fabriqués en Russie. Cet objet, comme on sait, a attiré l’atten- tion de plusieurs gouvernements, et en Angleterre surtout on a fait une multitude d’expériences sur la force du fer et de la fonte, dont les résultats forment actuellement la base de tous les calculs pour les dimensions qu’il faut donner aux différentes pièces de fer et de fonte entrant dans la construction des ponts, des chemins de fer, des bateaux-à-vapeur et des locomotives. M. Kupffer a pensé, que les ingénieurs russes devraient avoir, pour leurs calculs, des données sur la force des matériaux russes, qui diffèrent souvent considérablement des matériaux étrangers et leur sont quelquefois supérieurs en qualité; citons, par exemple, le fer; de sorte qu’il y aurait probablement, pour plu- sieurs matériaux, une grande économie à faire, si l’on connais- sait bien exactement leur force de résistance. D’ailleurs, en An- gleterre et en France il a été fait des expériences en ce genre dans un but fort spécial, témoins par exemple celles qui ont pré- cédé la construction du pont du Menai; il serait bien temps d’envisager la question sous un point de vue plus général et plus scientifique. Lenz. Ueber die Proportionalität der Stromstärke mit dem erregten Elektromagnetismus (introduct. lu le 23 juin 1854). Des expériences faites par M. Lenz en commun avec M. J aco b i il y a six ans, et consignées dans le II. Tome du Bulle- tin phys.-math., les amenèrent à conclure, que le magnétisme des électro -aimants s’accroit en raison directe de la force des courants qui les excitent. Cette loi s’était confirmée dans toute sa rigueur pour les courants et les noyaux de fer dont les deux 365 «le ricadémie «le Saiistf «• Péterslbourg’, 366 Académiciens ont fait usage. Il y avait tout lieu d’admettre que cette proportionnalité ne pouvait s’étendre jusqu’à l’infini, vu qu'il y aurait alors possibilité de convertir tout fil de fer en un aimant des plus puissants. Les essais, toutefois, ne furent pas poussés au-delà des limites pour lesquels MM. Lenz et Jacobi avaient déduit cette loi, ces limites étant suffisantes pour le but pratique qu’on avait alors en vue. M. Millier, ayant poursuivi ces expériences, trouva que la loi en question cesse d’étre rigou- reusement exacte, dès que l’on change sensiblement le diamètre du fer, en maintenant toujours la force du courant au meme degré, ou que l’on augmente considérablement l’intensité du courant pour la même pièce de fer. D'après ce qui a été dit plus haut, l’on peut conclure «a priori» que ce résultat obtenu par M. Muller doit être exact; mais il s’agit surtout de déter- miner le rapport entre l’intensité du courant et l’épaisseur des noyaux, pour lequel ladite proportionnalité entre cette intensité et le magnétisme développé cesse d’exister M. Muller a essayé de résoudre le problème au moyen d’une formule empyrique. Des essais ultérieurs, faits par Bunsen et Koosen, ayant plei- nement confirmé la loi, pour des conditions où, selon M. Mul- ler, elle devait cesser d’avoir lieu, M. Lenz a cru nécessaire d’entreprendre une nouvelle série d’expériences, en se servant en partie de la méthode de Koosen, en partie de procédés qui lui appartiennent en propre. Les résultats qu’il obtint cette fois, démontrent, du moins, pour l’espèce de fer qu’il a employée, que l’application de cette loi de proportionnalité s’étend bien au-delà des limites que lui assigne la formule Müller, mais, que si l’on continue de renforcer encore les courants, il s’en suit en effet une altération de celle proportionnalité. M. Lenz a observé à cette occasion le fait suivant, qu’il ne pouvait pré- voir: quand les courants étaient faibles, le magnétisme croissait un peu plus rapidement que l’intensité du courant. Cette circon- stance lui fit soupçonner qu’il existe une source d’erreurs dans la construction des instruments employés, et lui imposa le de- voir de remettre la publication de ses expériences jusqu'au temps, où, par certaines modifications, il aurait fait disparaître ces inconvénients. Jacobi. Sur la décomposition électrolytique des acides or- ganiques et du sous-sulfate de soude (annoncé le 1 sep- tembre 1854)* La décomposition électrolytique d’une solution d’acide oxa- lique pure ou mélangée d’acide sulfurique étendu d’eau, que M. Jacobi a commencé à examiner, a présenté dès l’abord plusieurs circonstances dignes d’intérêt, mais compliquées. Cette décomposition s’opère déjà par un seul couple de Grove et sous l’action d’un courant beaucoup plus faible que celui qu’exige la décomposition de l’acide sulfurique seule. En interposant dans le circuit deux voltamètres, l’un chargé d’acide sulfurique et l’autre du mélange mentionné, la quantité de gaz développée dans ce dernier, a été dans quelques cas plus que le double de celle développée dans le voltamètre à acide sulfurique. La pro- portion de ces deux quantités n’était pas constante et parut dé- pendre de la forme du courant. La nature des gaz dégagés par la décomposition du mélange n’a pas encore pu être examinée. Les expériences ayant été interrompues par des circonstances particulières, M. Jacohi se propose de les reprendre à la pre- mière occasion. Jéleznov. Note sur la station météorologique de Naro- novo (lu le 3 novembre 1854. Bull, phys.- math. J. XIII. No. 16. Mél. phys. et astr. T. II. Liv. 2). Dans cette note M. Jéleznov annonça à l’Académie, que l’ob- servatoire météorologique, établi dans celte localité, a commencé à fonctionner dès le 1 Novembre n. s. Cet observatoire, situé sui le plateau du Valdaï dans le gouvernement de Novgorod, entre Pétersbourg et Moscou, est destiné surtout à servir de base aux études physiologiques sur les rapports qui existent entre les phénomènes de la végétation et ceux qui se passent dans ! at- mosphère et dans le sol. Ces études, à part 1 intérêt purement scientifique, pourront contribuer à l’éclaircissement de plu- sieurs questions, qui intéressent au plus haut degré 1 agriculture. Une de ces questions, qui mérite une attention particulière, est le drainage. Pour que ce mode de perfectionnement du sol puisse se répandre chez nous, il est important de s’assurer avant tout, jusqu’à quel point il est avantageux dans un pays où les produits de l’agriculture ont un prix très modéré. M. Jéleznov a entre- pris d'éclaircir cette question par des expériences. A cet efTct on a commencé a observer la température du sol sur le champ d’épreuve, avant de l’avoir drainé, jusqu’à la profondeur de pieds ,et on a obtenu les moyennes suivantes pendant les 11 pre- miers jours d’observation. Température de la terre de la par- Température de la terre delaparlie tie du champ destinée à être du champ qui restera non-drainée drainée. et servira de point de comparaison. 5 pieds. 4pieds. 3 pieds. 2 pieds. */2pied. O O O O O b, 83 R. 5,04 4,40 3,84 2,43 5pieds. I pieds. 3 pieds. 2 pieds. */2 pied. 5(52 5.09 4,71 3,89 2.26 Véssélovsky. Des variations diurnes de la direction moyenne du vent à St. Pétersbourg (lu le 10 novembre 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. p. 177. Xo. 12. 13. Mél. russes T. II. Liv. 5). — CTarncTiiMecKoe H3C.it/iOBaHie o rpaAoCmiaxt bt. Poc- citi (lu le 9 février 1855. Yseii. 3anncKn, T. III. Liv. 3. et un extrait du même mémoire, en langue française* dans le Bull, hist.-phil. T. XIII. No. 1. 2. • — O BCKpbiTin u 3aMep3amn phtcb bt> Pocciu (lu le 20 avril 1855). — HtcKO/ibKo AamibixB AJfi no3naui>i K-imiaTa Boponea;cKoü ryôepuiu (lu le 18 mai 1855. YneH. 3an. T. III. ui.m. 4 . M. Véssélovsky a employé ses soins et une grande partie de son temps à achever son travail étendu Sur le Climat de la Russie. Les dimensions qu’a prises cet ouvrage, écrit en langue russe, ont fait adopter à l’auteur le projet de le faire paraître en forme d’un volume séparé qui est déjà sous presse. Les resul tats des nombreuses observations météorologiques, faites en Russie, y sont réunis en un tableau, qui est le premier cs 'leili.i fl .iaiiiict;ii et dans le Bulletin de l’Académie sous forme d’articles détaché«, qui viennent d’élre énumérés. Jéleznov. Sur la détermination de la masse de neige qui s’accumule sur le sol (lu le 13 avril 1855. Bull. phy>.- math. T. XIV. No. I. 2. 3.) Schrenk. Lettre (lu le 12 mai 1854. Bull phvs.-matb. T. XII. No. 23. Mél. phys. et china. T. Il Liv. I). 2,Ie lettre (lu le 9 juin 1854. Bull. phys. -malh. T. XII! No. 6. Mél. phys. et cbirn. T. IL Liv. 2. 3me lettre (lu le 13 avril 1855. Bull, phys.-math. T. XIV. No. t. 2. 3). Moritz. Ueber den Salzgehalt des Wassers an der Siidwest Küste des Kaspischen Meeres (lu le 10 août IS.».». Bull, phys.-math. T. XI4 . No. II). >1. Moritz fournit dans ce travail lr poids spécifique Ir l’eau sur quatre différents points de la mer t aspiciine. < c» 5 terminations faites à laide de l’aréomètre se distinguent avan- tageusement d’autres de la même nature, en ce que toute» I.-» erreurs ont été évitée» par une rectification fort couuimnc >• 367 Bulletin jïhysïco - mathématique 36S jusque dans les moindres détails de l’appareil. Le maximum du poids spécifique s’est rencontré près Bakou; il était de 1,00609, a 22,3° R. Lenz. Diagrammes représentant le flux et le reflux dessinés par le hypsolographe établi à Sitka (lu le 22 juin 1855). L’enregistrement graphique des marées présenté à l’Académie par M. Lenz, nous offre de riches matériaux où sont consi- gnées des observations fort exactes du (lux et du reflux, effec- tuées pendant plusieurs années de suite à l’aide d’un hypsolo- graphe de son invention établi à l’ile de Sitka dans le port de IV'ovo-Archanguelsk. M.Lenz a déjà réduit en chiffres une par- tie de ces indications, et se propose de les publier en détail dès que ces réductions seront achevées. Hamel. Correspondance sur la machine calorique d’Erick- son; description de cette invention, insérée dans la gazette allemande (septembre 1854). — Renseignements ultérieurs sur le bateau calorique d’E- rickson (présenté le 22 juin 1855). — Communications relatives à la télégraphie sous -marine (Deringsdräbte ohne Gutta-percha) (lu le 10 août 1855 et le 7 septembre 1855). d. Chimie. Zinine. Ueber die mit Acidylen copulirten Harnstoffe (lu le 3 février 1854. Rull, pbys.-math. T. XII. Ko. 18. Mél. phys. et chim. T. II Liv. 1). Les travaux de M. Hoffmann nous ont fait connaître une série de corps qui dérivent de l’urée par la substitution de ses qua- tre équivalents d’hydrogène par les groupes alcoologènes ou éthyliques. Zinine, en étudaint l’action des chlorures des acido- gènes sur l’urée, a produit une série des corps dérivés de l’urée par substitution d’un équivalent de son hydrogène par un équi- valent des groupes acidogènes. La benzoylurée, l’acetylurée, la butyrylurée et la valerylurée sont les combinaisons que l'on a préparées et soumises à l’analyse. La manière dont ces corps se comportent à une température qui surpasse de quelques de- grés la température de leur fusion, les caractérise très bien et donne le moyen de les distiguer facilement; ils se décomposent par l’action de la chaleur en acide cyanurique et en amides correspondentes aux groupes acidogènes qui étaient contenues dans les urées prises pour l’expérience. Skoblikov. Lettre à M. Fritzsche (lu le 17 mars 1854. Bull. phys. -math. T. XII. No. 20. Mél. phys. et chim. T. IL Liv 1). M. Skoblikov, depuis professeur à l’université de St.-Pélers- bourg, annonce à M. Fritzsche, qu’en faisant passer à une température élevée des vapeurs de sulfure dp carbone sur des borates, il a obtenu du sulfure de bore et des sulfates métal- liques. Trapp. Ueber die Verbindungen des Chlors mit .lod (lu le 31 mars 1854. Bull. phys. -malh. T. XIII. No. 1. Mél. phys. et chim. T. IL Liv. 1). M. Trapp, professeur à l’Académie médico-chirurgicale de St- Pétersbourg, a découvert une nouvelle combinaison du Jode avec le Chlore, qui, tout en ayant la même composition que le Chlorure de Jode liquide, formé d’un équivalent de chacun de ces corps, en diffère pourtant très distinctement par son état so- lide. M. Trapp a obtenu ce nouveau Chlorure de Jode en grands et beaux cristaux, qui ne se fondent qu’à 23 Centigrades. Les deux autres combinaisons du Jode avec le Chlore déjà connues ont été nouvellement analysées, et en outre M. Trapp a essayé, quoique sans résultat, de transformer le Chlorure liquide dans le solide, en le chauffant jusqu’à 180 degrés en vase clos. Claus. Ueber die Platinbasen (lu le 26 mai 1854. Bull, phys. malh. T. XIII. No 7. Mél. phys. et chim. T. IL Liv. 2). M. Claus, professeur à Dorpat, en continuant ses recherches sur les métaux qui accompagnent le Platine, a obtenu deux nou- velles bases ammoniacales, contenant du Rhodium et de l’Iri- diurn. Or comme ces nouvelles combinaisons ne s’accordaient pas, d’après les analyses de M. Claus, avec la théorie généra- lement admise pour ces sortes de bases, M. Claus a exposé dans un mémoire présenté à l’Académie une nouvelle théorie sur ces corps. Eu admettant que l’ammoniaque dans certaines combinaisons peut jouer un rôle passif relativement à sa basi- cité, et qu’il peut fonctionner à la manière de l’eau, tantôt comme base, tantôt comme corps neutre, M. Claus pense que la basicité des corps en question dépend non pas d’un groupe ammoniacal, contenant du métal à la place d’une partie de son hydrogène, mais d’un oxyde métallique, combiné avec de l’am- moniaque non basique. Fritzsche. Ueber eine neue phosphorhaltige organische Säure (lu le 6 octobre 1854. Bull. phys. -math. T. XIII. No. 12. Mél. phys. et chim. T. IL Liv. 2). , M. Fritzsche a obtenu un nouvel acide organique conte- nant du phosphore, en soumettant à Faction de l’oxygène de Fair atmosphérique une dissolution de phosphore dans l’essence de houille. Cet acide, se déposant dans ladite dissolution en forme de flocons gélatineux abondants, n’a pourtant pas pu être obtenu ni en état crystallisé, ni même en état de parfaite pureté. Comme il ne forme que des sels incrystallisables et qu’en outre il s’altère facilement, M. Fritzsche, malgré beaucoup de ten- tatives et de temps consacrés à son élude, n’est pas parvenu à déterminer exactement sa composition, et a dû se borner à communiquer une foule d’observations intéressantes sur la for- mation et les qualités de cet acide. — Abhandlung über ein Doppelsalz aus Bromnatrium und bromsaurem Natron (lu le 12 octobre 1855). Le même savant a découvert un nouveau sel double composé de bromure et de bromate de Sodium, combinaison qui a été obtenue en beaux orystaux, dont M. Kokscharoff a donné la description crystallographique. Ce sel est analogue au sel iodé découvert en 1827 par M. Mitscherlich; mais tandis que celui- ci pouvait être regardé, soit comme sel double, soit comme iodèle de Soude, le sel bromé n’est positivement qu’un sel double , vu qu’il n’attaque nullement l’ammoniaque, si promptement dé- composé par les bromites alcalines. Zinine. Ueber die künstliche Bildung des aetherischen Senf- öls (lu le 12 janvier 1855. T. XIII. No. 17. 18. Mél. phys. et chim. T. II. Liv. 2). — Ueber einige neue Körper aus der Propylenylreihe (lu le 16 février 1855. Bull, phys.-malh. T. XIII. No. 22. 23. Mél. phys. et chim. T. II. Liv. 3). Dans deux autres articles présentés à l’Académie, 31. Zinine a démontré l’identité du groupe mobile, contenu dans les com- posés allylique avec le groupe propylenylique, par la production du corps principal de la série allylique, nommément de l’huile essentielle de la moutarde, au moyen de l’iodure de propylenyl. Il a produit ensuite avec le même groupe des corps correspon- dants par leur constitution et leurs réactions aux éthers dans les séries alcooliques et a démontré l’identité de Faction du mer- cure sur les iodures des groupes alcoologènes et du groupe pro- pylenylique, de sorte que la (mobilité) substituabilité de ce groupe à la manière des groupes étbjdiques peut être considé- rée comme démontrée. Ce travail est le point de départ d’une série des recherches sur les groupes de la forme Cn Hn x en général. 369 370 de l'Académie de Saint » Pétersbourg*. Engelhardt. Ueber die Einwirkung des Anilins auf Isatin, Bromisatin und Chlorisatin (lu le IG février 1855. Bull, phys.-nialb. T. XIII. No. 22. 23. Mél. phys. et chim. T. II. Liv. 3). — Ueber die Einwirkung des Bromanilins und Cbloranilins auf Isatin (lu le IG mars 1855. Bull, phys.-math. T. XIV. No. 2V. Mél. phys. et chim. T. II. Liv. 3). Mr. Engelhardt, officier d’artillerie attaché à l’Arsenal de St.-Pétersbourg, a étudié et décrit dans deux mémoires l’action de l’Aniline sur l’Isatine et ses dérivés chloré et bromé d’un coté, et des dérivés chloré et bromé de l’Aniline sur l’Isatine de l’autre coté. Les produits obtenus ont été exactement ceux auquels l’on devait s’attendre, nommément des corps analogues à l’Imesatine, découverte par M. Laurent, qui dans leurs déri- vés bromé et chloré présentent cela de remarquable, que de deux corps composés exactement des mêmes éléments dans les mêmes proportions, l'un se décompose par la potasse caustique toujours en Isaline et Chlor- ou Bromaniline, et l’autre toujours en Chlor - ou Bromisatine et Aniline. Békétov. Sur les phénomènes de copulation et les formu- les qui les expriment (lu le 31 mars 1855. Bull, phys.- math. T. XII. No. 24. Mél. phys. et chim T. II. Liv. 1). Dans un mémoire, extrait d’une dissertation, M. Békétov, jeune Chimiste, nommé depuis professeur à l’Université de Kharkov, a soumis à un examen critique deux lois énoncées en formules par M. Gerhardt, et qui devaient servir à expliquer les phénomènes de copulation et de substitution chimiques, nom- mément la loi de basicité et celle des résidus. M. Békétov trouve que ni les formules de M . Gerhard t, ni leur correc- tion proposée par M. Strecker, ne sont applicables à tous les cas des phénomènes en question, et il les remplace par une nouvelle formale plus générale et capable de mieux exprimer le principe chimique des réactions auxquelles elle se rapporte. Aous ajoutons les conclusions que l’auteur lire de son memoire. 1) Le phénomène de copulation dans le sens de la symmétrie de la réaction est une double décomposition ou substitution qui transporte, d’un côté, les éléments d’uue valeur métallique, et de l'autre, les groupes organiques. 2) La suite d’une copulation est l’élimination d’éléments d’une valeur pour ainsi dire minérale (métallique, amphide, holoïde), qui atteint son maximum dans le dernier terme, où les groupes se rangent sous l’inüuence d’un seul (rarement de deux) élément minéral (l’azot ou l’oxygène) qui en détermine le type. 3) Les phénomènes de copulation se rapprochent des doubles décompositions salines, en ce que les éléments agissants sont d'une valeur analogue, et que tous les deux ils ne donnent lieu à aucun changement de cet état. Ils se distinguent, au contraire de ceux de métalepsie, qui s’exercent sur d’autres éléments et qui présentent des phénomènes d’altération ou de changement d’état, puisqu'il se fait une véritable combustion de l’hydrogène, qui passe de l’état métaleptique à l’état métallique (dans l’acide chlor-hydrique par exemple). Engelhardt. Ueber die Einwirkung der Cklormetalie auf Jodblei (lu le 10 avril 1855. Bull, phys.-math. T. XIV. No. 10). Dans un troisième mémoire le même auteur a développé l’ac- tion des Chlorures métalliques sur le Jodure de Plomb. Il a trouvé qu’il n’y a que les Chlorures ferrique et cuprique qui mettent en liberté du Jode par leur action sur les Jodures, tan- dis que les autres Chlorures produisent des combinaisons doubles, dans lesquelles une partie du Jode a été remplacée par du Chlore. Schichkov. Ueber die Zusammensetzung des Knallquecksil- bers und einige Zersetzungsprodukte desselben (lu le 8 juin 1855. Bull, phys.-math. T. XIV. No. 7). L auteur, officier d Artillerie attaché à l’école d’Arlillerie, en entreprenent des recherches sur la constitution des fulminates, et en faisant agir sur le fulminate de mercure des Chlorures alca- lins, dans le but de substituer au mercure un métal alcalin, a dé- couvert un nouvel acide, isomère de l’acide cyanurique. Ce tra- vail a presque coïncidé dans sa publication avec de semblables recherches de M. Liebig, qui a obtenu le même acide; mais la priorité et l’indépendance du travail de M. Schichkov, de ce- lui de M. Liebig, sont suffisamment constatées, pour que cette coïncidence ne diminue nullement le mérite du remarquable travail du jeune chimiste russe. Outre la découverte de l’acide isocyanurique (subminurique de Mr. Liebig) le mémoire de M. Schichkov traite encore d’autres combinaisons en rapport avec la lormation de cet acide, nommément une combinaison de Jo- dure de Potassium avec le fulminate de mercure, une combinai- son d’oxyde de mercure avec l’isocyanurate de potasse et plu- sieurs produits secondaires. II. SCIENCES NATI HELLES. a. Minéralogie. Kokcharov. 1. Ueber Klinochlor von Achmatovsk am Ural (lu le 20 sept. 1854. Bull, phys.-math. T. XIII. No. 9. Mél. phys. et chim. T. IL Liv. 2). 2. Ueber den zweiaxigen Glimmer vom Vesuv (lu le 20 septembre 185V. Bull, phys.-math. T. XIII. No. 10. Mél. phys. et chim. T. IL Liv. 2). Dans le courant de 1833 M. N. Kokcharov a continué son ouvrage: «Materialien zur Mineralogie Russlands.» Il a eu pour but, de passer soigneusement en revue et de décrire les diver- ses espèces de minéraux de Russie avec leurs variétés nombreuses et souvent fort remarquables; tout en apportant la plus grande attention aux conditions cristallographiques et spécialement au calcul goniométrique. II décrivit ainsi l’année passée: le mica, le tchevkinite, le néphéline, le sulfate d'antimoine, le pyrophillite, le vitriol de plomb, le tellurure d’argent, le tellurure de plomb et la topaze. Ces descriptions furent accompagnées de 13 plan- ches contenant 132 représentations de cristaux, projetées par 31. Kokcharov. Les cristaux du mica à axe double ont été soumis par M. Kokcharov à un calcul assez exact et minutieux; ses recher- ches l’ont amené au résultat que le système de cristallisation du mica à axe double n’est pas, comme on le prétendait jusqu’à- présent, monoclinoédrique, mais rhomboïque. C’est la formation hémiédrique des cristaux du mica qui a donné lieu à cette er- reur. En général il a décrit et éclairci complètement les prin cipes sur lesquels sont basés la cristallisation du mica et la for- mation des hémitropes. Kokcharov. Beiträge zur Kenntnis« einiger Mineralien lu le 29 février I85G). Le Brookile. a) Dans les cristaux du Brookite provenant des fouilles d'Atliansk (aux environs des usines île Miassk sur l'Ou- ral) 31. Kokcharov a déterminé une nouvelle pyramide rboro boïque, qu’il formule ainsi que suit; K = (a : >/2 b : % c) = 2Pj La lettre K indique les plans de la nouvelle forme que repre sentent les figures accompagnant l’article; les nulrcs ternie' de la formule sont les signes cristallographiques de rette forme le premier d’après Weiss, le second d'après .Naumann. b) Pour les cristaux du Brookite i callisien M. Kokcharov a fait plusieurs mesurages rigoureux, qui servent de compte ment aux mesurages antérieurs de l’auteur. Le Molybdénite et le Pyrosmalite. A l'époque où M. K , k charov publiait les résultats de ses recherches relativement -u Klinochlore extrait des mines d'Akhiualovsk sur I Oural Rip1' dolite F. Kobell; Chlorite G. Rose cl en expliqua la cristal 24 371 Bulletin jpliysico ° mathématique 372 lisalion remarquable (Bull, de la Classe phys.-math. de l’Acadé- mie Imp. des sciences de St.-Pétersbourg T. XIII, p. 138), il s’aperçut entre autres, que les minéraux à 6 angles ou hexa- gones (ces minéraux se distinguent par une texture fort lamel- leuse, pareille à celle de la pierre spéculaire, vitrurn rutheni- ciiin), présentent les mêmes particularités que le Klinochlore, ce qui tend à les exclure du système hexagone. Aussi, depuis lors le nombre des minéraux qu’il convient de ne plus ranger sous le système sexangulaire rie fait-il qu’accroître: beaucoup d'espèces de mica, le Leuchtenberguite et le Graphite ont cessé d’ètre comptés parmi les minéraux hexagones. Il en est de même maintenant du Molybdénite et du Pyrosmalite. Les exemplaires du Molybdénite (éclat de Molybdène) d’Adoun- Tchilon (Nertchinsk) se trouvant dans la collection de M. Kok- eharov, prouvent indubitablement que les facettes de ce miné- ral, ayant une délinéation hexagone, ne sont pas des cristaux simples, mais que ce sont des cristaux trigéminés en tous points ressemblants aux cristaux trigéminés si remarquables du Klinochlore des mines d’Akhmatovsk. Pour cette raison l’éclat du molybdène ne doit plus être considéré comme appartenant au système hexagone; au contraire il faut le ranger au nombre des cristaux du système monoclinométrique, ou bien du rhom- boïque. Il est impossible de déterminer pour le moment auquel de ces deux systèmes appartient l'éclat de Molybdène, vu l’im- possibilité de soumettre les cristaux à des mesures goniométri- ques exactes. M. Ivokcharov a trouvé dans le pyrosmalite les mêmes parti- cularités, qui ont servi de base à la découverte des cristaux tri- géminés remarquables du Klinochlore. Il importe donc d’élimi- ner aussi le Pyrosmalite du système hexagone et de le classer sous l’un des systèmes: monoclinométrique ou rhomboïque. La Topaze. Le colonel des ingénieurs des mines Akhmatov a envoyé à M. K ok c h a rov en 1833 deux petits cristaux de topaze, trouvés dans un des gisements aurifères appartenant au marchand Bakak ine, dans le gouvernement d’Orenbourg, en le priant d’en faire la description. Ces cristaux présentaient sous tous les rap- ports une ressemblance tellement frappante avec les cristaux des topazes du Brésil, que M. Kokcharov, craignant qu’il n’y eût quelque méprise, ne put se décider à livrer ce fait au pu- blic, jusqu’à ce qu’il ne fût confirmé d’une manière plus posi- tive. Aujourd’hui cependant il ne reste plus le moindre doute sur la découverte en Russie de topazes qui ne le cèdent en rien à ceux du Brésil, vû que le lieutenant des ingénieurs du corps des mines Barbotte de Marny a été sur les lieux mêmes où furent trouvées ces deux pierres, et qu’il a communiqué sur ce nouveau gisement de topaze un article inséré dans le Jour- nal des Mines (1834, lre partie, p. 437). Dans son article M. Kokcharov décrit en détail les cristaux des topazes qu’il tient de 31. A k h nia to v, de même que ceux d’une topaze qu’il a reçue récemment de la part de M. le lieutenant-colonel Peretz des ingénieurs des mines. Ces topazes sont analogues à ceux du Brésil sous le rapport aussi du poids relatif, car, d’après les dé- terminations du capitaine Danilov, des ingénieurs des mines, leur poids relatif = 3,322, c’est à dire qu’il est identique avec le poids obtenu par M. Kokcharov pour un cristal du Brésil (nommément 3,322). L’authenticité de l’existence en Russie de topazes parfaitement identiques avec ceux du Brésil est prouvée d’une manière évidente par les minéraux qui les accompagnent. Au nombre de ces derniers se trouvent le corindon rose et blanc, les galets d’éméraudes, le Chrysobéryl transparent, l’OIivine, le Cyanile et autres. — Tous ces minéraux ont des propriétés par- faitement distinctes des minéraux trouvés jusqu’àprésent sur l’Oural. H. Strdve. Ueber die Zusammensetzung des Vivianits von Kertscb und des Eisenlasurs (lu le 22 juin 1855. Bull, phys.-math. T. XIV. No. 11). A b ich. Notiz über ein schwefelrciches Tufgestein in der Thalebene von Dyadin (lu le 22 juin 1855. — Bull, phys.-math. T. xiv. No. 8. 9). b. Géologie et Paléontologie. Gbuenewaidt. Ueber die Versteinerungen der Sibirischen Kalksteine von Bogoslovsk. Ein Beitrag zur Geologie des östlichen Ural (mit 5 Tafeln) (lu le 12 mai 185V. *Mém. des sav. étr. T. VII.) M. Hofmann, Colonel au corps des Ingénieurs des 3Iines, bien connu par les nombreuses explorations géologiques, si ri- ches en résultats, qu’il a faites dans l’Oural, dans l’Asie orien- tale et en Finlande, a entrepris récemment un vaste travail: celui d’examiner les districts des mines de l’Oural, appartenant à la Couronne, et d’en lever des cartes géologiques, tâche pénible à laquelle il a déjà cousacré trois étés consécutifs. Au nombre des jeunes savants qui l’ont accompagné dans ses trois voyages, se trouve 31. 3Iaurice de Gruenewaldt, géologue instruit et zélé, qui s’est voué avec ardeur à l’étude des restes organiques. Revenu de son premier voyage dans l’Oural (1833) 31. de Grue- newaldt publia dans les Âiémoires de l’Académie son traité précité sur les pétrifications de l’Oural septentrional. Les re- cherches de 31. de Gruenewaldt au sujet de ces pétrifications confirment en général ce qu’a énoncé d’abord L. de Buch et après lui 3131. 31 urc bison, Verne uil et Keiserling par rapport au gisement de ces calcaires, mais il ne trouva pas de preuves en faveur de l’existence de la formation dévonienne, que ces trois derniers savants auraient trouvé à l’ouest de Bo- goslovsk et près de la rivière Kakira. Outre beaucoup d’espèces siluriennes connues, 31. de Gruenewaldt en décrit encore de nouvelles. II est surtout digne d’etre mentionné qu’il est par- venu à découvrir près de Bogoslovsk le «Pentamerus Knightii» et de démontrer en conséquence que l’espèce analogue «Penta- merus Vogulicus» n'est pas, comme on le supposait, l’équivalent pour ainsi dire du Pentamerus Knightii dans l’Oural. Des 42 formes déterminées par 31. de Gruenewaldt, on n’avait trou- vées jusqu’à présent que 10 dans l’Oural, et cinq en sont tout- à-fait nouvelles. Toutes ces espèces d’ailleurs attestent que les calcaires de Bogoslovsk appartiennent à la formation silurienne supérieure. Abich. Ueber einen in der Nähe von Tula statt gefundenen Erdfall (lu le I septembre 1854). Bull, phys.-matb. T. XIII. No. 22. 23. Mél. phys. et ebim. T. II. Liv. 3. Un écroulement cratériforme ayant eu lieu dans la région méridionale du gouvernement de Toula, l’auteur fut désigne par 1 l’Académie pour examiner ce fait et en rechercher la cause. Déjà de nombreux phénomènes du même genre avaient eu lieu à des époques antérieures dans cette région. Us sont inti- mement liés à la nature du sol, et on les observe constamment le long du bombement dévonien, dirigé à peu près de l’O à l’E et qui sépare la Russie européenne en deux bassins distincts, l’un septentrional, l’autre méridional. L’horizontalité du terrain, qui couvre la pente de cet arc dé- vonien et le développement considérable qu’y prennent les ar- giles et les sables de l’époque diluvienne, ont favorisé, surtout dans les forêts, la formation des marais, qui disparaissent rapi- dement aujourd’hui à cause des défrichements. Les eaux de ces marais presque toujours sans écoulement extérieur s’infiltrent jusqu'à 200 ou 300 pieds de profondeur à travers l’étage carbo- nifère inférieur, composé de calcaires, de marnes et d'argiles sablonneuses, dont la stratification n’ofïre aucune régularité. Elles arrivent ainsi sur une puissante assise de grès friable reposant sur les calcaires et sur les marnes gypsifères de l’étage dévo- nien supérieur. De là il résulte un lavage souterrain continuel, favorisé par le plongement des couches vers le Nord. Ce lavage a produit à superficie des enfoncements cratérifermes souvent alignés en ligne droite et dont on compte parfois dix à treize sur l'étendue d’un kilomètre. Les lacs qui en résultent ressem- blent souvent à ces petits cratères à laves, si fréquents dansl’Ei- fel. Une végétation vigoureuse y détermine bientôt la formation de petites lies flottantes; des arbustes y naissent et finissent par i consolider le sol mouvant, qui peu à peu se transforme en une sorte de tourbière, laquelle redevient forêt dans un certain es- pace de temps. 37 \ 373 «le S’ Académie de Saint-Fcterstomr^ Il est évident, que les mêmes agents, qui produisent de nos jours des cavités elliptiques de 400 à 600 toises carrées, produi- saient au commencement de notre époque des changements beaucoup plus considérables dans la configuration du sol. Helmersen. Geognostische Untersuchung der Devonischen Zone des mitllern Russlands von der Düna bis Woro- nesch (lu le 22 septembre 1854). Bull, phys.-math. L’Académicien Helmersen traite dans ce mémoire du ter- rain Dévonien, qui dans les provinces centrales de la Russie, s’étend des bords de la Duna jusqu’à Woronesh. Il examina ce terrain en 1830, et dans le compte-rendu pour l'année 1832 nous avons fait mention d’un rapport préalable qu’il fit à ce sujet à la Société Impériale Russe de géographie, et qui fut im- primé dans le Bulletin de cette Société. En 1833 M. Facht, jeune savant très distingué dont nous regrettons la mort préma- turée, se chargea de poursuivre les recherches commencées par M. de Helmersen, et les poussa jusqu’à Ssimbirsk et Ssamara sur le Wolga. Ces deux voyages avaient pour but principal de mieux faire connaître le caractère géologique de ce sol élevé du centre de la Russie, qui tantôt prenant la forme de chaînons, tantôt se présentent en forme de plateaux et changeant de di- rection, occupe toute la distance comprise entre la rive droite de la Duna et la rive droite du Wolga dans la province de Ssim- birsk. C’est ici que cette bande élevée, composée dans sa partie occidentale de couches Dévoniennes et crétacées, et dans sa partie orientale de couches crétacées et tertiaires, va aboutir sur la rive droite du Wolga dans les hauteurs pittoresques connues sous le nom de JKeryjeücidfl ropia ou Caitiapciiaa üyi;a. En at- tendant, M. de Helmersen compléta son rapport préalable en y ajoutant beaucoup de détails géologiques et physiques. Ce mé- moire paraîtra sous peu en langue russe, conjointement arec un mémoire rédigé par feu M. Pacht, dans les Mémoires de la Société Géographique. Le rapport de M. Pacht en outre con- tient la description des fossiles, recueillis par lui dans les cou- ches Dévoniennes des provinces d’Orel et de Woronesh et dont un certain nombre a été reconnu présenter des espèces nouvelles. De même M. Pacht communique des observations très impor- tantes sur le terrain tertiaire de ce pays et entre autres sur les couches qui fournissent les échantillons de certaines espèces de bois pétrifié, si communs dans les provinces de Ssimbirsk1 et de Ssamara. Le même académicien a présenté un mémoire sur les lacs salés de la Bessarabie, qui n’a pas encore paru. En 1832, il fut chargé par M. le ministre des finances d’exa- miner ces lacs sous le point de vue géologique et technique. Jusqu’en 1830 ces lacs, alors entièrement séparés de la Mer Noire par une dune de sable en partie mouvant, en partie fixé par des herbes, et soumis pendant les chaleurs d’été à une action très intense d’évaporation, avaient fourni presque sans inter- ruption des récoltes très abondantes de ce sel que produisent les eaux fortement salées de pareils lacs, arrivées à 1 état de sa- turation. Or, en 1830, les eaux de la Mer Noire, soulevées par des tempêtes d’une violence extraordinaire , dépassèrent de 7 pieds leur horizon ordinaire sur la côte de la Bessarabie. Le niveau des lacs étant depuis bien des années constamment plus bas de 7 pieds environ que celui de la mer, il s ensuivit à l'époque de ces ouragans une différence de 14 pieds entre les deux horizons; et comme la hauteur de la dune, qui dans ces lieux borde la mer Noire, ne dépasse jamais 11 ou 12 pieds, il est évident que les vagues de la mer agitée devaient atteindre môme les points culminants de cette dune basse. Elles finirent par la creuser et la détruire en beaucoup d'endroits, et, une fois le passage franchi, les Ilots de la mer se précipitèrent avec violence dans les lacs, qu’ils envahirent jusqu aux dernières sinuosités de leur rivage. L'effet le plus fâcheux de cette invasion fut que les eaux des lacs, délayées par une si grande portion d’eaux maritimes, cessèrent aussitôt de produire du sel. ltl était l’état des choses quand M. de Helmersen arriva sur les lieux. D’abord il examina tous les travaux qu on avait executes pour combler les canaux creusés dans la dune par 1 action des flots; et pour mettre par là même les lacs à l’abri d’une nou- velle invasion; mais, faute de bons matériaux de construction ces travaux n’ont pas eu le succès qu’on en avait espéré. Far la même raison, c est-a-dire, par 1 absence de matériaux convena- bles, il serait impossible de construire sur le bord delà mer une digue, qui puisse à jamais servir de défense contre les eaux agitées de cette mer, renommée pour sa turbulence. Ensuite M. de Helmersen passa à un examen géologique détaillé des bords des lacs salés et de leurs environs et, de retour de son voyage, il rédigea un rapport sur toutes ses recherches. Ce rap- port est composé de deux parties, dont l’une contient la descrip- tion géographique et statistique de ces lieux et l’autre la dé- scription géologique des bords des lacs et du terrain tertiaire entre Odessa et l’embouchure du Danube. Vollborth. Ueber die Prioritäts-Rechte der Trilobitem;at- tung Zelhus gegen die Gattung Cryptonymus Eichwald (lu le 1 décembre 1854. Bull, phys.-inath. T. XIII. No. 19) Helmersen. Ueber das langsame Emporsteigen der Ufer des baltischen Meeres, und die Wirkung der Wellen und des Eises auf dieselben (lu le 26 octobre 1855). Bull, pbys.-matb. T. XIV. No. 13, 14. Mémoire sur le soulèvement lent et graduel, remarqué dans une grande partie de la Suède, en Finlande et en Esthonie. On sait qu'en 1731 l’Académie des sciences d’Upsala entreprit de constater l’abaissement du niveau de la Baltique. On fit des' en- tailles sur des rochers au niveau de la mer, et au bout d’un siècle il fut démontré quelles se trouvaient de 2 à 3 pieds au- dessus des eaux. Mais cet abaissement des eaux n’étant pas le même sur tous les points observés, et n’entrainant pas celui des mers voisines, on conclut de ces observations que dans une grande partie de la Suède et en Finlande le terrain s’élève gra- duellement, lentement, tandis que dans la partie méridionale de la Suède, comme par exemple à Trolleborg, il s’affaisse de la même manière. Un des effets de ce soulèvement graduel con- siste dans l’agrandissement, quoique très lent, des côtes. En ef- fet on cite d’assez nombreux exemples, tant eu Suède qu’en Finlande, que des îles, voisines du rivage et séparées de celui-ci par un détroit à bas fond, ont été transformées en presqu'îles, ou en d’autres termes, que ces bas-fonds, en s’élevant conjointe- ment avec les îles et la terre ferme, ont été avec le temps transfor- més en isthmes. De même on observe un agrandissement graduel de la terre ferme sur le rivage de l'Esthonie et les lies adjacen- tes, comme par exemplo à Dago, Oesel, Nuckô etc. Souvent ces agrandissements ne sont simplement que l'effet des atterisse- ments, cependant quelques circonstances donnent lieu d'ad- mettre que dans certaines localités l’accroissement du rivage s’effectue à la suite du soulèvement séculaire. Pour constater ce fait il faudrait faire dans les provinces Baltiques des entailles sur des rochers au niveau de lamer, à l'instar des entailles fai- tes en Finlande et en Suède. Mais comme les rochers qu'on voit sur la côte de l’Esthonie et des îles se composent de couches sédimentaires très friables et sujettes à la degradation, et comme en Livonie et en Courlandc il n'y a pas un seid rocher sur la côte, M. de Helmersen propose d’agir de la manière suivante: De choisir des points fixes rapprochés de la côte, comme des églises ou d’autres constructions en pierres ou en briques, de déterminer de la maniéré la plus précise la hauteur absolue du sol sur lequel reposent ces bâtiments et de répéter ce- de- terminations de 23 à 23 ans, ou même plus souvent, toujours eu poursuivant le nivellement du point de depart fixe jusqu'à la côte dans la direction la plus courte. Ce mémoire en outre donne des détails assez curieux sur l'énorme puissance de, va gucs de la Baltique, là surtout où des rochers abrupte, se trou- vent immédiatement exposes à la mer ouverte, connue par exemple au Port Baltique. A rich. Mémoire sur la géologie des îles volcaniques de la Méditerrannée et spécialement des îles de Lipari lu le 13 novembre 1854). 375 Bulletin physico - mathématique 376 L’auteur s’est borné dans sa lecture à donner les détails sur une excursion à l’ÎIe de Stromboli et spécialement sur l’entre- prise de visiter le fond du cratère de ce volcan. Cette tentative périlleuse n’ayant été abordée jusqu’alors par personne, fut cou* ronnée d’un parfait succès, grâce à la réunion imprévue de cir- constances rares et favorables. L’activité continuelle de ce volcan remarquable que nous voyons aujourd’hui tel que les anciens le connaissaient, rend son cratère aussi intéressant qu’instructif pour la théorie des volcans. Le dégagement des fluides élastiques, qui en s’échappant de la lave liquide, produisent le déversement périodique de celle-ci à travers des ouvertures coniques, dont le fond du cratère est parsemé; celui-ci est à 2178 pieds au-dessus de niveau de la mer, et à 600 pieds au-dessous du point culminant de l’ile. L’auteur protégé par un vent favorable, une régularité parti- culière dans les mouvements éruptifs du volcan, et muni de quelques appareils et réactifs convenables y descendit dans le but d’obtenir sur la voie expérimentale des renseignements po- sitifs sur la nature des vapeurs, qui traversent la lave fondante et des sublimations qu’elles déposent sur cette voie. L’auteur parvient aux conclusions suivantes : Dans les vapeurs de la lave de Stromboli les acides à base de soufre prédominent; l’acide bydrochlorique n’y est que subor- donné; c’est ordinairement le contraire au Vésuve. Toutefois les sublimations du muriate de l’ammoniac paraissent fort abon- dantes au cratère de Stromboli. L’auteur examina des fumé- rolles incandescentes sous forme de petits fours dont les voûtes ne formaient qu’une seule masse de muriate d’ammoniac, de cinq ou six pouces d’épaisseur, crystallisée, compacte et coloriée par le chlorure de fer. Les vapeurs s’échappant des tissures de cette masse y déposèrent des tubes allongés et coniques d’un sel ammoniac tout pur et blanc. Les sublimations du muriate de soude paraissent manquer totalement au cratère de Strom- boli. Ces circonstances importantes sous le point de vue théo- rique se répètent aussi dans le cratère de l’ile de Vulcano; elles présentent une anomalie inattendue contre la supposition habi- tuelle d’un accès nécessaire et direct de l’eau de la mer au foyer volcanique. Certes, nulle part un accès de cette nature ne serait plus facilité que sur l’ile de Stromboli. Baer. Kaspische Studien (lu le 17 novembre 1854). Bull, phvs.-math. T. XIII. No. 13. 14. Mél. phys. et chim. T. II. Liv. 2. (lu le 12 janvier 1855). Bull, pliys.-math. No. 20. 21. — — (lu le 20 janvier 1855). Bull. phys. -math. T. XIV. No. 1 — 3. Mél. phys. et chim. T. II. Liv. 3. Khanveov. Lettre relative à un tremblement de terre qui a eu lieu à Tebrize dans la nuit du 10 au 11 septembre (lu le 3 novembre 1854). Extrait dans le Bull, phys.- math. T. XIII. No. 15. 16. Mél. phys. et chim. T. II. Liv. 2). — 2'le lettre (lue le 16 mars 1855). Dittmar. Mémoire sur la géologie du Kamtchatka, avec une carte (lu le 27 avril 1855). Bull, phys.-malh. T. XIV. No. 16. Ein Paar erläuternde Worte zur geognostischen Karte Kamtschatka's. Abich. Sur les derniers tremblements de terre dans la Perse septentrionale et dans le Caucase, ainsi que sur des eaux et des gaz s’y trouvant en rapport avec ces phénomènes (lu le 16 mars 1855. Bull, phys.-malh. T. XIV. No. 4. 5.) L’auteur expose les données de M. Khanykov, concernant les tremblements de terre, qui ont eu lieu à Tébrize depuis le 6 avril 1843 jusqu’au 16 août 1833; il s’arrête aux rapports in- times qui existent entre les tremblements de terre, leurs direc- tions et celles des chaînes de montagnes dans l’Aderbidjan comme dans l'Arménie russe et dans le Caucase; puis il exa- mine les rapports entre les tremblements de terre et les phéno- mènes volcaniques dans ces pays; il considère sous ce point de vue les sources thermales aux alentours des quatre volcans éteints: l’Elbouruz, le Kazbek, 1’ Ararat et le Savalan, et les phé- nomènes des éruptions boueuses et de gaz enflammé, dont le retour périodique est un trait de physique caractéristique pour les presqu’îles caucasiennes, d’Apcheron et de Taman, y com- prise la province de Chemakhi. L’auteur développe les résultats d’une série d’analyses com- paratives faites par MM. les professeurs Schmidt à Dorpat et Bunsen à Heidelberg, tant du gaz, qui se dégage d’une source chaude au pied du Savalan en Perse, tant du gaz inflammable recueilli par l’auteur aux presqu’îles de Kertch et de Taman sur la cime et sur les pentes de différentes montagnes si -dites vol- cans de boue. La coïncidence entre les résultats de ces analyses met hors de doute la parfaite identité des gaz inflammables qui sortent de la terre dans les péninsules caucasiennes. Ces recher- ches constatent, que le gaz des salses est identique avec le mé- lange gazeux, qui se dégage quelquefois en grande quantité de la vase des eaux stagnantes et de la houille de certaines mines. Des traces de ce meme gaz se trouvent dans une quantité de sources dont les affluents traversent des schistes ou des calcai- res imprégnés d’asphalte. L’absence totale de l’hydrogène et de l’oxyde carbonique dans les gaz des presqu’îles démontre évidemment, que leur origine ne peut être attribuée à l’influence d’une chaleur ignée sur des restes organiques ou des couches de houille, car tous les gaz obtenus artificiellement à l’aide d’une température élevée par cette voie, sont plus ou moins mélangés d’hydrogène et d’o- xyde carbonique. L’auteur en insistant sur un rapport direct entre les gaz des salses et les phénomènes volcaniques, s’arrête à l’intime affinité géologique qui existe entre le gaz hydrogène protocarbone, les différentes espèces de bitume, l’asphalt proprement dit et le sel marin; il rappelle la fréquence des faits dans la nature, qui pla- cent les corps ici mentionnés dans un rapport intime avec les phénomènes volcaniques, y compris les sources chaudes, les tremblements de terre et les volcans de boue, en jetant des flammes et en lançant des fragments de rochers parfois sondus sous forme de véritable lave poreuse. En résumant les preuves nombreuses de cette affinité géolo- gique, dont l’isthme caucasien et spécialement le littoral de la mer Caspienne sont le théâtre, il parait à l’auteur que l'hypo- thèse artificielle de l’origine du bitume minéral est révoquée en doute, qu’elle doit être abandonnée, hypothèse qui regarde le petrole et l’asphalte proprement dit les produits d’une décom- position permanente de dépôts de houille ou des restes organi- ques d’origine animale, opérée par l’influence d’une chaleur volcanique ignée. L’auteur regarde le petrole comme corps composé primaire engendré dans l’intérieur du globe, d’oû il monte comme l’acide carbonique dont l’origine n’est plus connue. Weisse. Microscopische Analyse eines organischen Polir- schiefers aus dein Gouvernement Simbirsk (lu le 23 juin 1854. Bull. phys. -math. T. XIII. No. 17. 18). C’est une analyse microscopique illustrée, d’un tripoli d’ori- gine organique découvert aux environs de Simbirsk. Il en res- sort que les particules constituantes sont analogues aux formes de tripoli reconnues par Ehrenberg aux Etat -Unis, vu l’ab- sence d’animaux calcaires, tandis que les animalcules aquatiques siliceux y abondent; phénomène par lequel il diffère de toutes les espèces de tripoli observées jusqu'ici en Europe. c. Botanique. Traütvetter. Ueber die Seneciones des Kiewschen Gou- vernements (lu le 20 janvier 1854. Bull, phys.- math. T. XII. No. 22. Mél. biol. T. II. Liv. 2). 377 de l'Académie de Saint-Pétersbourg, 378 Me VE R. Zweiter Nachtrag zu der Florida von Tambow (lu le 26 mai 1854. Beiträge zur Pflanzenkunde des Russi- schen Reiches. Lief. 9). — Einige Bemerkungen über Epilobiam Dodonaei und die verwandten Arten (lu le 1 septembre 1854. Bull, phys.- math. T. XIII. No. 10. Mél. biol. T. II. Liv. 2). Tbadtvetter. Ueber die Urticaceae des Kiewschen Gou- vernements (lu le 6 septembre 1854. Bull, phys.- math. T. XIII. No. 12. Mél. biol. T. II. Liv. 2). Ruprecht. Flora Ingrica IIde partie , contenant toutes les fa- milles Calyciflorae (présenté le 17 novembre 1854. L’ou- vrage n’a pas encore été émis). Dans le courant de cette année M. Ruprecht s’est exclusi- vement occupé de la rédaction fort pénible de la 2-de partie de la Flore d’Ingrie, dont un exemplaire imprimé a été déposé sur les bureaux de l’Académie. Cet ouvrage, fort de 30 feuilles im- primées, contient actuellement toutes les polypétales, renfer- mées en 42 familles, 143 genres et 283 espèces, nombre équi- valent presque à la moitié de toutes les familles et de tous les genres des phanérogames de notre Core locale. En y joignant les composées, dont la dernière feuille se trouve sous presse, on obtient 47 familles 187 genres et 387 espèces. Quant aux cryptogames, ces plantes formeront un corps d’ouvrage à part. Bien que chaque page offre déjà maintenant un attrait scienti- fique à toutes les personnes qui y rattachent un intérêt spécial, on ne peut pourtant pas aborder encore la rédaction de la partie générale, où seront consignés les résultats géographiques, sta- tistiques et historiques comme aussi d’autres observations. Ces raisons déterminent M. Ruprecht à faire paraître l’ouvrage non par cahiers séparés, mais bien dans toute son étendue, afin qu’il puisse satisfaire pleinement aux exigences de la science. Pour de plus amples détails sur le plan qui a été suivi dans l’ouvrage en question, M. Ruprecht réfère à sa communication de l’année passée. Meyer. Einige Bemerkungen über Diervilla, Weigela, Caly- sphyrum und eine neue mit ihnen verwandte unbeschrie- bene Gattung (lu le 17 novembre 1854. Bull, phys.-math. T. XIII. No. 14). Jéleznov. Mémoire sur l’anatomie du cône et du bois de Y Abies Sibirica. Ledeb. (lu le 26 janvier 1855). Le bois et les fruits de l’Abies sibirica, provenant des environs d’Okhansk, ont été l’objet de ces études anatomiques. L’auteur fait voir que la caducité des écailles, qui distingue si nettement le genre Abies des autres cônifèrs, provient non de l’existence des articulations, comme on pouvait s’y attendre, mais de la rupture du tissu ligneux et fragile à la base des écailles, par le moyen d’un mécanisme particulier. Ce mode de détachement est commun à tous les Abies. Après avoir passé en revue la structure des différentes parties du bois de cet arbre, l’auteur décrit les modifications que les parties éprouvent en entrant dans l’axe du cône. Cet article se termine par quelques consi- dérations organographiques, relatives à l’identité des écailles du fruit des cônifères avec la feuille carpellaire des autres fruits. Grématchinsky. OptiKacniHCKafl BojJKCKO-ypajbChaa nitombomys und Psatnmomys (lu le 15 décembre 1 S3 4. Bull phys.-math T. XIV. No. 4. 5). — Einige Worte über die craniologischen Unterschiede \<>n Cricetus vulgaris , nigricans , pliants und tongarus als Repin sentanten zweier Typen des Hamslerschädels lu le 15 décembre 1854. Bull, phys.-math. T. X15 . No. I- »79 Bulletin pliysieo - mathématique 380 Ses éludes sur les rongeurs déterminèrent l’auteur à consi- gner dans deux mémoires insérés au Bulletin scientifique, ses observations relativement aux genres : Gerbillus , Meriones , Rhombomys et Psammomys, ainsi qu’à deux types particuliers du crâne du genre Cricetus , qui se distinguent de plus exté- rieurement par leur coloration. Middendorff. Esquisse de la vie organique en Sibérie (lu en séance publique le 29 décembre 1854). Cienkovskv. Bemerkungen über Stein’s Acinetenlehre (lu le 26 janvier 1855. Bull, phys.-matb. T. XIII. No 17. 18). M. Cienkovsky, professeur de botanique à l’Université de St.-Pétersbourg, en conséquence d’observations qui lui appar- tiennent en propre, révoque en doute la théorie de Stein par rapport aux acinètes, en vertu de laquelle les vorticelles, moyen- nant une formation cystique, se métamorphosent en acinètes, qui à leur tour procréent des vorticelles par des embryons, se mouvant intérieurement et finissant par s’eu dégager. Bode. Beobachtungen über die Ankunft der Vögel (lu le 3 février 1855. Bull, phys.-matb. T. XII. No. 19. Mél. biolo- giques T. II. Liv. 2). Mi DD en do uff. Ilippologische Beiträge. Mit 3 Tafeln (lu le 16 mars 1855. Bull, pbys.-math. T. XIV. No. 6). En relevant, d’un côté, le connexe intime entre les proportions des os, comme leviers constituant le mécanisme moteur du che- val, avec les trois principales allures naturelles de cet animal — le pas, le trot et le galop — et partant, sous un autre point de vue, du fait, que la locomotion ne saurait être accélérée au- trement que par l’allongement, ou bien par la réitération plus fréquente des enjambements, l’auteur en déduit, que la diffé- rence des proportions dans la conformation des races chevali- nes dépend directement tant de l’usage auquel chaque cheval a été élevé, que de la configuration du terrain sur lequel son éducation s’est faite. Voyant prédominer tantôt l’un, tantôt l’autre de ces principes, l’auteur s’en est servi comme base d’un système rationnel de la répartition des races chevalines. Cependant, pour parvenir à de tels résultats, il a fallu se ren- dre compte non seulement des mesures relatives, mais aussi de la grandeur des angles formés par les positions réciproques des différents leviers moteurs de l'organisme. Moyennant un instru- ment d’une construction extrêmement simple et à la portée de tout le monde, instrument auquel l’auteur a donné le nom de Hippo-Goniomètre , il est facile de mesurer les maxima et mi- nima d'ouvertures que peuvent atteindre les angles en question pour chaque cheval pendant qu’il se trouve en mouvement. Enfin l’auteur a tâché de rallier entre-elles les parties scienti- fiques et pratiques de l’hippologie, en simplifiant sous forme de lignes, sortes de diagrammes, l’intelligence des directions dans lesquelles agissent les fractions coopératives des muscles, prépo- sés au mouvement des extrémités. Brandt. Untersuchungen über die craniologischen Entwicke- lungsstufen und die davon berzuleilenden Verwandschaf- ten und Classificationen der Nager, mit besonderer Be- ziehung auf die Gattung Castor (lu le 8 juin 1855. Bull, pbys.-math. T. XIII. No. 7 [en extrait]. Mél. biologiques T. II. Liv. 2. Mém. sc. nalur. T. VIL p. 125). Outre la craniologie comparée, très détaillée et accompagnée de 12 planches, on trouve dans ce travail une histoire de l’ordre des rongeurs et de leurs familles, avec une classification nou- velle, basée tant sur la configuration du crâne que sur d’autres indices, et qui met en évidence plusieurs groupes nouveaux, ou mieux caractérisés. La conclusion enfin de ce travail traite de la cohérence harmonique des différents groupes de rongeurs, formant entre-eux comme les chaînons d'un grand entier. Ayant en vue de déterminer d’une manière plus positive les différents noms donnés au castor par diverses souches du genre humain, et de faire ressortir l’influence que cet animal et ses produits ont exercé sur les peuples les plus divers, M. Brandt communiqua à MM. Schiefner et Chwolsohn les faits qu’il avait recueillis à ce sujet, tant qu’à celui du Castoreum, chez divers peuples nombreux, et son travail, enrichi des remar- ques de ces savants, ne saurait manquer d’offrir, d’un côté, un intérêt zoo-historique, tandis que d’autre part il touche de près l’ethnographie et la linguistique. Ainsi, par exemple, l’on y ren- contre des renseignements très détaillés sur une seule et même dénomination, dont se servaient primitivement toutes les tri- bus indo-germaniques (ariques) pour désigner le castor. Le mé- moire en question porte pour titre «Bemerkungen über Bezeich- nung des Bibers bei verschiedenen Volksstämmen». La littérature arabe, dans ses rapports avec l’histoire naturelle, avait été fort négligée jusqu’à nos jours. Grâce à l’obligeante collaboration du ür. Chwolsohn, M. Brandt a été à même de tirer profit pour l’historique du castor, de toutes les principales sources littéraires arabes aujourd'hui connues, qui contiennent des données d’histoire naturelle. ïl résulte de ces recherches, que les auteurs arabes (et mémo ceux d’entre-eux qui sont re- nommés comme historiens de la nature) n’offrent que fort peu de laits nouveaux, bien qu’ils soient encore à consulter pour la géographie du règne animal. Les recherches en question ont pour titre: «Beiträge zur Kenntniss des Bibers bei den Ara- bern» (lu le le 22 juin 1855). Les deux dissertations précitées forment également une par- tie des contributions publiées dans le 7me volume des Mémoires de l’Académie, dont la publication avait essuyé quelques retards, ce de quoi M. Brandt a profité pour y ajouter, sous la forme de supplément, de nombreuses additions aux dissertations (con- tenues dans les contributions précitées et sorties de presse avant le reste de l'édition) sur la zibeline, les chiroptères de la Rus- sie et la partie historique des rongeurs. Brandt. Enumeratio corporum animalium Musei Imper. Academiae scientiarum Petropolilanae. Classis insectorum. Ordo Lepidopterorum. Pars I. Lepidoptera diurna. Acce- dunt Tab. VI. 1855. VIII. et XV, et 97 pag in-8°. Ce travail est dû aux soins réunis de MM. Ménétriés et Brchmer; la lre livraison de ce catalogue des papillons diurnes appartenant aux collections académiques est précédée d’une hi- stoire du musée zoologique, écrite en langue latine par M. Brandt, et contient en dernier lieu un appendice, embrassant plusieurs espèces, soit nouvelles, soit peu connues, illustrées par 6 planches enluminées, soigneusement exécutées par M. Pape. Cette «Enumeratio» n’est donc rien moins qu’un simple cata- logue, mais bien un travail satisfaisant aux exigences scientifiques. Middendorff. Die Isepiptesen Russland’« (lu le 22 juin 1855. Mém. sc. natur. T. VIII). Le groupe le plus important des manifestations intellectuelles dans les brutes, celui des talents innés, ne peut être éclairci que par des observations judicieuses, nonobstant son affinité avec le génie lui-môme, qui cependant est le comble de la prééminence de l’homme sur les animaux. La nature intime de l’instinct est une matière tellement délicate , qu’elle a constamment échappé à toutes les tentatives de la haute philosophie, et qu’elle échap- pera de même aux dissections comparatives les plus microsco- piques du cerveau. C'est sous ce point de vue que l’auteur aborde la question des migrations annuelles des oiseaux et de l’infaillibilité miraculeuse qui dirige ces pérégrinations de long cours. Le mouvement imprimé de nos jours aux recherches météo- rologiques a créé les observatoires, attaqués actuellement avec tant d’injustice. On est convenu d'observer aussi parmi les phé- nomènes périodiques, les dates du passage des différentes espè- ces d’oiseaux. Il serait cependant superflu de chercher des essais d’exploitation scientifique sur la foule des observations sur ce sujet, qui se sont accumulées jusqu’à présent. Ce manque frappant de résultats, quand-même provisoires, s’explique facile- ment par les irrégularités, en partie contradictoires, qui four- 3S1 de l'Académie de Valait - Pétersbourg« 382 MI. SCIENCES 1‘IIIEOEOIUIQCES ET DISTORICO- politiques. millent dans les listes où sont consignés l’arrivée et le départ des oiseaux voyageurs. Néanmoins, l’auteur du présent ouvrage a cru devoir confronter toutes les données positives sur les dates du passage d’un grand nombre d’espèces, dans toute l’é- tendue du vaste empire de Russie. En calculant des moyennes pour l’arrivée, il est parvenu à tracer sur la carte des lignes d’arrivée simultanée en Russie, lignes qui, sous le nom à’Isépip- tèses, viennent se ranger parmi leurs semblables les isochimùnes, isothères etc., et qui, près des frontières européennes de la Rus- sie, coïncident à peu près avec les isoc/iimènes, en sorte qu’elles y prennent une direction presque méridienne, en suite de quoi à des points distants l’uu de l’autre jusqu’à dix degrés de lati- tude, l’arrivée de la même espèce d’oiseaux est souvent iso- chrone. Les Isépiptèses permettent d’entrevoir que les individus de la même espèce d’oiseaux prennent des directions bien différen- tes, en exécutant leur passage; en Europe nous voyons prédo- miner la direction SO — NE; dans l’intérieur de l’Asie celle du N au 5 et dans l’Asie orientale la plus reculée, la direction SE — NO. Toutes ces directions paraissent converger à peu près vers le milieu des côtes glaciales de l’Asie. Ainsi il se pourrait bien que les migrations des oiseaux se dirigeassent sur le pôle de la force magnétique, d’autant plus, qu’une pareille hypothèse faci- literait l'explication de cette infaillibilité éclatante qui dirige les oiseaux de passage par les brumes et les ténèbres. Quoiqu’il en soit de ces idées anticipées, on ne saurait plus douter de la lenteur avec laquelle procèdent les oiseaux de pas- sage. La vitesse moyenne des plus rapides n’est souvent que de 5 milles géographiques par jour, et ne dépasse pas 9 milles. Kessler. Observations sur l’arrivée des oiseaux de pas- sage à Kiev en 1855 (lu le 22 juin). e. Anatomie et physiologie. Baer. Notice sur un monstre double vivant (lu le 16 avril 1854. Bull, phys -math. T. XIV. p. 34). Gruber Anatomie der Eingeweide des Leoparden (lu le 27 avril 1854, annoncé dans le Bull. phys. -math. T. XIV. P- 39). — Ueber das Thränenbein der straussartigen Vögel über- haupt, und über das os supraorbitale und das neue os infraorbitale Struthio - Camelus insbesondere. Mit 3 Tafeln (lu le 22 septembre 1854. Bull. phys. -math. T. XIII. No. 11. Mél. biologiques T. II. Liv. 2). M. le prosecteur de l’académie médico-chirurgicale Dr. Gru- ber a communiqué, au Bulletin, des recherches qu’il a faites sur l’os lacrymal des oiseaux de l’espèce des autruches, ainsi que sur l’os supraorbital et un os infraorbital particulier à 1 au- truche africaine; ce mémoire est accompagné de planches. — Ueber den Ohrknorpel oder Gehörgangsknopf des Grif- felzungenmuskels. Mit 2 Tafeln (lu le 20 octobre 1854. Bull. phys. -math. T. XIII. No. 17. 18). C’est au môme auteur que nous devons le mémoire, illustré aussi de figures, sur la partie du muscle styloglosse s’attachant aux os temporaux chez l’homme, et sur un muscle équivalent chez le phoque. Ovsiannikov et Jakoubovitch. Mikroscopische Untersu- chung über den Nervenursprimg im Gehirn (lu le 12 oc- tobre Bull. phys. -math. T. XIV. No. 11). a. Philologie. Wassiljev. Die auf den Buddhismus bezüglichen Werke der Universitäts-Bibliothek zu Kasan (lu le 27 janvier 1854. Bull, hist.-phil. T. XI. No. 22 — 24. Mél. asiat. T. II. Liv. 4. YueH. 3au. T. HI. Liv. 1). Bien que dans le courant des deux dernières années, M. Schielner n ait pu pousser plus loin ses recherches sur la langue thibétaine, ni les études qu’il avait entreprises sur l his- toire du Bouddhisme, il a été cependant à même de présenter à 1 Académie un petit traité du professeur AVassiliev, dans lequel ce savant fournit des renseignements sur des ouvrages thibétains et chinois en rapport avec le Bouddhisme, qui se trouvent à la bibliothèque universitaire de Kasan, et dont une partie fut acquise par lui même à Péking. Ce mémoire at- teste 1 activité signalée de M. Wassiliev, pendant son séjour de dix ans a Péking. Savéliev. Vierzehn unedirte Samanidenmünzen (lu le 10 mars 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. No. 6. Mél. asia- tiques T. IL Liv. 4). M. Savéliev décrit quatorze monnaies inédites samanides en argent. Sjö gren. Ueber das Werk: Ehstnische Volkslieder von IL Ne ns (Russisch: 22-oe npneyaueuie ynpeHuenubixi II. II. narpaAt p. 133 — 146). Mél. russ. T. II. Liv. 4. Bull, hist.-phil. T. XI. No. 21). — a) Ueber die Grammatik der chstnischen Sprache Reval- schen Dialects von Ed. Ahrens. b ) Sprachfehler der Ehstnischen Bibel. Gesammelt und den Predigern der Ehstcn zu unbefangener Prüfung empfohlen, von Ed. Ahrens (lu le 17 avril 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. p. 91. Mél. russ. T. II. Liv. 4 Schiefner. Notiz: Zur Ehstnischen Mythologie lu le 21 avril 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. p. 54. Mél russ. T. IL Liv. 4). L’étendue toujours croissante que prend le domaine de la philologie comparative a donné lieu de nos temps à des tenta- tives réitérées pour établir une mythologie comparée, l’n t l’Académie publia les leçons de Castrén sur la mythologie lin noise, et en 185-4 elle fit paraître à ses frais les chansons my- thiques et magiques des Ehstoniens, recueillies par k rouir wald et commentées par Neuss, — ouvrage fort important pour la mythologie. Un conte cite par .M. Lagos, arpenteur >u service du gouvernement, et communiqué par kreul/wald. fournit à 31. Schiefner le sujet de l'article cité ci dessus, où il fait ressortir l'importance de ce conte pour l'interprétation physique des mythes. Dorn. Ciir. M. Fraehnii opuseulorum posthumonim pars, prima imagine beati ornata. Nova .supplémenta ad ivcensio- nem numorum muhammedanorum Acad. lmp. scient. l’etro- politanae additamentis éditons aucta, subjundis cjiisdem de Fraehnii vita, operibus impressis et bibliotheca telalio- nibus. Edidit Bern h. Dorn. Petropoli 1855, in K". Cet ouvrage est te premier volume des ouvrages p"'thumc- de M. Fraehn, et contient la continuation de la célèbre H n sio jusqu'à l’année 1854, c.-à-d. il donne la description de toutes les monnaies mahouietaues incorporées au Mu-. c - . 383 Bulletin physico • mathématique 384 tique après l’année 1826, en sorte que le médailler musulman dudit musée possède à présent le catalogue complet imprimé. Jusqu’à l’année 1842 il était fait par M. Fraehn, depuis 1842 jusqu’à 1854 M. Dorn l’a composé principalement d’après des matériaux laissés par M. Fraehn. Y sont en outre insérés: la description des monnaies indiennes par M. Schiefner, et des remarques sur les monnaies des Khanats de Boukhara, Khira et Khokand par M. Khanykov. Les trois appendices dûs à M- Dorn donnent: 1) une succincte biographie de l’illustre savant, 2) l’énumération de ses ouvrages imprimés et 3) un rapport sur sa bibliothèque incorporée au Musée asiatique. Ces appendices peuvent servir à rectifier différentes inexactitudes qui se sont glissées dans les biographies de M. Fraehn, écrites par quelques auteurs étrangers à l’Académie. Le tout porte un témoignage éclatant de l’infatigable application et érudition de l’illustre dé- funt. Le second volume de ses oeuvres posthumes, préparé par M. Dorn pour la presse, a été déjà présenté à la Classe, mais l’é- dition en a été retardée par des circonstances toutes particulières. Dorn. Noch einige Nachweisungen über Pehlewy-Münzen (lu le 21 avril 1854. Bull, hist.-phil. No. 6. Mél. asiatiques T. II. J.iv. 4). M. Dorn ayant eu l’occasion de revoir une des premières collections de monnaies sassanides et quelques autres collec- tions moins riches, communique des remarques sur différentes pièces intéressantes, en ajoutant les observations judicieuses de M. le colonel de Bartholomaei sur l’ouvrage de M. Mordt- mann. — Latif-Effendi’s Geschichte der Chane von Scheki (lu le 10 novembre 1854. Mémoires). C’est une histoire du Khanat de Chéki en langue turque d’A- derhidjan, écrite par Lati f-Effendi, et qui fait suite aux Mé- moires de M. Dorn sur l’histoire et la géographie du Caucase publiés dans les mémoires de l’Académie. G a Ewing K. Ueber die im Granit geritzten Bildergruppen am Ostufer des Onegasees (lu le 5 mai 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. p. 97. Mél. russes T. II. Liv. 4). M. Grewingk, actuellement professeur à Dorpat, a livré un petit mémoire «Ueber die im Granit geritzten Bildergruppen am Ostufer des Onegasees»; ces groupes forment un complé- ment intéressant à l’inscription hiéroglyphique, dont il est fait une mention particulière dans l’ouvrage publié en 1847 par Schoolkraft, sur les tribus sauvages de l’Amérique; mention qui a donné lieu au travail instructif du spirituel Stein thaï, sur le développement de l’écriture. Khanykov. Extrait d’une lettre à M. Dorn (lu le 5 mai 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. No. 7. 8. Mél. asiatiques T. II. Liv. 4). M. Khanykov continue de donner des renseignements inté- ressants sur différentes branches de la littérature mabométane, presque toujours accompagnés de précieuses offrandes au Musée asiatique. Ainsi nous donne-t-il des détails sur une Mokdmdt arabe acquise par lui; sur un dictionnaire en langue persane de noms propres connu sous le titre de Kitab-i-ridjal ou Livres des hommes, qu’il présente à l’Institut mentionné, et sur une copie du Cheref nameh ou Histoire des Kourdes. Il nous informe que son travail sur les fragments du 3-me volume de ftec/nd-ed-Din avance, et qu’il en a déjà traduit plusieurs chapitres. Enfin il nous transmet le récit de l'installation des Anglais au Kaboul et de la cause de leurs désastres dans l'Afghanistan, composé en langue afghane par un natif du Kandahar. Sjögren, lieber; Dcnove ioia, quam etiam quidam « Jelwesen * vocant, in einer Urkunde des lilthauischen Königs Min- dowe, vom Jahre 1259. Ein Beitrag zur Geschichte Ost- Europa’9 um die Mitte des 13ten Jahrhunderts (lu le 2 juin 1854). Au lieu de Jetwesen , de vieux imprimés contenaient Jeewisia , variante qui porta Thunmann, historien suédois du siècle der- nier, à admettre que ce nom propre était une désignation de lieu, d’où il infère une grande dilfusion de la race finnoise le long des côtes SE de la mer Baltique jusque bien avant dars la Lithuanie. Au premier abord cette conclusion parut si plau- sible à notre auteur, qu’il commença, comme l’avaient fait d’autres avant lui, à se ranger à l’opinion de Thunmann, jus- qu’à ce qu’un examen plus appiofondi l’eut convaincu qu’il fal- lait y renoncer totalement, puisque ce nom, dans sa nouvelle acception, vérifiée sur des manuscrits, comporte non une déno- mination géographique ou topographique, mais bien une désigna- tion ethnographique appropriée a un peuple sauvage mais cou- rageux, appelé Jatwdgue, Jatwese, ou Jetwese, et meme Jetwinge , qui habitait les forêts primitives de la Pologne, et auquel l’état de contusion où se trouvait l’Europe orientale au moyen-âge permit de jouer pendant longtemps un rôle important dans l'his- toire de la Pologne, du sud-ouest de la Russie, de la Lithuanie, de l’ordre Teutonique en Prusse, Courlande et Livonie, jus- qu’à ce qu’enfin il fut en partie détruit par des guerres perpé- tuelles, ou dispersé dans diverses contrées, en sorte que son nom même disparut de la surface du globe. On s’est borné jusqu’à nos jours à faire de stériles recherches sur l’origine supposée de ce peuple énigmatique, que l’on faisait remonter jusqu’à l’anti- quité classique; quant à ses exploits, appartenant à l’histoire, ils ne furent mentionnés que fugitivement, sans que l’on se donnât la peine de les soumettre à un examen critique et de les considérer dans leur enchaînement et dans leur action sur les relations po- litiques des états avoisinants. Cette omission est d’ailleurs justi- fiée par le fait que même des savants de la part desquels, vu le but spécial de leurs recherches, l’on était en droit d’attendre des renseignements positifs sur nos Jatwèses, tels que le profond historien de la Prusse, le vénérable Voigt de Königsberg, ne possédaient ni le slavon ni le russe. Ils ne pouvaient donc met- tre à profit, comme source directe, les chroniques russes. Il faut ajouter à cela la circonstance que la plus importante de toutes les sources citées en dernier lieu, nommément la chronique dite wolhynienne , qui offre sur nos Jatwèses les détails les plus am- ples et les plus précieux, n’a été imprimée qu'en 1843 dans le XI. T. de l’edilion complète des chroniques russes, publiées par les soins de la Commission Archéographique, et forme une par- tie du manuscrit Hypatievski. Bien que Karamzine, dans son Histoire de l’Empire de Russie, nous ait donné sur les Jat- wèses des renseignements qu’il déduisit de ses nombreuses re- marques, tirées de manuscrits, ces extraits mêmes furent omis dans la traduction de son histoire faite pour l’étranger, vu qu’on les aurait regardés comme des accessoires, n’ayant qu’une valeur trop secondaire. 11 a été pour Sjögren d’un avantage incontestable d’avoir eu à sa disposition ces notices dans leur ensemble, dans les chroniques mêmes; il leur a con- sacré une étude des plus soigneuses et les a analysées dans leur relations avec toutes les sources qui lui ont été accessibles, tant russes et polonaises que lithuaniennes et prusso-livonien- nes. De la sorte Sjögren a établi un tableau détaillé d’une pé- riode assez considérable du XIIIme siècle, jetant, osons le dire, un jour nouveau et plus juste sur l’histoire des Jatwèses mêmes et des pays limitrophes. Nous pouvons nous Halter d’être arrivés à des éclaircissements inespérés, offrant un grand intérêt et de nouveaux points de vue, dont profitera notre histoire natio- nale et nommément celle de la partie sud-ouest de la Russie. De pareils résultats devaient entièrement récompenser le savant académicien des peines que lui a déjà coûtées ce travail, éloigné du cercle de ses occupations habituelles, et ne permet- tent pas non plus de regretter le temps qu’il lui a fallu consacrer à la mise en ordre de cette dissertation étendue, dont la révision a dû être temporairement suspendue pour des causes indépen- dantes de la volonté de l’auteur. D’après le désir du prince Worontzov, le défunt a rédigé, de concert avec SIM. Bros- set, Böhtlingk, Dorn et Schiefner un mémoire relatif aux objets d’ethnographie et de linguistique vers lesquels devra se porter, de préférence, l’attention de la Section Caucasienne de 385 de l’Académie de Saint - Pétershourg. la Société géographique Russe. Quant aux ouvrages que Sjö- gren a recommandés à l’Académie comme dignes d’impression, les suivants sont sortis de la presse dans le courant de l'année 1S54 et se trouvent en vente : Schiefner. An die Leser der deutschen Kalewala-Ueber- setzung (lu le 16 juin 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. p. 129. Mél. russ. T. II. Liv. 4). La traduction allemande de la Kalewala par M. Schiefner, fut publiée en 1852, et critiquée en 1854 dans le journal Suomi, paraissant à Helsingfors, par le candidat Ahlquist, fort versé dans les poésies ruuiques. — • Kurze Charakteristik der Thusch -Sprache (lu le 2 juin 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. p. 103. Mél. asiat. T. II. Liv. 4. YneH. 3an. T. III. Liv. 1). Une décision prise en 1853 par l’Académie relativement à la publication des matériaux linguistiques qui se trouvent au Mu- sée asiatique, porta M. Schiefner à passer en revue les écrits du prêtre Job Tsiscarov, sur le dialecte kiste qui se rencon- tre dans le Thoucheth. Assisté par le frère de cet ecclésiastique, George Tsiscarov, pour lors à St.-Pétersbourg et mort de- puis, il parvint à approfondir la remarquable structure de cette langue et à publier dans le Bulletin un article portant le titre : «Kurze Charakteristik der Thusch -Sprache» servant de précur- seur à un plus vaste travail. Brosset. Traduction des chroniques géorgiennes de Sekh- nia-Tckheidzé et Papouna Orbélian 1658 à 1758 avec notice sur leurs auteurs (lu le 15 septembre 1854. Comp. Histoire moderne de la Géorgie). M. Brosset s’occupe entièrement de la publication de ses travaux sur l’Histoire moderne de la Géorgie, depuis l’an 1469, jusqu’à un temps aussi rapproché que possible de notre époque; une première livraison, comprenant les histoires du Karthli, du Cakheth, d’Akhal-Tzikhé, de lTméreth, traduites du Géorgien, par Wakhoucht, et de nombreuses additions, où l’on remar- quera de longs extraits de l’historien Pharsadan Giorgidjanidzé, paraîtra sous peu. 31. Brosset a présenté à l’Académie sa tra- duction des chroniques de Sekhnia Tchkhéidzé et Papouna Or- bélian, qui devra entrer dans la seconde livraison de son ou- vrage. Ces intéressantes chroniques ont été découvertes en ' Géorgie par l’un des anciens membres de l’Académie, Gulden- städt, et traduites en russe par ses soins. Khanykov. Lettre à M. Dorn (lu le 27 octobre 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. No. 11). 31. Khan y ko v communique à 31. Dorn les noms géogra- phiques qui se trouvent mentionnés dans l’ouvrage de Narchahi , qui servent à compléter la géographie de l’arrondissement de la ville de Boukhara; il rend compte de trois manuscrits orientaux acquis par lui. L’un de ces manuscrits contient l’explication des mots du vieux persan tombés en oubli, par Ifa/iz Adbn/ii, et dont il promet une copie pour le 3Iusée asiatique, laquelle, en effet, a été reçue depuis. Le second ouvrage assez rare, et dont il transmet aussi une copie, est une cosmographie, traduite de l’arabe en turc-djaghataï à Boukhara. Le troisième ouvrage est une histoire du Ghilan, intitulée Tarikh-i-Khani , composée par Ali, fils de Chams-eddin, fils de Hadji-Husse'in, et dont l’im- pression va être achevée ces jours-ci par 31. Horn, à qui 31. Khanykov a eu la bonté de communiquer son manu- scrit, qui est le seul complet connu. 31. Khanykov finit sa let- tre intéressante par donner la description de deux dons offerts par lui au 31usée asiatique, savoir d un tchihil-taz ou coupe de derviche, et d’un astrolabe confectionné pour le sultan Hussein Sefewy. Veliaminov-Zer nov. Lettre à M. Fuss (lu le 27 octo- bre 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. No. 12. 13). 38« ' eliaminov-Zernov rend compte d’une chronique d Abdoullah-Behadir Khan, de la dynastie des Seheïbanides in- titulée Schere f-nameh-i-Schahi, par Hafiz-Tanisch ben Mir-Mou- hammed el-Bonkhary , ouvrage précieux pour l’histoire de l’A- sie centrale, et dont il se propose de faire un extrait complet qu’il publiera en langue russe. Schiefner. Ueber die nepalischen, assamischen und cey- lonischen Münzen des Asiatischen Museums (lu le 27 oc- tobre 1854. Bull, hist.-phil. T. XII. No. 9. 10;. Pour se conformer au désir du directeur du 31usée asiatique de l’Académie, 31. Schiefner a publié cette courte notice sur les monnaies du Népal, d’Assam et de Ceylan, que possède ce cabinet. Savéhev. Lnedirte Samaniden Goldmünzen (lu le 19 jan- vier 1855 Bull, hist.-phil. 1. XII. No. 14. Mél. asiatiques T. IL Liv. 4). A l’occasion de quatre monnaies Samanides d’or, que S. E. 31. le comte Perovski, ministre des apanages Impériaux, avait reçu de Perse, 31. Savéliev passe en revue de sembla- bles pièces connues, conservées dans d’autres collections de la Russie et de l’étranger. Schiefner. Essai sur la langue thouche (phonologie et étymologie jusqu’au pronom inclusivement et glossaire thouche (lu le 9 mars 1855). — Ein kleiner Beitrag zur mongolischen Paläographie In le 6 avril 1855. Bull, hist.-phil. p. 286). Mél. asiat. T. II. YneH. 3an T. III. Liv. 5). Une monnaie de Houlaghou, en deux langues, qui se trouve au 3!usée, a donné lieu à ce petit mémoire, où il est traité, par rapport à cette monnaie, d’une découverte intéressante sur la paléographie mongole. Cheikh Mouhammed Tantawï. Observations sur la rhé- torique des nations musulmanes de M. Garcin de Tassv (lu le 6 avril 1855. Bull, hist.-phil. T. XII. No. 15. 16. Le professeur Cheikh 3Iouhammed Tantawy communi- que des remarques sur les articles de 31. Garcin de Tassy -ur la rhétorique musulmane, publiés dans le Journal asiatique, re- marques qui contiennent des développements nouveaux îles idées émises par l’auteur. Dorn. Die von dem Exarchen Eugeni us der Akademie ver- ehrten 14 Münzen (Bull, hist.-phil. T. XII. No. 19. 2d 31. Dorn donne l’énumération d’une collection de monnaies orientales, présentées au 3Iusée asiatique par S. K. l’Exarche Eugène. Schiefner. Ueber die ethnographische Wichtigkeit der Ei- genthumszeichen (lu le 18 mai 1855. Bull, hist phil. T. XII. p. 321. Mél. russ T. IL Liv. 5. Yuen. 3au. T III. Liv. 5). Dans ces derniers temps il a été l'ait des recherches console râbles, particulièrement en Allemagne, sur le» paraphe- et h- marques domestiques (Hausmarken), qui ont etc en u-^e prin- cipalement chez les peuples de race germanique, d’où ils -c sont répandus ailleurs, comme par exemple, chez le- linimi' et les Lapons. Déjà en 1812 Sjögren avait fait observer qu une collection de paraphes finnois offrirait une tic- _r.in.le imper tance. Ces sortes de signes se rencontrent au reste ehe/ «b - na- tions encore moins civilisées; les Sammèdes . par exemple, en possèdent un nombre assez considérable, cl l’on > Je- raisons 24* 387 BSuËletm physico - mathemaùqne 388 bien fondées pour conclure plutôt, qu'elles ont été introduites chez ce peuple par communication et non par invention. C’est dans le but de stimuler autant que possible les efforts des per- sonnes qui se trouvent à même de faire des collections de ces signes caractéristiques, que M. Scbiefner a écrit un article traitant de leur importance au point de vue ethnographique. Kasembek. Explication en langue russe de plusieurs in- scriptions en langue arabe (lu le 1 juin 1855. Yuen. 3an. T. 1IÎ, 15). M. le professeur Kasembek a adressé à M. Brosset une lettre en russe, où, après avoir expliqué une inscription turque se trouvant sur la porte occidentale de la forteresse de Sou- khoum-Kaleh, objet principal de ses recherches, entreprises sur la demande de M. Brosset, il traduit et commente quelques autres inscriptions rapportées deTurquie dans ces derniers temps. Brosse T. OuepisT. KpHTHMecKoii ÜCTopiu Epyain. ao 1 489 r. in. coKpatneHHOMTj bhæL (présenté le 3 août 1855) C’est un manuel d’histoire ancienne de la Géorgie jusqu'à 1469, ouvrage où l’auteur a fait entrer tous les faits qui lui ont paru acquis à la science au moyen de la critique des sources. Schiefner. lieber den Mythengehalt der finnischen Mär chen (lu le 3 août 1855. Bull. hist. -phi!. T. XII. p. 329). Les contes finnois publiés par la société littéraire à Helsing- fors sont riches en contenu mythique, qui se rattache en partie aux chants épiques des Finnois. Dans le but de signaler la filia- tion de ces contes avec les chants épiques, M. Schiefner a ré- digé le présent article. Wiedemann, lieber die neueste Behandlung der Ehstni- schen Grammatik (Bull, hist.-phil. T. XIII. No. 3. 4. 5. G. 7). M. Schiefner qualifie «d’apparition très heureuse dans le do- maine des langues finnoises» un Mémoire, envoyé à 1’Ä.cademie par M. Wiedemann, de Reval, sous le litre «Leber die neue- ste Behandlung der Ehstnischen Grammatik», dans lequel l’au- teur, fort avantageusement connu par ses recherches sur les langues zyriàne, tchérémisse et wotiake, soumet à une critique approfondie les travaux de M. Ahrens et Eàhlmaun sur la grammaire ehstonienne. Khanykov. Lettre à M. Dont (lu le IG novembre 1855). M. K h any kov donne un compte-rendu assez détaillé d’un ma- nuscrit arabe intitulé Balance de la sagesse, qui contient des notices précieuses sur l’état de la physique au XII siècle chez les Arabes. Lerch. Histoire des Lourdes (lu le IG novembre 1855). Formera un ouvrage à part. M. Lerch, candidat de l’université de S.-Pétersbourg, pré- sente les prémices de ses études sur l’histoire des Ivourdes, qui depuis ont paru sous le titre de MacJlnoBama oôt> UpancKiixt HypAaxi, n nxT, npemcax'L cbBcpmax'r. Xa.iAeuxt. lùmra I. Cn6. 1836. Notre jeune auteur, qui s’est voué à une branche d'histoire orientale qui jusqu’à présent n’était que trop négligée, malgré la haute importance qui y est attachée, promet de remplir cette lacune sensible. Aussi commence-t-il par donner une complète énumération des ouvrages traitant des Kourdes, et finit par communiquer les noms des nombreuses tribus de cette nation, noms qu’il a eu l’occasion de vérifier en partie pendant son sé- jour à Roslavl, où l’Académie l’a envoyé pour profiler de la présence des prisonniers Kourdes. M. Lerch est à présent oc- cupé à composer une grammaire et une Chrestomathie kourde, résultat de son voyage, et procédera alors à la publication en texte persan et à la traduction du Cheref-Nameh ou histoire des Kourdes, dont le meilleur manuscrit se trouve ici à St.-Péters- bourg, et dont 1 édition a été depuis longtemps désirée par les orientalistes. Dorn. Simm cuique. (Bull. hist. -philol. T. XII. No. 8. 9, p. 139). M. Dorn rectifie quelques inexactitudes énoncées dans des journaux étrangers concernant les manuscrits du Musée asia- tique et l’histoire des Kourdes par Cheref-ed-D in. Schiefner. Alexander Castrén’s Grammatik der samo- jedischen Sprachen. Im Aufträge der Kaiserlichen Aka- demie der Wissenschaften, herausgegeben von A. Schief- ner, in 8°. — A. Castrén’s Wörterverzeichnisse aus den samojedischen Sprachen. Bearbeitet von A. Schiefner in 8°. — A. Castrén’s Reiseberichte aus den .lahren 1845 — 1849. Im Aufträge der Kaiserlichen Akademie der Wis- schaften herausgegeben von A. Schiefner. Mit 3 litho- graphirten Beilagen, in-8°. En sa qualité de membre de la commission pour l’édition de l’héritage scientifique que nous a légué le voyageur distingué Alex. Gaslrén, M. Schiefner a publié dans le courant des années 1834 et 1833 la grammaire des idiomes samoïèdes de Castréu, ainsi que les glossaires qui y sont contenus avec les spécimens linguistiques. L'importance des investigations philo- logiques de ce célèbre voyageur étant parfaitement établie, il serait superflu de nous y arrêter. La langue samoïède constitue, pour ainsi dire, le chaînon intermédiaire qui relie les dialectes finnois aux idiomes tatares, et c’est sous ce point de vue qu’elle a fixé l’attention de l’Académie, qui se hâta, à la recommanda- tion de Sjögren, de confier a Castrén l’examen critique de cette langue, et de lui fournir les moyens indispensables pour réussir dans ce travail penible et dispendieux. M. Schiefner a apporté tous les soins à ce que le legs littéraire du dé- funt investigateur lut publié d’une manière digne de l’Acadé- mie. En outre, dans le courant de la présente année, notre sa- vant confrère a livré à l'impression la correspondance et les relations de voyage de Castrén, qui forment le 2 volume de son ouvrage. Brosset. Discours prononcé aux obsèques de M. 1 acadé- micien Sjögren (Bull, hist.-phil. T. XII. p. 209. Mel. îuss. T. 11. Liv. 5). Ghévond. Histoire des Khaliphes, traduite de l'arménien en langue russe par M. P a tea niants. M. Brosset, pour remplir le voeu exprimé autrefois par la Classe, relativement à la publication des historiens arméniens inédits dont il se trouve ici des copies, a confié à M. Patca- niants, étudiant distingué de l’Institut Pédagogique, le soin de traduire en russe l’Histoire des khaliphes par le vartabied Ghé- vond, du IXe siècle à ce que l’on croit. La traduction, soi- gneusement revue, a été mise sous les yeux de la Classe. Tchoubinov. Histoire de la Géorgie (texte géorgienj, par Wakhouchl et autres, IItle partie, renfermant l’histoire moderne, depuis fan 14G9 jusqu’au commencement de ce siècle, publié en géorgien, in 4°. Böhtlingk und Roth. Sanskrit - Wörterbuch. Iri partie. Le dictionnaire sanscrite, publié par l’Académie se compose de deux éléments incompatibles jusqu’à un certain point: d’une part, de matériaux provenant des vocabulaires compilés par des savants hindous lettrés, et d’autre part des recueils que MM. Böhtlingk et Roth ont empruntés à la littérature sanscrite. S’il y avait eu possibilité d’exploiter et d’utiliser toute la somme des vocables sanscrites que nous ont légués les siècles, l’on au- 389 de l’Académie de Saint ■ Pétersltosocg-, rait pu se passer des matériaux dûs aux vocabulaires indiens, sans qu’il en lût resuite de grand tort, vu leur pauvreté et leur insignifiance par comparaison avec tout le trésor linguistique; il en serait en outre résulté l'avantage de ne pas avoir à recti- fier les erreurs innombrables et les altérations que présente la science hindoue. A défaut des ressources précitées et par suite de l’insuffisance de moyens, les auteurs du lexique ont dû compléter les défectuosités dé leurs propres collections par les recueils signales, acceptant en meme temps tous les défauts de ces derniers. Ayant en vue cette appréciation des matériaux compulses par les lexicographes indiens, les collaborateurs se sont vus forcés de donner le plus d’extension possible aux collections qui leur ap- partiennent en propre, afin d'asseoir la lexicographie sur des bases solides. Le travail fut réparti de la manière suivante : M. le Professeur Roth à Tubiugue se chargea des principaux livres de la littérature des Védas et de l’ouvrage sur la médecine Suçruta, pendant que 51. Böhtiingk examinait le reste des monuments littéraires et mettait en ordre les matériaux rassem- blés. L’Académie a lieu de se réjouir du bonheur qu’a eu M. Böhtiingk de trouver pour le domaine ardu de la littérature des Tedas un collaborateur aussi expérimenté, aussi capable que l’est M. Roth. Quatre livraisons montant à 40 feuilles sont depuis longtemps entre les mains des savants spéciaux, et se sont concilié des suffrages unanimes, non seulement en Europe, mais encore aux Indes et eu Amérique. La première partie contenant toutes les voyelles a quitté la presse, de façon qu’un sixième de l’ouvrage entier se trouve actuellement achevé. Il est encore a mentionner que 5151. Weber à Berlin, Stenzler à Breslau et Whitney à New-Haven, au Connecticut, ont puis- samment contribué pour leurs quote-part à la rédaction du dic- tionnaire. Les collaborateurs 5151. Roth et Böhtiingk ne se sont ja- mais vus. b. Statistique, Ethnographie. Koppen. Zahl und Vertheilung der Deutschen im Königreiche Polen, im .lahre 1851 (lu le 27 janvier 1854 Bull, hist.- phil. T. XII, No. 15 et 16; Mél. russes T. II, Liv. 5). Ayant recueilli et publié les données relatives aux Lithua- niens, occupant une partie du royaume de Pologne, M. Köp peu , dans l’intérêt de l’ethnographie, a rassemblé ces notices sur les Allemands de la Pologne. Koppen. Der Rogwolod’sche Stein vom Jahre 1171 und die Steinschriften in der Düna (lu le 24 février 1854. Bull. KisS-phil. T. XII. No. 3, 4 et 5; Mél. russes 1. Il, Kiv. 4). En russe sous le titre ; O PorBOJOAOBOM'î» KaMH'fc II 4BHHCKHXT> iiaAniicaxT) (S' sen. 3anncKii T. Ill, ßbin. 1). Ne cessant d’attacher une grande valeur aux antiquités na- tionales, à l’étude desquels M. Koppen a consacré une pallie considérable de sa vie, il a présenté a I Académie une note au su- jet d’une pierre de Rogwolod, de 1 année tl/1, qui se liotnc au district de Kopys, gouvernement de 51ohilev, et dont notre académicien avait fait un dessin en 1819. A cette occasion 51. Koppen communique des renseignements sur quelques [lierres avec inscriptions qui se trouvent dans la Duna. — O uiic.il> üiinejieH bt> Pocciu uo ryoepuwiMb n yI>34 b T, 185 î roAv, na ocHOBamn 9-oü uapoAuoii nepenncii (lu le 30 juin 1854. Almanach de 1855). Considérant que les données offertes par le 8 recensement ne sauraient plus servir de base pour les combinaisons adminis- tratives et statistiques, 51. Koppen a fait toutes les démarches nécessaires pour se procurer les résultats obtenus pur le dei nier dénombrement (le 9me). 390 Pour obtenir une évaluation tant soit peu exacte de la popu- lation en Russie, en 18S1, il a fallu nécessairement recourir a l’intervention du 5îinistère des Finances, à celle du Ministère de la Guerre, du 5îinislère de l’Intérieur, du Comité Sibérien, de F dministration Civile du Cau- ase, de la Compagnie Russo- Américaine et des Sécrétariats-d’Elat du royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande. Ayant inséré d ns les calendriers de St.-Pétersbourg pour l’année 1855, publiés en langues russe et allemande, les données qu i! av. .il obtenues sur la population de la Russie, répartie par gouvernements et par districts, 51. Koppen s’occupe actuellement de la rédaction des pièces jus- tificatives. Ces recherches dans leur application aux différentes localités ont de nouveau fait sentir le besoin impérieux de posséder une connaissance aussi exacte que possible de l’étendue, non-seule- ment des gouvernements, mais encore des districts pris à pari. Cette nécessité a été pour 5151. Koppen et Vessélowsky un motif d’insister auprès de i’Ac démie sur l’urgence de faire achever le travail entamé à l’instance de 51. Koppen par 5F Fc/Stronome Schweitzer, qui sous la direction de 5!. l’Acadé- micien Struve (père) a déterminé l’aire des gouvernements in- diqués sur la carte spéciale de lu partie ouest de la Russie, dressée par le général Schubert et publiée par le Dépôt to- pographique du Ministère de la Guerre. L'Académie, par un arrêté récent, a accueilli avec empressement l’offre de 5i. Schweitzer de calculer l’étendue non-seulement des gouver- nements nouvellement organisés et délimités de la Russie d’Eu- rope, mais aussi celle de tous les gouvernements et provinces en général de l’Empire, avec les principales sous divisions ad- ministratives. Des demandes réitérées adressées à 51. Koppen, tant de la part de ses compatriotes que de celle d’étrangers, relativement au chiffre des dissidents en Russie, ont porté 51. Koppen à s’a- dresser par la voie de l’Académie au 51inislère de l’Intérieur, afin d’obtenir du Département des cultes étrangers les notices dont il dispose à cet égard. Les données que ce Département a bien voulu lui fournir, paraîtront eu langue russe dans le Répertoire des matériaux statistiques. Notre académicien les a insérés tou tefois dans le Bulletin sous le titre : Koppen, lieber die Bewohner fremder Confessionen in Russ- land im Jahre 1853 (lu le 9 février 1855. Bull, hist.-phil. T. XII, No. 14; Mél. russes T. Il, Liv. 5). Dietmar, lieber die Koräken und die ihnen sehr nahe ver- wandten Tschuktschen (lu le I juin 1855. Bull, bist - phil. T XIII No. 6. 7). Parmi les travaux des savants étrangers, dont l'Académie a confié l’examen à 51. Koppen, il tient a devoir de signaler les notices ethnographiques fort remarquables que 51. Dillui.tr a communiquées du port Pélropavlovsk. L'auteur fourni non- seulement des descriptions défi filées sur lc< moeurs îles Koria- kes et des Tchouktchis, mais il j a lussi joint une carte inc indication des limites séparant les différente- tribus et le* dia- lectes kamtchadalcs et koriakes; on y trouve le tracé des roules (pie suivent les peuples nomades, au nombre desquels se ren- contrent aussi les Lamoulcs, qui n'ont commencé à parallie au Kamtchatka que dès le second quart du siècle present. Rull, hist. -phil. T. XIII, p. 89.1 c. Histoire de Russie. Kunik. O (‘BUSH T|iane3VHTCi;o-CPJb.ivK\ KiKoii m'iuisi !--•> roja ci. iiepBbun» HaniecTnioMT> Ta Tap* na chBopnop Mrp- HOMopbC (lu le 21 avril 1854 5 mcii. Bau. I II. Liv. •> ■ — OcHonaiiie Tpane3yiiTCKoii Ihiuepin bi. 12p» roi' lu le 16 juin 1854. y»ten. 3au. 1. IL l.i\. .* — O upuaiiaiiiii 1223 ro.ia upenenrM* uimi.i upn Ivn-i». L (lu le 16 juin 1854. Bull, hisl.-phil T XL p 133 V« cm. 3an. T. II Liv. 5). 391 lliillefiii pleysico ■ mathématique 392 K unie. Résumé des recherches chronologiques sur la pre- mière invasion des Tatares en Russie — 0 nepeHecemii ÏIitOHbi cb. IIiiKOJiaa ii3i> Kopcyna bt> HoBoropo4i>, bt> 1223 ro4y. MaTepiajibr, c-iyatamie kt> bo3- CTaHOBJeHito nepBOÔbiTHOÜ HoBropo4CKon ahTonncn , C'b 1218-ro no 1224-ii ro4T> (lu le 30 juin 1854. Yuem 3an. T. II. Liv 5). — Renseignements sur les sources et recherches rela- tives à la première invasion des Tatares en Russie (lu le 19 janvier 1855- Bull, hist.-phil. T. XII. p. 201. Mél. russes T. II. Liv. 4). . — KpaTKia H3BiiCTifl o Tpexi. bhobt> OTKpbiTbiXT. OAax-b JoMOHOCOBa (lu le 19 janvier 1835. YlieH. 3an. T. 113. Bbin. 2-oH). Engelmann. Beiträge zur Berichtigung der Russisch -livlän- dischen Chronologie (lu le 4 mai 1855. Bull, hist.-phil. No. 21 — 24 du XII T. Mél. russes T II. Liv. 5). Künik. Bericht über die chronologische Abhandlung des Herrn Engelmann (lu le 4 mai 1855. Bull, hist.-phil. T. XII. p. 328. Mél. russes T. Il Liv. 5). O Tpy4axT> BimKTHHHCTa Myjuaxa (lu le ! juin 1855. YueH. 3au. T. III. Bbin. 3-u). Regdly. Extraits d’ouvrages publiés en hongrois relatifs à l’histoire des Petschénègues et Koumans turcs (lu le ! juin 1855). Oustrialov. Documents se rapportant au 5me volume inédit de l’Histoire de Pierre le-Grand (lu le 15 juin 1855). Bonnell. Erste Ablheilung der livländisch-russischen Chro- nographie von Rurik bis 8237, mit erläuternden und beweisenden Exkursen (lu le 13 août 1855). KyHHKi. 0 TopKCKuxi> HeneHerax-b n üoaoBnax'b no Ma4bap- ckümx HCTOMHHKaMi cx yKa3ameMT> na HOBhnmia H3cjh- AOBama o nepHOMopcKiixb TopitCKiixb HapoÆaxx ott> Attikim 40 DbiHmcxana (lu le 5 octobre 1855. Yu. 3an. T. III. Liv 5). d. Antiquités grecques et romaines. Stephani. Der ausruhende Herakles, ein Relief der Villa Albani. (Mém. de l’Acad. sér. VT. T. VIII, p.251 — 540). Le mémoire présenté en 1854 sous le titre : «Hercule en re- pos» a pour principal objet un célèbre relief de la villa Àlbani, aux environs de Rome, qui forme un des monuments les plus importants de l’art relativement à la fable d’Hercule, tant par sa partie iconographique que par ses inscriptions. La première partie traite de l’historique du relief et passe en revue les ou- vrages très nombreux qui s’y rapportent. La seconde partie donne d’amples développements au sujet de la croyance, fort répandue dans l’antiquité, en une vie au-delà du tombeau, surpassant à un degré éminent celle d’ici bas, par les volup- tés matérielles et nommément par les plaisirs de la table. L’on y trouve aussi des indications et même des discussions séparées sur les témoignages des anciens auteurs, ainsi que sur les ornements de nombreux monuments sépulcraux qui viennent appuyer cette croyance; plusieurs autres singularités de l’antique culte des morts et surtout celle du monument sé- pulcral, y sont traitées en détail. La croyance en une vie au-delà du tombeau, riche en jouissances matérielles, trouve son point d’appui principal dans le mythe selon lequel Hercule, ce représentant par excellence de l’homme viril, jouit, pour prix de ses peines ici-bas, d’un repos de celle nature. La troisième par- tie traite par conséquent de tous les monuments d’art représen- tant Hercule en repos, y compris tant ceux dont nous sommes re- devables au seul sentiment esthétique, que ceux dont le but di- rect était de consoler l’humanité, tout en offrant à ses regards le mystère de la vie à venir. A ce propos il était tout naturel d’introduire le célèbre torse du Vatican et l’Hercule Farnèse avec ses nombreuses reproductions, qui ont donné lieu à di- verses interprétations nouvelles. La quatrième partie traite en détail du relief de la villa Albani tant sous le rapport des in- scriptions, rétablies d’une manière plus exacte au moyen d’une nouvelle copie qu’en a faite M. Stephani, que sous celui des ornements, d’où il ressort que le relief ne représente pas l’apo- théose d’Hercule, comme on le supposait généralement, destiné à faire office d’étude dans les écoles, mais qu’il offre l’image d’Hercule, se reposant à la fin de sa vie terrestre de ses travaux et jouissant des délices bacchiques dont il fut recompensé. L’ar- tiste avait donc en vue pour le spectateur la pensée de con- solation des souffrances de cette vie. Stephani. Parerga archaeologica No. XII, XIII, (lu le 13 jan- vier 1854. Bull, hist -phil. T. XL p. 235. Mél. gréco-ro- mains T. I. Liv. 5). — - No. XI Y, XV, XVI, XVII. (lu le 4 mai 1855. Bull, hist.-phil. T. XII. No. 17 — 20. Voy. aussi Mél. gréco- romains T. 1. Liv. G). Parergon XII. Inscription métrique en langue grecque, à l’Ermitage. Parergon XIII. Deux inscriptions grecques de Paros. Parergon XIV. Sur quelques figures secondaires, qui se ren- contrent sur les oeuvres d’art antiques, motivées non par le mythe même, mais par des considérations artistiques. Cela se rapporte surtout aux satyres et au dieu Pan, faisant partie des représentations mythiques, et que jusqu’ici l’on a dérivé, — à tort, dit notre auteur — des formes données aux mythes dans le drame satyrique. Il en est de même de quelques figures de femmes, ne tenant au mythe pas plus que les satyres et les Pans précités , mais qui doivent leur origine au désir qu’avait l’artiste d’impressionner le spectateur et de relever à ses yeux l’impor- tance de l’action représentée, en provoquant dans son âme un sentiment d’épouvante. Parergon XV. Sur un vase peint conservé au musée de l’Er- mitage Impérial. Parergon XVI. Sur quelques pierres gravées de la collection Impériale. Parergon XVII. Inscription métrique en langue grecque, à la villa Albani. Cte !'«• 4 plus, prenant en considéralion : 1° que M. Jo khi m est par- venu à faire des caractères typographiques par un procédé entièrement nouveau, et que, si ces caractères sont plus chers que les anciens dans la proportion de 2 à 1 , en revanche ils surpassent les anciens en solidité dans la proportion au moins de 12 contre I ; 2° que les lettres de M. .lokhim répondent à toutes les exigences de l’art typographique; 3° que, pour inventer et construire les machines ci-dessus men- tionnées, il a fallu, outre les capacités spéciales de l'inven- teur, un long travail et de grandes dépenses; 4° et que par son bon marché relatif cette invention peut aider à répandre davantage l’art de l’imprimerie; la commission a jugé que l’invention dont il s'agit mérite un grand prix DémidotF. Après avoir entendu cet avis, l’Académie, considérant que l'invention de M. lokhim est une heureuse application d’une découverte faite en premier lieu en Russie , dans le sein même de l’Académie, et que, par elle même, cette invention est d’une utilité réelle , a confirmé à la majorité des voix les conclusions de la Commission. IIS. La troisième production couronnée au concours actuel et ayant obtenu l’un des grands prix Démidoff, porte le titre suivant : Des piatines*)et des pogostes de Novogorod au XVI siècle, avec une carte; ouvrage de M. le professeur INévoline, publié dans les Annales de la Société Impériale russe de géographie, cahier VIII. St.-Pétersbourg, 1853. L’auteur de cet ouvrage dit lui -même dans sa préface, qu’il n’avait d’abord en vue que d’écrire pour la Société Impériale russe de géographie, un article sur l’importance, pour la géographie ancienne de la Russie, des inventaires de la propriété foncière connus sous le nom de nucuonhia K h urn, lesquels, comme on le sait, jusqu’au premier recen- sement de la population sous Pierre-le-Grand , servaient de base au gouvernement pour ses opérations financières S’étant ensuite convaincu que ces inventaires, par leur universalité et leur exactitude, sont pour la géographie ancienne de la Russie des documents de la plus haute importance, M. Né- voiine conçut le projet de dresser, d'après les dits inven- taires, une carte des piatines et des pogostes de Novogorod au XVI siècle, avec l'indication de leurs limites à cette époque, et celle des villes et villages, surtout de ceux qui ont donné leur nom aux pogostes. L’auteur choisit l’époque du XVI siècle, parce qu’on trouve alors des documents très impor- tants qui expliquent la division de l’état de Novogorod en piatines et pogostes , et que c’est à cette époque que les piatines étaient dans toute leur intégrité. •) Le vaste territoire de t’aocienne ville de Novogorod était divisé en cinq provinces (d'où provient le mot de «nHTbiubi», piatines); et ces provinces se sulidiviraient en plusieurs districts, nommés »no- octbi», pogostes. La méthode suivie par l’auteur est une méthode critique dans l'acception la plus sévère de ce mot. Ayant étudié son sujet à l’aide de toutes les sources auxquelles il a pu puiser, tant générales que particulières, mais surtout au moyen des inventaires, des traités et des cartes de différentes époques, l’auteur n’a point perdu de vue l'opinion de ses prédéces- seurs. et il a exprimé la sienne avec un soin scrupuleux, ne recourant aux suppositions que lorsqu’il manquait de don- nées certaines. Des recherches de l’auteur résulte la déduction principale suivante: les piatines n’ont été qu’une division politique acci- dentelle et non essentielle de l’état de Novogorod, peut-être même inconnue au temps de 1 indépendance de cet état. Celte division fut établie après l'année 1477, où s’acheva la conquête de Novogorod par Jean III, et disparut lors de la division de la Russie en gouvernements sous Pierre-le-Grand. L’établissement des pogostes, qui eut lieu sous la Grande Duchesse Olga, était une institution toute populaire et en partie religieuse. En effet la pogoste, comme centre de l’ad- ministration rurale, possédait toujours un endroit quelconque destiné au service divin, du temps du paganisme une pa- gode. un temple d’idoles, et après l’établissement du chris- tianisme, une paroisse, une église. La dénomination de po- goste est restée en usage jusqu’à ce jour, témoignant, comme au temps de Nestor, de la sagesse de la Grande Duchesse Olga. Celte déduction a beaucoup de rapport avec l’état religieux de la vieille Russie et acquiert une grande vrai- semblance, si l’on considère la piété bien connue dans l’his- toire de l’épouse d’Igor, et rattachement du peuple russe à la foi orthodoxe. L'ouvrage du savant professeur a été examiné par deux membres de l’Académie, MM. Oustrialoff et Bérednikoff. Le premier, après avoir résumé le contenu de cet ouvrage et indiqué la place honorable qu’il occupe dans notre lit- térature historico-géographique, termine son analyse en ces termes: «Les recherches sur les piatines et les pogostes de Novogorod font époque dans l’histoire de la géographie an- cienne de notre patrie. Cet ouvrage résout parfaitement les questions qu’il se pose, abonde en déductions pleines d’in- térêt, et répand une grande clarté sur la géographie de nos anciens pays du nord. Pour ceux qui, dans l’avenir, vou- dront étudier encore la géographie ancienne de Novogorod, cet ouvrage sera un fondement solide, au moyen duquel ils pourront sans danger fouiller dans les siècles passés. Enfin la perfection du travail, l’élude approfondie des sources les plus diverses et l’art avec lequel elles sont mises à profit, font de cet ouvrage un modèle d'étude pour la géographie historique. L’Académicien Bérednikoff, après avoir dans une rapide esquisse apprécié la valeur des inventaires de la propriété foncière dans l’ancienne Russie, exprime ainsi son avis sur le travail de M. Névoline. «Quoique les recherches sur les piatines et les pogostes de Novogorod au XVI siècle 5 soient un ouvrage spécial, qui ouvre toute une série de nou- veaux travaux, ce dont convient M. Névoline lui- même en appelant son oeuvre une première période de travaux et une esquisse générale de l’état de Novogorod, et quoi- qu'il soit difficile d’admettre certaines déductions de l’auteur, on doit convenir cependant, pour peu que l’on sache com- bien il est difficile d’ouvrir de nouvelles voies dans les sciences, que l’ouvrage de M. Névoline est le fruit d'un zèle rare pour l’étude, d’une conscience scrupuleuse et d’une grande habitude de la critique. Ce n’est point , comme il arrive si souvent de notre temps, l’examen incomplet, la solution arbitraire et faite à la hâte de quelque question historique; loin de là: M. Névoline connait son sujet dans toute son étendue et l’a pprofondi à l’aide de toutes les sources imprimées et manuscrites que la Société Impériale russe de géographie a pu mettre à sa disposition. On peut dire de son livre: 1°, que c’est un tableau géographique de l’état de Novogorod et, par conséquent, de la plus grande partie de la Russie européenne septentrionale, au XVI siècle, sous le rapport des piatines et des pogostes, d’après l’auieur centres de l’administration rurale ; et 2°, que ce tableau a le mérite d’une incontestable exactitude , étant fait d’après des documents officiels contemporains. En conséquence de ces deux avis, l’Académie a accordé sans hésitation à l'ouvrage de M. Névoline l’un des grands prix Démidoff. IV. Par suite des rapports intimes qui ont existé dès la plus haute antiquité entre la Russie et l’empire de Byzance, rap- ports qui. bornés d’abord au commerce, furent lesserrés plus lard par les liens de la religion et des événements, il est pour nous de la plus grande importance de bien connaître la série des historiens byzantins, qui commence environ à la chute de l’empire romain d’Occident et ne se termine qu’à la prise de Constantinople par les Turcs, au XV siècle. On trouve dans les ouvrages de ces chroniqueurs, non seu- lement des matériaux précieux pour l’histoire de l’empire de Byzance et de différents peuples tant d’Europe que d’Asie, mais encore une foule de documents relatifs à I histoire des peuples slaves. Enfin les historiens byzantins ont encore pour nous de l’importance sous un autre rapport : ils ont exercé une grande influence sur le développement de la vieille langue slavono - russe, et en général sur la culture littéraire des peuples slaves. La traduction du grec en slavon de 1 Écriture sainte et des livres d’offices, faite au IX siècle, fut accompagnée chez les Slaves transdanubiens de plusieurs autres ou- vrages de la littérature byzantine également traduits en slavon pendant le moyen-âge. C est surtout en Bulgarie que se firent avec le plus d ardeur ces traductions et ces com- pilations historiques des Byzantins , et 1 on vit plusieurs princes souverains de ce pays prendre part eux-mêmes a ce travail. De la Bulgarie ces traductions passèrent en Servie et principalement en Russie, où elles furent copiées, rema- niées, et, comme lecture favorite de nos ancêtres, se sont conservées jusqu’à nos jours dans des compilations de tout genre. Les chroniqueurs byzantins excitèrent chez les Sla- ves du sud et de l’orient le goût de l’histoire, et trouvè- rent même parmi eux de nombreux imitateurs. Les chro- niques russes elles-mêmes, dans leurs premiers temps, peu- vent être considérées comme un reflet des chroniques by- zantines; et plus tard, lorsque nos chroniqueurs se tracèrent leur propre chemin, les chronographes byzantins ne perdi- rent pas cependant leur influence: les chroniqueurs russes leur empruntèrent des fragments sur l’histoire de Byzance, et d’un autre côté les copies des traductions des chroni- queurs grecs se remplirent de faits appartenant à I histoire de la Russie. La première moitié du XVIII siècle voit naître l’étude critique de l’histoire de Russie, et en même temps celle des historiens byzantins. Schloezer insista sur la nécessité de réunir tous les faits disséminés dans les écrivains byzantins, pour éclaircir l’histoire des pays situés sur le Dniéper, le Don, le Volga et au Caucase; et fit ressortir combien il était avantageux d’étudier l’histoire de Byzance, non seule- ment pour elle-même, mais aussi pour arriver à bien connaître l’élément byzantin dans l’histoire de Russie. Se conformant à ces indications, l’Académien Krug écrivit de 1808 à 1810 un «Essai critique sur la chronologie bvzantine, relativement à l’histoire des temps anciens de la Russie« et l’Académie, pour encourager ces études sur la chronologie byzantine, offrit en 1809, et sur la proposition de M. Krug, un prix à l’auteur d’une chronologie byzantine complète. Cette question scientifique, quoique renouvelée en 1811 n ayant point été résolue, l’Académie examina la chose de plus pies dans ces derniers temps, et trouva que, pour établir une chronologie exacte et complète de l’histoire de Byzance, les sources jusqu’alors exploitées étaient insuffisantes, et qu’il en existait beaucoup d’autres dont il n’avait pas encore été fait mention. Il parut en outre nécessaire de confronter la chronologie confuse des Byzantins avec les textes les plus corrects et les plus vieux manuscrits: c’était indiquer claire ment la littérature slavono-rnsse, et la question prit alors une direction qui, d’un côté, devait engager les savants russe«, à étudier les sources byzantines conservées dans les traductions slavonnes, et d’un autre côté devait porter de riches fruits pour la littérature slavonne d’église et pour la littérature russe. On sait que les chroniques, dans les traductions sla vomies, sont parvenues jusqu’à nous en grande partie* sans noms d’auteurs, mais avec des rédactions différentes non plies d’inlercallations; de sorte que, pour un grand nombre de morceaux, il est bien difficile de dire s ils ont etc reel lenient traduits des historiens byzantins ou emprunte* tout simplement à la tradition orale dans quelque pays slave, ou bien encore extraits des documents manuscrits. Dans 6 ce cas les chroniqueurs slavono-russes peuvent servir <1 nous faire retrouver des récits de chroniqueurs byzantins, à nous éclaircir les passages obscurs et difficiles de ces derniers; enfin ils peuvent nous aider à rétablir les textes grecs corrom- pus et surtout les données chronologiques. Cependant il ne faut oublier dans aucun cas qu’il est impossible de com- parer et d’étudier consciencieusement les chroniqueurs slaves sans une profonde connaissance de leurs modèles, les chro- niqueurs byzantins. Toutes ces raisons ont porté l’Académie à modifier le pro- gramme mis d’abord par elle au concours, et à demander seulement une exposition de la Chronographie byzantine de l'an 395 à l’an 1056 , d’après les chroniqueurs byzantins publiés jusqu’à présent; de telle sorte que cet exposé, outre e but général d’aider â l’étude des chroniqueurs slaves, pût encore servir à établir dorénavant la chronologie byzan- tine d'après un système sévèrement scientifique. Le prix proposé par AI. Krug et payé sur le capital donné par lui dans ce but, a été adjugé à AI. le conservateur de la bibliothèque Impériale publique E. de Aluralt. Al AI. les Académiciens rapporteurs Brosset et Kunik ont rendu compte da la manière suivante de l’ouvrage de AI. de Mu- rait, présenté au concours actuel sous le titre: Essai de Chronographie byzantine, de 395 à 1057, par E de Murait, 40 feuilles in 8°. «Cet ouvrage, d’après le programme posé par l’Académie, devait offrir des matériaux soigneusement préparés pour l’étude de la chronographie byzantine, et spécialement adap- tés à l’histoire des peuples slaves. Sous ce rapport, les ex- plorateurs futurs trouveront dans l’ouvrage de AI. de Alu- ralt une grande abondance de données historico-chronolo- giques. Là se trouvent recueillis plus de trois mille faits, puisés tous, à peu d’exceptions près, dans les écrivains pro- prement dits byzantins. Cependant l’auteur ne s’est pas borné à ces écrivains; il a puisé également dans les livres d’église, dans les documents juridiques , dans les écrivains latins et orientaux, et même à quelques sources slavonnes. En géné- ral le nombre des sources plus ou moins remarquables qu’il avait à sa disposition, s’élève à plus de cent. AJ de Alu- ralt a joint à son ouvrage un index des noms propres, per- sonnages et localités (au nombre d’environ 5000), dressé avec le plus grand soin « AIM. Brosset et Kunik appréciant scrupuleusement les mérites et les défauts de l'oeuvre en question, terminent en ces mots leur rapport. «Aucun doute qu’il ne soit conforme à l’esprit de la fondation des prix Démidoff d’accorder un encouragement à l’auteur d’un travail qui facilite l’étude de l'une des branches les plus importantes de la littérature by- zanlino-slavonne. Si AI. de Aluralt avait présenté un ou- vrage critique sur le système entier de la chronographie byzantine, il aurait certainement mérité l'un des grands prix; mais son travail n’étant qu’une oeuvre préparatoire, un se- cours important pour arriver à un pareil ouvrage, nous pen- sons que l’on peut accorder à AL de Aluralt l’un des prix de second degré. L’Académie a confirmé cette opinion des rapporteurs. V. Parmi les ouvrages présentés au concours actuel et con- cernant la géographie russe moderne, le plus remarquable est certainement le suivant: Atlas des côtes septentrionales de l’Amérique, depuis le détroit de Behring jusqu'au cap Corrienter ainsi que des îles Aléoutiennes , y compris quelques localités du rivage nord-est de l’Asie; par le capitaine de Ire classe Tében- koff, 1852, grand format, avec texte explicatif intitulé: Ob- servations hydrographiques sur l’Atlas des côtes nord-ouest de l’Amérique etc. St.-Pétersbourg, 1852, 148 pages d’Atlas, et 17 pages de texte grand in 8°. L’auteur de cet atlas, si important pour les géographes et les marins, s’exprime ainsi dans sa préface: «Nos pos- sessions orientales, pauvres en population et en produits, nous sont fort peu connues. L’atlas de la moitié septentrio- nale de l’Océan Pacifique, publié par l’ancien Département de l’Amirauté, sous la direction de l’amiral Saritcheff, en 1826, et quelques cartes des îles Aléoutiennes et des îles Kouriles par l’amiral Krusenstern, dans son Atlas de la Aler du Sud, S 82 V — 1826, étaient jusqu’à ce jour nos seuls guides dans nos possessions maritimes de ces contrées. A l’époque de mon dernier séjour aux colonies, en 1847, com- mençaient à paraître les cartes d’un nouvel atlas publié par le Département hydrographique, lesquelles avaient été dres- sées par AL Kachévaroff, alors lieutenant au corps des pilotes de la flotte et maintenant capitaine en second. Eu égard aux temps où ils ont paru et aux moyens dont pou- vaient disposer leurs auteurs, ces atlas et ces cartes étaient certainement dignes d’estime; mais, pour notre époque, ils sont incomplets. C’est pourquoi, dès mon entrée au service de la Compagnie russe-américaine, de 1825 à 1833, voyant combien il y avait de recherches à faire pour obtenir des renseignements exacts sur ces contrées, j’appliquai tous mes efforts à me procurer les données nécessaires, et en 1833 je présentai sur ce sujet un mémoire, oeuvre encore impar- faite, mais offrant déjà une certaine importance. Enfin, en 1845, ayant été nommé administrateur des colonies, je ré- solus de revoir l’hydrographie de ces contrées , pour en corriger les erreurs et en remplir les lacunes.« Dans ce but l’auteur travailla sans relâche à réunir des matériaux; il parcourut une masse de journaux de navires conservés depuis l’année 1782 dans les colonies américaines; il compara les esquisses des côtes dressées par les indi- gènes; il lut les relations de voyages et descriptions publiées sur ces pavs et fit personnellement une foule d observations. En outre, comme administrateur de la colonie, il fit faire des expéditions pour explorer les endroits peu connus des 7 côtes, et recommanda aux commandants des navires de re- cueillir dans le cours de leur navigation des renseignements hydrographiques et de faire les observations nécessaires. Le résultat de tous ces matériaux réunis avec tant de peines, est l'apparition de l’atlas ci-dessus nommé, avec les obser- vations hydrographiques qui y sont jointes. L’Académie a chargé de l’examen de ce beau travail char- tographique le savant navigateur vice-amiral baron Vrangel, qui a également été administrateur de nos colonies améri- caines, et a reçu de lui l’avis suivant: «Par cet ouvrage le capitaine de Ire classe Tébenkoff a comblé une impor- tante lacune dans l’hydrographie de cette partie du Grand Océan, sur laquelle naviguent le plus ordinairement les ba- timents de la Compagnie russe - américaine , et qui s’étend du 19° au 66l/40 de latitude, et du I00l/2° au 220V2° de longitude. Quoique notre célèbre hydrographe, l'amiral Kru- senstern, ait aussi traité dans son ouvrage la partie sep- tentrionale de l'Océan, cependant, faute de données suffi- santes dans ce temps là, les cartes de l’Atlas de Ivrusen- slern ne présentent pas les détails, ni ses notices les ren- seignements si nécessaires au marin pour naviguer sans danger près des rivages d'une mer orageuse, au milieu de brouillards épais et de rapides courants. Le capitaine Té- benkoff a rempli cette lacune et enrichi la marine d’un atlas qui représente sur 39 feuilles les côtes de toute l’é- tendue de pays indiquée ci-dessus, et contient en outre 48 plans particuliers de l’entrée des ports et des golfes, ainsi que les vues des points les plus remarquables. Cet atlas a d’autant plus de valeur que, dans les remarques qui y sont jointes, le marin trouvera pour chaque carte, non seulement le compte rendu des matériaux d’après lesquels elle a été dressée, mais souvent aussi de précieuses instructions pour les pilotes et en général des renseignements très curieux.» Indiquant ensuite les sources auxquelles a puisé l'auteur et examinant au point de vue critique les cartes de son at- las, le rapporteur ajoute. «L’atlas de M. Tébenkoff offre une réunion de cartes corrigées et complétées d’après des descriptions et des renseignements à nous inconnus jusqu’à ce jour. Pour obtenir ainsi l’exactitude la plus parfaite à laquelle on soit parvenu de nos jours, l’auteur a fait un travail énorme, utile à la science hydrographique en général, et particulièrement aux marins de notre patrie. Si l’on con- sidère que M. Tébenkoff a puisé les matériaux à l’aide desquels il a corrigé les anciennes cartes uniquement dans Les journaux manuscrits de navigateurs appartenant à notre pays, on peut dire que son ouvrage est original russe et a droit à la reconnaissance des marins de tous les pays.» Partageant complètement l'avis du savant rapporteur, 1 A- cadémie n’aurait pas hésité à décerner à I excellent travail de M. Tébenkoff l’un des grands prix Démidoff, si l’abon- dance des ouvrages présentés au concours actuel ne 1 eut obligée à n’accorder qu’un prix de seconde classe. VS. L est a 1 expédition scientifique envoyée par la Société Imperiale russe de géographie pour faire des recherches sur la partie septentrionale de l’Oural, que nous devons le se- cond ouvrage sur la géographie moderne de la Russie pré- senté au concours actuel et intitulé: L Oural septentrional et la chaine du Paï-Khoï. Tome 1. St.-Pétersbourg, 1853, LXX11I et 307 pages, avec 2 cartes et 2 plans. Ce volume, publié par M. Kovalsky, le savant astronome de 1 expédition, forme la première partie d’un rapport dé- taillé sur les travaux de cette expédition, et renferme, outre une rapide description du voyage fait en 1847 et 1848 et les observations générales sur les pays parcourus et leurs habitants, les observations et les déductions de l’au- teur sur la géographie mathématique et physique de ces contrées. L Académie a reçu trois analyses de cet ouvrage, faites par MM. les académiciens O. Struve pour la partie astro- nomique, Kupffer pour la partie magnétique, et Lenz pour la partie hypsométrique. Dans «on rapport M. Struve s’ex- prime ainsi: «Pour faire bien sentir la haute importance de ce travail , il suffit de rappeler que l’auteur y détermine les situations géographiques de 186 points, et, pour 72 d'entre eux, leur hauteur au-dessus du niveau de la mer. Tous ces points à l’exception d’un seul , sont situés entre le 60"'*’ et le 70nie degré de latitude, dans des pays non visités jusqu’à pi’ésent pour la plupart par les voyageurs civilisés.» Soumettant ensuite ces résultats à une analyse critique, M. Struve ajoute: «On voit clairement par tout ce qui vient d’être exposé, combien de riches matériaux M Kovalskv a réunis pendant son voyage de deux ans, pour perfectionner la géographie mathématique des pays qu’il a explores. Kn considérant de plus près le journal de ses observations, on est forcé de rendre justice à la persévérance et à l’activité du savant voyageur Sans parler de ses travaux physiques, ni des privations nombreuses qu'il a dû endurer, la réu- nion seule de si vastes matériaux demandait des efforts ex- traordinaires. Enfin il ne faut pas oublier que ces travaux scientifiques ont été accomplis dans un pays où la nature oppose à l’activité humaine des obstacles et des diffi mtr-, insurmontables pour tout homme doué d’une moins _ ramie force de volonté.» M. l’académicien Kupffer fait remarquer que M. Koval- sky a fait des observations magnétiques sur tous lev points où il a passé quelques jours, notamment à Tcherdin, Ora- r.itz, Poustozersk, lierézoff et Obdor.sk: et quoique le nombre de ces points ne soit pas grand, cependant, vu leur .situa- tion très avancée vers le nord , latitude la plus favorable aux observations magnétiques, les observations faites en ces lieux par M. Kovalskv ont une grande importance pour la théorie du magnétisme terrestre, d’autant ; us quelles 8 ont été faites avec le plus grand soin et la plus grande cir- conspection, ce qui les fera sans doute accueillir avec re- connaissance par les physiciens, comme remplissant une la- cune sensible dans nos connaissances sur le magnétisme ter- restre. » M. l’académicien Lenz a borné son examen au 4 me cha- pitre de l'ouvrage en question, où sont déterminées les hau- teurs des principaux points de l’Oural , et s’est également exprimé avec éloge sur cette partie du travail de M. Ko- valsky. Outre l’ouvrage dont il vient d'être parlé, M. Kovalsky a présenté encore au concours actuel un autre travail sur l’astronomie ayant pour litre: Théorie du mouvement de Neptune, par M. Kovalsky, professeur-adjoint de l’Université de Kasan. Kasan, 1852, VI, 100 et 27 p. in 4°. M. l'académicien Ostrogradsky a émis sur ce travail l’opinion suivante: «L’ouvrage que je viens d’examiner prouve chez l'auteur une vaste connaissance des méthodes employées dans la mécanique céleste. Il a même parfois modifié ces méthodes, là où il l’a jugé nécessaire, comme, par exemple, lorsqu’il parle du développement de la fonction perturbatrice. En outre, l’ouvrage de M. Kovalsky est le résultat d’un tra- vail long et opiniâtre; il renferme un grand nombre de cal- culs appartenant personnellement à l’auteur et se rapportant à la théorie de Neptune, Jupiter, Saturne et Uranus, théorie qui complète les inégalités périodiques, de ces trois dernières planètes. Conformément à ces avis divers, l’Académie, désirant en- courager un jeune savant qui donne de si brillantes espé- rances , a accordé à M. Kovalsky un des prix Démidoff de second degré. ’VIS. Le concours actuel présente également une production re- lative à la partie pratique des mathématiques, ou autrement dit, la géométrie appliquée à l’arpentage. Ce sont les: Instruments d’arpentage nouvellement inventés par M.Za- r ou bine, avec un Manuel pratique indiquant leur emploi (Manuscrit). Ces instruments ont été examinés par une commission formée de cinq académiciens , et au nom de laquelle M. Bouniakovsky, 1 un d eux, a adressé à l’Académie le rap- port suivant: ■ Tout ce qui peut faciliter l’arpentage, et surtout aider à évaluer la contenance des pièces de terre représentées sur un plan, est pour nous d'un intérêt tout particulier; car, en atteignant ce but , on augmente d’un côté le nombre des personnes qui peuvent faire elles-mêmes les opérations d’ar- pentage dont elles ont besoin , et de l'autre on facilite la tâche aux hommes qui se vouent exclusivement à ce genre d’occupation. En 1 8 s 8 M. lerrnakoff présenta au con- cours Démidoff son planimètre portatif ou agromttre , que l’Académie jugea digne d’une mention honorable, comme fa- cilitant considérablement la détermination des aires des trian- gles. Aujourd’hui M. Zaroubine présente au même con- cours six instruments divers, destinés à simplifier la me- sure des aires et l’abornement du terrain. Passant ensuite â l’examen plus détaillé de ces instru- ments, le rapporteur rappelle que cinq d’entre eux ont été déjà examinés par l’Académie l’année dernière et ont com- plètement mérité son approbation. Ce sont: 1° Le planographe, qui sert à mesurer et à tracer des angles donnés sur le papier. Il présente quelques avantages sur le rapporteur ordinaire. 2° Le calculateur des aires (UcnucjiumeM îimhobb), instru- ment destiné à déterminer les aires des triangles, sans calculs arithmétiques. 3° Le longimètre (/!,. MtHHOMibjp b), propre à mesurer les lignes d’une grande longueur. Cet instrument, qui se distingue par une construction fort simple, a été reconnu d’une grande utilité pour déterminer l’aire des plans d’une grande étendue. 4° La règle planimètrique, qui conserve constamment une position parallèle, lorsqu’on la fait avancer dans une direction perpendiculaire à sa longueur. A cet instrument se trouve adapté un mécanisme à roues , destiné , comme le méca- nisme du longimètre, à mesurer immédiatement l’aire d’un triangle, réduit à une base donnée, prise pour unite. 5° Le planimètre , instrument au moyen duquel le pro- blème de la détermination de l’aire des plans est résolu d’une manière générale. Le sixième instrument, présenté en dei’nier lieu par l’in- venteur, est un longimètre à main, qui facilite également sous un certain rapport les opérations d’arpentage, notamment le tracé des plans, mais qui le cède pour la simplicité au pre- mier instrument de M. Zaroubine, le planographe.» Tous ces instruments remplissent convenablement leur but, et font preuve de la sagacité de l’inventeur; mais le plani- mètre est surtout ingénieusement imaginé, et remplit toutes les conditions exigées de semblables appareils. A l’aide de cet instrument on détermine la surface d'un plan avec une extrême simplicité. «Dans beaucoup de cas, d’après l’obser- vation du rapporteur, la mesure d’une longueur n’est pas plus simple que celle de l’aire du plan. A l’aide de cet instrument il suffit de faire suivre à l’indicateur le con- tour de la figure , quelles que soient les lignes droites ou courbes qui la limitent , et les aiguilles indiqueront sur deux cadrans le nombre de dessiatines et de sagènes car- rées contenues dans le plan à mesurer. Dans ces derniers temps il a été inventé beaucoup de planimètres, comme ceux d’Ernst, de Bevière, de Caspard Vetli, de Sang, de Baranovsky; mais, par la complication de leur mécanisme, ils offrent tous à l’arpenteur un grave inconvénient , celui de la cherté; tandis que M. Zaroubine assure qu’en fai- J I sant executer à la fois an grand nombre de planimèlres de son invention, par exemple une centaine, chacun de ses appareils ne coûterait pas plus de cent, et même, par la suite, pas plus de quarante roubles d’argent, ce qui ne fait guère que la moitié du prix moyen de cette espèce d’instruments. «M. Zaroubine a décrit ses instruments avec beaucoup de soin; l’exposition des méthodes qui se rapportent à l’ar- pentage mérite également l’approbation tant pour le fond que pour la clarté de la rédaction. Les dessins, joints au texte, ont été exécutés avec un soin tout particulier.» La commission chargée d’examiner les instruments de M. Zaroubine termine en ces mots son rapport: «On voit par tout ce qui précède combien ces instruments facilitent la levée des plans et la mesure de leurs aires. De pareils in- struments, accompagnés d’une description exacte et détaillée de leur construction et de leur emploi, sont certainement une acquisition importante pour tout ce qui concerne l’arpentage.» Conformément aux conclusions de ce rapport, l’Académie a accordé à l’invention de M. Zaroubine une prime d’en- couragement. Will. Matériaux pour la minéralogie de la Russie, par le Co- lonel Kokcharow. 11 a été présenté sur cet ouvrage deux rapports par MM. les académiciens Kupffer et Abich, qui font tous deux un éloge particulier de sa partie cristallographique. M. Kupffer s’exprime ainsi: «La cristallographie doit les progrès qu’elle a faits dans ces derniers temps, aux méthodes perfectionnées d’observation, et surtout au goniomètre à ré- flexion. Cet instrument, parfaitement adapté aux fonctions qu’il doit t remplir, a fourni le moyen de déterminer avec une justesse mathématique les formes géométriques des corps inanimés, et, à ces signes indubitables, de reconnaître leurs différentes espèces. Sans exagérer l’importance des angles pour déter- miner les susdites espèces, on est fondé à dire que lorsque i nous posséderons, pour toutes les espèces connues, autant de mesures exactes qu’en contient l’ouvrage de M. Kok- charow, nous connaîtrons alors suffisamment non seulement les degrés d’écarts admis par la nature pour les divers in- dividus d’une même espèce, mais encore jusqu’à quel point les angles d’un même individu s’écartent de la norme mo- yenne. En effet, il ne suffit pas de mesurer dans un même individu les angles les plus caractéristiques, il faut mesurer tous les angles qui se prêtent à l’être, méthode qui seule peut conduire au véritable point de vue. «L’ouvrage de M. Kokcharow, comme 1 indique le titre lui-même, renferme des matériaux pour la minéralogie russe. On sait combien sont riches et variés les minéraux renfer- més dans le sein de notre vaste patrie: M. Kokcharow ne pouvait choisir pour ses observations une plus vaste et plus belle carrière. «Le litre modeste de «Matériaux» a permis à l’auteur, sans se lier à aucun système préconçu, d’étudier tous les sujets minéralogiques qui se sont présentés à lui et d’avoir en vue , non pas tant l’abondance et la diversité des espèces elles-mêmes, que l’examen le plus complet possible des sous- espèces qu’elles renferment. » Après avoir appuyé ses assertions de quelques exemples, et rendu justice aux magnifiques dessins cristallographiques du livre de'M. Kokcharow, le rapporteur ajoute : «Il n’est personne qui ne se convainque par les exemples cités que l’ouvrage de M. Kokcharow est très soigneusement fait. Il renferme une foule d’observations nouvelles sur les mi- néraux et remplit le but que l’auteur s’était proposé. Cet ouvrage, qui présente une série d’excellentes monographies cristallographiques des minéraux russes les plus intéressants, sera une base solide pour ceux qui, dans leurs travaux fu- turs, traiteront l’histoire minéralogique de la Russie.» Le second rapporteur, M. l’académicien Abich, après avoir fait quelques observations sur le plan choisi par Pau leur, exprime en ces termes son opinion sur l'ouvrage en question : «Quiconque examinera de près l’ouvrage de M. Kok- charow, conviendra qu’il a donné une excellente série d ob- servations minéralogiques au point de vue géométrique. L au teur a suivi le développement de douze espèces importantes de minéraux, en s’appuyant sur des mesures parfaitement exactes et confrontant ses expériences avec toutes les coin binaisons observées jusqu’à ce jour en Russie. «Le principal mérite des déterminations cristallographiques consiste dans la déduction critique d observations fondées sur des mesures exactes, et d’où résultent les vrais rapport.-, des axes dans les formes fondamentales des cristaux , rap- ports qui doivent être vérifiés par un grand nombre de cal culs faits avec soin. Outre l’importance théorique des mesures et des calculs que renferme le livre de M. Kokcharow. on doit apprécier aussi leur utilité pratique pour ceux qui ne font point de la cristallographie leur spécialité, en les ai dant à distinguer les formes douteuses et à les ranger dans leurs véritables espèces et sous-espèces. «Ce qui ajoute un grand prix au livre de M. Kokcha row, ce sont les dessins, dans lesquels, avec la suroie de coup d’oeil qui lui est propre, il a présente un grand nombre des combinaisons étudiées et mesurées par lui. En embellis sant son livre, ces dessins lui donnent une supériorité mai quée sur la plupart des ouvrages nouveaux de cristal!" graphie.» Pendant son voyage à l’étranger M. Abich a pu se mn vaincre de l’intérêt avec lequel on suit les travaux seien Cliques de M. Kokcharow. Les premiers minéralogistes d’Allemagne et de France, MM. Rose. Quenslnedl. Du frenois et Delesse en parlent avec chaleur et se réjoui* sent des progrès incontestables que lait la minci ab'.n . comme science, dans notre pays. 10 L’Académie a accordé à l’ouvrage de M. Kokcharow un prix de second degré. Outre les travaux ci-dessus mentionnés, il a encore été présenté au concours, soit par les auteurs eux-mêmes, soit par quelques uns de MM. les académiciens, les ouvrages sui- vants : 1. Ahrens: a. Grammaire de la langue esthonienne; dia- lecte de Réval. b. Fautes de langue que présente la bible en esthonien. 2. Vlangali: Voyage géognoslique dans la partie orien- tale des steppes des Kirghises, en 1849 et 1851. 3. Bérézine: Recherches sur les dialectes persans. 4. Schulz: Dictionnaire des termes et locutions de ma- rine, employés sur la flotte à voiles et à vapeur. Tous ces travaux, d’après les éloges que leur ont accor- dés les rapporteurs chargés de les examiner, avaient droit à une prime d’encouragement; mais l’abondance et les qua- lités relatives des autres ouvrages présentés au concours ont privé l’Académie du plaisir de récompenser les auteurs de ces dernières productions conformément à leur mérite: elle a dû se contenter de leur accorder une mention ho- norable. Parmi les rapporteurs du concours actuel, la médaille d’or de première classe a été décernée à M. le vice-amiral ba ron Wrangel, pour le rapport présenté par lui sur l’atlas des eûtes nord-ouest de l’Amérique, par M. Tébenkoff. Supplement If. I I Bulletin phys.-malhém. Tome XIV. conn kudo mini SUR LE FINGT QUATRIÈME CONCOURS PRIX DES IDO F F PAR M© LE SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. (Lu le 28 mai 1853.) — — - En 1 8 5 V il a été présenté au Concours Démidoff par les ; auteurs eux - mêmes 24 ouvrages et par les membres de l’Académie un seul; enfin du concours précédent il en est resté 3 , ce qui porte à 28 le nombre total des ouvrages présentés au 24e concours. Il est à remarquer que ce chiffre représente la moyenne des ouvrages envoyés chaque année au concours , ce qui prouve que les efforts incroyables tentés par l’ennemi contre le territoire de notre patrie n'ont pu troubler le repos in- tellectuel du géant du Nord. Au milieu des alarmes la Rus- sie déploie la même activité scientifique et augmente sans cesse ce développement des forces intellectuelles qui exige avant tout le calme de l’âme. A l’exception des 4 premières années de la fondation Dé- midoff, le nombre des ouvrages présentés pendant les an- nées suivantes jusqu’à ce jour ne s’est pas sensiblement accru, et, depuis 20 ans, est toujours en moyenne d'envi- ron 28. Cette constance dans un ordre de choses soumis, à ce qu il semble, à tant d influences accidentelles, a quelque chose de frappant. Elle rappelle ces déductions si remarquables, dues aux recherches récentes de la statistique, et qui pré- sentent les phénomènes eux - mêmes de l’esprit humain comme soumis à une loi, peu explicable pour nous, de succession et d’uniformité. La science ne cesse de con- fondre le penseur en lui découvrant de nouveaux desseins de la Sagesse suprême, dont la toute-puissance et la pro- vidence se révèlent jusque dans les plus petites manifesta- tions de l'activité humaine. L’insensé seul peut voir connue une insolente révolte de la science dans ces révélations, qui nous montrent au contraire clairement que la Providence ne cesse de nous diriger dans nos pensées et nos actions, même lorsque, dans notre orgueil, nous croyons le plus à notre indépendance. Il serait faux en tous cas de supposer que le développe- ment de l’activité intellectuelle dans notre patrie soit in- diqué par le nombre d’ouvrages présentés annuellement au Concours Démidoff. Ce nombre est à peu près stationnaire ; mais il est impossible de ne pas voir que le mérite intrin- sèque des travaux présentés à l’Académie s'accroît graduel- lement. Au concours actuel par exemple , outre les 7 ou- vrages auxquels il a été décerné des prix, (> autres n’ont obtenu que des mentions honorables par suite du nombre restreint des prix. Cet usage des mentions honorables offre aux amis de la science cet avantage, que les rapports, laits à l’Académie sur les ouvrages qui ont mérite cette distinction, sont publiés; tandis que les analyses des travaux repou vmn ne le sont point, quoique souvent ces critiques aient un mérite réel, quelles aient coûté à leurs auteurs beaucoup de soins et d'études, et quelles présentent un intérêt reel aux savants de la même spécialité. 9 Les ouvrages qui ont obtenu des prix au 2imc concours ont trait à la mécanique, à la physique et à la chimie, soit théorique, soit appliquée, à la paléontologie botanique, à l’ethnographie, à ia linguistique orientale, à l'histoire, à la géo- graphie, à l’économie politique et à la jurisprudence. Les sciences militaires, presque toujours représentées aux con- cours précédents et presque aussi fréquemment que la géo- graphie et la statistique, sont absentes du concours actuel; mais cela se conçoit facilement : les représentants de ces sciences manient en ce moment, non la plume, mais l’épée; ils écrivent, non avec de l’encre, mais avec leur sang les pages immortelles de l’histoire. I. Le seul grand prix accordé cette année est tombé sur un ouvrage qui répond à l’une des exigences les plus impé- rieuses de notre époque. L’Académie a saisi avec empresse- ment cette occasion de témoigner, en encourageant un sem- blable ouvrage, la part qu’elle prend aux intérêts essentiels du pays. La Russie, le plus vaste empire moderne, se dis- tingue du reste de l’Europe, au point de vue de l’histoire naturelle, de la géographie, et par conséquent de l’économie, par son caractère continental, qui ressort encore mieux en ce moment, où nos voies maritimes se trouvent fermées. L’amélioration de nos communications intérieures est donc sans aucun doute l’un de nos premiers besoins , d’où ré- sulte tout naturellement l’importance actuelle des ouvrages qui présentent dans cette branche des sciences des connais- sances solides , à la fois théoriques et pratiques ; et nous devons accueillir avec d’autant plus de reconnaissance tout ouvrage remarquable dans ce genre, que jusqu’à - présent ces productions sont rares parmi nous. Tels sont les caractères que présente l’oeuvre, en grande partie manuscrite, de M. le lieutenant-colonel des ingénieurs Jouravsky, ayant pour titre: «Des ponts d’après le système IIow.» L’Académie a prié l’un de ses membres honoraires, pro- fondément versé dans l’art des constructions du génie, M. le général Destrem, d’examiner cet ouvrage, et il nous a adressé effectivement un rapport détaillé , d’où résulte ce qui suit: L’ouvrage de M. Jouravsky se divise en deux parties: dans la première il expose les résultats de ses recherches sur le système How employé pour les ponts du chemin de fer de Moscou, et dans la seconde il examine la force de résistance des matériaux employés dans les différentes par- ties des fermes des ponts, d’après ce même système. La première partie expose les recherches de l’auteur sur les fermes des ponts et sur l’influence que doit exercer sur la tension plus ou moins grande des diverses parties de la ferme la plus ou moins grande élévation des arches et la flexion produite par le passage des convois, laquelle flexion, pour les ponts du chemin de fer de Moscou ayant 15 sa- gènes d’ouverture, ne dépasse pas Y2 pouce. Plus loin il est question de l’affermissement de la tension préalable des bou- lons, des fermes ayant un, deux, trois et jusqu’à cinq points d’intersection des croix, et enGn des fermes dans quelques ouvertures différentes. D'après l’avis du rapporteur, toutes ces parties , et sur- tout les questions relatives aux dernières, questions de la plus haute importance dans la théorie des ponts du système How, ont été traitées par l’auteur de la manière la plus complète et la plus satisfaisante. La seconde partie est consacrée à l’examen des deux question principales qui suivent: 1° Déterminer la force de résistance des pièces compo- sant les pîate-bandes des fermes, dans quelque système que ce soit, en s’attachant surtout à la disposition des joints, à la qualité des matériaux, à la forme et aux dimensions des différentes parties des plate-bandes des fermes et à la puis- sance des forces qui produisent la désunion des joints. 2° Déterminer la résistance d’une pièce soumise à l’action d’une force agissant perpendiculairement à sa longueur, en prenant en considération la force de disjonction, tendant à écarter les fibres par l'effet de la flexion. L’auteur a résolu ces deux questions en s’appuyant sur des idées nouvelles, et les formules qu’il a données à cette occasion , ainsi que leurs applications, l’ont conduit à des conclusions aussi curieuses qu’utiles , et entre autres à la vérification des avantages et des défauts relatifs des différents genres de construction employés à l’étranger, ainsi qu’à l’in- troduction de certaines améliorations dont il a expérimenté l’utilité par lui-même. Outre la solution des questions qui se rapportent au pro- jet et à la construction des ponts américains du système How, l’auteur, d’après l’assertion du rapporteur, expose dans son travail beaucoup de données pratiques fort utiles pour les ingénieurs , et qui méritent toute confiance , car elles ont été expérimentées dans la construction de l’un des ponts les plus importants du chemin de fer de Moscou, le pont jeté sur le ravin de la Vérébia, dont M. Jouravsky lui-même a dirigé la construction, du commencement jusqu’à la fin. Comme conclusion le savant rapporteur termine ainsi son compte rendu: 'Je dois rendre une entière justice aux con- naissances remarquables de M. le lieutenant-colonel Jou- ravsky. Son ouvrage prouve, à mon avis, une facilité ex- traordinaire d’analyse et un talent remarquable pour l’appli- cation des sciences exactes à l’art des constructions. «Par les déductions et les formules qu’il renferme, l’ou- vrage de M. Jouravsky occupe certainement la première place parmi tous les écrits et toutes les recherches sur les avantages et les défauts des ponts du système IIow; et, ce qui a plus d’importance encore, il relève l’erreur de cer- taines conclusions du célèbre savant Navier, conclusions 3 dont l’admission comme vraies pouvait entraîner la destruc- tion des fermes et de leurs plates-bandes. il Je serais heureux que l’Académie Impériale des sciences Î accordât toute son attention à l’ouvrage qu’elle m’a chargé d’examiner, et qui a coûté à son auteur plusieurs années de travaux et d’observations incessantes, afin d’arriver à la solution de questions fort difficiles, dans une branche nou- velle et des plus intéressantes pour l’ingénieur. « Dans un supplément à son rapport envoyé plus tard à l’Académie, le même rapporteur ajoute «que les calculs pré- sentés par l’auteur dans son travail ne se rapportent pas seulement aux ponts du système How, mais bien à tous ceux en général du système des ponts en treillis, tant en bois qu’en fer, lesquels ponts jouent un rôle très important dans la construction des chemins de fer nouveaux en Russie comme à l’étranger; et enfin que la théorie donnée par M. Jou- ravsky a précédé toute analyse imprimée du système à treillis, et surpasse tout ce qui a été fait jusqu’à- présent sur cette matière.« Un avis si favorable émis par un homme aussi expert dans cette matière, ainsi que l’opinion de M. l’Académicien Tchébycheff, qui a examiné la partie mathématique de l’ouvrage en question, ont décidé l’Académie à accorder à M. Jouravsky un prix de première classe. En outre l’Aca- démie a accordé unanimement à l’auteur les fonds néces- saires pour publier son ouvrage , et notamment les nom- Ibreux dessins qui en font partie. II. L’histoire est toujours l’un des sujets d’étude auxquels nos savants s’adonnent avec le plus d’ardeur. Souvent déjà l'Académie a récompensé des recherches utiles dans cette branche des sciences , et celle fois encore elle a couronné un ouvrage sur l’histoire de la Livonie, dont les premiers temps historiques sont si étroitement liés à l’histoire de Russie. L’ouvrage imprimé qui a reçu au concours actuel le pre- mier des prix de seconde classe, porte le titre suivant: n Liv -, Esth- und Curländisches Urkundenbuch, Recueil de documents sur l’histoire de la Livonie, de l’Esthonie et de la Courlande etc., c’est-à-dire réunion des documents histo- riques concernant ces trois provinces, suivi du précis chro- nologique des faits; publié par Frédéric George de Bunge.« L’origine et l’importance de cet ouvrage ont été appréciées de la manière suivante dans le rapport adressé a 1 Academie à ce sujet par l’Académicien extraordinaire Ivunik. «L’histoire de la Livonie a été beaucoup étudiée dans ces dix dernières années; mais ces études avaient plutôt rapport à des parties détachées de celte histoire, qu à 1 histoire gé- nérale et intérieure du pays dans toute son étendue. Les historiens livoniens ne s’étaient pas imposé sans intention ces limites: ils avaient compris qu avant toute chose il fal- lait rendre les sources historiques abordables en les épu- rant par une saine critique, puis éclaircir en même temps par la monographie certains côtés obscurs, afin de préparer pour ainsi dire, une histoire véritable de la Livonie, histoire jusqu’alors impossible, si l’on entend par là quelque chose de plus qu’une esquisse historique générale. «Peut-être n’attendrons nous plus longtemps une histoire circonstanciée de la Livonie et des deux provinces qui s'y rattachent, l’Esthonie et la Courlande. Il est certain du moins que les sources nécessaires pour atteindre ce but se sont doublées depuis 20 ans, si l’on y comprend les documents que l’on a pu étudier dernièrement dans toute leur étendue, et dont on a pu apprécier la valeur intrinsèque. La litté- rature est redevable de ces nouvelles sources historiques à deux savants: MM. Napiersky de Riga et Bunge de Réval. «George de Runge, actuellement bourgmestre de la ville de Réval était jusqu’à 18fi3 professeur de droit livonicn à l’université Impériale de Dorpat. Comme juriste, et d'après ses connaissances spéciales, il entreprit de réunir, d’expliquer et de publier les sources du droit livonien, dans le but d'ar- river à une histoire détaillée du droit local des provinces bal tiques. «U y a quelques années M. de Bunge nous présenta son introduction à l’histoire du droit des provinces baltiques, ouvrage généralement estimé, mais qui cependant ne fut pas couronné, en partie parce qu’il se bornait à l’histoire d’une seule province, en partie parce que ce n’était qu'une intro- duction, et non l’histoire elle-même. Maintenant l'auteur nous a présenté une oeuvre d’un intérêt plus général. «Comme historien juriste, M. de Bunge devait sentir com- bien il était urgent de réunir les documents (rpasiOTbi de Livonie, publiés on non publiés. C’est pour cela que, dès 1828, il avait eu l'idée de faire un pareil recueil, et avait même commencé les travaux préliminaires dans ce but. 11 y avait alors fort peu de documents publiés; bientôt il en parut un assez grand nombre, parmi lesquels de fort im- portants, mais séparément, dans difiérentes publications pé- riodiques. En outre M. de Bunge eut occasion d'acquérir quelques collections déjà commencées par d’autres, et. par suite, entra en relations avec plusieurs savants des autres villes ou de l’étranger, puis il eut l'entrée dans différentes archives appartenant soit aux villes, soit à des particuliers dans les provinces baltiques, et dont jusqu'alors peu de monde ou personne n’avait fait usage. Mais sa collection s’accrut considérablement en î8i3, lors de son arrivée à Réval, où l’on mit à sa disposition les archives de la no- blesse esthonienne et de la magistrature de Reval. Des sa- vants, liés avec l’auteur, lui procurèrent aussi un assez rrand nombre de documents, empruntés à dillerenles archive* ru»es et étrangères, et notamment aux archives île la Lithuanie (.Ihtobck. mot punk). Certains documents imprimés précédem- ment avec des fautes, furent aussi corrigés par lui d’après les originaux. D * 4 Sans doute qu’il resta encore bien des monuments histo- riques, et même d’une grande importance, que M. de Bunge ne put se procurer; mais le moment arriva cependant où il dut publier sa riche collection, qui, dans son étendue actuelle, forme plus de cinq volumes. La première partie, contenant les documents du XI au XIV siècle, a été im- primée dès 1853, et la seconde vient de paraître. <■ Mais la publication des textes seuls, si utile qu’elle puisse être, ne suffirait pas pour mériter un des prix Démidoff; il faut que ces textes soient accompagnés des recherches personnelles de l’auteur, répandant sur eux la lumière. L’in- tention de M. de Bunge n’était pas d’accompagner de com- mentaires les textes publiés par lui; quoique, à l’exception de M. Napiersky, il en eût été plus capable que tout autre; mais en revanche il a rédigé la relation abrégée des événements relatés dans les G03 documents de la première partie. Cette relation présente quelque chose d’analogue à un commentaire; car l’auteur, en rapportant, souvent d’une manière fort détaillée, le contenu des documents, s’efforce de l’éclaircir. Etant non seulement historien, mais en même temps juriste et administrateur pratique, M. de Bunge, à l’aide d’une connaissance exacte des sources de l’histoire de Livonie , et d’une longue étude des documents et de tout ce qui y a rapport , a pu donner à son oeuvi’e un mérite réellement scientifique. Et en effet, il est impossible de contester la justesse de son coup d’oeil sur 1 ensemble de tous ces documents, et de l’appréciation qu’il fait de la valeur historique de chacun d'eux en particulier. Tous ceux qui, pour leurs recherches historiques, ont été à même d’em- ployer de pareils »Regesla» savent tout ce qu’ils coûtent de peines, de constance dans le travail et de lectures variées. La relation de M. de Bunge lui a valu déjà les éloges de tous ceux qui ont eu l’occasion de la connaitre. "Il est vrai que , d’après les paroles du rapporteur, on pourrait souhaiter parfois encore plus d’éclaircissements, et entre autres , des renvois plus nombreux aux chroniques livoniennes et russes et autres sources historiques; mais ce serait là un nouveau travail qui renverrait à bien loin la réalisation de l’entreprise actuelle. "L’importance toute particulière du travail de M. de Bunge, relativement à l’histoire de Russie consiste non seulement en co qu’une partie des documents et le contenu de son résumé a trait directement à Novogorod, Pskov, la Russie occidentale et la Lithuanie, mais surtout en ce que les don- nées chronologiques fournies par cet ouvrage, appuyées par d’autres sources livoniennes , permettent de rétablir la Chronographie de la Lithuanie et de la partie nord - ouest de la Russie. "Les parties de la collection qui doivent suivre contien- dront encore plus de documents inédits, parmi lesquels un plus grand nombre ayant rapport directement à la Russie. "On ne peut terminer cette appréciation, sans émettre le voeu sincère que la vaste entreprise de M. de Bunge puisse être continuée avec succès ; mais , comme une publication de ce genre ne peut compter sur un grand nombre de sou- scripteurs, et que les moyens de l-’auteur, consistant prin- cipalement dans les offrandes volontaires et non renouvelées de quelques particuliers, sont épuisés, il est à craindre que ces circonstances n’empêchent la continuation de cette publi- cation.» Par ces considérations, et s’en référant au paragraphe ÎO du règlement des prix Démidoff qui dit que les livres non russes écrits dans les langues d’un emploi général, pourront être admis au concours, si les sujets qu’ils traitent ont un rapport direct à la Russie et ont coûté à l’auteur de longs et sérieux travaux, M. Kunik a proposé d’accoi'der un prix à M. de Bunge. L’Académie, se rangeant à cet avis, a accordé à M. de Bunge une prime d’encouragement. MM. Le troisième ouvrage couronné est une oeuvre spéciale sur la paléontologie russe, ayant pour titre: Palaeodendrologicum rossicim, ou Recherches comparatives d’anatomie microscopique sur les bois fossiles de la Rus- sie ; manuscrit suivi d’un atlas de dessins , par le Docteur Merck 1 i n. Dans le monde primitif, par suite de l’abondance des eaux et probablement d'une température terrestre plus élevée, les plantes ligneuses ont dû jouer un rôle important; aussi celte partie de la paléontologie offre -t- elle à tout esprit curieux un intérêt particulier. Déjà les premiers voya- geurs scientifiques en Russie, Messer Schmidt , Lepe- khine, Georgi et Pallas, ont recueilli quelques renseigne- ments sur le bois fossile; mais leurs déterminations étaient superficielles et basées seulement sur la forme extérieure. Ce n’est que tout récemment que les développements de la géognosie ont permis de faire sur ce sujet des études plus approfondies. La plus grande partie de ces débris a été trouvée dans les couches permiennes et carbonifères, tandis que jusqu’à-présent dans les nouveaux gisements le nombre en était très petit. Surtout on ne trouvait aucune espèce d’arbre à feuilles. C’est là en grande partie ce qui a déter- miné l’auteur de l’ouvrage ci-dessus indiqué à s’occuper de celle partie de la science- L’Académicien adjoint Jéleznov chargé, ainsi que les Académiciens Abich et Ruprecht, de faire le rapport re- latif à cet ouvrage, s’exprime en ces termes: "L’auteur a consacré ses efforts à un objet assez- nouveau jusqu’à ce jour en Russie: l’étude des plantes fossiles dans lesquelles on peut retrouver des traces de l’organisation in- térieure. Un pareil travail ne peut être entrepris qu’à l’aide de recherches microscopiques très soigneuses et d’une con- naissance profonde de l'anatomie des plantes actuellement existantes; aussi M. Mercklin avait-il plus de moyens de 5 réussite que tout autre, non seulement à cause de ses tra- vaux antérieurs; mais aussi par suite des fonctions qu’il rem- plit au Jardin Botanique Imperial , où il existe une belle collection d’échantillons de toute espèce d’arbres. "Le travail en question présentait du reste de grandes difficultés. Les débris de la flore primitive consistent, comme on sait, en fragments de bois pénétrés de substances miné- rales, telles que le silice et le carbonate de chaux : il fal- lait donc avant tout préparer le bois soumis à l’étude, et réduire les fragments à un tel degré de finesse et de transpa- rence, qu’ils pussent enfin se prêter aux observations. C’est là un travail à la fois si minutieux et si fatigant , que la détermination de 22 espèces de bois a coûté près de trois années de peines. «Les déductions tirées de ces observations sont exposées avec tant de détails et de clarté que quiconque se livre à ce genre d’études aura désormais un moyen certain de com- parer et de déterminer les pétrifications de celte nature qui pourront être trouvées ultérieurement. «L’auteur a divisé son ouvrage en cinq chapitres; le pre- mier démontre l’importance des recherches anatomiques pour parvenir à déterminer les plantes, tant vivantes que fossiles; le second fait ressortir la difficulté de réunir en genres les différentes espèces de plantes même vivantes et par consé- quent s’offrant tout entières aux recherches , mais à bien plus forte raison des plantes fossiles, que l’on trouve rare- ment dans leur entier ; le troisième expose les causes de la rareté des espèces de bois fossile, en présence de la masse énorme de plantes ligneuses que présentait le monde pri- mitif ; le quatrième jette un coup d’oeil sur le développe- ment historique de cette branche des sciences en Russie; et le cinquième enfin explique la marche à suivre dans les recherches sur les bois fossiles , et le moyen employé le plus ordinairement pour obtenir des paillettes extrêmement fines et transparentes. «M. Mercklin a joint à son ouvrage un grand nombre de dessins faits par lui-même au moyen du nouvel appareil de Nobert, et dont on peut en conséquence garantir la parfaite exactitude. «La partie principale de ce travail consiste dans la de- scription des espèces de bois fossile observées par l’auteur lui-même. Il a tiré de ses observations cette déduction, que non seulement les genres, mais les espèces même des bois fossiles présentent dans leur texture microscopique des signes distinctifs qui permettent de les séparer sans erreur, diffé- rences souvent très difficiles à exprimer par des mots, et plus encore à faire entrer dans les diagnoses générales. Le dessin seul peut rendre exactement toutes les finesses de la construction des plantes fossiles. «L’auteur n’a pas négligé d’étudier la littérature du sujet qu’il traitait. Sur les espèces à feuilles les travaux bien connus d’Unger sont presque la seule source à étudier. Le nombre des espèces qui y sont décrites s’élève à 50 envi- ron; mais les 4 espèces trouvées en Russie et décrites pour la première fois par l’auteur, ne rentrent dans aucune de celles que Unger a déterminées, quoiqu’elles appartiennent a des genres déjà connus. Les espèces sont pour nous quelque chose de nouveau en paléontologique. Sut les 18 especes décrites de bois pétrifié appartenant aux conifères, 5 sont du genre Pinites, 3 du genre Arauca- i ites, et le reste du genre Lupressinoxylon. Ces genres sont connus; mais, a 1 exception de deux, les espèces dont il s’agit ont été déterminées pour la première fois, de sorte que le nombre des bois fossiles conifères connus sur le sol russe se trouve doublé. Aient ensuite une dissertation sur le genre si étendu des Lupressinoxylon qui, jusqu’à ce jour, n’était pas séparé d’une manière assez précise des plantes abiétinées. A la fin de l’ouvrage se trouve une liste détaillée de toutes les plantes fossiles trouvées en Russie jusqu’à ce jour et s’élevant à 300 espèces classées d’après le système na- turel. Indiquant ensuite quelques défauts de l’ouvrage, qui, du reste, ne diminuent en rien son mérite, M. Jéleznov ter- mine son rapport par les mots suivants: «C’est là un travail d’une grande perfection, sur un sujet très restreint ; et comme l’ouvrage en question ne laisse presque rien à désirer sous le l'apport du soin et de la conscience apportés aux recherches, l’auteur mérite en tous cas l’attention toute particulière de l’Académie.« Au dépouillement du scrutin le travail de M. Mercklin a été jugé digne d’un prix de seconde classe; et en outre il a été accordé à l’auteur une somme proportionnée aux frais considérables que doit coûter la publication des nom- breux dessins qui se rapportent à son ouvrage. IV. Le quatrième ouvrage couronné au concours ’ actuel est également un travail spécial ; il appartient à la physique notamment à l’électrodynamie, et a pour titre: «De la conductibilité galvanique des fluides, par A. Sa- véliev, Docteur en physique et Professeur à 1 1 nivcrsilc Impériale de Kasan.« (En langue russe.) Si grands que soient les progrès qu’ont faits dans ces derniers temps les sciences naturelles en général, et chacune de leurs branches en particulier, aucune n’a présent*' des résultats aussi étonnants que l’élcctrogalvanismc. Ce que l’antiquité eût considéré comme fabuleux, comme un ] > * ■ • duit fantastique de l’imagination humaine, ainsi la transmis sion de la pensée d’un pays à l’autre avec une vitesse prexpie instantanée , nous le voyons s’accomplir à chaque instant sous nos yeux à l’aide du galvanisme. «Au premier regard jeté même superficiellement sur la marche historique de cette science, dit 1 auteur dans > \ pre- face, nous sommes vivement frappés par deux ein >n.s! un qui la caractérisent plus particulièrement: son dcuk'ppc- 6 ment rapide et sans exemple, et les applications pratiques qui ne cessent de l’accompagner. Née au commencement du siècle dernier, cette science, dans son développement actuel, compte déjà quatre époques. Par ses applications si impor- tantes et si merveilleuses elle pénètre de plus en plus au- jourd’hui dans la vie sociale, de sorte que plusieurs de ses applications pratiques forment déjà dans l’industrie de vastes branches désormais séparées. "On peut dire hardiment que, dans cette science, tout tra- vail nouveau , toute découverte nouvelle a plus ou moins rapport à la pratique, que chaque pas fait en avant par la théorie amène quelque perfectionnement nouveau dans les applications techniques. Il n'est donc pas étonnant que, de nos jours le galvanisme soit devenu l’étude favorite de tant de savants, et que, plus que toutes les autres, cette partie de la physique attire l’attention générale.» M. Savéliev a choisi pour sujet de son travail actuel une seule des questions que présente le galvanisme, et no- tamment la conductibilité galvanique des fluides , et s’est proposé d’examiner d’une manière critique toutes les re- cherches faites jusqu’à ce jour, et en général l’état actuel de nos connaissances dans cette partie. Ce travail a été examiné par les académiciens Lenz et .lacohi, et le premier s’exprime ainsi dans son rapport: »Nos connaissances sur les phénomènes produits par le courant galvanique ont acquis, il faut en convenir, dans un espace de temps relativement fort court, un certain degré de perfection ; et cependant un de ces phénomènes nous était fort peu connu, quoique, dès l’abord, il eût attiré fortement l’attention des savants, et que, sans aucun doute, il soit la clef de résultats des plus importants pour la science: nous voulons parler de la conductibilité des fluides, par rapport au courant galvanique. L’auteur de l’ouvrage que nous avons examiné, a donc agi fort sagement en choisissant, pour en faire l’objet d’une étude toute particulière, cette partie si peu connue jusqu’à-présent. «La lenteur des progrès obtenus dans cette partie de l’électrodynamie est due, selon l’auteur, à ce que, au mo- ment où le courant galvanique traverse les fluides , il se manifeste presque toujours, avec la conductibilité, un autre phénomène encore plus énigmatique appelé polarisation des électrodes, et dont l’influence est fort difficile à distinguer de l’action de la conductibilité elle-même, notamment à cause de l’inconstance de la polarisation pendant l’action du cou- rant galvanique. «Jetant d’abord un coup d’oeil historique sur tous les tra- vaux existant jusqu’à présent dans cette partie de la science, coup-d’oeil qui prouve à quel point l’auteur est versé dans la littérature de son sujet, et avec quelle fidélité impartiale il apprécie les travaux de ses prédécesseurs, M. Savéliev passe ensuite aux expériences faites par lui-même à Kasan. Ici se présentent entre autres ses expériences sur les chan- gements de conductibilité de l’acide sulfurique étendu d’eau, selon les diverses proportions du mélange. Ces expériences, imprimées tant dans le Bulletin de l’Académie, que, pour la ire fois dans la brochure que nous examinons, forment la plus grande partie de l’ouvrage, et sont certainement au nombre des plus exactes qui aient été faites dans ce genre; quoique, d’après l’aveu de l’auteur lui-même, elles ne suf- fisent pas encore pour résoudre entièrement toutes les ques- tions que présente ce sujet. «Enfin l’auteur arrive à l’examen de cette question très importante: «Les fluides laissent- ils passer le courant gal- vanique en vertu seulement de leur décomposition, ou bien la conductibilité se comporte-t-elle en eux de la même ma- nière par exemple que dans les métaux?» «Quoiqu’il n’ait pu prendre entièrement connaissance de toutes les recherches nouvellement faites sur cette matière, M. Savéliev penche pour la première de ces deux opinions, c’est-à-dire que les fluides ne livrent passage au courant galvanique qu’en vertu de leur conductibilité. Il appuie cette " opinion sur ses propres expériences, d’où il résulte que, lors même qu’au passage du courant galvanique à travers un fluide on ne remarque aucune trace de décomposition chimique, cependant les électrodes n’en sont pas moins po- larisés.» Se fondant sur ce que l’ouvrage de M. Savéliev appar- tient à ces productions, rares dans notre littérature, où se trouve exposée avec une parfaite connaissance de cause et une juste critique l’une des questions de physique les plus importantes pour notre époque; et en outre sur ce que la solution du problème posé est amenée en grande partie par les recherches expérimentales de l’auteur lui-même, les rap- porteurs ont jugé cet ouvrage digne d’un prix de seconde classe, et l’Académie a confirmé leur avis. V. Dans plusieures branches des sciences naturelles la Kussie manque jusqu’à présent de bons manuels; et le besoin d’un pareil livre d’étude se faisait sentir entre autres dans la chimie analytique. C’est cette lacune que le lieutenant-co- lonel du Corps des ingénieurs des Mines Ivanov 1er, pro- fesseur de chimie à l’Institut des Mines, a voulu combler en publiant (en langue russe) à l’usage des établissements d’éducation de l’Administration des Mines un livre intitulé: «Premiers éléments de chimie analytique» en 3 parties. L’Académicien Fritzsche a émis sur ce travail l’avis suivant: «Les éléments de chimie analytique du lieutenant-colonel Ivanov présentent en trois volumes un traité de l’analyse qualitative et quantitative des corps inorganiques. La pre- mière partie traite des différents procédés qui peuvent être employés dans les travaux analytiques, et des réactifs né- cessaires pour produire les analyses. L’auteur y indique en outre comment doivent être préparés les réactifs, les conditions 7 de leur pureté, et leur emploi pour découvrir la présence des divers éléments chimiques ainsi que les moyens de sé- parer ces derniers les uns des autres. «La seconde partie traite en général de l’analyse quali- tative et de son application à l’examen des compositions minérales qui se rencontrent le plus ordinairement dans la nature. L’auteur ne se borne pas à l’examen de quelques cas faciles; mais il analyse également la plupart des parti- cularités qui se présentent dans les recherches de cette na- ture. "Dans la troisième partie se trouve décrite l’analyse quan- titative dans toute la plénitude nécessaire pour atteindre le but que l'auteur s’est proposé. On y trouve également in- diqués les moyens de séparer les unes des autres et de déterminer les quantités de toutes les substances minérales, à l’exception seulement de celles qui se rencontrent rare- ment dans la nature, et sont peu employées. « L’auteur indique ensuite l’application des lois géné- rales à l’examen des minerais les plus importants, aux mé- langes des métaux, aux produits des fonderies, et à d’autres substances d’une grande importance ou dont l’examen exige l’emploi de procédés particuliers , tels que : la pierre cal- caire , le manganèse, le sel commue, les eaux minérales, les matières inflammables et la poudre. Enfin l'auteur ex- pose très clairement la méthode d’analyse au moyen des solutions titrées , avec application de ce procédé à l’ana- lyse quantitative de certaines substances , pour lesquelles on peut apprécier tout particulièrement l’utilité et l’impor- tance de cette nouvelle découverte de la science. Le rapporteur rend toute justice aux soins apportés par l’auteur à son travail. L’exposition de chaque objet d’étude séparé est faite de la manière la plus complète et la plus claire, remplit enfin toutes les conditions que l’on peut exiger d’un manuel, de telle sorte que ce livre fait non seulement connaître l’état actuel de la branche des connaissances chi- miques dont il traite -, mais de plus enseigne les travaux pratiques qui y ont rapport; puisqu’il renferme toutes les données nécessaires à cet effet. Les dessins ajoutés au texte et soigneusement exécutés par M. Kourenkoff, facilitent la connaissance parfaite des procédés , et donnent une connaissance exacte et facile à saisir par les étudiants des différents appareils décrits dans le livre, et de leur emploi. "On comprend facilement , dit en terminant son rapport l’Académicien Fritzsche, qu’un pareil livre ne présente point de faits nouveaux et ne peut avoir d’importance réelle pour la science elle-meme; mais par les motils exposés ci- dessus, et comme étant le premier manuel original écrit en russe dans cette partie, le livre de M. ïvanov mérite l’ap- probation de l’Académie, qui récompensera dignement l’au- teur de cet utile travail, en lui accordant un prix de se- cond degré." L’Académie s’est rangée à cet avis. TI. Un savant, appartenant à ce peuple oriental ami et allié de la llussie, et qui, fixé dans ce pays, a déj;\ rendu à sa nouvelle patrie plus d’un service dans la science et dans l’enseignement, M. Kasembek, professeur à l’Université de cette ville, pensant que la connaissance de la langue turque pouvait être utile aux officiers russes , proposa d’ouvrir gratuitement un cours de cette langue, dans un des établis- sements d’éducation militaire. Cette offre reçut l'approbation suprême et M. Kazembek fut autorisé à ouvrir ce cours à l’Académie militaire. Là se réunirent d’assez nombreux auditeurs qui, grâce à l’enseignement habile du professeur, firent de rapides progrès dans la langue turque. Cependant, dès le commencement de ce cours, le profes- seur Kasembek éprouva les plus grandes difficultés faute d’un manuel répondant au but que devait atteindre un pa- reil enseignement. Toutes les grammaires employées pour l’étude de la langue turque sont écrites en langue étrangère : la seule écrite en russe est celle de Kazembek; et toutes sont faites pour un cours d’une plus longue étendue. Quant à un manuel abrégé, mais satisfaisant, du moins en partie, il n’en existait aucun jusqu’alors en langue russe. M. Ka- sembek résolut donc de faire lui-même un manuel de cette sorte, et c’est ainsi que se forma le travail qu'il a présente à l’Académie sous le titre de «Manuel à l’appui d’un cours de langue turque ouvert par le Mirza Alexandre Kasembek, professeur à l’Université Impériale de St.-Pétersbourg et Conseiller d’Etat actuel. Il résulte du rapport de l’Académicien Don que cet ou- vrage est composé de trois parties: grammaire , Chrestoma- thie et dictionnaire. La grammaire, à la fois concise et très claire, met l’élu- diant à même de connaître dans un espace de temps rela- tivement très court, et sans le secours d'aucun maître, les principes fondamentaux de la langue turque, et cela suffi- samment pour se familiariser avec les propriétés de cette langue, et se perfectionner facilement plus tard, tant dans la théorie que dans la pratique. Et comme la langue turque présente une grande quantité de mots arabes, dans une foule de formes différentes, l’auteur, pour faciliter 1 élude a ceux qui ignorent l’arabe , a joint à son ouvrage un indicateur expliquant toutes les formes empruntées à cette dermere langue. C’est là un avantage qui manque, du moins dans cette étendue, à la grande grammaire turco-tatare du meme auteur. Les règles et indications sont toujours appuyer* d mi nombre suffisant d’exemples, et c'est là ce qui donne a 1 ou vrage une véritable utilité pratique. «On doit encore des rcmerciments à l auteur pour a\oii joint à son travail les sept caractères d'écriture different*, employés en Turquie. En effet, nos bues imprime* mm* en font connaître ordinairement un seul, le Nes-Khi: mai* telu est tout à fait insuffisant pour déchiffrer un manuscrit en it dans iin antre caractère quelconque. Le manuel en question présente des exemples de toutes ces différentes écritures. L’utilité pratique de cette addition , tant pour le drogman que pour le savant, est évidente. „ D’un autre cûté la Chrestomathie , également écrite en caractères différents , présente des textes turcs imprimés d’après l’ancienne et d’après la nouvelle manière, tant en prose qu’en vers, en observant la gradation nécessaire de difficulté, et permet par cela même à l’étudiant de suivre î'osmanlis ou dialecte de Constantinople à travers tout son développement historique, en lisant et comprenant en même temps les textes écrits en vieille langue turque. „ Le dictionnaire russe-turc renferme tous les mots qui se présentent dans le texte de l’ouvrage , et par conséquent dispense l’étudiant d'avoir recours à un autre dictionnaire pour traduire les textes orientaux du livre. Pour augmenter la valeur pratique de son dictionnaire, l’auteur, à l’instar du dictionnaire arabe de Freitag, a marqué d’un chiffre tous les mots turcs cités pour indiquer leur correspondance avec les mots du dictionnaire russe-turc, ce qui, jusqu’à un certain point, peut tenir lieu d’un dictionnaire turc-russe. Enfin on doit approuver également l’auteur d’avoir joint à son dictionnaire une liste des noms propres, dont l’ortho- graphe présente souvent de véritables difficultés.» »Quant à l’ordre suivi dans l’ouvrage, le rapporteur pense qu’on ne peut faire à cet égard aucune critique grave; et comme ce manuel est le premier et le seul de son espèce dans la littérature russe , comme il facilite l’étude de la langue turque, si importante pour la Russie, et de ses dif- férentes écritures, et que son utilité a déjà été expérimentée; le rapporteur pense qu’il est juste d’accorder un prix de se- cond degré à l’honorable auteur, dont les efforts sont infa- tigables dans le domaine de la littérature orientale. Cette récompense est d’autant plus méritée, ajoute le rapporteur, qu’au dernier concours , par suite du grand nombre d’ou- vrages présentés, l’auteur n’a point reçu de prix, quoique l’ouvrage alors présenté par lui, l’édition du Derbend-nameh, eût été jugé digne d’être couronné. L’Académie a complète- ment partagé cet avis. m Il a encore été accordé un prix de second degré à l’in- vention aussi curieuse qu’ingénieuse qui a pour but de fa- ciliter , au moyen d’un mécanisme , les calculs concernant des calendriers, et plus encore les différents calculs ayant rapport aux recherches chronologiques. Personne n’ignore que la chronologie , cet auxiliaire in- dispensable de l’histoire, a des difficultés à elle propres, et d’une grande importance. Le chronologue doit pouvoir non seulement calculer avec facilité et certitude toutes les don- nées que lui fournit sa science, mais encore accorder entre elles ou rectifier, dans les ouvrages historiques, des indi- cations de temps en apparence contradictoires, ou confuses, ou même entièrement fausses. Toute négligence, toute erreur de calcul peut induire dans de graves erreurs, peut même égarer complètement. On ne peut donc méconnaître l’utilité des efforts tentés pour faciliter ce genre de travail. L’un de nos compatriotes, M. Alexandre Golovatzky, officier attaché aux écuries de Sa Majesté, a inventé une machine chronologique propre à calculer les différentes don- nées concernant les dates du vieux style, et a présenté en 1853 cette machine au jugement de l’Académie. L’examen de cette invention fut confié d'abord à l’Aca- démicien Wisnie vsky, comme mathématicien chronologue expérimenté ; mais l’Académie jugea plus tard nécessaire de confier ce rapport à une commission spéciale , formée des Académiciens Wisnievsky, Pérévochtchikov, Korkou- nov et Ivunik. Le premier d’entre eux, qui s’était beaucoup occupé de cette invention , en a fait un rapport détaillé, imprimé sépa- rément sous ce titre: »Description de la machine chronologique de Golovatzkyr, par l’Académicien Wisnievsky. Avec 4 planches. Indiquant d’abord les différents moyens existant déjà pour le calcul du temps dans le vieux style, et notam- ment les travaux publiés à ce sujet par feu l’Académi- cien Schubert, par le professeur de l’Université de Mos- cou, Pérévochtchikov, actuellement membre extraordi- naire de l’Académie, et enfin par M. Khavsky, l’Acadé- micien Wisnievsky passe à la machine chronologique nou- vellement inventée , et fait une description détaillée de sa construction et de son emploi. 11 résulte de ce rapport que la machine de M. Go lo- va tzkv mérite une attention toute particulière par l’ap- plication ingénieuse de la mécanique à la solution des pro- blèmes chronologiques sans le secours d’aucun calcul d’a- rithmétique. Cette machine indique pour chaque année prise depuis la naissance de J. C. les jours de la semaine cor- respondants aux dates des mois et vice versà. ainsi que les différentes dates de la fête de Pâques et des principales fêtes mobiles de l'église. Bien plus, elle indique d’un seul coup toutes les données chronologiques relatives à toutes les années d’un siècle dans lequel on a pris une année quelconque, et permet ainsi de faire des confrontations chro- nologiques. Mais le principal avantage de cette machine, c'est qu’elle indique directement et sans le secours de cycles ni de clef, le jour ou la date cherchée d’une année quelconque de l'ère chrétienne, ce qui non seulement rend impossible toute er- reur, mais de plus épargne beaucoup de peines et de temps. En outre, et cela est d’une grande importance, toutes ces données sont fournies par la machine avec la plus parfaite exactitude, car on y arrive par voie mécanique; tandis que les données chronologiques cherchées avec une grande peine et une perte de temps considérable , au moyen de calculs arithmétiques, sont loin d’être toujours exactes. Comme conclusion de son rapport l’Académicien Wis- nievsky affirme que la machine de M. Golovatzky peut être considérée comme une des plus parfaites machines à calculer, à cause de la rapidité avec laquelle elle indique les données chronologique demandées ; et par cette raison il la présente comme digne d’un prix Démidolf de second degré. D'nn autre côté l'Académicien Kunik ayant examiné la susdite machine comme historien, en dit ce qui suit: «■La machine chronologique inventée par M. Golovatzky a été déjà examinée par deux mathématiciens-chronologues expérimentés, Messieurs les Académiciens Wisnievsky et Pérévochtchikov. Tous les deux ont attesté, par écrit et verbalement, l’exactitude du mécanisme, et ont rendu pleine justice à l’ingéniosité de M. Golovatzky. Quant à l’usage pratique , et notamment pour les historiens qui travaillent à la chronologie Byzantino-russe, j’ai fait avec quelques col- lègues un essai de la machine en question, en calculant ave son aide différentes données historiques dont la justesse avait été d’abord constatée par nos moyens ordinaires, et j’ai trouvé que la machine avail soutenu avec éclat son examen d'histoire «Cela ne veut pas dire cependant, que la machine puisse porter la chronologie byzantino-russe à ce degré d’exacti- tude qu’elle doit atteindre plus tard: la critique chronolo- gique est seule capable d’amener ce résultat; mais la ma- chine est certainement propre, pour tout ce qui peut se ré- soudre par le mécanisme , à faciliter beaucoup au chrono- logue la partie mécanique de son travail. En effet la chro- nologie byzantino-russe exige un grand nombre de procédés mécaniques de cette nature.« Exprimant ensuite quelques doutes sur la possibilité de faire de celte machine un emploi général, surtout à cause de son volume, M. Kunik se pose cette question: quels sont les historiens qui feront usage de celte machine? A ce point de vue le rapporteur divise les historiens en deux catégories: ceux qui ne se sont jamais occupés de cal- culs chronologiques, et ceux qui jusqu’à présent ont em- ployé pour leurs recherches chronologiques les tables con- nues, faites dans ce but. «Pour les premiers la machine de M. Golovatzky a, de notre temps, une importance incontestable. En outre, tout historien commençant aura plutôt recours à la machine qu’aux tables chronologiques existant actuellement. «Quant aux derniers, la machine n’a pour eux qu'une va- leur relative, en ce qu’elle simpliüe le calcul, toujours plus compliqué à l’aide des tables , dont beaucoup ne sont d ailleurs pas entièrement sûres. Comparativement à ces moyens, la machine de M. Golovatzky présentera de grands avantages, surtout quand elle sera réduite à de plus petites proportions. «Mais avec le temps, lorsqu’on possédera des tables chronologiques plus simples et plus justes (M. Kunik les appelle des logarithmes chronologiques), la machine de M. Go- lovatzky deviendra superflue aux historiens. «Ainsi la machine dont il s’agit restera parmi les autres inventions à nous connues, le moyen le plus simple quant à présent. Si donc l’Académie accorde un prix à M. Golo- vatzky, ce sera surtout en considération du merveilleux talent mécanique de l’inventeur.« Quoique cette opinion de l’Académicien Kunik fasse sup- poser que l’utilité pratique de la machine dont il s'agit ne puisse être maintenant très répandue, cependant l’Académie, prenant en considération d une part le génie mécanique de l’inventeur, et d’autre part se souvenant que la susdite ma- chine lui a été présentée en 1852, alors que, vu l’état où se trouvait la chronologie , cette invention avait toute son importance; puis enün se fondant sur les précédents exemples de prix accordés à des inventions analogues (uite machine à compter et un planimètre) l'Académie a trouvé parfaite- ment juste d’accorder à M. Golovatzky une prime d’en- couragement. Par suite du grand nombre d’ouvrages honorés cette f«>is d’un avis favorable par Messieurs les rapporteurs, l’Acadé- mie, forcément limitée dans le nombre des prix qu'elle peut distribuer, n’a pu accorder à plusieurs d’entre eux (pie des mentions honorables. Ces ouvrages, classés d'après le nombre des voix qu ils ont ohtennes au ballotage, sont les suivants: «Chants de divers peuples», traduction par Berg; rappor teurs : les Académiciens Pleine v et Srez.nevsk v. «Des prix dans l’ancienne Russie», recherches historiques par Michel Zablotzky; rapporteur P Académicien Ou- strialov. «Manuel de l'industrie sucrière», par NV itt : rapporteurs 1 \ cadémicien Fritzsche et le professeur Ilicnkov. «Sur le droit pénal et la procédure criminelle en l-i'onie Esthonie et Courlande», par M. deWolleld; rapporlcui» le Professeur Ziegler de 1 1 niversilé de Dorpat el I Arade micien extraordinaire S c h i e fn e r. «Cours de géographie russe», par Jacques K ou /net 7«" 2"’c édition; rapporteur l’Académicien adjoint Vessélov >ky «Coup d’oeil d’enseignement historico - statistique mu- les établissement» du cercle universitaire de St- Pelnsbom g . de 1829 à 1853", par A. Voronov; rapporteur l’Académi- cien extraordinaire Kunik. Tous ces rapports seront imprimés dans le compte rendu détaillé du XXIV concours Démidoff. En terminant ce compte rendu du Concours pour l’année 185;r, l’Académie doit encore témoigner toute sa reconnais- sance aux savants qui , en dehors de son sein , ont bien voulu coopérer à 1 examen de quelques-uns des ouvrages présentes, et, comme témoignage de cette reconnaissance, elle a décerné deux médailles de premier ordre, aux généraux Destrern et Laskowsky, et deux médailles de second ordre aux professeurs Ziegler et Ilienko v. M /. mV (tel - Bullet, phejs. matfhTXIV Geognostische General R TT JE KAMTSCHATKA’ S von IHTTMAR. 1853. ISHICA Talourhce Ja / àjahana /» u lltisrluia/ Oyiivrc Tunvana ^iuUu-ckJc u/arivs ( .0 Ul Iura ! Qjfachtaja/nsk Jlïu>niJu\ (u/crnajt JCichtscJu/fci tj f.Werchotu row ICink-iL- LOa laUeuL Lara gm: Kachtana.’ ( /ca ‘sehe \ Bucht / lajdrn/ioUt C. Onu/on (\. Yàischikin C.f/ticJwLoku^ C. 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