PHYSICO - MATHÉMATIQUE. V. y 9 O A, --3 ^ ' BULLETIN OE L ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE jst.-|)etei*0baui*ö. RÉDIGÉ PAR SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. TOME CINQUIÈME. {Avec six planches.) St.-Pètersbourg Leipzig chez W. Eggers et Comp. | chez Leopold Yoss. ( Prix du volume 2 roubles d’arg. pour la Russie , 2 écus de Pr. pour l'étranger .) 1847. Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences. TABLE DES MATIERES (Les chiffres indiquent les numéros du journal. ) I. MÉMOIRES. Lenz und Saweliew. Ueber galvanische Polarisation und electromotorische Kraft in Hydroketten. 1. 2. Meyer. Versuch einer Monographie der Gattung Ephe- dra , durch Abbildungen erläutert. 3. Bouniakovsky. Nouvelle théorie des parallèles. 6. Jacobi. Galvanische und electromagnetische Versuche. Zweite Reihe , erste Abtheilung. Ueber die Leitung galvanischer Ströme durch Flüssig- keiten. 6. Zweite Reihe, zweite Abtheilung. Ueber magneto -electrische Maschinen. 7. 8. Dritte Reihe , erste Abtheilung. Ueber ei- nige neue Volta’sche Combinationen. 14. Keyserling. Beschreibung einiger von Dr. A. Th. v. Middendorff mitgebrachten Cerali ten des aretisehen Sibiriens. 11. Bouniakovsky. Sur une application curieuse de la- nalyse des probabilités à la détermination approximative des limites de la perte réelle en hommes qu’éprouve un corps d’armée pendant un combat. 12. Glaus. Ueber die chemischen Verhältnisse des Ruthe- niums, verglichen mit denen des Iridiums. 16. 17. Abich. Geologische Skizzen aus Transkaukasien. 21.22. Moritz. Einige Bemerkungen über Coulomb’s \ er- fahren die Cohäsion der Flüssigkeiten zu bestimmen. 21 22. II. NOTES. Ma ximilian, Herzog von Leuchtenberg. Verfahren, bei Vergoldungen und Versilberungen auf galvanischem Wege die Quantität Gold und Silber kennen zu lernen, welche man ange- wendet. 1. 2. W oskressensky. Ueber die Zusammensetzung des Inu- lins. 3. Weisse. Drittes \erzeichniss St. Petersburger Infuso- rien. 3. Kolenati. Der Gletschergast. 4. Lenz. Bemerkungen über die Temperatur des Welt- meers in verschiedenen Tiefen. 5. Brandt. Bemerkungen über die Weichtheile und äus- sern Organe des Rhinoceros tichorhinus der Vorwelt (?). 6. Brandt. Nachträgliche Bemerkungen über den mikro- skopischen Bau der Kauplatte der Rhy- tina. 6. Mindinc. Ein neuer Ausdruck des Hauptsatzes der Di- optrik. 7. 8. Abicii. Ueber Natronseen auf der Araxes-Ebene nebst einem Anhänge über die dortigen Soda- pflanzen. 7. 8. Brandt. Ueber das \ orkommen eines zweifachen Haar- kleides beim Songarischen Hamster. 7. 8. Claus. Ueber die neuen Metalle, welche von Professor Osann in dem Platinriickstancle aufgefun- den sind. 12. Fritzsche. Ueber eine vortbeilhafte Methode der Auf- schliessung des Osmium-Iridiums. 12. Brandt. Ueber den gleichzeitig mit der Ausrottung der Pflegemutter bewerkstelligten, geschichtlich nachweisbaren Untergang einer kleinen pa- rasitischen Krebsart (Cyamus ? oder richti- ger vielleicht Sir enocy amus? Rhytinae) und und eines Eingeweidewurmes der Jetztwelt. 12. Struve. Observations de la nouvelle Planète (Astrée) faites à l’Observatoire central , à l’aide des instruments du méridien. Eléments de l’or- bite de la planète. 13 Borissiak. Sur l’aérolithe tombé près de Verkhné- tchirskaïa Stanitsa. 13. Maximilian, Herzog von Leuchtenberg. Untersuchung der Kupfervitriolauflösungen, welche zu galva- noplastischen Arbeiten gebraucht werden. 14. w eisse. Doxococcus Globulus Ehr. , nebst Beschrei- bung dreier neuer Infusorien , welche bei St. Petersburg in stehenden Gewässern Vor- kommen. 15. Baer. Ueber mehrfache Formen von Spermatozoen in demselben Thiere. 15. VI Ménétriès. Sur quelques papillons de Sibérie recueil- lis par M. le Dr. Stubendorff. 16. 17. N ordenskiöl d. Beschreibung des Diphanit, eines neuen Minerals aus den Smaragdgruben des Ural unweit Katherinenburg. 16 17. Helmersen. Geognostische Bemerkungen über die Step- pengegend zwischen den Flüssen Samara , Wolga, Ural und Manytsch , gesammelt auf einer Reise im Jahre 1843 von A. Nöschel, bearbeitet und mit Anmerkungen und Zu- sätzen versehen. 18. 19- 20. Kaemtz. Ueber die Windverhältnisse an den Nord- küsten des alten Festlandes. 18. 19. 20. Hamel- Sur un crâne de Dodo du Musée de Copen- hague. 18. 19. 20. Jacoei. Vorläufige Notiz über galvanoplastische Re- duction mittelst einer magneto - electrischen Mäschine. 18. 19- 20. Philadelphine. Observations météorologiques de Ti- flis. 23. 24. Maximilian, Herzog von Leuchtenberg. Ueber die Bil- dung und die Bestandtheile eines schwarzen Niederschlages an der Anode , bei der Zer- setzung des Kupfervitriols durch den gal- vanischen Strom. 23. 24. III. RAPPORTS. Baer. Ueber den litterärischen Nachlass von Caspar Friedrich Wolff, ehemaligem Mitgliede der Akademie der Wissenschaften zu St. Petersburg. 9. 10. Baer. Neue Untersuchungen über die Entwicklungsge- schichte der Thiere. 9. 10. IV. MUSÉES. Brandt. Acquisitions du Musée zoologique, dues au voyage du préparateur Voznessensky. 23. 24. V. CORRESPONDANCE. Sur quelques phénomènes d’induction tellurique. Lettre de M. Palmieri de Naples à M. Jacobi. 1. 2. Auszug aus einem Briefe des Marinelieutenants Tyrtov an den Akademiker Lenz. 6. Auszug aus einem Briefe des Herrn Pr. Herrmann in Moskau an Herrn Akademiker Fritzsche. 7. 8. Sur l’emploi pratique du voltamètre actif. Lettre de M. Crusell à M. Lenz. 16. 17. VI. BULLETIN DES SÉANCES. Séance du 6 (18) juin 1845. 1. 2. Séances du 20 juin (2 juillet) , 1 (13) août, 5 (17) sep- tembre , 19 septembre (1 octobre 1 1845. 4. Séances du 10 (22) octobre , 24 octobre (5 novembre) , 7 (19) novembre 1845. 5. Séance du 28 novembse (10 décembre) 1845. 11. Séances du 12 (24) décembre 1845 , 9 (21) janvier et 20 janvier (4 février) 1846. 13. Séances du 6 (18) février et 20 février (4 mars) 1846. 14, Séance du 6 (18) mars 1846. 16. 17. VII. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. No. 3. No. 15. No. 18. 19. 20. VIH. CHRONIQUE DU PERSONNEL. No. 3. No. 5. No. 11. IX. SUPPLÉMENTS. Fuss. Compte rendu des travaux de l’Académie impé- riale des sciences pour l’année 1845. Fuss. Oöiifia OTueTT» o naTiia/waTOMi. npncy/K4eHm ,4e" MHÆOBCKHxn narpa^-b. REGISTRE ALPHABETIO UE ( Les chiffres indiquent les pages du volume.) Abich — Sur les lacs salants et les halophytes du plateau de l’Araxes. 116. Les rapports volcaniques du plateau du Caucase inférieur. 321. Académie des sciences de St.-Pétersbourg. Compte rendu de ses travaux pour 1843, par M. Fuss. Supplément. Aérolithe. Sur l’aérolithe de Yerkhne -Tchirskaïa Stanitsa, par M. Borissiak. 196. Animalcules spermatiques. Variété de leurs formes dans les ani- maux d’une même espèce, par M. Baer. 230. Araxes — Plateau de P. Ses lacs salants et ses halophytes , par M. Abich. 116. Astrée , nouvelle planète v. Planète. Baer — nommé membre de la Société géographique russe. 80. Sur la succession littéraire de G. F. Wolff. 129. Variété des formes des animalcules spermatiques dans les animaux d’une même espèce. 230. Nouvelles recherches sur l’évo- lution des animaux. 231. Bessel — m. h. mort. 176. Boreus hyemalis, ou puce des glaciers, par M. Kolenati. 49. Borissiak — Sur l’aérolithe de Verkhné-Tchirskaïa Stanitsa. 196. Bouniakovsky — décoré de l’ordre de St.-Anne 2 cl. 48. Nou- velle théorie des parallèles. 81. Solution d’un problème curieux de l’Analyse des probabilités. 177. Brandt — nommé membre de la Société géographique russe. 80* Remarques sur les parties molles et les organes extérieurs du Rhinocéros antédiluvien. 91. Sur la structure micros- copique de la plaque palatine de la Rhytine. 92. Sur le changement du poil ,du hamster de Songarie. 123. Sur quelques animaux parasites exterminés avec la Rhytine de Steller. 189. Produit du voyage de Voznessensky. 385. Branth — décoré de l’ordre de Ste.-Anne 5 cl. 48. Bruün obtient un prix Démidov. Suppl. Cancrin — Comte — m. h. mort. 49. Caucase. Les rapports volcaniques du plateau du Caucase infé- rieur, par M. Abich. 521. Cératites. Description de quelques cératites de la Sibérie arcti- que , par le Comte Keyserling. 161. Claus — Sur les nouveaux métaux, découverts par M. Osann dans le résidu du platine. 182. Sur les rapports chimi- ques du Ruthénium , comparés à ceux de l’Iridium. 241. Obtient un grand prix Démidov. Supplément. Cohésion des liquides. Remarques sur le procédé de Coulomb pour déterminer la cohésion des liquides, par M. Moritz. 543. Cricetus songarus Pali. Sur le changement de son poil en hi- ver, par M. Brandt. 123. Crusell — Lettre à M. Lenz sur l'emploi pratique du volta- mètre actif. 267. Didus ineptus v. Dodo. Dioptrique. Nouvelle expression du théorème fondamental de la dioptrique, par M. Minding. 113. DiPhanite, nouveau minéral de l’Oural, décrit par M. Norden- skjöld. 263. Dodo. Sur un crâne de Dodo du Musée de Copenhague , par M. Hamel. 514. Doxococcus globulus, par M. Weisse. 223. Ephedra. Essai d’une monographie du genre Ephedra , par M. Meyer. 33 Erdmann — m. c. mort. 176. Evolution des animaux. Nouvelles recherches instituées à Gènes et à Triest , par M. Baer. 231. Fritzsche — nommé membre du Conseil médical. 48. Membre de la Société géographique russe. 80. Promu au rang de conseiller de collège. 80. Sur une méthode avantageuse de résoudre l’osmium-iridium. 186. Fuss — nommé président d’un Comité d’enseignement. 48. Mem- bre étr. de l’Institut de Harlem. 48. Membre dG la Société géographique russe. 80. Vice - Président par interim de cette Société. 176. Compte rendu des travaux de l’Acadé- VIII mie pour 18413. Supplément. Rapport général sur la 13ème distribution des prix Démidov ; concours de 184». Suppl. Fuss, George — nommé membre de la Soc. géographique russe. 80. promu au rang de conseiller d’état. 80. Galvanisme. Sur la polarisation galvanique et la force électromo- trice dans les piles hydrogalvaniques , par MM. Lenz et Saveliev. I. Procédé pour déterminer, dans les dorures et argentures galvaniques , les quantités employées d’or et d’argent, par Mgr. le Duc de Leuchtenberg. 28. Sur quelques phénomènes d’induction tellurique , lettre de M. Palmieri. 30- Conduite des courants galvaniques par des liquides, par M. Jacobi. 86. Sur un phénomène galva- nique intéressant, par M. Tyrtov. 94. Sur les machines magnéto-électriques, par M. Jacobi. 97. Recherches sur les solutions de sulfate de cuivre à l’usage des travaux galvanoplastiqu.es , par Mgr. le Duc de Leuchtenberg. 199. Sur quelques nouvelles combinaisons voltaïques , par M. Jacobi. 209. Notice préalable sur la réduction gal- vanoplastique produite au moyen d’une machine magnéto- électrique , par M. Jacobi. 518. Sur un produit de la décomposition du sulfate de cuivre par le courant gal- vanique , par Mgr. le Duc de Le uc h te n b e r g. 576. GotTwald obtient une médaille Démidov. Suppl. Greig — m. h. mort. 48. Hamel — Sur un crâne de Dodo du Musée de Copenhague. 314. Hamster de Songarie v. Cricetus songarus. Helmersen — décoré de l’ordre de Ste.-Anne 2 cl. 48. Nommé membre de la Soc. géographique russe. 80. v. Nöschel. Hermann — nouveaux minéraux de l’Oural. 127. Infusoires. Troisième catalogue des infusoires de St.-Pét.ersbourg, par M. Weisse. 59. Doxococcus Globulus et description de quelques nouvelles infusoires, par M. Weisse. 22». Incline. Sur la composition de l’inuline , par M. Voskressen- sky. 56. 1 vachkovsky obtient un prix Démidov. Suppl. Jacobi — nommé membre hon. de la Société palatine des sc. techniques et corresp. de l’Institut de Milan et de l’Aca- démie de Naples. 48. Conduite des courants galvaniques par des liquides. 86. Sur les machines magnéto-électriques. 97. Sur quelques nouvelles combinaisons voltaïques. 209. Notice préalable sur la réduction galvanoplastique produite au moyen d’une machine magnéto-électrique. 518. Kaemtz — De la direction des vents sur la côte septentrionale de l’ancien continent. 294. Keyserling — Description de quelques Cératites de Sibérie. 161. KnoRre obtient une médaille Démidov. Suppl. Kolenati — Sur la puce des glaciers ( Boreus hyenitths). 49. Koutouzov — m. h. mort. 176. Kovalevsky obtient un grand prix Démidov. Supplément. Kupffer nommé membre de la Soc. géographique russe. 80. Lenz — Sur la polarisation galvanique et la force électromotrice dans les piles hydrogalvaniques. 1. Remarques sur la tem- pérature de l’océan à différentes profondeurs. 65. Nommé membre de la Soc. géographique russe. 80. Leuchtenberg — Duc de — Procédé pour déterminer , dans les dorures et argentures galvaniques, les quantités employées d’or et d’argent. 28. Recherches sur les solutions de sul- fate de cuivre à l’usage des travaux galvanoplasliques. 199. Sur un pi oduit de décomposition du sulfate de cuivre par le courant galvanique. 576. Lieven — Prince — m. h. mort. 48. Ménétriès — Sur quelques papillons de Sibérie. 262 Météorologie. De la direction des vents sur la côte septentrio- nale de l’ancien continent, par M. Kämtz. 294. Obser- vations météorologiques faites à l’observatoire de Tiflis , pendant les années 1844 et 1845, par M. Philadel- phine. 355. Meyer — Essai d’une monographie du genre Ephedra. 33. Nommé Académicien ordinaire. 80. Middendorff — décoré de l’ordre de St. - Vladimir 4 classe. 48. nommé Académicien adjoint. 80. membre de la Soc. géo- graphique russe. 80. Minding — Nouvelle expression du théorème fondamental de la dioptrique. 113. Mordvinov — Comte — m. h. mort. 48. Moritz — Remarques sur le procédé de Coulomb pour déter- miner la cohésion des liquides. 343. Murchison — nommé Académicien ordinaire. 80. Nöschel — Notices géognostiques sur les steps , rédigées et en- richies de notes par M. Helm er sen. 275. Nordenskjöld — Description du Diphanite , nouveau minéral de l’Oural. 263. Océan. Sur la température de l’océan à différentes profondeurs , par M. Lenz. 6». Osmium - iridium. Sur une méthode avantageuse de résoudre ce métal, par M. Fritzsche. 186. Ostrogradsky — nommé membre correspondant de l’Académie de Turin. 48. décoré de l’ordre de St.-Vladimir 3 cl. 48. Oural. Nouveaux minéraux de l’Oural, par M. Hermann. 127. Ouvarov — décoré du grand - cordon de Danebrog 48. de celui de l’étoile polaire. 80. nommé membre honoraire de la Société géographique russe. 176. Palmieri (de Naples) — Lettre à M. Jacobi sur quelques phé- nomènes d’induction tellurique. 30. Papillons de Sibérie, décrits par M. Ménétriès. 262. Peters — nommé membre de la Société des antiquités du Nord de Copenhague. 80. Membre de la Société géographique russe. 80. Philadelphie — Observations météorologiques faites à l’observa- toire de Tiflis, pendant les années 1844 et 1845. 555. IX Pl anète. Elements de l’orbite de la nouvelle planète , par M. Struve. 195. Platine. Sur les nouveaux métaux découverts par M. Osann dans le résidu de platine, par M. Claus. 182. Prix Démidov, concours de 184d. Rapport général, par M. Fuss. Supplément. Probabilités. Solution d’un problème curieux de l’analyse des probabilités, par M. Bouniakovsky. 177. Puce v. Boreus. Rhinoceros tichorhinus. Remarques sur les parties molles et les organes extérieurs de cette espèce éteinte , par M. Brandt. 91. Rhytine. Structure microscopique de la plaque palatine de la Rhytine de Steller, par M. Brandt. 92. Sur quelques animaux parasites exterminés avec la Rhytine de Steller, par M. Brandt. 189. Ruthenium. Sur les rapports chimiques de ce nouveau métal , comparés à ceux de l’Iridium, par M. Claus. 241. Sabler — nommé membre de la Société géographique russe. 80. Promu au rang de conseiller de cour. 80. Savéliev — Sur la polarisation galvanique et la force électromo- trice dans les piles hydrogalvaniques. 1. Savitch obtient un grand prix Démidov. Supplément. Step, situé entre les rivières Samara, Volga, Ural et Mauytch, décrit sous le rapport géognostique , par MM. Nöschel et Helmersen. 275. Struve — décoré de l’ordre de l’Etoile polaire. 48. nommé membre de la Société géographique russe. 80. décoré de l’ordre de Ste.-Anne 1 cl. 476. Eléments de l’orbite de la nouvelle planète. 495. Struve , Othon — nommé membre de la Société géographique russe. 80. promu au rang de conseiller de cour. 80. Tatistchev — m. h. mort. 80. Tourguénev — m. h. mort. 80. Tyrtov — Lettre à M. Lenz, sur un phénomène galvanique in- téressant. 94. Varvinsky obtient une médaille Démidov, Suppl. Verkhné-Tchirskaïa Stanitsa v. Aèrolithe. Voltamètre actif de M. Cruse 11. Sur son emploi pratique, let- tre à M. Lenz. 267. Voskrressénsky — Sur la composition de l’inuline, 56. Weisse — Troisième catalogue des infusoires de St.-Pétersbourg. 59. Doxocouus globulus et description de quelques nou- velles infusoires. 22o. Wiedemann obtient un prix Démidov. Suppl. Wisniewsky — nommé membre honoraire de la Société géogra- phique russe. 476. Wolff — Sa succession littéraire, rédigée pour la publication, par M. B a er. 429. Voznessensky. Produit du voyage de Vozne sse nsky. Rapport de M. Brandt. 585. REGISTRE ALPHABETIQUE DES CINQ PREMIERS TOMES DU BULLETIN PHYSIGO- MATHÉMATIQUE. ( Les chiffres indiquent les pages des volume.) Aberration de la lumière des étoiles fixes. Sur le coefficient constant de l’aberration, par M. Struve. I. 287. Abicll. Sur les lacs salants et les halophytes du plateau de l’Araxes. Y, 116. Les rapports volcaniques du plateau du Caucase inférieur. Y, 521. Académie impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Comptes rendus de ses travaux, par M. Fuss. Pour 1842, 1, Suppl.-, pour 1845, II, Suppl. ; pour 1844, IV, Suppl.-, pour 1845, V, Suppl. Accentor allaicus Br. nouvelle espèce. I, 565. A. montanel- lus Temm. astrogularis Brandt. II, 159. A. modularis, espèce nouvelle pour la Faune de Russie, par M. Brandt. Ill, 1. Acide nitrobenzique. Mémoire sur cette substance, par M. Zi- nine. IV, 275. Aérolithe» Sur l’aerolithe de Y erkhné - Tchirskaïa Stanitsa, par M. Borissiak. Y, 136. Agaosoma. Nouveau genre d’insectes établi par M. Méné- triès. II, 65. A. calil’ornicum Ménétr. II, 65. AgOnum deplanatum; — famelicum Ménétr. II, 57. 58. Allium caesium Schrenk. Il, 115. Ammonium sulfurique. Des produits de l’action de l'am- monium sulfurique sur quelques corps organiques, par M. Zi n in e. III, 129. Anchomenus marginatus; — inicans Ménétr. U, 56. 57. Animalcules spermatiques. Variété de leurs formes dans les animaux d’une même espèce, par M. Baer, V, 250. Aplatissement, voir Pendule. Apocynnm pictum Schrenk. II, 115. Aral — lac d’. — Sa Flore automnale, par M. Basiener. II, 199. Araxes — Plateau de 1’ — . Ses lacs salants et ses halophy- tes, par M. Abich. V, 116. Arkliangel. Marche de la température moyenne de cette ville, par M. Maedler. I, 49. Asterostygma , nouveau genre de plantes du Brésil, par MM. Fischer et Meyer. III, 148. Astragalus paucijugus et médius Schrenk II, 196. A. oligo- phyllus Sehr, lagocephalus , Schrenkianus Fisch. Mey. II, 197. Astrée, nouvelle planète v. Planète. Attraction* Sur les petites déviations du fil à plomb et du niveau, produites par les attractions du soleil, de la lune et de quelques objets terrestres, par M. Peters. 111,212. Avé-liallemant. Espèces de Tulbaghia. III, 201. Azobcnzide. Mémoire sur cette substance, par M. Zi ni- ne. IV, 275. Baer — Observations des raies diluviennes dans les îles du Golfe de Finlande. I, 108. Instruction donnée à M. Mid- dendorff. I, 1/7. Nouvelles preuves de la migration du Cauis lagopus vers le Sud. II, 47. Os d’hommes gigantes- ques. II, 266. Rapport des Commissaires de l’expédition de Sibérie. III, 56. IV,^251. Instruction supplémentaire 2 pour M. Castrén. III, 79. Cas de jumeaux accollés l’un à l’autre par le front. Ill, 115. Crânes de Karagasse et de Samoïède, comparés entre eux. Ill, 177. Rapport sur la monographie du Tergipes Edwarsii de M. Nord man n. III, 269. Rapport sur un ouvrage de M. Girgensohn. 111,347. Sur le climat du pays de Taimyr. IV, 318. Nom- mé membre de la Société géographique russe. V, 80. Sur la succession littéraire de G. F. Wolff. V, 129. Variété des animalcules spermatiques dans les animaux d’une même espèce. V, 230 Nouvelles recherches sur l’évolution des animaux. V, 231. Bagration . Prince — Sur la propriété que possèdent les cyanures potassique et ferroso- potassique de dissoudre les métaux. II, 136. Sur sa pile à effet constant, par M- Ja- cobi. II, 188. Bastener. Exposé de la végétation automnale des bords du lac d’Aral et du Khanat de Khiva. II, 199. Enumération des espèces du genre Hedysarum. IV, 308 Bembidium mediosignatum Ménélr. II, 62. BeSSel — m. honor, mort. V, 174. Besser — m. corr. mort. I, 192. Bluin — obtient une médaille Démidoff. II, Suppl. BolotOV — obtient une mention honorable. II, Suppl. Bonaparte, Charles, v. Canino. Borenlus — Calcul des observations du pendule invariable pour la détermination de l’aplatissement de la terre. I, 1. BoreuS hyemalis, ou puce des glaciers, par M. Kolenati. V, 49. Borissiak — Sur l’aérolithe de Verkhné-Tchirskaja Stanit- sa. V, 196. Bouiliakovsky — Eléments de la théorie mathématique des probabilités. IV, 284. Décoré de l’ordre de Ste.-Anne de la 2-de classe. V, 48. Nouvelle théorie des parallèles. V, 81. Solution d’un problème curieux de l’Analyse des probabilités. V, 177. Brachylepis truncata Schrenk. II, 193 Brandt. — Rapport sur les Musées zoologique et zootomique en 1841. I, 40. En 1842. 1, 283. Du Cetot/ierium . nou- veau genre de la famille des baleines. I, 148. Instruc- tions données à M. Midden dorff. I, 177, 204. Observa- tions sur les perdrix géants du Cau. ase et de l’Altaï. I, 278. Sur trois nouvelles espèces d’oiseaux chanteurs de Sibérie. 1,862 Sur une uouvelle espèce de Souslik. 1,364. Sur une nouvelle espèce de perdrix. 1, 368. Sur une nou- velle espèce d’Accentor, découverte dans l’Altaï. I, 368. Sur la place que doit occuper dans le système le Passer pusillus de Pallas. I, 566. Remarques sur trois nouvelles espèces d’oiseaux chanteurs. II, 139, Remarques sur la classification des Gerboises. II, 209. Observations sur les sousliks de Russie. II, 387. Remarques sur deux oiseaux nouveaux pour la Faune de Russie. Ill, 1 Remarques sur les animaux vertébrés de la Sibérie occidentale. III, 17. Sur plusieurs espèces d’infusoires, observées dans les en- virons de St.-Pétersbourg. III, 26. Observations sur les différentes espèces de faisans de la Faune de Russie. III, 49. Sur une espèce de perdrix-géant, nouvelle en Russie. 111,188. Rapport sur la monographie du Tergipes Edwar- sii de M. Nordmann. Ill, 369. Sur le Cervus pygargus. III, 280. Rapport sur un ouvrage de M. Girgensohn. 111,347. Observations relatives à la structure du crâne de la Rhytine de Steller. IV, 138. Observations sur les cé- tacés herbivores et les rhytines en particulier. IV, 167. Sur la récolte zoologique de M. Kolenati. IV, |72. Nommé membre de la Société géographique russe. V, 80. Remarques sur les parties molles et les organes extérieurs du Rhinocéros antédiluvien. V, 91. Sur la structure mi- croscopique de la plaque palatine de la Rhytine. V, 92. Sur le changement du poil du hamster de Songarie. V, 128. Sur quelques animaux parasites exterminés avec la Rhytine de Steller. V, 189. Produit du voyage deVoz- nessensky. V, 385. Brantli — décoré de l’ordre de Ste.-Anne de la 3-me classe. V, 48. Brasclimaim — Note sur la découverte de M. Moser et autres sujets analogues. I, 118. Braunschweig — obtient une mention honorable. III. Suppl. Br omanîloïde , nouvelle substance découverte par M. F ritz- s c h e. I, 29. BrOllll — Recherches paléontologiques; lettre à M. Brandt. I, 123. BruUll — obtient une mention honorable. Il, Suppl,. BrilUll — obtient un prix Démidoff. V, Suppl. Billige — Sur la Pedicularis comosa L. et les espèces analo- gues. I, 569. Calleida croceicollis Ménélr. II, 85. Callisthenes , genre d’insectes de l’ordre des Coléoptères, de la division des Pentamères. Monographie de ce genre, par M. Ménétriès. I, 341. Cancrill — Cte. — m. honor, mort. V, 48. CailillO — Prince de — nommé m. honor. I, 288. Canis lagopus. Nouvelles preuves de la migration de cette espèce vers le Sud, par M. Baer. II, 47. Carabiqucs de Californie. Observations critiques sur quel- ques espèces de ces insectes, par M. le Comte Manner- heim. IV, 108. CaSpiCIlIlC — Mer Publication des travaux relatifs au nivel- lement de celte mer; rapport de M. Strnve. I, 122. Castreil — obtient un prix Démidoff. III, Suppl Caucase» Rapports volcaniques du plateau du Caucase infé- rieur, par M. Abich V, 321. Ce calitcs. Description de quelques cératites de la Sibérie arctique, par M. le Cte. Keyserling. V, 161. Cervus pygargus Note de M. Brandt. Ill, 220. Cétacés herbivores. Observations sur les Cétacés herbivores et les rhytines eu particulier, par M. Brandt. IV, 108. Cetotlierium » nouveau genre éteint de la famille de.-, ba- leines, établi par M. Brandt. I, 148. 3 CliaSSe» La cbas>e à la chèvre caucasienne dans les environs du Kasbek, par M. K olé n at i. IV, 237. La chasse aux faucons des Tatares, par le même. IV, 264. L’aftut à la charogne près d'Elisabethpol , par le même. IV, 267. Cheuopodiacees de la Songarie recueillies par M. S c h r e n k. I, 360. ChillOll» De l’action des alcalis sur le chinon , par M. Vos- kressensky. III, 246. Clllaeilius asperulus Ménétr. II, 33. Cfllorailil. Sur l’analogie qui existe entre cette substance et le Chlor-Quinoïl , par M. Fritzsche. II, 153. Chlor-Quinoïl , v. Chlor anil. Cicilldela californica Ménétr. II, 32. Circus pallidus, Sykes, espèce de faucon, nouvelle pour la Faune de Russie, par M. Nordmann. IV, 102. Claus — Sur le résidu de platine. III, 57. Continuation. III, 535. Découverte d’un nouveau métal. 111,511. Sur les nou- veaux métaux, découverts par M. Ozann dans le résidu de platine. V, 182. Sur les rapports chimiques du Ruthe- nium, comparés à ceux de l’Iridium. V, 241. Obtient un grand prix Démidov V, Suppl. Clausen — Détermination de la position des axes principaux de rotation des corps. III. 81. Perfectionnement des pen- dules astronomiques. III, 143. Remarque relative à la p. 506 du t. I. de la Mécanique céleste. III, 573. CIot-Bey — nommé m. corr. I, 288. Cohésion des liquides. Remarques sur le procédé de Cou- lomb pour déterminer la cohésion des liquides, par M. Moritz. V, 543 Coléoptères de la Songarie, rapportées par M. Schrenk et décrites par M. Gebier. I, 36. Ill, 97. Combustibles tirés du regne minéral eu Russie , note de M. Voskressensk v. IV, 373. Comete de 1839. Détermination de son orbite, par MM. Pe- ters et 0. Struve. I, 193. Comete à courte période de M. Faye. Notice de M. Stru- ve. Ill, 275. Composées nouvelles, recueillies en Songarie par M. Schrenk, déterminées par MM. Fischer et Meyer. III, 106. Conchularia paradoxa. Nouvel animal microscopique , dé- couvert par M. Weis se. III, 223. COPIIUS» Sur quelques espèces de Cornus de la division des Thelycrania , par M. Meyer. III, 371. Corps humain. Dimensions des parties du corps humain chez differentes nations, par M. Schultz. IV, 223. Coustllia cactioides Schrenk. IL 113. Cranes de Karagasse et de Samoïède , comparés entre eux, par M. B a er. Ill, 177. CrlcetuS songarus Pali. — Sur le changement de son poil en hiver, par M. Brandt. V, 123. Crinoïdes» Sur les crinoïdes prétendus sans bras , par M. Vol bor t h. III, 91. Crusell — Construc'ion d’un système astatique d’aiguilles aimantées. II, 204. Sur la division du courant galvanique. III, 63. Lettre à M. Lenz sur l’emploi pratique du volta- mètre actif. V, 267. Cyanures» Sur la propriété que possèdent les cyanures po- tassique et ferroso-pota-sique de dissoudre les métaux, par le Prince Bagration. II. 136. Sur le cyanure d’or, par M. Jévreïnov. IL 289. Cychrus velutinus; — iuterruptus Ménétr. II, 34. Daphnacees. Remarques sur les Daphnacécs sans écailles perigyniques, par M. Me ver. I, 333. Desfreill — nommé m. hon. I, 288. DidlIS ineptus v. Dodo. Dinornis. Sur le genre d’oiseaux, nommé Dinornis , par M. Hamel. III, 330. IV, 49. Dioptrique. Nouvelle expression du théorème fondamental de la dioptrique, par M. Minding. V, 113. Diphanite — nouveau minéral de l’Oural, décrit par M, Nordenskjöld. V, 263. Diploloma echioides Schrenk. II, 196. Dïplotaxis ? parvula Schrenk. II, 199. Dodo. Sur un crâne de Dodo du Musée de Copenhague, par M. Hamel. V, 314. D ond ouk OV-I4. orsak O V, Prince — résigne la fonction de Curateur de l’arrondissement universitaire de St.-Pé- tersbourg. I, 48. Dove — nommé m. corr. I, 48. DOXOCOCCUS globulus, par M. Weisse. V, 223. Dynamique» Nouveau principe de dynamique, par M. C. G. J. Jacobi. Ill, 55. Détermiuation de la position des axes principaux de rotation des corps, par M. Clausen. Ill, 81. Echinospermum rupestre Schrenk. II, 194. Electromagnétisme. Second et troisième mémoires sur les lois des aimants électriques , par MM. Jacobi et Lenz. II, 63. 79 Addition au troisième mémoire, par M. Jaco- bi. II, 108. Construction d’un système astatique d’aiguilles aimantées, par M. Crusell. IL 204. Notice sur le télé- graphe électromagnétique de Tsarkoïé-Selo, p3r M. Jaco- bi. Il, 237. Emberiza cioides Br., oiseau chanteur de la Sibérie. I, 362. Engelhardt — m. corr. mort. I, 192. Ephedra. Essai d’une monographie du genre Ephedra, par M Meyer. V, 35. Equations algébriques. Développement d’une expression sy- métrique du degré d’une équation résultant de l’élimina- tion, par M. Minding. Il, 273. Equations différentielles du premier ordre à deux variables. Remarques sur leur intégration, par M. M i n di n g. IV, 378. Erdmann — m. corr. mort. V, 176. Etoiles multiples. Ouvrage sur les positions moyennes des étoiles multiples. Rapport par M. Struve. II, 268. Eulampios — obtient un prix Démidoff. IL Suppl. * Elller» — Découverte d’ouvr;iges inédits d’Euler, par M. Fuss. Ill, 74. Euphorbia andrachnoidcs Sehr. II, 197. Evolution des animaux. Nouvelles recherches instituées à Gènes et à Triest, par M. Baer. V, 251. Ewersmailll — nommé m. corr. I, 288. Souvenirs zoologi- ques de le montée S. -O. du mont Oural II, 1IG. Fadeïev — Expériences pour rendre inexplosible la poudre à canon enmagasinée. III, 195. Faisans. Observations sur les différentes e.spéces de faisans de Russie, par M. Brandt. Ill, 49. Fay O v. Comète. Feroilia castanipes; — congesta, — Lama Ménétr. II. 89.69. Fischer et Meyer — Diagnoses des Composées nouvelles recueillies en Songarie par M. Schrenk. III, 108. Asté- rostygina, nouveau genre de plantes du Brésil. III, 148. Diagnoses de plantes nouvelles de la Songane. III, 209. 305. FlltideS v. hydrodynamique. Fonctions abéliennes. Notes sur les fonctions abéliennes, par M. Jacobi de Königsberg. Il, 96. Frillgilla Gebleri Br. oiseau chanteur de la Sibérie. I, 562. Fritzsche — Sur le bromaniloïde. I, 29. Sur une sorte su- périeure de Guano. I, 91. Préparation du bleu d’indigo cristallisé par voie humide. I, 97. Notice préalable sur quelques dérivés de l’indigo. I, 105. Sur l’analogie qui existe entre le Chloranil et le Chlor-Quinoïl. II, 155. Sui- te tétrasulfure. II, 257. Nommé membre du Conseil mé- dical. V, 48. Membre de la Société géographique russe. V, 80- Promu au rang de Conseiller de collège. V, 80. Sur une méthode avantageuse de résoudre l’osmium - iri- dium. Y, 186. FUSS* George, — promu au rang de Conseiller de collège. II, 272. Nommé membre de la Société géographique russe. V, 80. Promu au rang de Conseiller d’état, y, 80. FUSS — nommé membre corr. de l’Académie de Bruxelles. I, 48. Chevalier de St.-Stanislas de la 1-ère classe. I, 192. Compte rendu de l’Académie des sciences pour l’année 1842. I, Suppl. Membre honoraire de la Société des scien- ces de Finlande et de l’Académie d’archéologie de Bel- gique. Chev. de l’ordre de l’Aigle rouge de Prusse de la 2-de classe, II, 48. Rapport général sur le concours Dé- midoff de 1842. II. Suppl. Membre honoraire de la So- ciété des naturalistes de Bâle. II, 272. Compte rendu de 1845. II, Suppl. Notice sur la découverte d’ouvrages in- édits d’Euler. III, 74. Rapport général sur le concours Dé- midoff de 1845. III, Suppl. Compte rendu de l’Académie p. 1844. IV, Suppl. Nommé président d’un Comité d’en- seignement. Membre étr. de l’Institut de Harlem. V, 48. Membre de la Société géographique russe. V, 80. Vice- Président ad interim de cette Société. V, 176. Compte rendu pour 1845. V, Suppl. Rapport général sur le con- cours Démidoff de 1845. V, Suppl. Galvanisme. Rapport sur le développement ultérieur de la galvanoplastique, par M. Jacobi. I, 65. Rapport sur la dorure galvanique, par le même. I, 72. Quelques notices sur les conduits galvaniques, par le même. I, 129. Ar- genture du fer de fonte, par M. Jévréïnov. I, 159. Deux mémoires sur les lois du dégagement de la chaleur par le courant galvanique, par M. Lenz. I, 209. II, 16t. Réduction de laiton par la voie galvanique, par M. Ja- cobi. II, 296. Sur la division du courant galvanique, par M. Cruse 11. Ill, 65. Sur la force des courants dans un système de piles galvaniques juxtaposées et liées entre elles, par M. Lenz. 111,67. Notice préliminaire sur quel- ques nouvelles batteries galvaniques, par Mgr. le Duc de Le u ch te n b e r g. IV, 69. Expériences galvaniques et élec- tro-magnétiques, par M. Jacobi. IV, 113. Sur la polarisa- tion galvanique et la force électromotrice dans les piles hydrogalvaniques , par MM. Lenz et Savéliev, V, 1. Procédé pour déterminer, dans les dorures et argentures galvaniques, les quantités employées d’or et d’argent, par Mgr. le Duc de Leuchten ber g. V, 28. Sur quelques phénomènes d’induction tellurique, lettre de M. Pal m i e r i. V, 30. Conduite des courants galvaniques par des liquides par M. Jacobi. V, 86. Sur un phénomène galvanique inté- ressant, par M. Tyrtov. V, 94. Sur les machines magné- to-électriques, par M. Jacobi. V, 97. Recherches sur les solutions de sulfate de cuivre à l’usage des travaux gal- vanoplastiques, par Mgr. le Duc de Leuchtenberg. V, 199. Sur quelques nouvelles combinaisons voltaïques, par M. Jacobi. V, 209. Notice préalable sur la réduction galvanoplastique produite au moyeu d’une machine mag- néto-électrique, par le même. V, 518. Sur un produit de la décomposition du sulfate de cuivre par le courant galvanique, par Mgr. le Duc de Leuchtenberg. V, 576. Gebier — Caractères de quelques nouvelles espèces de Co- léoptères, rapportées de la Songaric par M. Schrenk. T, 36. Ill, 97. Geographie de la PlUssie. Table des positions géographi- ques principales de la Russie, par M. Struve. I, 289. Gerboises» Remarques sur la classification des espèces de celte famille, par M. Brandt. Il, 209. Ginseng» Sur le Ginseng, principalement sur ses caractères botaniques et les espèces analogues du genre Panax, par M. Meyer. I, 557. Girgensollll, Dr. O- G. L. — Anatomie et physiologie du système nerveux des poissons. Rapport de MM. Baer et Brandt. Ill, 347. Girgensollll » Th. — Machine à diviser le cercle. Rapport de M. Lenz. Ill, 82. Glace. Sur la dilatation de la glace, par M. Struve. IV, 169, Glacier du Kazbek. Notice par M. Kolenati. II, 260. Gotische — auteur des recherches anatomiques et physio lo giques sur Haplomitrium Hookeri. Rapport de M. Meyer. Il, 240. 5 GrOttwald — obtient une médaille Démidov. Y, Suppl. ©-Feig-!! — m. hon. mort Y, 48. CmUcIIIO* Sur une sorte supérieure de cette substance, par M. F ritzsche. I, 81. HcIMiel — Sur le genre d’oiseaux, nommé Dinornis. III, 580. Dinornis et Didus, deux genres d’oiseaux éteints. IV, 49. Sur un crâne de Dodo du Musée de Copenhague. Y, 5 14. Hamster de Songarie v. Cricetus songarus. Harpalus piceus; — hirsutus Ménétr. II, 61. Hedysarum — Enumération monographique du genre he- dysarum, par M. Basiener. IV, 308. Helmersen — Sur la présence de mines de cuivre et de brèche osseuse dans les couches siluriennes du Gouver- nement de St.-Pétersbourg. I, 161. Constitution geognosti- que de l’Oust-uçt. IV, 1. Rapport sur un mémoire de M. Murchison. IY, 286. Décoré de l’ordre de Ste.-Anne de la 2-de classe. V, 48. Nommé membre de la Société géo- graphique russe. V. 80. v. Nöschel. Herrmann — Nouveaux minéraux de l’Oural. V, 127. HeSS — Recherches thermochimiques. Suite. Réponse aux ob- servations de M. Graham sur la constitution des sulfa- tes. I, 148. Membre de la Société des antiquaires de Co- penhague. II, 272. Rapport sur un mémoire de M. Ner- vander. III, 39. Méthode pour la détermination, par voie humide, des quantités de chaleur dégagée. 1Y, 54. Hyacinthe — obtient nn prix Démidov. II, Suppl. Hydrodynamique. Mémoire sur le mouvement des flui- des, par M. Ostrogradsky. IV, 33. Hydrometrie. Appareils pour servir à des mesures hydro- métriques dans les courants d’eau, par M. Knorr. I, 81. lazykov — obtient un prix Démidov. II, Suppl. Iévréïnov — Argenture de fer de fonte. I, 180. Sur le cyanure d’or. II, 289. Iliine — obtient une mention honorable. II, Suppl. IlldigO. Préparation du ldeu d’indigo cristallisé, par voie hu- mide, par M. Fritzsche. I, 97. Notice préalable sur quelques produits dérivés de l’Indigo, par le même. I, 103. Infusoires. Catalogue de 188 espèces d’infusoires, observées à St.-Pétersbourg, par M. Weisse. III, 19. Deuxième ca- talogue, par le même. III, 333. Troisième catalogue, par le même. Y, 59. Sur plusieurs espèces d’infusoires, obser- vées dans les environs de St. Pétersbourg, par M. Brandt. 111,26. Découverte d’un nouvel animal microscopique, par M. Weisse. III, 223. Infusoires de St.-Pétersbourg, note du même. IV, 138. Doxococcus globulus et description de quelques nouvelles infusoires, par le même. V, 228. Integrations. Sur les intégrales des fonctions algébriques, par M Ostrogradsky. I, 115 Intégration des radions rationelles, par le même. IY, 148. 286. Inuline. Sur la composition de l'Inuline, par M. Voskres- sensky. V, 56. Irkoutsk. Température moyenne de cette ville, calculée par M. Sch tch oukine. III, 521. Ivachkovsky — obtient un prix Démidov. V, Suppl. Jacobi — nommé Académicien extraordinaire. I, 48. Rapport sur le développement ultérieur de la galvanoplastique. 1, 68. Rapport sur la dorure galvanique. 1,72. Quelques notices sur les conduits galvaniques. I, 129. Nommé Officier du Danebrog. I, 192. Chev. de l’ordre de St. Vladimir de la 4 classe. II, 48. Sur les lois des aimants électriques. 2-d Mèm. II, 68. 3-e. Mèm. II, 79 Addition au 3-e. Mém. II. 108. Sur la pile à effet constant du Prince Bagration II, 188. Notice sur le télégraphe électromagnétique de Tsurskoïé-Selo. Il, 287 Promu au rang de Conseiller de collège. II, 272- Réduction de laiton par la voie galva- nique II, 296. Expériences galvaniques et électromagnéti- ques. IV, 115. Nommé membre hon. de la Société pala- tine des sciences techniques et corresp. de l’Institut de Milan et de l’Académie de Naples. V, 48. Conduite des courants galvaniques par des liquides. V, 86. Sur les ma- chines magnéto-électriques. V, 97. Sur quelques nouvelles combinaisons voltaïques. V, 209. Notice préalable sur la réduction galvanoplastique produite au moyen d’une ma- chine magnéto-électrique. V, 318. Jacob! ^de Königsberg) — Note sur les fonctions abéliennes. II, 112. Nouveau principe de dynamique. III, 55. Jastrjembovsky — Carte météorographique de Varsovie, rapport de M. Kupffer. IV, 171. Juncus soranthus Schrenk. II, 193. KÜmtz — De la direction des vents sur la côte septentrio- nale de l’ancien continent. V, 294. Kazbek. Notice sur le glacier-avalanche du Kazbek, par M. Kolenali. II, 260. L’ascension de cette montagne, par le même. IV, 177. Keyserling — Description de quelques cératites de Sibérie. V, 161 Klllva — khanat de — Sa flore automnale, par M. Basie- ner. II, 199. KllOrr — Appareils pour servir à des mesures hydrométri- ques dans les courants d’eau. I, 81. Recherches sur la lumière latente découverte par M, Moser et sur la pro- duction de thermographies. I, 261. Knorrtî — obtient une médaille Démidov. V, Suppl. Kolenati — Notice sur la glacier-avalanche du Kazbek. II. 260. «Lettre à M. le Vice-Président. III, 377. Rapport sur sa récolté zoologique, par M. Brandt. IV, 172 L’ascen- sion du Kazbek. IV, 177. La chasse à la chèvre cauca- sienne. IV, 287. La chasse aux faucons des Tatares. IV, 264. L’aflut à la charogne près d’Elisabethpol. IV, 267. Sur le puce des glaciers ( B or eus hyemalis). V, 49. KoutOtlZOV — membre honoraire mort. V, 176. Kovalevsky — obtient un grand prix Démidov. V, Suppl. 6 Kruse — obtient un prix Démidoff. II, Suppl. Kupff'er — nommé conservateur du depot central des poids et mesures. I, 48. De l’influence de la température sur la force magnétique des barreaux. I, 168. Observations mé- téorologiques de Pékin. I, 175. Chevalier de Sie. -Anne 2 classe I, 192. Note sur l’inclinaison magnétique de Pékin. I, 277. Note relative à la fondation d’un Observatoire de physique. II, 355. Note relative à la température du sol et de l’air aux limites de la culture des céréales. IV, 81. Sur la carte météorographique de Varsovie de M. Jastr- jembovsky. IV, 171. Nommé membre de la Société géo- graphique russe. V, 80. LagOellflUS pungens Schrenk. II, 195. Latitude de Poulkova, déterminée- au cercle vertical d’Er- tel, par M. Peters. II, 305 LcilZ — Description d’un appareil pour la mesure des marées. I, 141. Instruction donnée à M. Middendorf!'. I, 177. Sur les lois du dégagement de la chaleur par le courant galvanique. 1-er mémoire. I, 209. 2-d mémoire. II, 161. Membre de l’Académie de Turin et de la Société de phy- sique de Francfort s. M. II, 48. Sur les lois des aimants électriques. 2-d mémoire. II, 65. 3-e mémoire. II, 79. Membre de la Société des antiquaires du Nord de Copen- hague. II, 272. Rapport sur un mémoire de M. Nervan- der. III, 30. Sur la machine à diviser le cercle de M. Girgensohn. IIP 52. Sur la force des courants dans un système de piles galvaniques juxtaposées et liées entre elles. III, 67. Sur la polarisation galvanique et la force électromotrice dans les piles hydrogalvaniques. V, 1. Re- marques sur la température de l’océan à différentes pro- fondeurs. V, 65. Nommé membre de la Société géogra- phique russe. V, 80. Lepidinm eremophilum Sehr. II, 272. Leuchtenberg; — Maximilien Duc de — Notice prélimi- naire sur quelques nouvelles batteries galvaniques. IV, 69. Procédé pour déterminer, dans les dorures et argentures galvaniques, les quantités employées d’or et d’argent. V, 28. Recherches sur les solutions de sulfate de cuivre à l’usage des travaux galvanoplastiques. V, 199. Sur un produit de décomposition du sulfate de cuivte par le courant galva- nique. V, 576. Ohanotis eriocarpa Sehr. II, 195. liieveil — Prince — membre honoraire mort. V, 48. Umicola pygmaea Koch (= Numenius pygmaeus Lath.), espèce nouvelle pour la Faune de Russie, par M. Bran dt. Ill, 1. Lîpotsll» Position géographique, par M. 0. Struve. II, 22. Lorenz — obtient un prix Démidov. II, Suppl. Lumière latente. Découverte par M. Moser, exposée dans 27 thèses, communiquées par M Braschmann. I, 118. Re- cherches sur la lumière latente, par M. Knorr. I, 261. Lilt lit1 — Notice sur les marées périodiques dans le grand Océau boréal et dans la mer Glaciale. II, 1. Lytlirum flexicaule et glaucescens Schrenk. II, 116. Machine à diviser le cercle, imaginée par M. Girgensohn. Rapport de M. Lenz. Ill, 52. Maedler — Marche de la température moyenne à St.-Péters- bourg et à Arkhangel. I, 49. Magnétisme. De l’influence de la température sur la force magnétique des barreaux, par M. Kupffer. I, 168. Note sur l’inclinaison magnétique de Pékin, par le même. I, 277. Observations magnétiques et géographiques instituées sur les côtes de la mer Blanche et de la mer Glaciale, par M. Savélïev. III, 225. Mannerlieim , Comte — Observations critiques sur quel- ques espèces de carabiques de Californie. IV, 103. Marées. Description d’un appareil pour la mesure des marées, par M. Lenz. I, 141. Marées périodiques dans le grand Océan boréal et dans la mer Glaciale, par M. Lutke. 11,1. Mécanique céleste. Remarque relative à la p. 308 du 1-er tome de cet ouvrage, par M. Clausen. Ill, 375. Mcgaloperdix v. Perdrix-géant. Menetries — Monographie du genre Calhsthenes. I, 341. Sur un envoi d’insectes de la côte N.O. de l’Amérique. II, 19. Sur quelques papillons de Sibérie. V, 262. Meteorologie. Nouvelle loi découverte par M. Nervan- der. III, 2. Rapport sur cette découverte, par MM. Stru- ve, Hess et Lenz. Ill, 30. Température moyenne d’Ir- koutsk, calculée par M. Schtchoukine. III, 321. Tem- pérature du sol et de l’air aux limites de la culture des céréales, par M. Kupffer. IV, 81. Sur la. carte météoro- graphique de Varsovie de M. Ja s l r j e m bo vsky , par le même. IV, 171. Sur le climat du pays de Taïmyr, par M. Baer. IV, 315. De la directions des vents sur la côte septentrionale de l’ancien continent, par M. Kämtz. V, 294 Observations météorologiques faites à l’Observatoire de Tiflis, pendant les années 1844 et 1845, par M. Phi- lad elp hi ne. V, 353. Meyer — promu au rang de Conseiller de Cour. I, 48. Instruc- tions données à M. Middendorff. T, 177. 185. Sur le Ginseng. I, 357. Remarques sur les Daphnacées sans écail- les perigyniques. 1,353. Caractères exacts des genres Mo- nolepis Sclirad., Oligandra Less, et Nanophytum Less. II. 129. Rapport sur un ouvrage de M. Gottsche II, 240, Sur quelques espèces de Cornus. III, 371. Remarques sur sur le genre Pimilca Banks. IV, 71. Essai d’une mono- graphie du genre Ephedra. V, 33. Nommé Académicien ordinaire. V, 80. — v. Fischer. Mlerophysa galioides Schrenk. II, 116. Middendorff — voyage en Sibérie. Instructions données à ce voyageur. I, 177. 185. 204. Rapport sur son voyage en Sibérie. II, 140. Second rapport. II 241. Rapport sur les résultats de l’expédition de Sibérie: Géographie. III, 150. Géognosie. III, 157. Météorologie. III, 166. Botanique. III, 241. Zoologie. III, 289. Rapport sur les observations in- stituées dans le puits Cherguine. III, 259. Rapport sur son voyage à Oudskoï. IV, 18. Voyage à Oudskoï, aux îles Schantar et par les montagnes qui longent la frontière 7 chinoise. IV, 251. Décoré de l’ordre de St.-Vladimir 4 classe. V, 48. Nommé Académicien-adjoint. V, 80. Mem- bre de la Société géographique russe. V, 80. minding — Développement d’une expression symétrique du degré d’une équation résultant de l’élimination. II, 275. Remarques sur l’intégration des équations différentielles du premier ordre à deux variables. IV, 256. Nouvelle ex- pression du théorème fondamental de la dioptrique. IV, 115. ülonas Okenii, observée par M. Weisse. III, 510. monolepis Schrad. caractérisé par M. M e y e r. II, 129. MordvinOV, Comte — membre honoraire mort. V, 48. moritZ — Remarques sur le procédé de Coulomb pour dé- terminer la cohésion des liquides. V, 545. ItlOSCOU* Position géographique, par M. O. Struve. II, 21. Moser — v. /. nmièr e latente. MurcIlîSOIl — Orographial survey on the country of Oren- burg; rapport de M. Helmersen. IV, 256. Nommé Aca- démicien ordinaire. V, 80. musées. Musées zoologique et zootomique. Rapport de M- Brandt. II, 40. 515. UTanopliytum Less, caractérisé par M. Meyer. II, 129. Napiersky — obtient une médaille Démidov. H, Suppl. IVebria Eschscholtzii Ménétr. II, âo. mer valider — nommé membre corr. I, 288. Découverte d’une nouvelle loi météorologique; lettre à M. Hess. III, 2. Rapport sur cette découverte, par MM. Struve, Hess et L e n z. III, 50. mÖSChel — Notices géognostiques sur les steps, rédigées et enrichies de notes par M. Helm er sen. V, 275. mordenskjöld — Nouvelle méthode analytique de traiter les substances pulvériformes. I, 54. Description du Dipha- nite , nouveau minéral de l’Oural. V, 2G5. JlTOrd manu — Sur les lieux de Russie méridionale où l’on a trouvé des ossements fossiles. I, 197, Monographie du Tergipes Edwardsii ; rapport de MM. Brandt et Baer. III, 269. Observations ornithologiques du midi de la Rus- sie. IV, 98. Movgorod. Position géographique, par M. O. Struve. 11,20. Muctfraga corycalactes , espèce d'oiseau vue et prise près d’Odessa, par M. Nordrnann IV, 104. Observatoire de physique, établi près de l’Institut des mines. Note par M Kupffer. II, 555. Océan. Sur la température de l’Océan à différentes profon- deurs, par M. Lenz. V, 65. Oertel — obtient une mention honorable. Ill, Suppl Oldekop — obtient une mention honorable. II, Suppl. Ollgandra Less, caractérisé par M. Meyer. II, 129. OrenbOlirg. Orographie des enviions de cette ville, par M. Murchison. Rapport de M Helmersen. IV, 25G. Os d’homme gigantiques. Notice par M. Baer. II, 266. OsciUaireS. Nouvelle observation sur les oscillaires, par M. Ruprecht. Ill, 29. Osmium-iridium. Sur une méthode avantageuse de ré- soudre ce métal, par M. Fritzsche. V, 186. OstrOgradsky — Sur les sphéroïdes dont tous les mo- ments d’inertie sont égaux. I, 00. Sur les intégrales des fonctions algébriques. 1, 115. Jlémoire sur le mouvement des fluides. IV, 55. De l’intégration des fractions ratio- nelles. IV, 145. 286. Nommé membre corr. de l’Académie de Turin. V, 48 Décore de l’ordre de St.-Vladimir de la 5 classe. V, 48. Oural. Faune de l’Oural, par M. Eversmaun. 11, 116. Nou- veaux minéraux de l’Oural, par M. Hermann. V, 127. Ousatis — obtient un prix Démidov. Ill, Suppl. Oust-lirt. Constitution géoguoslique du plateau de ce nom et de sa pente orientale vers le lac d’Aral, par M. Hel- mer sen. IV, 1. OllVarOV — décoré du grand cordon de Dauebrog. V, 48. De celui de l’étoile polaire. V, 86. Nommé membre ho- noraire de la Société géographique russe. V, 176. Oxytropis rhynchophysa Schrenk. II, 196. Paléontologie. Recherches paléontologiques de M. Bronn. I, 125. Palmieri (de Naples). — Lettre à M. Jacobi sur quelques phénomènes d’induction tellurique. V, 50. Pauax — v. Ginseng. Papillons de Sibérie, décrits par M. Ménétriés. V, 262. Pavlovsky — obtient une mention honorable. III, Suppl. Pavsky — obtient un grand prix Démidov. Ill, Suppl. Pedicularis dasystachys Schrenk. II, 195. Pékin. Observations météorologiques de cette ville, instituées par M. Gas c h ké v i tsch et communiquées par M. Kupf- fer. I, 175. Note sur l’inclinaison magnétique de Pékin, par le même. I, 277. Pendule invariable. Calcul des observations du pendule in- variable pour la détermination de l’applatissement de la terre, par M. Borenius. I, 1. Pendules astronomiques. Perfectionnement de ces pendules, par M. Clausen. Ill, 145. Perdrix géants du Caucase et de l’Altaï. Observations sur ces espèces, par M Brandt. 1,278. Perdrix griseogularis Br. 1,565. Sur une espèce de perdrix-géant, nouvelle en Rus- sie, par le même. Ill, 188. Pérévostcfiikov — obtient un prix Démidov. II, Suppl. Peters — Détermination de l’orbite de la comète de 1859. I, 195. Résultats des observations de l’étoile polaire; faites au cercle vertical de l’observatoire centrai. Il, 505. Sur les petites déviations du fd à plomb et dunivtau, produi- tes par les attractions du soleil , de la lune et de quel- ques objets terrestres. Ill, 212. Nommé membre de la Société des antiquaires du Nord de Copenhague. V, 80. Membre de la Société géographique russe. V, 80. Pliasianus — v. Faisan. 8 Philadelphine — Observations météorologiques faites à l’ob- servatoire de Tiflis, pendant les années 1044 et 1840. Y, 303. Pimelea Banks. Remarques sur ce genre de plantes, par M. Meyer. IY, 71. PlrogOV — obtient les honneurs d’un grand prix Démidov. III, Suppl. Planète — Eléments de l’orbite de la nouvelle planète,, par par M. Struve. V, 193. PlailtagO polysperma Schrenk. II, 114. Platine — Sur le résidu de platine, par M. Claus. Ill, 87. Continuation, par le même. III, 383. Sur les nouveaux métaux, découverts par M. Ozann dans le résidu de pla- tine, par le même. V, 182. PoîSSOnS» Anatomie et physiologie du système nerveux des poissons, par M. Girgensohn. Rapport de MM. Baer et Brandt. Ill, 527. Poudre à canpn. Expériences pour la rendre inexplosible dans les magasins, par M. Fadeïev. III, 192. Prix Démidoff. Rapport général sur le concours de 1842, par M. Fuss. II, Suppl. De 1845, par le même. Ill, Suppl. De 1844, par le même. IV, Suppl. De 1848, par le même. V, Suppl. Probabilités» Eléments de la théorie mathématique des pro- babdités, par M. Bou niakovsky. IV, 284. Solution d’un problème curieux de l’analyse des probabilités, par le même. V, 177. Pulvériformes — substances. Nouvelle méthode analy- tique pour les traiter, par M. Nordenskjöld. I, 34. PllCe — v. Boreus. Pyrrhula rhodochlamys Br. oiseau chanteur de la Sibérie. I, 562. Raies diluviennes, observées dans les îles du golfe de Fin- lande, par M. Baer. I, 108. Réfraction. Nouvelle méthode pour déterminer le coefficient de réfraction des corps transparents, par M. Sabler. 111, 252. Rfieum Songaricum Schrenk. II, 114. RhillOCerOS lichorhinus. Remarques sur les parties molles et les organes extérieurs de cette espèce éteinte, par M. Brandt. Y, 91. Rliytine de Steller. Observations relatives à la structure du crâne de ce cétacé, par M. Brandt. IV, 138. Second mémoire, par le même. IY, 167. Structure microscopique de sa plaque palatine, par le même. V, 92. Sur quelques animaux parasites exterminés avec la Rhytine , par le même. V, 189. Riazail. Position géographique, par M. 0. Struve. II, 21. Rosa Silverhielmii Schrenk. II, 198. Rllbia dolichophylla Schrenk. II, 118. Ruprecht — Nouvelle observation sur les Oscillaires. Ill, 29. Ruthenium. Nouveau métal découvert par M. Claus. Ill, 511 Sur les rapports chimiques de ce nouveau métal, comparés à ceux de l’Iridium, par le même. V, 241. Sabler — Nouvelle méthode pour déterminer le coefficient de réfraction des corps transparents. Ill, 232. Nommé membre de la Société géographique russe. V, 80. Promu an rang de Conseiller de Cour. V, 80. Savélïev — Observations magnétiques et géographiques in- stituées sur les côtes de la mer Blanche et de la iner Gla- ciale. III, 228 Sur la polarisation galvanique et la force électromotricc dans les piles hydrogalvaniques. V, 1, Savitell — obtient une médaille Démidov. II, Suppl. Sur la méthode de déterminer le temps au moyen des observations des passages des étoiles par le vertical de l’étoile polaire. IV, 5S. Obtient un grand prix Démidov. V, Suppl. Saxicola albifrons Brandt. II, 159. Schrenk — Coléoptères de la Songarie. I, 56. Ill, 97. Spe- cies plantarum novae in Songaria lectae. I, 79. Chenopo- diacées et Slatices recueillies en Songarie. I, 360. Plantes nouvelles recueillies dans un voyage vers la rivière Tcbou. II, 113, 195. Nouvelles composées de Songarie. III, 106. Plantes de la Songarie. Ill, 209. 508. Schtschoukilie — Sur la température moyenne d’Irkoutsk. III, 321. Schultz — Dimensions des parties du corps humain chez dif- férentes nations. IV, 228. Schweizer — Sur les méthodes suivies dans le calcul de la surface des 37 gouvernements occidentaux de la Russie européenne. IV. 351. Sibérie. Remarques sur les animaux vertébrés de le Sibérie occidentale, par M. Brandt III, 17. Silene anisoloha; — leptopetula; — litigiosa Sehr. II, 198. Sokolov — obtient une mention honorable. II, Suppl. Solenailthus tenuiflorus Schrenk. II, 194. Songarie v. Schrenk. SoUSlik. Spennophilus brévicauda , nouvelle espèce établie par M. Brandt. I, 564. Observations sur les Sousliks de Russie, par le même. II, 557. Spermophilus — v. Suuslik. Sphéroïdes» Sur les sphéroïdes dont tous les mouvements d’inertie sont égaux, par M. Ostrogradsky. I, 60. Statices de la Songarie, recueillies par M. Schrenk. I, 360. Step , -situé entre les rivières Samara, Volga, Oural et Ma- nytch, décrit sous le rapport géognostique, par MM. N ô- schel et Helm erse n. V, 275. St.-Petersbourg. Marche de la température moyenne de celte ville, par M. Ma edi er. I, 49. Recherches sur la constitution géognostique du gouvernement de ce nom, par M. Helmers en. I, 161. Struve , O. — Détermination de l’orbite de la comète de 1859. I, 195. Détermination des positions géographiques de Novgorod, Moscou, Riasan, Lipetsk, Voronèje et Toula. II, 17. Nommé membre de la Société géographique russe. V, 80. Promu au rang de Conseiller de Cour. V, 80. Struve, W» — Rapport sur la publication des travaux rela- tifs au nivellement institué entre la mer Noire et la mer Caspienne. I 122. Sur le coefficient constant de l’aberra- 9 tion. I, 237. Table des positions géographiques principales de la Russie. I, 289. Membre de la Société des sciences de Finlande. II, 48. Rapport sur les Positiones mediae stellarum duplicium etc. II, 268. Rapport sur un mémoire de M. Nervander. Ill, 50. Nommé docteur en droit de i’Umversité d’Oxford. III , 224. Sur la comète à courte période, découverte par M. Faye. III, 273. Notice sur une nouvelle expédition chronométrique. IV, 44. Sur la dilatation de la glace. IV, 169. Sur le calcul de la sur- face des 57 gouvernements occidentaux de la Russie eu- ropéenne. IV, 537. Décoré de l’ordre de l’Etoile polaire. V, 48. Nommé membre de la Société géographique russe. V, 80. Décoré de l’ordre de Ste.-Anne 1 classe. V, 176. Eléments de l’orbité de la nouvelle planète. 195. StUCkeilbeFg — obtient un prix Démidov. II, Suppl. Surface des 37 gouvernements occidentaux de la Russie eu- ropéenne, calculée sous la direction de M. Struve, par M. Schweizer. IV, 537 . 531. Svîazev — obtient une mention honorable. II, Suppl. Taimyr, pays de. Sur le climat de ce pays, par M. Baer, IV, 318. TatarlnOV — obtient un prix Démidov. II, Suppl . Tatïstcliev — membre honoraire mort. V, 80. Télégraphie électrique. Sur les conduits électro-télégraphi- ques, par M, Jacobi. IV, 113. — v. Electromagnétisme. Température du sol. Rapport sur les observations insti- tuées dans le puits Cherguine à Irkutsk, par M. Midden- dorff. III, 239. Temps» Détermination du temps au moyen des observations des passages des étoiles par le vertical de la polaire, par M. Savitsch. IV, 58. Tératologie» Cas de jumeaux accollés l’un à l’autre par le fronts, par M. Baer. III, 115. Tergipes Edwardsii. Monographie de cette espèce , par M. Nordmann. Rapport de MM. Baer et Brandt. Ill, 269 Tétrasulfure. Nouvelle combinaison cristallisée du soufre avec l’ammonium, découverte par M. Fritzsche. II, 237. j TermOChimie» Recherches thermochimiques. Suite: Ré- ponse aux observations de M. Graham sur la constitution des sulfates, par M. Hess. I. 148. Méthode pour la dé- termination, par voie humide, des quantités de chaleur dégagée, par le même. IV, 54. Thermographie , v. lumière latente. Toula. Position géographique, par M. O. Struve. II, 23. Tourgllénev — membre honoraire mort. V, 80. Tulbaghia. Description de quelques espèces de ce genre des plantes, par M. Avé-Lallemant. III. 201. Turdus roseus. Observations sur les moeurs de cet oiseau, par M. Nordmann. IV, 98. Tyrtov — Lettre à M. Lenz sur un phénomène galvanique intéressant. V, 94. Tarvinsky — obtient une médaille Démidov. V, Suppl. Verklïllé-T chirskaïa Stanitsa — v. Aérolithe. VîskovatOV — obtient un prix Démidov. II, Suppl. Volborth — Sur les crinoïdes prétendus sans bras. III, 91. Voltamètre actif de M. Crusell. Sur son emploi pratique, Lettre à M. Lenz. V, 267. Torouèje. Position géographique, par M. O. Struve. II, 25. ToshreSSeil§ky — De l’action des alcalis sur le Chinon. III, 545. Recherches sur les combustibles tirés du régné minéral en Russie. IV, 575. Sur la composition de l’inu- line. V, 36. Vostokov — obtient un grand prix Démidoff. III, Suppl. Toyages. Voyage de M. Middendorff en Sibérie v. Mid- dendurff Rapports de la Commission de Sibérie, par M. Baer. III, 56. IV, 281. Instruction supplémentaire pour M. Castrén, par M. Baer. III, 79. Observations magné- tiques et géographiques instituées sur les côtes de la mer Blanche et de la mer Glaciale, par M. Savéliev. 111,223. Voyage de M. Kolenati dans le Caucase. Lettre à M. le Vice-Président. III, 377. Notice sur une nouvelle expédi- dition chronométrique, par M. Struve. IV, 44. Produit du voyage de Voznessensky. Rapport de M. Brandt. V, 583. Voznessensky — Produit du voyage de Voznessensky. Rapport de M. Brandt. V, 585. IV elsse — Catalogue de 155 espèces d’infusoires , observées à St. -Pétersbourg. III, 19. Deuxième catalogue. III, 555. Troisième catalogue. V, 39. Découverte d’un nouvel ani- mal microscopique. III, 223. Monas Okenii. III, 510. De- scription de quelques nouvelles infusoires de eaux stag- nantes, près de St. -Pétersbourg. IV, 138. Doxococcus glo- bulus et description de quelques nouvelles infusoires. V, 223. Wiedemann — obtient une mention honorable. III. Suppl. Obtient nn prix Démidov. V, Suppl. Wlsnlevsky — Membre de la Société des antiquaires du Nord de Copenhague. II, 272. Membre honoraire de la Société géographique russe. V, 176. Wolff - Sa succession littéraire, rédigée pour la publication, par M. Baer. V, 129. Wulf - obtient une mention honorable. III, Suppl. Zavèléïsky — obtient une mention honorable. III, Suppl. Zernov — obtient un prix Démidov. III, Suppl. Zillilie — Des produits de l’action de l’ammonium sulfurique sur quelques corps organiques. III, 129. Sur l’azobenzide et l’acide nitro-benzique. IV, 273. *y§'OphyIlum latifolium Sehr. II, 198, -»SKÿKEs— , . ■ ' - V ' JW 97 98. BULLETM Tome V. JW 1. 2 DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES mm iiii®«fiiiiwii. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est* de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. GRAKFF , héritiers, libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eilet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances di l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Déinidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal . dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. MÉMOIRES. I. Sur lu polarisation galvanique et la force éteclmmofrice dans les piles hydro-galvaniques. Lenz et Saveljev. NOTES. I. Procédé pour déterminer, dans L s dorures et argentures galvaniques , les quantités employées d’or et d’argent. Doc de Leuchtenberg. CORRESPONDANCE. 1. Sur quelques phénomènes d'induction tellurique. Lettre de M. P alhièri. BULLETIN DES SÉANCES MEMOIRES. 1. U IC BER GALVANISCHE POLARISATION UND ELECTR OMOTORISCHE K.RAFT IN HlDROKET- ten; von E. LEi\Z und SAWELJEV. (Lu le 13 décembre 1844.) 1. Wenn es jetzt allgemein anerkannt ist, dass die Stärke des galvanischen Stromes von 2 Ursachen bedingt wird, einerseits nämlich von der el ectromotorischen Kraft der die Kette constituirenden Substanzen, anderseits aber von ihrem Leitungswiderstande, so ist es unzwei- felhaft von der höchsten Wichtigkeit, jedes dieser bei- den bedingenden Elemente der Kette mit der grössten Sorgfalt zu studiren und die Gesetze zu ermitteln, denen jedes von ihnen unterworfen ist. Allein trotz der vie- len z. B. über den Leitungswiderstand angestellten Un- tersuchungen sind wir doch weit davon entfernt, selbst hier das Phänomen vollständig ermittelt zu haben; so wissen wir zwar, wie der Widerstand der Flüssigkeiten von der Länge der durchlaufenen Schicht abhängt, wie sie von ihrem Querschritt bedingt wird (aber auch hier nur in dem Fall, dass dieser nahezu für die Electroden derselbe ist), allein über den absoluten Werth desselben bei verschiedenen Flüssigkeiten, über dessen Abhängigkeit von der Temperatur etc., sind wir noch ganz und gar im Dunkeln. Noch weniger bestimmt sind unsere Kennt- nisse von den electromotorischen Kräften; sie sind bisher vorzüglich mit dem Electrometer untersucht worden, al- lein dieses Instrument, welches keinen streng messenden Versuch zulässt und welches überhaupt bei grosser Em- pfindlichkeit eine äusserst delicate Behandlung erfordert, um vor störender Einwirkung anderweitig wirkender Spannungselectricität gesichert zu sein, hat in der That Resultate geliefert, die von einigen ermittelt, von andern geradezu widerstiitten wurden und die uns bisher so gut wie gar nichts nach . wirklichem Maasse geliefert haben. Die Behandlung dieses Gegenstandes in der geschlosse- nen Kette wird ebenfalls sehr schwierig durch die be- ständigen Veränderungen, denen er unterworfen ist und dieses ist ohne Zweifel die Ursache, weshalb wir ausser einzelnen Bestimmungen keine allgemeinen Untersuchun- gen besitzen. Der nachfolgende Aufsatz soll einen Beitrag zur nähe- ren Kenntniss der die electro motorische Kraft bedingen- 3 Bulletin physico mathématique den Umstände liefern; er enthält die Frucht zahlreicher Versuche, die seit langer Zeit begonnen und zum Theil wieder verworfen werden mussten, und die nach unse- rer eigenen Meinung keinesweges als den Gegenstand erschöpfend angesehen werden können, die aber dennoch über einige wichtige Punkte hinreichende Auskunft zu geben scheinen. Die electromotorische Kraft in der galvanischen Kette, man mag ihre Ursache im Contact oder in der chemi- schen Action suchen, wird jedenfalls auf den Stellen der Kette rege, wo die verschiedenartigen Elemente, welche die Kette construiren, mit einander in Berührung kom- men; sie wird sich im Allgemeinen ändern, sobald die Natur der sich berührenden Substanzen sich ändert. Da nun eine solche Aenderung in der Kegel durch den Strom seihst bewirkt wird, so muss die electromotorische Kraft zum Theil eine Function des Stromes sein und wir wer- den daher darauf geführt, zweierlei electromotorische Kräfte zu unterscheiden, diejenige, welche durch die ursprüngliche Anordnung der Kette bedingt wird, und diejenige, welche in Folge der Wirkung des in der Kette hervorgerufenen galvanischen Stromes eintritt. Diese Unterscheidung hat man in der That schon seit langer Zeit gemacht und für die erste ursprüngliche Wirkung den Namen der el ectromotorisch en Kraft beibe- halten, den zweiten Theil der Wirkung aber unter dem Namen Polarisation der Electroden begriffen. Al- lein es ist rathsam, auch bei dieser Polarisation noch zweierlei zu unterscheiden, was nicht immer mit Sorgfalt geschehen ist, nämlich die Aenderung der electro- motorischen Kraft, die durch chemische Verände- rung der Electrodenplatten bedingt wird und diejenige, die nicht durch eine im gewöhnlichen Sinne genommene chemische Aenderung der Platten, sondern durch eine eigen- tümliche Einwirkung der an ihnen auftretenden Gase entwickelt wird und die sich, wie bekannt, in so hohem Grade merklich macht an Platina-Electroden, welche in verdünnte Säure tauchen. Wir werden nur diese letzte Wirkung unter dem Namen Polarisation der Plat- ten verstehen, die erstere aber mit der allgemeinen Benennung Verminderung der electromotorischen Kraft bezeichnen. Es sind die Erscheinungen der Pola- risation, die uns zunächst beschäftigen sollen. 2. Es ist bekannt , dass das Agometer nach einer von Wheatstone zuerst angegebenen Anwendung besonders geeignet ist zur Bestimmung der electromotorischen Kraft; dieser Methode haben wir uns durchgängig bedient, da- bei aber die im Bulletin (Classe phys.-math. T.p. 209) be- A schriebene und geprüfte Tangentenbussole angewendet, so dass die Stromstärke uns jedesmal genau in der dort angege- benen Einheit bekannt war. Wir erwähnen hier, dass über- einstimmend mit dem so eben citirten Aufsatze, unsere Stromeinheit diejenige war, die die Nadel des Multi- plicalors um 1° abweichen macht, unsere Widerstands- einheit diejenige einer Windung des Agometers (^), unsre electromotorische Einheit aber diejenige, welche heim Widerstand 1 den Strom 1 hervorbringt. Unser Verfahren war demgemäss also das folgende: O O Der Apparat, an welchem die electromotorische Kraft oder die Polarisation gemessen werden sollte, bestand aus zwei durch einen porösen Thonbecher getrennten Flüssig- keiten, von denen die äussere sich in einem cylindrischen Gefässe, die innere in dem Thonbecher befand; in jeder war eine Metall platte als Electrode eingetaucht. Dieser Ap- parat, den wir der Kürze halber die Flüssigkeitszelle nennen wollen, wurde mit dem Multiplicator und dem Agometer zusammen in eine Daniell’sche Kette ge- bracht, indem die Electrodenplatten durch Klemmschrau- ben mit den Zuleitungsdräthen in Verbindung gesetzt wurden. Der Durchmesser des äussern Cylinders betrug 3,3 Zoll, der des innern Thoneylinders 2 Zoll, die Dicke des Thons 0.1 Zoll, die Höhe der Flüssigkeit betrug 4,4 Zoll, die Breite der Metallplatte war 0.9, die Höhe 4,3 Zoll und ihre Distanz war 1,2 Zoll. Alle diese Maasse sind nur annähernd zu nehmen, da sie auf das zu un- tersuchende Phänomen ohne Einfluss sind und es nicht in unserem Zwecke lag, den Leitungswiderstand zu be- stimmen. Uebrigens aber war der Abstand der Platten immer constant. Zuweilen, aber selten, wurde auch nur eine Flüssig- keit ohne Thonbecher gebraucht, und dann war sie in einem viereckigen Glastroge enthalten; es wäre aber über- flüssig, die Dimension hiervon anzugeben, da dieser Ap- parat nur bei einigen der zuerst anzuführenden Versu- chen angewendet wurde und die Form des Apparats hier ohne Einfluss ist. Wenn die auf die oben angegebene Weise zusammen- gesetzte Kette geschlossen war, so wurde der Strom ver- mittelst des Agometers auf eine bestimmte Stärke F (bei uns 20°) gebracht und der Agometerwerth a abge- lesen; dann wurde ein zweiter Strom F' (hei uns 10°) vermittelst der Agometerstelhmg a erhalten, und end- lich wieder der Strom F. Hierauf ward die Flüssigkeits- zelle aus der Kette gelassen und der Strom anfangs wie- der auf F, dann auf F gebracht bei den Agometerstel- lnngen a0 und a Q und zuletzt wieder auf F. Für den Strom F haben wir also mit der Fl üssigk eitszel le 5 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 2 Agolneterangaben a, aus denen das Mittel genommen wurde, und eben so ohne Flüssigkeitszelle 2 bei der Agometerangabe a0, aus welchen ebenfalls das Mit- tel genommen wurde; für den Strom F' aber in jedem Fall eine Agometerablesung. Endlich ward die ganze Beobachtungsreihe für die Flüssigkeitszelle nochmals wiederholt und aus der ersten und dritten Reihe wie- derum das Mittel genommen , da sie ganz gleichbedeu- tend waren und nur dazu dienten, um zu erkennen, ob keine Veränderung in der Kette vorgegangen war, oder wenn eine geringe statt gefunden, diese kleine \ er- änderung, in der Voraussetzung, sie sei der Zeit pro- portionel gewesen, zu eliminiren. Als Erläuterung zu dem Obigen wollen wir hier einen Versuch anführen, bei welchem Salpetersäure zwischen Platinelectroden der Einwirkung des Stromes ausge- selzt war. Abtenk. d. Multipl. mit d. Zelle ohne d. Zelle mit d. Zelle 20° 8,78) 12,08 ) 8,78 ) 10° 26,10 8,76 32,02 / 12,11 26,19 (8,79 20° 8,74) 12,14) 8,80 j hieraus ergiebt sich, indem aus der 2ten und 4ten Reihe das Mittel genommen wird, für F — 20,85 a — 8,77 a0 r= 12,11 F' — 10,10 a' — 26,14 a0 ~ 32,02 Nennt man nun den Widerstand sämmtlicher Theile der Kette, ausser der Flüssigkeitszelle, X, den der Zelle A, die electromotorische Kraft der Kette JV, die der Flüs- sigkeitszelle /r, und die Polarisation derselben p, so ist F — Ff — K L 4- 't0 K L 4- a durch Combination F' — K — k 4~ P) L -+- -j- a K - (k + p) o beider 4- k 4~ il' Werthe von F und beider Werthe von F und nach gehöriger Vereinfachung der Gleichungen erhalten wir «0 — A 4- « -4- — /l- ' , , r . k + p ao A 4" d- p, woraus durch Subtract. a\—a^=. [a!— a)^-{l<-\-p)(^f— ^ Nennt man die Differenz der Agometerablesungen ohne Flüssigkeitzelle aQ — a0 — A0 und eben so die Diffe- renz der Agometerablesungen mit Flüssigkeitszelle u — a — 4, so ergiebt sich k + p = FF? w, - 4) Da bei unseren^ \ ersuchen immer dieselben Ablen- kungen 20° und 10° angewendet wurden, welche den Strömen t ~ 20,85 und /' ' — 10,10 entsprechen, so 6 ist FF' t — F' — 19,59 ein constanter Coefficient, mit wel- chem A0 — A multiplicirt werden muss, um die Grösse k 4~ p den von uns angenommenen Einheiten zu er- langen. Bei den nachfolgenden Versuchen haben wir die O O ff' Multiplication mit — — unterlassen, der Einfachheit wegen, was mit andern Worten heisst, wir haben die n-rp' 1 wird und FF' Einheiten so angenommen, dass - p_p nur ganz zuletzt in den Endresultaten haben wir mit Cl dem Coefficienten multiplicirt. Für unser Beispiel haben wir AQ — a 0 — a0 ~ ; 19,91 und A ~ a — a ~ 17,37, also k 4- p — 19,59.2,54. 3. Unsere ersten \ ersuche hatten zum Zweck, die Pola- risation p der Electroden zu bestimmen; es mussten die- selben also so angestellt werden, dass aus dem durch diese eben erläuterte Methode ermittelten Werthe von k -|- p der Werth k oder die electromotorische Kraft entweder ~ 0 war, oder es musste der Werth von k besonders bestimmt und dann k -f- p davon befreit wer- den. Zuerst wühlten wir den ersten Weg, gingen aber später auch zu dem zweiten über. Das einfache Mittel um k — 0 zu erhalten, setzt vor- aus, dass als Electroden zwrei durchaus gleichartige Plat - len, welche in gleiche Flüssigkeiten tauchen, angewen- det werden; allein die Platten müssen nicht nur ur- sprünglich gleichartig sein, sondern sie müssen auch wäh- rend der Dauer des Versuchs gleichartig bleiben oder es muss der oben mit «Veränderung der electromotori- schen Kraft« bezeichuete Umstand vermieden werden. Dieses zu bewirken, gelingl nur in wenigen Fällen voll- ständig, da die Anode gewöhnlich durch den an ihr entwickelten Sauerstoft sich mehr oder wreniger ändert; oft geschieht dieses auch mit der Kathode. Die erste Frage, die wir uns in Hinsicht auf die Po- larisation vorlegten, war, ob dieselbe beim Durchgang des galvanischen Stromes durch eine Flüssigkeitszelle im- mer statt findet oder nicht? Jeder, der sich mit Ver- suchen der Art beschäftigt hat, wird bald auf den schon mehrerseits ausgesprochenen Umstand geführt , dass der Grund der Polarisation in der Einwirkung der Gase, wrelche sich an den Electroden entwickeln, auf diese selbst zu suchen sei; schon die so leicht bei schwäche- ren Strömen zu erlangende Erfahrung, dass, wenn man gesäuertes Wasser zwischen Plalinaplatten zersetzt und dann plötzlich die Richtung' ries Stromes ändert, die 7 Bulletin physico mathématique 8 Gasentwickelung in dem Zersetzungsa ppa rate nicht so- gleich , sondern erst nach einer gewissen Zeit beginnt, lässt eine Art Verbindung der Gase mit den Electro- denplatten vermuthen, deren Natur uns völlig unbekannt ist, die aber nichts desto weniger sich durch die Pola- risationserscheinungen offenbart. Wir untersuchten also zuerst, oh nicht bei Beseitigung der Gasentwickelung auch die Polarisation der Electroden beseitigt wird. Die Schwierigkeit, den oben bezeichneten Umstand der \ er- minderung der electromotor ischen Kraft zu beseitigen, hat uns nur in 3 Fällen erlaubt, die Entscheidung zu suchen, nämlich wenn 2 Kupferelectroden in Ktipfcr- vitriollösung tauchten und wenn amalgamate Zinkelec- troden und Kupferelectroden in verdünnte Salpetersäure tauchten. 1) Wenn die Flüssigkeitszelle aus Kupfer platten be- steht, die in Kupfervitriol tauchten, wo also die Flüssig- keiten im innern und äussern Gefäss unseres Apparats ein und dieselbe Kupfervitriollösung war, so wird be- kanntlich an der Anode Kupfer gelöst, an der Kathode aber in metallischer Form reducirl und es zeigt sich keine Spur von Gas. Die Kathode wird alsdann mit dem völlig reinen metallischen Kupferüberzug der galvano- plastischen Reduction bedeckt, die Anode aber schwärzt sich gewöhnlich etwas, so dass die Platten in der That nicht ganz gleichartig bleiben, jedoch ist die dadurch erzeugte electromotorische Kraft nur unbedeutend. N ier Versuche, hei welchen die Richtung der Ströme in der Flüssigkeitszelle beständig geändert wurden , gaben fol- gende Werthe für A0 — A 1) A0 — A ~ 0,04 2) — 0,00 3) — 0,14 4) — 0,03 Es hat also k -f- y unserer Formel einen sehr gerin- gen positiven Werth, der höchst wahrscheinlich daher rührt, dass k nicht völlig 0 ist, da y hei spätem Versu- chen, wenn eine Polarisation bei Kupferplatten statt fin- det, immer einen unvergleichlich grösseren Werth erhielt. 2) Wenn amalgamirte Zinkplatten in Salpetersäure von ziemlich bedeutender Concentration tauchen und ein Strom hindurch gelenkt wird, so zeigt sich anfangs an der Kathode Wasserstoffgas, an der Anode aber keine Spur von Gas. Wenn man in diesem Zustande k y bestimmt, so erhält man dafür einen bedeutenden Werth von (nahezu 1,00); allein nach einiger Zeit hört die Wasserstoffgasentwickelung auf und man sieht weder an der Anode noch an der Kathode eine Spur von Gas, statt dessen sirh an »1er Kathode salpetrige Säure in dei' ' Flüssigkeit löst. Wir begannen den Versuch nun erst, nachdem die Gasentwickelung ganz aufgehört hatte und erhiellen hei einer Mischung von 60 Th.. Säure und 100 Wasser 1) A0 — A zz 0,07 2) - 0,01 25 «( « « 100 3) zz 0,03 4) rz 0,00 Diese Werthe nähern sich der 0 noch mehr. 3) Endlich stellten wir eine ganz ähnliche Versuchs- reihe, wie die vorige, in verdünnter Salpetersäure an* aber statt mit Zink, mit Kupferelectroden; es ergab sich für 3 Th. Säure und 100 Th. Wasser d0 — A~ — 0,01, dagegen ergab sich A° — A ZZ 2,04 so lange an der Ka- thode noch Wasserstoffgas erschien. Die in Nr. 1, 2 und 3 erhaltenen Werthe von A0 — A sind, wenn keine Gasentwickelung statt fand, der 0 so nahe, dass wir zu dem Schluss berechtigt sind: die Po- larisation der Electroden ist eine Folge der sich an ih- nen entwickelnden Gase und findet nicht statt, sobald die Gasentwickelung aufhört. 4. Nehmen wir den so eben erhaltenen Satz als bewie- sen an, dass nämlich die Polarisation durch die Gasent- wickelung an den Electroden bewirkt ist und 0 gesetzt werden kann, wenn diese nicht vorhanden ist, so ist uns damit ein Mittel geboten, die Erscheinung der Polarisa- tion an jeder Electrode besonders zu studiren. Nehmen wir als Beispiel die Zersetzung des gesäuerten Wassers zwischen Platinaelectroden, so können wir die dabei her- vorgerufene Polarisation als aus 2 Theilen bestehend ansehen, aus der an der Anode und aus der an der Kathode bewirkten, erstere durch Sauerstoffgas, die andere durch Wasserstoffgas. Wir messen also hier, wo k~ 0 ist, in y die Summe beider Polarisationen. Wiederholen wir aber denselben Versuch, während die Platinplatten in Salpetersäure tauchen , so erhallen wir an der Anode wiederum Sauerstoffgas. an tier Kathode aber keines, indem sich hier die salpetrige Säure ohne sichtbare Gasentwickelung bildet; hier wird also, wenn y bestimmt wird, dieses y die Polarisation des Platins im Sauerstoff ausdrücken und wenn wir dasselbe von dem vorigen Werthe abziehen, so erhalten wir die Po- larisation des Platins im Wasserstoffgas. Das Fol- gende enthält zunächst die hierüber anges teilten Ver- suche. 1. Platinplatten in Salpetersäure. Die angewendele Säure war die gewöhnliche, käuf- liche concenfrirte Salpetersäure, die eine nicht unbedeu- 9 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 10 tende Beimischung von Salzsäure enthielt. An der Ka- thode zeigte sich keine Spur von Gas; der Werth von a war in allen 4 Bestimmungen constant. Es ergab sich in 4 Versuchen A0 — A — 2,41 \ — 2 52 / 2 > im Mittel 2,48 zz 2,43 ) Als wir ganz reine Salpetersäure anwendelen, ergab sich d0 — A zz 2,66 allein da für alle spätem Versuche die frühere Säure angewendet wurde, so werden wir uns immer der Grösse 2,48 bedienen. Wahrscheinlich rührt der geringere Werth hier von einem Theil mit dem Sauerstoff zu- gleich sich entwickelnden Chlor her, dessen Polarisation wie wir sehen werden, nahezu 0 ist. 2. Platinplatten in Schwefelsäure. Die Säure hier, wie in allen zukünftigen Fällen, war eine Mischung von 100 Theilen Wasser und 6 Theilen käuflicher concentrirler Schwefelsäure, dem Volumen nach; ich werde sie 6 procentige Schwefelsäure nennen. Es ergab sich A0 ~ A — 5,46. Allein es fand bei der letzten Bestimmung ein Umstand statt, der alle unsere Bemühungen, ein genügendes Re- sultat zu erlangen, vereitelte. Es ist dieses die grosse Veränderlichkeit des Phänomens der Polarisation in diesem Falle. Während die 4 Werthe a des Agometers, die wir nach unserem oben mitge- theilten Schema für jeden Versuch erhielten, in den mit der vorigen Flüssigkeitszelle angeslellten Versuchsreihen, sehr constant waren, fanden wir sie hier sehr veränder- lich und zwar rasch abnehmend , so dass es unmöglich war, ein Resultat mit Sicherheit zu ziehen, und also der Werth von 5,46 nur annähernd richtig ist. Nach ihr wüi de also die Polarisation des Platins in Wasserstoff- gas zz 5,46 — 2,47 sein, d. h. also nahezu 3,00. 3. Amal garni rte Zinkplatten in 6 pro- c e n t i g e r Schwefelsäure. Die Angaben des Agometers waren hier sehr constant; wir erhielten in 2 Versuchen Da hier nur Wasserstofigas an der Kathode erscheint, so drückt die Zahl 1,00, also die Polarisation des Zinks im Wasserstofigas aus. 4. Kupferelectroden in 6 procentiger Schwefelsäu re. Aus einer Versuchsreihe, bei der die Oberfläche des Kupfers möglichst rein war, ergab sich A0 - A — 2,15 Es entwickelte sich nur an der Kathode Gas, es ist also 2,1 5 die Polarisation des Kupfers im Wasserstoffgase. 5. Zinnelectroden in 6 procentiger Schwefelsäure. Aus drei Versuchsreihen erhielten wir A0 - A — 1,43 \ 1,38 > im Mittel zz 1,45 1,53 ' An der Anode erschien kein Gas, folglich ist 1,45 die Polarisation des Zinns im Wasserstoffgas. 6. Eisenelect roden in 6 procentiger Schwefelsäure. Eine Versuchsreihe ergab A0 — A zz 0,33 welche die Polarisation des Eisens in Wasserstoffgas ist. O 7. Graphitelec. troden in concentrirter Salpetersäure. Eine Versuchsreihe ergab 4, — 4 zz 1,26, welche Zahl die Polarisation des Graphits oder Kohlen- stoffs im Sauerstoff ausdrückt. Um für die Zukunft uns kürzer ausdrücken zu kön- nen, werden wir die Polarisation eines Metalls durch Berührung mit einem Gase daduich anzeigen, dass wir die chemischen Zeichen beider neben einander stellen und mit einer Klammer umschliessen, so dass also [Pt.O], [Pt. H.], [Zn. H] etc. der Reihe nach bedeuten: Polarisation des Platins in Sauerstoff, des Platins in Wasserstoff, Zinks in Wasser- stoff etc. Wir haben hiernach im Obigen gefunden die Polarisation des Platins in Sauerstoff oder [Pt. O] zz 2,48 Platin in Wasserstoffgas [Pt H] zz 3,00 Zink in Wasserstoffgas [Zn. II] — 1,00 [I.] Kupfer in Wasserstoffgas [Cu. fl] zz 2,15 Zinn in Wasserstoffgas [St. H] zz 1,45 Eisen in Wasserstofigas [Fe. H] zz 0,33 Graphitod. Kohle in Sauerst . [C. O] zz 1,25 5. In dem Bisherigen sind die Versuche mitgelheil t wor- den, bei denen der Werth von A0 — A unmittelbar die Po- larisation p bestimmt, indem die electromotorische Kraft ' k hier zz 0 war. Wir wenden uns nun zu den V ersu- 11 Bulletin physico -mathématique 12 chen, wo dieses nicht mehr der Fall ist, wo also die Grösse A0 — A die Grösse k — p angiebt, also beide Grössen auf andere Weise von einander getrennt werden müssen. Zuerst aber glauben wir die Frage er- örtern zu müssen, ob die gefundenen Werthe von d0 — A wirklich die einfache Summe der Grösse k — f- p giebt, wie wir stillschweigend vorausgesetzt haben , oder ob die Modification, welche die Polarisation p in der ur- sprünglichen electromotorischen Kraft k hervorbringt, nicht vielleicht durch eine viel complicirtere Funktion beider ausgedrückt wird? — Es giebt ein ziemlich einfa- ches Mittel diese Frage auf experimentellem Wege zu beantworten. Nehmen wir z. B. eine galvanische Ver- bindung, wie sie ein Grovesches Element darstellt, also Pt. A .S.Zn. und leiten wir den Strom einer Da ni eil sehen Kette von etwa 8 Paar durch dasselbe hindurch zuerst so, dass in dem Elemente Zink die Anode, Platin die Ka- thode ist, so wird die electromotorische Kraft des Ele- ments mit der der Daniellschen Kette in gleicher Rich- tung wirken und sich also mit ihr summiren und es O wird keine Gasenlwickelung statt finden, die Polarisation wird also hier 0 sein; kehren wir die Richtung aber zweitens in dem Elemente um, so wird die electro- metorische Kraft der der Kette entgegenwirken und aus- serdem entsteht durch Entwickelung von Wasserstoff am Zink und Sauerstoff am Platin eine Polarisation , die jetzt, wie die electromotorische Kraft selbst, der Kraft der Kette entgegenwirkt. Nehmen wir für die Polarisation immer das positive Zeichen an, so erhalten wrir also im ersten Fall — k, im zweiten aber k -f- p, wenn sich beide wirklich einfach summiren; gab nun der erste Versuch A0 — A — m, der zweite aber d0 — A zm n, so haben wir offenbar — k — m -f- k -f- p — n folglich durch Addition p — m -j- n Nun ist p hier die Summe der Polarisation von Platin im Sauerstoff oder [Pt. O] und Zink im Wasserstoff [Zn. H], folglich uns bekannt, und vergleichen wir die- sen Werth mit dem aus der Beobachtung gefundenen m -{- n, so ergiebt sich die Zulässigkeit unserer Hypo- these. Dieselbe Prüfung können wir anstellen, wenn wir statt des Zinks andere Metalle brauchen, deren Polarisa- tion im Wasserstoff bekannt ist, also Eisen, Kupfer und Zinn. Die Beobachtung ergab: für den gefund Werth aus Tab. [I.] Differenz [Pt.O]-j-[Zn.H] m -f- n — 3,29 - 3,48 ~ — 0,19 [Pt.Ol-HCu.H] 4,50 4,45 =+ 4,63 [Pt.O]+]Fe.H] ~ 2,56 2,81 = 0,25 [Pt.O]+[St. H] — 4,07 3,93 ~ — 0,13 zwar sind die Differenzen bedeutend genug, allein für V ersuche der Art nicht zu bedeutend, da hier die V e r- änderung der electromotorischen Kraft, von der wir früher sprachen, so schwer zu beseitigen ist. Auch sind die Zeichen bald positiv, bald negativ. Uebrigens wird die Richtigkeit der Annahme, dass sich hier k und p einfach summiren, noch durch alle folgenden Unter- suchungen mehr und mehr bestätigt. 6. Indem wir es als erwiesen ansehen, dass beim Zusam- menwirken der electromotorischen Kraft und der Pola- risation, beide sich einfach summiren (in algebraischem Sinne) so wollen wir zuerst säinmtliche Beobachtungen, die wir angestellt haben und wo alle störende Einflüsse der Veränderung der electrometo rischen Kraft O möglichst beseitigt sind, mitlheilen. Wir werden aber auch hier eine abgekürzte Bezeichnung, wie bei der Polari- sation anwenden und zwar so, dass wir die chemischen Zeichen jedes Metalls und der Flüssigkeit, in welche es getaucht ist, neben einander stellen, aber ohne sie, wie bei der Polarisation, in Klammern zu schliessen, und dann die durch die poröse Thonwand getrennten Flüs- sigkeiten mit einem -j- verbinden. Die Flüssigkeiten wer- den nun mit der in ihnen gelösten Säure oder dem in ihnen enthaltenen Alkali bezeichnet werden, ohne wei- teres Zeichen, wenn die Lösung concentrât ist, mit Aq. wenn sie bedeutend verdünnt ist. A ur für die Schwe- felsäure, da sie immer in derselben Verdünnung gebraucht wurde (6 Th. S auf 100 Th. Aq.) brauchen wir blos das Zeichen S. V bedeutet Kupfervitriol. So bedeu- tet also Zn.S -J- Pt. , Zink in Schwefelsäure verbunden mit Platin in concen- trirter Salpetersäure, und eben so Fe.NAq. -f- Cu. V Eisen in verdünnter Salpetersäure verbunden mit Kupier in Kupfervitriol. Endlich denken wir uns den Strom immer von der Linken zur Rechten gehend, so dass also in unseren Beispielen Zn. und Fe. die Anoden, Pt. | und Cu die Kathoden sind. 13 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 14 Wenn bei einem Versuche Gasentwickelung statt fand, so setzen wir die dadurch bewirkte Polarisation mit ih- ren Zeichen dabei und verbinden sie mit einem -f , in- dem wir ihre Richtung immer für positiv ansehen, die der electromotorischen Kraft aber positiv, wenn sie mit dieser Richtung zusammenfällt, negativ, wenn sie ihr entgegengesetzt ist. Wenn wir also für o o o Zn .5 + Pt.fr = — 4,28 linden, so ist das ein Zeichen, dass der Strom von der Linken zur Rechten geht 9 denn die Polarisation, wenn sie statt gefunden hätte, wäre unstreitig der ursprüngliche Strom von der Linken zur Rechten entgegengesetzt ge- wesen und da wir sie als positiv annehmen, so bedeu- tet das angegebene Zeichen eine umgekehrte Richtung, j oder mit anderem Worte: beim negativen Werthe von j k ist das links stehende Metall positiv gegen das rechts stehende, also das Zink gegen das Platin. In der nachfolgenden Tabelle [II] enthält die erste Columne die Nummer des Versuches, die zweite die Bezeichnung der Substanz, für welche die electromo- torische Kraft bestimmt werden soll, die dritte die An- gabe der Polarisation welche bei dem Y ersuche statlfand, die vierte die Werthe, welche wir für A0 — A er- hielten, die fünfte die nach der Tabelle [I] von der Polarisation befreiten Werthe von AQ — A oder die electromotorischen Kräfte k der in der 2ten Columne angegebenen galvanischen Combination. Die Bedeutung j der sechslen und siebenten Columne wird später erörtert werden. No. Galvan. Combinai. Polarisation Ao-A k A0—A berechnet Differenz V). Pt.H2Cl2-f Pt.fr [Pt.Cl] 0,24 0,24 0,26 + 0,02 2. Pt.fr-f Pt.H2Cl.2 [Pt.O]-f [Pt.H] 5,30 — 0,18 5,90 -f 0,60 3. Pt.S-fZn.S [Pt.O]-f [Zn.H] 7,37 3,89 7,58 -f 0,21 n Pt.fr-f Pt.K [Pt.O]-f [Pt.H] 7,65 2,17 7,36 — 0,39 5. Pt.H2Cl2-f Pt.fr [Pt.Cl] 0,26 0,26 0,26 0,00 6. Pt.Sd-Pt.fr [Pt.O] 2,68 0,20 0,51 — 0,17 7. ZniS-fPt.fr — — 4,29 — 4,29 — 4,17 — 0,12 8 Pt.fr-f Zn.S [Pt.O]-f [Zn.H] 7,54 4,06 7,56 -f 0,02 9. Pt.S-fPt.fr [Pt.O] 2,62 0,14 2,51 — 0,11 10. Pt.fr-f Fe.S [Pt 0]-f [Fe.H] 5,57 2,76 5,89 -f 0,32 11. Fe.S-fPt.fr — — — 3,01 — 3,01 — 2,92 — 0,09 12. Pt.fr-fCu.S [Pt.O]-f [Cu.H] 6,21 1,58 6,42 -f 0,2 1 13. Cu.SPt.fr — — — 1,71 — 1,71 — 1,63 - 0,08 14. Ptfr-fStS [Pt.O]-f [St.H] 7,1 1 4,18 6,99 — 0,12 15. St.S-fPt.fr — — 3,04 - 3,08 — 2,95 — 0,09 IG3). Pt.S-fCmV [Pt.O] 4,44 1,96 4,51 + 0,07 17. Pt.fr-fCu.V [Pt.O] 4,49 2,01 4,49 4- 0,00 18. Zn.K-fPt.fr — — — 5,58 — 5,58 5,48 — 0,10 19. Pt.fr-fCu.V [Pt.O] 4,43 1,95 4,49 -f 0,06 204). Pt.fr-fC.fr [Pt.O] 2,37 — 0,11 2,50 + 1,13 21. C.fr-fPt.fr [C.O] 1,44 0,19 1,34 - 0,10 *) H2C12 isl käuflich concentrirte Salzsäure; dass P.C1 nahezu = 0 werden, wir später sehen. *) K ist eine nairezu concentrirte Lösung von ätzendem Kali. *) V ist eine concentrirte Lösung von Kupfervitriol. C bedeutet Kohlenstoff in der Form von Graphitplatten. 15 B HL L ET JN P H YSICO - MATHÉMATIQUE 16 No. Galvan. Combinat. Polarisa hon. J0-J k berechnet à0~à Differenz 22. Pt.K+PtJf [PtO] 1,46 — 1,02 1,29 — 0,17 23. Pt.N+Pt.K [PtO]+[Pt.H] 7,31 2,01 7,33 + 0,02 24. Pt.k+Pt.N [Pt.O] — 1,51 — 2,76 — 1,51 0,00 25. pt.k+Cu.v [Pt.O] 3,30 0,82 3,39 -f 0,39 26. Pt.k+Zn.S [Pt.O] + [Zn H] 6,40 2,92 6,36 0,04 27. Zn.S+PtJ — — GO Ol MT — 4,28 — 4,17 — 0,11 28. pt.k+st.s [Pt.O]+[St.H] 5,46 1,53 5,79 + 0,33 29. Pt.K-f-Fe.S [Pt.O]+[Fe.H] 5,08 2,27 4,69 — 0,39 30. Pt.N-fZn.k [Pt.O]-}- [Zn. H] 8,58 5,10 8.87 + 0,29 31. Zn.K+Pt.N — — 5,49 - 5,49 — 5,48 + 0,01 32. Pt.Sf+Gu.K [Pt.O]+[Cu.II] 7,83 3,20 7,89 -}- 0,06 33. PtJ+Fe.K [Pt.O]+[Fe.H] 7,56 4,75 7,62 + 0,06 34. ptJ+st.k [Pt.O]-}- [St. H] 7,82 3,89 7,98 + 0,16 35. Zn.S-fCu.S [Gu.H] - 0,51 — 2,66 — 0,48 + 0,03 36 Cu.S-(-Zn.S [Zn.H] 3,38 2,38 3,32 — 0,06 37. Zn.S+Cu.V — — - ' — 2,17 — 2,17 — 2,17 0,00 38. St.S-f-Gu.V — — 1,09 1,09 — 0,95 -}- 0,14 39. Fe.H2Cl2Aq+CuV — — 0,75 — 0.75 — 0,75 0,00 40. Zn.H2Cl2Aq-f-CuV — — 2,07 - 2,07 — 2,07 0,00 41. St.H2Cl2Aq+Cu.V — — 0,38 — 0,38 — 0,38 0,00 42. Fe.S+Gu.V — — 0,89 — 0,89 — 0,92 — 0,03 43. Zn.K+Gu.V — 3,50 — 3,50 — 3,48 -}- 0,02 441) ZnK-fN+Cu.V — — 3,59 — 3,59 — 3,48 + 0,11 45. Cu.S+Gu.k [Gu.H] 3,62 1,47 3,65 -}- 0,03 46. C.äf+Cu.V [CO] 3,20 1,95 3,32 -}- 0,12 47 2). Cu.K-fCu.V [Gu.O] 1,79 1,79 0,00 48. Cu.V+Cu.K [Gu.H] 3,48 1,33 3,40 - 0,08 49. Zn.S+Gu K [Gu.H] 1,15 — 1,00 1,23 + 0,08 50. Fe.S+Gu.K [Gu.H] 2,71 0,56 2,52 — 0,19 51. st.s+Cu.k [GuH] 2,64 0,49 2,45 — 0,09 52. Zn.&Aq+Cu.V • — 2,05 — 2,05 — 2,05 0,00 53. Zn.S-f-Zn K [Zn.H] 2,72 1,27 2,21 0,51 54. Zn.K-{-Zn.'S [Zn.H] - 0,44 1 ,4-4 — 0,41 -}- 0,03 55 Zn.S+C.& — — 4,11 — 4,11 — 4,16 — 0,05 56. ZnK-f-C.# — — — 5,50 — 5,50 — 5,50 0,00 57. Zn.S+St.K [St.H] 1,54 0,09 1,32 — 0,22 l) Bei diesem Versuch hatten wir 2 poröse Thoncylinder in einander gestellt und zwischen beiden befand sich die Salpetersäure £f, so dass also 3 Flüssigkeiten sich in der Kette befanden. Wie man sieht, bewirkt die in der Mitte befindliche Flüssigkeit ^ keine Aenderung in der eleclromotorischen Kraft. *) Aus dieser Beobachtung leiten wir die Polarisation [Cu.O] ab. 17 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 18 No. ' Galvan. Combinai. Polarisation. J0-J k berechnet Je0-4 Differenz 58. Zn.S-j-Fe.K [Fe H] 1,03 0,70 0,96 — 0,07 59. Zn.S-f-Fe.S Fe.H — 0.76 — 1,09 — 0,77 - 0,01 60. Fe.S-f-Zn.S [Zn.H] 2,10 1,10 2,15 -1- 0,05 61. Zn.K+Fe.S [Fe.H] — 2,08 — 2,41 — 2,08 0,00 62. Zn K+St.S [St.H] - 0,90 — 2,35 - 0,98 — 0,08 63 Fe.S+C.N — - 2,89 - 2,89 — 2,91 — 0,02 64. St.S+C.S — - 2,80 — 2.80 — 2,80 0,00 65. st.s’-f-st.k [St.H] 2,45 1.00 2,54 0,09 66. PtJ+Au.N [Pt.O] 2,55 0,07 2,55 0,00 67. An.N+Pt.N [Au.O] 2,64 2,65 + 0,01 68. Zn.S-j-Au.iSl — 4,08 — 4,08 — 4,11 — 0,03 69. Au.S-j-Cu. ^ [Au .01 4,46 1,75 4,46 0,00 70. Au.k-fCu. \ [Au.O] 2,52 — 0 19 2, 40 — 0,12 71. Au.K-f-Zn.S [Au.O] + [Zn.H] 5.23 1,52 4,47 + 0.24 72l). Zn S-f- Hg.Ox — — 3 38 — 3 38 — 3,38 0,00 73. Cu.S-J- Hg.Ox — — — — - 0,97 — 0,97 — 0,96 + 0,01 74. Fe. S-(- Hg.Ox ~ — 2,12 - 2,12 - 2,13 — 0,01 75 St S-(-Hg.Ox — — 2,04 — 2,04 - 2,16 — 0,12 762). Zn.S+ Hg.Ox [Hg.H] 1,05 0,99 — 0,06 77. Zn.S-f-Hg.S [Hg.H] 0,90 0,90 0,00 if l) Hg.Ox bedeutet Quecksilber auf dem Boden des äussern Cylinders und über ihm eine Auflösung von salpetersaurem Queck- silberoxydul. Hie Quecksilberfläche oder Kathode hlieh hier vollkommen rein und es fand keine Gasentwickelung statt. 2) Die Auflösung des Quecksilbersalzes war so verdünnt, dass 7. Es fragt sich min zuerst, ob nicht zwischen den in der Yorslehenden Tabelle [II] gegebenen Werthen der electromotorischen Kräfte eine gewisse Abhängigkeit statt findet, oder ob dieselben nur als vereinzelte empyrische Data anzusehen sind, nach welchen wir uns bei Con- struction galvanischer Ketten richten können? Wir Hes- sen uns bei Entscheidung dieser Frage durch die fol- genden Betrachtungen leiten. Denken wir uns eine geschlossene galvanische Kette aus 2 Metallen und 2 Flüssigkeiten bestehend nach dem folgenden Schema combinirt: wo M und M' die beiden Metalle und F, F' die Flüs- jasentwickelung statt fand an der Quecksilberkathode, sigkeiten vorstellen, in welche jedes der Metalle ge- taucht ist; offenbar schliesst dieses Schema als besonde- ren Fall die dreigliedrigen Ketten ein, bei welchen nur F ~ F' oder M ~ M' gesetzt zu werden braucht. In unserer Tabelle [II] ist immer M mit F combinirt und M' und F' combinirt angegeben werden; sollten diese Combina tionen der Elemente (wie wir sie fernerhin bezeichnen wollen) gegen einander nicht einem ähnli- chen Gesetze unterworfen sein, wie Volta ein solches für die electrostatisehen Erscheinungen des Galvanismus bei Berührung zweier Metalle wahrscheinlich machte und wie solches auch von andern Beobachtern in ein- zelnen Fällen bei der geschlossenen Kette nachgewiesen worden ist (Fechner, Poggendorf)? Dass dasselbe in dem \ olta’schen Sinne bei Ketten, wo die Metalle mit verschiedenen Flüssigkeiten in Berührung stehn, nich gilt ohne Berücksichtigung dieser Flüssigkeiten, ist nach Fechner’s Arbeit (Pogg. Ann. p. 48) nicht zu be- zweifeln, aber sollte es nicht allgemeine Gültigkeit ha- 2 19 20 Bulletin phvslco - mathématique ben in Bezug auf unsere oben mit Combination en bezeicbnete Zusammenstellung jedes Metalls mit seiner Flüssigkeit? Wir hätten also zu untersuchen, ob es wahr sei, dass, wenn eine Combination MF mit einer andern M'F' die electromotorische Kraft k giebt und mit einer dritten M"F" die Kraft k', dass alsdann die electrome- torische Kraft von MrF und M b durch k — k aus- o-edrückt werde? Natürlich setzen wir voraus, dass die 7. Zn.S + — — 4,29 11. F e.S + Pt.ÿsF — — 3,01 15. St S 4- Pt. ST — — 3.04 31. Zn.K 4- Pt.N — 5,49 1st unsere \ orausselzung richtig, so müssen wir aus je zwei neben einanderstehenden Werthen durch Sub- traction dieselben Werthe von Cu. Y 4" Pt.N erhalten. Es ergiebt sich aber aus 7 und 37 Cu.V 4- Pt.N = - - 2,12 ] 11 (C 42 (( (( (( ZU — - 2,12 | >, ein Mittel 2,04 15 (C 38 « (C (( ZU - - L95 ( 31 (( 43 <( (( (( ZU - - 1,99 - W7h finden aber i (Nr. 17 und 19) 2 Werthe für Cu.\ 4- Pt.N (nach Abzug der Polarisation) die Werthe 2,01 und 1,95, folglich sowohl jene Werthe unter sich, als auch mit diesen übereinstimmend, so weit man bei sol- chen Versuchen Uebereinstimmung erwarten kann. Wenn wir die allgemeine Gültigkeit des so eben er- läuterten Gesetzes voraussetzen, so können wir offenbar sämmtliche Combinationen in einer Reihe anordnen, in- dem wir die electromotorischen Kräfte sämmtlicher übri- gen gegen die erste Combination dieser Reihe beisei zen, ganz wie Volta eine electrostatische Spannungsreihe der Metalle feststellte-, wir erhalten dann die electromotori- sche Kraft irgend 2er Combinationen dieser Reihe gegen einander durch einfache Subtraction der beigesetzten Zah- O len. Wir wählten als diejenige Combination, gegen welche wir alle übrigen bestimmte, das Platin in Salpe- tersäure und suchten gegen diese Combination die electromotorischen Kräfte sämmtlicher übrigen zu be- stimmen als erste Annä her ung nach folgenden Grund- sätzen : 1) Im Falle sich in unsrer Tabelle mehrere unmittel- bare Bestimmungen irgend einer Combination gegen Pt.N vorfanden, so nahmen wir aus allen das Mit- tel, wobei wir die von der Polarisation befreiten Werthe von k benutzen. 2) Ferner nahmen wir das Mittel aus sämmtlicher) electromotorischen Kräften der Combinationen (aussei Wirkung der Polarisation hier bereits eliminirt wor- den sei. Nehmen wir zuvörderst diejenigen Fälle unserer obi- gen Tabelle, für welche gar keine Polarisation statt fin- det, so dass unsre zu ziehenden Schlüsse zuvörderst von den etwanigen Unsicherheiten bei Bestimmung der letz- ten unabhängig sind, so finden wir z. B. Folgendes: 37. Zn.S 4- Cu.V— — 2,17 42. FeS 4- Cu.V = — 0.89 38. Sl.S -j- Cu.\ ~ — 1,06 43. Zn.K 4- Cu.V — - 3,50 Pt.N) gegen Kupfer in Kupfervitriol oder Gu.\ -, wir bestimmten dann Cu.V -j- Pt.N aus so vielen Werthen, als wir vorfänden, nach dem so eben er- läuterten Verfahren und redueirlen mit dem mitt- leren Werthe alle gegen Cu.\ gefundenen Werthe gegen Pt.N. Für die noch übrig bleibende Combi- nation verfuhren wir eben so gegen St.S, u. s. w. 3) Bei den Versuchen mit der Combination des Gol- des und einer Flüssigkeit verfuhren wir so, dass wir zuerst die Polarisation des Goldes im Sauerstoll oder [Au.O] aus den Beobachtungen 69 und 70 her- leileten. Wir fanden dort Pt.N 4- Au N 4- [Pt.O] — 2,55 Au.N 4- Pt.N 4- [Au.O] = 2,64 durch Addition [Pt.O] -f- [Au O] ^ 5,19 nun ist [Pt.O] — 2,48 folglich [Au.O] ~ 2,71 Hieraus ergiebt sich für Pt-N 4“ Au.N 0,07 und Au.N -j- Pt.N — — 0,07, d. h. also das Gold in Salpetersäure um 0,07 positiv gegen Platin in Salpetersäure. Mit diesem Werthe wurden die übri- gen Werthe, welche mit Gold erhalten wurden, behandelt und die Werthe von k erhalten, wie sie die Tabelle angiebt. 4) Für das Quecksilber gaben die 4 Werthe (74 — 77) unmittelbar die electromotorischen Kräfte des Queck- silbers in salpetersaurem Quecksilberoxydul gegen 4 andere Combinationen, deren Verhältniss zu Pt.N schon bekannt ist. Die vorletzte Beobachtung 78 (mit 74 combinirt), giebt die Polarisation des Queck- silbers im Wasserstoff “ 4,37 und die letzte als- dann die des Quecksilbers in Schwefelsäure zuerst «retren Zink in Schwefelsäure und claim gegen Pt.N o o - o o 21 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 22 Auf diese Weise erhielten wir als erste Annähe- rung folgende Tabelle der electromotorischeri Kräfte 1. Pt N = 0,00 i2. St. cm — 2,38 2. Pi.S = 0,02 13. Fe.Clll — 2,75 3. An J — 0,07 14. C.K — 2,81 4 An S ~ 0,07 15. Fe.S — 2,85 5. n II 0,07 16. St’.S — 3,02 [Ul] 6. IlgS = 0,73 17. Cu.K = 3,-1 7. II c Jsp — 0.80 do 00 — 4.06 8. Pt.k — 1,14 19 Zn. Clli — 4,07 9. Cu.S “ 1,60 20. Zn.S 4,20 10. Cu.v = 2,00 21. Fe.K 4,90 11. Au.K - 2,37 22. Zn K — 5,49 8. Unsre Tabelle [I] für die verschiedenen Wert lie der Polarisation, so wie die so eben mitgetheilte Tabelle 1 O [III] der electromotorischen Kräfte sind nothwendig mit mancherlei Fehlern behaftet, die hei Versuchen der Art, wo so viel von der Reinheit der metallischen Oberflä- chen und von andern Umständen, die wir nicht einmal kennen (z. B. von der Temperatur) abhängt, nicht zu vermeiden sind. Es wäre folglich Unrecht, wrenn wir nicht diese Unsicherheit, so weit es in unserer Macht ist, durch Vermehrung der Anzahl der Beobachtungen, aus denen wir die Resultate ziehen, zu eliminiren suchten. Wir betrachteten daher die Werthe der Tabellen [1] u. [III] nur als erste Annäherung und suchten zuvörderst eine zweite Annäherung für die Polarisalionswerthe zu erlangen. Zu dem Ende gingen wir mit den genäherten Werthen von [III] für die electromotorischen Kräfte in unsere Beobachtungstabelle [II] ein und bestimmten die Polarisationen, wenn diese einzeln erhalten werden konn- ten und nicht als Summen. Die so erhaltenen Werthe verbanden w'ir mit den unmittelbar erhaltenen Angaben der Polarisation aus denen [I] abgeleitet wurde und die auf diese Weise erhaltenen Mittelwerthe gaben uns nun eine zweite Annäherung der Polarisation, die wir hier unter Tabelle [IV] mittheilen: Polari- i.d. Einh sation desAgom Platin in Sauerstoff [Pt.Oj 2,49 48,8 Platin in Chlor [Pt CI] 0,00 0,0 Graphit in Sauerstoff [CO] 1,33 26,0 Gold in Sauerstoff [An.O] 2,71 53,1 Platin in Wasserstoff [Pt.Ii] 3,67 71,9 | Zink in Wasserstoff’ [Zn. H ] Kupfer in WassersLoff [Cu.il] 0.90 17,6 2,30 45,0 Zinn in W asserstoff [St.H] 1,55 30,4 Eisen in Wasserstoff [Fe.Ii] 0,48 9,40 Queckslb in W asserst. [liz.H] 4,37 85,6 *) Kupfer in Satierstoff [Cu O] 0,69 13,5 Die letzte Golumne drückt die Polarisation in der auf unsern Agometer bezogen oben näher bezeichnelen Ein- heit aus; sie wird aus der nebenstehenden durch Multi- plication mit 19,59 erhallen. Mit diesen verbesserten Werthen der Polarisation und den Werthen der Tabelle Lit] berechneten wie nun nochmals die electromotorischen Kräfte der verschiede- nen Combinationen , indem wir aus der Tabelle III] für jede dieser Combinationen sämmtliche Beobach- tungen benutzten, in welcher sie enthalten sind. Dies geschah in der Art, dass wir zuerst die am häufig- sten vorkommenden Combinationen wählten (hier Zn. So- fias Mittel aus allen hierfür erhaltenen Werthen gab den verbesserten Werth von Zn S. Dann gingen wir zu der- jenigen Combination über, die nächstdem am häufigsten vorkam (es war Gu.V ) und benutzten bei ihr schon den so eben gefundenen verbesserten Werth vot* Zn.S und so fuhren wir immer weiter fort, indem wir für jeden folgende Bestimmung die bereits verbesserten früher ge- fundenen Werthe anwendeten. Auf diese Weise ergab sich als zweite Annähe- rung die folgende Tabelle [V] sämmtlicher electromo- torischer Kräfte, wo die in Klammern stehende Zahl die Anzahl der Werthe, aus welchen das Mittel genommen wurde, anzeigt. Zu grösserer Bequemlichkeit fügen wir in der ersten Columne die Bedeutung der Zeichen hinzu; die letzte dagegen enthält die früheren Werthe, multi- FF' plicirt mit ~ 19,59 wodurch die electromotori- schen Kräfte in der von uns früher angedeuteten Ein- heit ausgedrückt sind. *) Dieser Wertli ist mittelst der nachfolgenden Tabelle 111] hcitiminl. aus 23 Bulletin ph ysico - mathematiqu e 24 Electrom. Kraft in derEinheit des Agomet. Platin in Chlorwasserstoff Pt.H2Cl.2 (2) — 0,26 - 5,1 Platin in Schwefelsäure Pt.S (4) — 0 02 0,4 Platin in Salpetersäure PtJf 0,00 0,0 Graphit in Salpetersäure cN (6) 0,01 0,2 Gold in Salpetersäure AuJ (2) 0,06 1,2 Gold in Schwefelsäure Au.S (') 0;25 4,9 Quecksilber in Schwefelsäure HzS (1) 0,70 13.7 Quecks. in salpetsaur. Quecksilberoxydul Hz.Ox. 0) 0,79 15,5 Platin in Kalilösung Pt k (6) 1,20 23,5 *) 1 Reines Kupfer in Schwflsäure Cu.S (2) 1,39 27,2 1 Etwas o\yd. Kupfer in Schwefelsäure. . CuS O) 1,75 34,3 Kupfer in Kupfervitriol Cu.v (14) 2,00 39,2 Gold in Kalilösung Au.k (2) 2,31 45,2 m Zinn in Salzsäure St.II2Cl2 (>) 2,38 46,4 Eisen in Salzsäure Fe.H2Cl2 0) 2,75 53,9 Graphit in Kali CK (») 2,84 55,6 Eisen in Schwefelsäure Fe.S (9) 2,92 57,2 Zinn in Schwefelsäure St.S (8) 2,95 57 8 Kupfer in Kalilösung Cu.k (6) 3,10 60,7 Zinn in Kalilösung st.k (3) 3,94 77,2 Zink in verdünnter Salpetersäure. .... Zn.NAz. (0 4,05 79.3 Zink in verdünnter Salzsäure Zn. IUC1 2 Az. (0 4,07 79,7 Zink in Schwefelsäure Zn.S (19) 4,17 81,7 Eisen in Kalilösung Fe.K (2) 4,65 91,1 Zink in Kalilösung Zn.K (8) 5,48 107,4 *) Die erste Zabi muss gebraucht werden, wenn eine reine Kupferplatte als Kathode dient, die zweite wenn eine solche als Anode dient, wobei sie sich immer ein wenig schwärzt. Wir könnten nun abermals die Werthe in [IN ] und LV] benutzen, um eine dritte Annäherung erst für die Polarisationswerthe und dann für die electromotor i- schen Kräfte zu erhalten, allein die Unterschiede von den Werthen in [IV] und [V] würde völlig unerheb- lich ausfallen und wir können bei den Werthen von [IV] u. [V] stehen bleiben. Um zu zeigen, wie dieselben den Beobachtungen genügen, haben wir nach ihnen die in [II] aus Beobachtungen erhaltenen Werthe von A0 — A berechnet, und der Tabelle unter der Rubrik «berechnet d0 — A» hinzugefügt-, die nebenstehende Columne giebt die Differenzen der beobachteten und berechneten Werthe an und kann als Maassstab der Genauigkeit dienen, welche Beobachtungen dieser Art habe Ein Blick auf diese Columne der Differenzen zeigt uns, dass sie an manchen Stellen noch sehr bedeutend sind, auf jeden Fall viel bedeutender, als die Unvoll- kommenheiten der gebrauchten Messapparate vermuthen lassen, allein wir waren von Anfang an auf bedeutende Abweichungen gefasst, erstens wegen des schon öfter von uns erwähnten und mit dem Namen Veränderung der electromotorisclieii Kraft bezeichnelen Um- standes, zweitens aber weil wir bemerkt halten, dass in manchen Fällen die Grösse der Polarisation im Laufe ein und derselben Versuchsreihe merkwürdig unbestän- dig war. Da wir nach unserer oben auseinander gesetz- ten Beobachtungsmethode 4 Beobachtungen mit demsel- ben Strom 20° angestellt wurden, wenn die Fliissigkeits- de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 26 25 zelle eingeschaltet war, wovon die erste ganz im Anfang der Reihe, die letzte ganz am Ende derselben statt fand,f so konnten wir an diesen 4 Beobachtungen die Unbestän- digkeit der electromotorischen Kräfte oder, insofern sie ! allein statt fand, der Polarisation wahr nehmen und wir bemerkten hierbei Folgendes. Während die Agomelerablesungen für den Strom 20°, wenn die Flüssigkeitszelle nicht in der Kette war, höch- stens um 0,02 (oder um I/400 der ganzen Ablesung «0) von einander abweichen, waren die Ablesungen bei Ein- schaltung der Zelle gewöhnlich etwas grösser (als 0,04), allein auffallend grösser fielen sie aus, wenn gesäuertes Wasser zwischen Platinaelectroden zersetzt wurde, also bei jedem Voltameter, wo die Summe der Polarisationen [Pt.O] -f- [Pt. II] thätig waren: selbst bei den besten Versuchsreihen betrog die grösste Abweichung der ein- zelnen Ablesungen des Agometers a etwa 0,40 (oder beinahe T/12 von a ) und zwar nahm die Polarisation während des Schlusses der Kette zu. Dagegen gaben dieselben Platinaelectroden in eoncentrirter Salpetersäure, wo also nur die Polarisation [Pt.O] statt fand, sehr con- stante Werlhe, die grössten Abweichungen überstiegen nicht 0,03 (V225 der ganzen Ablesung). Wir glaubten daher die Unbeständigkeit in [Pt.H], also in der Polari- sation des Platins im Wasserstoff zu suchen, allein Ver- suche mit denselben Eleclroden in eoncentrirter Salz- säure, wo an der Anode Chlor mit gar keiner oder je- denfalls sehr geringer Polarisation auftrat , an der Ka- thode aber [Pt.H] zeigten durch die Constanz der Ago- meterablesungen, dass auch diese letzte Polarisation con- stant sein kann; die Abweichungen überstiegen nicht 0,05 (oder y a). Zugleich war aber die Polarisation von Pt.H viel geringer, als bei der Wasserzersetzung aus ver- dünnter Schwefelsäure. Bisher sind wir nicht im Stande den Grund dieser1 Anomalien bei [Pt HJ anzugeben; es scheint, dass nur bei der Trennung von Sauerstoff, nicht aber von Chlor, die Unbeständigkeit statt fand, oder ist das Abweichende vielleicht in der Anhäufung der Schwe- felsäure an der Anode und dem Wasser an der Kathode zu suchen? Spätere Versuche müssen darüber entschei- den. Graphitelectroden zeigen dieselbe Unbeständigkeit. Dass die Trennung ties Wasserstoffs vom Sauerstoff wenigstens nicht bei allen Electioden mit Unbeständig- keit der Polarisation verknüpft sei, beweist die Zersez- zung des mit Schwefelsäure gesäuerten Wassers zwischen Zinkelectroden (amalgamirten), wo nur [Pt H] erscheint aber sehr constant; die Abweichungen der einzelnen Ablösungen a vom Mittel übersteigt nicht 0,03 (Vi2oa)- Die Unbestimmtheit der Polarisation, welche zwischen Platinei ectroden in gesäuertem Wasser statt findet, ist die Ursache, weshalb wir alle Bestimmungen von [Pt.O] [Pt.H] , und also auch von [Pt.H] (denn sie ist durch Subtraction von Pt.O aus dieser Summe erhalten) als nicht sehr genau ansehen und eben so alle Werthe von d0 - A in unserer Tabelle II, die von [Pt H] abhän- gig sind. 9. Trotz dieser so eben näher erörterten, in manchen Fällen bedeutenden Grösse in den Differenzen der beobachteten und berechneten AQ — A in Tabelle [U J, ist grösstentbeils die Uebereinstimmung zwischen beiden doch so augenfällig, dass die Voraussetzungen, von wel- chen wir bei der Berechnung ausgegangen sind, sich da- durch als richtig heraussteilen und dass wir also, ohne vielleicht sonstige modificirende Ursachen zu leugnen, Folgendes als durch unsre Versuche als erwiesen anse- O hen können: 1. Die Polarisation der Electrodenplatten findet nicht statt, sobald keine Gase an ihnen entwickelt wer- den; die nächste Ursache der Polarisation sind also diese Gase. 2. Die Polarisation, welche entsteht, wenn eine Flüs- sigkeit zwischen Electroden zersetzt wird, ist die Summe der an jeder Electrode erzeugten Polari- sation. k 3 Die Polarisation und die electromotorischen Kräfte summiren sich in algebraischem Sinne in jeder Zer- setzungszelle. 4- Verschiedene Combinationen eines Metalles mit einer Flüssigkeit lassen sich in Beziehung auf ihre electromotorischen Kräfte gegen einander in einer Reihe ordnen, wo jedes folgende positiv ist gegen das vorhergehende und die electromotorischen Kräfte durch Zahlen ausdrücken, so dass die eleetromoto- rische Kraft zweier beliebigen Combinationen gegen einander durch die Differenzen der zu ihnen gehö- rigen Zahlen ausgedrückt wird. 5. Die Werthe der Polarisation, welche in Tabelle IV, und der electromotorischen Kräfte, wel- che in Tabelle V gegeben sind, können für die von uns angewendeten Metallplatten als die den Beob- achtungen am besten entsprechenden angesehen wer- den; für andere Platten derselben Art, die galvanisch gewiss verschieden sein werden, mögen sie als erste Annäherung gelten 27 Bulletin physioo * mathématique 28 In Bezug auf’ Nr. 5 müssen wir aber eine sein- we- sentliche Bemerkung hinzu fügen. In dem Aufsatz des Bulletin physico-math. (/. p.'iVF) ist gezeigt worden, dass man zwar die Polarisation als unabhängig vom Strom an- O O nehmen kann, weil die Zunahme derselben in gar keinem merklichen Verhältnisse zur Zunahme des Stromes steht, dass indessen eine schwache Zunahme allerdings vorhan- den sei, über deren Grund wir hoffen in einem spätem Aufsatze nähern Aufschluss gehen zu können. Hier wol- len wir uns damit begnügen , die Folgerungen näher zu erörtern, welche eine solche Zunahme der Polarisa- tion für stärkere Ströme auf unsere Tabelle [IV] und [V] ausüben muss. Möge die Polarisation bei dem Strom F (20°) mit p -j- d (p) , die Polarisation bei F> (10°) aber mit p bezeichnet werden, so haben vyir nach § 2 dieses Aufsatzes F F' ~ K L +ao K K—( k~\-j) -J-d(p) } L — p À — |— ei _ K-{k+p\ L-Vao' fj-j-A-j-a' woraus sich leicht ergiebt, wenn wir wiederum n0' — A0 und a' — n — A setzen, FF" (\ w n x \ pdQ>) yup' (4> - A) - (* + />) - und im Fall k ~ 0 erhalten wir F—F' FF' F—F' (Ai - A)=p- ?=-d(p) Wir sehen hieraus, dass die Werthe der Polarisation, die in unserer Tabelle [IV] aus den beobachteten Wer- FF^ then 40 und A nach der Formel - — —, (A0 — A) herge- leitet sind, nicht streng richtig sind, sondern einer Cor- rection bedürfen , die von der Grösse d(p) abhängig ist. Allein die Werthe der eleclromotorisehen Kräfte in der Tabelle [V] sind hiervon unabhängig; denn um k allein zu erhalten, müssen wir von dem Werthe, den wir aus der Formel p—p, (A0 — 4) abgeleitet habe , noch p — Fd(p) p_p> abz leben und dies ist gerade der für die Polarisa- tion aus FF' p_p> (Ao — A) abgeleitete Werth, vie wir s< eben gesehen haben , der auch wirklich von uns abge zogen wurde. Es folgt also hieraus, dass unsere Tabelb jl\ ] der Polarisationen sich auf eine mittlere Polarisatiei der Electroden zwischen 10° und 20° bezieht, die Tab [\ ] aber hiervon unabhängig die richtigen Werthe de electromotorischen Kräfte giebt. Die \ Prämierung der Polarisation wird viel bedeuten dei bei sehr schwachen Strömen, so dass hierdurch di« Phänomene sehr modifient weiden , allein über diesen Gegenstand sind unsere ' ersuche noch nicht zu Ende geführt und vir müssen nochmals über diesen Punkt auf O einen spätem Aufsatz .verweisen. n O 7 B s. t . Y E KlAHHEN, 11EI VERGOLDUNGEN UND VER- SILBERUNGEN AUF GALVANISCHEM WEGE DIE Quantität Gold und Silber kennen zu LERNEN, WELCHE MAN ANGE WENDET; VOIT MAXIMILIAN, Herzog von Leuchtenberg. (Lu le 1 août 184-5.) 1. \ ergo 1 du n g. o n Die \ ergoldung auf galvanischem Wege ist in neue- ster Zeit im Auslande ganz in’s allgemeine Leben über- gegangen, und breitet sich auch hier immer mehr und mehr aus. Doch erleidet dieselbe immer noch den Vor- wurf, hinsichtlich der Dauerhaftigkeit mit der bisher üb- lichen Feuervergoldung nicht gleichen Schritt hallen zu können, ein Vorwurf, den die galvanische \ ergoldung auch in den meisten Fällen verdient, da man sich bei deren Anwendung so häufig durch .die Leichtigkeit, dem Gegenstände eine Goldfärbe zu geben, verführen lässt, und man sich auf diese Weise oft nur mit einem Hauche von Gold begnügt. Der Vergolder kannte auch bisher «las Quantum Gold, welches er angewendet, sehr unge- nau, und konnte es nur bei kleinen Gegenständen durch Vor- und Nachwiegen erhalten, aber bei grossen Gegen- ständen war es unmöglich, da die gewöhnliche Wage nicht empfindlich genug ist, um die Differenz anzugeben. Um nun diesem Uebel abzuhelfen, war es nothwen- dig ein Mittel zu suchen , durch welches man erfährt, wie stark ein Stück auf galvanischem Wege vergoldet worden ist. Nach mehreren \ ersuchen kam ich auf fol- gendes Verfahren, welches sich bisher nach allen Con- tra p r o b e n und Cont rolirungen als gut bewährte. Die Gold-Auflosung muss sich vor ihrer Anwendung genau gemessen in einem in Litres graduirten Gefässe befinden. Aus einem solchen mit Gobiauflösung gefüll- ten Gefässe .nimmt man dann einen Decilitre, und dampft die Flüssigkeit bis zum Trocknen ab. Hierauf wiegt man O genau die trockene Masse ab, und legt davon 2 Gram- men in einen tarnten Platintiegel, übergiesst diese Masse 29 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 30 mit Schwefelsäure, und stellt dann den Tiegel auf eine Weingeistlampe mit doppeltem Luftzuge. Anfangs er- wärmt man den Tiegel nur mässig. Die Bestandtheile dieser Masse, nämlich Cyankalium, Chlorkalium und Cyangold zersetzen sich und entwickeln Cyanwasserstoff- säure und Salzsäure 5 das kaustische und kühlensaure Kali aber, so wie Kalium aus den Cyan- und Chlorverbindun- gen bilden mit der zugesetzten Schwefelsäure Schwefel - saures Kali. Da hei dieser Operation Cyanwassersloff und Chlorwasserstoff (Salzsäure) sich bilden — Ersteres ge- fährlich, Letzteres unangenehm ist — so muss dieselbe mit Vorsicht geliandhabt, und das Einatlnnen dieser L O Gase vermieden werden. Hat das Aufbrausen im Tiegel aufgehört, so bedeckt man denselben, und steigert die Hitze der Weingeist-Lampe , bis der Tiegel glühend wird. Dabei schmilzt das schwefelsaure Kali, das ausge- schiedene Gold aber klebt sich an den Tiegel an. Das schwefelsaure Kali entfernt man dann durch mehrmali- ges Aufgiessen von Wasser in den Tiegel, worauf das zurückbleibende Gold in dem Tiegel getrocknet und geglüht wird. Aus Vorsicht kann man das Wasser aus dem Tiegel in ein Glas schütten, um sich zu überzeu- gen, dass kein Theilchen Gold mit abgespült wird, was übrigens in der Regel selten der Fall ist. Nach diesem A erfahren wiegt man den Tiegel mit dem zurückgebliebenen Golde, und die Differenz zwi- schen dem wirklichen Gewichte des leeren Tiegels und dem Gewichte desselben nach dem oben beschriebenen A erfahren giebt das Quantum Gold, welches in zwei Grammen jener Masse enthalten ist. Es ist dann ein Leichtes zu berechnen, wie \iel Gold ein Decilitre, und sohin auch wie viel die ganze Masse enthält, welche man untersucht. Nachdem man mit dieser Auflösung vergoldet hat, so nimmt man hiervon einen Decilitre, unterzieht ihn dem eben beschriebenen \ erfahren, und die Differenz in dem Quantum Goldes, welche sich in den beiden Auflösun- gen ergiebt, bestimmt genau das Gewicht des zur A er- goldung verwendeten Goldes. 2. \ ersilberung. Die zur \ ersilberung gebrauchte Auflösung enthält Cyansilber , Cyankalium und Chlorkaliuni. Zur Probe wird aus der abgemessenen Menge, wie bei der Gold- probe, ein Decilitre genommen und abgedampft. Bei dieser Operation erhält die trockene Masse ausser den oben erwähnten Bestandteilen noch kohlensaures Kali. Bei dieser Probe verfährt man, was das Abwiegen der roekenen Masse und die Schlussberechnung betrifft, ganz wie bei der vorigen, und es ist auch anzurathen, nur 2 Grammen der aus einem Decilitre erhaltenen trockenen Alasse zur Probe zu nehmen. Die eigentliche Bestimmung geschieht auf folgende AA^eise: Die zwei Grammen trok- kener Masse erwärmt man in einem Porzellantiegel, und bringt sie zum Glühen und Schmelzen. Die Masse wird braun, und es schmelzen hiebei Cyankalium, Chlorka- lium und kohlensaures Kali. Cyansilber aber verwandelt sich in Paracyansilber, welches bald vollkommen redu- cirt wird. Nach 15 bis 20 Minuten Glühen süsst man die Masse durch Decantiren im Tiegel aus. Das Silber O bleibt im Tiegel als eine schwammige Masse zurück c o wovon man nichts beim Aussüssen verliert. Es wird dann getrocknet, geglüht und gewogen. Die ersten Proben nach diesem Verfahren wurden in Thontiegeln gemacht, die man gewöhnlich bei Geldpro- ben braucht. Die poröse Masse dieser Tiegel saugt aber einen Theil der geschmolzenen Salze in sich, wodurch ein \ erlust an Silber entsteht. Aus einer Silberauflösung die genau 5 Grammen chemischreines Silber enthielt, reducirten sich in einem Porzellantiegel 4.96, und in ei- nem Thontiegel nur 4.68 Grammen. Um den Beweis zu gewinnen, dass der Thontiegel Silber einsaugt, be- handelte man selbigen hierauf mit Salpetersäure, und die erhaltene Flüssigkeit, nach Abdampfen der überflüssigen Säure mit einer Auflösung von Kochsalz versetzt, ergab eine Trübung. Diese Proben könnten auch durch eine Zersetzung der trocknen Masse mit Schwefelsäure und durch nach- heriges Glühen miL Polasche in einem Platintiegel ge- macht wrerden, aber man erhält dann das Silber in fein zertheiltem Zustande , so dass man es durch Decantiren nicht ohne A erlust aussüssen kann Das vVussüssen auf dem Filtrum aber vermindert sehr den praktischen Vor- zug dieser Methode, nehmlieh die Erhaltung eines bal- digen Endresultats. St. Petersburg, am 12. Juni 1845- CSOB.RBSPOUDA1TSB. I. Lettre de M , PALMIER! de Naples a M. JACOBI. Sur quelques phénomènes d'induction tellurique. (Lu le 1 août- 1845.) À peine eus -je terminé mes travaux sur la batterie magnéfo-électro-tellurique, travaux auxquels j’avais asso- 51 Bll LL ETI N EH YSIC O- MATIÎÉ RI ATIQUE 52 cié M. le professeur Linari, que je lenlais d'obtenir les mêmes phénomènes d’induction tellunque au moyen de simples spirales de Ills de cuivre sans y unir le fer, et dès le mois de janvier de l'année courante je parvins à produire l’étincelle, la secousse, la décomposition de l’eau, etc., par le moyen d’une seule spirale de til de cuivre mise en mouvement de rotation; cette spirale est de figure elliptique, médiocrement excentrique, et tourne autour de son axe majeur placé perpendiculairement au méridien magnétique. Le diamètre moyen de cette spi- rale est d’environ un mètre, le fil a le diamètre de l"""5 ; il est long d’environ 700"' et tourne près de 200 fois sur le chassis de hois. Avec ce nouvel appareil comme vous voyez, j’établis les courants sans employer de 1er et par conséquent ils sont d’induction immédiate du globe. Veuillez, Monsieur, faire part à l’Académie de ces nouveaux résultats qui, j’espère, rempliront une lacune du magnétisme terrestre. O Naples le 25 Mai 1845 BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. SÉANTE DU 6 (18) JUIN 1845. \1 e ni o ires présenté s. M. Fuss présente et recommande pour le Bulletin une note que lui a adressée de Dorpat M. le professeur M i n d i n g sous le titre : Bemerkungen zur Integration der DJ fer en lia Igleiehungen erster Ordnung zwischen zwei U eränderliehen. M. Brandt présente, de la part de M. Ko 1 e n a t i , un mé- moire intitulé: Insec ta Caucasi . Fase. I. Pentamer a carnivora. M. Hess fait présenter, de la part de M. Zinine à Kazan un mémoire intitulé: Ucber das Àzobenzid und die Nitrobenzin- süure , et de la part de M. Vosk resse nsky une note ayant pour titre : Untersuchung über die in Russland vorkommenden Brennmaterialien des Mineralreichs , et il fait recommander ces deux articles pour le Bulletin. M. Meyer annonce à la Classe un mémoire étendu que M. Basiener se propose de lui présenter bientôt sous le titre : Enu- merate monographica specierum generis Hedy sari , et en atten- dant, il donne lecture d’un extrait de ce mémoire qu’d recom- mande pour le Bulletin. Rapports. MM Meyer et Helmersen présentent leur rapport sur le travail des étudiants naturalistes d’Odessa qui, sous la direction de leur professeur, M. Nordmann, ont visité et décrit une partie de la Crimée sous le rapport de sa constitution physique. Ils approuvent généralement ce travad , sans entrer dans une critique des détails à laquelle M. Nordmann lui - même ne manquera pas de soumettre l’ouvrage de ses élèves s’il était question de le publier M le colonel Helmersen, en sa qualité d’inspecteur du Musée de l’institut des mines, adresse au Secrétaire perpétuel, par ordre de Monseigneur le Duc de Leuchten ber g, une col- lection de plantes fossiles , choisie parmi les doubles du dit Musée, en l’accompagnant d’une liste des desiderata zoologiques que Son Altesse Impériale demande en échange pour l’institut des mines. Bésolu de prier M. Brandt , par un extrait accom- pagné de la liste des desiderata , de faire savoir à la Classe jusqu’à quel point le Muséé zoologiquc est à même de satisfaire le désir de Son Altesse impériale. C o m ni u n i c a t i o n s. M. Kupffer fait présentera la Classe quelques tables qui se- ront d’une grande utilité pour les observations météorologiques de l’intérieur , et qui forment un supplément aux tables psy- chroinétriques et barométriques publiées par l’Académie dans le but d’utilité générale, en 1841. Ces tables ont pour objet i° la conversion des millimètres en demi-lignes rus es , 2° la conver- sion des demi - lignes françaises en demi -lignes russes; 3° la comparaison des thermomètres centésimal et oclogésimal. M. Kupffer prie la Classe de bien vouloir en faire tirer le même nombre d’exemplaires, en russe et eu lrançais, que des tables psy- chométriques, en leur donnant le même format et en coutinuanl la pagination, pour qu’elles puissent être ajoutées à celles là. Le Secrétaire perpétuel produit un instrument arithméti- que très simple, imaginé par M. Slonimsky, pour l’addition et la soustraction des nombres , et qui olfre des avantages sur l’a- baque ordinaire russe et sur la machine de Both. L’inventeur désirant se faire donner un brevet , serait très flatté de pouvoir appuyer sa demande du jugement de l’Académie, et prie en conséquence la Classe de faire examiner son instrument par une commission. La Classe nomme MM. Ostrogradsky et Jacobi. Emis le a octobre I84d. JW 99. BULLETIN Tome V. JW :i. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ma sun4^ra>BMU> Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, et de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. GRAEFF , héritiers, libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances sehr bezeichnend und füge nur noch hinzu , dass das Vorwärtsstreben gleichsam ruckweise geschieht. Bei Gelegenheit dieses Thierchens habe ich Folgendes zu bemerken : Aufmerksamen Lesern meiner bisherigen Miltheilungen in Betreff der bei uns vorkommenden In- fusorien wird es, wenn sie mit Ehrenberg’s grossem Werke vertraut sind , aufgefallen sein , dass ich gar nicht des Bacterium P und um erwähne , da derselbe doch namentlich anführt , er habe dieses Geschöpf wäh- rend seines Aufenthaltes in St. Petersburg im Jahr 1829 O hei mir in einem Brodaufgusse entdeckt. Ich erinnere mich dieses Umstandes noch sehr wohl , war indessen damals selbst noch zu wenig mit den lufusorien ver- traut und überdiess mit einem sehr mangelhaften Mi- kroskope versehen, um ein gehöriges Augenmerk darauf zu richten. Bei spätem oft wiederholten Brodaufgüssen habe ich dieses Thierchen nie gefunden , kann mithin dasselbe auch nicht als von mir beobachtet angeben. Eben so wenig habe ich bisher Bacterium Enchelys ge- sehen. Ob die Schuld hauptsächlich darin zu suchen sei, dass ich, um die stärkste Vergrösserung meines Mi- kroskops — 820 mal im Durchmesser — mit Vortheil anzuwenden, nicht geschickt genug hin? — Prof. Eich- wald will beide hei uns gesehen haben, indessen lässt die Angabe, dass B. Punctum in Weinessig, der lange Zeit im Zimmer gestanden hat , vorkomme , an die Rich- tigkeit seiner Beobachtung zweifeln. 5. Glosterina. Closlerium linealum. 10. Bacillaria. Navicula nodosa. JV. viens 1 ). JY. splendida2'). — Mi- crasterias elliptica 3). M. angulosa. — Staurastrum di- latatum. — Xanthidium aculeatum 4). — Euastrum Pect en 5). E. angulosum. — Odontella Desmidium. — Fragil aria pectinalis. Fr. grandis 6). — Cocconema Ci- si ula 7). — Gomphonema clavatum. 1) Diese hei uns ganz gemeine Navicula - Art ist aus Versehen in meinen vorjährigen Bericht nicht auf- genommen worden. 2) Ende August in ziemlich grosser Anzahl im oker- artig-braungelben Schleime eines unterhalb des Forstcorps gelegenen Grabens unter Closterien und andern Navikeln gefunden. Bei der sehr bemerkba- ren Bewegung ist bald das schmälere , bald das breitere Ende nach vorn gerichtet. Die an jenem von Ehrenberg verzeichne te Blase mit dem be- weglichen Pünktchen habe ich nicht gesehen , da- gegen aber bemerkt , dass die kleinen hellen Bläs- chen , welche auf der Bauchfläche erscheinen , in lebhafter Bewegung waren. Die Selbsttheilung , von dieser Fläche ausgehend , ist mir mehrmals zu Ge- sicht gekommen. Die meisten der von mir beob- achteten Exemplare Hessen 28 oder 30 Rippen zählen. 3) So oft die Hage dieses Zellensternchens das Zählen der in fünf Reihen gestellten kleinen Körperchen 45 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 46 16. C o 1 e p i n a. gestattete, fand ich stets die von Ehrenberg an- gegebene Zahlenprogression, nämlich - von innen zur Peripherie hin, 2. 7. 13. 18. 23. 4) Aus Grashdanka. Ende Juni. 5) Von eben daher. Keine andere Euastra-Art sah ich so erfüllt von den beweglichen schwarzen Pünktchen. 6) Mir sind nur jüngere Bändchen , aus vier gelben Stäbchen bestehend , vorgekommen. Ebenfalls aus Grashdanka. 7) Katherinenhof. 11. Cyclidina. Cyclidium margaritaceum. Aus dem Ju ssupow’schen Garten in den letzten Tagen des April. Wohl sehr charakteristisch ist der ausgeschweifte Hintertheil des Körpers , wo recht deutlich die contractile Blase hervortritt. Die Bewe- gung ist ein stossweises Hingleiten. 12. P e r i d i n a e a. Cliaetoglemi volvocina *). — Peridinium Pulvisculus 2). P. fuscum 3) — Glenodinium cinctum 4). 1) Bei Jussupow, in den letzten Tagen des April. Bei 3U0maligei Linearvergrösserung wird der Rüssel sehr deutlich , besonders wrenn das Thier in Kugelform erscheint. 2) Im Juni, ebenfalls aus dem Jussupo w’schen Gar- ten unter Cryptomonad inen. Ihre Bewegung war nicht rasch , dabei um die Längsaxe wälzend und von Zeit zu Zeit zuckend -, ruhend erschienen sie oft wie runde Scheiben mit gezacktem Bande -, wa- ren sie mit ihrem zarten Rüssel wo hängen geblie- ben , so schaukelten sie sich hin und her. 3) Aus einem mit Lemna minor erfüllten Graben in Grashdanka , vereinzelt unter Tausenden von Eu- glena viridis , in den ersten Tagen des Juni. Sie j halten fast die Gestalt von Peridinium cinctum und j waren sehr intensiv gelbbraun gefärbt. Letzteres j rührte von den im Innern befindlichen Körnern her , wras recht deutlich ward , wenn ich sie zer- quetschte. Ihre Bewegung war überaus rasch. 4) Ebenfalls aus Grashdanka. Nur wenige Exemplare. 15. Enchelia. Enchelys Farcimen. — Holoydir y a Coleps 1 j 1) Unter Lemua , aber stets vereinzelt. Am hintern Ende ward zeitweise eine contractile Blase sichtbar: auch sah ich eine anlangende Selbsttheilung der Länge nach von hinten nach vorn. Bewegung lang- sam. Coleps amphacanthus. Schon auf den ersten Blick unterscheidet sich dieser Coleps durch seinen bauchig aufgebläheten Körper von den andern Arten. Ich sah stets mehrere grosse dunkelbraune Körper im Innern desselben und be- obachtete im Juli zuw'eilen eine beginnende Queer- theilung. Jussupowr’s Garten. 17. T r a c h e 1 i n a. Phialina vermicular is. Ich sah deutliche Längsreihen von Wimpern am Halse , welcher nicht immer so kurz ist , als ihn Ehrenberg abgebildet, sondern nicht selten länger ausgestreckt ist, so wie er sich bei Müller ( Trichoda vermicular is) vorfindet. Der mit Eiern angefüllte O Körper dreht sich oft um seine Axe. Ich erhielt einige Individuen im Juli aus Jussupow’s Garten. 20. G o 1 p o d e a. Uroleptus Filum. Im Jussupo w’schen Garten. Selten. 21. Oxytrichina. Oxytricha caudala. — Stylonychia lanceolata. — Urostyla grandis. B. ROTATOB.IA. 5. Hydatinae a. Pleurotrocha constricta 1). — Enteroplea Hydatina *). — Notommata hyptopus 3). 1) Hat einige Aehnlichkeit mit Notommata Felis , ist jedoch nicht so schlank gebaut und viel träger in den Bewegungen. Im Jussupo w’schen Garten. 2) Der charakteristische dunkle Körper im Innern lässt ihn sogleich erkennen Eben daselbst. 3) Der gleichsam aus dem Bauche schlaff hervorhän- gende Gabel fuss charakterisirt diese höchst träge Notommata - Art. Eben daselbst. 6. Euchlanidot a. Sidpiua re lança. — Monura dulcU. — Metopidia acumim ta '). 1) Unterscheidet sich von dem ähnlichen Colurus i m- cinatus durch die weit von einander stehenden A ugen A um. Ausser diesen 44 hier namhaft gemachten Thierchen fand ich in den letzten Tagen des Septembers noch ein In-i fusorium , welches ich hier nicht eingereihet habe, wei 47 48 ■ich demselben Abbildungen beigeben möchte. Ich dasselbe für Ehren berg’s Doxococcus Globulus. Anhang Dass die meisten Infusorien auch im Winter unter dem Eise fortleben , ist nicht zu bezweifeln. Um mich selbst davon zu überzeugen , liess ich mir aus dem so oft cilirten Jussupow’sclien Garten an einem Apriltage, als der dort befindliche Teich nur so eben von seiner Eisdecke befreit war, eine Bouteille voll Wasser brin- gen , worin noch keine Spur von Vegetation zu ent- decken war. Bei einer achttägigen Untersuchung dessel- ben (tropfenweise) erkannte ich nachstehende 51 Arten von lebenden Infusorien : T. IV , livraison 6, contenant: Middendorfia, genus plantarum novum par M. Trautvetter. — Versuch einer Natur- und Entwickelungsgeschichte des Tergipes Edward sii , par M. Norclmann. 4°. Prix du volume 5 r. arg. — 6 thlr. 18 gr. OHR01TIÇUB DT" FBRSOmTSIi. Nominations. M. Fuss a été nommé President du Comité d’enseignement établi près de la IV Section de la Chancellerie particulière de S. M. l’Empereur. Bull etin physico-mathématique hielt Mémoires présentés par divers savants. Polyga strica : Monas Termo M. Guttula. M. hya- lin a. M. socialis. Uvella Atomus. U. Glaucoma. Bodo socialis. Trachelomonas volvocina. Tr. nigricans. Pan- dor ina Morurn Chlamidomonas Pulvisculus Vibrio Li- ncoln. V. Bacillus. Spirillum Undula. Sp • vol ut an s Euglena viridis. E. Pjrum. E. Pleuronectes. Amoeba dijfiuens. Arthrodesmus auadricaudatus. Micr aster ias Bo- ryana. Navicula gracilis JY. fulva. JY. Acus. Sy.edra Ulna. Cyclidium Glaucoma . C. margaritaceum. Cliueto- glena volvocina. 1 richodina Grandinella. V orlicella microstoma. Actinophrys Sol. Podophrya fixa. Leuco- phrys palula. L. Spathula. Coleps hirtus. Trachelitis Lamella. Bursar la Vorticella. Glaucoma scintillans. Chilodon Cucullulus. Colpoda Cucullus. Amphileptus Fasciola. Uroleplus Filum. Oxytricha Pellionella . Sty- lony chia pustulata. St- Silur us. St. Histrio. Euploles Pa- tella. E. Charon. E. Cimex. Bo.tatoria. Callidina elegans. Rotifer vulgaris. Somit fand ich in einer Bouteille Wasser den sieben- ten Theil aller bisher von mir gesehenen Infusorien , und gewiss würde mir bei einer grösseren Ausdauer im Nachforschen noch manches hier nicht verzeichnete Thier aufgestossen sein. A1ÎM01TOB3 BIBLIOGRAPHIQUES. Recueil des actes de la Séance publique de l'année 1844, avec les portraits des académiciens Krug et Tri- nius, 4°. Prix 1 r. 50 c. arg. — 1 thlr 12 gr. Le même Académicien a été nommé membre étranger de l’Institut royal des sciences des Pays-Bas de Harlem. M. Ostrogradsky a été nommé membre correspon- dant de l’Académie royale des sciences de Turin. M. Jacobi a été nommé membre honoraire de la So- ciété palatine de pharmacie et des sciences techniques , et membre correspondant de l’Institut lombard des sciences, lettres et arts de Milan et de l’Académie des sciences de Naples. M. Fritzsche a été nommé membre consultatif du conseil médical du Ministère de l’Intérieur. Décorations. S. E. M. Ouvarov, Ministre de l’in- struction publique et Président de l’Académie , a obtenu de S. M. le Roi de Danemark les insignes de l’ordre du Danebrog de la première classe. M. Ostrogradsky a été décoré de l’ordre de St.- Vladimir de la 3ème et MM. Bouniakovsky et Hel- mersen de celui de Ste.-Anne de la 2de classe. M. Struve a été nommé chevalier de l’ordre de l’é- toile polaire de Suède. M. Midden dorff a été décoré de l’ordre de St.-Vla- dimir de la 4ème classe, et M. Branth de celui de Ste.- Anne de la 3ème classe. Décédés: les membres honoraires: le Prince Charles Lieven, ancien Ministre de (’instruction pu- blique, les amiraux Greig et Comte Mordvinov, et le Comte Can crin, ancien ministre des finances. Emis le 8 décembre 1843. JW 100. BULLETIN Tome y. JW 4. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES SH im-iiraBIMBS. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, et de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. GRAEFF , héritiers, libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsty - Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig , pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires Jus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No. tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. NOTES. 4. Sur la puce des glaciers. Kolenati. BULLETIN DES SEANCES. n c î s s. 4. Der G LETSCHEUGA ST. Yon Dr. F. A. KO- LENATI. (Lu le 10 octobre 184-5.) (Avec une planche.) „ Ita res accendunt lumina rebus. “ Lucretius. Weit heftiger fühlt sich der Gletscherwanderer, als Naturforscher zugleich, von der verzehrenden Sucht nach den Hochregionen der Eisalpen umstrickt. So oft ihm von der Ferne ein solches Eishaupt aus dem Wolken- schleier entgegenstrahlt, fühlt er diesen Suchtstoff wie ein Gichtkranker in allen seinen Gliedern , ja er scheint sich mit dem Gichtstoff, den er sich hei seinen Wan- derungen geholt, zu einer eigenthiimlichen Krankheit amalgamirt zu haben und verfolgt ihn überall , beson- ders im gebirgslosen Lande , wie die Nemesis , für den einmal verübten Frevel einer Ersteigung. Noch lebhaf- ter wird aber das Interesse , noch unwiderstehlicher der Zug , der ihn wieder den Hochgebirgen zutreibt , wenn sich an die Ersteigung noch wichtige Fragen der Wis- senschaft knüpfen, die dort ihre Lösung erwarten, wenn dort Thatsachen zu sammeln sind , welche das Interesse der Physiker und Geologen in gleichem Grade in An- spruch nehmen und , auf welche gestützt , man es wa- gen kann , Ansichten in die Wissenschaft einzuführen. Allein schwach ist der Lohn nach solchem Unternehmen, gestört die innere Ruhe des Unternehmers ; zudem er- wartet den Erschöpften im Thaïe der mächtige Geist des Widerspruches, der jedoch, wenn auch nicht gleich- zeitig , den Sieg der Thatsachen um so glänzender er- scheinen lässt. Es knüpft sich an diesen edlen Eifer des Widerspruches auch das finstere Bild jenes Zweifels, der dem gekränkten Ehrgeize derjenigen entschlüpft, welche sich solchen Expeditionen im wannen Thaïe und beim Theetische mit Enthusiasmus angeschlossen , deren Begeisterung aber nach einer jeden überstiegenen Toise mehr und mehr erkaltet. Eine noch grössere Furie pei- niget den Gletscherwanderer hei Verarbeitung seiner Re- sultate 5 es wächst nämlich die Zahl der Fragen ins Un- endliche , die sich so mächtig aufdrängen und so gebie- terisch Antwort erheischen , dass er wehmüthige Seuf- zer den verlassenen Alpen zubaucht. Yon neuem rollt in ihm der tobende Suchtstoff, von neuem ergreift er den Alpenstock und dringt mit einem die Gefahren nicht achtenden Eifer bis zu jenen Eis- Kolossen , zu denen nur mit Scheu und Ehrfurcht das staunende Auge des 51 Buetllin physico-mathématique 52 Reisenden emporblickt 5 er wandert in die Hochregionen der ewigen Firne. Dort erfreut er sich eines Genusses , der ihm alle Mühseligkeiten und Gefahren, welche man- chen minder Ausdauernden oder den durch keinen wis- senschaftlichen Eifer Angefachten zum Umkehren oder doch zum Schwanken bringen , mit einmal vergessen lässt , eines materiellen Genusses , veranlasst durch das ganz eigen thümliche Verhältnis des atmosphärischen Wir- kens , eines geistigen , verursacht durch die Anschauung so vieler Momente , welche die Analogie der Hoch- alpen mit den Polargegenden darthun 5 denn es vermin- dert sich , je höher und je nördlicher man sich begibt , die Anzahl der Pflanzen und Thiere, der Wald hört auf im Norden unter dem BTsten Breiten - Grade *) , in den Alpen bei 1100 Toisen , seltener darüber1 2), die Pha- nerogamen werden kleiner und endlich seltener , zwi- schen dem alleinigen Auftreten der Cryptogamen und dem Glanzpunkte der Phanerogamen wird die Gegend dien so sumpfig im Norden wie in den Alpen , die in dieser Alpenhöhe eben so gut wie in der nordischen Tundra vegetirenden Moose und Flechten (wie Cetraria nivalis , islandica ; Cladonia rangiferina ; Didymodon capillaceus ; Desmatodon latifolius , ) und endlich das in einer gewissen Höhe sich constant bleibende Schneerie- seln (in der von mir genauer bestimmten sogenannten Rieselregion-, siehe: Bulletin de la Classe physico-mathe'- ma tique de l’Acad. Imp. des sc. de St. - Petershourg , Tome IV, N.12, 13, 14. Kolenati , Ersteigung des Kasbek, pag. 41 et 42.) bezeigen auf das Auffallendste die Identität der Polgegenden mit den Alpen. Im Norden ist unter den Grasfressern das Rennthier , unter den Fleischfressern der Eisbär und Polarfuchs, an den Hochalpen aus erste- ren der Steinhock, aus letzteren dagegen der Geyer, ge- meine Bär und Fuchs, welche sich zuletzt zeigen. So- wohl im Norden als an den Alpen ist kein allmäliger Uebergang zu den auftretenden niederen Organismen zu 1) Zwar fand Dr. Ruprecht auf der Halbinsel Kanin an den Scheinochowskischen Hügeln noch unter dem Breiten- grade und am Fl. Indega unter 671 schütteren Wald, der aber dem Absterben nahe ist. Siehe Ruprecht: Flor. Samojedorum Cisuralensium in den Beiträgen zur Pflanzenkunde des Russ. Reiches. St. Petersburg. 1846. Ute Lieferung , pag. Id et 16. 2) Krüppelhafter Baumwucbs zeigt sich zwar in den Pyrenäen in einer absoluten Hohe von 1300 Toisen. „ Inde vero regio sylvatica (in terra magna Samojedorum) adeo a mari repressa videtur , ut circulum polarem vix excedat , nisi forsan in parte magis orientait.“ Ruprecht: Flores Samojedo- rum , p. 16. Und wirklich erstreckt sich die Waldregion gegen Osten , schon am Ural nördlicher, wie auch in Sibirien. bemerken ; sondern es wird die Insectenwelt sogleich repräsentirt durch die eben so im Norden als in den Höben fast allein auftretenden Caraben (Laufkäfer) und Poducellen. Versunken in kosmischen Betrachtungen der O Art athmet der Gletscher wanderer in dieser, nur von dem seltenen Knallen des Schruncl Werfens und hie und da herabrollenden verwitterten Felsstücken unterbroche- nen Ruhe die Moderluft der fructificirenden Moose oder die säurehaltige der die Felsen chemisch zersetzenden Flechten, bald die sauerstoffarmere des Gletschers, bald die dunstreiche der Moränen ; sein vom Schnee geblen- detes Auge sucht unwillkürlich Erholung in den kleinen grünenden Moosrasen. Beim weiteren Vordringen hat es endlich den Anschein, als wenn alles organische Leben ver- schwunden wäre. Allein, wenn gleich gewisse Extreme von Kälte und Hitze im Allgemeinen die Entwickelung ani- malischer Organismen weit früher als jene der vegetabi- schen ausschliessen : so haben die Erfahrungen neuerer Zeit dargethan , dass dennoch an den Gletschern der Alpen , in den Polargegenden und in den heissen Quel- len organisches Leben obwalten könne, ja sogar an diese oder jene gebunden sei. So hat man in den 48° Re'au- mur heissen Sprudelquellen von Karlsbad in Böhmen , in dem fast kochenden Wasser des Geyser in Island die Conferva flavescens und Infusorien , in einer heissen Quelle der Euganeen in Oberitalien , welche nächstdem so viel Schwefelsäure enthält , dass die Haut angegriffen wird , Oscillarien entdeckt. So unterhält die Temperatur von — 0,5° Reaumur an den Gletschern das Leben nie- derer Organismen, welches auch bei einer weit niederen Temperatur nicht zerstört wird. Davon gibt den voll- kommensten Beweis der rothe Schnee in den Polarge- genden , welchem zur Grundlage eine Alge : Prolococ- cns nivalis dient, und die sie bewohnenden Infusorien: Visceraea nivalis Morren, mit ihren verschiedenen Entwickelungsphasen , ( Astasia , Gyges , Pandorina , Schuttleworth) , ein Panzerthierchen nach den neuesten Untersuchungen , ferner ein dem P/ otococcus zwar analoges : Monas gliscens , (welches ebenfalls eine Alge zu sein scheint) und endlich ein Räderthierchen Philodina roseola , Ehrenberg. Man glaube aber ja nicht , dass dort , wo kein rother Schnee zu finden ist , dieselbe Infusorien - und Aigen-Entwickelung fehle. Noch genauere Untersuchungen werden es wahrscheinlich dar- thun ! Ein höher organisirter Gast des Gletschers ist ein lebhaftes und flinkes Insect , das sich vor der erstarrten, zu langsam haschenden Hand des Gletscherwanderers in den Gletscherspalten gar leicht verbirgt , und lange Zeit verborgen hielt , bis es kühne Gletscherwanderer aber 53 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 54 Glacialis. Nicollet. Bibliothèque universelle de Genève. N°. 64. mais aus dem Eisschlunde der Vergessenheit zogen , es ist der sogenannte Gletscherfloh. Und auch dieses Thier- chen beweist die Identität der hohen Alpenregion mit jener der Pole , indem es in beiden bereits angetroffen wurde, in den Schweizerischen Alpen von Dr. Des or, Nicollet und Professor Agassiz, im Kaukasus von mir, und in Schweden schon von Linné, in Lappland von Schönherr und Dalman, in England von Henry, Walker, Leach und Curtis. BOREUS HYE MALIS. $ . Der Gletscher gast. 3) ç. Die Moospanorpe. 4) Ordo: NEUROPTERA. Fam. : Pl anipennes. Tribus: Panorpidae Latr. Leach. Genus: P anorpa. Linne'. Fabricius. Panzer. Olivier. Villiers. » Bor eus Cuvier. Lalreille. Curtis. Percheron. • Guérin. Klug. Zetterstedt. » B ittacus. Latr. H. Nat. v P ittacus. Billberg. » Ateleptera. Hofiinansegg. Dalman. » Isotoma. Bourlet. » Desoria. Nicollet. » Gryllu s. Panzer. Species : Hyemalis. Linné. Syst. Nat. T. I, pars 2, pag. 915 , n. 3- » Fahr. Ent. Syst. T. II, pag. 98, n. 5. » Cuvier. Le Règne Animal, v. 3. )) Curtis. British Entomology. Vol. Ill, pl. 118, pag. 118. Femina. « Guérin. Iconogr. du Règne Animal de Cuvier. Insectes, pl. 61 , fig- 4. Femina. » Guérin et ercheron. Genera des In- sectes, 4. Livr. N. 6, pl. 1, mas. » Klug 5 p 27. » Westw- Int. T 3 , f. 3 , mas. « Billberg. Enum. p. 96. « Latr. Hist. Nat. 13, p. 20. 3. » Dalm. Analect. p. 34. » Burm. Hdb. d. Ent. I. Bd. p. 349. 3) Ich nenne das Männchen Gletschergast, weil es kein Floh ist und auch keine saugenden Mundtheile besitzt , sich aber in der Nähe der Gletscher aufhält. 4) Ich nenne das Weibchen Moospanorpe , weil ihren ersten und letzten Lebensperioden das Moos zum Aufenthalte dient. Saltans. Agassiz geolog. Alpenreisen von Dr. E. Desor , deutsch übersetzt von Dr. G. Vogt Frankfurt. 1844. Bourlet. Observations in Annales delà Société entomologique de France Tome onzième , p. 45. Proboscideus. Panzer. Fauna Germ. XXII. 18. â et $ . Gattungscharakter. Die langen, fadenförmigen Fühler sind einander ge- nähert , in der Mitte des Kopfes in zwei Vertiefungen eingefügt und bestehen aus 20 Gliedern. Das Wurzelglied ist breiter und quergeslreckt , das zweite ist länger und dicker als die folgenden , die darauffolgenden 10 läng- lich , die anderen beinahe eiförmig , das Endglied spin- delförmig. Die Endglieder nehmen an Länge zu. Die Fühler des Männchens sind am Ende etwas dicker, die des Weibchens überall gleich. Die Augen sind gross, massig hervorstehend und zu beiden Seiten des Kopfes ein wenig eingeschnitten. Ein- fache Augen (Nebenaugen) fehlen , d. h. sind bis jetzt noch nicht entdeckt. Die Fresswerkzeuge liegen an einem rüsselartigen kegelförmigen Vorsprung des breiten , verticalen Kopfes und sind beissende , bestehend aus: Der Oberlippe, welche abgerundet und unter dem verlängerten Kopfschilde eingefügt ist Sie erscheint an der Spitze häutig und gewimpert. Dem Kinne, welches ebenfalls hornartig, schildför- mig , zwischen den Kinnladen eingeschlossen ist , von innen durch eine Art Naht von den anderen Theilen deutlich zu unterscheiden, an ihm ist die kurze Lippe. Den Kinnbacken (Oberkiefern), welche nakt, glatt, länglich , am Ende schief nach innen abgestulzt , mit 7 oder 8 schmalen und scharfen Zähnen versehen sind 5) , von denen die äussern grösser erscheinen. Den Kinnladen (Unterkiefern), welche ebenfalls ganz hornarlig sind und sich nach innen zu krümmen. Ihre Spitze ist häutig und haarig , innerlich ausgeschnit- ten , sie werden gegen die Basis breiter , tragen an der inneren Seite eine niedergedrückte Warze , an der äus- seren einen Ausschnitt zur Anheftung der Palpen. Sie sind verwachsen. S) Nicht aber zweispaltig, wie sie Panzer beschrieben hat. 56 55 Bulletin physico-mathématique Den T astern, und zwar: Kiefertastern (Maxillar-Palpen), diese sind nahe an der Spitze der Kinnlade eingefügt, viergliedrig, die drei ersten Glieder gleich lang , das letzte verlängert , spin- delförmig. Lippentastern ( Palpi labiales ), sind kurz, zwei- gliedi’ig , das erste Glied breiter als lang , das zweite schmal , rundlich und eben so lang als das erste. Der Brustkasten ( thorax ) ist lang, besteht aus dem: \ orderbrustringe ( prothorax ), welcher uneben, vier- eckig, breiter als lang den Kopf etwas bedeckt. Mittelbrustringe ( mesothorax ) und Hinterbrust- ringe ( metalhorax ) , welche beim Weibchen ziemlich kurz , doch breit , beim Männchen wegen der Einlen- kung der Flügel etwas länger sind. Flügel unvollkommen oder keine, ohne Nervatur. Der Bauch bat 8 Segmeete und 20 Stigmata (Luft- löcher), die Füsse einfach, mit 5 Fussgliedern (Tar- sen) , Klauen ohne Afterklauen ( empodium ). Sie leben im Moose an feuchten , kühlen Stellen und in der Nähe des Schnees wie auch des Eises gesell- schaftlich. Beschreibung der Species. Das Männchen ist kürzer aber stärker als das Weib- chen und hat 4 lineale , gebogene , gekrümmte , an der Spitze pfriemenförmige Flügel , welche in einem Bogen zwei Drittel des Körpers bedecken und ohne eine Spur von Nervatur bloss an der äusseren Seite stark gewim- pert sind, von denen die oberen in eine Borste endigen. Die Fühler sind gegen die Spitze allmälig verdickt, so lang als das ganze Insect; die Füsse sind alle fast gleich lang , nur die vorderen etwas kiii’zer , die freien Hüften ( coxae liberae) sind sehr verlängert und verdickt , die Trochanteren sehr kurz, die Schenkel und Schienen sind gleich lang, dünn, gegen das Ende etwas verdickt, ge- rade und fast rund, das Schienenende schief nach innen abgestutzt , so dass es nach aussen spitzig erscheint ; die Fussglieder sind zusammen länger als die Schienen , das erste Tarsenglied ist das längste unter allen , die anderen immer kürzer werdend, das letzte schief nach unten ab- gestutzt , um die Klauen aufzunehmen , welche wie aus zwei Stücken zusammengesetzt erscheinen, wovon das eine horizontal ist , auf dem die Hacken vertical stehen. Die F üsse sind so lang wie das ganze Insect , fast beim Männchen länger. Der Bauch hat 9 Abschnitte , welche etwas niedergedrückt und in der Mitte verdickt sind. Durch die Zusamtnenziehung im Weingeist oder das Eintrocknen erhält der Leib des Männchens eine bim- förmige Gestalt, deren dickeres Ende nach hinten ge- kehrt ist. Die männlicheu Sexualorgane bestehen aus zwei Hacken, welche aus zwei Stücken zusammengesetzt sind, von de- nen das zweite oder der eigentliche Hacken sich im Ru- hezustände nach hinten und innen richtet. Zwischen diesen liegt der versteckte häutige Penis. Die Farbe des Männchens ist gewöhnlich dunkler ; Rüssel , Füsse, Basis der Antennen, Flügel gelblich oder gelbbräunlich ; übrigens dunkel bronzefarben Länge 5 Millimeter. Breite 1 1 « V erticale Länge des ganzen Kopfes 2| Millim. Länge des Rüssels unter den Augen gemessen II » Länge der Flügel . 3 » Länge des Ilinterfusses sammt der Coxa ... 6 » Die Männchen sind nur vom Monate Juli his October noch zu finden , und daher kommt es , dass man so oft nur die Weibchen , welche eine längere Lebênsdauer haben , da ihnen nach der Begattung noch das Geschäft des Eierlegens obliegt, gefunden hat. Man fand sie im Norden Europas und zwar Schön- herr , Dal man in Upland, Westgothland ; D. Ljungh inSmoland; an den Alpen der Schweiz, und zwar 1839, Desor auf dem Monte Rosa, 1840 wurden sie auf dem Aargletscher wiedergefunden. Die Männchen scheinen sich noch einige Zeit lang nach der Begattung gesell- schaftlich zu belustigen und kleine Wanderungen über die Gletscher ja sogar Firne zu unternehmen. So fand sie Agassiz am Grindelwaldgletscher und am 29. Juli 1845 am Aargletscher, bis hoch in den Firn hinauf. Auch ich fand das Tliierchen , obgleich selten, (wahr- scheinlich zu früh in der Jahreszeit) im Kaukasus , den 6. September 1843 und den 14. August a. St. 1844 am Kasbek und zwar um den Tschchari - Gletscher. Am Desdaroki - Gletscher (der Darjal’schen Gletscherlawine) fand ich , obgleich zweimal daselbst zu verschiedenen Zeiten, keine Spur. Die Ursache, warum man die Männ- chen am Eise , die Weibchen dagegen im Moose findet, werde ich später auseinandersetzen. Das Weibchen ist länger, im Leihe oft stärker, in den Bewegungsorganen schwächer. Die F ühler sind über- all gleich dick , kürzer als der Körper , zwei Drittel so lang ; am Mittelbrustringe sind zwei fleischige Höckerchen und ganz unbedeutende häutige Anhängsel anstatt der Flügel vorhanden; der Kopf und Prothorax ist schmäch- tiger; die freien Hüften nicht so lang und nicht so dick. 57 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 58 auch die Füsse dünner, und besonders die Tarsen schmächtig. Der Bauch ist überall gleichmässig verdickt , nur in der Mitte gewölbter , im Ganzen elliptisch - cy- lindrisch. Die Sexualorgane bestehen aus einem Lege- stachel , welcher die Länge des Kopfes ausmacht und zusammengesetzt wird aus einem oberen hornartigen , hohlen , am Ende zugespitzten , dreigliedrigen , cylindri- schen Stücke , von desseu Gliedern das mittlere das längste ist, ferner aus einer breiten, zweilappigen Unter- klappe , welche kürzer ist , als die vorigen , gegen die Spitze lederartig und rauh erscheint. Die Farbe des Weibchens ist lichtbronze; Rüssel, die Ränder der Brustsegmente, Füsse und Legescheide ocher- gelb , letztere an der Spitze schwarzbraun. Länge 5 Millim. sammt dem Legestachel 6]- Millim Breite 1^ — 2 Millim. Verticale Länge des ganzen Kopfes \\ Millim. Länge des Rüssels unter den Augen gemessen 1 » Länge der Flügelrudimente i » Länge des Hinterfusses sammt der freien Hüfte 5 « Die Weibchen sind nur im Winter oder schon im Monate November zu finden und müssen nicht in der Gegend des Gletschereises oder Firnes , sondern unter Moosen gesucht werden. Der hinreichendste Beweis, dass diesem Thier e nicht, wie Nicollet und Desor behaup- ten, das Gletschereis zur Wohnung angewiesen sei, sondern vielmehr die Moose der hohen Alpenregion. Dr. Leach fand es für England zuerst in Costessey (Norfolk) im Monate December, Ende November und im Januar die Herren Henry und Francis Walker m den Pflanzungen von Southgate, Zetterstedt fand sie sogar in der Begattung an sonnigen Tagen des An- fanges Januar bei Abus nahe von Lund in Sehoonen am Schnee und Eise; in der Schweiz wurde es, wenigstens meines Wissens , an den Gletschern nicht gefunden. Ich fand es den 5. und 6. September a. St. 1843 in einer Meeres-Höhe von 1493 bis 1506 Toisen und zwar unter den Moosen , welche ich in ganzen Rasen schnell ge- sammelt und in ein Leinwandsäckchen gestopft hatte. Diess waren Dissodon Froelichianus , iFeissia crispula , Anacalypla latifolia , Bartramia siricta und Oederl , Encalypta caucasica , j Ruprecht; Dicranum longifoliam, Orlhotrichum Sturmii , Polytrichum caucasicum , Ru- precht, von Lebermoosen Jungermannia Irichophyl'a und minuta , Gymnomilrium concinnatum , Sarcoscyphus Ehrliarti , Herpetium dejlejcum. Ob die Weibchen nur in solchen Gegenden zu finden sind , wo in der Nähe Gletscher oder Schneegipfel sich befinden , wage ich zwar nicht zu entscheiden , aber für wahrscheinlich zu erklären, dass sie auch in anderen hohen Regionen zu finden seyn werden. Lebensweise. Die Metamorphose ist bis jetzt gänzlich unbekannt , auch die Lebensweise und die Sitten waren es , welche Curtis und Percheron nicht kannten Nach den Er- fahrungen der Herren Nicollet, Desor, Agassiz und den meinigen ergibt sich, dass die Weibchen nur im Moose , unter der Schneeregion , die Männchen dagegen in Menge an den Gletschern sich zeigen. Auf jeden Fall waren die Männchen vor der Begattung auch un- terhalb -der Gletscher und unternahmen nachher eiHe gemeinschaftliche Wanderung an die Gletscher und so- gar Firne, um daselbst zu enden; denn wenn auch täglich Männchen in diesen Regionen gefunden wer- den , so ist es kein Beweis , dass es dieselben des vo- rigen Tages sind. Alle Insecten zeigen die Tendenz Flächen zuzusteuern , welche das Licht reflectiren oder blenden, z. B. auf weisse Tücher, Mauern und so- mit auch auf die Eis- und Schneeflächen. Auch an den Gletschern bemerkt man , dass sich durch Wind vertriebene geflügelte Insecten mit einem gewissen Wohl- behagen an die Gletscher- oder Firn -Fläche nieder- lassen und , sogar weggejagt , abermals dahin zurück- fliegen. Dieses behagliche Gefühl geniesst auch der Mensch und schreibt es dem eigenthümlichen Verhält- nisse des atmosphärischen Wirkens zu. Auch erhalten sich an den Gletschern angefrorene und endlich einge- schlossene Insecten lange Zeit unversehrt , theils wegen der niederen Temperatur, theils wegen der grossen Hy- groscopicität des Gletschereises , vermöge welcher alle F euchtigkeit den Körpern entzogen wird , theils wegen der Absorbtion des Sauerstoffes vom Gletschereise , ver- möge welcher die Gährung oder Oxydation in Organis- men verhindert wird. 6) Ihre Nahrung muss vermöge des Baues der Fress- werkzeuge aus festeren Substanzen bestehen , die in ei- ner gewissen Tiefe zu suchen sind ; denn sonst wäre ja der Kopf nicht rüssel artig verlängert. Und in der That scheinen sie entweder von den weicheren , in der Tiefe der Moosrasen vegetirenden Lebermoosen , oder auch von Schimmelpilzen , vielleicht sogar von Infusorien zu leben. Die Eier werden zwischen die Moosrasen vermöge des Legestachels eingelassen. Die grosse Behendigkeit, besonders der Männchen , liegt in den freien Hüft- stücken. 6) Desshalb erhält sich auch blanker Stahl im Gletschereise und wird nicht rostig. 59 Bull eti n physico-mathématique 60 Erklärung der Tafel. 1 .a. Das Männchen in natürlicher Grösse. 1 . b. » )> vergrössert. 2. a. Das Weihehen in natürlicher Grösse. 2. b. )> « vergrössert. 3. Der Kopf von vorne mit den Fühlergruben ( stem - mata), c. 4. d. Basis der Fühler mit dem Fühlerende. e. 5. Die Flügel des Männchens 6. Das letzte Tarsenglied mit der Klaue. 7. Die Oberlippe {Labrum). 8. Die Kinnbacken {Mandibulae). 9. Die Kinnladen {Maxillae), deren Warze f und Aus- schnitt zur Anheftung der Maxillarpalpen g. 10. Die viergliedrigen Kiefertasten (Maxillarpalpen). 11. Die zweigliedrigen Lippentasten (Labialpalpen), h das erste und i das zweite Glied derselben. 12 Das Analsegment eines Männchens mit den Hacken k. k. 13. Das Analsegment eines Weibchens mit der oberen dreigliedrigen Klappe / , m , n und der unteren zweilappigen o. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 20 juin (2 juillet) 1845. Correspondance. M. Berzelius, Secrétaire de l’Académie de Stockholm, an- nonce au Secrétaire perpétuel que , dans peu de jours , MM. le baron Wrede et Liljekoek partent pour la Laponie à l'effet d’y rejoindre les savants de la Norvège et d’examiner en commun la possibilité d’y exécuter la mesure des degrés qui compléteront le long arc de méridien à l’accomplissement duquel l’Académie s’intéresse si vivement. — Dès que ces savants seront de retour, M. Berzelius promet de communiquer au Secrétaire le résultat de leur mission. R apport s. MM. Ostrogradsky et Jacobi rapportent la machine arith- métique de M. Slonimsky destinée, comme l’appareil de M. Roth, à exécuter les additions et les soustractions. Après en avoir donné , dans leur rapport , une description exacte, accom- pagnée d’un dessin, et en avoir expliqué l’usage fort simple, les commissaires recommandent cette machine à l’attention de l’A- cadémie et la prient d’encourager M. Slonimsky par tous les moyens qui sont à sa disposition. Résolu de délivrer à M. Slo- nimsky une copie vidiine'e du rapport des commissaires, munie du certificat de l’approbation de l’Académie , afin qu’il puisse en faire usage pour l’obtention d’un brevet. M. Brandt fait un rapport favorable sur l’ouvrage de M. Ro- lenati intitulé Insecta Caucasi et en recommande la publication en forme d’ouvrage séparé et par livraisons. La Classe y con- sent et fixe le tirage à 230 exemplaires. Communicat ions. M. Brandt annonce à la Classe qu’on écrit de Nijné-Taghilsk qu’on a pêché, dans un ruisseau, un amphibie pisciforme. Or, comme on ne connaît en Europe qu’une seule espèce de ces amphibies , le Proteus anguinus , cette découverte , si elle se confirme , pourrait être importante. Deux échantillons de cet animal se trouvant entre les mains de M. Riabov, maître d’école dans les mines de Nijné-Taghilsk, M. Brandt prie la Classe de lui en demander communication. La Classe en charge le Secrétaire. Le Secrétaire lit une lettre de M. Struve qui, en priant la Classe d’excuser son absence causée par une indisposition , rend compte du succès de l’expédition chronométrique entre St.-Pélersbourg, Moscou et Varsovie. Il annonce en même temps l’heureux achèvement de la grande lunette de Kazan qui , après les avaries qu’elle avait éprouvées dans l’incendie , vient d’être rétablie à l’atelier de M. Pohrt et munie d’un nouveau statif en fonte. M. Struve invite ceux de ses collègues qui s’y inté- ressent à venir en faire l’inspection. M. Baer annonce à la Classe que le neuvième volume des Beiträge devenant trop fort , il s’est décidé à le partager en deux parties et à en émettre la première partie , formant 21 61 de l’Académie de Satnt-Pétersbourg. feuilles, pour pouvoir la distribuer encore par la navigation de cette année. Le projet de l’avertissement dont il compte faire précéder cette moitié du volume , ainsi cjue la mesure même , est approuvée par la Classe. M. M eyer annonce à la Classe que le Musée botanique vient de recevoir, de la part de M. le professeur Fries, en don, les huit centaines de plantes décrites par lui dans son Herbier nor- mal de la Suède. En priant la Classe d’en adresser à M. Fries ses remercîments , M. Meyer fait observer qu’il serait désirable d’avoir aussi des échantillons des plantes communes de la Suède, surtout des environs d’Upsale, autrefois la résidence de Linné, et il propose en conséquence d’engager M. Fries de charger quelques-uns de ses élèves de former une pareille collection pour l’Académie. M. Meyer pense que la somme de 40 r. arg. suffira à cet effet et prie la Classe de les laire parvenir au sa- vant suédois. Approuvé. M. le conservateur Blöde pria la Classe d’agréer de sa part une petite collection de roches et de pétrifications qu’il a formée pour son propre usage et dont la conservation entre ses mains privées lui paraît incompatible avec sa fonction de conservateur. La Classe accepte cette offre et charge le Secrétaire d’en adres- ser à M. Blöde ses remercîments. M. Parrot, ancien académicien et membre honoraire de l’A- cadémie , adresse à la Classe un paquet cacheté avec la prière d’en accepter le dépôt jusqu’à ce qu’il juge nécessaire d’en faire l’ouverture. Accepté. Seance du 1 (13) août 184-5. Lecture extraordinaire. M. Struve lit une note intitulée: Ueber den Flächeninhalt der 37 westlichen Gouvernements und Provinzen des Europäi- schen Russlands. Elle sera insérée dans le Bulletin. Le Secrétaire perpétuel présente de la part de Son Al- tesse Impériale Monseigneur le Duc de Leuchtenberg, mem- bre honoraire , une note manuscrite intitulée : Verfahren , bei Vergoldungen und Versilberungen auf galvanischem Wege die Quantität Gold und Silber kennen zu lernen , welche man an- gewendet.- Après avoir entendu la lecture de celte note, la Classe en ordonne l’insertion au Bulletin et charge le Secrétaire d’en remercier Son Altesse Impériale. Mémoires présentés. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M Bloede, conservateur du Musée minéralogique, une note manuscrite in- titulée : Ein Nachwort über den Altrothsandstein und seine Ent- deckung an der Ishora und Slavjanka in der Umgegend von Pawlowsk. Le Secrétaire présente, de la part de M. Bogouslav, an- cien maître supérieur au gymnase d’Arkhangel , une note ma- nuscrite sur les aurores boréales, intitulée : Epamidü oÔ3ops 418 16,2 20,1 \ 378 16,7 ) 36 — 33 ( 444 1 450 16,8 \ 16,7 J 447 16.7 22,1 33 — 30 390 15,5 390 15,5 22,2 30 — 27 f 366 \ 450 19,0 \ 18,5 1 403 18,7 23,1 27 — 24 432 20,5 432 20,5 24,4 24 — 21 ( 468 l 366 20,8 \ 20,4 ) 414 20,6 24,6 21 — 18 468 20,1 468 20,1 24,5 18 — 15 ( 432 \ 384 20 2 \ 18,5 j 408 19,3 25,3 15 - 12 390 14,5 390 14,5 24,6 12—9 390 15,2 390 15,2 26,2 9 — 6 I 432 t 366 14.4 » 14.5 } 400 14,4 26,5 / 414 13,3 x \ 474 13,5 / 6 — 3 { 468 14,3 l 460 14,3 27,9 / 480 15,1 ( V 462 15,0 1 ( 480 14,8 \ \ 480 14,6 / 3 — 0 < 468 14,0 } 435 14,5 28,6 / 414 14,4 l \ 336 15,0 ) Südliche Halbk. 0—3 ( 480 \ 480 139 ) 13,9 / 480 13.9 28,3 3—6 / 432 \ 378 13,3 \ 14,0 f 405 13,6 27,6 6 — 9 f 336 ( 366 150 \ 17,8 ) 351 16,4 27,0 9 — 12 j 420 \ 432 15,6 \ 185 1 426 17,0 26,1 12 — 15 ( 366 \ 336 15,4 1 16,7 j 351 16,0 24,6 15 — 18 1 276 \ 334 17,0 | 14,5 ) 305 15,7 23,2 18 — 21 f 390 1 366 17.0 t 16.0 j 378 16,5 22,9 33 — 36 f 324 l 516 17.8 i 16.8 f 420 17,3 20,8 71 72 Bulletin physico -mathématique lfm eine leichtere Uebersicht der durch vorstehende Tabelle gelieferten Resultate zu erhalten, thut man gut, dieselben sich graphisch darzustellen , wie solches für die nördliche Halbkugel auf der beigegebenen Tafel geschehen ist. Die Abscissen derselben stellen die Brei- ten , von 3° zu 3° wachsend , die Ordinaten , abwärts gemessen, aber die Tiefen von 50 zu 50 küss dar; in den Tiefen , bei welchen beobachtet worden ist . giebt die beistehende Zahl die Temperatur in der angezeigten Tiefe an. Es ergiebt sich hier mit einem Blicke eine Vertheilung der Temperaturen , welche sehr merkwür- dig ist. Wir finden dass in der Tiefe von circa 4-20 k uss die Temperaturen von 48° bis 27° nördlicher Breite wach- sen , von also 12 bis 20,5 Centesimalgraden ; diese letzte Temperatur von 20,5 erhält sich bis zu 20° nördlicher Breite , dann aber nimmt die Temperatur wieder ab und bleibt von 15° N. bis zum Aequator constant etwa 14°, 5 C. Noch mehr in die Augen springend wird diese Temperaturvertheilung, wenn man es nach blosser Schätzung versucht , eine Linie durch diejenigen Punkte zu ziehen , in welchen die Temperatur 14,5 angenom- men werden kann , wie solches auf der Tafel in der That geschehen ist. Diese Linie , die ich die submarine Isotherme von 14°, 5 C. nennen will, kann natürlich, ihrer wahren Krümmung nach , aus den vorliegenden Beobachtungen nicht construirt werden, allein so viel folgt doch aus ihr mit Gewissheit, dass diese submarine Isotherme sich vom 48° nördlicher Breite an in die Tiefe senkt , ihre grösste Biegung nach unten aber zwischen 27° und 20° nördlicher Breite erhält, dann näher zum Aequator sich rasch nach oben erhebt und von 15° an eine fast horizontale Richtung behält bis zum Aequator. Die leider weniger zahlreichen Beobachtungen , welche unsere Tabelle für die südliche Halbkugel angiebt , sind doch zureichend , um ein ähnliches \ erhalten auch hier anzudeuten. Bis 10° südlicher Breite haben wir auch hier dieselbe Temperatur, die von dort an sich steigert, aber aus Mangel an Beobachtungen nicht weiter als bis 21° verfolgt werden kann. Man findet also in einer den Aequator einschliessenden Zone (von 10° N. bis 10° S.), bei weit geringeren l iefen eine so niedrige Temperatur^ als welche in den diese Zone einschliessenden Gewäs- sern des Atlantischen Oceans erst in bedeutend grösseren Tiefen aufgesncht w'erden muss. Auch für den nördlichen stillen Ocean findet sich eine hinlängliche Anzahl Beobachtungen von Kotzebue, um die Gültigkeit des Satzes auch hier ausser Zw7eifel zu setzen, wie die nachfolgende Tabelle beweist; nur sind hier die Tiefen weniger gleichmässig und im Allgemei- nen grösser wie im Atlantischen Ocean. Mittel für Zonen von 3° Breite. Tiefe in Temper. C. Breite. englischen Fussen. Tiefe. Tempe- Temp, an der ratur. Oberfl. Nördliche Halbk. 39 — 36 1 600 H,5 'S 600 11,5 16,1 36 — 33 1 600 600 10,6 t 11,5 J 600 11,0 22,2 33 — 30 1 600 16,7 I 600 16,7 24,3 30 — 27 600 300 19,5 1 22,0 450 17,8 25,0 21 — 18 f 438 i 366 21,2 16,1 402 20,7 26,8 18 — 15 456 [ 540 19,5 20,4 498 20,8 27,7 15 — 12 558 163 558 16,3 27,8 468 19,4 12 — 9 492 438 13.5 14,0 499 16,6 28,8 600 19,5 9 — 6 { 600 13,4 600 13 4 30,5 Auch hier ist offenbar für dieselben Tiefen die Tem- peratur am höchsten zwischen 21° — 15° nördlicher Breite und nimmt sowohl nach Norden , als nach dem Aequa- tor zu , immer mehr und mehr ab. Meine eigenen Beobachtungen, zu wrenig zahlreich um sie zu ähnlichen Bestimmungen zu benutzen , widerspre- chen doch wenigstens dem gewonnenen Resultate nicht. Bei 3450 Fuss Tiefe fand ich unter 7° Breite eine Tem- peratur von 2°,2G., während ich in der grösseren Tiefe von 4250 Fuss, aber unter 21° Breite, nur 2° ,9 fand. Die Gestalt der von mir gezogenen submarinen Iso- therme leitet uns von selbst auf die Erklärung der auf den ersten Anblick befremdenden Erscheinung : Die bis zu einer gewissen Tiefe durch die Sonnen- wärme mehr erwärmte Wassermasse der Tropen kann nicht im Gleichgewicht bleiben mit den kälteren Was- sermassen der mittleren und höheren Breiten ; es muss nothwrendig ein Ablliessen des wärmeren Wassers vom Aequator zu den Polen an der Oberfläche statt finden und dieses oben abfliessende Wasser muss in der Tiefe durch einen Strom des kälteren Wassers aus höheren Breiten zum Aequator ersetzt wrerden , das anfangs in fast horizontaler Richtung fortfliessen wird . unter dem Aequator aber sich von unten nach oben erheben muss. 73 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 74 Auf diese Weise wird auf der nördlichen Halbkugel ein grosser senkrechter W irbel in dem Ocean statt finden , der oben seine Richtung vom Aequator zum Pol, unten vom Pol zum Aequator hat. Da nun diese entgegenge- setzt strömenden Wassermassen sich durch ihre verschie- dene Temperatur auszeichnen , so erhalten wir in der submarinen Isotherme eine Andeutung der Richtung des unteren Theiles dieses Wirbels. Ein ganz ähnlicher, nur in entgegengesetzter Richtung sich drehender Wirbel wird auch in der südlichen Halbkugel statt finden , so dass in einer den Aequalor umfassenden Zone durch beide vereint das Wasser fast in der Richtung von un- ten nach oben strömt, und man also das kalte Was- ser in weit geringeren Tiefen antrifft , als in den bei- den dieser Zone im Norden und Süden zunächst lie- genden Zonen , wie solches die Beobachtungen in der That ergeben. Es liegt nicht in meinem Zwecke hier darauf einzu- gehen , wie die ursprüngliche Richtung dieses Wirbels an der Oberfläche duxch Verminderung der Rotalions- geschwindigkeit und durch Einfluss der Winde bedeutend abgeändert wird, so dass das Wasser vielleicht erst nach bedeutenden Umwegen zu den Polargegenden gelangt , oder wie der untere Theil des Wirbels durch den Ein- tritt der Wassertheilchen in Breiten von grösserer Rota- tionsgeschwindigkeit nach West abgelenkt w ird ; auf je- den Fall wird der letzte Einlluss durch den Widerstand der westlichen Ufer der Oceane sehr vermindert wer- den im Vergleich mit der ähnlichen Ablenkung, welche die Luftströmungen erleiden. Es genügt mir, in der Ge- stalt der submarinen Isotherme , einen Beweis für die Strömung vom Pol zum Aequator in der Tiefe des Oceans geliefert zu haben. Es wäre höchst wünschens- werlh, wenn künftige Seefahrer unsere Kenntniss in die- sem Punkte durch eine grössere Zahl von Beobachtungen mit ein und demselben Instrumente oder mit berichtigten Instrumenten erw eiterten, was mit sehr wenig Beschwerde und in sehr kurzer Zeit geschehen kann. Wenn man sich damit begnügt den Thermometrographen nur immer auf eine und dieselbe Tiefe von etwa 100 Faden herab- zulassen , so kann diese Beobachtung in 15 Minuten be- endigt w erden und man würde auf jeden Fall , bei häufiger Wiederholung derselben , besonders von 40° nördlicher bis 40° südlicher Breite , Resultate erhallen , die weit lehrreicher für die physikalische Geographie ausfallen würden , als wie die Beobachtungen bisher an- gestelll wurden, wo man mehr auf die Bestimmung der Abnahme der Temperatur an ein und demselben Orte ausging, als auf vergleichende Bestimmungen verschiede- ner Orte. Aus einer Strömung der unten kälteren Wassermasse von den Polen zum Aequator ergeben sich sogleich ei- nige vGchtige Folgerungen, nämlich: 1. Die überall bis auf Breiten von 60° nachgewiesene Abnahme der Temperatur mit der Zunahme der Tiefe, im Gegensatz mit der im festen Lande beobachteten Er- scheinung. 2. Meine zahlreichen Bestimmungen des Salzgehaltes der Oceane haben gezeigt, dass das Maximum des Salz- gehaltes nicht auf dem Aequator statt finde, sondern immer einige Grade nördlich und südlich vom Aequator (im Atlantischen Ocean bei 23° N. und 17°, 5 S.). Ich habe die Erscheinung aus der grösseren Verdunstung in diesen Breiten zu erklären gesucht , welche aus der Mit- wirkung der Passalw inde begreiflich ist , im Gegensatz zur Region der Calmen auf dem Aequator. (Vergl. Mém. de l'Acad , sc. math., ph. et nat. T. I, pag. 507). Nach dem Obigen zweifle ich aber nicht, dass auch der gerin- gere Salzgehalt des in der Region der Galmen aufstei- genden Polarwassers wesentlich zu dem Phänomene bei- trage. 3. Es ist eine von Humboldt, John Davy und An- deren gemachte Erfahrung, dass das Wasser des Welt- meeres an der Oberfläche über Untiefen kälter ist , als in einiger Entfernung davon über grösseren Tiefen. Diese Erscheinung , deren Erklärung bisher wenig genügend gefunden wurde (Gehler’s neues Lexicon, T. VI. 3. pag. 1687) , ist eine einfache Folgerung der Strömung des kälteren Wassers in der Tiefe vom Pol zum Aequa- lor ; wenn dieses auf ein Hinderniss stösst , wie eine Untiefe ein solches darbielet , so wird es längs derselben wie auf einer schiefen Ebene ansleigen und sich der Oberfläche mehr nähern ; daher wird sich diese selbst abkühlen. 75 Bulletin physic o-mathématique 76 BULLETIN DES SEANCES DE LA CLASSE. Seance du 10 (22) octobre 18k 5. Lecture ordinaire. M. Helm ers en lit le commencement d’un travail étendu qu'il prépare à la publication et qui aura pour titre : Geognostische Beobachtungen in den Gouvernements Livland , Esthland , Ples- A au , St. Petersburg , Nowgorod , Twer, Moskau , Tula, Ka- luga und Orel. M. Helmer een annonce en même temps que ce travail était presque achevé, lorsqu’il s’est vu obligé d’en re- fondre quelques parties , par suite du voyage qu’il fit, l’été der- nier, en Suède et en Norvège, et qui lui fournit occasion d’é- tudier sur les lieux les couches paléozoïques de ces pays et de les comparer avec les couches contemporaines de la Russie plus exactement que cela n’a été fait jusqu’à ce jour. Cette comparai- son a conduit M. Helmersen à de nouvelles vues sur certains termes de nos anciens sédiments. Le fragment de son travail qu’il présente à la Classe renferme un aperçu historique de ses recherches géognostiques sur l’étendue du terrain indiqué dans le titre , un tableau de ses rapports orographiques , et enfin un exposé des dimensions des différentes formations dont il se com- pose. M. Hel inersen présente en même temps un exemplaire de la carte qu’il vient de publier des districts aurifères de la Sibérie orientale. Le milieu de la feuille est occupé par une carte générale représentant la position géographique de tous ces districts à l’exception de celui de Nertchinsk qui n’a pu y trou- ver place. Cinq petites cartes spéciales , le long des marges , représentent sur une plus grande échelle, autant de districts ou systèmes remarquables par la richesse de leur produit et dé- signés par les noms des rivières principales qui les arrosent. Elles renferment tous les détails nécessaires qu’il a été permis à l’auteur de puiser aux sources les plus authentiques soit officiel- les soit privées. C’est ainsi que, dans le tracé de la carte géné raie, il a pu profiter des nouvelles déterminations des lieux de la Sibérie orientale, fournies par M. Fedorov. De cette ma- nière, M. Helmersen a réellement rendu un service non seule- ment aux propriétaires des lavages d’or , mais encore aux voya geurs savants qui , dans leurs courses futures, pourront y inter- caler de nouvelles données géologiques et autres observations. La carte de M. Helmersen passera à la Bibliothèque et l’au- teur en est remercié. Lecture extraordinaire. M. Meyer lit une note intitulé: Versuch einer Monographie {1er Gattung Ephedra. Mémoires présentés. M. Brandt présente, de la part de M. Kolénali, un mé- moire intitulé : Der Gletschergast , et il en recommande la pu- blication au Bulletin. M. Hess présente, de la part de M. le professeur Voskres- sensky, une note: U eher die Zusammensetzung des Inulins, et de la part de M. le professeur Claus de Kazan, une note: Ueber die neuen Metalle , welche vom Professor Osann im Pla- tinriickstande auf gefunden worden sind. Il recommande ces deux articles pour l’insertion au Bulletin. M. Bouniakovsky présente de la part de M. Kalpachni- kov, candidat de l’université de Kazan, un manuscrit sous le titre : 06j> ypaeneninxb noncmibixt> pa.mocmcu loti emenenu c» doy- M/i nepe.uibHUHjun. La Classe charge M Bouniakovsky d'exa- miner ce travail et de lui en rendre compte. Correspondance. L’Etat -major du corps des mines adresse à la Classe 48 zolotniks de platine brut dont M. Hess avait demandé com- munication de M. le Ministre des finances. Ce platine est offert à l’Académie gratis. Résolu d’en accuser réception avec action de graces. Rapports. M Kupffer, chargé d’examiner le journal des observations météorologiques d’Orenbourg adressé à l’Académie par ordre de Monseigneur le Directeur en chef des établissements militaires, rapporte que l’Académie ne saurait qu’applaudir à ce nouveau surcroît du nombre des stations météorologiques par la coopéra- tion du personnel attaché aux établissements militaires et don- ner sa parfaite approbation à ce premier travail. M. Bran dt communique à la Classe le rapport que lui a adressé M. Mène triés sur les résultats que son voyage de l’été dernier a valus aux collections entomologiques de l’Académie La Classe voit avec satisfaction , dans ce rapport, un témoignage honorable du zèle de M. Ménétriès et de la manière distinguée dont il a su profiter de ses relations avec les entomologistes de l’Europe , vu que la partie du Musée confiée spécialement à ses soins se voit enrichie, par ce voyage, de plus de 900 espèces, en partie très rares, qu’il a troquées contre des doubles de notre collection- La Classe en témoigne sa reconnaissance à M. Ménétriès. Ouvrages offerts. M. Streffleur, capitaine au service d’Autriche et professeur, adresse à l’Académie un imprimé sous le titre : Die primitive physikalische Beschaffenheit der Nord- Polarländer. Cet ouvrage passera à la Bibliothèque et la réception en sera accusée avec actions de grâces. M. le docteur Cru sell adresse à l’Académie un paquet ca- cheté dont il prie d’accepter le dépôt. La Classe y consent- 77 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 78 Séance du 2 k octobre (5 novembre) I8k5, Mémoires présentés. M. Meyer présente à la Classe le mémoire de M. Ba si en er, annoncé déjà dans la séance du 6 juin 18^3 et intitulé : Enu- meralio monographica generis Hedysari , et il en fait un rap- port très favorable , en le recommandant comme parfaitement propie à trouver une place dans le recueil des savants étrangers. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. le professeur Minding à Dorpat, une note intitulée: Ein neuer Ausdruck des Hauptsatzes der Dioptrik. La Classe charge M. Lenz de l’examiner et de lui en rendre compte. Correspondance. M. le Ministre-adjoint de l’instruction publique an- nonce à M. le Vice - Président de l’Académie que Sa Majesté l’Empereur, par un oukaze adressé au Sénat dirigeant le 21 septembre dernier, a daigné, en récompense des travaux savants distingués en géologie du membre honoraire de l’Académie, M. Murchis on, et en considération de ses recherches réitérées lo- cales tant en Russie que dans différentes contrées du continent européen , recherches qui ont enrichi cette science de nouvelles observations et découvertes, accorder à ce savant les droits et prérogatives des Académiciens ordinaires, et ordonner de le compter au service effectif auprès de l’Académie des sciences. M. le Ministre-adjoint de l’instruction publique an- nonce à M. le Vice-Président que Sa Majesté l’Empereur a daigné 1° confirmer les conseillers de cour Meyer, académi- cien extraordinaire, et Middendorf f, ancien professeur extra- ordinaire à l’université de St. - Vladimir , le premier, dans le grade d’Académicien ordinaire en botanique , et le second dans celui d’Académicien -adjoint en zoologie, tous les deux à dater du jour de leur élection, savoir du 2 août de cette année, et 2° ordonner que le temps depuis le retour de M. Middendorff de son expédition, c. à d. le 20 mars, jusqu’à son élection, le 2 août , lui soit compté comme service effectif avec les préroga- tives et les appointements attachés au grade d’adjoint , en al- louant ces derniers sur le reliquat de la somme d’état de l’expé- dition de Sibérie. Communications. M. Brandt fait observer à la Classe que l’un des points prin- cipaux que le préparateur Voznessensky devait visiter dans ses voyages était la presqu’île du Kamtchatka, explorée déjà par Steller et visitée de nos jours par différentes expéditions ma- ritimes russes , françaises et anglaises. Les productions naturelles de ce pays lointain doivent être d’autant plus appréciées que la plupart d’entre elles , bien que déjà décrites et nommées, man- quent cependant en grande partie à nos Musées. Or, les efforts de Voznessensky pour y parvenir ayant été infructueux jus- que là , ce n’est qu’à présent que l’occasion lui en est offerte pour l’été prochain , et comme il est peu probable qu’on puisse de sitôt songer à une nouvelle expédition pour ces contrées. M. Brandt croit que l’Académie ne devrait point négliger cette occasion , et en accordant une année de plus à son voyageur qui se trouve dajà dans le voisinage , à Aïan , lui fournir les moyens de profiler de l’offre que lui est faite. M. Lenz communique à la Classe une lettre dans laquelle M. Tyrtov, jeune officier de la marine, lui rend compte de quel- ques expériences qu’il a faites sur la pile galvanique , par rap- port à l’étincelle qu’on obtient par l’interruption du courant» expériences qu’il a répétées en présence de M. Lenz avec le meilleur succès. Persuadé que les physiciens verront avec inté- rêt ces recherches, M. Lenz s’offre à livrer, dans le Bulletin, un extrait de la lettre de M. Tyrtov, si la Classe veut bien l’y autoriser. Rapport. M. l'académicien Bouniakovsky rapporte le mémoire de M. Ko I pa clin i k ov : Sur les équations aux différences finies du 2 d ordre et du 1 er degré à deux variables , et en rend compte dans un rapport. En accordant à ce travail les éloges qu’il mé- rite , M. Bouniakovsky recommande le jeune auteur à l’atteu- tiou de l’Académie, en la priant de le recommander de son côté à la protection de M. le Ministre de l’instruption publique et de M. le Curateur de l’arrondissement universitaire de St. - Péters- bourg , à l’effet de lui obtenir un emploi quelconque qui le mette à même de s’adonner à ses études. Séance du 7 (19) novembre 18k 5. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique, Président de l'Académie, annonce au Secrétaire perpétuel, que le Mi- nistre russe près de la Porte ottomane a fait tenir au Départe- ment asiatique une lettre que lui a adressée le directeur de l’é- cole de médecine de Constantinople , Dr. Spitzler, avec cinq cartons de plantes sèches de la Flore de cette ville, en l’infor- mant que Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Constantin a daigné agréer cette collection pour leMusée im- périal de St/- Pétersbourg et que la continuation de cet herbier sera livrée à notre mission de Constantinople par trimestres. — M. Spitzler prie en même temps de faire parvenir, en retour^ à l’école confiée à ses soins, quelques productions naturelles qu1 peuvent se trouver en double au Musée de St. -Pétersbourg. D’a- près les informations prises en conséquence près de l’aide- de - camp général Lütke, Son Exc. a répondu que cette collection doit appartenir à l’Académie des sciences. M. le comte Voron- tsov-Dachkofv, en en faisant part à M. le Ministre, prie Son Excellence de désigner quelqu’un à Odessa qui puisse recevoir à la quarantaine de cette ville les envois de plantes qui y se- ront adressés de Constantinople, afin que dans la purification et l’acheminement ultérieur , ces envois ne soient pas endommagés. En conséquence M. le Ministre charge le Secrétaire de lui in- 79 80 Bulletin physico -mathématique cliquer la personne que l’Académie peut charger de la réception de ces sortes d’envois à Odessa , ainsi que du mode de leur ex- pédition. Son Excellence désire également savoir s’il y a moyen de satisfaire à la demande de M. Spitzler quant à l’envoi à l’école de médecine de Constantinople d’objets doubles de notre Musée zoologique. Une copie de Ja lettre de M. Spitzler est annexée au rescrit. MM. Brandi et Meyer accueillent avec empressement les propositions contenues dans cette lettre , et se chargent de se mettre immédiatement en rapport avec M. Spitzler, pour établir avec lui un échange régulier. M. le pro- fesseur Nordmann, membre correspondant à Odessa, sera prié de se charger de ces envois et de les expédier au fur et à mesure par la voie de la poste ordinaire. Communications. M. H amel annonce à la Classe, dans un rapport, qu’il a tâ- ché de profiter de son long séjour et de ses voyages dans la Grande Bretagne pour recueillir , entre autres choses , toutes sortes de données relatives aux rapports les plus anciens entre ce pays et la Russie , surtout touchant l’industrie commerciale et manufacturière. En attendant qu’il lui soit possible de mettre de l’ordre dans ses nombreuses collections et d’en rendre compte à l’Académie en détail , il a choisi pour objet de son premier rapport , la découverte inattendue qu’il a faite d’un mémoire manuscrit sur un voyage , entrepris dans le Nord de la Russie au commencement du 17ème siècle , par un Anglais dont le nom même à été presque oublié , bien qu’il ait été le fonda- teur du premier Musée d’histoire naturelle en Angleterre et d’un des premiers jardins des plantes de ce pays. Le nom de ce voyageur est John Tr a descant et la relation de son voyage renfermant des détails également curieux pour les deux pays , n’a jamais été publiée jusqu’à ce jonr. La Classe appréciant l’in- ! térêt qui s’attache à cette découverte , à l’époque même où l’A- 1 cadémie vient de couronner un aperçu sommaire et historique de tous les voyages faits en Russie par des étrangers , invita M. Hamel de lui en communiquer le plus tôt possible de plus am- ples détails, ce qu’il promet de faire pour la séance publique, dans un article qui pourra ensuite trouver place dans le recueil des actes. Le Secrétaire présente de la part d’un nommé Ioudine, différents échantillons de lin et de chanvre préparés et blanchis selon un nouveau procédé imaginé par lui et dont la descriptiou est contenue dans un paquet cacheté , dont il prie l’Académie d’accepter le dépôt afin de constater, le cas échéant, le droit de priorité à cette invention. La Classe résolut d’en accepter le dépôt. Le Secrétaire rappelle à la Classe 1° que la section de physique , formée en Commission à l’effet de proposer des can- didats pour la place de correspondant , vacante dans cette sec- tion par la mort de M. Hällström, proposa à la Classe comme candidats, MM. Ohm à Nürnberg et Murchison à Londres, et que l’élection, sur le désir de M. le Président, fut ajournée jusqu’à la fin de l’année. Or, dans cet intervalle de temps, M. Murchison fut élu membre honoraire, de sorte que, la place de correspondant demeurant vacante, il ne reste de candidat que M. Ohm seul. Ceci étant contraire au § 1S des règlements» qui porte que le nombre de candidats proposés pour chaque vacance doit être de deux à cinq , et le terme des élections ap- prochant, le Secrétaire proposa de former de nouveau en Com- mission la section de physique, à l’effet de proposer à la Classe, dans sa prochaine séance , le nombre de candidats requis. Ap- prouvé. 2° Que la section biologique a été également formée en Commission pour proposer à la Classe des candidats pour trois places de correspondant vacantes dans cette section , l’une pro- venant par la mort de M. Billberg à Stockholm, et que cette section n’a pas encore fait de rapport à la Classe. Le Secrétaire l’invite en conséquence à s’occuper sans délai de la confection d’une liste de candidats et de la soumettre à la Classe dans sa prochaine séance. OHROlTIQtrE DTJ FERSOETWEL. Nominations. M. Alexandre Middendorff a été nomme' Académicien -adjoint en Zoologie. M. Rod eric Impey Murchison a été nommé Aca- démicien ordinaire honoris causa en Géologie. O M. Péters a été nommé Associé de la Société des Antiquaires du Nord de Copenhague. MM. Fuss, Kupffer, Struve, Baer, Brandt, Lenz, Fritzsche, Peters, Hel mers en, Midden- dorff, George Fuss, O. Struve et Sabler ont été nommés membres de la nouvelle Société géographique de Russie Promotions. M. Meyer, Académicien extraordi- naire, a été promu au grade d’Académicien ordinaire, en remplacement de M. Trinius. MM. Sabler et Othon Struve, Astronomes - ad- joints , ont été promus au rang de Conseiller de Cour. M. George Fuss, Astronome - adjoint , a été promu au rang de Conseiller d’Etat. M. Fritzsche, Académicien extraordinaire, a été promu au rang de Conseiller de Collège. Décorations. S- E. M. Ouvaroff, Ministre de l’instruction publique et Président de l’Académie, a ob- tenu de S. M. le Roi de Suède les insignes de l’ordre de l’Etoile polaire de la première classe. Décès. M. Paul Tatistchev , Grand -Chambellan , membre honoraire. M. Alexandre Tourguénev , Conseiller privé, membre honoraire. Emis le 17 février 1846 JW 102. BULLETIN Tome V. JW 6. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription , par volumes , et de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie , place de la Bourse No. 2 , et chez W. GRAEFF , héritiers , libraires , commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dï l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No. tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. S O M M A I R E. MÉMOIRES. 5. Nouvelle théorie des parallèles. Booniakovsky, Extrait. 4. Conduite des courants galvaniques par des liquides. Jacobi. NOTES 6, Remarques sur les parties molles et les organes extérieurs du Rhinocéros antédiluvien. Brandt. 7. Sur la structure microscopique de la plaque palatine de la Rhyline. Brandt. CORRESPONDANCE. 2. Lettre de M. Tyrtov à M. Lenz MÉMOIRES. 3. Nouvelle théorie des parallèles. Par V. BOUNIAKOWSKY. (Lu le 12 décembre 1845.) Extrait. 1. Dans un écrit que j’ai publié clans le Tome IV des Mémoires île V Académie des sciences de St.-Péters- bourg (1844)*), je crois avoir établi d’une manière in- contestable 1 insuffisance des méthodes proposées jusqu’à ce jour pour la démonstration rigoureuse de la théorie des parallèles. Le témoignage de plusieurs géomètres qui ont pris connaissance de mon Mémoire , m’a con- vaincu encore davantage de l’exactitude des observations qui y sont contenues. Depuis, en examinant cet objet encore de plus près , j’ai fait d’autres remarques , et je pourrai , au besoin , appuyer mes anciens arguments de nouvelles preuves. Sans entrer pour le moment dans des détails qui pourraient cependant présenter quelque inté- *) Considérations sur les démonstrations principales de la théo- rie des parallèles. t'êt, je me contenterai d’exposer succinctement des consi- dérations générales, lesquelles, j’aime à le croire, seront parfaitement saisies , et obtiendront la sanction des per- sonnes qui se sont elles mêmes occupées de la question célèbre des parallèles, si long -temps débattue par les géomètres Toutes les méthodes employées jusqu’ici pour la dé- monstration de la théorie des parallèles (je ne (parle que des tentatives qui ont droit à être citées) , peuvent , si je ne me trompe , être partagées en quatre espèces , eu égard au principe sur lequel elles reposent. 1°. Le principe de la comparaison des espaces infinis , soit angulaires , soit biangles. Dans le Mémoire cité plus haut , je crois avoir suffisamment discuté les difficultés graves auxquelles l’application de ce principe donne lieu. Les démonstrations fondées sur la considération des es- paces infinis ont non seulement l’inconvénient de laisser du vague dans l’esprit et d’emprunter des idées tout - à- fait étrangères à l’objet que l’on a en vue , mais encore sont loin d’être à l’abri des objections. Ainsi, malgré la simplicité de ces sortes de démonstrations , elles doivent être rejetées , ne pouvant satisfaire les géomètres par manque de clarté et de rigueur. 83 Bulletin physico-mathématique 84 2°. Le second principe qui pourrait mener de plu- sieurs manières à des démonstrations très simples de la the'orie des parallèles , consiste à admettre quun angle déterminé ne peut donner naissance à une ligne droite d'une longueur fixe*'). Mais cette hypothèse, malgré tous les arguments dont on a cherche' à l’appuyer, ne nous semble pas avoir un caractère d’e'vidence suffisante pour être admise gratuitement. Et en effet , la démon- stration de cette proposition , si l’on y réfléchit , doit présenter des difficultés au moins égales à celles de la théorie des parallèles, parce que le principe en question a lui même plus de généralité que n’en n’exige l’objet auquel on le fait servir. Les raisonnements dont on ap- puie ordinairement cette hypothèse , ne mettent pas une différence décisive entre un angle rectiligne et un angle mixte , dont un côté serait une droite , et l’autre une branche de courbe. Dans ce dernier cas , l’angle déter- minerait nécessairement une longueur fixe qui serait , par exemple , soit un paramètre de la courbe qui forme un côté de l’angle , soit une certaine fonction de ce même paramètre ou de plusieurs autres. En tout cas, observons que le principe dont nous parlons , outre son manque d’évidence , est encore trop abstrait et trop métaphysique pour trouver place dans la géométrie élé- mentaire , et je crois, qu’en définitive, on admettra plus facilement soit le postulatum cl’Euclide , soit toute autre vérité fondamentale de la théorie des parallèles , que la proposition abstraite dont il vient d’être question. 3°. Le troisième procédé de démonstration qu’on a tenté, est celui des constructions directes. Telle est. par exemple, la marche suivie par Legendre, pour prouver le théorème sur la somme des trois angles d’un triangle ; sa constraction est fondée sur la décomposition du triangle primitif en une suite d’autres , dont chacun est équivalent au premier pour la somme de ses angles. Dans le Mémoire cité plus haut j’ai fait voir en quoi cette démonstration , toute ingénieuse quelle soit , pa- raissait manquer de rigueur. Beaucoup d’autres tentatives, également fondées sur des constructions directes , ont été faites sans qu’aucune d’elles ait pu atteindre à la rigueur géométrique. 4°. Enfin on a essayé de faire entrer dans les dé- monstrations de la théorie des parallèles la notion des forces et du mouvement. La première , comme entière- ment étrangère a. la géométrie , ne doit pas être admise. Quant au mouvement considéré sous le point de vue purement géométrique , il ne peut certainement être £) Voir le n° S du Mémoire cité plus haut. d’aucun secours dans la question dont il s’agit. Tous les raisonnements fondés sur des notions cinéthmiques pour- ront toujours être remplacés par des constructions , et présenteront le même genre de difficulté que l’applica- tion directe de la troisième méthode. En examinant avec quelque attention la théorie des pa- rallèles , on s’aperçoit de suite qu’on peut la faire dé- pendre en entier d’une des propositions nombreuses soit sur les lignes obliques ou sur les parallèles, soit sur les triangles ou figures rectilignes quelconques. On pourrait citer un grand nombre de ces propositions caractéristi- ques; mais, quelle que soit celle que l’on prenne pour point de départ, on sera conduit en définitive à des dif- ficultés qui auront toujours la même source. Le plus souvent c’est le postulatum d’Euclide , ou bien la pro- position sur la somme des trois angles d’un triangle qui sert de base à ces sortes de recherches. Lorsque l’on s’attache à démontrer le postulatum d’Eu- clide , on tombe sur des difficultés qui , en y réfléchis- sant bien , résident en entier sur ce que l’on ne distin- gue pas d’une manière explicite l’oblique qui doit ren- contrer la perpendiculaire, d’avec une courbe tournant sa convexité vers celte même perpendiculaire. De cette manière rien ne s’oppose à ce que les deux lignes in- clinées l’une par rapport à l’autre ne se rencontrent ja- mais. En effet, puisque l’hypothèse de la forme courbe et en même temps convexe n’est pas écartée explicite- ment , rien n’exclut le cas où la perpendiculaire serait , par rapport à cette oblique , dans les mêmes circonstan- ces qu’une asymptote relativement à une branche infi- nie de courbe. C’est en cela , à notre avis , que réside la difficulté principale. Si l’on fait dépendre la théorie des parallèles du théorème sur la somme des trois an- gles d’un triangle , l’insuffisance des méthodes ordinaires se manifeste encore de la même manière, c’est-à-dire qu’en cherchant à démontrer que la somme des angles d’un triangle ne peut pas être inférieure à deux droits , les raisonnements qu’on emploie n’excluent pas explici- tement la possibilité que les trois côtés de ce triangle , ou deux d’entr’eux, ou un seul côté n’aient pas la forme d’un arc de courbe convexe vers l intérieur du triangle. On sait parfaitement d’ailleurs que la possibilité de la forme concave se trouve écartée par le fait , puisqu’on démontre , en toute rigueur , que la somme des trois angles d’un triangle ne peut pas être supérieure à deux droits. Ayant ainsi constaté le point de difficulté , il a fallu chercher un moyen de l’écarter. Ce qu il y aurait eu de plus naturel pour cela, eut été d’exclure, de prime- 85 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 86 abord , toute différence possible entre une droite et la courbe convexe dont nous avons parle' plus haut 5 mais ce moyen , avec les seules notions sur la droite que l’on suppose dans la géométrie e'ie'mentaire , ne paraît pas être facile à trouver. J’ai donc tâché de faire dispa- raître la difficulté d’une autre manière. Dans chacune des deux nouvelles méthodes que je vais exposer , je commence par démontrer une proposition, sans exclure la forme courbe des lignes que l’on y considère. Ensuite, en passant d’une certaine manière à la lhnite , on ex- prime que ces lignes, dont on n a pas d abord caractérisé la nature , tendent toutes vers la forme d’une droite. Gela une fois établi , il ne reste plus aucune difficulté dans la théorie des parallèles. La marche qui vient d’être indiquée , est complètement éclaircie par les Re- marques qui accompagnent l’exposition de chacune des deux méthodes. En terminant ces préliminaires j’observerai que mes deux démonstrations sont très élémentaires , et ne con- tiennent rien d’abstrait. Tout ce qui vient d’être dit re- lativement à la droite qui pourrait, in abstracto , affec- ter la forme d’une courbe convexe, n’est que pour les géomètres , et n’entre en rien dans ce qui est destiné aux commençants. Ainsi, sauf peut-être quelques légères modifications à apporter dans notre exposition , et qui ne présenteront aucune difficulté à ceux qui ont l’habi- tude de renseignement de la géométrie , nos méthodes pourront entrer dans les éléments de cette science , et , nous l’espérons , rempliront une lacune qui , quoique depuis long-temps signalée , n’a pas encore été remplie jusqu ici d’une manière tout- à- fait satisfaisante. En terminant son Mémoire M. Bouniako wsky va au devant de la seule objection qu’on se croirait peut-être en droit de faire à sa théorie, et après l’avoir réfutée, il ajoute ce qui suit : Nous espérons que les explications que nous venons de donner préviendront toute objection , et que notre nouvelle théorie des lignes parallèles sera considérée comme la première satisfaisant complètement à la ri- gueur géométrique. 4. Galvanische und electromagnetische Versuche, von M. H. JACOBI (Lu le 23 janvier 1846.) Voir le Bull. phys. math. T. IV. p. 113 — 133. Zweite Reihe , erste Abtheilung. Ueber die Leitung galvanischer Ströme durch Flüssigkeiten. 20. Im ersten Hefte von Poggendorff’s Annalen vom J. 1845, p. 54, befindet sich ein interessanter vom Heraus- geber angestellter Versuch beschrieben. Herr Poggen- dorff nahm einen Platindrath und spannte denselben in die Axe eines Zoll weiten aufrechtstehenden Glas- cylinders aus, den er bis zur Höhe von 80,5 Linien mit verdünnter Schwefelsäure anfüllte. Wurde nun der Wi- derstand des Drathes erst ohne die Flüssigkeit , dann mit der Flüssigkeit bestimmt, so wurde er in beiden Fällen genau gleich gross gefunden. Hr. Poggendorff fügt hinzu, von einer Seitenausbreitung des Stromes aus dem Metall in die Flüssigkeit , wie sie zwischen zwei metallischen und selbst zwischen zwei flüssigen Leitern Statt hat, sei hier keine Spur vorhanden. Dieser Versuch interessirte mich um so mehr , da ich schon früher bei meinen galvanoplastischen Arbeiten , obwohl unter einer ganz andern Form, Fälle von Seitenströmungen gefun- den und auch im Xten Bande des Bulletin scientifique , p. 265 , erwähnt hatte. Ich war daher begierig , den Poggendorff’schen Versuch unter einigen veränderten Bedingungen zu wiederholen, besonders da es mir noth- wendig schien , ausser den Messungen der Leitungswi- derstände und den Angaben des Galvanometers , diesen Versuch noch einer andern Contrôle zu unterwerfen. 21. Es leuchtet ein, dass eine Seitenausbreitung des Stro- mes unter der im vorigen Artikel erwähnten Form, nur wahrgenommen merden kann , wenn man sich einer be- sonders gut leitenden Flüssigkeit und eines Drathes be- dient, der einen grossen Widerstand darbietet. Ich wählte einen durch Marineleim sorgfältig wasserdicht gemachten Holzkasten von 20” Länge, Breite und 4" Höhe und spannte darin , indem die schmalen Seitenwände durch- bohrt wurden , einen 20” langen Neusilberdrath straff aus. Der Drath , dessen Dicke No. 23 der im Handel gebräuchlichen englischen Drathmaasse entsprach, befand 87 Bulletin physico- mathématique 88 sich nicht in der Mitle des Kastens , sondern auf nur etwa drei Viertel Zoll vom Boden ab , weil es mir vor- kam , als müsse die Dicke der Flüssigkeitsschicht, wenn auch nur von einer Seite, bei diesem Versuche von Be- lang sein. 22. Bei den Beobachtungen seihst bediente ich mich mei- ner höchst empfindlichen Sinusbussole , an welcher ich durch Microscope Abweichungen von 15'' bis 30 noch mit Bequemlichkeit wahrnehmen kann , und der von K irchhoff im 64sten Bande der Poggendorff’schen Annalen, p. 513, beschriebenen Methode, wonach die Beobachtungen immer in der vortheilhaftesten Lage der Nadel , im magnetischen Meridiane nämlich , angestellt werden können. Diese Methode, die mir von Hrn. Poggendorff besonders empfohlen worden ist, hat vor der von Wheatstone angegebenen, den Vorzug ei- ner beinahe unbegrenzten Empfindlichkeit , indem die zu messenden Widerstände mit jedem beliebigen Fac- tor multiplicirt werden können. Sind nämlich bei der im Diagramm gezeichneten Drath Verbindung die Wi" d erstände der Dräthe ab , bc , cd und da , so regu- lirt , dass ab . cd ZZ bc ad, so wird die Nadel des in bd eingeschalteten Multiplicators keine Abweichung erfahren. Ist nun der zu messende Widerstand y , in bc, und das Agometer mit den Windungen x in ab eingeschaltet , so hat man — x. Bei dei von mir getroffenen Einrichtung beträgt nach einer an- gestellten Messung ~ ~ 9,6 in runden Zahlen, so das8 also jede Veränderung von y sich am Agometer beinahe verzehnfacht. Nachdem nun der oben erwähnte, im Holzkasten aus- gespannte Neusilberdrath bei y eingeschaltet und das Agometer x so weit gedreht worden, bis die Nadel sich genau wieder einslellte , wurde während der Beobach- tung selbst , von meinem Gehülfen eine völlig saturirte Kupfervitriollösung in den Kasten gegossen. Die Nadel erfuhr sogleich eine Ablenkung von etwa Minute, und das Agometer musste von seinem frühem Stande 14,209 auf 14,143 zurückgedreht werden, um das Gleichgewicht wiederherzustellen. Es hat also allerdings hier , durch Hinzugiessen der Flüssigkeit, eine Veränderung des Lei- tungswiderstandes Statt gefunden. Spätere V ersuche in- dessen machen mich geneigt, obige geringe Abweichung der Nadel , nur als zufällig zu betrachten und vielleicht dem Umstande zuzuschreiben , dass die Kupfervit* iollö- sung , die in der Kälte gestanden hatte , eine niedrigere Temperatur als der Drath besessen und so dessen Wi- derstand vermindert hatte. Da nun aber die obige Ab- weichung ganz im Sinne der Theorie gewesen , so war keine V eranlassung vorhanden , es abzuwarten , ob sich das Gleichgewicht nicht vielleicht ganz von selbst, ohne Zurückdrehen des Agometers, wieder hergestellt hätte. 24. Nach Beendigung dieser Messung, wurde der in Kupfer- vitriollösung ausgespannte Neusilberdrath mit einem kräf- tig geladenen , etwa drei Viertel Quadratfuss darbieten- den Gro ve sehen Elemente verbunden. Nach einer etwa halbstündigen Wirkung wurde die Flüssigkeit abgegos- sen und der Drath an dem mit dem Zink verbundenen Ende durch einen Kupferüberzug stark geröthet , das mit dem Platin verbundene Ende aber stark geschwärzt befunden. Die Flüssigkeit wurde wieder hinzugegossen , aber nach etwa drittehalb Stunden unterbrach sich der Versuch, indem das Plalinende des Drathes dicht an der Wand des Kastens durchgefressen worden war. Das Zinkende fand man mit einem Kupferüberzuge bedeckt , der an der Wand des Kastens am stärksten war, und sich über die Mitte des Drathes hinaus bis ins Unmerk- liche verlief. Eine scharf abgeschniltene Grenze zwischen der Oxydation und Beduction hatte nicht Statt gefunden; eine kurze Strecke des Drathes war ganz blank geblie- ben. Es geht also aus diesem Versuche hervor, dass al- lerdings ein Theil des Stromes durch die Flüssigkeit hindurch und von einem Theile des Drathes zum an- dern gegangen war. An den Extremen desselben war offenbar die Wirkung am stärksten gewesen. 25. In der Absicht, das Zerfressen des Drathes zu vermei- den und so eine dickere redueirte Kupferschicht zu er- halten , an der man das allmälige Verlaufen der Dicke besser wahrnehmen, ja vielleicht messen könne, wieder- holte ich den im vorigen Artikel beschriebenen V ersuch ganz auf dieselbe Weise mit einem Platindrathe, dessen Dicke der No. 24 des Drathmaasses entsprach. Nachdem dieser Drath bei y eingeschaltet und mit dem Agometer x äquilibrirt worden war, ergab sich durch Eingiessen der Kupfervitriollösung eine solche Ablenkung, dass das 89 de l’Académie de saint-Pétersbourg. 90 Agometer von seinem früheren Stande 9,602 auf 9,664 vorwärts gedreht werden musste. Demnach wäre also o der Widerstand des Platindrathes statt geringer, im Ge- gentheil etwas grösser geworden. Hierauf wurde der Pla- tindrath mit demselben Plalinelemente wie der frühere Neusilberdrath verbunden. Er erwärmte sich hierdurch bedeutend, aber nach einer zweistündigen Wirkung war noch keine Spur von Kupferreduction an demselben be- merklich. Als nun der Strom durch ein zweites Platin- element verstärkt worden war, zeigte sich nach mehr- stündiger Wirkung ein höchst schwacher Kupferüberzug an dem äussersten Zinkende , der sich aber schon auf etwa 1 Länge ganz ins Unmerkliche verlief. Da die Gas- entwickelung bei der Platinbatterie, lästig geworden war, so wurde dieselbe durch sechs Daniel Esche Elemente ersetzt. Aber ungeachtet einer vier und zwanzigstündigen Wirkung hatte sich der Kupferüberzug nicht im minde- sten ausgebreitet. Von einer Gasentw icklung , die doch eigentlich an dem mit dem negativen Elemente verbun- denen Ende Statt gefunden haben musste , war keine Spur sichtbar. Ob der Grund , dass der Platindrath sich anders verhält als der Neusilberdrath , allein in dem grossem Leitubgswiderstande des letztem zu suchen sei, muss wohl vorläufig noch dahin gestellt bleiben. 26. Es war unterdessen eine Veränderung an der in dem O Diagramm verzeichneten Drathverbindung vorgenommen worden, wodurch das Verbältniss — , welches früher ge- de ° ringer gewesen , bis auf die früher , Art. 22 , erwähnte Zahl 9,6 erhöht worden war. Derselbe Platindrath wurde wieder hei y eingeschaltet und entsprach 14,957 Win- dungen des Neusilberagometers. Beim Hinzugiessen der Kupfervitriollösung während der Beobachtung selbst, blieb dieses Mal aber der Gleichgewöchtsstand der Nadel völ- lig unverändert. Hierauf wurde noch ein Kupferdrath dem Platindrathe parallel, in dem Troge ausgespannt, und die A erbindung mit einem Daniel Eschen Paare auf die gewöhnliche Weise bewerkstelligt, um den Pla- tindrath mit Kupfer zu überziehen. Ich beabsichtigte nämlich mir auf diese Weise einen Kupferdrath zu ver- schaffen, der bei einem grossen Leitungswiderstande zu- gleich eine grosse Oberfläche darböte , um mit demsel- ben den Versuch anzustellen. 4 ielleicht, dass die Wir- kungslosigkeit des Platin von seiner grossem Polarisation hergerührt haben mochte. Nach 8 bis 10 Stunden Wir- kung wurde die Kupfervitriollösung aus dem Troge ent- fernt , und der Leitungswiderstand dieses mit Kupfer überzogenen Drathes auf 7,288 Windungen des Agome- ters bestimmt. Beim Wiederhinzugiessen der Flüssigkeit fand auch hier nicht die geringste Ablenkung Statt. Die- ser mit Kupfer überzogenen Platindrath wurde nun mit der aus 6 Daniel I schen Elementen bestehenden Batte- rie auf die frühere Weise verbunden. Aber nach mehr als 24stündiger Wirkung war nicht die mindeste Verän- derung an dessen Oberfläche wahrnehmbar. Weder hatte sich das Kupferende geschwärzt , noch das Zinkende , dem Augenscheine nach , mit einem dickem Ueberzuge belegt. Ein ähnlicher Versuch mit einem, mit noch dün- nerem Kupferüberzuge versehenen Platindrathe , wäre indessen gelegentlich zu wiederholen. 27. Ich habe den obigen Versuch § 23. mit einem ganz ähn- lichen Neusilberdralhe wiederholt, dieses Mal aber eben- falls beim Hinzugiessen der Flüssigkeit nicht die minde- ste Ablenkung der Magnetnadel bemerkt. Die Verbin- dung dieses Drathes mit einer Daniell’schen Batterie von 4 Elementen wurde wie früher bewerkstelligt, aber die Höhe der Flüssigkeit über dem Drathe betrug die- ses Mal nur etwa Auch hei diesem Versuche röthete sich das Zinkende des Drathes sehr bald , es dauerte aber dieses Mal 5 bis 6 Stunden ehe das entgegenge- setzte Ende durchgefressen war. Auch hatte sich die Schwärzung des Drathes , eben so wie dessen Röthung auf der Zinkseite , nicht so weit wie früher ausgebrei- tet , und die Kupferschicht war , wie es schien , dünner geblieben. 28. Endlich will ich noch folgenden Versuch berichten. In der Axe einer etwa | Zoll weiten 38 langen Baro- meterröhre , die mit Kupfervitriollösung gefüllt war, wurde ein Neusilberdrath straff ausgespannt. Nachdem die Verbindung mit einer sechsplattigen Daniel Eschen Batterie gemacht worden war (vier Paare waren unwirk- sam gew'esen) , röthete sich das Zinkende schnell , der Ueberzug schien aber nach mehreren Stunden sich nicht weiter ausgebreitet zu haben. Nach einer 8 bis lOstün- digen Wirkung , während welcher man nicht nachgese- hen hatte, wurde aber Folgendes wahrgenommen. Das Zinkende hatte sich nur auf etwa 1%" Länge mit einem schwachen Kupferüberzuge bedeckt, das weniger die be- kannte hellrosenrothe Farbe , als vielmehr einen Stich ins Bräunliche darbot. Am Kupferende dagegen, war der Drath ganz dicht beim Propfen , durchgefressen. Der Drath hatte hierdurch seinen Zusammenhang verloren , und die diesem Kupferende gegenüber stehende Bruch- stelle hatte sich , da der Strom nun unmittelbar durch 91 Bulletin physico -mathématique 92 die Flüssigkeit ging , und das Zinkende als Cathode wirkte , ebenfalls auf etwa 1" Länge mit Kupfer be- deckt. 29. Als Resultat dieser Versuche geht nun hervor : 1) dass auch bei einem gerade ausgespannten Drathe ein Nebenstrom , obwohl von sehr geringer Stärke , durch die Flüssigkeit hindurch statt findet ; 2) dass die Wirkung dieses Stromes an den Extre- men des Drathes am stärksten ist ; 3) dass die Ausbreitung dieser Wirkung weniger von der Stärke des Stromes , als von den verhältnis- mässigen Dimensionen und Widerständen des Dra- thes und der Flüssigkeit abhängt. Unwahrscheinlich ist es, besonders nach dem letzten V er- suche, wo bei einer nur l/lfi dicken Flüssigkeitsschicht die um 38" entfernten Extreme des Drathes am stärk- sten afficirt wurden, dass die Ausbreitung dieser Neben- ströme. in bogenartigen Curven geschieht, wie dieses wohl angenommen zu wei’den pflegt. HOTES. 6. Bemerkungen über die Weichtheile und äussern Organe des Rhinoceros ttcho- rhinus der Vorwelt (?). Vom Akademiker BRANDT. (Lu le 12 décembre 1845.) Bereits vor einigen Jahren hatte ich die Ehre der Classe eine ausführliche Abhandlung über die zahlrei- chen Reste des Rhinoceros tichorhinus , welche theils in unserer Sammlung, theils im Bergcorps aufbewahrt wer- den , vorzulegen. Der Druck derselben unterblieb bis- her, weil ich nähere Materialien über die Beschaffenheit Sibiriens abwarten wollte , um in meiner Abhandlung die Frage über sein ehemaliges Vaterland und die et- waige climatologische Beschaffenheit desselben ihrer Lö- sung vielleicht etwas näher führen zu können. In neue- ren Zeiten habe ich nun ernstlich darauf Bedacht ge- nommen meine Untersuchungen endlich dem Publicum zu übergeben und kann zum Schlüsse dieses Jahres we- nigstens die vollständige Beendigung des ersten Theiles meiner sehr umfassenden Arbeit, der den Titel Liber I. De partibus externis et mollibus Rhinocerotis tichorhini führt, hiermit anzeigen. Die Zusätze, welche ich zu meiner frühem Vorlage gemacht habe sind überaus be- deutend, namentlich habe ich mir es angelegen sein las- sen, den noch mit Haut überzogenen und mit anhängen- den Muskel - , Knorpel - , Sehnen - , Blutgefäss - und Nervenresten versehenen Schädel, so wie die Füsse des im Jahre 1771 am Wilui gefundenen Nashorns der Vor- welt , eben so wie die Hörner und Haare desselben , zu histologischen Untersuchungen zu benutzen , aus denen im Allgemeinen ebenfalls die Aehnlichkeit mit den ent- sprechenden Theilen der Thiere der Jetztwelt hervor- geht. Zwar hatten diese Theile mannigfach, zum Theil durch das gewaltsame Trocknen mittelst Hitze und durch die lange Aufbewahrung gelitten 5 dennoch gelang es mir, gar Manches zu sehen und z. B. nicht bloss m den Hör- nern und Haaren den zelligen Bau aufzufinden, sondern auch in den knorpligen Theilen die Knorpelkörperchen, und in den Gefässen geronnenes, theilweise noch röth- liches Blut wahrzunehmen. Als besonders wichtig er- scheint mir , dass es gelang , in dem erwähnten Kopfe noch kleine Reste des Futters zu entdecken, deren noch vorzunehmende Untersuchung vielleicht einige interes- sante Ergebnisse verschafft. Das erste Capitel meiner Abhandlung , die in lateini- scher Sprache abgefasst ist , hat die Ueberschrift Obser- vations ad cadaveris inventi historiam generalem spec- tantes , das Zweite De capitis figura generali , das Dritte De pedibus , das Vierte De corii pilorum et cornuum ratione et penitiori structura, das Fünfte De partibus quibusdam internis mollibus microscopi ope indagalis. 7. Nachträgliche Bemerkungen über den MIKROSKOPISCHEN BaU DER KaUPLATTE DER Rhytina. Vom Akademiker BRANDT. ( Lu le 12 décembre 184-5.) Als ich vor mehrern Monaten die Ehre hatte , meine grössere Arbeit über die Rhytina vorzulegen, theil te ich zwar allgemeine Bemerkungen über den feinem , mikro- skopischen Bau ihrer hornigen Kauplatte mit und zeigte , dass sie für einen verhornten Gaumen zu halten sei. Ich war indessen zu jener Zeit nur hei der Untersuchung des fraglichen Gebildes selbst stehen gehlieben , ohne dasselbe noch genauer mit etwaigen verwandten Gebil- den in Bezug auf den mikroskopischen Bau zu verglei- chen, weil mir die nöthige Zeit mangelte und ich be- sonders darauf Bedacht nahm , die specielle Arbeit über 93 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 94 Rhvtina zu Ende zu führen. Die genannten Untersu- chungen schienen mir indessen hei einer nochmaligen Re- vision meiner Arbeiten als ungenügend , weil andere Horngebilde nicht gehörig in den Kreis der Verglei- chung gezogen worden waren. Ich stellte daher neue Forschungen unter steter Berücksichtigung histologisch ähnlicher Organe an , die nicht allein meine bisherigen Wahrnehmungen über die gedachte Kauplatte wesent- lich erweiterten und zu einer wünschenswerthern Präci- sion führten, sondern dieselben auf eine Menge ande- rer horniger Gebilde ähnlicher Beschaffenheit ausdehn- ten Was die Untersuchung der Letztem betrifft, so ge- denke ich später dieselben noch zu einem nähern Ab- schluss zu bringen und bemerke daher nur , dass ich mich bemüht habe , die fragliche Kauplatte dermaassen wiederholentlich mikroskopisch , unter Anwendung che- mischer Reagentien zu untersuchen, dass sie gegenwärtig als dasjenige hornige Gebilde da steht , dessen Horntex- tur wohl am genausten und umfassendsten erforscht ist , so dass von ihr aus, als Anreihungspunct, die genauere Erörterung der verwandten oder ähnlichen Organe oder Organentheile um so eher am zweckmässigsten beginnen dürfte, da sich an ihr die histologische Natur des Horn- gewebes sehr klar herausstellt. Die Zellen , woraus sie besteht, sind von mir üherdiess nicht bloss in gestaltli- cher Beziehung und in Hinsicht ihrer Anordnung im All- gemeinen beschrieben , sondern durch zahlreiche mikro- metrische Messungen und mathematische Formeln pro- portionell bestimmt und dadurch mit den in andern Ge- bilden beobachteten oder noch zu beobachtenden ver- gleichbar gemacht , so dass man später auf Grundlage derselben wohl im Stande sein dürfte, die Y erschieden- artigkeit oder Gleichartigkeit des Zellenbaues gewisser Gruppen der Horngebilde numerisch und morphologisch genauer festzuslellen. Wenn ohnehin die Naturforscher des Auslandes von den Naturkundigen Russlands die Kenntniss der Rhytina dringend forderten , wenn ferner noch in diesem Jahre Oken in einer Vorlesung bei Gelegenheit der Rliytina sogar der Russischen Regierung die Vertilgung derselben Schuld giebt *) , so schien es mir um so passender alle *) Die Mittheilung der von Oken in einer Vorlesung gespro- chenen Worte findet sich im Grenzboten, Zeitschrift für Politik und Literatur, von Kuranda, n. 27. 1845. Sie heissen: „Oken erzählte von einer eigenen Art von Wallfisch, die man im nörd- lichen Eismeere gefunden . die aber aus gemeiner Gewinnsucht von Seiten der Russischen Regierung so sehr verfolgt wurde , dass sie binnen Kurzem ausgerottet war, bevor die Wissenschaft Kenntniss von ihr nehmen konnte. u Ich verdanke diese Milthei- JTheile von Rhytina so gründlich zu untersuchen, wie es nur immer für unsere Zeit möglich ist. Der beträchtliche Aufwand an Zeit , welchen ich dem fraglichen Gegen- stand schenkte, wird hoffentlich seine Früchte tragen und man wird, wie ich ohne Anmaassung glauben möchte, nach dem Erscheinen meiner Arbeit bei einer gerechten Würdigung derselben wenigstens dreierlei anerkennen müssen : 1) Dass meine Erläuterung des Schädel fragments der Rhytina , in Bezug auf Details, zu den genauesten Schä- delbeschreibungen gehört, wenn sie nicht gar die genau- ste Beschreibung eines Thierschädels darstellt. 2) Dass den speciellen mikroskopischen Untersuchun- gen über die Hornmassen - Textur ihrer Gaumenplatte sich bisher kein Horngebilde an die Seite stellen kann , ja dass sie als Ausgangspunct künftiger ähnlicher For- schungen werde angesehen werden dürften. 3) Dass meine genauem Vergleichungen mit den ver- wandten Gattungen die systematische Stellung der Rhy- tina fester als alle frühem Vermuthungen begründen. Ich war wenigstens bestrebt in den drei genannten Beziehungen den neuern Untersuchungen über Rhytina einen Platz neben den gründlichen, für das vorige Jahr- hundert meisterhaften Mittheilungen Steller’s zu errin- gen, und gleichzeitig sowohl die Letztem, als meine ei- genen , dem jetzigen Standpuncte der Wissenschaft ge- mäss , mit den Beobachtungen in Einklang zu setzen , welche neuerdings am Dugong und den Manati’s ge- macht worden sind. Jedenfalls muss es übrigens unserer Akademie eine wesentliche Genugthuung gewähren, dass Sie ihrerseits stets das Möglichste zur Geschichte der Rhytina beige- tragen hat , deren genauere Kenntniss das Interesse so vieler Naturforscher namentlich von ihr, wenn auch nur indirect , verlangte ; ja dass sogar bisher nur ihre Mit- glieder es waren , welche die Kenntniss derselben nach allen Kräften förderten. lung meinem hiesigen , gefälligen Freunde , dem Herrn Doctor Pietzger. aORRESFOHDAWOE. 2. Auszug aus einem Briefe des Marinelieu- tenants TYR.TOV an den Akademiker LENZ. (Lu le 24 octobre 1845.) Vor einiger Zeit gelang es mir eine interessante Er- scheinung an der galvanischen Batterie Daniell’s zu be- obachten. Wenn man Quecksilber als Elektroden ge- 95 Bulletin physico -mathématique 96 braucht und die Kette mit irgend einem metallischen Leiter schliesst, so dass das eine Ende dieses Leiters mit der Anode in Verbindung steht, das andere Ende aber mit der Oberfläche des Quecksilbers an der Kathode in Berührung gebracht wird , so wird dieses letztere Ende glühend und schmilzt in eine Kugel zusammen, welches so lange fortdauert, bis dieses Ende gänzlich ins Queck- silber versenkt wird. Wenn man aber diese N ersuche in umgekehrter Ordnung anstellt , d. h. das eine Ende des Leiters mit der Kathode verbindet , und das andere Ende mit der Oberfläche des Quecksilbers an der Anode in Berührung bringt , so erscheint bei dieser Berührung nur ein bläulicher Funken , wie er gewöhnlich bei der Aufhebung der Schliessung bemerkt wird, ohne das heftige Glühen des Drathendes. Ausserdem verdunstet das Quecksilber in letzterem Falle mehr als im ersten. Diese Verschiedenheit des Glühens bleibt dieselbe , aus welchem Metall auch die Verbin dun gsdräthe gebil- det werden , und wenn auch ein und dasselbe Ende dieses Drathes abwechselnd in Berührung , bald an der Anode , bald an der Kathode gebracht wird. Um zu erfahren wovon diese Verschiedenheit abhängt, wiederholte ich die Versuche mit anderen Elektroden, und gebrauchte, so wie zu den Elektroden, so auch für die dünnen Verbindungsdräthe , eine Reihe von Metal- len in folgender Ordnung : Elektroden. Verbindungsdräthe. SPlatina. Gold. Silber. Neusilber. Kupfer. Messing. Stahl. Blei. Zinn. Zink. Platina. Gold. Silber u. s. w. nach der- selben Ordnung. (Mit jedem der Elek- troden verband ich die Reihe der oben- genannten Dräthe.) Silber . . Kupfer . Messing O Eisen . Zink . . Zinn . . Blei . . Neusilber Wismuth Wenn die Oberflächen und die Enden der V erbin- dun gsdrälhe gleich rein waren , und die Umstände hei der Berührung der Leiter an der Anode und an der Kathode dieselben blieben ; so waren bei allen Versuchen mit oben genannten Elektroden und Verbin- dungsdrälhen die Funken und das Glühen der Drath- enden ganz gleich , so wie bei der Anode , so auch hei der Kathode. Um mich zu überzeugen , ob nicht die Verschieden- heit des Glühens der Enden des Leiters von dem flüs- sigen Zustande der Elektroden abhängt , gebrauchte ich Zinn , und dann Blei , in geschmolzenem Zustande (die Versuche in derselben Ordnung der Verbindungsdräthe wiederholend) und bemerkte , dass die Erscheinungen sich nicht veränderten: die Gleichheit des Funkens und des Glühens des Leiters waren dieselben wie bei den Elektroden in festem Zustande. Endlich versuchte ich zu dem geschmolzenen Blei , und dann zum Zinn , Quecksilber hinzuzufügen und die bei dem ersten Versuche , als die Elektroden aus rei- nem Quecksilber bestanden , bemerkte Verschiedenheit des Glühens der Elektroden stell I e sich wieder ein ; es erschien wiederum an der Anode ein schwacher Funke ohne Glühen des Drathendes , und an der Kathode wurde das Ende des Drathes (aus welchem Metall es auch bestand) heftig glühend und schmolz in eine Kugel zusammen. Und selbst als das Amalgama , erkaltend , in einen festen Zustand überging , war noch die Verschie- denheit des Glühens des Leiters bemerkbar, wenn auch schwächer als bei dem geschmolzenen Amalgama und bei reinem Quecksilber. Aus allem bisher Erwähnten schloss ich , dass die Verschiedenheit der Helligkeit des Funkens und des Glühens des Leiters an der Anode und an der Kathode von dem Quecksilber abhängl , möge es in reinem Zu- stande sein, oder als Bestandtheil eines Amalgama ange- wandt werden , so dass nur unter dieser Bedingung der Strom , aus dem Leiter hervorkommend , das Ende desselben glühend macht und in eine Kugel zusammen- schmilzt -, in den Leiter tretend aber diese Erscheinung nicht hervorbringt. Der Gedanke , dass jede neuentdeckte Erscheinung , wie geringfügig sie auch sein mag, Gewinn für die Wis- senschaft ist , gab mir den Muth , das Resultat meiner Versuche Ihnen mitzutheilen , mit der BitLe u. s. w. Emis le 28 février 1846. JW 105. 104 BULLETIN Tome V. JW 7. 8. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ©Il Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, et de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. GRAEFF , héritiers, libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsby- Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VO SS à Leipzig, pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances cD l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No. tes de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. S O M M A I R E. MÉMOIRES. S. Sur les machines magnéto-électriques. Jacobi, NOTES. 8. Nouvelle expression du théorème fondamental de la Diop trique. Minding, 9. Sur les lacs salants et les halophytes du plateau de V Araxes. Abich. 10. Sur le changement du poil du hamster de Songarie. Brandt. CORRESPONDANCE. 3. Nouveaux minéraux de l’Oural, Lettre de M. Hermann. MÉMOIRES. ■ ■ -este» ■■ 5. Galvanische und electromagnetische Ver- suche, von M. H. JACOBI. (Lu le 6 février 1846.) Zweite Reihe, zweite Abtheilung'. Ueber Magneto-electrische Maschinen. 30. Bei meinem im vorigen Jahre auf Befehl Sr. Kaiserl. Hoheit des Grossfürsten Michael Pawlowitsch unter- nommenen wissenschaftlichen Ausfluge nach Deutschland, sah ich mit grosser Freude hei Herrn Mechanicus Stöh- rer in Leipzig, die von ihm construirten magneto- elec- trischen Maschinen. Dieselben befinden sich zwar im 61. Bande von Poggendorff’s Annalen beschriehen, jedoch construirt sie Herr Stöhrer jetzt mit einigen Verbesserungen und namentlich in grösseren Dimensio- nen. Die Wirkungen dieser Maschinen sind in der That wundervoll, und wahrhaft zauberhaft glänzen die Funkenströme, welche sich heim jedesmaligen Unterbre- chen des Stromes entwickeln. x\ber ich erinnerte mich hierbei recht lebhaft des ersten schwachen, beinahe unsicht- baren magnetischen Funkens, zu dessen Wahrnehmung es eines dunkeln Zimmers und einer Menge anderer Kunst- griffe bedurfte. Die jüngere Generation, welche diesen ersten Funken nicht erlebte und nicht kennt, entbehrt natürlich auch der Freude an dieser rapiden Entwicke- lung, welche die ältere Generation empfindet. Bei den in den Cabinetten verbreiteten Clarke ’sehen Maschinen, wird bekanntlich nur durch die Intensitätsarmatur, ange- säuertes Wasser zersetzt, indessen darf man hierzu ge- wöhnlich als Electroden nur feine zugespitzte Platin- dräthe nehmen, denn bei Anwendung dicker Dräthe oder kleiner Platinplatten, gelingt es nur in selteneren Fällen eine Wasserzersetzung zu bewirken. Bei der Stöhrerschen Maschine dagegen, die ich sah, findet eine höchst lebhafte Gasentwickelung an Platinelectroden von bedeutender Oberfläche Statt. 31. An diesen energischen chemischen Effect, dessen ich die magnetoclectrischen Maschinen kaum für fähig gehal- ten hätte, knüpften sich mir nun folgende Betrachtun- gen. Ich habe bei einer frühem Gelegenheit (Bulletin 99 100 Bulletin physico -mathématique T. X. p. 71) den gegenwärtigen Standpunkt der electro- magnetisehen Maschinen bezeichnet. Abgesehen von man- chen technischen und constructiven Schwierigkeiten, die sich überwinden lassen, resumirt sich das, was der Ein- führung dieser Maschinen in die Industrie entgegensteht, in dem einfachen Satze: dass die chemische Kraft bis jetzt noch theurer ist, als die mechanische. Ich meine nämlich die chemische Kraft , wie sie in den bisher gebräuchlichen galvanischen Batterieen nach einer Ansicht, der ich beistimme, als Begleiterin, nach einer anderen Ansicht aber als Ursache des galvanischen Stromes thä- tig ist; auf welchen Meinungsunterschied übrigens, in Bezug auf das Resultat, nicht so gar viel ankommt. Denn wie dem auch sei, ein galvanischer Strom bedingt die chemische Umwandlung mehr oder weniger kostbarer Sloffe, in der Art, dass der Werth des nutzbaren Pro- ducts, die mechanischen Effecte mit eingerechnet, mit den Haupt- und Nebenkosten des Materials noch nicht in das gehörige Verhältniss gebracht ist. 32. Schon in den Anfangsgriinden der Logik wird gelehrt, man könne keinen Satz ohne Beweis rein umkehren. Auch der im vorigen Artikel aufgestellte Satz unterliegt dieser Beschränkung. Denn wenn auch die Thatsache fest- steht, dass galvanische Kräfte auf mechanischem Wege durch Vermittelung der Magnetoelectricität erzeugL wer- den können, so bedürfte doch die Frage, ob eine sol- che Erzeugung zweckmässig oder ökonomisch sei, noch einer sorgfältigen Erörterung. Aber diese Erörterung theoretisch und practisch durchzuführen wäre nicht nur von hohem wissenschaftlichen, sondern auch von indu- striellem Interesse, da die galvanischen Kräfte auf dem breiten Wege, den ihnen die Galvanoplastik eröffnet hat, bereits ihren glorreichen Einzug in die Werkstätten der Industrie gehalten haben und dort in colossal em Maasslabe verwendet werden. Ihre wohlfeile und be- queme Her vorbringung ist eine Angelegenheit von hoher Wichtigkeit geworden. 33. Bereits vor einigen Jahren, hat ein Engländer Wool - rich, ein Patent genommen, um mittelst der magneto- electrischen Maschine zu vergolden und zu versilbern. Dieses Patent hat weiter kein Aufsehn erregt und, wie es. scheint, auch keinen bedeutenden Erfolg gehabt, da Jedermann weiss, wie die zu obigen Zwecken gewöhn- lich verwendeten alkalischen Gold- und Silbersolutionen, zu ihrer Zersetzung nur die schwächsten, zu andern Zwecken oft völlig unbrauchbaren galvanischen Batterieen bedürfen, ja, um gute Resultate zu erlangen, solche Batterieen geradezu fordern. Die Unbequemlichkeit eine solche Maschine beständig drehen zu müssen, konnte keinen Ersatz liefern für die geringe zum Vergolden und A ersilbern erforderliche Quantität Zink oder Eisen. 34-. Der Fabrikant, welchem man von der Einführung der magnetischen Maschine z. B. zu galvanoplastischen Zwecken spräche , indem man zu ihrer Betreibung auf eine Dampf- maschine hinwiese, würde sogleich fragen, wie viel Kohlen zur galvanoplastischen Reduction von 1 Pud Kupfer erfor- derlich wären. Die Antwort auf diese Frage wäre leicht, wenn es in der Wissenschaft erlaubt wäre voreilig zu ver- fahren^). Es wäre nämlich nur nöthig, alle vermittelnden Momente, welche zwischen den beiden chemischen Pro- zessen, dort im F euerungsraume des Dampfkessels, hier im galvanoplastischen Zersetzungstroge Statt finden, es wäre nur nöthig alle diese complicirten Zwischenglieder zu überspringen, diese wahrhaft gordischen Knoten, ohne Alexander zu sein, geradezu zu durchliauen und ein Re- sultat zu anticipiren, das einen der grössten Fortschritte in unserer Erkenntniss der Dinge bezeichnen würde, wenn es jemals gelänge, es gründlich zu erweisen. Ich meine nämlich, man würde das relative Atomengewicht des Kohlenstoffes und des Kupfers anführen und nur an das bekannte Verhältniss zwischen Ursache und Wir- kung appelliren, um die Natürlichkeit, oder das Sich- vonselhstverstehen , einer definitiven Wirkung auch hier zu erweisen. 71/^ Pfund Kohle seien das chemische Ae- quivalent von 1 Pud Kupfer. Durch Verbrennung von 7l/2 Pfund Kohlen hebe man ein gewisses Gewicht auf eine gewisse Höhe. Liesse man dieses Gewicht wieder herunterfallen, so müsste man vermittelst der hierdurch gewonnenen mechanischen Kraft, die zur Bewegung von Magneten verwendet würde, natürlich auch ein Pud Kupfer galvanisch reduciren können, denn Ursache und Wirkung seien sich überall gleich — aequivalent. Bisher wäre zur Reduction von diesem Pud Kupfer etwas mehr als ein Pud Zink erforderlich gewesen, was wegen der Unbrauchbarkeit des Zinksalzes weit höher zu stehen komme als obige 7 1/2 Pfund Kohle. Der Vortheil liege also auf der Hand. Wir können indessen die Anwendung mechanischer Kräfte zur Erzeugung galvanischer Ströme O O Ö nicht durch solche oberflächliche Argumente rechtfertigen, wir müssen vielmehr eingestehen, dass wir bisher in dieser Beziehung nur sehr geringe Anhaltpunkte haben. (*) (*) Si elie Liebig’s chemische Briefe p. 116. 101 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 102 35. Aus den Gesetzen der eleclromagnetischen Maschinen, welche ich hei einer frühem Gelegenheit entwickelt habe, erlaube ich mir folgenden schönen und einfachen Satz zu wiederholen : Man denke sich eine galvanische Batterie, die vermittelst eines langen Leitungsdrathes geschlossen ist, und in einer gewissen Zeit eine Quantität Zink consumire, die man mit Z bezeichnen möge. Nimmt man diesen Lei- tunesdrath und windet ihn um die Eisenstäbe einer electromagnetischen Maschine, so ändert sich die Zink- consumtion nicht, so lange die Maschine in Buhe ver- harrt. Sobald dieselbe aber zu gehen anfängt, vermindert sich die Zinkconsumtion und wird desto geringer, je mehr der Gang der Maschine sich beschleunigt. Belastet man dieselbe, um ihre Geschwindigkeit zu vermindern, so vermehrt sich die Zinkconsumtion wieder. Nun weiss man, dass die sogenannte mechanische Arbeit, dem Pro- ducte aus der Geschwindigkeit in die Belastung oder der Kraft proportional ist. Es wird also das Verhältniss zwischen Kraft und Geschwindigkeit so gewählt werden können, dass das Product beider sich zum Maximo er- hebt. Hat man nun eine solche Anordnung getroffen, so findet man, dass die Zinkconsumtion jetzt nur Z be- trägt. Es lassen sich an diese Erscheinung eine Menge interessanter Betrachtungen knüpfen, welche wir aber für jetzt übergehen wollen. Als zunächst liegende und uns bekannte Ursache dieser, beim Gange der electro- magnetischen Maschinen eintretenden Verminderung der electrolytischen Kraft, ist nun die magnetoelectrische Reac- tion zu betrachten, welche einen entgegengesetzten Strom erzeugt, der also für sich unbedingt im Stande gewesen wäre in derselben Zeit, einen dem ’/2 Z proportionalen electrolytischen Effect lrervorzubringen. Hier treten wir nun allerdings auf das Gebiet bekannterer Verhältnisse, so dass die nachstehende Folgerung vielleicht nicht zu übereilt erscheint. Gesetzt man hätte eine ähnliche Ma- schine, wie die vorausgesetzte electromagnetische, wrobei aber statt der Electromagnete permanente Magnete von gleicher Stärke angebracht wären, so w'ürde die Dre- hung einer solchen magnetischen Maschine mit der dem früher erwähnten Maximo entsprechenden Geschwindig- keit, einen Aufwand von Arbeit erfordern, welcher der Arbeit jener electromagnetischen Maschine gleichkäme, und eben so würden die electrolytischen Zersetzungen in beiden Fällen gleich sein, d. h. dort würde x/% Z, consu- mirt werden um die Arbeit T zu erzeugen, hier w ürde die Arbeit T aufgewendet werden, um ’/2 Zgalvanisch aufzulösen. Die durchgreifende Reciprocität, welche Electromagnelismus und Magneloelectricität auf dem Ge- biete geometrischer Phaenomene zeigen, lassen erwarten, dass diese Reciprocität auch in dynamischer Beziehung Statt finden werde 5 nur lässt sich der Beweis nicht so leicht führen, da es beinahe gänzlich an Mitteln fehlt, mecha- nische Kräfte genau zu messen. Ist also in dem einen Falle, wie wir gleich anfangs gesagt, und wrie uns und Andern, mühselige Erfahrungen gelehrt haben, ist also in dem einen Falle — dem industriellen Interesse nicht entspiechend, so ist eine grosse Wahrscheinlichkeit vor- handen, es werde in Fällen, wo von Anwendung gal- vanischer Ki’äfte im Grossen die Rede ist, der ökonomi- 12 sehe Effect der magnetischen Maschinen, 2— eiu vor- theilhafterer sein. Aus den in den Cabinetten gebräuch- liehen Maschinen, die etwa nur zeitweise zu Experimen- ten benutzt werden, lassen sich freilich diese Folgerungen noch nicht ziehen, denn bei ihnen absorbirt die Unvollkom- menheit des, zur Hervorbringung der schnell röhrenden Bewegung gewöhnlich angewandten Mechanismus, offen- bar den grössten Theil der zur Drehung verwandten mechanischen Arbeit. Indes en bietet der grosse Reich- O thum mechanischer Organe, den wir besitzen, Mittel ge- nug dar, die durch die Organe der Bewegung selbst entstehenden Nebenhindernisse, auf ihr Minimum herab- zubringen. In grossem Anstalten, wro sonst schon bedeu- tende bewegende Kräfte, Wasserfälle, Dampfmaschinen u. s. w. zu andern Zwecken verwendet werden, kommt es gewöhnlich auf eine Pferdekraft mehr oder weniger nicht an und es steht kaum zu bezweifeln, dass bei zweck- mässiger Anordnung, eine solche Menge eiserner Arma- turen durch diese eine Pferdekraft in Rotation versetzt werden können, um dadurch als reichliches Aequivalent eine ansehnliche electrochemische Kraft zu beliebiger Verwendung zu erhalten. Ich breche diese allgemeine Betrachtung jetzt ab, mit dem Vorsatze, sie namentlich in Bezug auf die vortheilhafteste Anordnung der mag- netoelectrischen Maschinen, mit nächstem wieder aufzu- nehmen. Ich erlaube mir aber der Academie einige mes- sende und vergleichende Versuche vorzulegen, welche mit einer magnetoelectrischen Maschine angestellt wor- den sind, die ich schon vor geraumer Zeit habe con- struiren lassen. 36. Die beigefügte Skizze zeigt die allgemeine ^Anordnung dieser Maschine. Sie besitzt 2 combinirte Magnete, von denen jeder aus 8 Lamellen besteht, die l/A" dick, ll/3 breit und von den Polen bis zur äussern Linie des Bu- ges !03/g lang sind. Die innere Schenkelweite dieser 103 Bulletin physico- mathématique 104 Lamellen beträgt 2y /" . Diesen Magneten gegenüber ro- tiren 2 Cylinder von weichem Eisen’, welche 21// lang sind und 1 3/a" im Durchmesser haben. Die sie umgeben- den Inductorrollen sind etwas kürzer und haben den doppelten, nämlich 2?/” Durchmesser. Sie bestehen jede aus 210 Windungen eines doppelt mit Seide besponne- nen Kupferclrathes, von No. 17 — 18 der gewöhnlichen englischen Drathmaasse. Diese Rollen sind neben einan- der verbunden, so dass man sie gewissermassen betrach- ten kann, als beständen sie zusammen aus 210 Windun- gen eines Drathes von doppeltem Querschnitte. Die Axe läuft in Spitzen und trägt eine kleine Schnurrolle und einen Commutator, dessen Theile durch Elfenbein ge- trennt sind und der bei jeder Umdrehung den Strom zweimal wechselt, so dass man einen inducirten Strom nach einer Richtung erhält. Die andern meist bekannten Einrichtungen sind zum Theil durch die anfängliche par- ticuläre Bestimmung dieser Maschine bedingt worden und bieten weiter nichts Eigenthümliches dar. Zu dieser Ma- schine gehört noch eine andere Axe mit zwei, aus äus- serst feinem Drathe bestehenden Inductorrollen, von de- nen bei den nachstehenden Versuchen aber nicht die Rede sein wird. 37. Bei Anwendung der zuerst beschriebenen Inductor- rollen wird, wenn die Dräthe hinter einander verbun- den sind, ein lf2" langer sehr dünner Platindrath nicht, oder nur äusserst schwach glühend. Werden die Induc- torrollen aber neben einander verbunden, so tritt das Glühen desselben Drathes schon bei ganz langsamer Drehung ein, bei schnellerer Drehung verbrennt der Drath. Ein Zoll desselben Platindrathes kann noch weiss- glühend gemacht werden; grössere Längen werden nur dunkelrothglühend oder nur erwärmt. 700 Fuss Drath von derselben Dicke wie der , aus dem die Inductorrol- len bestehen, in die Kette eingeschaltet, erlauben noch den V2 Zoll langen Drath zum Glühen zu bringen ; das- selbe ist der Fall, wenn 2 Dräthe zwischen No. 17 und 18 jeder von 1400 Fuss Länge, neben einander einge- schaltet werden. Mit nicht zu dünnem Drathe bewickelte Hufeisen, können durch diese Maschine zu äusserst kräftigen Elec- tromagneten gemacht werden. 38- Zu meinen gewöhnlichen Versuchen und auch zu klei- nern galvanoplastischen Reductionen, bediene ich mich gewöhnlich, Daniellscher Elemente, deren hauptsächlich- ste Dimensionen ich angeben will. Ein äusserer Kupfer- cylinder von 6^ Höhe und 3r/ Durchmesser. Ein Thon- becher von 2!' innerem Durchmesser und 6^ innerer Höhe; darin ein viereckiges Stück Zink, in frischem Zu- stande 1 V./ breit, 3/4" dick und 6l/4,/ hoch. Kupfervi- triol crystal le im Vorrathe befinden sich in einem mit dem Kupfercylinder auf zweckmässige Weise verbundenem Reservoir. Zwischen einem solchen Daniellschen Elemente und meiner magnetoeleclrischen Maschine, war es mir wichtig einen Vergleich anzustellen, in der Art wie ich es früher zwischen den Groveschen und den Daniell’- schen Balterieen gethan habe. Ich wählte zu diesem Zwecke meine alte Nervandersche Tangentenbussole, de- ren ich mich zu einem grossen Theile meiner frühem Arbeiten, zum Theil auch gemeinschaftlich mit Herrn Lenz bedient hatte. Es ist ein glücklicher Umstand bei dieser Bussole, dass die allerdings nicht ganz leichte Na- del, welche einen in ein Oelgefäss tauchenden Platin- flügel trägt, bei regelmässiger Drehung der magnetischen Maschine, nach einigen Schwingungen still steht, und durch die beim Wechsel der Stromesrichtungen eintre- tenden Unterbrechungen des Stromes, nicht im mindesten afticirt wird. Durch vorhergegangene Messungen mit dem Agomeler, waren der Leilungswiderstand der Multiplicalorrolle in- clusive eines Hülfsdrathes L — 40,923, der Inductorrollen M— 1 4,026 und eines zweiten Hülfsdrathes L! “ 48,113 bestimmt worden. Setzen wir die electromotorische Kraft der Maschine ZI At so lässt sich dieselbe schon durch eine Messung erhalten und zwar ergab sich A 04^946 — tg. 37° 12' yl— 41,71. oder Aus einer zweiten Messung , wobei der Hülfsdrath eingeschaltet worden war, erhielt man *03,062 tg. 24° Î2' oder L A— 46,33. Ich will hierbei bemerken, dass die angegebenen Win- kelmessungen die Mittel aus mehreren, wenig von einan- der abweichenden Beobachtungen sind, die auf beiden Seiten der Gleichgewichtslage der Nadel angestellt wor- den waren und dass eine directe Einwirkung der, in an- sehnlicherEnlfernung befindlichen Maschine auf die Nadel nicht Statt gefunden hat. Bei diesem Versuche konnte, einiger zufälligen Unbequemlichkeiten wegen die noch de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 106 105 Statt fanden und die später abgeändert wurden, die Ma- schine nicht mit der gehörigen Geschwindigkeit gedreht werden, so dass etwa nur 1105 Wechsel in der Minute oder 18,4 Wechsel in der Secunde Statt fanden. 39. Bei der Messung des oben beschriebenen Daniell’schen Paares , zu dessen Zinkflüssigkeit Schwefelsäure von 20facher Verdünnung genommen worden war, befand sich der Drath der Inductorrollen nicht mit in der Kette, wir haben daher aus den folgenden beiden Messungen — 29° 32' und -F+ 40,923 A F-\- 89,036 “ 15° 46 A und F auf die bekannte Weise ahzul eiten, nämlich A — 27,08 und F~ 6,876. Man ersieht also hieraus, dass die electromotorische Kraft der magnetischen Maschine, bedeutend grösser ist als die eines Daniellschen Plattenpaares, dass aber der Wider- stand des letztem geringer ist als der Widerstand der Inductorrollen. 40. Aus dieser vergleichenden Bestimmung lassen sich nun schon jetzt die meisten Fragen über den relativen Werth beider Apparate beantworten. Wäre z. B. die Rede da- von, sich statt der Daniell’schen Batterie, meiner Maschine zu galvanoplastischen Reductionen zu bedienen, so wnirde dieses, ihrer hohen Intensität wegen, nur dann mit Erfolg ge- schehen können, wenn man den magnetoelectrischen Strom durch mehrere Zersetzungsapparate hinter einander gehen liesse. Dagegen würde sie denjenigen Zwecken mehr ent- sprechen, die mehrere Plattenpaare hinter einander erfor- dern. Stellt man sich nun die Frage: wie wäre die Drath- umwickelung dieser Maschine einzurichten, um der Wir- kungsweise eines einfachen Daniell’schen Paares zu entspre- chen, so kann man auch diese Frage leicht beantworten, wenn man vorläufig noch die bekannten Gesetze derElec- tromagnete, nach denen unter gleichen Umständen die electromotorischen Kräfte sich verhalten, wie die Anzahl Ider in der Inductorrolle enthaltenen Windungen , als richtig betrachtet und zu Hülfe nimmt. Wir weiden da- her einen der DanielFschen Batterie analogen Effect er- halten, wenn wir der Inductorrolle statt 210 nur etwa 123 Windungen geben, da 46:27^:210:123. Dabei kann man den Durchmesser der Inductorrolle beibehal- ten und dieselbe aus diekerm Dratlie bestehen lassen. Da nun aber die Leilungswiderslände, der um glei- che Rollen gewickelten Dräthe,'rsicli verhalten wie die Quadrate aus der Anzahl der Windungen, so hat inan für den Leitungswiderstand einer aus entsprechend dik— kerm Drathe bestehenden Inductorrolle nach Art. 38 und 40 1252 2Ï02 14,026 4,8. Die Leistung unserer Maschine würde alsdann der einer einfachen Daniell schen Batterie gleichkommen , deren Oberfläche sich zu der des oben beschriebenen Elements, wie ungefähr 7:5 verhielte. Welche von beiden Anord- nungen der Inductorrolle, galvanoplastischen Zwecken am besten entspräche, hinge von Umständen ab, deren wahrscheinlich nicht ganz leichte Erörterung , vorläufig bei Seite liegen bleiben muss. Ich habe mir übrigens vorgenommen diese Abänderungen zu treffen, und den Durchmesser der Inductorrollen, durch Hinwegnahme des zwischen denselben befindlichen Stückes der Axe noch um etwas zu vermehren. Von den damit angestell- ten Versuchen werde ich mir erlauben der Academie zur Zeit Rechenschaft abzulegen. 41. Ich habe bisher absichtlieh den Umstand mit Still- schweigen übergangen, dass sich aus den Art. 38 gege- benen Beobachtungen, zwei Werthe für die electromoto- rische Kraft der magnetischen Maschine, nämlich 41,7 und 46,3 ergeben, deren Unterschied durch die wahr- scheinlichen Beobachtungsfehler sich keinesweges recht- fertigen lassen. Der Leitungswiderstand der Inductorrol- len, war nur gemessen worden, um eine Contrôle zu ha- ben; würden wir nun aber aus den beiden oben gegebenen Beobachtungen die Ohmschen Elemente berechnet haben, so hätten wir für den Leitungswiderstand der Inductorrol- len, statt der durch Messungen bestimmten Zahl 14,026> die Zahl 28,914, und für die electromotorische Kraft statt 46,3 sogar 53 erhalten, wrelclie Berechnung also durchaus falsche Resultate gegeben hätte. Erwähnen will ich bei dieser Gelegenheit, dass nach der vortrefflichen Arbeit W. Weber’s über die Stöhrer’sche Maschine zu schliessen, bei letzterer, eine, mit Vergrösserung des ausserwesentlichen Widerstandes, eintretende Erhöhung der electromotorischen Kraft, nicht wahrgenommen wor- den ist. (Pogg. Ann. B. 61.) Ich werde sogleich weitere Versuche über diesen Ge- genstand anführen, vorher aber eine kleine Bemerkung einschallen, die, so viel ich mich erinnere, von andern noch nicht gemacht worden ist. Berechnet man nämlich die electromotorische Kraft auf die gewöhnliche Weise, so erhält man bekanntlich . xx (L — L) yj — — > 107 Bulletin physico -mathématique 108 wo x, x die respectiven, den eingeschalteten und gemes- senen Widerständen L , L' entsprechenden Stromesstär- ken sind. Nähme man nun an, dass sich durch die Mes- sung seihst, die electromotorische Kraft verändert hahe, so erhielte man aus A x und nA F-\-L! r X . xx (L — L) A 7— ? nx — x woraus sich ergieht A (x — x ) ~ A (n x — x' ) oder A-nA + d. h. X — X dass in allen Fällen, wo die electromotorische Kraft, von einer Beobachtung zur andern und zwar durch Verringerung der Stromesstärke, gewachsen ist ( alsdann ist nf> 1 und x x ), die Resultate der auf die ge- wöhnliche Weise angestellten Berechnung , immer zu hoch und zwar höher noch, als die höchste der wirklich Statt gehabten electromotor ischen Kräfte, ausgefallen sind 42. Bei den magnetoelectrischen Maschinen lässt sich nun übrigens leicht übersehen, dass durch Vermehrung des Leitungswiderstandes in der Kette, die electromotorische Kraft in der That wachsen müsse. Abgesehen von dem Einflüsse, welchen die Geschwindigkeit der Rotation und die Beschaffenheit der Inductorrolle, auf die electromotorische Kraft haben, wird dieselbe bedingt, durch die Intensität des im Eisenkerne erregten Mag- netismus, oder vielmehr durch die Differenz der In- tensitäten, die einerseits von der Stärke des permanenten Magneten, andrerseits von der Stärke des magnetoelec- trischen Stromes seihst abhängig sind. Die Wirkung des magnetoelectrischen Stromes ist nun bekanntlich immer eine solche, dass sie eine, der Richtung der Bewegung entgegengesetzte Kraft hervorruft. Nähert sich der Eisen- kern dem Südpole des Magneten, so wird hierdurch in ersterem Nordmagnetismus, durch den magnetoelectri- schen Strom aber Südmagnetismus erzeugt. Die Differenz beider ist aber wahrscheinlich der electromotorischen Kraft proportional. Diese nähme also mit der Stärke des magne- toelectrischen Stromes ab, mit dessen Schwächung hin- gegen zu. Sie wäre am schwächsten, wenn die Inductor- rolle unmittelbar in sich geschlossen ist. Es wäre dem- nächst auch nicht unwahrscheinlich, dass das Gesetz, wo- nach die electromotorischen Kräfte sich wie die Anzahl der Windungen verhalten, für die magnetoelectrischen Maschinen nicht streng gültig sei. Sorgfältige Versuche würden indessen bald hierüber entscheiden. 43. In der Tabelle I hahe ich eine Reihe von Versuchen zusammengestellt, welche die gemachte Annahme zu be- stätigen scheinen. Ich muss indess hierbei bemerken , dass die angegebenen electromotorischen Kräfte, mit den früher angegebenen nicht verglichen werden können , weil die Widerstände nach einem andern Maasse gemessen worden sind. Die Geschwindigkeit der Rotation war wie die frühere, nämlich ungefähr 18,4 Wechsel in der Se- cunde, aber es muss bemerkt werden, dass die Ver- suchsreihe sich gewissermaassen in zwei Perioden theilt, die jedoch in sich eine regelmässige Zunahme der electro-' motorischen Kraft zeigen. Es war nämlich nach dem Versuche 5 - die Schnur gerissen und ebenso war die Axe in ihren Spitzenlagern lose geworden. Es konnte also wohl eine geringe Verrückung der Eisenkerne gegen die Magnetpole Statt gefunden haben. Ehen so war hei dem Versuche 7, hin und w ieder ein Gleiten der Schnur auf dem Rade bemerkt worden, da man aus Besorgniss, die Versuchsreihe wiederum zu unterbrechen, ein zu starkes Anspannen der Schnur vermieden hatte. Aus die- sem Grunde behalte ich es mir vor, in der Folge noch an- dere Versuchsreihen beizubringen, um eine sicherere Basis zu haben für die Entwickelung eines empirischen Gesetzes, welches, die gegenseitige Beziehung ausspräche, in wel- cher bei den magnetoelectrischen Maschinen Aie beiden Ohmschen Elemente zu einander stehen. Tabelle I. No. rler Versuche. Totaler in der Kette befindlicher Lcitungs- widerstand. Ablenkung an der Tangenten- bussole. eleclromo- torische Kraft. 1 67 37° 20' 51,10 2 77,6 35 54,34 3 88,2 32 30 56,19 4 98.8 29 40 56,28 5 109 4 27 50 57,76 6 120 24 20 54,27 7 130,8 22 30 54,18 8 147 20 50 55,94 9 174 18 30 58 22 10 201,5 16 30 59,69 11 229 14 40 59,94 12 283 12 10 61,45 13 342 10 20 62,36 14 400 9 20 65,76 no 109 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. h. Durch einige an dem Bewegungsapparate vorgenom- mene Abänderungen, war es gelungen in der Minute, statt früher 85 jetzt 150 Umdrehungen, oder in der Secunde 32,5 Wechsel mit Bequemlichkeit bewirken zu können (*). Man erhielt hieraus als Mittel zweier auf beiden Seiten des magnetischen Meridians angestellten Beobachtungen hei Einschaltung der früheren Art 38 angewandten Leitungswiderstände Ö o A 04,949 A 405,062 — tg 46° 45^ , = tg 33° 30' Woraus sich ergiebt A ~ 58,42 und Azz. 68,42, Es hat sich also auch hier, eine bedeutende Yergrösse- rung der electromotorischen Kraft, hei den, durch Ver- mehrung des Leitungswiderstandes erhaltenen schwächern Strömen, ergehen. 45. Ich will noch erwähnen, dass dieselbe Anzahl Wech- sel in der Secunde, bei einem Voltameter mit Platinplat- ten von ungefähr T/4 □ ,/ Oberfläche 0,47 engl. Gubikzoll Knallgas in der Minute und hei einem andern Volta- meter mit ungefähr 3/4 Q,r Oberfläche 0,66 cuhikzoll Gas in der Minute lieferte. Nach Herrn Stöhrer’s An- gabe aber, giebt seine früher construirte kleinere Ma- schine, bei Anwendung von 100 Quadratmillimeter “ 1,5 □" haltenden Plaiinelectroden, eine etwas geringere Gasquantität, nämlich in 110 Secunden 1 Cubikzoll. Als Vergleichungspunkt kann dienen , dass 3 Da- niell’sche Elemente von den oben erwähnten- Di- mensionen und auf oben erwähnte Weise geladen, mit den kleinern Electroden 0 30 Cubikzoll Knallgas, mit den grossem Electroden 0,46 Cubikzoll Knallgas, also bedeutend weniger als meine magnetische Maschine lie- ferten. Dagegen erhielt man durch 4 solcher Elemente, mit den kleinern Electroden 0,57 Cubikzoll, mit den grossem Electroden 0,76 Cubikzoll Knallgas in der Minute. 46. Der aus meinen obigen Versuchen sich ergebende Um- stand: dass hei den magnetischen Maschinen, mit der (*) Das Verhältniss des Schnurrades zur Schnurrolle ist wie 4 : 6,3. Einschaltung grösserer Widerstände zugleich eine Er- höhung der electromotorischen Kraft ein tritt, scheint nicht allein auf diese eine Quelle galvanischer Ströme beschränkt zu sein. Auch bei hydrogalvanischen Ketten ist eine Vergrösserung der electromotorischen Kraft bei Ein- schaltung grösserer Leitungswiderstände, nicht nur mir, son- dern auch andern Physikern,- — ich führe namentlich Hrn. Poggendorff an, mit dem ich vorigen Sommer über diesen Gegenstand gesprochen — auffallend gewesen. Diese Erhöhung ist' zwar gewöhnlich nicht ansehnlich und kann da, wo es sich um Befriedigung etwaiger praktischer Bedürfnisse handelt, allenfalls ausser Acht ge- lassen wrerden, aber sie ist doch immer zu bedeutend, um nicht, namentlich schon ihrer Regelmässigkeit wegen, zu wissenschaftlicher Beachtung aufzufordern. Schon Fechner im Grunde, hat diesen Umstand be- merkt, seine Winke in dieser Beziehung sind aber theils in • Vergessenheit gerathen, theils haben die frühem Ar- beiten dieses ausgezeichneten Physikers, an Werth verlie- ren müssen, der Verbesserungen wegen, welche nicht nur die Hydroketten , sondern auch die galvanischen Messwerkzeuge und Messmethoden seitdem erfahren ha- ben. Aber dennoch kann man nicht wrohl behaupten, dass die experimentelle Bestätigung des Ohm’ sehen Ge- setzes für Hydroketten, (mit Thermoketten sind ohnehin seit langer Zeit keine Messungen angestellt worden) mit diesen Verbesserungen gleichen Schritt gehalten hätte. Man findet immer Unterschiede zwischen Beobachtung und Rechnung, welche nicht den Character der Zufällig- keit an sich tragen , und die grösser sind als die wahr- scheinlichen Felder der Messung selbst. Vielleicht, dass die Ohm’sche Formel fähig ist, die Vorgänge der ge- schlossenen Kette in sich aufzunehmen , welche die Schuld dieser Abweichung tragen; vielleicht aber, dass diese Formel ihr Verhältniss zur Wissenschaft bereits erledigt hat, so dass sie auf die weitere Entwickelung nur hemmend wirkte. Der praclische Nutzen derselben kann aber keinesweges in Abrede gestellt vverden, ein Nutzen, den sie da, wo es darauf ankommt, ungefähr die zweck mässigsten Anordnungen zu treffen, oder auf- fallende Phänomene ungefähr zu erklären, vielfach be- währt hat und noch bewährt Die nachstehenden in Tab. II enthaltenen Versuche, die ich mit einer einfachen Da- niell’schen Batterie schon vor längerer Zeit angestellt hatte, um deren Ohm’sche Elemente bei verschiedenen Stromesstärken zu bestimmen , machen nur Ansprüche darauf das oben gesagte zu bestätigen. Ill Buetllin physico-mathématique 112 Tab. II. Die Danieli’sche Batterie besteht aus einem Kupfercy- linder d" weit l" hoch, und einen Zinkcylinder 4" weit? Gv hoch, beide getrennt durch einen porösen Thoncylin- der. Ladung: saturirte Kupfervitriollösung, verdünnte Schwefelsäure 1/100 dem Volumen nach. No. der Versuche Gesammter ausserwesent- licher Lei- tungswider- stand. Ablenkung an der Tangenten- bussole. Electromoto- rische Kraft. Wesentlicher Leitungswi- derstand der Kette. 1 3,659 35c 20' \ 3162 0,798 2 11,268 14 41 J 3 3,659 35 14 ) 3192 0,860 4 16,948 10 10 5 3,659 35 10 ) ■ 3214 0,901 6 22,501 7 50 7 3,659 35 9 | 3236 0,933 8 28,292 6 20 9 3,659 35 6 V 3236 0,944 10 33,683 5 21 11 12 3,659 35 1 ► 3350 1,128 67,114 2 44 13 3,659 35 1 1 ► 3251 0,986 14 33,683 5 22 I 15 3,659 35 1 ► 3243 0,975 16 28,292 6 21 [ 17 18 3,659 35 1 1 3229 0,954 22,501 7 51 19 20 3,659 35 1 > 3192 0,901 16,948 10 10 f 21 22 3,659 f 35 1 \ 3177 0,880 11,268 14 40 f 47. Die Beobachtungen sind in der Reihenfolge, wie sie in der Tabelle stehen, angestellt worden, und zwar so, dass man immer wieder auf denselben Leitungswiderstand zurückging. Ferner ist die zweite Hälfte der Reihe von 12 bis 22, in umgekehrter Ordnung als die erste Hälfte von 1 bis 12 angestellt worden, woraus denn ersichtlich ist, dass die gleichweit von 12 abstehenden Versuche sehr nahezu, dieselben Resultate geliefert haben. Die re- gelmässige Erhöhung der electromotorischen Kraft , ist daher nicht wohl einer permanenten Veränderung der Kette zuzuschreiben, sondern scheint gleich mit dem Schlüsse derselben einzutreten, und von der Stärke des Stromes selbst abhängig zu sein. Andere Fälle, die mir vorgekommen sind, wo mit verminderler Leitungsfähig- keit der Flüssigkeit, gewöhnlich ebenfalls eine Erhöhung der electromotorischen Kraft eintrat, will ich hier weiter nicht anführen. Die Erhöhung der electromotorischen Kraft wird noch sichtbarer, wenn man die, dem geringsten Leitungswiderstande 3,659 entsprechenden Beobachtungen weglässt, und die Berechnung so anstellt, wie es die Ta- belle III zeigt. Tab. III. Gesammter ausserwesent- No. der lieber Lei- Versuche. tungswider- stand. Ablenkung an der Tangenten- bussole. Wesentlicher Electromoto- Leitungswi- rische Kraft. derstand der Kette. 2 11,268 4 16,948 6 22,501 8 28,292 10 33,683 12 67,114 14 33,683 16 28,292 18 22,501 20 16,948 22 11,268 14° 41 ' 10 10 7 50 6 20 5 21 2 49 5 22 6 21 7 51 10 10 14 40 3214 3334 3273 3296 3420 3436 3319 3298 3342 3214 1,00 1.63 1,02 1,43 2,88 2,71 1.64 1,29 1,77 0,96 Nehmen wir die aus beiden Tabellen hervorgehenden Extrême der electromotorischen Kraft, so verhalten sich dieselben wie 3162: 3436 “ 100 : 108, welcher Un- terschied allerdings höher ist, als sich der Theorie nach rechtfertigen lässt. 48. Ich erlaube mir noch folgende Bemerkung hinzuzufü- gen. Die oben Artikel 40 gemachte Vergleichung zwischen der Daniell’schen Batterie und meiner magnetoelectrisclien Maschine, scheint in Bezug auf die Methode, allen For- j derungen vollkommen zu entsprechen. Wären nämlich, wie ich es schon früher in meinem Aufsatze über das chemische und magnetische Galvanometer (Bulletin sc. T. V. No. 23, 24) vorgeschlagen, wären Webers Mul- liplicator und der meinige auf clectrolytische Einheiten bezogen gewesen, hätten wir ferner unsere Leilungswi- derstände ebenfalls nach einem bestimmten Maasse aus- gedrückt , so würden auch unsere magneloelectrische 113 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 1 U Maschinen, (Pogg. Ann. B. 61.) in allen verschiedenen Momenten ihrer Leistungen, auf die leichteste Weise mit einander haben verglichen werden können. Man könnte, so scheint es mir, recht wohl auf bekannterem und zugänglicherem Boden bleiben, ohne dass es no- thin wäre, den an sich veränderlichen, nach absolutem Maasse immer von neuem zu bestimmenden Erdmag- netismus hineinzuziehen, um so mehr, da die Mittel zur Bestimmung dieses letztem , nicht Jedermann nnd jeder Localität zustehen. Die Beziehung eines Multiplicators dagegen, dessen Gesetz auf eine oder die andere Weise bekannt ist , die Beziehung eines solchen Multiplicators auf eine zweckmässig gewählte electrolytische Thätigkeil, würde dagegen viel bequemer sein und bliebe ein für allemal, wenn sie einmal gemacht wäre. Die Grösse eines, in jedem Querschnitte einer geschlossenen Kette stattfindenden Stromes ist, wenn dieselbe auf eine elec- trolytische Thätigkeit reducirt ist, ein so absolutes Maass als irgend eins, der sonst in der Physik gebräuchlichen Maasse, und hat zugleich den Vorzug häufiger practi- scher Beziehungen. Wenn die Physiker mit einander durch Barometer und Thermometer sprechen, so verste- hen sie sich vollkommen, und es wäre in der That zu wünschen, dass ein solches Yerständn iss auch recht bald bei galvanischen Untersuchungen einträte. HOTES. 8. Ein neuer Ausdruck des Hauptsatzes der Dioptrie; von Ferd. MINDING, Professor zu Dorpat. (Lu le 2k octobre 18^5.) Das allgemein bekannte Gesetz der einfachen Brechung der Lichtstrahlen lässt sich auf einen Ausdruck bringen, welcher für die Anwendung oft bequemer ist als der gewöhnliche, weil er die beiden für den gebrochenen Strahl nöthigen Bestimmungen in einer einzigen Glei- chung zusammenfasst. Dieser Ausdruck ist folgender: Der Cosinus der Neigung des verlängerten einfal- lenden Strahles gegen irgend ein beliebig auf der Grenzfläche des brechenden Mittels vom Einfalls- puncte aus gezogenes Linearelement stellt zu dem Cosinus der Neigung des gebrochenen Strahles gegen dasselbe Linearelement in einem beständigen Verhältnisse, nämlich dem bekannten Brechungs- verhältnisse. Der Beweis ist sehr einfach. Um den Einfallspunkt O beschreibe man eine Kugelfläche, welche von dem über O hinaus verlängerten einfallenden Strahle in A , *pn dem gebrochenen Strahle in B, von dem Einfallslothe in N getroffen werde (s. Fig.), so liegen die Puncte N , A, B in einem grössten Kreise, so dass sin BN~ n . sin AN, wenn n das Brechungsverhältniss ist. Man verlängere den Bogen NB bis C, so dass NC ein Quadrant sei. Ein auf der Grenzfläche des brechenden Mittels von O aus ge- zogenes Linearelement treffe, in gerader Richtung ver" längert, die Kugelfiäche in 1 ), so ist ND ein Quadrant, oder N der Pol des Kreises DC. Da nun cos BC~ n. cos AC und cos BD — cos BC. cos CD, cos AD~ cos AC. cos CD, so ist auch cos BD — n. cos AD, w. z. h. w. Die Verbindung des gebrochenen Strahles mit dem einfallenden wird daher durch folgende Gleichung aus- o ö gedrückt: cos a'dx -f- cos ß'dj -j- cosy dz~ n { cos a dx -j- cos ß dj -f- cos y dz j 1 . in welcher a , ß, y die Neigungen des cinfallenden, a', ß\ y' die des gebrochenen Strahles gegen die drei Axen, x, j, z die Coordinaten des Einfallspunctes O sind. Führt man in diese Gleichung noch den Differentialausdruck der Grenzfläche ein, nämlich dz. — pdx -\-p dy, so zerfällt sie in zwei andere, indem jeder der Coefficienten von dx und von dy für sich verschwinden muss. Welche von den beiden Auflösungen dieser Gleichungen gewählt werden muss, ist leicht zu entscheiden. Im 1 4ten Bande der Annalen von Gergonne findet sich eine Abhandlung vom Herausgeber: Propriétés gé- nérales des faisceaux lumineux , worin hauptsächlich ein von Malus und Dupin gefundener Satz bewiesen wird, nach welchem Strahlen, die eine senkrechte Schneidungs- fläche haben, auch nach beliebigen Brechungen diese Ei- genschaft behalten; welchem Satze Herr Gergonne noch den hinzufügt, dass wenn die einfallenden Strahlen auf einer Fläche senkrecht stehen, die Wirkung beliebig vieler Brechungen immer durch eine einzige Brechung, und zwar auf unendlich viele Arten, ersetzt werden kann. Die Beweise dieser Sätze erfordern in jener Abhand- lung einen nicht geringen Rechnungsaufwand, bis end- lich am Schlüsse eine Gleichung hervorgeht (bezeichnet mit (, w die Coordinaten eines Punctes des ein- fallenden, «, p>, w die eines Punctes des gebrochenen Strahles, x , y, z wie bisher die Coordinaten des Ein- fallspunctes, q und q' Abschnitte der beiden Strahlen, nämlich q"-—{x— a)2 + (y — e)2 + (2 — w'/, qz ~(x — i/y + (y — e')2 + (2 — tv')2; so ist q cos a~x — u , u. s. f. , daher verwandelt sich die Gleichung 1 in folgende: —f { O — u') dx + (r — di + (z — } = ~ { (* — «) dx + (y — u) dy + (2 — w) ^2 j . 2. Haben nun die einfallenden Strahlen eine senkrechte Schneidungsfläche, und bezieht man u, f, w auf die Puncte derselben , so ist ( x — u) du -j- (y — f) clv (z — w) dw ~ 0, daher und 1 (x — u ) dx -\-(y — f) dy -j- (2 — if) dz — (x — u) (dx — du) + (y — v) (dy dy) -f (z — w) (dz — dw) “ qdq. —, j (x — u ) dx -f (y — v) dy -f (2— wr) dz J — ndq . 3. In diesen Gleichungen sind z, «, f, iv als gegebene Functionen von x und y anzusehen. Man setze dz~ pdx -j- p' d y und bestimme u, v\ w' durch die Gleichungen, x — u ~\~p (2 — w') _ ’ : " _ 1 ? y — + p‘ (z — w') x — u p (z & w) y — f + />' (Z — W) l , 1 q — nq -f- Const. so ist (u’ v w') ein Punct des gebrochenen Strahles, und man hat dq' ~ndq , oder "f { (x — “) (dx du>) + (j — v) (dJ ~dv') + (2 — w') (d z — dw') j ~ndq , folglich durch Vergleichung mit 3. (j? — u ) d u -j- (y — f*) d v -f- (2 — v/) ~ 0 ; d. h. die so bestimmten Werthe von u , f', w gehören einer senkrechten Schneidungsfläche der gebrochenen Strahlen, w, z. b. w. Was den zweiten von Herrn Ge rg on ne hinzugefüg- ten Satz betrifft, so bedient sich der Verfasser zum Be- weise desselben eben jener von ihm durch analytische Verwandlungen erhaltenen Gleichung (.1, que M. Cooper de Makree-Castle a observé la planète, dans son cercle méridien, jusqu’au 17 février. L’instrument est de M. Ertel de Munich, et apparemment supérieur en force optique à tous les instruments méridiens de l’Angleterre. 195 Bulletin physic o-mathématique 196 | Temps sidéral de Poulkova. AR. app. de la planète. De'cl. app. de la planète. 1845 Déc. 26 4a 6' 55^9 4y 6' 55190 -f 12e 48' 8"3 30 4 4 40,5 4 4 40,53 12 55 13,6 1846 Jan. 16 4 0 49,5 4 0 49,50 17 4 0 54,0 4 0 53,97* 13 51 44,6 18 4 1 0,4 13 55 58.2* 25 4 2 40,5 4 2 40,46 14 27 39,9 26 4 3 2,6 4 3 2,60 14 32 31,6 27 4 3 26,4 4 3 26.41 14 37 30 8 28 4 3 52,0 4 3 52,03* 14 42 28,3 30 4 4 49,5 4 4 49,52 14 52 40,3 Fév. 2 4 6 29,4 4 6 29,40 15 8 25,5 9 4 11 23,2 4 11 23,23 15 46 49,5 10 4 12 12 0 4 12 12,02 15 52 27,7 19 4 20 39,2 16 44 6,9 Les determinations les moins sûres sont indiquées ici par un aste'risque. Les observations qui ont fourni ces positions, ont e'te' faites par M. G. Fuss à la grande lu- nette méridienne, par M. Peters au cercle vertical, et par MM. Sabler et Döllen au cercle méridien. C’est ainsi que 5 ascensions droites et 6 déclinaisons sont effectivement les moyennes de deux déterminations par- | faitement indépendantes entre elles, mais qui offraient chaque fois un contrôle extrêmement satisfaisant. Notre savant confrère M. Péters a choisi les trois ob- servations du 26 Déc., 17 Jan. et du 10 Fév. pour y baser le calcul d’élements plus exacts de l’orbite de la planète. Son calcul a mené aux résultats que voici: Passage par le périhélie 1846 Juin 22,4923 temps moyen de Poulkova. Logarithme du mouv. diurne moyen ~ 2,9360876 log. a — 0,4092793 e — 0,18376

93 — oder 0,072 Grammen Schwefelsäure, und folglich 0 072 ein Theilstrich der Decimallösung — — - oder 0,0036 Grammen Schwefelsäure. Der grösstinögliche Fehler beim schliesslichen Abmessen bis zum Verschwinden der (*) Hr. Gay-Lussac erwärmte nicht die auf Schwefelsäure zu prüfenden Lösungen, daher klärten dieselben sich bei der Probe nicht auf, während doch die Erwärmung bis zum Koch- punkte, die oben beschriebene Erscheinung in Hinsicht der Aus- scheidung der schwefelsauren Bariterde und der Aufklärung der Flüssigkeit, diese Probe in dieselben Bedingungen stellt, in welche die Silberproben auf nassem Wege durch Schütteln ge- bracht werden. 203 204 Bulletin physico-mathématique Trübung kann 1 Theilstrich der Decimallösung , also 0,35 % betragen. Bei der gewöhnlichen quantitativen Bestimmung der Schwefelsäure wird ein ähnlicher Fehler im -f- oder — nicht nur erlaubt, sondern als ein sehr befriedigendes Resultat angesehen. Ich habe auf solche Art das Kupfer und die Schwefelsäure in der galvanoplastischen Normal- Kupfervitriol -Auflösung bestimmt, und daraus das Yer- hältniss zwischen diesen Bestandteilen deducirt. Das Verhältniss des Kupfers zur Schwefelsäure in der con- centrirten Kupfervitriollösung erweist sich mit der Rech- nung ganz übereinstimmend wrie 1:1,26. In der Normal- Kupfervitriollösung ist das Verhältniss von Cu:S“l : 1,4-3. Diese Daten geben bei künftigen Untersuchungen ein gutes Mittel zur Erklärung der Veränderungen, die in den Kupferlösungen wahrgenommen werden, ebenso wie auch zur Erlangung richtiger Begriffe von dem, was in den Lösungen bei der Einwirkung des galvanischen Stro- mes vorgehet. In technischer Hinsicht sind ähnliche Resultate sehr wichtig um die Auflösungen in den Zu- stand der bestmöglichen Wirkung zu bringen. In meiner galvanoplastischen Anstalt sind jetzt 2902 Pud Kupfervitriol im Gange, dessen Auflösungen sauer gemacht werden, so wie es oben bei der Bereitung der Normal-Kupfer-Auflösung beschrieben worden ist. Die ganze Quantität der Auflösungen wird in 37 Kisten auf- bewahrt, welche ein Volumen von 179 Gub. Mètres einnehmen, und nach der Zahl der Kisten numerirt sind. Nach oben angegebener Methode habe ich alle Nummern der Kupfervitriol-Auflösungen untersucht, wo- bei ich verschiedene Verhältnisse des Kupfers zur Schwe- felsäure erhielt, namentlich wie 1 : 1,99 5 1:1,785 1:1,65 etc. etc. 5 daher alle Auflösungen viel saurer geworden sind, als es noting ist. Ich unterfange mich nicht die bestimmte Ursache davon gegenwärtig anzugeben, weil sich vielleicht einige Unrichtigkeiten und Unvollkom- menheiten in dem ersten Jahre des Bestehens besagter Anstalt einschleichen konnten. Da ich es mir aber zur Regel gemacht habe Alles das zu untersuchen, was bei der galvanischen Kupferfällung vorgehet, und bis jetzt weder untersucht noch beschrieben ist, so habe ich ei- nige sauere Kupfervitriollösungen durch folgende Be- rechnung in den normalen Zustand gebracht: Das Kupfer verhält sich in den neutralen Kupfervitriollösungen zur Schwefelsäure wie 1:1,26-, in der normalen Lösung wie 1:1,435 nehmen wir zum Beispiel eine Kupfervilriollö- sung, welche schon lange Zeit im Gebrauch war und in welcher das Kupfer sich zur Schwefelsäure wie 1:1,99 verhält. Die Differenz zwischen 1,43 und 1,26 “0,175 die Differenz jedoch zwischen 1,99 und 1,43 “0,56. Die Zahl, welche man durch die Division von 0,56 in 0,17 erhält, zeigt, dass man auf 1 Theil fnach Volumen) von zu sauerer Auflösung 3,29 Theile concentrirter Ku- pfervitriollösung zusetzen muss. Wenn man also die Re- sultate der Untersuchungen auf Prozentgehalt berechnet, und das Volumen und specifische Gewicht der Auflö- sungen in Betracht nimmt, so kann man leicht den Kup- fergehalt in allen Flüssigkeiten bestimmen. Somit habe ich, wie früher bei der galvanischen Ver- goldung und V ersilberung, jetzt auch bei der Verkupfe- rung ein Mittel erhalten, mir von dem Gehalte der Auf- o lösungen genaue Rechenschaft zu geben. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Seance du 12 (24) décembre 1845. Lecture ordinaire. M. l’académicien Kupffer, en se référant à l’arrêté de la Classe du 17 août 1842, présente la première livraison des Résu- més des observations météorologiques faites dans F étendue de l'em- pire de Russie et déposées aux archives météorologiques de l'Aca- démie. Dans cette première livraison, qui contient les observations d’Irkoutsk et d’Iakoutsk, M. Kupffer a cru devoir adopter un arrangement un peu différent de celui qui a été approuvé par l’Académie. Au lieu de donner annuellement les résultats nu- mériques de toutes les observations pour chaque année , et pour une seule année à la fois , il a choisi , entre toutes les observa- tions , celles qui embrassent une durée de plus de dix ans , et qui , en même temps , se distinguent par leur importance. M Kupffer se propose de cette manière, d’arriver petit -à -petit à des intervalles plus courts , et enfin à l’année courante. La Classe , conformément à son arrêté d’alors , ordonne la publica- tion de cet ouvrage. Lecture extraordinaire. M. Ostrogradsky lit un mémoire intitulé: Sur la théorie des surfaces et des lignes courbes. M. Brandt lit trois notes intitulées: I .Bemerkungen über die Weichtheile und äussern Organe des Rhinoceros tichorinus der Vor weit. 2. Nachträgliche Bemerkungen über den mikrosko- pischen Bau der Kauplatte der Rhytina. 5. Bemerkungen über das Vorkommen eines zweifachen Haarkleides beim Songarischen Hamster ( Cricetus songarus Pall). Elles seront insérées au Bul- letin de la Classe. 205 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 206 M. Bouniakovsky lit un mémoire intitulé: Nouvelle théorie des parallèles. Mémoires présentés. M. Middendorff présente, de la part de M. le Comte Key- serling, un mémoire intitulé: Beschreibung einiger von Dr. v.' Middendorff mitgebrachten Ceratiten des arctischen Sibiriens, et il en recommande l’insertion au Bullutin avec la prière de faire tirer 400 exemplaires à part des trois planches qui accom- pagnent ce mémoire , pour qu’on n’ait pas besoin de les faire lithographier de nouveau lors de la publication de son voyage. M. le Conseiller privé Moussine - Pouchkine adresse au Secrétaire perpétuel un mémoire manuscrit sous le titre : Note sur l’intégration des équations qui représentent les petites vibra- tions des corps élastiques , par le docteur A. Popov. La Classe charge M. Ostrogradsky de lire ce mémoire et de lui en rendre compte. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique, Président de l’Académie, adresse au Secrétaire perpétuel quelques osse- ments fossiles découverts dans le district de Vychni -Volotchok) par les ouvriers occupés aux travaux du chemin de fer entre Moscou et St. - Pétersbourg. Ces ossements envoyés par le Direc- teur en chef des voies de communication sont 1° une dent de mammouth , trouvée dans une colline de sable d’alluvion à la profondeur de 10 pieds; 2° une dent de rhinocéros trouvée à 8 pieds de profondeur; 3, 4 et S, des fragments d’ossements divers et 6 et 7 , deux dents de saDglier. Ces objets seront dé- posés au Musée. M. le G ouverneur civil d’Irkoutsk adresse à l’Académie trois os fossiles de dimensions très considérables trouvés dant la petite rivière d’Onon - Borsa du district de Troïtsko - Savsk. Us sont remis à M. Brandt qui en rendra compte s’il y a lieu. Communications. M. Struve communique à la Classe une lettre par laquelle M. Encke, directeur de l’observatoire de Berlin, lui annonce qu’un M. H encke à Driesen vient de découvrir une étoile télé- scopique de 9me grandeur à un endroit où la carte stellaire de Berlin n’en accuse point. Elle change visiblement de position et pourrait, selon l’avis de M. Encke, être une nouvelle planète de notre système, en opposition. M. Struve ajoute, que si l’état du ciel en favorise l’observation , il sera bientôt en mesure d’en donner à la Classe de plus amples renseignements. Nominations. La Classe procède à l’élection d’un membre correspondant dans la Section de physique. Le nombre des membres résidant à St.- Pétersbourg est de 17, le nombre des votants 16, la ma- jorité legale 11. Au premier tour de scrutin par billets pliés, M. Ohm eut 6 voix, M. Dumas 9 voix, 1 billet blanc; — au se- cond tour, pai ballotage, M. Dumas obtint 14 voix affirmatives sur 2 négatives. Il sera en conséquence proclamé élu. Séance du 9 (21) janvier 1846. Lecture ordinaire. M. Hamel lit un mémoire intitulé: Dinornis und Didus . Zweiter The il. Mémoires présentés. M. Brandt présente, de la part de M. le docteur Weisse, un mémoire intitulé: Doxococcus globulus Ehrenb. nebst Beschreibung dreier neuer Infusorien, welche bei St. Petersburg in stehenden Wässern Vorkommen. II en recommande l’insertion au Bulletin de la Classe. Le Secrétaire perpétuel présente de la part de M. Se- leznev, capitaine d’artillerie, un memoire intitulé. O pacmii- me.ibnoMs uapcmerb eocmowazo ôepeza lIcptiazo Mopn. Ce mémoire est remis à M. Meyer qui en rendra compte, s’il y a lieu. Correspondance. Le Directeur du Département médical du Ministère de l’intérieur adresse au Secrétaire perpétuel une dent pesant 25 livres , trouvée par les pêcheurs dans le lac de Spasskoïe et envoyée au dit Département par le bureau de l’administration médicale de Riazan. Cette dent, reconnue par M. Brandt pour une dent molaire de mammouth, est déposée au Musée zootomique. M. le Vice-Curateur de l’arrondissement universi- taire de Kiev prie l’Académie de lui indiquer au juste les frais nécessaires pour monter chaque station météorologique , et de quoi se compose un appareil météorologique complet. — La Classe charge M. Kupffer de dresser ce devis et d’en faire part au Secrétaire pour sa réponse. L’Etat-major de S. A. I. le Chef supérieur des éta- blissements militaires adresse à l’Académie une liste de ces établissements hors des capitales , avec la prière d’en choisir ceux où il pourrait être désirable d’établir des stations météoro- logiques conformément au désir énoncé dans le rapport de M. Kupffer sur les observations d’Orenbourg. La Classe chargea M. Kupffer d’examiner la proposition du dit Etat-major et de lui en rendre compte. Sir Roderik Impey Murchison adresse à l’Académie ses remercîments de sa nomination au grade d’Académicien ordinaire. Rapport. MM. Meyer et Middendorff, rapporteur, présentèrent une analyse raisonnée de l’ouvrage de M. Liebich intitulé: Die Reformation des Waldbaues. La substance en est que , bien que cet ouvrage contienne quelques instructions d’économie forestière assez utiles, la grande importance que l’auteur lui attribue, sur- tout à l’égard de la Russie , est exagérée , et qu’il n’y a par conséquent pas lieu d’y appeler l’attention des autorités. Communications. La Commission de l’expédition de Sibérie met sous les yeux de la Classe le devis de la partie iconographique du voyage de M. Middendorff. — Le texte qu’on se propose de publier par livraisons, formera quatre volumes in -4°, dont le premier sera consacré à ta géognosie, à la paléontologie et à la botanique ; le second volume renfermera les observations de zoo- logie , et les deux derniers l’ethnographie , les mémoires de lm- 207 208 Bulletin physico -mathématique M. Komovsky, directeur de la Chancellerie de M. le Mini- guistique et le récit historique. Les commissaires donnent , dans dans leur rapport , un aperçu du contenu important des porte- feuilles de M. Mi ddendor ff, aperçu qui fait voir que ce voyage pourra être placé avec honneur à côté des voyages académiques exécutés sous le règne glorieux de l’Impératrice Cathérine. M- Fritzsche, désirant soumettre à un examen chimique les liquides qui restent des solutions du platine brut , après la sé- paration de l’ammoniac de platine, prie la Classe de lui en ob- tenir communication, en quantités suffisantes, du laboratoire des mines, et d’y joindre, s’il est possible, une quantité de Palla- dium métallique, substance qui vient d’être reconnue comme réactif puissaut sur l’ïode. Résolu d’écrire à ce sujet à l’Etat- major des mines. Ouvrage présenté. M. Struve présente à la Classe un exemplaire de la Descrip- tion de l’Observatoire central publié par ses soins aux frais du Gouvernement qui avait alloué à cet effet une subvention extra- ordinaire de 5000 r. arg. Seance du 23 janvier (4- février) 1846. Lecture extraordinaire. M. Jacobi lit un mémoire intitulé: Galvanische und e/ectro- rnagnetische Versuche. Ute Reihe , erste Abtheilung. Ueber die Leitung galvanischer Ströme durch Flüssigkeiten. Ce mémoire sera inséré dans le Bulletin. Mémoires présentés. M. Ostrogradsky présente de la part de M. Tchebychev de Moscou son mémoire de calcul intégral , refait, sous le titre: Otf» unmapupoeaiiiu , ipeaa tfiyHKu,iu a.uedpitucCKym u jiozapitoMU- vccxyio, diußißcpcnniuAOßb pauionasbiibixb, omiiocumcAbHO nepc.unu- Kitio u ueadpanuimo Kopun pau,ionaAbHoü (ßy»Ku,in ezo. La Classe invite M. Ostrogradsky à lire ce mémoire et à lui en rendre compte. M Baer présente, de la part de M. le professeur Grube de Dorpat, un mémoire imprimé sons le titre : Untersuchungen über die Entwickelung der Anneliden. Erstes Heft. Entwickelung der Clepsine , 1844, et il fait observer que ce travail contient également des indices positifs que la séparation du moyeu est déterminée par l’évolution d’un germe intérieur et transparent. Or, comme le moyen des oeufs de ces animaux n’est point dia- phane , il a été impossible à M. Grube de reconnaître l’évolu- tion progressive du germe. M- Fritzsche présente, de la part de M. le professeur Abich, deux notes intitulées 5 f Natronseen auf der Araxes - Ebene. 2. Die Sodapflanzen der Araxes-Ebene. Elles seront in- sérées au Bulletin de la Classe. Correspondance. Monseigneur le Duc de Leuchtenberg adresse au Se- crétaire perpétuel une caisse renfermant quelques pétrifications provenant de sa principauté d’Eichstàdt et dont Son Altesse Impériale daigne faire don à l’Académie. Cette collection sera déposée au Musée et la Classe charge le Secrétaire d’en témoi- gner à l’Auguste donateur les sentiments de sa vive gratitude. stre de l’instruction publique , adresse au Secrétaire perpétuel , par ordre de Son Excellence, une lettre dans laquelle M. le docteur Zipser de Neusohl, en Hongrie, rend compte des tra- vaux du sixième congrès des naturalistes et médecins hongrois à Fünfkirchen. Rapports. M. Ostrogradsky rapporte le mémoire de M. Popov de Kazan , intitulé : O eoAueniu otcudnocmeu , et annonce à la Classe qu’après en avoir pris connaissance , il a trouvé qu’il n’y a pas lieu d’en faire l’objet d’un rapport! M. Baer expose, dans un rapport, la nécessité urgente de continuer , pendant l’été prochain , les observations qui, l’année dernière, l’ont conduit d’une manière si inattendue à la décou- verte du procès de la génération dans les oeufs de certains ani- maux de mer artificiellement fécondés , principalement dans le but de donner à celte découverte le degré de développement dont elle est susceptible et d’en assurer l’honneur à l’Aca- démie. A cet effet il trouve indispensable de se rendre de nou- veau , dès le mois de mars , sur les bords de la Mer méditerra- née , accompagné d’un habile dessinateur , et il prie la Classe de lui obtenir cette mission pour cinq mois , ainsi que les moyens pécuniaires. La Classe appréciant la gravité des motifs résolut de soumettre cette demande à M. le Ministre et Prési- dent et de l’appuyer de tout son crédit. Communications. M. Lenz présente de la part du sieur Jacques Weitzel, maître serrurier , un modèle construit par lui d’une balance à peser des objets très lourds , avec la prière d'examiner ce mo- dèle et de décider si le principe dont du reste, il ne s’attribue nullement l’invention , est juste et s’il l’a bien appliqué La Classe fut d’avis que ces sortes de questions ne sont point de son res- sort et qu’il n’y a pas lieu de condescendre à cette demande. M. Hamel présente à la Classe, de la part des Directeurs du collège des chirurgiens de Londres, un exemplaire du Catalogue raisonné du Musée de ce collège, publié par les soins de M. Owen. M. Jacobi fait voir à la Classe le modèle d’un télégraphe électrophonique, imaginé par M. Lemolt et composé de trois parties distinctes, savoir: 1° d’une batterie de zinc et platine; 2° d’un clavier composé de 10 notes , afin qu’il put répéter l’hymne national russe et tout autre morceau rentrant dans la dimension de son étendue , et 3° d’un carillon composé de 10 timbres frappés par autant de marteaux dont chacun est mis en jeu par autant d’électromoteurs placés en conjonction avec le courant de la batterie, par l’intermédiaire de chacune des tou- ches du clavier. La Classe , après avoir entendu fonctionner cet appareil, accorde ses éloges à l’idée ingénieuse de M. Lemolt. M. Fritzsche présente, de la part de M. Hermann de Moscou, l’extrait d’une lettre, qui renferme les résultats de l’a- nalyse chimique à laquelle ce savant a soumis quelques nouvel- les substances minérales de l’Oural. La Classe en ordonne l’in- sertion au Bulletin. Emis le 21 mai 1846. A? 110. BULLETIN DE Tome V JW 14. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES mm Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, et de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. GRAEFF , héritiers, libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces , et le libraire LEOPOLD VO SS à Leipzig , pour l 'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports- 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblios thcque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographique, d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal , dans des suppléments extraordinaires SO M M À I RE. MÉMOIRES 8. Sur quelques uouvelles combinaisons voltaïques. Jacobi. BULLETIN DES SÉANCES- MÉMOIRES. 8. Galvanische und electromagnetische Ver- suche, von M. H. JACOBI. (Lu le 6 mars 184-6.) Dritte Reihe, erste Abtheilung. Ueber einige neue volta’sche Combinationen. 49. In der Sitzung vom %1. August 1844 habe ich der Classe eine kurze Notiz über einige neue volta’sche Combinationen gegeben, welche, ausser' dem wissen- schaftlichen, zugleich ein practisches Interesse darbieten, und welche Notiz ich mir jetzt zu vervollständigen er- laube. Es ist bekannt , dass die Metalle , je nach den Flüs- sigkeiten in denen sie tauchen , ein verschiedenes elec- tromotorisches Verhalten zeigen , und dass in dieser Be- ziehung auf dem Gebiete des Hydrogalvanismus keine absolute Reihefolge der Metalle aufgeslellt werden kann. Eben so weiss man es schon seit längerer Zeit , dass zwei in Bezug auf eine Flüssigkeit weit aus einander stehende Metalle , in einer andern Flüssigkeit , sogar ein umgekehrtes Verhalten zeigen , wobei man gewöhnlich als Beispiel Eisen oder Zink und Kupfer in Schwefel- leberlösung anführt , wo die erstem Metalle negativ ge- gen Kupfer auftreten , das hier stark positiv erscheint. Die chemische Theorie des Galvanismus hat der Contact- theorie gegenüber, aus diesem sonderbaren Verhalten der Metalle in Flüssigkeiten, ihre Hauptargumente geschöpft. Aber ich habe schon bei einer anderen Gelegenheit geäus- sert: man müsse die Sache so ansehn, als brächten verschie- dene Flüssigkeiten, an der Oberfläche der Metalle, wel- che bei den meisten volt a ’sehen Phänomenen eigent- lich nur zur Sprache komme, gewisse instantané Verän- derungen hervor , für welche die gewöhnlichen chemi- schen Reactionen zu stumpf, und die nur am Galvano- meter wahrnehmbar wären. Platin von alkalischen Flüs- sigkeiten umgeben, sei volta’sch betrachtet ein ganz anderes Metall als Platin, das z. B. in concentrirter Sal- petersäure tauche. Es verlohnte sich kaum der Mühe , die zahlreichen, bisweilen höchst sinnreichen von Fara- day und Daniell zur Unterstützung der chemischen Theorie angestellten Versuche einzeln durchzunehmen 211 Bulletin physic o- ma thé ma tique 212 und — nicht zu widerlegen, sondern der Contactlheörie gemäss auszulegen. Es ist kein einziger dieser Versuche, welcher einer solchen Auslegung widerstände. Aber es wäre hierdurch nichts gewonnen , der Streit keinesweges entschieden , da jeder auf seinem Boden das Recht für sich in Anspruch nehmen kann. 50. Unter den vol ta ’sehen Combinationen , welche in neuerer Zeit ein besonderes Interesse erregt haben, weil bei ihnen nur ein , durch verschiedene Flüssigkeiten , zu bedeutender electromotorischer Differenz gesteigertes Metall zur Anwendung kommt , will ich hier nur die folgenden anführen : -j- Platin , yietzk alilösung | conc. Salpetersäure , Platin — -f- Gold Salzsäure | » » Gold — -}- Eisen Schwefelsäure J » » Eisen — Eine zweckmässige Benutzung dieser Eigenschaften der Metalle , bietet nun die Mittel dar , theils zur Bildung neuer merkwürdiger voila ’scher Combinationen, theils zur Unterstützung gewisser electrochemischer Processe. 51. Im Sommer 1844 hatte ich, zu einem Zwecke der weiter nicht hierher gehört , folgenden Versuch ange- setzt : Ein poröser Thonbecher gefüllt mit einer salpe- tersauren Silberauflösung , wurde in ein Gefäss gestellt , das eine ebenfalls verdünnte, auf die bekannte Weise bereitete , Auflösung von Kalium - Silbercyanur enthielt. In letztere tauchte eine Kupferplatte , in den Thonbe- cher aber eine Silberplatte. Von einer d an i eil ’sehen Batterie wurde das Zink eines einzelnen Elementes mit der Kupferplatte , das Kupfer aber mit der Silberplatte verbunden. Letztere war also als Anode , dagegen er- stere als Cathode zu betrachten. Eine in den Kreis ein- geschaltete Bussole , die aber nur mit einem einfachen Drathe , also nur mit einer halben Windung, versehen war , zeigte hei dieser Verbindung mit einem einfachen Elemente nur eine Ablenkung von 1° bis 2°. Zwei Da- niel l’sche Elemente, nach dem Schema der Kette ver- bunden , gaben anfänglich 11°, die Wirkung sank aber bald bis auf 7l/2° herab. Bei der guten Leitungsfähig- keit der im Zersetzungsapparate befindlichen Flüssigkei- ten, war eine so geringe Stromesslärke in der That auf- fallend. Nach einer etwa 20stündigen Wirkung betrug die Ab- lenkung nur noch 6°. Der Zersetzungsapparat unter Hin- weglassung der Batterie , in sich geschlossen , gab eine Ablenkung von 10° in entgegengesetzter Richtung, wo- nach also das Silber in der Silbernitratauflösung sich negativ gegen die in der alkalischen Silberlösung befind- liche, silberbedeckte Kupferplatte verhielt. An dieser letztem hatten sich während der oben genannten Zeit 137 Doli Silber reducirt; aufgelöst hatten sich von der Silberplatte 122 Doli. An der innern Wandung des po- rösen Thonbechers aber hatten sich einzelne Silbercry- stalle reducirt, welche, weil sie zum Theil in den Thon- becher eingewachsen waren , nicht gut gewogen werden konnten. 52. Ein ähnlicher Versuch wie der vorstehende, wobei aber eine grössere Kupfercathode und ebenfalls eine grössexe Silberanode genommen worden war, bot ähn- liche Resultate dar. Mit 2 da niel l’schen Elementen er- hielt man eine Ablenkung von 10° : nach einer dreitä- gigen Wirkung, wobei aber die Ablenkung beinahe bis auf 0 herabgesunken war , konnte ixran mit 4 frisch ge- ladenen Elementen doch nur zu einer Ablenkung von 6° bis 7° gelangen. Das innere des porösen Thonbe- chei's war über und über mit Silberci’ystallen bedeckt. Die obige geringe , ungeachtet einer so starken Batteiie stattfindende Ablenkung, liess auf eine bedeutende Pola- lisation der Electroden schliessen. In der That gab der in sich geschlossene Zersetzungsappaiat allein , sogleich eine Ablenkung von 35 1 /Ä° in entgegengesetzter Rich- tung , die nicht nur nicht schnell abnehmend war , wie es sonst bei den Polarisationen z. B. der Platinplatten in Säuren gewöhnlich der Fall ist, sondern die sogar all— mälig zunehmend war, indem die Ablenkung nach etwa einer Stunde bis auf 38° gestiegen war. Mit dieser Po- laiisation trat zugleich eine starke SilbeiTeduclion an der, in der Silbernitiatauflösung befindlichen Silberplatte ein. Nach 4 bis 5 Stunden war indessen die Ablenkung bis auf 20° herabgesunken. Nachdem die Verbindung mit der 4plattigen Batterie wieder heigestellt wrorden war , erhielt man eine Ablenkung von 21° in der frühem Richtung, also im Sinne der Batterie; eine Ablenkung, die aber nach 24 Stunden bis auf 3° gefallen war. Die Polarisationsablenkung dagegen betrug 28 V^0. 53. Um zu sehen, ob obige bedeutende Wirkung durch eine , mit der Zeit eingetx etene Veränderung der Elec- troden , oder durch die eigenthümliche Wii'kung der Flüssigkeiten entstanden war , wurden 2 neue sorgfältig gereinigte Silberplatten genommen , die aber geringere Dimensionen als die frühem Electroden hatten. Man er- hielt vermittelst derselben eine Ablenkung von 15°. An der im Silbernitrat befindlichen Electrode fand eine Re- 213 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 2 U duction Statt, die in der alkalischen Silberlösung befind- liche Platte aber löste sich auf. Wir hatten hier also eine sehr wirksame volta’sche Combination erhalten, die sich folgend erraassen darstellt : _j- Silber , Kalium-Silber cyanur | Silbernilrat , Silber — Bei dieser Combination kommt also auch nur ein Metall, und zwar eins der sogenannten edeln Metalle zur An- wendung , das sich in einer Flüssigkeit — der alkali- schen — auflöst, in der andern aber metallisch reducirt. Wurde statt des — Silber, Platin genommen, so stei- gerte sich die Ablenkung von 15° auf 20\/2° und stieg, ungeachtet sich die Platinplatte sogleich mit Silber be- deckte , bis auf 24°. Verstärkt wird diese Kette , wenn man statt des Ka- lium-Silbercyanurs, eine ziemlich concentrirte Cyankalium- lösung nimmt , jedoch vermindert sich die eleclromoto- rische Kraft und mit ihr die Stärke des Stroms, in dem Maasse , als die Flüssigkeit mehr Silber aufnimmt. 54. Eine zweite sehr interessante Combination stellt sich so dar „• Silber , Cy anbaliuni \ Kupfervitriol , Kupfer — Hierbei findet also eine Umkehrung der gewöhnlichen electromotorischen Verhältnisse Statt , nach denen Silber negativer als Kupfer ist. Zum Gelingen dieses Versuches und damit derselbe practisches Interesse erhalte , sind indessen einige Vorsichtsmaassregeln erforderlich. Durch die Wirkung der Endosmose nämlich, findet durch den porösen Thonbecher hindurch, ein Vermischen des Kup- fervitriols mit dem Cyankalium Statt , wodurch , theils im Innern der Wände des Bechers , theils an seiner Oberfläche, die Bildung unauflöslicher Kupferverbindun- gen Statt findet , welche den Durchgang des Stromes hindern und eine schnelle Wirkungsabnahme desselben bewirken. Man umgebe daher den mit Kupfervitriol ge- gefüllten Thonbecher , welcher eine Kupfer - oder eine Platinplatte enthält, mit einem zweiten porösen Thon- becher , der mit Kochsalzlösung oder mit einer gut lei- tenden Auflösung irgend eines andern Neutralsalzes ge- füllt ist, welches weder in Kupfervitriol noch in Cyan- kalium eine chemische Zersetzung bewirkt. Das Ganze stelle man dann in das Gefäss, in welches sich die Cyan- kaliumauflösung und die aufzulösende Silberplatte befin- det. Das Schema dieser Verbindung stellt sich nun so dar : 4* Silber , Cyankalium | Kochsalzlösung | Kupfervitriol , Kupfer — I- II. III. 55. Zur näheren Beschreibung der Wirkungsweise dieser volta’ sehen Combination diene Folgendes. In I befand sich eine Auflösung von 24 Solotnik Cyankalium in 16 Unzen Wasser, in II, eine ziemlich concentrirte Koch- salzlösung , in III , eine völlig gesättigte Kupfervitriol- auflösung , mit einem kleinen Behälter , worin sich Ku- pfervitriolcrystalle im Vorrathe befanden. Die Kupfer- platte in III wog 3 Sol. 14 Dol. , die Silberplatte in I 12 Sol. 66 Dol. Die anfängliche Ablenkung der in die Kette eingeschalteten , bereits früher erwähnten Bussole betrug 25 1/2°. Aach ungefähr 8 Stunden ununterbroche- ner Wirkung war diese Ablenkung aber bis auf 19° herabgesunken. Durch Zusatz von etwas freier Schwefel- säure zum Kupfervitriol wurde aber die Ablenkung wie- der bis auf 24° erhöht. Nach etwa 3 Stunden , so dass die Kette also im Ganzen 1 1 Stunden gearbeitet hatte, be- trug die Ablenkung nur noch 15‘/2°. Während dieser Zeit hatten sich 177 Doli Kupfer reducirt und 627 Doli Silber aufgelöst. Nach der Rechnung entsprächen aber 627 Doli Silber 184 Doli Kupfer, was also, da nur ein Unterschied von 7 Doli Statt findet , mit dem V ersuche sehr gut übereinstimmt. Das Kupfer besass übrigens nicht die schöne rosenrothe Farbe der gewöhnlichen, aus Kupfersulphat oder Kupfernitrat bewirkten Reduc- tionen , sondern war dunkelbraunroth und brüchig wie das Kupfer , das man beinahe aus allen andern Kupfer- solutionen , mit Ausnahme der beiden oben genannten , erhält. 56. Die beim obigen Versuche angewandte Cyankaliumlö- sung , die schon 6 Sol. 51 Dol. Silber aufgenommen hatte , wurde zu einem neuen Versuche benützt , den man dahin abänderte , dass statt Kupfer und Kupfervi- triol Platin und concentrirte Salpetersäure genommen wurde. Das Schema dieser Combination ist also : -j- Silber , Cyankalium | Kochsalz | conc. Salpetersäure , Platin — Zu bemerken ist hierbei, dass bei Anwendung der con- centrirten Salpetersäure und bei Hinweglassung der Zwi- schenflüssigkeit , die oben erwähnten Wirkungen der Endosmose auch hier einen nachtheiligen Einfluss ausü- ben. Dieser nimmt zwar mit der Verdünnung der Sal- petersäure ab , es tritt aber hierdurch der Nachlheil ein, dass sich mit dieser Verdünnung zugleich eine vermin- derte negative Polarisation des Platin und mithin eine verminderte Stromstärke einstellt. Statt der bei dem vorigen Versuche 5 55 gebrauchten Silheranode , die sich noch nicht ganz aufgelöst hatte , 215 Bulletin ph ysico - mathématique 216 wurde eine , stark mit Silber bedeckte , Platinplalte ge- nommen, die 25 Solotnik 66 , Doli wog. Die anfängliche Slroinesstärke dieser Combination war äusserst bedeutend, denn die Ablenkung an der Bussole betrug nahe an 40°. Aacli etwa 2 Stunden v\ar dieselbe aber bis au f 28° ge- fallen. In dieser Zeit hatten sich 2 Sol. 66 Doli Silber aufgelöst. Am andern Morgen, also nach einer etwa 11- stündigen Wirkung, betrug die Ablenkung nur noch 2°. Die Silberanode hatte im Ganzen 4 Sol. 66 Doli verlo- ren und war über und über mit , in heissem Wasser leicht auflöslichen Cryslallen des Doppelcyanür von Sil- ber bedeckt , denen zum Theil auch obige bedeutende Wirkungsabnahme zuzuschreiben ist. Etwas Aehnliches findet bekanntlich auch bei den gewöhnlichen galvano- plastischen Processen Statt. Ist die Knpfervitriollösung nicht hinlänglich verdünnt, so bedeckt sieb gewöhnlich die Anode allein , aber rtie die Cathode T mit Crystallen von Kupfervitriol , welche den Durchgang des Stromes hindern, und so die Wirkung schwächen. Nachdem man durch Reinigen der Silberplalte und durch Umrühren der Flüssigkeit die Ablenkung wieder bis auf etwa 10° ge- bracht hatte, liess man den Apparat noch etwa 24 Stun- den geschlossen, nach welcher Zeit die Ablenkung bis auf 0 herabgesunken war. Aufgelöst halten sich im Ganzen 6 Sol. 40 Doli Silber. Rechnet man hierzu die im vori- gen \ ersuche 5 55 aufgelösten 6 Sol. 51 Doli , so hat- ten die in der Auflösung enthaltenen 24 Solotnik Cyan- kalium im Ganzen 12 Sol. 91 Doli , also mehr als die Hälfte ihres Gewichts an Silber aufgenommen , was ein für die Praxis nicht unwichtiges Resultat ist. 57. Bei einem zweiten, nach dem vorhergehenden Schema angestellten Versuche, wobei ebenfalls Platin und Sal- petersäure, aber statt der silberhaltigen, gleich anfangs eine reine in dem früher (§ 55) angegebenen Verhältnisse be- reitete Cyankaliumauflösung genommen worden war, hat- ten sich in etwa 4 Stunden, 9 Sol. 19 Doli Silber aufge- löst. Die Ablenkung der Bussole batte anfänglich 43 'j^ betragen und war in der angegebenen Zeit auf 35° her- abgesunken. Die Silberplatte hatte sich bei diesem , so wie bei den frühem \ ersuchen, mit einem schw ärzlichen Pulver bedeckt , das hin und w ieder mit einem Pinsel , entfernt wurde, weil es der Gleiclnnässigkeit und Stärke des Stromes Eintrag that. 58. Es ist wrohl keinem Zweifel unterworfen , dass die obigen volta’schen Combinationen , besonders die letz- tere , wenn man sie mit Umsicht und Kenntniss der Dinge anwendet, mit Vorth eil zur Bereitung von Silber- solutionen , auch im Grossen , benutzt werden könne. Man würde durch Herrichtung eines solchen , nach dem obigen Schema zusammengesetzten Apparates, der in un- unterbrochener Thätigkeit verbliebe , und der nur einer geringen Aufsicht bedürfte, manche Handarbeit und alle die lästigen chemischen Processe ersparen , w elche sonst erforderlich sind. Das Wichtigste aber möchte sein, dass man mit einer solchen auf rein galvanischem Wege be- reiteten Silbersolution, nicht nur eine viel schönere Ver- silberung erhält , sondern dass das galvanoplastische Sil- ber selbst , wenn es stark genug reducirt ist , um von der Catbode abgelöst zu werden, sich als von ganz vor- züglicher Beschaffenheit erwreist , was wahrscheinlich durch den Umstand erklärt werden kann, dass diese Sil- bersolution rein und nicht wie die auf gewöhnliche Weise bereiteten, durch Kalinitrat oder Kaliumchlorür verunreinigt ist. In der That bediene ich mich schon seit 1844, bei den Versuchen, die ich hin und wieder anstelle , nur solcher auf galvanischem Wege bereiteten Silberauflösungen , die mir in jeder Beziehung die be- friedigendsten Resultate gegeben haben. 59. Die obige Combination lässt sich mit Vortheil anwen- den um die Silbersolutionen, die man mit der positiven Electrode , d. h. mit einer Silberanode bearbeitet , in einem höhern Grade der Sättigung zu erhalten. Es ist nämlich bekannt , dass sich bei der gewöhnlichen Be- handlungsweise immer mehr Silber an der Cathode re- ducirt . als sich von der Anode auflöst , weshalb 'denn die Silbersolution bald erschöpft wird und wieder er- neuert werden muss. Ich setzte daher einen Apparat zu- sammen, wie er in der beifolgenden Skizze dargestellt ist. 217 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 218 ABCD ist ein mit verdünnter Cyansilbersolution gefüll- tes Glasgefäss , efgh und iklm sind poröse Thonbecher , von denen der erstere mit Kochsalzlösung , der- andere mit Kupfervitriollösung oder Salpetersäure gefüllt ist. In ersterm Falle kann man zur Cathode C eine Kupfer- platte nehmen , im andern Falle aber ist es noting sich einer Platinplatte zu bedienen. KZ ist eine auf gewöhn- liche Weise zusammengesetzte, aus einem oder zwei Ele- menten bestehende daniell’sche Batterie. S,S' sind Sil- berplatten , C ist eine Kupferform auf welche das Silber reducirt werden soll. In einem solchen Apparate lösten sich nicht nur die Silberanoden S.S' mit Leichtigkeit auf, sondern man erhielt auch an der Cathode C, die einige Male aus Platin , andere Male aus Kupfer bestand , in etwa 14 Stunden , ungefähr 10 Solotnik Silber von sol- cher Schönheit und Geschmeidigkeit, dass es in nichts dem gewalzten Silber nachstand. Leider konnten , zufäl- liger Umstände wegen , bei diesem Versuche keine wei- tern Maassbestimmungen gemacht werden. Der obige Apparat kann sich vereinfachen, wenn man Statt zweier Silberanoden nur eine nimmt. In diesem Falle verbindet man , wie die punktirte Linie zeigt , C unmittelbar mit S . Erwähnen will ich noch , dass man bei diesem Schema , so wie bei dem früher erwähnten (§ 54) , statt des Kupfervitriols in dem Thonbecher iklm , mit Vor- theil auch eine Auflösung von salpetersaurem Kupfer an- wenden kann- Die Stromesstärke scheint hierdurch etwas vermehrt zu werden. 60. Um zu sehen , wie sich Silber in Cyankalium dem Zink gegenüber verhält , stellte ich einige Versuche an , die sich durch folgende Combinationen darstellen : No. 1. — Silber , Cyankalium \ | Kochsalzlösung No. 2. | Zinkviu iol , Zink -f- — - Silber » 1 ! » No. 3. | verd. Schwe- felsäure Zink -f- -f- Silber » 1 » 1 verd. Salpe- tersäure Zink — Die Stromesstärken sind sowohl bei No. 1 und 2 , als auch bei No. 3 , äusserst gering , indem die Ablenkun- gen nach einer oder der andern Richtung nur 2 bis 3°, bei No. 1 aber nur etwa V2 betrugen. Durch Verstär- kung der Salpetersäure , die anfänglich höchst verdünnt genommen war, verstärkte sich zwar die Negativität des Zinks , indessen findet zugleich eine rapide Auflösung desselben Statt. Eine den obigen Schema s entsprechende Combination von Silber und Zink scheint daher gewis- sermaassen auf der Gränze zu stehen , indem schon ge- ringe Schwankungen in der electromotorischen Kraft , oder der Polarisation des einen oder des andern Metalls, die Stärke des Stromes zu annulliren oder die Richtung desselben umzukehren vermögen. Amalgamirtes Zink ist auch in diesen Combinationen etwas positiver als un- amalgamirtes. 61. Interessant ist noch folgende Combination : -f- Kupfer , Cyankalium | Kochsalzauflösung ] Kupfervi- triol, Kupfer — Auch hier wird wie beim Silber, dasselbe Metall auf der einen Seite aufgelöst , auf der andern aber reducirt. Die Wirkung bei Anwendung einer Auflösung von 12 Solotnik Cyankalium in 8 Unzen Wasser, war anfäng- lich höchst energisch , indem die Bussole eine Ablen- kung von 27° zeigte , die nach etwa 20 Minuten noch bis auf 33° stieg. Von da ab verminderte sich aber die Stromesstärke so bedeutend, dass sie nach etwa 18 Stun- den bis auf 0 herabgesunken war. Auf der Cathode hat- ten sich 100 Doli Kupfer reducirt; die Kupferanode dagegen war um 190 Doli, also beinahe um das Dop- pelte leichter geworden. Ein Th eil dieses Kupfers war aber als bräunliches Oxydul theils zu Boden gefallen , theils bedeckte es die Anode schlammartig. Dass diese grosse Differenz der Oxydation auf der einen und der Reduction auf der andern Seite, der selbstständigen Auf- lösung des Kupfers in Cyankalium zum grössten Theile zuzuschreiben sei, ist wohl keinem Zweifel unterworfen. Man wird zwar bei diesem Versuche an die Abweichun- gen vom F araday’schen Gesetze erinnert, welche Herr James Napier gefunden haben will ( Archives de l’E- lectricité No. 17. T. V. p. 159) , indessen kann man wohl der Ansicht De La Rive’s über diesen Gegen- stand beistimmen , dass nämlich die electrochemische Auflösung des Metalls aus dem die positive Electrode besteht , zugleich die Oberfläche dieses Metalls gewis- sermassen zu einer leichtern Auflöslichkeit im Cyanka- lium disponire. Es ist in der That nicht unmöglich, dass in dieser Beziehung der galvanische Strom eben so wirkt, wie die Wärme, und wie diese das Aufschliessen des Metalls befördert. Eine noch kräftigere Combination erhält man , wenn man Platin in concentrirter Salpetersäure als negatives Element anwendet. Eine solche Combination eignet sich vortrefflich zur Bereitung einer Kupfer - Kaliumeyanür- 219 Bulletin physico - mathématique 220 auflösung , die bei dem galvanoplastischen Ueberziehen von Eisen , Stahl oder Zink mit einer Kupferschicht, ganz vorzügliche Dienste leistet. Bei allen diesen Combinationen ist sehr zu empfehlen immer eine Bussole einzuschalten , indem man dadurch am besten den Gang der ganzen Operation verfolgen kann. Nimmt man z. B. in den spätem Stadien der Wirksamkeit eine Wirkungsabnahme wahr, so kann man entweder durch Umrühren der Flüssigkeit oder durch Reinigen der Anode , oder durch, Zusatz von Cyanka- lium, oder endlich durch Hinzufügung einer oder zweier daniell ’scher Elemente, die ursprüngliche Stromes- stärke wiederherstellen , und sich so immer eine gleich- förmige Wirkung erhalten. Es ist nämlich zu bemerken, was ich auch schon früher erwähnt habe , dass die po- sitive Reaction des Cyankaliums auf die Metalle , in dem Maasse abnimmt, als sich die Auflösung mehr und mehr mit dem Metalle sättigt. A on überaus grossem Nutzen indessen ist es, wenn die Grade der eingeschal- teten Bussole zugleich auf eine feste electrolytische Ac- tion bezogen sind. Nicht nur würde man alsdann den Strom als ein bestimmtes , nach einer conventionellen Einheit gemessenes Quantum aussprechen , sondern auch jede Abweichung von dem faraday’schen Gesetze würde alsdann am leichtesten wahrgenommen , ihrer Ursache nachgespürt , die Entwickelung der Electrochemie auf diese Weise gefördert und dieser jungen Wissenschaft eine breite und sichere Basis verschafft werden können. Eine für practische Zwecke brauchbare Bussole zu con- struiren , ist ein Desideratum , dessen Erreichung schon manche Mühe und Arbeit gewidmet worden ist. 63. Bei Anwendung einer Goldanode statt der Silberanode in Cyankalium , erhält man, besonders wenn man Platin in Salpetersäure als negatives Element anwendet, eben- falls eine kräftige Combination , deren Schema sich also darstellt : -|- Gold , Cyankalium | Kochsal zaußösung Salpetersäure , Platin — Die Wirkungsabnahme dieser Combination ist indessen sehr bedeutend. Bei einem Versuche den ich anstellte , sank die Ablenkung schon nach einigen Minuten von 35° auf 11°. Nach Hinzufüguüg eines daniell’schen Be- chers stieg die Ablenkung wieder bis auf 35° und nahm sehr allmälig ab , so dass dieselbe nach etwa 7 Stunden noch 25° betrug. In dieser Zeit hatten sich bei Anwen- dung einer Auflösung von 24 Solotn. Cyankalium in 16 Unzen Wasser, 5 Sol. 29 Doli Gold aufgelöst. Bei ei- ner 12 Stunden lang fortgesetzten Wirkung nahm diese Flüssigkeit zuletzt nur noch 1 Sol. 8 Doli Gold mehr auf. Die Auflösung des Goldes hörte aber von da ab gänzlich auf, obgleich die Kette über 30 Stunden lang geschlossen geblieben und die Ablenkung der Nadel von 26° allmälig , aber doch nur bis auf 10°, gesunken wrar Gleich Anfangs hatte sich die Cyankaliumlösung tief dunkelbraun, bis zur völligen Undurchsichtigkeit gefärbt, und es war, besonders in den spätem Stadien der Wir- kung , ein schwarzes , nach dem Trocknen dunkelbraun erscheinendes Pulver, in reichlicher Menge theils zu Bo- den gefallen , theils an der Oberfläche der Anode sitzen geblieben. Da dieses Pulver sich vollkommen in concen- O trirter Schwefelsäure auflöste , durch Zusatz von Wasser sich aber wieder ausschied , so muss dasselbe unzweifel- haft als P aracy an angesprochen werden. Die Bil- dung dieses merkwürdigen Körpers auf elec- trochemischem Wege scheint übrigens den Che- mikern bis jetzt nicht bekannt gewiesen zu sein. Erwähnen will ich übrigens noch , dass die auf obige Weise zubereitete Goldauflösung zur galvanischen Ver- goldung nicht zu gebrauchen ist , indem die damit an- gestellten Versuche nur sehr unbefriedigende Resultate geben. 64. Es ist keinem Zweifel unterworfen, dass auf dem an- gedeuteten Wege noch zahlreiche andere Combinationen auch aus den andern Metallen gebildet werden können, die ich gegenwärtig nicht weiter zur Untersuchung ge- zogen habe. Der Erfolg solcher Combinationen lässt sich übrigens , was ihr electromotorisches Verhalten betrifft , in vielen Fällen voraussehen. Einerseits kann man die Reihe zu Hülfe nehmen , nach welcher Herr Poggen- dorff (Annalen 66. B p. 598) die Metalle in Cyanka- lium angeordnet hat , andrerseits aber die Erfahrung , dass Zink in Säuren oder verdünnten Neutralsalzen ziem- lich gleich ist dem Silber in Cyankalium. Auf diese Weise ist, der bessern Uebersicht wegen , die folgende Tabelle gebildet worden , bei welcher sich die iß den Feldern befindlichen Zeichen auf die Metalle in Cyan- kalium beziehen. Bei den unausgefüllten Feldern würde das electromotorische Verhalten noch durch besondere Versuche zu ermitteln sein. Wenn man Statt der Sal- petersäure schwächere Säuren oder verdünnte Auflösun- gen von Neutralsalzen anwendet , so werden allerdings einige Moditicationen eintreten , indessen werden diesel- ben, besonders bei den gebräuchlichem, auf den Extre- men stehenden Metallen , sich häufiger auf die Grösse 221 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 222 der electromotorischen Kräfte, als auf ihre Richtung be- ziehen. Im Uebrigen bedarf der Gebrauch dieser Tabelle wohl weiter keiner Erläuterung. Gyankalium. G N G U -4 u -G c n '0& < s rQ c n S 'QSJ S £ Oi £ 6 Oh u 4~ V l-G ü tn. 4" 4* 4- 4- -t- - - - - — - - - - - Cu. + + 4- 4- 4~ Cd- -t- •+ 4- 4- 4" Sn + + 4- 4- Ag- + 4“ 4* 4- -t Ni. + 4" 4- 4" 4~ + Sb. + + 4- 4- 4-' + 4- PI. + 4 4* 4- 4- 4- 4- 4- Hg- + + 4" ± £ 4- 4* 4- + Pd. + + + 4" 4” 4- 4- 4- + 4“ Bi. 4" + 4- 4~ 4- 4- 4- 4- 4- + 4- Fe. + + 4- 4- 4- 4- + + 4- 4- 4- 4~ 4- 4- 4" Pt. 4" + 4- 4- 4- + 4- 4- 4- 4- 4- 4- 4- 4- + Fe+C.*) + + 4- 4- 4- 4- 4- 4- 4- 4- + 4- 4- 4* + c. 4- 4- 4- 4- + 4~ + 4- + 4- 4- 4- 4“ 4- 4" °) Durch Fe-j-C ist Gusseisen bezeichnet. Anmerkg. Die Zeichen beziehen sich auf die im Cyankalium befindlichen Metalle. Es hätte keine grosse Schwierigkeiten , bei der obigen Tabelle die Felder statt mit Zeichen, zugleich mit Zah- len auszufüllen , welche die Grösse der electromotori- schen Kräfte ausdrückten, indessen wären solche Zahlen, mit wenigen Ausnahmen , von keinem bedeutenden wis- senschaftlichen oder practischen Interesse. Die electromo- torischen Kräfte nämlich werden gerade bei diesen Com- hinationen durch die secundären chemischen Producte , deren Bildung durch den galvanischen Strom eingeleitet wird , so bedeutend modificirt , dass solche Zahlen nur für die ersten Wirkungsmomente der geschlossenen Kette, allenfalls einigen Werth hätten. In Bezug auf diese Ne- benproducte und den Einfluss den sie ausüben, fehlt es überhaupt noch sehr an Vorarbeiten. 65. Anhang. Aus meinem Beobachtungsjournale vom August 1842 entnehme ich noch folgenden vereinzelten Versuch, den ich damals öfters wiederholte, so dass von keinem Irr- thume die Rede sein kann. Er mag hier eine passende Stelle finden , weil er ein merkwürdiges Beispiel von Polarisation abgiebt. Dieser V ersuch bestand darin, dass aus einer verdünn- ten Goldchloridauflösung, das Gold zwischen schmalen Platinelectroden , unter Mitwirkung eines schwach gela- denen daniell’schen Paares langsam reducirt werden sollte. Mit Hülfe einer, in den Kreis eingeschalteten sehr empfindlichen Bussole , deren Multiplicator aus einer an- sehnlichen Anzahl Windungen dicken Drathes bestand, wurde der Gang der Operation beobachtet und controlirt. Die anfängliche Ablenkung war 48° und nahm äusserst langsam ab , so dass sie nach 24 Stunden noch 45° be- trug. In dieser Zeit hatten sich beiläufig 40 Doli Gold von fester Beschaffenheit und schöner hellgelber , matter Farbe auf der Cathode niedergeschlagen. Nachdem letz- tere gew ogen worden war , wurde dieselbe wieder in die Flüssigkeit gehängt und, bei Weglassung der da- niell’schen Batterie, die Verbindung der Electroden , allein mit dem Multiplicator bewerkstelligt. Die mit Gold bedeckte Platinplatte zeigte sich der reinen Platin- platte gegenüber stark positiv , so dass man eine Ablen- kung in einer der frühem entgegengesetzten Richtung von 36° erhielt ^ eine Ablenkung die ziemlich constant war, und die nach 10 Stunden noch 21° betrug. Wir hatten hier also eine kräftige Combination , deren osten- sible Wirkung sich indessen nur auf die Ablenkung der Nadel beschränkte, denn nach dieser ganzen lOstündi- gen Wirkung war an der Platinplatte keine Spur von reducirtem Golde sichtbar und eben so wrenig hatte die mit Gold bedeckte Platinplatte das Mindeste an Gewicht verloren. Es hat hier also ein starker Strom be- standen ohne eine Zersetzung des Goldchlorids zu bewirken. Als man die Verbindung mit dem daniell- schen Paare in der Weise hersLellte , dass die goklbe- deckte Platinplatte als Anode diente , stieg die ikblen- kung bis auf 55°, und es fand sogleich eine Reduction an der Cathode und eine Auflösung an der Anode Statt. Nachdem durch Umkehren des Stromes das Gold wie- der von der Cathode abgelöst worden war , stellte man, mit Beibehaltung der daniell’schen Batterie, die frü- here Richtung wieder her , schwächte aber durch einge- schaltete Leitungswiderstände den Strom so weit , dass er nur noch 16° am Multiplicator zeigte. Aber augen- blicklich bedeckte sich, ungeachtet dieses schwachen Stro- mes , die Cathode mit einem Goldüberzuge Dieser V er- such wurde deshalb angestellt , um der Erklärung die- ses Phänomens zu begegnen , als sei ein Strom von 3 1 0 an meinem Multiplicator zu schwach , um überhaupt eine Zersetzung des Goldchlorids zu bewirken. Die rich- tigere Erklärung aber möchte wohl sein , dass dieser starke Polarisationsstrom entstand , einerseits durch das 223 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 221 an der Goldplatte adhärirende "Wasserstoffgas , andrer- seits durch das an der Platinplatte haftende Chlorgas. Werden die Electroden in sich geschlossen, so entwickelt sich an der positiven Goldplatte Chlor, das sich mit dem Wasserstoff, und an der negativen Platinplatte Wasser- stoff, der sich mit dem Chlor verbindet. Es ist hier eine Analogie von dem vorhanden , was bei dem Polarisa- tionsstrome von Platineleetroden vor sich geht, die zur Zersetzung von, durch Schwefelsäure angesäuertem Was- ser gedient haben. Nur ist es zu verwundern , dass in unserem F alle , der Strom so stark und so andauernd war. Ein gewöhnliches . gewalztes Goldblech zeigte in derselben Goldchloridlösung , einer reinen Platinplatte gegenüber, nur eine Ablenkung von I1 2° in dem Sinne von -f- Gold — Platin. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 6 (18) février 18Y6. Lecture extraordinaire. M. Jacobi lit un mémoire intitulé: Galvanische und electro- magnetische Versuche II. Reihe 2. Abtb. Ueher magneto - electri- sche Maschinen. Ce memoire, conformément au désir de l’au- teur, sera publié dans le Bulletin. Correspondance. M. le professeur Martius de Munich, membre correspon- dant, adresse à M. le Président quelques exemplaires d’une bro chure qu’il a publiée sur la maladie des pommes de terre. Ces exemplaires ^sont distribués, et MM. les académiciens invités à en rendre compte , s’il y a lieu. C ommunications. M. Middendorff présente, de la part de M. Sensinov, bourgeois notable à Nertchinsk , plusieurs échantillons d’em- preintes de poissons , de coquilles et même d’un insecte dans le schiste argileux de la Daourie. Ces pièces curieuses sont accom- pagnées d’une petite carte indiquant les diverses localités d’où elles proviennent , d’un échantillon du bois de Rhamnus dauri- cus et d’une notice sur l’usage médicinal de l' Hy osciamus phy- sa/oides chez les Bourïates. Tous ces objets sont rendus provi- soirement à M. Middendorff qui en a besoin pour la rédac- tion de son voyage. Ouvrages offerts. M. Hamel présente, de la part du Collège royal des chirur- giens de Londres un ouvrage intitulé: A descriptive and illustra- ted catalogue of the calculi and other animal concretions con- tained in the Museum of the Royal College of surgeons in Lon- don. 1848. Cet ouvrage est déposé h la bibliothèque. Séance du 20 février {k mars) 184-6. Lecture extraordinaire. M. Bouniakovsky lit un mémoire: Sur une application cu- rieuse de l'analyse des probabilités à la détermination approxi- mative des limites de la perte réelle en hommes qu’eprouve un corps d’armée pendant un combat. M. Fritzsche lit une note intitulée: Ueber eine vortheilhafte Methode der Aufschliessung des Osmium -Iridiums. Correspondait <■ e. Le Département des relations intérieures du Mini- stère des alfuires étrangères adresse à l’Académie de la part de M. le Comte Bilandt, chargé d’affaires des Pays-Bas, une première livraison d’un ouvrage de botanique publié par M. le professeur V riese de Leyde , sous le titre: Plantae novae et minus cognitae Incliae Ratavae orientalis M. Hluszniewicz de Wilna adresse à l’Académie le rapport sommaire sur les observations faites à l’observatoire de Wilna et calculées en 1848. Il est remis à M. Struve. M. le contre -amiral Wrangell adresse au Secrétaire perpé- tuel trois caisses renfermant des minéraux , des oiseaux et des insectes ainsi que des costumes et autres objets ethnographiques rapportés par le lieutenant de la flotte Zagoskine, chef de l’expédition envoyée en 1842, par la compagnie russe américaine, pour l’exploration du continent de l’Amérique russe adjacent au Kotzebue-Sund. Le Secrétaire fait annoncer à la Classe que , de- puis, M Zagoskine a été ehez lui pour lui déclarer qu’il des- tine ces objets au Musée de l’Académie. La Classe adresse à M. Zagoskine les remercîments de l’Académie. R a p p o r t. M. Kupffer présente à la Classe le rapport qu’elle l’avait chargé de, faire relativement à l’offre de la Direction générale des écoles militaires , d’établir des stations météorologiques près de ces établissements. La Classe approuve ce rapport. Communications. M. Jacobi communique à la Classe une lettre par laquelle M. Becquerel de Paris lui demande des renseignements histo- riques sur la découverte de la galvanoplastique, et il lut ensuite sa réponse faite à M. Becquerel et dont il prie la Classe de garder une copie ad acta. Approuvé. M. Meyer annonce que le Musée vient de recevor deux en- vois de plantes: i° 170 espèces rapportées par le docteur Thirke de la Turquie européenne, et 2° 748 espèces recueillies dans la Perse méridionale par M. Kotschy. Emis le 29 mai 1846. Af III. LA CLASSE BULLETIN DE Tome V. j\r is. PHYSICO-MATHÉMATIQUE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES mm Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription , par volumes , et de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- lersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. GRAEFF , héritiers, libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VO SS a Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: t. Bulletins des séances d? l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; (i. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. NOTES. 17. üoxococcus Globulus Ehr. et description de quelques nouvelles infusoires. Weisse. 18 Variété des formes des animalcules spermatiques dans les animaux cl’une même espèce. Baer. RAPPORTS. 1. Nouvelles recherches sur l'évolution des animaux. Rapport de M. Baer. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. JT O T B S. 17. D oxococcus Globulus Ehr., nebst Be- schreib un g DREIER NEUER INFUSORIEN, WELCHE BEI S T. - P E T E R S B UR G IN STEHEN- DEN Wässern Vorkommen; von Dr. J. F. WEISSE. (Lu le 7 janvier 1 84-6 ) Mit einer Steindrucktafel. Doxococc us Globulus. Fig. 1. 2. a. 3. Ehr en b erg hat dieses Infusorium in Orenburg be- obachtet, und zieht Mül ler’s Volvox Globulus zu dem- selben. Ich sah im September v. J. zu wiederholten Ma- len unter Wasserlinsen ein Thierchen , welches ich nir- gends anders hinzuselzen gewusst , als zu diesem Doxo- coccus.1) Bei einer Linear- Vergrösserung von 290mal , unter welcher es auch Ehrenberg betrachtete, fand ich die Grösse desselben mit seiner Abbildung überein- stimmend ; statt der Bezeichnung : « corpore subg/oboso » möchte ich aber lieber mit Müller sagen: « globoso » , weil das Thier bei rascher Bewegung völlig wie eine rollende Kugel erscheint, und von dieser Form nur et- was abweicht, wenn die Bewegung langsamer wird. Ich bemerkte stets im Innern des durch eine feinkörnige Masse getrübten Körpers , ausser einigen kleinen, zeit- weise hervorblickenden hellen Bläschen , eine »rosse helle Stelle mit schwärzlicher ringförmiger Einfassung (von den hier zusammen gedrängten Körnchen herrüh- rend) , welche , der Richtung der Bewegung nach , im hintern Theile des Leibes gelegen war (Fig. 1.), woher wohl Müllers Angabe: « postice subobscurus. » Diese Stelle wechselte jedoch bei der vorwärts rollenden Be- wegung des Thierchens ihren Sitz, so dass sie nicht sel- ten in der Mitte des Körpers erschien (Fig. 2.). Ich be- obachtete auch eine Selbsttheilung, welche fast den An- schein von Lebendiggebären hatte. Die grosse Kugel stand nämlich plötzlich still und schnürte eine kleinere Kugel , welche etwa den dritten Theil des Mutterthiers betragen mochte, aus sich ab, wodurch sie die Ge- stalt von Fig. 3 erhielt. i) Bulletin de la Classe physico-mathématique. T. V. No. 3. 227 Bulletin physico - mathématique 228 Neue Infusorien. 1. Masâgocerca lunar is. Sichelförmiger Peitschen- schwanz. Fig. 4. 5. u. 6. M. testula hyalina lunata, pede decurvo falcato, dimidio corpore breviore aut (rarius) dimidiam ejus longitu- dinem aequanle. Schon seit mehreren Jahren sehe ich in allen Som- mermonaten ein Infusorium , welches beim flüchtigen Anblicke für ßhrenberg’s Rattulus lunaris gehalten werden kann , vielleicht auch von mir früher für letzte- ren ausgegeben worden ist, da ich diesen seit der Zeit, wo ich das hier zu beschreibende Thierchen genauer betrachtete , und überhaupt auf die Augen der Infuso- rien grössere Aufmerksamkeit richtete , nicht wieder ge- sehen habe. Der Habitus beider ist frappant ähnlich , sie unter- scheiden sich indessen bei genauerer Betrachtung sehr wesentlich von einander. Rattulus ist ungepanzert und hat zwei Slirnaugen 2) , dagegen das liier in Rede stehende Thier mit einem Panzer bekleidet und mit ei- nem (fast halbmondförmig gestalteten) Nackenauge versehen ist. Ehrenberg gibt die Grösse des Rattulus auf V24 Linie an , meine Mastigocerca variirte aber von */30 bis zu ' / ls Linie. Der sichelförmig gebogene Grif- felfuss ist bei beiden in der Regel dreimal in der Kör- perlänge enthalten; ich sah jedoch nicht selten von letz- terer auch Individuen (grössere), bei welchen er die halbe Körperlänge erreichte , so dass ich hei wiederholt angestelllen Vergleichungen mit Müller’s Trichoda lu- naris, welche Ehrenberg als seinen Rattulus in Be- schlag genommen, mich dahin neige zu glauben, Mül- ler habe das von mir bezeichnete Thier vor sich ge- habt. Sowohl die Grösse der von ihm gegebenen Ab- bildung , als auch die Länge des Griffelfusses sprechen dafür ; aus ersterer scheint auch hervorzugehen , dass das von ihm beobachtete Thierchen einen Panzer gehabt habe , und endlich trifft auch der Standort zu , indem Müller und ich dasselbe in Lemna- Gewässern, Ehren- berg dagegen den Rattulus in torfigen Lachen gefun- den Schranck dürfte gleichfalls dasselbe Thier mit mir gesehen haben, indem Ehrenberg angibt, derselbe habe es in Gräben hei Ingolstadt mit einem Schwänze von halber Körperlänge gefunden. Endlich vindi- 2) Ehrenberg’ s Schwanken in Hinsicht derselben — ob er sie nämlich für Stirn - oder für Nacken - Augen gelten lassen soll — ist sehr auffallend. cire ich auch Eichwald’s Rattulus lunaris als hierher gehörig, wreil er sagt: «der einfach gebogene Fuss scheint an der Unterseite eine Furche zu besitzen und dadurch gleichsam zw eitheilig zu sein » 3), Diese Furche, welche Ehrenberg gewiss nicht übersehen haben würde hätte sein Rattulus eine solche gehabt , ist so deutlich in die Augen springend , dass ich immer wieder auf den Gedanken zurückkam , der Schwanz sei nicht ein- fach, sondern zangenförmig. Ich habe mich jedoch durch die sorgfältigste Betrachtung einer grossen Anzahl dieser Geschöpfe , von denen ich mehrere auch einem Drucke zwischen zwei Glasplatten unterwarf, vollkommen davon überzeugt, dass es ein einfacher Griflfelfuss sei. Das Thier, welches in halbmondförmiger Krümmung meistens auf der Seite liegend schwimmt , hält denselben gewöhnlich nach dem Bauche zu gekrümmt; im Schwimmen auf dem Bauche schleppt es ihn aber sichelförmig gebogen nach sich. Die in Fig. 4 und Fig. 6 mit a bezeichnete Stelle ist eine contractile Blase. Zu Folge obiger Auseinandersetzung glaubte ich , das hier beschriebene Thier in die Familie der Euclilanidota und zwrar zur Gattung Mastigocerca zählen zu müssen. Irre ich mich darin nicht, so dürften in der von Eh- renberg aufgestellten Charakteristik dieser Gattung die Worte: fi testula dorso er is lata » zu streichen, dagegen bei seiner Mastigocerca cristata als sehr bezeichnend beizubehalten sein. 2. Acineta cothurnata Gestelzte Acineta. Fig. 7. 8 u. 9 Als ich mein drittes \ erzeichniss St. Petersburgischer Infusorien bereits der Akademie zugeslellt hatte , fand ich im September v. J. an Wurzeln der Lemna poly- rhiza aus einem in Katherinenhof gelegenen Teiche eine Acineta , welche sich sehr auffallend von den bisher bekannten Arten unterschied. Sie ist meistens von fast triangulär- kreisrundlicher Gestalt , sitzt vermittelst eines sehr kurzen , breiten , schaftförmigen Stieles , w elcher hohl zu sein scheint , an jenen Wurzeln , und lässt im Innern des grau - w eisslichen , feinkörnigen , durchsichti- gen Körpers fünf bis sieben grosse helle Blasen wahr- nehmen , welche gegen die Peripherie hin gelagert sind und abwechselnd verschwinden und wieder erscheinen. Der Körper ist an seiner obern Hälfte mit vielen ge- knöpften Tentakeln , welche sich beständig verlängern und verkürzen , mitunter auch seitliche Schwenkungen machen, bewaffnet; sie sind oft um A ieles länger, als 3) Beitrag zur Tnfusorienkunde Russlands. S. !2>3. de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 230 229 ^ ^ g^BBa der grossie Durchmesser des Körpers, welcher l/40 — Linie und drüber beträgt (Fig. 7. a und b ). Tch sah auch einige Exemplare dieser Acineta frei liegen, unter denen eines von fast ovaler Geslalt (Fig. 8-), bemerkte jedoch stets an der Basis des schaftförmigen Stieles einen vegetabilischen Stützpunct und vermuthe deshalb , dass solche von den Lemna - Wurzeln abgerissen worden. Endlich stiess ich auf Exemplare , welche den grössten Theil der Tentakeln eingebüsst hatten , ja eines schien ihrer sogar völlig beraubt (Fig. 9.) , was mir die neuer- lichst von Pineau aufgestellte Behauptung, als sei die V orticella , ehe sie als solche erscheine , zuerst eine A< tinophrys und dann eine Acineta , in Erinnerung brachte *) , woran ich aber nicht glaube. 3. Orcula Trochus. Kreisel -Tönnchen. Fig. 10.11.12. 13. u. U. Im April v. J. entdeckte ich unter verschiedenen In- fusorien, welche unter dem Eise fortgelebt haben muss- ten s) , ein nirgends in Ehrenberg’s System unterzu- bringendes Geschöpf. Der feinkörnige ovale Körper war mit einem Panzer umgürtet, welcher vier bis fünf über- häutete leistenförmige Ringe und einen schwanzähnlichen Anhang wahrnehmen liess. Letzterer , hell und durch- sichtig , war mit einigen wenigen Queerstiichen bezeich- net und nach seinem Ende zu etwas gekrümmt -, die Länge desselben betrug etwa den dritten Theil der gan- zen Körperlänge , welche Vs0 — V45 Linie war. Im In- nern des nicht ganz durchsichtigen Körpers bemerkte ich deutlich eine grosse contractile Blase , welche sich stets zwischen den beiden obersten Ringen befand (Fig. 10 und 11.). Das periodische Verschwinden und Wie- derersch einen dieser Blase war das Einzige , was darauf hindeutete, dass diese höchst regelmässig geformten Kör- perchen in’s animalische Reich hingehören ; von Ortsbe- wegung irgend einer Art konnte ich durchaus nichts wahrnehmen , obgleich ich wohl an fünfzig Exemplare zu beobachten Gelegenheit hatte. Wohl dachte ich daran, oh es nicht vielleicht Eier oder Puppen irgend eines Wasser - Insectes seien? Da mir indessen alle JNachfor- schungen , sowohl bei hiesigen Naturforschern , als auch bei älteren und neueren Schriftstellern , keinen Auf- schluss darüber gegeben , habe ich es gewagt , diese niedlichen Kreisel - Gebilde einstweilen den Infusorien beizugesellen , bis ich eines Bessern belehrt werde. 4) F roriep’s neue Notizen a. d. Geb. d. Nat. u HeTJk. Juli 1845. No- 749. o) Bulletin. T. V. No. 3. Fig. 10 und 11 stellen dieselben dar, wie sie voll- ständig unter dem Mikroskope erscheinen ; die drei an- dern Abbildungen (12. 13 u. 14) sind von Exemplaren genommen worden, welche in verschiedenen Lagen und mehr oder weniger noch vom Wasser bedeckt waren. 18. Ueber mehrfache Formen von Sperma- tozoen in demselben Thiere; vom Aka- demiker v. BAER. (Lu le 8 novembre 1845.) „ ln einer Schrift , die schon vor einer Reihe von Jah- ren herausgegeben wurde, halte ich gelegentlich die Be- merkung gemacht, dass in einigen Thieren, namentlich in Fröschen mehrfache Formen von Saamenthieren Vor- kommen. Diese Bemerkung schien wenig Anklang zu finden , da man damals vorherrschend der vVnsicht an- hing, dass die Saamenthierchen das wirksame Princip im männlichen Zeugungsstoffe seien , und mit dieser Ansicht eine mehrfache Form derselben sich nicht leicht vereinigen lassen wollte. Im Jahr 1836 hat Sieb old zwei «anz verschiedene Formen dieser Thierchen in Pa- luAina vivipara beobachtet und durch Abbildungen be- kannt gemacht. Später hat Kölliker mit anhaltendem Fleisse der Beobachtung der Spermatozoen in den ver- schiedensten Thierarten sich gewidmet. Gegen den Satz, dass jede Species von Thieren ihre eigene und einzige Art habe , scheint ihm nur die erwähnte Beobachtung von Sieb old zu sprechen. Kölliker ist daher geneigt zu glauben , dass die verschiedenen von Sie bold beob- achteten Formen nur verchiedene Entwickelungsformen derselben Thierart seien. Da ich nun in diesem Herbste längere Zeit die Spermatozoen von Paludina vivipara beobachtet habe , und drei bis vier verschiedene For- men fand, so kann -ich nicht umhin bei der früheren Ansicht zu verharren , bis die Umbildung dieser ver- schiedenen Formen aus einander wird nachgewiesen sein. Auch jetzt finde ich die Spermatozoen welche die Frö- sche im Herbst haben , verschieden von denen , die im Frühlinge die gewöhnlichen sind, doch ist hier die Um- formung während des Winters leicht möglich. Sehr auf- fallend ist es übrigens , dass einige Spermatozoen eben so entschieden Flimmerfäden haben, als sie andern ent- schieden fehlen. 23t Bulletin physico -mathématique 232 HAPPORÏS. I. Auszug aus einem Berichte des Akade- mikers v. BAER, aus Triest vom 1. (13.) November 18V5. (Der Verfasser hat gewünscht, dass dieser Bericht nicht früher veröffentlicht würde , als bis er Gewissheit hatte , dass es ihm möglich seyn würde in diesem Jahre wieder das Mit- telländische Meer zu besuchen. Fast im Momente der Abreise dahin , hat er einige kleine Zusätze hinzugefügt , die später mehr ausgeführt werden sollen.) So eben habe ich eine Untersuchung beendet, die, wie ich glaube, einige Spur hinterlassen wird. *■) Ich eile der Akademie einen Bericht über dieselbe ahzustatten , was um so mehr geschehen muss , als ich anzuzeigen habe , woher es gekommen sei , dass meine Reise eine ganz andere geworden ist, als sie ursprünglich beabsich- tigt wurde. Wohl lag der Besuch mehrerer Küstenpuncte schon im Plane. Meine Absicht war, dort Versuche mit künst- lichen Befruchtungen an Eiern von Seethieren anzuslel- len , ohne dass ich dieser Absicht besonders erwähnte. Es schien nämlich unglaublich, dass von den vielen Na- turforschern , welche längere oder kürzere Zeit an der Küste gelebt haben, oder noch leben, keiner diese Ver- suche gemacht haben sollte. Da ich aber nicht von ihnen gehört zu haben mich erinnerte, so musste ich glauben, dass sie misslungen waren. Indessen wollte ich doch selbst nachsehen, und ich musste für diese \ ersuche die Heise ins Ausland benutzen , da unsere Ostsee in zoolo- gischer Hinsicht , besonders im Finnischen Meerbusen , ganz den Character eines Landsees hat. Seit fast 70 Jahren weiss jeder Naturforscher, wie leicht Frosch -Eier sich befruchten lassen. Noch etwas älter, obgleich weniger bekannt, sind die künstlichen Befruchtungen, die man mit Fisch -Eiern vorgenommen bat. Mit den Eiern von Insecten hat man wohl die frü- hesten Versuche gemacht , doch misslangen sie. Später sind sie zuweilen gelungen. Spallanzani hat auch eine Hündin durch künstlich eingesp1 ütztes Sperma befruch- tet, und Rossi in Pisa hat denselben Versuch ebenfalls mit günstigem Erfolge gemacht. In neuerer Zeit bat man freilich diesen Berichten nicht vollen Glauben schenken 1) Wenigstens in Bezug auf die künstlichen Befruchtungsver- uche an Eiern von Seethieren. s wollen , allein nachdem jetzt durch französische Physio- logen und besonders durch den trefflichen L. W. Bi- schoff fast bis zur vollen Evidenz erwiesen ist, dass auch bei den Säugetliieren die Ablösung des Eies nur Folge einer innern Reife und unabhängig von dem Paa- rungs-Acte ist, fällt wohl jeder Grund zum Zweilei weg, von dem auch Spallanzani’s Name nicht hätte entweiht werden sollen. 2) Nur die falsche Vorstellung, welche man zu der letz- ten Zeit von der physiologischen Bedeutung des Paa- rungs - Actes bei den Säugelbieren hegte 3), hat von der Erkenntniss des allgemeinen Satzes abgehalten , dass jedes reife Ei eines Thiers, das mit reifem Sperma derselben Thier - Species in Contact kommt, befruchtet wird, und die Entwicke- lung des Embryo s vor sich geht, wenn das Ei eine passende Lagerstätte hat, um die für diese Entwickelung nothwendigen S t o f f e aufzuneh- men. — Jedenfalls lag es wohl auf der Hand, dass alle Eier , welche von der Natur bestimmt sind , ausserhalb des -mütterlichen Körpers befruchtet zu werden, und sich zu entwickeln, sehr leicht künstlich befruchtet wer- den könnten , und dass man dadurch eine sichere Gele- genheit haben würde, die noch unbekannte Ausbildungs- 2) Ich bin nach meiner Rückkehr öfter von Laien — mit ei- ner Art Unruhe befragt worden , ob denn aucli wohl beim menschlichen Geschlechte eine künstliche Befruchtung möglich sei ? Diese Frage hat schon lange ihre Erledigung gefunden. Da nämlich von Naturforschern mit dem Ausdruck „künstliche Be- fruchtung'4 immer nur die durch künstliche Mittel bewirkte Ap- plication des Sperma auf das Ovulum gemeint wird , so hat Hunter die Möglichkeit der künstlichen Befruchtung des mensch- lichen Eies zu einer Zeit erwiesen , in der man den Paarungs- act noch durchaus für sehr wesentlich bei der Fortpflanzung hielt. Von einem verheiratheten Hypospadiacus , der also keine Erben erzielen konnte , befragt , rieth er ihm , sein Sperma mit einer erwärmten Sprütze zu injiciren, wodurch die Frau wirklich schwanger wurde. Burdach, der in seiner Physiologie diese Erfahrung Hunter’s nach Home berichtet, kann nicht umhin, beizufügen : „ Ob die Frau vor und nach der Operation einge- sperrt worden war, ist nicht angegeben.44 Andere Physiologen erwähnen dieser Erfahrung fast gar nicht. Jetzt wird man wohl weniger Grund haben , die Tugend der Frau zu bezweifeln. 3) Ich will hiermit nicht zu erkennen geben als glaubte ich, der Paarungsact habe bei den höhern Thieren weder unmittel- bar noch mittelbar einigen Einfluss auf die Ablösung des reifen Eies. Vielmehr scheint, dass einsam gehaltene Vögel viel öfter Eier legen müssten als wirklich geschieht, wenn dieser Einfluss ganz fehlte. Selbst ungepaarte Frösche laichen offenbar später als gepaarte. 233 de l’Acadf.mie de Saint-Pétersbourg. 23 5 weise gar mancher Thierformen zu beobachten. Einige ! Schwierigkeiten liessen sich allerdings erwarten , doch j konnte man hoffen , diese zu überwinden. — So hatte ich in Königsberg Fisch -Eier mit Sperma gemischt und in kleinen Geschirren in der Stube gehalten. Die Ent- wickelung begann durch die Theilungen des Keimes sich zu äussern , doch hörte sie nach 12 bis 16 Stunden schon wieder auf. Rusconi machte ähnliche \ ersuche mit andern Fischen , deren Eier sich vollständig aus- bildelen. Ich habe darauf in St. Petersburg neue Versuche die- ser Art gemacht , aber wieder mit ungünstigem Erfolge. Da ich die grosse Empfindlichkeit , welche selbst aus- gekrochene Fisch -Embryonen gegen Temperaturwechsel zeigen , erfahren hatte , musste ich glauben , dass der Grund der Verschiedenheit des Erfolges darin liege , dass in Italien , wo man fast gar nicht heizt , die Stu- benwärme von der des freien Wassers sehr wenig ver- schieden ist . während in Preussen , und mehr noch in St. Petersburg die Stuben zu der Zeit , in welcher die von mir zu den V ersuchen gewählten Fische (der Barsch und der Gieb, Abrami* Blicca) laichen, sehr viel wär- mer sind als das Flusswasser. ln Italien also wollte ich in der zweiten Hälfte des Sommers, wo die Temperatur der Wohnungen nicht merklich von der der See abweichen mochte , Befruch- tungs-Versuche mit verschiedenen Seethieren anstellen, Ö und wenn sie da nicht gelängen, an der Küste der Nie- derlande wiederholen. In den letzten Tagen des Augustes machte ich die ersten Versuche in Genua , die einen überaus günstigen Erfolg hatten. Ascidien - Eier durchliefen in dem kurzen Zeiträume w eniger Stunden die bekannten Dotter - Thei- lungen , und bevor ein voller Tag von 24 Stunden be- endet war, hatten die Embryonen unter der äussern Form von kolossalen Ceicarien, mit wahren oder schein- baren Augenflecken , die Eihülle verlassen und schleu- derten sich mit grosser Lebendigkeit umher. Die Eier von See - Igeln bedurften , wenn sie recht reif gewesen waren, sogar nur 16 Stunden bis zur freien Beweglich- keit. Sie ähnelten dann der ersten Form der Larven von Aurelia aurita , wie sie in den Beuteln an den Bändern der Arme Vorkommen , doch sind sie viel flacher. Das war fast zuviel für einen Tag, da es dem Naturforscher wohl nicht leicht zu Theil wird , dass er ve/ii , vidi , vici ! rufen könnte. Auch musste ich nach dem ersten glänzenden Tage gar manche trübe durchmachen. Wäh- rend ich vor Ungeduld , die weitere Umwandlung mei- ner Cercai ien in Ascidien zu beobachten , mich kaum fassen konnte, slarben sie, ohne alle Ausnahme, wenige Stunden nach dem Auskriechen ab. Da aber die See- igel fortlebten und zu neuen Umwandlungen sich an- schickten , so behielt ich diese um so mehr im Auge , wreil die neuen Umwandlungen sehr sonderbar waren , und sich dem Bau der Beroen 4) annähern zu wollen schienen. Allein am vierten Tage nahmen auch sie ganz unregelmässige und unter sich ungleiche Gestalten an , und nach dem fünften lebte kein Individuum mehr. Das Absterben der Ascidien schrieb ich dem starken Nahrungsbedürfniss zu; das bei der lebhaften Bewe- gung nicht fehlen konnte. Diesem Bediirfniss wusste ich nicht zu begegnen , denn in dem frischen Seewasser , das man mir brachte , waren sehr wenige Infusorien. Häufig fand ich diese nur da, wo sich organische Stnff'e zersetzten. Ein solches Wasser schien aber für alle Em- bryonen bald tödlich. Erst jetzt , nach etwas längerer Beobachtung der Seethiere, würde ich an gewissen Stel- len mehr mikroskopische Thiere in gutem Wasser zu finden wissen. — Die See - Igel aber waren noch nicht so weit, dass ein lebhaftes Nahrungs -Bedürfniss bei ih- nen zu vermuthen gew esen w äre , sie schienen vielmehr in ihren eigenen Ausscheidungen zu ersticken. Leider sind sie nämlich so klein , dass das unbew^aftnete Auge sie nur erkennt, wenn man hunderte von ihnen neben einander schweben sieht. Da ich nur mit einem Hand- mikroskope, ohne Mess-Apparat versehen war, so konnte ich ihren Durchmesser nicht genau bestimmen , doch glaube ich nicht sehr zu irren, wenn ich ihn (für Echi- nus esculenti* Autor.) etwa zu 1/5 0 Linie schätze. Ver- einzelt waren sie von kleinen aufgelösten Theilchen , die sich immer im Wasser , das ich aus dem Hafen er- hielt, vorfanden, nicht zu unterscheiden. Ich konnte mich also nicht entschliessen , einzelne wenige in gros- sen Gefässen zu halten , weil sie nicht aufzufinden ge- wesen wären , um sie auf die Glasplatte des Mikrosko- pes zu bringen. Man hätte mehrere Tage — vielleicht Wochen verwenden müssen , um jeden Tropfen eines grossem Gefässes mit dem Mikroskope zu durchmustern. Dieser Kleinheit wegen scheint auch das Durchseihen keine Hülfe zu gewähren, denn auf derselben Seite, auf welcher die Embryonen bleiben , bleiben auch die klei- nen Schüppchen und andere im Wasser befindliche in Auflösung begriffene Theilchen. V ersuche , die ich mit Durchseihen durch sehr feinen Batist machte , schienen zu lehren , dass man dadurch das Absterben nur noch mehr befördert , vielleicht weil die Eier mit den zer- 4) Später wird die Form ganz abweichend. 235 236 Bulletin physico-mathématique setzten organischen Stoffen länger in Berührung bleiben. Ein Versuch , die Eier in einem kleinen Fässchen zur weiteren Entwickelung zu bringen , missglückte eben- falls , da ich , um die Eier nicht durch die Bewegung des Seewassers ausspülen zu lassen, nur eine enge Oeff- nung liess und diese mit einem feinen Linnen -Tuche glaubte verschliessen zu müssen. Wiederholte Versuche dieser Art dürften aber doch gelingen. Ich zog es vor , eine grosse Anzahl zuerst in eine geringe Quantität See- wasser zu legen , dann täglich mehr zuzugiessen , doch nur in so mässigen Quantitäten , dass man mit einem Pinsel immer eine ansehnliche Zahl von ihnen zugleich auffischen konnte. Es wäre unnöthig der Akademie die ganze Reihe mei- ner Versuche mitzutheilen. Sie lieferten das allgemeine Resultat , dass die Befruchtung bei allen Thieren . die icli mit reifen Eiern fand , gelang , dass die ersten Um- bildungen bis zur Beweglichkeit des Embryo an allen beobachtet werden konnten, dass aber gegen die spätem Transformationen Hemmungen eintraten, welche wahr- scheinlich für jede Thierart besonders studirt und über- wunden wei clen müssen. Die Ausbildung der See - Igel brachte ich allmälig etwas , jedoch nicht sehr viel wei- ter. Ich hatte mich zuletzt nur auf Echinus brevispino- sus Ri sso ( esculcntus Autorum) beschränkt, da in der häutigeren Art, Echinus lividus Lam. ( saxatilis Auto- rum) die Eier völlig unreif waren, als ich meine Unter- suchungen begann. Jene grössere Art aber musste weit hergebracht werden und ich erhielt an manchen Tagen nur zwei oder drei Exemplare, die nicht selten alle von demselben Geschlechte waren, bei hohem Seegänge aber gar keine. Was mich besonders an das Ei dieses Thiers fesselte, war die Bemerkung, dass in seinem Innern bald nach der Befruchtung , und vor jeder Theilung des Dotters , häufig ein langgezogener , heller Schein sich zeigte, der aber bald wieder zu verschwinden schien Die Anwendung eines schwachen Druckes liess ein in- neres lang gezogenes Bläschen (oder Kern) erkennen, oder zwei neben einander liegende. Durch den Druck war natürlich jede fernere Entwickelung gehemmt. Wenn ich aber auf dem Tische die Richtung der Längen-Axe des hellen Innern bemerkte , so zeigten sich später , so- bald die Dotterkugel sich in zwei Hälften getheilt hatte, die Mitfelpuncte derselben fast immer in derselben Rich- tung. s) Es war aber nicht zu bezweifeln, dass der Dot- ä) Später habe ich mit Bestimmtheit erkannt, dass wenn eine Abweichung siel» zeigte , das in der Theilung begnfl’ene Ei sich gedreht halte. tertheilung Vorgänge im Innern vorangingen und jene bedingten. Allein zur vollständigen Erkenntniss waren die Eier nicht durchsichtig genug ; auch hörte diese Art von h chin us in Genua zu laichen auf, bevor mir die Theilungsweise klar geworden war Unterdessen war die Reise nach England aufgegeben , da ich erfahren hatte, dass Owen, an dessen Anwesenheit in London mir besonders lag , durch Genua nach Nea- pel gereist war. Eine Seeküste wollte ich gern noch aufsuchen , entweder eine Niederländische oder eine Ita- lienische. Da ich über die erstere keine speciellen Nach- richten erhalten konnte , die überaus wichtig sind , um die vorteilhaftesten Puncte bald aufzufinden, Dr. Fi- lippi in Mailand mich aber versicherte, dass in Vene- dig Dr. Nardo mir alles Erforderliche leicht verschaffen w ürde , so wendete ich mich nach diesem Orte. Durch die grosse Gefälligkeit des Dr. Nardo erhielt ich auch noch am Tage meiner Ankunft 7 bis 8 Exemplare von Echinus brevispinosus , welcher hier noch in vollem Lai- chen war. Es wurde auch noch an demselben Abende die künstliche Befruchtung vorgenommen. Ein unzeitiger Diensteifer \ erschüttete mir aber meine liunderttausende von selbst geschaffenen See -Igeln, und da in Venedig ein solcher Verlust wregen Entfernung des Meeres erst am dritten Tage wieder ersetzt werden kann , auch das Wasser in den Kanälen und Lagunen dieser Stadt mir viel zu unrein schien um die Embryonen von See-Igeln lange zu erhalten , so beschloss ich Triest aufzusuchen. Die Hoflnung , wenigstens mit einigen Fischern oder andern Gliedern der arbeitenden Klasse in deutscher Sprache unterhandeln zu können , sah ich zwar nicht erfüllt , aber in andern Hinsichten bewährte Triest den Ruf, den es sich durch den wiederholten Besuch der Naturforscher Deutschlands erworben hat, die hier der Wissenschaft mancherlei Bereicherungen erworben ha- ben. Sobald ich einen jungen Kaufmann, Herrn Hein- rich Koch, der sich eifrig mit der Fauna des Adria- tischen Meeres beschäftigt, und auf den ich durch Herrn Prof. Will’s Horae Tergestinae aufmerksam geworden war, aufgefunden hatte, konnte ich von Seethieren er- halten, was das Meer hier bietet, und es ist reich bei Triest. Wie sehr Herr Koch die Fischer zu seiner Dis- position hat , kann man aus folgendem Beispiele erken- nen. Durch die leere Schaale eines Spatangus aufmerk- sam gemacht, bezeugte ich den Wunsch, diese Thiere lebend zu erhallen und schon am Abend desselben Ta- ges halte ich 17 Exemplare von lebenden Spatangen , einer Thierform , die in den Sammlungen doch noch ziemlich selten seyn muss, da man bis vor wenigen Jah- 237 238 DE L' ACADÉMIE DÉ SAINT-PÉTERSBOURG. ren , nach blossen Schaalen urtheilend , den Mund für den After gehalten hat , und umgekehrt *). Eben so er- hielt ich die See-Igel , mit denen allein ich mich anhal- tend beschäftigt habe, einen Tag um den andern, zu 30 bis 40 Exemplaren, so dass es weder an Männchen noch an Weibchen fehlte. Ihre Entwickelung habe ich hier auch bedeutend weiter gebracht als in Genua , obgleich noch lange nicht bis zur bleibenden Form des Thiers. Am Erfreulichsten aber war es mir , dass hier jetzt Echinus lividus Lam. ( Echin . saxatilis Autor.) reife Eier hatte, und dass diese Eier zwar noch kleiner, aber auch bedeutend durchsichtiger sind als die von der gros- sem Art, obgleich sie in dieser Hinsicht auch unter sich sehr verschieden sich zeigten. An den durchsichtigsten konnte ich nun den ganzen Theilungsprocess des Dot- ters und seinen Fortschritt bis zur Gestaltung des Be- wegungsfähigen Embryo verfolgen , nicht bloss in seiner äusserlichen Erscheinung , sondern auch fast vollständig in seiner innern Metamorphose , und zwar nicht in ne- ben einander befindlichen Eiern , sondern an demselben Individuum. Immer ging den äusserlich sichtbaren Dot- tertbeilungen , die Theilung eines innern durchsichtigen Kernes , der aber später völlig flüssig schien , voraus. Im reifen Ei erkannte man an einer Stelle seiner Oberfläche einen hellen Kreis, der etwa ein Achtel vom Durchmesser des ganzen Eies hatte. So bald die Dotter- kugel durch Aufnahme von Flüssigkeit eine hinlängliche Beweglichkeit innerhalb einer umgebenden durchsichtigen Hülle erlangt hat , senkt sich die Gegend , welche den hellen Kreis enthält , nach unten , mag also wohl die schwerste sein. Dass es nicht ein Bläschen oder eine Zelle , sondern ein sehr weicher Körper ist , was äus- serlich als heller Kreis erscheint , glaube ich nach viel- fältigen Versuchen , die ich mit mechanischen Zerthei- lungen und einigen ßeagentien anstellte , mit Bestimmt- heit erkannt zu haben , obgleich dieser Körper bald in seiner Metamorphose völlig durchsichtig wird. Ich will ihn den Kern des Eies nennen, da er diesen Namen durch sein Verhalten bei der Metamorphose des Eies vollständig verdient , und seine Genese von mir nicht hinlänglich hat verfolgt werden können. Ich kenne nur den ersten Anfang des Eies, ferner den Zustand, wel- cher der vollen Reife vorangeht, und diese selbst. Aach dem ersten muss ich den Kern für identisch mit dem 6) So noch Milne Edwards in einein-der letzten Hefte des illustrirten Règne animal. Richtig ist aber das Verhältmss in der Einleitung zu den Echinodermen von Müller angegeben. Theile , den man den Wagner’schen Keiinileck 7) zu nennen pflegt, halten, wofür ihn auch Wagner selbst erklärt hat. Allein in einer viel spätem Zeit nimmt der Theil , welcher ein Keimbläschen zu sein scheint, einen so ansehnlichen Theil der Eier ein , dass man über die Deutung zweifelhaft werden kann. Jedenfalls scheint für ein nicht ganz kleines Körperchen, das beim Zerdrücken auffallend mehr Resistenz zeigt , die Benennung eines Flecks wenig bezeichnend , und es scheint mir sehr wahrscheinlich , dass die Rolle , welche im Ei des See- igels dieser Kern (oder Keimfleck) spielt, in andern Thieren dem Keimbläschen zu Theil wird. Im Ei des See -Igels schwindet aber der Theil , welchen man das Keimbläschen genannt hat, ziemlich lange vor der vollen Reife. So bald nun das reife Ei das im Wasser vertheilte Sperma aufgesogen hat , senkt sich der Kern mehr in die Tiefe. Ich glaube deutlich gesehen zu haben , wie die umgebende Dottersubstanz zuerst die Ränder und daun auch die Mitte überdeckt. Aach wenigen Minuten scheint der Kern völlig geschwunden , allein folgt man ihm mit dem Mikroskope , indem man dieses langsam in die Höhe schraubt , so behält man den Kern immer im Auge, obgleich undeutlich begränzt , wegen der un- regelmässigen Brechung der umgebenden, körnigen Dot- lersubstanz. Zuweilen sieht man allerdings nicht viel mehr als einen hellen, nicht deutlich begränzlen Schein. Allein gepresste Eier zeigten mir ihn doch jedes Mal mit kreisförmiger, scharfer Begränzung. Aach einiger Zeit der Ruhe verlängert sich ziemlich rasch dieser bis dabin kugelförmige Kern , indem er gleichsam nach beiden Seiten aussprosst; beide Enden schwellen an, die Mitte aber verdünnt sich und theilt sich bald völlig, so dass zwei kometen förmige Kerne mit ihren Schwänzen gegen einander liegen. Sehr rasch ziehen sich dann die schwanz- formigen Anhänge auf die kugeligen oder blasigen Mas- sen zurück , und man hat zwei Kerne. In kränkelnden 7) Ich erlaube mir hier die gelegentliche Bemerkung , dass ich diesen mehr oder weniger soliden Inhalt des Keimbläschens schon bei meinen frühesten Arbeiten keinesweges ganz unberück- sichtigt gelassen habe. Ich habe bemerkt, dass er zuweilen sehr ansehnlich ist. Ich halte ihn sogar abgebildet. Dieses geschah in einer Schrift , in der ich die Allgemeinheit des Keimbläschens zu erweisen strebte, und vorschlug, es nach seinem ersten Ent- decker im Hühnerei das Pu r k i njesche Bläschen zu benennen. Dass Herr Prof. Wagner sich der bezüglichen Stelle nicht erinnerte, finde ich sehr natürlich , dass aber auch später Niemand die Fig. XVIII der Epistola de ovi genesi gesehen und des darüber Gesagten gedacht hat , ist wenigstens ergötzlich. 239 Bulletin physico-mathématique 2 10 Eiern erhalten sich die Anhänge länger. Schon vor der Theilung hatte der ursprüngliche Kern an Masse zuge- nommen; während der Theilung geschieht es noch mehr, so dass jeder einzelne der beiden neuen Kerne ziemlich die Grösse des ursprünglichen hat. Zugleich scheint aber die Substanz mehr flüssig geworden zu sein. Erst nach- dem beide neuen Kerne einige Zeit neben einander be- standen haben und mehr aus einander gewichen sind , erkennt man eine Einschnürung im Dotier, wodurch dieser in zwei an einander haftende Hälften zerfällt, und jeder Kern nun seine Umhüllung an Doltersubstanz hat. Als ich meine Beobachtungen in Triest anstellte hatte ich keine vollständige Erinnerung von der wichtigen Abhandlung Koelliker’s in Müller s Archiv 1843. Ich konnte mich also nicht auf sie beziehen. Indem ich sie aufmerksam durchlese finde ich , dass das völlige Schwinden fies Keimbläschens von diesem ausgezeichne- ten Beobachter in den Eiern der Entozoen (wie früher von Bagge) gar nicht in Zweifel gestellt wird. Ich sollte daher in Bezug der See - Igel zweifelhaft werden , und will jedenfalls noch einmal untersuchen , muss aber bemerken, dass ich früher durchaus keinen Moment habe finden können , in welchem mir der Kern ganz gefehlt hätte. Ich glaube sogar jetzt das Keimbläschen der Frosch- eier nach der Befruchtung wiedergefunden zu haben , aber so verflüssigt und vielleicht hüllenlos , dass es als Ganzes sich nicht dai'stellen liess. Bald darauf beginnt nun jeder von den beiden Ker- nen auf dieselbe Weise auszusprossen und geht, in der Mitte sich theilend , in zwei neue Kerne über, um wel- che dann die Dottermasse eben so sich theilt und das ganze Ei in vier an einander haftende Massen zerfällt. Jedes Yiertheil rundet sich so sehr ab , dass die Mitte schon jetzt, oder in der zunächst folgenden Theilung völlig leer wird. Ganz eben so erfolgt die Theilung der Quadranten und zwar so , dass die Kichtung des neuen Aussprossen senkrecht auf den zunächst vorhergehenden steht. So geht es fort mit neuen Theilungen, indem für jeden Dotlertheil sich vorher ein Kern durch Theilung eines früher gebildeten formt. Diese von mir Kerne ge- nannten innern Massen erschienen mir aber jetzt ent- schieden flüssig — - ein umgebendes Häutchen mag sich immer erst nach einiger Ruhezeit bilden. Wenigstens glaubte ich zu bemerken , dass unter dem Mikroskope eine schärfere Begränzungslinie während der Perioden der Ruhe sich zeigte , die während des Aussprossens ei- gentlich nicht bestimmt zu erkennen war. Mit grosser Präcision sieht man in den spätem Theilungen , welche von einer geringem Schicht Dottersubstanz umgeben sind, dass bei der Theilung der Kerne nicht etwa neue Zellen in einer Mutterzelle sich bilden. Bis zur Theilung in 32 Dotterkörper (wenn der Vorgang ganz regelmässig er- folgt) habe ich diese Theilung unmittelbar beobachten können. Dann wird das Bild durch zu viele Schatten gekreuzt, um deutlich sehen zu können, was vorgeht. Indessen lässt sich hier und da in einem der den Rand einnehmenden Körper wohl noch derselbe Theilungs- process erkennen. Aber noch wenn der Embryo die Ei- hüllen verlassen hat und sich mit Hülfe von Cilien be- wegt , hat jedes Körnchen , oder jedes histogenetische Element (vulgo Zellen) einen sebr deutlichen Kern, die alle von dem ursprünglichen Kern der Eier abzustam- men scheinen. Die weitere Metamorphose lässt sich der Beweglichkeit wegen nicht unmittelbar beobachten. All- ein ich habe Gründe zu dem Glauben , dass auch die bleibenden Gewebtheile , durch ganz ähnliche Theilun- gen aus den ursprünglichen hervorgehen 8). Die Dntter- theil ungen wären hiernach nur die Anfänge der histoge- netischen Sonderung, welche stätig bis zur letzten Aus- bildung des Thiers fortschreiten. Ist diese Ansicht richtig, so scheint auch die Frage über Präexistenz des neuen Individuums vor der Be- fruchtung keinem Zweifel mehr unterworfen. Das unbe- fruchtete Ei ist der Embryo mit latentem Leben. Die Befruchtung macht das Leben activ. 8) Hemak’s Beobachtungen, die neuerlich in der Isis mitge- theilt waren , scheinen diese Ansicht zu bestätigen. A1T1TCXT3SO BSXäOflKUPHXQtrBS. Beiträge zur Pflanzenkunde des Russischen Reichs. Ute o Liefer. Ruprecht, Flores Samojedorum cisuralen- sium ; Illte Liefer. Ejusd. Distributio cryplogamarum vascularium in Imperio Rossico ; I\ te Liefer. In histo- riam stirpium florae Petropolitanae Diatribae. St. Pe- tersburg, 1845. 8vo. Meletemata entomologica auctore F. A. Kolenati. Fase. II et III. Petrop. 1845* 1846. 8vo. Emis le 31 mai 1846. A? i is lis. BULLETIN DE Tome Y. JW 16. 17. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. GRAEFF , héritiers, libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky- Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour V étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eliet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; A. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; tj. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. MÉMOIRES 9. Sur les Rapports chimiques du Ruthénium , comparés à ceux de l’Iridium. Claus. NOTES. 19. Sur quelques papillons de Sibérie. Ménétriés. 20. Description du Diphanite , nouveau minéral de I Ural. Nordenskiöld. CORRESPONDANCE. 4. Sur l'emploi pratique du voltamètre actif. Lettre de M. Crusell à M. Lenz. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 9. Ueber die chemischen Verhältnisse des Rutheniums, verglichen mit denen des Iridiums; von Dr. G. CLAUS. (Lu le 15 mai 1846.) ln einer, in Russischer Sprache verfassten, Schrift habe ich meine bisherigen , hei der Untersuchung des Platin- rückstandes gemachten , Erfahrungen zusammengestellt. Später gedenke ich , eine mit Zusätzen vermehrte Deut- sche Uehersetzung dieser Abhandlung herauszugehen. Da aber diese Arbeit bis auf unbestimmt le Zeit hinaus- geseboben werden muss, so theile ich hier die Resultate meiner neueren Untersuchungen über das Ruthenium summarisch mit, mir vorbehaltend, die Einzelnbeiten in meiner ausführlichen Abhandlung genauer anzugeben. Das Ruthenium findet sich in den Rückständen so- wohl des Russischen , als auch des Amerikanischen Pla- tinerzes, jedoch in der geringen Menge von 1 — ll/2$. Es ist ein Bestandtheil des Osmium - Iridiums, in wel- chem es zugleich mit Platin und Rhodium vorkommt. Die bisher von mir analysirten Varietäten dieses Mine- rals enthielten 5 — 6g Ruthenium, 10g Platin, U/2 — 2g Rhodium , nebst Spuren von Kupfer , Eisen und Palla- dium. Auch das von Herrmann aufgestellte Jrit ent- hält bedeutende Antheile von Ruthenium ( 3° ) , Platin und Rhodium , neben einer vorwaltenden Menge von Osmium , Iridium und von Oxyden des Chroms , Iri- diums und Eisens, Das Ruthenium kommt nicht in dem in Königswasser löslichen Theile des Platinerzes vor, und wurde in den Platinrückständen aufgefunden , weil diese stets Osmium -Iridium enthalten. Zur Darstellung des Rutheniums bediene ich mich ge- genwärtig folgender , sehr leicht ausführbarer, Methode, welche ein sehr reines Metall liefert. Osmium - Iridium wird in einem Mörser von Gusseisen zu einem möglichst feinen Pulver zerrieben , hierauf weiden die von dem Mörser abgeriehenen Eisentheile mit Salzsäure ausgezo- gen , und dann , mit Kochsalz gemischt , in einer Por- zellanröhre , beim Rothglühen mit feuchtem Chlorgase behandelt. Die zum Theil aufgeschlossene Masse zieht man mit kaltem, destillirtem, Wasser aus, setzt zur con- centrirten , rothbraunen , fast undurchsichtigen , Lösung einige Tropfen Ammoniak hinzu , und erwärmt in einer Porzellanst hale. Hierbei fällt ein voluminöses, schwarz- braunes Präzipitat heraus, bestehend aus Ruthenium und Osmiumoxyd. Dieses wird nach dem Auswaschen mit 243 Bulletin physico-mathématique 244 einer hinreichenden Menge Salpetersäure in einer Retorte bis zur Trockene abdestillirt , wodurch das Osmiumoxyd als Säure entweicht. Das in der Retorte zurückgebliebene Rutheniumoxyd wird hierauf mit Salpeter und kiesel- freiem Aetzkali in einem Tiegel von reinem Silber eine Stunde hindurch möglichst stark geglüht, darauf die er- kaltete Masse mit destillirtem Wasser ausgezogen, die Lösung in einer verschlossenen Flasche zum Abklären stehn gelassen . die pommeranzengelbe Lösung von dem Bodensätze mit einem Heber abgezogen , und endlich mit Salpetersäure *) neutralisirt. Es setzt sich hierbei ein sammetschwarzes , voluminöses Rutheniumoxyd ab , wel- ches gut ausgesüsst und getrocknet , in einem Strome von Wasserstoffs as in der Glühehitze reducirt wird. Nur O durch Reduction dieses Oxydes erhält man das Ruthe- nium in metallisch glänzendem Zustande. Diese Methode der Trennung des Rutheniums von den übrigen Platinmetallen, mit Ausnahme des Osmiums, gründet sich auf das Verhalten des Rutheniumsesquichlo- rürs , bestehend darin , dass die wässrige Lösung dessel- ben heim Erhitzen in Rutheniumsesquioxydul und freie Salzsäure zerfällt. Das Osmium - Iridium muss , um es vollkommen aufzuschliessen , zu wiederholten Malen mit Chlor behandelt werden. Das Ruthenium , auf diese Weise dargestellt, ist voll- kommen rein , besteht aus metallglänzenden , grauweis- sen , eckigen , kleinen Stücken , welche porös und dem Iridium sehr ähnlich sind. Das spezifische Gewicht dieses porösen Rutheniums ist gering, nämlich 8, G bei 16° C. ; höchst wahrscheinlich aber steht es an Schwere dem Iridium nur wenig nach , denn auf ähnliche W eise , aus dem Iridiumoxyde Ir O 2 dargestelltes , poröses Iridium zeigte ein spezifisches Gewicht von 9,8. Es ist sehr spröde und lässt sich sehr leicht zu einem feinen schwarzgrauen Pulver zerreiben , schwer schmelzbar , da es in der Flamme des Knallgebläses nur schwach zusammensintert. Seine Löslichkeit in Säuren ist eben so gering, als die des Iridiums und Rhodiums; denn behandelt man es mit Königswasser, so löst sich nur ein sehr geringer An- theil davon auf. Nächst dem Osmium hat das Ruthe- lj Fällt man die Lösung des rutheniumsauren Kali mit Schwe- felsäure , so gewinnt man bei der Reduction des Oxydes stets ein schwefelhaltiges Metall , weil das gefällte Oxyd immer etwas von der Säure aufnimmt, mit welcher das rutheniumsaure Kali zersetzt wurde. Dieser geringe Antheil von Schwefel lässt sich heim Glühen mit Wasserstoffgas schwierig entfernen , doch sehr leicht , wenn man das Metall an der Luft stark glüht , wobei es in Oxyd ubergeht und der Schwefel als Schwefelsäure ent- weicht. nium unter allen Platinmetallen die grösste Neigung, sich mit dem Sauerstoff zu verbinden , denn es oxydirt sich sehr leicht beim Glühen an der Luft und vor der oxydirenden Flamme des Löthrohres zu einem blau- schwarzen Oxyde. Beim Glühen mit Kali oder Salpeter oxydirt es sich höher und geht in Rutheniumsäure über. Oxyde des Rutheniums. Die Verhältnisse der Oxydationsstufen des Rutheniums sind denen des Iridiums ganz gleich. Es giebt deren 4 , nämlich : 1) Das Rutheniumoxy dul. Ru O. wird erhalten, wenn man ein Aequivalent Rutheniumchlorür Ru CI 2, mit etwas mehr als einem Aequivalente kohlensauren Na- trons innigst gemischt, in einer Atmosphäre von Kohlen- säure stark glüht, und die geglühte Masse mit Wasser auswäscht. Das Alkali löst eine geringe Menge des Oxy- duls mit blaugrüner Farbe und lässt das Oxydul als schwarzgraues Pulver zurück. Es ist wasserleer , enthält kein Alkali und lost sich nicht in Säuren. 2) Das Sesquioxydul. Ru2 0 3. a) Wasserleeres. Bildet sich heim anhaltenden Glühen des feinzerriebenen Metalles. In sehr kurzer Zeit ahsorbirt es 18g Sauerstoff, hierauf schreitet die Oxy- dation sehr langsam weiter , bis es nach ein Paar Stun- den nahe an 24g ahsorbirt hat. Das Sesquioxydul hat eine blausehwarze Farbe und ist unlöslich in Säuren. Bei sehr anhaltendem Weiterglühen nimmt es sehr we- nig an Gewicht zu, was andeutet, dass es auf diese Weise noch höher oxydirt werden kann. IF) Das Hydrat Ru 2 O 3 -(- Aq. 3 fällt als ein schwarzbraunes Präzipitat nieder , wenn man die Lösung des Rutheniumsesquichlorüres mit reinen oder kohlen- sauren Alkalien behandelt. Es enthält, selbst nach dem sorgfältigsten Auswaschen , stets 3 — 4g Alkali , löst sich leicht mit pomeranzengelber Farbe in Säuren, und zeigt beim Erhitzen in einer Atmosphäre von Kohlensäure ein plötzliches , starkes Erglühen , wobei es wasserleer und unlöslich wird. Das Hydrat löst sich nicht in einem Ueberscliusse von Alkalien. 3) Das Oxyd Ru 0 2. phuretes. Es hat eine schwarzgraue, ins Grünliche spie- lende, Farbe und ist unlöslich in Säuren. Es besteht in 100 Th. aus 70,5 Ru und 23,5 O. b) Hydrat. Bildet sich in geringer Menge, wenn die Lösung des Chlorides Ru CI 4 mit wenig Alkali er- hitzt wird. Es fällt als gelbbraunes , gelatinöses Präzipi- 245 DE l’académie de Saint-Pétersbourg. 246 tat heraus , hat grosse Aehnlichkeit mit einem unreinen Rhodiumoxyde , löst sich mit gelber Farbe in Säuren , und giebl hei der Concentration eine rosenrothe Lösung. Es enthält sehr viel Alkali und scheint sich auf nassem Wege sehr leicht in einem Ueberschusse von Alkalien O zu lösen. Dieses Oxyd ist jedoch noch nicht analysirt worden. Die obigen Oxyde werden in der Glühhitze nicht zu Metall reduzirt. Mit Hydrogen bei gewöhnlicher Tempe- ratur behandelt reduzirt sich das Oxydul , das Sesqui- oxydul jedoch nur beim Erhitzen. 4) Rutheniumsäure Ru 0 3. Diese Oxydationsstufe ist im isolirten Zustande noch nicht bekannt. Sie findet sich als basisch rutheniumsaures Kali in der Lösung des, mit Kali und Salpeter oder chlorsaurem Kali geglühten, Metalles. Die Analyse dieser Verbindung hat Resultate gegeben, welche obiger Formel vollkommen entsprechen. Das rutheniumsaure Kali konnte bisher noch nicht kry- stallinisch dargestellt werden, weil die Lösung desselben sich ungemein leicht zersetzt und in Sauerstoff und ein schwarzes Oxyd zerfällt. Die Lösung des rutheniumsau- ren Kali hat eine prächtig orangengelbe Farbe , ist voll- kommen neutral , wenn man hei der Darstellung nicht zuviel Kali und Salpeter genommen hat-, ihr Geschmack ist stark zusammenziehend, wie Gerbsäure, und sie färbt die Haut sogleich schwarz , durch Ablagerung des aus der Säure reduzirlen Oxydes. Säuren fällen daraus ein schwarzes Oxyd , welches der Analyse nach die Zusam- mensetzung Ru O 2 zu haben scheint. Da jedoch dieses Oxyd stets einen geringen Antheil der Säure enthält , durch Hülfe deren es gefällt wurde , so wird die Ana- lyse sehr schwierig und unsicher. Gegenwärtig wird es mir sehr wahrscheinlich , dass dieses Oxyd nichts anders als Sesquioxydul ist. Chloride des Rutheniums. Mit dem Chlor verbindet sich das Ruthenium in drei verschiedenen Verhältnissen. 1) Rutheniumchl orür. Ru CI 2. a) Unlösliches bildet sich, wenn man pulverför- miges Ruthenium in einer Kugelröhre bei schwacher Glühhitze längere Zeit hindurch mit trockenem Chlor- gase behandelt. Hierbei wird mit dem Strome des Gases ein gelbbrauner Dampf von Rutheniumsesquichlorür ver- flüchtigt, und in der Kugel bleibt das Chlorür als schwar- zes krystallinisches Pulver zurück , ohne dass das Metall an Volumen merklich zugenommen hat. Mit der Loupe bemerkt man einige stark glänzende Krystalle. Man kann jedoch selten das Metall bei einmaligem Behandeln mit Chlor vollkommen sättigen, sondern man muss das Chlo- rür fein zerreiben und nochmals mit Chlor behandeln ; dann erst erhält man ein Product, welches hei der Ana- lyse eine, obiger Formel entsprechende, Zusammen- setzung zeigt. Das Chlorür ist vollkommen unlöslich in Säuren, selbst Königswasser greift es nicht an , Wasser zieht nur eine Spur gebildeten Sesquichlorürs aus. Auch Alkalien wir- ken wenig darauf ein. Dampft man darüber eine con- centrirte Auflösung von Aetzkali bis zur Trockne ab , zieht das Alkali mit Wasser aus, und behandelt den Rückstand mit Salzsäure, so erhält man nur eine serinse Menge gelöst, mit grünlicher Farbe, während das Meiste ungelöst bleibt , selbst wenn man es mit Königswasser behandelt. Die Lösung nimmt beim Erhitzen die Farbe des Sesquichlorüres an. b) Lösliches. Wenn man die Lösung des Ruthe- niumsesquichlorüres längere Zeit mit Schwefelhydrogen behandelt, so fällt ein braunes Schwefel metall heraus, und die Flüssigkeit nimmt die charakteristische schöne blaue F arbe an. Man kann das freie Schwefeihydrogren aus dieser Flüssigkeit durch einen Strom atmosphärischer Luft entfernen , und hat dann eine Lösung des blauen Chlorüres mit freier Salzsäure. Diese Lösung scheint mir die des Chlorüres zu sein , obgleich ich für die Richtig- keit dieser Ansicht nicht stehen kann. Meine Gründe dafür sind folgende: I) Die höheren Chloride aller übri- gen Plalinmetalle werden durch die Wirkung des Schwe- felhydrogens in niedere Chlorverbindungen übergeführt. 2) Das Sesquichlorür des Rutheniums nimmt beim star- ken Erhitzen, unter Entwicklung von Chlor, eine grüne, (ein Gemenge von blauem Chlorür und gelbbraunem Sesquichlorür) stellenweise eine blaue Farbe an. Man kann jedoch durchs Erhitzen des Sesquichlorüres kein reines Chlorür darstellen , weil es theilweise in ein ba- sisches Salz zerlegt wird. Durch Analysen kann man nicht auf directem Wege die Zusammensetzung dieser Lösung bestimmen, weil sie sich sehr leicht zersetzt und beim Abdampfen in Sesquichlorür übergeht ; auch bil- det sie mit Chlorkalium kein Doppelsalz, das durch Al- kohol fällbar wäre. Ich suchte daher auf indirectem Wege mir eine Vorstellung von der Zusammensetzung dieser blauen Verbindung zu verschaffen, und fällte das Oxyd durch Aetzkali. Die Zusammensetzung dieses Oxy- des entsprach der Formel Ru 2 0 3. Dieses negative Re- sultat kann jedoch nicht als Gegenbeweis wider meine Ansicht dienen , weil ich die Bemerkung gemacht habe , dass die niederen Oxydationsstufen mehrerer Platinme- talle, welche auf nassem Wege dargestelll werden, sehr 247 Bulletin PH Ysico - mathématique 248 oxyphorische Substanzen sind, welche gleich dem Eisen- und Manganoxydule sich höher oxydiren. 2) 2) Rutheniumsesquichlorür. Ru 2 CI 6. Man erhält es durch Auflösen des aus dem rutheniumsauren Kali gefälllen , schwarzen Oxydes in Salzsäure und Ab- dampfen zur Trockene. Es stellt eine braungelbe, kry- stalliniscbe, sehr hygroskopische, zerfliessliche Masse dar, welche beim stärkeren Erhitzen dunkelgrün , an einigen Stellen blau wird. Das braune Sesquichlorür löst sich unter Rücklassung einer geringen Menge gelbbraunen basischen Salzes , mit schöner pomeranzengelber Farbe in Wasser und Alkohol. Es hat einen rein zusammen- ziehenden, nicht metallischen Geschmack. Eine der aus- gezeichnetesten Eigenschaften dieses Chlorürs ist die, dass seine Lösung beim Erhitzen sich in schwarzbraunes Oxyd und freie Salzsäure zersetzt. Die Lösung zeigt folgende Reactionen : O O O a) Alkalien , ätzende und kohlensaure , dreibasisches phosphorsaures Natron fällen bei gewöhnlicher Tempe- ratur schwarzbraunes Rutheniumsesquioxydul - Hydrat , welches in einem Ueberschuss des Fällungsmittels nicht gelöst wird. Bei dieser Fällung bleibt jedoch ein An- theil des Oxydes in der Flüssigkeit, — ein Verhalten, das alle Platinmetalle zeigen. b) Boraxlösung bewirkt bei gewöhnlicher Temperatur keine Fällung , jedoch entfärbt sich die Flüssigkeit, und wird grünlich gelb. Beim Erhitzen fällt Sesquioxydul- hyclrat heraus. c) Ameisensaures Natron entfärbt beim Erhitzen die Lösung des Sesquichlorüres , ohne metallisches Ruthe- nium zu fällen. d) Kaliumeisencyanür entfärbt anfangs die Lösung , welche nach einiger Zeit grün wird. e) Quecksilbercyanid bewirkt, unter Fällung ei- nes blauschwarzen Niederschlages, eine blaue Färbung. f) Zink färbt die Lösung lasurblau , hierauf fällt Ru- thenium heraus und die Flüssigkeit entfärbt sich. g) Ammoniumsulphhydrat fällt ein schwarzbraunes Sulphuret , ein geringer Antheil bleibt gelöst mit gelbli- cher Farbe. Dieser Niederschlag löst sich sehr wenig in einem Ueberschusse des Fällungsmittels. h) Die conzentrirte Lösung des Sesquichlorüres giebt mit Chlorkalium und Chlorammonium kryslallinische , ins Violette spielende Niederschläge. 2i Als Belege für die Ansicht, dass die blaue Verbindung das Cblorür sein könne, mag noch der Umstand angeführt wer- den , dass auch andere Reductionsmittel das Sesquichlorür blau färben , als z B. Zink und Quecksilbercyanid. 3) Rutheniumchlorid Piu CI 4-. Diese Verbindung ist noch nicht im isolirten Zustande dargestellt worden ; sie findet sich aber in dem Doppelsalze des Kaliumru- theniumchlorides, dessen Darstellung später angeführt wird. Es hat eine rosenrothe Farbe , und ist von dem Rhodiumchloride Ru 2 CI 6 fast nicht zu unterscheiden. Doppelverbindungen. 1 ) Kalium - Rutheniumsesquichlorür. 2 K CI 2 + Ru 2 CI 6. Diese Verbindung ist von mir schon früher beschrieben worden ; aus ihrer Zusammensetzung wurde das Atomge- wicht des Rutheniums berechnet, welches dem Atomge- wichte des Rhodiums ~ 651 gleich zu sein scheint. Die Analysen der übrigen Verbindungen des Rutheniums haben diese Annahme vollkommen bestätigt. Dieses Salz ist im krystallisirten Zustande gänzlich un- löslich in starkem Weingeiste , und theilt in dieser Be- ziehung die Eigenschaften aller Chlorverbindungen an- derer Platinmetalle mit Clorkalium und Chlorammonium: wenn jedoch das Salz noch unkrystallisirt in einer con- zentrirten Auflösung enthalten ist, so schlägt Weingeist nur einen Theil nieder , während ein anderer gelöst bleibt. Wenn ferner die Lösung dieses Salzes mit einem anderen , in xVlkohol löslichen , Chloride gemischt und bis zur Trockene abgedampft, dann mit Alkohol digerirt wird , so löst sich um so mehr Rutheniumsalz auf, je grösser die Menge des löslichen Chlorides ist. Diese Ei- genschaft besitzen auch die Doppelsalze anderer Platin- metalle, namentlich das in Alkohol völlig unlösliche Natrium Pihodiumchlorid. Das Kaliumrutheniumsesqui- chlorür ist fast unlöslich in einer conzentrirten Auflö- sung des Salmiaks , und dieser Lösung habe ich mich bedient, um das Salz von einer Beimengung vron Chlor- kalium zu befreien , w'as durchs Auswaschen mit Wein- geist sehr schwer gelingt. Das Chlorammonium lässt sich dann leicht mit Weingeist ausziehen. Auch die Doppel- salze des Iridiums , Platins und Palladiums sind fast un- löslich in Salmiaklösung , während die Salze des Rho- diums davon gelöst werden. 2j A m m onium- Rutheniumsesquichlo r ü r 2 N 2 H 8 Gl 2 — j— Ru 2 CI 6. W enn die Lösung des schwar- zen Oxydes in Salzsäure mit Chlorammonium gemischt, stark conzentrirt w ird, so krysLal 1 isirt diese Verbindung her- aus. Durchs Auswaschen mit Weingeist von 70° Alko- o holgehalt lässt es sich leicht von einem Ueberschusse des Chlorammoniums befreien. Das Salz ist dem Kalisalze so ähnlich , dass man es dem Ansehen nach davon nicht unterscheiden kann -, es krystallisirt in Oktaedern und kubischen Tafeln. Beim Glühen in einer Atmosphäre 249 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 250 von Wasserstoffgas Lässt es 32,7$ Metall zurück. Ob- gleich diese beiden Salze ziemlich schwerlöslich in Was- ser sind, so krystallisiren sie doch schwer aus einer sehr concentrirten Auflösung. 3) Natrium-Rutheniumsesquichlorür. ? Diese Verbin- dung konnte nicht krystallisirt und in einem solchen Zu- stande dargestellt werden, dass es zur Analyse mit Zu- verlässigkeit hätte angewendet werden können. Es wurde eine krystall mische , zerfliessliche , in Weingeist leicht- lösliche , braunrothe Masse erhalten , welche beim Er- hitzen sich blau und grün färbte , und sich daher wie ein Gemenge von Chlornatrium und Rulheniumsescpü- chlorür verhielt. Chlorbarium mit dem Ruthen iumsesquichlorüre ver- hielt sieb ganz ähnlich wie Chlornatrium. 4) Kalium-Rutheniumchlorid. K CI 2 -)- Ru CI 4. Diese Verbindung wurde auf folgende Weise dargestellt. Man glüht Ruthenium mit einer bedeutenden Menge Sal- peter in einem Silbertiegel 2 Stunden hindurch , weicht die Masse in Wasser auf, und digerirt sie mit Salpeter- säure. Der dunkelbraunen Lösung setzt man Salzsäure hinzu, und conzentrirt sie durch Abdampfen, wobei sie die Farbe des Sesquichlorüres annimmt. Hierauf lässt man sie einige Zeit stehen, damit sich der grössere Theil des Salpeters herauskrystallisire , und giesst die Lösung von den Krystallen ab ; diese wird nun so lange abge- dampft, bis sie beim Erkalten zu einem krystallinischen Brei erstarrt. Die krystallisirte Masse giebt man auf ein Filtrum, und wäscht sie mit einer conzentrirten Salmiak- lösung so lange aus , bis aller Salpeter und das freie Chlorkalium entfernt ist und ein feinkrystallisirtes , ro- thes Salz zurückbleibt. Zuletzt wäscht man den Salmiak mit Weingeist von 70{} Alkoholgehalt vollkommen aus.3) Das Salz erscheint als ein braunes , ins Rosenrotlie spielendes, krystallinisches Pulver von sehr zusammen- ziehendem Geschmack. Bei starker Vergrösserung erschei- nen die einzelnen Krystalle als durchsichtige, rosenrothe Prismen und sechsseitige Tafeln, welche dem drei- und einaxigen Systeme anzugehören scheinen. Es ist sein- leichtlöslich in Wasser , unlöslich in Weingeist , und sehr wenig löslich in Salmiaklösung. Die Auflösung in Wasser hat eine tief rosenrothe Farbe , und ist der Lö- sung des Rhodiumchlorides so ähnlich , dass beide nicht von einander unterschieden werden können. Beim Ab- dampfen der Lösung scheidet sich eine geringe Menge eines grünen , basischen Salzes ab , und vermischt man 3) Man kann es auch darslellen , wenn man dos Ruthenium- scsquichlorür mit chlorsaurem Kali und freier Salzsäure erhitzt. sie mit wenig kohlensaurem Kali, so scheidet sich beim Erwärmen ein braungelbes gelatinöses Oxydhydrat ab , welches sehr viel Kali enthält. Beim Erhitzen in einem Platinlöffel geräth es in starkes Glühen, und wird unter Verpuffung umhergescbleuclert. Bei einem grossen Ue- berschusse von Kali bildet sich «rar kein Niederschlag. Schwefe] hydrogen wirkt wenig auf diese Lösung ein ; erst nachdem man lange Zeit das Gas bat durchströmen lassen , wird sie trübe und milchig (durch Abscheidung von Schwefel) , und erst später setzt sich ein gelbbrau- nes Sulphuret ab, während die Lösung noch stark ro- senroth gefärbt bleibt. Die blaue Reaction lässt sich in dieser Flüssigkeit nicht hervorbringen , selbst wenn man sie sechs Stunden hindurch mit Schwefelhydrogen be- » O handelt. Das Salz ist wasserleer und verliert beim Er- hitzen bis 180° C auf einen Gramm nur einige Milli- O gramme Feuchtigkeit. Sulphure t e. Es ist sehr wahrscheinlich , dass es so viele Verbin- dungen des Ruthenium mit Schwefel giebt , als dieses Metall Oxydationsstufen hat. Die Darstellung dieser Ver- bindungen unterliegt vielen Schwierigkeiten ; denn be- handelt man die Lösungen der verschiedenen Chloride mit Schwefelhydrogen , so erhält man Niederschläge , welche keinesweges jenen Verbindungen entsprechen , sondern stets mehr Schwefel enthalten , also Gemenge von bestimmt zusammengesetzten Sulphureten mit Schwe- fel sind. Die Analyse dieser Körper ist sehr schwierig , weil sie Eigenschaften besitzen , welche die Resultate der Analysen sehr unsicher machen. Es oxydiren sich gewöhnlich die Sulphurete beim Trocknen sehr leicht , und gehen zum Theil in ein schwefelsaures Salz über. Man muss sie daher mit Wasser, welches mit H 2 S ge- sättigt ist, auswaschen , und im vacuo trocknen. Beim Erhitzen in einer Atmosphäre von Kohlensäure erglü- hen sie plötzlich unter schwacher Verpuffung und Ent- wickelung von Wasser und Schwefel , wälmend ein graues , metallisches Pulver zurückbleibt , welches die Zusammensetzung Ru 2 S 3 zu haben scheint. Mit rau- chender Salpetersäure oxydiren sie sich sehr schnell un- ter Erglühen, Funkensprühen und schwacher Verpuf- fung. Salpetersäure von 1,2 spez. Gew. oxydirt sie sehr leicht und löst sie auf. Wird aus diesen Lösungen die gebildete Schwefelsäure durch ein Barytsalz gefällt, so schlägt sieb ein hellgelbes Pulver nieder, welches neben dem Schwefelsäuren Baryte etwas schwefelsaures Ruthe- niumoxycl enthält, welches weder durch Wasser, noch durch Säuren ausgezogen werden kann. Je mehr diese 251 252 Bulletin physico-mathématique Verbindungen Schwefel enthalten, desto heller sind sie von Farbe. Unter der nicht unbedeutenden Anzahl von Sulphureten , welche ich zu analysiren versuchte , hatte eines die Zusammensetzung hu S 2 ; es besass im feuch- ten Zustande eine gelbbraune Farbe, wurde aber beim Trocknen schwarzbraun. Diese Verbindung- wurde erhal- ten durch längere Einwirkung des H 2 S auf die Lösung des Ses(juichlorüres. Eine andere Verbindung war nach der F ormel Ru 2 S3 zusammengesetzt ; sie hatte im feuchten Zustande eine schwarzbraune Farbe und wurde erhalten, wenn das blaue Chlorür durch Schwefelammo- nium gefällt wurde, ich muss hierbei jedoch aufrichtig gestehen , dass ich selbst sehr wenig Werth auf die Re- sultate dieser Analysen lege. Auf directem Wege scheint sich das Ruthenium mit dem Schwefel nicht zu verbin- den 5 denn erhitzt man ein Gemenge von Metall und Schwefel in einer Atmosphäre von Kohlensäure , so nimmt man keine Erscheinung wahr , welche auf eine chemische Einwirkung hindeutet ; der Schwefel dunstet und destiilirt ab , und das Ruthenium hat nur einige Procente an Gewicht zugenommen. Sauerstoff salze. Ueber diese Reihe von Verbindungen habe ich wenig Erfahrung , weil mir das Material ausging , und ich da- her diesem Theile der Geschichte des Rutheniums we- niger Aufmerksamkeit schenken konnte. Im Allgemeinen sind die Oxyde dieses Metalles sehr schwerlöslich in Sauerstoffsäuren , und ihre Darstellung wird dadurch sehr schwierig. Nur ein schwefelsaures Salz lässt sich leicht darstellen, wenn man das Sulphuret mit Salzsäure oxydirt und die Lösung abdampft. Man erhält eine stark saure , dunkelbraune , klebrige Masse , welche stark Feuchtigkeit anzieht. Erhitzt man diese bei 180° C. , so bläht sie sich stark auf, es entweicht Schwefelsäure, und das Ganze trocknet zu einer spröden , glänzenden , po- meranzengelben Masse ein , welche , zu Pulver zerrie- ben , dem Musivgolde ähnlich ist, Feuchtigkeit anzieht, klebrig wird , und sich mit gelber , ins Röthliche spie- lender, Farbe in Wasser lost. Diese Verbindung hat die Zusammensetzung R,u 0 2 -f- SO 3. Es ist neutrales schwefelsaures Rutheniumoxyd. Es hat einen sehr zu- sammenziehenden , etwas sauren Geschmack , löst sich leicht in Wasser, und diese Lösung wird nur schwierig von li 2 S affizirt Alkal ien bringen anfangs gar keine Reaction hervor, erst beim Abdampfen scheidet sich das gelbbraune , gelatinöse Oxydhydrat aus. Die Gewinnung dieses Salzes aus einem Sulphurete , welches aus einer Sesquichlorüriosung gefällt worden war, liefert den Be- weis, dass die Sulphurete, mit einem Uebesschuss von Schwefel herausfallen. Glüht man das trockene , schwe- felsaure Salz , so entweicht die Schwefelsäure , und es bleibt ein Oxyd zurück Ru O 2 , von schwarzgrauer Farbe, mit einem metallischen Glanze in grün und blau schillernd. Bei der vergleichenden Untersuchung des Rutheniums und des Iridiums habe ich die Ueberzeugung gewonnen, dass man das reine Iridium bisher nicht gekannt , son- dern Gemenge von Iridium und Ruthenium untersucht hat ; daher haben sich denn auch mehrere chemische Verhältnisse bei meiner Untersuchung ganz anders her- ausgestellt, als bei den Arbeiten meiner Vorgänger. Na- mentlich hat Herr v. Berzelius bei seiner vortrefflichen Bearbeitung der chemischen Geschichte der Platinmetalle ein rutheniumhaltiges Iridium unter Händen gehabt, wie aus folgender Erörterung unwiderleglich hervorgeht. Hr v. Berzelius 4) giebt an, dass das Iridium, mit Sal- peter oder Kali geglüht , eine braune Masse gebe , wel- che sich zum Tlieil in Wasser mit tief gelbbrauner Farbe löst. Diese Losung zersetzt sich sehr leicht durch die geringsten reduzirenden Ursachen und lässt ein schwar- zes Oxyd fallen. Der andere in Wasser unlösliche Theil der geglühten Masse , gieht, mit Salzsäure digerirt, ohne sich vollständig zu lösen, eine dunkelbraune Auflösung, welche Sesquiclilorür enthält. Auf angegebene Weise verhält sich jedoch nur das Ruthenium oder ein Ruthenium haltiges Iridium , wäh- rend das reine Iridium bei dieser Behandlungsweise ein von jenem durchaus verschiedenes Verhalten zeigt. Da- her hatten auch das daraus dargestellte Iridiumsesqui- chlorür und seine Doppelsalze Eigenschaften , welche nur dem Rutheniumsesquichlorüre zukommen , nament- lich seine dunkle F arbe , die bedeutende tingirende Kraft , die Eigentbümlichkeit unter gewissen Bedingun- gen seine Farbe in blau, violett, roth , und grün um- zuwandeln , und die dem reinen Iridiumsesquichlorüre keinesweges zukommende Eigenschaft , mit Alkalien ei- nen braunen Niederschlag zu geben. Das reine Iridiumsesquichlorür lr 2 CI 6 , namentlich das Kaliumdoppelsalz, ist von mir dargestellt worden 5). Es hat nur eine geringe, hell olivengrüne Farbe und ist, zu Pulver zerrieben, fast weiss, löst sich leicht mit grüngelblicher oder röthlicher Farbe in Wasser, und verändert seine Farbe nicht6). Alkalien bringen in die- 4) Poggendorff’s Annalen B- 15. 8) Berzelius Jahresbericht. 1845. p. 297. 6) Berzelius Jahresbericht. 1848. p. 558. Herr v. Berzelius 253 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 25 ï ser Lösung keine Fällung hervor; erst nach längerer Zeit , und beim Abdampfen färbt sich die Flüssigkeit blau , und es fällt ein blaues Oxyd heraus. Es krystalli- sirt in kleinen , sehr glänzenden , augitförmigen Krystal - len, welche nach der Formel 3 K CI 2 -f- Ir 2 Gl 6 -j- aq. 6 zusammengesetzt sind. Beim Trocknen in schwa- cher Wärme verlieren sie ihr Wasser, werden undurch- sichtig, und heller von Farbe. Glüht man 1 Theil Iridium mit 5 bis 6 Theilen Sal- peter zwei Stunden hindurch in einem Silbertiegel , so erhält man eine schwarzgrüne Masse, welche sich zum Theil in Wasser mit tief indigoblauer Farbe löst, (basi- sches , iridiumsaures Kali) während ein schwarzes , kri- stallinisches Pulver zurück bleibt (saures iridiumsaures Kali). Dieses Pulver ist nach dem Auswaschen vollkom- men neutral und geschmacklos, entwickelt beim Ueber- giessen mit Salzsäure sehr viel Chlor, und löst sich, wenn gleich sehr langsam , mit indigoblauer , sehr in- tensiver Farbe vollkommen auf. Es besteht das Pulver in 100 Theilen aus : 61,79 Iridium, 11,89 Kali, 14,99 Sauerstoff, 11,33 acp hegt einige Zweifel über meine Angabe , dass das von ihm dar- gestellte Kaliumiridiumsesquichlorür seine dunkle Farbe blos von einer Beimengung des Rutheniumsesquichlorüres erhalten habe , und giebt als Gegenbeweis meiner Meinung das Factum an, dass die Lösung des Kaliumiridiumchlorides beim Abdampfen bis zu einem sehr geringen Volumen , unter scheinbarer Entwickelung von Chlor , sich intensiv chromgrün und blau färbe , wobei das Salz seine Krystallisirbarkeit und Schwerlöslichkeit einbüsst- Diese Erscheinung ist auch von mir bemerkt und in meiner ersten Abhandlung über den Platinrückstand mitgetheilt worden. Dieses Verhalten könnte nur beweisen, dass eine Verbindung von Chlo- rid - und Sesquichlorürdoppelsalz , wofür es von B. gehalten wird, diese intensive Farbe besitze, nicht aber dass das reine, un- gemengte Sesquichlorür eine dunkle Färbung habe. Auch ist es keinesweges schon ausgemacht , dass jene merkwürdige Metamor- phose des Chloridsalzes in einer theilweisen Reduction zu Ses- quichlorür besiehe. Ich habe Grund , es zu bezweifeln , denn wird ein Gemenge von Sesquichlorür mit Chlorid abgedampfl , so tritt diese Erscheinung nicht ein, und reduzirt man das Chlo- rid mit Zinnchlorür , so bemerkt man eine regelmässig fort- schreitende Abnahme der Intensität der Farbe , ohne auch im geringsten die dunkle Farbe des durch Abdampfen metamorpho- sirten Chlorides wahrzunehmen. Mir scheint es vielmehr wahr- scheinlich, dass das Chlorid in eine, von mir bemerkte, indigo- blaue , isomere Modification verwandelt werde . welche mit dem noch unveränderten , rothbraunen Chloride die intensiv chrom- grüne Färbung hervorbringt. Das reine Iridiumsescjuichlorürsalz hat stets die hellolivengrüne Farbe, welche nicht verändert wird, man mag die Lösung abdampfen so oft man will. Nur durch Einwirkung von Salpetersäure geht es sehr leicht in Chlorid über. Das blaue Chlorid ist sehr unbeständig und färbt sich schon nach mehreren Stunden chromgrün ; (ein Gemenge von blauem und rothbraunem Chloride) , später geht es beim Erwärmen in das gewöhnliche rothbraune Chlorid Ir CI 4 über , wobei das Kaliumdoppelsalz herauskry- stallisirt. Alkalien verändern weder die Farbe dieses blauen Chlorides , noch bringen sie einen Niederschlag hervor ; dampft man aber die Flüssigkeit ab , so fällt blaues Oxydhydrat Ir O 2 -f- aq 2 heraus. Ueber die Zusammensetzung dieses blauen Chlorides bin ich noch nicht im Reinen, da es sieb nicht in fester Form dar- stellen lässt , sondern nur als Lösung erhalten wird , welche sehr wenig haltbar ist , und leicht in das ge- wöhnliche rothbraune Chlorid übergeht. Höchst wahr- scheinlich ist es eine isomere Modification des rothen Chlorides, denn da es durch Reduction der Iridium- säure Ir O 3 , unter starker Chlorentwicklung, entsteht, so muss es eine niederere Chlorstufe als die sein, welche der Iridiumsäure entsprechen konnte ; da es ferner ohne Concurrenz eines Oxydationsmittels in das Chlorid über- geht , so kann es keine niederere Chlorstufe als dieses sein. Es bleibt also nichts anderes übrig als anzunehmen, dass es entweder eine chemische Verbindung des ge- wöhnlichen rothbraunen Chlorides mit Salzsäure , oder eine eigentümliche Modifikation des gewöhnlichen Chlo- rides , oder aber ein Chlorid sei , welches zwischen der Iridiumsäure und dem Oxyde mitten inne steht und die Zusammensetzung Ir 2 -f- CI 10 bat. Letzteres ist je- doch nicht sehr wahrscheinlich. Wird das Iridium mit Salpeter nicht in gehöriger Menge , oder nicht stark und anhaltend genug , geglüht, so bleibt ein Theil Metall nicht gehörig oxydirt zurück ; ( das saure iridiumsaure Kali enthält Metall , löst sich nicht mehr vollständig in Salzsäure , und giebt bei der ! Analyse Resultate , welche der Zusammensetzung des Iridiumoxydes entsprechen. Da nun die eben beschriebene Oxydationsstufe Ir 03, wie zu vermuthen war , eine Säure ist . so fragt sich , was das Iridiumsesquioxyd Ir O 3 und das Sesquichlorid Ir CI 6 sei. Ungeachtet ich mir sehr viele Mühe gegeben habe , ist es mir doch bisher nicht gelungen , aus dem Iridium auf die, von Herrn v. Berzelius angegebene, Weise das Kalium- Iridiumsesquichlorid darzustellen. Gleich an- fangs gerieth ich auf die Vermuthung , dass dieses Salz möglicher Weise eine Rutheniumverbindung sein könne? auch wurde diese Verbindung zur Wahrscheinlichkeit, als ich das Ruthenium im Osmium- Iridium auffand , aus welchem Herr v. Berzelius jenes Salz dargestellt hatte. 255 Bulletin physico- mat hématique 256 Allein, da mir anfangs nur das Sesquichlorür dieses Me- talles bekannt war , welches eine pomeranzengelbe Lö- sung giebt, von Alkalien schwarz gefällt wird, und mit H 2 S die bekannte lasurblaue Reaction giebt , während das Iridiumsesquichlorid sieb in Wasser mit der Farbe des Rhodium chlorides löst, mit Alkalien einen gelbbrau- nen Niederschlag giebt , und von II 2 S nur wenig affi- zirt wird; so blieben noch einige Zweifel übrig. Diese Zweifel wurden beseitigt , als es mir gelang das Ruthe- niumchlorid - Doppelsalz darzustellen , welches auch in allen einzelnen Reactionen mit dem Iridiumsesquichloride übereinstimmt. Das aus diesem Salze reducirte Metall gab mit Salpeter geglüht die bekannte Reaction und bei der Behandlung eines Gemenges mit Kochsalz und Chlor das Rutheniumsesquichlorür. Zwar sind die analytischen Resultate über die Zusammensetzung dieser beiden Salze sehr verschieden ausgefallen, allein dieser Umstand kann nicht als Gegenbeweis wider meine Ansicht dienen , da ich ein reines, aus Ruthenium dargestelltes, Salz analy- sirte , während Herr von Berzelius, wie die Dastel- lungsweise nachweist , und er selbst zugiebt , ein unrei- nes, Kalium - Iridiumchlorid haltiges, welches höchst wahrscheinlich auch eine Beimengung von freiem Chlor- kalium enthielt, untersucht hat. Dass aber sein Salz eine Ruthenium Verbindung enthalten musste , geht aus der Darstellungsweise und dem Umstande hervor , dass die Rulheniumchloriddoppelsalze bei weitem löslicher als die des Iridium sind. Die Zusammensetzung des Rutlieninmchloridsalzes war o in 100 Theilen folgende : 26.82 Ruthenium. 35,50 Chlor. 37,68 Chlorkalium. Nach der Rechnung musste sie sein: 26,39 Ruthenium. 35.83 Chlor. 37,78 Chlorkaliuni. Das Kalium-Iridiumsesquichlorid v. Berzelius gab : 23,92 Iridium. 24,18 Chlor. 51,91 Chlorkalium. Das Metall dieses Salzes war sehr leicht mit Iridium zu verwechseln , weil es , mit Kochsalz gemischt und mit Chlor behandelt , stets das Rutheniumsesquichlorür giebt , dessen Lösung so grosse Aehnlichkeit mit dem Iridiumchloride hat , dass eine längere Bekanntschaft mit dem Gegenstände dazu gehört , um sie unterscheiden zu lernen. Auch ich habe das Ruthenium , nachdem ich schon einige seiner ausgezeichnetesten Eigenschaften er- kannt hatte , zu wiederholten Malen für Iridium gehal- ten , denn die charakteristische blaue Reaction , lässt sich nicht immer hervorrufen, namentlich nicht in den Sauer- stoffsalzen und der höheren Chlorstufe ; auch ist die ebenfalls charakteristische Reaction mit Salpeter in der Glühhitze früher dem Iridium zugeschrieben worden. Erst als ich mehrere Rutheniumverbindungen analysirt und eine vergleichende Untersuchung der Iridiumsalze beendigt hatte , schwanden alle Zweifel über die Eigen- thümlichkeit des Rutheniums. ' Man hat bisher das Iridiumsesquioxydul Ir 2 0 3 für die wichtigste , und am leichtesten darstellbare Oxyda- tionsstufe des Iridiums gehalten ; allein nach meinen Er- fahrungen kann dieses Oxyd nur unter gewissen Bedin- gungen erhalten werden. Wird eine Lösung des Iridium- sesquiclilorüres mit Kali behandelt, so entsteht kein A ie- derschlag; erst beim anhaltenden Erhitzen färbt sich die Flüssigkeit indigoblau , und lässt hierauf ein dunkel- blaues Oxyd , Ir. O 2 aq. 2 , fallen , indem zugleich Sauerstoff aus der Luft absorbirt wird. Die dabei Statt tindende Sauerstoffabsorbtion lässt sich durch folgenden Versuch unwiderleglich nachweisen. In eine zur Hälfte mit Sauerstoff angefüllte , und mit Quecksilber gesperrte Röhre wird ein Gemenge von Kali und Iridiumses- O quichlorürlösung hineingebracht. Nach einiger Zeit Ringt die Flüssigkeit an, sich von oben, an der Berührungs- fläche mit dem Gase , nach unten intensiv violettblau zu färben , steigt in die Röhre empor , färbt sich später tief blau, wird undurchsichtig, und setzt viel blaues Oxyd ab. Man sieht hieraus , dass die niederen Oxyda- tionsstufen des Iridiums auf nassem Wege nicht darge- stellt werden können, denn selbst das aus dem Iridium- chlorüre durch Alkalien abgeschiedene Oxydul geht in das blaue Oxyd über. Man erhält ein Sesquioxydul , wenn man das entsprechende Oxyduldoppelsalz mit koh- lensaurem Natron mischt , und in einer Atmosphäre von Kohlensäure vorsichtig, bei schwacher Hitze, in welcher das Oxydul nicht reducirt werden kann , zersetzt. Das Sesquioxydul bleibt nach dem Auswaschen der Masse, als schwarzes, in Säuren unlösliches, Pulver zurück* Von diesem Oxydule existirt ein Hydrat von weisser , ins Grünliche spielender , Farbe , das jedoch schwer darzustellen ist , weil es sich sehr leicht oxydirt und in das blaue Oxydhydrat übergeht. Die wichtigste , und am leichtesten darstellbare, Oxy- dationsstufe des Iridiums ist jedoch das Oxyd Ir O 2 , welches dem Chloride entspricht , und sich stets bildet , wenn die Lösung , gleichviel welcher Chlorverbindung , des Iridiums mit Alkalien vermischt, und längere Zeit 257 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 258 erhitzt wird. Es fällt als ein voluminöses , indigoblaues Präzipitat nieder, und enthält immer, selbst nach dem sorgfältigsten Auswaschen ,3 — 4£ Alkali. Seine Zusam- mensetzung ist Ir 0 2 -f -2 , und es enthält im was- serleeren Zustande 14^ Sauerstoff’. Beim Erhitzen in ei- nem Strome von Kohlensäure zeigt es momentan ein starkes Erglühen , wobei es schwarz , wasserleer , unlös- lich in Säuren wird, und 1 — lly2 û Sauerstoff" verliert. Das Hydrat löst sich , obgleich langsam , vollkommen in in Salzsäure mit indigoblauer Farbe7); die Lösung wird später chromgrün, und nimmt beim Erhitzen die Farbe des gewöhnlichen braunrothen Chlorides, in das es über- geht, an. In verdünnter Salpeter - und Schwefelsäure ist es unlöslich. Es ist das Oxyd der älteren Chemiker, welches von den Neuern für eine ^ erbindung von Oxy- dul und Scsquioxydul angesehen worden ist. Sehr bemerkenswert!! ist die Einwirkung der Alkalien auf das Iridiumchlorid bei der Bildung dieses Oxydes. Die dabei beobachteten Erscheinungen blieben bisher ohne Aufklärung. Schon in meiner ersten Abhandlung über den Platinrückstand machte ich die Bemerkung, dass es mir vorkomme , als wenn die Alkalien das Iri- diumchlorid zu einer niederen Chlorstufe reduziren , denn sie entfärben die stark tingirte Lösung dieses Sal- zes , ohne zu Anfänge eine Fällung zu bewirken; allein der Umstand , dass aus dieser Lösung beim Erhitzen Oxyd gefällt w ird , stimmt , dem Anscheine nach , nicht mit dieser Annahme überein. Später aber habe ich ge- funden , und kann jetzt auf eine unzweideutige Art nacbweisen , dass eine solche Reduction wirklich Statt findet. Reibt man nämlich pulverförmiges Kalium - Iri- diumchlorid mit nicht zu conzentrirter Kalilösung in ei- nem Schälchen mit dem Finger, so verwandelt sich die- ses Salz fast vollständig in ein hellgrünes , kristallini- sches Pulver, welches unter dem Mikroskope betrachtet, aus olivengrünen , augitförmigen Krystallen besteht, und das Kalium - Iridiumsesquichlorür ist , w elches von der Kalilösung nicht zersetzt wird. Es löst sich vollkommen in Wasser mit blasser gelbgrüner Farbe. Vermischt man eine conzentrirte Lösung des Iridium- chlorides mit Aetzkalilösung , so entsteht anfangs ein kirschrother Niederschlag von sehr kleinen Krystallen des Kaliumiridiumchlorides ; dieser löst sich aber später auf, w'obei die Flüssigkeit eine olivengrüne Farbe an- nimmt. Thut man hierauf starken Weingeist hinzu , so 7) Dieser Umstand spricht ebenfalls für die Ansicht, dass das blaue Chlorid eine isomere Modification des braunrothen Chlorides ist. entsteht ein w eisses , ins Grünliche spielendes Präzipitat , das ebenfalls Kaliumiridiumsesquichlorür, aber in höchst fein zertheiltem Zustande , vollkommen löslich in Was- ser ist , und nach der Analyse die Zusammensetzung je- ner Verbindung hat. Dieses merkwürdige Factum lässt sich nur durch die Annahme erklären , dass das Kali dem Salze Chlor ent- zieht , ohne dieses durch Sauerstoff zu ersetzen , indem es hier eben so , w ie auf freies Chlor w irkt , und auf einer Seite Chlorkalium , auf der anderen , chlorigsaures Kali bildet. Das dadurch erzeugte Kaliumsesquichlorür erleidet bei gewöhnlicher Temperatur von einem Ueber- schusse des Kali keine Zersetzung ; w'ird die Lösung aber erwärmt , so bemerkt man eine Farben Verände- rung , von olivengrün in schwach gelb. Dies ist der Zeitpunkt , wo auch das Sesquichlorür zersetzt und Ses- quioxydul ausgeschieden wird ; allein dieses löst sich in dem Kali , und man bemerkt daher keine Trübung und keine Absonderung eines N iedcrschlages. Erhitzt man die Flüssigkeit längere Zeit, so absorbirt sie Sauer- stoff, und das Sesquioxydulhydrat scheidet sich , nach dem Uebergange in Oxyd, als blaues Präzipitat ab. Dass das Sesquioxydulhydrat in Kali gelöst ist, lässt sich durch folgenden Versuch nachweisen. Erhitzt man eine, durch Kali reduzirte , olivengrüne Iridiumlösung bis zu dein Punkte, wro sie sich entfärbt, und thut man hierauf sehr vorsichtig, tropfenweise, eine Säure hinzu , so scheidet sich ein w eissgrünliches Präzipitat , das Iri- diumsesquioxydulhydrat , ab, welches aber sehr bald, unter Sauerstoffabsorblion erst hellblau , dann dunkler 9 und zuletzt indigoblau wird, und in Oxyd übergeht. Dieses Sesquioxydulhydrat sowohl, als auch das Oxyd- hydrat sind in Alkalien löslich , aber nur in slatu nas- cente haben sie sich einmal abgeschieden , so lösen sie sich nicht mehr auf. Diese Einwirkung der Alkalien auf das Iridiumchlorid giebt uns Aufschluss über den Hergang bei der, von Döbereiner entdeckten Methode der Darstellung des reinen Platinsalmiaks aus einer Auflösung des rohen Pla- tinerzes durch die Anwendung von Kalk wasser. Fällt man nämlich eine solche unreine Platinlösung , ohne sie zuvor mit Kalkwasser behandelt zu haben , mit Salmiak, so ist es vorzugsweise das Iridiumdoppelsalz , welches mit dem Platinsalmiak niederfällt, ihn verunreinigt, und ihm eine mennigrothe Farbe mittheilt. Die Doppelsalze der übrigen Platinmetalle sind leichter löslich, und wer- den nicht niedergeschlagen. Behandelt man aber die un- reine Platinlösung mit Kalkwrasser, so wird das Iridium- 259 Bulletin physico-mathématique 260 chlorid in Sesquichlorür umgewandelt , und dieses wird, beim Fällen der Platinlösung mit Salmiak, nicht nieder- geschlagen , weil es mit dem Salmiak ein leichtlösliches Doppelsalz bildet. Die Alkalien können an Stelle des Kalkwassex’s angewendet werden , obgleich dieses den Aorzug vex'dient , weil es zugleich einen Tlxeil des ge- lösten Iridiums , Osmiums , Rhodiums xxnd Palladiums als Oxyde fällt. Dass dabei auch Platin abgeschieden wird , habe ich schon früher nachgewiesen. Noch andere Redixctionsmiltel , als: schweflige Säure, Zinnchloriir, Quecksilberchlorür , Weingeist, Schwefel- hydrogen, Eisenoxydiilsalze , Cyankalium etc. redxxzixetx das Iridiumchlorid zu Sesquichlorür 5 aber die Reduction bleibt hier stehen , und geht nicht bis zum Chlorüre weiter. Ich habe mir vergebliche Mühe gegeben , auf dem Wege der Reduction das Iridiumchlorür und seine Doppelsalze zxx gewinnen, und ich glaube daher, dass diese Verbindungen im reinem Zxxstande bisher noch nicht dargestellt woi'den sind. Zwar hat Herr v. Berze- zelixxs bei der Behandlung des pulverförmigen Iiidiixms, beinx Glühen in einem Strome von Clxlortrase ein oraxx- O ö grünes Chlorür gewonnen , welches , nach der Analyse , die Zusanxixiensetzung Ir. CI 2 hatte 5 allein diese Sub- stanz scheint mir nichts Andei'es , als ein Gemenge von unangegriffenem Metall xxnd Sesquichlorür zxx sein, denn seine Farbe ist ganz der des Sesquiclxloi'üres ähnlich 5 xxnd behandelt man es , nachdem es zum feinsten Pul- ver zei'riebexx worden , nochmals mit Chlor , so wird , ohne dass sich die Farbe der A exbindung verändert, und ohne Bildung einer Spur von Chloi'id , mehr Chlor absorbirt , und die A erbindung nähert sich dann der Zusammensetzung des Sesquichlorüres. Mischt man das durch dreiixxalige Behandlung mit Chlor erhaltene Chlo- rür mit Kochsalz , und behandell man dieses Gemenge , bei einem eben so starken Hitzegrade , als zur Bildung des Chlorüres nöthig ist, xxxit Chlor; so erhält man ein Natrium-Iridixxmclxlorid , allein beim Auflösen in Wasser bleibt fast ein Drittel des Iridiums als Metall zurück. Nixnmt man zu diesem Versuche die dem Sesquichlorür sich nähernde A erbindung , so bleibt nur ein Zehntel Iridium ungelöst. Axil trockenem AVege lässt sich jedoch kein reines Sesquichlorür darstellen, weil die Hitzegrade, bei welchen das Chlorür gebildet und wieder zex’setzt wird , sehr nahe an einander zu liegen scheinen. Es bleibt also , meines Erachtens , die Darstellung des rei- nen Chlorüres und seiner Doppelsalze eine noch zu lö- sende Aufgabe, denn die von Herrn v. Berzelius be- schriebenen, auf anderweitige Weise dargestellten, Clxlo- rürsalze scheinen, der Beschreibxxng nach, Sesquichlorür salze gewesen zu sein 8). Das Metallhaltige, auf trockenem Wege dargestellte, Sesquichlorür wird von Alkalien wenig angegx’iffen , und es lässt sich durch die Eixxwirkxing dex'selben kein reines Oxydul oder Sesquioxydul darstellen , denn es verhält sich in dieser Beziehung wie das Rutlxeniuxnchlorür. Ein geringer Antlxeil der Verbindung wird zwar zersetzt , und das ausgeschiedene Oxydul färbt die Masse schwarz, allein diese enthält noch viel Chlor und nur wenig Oxydul. In der Kalilösung bleibt ein Tlxeil des gebilde- ten Oxydes gelöst, uxxd die Flüssigkeit färbt sich anfangs x'osenroth , dann violett , xxnd zxxletzt indigoblau. Säuren fällen aus dieser Lösung das blaue Oxyd Ir O 2. Dass aber eine Verbindung lr CI 2 existirt , ist sehr wahrscheinlich , denn es gibt ein Oxydul Ir O , welches sich bildet, wenn schweflige Säure sehr anhaltend auf Kaliumiridiunxchlorid einwirkt. Man erhält dabei ein schwell ösliches , weisses oder rosen l’othes Doppelsalz , welches Iridiumoxydul, schwefelige Same und Clxlorka- liuixx enthält. Es ist nur sehr Schade, dass man die schwefelige Säure aus diesenx Salze nicht durch Salzsäure axistreiben uxxd das Chlorür darstellen kaixn. Da es xxxir gelungen ist, durch Reduction des Kalium- iridiumchlorides , nxiltelst schwefliger Säure, ein reines Iridiuxxxsesquichloi'ürsalz darzustellen , so versuchte ich , mir aus deux Platinchloiäde auf ähnliche Weise eine entsprechende Platinverbindxmg zu verschaffen ; alleixx es scheint .die Aerbindun£ Pt 2 CI 6 nicht zu existiren. Ich behandelte eine conzentrirte Lösung des Platinchlo- rides so lange mit schwefliger Säure , bis dieselbe eben aixting , mit Salxxxiak keinen gelben Niedexschlag zu ge- ben , und eine rothbraune , dem Iridiumchloride ähnli- che Farbe anzunehmen. Hieraxxf vermischte ich sie mit einer gesättigten Lösung von Chlorkalium , und erhielt sogleich einen gelatinösen Niederschlag , welcher aber sehr bald in kleine , glänzende , fleischrothe Prismen überging. Diese wurden auf einem Filtrum gesammelt , 8) Dieser Ausspruch ist mehr als eine gewagte Voraussetzung, denn ich habe nach der Anleitung von Herrn v. Berzelius die Chlorürsalze darzustellen versucht , aber stets Sesquichloriirver- bindungen erhalten. In der Originalarbeil finde ich keine Ana- lyse, sondern nur eine Formel des Ammoniumsalzes N2H8C12 + Ir. CI 2, und die Bemerkung, dass in diesen Salzen die Menge des Chlores , welche mit dem Iridium verbunden ist , gleich sein soll der, welche das andere Metall enthällt. Dieses Verhältniss findet sich aber auch in den Sesquiehlorürdoppel- salzerj. 261 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 262 mit wenigem kaltem Wasser, und hierauf mit Weingeist ausgewaschen. Das Salz war leichtlöslich in Wasser und gab eine rothe Lösung; es hatte, der Analyse nach, die Zusammensetzung K C12 -}- II CI 2, war also das Chlorürdoppelsalz von Magnus. Aus der, von den Krystallen gesonderten , Flüssigkeit schoss , beim weite- ren Abdampfen , noch mehr von diesem Salze an , aber in ziemlich grossen , glänzenden , prismatischen Krystal- len, von rother , ins Bräunliche spielender, Farbe. Da nun dieses Salz im wasserleeren Zustande eine ro- the Farbe hat, da ferner das von Magnus dargestellte reine Plalinchlorür braun von Farbe war, so fragt sich, ob das durch starkes Erhitzen des Platinchlorides darge- stellte graugrüne Platinchloiür eine isomere Modification, oder eine etwas oxydhaltige Chlorverbindung sei. Bisher habe ich noch keine Zeit gehabt , diesen Gegenstand durch Versuche aufzuklären. Auch versuchte ich das Verhalten des Platins beim Glühen mit Salpeter zu prüfen , um zu sehen , ob es nicht gleich dem Iridium und Ruthenium in eine Säure Pt 03 verwandelt werden könne. Die geschmolzene Masse wurde mit Wasser ausgelaugt und das Ungelöste gut ausgesüsst. Die Flüssigkeit enthielt etwas Platinoxyd- kali , und der Rückstand bestand aus einem schwarz- braunen , an einigen Stellen gelbbraunen , Pulver , wel- ches sich ohne die geringste Entwickelung von Chlor in Salzsäure , zum Theil als Platinchlorid löste, zum Theil als Kalium -Platinchlorid und etwas metalli- sches Platin ungelöst blieb. Es war kein Grund vorhan- den , diese schwarzbraune Substanz zu analysiren , da aus dem Verhalten hervorgeht, dass sie ein Gemenge von metallischem Platin , Platinoxyd und Platinoxydkali war. Obgleich dieser Versuch ein negatives Resultat ge- geben hat, so schliesst er doch nicht die Möglichkeit einer Verbindung Pt O 3 aus. Vergleicht man das Ruthenium mit dem Iridium , so sieht man, dass beide in ihren Verbindungen einem glei- chen Typus folgen, indem sie sich mit einer gleichen Anzahl Aequivalenten des Sauerstoffs, Chlors und Schwe- fels verbinden ; allein die daraus hervorgehenden Ver- bindungen der einzelnen Metalle sind ihren Eigenschaf- ten nach sehr verschieden. Während die niederen Chlor- stufen des Iridiums sehr schwach tin girt sind , und nach Maassgabe der Verbindung mit mehr Chlor intensiver gefärbt werden , scheinen die Chloride des Ruthenium die entgegengesetzte Eigenschaft zu besitzen. Das Chlo- rür ist nämlich schwarz oder im gelösten Zustande in- tensiv blau , das Sesquichlorür pomeranzengelb , und das Chlorid rosen rolh. Die Iridiumchloridsalze gehören ihrer Form nach dem gleichaxigen Krystallsysleme an , die Sesquioxydulsalze einem ungleichaxigen. Die Form der Rutheniumsalze ist in dieser Beziehung gerade die entgegengesetzte , denn das Chloridsalz krystallisirt in Prismen, das Sesquioxydulsalz in Kuben und Oktaedern. Das Iridiumchloridsalz ist bedeutend schwerlöslicher als das des Sesquichlorüres. Die Löslichkeit der Ruthenium- salze verhält sich gerade umgekehrt , denn das Chlorid- salz ist bedeutend löslicher al^ das Sesquichlorür. Nachdem ich mich mit den Fun damental Verbindungen des Iridiums, mit Ausnahme des Chlorüres, dessen Dar- stellungsweise ich aufzufinden hoffe , bekannt gemacht habe , gedenke ich eine Untersuchung des Rhodium an- zustellen , um es mit dem Ruthenium zu vergleichen. Es ist sehr wahrscheinlich , dass dieses so wenig unter- suchte Metall eine grössere Anzahl von Oxydations- und Chlorstufen hat , als man bisher aufgefunden hat , und dass es in seinen Verbindungen dem Typus des Ruthe- niums folgt. Allein schon im Voraus habe ich mich überzeugt , dass die Darstellung dieser Verbindungen mit grösseren Schwierigkeiten verknüpft ist , als die der übrigen Platinmetalle. Auch das Osmium habe ich in Beziehung zu seinen wichtigsten Verbindungen unter- sucht , aber Resultate erhalten , welche mit den Unter- suchungen des Herrn v. Berzelius ganz übereinstimmen. Nachdem ich auf diese Weise eine genügsame Erfahrung über das Verhalten der bisher bekannten PlalinmelaRe werde gesammelt haben , gedenke ich eine nochmalige Untersuchung des Platinerzes und des Osmium-Iridiums vorzunehmen , um zu entscheiden , ob in diesen Erzen noch andere , zu der interessanten Gruppe der Platin- metalle gehörige, Körper Vorkommen. Nach meinen bis- herigen Untersuchungen, ist es mir nicht unwahrschein- lich , dass noch ein neues Metall darin enthalten sei. Der Platinrückstand eignet sich weniger zu einer solchen Arbeit , weil er eine nicht geringe Anzahl anderweitiger Mineralien enthält , deren Gegenwart die Untersuchung sehr erschweren würde. IT O T X S. 19. Sur quelques papillons de Sibérie re- cueillis par M. le Dr. STUBENDORFF; par M. MÈNÉTRIÈS. (Lu le 17 avril 1846.) La Sibe'rie , où l’on fait de jour en jour de nouvelles découvertes , vient encore de nous en fournir la preuve 263 Bulletin physico - mathématique 264 par l’envoi de papillons que nous devons à M. le Con- seiller d’état Dr. Gebier. Parmi le petit nombre d’es- pèces qu’il renferme et qui ont été recueillies par M. le Dr. Stubendorff, non loin de la rivière Khorma , dans le district de Kansk , gouvernement de Ic'nisseisk , il y a une espèce nouvelle et plusieurs variétés intéres- santes ; or , si un envoi si peu considérable offre déjà des choses nouvelles , que ne pourrait-on attendre à l’a- venir pour l’enrichissement des lépidoptères de Sibérie , que l’on ne connaît encore que si imparfaitement ! On ne saurait donc trop encourager ceux qui se trouvent dans ces contrées à s’occuper de cette partie de l’ento- mologie , car on peut leur assurer d’avance que leurs travaux seraient accueillis avec empressement et contri- bueraient considérablement à enrichir la science , tant sous le rapport des espèces que par rapport à la distri- bution géographique des insectes. C’est donc sous ce double rapport que j’ai l’honneur de prier l’Académie d’adresser des remercîments tant à M. le Dr. Gebier qu’au Dr. Stubendorff, qui par leur position sont à même de nous envoyer nombre de choses du plus haut intérêt et qui sur le champ seraient publiées. N, 1. Papilio Machaon , Linn. Latr. et God. hist. nat. des Lépidopt. de France , T. I , P. 38, PL 1 , fig. 2. 11 m’a paru plus petit que ceux du centre de l’Europe. 2 Parnassius Mnemosyne , (Papilio, Linn.) Latr. et God. bist. nat. des Lépid. de France, T. II, P. 21. Sur quatre individus parfaitement semblables on n’apercevait aucune tache noire près de la côte , à la partie antérieure des premières ailes , ce qui au premier abord lui donnait l'aspect de la Pierris Crataegi -, peut-être devrait-on en faire une espèce nouvelle ? 3 slrgynnis Aglaia , (Papilio, Linn.) Latr. et God. hist. nat. des Lépid. de France, T. I , P. 54. Outre le type de l’espèce, il y a une jolie variété qui se distingue par tous les points noirs, qui ornent les deux surfaces des ailes, qui sont plus gros ; par les taches nacrées qui forment la bordure externe des secondes ailes plus grandes et arrondies, enfin par les quatre taches verdâtres , sur lesquelles sont adossées les taches nacrées de la bande interne, qui sont noires dans leur milieu. 4 s/rgynnis Pales , (Papilio, Linn.) Latr. et God. hist. nat. des Lépid. de France , T. I , P. 68. var. Isis , Hübn. PI. 110, fig. 563, 564. 5 gy nuis Enphrosyne , (Papilio, Linn.) Latr. et God. hist. nat. des Lépid. de France, T. I , P. 61. PI. IV, fig. 1. 6. Argynnis Alhalia , (Papilio , Esp.) Latr. et God. hist. nat. des Lépid. de France, T. I, P. 78 PL 4 quart, fig. 2. et PI. 4 tert. fig. 6. 7. Erehia Stuhbendorfii , Nob. Erebia , Daim. Boisd. Hipparchia , Ochs. Saty- rus , Latr. God, Alis rolundatis , fuscis ; utrinque fascia submar- ginali , nervis interrupta , anticis disco macula sub- ovala , posticis subtus macula oblilerata, ferrugineis. Cette espèce est de la taille de VE. Pharle, mais les ailes paraissent un peu plus larges ; elles sont brunes , en dessus avec la base de teinte plus fon- cée ; une large bande ferrugineuse se dessine non loin du bord externe , et est composée de six ta- ches séparées par les nervures brunes ; les trois ta- ches antérieures sont plus étroites et plus allongées que les suivantes ; sur le disque et près du bord antérieur se voit une tache ferrugineuse dont la base se confond avec la teinte brune de l’aile, mais dont l’extrémité, à contours bien tranchés, est de forme ovale plus ou moins allongée. Les ailes inférieures offrent une bande , qui suit le pourtour de l’aile , et qui est composée de six taches de teinte ferrugi- neuse , dont les trois premières sont un peu plus allongées, les trois autres plus arrondies et plus séparées les unes des autres. En dessous les pre- mières ailes sont d’un roux marron assez clair avec le bord externe de teinte plus pâle , et les mêmes taches du dessus se reproduisent en dessous ; les ai- les inférieures sont d’un roux clair, sablées de gri- sâtre et présentent sept taches dont les quatre les plus internes , sont un peu cunéiformes ou s’oblitè- rent ; sur le disque et un peu plus proche de la base se remarque une tache de teinte plus claire , mais dont les contours ne sont pas arrêtés. Le corps est noir; les antennes sont brunes et la partie infé- rieure est grisâtre avec la moitié externe de la mas- sue roussâtre. (NB. Cette description est faite d’après six exemplaires.) 8. Chclonia caja, (Bombyx, Linn.) Latr. et God. hist. nat. des Lépid. de France, T. 4, P, 200, PL XXX, fig. 1. 9. Chelonia plantaginis , (Bombyx, Linn.) Latr. et God. bist. nat. des Lépid. de France, T. 4, P. 320, xxxiir; fig. 3. 265 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 266 Yar. dont les bandes sont moins interrom- pues que chez la figure citée. 10 Lithosia complana , Ochs. Latr. et God. bist. nat. des Lépid. de France, T. 5, P. 16, PI. XLI, fig- 5. 20. Beschreibung des Diphanit, eines neuen Minerals aus den Smaragdgruben des Ural unweit Katherinenburg; von Nils NORDENSKIÖLD. (Lu le 1 mai 1846.) Yon Seiner Excellenz dem Herrn Minister des Innern Perovsky wurde mir gütigst eine grössere Stufe aus den bekannten Smaragdgruben des Ural zur genaueren Untersuchung mitgetbeilt, auf welcher sich neben einem weissen glimmerartigen Mineral, einige bläuliche, durch- sichtige, prismatische Krystal le befanden, welche dem Apatit sehr ähnlich waren. Bei näherer Untersuchung ergab es sich , dass diese beiden verschieden aussehen- den Substanzen ein und dasselbe Mineral sind , welches sich durch grössere Härte und verschiedenes A erhalten vor dem Löthrobre sowohl vom Glimmer wie vom Apatit unterscheidet. Dieses Mineral gehört, wie ich weiter unten zeigen w erde , zu der Ordnung der was- serhaltigen Doppelsilicate , und ich schlage für dasselbe den Namen Diphanit vor , von 8i und < pav^g , auf die Eigenschaft hindeutend , dass es in verschiedener Rich- tung ein ganz verschiedenes x\nsehen hat. Der Diphanit krystallisirt in regulairen sechsseitigen Prismen , mit einem ausgezeichnet vollkommenen Blät- terdurchgange rechtwinklig auf die Hauptaxe , und ge- hört mithin dem rhomboëdrischen Krystallsystem an- Andere Endflächen , als die durch den Blätterdurch- gang hervorgebrachten , sind nicht zu bemerken. Die Prismen , von der Seite angesehen , haben eine bläuliche Farbe, Glasglanz und sind durchsichtig, auf die vollkommene Spaltungsfläche aber gesehen , ist das Mineral weiss , perlmullerglänzend und undurchsichtig wenn man nicht sehr dünne Blättchen nimmt. Seine Härle ist 5,0 bis höchstens 5,5 5 auf der voll- kommenen Spaltungsfläche ist sie etwas geringer. Es ist sehr spröde ; Bruchflächen sind der sehr vollkomme- nen Spaltungsfläche wegen nicht bemerkbar. Sein specifisclies Gewicht ist 3,04 bis 3,07 Yor dem Löthrohre verhält es sich folgendermaassen : Im Kolben nimmt es eine dunklere Farbe an , giebt ei- nen brenzlichen Geruch und setzt Feuchtigkeit ab, die auf Curcumapapier keine Einwirkung von Fluorsäure zeigt. Für sich allein wird es opac , schwillt an, blät- tert sich und schmilzt in der inneren Flamme zu einem blasenfreien Email. Mit saurem Schwefel saurem Kali giebt es keine rothe Flamme. Von Borax wird es leicht zu einem wrasserhellen , nach der Erkaltung etwas ins o Gelbliche spielenden Glase aufgelöst. Phosphorsalz löst es leicht mit Hinterlassung eines Kieselskelettes zu ei- nem klaxen Glase auf, das unter der Abkühlung gelber erscheint , als man bei der weissen Farbe des Minerals vermulhen sollte ; mit wenig Soda giebt es ein blasiges, an der Oberfläche dunkeles Glas , mit mehr Soda , ein unschmelzbares, etwas von Mangan gefärbtes Email. — Herr Obristlieutenant von Jewreinoff hat dieses Fossil mit vieler Sorgfalt und Genauigkeit analysirt. Von drei wenig von einander abweichenden Analysen gab die vollständigste : Kieselerde 34,02 Sauerstoff Sauerstoff 17,66 (15) Thonerde 43,33 20,23 (18) Kalkerde 13,11 3,66 (16) ) Eisenoxydul 3,02 0,68 (3) > 4,57 (4) Manganoxydul 1 05 0,23 (!)) Wasser 5,34 4,73 (4) 99,87. Hieraus ergiebt sich die Zusammensetzung dieses Mi- nerals : 2 Ca2Si : -j- 3 ÄUSi : -f- 4 H, wo Ca das zusam- mengesetzte Atom Mn -{- 3 Fe -|- 16 Ca repräsentirt. Nach dieser Formel hätte die Analyse geben sollen: Kieselerde 33,21 Thonerde 44,33 Kalkerde 13,11 Eisenoxydul 3,04 Manganoxydul 1,13 Wasser 5,18 100. Der Diphanit kommt in den oben genannten Gruben mit Cymophan, Smaragd und Phenakit auf einem brau- nen Glimmerschiefer vor. 267 Bulletin physico-mathématique 268 GORRSSPOITDAN’SS. 4. Sur l’emploi pratique du voltamètre actif. Lettre à M. LENZ, membre de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pé- tersbourg, par M. GUSTAVE CRUSELL. (Lu le 12 juin 1846). Monsieur , Encourage' par l’attention que vous avez daigné prê- ter de temps à autre à mes essais physico-the'rapeutiques, je prends la liberté' de vous adresser le suivant mémoire, que je vous prie de vouloir bien communiquer à l’A- cadémie Impériale des sciences. Dans les premières années de mon séjour à St.-Pélers- bourg , qui ont été consacrées entièrement à l’examen expérimental des avantages thérapeutiques de la force électrolytique , j’ai fait usage le plus souvent de faibles courants. Pour constater l’existence de ces courants mi- nimes et pour en comparer approximativement la force, j’ai employé au commencement le multiplicateur électro- magnétique de Schweigger, puis celui de Nobili et enfin celui de Nervander. J’acquis bientôt l’expé- rience que le multiplicateur intercalé dans la chaîne , à cause de l’extra -courant (Faraday, Dove) qui existe au moment de la fermeture et celui de l’ouverture de la chaîne , augmente les secousses que ressent le malade intercalé aux dits moments ; je tâchai de remédier à cet inconvénient en joignant les deux bouts du fil -multipli- cateur par un corps métallique , que j’ôtai immédiate- ment après la fermeture de la chaîne et que je remis immédiatement avant l’ouverture. En 1843, je construisis au moyen de la division un système d’aimants telle- ment astatique , qu’une boussole avec un fil rectiligne et court , dans laquelle j’avais pendu ce système , mon- tra la sensibilité nécessaire pour pouvoir se passer du long fil multiplicateur augmentant les secousses (Bullet, physico-mathém- de l’Acad. Imp. des sciences de St.-Pé- tersbourg , Tome IL p. 204). Pour éviter l’oxydation, nuisible, comme je croyais, à la durée de l’astaticité du système , j’ai doré par la galvanoplastie les aimants du dit système (Bull, phys-math. T. II. p. 288). Bientôt après , en commençant une série d’essais avec des courants plus forts , je sentis la nécessité d’un appa- reil qui donnât la mesure absolue du courant. De cette manière je revins à la décomposition de l’eau , surtout parce que les instruments électromagnétiques ne donnent que très difficilement et par de grands détours la me- sure absolue des courants galvaniques. (Voir mon ou- vrage : lieber den Galranismus als chemisches Heilmit- tel. Dritter Zusatz. St. Petersburg 1843 ; p. 154.) L’année passée j’ai eu l’honneur de vous présenter les appareils dont je me sers dans mes cures électrolytiques. La durée de l’action éleclrolytique y est réglée par un voltamètre qui n’est autre chose qu’un élément zinc- platine efficace , et qui sert à mesurer la quantité d’hy- drogène dégagé (Bull. phys. math. T. IV. p. 304). La construction du dit voltamètre -actif est réprésentée dans la figure suivante. Voltamètre-actif. I — instrument pour l’emplissage du tube. G ~ gomme élastique, p — platine. Z ~ zinc. Quand on réunit par un fil métallique les deux mé- taux de ce voltamètre- actif , le développement de l’hy- drogène commence à l’instant, ce qui a lieu encore plus vite quand un élément plus fort que celui du volta- mètre - actif est intercalé entre ses electromoteurs et 269 de i/Académie de Saint-Pétersbourg. 270 agit dans le même sens que celui - ci. Mais quand le voltamètre- actif est intercalé dans une chaîne galvani- que dont la force entière est au - dessous de celle du voltamètre - actif seul (p. ex. si un homme se trouve dans cette chaîne et que le nombre des éléments soit petit) , le développement de l’hydrogène ne commence que dans un espace de temps qui est en raison inverse de la force de la dite chaîne. Cette circonstance fai- sait que le dit appareil , dans sa construction primitive , n’était point applicable aux cures électrolytiques des or- ganes qui n’admettent que de faibles courants. Pour cette raison j’employai pendant un certain temps tou- jours le galvanomètre , pour régler la durée de l’action des faibles courants , conservant le voltamètre pour les traitements électrolytiques des organes qui supportent l’action des courants plus forts. Puis , cherchant la cause qui dans les faibles chaînes retardait le dégagement de l’hydrogène dans le volta- mètre-actif, je remarquai que le dit développement ne se faisait que lorsque la plaque de platine de cet appa- reil était couverte à un certain degré des bulles d’hy- drogène. Cette observation constatée , je pensais qu’un voltamètre -actif de petite plaque de platine, quand il est intercalé dans une faible chaîne , opérerait plus vite le dégagement de l’hydrogène qu’un autre dont la dite plaque est plus grande , ce que l’expérience a parfaite- ment constaté plus tard. Je fis construire un voltamètre -actif , qui n’a pour électromoteur négatif qu’un petit fil de platine. Cet ap- pareil intercalé même dans les faibles chaînes , dont je ne pouvais auparavant constater les courants que par le galvanomètre , donna instantanément un visible dévelop- pement d’hydrogène. Mais ce n’est pas seulement pour mes cures électroly- tiques que je recommande l’usage du voltamètre-actif 5 je le crois utile aussi pour les autres applications du gal- vanisme. L’objection qu’on a fait que le voltamètre af- faiblit la force de la chaîne par sa résistance et par la polarisation de ses plaques par les deux gaz , ne se rap- porte qu’aux voltamètres ordinaires avec des électrodes homogènes, mais pas au voltamètre-actif dont l’efficacité augmente à l’infini par l’agrandissement de ses électro- moteurs. Il n’est pas difficile de comparer la force d’une autre chaîne avec celle d’un voltamètre-actif. On n’a qu’à exa- miner la quantité d’hydrogène qui se dégage quand les deux électromoteurs du voltamètre-actif se trouvent réu- nis par une simple union métallique, pendant un certain temps désigné 5 puis on examine combien d’hydrogène se dégage pendant le même espace de temps , quand la chaîne à examiner est intercalée entre les électromoteurs du voltamètre-actif et agit dans le même sens que celui- ci. Si le résultat du premier examen est plus grand que celui de l’autre, la chaîne examinée est plus faible que le voltamètre-actif 5 si au contraire le résultat du second examen est plus grand que celui du premier, c’est la chaîne examinée qui est plus forte que le voltamètre- actif. De même on peut comparer au moyen du volta- mètre-actif les autres chaînes entre elles. Ainsi les voltamètres -actifs , sans affaiblir la force des chaînes galvaniques , donnent toujours de la manière la plus commode la mesure absolue de leur action. Mais ce n’est pas tout. Les résultats du voltamètre -actif étant proportionnés aux quantités des métaux qui se réduisent dans les cellules réductrices du galvanoplasticien , celui- ci aura dans le voltamètre - actif un instrument qui le débarrassera de la confusion qui s’empare de lui chaque fois qu’il veut déterminer le prix d’une pièce dorée ou argentée par lui. Pour avoir un chrysometre galvano- plastique , on n’a qu’à graduer le tube d’un voltamètre- actif, de manière à ce que les quantités d’hydrogène dégagé correspondent aux quantités d’or réduit dans la cellule réductrice. Par ce même chrysometre le galvano- plasticien peut aussi facilement savoir combien d’or il lui reste encore dans sa solution, si la quantité primitive est connue. De même il peut mesurer au moyen du volta- mètre-actif les quantités des autres métaux réduits par le galvanisme. Veuillez , Monsieur , agréer etc. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 6 (18) mars 18^6. Lecture ordinaire. M. Brandt lit un mémoire intitule: De animali parasytico lecultari ( Cyamo ? vel rectius forsan Sirenocyamo ? Rhytinae ) in Rhytinae cuticula a Stellei'o observato , una cwn Rhytina et as- 'aridibus ejus delelo. Lectures extraordinaires. M. Jacobi lit un mémoire intitulé: Galvanische und electro- magnetische Versuche , Illte Reihe, Iste Abthcil. : Ueber einige neue Volta' sehe Combinationen. M. Struve présente, pour le Bulletin, une note: Sur les principaux résultats des observations de la nouvelle planète dé- couverte en 1845 , et sur ses éléments, calculés par M. Peters. 271 Bulletin physic o-mathématique 272 Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique annonce à l’Académie que Sa Majesté l’Empereur a daigné ordonner que la peau de Felis Uncia provenant de la ménagerie de Tsarskoïé - Sélo et empaillée par ordre suprême au laboratoire zoologique de l’Académie, fût déposée et conservée au Musée. M. le Ministre et Président annonce à M. le Vice- Pré- sident que le Ministre de la guerre a chargé le lieutenant-géné- ral Tenner de communiquer au directeur de l’observatoire cen- tral tous les matériaux relatifs à la continuation de la mesure des degrés vers le Sud, à l’effet de rédiger ces matériaux d’a- près un plan convenu d’avance entre eux , et de les présenter ensuite à l’Académie. M. le Prince Tchcrnycliev avait, en même temps , ordonné une reconnaissance préalable de la Bes- sarabie, devant servir de base à la levée trigonométrique de cette province et à la confection du devis de cette opération. Cette reconnaissance a eu lieu en 1848 , et , d’après les données re- cueillies sur les lieux , on a dressé le plan et le devis de la triangulation de la Bessarabie et du prolongement de l’arc du méridien à mesurer jusqu’au Danube , lesquels plan et devis ont obtenu la sanction suprême avec ordre de commencer les opé- rations dès le printemps 1846. M. le Ministre et Président annonce à M. le Vice-Prési- dent que, sur son rapport fait à l’Empereur à la suite de la présentation de la Classe, Sa Majesté Impériale a daigné, le 26 février, permettre la mission de M. Baer et du dessina- teur Pape, pour cinq mois, sur les bords de la Méditerranée, ayec conservation de leurs traitements et allocation de la somme de 1400 r, arg. à la disposition de M- Baer. M. Komovsky, directeur de la chancellerie de M, le Mi- nistre , adresse au Secrétaire perpétuel , par ordre de Son Ex- cellence, un mémoire manuscrit de M. le professeur Kâmtz de Dorpat , intitulé : Ueber die Windverhältnisse an den Nordhü- sten des alten Festlandes. M. le Ministre met ce mémoire à la disposition de l’Académie , si elle juge à propos de lui accorder une place dans son Bulletin. Dans le cas contraire, le mémoire de M. Kâmtz serait traduit en russe et inséré au journal du Ministre. La Classe charge M. Kupffer de l’ examiner et de lui en rendre compte. M. Komovsky envoie à l’Académie, par ordre de M. le Mi- nistre, une lettre adressée à Son Excellence par M. Bache- racht, consul -général de Russie à Hambourg, et accompagnée de quelques échantillons de copies produites au moyen d’un procédé imaginé par M. Gendre et offert en vente par l’au- teur» La Classe charge MM. Jacobi et Fritzsche d’en prendre connaissance et de lui en rendre compte. L’Etat- major du Corps des ingénieurs des mines annonce au Secrétaire perpétuel que M. le Ministre des finances, sur le rapport fait à S. E. à l’occasion de la demande de M. Fritzsche, a autorisé le laboratoire de l’hôtel des monnaies de délivrer au dit académicien 2 zolotniks de palladium métal- lique et 20 livres des liquides , résidus des solutions du platine brut. A celte occasion M- Fritzsche fait observer à la Classe uqe ses travaux sur les résidus liquides du platine l’ont déjà conduit à des résultats d’un haut intérêt et lui ont fait entre- voir la possibilité d’y découvrir encore de nouvelles méthodes perfectionnées pour opérer la séparation des métaux qui y sont contenus. Mais à cet effet, la quantité de ces liquides, mise à la disposition de M. Fritzsche, s’est trouvée insuffisante, et il prie instamment la Classe de lui en procurer la quantité double, savoir quarante livres, ainsi que quelques livres d’un résidu produit par le traitement de ces liquides au moyen du fer ( îKe»rb3Hbiii ocaAOKl. ). Il s’engage en revanche 1° de restituer au laboratoire de l’hôtel des monnaies tout le platine qu’il pour- rait parvenir à séparer encore dé ces liquides et 2° de livrer à ce même laboratoire une suite complète des échantillons des différentes préparations qu’il en tirera. M. d e la Bêche, Directeur-général de l’inspection géologique de la Grande Bretagne et de l’Irlande , annonce à M. le Prési- dent I envoi à l’adresse de l’Académie de la collection complète des cartes géologiques publiées sous sa direction et dont il désire faire hommage à l’Académie. C o m m unications. M. Struve présente deux dessins de la comète double de Biéla et annonce , pour le Bulletin , une petite notice explicative de ces dessins. M. Kupffer fait observer, dans un rapport, que depuis la découverte d’un abaissement régulier du baromètre pendant les mois d’été en Sibérie , et d’une élévation correspondante sur la la côte nord-ouest de l’Amérique, les sciences météorologiques réclament impérieusement des observations barométriques faites sur un point quelconque de la côte d'est de la Sibérie. Or , la Compagnie russe-américaine, qui a déjà rendu tant de services à la science , par la création d’un observatoire magnétique à Sitka et par la protection quelle accorde à notre voyageur Voznes- sensky, ayant une factorie à Aïan, dans le voisinage d’Okhotsk, M. Kupffer pense qu’il faut profiter de cette circonstance et prie l’Académie, de bien vouloir écrire à cet effet à la Compa- gnie , pour qu’elle ordonnât de faire des observations météorolo- giques sur ce point. M. Baer met sous les yeux de la Classe un certificat signé par dix médecins connus de Moscou , et relatif aux cures heu- reuses opérées par le Dr. Crusell, au moyen du galvanisme, sur des ulcères gangréneux et syphilitiques. Il expose, dans un rapport, les démarches qu’à son avis l’Académie devrait faire encore pour s’assurer de l’approbation des hommes de l’ai t. La Classe résolut de s’adresser à M. le conseiller d’état actuel Richter, premier médecin de l’administration civile et direc- teur du département médical du Ministère de l’intérieur , avec la prière de faire examiner le procédé de M. Crusell par qui il convient et d’en rendre compte à l’Académie. Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe la mort de son membre correspondant, le conseiller d’état actuel Erd- mann à Dresde, autrefois professeur à l’université de Dorpat. M. le lieutenant Zagoskine envoie encore quelques objets ethnographiques qu’il prie d’offrir de sa part à l’Académie. Emis le 22 août 1846. A? 114 115. 116. Tome V. JW 18.19.20. BULLETIN DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES a>£ s a ’i* - ? éf e r»s b o WR e. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. GRAEFF , héritiers, libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour V étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 21. Notices gêognostiques sur les steps. Nöschel et Helmersen. 22. Sur la direction des vents sur la côte septentrionale de l'ancien continent. Kaemtz. 23. Sur un crâne de Dodo du musée de Copenhague. Hamel. 24 Notice préalable sur la réduction galvanoplastique produite au moyen d’une machine magneto- électrique. Jacobi. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. H O T B S. 21. Geognostisciie Bemerkungen über die Steppengegend zwischen den Flüssen Samara, Wolga , Ural und Manytsch, gesam- melt auf einer Reise im Jahre 1843 von A. NOESCHEL, bearbeitet und mit An- merkungen und Zusätzen versehn von G. v. HELMERSEN, (lu le 20 mars 1846.) (Avec UDe planche). 1. Die Wolgaberge. Die Reise von Samara bis Saratow wurde zu Was- ser gemacht. Dreissig Werst südlich von Samara stand ein sehr harter, tuffartrger Kalkstein an, von weisser Farbe, aber ohne Versteinerungen. Viele Feuerstein- knollen fanden sich unter dem Gerolle; die Felswände sind steil, scheinen aber kaum 150 Fuss hoch *). *) Das ganze grosse Promontorium, das die Wolga von Sta- wropol bis in die Nähe von Sysran umfliesst, besteht aus Berg- kalkschichten mit Orthis resupinata, Euomphalus pentagulatus, Cyathophyllen , Turbinolien , Reteporen und Encriniten. (Geology of Russia in Europe an the Ural mountains pag. 86.) Die weisse Farbe geht allmälig in Gelb und diese ins Röthliche über; das Gestein wird lockerer und bleibt versteinerungslos. Mit der Annäherung an Chwalynsk erkennt man stellweise eine Art von Schichtung, doch diese verschwindet bald wieder und der Kalkstein zeigt bei sonderbarer äusserer Gestaltung grossartige Höhlungen im Innexn. So zeigt sich hier ein offenes* Thor, durch das man den Himmel sieht, dort ein viereckiger Thurm mit fensterartigen Vertiefungen. Herr Nöschel stieg durch eine, wohl 80 Schritt lange Höhle hinauf und befand sich am Ende derselben etwa eine halbe Werst weit vom Ufer und 80 Fuss hoch über der Wolga. Durch eine zweite Höhle wurde der Rückweg genom- men; das Gestein schien dem Bergkalke anzugehören. Sechszig Werst oberhalb der Stadt Chwalynsk war der Kalkstein wieder deutlich geschichtet in Platten von einem und mehr Fuss Dicke, dabei so weich dass die Bewohner der Gegend ihn mit Beilen bearbeiteten. Die Schichtungskliifte waren häufig mit dem schönsten As- phalte, oft Ya Fuss dick, erfüllt*). Hier fand Herr Nöschel folgende Versteinerungen; Bruchstücke eines *) Pallas erwähnte zuerst dieses Vorkommens bei den Dör- fern Kostitschy und Petscherskaja. Es sind Juraschichten; man hat die Lokalität später öfters untersucht. 275 Bulletin physico-mathématique 276 in gelben Hornsteins verwandelten Cyathophyllum , viel- leicht zu der Art ceratites gehörend; ein Lithodendron und Avicula Fischeriana d'Orbigny. Die beiden Ko- rallen sind zwar zu unvollkommen erhalten um die Art genau bestimmen zu können, allein man irrt wohl schwer- o lieh, wenn man die Gesteine, aus denen sie herstammen, dem Bergkalke beizahlt. Avicula Fischeriana dagegen ist eine für den russischen Jura bezeichnende Muschel. Unterhalb Chwalynsk erscheint kreideartiger Kalk- stein und die Abhänge sind blendend weiss. Hohe, weisse Felsgipfel sieht man weit und breit. Unterhalb Wolsk schwindet die weisse Farbe, die Abhänge werden immer dunkler und der Kalkstein wird von Thon und Sand verdrängt. Bei Saratow ist Alles schon dunkelfarbig und das Ufer nimmt mehr eine Ge- birgsgestalt an; hier wurde unter andeni Jura Versteine- rungen Ammonites Meyendorjfii d’Orbigny gefunden. Von Saratow flussabwärts entfernen sich die Berge mehr und mehr vom Ufer und der Thon gewinnt das Uehergewicht über die andern Gesteinsarten. Von Kamyschin an erscheinen feste Sandsteine von grauer, gelber und rölhlicher Farbe, die man zu Mühl- steinen verwendet. Bei Zarizyn fand Herr Nöschel an dem Abhänge eines hochroth gefärbten Sandberges, einen grobkörnigen, rothgrauen Sandstein, der von einer dünnen Mergelschicht überlagert wird, und in einem Steinbruche unweit Za- rizyn, in einem lockern Sandsteine ein abgeriebenes Stück schwärzlichen Hornsteins mit wohlerhaltenen Abdrücken von Enkrjnitenstielen, die zwar nicht näher bestimmt werden können, aber eine unverkennbare Aehnlichkeit mit ähnlichen Stücken aus dem Bergkalk haben. Bei Sarepta wird der Sandstein immer feinkörniger und heller; er findet sich hier aber mehr am Fusse der Berge und enthält nicht selten Höhlen von verschiedenen Dimensionen. Die Berge selbst aber bestehn aus einem Wechsel von Lehm und lockerem Sande , in welchem sich viele sogenannte Klappersteine und Concretionen von sehr auffallender Gestalt finden; so z. B. traubenförmige, ko- rallenförmige und cylindrysche. Letztere bisweilen in Stan- gen von 1 1/2 Fuss Länge und 1 Zoll Dicke, meist mit einer Axe in der Mitte, die durch gelblichen, feinen Mergel in den Cylinder gleichsam eingekittet erscheint. Diese Körper haben eine auffallende Aehnlichkeit von versteinerten Pflanzen, allein es ist keine organische Struk- tur an ihnen wahrzunehmen. Tab. 1 Fi°. 1. Ö In den Thonhügeln finden sich zuweilen Nester von Sand, in der sogenannten Salzgrnbe bei Sarepta tritt aber wieder der bei Zarizyn sichtbare gelbgraue und bunte Thon mit F'raueneis und Schwefelkies auf, jedoch vorzugsweise in dem isolirten, kegelförmigen Hügel, der Zuckerhut ge- nannt. Ringsumher zeigten sich Gerolle A on Feuersteinen mit organischen Resten, von denen sich Cyatophyllen , kleine Productus- Arten und Spirifer zwar noch generisch erkennen, aber der Art nach nicht näher bestimmen las- sen. Auch sie erinnern, wie die vorhergehenden an die bekannten Gestalten des Bergkalks und man wird un- willkürlich auf die Vermuthung geführt dass dieser in seinem Vorkommen an der untern Wolga nicht auf das bekannte Promontorium bei Samara, in den Shogulew- schen Bergen, beschränkt, sondern auch weiter im Süden, wenn hier auch weniger mächtig, entwickelt sey. Frei- lich sind es immer nur gerollte Bruchstücke von Feuer- stein mit paläozoischen Petrefakten, die Herr Nöschel theils ganz lose, theils in einem lockern, wahrscheinlich tertiairen Sandsteine, fand, allein es scheint mir, wegen der grossen Entfernung nicht wahrscheinlich dass sie aus dem Bergkalke bei Samara herslammen. Das Vorkom- men dieser Körper so weit im Süden und in einer Ge- gend, die nach den bisherigen Erfahrungen ganz dem Tertiairboden angehört, ist jedenfalls sehr zu beachten. Die weiter nach Süden liegenden Hügel zeigen wieder jenen gelblichen, feinkörnigen Sandstein; in den lockern Sandablagerungen am Ufer der Sarpa wurde verkieseltes Holz mit deutlichen Jahresringen gefunden. Bei Sarepta verlässt die Wolga diese Höhen, welche von liier, unter dem Namen der Sarpahügel, an der Sarpa hinauf nach Süden ziehen, wo sie den Manytsch errei- chend, plötzlich an dessen nördlichem Ufer unter rech- tem Winkel eine Wendung nach Westen machen. Die geognostisclie Beschaffenheit dieses llügelzuges, der wohl nichts weiter als der Abfall einer niedern Terrasse ist , die das elnnalige Ufer des Kaspischen Binnenmeeres bezeichnet, bleibt bis zur Niederung am Manytsch, dieselbe wie bei Sarepta. Immer sind es nur Sand und Thonliügel, welche bald an den Abhängen, bald an dem Fusse jene weissen, gelben und röth- lichen, feinkörnigen, glimmerlosen Sandsteine aufdecken. Der letzte dieser Hügel am Ufer des Manytsch ist wohl noch 300 Fuss über dem Thalgrunde dieses Salzsumpfes erhaben; auf seinem Gipfel geht ein dunkelblutrother, wenig fester Sandstein zu Tage. Anmerkung. Unter den eingesandten Proben dieser Sand- steine, die man bisher ziemlich allgemein für tertiaire an- gesprochen hat, verdient ein Stück von gelber Farbe be- sonderer Erwähnung, da dasselbe nur sehr wenige abge- rundete Quarzkörner , sondern grösstentheils Quarzkrystalle de j/Académie de Saint-Pétersbourg. 278 r\M M 2 / i enthält, die unter der Lupe ihre Kanten und Flächen mit Deutlichkeit entwickeln. Wir haben also hier eines jener seltenen Beispiele wo Sandstein nicht aus den zerriebenen Trümmern einer praeexistirenden, quarzführenden Felsart, sondern wahrscheinlich selbstständig, unmittelbar aus einem dazu geeigneten Medium niedergeschlagen wurde. H. 2. Der Busuluksche Kreis im Gouvernement O r e n b u r g. „In diesem Kreise“ berichtet Herr Nösehel, „hatte ich Gelegenheit die südlich von dem Flusse Samara O liegende Hälfte zu besuchen, insbesondere die Gegend, welche von den Flüssen Tawalschanka , Domaschka , Jel- schanka, Bobrowka , Tanalik , Suchaja , fVetlünka , Swe- shaia durchflossen wird. Es ist dies eine bergige Gegend, in welcher einzelne Höhen zu 300 Fuss ansteigen , die aber nicht etwa durch Hebung, sondern dadurch entstan- den, dass sie hei der allgemeinen Denudation der hier fast horizontal abgelagerten Juraschichten, ausgespart wur- den. Bei dem Dorfe Grischkina, 8 Werst von dem Flüss- chen Bobrowka , beobachtete ich am Abhange eines über 100 Fuss hohen Flussufers folgende Schichten in ab- steigender Ordnung: a) Dammerde mit Grünsteingerölle*) b) Gelbrother, thoniger Sand mit festen, grauen Kalk- mergelbänken. Sehr reich an Petrefakten. c) Harter gelber Kalkmergel. d) Grauer, sandiger Thon. Bei dem Dorfe Danilowka , 20 Werst südlich vom Flüsschen Bobrowka und eben so weit von der Sweshaia: a) Dammerde. b) gelbgrauer, thoniger, versteinei’ungsreicher Sand. c) gelblichgrauer, zerklüfteter, sandiger Kalkmergel. d ) Grauer, thoniger Sand mit festen Kalksteinbänken, oft nur ein Conglomérat von Muscheln. e) Grauer, fetter Thon mit blauen und gelben Adern. Das Ganze GO Fuss hoch. Bei dem Dorfe Gerassimowka , 30 Werst östlich von Danilowka, an einem 50 bis 60 Fuss hohen Abhange: d) Dammerde. *) Eine sehr merkwürdige, neue Thatsuche, wenn sie sich bewährt. Sollten diese Gerolle kristallinischen Gesteins die äussersten Vorposten des nordischen Geschiebes seyn? Fast sollte man es glauben. Dann hätten wir die äusserste Grenze der Geschiebe viel weiter nach Südost vorzurücken, als bisher geschah. Oder sind es SpliLter des Ural? Allein dem Fusse des Ural mangelt das erratische Phaenomen. H. b) thoniger Sand, rothgelb, mit dünnen, harten Zwi- schenlagen von Thonsandstein. c ) Reiner, sehr feiner, grünlicher Sand mit Zwischen- schichten eines hellgelben, harten, glimmerlosen, feinkörnigen Sandsteins. d~) Röthlichgrauer, thoniger Sand mit Zwischenlagen grobkörnigen Quarzsandsteins. Auf der halben Höhe des Abhanges lag Gry- phaea dilatata , eine karakteristische Juramuschel. Bei dem Dorfe Samoiwolowka und Sergjewka an der Quelle des Tanalik , bestand ein Hügel aus lockerem Sande, Mergelerde, Lehm mit dünnen Platten eines roth- braunen Thonsandsteins und graugrünen Kulkmergelbän- ken. Ein anderer Hügel aus grünlicher, sehr feiner Mergelerde, welche röthlichgelben Kalkmergel mit gan- zen Nestern von Terebrateln einschloss. Ein dritter Hügel endlich zeigte thonigen Sand mit festen, graugrünen Mergelschichten, aus denen Kalkstein- lagen von etwas thoniger Natur, hervorblickten. Schwe- felkies und Gypsspath waren in Menge anzutreffen. Das Wasser der Quellen war meist eisenhaltig und mit schwefelsauren Salzen erfüllt.“ Ueberall an diesen Orten fanden sich folgende Jura- Versteinerungen: Säulenstücke von Pentacrinites scalaris Goldf ., Stacheln von Cidaris , Belemnites absolutus Bi- scher, Ammonites vir galas Buch, Ammonites biplex Sow., Ammonites Jason Zieten, Serpula socialis Goldf., Ser- pula ßaccida Goldf., Lima proboscülea, Avicula B'ische- riana d’ Orbigny, Exogyra reniformis , ( Gryphaea reni- formis'), Exogyra spiralis Goldf. , Gryphaea dilatata, Berebratula Strogonojii d Orb., B'erebr. per sonata Buch, Abdrücke und Steinkerne von Lysianassa scripta Bronn, Steinkerne von Isocar dium, Turbo Puschi mus d' Or- bigny, Ptorocera. Anmerkung. Diese Körper beweisen klar dass die Schichten zur Juraperiode gehören, und zwar wie alle bisher im eu- ropäischen Russland aufgefundenen Juraschichten, zur mitt- lern Abtheilung der Periode. Wir finden hier die Muscheln wieder, die man bei Bobian (Popylany) in Litthauen, bei Moskau, bei Jelatom an der Unsha und am Ural gefunden hat. Es ist aber am natürlichsten sie mit denjenigen Jura- schichten in Verbindung zu bringen, welche von den Quel- len der Emba in der Kirgisensteppe nach den Quellen des Irgis im Saratowscheu Gouvernement hinüberstreichen, und sie können als ein vermittelndes Glied zwischen diesen und den Juraschichten an dem mildern Laufe der Wolga be- trachtet u'orden. (S. Murchisons geognost. Karte zu dessen grossem Werke über Bussland.). H. * 279 Bulletin physico-mathématique 280 3. Der Nikolaje wische Kreis im Saratowschen Gouvernement. Dieser Kreis gehört seiner geognostischen Natur nach rlem Orenhurger Gouvernement an. Der Obschtschei Syrt scheint hier unter den Steppenboden zu verschwin- den. Gegen die Quellen des grossen Irgis hin erscheinen sehr feste, im Bruche glänzende, braune quarzige Sand- steine und weissgrauer Quarzfels. Letzterer ist häufig nach allen Richtungen hin von geraden, bis zwei Linien breiten, röhrenförmigen Höhlungen durchzogen, die bis- weilen von Thon oder thonigem Kalk ausgefülll sind. Allein von den Thonhügeln des Jablonoi Syrt an, erscheint am rechten Ufer der Küschma und dem Ufer der Wolga parallel ein älteres Gestein, das man bis zu dem Flüsschen Podowka verfolgen kann, und das sich an die Gesteine von Chwalynsk zu schliessen scheint. An einigen Orten nennt man diesen niedern Hügelzug Kamennoi Syrt. Herr Nöschel beobachtete das Gestein an folgenden Orten : a) Bei dem Dorfe Kamennoi Sarinass am östlichen Ufer der grossen Kuschma. Auf den Hügeln, die nördlich von diesem Dorfe lie- gen und weit und breit die Steppengegend mit Baustein versorgen, geht stellweise ein sehr harter, gelhgrauer, viele kleine und grössere Höhlungen umschliessender Kalkstein zu Tage, der an der Oberfläche wellenförmig abgerundet erscheint. Er ist häufig von Kalkspathadern netzförmig durchzogen und bricht in grossen, zwei Fuss dicken Platten. An dem Abhänge eines Thaleinschnittes lag über ei- nem ähnlichen Kalkstein ein, aus 2 bis 12 Zoll dicken Platten bestehender, fester, hellgelber, unterm Hammer klingender Kalkmergel mit muschligem Bruche. Auf den Schichtungsklüften bemerkt man bisweilen undeutliche Spuren von Versteinerungen. Unter den Trümmern, die hier lose umherlagen fand sich ein feinkörniger Sandstein mit Resten von Solen? und Abdrücken einer Turritella? die sich ihrer Undeutlichkeit wegen nicht näher bestim- men lassen. Ueber diesen Schichten, welche bemerkbar nach NW. fällen, lagert ein gelblichrother, sandiger Thon, voll von Bruchstücken dieses plattenformigen Kalksteins. b ) Bei dem Dorfe Beresowa. Sieben Werst nördlich von diesem Dorfe zieht sich ein an 30 Fuss tief einge- schnittenes Flussbette mit Krümmungen von N. nach S. Hier zeigte sich unter dem graugelben Steppenhoden eine ockergelbe, lockere und sandige Mergelerde, erfüllt von Stücken eines festen, gelben, dünnschiefrigen Kalkmergels. Unter ihr liegt ein harter, röthlichgelber Kalkstein, dem viel sandiger Thon beigemengt ist. Die einzelnen Schichten sind ein Fuss dick und fallen deutlich nach W. Diesen mergelartigen Kalkstein unterteuft ein gelh- grauer, von Kalkspalh durchzogener Kalkstein, der in dicke, oft 3 Fuss mächtige Bänke ahgetheilt und an einzelnen Stellen von fussgrossen Nestern eines grau- blauen oder gelbgrauen, lockern Sandes erfüllt ist, der seinerseits gewöhnlich von einer concentrisch schaligen, 1 bis 1 y2 Zoll dicken Kalkkruste umschlossen war. An andern Stellen enthält der Kalkstein gelblichen, durch- sichtigen und doppelbrechenden Kalkspath in Massen von einem Cubikfuss. Das andere Ufer besteht aus rothem Lehm, welcher stellenweise über einer mächtigen, blaugrauen Thonschicht abgelagert war. Der Boden des Flussbettes bestand an einzelnen Stellen aus einem festen, dunkelgraugelben, glimmerlosen Sandstein 5 Kalksteinbruchstücke , die im Flusse lagen, enthalten Fragmente von Ammonites biplex Sowerby, in Braueisenstein verwandelt. {Jura) Die Stein- brüche hei Kamennoi und hei der Stadt Nikolajewsk am Irgis, liefern schiefrige, gelbliche und bläuliche Thon- mergel. c) Bei dem Dorfe Bartenowka an der Quelle des kleinen Irgis. An den Ufern eines ausgetrockneten Frühlingsflusses*) trat unter dem Steppenhoden ein zerklüfteter, verwitter- ter Kalkmergel hervor, der in seinen Klüften oft faust- und kopfgrosse Stücke von rothem Thoneisenslein, gelbem Mergel , feinem, -weissen Thon und Bruchstücke von Hornstein enthält. Unter ihm folgt ein massiger, porö- ser Kalkstein , der in den obern Teufen breccienartig wird 5 noch tiefer ein geschichteter, rothgelber, thoniger Kalkstein, mit 8 bis 10 Zoll dicken Schichten und unter diesem endlich ein grauer, schiefriger Thonmergel. Bei dem Dorfe Podowka, am Flusse gleiches Na- mens. d) Zehn Werst NW. von diesem Dorfe bricht ein weisslicher Kalkmergel mit Producl.us Cancrini (eine Muschel des russischen Zechsteins oder Permischen Sy- stems, nach Murchison.) In dem südlichen Theile dieses Kreises erscheinen wieder Spuren einer Jurabildung : a) Bei dem Dorfe Liwenka , unweit des Flüsschens Sterch und 30 Werst östlich von der Wolga, liegen in *) In den Steppen giebt es unzählige Flüsse, die nur im Frühling fliessen, den Rest des Jahres aber trocken sind. 281 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 282 einem grauen, sandigen Thon fussgrosse, graugelbe Kalk- mergelstücke die Belemniten und Ost> een einschliessen Aehnliches sieht man am Flüsschen Teplowka. b) Bei dem Dorfe Chotmyschkow an der Quelle der Sakma liegt unter rothgrauem Lehm ein schiefriger, grauer, sandiger Thonmergel, mit verdrückten Jurapetrefakten. Diese drei Fuss mächtige Schicht ruht auf einem dich- ten, hellgrauen Kalkstein, der häufig nur ein Conglomé- rat von Muscheln und Pentacrinitengliedern ist. Viele Terebrateln enthalten die schönsten Quarzkrystalle und viele Ammoniten waren durchscheinend. Es kommen hier folgende Petrefakten vor: Ammonites virgalus, Am. Jason, Am. P ander i Eich- wald, Säulenstücke von Pentacrinites scalaris? GoldJ'., Bruchstücke von Belemniten , Terebratula Strogonoßi d'Orb., Terebr. per sonata Buch , Avicula tenui radiata Fischer, Lysianassa , Ser pul a , Turbo. Anmerkung. Mehrere von den eingesandten Petrefakten sind wegen ihrer Unvollständigkeit nicht genauer zu bestimmen, indessen darf man nach denen, die eine solche Bestim- mung zuliessen, annehmen dass die Schichten zur Jura- bildung gehören und mit den oben erwähnten Zusammen- hängen. So ist es denn durch Herrn Nöschels erfolg- reiche Bemühungen erwiesen dass der grosse Orenburger Jurastreifen, dessen wir oben erwähnten, weiter nach Nord- west, bis in die Nähe der Wolga heranstreicht. Ich kann bei dieser Gelegenheit nicht umhin zu bemerken dass die Schichten der Juraperiode im europäischen Russland in den letzten Jahren viel Terrain gewonnen haben. Wäh- rend wir vor kurzem noch annehmen mussten diese Schich- ten seyen nur eine seltene und ganz sporadisch auftretende Erscheinung, haben neuere Untersuchungen, und ganz vor- züglich die ausgezeichneten, umfassenden Arbeiten des Gra- fen Keyserling im Petschoralande gezeigt dass im euro- päischen Russland Juraschichten in grossen, kontinuirlichen Massen sehr ansehnliche Länderräume bedecken. Wir ha- ben bereits unsere Jurameere so gut wie Kreide und ter- tiaire Meere. H. 4. Der Nowousensche Kreis im Gouvernement Saratow. Dieser Kreis liegt südlich von dem Nikolajewschen und gehört schon ganz der flachen Steppe an. Die ganze Oberfläche, soviel unser Reisender davon in Augenschein nahm, ist mit rothgrauem Lehm bedeckt, der, je weiter nach Süden, desto mehr tertiaire Muscheln enthält. Sandahlagerungen auf der Oberfläche wurden nur an der Mündung des Eruslan, Karaman und Turgun be- obachtet. Festes Gestein erschien nur in kleinen Ge- schiebeähnlichen Massen von 1 1/2 bis 2 Cubikfuss Grösse, im Sande, welcher am Ufer des Choisol , eines Zuflusses des Karaman, unter der Lehmdecke angetroffen wurde. Es war gelblicher und grauer Kalkmergel ohne Verstei- nerungen. o 5) Die Steppe vom Turgun bis zum Manytsch. Südlich vom Turgun und gegen die beiden Usenj hin nimmt die Oberfläche der Steppe allmälig ein ruhi- geres Ansehn an; die wellenförmige Gestalt, so bezeich- nend für die Orenburgischen und Saratowschen Steppen, ist hier schon so zurückgedrängt, dass dem Reisenden nur nach langen Zwischenräumen der Gesichtskreis be- merkbar erweitert oder verengert wird. Der allgemeine Lehmboden wird mit der Annäherung an den Eltonsee immer sandiger, bis endlich 40 Werst südlich von die- sem See eine grossartige Sandablagerung auftritt, die man, besonders an ihrem nördlichen Ende Byn Pesky zu nennen pflegt. Sie zieht sich von NW. nach SO. 180 bis 100 Weist weit, fast bis zum Ufersande des Kaspi- schen Meeres hin, bildet aber keine zusammenhängende Masse, sondern besteht aus nackten Hügelreihen lockern Sandes, die meist von SW. nach NO. streichen, oder aus nackten Sandflächen, die mit ihrer gewellten Ober- fläche , inselartig auf dem bewachsenen Lehmboden auf- lauchen. Im Norden , in der N achbarschaft der sogenannten Chanskaja Stawka *) drängen sich die Sandhügelreihen näher zusammen; einzelne Hügel erreichen eine Höhe von 60 bis 80 Fuss. Im Süden und Südwesten ist diese Gruppe von einem breiten Sandstreifen bogenförmig be- grenzt, den die Kirgisen Düsoe nennen. Gegen das südliche Ende dieser Ablagerung werden die Sandhügel immer niedriger und gehn endlich in jene wellenförmig abgelagerten Flugsandinseln über, wel- che überall indem südlichen Th eile der Steppe in mehr oder weniger grossen Zwischenräumen angetroffen wer- den. Eine ähnliche Sandablagerung findet sich auch in der Astrachanschen Steppe, südlich von der Wolga. Wenn gleich nun stellweise die Wurzeln kleiner Gesträuche die lockere Sandmasse Zusammenhalten, so dass der Wind die Gestalt der Oberfläche nicht plötz- lich verändern kann, so ist er doch wenigstens im Stande ihn wellenartig allmälig fortzubewegen, und wie Schnee an geeigneten Orten aufzuthürxnen. So verbreitet sich *) Dur Chan der Bukejewschen oder Innern Kirgisenhorde, Dschihangir Bukejevv hat sich hier in festen Wohnungen angesiedelt, die er nur im Sommer zu verlassen pflegt. 283 Bulletin physico-mathématique 284 der Flugsand allmälig weiter in der Richtung der herr- schenden Winde. Im Allgemeinen rückt der Sand auf bemerkbare Weise der Stawka des Chan näher und thürmt sich, Besorgniss erregend, zu ansehnlichen Hügeln an der Ost- und Süd- seite mancher Häuser auf. Vor zehn Jahren befand sich, nach einer Mittheilung des Chan, der Sand noch einige Werst weit von seiner freundlichen Niederlassung. Auch in der Astrachans chen Steppe rückt der Sand von Süden her gegen die Wolga und bedroht jetzt schon mehrere Dörfer, die vor Kurzem noch in keiner Gefahr waren. Aber nicht durch Fortführung allein scheint sich der Sand auszubreiten, sondern auch unabhängig und selbst- ständig scheinen, so möchte Herr Nöschel glauben, neue Sandflächen sich zu bilden, durch ein allmähliges Schläm- O men des salzhaltigen sandiglehmigen Steppenbodens. So erzählten der Schwager des Chans und andere ältere Kirgisen Herrn Nöschel dass hei der Meierei des Chans, Chorschoi genannt, welche 40 Werst von den beiden Bogdobergen und wohl 160 Werst von den Ryn Peski entfernt ist, sich im Verlaufe von 10 Jahren eine 60000 Quadratschritte grosse Flugsandinsel ganz von selbst ge- bildet habe. Die Umgegend besteht aus sandigem Lehm*). Die Unterlage des Sandes bildet meist ein salzhaltiger, hellgelber Thon, doch fand Herr Nöschel den Sand auch bisweilen auf Gyps und einer dolomitischen Kalk- steinbreccie abgelagert, die aus weissen, eckigen Bruch- stücken und einem hellgrauen Cement besteht. So z. B. unweit der Brunnenstelle Tasch-chuduk , die unweit des Berges Arsargar liegt. Mit dem Sande erscheint zwischen dem Eltonsee und dem Manytsch, auf der ganzen Steppenfläche vertheilt, eine ungeheure Anzahl von Terliairmuscheln, wie: M ytilus polymorphic, Cardium subcarinatum , Car- diurn corbuloïdes Deshayes , Paludina achatinoïdes. Mit diesen Körpern zusammen findet man fossile Pferdezähne und Fischwirbel. Bisweilen liegen in dem Sande und Thon feste Sand- steinknauer von allen möglichen Gestalten und angefüllt mil Muscheln, unter denen man Adacna vitrea Eichw., Mytilus polymorphic und kleine Car dien erkennt. In dieser ganzen Sandablagerung, sieht Herr Professor Goebel, (in Dorpat, siehe dessen Reise in diesen Ge- O Man müsste also annehmen, dass der Thon allmälig von den Frühlings wassern und Regen weggeführt und so die schwe- reren Sandkörner freigegeben werden. genden) eine Art von Bergzug, welcher von der Chan- skaja Stawka beginnend, sich Dis zum Kaspischen Meere und dem Uralstrome, und von ersterem, als schmaler Strich längs der Achtuba bis Zarizyn ausdehnen soll. Eben so giebl er auf seiner Karle durch eine punkürle Linie eine von ihm vermutliete Fortsetzung der Ryn Peski nach Norden an, und Herr Professor Kruse, (eben- falls in Dorpat) will in dieser Sandablagerung die Rhym- mici montes des Ptolemäus erkennen, weil yuppa Reinigungsmittel heisst und Herr Professor Goehel auf seiner Steppenreise viel Laugenkräuter antraf, oder weil Ptolemaeus das Volk der Erymi in diese Gegend setzt. (Goebels Reise in d. Steppen d. sütll. Russlands 2ter Theil pag. 343.) In dem Sande des Astraclianschen Gouvernements glaubt Professor Kruse die Ceraunii montes wiederzufinden, indem er dieselben ,, auf jeden Fall“ als schwach in die Ebene sich verlaufende Fortsetzungen des ö Kaukasus ansieht*). Auch meint er dass Ptolemäus unter Canodipsas regio die Gegend um die beiden Useuj verstanden habe, weil aavva das Rohr und öiipdq durstig bezeichnet und zudem Herr Professor Goehel zwischen den Usenj Rohr gefunden hat; jene Hippici montes sollen die Sarpahügel seyn, weil der Missionair Zwick, aus Sarepta, im Jahre 1827 auf diesen Höhen Kalmückenpferde weiden sah. Herr Nöschel kann sich zu diesen Deutungen und Vermulhungen nicht verstehn, weil weder die Ryn Peski noch sonstige Sandanhäufungen der Kirgisensteppe einen Höhenzug bilden oder mit dem Alluvialsande der Achtuba und Wolga Zusammenhängen; weil ferner die Sandhügel der Astrachanschen Steppe gewiss nichts we- niger als Ausläufer der Kaukasischen Hochkette sind, denn es lässt sich mit dieser auch nicht der mindeste geognostische Zusammenhang nachweisen; weil die wan- dernden, sich verändernden und zum Theil noch heute entstehenden Sanddünen dieser Gegenden zu Ptolemäus Zeiten zum Theil vielleicht noch gar nicht vorhanden, jedenfalls aber anders gestaltet und an andern Orten waren; es ist zu jener Zeit ein Theil der Steppe wohl gar noch vom Meere bedeckt gewesen, und endlich weil zufällig angetroffene Pferdeheerden, Schilfwälder und Kräuter jene Deutungen der Ptolemäischen Namen nicht hinlänglich zu rechtfertigen scheinen. Die Sandregion der Kirgisensteppe ist last ringsum von Salzsümpfen, Salz- und Süsswasserseen umgehen, und zugleich im Westen, Südwesten und Süden von Hügeln und stellweise von kleinen zusammenhängenden *) Goebel’s Reise 2ter Theil pag. 546. 285 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 286 Hügelzügen, die eine Höhe von 100 his 500 Foss er- reichen*). Es ist chess überhaupt der höchste Theil dieser grossen Niederung. Diese Berge gehören theils einer al- tern Gehirgsforniation an wie z. ß. die beiden Bogdo, der Tschaptschatschi , die Gypshügel um Bestjok , welche zusammen die höchsten Kuppen bilden, theils einer jun- gem Thonablagerung, wie die beiden Bistau, Koktumbae, die beiden Sasik , Miriktuhae u. s. w. Diese Hügel sind nur wenig über 100 Fuss hoch. Der grosse Bogclo deckt an seiner steilen und zerris- senen Nordwestseite in absteigender Ordnung folgende Schichtenleihe auf, die ich sowohl aus Herrn Nöschels als des Grafen Keyserling Beobachtungen entnehme'*), der den Bogclo im Jahre 1841 besuchte. Die oberste Schicht auf dem Gipfel des Berges be- steht aus dichtem, grauen Kalkstein, der in Platten ab- getheilt ist und Ger vil Lien und Berna enthält. Dann folgt ein sandiger, buntfarbiger Thonmergel mit Zwischenschichten grauen Mergels; unter diesem liegt ein gelblicher und buntgestreifter, grobkörniger, aber nicht sehr fester Sandstein; und das Tielste bildet ein Thonmergel, aus dem Salzcpellen entspringen die in dem benachbarten See Salzniederschläge hervorbringen***). Die Schichten fallen nach SAV. Anmerkung. An den Abhängen und auf dem Gipfel des Berges sammelte Herr Nöschel folgende Pelrefakten : Go- niatites Bogdoanus Buch., Avicula Dalailanuie (Verneuil und Keyserling) Mjtilus Beaumonti , Vern. u. Keys, und ein Fragment eines Saurierknochens. Alle am Bogclo gefundenen und bisher bestimmten Arten sind neu und diesem Berge ganz eigentliümlich angehörencl , das heisst sie sind in keinem andern Theile Russlands wiedergefunden worden. Herr von Buch, von der Ansicht ausgehend , dass sein, vom Bogclo herstam- mender Ammonites Bogcloanns zur Abtheilung der Ce- ratiten gehöre, die so bezeichnend für die Formation des Muschelkalks sind, zählte die Bogdoschichten dem letztem zu. Später fand Herr Eichwald sich veranlasst den Bogdokalkstein dem Sibirischen Systeme unterzuord- nen. Beide hatten den Bogclo nicht besucht. Die an Ort und Stelle durch den Grafen Keyserling *) Der Gipfel des grossen Bogdo erhebt sich 504 Par. Fuss über dem Schwarzen und etwa 580 Par. Fuss über dem Kaspi- schen Meere. **) The geology of Russia in Europe and the Ural mountains by Murchison, Verneuil and count Keyserling Part L. pag. 29>. ***) Nach Pallas (Reise 5. Theil pag. 545) kommt in diesen Gegenden auch reines, krystallisirtes Steinsalz unter muschel- hfürendem Lehm vor, nämlich am Berge Tschaptschatschi. gemachten Beobachtungen haben ihn , wie die Herren Murchison und Verneuil bewogen sich der Ansicht des Herrn von Buch wieder zu nähern. In dem schönen, für alle Zukunft lehrreichen Werke, das die genannten Herren unlängst über die Geologie des Europäischen Russ- lands und des Urals bekannt gemacht haben, lesen wir in Bezug auf den Bogdo im ersten Theile pag. 196 fol- gendes: „Der geognostische Horizont des Bogxlokalksteins ist zwar ungewiss, doch haben unsere Untersuchungen die Reihe der Formationen, innerhalb welcher die Bestim- mungen schwankten, verringert; es ist nun festgestellt dass er jünger als das Permische System (Zechsteinpe- riode mit Yogesensandstein) und älter als Juraschichten ist. Betrachten wir aber die Physiognomie und den dominirenden Charakter der Petrefakten, und beden- ken wir dass der Kalkstein, in welchem sie liegen, im Liegenden in salzführende Schichten übergeht, die einen Theil des Permischen Systems ausmachen, so sind wir geneigt uns der Ansicht des Herrn von Buch sehr zu nähern und anzunehmen dass der Bogdokalkstein wenn auch kein Aequivalent des Muschelkalks sey, die- sem doch im Alter sehr nahe stehe.“ Im zweiten, der Paläontologie ausschliesslich gewid- meten Theile dieses Werkes, pag. 323 sagen der Graf Keyserling und Herr von Y erne ui 1 dass sie den Kalk- stein des Bogdo mit Avicula Dalailanuie, Goniaiiles Bogdoanus u. s. w. dem Trias beizählen. \ ielleicht wird es in jenen Gegenden einem spätem Reisenden gelingen an andern Orten als der Bogdoberg, die unmittelbare Auflagerung jüngerer Sekundairscbichten, z. B. jurassischer, auf Kalksteinen mit Gon. Bogdoanus aufzufinden. Das Forschen nach solchen Stellen würde für einen Geognosten, der jene Steppen bereist, eine Hauptaufgabe werden. H. Am nördlichen Ufer des Bogdosee’s , befindet sich nicht wreit von einem süssen See, dessen Boden trichter- förmig ist, eine Höhle, in die man nur gebückt hinein- steigen kann. Der schlüpfrige Boden derselben senkt sich gleich heim Eingänge, und im Hintergründe und in der Tiefe befindet sich eine reiche, etwas eisenhaltige Wassersammlung. Am Fusse des Bogdo bricht eine gute, ebenfalls eisenhaltige Quelle hervor, die gegen 3 Fuss über Tage steigt. Die interessanten Gypshügel bei Arsargar oder Bestjok bilden trockene und unterminirte Höhen. Es giehl hier manche zugängliche Höhlen, von denen eine, wrohl 40 Fuss lang und breit und 20 hoch, zur Sommerzeit von einem kirgisischen Mullah bewohnt und dann zu einer 287 Bulletin physico -mathématique 288 Art von Moschee umgewandelt wird. Der Gyps fällt hier nach O. und hat oft eine grüne Farbe. Das Was- ser der Brunnen, die in diesem Gypse abgeteuft sind, enthält viel Bittersalz. Die Gegend um die beiden Bistau gehört zu den merkwürdigsten der Steppe. In einem Thaïe zwischen diesen beiden Lehmbergen befinden sich nämlich zwei Quellen, Assetubae und Aissisor genannt, welche von den Kirgisen als Heilquellen benutzt und daher verehrt werden. Man schreibt ihnen besonders die Eigenschaft zu Wahnsinn zu heilen. Die Kur besteht in Folgendem: Nachdem der Patient zu Hause gebadet und mit rei- ner Wäsche versehn worden, begiebt er sich zur Quelle und verbringt dort einige Zeit mit Fasten, Beten, Wa- schen und Schlafen. Das Schlafen an diesen Quellen ist aber die Hauptsache, denn es soll, besonders durch wohl- thätige Träume auf das Gemüth einwirken. Daher wer- den denn auch diese Quellen sehr gern von Bekümmer- ten, Trostbedürftigen besucht. Die Genesenen bringen Dankopfer dar, die gewöhn- lich in dünnen Stäben bestehn, die man hei der Quelle in die Erde steckt und mit bunten Fähnchen verziert. Gesunden, so glaubt das Volk, ist der Genuss dieses Wassers schädlich und die Berührung der alten Lappen an den Opferstäben durch einen Gesunden, theilt diesem die Krankheit mit, von der der Opferbringende geheilt wurde. Das Wasser, welches bei einer Lufttemperatur von —3° G. noch -f- 2° G. hatte, schien nicht aus bedeu- tender Tiefe zu kommen und füllte die durch Kunst erzeugte V ertiefung bis zu einer Höhe von 4 Fuss. Es hatte bittersalzigen Geschmack und roch bemerkbar nach Schwefelwasserstoff. Bald bemerkte Herr Nöschel auch dass unter einer zwei Fuss dicken Schicht eines grauen, ziemlich festen Sandsteines mit vielen kleinen schwarzen Punkten, der unter dem bräunlichen Steppenthone liegt, grosse Luftblasen rasch hintereinander und mit bemerk- barem Geräusche durch das Wasser aufstiegen. Das in einer Flasche aufgefangene Gas explodirte beim Anzün- den; und als man Feuer unmittelbar an das aufsteigende Gas brachte, schlug es lebhaft zu einer l1/^ Fuss hohen und wohl eben so breiten, rothgelben Flamme auf, die den kirgisischen Begleitern unsei's Reisenden einen Ruf des Staunens ahnöthigte. Ein blankes Metallstück dem Gase hingehalten, veränderte seine Farbe. Der graue Sandstein ist quarzig, sehr fest, besteht aus sehr kleinen, völlig abgerundeten Körnern weissen Quarzes, zwischen denen häufig eben so kleine schwarze Körner Lydisehen Steines liegen. Er enthält Schalen von Paludina , Mjtilus polymorphus , kleinen Car dien, viel- leicht C. edule und Fragmente anderer, in blauen Chal- cedon verwandelter Bivalven Es ist also ein sehr jun- ger, tertiairer Sandstein und identisch mit dem weiter oben beschriebenen. Der ganze übrige Theil der Steppe bis zum Manytsch ist mit gelbgrauem Lehm bedeckt und zeichnet sich, besonders südlich von der Wolga und dort wo der Lehm sandiger wird, durch eine grosse Menge 3 bis 10 Fuss hoher Grabhügel aus, die gewöhnlich von Nagethieren untergraben sind. — Bohrversuch in Astrachan. Bei diesem artesischen Bohrvei’suche wurden in ab- steigender Ordnung folgende Schichten durchsunken : Rothgrauer Thon mit Sand 20 Fuss mächtig Sand 18 « « Blauer Thon 8 « « Dunkelgrüner Thon 40 « « Blauer Thon mit terliairen Muscheln 23 « « Sand mit tertiairen Muscheln .... 18 « « Fester blaugrüner Thon 66 « « Schlammiger, blauer, sehr sandiger Thon 25 « « Sand mit Muscheln 10 « « Schlammiger, blaugrüner, sandiger Thon 140 « « Feiner, grauer Sand, wasserführend 368 « « Das Wasser, 30 Fuss über dem Kaspischen Meere stehend, enthält Bittersalz, Kochsalz und Eisen, hat eine Temperatur von 16° G *) und ist ganz trübe. Das merkwürdigste Resultat bei diesem Bohrversuche ist die Aufschliessung eines Gases, welches sich in so reichli- cher Menge aus dem Wasser entwickelt , dass die Oberfläche desselben stets einen Zoll hoch mit Schaum bedeckt ist. Dieses Gas ist geruch- und farblos; mit atmosphärischer Luft gemengt bildet es Knallgas. Es entweicht gegen- wärtig durch eine Röhre von 1 l/s Zoll Durchmesser mit solcher Kraft dass beim Anzünden eine 8 Zoll hohe *) Die Temperatur der Luft betrug während der Beobachtung 22° C. Nach Humboldt (Asie centr. T. III. pag. 102 Tabelle) ist die mittlere Temperatur der Luft in Astrachan 10,1 C. — nach Kupffer 10,3. 289 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 290 Flamme entsteht. Die Farbe der Flamme ist blau und die Leuchtkraft bedeutend. Selbst bei ganz freier Flamme konnte man in 24 Stunden 25 Eimer Wasser von 12° C. auf fast 40° C. erwärmen. Bohrversuch in Sarepta. Hier wurden folgende Schichten durchsunken : Gelber, sandiger Thon IS Fuss Sand ^ Sand mit Thon 39 Röthlicher Thon 7 Graugrüner Thon mit Spuren von Gyps u.Kalk 6 Feiner, grünlicher, thoniger Sand mit Schwe- felkies und Kieselknauern 30 Gelbgrauer, sandiger Thon mit Sand 27 Feste, hellgelbe Mergelschicht . . 0,5 Grünlicher, sandiger Thon 6 Grüne, feste Sandsteinschicht 1,5 Grober, grauer Quarzsand 22 Dunkelgrauer, sandiger Thon 20 Grauer Sandstein L5 Feiner Sand mit Bruchstücken von Gesteinen 12 Dunkelgrüner, sandiger Thon, der nach der Tiefe reiner und von beinahe grasgrüner Farbe wird 135 Grauer Triebsand mit Wasser 326,5 F. Das Wasser dieses Bohrlochs steigt 85 Fuss über das Niveau des Kaspischen Meeres, ist eisenhaltig und hatte eine Temperatur von 9° C Die Temperatur der atmo- sphärischen Luft betrug, während man die Temperatur des Brunnenwassers beobachtete — 10° Cels. Bemerkungen zu den von Herrn Nöschel einge- sandten Versteinerungen und Felsarten. Avicula Fischeriana d’Orhigny (Murchison, Verneuil und Graf Keiserling: The Geology of Russia in Europe and the Ural Mountains Vol, Il Geol. de la Russie d’Eu- rope etc. pag 472 PI. 41 fig- 8 — 101 . Bekanntlich wurde diese Muschel früher zu Inoceranuts gerechnet (/. cou_ centricus ) allein Herr von Buch und d’Orhigny haben gezeigt dass sie zu dem Genus Avicula gehört weil sie mit einem Ohre versehen ist und ihr die Grübchen des Inoceramus im Schlosse fehlen. Herr Nöschel fand sie der Wolga, oberhalb Chwalynsk und im Busuluki- schen Kreise des Orenburger Gouvernements. Sie ist auch hei Choroschowa, unweit Moskau, bei Wosskres- sensk, in der Nähe von Simbirsk und hei Orenburg vor- gekommen. Avicula semiradiata Fischer Taf. I fig. 2. Schief elliptisch ; linke Schale hoch gewölbt. Der vordere Flü- gel rechtwinklig, der hintere mehr ausgeschnitten und daher in eine kleine Spitze verlaufend-, 14 bis 17 hohe, schmale Rippen, zwischen denen man bisweilen eine flachere bemerkt. Die Rippen fehlen auf dem hintern Flügel, ln Sandstein eingewachsen. Diese Avicula érinnert an Avicula Müii'leri Bronn (Goldf. Petref. Taf. 118 fig. 2) die im eisen flüssigen Oolith bei Baireuth und Thurnau, so wie am Warten- berge hei Geisingen vorkommt. Von Chotmyschkow im Nikolajewschen Kreise des Saratowschen Gouv. Sie kommt auch bei Choroschowa in der Nähe von Moskau vor, wo Fischer von Wald- heim sie beschrieben hat. (Geol. de la Russie vol. 2 pag. 474). Exogyra spiralis Goldfuss. Taf. 1. fig. 3. (Petref. Germaniae. Div. 4 pag. 33 Tab. 86 fig. 4.) Von der Grösse einer Haselnuss. Die untere Schale tief, stark gewölbt , mit dem grösseren Theile der linken Seite aufgewachsen ; auf der sehr erhabenen rechten Seite mit feinen Anwachsstreifen. Die obere Schale ist an der linken Seite flach, an der rechten kielartig stumpf ge- wölbt; der flache Wirbel rollt sich fast bis auf die halbe Höhe der Schale spiralförmig ein und ist sehr zierlich gestreift durch Wachsthumsblätter, die mit sehr vor- springenden Rändern der Spiralwindung folgen. Am Rande der rechten Seite sind diese Blätter am deutlich- sten. Aus dem Busulukischen Kreise des Orenburger Gouv. Die von Goldfuss erwähnte E. spiralis findet sich im Kimmeridgethone am Harz und zu Oslerkappeln in West- phalen. Einen Steinkern von Exogyra aus derselben Gegend Taf. 1 fig. 4- wäre ich geneigt, wenn er nicht zu E. spi- ralis gehört, der Art reniformis beizuzählen (Goldf. Petref. Germaniae Tab. 86 fig. 6). Der Steinkern ist länglich, halb so breit als hoch; die untere Schale scheint mit einer weit grösseren Fläche festgesessen zu haben als E. spiralis , und steigt an der rechten Seite senkrecht auf, aber weniger hoch. Bei beiden Schalen ist die rechte Seite nierförmig gebogen, die linke aber verläuft mehr gerade. D’Orbigny beschreibt ein grosses Exemplar die- ser Art, das Graf Keyserling bei Saragula bei Oren- ' bürg fand (c. 1. pag. 479 Tab. 42 fig. 9, 10). 19 an 29! 292 Bulletin piiysico - mathématique Terebratula Strogonofii d’Orb. Taf. 1 fig. 5, G u. 7. (Geol. de la Russie d’Europe Vol. 2 pag. 4-83 Tab. 42 fig. 31 und 32). Die Muschel ist eiförmig, länger als breit; die Dicke beträgt ungefähr die Hälfte der Breite. Schnabel stark eingebogen. Schale glatt mit vielen An- wachsstreifen. Eine kleine Area ist zu bemeiken. Jün- gere Individuen (fig. 6 und 7) sind rundlich, nicht oval Aus den Juraschichten des Busulukischen Kreises im Orenburger Gouv. T. Strogonoßi war bisher vorzüg- lich in den Juraschichten des nördlichen Ural gefunden worden und für diese eine Leitmuschel. Serpula ßaccida Goldf. Taf. 1 fig. 8. (Goldf. Petxef. Tab. 69 fig. 7). Schlaffe, glatte Röhre, unregelmässig hin und hergebogen und vielfach verschlungen. Kommt nach Goldfuss im untern, eisenschüssigen Oolith vor bei Rabenstein, Basel und im Eisass. Aus den Juraschich- ten im Busulukischen Kreise des Orenburger Gouv. Serpula socialis Goldf. Taf. 1 fig 9. (Goldf. Petr. Tab. 69 fig. 12) Diese Serpula, deren dünne Röhren zu fingerdicken Büscheln verwachsen sind, soll nach Gold- fuss im untern Oolith Bayerns und im Grünsande hei Regensburg Vorkommen, aber auch im Uebergangskalke der Eifel (P). Aus dem Busuluk. Kreise. Belemnites TVolgensis d’Orb. (Geol. d. 1. Russie d’Eu- rope vol. 2 pag. 419 Taf. 28.) Ein unvollständiges Exemplar. Indessen, glaube ich, können folgende Kenn- zeichen die Bestimmung rechtfertigen. Die Scheide ist fast cylindrisch, sehr allmälig sich verjüngend bis kurz vor die Spitze. Länge 5 3/4 Zoll engl, obgleich die Alveole und ein Theil der Spitze fehlen. Drei Yiertheile des Querschnitts fast kreisrund, nur auf der Bauchseite etwas flach gedrückt. Auf dieser befindet sich eine breite Rinne, die sich von der Basis bis an den Scheitel scheint erstreckt zu haben. Ihre grösste Breite und Tiefe er- reicht sie in der hintern Hälfte und drängt sich gegen die Spitze schnell zusammen in zwei schmale Rinnen verlaufend, die in der Spitze selbst scheinen begonnen zu haben. D’Orbigny (c. 1. pag. 420) macht auf die grosse Aehn- lichkeit dieser Art mit Fischers Bel. absolutus aufmerk- sam und wäre geneigt die geringen Unterschiede von der Geschleclitsverschiedenheit abzuleiten, wenn beide Arten an demselben Orte vorkämen. Allein er kennt sie nur von ganz verschiedenen Orten, nämlich B ab->o- lutus von Moskau und Ä TVolgensis von der Wolga un- terhalb Kostroma. Fundort. Aus dem Busulukischen Kreise des Oren- Lurger Gouvernements. Goniatites Bogdoanus v. Buch. Fig. 10. Es ist dieses wohl derselbe merkwürdige Körper, dessen Pallas schon erwähnte (Reise, Theil 3 pag. 668) in seiner Beschreibung des Bogdoberges, wo er sagt dass von den Versteinerun- gen des Berges nur Weniges recht kenntlich und ihm nur ein einziges wohl erhaltenes Ammonshorn darunter zu Gesichte gekommen sey. Die Sammlungen unserer Akademie besassen bisher kein Exemplar davon. Herr von Buch beschrieb zuerst den Ammonites Bogdoanus O nach einem Exemplare der Königlichen Sammlung zu Berlin (Explicat. de 3 planches d' Ammonites PI. 2 fig. 2) und sagte (Beilr. zur Bestim. d. Gebirgsformat. in Russ- land pag. 98) der Ammon. Bogdoanus zeige Lohen an den Rändern seiner Kammern, welche nur der Familie der Ceratilen, daher dem Muschelkalk zukommen können. Später wurde der Bogdokalkstein durch Herrn Eich- wald der Silurischen Periode und der Bogdoammonit den Clymenien zugesellt, weil seine Loben und Sättel ungezähnelt sind und Herr Eichwald vermuthete der Sipho sey ventral (Bullet, de l Acad. Imp. des sciences de St.-Pe'tersbourg Tome 9 pag. 333). Allein im Jahre 1841 besuchte der Graf Keyserling den Bogdo und zeigte gemeinschaftlich mit Herrn von Verneuil dass der Bogdoammonit wegen seiner ganz ungezähnelten Kammerwände und seines dorsalen Sipho, der deut- lich zu erkennen war, weder den Ceratiten noch Cly- menien , sondern den Goniatiten angehöre (Geol. d. 1. R. d’Europe Vol. 2 pag. 366). Sie sagten zugleich dass der A. Bogdoanus , ungeachtet seiner einfachen Kammerwände eine so grosse Aehnlichkeit mit den Ce- raliten des Muschelkalks, insbesondere mit C. bipartitus habe, dass man ihn in Russland als den Repräsentanten der Goniatiten dieser Abtheilung betrachten kann. So- wohl der paläon toi ogische Karakter als die Lagerungs- verhältnisse des den G. Bogdoanus umschliessenden Kalk- steins bestimmten die Herrn Murchison, Verneuil und Keyserling der Ansicht des Herrn von Buch definitiv beizutreten und ihn für Muschelkalk zu erklären. Die vom Grafen Keyserling milgebrachten Exem- plare sind Steinkerne; von Herrn Nöschel aber erhielt ich ein vollständigeres Exemplar, das noch zum Theil mit der Schale versehen ist und ich halte es daher nicht für überflüssig es abzubilden und zu beschreiben, so weit diess nöthig ist, verweise aber übrigens auf das ge- nannte Werk. Gotiiatit.es Bogdoanus stellt eine flachgedrückte Scheibe dar, mit sehr scharfem, kielartigen Rücken. Die Seiten steigen vom scharfen Naheirande divergirend auf ohne sich zu wölben; erreichen auf der halben Höhe den 293 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 294- grössten Abstand von einander und laufen dann schnell, ebenfalls ohne Wölbung im scharfen Rücken zusammen. An unserm Exemplare kann man auf dem letzten Um- gänge bis 33 Kammern zählen-, die Umgänge fast zu 1/3 umschliessend; das umschlossene Drittheil ist glatt, der übrige Theil aber mit 35 bis 37 stumpfen etwas nach vorne geneigten Radien besetzt, die anfangs flach und undeutlich sind, aber bald in der Richtung vom Nabel zum Rücken an Höhe zunehmen und in einem Knoten endigen. Der sehr dünne Sipho liegt in der Schärfe des Rückens An einem andern, weniger vollständigen Exemplare hat die Schale an einigen Stellen noch ihren Perlmutterglanz behalten. Grauer' Sandslein vom Ar sur gar mit Mytilus po- lymorphic, Paludina und Cardien. Dieser und der wei- ter oben erwähnte Sand und Sandstein am Eltonsee ge- hören zu den jüngern Tertiairgesteinen des südlichen Russlands. Sie bilden den alten, nunmehr trocken ge- legten Boden des Schwarzen und Kaspischen Meeres, an deren Ufern noch heute ganz ähnliche Niederschläge sich bilden und sind ohne Zweifel identisch mit ähnlichen Sandsteinen und Thonen , die man am Fusse des Ustürt und am Westufer des Kaspischen Meeres findet, wo sie auch Mytilus polymorphus, Cardien, zusammen mit Lim- naeen und Paludinen enthalten. Schlussbemerkung. Aus Obigem geht hervor dass Herr Nöschel auf dem von ihm bereisten Länderraume in aufsteigender Ordnung folgende Gebirgsformationen beobachtete. Bergkalk. An dem rechten Ufer der Wolga zwischen Samara und Chwalynsk. Gerolle mit A ersteinerungen des Bergkalks wurden noch in der Gegend von Zarizyn und Sarepta angetroffen. Zechstein oder Permisches System des H. Murchison, an verschiedenen Orten im Nikolajewschen Kreise des Saratowschen Gouvernements : Bei den Dörfern Kamen- noi Sarmass am grossen Kuschum, Beresowa, Barte- nowka, Podowka. Muschelkalk. Am Berge Bogdo zwischen der Wolga und dem Usen. Jura. An der Wolga oberhalb Chwalynsk , bei Sara- tow und im Busulukischen Kreise des Orenburger Gou- vernements in der Nähe folgender Ortschaften: G risch- kina, unweit des Flüsschens Bobrowka; Danilowka , 20 Werst südlich vom Flüsschen Bobrowka ; Gerassimowka , 30 Werst südlich von Danilowka; Samoiwolowka und Sergjewka am Tanalik; im südlichen Theile des Niko- lajewschen Kreises im Saratowschen Gouvernement hei den Döj'fern Livenka und Cholmyschkow. Tertiairgehirge. Auf der ganzen Steppe zwischen den Flüssen Irgis und Manytsch bis an die Ufer des Kaspi- schen Meeres. Wir wissen überdiess durch Andere dass an dem rechten Ufer der Wolga, zwischen Wolsk und Kamy- schin und zwischen Uralsk und dem obern Laufe des grossen Usen Kreide auftritt. 22. Ueber die Windverhältnisse an den Nordrüsten des alten Festlandes. Von L. F. KAEMTZ, Professor zu Dorpat. Wenn man die Verhältnisse betrachtet, welche der Wind in seinem Wechsel und in seiner verschiedenen Stärke an irgend einem Orte zeigt, so scheint es auf den ersten Anblick als ob hier gar keine Regelmässigkeit oder keine tief durchgreifenden Naturgesetze vorhanden wären. Daher dürfen wir uns wohl kaum wundern, dass über die Entstehung der Winde so unhaltbare und zum Theile so wunderliche Hypothesen aufgestellt sind. Un- tersucht man indessen die Erscheinungen näher, so er- kennt man hier grossartige einfache Gesetze, die man freilich in vielen einzelnen Fällen nicht immer im Detail nachweisen kann, weil dem isolirt stehenden Beobachter nicht selten die Kenntniss der Witterungsverhältnisse in entfernten Gegenden fehlt; es zeigt sich zugleich dass den Windrichtungen, so wie den meisten Erscheinungen in der Atmosphäre eine sehr einfache Ursache zum Grunde liegt. Ich habe über diesen Gegenstand ausführlicher ge- sprochen in meinem Lehrhuche der Meteorologie (Halle 1831 Band I S. 135); kürzer habe ich darüber gehan- delt in meinen Vorlesungen über Meteorologie (Halle 1839 S. 41). Da manchem der Leser vielleicht die fran- zösische Uebersetzung: Cours complet de Meteorologie de L. F. Kämtz, traduit et annote' par Ch. Martins. 8. Paris 1843 (p. 31) oder die ./IeKuin o MeTeopo.iorin Ä. 1) -f- u2 sin ( p . 90° + r>2) Ich will nun neben den durch die Beobachtungen ge- gebenen Grössen zugleich die nach dieser Formel be- rechneten geben und den Unterschied beider hinzufügen. W inter. Wind Beob- achtet Berech- net Unter- schied Wind Beob- achtet Berech- net Unter- schied N. 592,72 593,41 -f- 0,69 s. 594,67 594,12 — 0,55 NO. 3,08 2,80 — 0,28 sw. 3,29 3,43 + 0,14 O 5,01 4,76 — 0,25 w. 4,54 4,93 + 0 39 SO. 5,10 5,69 + 0,59 NW. 6,05 5,31 - 0,74 Indem ich die aus den Beobachtungen hergeleiteten Grössen zur Bestimmung von B, u1, h2, in der obigen Gleichung zum Grunde lege, linde ich Bn— 594,307 + 0,367 sin (n. 45° + 256° 12') + 1,311 sin (n. 90° + 1,311) Was wir hei dem Januar einzeln betrachteten, das tritt noch entschiedener im Mittel des Winters und na- mentlich in den berechneten Werthen hervor. Es liegt zwischen N. und NO., jedoch näher an dem letzteren Winde, ein entschiedenes Minimum, darauf nimmt der Luftdruck zu und erreicht in der Nähe von SO. ein Maximum; zwischen S. und SW. zeigt sich ein zweites Minimum, welchem zwischen W. und NW- ein zweites Maximum folgt. Wahrlich ein merkwürdiges Verhält- niss! Von den beiden Winden, denen im ganzen übri- gen Europa der höchste (NO.) und der niedrigste (SW.) Barometerstand entspricht, ist der eine (SW.) zwar eben- falls mit einem Minimum verbunden, aber dem NO. ent- spricht, der ganzen nördlichen Halbkugel zuwider, ein Minimum, welches sogar noch niedriger ist, als das bei SW.; während im übrigen Europa der mittlere Baro- nelersland zwischen O. und SO., so wie zwischen W. md NW. liegt, linden wir an diesen Stellen die Ma- dina. Die Ursache dieser Abweichungen lässt sich nur dann angeben, wenn wir das früher über die Winde Gesagte vor Augen behalten. Gesetzt das nördliche Russland zeichne sich durch hohe Temperatur und niedrigen Ba- rometerstand aus, so weht in einem grossen Theile Eu- ropas S. oder SW., wrie er dem Stande von Barometer und Thermometer entspricht. Dann aber ist das Eismeer kälter, indem es nach der Natur des Wassers zwrar eben- falls an dieser localen Erwärmung Theil nimmt, aber nicht in dem hohen Grade als das Festland, und so ha- ben wir in Archangel einen nördlichen Wind mit nied- rigem Barometerstände. Wenn dagegen das Innere Russ- lands sich durch Kälte auszeichnet und einen hohen Barometerstand hat, so nimmt zwar Archangel an diesem Barometerstände Theil , aber es strömt die Luft vom Lande gegen das wärmere Meer, d. h. es weht dort SO. oder S , welche im übrigen Europa aus wärmeren, hier aber aus kälteren Gegenden kommen. Nur dann, wenn heftige wreit verbreitete Stürme aus Süden oder Süd- westen dem ganzen Europa eine hohe Temperatur mit- theilen und ein Uehergewicht über den localen Wind erhalten, wird es möglich, dass auch bei diesen ein Mi- nimum Statt finde, wie wir es bei SW. suchen. Sind endlich die Gegenden in NW. ungewöhnlich kalt, und bringen die daher kommenden Winde zugleich einen hohen Luftdruck mit sich, so überwältigen sie ebenfalls die Localverhältnisse. So schliessen sich also alle Ver- hältnisse auf s innigste an einander zu einem harmoni- schen Ganzen und zeigen uns, dass auch in den Er- scheinungen der Witterung, ungeachtet aller Anomalien, grossartige und regelmässige Gesetze herrschen. Betrachten wir die oben für die Monate gegebene Ta- fel genauer, so dauert dieser hohe Barometerstand hei SO. fort bis zum April , im Mai sinkt er bei diesem Winde, aber bereits im März finden wir bei NO. einen hohen Barometerstand. Die folgende Tafel enthält die barometrische Windrose für den Frühling Wind Beob- achtet Berech- net Unter- schied W ind Beob- achtet Berech- net Unter- schied N. 595,95 596,04 + 0,09 S. 593,49 593,90 + 0,41 NO- 6,29 6,13 — 0,16 SW. 3,44 3,09 — 0,35 O. 5,64 5,91 + 0,27 w. 3,53 3,86 + 0,33 SO. 5,58 5,20 — 0,38 NW. 5,31 5,90 + 0,59 Die berechneten Werthe sind hergeleitet aus der Glei- chung Bn — 594,904 + 1,520 sin («. 45° + 44° \i) + 0,298 sin (w. 90° + 166° 54') 311 Bulletin physico -mathématique 312 Das Maximum liegt bereits zwischen N. und NO., das Minimum bei SW., wie im übrigen Europa, und eben so isL es im Sommer i. Wind Beob- achtet Berech- net Unter- schied Wind Beob- achtet Berech- net Unter- schied N. 594,11 594,45 + 0,34 S. 592,44 592,70 + 0,26 NO. 4,97 4,65 — 0,32 SW. 2,65 2,38 — 0,27 O. 3,92 4,21 + 0,29 w. 2,45 2,75 + 0,30 SO. 3,70 3,43 -0,27 NW. 3,97 3,64 — 0,33 Die beobachteten Werthe lassen sich ausdrücken durch die Gleichung Bn — 593,526 + 1,139 sin (n. 45° -f 50° 11') + 0,047 sin (n. 90° + 105° 31') Wenn aber auch die ganze Einwirkung in Betreff ih- rer Art mit den in entfernten Gegenden übereinslimmt, so ist doch die Grösse dieser Variationen kleiner als in Deutschland und im Innern Russlands, denn in vielen Fällen, wo Archangel an dem niedrigen Barometerstände Theil nimmt, welcher in Petersburg Statt findet, weht hier nicht S. , sondern der vom Eismeere kommende nördliche Wind, und so entspricht den nördlichen Win- den ein Barometerstand , welcher niedriger ist , als es ohne Vorherrschen der Moussons der Fall seyn würde. Gehen wir vom Sommer nach der kälteren Jahreszeit, so sinkt wieder der Barometerstand bei nördlichen Win- den und wir finden folgende Verhältnisse für den Herbst Wind Beob- achtet Berech- net Unter- schied Wind Beob- achtet Berech- net Unter- schied N. 594,17 593,91 — 0,26 s. 594,42 594,45 + 0,03 NO. 3,96 4,35 + 0,39 SW. 4,87 4,71 — 0,16 O. 4,95 4,59 — 0,36 w. 4,63 4,56 + 0,13 SO. 4,25 4,43 + 0,18 NW. 3,99 4,03 + 0,04 Die berechneten Werthe sind hergeleitet aus der Glei- chung Bn — 594,380 + 0,270 sin (n. 45° + 273° 13') -F 0,246 sin (». 90° + 306° 5') Das ganze Verhalten während des Herbstes ist nicht bestimmt ausgesprochen, die Depression bei östlichen Winden ist nicht bestimmt hervorgetreten und daher ist das Barometer fast bei allen Winden gleich hoch. Finden wir also in Archangel einen so verschiedenen Einfluss der Jahreszeit auf dieses Phänomen, so dürfen wir uns nicht wundern, dass die barometrische Windrose im Mittel des Jahres eine so kleine Schwankung zeigt, wie die obige Tafel beweist, obgleich im Allgemeinen das Maximum bei nördlichen Winden Statt findet. Zugleich ergiebt sich aus dem Gesagten die Thatsache, dass kein Wind — mit Ausnahme des NW. im Januar — im Mittel mit einem so hohen Barometerstände verbun- den ist, als die Windstille, weil gewiss sehr häufig dann, wenn dem nördlichen Europa ein hoher Barometerstand entspricht, hier die localen südlichen Winde mit nörd- lichen im Kampfe begriffen, die letzteren mehr oder we- niger vollständig auf heben und Windstille erzeugen. Recht interessante Gesetze bieten sich noch dar, wenn wir auf die Regenverhältnisse von Archangel Rücksicht nehmen und dabei zugleich den Barometerstand berück- sichtigen, indem in dieser Hinsicht Archangel eine grös- sere Uebereinstimmung mit Deutschland , England und Frankreich zeigt, als mit dem übrigen Russland, welches so sehr von den zuerst genannten Gegenden abweicht, weshalb die Regeln z. B. welche für den Zusammenhang zwischen Barometerstand und Witterung im übrigen Eu- ropa gelten, in Russland nur mit bedeutenden Modifica- tionen anwendbar sind, doch würde die Verfolgung die- ses Gegenstandes hier zu weit führen und ich werde darauf bei einer späteren Gelegenheit zurückkommen. Ich kann diesen Aufsatz, in welchem ich ein bis dahin nicht geahnetes Phänomen an den Meeresküsten Russ- lands beschrieben habe, nicht schliessen, ohne noch über eine vom Herrn v. Wrangel erwähnte Thatsache zu sprechen, welche er als eine Eigenthümlichkeit der Küste Nord- Asiens anführt. Da wo er in seiner lehrreichen und für physikalische Geographie so wichtigen Reise von dem Klima von Nishne-Kolymsk spricht, sagt er*): »Eine merkwürdige Naturerscheinung ist der hier unter dem Namen teploi Wéter, der warme Wind, bekannte OSO., oder richtiger SO. g. Südwind, welcher zuweilen bei heilerem Himmel plötzlich ein tritt und mitten im Winter die Temperatur in kurzer Zeit von — 35° bis -f- 1|° bringt, so dass die Eisscheiben, die hier die Stelle des Glases in den Fenstern vertreten, aufthauen. In den Thälern von Aniuj findet sich der warme Wind häufig, dagegen aber hört westlich vom Vorgebirge Tschukotskoj seine bewundernswürdige Wirkung ganz auf. — Gewöhn- lich hält dieser Wind nicht länger als 24 Stunden an«. Es würde voreilig seyn, wollte ich meine Ansicht von einem Phänomene, das ich selbst nicht beobachtet habe *) Reise längs der Nordküste Sibiriens. Bd. I S. 186 (deutsche Uebers.) 313 de j/Académie de Saint-Pétersbourg. 314 und bei dessen Beschreibung ein sogleich zu erwähnen- der Umstand fehlt, für unumstösslicli ausgeben, aber seit dem Jahre 1834-, wo ich in Deutschland zuerst auf eine ähnliche Thatsache aufmerksam wurde, habe ich dieselbe dort, so wie hier in den wenigen Jahren meines Aufent- haltes in jedem Winter mehrmals bemerkt. Gesetzt es sei bei östlichen oder nördlichen Winden massig: kalt, das Barometer stehe hoch und, wie es unter diesen Ver- hältnissen häufig geschieht, der Himmel bewölkt. Wäh- rend die Windfahnen häufig noch die angegebene Rich- tung behalten, sinkt das Barometer anfangs langsam, dann aber sehr schnell. Auf eine bewundernswürdige Weise verschwinden in kurzer Zeit die Wolken, der Himmel und die Sterne erscheinen mit ungemein grossem Glanze, aber dabei ganz den gewöhnlichen Gesetzen für die Be- wegung des Barometers zuwider, eine schneidende Kälte. Doch nicht lange dauert dieses fort; die Windfahnen gehen nach Süden, der so heitere Himmel wird bald matt, um Sonne oder Mond erscheinen Höfe und Neben- sonnen, nach wenigen Stunden oft ist der Himmel dicht bewölkt, es fallen Regentropfen herunter, die anfänglich noch als gefrorne Eismassen den Boden erreichen, und es tritt meistens mit stürmischen südlichen Winden Thau- wetter ein. Wie hoch das Thermometer steige, hängt natürlich von den Witterungsverhältnissen in andern Ge- genden ab , oft schneit es nur und das Thermometer bleibt noch unter dem Gefrierpunkte, stets aber ist Ab- nahme der Kälte mit diesem Gange verbunden. Unter Umständen dieser Art wehen nämlich in den oberen Schichten der Atmosphäre starke südliche aus der Nähe des Aequators kommende Winde; indem diese mit ihrer Wärme auf die oberen Schichten der Atmosphäre wir- ken, verschwinden in kurzer Zeit alle Wolken und das Barometer sinkt; bei dieser schnellen Aufheiterung des Himmels erkaltet der Erdboden besonders während der Nacht sehr stark. Aber diese Kälte ist nur der Tiefe eigenthümlich, in der Höhe von mehreren tausend Fussen ist es bedeutend wärmer, wie mich meine Erfahrungen auf den Alpen und mehrjährige gleichzeitige Beobachtun- gen in Halle und auf dem Brocken gelehrt haben. Aber diese Heiterkeit und die damit verbundene Kälte der unteren Regionen dauert nicht lange. Diese südlichen Winde bringen zugleich eine Menge von Dämpfen mit sich, welche in den kälteren nördlichen Regionen zu Wolken niedergeschlagen werden, die als Schnee oder auch als Regen niederfallen, der anfänglich noch bei der Kälte der unteren Luftschichten zu kleinen Eiskugeln gefriert. Endlich dringt dieser heftige Südwind mit sei- ner Wärme zum Boden und das Thermometer erreicht einen hohen Stand. Ich glaube noch hinzufügen zu müs- sen, dass sich diese Erscheinung entschiedener in milden Wintern zeigt, als in kalten. Ich vermuthe dass etwas Aehnliches an der Küste Sib iriens Statt findet und wäre Herr v. Wrangel nicht durch die Umstände verhindert worden, das Barometer zu beobachten, so würde dieses Aufschluss darüber ee- o ben, ob meine Hypothese richtig sei. Winde dieser Art aber werden besonders in Thälern ungemein mächtig und zeichnen sich durch ihre grosse Wärme aus. So ist es mit dem Föhnwinde in der Schweiz, welcher in den von S. nach N. laufenden Thälern auf dem Nordabhange der Alpen oft mit grosser Stärke weht, und hier, wäh- rend meines Aufenthaltes in den Alpen, grosse Vei’- wüstungen anrichtete, während ich zu gleicher Zeit auf den Spitzen freistehender Berge, zwar lebhafte Winde, aber nicht von dieser Stärke hatte. Wenn demnach in der Gegend von Nishne- Kolymsk ein warmer, starker Wind weht, welcher aus den wärmeren Gegenden des grossen Oceans kommt, so w ird er sich besonders in den östlich davon gelegenen Thälern heftig erheben und durch seine Wärme auszeichnen, während dieses auf der westlich gelegenen Tundra weniger der Fall ist. 23. Sur un crane de Dodo du Musée de Co- penhague, par M. HAMEL. (Lu le 29 mai 1846.) Ich habe die Ehre, der Classe einen vor Kurzem aus Copenhagen erhaltenen Abguss von dem im dortigen Königlichen Naturhistorischen Museum befindlichen Kopf eines Dodo vorzulegen. Dieser Kopf stammt aus der, ursprünglich von Palu- danus gebildeten und 1651 durch den — uns so wohl bekannten — Olearius für den Herzog Friedrich von Schlesw ig -Holstein aus Enkhuysen nach Gottorff über- brachten, auch 1666 in einem besondern Buche beschrie- benen, Kunstkammer, deren Inhalt unter König Fried- rich IV, während des Kriegs mit Schweden, nach Co- penhagen gebracht war, wo dieser Kopf bis vor wenig Jahren in der dortigen Kunstkammer, unerkannt, unter den verschiedenartigsten Gegenständen gelegen halte. Da ich bereits den in Oxford befindlichen , von dem in der Tradescan tisch en Sammlung gewesenen Dodo- Exemplar abgehauenen Kopf untersucht hatte und davon 315 Bulletin physico-mathématique 316 Abgüsse besass, so verlangte mich sehr den Copenhage- ner — als den, ausser jenem, einzigen in der Well be- kannten — damit vergleichen zu können und ich freute mich, auf meiner Hieherreise aus England die wenigen Stunden, welche das Anhalten des Dampfschiffes vor Dänemarks Hauptstadt gestattet, hiezu benutzen zu kön- nen. Da es sich traf, dass gerade für diese Stunden Seine Kaiserliche Hoheit der Grossfürst Constantin Nicola- je witsch von Seinem Schiffe nach Copenhagen ge- kommen war, und da kurz zuvor die zoologische Ab- theilung des Museums ihren Vorsteher verloren hatte, so ward es mir unmöglich eine Zeichnung anzufertigen; es gelang mir aber, durch Professor Eschricht’s Ge- fälligkeit einzuleiten, dass ein Abguss mir hieher gesandt werden sollte, was denn auch nun erfolgt ist; nur fehlt noch der Unterkiefer. Die Classe wird bemerken, dass man weder aus der 1666 (und 1674) von Olearius, noch aus der kürz- lich von Herrn Lehmann in Copenhagen gelieferten Be- schreibung und Zeichnung eine richtige Vorstellung von diesem, nun in getreuer plastischer Nachbildung vor uns liegenden, Ueberreste des so merkwürdigen Vogels be- kommen konnte. Die Vergleichung des Oxforder und des Copenhage- ner Kopfes zeigt uns, dass, obgleich ersterer um ein Kleines überhaupt grösser ist als letzterer, sie jedoch in den verschiedenen, bei beiden vorhandenen, Theilen vollkommen übereinstimmen. Der Oxforder ist aber mit der Haut überdeckt; es ist schlechtweg der 1755 abge- hackte und getrocknete Kopf, da hingegen der Copen- hagener bloss die abpräparirten Knochentheile darstellt und daher den, im Oxforder unsichtbaren, Knochenbau zeigt. So fällt an dem Copenhagener die characteristische Grösse der Stirne und ihre, einen Winkel von etwa hundert und vierzig Grad mit dem Schnabel bildende, Stellung, so wie auch der ungewöhnlich gi’osse Brei- tendurchmesser des ganzen Schädels, mehr auf wie bei dem in Oxford befindlichen. Der Oxforder misst vom Hinterkopf bis zur Schnabelspitze (ohne die Gnathothek, welche bei beiden fehlt) 8/5, der Copenhagener 8^ englische Zoll. Der grösste Breitendurchmesser des Schä- dels ist bei ersterem, mit der Haut bedeckten, 3j9g, bei dem letztem, kahlen, 3T5g Zoll. Der Abguss von dem Dodo-F uss ist von dem im Bri- tischen Museum aufbewahrten gemacht. Es wird vermu- thet, dass dieser Fuss derselbe sey, welchen Clusius vor 1605 in der Sammlung des Professors Pa uw zu Leiden, als aus Mauritius gebracht, vorfand. Da nun gemeldet worden, dass ein Dodo 1598 zu Mauritius von den Hol- ländern lebendig eingeschiffl worden sey, Clusius aber 1605 noch nichts von einem lebend in Holland vorhan- denen, oder vorhanden gewesenen, Dodo wusste, so darf man glauben, dass der 1598 auf Mauritius eingeschiffte Vogel auf der Fahrt nach Holland gestorben, und dass von ihm der bey Pa uw gewesene Fuss abgehackt wor- den sey. Den Kopf konnte Paludanus bekommen haben. Da übrigens die Nachricht vop der Mitnahme eines Dodo von Mauritius nach Holland im Jahr 1598 nur von den De Brys gegeben wird, so muss man sie nicht als ganz zuverlässig ansehen. Den zu Oxford befindlichen Fuss, welcher von dem im Tradescantischen Museum aufgestellt gewesenen Dodo, gleichzeitig mit dem Kopf, abgetrennt worden, hat Dr. Kidd von seiner Hautbedeckung befreit, so dass nun die Knochen, Ligamente und Sehnen anschaulich sind und untersucht werden können. Hievon habe ich fünf verschiedene photographische Ansichten angefertigt, um der Classe dieses Unicum vollkommen richtig vorstellen zu können. Diese Lichtbilder werden jetzt auf Papier abgezeichnet, um sie zu graviren, da durch unmittelbares Aetzen Daguerrescher Platten und galvanische Auftragung von Kupfer auf die Silberflächen so feine Sachen nicht immer rein erhalten werden ; auch liefern solche Fizeau- sche Platten nur wenig gute Abdrücke. Im Ashmolschen Museum zu Oxford befindet sich ein grosses, bisher wenig beachtetes, 1651 von Johannes Sa very, wahrscheinlich nach der Natur gemaltes Bild ei- nes Dodo. Dieses habe ich mittelst durchscheinenden Papiers genau kalkirt und dann, dem Original ganz gleich, colorirt. Es ist besonders wegen der Flügel- und Schwanz- Federn wichtig, obgleich Kopf und Füsse keineswegs mit der Treue, die man wünschen könnte, vom Künstler dargestellt zu seyn scheinen. Unten ist ein Frosch, so wie auch einige Pilze gemalt, was wol auf die Nahrung des Vogels hindeuten sollte. Als ich 1814 das Ashmolsche Museum mit Dr. Kidd besuchte, war ihm dieses Bild unlängst von einem jungen Herrn "W. G. Darby , welcher in Christ Church Col- lege als Gentleman Commoner seine Studien betrieben und bei ihm Vorlesungen gehört hatte, geschenkt wor- den; von Dr. Kidd ward es dem Museum verehrt. Johannes Savery kann 1651 leicht noch einen leben- den Dodo, oder wenigstens eine nach dem Leben gemachte Skizze, zum Vorbild seines Gemäldes gehabt haben. Aus einer im Britischen Museum auf bewahrten, handschrift- 317 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 318 lichen Notiz von L'Eslrange wissen wir mit Gewissheit, dass ums Jahr 1638 ein lebendiger Dodo in London, in einem Hause mit dem vor demselben ausgehängten Bilde des Vogels auf Canne vass, für Geld vorgezeigt wurde. x4uf jeden Fall gab es 1651 ein ausgestopfles Exemplar. In dem 1656 gedruckten, aber schon vor dem, 1652 erfolgten, frühen Hinscheiden Tradescant’s des Dritten, von Dr. Wharton und Ashmole abgefassten Catalog der Tradescantischen Sammlung zu South Lam- beth bey London findet sich auf Seite 4 der Dodo un- ter dem Namen Dodar (sollte Dodaers seyn) erwähnt. Von diesem, 1682 durch Ashmole nach Oxford trans- portirten, dort aber von den Motten zersLörten und des- halb 1755 verworfenen Dodo, kommt der, glücklicher- weise gerettete, Kopf und Fuss. Es ist mir wahrschein- lich, dass der in London ums Jahr 1638 lebendig vor- sezeigfte Dodo nach seinem Tode von Tradescant dem Zweiten für das von seinem, 1638 verstorbenen, Vater begründete Museum acquirirt worden sey, so dass also der jetzt im Asbmolschen Museum , befindliche Kopf und Fuss dieselben wären, welche L’Estrange in London am lebenden Vogel gesehen halte. Das oft citirte und copirte Bild eines Dodo in dem aus Sloanes Nachlass kommenden (nicht aber, wie Owen sagt, von Edwards angefertigten) Gemälde im Britischen Museum scheint mir nicht nach der Natur gemalt zu seyn. Ausser dem Dodo sind hier Papageyen und andre Vögel undThiere vorgestellt. Es ist ein Bild, nicht ein Portrait. Der Maler und die Zeit der Anfertigung sind nicht angegeben; ich halte es daher der Beachtung we- niger werth. Dagegen habe ich unsern, vor Kurzem zurückgereis- ten, ersten Gesandtschafts-Secretair in Holland ersucht, in dem Königlichen Museum im Haag von dem kleinen, beiläufig fünf Zoll hohen, Bilde eines Dodo in des, schon 1639 verstorbenen , Künstlers Roeland Savery’s bekanntem Gemälde, wo Orpheus die Thiere bezaubert, eine treue colorirte Copie für uns machen zu lassen. Roeland Sa very war der Onkel des bereits erwähnten Johannes Savery. Man hat von ihm noch zwei ähnliche Bilder, welche, so wie andere seiner Gemälde mit Thie- ren (Paradiese, der Einzug in die Arche u. d. m.) von Zoologen untersucht zu werden verdienen möchten. Der am 1638 in London gezeigte lebende Dodo war ver- nuthlich aus Holland dahingebracht worden, und wenn ?rüher gerade dieses Individuum Roeland Savery zum Vorbild gedient haben sollte, so hätten wir, wenn es, lachdem es gestorben, wirklich in Tradescants Museum aufgestellt worden ist, von dem Pinsel dieses berühmten Thiermalers die Flügel, den Schweif, die Form im All- gemeinen und das Colorit nach dem Leben aufbewahrt, namentlich von dem Dodo-Exemplar, dessen Kopf und dessen Knochen des linken Fusses mit den ossificirten Sehnen der Flexoren noch in Oxford vorhanden sind und von welchen ich Abgüsse, Zeichnungen und pho- tographische Darstellungen angeschafft habe. Aus dem Angeführten wird man bemerkt haben, dass ich wünsche, unsere Akademie möge alles Authentische, was von dem Dodo existirt, so beisammen sehen, wie es nir- gend anderswo der Fall ist, und es macht mir Vergnü- gen, der Classe anzeigen zu können, dass bereits nach den zusammengebrachten Materialien ein talentvoller Schü- ler Thorwaldsens, Herr Jenssen, mit Herrn von Reis- sig’s gefälliger Zulassung, auf mein Gesuch, einen Dodo in natürlicher Grösse modellirt, von welchem Original sodann Abgüsse in grosser Zahl angefertigt wrerden kön- nen. Den ersten derselben werde ich, wenn er nach Roeland und Johannes Savery’s Originalgemälden wird colorirt seyn, der Classe vorzustellen die Ehre haben. Ich glaube dies ist das erste Mal, dass die Technik der Zoologie auf solche Weise dient, um einen längst vertilgten Vogel — der Natur möglichst ähnlich — wieder in den Museen aufstellen zu können. J. Hamei. 24. Vorläufige Notiz über galvanoplasti- sche Reduction mittelst einer magneto- elertrisciien Maschine; von M. H. JA- COBI. (Lu le 12 juin 1846.) Ich habe die Ehre der Academie zwei kupferne Me- daillen und eine Kupferplatte vorzustellen deren galva- noplastische Reduction , nicht durch eine galvanische Batterie bewirkt worden ist. sondern durch die magneto- electrische Maschine von welcher ich in der Sitzung vom 6 Februar d. J. gesprochen habe. Die damals angestellte Berechnung hatte ergeben, dass diese Maschine für die Reduction des Kupfervitriols in einem Zersetzungstroge zu stark sein würde, ich setzte daher gleich anfänglich zwei Zersetzungströge hintereinander an; aber auch für diese war die Maschine zu kräftig; das Kupfer fing an sich braunröthlich niederzuschlagen und ich war genö- 319 Bulletin physico-mathématique 320 thigt noch einen Zersetzungstrog' anzusetzen, so dass die Reduction dreier hintereinander befindlicher Gegenstände zugleich geschah. Ich hätte indessen recht gut noch ei- nen vierten Trog hinzufügen können, denn die spröde Be- schaffenheit des reducirten Kupfers und die an den Rän- dern noch Statt findende schwach braunrothe Färbung zeigt, dass für die Grösse der Medaillen welche 21/2 im Durchmesser hatten, und für ihre hintereinander verbun- dene Anzahl, der Strom immer noch zu stark ist. hi 18 Stunden, während welcher Zeit, die Maschine mit einer, wie wiederholte Messungen zeigten, sehr gleich- förmigen Geschwindigkeit von 143 Umdrehungen in der Minute oder 31 Wechseln in der Secunde, gedreht wor- den war, hatten sich in jedem Troge 5 S. 14 Doli Kupfer reducirt, im Ganzen also 15 Sol. 42 Doli, was auf 24 Stunden 20 S. 56 Doli ausmacht *). Es weiss aber jedermann, dass um eine solche Menge Kupfer in 24 Stunden vermittelst einer Daniellschen Bat- terie zu reduciren, die Oberfläche derselben ziemlich an- sehnlich und die Ladung sehr kräftig sein muss. Hat nun eine solche energische Wirkung die Erwartungen die ich von meiner Maschine hegte, welche zu ganz an- dern Zwecken construirt worden war und die für die Galvanoplastik nicht eben am vor theilhaftesten eingerich- tet ist, weit ühertroffen, so steht zu erwarten, dass für galvanoplastische und andere electrochemische Reductio- nen im Grossen , besonders da wo Bewegungskräfte zu Gebote stehen, die magneto-electrischen Maschinen bald die bisher angewandten galvanischen Batterieen ersetzen werden. Indessen hängen die guten, von diesen Maschi- nen zu erwartenden Resultate, durchaus von einer zweck- mässigen Anordnung ab. Für die Anwendung im Gros- sen sind noch manche Versuche zu machen, von denen es zu wünschen wäre, dass sie vernünftig angeordnet würden, um schnell zum Ziele zu führen. Ich hoffe in den nächsten Sitzungen einige , meinen schwachen Mitteln angemessene Beiträge, zur nähern Kenntniss die- ser Maschinen zu liefern. Ich erlaube mir hier noch eine kleine sogenannte phi- losophische Betrachtung hinzuzufügen. Langjährige Bemühungen hatte ich auf die Benutzung galvanischer und electro - magnetischer Kräfte zur Bewe- gung von Maschinen verwendet. Was war das Resultat dieser Bemühungen ? Dass sie sich in ihr Gegentheil ver- *) Von der einen Anode waren 5 S. 23 Doli, von der andern 3 S. 34 Doli aufgelöst, die dritte war nicht gewogen worden. Es hatte sich also auch hier mehr Kupfer aufgelöst als reducirt worden war. kehrten. Der Dampfkessel wird nicht durch die galva- nische Batterie sondern diese durch jenen verdrängt. Dieselbe physikalische Reaction, welche die electro-mag- netische Bewegung zügelt und regelt, welche den Lauf meines Botes mässigte — derselben physikalischen Re- action darf man sich jetzt bedienen, um durch sie stabile Monumente, colossale Statuen zu errichten. AxrxrciTSss eiexjIO©pui.fhiqtjes. Librorum in bibliotheca speculae Pulcovensis conlenlorum catalogus systematicus. Ex opérés descriptions specu- lae seorsim excudi curavit, indice alphabetico et prae- fatione auxit F. G. W. Struve. 8° Prix t R. 25 Kop. arg. ou 1 Tbl. 8 Gr. Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reichs. T. VII, Nachrichten aus Sibirien und der Kirgisensteppe, ge- sammelt und herausgegeben von K. v. Baer. T. IX et XI, gemischten Inhalts. 8° Prix par tome 1 R. arg. 14-e npucyiKAeuie ^cmhæobckhx'i. Harpa4ri>. 8° Prix 1 R. arg. Mémoires. Sciences mathématiques et physiques. T. IV, 2de livr. Solution d’un problème sur l’analyse des combinaisons concernant la théorie des equations si- multanées, par M. Bouniakowsky. Astronomische Ortsbestimmungen in der europäischen Türkei, in Kau- kasien und Kleinasien, nach den von den Officieren des Kaiserlichen Generalstabes in den Jahren 1828 bis 1832 angeslellten astronomischen Beobachtungen, par M. Struve. Sciences naturelles. T. V, 3e livr. Ueber einige Cornus -Arten aus der Abtheilung Tlielycrania, par M. Meyer. Versuch einer Monographie der Gattung Ehpedra, durch Abbildungen erläutert, par le-même. 4ème livr. Symbolae Sirenologicae quihus praecipue Rhytinae historia naturalis illustralur, par M. Brandt. presentes par divers savants étrangers. T. V, livr. 1, 2 et 3. Insectes de la Sibérie, par M. Motchulski. T. VI, livr. 1. Vom Einflüsse des Accents in der lappländischen Sprache, par M. Castrén. Enumeratio monographica specierum generis Hedysari, par M. Ba- siner. Emis le 30 jullel 1846. J» 117 us BULLETIN DE Tome V. JW 21.22. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ssi Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie , place de la Bourse No. 2 , et chez W. GRAEFF , héritiers , libraires , commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig , pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants : 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal . dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. MÉMOIRES. 10. Les rapports volcaniques du plateau du Caucase inférieur. Abich. 11. Remarques sur le procédé de Coulomb pour déterminer la cohésion des liquides. Moritz. MÉIÆOXRSS. 10. G EOLOGISCHE SKIZZEN AUS TrANSKAUKA- sien, vom Herrn Professor ABICH. (Lu le 17 avril 18^6.) 1. Die vulkanischen Plateauverhältnisse des Unteren Kaukasus. Die physikalische Geographie , sobald sie sich be- schreibend über die Gebirgsländer verbreiten will , wel- che sich zwischen dem Schwarzen und Kaspischen Meere im Süden des Kaukasus ausdehnen, empfindet das drin- gende Bedürfniss für die reiche Gliederung dieser Ge- birgswelt eine oder mehrere Collectivbenennungen in Anwendung zu bringen, welche bisher wohl nur des- halb gefehlt haben, weil zusammenhängende geologische Untersuchungen Klein - Asien überhaupt noch nicht er- reicht hatten. Die grossen Naturverhältnisse , welche in durchgreifenden und einfachen Grundzügen der Ober- flächengestaltung dieser Länder den eigenthümlichen phy- sikalischen Charakter verleihen , der ihre historische Be- deutung so wesentlich mit bedingt , sind die Resultate geologischer Bildungsprocesse , bei welchen aus dem In- nern der Erde nach Aussen wirkende Kräfte den haupt- sächlichsten Antheil hatten. Durch die Thätigkeit die- ser Bildungsprocesse , welche in bestimmbaren Perioden auf einander folgten , wurden aus gleichartigen Elemen- ten gleiche und ähnliche Naturformen geschaffen , und nach einem und demselben Gesetze über grosse Räume aneinander gereihet Diese Sätze , welche eine geologi- sche Beschreibung des armenischen Hochlandes nachwei- sen wird , zeigen die innere naturhistorische V erwandt- schaft aller Theile der in Rede stehenden Gebirge und begründen die wissenschaftliche Zulässigkeit einer ge- meinsamen Benennung für dieselben. Die Wahl dieser Benennung ist willkürlich; allein da thatsächliche Gründe von Wichtigkeit vorliegen , eine durchgehende geologi- sche Verwandtschaft dieses Gebirgsganzen mit dem Kau- kasus als bestimmt vorhanden ankündigen zu dürfen , so erscheint es am naturgemässesten , auf dem Isthmus zwischen beiden Meeren einen oberen und einen un- teren Kaukasus anzunehmen und diesen letzteren Be- griff vorerst nur auf den Gebirgscomplex zu übertragen, welcher von dem Araxes einerseits und dem Kur an- drerseits in nahe elliptischen Bogen umschlossen wird. Eine genauere Feststellung des Umfanges und der Grän- zen des unteren Kaukasus wird dann erst möglich sein, Bulletin physi co - mathématique 32 i wenn genaue geologische Forschungen sich über ganz Grusien ausgedehnt haben werden. Der untere Kaukasus. Dieses hohe und durch physikalische Mannigfaltigkeit so reich ausgestattete Ge- birge nun , befindet sich mit seinen seihst bis zu 12000 Fuss und darüber aufsteigenden Höhenpunkten, merk- würdig genug , noch ausserhalb des Bereiches der Ein- flüsse , welche perennirende Schnee - und Eisanhäuf fin- gen auf den Gebirgshöhen überhaupt und am Elburuz und Kasbek insbesondere, schon in Höhen von 10380 und 9050 P. F. hervorrufen. 2) In seinen Hauptzügen befolgt dieses Gebirge eine Richtung , welche der des oberen und eigentlichen Kaukasus parallel geht. Inner- halb einer Linie , welche dem Begriffe der Hauptmasse des Gebirgsganzen entspricht , wird dasselbe von einem Zuge mit einander zusammenhängender Plateauhöhen durchsetzt, welche sämmtlich eine bedeutende, nicht immer übereinstimmende mittlere Erhebung über dem Meere besitzen. Die Felsarten, welche diese Plateauhö- hen zusammensetzen, gehören allein zu denjenigen , wel- che im feurig flüssigen Zustande an die Oberfläche der Erde gelangten. — Diese vulkanischen Massen brachen im Schoosse derselben Gebirge hervor , deren Höhen sie jetzt in wellenförmigen , mehr horizontalen Schichten von ausserordentlichem Umfange und grosser Mächtig- keit wie mit einer Decke überlagern. Sie wurden von denselben Kräften aus den Erdtiefen emporgetrieben , welche die vielen und regelmässig geformten Kegel ge- bildet haben , die jene merkwürdigen Plateauhöhen in einer Ausdehnung von 51 geographischen Meilen in län- geren und kürzeren Intervallen krönen und soviel zu dem Reize der Landschaften des armenischen Hochlan- des beitragen. An dieses eigenthümliche Natur verliältniss dicht an einander gereiheter vulkanischer Plateauhöhen , welches sich in den westlich gelegenen kleinasiatischen Gebirgsländern durchgängig zu wiederholen scheint, sind klimatologische und physikalische Verhältnisse von ho- her Wichtigkeit geknüpft , welche auf die Lebensweise und den Entwickelungsgang der Völker dieser Länder einen bestimmenden Einfluss ausüben. Die Zersetzungs- fähigkeit solcher vulkanischen krystallinischen Gesteine , welche wie Dolerit und Trachyt so äusserst günstige Bo- denbestandtheile für die Vegetation der Gramineen und Cerealien darhieten , hat auf diesen Plateauhöhen , wel- che grösstentheils die Baumgränze hiesiger Gegenden übersteigen , die man im unteren Kaukasus zu 7000 bis 7800 P. F. annehmen kann 3) , vorzugsweise jene uner- messlichen Alpenwiesen hervorgerufen , auf welchen die Existenz der nomadisirenden Völker Kleinasiens haupt- sächlich beruht. Während die Horizontalität der zusam- menhängenden Hochebenen die gleiehmässige Verthei- lung und Ansammlung der Schneemassen im Winter ausnehmend begünstigt , trägt die poröse Beschaffenheit des Gesteins seihst vorzüglich dazu bei, dass auf dieser Unterlage ein weit geringerer Anlheil der niedergeschla- genen Wasser durch Verdunstung wieder in die Atmos- phäre zurückkehrt , als dies auf den steileren Gebirgs- höhen der Fall ist, die aus dichteren Gesteinen beste- hen , und entweder gar nicht oder nur mit einer schwa- chen Hülle von Dammerde bedeckt sind. Daher die Erzeugung und Entstehung jener zahlreichen und eigen- thümlichen Quellen, für welche die Benennung Karassu- gewässer 4) in sofern den Werth einer physikalischen Di- stinction erhält, als dadurch alle, von den durch Vul- kanismus hervorgebrachten Hochgebieten entspringenden Quellen, von solchen unterschieden werden können, die aus anderen Formationen hervortreten. Ueberall erschei- nen diese Karassucpiellen mit überraschender Wasserfülle, theils an den Rändern der vulkanischen Plateaumassen , bis zu den bedeutendsten Höhen, theils brechen sie un- mittelbar aus und unter den Lavaschichten hervor, die von den Gebirgen in die flachen Thäler hinabziehen. Die grosse, 5500 Fuss über dem Meere befindliche Wasseransammlung des Goktschaisee von 1 12G Quadrat- werst Oberfläche , die im Laufe der verschiedenen Jah- reszeiten so folgereich und günstig auf das Clima der Umgegend und besonders die meteorologischen Zustände der Araxes - Ebene ein wirkt, wird fast allein durch die starken Zuflüsse unterhalten , welche von den vulkani- schen Höhen ausgehen, die den See in Süden und We- sten ohne Unterbrechung umschliessen. 5) Die Sanga wäre ein unbedeutender Fluss , wenn sie nicht auf ih- rem 100 Werst betragenden Laufe die zahlreichen Ka- rassugewässer aufnähme, die den Laven entquollen, wel- che sich in ungeheuren Strömen vom Agmanganplateau in nordwestlicher Richtung ergossen haben. Die bedeu- tendsten Zuflüsse , welche der Araxes auf seineui Laufe durch die Hochebene aufnimmt, wie Akurean, Abar- ran , Garni , Wedi , Arpatschai und Maluitsehai ent- springen unmittelbar durch Karassu ge Wässer den vulka- nischen Auflagerungen der Höhen und Niederungen. — Jene Flüsse sind in der That die eigentlichen Schlag- adern des blühenden vegetativen Lehens , welche einzig und allein vermöge des V enensystems der Canäle an den Thalmündungen Cultur und Fruchtbarkeit auf dem dunkleren Boden der Araxes -Ebene hervorbringen. Ihr Wasserreichthum ist ein Geschenk der vulkanischen Thä- tigkeit vorgeschichtlicher Zeiten ! — Was die Araxes- 325 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 326 Ebene sein würde , ohne jene quellenreichen vulkani- schen Hochflächen im Innern der Gebirge , lässt sich O 7 zum Theil aus der steppenartigen und wüsten Beschaf- fenheit derjenigen Strecken abnehmen, welche den Mün- dungen solcher Querthäler vorliegen , die nicht wie die übrigen mit ihren obersten Enden in die vulkanischen Plateauhöhen einschneiden , wie z. B. das Wazargach- O thal zwischen dem Arpatschaithale und dem von Sarda- rack. Dürr’ und verödet, werden diese Thäler von kei- nen perennirenden Bächen durchschnitten ; Steine und Bergschutt haben ihren Boden unnatürlich erhöht , und alljährlich schwemmen die bisweilen plötzlich aus ihnen herabstürzenden Frühlingswasser neue Massen desselben zur Ebene hinab. — Die auf diese Weise auf der letz- teren entstandenen, oft sehr bedeutenden Bodenerhöhun- gen können durch Canalisirung von den tiefer liegenden Flussbetten der Nachbarthäler aus, nur schwer oder gar nicht erreicht werden. Sie haben den Charakter der Steppe angenommen und bringen jetzt nur Haidekräuter und Salzpflanzen hervor. Durch Bohrung artesischer Brunnen würden auch diese und ähnliche Strecken, wel- che nur aus Mangel an Wasser unbebaut bleiben , in Culturland umgewandelt werden können. 6) Innerhalb der Centralregion des grossen vulkanischen Zuges nun , von dem in dem V orhergegangenen nur einige Beziehungen von Wichtigkeit für die Gesammt- verhältnisse angedeutet worden sind , befinden sich die grössten Höhen des unteren Kaukasus. — Als isolirtes und selbstständiges System erhebt sich dort die impo- sante und ausgedehnte Berggeslalt des Alage'z auf einer Basis, welche 170 Werst im Umfange besitzt; eine eben so eigenthümliche als denkwürdige Naturform, in welcher die Gesetze des Erhebungskraters einen vollen- deten Ausdruck finden und eine Fülle von Thatsachen vereinigen , welche für die Gebirgslehre von der wich- tigsten Bedeutung sind. Die Hochflächen , welche sich im Scheitel der flachen Wölbung des Alage'z befinden, besitzen nach einer Anzahl von Messungen geeigneter Punkte eine mittlere Erhebung von 9970 P. F. über d. M. — Vier pyramidale Felsgipfel umringen auf eine re- I gelmässige Weise die höchste Stufe der excentrischen Caldera. 7) Der höchste hat nach Fedorow’s trigono- metrischer Bestimmung eine absolute Höhe von 12886 P. F. , und der niedrigste südwestliche liegt nach mei- 'ner barometrischen Messung 866 P. F. unter demselben. Die klimatischen Verhältnisse im Umkreise des Berges sind sehr verschieden. Kaum gedeiht noch das Getreide auf der 6343 P. F. über d. M. befindlichen Hochebene von Goeseldara 8) am nördlichen Fusse des Alage'z, während an seinem Siidfusse bei Astarab , auf den felsi- gen Ufern des Abarran in 2462 P. F. absoluter Höhe vortreffliche V7eine erzeugt werden. Auf dem südwestli- chen Abhange des Berges wurde der Weinbau unter dem günstigen Einflüsse der benachbarten, von vulkani- schen Auflagerungen bedeckten Ebene in alten Zeiten bis zu einer bei Weitem grössei'en Höhe betrieben. Da- für spricht nächst der Geschichte die Umgebung der wunderbaren Feste in der Nähe der Ruinen der altar- menischen Städte Talyn und Eschnäk 9) , denn die ver- ödeten Weingärten, welche mit ihren noch wohl er- kennbaren Winzerhäusern dort in regelmässiger Anlage in grosser Menge terrassenförmig über einander gefunden werden, liegen meinen Messungen zufolge in 4254 P. F. absoluter Höhe, — Durch ununterbrochene vulkanische Auflagerungen und eine Reihe anderer physikalisch sehr von einander verschiedener Bergformen steht nun der Alage'z mit dem hohen Gewölbe des Agmanganplateau in geognostischer Verbindung , welches zum Theil von Eruptionsprodukten doloritischer Natur gebildet wird- Es zieht dasselbe dem Ararat gegenüber in Südwest am Goktschai hinunter und besitzt einen Umfang von etwa 140 W7erst. Den besten mittleren W7erth für die abso- lute Erhebung dieses flachen Gewölbes giebt das Ni- veau des grossen Kratersee Kanlygoell ( Blutsee ) mit 9278 P. F. 10) Die Culturverhältnisse längs der Süd- westseite und Südseite des Goktschaisees sind denen des nördlichen Europa entsprechend ; aber auf der Südwest- seite des Agmanganplateau treten die Laven des Naltapa uud Agmangan schon bis in die Region der vielgepriesenen Obstgärten der Umgegend Erivans. Die culminirenden Höhenpunkte der in Rede stehenden Plateauwölbung werden bestimmt: durch den prächtigen Eruptions- und Schlackenkegel Agmangan , der eine absolute Höhe von 11168 P. F. besitzt und auf dem Grunde seines massig tiefen Kraters den höchsten See in Armenien einschliesst ; ferner, weiter südöstlich durch die majestätischen Erhe- bungskrater Agdag ( weisser Berg) 11480 und Bosdag (grauer Berg) oder Altundag 10728 P. F. über dem i Meere. Die petrographische Natur dieser schönen Tra- chytporphyrsysteme reiht dieselben , vermöge des über- wiegenden Antheils , den gewisse glasartige Modificatio- nen an ihrem Baue nehmen, petrographisch an die gros- sen Obsidianberge in Mexico. u) Die Hochebene von Agridja , welche eine natürliche südöstliche Fortsetzung des Agmanganplateau bildet, und wegen ihrer vortreft- lichen Weiden vorzugsweise berühmt ist, führt im all-* maligen Ansteigen äuf die flachen Hochrücken der drei grossen vulkanischen Systeme, welche dicht an einander 327 Bulletin physico-mathématique 328 gereiht die südliche Gebirgsumwallung des Goktschai vollenden. Es sind : der grosse Erhebungskrater Karan- lyschdag (dunkler Berg) 12) , mit dem Hauptgipfel von 10431 P. F. absoluter Erhebung; der Tik Piläkän (steile Treppe) oder Taschpiläkän (Steintreppe) und der Goe- seldara baschi (Haupt des schönen Thaies). Die südli- chen Abhänge dieser imposanten Berggestalten , deren Baranco’s parallel zum See hinunterziehen , vermitteln nun einen unmittelbaren Uebergang in schwacher Nei- gung auf das letzte südliche Glied des grossen, vorhin näher bezeichneten Plateauzuges. Dieses quellen- reiche und weite Hochland , dessen üppige Grastluren sich im Sommer mit zahllosen Schwärmen nomadisiren- der Tataren und Kurden aus Karabag beleben , wird gegen SO vom Akaran und gegen SW vom Bazartscbai umflossen, welche sich in 12 Werst Entfernung vom Araxes zur Bildung des Berguschet im spitzen Winkel vereinigen. Es nimmt den Raum einer länglichen Ellipse ein, deren kleiner Durchmesser 32 und deren Umfang 180 bis 190 Werst beträgt. Die höchsten Flächenräume dieses Hochgebietes befinden sich in der Umgebung des Tik Pilakan ; ihre mittlere Erhebung wird am Besten durch das Niveau des Alagoell bestimmt, dessen Spie- gel 8492 P F. über dem Meere liegt. Von hier ausge- hend ergiebt sich die mittlere Neigung des Gesamml- plateau l3) gegen SO mit einer Fallhöhe von 47 Fuss auf die Werst kaum zu einem Grad, während gegen NW vom Alagoell aus zum Goktschai hinab eine Ab- dachung im Mittel von 157 P. F. auf die Werst Statt findet. Die meteorologischen Verhältnisse des centralen Plateaugebietes üben einen sehr wichtigen bestimmenden Einfluss auf das Clima von Karabag aus. Die Feuchtig- keit , welche durch die Ost - und Südostwinde fort- während vom kaspischen Meere herangeführt wird, con- densirt sich unter dem abkühlenden Einflüsse , sowohl der bewaldeten Berge von Karabag , wie ganz besonders über den ausgedehnten mit Gras bedeckten vulkanischen Hochflächen und wird dort in Form von' Nebel und Regen weit häufiger niedergeschlagen als weiter hinauf in den Erivanischen Kreisen. 14) Oft wenn im hohen Sommer Tage lang das reinste Wetter über der Araxes- eberie und selbst am Goktschaisee und am Agmangan herrscht , ziehen dichte Nebel südlich von der Seeum- wallung in den Thälern von Karabag herauf und , in- dem sie sich auf den Plateauhöhen lagern , halten sie die Vegetation frisch und hemmen den allzu raschen Gang ihrer Entwickelung. — So findet der Botaniker auf diesen centralen Hochgebieten so wie in den bewal- deten Thälern, die sich von denselben abwärts erstrecken, noch in den Zeiten eine reiche Erndte, wo die Floren der Araxesebene und der angränzenden Gebirge längst verdorrt sind. Auf den hier charaklerisirten Plateauflä- chen erheben sich nun, genau in der Richtung ihrer ge- meinsamen Längenachse , in nahe gleichen Intervallen von einander , vier grosse vulkanische Eruptionssysteme. In 32 Werst Entfernung vom südlichen Ufer des Gok- tschai und in 18 Werst Entfernung vom Tik Pilakan beginnt der Cariai oder Kissiltappa die imposante Reihe. Dieses umfangreiche System stellt eine Gruppe abgerundeter Berge dar , aus deren Mitte, eine flache Kraterform emporragt, und umfasst in seinem Umkreise das Quellengebiet der drei bedeutenden Flüsse Arpat- scbai , Bazartschai und Terter, welche in entgegenge- setzten Richtungen gegen NO und SW vom Cariai aus- laufen. Wichtiger ist es in geologischer Beziehung , dass sich auf dem Grunde der Flussthäler des Arpatschai und Terter die beiden bedeutendsten Thermen des gros- sen vulkanischen Zuges finden. Die heisse Quelle im Terterthale von 39° R. liegt 12 Werst vom Cariai ent- fernt in absoluter Höhe von 6794, und die heisse Quelle von 29°, 5 R. , welche dem oberen Arpatschaithale den Namen Istissudara (warmes Wasserthal) giebt, entspringt in 6712 P. F. absoluter Höhe nahe in gleicher Entfernung vom Cariai. Auf den Cariai folgt 14 Werst weiter gegen SO das System des Baluglü oder Dawagoesu, eine ähn- liche Gruppe mit einem flachen Eruptionskegel in der Mitte , noch deutlich gefurcht von den Lavenergüssen , die über seinen Abhang strömten Auf den Dawagoesu (Kameelauge) folgt in 16 Werst Entfernung das ausge- dehnte System des Kissilbogasdag mit seinem wei- ten Krater Maphraschtappa ls) genannt. Die breitesten Lavaströme , welche noch heute mit rauher und steini- ger Obei'fläche grosse Räume des Plateau einnehmen , sind aus diesem Krater herausgetreten. Endlich, 16 Werst weiter, ragt der ausgezeichnete Erhebungskrater des Klissalidag, das letzte und grösste System der gan- zen Reihe , mit ausdrucksvollen Bergformen hervor , de- ren höchster Gipfel nach meinen Messungen 9738 P. F. über dem Meere liegt. Vom Klissalidag beginnt die Ab- lagerung eines Tuff- und Trachyttrümmerconglomerats von ausserordentlicher Mächtigkeit und setzt das Plateau- verhältniss mit der bisherigen Neigung bis zum Araxes fort (73 Werst entfernter). Ein weites Thal ist am Süd- fusse des Klissalidag 962 P. F. tief in diese Tuffforma- tion eingesenkt. Auf dem Grunde dieses Thaies, in 15 Werst Entfernung vom Berggipfel , liegt der Hauptori des Kreises von Sangysur Gürüs am Flusse gleiches Na- 329 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 330 mens in 3900 Fuss absoluter Höhe, rings umgeben von den phantastischen Gestalten spitzer kegelförmiger Tuff- pfeiler, die sich theils an die steilen Thalwände lehnen, theils seltsame freistehende Gruppen bilden. Wenn man nun vom Gipfel des Klissalidag in 58° westlicher Abweichung vom Meridian eine grade Linie zieht und dieselbe bis zum Kaspischen und Schwarzen Meere verlängert, so trifft sie gegen SO in 176 Werst Entfernung den Gipfel des Alage'z. Auf diesem Wege zieht diese Linie dicht an den erloschenen , centralen Eruptions- und Schlackenkegel des Daralage'z 16) Dalych- tappa (Lochberg) genannt, vorüber, dessen Kraterrand einen Umfang von 1960 Schritt und eine absolute Er- hebung von 8042 P. F. besitzt. Dann trifft sie in 75 Werst Entfernung von ihrem Ausgangspunkte , den be- reits erwähnten Karantychdag und hierauf nach einander, den 8596 Fuss hohen Eruptionskegel Abul Hassar auf der Hochebene Agridja mit einem Kratersee , den schon genannten Agdag, den Scham Irani oder Hadis und den 7111 P. F. über dem Meere befindlichen Eruptionskegel Kiotandag 17 ) beides Obsidian - und Bimsteinreiche Bildungen am nordwestlichen Abhange der Agmangan- wölbung, 20 Werst von Erivan. Endlich durchschneidet die angedeutete Linie , ehe sie den Alage'z erreicht , noch den Karnijarach (geplatzter Bauch). Der Bau dieser flachkegelförmigen Berggestalt, den die tatarische Sprache in ihrer bildlichen Ausdrucksweise so treffend bezeich- net , reiht dieselbe als eine interessante Modification den Erhebungskrateren in Armenien an. Mit einer absoluten Höhe von 7913 P. F. ragt der Karnijarach, ein steini- ges und steriles Dolerit - Hügelterrain dominirend , 20 Werst von Erivan empor, welches sich mit 16 Werst Breite und einigen 20 Werst Länge zwischen den Flüs- sen Sanga und Abarran ausdehnt. Der weitere nordwest- liche Verfolg der in Rede stehenden Linie führt zu- nächst auf den grossen Kratersee des Tschyldirsystems , der 116 Quadratwerst Oberfläche besitzt und in geologi- scher Beziehung einen Vergleich mit den Seen von Brac- ciano und Montefiascone im Kirchenstaate zulässt , und dann über die Gipfelhöhen der mächtigen vulkanischen Gränzgebirge der heutigen Provinz Achalzik im alten Lande der Lazen und Chalybäer. Diese Gebirge , welche den grossen Kälteheerd des armenischen Hochlan- des einschliessen und wegen ihres rauhen Glimas seit den ältesten Zeiten berüchtigt , werden am vollständig- sten von den Höhen des Meskischen Gebirgszuges hinter Abastuman erblickt. Unter ihnen ragen , von SO begin- nend , der Dochuspungar , der Ardagandag , der Arzian und Pozchowdag mit ihren flachen Kegelgestalten am bedeutendsten hervor. Werden die Gipfel der beiden Ararate durch eine grade Linie verbunden, so läuft sie mit derselben westlichen Ab- weichung von 58° zum Meridian der so eben näher unter- suchten parallel. In entgegengesetzter Richtung verlän- gert trifft sie die isolirten Felsenpyramiden des Takjaltu bei Kulpi und des Ylanlydag (Schlangenberg) bei Na- chitschewan. Beides petrographisch verwandte Bildungen, welche bei überraschender physiognomischer Aehnlich- keit in gleich bedeutungsvoller geologischer Beziehung zu den grossen Steinsalzmassen stehen , die sich an den beiden entgegengesetzten Extremitäten der Araxesthal- ebene im Schoosse bunter Mergel vorfinden. In 150 Werst nordwestlicher Entfernung vom Ararat trifft die angedeutete Linie den Gipfel des Saganlngdag, die wald- reiche , vulkanische , dominirende Gebirgserhebung des Plateau von Kars. Wird in der bisher befolgten Weise vom Gipfel des Kasbek eine Linie von 661 /a° westlicher Abweichung vom Meridian gezogen, so schneidet sie in 176 Werst nordwestlicher Entfernung den Gipfel des Elburuz und trifft 196 Werst gegen SO den Djultidag , der auf der Kammhöhe der Dagestanschen Gebirge bereits die Schnee- gränze übersteigt. Es darf diese Linie aber als ein natur- gemässer Ausdruck für die Längenmasse des ganzen un- teren Kaukasus betrachtet werden. Die in dem Vorhergegaugenen angegebenen Verhält- nisse und übereinstimmenden Beziehungen in der gegen- seitigen Lage der bedeutendsten Gipfel der gesammten Kaukasischen Gebhgswlt sind keine Zufälligkeiten ; es sind bedeutungsvolle Thatsachen , welche aus dem Ge- sichtspunkte jener inneren Gesetzmässigkeit aufgefasst werden müssen , die am Eingänge dieser Betrachtungen angedeutet wurde. Es war bekannt, dass vulkanische Kräfte an der Er- hebung des Kaukasus auf eine ähnliche Weise gearbeitet haben , wie dies bei den südamerikanischen Andes der Fall gewesen ist 5 allein der ausserordentliche Antheil, welchen der Vulkanismus auf die Oberflächengestaltung der Gebirgsländer im Süden des Kaukasus ausgeübt hat, war nicht gekannt, ja kaum geahnt. Die geologische Bil- dungsperiode, in welcher diese ausserordentlichen Wir- kungen Statt fanden , ist , relativ verstanden , eine sehr junge; ihre letzten Manifestationen schimmern deutlich durch das Frühroth der Geschichte des Menschenge- schlechts. In der ganzen Ausdehnung der Araxesebene bis zu der Hochebene von Schuragel und Kars lässt sich als oberste sedimentaire Schicht ein lockerer Kalktuff 331 Bulletin physico-mathématique 332 nachweisen , der mit den wohlerhaltenen Schaalen der- selben Mytilusart erfüllt ist, welche noch heute das Kas- pische Meer bewohnt. Dieser Kalktuff wird unmittelbar von den Laven und sonstigen Eruptionsprodukten be- deckt , die von den vulkanischen Hochgebieten zu den Ebenen hinabsteigen , welche jetzt resp. 24-00 und 4500 P. F. über dem Niveau des Oceans liegen. Höchst bemerkenswerth ist die Verschiedenheit der Resultate , welche erhebende plulonische Kräfte und insbesondere die eruptiv wirkende vulkanische Thätig- keit , die in der Gegenwart noch immer auf unserem Planeten , wenn gleich in bei weitem schwächeren Maasse , fortwirkt, in der Formenentwicklung des obe- ren und unteren Kaukasus hervorgebracht haben. Dort erhoben sie in dem Maximum ihrer Kraftäusserung in vertikaler Richtung eine hohe zusammenhängende, Welt- tbeile von einander trennende Gebirgsmauer von 145 geographischen Meilen Länge , welche nur an wenigen Stellen zu übersteigen ist ; hier überwogen die hebend und eruptiv wirkenden Kräfte entschieden , und ihre unmittelbar aus dem vulkanischen Heerde an die Ober- fläche getriebenen Massen erreichten das Maximum ihrer Anschwellung und Ausbreitung in horizontalen Dimen- sionen. Aus dieser Verschiedenheit resultirt die höhere Mannigfaltigkeit und günstigere allseitige Entwickelung der Naturverhältnisse des unteren Kaukasus und hiermit hängt seine ethnographische Bedeutung auf das Unzer- trennlichste zusammen, Anmerkungen, 1) Die wichtigste Aufgabe ist hier zunächst eine ge- nauere Untersuchung des Meskischen Gebirgszuges und seiner Parallelen, in Bezug auf ihre wahre gemein- same Erhebungsrichtung. Die geologische Untersuchung der Provinzen Imeretien , Gurien und Achalzik fällt mit der Lösung dieser Aufgabe zusammen , und wird über die nordwestlichen Gränzen des unteren Kaukasus be- stimmter entscheiden. 2) Es gehört zu den interessantesten physikalischen Wahrnehmungen, die überhaupt vom unteren Kaukasus ausgehen , dass die Schneegränze in diesen Gebirgen in der That über 2000 Fuss höher hinaufrückt als am oberen Kaukasus. Dieses Verhältnis , in dem sich der continentale Charakter des Clima so entschieden zeigt , liefert zugleich einen interessanten Beleg für die Stärke des thermischen Einflusses , der von den ausgedehnten Hochebenen, die das Gebirge vielfach durchsetzen, über- haupt, vorzüglich aber von der so ausserordentlich in- solationsfähigen Araxesthalebene ausgeht , deren mittlere jährliche Temperatur die bedeutende Höhe von 11°, 8 bis 12° R. erreicht , woher ja denn auch die Schnee- gränze vom Ararat auf der Araxesseile bekanntermaassen sogar bis zu 1300 F. und darüber hinaufrückt. Dass der Gipfel des Alage'z sich ganz ausser dem Bereiche der perennirenden Schnee - und Eisanhäufungen befindet , lässt sich nicht mit Strenge behaupten ; denn wenn auch seine schroffsten und dunklen Felspyramiden sich aus denselben Gründen sogar schon früh im Jahre zum Theil von Schnee entblössen , weshalb es am Südostabhange des Ararat Stellen giebt, welche im hohen Sommer schneefrei bis dicht unter den Gipfel hinaufziehen , so bleiben auf der höchsten 9644 Fuss über dem Meere befindlichen Stufe der Caldera des Alage'z auf der Siid- ostseite des Berges alljährlich eben so gut ansehnliche Schneemassen zurück, wie dies stets in den Schluch- ten dicht unter den Hauptgipfeln auf der Nordwestseite der Fall ist. Der zerrissene Bau des Gipfelgebiets des eigentlichen Berges, bewirkt nur, dass jene Schneemas- sen dem Blicke aus der Ferne grösstentheils entzogen werden. Möglich dass in heisseren Sommern als diejeni- gen der Jahre 1844 und 1845 diese Schneemassen um Vieles geringer sein werden. 3) Eine genauere Bestimmung der Baumgränze für die armenischen Gebirge (im Sinne der alten Geogra- phie des Landes) vermag ich hier nicht zu geben. Sie erfordert eine grössere Anzahl von vergleichenden Be- obachtungen , die sich ausschliesslich und mit Vorsicht auf diesen interessanten Gegenstand zu richten haben , da lokales Vorhandensein und Fehlen der Bäume natür- lich nicht unmittelbar positiv oder negativ entscheiden dürfen. Am Ararat fand ich den Gorganberg (am Nord- westabhange des Ararat , unterhalb der flachen Plateau- wölbung von Kippogoell) bis zum 7798 P. F. hohen Gipfel mit dichtem baumartigen Gebüsch besetzt , wo die Kurden starke Stangen und sonstiges schwächeres Nutzholz von 10 Fuss Länge und darüber schlagen. Starkes Gebüsch von Juniperus und Lotonoaster fand ich am Südwestabhange des Ararat noch etwas über eine barometrisch zweimal gemessene Höhe von 8018 F. hinauf, auf einem felsigen schwer zu passirenden Ter- rain von Doleritnatur. Der Gorgan besteht aus schönen krystallinischen Gesteinen der Trachy tischen Abtheilung mit Monolilhähnlichen Modifikationen die in gewaltigen, wild über einander gethürmten Klippen aufstarren. Die- ses Verhältniss , so wie das dichte beinahe undurch- dringliche Gebüsch, welches diesen seltsamen Berg vom 333 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. Fusse bis zum Gipfel bekleidet , machen seine Bestei- gung äusserst schwierig. In nabe gleicher Höhe wie am Ararat kommen am Südwestabhange des Alage'z neben Cotoneaster und anderen Sträuchern dichte kleinblät- trige Eichengebüsche vor, deren knorrige und verkrüp- pelte Stämme auf ein sehr hohes Alter deuten. Die Ju- niperengesträuche , die hier noch ganz ansehnlich sind , bilden weiter hinauf eine dichte , am Boden kriechende Vegetation, welche dann von x\stragalus -Bedeckungen verdrängt wird. Es ist sehr wahrscheinlich , dass diese o holzreichen Gesträuche die letzten Reste einer Baumvege- tation sind , welche einst die Abhänge des Àlagéz be- deckte ; indess scheint die jährliche Consumtion, welche die Nomaden von denselben machen , in keinem Ver- hältnisse zu dem Nacbwuchse zu stehen und so wird denn auch dieses Ueberbleibsel allmälig wohl ganz ver- schwinden. Sicher bestimmt kann ich eine Baumgränze bezeichnen , die ich am Abhange des hohen Trachytge- birges Alybell oder Müschana oberhalb des an Blumen und schönen Eichenwaldungen reichen Thaies von Da- ratschitschak gemessen habe. Die letzten verkümmerten Eichen finden sich dort am Südwest - und Südostab- hange in 7126 P. F. über d. M. 4) Durch die Benennung Karassu, schwarzes Wasser, scheint die, so oft Naturverhältnisse sehr passend bild- lich ausdrückende Nomenklatur der Tataren auf die dunkle Beschaffenheit des Gesteines hinweisen zu wol- len, aus oder unter welchem diese Quellen entspringen ; indess könnte diese Benennung auch von der dunkeln Farbe des sumpfigen Terrains entnommen sein, welches das Hauptquellengebiet des eigentlichen grossen Karassu- Flusses bildet, der seine Entstehung an den Gränzen der Doleritlaven der Kissiljeriberge , eine Gruppe von Eruptions- und Schlackenkegeln am Südwestfusse des Alage'z nimmt und in die Sanga mündet. Dieser Karas- sufluss heisst in der altarmenischen Geographie Medza- mor (grosser Sumpf wo Rohr wächst) ; es gab mehrere Medzamor, wie auch heute einen oberen, einen mitt- leren und einen unteren Karassu, die beiden letz- teren vom Araratsystern ausgehend. Aber auch der heu- tige Garnitschai , der auf und an dem Agmanganplateau entspringt, hiess nach Moses v. Chore ne II, 49 und II , 8 , Medzamor; aber er sagt auch II , 4 , dass: «Va- gharchag an einen Ort unterhalb der Quellen des Mor- med-Sumpfes am Ufer des Eraskh , nahe bei dem Hü- gel von Amavir gekommen sei » Diese Stellen , welche zeigen, dass die Armenier sämmtliche aus Sumpfter- rain hervortretende Wasser Medzamor genannt zu haben scheinen, könnten den geographischen Werth des Med- 33 i zamor für den heutigen Garnitschai schwankend machen, wodurch die Frage : wo lag das wahre Ardachad oder Arclaxata ? eine neue Richtung nehmen wùirde. Bemer- kungen verdient es jedenfalls, dass sich auf allen Thei- len des kleinen Systems von Felserhebungen, welche in 11 Werst südlicher Entfernung von der Mündung des heutigen Garnitschai in den Araxes inselartig aus der Ebene aufsteigen, nicht allein die zusammenhängen- den Reste cyklopischer Mauern , sondern die deutlichen Substructionen einer Citadelle finden, welche den höch- sten Punkt der ganzen Gruppe dominirt. Ein sumpfiges Terrain bildet einen Theil der Umgebung des Felsens von Corvirab , deren Klippen der Araxes bespült, der aus physikalischen Gründen in dieser ganzen Gegend niemals sein Bette geändert haben kann. Dieses sum- pfige Terrain, mor - meid im Sinne der alten Landes- geographie, zieht sich jenseits des heutigen Dorfes Tschi- glar am Fusse der Felsparlie auf welcher das bei'ühmte Kloster von Corvirab steht , weit gegen Süden hinunter am Araxes fort. Dass nun an dieser günstig gelegenen Lokalität ein sehr alter Ort von Bedeutung sich befun- den hat , leidet keinen Zweifel ; dass es Arlaxata gewe- sen , behaupte ich nicht. Die ausgedehnten Reste einer alten Stadt, welche in 11 Werst nördlicher Entfernung von Corvirab bei dem heutigen Dorfe Ardaschir liegen, verlangen eine Deutung. Ihre Lage ist im Widerspruche mit den übereinstimmenden Angaben von Strabo und Tacitus , welche Artaxata dicht an den Araxes setzen. Die Felsen von Corvirab werden aber vom Araxes be- spült, der hier eine flache Felsenenge passirt , die sich zur Anlage einer Brücke vortrefflich eignet. Eine solche führte aber nach Tacitus unterhalb der Mauern von Ar- taxata über den Fluss. 5) Das Wasser wird dem Goktschaisee durch 28 kleine Flüsse und eine grosse Anzahl von kleinen Bächen zu- geführt. Von diesen 28 Flüssen entspringen nur 8 aus den nichtvulkanischen Gebirgen . die den See in Nord und Nordost umschliessen. Es sind der Goklsehai und Kacaman , der Tschischkaja , der Tschil, Ardanis, Ach- bulach , der Tochludja und Balychly , und nur die bei- den letzten sind einigermassen bedeutend. Die Haupt- flüsse, die vom Agmanganplateau kommen, sind der Fluss von Kawar, aus Karassuquellen , von denen die bei Kulallr die bedeutendsten ; der Agdagtschai , der Da- lytasch , der Goelltschai , die letzteren aus Karassuquel- len von ausserordentlicher Fülle und 5°8 und 6° R. Temperatur. Die grossen Systeme irn Süden des Goktschai. sind sehr w asserreich ; von ihnen kommen der Adiaman- tschai, der Karanlychtschai ; zu ihnen stossende Karassu- 335 Bulletin physico-mathématique 336 quellen im Niveau des Sees haben 6°, 8 R. Temperatur; ferner der Tuchlulu tschai und Goeseldara tschai der Alitschalu und Goedach bulach , wo dicht am Seeufer Karassuquellen von 7°2 R. T. hervortreten ; endlich die grosse Anzahl von Karassufliissen , welche sich im süd- östlichen Gebirgswinkel der Seeumwallungen vereinigen, von denen die wichtigsten der Tschascherlu und Kirch- bulaeh, so wie der Masra und Sod tschai. Hier bei dem Dorfe Kannykent entspringen im Niveau des Sees Ka- rassubäche von 8° u. 8°,1 R. T. (sämmtliche Messungen im August). 6) Das einfache Gesetz , welches die Lagerungsver- hältnisse der nicht vulkanischen Gebirgsmassen des ar- menischen Hochlandes beherrscht , giebt dem günstigen Erfolge artesischer Brunnen auf der Araxesebene einen hohen Grad von wissenschaftlicher Wahrscheinlichkeit, Die Richtung , in welcher die an versteinerten Resten ehemaliger Seebewohner so überaus reichen neptuni- schen Gebirgsschichten von Armenien durch unterirdi- sche Kräfte , wie am Coriandag , innerhalb der Central- region des grossen Erhebungsthaies von Gyneschek zu 8492 und am Chustupdag zu 9896 P. F. absoluter Höhe aufgerichtet wurden , ist dieselbe , welche die Längen- ausdehnung der Araxesebene befolgt. Aus diesem Grunde findet eine durchgängige Neigung der Schichten von dem Gebirge abwärts gegen die Ebene Statt. Am unge- störtesten und deutlichsten ist dieses Verhältniss auf der ganzen 42 Werst betragenden Strecke von den Mün- dungen des Garni- und Wedilhales an bis Sardurack ausgeprägt. Weniger deutlich, aber nur durch die mäch- tige Ablagerung von Bergschutt verhüllt , zeigt es sich von Sardarack bis Nuraschin , so wie von dort an den Ausgängen der Thäler von Achura und Kasanjaita vor- über bis Gueurach, wo bereits die beinahe horizontalen Auflagerungen eines sehr festen , durch Traversinsub- stanz commentirten Geschiebeonglomerats beginnen , un- ter welchen unmittelbar über thonigen Mergeln die schö- nen Quellen von 11°, 4 bis 11°, 8 R. constanter Tempe- ratur hervorlreten , welche weiter hinab Nachitschevan versorgen, Bemerkenswerth ist das mehrfach sich wie- derholende Erscheinen von Sauerwassern auf der ange- gebenen Strecke , immer dicht am Fusse der Gebirge, welche die verschiedenen Temperaturen von 15°, 7, 16° 4, 19° und 19°, 8 R. besitzen und deshalb schon zu den Thermen gehören, da die mittlere Bodentemperatur der Araxesebene aus guten Gründen zu 11°, 8 R. ange- nommen werden kann. Aber auch Süsswasserquellen treten an mehreren Stellen auf dem Trümmerterrain zu Tage und sprechen für das Vorhandensein des kostba- ren Elementes, welches durch Bohrung aus nicht allzu- grosser Tiefe gewiss in grösserer Fülle zu erhalten sein wird. 7) Der Punkt , wo bei der Entstehung der grossen Wölbung des Alagéz das Maximum der erhebenden Kraftäusserung zersprengend auf das Continuum wirkte und die getrennten Ränder der entstandenen Spaltungen zu culminirenden Gipfeln aufgerichtet wurden , trifft nicht mit der Centralaxe im wahren Scheitelpunkt des ganzen Gewölbes zusammen , vielmehr liegt der Mittel- punkt der Gipfelregion in etwa 7 Werst nordöstlicher Entfernung von jenem Scheitelpunkt. Unter den sieben Hauptthälern, welche sich symmetrisch dergestalt um die Gipfelgruppe des Alage'z legen , dass die Längen- achse dieser Thäler in radikaler Richtung von den Gip- feln auslaufen , entspricht auf der Südostseite des Ber- ges das mittlere Thal , den Gesetzen des Erhebungs- kraters gemäss , dem Baranco. Dieser Baranco , von der Basis des Berges bei dem Dorfe Kasafar tief in den Körper des Berges einschneidend, wird von dem Haupt- flusse des Alage'z, dem Balytschai (toller Fluss) in star- kem Falle durchrauscht und führt in 9 Werst Entfer- nung aufwärts von Kasafar in eine imposante amphi- theatralische Thalweitung, welche rings umschlossen von senkrechten Felswänden , den Werth einer Caldera für sich in Anspruch nimmt. Diese Caldera rückt aber nicht bis dicht unter die höchsten Felsgipfel des Alagéz, son- dern der Baranco durchsetzt sie diametral und endet oberhalb derselben in zwei muldenförmigen , stufenartig über einander liegenden Thalweitungen , die von den 4 Felsgipfeln des Alagéz eingeschlossen werden. Auf diese Weise zerfallt nun die in der Thal excentrische Caldera des Alagéz in drei grosse Thalstufen, welche einen Län- genraum von 5 Werst einnehmen und in folgenden Hö- henverhaltnissen zu einander stehen. Die absolute Höhe des Bodens des Circus oder der untersten Stufe , von der zweiten durch eine senkrechte Felswand getrennt, an welcher der Dalytschai in schönen Cascaden herabstürzt, beträgt 8254 Fuss. Der Boden der zweiten Stufe hat eine absolute Erhebung von 8806 Fuss, und die dritte und letzte Stufe dicht unter den beiden Hauptgipfeln liegt 9644 Fuss über dem Meere. 8) Die Hochebene von Goeseldara im Norden des Alagéz, gehört zu derjenigen Abtheilung der vulkani- schen Ebenen, welche ihre jetzige Höhe grösseren Theils durch Ablagerung und Aufschüttung vulkanischer Erup- tionsprodukte in präexistirenden Thalweitungen erhalten haben, wie z. B. die Hochebene von Akalkalaki. wo die Höhendifferenz von Akalkalaki von 5125 und KerG 337 de l’Académie* de Saint-Pétersbourg. 338 wis von 3344- P. F. ein annäherendes Maass der Mäch- tigkeit solcher Auflagerungen abgiebt. Die vulkanischen Auflagerungen der Hoche. >ene von Goeseldara, über wel- cher der grosse isolirte Dolerit- Eruptionskegel Meschet Golgeta 1237 Fuss emporragt, haben das früher, mit bei weitem grösserer Tiefe bestehende Thal zwischen den Urgebirgshöhen des Pambakzuges und den Alagéz dergestalt ausgefüllt , dass die rätbselhaften rothen und schwarzen Trachyttuffströme , die vom Alagéz ausgegan- gen sind , sich selbst an den Stellen der niedrigsten Einsattlungen des Pambakzuges über den letzteren hin- weg in das weite und tiefe Thal von Hamamli stürzen konnten. Dieses interessante Verhältnis gewährt noch heute durch die , wie schwarze Gletscher über dem Pambakzug hinwegziehenden schmalen Tuffströme einen überraschenden Anblick. 9) Die ehemalige Grösse des alten Aschnack ist noch heute in den weitläuftigen Ruinen zu erkennen , auf welchen sich die wenigen Tatarenfamilien angesiedelt haben, die das Fortbestehen des Ortes unter dem Na- men Eschnack veranlassen. Der Sage nach soll Asch- nack eine Militaircolonie und Winteraufenthalt armeni- scher Könige gewesen sein , und unter Arschag III 120,000 Einwohner, worunter 86000 Soldaten, gehabt haben , die zur Zeit Narses I zu Kriegszügen verwen- det wurden. Diesen Angaben soll ein vorhandener Plan der alter Stadt von Ananias Schirakan entsprechen. Das einzige noch einigermassen erhaltene Bauwerk in Asch- nak ist ein grosser viereckiger Thurm von roh behaue- nen Steinen ähnlich wie auf dem vulkanischen Hügel des alten Arinavir. Er steht dicht am Rande einer tiefen fast wasserleeren Schlucht , die sich in Ost und Südost der Stadt , längs des Abhangs hinunterziehend , einen , durch Kunst befestigten Schutz gewährte. Die copiösen Karassuquellen von Megriban, welche oberhalb des Dor- fes Irint mit einer Temperatur von 6°, 2 R. unter gewal- tigen Trachytlavamassen hervortreten , bilden das Flüss- chen Almalik, dessen Wasser jetzt nicht mehr hinrei- chen würde wie ehemals die Bedürfnisse einer zahlrei- chen Bevölkerung in und bei Aschnak zu versorgen. Schon bei dem jetzigen Zahlenverhältnisse der auf die- ser so überaus günstigen Bergseite an gesiedelten, so- wohl tatarischen wie armenischen Bevölkerung genügt das vorhandene Quellwasser kaum , und in trockenen Jahren macht sich der Mangel desselben lebhaft fühlbar, indem er fortwährend zu blutigen Streitigkeiten zwischen den einzelnen Gemeinen Veranlassung giebt. Die gänz- liche Entblössung des Alagéz von jeder Bewaldung , so wie die starke Wasserconsumtion, durch das, wohl erst in späteren Zeiten überhand genommene Heranziehen fremder Nomaden im Sommer veranlasst, möchten die hauptsächlichsten Gründe für die physikalische Umwand- lung sein , welche diese Gegenden seit der blühenden Zeit der altarmenischen Reiche jedenfalls erlitten haben. Dieselbe Vereinigung günstiger Naturverhällnisse, wel- che die Umgegend von Aschnack zur Blüthe einer frü- hen Cultur berief, erstreckt sich nun auch über die weile, das schönste Culturland enthaltende sanftgeneigte Tuffebene, auf welcher nordwestlich von Aschnack Stadt und Festung Talin das wissenschaftliche Interesse in Anspruch nehmen. Das alte Talyn liegt am oberen Ende des ebenen Ab- hanges von Lavahügeln im Halbkreise umschlossen ; dicht bei dem Dorfe gleiches Namens, welches türkische Ar- menier angesiedelt haben , in absoluter Höhe von 4231 P. F. Es erhält sein Wasser von den Karassuquellen des Sultanbulack und des Goeslü tschai, der zwei Stun- den weiter hinauf entspringt. Aus der Mitte der um- fangreichen Ruinen von Talyn erheben sich noch meh- rere interessante Kirchen , theils erhalten , theils stark durch Erdbeben beschädigt. Das wichtigste Monument und werthvoll für die Kunstgeschichte , ist die grosse Kirche von drei Schiffen in Kreuzesform, deren Kuppel im Jahre 1830 zur Hälfte einstürzte. Das innere Kreuz der Kirche hat 115 englische Fuss Länge und 79 Fuss Breite. Auf 4 Pfeilern , die 22 Fuss im Quadrat von einander stehen, steigt der mittlere Bau auf, der die Kuppel trägt. Das ganze Bauwerk ist rein armenisch , ohne Spur arabischen Einflusses , aber es entbehrt bei selbst aussergewöhnlicben Dimensionen , jene harmoni- schen Verhältnisse, die bei dem Eintritt in den Dom von Ani so mächtig ergreifen. Der Dom von Ani hat nur eine innere Länge von 102 Fuss und eine durchgängige Breite von 66 Fuss, aber die Höhe seiner mächtigen , aus einem Agrégat schlank , beinahe gothisch aufsteigender Säulen gebilde- ten Pfeiler beträgt , vom Boden der Kirche bis zum Anfang der etwas en ogive gewölbten Bogen , 46 engl. Fuss. In der Kirche von Talyn, wo nur Rundbögen herrschen , haben die schwerfälligen Pfeiler nur eine Höhe von 23 Fuss. Auf dem sechs Werst betragenden Wege von Talyn zur alten Festung befinden sich die noch zum Theil erhaltenen Reste einer der grössten Ca- ravanseraien in Armenien in der vollen Solidität und Schönheit der Kunst, welche die damalige Zeit auf Ge- bäude dieser Art so sorgfältig verwendete. Das ganze Bauwerk besteht aus drei Theilen , die sich zu einem oblongen Ganzen vereinigen von 235 engl. Fuss Länge 339 Bulletin physico-mathématique 3 iO und 125 F. Breite. Den mittleren Raum nimmt ein of- fener Hof ein , rings umgeben von breiten gewölbten Arkaden, die mit grossen cellenartigen , geschlossenen Räumen cominuniciren. Zu beiden Seiten schliesst sich vollkommen symmetrisch eine eigentliche Caravanserai von 125 Fuss Länge und 64 Fuss Breite an ; eine jede aus drei, parallel neben einander das Innere durchset- zenden Gewölbereihen gebildet, die seitlich mit einan- der in A^erbindung stehen und 24 Abtheilungen her- vorbringen. Im hoben Grade merkwürdig ist die alte Festung Talyn, welche gleichfalls von weit ausgedehnten Ruinen umge- ben wird und der Centralpunkt einer sehr umfangrei- chen , durch die Beschaffenheit des hier terrassenförmig lierabsteigenden Terrains, begünstigten Gartencultur ge- wesen ist. Unter der bizarren Aneinanderhäufung un- freundlicher Thürme von verschiedenen Dimensionen , verbirgt sich ein einfacher viereckiger Bau der unstreitig das ursprüngliche Castell bildete, welches nicht genau in der Mitte eines unregelmässigen oktogonalen Raumes von 160 Fuss Durchmesser liegt, den eine sehr starke mit Brustwehr versehene und durch 11 halbrunde Thürme gedeckte Befestigungsmauer mit zwei Thoren umgiebt. Eine einzige enge Pforte, welche durch Steinplatten von 6 Fuss Höhe, 42/3 Breite und 11 Zoll Dicke ge- schlossen werden konnte, führte in diesen inneren Bau, an dessen successiver äusserer Verstärkung gewiss mehr als ein Jahrhundert gearbeitet hat. Dieselben Embleme, welche in roher Sculptur an den äusseren Mauern des Königsbaues von Ani zu beobachten sind , zeigen sich auch hier , namentlich an den Thürmen , deren Mauer- construction der von Ani gleicht. An beiden Orten ist es hauptsächlich eine rohe Figur , wohl nur durch A^er- stümmlung ohne Kopf, welche eine Krone in der Hand hält. Der längste Durchmesser des inneren Baues beträgt 90 Fuss Die grösste Höhe der bald elliptischen, bald kantigen, bald halbrunden 7 Thürme, die das centrale Viereck maskiren , ist zwischen 30 und 60 engl. Fuss ; ihre ursprüngliche Höhe war indess bedeutender. Eine kleine zierliche Capelle von 21 Fuss Breite und 30 F. Länge lehnt sich zwischen dem Castell und der Befe- stigungsmauer dicht an die letztere 5 in ihrer Nähe be- findet sich ein zugestürzter Brunnen. Das Ganze ruht auf dem eigenthümlichen festen Trachyttuff des Alage'z und ist auch aus diesem Material geltaut. Hussein Chan von Erivan liess im Jahre 1842 diese alte Festung in einer Entfernung von 200 Fuss mit einer sehr starken massiven Mauer mit Brustwehr und acht Thiirmen an den Ecken umgeben , und verlegte eine Besatzung zur Bewachung daselbst eingerichteter Kornmagazine in die Festung. An einer kleinen Kirche , eine A iertelstunde von der Festung, von zierlicher Bauart und mit einge- stürzter Kuppel, finden sich Inschriften, wie man sagt, mit der Jahreszahl 981. Ananias Patriarch zur Zeit Ar- schot des Königs Sohn . . . Chosra — ... eh bekam von Gott Befehl . . . habe es gemacht .... Eine Inschrift in der Festung soll das Jahr 981 und 1018 enthalten. 10) Der Kanlygoell befindet sich in der Mitte der grossen Agmanganwmlbung, auf einer ziemlich beträcht- lichen Ebene, welche wie der See selbst mit dem In neren eines halbgeöffneten Eruptionskraters communicirt. Das nahe Aneinanderrücken einer grossen Anzahl von Eruptionsgebilden im ganzen Umkreise giebt dieser Oert- lichkeit den AVerth eines culminirenden Centralpunktes der ganzen Agmanganerhebung und wirklich sind auch von dort eruptive AVirkungen in solcher Fülle der La- vaergüsse ausgegangen , dass eine domartige Inlumescenz an dieser Stelle der Plateau Wölbung sich schon im Fern- blick von der Araxesseite frappant hervorhebt. Der Ka- ragoell (schwarze See) auf dem Alagéz mit einem Um- fang von drei AVerst hat eine absolute Höhe von 9778 Fuss; beide Seen auf Agmangan und Alage'z enthalten keine Fische (zu erwartender Maassen). 11) Die silberartig schillernden Obsidiane, die in Me- xic » « plateadas » genannt werden, finden sich in ausge- zeichneter Schönheit insbesondere um Hadis oder Scham Iram. 12) Der Karanlyehdag , der seinen Namen von der häufigen Nebelumhüllung erhalten haben soll , welche sich über seine liefe und weite Caldera zu lagern pflegt, ist einer der interessantesten Höhenpunkte des unteren Kaukasus; von seiner Höhe können die Hauptgipfel von Transkaukasien bei klarer Luft mit einem Blicke über- sehen und in einer geodätischen Operation mit einan- des verbunden werden. Am 24. Sept, sähe ich von die- ser Höhe , W'oliin man bequem zu Pferde gelangt , den Elburuz und Kasbek unter der vollkommensten Schärfe der Umrisse beider Kegelgeslalten und erkannte in süd- östlicher Richtung jenseit der flachen Domgestalt des Sahalan mit unbewaffnetem Auge hohe mit Schnee be- deckte Piks. 13) Für die Bestimmung dieser Neigung hat die Hö- hendifferenz zwischen dem Alagoell nnd einem Punkte gedient, der in 77 AVerst Entfernung vom Alagoell das Niveau der Ebene oberhalb Gürüs bestimmt. Die abso- lute Höhe dieses Punktes ist 4862 P. F. In acht AVerst südöstlicher Entfernung von dort , am Vereinigungs- punkte der Thäler von Gürüs und Bazartschai liegt das 311 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 312 Niveau (1er Ebene 4490 Fuss hoch. Ausser dieser Nei- gung gegen SO hat die Basis des ganzen hier in Rede stehenden Hochgebietes noch ein schwaches Einfallen gegen NO, welches etwa 19 Fuss auf die Werst beträgt. Demgemäss haben auch die Flussbetten des Akarjak und Bazartschai an grade gegen einander über liegenden Punkten verschiedene Hohen. Unterhalb Tatiew hat das Bazarlschainiveau eine absolute Erhebung von 3044 P.F., während die des Akarjak auf der andern Seite des Ua- tau an correspondirender Stelle nur 2463 P. F. beträgt. 14) Die Gebirgshöhen im Süden des Goktschai bilden eine höchst beachtungswerthe Demarcationslinie zwischen den meteorologischen Zuständen der Erivanschen und der Karabagschen Seite. Die Ausgleichung dieser, durch mannigfaltige Bedingungen sehr verschiedenartig modifi- zirten Zustände , unter welchen die Differenzen der Temperatur und Dunstspannung der Luft wohl die wichtigste Stelle einnehmen, bewirkt namentlich in dem südöstlichen Winkel der Gebirgsumwallung des Gok- tschai sehr interessante Phänomene. Nirgend in der Um- gebung des Sees erscheinen häufiger und plötzlicher Ge- witter als dort, und nirgend ist (nach einstimmiger Aus- sage der Anwohner des Sees) der Hagel im Laufe des Sommers eine gewöhnlichere Erscheinung als an und auf den Hochrücken, welche im Osten von Basagaschert, in 26 Werst Entfernung vom Seeufer, zwischen dem Kongurdag und Elidshadag die 14 Werst lange Gebirgs- scheide zwischen den Zuflüssen desTerter und des Gok- tschaisee bilden. Hier in diesem Gebirgswinkel ist die grosse meteorologische Schleuse, durch welche die herr- schenden nordöstlichen und südöstlichen Winde in das Seebecken hinabfluthen. Eine jede Witterungsverände- rung hat hier ihre bestimmten Vorzeichen , ihre niemals trügenden Merkmal. Der Anwohner des Goktschai er- kennt sie in dem Spiel der Erscheinungen, die der Luft- kreis an jener Stelle vorzugsweise darbietet , und die dann am anziehendesten aber auch am ominösesten sind , wenn die aus den jenseitigen Karabagschen Thälern her- anziehenden Nebel sich als lockeres und weisses Cumu- lusgewölk wie eine Wolkenfluth über das Gebirge her- abwälzen und, in cascadenartigem Falle allmälig sich auflösend , in den tieferen Regionen verschwinden , bis die Scene sich ändert und mit einer allgemeinen Wol- kenbedeckung eine unfreundliche Periode der Nieder- schläge beginnt. 15) Maphraschtäppa ist die tatarische Benennung für den grossen wreitbauchigen orientalischen Packsack, und Maphi’aschtappa demnach ein sehr treffender bildlicher Ausdruck für eine längliche geöffnete Kraterform. 16) Der Dalyschtäppa , dem Schoosse nicht vulkani- scher Formationen entstiegen, hat bei seiner Entstehung zersprengend und dislocirend auf präexistirende geogno- stische Verhältnisse in sehr lehrreicher Weise eingewirkt, und namentlich gewisse Mergelbildungen und Nummuli- tenreiche Kalksteinflötze dergestalt erhoben , dass ihre aus einander gerissenen Schichlen wie das Glacis einer Festung dem vulkanischen Dalyschtäppa an der Seite vorliegen , nach w elcher die vorherrschende Neigung des Terrains die Lavenströme des Eruptionskegels bis in das Arpatsehailhal hinabgeführt hal, wo der Fluss un- weit des Dorfes Mos einen ihrer Arme auf eine ähnli- che Weise durchschnitten hat , wie der Simelo Laven- ströme aus historischer Zeit am südwestlichen Fusse des Aetna. Alle Erscheinungen, welche Lavenströme bei ih- rem Vorwärtsschreiten noch heute an thäligen Vulkanen darbieten und die sich im Erstarrungsmomente fixiren , zeigen sich auch hier in voller Frische, wo die Ober- fläche der Massen selbst durch zersetzende Einwirkung nur theilweise afficirt ist. Aber noch bei weitem werden diese Massen in der angedeuteten Beziehung von den Lavaströmen übertroffen , die auf dem südöstlichen Ab- hänge des Karanlyschdag von dem schönen und charak- teristischen Eruptionskegel Damyrtäppa (Eisenhügel) aus- gingen und über die flachgewölbten Bergrücken des Tra- chytsystems hinweg , in mehrfachen Verzweigungen zum Rande des Alage'zthales , einem Seitenthale des Darala- gez - oder Arpatschaithales gelangten , von wo sie sich in stufenartigen Abstürzen zum tiefen Grunde hinab- wälzten , und auch dieses Thal in einer Länge von 6 Werst ausfüllten. Bemerkenswerth ist es , dass ein Di- strict des armenischen Hochlandes , wo die Natur so überaus frappanLer Erscheinungen dem Glauben an das wirklich historische Alter dieser vulkanischen Ergüsse in das Thal das Wort reden möchte, in der altarmenischen Geographie den Namen Vaüotz - tzor führt , d. h. Thal des klagenden Getöns. Die Benennung Yegeckna- tzor, d. h. ein Thal wo Schilf wächst, die sich namentlich für die unteren Stufen des Arpatschaithales angegeben findet, erhält in der Physik derselben eine befriedigende und ungezwungene Erklärung. 17) Kiotandag (Pflugberg) , eine Benennung , welche dem Berge , dem Anschein nach, nur durch ein künst- liches Verhältniss geworden ist, welches der Einfluss mensclicher Thätigkeit an den unteren Abhängen zur bequemeren Benutzung und Zugutemachung der ein vor- treffliches Heu liefernden Gräser , in der Anlage von terrassenförmigen schmalen Abstufungen geschaffen hat. Der Kiotandag besitzt einen regelmässigen , nicht tiefen 343 Bulletin physic o- ma thématique 344 Krater, der gegen Südost geöffnet ist. Die Trachjtpor- phyrlaven , die von diesem Eruptionshügel ausgehen , dessen Thäligkeit wahrscheinlich der Erhebungsakt des nahen Scharm Yram begleitete , durchlaufen alle Grade glasartiger Modificationen und zeichnen sich besonders durch ihre grösstentheils in rothen und braunrothen Farbentönen spielenden Obsidiane so wie durch Bim- steine aus , die den besten von Lipari an Güte gleich- kommen. 11. Einige Bemerkungen über Coulomb's Verfahren die Cohäsion der Flüssig- keiten zu bestimmen, von A. MORITZ. (Lu le 28 août 1846). Extrait. ( Auszug aus einer Dissertation zur Erlangung des Candidaten- grades auf der Universität zu Dorpat.) Vorwort von L. F. Kämtz. Die Untersuchungen , welche von einer Zahl von Be- obachtern über die Wirkung der Corpuscularkräfte an- gestellt worden sind , haben uns zwar für die festen Körper manche interessante Thatsachen geliefert, die uns jedoch noch weit mehr von dem inneren Zusam- menhänge zwischen den wirksamen Kräften ahnen , als diesen Zusammenhang selbst klar durchschauen lassen. Jedoch noch übler steht es mit der Cohäsion flüssiger Körper; theils ist die Zahl der Versuche überhaupt klein , theils sind die Resultate derselben durch ander- weitige Umstände getrübt. Und doch scheinen gerade die flüssigen Körper geeignet , uns eine Menge von Punkten erkennen zu lassen , welche hier eine Rolle spielen. Mögen wir annehmen , dass die Wärme das re- pulsive Princip sei , oder mögen wir eine andere eigen- thümliche Kraft substituiren , so ist so viel gewiss , dass diese abstossende Kraft mit der Temperatur im hohen Grade abgeändert wir'd. Diese Abänderungen selbst las- sen sich weit weniger bei festen , als bei flüssigen Kör- pern studiren. Schon vor Jahren hatte ich die Idee, dass der Zusam- menhang zwischen den Theilen der Flüssigkeiten oder die Fluidität desto geringer würde , je näher wir der Temperatur kommen , hei welcher diese Flüssigkeiten sieden ; ja dass die Fluidität verschiedener Flüssigkeiten eine Function ihres Siedepunktes sei. Ich sprach mich darüber in einer Recension der neuen Ausgabe des Geh- ler sehen Wörterbuches in der Allgemeinen Literatur- zeitung 1826, No. 270, p. 501 aus, indem ich gegen Muncke die bekannte Ansicht von Laplace über die Identität der Wärme und abstossenden Kraft in Schutz nahm. Ich fuhr dann fort : « Ausserdem glauben wir , « dass ein anderes weniger beachtetes Phänomen die obige ((Hypothese bestätigt. Wenn wir nämlich davon ausge- « hen , dass die Fluidität der tropfbar flüssigen Körper « ihren Grund darin habe , dass sich die Theilclren der- « selben gegenseitig von einander abstossen , so muss die « Beweglichkeit der Theile bei denjenigen Fluidis am « grössten seyn, bei welchen die Repulsivkraft vorherrscht. « Nehmen wir nun mehrere Fluida , z. B. Quecksilber , «Wasser, Alkohol und Schwefeläther, giessen jedes « derselben in ein Gefäss , und setzen sie sodann durch « eine mechanische Erschütterung in Bewegung , so ho- le reu die Undulationen auf der Oberfläche nicht zu- « gleich auf ; diess geschieht vielmehr in derselben Ord- er nung , in welcher die obigen Fluida aufgezählt sind , « so dass beim Schwefeläther die Fluidität am grössten « ist. Zugleich ist dieses Fluidum dasjenige, welches bei « der niedrigsten Temperatur siedet. Nehmen wir an , « dass das Princip der Wärme die Ursache der Abstos- « sung sei , so ist beim Aether , als dem flüssigsten der- « selben , ein weit geringerer Zusatz dieser Kraft nöthig , « um das Uebergewicht über die Anziehungskraft zu be- « wirken , um also das Fluidum zum Sieden zu bringen, « als dieses beim Quecksilber erforderlich ist , was auch « die Erfahrung bestätigt. )> Obgleich ich hier ganz deutlich bloss von dem Zu- sammenhänge zwischen der Temperatur des Siedens und der Fluidität gesprochen hatte , so waren zufällig die als Beispiel angeführten Flüssigkeiten so beschaffen , dass die oben gewählte Reihe auch ihren Dichtigkeiten ent- sprach , an die ich indessen beim Niederschreiben der obigen Zeilen nicht im entferntesten dachte. Allein, so deutlich ich mich auch ausgesprochen zu haben glaube , so hat doch Muncke im Artikel Flüssigkeit (Gehler IV, 494) gerade die Dichtigkeit aufgefasst und nur diese hervorgehoben. Er sagt nämlich. « Kämtz findet einen «Beweis für die Richtigkeit dieser (Laplaceschen) Hy- « pothese auch darin, dass die Fluidität der tropfbaren «Flüssigkeiten bei den leichtesten am grössten ist, « der Siedepunkt aber bei den letzteren am tiefsten liegt. « Als einen Beweis der ersteren Behauptung führt er an, « dass wenn Quecksilber, Wasser, Weingeist und Naphta, je- 315 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 316 « des in einem besonderen Gefässe, gleichmässig geschüttelt « werden , die Undulationen so viel später aufhören , je «leichter die Flüssigkeiten sind. Nach beiden Sätzen « muss man also annehmen, dass die Moleciilen der leich- «teren Flüssigkeiten durch den WärmeslofF weiter von « einander gehalten werden, und dass eine geringere Ver- « mehrung des letzteren erfordert wird , um die gegen- « seitige Attraction der Molecülen bis zur Erzeugung der « Dampfform völlig zu überwinden. Obgleich indess beide «durch Kämtz aufgestellte Sätze in dem Verhalten ver- « schiedener Flüssigkeiten eiue auffallende Bestätigung « finden , so können sie doch auf Allgemeinheit keines- « weges Anspruch machen. Die fetten Oele z. B. sind «sämmtlich specifisch leichter als das Wasser, haben aber « eine weit geringere Fluidität , und in Beziehung auf « den Siedepunkt liegt derselbe namentlich bei der was- te serfreien schwefligen Säure nach Bussy bei — 10° G. «und dennoch ist ihr specif. Gew. ~ 1,4-5, bei der Salz- « säure aber liegt der Siedepunkt bei 48° C. und doch «ist ihr specif. Gew. “ 1,1978, und andere Anoma- « lien mehr. » Indem ich ganz mit Muncke darin einverstanden bin, dass Siedepunkt und Dichtigkeit der Flüssigkeiten gar nichts mit einander zu schaffen haben , glaube ich doch hinzufügen zu müssen , dass seine Einwendungen nicht die von mir ausgesprochenen Sätze , sondern vielmehr den Sinn treffen , welchen er in meine Worte gelegt hat , der aber nach meiner Ansicht keinesweges darin liegt. Schon vor einer Reihe von Jahren machte ich eine Anzahl von Versuchen über Fluidität des Wassers nach dem Verfahren von Coulomb, welches so wenig be- kannt ist, dass selbst Frankenheim in seinem so fleis- sig gearbeiteten Werke über die Cohäsion desselben gar nicht gedenkt. Indessen liess der Apparat Vieles zu wün- schen übrig und mitten in der Stadt wohnend konnte ich es nie verhindern , dass der Apparat zugleich pen- delartig oscillirte. So wenig daher meine Versuche An- spruch auf Genauigkeit machen konnten, so überzeugten sie mich doch von dem grossen Einflüsse der Tempera- tur auf die Cohäsion des Wassers. Anderweitige Arbei- ten verhinderten mich in der Folge an einer zweckmäs- sigeren Wiederholung der Versuche. Besonders nachdem die Arbeit Frankenheim’s erschienen war, nachdem Hess und Andere die Untersuchungen über die Wärme bei der Bildung der Körper angestellt hatten und Ko pp und Schröder mit ihren Arbeiten auftraten, schien es mir ein Bedürfniss, den Gegenstand wieder aufzunehmen. Unter diesen Umständen forderte ich Herrn Moritz, einen ausgezeichneten Zögling unserer Hochschule , auf , eine Reihe von Versuchen über diesen Gegenstand zu machen. Er wählte dieselben zum Gegenstände seiner Candidatenschrift , welche er nach der Einrichtung der hiesigen Universität verfassen musste. Es zeigten sich an- fänglich viele Schwierigkeiten bei der Erhaltung genauer Resultate, so dass die Arbeiten der ersten Zeit ganz ver- worfen werden mussten. Obgleich im physicalischen Ka- binette mehrere feste steinerne in die Fundamente ge- mauerte Pfeiler sind, so musste er doch hier die \ er- suche aufgeben , da jeder vorüberfahrende Wagen den Apparat in Unordnung brachte 5 nicht viel besser ging es ihm in einem entlegenen Hause der Vorstadt , bis end- lich Herr Professor Mädler ihm ein Local in der Stern- warte gab. Gern hätte er nun die Versuche noch weiter ausgedehnt , aber er musste mit der Abfassung der Ab- handlung eilen, da nach einer neueren Verordnung die Candidatenschriften innerhalb einer gewissen Zeit einge- reicht werden müssen, und der Termin in kurzer Zeit verflossen war. Durch diese für experimentelle Untersu- chungen etwas spärlich zugemessene Zeit ist es denn ge- schehen , dass das Endresultat keinesweges ein ganz all- gemeines ist. — Der folgende Auszug aus der Arbeit enthält die wichtigsten Resultate derselben. Dorpat, den 13. (1.) Mai 1846. I. Der Apparat.*) 1. Der zu nachstehenden Versuchen benutzte Apparat ist im Wesentlichen übereinstimmend mit dem, welchen Coulomb gebrauchte (Me'm. de linst. T. III, p. 250) 5 besteht also aus einer Scheibe , die , mit einer anderen getheilten fest verbunden , an einem Drahte dergestalt aufgehängt ist, dass man erstere Scheibe in einem Ge- fässe mit Flüssigkeit um ihren Mittelpunct Oscillationen vollführen lassen kann , deren Grösse sich an der zwei- ten getheilten mittelst eines feststehenden Zeigers beob- achten lässt. *) Aus dem Titel der Abhandlung geht schon hervor , dass es dem Verfasser für jetzt hauptsächlich darum zu thun war , den Apparat und die Beobachtungsmethode Coulomb’s zu ver- vollkommnen und dass die hinzugefugten Versuche über den Einfluss der Temperatur auf die Cohäsion des Wassers nur ei- nen Beleg für die Brauchbarkeit des Apparates geben sollen. Da jedoch diese Versuche zu Resultaten von allgemeinerem Interesse geführt haben , während die detaillirte Beschreibung des Appa- rates nur für denjenigen von Wichtigkeit ist , der diese Experi- mente fortsetzen will , — so wird hier auch der Haupttheil der Arbeit, das lste und 2te Capitel , nur möglichst kurz wiederge- geben werden. 347 Bulletin physico -mathématique 348 2. Aus den Abweichungen dieses Apparates von dem Coul omb’scben mögen folgende hervorgehoben werden: Die in die Flüssigkeit tauchenden Scheiben werden gegen eine feste Ansatzplatte von 1 7'", 7 Durchmesser angedrückt. Ausser einer Scheibe von Durchmesser O (Scheibe I) wird noch eine andere von der Grösse der Ansatzplatte gebraucht (Scheibe O), und die Anwendung des Apparates mit dieser letzteren entspricht der des Coulomb’schen Apparates ohne Scheibe. Das obere Ende des die Scheiben verbindenden Cy- linders hat eine Durchbohrung von der Form A \ das eine Ende des Anfhängedrahtes wird durch das verticale Loch und durch die Hälfte des horizontalen geschoben, in letzterem durch einen Stift festgeklemmt und in das erstere durch einen conisch durchbohrten kleinen Cylin- der centrirt. Auf ähnliche Weise ist das andere Ende des Drahtes an den Wirbel im Galgen befestigt. Die zu untersuchende Flüssigkeit befindet sich in ei- nem weiten Glaseylinder (Durchmesser 13", Höhe 7"), der auf einem Fusse in einem geräumigen hölzernen Kübel steht. Dieser dient zur Aufnahme von Schnee oder siedendem Wasser, wodurch die gewünschten Tem- peraturen in der Flüssigkeit des inneren Gcfässes her- vorgebraehl werden, ln dem Glaseylinder sind drei Ther- mometer angebracht ; die Kugel des einen (a) liegt in der Höhe der oscillirenden Scheibe, die des anderen (b) möglichst nahe dem Apparate dicht unter der Oberfläche der Flüssigkeit , und die des dritten (c) dicht über der Mitte des Bodens. Der Zeiger war fest an den Rand des Glascylinders geklemmt. II. Die Methoden, nach welchen die Beobachtungen angestellt und berechnet wurden. 3. Der Apparat mit der Scheibe O wird in die Flüs- sigkeit gesenkt, nach etwa 15 Minuten werden die drei Thermometer abgelesen und gleich darauf wird der Wir- bel im Galgen gedreht. Die Scheiben beginnen jetzt eine Reihe von Osciljationen um ihre gemeinsame Axe und man notirt sich die Angaben des feststehenden Zeigers auf der gelheilten Scheibe bei dem Uebergange einer Drehung in die ihr entgegengesetzte. Sind endlich die Schwingungsbögen sehr klein geworden (etwa 8°), so schliesst man die Beobachtung und liest abermals die Thermometer ab. Ganz eben so verfährt mau nun mit Scheibe I und dann abermals mit Scheibe O. Während solcher drei zusammengehöriger Reihen muss sich die Temperatur der Flüssigkeit und des Locales möglichst gleichförmig und möglichst wenig geändert haben. Die Temperatur des Locales habe ich stets nahe gleich der der Flüssigkeit gebracht , um Strömungen in dieser zu vermeiden 4. Da eine vorläufige Untersuchung es sehr wahr- scheinlich machte, dass die erhaltenen Reihen zu den geometrischen gehören , so wurde eine in dem Tagebu- che als von mittlerer Güte bezeichnete Beobaclitungs- reihe mit Scheibe O der Berechnung nach der Methode der kleinsten Quadrate unterworfen , indem das Gesetz der geometrischen Reihe zu Grunde gelegt ward , von der erst zwei , dann drei Glieder in Rechnung gezogen wurden. Das Resultat ist folgendes : Beobachtet Berech A-\- Bx net nac Diff. h der Formel A + Bx-\- Cx2 Diff. 1 340,3 340,33 — 0,17 340,11 — 0,59 2. — 59,7 — 39,87 — 0,17 — 39,69 + 0,01 5. 328,3 328,79 + 0,49 328,20 — 0,10 4. — 28,0 — 28,69 - 0,69 - 28,19 - 0.19 3. 316,9 317,94 + 1,04 317,08 + 0,18 6- — 17,1 — 18,17 - 1,07 - 17,45 - 0,53 7- 306,3 207,73 + 1,43 306,68 + 0,38 8* - 7,1 — 8,28 — 1.18 - 7,38 - 0,28 0- 296,3 298,16 -+- 1,66 296,95 + 0,45 10- + 2,2 + 1,02 - 1.18 + 2,02 -0,18 11- 287,3 289,14 + 1,64 287,87 + 0,37 12- 11,1 9,76 - 1,34 10.82 - 0,28 15- 279,1 280,66 + 1,36 279,36 + 0,26 14- 19, i 17,98 — 1,12 19,06 -0,04 IS- 271,1 272,69 + 1,39 27159 + 0,29 16! 26,3 23,71 — 0,79 26,76 + 0,26 17- 264,0 263,20 + 1,20 265,93 - 0,07 18- 54,0 52,98 - 1,02 33,98 -0,02 19- 237,0 238,13 + 1,13 236,94 — 0,06 20- 40,6 59,81 — 0,79 40,74 + 0,14 21- 230,3 231,33 + 1,23 230,40 + 0,10 22- 46,8 46.23 — 0,37 47,08 + 0,28 23- 244,2 243,30 + 1,10 244,26 + 0,06 24 33,0 32,28 — 0,72 33.02 -j- 0,02 2 3. 238,3 259,44 + h 14 238,30 + 0,20 28. 38,8 37,93 - 0,83 38,61 - 0,19 27. 233,0 253,94 + 0,94 253,10 + 0,10 28. 63.8 63,29 - 0,31 63,84 + 0,04 29. 227,9 228,76 -t- 0,86 288,03 + 0,13 30 68,7 68,31 — 0.39 68,73 + 0,05 51. 223,3 223,89 + 0,39 223,27 - 0,03 32. 73,6 75,03 - 0,57 73,56 -0,24 55. 218,8 219,31 + 0,31 218,80 0,0 34. 78,0 77,47 0,53 77,69 - 0,51 33. 214,7 213,01 + 0,31 214,61 - 0,09 56. 81,9 81,63 — 0,25 81,76 - 0,14 37 210,8 210,96 + 0,16 210,67 - 0,13 58. 83,8 83,37 — 0,23 83,37 -0,25 39. 207,0 207,16 + 0,16 206.97 - 0,03 40. 89,1 89,26 + 0,16 89.17 + 0,07 349 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 350 Ferner ergab sich : 6. Man habe gefunden : wahrsch. Fehler einer Beobachtung zz 0,147 Nullpunct der Torsion , d. h. der Punct auf wel- chen der Zeiger gewiesen hat, wenn die Torsion des Drathes zz 0 war zz 147,18 mit dem wahrsch. Fehler ZZ 0,02. Jede Beobachtungsreihe ist also von der F orm : « + ß « + ßf a — ßy a — ßy 3 dA Scheibe O . . . Temperatur tl . . — zz my Scheibe O . . . Temperatur t2 A dA ~A ' dA Scheibe I . . . Temperatur T . . . — — M (wo tA ^ 7^ t2) Ist nun T ZZ -1' ^ und — 1 2 klein , so hat man c — jyj Pi m\ ~b t’z nti P1+P2 a 4- « - ßy{n~l) woraus ein angenäherter Werth von a, dem Nullpuncte der Torsion , leicht gefunden wird 5 man nimmt nehm- lich drei auf einander folgende Beobachtungen a -f- ß-y"1, a -{- ß.y(rn+l) , a -j- ß.y(m+Z) bildet ihre Differenzen ß.ym (1 -p y) und ß.y^m+l) (1 -j- y) , die durch einander dividirt y geben , durch dessen Substitution man ß und dann a erhält. So geben z.B. die Beobachtungen No. 17, 18, 19 der obigen Reihe a zz 147,22. Wenn a gefunden ist, so bestimmt man A und 9A, ferner — • log (1 — m ) und endlich m (Coulomb a. a. O. $. 16. 32.) wo pl und p2 die Gewichte von ml und m2 sind , die von der Anzahl der Oscillationen abhängen , aus denen ml und m2 bestimmt sind -, c ist aber das Moment der Cohäsion, die die an dem Ringe Scheibe 1 — Scheibe O haftenden Wassertheilchen an das übrige Wasser bei der Temperatur T bindet. War T ^ t<1 oder betrug — t2 mehrere Grade, so wurden m0 , m3 u. s. w. für die Temperaturen f0 , t3 u. s. w. mit in Rechnung gezogen und aus ihnen das m für die Temperatur T mit Berücksichtigung der höheren Differenzen bestimmt. 5. Die Entfernung der Thermometer vom Mittelpuncte der Scheibe war für azz4", b zz2", czz4". Der Ra- dius der Scheibe O zz 0,8 , der der Scheibe I zz 2^0. Hieraus folgt für die Temperatur des Mittelpunctes : 2 b-\-c , und für die der Peripherie ?i- für Scheibe O O 1 a für Scheibe I. Also ist die mittlere Temperatur der ganzen Scheibe jt zz t—^— oder æ+66 + 5 c für Scheibe 0 t — ) 10 I Æ+2fr ~^~C für Scheibe I. III. Resultate. 7. Da der ganzen Rechnung der von Coulomb (Hist, de l’Acad. pour 1784) ausgesprochene Satz zu Grunde liegt, dass die Torsionskraft dem Torsionswinkel pro- portional ist, so schien es nicht unwesentlich, die Wahr- heit desselben durch wiederholte Versuche zu prüfen. Aus den angestellten Beobachtungen , die ihn sämmtlieh bestätigen , werde als Beispiel folgende hervorgehoben : Scheibe O. Aus vorläufig beobachteten Ausschlags- winkeln wurde 200,0 als N ullpunct der Torsion bestimmt und dann die Zeit des Vorüberganges dieses Theilstriches der Scheibe am Zeiger beobachtet. )as arithmetische Mittel aus dem t für den Anfang und ,em für das Ende einer Beobachtung ist als mittlere Temperatur dieser Beobachtungsreihe betrachtet worden. Î 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. H. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20 21 22. 23. 24. 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 3? Bulletin physico - mathématique 352 13' 13 13 14 14 14 15 15 15 16 16 16 17 17 18 18 18 19 19 19 20 20 20 21 21 21 22 22 22 23 23 24 24 24 25 25 25 26 26 26 27 27 27 Zeit 3 "2 24.6 46.0 7,2 28.4 49.6 11.0 32.1 53,3 14.6 35,9 57.2 18.2 39.6 0, 8 22,1 43.2 4.6 25.8 47.1 8,2 29.5 50.6 11.7 33.1 54.3 15.5 36.7 58.0 19.2 40.3 1.6 22.8 44.1 5,3 26.6 47.2 8,9 30.1 51.2 12,5 33,7 54.9 Diff. 21,4 21,4 21,2 21,2 21,2 21,4 21,1 21,2 21,3 21,3 21.3 21,0 21.4 21,2 21.3 21,1 21.4 21,2 21,3 21,1 21.3 21,1 21,1 21.4 21,2 21,2 21,2 21,3 21,2 21,1 21,3 21,2 21,3 21,2 21,3 20,6 21,7 21,2 21.1 21,3 21,2 21,2 luss der als unsicher bezeichneten Rei- den Beobachtungen folgende Zahlen- in (IP angegebenen Methoden gefunden : t c 1. 2?58 R 0,203 2. 2,63 0,203 3. 3,03 0,205 4. 3,11 0 206 5. 3,20 0,206 6. 4,79 0,199 7. 5,30 0,197 8. 8,68 0,186 9. 11,82 0,173 10. 19,03 0,150 11. 22,78 0,143 12. 31,05 0,139 Mehrere dieser Resultate sind schon die Mittel aus sol- chen , die bei sehr nahe an einander liegenden 1 empe- raturen gefunden wurden. 9. Bei Berechnung einer allgemeinen Formel für c aus den gefundenen Werthen glaubte ich No. 1 — 4 aus- schliessen zu müssen , da sie , zugleich von geringerem Wer the als die folgenden, auf ein zu kleines lempera- turintervall vertheilt sind, als dass sie den in ihnen aus- gesprochenen zweiten Arm der Curve bestimmen könn- ten. Lässt man ferner No. 12 als Resultat einer durch anhaftende Luftblasen influirten Beobachtung fort, so ge- ben die übrigen folgende Formel: c = 0,25 13 — 0,01118 t 4- 0,0004387 t 2 — 0,000003258 Û mit dem wahrscheinlichen Fehler von c ~ 0,0008. 10. Y erg leicht man die oben erwähnten Wer the von c mit der Dichtigkeit des Wassers bei den entsprechen- den Temperaturen , so findet man : 1) Die Cohäsion des Wassers erreicht ein Maximum bei einer Temperatur , die (wenigstens nahezu) gleich der ist , bei welcher das Dichtigkeitsmaximum eintritt (3°,2R = 4°,0 C). 2) Die Cohäsion des Wassers nimmt zwischen 3°, 2 R und 31° R rascher ab als die Dichtigkeit desselben. Denn z. B. bei 22°, 8 R ist die Cohäsion 1,3916 Mal kleiner als bei 4°, 8 R , während die Dichtigkeit es nur 1,0038 Mal ist (Dove Repert. Bel. I, S. 144)*, folglich nimmt in dieser Gegend die Cohäsion fast 1,4 Mal rascher ab als die Dichtigkeit. Dieser zweite Satz wird auch durch die von Becque- rel veröffentlichten vorläufigen Resultate seiner mit Haar- röhren angestellten Versuche bestätigt (Populäre Natur- lehre mit besonderer Rücksicht auf die Chemie u. s. w. , übersetzt von Kissling. 1845. Bd. 6, S. 178). Danach ergiebt sich , dass die Abnahme der Cohäsion zwischen 12° C. und 73°C. 1,3 Mal rascher ist als die der Dichtigkeit. Emis le 6 octobre 1846. M 119. 120. BULLETIN DE Tome Y. JW 23. 24. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES S AIN T - P E T E R S B O U R C . Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est e 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- irsbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2 , et chez W. GRAEEF , héritiers, libraires, commission- aires de l’Académie, Nevsty - Prospect No. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- inces , et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l’ étranger. Le BULLE11N SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les lasses I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: . Bulletins des séances da l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; S. No- :s de moindre étendue m extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; . Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- lèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques ’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et :s rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 2i>. Observations météorologiques de Tißis. Philadelphine. 26. Sur un produit de la décomposition du sulfate de cuivre par le courant galvanique. Duc de Leuchtenberg. MUSÉES. 1. Produit du voyage de Voznes- senskij ; rapport de M. Brandt. HOTES. 25. Observations météorologiques faites a l Observatoire de Tiflis, pendant les années 1844 et 1845, par M. PHILADELPHINE, maître supérieur du Gymnase. (Lu le 1 Mai 1846.) Lat. de 1 Observatoire 41° 4P, long. 42° 50' de Paris, et élévation au dessus du niveau de l’Océan 1452,5 pieds anglais. Style nouveau. Temps moyen astronomicjue de Goettingue. Les observations dont les tableaux suivans offrent les résumés, ont été faites à l’observatoire magnétique de Tiflis, dont M. Philadelphine est le directeur; elles seront publiées en détail dans l'Annuaire magn. et mét. du Corps des ingénieurs des mines. ANNÉE 1 8 4 4. I. a) Température moyenne. Thermomètre de Réaumur. Heures Mai Juin Juillet A out Sept. Octbr. Nov. Décemb. Eté Automne 0 163 18,7 23,2 23,4 18,2 12,8 6,9 1,5 21,77 12,63 1 16,2 18,8 25,3 22,8 18,2 12,6 6,5 1,0 21,63 12,43 2 16,1 18,9 23,5 22,7 17,8 12,2 6,1 0,7 21,70 12,03 3 15,9 18,5 23,4 22,2 17,1 11,5 5,5 0,1 21,37 11,37 4 14,7 17,2 22,0 21,2 16,3 11,0 5,1 -0,1 20,13 10,80 5 15,8 16,2 20,8 20,4 15,7 10,4 4,8 - 0.4 19,13 10,50 6 15,0 15,4 19,8 19,6 15,2 9,8 4,5 -0,5 18,27 9,83 7 12,6 14,6 19,1 18,7 14,7 9,5 - 0,5 17,47 9,47 8 12,1 14 0 18,4 18,0 14,4 9,2 4,1 -0,6 16,80 9,23 9 11,8 13,7 17,8 17,5 14,1 8,9 3,9 - 0,6 16,33 8,97 10 11,5 13,3 17,1 17,1 13 8 8,6 3,7 - 0,7 15,85 8,70 11 11,4 12,9 16,8 16,7 15,7 8,3 3,6 -08 15,47 8,53 12 11,2 12,6 16,5 163 13,4 8,1 5.5 - 0,8 15,13 8jOo 13 11,0 12,4 16,1 15,9 13,2 8,0 3,3 - 0,8 14,80 8,17 14 11,0 12,2 15,8 15,6 12,9 7,7 3,2 - 0,9 14,53 7,95 15 10,9 12,7 15,9 15,5 12,8 7,6 5,1 - 0,9 14,70 7,83 16 11,6 13,5 16,8 16,2 12,8 7,4 5,0 -1,0 15,45 7,73 17 12,2 14,1 17,8 17,0 13,3 7,7 3,1 - 1,0 16,30 8,03 18 12,8 14,9 18.8 18,1 14,1 8,4 3,4 - 0,8 17,27 8,65 19 15,6 15,9 20,1 19,1 15,1 9,2 4,2 - 0,3 18,37 9,50 20 14,5 16,9 21,1 20,1 16,1 10,2 5,0 -0,3 19,37 10,45 21 15,0 17,4 22,0 20,7 16,8 11,5 5,7 -0,7 20,03 11,27 22 15,7 18,2 22,8 21,4 17,5 11,9 6,2 1,0 20,80 11,87 23 16,0 18,5 23.5 22,0 18,0 12,4 6,4 1,3 21,27 12,27 Moy. 13,37 15,47 19,68 19,09 15,22 9,78 4,54 0,17 18,08 9,85 355 Bulletin physico- mathématique 356 b) Température maximum et minimum. Mois Maximum Minimum Moyenne du max. et min. Différence du max. et min. Variation joi plus grande il nalière de la plus petitè temperature moyenne Juin .... 25,2 8,2 16,7 17,0 11,3 3,8 7,8 Juillet . . . 27, G (le 30) 12,4 20,0 15,2 9,8 5,3 8,5 Août .... 27,4 11,4 19,4 16,0 9,5 5,9 7,9 Septembre 21,8 8,8 15,5 13,0 8,9 4,0 6,5 Octobre . . 20,7 5,0 11,8 17,7 109 5,2 6,5 Novembre . 13,8 - 7,7 (le 29) 5,0 21,5 8,9 2,5 5,0 Décembre . 4,2 - 5,9 - 0,9 10,1 6,9 1,8 5,8 II. a) Hauteur du baromètre, à 13l/3° R. Demi-lignes anglaises. Heures Mai Juin Juillet Août Sept. Octobr. Nov. Décemb. Eté Automne 0 566,66 568,28 568,21 567,87 570,75 571,22 572,95 574,20 568,120 571,640 1 66,64 68,11 67,99 67,59 70,67 71,16 72,93 74,22 67,890 71,587 2 66,55 68,08 67,84 67,49 70,64 70,80 73,01 74,29 67,803 71,483 O 66,25 68,12 67.83 67,45 70,66 71,15 71,11 74,33 67.800 71,640 4 66,51 68,27 67,95 67,57 70,69 71,37 73,25 74,39 67,930 71,710 5 66,74 68,52 68,17 67,94 71,06 71,51 73,42 74,49 68,145 71,997 6 67,16 68,71 68,48 68,56 71,41 71,70 75,51 74,63 68,517 72,207 7 67,29 68,82 68,83 68,64 71,56 71,81 73,60 74,72 68,763 72,323 8 67,35 68,96 68,94 68,94 71,60 71,87 73,58 74,78 68,947 72,350 9 67,25 69,01 68,94 68,96 71,67 71,90 73,66 74,82 68,970 72,410 10 67,25 69,06 69,02 68,99 71,66 71,96 73,64 74,84 69,023 72,420 11 67,19 69,02 69,04 68,98 71,68 71,94 73,61 74,82 69,013 72,410 12 67,05 69,02 69,02 68,97 71,61 71,86 73,53 74,83 69,003 / 2,o<)3 13 66,97 69,06 69,06 69,03 71,58 71,85 73,48 74,80 69,050 72,303 14 66,93 69,06 69,13 69,10 71,55 71,85 73,39 74,72 69,097 72,265 15 66,85 69,05 69,26 69,23 71 55 71,87 73,59 74,66 69,180 72,263 16 67,40 69,57 69,35 69,29 71,57 71,94 73,41 74,63 69,337 72,307 17 67,51 69,38 69,41 69,35 71,74 72,09 73.44 74,71 69,380 72,423 18 67,94 69,59 69,41 69,58 71,81 72,22 73,68 74,90 69,393 72,570 19 67,49 69,24 69,30 69,55 71,69 72,25 73,75 75,06 69,297 72,563 20 67,39 69,11 69,15 69,19 71,63 72,27 73,73 75,17 69,150 72,543 21 67.23 68,96 68,92 69,03 71,35 72,07 73,73 75,02 69,970 72,384 22 67,05 68,79 68,65 68,79 71,12 71,87 73,50 74,75 68,743 72,163 23 66,87 68,50 68,32 68,41 71.05 71,56 73,21 74,53 68,410 71,940 Moy. 567,063 568,829 568,759 568,663 571,345 571,754 575,355 574,680 568,747 572,176 b) Hauteurs barométriques maxima et minima. Mois Maximum Minimum Moyenne du max. et min. Différence du max. et min. Variation jou plus grande rnalière des h plus petite auteurs lia rom. moyenne Mai 571,05 561,22 566,15 9,85 Juin .... 75,11 63,58 68,34 9,55 4,54 1,09 2,34 Juillet . . . 72,17 64,32 68,24 7,75 4,19 0,94 2,12 Août .... 74,22 64,45 69,55 9,77 4,23 1,04 2,46 Septembre . 77,50 66,37 71,95 11,13 4,86 1,14 2,48 Octobre . . 77,04 66,58 71,81 10,46 4.45 0,56 2,54 Novembre . 79,41 65,74 72,57 13,67 6,73 0,65 2,83 Décembre . 80,90 (le30) 68,30 74,60 12,60 5,80 0,54 2,39 357 de l’Académie de Saint-Pétersbourg 358 III. a) Quantité des vapeurs d’eau répandues dans l’air, — absolue, exprimée en lignes anglaises, et relative, exprimée en centièmes parties de celle qui aurait saturé l’air. Heures M a i J u i II Juillet Août S e p l b r. Octobre N o v b r. D ë c b r. E t é Automne abs. rel. abs. rel. abs. rel. abs. rel. abs. rel. abs. rel. abs. rel. abs. rel. abs. rel. abs. rel. 0 3,86 53 5,70 47 4.61 44 4,56 43 4,23 55 3,14 60 2,51 74 1,68 83 4,29 45 3,29 63 1 3,87 58 5,67 46 4,62 42 4,63 42 4,21 55 3,08 61 2,44 73 1,69 85 4,51 43 3,24 63 2 3,80 58 3,73 46 4,66 42 4,62 43 4,23 57 5,11 63 2,44 76 1,68 87 4,34 44 3,26 65 3 3,76 58 3,77 48 4,68 42 4,58 44 4,24 61 3,10 67 2,42 78 1,66 89 4,34 45 3,25 69 4 3,75 65 3,74 52 4,70 46 4,62 47 4,21 62 3,06 68 2,41 80 1,62 90 4,35 48 5,23 70 5 5,75 67 5,70 55 4,61 50 4,56 58 4,15 65 5,02 71 2,39 82 1,60 89 4,29 54 5,19 73 6 5,71 71 3,65 58 4,66 54 4,69 55 4,17 68 3,03 74 2,38 83 1 ,60 90 4,33 56 3,19 75 7 3,81 74 5,70 61 4,79 53 4,81 60 4,25 71 5,03 76 2,37 85 1,60 91 4,43 60 3,22 77 8 5,88 77 5,70 65 4,72 60 4,79 62 4,29 74 2,95 76 2,33 85 1,57 91 4,40 62 3,19 78 9 5,83 80 3,57 64 4,67 62 4,78 64 4,29 75 2,92 77 2,51 86 1,56 91 4,34 63 3,17 79 10 5,84 81 5,61 67 4,63 64 4,80 67 4,27 76 2,90 77 2,29 86 1,56 92 4,31 66 5,15 80 11 3,79 81 5,57 68 4,56 65 4,72 67 4,23 76 2,91 81 2,27 86 1 56 92 4,23 67 3,14 81 12 5,80 82 3,62 70 4,55 66 4,69 69 4,20 77 2,90 81 2,25 87 1,58 92 4,28 68 3,12 82 lô 5,76 82 3,56 70 4,54 68 4,72 71 4,23 79 2,84 80 2,24 88 1,53 92 4,27 70 5,10 82 14 5,71 82 3,57 71 4,44 68 4,74 73 4,19 80 2,85 81 2,25 89 1,57 91 4,25 71 5,10 83 15 3,71 82 3,61 70 4,54 69 4,76 74 4,19 81 2,84 82 2,23 89 1,55 91 4,50 71 5,09 84 16 5,76 79 3,61 68 4,73 67 4,86 72 4,20 81 2,81 82 2,21 38 1,54 92 4,42 69 3,07 84 17 5,81 77 3^75 65 4 7o 65 4,87 68 4,22 79 2,79 79 2,19 87 1,54 92 4,45 65 3,07 82 18 3,73 73 3,81 62 481 59 4,81 62 4,25 74 2,83 77 2,22 86 1,53 90 4,48 61 5,10 79 19 3,95 72 3,84 58 4 78 53 4,81 59 4,34 71 2,92 75 2,27 82 1,56 87 4,48 57 3,18 76 20 3,97 72 5,82 54 4,80 50 4,67 52 4,36 66 2,97 70 2,33 79 1,62 86 4,43 52 5,22 72 21 5,94 65 3,72 51 4,71 46 4,62 50 4,42 63 5,04 67 2,35 75 1,63 84 4,35 49 5,27 68 22 5,97 62 0,7 o 48 4,64 45 4,57 46 4,34 59 3,11 64 2,46 76 1,66 82 4,31 46 3,50 66 25 5,93 60 3,62 45 4,57 42 4,50 44 4,30 57 5,09 62 2,43 76 1,67 85 4,23 44 5,32 65 Moy. 3,82 71 3,63 59 4,66 55 4,70 58 4,25 69 2,97 73 2,34 82 1,60 89 4,55 57 3,19 75 b) Quantité de vapeur d’eau maximum et minimum. Mois Maximum Minimum Moyenne du max. et min. Differ, du max. et min. Variation d, plus grande journal, des vapeur dei plus petite quantités IU moyenne abs. rel. abs. rel. abs rel. abs rel. abs. rel. abs. rel. abs. rel. Juin .... 5,80 92 1,72 14 3,75 53 4,08 78 2,96 61 0,64 20 1,64 39 Juillet . . . 6,54 97 2,46 20 4,50 58 4,08 76 2,56 54 0,51 23 1,60 56 Août .... 6,41 97 2,78 36 4,60 66 3,63 61 2,63 59 0,40 24 1,81 41 Septembre . 5,54 100 2,24 24 5,89 62 3,30 76 2,28 57 0,53 21 1,12 35 Octobre . . 6,06 97 1,77 34 3,91 66 4,29 63 3,24 48 0,33 13 0,98 31 Novembre . 4,39 100 0,85 44 2,57 72 3,54 56 1,59 49 0,16 15 0,75 27 Décembre . 2,49 100 0,94 60 1,71 80 1,45 40 0,85 57 0,17 8 0,49 22 IV. Pluie ou neige. Pouces anglais. Mai Juin Juillet Août Septbr. Octbr. Novbr. Décbr. Eté Automne Neige . . . Pluie .... 5,411 55 2,747 55 3,057 55 1,567 95 2,132 95 1,592 95 0,687 1,416 1,106 7,371 99 4,411 1,416 * I 359 Bulletin physico - mathématique 360 Y. Nombre et direction des vents; direction (&) et intensité (R.) des vents dominants. Juin J uillet Août Septembre Octobre N o v e m b r e Décembre Eté Automne N 146 ou 231 100 ou 174 129 ou 217 71 ou 129 84 ou 166 76 ou 174 181 ou 601 575 ou 206 231 ou 157 NE 4 - 6 2 - 3 8-13 5 - 9 7—14 5 — 7 43 — 143 4- 8 15 — 10 E 53- 84 76 - 133 53- 89 52— 95 50— 99 13 - 29 22— 75 182 — 102 115- 74 SE 25 - 40 155 - 269 123 — 207 149 — 271 60 - 118 43 — 98 0—0 303 — 172 252 - 162 S 27- 43 58 — 100 98 - 165 92 - 167 29— 57 61 — 139 1 - 5 183 — 103 182—121 SO 6 - 9 10— 18 9-15 17— 31 19— 58 4- 9 0— 0 25- 14 40- 26 0 17- 27 4 - 7 15— 22 15 - 27 22 - 43 11 - 25 0— 0 34— 19 48 — 32 NO 554 - 560 170 - 296 162 - 272 149 — 271 236 - 465 227 — 519 54-180 686 — 576 612 - 418 Somme 632 —1000 575 —1000 595 -1000 550-1000 507 —1000 438 —1000 501 —1000 1082 - 1000 1495 — 1000 Calme 88 169 149 170 217 282 443 406 669 & 0 60i°N N 49i°E N 12±°E E 55° S 0 58i°N 0 48i°N N 2i° E 0 75°N 0 60° N R 656 127 99 74 595 444 817 252 255 N : S 6,40 : 1 1,22 : 1 1,30 : 1 0,87 : 1 5,03 : 1 2,84 : 1 508,3 : 1 2,04 : 1 1,89. 1 0 : E 4,58 : 1 0,80 : 1 1,00 1 0,88 : 1 2,36 • 1 4,13 : 1 0,83 : 1 1,45 : 1 1,94:1 ANNÉE 1845. I. a) Températures moyennes. Thermomètre de Réaumur. Heu- res Janvier F évrier Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septbr. Octbr. Novbr. Décbr. Hiver Print. Eté Au torn. Année 0 0,3 4,4 10,5 13,7 18,3 19,4 22,4 23,0 17,1 14,2 7,6 5,2 2,50 14,17 21,60 12,97 13,010 1 0,0 4,5 10,4 13,7 18,0 19,5 22,7 23,3 17,0 14,2 7,3 5,1 2,13 14,03 21,85 12,83 12,955 2 — 0,6 3,6 9.8 13,7 17,8 19,5 22,9 23,0 16,9 13,7 6,6 4,5 2,50 13,77 21,80 12,40 12,617 3 -1,5 5,1 9,0 12,6 17,5 19,2 23,2 23,5 16,0 12,9 6,2 4,0 1,87 13,03 21,90 11,70 12,125 4 -1,8 2,6 8,1 12,0 16,5 18,1 21,7 21,6 15,3 12,2 5,6 3,6 1,47 12,20 20,47 11,03 11,292 5 - 2,1 2,2 7,5 11,2 15,4 16,8 20,2 20,4 14,7 11,5 5,3 3,2 1,10 11,57 19,13 10,50 10,525 6 -2,4 1,9 7,0 10,5 14,6 16,0 19,0 19,5 14,0 11,0 4,9 2,9 0,80 10,70 18,17 9,97 9,910 7 -2,7 1,7 6,5 9,8 14,0 15,3 18,2 18,7 13,7 10,5 4,6 2,7 0,57 10,10 17,40 9,60 9,417 8 - 2,9 1,7 6,0 9,2 13,5 14,8 17,7 18,1 13,3 10,1 4,3 2,5 0,43 9,57 16,87 9,23 9,025 9 — 3,0 1,4 5,6 8,8 13,2 14,4 17,0 17,6 12,9 9,9 4,1 2,5 0,23 9,20 16,35 8,97 8,682 10 — 3,2 1,5 5,4 8,4 12,9 13,9 16,7 17,1 12,7 9,6 3,8 2,2 0,10 8,90 15,90 8,70 8,400 11 - 3,5 1,5 5,1 8,1 12,5 13,7 16,3 16,9 12,5 9,4 3,6 2,0 0,00 8,57 15,63 8,50 8,175 12 ô ,5 1 2 4,8 7,7 12,1 13,4 15,9 16,6 12,3 9,2 3,3 1,9 -0,15 8,20 15,30 8,27 7,910 13 - 5,7 1,0 4,6 7,4 11,9 13,1 15,6 16,3 12,1 8,9 3,2 1,7 — 0,33 7,97 15,00 8,07 7,677 14 — 5,9 0,9 4,4 7,0 11,5 12,9 15,5 16,0 11,9 8,6 3,0 1,6 -0,47 7,63 14,80 7,87 7,457 15 - 4,1 0,8 4,2 6,9 11,6 13,3 15,9 15,8 11,7 8,4 2,9 1,5 -0,60 7,57 15,00 7,70 7,417 16 — 4,3 0,8 4,2 7,3 12,3 14,2 16,7 16,2 11,9 8,2 2,8 1,4 —0,70 7,93 15,70 7,60 7,652 17 - 4,6 0,8 4,8 8,5 12,9 15,5 17,6 17,2 12,3 8,6 2,8 1,5 -0,77 8,67 16,77 7,90 8.142 18 -5,7 1,3 5,8 9,6 13,8 15,7 18,6 18,1 12,8 9,1 3,2 1,5 —0,30 9,73 17,47 8,37 8,817 19 — 2,9 1 9 6,8 10,6 14,9 16,6 19,2 19,2 13,8 10,1 3,9 2,3 0,43 10,77 18,33 9,27 9,700 20 — 2.0 2,7 7,7 11,6 15,7 17,5 20,1 20,4 14,7 11,1 4,8 3,0 1,23 11,67 19,33 10,20 10,607 21 -1,1 3,4 8,6 12,5 16,9 18,2 21,0 21,3 15,6 12,1 5,8 3,9 2,07 12,67 20,17 11,17 11,520 22 — 0,2 3,9 9,4 15,2 17,7 18 9 21,6 22,0 16,3 13,0 4,5 2,73 13,43 20,83 12,00 12,247 25 0,2 4,3 10,1 15,9 17,9 19,3 22,1 22,6 16,8 13,7 7,2 5,0 3,17 13,97 21,33 12,57 12,760 Moy. - 2,37 2,23 6,94 CM ÏO cT 14,72 16,22 19,08 19,34 14,10 10,84 4,68 2,92 0,93 10,66 18,21 9,89 9,917 Oscillât. 4-4,60 4-4,71 4-3,58 4-4,40 4-1,50 4-2,86 4-0,26 -5,24 -3,26 -6,16 -0,76 - +9,73 4*7,55 -8,32 361 de l’Académie de Saint-Pétersbourg 362 b) Températures maxima et minima. Mois Maximum Minimum Moyenne du max. et min. Difference du max. et min. Maximum au soleil Variations jo plus grande urnalières de 1; plus petite température moyenne Janvier . . . 6,1 — 9,5 (le 20) - 1,7 15,6 21,6 8,4 2,3 3,5 ) - | Février . . . 9,0 — 3,0 3,0 12,0 21,2 7,5 2,2 5,0 [ 0,1 Mars .... 22,9 (le 21) - 4,3 (le 10) 9,3 27,2 34,2 16,0 (le 22) 2,1 8,2 \ Avril .... 20,2 2,1 9,0 22,3 51,4 10,7 4,8 8,3 \ 8,2 Mai 24,0 8,2 16,1 15,8 37,4 11,6 3,8 8,1 Juin .... 25,1 7,5 16,3 17,6 59,0 11,3 5,6 8,0 \ Juillet .... 28,0 (le 20) 11,1 19,2 16,9 41,0 12,8 5,7 8,7 U, 4 Août .... 27,4 12,8 20,1 13,6 44,0 (le 10) 11,0 6,0 8,6 | Septembre . 25,6 8,2 16,9 17,4 38,0 10,6 3,3 6,4 ) Octobre . 19,7 2,3 11,0 17,4 54,5 10,1 3,7 7,0 \ 6,4 Novembre 13,6 — 2,2 5,7 15,8 50,4 10,2 1,6 5,7 j Décembre 9,5 - 2,7 3,4 12,2 25,9 9,5 2,7 4,8 Année .... 28,0 — 9,5 9,3 37,5 44,0 15,3 1,6 7,0 c) Température moyenne pour chaque vent. Vents Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septbr. Octobr. Novbr. Décbr. N — 1,48 3,79 7,24 8,26 14,32 16,15 19,38 17,80 13,87 13,23 4,40 0,65 NE 0,65 1,05 7,69 7,93 16,19 19,73 21,39 20,75 16,20 14,11 5,82 4,10 E - 2,43 2,63 5,36 13,82 17,07 20,09 22,11 21,85 15,40 14,90 5,01 3,70 SE — 2,88 1,94 7,47 13,83 16,71 18,98 21,93 21,97 16,33 13,53 4,42 2,52 S - 2,66 2,99 8,22 13,36 15,34 16,64 21,85 16,62 15,84 14,51 5,40 4,90 so 0,48 2,48 5,87 14,96 18,54 16,65 16,78 18,91 13,97 10,95 6,65 3,50 O 2,06 3,36 13,45 10,87 14,45 15,18 17,68 17,85 13,43 8,03 5,11 3,33 NO - 0,92 1,85 6,40 9,40 14,49 14,83 13,35 18,49 13,96 10,27 '6,50 5,06 Calme — 3,55 1,91 7,16 9,49 13,69 15,23 17,61 17,85 15,02 10,53 4,45 2,71 d) Températures moyennes des vents à chaque saison (calculées d’après la méthode de M. Kaemtz) et leurs différences avec les moyennes indépendantes de l’influence des vents. Vents H i Temp, du vent e r Différ. avec la moyenne Print Temp, du vent e m p s Différ. avec la moyenne E Temp, du vent t é Différ. avec la moyenne A u t c Temp, du vent m n e Différ. avec la moyenne A n Temp, du vent née Différ. avec la moyenne N 2,00 + 1,07 9,86 — 0,80 17 77 -0,44 10,10 [-0,21 9,66 — 0,26 NE 3,22 + 2,29 11,11 + 0,45 20,62 + 2,41 11,98 -2,09 11,76 + 1,84 E 1,31 -J- 0,38 11,57 + 0,91 21,13 + 2,92 12,23 -2,34 11,84 + 1,91 SE 0,52 — 0,41 12,91 + 2,25 20,95 + 2,72 11,76 H - 1,87 11,97 + 2,03 S 1,57 -f 0,64 12,40 + 1,74 16,72 — 1,49 11,87 r- 1,98 10,82 + 0,90 SO 2,08 + 1,15 12,37 + 1,71 17,31 — 0,90 10,28 r 0,39 10,45 + 0,53 O 1,58 + 0,65 11,96 + 1,30 16,91 - 1,30 8,63 - 1,26 9,40 - 0,52 NO 1,29 + 0,36 10,10 — 0,56 17,19 - 1,02 9,84 - 0,05 9,54 - 0,38 Calme 0,54 -0,39 10,14 - 0,52 - 16,83 - 1,58 9,44 - 0,45 - 0,59 363 Bulletin physico - mathématique 3 II. a) Hauteurs barométriques moyennes, à 13 1\. Demi-lignes anglaises. Heu- res Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septbr. Octbr. Novbr. Décbr. Hiver Print. Eté Aulom. Année Prt sion l’air 0 575,98 569,50 570,21 570,13 568,54 568,06 567,02 568,33 369,80 570,81 574,21 570,09 571,19 569,59 567,80 371,61 570,047 563; 1 73,97 69,49 70,08 69,75 68,25 67,87 66,92 68,07 69,63 70,70 74,20 70,16 71,21 69,56 67,62 71,51 69,925 63,, 2 74,01 69,52 70,05 69,86 63,30 67,76 66,35 68,06 69,59 70,72 74,20 70,22 71,25 69,40 67,55 71,50 69,925 63, Ö 74,05 69,55 70,13 69,96 68,31 67,79 66,79 68,03 69,67 70,33 74,51 70,34 71,31 69,47 67,55 71,61 69,985 63,: 4 74,20 69,68 70,39 70,14 68,44 68,06 66,97 68,19 69.74 71,05 74,47 70,45 71,44 69,66 67,74 71,71 70,137 64,1 5 7 4,30 69,31 70,58 70,37 68,60 68,27 67,20 68,51 69,89 71,27 74,67 70.64 71,58 69,85 67,93 71,94 70,325 64, !| 6 74,56 69,87 70,80 70,73 68,88 68,60 67,53 68,75 70.13 71,47 74,76 70,72 71,65 70,14 68,29 72,12 70,550 64 7 74,41 69,88 70,87 71,04 69,13 68,90 67,32 69,02 70,33 71,60 74,90 70,81 71,70 70,35 68,58 72,28 70,727 64,1 8 74,47 69,98 70,89 71,15 69,13 69,05 67,96 69,14 70,43 71,70 74,96 70,90 71,78 70,41 68,72 72,36 70,817 64,' 9 74,52 70,01 70,95 71,25 69,19 69,11 68,14 69,25 70,48 71,75 74,98 71,04 71,86 70,46 68,83 72,40 70,887 64, i 10 74,56 70,05 70,89 71,31 69,22 69,15 68,11 69,32 70,47 71,81 75,01 70,99 71,87 70,47 68,86 72,43 70,907 64, i 11 74,56 70,07 70,89 71,28 69,21 69,14 68,25 69,37 70,49 71,83 75,03 70,95 71,86 70,46 68,92 72,45 70,922 64,1 12 74,53 70,12 70,82 71,20 69,14 69,16 68,22 69,37 70,53 71,82 75,05 70,88 71,84 70,41 68,92 72,46 70,907 64; 13 74,54 70,14 70,76 71,26 69,09 69,13 68,27 69,37 70,51 71,82 74,92 70,84 71,84 70,35 68,92 72,42 70,882 64,!! 14 74,54 70,08 70,76 71,20 69,14 69,10 68,28 69,39 70,48 71,84 74,86 70,78 71,80 70,37 68,92 72,39 70,870 65,1 15 74,55 70,07 70,79 71,29 69,21 69,15 68,34 69,41 70,51 71,83 74,84 70,67 71,76 70,43 68,97 72,39 70,887 65,1 16 74,57 70,08 70,85 71,40 69,31 69,21 68,39 6949 70,54 71,96 74,89 70,74 71,80 70.52 69,01 72,46 70,917 65,1 17 74,63 70,22 70,94 71,51 69 38 69,26 68,38 69,52 70,67 72,05 74,98 70-82 72,89 70,61 69,05 72,57 71-047 65,i 18 74,75 70,38 71,00 71,54 69 33 69,30 68,40 69,60 70,64 72,14 75,11 70 90 72,01 70,62 69,10 72,63 71,090 65,i 19 74,91 70,54 71,01 71,55 69 25 69,21 68,21 69,48 70,76 72,24 75,10 71,02 72,09 70,60 68,97 72 70 71,090 64,:! 20 74,96 70,40 70,91 71,42 69 11 69,14 68,07 69,47 70,73 72,24 75,01 71,02 72,13 70,48 68,89 72,66 71,040 64; 21 74,62 70,31 70,76 71,11 68 90 63,98 67,87 69,19 70,55 72,10 74,73 70,72 71,88 70,26 68,68 72,48 70,825 64, 22 74,39 70,05 70,52 70,79 68 64 68,69 67,60 68,97 70,58 71,88 74,45 70 40 7161 69,99 68,44 72,24 70,570 64,5 25 74,19 69,90 70,28 70,53 68,49 68,43 67,3 1 68,69 70,22 71,56 74,24 70,15 71,41 69,77 68,15 72,01 70,335 64, Mo y. Oscil 574,440 al. — 4,^ 569,978 71 -1-0, 570,672 243 -gO, 570,915 245 -1,1 568,911 >97 -0,5 568,397 >21 -0,1 567,789 568,993 >08 -H ,204 -fl. 570,299 306 — f-lj 571,628 >29 4-2, t 574,601 •73 -4-5, { 570, 676|57 1,698 25 570,168 568, 517|572, 217|570, 650 64,. Amplit. moyenn. 0,49 0,58 0,95 0,62 0,80 0,88 0,77 0,61 0,77 0,55 0,60 0,53 0,69 0,78 0,64 0,608 l,j b) Hauteurs barométriques maxima et minima. Mois Maxima Minima Moyenne du max. et min. Différence du max. et min. Variations plus grande journalière teurs barom plus petite des hau- rn oy en nés Janvier . . Février . . Mars . . . Avril . . . Mai .... Juin . . . Juillet . . Août . . . Septembre Octobre . . Novembre Décembre 581,75 77,68 79,00 77,42 73,38 74,29 72,21 72,59 76,34 78,31 81,37 78,90 564,09 60,18 62,32 65,06 64,08 63,26 63.14 64,64 65,06 63,57 68.15 62,34 572,92 68,90 70,66 71,24 69,09 68,78 67,68 68,62 70,70 70,94 74.76 70.77 17,66 17,57 16,68 12,36 9,58 11,03 9,07 7,95 11,28 14,74 12 22 1 6,26 4.30 8,18 7.78 7,02 4,92 4,38 4,40 4.62 4,50 5,94 6.30 8.78 0,67 1,04 1,52 1,21 1,03 1,10 0,99 1,08 1,07 1,20 1,30 1,00 2,49 3,75 3,30 2,81 2.55 2,28 2,22 2,27 2,47' 2,90 2.56 j 5,16 3,10 >2,82 ■2,26 2,58 Année. . . 81,75 60,18 70,97 21,57 3,78 0,67 2,70 c) Hauteurs barométriques moyennes pour chaque vent. Vents Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Octbr. Novbr. Décbr. Hiver Print. Eté Autom. Année Differ, avei la moyenn générale N 575,31 569,87 569,84 370,32 568,55 565,55 567,64 59,58 569,86 571,36 571,70 570,73 573,52 569,51 567,33 570,15 569,745 - 0,905 NE 74,37 72,33 70,07 71,57 63,76 69,65 68,89 67,98 69,72 71,84 76,89 67,52 73,04 69,54 68,81 72,41 70,058 - 0,592 E 76,26 72,52 72,14 71,51 75,29 69,90 67,58 68,77 71,29 73,19 76,84 74,94 74,07 72,13 68,52 73,57 71,405 -g 0,395 SE 74,92 72,97 72,34 71,92 73.84 70,81 71,99 68,84 70,53 72,32 77,96 75,53 74,00 72,76 70,23 72,57 71,904 -f- 1,354 S 72,23 70,89 71,24 71,58 70,30 70,88 67,47 68,85 70,15 73,05 75,12 71,70 71,55 70,99 69,43 70,60 70.599 - 0,051 SO 68,10 71,63 70.63 68,59 68,63 68,62 68,04 70,54 71,89 72,50 75,48 69,11 70.20 69,56 68,81 72,89 70,319 — 0,331 O 71,38 69,01 68,56 69,51 68,44 68,60 67,58 69,68 70,12 71,59 74,22 68,95 69,10 68,97 * 68,33 72,27 70,060 — 0,590 NO 69.04 63,57 70,27 71,58 68,44 67,38 67,41 69,65 70,09 70,78 72,56 69,41 69,03 70,08 ■67,87 70,78 69,278 - 1,372 Calme 75,27 69,78 70,77 70,79 68,83 68,54 63,22 68,96 70,84 71,62 74,99 71,64 72,34 70,10 68,61 73,09 71,561 -g 0.911 365 de l’Academie de Saint-Pétersbourg 366 III. a) Elasticité ou quantité absolue des vapeurs d’eau répandues dans l’atmosphère, exprimée en lignes anglaises. Heu- res Janv. Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septbr Octbr. Novbr. Décbr. Hiver Print. Eté Autom. Année 0 1,89 2,16 2,41 3,70 4,19 4,93 4,76 4,09 3,20 2,23 1,88 1,707 2,757 4,627 3,173 3,066 1 1,38 1,89 2,10 2,39 3,81 4,28 4,85 4,71 4,06 3,16 2,19 1,86 1,710 2,767 4,619 5,137 3,058 2 1,33 1,87 2,11 2,00 3,77 4,35 4,84 4,85 4,06 3,25 2,19 1,87 1,690 2,737 4,680 5,167 5,068 3 1,36 1,84 2,09 2,34 3,76 4,35 4,91 4,87 4,11 3,19 2,15 1,84 1,680 2,730 4,710 3,150 3,067 4 1,38 1,80 2,06 2,38 3,78 4,34 4,89 4,83 4,12 3,10 2,15 1,86 1,680 2,740 4,687 3,125 3,057 5 1,32 1,82 2,07 2,36 3,79 4,32 4,90 4,68 4,10 3,15 2,13 1.82 1 ,653 2,740 4,635 3,127 3,038 6 1,32 1,81 2,02 2,39 3,80 4,34 4,92 4,75 4,06 3,17 2,10 1,80 1,643 2,737 4,670 3,110 5,040 7 1,28 1,79 2,03 2,41 3,77 4,35 4,94 4,87 4,07 5,12 2,09 1,79 1,620 2,737 4,720 3,095 3,042 8 1,28 1,80 2,01 2 42 3,80 4,35 4,95 4,90 4,06 3,11 2,05 1,78 1,620 2,745 4,733 3,073 3,042 9 1,29 1,78 2,01 2,43 3,78 4,27 4,91 4,88 4,06 3,08 2,05 1,77 1,615 2,740 4,687 3,063 5,026 10 1,25 1,78 2,01 2,42 3,74 4,24 4,92 4,86 4,02 3,08 2,03 1,74 1,590 2,723 4,673 3,045 3,007 11 1,24 1,77 2,02 2,44 3,71 4,23 4.87 4,78 4,02 3,07 2,04 1,75 1,587 2,723 4,627 3,043 2,995 12 1,23 1,76 1,99 2,43 3,69 4.19 4,81 4,76 4,01 3,03 2,04 1,73 1,573 2,703 4,587 5,027 2,972 13 1,23 1,74 1,98 2,43 3,63 4,15 4,82 4,72 5,95 3,03 1,99 1.70 1,557 2,680 4,565 2,990 2,947 14 1,20 1,74 1,98 2,48 5,60 4,11 4,80 4,68 3,95 3,00 1,97 1,70 1,547 2,687 4,550 2,973 2,934 15 1,17 1,72 1,97 2,50 3,65 4,12 4,90 4,70 3,96 2,95 1,94 1,72 1,537 2,707 4,567 2,950 2,940 16 1,14 1,74 1,98 2,55 5,71 4,20 5,01 4,72 3,96 2,96 1,97 1,73 1,537 2,747 4,643 2,963 2,972 17 1,14 1,77 2,00 2 61 3,77 4,33 5,12 A\ 73 3,97 2,98 196 1,71 1,540 2,795 4,727 2,970 3,007 18 1,21 1,78 1,96 2,63 3,83 4,35 5,12 4,85 5,96 3,07 1,96 1,72 1,570 2,807 4,773 2,997 5,037 19 1,94 1,80 1,93 2,63 3,95 4,35 5,15 4,87 4,04 5,15 2,02 174 1,593 2,837 4,790 3070 3,072 20 1,31 1,82 1,97 2,59 3,94 4,34 5,12 4,84 4-09 3,21 2,03 1,76 1,630 2,833 4,767 3,1 10 3,085 21 1 33 1,85 1,96 2,57 3,96 4,35 5,07 4,74 4,05 3,25 2,10 1,81 1,663 2,830 4,720 5,113 3,082 22 1,32 1,87 2,03 2,55 3,89 4,34 5,03 4,70 4,08 5,26 2,18 1,84 1,677 2,823 4,690 3,173 3,091 23 1,41 1,92 2,06 2,55 3,94 4,26 4,90 4,70 4,16 3,26 2,21 1,91 1,747 2,850 4,620 5210 5,107 Moy. 1,28 1,81 2,02 2,47 5,78 4,28 4,94 4,78 4,04 3,12 2,07 1,78 1,623 2,757 4,669 3,077 5,032 Oscillât. +0,53 +0,21 +0,45 +1,31 +0,50 +0,66 -0,16 -0,74 -0,92 —1,05 -0,29 +1,134 +1,912 -1,592 b) Humidité de l’air ou quantité relative des vapeurs d’eau répandues dans l’air, exprimée en centièmes parties de celle qui l’aurait saturé. Heu- res Janv. Février Mars Avril Mai Juin Julliet Août Septbr. Octbr. Novbr. Décbr. Hiver Print. Eté Autom. Année 0 73 71 49 42 49 50 47 43 57 55 65 67 70,0 46,7 46,7 59,0 55,6 1 76 74 49 42 50 48 45 42 56 54 66 66 72,0 46,7 45,0 58,7 55,6 2 80 76 53 41 51 51 45 44 57 58 69 69 75,0 48,3 46,7 61,3 57,8 3 85 78 55 43 52 52 45 44 60 61 70 72 73,3 50,0 47,0 63,7 59,7 4 87 80 59 47 56 56 49 48 65 63 73 75 80,1 54,0 51,0 67,0 63,0 5 87 81 62 49 61 62 56 51 68 66 76 76 81,0 57,5 56,3 70,0 66 2 6 88 85 61 53 64 66 60 56 71 68 76 77 83,5 59,3 60,7 71,7 68,7 7 88 85 65 56 67 68 64 59 73 71 77 78 83,7 62,7 63,7 73,7 71,0 8 89 87 67 59 69 71 66 63 75 72 78 73 84,5 65,0 66,7 75,0 72,3 9 89 87 68 61 71 72 68 65 77 73 80 79 85,0 66,7 68,3 76,7 74,2 10 89 87 70 66 72 74 71 66 77 75 80 79 85,0 69,5 70,3 77,3 75,5 11 89 88 71 64 73 75 72 67 78 76 82 81 86,0 69,3 71,3 78,7 76,3 12 90 88 73 68 75 76 73 68 79 76 84 80 86 0 72,0 72,3 79,7 77,5 13 91 88 74 69 75 78 74 69 80 77 83 81 86,7 62,7 73,7 80,0 78,4 14 91 89 75 71 76 78 75 71 81 78 84 81 87,0 74,0 74,7 80,7 79,1 15 83 89 76 75 77 76 75 72 82 79 84 82 86,3 76,0 74,3 81,7 79,6 16 88 90 75 72 75 72 71 70 81 80 84 85 870 73,3 71,0 81,7 78,3 17 89 90 73 70 72 69 69 62 79 78 84 82 37 0 71,7 66,7 80,3 76,4 18 88 37 66 63 68 67 67 62 76 77 82 80 85 0 65,7 65,3 78,3 73,6 19 86 84 60 57 64 62 61 58 71 73 79 77 82 3 60,3 60,3 74 3 69,3 20 84 80 57 52 59 58 57 52 68 69 75 74 79 3 56.0 55,7 70 7 65,4 21 79 76 53 48 56 56 52 43 62 65 71 71 75,3 52 3 52,0 68 0 61,9 22 72 73 51 45 53 53 49 46 59 60 69 69 71 3 49 7 49,3 62 7 58,2 23 72 74 49 44 49 51 48 43 58 56 67 68 71,3 47,3 47,3 60,3 56,6 lloy. 84,9 82,8 65,0 56,5 63,9 64,3 60,8 57,2 70,4 69,2 76,6 76,0 81,2 61,1 60,7 72,1 68,78 367 Bulletin physico-mathématique 368 c) Quantités de vapeur d’eau maxima et minima. Mois Maximum Minimum Moyenne du max. et min. Différence du max. et min. Variations jou plus grande rnal. des quant plus petite ités de v moye d’eau nne ab s. rél. abs. rél. abs. rél. abs. rél. abs. rél. abs. rél. abs. rél. Janvier 2,78 100 0,70 42 1,74 71 2,08 53 1,34 48 0,25 11 0,53 28 Février 2,78 100 0,97 44 1,88 72 1,81 56 1,67 56 0,13 16 0,69 31 Mars 5,91 100 0,71 14 2,31 57 5,20 86 1,40 70 0,31 14 0,85 45 Avril 4,54 93 0,65 17 2,60 55 3,89 76 2,26 57 0,43 29 1,05 44 Mai 5,87 94 liOO 15 5,60 55 4,54 79 2,80 54 0,58 20 1,35 38 Juin 5,87 100 2,55 22 4,21 61 5,32 78 2,26 53 0,72 21 1,25 38 Juillet 6,93 95 2,85 23 4,89 59 4,08 72 2,62 57 0,48 24 1,49 38 Août 6,54 91 2,98 29 4,76 60 5,56 62 2,34 57 0,69 21 1,29 37 Septembre. . . 6,03 97 2,26 51 4,14 64 5,77 66 2,26 48 0,41 17 1,24 35 Octobre 5,09 92 1,40 27 3,24 60 3,69 65 2,22 56 0,55 19 1,10 55 Novembre . . . 5,02 98 0,80 27 1,91 62 2,22 61 1,54 46 0,26 12 0,63 50 Décembre . . . 2,67 100 0,90 44 1,79 72 1,67 56 0,95 44 0,24 14 0,50 27 Année 6,93 100 0,65 14 5,79 57 6,28 86 2,80 70 0,13 11 1,00 56 d) Quantités moyennes de vapeur d’eau pour chaque vent. Vents Jan vier Février Mars Avril Mai Ju in Juillet Août Septbr. Octobre Novbr. Décbr. abs. ré J. abs. rél. ubs. ré]. abs. rél. abs. rél. abs. rél. abs. rél. abs. rél. abs. rél abs. rél. abs. rél. abs. rél. N 1,39 79 2,01 81 1,79 55 2,04 53 3,57 62 3,78 64 4,80 57 4,59 63 3,56 62 3,14 59 1,89 72 1,49 78 NE 1,68 87 1,59 71 1,71 47 2,01 52 3,80 59 4,93 48 5,23 52 4,73 51 4,53 67 3,91 68 2,06 78 1,76 69 E 1 fÖÖ 89 1,71 70 1,90 66 2,94 52 4,29 63 4,79 51 5,40 52 4,91 49 4,32 68 3,86 65 2,13 76 1,89 76 SE 1,28 88 1,71 74 2,23 68 2,96 55 4,31 61 4,97 59 5,23 52 4,75 48 4,41 67 0,95 68 1,98 73 1,74 77 S 1,23 86 1,75 77 2,19 59 2,69 48 4,27 68 5,00 65 5,14 51 4,65 53 4,04 68 4,06 78 2,09 73 1,96 73 SO 1,57 78 1,66 76 2,11 73 3,09 52 2,27 54 4,66 61 4,69 65 4,16 59 3,70 66 2,78 62 1,79 57 1,74 71 0 1,51 89 2,09 85 1,84 40 2,24 50 3,52 64 3,76 61 4,63 62 5,02 66 3,87 70 2,48 69 1,67 61 1,75 73 NO 1,57 80 1,71 83 1,30 60 2,16 53 3,33 57 3,85 65 4,53 59 4,71 60 3,83 68 2,65 63 1,92 62 1,75 74 Calme 1,22 89 1,83 85 2,29 69 2,85 70 4,04 75 4,56 73 5,08 70 4,68 64 4,33 80 3,31 73 2,12 80 1,80 79 e) Quantités moyennes de vapeur d’eau pour chaque vent à chaque saison (calculées d’après la méthode de M. Kaemtz) et leurs différences avec les moyennes indépendantes de l’influence des vents. Vents Hive r Printemps E t é A u t o m n e A n n é e abs. cliff. rél.diff abs. diff. rél. diff. abs. diff. rél. diff. abs. diff. rél. diff abs. diff. rél. diff. N 1,757 +0,134 77 —4 2,462 -0,295 57 -4 4,309 -0,360 62 +1 2,684 -0,393 64 -8 2,793 —0,239 65,0 -3,8 NE 1,976 +0,353 80 — 1 2,574 -0,133 53 -8 4,990 +0,321 53 -8 3,611 +0,534 71 -1 3,262 +0,230 62,8 —6,0 E 1,611 —0,012 76-5 2,965 —0,208 61 -0,2 4,975 +0,306 52 - 9 3,515 +0,438 69 -3 3,297 +0,265 63,8 -5,0 SE 1,576 —0,047 79 —2 2,812 +0,055 61 -0,4 4,948 +0,279 53 -8 3,498 +0,421 69 -3 3,228 +0,196 64,8 -3,9 S 1,594 —0,029 77 -4 2,050 +0,293 58 — 3 4,904 +0,235 59 -3 3,204 -j-0,127 69 -3 3,221 +0,189 65,5 —3,3 SO 1,564 -0,059 74-7 2,463 -0,294 62 +1 4,564 -0,105 62 +1 3,748 -0,329 64 —8 2,836 -0,196 65,8 —3,0 0 1,618 -0,005 79 -2 2,457 -0,300 54 -7 4.392 -0,277 62 4-1 2,609 -0,468 66 -6 2,763 -0,269 65,8 -3,0 NO 1,606 -0,017 79 -2 2,244 —0,513 57 -4 4,340 -0,329 61 -f 0,3 2,717 -0,365 68 —4 2,726 -0,306 66,4 -2,4 Calme 1,616 -0,007 84 +3 3,049 +0,292 70 +9 4,732 +0,063 69 +8 3,221 +0,144 79 +7 3,140 +0,108 74,9 4-6,1 IV. Pluie ou neige. Pouces anglais. Janvier Févr. Mars Avril Mai J uin Juillet Août Sept. Octbr. Novbr. Décbr. Hiver Print. Eté Aut. Année Pluie Neige 0,414 0,220 1,137 0,224 0,512 3,981 5,876 4,047 0,607 2,870 0,664 0,801 0,449 0,300 0,669 1,851 4,717 8,530 4,435 18,251 1,851 20,102 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 370 ïombre des lieures sereines (I), avec nuages à l’horizon (II), avec nuages disséminés ou accumulés par places (III), nuageuses (IV) et couvertes (V). Nombre des heures pluvieuses ou neigeuses (a). J a Il V i € r F é v r i e r M a r s A v r i 1 M a i J il i 11 ) (H) (III) (IV) (V) (a) (i) (il) (no (IV) (V) (a) (i) (H) (ni) (IV) (V) (a) (i) (H) (III) (IV) (V) (a) (i) (H) (m) (IV) (V) (?) (i) (H) (III) (IV) (V) (a) ;i 19 42 9 16 5 7 5 28 16 10 24 76 16 3 3 17 55 91 18 11 6 p* O 20 102 36 27 15 1 22 41 6 1 1 2 2 1 9 5 1 1 5 8 1 8 1 1 2 8 19 5 15 4 7 8 6 1 1 17 15 12 3 2 23 23 10 9 8 6 il 24 8 1 5 11 8 2 2 1 7 50 4 1 1 5 7 15 1 8 1 10 8 22 8 2 2 17 10 17 9 9 18 39 9 8 3 8 39 22 14 17 11 67 4 8 7 11 4 3 15 11 8 4 3 2 16 6 12 7 9 8 26 6 2 1 4 9 19 10 10 6 18 3 2 4 4 6 i 13 3 3 7 2 3 3 5 1 ï i 2 4 4 1 2 8 1 1 3 5 2 1 4 2 4 2 2 il 2 3 1 5 5 2 5 24 2 8 7 . >4 21 65 13 2 2 15 30 77 41 17 6 16 48 111 53 9 i 14 53 89 20 13 12 6 38 90 19 12 12 19 59 150 30 41 31 e j 12 29 69 15 54 24 27 17 59 95 94 41 13 22 86 63 25 n 33 21 67 25 18 6 10 20 78 37 52 52 13 23 47 17 10 11 n. .6 86 211 41 90 34 48 58 224 189 153 62 48 129 548 141 78 42 90 128 560 88 54 28 21 101 344 156 122 89 57 140 400 71 72 65 J U i 1 1 e t A 0 û t S e p t e m b r e 0 c t 0 b r e N ave ni b r e D é c e n b r e Jlo (H) (III) (IV) (V) (a) (i) (H) (III) (IV) (V) (a) (i) (n) (III) (IV) (V) (a) (i) (H) (III) (IV) (V) M (i) (û) (m) (IV) (V) (a) (O (H) (m) (IV) (V) (a) Il 9 26 5 1 4 13 31 2 1 1 6 20 17 12 43 6 6 5 6 3 1 1 i i l 21 11 1 1 1 5 6 11 3 1 5 1 1 1 5 4 3 1 6 3 5 28 41 2 1 1 14 24 48 12 1 8 5 11 12 2 4 11 21 n 12 4 3 9 13 7 3 2 2 5 11 > 21 25 17 1 3 5 37 60 13 1 O 14 9 16 27 1 4 10 17 9 1 5 8 10 4 3 3 i 1 8 3 4 1 1 7 8 10 11 1 1 9 10 13 32 1 7 1 1 1 1 4 3 > 2 3 3 2 2 2 4 1 1 2 3 6 2 3 4 10 1 5 1 2 î 16 23 8 6 4 5 2 11 3 2 2 3 10 3 6 9 4 24 22 16 12 4 3 12 13 23 13 18 6 60 51 3 4 ! 77 126 21 14 13 6 49 81 7 5 4 7 36 7 23 36 6 22 45 86 32 24 18 18 13 28 11 3 18 27 114 25 19 8 e ) 29 55 38 13 14 74 37 92 28 3 21 15 66 63 77 35 66 57 125 41 29 12 150 42 94 156 51 45 54 44 133 92 55 51 n. ) 201 313 96 45 46 120 178 CO vr 86 12 15 37 1 15 120 145 303 54 130 138 292 112 72 39 183 69 169 189 105 51 91 32 318 159 94 43 H i \ e r P r i n t e m P s E t é Auto m i e A n n é e i) CO (m) (IV) (V) (a) (i) (i') (III) (IV) (V) (a) (i) (H) (m) (IV) (V) (a) (J) OP (ni) (IV) (V) (a) (i) (H) (m) (IV) (V) (a) 59 24 71 25 16 3 30 79 269 70 41 24 6 44 38 13 2 3 12 25 24 15 42 7 87 172 462 123 102 37 2 3 5 9 5 1 7 24 12 6 52 37 8 1 2 1 10 4 10 3 10 52 70 50 12 7 7 10 25 21 24 3 8 59 58 26 12 10 18 59 119 18 2 3 7 19 35 55 51 9 40 127 237 100 69 25 15 11 25 10 31 8 11 28 95 41 39 29 11 69 152 37 10 13 3 24 34 35 52 4 46 132. 506 125 112 54 11 3 23 14 8 4 13 14 51 51 24 17 7 22 31 18 4 6 10 18 14 53 1 51 49 123 77 69 28 4 1 20 5 5 16 7 4 4 6 6 15 5 4 7 3 5 18 6 2 15 17 69 17 14 13 19 6 69 33 8 4 4 4 18 1 5 2 12 23 58 13 16 13 59 45 41 31 13 7 74 78 187 78 42 26 )5 78 254 79 58 16 56 119 290 72 54 26 57 185 557 58 58 54 47 92 121 66 123 24 215 274 1023 275 253 120 e 53 90 261 202 203 36 56 63 231 125 35 46 133 88 195 83 32 25 237 92 285 240 197 90 689 333 972 650 527 257 i. 55 226 753 389 337 159 159 358 1052 585 254 158 256 528 1062 253 129 126 355 322 581 446 480 144 1205 1434 3448 1473 1200 567 0 Vombre des vents très faibles (I), faibles (II), modérés (HI), forls (IV) et très forts (V) dans chaque saison H i v e r P r n t e ni p S E t é Auto m n e A n n é e 0 (U) (m) (IV) (V) Somm. (i) (H) (III) (IV) (V) Somm. (i) (H) (ni) (IV) (V) Somm. (i) (il) (m) (IV) (V) Somm. (i) (il) (III) (IV) (V) Somme >6 66 38 27 8 175 49 73 116 167 84 489 51 32 54 44 2 163 22 31 29 26 26 119 138 202 237 264 105 946 9 7 1 2 19 11 17 7 6 3 44 25 43 15 1 84 13 10 3 1 1 27 58 77 26 10 5 174 17 51 9 87 56 57 35 7 8 43 48 124 59 4 1 216 61 55 11 127 172 287 94 11 9 573 17 42 3 92 70 104 50 10 1214 70 159 45 3 2 279 55 65 10 4 134 242 370 88 17 2 719 50 24 5 59 41 58 28 5 1 133 29 59 12 2 82 23 42 10 75 123 163 55 7 1 349 11 8 1 30 9 14 7 2 32 14 12 7 5 56 18 11 3 52 62 45 18 5 130 17 71 14 1 2 135 15 10 4 1 4 32 30 51 20 9 12 1 22 60 52 50 20 8 170 150 184 68 31 26 459 >1 164 104 73 52 544 96 137 115 36 107 531 88 157 208 152 90 695 70 78 130 117 54 449 405 536 557 438 303 2239 38 433 175 103 62 1141 325 470 342 294 207 1658 335 617 400 218 107 1677 322 344 226 168 73 1133 1350 1864 1143 783 449 5589 371 Bulletin ph ysi g o-mat hématique b) Nombre de fois que chaque vent a soufflé. Vents Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept b r. Octbr. Novbr. Décbr. Hiver Print. Eté Autom. — Année fllft N 117 56 129 172 188 71 41 51 98 20 1 2 175 489 163 119 946 (1 NE 14 2 14 9 21 24 55 25 7 14 6 5 19 44 84 27 174 1 E 23 44 67 50 26 43 75 98 56 59 52 20 87 143 216 127 573 5 SE 46 41 48 83 83 90 67 122 66 41 27 5 92 214 279 134 719 5 S 15 37 39 51 43 29 16 37 64 10 1 7 59 133 82 75 549 1 SO 10 17 15 7 10 13 15 8 9 17 6 4 30 52 36 32 131 s O 7 5 6 15 11 41 58 23 31 78 61 123 135 32 122 170 459 C NO 163 178 217 169 165 299 250 146 169 207 73 203 544 551 695 449 2259 5 Calme 349 292 209 164 197 110 187 234 240 298 515 378 1019 570 531 1051 3171 t 8760 s l(i c) Nombre des vents en supposant leurs sommes égales à 1000 direction (&) et intensité (11) du vent dominant. il Vents Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septbr Octbr. Novbr. Décbr. Hiver Print. Eté Autom. Année w 15 N 299 147 241 310 344 116 74 100 204 45 5 5 150 299 97 105 163 IC II NE 55 5 26 16 38 59 G3 49 15 32 29 8 16 27 50 24 29 lî E 58 115 125 90 47 71 135 194 75 132 154 55 76 87 129 112 101 IJ SE 116 108 90 149 152 148 120 239 137 92 130 14 79 131 166 118 124 2« S 38 97 75 92 79 48 29 72 153 22 5 19 51 81 49 66 62 21 SO 25 45 28 12 18 21 27 15 19 38 29 11 27 19 22 29 24 21 O 17 13 11 27 20 67 104 45 65 175 295 535 122 19 73 150 91 2; NO 412 407 406 304 502 460 448 286 352 464 353 555 479 337 414 394 406 & 0711° N 067° N 074° N 078i7°N 078 i° N 048 io N 060° N N58i°E 057° N 042° N 022 A0 N 029° N 048° N 079° N 068°N 044° N Ü58i°N n R 553 332 405 503 521 340' 350 164' 265 419 412 757 503 376 263 532 356 N : S 4,17 : 1 2,49 1 3,52 1 2,49 : 1 2,74 : 1 2,94; 1 3,32 1 1,33 : 1 1,98 1 3,56 1 2,36 : 1 12,86 1 4,1 1 1 2,871 2,37:1 2,45 1 2,85 : 1 2,05 : 1 0 : E 2,17 1 2,32:1 1,851 1,55 : 1 1,44: 1 2,24 : 1 1,82:1 0,72 : 1 1,92:1 2,64:1 2,16 : 1 11,68:1 3,67' 1 1,53:1 1,48:1 2,26:1 ■ik Ml! d) Nombre des vents pour chaque heure du jour, Janvier F é v r i e r M Avril » Heures 0 1 9 N NE E SE S SO O NO 10 4 6 5 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 1 2 2 1 1 3 1 1 4 1 5 3 1 1 2 3 1 1 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 6 7 5 5 5 5 4 5 4 5 6 8 9 10 1 2 1 1 1 2 5 6 7 8 9 10 9 9 8 Sm. 23 20 22 17 13 10 11 14 13 14 15 15 16 18 14 10 13 16 16 19 20 21 22 23 NE E SE S SO O NO 1 1 1 1 2 1 1 2 1 1 1 1 2 2 1 2 2 8 8 11 7 9 11 7 5 Sm. 20 23 24 23 17 11 12 10 12 14 14 12 10 10 11 11 11 13 16 16 23 24 23 20 N NE E SE 2 4 8 1 4 S SO O NO 8 a 3 4 5 4 6 4 4 5 4 3 4 4 7 10 9 12 11 8 12 11 12 13 13 10 11 9 7 10 Sm. 25 25 26 26 94 N NE E SE 8 15 6 5 8 6 7 6 5 1 3 4 5 7 7 1 6 6 9 9 2 9 2 6 2 7 2 6 5 S SO O NO 3 7 1 1 3 1 3 2 1 5 1 8 1 1 1 9 9 2 10 4 5 1 10 1 1 4 1 6 10 1 10 1 1 1 1 1 1 9 1 10 1 11 8 9 1 9 10 6 4 « 5 27 24 19 16 17 18 18 17 18 16 16 18 19 23 29 29 29 I 29 29 Somme 117 14 23 46 15 10 7 163 395 56 2~ 44 41 37 17 5 178 380 129 14 67 48 39 15 6 217 535 172 9 50 83 51 7 15 169,536 i 33 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 374- M a i .1 U i n J u i 1 1 e t Août I ires N NE E SE s so O 2 O Sm. N NE E SE s SO 0 NO Sm N NE E SE S so O NO Sm. N NE E SE S SO 0 NO Sm. 0 7 1 5 5 3 10 29 1 6 5 2 1 12 27 4 2 8 5 2 8 29 5 1 8 10 5 5 30 1 10 2 4 2 1 1 7 27 5 2 3 8 1 5 6 26 3 3 4 7 1 1 9 28 2 2 12 9 i 4 30 2 7 1 V" O 3 1 12 27 1 5 7 1 2 2 9 25 2 4 3 2 4 2 11 28 2 3 16 i 2 6 50 3 5 1 3 2 2 2 2 11 28 2 1 6 3 4 13 29 5 5 3 4 12 29 2 5 12 i 7 27 4 7 1 4 2 2 2 8 26 3 2 7 1 1 3 11 28 1 7 2 1 5 10 26 1 2 13 5 1 7 29 5 5 1 1 2 4 1 9 21 2 2 5 5 4 i 13 28 1 6 3 5 8 8 29 1 1 1 5 10 3 5 26 6 9 1 1 1 2 1 5 18 2 1 3 1 2 12 21 2 2 5 1 1 14 25 3 2 2 1 i 6 15 7 9 2 1 5 17 2 5 2 3 12 22 O 6 1 10 22 2 3 1 i 5 12 8 8 2 6 16 3 1 2 2 3 15 26 3 4 i 4 11 23 3 1 2 2 i 6 15 9 9 1 2 5 17 3 2 2 i 15 23 i 2 2 2 14 21 2 2 2 7 13 0 11 2 1 5 19 1 2 1 i 18 23 i 1 i 2 3 13 21 1 4 1 2 8 16 1 8 2 2 9 21 5 2 3 13 21 i 1 1 2 10 15 1 1 2 1 1 2 5 13 ,2 8 2 1 1 2 5 19 1 5 1 2 11 18 2 1 2 4 7 16 1 1 2 3 5 12 13 6 1 1 1 9 18 1 5 1 12 17 2 2 1 10 15 1 1 1 î i 7 12 14 6 2 1 7 16 2 4 2 11 19 1 1 2 9 13 2 2 i 7 12 15 7 1 2 7 17 2 4 4 15 25 2 2 1 4 8 17 1 1 2 1 1 2 5 13 16 8 1 4 9 22 5 5 1 16 27 1 2 1 4 9 17 2 2 1 2 2 9 18 17 11 2 5 1 5 22' 7 1 4 1 16 29 1 3 1 14 19 4 2 3 1 9 19 18 12 3 1 3 1 1 5 24 10 1 4 1 1 13 30 1 1 8 1 14 25 8 2 4 2 2 7 25 19 11 4 2 6 2 4 29 8 5 5 1 12 29 4 8 4 1 11 28 ï) 5 7 3 ï 1 7 27 20 7 2 5 6 2 7 29 5 4 4 2 1 i 12 29 2 4 8 3 1 11 29 2 5 13 i 1 8 50 21 6 1 4 10 1 7 29 8 3 2 2 1 1 12 29 5 5 7 3 1 10 29 1 3 11 7 1 6 29 22 8 2 2 10 1 6 29 i 2 4 8 1 1 12 29 2 5 7 2 2 8 26 3 3 11 9 3 29 25 5 1 1 9 3 2 6 27 3 3 5 9 2 8 30 1 2 8 4 i 2 9 27 4 i 10 11 2 28 mme 188 21 26 83 45 10 11 165 547 71 24 43 90 29 13 41 299 610 41 I 35 75 67 16 15 53 250 557 51 25 98 122 37 t 23 146 510 S e P t e m b r e O c t O ]) r e N o v e i) b 1’ e D é C e m b r e I Lires N NE E SE S SO O NO m. N NE E SE S so O NO Sm N NE E SE S SO O NO Sm. N NE E SE s SO 0 NO Sm. 0 3 1 3 6 4 9 26 2 3 5 4 1 11 26 1 4 2 1 1 7 16 1 i 7 9 18 1 5 4 5 6 1 1 6 28 2 i 4 5 2 10 24 1 5 1 1 2 6 16 1 i 7 6 15 2 3 1 2 5 6 2 1 6 26 2 2 2 2 1 2 1 9 21 3 3 4 2 12 3 1 4 6 14 3 3 7 8 î 2 6 27 1 5 1 4 9 20 2 1 4 1 8 i 5 7 13 4 4 4 9 1 5 23 2 1 4 2 1 9 19 i 1 4 6 1 2 7 10 5 5 3 6 1 7 20 1 1 2 4 10 18 i 1 3 1 6 2 3 7 12 6 4 2 4 2 7 19 1 3 1 3 8 16 2 2 2 6 1 2 7 10 7 4 1 1 2 9 17 1 1 1 3 2 7 15 2 3 2 7 2 5 7 8 5 2 1 2 7 17 1 1 2 2 7 13 î 2 2 5 1 5 9 15 9 2 1 1 2 8 14 2 1 5 6 14 1 1 3 5 1 i 6 7 15 10 2 2 3 8 15 2 1 5 5 13 i 1 2 4 8 i i 8 8 18 11 4 1 3 6 16 1 1 7 5 14 i 1 2 3 7 i i 6 6 14 12 5 1 1 1 9 17 1 1 5 7 14 1 i 1 1 3 7 i i 9 6 17 13 3 1 1 2 8 15 1 1 6 5 13 1 3 5 7 i 9 8 13 U 3 1 2 2 O 13 2 5 5 12 3 2 5 i 8 9 13 15 3 1 1 2 2 3 12 1 2 1 5 5 14 4 2 6 i 7 11 19 16 4 1 3 2 5 15 3 1 6 5 15 1 2 3 6 i 8 9 18 17 3 1 1 2 2 2 7 18 2 1 2 5 5" 15 1 i 2 2 6 i 5 9 15 18 6 1 3 3 1 8 22 1 3 1 2 14 21 2 4 2 8 i i 5 8 15 19 7 1 1 3 1 7 20 3 1 2 2 1 14 23 3 2 5 10 i O 10 14 20 8 2 5 1 7 23 i 1 6 2 2 14 26 3 1 1 5 5 13 i 1 3 12 17 21 8 4 5 1 7 25 2 2 4 3 1 2 13 27 2 3 1 2 5 13 1 i 1 3 14 20 22 4 6 7 1 10 28 1 2 5 4 1 1 12 26 1 2 1 1 5 4 12 1 i 1 4 12 19 - 23 2 5 7 1 1 1 9 26 2 1 10 1 1 12 27 1 2 2 1 2 4 12 i i 2 lî 15 « 'nme 98 7 56 66 64 9 51 169 480 20 14 59 41 10 17 78 206 446 1 6 52 27 1 6 61 75 207 2 5 20 5 7 5 123 205 366 ★ 375 Bulletin physico - mathématique H V e r p r i n t e in P s Heures N NE E SE s so 0 NO Sm. N NE E SE S so 0 NO Sm. 0 13 1 5 6 5 2 7 22 61 18 4 12 19 6 25 84 1 9 2 4 6 7 3 8 19 58 25 1 8 15 5 2 1 22 79 2 11 1 n O 10 4 2 6 18 60 17 2 7 15 9 5 1 29 83 3 6 3 12 5 1 7 19 55 16 2 8 10 12 6 4 26 84 4 5 1 7 4 2 4 17 40 16 4 11 10 8 5 24 78 5 5 5 1 2 3 17 35 16 1 6 6 17 2 4 23 71 6 7 4 1 2 2 17 53 18 1 4 6 7 5 1 22 62 7 8 o 1 5 16 51 20 2 6 5 1 20 54 8 7 1 3 •2 5 22 40 17 5 5 8 1 19 53 9 6 1 5 4 2 6 21 43 18 1 i 4 10 1 20 55 10 7 1 3 4 2 8 22 47 20 i 6 6 20 53 11 8 4 2 Ï 6 20 41 16 5 4 4 1 28 56 12 6 3 2 1 9 22 43 17 2 5 4 i 5 21 53 13 5 4 1 1 9 26 46 18 3 2 3 i 2 24 53 14 7 3 8 25 43 17 1 5 2 5 i 1 25 55 15 5 2 1 8 24 40 16 4 2 T" Ö 2 24 51 16 6 1 1 2 1 8 23 42 18 1 2 8 i 2 28 60 17 6 2 5 4 5 24 44 24 2 1 5 5 25 60 18 5 3 i 4 2 5 27 47 28 6 4 7 4 i 22 72 19 5 2 4 2 3 3 4 26 49 50 6 15 12 2 i 19 85 20 10 3 7 Ï i 3 4 31 60 26 4 19 11 2 i 22 85 21 7 2 8 5 3 M o 5 54 65 29 2 14 18 1 i 21 86 22 8 4 10 6 1 2 5 28 64 27 7 11 18 2 20 85 23 13 2 8 4 3 2 2 24 58 22 3 10 17 7 2 22 85 Somme 175 19 87 92 59 30 155 544 1141 489 44 143 214 153 32 52 551 1638 Eté N NE E SE S SO 0 NO 8 5 22 20 5 1 2 25 8 7 19 24 -3 4 19 5 6 9 25 6 2 6 26 2 5 10 23 6 1 8 52 4 5 27 8 2 9 28 3 1 4 14 16 7 12 26 7 4 8 4 2 4 32 9 12 5 5 27 9 2 8 5 8 32 6 4 4 4 5 56 5 5 4 3 6 59 5 2 4 1 2 7 28 4 1 1 3 3 2 9 23 4 1 4 1 2 3 29 2 1 7 2 5 27 3 5 8 1 2 10 28 8 4 7 2 7 34 12 6 8 1 1 59 19 4 16 3 1 2 1 34 17 14 16 4 1 2 50 9 13 25 6 1 1 2 51 4 16 21 12 5 1 2 28 6 10 22 19 1 3 24 8 6 is 24 1 4 19 163 84 216 279 82 36122 695 Sin. 86 84 33 85 83 83 61 56 64 57 60 49 46 44 44 55 62 67 80 84 88 87 84 85 1677 A u 0 m n e A 11 11 é e Heures N NE E SE S so 0 NO Sm. N NE E SE S so 0 NO Sm. 0 5 5 12 12 4 1 2 27 68 44 15 51 57 20 4 11 99 299 1 7 2 13 11 6 2 5 22 68 49 12 44 56 21 7 18 82 289 2 5 3 7 10 5 4 6 17 59 36 12 51 60 26 n 19 90 285 3 5 1 14 9 2 10 16 55 27 5 22 59 52 10 29 93 277 4 6 1 6 15 2 6 14 48 51 11 51 55 14 24 83 249 5 3 2 5 8 1 7 18 44 27 2 8 50 52 12 26 84 231 6 4 1 4 6 1 7 17 41 36 1 9 22 19 8 14 88 197 7 5 1 4 1 5 7 18 59 42 5 25 10 5 16 81 180 8 5 1 2 2 3 6 16 55 38 7 18 17 o 20 89 192 9 2 2 1 1 2 8 17 53 32 o 5 15 17 6 18 94 188 10 2 5 1 2 1 10 17 56 52 Î 7 16 14 4 24 98 196 11 4 5 2 12 14 55 33 12 12 6 2 26 90 181 12 5 5 o 2 1 6 19 38 32 4 8 12 8 4 27 85 180 15 5 2 2 1 11 16 35 50 10 9 6 o 25 95 178 14 5 1 2 2 10 12 30 29 1 8 11 7 1 24 89 170 15 4 1 5 1 2 11 10 32 28 1 12 11 7 2 51 86 178 16 4 1 5 2 5 10 13 36 56 2 10 18 7 2 27 98 200 17 4 1 4 5 2 2 9 14 39 46 5 15 19 10 3 14 102 210 18 7 1 8 4 7 24 51 59 n 51 15 9 5 15 107 250 19 10 2 6 5 1 5 26 53 62 24 41 25 6 5 9 101 271 20 9 Î 11 8 1 1 5 26 62 54 21 62 26 5 6 11 HO 295 21 10 2 10 11 1 2 4 25 65 50 22 55 46 8 7 9 108 303 22 5 3 13 12 1 2 4 26 66 46 24 57 55 5 4 12 97 299 23 4 2 17 10 1 2 4 25 65 47 15 58 55 12 4 12 90 291 Somme 119 27 127 134 75 32 170 449 1133 946 174 575 719 449 150 459 2259 5589 26. Ueber die Bildung und die Besta- T HEILE EINES SCHWARZEN NlEDERSCHLS an der Anode, bei der Zersetzung! Kupfervitriols durch den galvanisch Strom. Von MAXIMILIAN, Herzog u Leuchtenberg. (Lu le 26 juin i 84-6.) j * Die Methode, das Kupfer und die Schwefelsäure) den Kupfervitriolaullösungen schnell quantitativ zu - stimmen, welche ich in meinem letzten Aufsatze Lese! * hen habe, veranlasst, dass gegenwärtig bei gal vanisco Untersuchungen das "Wiegen der Kathoden und Ane D nicht mehr genügt, um positiv zu bestimmen: ob w lieh, durch Einwirkung des galvanischen Stroms, so ! Kupfer von der Anode aufgelöst, als davon an der • thocle niedergeschlagen wird. Bei der ersten Yersu- reihe nahm ich eine neutrale KupfervitriolauflösiJJi welche mit Wasser bis zu 1,13 verdünnt war. Die A lösung wurde mit Wasser verdünnt, um der Krystal.' tion vorzubeugen, welche bei concentrirten Auflösung 377 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 378 durch blosse A erdampfung an der Luft während der Arbeit, welche einige Tage dauert, immer Statt findet. Dieser dem Anscheine nach unbedeutende Umstand hat jrossen Einfluss auf die Veränderung der Auflösung, 1. h. auf das Verhältniss des Kupfers zur Schwefelsäure, wenn man annimmt, dass die Kupfervitriolauflösung, bei 1er Einwirkung des Stromes, nach Verlauf einiger Zeit ;auer geworden sein sollte; denn die Auskryslallisirung les Kupfervitriols könnte die Ursache der Vermehrung les Procentgehalts der Schwefelsäure im Verhältniss zum Tupfer sein. Alles Obenangeführte in Betreff der neu- ralen Kupfervitriolauflösungen findet bei den sauren Auf- ösungen , welche in meiner galvanoplastischen Anstalt jebraucht werden, wirklich Statt, wo die der Luft hloss- jestellte Oberfläche 220 Quadrat- Mètres beträgt- Bei so >edeutender Oberfläche ist die Verdampfung der Auflö- ungen in der That sehr bedeutend, und man bemerkt n den aus der Flüssigkeit hervorragenden Wänden der fnoden und am Boden der Gefässe immer eine Krystal- isation des Kupfervitriols. Wenn man annimmt, dass ie saure Auflösung 12°0GuS und 30/0 freie Schwefel- iure enthielt, so wird das Verhältniss des Kupferoxyds u der gesammten Schwefelsäure wie 2 : 3; krystallisirt ber y des Kupfervitriols aus der Auflösung, in Folge er Verdampfung, aus, so verändert sich das Verhältniss des Kupferoxyds zur Schwefelsäure und wird wie 1 : 2; folglich werden die Auflösungen durch diese Verdamp- fung immer mehr und mehr sauer. Da es mir inter- essant schien zu wissen, ob bloss aus dieser Ursache die Vergrösserung des electronegativen Gliedes der Propor- tion abhängt, so unternahm ich in dieser Absicht die erste Versuchsreihe , wie schon oben bemerkt ist , mit einer neuti’alen Kupfervitriolauflösung. Die electrockemische Wirkung in der Auflösung wurde durch ein Bunsensches Element erzeugt, und der Strom ging durch eine Inductionsmaschine. Den Commutator dieser Maschine setzte ich vermittelst eines kleinen ober- schlächtigen Wasserrades in Bewegung , welches unter den Krahn eines Wasserleitungsrohres in meinem Labo- ratorium gestellt war, und ich konnte also bei vollkom- men gleichen Umständen von zwei- bis dreimal 24 Stun- den ununterbrochen operiien. Die Zahl der Umwen- dungen des Wasserrades, folglich auch die des Commu- tators, in einer gegebenen Zeit, war bei allen \ ersuchen dieselbe, die Grösse der Anoden und Kathoden, so wie deren Entfernung von einander , ebenfalls dieselbe , die Batterie wurde nach Verlauf einer bestimmten Anzahl Stunden von Neuem geladen, folglich war die Stärke des Stromes bei allen Versuchen gleich. Die folg. Tabelle zeigt die Resultate der Untersuchungen: Zahl der Versuche, jeder nach Verlauf von 12 Stunden angestellt. Quantität des Ku- pfers, welches sich an der Kathode nie- dergeschlagen hat. Gewichtsvermin- derung der Anode. Zusammensetzung der Kupfervi- triolauflösung, bestimmt durch normale Auflösungen von Schwe- felnatrium und Chlorharium. Verhältnis,- des Kupfers zur ge- sammten Schwe- felsäure. Zusammensetzung der Kupfervi- triolauflösung nach der chemischen Analyse. Verhältniss des Kupfers zu der ihm gehörigen Schwefelsäure. I. 2,975 Gram. 5,108 Gram. vor d. Vers. S 6,2 Cu 5,29 M 38,51 100. nach d. Vers. 6,2 5,26 88,54 100. vor d. Vers. 1 : 1,48 nach d. Vers. 1 : 1,47 vor d. Vers. S 6,07 Cu 5,47 Fe 0,16 H 88,30 nach d.Vers. 5,99 5,44 0,16 88,41 vor d. Vers. 1 1,00 nach d. Vers. 1 : 1,35 II. 5,264 Gram. 3,553 Gram. S 6,2 Cu 5,26 H 88,54 100. 6,2 5,27 88,53 100. vor d. Vers. 1 : 1,47 nach d.Vers. 1 : 1,47 S 5,99 Cu 5,44 Fe 0,16 H 88,41 6,02 5,52 0,16 88,50 vor d. Vers. 1 1,00 nach d. Vers. 1 : 1,32 III. 3,35 Gram. 3,33 Gram. S 6,2 Cu 5,27 \\ 88,55 100. 6,53 5,57 88,50 100. vor d. Vers. 1 : 1,47 nach d.Vers. 1 : 1,46 S 6,02 Cu 5,52 Fe 0,16 H 88,30 6,05 5,48 0,16 88,51 vor d. Vers. 1 : 1,32 nach d. Vers. 1 1 ,oo IV. 3,507 Gram. 5,596 Gram. S 6,33 Cu 5,37 H 88,30 100. 6,54 5,41 88,25 100. | vor d. Vers. 1 : 1,46 nach d.Vers. 1 : 1,46 S 6,05 Cu 5,48 Fe 0,16 H 88,51 6,34 8,90 0,16 88,60 vor d. Vers. 1 : 1,53 nach d. Vers. 1 : 1,50 i 379 Bulletin physico -mathématique 380 Aus diesen Versuchen folgt : 1) dass eine neutrale Kupfervitriolauflösung bei Einwirkung des galvanischen Stromes nicht verändert wird, d. h. dass das \ erhältniss des Kupfers zur Schwefelsäure fast constant bleibt; .2) dass sich die Kuplervitriolauflosung immer mehr an Wasser- gehalt concentrirt, von 88,51 °/0 bei dem ersten bis 88,25°/0 bei dem letzten Versuch (die Quantität des Wassers war nach dem Verlust bei den Proben mit i\ ormalauflösungen, so wie auch hei den Analysen, bestimmt); und 3) dass sich das Resultat der Analysen hei Bestimmung der Schwefelsäure und des Kupfers sehr wenig von den V ersuchen mit Normalauflösungen von Schwefelnatnum und Chlorbarium unterscheidet. Zu den Anoden und Kathoden nahm ich gewöhnliches Kupfer, wie solches im Handel vorkömmt. Nach einiger ZeiL jedoch bildete sich immer an der Anode ein schwar- zes Pulver, welches ich alle 12 Stunden von der Platte abspülte, und darauf die Anoden, so wie auch die Ka- thoden, abwog. Bei den ersten Versuchen, welche 48 Stunden, und beim zweiten, der weiter beschrieben wird und 72 Stunden dauerte, bedeckte der Niederschlag die Anode vollkommen, und störte dadurch die gleichför- mige Wirkung; denn nach V erlauf von 72 Stunden, bei diesem letzten Versuch, hatte die Anode in der Mitte noch eine beträchtliche Dicke, während die Kanten der- selben, wo der N iederschlag sich nicht fest ansetzen konnte, so dünn und scharf wurden, dass sich Korken und andere minder feste Körper sehr leicht damit schneiden liessen. Bei allen oben erwähnten Versuchen war dieser Nieder- schlag unbedeutend und so fein auf die ganze Oberfläche vertheilt, dass man ihn schwer ohne Verlust sammeln konnte, darum hat man denselben zum Gewichtsverlust der Anode anzurechnen. Lange wurde dieser Niederschlag in meiner galvano- plastischen Anslah für Kupferoxyd angesehen, und man forschte nach der Ursache seiner Bildung. Wie gross jedoch war meine Verwunderung, als ich bei gegenwär- tigen Versuchen den gesammelten Niederschlag mit Sal- petersäure behandelte und beim Zuthun zu dieser Lösung von Ammoniak im Ueberschuss, nicht die geringste blaue Färbung wahrnahm. Zur weitern Untersuchung nahm ich aus meiner An- stalt den Niederschlag, welcher sich an einer Anode ge- bildet halte, und nachdem derselbe ausgesüssl und ge- trocknet war, hatte er eine dunkelgraue Farbe mit einem Stich ins Grüne. Beim Erwärmen in einem Glascylinder wird die Farbe dunkler, wobei sich anfänglich ein Bauch entwickelt , der nach verbranntem Holzgeist riecht und von der Anwesenheit organischer Substanzen herrührt, nachher aber, bei stärkerer Erwärmung, bildet sich an den Wänden der Eprouvette ein weisser Anflug; es ent- wickelt sich hierbei ein Geruch nach verfaultem Reltig. O und an den kälteren Theilen des Cylinders bilden sich Tropfen , welche das Lacmuspapier roth färben. Glüh man den Niederschlag vor dem Löthrohre auf Kohle ir der Beductionsflamme , so verbreitet sich anfänglich eii Knoblauch-Geruch, später aber ein Geruch nach verfaul tem Rettig. Mit Soda behandelt entwickelt sich der Ar senikgeruch merkbarer; aus der geschmolzenen Mass scheiden sich kleine Körner von weissem, spröden Metal aus , und die mit Soda durchtränkte Kohle auf blanke Silber gelegt und mit Wasser befeuchtet giebt dem Sil ber einen dunklen Fleck. Wenn man den Niedersclda mit Soda und Salpeter schmilzt, so erhält man ein Sal; welches in Wasser aufgelöst und mit Salzsäure, bis zu V ernichlung des Chlorgeruchs behandelt , durch Chloi harium einen Niederschlag giebt. Die von der schwefe. sauren Bariterde abfiltrirte Auflösung erzeugt durch schwe lichtsaures Natron einen schwarzen Niederschlag. Die 2 untersuchende Masse mit schwarzem Fluss, in einem he sischen Tiegel geschmolzen, gieht eine spröde metalliscl Legirung von weisser Farbe. Behandelt man diese L girung mit Salpetersäure, so bleibl ein dunkel-rosenroth Pulver unaufgelöst, welches heim Glühen wei§se Dämp von arseniger Säure entwickelt; mit schwachem König Wasser aber ferner behandelt, wird es weiss und beste dann nur aus Zinnoxyd. Die dabei erhaltene Auflösur mit Eisenvitriol versetzt, giebt eine Fällung von Gol ln der salpetersäurehaltigen Auflösung gieht die Schw felsäure eine Fällung von schwefelsaurem Bleioxyd)- Salzsäure aber — eine käseartige Fällung von Chlorsilb. die im Ammoniak löslich ist. ln der abfiltrirten Fli- sigkeit giebt Scliwefelwasserstoffgas eine schwarze F- lung, welche mit Salpetersäure behandelt eine Auflösu* gieht, die von Ammoniak blau gefärbt wird. Die va Schwefelwasserstoff durch Kochen befreite und abfiltrie Flüssigkeit zeigt durch Ammoniak Spuren von Eis • Aus der vom Eisenoxyd abfiltrirten Auflösung erhält ne vermittelst Schwefelwasserstoff-Ammoniak keine Fallu:;. Demnach besteht also der Niederschlag aus: Schweb Selen, Arsenik, Zinn, Gold, Silber, Kupfer und EiA Eine fernere Untersuchung wird ohne Zweifel erklär], 381 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 382 n welchem Zustande diese Körper sich in dem Nieder- ;chlage befinden. Gegenwärtig- kann man mit grosser Wahrscheinlichkeit annehmen, dass Arsenik, Zinn, Silber, iupfer und Eisen sich darin im oxydirten Zustande he- inclen , Gold in metallischer Gestalt , Blei im Zustande ■iues schwefelsauren und selensauren Salzes. Selen und Visen ik sind wahrscheinlich in der Schwefelsäure , wo- nit die Kupfervilriolauflösung angesäuert wird, als Säu- en aufgelöst gewesen 5 die übrigen Bestandteile des Niederschlages aber sind A erunreinigungen des im Dan- iel vorkommenden Kupfers, welches nach den 4 ersuchen ü obenangeführter Tabelle 97,4° 0 reinen Metalls enthält. Die Bildung dieses Niederschlages bietet eine höchst interessante Erscheinung dar, indem alle electronegativen mrper, welche in dem im Handel vorkommenden K re- ifer, so wie auch die, welche in der Kupfervitriolauflö- ung enthalten sind, au der Anode ausgeschieden werden. )ie Anwesenheit des Kupfers und Eisens in dem Nie- . erschlage , w'elcher sich bei grossen galvanoplastischen Arbeiten bildet, lässt sich sehr leicht dadurch erklären, ceil das im Handel vorkommende Kupfer immer Spuren on Eisen enthält , und bei dem Garmachen einen Theil eines Oxyds auflösen kann. Diese beiden Metalle sind wahrscheinlich daher im Niederschlage gebliehen, weil are Quantitäten äusserst gering und von den anderen Bestandteilen so stark umhüllt waren, dass die Schwe- dsäure auf dieselben nicht wirken konnte. Bemerkens- wert dabei ist noch, dass das Eisen, als electroposilives Ietall , im V erhältniss zum Kupfer sich nicht aus den ..upfervitriolauflösungen, durch die Einwirkung des gal- anischen Stromes , ausscheidet , sondern immer constant 1 ein und derselben Quantität bleibt, wie man es durch ie 4 ersuche mit den Auflösungen, aus obenangeführter abeile, ersehen kann. Diese Ausscheidung des Nieder- tlages oder besser gesagt Concentrhung der im Kupfer athaltenen fremden Bestandteile bietet ein gutes Mittel ar, um den Grad der ReinheiL des Kupfers, der Quan- tät nach, zu bestimmen. Dazu muss man eine Auflö- uig von chemisch -reinem Kupfervitriol nehmen, und ieselbe mit chemisch - reiner Schwefelsäure ansäuern. us dem zu untersuchenden Kupfer, z. B. 50 Gram, an ewicht, wenn es als Anode in die Kette eingeschaltet ird , kann man , mit Hülfe des galvanischen Stromes, le fremden Bestandteile auf der Oberfläche ausscheiden. ieses Gewicht des zu untersuchenden Kupfers wird arch den Verlust im Gewichte der Anode bestimmt, ! B. nach viertägiger Einwirkung des Stromes , wobei I das reine Kupfer an der Kathode niedergeschlagen wird, und dadurch die Zunahme an 'Gewicht den Procentge- halt an chemisch-reinem Kupfer angiebt Aus 50 Gram, erhält man schon eine hinlängliche Menge des Nieder- schlags, um alle Bestandteile genau tpianlilativ zu be- stimmen , während man dieses Gew icht durchaus nicht zu einer gewöhnlichen Analyse nehmen kann. Schon hei dem grösstmöglichen Gewicht von 5 Gram, hei ge- wöhnlichen Analysen werden alle Operationen der Un- tersuchung sehr erschwert, und überdem erhält man aus 5 Gram. Metall kaum 0,2 Gram, fremder Bestand teile, wenn man annimmt , dass das im Handel vorkommende Kupfer 96°/0 reines Metall enthält. Bei der Untersu- chung jedoch , wrie es oben angegeben ist , erhält man aus 30 Gram, fast 2 Gram, fremder Bestandteile, eine Quantität, die hinreichend ist, um eine Analyse vorzu- nehmen. Der Niederschlag, welcher sich an der Anode bildet, übt einen grossen Einfluss auf den Erfolg der galvano- plastischen Arbeiten in technischer Hinsicht aus , und der obenangeführte \ ersuch, welcher 48 Stunden dauerte, wobei alle 12 Stunden die Anode gereinigt wurde , gab an galvanischem Kupfer 1 3.07 G Gram. , welches sich an der Kathode niederschlug , und wunde in der Absicht gemacht , um auszumitteln , ob das \ erhältniss des Ku- pfers zur Schwefelsäure , bei Einwirkung des Stromes, sich verändert. Ein vergleichender Versuch bei einer- lei Umständen, sowohl in Hinsicht der Stärke des Stro- mes, Geschwindigkeit der Bewegung des Commutator’s in der Induclionsmaschine , Zusammensetzung der Auf- lösung, Grösse der Oberfläche der’ Kathode und Anode, so wie der Entfernung derselben von ein einander, aber ohne Reinigung der Anoden, gab in Zeit von 72 Stunden 13,357 Gram, galvanischen Kupfers an der Kathode — also fast eben so viel, wie der obenerw ähnte \ ersuch in 48 Stunden Kupfer gab. Der Leilungswiderstand des galvanischen Stromes durch die Bildung des Niederschlags an der Anode vermindert also die chemische W irkung im \ erhältniss von 2:3, d. h. dass man , bei übrigens ganz gleichen Umständen , mit gereinigten Anoden in 2 Tagen eben so viel Kupfer niederschlagen kann , wie mit ungereinigten in 3 Tagen , — ein \ erhältniss , wel- ches schon sein’ bedeutend ist , und noch bedeutender wird, wenn man einen grossem Zeitraum zum Maassstab nimmt. Endlich führt das Resultat der Untersuchungen dieses Niederschlags zu einem wichtigen Schluss in Betreff der 383 Bulletin physico-mathématique 38i Möglichkeit, auf galvanischem Wege, die edlen Metalle aus dem gold - und silberhaltigen , im Handel vorkom- menden Kupfer auszuscheiden 5 bietet eine Methode dar, welche mit der Methode, die zur Scheidung des Goldes vom Silber angewendet wird , wetteifert , und dem Be- reiche der Technik ein neues Mittel giebt, bei günstigen Umständen die Schätze sich zu Nutzen zu ziehen, wel- che die Natur, um gleichsam den Menschen zu neuen Forschungen zu reizen und seiner Wissbegierde zu ge- nügen , in ausserordentlich dürftigem Gehalte an ver- schiedenen Fundorten der Kupfererze zerstreut hat. 1C7SS3S. 1. Acquisitions du Musee zoologique, dues AU VOYAGE DU PREPARATEUR VoZNES- s e N s K y ; rapport de M. BRANDT. (Lu le 11 septembre 1846.) Der Präparant des Zoologischen Museums unserer Akademie Ilja Wosnessenskij hat im Jahre 1845 den Sammlungen derselben theils über Ochotsk, theils durch ein der Hudsonsbai - Compagnie gehöriges Schilf über London überaus beträchtliche und belangreiche Sendun- gen von ethnographischen, mineralogischen, paläontolo- gisclien , botanischen und besonders zoologischen und zootomischen Gegenständen gemacht, die sich in 36 Ki- sten befanden , wovon 27 blos zoologische Objecte ent- hielten. Die Classe erhält also einen neuen, höchst er- freulichen Beweis von dem unermüdlichen Eifer und 'der rastlosen, fast bewunderungswürdigen Thätigkeit des Reisenden. Der Werth der Sendungen darf um so hö- her angeschlagen werden , da alles in dem möglich- trefflichsten Zustande der Conservation sich befindet, und die Häute der Thiere nicht blos brauchbare , sondern sehr saubere Präparate bilden. Da die nicht -zoologischen Gegenstände den betreffenden Sammlungen übergeben sind, so erlaube ich mir nur über den Umfang der zoo- logischen Ausbeute Einiges zu berichten. Im Allgemeinen muss ich bemerken, dass die Sendung vom Menschen abwärts bis zu den niedrigsten Polypen und Schmarotzerthieren, getrocknete, in Weingeist aufbe- wahrte Stücke aus den verschiedensten Weltgegenden, welche die Reise berührte, enthält. Wegen des langem Aufenthaltes des Reisenden in den Russisch - Amerikani- schen Golonien bildet aber natürlich die dort gemachte Ausbeute den bei weitem grossem Theil der Sammlun- gen , und verschafft somit überaus wichtige Materialien zur Kenn tn iss der Fauna Russlands. Der Hauptzweck der Sendung Wosnessenskij ’s wird also durch seine umsichtige Thätigkeit völlig erreicht 5 ja die Erw artungen, die man von ihm hegen durfte, werden durch seine Lei- stungen noch übertroff’en. Es würde zu weitläufig und für jetzt sogar , w'egen Kürze der Zeit, unmöglich sein, einen speciellen Nach- weis der beiläufig auf gegen 5 bis 6000 sich belaufen- den zoologischen und zootomischen Objecte zu liefern, welche das Museum der Akademie der fraglichen Sen- dung W osnessensk ij’s verdankt. Ich verwreise daher theils auf die von ihm seihst gesandten, theils beim Aus- packen der Objecte entworfenen Verzeichnisse , die sich im Zoologischen Museum befinden , erlaube mir jedoch auf einige wichtige Stücke, so wie auf einzelne hervor- stechende Parthieen der Sendung aufmerksam zu machen. Die Zahl der Insecten, A^ögel und Mollusken erscheint im Verhältnis am beträchtlichsten, obgleich auch die andern Thierklassen, vorzüglich die Säugethiere, Krebse, Stachelhäuter und Polypen ebenfalls sehr reichlich be- dacht erschienen. Bemerkens werth ist es, dass die Sendung ein vollstän- diges Wallfischskelet enthält. Die wichtigste Erwerbung bilden aber unstreitig die neu auf der Berings - Insel aufgefundenen Reste der Sleller’schen Seekuh , die aus einem vollständigen Schädel, dem ersten Halswirbel, drei Fragmenten von Rippen und drei andern Knochen be- stehen, wovon ich zwei für Brustbeine zu halten geneigt bin. Ein kleiner Aufsatz, den ich der Classe am heu- tigen Tage zu überreichen die Ehre habe , enthält dar- über nähere vorläufige Bemerkungen. Es dürfte daher wrohl angemessen erscheinen , dem Präparanten Wosnessenskij als vorläufige Aufmunte- rung eine schriftliche Anerkennung zu Theil werden zu lassen, da seine Sendungen offenbar die reichhaltigsten sind, welche aus dem von ihm bereisten Ländern nach Europa gelangten. Emis le 8 octobre 1846. I ßu/7 y/iys. snaM. T F SoscAeZ,— (?Mynos7csc/us ß&me/riaunyew. /. ■J'?f/ci:i/.*w&rter aus dem Sa/idsteine/ voll/ Sarefj tea 4 Exoyyra/ vefd/orincs ? £ v. Arncuju/ Usmiva/diuZa/, nad Crnsse/ 3— 6-7. Teredradulas dTro^onqf'd. jj l/e-iyrosse-rt. 8. S&ryadas ylacccdaV 3. a. Ilixoyîfra,' sjirxwhs, von oïeoz/ J? /J socicdis 3. 6 ,, von de/r Sdôev. k OoniadrsÉes ßoqdoanus. ^ cfiyify a/r 7/? -/cry 7c7< /■ ^ 7e/yy///e <■ ■ yy/y/eyy// r //■>,'//' /?: •/// ■9. Z tesYS/ /Ye-:r ’.yf/v/r //.r’é-YY' - s'y'////. // ..r/y.. y '/ 7y/r //y // 77/’/// 7 (y 'y • Z e// re // y //y 7// - i v 7 te y 6/y y y &é7?Z': 7. — /û- 77>r^co7c7&r (7cc7^r-cz^)7c-. ?ï. rrJi. I Bulletin physico - mathématique Tome V. Supplement. | OEIXJIH OT^ETT» 0 MTHA/MATOMT) IIPIKÄAEHIII 4EMH40BCKIIXT) HAIT.U'k COCT AB.lEHHblil HEIIPEM'fcHHblMT. CEKPETAPEMT» MJHIIEP A TOPCKOÄ AlM ll AlIll HAMIE H 'IDTAHHblH 65 nybauuHOMK Coöpaniu ceu AnadeMiu 17 Mas 1846 rcuu. ocTaBjeHUbifl Kb ceaiy KoHHypcy, ott. aßTopoßb, Aßa/iuaTb uiecTb coanHeHÜ, Kb KOTopbiMb c.i'feAyeT'b npu- loauTb 04H0 npeACTaß.ieHHoe 6e3b B^aoMa aBTopa, 4ßy- Ma Aiü4ocoa>iH, XcAiiii, MopcKOAiy HCKyccTBy no 04noü, m Toro 3. 3-ieMeHTapaaa ynefÄHaa «mira 1. Ihoro 27. Um HUXb, Ha PyCCKOMT» H3bIKl> DenaTaHbixb 15, pyKonncHbixb 4, u Toro .... 19. Hfl UHOCTpaHHblX'b H3biKaXb neqaTHbixb 3, pyKonncHbixb 2, u Toro 5 C.tOBapei? ex PyccKiîAib nepeB040Mb uesaTHbifl 1, pyKonncHbixb 2, n Toro 3. icero coquiieHin neqaTHbixb 19, pyKonncHbixb 8, h Toro 27. CaMa AKa4eAiia aior.ia npuHHTb Ha cefia pa3CMOTprfeHie fj-Tn U3b CMXb conmeHin, ocra.ibiibiH a*e 11-Tb pa3- "OTptiibi h oOcynieHbi nocropomuiMii peueH3eHTaMn, 10 ßW30By AKaaeMin. Gßepxb BHeceHHbixb 3a 184-5 ro4b 20,000 pyö. Ha npeiuin u 5,000 py6. na B03HarpaaueHie ii34epaieKb H34äHia, HaKonn.iocb orb npejKHiixb abib npoueHTanui caiiuiKOiMb rpn TbiCHHii pyO-aen, xaK i> Mro Bcero im'fcaocb Ha een pa3b Bb pacnopaaieHiu AnaaeMiu 4 noaHbixb u 04Ha BTopocxeneHHaa npeiuin u 5,000 pyö. Ha H34aHie yBbiinanHbixb pynonnceii. 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H3t> cyMMbi , Ha3HaaeHH0» yape40Te4eMT. npeAiin ua BcnoMOîKeme A-tn H34aHia yB^Haaiinbixb pyKonuceü, no- 40/Keno Bbi4aTb T-Hy IlBaüiKOBCKOMy 3,500 pyö. u T-Hy Bo4eMaHHy 1,500 pyö. acc., noc4,fc4HeAiy ct» oöh- 3aTe4bCTBOMT> naneaaTaTb u coauHHeuyio hmt> F paMManmy 3bipaucKaro H3biKa, KOTopaa npu 04hoait> u3t» npe4uie- CTBOBaBuiuxT, KOHKypcoBi. öbiaa y40CToeua noaeTnaro OT3bIBa. 11 st npoauxi. 040öpeHHbiXT. peueii3eHTaMu u caMoio AKaiewieio khutt», aeTbipe pynonucHbixT. TBopema bo3- BpameHbi aBTopaMT» npu Koniaxa» ct> peuen3iu, ct. npe40- CTaB.ieHieMb uait. upaßa coucnaTeabCTBa npu 04hoait> u3t> caMyiomuxi. KOHKypcoBb; noaeAiy no.iOH.eno u He ynoAiu- iiaTb oöt, hhxt» nyö.iuano bt. OmeT*. OcTaabHbia 3a t^ait» naTb neaaTiibixa» coaonenin, 3a HeiiM'SHieMT. 4pyruxT» chocoöobt. Bosuarpaauenia co- aniiUTeaeü y40CToeHi.i noaeTiiaro or3bißa. — 3ar4aßia uxt. ca^yKHuin: 1. CTaTCKaro CoBlsTHUKa, [JeooAbcuna , „KoAiAiepaecKaa CTarncTUKa“. 2. KanuTaHa-jleuTeHaHTa C'KdAoecKaio, „PyK0B04CTB0 4.1a c^yatauiuxT. na BoeniibiXT. Mopcnuxa. napoxo4axT»“. 3. Me4UK0Bb Jen, Tapacoea u CmpnAKoocKaio, „3uuu- K.ione4u,iecKiü (Y1e4HHUHCKin ./leKCUKom.“, 4. CTaTCKaro CoBlmiuKa Puxmepa , , Der livländische Strafprocess nach den einheimischen Quellen und den Hülfsrechten, mit Bezugnahme auf die Grund- sätze einer richtigen Processtheorie und die neuesten Gesetzgebungen“, coauneHie, npe4CTaB.ienHoe bt. py- Konuco yme bt. 1844 ro4y u Tor4a ;ne y40CToeHHoe noaeTHaro 0T3biBa. Ilpn 3HaauTe.ibHOCTu nbiutinuaro KooKypca oho, xoth u HaneaaTaimoe, yace no orpa- ouaeuiioß cneuia.ibHOcru npe4AieTa n no H3biKy, Ha ko- TopoMi. oho nucaiio, ne Morao uttu HapaBH-fc ct. 4py- r him 11 bt. cocTH3aHie Ha npeAiin. 5. IIpo<»eccopa re.ibCHHn&opcKaro YHOBepcoTeTa reüm- Aima, „Principia Grammatices Neo-Persicae cum me- trorum doctrina et dialogis persicis“. Ü3T. 3T0XT» HATH COHUHeHlß TpH HepßblH, HO BH4I MORiy, eme ne OKOnaenbi; a noTOMy Tr. aBTopbi ue 41 uieHbi npaßa, no OKOtiaaHiu cbouxt. Tpy40BT., npe4CT BHTb uxt. BTopuano Ha coucKaHie, n AKa4ewia ct> y4 B04bCTßieMT. B034aCTT» UMT., nO Altpt 40CT0UHCTBa, 3 c.iya, na aTo AKa4eMia, bt. yBameHie d3.i HieilHblXb BT. peUeH31H 40B040BT,, OXOTHO U3T.HBH.ia CB 3 cor.iacie. YaeiibiH u 40öpocoB'6cTiibiH peueH3iu bcTxt. chxti- aiiHeniii, cayHuiBiuin ociioßaHieAiT. npuroßopy Ana4eM, öy4jTT. Bb Henpo404HiUTeabHOMT. Bpewenu npe4CTaß. Hbi Ha cy4T> npocBTuieHHoii nyö.iuKii. A iiOTOMy Mbl orj- HuaoMCH bt. ceMT. oömeMT. ÜTaeTt HaiueMi. KpaTKBb I1340HieHieMT. 40CT0UHCTBa TtXT. TO.IbKO KHUri., KOTOp fl 4tüCTBHTe.ibH0 yaocroeHbi npeAiin. 1. Ec.iu Ai bi bt. KaKoii .luöo oTpac.iu ae.iOB^aecKHXb 3 t- Hiö oneperu.in HacTaBiniKOBT» nauiuxT, u.iu, no Kpaöiü M'fcp'fe, nopoBHH.iucb ct. 3ana4HOK) Eßponoio, to 3to k cnpaBe44HB0CTu AiO/Kiio cKa3arb o Haö.iK)4aTe4bH0u At» noAiin u npnaoHieniaxT. en kt reorpaa>iu. llpaB4a, t no3HaHie reorpaa»iu OTeaeCTBa naiuero npu orpoMHtn ero npoTHmeHÎu, ci. nepBaro B04B0peiiin y Haci.' tt HblXT. HayKT., 40.UK HO Öbl.lO HB4HTbCH YaeHLIMT. I’4aBIK 3a4aaeio 4ifl uxt. H3C4'640BaHiö 11 Bbi3biBarb uxt.i UCOÖblKHOBeilHblH yCH.lin. H 4'tÜCTBUTe.lbnO ycep4ie.p1 KOTopbiMT, AKa4eMi'a, ct» caMaro en yape>K4eHiH, nu HH.iacb 3a oöpaöoTbiBanie OTeaecTBennoU Feorpa*u (Hauöo4te . xoth ne ucK.iwauTe.ibno, bt. AiaTeAiaTiiaecKi CMbicat), ypoKH, npeno4aiiHbie AKa4eMHKaMU bt. noc. /i CTßiu, u no HOBfcüuiee BpeAia, 0<»uuepaAiT> BoeHuo-Tic rpa«i>naecKaro Aeno, öbi.iu öe3i. comii-ëiüh r.iaßHbiAiu dü aunaAiu yaeHaro nanpaB-ienia u ycntumaro X04a te aecTBeünoii reorpa HaöaioaeHia n yit meiiie cnocoöoBT. Bbiaucaenia, 004^4340 hcoöxo4uaiw cocTaB4enie no.uiaro pyK0B04CTBa, h.iu CB04a npat ceu Haynu, no HbiHtumeMy ea ycoBepuieHCTBOBâin a cocToaHiio, pyKOB04CTBa, KaKoro He cymecTByeTT. hi 1 1 O40OMT» EBponeiicKOAiT. aabiKt. H3Br6cTHbia HacTaB.m Eonenfapiepa , Eopdbi 0 UlySepma OTHOcnTeabHO acTpr MHaecKaro onpe4,64eHia reorpa«i>uaecKaro ho.io/KD MfeCTi, H34aHbi bt. 1795, 1802 n 1803 ^04ax^ 0 > acuaiOTT. T04bK0 ynoTpeö.ieHie OTpaaiaTe.ibHbixiiH' 3 pywenTOBT». Cßepxb xoro oun 5bian HenoaHbi n bo eMfl DOBB-ieHiB uxb, a t^mt. MeHte Moryxb yaoBae opaTb TpeöoBaHiaMT» Haynu, noca'fc HOBtuniuxb Bb Hen peBopoTOBb. PyKOBO/iCTBO Kb y noxpeöaemio naccawHaro CTpyjieHTa yqeHaro coqaena Haiuero T Cmpyee, uait- b ut.ib öo.ite cneuia.ibHjK); KHura we T-na 3eAeuato Topaa Bb 18^2 roay öbi.ia yaocToena /JeMuaoBCKoii npe- a, HMteTb npeameTOMb npenMyinecTBenno npucnocoö- uie Haaa.ib AcTpoHOiwiu Kb ptineHiio reorpa ceôt npu3BaHie Kb cocTaßaeHÜo noauaro coBpeaieH- iro pyK0B04CTBa Kb reorpa«i>uqecKon AcTpoHOMiu, ko- )poe u H34ano nwb noa^ BbiiuenpnBe4eHHbiMb 3a- iaßieMb: „IlpnaoweHie npaKTuqecKou AcTpoHOMiu Kb Teorpa- DunecKOMy onpe4'feaeHiio MrfccTb‘f. H3aowuBbBb BBeaemu oSwia noHaxia o cyToqnoMbaBn emu Heöa n o BuauMOMb roaoBOMbaBnweHin coaHua^ ore- paa>UHecKUXb innpoxaxbuaoaroTaxb, onpaMbixb bocxo- aeuiaxb o cKaonefliaxb SB'fcaab,, o3B$3anoMbncoaHeqHOMb peMeHii, oöb a3HMyTaxb^ Bbicoxaxb n qacoBbiXb yraaxb, oauHHTeab npiicoBOKynaaeTb HtKOTopbia npaKTnqecKia puM'fcqania o npeaoiviaeHiaxb^ TeopiK) napaaaaKCOBb, 5bflcneeie rnnpoTb n aoaroxb CBtTuab n oöiuia CBfc- 6Hia o6b yraomtpHbixb CHapaaaxb, BepHiapr6J acTpoHO aaecKOfi Tpyöt o ypoBHt. 3a cmib catayeTb onncanie ynoTpeöaeHie nHCTpyMenTOBb naccawHaro, 3pTeaeBa JTpoHOMuaecKaro Teoaoanxa n Maaaro yHUBepcaabHaro HCTpysieHTa q acTpoHOMuqecKHXb qacoBb: onpeataeHie lapoTbi MtCTa n BpeMeHH naQaioaenin noMomiio 3cm bixb pa3CToaniß h naccawHaro UHCTpyineHTa; onpeal>- euie a30MyTa 3eMHaro npe4MeTa, Tanwe BpeMenu h iDMyTa do imitpeHiio pa3HOCTefi a3iiMyTOBb CBtTDab. laate OHb D3aaraeTb co Bceio noapoÔHOCTiio pa3anq- we cnocoôbi onpea^aaTb 4oarofy MtCTa. HaKOHeub Bb ocatanenib, mecTOMb OrA'feaeHiii n3aoweno Bbiqiicaenie a3H0CTeil uinpoTb, 4oaroTb n a3HMyT0Bb noMomiK) eo4e3nqecKHXb QSMtpeHiö. — Bb 4ßyxb ocoôbixb npu- aBaeHiaxb aBTopb onocbiBaeTb ycTponcTBO h ynoTpe- aeHie ceKCTaHra a HOBaro OTpawaTeab»aro Kpyra Tln- CTopa a MapTHHca Bb BepaiiHt, asaaraeTb raaBiitinuiH «bopMyabi MHTepnoaiipoBania u oöbacHaeTb Taôauubi T-Ha Cmpyee 41H Bbiqucaema a3iiMyTOBb noaapHOÜ 3Bt34bi. IlpuaoweHHbiH CBepxb Toro Kb KHDrt Pocnacb OKoao- noaapHbiXb cfiBepHbixb SB-fesab, OTanHHbin Bbiôopb upo- M'fipoBb, 3anMCTB0BanHbixb öoabiueio MacTiio m3b co6- CTBeHHbixb HaôaioaeHiô aBTopa u uiecTb aüTorpa. iMoHroao-PyccKO-^paimyscKin CaoBapb, cocTaBaen- hmh OcnnoMb Hoea.ieecKUMn, OpanHapHbiMb npooecco- pOMT BT HmHEPATOPCKOMT I\a3aHCK0MT y H II BepCHTeTT; (xaKme ci. paHuy3CKHMT 3ar.iaBieMT); Tomt 1, Xill h 59k cxpaHHUbi; u 6k nenaTHbie .iiicxa Towa II ott 595 AO 1006. Abtopt> npeAAemamaro coHimema y me cmiCKa.iT ce 61 î ocHOBaTe.ibHbiM'b cbohmt suameMT MoHro.ibCKaro îi3bjï»a, yneHOio o6pa6oxKOio ero u pa3HbiMU, Becbivia yBaJKüreAbHbiMH, cooômemibiMU umt ynenoo nyô.niKT TpyaaMti no cbocû nacTii, AOCToxBaAbtioe min bt oxe- necxBT, ee ocTaBiueeca 6e3T OTro.iocKa u bt nymaxT itpanxT. H thkt Becbiua octpctbphho, hto u sto noBoe npoii3BeAeHie ero yneiibiXT sanariii n npiiAemania aoa- hîho ôbi.io B030yAUTb coôoK) h o oöbi K h o ue u h a ro poaa omu- Aama, tTmt 60 aïe, hto ono BMT.ma.io bt ce6T peay.ib TaTij mhotoaTthiixt, neyTOMUMbixT pa3b!CKanin. Bru omiiAania, iii.mT, no OTneHaranin noHTii no.ioBinibi oce- ro coHimenia, BnoAiiT onpaBAaancb; Mbi bhahmt îiepeAT coôoio TpyAT», CTOAbKO me orpoMHbin, CKOAbKO h A'fcab- nbin n paBHO CBüA'fere.ibCTBÿiomiâ Kam. o6t ocnoBaTe.ib- homt 3nanin aBTopoMb Yfonro.ibCKaro a3biKa, ram. u o6t yciiÉiunoM'b H3yHeHin hmt nponiiXT h3mkobt A 3i u . Môo xoxa bt. 3ar.iaBin oht oöTmaeTT TO.ibKO iYIoiiro.ib- CKO-PyccKO-paHny3CKiH C.iOBapb, no bt. cymnocTii Aaexb ropa3jo öo.iTe: kt. 6ÔAbiuen Mann caobt, pTaenin u npnM-fepoBT. npuAomeiio xaume TnôeTCKoe hxt 3naHenie bt. noAAnniibixT. imcbMenaxT, n CBepxT Toro TaKme ko MHoniMT. cootpTtc ruyiomee CancKpincKoe caobo 4a- thiickhmh a bt. iiTKOxopi.iXT c.iynaaxT Aame u Ty- peuKO TaxapcKoe 3naHenie Apa6cKHMii .itixepaMH. Bt, npeAncAOBin aßropT ncHnc.iaeTT, aahhhmh pHAT bctohhhkobt CAymuBiiiHXT. eMy MaTepiaAa.Mii npu cocxa- BAeHiu, nan coATMCTBOBABuinxT. kt. nonoAneniio u yco- BepuiencTBOBaHiio ero TpyAa. 3th hctohiihkh, npoMt .lynuinxT npon3BOAeniii ÉBponéiiCKiiXT ynenbixT. no na- CTii CaHCKpm CKaro, TuôexcKai o u MonroAbCKaro h3mkobt, COCTOHTT Ü3T> MHOmCCTBa rnÔeXCKO'iVloiirOAbCKUXT, AeK- cnKorpaaniHecKiixT. coHimenin, Aa.rbe ii3T h3bTctumxt rieKMHCKHXT. 3epna.iT. caobt n ii3T ne Mente 3iiaHHTeAb- Haro ancAa TnôexcKnx b n lYîoHro.ibCKiixT opiirnHaAbHbiXT coHiineuiii. M ro aBTopT He H3T oahoio meroAbCTBa pas- BepTiABaeTT. nepeAT Ha>m TaKoii aaiihhmh cdhcokt nc- tohhukobt, a uanpoTHBT, Toro ex. 3HanieMb n yMOMT A'fencxBQTeAbiio ncAb30B;*Aca hmh ct 6oAbuiiiMT paHenienn., bt, 3T0MT. CKopo Momiio yAOCTOBtpnTbCH npu npOCMO- TpT ero Tpyaa n AOKa3ai e.ibc rBa Towy BCTpIiHaiOTca noam Ha KamAOMT. alictT. Huhxô ue H36TrAO ero BHinviania: KaKx ocoöeHHbia BbipameHia a3biiîa npocTO- uapoAuaro h oômecTBenHaro, Taux, n TepMHHbi aAMHHii- CTpaTHBHaro n KHHmnaro a3biKa, co bcck) BbiHypuoio 4>pa3eoAorieio ByAAan3Ma, — bco b^ otomt. Caosaplî nauiAo CBoe mTcto riepBbiâ TOMT,, na 59k cxpaHnnaxT., coAepauiTT. bx cefrfi oahh CAOBa, Haquiiaioiuiaca ct. raaciibiXT. (a, e, i, o, y, 10); BTOpOlî TOMT., KOTOparO Mbl llMteMT. TOAbKO 6 neaaTHbie Ancra , Hammaiomieca ct. corAacHbixb ckab AOBi (Ha, He, mi, ho, riy, h 10, xa, xo, Aa, 40 u 6a; ni caTahIh CAon. euie ne OKomieirb). Ü3T, 3Toro moîkh ycMOTpiiXb oöbeMT. coHnnenia; a KaKT. eme oaenb miiof ocTaeTca AOBepuurrb, 1 o 11 oöTmaHHbiMT. rperbUMT. n momt., BTpoamo, eABa au oyaeTT, npiiBeaeuT. kx okoi naniio Becb Tpyax., pa3Bb hto BTopoii u TpeTÜi tom ôyayTT, ropa3ao ôo.ibiue nepBaro. PyccKoe u (Ppauny: cime o6T,acHenia MonroAbCKiiXT. caobt. ßceraa jaob-k T BopiiTe.ibHbi; to me caivjoe niomno ÇKa3axb u 0 Tii6ei CKOM'b nepeBOAt uxt,, nonepnuyxoMT. ii3b FüôeTCKi Moiiro.ibCKiixb C.iOBapeii. Bt. npnaomeHHbix'b CancKpin CKHXb CAOBaxT. 3iiaTOKii CancKpiiTCKaro a3biKa, Momea öbiTb, nanAyTb Koe Kanin norpTuiriocTii, Bb neMT. 04« ko HaAAemuTb bhiuixi. He aßropa, à ornacxu necBtA^ mnXT. BT, CâllCKpiITCKOMT. 431.1 Kt, nepenilCHHKOBT, COHI Hemu, KOMM H OHT, pyKOBOACTBOBa.îCH , a OTHaCTU 31 naAo6no iipunucaTi, ByAAaiiCTCKOMy, HepTAKO yKAOHai» meiviyca bt CMbicaT ott, BpaiHUHCKaro, HapTniio CaHCKpir cnaro H3biKa CoHiineniio, KanoBo Bbinie pa3CMOTptHiioe, Koiopoe i oöpaöoTKb CBoen bt, CMbiCAt nayitu , Kam, no op& CBOeu , Taia. n cymecTBenuo yAOB.ieTBopaeTT, bcé\ cnpaBeA iiiBbiMT, TpeôoBaniaivn, KpiiTiiKii u Be3AT an.iaei C06010 yötAHTeAbHbia AOKasaxeAbCTBa ocuoBareAMia 3iiaHia AlJAa u y^enocxn aBTopa, no MHbHiio T-Ha P nen3eHxa, AnaAeMHKa lU.midma, ne.ib3a He npu cyan noAiioii 4eMHA0BCK0H npcMin u mm ct. paAyinieMT» np B'fcxcTByeMT. ero Kam, oaho h3t, iianAynuiuxT. cohhii : 11111, HocTynriBUJMXT. na cocTa3aine ct, caMaro yapema nia /leMUAOBCKHXT. npeMÎn u yAOCToeiiHbixT, no.iHoii h paAbt. 111. XniMHHecKoe H3c.rbAOBaHie ocTaTKOBT. nAarmiOBOH pyi n MeTâAAa PyTenia. CoHuneuie Ilpoa»eccopa IxJiayc j. I\a3aiib. 18k5 r. li,T.ib 4eMHAOBCKaro yapemAenia, KoneHHO, cocTOiik bt, iiarpamÄeuiii He 040 uxt, coh 11 ne nie, o6oramaiomu)' Pyccnyio .liiTeparypy, bt, tTchomt. CMbic.rfi aroro c.i B3, HO II I10.ie3Hbl.XT, OTKpblTin, CAT.iaHIIblXT, bt, oô.iac i nayrn,, ecAii TOAbKO oht hoaxoahtt, noAT, ycAOßi. tloAomeHieMT, npeAnncaunbia. Kt. ceMy pa3pa/ 3acAyrT, , 6e3T. coMirbuia , npiiHaAAemüTT. coHHHeie Kasancnaro Ilpo4>eccopa T. Kaclycci. Oiio np mT OTneTa u ApyrnxT, MHoroTpyAHi.ixT. , oôü.ibnbn HOBbiMii pe3y.ibTaTaMH ii3c.iTA0BaHin, 3aKAi0HaeTT, bt c- 6t oniicanie HOBaro MeTaAAa, KOTopbiô iipmiaAAema \> 3amiMaTeAbH0H rpynoT t3kt na3biBaeMbiXT n.iaTHHOBbi:» MCTaAAOBT, AOCeAT OCTaBaACH He3aMTHeiIHblMT Oxnp- xie 3Toro HOBaro Tt.ia Xumhkii Hauiu, AKaAOMUKii feo (ppimiue, npejaomnau kt» yEtHaaniio 4eMnj.0BCK0K) 1 eMJeK), M34a raa bt» peueH3iu cßoeü npuaimbi, uxx kt» - \iy no6y,uißiuia. H3C.il»40BaHie BCTptaaiomuxcH bt» n.iaTiiHOBOH pyAt i Becbi\ia cxoTHbixi» Merniy coöok) AieTaaaoBx: naani- i, npiuia, po4.ia, na4.iaj.ia h ociviia, eure noabiHt npn- i uemiJTx kt» TpyjHlîHinHMT» il 3ara4onHtf]uiiiMx r.ia- ix HeopraHnaocKon xuMiu, 11 xoia »morie xumuku, , rôeHHo y nacT», ycepjno npeAaßaamcb cero poj,a 113- « ïjoBaniaMT», ho 11 no Hbiiit neAOCTaeTx eine ne TO.ib- 1 Haj.ieiKamuxT» mctojt» kt» yjoönoiwy u CTporowy or- , ieHiio 03HasenHbiXT> AieTaaaoBx ojjioro otx jpyraro, 1 jame ToaHbixx CBtAtnifl 0 pa3Hbixx iixt» coejinie- iixx, aoctoto j n bixT» j.ia Toro, aTOöbi 3anuMaH>miücH 1 3 xumukt» Mon» 4ei’K0 y3HaßaTb n pasanaaTb nxx no ( îcaHiio. ilo cewy KamAbiü BOSA’feabißaTeab stoii raaubi ; imeux Hanepejx kjkx 6bi npoK.iaxbißaTb ceöt hobjto ( ?3K), n ec4ii npn cmib rpyjHbixx oöcTOHTeabcrBaxx 1 KAaycy yja40Cb bx xaoct BemecTBx, oöpa3yeMbixx 1 iTHHOBbiMii ocajKaMU, pacno3naTb cymecTBOBanie ho- 1 0, ojapeHHaro xapaKTepncTuaecKUMii CBoiiCTBaMU aie- r 1.1a, to sto, KOHeaHo, 40.1m ho öbiTb BM tneno eAiy Tt»ix 1 öojbinyK) 3ac.iyry. Ho 3ac.iyra 3Ta emo ycyryöaaerca ■ «x, mto yme 3a 17 atTx öbiBiuiö .^epmcKÜi, HbiHt i paöyprcKiß Ilpo yTBepmAaax, 6yArro 1 ue.ix bx naaTiiHOBbixx ocaAKaxx ntCKO.ibKO hobkixx ! raa.iOBX, MeiKAy t'Baix khkx stu OTKpbmn hh uaix ca- ! MT» OaeBHAHO He AOK33aHbl, Hll Kfeix 4I1Ö0 ApyrilMX i Mt Hero noTABepjKAeiibi He öbian. Ilo cewy I\ Ü3aHiiT> f «eTx pa3Bt TOJbKO HMtTb npnT?i3aHie na caaxy, hto ( b Boo6uie nepBbin yKa3a.ix na to, aTO ii.iaTHHOBbie ocaA- \ euie oöturaiOTx upeACTaßiiTb 3aHHMaTeabHbie pe3yab- i rbi. Ha OTKpbiTi’e me PyTeHin ohx hh KaKHMx o6pa- 3 it» ne MomeTx iiMtTb npnTH3anin: ara aecTb 6e3cnop- i npnHajae/KUTx I\ K.iaycy. Ec.111 Mbi 6aiim& pa3c»io- T Mix OTKpbn ie Ka3ancKaro xiiMUKa, to oho bx cyumo- Cl COCTOHTX BX C4tAyiOUJ,eMx: l.iaTHHOBbie ocajKu, hjh kokt» 0Ka3a40Cb H3x Aaab- t iuiuxx onbiTOBx T-ua Kjiayca, coAepmamiiicfl bx hiixx c iü-upHAiii, 3aK4ioaaeTx bx ceöt KpoMt yme ii3BtCT- ï xt> cny THHKOBx naaTHHbi, eme HOBbin MeTaaax, aah * oparo T. Kjiaycö npimnax npeAaomeiiHoe yme T. (. iHHOMz aah OAHoro H3X npoöaeMaTiiaecKiixx ero we- i JOBx HMH — Pyrneniu. Otx Bcfexx npoanxx cbouxx c paTÜi-MeTaaaoBX ohx OTanaaeTCH AByiviH Becbivia pa- 3 GJbHblMH CBOHCTBaMH, a MWeHHO! 60 nepßblXb OHX p TBopneTca bx naaBHmeacH CMtco tAKoö meaoan (• fefali) cx Ce.lHTpOK) H4H X.lOpOKIICJblMX Ka4H , OÖpa- 3; KBcaoTy, KOTopaa, bx c.iyaat AtiiCTBin Ha pacron- A hjto Maccy boaoio, eooöuiaeTx pacTBopy reMHbiß 0 iisKORO-meaTbin ub^tx a iiMteTx cboöctbo ape3Bbi- q hoi; yjo6opa34aräeMOCTn. Hnc.ioTa eia, itameTca, He m ^eTx cymecTBOBaTb bx cbo6oahomx cocToamn 11 ne To.ibKO npn npecbiinermi uiejoaHOfl co.m (beê Tlefehiliè) ApyruMH Kuc.iOTaMH, ho h otx Baiaiiia opranuaecKiixx BeuiecTBx CKopo npeBpamaeTca bx OKiiceax PyTeHÎa, OTAtAmouiifica bx buaI» ooxeAiucTaro ocajKa TeMHaro UBtTa. Bo emopbixô pacTBopx abohhbixx coaeo, o6pa- 3yeMbifi PyTenieMx , KaKx n jpyrnMn cpoAHbiMii cx Hoax weTaaaaiMQ , cx xaopoBbiMx KaaieMx n nauiaTbi- peMx, otx AtncTBia na nero ctpoBOjopoAa, jaeTx re- MHoroayôoü pacTBopx; — cboüctbo, KOToparo oiix ne pa3AtaaeTx un cx KaKUMx Apynivix U3B tCTHbiMx we- TaaaoMx. T. K.iaycz> cocraBH.ix , CKO.ibKO 3to 6bi.io bo3mojkho no Ma.iOAiy KO.inaecTBy PyTeHÎa, ex TpyAOAix joobiraro U MX I13X MHOriIXX yoorpeÔHax HtCKO.ibKO atTx xMuoroTpyAHoii paf>OTbi Ha u3.iomeHHi»in bx ero coaiiHenin n3catA0BaHin u naKonenx, aTo Pocciîî BctjCTBie 3Toro OTKpbmn bx nepBbiô pa3x noab3yeT- ca aecTi’K) BOjBopeHin bx XiiMin HOBaro npocTaro Tt- aa, oöptTe maro bx TanoMb oreaecT bchhoaix MaTepia- afe, KOTopoAiy 11 caMoe yapemAcnie npeAiin ntKOTopbiMx o6pa30Aix o6n3aHO cbohmx nponcxomAeHieMx, to sto, KameTcn , aaeTx jocTaToanoe ocHOBaHie kx yetHaaiiiio OTKpbn in HOBaro MOTa.iaa PyTeHÎa no.iHoio 4cmhaobckok) npeAiieio. 1V-. Ho.uibin PoccificKO JaTiiacKÜi CaoBapb, n3AaHHbiii C. IfoatUKoec/iUMô. PyKonncb. H3Baei:aeAix 11 3 x peueu3in , cocTaßaenHoii yaeHbiAix HauniMx tPnaoaoroMx, AKajeMiiKOMx Ppetfie, raaBiibie ao- BOAbi , noôyAHBiuie AKajeAiiio HasHaaiiTb coaumiTeaio BTopocTenemiy K) npeMiio a cyaiMy ea 034anie no4e3Ha- ro h 3aMtqaTe4bHaro Tpy^a ero. Bcanin, kto T04bK0 40Ta4b Ha KaKOMT. 41100 HIlOCTpaHHOMb H3blKt MHoro u XOTH Cb HtKOTOpbIMb BHOMaHieUlb, MO/KeTb 40CTar04H0 pa3yMtTb ero 44a oôbiKHOBeuuaro 000x04a, ho oui. He MOJKeT b cna3aTb 0 ceôt, 4TO0bi 3Ha4b ero TBep40, Btp ho u 0CH0BaTe4bH0, 40K0.1l> ne naaHeTb caMb nncaTb Ha HeMb h He 03Bt4aeTb na caMOMb onbiTt, bt> aeiwb OHb UMeiiHO naH0o4te norptuiaeTb n bt> KaKHXb umchho C4yaaaxb 404/KeHb yi;40HHTbca OTb CBOHCTBeHHbixb ero npnp04H0My a3MKy Bbipaaienio 11 ii4Îot03mobt>, 4TO0bi npaBo^bHO h H3HLHH0 Bbipa/Kaxbca Ha qyiKoivib h3lik1> u 40HT0 40 acnaro co3iiania ero oco0emibixb OT.iiniii ott> npnpo4Haro CBoero H3bii>a. 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Bb oöouxb CQXb OTiiouieniaxb npe44ea;amiii PyccKo- JaTHHCKiö Caoßapb T-na UeaiUKoecKaio cocTaB4aeTb cymecTBemioe h BecbMa 3iiaqnTe4biioe npioöptTeHie KaKb 44a H3y4eiHH »/IaxiiHCKaro a3biKa, Taub b 4.1a ea- rn ob PyccKoö ^IiiTepaTypbi, noroiviy axo, KaKb yaie bbi- iae CKa3ano, TaKoro no4po0naro PyccKO-JamHCKaro t/îeKCHKOHa 40 cuxb nopb, cno.ibKO 3to hh noKaiKeTca HeBbpoaTHbIMb, BOBCe He40CTaBa40. H60, eC4H Kb HHblMb •/laTOIICKO-PyCCKHMb C40BapaMb, KOTOpbie U Cäftlll HO ce6t 40B04biio p1>4Kii, — n 6biib npu4oa;eHb KpaTKiii PyccKiü yKa3aTe4b, KaKb Ha npnMbpb Kb BecbMa xopo- iuemy KpaTKoaiy JlaTOHCKO-PyccKOMy 3TuiM040rH4ecK0My C40Bapio T. H. CoKOJioea, (G. HeTepfiyprb, (841), 04Ha- Koaie yaa ayiOTca na OüiyTHTeabHbiä 44a Hiixb ne40CTaT0Kb Pyci KO-JlaTHHCKaro C40Bapa, ocoôchho Bb ruMHä3ii4ecK0M npeno4aBaHin, 0 na to, 4x0 oho TepaiOTb Miioro Bpe Mena, 6y4y40 nponyaueiibi camo cooömaTb yaeHüK ^/laTHiiCKia caoBa 44a JaTHHCKiixb 3K3ep00uiii, 4to c; Moe aoiuaeTb yaamaroca cayaaa coöcxßeHHbiMb Bb öopoaib 03b 6o4buiaro 40C4a c.iOEb yiipaainaTb 0 03- uipaTb CBoe cyaixenie h npioöptCTH xaKUMb 06p 30i4b öo.ite caMOCToaTe4bHOCT0 Bb ycßoaeMOMb nn; aabiKt. II Tahb T Hy lleauiKoecKOMy np0Ha44ea;0Tb 6e3np< K0C40BH0 3ac.iyra, 4to oiib 6bUb nepBbiii, KOTopbiö y4ij BaeTBopo.ib 43BH0 ouiyiuaeMOH noxpeönocTH 0 npu toj CTO.Ib y4a4Hb!Mb 0Öpa30Mb, MTO STG 404HIH0 03yMHTb o6pa40Baib BcaKaro 6e3npHCTpacTHaro cyabio. — T. Tpej! C03HaeTca, 4io ne öe3b irfcKOToparo CTpaxa opoHa. 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TaaBHbiMb 4t40Mb Bb PyccK0-4arnncK0Mb CaoBapt!« BcaKOMb C4yaat ocTaeTca «laTHHCKaa aacTb ero. wa 40.iaiiia to4ho cooxBtTCTBOBaTb , Bb noHa.Tio o o6p;î CBOHCTßy npnpo4Haro a3biKa. — OHa 404aiHa 0biTb u pajKena hhctoio 0 npaB04bnoio «/laTbiHbio, a r4t »to e B03M0/KH0 BO BceÜ K4aCC04eCKO0 4HCT0Tt, TaMb no up f Heil Mtpt 404HtH0 obiTb 4auo o0bacHenie, 0TKy4a cj«- B e.IbHOe Bb KaKOMb 4000 OTflOUienill C40B0 3a0MCTBO- ï o aaabe, BT. cayqab MiioropasarnHaro oôpa3a Bbipa- a lia, no.ib3yiomiiica CaoßapeMb aoameHb 6biTb nocTaB- J T> Bb B03M0îKH0CTb C4b4aTb HaAaemâUliâ Bbl0opb4ï3b 0 .ibHaro 3anaca nepeaomeHili, c.ioßa aoamtibi 6biTb pa- c lomeHbi Bi. npnanquoMb u yaoôHOMb nopnaKb, ct> 1 aTeabHbiMT. OTabaemeMb Dpo3auqecKnxb u nosTiine- c xb BbipameHiü n HaKOneub, npu noapoÔHOMb u3.iome- B CBOÛCTBeHrroii JaTHHCKOMy H3hIKy KOBCTpyKUiu, 4,04- J ! 6biTb cooömeHa noanaa OTôopnaa a>pa3coaorin, c ï npe40CTepeqb ynauiaroca ott. bchkhxt. ne.io- p yMtHiü. T. rpeçpe yaocroB&pHab Hacb, hto raaBHbii- II 03b 34"fcCb 034OmeHHblXb yC.IOBÜl BbIHO.lHeHbl aBTO- p T. ci. 6o4buuiMb yartubeMT., hto auuib u3pb.i,Ka Bapa- .1 b etKOTopbia norpbumocru npoTimy xopoiueü .Ia- t 10; mto nepeaomenia no ôoabuieii nacm Tanb oôu.ib- h bto 40CTaT04iio ynpamHHiOTb cymaeme u30npaK)- a o Memay hümh m aaKOiieub coofimena cro.ib oôump- n ®pa3eoioi ia , mto yme 03aaK0MUBUJucb cb oanuMb 3 mi CaoßapeMb, n noHTU 6e3b Bcanaro aaabHbiiiuaro i eia, Kpoiab ôoraTCTBa caoßb, mohuio npioôpbCTb Becb- m )CH0BaTe4bH0e 3H3Hie rpaMMaTUKii, Kam. Bb 3thmo40- r ecKOMT. , TaKT. u Bb cuuTauTunecKoMb OTHomemHXb h o.iynuTb 40B04bH0 BtpHoe nomme o ayxb .JaTUHCKa- r H3biKa. local. Bcero CKa3aHHaro, 3aK4K>qaeTb T. rpecße, mu h MOîKeMb He peK0meH40BaTb conHuenia aBTopa, no- E pafl BO 1-Xb, HTO 40 CHXb HOpb BOOÔme He 40CTa- b. ) Bb PyccKoiî 4HTepaTypt PyccKO-«ÆaTuacKaro Cao- b; a, Heoôxo40Maro 44fl BCHKaro yneÔHaro 3aBe4eHia B’ HMnepiii, rab ToabKO npenoaaeTCH «JaTHucniu H3bi:Kb; b: 2-xb, HTO 3T0Tb CaoBapb ecTb oTanqHbiü, ycep4H0 n oôpocoB'ÈCTHO, Cb 3H3HieMb abaa h yMbmeMb Bbinoa- Bl Ub!H Tpy4b, TpeÔOBaBUiiü OTb aBTopa nOCTOHHHblXb, MiroJtTHHXb yen ai u o 3a KOTopbiü OHb, 6e3b oco- 6; ) BcnoMomemn, e4Ba an MomeTb omnaaTb ceôb Haa- « amaro B03Harpam4eiiiH. V. ersuch einer Grammatik der Tscheremissischen S] ache nach dem in der Evangelienübersetzung von l! 1 gebrauchten Dialekte, von Ferdinand Johann Wie- d< lann, Oberlehrer der griechischen Sprache am Gy- m »sium zu Reval. Reval, 18^5, XII und 263 Seiten, uh0. (OnbiTb TpaMMaTiiKU HepeMuccKaro H3biKa, na o( »Bamn Hapbqia , ynoTpeöaeHHaro Bb nepeaomeHili Ei areaia 1821 roaa, cocTaRaeuHbifi tPepannaHaoMb Ioan- H( j. BnaeMaHHOMb, CTapuiuMb .FmiTeaeMb TpenecKaro ïHa Bb PeBeabCKOÖ THMHasin. Peeeab. 18V5. XU VlaTeba h JlyKu, no BtianMOMy , 6oate öbiao oôpaïueHo paMiiTe.ibnocTH n BnuMania, HtMT, ua 4Ba apy- rie, BT, KOTopbiXT, OKa3biBaercn ropa3AO Meute CTpo- rois AomnecKOH nocatanBaTeabHOCTH n tohhocth. lleo- ABBaHOBOCTb npaßonucaHia HepeMHCCKOXT, caobt, boo6- me cocTaB.men, Heaocxai okt, utaaro Tpyaa , ôpocaio- minca bt» raa3a ca nepßaro B3ranaa n TpyAHO ptiuiiTb CtOAte AU BT, 3TOMT, OTHOHieiiill BUHOBaTT, Haôopmum, ha n nepeBOAauKT,. Bo BcanoMT, caynat , nv, tanaro, OAnano, catayeTb BiimiTb bt, ynoTpeôAeHiu miorAa ôe3b bchkoô nyai ibi Pycchuxa, caobt, , bm'ècto ^JepeMHCCKuxT,. ,,Ho npn bcIjxt, 3Tuxb HeaocTATKaxT», npoaoamaeTT. as- ropT, , nepeeoAb EBaHreain Bce eme Becbiwa npuroaeurb aaa Toii ut ui , A-ia itai;oä ivibi ero ynoTpeôiiaii. Ecau u bboaoho bt, iiero Miioro nymaro 6e3T» bchkoh nymabi, to Bce aie eaBaaii moikho coMutBaxbca bb BtpuocTU 3a- HMCTBOBâHIIbî XT, IiaMIl H3T, IierO «BOpMT,“, H TtMT, 6o- ate, npiicoBOKynaaeMb Mbi , aro ont ii3BaeaeHbi aB- TopoMi, ça, CToab paaiiTeAbiioio n npoHimaTeabiioio Kpu- TUKOK). FaaBiibiMT, noôyiKAeHieMT,, noaemy oht,, ne B3npaa Ha yKa3amibie HeAOCTaTKu caymiiBiuaro ewy itctohhhkomt, nepeBoaa EBam eaia, ptuiuaca Ha o6pa6oiKy aroii TpaM- MaTHKu , 6biaii oraacTH OAHOCTopoiiHocrb u cuyaocTb yme npemae cero, bt, 1775 roAy, npn nauieii AiîaaeMiu HaneaaTaiiHOÜ TpaMMaTHKii, cocxaBAeiiHon 6e3bUMHHHbâMT, A0IIOMT, j h Kain, yme roBopiiTb cawoe 3araaßie: Conu- neni/i , npunadjieatcaiu,ifi kt> rpaMMCimuKib HepeMuccicaio H3blKCL (136 CTpailMUT, il) k°) COCTaBAOHHOÜ I/13T, OAHMX'b aiiuib rpyôbixi, MaxepiaaoBT, *), oxaacxn aie n bt, oco- ôenHOcxii o^cxoaxeabcxBO , axo ynoxpeSaeniibiH bt, ne- peeoat EBanreaia aiaaeicTT, (Kam, yme ii3aoHiHAT, T. F a- tfeae/i&js bt, npaxKOH craxbt u3AaBaeMaro Jlacceno.nn mypnaaa für bie ^imbe beè ‘iÏÏÎorgenlanbrê, tom T, IV, KHüaiKa 1 CT p. 122 — 139) cymecTBeinio ot- aeaaeTca ott, naptaia BbiiueynoMfiHyToii usaauuoM bt, 1775 roay EpaMMaTHKii h , no MHtmio T. BudeManHa , HMeHHO HO 3T0My AOAmeiIT, ÖblTb COHTeHb BaiKHÈlilHlIMT, J5axo oht, nepeaaraTeaaMU Eßanreaia ii36pam, ôbiaa, aah axa, nepoBOAa, Toraa KaKT, umt, 6biao 6bi aeri;o ynoTpe- 6i3Tb ua to apyron; Tt,Mb ôoa'fce, aTO ohm y me uiM'èau nepeAT, co6ok), xoxa CKyauyio rpaMMaTiiaecKyio ero o6pa- SoTiiy.“ BecbMa cxaxoanoe abao, ho CToabKO me B03- Momuo h xo, axo nepeaaraTeaii, BOBce ne 3Haa apyra- ro bt, rpaMMaTHK'b ynoTpeôaeiiHaro naptaia, eCTecTBen- HO H36paaH xo , KOTopoe ohm npariTHaecKis 3Haan, hait no KpaMiieu M'bp'b noaaraan 3HaTb: nocat cero hxt, ue- *) HoBtiimaa, TaKme iiaaaHiiaa 6e3T,iiMeinibii*rb bt, Ka3ann bt, 1857 roay H bo bchiîom b cayaab ay amaa lIepeiwiiccnaa 1 paaaaTiii;a (278 cxpaimivb in 8°) ocxaaacb iie»3BbCTnoio F-hj liiiaeMaimy. peBOAb HMêHHO, Kam, nepBbiii roTOBbin, 6bia b HaneaaTaH PyccKUMb tÎHôaeiicKHMT, OomecTBOMT,, 6e3T, BCHKaro yK Manna Bbi3ßaab Ha CBbxx nepByio bt, (PnaoaoriiaecKow, ayxt oöpaöoTaHiiyK) HepeMiiccKyio FpaMMaxHKy. H6i xoTH ana ii oniipaeTCH npeHMymecx.'ieHiio ha - epeBO/ EßaHreaiH, oaHano me aBTopi, in, hot ; : öt ; • «cavaaaj, cooöpamaacfl xanme ct, npemiieio FpaMMaTUKoio 171 roaa- HoBbuiuaa FpaMMaTiiKa, Kam, yme Bbime 3aMr aeHO, ocxaaacb eniy Heii3BbcxiioK) , ho bt, saMtin, tofi eMy yaaaocb OTbitKaXb npnpoaHaro l\a3ancKaro Hepi Miicca , M3ycxHbiMü HacxaBaeniaiMu Koxoparo oht. moiI pyKOBoacxBOBai be« bt, coMHHxeabHbixx, cayaaaxT, u ynpi aiixb TaKiiMi, oöpa30Mb HMCuiio Becbnia 3biÖKoe aoTo.; upaBonucaHie cb ropa3ao ôoabiueio B-hpuocTiio, atMi, i» naneaaraHiioH bt, Ka3aHH FpaMMaTiiK’b Bt, MlJCTai, me, rat oht, 3a bc^mt, t^mt, ocraßaacn bt, neaoyMtHi oht, npiiMO co3iiaeTca , BOBce ne ycuaiiBaacb CKpbiBa> CBouxT, coMHbuiu, ii xaKUMT, yKa3auieivrb npiyroTOBa.aeT. öyayuiee uxt, pa3pbiueHie. DocraBiiBT, ce6t raaßdoi Utaiio M3aomiiTb «i>aKTuaecKiu cocxaßb MepeMuccKai H3biKa, aBTopa, noaTii Be3at B03aepmHBaeTCH ott, cpa HHxeabUbiXT, 3THMoaoruaecKHXT, bbißoaoBT,, ue nponycK,! oaHaKO me yaoöiibixb cayaaeBT, oöbncHnxb caMbin hba Hin H3bina ccbianaMu Ha cxoactba u aHaaoi in bt, pa3Hbi). KaKT, apeBllOXT,, TaKb M HOBbHLUHXT, I13bIKaXT,. 06o3ptBan Bet aauib BKpaTut yKa3aiiHbin 3atcb o* 1 AlTHHblH CBOHCTBa 3TOIO CO'IITIieHIH, BCHKili KOlieHHO c raacMTCH, nxo ecan rat .11160, to myieiiHo 3atcb npiic maeHie BTopocTenenHoii 4.eMiiaoBCKoii npcMin onpaßaae ca oocatacTBiuMH, ü6o, 6e3b Ben Karo coMiitHin, TaKOB* noompeHie nocaymuxT, T. BudeManny, iiMtiomeMy cxo> HBHyio HaitaonHOCTb kt, H3cataoBaHinMT, h oöaaaaiom My yme ctoab oöumpHbiMT, 3anacoMb no3iiaHiö no 3T npeAMGTOBs Ssias oöiunpute qtiws Tenepb: [ s 3âKaH)qaas bt. ceöt KOHiiqecKia ctqenia, /Ioo m Hnxerpa ibiioe Bcqucaenie, Aaaie Anaauru- c«yK> iVlcxaHAsy , He BXOAnmin iismt bt npenoaaBa- V--- Mi-: Bno.i -:rs coraacpsi, «jv*. raiion ii3öj>it ;.it> hmsas no BpeAnyto cropony, u npu3iiaeMS HOBbin nopaAOKS BCTHHHoe yayqiueaie. BocniiTanHiiKH AoaaiHsi npio- BTaTb bt. FiiMiiasiaxs TOabKO Tasia no3HaHÎa, koto- a AOCTynebi ofssiKiiOBeiiHbiMs ccocoöhocthms n Heoö- iHMbi BCflKOftiy o^pasoBaHnoMy qeAOBtKy; TaMs He aoa o AonycnaTb , htoSsi OAna oxpacab 3HamB npeoöaa- a HaAT. bc'ëmiî ocTaabiibiMH. *Itô Hie Kacaexca ao ihbxs reHiees, to ohw Taies ptAKn , hto noaBaenie S AOAHiHO CHBTaTb OCOÔeiIHblMS BCKAlOqeHieMS; BT. buien qacrn cayqaeBs cneuiaasHoe HanpaeaeHie boc- aHHBKa oônapyiKHBaeTCH sie npeatAe, KaKs yate no ;OA't ero b3t» saBeAenia. ni JOT! It!! ltd ■vrt '.OBCtMs Apyroe Atao, Koraa ptqb baott. o cnem'aab- :t> yqBauuiaxT. nan YHiiBepcHTeTCKiaxb o>aKyabTeTaxs; b Kypcbi AOAHiHbi 6biTb TuuaTeabHO npncnocoôaeHbi TpeöOBamaMs cneuiaabHbixs 3anaTÎH . qxoöbi He îMeHBTb yqauinxca h3ahiuhhmh aah SyAymaro bxs laqeHia npeAMeTaMH, sa ne ynycTBTb b3s BHAy bcdo- pa3i; I »TeabHbiXT., HeoSxoABMbixs aah hbxs no3HaHia. Bt. >TopbiXT» saBeAeHÎHX’b iiamiixs nporpaMMa yqeÖHaro *a He coectMs coots UTCTByeTT. 3T0My ycaossiio. He uewP pB ya»e o toms, hto Miioria coepsaasesia yqnaBma iCbli.y ICS AOMOraKSTCH ÔblTb BMtCTt CS TtMS M BepBOHa- ,np. 33 BbiMQ, Mbi cnpocBMs, KasyK) noab3y MOryTT. B3Baeqb, [ Ha llMÈps, B3S Bbicmefi iVIaTeMaTBKB Tt BOCHBTaHHBKB, [ ■■■ K0 ptie nocBamaiOTs ce6a rpaauaHCKOH nan AnnaoMa- tm ckob cayaiöt , Bap totobhtch bttb no 3aiionoBt- o nan o>BHaHcaMT>? Hypct IIoAummecKoü Jpuejtie- i, ocHOBauHbin iia npocTbixT. Haqaaaxi. Aareöpbi, ne oy, Ti, an a an hbxt. HecpaBHesiHO noae3Hl;e bt» noca^A- qtMT. Teopeivia Tenaopa nan naqaaa B03M0JbBbixT. )CTen? Ecan ao cero BpeiviesiB npocBtojeHiioe na- 'rB0 He oöpauiaao eme BiinManifl CBoero Ha cei opeA- 3T0, B'fepOHTHO, BOTOMy, BTO AO CBXT. BOpT. He >* na PyccKOMT. nsbJK'fc HBKaKoro pyKOBOACTBa no Tc HayKt. — Böabinan qacTb Haiunxi. yqnTeaen Ma- 1 GW ■'BKB , He HCKAIOqaH ASHie MHOrHXT. , CBtAyUTBXT. ;l oomt> Atat , oqeHb 6bi 3aTpyAHBancb, ecanÖT. B03- io öbiao Ha hbxt. npenoAaBaHie noanTBqecKon leTBKB, 6e3T» ocoöaro pyKOBOACTBa no a tom y npeA- WT 9to no5yAnao AKaAeMi kobt. , co- ctobtt. ripoa>eccopoMT> MaTeMaTBKB npu PiuneabeBCKOMT. Anpet bt. ÜAecct, b BMteTb tsmt. /He Gpara (î^nannna KapaoBßqa Epyna , Hpo<ï»eccopa lloanTHaecKon 3koho- Min. Mohiho bohtb AoraABiBaybCH, bto oto cooBHenie ecTb naoAT. SpaTCitoîi Apyaiöbi, b bto MaaAuiiii SpaTT., B3AaBan ero , BMtaa. bt. BBAy nonoamiTb iieAOCTaroKT», KOTopbin , KOHeqHO, ne pa3T. BCTptqaaa. CTapuiin OpaiT. bt. caymaTeanxT. cbobxt.. Kunra f. Epyna pä3AtaeHa Ha AeeaiTb raaBb , cat- Ayioiparo coAepHiania: OpaBnao caoHiisbixa. nponeiiTOBT,, npannao yqeTa, 0 AOxoAaxa. Booôme b o BpeoienH six's AOXOAaXT. BT. OCOÖeilHOCTBs 0 CMepTHOCTB B SipOAOajKB- TeabnocTB Ht U3 n u , 0 napoAOHâceaeHin, Oo5KB3HeiiHsie AOxoAbi, CTpaxoBanie jkb3hb, 0 norauienin AoaroBT., 0 aoTepeaxi., 0 Bbiöopaxa. n ptuienin Atai. no öoasimni- CTBy roaocoBT.. 3a CBM'S catAyeTs npnôaBaenie, bs KOTopoMs aBTops ^npeAaaraeTs ptmeHie HtCKoabKBXs aioöonsiTnsixs bo- npocoBs B3S XpoHoaorin, b npnBOABTs bs Koupt CBoeii KHnrp ceivib qncaeHHsixs Taôanns, othochsbbxch ks bsi- MBcaeniiO caoHiiissxs npouenTOBs b ks CMepTeocTB. TaKOBO coAepaiaHie npeAMeTOBs, B3aoHieHfii»jxs bs otoms HeöoasiuoMs pyKOBOACTBt, TpeöyiomeMS ors BoennTan- HBKOBs ToabKO saeMeHTapusixs nosnaHiB bs Aareöpt. H3aoHieHie aBropa acnoe b onpeAtanTeassioe, caors npa- Bnaens. PacnoaoHieHÎe npeAMeTOBs npnanaHo PeneH- seHTaMB coBepuieHHO yAOBaeTBopiiTeabHsiMS, 3a MCKaio- qeHieMs MOJKeTs 6siTb Paaesi VIII, bs KOTopon tobo- piiTca o noraiueHin AoaroBs; ee, Ka;«eTca , HaAaeasaao 6si noMtCTBTb BcatAs 3a Hi PaaBoio. nuitiomcK) upeA- MOTOMS AOXOAbI BOOÖHie. SaMtqauîe 3T0 OCHOBailO Ha toms, qTO Teopia ooraiueHsa Aoaroiss miCKoasKO He SaBBCMTS OTS nOHHTIB O BtpOaTHOCTB , TOSHO TaKS nans b Bonpocsi, B3A0HieHHsie bs nepiisixs Tpexs raa~ Baxs; no 3T0My oea a AoaaiHa 6siTb OTHecena ks oa- HOMy pa3paay cs hbmb Hto aie KacaeTca ao Taaßs IV , V , VI , VII, IX B X, TO BCt OHt SailMCTByiOT- ca HtKOTopsiMB HaqaabHbiMB npaBnaaMB ncqacaenia Bt- poaxHocTen. /^KeaaTeasiio 6siao 6bi nanTB bs Kiinrt T. Epyna aaeMeiiTapnoe n3aoaienie 3acTpaxoBauia o>B3BqecKaro BMymecTBa. Ks coaiaatniio, stob Teopin HeAOCTaeTs bs ero coMHiieuin. OpmqBHa nponycKa, Ha KOTopyio aBTops no BBABMOMy ccbiaaeTca (CTp. 86), He coBctMs yAOsae- TBopBTeabHa. Ohs yTBepatAaeTs , 6yAT0 6bi neAOCTa- toks bs cpeAHHXs pe3yabTaTaxs HaSaiOAeHin no npeA- MeTy 3acTpaxoBaHia BMymecTBs, He no3BoaaeTs noA'in- to nHTb stoxx» Bonpocx» cxporoiwy MaxeMamqecKOMy ana- AH3y: no sxoïay oui. n AOBOAbCXByexca pa3CMaxpnBani- eMx, 3acxpaxoBanin >kh3hu qeAOBliqecKOÖ. IVÏHoroqncAeiï- HOCTb CxpaXOBblXX, OSlUGCTBT» OXX, OrBfl, OXX» MOpCKHXX, onacnocxen , oxx» rpaAa u npoq. n npoq. AonasbiBaexx, HecoMHlîHHO, qTo am cpeAHie pe3yAbxaxbi ne bx» xaKOÜ CTenemi HeAoexaxoqHbi , qxoôbi H3x» hiix'b ywe ne.ib3a 6buo HSB.iexb niiKaKoil noAb3bi. 4a ec.in u Aonycxnxb Aaaie c x» T. EpynoMa, qTo Aanubia, oxhochhuhch Kb 3a- CTpaxoBaaiio MMymecxBX», 3acAy/KHBaioxx» Mea'fee AOB'fepia qtiwx, noiopiviy.iy HHxepnoAnpoBaHia. îlpn cocxaBAeniii ynoMnnaeiwofi t O.umbi, T. Epynr> ocnoBbiBa.iea na xaSannb ciwepxuocT Koxopaa noM'ßmena bx. ptqn o xeopin BtpoaxtiocTe, npou3ueceHHon IlpoeccopoMb 3epmßbuw bb xopaie- TBennoMx» coöpaHin MocnoßCKaro ynnBepcnxoxa bx» 18; roAy. Ilo cpaBHenin oölaixx» xaÖAnnx», samtaeubi Bb hu, HlîKOxopbin , Bnpoqewx» MaAOBawnbia , neexoACXBa , qncAeHHbixx. noKa3aniaxx». npnöaBAenia, 3aKAioqaioiii( bx» ce6l; ptuienie pa3iibixx» xpoHOAoraqecKnxx» Bon- cobx», BeCôî.ia ak)6oik;.7"' 1 -, iE' io nxx» Moriic oy» SHaqnxeAbHte, n Kunra qpe3x» xo ßbinrpaAa 6bi etneöo.i . Ho cooöpa/Kenin Bcero CKa3aHnaro o coqnHeHiii . Epyiia, AKaAewia HaxoAnxx», qxo oho, ne caioxpa Hai- Koxopbie MaAOBaa roiwexaHCKOiwx. 3aK0ii0B'bA&niii. Bx» n3x>fiBAeHie npii3iiaxeAbnocxn CBoen 3a cia ns Kpacnbie xpyAbi , AKaAeniia npncyAH.ia Tr. Knopp « BapeuHCKOjny ôoAbinyio, a T. Eoimojibdy MaAyio Jlß\- AOBcnyio MeAaAb. ' PHYSICO - MATHEMATIQUE. ßjSöZ. £> .&• BULLETIN DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE RÉDIGÉ PAR SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. TOME SIXIEME. (Avec 7 planches, 1 carte et 2 suppléments). >«-0-8* St. - Pèt ersbourg 3. ;r — Addition à la note de M. Weisse sur la multiplication de Chlorogeniuni euchlorum. 515. Sur un mémoire de M. Merklin relatif à la maladie des pommes de terre. 581. I de — Tableau des aérolithes qui se conservent dans les Mu- sées publics de St.-Pétersbourg. 1. I niakovsky — Sur quelques points de l’Analyse indéterminée. 196. I ndt — Fragments du squelette de la rhytine de Steller. 46. ( pieune. Changements de niveau de la mer Caspienne; lettre de M. Abich. 383. ( »lier au jeu de l’échiquier. Note sur sa marche, par M. Min- ding. 209. C taurea phrygia. Notice sur celte plante, par M. Meyer. 152. C ons v. Mollusques. C Togonium euchlorum v. Infusoires. C ss — Suppléments à la chimie des métaux réunis au pla- tine. 273. C êtes. Observation de la comète de Biéla, par M. O. Struve. 72. Observations de la comète de De Yico, par le même. 347. Sur la comète de M. Schweizer, par le même. 565- Recherches sur les comètes périodiques, par M. Le Verrier. 569. Crusell — Communication préalable sur la Galvanocaustie. 222. Courant continu produit par l’induction magnétique, ibid. Cryptogames de Russie et des provinces Caucasiennes en parti- culier, mémoire de M. Ruprecht. 303. Daghestan. Orographie du Daghestan, par M. Abich. 223. Düpping — Expériences sur la pourriture et fa fermentation. 133. Ethérisation. Nouveau procédé d’éthérisation, par M. Pirogov. 97. Fermentation. Expériences sur la pourriture et la fermentation, par MM. Dôppiug et H. Struve. 133. Fritzsche — Recherches sur les semences de Peganuni Har- mala. 49. Continuations. 241. 289. Note sur le pigment rouge du Harmala. 500. Fuss — Compte rendu des travaux de l’Académie pour 1846. Supplément. Rapport sur le seizième concours des Prix Démidov. Supplém. Galvanisme. Sur le précipité noir qui se dépose sur l’anode, lors de la décomposition du sulfate de cuivre par le courant galvanique, par M-gr le Duc de Le u ch te n ber g. 129. Noie relative à la dorure galvanique, par le même. 177. Com- munication préalable sur la Galvanocaustie, pur M. Cru- sell. 222. Courant continu, produit par l’induction magné- tique, par le môme. ibid. Géodésie. Extrait des recherches de M. Gauss sur le calcul des levées trigonométriques, par M. Savitch. 237. Hamel — Machine magnéto-électrique colossale pour la dorure et l’argenture. 143. Helmersen — Sur la publication d’un voyage à l’Altaï fait en 1854. 99. Aulostegcs variabilis , nouveau genre de Bra- chiopodes. 153. Observations géognostiques, recueillies par M. Middendorff dans son voyage de Sibérie 193. Hess — Note sur le traitement du minérai de platine. 80. Horlogerie. Sur une simplification des pièces d’horlogerie des- vin tinées à produire un mouvement uniforme, par M. Ja- cobi. 104. Infusoires. Quatrième catalogue des infusoires de St.-Pétersbourg et description de deux nouvelles espèces, par M. Weisse. 106- Cinquième catalogue etc. et description d’une nou- velle Limnias, par le même. 533. Sur la multiplication de Chlorogonium euchlorum, par le même. 312. Addition de M. Baer. 313. Jacobi — Sur les conduits électro-télégraphiques. 17. Sur une simplification des pièces d’horlogerie, destinées à produire un mouvement uniforme. 104. Kämtz — Notice sur les vents locaux. 175. Leuchtcnberg, Duc de — Recherches ultérieures sur le préci- picilé noir qui se dépose sur l’anode, lors de la décom- position du sulfate de cuivre par le courant galvanique. 120. Note relative à la dorure galvanique. 177. Le Verrier — Recherches sur les comètes périodiques. 369. Limnias Melicevta. Nouvelle espèce d’infusoire, par M. Weisse. 337. Magnéto-électricité. Machine magnéto-électrique colossale, pour la dorure et l’argenture, par M. Hamel. 145. Phénomène de polarisation observé dans le passage de courants magnéto- électriques par des liquides, par M. Savéliev. 267. Manne. Prétendue chute de manne à Zawiel, par M. Meyer. 236. Merchlin — Recherches sur la maladie des pommes de terre, rapport de M. Baer. 581. Meyer — Sur les roses à odeur de candie. 44. Quelques mots sur Centaurea phrjrgia. 152. Sur la prétendue manne de Zaviel. 236. Sur la maladie des pommes de terre. 548. Mitldenilorff — Annonce préalable de quelques nouvelles espè- ces de mollusques. 113. Aperçu d’un travail sur les Chi- tons de Russie. 187. Rapport sur les travaux de MM. Fuhrmann et Davydov. 269. Sur un envoi adressé à l’Aca- démie par M. Sensinov et sur une nouvelle Anodonte. 502. Annonce préalable de quelques nouvelles espèces et syno- nymies du genre Patella. 517. Minding — Sur la marche du cavalier sur l’échiquier. 209. Mollusques. Annonce préalable de quelques nouvelles espèces, par M. Midden do rff. 115. Aperçu d’un travail sur les Chitons de Russie, par le même. 187. Annonce préalable de quelques nouvelles espèces et synonymies du genre Patella, par le même. 317. Murchison — Lettre à M. Fuss sur différents sujets. 219. Neptune, Nom à donner à cette planète, par M. Struve. 77. Observations de Neptune, par M. Peters. 123. Sur le sa- tellite de Neptune, par M. O. S tr u v e. 567. Osmano-osmique — Acide. Sur l’acide osinano - osmique , par MM. Fritzsche et H. Struve. 81. Ostrogradsby — Sur une question des probabilités. 321. Patella, v. Mollusques. Peganum Hannala. Recherches sur les semences de cette plante par M. Fritzsche. 49. 241. 289. Note sur le pigment rouge extrait de cette plante, par le même. 300. Peters — Observations de Neptune. 123. Pirogov — Nouvelle méthode d’introduction des vapeurs d’éther. 97. Platine. Note sur le traitement du ininérai de platine, par M. Hess. 80. Suppléments à la chimie des métaux réunis au platiue, par M. Cl aus s. 273. Polarisation, v. Magnéto-électricité. Pommes de terre. Sur la maladie des pommes de terre, par M. Meyer. 348. Sur le même sujet, par M. M ercklin, rapport de M. Baer. 581. Pourriture. Expériences sur la pourriture et la fermentation, par MM. Döpping et H. Struve. 185. Prix Dc'inidov. Rapport sur le 6èine concours, par M Fuss. Supplément. Probabilités. Sur une question des probabilités, par M. Ostro- gra ds ky. 321. Rhytinc de Steller. Rapport sur quelques fragments du sque- lette de cette espèce, par M. Brandt. 46. Roses à odeur de canelle. Mémoire de M. Meyer. 44, Ruprecht — Sur la flore cryptogame de la Russie et des pro-' vinces Caucasiennes en particulier. 305. Savélïev — Phénomène de polarisation observé dans le passage de courants magnéto-électriques par des liquides. 207. Savitch — Extrait des recherches de M. Gauss sur le calcul des levées trigonométriques. 237. Scbxveizcr — Comète de M. Schweizer. Note de M. 0. Struve. 363. Sensinov — envoie divers objets de Nertschink. Rapport de M. Midden dor ff. 302. Struve, IL — Sur l’acide osmano-osmique. 81. Expériences sur la pourriture et la fermentation. 133. Struve, O. — Observations de la comète de Bjéla. 72. Observa- tions de la comète de De Vico. 347. Sur la comète de M. Schweizer. 365.' Sur le satellite de Neptune. 367. Struve, W. — Sur la dénomination de la planète de M. Le Verrier. 77. Télégraphes électriques. Sur les conduits électro-télégraphiques, par M. Jacobi. 17. Vents. Notice sur les vents locaux, par M. Kämtz. 175. Voyages. Sur la publication d’un voyage à l’Altaï fait en 1834, par M. Helmersen. 99. Voyage de Sibérie. Observations géognostiques , par le même. 193. Travaux de MM. Fuhrmann et Davydov. Rapport de M. Midden dor ff. 269. Weisse — Quatrième catalogue d’infusoires de St.-Pétersbourg, et description de deux nouvelles espèces. 106. Sur la mul- tiplication de Chlorogonium euchlorum. 512. Cinquième catalogue d’infusoires et description d’une nouvelle Lim- nias. 553. If 121 BULLETIN DE Tome VI. JVF l. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de ^ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES mm SAnv-râmasaoraii. e journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est ; roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tOUrg , au Comité administratif de l’Académie , place de la Bourse No. 2 , et chez W. GRAEFF , héritiers , libraires , commission- ;s de l’Académie, Nevsky - Prospect No. 1, — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- es , et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour l 'étranger. : BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les :s I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: ulletms des séances dï l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 5. No- e moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; otices sur des voyagês d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientihque ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- e et des musées , et ajierçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques rages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et ipports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires it o v m s» 1 BELLE ÜBER DIE IN DEN ÖFFENTLICHEN MUSEEN ZU St, PETERSBURG B E F I N D L I C H E N. A E R O L 1 T II E N ud kurze Charakteristik derselben, so wie Angabe der hierüber vorhandenen Naciirich- i n; von BLOEBE. (Lu le 25 septembre 1846.) En lort. Gewicht, Fallzeit. Mineralogische Beschaffenheit. russ. ’~C £ £ Solot Ort d. Auf bewahr. Anmerkungen, insbesondere mit Rücksicht auf die publicirten Nach- richten. A. Meteorsteine in Russland Ti oschin 13. März, G< vernem. wahrschein- tole: k. lich alt. St. < 1807. Ein fast ganzer Stein von unre gelmässig 4seitig pyramidaler Ge- stalt, 12 Zoll hoch und 10 Zoll an der Grundfläche, mit schwarzer fast matter Rinde, die auf der Ober- fläche chagrinartig und dabei stel lenweise runzlich ist. Im Innern aschgraue Grundmasse mit vielen Piostflecken und aus der Haupt- masse heraustretenden kuglichen Ausscheidungen, dabei sehr vielem eingesprengtem Gediegen. Eisen, seltener mit gelben metallisch glän- zenden Partikelchen , die Magnet oder Eisenkies sein dürften, und mit weissen erdigen Partien. 100 gefallen . Der beschriebne Stein befindet sich im Museum der Kaiserl. Akademie der Wissenschaf- ten-, kleinere Stü- cke u.wahrschein- lich von demsel- ben Stein besitzt das Museum des Berg-Instituts. Partsch in seiner Schrift «über die Meteoriten im Kaiserlichen Mi- neralienkabinet zu Wien 1843,» beschreibt das Vorkommniss nach Fragmenten, die vondemselb. Stein herrühren x) und giebtdas ursprüng- liche Gewicht des letztem zu 140 Pf. an. Zuvor ist des Steinfalls auch- von Ghladni in seiner Schrift über Feuermeteore 1819, gedacht und neuerlichst hat darüber Eich- wald, in einer Abhandlung über die Meteorsteine, die Beschreibung *) Sie sind vor einigen Jahren auf Herrn von Partsch’s Bitte von hier nach Wien gesandt. 3 Bulletin physico-mathématique Fundort. 2. Kuleschow- k a im Romen- schen Kreise des Gouvern. Pol- tawa. 28. (12. 1811. 3. Gouvernement Poltawa, ohne nähere Angabe des F undortes, doch wahr- scheinlich auch % v. Kuleschowka Fallzeit. F ehr. März) Mineralogische Beschaffenheit. O Fast ganzer Stein von stumpf- eckigrundlicher Form 6 Zoll im Durchmesser, mit schwarzer cha- grinartiger Rinde und unregelmäs- sigen Eindrücken, die von fremd- artigen Körpern beim Einschlagen in die Erde, herzurühren scheinen Im Innern lichte graue fast grau- 13. 1807. März 4. Kirgisen- steppe diesseits des Flusses Ir- tisch im Bezirk von Ajagus. 27. April Gewicht russ. Ortd. Auf bewahr. Anmerkungen, insbesondere h Rücksicht auf die publicirten Nai . richten. Imp lichweisse Grundmasse, überfüllt mit Körnern von Magnetkies und Gediegen Eisen, das zum Theil oxydirt und als Rostflecken er- scheint. Ein fast ganzer Stein, zwar von unregelmässiger Gestalt, doch sieht man im Ganzen immer die pyramidale F orm durchblicken. Das zeigen auch seine Dimensions- verhältnisse: 3J Zoll hoch, unten 3^ Zoll und oben 1| Zoll messend. Aeusserlich ist nur stellenweise noch eine schwarze dünne Rinde vorhanden und da wo sie fehlt, zeigt sich eine bräunliche Färbung Im Innern blaulichgraue kleinkör- nige und poröse Grundmasse mit kuglichen Ausscheidungen dersel- ben Substanz und imprägnirt mit Magnetkies und Gediegen Eisen. Ein gar denkwürdiger vollkom Mittags (9.Mai)!84-C men ganzer Stein von konischer Gestalt, 5 Zoll hoch und von demselben Durchmesser an der Grundfläche, schwarz überrindet und auf der Rinde voller längli- cher blasenartiger Vertiefungen, die nicht von Eindrücken fremder Körper herrühren könnet!, während 15 68 Im Museum der Akademie d. Wis- senschaften und Fragmente in der Samml. der mine- ralogischen Ge- sellschaft. nach Partsch wiederholt. Nati lieh geht dieser Beschreibung wie auch der des nachfotee O aufgefühlten Steines, die Vc ständigkeit ab, da die Charakte stiken nur, wie gesagt, nach Fr; menten entworfen sind. In obigen Schriften nach Fr; menten beschrieben, die sich Wiener Mineralienkabinet befind! und von dem hier beschrieben! Stein abstammen, da gegen ^ s ner Masse ahge schlagen sein möch Ebenfalls dürfte das Fragment der Sammlung der hiesigen n neralogischen Gesellschaft vondi beschriebenen Stein herrühren, Museum d. Kai- serlichen Akade- mie der Wissen schäften. Desgleichen. In den zuvor angeführten Sehr ijunciM 1 ist, .Ni ten nach Fragmenten beschriebe Angabe Obwohl die Steinmasse etwas ve: schieden von dem zuvor aufg führten Aerolit ist, so macht doch der Mangel einer nahe Angabe des Fundorts und dieu 12 Tage differirende Angabe d Fallzeit höchst wahrscheinlicj dass beide einem und demselb Steinfall angehören und dass d bisherige Annahme, als rühre j der von einem besondern M teor her, nur auf einer A erwecli lung des Falltags nach altem ui' neuem Kalenderstyl beruhndürf1 Dieser Steinfall scheint no £anz unbekannt und unbeschrieb o f , zu seyn. Fundort und Fallzeit suj der dem Stein beigefügten E quelle entnommen und aus d( selben ist noch ferner zu ersehe dass der Steinfall, nach Aussi von Kirgisen, welche Augenzei davon waren , bei ziemli de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 6 ï udort. Fallzeit. Mineralogische Beschaffenheit. Gewicht, russ. T3 C .3 Ort d. Aufh e wah r . Anmerkungen, insbesondere mit Rücksicht auf die publicirten Nach- richten. oi ornement ml :sk. Nä- re Angaben <3 Fundort blel Scheint un- bekannt. cu rnement urs Nähere ■■'gab i man- ;ln. II Scheint un- bekannt. dagegen, namentlich auf der Grund- fläche , grössere unregelmässigere Vertiefungen sich zeigen, die wohl ihren Ursprung von dem Ein- schlagen des Steines in das Erd- reich haben und dann deutlich beweisen dass die Masse heim Herabfallen noch in einem für Ein- drücke fähigen Zustande war. Viel- leicht könnte selbst die untere Ab plattung des Steines auch zum Theil davon herrühren. — Im In- nern lichte aschgraue sehr feinkör- nige und feste Grundmasse, sehr rostfleckig, mit vielem eingespreng tem Magnetkies und weniger Ge- diegen Eisen. Ein fast ganzer Stein von höchst deutlich ausgesprochener Aseitig pyramidaler Gestalt und dadurch von besonderen Werth. Bis an die abgeschlagene Spitze ist er Zoll hoch, unten 4f Zoll und oben 2| Zoll dick. Die Binde ist sehr dünn, matt und schwarz. Im Innern zeigt er aschgraue klein- und feinkörnige Grundmasse mit kuglichen Ausscheidungen, wenig Gediegen Eisen, aber viel Mag- netkies, mitunter in erbsengros- sen Körnern und bunt angelaufen. Selbst Magneteisen scheint darin ein gemengt zu seyn. Fast ganzer Stein von unregel- mässig rhomboidaler Gestalt 3 Zoll im Querschnitt und mit schim- mernder dünner Rinde, die an der einen Seite nur durch einen bräun liehen Ueherzug ersetzt wird. Auf dieser Fläche befinden sich zu- gleich auch vertiefte Eindrücke und O deshalb ist dies wohl auch die Fläche, womit der Stein aufgefal- len ist. Im Innern dunkel asch- graue feinkörnige Grundmasse mit klarem nur stellenweis bewölktem Himmel, unter starken Detonatio- nen verbunden mit heftigem Ge- töse und Pfeifen , statt hatte , was alles die Augenzeugen dergestalt erschreckte, dass solche erst nach Verlauf einer halben Stunde sich dem Orte näherten, wo der Stein 2 Fuss tief in die Dammerde ein- geschlagen war und noch schwef- lichen Geruch verbreitete. 68 Museum derKai- serl. Akademie d. Wissenschaften. 48 Ebendaselbst. Die von demselben Stein abge- schlagenen Stücke, sind in den angezeigten Schriften beschrieben. Auch hier findet -die obige Be- merkung Anwendung. Ö O 7 Bulletin physico mathématique 4^ Fundort. Fallzeit. 7. Bialist ok, 7 w erst davon. 5.(17. )Oct. f 827angebl. Mineralogische Beschaffenheit. Gewiclit, russ. Körnern einer vveissen Substanz nnd sehr fein und nicht häufig eingesprengtem Gediegen Eisen. Ein Fragment, das auf einen 4 bis 5 Zoll grossen Stein schliessen o Vormittags, lässt. Auf der unverritzten Fläche mit glänzender wulstiger schwar- izer Rinde und im Innern von licht aschgrauer feinkörniger Grund- 8. Bach mut im Gouvern. Jeka- terinoslaw. 3- Februar 1814. masse, worm kugliche Auschei- lungen und zugleich o o schwarze Augit- oder Lavaartige Körner er o o scheinen, dagegen nur in sehr ge- ringer Menge fein eingesprengter Magnet Ö oder Eisenkies auch wohl Gediegen Eisen. Ein Fragment, auf der unver- ritzten Oberfläche mit schim mernder schwarzer Rinde und ht-aschgrauer Grundmasse, mit Körnern von Magnetkies une fein eingesprengtem Gediegen Ei sen. 9. Sterlitamak im Gouv. Oren- burg. Juni Im 1 824 , an gehlich mit Schlossen gefallen. Meist so flache und bis zur Lin- senform zusammengedrückte und an den Kanten abgestumpfte ok- taedrische Gestalten, dass sie im Ganzen Aehnlichkeit mit der zum Eröffnen bestimmten Seite eines etwas in der Mitte aufgebauschten Briefcouverls besitzen. Sie haben die Grösse von wenigen Li- nien, sind äusserlich schimmernd schwarz zum Theil mit einem schmelzartigen Anhauch , und zeigen im Innern ganz die Be O S schaffenheit des aus Schwefel — G8 Ortd. Aufbewahr. Museum derKai- Anmerkungen, insbesonderem Rücksicht auf die puhlicirten Aac richten. serl. Akademie d. Wissenschaften. Im Museum des Berg-Instituts. Von C blad ni und Parts' in ihren Schriften gedacht. KU. Bei Chladni und Partsch i des Steinfalls gedacht. Ob übrige! das aufgeführte Bruchstückchen s< gleich an Ort und Stelle erog« sammelt oder oh es erst spät* von einem ganzen Stein abgeschl gen, und wo sich letzterer bi findet, hat nicht ermittelt wei den können. Im Wiener Masern befinden sich, nach Partscb. eber falls nur Fragmente, dieausKlapp roths nachgelassener Samnilun Ö herrühren sollen. sogen. ïlie El- ise ZV. i- irasnii- Mar ten iLi Ubei u. Sibirici Museum d. Aka- demie d. Wissen- schaften und Mu- seum des Berg- In- stituts. Sowohl Partsch als ganz neuer lieh Humboldt in seinem Cos mos , zweifeln an der Aechtbeij dieser Körper als Aerolithen un* scheinen sie nur für Schwefeikie gelten zu lassen. Gleichwohl in ihr ganzer äusserer Habitus etwa! Fremdartiges, und berücksichtig man noch das\ orkommenderselbei) auf freiem F elde und in einem schar j begrenzten Verbreitungsstricb, sc| wie dass kaum anderwärts etwasj Aehnliches und am allerwenig sten innerhalb irgend einer Ge- de l’Academie de Saint-Pétersbourg, 10 dort. Fallzeit. Mineralogische Beschaffenheit. Gewicht, russ. kies entstandenen Brauneisensteins.! birgsschicht in Russland aulge- funden worden ist, so wird man veranlasst jene Meinun- gen nicht zu theilen, im Gegen- theil eine gleiche Abstammung wie die der Aerolithen anzu- nehmen. B. Jon den übrigen Meteorsteinfällen, die in Russland noch auf verschiedenen Punkten und zu verschiedenen Zeiten :eb )t, und wovon, nach Partsch, im Kaiserlichen Mineralienkabinet zu Wien, Belegstücke sich linden, lässt sich in ^er Museen nichts auffinden. Namentlich fehlen Stücke von folgenden Steinfällen: von Doroninsk im Gouvernement A. Zamorziena in Volhynien, Lixna hei Dünaburg im Gouv. "Witebsk, Lontalax in Finnland, von Krasnoi UTgol im .. :jisan, von Charkow, und von Slohodka im Gouv. Smolensk. Ortd. Aufbewahr Anmerkungen, insbesondere mit Rücksicht auf die publicirten Nach- richten. B. Meteoreisen in Russland gefallen. Di sogen, lat che Ei- mlse zwi- . vrasno- k ü. hakarsk zwï lien den -en hei u i in lihirien ind« . Unbekannt. Meist beschrieben als ein Ge- 1270 — 1 Im Museum der menge von Gediegen Eisen und Akad. d. Wissen- Olivin oder Chrysolith in gleichem schaften u. Faust- Aerhältniss, und so dass ersteres bis Kopf grosse ein ästiges oder schwammiges Ge- Stücke, die davon rippe nnd der letztere die Aus- abgeschlagen, im füllung bildet, und endlich mit Museum desBerg- jenem zugleich auch noch Mag- fnstituts so wie in netkies verbunden sei. Ueberhaupt den mineralog. scheint aber wohl das Eisen vor Sammlungen der dem Olivin vorzuwalten und der Universität, d. Ru- Magnetkies nicht gleichmässig ein- mänzowsch. Mu- gemengt und wohl auch stellen- seums u. der mine- weise ganz zu fehlen. Grösten- Lheils ist der Olivin in aufgelöstem Zustand, doch auch ganz frisch, nnd hier und da Körner von re- ral. Gesellschaft. gelmässiger Gestalt zu erkennen. Der rundliche und jetzt noch 2| Fuss im Durchmesser habende Block ist meist beschlagen , nur an einer Stelle scheint noch die ursprüngliche Oberfläche vorhan- den zu sein. Diese Stelle ist wie geglättet, so dass man fast schlos- sen könnte, der Block habe ur- sprünglich, wenn auch keine Rinde, wenigstens 'einen dünnen glasur- artigen Ueberzug gehabt. Dieser allgemein bekannte Me- irif soll heim Funde 1680 Pf. gewogen haben 5 aber schon vor dessen Auffindung durch Pallas, im Jahr 1749, sollen Stücke da- von abgeschlagen und das Eisen zur Anfertigung verschiedener Ge- genstände gebraucht worden sein. il Bulletin physico-mathématique Fundort. Mineralogische Beschaffenheit. Gewicht, russ. Fallzeit. 5 o cH Oh "o r/1 «J Ort d. Aufbewahr, Anmerkungen, insbesondere il Rücksicht auf die publicirten ari, richten. 1 1 . Goldseife Pe- tr opawl o ws k in Sibirien , 20 Min. Unbekannt. Da bei allen von ihm ab- geschlagenen Stücken der Olivin meist ganz herausgefallen , so tritt dadui'ch erst das Gestaltverhältniss des Eisens hervor, aber jedes Stück hat damit das Massive des grossen Klumpens verloren und ist letzte- rem so unähnlich geworden, dass sie von verschiedener Abstammung gehalten werden könnten. Ein rundlicher Klumpen. Die Masse ist ein ziemlich compaktes Eisen, ganz verschieden von den vorhergehenden in der Gestalt, auch ohne fremde Beimengungen namentlich Olivin, besteht aber ausser Ersen auch aus Nickel, und zeigt auf angeschliffenen und ge- beizten Flächen zwar schwach markirte, doch erkennbare Wid- manstedtsche Figuren. Museum d . Berg- Instituts. Im Gorny Journal 1841 rd Er man’s Archiv für wissent- liche Kunde von Russlands:) mit Recht die Zweifel, den über die Aechtheit der Ma: Aerolit herrschen, zu besi gesucht worden. Und gewi bald es für ausgemacht ;1 kann, dass der Stein bei 3 F Tiefe in den Goldseifen gefiel worin nie Gegenstände von m s< liebem Kunstfleiss noch vorpo men, so ist wohl auch der irdische Ursprung jener, alx statirt zu betrachten. C. Meteorsteine und Meteoreisen aus andern Ländern. 12- Aaigle im Departement de lOrne in F rank- reich. 26. April 1803. Fast ganzer Stein von unregel- mässiger Gestalt, von dem nur an der Seite abgeschlagen worden ist. Die schwarze Rinde an der unverritzten Oberfläche ist theils ein wenig rauh, theils runzlich und höckrig , und es scheint dies die Auffallsseite des Steins zu sein. Im Innern zeigt er lichte aschgraue feinkörnige Grundmasse und darin höchst fein eingesprengten Mag- netkies und Gediegen Eisen. 22 Museum derKai- serl. Akademie d. Wissenschaften. 1 3. Deparlem. de l’Orne in F rank- reich, ohne nä- here Angabe, doch auss. Zw ei- Ein Fragment, dadurch sehr in- teressant, dass zuvörderst der da- von erhaltene Rindentheil sehr schwrarz und glänzend ist und zum Theil ein fadenartiges Geflechte 1 12 Desgleichen, Ausser von Chladni i Partsch in den angezeigten h ten, ist, wenn auch nicht c geführte Stein, doch der Sr überhaupt, mehrfach bescl e und daher allgemein bekan Gehört , wie bereits beer das Fragment dem Steinfa ' Aigle an, so findet auch di ib Anmerkung darauf Anwend'g D de l’Académie de Saint-Pétersbourg. U ndort. Fallzeil. Gewicht, russ. Mineralogische Beschaffenheit. Ö G £ Ort d. Aufbewahr. Anmerkungen, insbesondere mit Rücksicht auf die publicirten Nach- richten. ;m zuvor jt brt. Stein- 1 gehörig. S nnern, la r Kreis in ihi i. 22.Mail808 zeigt, so wie dass es im Innern mit schimmernden Klüften und Schnüren einer schwarzen Sub- stanz durchzogen ist , welche der Rinde gleicht. Sonst ist die Grund- masse grau und feinkörnig und mit eingesprengtem Gediegen Ei- sen und Magnetkies überfüllt. Ein Bruchstück mit glänzender schwarzer Rinde, die gerunzelt ist und im Innern von bläulich grauer ungleichkörniger Grundmasse, zu- sammengesetzt aus vorwaltenden Augit - Ausscheidungen von Erb- sen- bis fast Haselnussgrösse uj einer mehr nur die Zwischenräume ausfüllenden weissen erdigen Sub- stanz. Durch die Lupe zeigt sich etwas Porosität, übrigens kaum eine von den gewöhnlich den Meteo riten , beigemengten metallischen Substanzen. E dsheim Fr kreich. 7.Nov. 1492 Cap 1er gu- n H fnung-, ikksi ld hei llpag. 70engl. . von er Cap - idt. frika. Ein kleines Fragment von dem ältesten der bekannten Meteor- steine, dessen Grundmasse dunkel grau und rostfleckig , imprägnirt mit Gediegen Eisen und aufge- löstem Kies und vielfach von schwarzen glänzenden Ablösungs- klüften durchzogen ist. 13.Oct.1838 Ein Bruchstück mit dünner Morgens. bräunlicher matter Rinde und in seiner Grundmasse bekannt lieh ganz abweichend von al- len andern bis jetzt gefundenen Aeroliten, indem dieselbe eine grau- lichschwarze compakte Substanz ist, die matten unebenen Bruch zeigt, weich ist, sich etwas fett anfühlt, beim Anhauchen einen Thongeruch von sich giebt und statt Gediegen Eisen und Eisen- kies, wie die meisten andern Me 32 Museum der Kai- serl .Akademie d , Wissenschaften. 48 Ebendaselbst. 60 Desgleichen. Am ausführlichsten ist der all- gemein bekannte Steinfall von Schreibers in dessen Schrift «Beiträge zur Geschichte und Kenntmss meteorischer Stein- und Metall-Massen » beschrieben und dann auch von Chladni und Partsch in ihren Schriften über Meteoriten, gedacht. Weltbekannt und auch in allen hier mehrfach angeführten Schrif- ten erwähnt. Zunächst von Partsch in sei- ner Schrift gedacht. !5 Fundort. Fallzeit. 17. Macao am 14.Novemb. Fluss Assa in 1836. Brasilien. 18. Bahia in Bra- Unbekannt, silien. gefund. im Jahr 1784. 10- Lenarto in Unbekannt; Ungarn. gef. im Jahr 1814. 20. Rasgata in Unbekannt, d. RepublikNeu- gef. im Jahr D Granada in Süd- 1810. Amerika. 21. M agdeburg. Unbekannt, gef. im Jahr 1832. i Bulletin physico-mathématique 4J' Mineralogische Beschaffenheit. O teoriten , voller weisslicher und grünlicher glasartig glänzender Körper ist. Ueberhaupt hat der Gesteinhabitus entfernte Aehnlichkeit mit gewissen aufge- lösten Meloaphyren. Ein Fragment mit schwarzer dünner Rinde. Meteoreisen, das beith Funde ein Klumpen von 17300 Pf. Ge wicht gewesen sein soll. Das hier befindliche Fragment ist ein ge- schliffenes und geätztes Plättchen von fast silherweisser Farbe und mit Widmanstedtschen Figuren. Meteor eisen, als geschliffenes und geätztes Plättchen mit höchst ausgez eichn eten Widmannstedt- schen Figuren. Meteoreisen, und polities Plättchen. als geschliffenes Die Ei- senmasse scheint so dicht und com- pakt wie gehämmert. Blättrige Eisenmasse, ähn- lich einem Hüttenprodukt. Gewiclit, russ. GO 12 Ort d. Auf be wahr. Anmerkungen, insbesondt; m Rücksicht auf die publicirte Y richten. Museum der Kai- serl.Akademied. W issenschaften . Desgleichen. Ebendaselbst. Desgleichen. Desgleichen. Desgleichen. In Partsclfs Schrift ui vor schon in den Philosthi Transactions of the Roy. h. London 1816 beschrieben. Met! Partsch giebt in seiner hr das Gewicht des im NationaM seum zu Pesth aufhe wahrten it zu 134 Pf. an Bei Partsch und zuvor h in den Annales de Chin de Physique 1824 erwähn u beschrieben. allgemein fii ei Wird fast Kunstprodukt gehalten und it Meinung auch von den inslo dere hier angeführten Sehr te lern geäussert. o Das möchte«' keinem Zweifel unterliegen. ■’«•Itle. !•• « ■«h ail _ $ Einis le 13 février 184 ’ Un A? 122. 125 BULLETIN DE Tome VI. JW 2. X LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES mm Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie , place de la Bourse No. 2 , et chez W. EGGERS et COMP. , libraires , commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig , pour {'étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tej de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. MÉMOIRES. I. Sur les conduits électro-télégraphiques. Jagobi, 2. Sur les roses à odeur de canelle. Meyer. Extrait. MUSÉES. I. Fragments du squelette de la rliytine de Steller. Brandt. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. MÉMOIRES. 1. Galvanische und elect rom agnetische Versuche; von M. H. JACOBI. (Lu le 17 avril 1846.) Vierte Reihe. Erste Abtlieilung, Ueber electrotelegraphische Leitungen, (Mit einer Tafel.) 66. Indem ich mir erlaube der Akademie weitere wissen- :haftliche Untersuchungen vorzulegen, die ich bei elec- ro- telegraphischen Leitungen anzustellen Gelegenheit atte, will ich bemerken, dass diese Untersuchungen eine ereits vor mehr als 3 Jahren ausgeführte Arbeit zur Grundlage haben. Seitdem sind zwar in England, Frank- ;ich und Amerika electro- telegraphische Linien von 'össerer Ausdehnung ausgeführt worden, indessen war lan überall, bei dem von Steinheil zuerst in Anwen- ung gebrachtem Systeme der in freier Luft auf Stützen irtgeführten Dräthe stehen geblieben, natürlich mitman- îen technischen Verbesserungen, die aus den reichern rfahrungen, die man gesammelt hatte, hervorgegangen waren. Die Anlage electrischer Telegraphen ist also bei den, unter beständiger Aufsicht sich befindlichen Ei- senbahnen stehen geblieben. Ausserdem aber haben sich, wie vorauszusehen war , bei den auf solche Weise aus- geführten Linien, manche äussere schädliche Einflüsse, besonders von Seiten der atmosphärischen Electricität her, kund gegeben, die, wie man vernimmt, bis zur theilwei- sen Zerstörung*) der Dräthe und Zerrüttung der zeichen- gebenden Apparate gingen. Unterirdische Leitungen sind in andern Ländern nicht ausgeführt worden; so dass die von mir im J. 1843 angelegte etwa X/2 deutsche Meilen lange Linie von St, Petersburg nach Zarskoe-Selo, von der hier die Bede sein wird, bis jetzt die einzige derar- tige geblieben ist. Indessen gestehe ich dass ich gern *) Am 17. Dec, 1845 um 4 Uhr 20 Minuten Nachmittags ent- lud sich ein von Westen heranziehendes Gewitter, unter Regen und Hagel, in einem einzelnen Blitzschläge über die Stadt Göt- tingen, der die Spitze des nördlichen Johannisthurmes tral, und von hier aus in zwei Wegen auf der galvanischen Dralhleitung einerseits nach dem Blitzableiter der Bibliothek, andererseits eine längere Strecke über die Stadt hin nach dem Blitzableiter des Entbindungshauses fahrend, den Boden erreichte. Die Dräthe auf den genannten Strecken jener Leitung sind dadurch grossen- theils geschmolzen und boten im Augenblick der Explosion den imposanten Anblick eines Funkenregens dar. (Hamb. Correspon- dent Nr. 301.) Bulletin physico-mathématique auf diesen Vorzug verzichtet hätte. Denn häutigere An- wendung unterirdischer Leitungen, hätte das Gebiet der hierbei zu machenden Erfahrungen, die mir dann auch zu Gute gekommen wären , nothwendiger Weise erwei- tern müssen. Ueberall wo die Theorie noch nicht so ausgebildet ist, um aus Erfahrungen im Kleinen, ausge- dehnte Folgerungen ziehen zu können, oder mehr noch, wo die Zeit gewissermaassen als Element auftritt, indem es gilt langsam aber fortdauernd wirkende und um so tiefer eingreifende Einflüsse abzuwehren , über deren Macht man weder ein Urtheil a priori noch durch die Erfahrung hat , muss man sich gewissermaassen dem Glücke anvertrauen und sich begnügen seiner besten, dem speciellen Standpunkte der Angelegenheit ange- messenen Einsicht gefolgt zu sein. Ich will daher vor- weg erklären, dass die in Rede stehende Linie, nach ih- rem dreijährigen Bestehen, zwar ihre Functionen voll- kommen erfüllt, aber dass dieses Resultat weniger dem ernten Zustande zuzuschreiben ist , in welchem sich die Leitung erhalten hätte, als dem Umstande, dass die Em- pfindlichkeit der zeichengebenden Apparate von Jahr zu Jahr gesteigert worden und jetzt gewissermaassen ih- rem Extrême nahe ist. Der Bericht über diese Anlage wird also auch Resultate enthalten, die bisweilen nega- tiver Natur sind, die aber vielleicht eben darum für das technische und wissenschaftliche Publicum nicht ohne Interesse sein dürften. In meinen frühem Aufsätzen über denselben Gegen- stand, hatte ich mit Recht ein grosses Gewicht auf ver- gleichende Messungen gelegt, weil diese allein den wis- senschaftlichen Standpunkt zu erweitern und zugleich zu einer richtigen Erkenntniss von der Beschaffenheit einer ganzen Linie oder einzelner Strecken zu führen im Stande sind. Es ist mir daher erfreulich, der sehr schätzbaren Versuche erwähnen zu können, welche von Herrn B re- gnet bei der Linie von Paris nach Rouen angeslellt worden sind , und die wenn sie von Zeit zu Zeit wie- derholt werden , ein gewiss lehrreiches Resultat geben können. Von England aus darf man nicht erwarten der- gleichen zu vernehmen. Da dort die electrischen Tele- graphen, patentirte Privalspeculationen sind, so liegt es in deren Interesse, alle mit derZeit sich herausstellenden Nachtheile der dort üblichen Methode den Drath zu le- gen, dem Publicum sorgfältig zu verbergen. — Auch in Italien hat namentlich Herr Matteucci nicht aufgehört, diesem Gegenstände , der bei Gelegenheit des wissen- schaftlichen Congresses in Mailand, dort zuerst zur Spra- che kam, seine Aufmerksamkeit zu widmen. Auf die Ansichten dieses Gelehrten über einige bei Leitungen vorkommende Phänomene , und auf einige Aufsätze des Herrn Magrini, welche denselben Gegenstand behan- deln, werde ich vielleicht in der Folge zurückzukom- men, Veranlassung haben. Im J. 1843 erhielt ich den Befehl zur Anlage dieser unterirdischen Leitung von hier nach Zarskoë-Selo, längs der dorthin führenden Chaussee. Die ein Jahr früher angewandte, in der I. Reihe beschriebene Methode, die Dräthe durch Glasröhren zu fiihreu, hatte, wie wir gesehen haben , manche Unbequemlichkeiten mit sich geführt, und würde bei einer so bedeutenden Ausdeh- nung, nur dann die vollständige Garantie eines sichern Erfolges dargeboten haben, wenn man sich entschlossen hätte , statt die Glasröhren in der blossen Erde , sie in gut conslruirte bedeckte hölzerne Rinnen zu legen. Be- greiflicher Weise wären aber hierdurch die an sich schon beträchtlichen Kosten dieser Röhren, noch um ein Be- deutendes erhöht worden. Indessen war bei dieser Leitung die Erfahrung ge- macht worden, dass die zur Verbindung der Glasröhren angewandten Kautschukhülsen, sich die Zeit, die sie in der Erde gelegen, vortrefflich erhalten hatten. Es schien mir daher recht wohl möglich dieses Material als isoli- rende Hülle zur Bedeckung der Dräthe anwenden und diese unmittelbar in die Erde legen zu können. Zahl- reiche Proben im Kleinen die hierauf angestellt wurden, gaben in der That ziemlich günstige Resultate. Ich werde indessen sogleich auf einige Vorsichtsmaassregeln aufmerk- sam machen, welche zwar hei der in Rede stehenden Lei- tung nicht alle beobachtet worden sind, die sich mir aber später als sehr empfehlenswerth herausgestellt haben. Der Kautschuk wurde in schmale xj% bis breite Streifen geschnitten, welche auf den, auf eine Länge von 60 bis 70 Fuss ausgespannten Drath, spiralförmig so umwickelt wurden, dass die Kanten dieser Streifen sich wenigstens zur Hälfte überdeckten. Solcher Streifen ka- men 2 Lagen übereinander, wovon die untere aus dün- nerm, die obere aus dickerm Kautschuk bestand. Um diese Streifen innig untereinander zu vereinigen, müssen dieselben mit dicker Kautschukaullösung bestrichen wer- den, die später erhärtet und auf diese Weise eine com- pacte dichte Röhre bildet. Sehr vortheilhaft ist es, was leider bei unserer Leitung nicht beobachtet werden konnte, wenn die so zubereiteten Dräthe, vor ihrer Le- gung in die Erde gehörig austrocknen können und ihnen hierzu eine Frist von wenigstens einigen Monaten be- willigt wird. Ql I m p i “i1 tlri f 1 M ii i»! 21 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 22 68. Es versteht sich, dass man sich zu diesen Streifen, die aus künstlich gebildeten dicken runden Kautschukstücken durch besondere Maschinen geschnitten wurden, nur ei- nes ganz vorzüglichen Materials bedienen muss. Natür- liche Kautschukplatten, wie man sie oft aus den Colo- nieen erhält, scheinen nicht so vortheilhaft zu sein, weil die Kautschukauflösung nicht so gut daran haltet und sich nicht so innig damit verbindet. Höchst rectificirtes Terpentinöl, womit man die Streifen benetzte um eine Verbindung derselben unter einander zu bewirken, ist, wie sich später herausgestellt hat, keinesweges so gut als wirkliche Kautschukauflösung , obgleich diese schwerer austrocknet. Für die Zukunft ist es unbedingt anzura- then, die Dräthe nach dem Glühen nicht weiter abzu- putzen , sondern noch vor dem Bewickeln so stark wie möglich unmittelbar mit Kautschukauflösung zu bestrei- chen. Geschieht dieses nicht , so sitzt die Bewicklung nicht fest auf dem Drathe, der auf diese Weise, gewis- sermaassen mit einer Capillarröhre umgeben ist, in wel- che sich die Feuchtigkeit leicht einzieh l , wenn sie zu- fällig irgendwo einen kleinen Zugang erlangt hat. ^ on der früher in der I. Reihe beschriebenen Leitung, wa- ren noch einige Werst der mit Zwirn besponnenen und in Wachsmastix getränkten Dräthe übrig geblieben. Von diesen Dräthen erwartete ich einen vorzüglichen Effect, wenn dieselben nun noch mit Kautschukstreifen be- wickelt würden. Indessen hatte ich mich hierin voll- kommen getäuscht ; denn gerade diese Dräthe zeigten später höchst bedeutende Nebenschliessungen, was einzig and allein dem oben erwähnten Umstande zuzuschreiben st, indem die Zwirnbe wicklung auf dem Drathe so we- iig fest sass , dass sie sogar leicht verschoben und von lern Drathe abgezogen werden konnte. Später liess ich Dräthe auf folgende Weise anfertigen, lie ein sehr schönes Resultat gab , selbst wenn die Dräthe sich im Wasser befanden. Statt der zweifachen vurde eine dreifache Lage dicken Kautschuks genommen, lie wie früher aus übereinander greifenden Streifen be- tand , die aber vorher mit dicker Kautschukauflösung estrichen wrorden waren. Diese einzelnen Lagen wur- en von einander getrennt oder vielmehr mit einander ereinigt , durch eine Lage Firniss, der auf ähnliche Veise wie der Jeffrey sehe Marineleim aus Kautschuk nd Asphalt bereitet worden war. Endlich wurde die benfalls stark gefirnisste Oberfläche noch mit starken anffäden nach Art der Reitpeitschen beflochten und ierauf das Ganze wiederholt mit dem erwähnten Fir- isse bestrichen. So zubereilete Dräthe kommen zwar theurer zu stehen , sie leisten dafür aber auch vorzügli- chere Dienste. Um die Arbeit des Bewickelns zu erleichtern und die Anwendung langer Kautschukstreifen möglich zu machen, war es nölhig dem Drathe eine röhrende Bewegung um seine eigene Axe zu geben, so dass der straft' angezogene und mit der Hand fortgeführle Streifen sich von selbst spiralförmig aufwickeln konnte. Da es nicht möglich war schnell genug eine regelmässige Einrichtung zu treffen, so suchte man diesen Zweck durch 2 in einer Entfer- nung von 60 — 70 Fuss aufgestellte hölzerne Schwung- räder zu erreichen, deren Axen zur Aufnahme und Be- festigung der Dräthe der Länge nach durchbohrt waren. Obgleich die Drehung beider Schwungräder regelmässig genug geschah, so erlitt doch der Drath hin und wieder eine Torsion , die ihn spröde machte und sogar sein Zerreissen bewirkte. Auf Beseitigung dieses Uebelstandes und auf eine mathematische Genauigkeit dieser Bewe- gung, müsste bei fabrikmässiger Anfertigung solcher Dräthe Bedacht genommen werden. 69. Wenn nun über die Dauer der in der Erde befind- lichen Dräthe oder vielmehr darüber , wie lange sich die isolirende Kraft einer solchen Hülle erhält , allein die Erfahrung entscheiden kann, so ist es nichts desto weniger nolhwendig, sich wenigstens von der anfängli- chen guten Beschaffenheit derselben zu überzeugen. — Jedermann weiss und wir haben keinen Grund von die- ser Annahme abzuweichen, dass der Begriff der Isolatoren ein relativer ist, der von der Energie des Stromes, von der Ausdehnung der Isolatoren und von der Empfind- lichkeit der Galvanoscope abhängig ist. Ein Drath von geringer Ausdehnung kann leicht so isolirt werden, dass selbst energische Ströme, auch die empfindlichsten Gal- vanoscope nicht afficiren. Auf der andern Seite kann wieder der Drath eine solche Ausdehnung erlangen, dass schon die schwächsten galvanischen Kräfte die Iso- lation zu durchbrechen im Stande sind. Scheint es doch, dass bei grossen Längen, sogar die feuchte Luft eine Leitung schwacher galvanischer Ströme vermittelt , wie solche bekanntlich bei Anwendung der Spannungselec- tricität schon bei geringer Dimension der Dräthe in ho- hem Grade Statt findet. Bei einer solchen vorläufigen Untersuchung über die Beschaffenheit der zur Isolation angewandten Mittel, bei der man nur auf geringe Drath- längen beschränkt ist, muss man daher soviel wie mög- lich die Energie der angewandten Ströme, so wie die Empfindlichkeit der Galvanoscope zu steigern suchen, um wenigstens eine relative Sicherheit zu erlangen. 23 Bulletin physico-mathématique 24 70. Aus Fig I der beifolgenden Tafel ist die Einrichtung zu ersehen, deren ich mich zur Prüfung der Dräthe bediente. ab cd ist ein S' langer, 2l/%r breiter und 3' tiefer wasserdich- ter Trog, der mit einer Auflösung von Kochsalz, der man, um sie noch besser leitend zu machen, etwas Schwefelsäure zugesetzt hatte, angefüllt ist. Am Rande dieses Troges und auf dem Boden desselben bei e und f sind kupferne Leitrollen oder Leitringe befestigt, durch welche der Drath g e f h leicht und ohne Reibung durchgleiten kann. A und B sind grosse hölzerne Spulen auf wel- chen 250 Faden oder 1750' regelmässig aufgewickelten Drathes Platz haben. Diese Spulen sind auf viereckigen eisernen Axen festgekeilt, die mit ihren rund abgedreh- ten Enden auf den eisernen Zapfenlagern i i etc. laufen. Auf dem einen Zapfen der Spuhle B, ist bei k ein mes- singener Ring befestigt, auf welchem eine starke messin- gene Feder drückt, die an ihrem andern Ende die Schraubenklemme / trägt. C ist ein magnetoelectrischer Inductionsapparat, der aus einer hohlen hölzernen Hülse besteht, die mit geglühten und sorgfältig lackirten Ei- sendräthen gefüllt ist. Die electromagnetische aus dik- kem Drathe bestehende Spirale dieser Inductionsrolle, ist mit dem einen Ende mit der daniellschen Batterie bei K verbunden, das andere Ende aber geht zum Pole der Batterie Z , vermittelst eines bei m angebrachten Unterbrechers oder Rheotomen. Dieser besteht ganz ein- fach aus einem Rädchen, das an seiner Peripherie durch Elfenbeinstücke unterbrochen ist, und aus 2 Federn von denen die eine auf der Axe dieses Rädchens, die andere aber auf der Peripherie desselben ruht. Ueber der elec- tromagnelischen Spirale ist die magnetoeleclrische, aus zahlreichen Windungen dünnem Drathes bestehende Spirale gewickelt, deren eines Ende zu einer in den hölzernen Trog tauchenden Kupferplatte n läuft, deren anderes Ende aber in einen messingenen Handgriff o endigt , von der Art wie sie gewöhnlich zu physiologi- schen Versuchen gebraucht werden. Ein anderer solcher Handgriff p steht durch einen daran gelötheten Leitungs- drath mit der obenerwähnten Schraubenklemme l in Verbindung. Der auf der Spuhle A aufgewickelte und mit Kautschuk bedeckte Drath, wird durch den Trog über die Leitungsrollen e und f geführt und an der Axe der Spuhle B befestigt. Auf diese Weise wird er von der Spuhle A langsam ah auf die Spuhle B aufge- wickelt, so dass nach und nach der Drath seiner ganzen Länge nach, durch die in dem Troge a b c d befind- liche Flüssigkeit durchgeht, die immer eine Länge von etwa 12' desselben umspült. Während dieser Zeit dreht einGe- hülfe das Rädchen des Rheotomen m, und erzeugt hier- O durch einen höchst energischen lnductionsstrom, dessen Existenz das Individuum , welches die Handgriffe p o mit benetzten Händen hält, sogleich wahrnimmt, wenn eine Beschädigung oder sonst ein Fehler in der Kaut- schukhülle, diesem Strome den Durchgang von der Kupfer- platte n aus durch die Flüssigkeit hindurch in den Drath e f gestattet. In der Zeichnung ist die Inductionskette, welche bei p o durch den menschlichen Körper ge- schlossen ist, durch kleine Pfeile bezeichnet. 71. Zur electromagnetischen Erregung bediente ich mich gewöhnlich einer Batterie von 4 daniellschen Elemen- ten von mittlerer Grösse Diese gab einen so kräftigen lnductionsstrom, dass der geringste Fehler in der Kaut- schukbewicklung sich durch physiologische Wirkungen manifestirte. Die Empfindungen waren sehr verschie- dener Art. War die Kautschukbewicklung zu dünn oder das Material porös, so verspürte man ein mehr oder weniger starkes Prickeln in den Händen. War aber in der Umhüllung zufällig eine kleine, mit blos- sen Augen kaum sichtbare Oeffnung , so erhielt man unerträgliche Stösse, welche die Hände krampfhaft zu- sammenzogen, und ein schnelles Lösen der Inductions- kelte nöthig machten. Die Stelle des Fehlers lässt sich leicht finden, wenn man den Drath auf A wieder zu- rückwickelt und ihn dann langsam in die Flüssigkeit wieder einlreten lässt, bis zum Momente wo die Erschüt- terungen wieder beginnen. Gewöhnlich aber wurden die Handhaben so zusammengelegt dass sie sich berühr- ten. Ein Gehülfe liess dann den Drath beim Zurück- winden durch die Finger gleiten, wo sich dann die feh- lerhafte Stelle genau herausfühlen liess. Gesetzt eine solche Stelle sei jc, so ginge in diesem Falle der In- ductionsslrom von der Kupferplatte n aus in die Erde, und von da durch den Körper des Gehülfen, in den noch feuchten Drath über , also längs der punktirten Linie n jc. 72. Während der Untersuchung war es oft nöthig, sich von der gehörigen Wirkung des Inductionsapparates zu überzeugen. Diess geschah dadurch, dass der bei der Spule A befindliche Arbeiter, indem er das entblösste Anfangsende des darauf gewickelten Drathes berührte, gleichzeitig mit der Person , welche die Handhaben o p hielt, einen Schlag empfand. Wurden aber die Hand- haben o p zur unmittelbaren Berührung gebracht, so em- pfand der Arbeiter diese Erschütterung allein. Auch in 25 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 26 diesem Falle ging der Strom von der Platte n aus in den feuchten Erdboden und durch den Arbeiter in den Drath über. Die bei p o eingeschaltete Person muss vom Erdboden gut isolirt sein , weil sie sonst, besonders bei feuchter Witterung, immerfort mehr oder weniger starke physio- logische Erschütterungen verspürt, die dann leicht dieje- nigen, welche von der schlechten Isolirungdes Drathes her- rühren , verhüllen oder mit ihnen verwechselt weiden. Im Anfänge, ehe man noch die gehörigen Erfahrungen gemacht hatte, entstand hieraus manche Unannehmlich- keit und mancher Aufenthalt. 73. Auf diese Weise unterzog ich mich ganz allein der Prüfung von mehr als 50 Werst Drälhen , eine Arbeit lie nicht zu den deliciis scientiae gehört, und die mich lie ganze Stufenfolge electrophysiologischer Erschütterun- ;en vollkommen kennen lehrte. Auf Substituten konnte ider wollte ich mich nicht verlassen, denn wenn diese uch die stärkern Schläge nicht hätten verbergen können, 0 wären ihnen vielleicht doch die scliwächern Empfin- ungen entgangen , welche sich gewöhnlich über eine rössere Länge des Drathes ausbreilen und einen po- isen oder zu lockern Zustand des Kautschuk anzeigen. olche Stellen sind aber gerade die gefährlichsten, weil e um desto stärkere Nebenschliessungen hervorbringen länger sie in der Feuchtigkeit verbleiben. Ich muss dessen bemerken , dass die erste Hälfte dieser Unter- chungen die mühevollste war. Später wurde der Fa- ikant von selbst, bei der ihm ganz neuen Arbeit auf inche Verbesserungen aufmerksam, welche die Anzahl r Fehler ansehnlich verminderten. Es ist freilich wünschenswerth, sich bei solchen Prü- iigen, einer weniger mühevollen und peinlichen Me- 1 )de zu bedienen-, aber ich glaube kaum dass ein em- ] ndlicheres und leichter verständliches Galvanoscop runden werden dürfte, als der menschliche Körper. . chdem man Dove’s Beobachtungen zu Folge, das in <3 Inductorrolle befindliche Drathbündel, durch einen s< iden Eisenkern ersetzt hatte, erhielt man bei Anwen- d ig eines sehr empfindlichen Galvanometers, keine oder n höchst schwache Indicationen in vielen Fällen, wo d h bei Ergreifung der Handhaben mit benetzten Hän- d» , noch stark prickelnde Empfindungen Statt gefun- d< hatten. 74. in zweiter Theil der Voruntersuchungen betraf die Mi sung der Leitungswiderstände der einzelnen Drath- rollen, bevor sie in die Erde gelegt wurden. Die er- forderliche Dralhmenge war anschlagsmässig zu 50 Pfd. pro Werst bestimmt worden. Nimmt man das specitische Gewicht des Drathes zu 7,88 so entspricht diesem Ge- wichte von 50 Pfd. eine Drathdicke von 0"069 engl. Indessen erhält man die Dräthe aus den Fabriken, na- mentlich in grossem Quantitäten selten so gleichmässig wie man sie wünscht, woran zum Theil die Verschie- denheit der gebräuchlichen Dralhmasse, zum Theil der Umstand Schuld ist, dass die Zieheisen namentlich durch Kupferdralh sehr angegriffen werden. Selten erhält man einen Drathring , dessen eines Ende nicht dicker wäre i als das andere. Es bedarf kaum der Erwähnung dass das Glühen der Dräthe mit Sorgfalt und in verschlossenen Gelassen ge- schehen muss. Ob hierbei etwas vernachlässigt worden war , oder ob das Kupfer an sich von etwas spröder Beschaffenheit gewesen, oder ob vielleicht die oben er- wähnte Torsion, welche die Dräthe beim Umwickeln mit Kautschukstreifen erlitten hatten, daran Schuld war, ge- nug bei mehreren Drathrollen zeigten sich häufige Brü- che, die unter der Kautschukbewicklung schwer aufzu- finden waren. Nicht selten trat der Fall ein, dass eine Rolle den Strom vollkommen gut durchliess, und den- noch später versagte , nachdem dieselbe nur von einer Stelle zur andern transportirt worden war. Dieses Durch- lässen und Versagen trat wiederholt ein, je nachdem die Bruchstellen zufällig in Berührung gekommen waren oder nicht. Solche Stellen , wenn sie bei einer unter der Erde befindlichen Leitung Vorkommen , geben zu den unangenehmsten Erfahrungen Veranlassung. Ist die Lei- tung an einer Stelle auf entschiedene Weise beschädigt, so lässt sich die Stelle des Fehlers leicht auffinden oder in enge Grenzen einschliessen. Sind aber die Dräthe nach dem Bruche nocji etwas mit einander in Contact, so geschieht es oft, dass ganz zufällige Umstände, das Vorbeifahren eines Lastwagens oder eine geringe Tem- peralurveränderung, die Verbindung herstellen oder lö- sen. Das Auffinden des Fehlers W’ird alsdann äusserst mühsam und hängt beinahe ganz von einem glücklichen Zufalle ab. In diese Categorie gehört auch das, von den Arbeitern häufig beliebte Zusammenknüpfen der Drath- enden durch schleifenartige Ringe, was mir früher, na- mentlich bei eleefromagnelischen Maschinen, grosse Un- annehmlichkeiten verursacht hatte. Im Uebrigen bin ich durch das Messen der Leilungswiderstände der Drath- rollen, öfters auf die Existenz ähnlicher Fehler aufmerk- sam gemacht worden. Sollten in der Zukunft noch Lei- tungen auf ähnliche Weise ausgeführt werden, so wäre 27 Bulletin physico - mathématique 28 zu empfehlen, statt eines dickem Drathes mehrere dün- nere zu nehmen, weil diese geschmeidiger sind, und weil bei ihnen der Bruch eines derselben, keinen Nach- theil herbeiführt, indem sie ausserdem ihrer ganzen Länge nach, mit einander in metallischer Berührung stehen. 75. Zum Messen der Leitungswiderstände bediente ich mich eines grossen Agometers von ähnlicher Construction wie ich dieselbe im 10. Bande des Bulletin scientifique beschrieben habe. Die marmorne Rolle desselben war 9 lang, halte 4l/6 im Durchmesser und war mit 200 Windungen eines etwa 0^025 dicken Neusilberdralhes bedeckt. Die Länge der einzelnen Windung , welche als Einheit diente, betrug also ungefähr 13^188. Kleiner seitdem an diesem Instrumente von mir ge- machter Verbesserungen, will ich bei dieser Gelegen- heit erwähnen. Sie hatten besonders zum Zwecke eine bessere Verbindung der kleinen Rollen mit dem übrigen Systeme dadurch herzustellen, dass an letzterm kleine Federn befestigt wurden, welche auf den Axen der Rol- len schleiften, so dass der Durchgang des Stromes, auch auf diesem Wege geschah und nicht wie bisher durch die dünnen Zapfen und Zapfenlager allein. Das Messen mit dem Agometer hat seine Schwierigkeiten , besonders wenn von der Bestimmung kleinerer Leitungswiderstände die Rede ist. Da nämlich die Rolle den Drath nur in einem bei- nahe mathematischen Punkte beiührt, so entsteht hierdurch eine kleine veränderliche Fehlerquelle, welche durch die mindesten Unebenheiten im Drathe, oder den leisesten Hauch von Unreinigkeiten afticirt wird. Deshalb isL es be- sonders noting, das Agometer vor Staub und Unreinigkeiten sorgfältig zu bewahren und vor jeder Beobachtungsreihe, oder auch während derselben, von Zeit zu Zeit, nicht nur den Drath, sondern auch die Kehle der Rolle sorg- fältig zu putzen. Ich bediente mich hierzu früher des sogenannten Wiener Kalks, ziehe aber die mir von Herrn Poggendorf zu diesem Zwecke empfohlene Zinnasche vor. Da ich häufig bemerkte, dass ein vorbeifahrender Wagen oder andere zufällige Erschütterungen des In- struments, schon eine geringe Veränderung im Leitungs- widerstande hervorbrachten, so traf ich später die Ein- richtung, dass die Rollen nicht durch ein Gewicht gegen den Drath gepresst wurden, sondern durch starke, ver- stellbare Federn. In der Thal ist dadurch einige Sicherheit mehr erlangt worden. Werden grössere Widerstände ge- messen, bei denen man sich mit einer gewissen procen- tischen Genauigkeit begnügen kann, so ist diese Fehler- quelle natürlich nur von geringem Einflüsse. 76. Eine andere Fehlerquelle entsteht aus den in der Kette befindlichen Klemmschrauben, welche die Drälhe der verschiedenen Systeme mit einander verknüpfen. Diese Schrauben , wie man sie gewöhnlich construirt, scheinen mit der Zeit und durch zufällige Erschütterun- gen locker zu werden , und müssen hin und wieder nachgezogen werden. Ich habe, seitdem ich dieser Feh- lerquelle inne wurde, das von mir bisher gebrauchte System von Verbindungsschrauben überall geändert und mit gutem Erfolge solche angew endet, welche grössere Flächen der Dräthe mit einander in Verbindung brin- gen. Die von Herrn Poggenclorff bei seinem Wider- standsmesser angewandten Klemmschrauben , erfüllen zwar diesen Zweck vollkommen, sie sind aber etwas un- bequem im Gebrauche und kostspielig. 77. Bei meinem Agometer kann man die geometrische Länge des, dem zu messenden Widerstande aequivalen- len Neusilberdralhes bis auf ^ooo e'ner Umdrehung oder bis auf etwa 0,006 genau messen. Eine solche Ge- nauigkeit bleibt aber so lange illusorisch, als noch an- dere Fehlerquellen von grösserem Einflüsse vorhanden sind. Hierzu ist unter andern die, allen derartigen Wider- standsmessern gemeinschaftliche Ungleichförmigkeit des Agometerdralhes zu rechnen. Es ist bekannt, dass sel- ten zwei Drathstücke von einiger Länge gefunden wer- den , die bei vollkommen gleichen Dimensionen auch einen gleichen Leitungsw'idersland besässen, ja oft sind die Differenzen sehr beträchtlich. Aus diesem Grunde darf man nun keines weges die Werthe der einzelnen Windungen ohne weiteres, als gleich ansehn, vielmehr ist es noting, sobald man auf Genauigkeit der Messungen Ansprüche macht, eine Prüfung der einzelnen Windungen vorzunehmen. Eine Methode, nach welcher dieses ge- schehen kann, habe ich in einem frühem Aufsatze ( Bul- letin scientifique T. X Nr. 18) angedeutet, indessen jetzt ein anderes Verfahren bei dieser Prüfung beobachtet Ich befinde mich nämlich im Besitze zweier Agome- ter, des oben erwähnten grossen, mit Neusilberdrath bezogenen, und eines kleineren a. a. O. beschriebenen, das aus Platindrath und einer Platinrolle besteht. Diese beiden Agometer, welche ich mit A und B bezeichnen will, wurden in die Paralleldräthe einer später zu be- schreibenden Dift’erentialbussole eingeschaltet Ein drit- tes kleineres Agometer, das nur einige Windungen hatte ! und nur roh construirt war, diente dazu die Parallel- 1 i I1 ■j I) jl 29 de l’Académie de Saint-Petersbourg. 30 dräthe der Bussole so zu reguliren, dass bei dem Stande 0 der Agometer, die Nadel der Bussole sich genau im magne- tischen Meridiane befand. Die Windungen der beiden Ago- meter wurden nun auf folgende Weise mit einem Normal- drathe aus Kupfer verglichen, der beiläufig 60' lang und 9^0643 dick war, und der als willkührliche Einheit diente, [n Fig. 2, welche das Schema dieser Operation darstellt, st M der mit einem Doppeldrathe bewickelte Multiplica- or, dessen ungleich liegende Enden, einerseits mit dem >ole Z der Batterie , anderseits mit dem Agometer A und B verbunden sind 5 C ist das kleinere oben er- mähnte Agometer. D ist der Normaldrath , der an den hiecksilbergefässen a und b angeschraubt ist, c und d :nd zwei andere Quecksilbergefässe , welche respective lit A. und B verbunden sind und mit der Linie a b vei gleichschenklichte Dreiecke a c b und a db bilden, uerst werden c b und d b verbunden und C so lange idrebt bis die Nadel auf 0 kommt. Verbindet man nun c, so wird das System 1 zu welchem A gehört um den ormaldrath D verlängert, und B muss so lange z. B. bis x dreht werden, bis die Aequivalenz wieder hergestellt ist. tzt wird c b wieder verbunden ac aber gelöst und A bis gedreht, so dass I ~ x —j. Durch ähnliche Operatio- I n erhält man die Windungszahlen auf den Agometern . und A, welche der doppelten dreifachen u. s. w. Länge ( 5 Normaldrathes entsprechen. Auf diese W eise habe ich 1 hufs der Anfertigung einer Correctionstabelle, alle ein- z nen Windungen beider Agometer mit vieler Mühe r ersucht, und die Beobachtungen, wo sie nur einiger- n ;sen zweifelhaft waren, wiederholt und daraus die Ä tel genommen. Bei dieser Arbeit, die ich noch kei- n weges für abgeschlossen halte, und die ich später mit n h bessern Hülfsmitteln zu wiederholen gedenke, haben si mir die meisten der oben erwähnten Fehlerquellen u; noch einige andere sonderbare Umstände offenbart, eben ich in der Folge eine besondere Untersuchung zu- g€ icht habe. Zugleich hat es sich denn auch gezeigt dass da genaue Messen der Leitungswiderstände, eine von gros- se! technischen Schwierigkeiten umgebene Operation ist, ah îan auf den ersten Anblick vermuthen sollte. Die Ein- flü e der Temperatur und der unzweifelhaft statt finden- de thermoeleetrisrhen Wirkungen, werden erst dann her- 0: eten können, wenn die zufälligen E’ehlerquellen ver- nir iert oder völlig beseitigt sind. Die folgende Tabelle ist n Auszug aus meiner grossem, indem ich darin nur lit Windungswerlhe von 1 bis 10 und weiter von 10 zu 9 Einheiten angegeben habe. O O Tab. I. Ein- heiten Neusilber- Agometer Platin- Agometer Einheiten Neusilbe r- Agometer I 0,768 1,793 80 67,405 2 1,599 3,623 90 76 3 2,407 5,453 100 84,576 4 3,269 7,287 110 93,002 5 4,103 9,123 120 101,640 6 4,947 10,961 130 110,280 7 5,789 12,797 140 118,880 8 6,640 14,640 150 127,490 9 7,482 16,487 160 136,167 10 8,311 18,294 170 144,820 20 16,726 36,628 180 153,464 30 25,201 54,899 190 162,010 40 33,590 73,302 200 170,711 50 41,931 91,836 210 179,237 60 50,374 110,402 220 187,800 70 58,735 225 192,083 Dieser Auszug erhält dadurch ein allgemeineres In- teresse, dass er gewissermassen auf die Nothwendigkeit aufmerksam macht jedenfalls eine ähnliche Prüfung vor- nehmen zu müssen, bevor man seinem Instrumente das Zutrauen schenkt, zu dem es die Sorgfalt berechtigt, wel- che auf seine Construction verwendet worden ist. Ein, mit grösseren Drathlängen versehenes Agometer, bei dem, bei genauen Beobachtungen sich alle Windungen als gleichwerthig erweisen würden, müsste für eine grosse Seltenheit gehalten werden. 78. In Fig. 3 ist das Instrument in der Hälfte der natür- lichen Grösse abgebildet, dessen ich mich bei der Messung der Leitungswiderstände bediente. ABCD ist ein höl- zerner 4 Zoll breiter Kasten mit Glaswänden, und in Rahmen gefasstem Glasdeckel. Letzterer ist der Queere nach in zwei Hälften getheilt und durch die kleinen Haken a a an dem Kasten so befestigt , dass er leicht abgenommen werden kann. E F G H ist ein starker messingener Bügel, auf dessen Grundplatte der obige Kasten angeschraubt ist, und der oben eine zum Auf- hängen der Nadel bestimmte Vorrichtung I K und das Glasrohr L M trägt. Dieses ist mit der verschiebbaren und federnden Hülse M versehen, an welcher unten ein Plättchen b b befestigt ist , welches die im Deckel des Kastens befindliche Oeffnung schliesst. Die Vorrichtung I H ist mit einem abgedrehten Zapfen in den Bügel ein- gelassen und dient zugleich als Torsionskreis, zu wel- chem Zwecke die Scheibe cc eine Einlheilun 0,643 /*i, XIII 493 y6 OÎ/1U 1 43,16 17,33 82,33 0 0 y2 38-95 18 5 88,67 0 0 — — — — — — — — — XIV 50473 38,51 18 82,67 0 0 — — — _ * 5,33 3,08 — — 0,578 7* 40,88 18 83 83,33 0 0 — — — — — — — — — XV 7 502 7a 41,71 19 88 67 0 0 — — — — — — — — — 1/ ' 2 40,69 16 78 0 0 — — — — — — — — XVI ' 502 38,24 18,67 84,67 0 0 — — — — — — — — y2 37,70 18 85,67 0 0 — — — — — — — — — XVII j 501 40 86 18.17 84 0 0 — — — 5,5 2.58 — — 0,470 72 37 19 15,67 84 0 0 — — — — — — 14 5,33 0,381 XVIII 5007.3 38 21 15 72,33 0 0 — — — — — — — — — 72 — 50,75 12,17 60,67 0 0 . — — — — — — — — IXX 498 58,79 7 52 — 0,33 — — — — — — — — — 72 — 55,99 10,33 56 0 0 03 — — — — — — — — — XX ' 4957a 50,69 12 60 0 0 — — — — — — — — — 72 53,82 13 61,33 0 0 — — — — — — — — — XXI 35D/3 21,23 22 5 — 0 0 — — — — — — — — — 72 40,83 17 73 0 0 4,08 21,92 0 0 — — — — — XXII 500 42,67 15,83 80 0 0 — 27,67 — 0 17,67 17,42 — — 0 986 72 38 64 18,17 89,67 0 0 — 30,67 — 0 — — — — — XXIII 500 39 93 17,5 81,33 0 0 11,17 52,67 0 0 — — — — — 7a 232 40,63 17,33 91 0 0 — — — — — — — — ~ Anmerk. Bei den mit * und ** bezeichneten Beobachtungen wurden Batterieen von resp. 16 und 18 Elementen angewendet :7 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 38 82. Gleich bei Legung tier Linie, welche von St.-Peters- urg aus begann, und vom 19. Juni bis 24. August 1843, so in ungefähr 2 Monaten, vollendet war, wurden mit oltametern, welche wie die, hei den frühem telegra- hischen Arbeiten gebrauchten, in l/10 Cubcentimeter stheilt waren, theils von mir, theils von Herrn von ötschel, galvanische Strommessungen vermittelst Gas- lobachtungen vorgenommen. Diese Messungen, zu denen an sich kleiner daniell’scher Elemente von ungefähr ) " Kupferfläche bediente, hatten zunächst den Zweck, :h gleich nach Zuschüttung des Grabens, worin sich e Drälhe befanden, theils von der Integrität dieser tztern, theils von der guten Beschaffenheit der Tsoli- mg zu überzeugen. Sie wurden jedesmal nach Vol- ndung einer halben Station (etwa y2 Werst) angestellt, id zwar so dass sich das \ oltameler dicht hei der irskoe-Seloschen Seite befand, während auf der vor- :rgehenden Station die Kette entweder geschlossen oder :öffnet wurde. In der Tabelle II sind diese einzelnen ersuche zusammengeslellt und in den ersten 7 Colum- m so angeordnet, wie es deren Ueberschriften bezeich- :n. Da die Rollen worauf sich jedesmal eine Dralh- 'ecke von ungefähr 250 Faden befand, numerirt und :i der Verwendung notirt waren, so sind aus dem über e Leitungswiderstände geführten Register, die den ver- hiedenen Strecken zugehörigen Widerstände berechnet id in die 2te Columne eingetragen worden. Als Strom- nheit ist diejenige Kraft angenommen wor- |;n, durch welche in 1 Minute */10 Cub. centi- eler gemengte Gase entwickelt wird. 83. Aus den Columnen 6 und 7 der vorstehenden Tabelle sieht man nun, dass auf den meisten Strecken, die an- agliche Beschaffenheit der Isolirung, nichts zu wünschen irig liess, indem die Gasentwicklung bei ungeschlossener ette , beinahe überall ~ 0 war. Auf den Anfangs- •ecken, bei denen sich eine obwohl nur geringe Gas- twicklung zeigte, befanden sich zum Tbeil die art. ! erwähnten alten, vorher mit Zwirn und später mit autschuk bewickelten Dräthe, welche wrie sich später igte, auf die ganze Linie, einen sehr nachtheiligen influss ausübten. Bei den Zahlen der 4. und 5. Columne ist es auffal- nd, dass die den Stromesslärken entsprechenden Gas- twickelungen, nicht überall umgekehrt wie die dazu hörigen Leitungswdderstände zu oder abnehmen. Ein heil dieser Unregelmässigkeiten mag von Beobachtungs- fehlern herrühren, wrelche hei den mannichfachen un- günstigen Umständen, unter denen die Beobachtungen oft angestellt werden mussten, kaum zu vermeiden wra- ren; der grösste Theil dieser Unregelmässigkeiten aber, muss w ohl den Balterieen zugescln ieben werden , die es beinah unmöglich wrar, bei den Transporten hin und her und bei häufigem Regen wretter, immer in der gehörigen Ordnung zu erhalten. Man wird mir glauben , dass in Bezug auf die mannichfaltigen hierbei vorkommenden Details, die nie zur Sprache kommen, wrenn nur im Ca- bin el te gearbeitet wird, manche Erfahrungen gemacht worden sind , die spätem Arbeiten zu Gute kommen werden. Ueberhaupt weiss jedermann welche grosse Schwierigkeiten gerade solche Arbeiten haben, bei denen wissenschaftliche und technische Interessen Hand in Hand i gehen müssen. Die vorgenommenen Messungen waren kein Luxus, sondern dienten vielmehr dazu, ein richtiges Urtheil über die Beschaffenheit der ganzen Linie und ihrer einzelnen Theile zu gewinnen. Sie dienten gew'is- sermasen als Bussole auf dem Oceane vager Vermuthun- gen, welchen man bei spätem Vorkommnissen sonst Preis gegeben w'äre. Fruchtbringender wären diese Unter- suchungen allerdings gewesen, wenn es den Physikern schon vergönnt wäre, über constante Electricitätsquelleu zu gebieten. 84. Die Columnen 8, 9, 10, 11 enthalten ähnliche Ver- suche, wie die vorhergehenden, mit dem Unterschiede jedoch, dass nach Legung je einer halben Station, nicht diese allein, sondern die ganze gelegte bereits Strecke, mit in die Kette eingeschlossen wurde. Batterie und Voltame- j ter befanden sich auch hierbei auf dem Zarskoe-Seloschen Ende, während die Dräthe, bei dem Anfangspunkte in St. Petersburg, für die Versuche der Columnen 8, 9 untereinander verbunden, für die der Columnen 10 und i 11 aber geöffnet waren. Bei den 4 letzten Versuchen i ® i von Stat. XXL 1/2 an, ist indessen zu bemerken, dass das [ Schliessen und Oeffnen der Kette in rZarskoe-Selo ge- I schah, während sich Batterie und \ oltameter auf den re- spectiven Stationspunkten befanden. Aus den Columnen 10 und 11 ersieht man nun sogleich, dass bei den län- gern Strecken auch reichlichere Gasentwicklungen bei ungeschlossener Kette, oder grössere Nebenschliessungen i Statt fanden. Bei den vier letzten Versuchen war dieses nicht der Fall; wie wir denn noch in der Folge sehen werden, wie diese Zweite Hälfte der Linie von Kamenka nach Zarskoe-Selo, sich gleich anfangs als besser erwies, und auch besser erhielt, als jene erste, auf welcher sich 39 Bulletin p h Ysico- mathématique 40 die zuerst angefertigten Dräthe befanden , bei welchen einige Verbesse rungen in der Umwicklung noch nicht gemacht waren, welche die Praxis später an die Hand Gegeben hatte. 85. Die Columnen 12 bis 15 enthalten vergleichende Ver- suche, die mit 2 Voltametern, welche auf eben die Weise wie die frühem, angestellt wurden, über welche ich der Classe in der Sitzung vom 8. October 1842 berichtet habe (Bulletin d. 1. Cl. Physico-Mathématique T. I Nr. 9). Das eine dieser Voltameter befand sich auf der Anfangs- station in St. Petersburg, das andere nebst einer Batterie auf den respectiven, in der ersten Columne bezeichneten Stationspunkten. Obgleich diese Versuche auf keine grosse Genauigkeit Ansprüche machen können, indem von den, bei Gasbeobachtungen sonst nöthigen Correctionen nicht die Rede sein konnte, auch die Ablesungen selbst, bis- weilen nur von gemeinen Soldaten gemacht und notirt wor- den konnten, so ersieht man doch daraus, dass bei fort- schreitender Entfernung von St. Petersburg aus , der Verlust an galvanischer Kraft immer mehr zunahm, ob- gleich die Dräthe, zwar häufig bei Regenwetler gelegt, doch nur erst eine kurze Zeit in der Erde gelegen hat- ten. Der bessern Uebersicht wegen habe ich in der 16 Columne die Verhältnisszahlen zwischen der ursprüng- lichen und der übertragenen Kraft angegeben, eine Ru- brik , welche bei der Anlage unterirdischer Leitungen wichtig ist und besonders in Betracht gezogen werden muss. Auch hier zeigte sich obwohl nur aus einem ein- zelnen auf der Station XXII angestellten Versuche, bei dem sich das zweite V oltameter in Zarskoe-Selo (Stat. XXIII. V ) befand, der bessere Zustand dieser Seite, in- dem die übertragene Kraft von der ursprünglichen gar nicht abweicht. 86. Nach Vollendung der ganzen Linie wurden endlich die in Tab. III aufgeführten vergleichenden Versuche angestellt, welche man diesesmal so angeordnet hatte, dass Batterieen auf jeder Endstation aufgestellt waren, um auf beiden Seiten Gas geben und empfangen zu können. Um die Tabelle zu vereinfachen und den Vergleich der ursprünglichen und übertragenen Ströme zu erleichtern , sind die beobachteten Gasquantitäten procentisch berechnet worden, dagegen hat man in der 7ten Columne die übertragenen Gasquantitäten in ab- solutem Maasse angegeben , nämlich (s. art. 82.) y Cub. centimeter in den Minute als Einheit Genommen. Die meisten der aufgeführten Zahlen sind die Mittel- werthe aus 2 oder 3 nahe übereinstimmenden Beobach- tungen. In Erinnerung will ich es bringen, dass die Stat. XII. l/2 die früher erwähnte beinahe in der Mitte der Linie liegende Zwischenstation im Dorfe Kamenka ist. Tab. III. Nr. der Ver- suche. Anzahl der Ele- mente Station des Volta- meter a Station des Voltameter b Gas in a Gas in b Ueber- tra^ene Kraft 1 16 0 XII. V, 100 31,3 2,73 2 25 0 XII. V, 100 37,7 5,31 3 16 0 xii. v. 37 100 2,78 4 25 0 xn y2 47,3 100 4,73 5 16 V. XII. y2 100 37,2 3.72 6 25 Va xn. y2 100 43,1 6,62 7 16 Va xn. y2 43 100 2.69 8 25 1 / /2 xn. ya 52,1 100 6,06 9 16 I xn. y2 100 35,6 3,56 10 25 I xii. ya 100 42.6 6,87 1 1 16 I xn. ya 46,5 100 3,02 12 25 I xn y2 53,5 100 7,04 13 16 NIL % XXIII. y2 83.3 100 5,55 14 25 NIL ya XXIII. y2 87,7 100 10,25 15* 16* 16 25 XII. % XII. y2 xxiii. y2 xxiii. y. 100 95,6 17 16 0 nil ya 100 32,4 2,27 18 25 0 xii. ya 100 40,2 3,90 19 16 0 nil y a 48,4 100 3.32 20 25 0 xn. ya 56,1 100 5,10 21 16 0 xxiii. y2 100 15,2 0,68 22 25 0 xxiii. ya 100 23,5 1.67 23 16 0 xxiii. ya 29,5 100 1.31 24 25 0 xxiii. y2 42,5 100 2,83 An merk. Die mit * bezeichneten Beobachtungen sind etwas unsicher. Bei dieser Tabelle ist zu bemerken, dass die Beobach- achtungen von 1 bis 12 an einem Tage (20. Aug. 1843) und die von 13 bis 24, 10 Tage später angestellt worden sind. Ausserdem wurden noch mit einer Batterie von 25 Elementen Versuche mit ungeschlossener Kette ge- macht, die folgendes Resultat ergaben : 1) Batterie in Z.-S. Kette in Kamenka geöffnet 1.75 2) « « St.-P. « « « « 1 1 3) « « Kamenka . s, U h 4 k\ l, lU I V pi JW 124. 125. BULLETIN DE HYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES se liiiiaiiiiiii@®ii« Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est le 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ecus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- ersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- taires de I Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, t le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour V étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les lasses I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: . Bulletins des séances d? l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- :s de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; . Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- lèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et s rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal , dans des suppléments extraordinaires. O M M A IRE. MÉMOIRE. 5. Recherches sur les semences de Peganum Harmala. Fritzsciie. NOTES. 2. Observations de la comète de Biéla. 0. Struve. 3. Sur la dénomination de la planète de M. Le Verrier. Struve. 4. Note sur le traitement du minérai de platine. Hess. LA CLASSE Tome VI. JW\. 5. MÉMOIRES. t. Untersuchungen über die Samen yon Pe- ganum Harmala; von J. FRITZSGHE. Lu le 27. novembre 1846. Tor wort. Seit dem Jahre 1857 bereits ist die Aufmerksamkeit der Che- i ;er auf die Samen von Peganum Harmala dadurch geleitet v -den, dass anfänglich in russischen, und aus ihnen übergehend a h in ausländischen Zeitschriften über einen rothen Farbstoff g chneben wurde, welcher durch eine geeignete Behandlung a; jenen Samen erhalten werden könne. Die darauf bezüglichen A ikel in den russischen Zeitschriften rühren entweder vom H rn Prof. Goebel in Dorpat selbst her, oder sie erwähnen w igstens seiner als Entdecker eines Verfahrens zur Darstellung di rothen Farbe, welche in den Samen nicht fertig gebildet ir alten ist. Einer derselben , welcher sich im Journal des M isteriums des Innern von 1357 Heft 11 pag. 559 befindet, th t eine alte Vorschrift zur Darstellung dieser Farbe mit, über dt Verfahren des Hrn. Prof. Goebel jedoch enthält keiner nt ?re Nachrichten, und nirgends ist auch bis jetzt von dem Ei lecker desselben etwas darüber bekannt gemacht worden; da gen sind aber von demselben schon vor mehreren Jahren ie Ministerien der Finanzen und der Reichsdomainen Mitthei- lungen darüber gemacht worden, in Folge deren ich von letzte- rem Ministerio im Jahre 1840 zu einer Untersuchung über die- sen Gegenstand veranlasst, und mit dem nöthigen Materiale dazu versehen wurde. Es war mir nun zwar damals, sowohl durch die genannten Journalartikel, als auch durch die Mittheilungen des Ministeriums der Reichsdomainen wohl bekannt, dass Hr. Prof. Goebel sich mit der technischen Ausbeutung des rothen Farbstoffs beschäftige, allein es konnte darin kein Grund für mich liegen, dem Wunsche jenes Ministeriums nicht zu willfah- ren; und als mir im Laufe meiner Untersuchungen bald nicht nur die Darstellung der rothen Farbe, und zwar im Wesentli- chen nach jener alten Vorschrift, gelang, sondern auch die Ab- scheidung krystalliuischer Produkte aus dem rohen Samen, so stand ich um so weniger an, der Akademie am 26. Juni 1840 eine mündliche Mittheiluug für das Bulletin des Séances über diese Resultate zu machen, als einerseits das Gelingen der Dar- stellung der rothen Farbe nur die Richtigkeit einer alten Vor- schrift dazu bestätigte, andererseits aber es mir völlig unbekannt war, dass die Beschäftigung des Hrn. Prot. Goebel mit diesem Gegenstände auch eine wissenschatlliche Tendenz habe. Ich konnte das Letztere sogar um so weniger vermuthen , als nicht nur jene krystallinischen Substanzen in keiner so directen Be- ziehung zu dem rothen Farbstoffe standen, dass eine Bekannt- machung darüber dem Geheimnisse des Verfahrens zur Darstel- lung des Farbstoffes Eintrag thun konnte, sondern auch ihre Gewinnung aus den Samen durch so einfache Mittel zu bewerk- stelligen war, dass sie bei einer wissenschaftlichen Behandlung 51 Bull ETi n physico-mathématique 52 des Gegenstandes nicht übersehen werden konnten. Desto mehr überraschte es mich daher auch, als ich, mit der Verfolgung obiger Resultate beschäftigt , im Junihefte der Annalen der Chemie und Pharmacie von 1841 die Abhandlung des Hrn. Prof. Goebel las, in welcher derselbe erst ungefähr 9 Monate nach der im Bulletin vom 3. October 1840 erfolgten Pu- blication meiner Notiz bekannt macht , er habe das Harmalin bereits irn December 1857 entdeckt; und ich kann mir noch jetzt nicht erklären, warum Hr. Prof. Goebel, welchem es aus dem angeführten Aufsatze im Journale des Ministeriums des Innern bekannt sein musste, dass durch den damaligen Oberin- spector des Seidenbaues, Hrn. von Steven, auch andern Che- mikern Harmalasamen zur Untersuchung mitgetheilt worden wa- ren, einerseits nicht schon vor 1840 seine interessante Entdeckung ankündigte, andererseits aber nicht unmittelbar nach der Be- kanntwerdung meiner Notiz seine Pieclamation erhob. Nichts- destoweniger aber bin ich weit entfernt, Hrn. Prof. Goebel die Entdeckung des Harmalins streitig machen zu wollen; nur in Bezug auf die mich betreffende Stelle in der citirten Abhand- lung von 1841 mich zu rechtfertigen, halte ich jetzt, wo ich auf den fraglichen Gegenstand wieder zurückkomme, für noth- wendig , und glaube es nicht besser als auf diese Weise thun zu können. Noch aber habe ich mich auch darüber zu recht- fertigen, dass ich überhaupt einen Gegenstand, dessen weitere Bearbeitung Hr. Prof. Goebel laut jener Abhandlung sich Vor- behalt, wieder aufnehme. Es geschieht dies erst, nachdem ich, im Besitze von interessanten Resultaten und den doppelten Wunsch hegend, dieselben nicht vielleicht von einem dritten publient und genauere Mittheilungen über dieses russische Pro- duct nicht vom Auslande ausgehen zu sehen, Hrn. Prof. Goe- bel zuerst im Januar 1844 und auch später noch einmal drin- gend zur Bekanntmachung seiner weiteren Untersuchungen auf- gefordert, und von meiner Wiederaufnahme der Bearbeitung der Harmalasamen in Kenutniss gesetzt habe. Auf jenen ersten Brief wurde mir folgende Antwort vom 9. Januar 1844 zu Theil, wel- che ich meiner Abhandlung beizugeben ersucht wurde, und deshalb hier wörtlich mittheile: „Arbeiten vielfacher Art unterbrachen meine wissen- schaftlichen Beschäftigungen mit meinem Harmalin vor 2 Jahren und eben so meine im Aufträge der Regierung im letzten Sommer nach Deutschland unternommene Reise, so wie mein Erkranken nach meiner Rückkehr, so dass die Reihe der Untersuchungen nicht hat geschlossen wer- den können.“ Seitdem sind wiederum fast drei Jahre verflossen, während welcher auch ich durch mancherlei Umstände von der Publica- tion meiner Resultate abgehalten wurde, und indem ich sie jetzt bekannt mache, glaube ich die Ueberzeugung hegen zu können, dass ich Niemandes Rechte dadurch beeinträchtige. Schon beim Beginne meiner Beschäftigung mit den Harmalasamen, welche ursprünglich nur die Darstel- lung des in ihnen nicht fertig gebildet enthaltenen rothen Pigments zum Zwecke hatte, erkannte ich, dass ZLtr Erklärung der Bildungs weise dieses Körpers ein genaues Studium der in den rohen Samen enthaltenen Stoffe unerlässlich sey , und auf sie richtete ich daher auch sogleich meine Aufmerksamkeit. Nachdem das Harmalin als Bestandtheil der Samen erkannt worden war, lag die Vermuthung nahe, dass dasselbe bei der Bildung des rothen Farbstoffes eine Hauptrolle spiele, und als ich in Folge dieser Vermuthung das Harmalin verschiedenartigen chemischen Einflüssen unterwarf, ge- lang es mir zwar nicht, dieses Alkaloid direct in den rothen Farbstoff umzuwandeln, allein ich fand, dass aus demselben durch die Einwirkung oxydirender Substan- zen mehrere neue Alkaloide erhalten werden können, von denen ich das eine später auch als einen ursprüng- lichen Bestandtheil der Harmalasamen erkannte. Die Untersuchung dieser neuen Körper erheischte auch eine Revision der von Varrentrapp und Will angestellten Analyse des Harmalins, und sowohl deswegen als auch um ausführlichere Mittheilungen über das Harmalin über- haupt zu machen, muss ich auch diesem Alkaloide in Folgendem ein Capitel widmen. Ich werde nun zuerst die beiden in den Harmalasamen als Hauptbestandteile enthaltenen Alkaloide abhandeln, dann zu den Um- setzungsprodukten derselben übergehen, zu welchen auch der rothe Farbstoff’ gehört, und an diesen zuletzt meine Untersuchungen über die auf seine Bildung Bezug ha- benden Nebenbestandtheile der Harmalasamen anschliessen. ■*-560- I. I n d e n H a rmalasamen fertiggebildete Alkaloide. Die Samen der in den Steppen des südlichen Russ- lands häufig wildwachsenden Steppenraute, Peganum Harmala , enthalten ausser dem schon unter dem Namen Harmalin beschriebenen Pflanzenalkali noch ein zweites, welchem ich seiner Verwandtschaft mit dem Harmalin wegen den Namen Harmin. beilege. Der Sitz dieser Alkaloide sind die Tegumente des Samens oder die Sa- menschale, während der Kern des Samens entweder nichts oder doch wenigstens nur Spuren von ihnen ent- hält. Beide Alkaloide erhält man gemeinschaftlich in dem Auszuge der gepulverten Samen durch mit Essig- säure oder Schwefelsäure angesäuertes Wasser. Man kann! sich dazu eines Y erdrängungsapparates und Wassers von der gewöhnlichen Temperatur bedienen, w odurch, da die Salze der Alkaloide mit den genannten Säuren äusserst 53 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 51 leichtlöslich sind, dieselben hinreichend gut ausgezogen werden, ohne dass zugleich zuviel von den anderen löslichen Bestandtheilen der Samen mit aufgelöst wird. Auf diese Weise erhält man eine braungelbe Lösung, welche aus- ser den Salzen der Alkaloide noch sowohl organische als unorganische Stoffe aus den Samen aufgelöst enthält; diese letzteren werden beim Fällen der Flüssigkeit mit O Aetzkali, wie Goebel es vorschlägt, theilweise zugleich mit den Alkaloiden mit niedergeschlagen , deren Reini- gung sie erschweren, und deshalb empfehle ich ein an- deres einfaches \ erfahren, durch welches die Alkaloide am’ noch mit Farbstoff verunreinigt ausgeschieden wer- den. Es gründet sich dasselbe auf die Unlöslichkeit der salzsauren Salze der Alkaloide in einer Kochsalzlösung, and besteht in der Auflösung einer hinreichenden Menge Kochsalz in der erhaltenen rohen Flüssigkeit. Die Menge des nöthigen Kochsalzes ist verschieden je nach der grösseren oder geringeren Menge von überschüssiger in 1er Flüssigkeit enthaltener Säure ; während aus neutralen Lösungen die Alkaloide schon durch concentrirte Koch- alzlösung als salzsaure Salze ausgefällt werden, bedarf ;s bei sehr sauren Lösungen einer vollkommenen Sätti- gung der Flüssigkeit mit Kochsalz: ein Uebelstand, wei- hen man jedoch durch vorherige Sättigung der freien iäure beseitigen kann. Bei einer richtigen Behandlung ait Kochsalz werden die Alkaloide aus der Flüssigkeit asch und so vollkommen ausgefällt, dass beim nachhe- igen Zusatz von Aetzkali nur noch unbedeutende Spu- en erhalten werden können ; dagegen aber bewirkt Letzkali in der rückständigen Flüssigkeit einen bedeu- mden Niederschlag, auf welchen ich im letzten Kapitel ieser Abhandlung- wieder zurückkommen werde. O Die auf diese Weise erhaltenen salzsauren Salze der dkaloicle, welche noch mehr oder weniger durch Farb- off verunreinigt sind, und ein in der Flüssigkeit schwim- lendes krystallinisches Pulver von hellbrauner Farbe arstellen, werden nun auf einem Filter gesammelt, und ) lange mit Kochsalzlösung ausgewaschen, bis die ihnen ahängende Mutterlauge entfernt ist; dann löst man sie an dem Filter durch fortgesetztes Aufgiessen von kal- m Wasser auf, welches einen Theil des Farbstoffs un- döst zurücklässt, und erhält so eine dunkelgelbe oder ich mehr oder weniger braune Auflösung, welche man arch Behandlung mit Thierkohle möglichst zu entfär- m sucht, was jedoch nur bis zu einem gewissen Grade dingt, indem der Lösung des salzsauren Harmalins eine hwefelgelbe Farbe eigenthümlich ist. Aus der so er- dtenen Flüssigkeit nun lassen sich die beiden Alkaloide icht und ziemlich vollständig getrennt durch allmäliges Zusetzen von Ammoniak abscheiden , durch welches das Harmin zuerst fast vollkommen ausgefällt wdrd, ehe auch Harmalin niederfällt. Man erhitzt zu diesem Behufe die Flüssigkeit bis auf 50 — 60° und setzt ihr nun unter fortwährendem starken Umrühren so lange tropfenweise Ammoniak zu, bis sich eine Trübung einstellt oder ein Niederschlag zu erscheinen anfängt, dessen Menge sich bei fortgesetztem Umrühren gewöhnlich rasch vermehrt, ohne dass ein weiterer Zusatz des Fällungsmittels nöthig ist. Durch Betrachtung dieses Niederschlages unter dem zusammengesetzten Mikroscope kann man , besonders w7enn die Flüssigkeit möglichst von Farbstoff befreit worden wrar, sehr leicht erkennen, ob man nur Harmin oder ein Gemenge desselben mit Harmalin erhalten hat; das Harmin bildet nämlich in reinem Zustande nadelför- mige Kryslalle, welche sich bei hinlänglicher Vergrösse- rung von den blattartig ausgebreiteten des Harmalin auf den ersten Blick unterscheiden lassen. Zwrar werden diese Formen durch die Anwesenheit von Farbstoff W’emger charakteristisch, allein bei einiger Hebung wird man fast immer durch die mikrosoopische Betrachtung zu richtigen Schlüssen gelangen und erkennen , ob man zuviel Ammoniak hinzugesetzt hat, in welchem Falle man den Niederschlag noch einmal in möglichst weniger Säure lösen und derselben Behandlung unterwerfen muss, oder ob die Flüssigkeit noch eines weiteren allmäligen Ammoniakzusatzes zur Abscheidung eines Rückhaltes von Harmin bedarf. In den meisten Fällen ist es mir auf diese Weise gelungen, gleich beim ersten Zusatze von Ammoniak das Harmin vollständig abzuscheiden, was wahrscheinlich darin seinen Grund hat, dass Harmalinlö- sungen durch sehr geringen Ammoniakzusatz nur allmälig gefällt werden; allein es hingt die vollkommene Aus- scheidung des Harmins sowohl von den relativen Mengen der beiden Alkaloide, als auch von der Concentration der Flüssigkeit und von andern Zufälligkeiten ab, so dass nicht immer unfehlbar auf dies Resultat zu rechnen ist. Eben so kann man zuweilen bei der mikroscopischen Betrachtung des aus wässrigen Lösungen erhaltenen Nie- schlages in Zweifel bleiben , mit welchem von beiden Alkaloiden man es zu thun hat, und dann , oder auch beim Mangel eines Z usammengesetz Len Mikroscops kann man beide Alkaloide dadurch unterscheiden, dass man das fragliche Präparat mit Hülfe von Essigsäure oder Chlorw assersloffsäure in wenig Alkohol löst, und der heissen Lösung Ammoniak im Ueberschusse zusetzt. Ist darin Harmin in einigermassen erheblicher Menge enthal- ten, so scheidet sich dasselbe sehr bald in der Form von langen prismatischen Krystallen aus, während das 4* 55 Bulletin physico-mathématique 56 Harmalin erst all mal ig in der weiter unten zu beschrei- benden Form krystallisirt Nach vollendeter vollkom- mener Ausscheidung des Hannins filtrât man die Flüs- sigkeit noch heiss, und fällt daraus nun auch dss Harmalin durch einen Ueberschuss von Ammoniak. Statt des Kochsalzes kann man sich zum Ausfällen der Alkaloide auch des salpetersauren Natrons bedienen, durch welches sie ganz in derselben Weise als salpeter- saure Salze ausgeschieden werden; da diese weniger lös- lich als die salzsauren sind, so bedarf man auch gerin- gerer Mengen des Fällungsmilteis , und es kann daher die Anwendung des salpetersauren Natrons zuweilen vor- theilhafter als die des Kochsalzes sein. Da jedoch die Salpetersäure, namentlich bei Gegenwart von Schwefel- säure, leicht zersetzend auf die Alkaloide einwirkt, so muss man bei der Anwendung des salpetersauren Na- trons einen Ueberschuss von Schwefelsäure zu vermeiden suchen. Im Uebrigen ist die weitere Behandlung der ausgefällten salpetersauren Salze ganz wie die der salz- sauren. In Bezug auf das Entfärben der Flüssigkeiten mit Kohle ist noch zu bemerken, dass man sich dabei vor sauren Lösungen möglichst zu hüten hat, indem diese viel schlechter als neutrale entfärbt werden, dass man aber auch essigsaure Lösungen nicht mit Kohle erhitzen darf, weil sich aus ihnen gewöhnlich schon beim blossen Erhitzen bedeutende Mengen von Harmin namentlich, niederschlagen. Die Mengen der beiden aus den Samen zu erhalten- O den Alkaloide fand ich in einem deshalb quantitativ angestellten Versuche ungefähr 4 pr. C. betragend, wo- von das Harmalin ungefähr zwei Drittheile, und das Har- min ein Drittheil ausmachten: Zahlen, deren absolutes sowohl als auch relatives Verhältnisssich jedoch schwer- lich immer gleich bleiben dürfte. So enthielt z. B. eine mir vom Ministerium der Reichsdomänen zugeschickte Quantität durch Cullur erhaltener Samen eine bedeutend grössere Quantität Alkaloide deshalb, weil sich darunter sehr viele Samen mit verkümmertem Kerne befanden, und also die den Sitz der Alkaloide bildenden Samen- schalen in grösserem Verhältnisse vorhanden waren. So weit musste ich die Darstellung der beiden Al- kaloide gemeinschaftlich abhandeln; was jedoch die wei- tere Reinigung der beiden so erhaltenen Produkte betrifft, so werde ich diese jetzt bei jedem einzelnen derselben besonders anführen. A. Marmalin. Das Harmalin ist in seinem reinsten Zustande voll- kommen farblos, allein gewöhnlich erhält man es mehr oder weniger gelblich bräunlich oder röthlich gefärbt, und daher kommt es wahrscheinlich, dass ihm Goebel eine ins bräunlich gelbe spielende Farbe zuschreibt. Es ist zwar nicht schwer, dasselbe von allem ihm hartnäckig anhängenden Farbstoffe vollkommen zu befreien, und es aus der wässrigen Lösung als ein blendend weisses kry- slallinisches Pulver niederzuschlagen, allein es gelingt nur selten, ihm diese Farblosigkeit auch beim Trocknen zu erhalten; namentlich aber ist es schwierig, grössere farblose Krystalle durch langsame Krystallisation aus al- cofiolischen Lösungen darzustellen, weil die alcoholische Lösung, zuweilen selbst beim Ausschlüsse der Luft, gewöhnlich bald eine braunrothe Farbe annimmt, und diese auch den aus ihr sich absetzenden Krystallen mitlheilt. Um nun das auf obige Weise erhaltene rohe Harma- lin, welches ein mehr oder weniger braun gefäi'bles krystallinisches Pulver darstellt, zu reinigen, verfährt man auf folgende Weise. Man vertheilt es in Wasser, setzt demselben tropfenweise so lange Essigsäure hinzu, bis der grösste Theil des Harmalins aufgelöst ist, und filtrirt nun, wobei gewöhnlich mit dem überschüssigen Harmalin auch ein Theil des färbenden Stoffes ungelöst zurückbleibt. Die filtrirte Lösung verdünnt man hinreichend, und fällt sie durch salpetersaures Natron, Kochsalz oder Salzsäure, worauf man abermals filtrirt und das mit verdünnter Lö- sung des Fällungsmittels ausgewaschene Salz durch lau- warmes Wasser vom Filter auflöst. Diese Lösung behan- deltman so lange mit Thierkohle, bis sie nur noch eine rein schwefelgelbe Farbe besitzt, und nachdem man abermals filtrirt hat, schlägt man sie noch heiss durch einen Ueberschuss von Aelzkali nieder. Erscheint der Niederschlag in der Flüssigkeit noch nicht vollkommen weiss, so erreicht man diesen Zweck durch theil weise oder gänzliche Wiederholung derselben Operation; auch dann jedoch nimmt das Präparat beim Filtriren und Auswaschen gewöhnlich einen bräunlichen Schein an. Eine noch auffallendere Bräunung findet Statt, wenn man, anstatt Kali, als Fällungsmitlel Ammoniak anwen- det; wenn auch das Harmalin dabei anfangs vollkommen farblos niederfällt, so nimmt es doch bald schon in der Flüssigkeit eine gelblichbraune Farbe an, und es ist mir nicht gelungen, auf diesem Wege so gute Resultate als durch Kali zu erhalten. Bei der Fällung durch Am- moniak behält auch die Flüssigkeit, welche durch Kali sich vollkommen entfärbt, fast immer eine mehr oder weniger gelbe Farbe, und nach dem Abfilti iren des Har- malins findet man dann gewöhnlich auf der Innenseite des Filters eine geringe Ablagerung eines braunen Stof" ö o O D 57 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 58 fes, welcher ihm hartnäckig anhängt, und sich nicht mit dem Harmalin davon abspühlen lässt. Auch beim Filtri- ren von Auflösungen reiner Harmalinsalze habe ich ge- wöhnlich eine solche Bräunung des Filters beobachtet, und beim Wiederauflösen der durch Kochsalz oder sal- petersauxes Natron gefällten Salze vom Filter durch fortgesetztes Aufgiessen kalten Wassers bleibt, selbst wenn sie ganz rein erschienen, gewöhnlich ein brauner, dem Filter fest anhaftender Rückstand; da auch die gelbe, von der Fällung wässriger Harmalinsalzlösungen durch Ammoniak herrührende Flüssigkeit bei längerem Stehen einen geringen braunschwarzen Niederschlag ab- setzt, so bin ich geneigt, alle diese Erscheinungen einer Einwirkung des Sauerstoffs der Luft zuzuschreiben, wo- bei wohl auch das überschüssig zugeselzte Ammoniak mitwirk en mag. Das auf solche Weise erhaltene Harmalin bildet blatt- artig ausgebreilete, schuppenartige, perlmutterglänzende Krystalle, welche um so grösser sind, je allmäliger man das Fällungsmittel unter stetem Umrühren zugesetzt hat; einmal erhielt ich es aus einer verdünnten Lösung durch Fällen mit Ammoniak in fast linienlangen Blättern. Um es in grösseren farblosen Krystallen zu erhalten, muss man sich zuerst ein farbloses Präparat darstellen, welches sich in Alcohol ohne Rückstand löst, und da dies bei len mit Thierkohle gekochten gewöhnlich nicht der Fall ist, so muss man das auf obige Weise erhaltene md durch Anwendung ausgekochten Wassers beim Aus- waschen vor jeder Bräunung möglichst geschützte Har- nalin nochmals in Essigsäure lösen, fillriren, durch alpetersaures Natron fällen, den Niederschlag in kaltem Nasser lösen , und diese vorher zum Kochen erhitzte jösung durch Aetzkali fällen. Nachdem man auch die- en Niederschlag mit ausgekochtem Wasser ausgewaschen lat, übergiesst man ihn noch feucht mit einer zum Auf- isen in der Siedhitze hinreichenden Menge stärksten O mmoniakfreien Alcohols, womit man ihn auch nölhi- enfalls erst einmal abspühlen kann, in einem Kolben, in essen OefFnung durch einen hermetisch schliessenden .ork ein Gasleitungsrohr eingesetzt wird, welches mit inem mehr als 30 Zoll langen senkrechten Schenkel nter Quecksilber mündet. Man erhitzt nun den Inhalt es Kolbens mit der Vorsicht zum Sieden, dass die Vände des Kolbens vor der Flamme und überhaupt ar zu grosser Erhitzung geschützt sind, und kocht so nge, bis alle Luft durch Alcoholdämpfe ausgetrieben t, worauf man die Flamme entfernt und die Flüssigkeit i dem durch Quecksilber gesperrten Apparate der Kry- allisation überlässt. Bei sorgfältiger Beobachtung aller dieser Vorsichtsmaassregeln ist es mir gelungen, vollkom- o o Ö 7 men farblose Krystalle von Harmalin zu erhalten, und es leidet daher keinen Zweifel, dass dieses Alkaloid im reinen Zustande farblos ist. Zrvweilen auch habe ich das- selbe Resultat durch Versetzen einer heissen alcoholischen Lösung eines Harmalinsalzes mit einer zur Sättigung al- ler Säure nicht hinreichenden Menge Ammoniak oder Aetzkali erreicht; im allgemeinen aber erhält man das Harmalin, wenn es beim Zutritte der Luft aus alkalischen Lösungen der einen oder der anderen Art krystallisirt, immer gefärbt, und zwar verschieden, je nachdem man kürzere oder längere Zeit kocht, filtrirt oder nicht fil- trirt, Kohle und Ueberschuss des Fällungsmittels an- wrendet oder nicht u. s. w., so dass man es in allen Nüancen vom gelben durch das röthliche bis zum dun- kelbraunen erhalten kann , wie die mir vorliegenden O Proben es beweisen. Durch Kristallisation aus Alcohol lassen sich die Kry- stalle des Harmalins hinreichend gross erhalten , um sie messen zu können. Hr. v. Nordenski öld hat die Ge- fälligkeit gehabt, diese Mühe zu übernehmen, und seine mir zum Behufe der Publication gütigst gemachten Mit- theilungen sind es, welche hier folgen. Die Grundform der Krystalle ist ein Rhombenoctaë- der; die beistehende Figur stellt eine ideale Zeichnung eines Krystalles mit allen daran beobachteten Flächen dar, welche auf folgende Weise zu bezeichnen sind: p — (a : b : c) m — (poa : oo b : c ) n ~ (o oa : b : oo c) l — (a : oob : c) Durch Messung sind gefunden: p:p über die Makrodiagonalpolkante ~ 116°34 p : p über die Brachydiagonalpolkante ~ 131°18f n : m ~ 903. Demnach ist p : p über die Mittelpolkante ~ 83 5if und die Hauptaxe zu den beiden Nebenaxen a: b : c : : 1 : 1,804- : 1,4-15. 59 Bulletin physico - mathématique 60 Durch Messung wurde ferner gefunden: p:p über die Krystallspitze — 96°35 , und darnach wäre p : p über die Mittelpolkante ~ 38°25 , oder 29* geringer als obige Zahl : eine Differenz, wovon der Grund wahrscheinlich in einem durch die Schwie- rigkeit der Messung wegen der schiefen Lage der Kry- stalle leicht möglichen Fehler liegt. Von den Eigenschaften des Harmalins habe ich noch Folgendes anzuführen. Das Harmalin ist zwar in Wasser schwer löslich, wenn es einmal ausgeschieden ist, allein bei seiner Fäl- lung aus den wässrigen Lösungen seiner Salze durch Alkalien bleibt eine nicht unbedeutende Menge davon aufgelost. Bei einem Versuche, welchen ich zur Aus- miltelung der Genauigkeit anstellte, mit welcher man den procentischen Gehalt seiner Salze an Alkaloid be- stimmen könne, fand ich, dass 0,304 schön krystallisirtes Harmalin nach dem Auflösen in ChlorwasserslofFsäure und Fällen durch Ammoniak nur noch 0,299 wogen, und es hatte also ein Verlust von 1,64 p. G. statt ge- funden. Bei den Untersuchungen über die Zusammen- setzung des chlorwasserstoffsauren Harmalins erhielt ich, wie ich weiter unten anführen werde , einmal sogar 3,3 p. C. Verlust. Seiner geringen Löslichkeit wegen ist das Harmalin in freiem Zustande fast geschmacklos, während seine lösli- chen Salze einen mässig starken, rein bittern Geschmack besitzen. Versetzt man eine kalte wässrige Lösung eines tlar- malinsalzes mit Ammoniak, so findet, im ersten Augen- blicke wenigstens, eine milchige Trübung der Flüssigkeit statt, welche, wie man durch Hülfe des Mikroscopes deutlich erkennt, darin ihren Grund hat, dass das Alka- loid sich unter diesen Umständen zuerst als sehr kleine ölartige Tröpfchen ausscheidet. In reinen Lösungen verschwinden diese Tröpfchen ziemlich bald wieder, in- dem sich grössere Krystalle aus ihnen bilden, welche an einzelnen Punkten entstehen, von denen aus die Klärung der Flüssigkeit zuerst beginnt, und nun, theils unter Vergrösserung der schon gebildeten, theils unter Bildung neuer Krystalle weiter fortschi eitet. In durch Farbstoff verunreinigten Lösungen geht die Umwandlung der öl- artigen Tröpfchen in Krystalle gewöhnlich langsamer von statten. Fällt man concentrirte Lösungen kalt durch reichliches Zusetzen von Ammoniak auf ein Mal, so bal- . len sich diese Tröpfchen, namentlich beim Uinrühren der Flüssigkeit mit einem Glasstabe, zu harzartigen, je nach der Reinheit der Flüssigkeit mehr oder weniger weichen und gefärbten Klumpen zusammen, welche erst allmälig erhärten; bei recht unreinen Lösungen setzen sich diese Klumpen an die Wände und an den Glasstab zuweilen in so weicher Form an, dass sie von letzterem beim Herausnehmen desselben aus der Flüssigkeit so^ar langsam abfliessen. Ob bei der Bildung dieser Tropfen das Ammoniak eine Rolle spielt, habe ich nicht ausmit- teln können, es ist dies aber nicht wahrscheinlich, indem auch bei der Anwendung von Aetzkali im wesentlichen dieselben Erscheinungen Statt finden. Für die Praxis ist aus diesem Verhalten die Regel zu entnehmen, die Harmalinlösungen nicht kalt, sondern warm, und durch allmäliges Hinzusetzen des Fällungsmittels unter Um- rühren niederzuschlagen, wobei die ölartigen Tröpfchen gewöhnlich nur momentan beim Einträgen des Fällungs- mittels erscheinen. In kaltem Alcohol ist das Harmalin nur wenig löslich, so dass man sich nöthigenfalls des Abspiihlens des auf nassem Wege gefällten Alkaloides ohne zu grossen Ver- lust bedienen, und dadurch es zuweilen etwas reinigen kann; in siedendem Alkohol aber löst es sich in reich- licher Menge auf, und sondert sich aus dieser Lösung nach dem Erkalten langsam in grösseren Krystallen aus, wobei sich jedoch, w7ie ich bereits angeführt habe, ge- wöhnlich sowohl Flüssigkeit als Krystalle mehr oder weniger färben Kocht man das aus wässrigen Lösun- gen gefällte Harmalin mit einer zur Auflösung nicht hin- reichenden Menge Alcohols, so verwandeln sich die fei- nen Blätter nach und nach in körnige Krystalle. In Aether ist das Harmalin nur wenig löslich, und eine concentrirte alcoholische Lösung desselben wird durch Zusatz von Aether krystallinisch gefällt. In rectificirtem Steinöl löst sich das Harmalin beim Kochen in geringer Menge auf, und scheidet sich daraus nach dem Erkalten krystallinisch wieder aus, ohne dass auch bei längerem Stehen und Kochen eine Färbung weder der Krystalle noch des Oeles Statt findet. Frisch rectiücirtes Terpentinöl und Citronenöl lösen beim Ko- chen ebenfalls kleine Mengen Harmalin auf, färben sich aber sowohl schon beim Kochen allmälig, als auch bei nachherigem Stehen. Sind diese beiden Oele jedoch vorher der Einwirkung der atmosphärischen Luft ausge- setzt gewesen, so färben sie sich, namentlich das Citro- nenöl, schon bei anfangendem Kochen, und zwar letzteres intensiv braun, ersteres aber roth; es leidet wohl keinen ; Zweifel, dass diese Färbungen von gegenseitigen Ein- wirkungen des Harmalins und der harzartigen Oxydations- producte der Oele herrühren. Aus Ammoniaksalzen treibt das Harmalin in der Wärme das Ammoniak aus, und wenn man unreines Harmalin I 61 de l ’Académie de Saint-Pétersbourg. 62 mit Salmiaklosung kocht, so bleibt ein nicht unbedeu- tender Theil des färbenden Stoffes ungelöst zurück, und es krystallisirt aus der filtrirten Flüssigkeit, namentlich wenn Salmiak im Ueberschusse angewendet worden war, salzsaures Harmalin heraus. Man kann dieses Verhalten in gewissen Fällen mit Vortheil als ein Reinigungsmittel anwenden, wobei man auch so verfahren kann, dass man Salmiakpulver und pulverformiges Harmalin mit wenig Wasser zusammenrührt und in der Wärme zur Trockne verdunstet. Mit Säuren bildet selbst das reinste Harmalin gelbe o Auflösungen, und Salze von rein schwefelgelber Farbe, ein Verhalten, welches wahrscheinlich Göbel zu der Angabe veranlasst hat, der wässrige Auszug der Samen verdanke dem in ihm enthaltenen phosphorsauren Har- malin seine gelbe Farbe. Meine über diesen Punkt an- gestellten Versuche haben aber ergeben, dass diese An- gabe unrichtig ist, indem der wässrige Auszug der Samen Dach dem Ausfällen des Harmalins durch Aetzkali, wobei die von Harmalinsalzen herrührende Färbung vollkom- o men verschwindet, noch fast eben so braungelb gefärbt !St als vorher, wodurch es also klar wird, dass man es larin noch mit einem anderen färbenden Stoffe als dem Harmalin zu tbun hat. Bei der Prüfung der weiteren O Angabe Göbel’s, dass der wässrige Auszug der Samen mit Alaun gebeizte Zeuge schön gelb färbe, habe ich dlerdings eine Färbung erhalten, allein sie war weder :ine schön gelbe noch kann sie allein dem Harmalin :ugeschrieben werden; der durch Aetzkali von Harma- in befreite Auszug nämlich bewirkt sie ebenfalls, und war noch intensiver, wenn man ihn durch Essigsäure leutralisirt und mit etwas Ammoniak versetzt hat. Dass ber das Harmalin an dieser Färbung einen An theil ha- >en könne, geht daraus hervor, dass eine Auflösung von einem salzsaurem Harmalin mit Alaun gebeizten Zeugen ine reingelbe Farbe mittbeilt, welche jedoch so schwach nd so wenig haltbar ist, dass sie unmöglich einen Grund bgeben kann, das Harmalin vorzugsweise einen Farbstoff u nennen, wie Göbel es thut. Ueber die Zusammensetzung des Harmalins sind die inzigen Angaben die von Varrentrapp und Will litgetheilten Analysen ( Annalen der Chemie u. Pharm, ■d. 39 pag. 257), welche mit einem von Göbel Behufs er Ausmittelung der Zusammensetzung an Liebig ge- Lickten Präparate angestellt worden sind. Die Resultate erselben stimmen, wenn man sie nach den revidirten tomgewichten berechnet, hinsichtlich der erhaltenen [engen von Kohlenstoff und Wasserstoff, sehr nahe mit m meinigen überein, allein die aus der Analyse des Platindoppelsalzes abgeleitete Formel C2* H2* N*0 ist mit meinen Resultaten nicht im Einklänge. Es ergiebt sich vielmehr aus meinen Untersuchungen für das Harmalin die Formel C27 H28JV4:02, mit welcher alle meine Resul- tate in hinreichendem Einklänge stehen, um sie als die richtige annehmen zu können. Folgendes sind die bei meinen Verbrennungen erhaltenen Zahlen: A. Verbrennungen im Platinanachen im Hess ’sehen Apparate mit Kupferoxyd, wobei zur Vermeidung der Bildung von salpetriger Säure Anfangs ein Strom von atmosphärischer Luft, und erst später zum Verbrennen der Kohle Sauerstoffgas angewendet wurde. I. 0,369 Grm. Harm. gab. 0,999 Köhlens, u. 0,218 Wasser II. 0,450 « « « 1,210 « « 0,265 a III. 0,578 « « « 1,559 « « 0,341 « B. Verbrennungen im Hess’schen Apparate durch Mengung mit chromsaurem Bleioxyde und Vorlegung von Kupferspähnen in einem Strome atmosphärischer Luft und nachheriges Darüberleiten von Sauerstoff. IV. 0,416 Grm. Harm. gab. 1,125 Köhlens, u. 0,251 Wasser V. 0,382 « «• « 1,031 « « 0,228 « C. Verbrennung durch chromsaures Bleioxyd nach der gewöhnlichen Methode. VI. 0,564 Grm. Harm. gab. 1,511 Köhlens, u. 0,331 Wasser. Bei der Stickstoffbestimmung gaben 0,953 Gramm. Harmalin 1,871 Platinsalmiak. Diese Zahlen geben für 100 Harmalin*): I. II. III. IV. V. VI. Kohlenstoff 73,92 73,42 73,64 73,84 73,70 73,15 Wasserstoff Stickstoff 6,56 12,33 6,54 6,55 6,70 6,63 6,52 Vergleicht man nun die Mittelzahlen aus diesen Analy- sen mit den nach der Formel C27 H28 iV4 O2 berechneten in 100 Theil en berechnet gefund. Mittelzahl, von Fr. V. u. W. C27 2028 24 73,672 73,61 73,23 H28 174,72 6,346 6,58 6,765 N4 350,12 12,718 12,33 13,29 O2 200,00 7,264 2752,08 100,000 so ergiebt sich eine hinreichende Uebereinstimmung, und es könnte nur ein Zweifel darüber obwalten, ob nicht ein Aequivalent Wasserstoff mehr anzunehmen sei. Da °) Bei allen hier vorkommenden Berechnungen sind die neuer- dings von Berzelius angenommenen Atomgewichte zum Grunde gelegt. 63 Bulletin physic o - mathématique 64 nun aber eine solche Annahme nicht nur durch die wei- ter unten anzuführenden, mit obiger Formel im besten Einklänge stehenden Analysen des salzsauren Salzes und des Platindoppelsalzes nicht bestätigt, sondern auch da- durch unwahrscheinlich wird, dass dann alle Analysen zu wenig Wasserstoff gegeben hätten, so halte ich auch diesen Zweifel für unstatthaft, und schreibe den Ueber- schuss in dem erhaltenen Wasser, welcher bei einigen Analysen gewiss nicht von hygroscopischem Wasser her- riihren konnte, theil weise wenigstens einer Bildung von Salpetersäure zu. In der That fand ich auch sowohl das gebildete Wasser, welches ich immer von einem vor der Verbrennung in die erste leere Kugel des Chlorcalcium- rohres eingebrachten langen und schmalen Streifen Fliess- papier aufsaugen lasse, in mehreren Fällen deutlich sauer reagirend, als auch das aus dem hinter dem Kaliapparate angebrachten Rohre mit trocknem Aetzkali entweichende Gas deutlich einen Geruch nach salpetriger Säure ver- breitend; eine Fehlerquelle, welche zu vermeiden mir namentlich bei der Anwendung des chromsauren Bleies nicht gelingen wollte, deren Auffindung aber zu Gunsten meiner Formel spricht. Die empirische Formel für das Harmalin ist also C27II28N402 und als sein Symbol schlage ich Hl vor. Be- trachtet man es aber als ein gepaartes Ammoniak, wie es Berzelius jetzt entschieden bei allen organischen Basen annimmt, so ist seine rationelle Formel C27H22N202-f-HN3, und es gehört dann zu derjenigen Klasse von Alkaloi- den, deren Paarling stickstoffhaltig ist. Salze des Harmalins. Chlorwasserstoffsaures Harmalin. Man erhält die- ses Salz am leichtesten durch Fällung von essigsaurem oder schwefelsaurem Harmalin durch Chlornatrium, in dessen Lösung es unlöslich oder wenigstens schwerlöslich ist. Da man jedoch die anhängende Mutterlauge nur schwer davon gänzlich entfernen kann, ohne eine sehr beträcht- liche Menge davon wieder mit aufzulösen, so wendet man besser Salzsäure zur Fällung der essigsauren Har- malinlösung an, worin das salzsaure Harmalin nur schwer löslich ist. Auch aus nicht ganz farblosem Harmalin erhält man es auf diese Weise von schön schwefelgelber Farbe, wenn man die Mutterlauge von der auf einem Filter gesammelten Krystallmasse anfangs durch Auswa- schen mit verdünnter Salzsäure verdrängt, dann letztere durch starkes Pressen zwischen Papier entfernt und hier- auf mit der Vorsicht trocknet, dass das Präparat nicht durch Anziehen ammoniakalischer Dämpfe verunreinigt werden kann. Hat dasselbe nach dem Auswaschen mit Salzsäure noch keine reingelbe Farbe, so kann man es dadurch reinigen , dass man es durch fortgesetztes Auf- giessen kalten Wassers vom Filter auflöst und die Lö- sung in massig verdünnte Salzsäure tropfen lässt, aus welcher es sich allmälig wieder ausscheidet. Dabei bleibt ein Tlieil des verunreinigenden färbenden Stoffes auf dem Filter, ein anderer Theil aber in der Lösung auf- gelöst, und es ist diese Methode im allgemeinen zu empfehlen. Das chlorwasserstoffsaui e Harmalin bildet lange, feine, prismatische, gelbe Nadeln, welche, wenn man sie unter sorgfältiger Vermeidung aller Wärme trocknet, 4 Atome oder 12,30 pC. Krystall wasser ent- halten, wovon sie einen Theil wenigstens sehr leicht verlieren. Es ist in Alcohol und Wasser ziemlich leicht löslich, kann aber dennoch aus ihnen, da sie in der Hitze eine bedeutend grössere Menge davon auflösen, durch Umkrystallisiren gereinigt werden. Bei der Elementaranalyse des bei -j-125° getrockneten Salzes durch Verbrennen mit chromsaurem Bleioxyde nach der gewöhnlichen Methode wurden folgende Zah- len erhalten : Kohlensäure Wasser I. 0,406 Gramm salzsaur. Hrm. gab 0.939 0,211 II. 0,624 " 1,44 5 0,329 Diese Zahlen geben für 100 chlorwasserstoffsaures Harmalin I. II. Kohlenstoff 63,05 63,21 Wasserstoff 5,77 5 86 Die Mittelzahlen daraus geben bei der Vergleichung mit den nach meiner Formel berechneten: in 100 Theilen C27 2028,24 berechnet 63.208 gefund 63,13 H30 187,20 5,834 5,825 IN 4 350,12 10,911 O2 200,00 6,233 Cl2 443,28 13,814 H1G1H 3208,84 100,000 eine so genaue Uebereinstimmung als sich nur wün- schen lässt. Bei der Bestimmung des Chlorwasserstoffsäuregehaltes dieses Salzes, wozu die bei — }- 1 25° getrocknete A erbin- dung nach der Auflösung in Wasser zuerst, der Schwerlös- lichkeit des salpetersauren Salzes wegen, durch Ammo- niak gefällt, und erst nach dem Sammeln des Harmalins auf gewogenem Filter die davon abfiltrirte Lauge mit Salpetersäure angesäuert und durch salpetersaures Silber gefällt wurde, erhielt ich folgende Resultate: i5 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 66 Harmalin Chlorsilber I. 0,429 Grmm . gaben 0,360 0.237 II. 0,521 « <( 0,438 0,292 II. 0,913 « (( 0,754 0,507 V. 0,311 (( « 0,260 0.172 V 0,441 <( « 0,367 0,246 )iese Zahlen betragen in Procenten: I. II. III. IV. V. larmalin 83.91 84,07 82,59 83,60 83,22 Ihlorwasserstoff 14,04 14,24 14,11 14,06 14,17 erlust 2,05 1,69 3,30 2,34 2,61 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Der "Verlust und die geringe Uebereinstimmung der (engen des Harmalins rührt davon her, dass das Har- alin , wie ich bereits angeführt habe, in Wasser nicht alöslich ist. Es können demnach zwar die Mengen des j armalins nicht in Betracht gezogen werden, allein die j ^Stimmung des Chlorwasserstoffs konnte darunter nicht iden. Bei der Vergleichung der Mittelzahl aus den haltenen Mengen des Chlorwasserstoffs mit der berech- nen Zahl ergiebt sich wiederum eine hinreichende sbereinstimmung. in 100 Theilen berechnet gefunden Harmalin 2753,08 85,797 Chlorwasserstoff 455,76 14,203 14,124 H1C1H 3208,84. 100,000. Bei der Bestimmung der Menge des Krjstallwassers • :ses Salzes erhielt ich in einem Versuche von 0,786 I 1 mm, möglichst sorgfältig ohne Beihilfe von Wärme i der Luft getrockneten Salzes 0,687 Grmm. oder 1,40 pC. rückständiges wasserfreies Salz, und als Ver- I 1 t 0,099 Gramm, oder 12,60 pC. Wasser. Dies beträgt s :r. wie die Berechnung zeigt, ganz nahe 4 Atome. in 100 Theilen berechnet gefunden I Vt. Chlorwasserstoffs. Harm. 3208,84 87,70 87,40 Utome Wasser 449,92 12,30 12,60 (II El H + 4 Aqu. 3658,76. 100,00 100,00 dit Platinchlorid bildet das chlorwasserstoffsaure Har- II (in gleich anderen Alkaloiden ein Doppelsalz, dessen i< mich zur Ausmiltelung des Atomgewichtes des Har- n lins bedient habe, und aus dessen Analyse meine i F mel für das Alkaloid abgeleitet ist. Es wurde, zur \ meidung aller zersetzenden Einwirkung, welche das P tinchlorid möglicherweise auf das leicht zersetzbare H malin ausüben könnte, auf die Weise dargestellt, dass eine verdünnte wässrige, mit Salzsäure angesäuerte Lö- sung von chlorwasserstoffsaurem Harmalin mit einer ver- dünnten Platinchloridlösung kalt Zusammengemisch L und der dadurch augenblicklich entstehende hellgelbe Nie- derschlag so lange ruhig in der Flüssigkeit gelassen wurde, bis er vollkommen kristallinisch geworden war, worauf er auf einem Filter gesammelt, ausgewaschen und getrocknet wurde. Das so erhaltene Präparat bildete ein leichtes Pulver, welches sich bei der Betrachtung unter dem Mikroscope aus gleichförmigen, blattartig ausgebrei- teten Kristallen ohne deutlich erkennbare Form beste- hend erwies. Es wurde bei -j-100° getrocknet, und durch Vermengen mit chromsaurem Bleioxyde im Sauer- stoffstrome in einem Rohre verbrannt, welches an seinem Ende, des sich immer bildenden Stickoxydgases wegen, und zur Vermeidung jedes möglichen Verlustes durch unverbrannt aus dem Gemenge entweichende brennbare Gasarten zwei Zoll mit Kupferoxyd und 4 Zoll mit metallischen Kupferspähnen angefüllt war. Dabei wur- den folgende Zahlen erhalten: I. 1,275 Grmm. gab. 1,754 Kohlensäure u. 0,403 Wasser II. 1,025 « « 1,415 « « 0,331 « Dies beträgt in Procenten: I II. Kohlenstoff 37,56 37,69 Wasserstoff 3,51 3,58 Es gab dieses Präparat ferner beim Verbrennen im Por- zellantiegel an Platina: I. 0,701 Grmm. gaben 0,164 Platina II. 0,644 « « 0,151 « und zwei besonders dazu dargestellte Mengen: III. 0,677 Grmm. gaben 0,158 Platina IV. 0,195 « « 0,045 « Dies beträgt in Procenten: I. II. III. IV. Platina 23,39 23,45 23,19 23,07. Bei der Vergleichung der Mitlelzahlen aus diesen Ana- lysen mit den nach meiner Formel berechneten ergiebt sich auch hier eine hinreichende Uebereinstimmung. in 100 Theilen C27 2028,24 berechnet 38,071 gefunden 37,625 H30 187,20 3,514 3,545 N4 350,12 6,572 O2 200,00 3,754 CI6 1329,84 24,962 Pt 1232,08 23,127 23,275 IHG1H+P1G12— 5327,48. 100,000. 67 Bulletin physico-mathématique 68 Mit Quecksilberchlorid bildet das salzsaure Harmalin ein schwerlösliches Doppelsalz, welches sich krystallinisch ausscheidet, wenn heiss zusammengemischte Lösungen der beiden Salze erkalten. Man erhält es dann als sehr feine prismatische Nadeln, mit welchen ich jedoch keine Analyse angestellt habe. Kalte Lösungen geben beim Vermischen dicke flockige Niederschläge, an denen man durch das Microscop ebenfalls eine krystallinische Struk- tur bemerkt. Brom wasserstoffsaures Harmalin bildet sich ganz so wie das chlorwasserstoffsaure, wenn man essigsaure Har- malinlösung mit einer Lösung von Bromnatrium versetzt, wobei es sich in gelben, dem chlorwasserstoffsauren Salze sehr ähnlichen Krystal len ausscheidet. Jodwasserstoffsaures Harmalin erhält man, wenn man einer essigsauren Harmahnlösung eine Lösung von Jodkalium zusetzt, wobei sich sogleich ein krystallinischer, dem chlorwasserstoffsaui'en Salze sehr ähnlicher, aber viel schwerer löslicher Niederschlag bildet, der sich ohne grossen Verlust gut aus waschen lässt. Cyanwasserstoffsaures Harmalin scheint für sich allein als solches nicht existiren zu können, denn sowohl beim Zusammenbringen von Harmalin mit Cyanwasserstoff- säure als auch von liarmalinsalzlösungen mit Cyankalium- lösung entsteht ein eigen thümlicher Körper, welcher zwar die Elemente des cyanwasserstoffsauren Harmalins enthält, aber nicht als solches betrachtet werden kann, und wel- chen ich deshalb erst bei den Umsetzungsproducten des Harmalins ausführlich beschreiben werde. In Verbindung- o mit Eisencyanür und Eisencyanid aber kann es bestehen und bildet damit sehr schwer lösliche, beständige Dop- pelsalze. Das Cyanürdoppelsalz erhält man am schön- sten, wenn man in eine kochende ziemlich verdünnte Lösung von salzsaurem Harmalin einen Ueberschuss von Kaliumeisencyanür einträgt; ein Theil d er neuen Ver- bindung scheidet sich dann sogleich in der Form eines ziegelrothen krystallinischen Pulvers aus, und filtrirt man die heisse Lösung davon ab, so findet aus ihr beim Er- kalten noch eine weitere Ausscheidung in besseren Kry- stallen Statt, und in der Mutterlauge kann durch Alkalien kein Harmalin mehr nachgewiesen werden. Das Cyanid- doppelsalz erhält man ebenfalls durch Vermischen einer kochenden verdünnten Harmalinlösung mit einer Lösung von Kaliumeisencyanid, woraus es sich beim allmäligen Erkalten in langen prismatischen Krystallen von dunkel- grünbrauner Farbe ausscheidet. Kalte Lösungen trüben sich beim Vermischen durch Ausscheidung ölartiger Tröpfchen, aus welchen sich allmälig Krystalle bilden, und auch die heisse Lösung, bei welcher ich beim Zu- sammenmischen keine Trübung beobachtete, trübt sich bei schnellem Erkalten. In der Mutterlauge konnte ich ebenfalls kein Harmalin mehr nachweisen, und es findet demnach in beiden Fällen eine vollkommene Ausschei- dung Statt. Durch concentrirte Salzsäure werden beide Doppelsalze zuerst aufgelöst, und dann scheidet sich unverändertes salzsaures Harmalin krystallinisch aus. Rhodanwasserstoffsaures Harmal in ist ein schwer- lösliches Salz, welches sich beim Zusammenmischen ver- dünnter Lösungen von salzsaurem Harmalin und Rho- dankalium als hellgelber, krystallinischer Niederschlag ausscheidet. Durch Umkrystallisiren lässt es sich in feinen plattgedrückten, seidenglänzenden Nadeln erhalten, welche nach dem Trocknen eine verfilzte, zusammenhängende, glänzende Masse darstellen. Schwefelwasserstoffsaures Harmalin bildet sich, wenn man in concentrirtes mit Schwefelwasserstoff voll- kommen gesättigtes Ammoniumsulfhydrat eine concentrirte Lösung von essigsaurem Harmalin einträgt, wobei es sich bald in feinen, prismatischen Krystallen ausscheidet. In der Mutterlauge lässt es sich in verschlossenen Gefassen unverändert aufbewahren, an der Luft aber wird es sehr schnell zersetzt, und durch das Microscop erkennt man, dass dabei die Krystalle ihre Durchsichtigkeit verlieren und sich in kleine zusammenhängende Harmalinkrystalle umwandeln. Filtrirt man die Mutterlauge von dem ge- bildeten Salze ab, und löst das Salz in Wasser auf, so bleibt schon auf dem Filter ein Rückstand von Harma- lin, und bringt man die Lösung wieder mit der Mutter- lauge zusammen, so findet entweder nur eine theilweise Ausscheidung des Salzes Statt, oder bei zu grosser Ver- dünnung gar keine, wogegen aber in beiden Fällen nach einiger Zeit Harmalin krystallinisch niederfällt. Dieser Unbeständigkeit wegen war es mir unmöglich auszumit- teln, ob das Salz ein neutrales, oder, wie ich vermuthe, ein saures, dem Sulfhydrate entsprechendes ist. Schwefelsaures Harmalin. Digerirt man pulverför- miges Harmalin mit einer zum Auflösen nicht hinrei- chenden Menge Schwefelsäure, so erhält man eine gelbe Lösung des neutralen Salzes, welche beim Verdunsten in der Wärme zu einem durchsichtigen, gelben Firnisse eintrocknet, beim langsamen Verdunsten unter einer Glocke mit Schwefelsäure aber auch als hellgelbe, strab- ligkrystallinische Masse erhalten werden kann. Setzt man einer concentrirten Lösung des neutralen Salzes eine hinreichende Menge überschüssiger Schwefelsäure zu, so sondert sich dadurch nach einiger Zeit eine bedeutende Menge eines nadelförmigen, in Wasser leicht löslichen Salzes aus, welches ein saures ist, über dessen Zusam- .9 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 70 îensetzung ich jedoch keine weiteren Versuche ange- ellt habe. Schwefligsaures Harmalin, durch Auflösen von larmalin in wässriger schwefliger Säure erhalten, trock- et zu einem gelben Firnisse ohne alle Spuren von Crystallisation ein. Salpetersaures Harmalin krystallisirt sehr leicht in adelförmigen Krystallen und kann entweder direct oder urch Fällen einer verdünnten essigsauren Harmalinlö- ing durch verdünnte Salpetersäure oder eine Lösung on salpetersaurem Ammoniak dargestellt werden. Es ;t schwer löslich in kaltem, reinem Wasser, noch viel hwerlöslicher aber in salpetersäurehaltigem, so dass ne Lösung desselben durch Salpetersäure ziemlich voll- äpdig gefällt werden kann, wobei man jedoch das Salz icht lange mit freier Salpetersäure in Berührung lassen arf, weil diese leicht zersetzend auf das Harmalin einwirkt. Phosphorsaures Harmalin. Kocht man pulverför- iges Harmalin mit einer zur Auflösung nicht hinrei- îenden Menge verdünnter Phosphorsäure, so schiesst is der erhaltenen Auflösung beim Verdunsten das Salz nadelförmigen Krystallen an. Ein Zusatz von Phos- îorsâure zu der Lösung desselben fällt ein saures Salz in ganz ähnlicher Form in grosser Menge heraus. Kohlen saures Harmalin. Einfach kohlensaure Alka- n geben mit Harmalinsalzen entweder keinen Nieder- ilag, oder sie sondern Harmalin aus, ohne dass man die ldung eines kohlensauren Salzes wahrnimmt. V ermischt in dagegen eine Lösung von essigsaurem Harmalin mit c 1er concentrirten Lösung von Kalibicarbonat, so bildet : h darin bald ein aus feinen Krystallnadeln bestehen- i r Niederschlag von zweifach kohlensaurem Harmalin- enn man diesen, nachdem man ihn auf einem Filter { iammelt und mit recht kaltem Wasser ausgewaschen lit, so schnell als möglich zwischen Papier so lange ] 2sst, bis er fast trocken ist, und ihn erst dann an der 1 ft noch vollends trocknen lässt, so gelingt es, ein 2 mlich unzersetztes Präparat zu erhalten. Lässt man ( >egen das Salz nach dem Auswaschen auf dem Filter J {en, so zersetzt es sich bald durch Entweichen der I hlensäure und Bildung von Harmalinkrystallen, welche m l grösser sind, als die des kohlensauren Salzes waren ; e s Erscheinung , welche wahrscheinlich darin ihren ( and hat, dass die Zersetzung in der zwischen den I ystallen befindlichen Auflösung vor sich geht, welche s l immer wieder von Neuem sättigt. In der That zer- si ;t sich auch die Lösung des Salzes beim Stehen an c ■ Luft auf ähnliche Weise. Bei der Untersuchung ei- r auf obige Weise trocken dargestellten Präparates fand ich darin gegen 13 pC. Kohlensäure und 78 pC. Harmalin, was zwar mit keiner wahrscheinlichen Formel stimmt, aber doch zeigt, dass dies Salz als ein doppelt- kohlensaures angenommen werden muss. Oxalsaures Harmalin. Pulverförmiges Harmalin mit wenig Wasser zum Kochen erhitzt und mit einer zur Auflösung nicht hinreichenden Menge Oxalsäure versetzt, giebt eine Flüssigkeit, welche nach dem Erkalten nadel- förmige Krystal le des neuti’alen Salzes absetzt. Ueber- schüssige Oxalsäure bringt in der Lösung dieses Salzes einen bedeutenden Niederschlag von nadelförmigen Kry- stallen eines sauren Salzes hervor. Essigsaures Harmalin. Eine Auflösung von Har- malin in Essigsäure giebt beim V erdunsten hei gewöhnli- cher Temperatur zuerst eine syrupartige Flüssigkeit, welche bei weiterem Verdunsten krystallinisch wird, ohne ihre Löslichkeit in Wasser zu verlieren. Beim Verdunsten in der Wärme findet eine durch Entweichen von Essig- säure bedingte Ausscheidung von Harmalin in krystalli- nischer Form statt, welches beim Wiederauflösen des Salzes ungelöst zurückbleibt. Chromsaures Harmalin. 1. Neutrales Salz. Eine Lösung von neutralem chromsaurem Kali verhält sich gegen Harmalinlösungen verschieden, je nachdem man verdünnte oder concentrirte Lösungen an wendet. Ver- dünnte Lösungen bleiben beim Zusammenbringen klar, wenn sie kalt sind, erhitzt man sie jedoch nachher zum Kochen, so findet eine Ausscheidung von Harmalin in krystallinischer Form statt. Dasselbe tritt schon in der Kälte ein, wenn man den vermischten Lösungen noch mehr chromsaures Salz zusetzt, wodurch zuerst eine durch Ausscheidung von Harmalin in ölartigen Tröpfchen be- wirkte Trübung entsteht, welche nach der Bildung von Krystallen daraus wieder verschwindet. Setzt man einer in der Kälte gesättigten Lösung von neutralem chrom- saurem Kali unter Umrühren tropfenweise eine Lösung von essigsaurem Harmalin zu, so findet anfangs ebenfalls eine Ausscheidung von Harmalin statt, filtrirt man aber die Flüssigkeit und setzt ihr nun noch mehr concentrirte Harmalinlösung zu, so findet nach einiger Zeit eine Aus- scheidung eines hellgelben krystallinischen Salzes statt, welches das neutrale chromsaure Harmalin ist. Trägt man in eine ziemlich concentrirte Lösung von essigsaurem Harmalin neutrales chromsaures Kali in fester Form ein, so trübt sich die Flüssigkeit, um die Krystalle herum augenblicklich, allein beim Umrühren verschwindet diese Trübung so lange wieder, bis die Flüssigkeit einiger- massen mit dem chromsauren Salze gesättigt ist, dann aber scheidet sich bei noch weiterem Zusatze desselben 5* 71 Bulletin physico-mathématique 72 eine dickflüssige, schmutziggelbe Masse aus, welche sich grossenlheils an die Wände des Gefässes ansetzt, so dass man durch Abgiessen die Mutterlauge von ihr trennen kann Spühlt man diese Masse anfangs mit wenig Wasser ab, um die anhängende Lauge möglichst zu entfernen, und giesst dann mehr Wasser auf, so löst dies ziemlich viel davon auf, und man erhält durch Filtration eine klare, tiefgelbe Lösung, welche, wenn man sie der Ruhe überlässt , nach einiger Zeit neutrales chromsaures .Har- c malin, jedoch untermengt mit einzelnen Harmalinkry- stallen, abzusetzen anfängt. Durch Einträgen dieser Lö- sung in die Mutterlauge ist mir die Darstellung eines krystallisirten reinen neutralen chromsauren Harmalins ohne eingemengte Harmalinkrystalle gelungen, welches, nachdem es einmal krystallinische Form angenommen hat, sich nun bedeutend schwerer in Wasser löst. Es kann daher dieses Salz in zwei isomerischen Modifica- tionen , oder wohl richtiger in zwei verschiedenen Ver- bindungen mit Wärme erhalten werden; die flüssige Modification gehl allmälig durch Erhärten, welches man durch Rühren mit einem Glasslabe beschleunigen kann, von selbst in die feste über, so dass das Auflösen dazu nicht unbedingt noting ist. Die auf eine der obigen Weisen erhaltenen Krystalle sind plattgedrückte Nadeln, auf welche das Auswaschen keinen nachtheiligen Einfluss ausübt. Dagegen muss man sich vor einer Verdünnung der Flüssigkeiten, aus welchen man es erhalten will, hüten, weil diese dadurch sich trüben und Harmalin fal- len lassen. Bringt man zu dem auf einer Glassplatte befindlichen Salze unter dem Mikroscope einen Tropfen Essigsäure, so sieht man die Krystalle momentan sich auflösen, an ihrer Stelle aber sogleich andere sehr viel kleinere des sauren Salzes erscheinen, weshalb man sich bei der Darstellung vor allem Säureüberschüsse sorefältio ° o Ö zu hüten hat. 2. Saures Salz. Saure verdünnte Harmalinlösungen o gehen mit Auflösungen von Chromsäure oder saurem, oder neutralem chromsaurem Kali augenblicklich schön orangefarbene Niederschläge, welche zuerst in der Form sehr kleiner ölartiger Tröpfchen erscheinen, bald aber als kleine büschelförmige Krystallgruppen sich absetzen. Die Harmalinsalze werden durch überschüssige Chrom- saure so vollständig gefällt, dass sich in der Mutterlauge kaum noch Spuren des Alkaloides nachweisen lassen. Die so erhaltene Verbindung ist zweifach chromsaures Harmalin, welches nach der Formel Hilf Cr2 zusam- mengesetzt ist, und worin also das zweite Atom Säure keines basischen Wassers bedurft hat, ganz so wie es auch beim sauren Kalisalze dieser Säure der Fall ist; sie zeichnet sich durch ihre Indifferenz gegen Alcohol aus, in welchem sie sich kochend auflösen lässt, ohne irgend verändert zu werden, und nach dem Erkalten in deutlich mit blossem Auge erkennbaren Krystallen wie- der anschiesst, aus welchen durch Behandlung mit ver- dünnter Kalilauge das Harmalin unverändert wieder abgeschieden werden kann. Erst bei länger anhaltendem Erhitzen mit starkem Alcohol findet eine zersetzende Einwirkung desselben statt. Bis -f 120° lässt sich dieses Salz erhitzen, ohne sich zu verändern, in einer noch höheren Temperatur aber erleidet es eine plötzlich durch die ganze Masse des Salzes vor sich gehende Zersetzung, durch welche es sich in einen dunkelfarbigen, chrom- haltigen Körper und in eine theilweise sich verflüchti- gende und an die Wände des Gefässes eisblumenartig ansetzende farblose Substanz, das Harmin, verwandelt, zu welchem ich jetzt übergehe. (Fortsetzung folgt.) NOTES. 2. Observations de la Comète de Biéla, FAITES A l'aide DU GRAND TÉLESCOPE DE l’Observatoire de Poulkova; par Mr. 0. STRUVE. (Lu le 6 Novembre 18V(>.) Avec deux planches. L’e'lat continuellement défavorable de l’atmosphère, en novembre de l’année passée, et une maladie m avaient empêche' de chercher la comète de Biéla dans le pre- mier temps de sa dernière réapparition. Étant depuis occupé d autres travaux, je renonçais aux observations de eet astre qui, d ailleurs, à cause de sa déclinaison au- strale, pouvait être observé beaucoup plus favorablement aux observatoires moins boréaux et de l’autre hémisphère. Ce n était donc que depuis que le journal de M. Schu- macher nous avait donné la nouvelle inattendue de la formation de deux têtes séparées dans cette comète, que je dirigeais notre grande lunette sur cet objet, plutôt par curiosité, que dans l’espérance de contribuer essen- tiellement a la connaissance du phénomène extraordinaire" Le 19 février je vis, pour la première fois, la comète double, et comme cette nuit le ciel était extrêmement pur jusqu’à 1 horizon même, nous en eûmes un très bel aspect, ce qui m engagea à faire un dessin de la comète, base sur des mesures exactes des distances et des posi- tions relatives. J’ai l’honneur de présenter ce dessin à '3 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. n 'Académie des Sciences, en y ajoutant encore un second, ue j’ai fait deux jours plus tard, mais par un ciel moins ransparent. Les pages suivantes contiennent un extrait e mon journal d’observation , qui pourra servir d’ex- dicalion aux planches, et les mesures exactes des posi- ons relatives des centres des deux tètes, faites ces deux uits et en trois autres occasions suivantes le 4-, le 23 t le 24- mars. Mais ces dernières fois, les deux têtes de i comète étaient déjà pour nous trop faibles et ne se rêtaient plus à des dessins nuancés. Dans ce qui suit, la tête la plus brillante de la co- lète est toujours indiquée par A , l’autre par B. Cha- ue relation citée repose sur plusieurs mesures dont on pAis la moyenne arithmétique, mesures qui jouissent de î degré d’exactitude qu admettait la nature et la position e l’objet. J’ai corrigé chaque mesure de la position dative des deux têtes, pour l’effet de la réfraction qui, cause de la petite élévation de la comète audessus de horizon, était au moins du même ordre que les erreurs robables des observations. Le grossissement employé ms toutes ces mesures est le plus faible de notre lu- îtte, de 120 fois. 184-6, 19 Février PL I. Le ciel, par un froid de — 18°, 8 R. est extrêmement msparent. Entre les deux têtes de la comète, on erçoit le fond noir du ciel qui les sépare, mais les nites extrêmes des masses nébuleuses qui entourent : deux têtes, ne sont pas bien définies Ces deux isses nébuleuses sont d’une intensité de lumière beau- i up moindre que celle des deux têtes, et se per- ( nt peu à peu sur le fond du ciel, sans se toucher ; ne l’autre. Comme elles ne se présentent que comme i e partie tant soit peu plus claire du fond du cieb < es ont été omises dans le dessin. J’estime les limites < Irêmes de ces masses nébuleuses à peu près à la dis- t ce d’un demi-diamètre de chaque tête, à compter du 1 rd extérieur des têtes respectives. La tête A est considérablement plus grande et d’une 1 aière plus intense cpie la tête B. La distance e des c îx noyaux est observée: 7/l 20' temps moy., e ~ 6r 7^0; e l’angle de position p du centre de B par rapport à A l1' 40? temps moy., p ~ 334° 32^. Par une estimation approximative, je trouve l’espace e re les limites des deux têtes , abstraction faite des n sses nébuleuses qui les entourent, ~ 0,6 de la dis- t; :e des centres ou — 3^7- Une autre taxation donne pour les diamètres des deux tètes, dans la direction qui joint les deux centres, la proportion : diam.^ : diam.Z? ~ 5 : 2. Or, ces deux taxations combinées entre elles et avec la distance mesurée des centres, donnent: le diamètre à' A ~ 3,ï i) a de B ~ 1 ,A. La tête A a le noyau très prononcé, tandis que pour la tête B il n’y a qu’une augmentation graduelle, mais toujours très remarquable, depuis les bords jusqu’au cen- tre. Aussi pour la tête A , l’éclat des parties les plus voisines du noyau, est-il beaucoup plus intense que celui des bords. La forme de la tête A présente quelque irrégularité. Elle est aplatie du côté opposé à la queue, et porte en outre une sorte de bosse dans la direction sud-ouest. La lumière de cette bosse cpie j’ai dessinée sans mesure, parce quelle ne comportait pas même le moin- dre éclaircissement des fils micrométriques, surpasse pour- tant encore considérablement celle des autres masses nébuleuses environnantes. Le noyau de la tête A ne se trouve pas au centre de la figure, mais plus du côté de l’aplatissement opposé à la queue. La forme de la tête B est plus régulière et presque circulaire. Le point le plus brillant, ou pour ainsi dire le noyau de cette tête, ne se trouve pas non plus exac- tement au centre de la figure, mais plus du côté opposé à la queue. Chaque tête a sa queue particulière; celle qui appar- tient à la tète A a une lumière plus forte que celle Je 5, à peu près en raison de la lumière des deux têtes. Déjà le seul aspect nous apprend que les deux queues sont entre elles presque exactement paral- lèles. En effet les mesures des angles de position nous donnent: pour la direction de la queue d 'A, P ~ 74-°, 1 » » » « a de B , P — 75°, 4 sensiblement identiques. La queue d 'A s'étend par tout le champ du grossis- sement le plus faible de notre télescope, et dont le diamètre est de 12' en arc, tandis que la queue de B n’occupe qu’un tiers de ce diamètre. 21 Février PL IL Le ciel n’est pas si transparent que dans les observa- tions du 19 février. Aussi ne voit-on pas la moindre trace des masses nébuleuses qui, l’autre jour, entouraient les deux têtes. En revanche, la forme des têtes est mieux définie, vu que les brouillards dans l’air, en couvrant tout le reste, ne laissent voir que les parties du plus vif éclat. 75 Bulletin physico-mathématique 76 Quatre mesures de la distance et autant de l'angle de position me donnent pour les noyaux des deux têtes la relation suivante: 8/2 4r temps moy., e — Gr33^0, p “ 333° 18*. Les mesures s’accordent très bien entre elles et ne peuvent être sujettes à des incertitudes plus grandes que de quel- ques dixièmes de seconde en arc. Le noyau AJ A n’est pas si bien defini que le 19 fé- vrier. Il me paraît plus grand que la dernière fois, mais de moindre éclat par rapport aux parties environ- nantes de la tête. L’accroissement de la lumière depuis les bords jusqu’au noyau est pourtant très considérable. Le noyau de B est au contraire aujourd’hui beaucoup mieux prononcé que l’autre jour. Dans la même direction dans laquelle j’avais marqué le 19 février la bosse de la tête A, aujourd’hui toute la tête me paraît prolongée. En même temps dans cette direction la lumière de la tête est beaucoup plus forle que dans toutes les autres directions. J’ai déterminé l’angle de position , du plus grand éclat de la coma par rapport au noyau “ 197°; c’est aussi la direction du plus grand diamètre de la tête. La queue d 'A n’est que très peu visible, dans ses premières parties; en B on ne reconnaît qu’une petite irrégularité de la coma dans la direction où la queue devait prendre son origine. L’angle de position de la queue d 'A est mesurée “ 77°, 6. 4 Mars. Les deux têtes se sont considérablement éloignées l’une de l’autre, de sorte que la mesure de la position relative ne peut se faire qu’en les tenant toutes les deux près du bord du champ de vision de notre lunette. Il est clair que cette circonstance peut avoir affaibli l’exacti- tude des résultats. Par trois mesures de la distance et dix de l’angle de * position, je trouve la moyenne 7/; 32r temps moy., e “ f/20^9, p “ 327°6f. B présente une masse très peu distincte d’une lumière uniforme et sans noyau. Il y a déjà quelque difficulté même à reconnaître cette masse. La tête A aussi n'a pas de noyau distinct, mais pourtant un centre plus prononcé que B. La direction du plus grand éclat de la masse nébuleuse d 'A se trouve sous l’angle de position “ 198°. 23 Mars. B est à peine visible, tandis que A se voit encore avec facilité. J’estime la quantité de lumière de B à moins d’un vingtième de celle d 'A. Comme la distance entre les deux têtes était déjà trop grande pour se prêter à une mesure micrométrique directe, j'ai déterminé leur relation réciproque, en em- ployant le réfracteur comme équatoréal. C’est de cette manière que j’ai trouvé pour 32* temps moy., Æ.Z? — JR A — 10^43^8 Decl.i? — Y)ec\.A -f- 8 39,8. Il s’ensuit e — 13'32",1 prr 309°48'. 24 Mars. Le ciel est un peu plus transparent que le jour pré- cédent. Néanmoins B me paraît encore plus faible par rapport à A qu’hier. La quantité de lumière de B est à peine ^ de celle Al A. La tête A présente toujours encore une forme ob- longue. La plus grande extension de la masse nébuleuse est sous l’angle de position de 190°. En tirant deux axes AB et CD sous des angles droits par le noyau K de la tête A, dont une dans la direction de la plus grande dimension: nous avons le rapport des deux axes “3:2. En outre, la partie boréale BK de l’axe AB se rapporte à la partie australe AK comme 1:2. Le même rapport existe entre la partie occidentale CK et la partie orientale DK de l’axe CD. Le plus grand éclat de la masse nébuleuse se trouve dans le secteur BKC. On ne voit plus la moindre trace d’une queue, ni dans la petite ni dans la grande comète. Par hasard, il y avait une étoile s de grandeur (8.9), favorablement située en déclinaison entre les deux têtes de la comète, de sorte que chacune d’elles pouvait être jointe avec cette étoile par des différences en Æ. et en De'cl. En réduisant les différentes observations des deux têtes sur le même moment à l’aide du mouvement jour- nalier donné dans l’Ephéméride de M. Santi ni, je trouve pour Sf‘ 3É temps moy. /Il A — ./Us — 0' 205,48 en temps JRB “ /ït$— l' 5,70 « « Decl.^Decl.5-3' 42> Decl.ß“ Decl.5+4' 42,6. Il s’ensuit JRB—JRA — 0 45^.22 en temps = IRA— 11 'l8?3 en arc Decl.Z? = Decl.^4-8'25"0. Or la réfraction ayant agi de manière à nous faire paraître la différence en Æ. trop grande et la difference 77 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 78 ;n déclinaison trop petite, il faut diminuer la première piantité de et augmenter la seconde de 3^5, et nous vons définitivement lour 8/! 31 ' temps moy., JRB ~ Æ.A — 11' 17^2 Décl.Z? — Décl.^ -j- 8 28,5; e qui donne e ~ 13' 50(,0 P ~ 307° 47'. J’ai vu encore une fois la comète de Biéla le 16 avril, le jour, j’ai cru voir encore la tète B , mais déjà si tible, que je n’étais pas en état de la fixer. Il fallait one renoncer aux observations. 3. Sur la dénomination de la Planète nou- vellement DÉCOUVERTE AU-DELA DE LOR- bite d’Uranus; par W. STRUVE. (Lu le 11 janvier 1847.) La partie astronomique du calendrier que publie, chaque née, l’Académie des Sciences de St.-Pétersbourg, est digée à l’Observatoire central de Poulkova. Dans le lendrier de l’année 1847, la planète transuranienne a dû ’e mentionnée. Elle s’y trouve aux pages 3, 48 et 49, :as le nom de «Neptune» avec le signe du trident tp. Une lettre de M. Le Verrier à M. O. Struve, datée < premier Octobre, nous a déterminé à adopter ce i m. M. Le Verrier écrit: «Le Bureau des longitudes s ;t prononcé pour Neptune , le signe un trident. Je r musse la dénomination de Janus j il n’y a aucune raison c croire que cette planète est la dernière du système s lire». — Dans cette annonce, nous avons cru aper- c oir l’expression du désir de voir adopté généralement li nom de Neptune. Ce ne fut que lorsque le calen- d 2r était déjà imprimé et que les exemplaires devaient ê ; mis en circulation , que nous apprîmes , d’abord par h gazettes, la nouvelle que M. Le Verrier avait cédé s< droit de dénomination au Secrétaire perpétuel de ]’. :adémie de Paris, et que M. Arago avait choisi le ni i de Le Verrier pour la planète elle-même. Cette n velle inattendue fut confirmée depuis par une an- n< ce formelle dans le journal astronomique de M. Schu- m ;her (Astronomische Nachrichten). Lorsque cette cc irmation nous parvint, il était trop tard pour in- tn uire le nouveau nom dans le calendrier de 1847. V i.à l’explication simple comment le nom de Nep- tu) se trouve dans le calendrier de St.-Pétersbourg. Mais nous avouons, que même, s’il n’eût pas été trop tard, nous aurions cependant hésité à accepter ce change- ment; nous déclarons franchement que le second nom ne nous paraît pas convenablement choisi. Nous nous attendons plutôt de voir, avec le temps, l’histoire même se prononcer en faveur du premier nom, ou du moins en faveur de quelque autre nom analogue, s’il y a peut-être des objections graves à faire contre le nom de Neptune. Nous croyons cette attente justifiée par les considérations suivantes : 1. Le nom de Neptune a été prononcé d’abord par le Bureau des longitudes, et ensuite plusieurs astronomes l’ont adopté. Nous nous rangeons donc du côté de la pluralité des Géomètres et Astronomes éminents de la France, réunis dans ce corps, en attribuant plus d’impor- tance à ce choix, qu’au sentiment différent et isolé d’un savant, quoique justement célèbre. 2. Nous ne contestons à celui qui découvre une pla- nète, ni le droit de proposition, ni ses justes prétentions de voir accepter une telle proposition. Néanmoins l’his- toire nous apprend que le nom proposé par celui qui a fait la découverte , ne se maintient pas toujours. H erschel, en signe de reconnaissance envers son protec- teur royal, nomma sa planète « Georgium sidus ou Geor- gian». Cette dénomination a été remplacée par le nom d’ Uranus proposé par Bode. Si nous rencontrons en- core, dans le Nautical Almanac, le nom Georgian , d’un autre côté, Sir John H erschel, le fils, se sert dans ses écrits du nom d 'Uranus. 3. Il est arrivé déjà antérieurement qu’un astronome, ayant découvert une planète, a cédé son droit de déno- mination à quelque autre. Lorsque Olb ers eut trouvé sa seconde planète, il engagea le savant qui avait con- tribué le plus efficacement aux progrès rapides de la théorie du mouvement des nouvelles planètes, à lui donner un nom. M. Gauss choisit le nom de Vesta, adopté depuis. Remarquons cependant que toute pro- position de nom, faite par un remplaçant, est moins obligatoire, que si elle vient directement de celui qui a fait la découverte. 4. Le nom choisi par M. Arago est sujet à deux ob- jections: a. Toutes les planètes connues jusqu'à présent portent les noms de divinités de la mythologie gréco-romaine. Aux noms des dieux, employés dès l’antiquité, on a ajouté, depuis 1781, les noms Uranus , Ceres , Pallas , J unon , Vesta et Astrèe. Neptune se range parfaitement dans cette série; l’autre nom fait contraste, étant contre 79 Bulletin physico - mathématique 80 l’analogie et contre l'usage, conservé dans la dénomination de six planètes. L’idée de transporter sur la planète elle-même le nom de celui qui l’a découverte, n’est pas nouvelle. L’essai en a été fait, mais sans succès. Con- séquemment, l’histoire s’est décidée en faveur des noms des dieux. Pourquoi s'opposer au jugement de l’histoire? Et pourquoi justement dans le cas présent d'une décou- verte faite sous des circonstances tout-à-fait particulières? b. Qu’il soit loin de nous de vouloir refuser notre admi- ration complète au mérite éminent de M. Le Yerrier! Mais l’histoire impartiale, dans l’avenir, citera honorable- ment et à côté de M. Le \ errier aussi le nom de M. Adams, et reconnaîtra deux individus qui ont dé- couvert, l’un indépendamment de l’autre, la planète au-delà d’ Uranus. C’est ainsi qu’elle attribue la décou- verte du calcul infinitésimal à Leibnitz et à Newton. L'Astronome royal de Greenwich, M. Airy, vient de publier un rapport complet et authentique sur les travaux de M. Adams de Cambridge, relatifs à l’exis- tence de la planète transuranienne. Nous voyons dans ce rapport, qu’en Septembre 1845, M. Adams est par- venu à un résultat, et qu’il a transmis en Octobre à M. Airy un papier, contenant les éléments tellement approximatifs de la planète présumée, que celle-ci aurait pu être trouvée au ciel dix mois plus tôt quelle ne l’a été. Mais les travaux de M. Adams n’eurent aucun succès, parce que les deux Astronomes qui en avaient connaissance, M. Challis de Cambridge et M. Airy de Greenwich, hésitaient à les admettre sans examen ultérieur. Ces doutes s’expliquent par l’importance et la nouveauté de l'objet, et par la difficulté extraordinaire de la recherche qui pouvait bien être jugée presqu’au- dessus des forces d’un jeune savant, inconnu jusqu’alors. Aussi ces doutes ne furent-ils dissipés qu’au moment où M. Le Y errier publia les résultats de ses admirables recherches, lesquelles conduisirent à la plus brillante découverte de l’astronomie du système solaire , sans que les autres astronomes soupçonnassent l’existence des tra- vaux de M. Adams. M. Galle de Berlin trouva le premier la planète indiquée par M. Le Y errier. Con- sidérant toutes ces circonstances de la découverte de la nouvelle planète, nous croyons reconnaître l’adhé- sion de M. Le Verrier au nom de Neplune , non seu- lement dans l’annonce qu’il nous a faite sous la date du premier Octobre, mais encore dans ses lettres posté- rieures, adressées à l’Académie des sciences et à deux Astronomes de l'Observatoire central, lettres qui ne ré- voquent nullement le nom de Neptune choisi par le Bureau des longitudes. En conséquence, nous conserverons le nom de Neplune et nous ne l’abandonnerons que lorsque, dans la suite, la voix générale se sera décidée en faveur d’un autre nom. Poulkova, ce 17. (29.) Dec. 1846. Au nom des astronomes de lObservatoire central YV. Struve. k. Note suk le traitement du minerai de platine; par M. HESS. (Lu le 22 janv. 1847.) J’ai eu souvent l’occasion d’observer, que ce qui rendait en général si coûteux le traitement du minérai de pla- tine, c’était la difficulté avec laquelle il était attaqué par l'eau régale, dont il exige ordinairement de 8 à 10 fois son poids. Je crois donc que la modification dont traite cette note, pourrait être employée avec avantage. On fait fondre le minérai, avec deux ou trois fois son poids de zinc. Si l’opération est bien conduite, on obtient un alliage parfaitement homogène à la vue, et très fra- gile. On le pile et on le passe au tamis. L’alliage ainsi préparé est traité par l'acide sulfurique étendu, qu’on ajoute par petites portions et qu'on renouvelle quand il est tout-à-fait saturé. En dernier lieu, on reprend par l’acide sulfurique, (S-f-H6) et on active son action par la chaleur. Quand cet acide ne dissout plus rien, on lave le résidu à l’eau. L’acide sulfurique enlève à l’alliage, le zinc et la ma- jeure partie du fer; la dissolution que l’on obtient n’est point troublée par l'hydrogène sulfuré. Le résidu très divisé, qui représente la majeure partie du minérai, est traité par l’acide nitrique, qui lui enlève encore du fer, du cuivre, du plomb et souvent du pal- ladium. Le plomb provient du zinc employé. Le reste étant en grande partie débarrassé des métaux qui entravent le travail, est traité comme d’ordinaire par l’eau régale et se dissout très facilement vu sa grande ténuité. Il est bon d’observer que si l’eau régale con- tient un grand excès d'acide bydrocblorique, il se dis- sout beaucoup d’osmiure d’iridium; il faut donc éviter un excès de cet acide. Emis le o mars 1&57. ff 126. LA CLASSE BULLETIN DE Tome VI. JW G. PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES mm e journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est d 1 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- U bourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- n es de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , ei î libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig , pour l’ étranger. e BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les cl es I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants: 1. lulletins des séances d? l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- te le moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; U. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la hiblio- th îe et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ vrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et le: apports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. O MM A IRE. MÉMOIRES. Sur l'acide osmano-osmique. J. Fritzsche et II. Struve, MEMOIRES. Ueber die Osman - osmiumsäure ; von J. FRITZSCHE und H. STRUVE. (Lu le 27 novembre 1846.) 1 t Untersuchungen über das Osmium-Iridium beschäf- tig» wie dies einer von uns bereits bei Gelegenheit der 3es ireibung einer neuen Methode zur Aufschliessung die 5 Körpers angekündigt hat , sind wir zu mannig- ;acl q der Mittheilung werthen Resultaten gelangt, ohne das wir jedoch jetzt schon das Ende der ganzen Arbeit ans en könnten. Dieser letztere Umstand nun veran- ass uns diejenigen unserer Resultate, welche ein ge- schissenes Ganze bilden, in einzelnen Abhandlungen zu ö pul ciren, und wir beginnen die Reihe derselben jetzt mit er Beschreibung einer neuen Säure , welche sich hei er Einwirkung von Ammoniak auf die Osmium- säur bildet. Z Entdeckung dieser Säure gelangten wir, als wir den on Fremy entdeckten Osmiamid haltigen Körper statt ius osmigsaurem Kali, aus einer Lösung von Os- mia säure in Aetzkaliflüssigkeit durch Zusatz von Sal- uai darzustellen versuchten. Dabei bildet sich dieser Körper zwar nur unter gewissen Bedingungen , immer aber erhält man eine sehr stark nach Osmiumsäure und Ammoniak liechende Flüssigkeit, und diese giebt bei der Destillation eine kleine Menge eines eben so riechen- den hellgelben ölartigen Körpers, aus dessen Auflösung in Wasser ein Stückchen hineingebrachtes Aetzkali ein hellgelbes krystallinisches Salz, das Kalisalz der neuen Säure ausscheidet. Dasselbe Salz erhielten wir bald auf leichtere Weise als wir zu einer Auflösung von Osmium- säure in überschüssiger Aelzkalilauge direct Aetzammo- niak zusetzten 5 die tief orange gelbe Farbe der Flüssigkeit geht dadurch sehr schnell in eine hellgelbe über, und das neugebildete Salz scheidet sich entw eder sogleich als hellgelbes krystallinisches Pulver aus, oder man gewinnt es durch Abdampfen der Flüssigkeit in gelinder Wärme. Zur Bildung der neuen Säure ist jedoch weder die gleichzeitige Gegenwart von Aetzkali noch irgend einer anderen Base, sondern einzig und allein die des Ammo- niaks nothwendige Bedingung, und nur weil es der leich- ten Zersetzbarkeit der rohen Auflösung des leicht lös- lichen Ammoniaksalzes wegen nicht leicht gelingt, das- selbe unmittelbar durch Abdampfen in fester Form zu erhalten, ist man genötbigt, dieser Auflösung solche Ba- sen hinzuzusetzen , welche damit schwerer lösliche und weniger leicht sich zersetzende Salze bilden. Solche Ba- sen sind nun das Kali, das Zinkoxyd und das Silberoxyd, 83 Bulletin physic o- mat hématique 84 deren Salze man auf eine leichte, Lei jedem derselben speciell anzuführende Weise unmittelbar erhalten kann. Die Zersetzung nun, in Folge deren die Bildung der neuen Säure slattfinclet , besteht darin , dass ein Atom Ammoniak seinen ganzen Wasserstoff, und ein Atom Osmiumsäure seinen ganzen Sauerstoff abgeben, Stickstoff und Osmium derselben sich zu Osmiumstickstoff verbin- den, dieser aber im Entstehungsmomente mit einem Atom unzersetzter Osmiumsäure zu einer neuen gepaarten Säure sich vereinigt. Eine solche Zusammensetzung, wie sie aus der eben angeführten Zersetzung sich ergiebt , erhielten wir als Resultat unserer analytischen Untersuchungen mehrerer Salze der neuen Säure, und wenn auch die Erklärung des Herganges bei ihrer Bildung in so fern mangelhaft bleibt, als wir nicht nachzuweisen vermögen, was aus dem vierten Atome Sauerstoff der zersetzten Osmium- säure wird, so scheint uns doch so viel gewiss zu seyn, dass es nicht mit in die Zusammensetzung der neuen Säure eingegangen ist. Da sicli aber weder bei der Bil- dung selbst bedeutender Mengen von Salzen der neuen Säure eine Entwickelung gasförmiger Produkte wahrneh- men lässt , noch auch eine solche beim Erhitzen der Mutterlaugen statt findet, und es uns eben so wenig ge- lang, eine Bildung von Salpetersäure oder einem andern Körper nachzuweisen, welcher jenen Sauerstoff enthalten könnte, so sind wir für jetzt nicht im Stande, diesen Punkt aufzuklären. Wir betrachten nun die neue Säure als eine mit Os- miumstickstoff gepaarte Osmiumsäure, zusammengesetzt im wasserfreien Zustande, so wie sie die Salze enthalten, nach der Formel Os N -f- Ös. Sie bildet das erste con- statirle Beispiel einer neuen Classe von gepaarten Säuren, in welchen der Paarling ein Stickstoffmetall ist, und für deren Nomenklatur wir vorschlagen, den Paarling durch Verbindung der für Stickstoffverbindungen gebräuchlichen Endung an mit dem möglichst abgekürzten Namen des Metalles zu bezeichnen, und diesen Namen dem der Säure voranzustellen. Dadurch erhalten wir im vorlie- genden Falle Osman-osmiumsäure , wie wir die neue Säure nennen wollen. Die Osman-osmiumsäure zeichnet sich durch die Eigen- schaft ihrer Salze aus, sich beim Erhitzen mit Explosion zu zersetzen, eine Eigenschaft, welche diese Salze jeden- falls dem in der Säure enthaltenen Osmiumstickstoff ver- danken, und welche man als einen Beweis für die Rich- tigkeit der durch die Formel ausgedrückten Zusammen- setzungsweise ansehen kann. Es erfolgt diese Zersetzung bei einigen der Salze ebenfalls durch einen Schlag, und als Producte derselben treten metallisches Osmium und Osmiumsäure auf, letztere theil weise in Verbindung mit der Basis bleibend, wenn diese nicht, wie beim Silbersalze ihren Sauerstoff’ dabei abgiebt. Die einzige Ausnahme unter den von uns dargestellten Salzen bildet das Queck- silberoxydulsalz , welches selbst bei raschem Erhitzen ohne alle Explosion unter starkem Gerüche nach Os- miumsäure sich vollkommen verflüchtigt. Die Osman-osmiumsäure kann nicht nur in Verbindung mit Basen, sondern auch in freiem Zustande, in diesem aber nur als Aullösung in Wasser erhalten werden. Zur Darstellung einer solchen Auflösung fällt man entweder aus einer Auflösung des Barytsalzes den Baryt vorsichtig durch verdünnte Schwefelsäure aus, oder man behandelt frischbei'eitetes und noch feuchtes Silbersalz mit ver- dünnter Chlorwasserstoffsäure. Man erhält auf diese Weise nach dem Filtriren eine hellgelbe A uflösung, welche sich in hinreichend verdünntem Zustande mehrere Tage lang ohne Zersetzung aufbewahren lässt; ist sie jedoch zu concentrirt, so fängt sie bald an sich zu bräunen, und zersetzt sich unter Gasentwickelung, Ausscheidung eines schwarzen, osmiumhaltigen, nicht explodirenden Körpers, und Freiwerdung von Osmiumsäure. Ganz dieselbe Zersetzung erfolgt auch, wenn man die verdünnte Säure unter einer Glocke mit Schwefelsäure der allmäligen V erdunstung überlässt. Die Osman-osmiumsäure treibt nicht nur aus den kob- lensauren Salzen die Kohlensäure aus, sondern zersetzt auch Chlorkalium; man erhält nämlich Krystalle von osman-osmiumsaurem Kali, wenn man einen Tropfen der wässrigen Säure mit einem Krystalle von Chlorkalium auf einer Glasplatte der allmäligen Verdunstung über- lässt. Metallisches Zink löst sich in der wässrigen Säure unter geringer Gasentwicklung auf, allein es erfolgt da- bei zu gleicher Zeit eine theil weise Zersetzung der Säure, indem sich ein schwarzbrauner Körper iheils als dem Zinke fest ansitzender Ueberzug, theils aber als in der Flüssigkeit schwimmende Flocken ausscheidet, und die Flüssigkeit einen Geruch nach Osmiumsäure anninmit; ist endlich alle unzersetzt gebliebene Säure mit Zink ge- sättigt, so erfolgt keine weitere Zersetzung , und es ist uns nicht gelungen , das Osmium im Osmiumstickstoff durch Zink zu ersetzen. Säuren üben in der Kälte keinen zersetzenden Einfluss auf die Osman-osmiumsäure und ihre Salze aus, und mau kann Auflösungen von letzteren ohne Nachtheil mit Schwefelsäure, Salpetersäure und Chlorwasserstoßsäure 3 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 86 rsetzen; in der Wärme jedoch erfolgt sehr bald eine rch Freiwerden von Osmiumsäure und Bräunung der üssigkeit sich zu erkennen gebende Zersetzung, deren i dliche, in der Flüssigkeit bleibende Produkte je nach i r angewendeten Säure verschieden sind. Osman-osmiuiiAsaure Salze. Wan erhäll sie entweder direct durch Einwirkung von ( niumsäure auf eine Auflösung der Basen in Ammoniak, v: z. B. das Kali- Zink- und Silbersalz, oder durch I lien des Kalisalzes mit Metallsalzen , oder endlich d xh Zersetzung des Silbersalzes durch Chlormetalle. Jeher die Analyse derselben ist im Allgemeinen fol- g :des zu erwähnen : Jon der Abwesenheit des Wasserstoffes in der Säure ü rzeugten wir uns auf die Weise, dass wir das Kali- si im Apparate zur organischen Analyse mit Kupfer- o: d gemengt verbrannten, wobei folgende Resultate ei dten wurden*). 2,164 Grmm. gaben eine Gewichtszunahme des Chlorcalciumrohres von 0,014 Grmm., wovon leicht ein Theil Osmiumsäure seyn konnte, indem diese Säure in den nach der Verbrennung durch das Rohr gezogenen Luft in reichlicher Menge enthal- ten war. Nimmt man aber auch die ganze Menge als Wasser an, so giebt dies einen Wasserstoffgehalt von nicht mehr als 0,072 p. C. , während ein Ae- quivalent Wasserstoff 0,341 p. C. vom Gewicht des Kalisalzes , also beinahe 5 mal so viel betragen müsste. . 2,0125 Grmm. Kalisalz gaben auf dieselbe Weise behandelt, aber ohne dass nach der Verbrennung Luft durch den Apparat gezogen wurde, 0,006 p. C. Gewichtszunahme des Chlorcalciumrohres, welche als Wasser betrachtet 0,033 p. C. Wasserstoff oder weniger als den zehnten Theil eines Aequivalentes beträgt. O I ch diesen Versuchen kann es keinem Zweifel mehr uni liegen, dass in die Zusammensetzung der Säure kein W; ;erstoff mit eingeht. 1 3 genaue Bestimmung des Osmiums war mit so gros- sen Schwierigkeiten verbunden, dass wir meist nur an- -äb Tide Resultate erhalten konnten. Beim Fällen des- sell l als Schwefelosmium erhielten wir niemals eine con inte Schwefelverbindung, und da sich überdies beim *'1 lien in dieser Abhandlung vorkominenden Berechnungen sind Üe von Berzelius in der neuesten Ausgabe seines Lehr- bucl i angenommenen Atomgewichte zum Grunde gelegt. Trocknen des Schwefelosmiums immer ein wenn auch kleiner Theil desselben oxydirt, so waren wir genöthigt, das getrocknete Schwefelosmium zuerst zur V erjagung des überschüssigen Schwefels und der Schwefelsäure in einem Strome von Kohlensäure zu erhitzen , dann zu wägen und seinen Gehalt an Osmium indirect durch Be- stimmung des Schwefels darin als Schwefelsäure auszu- mitteln. Die Reduction des Schwefelosmiums durch Wasserstoff gelingt zwar, allein sie ist eine wahre Ge- duldsprobe, denn wenn man auch länger als zwölf Stun- den ununterbrochen über das erhitzte Schwefelosmium Wasserstoff geleitet hat, so erhält man doch noch immer nachweisbare Spuren von Schwefelwasserstoff', und man hat keine vollkommene Garantie , dass die compacten Stücke, als welche man das Osmium erhält, nicht noch unzersetztes Schwefel metall einschliessen. Den Stickstoffgehalt suchten wir zuerst durch Ver- brennen mit Natronkalk als Ammoniak zu bestimmen, erhielten jedoch dabei kaum Spuren von Salmiak in der vorgeschlagenen Salzsäure, und auch durch Zusatz von Zucker erreichten wir kein besseres Resultat. Wahr- scheinlich ist die Temperatur bei welcher der Osmium- stickstoff sich zei’setzt nicht hoch genug zur Ammoniak- bildung. Sodann glaubten wir dass bei der Ausfällung des Osmiums durch Schwefelwasserstoff der Wasserstoff des letzteren die ganze Menge des Stickstoffs in Ammo- niak umwandeln würde, allein diese Voraussetzung be- O währte sich nur theilweise, und es wurde nur in einem Falle, bei der Analyse des Barytsalzes namentlich, ein mit der Theorie übereinstimmendes Resultat erhalten. Es blieb uns daher nur die Bestimmung des Stickstoffs in Gasform übiig, und diese haben wir mit dem Kali- salze in einem hinreichend grossen Maassstabe ausgeführt, um alle Zweifel daran zu lösen , dass der Paarling der Säure aus gleichen Aequi valenten Stickstoff’ und Osmium zusammengesetzt sey, weshalb wir auch diese Bestimmung bei den übrigen Salzen nicht mehr für nöthig hielten. Durch Salzsäure erleiden die osman-osmiumsauren Salze eine interessante Zersetzung, welche sowohl bei verschie- dener Concentration der Säure, als auch bei abgeänder- tem Verfahren von verschiedenen Erscheinungen begleitet ist, und verschiedene Producte liefert. Uebergiesst man das Kalisalz mit concentrirler Salz- säure, so findet sogleich eine energische Einwirkung statt bei welcher sich Chlor, oder vielleicht eine Sauerstoff- verbindung desselben gasförmig entwickelt, die Salzsäure eine schon purpurrothe Farbe annimmt, und die Krvs- talle des osman-osmiumsauren Kalis sich mit einer Rinde aus zweierlei verschiedenartigen kleinen rothen Krystallen 87 Bulletin physico - mathématique 88 überziehen, in welche sie sich hei längerer, durch Zer- reiben unterstützter Einwirkung der Salzsäure gänzlich umwandeln. Es ist uns aber bis jetzt hei der Unter- suchung dieser Producte, wrelche sich schwer von einan- der trennen lassen und leicht eine Zersetzung erleiden, noch nicht geglückt, übereinstimmende und Vertrauen verdienende Resultate zu erhalten, und wir können da- her ihre Zusammensetzung nicht angeben. Setzt man dagegen zu einer kalt gesättigten Lösung von osmanosmiumsaurem Kali verdünnte Salzsäure hinzu, so findet hei gewöhnlicher Temperatur keine Zersetzung statt, und erst hei erhöhter Temperatur beginnt dieselbe, ist aber complicirter und von anderen Erscheinungen begleitet. Die Flüssigkeit färbt sich dann nur vorüber- gehend rolh, und nimmt bald eine braune Farbe so wie auch einen Geruch nach Osmiumsäure an, welche auch in reichlicher Menge entweicht, sobald die Flüssigkeit ins Kochen gekommen ist. Verdampft man die Flüssig- keit, nachdem sie beim Kochen keine Osmiumsäure mehr giebt, zur Krystallisation , so sondern sich daraus, wrie man durch das Mikroskop erkennt, zuweilen zwrci, zu- weilen aber auch drei, unter sich und von den beiden oben angeführten Salzen verschiedene kristallinische Kör- per in sehr kleinen Krystallen aus, und zwar ein grünes in sechsseitigen Tafeln, ein grünes in nadelförmigen Krystallen und ein rothes. Es ist uns aber nicht gelun- gen, diese Salze, wrelche sich schon beim Auflösen in Wasser zu zersetzen scheinen , indem sie nicht wieder krystallinisch erhalten weiden konnten, von einander zu trennen, und wir können daher auch über ihre Zusam- mensetzung nichts anführen. Milli. Zur Darstellung dieses Salzes verfährt man am besten so, dass man feste Osmiumsäure in einer mit Aetzam- moniak versetzten concentrirten Kalilauge unter fortwäh- rendem Umrühren auflöst, wobei die dem osmiumsauren Kali eigenthümliehe braungelbe Farbe nur vorübergehend in der nächsten Umgebung der Osmiumsäure auftritt, und fast augenblicklich in eine hellgelbe übergeht, in dem Maasse aber als die Auflösung fortschreitet, das ge- bildete osman-osmiumsaure Kali als gelbes körnigkrystal- linisches Pulver sich ausscheidet. Man kann auch bei der Destillation Osmiumsäure haltiger Flüssigkeiten das Destillat direct in eine kaltgehaltene ammoniakalische Kalilauge leiten, dann aber muss man sich hüten, dass nicht gleichzeitig salpetrige Säure mit übergeht, indem diese eine zersetzende Einwirkung auf die neugebildete Säure ausübt. ln beiden Fällen kann man die Mutter- lauge zur Ausscheidung des noch aufgelöst gebliebenen osman-osmiumsauren Kalis in gelinder Wärme ohne Zer- setzung abdampfen -, hat man dagegen entweder die Flüssigkeit während der Auflösung der Osmiumsäure nicht hinreichend umgerührt, oder auch das Ammo- niak erst nach der Auflösung der Osmiumsäure in Aetz- kalilösung zugeselzl , so findet gewöhnlich beim Ab- dampfen der Mutterlauge eine durch Ausscheidung eines schwarzen osmiumhaltigen Körpers sich zu erkennen ge- bende Zersetzung statt, welche wahrscheinlich von der Einwirkung des Ammoniaks auf eine unter den ange- gebenen Umständen gewöhnlich sich bildende kleine Menge von osmigsaurem Kali herrührt. Statt des Aetzkalis kann man auch kohlensaures Kali anwenden, allem die Bildung und Ausscheidung des osman-osmiumsauren Kalis erfolgt dann weniger ener- gisch und rasch. Das auf diese Weise erhaltene nitran-osmiumsaure Kali trennt man von der Mutterlauge durch Abgiessen und nachheriges Abspüblen mit kleinen Mengen kalten Was- sers, worauf man es in der möglichst kleinsten Menge siedenden Wassers auflöst, filtrirt und krystallisiren lässt. Da dasselbe in heissem Wasser sehr viel leichter lös- lich ist, als in kaltem, so scheidet sich beim Er- kalten der heissgesättigten Lösung der grösste Theil des aufgelösten Salzes wieder aus; allein die so erhaltenen Krystalle, welche eine rein citronengelbe Farbe besitzen, sind nur klein, und um sie grösser zu erhalten muss man die kalt gesättigte Lösung der allmäligen Ver- dunstung überlassen , wobei man messbare , mehr als linienlange Krystalle erhält , welche jedoch fast immer in Folge einer beginnenden Zersetzung eine bräunliche oder schwärzliche Farbe annehmen. Herr von Norden- ski öld hat die Güte gehabt, die Messung solcher Krys- talle auszuführen, und uns die folgenden Notizen darüber zur Publikation mitzutbeilen. »Die Krystalle sind pyrami- dal, und die nebenstehende Fi- gur stellt eine Zeichnung ihrer Form dar, welche ein spitzes Quadratoctaëder, combinirt mit den Flächen des ersten spitze- ren, bildet. Durch Messung wurde gefunden: p : p über die Mittelkante = 116° $ p'-p über die Polkante =106 16' Es ergab sich ferner: p zu (« : a : c) d m (« : oo a : 2 c).“ i9 be l’Académie de Saint-Pétersbourg. 90 In Alcohol ist das osman-osmiumsaure Kali viel schwe- ;r löslich als in Wasser; es löst sich aber ohne Zer- Atzung darin auf, und es wird sogar beim Abdampfen er weingeistigen Lösung nur ein kleiner Theil unter bscheidung schwarzer Flocken zersetzt. In Aether ist ; unlöslich. Es enthält weder Krystallwasser noch über- mpt Wasserstoff, kann bis -f- 180° C ungefähr erhitzt erden ohne sich zu zersetzen, nimmt aber dabei schon ne dunklere Farbe an, und zersetzt sich bei noch hö- Arer Temperatur plötzlich unter gewaltsamem Umher- hleudern der ganzen Masse. Zur Analyse dieses Salzes wurde zuerst die Menge des dis auf die Weise bestimmt , dass das Salz in einer ! torte mit Salpetersäure übergossen und damit zur ' ltfernung der Osmiumsäure vorsichtig bis zur Trockne < stillirt, dann aber diese Operation nochmals wieder- 1 1t wurde. Die trockne Masse wurde nun in Wasser j öst, mit Salzsäure und Platinchlorid versetzt, zur r ockne verdampft, und auf die gewöhnliche Weise die I Ange des Chlorplatinkaliums bestimmt. .. 1,296 Grmm. osman-osmiumsaures Kali gaben dabei 1,072 Grmm. Kaliumplatinchlorid, welches 0,2069 Grmm. oder 15,964 p. G. Kali entsprechen. îine andere Menge des Salzes wurde in der Siedhitze d ch Schwefelammonium gefällt, aus der vom Schwe- f< ismium abfiltrirten Flüssigkeit der Schwefelwasserstoff d ch Kochen entfernt, ihr hierauf Salzsäure zugeselzt, ei gedampft und geglüht. [. 1,466 Grmm. gaben dabei 0,978 Grmm. Chlorka- lium als Rückstand, was 0,2388 Grmm. oder 16,289 p. C. Kali entspricht. tie Mittelzahl aus diesen beiden Versuchen giebt 1( 26 p. C Kali. de Meno-e des in der Säure dieses Salzes enthaltenen Ö Sî srstoffes suchten wir auf die Weise auszumitteln, da wir gewogene Mengen desselben im Wasserstoff- sti ne erhitzten, und das dabei gebildete Wasser in ei- ne Chlorcalciumrohre auffingen , wobei wir hofften, zu eich die Menge des freigewordenen Stickstoffs aus de Verluste zu finden. Allein sowohl wegen der Hef- ig fit, womit die Zersetzung bei der gleichzeitigen Ein- wi ung des Wasserstoffes und der Wärme vor sich gii , und in Folge deren nicht nur das Salz umherge- scl mdert, sondern auch ein kleiner Theil der Osmium- säi e unzerselzt fortgeführt wurde, als auch des Um- stales wegen, dass ein Theil des Wassers beim frei- ge' irdenen Kali zurückblieb, erhielten wir trotz viel- facher Bemühungen stets für den Stickstoff und für den aus Kali und Osmium bestehenden Rückstand zu grosse, für den Sauerstoff aber zu kleine Zahlen. Es lassen sich nun zwar diese Zahlen durch eine, auf die Annahme, dass der Ueberschuss des Stickstoffs unzerselzt wegge- gangene Osmiumsäure sey, gegründete complicirte Be- rechnung corrigiren , allein wir ziehen es vor. sie gar nicht anzuführen. Vollständiger erreichten wir unseren Zweck, als wir das Salz mit gut ausgeglühtem Quarzpulver mengten, und nun dieses Gemenge im Wassers tofts trome erhitzten, wobei das Kali mit der Kieselsäure sich verband, das gebildete Wasser vollständig ausgetrieben werden konnte, und auch jeder Verlust an Osmium vermieden wurde. Es verloren dabei 0,377 Grmm. osman-osmiumsaures Kali 0,060 Grmm. oder 15,91 p. G., was nur um 0,15 p. C. mehr beträgt, als die nach der Berechnung dem Salze entziehbaren Mengen von Sauerstoff und Stickstoff. Ueber die reducirte Masse wurde unter vorsichtigem Erhitzen mittelst einer Weingeistlampe so lange ein Strom atmo- sphärischer Luft geleitet, bis alles Osmium darin zu Os- miumsäure oxydirt und entfernt worden war , worauf sich ein Verlust von 0,256 Grmm. Osmium oder 67,90 p. C. vom angewendeten Salze ergab , während 0,061 Grmm. oder 16,18 p. C. Kali mit der Kieselsäure zu- rückblieben. Zur Bestimmung des Stickstoffs wurde das Salz, wel- ches beim Erhitzen für sich allein nur Stickstoff ohne Beimengung von Sauerstoff entwickelt, wie wir uns durch besondere A^ersuche überzeugt haben, mit doppeltkoh- lensaurem Natron gemengt, und in ein A erbrennungs rohr eingetragen, in dessen hinterem Ende sich noch ausser- dem eine hinreichende Menge doppeltkohlensauren Na- trons befand. Dieses wurde nun mit der Luftpumpe und einem hinreichend langen unter Quecksilber mün- denden Gasentwickelungsrohre in Verbindung gesetzt, und auf die bekannte Weise unter Beobachtung aller Vorschriftsmaassregeln der Stickstoff gasförmig bestimmt. 3,111 Grmm. des Salzes gaben hierbei 118,3 C. C. Stick- stoffgas bei 0° und 0,76 Met. Barometerstand , welche 0,14999 Grmm. wiegen und 4,82 p. C. vom angewen- deten Salze Stickstoff entsprechen. Vergleichen wir nun die gefundenen Zahlen mit den nach der Formel Ka -f- (Os N -f- Ös) berechneten so er- giebt sich eine so vollkommne Uebereinstimmung, dass die Abweichungen jedenfalls innerhalb der Grenzen der Beobachtungsfehler liegen. 91 Bulletin physico-mathématique 9 in 100 Theilen berechnet gefunden 1 Atom Kali 588,856 16,137 16,126 2 Atome Osmium 2485,248 68,105 67,900 2 Atome Stickstoff 175,060 4,797 4,820 4 Atome Sauerstoff 400,000 10,961 3649,164 100,000 OsBimn-osiMlumsainres atroii. Man kann dieses Salz in Auflösung zwar ebenfalls di- rect durch Behandlung von Osmiumsäure mit einem Ge- menge von Aetznatronlauge und Ammoniak erhalten, allein es lässt sich seiner Leichtlöslichkeit wegen nicht vom überschüssigen Natron trennen, und deshalb bereitet man es besser durch Zersetzung des frischbereiteten und noch feuchten Silhersalzes mit Chlornatrium. Man reibt das Silbersalz in einer Jfleibschale mit Chlornatriumlösung zusammen, und setzt von letzterer so lauge zu, bis die gelbe Farbe des osman-osmiumsauren Silbers fast voll- ständig in die weisse des Chlorsilbers übergegangen ist, worauf man filtrirt, und die Flüssigkeit über Schwefel- säure verdampfen lässt. Sie wird dabei zuerst syruparlig, und erstarrt erst später zu einer aus ziemlich grossen prismatischen Krystallen bestehenden Masse, deren Form jedoch der kleinen Menge wegen, welche wir nur davon darslellten , sich nicht bestimmen liess. Sie enthalten Kryslallwasser, welches sie bei vorsichtigem Erhitzen unter theilweisem Schmelzen bei einer Temperatur ab- geben, bei welcher sich das Salz noch nicht zersetzt. Das osman-osmiumsaure Natron ist sehr leicht löslich in Wasser, und auch in Alcohol viel leichter löslich als das Kalisalz. Osmaii-ossBiiiunsaures Aomumoniiunoxytl. Wie wir bereits angeführt haben reicht zur Bildung der Osman-osmiumsäure die alleinige Einwirkung des Ammoniaks auf die Osmiumsäure hin, obgleich man aber auf diese Weise direct eine Auflösung von osman- osmiumsaurem Ammoniumoxyd erhalten kann, so gelingt es doch nicht daraus das Salz in fester Form zu gewin- nen. Abgesehen davon , dass die Bildung der Säure weniger schnell zu erfolgen scheint, als bei der gleich- zeitigen Gegenwart anderer starker Basen, so zersetzt sich die erhaltene Auflösung nach einiger Zeit fast im- mer, sowohl beim ruhigen Stehen, als auch beim Ab- dampfen über Schwefelsäure, und nur mit wenigen Tropfen ist uns die Abdampfung und Krystallisation des Salzes ohne Zersetzung gelungen. Man muss daher z seiner Darstellung ebenfalls zur Zersetzung des Silbe salzes mittelst Salmiak seine Zuflucht nehmen, wodurc man eine Auflösung erhält, welche beim Abdampfe grosse Krystalle giebt. Diese sind wasserfrei und sehe nen mit denen des Kalisalzes isomorph zu seyn, zeichne sich aber durch eine bei diesem nicht beobachtete sei ausgebildete gerade Abstumpfungsfläche der Enclspit: aus. Beim Erhitzen bis -f- 125° zersetzen sie sich unt Verpuffung. Das osman-osmiumsaure Ammoniumoxyd ist in Wass- und Alcohol leicht löslich, und wird aus letzterem nie. durch Aether gefällt 5 die alkoholische Lösung kann lä- gere Zeit gekocht werden ohne sich zu zersetzen, uil giebt mit Platinchlorid sogleich einen Niederschlag vu Platinsalmiak, ohne dass anfangs eine Zersetzung d: Säure statt iindet, welche erst nach einiger Zeit dun Bräunung der Flüssigkeit sich zu erkennen giebt. OsinanMisi&tiiiiitsaierer llaryt. Die Darstellung dieses Salzes gelang uns nicht dire, sehr leicht aber durch Zersetzung des Silbersalzes m- telst Chlorbariuni, und Abdampfen über Schwefelsäm. Es krystallisirt leicht in gelben, glänzenden Nadeln vu mehreren Linien Länge, löst sich ziemlich leicht in We- ser, und verpufft ungefähr bei + 150°. Die Analyse dieses Salzes lieferte folgende Resultat: 0,8735 Grmm. gaben beim Fällen mit Schwefelsäure: Natron 0,318 schwefelsauren Baryt, welcher 0,2086 Grau, oder 23,88 p. C Bariumoxyd entsprechen. Es wurde ferner in eine Lösung von 0,824-5 Grat, des Salzes Schwefelwasserstoff geleitet, dann Salzsäü;: zugesetzt, nach vollständig erfolgter Ausscheidung djs Schwefelosmiums dieses auf einem gewogenen Filler g- sammelt, und der Gehalt desselben an Osmium auf Qi oben angegebene Weise bestimmt. Es wurde 0,50 > Grmm. oder 61,07 p. C. Osmium erhalten. Die abfr trirte Flüssigkeit wurde zur Entfernung des überschU sigen Schwefelwasserstoffes erwärmt, dann der Baryt vc- sichtig durch Schwefelsäure ausgefällt, nach abermaliger Fillriren Platinchlorid zugesetzt und zur Trockne ve- dampft. Beim Behandeln des Rückstandes mit einet Gemenge von Alcohol und Aether blieben dann 0,51 Grmm. Platinsalmiak zurück, welcher 0,0352 Grmm. ock 4,269 p. G. Stickstoff entspricht. Diese Zahlen sind aber den aus eler F ormel Ba (Os N -j-o) abgeleiteten hinreichend nahe, um sie als eine Bestätigug der Richtigkeit derselben anzusehen. 93 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 94- in 100 Theilen berechnet 1 Atom Barytercle 955,290 23,789 2 Atome Osmium 2485,248 61,890 2 Atome Stickstoff 175,060 4,360 4 Atome Sauerstoff 400,000 9,961 4015,598 100,000 Osman-osiiiiiimsaures fihikovjcl- Ammoniak. Mit dem Zinkoxyde bildet die Osman-osmiumsäure ein leicht lösliches Salz, welches wir jedoch weder in fester Form dargestellt, noch einer näheren Untersuchung un- terworfen haben. Es verbindet sich dasselbe aber mit Ammoniak zu einer in mehrfacher Hinsicht interessanten Doppelverbindung, welche wir hier beschreiben wollen. Man erhält diese Verbindung direct, wenn man ent- weder Osmiumsäure in einer Auflösung eines Zinksalzes m Aetzammoniak auflösl, oder eine Auflösung von Os- miumsäure in Ammoniak mit einer Auflösung eines Zink- salzes versetzt, wobei sie sich sehr bald als hellgelbes irystallinisches Pulver ausscheidet, welches man von der Mutterlauge durch Auswaschen mit Ammoniak trennt. Man kann sie aber auch sehr leicht auf indirectem Wege larstellen, z. B. aus dem osman-osmiumsauren Kali, w'enn nan eine Auflösung desselben zuerst mit überschüssigem Ammoniak und dann mit einem Zinksalze versetzt; aus :iner Auflösung des Silbersalzes in Ammoniak durch msalz einer Zinklösung, oder endlich durch Versetzen mer Auflösung von osman-osmiumsaurem Zinkoxyde mit Immoniak. Die so erhaltene Verbindung ist sehr beständig, lässt ich ohne Ammoniak veil ust an der Luft trocknen, und line Zersetzung aufbewahren. In Ammoniak ist sie, de schon aus ihrer Bildung sich ergiebt, fast unlöslich, urch Wasser wird sie aber schon in der Kälte zersetzt; eim Kochen mit Wasser zerlegt sie sich vollständig auf ie Weise, dass die Hälfte ihres Ammoniakgehaltes ent- richt, alles Zinkoxyd sich ausscheidet, und eine Lösung on osman-osmiumsaurem Ammoniumoxyd entsteht, aus richer man durch Kochen mit Aetzkali noch eben so tel Ammoniak austreiben kann, als vorher beim Kochen tit blossem Wasser fortgegangen war. Bis zu + 150° ogefähr erhitzt, verpufft sie. Bei der Analyse dieser Verbindung wurden folgende esultate erhalten: 0,7285 Grmm. der lufttrocknen Verbindung gaben 0895 Grmm. oder 12,28 p. C. Zinkoxyd , und 0,989 Grmm. Platinsalmiak, welcher 0,0754 Grmm. oder 10,35 p C. Ammoniak entspricht. Darnach besteht diese Ver- bindung aus einem Atome osman-osmiumsaurem Zink- oxyde und 2 Atomen Ammoniak und entspricht der Formel Zn -)- (Os N -f- Ös) -f- 2 NH3. in 100 Theilen berechnet gefunden 1 Atom Zinkoxyd 506,591 12,69 12.28 1 At. Osman-osmiumsäure 3060,308 76.66 — 2 Atome Ammoniak 425,000 10,65 10,35 3991,899 100,00 Eine ganz ähnliche Verbindung mit dem Ammoniak bildet auch das osman-osmiumsaure Cadmiumoxyd. Osnraii-osimtftiftisam’e& Uleioxyd. Eine Lösung von salpetersaurem Bleioxyd wird durch eine concentrirte Lösung von osman-osmiumsaurem Kali nicht gefällt, und eist nach längerem Stehen bilden sich darin einzelne Krystalle, welche sich jedoch ihrer ge- ringen Beständigkeit wegen nicht untersuchen liessen. Eine mehr beständige Verbindung erhält man, wenn man einer weingeistigen Lösung des Natron oder Am- moniaksalzes eine Lösung von neutralem salpetersaurem Bleioxyd zusetzt, wodurch eine bedeutende Menge eines gelben krystallinischen jNieclerschlages entsteht, welcher beim Ausw aschen sehr rasch seine Farbe in eine dunkle, Schwärzliche umwandelt und also wenigstens eine ober- flächliche Zersetzung erleidet. Bei einer damit angestell- ten Untersuchung wurden darin 46,19 p. G. Bleioxyd gefunden, eine Menge, welche mit der nach der Formel Pb2 -f- (Os N -f- Os) berechneten, für deren Richtigkeit wir jedoch keine weiteren Beweise anführen können, ziemlich nahe übereinstimmt. Mit neutralem essigsaurem Bleioxyd geben die Auf- lösungen osman-osmiumsaurer Salze einen nicht krystal- linischen Niederschlag , welcher anfangs schmutziggelb ist, bald aber unter Freiwerdung von Osmiumsäure eine purpurrothe Farbe annimmt, und sich in diesem Zu- stande in Säuren lösen und durch Ammoniak scheinbar unverändert wieder abscheiden lässt. Setzt man zu einer Lösung von osman-osmiumsaurem Kali eine Lösung von Chlorblei hinzu, oder auch zuerst eine Lösung von salpetersaurem Bleioxyd und dann ei- nen Tropfen Salzsäure, so bildet sich nach und nach ein krystallinischer gelber Niederschlag, welcher aus einer Verbindung von Chlorblei mit osman-osmiumsaurem Blei- oxyd in gleichen Aecjuivalenten besteht. gefunden 23,88 61,07 4,269 95 Bulletin physico - m athématique ©siMaii-osinfi«iMsa.ures €JMs«*c*ksiIlteer- oxjdul. Dieses Salz sclieidet sich als hellgelber nicht krystal- linischer Niederschlag aus, wenn man eine Lösung von osman-osmiumsaurem. Kali durch salpetersaures Quecksil- beroxydul fällt. Es ist unlöslich in Wasser, löslich aber in Salpetersäure, und zerlegt sich mit Chlormetallen ganz so wie das Silbersalz. Von allen übrigen von uns un- tersuchten osman-osmiumsaureu Salzen zeichnet es sich dadurch aus, dass es in höherer Temperatur nicht ver- pufft, sondern selbst hei raschem Erhitzen sich unter starkem Gerüche nach Osmiumsäure ruhig verflüchtigt ©smaii-osiMÎMiiisaiBres ©uecksilVieroxyd. 'Wenn man osman-osmiumsaures Silberoxyd durch eine Sublimatlösung zersetzt, so erhält man eine Auflösung dieses Salzes, aus welcher sich bald prismatische Krystalle absetzen. Sowohl die Auflösung aber als auch die Kry- stalle zersetzen sich bald unter Schwärzung und Ent- wickelung von Osmiumsäure und es ist uns nicht ge- lungen dieser Zersetzung Einhalt zu thun. Versetzt man eine mit Sublimatlösung vermischte Lö- sung von osman-osmiumsaurem Kali mit Ammoniak, so scheidet sich ein krystallinischer Niederschlag, wahr- scheinlich osman-osmiumsaures Quecksilberoxyd-Ammo- niak, aus, welcher jedoch ebenfalls nur wenig beständig ist. SkmaiB-o^niinnisaures ^illieroxjd. Direct kann man dieses Salz auf die Weise erhalten, dass man entweder in einer Auflösung eines Silbersalzes in Ammoniak Osmiumsäure auflöst, und sie dann mit Salpetei’säure übersättigt , oder indem man einer Auf- lösung von Osmiumsäure in Ammoniak zuerst Salpeter- säure im Ueberschusse und dann Silberlösung zusetzl. Indirect erhält man es durch Fällen auflöslicher osman- osmiumsaurer Salze mit einer Silberlösung. Das osmau-osmiumsaure Silberoxyd bildet ein citronen- gelbes, krystallinisches Pulver, welches in Wasser und in kalter Salpetersäure äusserst schwer löslich, in Am- moniak dagegen leichter löslich ist und aus dieser Lö- sung in Verbindung mit Ammoniak erhalten werden kann. Es lässt sich beim Ausschlüsse des Lichtes unter der Luftpumpe über Schwefelsäure trocknen ohne sich zu schwärzen-, bei längerem Auf he wahren zersetzt es sich jedoch auch heim Ausschlüsse des Lichtes unter Schwärzung und Freiwerdung von Osmiumsäure. Bis gegen -j- 80 G. erhitzt, zersetzt es sich plötzlich unter heftiger Detonation, und auch durch einen Schlag auf dem Ambos findet auf gleiche Weise eine Zersetzung 9( statt- eine sehr heftige Detonation erfolgt ferner, wen man über das trockne Salz einen Strom von Schwefel wasserstoffgas leitet. Durch Salpetersäure wird es in d( Wärme sehr leicht zersetzt, wobei die Flüssigkeit anfanf eine braune Farbe annimmt, nach und nach aber unt( fortwährendem Entweichen von Osmiumsäure wiedt farblos wird. Die Analyse dieses Salzes gab folgende Resultate: I. 1,5195 Grmm. wurden in einer Retorte mit Salpetei säure übergossen und damit bis zur Entfernung a 1er Osmiumsäure destillirt , worauf der Rückstan mit Wasser verdünnt und durch Salzsäure cefä! O wurde. Es wurde 0,003 Chlorsilber erhalten, we ches 0,4875 Grmm. oder 32,083 p. G. Silberoxy entspricht. II. 1,1 55 Grmm. des Salzes wurden mit Wasser ai gerührt, darauf verdünnte Salzsäure zugeselzt, un dieses Gemenge bis zur vollkommenen Zersetzur des Silhersalzes in gelinder Wärme digerirl. 1 wurde 0,458 Grmin. Chlorsilber erhalten, welch 0,3703 Grmm. oder 32,000 Silberoxyd entsprich III. 0,900 Grmm. Salz, auf dieselbe Weise wie II h handelt, gaben 0,300 Grmm. Chlorsilber, welch 0,2911 Grmm. oder 32,130 p. C. Silberoxyd en spricht. Die Mittelzahl aus diesen drei Silberbestimmungc giebt 32,091 Silberoxyd. Aus der von III abfiltrirten Flüssigkeit , welche à> Osman-osmiumsäure noch in unzersetztem Zustande en hielt, wurde das Osmium durch Schwefelwasserstoff g< fällt, und die Menge des in dem erhaltenen Schwefe osmium enthaltenen Osmiums auf die bereits angegeber Weise ausgemittelt. Die angewendeten 0,900 Silhersa gaben 0,4984 Grmm. oder 55,011 p. C. Osmium. Eine Vergleichung dieser gefundenen Zahlen mit dt nach der F ormel Àg -j- (Os N -j- Os) berechneten ergie. eine so nahe Uebereinstimmung als man sie nur wüi sehen kann. in 100 Theilen 1 At. Silberoxyd 1449,000 berechnet 32,15 gefundei 32,091 2 At. Osmium 2485,248 55,10 55,011 , 2 At. Stickstoff’ 175,000 3,88 1 4 At. Sauerstoff 400,000 8,87 4509,908 100,00 Ei mis le 29 mars 1347. 1 M 127 BULLETIN Tome VI. JVF 7. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription , par volumes , est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VO SS à Leipzig , pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. S 0 MM AIRE. NOTES. 8. Nouvelle méthode d'introduction des vapeurs d’éther. Pirogov. 6. Sur la publication d’un voyage à l'Altaï fait en 1834. Helmersex. 7. Sur une simplification des pièces d’horlogerie , propres à produire un mouvement uni- forme. Jacobi. 8. Quatrième catalogue d’infusoires de St. - Petersbourg et description de deux espèces nouvelles. Weisse. BULLETIN DES SÉANCES. FÛTES. 5. Neue Methode der Einführung der Ae- ther-Dämpfe zum Behüfe chirurgischer Operationen, mitgetiieilt von dem Pro- fessor PIROGOV. (Lu le 2 avril 1847.) Durch Versuche an Thieren habe ich ermittelt, dass 1er Aetherdunst auf einem andern Wege, als durch die etzt übliche Inspiralionsmethode in den Kreislauf ge- bracht, nicht allein das Empfindungsvermögen eben so eicht und sicher aufhebt, sondern dass dieser Zweck uch mit weniger Beschwerden für den Kranken und vie es scheint noch schneller erreicht werden kann. Iperationsversuche an Menschen gaben mir das nämliche lesultat, und ich habe daher Grund zu vermuthen, dass lie Inspirationsmethode dadurch ganz verdrängt werden lürfte. Durch ein gewöhnliches, oder aus Seifenwasser ^stehendes Lavement reinige ich zuerst den unteren heil des Darmkanals und bringe eine elastische Canüle on der Dicke einer Schlundsonde 3 — 4 Zoll weit in den lastdarm ein, und verbinde dieselbe vermittelst einer chraube, die sich am äussern Ende dieser Canüle be- findet mit einem Gelasse, oder noch besser mit einer Sprütze, die etwas weniger als zur Hälfte mit Aether und zur Hälfte mit Luft angefüllt ist; dieses Aetherreservoir umwickle ich mit einem Tuche und giesse fortwährend heisses Wasser darauf. Es entwickelt sich sofort der Aetherdunst, der mit der Luft vermischt allmälig in den Darmkanal eintritt. Wendet man die Spritze an, so kann man auch durch sanften Druck auf den Stempel den Eintritt des Gases in den Körper begünstigen. Zwei Unzen Aether waren in den von mir beobachteten Fäl- len hinreichend die Narkotisation herbeizuführen. Schon nach zwei Minuten bemerkt man, dass die ausgeathmete Luft nach Aether riecht, der Puls wird beschleunigt und die Erscheinungen der Aetherisation treten bald darauf ein (in den Fällen, die ich bis jetzt beobachtete, nach fünf Minuten), Sobald die Narkotisation zu Stande ge- kommen ist entfernt man den ganzen Apparat zugleich mit der Canüle. Auf diese Weise erfolgt die Narkoti- sation bei weitem sanfter, indem die Respirationsorgane dabei nicht im Geringsten angegriffen werden. Es ist wesentlich noting, dass man nicht etwa die Aetherfliis- sigkeit als Klystier , sondern nur den Aetherdunst in den Mastdarm einführt, weil sonst, wie mich auch Y ersuche an Thieren belehrt haben, die eingesprützte Flüssigkeit sich im Darmkanale sehr rasch in Dampf verwandelt : 99 Bulletin physic o - mathématique dieser Canal wird zu stürmisch ausgedehnt und der grösste Theil des Aethers geht dann hald in Blähungen ah. Ferner ist es nöthig, dass man den Mastdarm vor- her von harten Excrementen reinigt, damit der Dunst sich leichter verbreiten kann. Diese Art der Aetherisation gewährt offenbar viele wesentliche Vortheile vor der jetzt üblichen Inspirationsmethode ; der Hauptvortheil be- stehet natürlich darin, dass die Respirationsorgane nicht unmittelbar in Anspruch genommen werden, dass kein besonderer Apparat dazu noth wendig ist, und dass die "Wirkung des Aetherdunstes auf diesem Wege viel un- vermeidlicher ist, indem die Aetherisation vom Willen des Kranken vollkommen unabhängig gemacht wird; endlich dass die Ausführung vieler Operationen, die bei der Inspirationsmethode mit bedeutenden Schw ierigkeiten verbunden sind, wie z. B. der Operationen am Munde, an den Lippen, und überhaupt am Gesichte, dadurch bedeutend erleichtert wird. 6. Ueber die Veröffentlichung einer Reise nach dem Altai, die im Jahre 1834 aus- GEFÜHRT WURDE VON G. v. IIELMERSEN. (Lu le 14 août 1846.) Während meines mehrjährigen Aufenthaltes in Mittel- europa hatte ich mehrere Gebirge desselben kennen ge- lernt, wie die Alpen Oestreichs und der Schweiz, den Jura, Schwarzwald, die erloschenen Vulkane der Eifel, den Harz und das Erzgebirge. Eine deutliche Vorstel- lung von der Zusammensetzung der Erdrinde kann nur durch Autopsie gewannen werden; eigenes Beobachten schärft das Auge , wie das Urtheil , und das Studium geologischer Schriften erweitert in der Kegel nur unsere Kenntnisse, ist aber nicht hinreichend um ein Lebendiges Bild hervorzurufen. Wer daher solche Bilder erlangen will, die das Gedächtniss immer wieder in ihrer ganzen Frische und Schärfe vor die Seele führt, der muss den Wanderstah ergreifen um mit eigenen Augen zu sehn. Allein ein Geolog, der seine Erfahrungen nicht nur für die Wissenschaft als solche, sondern auch für die Praxis nutzbar machen will , darf, wie mir scheint, nicht bei dem Beobachten und Beschreiben einzelner Gegenden stehn bleiben, sondern muss sie w omöglich bis ins kleinste Detail miteinander vergleichen. Diess ist der Weg auf welchem die Gesetze gefunden wurden, nach denen die 1(1 Erdrinde gebildet ist. Wir können uns zwar nicht rüh men bereits eine grosse Anzahl dieser Gesetze zu be sitzen, wenn wir nur von solchen reden wollen, die a ganz unerschütterlich dastehn ; wir dürfen uns nicht eir mal rühmen den grossem Theil der geologischen Ei; sclieinungen auf eine genügende Weise erklären zu köl nen, wenn wir unter genügend verstehn dass die Erklä rangen vor allen Dingen ihren eigenen Namen verdienei dann aber in der Mineralogie, Chemie und Physik sicht begründet seyen. Allein das Wenige was als gesetzmässi allgemein anerkannt ist, erhebt einerseits die Geognos; zu dem Range einer Wissenschaft und fordert andrersei dringend zu weiterem Forschen auf. Als ich im Jahre 1832 aus Deutschland zurückkehrt wrar es, von diesen Gedanken geleitet, mein lebhaft« Wunsch die Gebirge Russlands zu sehn und schon h folgenden Jahre konnte ich eine Reise an den Ural ur ternehmen, dessen mildern und südlichen Theil ich scho auf zwei frühem Reisen kennen gelernt hatte. Die Re sultate dieser und einer spätem Reise in die Kirgiser steppe habe ich die Ehre gehabt der Akademie vorzn legen; sie sind in dem 5ten und Gten Bändchen de Beiträge zur Kenntniss des russischen Reichs enthalten. Im folgenden Jahre 1834 ward es mir möglich auc den Altai zu besuchen und die Beschreibung dieser Reis und der auf ihr gewonnenen Resultate für die Geologi übergebe ich heute der Akademie mit der Bitte ihr Veröffentlichung in den Beiträgen genehmigen zu wollet Es liegt zwischen dieser Reise und ihrer schriftliche Bearbeitung der bedeutende Zeitraum von zwölf Jahrer W'älirend dessen nicht nur andere, zum Theil sehr weit Reisen in die Kirgisensteppe, in die Steinkohlendistrikt des mittlern Russlands und in andere Gegenden des In und Auslandes, sondern auch mancherlei Amtsgeschäft mich die gehörige Musse zu jener Bearbeitung nicl finden Hessen. Was mir aber von den am Altai gesarn melten Erfahrungen am neuesten und wissens würdigste erschien, legte ich im Jahre 1839 in einer kleinen Schri: nieder, die den Titel führt: )>Der Telezkische See un die Teleuten im östlichen Altaiu. In einem kleinere Aufsatze aber, den die Akademie der Aufnahme ins Bid letin gewürdigt hat ehe ich die Ehre hatte ihr Mitglied zu sein, versuchte ich in ganz allgemeinen, einfache! Zügen eine vergleichende Darstellung des Ural und Altai ich zeigte die grosse Verschiedenheit welche zwdschc dem Ural und dem Altai, im engern Sinne dieses Na, mens, in Bezug auf Richtung, äussere Gestaltung, Höhe innern Bau und Metallführung besieht; ich zeigte abe auch wie in zwei, fast unter rechten Winkeln von Nor 101 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 102 den nach Süden an den Altai heranstreichenden und zum Theil in ihn hineinsetzenden Gebirgszügen, nämlich in dem goldreichen Alatan und dem ebenfalls goldhaltigen Salairschen Gebirge, die äussern und innern Arerhältnisse des Ural sich auf eine merkwürdige Weise wiederholen, so dass man sie kleinere Copieen desselben nennen könnte. Mit dem Diorit dieser Gebirgszüge, der in dem eigent- lichen Altai nur ein untergeordneter Fremdling, am Ural aber eins der heri’schenden Gesteine des Ostabhanges ist, tritt auch das Gold in reichen und ergiebigen Allu- vionen auf. Der Altai, obwohl reich an Silber hat bis jetzt, trotz aller Bemühungen, auch nicht eine einzige bauwürdige Goldseife entdecken lassen. Wer in diese vergleichenden Betrachtungen weiter eindringen und sich in den Verhältnissen klar und sicher orientiren will, den verweise ich auf Herrn von Hum- boldts Asie centrale , wo sie mit bekannter Meisterschaft behandelt sind und gehe nun zu einer Uebersicht des Hauptinhaltes meiner vorgelegten Schrift über. Zwei Gegenden des Altai waren es, die mir zunächst der Beachtung besonders werth erschienen, nämlich der Golddistrict des Salairschen Gebirges und der Telezkische See mit dem Thaïe der ihm entströmenden Bija. Die Goldseifen jenes Distrikts haben das Eigenthümliche dass sie auf Ka.kstein und Dolomit liegen, und man war da- her auf die Meinung geführt worden, dass das Gold hier ursprünglidi diesen Felsarten angehöre, oder, mit andern Worten, nan war geneigt sie für die eigentlichen Me- tallbringer zu halten, was zum Theil wohl dadurch ver- anlasst wurde, dass man in diesen Kalksteinen Quarz- adern mit goldhaltigem Schwefelkies gesehn haben wollte. Am Ural sind alle Kalksteine und selbst diejenigen , die zufällig cks Sohlengestein von Goldseifen bilden, immer goldlos befunden worden. Bei unserer Untersuchung gelang es mir in der unmittelbaren Nähe des Salairschen Golddistrkts Gesteine nachzuweisen, die am Ural als goldhaltig bekannt sind , nämlich Diorit und weissen^ porösen nit Eisenocher durchwachsenen Quarz. Der letztere bat beim AVrpochen und Waschen in Urskoi wirklich hold gegeben. Ich glaube daher annehmen zu rönnen cass hier wie am Ural das Gold ursprünglich licht den Kalksteine, sondern andern, als Metallbringern uprobtenGesteinen angehöre, und dass es in jenen Kalk- steinen md Dolomiten, wenn es wirklich darin vor- iommU) nur eine zufällige Beigabe sey, wie am Ural 1er Bereit in der Nähe goldhaltiger Quarzgänge auch lisweiler Gold enthält. *)Wieim nördlichen Finnland am Keini. Der Telezkische See und die obere Bija erregten durch ihre nordsüdliche Richtung meine Aufmerksamkeit. Da das Hauptstreichen des Altaigebirges beinahe ein ostwest- liches ist, so durfte ich in den vereinigten Thälern des Sees und der Bija ein grosses Querthal vermuthen, an dessen Gehängen die mannigfachen Gesteine des Altai in lehrreichen Profilen erscheinen würden. Allein mit Befremden erkannte ich in dem schönen, überaus male- rischen Alpensee ein Längenthal, nämlich in Bezug auf das Streichen der ihn umgebenden Felsschichten; nur seine nordwestliche Bucht , welcher die Bija entströmt und ein geringer Theil des obern Bijathales durchschnei- clen als wahre Querthäler das Streichen der hier herr- schenden Tbonschiefer unter rechtem Winkel. Spätere Beobachtungen lehrten mich, dass der Altai ein grosses, schwielig zu entwirrendes System von vielen einzelnen Gebirgszügen sey, die in ihren Richtungen oft wesentlich von einander abweichen. Mit den Richtungen dieser o Züge ändern sich meist auch die Streichungslinien der geschichteten Felsarten. Alle diese einzelnen Glieder bilden eine kolossale Gesammterhebung, die von OSO. nach WNW. streich L , und nur in Beziehung auf die Anschwell ungsaxe der Gesammlmasse des Altai kann der Telezkische See mit dem Thaïe des Tschulischman und dem der obern Bija ein grosser Querspalt genannt wer- den. Wie sehr diese Verhältnisse von der Anordnung der Bergzüge und geschichteten Gestein des Ural abwei- chen, habe ich auch bereits an einem andern Orte ge- zeigt*). Nachdem ich vom Telezkischen See nach Barnaul zu- rückgekehrt war, unternahm ich eine Excursion die mich über die Silbergruben Sme'inogorskoi (Schlangenberg) und Ridderskoi in die höhere Alpenregion des Altai führte; ich gelangte auf selten betretenen Pfaden über hohe Gebirgspässe in das steppenartige Hochthal des Koksun und erreichte den schönen Katunjafluss bei dem Dorfe Uimon. Von hier wandte ich mich über wildes, rauhes Hochgebirge, im Angesichte des höchsten Berges im russischen Altar, der von ewigem Schnee erglänzen- den Belucha, zum fruchtbaren Thaïe der Buehtarma, besuchte Syränowskoi, die reichste Silbergrube des Koly- waner Bergreviers, schiffte auf dem Irtyseh von Buch- tarminskaja bis Uslkamenogorsk, und beobachtete an sei- nen Ufern jene merkwürdigen und für die ganze Gegend so karakteristischen Ergüsse des Granits auf steilfallen- den rhonschieferschichten, Erscheinungen, die seit der Zeit Gustav Rose beschrieben hat. Ueber Semipala- *) Der Telezkische See pag. 8ä. 103 Bulletin physi go- mât hématique 104 tinsk erreichte ich endlich den Schlangenberg wieder. Ich halte gehofft vom Irtysch aus den See Alakulj in der Kirgisensteppe besuchen zu können, um seine, für vulkanischer Natur gehaltene Insel Araltühe zu unter- suchen. Allein unerwartete Hindernisse, auf welche ich bei der Ortsbehörde stiess, zwangen mich von diesem Unternehmen abzustehn. Wenn ich einerseits das Misslingen desselben sehr bedauerte, so gewann ich andrerseits mehr Zeit zu einem genaueren Studium der geologischen Verhältnisse von Sme'inogorsk und einigen benachbarten Lokalitäten. Sme'i- nogorsk mit dem Thaïe der Korbalicba bietet dem Geo- logen ein reiches und sehr belehrendes Feld der Beob- achtung dar, das noch von vielen mit Erfolg bearbeitet werden könnte. Es sind nämlich hier die sogenannten Metamorphosen sedimentairer Schichten an den Contact- punkten mit geschmolzenen Gesteinen in so reichem Maasse entwickelt und so schön zu Tage gestellt, dass man das genaueste Studium über diese merkwürdigen, aber noch nicht genügend erklärten Erscheinungen ma- chen kann. Wer eine gute geognostische Specialkarte dieser Gegend, instruktive Durchschnitte und eine sorg- fältige chemische und mineralogische Analyse der vor- kommenden Gesteine und ihrer Abänderungen gäbe würde dadurch der Wissenschaft einen sehr wesentlichen Dienst leisten. Es gehört aber zu dieser Arbeit eine lange Zeit und unermüdliches Beobachten Dis ins kleinste Detail. Nur auf diesem Wege dürfen wir hoffen das dunkle Kapitel des Metamorphismus einst aufgeklärt zu sehn; an beobachteten Thatsachen ist es zwar schon reich*) aber die Analyse derselben ist noch keinesweoes genügend Ich habe während meiner Reise die absolute Höhe von 34- verschiedenen Punkten durch das Barometer bestimmt. Ohne auf diese Bestimmungen viel Werth zu legen, da sie nur auf einer geringen Anzahl und nicht einmal auf correspondirenden Beobachtungen be- ruhen, will ich doch bemerken, dass sie von denen mei- nes Vorgängers am Altai, des Herrn Professors Ledebour, da nämlich wo sie ein und denselben Ort betreffen, nicht so bedeutend abweichen, als man es bei der Un- sicherheit der Methode erwarten könnte. Ja in einDen Ö Fällen stimmen unsere Messungen ziemlich genau zu- sammen. Bei der bedeutenden Höhe, die der Altai er- reicht , fällt der Mangel und die geringe Ausbreitung der wenigen vorhandenen Gletscher auf; zugleich aber auch der Mangel der durch Gletscherbewegung bedingten *) hu ersten T heile von Bronns trefflichem Handbuche einer Geschichte der Natur findet man eine grosse Reihe hierherge- hörender Beobachtungen zusammengestellt. erratischen Phaenomene. Ich glaube die Ursache des Glet- schermangels darin gefunden zu haben, dass die Luft am Altai, als einer eminent continentalen , vom Ocean weit entfernten Gegend , überhaupt trockner zu seht scheint, als in Europa und namentlich in Westeuropa’ es linden in Mittelasien nicht nur weniger Niederschläge statt, als in Europa, sondern sie sind auch nach den Jahreszeiten ganz anders und zwar so vertheilt, dass in Mittelasien im Winter nur äusserst wenig Niederschläge sind, die meisten aber fallen auf den Sommer und kön- nen daher weniger V eranlassung zu Gletscherbildung geben, als wenn sie im Winter statlfänden. Am Schlüsse meines Reiseberichtes habe ich eine gedrängte Uebersicht aller Silber und Kupfergruben des Altaischen Bergbe- zirks der Krone gegeben, mit der Angabe ihrer geogra- phischen Lage, ihrer geognostischen Verhältnisse und ihres Metallreichlhums. 7. Ueber eine Vereinfachung der Uhrwerke, WELCHE ZUR IIeRVORBRINGUNG EINER GLEICH- FÖRMIGEN Bewegung bestimmt sind; von M. H. JACOBI. (Lu le 11 decemlre 1846.) In der practischen Mechanik kommt oft die Auf- gabe vor, eine gleichförmige continuirliche Krehbewegung durch Gewichte hervorzubringen. Der Angriffpunkt der Kraft ist gewöhnlich eine einfache Schnurrollt oder ein an seiner Oberfläche mit schraubenförmigen Ehschnitten versehener Cylinder von dessen Axe aus, die lewegung, durch mehrfache Uebersetzungen von Rad und Getriebe, endlich bis zu einer Axe fortgepflanzt wird, die einen aus 2 oder mehreren Flügeln bestehenden Windfang trägt, und die sich mit grosser Geschwindigkeit umdreht. Der Zweck dieses Windfanges ist, durch del Wider- stand, den er in der Luft erfährt, der Beschleunigung der Schwere das Gleichgewicht zu halten. Diese be- kannte und vielfach angewendete Einrichtung lat indes- sen folgende Nachtheile : 1) Man bedarf einer ansehnlichen Anzahl Rider und Getriebe , welche um desto sorgfältiger gearbeitet sein müssen, je grösser ihre UndaufsgeschWndigkeit ist. 2) Es verfliesst jedesmal eine namhafte Zeit levor die j Bewegung das Maximum ihrer Geschwindigkeit und den gleichförmigen Beharrungszustand errekht. 105 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 106 3) Bei plötzlicher Arrelirung des Systems entsteht eine um so heftigere Reaction, je grösser die in Bewe- gung gesetzten Massen sind und je beträchtlicher ihre Geschwindigkeit ist. Bei einer Aufgabe, die mir vorkam, war es einerseits Bedingung diese Reaction auf ihr Minimum zurückzu- führen oder unschädlich zu machen , andrerseits das Maximum der Geschwindigkeit, welches das System ha- ben sollte, in unmessbar kurzer Zeit zu erreichen. Das erstere konnte ich auf bekannte Weise leicht bewirken, indem ich nicht nur den Windfang, sondern auch sämmt- liche Räder, statt sie fest mit den Axen zu verbinden, nur mit Reibung aufsetzen liess. Den zweiten Punkt zu erledigen und zugleich eine beträchtliche Verminderung des früher erforderlichen Räderwerkes herbeizuführen, gelang mir vollkommen durch ein einfaches Mittel, das ich hier mittheile, weil es, so viel ich weiss, bis jetzt noch nicht angewendet worden ist und in vielen Fällen von grossem Autzen sein kann. Ich lasse nämlich den O Windfang statt in der Luft, in einem mehr wider- stehenden Mittel und namentlich in Oel laufen. Dieses letztere befindet sich in einem Gefässe, auf dessen Boden ein Pfannenlager befestigt ist, in welchem der Zapfen einer vertikalen Welle oder Axe läuft, an wel- cher der Windfang befestigt ist. Diese Axe erhält ihre Bewegung durch ein conisches Rad und Getriebe, oder durch ein gewöhnliches Getriebe in welches ein Kron- rad greift. Man übersieht, dass die Geschwindigkeit die- ser letztem Axe um desto geringer sein kann, je grösser lie Flügel des Windfanges oder je mehr dieselben von del bedeckt sind. Hierdurch erhält man zugleich ein eichtes Mittel die Geschwindigkeit des ganzen Systems :u reguliren. In manchen Fällen, besonders wo ver- o nderliche Widerstände Vorkommen , dürfte es nöthig ein, an der letztem Axe eine dem Schwungregulator >ei Dampfmaschinen ähnliche Vorrichtung anzubringen, ait welcher der Windfang so verbunden wäre , dass renn die Geschwindigkeit abnähme, die Flügel aus der lüssigkeit herausgehoben, dagegen tiefer eingesenkt wär- en, wenn die Geschwindigkeit sich vermehrte. Ueher ie erforderlichen Grössenverhältnisse, lassen sich natür- ch keine bestimmte Regeln gehen , weil die Zwecke, ie man erreichen will, sehr verschiedenartig sein kön- en. Jeder nur einigermassen verständige Arbeiter, wird ier leicht das richtige Verhältniss finden können. Bei em Uhrwerke, das ich der Classe hierbei vorzustellen e Ehre habe, und bei dem es sich darum handelt, ei- îr verticalen Scheibe, die häufig plötzlich arretirt wer- ;n muss und die oft nur Winkel von 10° zu beschrei- ben hat, eine Geschwindigkeit von 15 Umdrehungen in der Minute zu ertheilen, besitzt die verticale Axe, welche den Windfang trägt, nur eine Geschwindigkeit von 85 Umdrehungen in der Minute. Der Windfang seihst besteht aus 4 Flügeln von 7/&" Länge und 5/s" Höhe. Hätten es anderweitige Bedingungen des Werks erlaubt die Scheibe horizontal zu stellen, so hätte man den Windfang unmittelbar an der Axe dieser sich nur 15 o mal in der Minute drehenden Scheibe, befestigen und nur die Flügel desselben etwas verlängern dürfen. Die Vorzüge, welche dieses Uhrwerk besitzt, bestehen: 1) in der Einfachheit seiner Construction. 2) darin, dass es das Maximum der Geschwindigkeit und die Gleichförmigkeit der Bewegung in un- messbar kurzer Zeit erreicht. 3) dass beim plötzlichen Arreliren der Scheibe oder vielmehr des daran befestigten Zeigers, nicht die mindeste Reaction Statt findet. 8. Viertes Verzeichniss St. Petersburgi- scher Infusorien, nebst Beschreibung zweier neuer Arten; von Dr. J. F. WEISSE. (Lu le 6 novembre 1846.) Mit einer Steindrucktafel. Ausser den früher von mir , seit einer Reihe von Jahren , mit dem Microscope durchforschten stehenden Gewässern in und um St. Petersburg , habe ich mich im verflossenen Sommer noch verschiedenen anderen zugewendet , musste aber oft nach mehrtägigem Beob- achten das Wasser wegschütten, ohne auch nur ein ein- ziges bis dahin noch nicht gesehenes Thierchen aufzufin- den. Vielleicht ein Beweis , dass ich von meinem mir vorgesteckten Ziele — die bei uns heimischen Infusorien kennen zu lernen — nicht mehr gar fern bin. Für die nicht unbedeutende Zeitverwendung, welche aus diesem Grunde erforderlich gewesen , um auszufinden , dass auch die hier namhaft gemachten vier und zwanzig In- fusorien Ehr enb erg’s bei uns leben, hin ich einiger- massen durch die Entdeckung zweier noch nicht be- kannter Arten , welche hier beschrieben werden sollen , entschädigt worden. Wie früher, bezeichnen auch in vorliegendem Ver- zeichnisse die voranstehenden Zahlen die Familien der Infusorien, wie sie von Ehrenberg aufgestellt worden. 107 A. POLY G ASTRICA. 1 . M o n a d i n a. Chilomonas destruens. Dieses von Ehrenberg in mehreren todten Räder- thierchen beobachtete Schmarotzer - Infusorium fand ich am 24sten Juni in grosser Anzahl in einem abgestorbe- nen , vielleicht durch sie getodleten , Brachionus cimphi- ceros. 6. Astasiaea. Euglena sanguinea. Aus dem zur Anstalt der künstlichen Mineralwässer gehörigen Garten am 15ten August erhalten. Das sehr schwach fliessende Wasser, welches von ihnen so erfüllt War , dass in jedem Tropfen Hunderte derselben vorka- men , hatte einen leisen röthlichen Anstrich; die Thier- chen seihst waren aber noch nicht so durchgehen ds blutroth gefärbt, wie sie Ehrenberg abhildet, sondern zeigten im Innern rubinrothe mit dunkelgrünen Körn- chen untermischt. Durch Zusetzen eines kleinen Trop- fens reinen Wassers gelang cs mir stets , sie zu bewe- gen , aus ihrer apathischen Kugelform herauszutreten. 9. Arcellina. Difßugia ob longa. Am 7 len August in Petrowsky unter Lemna minor gefunden. Da die von mir beobachteten Exemplare nicht so dunkel gefärbt waren, als sie Ehrenberg zeichnet, konnte ich den Umriss des Thierleibes ziemlich deutlich wahrnehmen , wobei ich bemerkte , dass derselbe im hintern Theile eine grosse Menge runder Körnchen ent- hielt , die vielleicht Eier sein dürften. Bei’m Zerquet- schen des Panzers traten sie als runde helle Kügelchen heraus. Das höchst scheue Thier streckte nur selten seine wasserhellen Fortsätze aus dem Gehäuse hervor. 10. Bacillaria. Des midiurn Schwarzii. 1) — Xanthidium fasciculation. — Pyxidicula operculata . 2) — Navicula platystoma — Cocconeis Pediculus. 3) — Aohnanlh.es minutissima , 4) 1) Unter Conferven in mehreren Gegenden gefunden, aber stets nur zwei oder viergliedrige , nie in längeren Ketten vereinigte Exemplare. 2) In ziemlich grosser Menge , von gelbbrauner , in’s Grünliche spielender Farbe, in Petrowsky gefunden. 3) Von ebendaher. Sie bedeckten verschiedene Algen in so gedrängter Anzahl , dass diese nur hie und da zu Tage kamen. 108 4) Aus einem schwach-fliessenclen Wasser in der Ge- gend von Tentolowa. 15. E n c h e 1 i a. Actinophrys viridis. — Prorodon teres. Ersteres von Afrossimow’s Landgute; letzteres aus mehreren Gegenden. Anm. Hier sei beiläufig erwähnt, dass ich in diesem Jahre auch die gelbe Art von Trichodiscus Sol, welche Ehrenberg im Ural beobachtet, bei uns angetroffen habe. 16. Trachelina. Trachelius vorax. — Loxodes Cilliara. Ersteres in der Tschernaja Retschka , letzteres am 19. Mai in Petrowsky unter Sy nur a Uvella , Chlamidomonas Pulvisculus und Gonium pectorale in mehreren Exem- plaren gefunden. Bei der erwähnten Loxodes-Art traten die in Längsstreifen den Körper bedeckenden Wimpern am zugespitzten Ende , wo sich eine grosse helle , con- tractile Blase befand , ganz besonders deutlich hervor. 21. Oxytrichina. Oxytricha caudata. Oxytr. platystoma ( eurystoma ). Ersteres am lsten Juni im K usch elew-Besborod- ko'schen Parke; letzteres am lsten Juli auf Afrossi- mow’s Landgute gefunden. 22, E u p 1 o t a. Euplotes aculeatus. Am 4ten August aus der Tschernaja Retschka erhal- ten. An Lemna- Wurzeln umherkriechend. B. ROTATORIA. 5. Hydatinaea. Pleurotrocha leptura ’) — Furcularia Forßcula.2) — Notommata Syrinx. 3) Not. Tripus. 4) — Diglena for - cipata. 5) 1) In Tentolowa. 2) Am lsten Juli im torfigen Teichwasser des Afros- simow’schen Landgutes in mehreren Exemplaren gese-! hen. Der Kopftheil des überaus beweglichen, völlig durchsichtigen, Thieres hat in der Regel eine trianguläre Gestalt. Die beiden Zähnchen an der Gabelzange fielen mir sogleich auf, das Auge konnte ich aber erst nach, langem Beobachten wahrnehmen , weil nur die obere Kreishälfte hellroth , der übrige Theil desselben aber soi durchscheinend wie Glas erschien. 3) Am 6ten Juni aus der Gegend von Tentolowa er- halten. Die Thierchen lebten unter Lemna polyrhiza' und L. trisulca. Bulletin physico -mathématique 109 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 110 4) Diese interessante JSotommata- Art fand sich am 4. August in ziemlicher Anzahl unter Lemna polyrhiza der Tschernaja Retschka. Einige von ihnen entwickelten im Schwimmen sehr zierliche Seiten- Ohren. Das kleine blassrothe Auge , welches vorn auf dem queerliegenden dreilappigen Gehirnknoten wie eingebettet liegt , bedarf grosser Aufmerksamkeit , um stets wahrgenommen zu werden. Der drehrunde , nach oben zu rundlich ver- dickte, überzählige, in der Mitte sich befindende Fuss gibt dem Thierchen ein sonderbares Ansehn. 5) Nur zwei Individuen dieser langgestreckten Diglena- Art sind mir zu Gesicht gekommen. Ich erhielt sie aus der Gegend von Tentolowa. Von den Zitterorganen finde ich bei dieser Art in Ehrenberg’s Werke nichts er- wähnt. Ich konnte ihrer vier sehr deutlich unterschei- den : zwei derselben waren neben dem Schlundkopfe, die beiden anderen sehr viel tiefer nach unten gelegen. 6. Euchlanidota. Mastigocet'ca carinata. *) — Euchlanis Luna. 2) 1) Am 6ten Juni unter Lemna polyrhiza in Tento- lowa gefunden. Der so deutlich in die Augen springende Rückenkamm macht jede Verwechselung mit einem an- leren Thierchen unmöglich. 2) Von ebendaher. 8. Brachionaea. dnuraea foliacea. Am lsten Juli fand ich unter Wasserlinsen ein einzi- es abgestorbenes, jedoch nicht zu verkennendes, Indivi- uum. Diese eine Leiche gibt hinlängliches Zeugniss von em Vorhandensein ihrer Art in unseren stehenden Ge- wässern. Zwei neue iBifiasorien. 1. V aginicola gemella. Zwillings - Mantelglöckchen. r. lorica fry aim a , cucurhitina , corpore gemello gilvo. Der durchsichtige , mit einer weiten ovalen Oeffnung asehene, zuweilen im Umkreise gelblich erscheinende, inzer hat einige Aehnlichkeit mit einem am oberen ade abgeschnittenen Kürbiss. Die Bewohner desselben >d von blass-gelber Farbe , zeigen aber im Innern des :ibes mehrere zerstreut liegende helle Bläschen , unter ilchen eines, in der Nähe der Mund- und After- îffhung, sich als sehr deutlich contractil auszeichnet, ânes der vielen Individuen, welche ich zu beobachten degenheit hatte, bot einen ganz einfachen Körper dar, sondern sie wraren sämmtlich am Kopfende gespalten nnd liessen stets zwei contractile Bläschen (Fig 1. 2 und 3. a. a.) wahrnehmen , was vielleicht Ausdruck der be- ginnenden Selbsttheilung sein dürfte. Von dieser Thei- lnngsstelle aus bis zum unteren Ende des Thierleibes zog sich ein dunklerer Strich hin. Beide gleichsam wie mit einander verwachsene Hälften dehnten sich , die Köpfe stets in gleicher Höhe haltend , langsam bis zur Panzer- Oeffnung (über welche hinaus sie nur selten den gedoppelten Wimperkranz frei hervorstreckten), liessen die Wimperhaare spielen , gaben Excremente von sich und zuckten, in gleichmässiger Stellung gegen einander, plötzlich wieder in das Innere des Gehäuses zurück (Fig. 3 u. 4.). Alle von mir gesehene Exemplare lagen frei im Wasser, wraren nirgends ansitzend, in der Regel aber von einer dünnen Staubschicht umgeben. O Die Panzerlänge variirte von 1/i0 bis zu l/30 Linie. Ich schöpfte diese Vaginicola - Art im Juli aus der Tschernaja Retschka und bald darauf auch in der Ge- gend von Tentolowra. 2. Triarthra cornuta. Gehörnter Dreibart. T. ocellis approximate , cirris pedeque corpore plus quam duplo brevioribus. Die gar niedlich-runden , intensiv-roth gefärbten Au- gen sind nicht so weit aus einander gerückt, als bei der Tr. longiseta. Von den drei Borsten, wrelche zwei- bis dreimal kürzer als der Körper sind , stehen die beiden an der Stirn sitzenden offenbar in A^erbindung mit dem Räderorgane , dessen Bewegungen sie folgen , so dass sie sich bei’m Hervorschieben desselben mehr oder weniger dem Körper anschmiegen (Fig. 5 u. 6.), beim Einzie- hen desselben aber sich bald wie horizontal l iegende , bald wie in die Höhe gerichtete Hörner darstellen (Fig. 7. 8 u. 9.). Die Bewegung des Thieres ist ein langsa- mes Schwimmen , nicht hüpfend , wie bei den anderen Triarthra- Arten. Die Länge des Körpers beträgt lJ20 , die der völlig runden Eier lf75 Linie, Ich entdeckte das hier beschriebene Thier am lsten Juli in einer Torflache auf Afrossimow’s Landgute unter einer Unzahl von Ophryoglena atra und Gonium pectorale. Eigentümlich war es, dass sich dasselbe stets an der vom Lichte abgekehrten Wand der Schüssel , wohin auch die Ophryoglenen sich zurückgezogen hat- ten , aufhielt , während die schönen grünen Gonien im Lichte schwelgten. Ill Bulletin physico-mathématique 11 Man könnte , ohne dieses Geschöpf selbst gesehen zu haben, auf die Vermulliung kommen, es seien vielleicht nur junge Individuen der Triarthra mjstacina gewesen 5 allein diese Ansicht wird unter Anderem dadurch voll- kommen widerlegt , dass die meisten derselben reife Eier , in welchen das Spiel der Mandibeln und die ro- then Augen bereits deutlich zu sehen waren, zur Seite der Schwanzhorste mit sich herumtrugen (Fig. 7. 10 ri- ll.). In Fig. 12 u. 13 sind 2 Individuen dargestellt, we' che sich in seitlicher Lage befanden. Sämmtliche Abbiî düngen sind unter einer A7ergrösserung von 290 mal ii Durchmesser angefertigt worden. Hätte Ehrenberg die Tr. mjstacina nicht schon m dem deutschen Namen « Kurzbart » getauft, so würo ich die von mir entdeckte Art am liebsten — zum G< gensatze von Tr. longiseta — « breviseta » genani haben. BULLETIN 1>ES SÉANCES BE LA CLASSE. Séance du 20 mars (1 avril) 1846. Lectures extraordinaires. M. Brandt lit une note: Ueber Schmarotzerthiere der Rhy- tina. Elle sera insérée au Bulletin de la Classe. M. Helme rsen lit un mémoire intitulé: Geognostische Be- merkungen über die Steppengegend zwischen den Flüssen Samara , Ural und Manytsch , gesammelt auf einer Reise im Jahre 1845, von A. Nöschel , bearbeitet und mit Anmerkungen und Zu- sätzen versehen von G. v. Helmersen, M émoires présentés. M. Helmersen presente, de la part de M. Borissiak, pro- fesseur adjoint à l’université de Kharkov, une Notice sur l'aè- rolilhe tombé près de la Vcrkhnc- Tclurskaïa Stanitsa, Ces deux articles seront insérés au Bulletin de la Classe. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique, Président de l’Académie, annonce à l’Académie que Sa Majesté l’Empereur a daigné allouer, sur le trésor de l’état , la somme de 10,500 r. arg. , payables en deux ans , pour l’édition de l’Atlas du voyage de M. Middendorf!’, et que M. le Mini- stre des finances en est prévenu. R apport s. M. Baer présente à la Classe les manuscrits de feu Gaspard Frédéric Wolff, manuscrits que, depuis 1850, il a étudiés et rédigés avec le plus grand soin , et il lit un premier rapport sur cette précieuse succession littéraire, Il en propose la publi- cation , en partie au moins , et prie la Classe de nommer une commission pour désigner ce qui doit pire publié in extenso , en abrégé, ou entièrement supprimé. La Classe nomme membres de cette commission, outre M. Baer qui est chargé de la surveil- lance immédiate de l’impression, MM, Fuss et Brandt, et comme l’édition de ces ouvrages posthumes sera assez coûteuse à cause des planches , et 11e presse nullement , la Classe adopte le mode de publication par livraisons, dans le format des Mé- moires et dont on n’émettra qu’une seule par an. Le rapport de M. Baer sera publié dans le Bulletin. Communications. Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe qu’il vie de recevoir, à l’instant même, la nouvelle affligeante de la mo de M. l’académicien Zagorsky. Le défunt a été nommé acadi micien-adjoint le 27 mars 180a, acad. extraordinaire le 11 ma 1807 et acad. ordinaire le 18 novembre de la même année, est mort après une courte mais douloureuse maladie , à l’âge < 80 ans, veuf et sans enfants mineurs. M. Lenz annonce à la Classe que les observations faites Arkhangel sur les marées dans le courant de l’été dernier , 0 déjà fourni d’intéressants résultats. Pour plus de succès, et su tout pour la détermination précise des limites de la manikht M. Lenz trouve indispensable d’étendre encore plus au nord c observations. Il propose , en conséquence , de prier le départ ment hydrographique de mettre de nouveau à la disposition c M. Mntsérovsky, pour deux mois, l’été prochain, huit bot matelots avec deux sous-officiers , pour l’accompagner soit dai ses propres embarcations , soit dans un bâtiment loué , dura la tournée vers le Nord jusqu’à la baie de Mézène. En mên temps , il serait bon de prier le commandant du port d’Arkha gel 1° d’ordonner à l’inspecteur du phare de Moudioug de plai ter, près de la côte, une marque à travers la glace et d’y 0? server régulièrement les hausses et les baisses de l’eau ; 2° < charger l’officier pilote employé au phare de Jigiguine, de con mencer ses observations sur les marées dès que la saison le pe mettra et 3° d’intimer le même ordre au sous-lieutenant Khror tsov. Toutes ces observations doivent être continuées dura: l’été. Quant à M. Matsérovsky, M. Lenz lui a déjà adres les instructions nécessaires. Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe la mort c célèbre astronome de Königsberg, M. F ré dér i c - Guill aura Bessel, associé honoraire de l'Académie depuis 1814, déçét le 3 (17) mars. La Classe accueillit cette triste nouvelle av< toutes les marques d’une vive affliction. Emis le 5 avril 1847. .van Æ 128. BULLETIN Tome VI. DE ^8- LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES WM $ ÄI& T ^ P E T EILS S 9 ÙÂIS, Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est e 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- '■rsbourg , au Comité administralil de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COiMP. , libraires, commission- aires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les ' asses I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet efiet, il contiendra les articles suivants: Bulletins des séances de l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- s de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes île la biblio- èque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. 0 M M A 1 R E. NOTES. 9. Annonce préalable de quelques nouvelles espèces de mollusques. Middendorff. 10. Observations de Neptune à l'observatoire central. Peters. BULLETIN DES SÉANCES. U O T E S. 9. Vorläufige Anzeige bisher unbekannter Mollusken, als Vorarbeit zu einer Ma- lacozoologia Rossica, veröffentlicht durch Dr. A. Th. v. MIDDENDORFF. (Lu le 11 décembre 1 846.) in Laufe der Bearbeilung der auf meiner Reise in d Schantarischen Gewässern des Ochotzkischen Meeres g onnenen Ausbeute an Mollusken, sähe ich mich ge- z mgen , den ersten Anfang zu einer Sichtung der zu- s£ mengehäuften Conchylienscliätze des Museums der A demie, zu machen. Die Unumgänglichkeit genauer Ygleichungen führte mich bald von Novitäten die ich se st milgebracht, zu anderen, welche das Museum den h' en von Mertens, Kastalski, Kuprianov u. a. m. vt ankt. Zu diesen gesellten sich nun ferner in neuester Sendungen des schon wiederholt gerühmten, auf des R 'n Akad. Br and t ’s Veranlassung reisenden Präpa- Ia ;n Wosnessenski, und einige Früchte der Esch- sc iltz’schen Reise, das Eigenthum der Sammlungen unter Universität Dorpat, deren gütige Zusendung zur Ansicht, ich der Freundlichkeit des Hrn. Prof. Grube verdanke. Alle erwähnten Sammler halten in den Mee- ren Russischen Bereiches zwischen Amerika und Asien ihre Lesen gehalten, und wenn jene Fauna schon an sich von bedeutsamer Wichtigkeit ist durch ihre Beihülfe für die Lösung grosser zoologisch- geographischer Fragen, so mussten die in Rede stehenden gesammelten Gegen- stände für mich einen ganz besonderen Werth haben, indem sie mir den Maasstab für die Beurlheilung meiner eigenen Ausbeute in die Hand gaben. Nur so konnte ich in den Stand gesetzt werden, die durch mich selbst gelesenen borealen asiatischen Formen mit den ange- führten borealen amerikanischen der anderen Sammler, gebührend zu vergleichen. Der Mangel an Vorarbeiten in diesen Regionen häufte allerdings die Menge der mir vorliegenden Materialien und vermehrte daher die Reichhaltigkeit der Arbeit, welche ich unternommen, wurde aber andererseits da- durch sehr störend , dass ich von der Bearbeitung meines Reisewerkes in ein zu weites Feld der Vorarbei- ten ausschweifen musste, während die gebotenen Ver- gleichungsgegenstände dennoch nur einzelne abgerissene Stücke bisher unbekannter Faunen sind, deren erster Grund gelegl, zugleich aber auch schon gegenwärtig ein xVufbau begonnen werden soll. Nichts desto weniger konpte dieser Uebelstand nicht vermieden werden, son- 115 Bulletin physico-mathématique 11 dein ich sähe mich gezwungen gleichzeitig malaco- zoologische Materialien durchzuarbeiten, welche einerseits in mein Reisewerk hineingehörten, andei erseits aber, sich auf Bearbeitung der Sammlung der Akademie be- zogen . Nach Beendigung eines Theiles dieser besprochenen Arbeiten habe ich mich jetzt dafür entschieden Alles was vollendet ist, zwar gleichzeitig, jedoch gesondert er- scheinen zu lassen: Das Material meiner Reise in mei- nem Reisewerke, das Uebrige in den Memoiren der Akademie. Beide Abhandlungen werden sich gegenseitig ergänzen, jedoch mit dem Unterschiede, dass Erstere mit vorzüglicher Berücksichtigung der zoologisch-geographi- schen Fragen abgefasst werden soll, Letztere dagegen nach Möglichkeit, vergleichend anatomische Untersuchun- gen berücksichtigen wird. Anliegende Anzeige hat die Bestimmung: den Beginn zu einer vorläufigen Veröffentlichung der im Laufe bei- der Arbeiten mir aufstossenden neuen Species zu machen. Dem A erfölge meiner Untersuchungen entsprechend, beginne ich mit den Chitonen, und wenn ich gleich mehrere allgemeine Erörterungen über dieses merkwür- dige Geschlecht der Abhandlung in den Me'moiren auf- sparen muss, so sehe ich mich dennoch gezwungen fol- gende einleitende Erinnerung vorauszuschicken. Obgleich, statt der 28 Species von Chiton, welche in der 13ten Ausgabe des Linne' Platz fanden, Sowerby 1841 in seiner Monographie (Concholog. Illustrations) deren 13G aufzählt, welche mit denjenigen, die daselbst ausgelassen oder auch seitdem beschrieben worden, gegenwärtig bis nahe an 200 herangewachsen sind — so ist doch gewiss Jeder, der die Bestimmung einer Sammlung nach deD vorhandenen Diagnosen versucht hat, mit mir einver- standen, dass wir in Bezug auf die Formenlehre der Chitonen in neuester Zeit eher verloren als gewonnen haben, und es rechtfertigt sieb jetzt, mehr als jemals, der mehrfach öffentlich ausgesprochene Wunsch einer Mo- nographie der Chitonen Statt solider Materialien für die zoologische Geographie hat sich ein Wust kaum zu entwirrender neuer Species- namen angehäuft. Eine Hauptschuld daran trägt die Oberflächlichkeit der gegebenen Diagnosen, welche in neuester Zeit wiederum ganz den einst eiugeleiteten Weg der Beschreibung der einzelnen Schaalen (valvulae) des Schildes, nicht nur in ihren entblössten, sondern auch ver- steckten Theilen, verlassen haben. Die besonderen Form- verschiedenheiten der Schaalen liefern aber, wfie mich meine Erfahrungen belehrt haben, Kennzeichen , de- ren wir uns nicht entheben können, daher ich nicht im Stande bin Deshayes (seconde edit, de Lamarck 1836 Verfahren beizustimmen, w elcher die Unterschiede der Be kleidung des Mantelrandes, nebst denen der Form um Sculptur des Schildes, für hinreichend hält, wrenn es sic] darum handelt Diagnosen der Chitonen zu geben. Ohne alle Frage müssen Beschreibungen neuer Chito nen immer von genauen Angaben über die einzelne: Schaalen begleitet seyn, und ich bin davon überzeug dass wir für die Zukunft bei Befolgung dieser Method* auch an Schärfe und Kürze der Diagnosen gewdnnei werden. Uns schon gegenwärtig mit laconisch-scharfer Dia gnosen der Chitonen zu begnügen, halte ich nichl für zeitgemäss, da die Kenntniss der Chitonenspecies sich in ihrer Gährungsperiode befindet, und eine Diagnose, welche heute eine bestimmte Art auf das Schärfste von allen bisher bekannten trennt, morgen vielleicht diese mit einer neuen Zusammenfällen liesse. In Folge der so eben ausgesprochenen Ueberzeugung habe ich es daher vorgezogen, statt langer Diagnosen , kurze Beschreibungen zu geben, deren künstlicher Schlüs- sel, am Ende dieser Abhandlung, die Mühe der Bestim- mung der Arten erleichtern soll. Wo es irgend mög- lich war, habe ich jedes Mal die Schaalen aus dein Mantelrande gelösst und dann ihre charakteristischen Kennzeichen angegeben, wobei ich dennoch in Bezug auf vollständige Deutlichkeit darauf hinweisen muss, dass die genauere Beschreibung in der erwähnten, für die Me- moiren bestimmten und von Zeichnungen begleiteten Ab- handlung einzusehen ist. Auch die Anheflungsstelle der Kiemen und die Zahl der Kiemenblättchen habe ich als ein gutes Kennzeichen, wo nölhig und möglich, dazu gezogen. AJs völlig neu sehe ich folgende Ghitonen der Russischen Faun, an: 1) Chit. Stelleri n. sp. Chiton amiculatus Sowerby et Reeve — minime vero Pallasii. Chiton gigas ovatus dorso rolundato, testa interna val- vis fragilissimis aditu nullo abditis, incarceratis in pallio totum corpus ambiente coriaceo, obteclo epidermide ex ferrugineo lutescente, pustulis confertis subverrucosa. Epidermidis pustulae aperlae (nisi summo apice per se perforalae) sub lente setarum rubrarum conferlissima- rum exhibent fasciculos interims. — A'alvae planiusculae omnes incremenli umbone vix perspicuo subcenlrali. — Val va prima dentibus quinque latis in margine antico — Valva secunda et ultima utrinque incisura laterali. — Y al va ultima postice emarginata bidentata. Branchiarum series ab inilio secundae quartae partis ad finem septimae octa- neaiai pm st b incip: Mali Ipecn I Patri Iptici iDitses jp'n di Uta dm k den K ffiilti p«l W von Wölf, fl pl w d H«( p® et pEinti | Hit»! pH li m de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 118 ,ae partis longitudinis totius corporis porrectae. Lamel- arum branchialium numerus circiter 70. — Adulti longitudo 1.9 Decim. Patria: Kamtschatka ad portum Petri et Pauli. Diese Species kann unmöglich mit irgend einer andern erwechselt werden, und begründet sogar durch ihre ligenthümlichkeiten ein neues Untergeschlecht. 2) Chiton Pallasii n. sp. Chiton ovatus, dorso rotundato, testa subinterna , valvis icarceralis in pallio coriacea, scpialido lutescente per to- rn ambitwn setarum pilosarum rubicundarum fasciculis ris crinito; setae prominentes, stellatae, plerumque oc- nae et ultra. — Pallium in linea mediana aperturis to, minutis orbicularibus inconspicuis quibus aditus ad nbonem val varum patet. Umbo val varum (excepta ul- na sola) marginalis posticus, erosus. — Yalvae omnes lea bicarinata transversa supra ab umbone utrinque , latus, in incisuram marginalem excurrente. — Yalvae ] ermediae carinatae , transversim si medio dissecares, 1 ma partium congruente. — Valva antica dentibus 9 ad ' . — Yalva ultima postice emarginata bidentata. Bran- c arum series paululum ante mediam totius corporis par- t n incipit, et in ani vicinitate desinit. Lamellarum 1 mchialium numéro circiter 24. — Adulti longitudo C 7. Decim. Patria: Insulae Schantar et sinus Tuguricus Maris C hotici. Dieses Thier nähert sich in seinem Aeusseren am n isten dem Chit, vestitus Sowerb., ist jedoch von dem- s< )en durch die symmetrische Form derSchaalen, wenn ir a den Bau dieser Letzteren auf eine in querer Ricli- U g mitten hindurch geführte Linie bezieht, hinreichend vi schieden, da bei Sowerby ’s Chit, vestitus die Flügel n: h vorn hin vorzugsweise entwickelt sind. — Der S< aale nach ist aber die Uebereinstimmung des Chit. Pî asü mit dem Chit. Emersonii Couth, schlagend. ■ — D h gehört Letzterer vielleicht einer anderen Unter- ga ang an , wie ich es in meiner Abhandlung nachweisen w de-, er trägt nämlich bloss an seinem Rande zwei ■ü len von Haarbüscheln. Auch scheint es eine Species zu :ein die kaum den halben Wuchs des Chit, vestitus o Sowerby erreicht. Jedenfalls hat Sowerby Unrecht w‘ n er gegen Couthouy’s ausdrückliche Protestation den CI Emersonii als synonym zu seinem Chit, vestitus zieht. 3) Chit. B r a n d t i i n. sp. hiton minutus testa externa ovata, nitidula fusco oli- vai j lituris undulatis longitudinalibus et maculis laete aeruginosis circumscriptis elegantissime nolata. Valvae laeviusculae, sub lente incrementi strias distinctas, et su- perficiem minutissime ac aequaliter granulosam exhi- bent; areis lateralibus carina tumida vix dislinctis. — In summa linea mediana valvarum intermediarum, superne sulcus decurrit linearis longitudinal«, cui inferne oppo- nitur canalis profunde et abrupte incisus, commissura antica valvarum singularium interruptus. — Tncisura la- teralis Valvar. intermediarum supra nondum , infra vix con- spicua. — Yalva antica dentibus marginalibus 14. — Valva ultima margine postico convexo dentibus 13. — Pallium marginale viride glabrum setis microscopic« fimbriatum. Brancbiarum series ab initio secundae tertiae ad finem tertiae quartae partis totius corporis longitudinis porrigi- tur. Lamellularum Branchialium nnmerus circiter 22. — Adulti longitudo 0,16 Dec. Patria: Insulae Schantar et Sinus Tuguricus maris Ochotici. — Ins. Sitcha. Es ist bisher die einzige Art an welcher die ange- führte merkwürdige Tlieilung des Schildes in der Mit- tellinie, beobachtet worden. 4) Chiton M e r t e n s i i n . sp Chiton testa externa ovali elevata carinata opaca, aspera, fusco-cinerea ; — • valva antica valvae ultimae area pos- tica , valvarum denique intermediarum areis lateralibus radiatim expresse granulososcabris. — Valvarum interme- diarum areis centralibus et valvae ultimae areà anticà longitudinal iter exseulpte-costatis, cost« median« postica versus dichotomis; costarum interstitia lamellulis erectis transversis in loculamenta dissepta. — Valva antica den- tibus marginalibus 13 et radiis granulososcabris 26 — Valva ultima margine postico convexo dentibus 13 et radiis granulososcabris 20. — Valvarum intermediarum radiis granulososcabris quinque. Pallium marginale epidermide fuscoeinerea , squamis aspera, obtectum. — Squamae hae in series oblique de- currentes ordinatae. Branchiarum series ab initio secundae tertiae partis totius animal« longitudinis ad vicinitatem ani usque por- recta. Lamellarum branchialium numerus circiter 36. Adulti longitudo 0,23 Decim. Patria: California. 5) Chiton Eschscholtzii n. sp. Chiton testa externa oblongo -ovali solida subcarinata albida perfragili. — Valvarum intermediarum areae la- terales costis quinque rudibus radiatae. — Valvae ultimae area postica iisdem costis radiatis circiter 18. — Valva- * 119 Bulletin physico- mathématique rum intermediarum area mediana, et valvae ullimae area anlica longiludinaliter costis validis circiter 22 munita, excepto summae rarinae spatio triangulari (mucrone). — A alvae intermediae inferne costa arcuata, postica versus convexa et utrinque a medio antico margine ad latus ejusdem marginis pergente instructa. — Pallium marginale nudum, i. e. epidermide tenerrima glabra ex flavo albida obteclum. Bianchiarium series ab initio secundae quintae ad ini- tium quintae quintae partis totius animalis longitudinis extensa. Lamellae branchiales numéro 2V. — Longitudo 0,17 Dec. Patria Sitcba. Dieses Thier verdankt das Museum der Universität zu Dorpat ihrem leider zu frühe verstorbenen Professor Eschscholtz, dessen übrige Ausbeute an damals neuen Chitonen unterdessen schon von verschiedenen anderen Seiten her, beschrieben worden. — Die erste Scbaale fehlte an dem Exemplare, doch ist mit ziemlicher Sicher- heit vorherzusagen, dass sie mit starken radialen Rippen nicht unter 18 an Zahl, versehen seyn muss*). 6) Chiton Wosnessenskii n. sp. Chiton testa externa ovata opaca e fusco-viridescenti, straminea vel latericia undique seriatim tuberculosa. Falva antica et valvarum intermediarum areae late- rales, radialim tuberculosae , tuberculis quincunce dis- positis. Radii octo tubereulorum duplo majorum promi- nentiuin, in incisuras marginales excurrunt, dente novein disjungentes — Valrae ultimae area postica tubercu- lorum obsoletorum seriebus concentricis, margine postico bidentato. — Falvarwn intermediarum areis centralibus *) Bei der übergrossen Synonymie der Chitonen sind die meisten von der Sculptur zu entnehmenden terminologisch-cha- racteristischen Benennungen schon vergeben worden, und ich machte es mir daher zur freudigen Pflicht, an die Namen dieser von mir neu aufgestellten Arten des vorliegenden Geschlech- tes, diejenigen der wenigen, aber ausgezeichneten Naturforscher zu knüpfen, welche bisher das noch so wenig bekannte und so sehr merkwürdige Asiatisch -amerikanische Uebcrgangsgehiet be- leuchtet haben, dem die in Rede stehenden Arten angehören. Man wird es mir gewiss nicht verargen, wenn ich, dem Kasten- stolze Hohn sprechend, den Namen eines ungelehrten Sammlers, den wohlklingendsten unserer Wissenschaft anreihe. Herr Wos- nessenski bereist als Präparant des Akademischen Museums seit 7 Jahren jene höchst merkwürdigen Gegenden und hat die ihm vom Herrn Director Brandt zu Theil gewordenen Anweisungen auf eine so thätige Weise in Anwendung gebracht, dass es um einige Jahre später dieser Erläuterung gewiss für Niemanden bedurft hätte. 120 P et Aralv. ultimae area antica longitudinaliler undulato cos- tatis, costarum interstiliis scrobiculatis. — Costae medianae, postica versus divergentes in summa carina conniventes, angulorum acutorum seriem hic eflingunt. — Areae late- rales a centralibus tubereulorum majorum prominentium Serie sejunctae. — Aalva antica semiorbicularis dentibus marginalibus 9. — Yalva ultima margine postico emar- ginato dentibus 2. Pallium marginale latum, postice bilobum, epidermide e fusco-i ubieunda , selis rubicundis confcrtis crinita, ob- tectum. — Cutis pallii, epidermide liberata, porosa. Branch iarum series abi initio secundae lertiae ad initium quarlae quintae partis longitudinis totius corporis porrecla. Longitudo atl ul li 0,53 Decim. Patria: Aleutarum Insula Atcba et Ins. Sitcba. 7) Chiton M e r c k i i n. sp. Chiton testa externa ovali carinata ex livido virides- cente, lineis radialibus plurimis et mucronibus medianis fuscis picta, aequaliter seriatim scrobiculata. Areae laterales a centrali medium versus solummodo, angulo tumidulo sejunctae. Val va antica semilunata , striis radialibus, 8 dentibus marginalibus 9. — Aralva ultima, margine postico emar- ginalo et dente nullo munito. Pallium marginale latum postice bilobum epidermide lusca concolore aut lutescente, fasciis transversis nigri- canlibus picta, selis rubicundis rarioribus crinita. Brancbiarum series ab initio secundae quartae ad initium quintae quintae partis longitudinis totius corporis porrigitur. Lamellulae branchiales numéro 3(i. — Adulti longitudo 0,54 Decim Patria: Ins. Sitcba. 8) Chiton 1 i v i d u s n. sp. Chiton testa externa ovali carinata nitidula livida, Yalva anlica, valvarum intermediarum areis lateralibus et valvae ultimae area postica laeviusculis obsolete radia- tim striatis. — \ alvarum intermediarum area centrali et valvae ultimae areà anticà longitudinaliter costulata. — Coslulae rarae subtiles albidae, numéro 18 ad 20 qua- rum imprimis medianae et praeeipue ubi postica ver- sus val va in mucronem brevem prolracla, sub lente tu- berculiferae vel quasi e tubereulorum contiguorum Serie confluente, exorlae. — Mucro valvarum intermediarum et valvae ultimae anlice in partem glenoidalem prominu- lam utrinque incisura parvula praecise limitatam, exit. ■ — Yalva antica dentibus marginalibus 9. — Striis radiatis obsoletis circiter 14. — Aal va ultima, margine postico: convexo, dentibus 14. 121 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 122 Paltium marginale nudum epidermide glaberrima. Branchiarum series ante initium secundae tertiae par- tis totius corporis longiludinis inserta. ad vicinitatem ani usque pergit. — Lamellulae branchiales numéro 26. — Longitudo adulti 0,23 Decim. Pat ri a: Ins Sitcha. 9) Chit, s c r o b i c u 1 a t u s n. sp. Chiton minutus testa oblongo-ovali carinata fusco-cinerea. Valvarum intermediamm areae laterales tumidae, lamel- lulis longitudinal iter decurrentibus circiter 12, asperatae, iulco profundo radiali submediano in duas partes divisae 'antica majore) quarum quaeque sulco expresso simili ;ed marginali tantum, exarata. — Valvarum intermedia- •um areae centrales et valvae ultimae area antica pul- dierrime et conferle scrobiculala; scrobiculis magnis in ieries numéro circiter 24 longitudinales disposilis. ■ — Valvae ultimae area postica tota confertim granulosa, plicis •adialibus obsoletis numéro octo et margine postico con- vex o 12 dentato. Pallium marginale oculo nudo inspectum laeve; sub uicroscopio squamulis epidermoidalibus minimis obtectum pparet. — Longitudo 0,09 Decim. Patria : California. Die erste Schaale hatte sich im Spiritus gelöst und var unter der Menge mitgesandter Gegenstände nicht ufzufinden. 10) Chiton Sitchensis n. sp. Chiton minutus, testa oblongo-ovali subcarinata, ex oseo flava', maculis ferruginosis irregularibus notata, subtus itense rosea. — \alvae laeves, mucrone parum promi- ente, striis iucrementi irregularibus 5 — areis laleralibus ldistinctis. — Valva antica dentibus 9. — Valva ultima mrgine postico convexo dentibus numéro 10, lateralibus lajoribus. — Valvarum intermediamm dentes laterales uo; mucrones apice detriti stratum testae subjacens po- )sum ostendunt; areae centrales inferne spectatae : an- ce pulchre porosae; postice vero pori in sulcos trans- srsos extenduntur. Pallium marginale latum albidum glaberrimum. Branchiarum scries ab initio tertiae quintae partis totius )rporis longiludinis ad vicinitatem ani usque porrigitur. amellulae branchiales circiter 26. — Longitudo 0,11 ecim. Patria: Insula Sitcha. Behufs leichteren Ueberblickes gebe ich beifolgenden '-hlüssel als Unterstützung bei der Bestimmung dieser ischriebenen Arten. I. Chiton valvarum omnium iucrementi umbone subcen- trali. A alvis in pallio connato, abditis, aclilu nullo. a) Epidermis verrucosa, setarum fasciculis internis, valva antica dentibus 5, ul- tima emarginata dentibus 2-bus Cb. Stelleri II. Chiton valvarum omnium, excepta sola ultima, incre- ment umbone marginali postico. Val vis magis minusve (umbone saltern) patentibus. 1) Pallium glaberrimum, valvae ultimae margine pos- tico convexo. d) tesla tenere costulata, areae laterales laeviuseulae; valva ultima dentibus 14 Ch. lividus. b ) lesta grosse coslata, areae laterales costis radiatis rudibus 5; valva ul- tima dentibus 12 Ch. Eschscholtzii. c ) testa laevis intus porosa, areis latera- libus indistincts-, valvae ultimae den- tibus 10 Ch. Sitchensis. 2) Pallium laeve, sets minutis fimbriatum. a) testa minutissime granulosa, sulco me- diano longitudinali valva antica den- tibus 14, ultima 13 Ch. Brandtii. 3) Pallium squamosum. a) Testa longitudinaliter costata, trans- verse costulata, areis lateralibus pla- nis, radiatim granulosis Ch. Mertensii. b ) Tesla foveolala, areis lateralibus tu- midis sulcis radialibus profundis uno longiori, duobus brevibus Ch. scrobiculatus. 4) Pallium crinitium. A) Testa subinterna , pallio luxuriante linea mediana connato , interrupta. a ) A alva antica dentibus 9 ad 10, ul- tima emarginata 2-bus Ch. Pallas». B) Tesla externa continua , valva ultima postice emarginata. a) Testa seriatim tuberculosa, valvà an- tica semiorbiculari, radiis aequalibus-, ultima dentibus duobus Ch. Wosnessenskii. b) Testa seriatim foveolata, valva antica semilunari, radiis externis médias lon- gitudine sesqui superanlibus; valva ultima dente subnullo Ch. Merck». 123 Bulletin physico - mathématique 124 to. Be OBACHTUNGEN DES NePTUN AUF DER PUL- rowaer Sternwarte; mitgetlieilt von Dr* PETERS. (Lu le 5 mars 1847.) 1) Beobachtungen an den Meridian-Instrumenten: Dalum Beobachtete sclieinb. AR des + Beob- achter Beob. scheinb. Declination des + Beob- achter Bemerkungen 1846 Oct. 6 — 13°29/ 5(28 Peters ruhig 99 6 21*52' 20(97 Sabler 7,95 Sabler 10 21 52 6,85 F uss -13 30 19,02 Peters etwas unruhig 10 6,85 Döllen 19,42 Döllen 12 21 52 0,32 Fuss —13 30 53,21 Peters etwas unruhig 19 12 0,28 Sabler 53,34 Sabler 26 21 51 27,76 Fuss — — 26 27,81 Sabler —13 33 37,61 Sabler unruhig Nov. 4 21 51 19,85 F uss — 13 34 15.75 Peters 1 etw. unruhig 4 19,61 Sabler 15,58 Sabler f windig !> 21 51 19.55 F uss —13 34 17,08 18,28 Peters etwas unruhig 5 19,51 Sabler Sabler 8 — — -13 34 15,75 Peters etw.unr., windig 16 21 51 25,52 Sabler —13 33 43,66 Sabler Dec. 7 21 52 20 89 F uss -13 28 39,95 Peters unruhig 11 21 — — — 13 22 43,67 Peters ziemlich ruhig Die Herren Dr. Sabler und Döllen beobachteten am Repsoldschen Meridiankreise, Herr von Fuss am Er- telschen Passageninstrumente und Dr. Peters am Ertel- schen Vrertikalkreise. Die Rectaseensionen und Declinationen gelten sämmt- lich für die Zeit des Durchgangs durch den Meridian. In Rectascension wurde der Planet mit den beiden Sternen Br. Ass. Cat. 7620 und /. Aquarii verglichen, die sich nahezu auf seinem Parallel befinden, und zwar wurden in der Regel beide Sterne neben dem Planeten beobachtet; nur am 4. Nov. beobachtete Hr. von Fuss allein den ersten, und am 16. Nov. Hr. Dr. Sabler allein den zweiten Stern. Die Rectaseensionen dieser Yergleichsterne sind durch Vergleichungen mit a* Ca- pricorni bestimmt, dessen Rectaseensionen ausEnck e’s Jahr- buch genommen wurden: auf solche Art wurde gefunden Br. Ass. Cat. 7620, mittl. AR. für 1 846,0 = 21 h 45'21?73, aus 6 Beobb. am Pass. Instr. und 5 Beobb. am Mer. Kreis. t Aquarii mittl. AR. für 1846,0 zu 21* 58' 6(87 aus 5 Beobb. am Pass. Instr. und 5 Beobb. am Mer. Kreis. Am Verticalkrcise wurde der Planet bei jeder Culmi- nation in beiden Lagen des Kreises (Kreis West und Kreis Ost) beobachtet. Die Refractionen sind nach Struve’s Tafeln (Obs. Dorp. Vol. VII.) berechnet. Die Parallaxe ist noch nicht angebracht. Y ereinigt man die Rectaseensionen und Declinationen, welche an demselben Tage beobachtet sind, zu Mittel- | werthen, indem man den Rectaseensionen, welche am Meridiankreise und am Passageninstrumente beobachtet sind, dasselbe Gewricht ZZ 1, und den am Meridiankreise und am \ erticalkreise beobachteten Declinationen resp. die Gewichte 1 und 3 beilegt, so erhält man: A Datum Sternzeit Beobachtete scheinb. AR. des tp Ge- wicht Beob. scheinb. Declination des tp Ge- wicht 1846 Oct. 6 2l' '52' 2l" 2l' 52' 20(97 1 — 13c ’29 5(95 4 (( 10 21 52 7 21 52 6,85 2 —13 30 19,12 4 (( 12 21 52 0 21 52 0 30 2 —13 30 53,24 4 (( 26 21 51 28 2t 51 27,78 2 —13 33 37,61 1 Nov 4 21 51 20 21 51 19,73 2 — 13 34 15,71 4 (( 5 21 51 20 21 51 19,53 2 —13 34 17,38 4 « 8 21 51 20 - - —13 34 15,75 3 (( 16 21 51 26 21 51 25,52 1 —13 33 43,66 1 Dec. 7 21 52 21 21 52 20,89 1 —13 28 39,95 3 « 21 21 53 28 — —13 22 43,67 3 2) Beobachtungen am grossen Refractor : Herr O. v. Struve verglich den Neptun am grossen Refractor mit drei Sternen a, b , c, deren Positionen an den hiesigen Meridianinstrumenten noch nicht bestimmt sind. Die Positionen der beiden ersten Sterne lassen sich indess vorläufig dadurch bestimmen, dass diese Steine einige Male an demselben Tage mit dem Neptun am Refractor verglichen sind, an denen der Planet auch an den Meridian-Instrumenten beobachtet wurde. Auf sol- che Art fand sich: Stern a, mittl AR. für 1846,0 ZZ 327° 56' 53(84, « Deel, u 1846,0 zz — 13 26 14,11. Stern b, « AR. « 1 846,0 zz 328 1 36,54, « Deel. « 1846,0 zz — 13 35 22,60. Hiemit folgen aus den Beobachtungen am Refractor folgende Positionen des Planeten : B. Datum Sternzeit Beobachtete scheinbare AR Beobachtete scheinb. Deel. 0> J: P .O g Abweichu Oerter v unt AR. ngen diese on denen er A Deel. des des tp tc ÜG B- A in Zeit B-A 1846 20', '98 - o(04 Oct. 6 21 *34 '49" 21 *52' -13°29' S(S0 a + 0,2 11 10 22 44 1 21 52 6,77 -13 30 19,67 b + 0,04 + 0,1 99 12 22 12 30 21 52 0,28 —13 30 52,51 b + 0,03 + 1,0 Nov. 4 22 29 44 21 51 19,70 — 13 34 17,00 b - 0,03 -1,3 9> O 22 26 58 21 51 19,47 -13 34 17,17 b - 0,06 + 0,2 91 8 21 47 54 21 51 19,37 — b Dec. 5 23 6 6 21 52 13,30 — a 99 7 22 45 39 21 52 21,08 —13 28 39,76 a + 0,04 - 0,6 99 21 23 51 27 21 53 28,23 -13 22 40,71 a + 0,4 1847 Jan. 8 0 18 35 AR c-3 11,22 D. c+2 48,72 c 125 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 126 Giebt man diesen Declinationen das Gewicht 3, den Rectascensionen, die aus der Vergleichung mit dem Stern a abgeleitet worden (dessen x4R. aus 2 Beubb. des Neptun deren Gewicht — 1 bestimmt worden) das Gewicht 1 und den Rectascensionen, die auf der AR. des Sterns b beruhen (welche aus 4 Beobh. des Neptun deren Ge- wicht ~ 2 abgeleitet worden) das Gewicht 2; vereinigt man darauf diese Positionen des Planeten mit denen, welche aus den Beobh. an den Meridian-Instrumenten ibgeleitet sind, zu Mittelwerthen und reducirt man end- ich, mit der aus den Beobachtungen folgenden eigenen 3ewregung des Neptun, die Rectascensionen und Decli- lationen eines jeden Tages auf dasselbe Zeitmoment, so :rhält man : C. Datum Sternzeit Beobachtete scheinb. AR. des Ge- wicht Beob. scheinb. Declination des tjî Ge- wicht 1846 Oct. 6 21 /: 44' 12" 2l; 52 20"98 2 — 13: 29' 5?8 7 (( 10 22 16 13 21 52 6,8 1 4 —13 30 19,4 7 (( 12 22 1 31 21 52 0,29 4 — 13 30 52,9 7 (( 26 21 51 28 21 51 27,78 2 —13 33 37,6 1 Nov 4 22 9 10 21 51 19,71 4 13 34 16,3 7 (( 5 22 7 52 21 51 19,50 4 -13 34 17,3 7 (C 8 21 49 37 21 51 19,37 2 — 13 34 15.8 3 « 16 21 51 26 21 51 25,52 1 -13 33 43,7 1 Dec. 5 23 6 6 21 52 13,30 1 — — l( 7 22 19 0 21 52 20,98 2 — 13 28 39,9 6 (C 21 23 21 58 21 53 28,11 1 — 13 22 41,5 6 BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 17 (29) avril 1846. Lecture extraordinaire. M. Jacobi lit un mémoire intitulé: Galvanische Versuche. II. Reihe 1 ste Ahth. CJeber electro - telegraphische Leitungen. Mémoires présentés. M. Abich, actuellement à Tiflis, adresse a l’Académie un mé- loire intitulé: Geologische Skizzen aus Transkaukasien. I.Dievul- anischen Plateauverhältnisse des Unteren Kaukasus. La Classe harge M. Helmer sen de lire ce mémoire et de lui en rendre impte. M. Brandt présente, de la part de M. Ménétriès, une Note ir quelques papillons de Sibérie recueillis par AI. le docteur tubendorjf. Il en recommande l’insertion au Bulleiin. Monseigneur le Duc de Leuchten ber g adresse au Se- 'étaire perpétuel un mémoire sur les solutions de sulfate de livre employés dans les procédés galvanoplastiques , sous le tre : Untersuchung der KupJ'ervitriolauflösungen , welche zu ilvanoplas tischen Arbeiten gebraucht werden. La Classe , après » avoir pris connaissance , décide de le faire publier dans le alletin , ce dont le Secrétaire informera Son Altesse impé- iale. M. le Ministre de l’instruction publique adresse à la asse une brochure intitulée: Ber c ht old' s Metrologie der atur , présentée par le gouvernement du pays de Vaud à no- e Ministre près la Confédération helvétique à l’effet de la faire animer par les savants de Russie. La Classe en charge M. upffe r. , Correspondait ce. M. le lieutenant - général Willamov, dirigeant le Départe- tement hydrogi aphique du Ministère de la marine, annonce au Secrétaire perpétuel que le dit Département a sur le champ transmis les demandes de M. Lenz, relatives à la continuation des observations des marées de la mer Blanche , au commandant en chef le port d’Arkhangel, et ne manquera pas de porter à la connaissance de l’Académie la réponse que ce fonctionnait e lui fera à ce sujet. M. Richter, médecin en chef de l’admini.itration civile, en renvoyant au Secrétaire perpétuel le mémoire imprimé de M. Crusell, lui annonce qu’après avoir examiné l’état actuel de la découverte de ce médecin , relative à l’efficacité du galvanisme dans le traitement des ulcères cancéreux et syphylitiques , il lui paraît que les données positives manquent encore pour éta- blir la supériorité de ce spécifique sur les traitements connus, et qu’il faut donner le temps à l’expérience pour mieux approfon- dir le problème et pour fournir des motifs irrécusables à la juste appréciation de la prétendue découverte. M. le professeur Schönbein de Bâle annonce au Secrétaire qu’il est parvenu à découvrir un moyen de rendre le papier or- dinaire absolument imperméable, sans le faire perdre aucune de ses qualités essentielles , de sorte que cette invention peut servir avec avantage à la confection du papier monnaie. Il joint à sa lettre des échantillons de trois sortes de papier , ordinaire et préparé selon son procédé , et il prie d’en faire faire l’essai. Il y joint en outre une feuille extrêmement mince et de la plus parfaite transparence qu’il prétend avoir produite, par un pro- 127 Bulletin physico- mathématique 128 cédé très simple, de la fibre végétale. Cette substance ainsi que le papier imperméable furent remis à M. Fritzsche qui les examinera et en rendra compte à la Classe. M. Ri ab o v de Nijné - Taghilsk envoie plusieurs échantillons du prétendu amphibie pisciforme dont il a été question dans le protocole du 20 janvier 1845, ainsi que quelques insectes recueil- lis par lui. Il prie l’Académie en revanche de vouloir bien en faire déterminer les espèces et lui communiquer ces détermina- tions. M. Brandt se charge de rendre compte à la Classe, de cet envoi, dans la prochaine séance. Rapports. La section biologique de la Classe, formée en Commission par l’arrêté du 10 janvier 1848 , à l’effet de dresser une liste de candidats pour trois places de correspondant vacantes , après avoir signalé les grands progrès faits dans les derniers temps par l’histoire de révolution des animaux et la création d’une nouvelle doctrine , l’Histologie , le rapporteur de la Commission, M. Baer, explique les causes qui font que l’anatomie comparée et la physiologie sont si faiblement représentées dans notre liste de correspondants, et qu’un si grand nombre de talents éminents, qui se sont distingués dans cette branche , ont pu , jusqu’à ce jour , rester étrangers à nos listes. Pour faire preuve publique- ment de l’attention que l’Académie accorde à leurs travaux et du prix qu’elle y attache, M. Baer proposa, au nom de la Sec- tion, d’admettre à la fois 18 candidats et il nomma en première ligne : MM. Milne-Edwards et Prévost, pour la France. Panizza, à Paris, et De 1 1 e - C h ia j e , à Naples, pour l’Italie. Th. L. W. Bischoff, à Giessen, et Rod. Wagner, à Götti ngue , pour l’Allemagne. Pirogov, pour la Russie, et en seconde ligne , ex aequo : MM. Straus, à Paris, Vrolik, à Amsterdam, Valentin, à Berne, Barry, à Londres, Kö 1 liker, à Zurich, Eschricht, à Copenhague, C. Th. de Si ebo ld, à Freyberg, Retzius, à Stockholm. Pour diriger le choix de la Classe, M. Baer joint à son rap- port quelques traits caractéristiques et comparatifs des services rendus à la science par ces savants , et notamment par les sept premiers. Le Secrétaire ajoute que cette liste a été approuvée au préalable par M. le Président. L’élection selon le désir de S. Ex. fut ajournée à l’époque usitée , à la fin de l’année. M. Kupffer, chargé d’examiner le mémoire manuscrit de M. Kämt z, intitulé: Ueber die Windverhältnisse an der Nord- küste des Festlandes , — et adressé à l’Académie , par ordre de M. le Ministre, pour en faire usage, si elle le juge à propos, dans son Bulletin , annonce que ce travail renferme une décou- verte météorologique intéressante, et il en recommande l’insertion au Bulletin. M. Baer prie la Classe de le nommer, à la place de feu M. Zagorsky, Académicien pour l’anatomie comparée et la physiologie , comme étant les sciences dont il s’est spécialement | occupé pendant toute sa carrière scientifique. La Classe trouvant cette demande parfaitement convenable et bien fondée , résolut de la soumettre à l’approbation de M. le Ministre et Président. C o ni m u n i c a t i o n. M. Baer annonce qu'il vient, conjointement avec MM. Haine 1 et Brandt, d’examiner une malade que M. Crusell avait sou- mis au traitement électrolytique, et de comparer son sein exul- céré avec un moule qui a été exécuté avant le commencement dudit traitement , le 23 février passé. Le moule représente un cancer très développé et qui s’est étendu sur le sein droit de cette femme et la peau environnante, presque jusqu’au dos. Au bord supérieur du cancer le 'inouïe lait voir de considérables élévations fongueuses; la plaie a beaucoup diminuée et présente une surface granuleuse, et sur les bords une cicatrisation évidente. La malade, très satisfaite de l’effet du traitement électro lytique avoue cependant que l’exulcération n’a jamais été très doulou- reuse. Ouvrages offerts. Le Secrétaire perpétuel présente de la part de M. le lieutenant - général Scharnhorst un manuscrit intitulé: Table des rapports des arcs de cercle à leurs cordes , des surfaces du segments circulaires et sphériques aux carrés des cordes cor- respondantes et des volumes des segments sphériques aux cubes des mêmes lignes-, — travail que l’auteur met à la disposition de l’Académie , si elle croit pouvoir en faire un usage quelcon- que. La Classe , considérant que ces tables peuvent réellement être utiles aux ingénieurs praticiens et aux architectes , résolut vu leur peu de volume, de les publier au nombre de 400 exem- plaires, de les distribuer aux abonnés du Bulletin et d’en met-i tre le reste en vente. M. de Struve, Ministre de Russie à Hambourg, adresse ai: Secrétaire perpétuel 1° un exemplaire des Mémoires de la So- ciété des naturalistes de cette ville, publiés sous le titre de Mit theilungen aus den Verhandlungen der naturwissenschaftliche i Gesellschaft in Hamburg vom J. 1848, et 2° quelques échan- tillons des cristaux découverts en automne de 1848, lors de 1: mise des fondements de l’église de St. -Nicolas, cristaux consti tuant une espèce minérale prétendue nouvelle et nommée Strie vite. La brochure passe à la Bibliothèque et les cristaux aux Mu sée minéralogique , et le Secrétaire est chargé d’en témoigner ; M. Struve les remercîments de l’Académie. M. Helmersen présente, de la part de Sir Roderic Mur ellison deux caries géologiques , l’une représentant la Russi européenne , Faillie l’Oural. Elles appartiennent toutes les deu au grand ouvrage connu que M. Murchisou a publié conjoin ternent avec MM. de Verneuil et le Comte Keyserling, e renferment plusieurs compléments et corrections que l’auteur trouvé l’occasion d’y faire depuis la publication de son voyage, Elles sont déposées à la Bibliothèque. Emis le 20 avrd 1847. \ /ff 129. BULLETIN Tome VI. JW 9. DE LA CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAlNT-l>ETJ3R$BOrRG. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est ; 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pè- rsbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COUP. , libraires, commission- aires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les asses I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- s de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la hiblio- èque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiquct ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , es s rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal . dans des suppléments extraordinaires. O MM AIRE. NOTES. 11. Recherches ultérieures sur le précipité noir qui se dépose sur l’anode, lors de la décomposition du sulfate de cuivre par le courant galvanique . Duc de Leuchtenberg. 12. Quelques mots sur Centaurea phrygia. Meyer. 13. Aulosteges variabilis, nouveau genre des Brachiopodes. Helmersén. HOTES. 1. W eitere Untersuchung des schwarzen Niederschlags welcher sich an der Ano- de, bei Zersetzung des Kupfervitriols DURCH DEN GALVANISCHEN STROM, BILDET, von M. Herzog v. LEUCHTENBERG. (Lu le 2 avril 184-7). In meiner letzten Abhandlung: «Ueber die Bildung und e Bestandteile eines schwarzen Niederschlags an der o node, bei Zersetzung des Kupfervitriols durch den galva- schen Strom,» habe ich unter anderm angeführt, dass ne qualitative chemische Analyse in diesem Nieder- lilage : Schwefel, Selen, Arsen, Zinn, Gold, Silber, upfer und Eisen zeigte. Es ist keinem Zweifel unter- orfen, dass Arsen und Selen, in diesem Niederschlage, >n der Schwefelsäure herrührten, womit die Kupfer- triolauflösungen gewöhnlich angesäuert werden, und iss sie sich in dieser Säure in oxydirtem Zustande be- nden, denn die Gegenwart des Selens und Arsens im diwefel, welcher zur Darstellung der Schwefelsäure igewandt wird , ist eine nicht seltene Erscheinung, ine bedeutende Auflösung der kupfernen Anoden ist ne notwendige Folge bei den, in der hiesigen galvano- astischen Anstalt im grossen Maasstabe ausgeführten rbeiten, daher auch eine bedeutende Bildung des oben- wähnten Niederschlags. Das Kupfer, welches zu den Anoden gebraucht wurde, war gewöhnliches, wie solches im Handel vorkommt. Lange war ich daher der Mei- nung, dass in der Anstalt zufällig finnländisches Kupfer dazu angewendet wurde, und dass nur dasselbe die Eigen- schaft habe, hei der Auflösung vermittelst des galvani- schen Stroms, einen schwarzen Niederschlag zu bilden. O In dieser Meinung wurde ich auch noch mehr durch den bedeutenden Zinngehall des Niederschlags bestärkt *). Spätere Beobachtungen und Untersuchungen aber haben deutlich gezeigt, dass derselbe schwarze Niederschlag sich ebenfalls an den Anoden, aus sibirischem Kupfer verfertigt, bildet, dass aber hierbei der Gehalt an Zinn O zum Theil von den Löthungen herrührt, mit welchen die Anoden, sowohl unter sich, als auch mit den Leitungs- dräthen vollkommener in Contact gebracht werden. Durch die Wirkung des galvanischen Stroms löst sich das Zinn der Löthungen in der Lösung auf, aus welcher es wiederum durch den Strom an der Anode niedergeschla- gen wird. Aus dem obenangeführten ersieht man, dass der Gehalt an Selen, Arsen und Zinn, in dem schwarzen Niederschlage, nicht constant sein kann, was in der Folge auch durch weitere Untersuchungen bestätigt wurde. Um das Gold und Silber quantitativ zu bestimmen, *) Bekanntlich begleitet der Zinnstein die Kupfererze in eini- gen Lagerstätten in Finnland, und oft kann beim Verschmel- O O 3 zungsprozess der letzteren der Gegenwart des Zinnsteines nicht vorgebeugt werden. 131 Bulletin physico-mathématique 132 wurde der Niederschlag ausgesüsst, getrocknet und mit schwarzem Fluss geschmolzen, (diese Operation wurde in der Absicht ausgeführt, um so viel Arsen als nur möglich auszuscheiden) — die reclucirte Legierung wurde darauf mit Blei verschlackt, und das so erhaltene Werk- blei auf einer Capelle abgetrieben. Aus 22 Pfund des schwarzen Niederschlags erhielt ich auf diese Weise O 8 Pfund Legierung, woraus durch Ahtreiben auf der Ca- pelle 21 Solot. goldhaltiges Silber gewonnen wurde (ungefähr 38 Solot. im Pud). In der Folge wird es also nicht nötbrg sein die Metalle zu reduciren, sondern den Niederschlag, welchen man bei grossen Operationen in sehr bedeutender Menge erhält, in kleinen Schacht- öfen mit Blei zu verschmelzen, und das so erhaltene Werkblei abzutreiben. Um das Yerhältniss zwischen Gold und Silber in dem, auf der Capelle abgetriebenen, goldhaltigen Silber zu bestimmen, wurde von mir 1 Grm. der Silber-Legie- rung mit 3 Grm. Blei auf der Capelle abgetrieben, — der so erhaltene Regulus wog 0,972 Grm. ; — er hatte eine matte (rauhe) Oberfläche, ähnlich der des Silbers welches Platin enthält. Diese Erscheinung war die Ur- O sache, dass ich eine doppelte Scheidung vornahm, anfäng- lich mit Schwefelsäure, welche bekanntlich nur das Silber auflöst, auf Platin aber gar nicht wirkt; und nachher eine zweite Gewichtsmenge, nach gehöriger Cupellation, mit Salpetersäure, welche zugleich mit dem Silber auch das Platin auflöst. Bei der Scheidung mit Schwefelsäure erhielt ich aus 1 Grm. Legierung 0,07 Grm. Metall in Gestalt eines schwarzen Pulvers, welches heim Glühen die Farbe des Goldes erhielt. Aus der zweiten Gewichtsmenge aber O (ebenfalls 1 Grm.) vermittelst Salpetersäure nur 0,048 Grm. Gold. Die Säure färbte sich hierbei gelblich, also ein Kennzeichen von Anwesenheit des Platins. Zur grossem Gewissheit , ob die Legierung wirklich Platin enthält, wurde die salpetersaure Auflösung bis zur Trockne abgedampft, die trockene Masse mit kohlen- saurem Kali gemischt und in einem Porcellan -Tiegel im Muffelofen geschmolzen. Der so erhaltene Regulus wurde mit Schwefelsäure behandelt , wobei sich ein schwarzes Pulver ausschied, das nach gehörigem Aus- süssen, Trocknen, Hämmern in einem stählernen Mörser aus Plattners Löthrohr- Apparat, und heftigem Glühen, Platin zu sein schien. Ein Theil von diesem zusammen- gepressten metallischen Rückstand in Königswasser auf- gelöst, bis zur Trockne abgedampft, wiederum in einer kleinen Menge Wasser aufgelost und mit Salmiackauflö- sung versetzt, gab einen gelben Niederschlag von Ammo- nium-Platinchlorid (Platinsalmiack), was mir also ein un- trügliches Zeichen war, dass das Metall wirklich Platina sei. Das auf der Capelle durch Abtreiben erhaltene Silber besteht demnach in 100 Theilen aus: 90,2 Silber 4.8 Gold 2,2 Platin 2.8 hei der Cupellation verschlackbarer Metalle. löoT Man sieht also hieraus, dass die Kupfererze in ihren Lagerstätten stets von Silber, Gold und Platin begleitet werden, und dass das Kupfer, welches aus diesen Erzen gewonnen wird, nachdem es durch alle Windungen der metallurgischen Operationen gegangen ist, dennoch alle drei Metalle beibehält. Dem zufolge lässt sich mit Bestimmtheit vermuthen, dass das Platin nicht allein in den Gold - und Platinsandlagern, sondern auch in den Erzlagerstätten des Kupfers vorkommt. Leider kann ich gegenwärtig nicht angeben, aus welchem Kupfer nament- lich und in welcher Menge dieser schwarze Niederschlag erhalten wird, denn bei den grossen Fällungen des galvanischen Kupfers, und also auch einer proportio- nalen Auflösung der kupfernen Anoden, ist eine genaue Aufsammlung des schwarzen Niederschlags mit einigen Schwierigkeiten verbunden, wenn eine genaue Zahlen- angabe dabei zum Zweck gemacht wird. 12. Ein paar Worte über Gentaurea phrygia Linn. Von G. A. MEYER. (Lu Ie 16 avril; 1847.) Die Ansichten der Botaniker, welche Pflanze Linné mit dem Namen Centaurea phrygia genannt hat, weichen sehr von einander ab. Auch ist es in der That kaum möglich diese Frage mit völliger Gewissheit zu ent- scheiden ; um so weniger ist dies möglich, da Linné höchst wahrscheinlich C. phrygia und C. austriaca der neuern Botaniker nicht unterschieden haben würde und vermuthlich auch nicht unterschieden hat. Da Gewissheil nicht zu erlangen ist, so müssen wir uns damit begnügen zu erforschen, welche Pflanze mit der grossem Wahr- scheinlichkeit für die C. phrygia L. angesehen werdet kann. Linné hat zuerst in dem Hortus Cliffortianus dies« Art aufgestellt, zu einer Zeit, wo er den Arten noef keine Trivialnamen beilegte ; es ist dies die Cenlaurec, (12) calycibus ciliatis , ciliis setaceis reßexts. Zu diesei Art zieht Linné unter andern Synonymen, auch di« Jacea 4 austriaca villoso capite Clus. hist. 2. p. 7, gieb 33 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. Î34 as Vaterland derselben « in montanis Pannoniae et iustriae» an und fügt dabei noch hinzu « folia ovato- blonga sunt et sessilici)). — In der Species plantarum i. I. legte Linné dieser Art zuerst den Trivialnamen hrygia bei und cilirte von seinen Werken den Hortus liffortianus und den Hortus üpsaliensis, wo er wieder sn Hortus Cliffortianus in erster Linie stellte. Aus dem ier Angeführten geht deutlich hervor, dass R eichen - ach’s Ansicht, Linné habe unter C. phrygia die hweizerische C. nervosa gemeint, eine durchaus unbe- ündete ist. Willdenow unterschied zuerst (Sp. pl. HI p. 2283) )n C. phrygia eine C. austriaca foliis ovatis grosse ’Malis squamisque caljcinis interioribus subrotundo-sca- osis. Allein die Blattform ändert bei beiden Arten :deutend ab, und viel sicherer hat sie Koch ( Syn. ß. •rm. et helv. ed. II p. 470) durch die verschiedene inge der innern Schuppen des Periclinium’s unterschie- ■n. Die Arten lassen sich unterscheiden ; es scheint ir aber viel wahrscheinlicher, dass Linné unter C. irygia gerade die Art gemeint hat, die Willdenow id Koch C. austriaca nennen. Koch stützt sich luptsächlich auf die, von Linné zu C. phrygia ei- te Abbildung aus Clusius ( Jacea ////. Clus. hist. p. VII ). Diese Abbildung ist jedoch viel zu h, um den Hauptcharacter, nemlich die Länge der nern Schuppen, erkennen zu lassen, obgleich es mir ich fast scheint, als ob Clusius an den mittlern ver- üheten Calathiden die innern Schuppen als hervor- :hend hat abbilden wollen. Uebrigens scheint in Oest- ich die C. austriaca viel häufiger zu wachsen, — ich Ibst habe bis jetzt kein einziges Exemplar der C. rygia Koch aus Oestreich gesehen, — als die, mehr ch Westen verbreitete C. phrygia Koch. Wenn man n auch aus Linné ’s Species plantarum nicht mit :herheit ausmittlen kann, welche Linné’s C- phrygia , so ist es keinem Zweifel unterworfen, dass Linné seiner Flora suecica ed. II No. 775, unter; C. phry- 2 gerade die, jetzt C. austriaca genannte Pflanze ge- iint hat, denn nur diese wächst an den angeführten ten; auch erkennt sie Fries ( summa vegetabilium ondinaviae ) für C phrygia Linn. an. Diese Art ist Osten fast durch ganz Russland, wahrscheinlich bis birien verbreitet ; wenigstens habe ich Exemplare einer ntaurea von Tobolsk gesehen, die, obgleich sie in ligen Stücken abweichen, doch zu dieser Art zu ge- ren scheinen. C. cirrata Reichb. Ic. fig. 1295 stimmt ganz mit cul- irten Exnmplaren der C. austriaca foliis angustioribus, squamis brunneo-luteis überein. Die Exemplare jedoch, welche Reichenbach in der Flora germanica exsicc. unter No. 2034 als C. cirrata vertheilt hat, zeigen nicht die innern hervorstehenden Schuppen der C. austriaca , und mögten eher zu C. phrygia Koch calathidiis mino- ribus pallidiis gehören. C. austriaca Reichb. Ic. fig. 555 kommt genau mit schwarzköpfigen Exemplaren der C. phrygia Koch , wie sie z. B. bei Erfurt wächst, überein. Gleichzeitig und ohne gegenseitig von unsern Unter- suchungen Anfangs etwas zu wissen, sind Dr. Ru- precht (s. Dessen in Hisloriam stirpium fiorae Petro - politanae diatribae p. 81) und ich zu denselben Resul- taten gelangt, und ich nehme die Benennungen, wie sie Dr. Ruprecht an dem angeführten Orte giebt, voll- ständig an. 1. Centaurea phrygia Linn. Sp. pl. ed. I p. 910 (excl. syn. nonnull. et pair. Helvet.), Centaurea No. 12 Linn. hört. Cliff, p. 422 et H. Upsal. p. 273 (excl. syn. plur. et patr. Helv.); C. phrygia Linn. fl. suec. ed. II No. 775! Ruprecht l c., Marsch. Rieb fl. taur. cauc. No. 1798 et Meyer En. pl. cauc. casp. No. 520; C. austriaca TVilld. Sp. pl. Ill p- 2283 et Koch Syn. I. c., DC- Prodr. VI p. 573, Ledeb. fl. ross. II p. 693 et C. phrygia Ledeb. 1. c. (certe pro maxima synonymor. parte; ego nullum vidi specimen sequentis speciei, in imperio Ruthenico sponte enatum. C. phrygia C. Koch Cat. pl. cauc . , in Linnaea XVII p. 40, est, fide spe- cim. , species C. nigrae proxima et verisimiliter nova.); C. cirrata Reichb. Icon. fig. 1295 (var. calathid. brunneo- luteis). 2) Centaurea Pseudo -phrygia m, Rupr. I. c. p. 82, C phrygia Koch. I. c., Ledeb. fl. ross. I. c. (p. p.)? C. austriaca Reichb Icon. fig. 555 (var. calathidiis nigris); — C. flosculosa Balb.? 3) Centaurea nervosa TVilld ., Koch l. c. p. 471 ; C. phrygia Reichb. Icon. fig. 554 , DC. Prodr. VI p. 573. 4) Centaurea trichocephala M. />., TVilld. Sp. pl. III p. 2286., M.Bieb.fl. taur. cauc. No. 1800 , Mey. Enum. pl. cauc. casp. No. 521 a C. phrygia et C. Pseudo- phrygia facile distinguitur ungue squamarum periclinii elonsalo eximie nervoso sensim in laminam basi non O dilatatam exeunte, ciliis fere omnibus aequidistantibus, i. e. basilaribus vix minus inter se distantibus, achaeniis pappo longo coronatis. Haec species variât foliis angus- tioribus et latioribus ( C. austriaca Mey. I. c. No. 519), integris vel basi dentatis. 135 Bulletin physico-mathématique 136 13. Aulosteges varia bi lis, ein neuer Bra- chiopode mit ARTi K.ULIRTEM Schlosse, aus dem Zechstein Russlands. Yon G. von HELMERSEN. (Lu le 22 janvier 1 84-7.) (Avec une planche). Obgleich die organischen Reste unseres sogenannten Permischen Schichlensystems (Murchison) oder der Zech- steinperiode, durch die umfassenden Bemühungen sehr ausgezeichneter Geologen und Palaeontologen, in den letzten Jahren der Verborgenheit entrissen worden sind, in der sie Wen , so ist die Kenntniss besonders der Fauna dieser längstverflossenen Periode der Erdbil- o dung, doch noch wenig entwickelt. Man kennt nur einige vierzig Arten von Mollusken, und diese gehören grösstentheils den Brachiopoden und Acephalen an. Von einer genaueren Durchmusterung unserer Zechsteinschich- ten darf man also noch manche neue Entdeckung er- warten. Achtzehn Werst nördlich von der asiatischen Grenzstadt Orenburg erhebt sich mit steilaufgerichleten Schichten ein kleiner, scharfer Gebirgskamm, der unter dem Namen Greheni bekannt ist. Die hellgefärbten Kalksteine und Mergel aus denen er besteht, gehören der Zechsteinformation an. Auf diesem Berge hatten die Herrn Basin er und Nöschel, deren Namen der Aka- demie bereits vortheilhaft bekannt sind, schon vor meh- reren Jahren Versteinerungen gesammelt und mir zur Ansicht und Bestimmung mitgetheilt. Unter mehreren bekannten Arten, die weiter unten genannt werden sollen, bemerkte ich einen Brachiopoden von sehr merkwürdi- ger Bildung, der von allen bekannten Guttungen abzu- weichen und daher einer besondern, neuen anzugehören schien. Diese neue Gattung und Art bildet den Gegen- stand der nachfolgenden Notiz. Aulosteges variabilis ; nov. gen. Das Aeussere. Gestalt: sehr veränderlich, daher fast nie ganz gleich bei zwei Individuen ; oft nahezu vier- eckig und fast so breit als lang, (Fig. 3), oft oval und bedeutend länger als breit (Fig. 2) oder auch breiter als lang (Fig. 4). Dorsalschale convex , mehr oder we- niger gewölbt, bisweilen bis zum halben Bogen, (Fig. 5) Schnabel gewöhnlich spitz, hervorspringend, auch wohl mehr oder weniger stark herabgebogen (Fig. 3 c und Fig. 5) Es geschieht aber auch dass er gerade senkrecht über dem Schlosse liegt (Fig. 4 c.) In ihm beginnt ein ziemlich tiefer Sinus , der bis an den Stirnrand fortsetzt ohne bedeutend breiter zu werden. Wo er den Stirn- rand erreicht sinkt dieser, eine Zunge bildend, etwas tiefer als die Seitenränder herab, und ist wie diese fast senkrecht herabgebogen Schloss gerade, und entweder so lang als die Muschel breit (Fig. 3 b) oder etwas kürzer (Fig. 4). Von seiner ganzen Länge steigt eine pyramidale scharfkantige Area auf, deren Höhe gewöhn- lich der halben Länge des Schlosses gleichkommt oder dieselbe übertriflt und deren Kanten an der Spitze einen Winkel von 90° bilden, der Winkel aber, den die Area mit der Ebene bildet, in welcher die Seitenränder liegen , ist ausserordentlich verschieden und wechselt von 20° bis 90° (Fig. 1 c, Fig. 4 c.) In ihrer obern Hälfte ist die Area bisweilen nach einer oder der andern Seite gebogen, selten verläuft sie ganz regelmässig; das Deltidium folgt diesen Biegungen. Sie ist entweder ganz eben, wie bei Fig. 4 c, concav , wenn der Schnabel sich herabbiegt (Fig. 3 und Fig. 5) oder convex (Fig. 7 b) oder gar in ihrer untern Hälfte unter stumpfem Winkel geknickt, so dass hier eine, dem Schloss parallele Kante entsteht (Fig. 1, b und c) An gut erhaltenen Exem- plaren wie Fig. 6 bemerkt man auf der Area ein mitt- leres, etwas erhöhtes, dreieckiges Feld abc, dass von den Seitenkanten derselben dursh zwei, auf den Linien ac und bc scharf absetzende, etwas tieferliegende Flächen getrennt ist, die, wie das Feld, an dem Schloss beginnen und, sich verjüngend, im Schnabel endigen (Fig. 6). Auf der ganzen Area werden horizontale Anwachsstreifen, und eine auf dem Schlossrande senkrechte Streifung, daher ein Gitter wahrgenommen. Die senkrechte Strei- fung erreicht in der Regel den Schlossrand nicht, son- dern ist 'durch stärkere Wachtshumsstreifen abgeschnitten, und sie bringt daher am Schlossrande keine Kerbung hervor, obwold eine solche bisweilen bemerkt wird. Die schmale, spaltenartige Oeflnung in der Area ist durch ein, im halben Bogen gewölbtes Deltidium ver- schlossen, das im Schnabel beginnt und an der Basis durch eine subtriangulare Oeflnung tief ausgeschnitten ist, an deren Ecken zwei kleine Zähne hervortreteu. An abgeriebenen Exemplaren erkennt man deutlich dass das Deltidium durch Anwachslamellen gebildet wird, die, wie bei Orthis, concav gegen den Schlossrand sind. Die Schalen sind nie gestreift, aber mit Anwachs- runzeln und zwischen diesen mit feinen An wachsstreifen versehn. Auf beiden Schalen sowohl als auf dem Delti- dium , und dieser letzte LI instand ist sehr bezeichnend, stehn unregelmässig vertheilte, hohle, glänzende Röhren von der Dicke grober Stecknadeln und um das Doppelte ihrer Dicke von einander entfernt. Die dicksten Röhren sind meist dicht über der Basis abgebrochen, die dünne- ren aber etwa eine Linie über derselben stark gebogen und oft an die Schale gelegt, woraus man schliessen darf dass sie weich waren. Sie gehen aus den obern 137 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 138 Lamellen der Schale hervor, dringen nie bis in deren nneres und scheinen mit der Schale Zuwachsen, daman nit starken Lupen an ihrer Basis Anw'achsringe und bei bgebrochenen Röhren concentrisch-schaligen Bau erkennt. Sehnliches sah Professor Kulorga an seinem Produc- us areatus , der identisch mit Prod . horsescens zu seyn cheint. * 1 ) An den Spitzen scheinen sie offen gewesen u seyn. Fig. 8 zeigt eine Dorsalschale deren Röhren och, wie die Bäume eines Waldes, aufrecht stehn, ie mögen die Länge eines Zolles erreicht haben. Die msätze sind immer senkrecht auf der Schale ; kleine ialamoporen haben sich zwischen ihnen angesiedelt Die Ventral schale ist in der der Visceralpartie ntsprechenden Gegend convex \ die Wölbung beträgt g bis 1 4 der Dorsal Wölbung. Als Gegensatz des Sinus er Oberschale geht ein flacher Damm von der Natis is ans Ende. In der Mitte des Schlossrandes ragt die nterschale über die Oberschale hinaus uud bildet so ne kleine, dreieckige, horizontale, zum Theil im inern verborgene Area , in deren Mitte sich ein zweites eltidium, nämlich ein Deckel befindet, aus Anwachs- mellen gebildet die convex gegen die Oberschale und iher parallel mit den Anwachslamellen des Dorsaldel- liums sind, wie hei Orthis. Der Deckel tritt in jenen usschnitt im Deltidium der Dorsalorea ein ohne ihn rilkommen zu sch Hessen, (es konnte also ein hwaches Heftband hervortreten ) steht nahezu senkrecht f der V enlralarea und umgiebt von drei Seiten einen o ossen Zahn, der tief in das Innere der Oberschale tt und später beschrieben werden wird. Die Ventra- rea, eigentlich nur eine horizontale Verlängerung der iterschale, ist oft verschwindend klein und nie gegit- t, sondern nur von Anwachslamellen gestreift. Die ihren der Ventralschale sind stets abgebrochen, selbst I nn wenn sie auf der Oberschale desselben Exemplares I I erhalten sind. Ein bemerkenswerther Umstand ist dass die Schalen i :ses Brachiopoden am Stirnrande und zum Theil an einen stumpfen, seltener einen rechten Winkel mit der Ebene, in der die Seitenränder der Muschel liegen, ist auf der nach Innen gekehrten Seite glatt, auf der ent- gegengesetzten aber mit Anw’achslamellen versehn, wie der Deckel, der seine Basis umschliesst. Noch muss bemerkt werden dass er auf eben dieser, der Dorsalarea zugewandten Seite aus drei Lappen besteht, zwei seit- lichen, einfachen und einem mittlern der oben wieder in zwei Lappen ausläuft. Auf den Seitenlamellen stehn ') Geol. d. 1. Russie d’Europe etc. Vol. 2 Tab. Id fig. 7 c. 135 Bulletin physico-mathématique 136 13. Aulosteges variabilis, ein neuer Bra- ch I o p o d e mit ARTi K ULiRTEM Schlosse, aus dem Zechst ein Russlands. Von G. von HELMERSEN. (Lu le 22 janvier 1847.) (Avec une planche). Obgleich die organischen Reste unseres sogenannten Perinischen Schichtensystems (Murchison) oder der Zech- steinperiode, durch die umfassenden Bemühungen sehr ausgezeichneter Geologen und Palaeontologen, in den letzten Jahren der Verborgenheit entrissen worden sind, in der sie lagen, so ist die Kenntniss besonders der Fauna dieser längstverflossenen Periode der Erdbil- o dung, doch noch wenig entwickelt. Man kennt nur einige vierzig Arten von Mollusken, und diese gehören grösstentheils den Brachiopoden und Acephalen an. Von einer genaueren Durchmusterung unserer Zechsteinschich- ten darf man also noch manche neue Entdeckung er- warten. Achtzehn Werst nördlich von der asiatischen Grenzstadt Orenburg erhebt sich mit steilaufgerichteten Schichten ein kleiner, scharfer Gebirgskamm, der unter dem Namen Grebeni bekannt ist. Die hellgefärbten Kalksteine und Mergel aus denen er besteht, gehören der Zechsteinformation an. Auf diesem Berge hatten die Herrn Basiner und Nöschel, deren Namen der Aka- demie bereits vortheilhaft bekannt sind, schon vor meh- reren Jahren Versteinerungen gesammelt und mir zur Ansicht und Bestimmung mitgetheilt. Unter mehreren bekannten Arten, die weiter unten genannt werden sollen, bemerkte ich einen Brachiopoden von sehr merkwürdi- ger Bildung, der von allen bekannten Guttungen abzu- weichen und daher einer besondern, neuen anzugehören schien. Diese neue Gattung und Art bildet den Gegen- stand der nachfolgenden Notiz. Aulosteges variabilis ; nov. gen. Das Aeussere. Gestalt: sehr veränderlich, daher fast nie ganz gleich bei zwei Individuen ; oft nahezu vier- eckig und fast so breit als lang, (Fig. 3), oft oval und bedeutend länger als breit (Fig. 2) oder auch breiter als lang (Fig. 4). Dorsalschale convex , mehr oder we- niger gewrölbt, bisweilen bis zum halben Bogen, (Fig. 5) Schnabel gewöhnlich spitz, hervorspringend, auch wohl mehr oder weniger stark herabgebogen (Fig. 3 c und Fig. 5) Es geschieht aber auch dass er gerade senkrecht über dem Schlosse liegt (Fig. 4 c.) In ihm beginnt ein ziemlich tiefer Sinus , der bis an den Stirnrand fortsetzt ohne bedeutend breiter zu werden. Wo er den Stirn- rand erreicht sinkt dieser, eine Zunge bildend, etwas tiefer als die Seitenränder herab, und ist wie diese fast senkrecht herabgebogen Schloss gerade, und entweder so lang als die Muschel breit (Fig. 3 b ) oder etwas kürzer (Fig. 4). Von seiner ganzen Länge steigt eine pyramidale scharfkantige Area auf, deren Höhe gewöhn- lich der halben Länge des Schlosses gleichkommt oder dieselbe übertrifft und deren Kanten an der Spitze einen Winkel von 90° bilden, der Winkel aber, den die Area mit der Ebene bildet, in welcher die Seitenränder liegen , ist ausserordentlich verschieden und wechselt von 20° bis 90° (Fig. 1 c, Fig. 4 c.) In ihrer obern Hälfte ist di e Area bisweilen nach einer oder der andern Seite gebogen, selten verläuft sie ganz regelmässig; das Deltidium folgt diesen Biegungen. Sie ist entweder ganz eben, w'ie bei Fig. 4 c, concav , wenn der Schnabel sich herabbiegt (Fig. 3 und Fig. 5) oder convex (Fig. 7 b) oder gar in ihrer untern Hälfte unter slumpfem Winkel geknickt, so dass hier eine, dem Schloss parallele Kante entsteht (Fig. 1, b und c) An gut erhaltenen Exem- plaren wie Fig. 6 bemerkt man auf der Area ein mitt- leres, etwas erhöhtes, dreieckiges Feld abc , dass von den Seitenkanten derselben dursh zwei, auf den Linien ac und bc scharf absetzende, etwas tieferliegende Flächen getrennt ist, die, wie das Feld, an dem Schloss beginnen und, sich verjüngend, im Schnabel endigen (Fig. 6). Auf der ganzen yJrea werden horizontale Anwachsstreifen, und eine auf dem Schlossrande senkrechte Streifung, daher ein Gitter wahrgenommen. Die senkrechte Strei- fung erreicht in der Regel den Schlossrand nicht, son- dern ist 'durch stärkere Wachtshumsstreifen abgeschnitten, und sie bringt daher am Scblossrande keine Kerbung hervor, obwohl eine solche bisweilen bemerkt wird. Die schmale, spaltenartige Oeffnung in der Area ist durch ein, im halben Bogen gewölbtes Delticliuni ver- schlossen, das im Schnabel beginnt und an der Basis durch eine subtriangulare Oeffnung tief ausgeschnitten ist, an deren Ecken zwei kleine Zähne hervortreten. An abgeriebenen Exemplaren erkennt man deutlich dass das Deltidium durch Anwachslamellen gebildet wird, die, wie bei Orthis, concav gegen den Schlossrand sind. Die Schalen sind nie gestreift, aber mit Anwachs- runzeln und zwischen diesen mit feinen Anwachsstreifen versehn. Auf beiden Schalen sowohl als auf dem Delti- dium , und dieser letzte Lhnstand ist sehr bezeichnend, stehn unregelmässig vertheille, hohle, glänzende Röhren von der Dicke grober Stecknadeln und um das Doppelte ihrer Dicke von einander entfernt. Die dicksten Röhren sind meist dicht über der Basis abgebrochen, die dünne- ren aber etwa eine Linie über derselben stark gebogen und oft an die Schale gelegt, woraus man schliessen darf dass sie weich waren. Sie gehen aus den obern 137 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 138 Lamellen der Schale hervor, dringen nie bis in deren Inneres und scheinen mit der Schale zu wachsen , da man mit starken Lupen an ihrer Basis An wachsringe und bei abgebrochenen Röhren concentrisch-schaligen Bau erkennt. Aehnliches sah Professor Kulorga an seinem Produc- tus areatus , der identisch mit Prod, horsescens zu seyn scheint. L) An den Spitzen scheinen sie offen gewesen zu seyn. Fig. 8 zeigt eine Dorsalschale deren Röhren noch, wie die Bäume eines Waldes, aufrecht stehn. Sie mögen die Länge eines Zolles erreicht haben. Die Ansätze sind immer senkrecht auf der Schale 5 kleine Calamoporen haben sich zwischen ihnen angesiedelt. Die Ventral sc hale ist in der der Arisceralpartie entsprechenden Gegend convex \ die Wölbung beträgt 1.'8 bis 1 4 der Dorsalwölbung. Als Gegensatz des Sums der Oberschale geht ein flacher Damm von der Natis bis ans Ende. In der Mitte des Schlossrandes ragt die Unterschale über die Oberschale hinaus uud bildet so eine kleine, dreieckige, horizontale, zum Theil im Innern verborgene Area , in deren Mitte sich ein zweites Deltidium, nämlich ein Deckel befindet, aus Anwachs- lamellen gebildet die convex gegen die Oberschale und daher parallel mit den Anwachslamellen des Dorsaldel- tidiums sind, wie hei Orthis. Der Deckel tritt in jenen Ausschnitt im Deltidium der Dorsalorea ein ohne ihn vollkommen zu schliessen, (es konnte also ein schwaches Heftband hervortreten ) steht nahezu senkrecht auf der Venlralarea und umgiebt von drei Seiten einen grossen Zahn, der tief in das Innere der Oberschale tritt und später beschrieben werden wird. Die Ventra- larea, eigentlich nur eine horizontale Verlängerung der Unterschale, ist oft verschwindend klein und nie gegit- tert, sondern nur von An wachslameilen gestreift. Die Röhren der Ventralschale sind stets abgebrochen, selbst dann wenn sie auf der Oberschale desselben Exemplares gut erhalten sind. Ein bemerkenswerther Umstand ist dass die Schalen dieses Brachiopoden am Stirnrande und zum Theil an den Seiten nicht genau zusammenschliessen, sondern etwas klaffen. Das Innere der Schalen. Wie hei allen Brachio- *) Vergl. Geol. de la Russie d’Europe Vol. 2 Tab. 18 nud Verhandl. der Mineralog. ges. zu St. Petersburg , Jahr 1844 pag. 97 Taf. 10 Fig. 3. Zwischen diesen beiden Producten scheint kein anderer Unterschied zu bestehn als dass bei Prod, areatus Kutorga die Röhren reihenweise auf den Wachsthumsrunzeln stehn, was bei Prod, horrescens nicht der Fall ist; auf ihm sind die Röhren nicht so regelmässig vertheilf. poden ist auch beim Aulosteges die innere Anordnung in allen Theilen symmetrisch. Eine schmale Leiste, die durch eine Faltung der obern Lamellen entsteht (Fig 10 a, etwas vergrössert) theil t die Ventralschale ihrer, ganzen Länge nach in zwei gleiche Theile. ln dem letzten Drittel ihrer Länge (von der Stirn zum Schloss,) nimmt sie an Höhe und Breite zu und erhält entweder einen scharfen Rücken oder theilt sich in zwei, fest miteinander vereinigte Leisten , zwischen denen sich eine kleine Einsenkung befindet. Diese Theilung geschieht auf die Weise dass jede Lamelle oder Seite der Leiste sich wieder besonders faltet. (Fig. 11. a) Die Leiste endigt wie bei Leptaena depressa *) an einem tiefen über der Natis befindlichen Grübchen (Fig. 11. b ) das sehr verschieden gestaltet ist, rund, dreieckig, länglich. Nach eben diesem Grübchen laufen convergirend zwei andere, gebogene Leisten hin, die ungefähr in der Mitte der Schale zu beiden Seiten der Mittelleiste beginnen. In den lanzettförmigen Vertiefungen, die zwischen den drei Leisten liegen sind bisweilen blattförmige Granulationen zu sehn, die einem Organ zur Unterstützung und An- heftung dienten. An den meisten Exemplaren fehlen sie aber und der Boden der Vertiefungen ist nur schwach gewölbt, übri- gens glatt. In ihrem weiteren Verlaufe umgeben die Seitenleisten das runde Grübchen über der Natis und verbinden sich endlich um jenen Deckel oder Deltidium auf der kleinen Ventralarea zu bilden. Aus dem Hintergründe des Grübchens tritt die Mittel- leiste plötzlich wieder hervor in der Gestalt von zwei mit einander vereinigten Strängen, die sich anfangs senk- recht erheben, dann aber sich nachdem Schlossrandenei- gen, bedeutend erweitern und jeder in zwei Lappen spalten. Diess ist der merkwürdige, grosse, fächerför- mige Doppelzahn, dessen schon oben erwähnt wurde und der weit in das Innere der Dorsalschale dringt. Seine Länge ist verschieden , erreicht aber bisweilen fast die halbe Länge des Schlosses. Er bildet gewöhnlich einen stumpfen, seltener einen rechten Winkel mit der Ebene, in der die Seitenränder der Muschel liegen, ist auf der nach Innen gekehrten Seite glatt, auf der ent- gegengesetzten aber mit Anwrachslamellen versehn, wie der Deckel, der seine Basis umschliesst. Noch muss bemerkt werden dass er auf eben dieser, der Dorsalarea zugewandten Seite aus drei Lappen besieht, zwei seit- lichen, einfachen und einem mittlern der oben wieder in zwei Lappen ausläuft. Auf den Seitenlamellen stehn *) Geol. d. 1. Russie d’Europe etc. Vol. 2 Tab. 18 fig. 7 a. 139 Bulletin physic o - mathématique UO die Anwachslamellen concav , auf dem Mittellappen con- vex nach dei’ Basis des Zahns. (Fig. 12, vergrössert.) Von Spiralarmen ist nichts zu entdecken, man darf aher annehmen dass sie senkrecht auf der Unterschale standen, wie bei Productus, da die Muschel gewöhnlich nach der Länge mehr entwickelt ist als nach der Breite. Sie mögen sich zwischen der Visceralpartie und den stumpfen Ecken befunden haben, durch welche die Sei- tenränder in den Slirnrand übergehn, denn in dieser Gegend bemerkt man Körper, die für Unterstützungs- lamellen der Arme gehalten werden könnten. (Fig 11 d) Die Ventralschale ist auf der innern Seite am Schlosse schwielenartig verdickt und hier mit kleinen Vertiefungen versehn, wie von Nadelstichen. Sie mögen von Bran- chienspitzen herrühren und dringen nie bis an die Aussen- fläche, wie die Röhren nie in das Innere der Schale. Auch bemerkt man mit der Lupe auf diesen Schwielen Eindrücke von feinen Wimpern, die nach dem Schloss- rande und den Seiten auslaufen. An den Seitenrändern und dem Slirnrande läuft ein erhabener, scharfer Rand hin (Fig. 11) der den ebenen Discus völlig von den umgebogenen, der Dorsalschale folgenden Rändern trennt. An der Y Orderseite der Muschel ist dieser Rand flacher und durch ähnliche Eindrücke gekerbt wie der Schloss- rand, offenbar durch Wimpern, die hier zwischen beiden Schalen über die Ränder hinaustreten. Dienten sie etwa zum Anheften der Muschel ? An den Seiten wird die Kerbung nicht wahrgenommen. Oberschale. In der Mitte der Oberschale entspricht dem Sinus derselben ein ziemlich scharfer Längsdamm, der im Schnabel beginnt und in der Zunge des Stirn- randes endigt. In der Nähe des Schnabels laufen erha- bene Verzweigungen von ihm aus, vielleicht die Anhef- tungsstellen der Muskeln. Unter dem schmalen Delti- dium befindet sich auf der Innenfläche der Area ein noch schmälerer Spalt (keine so deutliche, dreieckige Oeffnung wie hei Orthisarten) an dessen Rändern Wülste herablaufen , welche die beiden kleinen Schlosszähne der Oberschale unterstützen. Eben solche Wülste ver- dicken innerlich den ganzen Schlossrand der Area. Die Ränder des Spaltes sind immer vollkommen und sehr fest mit dem Deltidium verwachsen. Auf der ganzen innern Fläche der Area sowohl als auch in ihrer näch- sten Nachbarschaft sind deutliche Eindrücke von Bran- chienspitzen. Diese verschwinden aber auf beiden Scha- len schon gegen die Mitte und sind auf der vordem Hälfte nicht mehr zu sehn. Beide Schalen sind dünn und durchscheinend. Vergleichung des Aulosteges mit andern, ihm nahe verwandten Brachiopodengattungen. Fassen wir alle Karaktere des beschriebenen Brachio- poden zusammen, so finden wir dass er sich durch einige derselben wesentlich genug von den bisher aufgestellten Gattungen unterscheidet, um als der Repräsentant eines eigenen Genus betrachtet zu werden, für welches ich den Namen Aulosteges ^AvXocrTeyrjg') vorschlage. Die grosse Veränderlichkeit der Gestalt der Muschel, der Stellung der Area , wie gewisser Dimensionsverhältnisse veranlasst mich die Art Aulosteges variabilis zu nennen. Die Zukunft mag übrigens lehren ob z. B. Fig. \ nicht viel leict eine andere Art oder eine konstante Varietät ist ; jetzt lässt sich diess aus Mangel an mehr Exemplaren nicht bestimmen. Zwei Dinge sind es vorzüglich , die dieses genus von allen bisher bekannten unterscheiden : 1) die Röhren auf dem Deltidium 2) die ausserordentliche Entwickelung des Ventralzahns. Mit den Producten hat Aulosteges ausser den allge- meinen Kennzeichen der Brachiopoden kaum etwas an- deres cemein als die hohlen Röhren auf beiden Schalen. o Es wäre freilich noch zu erwähnen dass man an einigen Productusarten rudimentaire Areen , an andern einen star- ken, dreigespaltenen Zahn an der Unterschale beobachtet hat. Drei Arten haben eine Area mit geschlossener Oeff- nung, nämlich Productus horrescens , (Verneuil und Keyserling) Prod, subaculeatus Murchison , und Prod, productoïdes Vern. und Keys. (Or this product. Mur ch. J Die beiden ersten Arten haben kleine Dorsalareen mit einem Deltidium , die letzte aber eine Doppelarea, näm- lich auf jeder Schale eine und ein doppeltes Deltidium , wie einige Orthisarten. (Siehe Geologie de la Russie d’Europe etc. par Mrs Murchison, de Verneuil et le comte A. Keyserling. Volume 2. pag. 280 und ff Tab. 16 und 18). Herr King in Newcastle hat sich veranlasst gefunden diese mit einer Area versehenen Producten von den eigentlichen Producten , ohne Area , zu trennen und in ein besonderes genus Strophalosia zu stellen, indem er ihnen noch mehrere neue Arten hinzufügt. Hiervon unten ein Mehreres. Starke Doppelzähne an der Ventralschale haben Graf Keiserling und Verneuil am Productus semireticu- lalus var. ( antiquatus ) Martini, und am Pr. giganteus Mart nachgewiesen, (c. I. pag. 262 Tab. 18 Fig. 10 b. und pag. 256 Tab. 17 fig. 2 b.) Von allen diesen Pro- ducten unterscheidet sich Aulosteges variabilis durch seine grosse vollkommen ausgebildete Area, durch Röh- 141 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. ren auf dem Deltidium , durch den kolossalen Ventral- zahn und Convexität der Ventralschale. Ein fernerer und nicht minder wichtiger Unterschied liegt in der innern Be- schaffenheit, wie aus der Beschreibung leicht zu ersehn ist. Productus comoides Sow. haben die erwähnten Palae- ontologen dem genus Choneies einverleibt , das von Fischer von Waldheim bereits 1837 aufgestellt wor- den , aber in V ergessenheit gerathen war. Chonetes ist ein Brachiopode dessen Schale breiter als lang ist. Seine Dorsalschale ist convex , gegen das Schloss flach abfal- lend, an dem Seiten - und Stirnrand selten herabgebogen. Ventralschale concav , der Dorsalschale folgend. Area me st doppelt, herabgeneigt; die breite OefFnung ist fast ganz durch ein doppeltes Deltidium oder einen dreige- spaltenen Zahn geschlossen, der auf der Ventralarea steht und zum Tbeil in die trianguläre Oeflhung der Gegenschale dringt. Der obere Rand der Area ist mit einer Reihe dünner Röhren besetzt. Oberfläche der Schalen gestreift, ohne Röhren und Anwachsrunzeln Inneres der Schalen granulirt. (c. 1. pag 238.) Es unterscheidet sich mithin Aulosleges von Chonetes dadurch dass beide Schalen des erstem nicht gestreift sondern mit Anwachsrunzeln bedeckt, und die Schalen sowohl als das Deltidium der Dorsalschale mit Röhren versehn sind ; ferner durch Convexität der Unterschale und viel grössere Dorsalarea. Vergleichen wir Aulosteges mit Leplaena in dem Sinne nämlich wie die Herrn Verneuil und Keyserling die- ses genus definiren (c. 1, pag. 215) so ist der Unterschied noch grösser als im vorhergehenden Falle, denn die Leptaenen haben nicht einmal auf dem Rande der Area Röhren; kommen aber übrigens ganz mit Chonetes überein. Viel grösser ist die Aehnlichkeit zwischen Orihis und Aulosteges , aber nur in der äussern Gestalt. Beide haben convexe Ober - und Unterschalen , doppelte Area und doppeltes Deltidium , grosse oft übergebogene Dorsalarea. Einen schlecht erhaltenen Aulosteges , dessen Röhren durch Abschleifung fast spurlos verschwunden sind, wie z. B. hei den unter Fig. 1 und 2 abgebildeten, würde man heim ersten Anblick immer geneigt seyn, für eine Orthis zu hallen. Auch in der innern Einrichtung nimmt man keine geringe Analogie wahr; an der Ventralschale von Orthis finden sich die lange Mittelleiste und die kürzeren, gebogenen Seitenleislen des Aulosteges wieder (Vergleiche Orihis Verneuili c. 1. Tab. 12 fig. 1 b) und sie vereinigen sich auch hier in der Mitte der V en- O auch die scharfen Ränder fehlen nicht die den Discus von den Seiten trennen. Aber es fehlt dagegen den Orthis der Zahn des Aulosteges und seine Röhren ; ihr 1 42 Deltidium ist viel breiter und die Oberfläche ihrer Scha- len ist von strahlig auslaufenden Streifen bedeckt. Herr King, Director des Museums der naturforschen- den Gesellschaft von Northumberland und Durham, in Newcasle, hat unlängst eine neue Classification der Pal- liohranchiata oder Brachiopoden vorgeschlagen : Remarcs on certain genera belonging to the class Palliobranchiata, in Annals and Magaz. of nat. hist. Vol. 18 Heft 116 und 117 1846. Im Hefte 116 theilt der ^ erfasser nach ein- leitenden Bemerkungen eine synoptische Uebersicht der Brachiopoden mit, in welcher wir in der Familie der Productidae , zwei genera finden. Productus Sowerby und das neue genus Strophalosia King. Zu diesem letztem rechnet Herr King : Productus horrescens Vern. und Keys. Productus subacculealus Murch. Orthis pro- ductoides Murch. (Prod, productoides Vern. u. Keys.) Prod, spinulosa , *) Strophalosia spinifera King , Stro- phalosia Morrisiana King und Strophalosia Gerardii King. Das neue genus wird f lgendermassen karakterisirt. Strophalosia . Beide Schalen sind mit einer Area versehn. Die Ventralarea ist aber eigentlich nur eine Erweiterung des Schlosrandes 1 2). Die Dorsalschale ist mit einer geschlossenen Oeffnung versehn, an deren Ba- sis sich zwei Condylen (Zähne) befinden, welche ii. zwei Grübchen eingreifen die auf dem Schlossfelde der Gegenschale stehn , eins zu jeder Seite des Zahns ( car- dinal muscular fulcrum ) Der Schnabel der Dorsalschale ist gewöhnlich abgenutzt und unregelmässig gekerbt, und die ganze Ventralschale mit Röhren besetzt. Wir mögen nun die von Herrn King vorgeschlagene generische Trennung der Producten mit einer Area von den Arealosen anerkennen oder nicht, so bleibt es klar dass der Aulosleges sich von Strophalosia bedeutend unterscheidet. In Bezug auf Strophalosia horrescens ( Prod, horrescens ) Strophalosia subaculeata und productoides ist dieses schon oben zur Genüge gezeigt worden und mir bleibt nur übrig derf Vergleich auf eine der neuen Arten auszudehnen, die einzige welche Herr King in jener Abhandlung beschrieben bat, nämlich Strophalosia Gerardii aus dem Himalayagebirge. 1) Prod, spinulosus Koningk und Prod, spinul. Phillips identi- ficiren die Herrn Keyserling und Verneuil mit Prod, suh- aculeatus Murch. und Prod, spinulosus Buch. (Beitr. z. Best. d. Gebirgsformat. Russl. pag. 18) mit Prod, productoides. 2) Ist das was Herr King so nennt, eine wirkliche Ventral- area, so muss sich auch auf dieser ein Dultidium vorfinden. Eines solchen wird aber bei der Unterschale der Strophalosia Gerardii nicht erwähnt. 143 Bulletin physico-mathématique 144 «Aeussere Kennzeichen. Gestalt oval. Die Breite verhält sich zur Länge wie 6 : 5 (das beschriebene Exem- plar ist iya Zoll breit und l'/4 Z. lang.) Obere Schale convex, die Wölbung ist über dem Schlosse am stärksten und erreicht hier lL der Breite der Muschel. Unterschale concav; die Concavität beträgt nur die Hälfte des Wer- thes der Dorsal Wölbung. Schnabel abgerundet, hervor- ragend. Die Länge der Area gleich der halben Breite der Muschel ; die Höhe derselben beträgt nur '/6 der Länge der Area. Die Breite des Deltidiums an seiner Basis gleich lf 3 seiner eigenen Höhe. Auf der Dorsal- schale sind die Röhren angedrückt und nicht über */4 Zoll Jang. Sie stehn um das Doppelte ihres eigenen Durchmessers von einander entfernt. Von den Röhren der Ventralschale kann nichts gesagt werden, da sie zu schlecht erhallen sind. Innere Einrichtung der Muschel unbekannt- Die Formation der dieser Brachiopode an- gehört, hat nicht genügend bestimmt werden können. Eins der untersuchten Exemplare ist von Fenestella begleitet. Fundort. Auf einem 17000 Fuss hohen Passe zwi- schen Ladah und Bisahar im Himalayagebirge.» Da in dieser Beschreibung von Strophalosia Gerardii einer concaven Unterschale, keiner Röhren auf dem Del- tidium , eben so wenig eines grossen Zahnes und nur einer sehr geringen yJrea mit breitem Dellidium erwähnt wird, so ergiebt sich hieraus schon die Unähnlichkeit mit Aulosteges. Die Strophalosien gehören mit Productus , Leptaena und Chonetes zu denjenigen Brachiopoden mit geglieder- tem Schlosse welche eine concave Unterschale haben und wo zwischen dieser und der Dorsalschale, die beide sehr dick sind , verhältnissmässig nur ein geringer Raum für die Bewohner übrig blieb. Ganz anders sind diese Verhältnisse bei Aulosteges, bei dem die Unterschale, mit Ausschluss des Aorder - und Seitenrandes nicht nur convex, sondern auch weiter von der Oberschale ent- fernt ist und wo für das Thier zwischen den dünnen Schalen eine geräumige Wohnung vorhanden war. Diess deutet auf eine Verschiedenheit in der Ausbildung der innern Organe und es scheint sich der Aulosteges in die- ser Beziehung den Orthis zu nähren, deren Bewohner es auch bequemer hatten als die der Producten. Fragen wir nun genauer nach der Stelle welche dem Aulosteges zwischen den andern Brachiopodengattungen anzuweisen wäre, so bemerke ich Folgendes. Herr von Verneuil und Graf Keyserling haben sich veranlasst gesehn alle Brachiopoden mit artikulirtem Schlosse, Cal- ceola ausgenommen, in zwei grosse natürliche Abtheilun- gen zu bringen, jenachdem ihre Ventralschale convex, in einem der Dorsalschale entgegengesetzten Sinne ge- wölbt, oder aber concav ist und der Wölbung der Ober- schale folgt. (Geol. de la Russie etc. A ol. 2 pag. 44 und 176). Bei den Muscheln der ersten Abtheilung, zu der die genera Terebratula, Strygocepludus , P enta- mer us, Thecidea, Spirifer und Orthis gehören, ist das Innere der Schalen glatt oder in der Gegend der Muskel und A isceraleindrücke leicht granulirt. Bei der zweiten Abtheilung, welche die genera Leptaena, Chonetes und Productus umfasst, ist die ganze innere Oberfläche gra- nulirt oder mit tropfenförmigen Erhabenheiten besetzt. Orthis und Leptaena stehn auf der Grenze dieser beiden. Mit ersteren schliest die Reihe der Gattungen mit con- vexer Unterschale, nämlich Terebratula , Strygocephalus, Pentamerus , Spirifer und Thecidea: mit Leptaena be- ginnt dagegen die Gattungen mit concaver Unterschale und setzt durch Chonetes zu Productus fort. AArenn wir diese Eintheilung im Auge behalten , so würde das genus Aulosteges gerade auf die Grenze der beiden Reihen, aber noch in die Erste zu setzen seyn, da seine Unterschale convex und nur an dem Seiten - und Vorderrande etwas herabgehogen ist. Er fände so seinen Platz zwischen Orthis und Leptaena und wäre der einzige Brachiopode der ersten Reihe, welcher Röh- ren trägt. Fundort. Aulosteges variabilis ist bis jetzt nur an einem einzigen Orte gefunden worden, nämlich auf dem Berge Greheni 18 Werst nördlich von Orenburg, wo er mit Productus Cancrini, Avicula Kasaniensis, Mytilus Pallasii , Orthis IF angenheimi , Terebratula elongata Schloth. Reteporu ßustrella Phill. in einem gelblichen Mergel vorkommt, der zu der Zechsteinformation Russ- lands gehört. — ahxtoxtoss bxblio®baphiqttes. nflTiia4ijaToe npucya<4eHie yqpe;K4eHHbjxT> ïï H. fl e - MH40BMM !> narpa4T>. 1846. 8°. Prix 1 R. arg. Emis le 12 mai 1817. Æ 150. 151. BULLETIN Tome VI, JW 10. 11. DE LA CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES mm S Ai «r ~ EE TER SB O OTtCh. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ecus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces') et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig , pour l 'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientihque ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; iO. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. NOTES. 14. Machine magnéto -électrique colossale, pour la dorure et l’argenture. Hamel. 13. Expériences sur la pourriture et la fermentation. Dopnng et II. Struve, 16. Notice sur les vents locaux, Kaemtz. 1T O T S S. 14. Colossale magneto-electrische Maschine zd si Versilbern und Vergolden. Von J. HAMEL. (Lu le 25 septembre 1 8 V6.) Zu den interessantesten, im letztverflossenen Decennium in England gemachten, grossartigen technischen Anwen- dungen von Resultaten wissenschaftlichen Forschens ge- hört das Vergolden und Versilbern metallener Sachen auf nassem Wege und zwar nach drei Methoden: 1) das Vergolden durch blosse Eintauchung, 2) das Versilbern und Vergolden mittelst der galvanischen Batterie und 3) durch magneto-electrische Maschinen. Indem ich beabsichtige, der Classe eine Notiz übereine colossale magneto-electrische Maschine vorzulegen, die in England gebaut wird und von der man erwartet, dass sie jede Stunde beinahe ein Pfuipd (russisches Gewicht) Silber absetzen werde, was also in einem Tage und einer Nacht mehr als ein halbes Pud ausmachen würde, so will ich, als Einleitung, an das Geschichtliche der Ein- führung der erwähnten technischen Proceduren erinnern. Alle Methoden der Vergoldung und Versilberung auf nassem Wege sind der Reihe nach zuerst in Birmingham fabrikmässig, d. h. im Grossen, ausgeübt worden. Die Personen daselbst, auf deren Fabriken die nasse Vergoldung durch einfache Eintauchung, sowie dieVer- I silberung und Vergoldung mit der Batterie zuerst ein- geführt W’orden , sind George Richards Elkington und sein Vetter, zugleich auch Sclrwager, Henry Elkington. Ihre, oder vielmehr James Elkington’s (des Vaters von G. R.) frühere Fabrik von Brillen (worunter auch paten- tirte pantoscopische waren) und von allerhand Toys befand sich in St, Pauls Square Nr, 43 , und hier begann die Vergoldung auf nassem Wege, nämlich durch blosse Im- mersion, versuchsweise schon 1834, fabrikmässig aber 1836. Das hier der Classe vorgelegte Muster der Vergoldung von Knöpfen durch Eintauchung datirt sich von 1836. Bei Ausmittelung des besten technischen Verfahrens, besonders in Bezug auf den in der Praxis so bewährten Gebrauch des Kali-Bicarbonats, hatten die Herren El- kington den Rath des im April 1843 verstorbenen John Woolrich, Lehrers der Chemie in Queens College zu Birmingham, benutzt. Ihre ersten Versuche 1834 waren mit ammoniakaliseher Goldlösüng gemacht worden. Diese neue Methode , ohne Quecksilber und ohne Feuer zu vergolden , erregte ein grosses Aufsehen. Sie w ar vorzüglich anwendbar auf die vielfältigen kleinen Bi- jouterie-Gegenstände und metallenen Knöpfe, die damals HT Bulletin physico - mathématique U8 in Birmingham in weit grösserer Menge als jetzt verfer- tigt wurden. Für’s Vergolden von Knöpfen und von allerhand Geschmeide wurden jährlich ungemein grosse Summen gezahlt. Kein Wunder also, dass eine öcono- mische V ergoldungsmethode die Fabrikanten solcher Ar- tikel sehr interessiren musste*). G. R. und H. Elkington erhielten ihr erstes Privile- gium über Vergoldung durch Goldlösung mit zweifach kohlensaurem Kali (oder Natron) am 24. Juni 1836, Sie richteten sich zur ausgedehnteren Ausübung der neuen Industrie in Newhall Street, wo sich auch jetzt ihre grosse Fabrik befindet, unter der Firma: G. R. Elkington and Comp, ein, und nannten sich: Water Gilders, wörtlich: W asser- Vergolder. thode ebenfalls patentiren. Sie ward dort für sie durch Herrn Elambert, dem Schwager ihres Associe’s, des Bijou- tier Morille' frère (Rue Chapon, Nr. 1), erst allein, spä- terhin aber in Verbindung mit dem grossen Bijouterie- Fabrikanten Charles Christofle (Rue Montmartre, Nr. 76) ausgeübt. Elambert vergoldete bisweilen drei bis vier Pud kleiner Geschmeideartikel in einem Taoe. O Im Jahr 1837 hatten die Elkingtons sich auch ein Pa- tent für V ersilberung durch einfache Immersion geben lassen, welche Methode aber keine fabrikmässige Anwen- dung fand. Die V ergoldung hingegen betrieben sie sehr stark und mit grossem Vortheil : sie verbrauchten im Jahr 1839 wöchentlich gegen fünf Pud Kali-Bicarbonat. Anfangs 1840 entschlossen sie sich, um ein Patent auf das Vergolden und Versilbern durch den galvano-elec- trischen Strom anzuhalten , ob man gleich damals noch keine praclisch erprobte Methode für diesen Process aus- gemittelt hatte. Sie konnten hoffen, während der sechs- monatlichen Frist, welche zur Eingebung einer detaillir- ten Beschreibung des Verfahrens gestattet wird, eine gute Methode kennen zu lernen. Der Zufall wollte auch, dass in Birmingham, gerade noch zur rechten Zeit für *) Mau hat mir erzählt, dass die Neugier der Birminghamer Bijoutiers, zu erfahren, wie auf der Fabrik der Herren Elkington ohne Quecksilber vergoldet werde, so gross gewesen sei, dass sie auf allerlei, und mitunter sehr sonderbaren Wegen sich davon Kenntniss zu verschaffen gesucht hätten. Einige von ihnen sol- len sich auf den, damals neuen, von Goodwyn gebauten Thurm der in der Mitte von St. Pauls Square stehenden Kirche (St. Pauls Chapel) begeben und mit Fernrohren das Treiben in der Elkington’schen Fabrik zu erforschen gesucht haben. — Ein son- derbarer Versuch, chemische Compositionen und Operationen kennen zu lernen! sie, eine solche entdeckt ward, welche sie annahmen und die sich sodann von England aus allgemein verbreitet hat. Bekanntlich wurde in England der Galvanismus zuerst in Bezug auf chemische Wirkung einer Prüfung unter- worfen. Cruikshank und auch Nicholson hatten schon 1800 die Absetzung von Silber und von Kupfer aus ih- ren Lösungen am negativen Pol beobachtet (Nicholsons Journal 1800). Da aber die von den Polen der Voltaischen Säulen in die zu untersuchenden Flüssigkeiten gebrachten Leiter damals gewöhnlich nur dünne Drähte waren, so ward die so dichte Ansetzung des reducirten Metalls an denselben nur in sofern notirt, als man fand , dass der Kupferknopf schwer vom Dratlie zu trennen sei. Zu nä- herer Beobachtung der so intimen Anlage und des richti- gen Gegenbildes auf der Ansatzfläche des ausgeschiede- ! nen Kupfers gab weit später die Daniell’sche Einrichtung der Batterie Anlass, und erst im Jahr 1836 machte Warren de la Rue auf diese, microscopisch genaue Aehnliehkeit durch den Druck aufmerksam. Er schrieb am 15. Septem- ber : „So vollkommen ist das auf diese Weise gebildete Kupferblatt, dass es nach seiner Abnahme die Politur und den Abdruck auch von der geringsten Schramme der Platte, auf welcher es sich abgesetzt hat, enthält“ (Lon- don and Edinburgh Philosophical Magazine for 1836). An das, was hier in St. Petersburg Herr Dr. Jacobi in Bezug auf Galvanoplastik (das beisst, das auf die ge- naue Anlegung gegründete, so interessante Verfahren, cohaerentes Kupfer in Platten oder sonst gegebenen For- men unmittelbar aus Kupferlösungen auf galvanischem Wege zu produciren) geleistet hat, brauche ich die Classe nicht zu erinnern. Sie weiss es, Herr Jacobi hat das Verfahren selbst beschrieben (Die Galvanoplastik, 1840) und ist schon längst ein thätiges Mitglied der Classe. Auch will ich hier nicht von Spencers ersten Lei- stungen in dieser Branche oder von dem, was Jordan und Andere darin gethan haben, sprechen. In England ward damals unter Electrotype dasselbe verstanden, was man bei uns mit dem Namen Galvanoplastik bezeich- nete, nämlich die Absetzung von Kupfer aus seiner Lö- sung in Säure. Ich beabsichtige hier nur einen Blick auf das Geschichtliche der Einführung der galvanischen und magnetischen Versilberung und Vergoldung metal- lener Sachen, was in England Electro-plating und Elec- tro-gilding genannt wird Bei diesen delicaten techni- I sehen Operationen, wo die aus den Lösungen abzusetzen- den Metalle mit der Oberfläche anderer Metalle auf untrennbare Weise auf das Solideste verbunden werden müssen, waren Schwierigkeiten zu überwinden, die bei der einfachen Deposition von Kupfer aus der V itriollösung 149 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 150 auf Formen, von denen dieser Kupferansatz abgenommen wird, nicht Statt fanden, und hierin ward Spencer’s Be- mühung nicht mit Erfolg gekrönt , wie er selbst mir sowohl als auch den Herren Elkington bezeugt hat. Er schrieb im August 1840: „Man hat oft bei mir ange- fragt, ob es mir gelungen sei, andere Metalle wie Kupfer galvanisch abzusetzen. Man konnte freilich in Berück- sichtigung der zahlreichen von mir gemachten Experi- mente und der Länge der auf dieselben verwendeten Zeit erwarten, was auch der Fall ist, dass ich den electro- chemischen Process auf fast alle Metalle, Gold und Silber einbegriffen, versucht haben müsse. Wenn aber we- der die erhaltenen Resultate, noch die besondern Modi- ficationen der Verfahrungsart von mir bekannt gemacht worden sind, so ist der einfache Grund hievon der, dass nichts erzielt war, wovon ich glaubte, dass es mit Nutzen und Vortheil angewendet werden könne“. Dieses offene Geständniss legte Spencer in Liverpool ab, als so eben in Birmingham die seitdem in der Praxis so sehr bewährte Versilberungs- und Vergoldungsmethode erfunden worden war. Ehe ich mich weiter darüber auslasse, will ich bemerken, dass es an Versuchen im Laboratorium und an Hinweisungen auf die Möglichkeit der galvanischen Vergoldung und Versilberung auch schon früher keinesweges gefehlt hat. Bereits 1805 hatte Bruonatelli silberne Medaillen mittelst ammoniakalischer ö Goldlösung vergoldet (Philosophical Magazine, 1805). Edmund Davy erwähnte 1830 ganz in der Kürze des Vergoldens und Versilberns durch Galvanismus (Philo- sophical Transactions for 1831). Später machte, wie wohl bekannt, De la Rive in Grenf vielfältige \ ersuche rück- sichtlich der galvanischen Vergoldung mit Goldchlorid, welche Methode aber ihre Nachtheile hat. Es war Bir- mingham Vorbehalten, ein Verfahren zu ermitteln, wel- ches mit Vortheil im Grossen in die Fabriks- Werkstätten eingeführt werden konnte. Diesmal war es nicht John Woolrich, der den besten Rath ertheilte. Er hatte wohl, während er sich haupt- sächlich beschäftigte, Sachen aus Eisen durch die Bat- terie mit Kupfer zu bedecken , um sie vor Rost zu schützen , auch mehrere Gold- und Silberlösungen in Bezug auf ihre Tauglichkeit zum galvanischen Vergolden und Versilbern geprüft, glaubte auch im Gebrauch der Sulfiten ein gutes Verfahren gefunden zu haben-, es ward aber ein besseres entdeckt. Ein anderer Liebhaber der Chemie in Birmingham, der Chirurge John Wright, hatte vielfältige V ersuche ge- macht , die eigentlich zum Zweck hatten , eine von der durch die Elkingtons für die Immersionsvergoldung paten- tirte verschiedene Goldlösung aufzufinden, um eine Con- currenz zu bilden. Unter Anderen versuchte er die Cyan- verbindungen und fand ihre Wirkung ganz vorzüglich. Bald darauf erfuhr er, dass die Elkingtons um ein Patent angehalten hatten, den Galvanismus zum Vergolden und Versilbern anzuwenden. Er probirte sein Goldcyanit mit der Batterie und erhielt ein vortreffliches Resultat. Nun versuchte er auch Silbercyanit und es erfolgte eine Versilberung, wie sie bis dahin nie hatte galvanisch her- vorgebracht werden können. Die Herren Elkington, welche unterm 25. März 1840 um ihr Patent eingegeben hatten, sahen die von Wright galvanisch vergoldeten und versiP berten Sachen. Sie fanden an ihnen gerade das, was sie zu erzielen wünschten und überzeug ten sich, dass auf eine sol- che V ersilberungsmethode eine grosse Fabrikindustrie be- gründet werden könne. Sie kauften daher dem Herrn O Wright das Geheimniss seines 4 erfahrens für eine be- deutende Summe ab und hatten gerade noch Zeit, die von ihm ausgefundene Methode in die Specification des von ihnen verlangten Privilegiums einzutragen. Das Pa- tent erhielt am 25. September 1840 das Siegel und war nun eines der werthvollslen der gegenwärtig bestehenden Fabriksprivilegien geworden. Wright’s Methode, bei der galvanischen Versilberung und Vergoldung Cyanverbindungen zu gebrauchen, hat sich bis auf den heutigen Tag als bewährt erwiesen. Diese Verbindungen werden, mit seltenen Ausnahmen, allge- mein, in England, Frankreich, bei uns und überall ange- wendet. Dem Erfinder aber war es nicht lange vergönnt, den Lohn seiner erfolgreichen Thätigkeit zu geniessen. Er verlor den Verstand und endete seine bedauerns- würdige Existenz im Mai 1844. John Wright’s Verdienst in Bezug auf die neue Versilberungs- und Vergoldungs- methode scheint mir nicht allgemein genug bekannt und gewürdigt zu sein. Die Herren Elkington säumten nicht, den Gebrauch der Cyanite auch einem in Frankreich verlangtem Privi- legium einzuverleiben. Sie erhielten dasselbe am 29. Sep- tember 1840*). Herr Ruolz liess sich bald darauf auch ein Privilegium für die Anwendung verschiedener Cyan- verbindungen geben , was denn zu langen Discussionen, zu Prüfungen von Seiten des Instituts und verschiedener Behörden Anlass gegeben hat. Der Streit endete in ei- ner Vereinigung der Interessen, indem die Elkingtons *) Bekanntlich hat Herr Perrot, erst lange nachher, darzuthun gesucht, dass er schon vor der Ausstellung dieses Privilegiums, namentlich im August 1840, electrochemisch vergoldet und ver- silbert habe. * 15t Bulletin physico - mathématique 152 ein willigten, das Vergolden und Versilbern durch die Batterie mit Christofle und. Riuolz in Paris zusammen zu betreiben. Die Herren Elkinglon batten sich anfangs mit dem Versilbern und Vergolden der Erzeugnisse anderer Fa- brikanten beschäftigt. Da sie jedoch bald merkten, dass diese Fabrikanten ihre Waare, besonders Sachen in neuem Geschmack, zumal aber solche, die in Menge für aus- ländische Märkte angefertigt werden, nicht gern zu ihnen brachten, aus der natürlichen Besorgniss, dass ihnen An- dere die Façon absehen würden, so glaubten sie besser zu thun, aus Versilberern und Vergoldern selbst Fabri- kanten zu werden. Sie nahmen 184-4 einen Herrn Mason zum Associe', ihre Firma wrard : Elkinglon, Mason and Comp, und sie erbauten die grosse, jetzt dreihundert Arbeiter beschäftigende Fabrik zur Anfertigung von aller- hand Sachen aus Nickelkupfer (d. h. Neusilber), die sie dann galvanisch mittelst der Cyanite versilbern und ver- golden. Es werden zuweilen in allen ihren Versilbe- rungskasten zusammen, im Verlauf von vier und zwanzig Stunden, gegen sieben russische Pfund Silber deponirt. In London (Moorgate Street, Nr. 45) haben sie auch ein Etablissement, wro hauptsächlich alte Kupferplaque'- sachen neu versilbert werden (re plating). Ausserdem haben die Herren Elkington zweien Fabri- kanten in Birmingham gegen Zahlung die Erlaubniss er- theilt, nach ihrer Methode, mittelst der Batterie, sowohl für sich als für Andere zu versilbern und zu vergolden. Diese sind John und Charles Ratcliff, Fabrikanten von Candelabern, Lampen u. d. m. in Suffolk Street, Nr. 140, so wie John Yates, Fabrikant von Löffeln aus allerhand weissen Metallcompositionen in Coleshill Street. Ich komme nun zur Einführung der magnetischen Maschinen in Birmingham, muss aber doch beiläufig be- merken, dass Herr Sturgeon der erste war, der mittelst seiner magnetischen Maschine, aber nur sehr im Kleinen, keinesweges fabrikmässig, Metalle absetzte. Während der bereits erwähnte John Woolrich sich mit Depositionsversuchen von Kupfer und andern Me- tallen durch die galvanische Batterie beschäftigte, liess sich einer seiner Söhne, John Steven, zu ähnlichen Ex- perimenten eine magneto-electrische Inductions-Maschine machen. Die Rechnung über diese Maschine von J. Hur- low ist vom neunten Mai 1836. Schon 1839 will J. S. Wool- rich i'echt gelungene Versilberungsversuche gemacht haben und 1841 war er mit denselben bereits so weit gediehen, dass er die Methode einer fabrilunässigen Betreibung und daher des Palentirens werth hielt. Er bekam sein Pri- vilegium im Mai 1842 und richtete seine Fabrik in Great Charles Street Nr. 162 ein, wo sie auch noch be- steht und wo eine kleine, sehr einfache Dampfmaschine mehrere magnetische Maschinen in Bewegung setzt. Der erste Fabrikant in Birmingham, welcher von Herrn Woolrich die Erlaubniss, nach seiner Methode magneto- electrisch zu arbeiten, erkaufte, war Herr Thomas Prime jun., ein Fabrikant von Löffeln und Gabeln aus Neusil- ber in Norlhwood Street Nr. 18. Seine grosse Maschine mit vier starken Magneten fing im Februar 1844 an zu arbeiten. Sie setzte, als ich sie sah, anderthalb bis zwei Unzen Silber in einer Stunde ab; jetzt soll sie aber so verbessert sein, dass drei bis vier Unzen stündlich de- ponirt werden. Ich besitze nicht nur Muster von ver- silberten Löffeln und Gabeln, die von Herrn Prime für mich aus der Lösung herausgehoben wurden , sondern auch Deposite von Kupfer auf figurirten Formen. Die zwei kreisförmigen kupfernen Welthemisphären, die ich hier der Classe vorzulegen die Ehre habe, sind im Januar 1845 mittelst Herrn Prime’s magneto -eleclri- scher Maschine abgesetzt, wie solches auch von ihm selbst Ö 7 auf der beigefügten Karte bezeichnet ist. Der zweite Fabrikant in Birmingham, welcher von Herrn Woolrich die Erlaubniss , mittelst magnetischer Maschinen zu versilbern bekam, wrar der Plaque'-Fabri- kant John Gilbert in Bath Row Nr. 8, der dritte Richard Ford Sturges in Lichfield Street Nr. 26, Fabrikant von Sachen aus verschiedenen weissen Metallcompositionen. Die Sheffielder Fabrikanten bedienen sich auch schon seit etwa zwei Jahren Herrn Woolrich’s magnetischer Maschinen. Der erste war William Briggs, der Inhaber der Furnival works in Furnival Street, einer grossen Fa- brik von Gegenständen aus Plaque' und allerhand Metall- mischungen. Nach ihm schafften sich auch die Herren Hutton und Sons, Fabrikanten platirter Sachen in High Street, ferner Roberts and Slater, Smith and Ridley und endlich Broadhead and Atkin , Besitzer der North Street Works, Woolrich’sche magnetische Maschinen an. Was mehr als alles Andere zu Gunsten der von Herrn Woolrich zum Versilbern und Vergolden eingeführten magnetischen Maschinen spricht, möchte sein, dass die Herren Elkington, ungeachtet ihres vortheilhaften Privile- giums für die Batterieversilberung und Vergoldung, Wool- rich sein Patentrecht abgekauft haben und gegenwärtig durch ihn in ihrem Etablissement eine wahrhaft colos- sale magnetische Maschine aufstellen lassen. Sie hat acht hufeisenförmige Magnete, deren jeder aus zwölf Blät- tern zusammengesetzt ist, welche von der Linie der Pol- enden bis zum äussersten Rande des Bogens drittehalb Fuss Länge, dabei drittehalb Zoll Breite und zusammen 153 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. loi viel’ Zoll Dicke haben. Der Zwischenraum oder die Oeff- nung zwischen den Polen beträgt sechs Zoll. Diese acht Magnete werden zwischen zwei kreisförmigen gusseisernen Scheiben mittelst messingener Vorrichtungen so gehalten, dass alle Pole gegen ein Centrum hingewendet sind, wo die Achse des drittehalb Fuss im Durchmesser hal- tenden Rades befindlich ist, welches an seiner Peripherie nicht weniger als sechzehn Armaturen mit fast sechs Zoll langen, umwickelten, drittehalb Zoll dicken Eisen-Cylin- dern trägt , die zwischen den Polen der Magnete mit einer Geschwindigkeit von siebenhundert und mehr Re- volutionen in der Minute herumfliegen. Herr Woolrich glaubt, dass die Kraft eines Pferdes beinahe hinreichen werde, um das die Armaturen tragende Rad zu drehen. Die hier beschriebene Maschine wird jetzt bald bei den Herren Elkington aufgestellt werden. Sollte auch Herr Woolrich in seinem Enthusiasmus zu weit gehen, wenn er erwartet dass sie sechzehn bis zwanzig Unzen Silber in der Stunde, also bis drei Viertel Pud jeden Tag deponiren werde, so wird dieser Riesenapparat doch im- mer mehr leisten als alle bisherigen magnetischen, zu electrolytischen Arbeiten bestimmten Maschinen. Man hat in Birmingham hei Erbauung eines so grossen magneti- schen Apparats die Anfertigung von metallischen Copieen anliquer und anderer interessanter Gegenstände mit zur Hauptabsicht. Auf Fabriken, wo beständig grosse Quantitäten Metall, sei es Silber oder Kupfer, deponirt werden, besonders wenn dabei schon zu andern Zwecken eine Dampfma- schine vorhanden ist, dürften die Magnete wohl den Batterieen vorzuziehen sein. Jedoch möchte es auch in sehr grossen Anstalten vortheilhafter sein, anstatt einer so mächtigen Maschine, wie die für die Herren Elkington erbaute, zwei oder mehrere kleinere zu haben. Noch muss ich hier erwähnen, dass der sich durch seine Liebe zur Wissenschaft auszeichnende Haupteigenthümer der berühmten Zeug -Druck -Fabrike zu Primrose bei Clitheroe, Herr James Thomson, als ich ihn im vorigen Jahr nach dreissig Jahren wieder besuchte , eben bei Herrn Woolrich eine magnetische Maschine bestellt hatte, um sie dem bekannten Archaeologen Herrn Doctor Emil Braun in Rom als Beweis seiner Erkenntlichkeit für ihm erwiesene Aufmerksamkeiten zu schenken. Diese Ma- schine ist bereits nach Rom abgegangen, und so kann also jetzt ein kleiner Wasserfall an der Tiber für uns me- tallische Copieen der mannichfalligen merkwürdigen Er- zeugnisse alter römischer Kunst anfertigen. Schliesslich wünsche ich noch darauf hinzuweisen, welchen wohlthätigen Einfluss die Anwendung der Elec- trolyse zum Vergolden und ^ ersilbern in Birmingham ge- habt und welch eine bedeutende Abänderung in mehre- O ren technischen Operationen dieselbe hervorgebracht hat. Ich habe schon auf die grosse Quantität Gold, die in Birmingham au fs \ ergolden geht, hingewiesen. Eine ver- hältnissmässige, sehr bedeutende Menge Quecksilber, die hei der alten Vergoldungsmethode zur Auftragung des Goldes in der Form eines Amalgama gedient hatte, musste durch’s Feuer in Dampfgestalt wieder abgetrieben werden. Diese Dämpfe nun , in die Lungen der am Heercl beschäftigten Arbeiter gezogen, verursachten das bekannte fürchterliche Zittern und Zucken aller Glieder, Speichelfluss und andere Krankheiten. — Dank der von den Elkingtons und von J. S. Woolrich eingeführten Vergoldungsmethoden, dass man mir hei meinen letzten Besuchen in Birmingham nicht ein einziges solcher kläg- lichen Opfer der Quecksilbervergoldung zeigen konnte, deren ich früher so viele - und jedesmal mit schwei’em Herzen - gesehen hatte. Bekanntlich war lange Zeit eine der Hauptindustrieen dieser Fabrikstadt die Verfertigung von Plaque', wozu mit einem Silberblatt belegtes Kupfer ausgewalzt und die Bleche in Slahlformen mittelst Stampfen in die gewünsch- ten Gefässe oder Verzierungen umgebildet wurden. Diese Plaqueverfertigung ist nun fast gänzlich durch die neue Versilberungsmethode vermittelst der Batterie und der magnetischen Maschinen verdrängt worden, und an ihrer Stelle hat sich ein anderer, noch nicht alter Industrie- zweig ungemein stark ausgebreitet, nämlich die Gewin- nung des Nickelmetalls und die Bereitung der weissfarbi- gen Mischung dieses Metalls mit Kupfer, der man schon früher in Deutschland den Namen Neusilber gegeben hatte. Aus dieser Metallmischung verfertigt man jetzt alle die mannichfaltigen Sachen, welche früher aus mit Silber belegtem Kupfer (Plaque) gestampft wurden und versilbert sie dann durch electrische Wirkung. Ein gros- ser Vor theil hiebei ist, dass die Farbe der Nickelkupfer- mischung der des Silbers, womit sie bedeckt wird, nahe kommt, dahingegen beim Plaque' die Unterlage roth ist. Die der Abreibung mehr ausgesetzlen Stellen können leicht durch die magnetische Maschine oder die Batterie stärker versilbert werden als der übrige Theil und, was vorzüglich wichtig ist, die Ränder, so wie die Schnitte bei durchbrochener Arbeit sind überall mit Silber bedeckt, was beim Plaque nicht der Fall war, daher denn auch durchbrochene Arbeit aus Letzterem gar nicht gemacht werden konnte, indem hier das rothe Kupfer in jedem Durchschnitt sichtbar geworden wäre. Eben so konnte man auch keine gravirte Arbeit aus Plaque verlertigen, 155 Bulletin physico -mathématique 156 keine feine Sachen, Blätter und dergleichen. Jetzt kann vieles durch Guss dargestellt und alles aus magnetisch oder galvanisch versilbertem Nickelkupfer gemacht wer- den, was früher aus solidem Silber gearbeitet wurde. Die Menge Nickel, die gegenwärtig in Birmingham und Sheffield zu der neuen Industrie verbraucht wird, ist so gross , dass kaum genug geliefert werden kann. Man durchsucht Europa und America nach Erzen, welche dieses Metall liefern. Der Preis des Nickels stieg wäh- rend meiner letzten Anwesenheit in England von drei und einem halben und vier Schilling auf neun Schilling das Pfund. Es gibt in Birmingham gegenwärtig zwei grosse Fabri- ken zur Gewinnung von Nickel , die denn auch gleich die Mischung, das Neusilber, zusammensetzen. Die ältere, bekanntere Fabrik ist die von Evans and Askin in George Street, St. Pauls. Da Askin das Neusilbermachen in Deutschland gelernt hatte, so wurde es: German Silver, Deutsches Sillier, genannt und heisst auch noch so. Die andere, neuere Fabrik in Adderley Street ist seit dem vorigem Jahre das Eigenthum von Herrn Schietter and Company. Letztere liefert schon drei bis vier Centner Nickel wöchentlich und zehn bis zwölf Centner Neusil- ber täglich. Diese ausgedehnte Nickelgewinnung hat wiederum in Birmingham die Anfertigung von sehr reinem Coballoxid im Grossen nach sich gezogen, und daher kommt es, dass jetzt das Blau des englischen Porcelains, Steinguts und der Faience so vorzüglich schön ist. 15. V ERSUCHE ÜBER FXULNISS UND GXlJRUNG, von O. D0EPP1NG und H, STRUVE. (Lu le 2 avril 1847). Im Journal für praktische Chemie 184-4 Bd. XXXI. Heft 7. S. 429 erschien ein Aufsatz von Dr. Helmholtz unter dem Titel «Ueber das Wesen der Fäulniss und Gährung», der für die jetzigen verschiedenen Ansichten über jene Zersetzungen von der grössten Wich- tigkeit sein würde, wenn er sich in seinem ganzen Um- fange bestätigte. Von diesem Gesichtspunkte ausgehend, unternahmen wir eine Reihe von Versuchen, die theils nach den Angaben von Helmholtz, theils aber auch mit Abänderungen angestelll wurden. Bevor wir aber zur Aufzählung und Besclneibung unserer Versuche übergehen, wird es nicht unpassend sein einen kurzen Auszug aus dem Aufsatze von Helm- holtz zu gehen. Helmholtz bediente sich bei Anstellung seiner Ver- suche folgender sehr einfachen Methode : «Ein Glaskol- «ben der verschiedene organische Substanzen, Theile von «Thieren , Fleischstücke, klare Leimlösung oder Trauben- «saft enthielt, wurde durch einen ganz mit Siegellack «überzogenen Kork verschlossen, durch welchen 2 dünne «rechtwinklig gebogene, dicht neben einander veilaufen- «de Glasröhren führten, deren eine in eine enge Spitze «ausgezogen , die andere aber horizontal in einem rechten «Winkel abgebogen war, um als Saugrohr zu dienen. «Nachdem die Flüssigkeit des Kolbens soweit zum Kochen «gebracht war, dass aus beiden Röhren die Dämpfe stark «ausströmten, wurde die eine durch Siegellack geschlossen, «und die andere während des Erkaltens des Kolbens «durch eine Spiritusflamme an einer Stelle bis zum Glü- «hen erhitzt; und nach vollständiger Erkaltung wurde «mit der Flamme bis zum Ende des Rohrs allmählig «hinabgegangen und das letztere gleichfalls mit Siegel- «lack verschlossen. Die dabei einströmende Luft war meist «bald nach der vollendeten Abkühlung vollständig ihres «Sauerstoffs beraubt, wie ich mich durch Untersuchung «derselben mittelst Phosphor überzeugte. Waren die «angewandten Flüssigkeiten klar z. B. Glulinlösungen, «so entstand dabei ein ganz geringer Niederschlag ; ühri- «gens blieb die Flüssigkeit ungeändert. Um nun neuen «Sauerstoff hinzuzubringen, erhitzte ich die beiden neben «einander laufenden Röhren an einer Stelle, öffnete dann «beide Enden und sog leise durch das zweite gebogene «Rohr die Luft aus dem Kolben aus, wobei von aussen «neue durch die enge Oeffnung der ersten langsam ein- « strömte und die erhitzte Stelle desselben passirte. Auf «diese Art konnten beliebige Quantitäten Luft in belie- «bigen Zwischenzeiten hineingeschafft werden. Die einzige «Veränderung die an den organischen Materien sichtbar «wurde, war eine geringe Vermehrung des Niedersrhla- «ges; übrigens waren dieselben selbst in den heissesten «Zeiten des Sommers nach 8 Wochen an Geruch, Ge- «schmack und in ihrem Verhalten gegen Reagentien un- «verändert ; liess man aber auch nur eine geringe Menge «unausgeglühter Luft ein, oder war der Aerschluss des ((Kolbens nicht ganz fest, so entstand meist schon nach «2 — 4- Tagen Fäulniss in ihren Erscheinungen mit In- «fusorienbildung.» Da diese Versuche den bisherigen Ansichten über die zur Fäulniss und Gährung nothwendigen Bedingungen 157 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. ! 58 und zumal dem bekannten Versuche von Gay-Lassac ganz widersprechen, so stellte Helmholtz noch nach einer anderen Methode die Versuche an. Er schloss Fleisch, Leimlösung, Traubensaft, ausgekocht, ein und bewirkte durch einen mittelst Platindrähte hindurchge- leiteten electrischen Strom eine Wasserzersetzung ; aber auch hier war das entwickelte Sauersloffeas nicht im O Stande Fäulniss oder Gährung hervorznhringen. Auf diese Versuche gestützt, folgert nun Helmholtz, dass die Fäulniss oder Gährung weder durch den Sauerstoff, Stickstoff, noch durch das Ammoniak, welches in der Luft ist, erregt werden kann, da diese durch die Sied- hitze nicht verändert werden, sondern dass sie entweder durch in der Luft verbreitete Exhalationen fauliger Sub- stanzen oder durch Keime organischer Wesen, auf deren allgemeine Verbreitung man aus den Erscheinungen schein- barer generatio aequivoca schliessen muss, bewirkt wird. Um dieses zu entscheiden überband Helmholtz eine Oeffnung einer tubulirten Vorlage mit einem Stück Blase, und leitete aus der anderen eine Glasröhre mit ausgezo- gener Spitze heraus , brachte die zu untersuchende Sub- stanz in der Vorlage zum Sieden, erhitzte während des Abkühlens derselben das Rohr, schmolz es endlich zu und setzte die Blase in eine fäulnissfähige Flüssigkeit oder in Wasser. Oder er füllte auch ein etwas weites Reagirgläschen mit der zu untersuchenden Flüssigkeit, erhitzte es dann vorsichtig bis 100° G und stellte es nach vollendeter Abkühlung umgekehrt in eine andere Flüs- sigkeit. Es zeigte sich dass es ganz einerlei ist ob man die Flüssigkeit absperrt oder nicht, Fäulniss tritt mit den gewöhnlichen Erscheinungen ein, nur mit dem Un- terschiede, dass das Ansehen einer so faulenden Flüssig- O keit ein anderes ist. Diese bleibt nämlich vollkommen klar- ; Fleischslücke zerlliessen nicht zu einem dünnen Brei, sondern behalten trotz der von ihnen ausgehenden Gasentwickelung vollständig ihre Structur, sogar bis zu den Querstreifen der Primitivbündel, werden consistenter, wie ganz hartgekochtes Eiweis, und bei der mikrosko- pischen Untersuchung finden sich nicht die geringsten Spuren von Infusorien oder regelmässigen feinen vege- tabilischen Bildungen. Dieselben Versuche stellte nun Helmholtz mit Wein- most an, wobei er die den eingeschlossenen Most ab- schliessende Blase in eben solchen gleichfalls ausgekochten Most stellte. Letzterer ging in 36 — 48 Stunden in heftige Gährung über, die in 8 Tagen grösslentheils vollendet war ; der abgesperrte Most dagegen zeigte durchaus keine Veränderung, keine Hefenbildung und ceine Gasentwickelung. Durch Endosmose vermehrte sich sein olumen etwas, und er nahm einen leicht weinigen Geruch und Geschmack an; entfernte man die äussere Flüssigkeit, so nahm sein Volum nicht weiter zu , auch war im Verlauf von 8 Tagen durchaus keine weitere \ eränderung zu bemerken. Wurde nach Verlauf dieser Zeit das Gefäss geöffnet, so trat die Gährung später nicht so leicht ein, wde in ganz frischem Most, ent- wickelte sich aber sehr schnell beim Zusatz der gering- sten Menge gährender Flüssigkeit. Zuletzt macht Helm- holtz noch allgemeine Schlussfolgerungen aus seinen Versuchen, allein diese übergehen wir, da es uns hier nur um die Thatsachen zu thun ist und wenden uns somit zu den von uns ausgeführten Versuchen. Wir gingen von dem Grundsätze aus, dass man nur dann ein ganz richtiges Einsehen über die zur Fäulniss und Gährung nothwendigen Ursachen erhält, w7enn man organische Substanzen unter verschiedene Bedingungen bringt und dann vergleichende Beobachtungen anstellt. Desswregen stellten wir in der Regel mit ein und dersel- ben Substanz folgende drei Versuche an. Es wurde 1) die Substanz mit Wasser dem Einfluss der Luft aus- gesetzt ; 2) die Substanz mit Wasser bis zum Sieden erhitzt, und dann beim Erkalten mit gewöhnlicher Luft in Be- rührung gebracht, doch nachher der Luftzutritt gehindert 3) wurde die Substanz mit Wasser bis zum Sieden erhitzt, beim Erkalten ausgeglühte Luft hinzugelassen und nach erfolgter Abkühlung der Zutritt der Luft gehindert. Hierbei ist noch zu bemerken, dass bei allen unseren Versuchen die Temperatur nahe zu ein und dieselbe war nämlich die Stubenwärme, im verflossenen heissen Sommer zwischen 18 und 25° C. In allen Versuchen gaben wir ungefähr gleich grosse Quantitäten gährungs - oder fäulnissfähiger Stoffe in Kol- ben von weissem Glase von 2 Pf. Inhalt, so dass diese bis auf 2/3 mit Flüssigkeit angefüllt waren, und verschlos- sen sie dann mit besonders dazu ausgesuchten Kork- stöpseln. Durch jeden Kork führten wir zwei Glasröhren, die entweder wie in A oder wie in B angegeben wird, construirt waren. A) Es mündeten beide Röhren gleich am unteren Ende des Korkens. B) Die eine Röhre ist so nach unten hin verlängert, dass sie fast bis auf den Boden des Kolbens reicht. Nach oben hin gingen die Röhren, sowohl in A als in B, erst einige Zoll in die Höhe, und dann bogen sie sich rechtwinklig nach ent- gegengesetzten Seiten hin. Somit haben wdr in A ganz dieselbe Vorrichtung, die Helmholtz anwendete, aber in B hatten wir den Vortheil erreicht, dass die später durch diese Röhre hineingehende Luft durch die ganze 159 Bulletin physico-mathématique 160 Flüssigkeit erst hindurchstreichen musste und diese da- durch mit der Luft in innigere Berührung kam. Die Korken überzogen wir mit Wachs, anstatt wie Helm- holtz mit Siegellack, und schlossen die eine von den Röhren durch einen mit Wachs überzogenen Korken, während die andere jedesmal zugeschmolzen wurde. Versuche mit Fleisch. Wir verwendeten zu diesen Versuchen Fleisch, das wenig fett war und schon sich zu zersetzen angefangen Tratte , wie man durch den Geruch erkennen konnte. Nach dem Kochen verschwand der Geruch vollkommen. In diesen Versuchen waren die Verschlussröhren nach A angebracht. I. Fleisch wurde mit Wasser und Rohrzucker ohne es zu erhitzen dem Zutritt der Luft ausgeselzt. Nach eini- gen Tagen zeigten sich einzelne Gasblasen, das Fleisch schwamm oben und hatte schon zum 1 heil seine frühere Festigkeit verloren. Die Flüssigkeit war schleimig ge- worden, besass eine saure Reaction und verbreitete einen Geruch nach altem Käse. Unter dem Mikroskope sah man nur unbelebte Organismen , die die Form theils von runden, theils von länglichen Zellen zeigten. In einem Zeiträume von neuen 7 Tagen hatte weder die Gasent- wickelung, noch der Geruch, noch die saure Reaction zugenommen. Unter dem Mikroskope zeigten sich kleine längliche aneinander gereihte Zellen, Als wir diese Or- ganismen mit denen, die sich hei der Fäulniss der Hefe erzeugen, verglichen, konnten wir nur den Unterschied beobachten, dass zwischen den zellenförmigen Gebilden der Hefe kleine schwarze Puncte mit Leben herum- schwammen. 10 Tage später war alles noch ebenso. IL Tn einem Kolben wurde Fleisch mit Wasser bis zum Sieden erhitzt und dai’in eine halbe Stunde erhallen. Dann Lessen wir den Kolben erkalten und bewirkten durch Erhitzen der offenen Glasröhre, dass nur ausge- glühte Luft hinzutrat. Durch Unaufmerksamkeit war aber während einiger Augenblicke die Lampe ausgegan- gen, die zur Erhitzung der Röhre diente und wir müssen diesen Versuch als einen solchen ansehen, in welchem möglicher Weise gewöhnliche Luft zum Stoff’ getreten ist. Nach dem Erkalten des Kolbens wurde die zweite Glasröhre zugeschmolzen. Das Eiweiss war während des Kochens vollständig geronnen und hatte sich theils mit dem Fleisch auf dem Boden abgelagert, theils aber auch mit einem Schaum, der sich heim starken Kochen bildete , obeix am Halse des Kolbens abgeselzl. Die Flüssigkeit zeigte eine schwache Opalisation. In einem Zeiträume von 12 Tagen Lessen sich keine äusseren Ver- änderungen wahrnehmen und nun gaben wir von neuem ausgeglühte Luft hinein. 12 Tage später hatten sich die physikalischen Eigenschaften scheinbar eben so wenig verändert. Das Fleisch lag mit seiner ursprünglichen rothen Farbe aixf dem Boden des Kolbens. Beixxi Oeff- nen des Kolbens verbreitete sich eiix Geruch nach altem Käse und die oben am Halse abgelagerte Masse sah bxaun aus und roch stark. Die Flüssigkeit reagirte schwach sauer. Unter dem Mikroskope zeigten sich Fellkugeln in reichlicher Menge, auch noch andere kugelförmige Gebilde, aber ohne Lehen. III. In einem Kolben wurde Fleisch mit einer Rohxzucker- lösxxng eine halbe Slxxnde lang gekocht und dann der Kolben so geschlossen, dass nur ausgeglühte Luft hin- eintreten konnte. Nach dem vollständigen Erkalten opa- lisirte die Flüssigkeit nur ein wenig. Allein schon nach einiger! Tagen war dieses stärker geworden und beim Oeffnen zeigte sich eine schwach saure Reactioix, aber sonst weder Gasentwickelung, noch Bildung von Orga- nisixxen noch Less sich irgend ein Geruch wahrnehmen. Nxxn wxxi’de der Kolben erhitzt xxnd wie das erste Mal geschlossen. Währexid der nächstfolgenden 7 Tagewa- ren keine Veränderungen zu bemerken, xxnd es wurde wieder neue Luft d. h. ausgeglühte hineingegeben. 10 Tages päter bemerkten wir eine deutliche Veränderung am Schaume, der sich oben am Halse des Kolbens heim Kochen abgesetzt hatte, indem dieser eine braune Farbe angenommen hatte. Da hier schon offenbar eine Ver- änderung eingetreten war, so brachten wir jetzt am Kolben die Schlussröhren B an und Besser» wieder aus- geglühte Lxxft hineintreten. 3 Wochen später wxirde noch einmal die Luft im Kolben erneuert. Nachdem dieser Versuch so von seinem Anfänge an 3 Monate gestanden hatte, wurde der Kolben geöffnet. Es ver- breitete sich dabei eixi starker Geruch nach altem Käse und die Flüssigkeit reagirte schwach sauer. Unter dem Mikroskope konnten wir ausser Fettkxigeln nichts bemer- ken, eben so wenig eine Entwickelung von Schwefel- wassers loffgas, durch einen mit Bleizuckerlösung getränk- ten Papierstreifen. Ein Theil der Flüssigkeit, mit Kali gekocht, entwickelte kein Ammoniak, da sich um einen mit Essigsäxxre benetzten Glasstah keine Nebel bildeten. V ersuche mit Leim. I. Eine Leimlösung wxxrde in einem Kolben längere Zeit gekocht und erkaltete daraxxf so , dass dui'ch die Schluss- 161 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 162 röhre nach A gewöhnliche Luft hineinströmte. Beim Betrachten dieser Lösung unter dem Mikroskope fanden sich liier einzelne kugelförmige Gebilde, die wohl schon von der technischen Bereitung des Leims herstammen mochten. Nach 7 Tagen war die Lösung etwas trüber und schwach sauer geworden, wobei sie einen unbedeu- tenden Geruch verbreitete. Keine Gasentwickelung war bemerkbar. Beim Untersuchen unter dem Mikroskope zeigten sich runde und längliche Zellen von verschiede- ner Grösse in viel reichlicherer Menge als früher, und zwischen diesen kleine schwarze Puncte, aber ohne Be- wegung. Nach 10 Tagen reagirte die Lösung noch immer schwach sauer , der Geruch war aber unangenehmer geworden. Mit dem Mikroskope waren ausser den frühe- ren Gebilden noch runde schwarze Körperchen mit kurzem Schwänze zu beobachten, jedoch auch bei die- sen bemerkten wir nicht das geringste Anzeichen von Leben. Die Flüssigkeit entwickelte Schwefelwasserstoff- pas, das man an einem mit Bleizucker benetzten Papiere erkennen konnte. Ausserdem hatten sich noch im Halse und in den Schlussröhren des Kolbens kleine weisse, wie es schien, krystallinische Schuppen abgesetzt; allein alle Versuche diese in noch reichlicherer Menge zu er- zeugen blieben fruchtlos. Von dieser Zeit an veränderte sich die Lösung nicht bedeutend ; nur dass der Geruch noch unangenehmer wurde. Ganz dieselben Erscheinungen boten sich uns bei einem solchen 2-ten Versuche dar, in welchem wir den Kol- ben zweimal mit ausgeglühter Luft erfüllten. Es war aber bei Anstellung dieses Versuches unterlassen worden den Kork mit Wachs zu überziehen und desswegen führen wir ihn nicht besonders auf. II. Eine Lösung von Hausenblase wurde in einem Kolben längere Zeit hindurch gekocht und dann mit den Schluss^ röhren A so verschlossen, dass nur ausgeglühte Luft hinein treten konnte. Nach 10 Tagen erkannten wir die eingetretene Zersetzung durch den Geruch, der ganz derselbe wie bei der Leimlösung war. Somit sahen wir diesen Versuch als beendigt an. Versuche mit Rosinen. I. Zu diesem , wie zu den zwei folgenden Versuchen , wurden gute Rosinen erst mit kaltem Wasser abgewa- schen und, in kleine Stücke zerschnitten, mit lauwarmem Flusswasser in einer Reibschaale zerrieben, Nach einiger Zeit ward die Flüssigkeit von den Hüllen abgegossen. Ein Theil dieser Flüssigkeit, welcher der Einwirkung | der Luft ausgesetzt wurde, fing schon nach 20 Stunden an zu gähren, wie sich durch eine schwache Gasent- wickelung kund gab. In der Flüssigkeit, die trübe aus- sah, waren schon gleich beim Zerreiben, einige zellenför- mige Gebilde mittelst des Mikroskopes beobachtet worden II. Ein anderer Theil desselben wässrigen Auszuges wurde in einem Kolben gekocht und dann liessen wir ihn so erkalten, dass durch die Schlussröhren nach A unausoe- 5 glühte Luft hineinslrömte. Die Röhren blieben offen. Nach 7 Tagen reagirte die Flüssigkeit sauer, aber keine Gasentwickelung war dabei zu bemerken. Mit Hülfe des Mikroskopes beobachteten wir in der Flüssigkeit dieselben organischen Gebilde, wie in der faulenden Leimlösung ; auch diessmal bemerkten wir nicht das ent- fernteste Anzeichen von Bewegung. 10 Tage später trat Schimmelbildung ein ; sonst waren keine weiteren Veränderungen zu beobachten. III. Ein dritter Theil desselben Rosinen -Auszuges wurde in einem anderen Kolben längere Zeit hindurch gekocht, und dann, während des Erkaltens des Kolbens nur aus- gegliibte Luft hineingelassen. Bei diesem Versuche ist noch zu bemerken, dass die eine Glasröhre, die in den anderen Versuchen durch einen mit Wachs überzogenen Kork geschlossen wurde, hier erst senkrecht nach unten gebogen war und durch Quecksilber abgesperrt wurde. Die andere Röhre wurde wie früher zugeschmolzen. Die Flüssigkeit sah trübe aus und einige Flocken schwammen in derselben herum. Nach 7 Tagen war keine Verände- rung zu bemerken und wir gaben jetzt neue ausgeglühte Luft hinein. 10 Tage später war weiter keine Verände- rung eingetreten. Versuche mit Stachelbeeren. I. Zu diesen drei Versuchen wurden grosse rothe Stachel- beeren genommen, die besonders dazu ausgesucht waren und in einer Reibschaale zerrieben. Ein Theil davon in einem Kolben, ohne ihn zu erhitzen, hingestellt, trat schon nach 24 Stunden in die weinige Gährung. Bei der Untersuchung der Flüssigkeit mit dem Mikros- kope zeigten sich darin Zellen in reichlicher Menge. Bei der Vergleichung dieses Saftes aber mit dem einer frischen unverletzten Stachelbeere beobachteten wir auch in dem letzteren dieselben zellenfömigen Gebilde, die sich durch nichts unterschieden. II. In diesem Versuche wurden die zerquetschten Beeren mit Wasser in einem Kolben bis zum Sieden erhitzt 11 163 Bulletin physic o- mat hématique 164 und dann mit unausgeglühler Luft in Berührung gelas- sen. Nach einigen Tagen zeigten sich gar keine Anzeichen von Veränderungen, nur fing die Flüssigkeit an stärker zu opalisiren. 14 Tage später trat Schimmelbildung oben am Korken ein, und die Flüssigkeit verbreitete einen stark sauren Geruch. Mit Hülfe des Mikroskopes konnten wir in der Flüssigkeit keine deutlich organisirle Gebilde nachweisen. III. Nach dem Kochen der Stachelbeeren in einem Kol- ben mit den Schlussröhren nach B, Hessen wir ausge- glühte Luft hineinströmen : die Flüssigkeit zeigte hier ganz dieselben Erscheinungen wie im vorigen Versuche, nur dass hier auf der Oberfläche der Flüssigkeit sich eine starke Schimmelbildung eingestellt hatte. Versuche mit Weintrauben. Ganz eben so wie mit Stachelbeeren wurden auch hier drei vergleichende Versuche angestellt. I. Weintrauben zerdrückt und den gewöhnlichen Bedin- gungen zur Gährung ausgesetzt, gaben im vollkommen- sten Maasse alle Erscheinungen der weinigen Gährung. II und 111. Beim Zusammenbringen des gekochten Weintrauben- Saftes mit sowohl unausgeglühter als auch mit ausge- glühter Luft, traten gleiche Zersetzungs- Erscheinungen ein. Es hatte sich nämlich beim Kochen der Flüssigkeiten oben am Halse der Kolben etwas abgelagert und dieses zeigte deutliche Veränderungen. Ausserdem verbreiteten die Flüssigkeiten einen stark sauren Geruch. Da diese gleichen Veränderungen schon nach 14 Tagen eingetre- ten waren, so wurden somit diese Versuche als beendigt angesehen. Nachdem wir durch diese Versuche glaubten darge- legt zu haben, dass alle stickstoffhaltigen Substanzen schon durch den Einfluss von ausgeglühter Luft Zer- setzungen erleiden, und dass nur durch den Einfluss der Siedhitze alle Erscheinungen verlangsamt und verändert werden, gingen wir zur Beantwortung folgender Frage über. In wie weit ist unmittelbare Berührung zwischen den in Zersetzung begriffenen und den noch zu zersetzen- den Substanzen zur Zersetzung der letzteren erforderlich? O Nach den Versuchen von Helmholtz ist zur Gährung unmittelbare Berührung noting, während diese bei der Fäulniss nicht erforderlich ist Um dieses zu erforschen stellten wir folgenden Versuch an. Traubenzucker *) wurde in destillirlem Wasser gelöst, diese Lösung filtrirt und mit ihr ein Cylinderglas, das oben einen starken Rand hatte, fast ganz angefüllt. Darauf wurde über die Oeffnung des Glases eine vollkommen unversehrte Blase so gebunden, dass sie sich ungefähr 4 Zoll tief sackförmig ins Gylinderglas hineinsenkle. Eine andere Blase, in welcher eine oben und unten offene '/..Fuss lange und l/2 Zoll breite Glasröhre luft- dicht eingebunden war, wurde durch diese Glasröhre mit einem Gemisch von Hefe und Zuckerlösung gefüllt. So vorgerichtet stellten wir diese zweite Blase in die erste hinein, und zwar so dass die Glasröhre fast senkrecht nach oben stand. Der ganze Apparat wurde an einen warmen Ort gestellt und in die erste Blase ein Thermo- meter hineingegeben, das während 24 Stunden zwischen 17° und 30° G. schwankte. Bald nach dem Füllen der zweiten Blase traten in ihr die gewöhnlichen Erschei- nungen der geistigen Gährung ein. Durch Exosmose und Endosmose drang aus ihr Flüssigkeit in die erste Blase und durch diese ins Gylinderglas. Dieses Eintreten der Flüssigkeit Hess sich theils durch die Volumzunahme, theils aber und noch deutlicher durch die verschiedene Lichtbrechung in den einzelnen Schichten beobachten, weil die Flüssigkeiten ein verschiedenes specifisches Ge- wicht hatten. Zu gleicher Zeit bildeten sich an der Blase des Cylinderglases einige Glasbläschen, die immer reichlicher wurden, aber ganz verschwanden als die gei- stige Gährung in der zweiten Blase beendigt war. Die zweite Blase wurde nach 24 Stunden mit frischer Zucker- lösung und Hefe angefüllt, und sowie hier die Gährung eintrat, bemerkten wir nicht nur an der ersten Blase einige Gasblasen, sondern auch vom Boden des Cylin- derglases stiegen in reichlicher Menge Gasbläschen em- por. Mit einem Worte, alle Erscheinungen der geistigen Gährung zeigten sich im vollsten Sinne. War aber wieder aller Zucker in der zweiten Blase zersetzt, so trat auch im Cylinderglase Ruhe ein ; sowie aber in jenem wieder durch neue Substanzen die Gährung eingeleitel war, so zeigte sie sich sofort wieder im Cylinderglase und hörte auch mit jener wieder auf. Hierbei drang nach und nach immer mehr Flüssigkeit in das Cylinderglas. Als wir jetzt die sackförmige Blase vom Cylinderglase abnahmen, *) Es ist jedoch hier zu bemerken, dass der Traubenzucker, den wir benutzen, nicht ganz stickstofffrei war, indem wir beim Verbrennen desselben mit Natron-Kalk den Stickstoff als Plalin- sahniak nachweisen konnten. Eine Lösung dieses Zuckers aber, für sich an einen warmen Ort hingeslellt, erlitt nicht die ge- ringste Veränderung, selbst nachdem die Lösung vier Wochen gestanden hatte. 165 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 166 verbreitete die Flüssigkeit einen stark sauren Geruch. Bei der Untersuchung der Flüssigkeit mittelst des Mi- kroskopes fanden wir in derselben eine reichliche Menge von Hefenzellen. Nach Beendigung dieses Versuches überzeugten wir uns wieder, dass beide Blasen vollkom- men unversehrt geblieben waren. Diese unerwartete Thatsache veranlasste uns noch einige Abänderungen bei diesem Versuche anzubringen. Wir stellten ganz ebenso den Versuch wie oben an, nur dass wir den Traubenzucker erst in Wasser lösten, dann filtrirten und darauf bis zum Sieden erhitzten. Diese ganz heisse Lösung wurde ins Cylinderglas gegos- sen und augenblicklich mit der Blase Überbunden. Nach dem Erkalten des Inhaltes stellten wir, eben so wie beim ersten Versuche, die zweite Blase mit Zuckerlösung und Hefe gefüllt, in die erste; allein so oft wir auch die zweite Blase mit neuen Materialien zur Gährung he- schicken mochten, so sah man doch in dem Cylinderglase nicht die geringsten Anzeichen einer Gährung. Es trat nur nach und nach durch Exosmose und Endosmose Flüs- sigkeit ins Cylinderglas. Nachdem wir 6 mal die zweite Blase von neuem beschickt hatten, untersuchten wir den Inhalt des Cylinderglases und fanden ihn, sowohl seinen physikalischen Eigenschaften nach, als auch zufolge der Betrachtung durch das Mikroskop, ganz ebenso wie beim ersten Versuche. Sollte nun vielleicht im ersten Versuche die Gährung eingeleitet worden sein, weil im Glase ge- wöhnliche Luft vorhanden war? Um diese Frage zu entscheiden stellten wir zwei neue Versuche, ganz ebenso wie den vorigen an, mit Ausnahme dass wir ein Cylin- derglas benutzten, welches unten am Boden mit einem Hahn versehen war. Durch diesen Hahn gaben wir, nach dem Erkalten der Traubenzuckerlösung, in dem einen Versuche Sauerstoffgas aus chlorsaurem Kali ent- wickelt hinein, während im anderen Versuche gewöhn- liche Luft hinzugelassen wurde. Der Erfolg wrar derselbe. Obgleich wir Viele Male die zwreite Blase von neuem anfüllten, traten nicht die geringsten Andeutungen von Gährung auf, wenn gleich wieder Flüssigkeit durch Exosmose und Endosmose ins Cylinderglas drang. Eine Erklärung dieser Versuche zu geben, wagen wir nicht, denn erst müssen an dere Versuche dieser Art angestellt werden, und somit wenden wir uns zum letz^- ten Theile unserer Arbeit, Helmholtz zweifelt an der Richtigkeit der bekannten Gährungs- Versuche von Gay-Lussac und zwar ohne sich von der Unrichtigkeit jener Fakta durch eigene Experimente unter Beobachtung der Bedingungen, die jener ausgezeichnete französische Chemiker angiebt, über- zeugt zu haben, Aus diesem Grunde unternahmen wir eine Widerliolung jener Versuche. Bevor wir zu diesen übergehen, sei uns hier gestattet, theils einen Auszug aus jener Arbeit von Gay-Lussac zu geben theils an- dere Arbeiten , die mit dieser im innigsten Zusammen- hänge stehen, in historischer Folge aufzuführen. Durch das Verfahren von Appert, Früchte und Säfte Jahrelang ohne Zersetzung aufzubewahren, wurde Gay- Lussac veranlasst seine wichtigen Gährungs- Versuche an- zustellen. Diese und die Schlussfolgerungen aus denselben finden wir zusammengestellt in dem Aufsatze: «Extrait d’un me'moire sur la fermentation par M. Ga y -Lussac» *). Dort heisst es : «D’après ces divers résultats, j’ai regarde' comme très «probable que le moût de raisin récemment obtenu ne « fermenterait point si on écrasoit le raisin sans le con- « tact de l’air. En conséquence, j’ai pris une cloche dans «laquelle j’ai introduit de petites grappes de raisin, par- «faitement intactes, et après l’avoir renversée sous le mer- «cure, je l’ai remplie cinq fois de suite de gaz hydrogène, «pour chasser les plus petites portions d’air atmosphé- «rique : après cela j’ai écrasé le raisin dans la cloche au «moyen d’une tige de fer, et je l’ai exposé à une tem- «pérature de 15 à 20°. V ingt-cinq jours après la fermen- «tation ne s’étoit pas manifestée; tandis qu’elle s’étoit dé- «clarée le jour même dans du moût auquel j’avois ajouté «un peu d’oxigène. Pour m’assurer que c’étoit à cause «de l’absence de ce gaz que la fermentation ne s’étoit «pas manifestée dans la première cloche, j’y ai introduit «un peu d’oxigène et peu de tems après elle a été très «vive J’ai remarqué dans ces deux dernières expériences, «que l’oxigène étoit absorbé presque complètement; mais «je ne puis affirmer s’il s’est combiné avec le carbone «ou avec l’hydrogène. J’ai obtenu un volume de gaz acide « carbonique, cent vingt fois plus considérable que celui «de gaz oxigène, que j’avois ajouté au moût de raisin; «d’ou il est évident que si l’oxigène est nécessaire pour «commencer la fermentation, il ne l’est point pour la « continuer ; et que la plus grande partie de l’acide car- «bonique produit, est le résultat de l’action mutuelle des «principes du ferment, et de ceux de la matière sucrée. «Dans une autre expérience du même genre que la pré- «cédente, la fermentation s’est déclarée au bout de vingt- «un jours, mais le raisin étoit très avencé : d’ailleurs «une portion du même moût mis en contact avec un «peu d’oxigène, avoit fermenté trente six heures après «avoir été préparé. Ainsi il est encore évident, par cette ** *) Ann. de Chim. 4810 t. 76. pag 248. 167 Bulletin p h ysi go -mathématique 168 « experience que le gaz oxigène favorise singulièrement «le développement de la fermentation.» Weiterhin schreibt Gay-Lussac in derselben Ab- handlung : «On pouvoit bien s’attendre, d’après ce qui «précède, qu’on feroit naître la fermentation dans le «(moût de raisin obtenu sans le contact de l’air, en y «faisant plonger les deux fils d’une pile galvanique. «C’est en effet ce qui est arrivé*, mais une conséquence «qu’on peut en déduire, c’est qu il est probable que «c’est en augmentant l’énergie électrique des diverses «substances, qui sont en contact, que l’électricité atmos- «phérique favorise si puissament l’acescense du lait, du «bouillon, etc.» L) Einige Jahre nach den Versuchen von Gay-Lussac bemerkte Dumont2), dass verschiedene Obstarten, wie Herzkirschen, Trauben, Ebnen, in einer Atmosphäre von Kohlensäure aufbewahrt, nach und nach in Gährung gerathen. Diese Erfahrungen prüfte Döbereiner 3) im Sommer 1821. Er setzte in drei graduirten mit Queck- silber gesperrten Glasröhren 1) eine reife Kirsche 2) eine kleine Traube Johannisbeeren und 3) zwei reife Wein- beeren, mit Kohlensäure in Berührung. Hier stellte sich nun eine merkwürdige Erscheinung dar : Jede der ge- nannten Früchte absorbirle nämlich in Zeit von wenig O Stunden, etwas mehr als ihr gleiches Volumen Kohlen- säure, ohne in ihrem Umfange vergrössert zu werden und nach ungefähr 24 Stunden ging jede derselben in Gährung über, unter Entwickelung einer Menge von Kohlensäure, deren Raum nach wenig Tagen den der anfangs absorbirten Säure viele Mal übertraf und sich noch weiter um vieles vergrösserte als die Früchte in 1) Diese beiden Sielten haben wir aus jenem Aufsatze wört- lich cilirt , um jedem Irrthume zu entgehen , da leider in manchen chemischen Handbüchern diese Versuche entweder mit wenigen Worten, oder was noch schlimmer ist, unrichtig erwähnt sind. So giebt Thénard in seinem Traité de Chimie élémentaire 1-tième Edit. Tom. Il p. 183. 1829 an, dass Gay-Lussac nicht wie oben steht Wasserstoßgas, sondern Kohlensäure be- nutzt habe. Fechner dagegen führt diese Stelle in seinem Repertorium der organischen Chemie 1827 Bd. Ill S. 1371 richtig an. Gmelin wieder erwähnt in seinem Handbuche der theoretischen Chemie 1829 Bd. 11. S. 1102 gar nicht, welche Gasart Gay-Lussac benutzt habe, um die atmosphärische Luft aus dem Apparate zu verdrängen, sondern sagt: „Traubensaft bei abgehaltener Luft über Quecksilber ausgedrückt, hält sich 28 Tage ohne Gährung; etc.“ 2) Joh. Tromsdorfls Neues Journal der Pharmacie 1819. Bd. III. S. 868- 5) Gilbert Ann. der Phys. 1822. Bd. 72. S. 430. der Röhre durch ein gebogenes Eisen zerquetscht worden waren. Aus diesen Versuchen zieht Döbereiner den Schluss, dass in den Versuchen von Gay-Lussac die Funktion des Sauerstoffs wohl keine andere als Kohlen- säure-Bildung gewesen sei. Da einige Chemiker an der Wahrheit dieser Versuche zweifelten, so wiederholte sie Döbereiner l) und gelangte zu demselben Resultate wie früher. Gmelin 2) bestätigte auch diese Versuche, indem bei ihm Kirschen in einer Atmosphäre von Koh- lensäure aufgehängt hei 20° nach 8 — 10 Tagen, in Wein- gährung übergingen. Im Jahre 1835 unternahm Cagniard Latour 3) eine genaue Untersuchung über die Erschei- nungen und Natur der Weingährung. Er prüfte und be- stätigte, wie wir aus folgender Stelle sehen, den Versuch von Gay-Lussac. Es heisst dort: «So habe ich z. B„ «länger als 14 Tage über Quecksilber nach seinem (Gay- «Lussac’s) Verfahren Traubensaft auf bewahrt, den ich «zu diesem Zwecke aus einer Traube ausgedrückt hatte, «die unter einer mit Wasserstoff angefüllten Glocke ein- « geschlossen war. Nach Verlauf dieser Zeit untersuchte «ich unter dem Mikroskope ein wenig von dem Absätze, « welchen der Saft abgegeben hatte und fand ihn beinahe «amorph. Als ich aber eine ähnliche Untersuchung an- usteilte, nachdem ich, nach dem Einbringen von ein «wenig Sauerstoff unter die Glocke, die Weingährung «des Traubenmostes bewirkt hatte, so fand ich in dem «Absätze viele Kügelchen. Man ist daher versucht zu «vermuthen : 1) dass die Körner dieser kleinen Pflanzen «einen Theil von der Substanz des Absatzes bilden; «2) dass sie noch kein Keimungs vermögen haben, wenn «sie in den Körnern der Traube eingeschlossen sind, «und 3) dass dieses Keimungsvermögen sich entwickelt, «sobald sie dem Einflüsse des Sauerstoffgases ausgesetzt «werden und dass sie durch diesen Anfang der Ent- « Wickelung befähigt werden als Hefe zu wirken.» Einige Jahre später stellte Theodor v- Saussure 4) Versuche über die Bedingungen zur Gährung an. In seinem Aufsatze sagt er : «Ich erhielt fast dasselbe Re- «sultat, denn der Most, welcher nach Gay-Lussac’s «Verfahren in der Milte des Octobers bereitet war, fing 1) Schweiggers Jour, für Chem. und Physik. 1828 Bd. LIV S. 418. 2) Gmelins Handbuch der theoretischen Chemie 1829 Bd. 2 S. 1103. 3) Erdmann Jour. f. prakt. Chem. 1856 Bd. VIII S. 4 IS und 1859 Bd. XVI. S. 347. 4) Erdmaun Jour, für prakt. Chem. Bd. XXIV. S. 47 1841. 169 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 170 «erst ohne Luftzutritt am Ende des folgenden Aprils zu «gähren an.» Ferner schreibt dort Saussure: «Ich habe behauptet, «dass die Anwesenheit von Sauersloffgas nothwendig ist «(wenn man Gay-Lussac’s Verfahren anwendet) um «die Gährung des Mostes zu bewirken. Döbereiner «hat angenommen, dass die Kohlensäure dieselbe Wir- « kung erzeugt. Meine Resultate widersprechen dieser «Behauptung, denn nach dem Verfahren von Gay-Lus- «sac erhaltener Most golir nicht nur nicht nach 9 Mo- «naten mit der Hälfte seines Volumens Kohlensäure, «sondern er widerstand der Gährung auch, als ich zu «dieser Zeit Sauerstoffgas zusetzte.» Andere Arbeiten, die auch mit dieser Frage in Ver- bindung stehen, sind uns nicht bekannt und somit ge- hen wir zur Beschreibung unserer eigenen Versuche über. Zu den beiden ersten Versuchen, die wir schon im Sommer des vergangenen Jahres anstellten , bedienten wir uns eines Glascylinders, der oben mit einem doppel- ten Hahne zu verschliessen war. In diesen Cylinder gaben wir einige "Weinbeeren, sperrten ihn dann durch Quecksilber und Hessen 6 Stunden lang einen Strom von trocknem Wasserstoffgase durch den Apparat strömen. Um aber ja alle atmosphärische Luft aus dem Cylinder zu verdrängen ; wurde zu widerholten Malen der Hahn so lange geschlossen, bis der ganze Cylinder mit Wasser- stoffgas angefüllt war und erst dann wieder geöffnet. Während eines Zeitraums von 6 Stunden Hessen wir so das Gas durchströmen. Um den Strom dann zu unter- brechen, wurde die Gasentbindungsröhre in dem einen Versuche unter dem Quecksilber abgebrochen, im zwei- ten Versuche aber zugeschmolzen. War dieses geschehen, so wurden die Beeren zerpresst. Hierzu hatten wir eine Art Stempel in den Cylinder gegeben , welcher aus einem dicken Glasrohre, das am oberen Ende mit einer eisernen runden Platte versehen war, bestand. Gegen diese Platte wurde der Cylinder mit den Beeren gedrückt. In beiden Versuchen trat nach einigen Tagen eine Zu- nahme des Gasvolums, oder mit anderen Worten Gäh- rung ein. Allein da wir wreder vor den Versuchen noch nach denselben uns überzeugt hatten, dass wirklich un- ser Cylinder während mehrerer Tage vollkommen luft- dicht schliesse, so legten wir kein grosses Gewicht auf diese Versuche. W7ir führen sie hier indess auf, weil wir weiter unten zeigen werden, dass sie in keinem Widerspruche mit den späteren stehen. Bevor wir zu diesen Versuchen zurückkehrten , Hessen wir uns einen zweckmässig eingerichteten Apparat anfertigen. Dieser besteht, wie die Figur zeigt, aus einem lL Fuss lan- gen Glascylinder von U/^Zoll Durch- messer von starkem weissem Glase , der an einem Ende mit einer Messing- einfassung, deren Deckel auszuschrau- ben ist, verschlossen wird. In der Mitte dieses Verschlusses befindet sich eine 1 XL Zoll lange Stopfbüchse , durch welche ein 3/4 Fuss larger und 2 Linien dicker Stempel von Stahl hindurchgeht und hermetisch umschlossen sich auf und ab bewegen O lässt. Dieser Stempel ist seiner gan- zen Länge nach durchbohrt, und trägt an dem Ende, welches sich innerhalb des Cylinders befindet, eine abzu- schraubende Stahlplatte, die einen etwas kleineren Durchmesser als das Innere des Cylinders hat ; während am anderen Ende ein Hahn ange- o bracht ist , der die Durchbohrung o vollkommen schliesst. Vom herme- tischen Verschlüsse der Stopfbüchse und des Hahns haben wir uns beson- ders durch mehrtägige Versuche überzeugt. Bei Anstellung unserer Versuche verfuhren wir folgendermassen. Der Stempel wurde so weit in den Cylinder hinabgedrückt, bis dass die Stahlplatte frei wurde, und mit der Hand leicht abgeschraubt werden konnte. Alsdann wurden 12 — H einzelne ganz unversehrte Weinbeeren *) in den Cylin- der hineingegeben , die Stahlplatte wieder angeschraubt und der Stempel soweit vorsichtig zurückgezogen, bis die Stahlplatte auf die Hälfte des Cylinders kam. Auf diese Weise vorgerichtet w'urde der Cylinder in ein Ge- fäss mit Quecksilber gestellt (das Quecksilber war vorher gut gereinigt und filtrirt worden) und zwar von einem messingnen Gestell so gehalten, dass er nirgends die Wände des anderen Gefässes berührte. Alsdann öffneten wir den Hahn des Stempels, brachten das Ende der Gas- entbindungsröhre in den Cylinder hinein, doch nur so dass es eben hineinreichte, und Hessen entweder Wasser- stoffgas oder Kohlensäure, beide Gasarten im trocknen Zustande, ununterbrochen rasch durch den Apparat streichen. Um ja alle Luft zu vertreiben beobachteten wir hier eben dieselben Vorsichtsmassregeln, wie bei 171 Bulletin physico-mathématique 172 den früheren Versuchen dieser Art. Dieses Durchströmen des Gases dauerte 3 — 5 Stunden. Wollten wir es unterbrechen, so schlossen wir erst den Hahn und nah- men dann die Gasleitungsröhre heraus. Nachdem wir hierdurch glaubten alle atmosphärische Luft aus dem Cylinder verdrängt zu haben, zerpressten wir die Beeren, dadurch dass wir den Stempel ganz in die Höhe zogen und die Weinbeeren einem starken Drucke zwischen der Messingeinfassung und der Stahlplatte aussetzten. Die Hüllen der Weinbeeren platzten und der Saft sammelte sich auf der Oberfläche des Quecksilbei’s an, während die Schaalen von der Stahlplatte zurückgehalten wurden. Den Stempel stressen wir nachher nicht wieder hinunter'. Unter Beobachtung dieser Vorsichtsmassregeln haben wir folgende 3 Versuche ausgeführt; wobei wir bemerken, dass das Zimmer, in welchem der Appai'at aufgeslellt Wrar, eine Temperatur von 15 bis 25° C. hatte. Versuch I. Hier Wurde, wie Gay-Lussac angiebt, Wasserstoffgas zum Verdrängen der Luft benutzt, nur mit dem Unterschiede, dass wir es 5 Stunden lang durch den Apparat streichen Hessen. 36 Stunden nach dem Zerdrücken der Beeren bemerkten wir eine V ergrösserung des Gasvolums im Cylinder und diese ging ununter- brochen weiter. Als nach Verlauf von 8 Tagen der Cy- linder fast ganz angefüllt war, Hessen wir das Gas durch Oeffnen des Hahn entweichen, fingen es aber zugleich über Quecksilber auf. Dieses bewerkstelligten wir da- durch, dass wir eine gebogene Glasröhre durch eine Kaoutschuck- Röhre mit dem Stempel in Verbindung setzten. Damit keine Luft hineinkommen konnte, war die Glasröhre vorher ganz mit Wasser angefüllt. Zu dem so aufgefangenen Gase brachten wir ein Stück Aetz- kali , das rasch die Kohlensäure absorbirte. Zweimal füllte sich während 15 Tagen der Cylinder mit Gas und nachdem wir zum zweiten Male das Gas hatten ent- weichen lassen , schritten wir zur Untersuchung des In- haltes des Cylinders, Sowohl der Saft als die Hüllen der Beeren gaben gleich durch den Geruch und noch deutlicher durch den Geschmack die Gegenwart des Weingeistes zu erkennen. Nichtsdestoweniger unterwarfen wir einen 1 heil des Saftes der Destillation und das so erhaltene Destillat zogen W'ir noch über Aetzkalk ab. Hierdurch erhielten wir eine Flüssigkeit , die beim Erhitzen bis zum Kochen einen Dampf ausstiess, der sich beim Hinzubringen eines brennenden Spahnes ent- zündete, also nichts anderes sein konnte als Weingeist. *) Die Weintrauben, die wir zu diesen Versuchen benutzten, sind aus Malaga hierher gebracht. Es blieb uns jetzt nur noch übrig den Saft mit dem Mikroskope zu untersuchen. Hierbei wurden wir von der unerwarteten Thatsache überrascht, dass wir keine Hefenzellen in diesem Traubensafte auffinden konnten, obgleich er doch gegohren halte. V ersuch II. Anstatt Wasserstoffgas Hessen wir 4 Stunden lang Kohlensäure durch den Apparat strömen. Sonst verfuhren wir ganz ebenso, wie im ersten Versuche. 48 Stunden nach dem Zerpressen der Beeren trat eine Volumzunahme des Gases im Cylinder ein. Dabei haben wir nicht bemerken können, dass erst eine Volum Ver- minderung statt fand , wie w ir doch nach den Versuchen von Döbereiner erwarten sollten. Nach 16 Tagen wurde der Versuch als beendigt angesehen und bei der Untersuchung des Saftes verhielt er sich in allen Stücken ganz ebenso wie im ersten Versuche. Versuch III. Bevor wir diesen V ersuch einleiteten, halten wir den Stempel von Stahl mit einem von Mes- sing vertauscht und uns darauf wieder überzeugt, dass der Apparat vollkommen luftdicht schliesse. Sonst wurde ebenso verfahren w ie im ersten Versuche. Wasserstoffgas strich 3 Stunden durch den Cylinder. Dann wurde wie früher der Apparat geschlossen und die Beeren zer- presst. Es trat auch hier nach 48 Stunden Gährung ein und ging ununterbrochen 3 Wochen hindurch von Statten. Bei der Untersuchung des Saftes bot er ganz dieselben Erscheinungen dar, wie in den anderen A ersuchen. Diese V ersuche widersprechen dem ersten Anscheine nach vollkommen dem von Gay-Lussac, stimmen aber mit den Behauptungen von Helmholtz überein; allein dem ist nicht so. Wir behaupten durch diese Erfahrungen nicht die Thalsachen eines Gay-Lussac’s umzustossen, sondern stellen die Ansicht auf, dass es einen wesent- lichen Unterschied zwischen Weintrauben giebt, je nach der Reife und je nach der Zeit, während welcher sie von der Rebe abgepflückt unter dem Einflüsse der Luft gelegen haben. Diese Behauptung, die hier in St. Peters- burg durch keine Experimente bewiesen werden kann, ist nur zu entscheiden , durch Versuche, angestellt in einer Gegend, in der man die Weintrauben in den verschiede- nen Stufen ihrer Reife von der Rebe unmittelbar pflü- cken kann, Betrachtet man den Saft einer Weintraube, die ganz unverletzt gewesen war, mit dem Mikroskope, so be- steht er aus einer Flüssigkeit, in der eine amorphe Masse und zweierlei Arten von Krystal len herumschwimmen. Hin und wieder zeigen sich aber in jener amorphen Masse einzelne Zellen, die das äussere Ansehen von Hefenzellen haben. Ganz dieselbe Beschaffenheit behält 173 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 174 der Weintraubensaft bei, wenn die unverletzten Beeren längere Zeit liegen oder in einer Atmosphäre von Wasser- stoffgas oder Kohlensäure zerp resst, gährten, wie durch unsere Versuche gezeigt worden ist. So wie aber die oerinsste Verletzung der äusseren Hülle der Beeren statt gefunden hat, geht eine Umbildung im Innern der Beere vor sich. Besieht man einige Zeit später den Saft unter dem Mikroskope , so beobachtet man sowohl in der Flüssigkeit, als auch vorzüglich in der amorphen Masse Zellen in reichlicher Menge, und zwar in den verschie- densten Stufen ihrer Entwickelung, nämlich vom kleinen Puncte bis zur Grösse der gewöhnlichen Hefenzelle. Aus diesen Beobachtungen glauben wir mit Recht folgenden Schluss ziehen zu müssen. Die Gährung der Trauben wird nicht durch die Hefenzellenbildung be- dingt, diese ist nur eine sekundäre Erscheinung, die hervorgebracht wird durch die Einwirkung der Luft auf den Traubensaft. Die Gährung des Traubensafles erfolgt auf gleiche Weise in einer Atmosphäre von Was- serstoffgas, wie in einer von Kohlensäure. ANHANG. Aufmerksam gemacht durch Berzelius Jahresbericht für 184-5 auf die Wichtigkeit der Gährungsversuche von Brendecke, unternahmen wir eine Widerholung der- selben. Bevor wir zur Beschreibung der einzelnen Versuche übergehen, erwähnen wir hier, erstens, dass der Trauben- zucker, den wir zu allen A ersuchen benutzten, beim Verbrennen mit Natron -Kalk eine geringe Verunreini- gung mit irgend einem stickstoffhaltigen Körper zeig- te 5 aber für sich in Wasser aufgelöst w eder die Erschei- nungen einer Gährung noch die irgend einer anderen Zersetzung darbot; zweitens, dass die Kolben, nachdem sie bis auf 23 mit Flüssigkeiten angefüllt wraren, an einem warmen Orte einer Temperatur ausgesetzt wurden, die gewöhnlich in 24- Stunden zwischen 17° und 40° C o wechselte. Versuch I. In kleine Stücke zerschnittenes Papier wurde mit Kalilauge so lange behandelt, bis dass die Lauge sich nicht mehr färbte und dann mit Wasser vollkommen ausgewaschen. Dieses so gereinigte Papier wurde in einem Glaskolben mit einer Zuckerlösung sich selbst unter dem Zutritt der atmosphärischen Luft über- lassen. Während der ersten 8 Tage zeigten sich, bei einer Temperatur von 15° C., gar keine Veränderungen. Allein nachdem der Kolben darauf 2 Tage lang in jener oben angeführten höheren Temperatur (17° bis 40° C.) gestanden hatte, trat eine ziemlich starke Gasentwicke- lung ein, so dass das Gas aufgefangen werden konnte. Nach einigen Tagen kam die Flüssigkeit wieder zur Puihe und als wir den Stöpsel öffneten, verbreitete sich augen- blicklich ein ziemlich starker Geruch nach Buttersäure. Die Untersuchung des aufgefangenen Gases zeigte, dass es grösstentlieils aus Kohlensäure bestand. Die Frage, ob weingeistige Gährung eingetreten war, oder nicht, entschieden wir in diesem Versuche, w'ie in allen späte- ren, nach folgender Methode. Ein Theil der Flüssigkeit wurde in einer Retorte so lange destillirt bis ungefähr eine Unze Flüssigkeit übergegangen war. Dieses ganz klare Destillat reagirte sauer und besass den Geruch, den die Flüssigkeit im Kolben vor der Destillation hatte. Diese Flüssigkeit wunde einer zweiten Destillation über Aetzkalk unterworfen und das jetzt Uebergegangene hatte jede saure Reaction und jeden Geruch verloren und verhielt sich wrie reines Wasser. Keine Spur von Wein- geist zeigte sich. Versuch II. Dieser Versuch ist ganz ebenso wie der erste angestellt, nur dass anstatt des Papiers, mit Kali- lauge gereinigte Strohstücke angewendet wurden. Auch hier trat 2 Tage nach dem Zusammenbringen mit der Zuckerlösung vollkommene Gährung unter Entwickelung von Kohlensäure ein. Die Flüssigkeit färbte sich gelb. Einige Tage später trat wieder Ruhe ein und beim Oeff- nen des Kolbens verbreitete sich nur ein sehr schwacher Geruch. Durch Destillation wurde ein saures Destillat erhalten, aber nicht Weingeist. Versuch III. Gewöhnliche Holzkohle wurde, nach- dem sie, in ein grobes Pulver verwandelt, mit Salzsäure und dann mit Wasser gut ausgekocht war, einer Trau- benzuckerlösung zugesetzt und in einem Kolben sich selbst und dem Zutritt der Luft überlassen. Es zeigten sich während 14 Tagen, bei der Temperatur zwischen 17° bis 40° C., nicht die mindesten Veränderungen, ob- gleich täglich zweimal der Inhalt gut umgeschüttelt wurde. Nachdem wir jetzt aber einige Tropfen einer weinsauren Ammoniumoxydlösung hinzugesetzt hatten , trat unter schwacher Gasentwickelung die Erscheinung der Gäh- rung ein. Dabei färbte sich die Flüssigkeit gelblich. Auch in diesem Versuche trat eine saure Gährung ein. Versuch IV. Gut ausgewaschene Schwefelblumen mit einer Traubenzuckerlösung hingestellt, brachten wäh- rend 14 Tage gar keine Veränderungen hervor. Nach einem Zusatz von einigen Tropfen einer weinsauren Ammoniumoxydlösung bemerkten wir nach 2 Tagen die Erscheinungen der Gährung, wobei ein Theil des Schwe- 175 Bulletin physico -mathématique 176 fels durch die entweichenden Gashlasen in die Höhe ge- o hohen wurde. Bei dieser Gährung entwickelte sich Schwe- felwasserstoff, was durch das augenblickliche Schwarz- werden eines mit Bleizuckerlösung befeuchteten Papier- streifens erkannt werden konnte. Nach anderen 2 Tagen kam auch hier alles in Ruhe und die Flüssigkeit ver- breitete einen eigenthümlichen Geruch. Durch Destillation erhielten wir eine saure Flüssigkeit, aber keine Spur von Weingeist. Aus diesen 4 Versuchen müssen wir den Schluss ziehen, dass wir die Thalsachen von Brendecke dem Wesentlichsten nach bestätigen können. Die Unterschiede zwischen Brendecke’s und unseren Resultaten bestehen darin , dass wir in keinem Versuche die gewöhnliche weingeistige Gährung hervorbringen konnten und dass hei den beiden ersten Versuchen die Gegenwart von weinsaurem Ammoniumoxyd nicht erforderlich war. 16. Notiz über Localwinde, von L. F. KAEMTZ. (Lu le 2 avril 1847.) ln den Schriften über Meteorologie w'ird eine Menge localer Winde angeführt, welche sich durch Wärme oder Kälte, Trockenheit oder Feuchtigkeit auszeichnen. So sind in Europa der Mistral des südlichen Frankreichs, der Bora bei Triest, der Sirocco in Italien, der Föhn in der Schweiz bekannt. Je mehr Thatsachen ich in- dessen kennen lerne, desto mehr überzeuge ich mich, dass nur die Benennungen der Winde local sind, dass aber diese Winde über einen grossen Raum wehen, dort ähnliche Eigenschaften besitzen und nur in einigen Gegenden beachtet werden. So zeigt sich der Föhn in den Querthälern der Alpen vorzugsweise nur dann, wenn bei schnell sinkendem Barometer starke südliche Winde wehen und nun in diesen Thälern mit grosser Heftigkeit auftreten. Die Nachrichten, welche zuweilen über den Mistral im südlichen Frankreich in den Zei- tungen gegeben werden, zeigen dass dieser Wind, eben so wie der Bora, sich dann zeigt, w'enn in einem grossen Theile Europas starke nördliche Winde w ehen ; die mir bekannten Erscheinungen dieser Art fanden vor- züglich in den ersten Monaten des Jahres statt, wo die Temperatur jener südlichen Gegenden schon ziemlich hoch war und die Kälte der Winde sehr auffallen musste. Etwas Aehnliches gilt gewiss auch von den heissen Winden der Wüste. Ich habe in meinem Lehrbuche der; Meteorologie (I, 258) eine Masse von Thatsachen zu- [ sammengestellt , aus denen hervorgeht, dass viele Erzäh- lungen ins Gebiet der Fabeln gehören und dass sich diese Winde nur durch Hitze und Trockenheit auszeich- nen. Schon die Heftigkeit und Dauer, wrelche diese Winde zuweilen zeigen, beweist, dass sie sich gewiss über einen grossen Raum verbreiten und diese Eigen- schaft desto mehr erlangen, je grösser der von ihnen zurückgelegte Weg ist. Die Observationes meteorolo- gicae per annos 1829 — 34 et 1838 — 42 in Guinea faclae a J. J. Trentepohl, R. Chenon, F. Sannom. Havniae 1848 enthalten das Tagebuch zu Christiansborg in 5° 24* N. und 2° 10 W. von Paris. Hiernach zeigt sich der Harmaltan an jener Küste sehr häufig besonders im December und Januar , es sind aber darunter einige Thatsachen welche das Gesagte bestätigen. Im December 1833 und Januar 1834 wehte dieser Wind dort sehr oft, aber gerade diese beiden Monate zeichneten sich in einem grossen Theile der Erde durch lebhafte Bewegun- gen des Barometers und Stürme aus ; indem sich diese grossen Bewegungen des Lufloceanes bis nach Africa erstreckten, erhielt die Luft heim Fortstreichen über die Wüste die erwähnten Eigenschaften, Aber diese Bewegungen, w eiche sich in Africa als Harmallan zeigten, erstreckten sich noch weil über das Meer. Es wehete dieser Wind vom 1. bis 22. Januar 1839 anhaltend. In dieser Zeit segelte das Schiff Prinzessin Louise durch das Atlantische Meer. Am 14 Januar befand es sich in 24° 20 44 N, und 26° 42r I5r/ W. von Gr., in einem Abstande von 12° von Africas Küste, der Wind wurde fast S. und die Segel wurden ganz gelb von Sand-, eben dieses geschah auch am folgenden Tage. (Berghaus Sammlung physicalischer und hydrographischer Beobach- tungen. 4. Breslau 1842 p. 147 und 149). Es liegt hier wohl die \ ermuthung sehr nahe, dass dieser Sand von Africa herbeigeführt wurde und dass der Wind, welcher an der Guineaküste sich als Harmattan characterisirte sich sehr weit ei’streckte. Auch auf der Rückkehr wurde dasselbe Schiff zwischen dem 6ten und 9ten Mai 1840 in Breiten, die zwischen 10l/2° und 163/4° und Längen zwischen 32l/3 und 36y2° W. Gr. liegen, mit Sand bedeckt; der Abstand von der Küste betrug 17° bis 19°. Da dieses nicht die gewöhnliche Jahreszeit des Harmat- tan war, so w'ird derselbe auch nicht in dem Tagebuche angeführt ; aber am 7. und 8. Mai wehten an der Gui- neaküste heftige Gewitterstürme, ein hinreichender Be- weis, dass sich auch die Stürme, durch deren Kampf die tropischen Gewitter entstehen, sehr weit erstrecken. Emis le 29 mai 1847. A? 152. BULLETIM DE Tome VI. JW 12. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES wm iiiii#iüiiii®ii. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, csl de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pè- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsfey - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. NOTES. 17. Note rèlative à la dorure galvanique. Duc de Leuchtenberg. 18. Aperçu d'un travail sur les Chitons de Russie. Middendorff. BULLETIN DES SÉANCES. 1T O T 3 S. 17. Beitrage zur galvanischen Vergoldung. Von M. Herzog von LEUCHTENBERG. (Lu le 14 mai 1 8V7). In meinem Memoire: «Verfahren, bei Vergoldungen und Versilberungen auf galvanischem Wege, die Quan- titätGold und Silber kennen zu lernen, » *) beschrieb ich die Methoden, nach welchen man die Quantitäten dieser Metalle bestimmt; seit der Zeit unterliess ich nicht, über die galvanische Fällung dieser edlen Metalle, in der technischen Anwendung derselben, Versuche anzu- stellen, und glaube, dass vorliegende Mittheilung einiger von mir erhaltenen Resultate, in Betreff dieser Vergol- dung, für die Kaiserliche Akademie der Wissenschaften nicht ohne Interesse sein werde. Bei der Fällung der Metalle auf galvanischem Wege, erfordert kein Metall so viel Aufmerksamkeit als das Gold, weil hei diesem Metall es nicht allein hinreichend *) Bull, phys.-math. Y. p. 28. ist, dasselbe in gewünschter Quantität auf die Oberfläche des zu vergoldenden Gegenstandes zu fällen, sondern es wird auch noch verlangt, dass die Goldschichte so- wohl in Hinsicht der Farbe, als auch der Geschmeidig- keit alle Eigenschaften des reinen Goldes besitze. Be- sonders in Betreff der Farbe muss die Vergoldung allen Forderungen des Geschmackes der Zeit genügen. Um diesen Bedingungen zu entsprechen muss man folgendes kennen : 1) das quantitative Verhältnis des Goldes zu den Salzen in der Auflösung , d. h. zu KU1 4- KGy + KH, oder richtiger gesagt, zum neutralen schwefelsauren Kali, in welches Salz, alle hier angege- bene Verbindungen des Kali’s, durch gehörige Behand- lung mit Schwefelsäure, verwandelt werden können; 2) das Verhältniss der zu vergoldenden Oberfläche zu der Stärke des galvanischen Stromes und zu der Stärke der Goldauflösung; 3) das Verhältniss der Grösse der Oberfläche der Anode zu der zu vergoldenden Ober- fläche und zu dem Goldgehalte in 1 Decilitre Auflösung, und endlich 4) das Verhältniss der Grösse der Ober- fläche der Anode und des zu vergoldenden Gegenstandes zu der Stärke des galvanischen Stromes. Alle diese vier Verhältnisse üben, sowohl für sich als auch in Verbin- dung, einen grossen Einfluss auf die quantitative und qualitative Fällung des Goldes aus, und bedingen die î 79 Bulletin physic o - mathématique 180 Zeit während welcher die Vergoldung am vorlheil härte- sten, was die Farbe und Dauerhaftigkeit betrifft, been- digt werden kann. Bekanntlich nimmt man zur Bereitung der Goldauflö- sung einen Theil Gold, löst es in Königswasser auf, dampft die Auflösung bis zur Trockene ab, übergiesst die trockene Masse mit einer Lösung von 1 Theil kau- stischem Kali in Wasser, und zu der so gebildeten Fällung von Goldoxyd (gemischt mit einer Auflösung von Chlor- Kalium) giesst man eine Auflösung von 2t/2 Theilen Cyan -Kalium und i Theile kaustischen Kali in Wasser; darauf wird die Flüssigkeit, nachdem sie etwas erwärmt worden ist, filtrirt. Hieraus folgt nun, dass wenn die, auf diese Art bereitete Goldauflösung bis zur Trockene abgedampft, die trockene Masse mit Schwefelsäure befeuchtet, darauf geglüht und gewogen wird, sich Chlor- und Cyan -Kalium, so wie auch das kaustische Kali in ein neutrales schwefelsaures Kalisalz verwandeln, welches, mit metallischem Gold gemischt, im Platin liegel nachbleibt. Die Normal -Goldauflösung (so benenne ich eine nach obenangegebener Methode bereitete Goldauflösung, die noch nicht zur Vergoldung angewendet worden ist) nach der früher beschriebenen Zersetzung giebt, wenn man die obenangeführten Theile nach Gewicht in Grammen berechnet, Gold -f- K S “ 7,37 gramm. W enn die ge- schmolzene Masse ausgesiisst wird , so löst sich das schwefelsaure Kali auf, und in dem Rückstände bleibt genau 1 gramm. Gold nach, folglich ist das Verhältniss zwischen Gold und dem Salze, das bei der Behand- lung durch Schwefelsäure (li. S) erhalten wird, wie 1 : G,37. Bei d em Versuche erwies sich dieses Verhält- niss wie 1 : 6,4. Um alle obenangeführten Verhältnisse auszumitteln wurden 8 Nummern Auflösungen gemacht, welche sich dadurch unterschieden, dass der Goldgehalt in jeder Auf- lösung verschieden war (die Normalauflösung wurde nämlich mit verschiedenen Quantitäten Wassers verdünnt). Auf diese Weise erhielt ich die Auflösungen mit folgen- dem Goldgehalte in 1 Decilitre : JNo. u 2,1900 gramm. » 2. 1,0950 )> » 3. 0,5475 )> )> 4. 0,2433 » » 5. 0,1216 » » 6. 0,0 r» 05 » )> 7. 0,0243 » » 8. 0,0012 )> Das Verhältniss des Goldes zu den Salzen blieb jedoch in allen diesen Nummern gerade so, wie es in der Nor- malauflösung sein muss. Ein silberner Gegenstand von 3 quadr. Werschok Oberfläche wurde mit jeder Nummer der Auflösungen für sich bei einerlei Umständen in Hinsicht der Stärke des Stromes, der Zeit und der Grösse der Anode ver- goldet, wobei sich folgendes erwies : 1) dass, bei übri- gens gleichen Umständen, mit einem Bunsenschen Paare, die quantitative Fällung des Goldes, der Stärke der Goldauflösung direct proportional ist •, 2) dass die Auf- lösung No. 1 zu concentrirt war, so dass die Farbe des auf 3 quadr. Wersch. Fläche gefällten Goldes nicht gut ausfiel, und die Fällung des Goldes so rasch vor sich ging, dass man, sogar bei Verminderung der Ober- fläche der Anode bis zur blossen Berührung mit der Goldauflösung, die Vergoldung mit Mühe leiten konnte; 3) dass die Auflösung No. 5, mit einem Bunsenschen Paare nicht mehr vergoldet, und wenn auch die Ober- fläche der Anode so vergrössert wird, dass sie mit der zu vergoldenden Fläche gleich wird ; 4) dass aber die Fällung des Goldes aus den Auflösungen NNo. 5, 6, 7 und 8, bei zwei Bunsenschen Paaren wieder anfing, und in geradem Verhältniss zu der Stärke der Auflösungen und zu der Grösse der Oberfläche der Anoden, wie es mit den vier ersten Auflösungen war, erfolgte. Hieraus ersiehL man nun, dass je schwächer die Gold- auflösung ist, um so grösseren Widerstand leistet sie dem Strome, und erfordert daher eine verhältnissmässig verstärkte Batterie (Vermehrung der Anzahl der Paare), eine vergrösserte Oberfläche der Anoden , aber dass, beim normalen Verhältnisse des Goldes zu den Salzen, das Gold, wie schwach die Auflösungen auch sein mö- gen, mit Berücksichtigung obenangeführter Umstände, in gewünschter Farbe gefällt werden könne. Daher erklären sich auch die erfolglosen Resultate Vieler, die sich mit galvanischer Vergoldung beschäftigen, die um einen grossen Gegenstand zu vergolden, die Quantität Gold berechneten, das sie dazu brauchen und in Gold- auflösung verwandelt halten, jedoch nachher bei der Operation um den Gegenstand ganz mit der Lösung zu bedecken die bereitete Goldauflösung mit vielem Wasser verdünnen mussten, da ihnen aber keine starke Batterie und keine grosse Oberfläche der Anoden zu Gebote stand, sich über den Unterschied in der Wirkung der Goldauflösung wunderten, welche im concenlrirlen Zu- stände, bei vorläufiger Probe, mittelst Anwendung eines schwachen Sti’oms, schön vergoldete, nachher aber, stark 181 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 182 verdünnt, dem Zwecke nicht entsprach, zu welchem sie bereitet wurde. Schon oben habe ich angeführt dass die Goldauflösung von 2,19 grarnm. Gold in 1 Decilitre zu stark war, und dass sie desshalb beim Versuche mit einem Gegenstand von 3 quadr. Wersch. Oberfläche für untauglich be- funden wurde. Dieser Nachtheil kann jedoch beseitigt werden, wenn, bei sonst gleichen Umständen in Betreff der Stärke des Stromes und der Grösse der Oberfläche der Anoden, gleichzeitig die Oberfläche des zu vergol- denden Gegenstandes vergrössert wird, was ich später umständlicher auseinandersetzen werde. Bei meinen vorläufigen Versuchen im Kleinen, was sich auch später in der hiesigen galvanoplastischen An- stalt im Grossen bewährt hat, erwies es sich, dass wenn man den hohen Werth des Goldes und, in Folge dessen, die Kostbarkeit der concentrirten Goldauflösungen, welche in diesem Zustande leichter durch die Einwirkung der Luft zersetzt werden, berücksichtigt, wenn man ferner den schädlichen Einfluss der concentrirten Lösungen, wegen ihrer alkalischen Eigenschaft aui den Kautschuk, womit der Boden und die Wände der Behälter bedeckt sind, in Anschlag bringt, die Goldauflösungen sich am Besten bewähren, welche 1 bis 0,25 gramm Gold in 1 Decilitre enthalten. Das obenangeführte beziehet sich nur auf die Normal - Goldauflösung, hei welcher eine zuweilen rölhlich ausfallende Vergoldung dadurch be- seitigt werden kann, dass man entweder den Gegenstand noch einige Zeit in der Auflösung hält, dabei aber den Strom schwächt ; die Oberfläche der Anode vermindert, oder die zu vergoldende Oberfläche vergrössert. Mit Berücksichtigung dieser Bedingungen erhält man eine schöne matte Vergoldung welche der mit Mühe durch Färbung erhaltenen Feuervergoldung nicht im Gering- sten nachsteht. Dieses ist aber nicht der Fall bei Vergoldungen mit Auflösungen, in welchen sich das cpiantitative Verhältnis des Goldes zu den Salzen und dem kaustischen Kali bedeutend verändert hat, dadurch, weil ein Theil des Goldes schon aus der Lösung gelallt ist. In solchen Auflösungen ist es nicht hinlänglich das Gold mittelst 1er Probe in 1 Decilitre zu bestimmen, sondern auch mumgänglich das Verhältniss des Goldes zu der Salz- nasse oder vielmehr zu dem neutralen schwefelsauren xali auszumitteln. Der Versuch zeigte folgendes : in 1er Normalauflösung verhält sich das Gold zu K S, in velche K-Gl , KGy und KH durch Behandlung mit ichwefelsäure verwandelt wird, wie 1:6,4. Je mehr her Gold aus der Auflösung durch den galvanischen Strom reducirt wird, desto mehr verändert sich auch das Verhältniss desselben zu den Salzen, folglich also auch zu dem schwefelsauren Kali welches man aus diesen Salzen erhält. Eine Goldaullösung, mit welcher schon eine längere Zeit vergoldet wurde, die jedoch wie die Probe zeigte, noch 0,025 gramm. Gold in 1 Decilitre enthielt, erwies sich als zum weiteren Gebrauch für untauglich, und bei Anwendung eines bedeutend starken Stroms, wurde das Gold nur langsam mit einer unreinen dunkeln Farbe gefällt. Die Concentrirung dieser Auflösung durch Abdampfen bis zu 0,085 gramm. Goldgehalt in 1 Decilitre machte dieselbe nicht brauch- barer. Die Probe zeigte in derselben das Verhältniss des Goldes zu den Salzen ( KG1 -j- K€y -j- KH) wie 1:100, oder wenn diese Salze in schwefelsaure Verbindungen verwandelt werden, wie 1 : 134. Woraus leicht ersehen wird, dass man bei gut geleiteten galvanischen Vergol- dungen, nicht allein auf die Stärke der Auflösung, son- dern auch auf das Verhältniss des Goldes zu den Salzen (bis zu einem gewissen Grade) Acht geben muss. Durch Versuche ist es mir gelungen auszumitteln, dass man mit einer Auflösung von 0,7 bis 0,6 gramm. Gold in 1 Decilitre mit Erfolg bis zu einem Goldge- halte von 0,8 gramm. vergolden kann. Hierbei muss ich -aber die Bemerkung machen, dass bei 0,1 gramm. Goldgehalt in 1 Decilitre Auflösung, die Farbe der ver- goldeten Oberfläche nicht mehr schön, sondern schmu- tzig roth ist, und dass das Gold überhaupt von dieser Zeit an mit einem Stich in’s Rothe gefällt wird. In Folge des obenangeführten, müssen auch in der Probirmethode der Goldauflösungen Aenderungen vor- genommen werden , welche dahin zielen , dass bei der Probe nicht allein die Quantität des Goldes, sondern auch das Verhältniss des Goldes zu den Kalisalzen bestimmt werde. Dieses erreicht man , wenn man die Goldauflö- sung in einem Platintiegel abdampft, die trockene Masse mit Schwefelsäure versetzt, den Ueberschuss der Säure durch Wärme vertreibt und darauf den Tiegel wiegt. Das Gewicht des Goldes so wie dessen Verhältniss zum KS erhält man durch sorgfältiges Auswaschen des Gol- des und Wiegen desselben. Man wird mir freilich da- gegen sagen , dass die Aenderung des Verhältnisses des Goldes zu den Salzen nur dann stattfinden kann, wenn die Vergoldung mit Platinanoden ausgeführt wird, dass aber mit Goldanoden solches nicht stattfindet. Man wird mir die Bemerkung wiederholen (Journal für praktische Ghemie 1846, No. 7 und 8, Seite 448 5 lieber galva- nische Vergoldung und Versilberung) dass man bei An- Wendung von Goldanoden, aus dem Gewichtsverluste Ö * 183 Bulletin physico - mathématique 1 84 derselben, gerade wie bei der galvanischen Fällung des Kupfers, die Quantität des gefällten Goldes bestimmen kann, denn daselbst wird ausdrücklich gesagt : «das einfachste und von den Praktikern in grösserem Maas- stabe auch gewöhnlich angewandte Verfahren ist mit Gold - und Silberanoden zu arbeiten etc. etc.» In der hiesigen galvanoplastischen Anstalt, in welcher jährlich gegen 1000 Pud (circa 303 Centner) Kupfer gefällt werden, sind im Laufe dieses Jahres 300 Pfund Silber zu Silberauflösungen angewandt, und gegenwärtig befinden sich in der Anstalt drei Behälter mit Gold- aullosung : zwei , von 1400 Litre Rauminhalt jeder, wo gegen 40 Pfund Gold enthalten sind, und der dritte, von 2700 Litre, enthaltend auch gegen 40 Pf. Gold *)• es wird täglich eine Fläche von sieben quadr. Mètres (10850,41 quadr. Zoll) vergoldet. Diese Daten, glaube ich, berechtigen mich zu behaupten, dass eine galvano- plastische Anstalt alle Mittel anwenden muss, um mit mehr Erfolg und übereinstimmend mit dem jetzigen Standpunkte dieses Industrie- Zweiges zu arbeiten. Mein Memoire: «Leber die Bildung- und die Bestand- theile eines schwarzen Niederschlags an der Anode, hei der Zersetzung des Kupfervitriols durch den galvanischen Strom,»**) giebt eine genügende Antwort darauf, ob man durch den Gewichtsverlust der Anode einen richtigen Schluss über die Quantität des gefällten Metalls machen kann, ohne darauf Rücksicht zu nehmen, dass ein oft- maliges Herausnehmen der Anoden aus der Auflösung und Wiegen derselben, im technischen Sinne, unmög- lich ist. Die silbernen Anoden bedecken sich immer, während der Arbeit, mit Cyan - und Chlor-Silber, über- dies löst sich an der Anode weniger Metall auf, als an der Kathode niedergeschlagen wird. Dieselben Umstände finden auch statt wenn man mit Goldanoden arbeitet, denn auch hier bildet sich immer eine Fällung von einer O noch nicht ausgemittellen Zusammensetzung, welche man vor dem Wiegen abspülen musste; ausserdem ist es nicht denkbar, dass Gold ohne den geringsten Silbergehalt zu finden sey. Die Nothwendigkeit, die Quantität des zur \ ergoldung von Gegenständen angewandten Goldes genau und schnell zu bestimmen, zw'ang von dem Gebrauch der Goldanoden abzustehen, welche, indem sie die Arbeiter m \ ersuchung bringen, zugleich ein bedeuten- des todtes Capital bilden, welches zur Goldauflösung verwendet, die Production vergrössern kann. Das Ab- *) ImVerlaufe eines Monats bleiben aus 80 Pfund Gold noch gegen 20 Pfund in der Auflösung. **) Bull. phys. math. V. p. 570. spülen, Trocknen und nachherige Wiegen der Anoden würden die Arbeiten unaufhörlich unterbrechen, was in einer gut organisirten Anstalt nicht statlfinden darf, wäh- rend dagegen das Abnehmen der Goldauflösung zur Probe im Augenblick geschehen ist, seihst ohne den weiteren Gang der Vergoldung zu stören. Oben wurde angeführt, dass die Farbe des gefällten Goldes mit Erschöpfung der Auflösung bis 0,1 gramm. Gold in 1 Decilitre, sich zu verändern anfängt. Solche Auflösungen und sogar schwächere, z. B. von 0,05 oder 0,03 gramm. Gold in 1 Decilitre, w'erden in der galva- noplastischen Anstalt zur ersten Vergoldung angewandt, sodann wird die schliessliche \ ergoldung mit einer sein- wenig erschöpften Auflösung ausgeführt, und hier gerade wird die Farbe der Vergoldung erhöhet, so w'ie auch die Dauerhaftigkeit vermehrt. Allmählig häufte sich in der Anstalt sehr viel von so genannter verdorbener Goldauflösung, welche in gusseisernen Kesseln bis zur Trockene abgedampft wurde , und die so erhaltene trockene Masse in Tiegeln geschmolzen. Das hierbei reducirte und geschmolzene Gold wurde nach dem Er- kalten von der Salzmasse getrennt, w'elche zur grösseren Sicherheit, nach vorläufiger Probe, weiter behandelt wurde, um die letzten Antheile des Metalls, das noch nachbleiben könnte, auszuscheiden. Die Goaks-Eisen-Batterieen, welche ich im März 1845 in einem Artikel: «Vorläufige Anzeige über neue galva- nische Batterieen,» *) beschrieben habe, und w'elche bis jetzt ausschliesslich hei der Vergoldung und Versilbe- rung gebraucht w-orden sind, wirken eine ganze Woche ununterbrochen ; man ladet dieselben gewöhnlich am Montage auf die ganze Woche. Den Tag über dienen diese Batterien zur Vergoldung und Versilberung, zur Nacht schliesst man die Leitungsdräthe **) derselben mit den erschöpften Goldauflösungen von z. B. 0,025 gramm. Gold in 1 Decilitre. Aut diese Art fällte ich hei dem vorläufigen Versuche mit 2 Paaren , in Zeit von 24 Stunden, aus Î Litre der verdorbenen Auflösung, alles darin enthaltene Gold, welches anfangs auf die Kathode niederfiel, nachher aber von ihr in Gestalt eines roth- schwarzen Pulvers abfiel ; hierbei fällte sich mit dem Golde zugleich auch Eisen und Kupfer, wrelche sich gewöhnlich in den erschöpften Auflösungen vorfinden. Bull. phys. math. IV, p. 69. **) An den positiven Pol hängt man in die Auflösung eine schmahle Platinanode, und au den negativen wird eine Platin- anode von 10 bis 13 mal grösserer Oberfläche als die Kathode ist angebracht. 185 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. Das Eisen kömmt in sehr geringer Quantität vor und rührt vom Cyan-Kalium her; das Kupfer aber kömmt grösstentheils in die Flüssigkeit durch die Auflösung der Drälhe, an welchen die Anoden befestigt werden, und die aus Unachtsamkeit der Arbeiter, zuweilen in die Flüssigkeit getaucht werden. Die schliesslich so behan- delte Goldauflösung giesst man vorsichtig mit einem Siphon ab, wäscht die Goldfällung mit reiner Salpeter- säure aus, sammelt es auf ein Filtrum und nach gehö- rigem Aussüssen und Trocknen schmilzt man es, oder verwendet es gleich zur Bereitung neuer Goldauflö- sungen. Bei einer gut organisirten galvanischen Vergoldung, wie verschieden die zu vergoldende Oberfläche auch sein mag, muss die Stärke des Stroms zur Grösse der Anode so beschaffen sein, dass man an derselben eine Gasentwickelung bemerkt; die Oberfläche der Anode und die Stärke des Stroms sind zu gross wenn zu gleicher Zeit an dem zu vergoldenden Gegenstände Gas ent- wickelt wird. In diesem Fall befindet sich die Ver- goldung ausserhalb der Bedingungen des normalen Zu- standes in Hinsicht der Farbe der Vergoldung ; man muss daher entweder den Strom, durch'' Verminderung- der Anzahl Paare, schwächen, oder die Oberfläche der Anode vermindern, oder auch endlich die zu vergol- dende Oberfläche vergrössern . Nur Uebun» kann hier die Beobachtung aller vortheilhaften Bedingungen leiten, denn ein bestimmtes Zahlen verbal ln Lss ist in diesem Falle schwer auszumitteln , weil sich die Auflösung jeden Augenblick verändert, und in Folge dessen sich auch das gegenseitige Verhältnis der zu vergoldenden Ober- fläche zu der Grösse der Oberfläche der Anoden und zu der Stärke des Stromes verändert. Uebrigens zeigte der Versuch folgendes : Eine Normalauflösung von 0,84 gramm. Gold in 1 Decilitre vergoldete rasch (hei zwei gewöhnlichen Bunsenschen Paaren und hei Anwendung von Platinanoden von 0,125 cpiadr. Werschok) die Ober- fläche eines silbernen Gegenstandes von 28, 1 G i cpiadr. Werschok. Nach \ erlauf von 30 Minuten erschien die Vergoldung mit einer in’s Rothe stechenden Farbe, weshalb das eine Paar abgenommen wurde. Das übrig gebliebene Paar vergoldete in Verlauf von 75 Minuten denselben silbernen Gegenstand mit sehr schöner Farbe, wobei man aber zur Anode eine Platinplatte von 0,75 cpiadr. Werschok nahm. Im Laufe dieser Zeit wurden auf den zu vergoldenden Gegenstand 0,07 gramm. Gold gefällt. Ist die Normalauflösung ziemlich schwach, z. B. 0,2 Goldgehalt in î Decilitre, und der zu vergoldende Ge- 186 genstand nach Volumen ziemlich gross, weil ein bedeu- tender Th eil der Oberfläche desselben nicht zu vergol- den ist (daher mit Lak überstrichen) und der Strom so stark, dass hei der Vergoldung die Gasentwickelung an dem zu vergoldenden Gegenstände sogleich bemerkt wird, so geht die Vergoldung schlecht vor sich, die Farbe des gefällten Goldes ist dunkel und man hat Ursache zu glauben, dass sich die Vergoldung ausserhalb der Bedingungen des gehörigen Ganges der Arbeit be- findet. In diesem Falle vergrössert man die zu vergol- dende Oberfläche dadurch , dass man in die Goldauflö- sung andere zur Vergoldung vorbereitete Gegenstände hinein legt. Wenn hierdurch die Gasentwickelung an dem zu vergoldenden Gegenstände verschwindet, die Vergoldung selbst aber zu langsam vor sich gehet, so vergrössert man die Oberfläche der Anode durch An- bringen von Platinanoden, an mehreren Stellen, welche mit dem negativen Pol in Verbindung stehen. Hat man auf diese Art die Fällung des Goldes beschleunigt, so kann es doch zuweilen Vorkommen, dass die Vergoldung etwas röthlich ausfällt, dann wird nach Verlauf einiger Zeit, durch Verminderung der Oberfläche der Anoden O die Farbe der Vergoldung belebt. Um dahin zu ge- langen ist es zuweilen vortherlhaft, am Schlüsse der Operation, die Stärke des Stromes durch Wegnahme eines Paares zu schwächen. Das hier angeführte Beispiel von 0,2 gramm. Goldgehalt findet übrigens bei sehr ungünstigen Umständen hei der \ ergoldung statt. Ausser den obenangeführten Manipulationen aber, um die Ope- ration, im Fall der Noth, in gehörigen Gang zu bringen, bleibt noch ein Mittel übrig: dieses Mittel ist, die Gold- auflösung reichhaltiger z. B. von 0,5 gramm. zu machen, was entweder durch Hinzufügen einer concentrirten Gold- C auflösung oder durch Abdampfen der wirkenden Flüs- sigkeit bewerkstelligt werden kann. Ich muss aber hierbei bemerken, dass in einer mehr concentrirten Goldaufiö- sung (von 0,6 bis 0,7 gramm.) das gehörige Verhältniss zwischen der zu vergoldenden Oberfläche, der Ober- fläche der Anode und der Stärke des Stromes selbst leichter und schneller herzustellen ist. 187 188 Bull etin piiysico-mathématique 18. Gedrängter Ueberbltck der Resultate einer Bearbeitung der Russischen Chi- tonen, von Dr. A. Th. v. MIDDENDORFF. (Lu le 19 février 1847). Die Resultate des beifolgenden ersten Heftes der Bei- träge zu einer Malacozoologia Rossica welches die Diagno- sen und Beschreibungen von 10 völlig neuen und 5 für Russland neuen Arten enthält, müssen ihrer Richtung nach, von zwei völlig getrennten Gesichtspunkten her, betrachtet werden : Sie beziehen sich einerseits auf die Anatomie dieser Thiere, andrerseits auf die Systematik derselben. Zur Grundlage der anatomischen Untersuchungen diente mir fast ohne Ausnahme der von mir aufgestellle Chiton Stelleri , Seine monströs -riesige Grösse im Verhältnisse zu jener der anderen Arten dieses Geschlechtes, bevor- zugte mich in dieser Hinsicht auf das Entschiedenste. Nur dort wo es nothwendig schien, sich vor dem Fehlgriffe zu sichern, dass nicht Eigen thümlichkeiten. welche allein dieser oder jener Art zukommen mit solchen verwechselt werden möchten die dem ganzen Geschlechte O eigenthümlich sind, habe ich jene Beobachtungen durch controllirende Untersuchungen einiger anderer Arten, ergänzt. Die ersten 9 Tafeln erläutern daher ausnahmslos nur allein die anatomischen Einzelnheiten meiner Arbeiten über den Chiton Stell eri ; die übrigen 5, enthalten nur einzelnes Anatomische, in so weit es für die Dignose der Arten von Einfluss ist. Als monographische Vorgänger in der Anatomie der Chitonen, halte ich fast nur Poli und Cuvier zur Grundlage. Blainville’s spätere und vorgerücktere Untersuchungen sind leider nicht hinreichend ausgeführt und von gar keinen Abbildungen begleitet. Was sonst noch vereinzelt in diesem Gegenstände gethan worden, verdient hier nicht ein Mal Erwähnung, ist aber in der Abhandlung selbst überall gehörigen Ortes berück- sichtigt. Auch versteht es sich von selbst dass die häufi- gen Berührungspunkte mit den neuesten Arbeiten unserer besten Forscher in den zunächst angrenzenden Geschlech- tern es mir zur Pflicht machten, die Litteratur ihrer Leistungen fortwährend Aror Augen zu haben. Bei der gewissenhaftesten Berücksichtigung dieser meiner Vorgän- ger, ergab meine Arbeit aber dennoch eine Menge von Resultaten, llieils an Berichtigungen und Ergänzungen des früher Vorhandenen, theils an neuen Entdeckungen, welche ihrerseits wiederum bald isolirl dastehen, bald in das Räderwerk zootomischer Tagesfragen von Belang hineingreifen. Als neu, spreche ich im Zootomischen Theile der beifolgenden Abhandlung Folgendes an : 1) Die von mir sogenannten Schlundsäcke ( sacculi faucium ). Ein allen Chitonen gemeinsames, drüsiges in die Schlundhöhle mündendes Organ, dessen zusammen- gesetzter , höchst gefässreiclier Bau auf eine wichtige Rolle hinweist, die sie in der Oekonomie dieser Thiere ausüben müssen. Ihr Bau entfernt sie entschieden von allen übrigen Drüsen (Leber, Speicheldrüsen etc.) nähert sie dagegen den Eierstöcken. 2) Die von mir sogenannten Bewegungsblasen ('folliculi motorii ). Durch diese wird in die Klasse der Mollusken ein bisher ungekanntes motorisches Princip eingeführt, das sie einigermassen den Echinodermen an- nähert. Die in Rede stehende Bewegung bezieht sich auf die Reibplatte (zeither sogenannte Zunge) und wird durch eine vollkommen abgeschlossene sehnige von Mus- keln umhüllte Blase vermittelt, deren wässrigflüssiger Inhalt durch Anspannen der Blasenhülle, nach verschie- denen Richtungen hin getrieben wird, und dort die Blase auftreibt. 3) Den eigentümlichen Bau der Oberhaut den ich nachgewiesen, indem ich es bei den Chitonen als fast ausnahmslose Regel angetroffen dass die Substanz der Oberhaut in ihrem Inneren Borsten entwickelt, welche vereinzelt oder haufenweise in dieser Substanz eingebettet liegen, ohne irgendwo nach Aussen durchzubrechen. 4) Das neue Princip des Drüsenbaues das ich an den Eierstöcken nachgewiesen. Es hängen nämlich die Eier- stockarterien frei in die Höhlung des Eiersackes hinein, verästeln sich vielfach in Büschelform, und fassen dann schliesslich mit immer je zweien ihrer capillarer Endäste eine der in die Höhlung des Eiersackes frei hineinragen- den Zotten zwischen sich, um jederseits als Randgefässe dieser Zotten zur Sackhülle hin, zu verlaufen. Diese Gefässe bilden hier folglich gleichsam die Aufhängebänder der Zotten, von denen jedes Mal eine bestimmte Gruppe allen Verästel ungen einer und derselben Eierstockarterie entspricht. 5) Die Drüse die ich für Nieren gehalten. G) Das Organ das ich Zunge genannt. (Nicht mit der früher eben sogenannten Reibplatle zu verwechseln). 7) Endlich noch die Textur und insbesondere die so interessante Callusbildung der Scbaalen. Ueberdieses wird man bemerken dass ich die, noch in unseren besten Handbüchern den Chitonen abgesproche- nen Speicheldrüsen nachgewiesen und dadurch Blain- 189 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 190 ville’s Angabe im Gegensätze zu tien Untersuchungen Poll’s, Cuvier’s und Meckel’s, bestätige. Diese Frage erhält dadurch ein ganz besonderes Gewicht, dass die Anwesenheit von Speicheldrüsen nunmehr zu einem ausnahmslosen Organisationsgesetze aller Gasleropoden, erhoben wird. Gleichfalls im Widerspruche mit unseren Handbüchern welche der Magen als einfach beschreiben, wies ich in diesem .Organe einen höchst vielfachen Bau nach, und fand selbstständig die vor Blain ville unbekannten Schleimdrüsen, die Mündungen der Eileiter und die der Güllengänge auf, welche aber auch schon Blain ville lf üher gesehen, wie ich später einzusehen Gelegenheit hatte. Dass jedoch Blain ville über den Eierstock, den er mit den Nieren vermengte, ganz falsche Begriffe ver- öffentlichte , ergiebt sich deutlich aus meinen Unter- suchungen, welche andrerseits und in Bezug auf eine Tagesfrage den Hermapiroditismus der Chitonen bestä- tigen. Meine Untersuchungen des Gefässsystemes weisen Me- ckels und Feider’s Angabe der Durchbohrung des Herzens durcli den Mastdarm, zurück, und gehen aus- führliche Aufschlüsse in diesem hei den Chitonen bisher kaum gekannten Gebiete. Es wird hiedurch das für die Mollusken durch Milne- Edwards und V al enciennes allgemein ausgesprochene Gesetz : der Bildung schwammiger Lückenräume und des directen Ergusses von Blut in die Peritonäalhöhle und wiederum zurück ; — auf das Vollständigste bestä- tigt, gleichzeitig aber auch die Annahme van Bene- dens: dass unmittelbare Vermischung des Blutes mit dem Meerwasser statt finde — höchst unwahrscheinlich gemacht. In Bezug auf Systematik, forderte die grosse Verwir- •ung welche in dem Geschlechte Chiton obwaltet, mich un so mehr zu einer Revision auf, als es an sich deut- ich genug war dass diese Verwirrung den Bearbeitern ur Last zu legen sey, weil die Vielfältigkeit der Schaa- en, im Vergleich mit benachbarten einschaaligen Ge- chlechtern, eine um so grössere Complication der Er- cheinungen, mithin eine um eben so viel erleichterte Jnterscheidung mit sich führen musste. Meiner Ueberzeugung nach gestattet es die grosse Ein- eit der Organisation auf keine Weise, das Linné’sche Geschlecht Chiton in mehrere andere zu zerspalten, wie ieses wohl in cler Richtung des Zeitgeistes wäre, und lithin ordene ich, seihst den neuen von mir aufgestell- n Cryptochiton welcher sich um ein Bedeutendes ehr von cler Hauptmasse durch Organisalionseigenthüm- lichkeiten entfernt, als die bisher von Chiton abgetrennten sogenannten Geschlechter, dennoch nur als Sitbgenus ein. Hiermit im Einklänge verweise ich alle übrigen bisher auf- gestellten Gattungen in die Reihe der Untergattungen oder der Gruppen. Unter diesen sind Oscahrellen La- marck ’s ( Chitonellus J jedenfalls weniger scharf begrenzt als die heut zu Tage völlig verworfenen Chitonellen Blain v il le ’s, welche ich von Neuem in ihre Rechte einsetze, dagegen aber Lamarck’s Chitonellen auf die kleine Gruppe der wurmförmigen Chitonen zurückdränge. Salter’s neuerlichst aufgestellte Gattung Helmintochiton hält nicht ein Mal als Untergattung Stich. Genauere Untersuchungen der gegenwärtig bestehenden Hauptgrup- pen unter den Chitonen, deren Eintheilung auf der Art der Bekleidung des Mantelrandes begründet wird, haben mir Gelegenheit geboten nachzuweisen dass die eine der- selben « Limbo s. ligamento margin s laevigato » in der Natur gar nicht exislirt, sondern ihre Arten verth eilen sich unter die übrigen Gruppen welche letztere ihrerseits ganz anders aufgefasst werden müssen als es bisher ge- schehen. Von einigen Arten habe ich nachgewiesen dass sie in völlig andere Gruppen gerathen waren als es die Natur der Sache verlangt. Diese Sichtungen waren die Folge microscopischer Untersuchungen der Oberhaut des Manlelrandes, sowohl an russischen als ausländischen Chitonen, welche mir die Ueberzeugung gaben dass die Bedeckungen derselben nur dreierlei Art seven : 1) Bor- sten, Haare und Stacheln, 2) Schuppen, 3) Schilder. Auch führten sie mich zu der Entdeckung einer merk- würdigen Eigenthümlichkeit der Oberhaut des Mantel- randes, welche bei den Chitonen fast ausnahmslos Börst- chen eingebettet enthält, die nirgends nach aussen zu Tage gehen. Die Beschreibung von 8 neuen Arten, und die genauere Beleuchtung von 5 anderen schon bekannten, veranlassten mich zu einer bestimmten Feststellung der Terminologie, welche um so unumgänglicher war, als ich es nachweisen konnte dass nicht nur hei verschiede- nen Schriftstellern, sondern sogar in einem und demsel- ben Hauptwerke (Lamarck, liera usgegehen von Des- hayes und M i 1 n e- E d war d s) derselbe Ausdruck zur Bezeichnung diametral entgegengesetzter Eigenschaften und so auch umgekehrt, benutzt worden war. Durch den besonderen Nachdruck den ich auf die Entstehungs- weise der Schaalen gelegt und mithin auf die Berücksich- tigung der unteren Schaalenfläche, der apophysen u. s. w., ferner durch die Einführung bestimmter mathematischer Verbal tnisszahlen und Winkelangaben, glaube ich ins- besondere eine feste Grundlage für das Studium der Chitonen gelegt zu haben. 19 î Bulletin physic o- mat hématique 192 Schliesslich mache ich noch auf einen interessanten Fund aufmerksam, ich meine den von mir aufgestellten Chit. Sitchcnsis. Er ist nur siehenschaalig ; eine sorg- fältigere Prüfung lässt aher keinen Zweifel darüber, dass man sich die letzte Schaale welche von aussen völlig die normale Form der sonstigen 8-ten zeigt, dennoch als durch das Zusammenschmelzen der 7-ten und 8-ten entstanden, zu denken habe. Es wird durch dieses Thier das wirkliche Vorkommen 7-schaliger Chitonen deren Angabe wir wiederhohlt bei älteren Schriftstellern an- trelfen, zum ersten Male bestätigt, und zwar gegen das einstimmige Zeugniss aller neueren Forscher, welche jene Angaben Beobaehtungsfehlern zuschrieben. Uebri- gens hege auch ich die Meinung dass es nur ein abnor- mer Zustand ist. BULLETIN »ES SÉANCES BE LA CLASSE. Seance du 1(13) mai 18^6. M cmoires présenté s. M. Fritzsche présente de la part de M. N o r de nskj ö 1 d , membre correspondant , une note intitulé Beschreihung des Di- phanits , eines neuen Minerals aus den Smaragdg ruhen des Ural unweit Kather inenhur g . M. Kupffer présente, de la part de M. Philadelphine , maître supérieur au gymnase de Tiflis , le tableau des Observa- tions météorologiques de cette ville , pendant 1844 et 184o. Il eu recommande l’insertion au Bulletin. Correspondance. M. le Ministre et Président adresse à l’Académie un en- fant-monstre dont une paysanne du village de Tchassovenskoïé , gouvernement d’Olonets, est accouchée et que l’université de Ka- zan a désiré acquérir pour son Musée. Or, vu les difficultés du transport d un pareil objet, M. le Ministre a jugé plus conve- nable d’en faire don au Musée anatomique de l’Académie. Le rescrit est accompagné d’une copie du rapport du gouverneur d Olonets à M. le Ministre de l’Intérieur et de la description du monstre, faite par l’autorité médicale du lieu. M. Baer ayant accusé de vive voix la réception de l’objet en question, les deux documents y relatifs lui seront envoyés par extrait et il en sera fait rapport à M. le Ministre. C o m m ti n i c a t i o n s. M. Baer annonce à la Classe que le Musée anatomique doit à l’obligeance du général We nz e 1 un crâne d’enfant exhumé dans les mines de Saraï , et à celle de M. le professeur Struve à Kharkov, trois crânes de Petits-russiens. Le premier de ces crâ- nes, au dire de M Baer, exprime très bien le caractère de la race mongole par sa largeur extraordinaire. Seance du 15 (27) mai 1 8 A 6. Lecture ordinaire. M. Meyer lit un mémoire intitulé: U cher die Zimmtrosen : insbesondere über die in Russland wildwachsenden Arten dersel- ben. Ein Beitrag zu der Flora Russlands. Mémoires présentés. M. Hess présente, de la part de M. le professeur Claus de Kazan , un mémoire intitulé •• Ueber die chemischen Verhältnisse des Rutheniums , verglichen mit denen des Iridiums. Il eu recom- mande l’insertion au Bulletin. M. Fritzsche présente, de la part de M. Hermann de Mos- cou, membre correspondant, un mémoire intitulé: Untersuchun- gen über Itteroilmenit und ilmenischen Columbit, Il en recom- mande l’insertion an Bulletin. Correspond a n c e. Le Secrétaire communique un office par lequel l’adminis- tration centrale de la Compagnie russe - américaine , en acquies- çant à la demande de la Classe d’établir à Aïan une station mé- téorologique , prie de lui faire tenir à cet effet , pas plus tard que les premiers jours de juillet , un appareil complet météore- logique , pour l’envoyer au lieu de sa destination à bord du Silhha, qui vers cette époque fera voile pour les colonies. Communications. Le Secrétaire perpétuel présente de la part du hui- tième congrès scientifique italien , qui se réunira au mois de septembre de cette année à Gènes , une invitation et deux pro- grammes. Emis le S juin 1847. J%? 155. BULLETIN Tome vi. JW 1 3. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES mm Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig , pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances cU l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. MÉMOIRES B. Observations géognostiques , recueillies par M. Midden dor ff dans son voyage en Sibérie. Heimersen. NOTES. 19. Sur quelques points de l’analyse indéterminée. Bouniakovsky. RECTIFICATIONS. MÉMOIRES. 5. Herrn von Middendorffs geogno stische Beobachtungen auf seiner R eise durch Sibirien, bearbeitet von G. v. HELMER- SEN. Extrait. (Ln le 2 avril 1847). Im vorigen Jahre übergab mir Herr von Midden- dorff die geognos tischen Beobachtungen, welche er auf seiner sibirischen Reise aufgezeichnet hatte, und äusserle dabei den Wunsch, ich möge sie zur Veröffentlichung in seinem Reisewerke bearbeiten. Eine Sammlung von Felsarten und Petrefacten, die jene Notizen begleiten, und über die ich der Classe später zu berichten gedenke, wurden von Herrn von Mid de nd or ff im Mineralien kabinet der Akademie deponirt, und von mir bei der Bearbeitung der Beobachtungen als Belegstücke benutzt. Ich habe nun die Ehre der Classe die beendigte Arbeit vorzulegen mit dem Bemerken dass die Versteinerungen in einem besonderen Artikel vom Grafen Keyserling werden beschrieben werden, der einen Theil derselben schon zum Gegenstände einer sehr lehrreichen Notiz ge- o o macht hat, welche im 5ten Bande des Bulletins der phy- sicomathematischen Classe abgedruckt ist und in welcher vier neue Arten von Ceratiten beschrieben werden. Diese und zahlreiche Juraversteinerungeu , welche mit ihnen zusammen vom Flusse Olenek gebracht seyn sol- len, und andere Juramuscheln, die Herr von Midden- dorff als Gerolle im Taimyrlliale fand, gehören zu den interessantesten Gegenständen der mitgebrachten Samm- lung. Die Ceratiten nämlich deuten auf eine im All- O gemeinen und in Russland ganz besonders selten und dürftig entwickelte Formation, den Muschelkalk. Sie war bisher nur am grossen Bogdoberge in der Wolga- steppe bekannt und durfte auf einer der Neusibirischen Inseln, Kotelnoi, angenommen werden, von woher das Fragment eines Ceratiten in den Sammlungen des Berg- instituts niedergelegt worden war. Das Vorkommen die- ser Körper am Olenek berechtigt aber zu vermutheu, dass der Muschelkalk auch dem Festlande Sibiriens nicht fremd sey. Die nähere Erforschung dieses Vorkommens dürfte eine Hauptaufgabe für künftige Beobachter in jener hochnordischen Gegend werden. Aber auch das Auftreten der Juraformation im äussersten Norden der alten Welt nimmt unsere Aufmerksamkeit in Anspruch. In einer kleinen Abhandlung, welche ich der Classe im. 195 Bulletin physico-mathématique 196 verflossenen Jahre vorzulegen die Ehre hatte, wies ich unter Anderem nach wie sehr die Juraformation im europäischen Russland in den letzten Jahren an Terrain gewonnen habe, während wir früher doch annehmen mussten sie sey bei uns eine seltene, ganz sporadisch auftretende Erscheinung. Graf Keyserling wies ihre Verbreitung im Petschoralande nach, wo sie die Ufer des Eismeeres erreicht, und Herrn von Middendorffs Mittheilungen lassen nun keinen Zweifel mehr darüber dass sie auch im arktischen Sibirien, vielleicht mit we- nig Unterbrechung zwischen dem Ural und dem Olenek- thale verbreitet sey, und man hat Grund sie sogar bis in das Gebiet der Lena fortzusetzen *). Da Herr von Middendorff nirgend eine Spur von Kreidegebirge fand, habe ich die Vermuthung ausgesprochen dass die Sibirischen Juraschichten, wie die des Petschoralandes , unmittelbar von den tertiairen Bildungen bedeckt seyen, die am Eismeere eine so ungeheure Verbreitung und in unserem Reisenden einen sehr genauen und aufmerk- samen Beobachter gefunden haben : Dass diese Tertiär- schichten, die das merkwürdige Adamsholz oder Noah- holz, neben vollständigen Skeletten des Mammuths ent- halten, dem Meere erst jüngst entstiegen oder vielleicht wiederentstiegen sind , wird dadurch aufs Deutlichste erwiesen, dass sie bis auf eine gewisse Höhe und in bedeutender Entfernung vom Ufer von wohlerhaltenen Schalen jelztlebender Molluskenarten des Eismeeres be- deckt sind. Ueber das Alter der Schichten , welche das Taimyr- oder Byrranga Gebirge zusammensetzen , kann kein ent- scheidendes Urtheil gefällt werden, da in ihnen keine organischen Reste gefunden wurden. Allein die minera- logische Beschaffenheit derselben, die Art ihres Zusam- menvorkommens und einige andere Kennzeichen stellen sie ohne Zweifel in eine der ältesten Perioden der Erd- bildung. Ebenso unbestimmt bleibt bis auf Weiteres das Alter der Thonschiefer, Grauwacken, Kalksteine, Dolomite und Sandsteine, welche Herr von Midden- dorff auf seiner Reise von Jakutsk nach Udskoi und den Schantarinseln und im Gebiete des Amur beobachtete. Desto interessanter ist aber eine ganze Reihe krystalli- nischer, eruptiver Gesteine, die an verschiedenen Orten des östlichen Sibirien gesehn wurden, und unter denen wir zum ersten Male in Sibirien Trachyte finden. *) Keyserling am angeführten Orte. HOTES. 19. Notes sur quelques points de l’Analyse INDÉTERMINÉE. Par V. BOUNIAKOWSKY. (Lu le 5 mars 1847). 1) Je me propose dans cette première Note d’indiquer une méthode très simple pour trouver la forme generale que comporte la solution d’une seule ou de plusieurs équations simultanées indéterminées. Je commencerai par appliquer le procédé en question à la résolution générale de l’équation linéaire indéterminée ax-\-by-\-cz-\-du-\-ev-\- . . . .—o, (1) dans laquelle a, b , c, d , e.... repésentent des coeffi- cients donnés, et x, y, z, u, v. . . . les inconnues du problème. Après cela , il sera très facile de généraliser la méthode, et de l’étendre à un système quelconque d’équations indéterminées. Dans le cas de trois indéterminées, c’est-à-dire quand l’équation (I) se réduit à ax-\-by-\-cz=o, (2) la solution générale est comprise dans les trois formules connues x=br — cq, y=cp — ar, z—aq — bp , (3) p, q, r désignant trois quantités entièrement arbitraires. Ces formules, comme on le sait, sont d’un fréquent usage en Mécanique ; elles peuvent aussi être employées utilement dans plusieurs recherches sur la théorie des nombres. Avant de passer à la solution générale de l’équation (1), commençons par résoudre l’égalité (2). Pour cela obser- vons que , pour avoir la solution la plus générale de cette équation, il suffira de prendre deux autres équa- tions auxiliaires a x-\-b Y~\-c z=h' ) n . ,rt . u jff > (4) a x-\-b y-j-c z— n , > dans lesquelles tous les coefficients a, b\ c, a ", b ", c", ainsi que h' et h" sont entièrement arbitraires, et ne sont assujettis qu’à la seule condition de ne point rendre identiques ou impossibles l’ensemble des équations (2) et (4-). Gela posé, les valeurs les plus générales de x, y, z, satisfaisant à la formule (2), seront celles que l’on déduira des trois équations (2) et (4). Restera à voir quelles seront les quantités arbitraires que comporteront 197 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 198 ces solutions, et de quelle manière ces mêmes quantités se composeront avec les coefficients donnés a, b , c. La résolution simultane'e des équations (2) et (4) con- duit aux valeurs suivantes de x, y , z: x=b J—c c'h"-tic" D a'ti'-h'a" C- u b'h" — h'b'' ■a. b'h"— h'b" D ’ c'h'’-k'c” za.- D a'ti'-tia" D D D représentant, pour abréger, la quantité' l)=ab c — ac b -j -ca b — bac -f -bc a — cb a . Or, si l’on de'signe les trois quantite's entièrement irbitraires a' h" -h' a" b'h" -h'b" c'h"—h'c" D ’ D ’ 1) respectivement par p , q , r, on retombera sur les solutions générales (3). Passons actuellement à l’équation ax-\-hy-\-cz-\-du—o ; (5) >our en trouver la solution générale, nous ferons usage le la méthode qui vient d’être employée, c’est-à-dire [u’à l’équation (5) nous joindrons les trois suivantes : a ' x -f- b' y -j- c z -f- d'u =h' \ a!'x -\-b"y-\- c" z -\-d''uz=h" ( (6) a x-\ -b y-j-c z-\-d w=h , J lans lesquelles les 12 coefficients a\ b', c ’, d',a" . . . d'", insi que h\ h" , h'" sont entièrement arbitraires, sauf a restriction dont il a été fait mention plus haut. La ésolution simultanée des équations (5) et (6) conduira ux valeurs suivantes des inconnues x, y, z et u : x= dp — cq -f- br y = — dp -f- cq' — ar z = dr — bq -f- aq u— — cr -\-bq — ap, , q, r, p\ q\ r étant donnés par les formules _ fc"b"'— b"c'")h'Ar(b'c'"- c'b"')h"Ar (c'b"—b'c"j h"' P D _ (d''b"'~ b"d"')h'y(b'd'"- d'b'") h"-\- ( d'b"— b'd") h"' | (7) ü Çd''c'"- c"d"')h'-\- (c'd"'~ d'c'")h" -f (d'c" - c'd"J//"l r__ ( c"a!" — a"c"')h'^(a'c'"- c' a"') h” + (c'a" - a'c") h"'f^ P = D ( d"a a"d'")h'-\- (a'd'"- d'a"')h"-\- (d'a"~ a'd")k D , (b'V ■ -a"b'")h' + (a'b"'-b'a'")h" + (b'a - a'b"Jh' D dans lesquelles D représente le dénominateur commun qui se trouve dans les valeurs des quantités .r, y, z, u, déterminées par les équations (5) et (6) 5 ce dénomina- teur, comme on le sait, se compose de 24 termes qu’il est inutile d’écrire. Observons actuellement que les six quantités p, q , r, p , q\ r' sont entièrement arbitraires ; on peut s’en convaincre de suite, soit en substituant immédiatement les valeurs (7) dans l’équation- (5), qui se trouve ainsi satisfaite identiquement, soit en considérant les formules (8), dans lesquelles les quantités a , b, c', d\ a".... d , h , h , li" sont toutes arbitraires. Il résulte donc de cette analyse que la solution générale de l’équation linéaire homogène (5), à quatre indéterminées , est donnée par les formules (7), qui contiennent six quantités, en- tièrement arbitraires. Des considérations tout-à-fait semblables à celles que nous venons d’employer, nous conduiront à la solution générale de l’équation linéaire à cinq indéterminées ax -\-by cz-\- du-\- e\> = o. (9) En représentant par p, q , /•, s, t, p\ q’. r, s', t' dix quantités, entièrement arbitraires, nous trouverons pour la solution générale de l’équation (9) des formules, qu’on pourra écrire sous cette forme : x = ep -f- dq -f- cr -\-bs y— et -}- dp' -f- cq' — as z — er -)- ds' — bq' — ar u — et — es — bp — aq v = — dt — cr' —bt — ap. En considérant avec quelque attention les formules (ÎO), ainsi que les solutions (3) et (7) cpie nous commence- rons par mettre sous la forme X = cp + bq J= cr — aq z -br — aP X — dp -[-cq +br 1= dp' + cq'- -ar z = dr' -V- aq u =- t -cr — bp — ap pour mettre de suite en évidence la loi des signes, on arrivera sans la moindre difficulté aux conclusions sui- vantes : les expressions des indéterminées x, y , z, u, v, w . . ., propres à satisfaire de la manière la plus géné- rale à lequation linéaire ax -f- by -}- cz -j- du ev -}- fw -f- . . . . = o à n inconnues, seront elles mêmes des fonctions linéaires, àn — 1 termes, de quantités arbitraires. L’ensemble des ar- 199 Bulletin physico - mathématique 200 , . . I > / • bitraires p, q, r, s . . . . p , q , r , s . les valeurs de x , y, z, u, u,w nombre triangulaire "g~^?ce 9U . .qui entreront dans sera représenté par le ’il est aisé de conclure par analogie en considérant les expressions (8) qui se rapportent au cas de quatre indéterminées. Quant à la dis- tribution des coefficients connus a , b , c, d , e,f. ... et des quantités arbitraires p,q,r. . . . p' , q , r ... ., elle ne pré- sente aucune difficulté ; il en est de même de la loi des signes, pour laquelle on pourra admettre, si l’on veut, la règle suivante : tous les termes qui composent la va- leur de x seront pris avec le signe -f ; ceux de y égale- ment avec le signe -f- , excepté le dernier qui sera affecté du signe — ; dans l’expression de z les deux derniers termes seront négatifs-, dans celle de u les trois derniers seront pris avec le signe — , et ainsi de suite jusqu’à la dernière indéterminée , dont tous les termes seront affec- tés du signe — . La méthode que nous venons d’exposer s’applique avec la même facilité à l’équation linéaire générale ax -\-by ~\-cz~^-du-\- . . . . = k. qui contient un terme constant k Soit, par exemple, l’équation ax-\-by = k. (11) Nous joindrons à cette équation la suivante : a x -f- b' y = h'f (12) dans laquelle a, b' et h' sont arbitraires, sans rendre toutefois l’équation donnée impossible, ou réduire à l’identité les deux formules (11) et (12). Nous trou- verons kb'— bh' ah' — ka' ab' — ba' 5 ^ ab' — ba' Si I on pose b' h! a' ^ ab' — baP ^ ab' — ba'^ ah' — baP on aura x — kp — bq, y — aq — kr avec la condition ap — br — 1 • En substituant la valeur r = J- dans l’ex- b 1 b pression de y, on trouvera pour la solution générale de l’équation (11) les formules x^kp — bq, y = aq-k.^p + -p dans lesquelles p et q seront entièrement arbitraires. Si l’on prend x, ou, ce qui revient au même, la différence kp — bq = P pour arbitraire, y ne contiendra que cette même arbitraire, toute seule, et l’on obtiendra La remarque que nous venons de faire s’applique à toute équation à m indéterminées, dont la solution gé- nérale pourra toujours être réduite à ne contenir que m — 1 quantités arbitraires. Sans entrer dans des détails ultérieurs , nous nous contenterons d'observer que la méthode qui vient d’être exposée réussit nécessairement dans la recherche de la solution générale de toute équation indéterminée, quel que soit son degré ainsi que le nombre des indéterminées. Elle s’étend également au cas de plusieurs équations simultanées qui contiendraient un nombre d’indéterminées supérieur au nombre de ces mêmes équations. Ainsi, sous le rapport de sa généralité, cette méthode ne laisse rien à désirer. 2) Nous allons exposer dans ce paragraphe la solution très simple de certaines équations indéterminées, dont la résolution, par les méthodes généralement employées, semblerait présenter de grandes difficultés. Prenons d’abord pour exemple l’équation xmXn + ymYn = z,nZn, (1) dans laquelle x, X , y , Y, z , Z représentent des quan- tités indéterminées, et ni et n deux entiers, premiers entr’eux. Pour résoudre cette équation déterminons a et 8 au moyen de la condition ma — nß — 1 ; soit a = a0-\-nk, ß = ß0-{ -mk (2) sa solution générale. En prenant deux nombres arbi- traires a et b , et en représentant leur somme par c, ou aura a-\-b = c, et par conséquent aussi gjaa — rißj^foma — nß ^rna — ri ß d’où l’on tire (aa)m{bPcP)n + (ba)'"(aßcß)n — {ca)"\aßbß)n. De cette manière la solution de l’équation (1) sera donnée par les formules x = aa, X=bßCß ) r=ba , Y = aßcß J (4) z =ca, Z=aßbß, ) a et ß étant déterminés par les équations (2). Il est d’ailleurs évident qu’on obtiendrait de nouvelles solu- 201 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 202 lions de 1 ’equation (I) en prenant trois systèmes distincts pour a et ß, ce qui transformerait l’équation (3) dans la suivante : d,na — nß _|_ Jjmaf — uß' c",a'r nßn a, a, a" étant différents entr’eux, ainsi que ß, ß\ ß". Pour donner une application des formules (4), suppo- sons qu'on ait à résoudre l’équation x2X3+y2T3 = zzZ\ pour laquelle on a m = 2, n = 3 Si l’on fait a = 1, b = 2 , c = 3, on aura, en vertu des formules (4), x = 1, X=2ß.3ß, y = 2a, Y= 3A 2 = 3®, Z = 2ß, Pour que cette équation s’accorde avec la formule (5), il n’y a qu’à rendre ß divisible par 7, ou, en d’autres ternies, résoudre la congruence 1 + 3Ä = 0 (mod.7), qui donnera A =2 + 7 k' étant entier. Ainsi, en attribuant successivement dif- férentes valeurs aux deux nombres entiers h et k' . on aura une infinité de solutions de l’équation (5). Soit, par exemple, h = 0 , k' — 0 , et par conséquent k = 2 ; nous aurons a et ß étant déterminés par l’égalité 2a — 3/5= 1; or, comme a0 = 2, ß0 = l) il viendra a = 2+3A, 0=1+2 k. Si f on suppose A~=0, les valeurs précédentes des in- déterminées se réduiront à x = \, ^=6,^ = 4, T= 3, 2 = 9, Z= 2. En effet, on aura 1 2.63+ 42.33 = 92.2*. L’analogie de l’équation (1) avec celle de Fermat xm + ym = zm qu’on sait être impossible, sauf le cas m = 2, est assez sensible pour qu’au premier abord on soit frappé de la facilité de trouver un nombre illimité de solutions pour la formule citée (1). La méthode que nous venons d’employer peut servir à la résolution d’un grand nombre d’équations indéter- minées de formes très variées et très générales. Don- nons en encore deux exemples. Supposons, en premier lieu, qu’il s’agisse de résoudre l’équation indéterminée numérique 5x3X 5 —7 y 3T 5 = 827. (5) Pour y parvenir, commençons par résoudre l’équation 5 a — 7b — 8; nous aurons a=3 + 7Â, b— f +5Ä. Posant ensuite 3a — 5/3=1., d’où a=2 + 5/c, 0 = 1 + 3 k, )n aura 5a3a — 5ß — 7b3a — sß = 8, >u bien 5.(aa)3(bß)s—7.(ba)*(aß)s — 8 (asb5)ß. a —3, b = 1, a = 12, 0 = 7, et par suite 5.(312)3.15 — 7.1 3.(37)6 = 8.(35)’, équation qu il est très facile de vérifier à cause du fac- teur 333, commun à tous les trois termes. Terminons ce que nous avons à dire sur cette mé- thode par la résolution de l’équation fort générale AxxxPyfZ{. . . . + . . . + A%xfyfz{. . . . + . ..+Jnxr/yn(c17(«M?W)=« On aura donc xi =«ia» fi = a2ßa3ß, zl==ai7 et ainsi de suite pour les autres inconnues x2, y2, z2, xi ■> T 3 1 Z3 Si, dans les équations que nous venons de résoudre, on se proposait encore la condition que les indétermi- ne'es soient premieres entr’elles, la méthode qui vient d’être exposée serait insuffisante 5 il est même à présumer que beaucoup d’équations, sous la condition énoncée, cesseraient d’être possibles. 3) Passons actuellement à la démonstration d’un théo- rème assez curieux sur une loi de réciprocité qui existe entre deux progressions arithmétiques , formées d’une certaine manière. La proposition dont nous parlons pourra servir, comme nous le ferons voir, à distinguer les nombres carrés de ceux qui ne le sont pas, sans recourir à l’extraction directe de la racine. THEOREME. Soit p un nombre premier de la forme 4/c -j- 3, et a un entier quelconque, premier à p. Si l’on forme les deux progressions arithmétiques u, a-\-p, a-\-2p, a-j-3p, a-\-mp,.. .. (1) — a, — a -f -p, — a-\-2p, — a-f — «-f- np,. . . . (2) il n’y aura qu’une seule d’entr’elles qui pourra contenir des nombres carrés. Ainsi, si c’est la progression (1) qui renferme des carrés, la progression (2) n’en contien- dra pas , et vice versa. DÉMONSTRATION. Supposons, contrairement au théorème, cpie l’on ait à la fois a -j- mp — a2 et — a -f- tip = v2 ; en élevant les deux membres de chacune de ces équa- tions à la puissance impaire — — - — 2A — f— 1 , on trouvera A P 1 p— i p — 1 p — 1 (a-\-mp) 2 —U et ( — a-\-np) 2 = v Or, en vertu du théorème de Fermat , on a p— 1_ P 1 u — -f- 1 (mod. p), v — +1 (mod. p)-: donc aussi p — 1 P — 1 _ ( a-\-mp ) 2 — -f- 1 (mod. p), ou bien a 2 — ■ -f-l(mod.p) (— a-\-np) 2 — 1 (mod.p) oubien — a 2 — -j-l(mod.p). Mais comme les deux congruences p-i p—1. a 2 — -l-l(mod.p) et — a 2 — -fi(mod.p) sont évidemment incompatibles entr’elles, il en faudra conclure l’exactitude du théorème qui vient d’être énoncé. Si l’on convient de ne prendre pour a que des nom- bres impairs, le théorème subsistera non seulement pour des nombres premiers de la forme A/c — |— 3 , mais encore pour le nombre composé N—2p, p étant, comme plus haut, un nombre premier de la forme 4Ä — j— 3. Avec ces conditions, il n’y aura qu’une seule des progressions n, a-\- N, a + 2iV, a-j-3iY,.... a-j-roiV, — a, — a -j- N, — a-\-2JY, — a-\- 3iY, .... — a- f- nJY, qui pourra contenir des nombres carrés. Nous omet- tons la démonstration de cette proposition, parce qu’elle ne diffère presquen rien de celle qui vient d’être donnée. Il a été dit au commencement de cet article que la proposition qui vient d’être démontrée peut être em- ployée, avec plus ou moins de succès, à la distinction des nombres carx’és. En voici un exemple. Soit proposé de décider si le nombre 4625 est un carré ou non. Prenons pour p un nombre premier de la forme 4/r-j-3, de médiocre grandeur, par exemple p = 31 = 4.7 -}-3. En divisant 4625 par 31, ou aura 6 pour reste, et par conséquent, en faisant a— 6, les deux progressions (1) et (2) se réduiront à 6, 37, 68, 99,. .. . — 6, 25. 56, 87,. . . . Comme c’est la première de ces deux progressions qui contient le nombre donné 4625, et que le second terme 25 de la seconde progression est un carré, nous concluons de suite que 4625 n’est pas un carré. Nous ne nous arrêterons pas sur la généralisation du théorème par rapport aux puissances supérieures à la seconde. Contentons nous de dire qu’à cet effet il ny aura qu’à substituer à la forme 4 k -j- 3 du nombre pre- mier p une forme différente. Ainsi, par exemple, il j sera facile de démontrer que si p est de la forme 8A-f-5 205 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 206 il n’y aura qu’une seule des deux progressions (1) et (2), qui puisse contenir des nombres bi-carrés. 4) La démonstration la plus simple du théorème de Wilson est, sans conlredit, celle qui repose sur la con- sidération des racines primitives. Si l’on désigne par ç l’une des racines primitives du nombre premier /?, l’on aura q1.q2. Q3. . . .qP — 1 EE 12.3.. . ( p — 1) (mod. p), et comme 1 +2 + 3+ • • • • + (/> — I) =p ■ ? il viendra de suite ç P' 2 =(—l)p=—\ = i-2.'i (j) I) (mod. p) en vertu de la condition p 2 — — 1 (mod. p). Donc, définitivement 1.2. 3. . . .(/?— 1) -{- lEEo(mod. p). En suivant cette marche on démontrera avec la même acilité la proposition suivante : Le produit 1.2. 3....(/? — 1) peut toujours être dé- omposé en deux autres produits P et P , contenant hacun un nombre — de facteurs , de façon que la à imme P-\-P' ou la différence P — P soit divisible ar p, suivant que p est de la forme 4Â-f-3 ou 4Â-|-1. Si p est de la forme 4A-4-3, nous supposerons P égal i produit des facteurs pris dans la suite de ceux des >mbres naturels 1,2,3 ,..../? — 1 qui sont congrus à , ç2, ç3 .... ç 2 , et P au produit des facteurs re- P±1 tnts, c’est-à-dire à ceux qui sont congrus à p 2 , f— a p— 'î i 2 p . Nous aurons donc 12 3 /) — 1 p-f-1 p — -1 .PEE p . p . p . . . .p 2 =p 4 ’ 2 (mod. p), i comme p 2 = — 1, /> = U -f 3, i! în résultera PEE ( — 1 (mod. p). I même, en supposant . R±L P±L P™1 *p—i.R=k P=p 2 p 2 p =p 4 2 (mod./?), on trouvera 3p— 1 P 1 3p— 1 3Ä-+-2 P = ç 4 * 2 EE(-l) 4 =(-l) (mod. p). De là P+P'=(— l^ + O- l)3^2(mod. p). Or, que k soit pair ou impair, le second membre de cette congruence sera nul; donc, dans l’hypothèse de /?=4A' —J— 3, on aura P -j- PfEE o (mod . /? ). Si p est de la forme 4Ä-J-1, nous pourrons supposer PEEp'-p^ — l.p3.p^ — 1 *.p5.p^- — 5. . , . =p^’ 4 et P,=p2.p/>-2.p4.p/’-4 p6.p P-*. . . . = 9pf~w puisque p — 1 est divisible par 4. Donc P — PrEE 0 (mod. p), ce qu’il s’agissait de prouver. On peut observer encore que, dans le cas de />=4A-f-3, l’une des deux sommes P-j-1 ou P'- f-1 sera nécessairement divisible par p. En effet, cela re- vient à dire que le produit (P+l) (P'+l)=PP'+P-J-P'-f 1 est congru à zéro suivant le module p. et c’est ce qui a évidemment lieu en vertu de la condition P+P^EEO (mod. p) et du théorème de W i 1 so n qui donne PP -f- l — 0 (mod. p). On verra encore que la même propriété subsiste pour l’une des différences P — 1 ou P' — 1, puisque l’on a évidemment, comme plus haut, (P— 1) (P— 1) = PP — (P-j-P'j + l EE 0 (mod. p). En combinant ces deux propriétés, relatives aux nom- bres premiers de la forme 4&-j-3, on arriverait encore à d’autres propositions du même genre, sur lesquelles nous ne nous arrêterons pas. Observons seulement qu’on rarvient à ces différentes conclusions en considérant que les expressions précédentes de P et P' ne peuvent être congrues qu’à -j-1 ou — 1 suivant le module p. Je terminerai par la démonstration d’un corollaire intéressant du théorème de Wilson, corollaire qui ne me semble pas avoir été remarqué. Voici en quoi il consiste. 207 Bulletin physico-mathématique 208 Si l’on partage le produit 1.2.3. . .. (p—l) de tous les facteurs infe'rieurs au nombre premier p en deux produits partiels A et i?, de façon que on aura toujours Jß - + lEo (mod. p) suivant que p sera de la forme 4/t-f3 ou 4A— j— 1 . Ainsi, par exemple, 1 = 0 (mod. 5) 4.3.6 , , _ Ä , 1^5 “M — 0 ( mod. 7) 6.7.8.9.10 _ , 'Ï-2.5.4.8+1 — °(mod-11) 7.8.9 .10.11.12 4. 2. 5.4 8.6 -1 = 0 (mod. 13) 9.10.1 1.12.15.1413.16 1.2.3.4.8.6.7.8 10.11.12.13.14.18.16.17.18 1.2.3.4.3.67.8.9 — 1=0 (mod. 17) ■f- 1 = 0 (mod. 19) etc. etc. etc. Pour démontrer cette propriété, observons que, puis- qu’en vertu du théorème de Wilson on a -f- 1 = 0 (mod. p), divisible par p , on pourra faire abstraction du facteur A dans cette dernière congruence ; elle donnera donc + 1 = 0 (mod .p), ce qui exprime la propriété énoncée plus haut pour les nombres premiers de la forme 4 k -j- 3. P— 1 Lorsque p = 4/c -fl, alors (—1) 2 =-f 1, et la con- gruence (-1)^(1.2 3. . . . £=!)*+ 1 = 0(mod. P) devient (1.2.3. .. +1=0, ou bien A2-\- 1 = 0 (mod. p). D’un autre côté AB-\- 1 = 0, et par suite A2B-\-A = 0 (mod. p), et comme dans le cas que nous considérons A2=. — 1, il en résultera — B A — 0 (mod. p) ; divisant par A et changeant les signes, nous aurons -y 1=0 (mod. p). Cette dernière congruence qui a lieu pour les nombres premiers de la forme 4 k -+ 1 , complete le corollaire qu’il s’agissait de démontrer. il en résultera d’abord (-1)^(1. 2.3. . . . £=i) ’+ 1 = 0 (moi.p). I P * Si p est de la forme 47c — f- 3 , on aura ( — 1) 2 = — 1, et la dernière congruence donnera (1.2.3.... £yî)2_l = 0, ou bien A 2— - 1=0 (mod./?). D’ailleurs, comme AB -f- 1 = 0 (mod. p), on aura, en multipliant par A, A~B-\- AzEÜ (mod. p ); mais A2~ 1; donc B -f- A = 0 (mod. p). Remarquons actuellement que puisque A n'est pas Berichtigungen zu dem Aufsatze «Aulosteges variabilis etc. im Tome VI, No. 9, des Bulletin de la classe phy- sico-mathématique de l’Acad. Imp. de sc. de St. Pétersbourg. Pag. 135, Zeile 12 von unten, statt Fig. 2 lies Fig. i, Pag. 141 Zeile 4 von unten ist nicht beendigt; es soll heissen : in der Mitte der Ventralarea. Bei Fig. 7 a ist das Dellidium fehlerhaft gezeichnet; es zeigt in der Na- tur keine Spur von Kerbung oder Gliederung welche die Tafel darstellt, sondern nur schwache Anwachsstreifen. Bei Fig. 8 der Tafel sind die Röhren zu dick und zu dicht gezeichnet; sie stehen weiter von einander ab und sind durch unorganische Masse von einander getrennt, auch von kleinen Calamoporen durchflochten. Emis le 12 juin 1847. Æ 154 BULLETIN Tome VI. JW I V. DE LA CLASSE PHYSICO“ MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES SE SM.SW-XMW-Ba,SB &' B». g. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie , place de la Bourse No. 2 , et chez W. EGGEBS et CO MP. , libraires , commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VO SS a Leipzig , pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dr l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 5. No- tes de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; t>. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; tO. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. MEMOIRES. 6. Sur la marche du cavalier sur l'échiquier. Minding. CORRESPOIIDANCE. I. Lettre de Sir Rod. Murchison. 2. 3. Deux lettres de M. Crusei.l. IÆÉMOZïISS. 6. Ueber den Umlauf des Springers auf dem Schachbrette (sogenannten Rössel- sprung). Von FERDINAND MINDING. (Ln le 22 janvier 18V7.) Diese allgemein bekannte Aufgabe ist zuerst in den Schriften der Berliner Akademie vom Jahre 1759 wis- ;enschaftlicb bearbeitet worden, wo Euler nachweist, vie sich auf leichte Weise eine grosse Menge von Lö- sungen derselben, namentlich von wiederkehrenden Um- äufen des Springers finden lässt. Sein Verfahren besteht m Wesentlichen darin, dass zuerst eine Reibe von Fel- lern besetzt wird , bis der Springer nicht weiter gehen ann ohne auf ein schon betretenes Feld zurückzukom- aen, worauf man die schon besetzte Felderreibe in sol- fie Abtheilungen zu bringen sucht, welche sich in ver- nderter Ordnung sowohl an einander als an die noch ffen gebliebenen Felder knüpfen lassen. Die Darstellung er Eu 1er ’sehen Behandlungsweise liegt jedoch nicht i meiner Absicht und ist auch um so mehr entbehrlich, Is jene in Legendre’s Théorie des nombres , Bd. 2. S. 1 51 u. f. der zweiten Ausgabe, und in dem Artikel: Springer auf dem Schachbrette des Wörterbuches von Kiiigel und Mollweide mitgetheilt wird. In den Abhandlungen der Pariser Akademie vom Jahre 1771 macht Vandermonde (. Remarques sur les pro- blèmes de situation ) mit Recht auf die Wichtigkeit der Untersuchungen aus der Geometrie der Lage im Allge- meinen aufmerksam. Er vergleicht den Umlauf des Springers mit dem Zuge eines Fadens, welcher in der Mitte jedes Feldes um eine daselbst aufgesteckte Nadel geschlungen , alle Felder nach dem hier vorgeschriebe- nen Gesetze verbindet 5 aber er beschränkt sich auf die Untersuchung besonderer symmetrischer Anordnungen. Noch wird in oben genanntem Wörterbuche eine mir nicht bekannte Schrift von Colini angeführt ( Solution du problème du cavalier au jeu des échecs , Mannheim , 1773), welche ebenfalls verschiedene Beispiele des Rös- selsprunges enthält. Legendre berührt (S. 165 a. a. O.) die Frage nach der Anzahl aller möglichen Lösungen , und sie ist in der That hier die Hauptfrage , welche der Analysis zu beantworten obliegt Da aber dieser ausgezeichnete Geo- meter sie als sehr schwierig bezeichnet und nur zu ei- nem vorläufigen , von ihm selbst offenbar nicht für ge- nügend erachteten Auskunftsmittel seine Zuflucht nimmt, 21 ! Bulletin physic o - mathématique 212 so ergab sich die Noth Wendigkeit , genauer nach den Ursachen dieser Schwierigkeit zu forschen , und ich er- laube mir , was ich darüber gefunden , hier vorzulegen. Zu einer wirklichen Zahlenhestimmung , oder vielmehr zur Kenntniss der Mittel , durch welche eine solche in * allen Fällen erreichbar wäre, wenn es darauf ankäme, bin ich zwar nicht gelangt; wenigstens aber wird das Folgende zeigen, dass nur der allerdings fast unüber- sehbare Umfang einer auf sehr viele und sehr grosse Zahlen führenden Rechnung ihrer Ausführung entgegen- steht. Es würde ein schöner Fortschritt der Analysis sein, wenn man dahin gelangte , dieses Hinderniss durch tref- fende Näherungen zu überwinden , wie es in anderen Fällen , die mir jedoch weniger verwickelt scheinen als der vorliegende , gelungen ist. Ich bezeichne die Felder des Schachbrettes durch Zah- len , welche man als die Coordinaten ihrer Mittelpuncte ansehen kann , und setze den Anfang der Coordinaten in ein Eckfeld. Für dieses ist also x = 0 , = für das ihm schräg gegenüberstehende Eckfeld x=7, jy=7. Das Feld, für welches x=a, y=b, bezeichne ich durch (a, b) , wobei die Ordnung der Buchstaben zu beachten ist. Von (a, b ) kann der Springer mit einein Schritte auf alle diejenigen Felder gelangen , welche durch (fl±2,£± l) und durch (a±l,&±2) angedeutet wer- den , wofern ihre Coordinaten die Grenzen 0 und 7 nicht überschreiten. Ferner belege ich jedes Feld mit einem Zeiger, d. h. mit einer der Zahlen von 1 bis 64, in ganz beliebiger Ordnung , so dass jedem Zeiger nur ein Feld entspricht. Es sei a der Zeiger irgend eines Feldes und ß,y,8,... seien die Zeiger aller derjenige^ Felder, welche der Springer von a aus in einem Sprunge erreichen kann , i und welche ich deshalb die dem a benachbarten Felder nennen will , worunter also die anliegenden nicht zu verstehen sind. Wird nun der Springer auf ein beliebi- ges Feld A gesetzt, so entsteht die Frage, auf wie viele verschiedene Arten er in n Sprüngen das Feld a errei- chen kann , wenn die wiederholte Besetzung jedes Fel- des gestattet ist; es sei wn die Anzahl dieser Arten. (Wenn man die Felder in gerade und ungerade (schwarze und weisse) einlheilt, so muss a mit A gleichartig oder ungleichartig sein, je nachdem die Anzahl n der Sprünge gerade oder ungerade ist ; wenn diese Bedingung nicht . a erfüllt ist, so ist wn = 0 ) Da der Springer nur unmittelbar von ß y 8 . . . aus auf a gelangen kann , so erhält man zur Bestimmung SKHUUH WiPM'Uli IIWaW.TOiMMffiB— a— a— 8BM— — B— — — — — — — 1 a von wn sofort die Gleichung : a ß y S wn = wn— i + wn—i + wn— l + A' welche den nten Sprung auf den n — lten zurückführt. Solcher Gleichungen erhält man für jedes Feld eine, indem man dem Zeiger a nach und nach alle Werthe 1,2,3... bis 64 beilegt, und da man die Werthe von a wn für den ersten Sprung oder n = 1 sämmtlich kennt, indem sie für alle dem A benachbarten Felder = 1 , für die übrigen = 0 sind , so kann man mit Hülfe des cc Systems der 64 Gleichungen A, wn für jedes Feld und jede Anzahl von Sprüngen berechnen , wodurch die Aufgabe gelöst wird. Dieselbe Aufgabe lässt sich auch mit der Bedingung verbinden , dass irgend ein Feld in allen Sprüngen un- besetzt bleiben soll. Ist ß ein solches abgeschlossenes Feld, so ist w„ (für alle n ) = o, und zugleich fällt aus sl diejenige Gleichung weg, welche den Uebergang von den benachbarten auf das Feld ß ausdrückt; man hat also in A eine Gleichung und eine Unbekannte weniger als vorher. UeberhaupL fallen aus dem Systeme A so viele Gleichungen und so viele Unbekannte hin- weg, als Felder ausgeschlossen werden, und die Anzahl der Gleichungen A und der daraus zu bestimmenden Grössen ist in jedem Falle der Anzahl der noch übri- gen (offenen) Felder gleich und heisse i. Man belege die offenen Felder mit den Zeigern 1,2,3 bis i. Es sei a einer derselben und ( a , b ) das ihm zugehörige Feld; man bilde das Product wnxayb für dieses, und eben so für alle übrigen offenen Felder , und bezeichne die | Summe aller dieser Producte durch U„. Es ist also das a l Polynom Un ==' E wnxayb, in welchem das Summenzei- chen sich auf alle Zeiger von a = 1 bis a = i erstreckt, ein alle beim n ten Sprunge möglichen Fälle zugleich umfassender Ausdruck. Um nun auf den n -f- lten Sprung überzugehen , muss man Un mit einem dem Gange des Springers nachgebildeten Factor U multipli- cireu , nämlich mit ü = (* + 4) (r! +» + (*! + p) (r ■ + j) und aus dem Producte alle diejenigen Glieder weglas- sen , in welchen negative oder auf die siebente über- schreitende Potenzen von x oder von y Vorkommen, so wie alle Glieder, welche sich auf die ausgeschlossenen Felder beziehen. Dieses Weglassen bezeichne ich durch o Einschliessung des Producles Un U in eckige Klammern 213 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 21 i und. nenne [UnU ] ein abgekürztes Product. Man erhält also Uebergänge von (0, 0) auf (2, 3) , nämlich C — 13 3 + 3.3 + 13.7 + 19.10 + 17.6 = 431. Un-h 1 = E™n^_xXaJb = [ Un U] , welche Gleichung nur eine für den Ausdruck bequeme Zusammenfassung der Gleichungen A ist. Ein Beispiel mag dienen um einige Mittel zur Abkürzung anzudeu- ten , welche sich bei dieser Rechnung darbieten. y Auf wie viele verschiedene Arten ist es möglich, auf einem Rechtecke von dreimal vier Feldern in 11 Sprüngen aus einem Eckfelde (0, 0) auf das ihm schräg gegenüberste- hende Eckfeld (2, 3) zu gelangen, wenn das Ausgangsfeld (0,0) gar 012 nicht mehr , und das Endfeld (2 , 3) nur erst mit dem Ilten Sprunge besetzt werden darf? Hier ist also (0, 0) überhaupt und (2, 3) bei den 10 ersten Sprüngen ausgeschlossen. Die abgekürzten Pro- ducte sind bis U6 folgende : U1 = [U] = x2y -J- xy 2 U2 = [UyU] = x2 -f- y2 -f- xy3 ua = X + 2y + 2 x2y -f xy2 UA — 3x2 -f- 3y2 -f- 3 x2y2 -f- 4 xy3 Us = bx -f- 10/ + lx2y -f- 3 xy2 -j- 3 ly3 U6 = 13x2 -f- 3 xy -{- 13/2 -)- 19 x2y2 -j- 17 xy3. Anstatt auf diesem Wege weiter zu rechnen , fange man von (2, 3) an und entwickele eine der vorigen ent- gegenkommende Reihe von 5 Sprüngen , wobei ich die abgekürzten Producte mit Vx u. s. f. bezeichne. Man hat also Vx — [x2y3LT\ = xy -f- y2. Die hier obwaltende Symmetrie macht eben die Berechnung der V überflüs- sig , denn man erhält Vn dadurch , dass in Un , xa mit x2 a, yb mit y3 b vertauscht wird. Es folgt daher so fort : Vh — 3x2 -J- 3 xy -)- ly2 -f- '10 x2y2 -J- 6 xy3. Da man also in 6 Sprüngen auf 13 Arten von (0, 0) auf (2, 0), und in 5 Sprüngen auf 3 Arten von (2, 3) auf (2, 0) oder von (2, 0) auf (2, 3) gelangt , so gieht es überhaupt, mil Rücksicht auf die Bedingungen der Auf- gabe, 13. 3 solche Uebergänge in 11 Sprüngen von (0, 0) auf (2, 3), bei welchen mit dem 6ten Sprunge das Feld (2, 0) besetzt wird. Wendet man dieselbe Be- trachtung auf alle bei dem 6ten Sprunge erreichbaren oder in U6 vorkommenden Felder an , so erhält man überhaupt die Anzahl C der mit 11 Sprüngen unter den Bedingungen der Aufgabe möglichen unterschiedenen Die nähere Untersuchung der Zahlen wn führt auf gewisse rücklaufende Reihen , deren Glieder sie sind. Es ist nämlich nach A a ß i 7 i 8 i a ß 7 Ä i + W„— i + . . . . « ß y 8 wn-h\—i = wn—i + wn—i + wn—i + • • • Werden diese Gleichungen der Reihe nach mit unbe- stimmten Coefiicienten 1, e15 f2. . .e; multiplicirt , und die Producte addirt , und setzt man : a a a a a w„ -f + f2w„_2 + . . . . = Wn , so entsteht die F ormel : a ß y 8 wn+x = + h n + Wn + ... B. welche ein System von i Gleichungen vertritt, da sie für cc = 1 , a = 2 .a = i gilt, wobei auf der rech- ten Seite für jedes a die Zeiger der ihm benachbarten offenen Felder zu setzen sind. Bestimmt man nun die i Coefficienten t durch eben so viele Gleichungen : « W i-y-i = 0 für a — 1 , 2 , 3 , . . . i , so folgt aus B, a a . . = 0, und überhaupt Wn — 0 für jedes n wel- ches grösser ist als i , und für jedes a von 1 bis i. Die a Werthe von w„ bilden also für die verschiedenen n eine rücklaufende Reihe, deren Scale für alle a dieselbe ist. Man kann sie daher auch als die Coefficienten der Entwickelung von i rationalen algebraischen Brüchen betrachten, welche alle denselben Nenner haben. Es sei t eine unbestimmte Grösse , so ist ipt = tl - {- fjt'““1 e2tl — 2 -j- . . . -J- r; dieser Nenner ; und man hat a a a. Bedient man sich des oben angeführten Zeichens W in einem etwas erweiterten Sinne , indem man setzt : a a a a a Wi = W- + -f f2wi_2 -f - . . + fz-jW, und überhaupt a a a a W i—k = U'i — k + £{wi — k — 1 + ••••+ ei — h — lWl für k = 0 , 1 , 2 . . . i — 1 , also Wx — wx ; so ergiebt sich der Zähler cpt wie folgt , nämlich : Cpt = W; + Wi_xt + W;_2t2 + + WJ-'. Durch Zerlegung in einfache Brüche erhält man eine 215 Bulletin physico-mathématique 216 cc unabhängige Darstellung von wn. Sind die Wurzeln der Gleichung ipt. == 0 alle von einander verschieden und heissen sie tl , t,L . . t[ , so findet sich îL — _i l . . . 4. : y ^ — 8 — 4y"3, so wird : w 2n-t-l — hn Vo Au-t-i = 0 w, 2«-f-l (/3- 1) g" + (-/3+ 1) A« 2/5 2/H-l , = o " 2ra-f-2 2 __ (/3-f 1) gn + (/5 - 1) hn W2n- 1-2 ' Y< 2 «-+-2 = 0 2” (g - hn) 2«+2 V O Mit diesen Hülfsmitteln. und abgesehen von der wahr- haft unermesslichen Länge der Rechnung, kann man die Beantwortung der Hauptfrage unternehmen. Sie lautet : Auf wie viele verschiedene Arten kann der Springer in 63 Sprüngen von einem gegehenen Felde («, b ) oder A des Schachbrettes auf ein ebenfalls gegebenes (dem A nothwendig ungleichartiges) Feld («', b') oder B ge- langen , ohne eines der übrigen Felder unbesetzt zu lassen ? Ich nenne A und B die Endfelder , die übrigen die O Zwischenfelder , und bezeichne diese in beliebiger Ord- nung mit den Zahlen 1, 2. 3, 4 ... . 62. Noch sei be- merkt, dass im Folgenden keine andere Art von Ueber- gängen von A auf B , jedesmal in 63 Sprüngen , vor- kommt , als solche bei welchen das Feld A, von dem der Springer ausgebt, gar nicht mehr, und das Feld B nicht eher als mit dem 63ten Sprunge besetzt wird. Diese Bedingung muss ergänzend hinzugefügt werden , so oft eines Ueberganges von A auf B erwähnt wird 5 da ihre ausdrückliche Wiederholung lästig sein würde. Auflösung. Man berechne die Anzahl aller in 63 Sprüngen möglichen unterschiedenen Uebergänge von A auf B ; sie heisse C. Man berechne die Anzahl aller derjenigen in 63 Sprüngen möglichen unterschiedenen Uebergänge von A auf B , bei welchen das Zwischenfeld 1 niemals betre- ten wird 5 sie heisse Cv Eben so berechne man die Anzahl aller in 63 Sprün- gen möglichen unterschiedenen Uebergänge von A auf B , hei welchen das Zwischenfeld 2 ausgeschlossen wird; sie heisse C2. Auf diese Weise schliesse man nach und nach alle Zwischenfelder, jedes einzeln, aus; so ergeben sich die Zahlen Man schliesse irgend zwei Zwischenfelder a und ß zugleich aus ; die Anzahl der alsdann in 63 Sprüngen noch möglichen von einander verschiedenen Uebergänge von A auf B heisse Ca 3. Diese Rechnung. für jede Ver- bindung der Zwischenfelder zu zweien vollzogen , giebt 61.31 = 1893 Zahlen Cl.zCL.3 C’6l . #a. Man schliesse je drei Zwischenfelder zugleich aus, so ergeben sich 61 31.20 = 37820 Zahlen C 1 . 2 . 3 u. s 1. ^'60 • 61 • 62* So fortfahrend schliesse man nach und nach alle Ver- bindungen der Zwischenfelder zu 4, zu 5, u. s. f. aus, wodurch sich noch viel ausgedehntere Zahlenreihen er- geben, bis man zuletzt durch Ausschluss aller Zwischen- felder zur Zahl C\ . a . 3 . . . . 62 gelangt, welche wie schon viele »vorhergehende , gleich Null ist. Alsdann ergiebt sich für die gesuchte Anzahl N aller in 63 Sprüngen, ohne Auslassung’ und mithin auch ohne wiederholte Be- O Setzung eines Feldes, auf dem Schachhrelte möglichen unterschiedenen Uebergänge von A aut B folgender Werth : 219 Bulletin physico -mathématique 220 JY = C — ( Cl -f C2 -f- C3 . . . -f- C62) -f- (É’i . 2 -f C2 “P (^T • 2- 3-4 “P ~b f 59 . 60 • 61 • 62) Beweis. Man wähle einige Zwischenfelder beliebig ans und untersuche wie oft die Anzahl ( z.) der Ueber- gänge , bei welchen alle diese und nur diese Zwischen- felder leer bleiben , in vorstehender Formel gesetzt ist. Sie ist in C , der Anzahl aller möglichen Uebergänge ? einmal gesetzt ; in -f- C2 -f- . . -f- C62) emal , wrenn v die Anzahl der ausgewählten Felder ist. Sind nämlich 1, 2, 3 . . v die Zeiger dieser Felder, so ist die Zahl 2 in jeder der Zahlen Cv C2 . . .C einmal, in den übri- gen (7, , x . . . C62 gar nicht gesetzt. In jeder der Zah- len Cx . 2, Cy . 3 . . . Cv . j , in welchen alle Verdindun- •3 4“ ^61 • 6a) (Ç\ • 2 • 3 • • • "f* ^ 60 ■ 61 • 62) "É ^1 • 2 ■ 3 ■ 4 • • • • 62* gen von zweien der Zeiger 1, 2, 3 . . v Vorkommen , ist z einmal gesetzt, also in (Ui . 2 -f Ui . . -f . . . -j- C61 . 62) V ,v — i — 2 — mal » da es in den übrigen Zahlen dieser Reihe gar nicht gesetzt ist. Auf diese Weise fortschliessend findet man z in der Formel für N gesetzt e.e — 1 (1 - iy = 0 mal : 1 ^ + .... folglich wird in dieser Formel nur die Anzahl der kein Feld ausschliessenden Uebergänge von yl auf B einmal gesetzt 5 w. z. b. w. OOnnESFÖXTDAlTSE. î . Lettre de Sir Pi 0 D . MURCHISON a M. FUSS. (Lu le 30 avril 18V7). Loudon April IS, 1847. S ir. Anxious not to appear wanting in my duty to the illustrious Academy of Sciences of St. Petersburg which has so honoured me, I have requested my friend and coadjutor Colonel Helmersen to oiler to my associates my last published Memoirs on the geology of the Norlh of Europe, i. e. non the drift (terrain de transport) and erratic blocks of Sweden» and «on the Silurian Rocks» of that country. Permit me to state that both these Memoirs are in- timately connected with the geology of Russia. In the first of them I have endeavoured to shew, that the rolled gravel or drift has unquestionably resulted from a cause , distinct from that which transported the great angular and sub-angular blocks. Previous authors (in- cluding myself) have not indicated that the latter mate- rials are superposed to the former ; and I have inferred that the worn , striated and polished surfaces of the hard rocks of Scandinavia and of Russia, have been produced by aqueous debacles which hurled on the gravel and sand of the Asar, whilst floating ice-bergs alone could have carried the great angular and over- lying blocks to their present positions. I hope the Aca- demy will entertain writh indulgence the . view 1 have taken of the application to ancient operations of ice, of the existing natural causes, first made known to me on the Dwina of Archangel and extended by myself to the angular block ridges at different levels on the shores of the Lake Onega (see: Russia and the Ural Mountains). I have now sought still further to extend this reasoning from existing causes, in explanation of the vast assembla- ges of angular blocks in situ in Dalecarlia — phenomena which are totally irreconcileahle with any of the forms of terrestrial glacial action insisted upon by the Alpine naturalists. The memoir on the Silurian Rocks of Sweden is also to be considered as an addition to the general work on Russia by my friends, M. de Verneuil and Count v. Keyserling and myself, which I wdll leave to my colleague Colonel Helmersen to explain. Permit me now to offer a direct contribution to the advancement of Russian science, in a new edition of the Map of «Russia and the Ural mountains» with the ad- jacent tracts. The chief improvement in this Map re- fers to Turkey , Wallachia and Moldavia, countries which neither myself nor my coadjutors had visited. Having j heard , through Count v. Keyserling, that several in- ! accuracies existed in our map in respect to those regions, ! I requested M. Boue, their able and indefatigable explo- ! rer, to correct these defects; and as he has kindly done 222 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 221 so (assisted in tlie delineation of the northern portion of the country by M. Partsch of Vienna) 1 have caused new copies of the Map to be prepared, the names of the distinguished geologists who have made the correc- tions being engraved on the margin of the plate. I have further improved this Map by inserting upon it, to as great an extent as my geographical materials permitted, the various new points in the Steppes of Orenburg and on the left bank of the Lower V olga, where our colleague Colonel Helmersen has indicated the existance of Permian and Jurassic rocks, as derived from the travels and collections of M. Nöschel; and I trust that this effort will be received as an indication of my zealous wishes to forward by every means within my power, the science of the country whose illustrious Sovereign and whose men of science have done me so much honor. As the British Association for the advancement of science entertains the liveliest and most grateful recol- lection of the visits paid to it by Jacobi, Kupffer and Middendorff; so let me repeal the earnest expression of my hope, that the approaching assembly at Oxford, when I resign the chair to my successor (23 of June), we may again be rejoiced by the presence of some Im- perial Academician. 1 need not say how much I am delighted to learn that the President of the Geographi- cal Society of St. Petersburg, His Imperial Highness the Grand Duke Constantine is again about to visit Eng- land, and I have only to add, that if this accomplished Prince and the philosophical navigator Admiral Lütke should be able to attend the Oxford Meeting, they will be received with hearty acclamations and will produce new admirable effects both public and scientific. Lastly I may be permitted to inform you, that after the month of June 1 intend to devote a year to geolo- gical researches in Bohemia, the Alps, Italy and per- chance in Spain , the country of all others in Europe which most calls for such a general survey, as will coor- dinate its rocks with those of other kingdoms. If in the course of these travels I should obtain results worthy of your attention, be assured that I will not fail to com- nunicate them to the Imperial Academy of St. Petersburg. 2. Communication préalable de la galva- nocaustie. Lettre à M. LENZ, membre de l’Académie Impériale des sciences de St. - Pé- tersbourg, par M. le Docteur GUSTAVE CRUSELL. (Lu le îi septembre 18^6.) Vos ingénieuses recherches ont répandu tant de lu- mière sur la connaissance des phénomènes produits par le calorique dans les chaînes galvaniques, que je pense, que c’est précisément à vous, Monsieur, que je dois adresser le suivant mémoire , qui offre sans doute le premier exemple d’un emploi médical de ces phénomè- nes , déjà connus depuis que MM. Thénard et Ha- chette, au mois de juin 1801 , enflammèrent de petits fils métalliques en les plaçant entre les conducteurs d’une pile voltaïque. Si l’on considère combien les médecins ont expéri- menté, depuis cette époque, sur l’emploi du fer rouge, et si l’on connaît les difficultés que présenle cet instrument, on doit s’étonner de ne trouver dans la littérature mé- dicale aucune mention du platine chauffé par le gal- vanisme. La pratique de mes cures électrolytiques m’a donné l’klée de chercher un usage thérapeutique dans les phé- nomènes précités. Or , remettant à plus tard la publica- tion du rapport que cette idée a avec les dites cures, je me bornerai à vous communiquer préalablement le sim- ple fait de la Galvanocaustie (xca'co , je brûle) qui a pour but de détacher de l' organisme , sans écoulement de sang, des produits morbides et des parties viciées par la maladie. 11 y a déjà longtemps que je fis le premier essai de séparer des parties organiques au moyen de la galvano- caustie. Cet été, j’eus l'honneur de vous présenter (le 21 juillet) l’instrument, que j’ai construit pour rendre les opérations galvanocaustiques aussi commodes que possi- ble , et d’exécuter (le 14 août) avec vous un essai gal- vanocaustique. Depuis ce temps j’ai commencé à appli- quer la galvanoeaustie à l’organisme vivant. Veuillez, Monsieur, agréer etc. <3as>6 B» 3. Gourant continu, produit par l’induc- tion magnétique. Lettre à M. LENZ, par M. le docteur GUSTAVE CRUSELL. (Lu le 28 mai 18^7.) Monsieur , Une expérience que j’ai exécutée plusieurs fois , me semble avoir quelque intérêt. Je prends la liberté de la Bulletin physic o mathématique 224- soumettre à votre jugement et de vous prier, Monsieur, de la communiquer à l'Académie impériale des sciences. Les secousses qui tourmentent les personnes interca- lées dans une chaîne galvanique chaque fois qu’on la ferme et qu’on l’ouvre, fonf que les machines magnéto- électriques, à cause de leur action interrompue, ne sont pas applicables à mes cures électrolytiques. Mais l’em- ploi d’une machine magnéto -électrique occasionne beau- coup moins de travail et de dépense que l’usage d’un appareil hydro - électrique ordinaire , au moins dans les cas , où l’action d’une courte durée est suffisante. Pour cela, j’ai tâché d’obtenir, par induction magnétique, un courant continu. Par l’interposition de la décomposition de l’eau j’ai réussi à résoudre ce problème. V U sont des vaisseaux de verre. Chaque vaisseau a deux trous au fond. Dans chaque trou une fine pointe de platiné se trouve hermétiquement unie avec le verre. Le nombre des vaisseaux U U est représenté sur le des- sin. Je n’ai pas eu l’occasion , jusqu’à ce jour , de répé- ter l'expérience avec un plus grand nombre de vaisseaux et de préparer ainsi l’usage pratique de ce nouveau mode de produire un courant continu. Les pointes o o des vaisseaux U U sont en union métallique avec la barre A. Les pointes h h sont unies avec la harre B. La barre A est unie avec l’un , la barre B avec l’autre conducteur d’une machine magnéto - électrique M. On met cette machine en activité avec la précaution qui est nécessaiie pour donner constamment la direction indi- quée sur le dessin ;aux courants excités J par elle. Ces courants se divisent entre les fluides contenus dans les vaisseaux U U (mon mémoire : « Sur la division du cou- rant galvanique. » Bulletin physico-mathématique. Tome 1!I. Pag. 65). L oxygène se développe aux pointes oo; l’hydrogène se développe aux pointes h h des vaisseaux U U. Les tuyaux t t sont hermétiquement bouchés aux bouts supérieurs. Chaque bouchon est percé d’un fil de platine cpii se prolonge vers le bout inférieur du tuyau. F est un vaisseau de verre, qui, de meme que les au- tres vaisseaux , a deux trous au fond. Dans l’un de ces trous , une pointe de platine très fine (mon mémoire: « Sur l’emploi pratique du voltamètre actif, » Bulletin physico-mathématique. T. V. P. 267.) est hermétiquement appliquée ; dans l’autre trou du vaisseau F se trouve un corps de platine plus grand et appliqué de la même manière. Tous les vaisseaux et tous les tuyaux nommés sont chargés d’acide sulphurique délayé. Les fils de pla- tine des tuyaux sont unis entre eux au moyen de la chaîne à gaz de M. W. R. Grove. Le fluide du vais- seau F est intercalé dans celte chaîne , de sorte que la pointe de platine de ce vaisseau est unie avec le fil de platine d’un tuyau t qui reçoit l’hydrogène , et son autre électrode se trouve en union métallique avec le fil de platine d’un tuyau qui reçoit l’oxygène ; en un mot , la pointe du vaisseau F est la cathode, et l’autre corps de platine est l’anode. Dès que l’appareil était arrangé de la dite manière et que la machine magnéto - électrique avait agi quelque temps, j’observais un développement évident d’hydro- gène à la pointe du vaisseau F. Le développement de 1 hydrogène à la petite électrode du vaisseau V cessa à 1 instant , où l’on fit cesser l’action de la machine mag- néto-électrique, et recommença dès que l’on mit de nouveau celte machine en activité. L’induction magnétique produisit par conséquent, en développant les gaz qui polarisent les corps de platine, un courant continu, manifesté par la décomposition de l’eau dans le vaisseau F. Cette expérience prouve aussi que les gaz susdits possèdent la propriété de polariser au plus haut degré , lorsqu’ils sont in statu nascenli , ou récemment développés. Veuillez, Monsieur, agréer etc. Moscou, ce 17 (29) mai 1847. Emis le 19 juillet 1847. . ^ 133 BULLETIN Tome VI. 15. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est le roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- ei ourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission oa s de 1 Académie, Nevsk y - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, -t libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig , pour l’ étranger . BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les la s I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants: t. illetins des séances d 1 l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- ,es e moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; j. otices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio • h* e et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques i’c rages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , e. 's pports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires ( yf M A 1 R E. MÉMOIRES. 7. Notices orographiques sur le Daghestan. Abich. RAPPORTS. I. Sur la prétendue manne de Zawiel. Meyér. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 7 Einige Notizen über die Orographie von Dagestan, von Hrn. Prof. ABICH. (Lu le 16 avril 184-7). (Nebst drei Garten.) L Memoire suivant a été adressé à l’Académie avec une lettre JaU de Tiflis, en mars de cette année, et conçue en ces termes; y enn die geologische Forschung die Aufgabe ver- oie durch eine systematische Auffassung des geogra- iii; ten Reliefs der Gebirgsländer für das richtige Ver- hält ss sämmtlicher physikalischer Erscheinungen inner- all derselben die sichere Grundlage zu gewinnen , so -ir< sie eine wichtige Hülfs Wissenschaft für den Histori- *■' r nd Ethnographen. G tz unentbehrlich ist sie aber als solche am Kauka- s, lenn die Orographie dieses merkwürdigen Berg- -äae , , welches berufen scheint die Lehre von den ab xen und dem gesetzmässigeu Zusammenhänge ihrer us srungen mit neuen Sätzen zu bereichern , wird hier der unverkennbare Grund seiner ethnographischen Mannigfaltigkeit. Nicht durch experimenlirende Theoreme nicht durch Vertiefen in die Phaenomene, welche von den Mündungen thätiger 4 ulkane und ihren engen Wir- kungssphären ausgehen , können wir hoffen Auskunft über das innerste Wesen jener, Länder emporhebenden Kräfte der Tiefe zu erhalten, deren einstige Wirkungen den Entwicklungsgang des menschlichen Geschlechts so entschieden praedeslinirt haben. Verfolgen wir vielmehr die Manifestationen dieser Kräfte in früheren geologischen Perioden, von den un- scheinbarsten Anfängen bis zu ihren gewaltigsten Resul- taten und bemühen uns durch ein genaues Sondern der einzelnen orographischen Erscheinungen eines gegebenen Gebietes so wie durch ihr möglichstes Zurückführen auf die Wirkungssphäre der jedesmaligen Erhebung, der sie angehört, ein rationelles System der orographischen For- men überhaupt zu gewinnen. Mit diesen Vorbemerkungen erlaube ich mir der hoch- geehrten Akademie einen Versuch vorzulegen, eine Classe von interessanten Thatsachen zu erläutern, welche das kaukasische Gebirge in der Region seiner Kammhöhen vorführt und die sich ganz besonders in Dagestan auf eine sp eigentümliche Weise entwickeln. 227 Bulletin physico - mathématique Die Parallele, welche das kaukasische Gebirge in Be- zug auf die hier in Rede stehenden Thatsachen mit den Anden Süd- Amerika ’s zulässt, ist gewiss nicht ohne In- teresse und fordert zu weiteren Nachforschungen auf, welche die Aufklärung eines Naturgesetzes verheissen, dessen Bedeutung für die Formentwicklung der gesamm- ten transkaukasischen Gebirgswelt ausserordentlich ist. Die so überaus anziehenden orographischen Verhält- nisse von Dagestan sind als die Ausdrücke von Bildungs- gesetzen zu betrachten, welche dem gesammten Baue des Kaukasus zum Grunde liegen und seine Eigenthüm- lichkeit bestimmen. Um jene Verhältnisse in ihrer wah- ren Bedeutung zu erkennen, muss man sie in ihrer ge- setzmässigen Verbindung mit dem Gebirgsganzen betrach- ten, dem sie angehören. In dieser Beziehung hat sich die Betrachtung zunächst auf die Erscheinungen zu richten , welche der Kaukasus in der Region seiner Kammhöhe entwickelt. Die reiche orographiscbe Gliede- rung, wrelche diese Region darstellt, befindet sich in entschiedenem Widerspruche mit dem Begriffe einer ein- fachen Gebirgsmauer wie sie nach der bisher adoptirten Vorstellung als Grundform für das Gebirge angenommen zu werden pRegt. Allerdings lässt sich das Vorhandensein einer zusam- menhängenden Kammhöhe nachweisen, welche den Kau- kasus in der mittleren Richtung von N. W. nach S. O. in seiner ganzen Ausdehnung durchzieht und zugleich Wassertheiler ist. Allein, wie die von S. N. als ein- facher Gebirgskamm sich entwickelnde Andeskette jenseits des Gebirgsknotens von Loeha *) in zw'ei Parallelketten zerfällt, zwischen welchen durch Querjöcher veranlasst, das bekannte Phaenomen der weiten ringsabgeschlossenen Kesselthäler oder Thalbecken sich 5 mal**) wiederholt, so lässt sich auch an der von S. O. nach N. W. gerich- teten Kaukasuskette eine Bifurkation nachweisen, welche zwischen Elburuz und Kasbegk eintrilt. Diese Bifurka- tion führt das Verhältnis einer zweifachen Kammhöhe in das Gebirge von welchen die eine den Hauptkamm, die andern den Nebenkamm darslellt. Das, auf eine Entfernung von 85 Werst, parallele Verhalten dieser beiden Kämme , welche in verschiedenen Intervallen durch Querjöcher verbunden sind, giebt nun auch am Kaukasus zu der Bildung grosser rings abgeschlossener *) Unter dem 4ten Grade der südlichen Breite. **) Bis zum Eintritte der Trifurcation unter dem zweiten Grade der nördlichen Breite- 228 k Kesselthäler Veranlassung, welche in der Richtung der L, Länoenachse des Gehirnes sielt nebeneinander forterslre- O o cken und eine sehr folgenreiche orographiscbe Mannig- faltigkeit in dem mittleren Theil des Zuges, so wie gam besonders in seiner südöstlichen Hälfte hervorbringen Der Hauplkamm, der dem Begriffe gemäss zugleich dei W assertheiler ist, erhebt sich in beinahe grader Link von den nordwestlichen Anfängen des Gebirges bis zun Ullukaya, dem Meridian des Elburuz nahe. Dann wird er auf 250 Werst Entfernung bis zum Barbalo zu mehr- fachen scharfen und plötzlichen Biegungen genöthigi und setzt von dem zuletzt genannten Berge auf das neut gradlinig und mit seiner früheren mittleren Richtung nach S. O. fort. Dieser Hauptkamm, dem Begriffe de; Wassertheilers gemäss, an keiner Stelle von einem Thal spalt durchbrochen, bildet immer die südliche, der Nebenkamm dagegen die nördliche Seite der Gebirgs: umwallung der Kesselthäler. Die Schluchten , durci welche die Wasser dieser Thäler den einzigen Ausgang zum nördlichen Abhange des Gebirges finden, durch schneiden immer den Nebenkamm. Dieses Verhältnis einer ununterbrochenen Kamm höhe ist ein charak leristischer Grundzug für den Kaukasus und fehlt der Anden, denn zwischen Locha und Popayan wird dei linke, (westliche) Parallelkamm von den Flüssen Guaill; Bamba, Rio de Mira und Rio Palia durchschnitten, welchi aus dem Thalbecken von Quito, Los Pastös und Alma guer kommen, während der rechte (östliche) Parallel kämm sich in gleicher Beziehung zu den Flüssen Pastacc; und Rio Paute befindet, die aus den liochthälern voi Riobamba und Quenca kommen und dem Flussgebiet! des Amazonenstromes zugehen. Die höchsten pyrami dalischen Gipfel des Kaukasus befinden sich nicht au dem Hauptkamme, sondern sie rücken isolir ten System« angehörig nördlich von demselben heraus wie Elburui oder liegen auf dem Nebenkamine wie Kasbegk, Cyve raut, Styr Chocb, Kasay Cboch und andere. Die hoher vulkanischen Systeme der bifurkirenden Andeskette sine auf beiden Kammhöhen vertheilt, denn Chimbiraço und Pichincha ragen auf der westlichen, Cotopaxi und Anti sana dagegen auf der östlichen Kette empor. Wahrem die einfache Kaukasuskette vom Meridian des Elburu. an, in der nördlichen Grenz-Mauer von Gross-Souaniei bis zu den Gletschern des Chzeniszchali am Matschiscbpa ihre bedeutendsten Höhen entwickelt, setzt sie mit ffe niger hohen Gipfeln von dem schroffen Granitkegel de Pasis-mta, der sich über ausgedehnten Scbneefeldeu erhebt, dasselbe einfache Verhältnis durch die Kamm höhe von Digori bis Çonguti-Choch fort. Von diesen 29 de l’Academie de Saint-Petersbourg, 230 ohenpunkte beginnt in 120 Werst gerader Entfernung jni Gipfel des Elburuz die eigentliche Bifurkation 1er die Trennung der Kette in einen Haupt- und nem Nebenkarnm zwischen welchen sich auf eine ingenerstreckung von 111 Werst bis zum Barbalo vier esselthäler nebeneinander reihen, die nur einen Aus- ng haben und die Quellengebiete des Nardon, des irek, der Assa und des Argun einschliessen. Von die- a Kesseltbälern sind die elÿp tisch en Ringgebirge der iri - und Terekquellen die grössesten. Sie zeigen bei ganz ähnlicher Gestaltung und nahe ; ;ichen Grössen Verhältnissen von 40 bis 48 Werst Län- ; ndurcbmesser eine auffallende Symetrie in allen ihren J upttheilen. Die kegelförmigen Schieferpyramiden des i wai und Çiveraut bezeichnen die Stellen, wo das, 1 ide Kessellhäler von einander trennende Querjoch den J upt- und den Nebenkarnm berührt. Wie der Kasbegk i 18 Werst Entfernung von diesem Querjoch sich über (- Terekthalschlucht erhebt, so beherrschen*) der Adai ( och und Kasai Choch den tiefen Thalspalt von Yermack, c ' die Wasser des Naridon nach Walagir hinabführt. Bei I den Ringgebirgen hat der südliche, dem Hauptkamme a jehörige Theil der Gebirgsumwallung eine geringere n llere Hohe als der Nebenkamm. Die absolute Erhe- b ig zweier Pässe, die über den Hauptkamm am Nari- F ggebirge führen, fand ich 9440 P. F. am Sikari und 8 8 am Çochchoch. Der einzige gangbare Weg der ü r den Nebenkamm am Styr-Choch, nach dem Fiag- tl te führt, liegt 9710 Par. F. über dem Meere. lei den Kesseltbälern der Assa und des Argun, w elche si östlich auf das Ringgebirge des Terek und der Achula fc en, ist das hier betrachtete Verhältniss zweier Kamm- h ien vermöge der ausserordentlichen Krümmung, welche d Kaukasuskamm zwischen dem Goudan und Barbalo ei idet, zwar weniger scharf ausgeprägt, aber dennoch n; i ausführlichen Karten ganz unbezweifelt vorhanden. D Nebenkarnm theil t hier die scharfen Biegungen des H ptkammes nicht , sondern word nur durch eine sc vache Krümmung von seiner, vom Congouti -Choch an beinahe von W. nach O. gehenden Richtung eLwas ni r nach S. O. gelenkt. Von diesen beiden Kessel - th ern ist das der Assa das kleinere. Es wird vom jM dan überragt, der sich am Hauptkamme befindet ui von seinen Abhängen die Quellen der Assa und de Aragua entsendet, deren Wasser genau in entge- he ;esetzten Richtungen nach N. und S. dem Terek und de Kur zugehen. In einer Entfernung von 15 Werst Auf der anderen Seite,. vom Haupskamme durchsetzt die Thalschlucht der Assa den Nebenkarnm Das höchst interessante Ringgebirge des Argun, wel- ches das Quellengebiet des dreifachen Scharoargoun ein- schliesst, hat eine länglich elyptische Gestalt deren 25 Werst betragender Durchmesser sich zur Richtung des Kaukasuszuges beinahe rechtwinklig verhält. Unter den Gipfeln, welche auf dem, vom Hauptkamme gebildeten Tbeile dieses Ringgebirges sich weit über die Schnee- region erheben, ist der Barbalo der bedeutendeste; von ihm läuft das Querjoch aus, welches den südöstlichen Theil des Ringgebirges bildet. Eine enge Thalschlucht von 5 Werst Länge durchsetzt den Nebenkamm und führt die als Scharoargoun noch innerhalb des Kessel- thales zusammentretenden Wasser desselben, ihrer Ver- einigung mit dem Schentiargoun entgegen, der auf den südöstlichen Abhängen der Gebirgsumwallung entspringt, und als Argoun nach einem Laufe von 100 Werst die Ssundja erreicht. Der Barbalo gehört in orographischer Beziehung ohn- streitig zu den bedeutungsvollsten Gipfelpunkten der Kaukasuskette, denn von ihm beginnt ein bisher ver- folgtes einfaches Grundverhältniss sich in einem ausser- ordentlichen Maasstabe zu entwickeln und einen Cyklus neuer und eigentbümlicher Nebenerscheinungen darzu- stellen, deren scharf begränztes Gebiet das heutige Dagestan bildet. Wie es sich als eine Haupteigenthüm- lichkeit der kesselförmig geschlossenen Quellenthäler des Naridon, Terek, der Assa und des Argun gezeigt hatte, dass sie auf der nördlichen Seite des Hauptkammes lie- gen, der einen Theil jener Umwallung bildet, dass sie ferner durch xechtwinklich von dem Hauptkamme aus- laufende Querjöcher von einander getrennt werden, und dass endlich sämmtliche Wasser des inneren Raumes zu einem Flusse vereinigt durch einen Thalspalt abfliessen, der die nördliche, durch den fortlaufenden Nebenkamm gebildete Thalwand durchbricht, so finden diese Cha- raktere auch eine Anwendung auf das Ganze des Da- gestanischen Berglandes. Durch die unermüdliche Thä- tigkeit der Mitglieder der topographischen Abtheilung des kaiserl. Generalstabes in Tiflis ist es möglich gewe- sen die auf allen Expeditionen der Armee durch Dage- stan rastlos verfolgte Aufgabe einer allseitigen Aufnahme des feindlichen Landes ihrer endlichen Lösung schon sehr nahe zu bringen und ein orographisches Bild von Dagestan zu erhalten, welches in der Reduction von 10 Werst auf den Zoll, bald dem grösseren Publikum zu- gängig sein wird. Diese detaillirten Darstellungen ge- stalten die geologische Plastik jenes merkwürdigen Larn* 227 Bulletin physic o - mathématique Die Parallele, welche das kaukasische Gebirge in Be- zug auf die hier in Rede stehenden Thatsachen mit den Anden Süd- Amerika ’s zulässt, ist gewiss nicht ohne In- teresse und fordert zu weiteren Nachforschungen auf, welche die Aufklärung eines Naturgesetzes verbeissen. dessen Bedeutung für die Formentwicklung der gesamm- ten transkaukasischen Gebirgswelt ausserordentlich ist. Die so überaus anziehenden orographischen Verhält- nisse von Dagestan sind als die Ausdrücke von Bildung- O ö gesetzen zu betrachten, welche dem gesammten Baue des Kaukasus zum Grunde liegen und seine Eigentüm- lichkeit bestimmen. Um jene Verhältnisse in ihrer wah- ren Bedeutung zu erkennen, muss man sie in ihrer ge- setzmässigen Verbindung mit dem Gebirgsganzen betrach- ten, dem sie angehören. In dieser Beziehung hat sich die Betrachtung zunächst auf die Erscheinungen zu richten , welche der Kaukasus in der Region seiner Kammhöhe entwickelt. Die reiche orographische Gliede- rung, welche diese Region darstellt, befindet sich in entschiedenem Widerspruche mit dem Begriffe einer ein- fachen Gebirgsmauer wie sie nach der bisher adoptirten Vorstellung als Grundform für das Gebirge angenommen zu werden pflegt. Allerdings lässt sich das Vorhandensein einer zusam- menhängenden Kammhöhe nacbweisen, welche den Kau- kasus in der mittleren Richtung von N. W. nach S. O. in seiner ganzen Ausdehnung durchzieht und zugleich Wassetlheiler ist. Allein, wie die von S. N. als ein- facher Gebirgskamm sich entwickelnde Andeskette jenseits des Gebirgsknotens von Loeha *) in zw'ei Parallelketten zerfällt, zwischen welchen durch Querjöcher veranlasst, das bekannte Phaenomen der weiten ringsabgeschlossenen Kesselthäler oder Thalbecken sich 5 mal **) wiederholt, so lässt sich auch an der von S. O. nach N. W. gerich- teten Kaukasuskette eine Bifurkation nach weisen, welche zwischen Elburuz und Kasbegk eintritt. Diese Bifurka- tion führt das Verhältniss einer zweifachen Kammhöhe in das Gebirge von welchen die eine den Hauptkamm, die andern den Nebenkamm darslellt. Das, auf eine Entfernung von 85 Werst, parallele Verhalten dieser beiden Kämme , welche in verschiedenen Intervallen durch Querjöcher verbunden sind, giebt nun auch am Kaukasus zu der Bildung grosser rings abgeschlossener *) Unter dem 4ten Grade der südlichen Breite. **) Bis zum Eintritte der Trifurcation unter dem zweiten Grade der nördlichen Breite, Kesselthäler Veranlassung, welche in der Richtung er Längenachse des Gebirges sich nebeneinander forterse cken und eine sehr folgenreiche orographische Manlg falligkeit in dem mittleren Theil des Zuges, so wie gr besonders in seiner südöstlichen Hälfte hervorbringi Der Hauptkamm, der dem Begriffe gemäss zugleich r Wassertheiler ist, erhebt sich in beinahe grader Lu von den nordwestlichen Anfängen des Gebirges bis ai Ullukaya, dem Meridian des Elburuz nahe. Dann vr er auf 250 Werst Entfernung bis zum Barbalo zu me, fachen scharfen und plötzlichen Biegungen genötjg und setzt von dem zuletzt genannten Berge auf das ru gradlinig und mit seiner früheren mittleren Richte nach S. O. fort. Dieser Hauptkamm, dem Begriffe ü Wassertheilers gemäss, an keiner Stelle von einem TW- spalt durchbrochen, bildet immer die südliche, t Nebenkamm dagegen die nördliche Seite der Gebif umwallung der Kesselthäler. Die Schluchten , die welche die Wasser dieser Thäler den einzigen Ausgn zum nördlichen Abhange des Gebirges finden, duih schneiden immer den Nebenkamm. Dieses Verhälfi einer ununterbrochenen Kammhöhe ist ein chaik leristischer Grundzug für den Kaukasus und fehlt e Anden, denn zwischen Locha und Popayan wird er linke, (westliche) Parallelkamm von den Flüssen G u ; l i Bamba, Rio de Mira und Rio Pa tia durchschnitten, welb aus dem Thalhecken von Quito, Los Pastös und Al a guer kommen, während der rechte (östliche) Parai ! kämm sich in gleicher Beziehung zu den Flüssen Paste und Rio Paute befindet, die aus den Hochthälern pr Riobamba und Quenca kommen und dem Flussgebi des Amazonenstromes zugehen. Die höchsten pyra'ii dalischen Gipfel des Kaukasus befinden sich nicht u. dem Hauplkamme, sondern sie rücken isolirten Systeis angehörig nördlich von demselben heraus wrie Elbuu oder liegen auf dem Nebenkamme wie Kasbegk, Cjje raut, Styr Choch, Kasay Choch und andere. Die ho 2: vulkanischen Systeme der bifurkirenden Andeskelte sjn> auf beiden Kammhöhen vertheilt, denn Chimbiraço tjici Pichincha ragen auf der westlichen, Cotopaxi und Ajli- sana dagegen auf der östlichen Kette empor. Währo« die einfache Kaukasuskette vom Meridian des Elbiu an, in der nördlichen Grenz-Mauer von Gross-Souan:-’ bis zu den Gletschern des Chzeniszchali am Matschischjar ihre bedeutendsten Höhen entwickelt, setzt sie mit w niger hohen Gipfeln von dem schroffen Granitkegel Pasis-mta, der sich über ausgedehnten Schneefeld erhebt, dasselbe einfache Verhältniss durch die Karra- höhe von Digori bis Çonguti-Choch fort. Aon die,« 229 de l’Academie de Saint-Petersbourg. Höhenpunkte beginnt in 120 Werst gerader Entfernung vom Gipfel des Elburuz die eigentliche Bifurkation oder die Trennung der Kette in einen Haupt- und einem Nebenkarnm zwischen welchen sich auf eine Längenerstreckung von 111 Werst bis zum Barbalo vier Kesseltbäler nebeneinander reihen, die nur einen Aus- gang haben und die Quellengebiete des Nardon, des Terek, der Assa und des Argun einschliessen. Von die- sen Kessellhälern sind die elyptiscben Ringgebirge der Nari - und Terekquellen die grössesten. Sie zeigen bei ganz ähnlicher Gestaltung und nahe gleichen Grössen Verhältnissen von 40 bis 48 Werst Län- gendurchmesser eine auffallende Symelrie in allen ihren Haupttheilen. Die kegelförmigen Schieferpyramiden des Çywai und Çiveraut bezeichnen die Stellen, wo das, beide Kessellhäler von einander trennende Querjoch den Haupt- und den Nebenkarnm berührt. Wie der Kasbegk in 18 Werst Entfernung von diesem Querjoch sich über der Terekthalschlucht erhebt, so beherrschen*) der Adai Choch und Kasai Choch den tiefen Thalspalt von Yermack, der die Wasser des Naridon nach Walagir hinabführt. Bei beiden Ringgebirgen hat der südliche, dein Hauptkamme angehörige Theil der Gebirgsumwallung eine geringere mittlere Hohe als der Nebenkamm. Die absolute Erhe- bung zweier Pässe, die über den Hauptkamm am Nari- Einggebirge führen , fand ich 9440 P. F. am Sikari und 8718 am Çochchoch. Der einzige gangbare Weg der über den Nebenkamm am Styr-Choch, nach dem Fiag- thale führt, liegt 9710 Par. F. über dem Meere. Bei den Kesselthälern der Assa und des Argun, welche südöstlich auf das Ringgebirge des Terek und der Achula folgen, ist das hier betrachtete Verhäl Iniss zweier Kamm- höhen vermöge der ausserordentlichen Krümmung, welche der Kaukasuskamm zwischen dem Goudan und Barbalo erleidet, zwar weniger scharf ausgeprägt, aber dennoch nach ausführlichen Karten ganz unbezweifelt vorhanden. Der Nebenkamm theilt hier die scharfen Biegungen des Hauptkammes nicht , sondern wdrd nur durch eine schwache Krümmung von seiner, vom Congouli -Choch an, beinahe von W. nach O. gehenden Richtung etwas mehr nach S. O. gelenkt. Von diesen beiden Kessel- thälern ist das der Assa das kleinere. Es wird vom Goudan überragt, der sich am Hauptkamme befindet und von seinen Abhängen die Quellen der Assa und der Aragua entsendet, deren Wasser genau in entge- gengesetzten Richtungen nach N. und S. dem Terek und dem Kur zugehen. In einer Entfernung von 15 Werst *) Auf (Jer anderen Seite,^ 230 vom Haupskamme durchsetzt die Thalschlucht der Assa den Nebenkamm Das höchst interessante Ringgebirge des Argun, wel- ches das Quellengebiet des dreifachen Scharoargoun ein- schliesst, hat eine länglich elyptische Gestalt deren 25 Werst betragender Durchmesser sich zur Richtung des Kaukasuszuges beinahe rechtwinklig verhält. Unter den Gipfeln, welche auf dem, vom Hauptkamme gebildeten Tbeile dieses Ringgebirges sich weit über die Schnee- region erheben, ist der Barbalo der bedeutendeste; von ihm läuft das Querjoch aus, welches den südöstlichen Theil des Ringgebirges bildet. Eine enge Thalschlucht von 5 Werst Länge durchsetzt den Nebenkamm und führt die als Scharoargoun noch innerhalb des Kessel- thales zusammentretenden Wasser desselben, ihrer Ver- einigung mit dem Schentiargoun entgegen, der auf den südöstlichen Abhängen der Gebirgsumwallung entspringt, und als Argoun nach einem Laufe von 100 Werst die Ssundja erreicht. Der Barbalo gehört in orographischer Beziehung ohn- streitig zu den bedeutungsvollsten Gipfelpunkten der Kaukasuskette, denn von ihm beginnt ein bisher ver- folgtes einfaches Grundverhältniss sich in einem ausser- ordentlichen Maasstabe zu entwickeln und einen Cyklus neuer und eigentbümlicher Nebenerscheinungen darzu- stellen, deren scharf begränztes Gebiet das heutige Dagestan bildet. Wie es sich als eine Haupteigenlhüm- lichkeit der kesselformig geschlossenen Quellenthäler des Naridon, Terek, der Assa und des Argun gezeigt hatte, dass sie auf der nördlichen Seite des Hauptkammes lie- gen, der einen Theil jener Umwallung bildet, dass sie ferner durch recbtwinklich von dem Hauptkamme aus- laufende Querjöcher von einander getrennt werden, und dass endlich sämmtliche Wasser des inneren Raumes zu einem Flusse vereinigt durch einen Thalspalt abfliessen, der die nördliche, durch den fortlaufenden Nebenkamm gebildete Thalwand durchbricht, so finden diese Cha- raktere auch eine Anwendung auf das Ganze des Da- gestanischen Berglandes. Durch die unermüdliche Thä- tigkeit der Mitglieder der topographischen Abtheilung des kaiserl. Generalstabes in Tiflis ist es möglich gewe- sen die auf allen Expeditionen der Armee durch Dage- stan rastlos verfolgte Aufgabe einer allseitigen Aufnahme des feindlichen Landes ihrer endlichen Lösung schon sehr nahe zu bringen und ein orographisches Bild von Dagestan zu erhalten, welches in der Reduction von 10 Werst auf den Zoll, bald dem grösseren Publikum zu- gängig sein wird. Diese detaillirten Darstellungen ge- stalten die geologische Plastik jenes merkwürdigen Lan« 231 Bulletin physic o- mathématique 232 des in ihrer vollen Bedeutung zu würdigen und sie liegen der kleinen physikalischen Skizze zum Grunde aul welche die nachfolgende Schilderung Bezug nimmt. Das hydrographische System , wie überall so auch hier , der unmittelbarste Ausfluss der orographischen Gestaltung, leitet die Aufmerksamkeit zunächst auf die frappanteste Erscheinung für Dagestan. Das Flussgebiet des Sulack. Wenn man von dem Punkte, wo dieser Fluss oberhalb der Scheltinskischen Brücke durch die Vereinigung zweier Hauptarme gebildet wird, aufwärts alle Verzweigungen der letzteren bis zu ihren entfernte- sten Quellengebieten verfolgt, so hat man ein Gebiet durchmessen, dessen Grundgestalt sich am Besten auf eine Elvpse zurückführen lässt, die einen ebenen Flä- chenraum von 9800 □ Werst einnehmen würde und auf welcher eine Bevölkerung von unbekannter Anzahl in beinahe 600 Ortschaften ungleich vertheilt ist. Die Begränzung dieses Baumes vermitteln 3 mit einander zu- sammenhängende Gebirgszüge, von welchen der eine grade fortläuft und zwei, von dem ersten ausgehend, sich in bogenförmiger Krümmung convergirend gegen- einander bewegen, an ihrer wirklichen Vereinigung nur durch den Soulak gehindert. Diese 3 Gebirgszüge be- gründen für das Flussgebiet des Soulak eine bestimmte Wasserscheide, durch welche dasselbe ausser aller Ver- bindung mit anderen Theilen des kaukasischen Gebirges gesetzt wird. Der erste in gerader Richtung fort- laufende Theil dieser Gebirgsumwallung wird durch die 130 Werst lange Fortsetzung des Hauptkammes vom Barhalo bis Goundourdag gebildet. Der zweite Gebirgszug oder der nördliche bogen- förmige Theil der Dagestanischen Gebirgsumwallung stellt sich der orographischen Analyse, als eine gegen N. O. gerichtete Fortsetzung des Querjoches dar, welches das Thalbecken des Argoun von Dagestan trennt, und deren eigentlichen Ausgangspunkt der, 13 Werst vom Barbalo entfernte Tebulosdag bildet. In allmählich durch O. nach S. O. umbiegender Richtung, gewinnt dieses, unter dem Namen des Andischen Zuges bekannte Gebirge die bedeutende Entwicklung von 135 Werst Länge und endet an der Thalschlucht des Soulak am hohen Salatau. Das Andische Gebirge beinahe bis zur Hälfte seiner Länge mit, ewigen Schnee tragenden, Gipfeln gekrönt, begränzt auf dem Wege von Ekaterinograd nach Wladi- kavkas den süd- östlichen Horizont und wird um jener Verhältnisse willen von dem Nichtkenner des Kaukasus von dort ab häufig für die Fortsetzung des Hauplkammes des Kaukasus gehalten. Der dritte bogenförmige Gebirgszug oder der südöstliche Theil der Gebirgsumwallung von Dagestan, tritt nach dem Urtheile aufmerksamer Beobachter als zusammenhängende Kette der unmittelbaren Anschauung weniger deutlich hervor und darf gleichfalls als eine Verlängerung des Querjoches betrachtet werden, welches am Goundardag rechtwinklig von dem Hauplkantme des Kaukasus auslaufend, die Quellengebiete des Samur von Dagestan scheidet. Den Anfangspunkt dieses dritten Gebirgszuges bezeichnet der 20 Werst vom Goundar-dag entfernte Djioulsi-dag. In starker Divergenz mit der Normalrichlung anfänglich östlich laufend, gewinnt dieser Zug, am Archoun-dag im spitzen Winkel wieder nach Nord einbiegend, eine nordwestliche Richtung. Unter dem Namen des Anuich’schen Zuges führt er das Ver- hältniss einer höchst wichtigen, wirklich zusammenhän- genden Wasserscheide mit einer Erstreckung von 148 Werst in mehrfachen Krümmungen bis zum Tous-tau der in 5 Werst Entfernung dem Salatau gegenüber liegt. Diese beiden Berghohen bilden gewissermassen die inne- ren Pfeiler des grossen Eingangsthores von Dagestan. Die berühmte und groteske Thalschlucht des Soulak, welche von hier beginnt und unter allmählicher Ver- engung in 15 Werst Entfernung ihren Ausgang erreicht, gewährt nun sännnllichen Gewässern, die im inneren des ausgedehnten Berglandes ihren Ursprung nehmen den einzigen schmalen Abfluss. Die bisher befolgte Au ffassungs weise, welche in den Andischen und Anuich- schen Zügen nicht den kaukasischen Nebenkamm son- dern eine Fortsetzung der Querjöcher erkennt, welche die beiden Kannnhöhen des Gebirges verbinden, leidet, in Bezug auf den Durchbruch des Sulak, zwischen dein Touslau und Salatau noch an einer Anomalie gegen zuvoraulgestellte Behauptungen, welche das nährere Ein gehen auf die interessanten Thalbildungen befriedigend lost , die das Innere von Dagestan längs des Hauptkam- mes darbietet. Das Fortbestehen eines dem Hauptkamme de.< Kaukasus nördlich vorliegenden Nebenkamme: zeigt sich auch hier und mit demselben das Eintreter ähnlich gebildeter Kesselthäler wie die kurz zuvor be- trachteten. An der Kammlinie vom Barbalo bis zun Goundurdag erscheinen in verschiedenen Intervallen 1 Querjöcher, deren Gipfel die Schneegrenze übersteiger. Den Ausgangspunkt des ersten Querjoches von den Hauptkamme bezeichnet der, 40 Werst vom Barbahj entfernte Lekuwalidag. Es erstreckt sich dieses Querjocl 20 Werst in nordöstlicher Richtung bis zum Zazminda zweri und vermittelt den südöstlichen Abschluss de 233 de l’Academie de Saint-Petersbourg. 234 reichbewaldeten Hochthäler der Touschinen , welche im inneren Raume des Gebirgskessels, bis in das Engthal, 47 Dörfer bewohnen, wo der, sämmtliche Gebirgswasser aufnehmende, Alassan durch den Nebenkamm tritt. Das zweite Querjoch läuft am, 75 Werst vom Barbalo ent- fernten Simurdag vom Hauptkamme aus und bildet eine 30 Werst lange Schneekette, bis zum Bogozistavi, nach mehrfach bestätigter Abschätzug der bedeutendsten Ge- birgserhebung in Dagestan, welche mit ihren Schnee- häuptern wie eine Riesenfestung sich hoch im Innern des Landes emporrichtet. Zwischen diesem und dem vorerwähnten Querjoche befindet sich der ausgezeichnete Thalkessel von Dido oder Zounta. Der Tschervatilis mit dem Zehali schon innerhalb des Ringgebirges von Dido zu einem Flusse vereinigt, verbindet sich nach seinem Austritt durch den Nebenkamm bei dem Dorfe Sottlo mit dem Alassan und bildet den Andischen Koissu, den linken Hauptarm des Soulak. Der bequemste Ver- bindungsweg zwischen Dagestan und Kachelien führt von Dido, am Kodorpasse über den Hauptkamm des Kaukasus. Vom Kodor bis zum ersten kachetischen Dorfe Ssawui beträgt die Entfernung nur 15, und bis Telaf 38 Werst. Das dritte Querjoch läuft in 115 Werst südöstlicher Entfernung vom Barbalo am Goundurdag von dem Hauptkamme aus und trifft in 8 Werst am Saridag den Nebenkamm. Das langgedehnte Thalbecken von Ankratl, gleichfalls reich bewaldet und von sämmt- lichen analogen Naturformen am Kaukasus das grösseste, wird durch dieses Querjoch gegen S. O. abgeschlossen. Innerhalb dieses Thalbeckens treten zwei von entgegen- gesetzten Richtungen kommende Flüsse zusammen und bilden in ihrer Vereinigung, nachdem sie den Neben- kamm durchbrochen haben , den Avarischen Koiçu. Längs der weiteren Fortsetzung des Querjoches vom Sarydag bis zum Archundag vermittelt ein grosser Gebirgszug, welcher selbstständig vom Djwültidag ausläuft und in nördlicher Richtung 50 Werst in Dagestan eintritt , die Entstehung zweier grosser Längenthäler, in ihrer orogra- phischen Bedeutung durchaus verschieden von den bis- her betrachteten geschlossenen Kesselthälern. Die Zu- flüsse dieser wichtigen Thalbildungen vereinigen sich unter dem Namen des Karakoiçu und des Kasikumicki- schen Koiçu und treten 65 Werst nördlich vom Kau- kasuskamme entfernt, zur Bildung des Avarischen Koiçu zusammen, der den rechten Hauptarm des Soulack dar- stellt. Jenseit des Goudan und Djioultidag erleidet der weitere Verlauf des Kaukasuskammes Modificationen , welche das Eintreten von Kesselthälern gänzlich aus- schliessen. Das Thalbecken von Ankratl bildet das letzte Glied in der Reihe jener Naturformen, welche vom Congoutichoch am Anfangspunkt des Nebenkammes am Nardonthalkessel sich somit 7 mal wiederholen. Die Bildung dieser zusammenhängenden Thalbecken und die darin sich ausdrückende Gesetzmässigkeit ist allerdings von hohem Interesse, aber diese Erscheinun- gen finden wie schon erwähnt ihre ungezwungenen Ana- logieen auf den südamerikanischen Anden. Höchst eigen- thümlich, ja vielleicht einzig dastehend ist die Art und Weise, womit das Andische Gebirge und die Anuichi- sche Wasserscheide *) durch das Anschlüssen bogen- förmiger Vorwälle **) an den Hauptkamm des Kauka- sus die systematische Verbindung jener Reihe von Thal- becken aufheben und 3 Glieder derselben als integrirende Theile einem selbstständigen Ganzen unterordnen, in dem sich der Typus der geschlossenen Thalkessel noch einmal und zwar im grössesten Maassstabe wieder- holt. Dieses Verhältniss, welches die orographische Be- deutung dieser Kesselbildungen überhaupt ausserordentlich steigert, leitet die geologische Betrachtung zu der über- raschenden Wahrnehmung einer, auf innerer gesetzmässi- gen Verwandtschaft begründeten Aehnlichkeit zwischen dem Dagestanischen Gebirgslande und jener Gattung von orographischen Formen , welche unter der geologisch bildlichen Benennung Erhebungskrater oder Er he- bungsthäler in die Wissenschaft eingeführt worden sind und deren vollendetesten Gestaltungen zuerst in den vulkanischen Ringgebirgen erkannt wurden Dieser Aehnlichkeit gemäss , befinden sich auch alle Thäler der bedeutendsten Flüsse, welche auf den äusse- ren Abhängen jener mächtigen Gebirgswälle des Dage- stanischen Berglandes sich hinaberslrecken ***) in der Richtung von Linien die radienartig in dem Centralgebiete von Dagestan Zusammentreffen. Noch bestimmter und zwar in ihren wichtigsten Be- ziehungen tritt diese Analogie in den Erscheinungen hervor, welche das Innere von Dagestan entwickelt. Wenn man die Orographie dieses Gebietes in ihren einfachsten Grundzügen auffasst und in derselben nach einem leitenden Gesetze sucht, so erhält die centrale Massenerhebung eine besondere Bedeutung welche Da- gestan von S. W. — N O. querdurchsetzt. Diese Massen- ***) Wie Chulkul, Akçay, Aktasch, Schura Ocen und Mana Ocen etc. *) Es lassen sich diese beiden Gebirgszüge auch in dem Verhältnisse eines zweiten Nebenkamms zu dem Ganzen der Gebirgsentwicklung betrachten. **) Als fortgesetzte Querjöcher betrachtet. 235 Bulletin physico mathématique 236 erhebung hat eine elyptische Form welche durch den i bogenförmigen Lauf des Andischen und Avarischen Koicu begränzt wird. Ihre Längenachse fällt mit dem Thalspalt des Soulak zusammen. In dem einen Brennpunkt dieser Elypse erhebt sich der bereits früher erwähnte Bogozi- stavi und der andere fällt in den Scheitelpunkt der grössten Wölbung von Avarien. Die geologische Bedeu- tung dieser Wölbung, welcher einen Flächenraum von etwa 7051 Quadratwerst einnimmt ist ausserordentlich. Alle Flussthäler , welche tief einschneidend Avarien durchziehen liegen in nahe unter sich parallelen Bögen, deren Scheitelpunkt immer die Achse der Elypse ist. Sanft steigt diese, von Schluchten gefurchte Wölbung von der Vereinigung der beiden Koiçu an der Schel- tinskisehen Brücke bis zu den steilen Ausläufern der Gruppe des Bogozistavi an und ist wie ein System von flachen Vorwällen zu jener grossen Erhebung zu be- trachten, für deren vulkanische Natur und Entstehung induktive Gründe von Wichtigkeit sprechen. Die Fels- massen, welche den Bau der Avarischen Wölbung zu- sammensetzen *) gehören sämm tlich zu der sedimentairen Abtheilung. Thonschiefer bildet das Tiefste, in dem die Flüsse ihr oft so enges Bette gegraben haben. Un- mittelbar darauf folgt heller Kalkstein von flachmuschli- gen und feinsplittrigem Bruch in vielfacher oft platten- förmiger Schichtung. Diese Bildungen werden von gelblichen Sandsteinen bedeckt, welche das Liegende von tertiairen Muschelkalken bilden. Senkrechter Ab- sturz ist der Charakter der Wände sämmtlicher Schluch- ten und Thäler, welche diese Floelzbildungen durch- setzen. Durch diese einschneidenden Spaltungen werden ganze Plateau -Massen ausser Verbindung mit dem Gan- zen gebracht und halbinselartig gestaltet, oder zu grös- seren und kleineren Felsinseln isolirt , deren Gipfel kleine, culturfähige Flächen darstellen, zu welchen die Kunst den Weg emporführte. In den hier berühr- ten Thatsachen prägen sich nun unverkennbar die Wir- kungen einer Erhebung in der Richtung hora 9 des bergmännischen Compasses aus, mit welcher auch die Entstehung des Thalspaltes des Soulak so wie noch andere nicht unwichtige Erscheinungen in wahrschein- licher Vesbindung stehen über welche ohne Autopsie jedes Urtheil hypothetisch ist. Es ist aber jene Erhe- bungsrichtung genau parallel mit derjenigen welche das Karthli-imeritinische Grenzgebirge und die anlitaurischen Ketten beherrscht. *) Nach mehrfach bestätigten Mittheilungen und erhaltenen petrognostischçn Fragmenten., Unverkennbar ist es nun, wie das Dagestanische Berg- land durch das Auftreten des Andischen Gebirges und der Anuichschen Wasserscheide, die sich als bogenför- mig gekrümmte Wälle einer Reihe von hochgelegenen Kesselthälern vorlegen zu einer gigantischen natürlichen Festung gestaltet w'ird. Die Natur selbst scheint es ge- wollt zu haben, dass hinter diesen doppelten Bollwer- ken, durch deren gegen Osten geöffnete enge Schluchten, die Brandung weltstürmender Völkerbewegungen wie- derholt geschlagen hat, ein fanatisches Raubvolk in ab- geschlossener Wildheit verharrt, rauh und höherer Cul- tur nicht zugänglich wie die Gebirge die es bewohnt. Zusammenstellung der relativen Grössenverhältnisse der Grundflächen, welche die Kesselthäler einnehmen, die innerhalb der Gipfelregion des Kaukasus durch das Verhältniss zwischen einem Haupt- und einem Neben- kamme hervorgebracht werden , die in verschiedenen Interwallen durch Querjöcher verbunden sind. Die Reihe beginnt vom Congouti Choch, wo die Theilung der einfachen Kammhöhe in einen Haupt- und Neben- kamm zuerst einlritt und geht von N. W. nach S- 0. abwärts, 1. Das Kesselthal des Naridon mit 2. Das Kessel thal des Terek » 3. Das Kesselthal der Assaquellen « 4. Das Kesselthal der Argounquellen » 5. Das Kessel thal der Touschinen » 6. Das Kesselthal von Dido od. Zunta. » 7. Das Kesselthal von Ankratl » Sämmtlicher Flächeninhalt = 4296 [] Werst. Das Verhältniss des Raumes den die Kesselthäler in Dagestan einnehmen, verhält sich zu dem gesammten inneren Raum des Berglandes der ausserhalb jener Kes- selthäler liegt wie 2774:7126, mithin wie 1:2,57. Das Raumverhältniss zwischen den Kesselthälern von Dagestan und denen der No. 1 bis 4, ist 1,82: 1. 497 [] Werst. 605 » » 1 28 » » 292 » » 796 » » 8 1 5 « » 1163 » » EAPPOETS. 1. Bericht über die sogenannte Manna von Saw el, von G. A. MEYER. (Lu le 23 octo- bre 1846.) Zu den schon bekannten Fällen von, aus der Luft ge- fallener sogenannter Manna , wie z. B von. Lichen escu- 237 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 238 lentus um den See Urmia und an andern Orten, von den knolligen Wurzeln einer Ficaria bei Jeniscbechir, hat man vor einigen Monaten noch ein neues Beispiel, die sogenannte Manna von Sawel, hinzugefügt. Man fin- det über diesen Fall bereits eine kurze Notiz in den CaHKTneTepöyprcKia BU40MOCTH 1846 Nr. 157. und in der St. Petersburgischen Zeitung Nr. 163, seitdem auch in mehrern andern Zeitungen und Journalen. Aus den amtlichen Berichten über diese Erscheinung entnehmen wir Folgendes : Der 22 März 1846 war heiter, die Luft-Temperatur -f 10n R., als sich gegen Abend, bei einem starken S.W. Winde, ein heftiges Gewitter erhob, welches sich in einen warmen, die ganze Nacht anhaltenden Regen auf- löste. Am andern Morgen erblickte der Aufseher des o Gütchens Sawel (Zaw'iel) — in dem Gouvernement Wil- na, bei dem Städtchen Smorgonie gelegen, — in dem anstossenden Obstgarten auf dem Rasen weissliche Kör- ner liegen, die er anfangs für Hagelkörner hielt, bei einer näheren Untersuchung aber als die Bruchstücke kleiner Kugeln einer ihm unbekannten Substanz erkannte. Er sammelte davon einen Teller voll und liess die Kör- ner an der Sonne trocknen. Aus dem Berichte eines Beamten, der über diesen Fall in Saw’el genauere Er- kundigungen einziehen sollte, ersieht man, dass die Stelle, wo diese Substanz gefunden worden ist, 4 höchstens 5 Quadratfaden misst, und dass ausserdem diese Körner nirgends weiter, weder in jenem Obstgarten, noch auch sonst wo in der Umgegend bemerkt worden sind; ferner ersehen W'ir aus diesem Berichte, dass an jener Stelle Wäsche ausgebreitet worden wrar und dass die bei der Wäsche beschäftigten Weiber schon am Abende des 22 März jene Substanz auf der ausgebreiteten Wäsche selbst, am andern Morgen aber auch auf dem Rasen bemerkt haben. Der Aufseher von Sawel beschreibt die frische Sub- stanz folgendermassen. «Diese Kugeln wraren von ver- schiedener Grösse, von der einer Haselnuss, bis zu der einer Wallnuss. Sie waren sämmtlich zersplittert, doch konnten die Theile leicht wieder zusammengefügt wer- den. Die äussere Seite dieser Bruchstücke war glatt , die Bruchflächen zeigten ein schwach -blättriges Gefüge. Frisch Waren die Stücke durchscheinend und einer festen, doch brüchigen Gallerte ähnlich.» So weit die Auszüge aus den amtlichen Berichten. Ich lasse hier meine eigne Untersuchung der fraglichen Sub- stanz folgen. Die vorliegenden, trocknen Stücke sind von sehr un- regelmässiger Gestalt und von verschiedener Grösse; die grössten Stücke haben etwa 3 — 4 Linien im Durchmes- ser. Die Substanz ist nicht hart, aber zähe, schwer brü- chig und schwer zu zerreiben; ihre Farbe ist theils rein mattweiss, theils graulichweiss. Das Gefüge der Körner ist etwas schuppig und schwach körnig; dabei sind sie zum Theil undurchsichtig, an den Kanten aber oft durch- scheinend. Die Substanz ist geruch- und geschmacklos; wenn man sie aber längere Zeit kaut, ist ein schwacher Geschmack nach Stärke nicht zu verkennen. Sie entzün- det sich ziemlich schwrer; ist sie aber entzündet, so brennt sie, unter starkem Knistern, mit einer schwachen, bläu- lichen Flamme und verbreitet dabei einen Geruch nach gebranntem Zucker. In Weingeist löst sich diese Sub- stanz, selbst längere Zeit heiss behandelt, gar nicht auf, und wenn man diesen Weingeist in Wasser tröpfelt, er- folgt gar keine Trübung. Die Angabe, dass diese Kör- ner sich zum Theil in Weingeist auflösen und dass diese Auflösung mit Wasser milchig wird, ist durchaus irrig. Auch fettes Oel löst Nichts auf. In Wasser schwimmen die Stücke zuerst oben auf, saugen aber schnell , unter Entwickelung vieler Luftblasen, Wasser ein und sinken dann zu Boden; dabei nehmen sie etwa um das Dop- pelte an Volumen zu, werden gallertartig, durchschei- nend und erhalten ganz das Ansehen des Stärkekleisters; sie lösen sich aber eigentlich wieder in kaltem, noch auch in heissem Wasser auf. Die erweichte Masse klebt, nach Art des Kleisters, Papierstreifen fest zusammen. Unter dem Microscope, selbst bei starken Vergrösser ungen, erkennt man gar keine organische Structur, d. h. weder Zellen, noch Gefässe, noch auch einzelne, zerstreute oder fadenförmig zusammen gereihete Kügelchen oder Zellen. Jod färbt die Masse augenblicklich gleichförmig blau. Es kann daher diese Substanz w'eder eine Wurzelknolle, noch auch ein Nostoc seyn, wofür sonst wohl Einiges zu sprechen schien. Eben so wenig kann sie ein soge- nannter Urschleim, oder eine gleichmässig gallertartige, körnerlose meteorische Alge ( Pliycomuter Fries ) — wenn eine solche überhaupt existirt, — sein; denn ein jeder Pflanzenschleim, so auch der der Algen, ist in Wasser löslich und wird durch Jod nicht gefärbt. Da die blaue Färbung durch Jod sogleich auf Amy- lon hindeutete, so bereitete ich zur Vergleichung einen Kleister aus Kartoffelstärke. Stückchen des eingetrockne- len Kleisters sind in ihrem Gefüge und ihrem ganzen äussem Ansehen, in ihrem Verhalten zu der Lichtflamme, gegen Weingeist, Wasser und Jod, jener sogenannten Manna vollkommen ähnlich, mit dem Unterschiede etwa, 239 Bulletin physico-mathématique 240 dass der von mir bereitete, eingetrocknete Kleister mehr durchscheinend und mehr hornartig war; allein mit kal- tem Wasser befeuchtet und dann wieder getrocknet, nahm er , zum Theil wenigstens , die matt - grauweisse Farbe jener Substanz an , und lässt man ein Stückchen dieser letztem einige Augenblicke mit Wasser kochen und trocknet es dann, so wird es durchscheinend und dem getrockneten Kleister ganz ähnlich. Wird der Klei- ster lange gekocht uud dann durch Leinwand gepresst, wie man dies mit dem, zum Stärken der Wäsche be- stimmten Kleister gewöhnlich tliut, so sind auch in ihm selten Körner deutlich zu erkennen. Wenn aber die so- genannte Manna längere Zeit in Wasser liegt und sie sich gleichsam in Flocken aufgelöst hat, so erkennt man un- ter dem Microscop, besonders wenn die Masse durch Jod stark blau gefärbt worden ist, einzelne, doch selten vollständige Körner, welche den Figuren 25, 26 und 27 in Fritzsche’s Abhandlung über das Amylon sehr ähnlich sind. Noch muss ich bemerken, dass in Wasser erweichte Stückchen der sogenannten Manna, auf einem Glassstreifen mit dem Finger zerrieben, gleichsam zäher zu seyn scheinen, dass die Masse sich mehr fadenförmig vertheilt und unter dem Microscope wie gestreift er- scheint, was nicht ganz so bei dem von mir bereiteten Kleister der Fall war. Mit Jod behandelt verschwinden diese feinen Streifen. Dieser geringe Unterschied kann sehr wohl durch eine verschiedene Consislenz des Klei- sters bedingt sein. Wenn man berücksichtiget, dass der Raum auf wel- chem die uns beschäftigende Substanz gefunden worden ist, ein sehr beschränkter war, dass dort gerade Wäsche ausgebreitel worden war und jene Substanz zum Theil auf der Wäsche selbst zerstreut lag, so möchte es ver- gönnt sein, den Ursprung derselben nicht gar zu weit zu suchen. So viel ist gewüss, dass die sogenannte Manna von Sawel in allen wesentlichen Kennzeichen mit ein- gelrocknetem Stärkekleister übereinstimmt und ich glaube nicht zu irren, wenn ich sie für stark und anhaltend gekochte Kartoffelstärke, wobei die Stärkekörner meistens völlig zerkocht worden sind, halte. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. SÉANCE DU 11 (23) SEPTEMBRE 1846. Lectures extraordinaires. M. Brandt lit une note intitulée: Bericht über neuerdings von dem Präparan tan des zoologischen Museums , Ilj a fVos- nessensky von der Berings - Insel eingesandte Skelettreste der nordischen Seekuh (Rhytina borealis, seu Stellen). Elle sera in- sérée au Bulletin de la Classe. Rapports. M. Brandt annonce que les échantillons d’insectes provenant du gouvernement de Novgorod et adressés à l’Académie par M. le Ministre - adjoint , sont trouvés dans un tel état de dégrada- tion qu’il a été impossible de reconnaître même la division à la- quelle ils appartiennent. G o m m u n i c a t i o n s. M. Lenz produit un instrument galvano-caustique imaginé par M. le docteur Crusell pour détacher de l’organisme, sans écoulement de sang, des produits morbides et des parties vi- ciées par la maladie. Une lettre adressée à M, Lenz par l’inven- teur , et dont cet Académicien donne lecture , renferme quel- ques communications préalables sur la galvanocauslie. La Classe en ordonne l’insertion au Bulletin. Le Secrétaire perpétuel produit encore une machine à calculer, construite par un M. Kummer. Elle offre quelques avantages essentiels sur celle de Slonimsky. L’inventeur, dési- rant que l’Académie s’en fasse rendre compte , la Classe en charge M. Ostr ogr a dsky , vu que cet Académicien a déjà eu à examiner la machine de Slonimsky. Emis le 4 août 1847. A? 156. BULLETIN Tome VI. M 16. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES mm S À 1 N T * PB T EK S B PUR G , Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour ['étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: t. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. MEMOIRES. 8. Recherches sur les semences de Peganum Harmala. Fritzsche. (Continuation.) MÉMOIRES. 8. ü NTERSUCHUN GEN ÜBER DIE SAMEN VON P E- ganum Harmala, von J. FRITZSCHE. (Lu le 11 juin 18^7.) (Fortsetzung.) B. Harming) Während das Harmalin bis jetzt nur allein als Pro- duct des Vegetationsprocesses bekannt ist, tritt das Har- min ausserdem auch als Umsetzungsproduct des Harma- lins auf. Ein Weg zur künstlichen Darstellung desselben, wel- chen ich bereits beim sauren chromsauren Harmalin kurz angeführt habe , besteht in der Erhitzung dieses Salzes bis über 120° C., wobei unter einer plötzlich durch die ganze Masse desselben vor sich gehenden Zersetzung Harmin sich bildet. Durch die in Folge der Zersetzung sich entbindende Wärme nimmt dabei ein Theil des sich gebildeten Harmins gasförmigen Zustand an, schlägt sich jedoch fast augenblicklich wieder als weisse Nebel nieder, und setzt sich an die Wände des Gefässes an, welche es nach vollkommener Abkühlung als eisblumenartige Kry- stallisationen überzieht. Man muss sich deshalb zur Ver- meidung alles Verlustes eines geräumigen Gefässes, am besten eines Kolbens bedienen, zugleich aber auch den Zutritt der Luft zu der heissen Masse deshalb möglichst *) Harmin ist synonym mit Leukoliarmin (Berz. Jahresber. Jahrg. 23, p. 55 t) , wie ich dieses Alkoloid früher in brieflichen Mitiheilungen an Hrn. v. Berzelius genannt habe I zu vermeiden suchen, weil sonst leicht ein Erglühen des i porösen, dunkelfarbigen, der Menge nach das Hauptpro- duct der Zersetzung bildenden chromhaltigen Körpers eintritt. Von diesem letzteren nun trennt man das Har- min entweder durch Auskochen mit Alcohol oder durch Digestion mit lauwarmem, etwas Salzsäure haltendem Wasser, worin jener Körper fast unlöslich ist; die wäss- rige Lösung fällt man direct mit Kali oder Ammoniak, von der weingeistigen aber desti Hirt man zuerst den Al- cohol ab, löst den Rückstand in Salzsäure haltigem Was- ser auf, filtrirt und fällt ebenfalls. So interessant aber auch die Bildung des Harmins auf diesem Wege ist, so erhält man doch dabei eine zu ge- ringe Ausbeute, um sie als ein vortheilhaftes Verfahren zur Darstellung empfehlen zu können. Ich erhielt näm- lich bei einem quantitativen Versuche nur gegen 25 p. G. Harmin vom Gewichte des angewendelen chromsauren Salzes, und gegen 65 p. C. dunkelfarbige Substanz, so dass also noch andere Zersetzungsprodukte (darunter aber keine gasförmigen) aufgetreten seyn mussten, deren Natur so wie auch die Zusammensetzung des dunkelfarbigen Körpers erst näher ermittelt werden müssen, ehe man sich ein wahrscheinliches Bild des Vorganges bei der Zersetzung entwerfen kann. Eine andere, eine viel grössere Ausbeute gebende Me- thode der Darstellung des Harmins aus dem Harmalin ist folgende. Man übergiesst salpetersaures Harmalin in einem Kolben mit einem Gemische aus gleichen Theilen 243 Bulletin physico-mathématique 24-4 Salzsäure unci Alcohol (oder bringt überhaupt Harmalin mit einem solchen Gemische und einer kleinen Menge Salpetersäure zusammen), und erhitzt nun so lange, bis ein durch Aetherbildung bedingtes Sieden der Flüssig- keit das Eintreten der Einwirkung der Säuren auf den Alcohol anzeigt. Mit dieser beginnt gleichzeitig die Um- wandlung des Harmalins in Harmin , und ist so bald vollendet, dass man den Kolben sogleich vom Feuer nehmen und in kaltes Wasser zum Abkühlen stellen kann, wobei sich salzsaures Harmin in reichlicher Menge als sehr feine Krystallnadeln abscheidet. Dieses trennt man von der braungelhen, noch anderweitige Zersetzungs- produkte enthaltenden , Flüssigkeit durch Filtriren und Auswaschen mit verdünnter Salzsäure, worin es nur sehr wenig löslich ist, löst es dann durch wiederholtes Auf- giessen kalten Wassers auf das Filter, wobei auf diesem noch etwas färbende, harzartige Substanz zurückbleibt, und fällt die erhaltene Lösung durch Kali oder Ammoniak. Um nun das, entweder aus den Harmalasamen auf die in dieser Abhandlung bereits früher umständlich ange- gebene Weise ausgezogene, oder nach einer der so eben beschriebenen Methoden aus dem Harmalin dargestellte Harmin in vollkommen reinem Zustande zu erhalten, kann man auf verschiedene Weise verfahren, wobei im allgemeinen zu bemerken ist, dass die Reinigung viel leichter als beim Harmalin gelingt , weil beim Harmin nur die anhängende färbende Substanz zu entfernen, und nichts von einer schädlichen Einwirkung, weder des Sauerstoffes der Luft, noch der zu seiner Reinigung und Abscheidung nöthigen Agentien , zu befürchten ist. Wenn man nicht sicher ist, ob das rohe Harmin frei von Harmalin ist, so übergiesst man es am besten mit Alcohol, dem man nach und nach unter Erwärmen eine zur Auflösung eben hinreichende Menge von Salzsäure oder Essigsäure zusetzt, digerirt die Auflösung bei einer dem Kochpunkle nahen Temperatur mit Thierkohle, fil- trirt und versetzt die kochendheisse Lösung mit einer zur Abscheidung des Alkaloides wenigstens hinreichenden Menge Aetzammoniaks. Lässt man dann die Flüssigkeit schnell unter Umrühren erkalten, so scheidet sich das Harmin rasch und ziemlich vollständig aus , während das Harmalin , selbst wenn es in nicht unbedeutender Menge vorhanden ist, längere Zeit gelöst bleibt; man er- hält daher das Harmin frei von Harmalin , wenn man unmittelbar nach dem Erkalten die Mutterlauge möglichst schnell von den Krystallen trennt, und wenn man diese nun entweder nochmals auf obige Weise behandelt, oder auch nur in kochendem Alcohol löst und nach dem Behandeln mit Kohle filtrirt, in beiden Fällen aber die Flüssigkeit möglichst langsam erkalten lässt, so erhält man vollkommen farbloses Harmin in Krystallen von mehreren Linien Länge. Hat man dagegen ein von Harmalin vollkommen freies rohes Harmin , so kann man dasselbe zuerst ohne An- wendung von Alcohol von dem anhängenden färbenden Stoffe befreien, indem man es durch Hilfe von Schwefel- säure in Wasser löst , und diese Lösung entweder un- mittelbar mit Thierkohle kocht, oder erst nachdem man durch Salzsäure, Chlornalrium , Salpetersäure oder salpe- tersaures Natron das Harmin als salzsaures oder salpeter- saures Salz ausgefällt , und nach dem Abfiltriren der Mutterlauge wieder in Wasser gelöst hat, worauf man filtrirt und die noch heisse Flüssigkeit durch verdünntes Ammoniak fällt, welches man unter Umrühren ganz allmälig zusetzt. Man erhält so ein farbloses Harmin in sehr feinen, aber mit blossem Auge deutlich erkenn- baren , nadelförmigen, zuweilen auch federartig ver- zweigten Krystallen , aus welchen man auch ohne An- wendung von Alcohol viel grössere Krystalle auf die Weise darstellen kann , dass man sie durch Hilfe von so wenig als möglich Essigsäure in kaltem Wasser löst, und diese Lösung erhitzt ; dabei scheidet sich aus ihr Harmin krystallinisch ah , und zwar um so schöner , je allmäliger das Erhitzen geschieht, auch löst sich das aus- geschiedene bei und nach dem Erkalten nur höchst all- mälig wieder auf, so dass man vollkommen Zeit hat, dasselbe auf einem Filter zu sammeln und auszuwaschen. So gereinigt bildet das Harmin farblose, sehr spröde^ stark glänzende und das Licht sehr stark brechende Kry- stalle , deren Grundform ein vierseitiges , rhombisches Prisma mit auf die scharfe Seitenkante schief aufgesetzter Endfläche ist. Ich erhielt sie aus Alcohol bis zur Länge eines halben Zolles und darüber, selbst dann aber hatten sie eine nur geringe seitliche Ausdehnung, in Folge de- ren auch die secundären Endflächen so klein waren, dass sie nicht gemessen werden konnten; ausserdem noch wa- ren alle grösseren Krystalle innerlich hohl. Deshalb ge- langen auch Herrn v. Norden- skiöl d, welcher auf meine Bitte sich der genaueren Bestimmung der Krystallförm zu unterziehen und ihre Resultate so wie die ^ nebenstehende Figur mir mitzu- theilen die Güte gehabt hat, nur folgende zwei Messungen. M-.M— 124° 18' P zur Kante d — 120° ungefähr. 245 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 246 Von den Eigenschaften des Har mins habe ich noch Folgendes anzuführen. a In Bezug auf seine Löslichkeit in Wasser verhält es sich dem Harmalin fast vollkommen gleich; einmal aus- geschieden ist es, wenn nicht ganz unlöslich, so doch wenigstens äusserst schwer löslich , heim Ausfällen aus seinen Lösungen aber bleibt ebenfalls ein Theil desselben aufgelöst, so dass man bei der Untersuchung seiner Salze stets einen Verlust erhält. Das Harmin fand ich selbst beim Kauen und bei längerer Berührung mit dem Speichel vollkommen geschmacklos, was man wohl nur seiner geringen Löslichkeit zuschrei- ben kann, indem die Harmin- Salze, gleich denen des Harmalins , einen mässig starken , rein bittern Geschmack besitzen. Beim Vermischen von Zfcrmbz-Salzlösungen mit Alka- o lien findet die Ausscheidung des Alkaloides, ganz so wie ich es beim Harmalin beschrieben habe, zuerst in flüssigem Zustande, . als kleine ölarlige Tröpfchen, statt, aus welchen sich in kalten Lösungen nur allmälig Kry- stalle bilden, während dieser U ebergang in warmen Lö- sungen sehr schnell erfolgt. In kaltem Alcohol ist das Harmin noch weniger lös- lich als das Harmalin, und scheidet sich daher auch aus der heissgesättigten Lösung beim Erkalten viel schneller und vollständiger aus, als dies beim Harmalin geschieht. Alcoholisclie Lösungen von Harmin sah ich selbst bei längerem Stehen an der Luft keine Veränderung erleiden. In Aether ist das Harmin etwas löslich, und eine kalte alcoholische Lösung desselben wird von Aether nicht gefällt. In kochendem rectificirtem Steinöl löst sich Harmin nur unbedeutend auf, in kochendem Citronenöl dagegen in bedeutenderer Menge, und aus beiden scheidet es sich nach dem Erkalten wieder unverändert kristallinisch aus; rectificirtes Terpentinöl löst es eben so reichlich auf als Citronenöl , scheint jedoch nichts wieder abzusetzen. Keines dieser Oele wird aber weder beim Kochen mit dem Harmin noch beim nachberigen Stehen damit scheinbar verändert. Provenceröl verhält sich wie Citronenöl. Aus Ammoniaksalzlösungen treibt das Harmin zwar beim Kochen, eben so wie das Harmalin, Ammoniak aus, allein weniger leicht als dieses, und es verhält sich über- haupt das Harmin dem Harmalin gegenüber als eine schwächere Base. Die Salze des Harmins sind in ihrem reinsten Zustande vollkommen farblos , oft aber erhält man sie schwach gelblich gefärbt; ihre Auflösungen besitzen in conccn- trirtem Zustande eine gelbliche Farbe, verdünnt aber zeichnen sie sich durch einen bläulichen Schein aus, welchen besonders die verdünnten alcoliolischen bei auffallendem Lichte deutlich zeigen. Bei der Analyse des Harmins erhielt ich folgende Resultate : A. \ erbrennungen im Platinanachen im Iless’schen Apparate mit Kupferoxyd, wobei zur Vermeidung der Bildung von salpetriger Säure Anfangs ein Strom von atmosphärischer Luft, und erst später zum Verbrennen der Kohle Sauerstoffgas angewendet wurde. I. 0,203 Grm. gaben 0,553 Köhlens, und 0,101 Wasser II. 0,589 « (c 1,594 « « 0,282 « III. 0,631 « cc 1,709 a B. Verbrennungen durch Mengen mit chromsaurem Bleioxyde nach der gewöhnlichen Methode. IV. 0,520 Grm. gaben 1,421 Köhlens, und 0,270 Wasser V. 0,520 « « 1,413 « « 0,262 « Bei der Stickstoffbestimmung gaben 0,702 Grm. Har- min 1,455 Grm. Platinsalmiak, welche 0,0914 Grm. Stick- stoff entsprechen. Diese Zahlen geben für 100 Harmin : I. II. 111. IV. V. Kohlenstoff 74,38 73,89 73,95 74,61 74,19 Wasserstoff 5,53 5,32 5,77 5,60 Stickstoff 13,02 Vergleicht man nun die Mittelzahlen aus diesen Ana- lysen mit den nach der Formel G27 H24 N4 O2 berech- neten, so scheint es keinem Zweifel zu unterliegen dass diese Formel , welche mit den Analysen des salzsauren Salzes und des Platindoppelsalzes im Einklänge steht, die richtige ist. in 100 Theilen berechnet gefunden C27 2028,24 74,346 74,16 H24 149,76 5,489 5,55 N4 350,12 12,834 13,02 02 200,00 7,331 2728,12 ' 100,000. Die empirische Formel für das Harmin ist also G27 H24 N4 O2 und die rationelle , wenn man es als ein gepaartes Ammoniak betrachtet, C27 U18 N2 O2 -f- N li3. Es unterscheidet sich vom Harmalin in der Zusammen- setzung nur dadurch, dass es zwei Aequivalente Was- serstoff weniger enthält , als dieses. Für das Symbol des Harmins schlage ich Hm vor. §alze des Harmins. Chlorwasserstoffsaures Harmin. Man erhält die- ses Salz am leichtesten und fast ohne allen Verlust durch Fällen einer Auflösung von Harmin in Wasser 247 Bulletin physico-mathématique 248 und wenig Salzsäure durch einen grossen Ueberschuss von Salzsäure , worin es , eben so wie das chlorwasser- stoffsaure Harmalin , fast unlöslich ist ; es scheidet sich dann nach kurzer Zeit fast vollständig in sehr feinen , nadelförmigen Krystal len aus , welche man auf einem Filter sammelt, mit verdünnter Salzsäure etwas aus- wäscht, und mit der Vorsicht trocknet, dass das Prä- parat nicht durch Anziehen ammoniakalischer Dämpfe verunreinigt wird. Wendet man beim Trocknen keine Wärme an , so enthält das Präparat 4 Atome oder 12,38 p.C Krystall wasser, und besitzt in diesem wasser- haltigen Zustande eine gelbliche Farbe , beim Trocknen bei -{- 100° jedoch verliert es dieses Krystal 1 wasser , und wird dann vollkommen farblos. Wasserfrei und farblos kann man es sogleich erhalten, wenn man es aus starkem Alkohol krystallisiren lässt , wobei es sich auch in grösseren , deutlich mit blossem Auge erkennbaren Nadeln abscheidet. Lässt man aber ein solches , von Al- kohol durchdrungenes Präparat an der Luft trocknen , so verbindet sich das beim langsamen Verdunsten des Alcohols zurückbleibende Wasser mit demselben , und bekleidet es wenigstens äusserlicb mit einer Rinde gelb- lieben, wasserhaltigen Salzes, weshalb man, um es ganz farblos zu erhalten, die alcoholische Mutterlauge sogleich durch Pressen davon trennen und es dann möglichst schnell trocknen muss. Aus schwachem Alkohol krystal- lisirt es in wasserhaltigem Zustande und gelblich gefärbt. Den Uebergang des wasserhaltigen in das wasserfreie Salz kann man sehr gut verfolgen , wenn man das was- serhaltige Salz mit einer kleinen Menge starken Alcohols übergiesst und nun vorsichtig erhitzt 5 dabei tritt bald ein Punkt ein, wobei das gelbliche Salz, noch ehe es sich bedeutend aullöst , farblos wird , und bei Beobach- tung der angegebenen Vorsichtsmaassregeln auch beim Trocknen farblos bleibt. In Wasser und Alcohol löst sich das chlorwasserstoff- saure Harmin schon bei der gewöhnlichen Temperatur nicht unbedeutend auf, viel beträchtlicher aber in der Wärme , so dass man es durch Umkrystalliren reinigen kann, wobei es sich aus der wässrigen Lösung nur lang- sam als wasserhaltiges Salz, aus der alcoholischen Lö- sung aber schneller , und je nach der Stärke des Alco- hols entweder wasserfrei oder wasserhaltig ausscheidet. Bei der Bestimmung des Chlorwasserstoffsäuregehaltes dieses Salzes, wozu die bei -j- 110° getrocknete Verbin- dung nach der Auflösung in Wasser zuerst durch Am- moniak gefällt, und die davon abfiltrirte Lauge mit Sal- petersäure angesäuert und durch salpetersaures Silber gefällt wurde, erhielt ich folgende Resultate: 1. 0,494 Grm. gaben Harmin. 0,414 Chlorsilber. 0;278. II. 0,300 0,096. IV. 0,328 » » 0,583 » 0,116 » 0,077. Diese Zahlen betragen in Procenten : I. II. III. IV. Kohlenstoff 49.33 48,92. 48,82. 48,53. Wasserstoff 3,85. 3,78. 3,86. 3,93. Chromoxyd 24,23. 23,84. 23,64. 23,48. Die Mittelzablen daraus stimmen hinreichend genau mit den nach der Formel (C27 H18 N2 O2 -{- N H4) Cr2 berech- neten Zahlen überein in 100 Theilen berechnet. gefunden. C27 2028,24 49,489. 48,90. H26 162,24. 3,959. 3,85. N 4 350,12 8,543. O6 600,00. 14,640. -Gr 957,74. 23,369. 23,82. 4098,34. 100,000. Zur Bestätigung dieser Formel dient noch die Be- stimmung der Menge des sauren chromsauren Harmins , welches aus einer gewogenen Menge des chlorwasser- stoffsauren Salzes erhalten wurde. Es gaben dabei 0,200 Grm. des letzteren 0,252 Grm. des ersteren , der Be- rechnung zufolge hätten aber 0,254 Grm. erhalten wer- den sollen. (Fortsetzung folgt) Emis le 23 août 1847. A? 157. BULLETIN DE Tome VI. JW 17. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES sa UBff4É*jnsitina. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St. -Pé- ter sbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de 1 Académie, Nevsky - Prospect. — L expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD \OSS à Leipzig, pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENIIEIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances di l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 5. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; li. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; ÎO. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par I Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. 20. Extrait des recherches de M. G auss sur le calcul des levées trigonométriques. Savitsch. 21. Phénomènes de polarisation observé dans le passage de courants magnéto- électriques par des liquides. Savélïev. RAPPORTS. 2. Rap- port su/' les travaux de MM. Fuhrmann et D avy dov. Middendorff. NOTES. 20. Auszug aus Hk. G. F. Gauss’ Untersu- chungen über die Berechnung trigonome- trischer Messungen von Hn. Professor SAWITSCH. (Lu le 28 mai 18A7). Seitdem man durch genaue Gradmessungen die Ge- stalt und die Dimensionen der Erde zu ermitteln suclile, haben die vorzüglichsten Mathematiker sich bemüht, die Hauptaufgaben der Geodäsie in Bezug auf das Sphäroid, welches durch die Umdrehung der Ellipse um die kleine Achse entsteht, aufzulösen. Die hierauf sich beziehenden Arbeiten von Clairaut, Euler, Legendre, Üriani sind rühmlichst bekannt. Der wichtige Aufsatz des be- rühmten Bessel; über die Berechnung der geographi- schen Längen und Breiten aus geodätischen Yermessun- len (Schumacher’s Astr. Nachrichten No. 86, 1826) lat die Aufgabe eben so streng, als allgemein aufgelöst. 50 schön diese Auflösung ist , und so sehr sie auch lurch zweckmässige Tafeln erleichtert wird , so wird hre praktische Anwendung doch etwas beschw'erlich, da nicht die Breitenunterschiede zwischen den bekannten und unbekannten Punkten , sondern die Breite selbst des zu bestimmenden Punktes gesucht wird , und da- durch für eine grosse Genauigkeit der Gebrauch der Lo- garithmen mit mehr als sieben Decimalstellen nothin ist. Daher wird Allen , die mit der höheren Geodäsie und und mit genauen trigonometrischen Vermessungen zu thun haben, die neue G aussi sehe Methode sehr will- kommen sein. Sie trägt das Gepräge des grossen schöp- ferischen Genies , w elchem die Geometrie und die phy- sico - mathematischen W issenschaflen schon so viel zu verdanken haben Das Eigenthümliche dieser Methode besteht darin, dass sie beinahe eine ebenso leichte Auf- lösungsart giebt wie die sphärische Trigonometrie, und durch leicht zu berechnende Correctionen der genäher- ten Besultate zu genauen gelangt. Schon früher war die Methode von ihrem berühmten Erfinder bei der Be- rechnung der theils von ihm selbst , tbeils unter seiner Leitung im Königreich Hannover ausgeführten trigono- metrischen Vermessungen, angewandt wwrden. Die Grund- züge derselben sind in den Untersuchungen über Ge- genstände der höheren Geodäsie im 2ten Bande der Ab- handlungen der königl. Gesellschaft der Wissenschaften o a zu Göttingen auseinandergesetzt. Diese Untersuchungen 259 Bulletin physico - mathématique 260 bilden gewissermassen die Fortsetzung zu einem Auf- sätze des Herrn Gauss, welchem die königl. Societät in Copenhagen im Jahre 1822 den Preis zuerkannt und den Herr Conferenzrath Schn mach er im 3ten Heft der Astronom. Abhandlungen veröffentlicht hat. Die Gaus- sische Auflösungsart besteht in einer conformen Ueber- tragung auf eine gewisse Kugelfläche , des ganzen Sy- stems von verhältnissmässig kleinen Dreiecken , die auf der Oberfläche des Sphäroids durch die kürzesten Linien gebildet werden , und namentlich so , dass erstens die Dreieckensysteme auf der Kugel und auf dem Späroid in ihren kleinsten Theilen ähnlich werden , und zwei- tens dass das Vergrösserungsverhältniss des Linearele- ments auf der ellipsoidischen Flüche zu dem entspre- chenden Linearelement auf der Kugelfläche gleich Eins ist , für den mittleren Parallelkreis , für andere Breiten hingegen nur um Grössen der dritten Ordnung von der Einheit abweicht , die Breitenunterschiede als Grössen erster Ordnung betrachtet. Alsdann werden die Winkel der Dreiecke auf der Kugelfläche den entsprechenden auf dem Sphäroid genau gleich seyn , die Seiten aber , wenn sie nicht Meridianbögen sind , zwar nicht in aller Strenge Bögen grösster Kreise werden , doch von sol- chen so wenig abweichen , dass sie in den meisten Fäl- len als damit ganz zusammenfallend betrachtet werden dürfen, oder dass wenigstens da, wo die grösste Ge- nauigkeit gefordert wird, die Abweichung mit aller nö- thigen Schärfe leicht berechnet werden kann. Nachdem das System der Dreiecke auf die Kugel ge- hörig übertragen worden ist , berechnet man es ganz so, als wenn Alles auf der Kugel selbst läge. Sind nun die sphärischen Breiten - und Längenunterschiede der Drei- eckspunkte gefunden , so geht man zurück zu den cor- respondirenden Werthen auf dem Sphäroid , vermittelst der sehr bequemen,' von Herrn Gauss vorgeschlagenen Formeln, oder, noch viel einfacher, vermittelst leicht zu consti uirender Hülfslafeln , ähnlich denen , welche Herr Gauss für den mittleren Parallelkreis von 52° 40' gegeben hat. 1) Reduction der geographischen Längen und Hreiten. eines unbestimmten Punkts auf der Erde , als Ellipsoid betrachtet, Es sei : e die Excentricilät der Erdmeridiane (in Theilen des Erdäquators) , a der Radius des Erdäquators , t... die geographische Länge P -f- p . . . die geographische Breite die Länge ) des entsprechenden Punkts auf der Kugelfläche , auf welcher die conforme Ueber- Q q . . . . die Breite j tragung des auf dem Erdellipsoid vermessenen Dreiecksystems za machen ist, A. . . . der Radius dieser Kugel , P . . . . die Normalbreite auf dem Ellipsoid , Q. . . . die entsprechende Breite auf der Kugel ; wo P so zu nehmen ist, dass p (der Breitenunterschied) als kleine Grösse erster Ordnung zu betrachten, und also z. B. nicht grösser als 5° oder 6° ist. Man berechnet ein für allemal für eine ganze Vermessung die 4 Hülfswinkel ) } ' I20CM Ce»»1« | <6 Cos 2 P — 12 Sin 2P+ ee (41 Cos4P— 522 Cos2P Sin2P + 81 Sin 'P; } . q- -j- u- s. f. Die Coefticienten von q, q2, q 3 etc... sind für alle Punkte, die bei einer Vermessung Vorkommen, constante Zah- len. In dieser Reihe ist vorausgesetzt , dass p und q in Theilen des dem Halbmesser gleichen Bogens ausgedrückt sind ; soll dagegen p in Secunden und q in Graden ausgedrückt werden , so muss dem ersten Gliede der Reihe , ^ 3600 der Factor 3600 , dem zweiten der b actor — — — ■ tc 180 den; hier ist tc = 3,14159265. / ff \ 2 ^ 20;r, dem dritten 3600. ( läo) = 1X11 u‘ s' beigefügt wer- 2) Reduction der Azimuthe. Bezeichnet man die Azimuthe der geodätschen Linie auf der Erde durch F°-\- ip° und F' ip\ an ihren beiden Endpunkten ; die Azimuthe , welche jenen auf der Kugelfläche entsprechen , durch F° und V\ (in der Richtung von Süden nach Westen bis 360°); die Linearlänge der geodätischen Linie in Theilen des Halbmessers A ausgedrückt durch h , so berechne man 10 once» ck" f ee CosP Sin P , 1 * = 2062b5 Î C.,.C Cw +5 Cos 2P / 7T(70\3 ee tang P (2 Cos 2P — 3Sin2P) /77'iy0\4 Cos2g5 « Cos20 \180/ 4_ 12 Cos 3ç> Cos 30 \180/ + ee Sec 2P GOCos^goCos 12 Cos 3g> Cos 30 ^ (2 Cos 2P — 18 Cos 2P Sin LP — 15 Sin 4P) (^)& } k' = d . ähnlicher Ausdruck, wenn man q' statt des q° setz-t, wo q° und q' die Werthe von q sind, welche den beiden Endpunkten der geodätischen Linie gehören; in den Formeln für k° und k' sind q° und q in Graden ausgedrückt und tc = 3,14159265 ; die zwei ersten Glieder der Reihe sind fast immer genügend. Alsdann werden yj°= — (2 k° Sin F° — k ' Sin F') , O / = — -1 h (2k' Sin V — ä° Sin F°). 3 Wir wollen annehmen, dass q°, F° und ip° dem ersten Punkte der geodätischen Linie gehören, q, F' und ip' dem zweiten. Da k immer positiv ist und Sin F° und Sin F' immer entgegengesetzte Zeichen haben , so wird ip° negativ , i]/ positiv , wenn der zweite Punkt westlich von der ersten liegt , und umgekehrt. Bei der Berechnung der stets fast ganz verschwindenden Grössen ip° und %p' kann man anstatt F° und F' gemessene , oder auf das Ellipsoid sich beziehende , Azimuthe anwenden. NB. Wenn die Punkte auf der Kugel , welche respective den beiden Endpunkten der geodätischen Linie entsprechen, ziendich symmetrisch auf beiden Seiten des Normalparallelkreises liegen, oder wenigstens wenn der kürzeste Verbindungsbogen auf der Sphäre vom ersten bis zum zweiten Punkt in einem zwischen ihnen liegenden Punkte den Normalparallelkreis trifft , so bekommt man viel genauer : *) Umgekehrt : 7 = +l-LSCosPSinJ> +4-e-^{ 3Cc,s^- îSi„V + ee(12CoS’CSm»i> + 3Si„4P)) y ~ ^eJë^eG°sPSmP I16“ ee (^9 Cos2 P — 1 3 Sin2/1) — e* (56Cos2/> Sin2P -f- 29 Sin4 P) j .p1 + ^ { - 16 Cos2 P -f 12Sin2P + ee (49 Cos4 P— 37 8 Cos 2 P Sin 2P + 9Sin4P) } .ph + «• «• f- 263 Bulletin physico-mathématique 264 Y — ee . Cos P . Sin P Sin / Cos2/ . A3 y' = + ee Cos P Sin P Sin y Cos2^ . h 3 12 Cos cp Cos 6 ’ ' 1 12 Cos cp Cos 0 wobei für % das in erwähntem Punkte, in welchem jener Verbindungsbogen den Normalparallelkreis trifft , statt- findende Azimuth des Verbindungsbogens zu setzen ist. 3) Berechnung des Dreiecksystems bei trigonometrischen Messungen. Vorausgesetzt dass die Dreiecke nicht gar zu weit von dem Normal parallelkreise sich entfernen, und dass das Verhältniss der Seiten zu einem ganzen Erdquadranten klein ist, wird man zuvörderst eine Dreieckseite auf die Kugel gehörig übertragen , und dann das ganze System ganz so , als wenn es auf der Kugelfläche seihst läge , vermittelst der "Winkel berechnen, mit der Modification der Azimuthe , welche von den Reductionen ip° etc. ab- hängig sind. 1) Ueherlragung der Seite. Es sei L die Linearlänge dieser Seite, welche als geodätische Linie auf dem Erdellipsoid zu betrachten ist. Wir nehmen an, dass L in denselben Lineareinheiten ausgedrückt ist, in welchen auch a und A gegeben sind. Es sei ferner H die in denselben Lineareinheiten ausgedrückte gehörige Uebertragung der Seite L auf die Kugelfläche. Alsdann wird : H = L ~[/m° . m! Briggisclie ^ . . . Log m° = M | 2 . ee . CosPtSin P 3 ee.Cos2/5 3 Cos

).(?0} Log. m' — cL. ähnlicher Ausdruck, wenn man q statt des q° setzt. Hier ist M der bekannte Modulus, oder M— 0, 4342945 ; 7r = 3,14159265 ; q° und q' (welche dem Anfänge und dem Ende der Seite gehören) sind hier in Graden auszudrücken. Rechnet man mit 7stelligen Logarithmen , so sind fast immer die zwei ersten Glieder der Reihe genügend. Will man lieber nach der endlichen Formel rech- nen , so hat man : a . A . Cos (Q -t- q) Vi — ee Sin2 (P -f- p) T7Z — — a Cos (P -f p) 2) Die sphärischen Excesse der Dreiecke wird man berechnen mit dem Halbmesser = A der Kugel. Will man die Rechnung von dem Einflüsse des Unterschiedes zwischen den sphärischen und sphäroidischen Win- keln befreien , so berechne man die Reduction xjj für jede Seite des Dreiecks. Der Unterschied zwischen zweien correspondirenden Werthen von xp , die zu an einander anstossenden Seiten gehören, wird die Reduction des auf dem Ellipsoid gemessenen Winkels auf dem entsprechenden Winkel der Kugel ausdrücken. Die ganz rohe Kennt- niss der Azimuthe , z. B. graphisch aus der entworfenen Charte der Vermessung geschlossen , wird dazu hinrei- chend sein. Ist Alles auf die Kugelfläche übertragen , so zerfällt die Berechnung in drei bekannte Hauptstücke : 1) die Ausgleichung der Winkel ; 2) die Berechnung der sämmllichen Dreiecksseiten $ 3) die Bestimmung der Längen , Breiten und Azimuthe der Dreieckspunkte. Für diese letzte Bestimmung hat Herr Gauss äusserst bequeme Rechnungsvorschriften vorgeschlagen: Aus der in Bogentheilen ausgedrückten Grösse einer Dreieckseite r, ihrem Azimuthe F am Anfangspunkte, und der Breite dieses Anfangspunkts S ist abzuleiten das Azimuth der Seite an dem andern Endpunkte V » die Breite desselben S' und den Längenunterschied beider Punkte X. Man berechnet: 265 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 266 r Cos V= 5° ; r Sin V — w 5 Log s= Log 5° -{- kfi rr — k{is°.s° , wo {i — Sin2 i" ; Log {i = 7,9297528 (20) w . tang (S — 5) = u° , w __ -o Cos (S — s) ’ Log u = Log u° — 2\ur . r — 4 /. iu° . u° , Log A = Log A0 — 2 tus° ,s° — 4 fin0 .u° , 1 // Log ff = Log — Sin I . w.m° — jur.;- — 3,«i0s0 — 3 {iu°.u° , Log r = Log -i- Sin l". w.s° -f- 5 [irr — 6 {is°s°. Es ist hier vorausgesetzt , dass r , s , ** , A etc. in Secunden ausgedrückt sind. Alsdann werden S' =S S <7 r = r+m°-u—z A = dem gesuchten Längenunterschiede. u und A sind auf die fünfte , a und r auf die sechste Ordnung (ausschl.) genau. Wenn man schon die genäherten Werthe der zu bestimmenden Breite S' und des Azimuths V vorläufig kennt, so lassen sich die viel genaueren Werthe derselben und des Längenunterschiedes sehr einfach folgender- maassen berechnen. Angenommen dass gegeben sind , J (5 + 5') = B, 4 (F+n = C, und man zu suchen hat S-S' — b, V— V’ = C, so findet man b°= r Cos C -, c(0> = r Sin C tang B ; .0 r Sin C — Cos B * log c = log c° -L nrr -j- § pc0 c° log A = logA0 — i {irr -f- \ ^A°A° log b — log b° -f- 2 {ic°c° -f- { *A°A° ; bis auf die fünfte Ordnung (ausschl.) genau , wenn man für B und C die wahren Grössen nimmt. Die Verwandlung der Längen und Breiten auf der Kugel in die wahren Längen und Breiten auf dem Erd- sphäroid geschieht dann für die Längen durch die Division mit dem constanten Divisor a , für die Breiten vermit- telst der Gaussischen Hülfstafel , oder, wenn die Normalbreite sehr verschieden von 52° 40' ist, vermittelst der oben erwähnten Formeln. Das sphäroidische Azimuth bekommt man durch die Anbringung der Reduction ip , von welcher mehrmals die Rede war. 267 Bulletin ph y silo - mathématique 268 21. De Bek eine Polarisations - Erscheinung, BEOBACHTET BEIM DURCHGANG MAGNETO- ELECT RISCHER STRÖME DURCH FLÜSSIGKEI- TEN; von A. SAW EL JE V. (Lu le 10 sep- tembre 184-7.) Im 5 05 seiner galvanischen und eleclromagnetischen Versuche (s. Bulletin physico - math. T. V No. 14) be- schreibt Herr Akademiker Jacobi eine sehr interessante Erscheinung der galvanischen Polarisation. Er bemerkte nämlich , wenn er durch eine verdünnte Goldchlorid- auflösung einen schwachen Strom hindurch gehen liess, und dann, mit Hin Weglassung der Kette, die (Plalina-) Electroden mit dem Multiplicator verband, dass alsdann ein sehr starker Strom in einer, der frühem entgegenge- setzten Richtung entstand , ein Strom , welcher jedoch keine Zersetzung; des Goldchlorids bewirkt. Herr Jacobi erklärt diese scheinbare Abwesenheit der chemischen Wirkung ganz richtig dadurch , dass durch frühere Zer- setzung des Goldchlorids (mittelst der Daniel 1 sehen Kette) Wasserstoffgas auf der Kathode und Chlor auf der Anode hängen geblieben waren , und dass , beim Verbinden der Electroden mit dem Multiplicator, das auf der positiven , mit Gold bedeckten , Electrode ent- stehende Chlor sich mit dem daran haftenden Wasser- stoffgase, dahingegen auf der uegativen Plalina-Electrode das entstehende Wasserstoff mit dem Chlor sich ver- banden. Diese Erscheinung erinnerte mich an eine andere nicht minder merkwürdige , welche ich schon vor drei Jahren beobachtet und in einer russischen Dissertation beschrieben hatte. Indem ich den Leitungswiderstand eines kleinen Voltameters (mit verdünnter Schwefelsäure und Platinaelectroden ) mittelst instantaner magneloelec- trischer Ströme (nach der Methode des Herrn Akademi- kers Lenz) bestimmen wollte , liess ich einen solchen Strom zuerst nach der einen, und dann nach der ent- gegengesetzten Richtung gehen und fand , zu meiner Verwunderung, dass die Ablenkungen der Nadel in bei- den Fällen sehr ungleich waren, obgleich die Verbin- dung mit dem Multiplicator jedesmal so abgeändert wurde , dass die JNadel immer in einer und derselben Richtung abwich und obgleich die Electroden vor dem Versuche sich ganz homogen zeigten. Die Ablenkung war namentlich in einem Falle 17°", während sie in dem anderen nur 9°, 7 betrug. Dieselbe Erscheinung er- gab sich auch bei einem anderen Zerselzungsapparate , wo die Ablenkungen 11°, 5 und 7°, 27 waren. Da ich diese sonderbare Heterogeneität nicht zu erklären wusste, und sie deshalb auch genauer zu erforschen wünschte , liess ich die magnetoelectrischen Ströme successiv vier- mal nach einer, und viermal nach entgegengesetzter Rich- tung durch diesen Apparat gehen und beobachtete fol- gende Ablenkungen : (Jede hier angedeutete Ablenkung ist Mittel aus vier Beobachtungen. j Strom nach einer Richtung nach entgegengesetzter 1) 11°, 05 2) 7°27 3) ? 9,05 4) 6,65 5) 8,875 6) 6,67 7) 7,52 8) 6,31 9) 7,45 10) a 6,45 Ein hydroelectrischer Strom zeigte keinen Unterschied, mochte er nach der einen, oder nach der entgegengesetz- o Ö o ten Richtung durch die Flüssigkeit geleitet werden. Aus dieser und einigen anderen Reihen von Beobach- tungen konnte ich schon die Ursache dieser Erscheinung vermuthen , und um mich vollständig davon zu über- zeugen , stellte ich folgende Versuche an : Die Plalina- electroden wurden mit Kohle gereinigt ; der magneto- electrische Strom zeigte dann keinen Unterschied in sei- ner Stärke, ob er nach der einen oder nach der anderen Richtung ging ; es waren die Ablenkungen 7°, 25 und 7°, 20. Dann liess ich den Strom von 12 Daniel! sehen Paaren durch die Flüssigkeit während einer Zeit von zwei Minuten gehen; mit einem Nobili ’sehen Multipli- cator verbunden , zeigten sich die Electroden , wie es zu erwarten war , heterogen und lenkten die Nadel auf 110° ab; nach einer kurzen Zeit aber war diese Hetero- geneitäl ganz verschwunden und die Nadel kam vollkom- men in ihre Normallage , so dass man mit Sicherheit annehmen konnte , dass die Platten ganz homogen seien. Aber in Hinsicht inagnetoelectrischer Ströme ergab sich ihre Differenz sogleich : wenn ein solcher Strom nach derjenigen Richtung durch die Flüssigkeit geleitet wurde, nach welcher früher der hydroelectrische ging, so lenkte 269 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 270 er die Nadel G0, 875, ging er nach der entgegengesetzten Richtung, so wurde die Ablenkung beinahe doppelt so gross, nämlich 11°,45. Später fand ich, dass nicht nur bei Anwendung vielplaltiger Balterieen , sondern auch der Strom eines einzigen Paares (welches keine schein- bare Wasserzersetzung bewirkt) den Electroden diese Eigenschaft zu verschaffen vermag , und dass .man auch umgekehrt diese Eigenschaft vernichten kann, wenn man den Strom eines Daniell’schen Paares durch die Flüs- sigkeit nach einer Richtung wirken liess , nach welcher früher der magnetoelectrische Strom besser ging. Aus diesem allen geht hervor: 1) dass beim Durch- gang eines galvanischen Stromes durch eine Flüssigkeit, die Gase (auch dann , wenn sie nicht sichtbar sind, wie bei einem Strome von einem DanielFschen Paare) die Oberfläche der Electroden verändern , indem sie diesel- ben nicht allein auf solche Weise heterogen machen , dass die Electroden , wenn sie in sich geschlossen sind , einen Strom erzeugen , sondern dass sie auch 2) eine ganz andere Heterogen eität hervorbringen, welche, bei vollkommener Gleichheit der Electroden in Bezug auf das Galvanometer für gewöhnliche galvanische Ströme, sich nur in Bezug der Richtung der magnetoelectrischen Ströme, die man durch dieselbe löst, bemerkbar macht ; der Strom geht durch dieselbe viel leichter dann, wenn er eine dem früheren entgegengesetzte Richtung hat ; dann verbinden sich die durch ihn entwickelten Gase mit den vorher durch die Platten absorbirten und kön- nen folglich keine , oder nur eine viel gerii gere Polari- sation erzeugen , und 3) dass die einmal auf den Elec- troden entwickelten Gase eine sehr lange Zeit auf den- selben adhäriren können. So waren die Voltameter, bei denen ich zuerst die beschriebene Erscheinung beobach- tete , wenigstens einen Monat vor meinen Versuchen nicht gebraucht worden , so dass also die Gase diese ganze Zeit auf ihnen haften geblieben sind. — RAPPORTS. 2. Rapport de M. MIDDENDORFF sur les TRAVAUX DE M. DaVYDOV ET DU PREPARA- TEUR Fuhrmann. (Lu le 13 août 184-7.) Herr Adjunct v. Midden dorff stattete der Classe Bericht ab über die von dem Herrn Collegienassessor Davydov und dem Präparanten Fuhrmann im Inter- esse der sibirischen Fxpedition verausgabten Summen, und gab bei dieser Gelegenheit eine Uebersicht der Lei- stungen der beiden genannten Personen. Folgendes ist ein Auszug aus seinem Bericht : Der Präparant Michel Fuhrmann wurde in Udskoi Behufs der Anstellung meteorologischer Beobachtungen zurückgelassen, in Folge eines Berichts der Commission für die Sibirische Expedition vom 22. Februar 1844. Er hat seitdem im Dienste der Expedition geleistet : 1) Einen Jahrescyclus von dreimal täglich angestellten thermometrischen und barometrischen Beobachtungen nebst denen der Windrichtung. Diese Beobachtungen began- nen mit dem September 1844 und wurden regelmässig bis zum 1. September 1845 fortgesetzt. 2) Nach seiner Ankunft in Jakutsk , am 8. November 1845 , gleichwie auch unterweges von Udskoi nach Ja- kutsk , stellte Fuhrmann geothermische Beobachtungen im Amginsk-Schachte an und unterstützte Herrn Davy- dov in seinen Beobachtungen im Schergin -Schachte, im Schilow-Bohrloche und am Mangan. 3) Am 23. Juni 1846 langte Fuhrmann in Olek- minsk an , trieb hier ein Bohrloch von 21 Fuss tief in die Erde und stellte in demselben 34 Temperaturbeob- achtungen an. 4) Am 4. September in Witim eingetroffen , machte er mehrere Bohrversuche , w elche misslangen , so dass er an das Graben schreiten musste , das jedoch auch nicht tiefer als 25 Fuss einzudringen erlaubte. Hier machte er 9 Temperatur Beobachtungen. 5) Als Ernte der freien Zwischenzeit schickte Fuhr- mann 306 wohlpräparirte Bälge und drei Kisten in Ud- skoi gesammelter Pflanzen ein. Vom 1. September 1847 an tritt er in die Dienste des Herrn Hofrath Dr. Stubendorff zu Kansk, unter dessen Leitung er fortfahren wird , meteorologische Be- obachtungen anzustellen , wie auch zoologische und bo- tanische Gegenstände zu sammeln. Die Akademie hat unbezweifelt in dem ihr bekannten wissenschaftlichen Eifer des Herrn Dr. Stubendorff die sichere Garantie für den Erfolg dieser Wendung der vorliegenden Ange- legenheit und wird es dem Herrn Dr. Stubendorff nicht versagen , ihn mit wissenschaftlichen Aufträgen zu versehen. 271 Bulletin physic o -mathématiqu e 272 Der Herr •Collegienassessor Davydov hat im Interesse der Akademie und ohne die geringste Remuneration für seine Mühe : 1) Vom 1. September 1844 bis zum 11. Juni 1846, mithin während der Dauer von 1 Jahr, 9 Monaten und 10 Tagen in Jakutsk eine vollständige und ununterbro- chene Reihe meteorologischer Beobachtungen am Ther- mometer, Barometer, Psychrometer und Pluviometer an- gestellt, und dieselben in der grössten Ordnung, auch grossentheils schon berechnet , eingeschickt. Diese Beob- achtungen wurden während einiger kleinen und im In- teresse der Akademie unternommenen Reisen , dennoch durch einen zuverlässigen Stellvertreter fortgeführt. 2) Hat Herr Davydov im Scherginschachte 29 Muste- rungen der Thermometer während der Jahre 1845 und 1846 ausgeführt, so dass also, mit Hinzuziehung von 11 unter seiner Leitung durch den Präparanten Fuhr- mann ausgeführten Thermometermusterungen, im Gan- zen gegen 40, seit Herrn Branths Abreise aus Jakutsk, angestellt worden sind. 3) Hat derselbe 18 Thermometermusterungen imScbi- lowbohrloche abgehalten. 4) Hat er am Mangan und in der Leontjew-Grube 13 Thermometer musterungen angestellt. 5) Hat er im Amginsk- Schachte 15 Thermometermu- sterungen selbst angestellt und deren 11 den Präparan- ten Fuhrmann machen lassen. 6) Hat er in Ustj-Maisk 13 Thermometermusterungen ausgeführt. 7) Hat er drei Mal die Reise von 200 Werst aus Ja- kutsk nach Amginsk im Interesse der aufgezählten Beob- achtungen unternommen, und ist das eine Mal sogar bis Ustj-Maisk gegangen, das noch 230 Werst jenseit Am- ginsk liegt. Im Ganzen legte er folglich 1660 Werst zurück. 8) Hat er unter seiner Leitung in Ustj - Maisk einen Schacht von 21 Fuss Tiefe graben lassen , in dessen Grunde der Bohrer zwei Mal neben einander noch 15 Fuss tief eingesenkt wurde (im Ganzen 35 Fuss Tiefe). 9) Hat er in Amginsk einen Schacht von 28 Fuss Tiefe graben lassen , in dessen Grunde der Bohrer auf 32 Fuss tief eingesenkt wurde (im Ganzen 60 Fuss Tiefe). Hierzu müssen noch die Seitenöffnungen für die Thermometer gerechnet werden. 10) Hat er die Schilowgrube bis auf 19 Fuss vertieft und in deren Grunde das Bohrloch wiederum bis auf 48 Fuss tief getrieben (Im Ganze 67 Fuss). 11) Hat er am Mangan einen Schacht von 28 Fuss Tiefe gegraben und in dessen Grunde ein Bohrloch wie- derum bis auf 28 Fuss Tiefe getrieben. Ich muss es für eine dringende Pflicht ansehen , die Aufmerksamkeit der Akademie ganz insbesondere auf diese Leistungen des Herrn Gollegienassessors Davydov zu lenken. Das wissenschaftliche Gewicht der meteorologischen und geothermischen Beobachtungen in Jakutsk ist von der Aka- demie in einer Weise gewürdigt worden , die es verbietet diese Verdienste Hn. Davydov’s bier besonders hervor- zuheben; es sei mir nur erlaubt darauf hinzuweisen, wie Dove’s neueste Forschungen unserer Angelegenheit ein verdoppeltes Gewicht geben. Dass aber Hr. Davy dov kei- ner geringen Mühwaltung sieb unterzogen, ergiebt sieb von selbst aus der oben vorgelegten Zusammenstellung, wel- che bei näherer Betrachtung wiederum vielfach zu glie- dern ist, wie denn z. B. jede einzelne Thermometer- musterung im Scherginschachte 20 bis 25 Ablesungen umfasst, die besonders zeitraubend sind, da sie während des Hinabfahrens in eine Tiefe von 384 Fuss angestellt worden, und je zwei Thermometer in besondere Seiten- öffnungen eingesenkt sind , welche nach der Beobach- tung sorgfältig gegen den Einfluss der äusseren Tempe- ratur abgeschlossen werden müssen. Dennoch ist nicht zu verkennen , dass die praktischen Vorarbeiten , ich meine das Anlegen der Schachte, Gruben und Bohrlö- löcher, einen bei weitem grösseren Aufwand von Zeit und Mühe verlangt haben , als die Beobachtungen. Alle diese Arbeiten, denen sich Herr Davydov unterzogen, sind aber andrerseits mit vollkommener Sachkenntniss und dem angestrengtesten Eifer ausgeführt worden , wie sich denn davon die Classe am deutlichsten durch die Ansicht der vorliegenden und von Herrn Davydov ein- gesandten Berichte überzeugen mag. Herrn Davydov's Leistungen erhalten endlich einen ganz besondern Werth, wenn ich hervorhebe, dass meh- läche \ ersuche die betreffenden Beobachtungen anderen Personen von Bildung zu übertragen , vorher gescheitert waren , und dass solcher wissenschaftlicher , zugleich auch sachkundiger Eifer meines Wissens das erste Bei- spiel der Art ist, das in Sibirien auftaucht, dem wir mithin aus vollen Kräften eine baldige Nachfolge zu wünschen haben. Emis le 14 octobre 1847. A? 158. BULLETIN Tome VI. JW 18. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES sa smv4ÉmnsBm(k Ce journal paraît irre'gulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de 1 Académie , Nevsky- Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances d? l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaire s SOMMAIRE. MEMOIRES. 9. Suppléments à la chimie des métaux réunis au platine. Claus. MÉMOIRES. 9. Beiträge zur Chemie der Platinmetalle, von C. GLAUS. (Ln le 28 mai 1847.) Bei der Untersuchung des Platinrückstandes halte icli Gelegenheit mehrere bisher noch nicht beobachtete Re- actionen der Platinmetalle und ihrer Verbindungen wahr- zunehmen , welche meine Aufmerksamkeit in hohem Grade anregten , deren genaueres Studium ich jedoch bis auf gelegenere Zeit aulschieben musste , da die Un- tersuchung des Rutheniums mich gänzlich in Anspruch nahm. Nachdem ich meine Arbeit über die Fundamen- talverbindungen dieses Metalles beendigt hatte, ging ich zur Erörterung jener Reactionen über , und theile hier vorläufig einige Tbatsacben mit , welche , wie ich hoffe, wohl einige Beachtung verdienen. I. Ueber das Verhalten des Iridiumchlorides zu dem salpetersauren Silberoxyde. Es ist eine bekannte Thatsache , dass das Chlor aus den Lösungen der Chloride der verschiedenen Platinme- talle nicht durch salpelersaures Silberoxyd als reines Chlorsilber gefällt werden kann , weil ein Antheil des unzersetzten Chlorides in Verbindung mit dem Chlor- silber niedergeschlagen wird , dass man daher hei der Analyse dieser Verbindungen sie zuvor durch Alkalien zersetzen muss , bevor man das Chlor mittelst salpeter- sauren Silberoxydes bestimmt. Besonders bemerkenswerth ist die Einwirkung dieses Reagens auf das Kalium -Iri- diumchlorid, w'obei , wie ich schon früher mitgetheilt habe , eine so ungewöhnliche und eigenthümliche Pieac- tion eintritt , dass diese als das beste Erkennungsmiltel des Iridiums benutzt werden kann, da keine in der Wis- senschaft bekannte Substanz auf ähnliche Weise von diesem Reagens afficirt wird. Der Theorie nach müsste a man voraussetzen , dass alles Chlor des Iridiumsalzes durch das Silber gefällt werde, wobei jedoch nach Ana- logie des Verhaltens anderer Platinmetalle, ein Antheil Iridiumchlorid sich mit dem Chlorsilber verbinde. Der Erfolg ist aber ein anderer ; man erhält nämlich im er- ö sten Momente der Pieaction einen tief indigoblauen , flockigen Niederschlag, welcher jedoch nach einigen Se- eunden schon blasser vrirtl und sich hierauf bald gänz- lich entfärbt. Die Flüssigkeit über dem Nied erschlage ist farblos , sie enthält nur salpetersaures Kali , salpetersau- res Silberoxyd , freie Salpetersäure und kein Iridium. Der Niederschlag hat die Zusammensetzung 3 Ag CI 4 Ir 2 CI 3. Es ist hier das Iridiumchlorid in Sesquichlo- rür übergegangen und das Salz hat die Formel der übrigen Doppelverbindungen des Sesquichlorüres. Dieser merkwürdige Zersetzungsact muss auf folgende Weise statt haben. Aus : 3 (Ag O 4- NO 5) und 2 (KCl -j- Ir CI 2) entstehen. (3 Ag CI -f- Ir 2 CI 3), 2 (KO -f- NO 5), NO 5, O. 275 Bulletin physico - mathématique Es muss hier ohne Zweifel Sauerstoff frei werden. Was die Anfangs bei der Reaction auftretende blaue Färbung anlangt , so lässt sich nichts Bestimmtes dar- über sagen , da diese blaue Verbindung so äusserst un- beständig ist. Dessen ungeachtet glaube ich , dass hier- bei mit dem Chlorsilber zugleich Iridiumoxydhydrat ge- fällt werde, welches dem Niederschlage die intensiv- blaue Farbe ertheilt , dass dieses Oxyd unter Verlust von Sauerstoff in Sesquioxydul übergehe und nun einen Tlieil des Chlorsilbers zersetze. Die grosse Verwandt- schaft des Sauerstoffs zum Iridium wird hier überwun- den durch die Neigung desselben , Doppelverbindungen einzugehen. Es wird höchst wahrscheinlich anfangs alles Chlor des Iridiumsalzes durch das Silber gefällt und Iridium - und Kaliumoxyd gebildet. Das Iridiumoxyd aber verbindet sich nicht mit der Salpetersäure, weil es kein basischer, sondern mehr säureähnlicher Körper ist , sondern fällt mit dem Chlorsilber zugleich nieder. Ein Umstand, nämlich der, dass das Iridiumoxydhydrat un- löslich in Salpetersäure ist , unterstützt diese Ansicht , ein anderer ist ihr ungünstig; wenn man nämlich Chlor- silker mit Iridiumoxydhydrat und freier Salpetersäure behandelt , so bildet sich jene Verbindung nicht. — Doch die Körper wirken anders in statu nascente als im ■isolirten Zustande. Das Silber-Iridiumsesquichlorür ist unlöslich in Was- ser und Säuren, schwerlöslich in Aetzammoniak. Ueber- giesst man es mit starker Ammoniakflüssigkeit und lässt es einige Tage damit stehen , so löst sich ein Anlheil darin auf, ein anderer verwandelt sich in ein glänzen- des krystallinisches Pulver von hellgelber ins Grünliche spielender Farbe. Die Kryslalle erscheinen unter dem Mikroskope als diamantglänzende Rhomboeder. Diese Sub- stanz ist die obige Verbindung im krystallisirten Zu- stande. Eine siedend heisse Auflösung des Iridiumchlo- ridsalzes giebt sogleich ohne blaue Reaction jene Dop- pelverbindung. Die Analyse dieses Körpers wurde dadurch bewerk- stelligt , dass er mit kohlensaurem Natron innigst ge- mengt schwach geglüht wurde, hierauf entzog man der geglühten Masse das Chlornatrium mit Wasser und be- stimmte aus der Lösung das Chlor auf die gewöhnliche Weise. Das ungelöst gebliebene Gemenge der Metalle wurde mit sehr verdünnter Salpetersäure einige Tage di- gerirt um das Silber auszuziehen. Es ist ein Uebelstand, dass sich mit dem Silber zugleich stets etv\as Iridium auflöst , was auf keine Weise vermieden werden kann , daher erhält man stets etwas mehr Silber als die For- mel verlangt. 276 in 100 Theilen I. 1,427 gr. des Salzes gaben 1,585 Ag. CI. = 27,82 CI. 0,650 Ag. 46,36 Ag. 0,361 Ir. 25 32 Ir. II. 1,249 » » a » 1,392 Ag. CI. 28,03 CI. 0,551 Ag. 45,01 Ag. 0,330 Ir. 26.96 Ir. III. 1,346 » » » » 1,586 Ag. CI. 29,10 CI. 0,589 Ag. 44, — Ag. 0,360 Ir. 26,90 Ir. Die obige Formel verlangt nach der Berechnung in 100 Theilen 28 96 CI. 6 = 2655,84 CI 6 44.15 Ag. 3 4054 80 Ag. 3 26,89 Ir. 2 2467,00 Ir." 2 lOÖjÖÖ^ 9177AÏV II. lieber die Einwirkungen der schwefligen Säure und des schwefligsauren Kali auf die Chloride und Doppelverbindungen einiger Platinmetalle. Die schweflige Säure reducirt die höheren Chloride der Platinmelalle in niedere , das Platinchlorid in Chlo- rür , das Iridiumchlorid in Sesquichlorür u. s. w. Lässt man aber auf die Doppelsalze jener Chloride schweflig- saures Kali einwirken, so entsteht eine Reihe eigenthüm- lich zusammengesetzter Verbindungen , in welchen schwe- flige Säure enthalten ist , welche ihnen ganz besondere Eigenschaften miltheilt. 1 . Iridiumverhindungen. Wenn man zur Darstellung des Kalium - Iridiumses- quichlorüres einen Tbeil feinzerriebenen Kalium-Iridium- chlorides mit 8 Theilen Wasser übergiesst und so lange schweflige Säure in das Gemenge hineinleitet , bis fast alles mit olivengrüner Farbe gelöst ist, so wird das Chlorid unter Bildung von Schwefel- und Salzsäure in Sesquichlorür umgewandelt. Enthält das Chlorür nur geringe Beimengungen von Platin , Palladium , Osmium, Rhodium und Ruthénium, so bleiben diese ungelöst zu- rück, weil die Doppelchloridsalze dieser Metalle bei ge- wöhnlicher Temperatur von der schwefligen Säure nicht verändert werden und um so weniger löslich in Wasser sind , je gesättigter dieses mit irgend einem Salze ist. Das Iridiumchloridsalz wird aber unter allen am leich- testen reducirt und in leichtlösliches Sesquioxydulsalz verwandelt. Als ich ein Kalium-Iridiumchlorid, — wel- ches aus einem, aus Osmium-Iridium erhaltenen, von Ru- thenium und Osmium durch oft wiederholtes Schmelzen mit Salpeter vollkommen , durch öfteres Ausziehen mit Königswasser von Platin möglichst reinen Iridium dar- gestellt worden war, — der Behandlung mit schwelliger 277 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 278 Säure unterwarf, blieben mehrere Prozente eines rosen- rotben Pulvers ungelöst zurück , welches grösstentheils aus Kalium-Platiuchlorid bestand , gemengt mit geringen Antheilen von Rhodium und Palladium. Durch diesen Versuch wurde zugleich die Gegenwart des Palladiums im Osm. Irid nachgewiesen. Es isl fast nicht ausführbar, das Iridium durch Digestion mit Königswasser von den letzten Antheilen des bei°emen£len Platins zu befreien und nur die Methode des Ueberführens des Kaliumiri- diumchlorides in Sesquichlorür auf obenangeführle Weise giebt uns ein Mittel an die Hand reines Iridium darzu- stellen. Setzt man zu der durch schweflige Säure redu- cirlen Lösung des Iridiumsalzes, bis zur Neutralisation der freien Säuren , eine möglichst concentrirte Lösung des kohlensauren Kali , so entsteht sogleich ein krystal- linischer N ieclerschlag von hell olivengrüner Farbe, be- stehend aus kleinen diamantglänzenden Prismen des Ka- lium - Iridiumsesquichloriires , welches folgende Zusam- mensetzung hat : 3 K Gl. -J- Ir. 2 CI. 3 -j- 6 aq. Die Analyse gab folgende Resultate : 1.192 gr. lufttrockenes Salz verloren beimEr- lntzen bis zu 180° C. — 0,114 gr. aq. \ , 9 ,-0/ Wasser 1,288 « « )> » « » « » 0,124 « « }alsoyA5 /0 Wasser. 1. 2,364 gr. wasserleeren 0,475 CI. Salzes gaben 0,878 Ir. 1,010 KCl. 0,530 K. 0,480 CI. in lOOTheilen. 40,39 CI. 37,14 Ir, 22,33 K. II. I,l23gr. III. 1,205 gr. 0,225 CI. 40,24 CI. 0,420 Ir. 37,40 Ir. 0,47 8 K Cl. I jj’227 CI. 22’35K. 0,239 CI. 0,449 Ir. 40.25 CI. 37.25 Ir. 0-517KC1}oJIgci. 22>48 K- Die obige Formel erfordert nach der Berechnung in 100 Theilen 40.35 CI. 6 37.35 Ir. 2 22,30 K. 3 100,00. 2655,84 CI. 6 2467.00 Ir. 2 1470.00 K. 4 ”6592,84. Das Salz verwittert leicht in warmer , trockener Luft, wird undurchsichtig und die Krystalle überziehen sich mit einem hellgrünen Pulver. Es ist unlöslich in Wein- geist , leichtlöslich in Wasser , die Lösung hat eine oli- vengrüne Farbe und erscheint hei durchfallendem Lichte etwas purpurroth ; es besitzt den metallisch bitteren Ge- schmack des Iridiumchlorides. Das Salz ist weniger ver- änderlich als das dés Chlorides und seine Lösung lässt sich ohne Zersetzung bis zur Trockene abrauchen, wäh- rend das Chloridsalz dabei eine lief grüne Farbe an- nimmt. Durch Alkalien wird es sehr schwer zersetzt und erst beim anhaltenden Abrauchen der mit Basen ver- mischten Lösung scheidet sich unter SauerstofFabsorbtion blaues Iridiumoxydhydrat ah. Königswasser wandelt es leicht in Chloridsalz um. Salpetersaures Silberoxyd fällt aus der Lösung ohne blaue Reaction sogleich das Dop- pelsalz 3 Ag. CI. -)- lr. 2 CI. 3. Das Kalium - Irid iumsesquichlorür kann auch auf an- dere Weise dargestellt werden , wenn man nämlich das Chloridsalz einer schwachen Rothglühhitze aussetzt und hierauf mit Wasser auslaugt , oder wenn man das Salz mit V3 seines Gewichtes kohlensauren Kali mischt und ebenfalls schwach glüht. In beiden Fällen erhält man olivengrüne Lösungen aus welchen das Salz mit Chlor- kalium gemengt heraus krystallisirt. Hierbei wird jedoch ein grosser Theil des Salzes gänzlich zersetzt und Iri- dium reclucirt. Die beste Darstellungsweise ist aber die durch Reduction mittelst schwefliger Säure, wobei man zugleich die grösste Ausbeute erhält. Die Lösung des durch schweflige Säure reducirten Kalium-Iridiumchlorides , aus welcher der grösste Theil des Sesquichlorürsalzes durch kohlensaures Kali gefällt worden ist *) behält hei gewöhnlicher Temperatur ihre olivengrüne Farbe; erhitzt man sie aber, so wird sie nach einiger Zeit rotli und zuletzt hellgelb. Es bilden sich hierbei verschiedene eigenthümlich zusammengesetzte Verbindungen , welche szhweflige Säure enthalten und die mit einander gemengt , theils kristallinisch , theils pulverförmig beim Abdampfen sich ausscheiden , deren Trennung und Reindarstellung grossen Schwierigkeiten unterliegt, da sie mit Chlorkalium, schwefelsaurem und schwefligsaurem Kali verunreinigt niederfallen. Auch ist die Ausbeute aus einer namhaften Menge Materials sehr gering, weil diese an sich ziemlich schwerlöslichen Kör- per leichtlöslich in schwefligsaurem Kali sind. Sie schei- den sich zwar aus, wenn man die concentrirte Lösung mit Wasser vermischt, allein stets als Gemenge. Von diesen Verbindungen ist es mir gelungen drei zu isoliren, nämlich 1) ein rosenrothes krystallinisches Salz , 2) eine bernsteingelbe durchscheinende Substanz von der Consi- stenz des venetianischen Terpentins, 3) eine pulverför- mige, weisse Verbindung. Sie enthalten Kali, schweflige Säure , Chlor und Iridiumoxydul in verschiedenen Ver- *) Die Fällung geschieht dadurch , dass das Wasser in wel- chem das Sesquichlorür gelöst ist , mit Schwefel - und schwe- fligsaurem Kali gesättigt wird , wodurch seine Lösungskraft für das früher gelöste Salz vermindert wird ; zugleich erhält das Iridiumsalz durch das Sättigen der freien Salzsäure mit Kali die zu seiner Zusammensetzung nothwendige Menge von Chlorkalium. 279 Bulletin physico-mathématique 280 hältnissen, sind schwerlöslich in Wasser, fast geschmack- los , entwickeln beim starken Erhitzen schwellige Säure und werden nur schwierig beim Glühen zersetzt. Sie lösen sich ziemlich leicht in Salzsäure , wobei sie einen Theil ihrer schwefligen Säure verlieren, an deren Stelle ein äquivalenter Antheil Chlor hineinlritt, und gehen in leichtlösliche süssschmeckende, krystallinische Salze über. Ihre Lösungen in Wasser gehen mit Chlorbarium weisse flockige Niederschläge, welche zwar schwierig, doch vollständig in Salzsäure löslich sind, besonders heim Er- hitzen. Von den Alkalien werden sie nur schwer zer- setzt und erst heim anhaltenden Erhitzen der Lösungen scheidet sich blaues Iridiumoxydhydrat aus. Auch die Oxydation dieser Salze mit Königswasser erfolgt sehr langsam -, sie nehmen , bevor sie in Iridiumchloridsalze übergehen , eine tief dunkelkirschrothe Farbe an. a ) Rothes Salz. Man löst 1 Theil Kalium- Iridium- sesquichlorür in 12 Theilen Wasser, vermischt die Flüs- sigkeit mit einer Lösung von l/2 Theil kohlensauren Kali, welche zuvor vollkommen mit schwefliger Säure gesättigt worden, und erhitzt sie hierauf in einer Porzellanschale, bis die olivengrüne Farbe der Flüssigkeit in Roth üher- gegangen ist und stellt dann die Schale bei Seite. Nach zwei Tagen hat sich das Salz heraus krystallisirl. Sollte sich zugleich etwas von der weissen pulverförmigen Substanz gebildet haben , so trennt man dieses durch Schlämmen von den Krystallen , welche man auf einem Filter sammelt und mit kaltem Wasser gut auswäscht. Es krystallisirt in kleinen fleisch- oder mennigrothen sechsseitigen Prismen mit gerader Endfläche von der Form des Berylls, hat einen süsslichen etwas hepati- schen Geschmack. Beim Auflösen in heissem Wasser wird es theilweise zersetzt und man erhält aus dieser Lösung nur einen geringen Theil als unzersetztes Salz wieder, daher es sich nicht durch Umkrystallisiren rei- nigen lässt. Beim Glühen für sich wird es sehr schwer zersetzt , es entweicht dabei viel schweflige Säure, etwas Schwefel und als Rückstand bleibt Iridium gemengt mit einem Salze, das aus gleichen Atomgewichten schwefel- sauren Kali und Chlorkalium besteht. In Kalilauge löst es sich leichter als in Wasser; beim Erhitzen wird die anfangs hellgelbe Losung dunkelgrün , sättigt man sie nun mit Salpetersäure , so wird sie wieder gelb und es fällt ein weisser , flockiger Niederschlag *) heraus. Er- *) Die geringe Ausbeute erlaubte nicht die Zusammensetzung dieses Niederschlages durch die Analyse zu bestimmen ; nur so viel lässt sich darüber sagen , dass er schweflige Säure , Iridi- diumoxydul , Kali und eine sehr geringe Beimengung von Chlor enthielt und wahrscheinlich dem weissen Iridiumsalze ähnlich zusammengesetzt ist. hitzt man jedoch die alkalische Flüssigkeit, ohne Säure hinzuzusetzen, längere Zeit, so scheidet sich etwas blaues Iridiumoxydhydrat heraus. Von Königswasser wird es sehr schwer in Iridiumchloridsalz umgewandell. Bei der Analyse dieser Verbindung wurde die bei 180° C. getrocknete Substanz zur Bestimmung des Iri- diums und Kali in einem Platinliegel mit der einfachen Weingeistlampe in einer Atmosphäre von Wasserstoff er- hitzt und hierauf die geglühte Masse mit Wasser ausge- zogen ; es löste sich schwefelsaures Kali und Chlorka- lium , während Iridium zurück blieb. Die Salzlösung wurde in einer Platinschale bis zur Trockene abgeraucht, stark erhitzt und gewogen , hierauf mit Schwefelsäure gänzlich in Schwefel saures Kali umgewandelt und aber- mals gewogen. Diese Operation und doppelte Wägung hatte zum Zweck, das Verhäl Iniss des Chlorkaliums zum schwefelsauren Kali im Salze zu bestimmen. Zur Be- stimmung der schwefligen Säure und des Chlors wmrde eine andere Portion des Salzes mit salpeterhaltigem Na- tron geglüht, die geschmolzene Masse mit Wasser aus- gezogen und aus dieser Lösung die Schwefelsäure und das Chlor auf die gewöhnliche Weise bestimmt. Auch das ungelöste Iridiumoxyd wurde nach der Reduction zur Contrôle der anderen Analysen gew’ogen. Beim Aus- w'aschen der mit Salpeter geschmolzenen Masse tritt der Uebelstand ein , dass , besonders w enn die letzten An- theile des Salzes sieb zu lösen anfangen , sehr fein zer- theiltes Iridium durch das Filter geht. Diese Unannehm- lichkeit kann dadurch beseitigt wrerden , dass man einige Tropfen Salpetersäure zum Waschwasser hinzufügt. Das Salz von verschiedenen Darstellungen gab stets dieselben Resultate. Das lufttrockene Salz verliert beim Erhitzen bis auf 180° C. 14,7 bis 15°/0 Wasser. iu 1. 0,958 gr. trockenen 0,303 Ir. = Salzes gaben 0,290 KO. 0,950 gr. » » » 0,720 BaO. S03 0,622 Ag. CI. 100 Theilen. 31,62 Ir. 30,10 KO. 20,90 S02 17,16 CI II. 0,773 gr. » » )) 0,248 Ir. * 0 224 KO 3 1,87. Ir. 28,80 KO. 0,750 gr, » )) )) 0,562 BaO. SO 3 0,524 Ag. CI. 0,239 Ir. 20,61 SO 2 17,10 CI. 31,85 Ir. III. 0,870 gr. » )) » 0,276 Ir. 0,258 KO. 31,72 Ir. 29 65 KO. 0,987 gr, » )) » 0,750 BaO. SO 3 0,695 Ag. CI. 20,90 SO 2 17,34 CI. IV. 0,872 gr. » » )) 0 272 Ir. 0,256 KO. 31,14 Ir, 29,36 KO. 0,907 gr. » )) )) 0,700 BaO. SO 3 0,648 Ag. CI. 0,288 Ir. 21,10 S02 17,62 CI. 31,74 Ir. 28t de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 282 Nach diesen Resultaten ist der einfachste Ausdruck für die Zusammensetzung dieser Verbindung folgender : Ir. + ll/2 Ul. + 2 KO. + 2 SO 2. Dieser Formel nach muss das Salz laut Berechnung folgende Zusammensetzung haben : in lOOTheilen. 31,79 Ir. = 1233,5 Ir. 30,40 2 KO. 1 180,0 2 KO. 20,70 2 SO 2 802,3 2 SO 2 17,11 l'/2Cl. 664,0 1‘/2 CI. 100,00. 3879,8. Verdoppelt man die obige Formel , so könnte man sich die Zusammensetzung des Salzes unter folgendem rationellen Ausdruck vorstellen: 4 KO. S02 -f- Ir. 2 CI. 3, als ein bemerk enswerthes Beispiel einer Verbindung von Sauerstoff- mit Haloidsalzen ; allein das chemische Ver- halten dieses Körpers zeigt , dass er nicht füglich diese Zusammensetzung haben kann , denn er ist keinesweges eine Verbindung, welche dem Sesquioxydule entspricht, sondern muss den Oxydulsalzen beigezählt werden. Die sonderbaren Eigenschaften desselben werden erklärlich , wenn man jener Formel folgende substituirt : (2 KO. 502 + 2 KCl.) + (2Ir.O. + { 2 S°q ') wobei man sich das Iridiumoxydul an einer Säure ge- bunden denkt , in welcher 2 At. schwefliger Säure mit einem At. Chlor verbunden sind , eine Dilhionsäure , in welcher ein At. Sauerstoff durch 1 Al. Chlor ersetzt ist (Chlorunlerschwefelsäure). Diese Vorstellungsweise wird durch die Zusammensetzung des folgenden Salzes unterstützt. b ) Das beschriebene rothe Txidiumsalz löst sich leicht mit gelber Farbe in Salzsäure und heim Abrauchen der Lösung entweicht schweflige Säure 5 ist die Lö- sung concentrirt worden , so färbt sie sich roth und es krystallisirt ein schönes rothes Salz in diamantglän- zenden Prismen heraus, das intensiver von Farbe ist, als das frühere. Es hat einen süssen , zusammenziehen- den Geschmack , löst sich leicht mit gelber Farbe in Wasser, ist unlöslich in Weingeist. Benetzt man die Krystalle mit Wasser, so verbinden sie sich damit, wer- den undurchsichtig und gelb von Farbe und verlieren ihren Glanz. Stark erhitzt entweicht schweflige Säure und es bleibt Iridium und Chlorkalium zurück. Von Al- kalien wird es schwer zersetzt und Königswasser ver- wandelt es erst nach längerer Zeit in Iridiumchloridsalz. Es enthält nur halb so viel schweflige Säure , als die obige Verbindung und die ausgetretene Säure wird durch Chlor ersetzt. Die Analyse gab folgende Resultate : in lOOTheilen I. 0,957 gr. w asserleerer 0,303 Ir. 32,22 Ir. Substanz gaben 0,460 KCl. 25,24 K. 0,930 gr. « » « 0,346 BaO. SO 3 = 10,23 S02 1,106 Ag. CI. 29,33 CI. II. 0,966 gr. i) » » 0,311 Ir 32,19 Ir. 0,468 KCl. 24,30 K. 1,016 gr. » « » 0,369 BaO SO 3 10,00 S02 1,175 Ag. CI. 28,52 CI. Der einfachste Ausdruck für diese Zusammensetzung ist: Ir. O. -|- SO 2 — f- 2 K. — {- 21/2C1. Diese Formel for- dert nach der Berechnung in 100 Theilen, 32,23 Ir. 2,66 O 10 52 SO 2 25,65 K. 28.95 CI. 1233.5 Ir. 100.0 O. 40i,2 SO 2 980.0 2 K. 1106.6 272C1. 3821,1. Das krystallisirte lufttrockene Salz enthält 5,6°/0 Was- ser, welches nur sehr schwer bei 180° C. entweicht. Die Formel des w'asserleeren Salzes ist daher 4 KCl. -f- 2 Ir.O -j- I 2 und des krystallisirten 4 KCl. + 2 Ir.O + } 2 ^ 2 + 4 aq. Die Formel des krystallisirten Salzes a ist (2 KCl. + 2 KO. SO. 2) + (2 Ir.O. { 2q‘2) +12 aq. Die Zusammensetzung des Salzes b spricht für meine Ansicht über die Zusammensetzung des Salzes a , denn bestände das rothe Salz aus lridiumsesquichlorür und schwefligsaurem Kali , so ist nicht einzusehen , warum die Salzsäure nur ein Atom schwefligsaures Kali zer- setzt, das andere aber nicht. Es ist ferner nicht wahr- scheinlich, dass das schwefligsaure Kali, indem es in diesem Salze das Chlorkalium ersetzt , die Eigenschaf- ten des Iridiumsesquichlorüres so sehr verändere , dass die^e Verbindung darin nicht vermuthet werden kann. Es ist also sehr wahrscheinlich , und das Verhalten der folgenden Salze bestätiget es , dass in dem Salze a die eine Hälfte der schwefligen Säure an Iridiumoxydul , die andere an Kali gebunden ist ; denn befände sich alle schweflige Säure in Verbindung mit Kali, so müsste das Salz durch Salzsäure wieder in Kalium - Iridiumses jui- chloriir übergeführt werden , was auf keine Weise ge- schieht. Stellt man diesen Satz als begründet auf, so ist ein Atom Chlor in der V erbindung überschüssig , das nicht anders als mit der Iridiumverbindung vereinigt ge- dacht werden kann. Diese Verbindung wird von der Salzsäure nicht zerlegt. 283 Bulletin physico -mathématique 284 c) Die bernsteingelbe, terpentinähnliche Ver- bindung ist schwer darzustellen, denn es gelingt sel- ten, dieselbe rein zu erhallen. Nach mehreren vergebli- chen Versuchen gelang mir ein paarmal die Darstellung auf folgende Weise: Nachdem das rothe Salz a aus der mit schwefligsaurem Kali behandelten Lösung des Kalium - Iridiumsesquichlorüres heraus krystallisirt ist , raucht man dieselbe bis zu einem geringen Volumen ab, wobei sich gewöhnlich ein Gemenge von dem folgen- den weissen und dem rothen Salze in Pulverform ab- scheidet Man giesst nun die Lauge von dem Salze ab , engt sie noch mehr ein und vermischt sie mit vielem Wasser; hierbei bildet sich ein flockiger, weissgelblicher Niederschlag , welcher , nachdem man ihn mit der Flüs- sigkeit erhitzt bat , sich am Boden dec Abrauchschale als eine schmutzig wreissgelbe klebrige Masse zusammen begiebt. In diesem Zustande ist die Substanz noch nicht rein , sondern mit dem weissen Salze gemengt Hierauf bringt man die Flüssigkeit zum Sieden, bis alles wieder gelöst ist, und filtrirt die heisse Auflösung. Nach Ver- lauf von einigen Tagen hat sich die Verbindung im rei- nen Zustande abgeschieden , als eine durchscheinende , schön bernsteingelbe, terpentinähnliche Masse. Sie trock- net zu einer amorphen, spröden, durchscheinenden Sub- slanz ein, welche zerrieben ein olivengelbes Pulver giebt. Der einfachste Ausdruck der Zusammensetzung ist fol- gender : Ir.O. -f- 3 SO. 2 + 2 KO. + l/2 GL I. 0,856 gr. wasserleerer 0,268 Ir. = 31,40 Ir. Substanz gaben 0,467 KO. SO 3 29,50 KO. 0,864 gr. » » » 0,97 1 BaO SO 3 30,58 802 0,194 Ag. Ch 5,26 CI. II. 0,756 gr. » » » 0,240 Ir. 31,48 Ir. 0,411 KO. SO 3 29,45 KO. 0,951 gr. » » a 1,065 BaO. SO. 3 30,83 S02 0,220 A g. Cl. 5,70 Cl. Die obige Formel fordert nach der Berechnung in 100 Theilen 31,32 Ir. 2,52 O. 29,96 K. 30,58 SO 2 5,62 CI. 1233,5 Ir. 100,0 O, 1180,0 2 KO. 1203,4 3 SO 2. 221,3 V2C1. 100,00. 3938,2. Die rationelle Formel ist also : 4 KO. SO 2 + 2 Ir.O. + { 2 ^ 2 löst, ein anderer in das folgende Salz umgewandelt wird, daher ist auch seine Darstellung so schwierig. d) Das weisse Iridiumsalz., doppelschwefligsaures Iridiumoxydul mit schwefligsaut em Kali. Diese V erbindung bildet sich gleichzeitig mit den be- schriebenen Salzen bei der Einwirkung des schwefligsau- ren Kali auf das Kalium- Iridiumsesquichlorür. Man er- hält sie, jedoch stets in geringer Menge, wenn man die Lösung , aus welcher das Salz a heraus krystallisirt ist , mit vielem scbwefligsaurem Kali vermischt und bis zu einem geringen Volumen einraucht , wo sie sich pulver- förmig abscheidet. Man giebt das Salz auf ein Filtrum und wäscht es so lange mit destillirtem Wasser aus, bis das Waschwasser mit Chlorbarium einen Niederschlag giebt, welcher sich vollkommen in Salzsäure auflöst. Diese Ver- bindung stellt im reinen Zustande ein weisses, etwas kry- stallinisches Pulver dar, das fast unlöslich in Wasser und geschmacklos ist. Von Salzsäure wird es unter Entwicklung von schwefliger Säure leicht aufgelöst und in ein gelbes, leichtlösliches prismatisches Salz verwandelt, in welchem 3 At. schwefliger Säure durch 3 At. Chlor ersetzt wer- den. Es löst sich in Kalilauge leichter als in Wasser und diese Lösung wird beim Erhitzen nach längerer Zeit zer- setzt , indem sich blaues Iridiumoxydhydrat ausscheidet. Beim Erhitzen entweicht schweflige Säure und Schwefel, während Iridium und schwefelsaures Kali zurück blei- ben. Die Analyse gab folgende Zahlen : I. 0,750 gr. verloren bei 180° C. 0,075 gr. Wasser, 0,750 verloren 0,072; also I0°/0 aq. in 100 Theilen II. 1,350 gr. trockener 0,334 Ir. — 24,74 Ir. Substanz gaben 0,856 KO. SO 3 34,29 KO. 1,350 gr. » » » 2,040 BaO. SO 3 40,70 S02 0,330 Irid III. 1,176 gr. » » » 0,286 Ir. 24,33 Ir. 0,750 KO. SO 3 34,48 KO. 1,350 gr. « » « 0,986 BaO. SO 3 40,47 SO 2 0,332 Irid. Die Formel 3 KO. SO 2 -t- 3 Ir.O. 2 SO 2 erfordert nach der Berechnung in 100 Theilen 24,15 Ir. 34,84 KaO. 29,26 SO 2 100,00. 1233,5 Ir. 100,0 O. 1770,0 3 KO. 2005,8 5 SO 2 5109,3. Auch die Zusammensetzung dieser Verbindung bestä- tigt meine Ansicht über die Formel des Salzes a ,• sie entspricht der Zusammensetzung dieses Salzes , indem 2 At. Chlorkalium durch schwefligsaures Kali ersetzt sind. Von Wasser wird es zersetzt, indem ein Theil sich auf- Die wasserhaltige Verbindung ist also : 3 KO. SO 2 + Ir.O. 2 SO 2 + 5 aq. So ungewöhnlich auch diese Zusammensetzung erscheint , so ist sie doch richtig, weil auch andere Platinmetalle, als: Osmium und Platin, ähnlich zusammengesetzte Verbindungen ge- 285 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 286 ben und. die Zersetzung dieses Salzes durch Salzsäure für diese Formel spricht. e) Doppel sch wefl igsaures Iridiumoxydul mit Chlorkalium = 3 KCl. -j- Ir.O. 2 SO 2. Diese Verbin- dung entsteht wenn man das vorhergehende Salz mit Salzsäure behandelt. Man erhält eine hellgelbe Lösung , aus welcher beim Abdampfen blassgelbe Prismen kry- stallisiren. Das Salz ist sehr leichtlöslich in Wasser, hat einen stechenden , etwas süsslich zusammenziehenden Geschmack und zerlegt sich beim Glühen unter Ent- wicklung von schwefliger Säure in Iridium und ein Ge- menge von Chlorkalium und schwefelsaurem Kali. Bei der Analyse dieser Verbindung wurde nur das relative V erhältniss des Iridiums zum Chlor und zur schwefligen Säure bestimmt , da die Menge des Kali schon aus der Analyse des vorhergehenden Salzes be- kannt war. in 100 Theilen 1,276 gr. wasserleeres 0,318 Irid. 25,00 Irid. Salz gaben 0,798 BaO.S03 17,33 SO.2 1,365 Ag. CI 26,47 CI. Obige Formel erfordei't in 100 Theilen 25,00 Irid. 1233,5 Irid. 16,26 SO. 2 100,0 O. 26,91 CI. 802,3 2 SO.2 1470,0 3 Kl 1328,0 3 CI. 4933,8. 2) Verbindungen des Osmiums. a) Das Kalium-Osmiumchlorid wird bei gewöhnlicher Temperatur von der schwefligen Säure nicht verändert. Uebergiesst man das fein geriebene Salz mit möglichst starker , wässriger schwefliger Säure , so löst sich weni- ger von dem Salze darin auf als in destillirtem Wasser; erhitzt man aber die Flüssigkeit, so erfolgt eine theil- weise Zersetzung , sie färbt sich dunkelgrün von dem sich ausscheidenden schwarzen Osmiumoxyde , und fil— trirt man hierauf die heisse Flüssigkeit , so krystallisirt , nach dem Erkalten, unverändertes Kalium-Osmiumchlo- rid heraus. Erhitzt man hingegen eine Lösung dieses Salzes mit schwefligsaurem Kali, so färbt sie sich anfangs dunkel- , später hell rosenroth und wird zuletzt fast fai'blos ; zugleich fällt ein weisser pulverförmiger Nie- derschlag heraus, welcher gesammelt und gut ausgewa- schen das doppelschwefligsaure Osmiumoxydul mit schwefligsaurem Kali darstellt. Man erhält die- ses Salz in reichlichster Menge und seine Darstellung gelingt besser als die der ähnlichen V erbindungen an- derer Platinmetalle. Seine Formel ist 3 KOSO 2 -j- 0s.0.2S0 2 -f- 5 aq. Es stellt ein leichtes, magnesiaähnliches, weisses, schwach ins Rosenrothe spielendes Pulver dar, welches aus zar- ten , kleinen , schuppenförmigen Krystallen besteht. Es ist sclwerlöslich in Wasser und hat fast keinen merkli- chen Geschmack , übrigens verhält es sich ganz so wie das Iridiumsalz, mit deixx Unterschiede, dass es in der Hitze bei 180° G. schon zerlegt und schmutzig violett von Farbe wird , während das Iridiumsalz, ohne zerlegt zu weiden , eine starke Hitze vertragen kann. Die Analyse dieses Salzes liess sich auf ähnliche Weise bewerkstelligen als die der Iridiumsalze. Beim Bestim- men der schwefligen Säure , als ich das Salz mit salpe- terhaltigem Nation oxydirte , erhielt ich eine Masse , wrelche sich fast vollständig mit rosenrother Farbe in Wasser löste (es wrar also osmigsaures Kali gebildet wor- den). Aus dieser Lösung liess sich die Schwefelsäure und das Chlor auf die gewöhnliche Weise fällen , ohne dass das gelöste Osmium sich mit den Niederschlägen verband. Da man bei dieser Arbeit sehr von den Däm- pfen der Osmiumsäure belästigt w ird , so ist es von In- teresse ein Gegenmittel gegen die energischen Wirkun- gen dieser Säure zu kennen. Ein solches Mittel ist Sclwe- felhydrogen. Haucht man von diesem Gase etwas ein , so ist sogleich der heftigste Reitz spurlos verschwunden, doch wirkt dieses Gas gleich nach der Vergiftung , spä- ter ist seine Wirkung unbedeutend. in 100 Theilen. I. 1,000 gr. des bei 100° G. 0,22 1 gr. Osmium getr. Salzes gaben 0,574 KO. SO. 3 1,000 gr » » » » » » » 0,223 Osm. 0,580 KO. SO. 3 1,000 gr. » » » » » o « 1,304 BaO. SO. 3 Obige Formel fordert in 100 Theilen 21,90 Os. 1244,5 Os. 31,14 KO. 100,0 O. 35,20 SO 2 1770,0 3 KO. 2005,0 5 SO 2 562,5 5 HO. 5682,0. 22,10 Os. 30,95 KO. 22,30 Os. 31,35 KO 35,76 SO.2 b ) Doppelschwefligsaures Osmiumoxydul mit Chlorkalium 3 KCl -J- Os.O. 2 SO 2. Diese V erbindung erhält man beim Behandeln des obigen Salzes mit Salzsäure als ein braunrothes krystalli- nisches Salz von scharfem Geschmack und leichter Lös- lichkeit. in 100 Theilen. 1,002 gr. des wasserlee- 0,251 Os. = 25,00 Os. ren Salzes gaben 0,670 KO. S0 3 29,38 K. l,004gr. » » » » 0,610 BaO. S03 16,40 SO 2 1,081 Arg. CI. 26,75 CI. 287 Bulletin physico -mathématiqu e 288 Die obige Formel fordert in 100 Theilen 25,06 Os. 29,76 K. 16,16 SO 2 26,85 Cl. 1244,5 Os. 100,0 O. 802,3 2 SO 2 1470.0 3 K. 1328.0 3 CL 4944,8. 3. Platinverbindungen. Das Platinchlorid wird bekanntlich von der schwefli- gen Säure unter Rothfärbung zu Chlorür reducirt 5 lässt man die reducirte Flüssigkeit , welche freie schweflige Säure enthält , längere Zeit stehen , so entfärbt sie sich , wird anfangs gelb und zuletzt farblos. Hierbei wird ohne Zweifel schwelligsaures Platinoxydul gebildet. Sättigt man die entfärbte Flüssigkeit mit Kali , so nimmt sie wieder eine hellgelbe Farbe an und aus der eingeengten Lösung k rystal 1 isirt zuerst schwefelsaures Kali und dann ein Gemenge von Salzen , unter denen sich eine eigen- thümliche Platinverbindung befindet , deren Reindarstel- lung mir bis jetzt nicht gelungen ist , da sie leichtlös- lich und schwer von Beimengungen des Chlorkaliums und schwefelsauren Kali zu trennen ist. Lässt man die- ses Salz, welches sich anfangs leicht in Wasser löst, einige Zeit an einem warmen Orte stehen, so zerfällt es beim Wiederauflösen in ein weissgelbes schwerlösliches und in ein gelbes krystallisirbares Salz. Ueber die Zu- sammensetzung dieser Verbindungen hin ich noch nicht im Reinen, so viel ist aber gewiss, dass das weisse schwerlösliche Salz zu der Categorie der eben beschrie- benen Salze gehört. Diesen Gegenstand werde ich näch- stens wieder aufnehmen. Das Kalium Platinchlorid ist eben so schwerlöslich und unveränderlich in der schwefligen Säure bei ge- wöhnlicher Temperatur als das Osmiumsalz. Erhitzt man hingegen die Platinverhindung mit einer Lösung von schwefligsaurem Kali , so löst sich das Piatinsalz , wenn gleich etwas schwierig , in der Flüssigkeit , welche farb- los wird. Beim Abdampfen scheidet sich ein weisser Niederschlag aus, welcher gut ausgewaschen werden muss. Diese Substanz ist das doppelschwefligsaure Pla- tinoxydul mit schwefligsaurem Kali. * 3 KO. SO 2 + PtO. 2 SO 2 + 2l/% aq. Sie ist dem Osmiumsalze sehr 'ähnlich, schwerlöslich, fast geschmacklos , nur schwerer als jenes und enthält nur halb so viel Wasser. Gegen Salzsäure verhält sie sich anders als die vorhergehenden Salze , denn die schweflige Säure wird gänzlich ausgetrieben , und sie verwandelt sich in Kalium-Platinchlorid. 1,006 gr. wasserleeres 0,248 Platin. Salz gaben 0,650 KO. SO 3 0,719 gr. » » » 0,185 Pt. 0,462 KO SO 3 1,054 gr. » » » 0,254 Pt. 1,520 BaO. SO 3 in 100 Theilen. 24,25 Pt. = 34,50 KO. 39,77 SO 2. Die Formel des Salzes verlangt in 100 Theilen. 24,10 Pt. 34,84 KO. 39,26 SO 2. 4. Ruthenium Verbindungen. Die schweflige Säure wirkt hei gewöhnlicher Tempe- ratur nur wenig auf das Kalium-Rutheniumsesquichlorür ein. Uebergiesst man das gepulverte Salz mit jener Säure, so wird fast nichts darin gelöst , nur nimmt das Salz auf der Oberfläche eine isabellgelbe Farbe an. Erhitzt man eine Lösung jenes Salzes mit schwefligsaurem Kali, so entfärbt sie sich nicht , wde es bei den andern Chlo- riden geschieht , sondern sie nimmt eine mehr i’Olhe Farbe an, und aus der Flüssigkeit scheidet sich ein we- nig eines isahellgelhen Niederschlages in Pulverform aus. Beim Abdampfen zur Trockene, Wiederauflösen und abermaligen Abdampfen schlägt sich noch etwas von die- sem Präcipilate nieder; die Flüssigkeit bleibt stets stark orangenfarben tingirt. Wenn man das Abdampfen und Wiederauflösen sehr oft wiederholt, erhält man zuletzt einen fast weissen N iederschlag , der höchst wahrschein- lich mit den weissen Salzen der übrigen Platinmetalle gleiche Zusammensetzung hat. Ich hatte nicht Ruthe- nium genug um diesen Körper in gehöriger Menge zur Analyse darzustellen. Auch von der isahellgelhen Verbindung erhielt ich nur sehr wenig, ungefähr einen Gramm; allein diese geringe Ausbeute W'ar hinreichend um mich von der Zu- sammensetzung dieses Salzes zu überzeugen, welche von der jener Salze abweicht , indem sie durch die Formel KO. SO 2 -j- RuO -j- SO 2 ausgedrückt w'erden kann. denn : in 100 Theilen, 0,428 gr. wasserfreie 0,125 gr. Ru. 29,21 Ru. Substanz gaben 0,218 KO. SO 3 27,54 KO 0,482 gr. » » » 0,142 Ru. 29,46 Ru. 0,670 BaO. SO 3 38,24 SO 2. Die obige Formel verlangt: 30,37 Ru. 651,0 Ru. 27,52 KO. 100,0 0. 37,40 SO 3 590,0 KO. — 802,3 SO 2 2143,3. Das Verhalten der Chloride des Rhodium und Palla- dium zur schwefligen Säure konnte ich wegen Mangel an einer gehörigen Menge Materiales nicht unsersuchen. Emis le tö octobre 1847. I J\f 159. BULLETIN Tome VI. JW 19. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES de mii-iÉiiiii§iiia — — ■ — Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig , pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: I. Bulletins des séances dî l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal . dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. MÉMOIRES. 10. Recherches sur les semences de Peganiun Harmala. Continuation. Fritzsche NOTES. 22. Sur le pigment rouge de Harmala. Fritzsche. RAPPORTS. 3. Sur un envoi adressé à l'Académie par AI. Sens i nov , et sur une nouvelle Anodonte. Middendorff, MEMOIRES. 10. ü ntersuchüngen über die Samen von Pe- ganum Harmala; von J. FRITZSCHE. (Lu le 15 octobre 18^7.) (Zweite Fortsetzung.) II. Verwandlungen der Harmala - Alkaloide. A. Hydrocyanharmalin. Die Reihe der zahlreichen Verwandlungsproducte , welche aus den beiden im Vorhergehenden ausführlich beschriebenen Alkaloiden durch die Behandlung mit verschiedenen Agentien hervorgebracht werden können , eröffne ich mit einem aus dem Harmalin entstehenden Körper, welcher dadurch ein besonderes Interesse dar- bietet, dass bei seiner Bildung das Harmalin keine ma- terielle Veränderung erleidet , sondern nur ganz einfach einen anderen Körper in seine Zusammensetzung auf- nimmt , und dadurch zwar seiner es als Harmalin cha- charakterisirenden Eigenschaften verlustig °reht , keines- weges aber aufhört ein Alkaloid zu seyn. Dieses Ver- halten wird noch bei weitem interessanter dadurch, dass der Körper , gegen welchen sich das Harmalin auf eine solche Weise verhält, eine Säure ist, die Cyanwasser- stoffsäure nämlich, so dass also hier aus der Verbindung • , ö eines in der Natur vorkommenden Alkaloides mit einer Säure nicht so , wie man es der Analogie zufolge er- warten sollte , ein Salz , sondern ein neues , künstliches Alkaloid hervorgeht. Die Verbindung des Harmalins mit der Cyanwasserstoffsäure wird nämlich durch Alkalien nicht im geringsten zerlegt oder angegriffen, und eben so wenig wird die Cyanwasserstoffsäure daraus durch stärkere Säuren ausgetrieben ; diese letzteren vereinigen sich viel- mehr mit der Verbindung ganz einfach zu Körpern , welche vollkommen den Charakter der Salze besitzen , zugleich aber auch auf das Bestimmteste von den Salzen des Harmalins verschieden sind, und es kann daher kei- nem Zweifel unterliegen , dass man es mit einem wirk- lichen Alkaloide zu thun hat. Dieses Alkaloid , welches ich Hydrocyanharmalin nennen will , bildet sich nicht nur durch directe Verbindung der beiden Bestandtheile, sondern auch durch gegenseitige Zersetzung von Harma- linsalzen und löslichen Cyanmetallen , und wie gross im Allgemeinen das Vereinigungsbestreben der beiden Kör- per ist , dafür hat man einen Maassstab in dem Um- 291 Bulletin physico-mathématiqu e 292 stände , dass die freie Cyanwasserstoffsäure sogar dem essigsauren Harmalin das Alkaloid zu entreissen vermag. Zur Darstellung des Hydrocyanharmalins kann man auf verschiedene Weise verfahren. Am schönsten erhält man es , wenn man in verdünnter aleoholischer Blau- säure Harmalin bis zur Sättigung kochend auflöst, und die erhaltene Lösung noch heiss filtrirt, worauf sich aus ihr beim Erkalten das neugebildete Alkaloid in kleinen rhombischen Tafeln ausscheidet. Man kann das Hydrocyanharmalin ferner darstellen , indem man zu einer concenlrirten Lösung von essigsau- rem Harmalin Cyanwasserstoff’säure zuselzl ; es erfolgt dann anfangs keine sichtbare Einwirkung, überlässt man jedoch die Flüssigkeit der Ruhe, so beginnt nach eini- ger Zeit Hydrocyanharmalin krystallinisch sich auszu- scheiden, welches nun, da es unlöslich in Wasser ist, durch Auswaschen von der Mutterlauge getrennt wer- den kann Die Menge der auf diese Weise sich aus- scheidenden Verbindung ist jedoch gewöhnlich verhäll- nissmässig nur gering, und daher ist dieses Verfahren als Darstellungsmethode nicht vorlheilhaft,' Augenblicklich kann man beliebig grosse Mengen des neuen Alkaloides bilden , wenn man eine Lösung eines Harmalinsalzes entweder mit einer Lösung von Cyanka- lium oder auch zuerst mit überschüssiger Cyanwasser- stoffsäure und dann mit einem Alkali versetzt, wodurch in beiden Fällen alles Harmalin in jener eigenthümli- chen Verbindung mit Cyanwasserstoffsäure ausgefällt werden kann. Aus kalten wässrigen Lösungen erhält man auf diese Weise ein nicht krystallinisches, auch un- ter dem stärksten Mikroskope nur als formlose Flocken erscheinendes Präparat, welches beim langsamen Trock- nen an der Luft eine theilweise , schon durch den Ge- ruch nach Cyanwasserstoffsäure sich zu erkennen ge- bende Zersetzung und Verwandlung in Harmalin erlei- det. Diesem Uebelstande kann man dadurch begegnen ■> dass man das Alkaloid noch feucht in Alkohol bei einer seinem Kochpunkte nahen Temperatur auflöst und aus dieser Lösung durch langsames Erkalten krystallisiren lässt , oder dass man sich einer alkoholischen Harmalin- lösung zur Fällung bedient, aus welcher man sogleich ein krystallinisches Product erhält. Ein durch Harmalin verunreinigtes Präparat kann man dadurch reinigen, dass man es mit Wasser anrührt und dann bis zur sauren Reaction Essigsäure hinzusetzt, welche das Harmalin mit grosser Leichtigkeit auflöst , während sie das Hydrocyan- harmalin in verdünntem Zustande und namentlich wenn sie nicht lange mit ihm in Berührung bleibt , verhält- nissmässig nur unbedeutend angreift. Man kann dann das ungelöst gebliebene und nun von Harmalin freie Hydrocyanharmalin entweder sogleich durch Filtriren von der Flüssigkeit trennen , oder erst nachdem man ihr noch Cyanwasserstoffsäure und Alkali in hinreichen- der Menge zur gänzlichen Umwandlung des in ihr ent- haltenen Harmalins in Hydrocyanharmalin zugesetzt hat. Das Hydrocyanharmalin bildet in reinem Zustande farblose , dünne rhombische Tafeln , welche ich zwar bis zum Durchmesser einer halben Linie erhalten habe , deren genauere krystallographische Bestimmung jedoch ihrer geringen Dicke wegen unmöglich war. ln krystal- linischem Zustande verändert es sich nicht an der Luft, und kann nicht nur bei dem gewöhnlichen Luftdrucke unverändert aufbewahrt werden, sondern erleidet auch keine Zersetzung weder im luftverdünnten Raume, noch auch wenn man es in trocknem Zustande bis -f- 100° erhitzt. In noch höherer Temperatur aber fängt es an sich zu zersetzen in Cyanwasserstoffsäure , welche ent- weicht , und in Harmalin , welches zurückbleibt : eine Zersetzung, welche bei -j- 180° ungefähr vollständig erfolgt. Eine gleiche Zersetzung erleidet das Hydrocyan- harmalin beim Kochen mit Wasser, während dieses bei der gewöhnlichen Temperatur ohne alle Einwirkung auf dasselbe ist ; und auch beim Kochen mit Alkohol , wor- in es in der Kälte nur in geringer, in der Wärme da- gegen in grösserer Menge löslich ist , findet ein Entwei- chen von Cyanwasserstoff statt. Ehen so leicht also, wie das neue Alkaloid sich aus den genannten beiden Be- standtheilen bildet, zerfällt es auch wieder in dieselben, und bietet demnach auch in dieser Beziehung ein gros- ses Interesse dar. Bei der Ausmittelung der Zusammensetzung des Hy- drocyanharmalins konnte es sich nur darum handeln, ob die beiden dasselbe als nächste Bestandtheile consti- tuirenden Körper darin zu gleichen Aequivalenten, oder in einem complicirteren Verhältnisse enthalten sind, und ferner ob bei ihrem Zusammentreten eine Aufnahme oder eine Ausscheidung von Wasser staltfindet. Die er- ste Frage habe ich sowohl durch die Eiemenlaranalyse beantwortet , als auch durch die Bestimmung der Men- gen der Producte in welche das Hydrocyanharmalin beim Erhitzen zerfällt , und dabei gefunden , dass es aus glei- chen Aequivalenten Harmalin und C3ranwasserstoff zu- sammengesetzt ist. Die zweite Frage aber beantwortet sich aus der letzteren Bestimmung dadurch von selbst , dass das Hydrocyanharmalin weder bei seinem Zerfallen in die genannten beiden Bestandtheile Wasser abgiebt , noch auch Wasser dabei aufnimmt. Da nun auf diese w eise die Zusammensetzung des neuen Alkaloides schon 293 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 294 indirect ausgemiltelt werden konnte , so habe ich bei der Elementaranalyse keine besondere Sorgfalt auf die Erlangung ganz genauer Resultate verwendet. Bei der einen mit demselben angestelllen Verbrennung erhielt ich von 0,520 Grm. über Schwefelsäure getrockneter Substanz 1,331 Grm. Kohlensäure und 0,304 Grm. Wasser. Diese Mengen entsprechen 0,3634 Grm. oder 69,89 p.C. Kohlenstoff, und 0,03377 Grm. oder 6,49 p.C. Wasserstoff: Zahlen, welche namentlich unter den ob- waltenden Umständen hinreichend genau mit den durch Berechnung sich ergebenden übereinstimmen. in 100 Theilen berechnet. gefunden. C29 2178,48. 70,481. 69,89. Hso 187,20. 6,057. 6,49. N« 525,18. 16,991. O2 200,00. 6,471. 3090,86. 100,000. Beim Erhitzen des Hydrocyanharmalins im Chlorzink- bade unter Darüberleiten eines Luftstromes , welcher zur Absorption des Cyanwasserstoffs durch einen Kali- apparat nebst Chlorcalciumrohr geleitet wurde , verloren 1,296 Grm. Hydrocyanharmalin 0,142 Grm. oder 10,96 p.C. , welche von der Kalilauge aufgenommen worden waren, und es blieben 1,154 Grm. oder 89,04 p.C. Rückstand , welcher sich mit Leichtigkeit in verdünnter Essigsäure löste und überhaupt alle Eigenschaften des Harmalins besass. Die Resultate dieses Versuches stim- men , wie die folgende Zusammenstellung ergiebt , so genau mit der Berechnung überein, dass ich seine Wie- derholung für überflüssig hielt , zumal da ich bei der Analyse des chlorwasserstoffsanren Hydrocyanharmalins noch direct die Menge des Cyanwasserstoffs bestimmt habe. in 100 Tlieil en berechnet. gefunden. 1 At. Harmalin 2753.08. 89,072. 89,04. 1 At. Cyanwasserstoff 337,78. 10,928. 10.96. 3090,86. 100,000. 100,00. Das Hydrocyanharmalin ist also entstanden durch Zu- sammentreten gleicher Aequivalente von Harmalin und Cyanwasserstoffsäure , und zwar ist die \ erbindung in einer solchen Weise vor sich gegangen , dass der neu- entstandene Körper die basischen Eigenschaften des Har- malins beibehalten hat , und gleich ihm sich mit Säu- ren zu Salzen zu verbinden vermag. Salze des Hydrocyanharmalins. Diese Salze sind so zusammengesetzt, dass in ihnen die Säure genau soviel von dem neuen Alkaloide aufgenommen hat. als der Menge des zu ihrer Sättigung erforderlichen Har- malins entspricht; sie besitzen aber eine noch geringere Beständigkeit, als die Basis in freiem Zustande, und zer- fallen sehr leicht in Cyanwasserstoff und die entsprechen- den Harmalinsalze. Ein solches Zerfallen erfolgt theilweise schon vor und während ihres Ausscheidens aus den Be- hufs ihrer Darstellung gemachten Lösungen des Alkaloi- des in Säuren, und zwar um so leichter, je verdünnter diese Lösungen sind; namentlich leicht aber findet das- selbe statt beim Trocknen der bereits abgeschiedenen O Salze oder auch , wenn dies ohne Zersetzung gelungen ist, beim Auf bewahren derselben: eine Zersetzung, welche sich sowohl durch den Geruch nach Cyanwasser- stoff als auch durch die gelbe Farbe zu erkennen giebt, welche die ursprünglich farblosen Salze dabei anneh- men. Es ist daher schwer , diese Salze in hinreichend reinem Zustande zu erhalten um sie zur Analyse ver- wenden zu können , und es ist mir dies auch nur mit dem chlorwasserstoffsauren gelungen; da sie jedoch haupt- sächlich nur ihrer Existenz wegen von Interesse sind, so habe ich sie für jetzt wenigstens nicht ausführlich stu- dirt , sondern nur einige davon darzustellen versucht und die Zusammensetzung eines derselben analytisch be- stimmt. Zur Darstellung der Salze des Hydrocyanharmalins muss man das schon fertig gebildete Alkaloid in Säuren auflösen , von welchen jedoch nicht alle damit \ erbin- dungen eingehen zu können scheinen. So löst z B. kalte concenlrirte Essigsäure das Alkaloid zwar allmälig auf, allein es gelang mir nicht, aus dieser Auflösung ein fe- stes essigsaures Hydrocyanharmalin zu gewinnen , und schon die gelbe Farbe , welche die Auflösung besitzt , macht es wahrscheinlich , dass das Harmalin darin nicht mehr mit dem Cyanwasserstoff verbunden ist Die Darstel- lung der Salze des Hydrocyanharmalins gelang mir nicht durch Uebergiessen von Harmalinsalzen mit Cyanwasser- stoffsäure , und ich erhielt auf diesem Wege nur Auflö- sungen, von welchen die Cyanwasserstoffsäure beim frei- willigen Verdampfen abdunstete, ohne eine Vereinigung mit dem Harmalin eingegangen zu seyn. Auch als ich eine Auflösung von chlorwasserstoffsaurem Harmalin in Cyanwasserstoffsäure mit concentrirter Salmiaklösung ver- setzte , schied sich nur salzsaures Harmalin aus , und es muss demnach die Chlorwasserstoffsäure eine grössere 295 Bulletin PH Ysico- mathématique 296 Verwandtschaft zum Harmalin besitzen , als zum Hydro- cyanharmalin. ChlorwasserstoffsauresHydrocyanharmalin, (Hy- drocyanharmalinammoniumcblorid) erhält man, wenn man Hydrocyanharmalin zuerst mit etwas Wasser oder Wein- geist übergiesst , und dann eine hinreichende Menge Chlorwasserstoffsäure zusetzt Grössere Kry stalle des Al- kaloides wandeln sich auf diese Weise scheinbar mit Beibehaltung ihrer Form in das cblorv\ asserstoffsaure O Salz um; durch das Mikroskop erkennt man aber, dass sie sich dabei in zusammenhängende kleinere Krystalle dieses Salzes umgewandelt haben, welche zuweilen nach einer grossen Regelmässigkeit sowohl unter sich als auch im Verhältnisse zu dem Mutterkrystalle des Alkaloides angeordnet sind. Wendet man dagegen das Alkaloid in feinvertheiltem Zustande an , so wie man es durch Nie- derschlagen einer mit Cyanwasserstoffsäure versetzten Ilar- malinlösung durch Ammoniak erhält, so löst, sich hei hinreichender Gegenwart von Wasser oder Alkohol im ersten Augenblicke nach dem Zusalze von Salzsäure al- les zu einer klaren Flüssigkeit auf, und erst allmälig scheidet sich dann das Salz als feines, aus einzelnen schön ausgebildeten Individuen bestehendes Krystallmehl aus. Diese Krystalle sind auf das Bestimmteste von de- nen des chlorwasserstoffsauren Harmalins verschieden , und durch das Mikroskop auf den ersten Blick davon zu unterscheiden, denn während diese die Form langer, gelber Prismen besitzen, erscheinen die des chlorwasser- stoffsauren Hydrocj anharmalins unter dem zusammenge- setzten Mikroskope als farblose, mit secundären Flächen versehene Rhombenoctaeder. AVenn man sie nicht zu lange mit der Mutterlauge stehen und diese namentlich nicht damit verdampfen lässt, so bleiben sie von einge- mengtem salzsaurem Harmalin vollkommen frei , und O lassen sich durch Sammeln auf einem Filler, Auswa- schen und möglichst schnelles Trocknen zwischen oft erneutem Fliesspapier in einem Zustande erhalten, in welchem sie nun sich einige Zeit wenigstens ohne Zer- setzung aufbewahren lassen und zugleich hinreichend rein sind , um zur Analyse verwendet werden zu kön- nen. Diese wurde mit einem auf solche Weise darge- stellten Präparate auf die Weise ausgeführt, dass das Salz zuerst zur Austreibung der Cyanwasserstoffsäure mit Wasser gekocht, und die Dämpfe in eine kaltgehal- tene Lösung von salpetersaurem Silber geleitet , dann aber aus der rückständigen Lösung zuerst das Harmalin durch Ammoniak und aus der davon abfiltrirlen Flüs- sigkeit die Chlorwassersloffsäure durch salpetersaures Sil- ber gefällt wurden. 0,670 Grm. lufttrocknen Salzes gaben dabei: 1) 0,316 Grm. Cyansilber, welchem 0,0637 Grm. oder 9,51 p.C. Cyanwasserstoff entsprechen. 2) 0,339 Grm. Chlorsilber, welchem 0,0861 7 Grm. oder 12,86 p.C. Chlorwasserstoff entsprechen. 3) 0,500 Grm. oder 74,63 p.C. Harmalin. Die beiden ersten Zahlen stimmen , wie die folgende Zusammenstellung ergiebt , mit der Berechnung voll- kommen überein , und wenn dies nicht auch mit dem Harmalin der Fall ist , so liegt der Grund davon in der heim Harmalin erörterten , nicht völligen Unlöslich- keit dieses Alkaloides in Wasser. in 100 Theilen. 1 At. Harmalin 2753,08 berechnet. 77,625. gefunden 74,63. 1 At. Cyanwasserstoff 337,78. 9,524. 0,51. 1 At. Chlorwasserstoff 455,76. 12,851. 12,86 3546,62 100,000 97,00. Schwefel saures Hydro cyan har mal in (Schwefelsau- rer Hydrocyanharmalinammoniumoxyd) erhält man durch Uebergiessen des Alkaloides mit Schwefelsäure , wobei man je nach der Concentration der Säure verschiedene Erscheinungen beobachtet. Die concentrirtesle Säure löst das Alkaloid ohne alle Zersetzung zu einer gelben Flüs- sigkeit auf, welche sowohl durch freiwilliges Anziehen von Wasser, als auch durch vorsichtiges Vermischen damit farblos wird , und nun Krystalle von schw'efel- saurem Hydrocyanharmalin absetzt. Eine wenig ver- dünnte Säure verwandelt das Alkaloid mit scheinbarer Beibehaltung seiner Form , ohne vorhergegangene sicht- bare Auflösung , in das schwefelsaure Salz um ; bringt man dagegen feinvertheiltes Alkaloid mit hinreichend verdünnter Säure zusammen , so löst sich anfangs alles zu einer klaren und farblosen Flüssigkeit auf, und aus dieser scheidet sich nach einiger Zeit ein Tbeil des Sal- zes in compacten mikroskopischen Kryslallen aus, wel- che mit denen des schwefelsauren Harmalins eben so we- nig verwechselt werden können , als diess bei dem salz- sauren Salze der Fall ist. Salpetersaures Hydrocyanharmalin. (Salpetersau- res Hydrocyanharmalinammoniumoxyd ) Bringt manHjdro- cyanharmalin mit Salpetersäure zusammen , so entsteht aus der Vereinigung der beiden Körper zuerst ein ölar- tiger, in der Mutterlauge schwimmender Körper , wel- cher erst nach einiger Zeit zu einer festen krvstallini- O % * sehen Masse erhärtet. Feinvertheiltes und mit vielem Wasser angerührtes Alkaloid löst sich durch Zusatz von Salpetersäure zu einer klaren Flüssigkeit auf, welche 297 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 298 nach einiger Zeit Krystalle des salpetersauren Salzes , ge- wöhnlich aber auch sehr bald salpetersaures Harmalin absetzt. Betrachtungen über die Zusammenset- zungsart des Hydro c.yanh armai ins. Wirft man nun die Frage auf , wie man sich die Zusammensetzung des eben beschriebenen Alka- loides vorzustellen habe, um das mit den gewöhn- lichen Gesetzen im Widerspruche stehende Verhalten der Cy an wassers toffsäure zum Harmalin zu erklären , so wird die Beantwortung derselben leicht , sobald man mit Berzelius die Alkaloide als gepaarte Ammoniakver- bindungen betrachtet, in denen Körper der verschieden- sten Art als Paarlinge auftreten können. Dieser An- sicht zufolge müssen wir dem Paarlinge des Harmalins (C27 H22 JN 2 O2) die Eigenschaft zuschreiben, sich mit Säu- ren verbinden zu können , und das Hydrocyanharmalin als einen Körper betrachten , in welchem dieser Paarling sich mit der Cyanw assserstoffsäure verbunden bat , ohne aus seiner innigen Verbindung mit dem Ammoniak auszu- treten. Demnach ist also das Hydrocyanharmalin ein mit einem salzartigen Körper gepaartes Ammoniak, und schliesst sich denjenigen Alkaloiden an , in welchen der Paarling ein salpetrigsaures organisches Oxyd ist. Die Erklärung des Umstandes, dass die Cyanwasserstoffsäure gleichsam dem Ammoniak vorbeigeht , und nicht gleich anderen Säuren mit ihm sich verbindet, ist in der geringen Ver- wandtschaft des Ammoniaks zur Cyanwasserstoffsäure zu suchen, welche hier von der des Paarlings übertroffen wird ; dass auch diese jedoch nicht gross sein könne , geht hervor sowohl aus dem leichten Zerfallen des freien Alkaloides in seine Bestandtheile, als auch aus der leich- ten Umwandlung der Salze des Hydrocyanharmalins in Harmalinsalze durch Entweichen von Cyanwasserstoff. Wenn aber diese leichte Zersetzbarkeit eines salzartigen O Körpers in eine entweichende Wasserstoffsäure und in einen zurückbleibenden , mit basischen Eigenschaften begabten Körper auf den ersten Blick sonderbar erscheint, so brauche ich nur an das Verhalten der Chlorwasser- stoffsäure zur Thonerde und anderen verwandten Basen zu erinnern , welches eine vollkommene Analogie mit Obigem darbietel. Dass andere Säuren sich nur mit dem Ammoniak und nicht auch mit dem Paarlinge des Har- malins verbinden , wenn man dieses Alkaloid mit einem Ueberschusse von ihnen zusammenbringt , lässt sich da- durch erklären , dass die grössere Verwandtschaft des Harmalins zu diesen Säuren die Bildung solcher Verbin- dungen verhindere ; W'enn diese aber auf gewöhnlichem | Wege nicht hervorgebrach l werden können , so schliesst dies noch keinesweges die Möglichkeit ihrer Existenz aus, und es ist vielmehr wahrscheinlich , dass wir mit der Zeit mehrere derartige Körper nicht allein vom Har- malin , sondern auch von anderen Basen kennen lernen werden , so dass das Hydrocyanharmalin der Ausgangs- punkt für die Entdeckung zahlreicher anderer künstli- cher Alkaloide zu werden verspricht. Eben so ist es nicht unwahrscheinlich , dass auch ein cyanwasserstoff- saures Salz des Harmalins existiren kann , und dass mit der Zeit die Darstellung desselben gelingen werde. Wenn nun einerseits die Ansichten von Berzelius über die Natur der Alkaloide die Zusammenselzungsart des Hydrocyanharmalins erklären , so dient andererseits dieses Alkaloid wiederum jenen Ansichten zur Stütze. Gerade des leichten Eintretens und Austrelens der Cyan- wasserstoffsäure wegen können wrir uns hier ein deutli- cheres Bild von der Zusammensetzungsart des mit dem Ammoniak gepaarten Körpers machen , und mit grösse- rer Sicherheit eine rationelle Formel für das Hydrocyan- harmalin aufstellen , als für die meisten anderen Alka- loide. Dem zufolge erhallen w ir nun für das Hydrocyan- harmalin und die von ihm angeführten Salze folgende rationelle Formeln und nach ihnen gebildete wissen- schaftliche Benennungen und Symbole : Hydrocyanharmalinammoniak = hcjhml Ak = (C27 H22 N2 O2 + CyH) + Ak. Hydrocyanharmalinammoniumchlorid — [(C27 H22 N2 O2 -f- CyH) -j- Am] CI = hcjhml Am -Gl. Schwefelsaures Hydi ocyanharmalinammoniumoxyd = [(C27 H22 N2 O2 -f- CyH) -f- Am] 's = hcjhml ÄmS. Verwandlungen des Hydrocyanharmalins. Obgleich das Hydrocyanharmalin nur eine sehr geringe Beständigkeit besitzt, so findet doch bei der Einwirkung kräftiger oxydirender Substanzen auf dasselbe kein Zer- fallen in Harmalin und Cyanwassersloffsäure statt, son- dern es wirken diese Substanzen auf das Hydrocyanhar- malin als solches ein und es bilden sich dabei eigen- thümliche , von den unter denselben Umständen aus dem Harmalin entstehenden gänzlich verschiedene Ver- wandlungsproducte. Es ist nicht meine Absicht, diese hier ausführlich zu beschreiben , und ich behalte mir dies vielmehr vor bis ich die näher liegenden Kapitel des mir zur Aufgabe gestellten Gegenstandes abgehan- dell haben werde; allein Einiges davon, was zur Cha- rakteristik des Hydrocyanharmalins beitragen kann, will ich schon hier kurz anführen. 299 300 Bulletin physico -mathématique Versetzt man feinzertbeiltes mit Wasser angerührtes Hydrocyanharmalin mit einem grossen Ueberschusse von Salpetersäure , und erhitzt nun dieses Gemenge zum Sieden , so nimmt die Flüssigkeit , während sich der grösste Theil des Alkaloides auflöst, beim Kochen un- ter Entwickelung von salpetriger Säure bald eine schön purpurrothe Farbe an , und wenn man sie dann noch heiss filtrirt , so setzt sich aus ihr beim Erkalten ein prächtigrotber pul verformiger , unter dem Mikroskope als runde nichtkrystallinische Körner erscheinender Kör- per ab. Aus der davon abfiltrirten Mutterlauge scheidet sich eine weitere Menge dieses Körpers beim Verdünnen mit Wasser aus , und dasselbe findet auch beim unvoll- ständigen Sättigen mit A mmoniak statt , ein Ueberschuss von Ammoniak aber schlägt daraus einen schön grünen Körper nieder, in welchen sich auch der bereits aus- geschiedene rolhe Körper beim Zusammenbringen mit Am- moniak augenblicklich umwandelt. Dieser rothe Körper, dem ich nicht eher einen Ai amen geben will, bis ich ihn genauer studirt haben werde , besitzt nur eine ge- ringe Beständigkeit ; in Alkohol z. B. löst er sich zwar ziemlich leicht mit schöner Purpurfarbe auf, allein diese Farbe geht bald in eine schmutziggelbe über, und es gelingt nicht, durch Verdampfen der rolhen Lösung den rothen Körper unverändert wieder zu erhalten. Ae- ther nimmt damit keine rothe Farbe an, zieht jedoch daraus eine beim Verdampfen zurückbleibende Substanz aus, von welcher noch auszumitteln ist, ob sie nur ein Gemengthei! oder schon ein Verwandlungsproduct ist. Dieser rothe Körper ist übrigens nicht das einzige sich bildende Product, denn beim Abdampfen der sauren, von Wasser nicht mehr gefällt werdenden Lösung bleibt noch ein gelber harzartiger, in Alkalien mit braungelber Farbe löslicher Körper zurück. Auch erhält man ein bei weitem weniger rothes Product, wenn man das mit Wasser angerührte Alkaloid allmälig in kochende Salpe- tersäure einträgt , und wendet man Alkohol statt des Wassers an , so scheiden sich beim Erkalten mehrere Körper aus. Ein harzartiges Product bildet sich ferner wenn man Ilydrocyanharmalin mit Chlorwasserstoffsäure übermesst und damit erhitzt, nachdem man vorher noch o chlorsaures Kali zugesetzt hat ; aus allem diesem geht aber hervor, dass die Verwandlungsproducte des Hydro- eyanhannalins noch ein sorgfältiges Studium erfordern. HOTES. 22. Ueber das Harmalaroth; von J. FR1TZ- SCHE. (Lu le 15 octobre 184-7). Vor einiger Zeit wurde mir mitgelheilt , dass der Apotheker Elsingk in Taganrog vor mehreren Jahren das Goebel ’sehe Geheimniss der Bereitung eines ro- o then Farbstoffes aus den Harmalasamen käuflich an sich gebracht habe , seitdem aber verstorben sey , und dass seine Erben dieses Geheimniss nicht selbst auszubeuten beabsichtigen, sondern es wieder zu verkaufen wünschen. Aus dem mir vorgelegten Kaufkontrakte ersah ich, dass Herr Prof. Goebel sich durch denselben zur Geheim- haltung seines Verfahrens verpflichtet hat, und dass eine Bekanntmachung desselben nur von dem Besitzer jenes Kontraktesausgehen kann; da nun aber eine solche des- halb sehr wünschensw'erth ist, damit endlich die seit 10 Jahren schwebenden Fragen gründlich gelöst wrerden, in wiefern der Harmalafarbstoff’ das ihm reichlich gespen- dete Lob verdiene, und ob er in der That nicht nur mit anderen rothen Farbstoffen rivalisiren, sondern dieselben sogar verdrängen könne , so brachte ich alle diese Um- stände zur Kenntniss des Herrn Ministers des Innern, Wirklichen Geheimen Bathes von Peroffsky, welcher in Folge dessen den Ankauf des Goebel’sehen Geheim- nisses von den Elsi ng k’schen Erben für die Regierung behufs der Veröffentlichung zu befehlen kürzlich geruht hat. Man kann demnach einer baldigen Bekanntwerdung dieses Gegenstandes entgegensehen , und deshalb scheint es mir jetzt an derZeit, die Resultate der Beobachtungen und Versuche, welche ich über die praktische Darstellung des Harmalarothes bereits vor längerer Zeit angestellt, und sowohl im Jahre 1843 dem Ministerio der Reichsdomai- nen mitgetheilt, als auch am 22sten December desselben Jahres bei der Akademie in einem versiegelten Pakete deponirt habe, in gedrängter Kürze bekannt zu machen. Die Harmalasamen lassen sich sehr leicht in einen ro- then Farbstoff dadurch umwandeln, dass man sie in gepulvertem Zustande *) in einem verschlossenen Gefässe mit Alcohol stark anfeuchtet und dann ruhig stehen lässt. Nach Verlauf einer Woche hat gewöhnlich das Pulver schon eine dunkelrothe Farbe angenommen, wei- *) Man kann zwar die Samen auch in unzerkleinertem Zu- stande anwendeu , allein dies ist, wie es mir scheint, weniger rortheilhaft. 301 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 302 che durch weiteren Zusatz neuer Mengen von Alcohol allmälig noch schöner, lebhafter und reiner wird. Durch zweiwöchentliches Stehen und Anwendung von einem Gewichtstheil 80procentigen Alcohols auf zwei Gewichts- theile Samenpulver habe ich auf diese Weise ein Pro- duct erhalten, welches von einer mir mitgetheillen Probe des nach dem Goebel’scben Verfahren bereiteten Farb- stoffes nicht zu unterscheiden ist. Proben des Goe- bel’schen und des von mir auf die angegebene Weise dargestellten Farbstoffes sowohl, als auch mit jedem von beiden gefärbter Zeuge , welche ich hierbei der Academie vorzulegen die Ehre habe, dienen zum Be- weise dieser Behauptung. Die von mir befolgte Darstellungsweise des rothen Farbstoffes gründet sich auf eine im Journale des Mini- steriums des Innern von 1837 Heft il , pag. 339 mitge- theilte alte Vorschrift, nach welcher man die Samen in einem mit beiden Böden versehenen Fässchen mit ei- ner Auflösung von Salpeter und Salmiak in Kornbrannt- wein (zu 1/i Pfund von jedem dieser Salze auf einen Eimer Branntwein) übergiessen , und dann sechs Monate lang stehen lassen , während dieser Zeit aber darauf se- hen soll, dass das Fässchen bald auf dem einen und bald auf dem anderen Boden stehe, damit die Samen immer gehörig feucht sind. Das Wesentliche bei diesem Verfahren ist die Anwendung des Weingeistes; Salpeter und Salmiak können nach meiner Meinung nur in so- fern von Nutzen seyn , als sie zuerst die in den Samen fertig gebildet enthaltenen Alkaloide und später den aus ihnen entstehenden rothen Farbstoff in salpetersaure Ver- bindungen umwandeln , welche schon an und für sich schwerlöslich sind , noch weniger löslich aber in Salzlö- sungen , und deshalb während der Fabrikation in den Samen zurückgehalten werden. Da nun also das auf die Anwendung des Weingeistes gegründete Verfahren der Darstellung des Harmalarothes eine längstbekannte Sache ist, welche nur eine Zeit lang in Vergessenheit gerathen zu seyn schien , so lässt sich mit Recht erwrarlen , dass das in dem angeführten Journalartikel und anderwärts als eine Entdeckung bezeicbnele Goebel’sche Verfahren ein anderes sey , was auch schon daraus hervorgeht , dass man, ebenfalls nach jenem Journalartikel, den Worten Goebel’s zufolge, kleine Mengen von der Farbe in einer A^iertelstunde darstellen kann , während grös- sere Mengen einen bis zwei Tage Zeit erfordern sollen. Ueber den chemischen Bildungsprocess des rothen Farbstoffes vermittelst Alcohols kann ich bis jetzt nur soviel sagen, dass der Alcohol dabei eine wichtige Rolle spielen muss, indem der Geruch darnach in dem Maasse verschwindet , als das rothe Pigment entsteht ; eine Ab- sorption von Sauerstoff findet dabei nicht statt, und es ist daher nicht wahrscheinlich , dass der rothe Körper in Folge einer Oxydation des Harmalins entstehe, wie Goebel (Liebig’s Annalen XXXVII I, pag. 363) meint. Zur Erklärung dieses Processes ist vor allen Dingen die Abscheidung des färbenden Stoffes in reinem Zustande und die genaue Kenntniss seiner Zusammensetzung un- umgänglich noting ; erstere aber ist mit sehr grossen Schwierigkeiten verbunden und ich bin damit , trotz vielfacher Versuche darüber noch nicht vollkommen im Reinen. Er wird aus seinen Auflösungen in Säuren durch Alkalien als nichtkrystallinischer , flockiger, fast gallert- artiger, das Filler sehr verstopfender, nur sehr wenig in Wasser löslicher Niederschlag von schön purpurrother Farbe ausgeschieden , und wandelt sich beim Trocknen in eine undurchsichtige, dunkelfarbige, grünlich schil- lernde Substanz um , von welcher ich der Academie eine Probe vorzulegen die Ehre habe; schon beim Trock- nen scheint dieser Stoff jedoch eine Veränderung erlit- ten zu haben, denn durch Auflösen desselben und aber- maliges Niederschlagen erhält man ihn nicht mehr schön purpurfarben, sondern gelbroth. Hoffentlich wird es mir durch weitere Versuche gelingen , das noch Dunkle über diesen Gegenstand aufzuklären , welchem ich ein besonderes Kapitel in meiner ausführlichen Abhandlung über die Harmalasamen zu widmen gedenke. RAPPORTS. 3. Sur un envoi adresse a l’Académie par M. Sensinov de Nertchinsk et sur une nouvelle espèce d’Anodonte, par M. MIDDENDORFF. (Lu le 2 avril 18^7.) Am Schlüsse des jüngstvergangenen Jahres behielt ich es mir vor , der Klasse ausführlich über eine neue Anodonta berichten zu dürfen, welche das Museum der Akademie einer Sendung des Herrn Sen sin of verdankt, dersen wissenschaftlicher Eifer mit ungeschwächter Wärme rege ist. In Folge eines Schreibens, das ich damals an Herrn Sensinof richtete, sind diese 5 riesigen Exemplare wel- che ich der Klasse gegenwärtig vorzulegen die Ehre habe, aus Nertschinsk eingelaufen. 303 Bulletin physico - mathématique 304- Herr Sensinof fügt denselben einige in Transbaika- lien gebräuchliche Heilmittel dasigen Vorkommens bei , als z. B. : 1) Ungereinigtes Bittersalz , 2) eisenschüssiger Thon , 3) j Rad. Rhei , 4) Rad. Glycyrrhizae , 5) Gummi laricis etc. , die , meiner Ueberzeugung nach , in wis- senschaftlicher Hinsicht nichts Neues enthalten, auch die von mir gestellte Anfrage nicht erledigen, wie Herr Sensinof zu glauben geneigt ist. Die Nachrichten älterer Beisenden, von denen meine An- frage ausging, wreisen unzweifelhaft auf eineErdart hin, wel- che von den Transbaikalischen Tungusen als Nahrungs- mittel genossen wurde und mithin den bekannten Fällen von Süd -Amerika und Lappland anzureihen ist. — Viel- leicht gelingt es den ferneren Bemühungen des Herru Sensinof hierüber Licht zu verbreiten. Es scheint mir ferner die Anzeige dieses Herrn von Wichtigkeit: er habe die beiden , durch mich als besonders wiinschens- werth aufgegebenen Fische: « koiis » und « 3y6arKa » in gefrorenem Zustande dem befehlenden Officiere , der in den nächsten Tagen hier zu erwartenden Nertschinski- schen Silberkarawane eingehändigt. Es sind diejenigen beiden Arten der Amur-Zuflüsse Dauriens , von deren Vorkommen wir durch Pallas in Kenntniss gesetzt wor- den sind , über deren Natur wir aber nichts mehr er- fahren haben , als dass diese Arten viele ganz besondere Eigenthümlichkeiten an sich tragen. Leider gelang es Herrn Sensinof, der auf die erste Nachricht von dem seltenen Fange einen Boten aussandte, dennoch bloss die eine Hälfte der «Subatka» zu retten, weil die Entfer- nung von 100 Wersten bis zu dem Fangorte hin die Ankunft des Boten verzögert hatte. Da jedoch das über- sandte Stück von G1/^ Pfund Gewicht den Kopftheil enthalten soll , so wird es zum Wenigsten möglich wer- den das Geschlecht zu bestimmen , dem dieses eigen- tümliche Thier angehört. Die durch Hexan Sensinof eingesandten Anodonten gehören einer bisher noch unbenannten Art an , welche O ich An. herculea taufe. Die Karakteristik der ausgewach- senen Thiere lasse ich in der Hoffnung folgen , dass neue Sendungen, welche uns Herr Sensinof zu ma- chen verspricht , mich in den Stand setzen werden, den jüngeren Tliieren späterhin meine besondere Aufmerk- samkeit zuzuwenden. Anod. (Dipsas, Leach.) herculea n. sp. Schlamm - oder Entenmuscheln. Pallas Reise, Origi- nalausgabe Tome III p. 208. Concha gigantea ovali - rhombea subventricosa per- crassa et inde ponderosissima , incrementi vestigiis rudis; intus Candida iridescens ( impressionibus muscularibus palliique quam maxime distinctis) ; extus ex flavo viri- descens et nigricans, verticibus detritis margaritaceis. Anterius rotund ata , posterius in rostrum mediocre ro- tundatum producta 5 superius lineä recta adscendeus , areà compressa angulatâ, secundum altitudinis directio- nem obsoletius plicatâ, subalata. Margo inferior rectus, quam minime retusus; sinus ligamental is semicordatus ; lamina cardinalis solida , levi- ter arcuata, posterius in carinam validam acutam , ultra mediam aream recta lineâ productam et margin! inferior! parallelem , exit. Latitudo == 3 Decim. , ) part, anticae latitudo = 0,55. et quidem : S part, poslicae latitudo = 2,45. Altitudo — 1,51 (ad umbones ; directione perpendi- culari respectu marginis superioris). Altitudo summa in alarum regione = 1,81 (ad angu- lum posticum alarum , eadem directione). Crassitudo summa = 0,11. Diamet. ventris = 0,95 — ligamenli longit. = 0,85. Pondus = 25/s libr. Rossicar. Habitat : Recessus fluv. Onon in Sibiria meridionali. — Diese Art steht der Anod. ponderosa Pfeiff. höchst nahe , erreicht aber mehr als die dreifache Länge von jener und mehr als das achtfache Gewicht derselben , wie es mich unvollständigere Exemplare lehren. Ein sehr junges Exemplar von nur 0,41 Dec. Breite, welches das Museum einer Sendung des Herrn Doctor Gebier aus Barnaul verdankt, rechne ich ebenfalls zu dieser Art. Es entspricht , bis auf die starke Entwicke- lung der Schlossleiste und bis auf die Dicke der Scbaa- len, auf das Vollkommenste an Gestalt und Proportion dem oben gemessenen riesigen Exemplare, wodurch noch ein Unterscheid von Anod. ponderosa gegeben würde und die jungen Thiere nicht minder leicht als die alten von jener zu unterscheiden wären. Emis le 7 novembre i847. Aî 140. BULLETIN Tome VI. JW 20. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt « quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- lersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP, , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VO SS à Leipzig , pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par le: classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dt l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; ia- lum , Fun aria hygronietrica , Ceratodon purpureus etc. Der Grund mag vielleicht in der verhältnissmässig gerin- gen Ausdehnung der alpinen Region liegen. Auch die Cryptogamen des Ssalwat und Beschtau (die aber nicht von dem Gipfel desselben herrühren) deuten auf keinen alpinen Character , sondern gehören zur : II. Region der Bergwälder und Trans - Caucasischen Ebene. Hier finden sich : Dicranum strumiferum , Enca- lypta streptocarpa und ciliata , Gymnostomum curvi- rostre , Grimmia leucophaea , Ortholrichum Hutchinsiae und speciosum , Bryum ca’ neum , Trichostomum ho/no- mallum , Hypnum algirianum und meg a pol it anuni, Metz- geria furcata , Frullaniae : ausser den 2 gemeinen , die neue F. caucasica am Ssarijal in 8000' Höhe , welche 311 Bulletin physico-mathématique 312 sich durch eine auffallend schwarze Färbung, schmälere Verzweigungen und unter dem Microscope betrachtet , durch zugespilzte Blätter von F Tamarisci auszeichnet. Es wäre möglich, dass die Trans -Caucasische Ebene als Steppe begränzt, für eine eigene Region aufgestellt wer- den könnte ; so characterisiren z. B. die kalkhaltige Erde von Elisabethpol : Barbula chloronolos und membrani- folia in Gesellschaft mit Lecidea vesicular is , Biatora decipiens , Endocarpon Hedwigii, Parinelia lenligera , ocellata , scruposa und einer von Parmelia fulgens viel- leicht nicht verschiedenen Art. Bei Helenendorf: Phas- cum bryoides mit Anacalypta lanceolata , Pottia sub- sessilis , Cladonia endiviaefolia ; Umbilicaria vellea (spadochroa) scheint überall felsige Stellen der Ebene und mässiger Berghöhen zu überziehen. Der seltene Den- dromycis St even ii Libosch. wurde in der Elisabelhpoler Ebene gefunden. Die weniger erheblichen Sammlungen von Algen und Pilzen bieten keine Gelegenheit , obige \ egetationsverschiedenheiten zu erläutern ; viele sind auch überdiess im trockenen Zustande nicht sicher auf die Artbestimmung zu ermitteln. Bemerkenswerth ist etwa eitie einfachfädige Conferva , die in der Quelle auf dem Gipfel des Sarijal bei 7000 — 7500' Höhe lebt. Von Fairen ist bloss Aspidium Thelypteris (in der Waldre- gion des Kaepes - dagh) von Trans - Caucasien das erste mal mitgebracht worden. Die gewöhnlich für allgemein verbreitet geglaubten : Equiselum sylvaticuni und limo- suni , Lycopodium annotinum und complanatum , Poly- podium Phegopteris und Dryopteris , sind wieder in diesen Sammlungen nicht zu bemerken. Dagegen scheint Aspidium affine überall in den dortigen Bergwäldern zu wachsen , so wie in allen alpinen und subalpinen Regionen : Selaginella helvetica , welches sogar am Gaendsçha-Flusse bis 1000' (in der Waldregion) herab- steigt. Für die meisten der hier namentlich angeführten Cryp- togamen sind mir , selbst nach Ansicht der inedirten Exemplare der akademischen Sammlungen, keine Stand- orte für Russland bekannt ; aber selbst die gemeineren , hier nicht genannten haben als südlicher Gränzpunkt für die Verbreitung der Cryptogamen in Russland In- teresse. IT O ? 23 S. 23. U EBER DIE VeRM EHRUNGSWEJSE DÉS ChLO- rogonium EUCHLonuM Ehr. ; von Dr. J. F. WEISSE in St. Petersburg. (Lu le 24- sep- tembre 184-7.) Mit Abbildungen. Wenn Prof. Ehrenberg in Berlin hinsichtlich der Infusorienkunde mit vollem Rechte, gleich Paracelsus, seinen Zeitgenossen zurufen kann : « Ihr mir nach , nicht ich Euch nach » , so muss jeder Beobachter dieser so geheimnissvollen Welt des kleinsten Lebens eine beson- dere Freude empfinden, wenn er Etwas in ihr entdeckt, was dem so schwer zu erreichenden Meister entgangen ist. In diesem Falle befand ich mich vor wenigen Mon- o den , als ich unerwartet an dem in der Ueberschrift ge- nannten Infusorium eine höchst überraschende Entdeckung in Betreff seiner Vermehrung machte • — eine Entdeckung, welche nicht nur eine Reduction der Infusorien - Zahl bedingt , sondern vielleicht auch die Anwesenheit von I Eiern bei den sogenannten Polygaslricis ausser Zweifel setzen dürfte. Ende Mai d. J. beobachtete ich zum ersten Male das Chlorogonium euchlorum als auch bei uns vorkommend. Das dickliche, dunkelgrüne Wasser einer halb -ausge- trockneten Lache , in welchem ich das Thierchen fand , hatte einen ausgezeichneten , spermatischen Geruch und enthielt ausserdem Sphacelomonas Pulvisculus und Eu- glena viridis in grosser Menge. Das hier in Rede ste- hende Infusorium aber war in so gedrängter Anzahl vor- handen, dass ich in jedem Tropfen wohl mehrere Tau- send Individuen annehmen konnte , welche sich in den verschiedensten Entwickelungsstufen zeigten. Ein Theil der hübschen wasserhellen , starren Spindel enthielt im Innern eine ziemlich gleichmässig vertheilte grüne Masse mit nur wenigen kleinen hellen Bläschen (Fig. 1.); bei anderen hatte sich diese Masse mehr oder weniger von der Hülle zurückgezogen (Fig. 2. 3- 4.) ; wieder bei an- deren bildete sie zwei , drei und mehrere schief ablau- fende Häufchen , an welchen mitunter vertical verlau- fende Einschnitte bemerkbar wurden (Fig. 5. 6. 7. 8.), noch andere endlich glichen spindelförmigen Weintrau- ben (Fig. 9 u. 10.), besonders wenn man sich die durch- sichtige Hülle nicht zur Anschauung brachte (Fig. 9.). Letzterer Gestalt erwähnt auch Ehrenberg, ohne je- doch von ihr eine Abbildung zu geben. Die Worte sei- 313 de l’Académie de Saint-Ptersbourg. 31 i nés Textes (S. 114): «In der Contraction gleicht der Körper oft einer spindelförmigen Weintraube'» und noch mehr die unter der Erklärung der Abbildungen des Chlorogonium sich befindenden : «Alle gekörnte Figuren sind Contractionszustände , alle in die Queere ein- geschnürten sind Theilungszustände, wobei keine Schaale sichtbar wird u. s. w. » fielen mir auf, weil ich nicht die geringste Spur von Contractilität an den Thierchen bemerken konnte und stets die starre Hülle wahrnahm. Ich richtete meine Aufmerksamkeit daher besonders auf diese traubenförmigen Individuen , welche sich übrigens, gleich den anderen , mit grosser Lebendigkeit vorwärts bewegten und sich zugleich um ihre Längsaxe drelieten. Nachdem ich eine solche Traube längere Zeit hindurch verfolgt hatte , blieb sie bewegungslos liegen *) und schien abgestorben zu sein, obgleich es nicht an Wasser gebrach. Bei fortgesetzter Beobachtung glaubte ich in- dessen zu bemerken , dass die abgekörnten Tbeilchen der innern grünen Masse mitunter ihre Gestalt änderten, sich zuweilen mehr länglich , zuweilen wieder mehr rundlich darstellend ; ja von Zeit zu Zeit schien es mir, als ob sich’s in denselben rege. Von nun an liess ich das Thier nicht mehr aus dem Auge und suchte durch ein Deckglas das zu schnelle Verdunsten des Tropfens zu verhindern. Bald überzeugte ich mich davon , dass in der That eine Fortbildung der einzelnen Körnchen , in denen bald hie bald da eine leise zuckende Bewe- gung Statt hatte, vor sich gehe. Nach einer gewissen Zeit hatten die meisten von ihnen eine länglichere , fast spindelförmige, Form angenommen — und nun hub ein allgemeineres Regen an , was bald in eine lebhafte Bewegung und endlich in ein rasches Durcheinander- wühlen der zum selbstständigen Leben eingehenden Brut überging. In Folge dieser wiederholten energischen Be- wegungen ward die sie gemeinschaftlich umschliessende Hülle nach wenigen Minuten gesprengt und es ent- schlüpfte ein Junges , gleich einer Maus , durch den entstandenen Riss, bald darauf noch eines, und in ei- nem Nu zerstreute sich alsdann die ganze junge Gene- ration , welche ich in der Geschwindigkeit auf mehr denn zwanzig Individuen schätzte , mit einer nicht zu beschreibenden Behendigkeit nach allen Richtungen hin und verlor sich in dem zwischen Deck - und Objectiv- glas befindlichen Wasser, für sie noch immer ein Ocean (Fig. il.). An ihrer Geburlsstälte konnte ich auch nicht *) Dies geschieht gewöhnlich in der Nähe eines fremden Kör- pers, an welchem sich das Thier vermittelst seiner Rüssel an- zuheften scheint. das geringste Uebei bleibsel wahrnehmen , obgleich ich noch kurz vor ihrem Abzüge die starre spindelförmige Hülle gesehen hatte. Das höchst anregende Schauspiel , welches dieses le- bendige Zerfallen eines Organismus darbietet , übertrifft Alles , was ich bisher unter dem Mikroskope zu sehen Gelegenheit gehabt habe. Nachdem ich mir dasselbe zu wiederholten Malen vorgeführt hatte , ging ich später mit der Uhr in der Hand ans Beobachten und fand , dass von dem Zeitpuncte des scheinbaren Absterbens der spindelförmigen Traube bis zum Wahrnehmbarwerden der ersten Regungen in den einzelnen Körnchen etwa eine halbe Stunde , und von hier an bis zu dem die Hülle zersprengenden Gewühle abermals ungefähr eine halbe Stunde verstrich. Nach dieser Zeitbestimmung mich richtend, konnte ich in der Folge mehreren naturfor- schenden Freunden *) dieses merkwürdige Phänomen zu jeder Zeit vorlegen, ohne genöthigt zu sein, fortwährend in s Mikroskop zu schauen. Einige Wochen später schöpfte ich an einem anderen Orte ein ähnliches Wasser und fand das hier bespro- chene Thierchen fast in noch grösserer Menge , als das erste Mal. Nachdem dasselbe einige Tage lang bei mir im Zimmer gestanden , hatte sich der grösste Theil der Thierchen zu Boden gesenkt , wahrscheinlich um da- selbst zu kreissen ( sit venia verbo ! J , denn wenn ich mit einem Haarpinsel einen Tropfen aus dem Grunde der Schüssel , in welcher ich das Wasser aufbewahrte , auf das Objectivglas brachte , konnte ich den Geburtsact zu gleicher Zeit an vielen Individuen und in den ver- schiedensten Perioden beobachten. Das oben in der Schüssel befindliche Wasser war aber jetzt mit Hundert- tausenden der (nengebornen) Uvella Bodo erfüllt. Voranstehendes führt mich zu der Schlussfolge , dass Uvella Bodo , Glenomorum tingens und Chlorogonium euchlorum ein und dasselbe Thier , nur in verschiede- nen Entwickelungsphasen stehend , seien. In Hinsicht der beiden letztgenannten stieg dieser Gedanke schon früher in mir jedes Mal auf, wenn ich die Abbildun- gen bei Ehrenberg betrachtete; jetzt aber, nachdem ich alle drei erwähnte Thierchen selbst gesehen und die Entstehung der Uvella Bodo beobachtet habe , ist mir die Identität derselben keinem Zweifel mehr unterworfen Uebrigens hat Ehren berg solches selbst schon vermu- *) Unter diesen befand sich auch der Hr. Staatsrath Pos tels, rühmlichst bekannt in der literarischen Well. Derselbe hatte die Gefälligkeit , sogleich das von ihm Gesehene zu zeichnen , wor- aus die hier beigegebenen Abbildungen hervorgegangen sind. 315 Bulletin physico-mathématique 316 thet , wie aus mehreren Stellen seines grossarligen Int'u- sorienwerkes erhellt. Wenn derselbe jedoch, zur Unter- scheidung des Glenomorum, von Chlor ogoniunt , S. 27 sagt : « Sie ist besonders nahe verwandt der Gattung Chlorogonium , die aber eine mehrfache gleichzeitige Selbsttheilung zeigt , und sich , den Aslasiäen gleich , willkührlich etwas zusammenzieht und ausdehnt », so habe ich zu bemerken , dass sie , als im Jugendzustande sich befindend , noch nicht den erst später auftretenden Furchungsprocess zeigen kann und dass ich, wie schon oben bemerkt , bei Chlorogonium durchaus nicht die geringste äussere Körperverändeiung wahrzunehmen vermochte, auch deshalb der Meinung bin, dass diesem Geschöpfe sowohl , wie auch dessen Abkömmlingen , ein anderer Platz im Systeme, als wo Ehrenberg sie hingestellt hat, einzuräumen sein dürfte. Uvella Bodo, von welcher, beiläufig gesagt, er selbst es für möglich hält, dass sie der Jugendzustand von Chlorogonium sei, steht gewiss mit Unrecht bei der Monaden - Gattung : Uvella , selbst wenn sie nicht das Junge von letzterem wäre, was aus Ehrenberg’s eigenen Worten: «die beerenartigen Haufen haben das Eigënthümliche , dass sie nicht wie die der übrigen Uvellen nach allen Rich- tungen , über den Kopf der Thiere , rollen , sondern sich um die Längsaxe drehen und das stumpfe Ende vorn führen» deutlich hervorgeht. Ehrenberg scheint mir auf das zufällige Aneinanderhängenbleiben dieser Thierchen da , wo sie sich in gedrängter Menge vorfin- den , ein zu grosses Gewicht zu legen. Soll man nun das hier geschilderte lebendige Zerfal- len eines thierischen Wesens Selbsttheilung oder ein Le- bendiggehären nennen p Oder ist vielleicht das Infuso- rium, welches den Namen Chlorogonium führt, nichts weiter als ein sich frei bewegender Eierschlauch? Die Beantwortung dieser Fragen muss ich Naturforschern ex professo überlassen , mich damit begnügend , zuerst die- sen merkwürdigen Hergang belauscht zu haben. % 11 s St t z von dem Akademiker Baer. Ein Lebendig - Gebären wird man die von Herrn Weisse sorgfältig beobachtete und anschaulich darge- stellte Vermehrungsart von Chlorogonium fuchlorum wohl kaum nennen dürfen , da nichts übrig bleibt als die leere Hülse Der gesammte Mutterkörper ging , mit alleiniger Ausnahme der epidermatischen Hülle, also mit seinem ganzen lebendigen Inhalte, in die Brut über. Der Begriff des Gehärens setzt ein Gebärendes voraus , d. h. einen lebendigen Mutterkörper , der die Brut entwickelt und austreibt oder wenigstens austreten lässt Lebende Brut setzt einen frühem Ei- oder Keimzustand voraus, aus welchem die Brut zu selbstständigem Lehen herangehildel wird. Entwickeln sich nun diese Keime oder Eier in einem einzelnen Theile des Organismus, den wir Keim - oder Eierstock nennen können , möge er mehr oder weniger ausgedehnt seyn , so lässt sich noch ein Lebendig - Gebären annehmen. Vom Chloro- gonium bleibt aber nichts übrig als die Hülse , die von dem eingedrungenen Wasser schnell aufgelöst zu werden scheint. Seihst der Pigment-Fleck scheint nach dieser Darstellung in die Theilungsmasse überzugehen , obgleich wir darüber in Zweifel bleiben , oh seine Substanz sich gleichmässig in die neuen Individuen ver- theilt oder nicht. Ich möchte daher nicht anslehen, die hier beschriebene Vermehrungsart für diejenige Form der Selbsttheilung zu erklären, welche über die einfa- che Theilung hinausgehend , in eine grössere Zahl neuer Individuen übergeht , wie wir sie von mehreren Infusorien, am längsten vielleicht von Goniurn pectorale kennen. Dass hier die einfache Theilung in zwei Hälf- ten als die mehrfache Theilung einleitend, mit Bestimmt- heit beobachtet ist, macht diese Beobachtung sehr in- teressant , weil dadurch die wesentliche Uebereinstim- mung im Processe der Dottertheilung und dem Zerfal- len einiger Infusorien, sowohl der vegetabilischen als der animalischen Sphäre, auch dem Zweifelnden anschaulich werden dürfte. Dass dort histogenetische Elemente, hier neue Individuen gebildet werden , scheint nicht sowohl eine Differenz des Processes als eine Differenz des Re- sultates , bedingt durch das verschiedene Verhältniss in der Lebens - Energie des zerfallenden Organismus, wie denn auch in neuerer Zeit vielfach nachgewiesen wor- den ist, dass in manchen einzelnen Theilen eines schon über die erste Bildung weit fortgeschrittenen Organis- mus die histogenetischen Elemente (man erlaube mir die- sen Ausdruck für das in neuerer Zeit missbrauchte W ort «Zellen»), sich durch Theilung mehren. Sehr muss ich bedauern, dass ich von der Hauptstadt abwesend war, als mein Freund , Herr Dr. Weisse, | mir diesen Theilungsprocess am Chlorogonium zeigen wollte , und nach meiner Rückkehr das Thierchen nicht mehr zu finden war. Die sogenannten «Bläschen» xm I Innern der Substanz sind deutlich gewesen. Sollte es I nicht möglich seyn, wenigstens theilweise zu erkennen, 317 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 318 welchen Antheil sie am Theilungsprocesse nehmen? Dass sie den Kernen in den Dottertheilungen *) gleichbe- deutend sind , wird niemand bezweifeln wollen. Die grüne Färbung der übrigen Masse mag es sehr er- schweren , vielleicht unmöglich machen, zu beobachten, ob auch hier die Theilung von den Kernen ausgeht, (wie ja bei der einfachen Theilung der Infusorien offen- bar ist, vergl. S i eb old’s vergl. Anat. Bd. I, S. 2, 3). Doch möchte ich künftige Beobachter darauf aufmerksam ma- chen. Dass dort der Kern dunkler, hier heller erscheint als die umgebende Substanz , ist ein ganz gleichgültiger Umstand. Nicht gleichgültig aber ist es , dass im Chlo- rogonium euchlorum vor der Theilung eine Mehrzahl von Kernen beobachtet ist. Ob etwa vor der ersten Thei- lung diese Kerne zu einem gemeinschaftlichen sich ver- einigen , oder ob nicht ausser ihnen ein Central - Kern sich ausbildet? mögen spätere Beobachter entscheiden. *) Dass die Dottertheilungen in neuerer Zeit von vielen Be- obachtern der „ Furchungs- Process “ genannt werden, list eine characteristische Erfindung der Neologie. In meinem ersten Be- richte über die Dottertheilung im Froschei hatte ich mich zu Anfänge allerdings des Wortes „Furchung“ bedient, allein bloss um mich an die Darstellung von Prévost und Dumont anzuschliessen. Sehr umständlich aber erzählte ich die einzelnen Vorgänge um nachzuweisen , dass sie in Theilungen beständen , und dass die Bestimmung zur Theilung von Innen wirke; vergl. z. B. Müller’s Archiv 1834. Ich wusste freilich noch nicht, dass das Innere eines individualisirten Tbeiles ein Kern heissen müsse , es möge halb oder ganz flüssig seyn , weil ein solcher Theil nothwendig eine Zelle ist. Wenn aber der Dotter oder der Keim in viele Zellen sich theilt, oder zerfällt, warum sollte man diesen Vorgang eine Furchung nennen? — 24. V orläufige Anzeige einiger neuen Ar- ten und Synonymien, nebst einer neuen AUSGEZEICHNETEN VARIETÄT, AUS DEM Ge- schlechte Patella L. , von A. TH. V. MIDDENDORFF. (Lu le 28 avril 1847.) 1) Patella (Acmaea?) ancyloides n. sp. Tesla ovata , depressiuscula , ( e latere spectata ) postice vix fornicata , vertice antico inflexo; extus : tenere radiatim costulato - striata, interslitiis latitudine costulas circiler quater superantibus; sordide viridi , maculis parvis fuscis tessellata ; intus : livescente , macula fornicis antica olivacea et margine unicolore fusco , vel etiam maculis viri- descentibus notato. Long. 1; — Latit. 3]4 + lj16 ; Altit. )|4 + 1 1 so ^ — vertice inter 1 j4 et 1 3 totius longitudinis pgrtem , sito ; Longit. adulti 0,21 Decim. Palria. Sinus Kenai (prope ins. Sitcha) ad oras oc- cidentales Americae borealis. Sie steht sowohl in den Umrissen der Schaalenmün- dung als auch in dem Gesammteindrucke der Gestalt, der Acmaea persona Esch, am nächsten. — 2) Patella (Acmaea?) aeruginosa n. sp. Testa ovata , subconvexa , postice fornicata , vertice antico inflexo ; extus : confertim grosse - striata , striis sulcos in- tercedentes latitudine quater circiter superatibus ; fusca , maculis sordide viridibus inspersa ; intus : laete - aeruginosa , vernicosa , margine lutes- cente fuscove vario. Long. 1 ; Latit. 4|5 5 Altit. *|3 -f vertice ad *|4 totius longitudinis partem sito; Longitudo adulti 0,20 Decim. P atria. Golonia Ross (Bodegas) in California. 3) Patella (Acmaea?) pileolus n. sp. Testa minuta , crassiuscula , elliptica , elevata , for- nicato-conica , vertice suban tico ; extus : vestita epidermide fusca , sub microscopio irregulariter rugosa , saepe (centro) multum erosa et inde calcarea albida ; intus: nitida, (ex livido) flavicante, margine fusco et macula eadem centrali. Long. 1 ; Lat. 3j4 ; — Altit. *ja. Vertice ad 1 |3 partem totius longitudinis sito; Longitudo adulti 0,08 Decim. Patria. Ins. Sitcha. 4) Patella (Acmaea?) Asmi n. sp. Testa minuta , crassa , ponderosa , elliptica , elata atque inflata , vertice antico , clivo postico multum fornicato ; 319 Bulletin physico- mathématique 320 extus : epidermide fusca vestita , sub microscopic» irregulariter rugosa , saepe (margine) erosa , calcarea , albida ; intus: albida, margine concolore et centro toto coe- ruleo. Long. 1 ; Lat. 3|4 ; Altit. s|8; vertice ad 5|8 totius longitudinis sito : Longitudo adulti 0,08 Decim. Patria : Ins. Sitcha. 5) Patella (branchiis externis null is) caeca Müll. a. var. genuina nob. Testa extus punctis elevatis tenere rad iatim- striata , interdum etiam incrementi striis subclathrata, epider mide tenui lutescente vestita ; (vertice erecto) ; Patria : Norwegia , Groenlandia et Massachusett’s ( pat. Candida Couth.) ß) var. concentrica nob. Testa extus incrementi vestigiis lamellulosis , erec- tiusculis , confertis et concentricis ornata 5 intus nitidissima vernicosa; (vertice subinflexo) ; Patria : Insulae Schantar et sinus Tugur maris Ochotici. 6) Patella (Acmaea) patina Eschsch. syn. Acm. scutum Esch. Zoolog. Atlas, Berlin 1829 etc. Taf. XXIII, fig. 1 — 3; pag. 19; Acm. scutum Esch. d’Orbigny Voyage dans l’Amé- rique méridionale, pag. 479 ; exclusa Tab. 64, fig. 8, 9, 10. Testa ovata , convexiuscula aut depressa, vertice subcen trali ; — extus: tenere costato - striata , striis (circ. 120) argute carinatis et triplo circiter interstilio- rum latitudine superatis ; fusca aut olivacea , lineis flavescentibus radiatis aut tessellatis, inaequaliter picta; intus : livida , (plerumque) macula centrali spathu- lata fusca et margine fusco alboque vario. Long. 1; Latit. circ. 3|4 ; Altit. ‘|4 ad '|35 vertice in *|4 usque ad l|s partem longitudinis sito. Longitudo adulti majoris 0,4 Dec. « k niaximi (rara) 0.56 Dec. 7) Patella (Acmaea) scurra Lesson Voyage de la coquille 1830. Zoologie p. 41 ; No. 189. Acmaea scurra d’Orhigny Voyage dans l’Amérique méridionale , Zoologie pag. 478. PI. 64 fior. 11— 14. Acmaea mitra Eschscholtz Zoolog. Atlas, Berlin 1829 etc. (1833) Taf. XXIII fig. 4 p. 18. Acmaea mammillata Eschsch. ibid. p. 18. yJcmaea marmorea Eschscholtz ibid. p. 19. Lottia ? pallida Gray ; The Zoology of C. Bee- cheys Voyage, London 1839, p. 147, Taf. 39 fig. 1. 8) Patella (Acmaea) persona Eschsch. Acmaea radiata Eschscholtz Zoolog. Allas , Berlin 1829 etc. Taf. XXIV, fig. 1 und 2 , p. 20. Acmaea ancjlus Eschscholtz ibidem p. 20, fig. 4, 5 u 6. Acmaea scutum Eschscholtz. d’Orbigny Voyage dans l’Amérique méridionale, Taf. 64, fig. 8,9, 10 (exclusa diagnosi in pag. 479). Testa ovata , convexa , postice fornicata , vertice antico inflexo ; extus: tenere radiatim costulato -striata, interstiliis costulas latitudine quater circiter superantibus, incre- menti vestigiis irregularibus conspicuis; fuscescente, maculis albidis rarioribus et sparsis notata ; intus : livescente , macula snathulata centrali fusca et margine unicolore ex nigro fusco , aut rarius ma- culis lutescentibus vario. Long. 1; Latit. *|5; Altit. 1 1 3 ; vertice in l]4 parte longitudinis totius, sito. Longitudo adulti 0,29. Emis le 8 novembre 1847. J\î 141. 142. BULLETIN DE Tome VI. J\f 21. 22, LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES mm Msn-nmnnoiis Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et CO MP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD \OSS à Leipzig, pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par le: classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances d: l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal . dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. MÉMOIRES. 12. Sur une question des probabilités. Ostrogradsky. (Extrait.) NOTES. 25. Observations de la comète de De Vico. O. Struve. 26. Sur la maladie des pommes de terre. Meyér.. MÉMOIRES, 12. Sur une QUESTION DES PROBABILITES, par M. OSTROGRADSKY. Extrait. (Lu le 23 octobre 1 8 Y6). 1. La question qui va nous occuper est un (les pro- blèmes fondamentaux de cette branche de l’analyse des hasards qui’, en partant des phe'nomènes, remonte aux causes. On pourrait l’e'noncer de différentes manières : en voici la plus simple. Un vase renferme des billes blanches et noires dont on connaît le nombre total, mais on ignore ce qu’il y a de chaque couleur. On en retire un certain nombre et, après avoir compté parmi celles-ci les blanches et les noires et les avoir remis dans le vase, on demande la probabilité que le total des billes blanches ne s’écar- tera pas des limites qu’on voudra assigner. Ou plutôt, on demande la relation entre la probabilité et les limi- tes dont il s’agit. Pour concevoir l’importance de cette question , qu’on se mette à la place de celui qui serait chargé à recevoir un grand nombre d’objets assujettis à certaines condi- tions, et qui, pour s’assurer de ces conditions, doit don- ner quelque temps à chaque objet. Les fournisseurs de l’armée ont souvent à remplir les charges de cette espèce. Pour eux les billes renfermées dans le vase représente- ront les objets à recevoir, les blanches par exemple les objets qui, remplissant les conditions requises, sont acceptables, et les noires ceux qui ne le sont pas. Le tirage d’un certain nombre d’objets, pour s’assurer de leur couleur, reviendra à la révision d’une partie des objets à recevoir, pour en reconnaître la qualité. On fixera cette partie à cinq , six ou sept pour cent qu on prendra au hasard sur le total; puis, après y avoir re- connu et compté ce qui peut être reçu, on déterminera la probabilité, que le total des objets acceptables ne s’écarte pas des limites qu’on pourra assigner d’avance. Cette détermination se fera comme s’il s’agissait de billes blanches et noires contenues dans un vase. En s’y pre- nant convenablement tant pour les limites que pour le nombre des objets soumis à la révision, la probabilité dont il s’agit pourrait différer de la certitude aussi peu qu’on le veut. Ainsi, la question que nous nous sommes proposée étant résolue , un fournisseur pourrait s’en servir pour réduire, à la vingtième partie environ, un travail méca- nique et le plus souvent très fatiguant, comme la révi- sion d’un très grand nombre de sacs de farine ou de pièces de drap. Vu l’importance d’une semblable ré- duction, il est étonnant que la question propre à l’op é- 323 Bulletin physic o mathématique 324 rer n’ait pas été convenablement traitée; car les solu- tions que nous en avons sont peu exactes et peu con- formes aux principes de l’analyse des hasards. 2. Nous entrons en matière, et pour nous mettre à la portée de la majorité des lecteurs, nous ne nous ser- virons dans cet extrait, que de l’analyse la plus élé- mentaire. Nous commencerons par une question diffé- rente de celle que nous nous sommes proposée et in- comparablement plus simple. On est certain qu’un vase renferme un nombre don- né de billes blanches et noires sans mélange d’aucune autre couleur. On ignore absolument la proportion des deux couleurs. Le vase peut ne contenir que des billes blanches, ou seulement des billes noires , ou l’une et l’autre couleur et dans un rapport que nous ne con- naissons en rien. Mais le total est connu. On est égale- ment certain qu’on retirera du vase, ou qu’on en ait déjà retiré, un nombre donné de billes que nous désig- nerons par l. On demande la probabilité que dans ce nombre / il y aura n billes blanches et m noires. Cette question se résout par ce principe, le plus sim- ple, qui revient à la définition même de la probabilité ou de sa mesure. En effet parmi / billes retirées, ou à retirer, il peut y avoir 0, 1, 2, 3,...n.../-l, / billes blanches, donc respectivement /, / — 1, l — 2, l — 3..m....l, 0 billes noires. Toutes ces différentes hypothèses, au nombre de/-{-l, étant également possibles , la probabilité de chacune d’elles, et parlant de celle que nous avons en vue, sera 1 T+V 3. Résolvons la même question par un autre procédé. La comparaison des deux résultats nous sera utile. Désignons par s le total de billes dans le vase. Sur ce nombre il peut y avoir 0, 1, 2, 3, ...s billes blanches, donc respectivement 5, s— 1, 5 — 2, s— 3...0 billes noires. Toutes les s-f-1 hypothèses étant égale- ment possibles, chacune aura 1 S 4- 1 pour mesure de sa probabilité. A in si, en admettant qu’il y a dans le vase x billes blanches et y billes noires, ce qui exige que l’on ait x+jr=s. la probabilité de cette hypothèse, comme celle de toute autre, sera 1 5+r Supposons maintenant que l’hypothèse dont il s’agit soit certaine , c’est-à-dire que dans le vase il se trouve effectivement x billes blanches et y billes noires; et voyons la probabilité que sur l billes on en retirera n blanches et m noires. Partageons, par la pensée, les s billes du vase en groupes, chacune de l billes; il y aura, comme on le sait, par la théorie des combinaisons, s(s — 1)(5— 2). . .(s — /-4-1) — 1 .*1.0. ..I différents groupes, donc autant de cas possibles ; et comme nous n’avons pas lieu de croire qu’on retirera un de ces groupes plutôt qu’un autre, tous ces cas seront éga- lement possibles. Maintenant pour avoir les cas favorables , remarquez que vous avez x billes blanches et y noires, et qu’en partageant les premières en groupes par «, les dernières en groupes par m billes, vous aurez respectivement x(x — l)(.r — 2). . . (.r— «-}-l) 1.2.3. . .n et y(.r— P(.r— 2)- • -(.r— ”»+*) 1.2.3. . .m groupes. En les combinant entre elles , il vous viendra x(x— l)(x— 2). . .(x— n+1) j{j— l)(j~ 2). • •(?— 1.2.3. ..n " 1.2.3 ...m groupes de n billes blanches et de m billes noires. Ce nombre est aussi celui des cas favorables. Vous aurez donc 4 . 2 . 3...L x[x — 1 )(.r — 2) ... (x — «-f- 1 )y (y — 1 ) (y — 2) . .. (y — m-\- 1 ) 1.2.5...«. 1.2.3.. .m. s(s— t)(s— 2). . .(.s-Z-fl) pour la probabilité cherchée. Pour abréger, nous ferons usage d’une notation connue qui sert à représenter ce qu’on appelle les factorielles ou puissances du second ordre. Par cette notation un produit tel que z(z — 1)0—2) . .0-—Ä+1) est représenté par ^ La lettre z peut être un nombre quelconque, mais k est nécessairement un entier. Cela posé, au lieu de 1.2.3.. ./ on écrira H'. M" de même 325 Bulletin physico- mathématique 326 sera la même chose que x{x — 1)(jc— 2). . .(x — n-\- 1) etc. Par suite, la probabilité' de l’extraction de n billes blanches et de m noires , dans l’hypothèse admise et suppose'e certaine, deviendra U\l M” Lrr [n]n M"1 Mais l’hypothèse n’e'tant que probable, il faut multi- plier la probabilité précédente par celle de l’hypothèse, c’est à dire par 1 5+l‘ Pour lors , le produit in1 Mn h-r sera la probabilité composée, que le vase renferme x billes blanches et y billes noires et que, sur l billes qu’on en retirera, n seront de la première couleur, et m de la seconde. Si , maintenant , nous substituons à x et y tous les nombres entiers positifs et zéro, qui satisfassent à l’é- quation x+jr=s, nous aurons les probabilités semblables, relatives à tou- tes les hypothèses qu’on puisse faire sur la proportion des billes blanches et noires dans le vase. La somme de ces probabilités est évidemment le résultat que nous cher- chons, savoir la probabilité, qu’un vase l'enfermant s bil- les, tant blanches que noires, et dans un rapport tout à fait inconnu, sur l billes qu’on en retirera, n seront blanches et m noires. D’un autre côté, la même proba- bilité étant la fraction 1 î+l9 la somme dont il vient d’être question, sera égale à cette fraction. Donc, si nous désignons par Sp, placé devant une fonction de x et y, une somme des valeurs de cette fonction, relatives à tous les x et y qui, satisfaisant à l’équation sont entiers positifs ou zéro, nous aurons _ i s [«]" [m]rn [p fTpM — l 1* Mais comme sous la somme que Ss indique, il n’y a de variables que x et y, nous pouvons écrire l’équation précédente sous cette autre forme [«]" M"*b> , i]'-*-1 SsW‘ Wn — T+ï et nous en tirerons (I) Ss[x]'‘[yr- [«]" [m]m [s+l]*-M On peut regarder cette équation comme un tout pe- tit théorème du calcul aux différences finies. Il eût été très facile de le démontrer par le principe de ce calcul, mais alors on aurait pu croire que nous nous sommes écarté de l’analyse élémentaire. Nous remarquerons en passant que, pour avoir fait usage de la notation des factorielles, et malgré que nous nous servirons dans la suite de quelques considérations relatives aux différences finies, nous ne croyons pas dé- passer les principes de l'algèbre les plus simples. Car les premières notions des factorielles, ainsi que les élé- ments du calcul aux différences finies, surtout cjuand il ne s’agira que de fonctions rationnelles, peuvent être rapportées à ces principes. Dans la somme S,M" IrV il y a des éléments qui sont zéro et qu’on peut ne pas compter. Les éléments dont il s’agit sont d’abord ceux qui répondent aux valeurs de x , plus petites que n ; puis, ceux où j est plus petit que m. Ainsi, sans en changer la valeur, on peut n’étendre la somme s, M" Lrlm qu’aux valeurs de x et y qui, satisfaisant à l’équation x-\-y=s, sont respectivement plus grandes que n — 1 et m — 1. Pour que nous puissions nous servir de la notation ad- mise Nj, remplaçons x et y par n- \-x et m -\-y : les nou- velles quantités x et y seront toutes celles qui, satisfai- sant à l’équation x -j-y — s — /, demeurent entières et positives sans excepter zéro. Ainsi nous aurons (I) Ss[xY[yr=Ss-i{n+xn'n+y]m ~ PW-*-1 4. Supposons maintenant qu’on ait retiré du vase l billes, qu’on ait trouvé, dans ce nombre, n blanches et m noires, et qu’on demande la probabilité que, dans s — l billes non sorties, il se trouve x blanches et y noires. C’est la question que nous nous sommes proposée. Nous l’avons énoncée, dans le préambule, un peu dif- féremment, et d’une manière plus conforme à l’esprit de l’analyse des hasards. Car , rigoureusement parlant, l’énoncé des questions de cette espèce ne doit ex- clure aucune hypothèse possible à priori ; c’est-à-dire avant que le fait fut observé. Mais, en demandant ce qui reste dans le vase, apx’ès l’extraction des n billes blan- 327 Bulletin physico - mathématique 328 ches et des m noires, nous faisons intervenir le fait dont il s’agit, en excluant les hypothèses relatives aux nom- bres plus petits que n , pour la première couleur, et plus petits que m, pour la seconde. Or, cette diminution des hypothèses possibles en altère la probabilité à priori, ce qui pourrait conduire quelques fois, dans des cas diffé- rents de celui que nous traitons, à des résultats inexacts. Dans le cas actuel il n’y a pas d’erreur à craindre; on pourrait même redresser l’inexactitude sur les probabili- tés des hypothèses à priori, en admettant que les nom- bres des billes blanches et noires, restées dans le vase, puissent être négatifs; mais de semblables hypothèses paraissent très peu naturelles. Ainsi, chercherons -nous la probabilité que le total des billes blanches est x, et y celui des billes noires.*) Notre problème dépend d’un principe connu, par le- quel des faits supposés certains, ou même déjà observés on remonte à la probabilité des hypothèses qu’on aura faites pour les expliquer. Le principe dont il s’agit, dans le cas particulier où à priori toutes les hypothèses sont également admissibles, revient à ce qu’il suit. « La probabilité d’une hypothèse est égale à la proba- bilité du fait, tirée de cette hypothèse supposée cer- taine, divisée par la somme des probabilités semblables relatives à toutes les hypothèses. » Nous avons, pour le fait observé, l’extraction de n bil- les blanches et de m noires. Avant qu’elle eut lieu, tou- tes les hypothèses qu’on aurait pu admettre sur la pro- portion des billes blanches et noires, avaient une même probabilité (Nr. 3) t 5 — j— 1 Ainsi nous pouvons nous servir du principe qu’on vient d’énoncer. Or nous avons vu (Nr. 2 ) que la probabilité du fait observé dans l’hypothèse admise , c’est-à-dire celle de l’extraction de n billes blanches et de m noi- res , en admettant que le vase en contient x de la pre- mière couleur et y de la seconde, est M'M" \jT Divisons cette probabilité par la somme [// * [/,]"i)«r m'' SslxTlrY [»]b or m' des probabilités semblables, relatives à toutes les hypo- thèses qui puissent expliquer le fait observé, nous aurons la chance de l’hypothèse admise, cette chance sera *) 11 eût été plus simple de ne point changer l’énoncé du préambule. Nous en avons agi autrement dans un but particulier qu’il est superflu de dire. mais 5, M" [r] [r FM"* Ssixriyr ,„=[»v\>»r donc la probabilité de notre hypothèse deviendra [/+i]/+1 pr irr [n]n[m]m[s- f-l/H-1* Si nous attribuons aux quantités x et y des valeurs numériques, la formule précédente donnera la probabi- lité de ces valeurs. Le calcul en sera très facile à l’aide des logarithmes. Cependant quand les nombres n et m se- ront très grands, le calcul sans être embarrassant, de- viendrait fatiguant par sa longueur. On le raccourcira en se servant de la formule suivante que nous donnons sans démonstration, , (26+l)log(26+1) — (2a+1)log(2a+l) 2 — 0,73532 4-4-775 67233 02286 (b— a) 12 |_2a+i 26+J 7 n r \ l log [b\l 5G0 l(2a-H)3 31 fi r 1 .] 1260 L(2a~M)5 127^ r 1 1660 [_(2‘i-H)7 (26 pi)3 _ (26+ 1)5] 1 (26+1) 0 + _i ~ ' (2/— 1)2/ L(2a+1)2'1-1 + (_iy+2_ (22M-1 — 1 jç._I p L_1 (26+l)2‘-1J (b— a). 0+l)(2a+!,26pi)2H~2 et pour l’usage qu’on en fera il n’est pas nécessaire d’en posséder la démonstration. On y a désigné: par /u, le mo- dule des logarithmes ordinaires, en sorte que log n = 9,63778 43113 00536 78913, par (2a + l, 2Z>+1), un nombre compris entre 2a+l et 2Z»+1 , et par /?/, le nombre de Bernoulli du n° i. Voici, d’après Euler, les quinze premiers de ces nom- bres 1 1 1 1 3 6 ’ 3Ô’ 425 30’ ëë’ 691 7 5617 43867 174611 273ü’ 6 5 310 ’ ~79{T’ 33Ö”’ 834613 236364091 8333103 23749461029 8613841276003 138 ’ 2750 * 6 5 870 * 14322 5. Examinons le changement qu’éprouve la probabilité V ! ']/+1MnW"’ [n]" [m]m [4+ Ij'-M 329 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 330 quand on attribuera à x successivement les valeurs n, n- f- 1 , n- s — m et à y les valeurs correspondantes 5 — n , s — n — 1, 5 — n — 2... m. Il est clair qu’il nous suffira d’examiner la marche du facteur m yr qui seul varie avec x et y. La difference entre deux valeurs consécutives de ce facteur est M-*]" [r-ir — Wlr\m ou bien [xj" 1 [y — 1]"' 1 (ny — mx — m). Tant quelle sera positive, le produit M'bT et par suite la probabilité' [/+1J/+1 [r]» [ ryn augmenteront avec x. Mais, au contraire, ils diminueront quand x augmentera, toutes les fois que cette difference sera ne'gative. Il s’en suit que les probabilite's les plus gran- des , c’est-à-dire les hypothèses les plus probables , ré- pondront aux valeurs de x pour lesquelles la difference dont il s’agit passera du positif au ne'gatif. Or, comme le facteur M"-1 Lr-ir-1 est toujours positif, le signe de la difference sera celui de son autre facteur ny — mx — m celui-ci a sa plus grande valeur 72 (s — /) — m quand x=n, y=s — 72; puis, il diminue sans cesse à me- sure que x augmente , et il diminue de l pour chaque augmentation l’unité de x, sa plus petite valeur les autres. Savoir qu’il y aurait deux hypothèses égale- ment probables et plus probables que les autres. Pour déterminer x auquel répond le changement du signe du facteur ny — mx — m remplaçons y la quantité y par sa valeur s — x , il viendra ns—lx 772 ou bien 72(5-}- 1)— /(x-j- 1 ). Il est clair qu’en prenant pour x-j-1 le plus grand entier e renfermé dans 22(5-1-1) l on aura un résultat positif; mais on en obtiendra un négatif, en faisant x lui même égal à l’entier dont il s’agit. Ainsi le changement de signe de la différence a lieu pour x=e et n’a lieu que pour cette valeur. Il s’en suit que la plus grande probabilité répond à x=e, c’est-à-dire l’hy- pothèse la plus probable, sur le nombre x des billes blanches et celui y des billes noires, est celle-ci x = e, y = s — e. Ou bien, pour ne point introduire une nouvelle let- tre e, l’hypothèse la plus probable répond aux valeurs x et y, respectivement égales aux plus grands entiers ren- fermés dans 72(5+1) 272(5— |— 1) i et y La probabilité des autres hypothèses diminue à me- sure qu’elles s’éloignent de celle-ci, en sorte que les hypothèses les plus probables se groupent autour de la plus probable de toutes. Remarquez cependant que si les quotiens 72(5+1) 772(5-1-1) l ’ l — n(s — 1-\- 1) répond à x=s — m , y=m, elle est évidemment négative. Ainsi le facteur dont il s’agit change nécessairement de signe en passant du positif au négatif, et n’en change qu’une seule fois. Il en sera de même pour la différence entière [x+lf [r— 1]'" — [x]" [y]m. Donc, à moins que celle-ci, en passant du positif au né- gatif, ne devienne zéro, la probabilité n’aura qu’un ma- ximum, c’est-à-dire qu’il n’y aura qu’une hypothèse plus probable que toutes les autres. Mais si la différence dont il s’agit pouvait devenir zéro, alors il y aurait deux probabilités égales entre elles et supérieures à toutes étaient des entiers, et ils le seraient évidemment en même temps, alors l’expression 72 0-fl) /(x-f-1), et, par suite, la différence entre deux probabilités con- sécutives, disparaîtrait pour *=2£+!>_i il y aurait donc deux hypothèses également probables, et dont la probabilité surpasserait celle de toutes les autres hypothèses. Les deux hypothèses les plus probables répondraient l’une à 72(5+1) . 772(5+1) *=— 1. /=— — 331 Bulletin ph y sic o -ma thématique 332 la seconde à *=— - -> y=—i — 1 Les autres hypothèses seraient d’autant plus probables quelles s’approcheraient davantage de ces deux-ci, et à mesure qu’elles s’en éloigneraient , leurs probabilités iraient en diminuant. Si l’on voulait considérer les s — l billes restées dans le vase, au lieu du total s, il n’y aurait qu’à mettre x — n et y — m à la place de x et y. Ainsi, on aura l’hypothèse la plus probable, sur le nombre des billes blanches restées dans le vase, en faisant ce nombre égal au plus grand entier renfermé dans n(M-l) —l " ou dans n(s — /-fl) / ce qui donne, pour le nombre des billes noires, le plus grand entier renfermé dans m(s— /-j-1) 7 Les deux hypothèses également probables et surpassant toutes les autres en probabilité , quand elles auraient lieu, répondraient l’une à «(5 — /-fl) . i Z 1 billes blanches et m(s— /-f I) 7 billes noires 5 l’autre à n(s— /-ft) l billes blanches et m{s-l+ 1) / billes noires. 6- La probabilité qu’une quelconque de plusieurs hypothèses aura lieu, est la somme des probabilités de ces hypothèses. Ainsi, la probabilité que le total des billes blanches est un des nombres ci-, ci -f 1 , a -f 2 , ci -f 3. . . c s’obtiendra en faisant la somme des expressions [M-i]/+1 M" M'n [«]" [/«]'" LH-i]'“*"1 relativement à toutes les valeurs de x , depuis a jusqu'à c inclusivement , et aux valeurs correspondantes de y, c’est-à-dire depuis y=s — a jusqu’à y=s — c inclusive- ment. Or, en faisant s — c—b il est facile de s’assurer que la somme dont il s’agit revient à celle des expressions [Z4-1]/-*-1 [a+.r.]«[/,-fr]'* [«]" [m],n [s-f relativement à toutes les valeurs de x et y qui, étant enlièi’es positives, ou zéro, satisfont à l’équation x -f y— s — n — b=c—a , ou, en désignant pour abréger s — a— b ou c — a par q, à celle-ci x-f y=<7 donc la probabilité en question s’exprimera par (As [/-H]/+1 ' J [«]" [m]m [.s-f îy+i et poirr l’avoir il ne s’agira que de trouver la somme s9[*+*r [t>+r)m ce qui se ferait dans l’instant, si les quantités a et b ne surpassaient pas respectivement les exposants n et m des factorielles 5 car on aurait alors «»[<■+*]" P-hrr = s, m» 1 >r. Mais le plus souvent a sera plus grand que m, et b plus grand que m , l’équation qui précède ne peut donc pas avoir lieu 5 ce qui nous oblige à développer les binômes factoriels [a+x]" \b+yy à l’aide des formules connues, pour les binômes de celte espèce , et qui se démontrent aussi facilement que le binôme de Newton. Ces formules sont [«+*]" = [<+tB]lW^,MMwWMW,+rai’w"-,W,+. • • +|p,['0"-‘W'+. • • +W PF1 [2? [3 y +^#r-W+--- +w Nous aurions pu ne faire que citer ces développements, mais nous allons les démontrer en faveur des lecteurs eu géomètres auxquels cet extrait est destiné. Il est d’abord facile de s’assurer que non seulement la factorielle [a-f x\n mais une fonction rationnelle et entière quelconque de x peut être mise sous cette forme -J+A Ml-fAW2UW3+- • -M/M'H- • • 4n[x\n Ax A y Ai- . An étant des coefficients numériques dé- pendant de la fonction. Faisons en conséquence 333 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 33 i [a+æ]"= sl+ ^ [x] ^ +A,[xf+J%[xfJr . . . -MiW+ . .+Jn[x]n et supposons que x varie de l’unité'; prenons i fois de suite les differences finies de cette e'quation. Pour y par- venir, le lecteur remarquera que la différence finie d’une factorielle comme [«+*r dans l’hypothèse admise, c’est-à-dire quand x varie de l’unité, est [^3+[l]«.Z,(.r]' + +[,J»^,[x]I-â+ . . .+[n]V/„[*r-> [Hr]" le signe = MH+[<+ I]H+, MH Faisons o?=0 dans la dernière de ces équations, il viendra [fW -' = WH d’où W*' En mettant, dans cette expression, pour i successivement 0, 1, 2, 3... n on trouvera les quantités d-Q , si y 1 sl — [m]"'[P -j- 1]'-*- 1 A.fl0 0+ pour la probabilité, que le total des billes blanches soit au plus p, ou que celui des billes noires soit au moins a=s — p. Donc, en supposant q^>p, la différence k—m OT représentera la probabilité, que le total des billes blan- ches est plus grand que p, mais ne dépasse pas q , c’est- à-dire qu’il sera un des nombres p + 1, p+2, p+3,...q. Or [/ -f 1 ]l+ 1 = [/+ 1 ]'" [n + 1 ]"+‘ [« + k + 1 ]"+A+1 i = [„. q-A -f- 1 ]" [„ 4- 1 ]"+l ,_*= wm la-m+k]k u>r M [by [p+i]n+t+'=[p+iy‘+'[p—nÿ [q+iY‘+*+l=[q-\-i]"-+-' [q-n]* donc la probabilité précédente deviendra [l+iT[hr[q[lT+xk=ni [m]k [q_n] MnLf t']/+I jZ 0 [«+*+1]* [b-rn+k] [/-|-13»'[rt3"'[/>+1]»-t-1 b=m [p-nf k [W]"'LP+1J/+1 x=0 t'H-A4-,]/£ [_a—m-\-k\k — M p, — p/ m~k y-n-b A 1 k 'V.-f A-+2 b-m-A-k— 1 J Il convient d’examiner la succession des termes des séries finies k=m xfo M^+ï? [b-rn^ky [mY [q-nf et k=m M* [p-nf X=0 [»+*+*]* [ a-m+k]* Il est clair qu’il suffit d’en considérer une seule, par exemple la première, car les deux séries sont de même nature. F aisons nous aurons [+«r+‘ tous les autres logarithmes sont connus, ou se trouvent avec facilité. En effet, le seul qu’on n’a pas encore cal- culé, outre log[p-H], est log[^]"'; or nous avons l°g[^]",= lÜm — le dernier nombre de la troisième table. Quand au logfp-j-1]"“*-1 on le trouvera par la formule du No. 4. 9. La probabilité k=m [mf[x—n]h A=0 [«4-to-J- \f[y-m-\rk]k \lJrY\rn[qYn\.PJr^\n-^1 kz^m [m]n[p-n]k W141]'+i kto [n+m+\f{j-m+k]k peut prendre cette autre forme [p+l]^1 h=m [/+1 ftif mais celle-ci est moins commode pour le calcul, que la précédente, car les sommes qui s’y trouvent contenues ont généralement des valeurs considérables. En effet, en désignant [kf[x- M-Â-]A par Y k , nous aurons rA+1-ii=n( (A-H)x-Z+A-fl 0 ou bien v v. _U+2)(y-f-l)— (s+3)(A-(-l) *+'1 (.r — Z— {-- /t — 1 ) k le numérateur (/-j-2) (y-j-1)-— ■(.!>-{- 3)|(â-|-1) sera positif toutes les fois que k différera de raj il s’en suit que les termes de la somme * hTl V+'flrŸ k=oW{n-l+kf iront en augmentant à partir du premier qui est l’unité. 343 Bulletin physico-mathématique 344 Ainsi nous nous en tiendrons à la première forme. Cependant si le nombre m était très conside'rable, les sommes [wi]*[.r— h]* et imÿir-nŸ A = 1 [«+A-+1]7‘[?— qui y sont contenues seraient composées d’un grand nombre de termes, et le calcul en deviendrait pénible. Il faudrait alors recourir aux procédés que nous don- nons dans le mémoire, mais qui exigent l’emploi des intégrales définies, et appartiennent à l’analyse transcen- dente. 10. Appliquons la formule du n° 8 à un exemple. Supposons que le vase contient 10000 billes, et qu’ayant retiré 100 de ces billes, on en a trouvé 80 blanches et 20 noires. Les plus grands entiers renfermés dans c’est-à-dire dans «(*+•!) et »dH- U 80.10001 , 20.10001 et 100 100 sont 8000 et 2000 ; ainsi l’hypothèse la plus probable ré- pond à 8000 billes blanches et 2000 billes noires. Dé- terminons la probabilité qu’une des 200 hypothèses, voi- sines de la plus probable, aura lieu. Si l’on voulait que ces hypothèses fussent les plus probables de toutes les autres, il faudrait prendre à peu près .r=8040 donc jy=1960 p =781-0 donc <7=2160 mais, par une raison qu’il est mutile d’expliquer, nous n’admettons pas cette hypothèse. Nous ferons a-— 8100, donc y =1900 7^=7900 donc <7=2100- La probabilité cherchée deviendra [101]20[1900]2°[8101] r- [101]2O[2100]"o[7901] 81 [20]2°[10001]101 [20]2°[10001]101 pour avoir Y et P, nous exécutons le calcul qui se trouve dans la table ci-jointe. [101]20[1900]2°[8101]81 La première et la dernière colonnes de ce tableau fournissent k=m E Xk = 5,551887 A = 1 k=m E Pk = 3,6 16786 k=l donc et J7 = 6, 551887 Q= 3,616786. log Y= 0,81 6 36640 log Q — 0,664 33964. De plus, par les colonnes cinquième et sixième log [20]2O= 18,386 12463 log[101]2°=200— 160,788 88772=39,211 11228 et par les colonnes huit et trois log[l900]2O= 200-1 34,468 50679 = 65,531 49321 log[2100]20= 200—1 33,595 02961=66,404 97039 reste à trouver les trois logarithmes log [790 1]81, log [8101]81, log [1000 1]101. Or la formule du N° 4 donne log [7201] 81 158031og 15803 — 156411ogl5641 = 2 —0,735 32447 76.81 =315,531 54589, 27 m 2.15641.15803 1 romnsi 16203 log 16203 - 1G041 log 16041 iog[81Ul] — — 0,735 32447 76.81 + 3 m 5347.10802 = 316,417 35463, log[ioooi3101=200Q31%r20Q03~198011og19801 —0,735 32447 76.101 = 403,784 35109. 101m 6.19801.20003 Il était inutile de prendre plus de termes de cette for- mule, car ce qui a été négligé n’attaque que les décima- les d’un ordre bien plus élevé que celui où nous nous somme arrêté. Log [20]2°[10001] 101 Cela posé , nous avons 10+39,211 11228+65,531 49321+316,417 35463+0,816 36640—18,386 12463 —403,784 35109 = 9,805 85080, Q = 1Q+39-211 11228+66,404 97039+315,531 54589+0,664 33964—18,386 12463 • — 403,784 35100 = 9,641 49248- 345 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 3i6 En repassant des logarithmes aux nombres, on trouve, pour la probabilité' cherchée, 0,639515 ■ — 0,4-38019 = 0.201 496. TABLEAU. Pi Log ph Log(34766 8,541 15506 60,128 04847 6,679 85371 35,036 86073 3,892 70664 10,784 96891 1,041 39269 72,591 27695 8,040 95861 35,135 61917 3 903 68673 60,522 20147 6,723 53820 9,034 06650 0,108160 >15706 8,196 06671 66,807 90218 6,679 64597 38,929 56737 3,892 65103 11,826 36160 1,000 00000 80,632 23556 8,036 21217 39,039 30590 3,903 63252 67,245 73967 6,723 30847 8,743 64273 0,055417 >06376 7,804 57588 73,487 54815 6,679 43832 42,822 21840 3,892 59542 12,826 36160 0,954 24251 88,668 44773 8,031 51705 42,942 93842 3,903 57829 73,969 04814 6,723 07887 8,406 79589 0,025515 02303 7,362 36918 80,166 98647 6,679 23077 46,714 81382 3,892 53980 13,780 60411 0,903 08999 96,699 96478 8,026 87215 46,846 51671 3,903 52406 80,692 12701 6,722 84939 8,019 21261 0,010452 00731 6,864 10189 86,846 21724 6,679 02332 50,607 35362 3,892 48418 14,683 69410 0,845 09804 104,726 83693 8,022 27639 50,750 04077 3,903 46983 87,414 97640 6,722 62003 7,575 54820 0,003763 1 00201 6,302 98382 93,525 24056 6,678 81597 54,499 83780 3,892 42855 15,528 79214 0,778 15125 112,749 11332 8,017 72877 54,653 51060 3,903 41559 94,137 59643 6,722 39079 7,069 01349 0,001172 < 00047 5,670 10836 100,204 05653 6,678 60872 58,392 26635 3,892 37291 16,306 94339 0,698 97000 120,766 84209 8,013 22827 58,556 92619 3,903 36134 100,859 98722 6,722 16167 6,490 69889 0,000310 ( >0009 4,953 28826 106,882 66525 6,678 40157 62,284 63926 3,892 31726 17,005 91339 0,602 05999 128,780 07036 8,008 77392 62,460 28753 3,903 30708 107,582 14889 6,721 93267 5,838 42017 0,000069 C >0001 4,134 84100 113,561 06682 6,678 19452 66,176 95652 3,892 26161 17,607 97338 0,477 12125 136,788 84428 8,004 36481 66,363 59461 3,903 25282 114,304 08156 6,721 70379 5,064 41377 0,000012 0 >0000 3,186 76319 120,239 26134 6,677 98756 70,069 21813 3,892 20595 18,085 09463 0,301 03000 144,793 20909 8,000 00000 70,266 84743 3,903 19855 121,025 78535 6,721 47504 4,170 93650 0,000001 0 0000 2,058 00670 126,917 24890 6,677 78071 73,961 42408 3,892 15028 18,386 12463 0,000 00000 152,793 20909 7,995 67863 74,170 04598 3,903 14427 127,747 26039 6,721 24640 3,096 64009 0,000000 o oooo 0,623 61632 133,595 02961 77,853 57436 18,386 12463 160,788 88772 78,073 19025 134,468 50679 1,716 70939 0,000000 3 .6786 Somme % 5,551887 tw t- 317 Bulletin physico -mathématique 348 lï O T B S. 25. Beobachtungen des am 22. Aug. 1844 von De Vico entdeckten Cometen, angestellt AM GROSSEN REFRACTOR DER PULROVAER Sternwarte von OTTO STRUVE. (Lu le 5 mars 1847.) Die Bekanntmachung der nachstehenden Beobachtungen des von De Vico entdeckten periodischen Cometen ist durch eine verzögerte Bestimmung der Vergleichsterne an den Meridianinstrumenten , ungewöhnlich verspätet worden. Die Ungunst unseres Klimas für die Ortsbe- stimmungen der Gestirne in den ersten Stunden der ge- raden Aufsteigung haben wir leider schon vielfach er- fahren, aber besonders empfindlich wird sie erst hei Ob- jecten, die, wie die meisten der von mir gebrauchten Vergleichsterne, nahe an der Gränze der Sichtbarkeit in den Meridianinstrumenten stehn. Solche Objecte ei’for- dern zu gleicher Zeit Ruhe der Bilder und Durchsichtig- keit der Luft und das sind beides Grössen, die, auch nur getrennt, wenigstens für die letzten zwei Jahre, in den Spätherbst und Wintermonaten , bei uns zu den grossen Seltenheiten gehört haben. Ich füge noch hinzu dass anderweitige Beschäftigungen auch noch einen be- deutenden Antheil an der Verspätung jener Bestimmun- gen zu tragen haben. Die Beobachtungen jenes Cometen begann ich erst als derselbe in die nördliche Halbkugel trat am 17. October, zu einer Zeit, wo die Helligkeit desselben schon sehr abgenommen halte. Meine letzte Beobachtung ist vom 31. December und in diesem Zeiträume habe ich 13 Be- obachtungen des Cometen erhalten. Leider steht die Be- obachtung vom 31. Decbr. , wegen des anhaltend trüben Wetters sehr isolirt da, doch zeigen die einzelnen Mes- sungen jenes Abends (Positionswinkel von zwei kleinen Sternchen aus genommen) eine vortreffliche Uebereinslim- mung; und es verdient daher der an diesem Tage er- haltene Ort vollkommenes Zutrauen. Acht Tage später gelang es mir nicht mehr den Cometen deutlich zu er- Ö o kennen. In dem nachfolgenden Tableau gebe ich die Oerter des Cometen für 11 Abende. Für 2 Abende lässt sich nämlich auch jetzt der Ort des Cometen nicht ableiten, weil die Vergleichsterne noch nicht bestimmt sind. Zum Glück fallen jene beiden Abende (31. Oct. und 6. Nov.) in eine Periode, für welche noch vielfache andere Be- stimmungen vorhanden sind. An die angegebenen Oerter sind Aberration und Parallaxe noch nicht angebracht, doch füge ich zur Bequemlichkeit der Rechner noch die Coefficienten der Parallaxe p in AR. und Deel, hinzu. 1844 Pulk. Stern zt. AR. Com. Dec. Com. Oct. 17 2/;29' 0" 20° 42' 27)9+0,1 45p + 0°14'37',9+0,862p „ 20 2 23 58 21 6 39,0+0,132/; + 1 8 57,3+0,854/; „ 24 2 3 55 21 37 2,6+0,085 /; + 2 16 46,7+0,844/; „ 28 1 38 47 22 6 43,4+0, 026p + 3 19 39,8+0,83 4 p Nov. 1 1 3 42 22 37 3,5-0,055/; + 4 18 13, 6+0, 824p „ 3 1 18 36 23 8 59,5— 0,031p + 5 13 23,9 +0, 815p „ 18 2 28 19 25 12 54,8+0,073 p + 7 52 57, 7+0, 788p „ 29 0 26 8 27 26 8,2-0, 179p + 9 49 34,7+0, 771p Dec. 4 4 15 8 28 38 19, 8+0, 298p + 10 40 54,7+0, 763p „ 11 3 28 10 30 25 8,0+0, 190p + 11 47 17, 0+0, 750p „ 31 3 49 0 36 24 15,2+0,185/; + 14 44 23,4+0,716p Der Ort vom 17. October, obgleich auf einer sehr ge- nauen Verbindung des Cometen mit dem Vergleichstern beruhend, wird noch vielleicht um mehrere Secunden, besonders in AR., geändert werden, da der Vergleich- stern Spuren einer beträchtlichen eigenen Bewegung zeigt. Doch sind meine Beobachtungen vom Jahre 1844 nicht zahlreich genug um über diese eigene Bewegung mit Sicherheit zu entscheiden. Die Beobachtung vom H. Dec. ist, weil ich unwohl war, von meinem Vater angeslellt. Die an diesem Tage beobachteten Differenzen der AR. zeigen eine sehr gute Uebereinstimmung , weniger die Differenzen der Declination, deren wahrscheinlicher Fehler beträchtlich grösser ist als an allen übrigen Beobachtungs- tagen. Auch beruht der Ort des Vergleichsterns auf einer einzigen Beobachtung am Meridiankreise, die noch dazu wegen der Schwäche des Sterns als schwierig an- gegeben ist. 26. Einige Bemerkungen über die, jetzt HERRSCHENDE RARTOFFELKRANKHEIT. V Oll C. A. MEYER. (Lu le 5 novembre 1847.) Im Herbste des vorigen Jahres erhielt ich von dem gelehrten Comité des Ministeriums der Reichsdomainen den Auftrag eine Anzahl erkrankter Kartoffeln aus Liv- land zu untersuchen. Meinen Bericht habe ich dem ge- lehrten Comité am 21. November 1846 eingesandt. Ich habe es damals unterlassen , diesen Bericht der Akade- mie mitzutheilen, hauptsächlich wreil ich wünschte meine Beobachtungen erst zu wiederholen und, wo möglich, zu erweitern, wozu ich in diesem Jahre leidei hinreichende 349 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 350 Gelegenheit hatte. Ich darf wol um so eher hohen , dass die Miltheilung meines, im vorigen Jahre verfassten Berichtes auch jetzt noch von einigem Interesse seyn wird , da ich demselben meine in diesem Jahre ange- stellten Beobachtungen heigefügt habe. Die Krankheit der aus Livland eingesandten Kartof- feln entwickelt sich meistens , doch nicht immer , an der Peripherie der Knollen, gleich unterhalb der Ober- haut derselben, in Gestalt rostbrauner Flecken, die sich allmälig immer mehr und mehr ausdehnen und zuletzt die ganze Knolle verderben. Zugleich werden die er- griffenen Stellen dunkeier gefärbt, zuletzt schwarzbraun Dabei entstehen durch das Ein trocknen tiefe Risse ; die zuerst erkrankten Stellen werden fast ganz saftlos , wo- bei die Knolle ein knotiges Ansehen erhält und fast ganz erhärtet. Bringt man einen zarten Schnitt von ei- ner so verdorbenen Kartoffel unter das Mikroskop , so erkennt man, dass die Zellen der erkrankten Kartoffel- substanz — - sowol der schleimige Inhalt , als auch die Zellenwände , die an Dicke deutlich zugenommen ha- ben — rostrotli oder rostbraun gefärbt sind , und dass die Amylonkörner sich an Zahl wie an Grösse vermin- dern , zuletzt fast ganz verschwinden. Dagegen zeigen sich, besonders in den spätem Stadien der Krankheit, zahlreiche, ungemein kleine, ungefärbte, rundliche Körn- chen , die durch Jod nicht blau gefärbt werden , also nicht Amylonkörner seyn können , sondern vielleicht die Keimkörnchen eines kleinen Pilzes sind. Diese Krank- heit ist der trockne Brand, oder die trockne Fäule genannt , und sie ist durchaus gleich mit derselben Kartoffelkrankheit, die besonders im vorigen (1845) Jahre in Deutschland, Holland, Frankreich, Irland und in andern Ländern Europa’s den Kartoffeln in einem hohen Grade verderblich gewesen ist. — Oft gesellt sich (in den Kartoffeln aus Livland) zu der trocknen Fäule noch der nasse Brand oder die nasse Fäule, wodurch die Knolle noch schneller zerstört und in eine weiche, breiartige, stinkende Masse verändert wird. Nach meinen Beobachtungen sind die Amylonkörner im nas- sen Brande unverändert geblieben , dagegen die zarten Zellenhäute ganz zu verschwinden scheinen. Die bedingenden Ursachen der Entstehung dieser Krank- heit, ihre Verbreitung aus dem einen Lande in das an- dere Land, sind bis jetzt noch unerforscht, und ob sie ansteckend sei , ist noch zweifelhaft. Einige Beobachter behaupten die Ansteckung 5 andere wollen dagegen aus kranken Kartoffeln vollkommen gesunde Pflanzen mit guten Knollen erzogen haben. Leider ist sehr zu be- fürchten, dass diese verderbliche Krankheit im nächsten Jahre auch in Russland an Ausdehnung sowol , als an Intensität zunehmen wird. Um diesem Uebel möglichst entgegen zu arbeiten , ist es wünschenswert , dass bei dem Setzen der Kartoffeln eine sorgfältige Auswahl der Knollen getroffen und ein schwerer, feuchter, lehmiger Boden , so wie das Düngen mit Mist möglichst vermie- den werden. Beilzen , sowol mit verdünnten Säuren , als mit Kalkwasser , wrerden höchst wahrscheinlich er- folglos , vielleicht schädlich seyn. Die Benutzung der verdorbenen Knollen kann nur eine sehr geringe seyn. Ihren Genuss hält Di’. O’Brien für schädlich. Nach den Beobachtungen anderer Männer wäre dies nicht der Fall. Sie haben aber jedenfalls ei- nen schlechten Geschmack , so dass man sie schon des- wegen nicht gerne wird geniessen wollen. Sind die Knollen nicht schon zu sehr zerstört, so kann man aus ihnen noch eine mehr oder weniger bedeutende Quan- tität Stärkemehl gewinnen. Vielleicht wird man sie auch noch zum Branntweinbrennen verwenden können. Meine diesjährigen Untersuchungen habe ich hier an Ort und Stelle, hauptsächlich an Kartoffeln, . die in dem Kaiserlichen botanischen Garten erzogen worden sind , angestellt. Es wurde in diesem Jahre in dem genannten o o Garten ein bedeutendes Stück Landes, ein ehemaliger Hofraum, mit Kartoffeln bepflanzt. Der Platz eignet sich recht gut zum Kartoffelbau , denn der Grund desselben ist Sand , der von einer nicht sehr dicken Schichte Ra- senerde überdeckt wird. Das Feld wurde nicht ge- düngt. Die Knollen , von einer hier gewöhnlich ange- bauten guten w'eissen Sorte , wurden den 3ten Juni ge- setzt. Die Pflanzen entwickelten sich zuerst langsam , weiterhin rascher. Das Kraut stand zwar nicht üppig, doch im Allgemeinen ganz gut und schien gesund zu seyn • nur hin und wdeder sah man einzelne geschwärzte Blätter. Die Pflanzen blüheten glücklich ab und am 5ten September wurden die neuen Knollen ausgegraben , die gesund zu seyn schienen; mit Ausnahme einiger verfaul- ten Knollen , meistens wol die Mutterknollen. Von diesen Kartoffeln erhielt ich einen Antheil. Diese Knollen zeigten zuerst kein Anzeichen einer Kiankheit, und sie waren sehr wohlschmeckend. Doch schon nach einigen Wochen ging dieser Wohlgeschmack verloren und die Kartoffeln nahmen einen mehr und mehr un- angenehmen Geschmack an. Es zeigten sich unter der Oberhaut zuerst einzelne dunkel gefärbte Flecken , die an Umfang und Zahl Zunahmen und zuletzt die ganze Knolle besetzten, wodurch solche Knollen so hart wur- den , dass man sie nur schwer mit dem Messer zer- schneiden konnte und sie sich in Wasser nur schwer 351 352 Bulletin physico- mathématique weich kochen Hessen. In der Mitte des Octobermonals war hereits gegen die Hälfte der ganzen Quantität durch die trockene Fäule verdorben. Die Untersuchung dieser Knollen bestätigte in allen Stücken meine im vorigen Jahre gemachten Beobachtungen. Dieselbe anfangs rost- rotlie , zuletzt fast schwarze Färbung der erkrankten Stellen, die sich nicht selten weit ins Innere der Knolle ausdehnten ; — dieselbe Verdickung oder noch mehr Erhärtung der Zellenmembran 5 — und dieselbe Ab- nahme der Amylonkörner , die in manchen Zellen (die keinen Amylon führenden Zellen abgerechnet) last ganz verschwinden. Macht man einen gut gelungenen Längs- schnitt, so dass man die Fläche der Zellenmembran vor sich sieht , so bemerkt man dass diese Membran , so wie die überaus kleinen Körnchen auf derselben, mehr oder weniger gefärbt sind. Auch in diesem Jahre habe ich in den erkrankten Zellen nicht die geringste Spur von Cryptogamen entdecken können. Von aussen halte sich freilich stellenweise ein weisser Schimmel angesetzt, der gewiss eben sow ol nur eine secuncläre, die Krankheit nicht bedingende Erscheinung ist, als es die kleinen Würm- chen (Larven der Gattung Sciara ?) sind, die, von aussen eingedrungen , sich in der erkrankten Substanz kleine Vertiefungen ausgehölt haben. Die zahlreich' n, ungemein kleinen Körnchen , die ich vor einem Jahre in einigen , in einem hohen Grade verdorbenen Knollen beobachtet habe, habe ich in diesem Jahre nicht wie- der gelunden , sei es nun , dass die Fäulniss der in diesem Jahre beobachteten Knollen noch nicht so weit vorgeschritten war, oder dass diese kleinen Körnchen nicht wesentlich der Krankheit angehören; diese letztere Ansicht mögte die wahrscheinlichere seyn. Dagegen habe ich in diesem Jahre , bei starken Vergrösserungen und nachdem mein Auge sich durch anhaltende Beob- achtungen daran gewöhnt hatte , in vielen Zellen ganz kleine Körnchen gesehen, die sich schwach im Kreise dreheten oder bald etwas vorwärts , bald etwas rück- wärts bew egten ; eine Bewegung, die ich zu der bekann- ten Molekülarbewegung rechnen mögte. Einige andere überaus kleine Körnchen sah ich , die sich ruckweise durch die ganze Zelle fortbewegten und sich der wei- tern Beobachtung entzogen. ! ist sie gesehen worden. Auch will man um St. Peters- burg an der Kartoffel noch eine neue Krankheit be- merkt haben , die vielleicht der gew öhnlichen Fäulniss beizuzählen ist. An diesen Knollen sollen die Knospen (Augen) durch die Fäulniss zerstört seyn und die Fäul- niss sich von den Knospen strahlenförmig durch die ganze Knolle hinziehen. Die trockne Fäule ist , wde es mir scheint , ursprüng- lich ein Erkranken der Zellen der Kartoffelknolle , zu- erst wahrscheinlich eine krankhafte Veränderung der in den Zellen enthaltenen Flüssigkeit (Liebig nimmt eine theilw'eise Veränderung des pflanzlichen Ei weissstoffes in Casein an, Girardin und Bi dard einen Gährungs- prozess, Mohl eine Veränderung der stickstoffhaltigen Substanzen, Chatin eine alkalische Veränderung der Säfte) , weiterhin eine Verdickung oder Erhärtung und Färbung der Zellenmembran und wahrscheinlich gleich- zeitig ein Auflösen des Amylons , welches mehr oder weniger vollständig verschwindet. Merkwürdig und bis jetzt völlig räthselhaft ist die un- aufhaltbare Verbreitung dieser verheerenden trocknen Fäule von Westen nach Osten. Wenn eine Ansteckung die Ursache dieses Erkranken ist, wro ist der Träger dieser Ansteckung zu suchen ? Eine Pilzentwickelung kann nicht die Ursache seyn , denn das Auftreten von Schimmelpilzen ist gewiss nur eine Folge der Krank- heit, oder vielmehr der Fäulniss überhaupt; auch fin- det man diese Cryptogamen hauptsächlich nur dort , wro nasse Fäulniss eingetreten ist und viele , von aussen schon ganz zerstörte Knollen , zeigen gar keine Schim- melbildung. Eben so wenig geht dem Erkranken der Knollen immer ein Verderben des Krautes vorher, da- von habe ich mich auf dem Kartoffelfelde im botani- schen Garten vollkommen überzeugen können. Auch im Düngen kann die Ursache nicht liegen , obgleich durch vieles Düngen das Uebel vermehrt werden kann. Aeus- sere Verletzungen , der Biss gewisser Thierchen , Mil- ben , j4phis vastator , plötzlicher Temperaturwechsel können gewiss eben so wenig als die Ursachen der trocknen Fäule angenommen werden. Die tiockne Fäule hat man in diesem Jahre an den , um St. Petersburg geerndteten Kartoffeln , besonders an der gewöhnlichen weissen Sorte , vielfach beobachtet. Die rothen Kartoffeln sollen dieser Krankheit weniger unterworfen seyn. Die nasse Fäule hat sich an den von mir untersuchten Knollen nicht gezeigt; von Andern Emis le 3 décembre 1847. A? 145. BULLETIN Tome YI. J\f 23. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES mm iiiif#Éiiüa©ii@. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie , place de la Bourse No. 2 , et chez W. EGGERS et COlVIP. , libraires , commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD YOSS a Leipzig , pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par le: classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances d? l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. NOTES. 27. Cinquième catalogue d'infusoires de St.-Pétersbourg et description d’une nouvelle Limnias. Weisse. 28. Sur la comité de M. Schweizer. 0. Struve. 29. Sur le satellite de Neptune. Lé même. U O T S3 S. 27. F ünftes Verzeichniss St. Petersburgi- scher Infusorien, nebst Be sc h Reibung einer neuen Limnias; von Dr. J. F. WEISSE. (Lu le 15 octobre 184-7.) Mit Abbildungen. Nur über achtzehn früher von mir nicht bemerkte Thierchen habe ich dieses Mal zu melden , obgleich ich emsiger als je (den ganzen Sommer hindurch) den Infu- sorien nachgespürt. Bei so geringer Ausbeute , in Ver- gleich zu dem grossen Zeitverluste , dürfte ich schwer- lich dazu geneigt sein , meine Nachforschungen in der Art wie bisher fortzusetzen ; ich schliesse deshalb diesem fünften Verzeichnisse eine nach Ehrenberg’s System zusammengestellte Uebersicht aller von mir bis dahin bei uns aulgefundenen Infusorien an, theils um anderen Forschern die Mühe zu ersparen , dieselben aus meinen einzelnen V erzeichnissen hervorzusuchen , theils weil in letzteren mehrere Namensverwechselungen vorgekommen, auch hin und wieder ein und dasselbe Thier unter demselben Namen zweimal angeführt worden ist. Da ich indessen den Verkehr mit dieser so wunderbar gestalte- ten Welt, die mir durch eine bald zwanzig Jahre dauernde Bekanntschaft so lieb geworden , keinesweges ganz aufzugeben im Sinne führe , so hoffe ich nach län- gerer Zeit wieder einmal über dieselbe mich hören zu lassen , sobald ich ein hinlängliches Material zur Mit- theilung beisammen habe. Was der verflossene Sommer ergeben , besteht in Folgendem : A. POLYGAST RICA 1. M o n a d i n a. Chilomonas Polvox. *) Ch. Paramecium. *) 1) Ende April im Jussupow ’sehen Garten. Das Thierchen wälzt sich mitunter um seine Längsaxe und auch über den Rücken weg ; ruhend sah ich es oft an abgestorbenen Chlamidomonas Pulvisculus nagen. 2) Am 30sten Mai bei Wolkowa und am 20sten Juli in Petrowsky gefunden. Bei 4-50maliger Vergrösserung konnte ich sowohl den Rüssel , als auch den Rücken- kamm deutlich wahrnehmen. 355 Bulletin physico -mathématique 356 3. V o 1 v o c i n a. Syncrypta Volvox. Im August aus Tentolowa erhalten. 4. Y i b r i o n i a. Bacterium Enchelys. Anfangs Mai in der Nähe des Smolenskischen Kirch- hofes angetroffen. Unter einer Vergrösserung von 450 mal im Durchmessar hatte ich das Thier genau so vor mir, wie Ehrenberg es abbildet. Die Bewegung des- selben geschah stossweise. 6. Astasiaea. Chlor ogonium euclilorum. Zuerst am 30sten Mai in der Gegend des Wolko wa- schen Kirchhofes, einige Wochen später in der Nähe der im Bau begriffenen neuen Eisenbahn gefunden. Dort in Gesellschaft mit Chlamidomonas Pulvisculus und Eu- glena viridis , hier mit letzterer und mit Oxytricha Le- pus. An beiden Orten in einem dicklichen , dunkelgrün gefärbten und auffallend spermatisch riechenden Wasser. Die höchst merkwürdige Vermehrungsart dieses Ge- schöpfes , welche früher noch niemand beobachtet hat , ist von mir vor Kurzem umständlich beschrieben wor- den. (S. Bulletin de la Classe phvs. math. Tome VI. No. 20.) 10 Bacillaria. Desmidiuni aculeatum. Euuolia turgida. Cocconema cymbiforme. Ersteres am 9ten Juli aus der Tschernaja Relschka, letzteres am 9ten Mai in Katherinenhof geschöpft. Die genannte Eunotia kam aber in mehreren Gegenden vor. 13. Y o r t i c e 1 1 i n a. Vorticella chlorostigma. Am 18ten Juli in der Tschernaja Retschka, 15. Enchelia. Actinophrys difformis. In Petrowsky. 17, T r a c h e 1 i n a. Bursaria flava. Im Juli in Petrowsky. 20. G o 1 p o d e a. Uroleptus Hospes. In leeren Mückeneiern und in dem sie einhüllenden Schleime gefunden. — Hier nehme ich Gelegenheit, einen grossen Irrthum von meiner Seite zu berichtigen, ln den nachträglichen Bemerkungen zu meinem ersten Ver- zeichnisse, welche sich im Anhänge zum zweiten Yer- zeiehnisse befinden , habe ich angegeben , dass ich Uro- leptus Piscis in Eiern der Nais angetroffen. Jetzt habe ich eingesehen, dass ich auch damals Mückeneier vor mir gehabt und vermuthe daher, dass auch die Einquarti- rung derselben aus U. Hospes , nicht aber aus U. Pis- cis , bestanden habe. 21. Oxytrichin a. Oxy tricha Lepus. In Wolkowa im Mai und zwar, wie schon oben er- wähnt , unter Chlorogonium und Euglena gefunden. Ira Sterben ward eine grosse contractile Blase, seitwärts fast in der Mitte des Körpers , sichtbar. Das Thier , dessen Queertheilung ich mehrmals beobachtete , sucht stets die Lichtseite. B. ROTATORIA. 5. Hydatinaea. Digleua aurita. Am 8ten Juli auf dem A frossi mo w’schen Landgute gefunden. Die kleinen niedlichen Seitenohren kommen nur zur Ansicht, wenn das sehr schlank gebaute Thier- chen gerade ausgestreckt schwimmt. Nach dem dritten von Ehreriberg (nach Warneck) angegebenen Auge habe ich bei den wenigen Individuen, welche ich unter einer Unzahl von Euglena viridis und sanguinea fand, vergeblich gesucht. 6. Euchlanidota. Colurus caudatus. .An verschiedenen Orten den ganzen Sommer durch. 8. Brachion aea. Noteus quadricornis. l) Anuraea curvicornis 3) Ptero- dyna elliptica.. 3) 1) Am 28sten Juli zwei Exemplare in einem Graben bei Tschesme gefunden. 2) Am 20sten Juli aus Petrowsky erhalten. Auch ich sah, wie Ehrenberg, in dem hinten angehefteten und am Bauche anliegenden Ei schon den Fötus mit deut- lich entwickeltem .Auge und Schlundkopfe. In der die- sem .Aufsätze beigegebenen Tafel findet man unter Fig. 10 ein vom Körper abgerissenes Ei abgebildet. 3) Am 14ten Juli in Petrowsky und einige Wochen später auch auf Afross i mow’s Landgute gefunden. Diese Pterodyna unterscheidet sich sehr characteristisch von den anderen Arten durch Wimpern am Fussende, wel- che jedoch nicht so vereinzelt dastehen , wie sie Eh- renberg zeichnet, sondern last eine Art von Wimpern- kranz bilden und in lebhafter Bewegung sind , auch in den Fuss zurückgezogen werden können. 357 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 358 Anhang, Limnias Melicerta. Melicertähnliches Wasser - Dütchen. Eine neue Art. Fig. 1-S. L. urceolo conico, spiris parallelis insigni, primum flavo , dein ruf esc ente , corpore crystallino , Melicertae simili. Das sehr allmälig conisch - ablaufende Gehäuse , in welchem das Thier steckt, ist von braun -gelber Farbe und mit parallel laufenden Spirallinien , welche nur am untern und zuweilen auch am obern Ende fehlen, sehr artig gezeichnet (3. 4. und 5 ). Das Thier selbst ist von wasserheller Farbe und entwickelt ein zweilappiges Rä- derorgan , dem der Limnias ceratophylli ganz ähnlich , während der Leib desselben die grösste Aehnlichkeit mit Melicerta ringens hat, wie diese mit zwei Respirations- röhren versehen ist und zuweilen zwei kleine rothge- färbte Augenpuncte wahrnehmen lässt. Zweimal sah ich dasselbe sein Gehäuse freiwillig verlassen und es hatte dann die frappantste Aehnlichkeit mit Ptygura Meli- certa Ehr. Im frühesten Jugend - Zustande ist das Ge- häuse sehr blassgelb gefärbt und zeigt gewöhnlich noch nicht die sich bei’m Heranwachsen erst entwickelnden Spiralen (Fig. 1. und 2.). Ich habe wohl ein halbes Hundert Individuen beobachtet , welche sich im August auf dem Afrossimow’schen Landgute fanden, wo ich schon vor zwei Jahren zurück einige Exemplare gefun- den habe , wie ich aus meinen Notizen und einer da- mals flüchtig entworfenen Handzeichnung ersehe. Die Gehäuse derselben, an Lemna- Wurzeln haftend, sind von sehr verschiedener Länge ; ihre Breite beträgt oft nur den achten bis zehnten Tbeil derselben. Nicht sel- ten traf ich auch schon Eier in ihnen an, wie in Fig. 3 zu sehen. Anfangs war ich geneigt , für dieses Thier den von Ehrenberg aufgegebenen Namen : Melicerta biloba (jetzt Limnias ceratophylli genannt) wieder aufzuneh- men ; indessen würde nach der von ihm gegebenen De- finition des Räderwerks ein Widerspruch Statt finden. Ich glaubte demnach durch die hier gewählte Benen- nung dem von mir einstweilen befolgten Systeme treu zu bleiben und so zugleich zu bezeichnen , dass in die- sem Thiere Limnias und Melicerta gleichsam verschmol- zen seien. Arcella uncinata m. Diese von mir im Jahr 1845 entdeckte Arcella- Art *), von welcher ich damals nur zw7ei Exemplare zu sehen *) Bulletin d. I. classe phys. math , T, lP. No. 8. 9. Gelegenheit hatte , fand ich im verflossenen Sommer , gleichzeitig mit der so eben beschriebenen Limnias , in so grosser Menge, dass ich über hundert Individuen habe beobachten können. Aus diesen Beobachtungen geht hervor, dass meine frühere Meinung, als ob der abgerundete \ orsprung die Mundstelle andeuten möchte, falsch und dass die damals gesehenen Exemplare beschä- digt gew'esen seien ; denn ich habe jetzt dieses Thier nicht nur mit zehn , sondern mit acht bis zu sechzehn Stacheln beobachtet und zwar sehr verschiedentlich gefärbt — von hellgelb bis braunroth (auch völlig schw'arz) in den verschiedensten Nüancen. Bei den hel- ler gefärbten sah ich stets mehrere , nicht selten bis an zehn contractile Bläschen , welche in der Regel an der Peripherie des weichen Leibes lagen. Unter der so grossen Anzahl der von mir beobachteten Individuen W'ar es mir nur zweimal vergönnt, die hellen Fortsätze zu beobachten, wie sie in Fig. 6 und 7 dargestellt sind. O r c u 1 a T r o c h u s m. A on diesem Geschöpfe , über welches ich gleichfalls an dem so eben erwähnten Orte die erste Nachricht gab , habe ich im verflossenen Sommer nur ein einziges Exemplar wieder angetroffen. Dasselbe war mit dem Stiele an eine Conferve angeheftet und ich glaubte , bei 450maliger Linear- Yergrösserung , ein Wimpernspiel am stumpfen Ende zu bemerken. Es ist unter Fig. 8 in der angegebenen Vergrösserung zu sehen. Die weisse , mit -j- bezeichnete Stelle ist eine grosse contractile Blase. Ghilodon Cue u 11 u lus Ehr. Ich glaube mich nicht zu irren , wenn ich diesem In- fusorium zwei blassrothe Augen zuschreibe , welche mir bei gewissen Wendungen desselben, besonders bei mäs sig angebrachtem Drucke durch ein Deckglas , hin und wieder zu Gesicht kamen. Sie befinden sich links zur Seite des Zahnapparates, wie sie Fig. 9 zeigt, und schei- nen in einer kleinen Vertiefung zu liegen. Nachdem ich diese Entdeckung gemacht, stiess ich in Dujardin s Histoire naturelle des Zoophytes. Paris 1841 auf eine Stelle (S. 491) , welche hiermit in Verbindung zu brin- gen sein dürfte. Sie lautet : « J’avais observe' plusieurs fois dans l’eau de l’Orne , en septembre 1835 , un Ghi- lodon contenant beaucoup de navicules avale'es. 11 se dé- composait sous mes yeux avec diffluence ne laissant que le faisceau de dents et un globule rougeâtre entouré d’une aréole qu’on aurait bien pu prendre pour un oei. « 359 Bulletin physico-mathématique 360 U ebersichtliche Wj U s a m ni e il s t e 1 1 ni n g aller von mir bis jetzt in St. Petersburg aufgefundenen Infusorien. Vorbemerkung. Diejenigen der hier verzeichneten Infusorien , deren Vorkommen bei uns mir noch nicht ganz zweifellos zu sein scheint , habe ich mit einem ? , die dagegen , wel- che meinen Beobachtungen zu Folge unserer Infusorien- Fauna angeboren, von Ehrenberg aber nicht in Berlin, sondern anderswo gesehen worden sind , mit einem ein- fachen ! , und die endlich, welche auch er bei uns, aber nicht in Berlin beobachtet hat , mit einem zweifachen ! bezeichnet. Ueber einige von mir als neu aufgestellte Arten , welche durch cursive Schrift hervorstechen , werde ich am Ende dieses Verzeichnisses Einiges Vor- bringen. A. POLYGASTRICA. 1. Familie. M o n a d i n a. Monas Termo. M. Guttula. M. Enchelys. M. hyalina !! M. gliscens.. M. Okenii. M. socialis. M. simplex. M. scin- tillans, — Uvella Uva. U. Atomus. U. Glaucoma. U. Bodo. — Polytoma Uvella. — Microglena monadina. — Glenomorum tingens. — Doxococcus Globulus ! D. Pul- visculus !(?). — Cliilomonas Volvox. Cb. Paramecium. Ch. destruens. — Bodo socialis. B. saltans. B. grandis. B. in- lestinalis. B. Ranarum. B. viridis. 2. Familie. Cryptomonad ina. Cryptomonas curvata. Cr. ovata. Cr. erosa. Cr. cylin- drica. Cr. glauca. Cr. lenticularis. — Lagenella eu- chlora. — Trachelomonas nigricans. Tr. volvocina. Tr. cyliudrica. 3 "Familie. Volvocina. Gyges Granulum. G. bipartitus. — Pandorina Morum. — Gonium Pectorale. G. tranquillum. G. glaucum ! — Syncrypta Volvox. — Synura Uvella. — Uroglena Vol- vox. — Eudorina elegans. — Chlamidomonas Pulviscu- lus. — Sphaerosira Volvox. — Volvox Globator. V. aureus. V. stellatu v 4. F amilie. V i b r i o n i a. Bacterium Enchelys!! — Vibrio Lineola. V. tremu- lans. V. Rugula. Y . prolifer. V. Bacillus. — Spirochaeta plicatilis. — Spirillum tenue. Sp. Undula. Sp. volutans. 5. Familie. Closterin a. Closterium Lunula. CI. moniliferum. CI. Dianae. CI. acerosum. Cl. Trabecula. CI. Digitus. CI. attenuatum. Cl. Cornu. CI. lineatum. CI. rostratum. CI. inaequale. G. Familie. Astasia ea. Astasia flavicans. A. pusilla. — Amblyophis viridis. — Euglena sanguinea. E. deses. E. viridis. E. Spirogyra. E. Pyrum. E. Pleuronectes. E. longicauda. E. triquetra. E. Acus. — Chlorogonium euchlorum. — Distigma Proteus. 7. Familie. Dinobryina. Dinobryon Sertularia. 8. Familie. Amoebae a. Amoeba verrucosa. A. difïluens. A. radiosa. A. vermi- cularis m. 9. Familie. A r c e 1 1 i n a. Difflugia proteiformis. D. oblonga. D. acuminata. — Arcella vulgaris. A. aculeala. A. dentata. A uncinata m. A. hyalina. — Discodella multipes m. D. Hystrix m. 1 0. F amilie. Bacillaria. Desmidium Swartzii. D. hexaceros. D. bifidum. D. aculeatum. — Staurastrum dilatatum. St. paradoxum. — Tessararthra moniliformis. — Xanthidium aculeatum. X. fasciculatum. X. difforme. — Arthrodesmus quadri- caudatus. Ar. pectinatus. Ar. acutus. — Odontella Desmidium. Od. filiformis. — Micrasterias Tétras. M. Napoleonis (hexactis). M. heptactis. M. Boryana. M. tri- cyclia. M. elliptica. — Euastrum Rota. E. Crux meli- tensis. E. Pecten. E. verrucosum. E. ansatum. E. mar- garitiferum. E. Botrytis. — Pyxidicula operculata, — Gallionella varians. G. distans. — Navicula gracilis N. Acus. N. fulva. N. platystoma. N. nodosa. N, Sigma. N. viridis. N. viridula. N. inaequalis. N. Librile. N. splen- dida. N. Amphora. — Eunotia turgida. E. Zebra. — Cocconeïs Scutellum ! C. Pediculus. — Bacillaria vulga- ris. B. pectinalis. B. elongata. B. tabellaris. B. seriata — Fragilaria grandis. Fr. rhabdosoma. F. turgidula. Fj. diophthalma. Fr. pectinalis. — Synedra Ulna. S. fasci- culata. S. lunaris. — Gomphonema truncalum. G. acu- minatum. G. clavatum. G. rotundatum — Echinella ca- pitata. — Cocconema Cistula. C. cymbiforme. C. gib- bum. — Acbnanthes minutissima. — — — Acineta tu- berosa ! A. mystacina. A. cothurnata m. (an A. Ferrum equinum Ehr.?) 11. Familie Cyclidina. Cyclidium Glaucoma. C. margaritaceum. — Pantotri- chum Volvox. — Chaetomonas Globulus. 361 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 362 12. Familie. P e r i cl i n a e a. Chaetotyphla aspera. — Chaetoglena volvocina. — Peridinium einctum. P. Pulvisculus. P. fuscurn. P. cor- nutum. — Glenodinium cinctum. 1 3. F amilie. Vorticellina. Stentor Mülleri. St. Roeselii. St. coeruleus. St. poly- morphus. St. niger. — Trichodina lentaculata. Tr Pe- diculus. Tr. vorax. Tr. Grandinella. — Urocentrum Turbo. — Yorticella nebulifera. Y. citrina. V. micro- stoma. V. Campanula. V. chlorostigma. V. patellina. V. Convallaria. — Carchesium polypinum. C. pygmaeum. — Epistylis plicatilis. Ep. grandis. Ep. flavicans Ep. Digi- talis. Ep. nutans. Ep. Botrytis. Ep. Virgaria m. Ep. vegetans. — Opercularia articulata ? 14. Familie. Ophrydina. Tintinnus inquilinus ! Tintinnus ingenitus (Trichoda ingenita M)? — Vaginicola crystallina. V. tincta. V. decumbens. V- gemella m. — Gothurnia imberbis. 15. Familie. E n c h e 1 i a. Enchelys Pupa. E. Farcimen. — Actinophrys Sol. A. viridis. A. difformis. A. ovala m. — Trichodina Sol. — Podophrya fixa. — Trichoda pura. T. Pyrum ! (?). — Lacrymaria Gutta. — Leucophrys patula. L. Spalhula. L. pyriformis — Holophrya Goleps. — Prorodon teres. 16. Familie. Golepina. Coleps hirtus. G. elongatus. G. amphacanthus. 17. Familie. T rachelin a. Trachelius Anas. Tr. vorax. Tr. Meleagris. Tr. La- mella. Tr. Anaticula. Tr. trichophorus. Tr. Ovum. Loxodes Cithara. L. Bursaria. — Bursaria truncatella. B. Vorticella. B. vernalis. B. Leucas. B. flava. B. auran- tiaca. — Spirostomum virens. Sp. ambiguum. — Phia- lina vermicularis. Ph. viridis. — Glaucoma scintillans. — Chilodon Gucullulus. Ch. uncinatus. — Nassula elegans. N. ornata N. aurea. 18. Familie. Ophryocercina. Trachelocerca Olor. Tr. viridis. Tr. biceps. 19. Familie. Aspidiscina. Aspidisca Lynceus. 20. Familie. Colpodea. Colpoda Cucullus. C. Ben ! ! — Paramecium Aurelia. P. caudatum. P. Chrysalis. P. Colpoda. P. ovation ! ! — Amphileptus Anser. A. viridis. A. Fasciola. A. Melea- gris. — Uroleptus Piscis. U. Musculus. U. Hospes. U. Filum. — Ophryoglena atra. O. flavicans. 21. Familie. Oxytrichina. Oxytricha Pellionella. O. caudata. O. platystoma. O. Pullaster. O. Cicada. O. Lepus. — Ceratidium cunea- tum ? — Urostyla grandis. — Stylonychia Mytilus. St. pustulata. St. Sylurus. St. Histrio. St. lanceolata. 22. Familie. Eu plot a. Euplotes Patella. E. Charon. E. aculeatus ! E. turritus. E. Cimex. B. ROTATORIA. 1. Familie. Ichthydina. Ptygura Melicerta. — Ichthydium Podura. — Chaeto- notus maximus. Ch. Larus. — Glenophora Trochus. 2. Familie. Oecistina. Oecistes crystallinus. 3. Familie. Megalotrochaea. Microcodon Clavus. 4. Familie. Floscularia. Stephanoceros Eichhornir. — Limnias Ceratophylli. L. Melicerta m. — Melicerta ringens. — - Floscularia proboscidea. F. ornata. 5. Familie. Hydatinaea. Enteroplea Hydatina. — Hydatina senta. — Pleuro- trocha gibba. PI. constricta. PI. Leptura, — • Furcula- ria gibba. F Foificula. F. gracilis. — • Monocerca Ratlus. M. bicornis. — Nolommata Syrinx. N. hyptopus. N. la- cinulata. N. forcipata. N. Najas. N. aurita. N. gibba. N. decipiens. N. Felis. N. longiseta. N. aequalis. N. Trip us. N. saccigera. N. brachyota — Scaridium longicaudum. — Diglena forcipata. D. aurita. D. Catellina. — Triarthra longiseta. Tr. mystacma. Tr. cornuta m. — Rattulus lu- naris. — Triophthalmus dorsualis. — Eosphora Najas. — Otoglena papillosa. — Cycloglena Lupus ? 6. Familie. Euchlanidota. Lepadella ovalis. — Monostyla cornuta. M. quadri- dentata. M. lunaris. — Mastigocerca carinata. M. lunaris m. (Rattulus lunaris). — Euchlanis triquetra. E. Luna. E. macrura. E. dilatata. — Salpina mucronata. S. ven- tralis. S. redunca. S. brevispina. — Dinocharis Poeillum. — Monura Colurus ! M. dulcis. — Colurus uncinatus. C. caudatus. — Metopidia Lepadella. M. acuminata. M. triptera. — Stephanops lamellaris. — Squamella Bractea. 7. Familie. Philodinaea, Callidina elegans. C. rediviva. — Rotifer vulgaris. R. cilrinus. R. macrurus. R. tardus. — Actinurus neptu- 363 364 Bulletin physk nius. — Monolabis gracilis. — Philodina erythi ophthalma. Ph. roseola. Ph. citrina. Pb. megalotrocha. O 8. Familie. Brachionaea. Noteus quadricornis. — Anuraea curvicornis. A folia- cea. A. stipitata. A. Testudo. A. aculeata. A. clivaricata m. — • Brachionus Pala. B. amphiceros. B. urceolaris. B. Mülleri. B. brevispinus. B. Bakeri. — Pterodyna Patina Pt. ell iptica. Pt. clypeata ? — Anmerkung i. Die Gesammtzabl der bier aufge- führten Tbiercben beläuft sieb auf 404 (303 Polyga- strica und 101 Rotatoria). Ziehen wir von dieser Zahl ab : 1) die unter einem ? noch als zweifelhaft dastehend (7); die mit einem einfachen und mit einem doppelten ! be- zeichn s ten (11) und endlich 3) die, welche als neu aufgestellt worden (12), so bleiben 374 als solche übrig, welche St. Petersburg mit Berlin gemeinschaftlich be- sitzt. Eine sorgfältige Zählung der bei letzterer Stadt vorkommenden Arten (nach Ehrenberg) ergab die Zahl 560 ; mithin habe ich bis jetzt gerade zwei Drit- tel derselben bei uns aufgefunden, und diese kann man, wenn von geographischer Verbreitung der Infusorien die Rede ist , immerhin als auch bei uns einheimisch anführen. Anmerkung 2. Auffallend möchte es sein, dass ich bei uns ausserdem fünf Arten — Gonium glaucum , Cocconeis Scutellum, Acinela tuber osa, Tinlinnus inqui- linus und Euplotes aculeatus — gefunden, welche Eh- renberg nicht bei Berlin, sondern nur im Seewrasset beobachtet hat. Dies erklärt sich wohl dadurch, dass viele unserer süssen Gewässer mit der uns nicht gar fernen Ostsee in näherer oder entfernterer Verbindung ste- hen und so durch die häufig wehenden Seewinde zu diesen übergesiedelten Einwohnern des Salzwassers kom- men mögen. Anmerkung 3- Von den früher als neu aufgestell- ten Arten habe ich in der voranstehenden Uebersicht zwei nicht aufgeführt, nämlich Syringogyra viridis und Orcula Trochus ; erstere nicht , weil ich später eingese- hen habe , dass sie in s vegetabilische Reich zu verwei- sen ist , und letztere deshalb nicht , weil ich ihr noch keine passende Stelle anzuweisen wusste. Anmerkung 4. Endlich habe ich noch einige Worte über Rattulus lunaris Ehr. und Mastigocerca lunaris m., welche ich im Verzeichnisse getrennt gehalten , zu sa- gen. Man wird sich vielleicht erinnern , dass ich in ei- nem kleinen Aufsatze , welcher am 7 ten Jan. 1846 der 10-MATHÉMA TIQUE Kaiserlichen Akademie vorgelegt ward *) . zu der An- sicht neigte, beide Thierchen als von einander verschie- den anzunehmen , und das von mir gesehene zur Gat- tung Mastigocerca zu ziehen. Da ich aber später Eh- renberg’s Mastigocerca carinata oftmals beobachtete, so will mir diese Zusammenstell ung nicht mehr eefal- len . obgleich ich immerfort das von mir als Mastigo- cerca lunaris bezeichnete Thier als bepanzert und nur mi einem Nackenauge versehen, sowohl bei uns. als auch in Finnland, beobachtet habe Der panzerlose Rat- tulus lunaris Ehr. mit zwei Augen ist mir aber nicht wieder vorgekommen. Ich wage daher die Vermuthung, dass sich in Ehren berg’s Beschreibung dieses Thier- chens ein Versehen eingeschlichen habe. Erklärung der Abbildungen. Fig. 1 u. 2. Linmuis Melicerta m. in der frühesten Ju- gend ; fig. 1 zeigt nur einen leeren Panzer, die zweite Figur aber zugleich auch das junge Thier. Beide 290mal im Durchmesser ver- grössert.. Fig. 3, 4 u. 5. Dasselbe Thier im erwachsenen Zu- stande, unter derselben Vergrösserung ge- zeichnet, wobei jedoch zu bemerken, dass in der Breite des Panzers gefehlt worden ist, indem dieselbe füglich um 1 Linie hätte ge- ringer sein sollen. Fig. 6 u. 7. Zwei Exemplare der von mir entdeckten Arcella unciata , eins mit zehn , das andere mit vierzehn Stacheln. Vergr. 290mal. Fig. 8. Orcula Trochus m. unter einer Vergrösserung von 450mal gezeichnet. Fig. 9 Chilodon Cucullulus Ehr., 29omal vergrössert, um die Lage der von mir entdeckten Augen anschaulich zu machen. Fig. 10. Ein unter der so eben erwähnten Vergrösse- rung dargestelltes Ei der Anuraea curvicor- nis Ehr. , welches zufällig vom Leibe der- selben abriss. Schlundkopf und Augen des Fötus sind deutlich zu erkennen. *) Bulletin d. I. classe phys. math. Tome V No. 3. 365 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 366 28. Note sch la comète de M. Schweizer, par M O. STRUVE. (Lu le 15 octobre 1 84-7.; La comète découverte par M. Schweizer, à Moscou, le 31 août il. st., a e'te' trouvée par moi le 6 septembre ; mais à cause de nuages , la première determination ex- acte de sa position ne se date que du 8 septembre. De- puis ce temps , j’ai continué régulièrement les observa- tions de cet astre, à l’aide du grand réfracteur. Malheu- reusement l’état de l’atmosphère a été telb ment de'favo- vable dans le dernier temps, depuis l’époque de la dé- couverte de la comète, que je n’ai pu l’observer que 11 fois , savoir les jours suivants : Septembre 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 25, 30, Octobre 7 , 8. La comète , dans le premier temps de son appari- tion, montrait un mouvement très rapide et irrégulier, de sorte qu’il était très difficile de déterminer d’avance approximativement sa position par une simple interpola- tion. Par cette raison, aussitôt que les positions de quel- ques étoiles qui avaient servi à la comparaison de la comète, furent déterminées par M. Do eilen, à l’aide du cercle méridien, nous deux, M. Do eilen et moi, avons entrepris de calculer des éléments paraboliques de son orbite. Ce calcul fut basé sur les observations du sep- tembre 8, 10 et 14. Cependant une éphémeride déduite des éléments trouvés se montrait déjà très fautive le 25 septembre, en donnant une position différente de 48 mi- nutes de la position vraie de la comète. Par conséquent, aussitôt que l’étoile de comparaison du 25 septembre fut déterminée par M. Doellen, nous avons refait le cal- cul des éléments paraboliques , en le basant sur les ob- servations du septembre 8, 15 et 25. Les éléments, que nous avons déduits, étaient: Temps du périhélie 1847 août 8,84122 temps moyen de Greenwich. -log. q— 0,1707416. P — Çi = 54° 45' 2^,8 t comptés de l’équinoxe appa- a = 76 24 41,8 J rent du 15 septembre. i = 32 39 12,6. Mouvement rétrograde. Les trois positions, sur lesquelles le calcul était fondé, comparées à ces éléments donnaient les différences sui- vantes : En longitude Eu latitude cale. — obs. cale. obs. Septembre 8 — l ^l -f- 0^4, » 15 — 2' 34,4 -f- 1,5 , » 25 — 0,1 -f- 0,1. La grande différence dans la longitude de l’observation moyenne nous parut indiquer une ellipticité de l’orbite de cette comète , et sans essayer encore d’autres systè- mes d éléments paraboliques qui auraient peut - être un peu mieux satisfait aux observations, nous avons direc- tement entrepris le calcul des éléments elliptiques, en partant encore des mêmes trois observations. Voici les éléments elliptiques que nous avons trouvés: Temps du périhélie 1847 août 8,19116 temps moyen de Greenwich, log. a = 1,5719529. log. du mouv. inoy. journ. = 1,1920772. log. e = 9,9824438. P — S2 = 54° 37' 15 ,2 t comptés de l’équinoxe appa- £2 = 76 36 26,4 ; parent du 15 septembre. i = 147 26 50,4. Période = 227,997 ans. Dans un calcul aussi soigneusement exécuté que le nôtre , il n’y a pas de doute que les trois positions fon- damentales ne soient exactement représentées par les éléments. Or , pour avoir un jugement sur l’exactitude des éléments trouvés , nous avons préféré de les exami- ner sur une position de la comète , obtenue le 30 sep- tembre, et qui était située au-delà de nos trois observa- tions fondamentales. La comparaison nous donne pour ce jour : Cale. — obs. En longitude En latitude -}- 2",0. — 2",1. La comète s’éloigne actuellement tant du Soleil què de la Terre. Par conséquent , sa lumière décroît rapide- ment. En même temps, elle se meut avec une grande vitesse vers le Sud , de manière que probablement sous peu elle se soustraira aux observations. J’espère pour- tant obtenir encore quelques positions exactes de cel astre pendant le temps de la nouvelle Lune prochaine. Dans le cas présent, la continuation aussi prolongée que possible des observations est particulièrement à désirer, pour nous mettre en état de déduire le temps de la ré- volution périodique de la comète avec un certain degré d’exactitude. Addition. Le 25 octobre, j’ai comparé la comète avec une étoile dont la position se trouve dans les zo- nes de Bessel, Weisse Hora XIX, 84. Comme la Lune presque pleine s’était déjà levée pendant le temps des observations , la comète était extrêmement faible et les observations ne peuvent prétendre au plus haut de- gré d’exactitude. C’est pour cela que je n’ai fait qu’une 367 Bulletin physico - mathématique 368 comparaison approximative de la position obtenue ce jour , avec l’éphéméride calculée sur nos elements ellip- tiques. Cette comparaison donne Cale. — obs. En Asc. En De'cl. + 38" — 17" Cet accord de l’observation avec le calcul , un mois après la date de la dernière des observations fondamen- tales, est tout ce que nous pouvions attendre. Il prouve la réalité' de l’ellipticité trouvée, car, en supposant que l’ellipticité soit égale à l’unité , ou que l’orbite soit une parabole , nous trouvons , à l’aide de nos autres éléments , une position de la comète différente de la position observée , en Asc. de -f- 2' 44-", en De'cl. de — G' 51". Comme les différences de nos éléments elliptiques portent le même signe que celles des éléments parabo- liques , il est à présumer que le coefficient de l’ellip- ticité se trouvera finalement un peu plus grand que ce- lui que nous avons déduit , et conséquemment que le temps de la révolution périodique sera encore augmenté de quelques années. 29. Note sur le satellite de Neptune, par M. 0. STROVE. (Lu le 5 novembre 1847.) Dans les recherches théoriques sur les mouvements planétaires , qui ont dû suivre la merveilleuse décou- verte de Neptune , il doit être du plus haut intérêt de connaître exactement la masse de ce nouveau corps perturbateur. 11 est bien connu que M. Le Verrier, dans ses calculs qui avaient amené la découverte , avait déduit la masse de Neptune à Y930oi mais, de même que tous les éléments prédits de cette planète , dont l’existence même n’était qu’hypothétique alors, cette valeur de la masse aussi ne peut prétendre à être un nombre exact. Or, pour fixer cette valeur plus exacte- ment , la découverte d’un satellite de Neptune , faite en premier lieu par M. Lasscl de Liverpool, fournira le meilleur moyen. Dans des circonstances favorables de l’atmosphère ce satellite est facilement visible dans no- tre grande lunette , et les observations de sa distance et de sa position par rapport à Neptune peuvent se faire avec un assez haut degré d’exactitude. Depuis le II sep- tembre de cette année , j’ai commencé une série de ces observations , mais par le mauvais temps elle n’a pas pu être aussi complète jusquà présent que je l’avais désiré. J aurai 1 honneur de présenter mes observations à l’Aca- démie aussitôt que la série sera terminée dans cet hiver. En attendant , je m’empresse de communiquer à l’Aca- démie la première ébauche des éléments de l’orbite du satellite , telle que je l’ai pu déduire de mes observa- tions. Époque = Temps du passage du satellite par le noeud ascendant de son orbite 1847 , 27 sept . 0^,0 t. m. de Poulkova. Révolution = 5-^ 21A 15OT a = 17", 89 à la distance moyenne de Neptune au Soleil. Çl = 1 19°,0 ou 357°, 0 i = 34°, 8. Ces éléments ont été calculés dans la supposition d une forme circulaire de l’orbite , mais quoiqu’ils satis- fassent encore fort bien à toutes les observations , il y a pourtant lieu de supposer une petite ellipticité de l’or- bite , dont l’introduction ferait évanouir les dernières petites différences. La masse de Neptune se déduit de ces éléments = V14494- Sa valeur est donc considérablement plus petite que celle que lui avait assignée M. Le Verrier, et dans ce sens elle répond parfaitement à la distance moyenne plus petite de Neptune au Soleil qui s’est manifestée par les observations, en comparaison à celle qui avait été prédite. Pour compléter mon travail j’ai cru devoir soumettre aussi les satellites d’Uranus à une nouvelle recherche. Pour cette planète la valeur de la masse adoptée géné- ralement ne repose que sur des mesures très peu exac- tes et très peu nombreuses des distances des deux prin- cipaux satellites , et il se peut que cette valeur sera changée encore considérablement. Jusqu’à présent, je n’ai pas encore calculé mes observations , qui également ne sont pas encore achevées. Aussitôt que je l’aurai fait , je prendrai la liberté d'en communiquer les résultats à l’Académie. Fautes d'impression à corriger dans le No. 17. T. YI. du Bul- letin de la Classe physico - mathématique de l’Académie des sciences de St.-Pétersbourg. 1847. Page ligne O imprimé on doit lire : 261 16 (2 Cos2 P — (2 Cos4 P — 263 18 v* <^+ n = c Y 2 {F+V T|800) = C 9) 19 N 1 N 11 Ci F— V'-P 180° = C Emis le 19 janvier 1848. JW 1 44. BULLETIN Tome VI. JW 2k. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 3121 Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.- Pé- ter sbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COM P. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour Y étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par le : classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dr l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 30. Recherches sur les comètes périodiques. Le Verrier. RAPPORTS. 3, Sur un mémoire de M. Mercklin relatif à la maladie des pommes de terre. Baer. CORRESPONDANCE. 4. Extrait d'une lettre de DI. Abich à M. Fr it z s ehe, HOTE S. 30. Recherchbs sur les comètes périodiques. Par N. -J. LE VERRIER. ( Lu le 5 no- vembre 1847.) L’origine des comètes , leur constitution physique , plus mystérieuse chaque jour , et l’inégalité de leur marche au travers de notre groupe planétaire, soulèvent les plus difficiles questions du système du monde ; ques- tions dont la solution ne sera ni l’oeuvre d’un seul jour , ni l’oeuvre d’un seul homme. Il faudra les efforts de tous , réunis pendant des siècles , pour éclairer com- plètement quelques points de ce magnifique , mais trop obscur problème. Plus d’une vérité nous restera sans doute éternellement cachée. Les travaux de Newton nous ont appris à calculer le mouvement des comètes autour d’un centre unique d’at- traction. Plus tard , on s est posé à leur égard , ainsi qu’on l’avait fait pour les planètes principales, le pro- blème des perturbations. Mais la solution est loin d’a- voir été aussi complète. Peu excentriques , peu inclinées entr’elles , les orbites des planètes principales sont en tons leurs points très distantes les unes des autres. Ces conditions jointes à la petitesse relative des masses perturbât; ices , donnent à la force centrale provenant du soleil , une prépondérance qui maintient les oscillations des orbites dans des limi- tes étroites , et assure la stabilité du monde planétaire. 11 n’en est point ainsi à l’égard des comètes. Celles d’entr’elles qui se meuvent dans des plans peu inclinés à l’écliptique , coupent à très- peu près les orbites d’une ou de plusieurs planètes. 11 peut donc arriver qu’elles passent dans le voisinage des planètes elles -mêmes, et que l’action perturbatrice , devenant par là prépondé- rante . les dévie de leur cours primitif. Telle comète , abandonnée à elle -même, eût continué à se mouvoir dans la parabole , tandis que l’action de Jupiter la jet- tera pour toujours , ou seulement pour un temps limité, dans une ellipse restreinte. La même cause qui aura forcé la comète à décrire cette ellipse, pourra un jour la reprendre et nous l’enlever définitivement , en la reje- tant dans une courbe à branches infinies. De pareils exemples se sont en effet produits à plu- sieurs reprises , et leur considération est très propre à nous instruire du rôle que jouent les comètes dans l u- Bulletin physi go - mathématique 372 371 nivers. Toute théorie doit être précédée de l’étude at- tentive des faits. Détourné de cette étude par d’autres travaux , j’ai laissé écouler , depuis mes premières com- munications, trop de temps, pour que l’Académie n’ait perdu de vue le problème que je me suis proposé. Je lui demanderai donc la permission de rappeler succinc- tement en quoi i! consiste. Dans le mois de Juin de l’année 1770 , l’astronome Messier découvrit une comète entre la tête et 1 extré- mité septentrionale de l’arc du Sagittaire. Invisible sans le secours des lunettes , au moment de sa découverte , cet astre s’accrut rapidement en dimension et en éclat, à mesure qu’il s’approchait de la Terre. Il alla se perdre dans les rayons du Soleil au commencement de Juillet , reparut ensuite vers le 4 Août, et fut observé jusque dans les premiers jours d’Octobre. Toutes les tentatives des astronomes pour représenter l’ensemble des observations au moyen du mouvement parabolique , furent inutiles. Ce fut seulement six ans plus tard que Lexell, dont la comète a conservé le nom , établit nettement la véritable cause de ces diffi- cultés. Il prouva que la comète ne décrivait point une parabole , mais bien une ellipse , et qu’elle accomplissait sa révolution en cinq ans et demi ! En présence d’une découverte si nouvelle et si inat- tendue, on objecta combien il serait extraordinaire qu’un astre revint fréquemment dans notre voisinage sans qu’on l’eut jamais aperçu. Lexell répondait qu'il se pouvait que la comète fût nouvelle; qu’elle avait, en S7G7 , passé très près de Jupiter; que peut-être elle décrivait antérieurement une parabole , et que l’action de la pla- nète l’aurait jetée dans l’ellipse. En 1779, ajoutait Le- xell, la comète s’appiochera une seconde fois de Jupi- ter, qui nous l’ôtera peut-être comme il nous l’avait donné! Effectivement , les astronomes ont vainemeut at- tendu, depuis, le retour de la comète de Lexell! Dans le mois de Novembre de l’année 1843, mon sa- vant confrère et ami, M. Faye, découvrit une comète dont il fut également impossible de représenter les ob- servations au moyen de la parabole. M. Goldschmidt reconnut qu’elle décrivait une ellipse, avec une période de sept ans et demi. La remarque, qu’il était extraordi- naire , comme pour celle de S770, qu’on ne l’eût jamais aperçue se reproduisit d’elle-même, et M. Faye répon- dit comme Lexell en montrant que l’orbite de la co- mète coupait à très -peu près l’orbite de Jupiter. 11 me parut en outre digne d’attention que la région du ciel, où pouvait se produire une rencontre avec Ju- piter, fût à quelque chose près la même pour la comète de Faye que pour celle de Lexell. Encore peu fami- lia risé à voir Jupiter se jouer ainsi avec les comètes, il me sembla singulier que le même accident fût arrivé à deux d’entr’elles , et surtout dans la même région. Pour faire disparaître ce que la répétition de cet événement avait de surprenant, je fus disposé à admettre que les deux astres n en faisaient qu'un , bien que leurs orbites de 1770 et de 1843 fussent complètement différentes En L année 1844 cependant, 1 habile directeur de 1 ob- servatoire du Collège Romain, M. de Vico, découvrit une comète dont la périodicité fut démontrée par M. Faye. Cette comète, qui accomplissait sa révolution en cinq ans et demi environ , avait aussi son aphélie dans les mêmes régions que les deux précédentes ; mais elle n’atteignait point tout- à -fait jusqu’à l’orbite de Jupiter. Cette circonstance parut suffisante à quelques astronomes pour 1 exclure du nombre de celles parmi lesquelles on pouvait espérer de retrouver la comète de 1770. J’ex- poserai ailleurs en quoi ce raisonnement était en défaut. La possibilité que la comète de Vico ne fût autre cpie celle de Lexell se présentait alors comme une ob- jection à nos premières idées. Les comètes périodiques de Faye et de Vico, aperçues à un an seulement d’intervalle, étant certainement différentes l’une de l’au- tre , il fallait de toute nécessité admettre que Jupiter avait agi au moins sur deux comètes , et dans la même région du ciel. D’un autre côté, il y avait plus de chan- ces de retrouver parmi les deux nouvelles comètes, celle de Lexell. Seulement le travail devenait immense, et j’ai dû y consacrer plusieurs anne'es, celle enlr’autres qui vient de s’écouler. Bien que mes recherches soient terminées, quel que soit mon désir d’en mettre les ré- sultats sous les yeux de l’Académie, la nécessité de consacrer plusieurs jours à rassembler les documents re- latifs à la comète de Vico m’obligera à me restreindre aujourd’hui à la comète de Faye. Les éléments de la comète de 1770 sont fort différents de ceux des comètes périodiques de 1843 et 1844. Mon premier travail eut pour objet de chercher , s’il serait possible de suivre la comète de 1770 dans le voisinage de Jupiter et dans les autres régions qu’elle aurait par- courues dans les années 1843 et 1844; et de voir si J cette comète viendrait ainsi se placer sur l’une ou l’autre des orbites des comètes périodiques de Faye ou de Vico. La Place, en se fondant sur les calculs de Burck- hardt, a examiné, dans la Mécanique Céleste, quelle avait dû être la marche de la comète de 1770 après que Jupiter eut agi sur elle en 1779; en sorte que le travail paraissait avoir été conduit jusqu’à cette époque. Mal- 373 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 374 heureusement il était impossible d’en faire aucun usage. La grandeur , la nature et le sens des perturbations que la comète a éprouvées de la part de Jupiter ne sauraient se calculer d’une manière aussi absolue que l’indique la Mécanique Céleste. En faisant varier les éléments de l’orbite de quantités insensibles relativement à l’exacti- tude des observations , on trouve pour la comète aphé- lie des routes très différentes: à ce point, qu’il demeure incertain si elle a passé au-delà ou en deçà de Jupiter, au travers du système des satellites ou bien loin en de- hors de ce système. J ai donc dû commencer par étudier le mouvement de la comète de 1770 en lui laissant toute la latitude que comportaient les observations cpii furent faites à cette époque. J’ai établi : 1°. Qu’il était impossible que la comète soit allée s’ar- rêter dans le système de Jupiter , à moins qu’elle ne soit tombée sur la planète même , accident très peu probable , il est vrai , sans qu’il soit cependant tout-à- fait inadmissible. 2°. J’ai montré que Jupiter pouvait avoir forcé la co- mète à décrire une hyperbole autour du Soleil. Dans ce cas, nous ne devrions point nous attendre à la revoir, puisqu’elle irait sans cesse en s’éloignant de notre sys- tème , pour passer dans d’autres sphères d ’attraction. 3°. Il se peut encore que la comète , après avoir échappé à l’action de Jupiter, ait poursuivi sa route dans des ellipses à très longue période. Mais il est beau- coup plus probable qu elle a continué à se mouvoir dans des ellipses dont la période assez restreinte devrait nous permettre de voir souvent son retour. J’ai donné une table complète des éléments de toutes les ellipses possi- bles , table qui va maintenant nous servir de base. La route que la comète a dû tenir postérieurement à 1 année 1779, est en effet si incertaine par la nature meme du problème , qu’il serait impossible de suivre le premier mode de solution que nous avons proposé , et qu il est indispensable d’y substituer le suivant. On examinera d’abord si les éléments du nouvel astre calculés au moyen des observations, se rencontrent parmi les systèmes d’éléments de la table. Et s’il arrivait qu’il en fût précisément ainsi , on conclurait à juste titre qu’on a effectivement retrouvé la comète de 1770, et de plus que cette comète n’a point, depuis 1779, éprouvé de perturbations considérables. On ne doit toutefois guère compter que le problème se présentera dans un si grand état de simplicité ; à moins que les perturbations de 1779 n’aient rendu la durée de la révolution assez longue. La loi des mouve- ments de la comète la ramène en effet , à chacune de ses révolutions, dans les parages, du ciel où elle a déjà éprouvé l’action perturbatrice de Jupiter. Si ce retour ne s’effectue qu’à de longs intervalles , tous les 50 ou 60 ans par exemple , il pourra facilement arriver que la comète trouvera plusieurs fois de suite l’orbite de Jupi- ter, à des époques où cette planète sera assez éloignée du point d’intersection des orbites, et qu ainsi la comète échappe, pendant quelques siècles, à une action intense de Jupiter. Si, au contraire, la durée de la révolution de la eo- j mêle est très courte , et qu’ainsi elle revient fréquem- ment dans la région du ciel où elle peut s’approcher de Jupiter, il y aura une très grande probabilité qu’une pareille approximation se reproduira au bout d’un petit | nombre d'années à partir de 1779. D’autant plus que la comète , étant alors vers son aphélie , son mouvement devient très lent, et quelle laisse ainsi à Jupiter tout le temps nécessaire pour la rejoindre. Il faudra donc , dans le cas où les éléments de la nouvelle comète ne se trouveraient pas avec une exacti- tude suffisante dans la table des éléments de celle de 1770 , il faudra examiner si cette nouvelle comète n’a pu éprouver aucune perturbation depuis 1779 jusqu’à sa découverte Si dans cette période de temps elle n’avait subi aucune notable déviation du mouvement régulier , l’hypothèse de son identité avec la comète de 1770 de- vrait être abandonnée. Mais si la nouvelle comète a éprouvé, depuis 1779 jusqu’à son apparition, des perturbations notables, il fau- dra les calculer avant de se prononcer pour ou contre l’identité soupçonnée. Il pourra peut-être arriver que i les nouveaux éléments soient , à cause de la perfection des observations modernes , assez précis pour qu’on en puisse conclure, sans ambiguité, les expressions des per- turbations antérieures, la position de la comète en 1779, i et tous les éléments de son orbite. Alors encore , il suf- fira d’examiner si ces éléments se rencontrent, ou s’ils ne se trouvent pas dans notre table , pour que la ques- i tion soit résolue. Lorsque les éléments de l’orbite de la nouvelle co- mète auront été calculés sur une seule apparition , ils ne jouiront pas en général de la précision que nous ve- nons de supposer. Ils pourront être plus sûrs que ceux ! qu’on a déduits des observations de Messier, pour la comète de 1770. Mais ces derniers n’ont servi à suivre la comète que pendant neuf années , depuis 1770 jus- qu’en 1779: tandis que ceux de la nouvelle comète de- vront servir à fixer sa position plus de 60 ans avant 375 376 Bulletin physico - mathématiqu e son apparition , s’il s'agit d’un astre découvert depuis 1840. Aussi ne pourra - t - on pas plus compter, dans ce cas , sur les résultats déduits des observations actuel- les , et étendus d’une manière absolue à l’époque de 1779 , que sur ceux qu on eût déduits d’une seule va- leur des éléments de la comète de 1770, calculés au moyen des observations de Messier. On n’aura donc , dans ces circonstances , qu’une seule ressource. Il faudra appliquer à la théorie de la nouvelle comète la méthode que nous venons de suivre pour celle de 1770 5 déterminer toutes les positions qu’elle a pu occuper en 1779 , et les éléments de toutes les orbites qu’elle a pu parcourir , sans incompatibilité avec les ob- servations récentes. On cherchera enfin s’il se trouve dans la table de ces positions et de ces éléments , une solution identique avec lune des différentes solutions renfermées dans la table qui fait connaître tous les mou- vements que la comète de 1770 a pu , à la rigueur, af- fecter en 1779. C’est conformément à ces principes que nous allons étudier la révolution de la comète de F aye, antérieure- ment à son apparition en 1843. Parmi les orbites possibles de la comète de 1770 s’en trouve une dont le demi-grand-axe est le même que ce- lui de la comète de Faye. Les deux excentricités diffè- rent de 0,1 , les inclinaisons de 5° , les longitudes des périhélies de 22°, les longitudes des noeuds de 31°, en- fin les longitudes vraies de 29°. Certes , il n’y a pas identité entre ces orbites : mais les différences ne sont pas tellement grandes qu’on ne puisse les attribuer aux perturbations intermédiaires, éprouvées par la comète de 1 843. Et dès-lors nous ne devrons nous prononcer d’une manière définitive qu’après avoir établi complètement la théorie de cette comète. Pour fixer, au moyen des observations, les éléments de l’orbite en 1843 , j’ai fait usage de toutes celles que j’ai pu recueillir, et notamment des admirables observations de Poulkova. Indépendamment des éléments les plus probables , dont j’ai obtenu !a valeur , j’ai dù porter toute mon attention sur les incertitudes dont ces élé- ments sont susceptibles, et déterminer les limites entre lesquelles chacun d’eux peut varier. C’est au moyen de ces données que nous allons remonter dans le passé. Les petites perturbations produites par la plupart des planètes sont de beaucoup inférieures aux erreurs qui peuvent provenir de l’incertitude des éléments ellipti- ques, et dès-lors il ne sera plus nécessaire d'en tenir compte. L’action de Jupiter sera la seule qui devra être prise en considération. L’orbite de la comète coupe , il est vrai, à peu près l’orbite de Mars-, mais la masse de cette planète est très petite, et de plus , je me suis as- suré que ces deux astres étaient toujours restés très loin l’un de l’autre. C’est au plan de l'orbite de Jupiter et à l'équinoxe moyen de 1844 que se rapporteront toutes nos détermi- nations. Ayant à reprendre les événements dans un or- dre inverse à celui suivant lequel ils se sont passés, il sera commode de changer le signe du temps, et de compter les longitudes dans le sens rétrograde. Première période. De 1843 à 1839. La comète ne s’est point approchée de Jupiter à une distance inférieure à la neuvième partie de la distance de la comète au soleil. Ce n’est pas une approximation assez grande pour amener une perturbation capable de déformer l’orbite. Cependant , comme elle s’est produite à une époque où les deux astres avaient à peu près la même vitesse , et qu ’ainsi ces deux astres sont demeurés longtemps en présence , il a été nécessaire d’en calculer le résultat avec soin. La comète étant alors dans sa plus grande latitude boréale, son noeud a donc dù être af- fecté d’un mouvement notable, et nous pouvons prévoir que ce mouvement doit être fondamental dans notre théorie. Si les plans des orbites de Jupiter et de la comète se confondaient , ces orbites se couperaient rigoureuse- ment dans les deux points où leurs rayons vecteurs de- viennent égaux dans une même direction. Les deux as- tres pourraient, à quelque jour, venir se heurter en l’un ou l’autre de ces points. Admettons actuellement une faible inclinaison entre les plans des orbites. Si l’intersection mutuelle n’est pas dirigée suivant l’un des rayons dont nous venons de parler , les orbites ne se couperont plus. Mais elles pourront encore , quelle que soit la position de linter- seclion , s’approcher beaucoup l’une de l’autre, à cause de la petitesse supposée île l’inclinaison mutuelle. Il en sera autrement enfin , si l’inclinaison des plans des orbites est considérable, si elle s’élève à lf° 54, comme dans le cas actuel. Il deviendra indispensable, pour que les orbites aient deux points très voisins et à peu près communs, que l’intersection de leurs plans ne soit pas éloignée de l’un des systèmes de points qui coïncidaient quand les orbites se confondaient. Or , dans la période que nous considérons le noeud a rétrogradé de 6° 57’ Sa distance à l’aphélie, qui était de -j- 14e 6r, s’est réduite à -j- 8° 8^. Enfin 1 inclinai- son s’est élevée de 1J° 54" à 13° 54. On comprend 377 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 378 quelle haute importance auront de pareils changements, dans la discussion de l’e'lroite ajiproximation qui doit avoir lieu en 1816. Deuxième période De 1839 à 1819. Les perturbations produites durant ces vingt anne'es sont fort petites. Elles ont cependant e'te' calcule'es ri- goureusement afin de ne rien ne'gliger de ce qui pouvait contribuer à l’exactitude des determinations subséquen- tes ; elles offriront des documents certains à ceux qui voudront se livrer à de nouvelles recherches sur cette matière. Troisième période. De 1819 à 1814. Dans le mois d’Avril de l’année 1816, la comète a passé dans' le voisinage de Jupiter. Aucune des hypo- thèses possibles sur la valeur des éléments n’a cepen- dant amené une approximation inférieure au quart de la distance de la Terre au Soleil. Il en est résulté des perturbations très notables sans doute. Mais celles de plusieurs éléments n’ont pas été suffisantes , et celles des autres éléments n’ont pas eu le sens convenable pour établir l’identité de la comète avec celle de 1770, indépendamment de perturbations encore plus fortes et antérieures à l ’époque de 1816. Les premiers aperçus et les premiers calculs effectués au moyen de l’orbite de 1843 , et avant la détermina- tion d’aucune perturbation semblaient indiquer la possi- bilité d’une approximation plrlfe grande que celle qu’on a obtenue en définitive. En tenant compte des perturba- tions intermédiaires, on a augmenté la valeur de la plus courte distance de la comète et de Jupiter. Lorsque le 2 Avril 1816, les deux astres se trouvaient à leur dis- tance minimum , la comète était à 10e 6 de son noeud descendant. Or la longitude du noeud , qui était de 324° 40' en 1843, était réduite le 2 Avril 1816 à 315° 42' par les perturbations. Cette rétrogradation de 8° 58' a eu pour effet d’éloigner la planète et la comète de 1 in- tersection mutuelle des orbites au moment où leurs rayons sont devenus sensiblement égaux. C’est cette ré- trogradation qui a porté à plus de 10° des angles qui n’eussent pas été de 2° : c’est à elle que nous devons de n’avoir pas eu, en 1816, des perturbations plus consi- dérables. Voici les expressions des éléments au 28 Janvier 1814: Demi -grand axe = 3,858.513, — 0,067.500 a - 0,006.952 a2 Anomalie moyenne = 341° 34' 9" + 0° 53' 27"a - 0° 17' 54" a2 Angle de l’excentricité = 33. 39. 52 + 0. 55. 30 a + 0. 5. 23 a 2 Longitude du périhélie = 304. 2. 55 + 1. 50 53 a + 0. 12. 49 a2 Longitude du noeud ascendant = 308. 28. 32 — 1. 57. 37 a -f- 0. 8 35 a2 Inclinaison = 8. 11. 24 — 0. 43 58 a -f 0. 15. 56 a2 a est une indéterminée dont nous n’aurons point à faire varier la valeur au-delà les limites + 2. Les éléments de la comète de 1770 peuvent, pour la plupart, acquérir des valeurs très diverses après les per- turbations de 1779. Le noeud seul a une position assez bien définie. Il y avail entre ce noeud et celui de la comète de 1843 une différence de 30°. Les pertur- bations que nous venons d’examiner n’ont fait que l’ac- croître , loin de le diminuer. C’est Tune des circonstan- ces qui s’opposent avec le plus de force à l’identifica- tion des orbites , parce qu’il suffit à son égard de la simple géométrie pour en contrôler l’exactitude. Trois révolutions de la comète valent sensiblement deux révolutions de Jupiter. Ces deux astres s’étant ap- prochés Tun de l’autre en 1816, la même circonstance pourra se renouveler en 1792. Mais il ne paraît point possible qu’il en résulte des perturbations plus grandes dans le second cas que dans le premier. Or, si l’on considère que de 1792 à 1779 il ne devrait y avoir qu’un peu plus d’une révolution de la comète , ou un peu plus de deux , on reconnaîtra qu’il serait nécessaire d’obtenir, dans le demi-grand-axe, des changements con- sidérables auxquels il est à peu près certain qu’on n’ar- rivera pas. Je n’ai point laissé cependant de continuer mes re- cherches , afin de ne donner aucune prise au doute, et surtout pour tâcher d’éclaircir l’origine si incertaine de la comète de 1843. Quatrième période. De 1814 à 1797. Les positions relatives de la comète et de Jupiter I s’étant reproduites , à très peu près les mêmes que du- rant la période de 1836 à 18 1 9, on a pu avec quelques précautions déduire les unes des autres. Je me dispense de rapporter les nouveaux éléments qui diffèrent peu de ceux que nous avons donnés en 1814. Le mouvement de la comète sera trop rapide quand on supposera a positif, ou même négatif et très voisin de zéro , pour qu’elle ne précède pas la planète au mo- ment où elle s’approchera de son orbite. Dans ces hy- pothèses, la comète échapperait pendant un grand nom- 379 Bulletin physico -mathématique 380 bre de révolutions à l’action puissante de Jupiter. Il fau- drait remonter à un passé très éloigné pour trouver l’époque de son introduction , comme comète à courte période, dans notre système planétaire. Nous reviendrons plus loin sur celte question. Cinquième période. De 1797 à 1792. L’hypothèse a = ■ — ,9/12 est sensiblement celle qui donnera la plus grande approximation de la comète à Jupiter. La plus courte distance sera égale à 0,21 , la distance de la Terre au Soleil étant prise pour unité. Cette hypothèse fournit , il est vrai , entre la théorie et les observations faites en 1843, des différences un peu fortes; mais ce n’est pas une raison pour la rejeter, lors- qu’il s’agit de comparer entr’elles des époques distantes de plus de 50 ans. La comète d’Encke a présenté de pareilles difficultés dont il a fallu chercher l’explication ailleurs que dans les perturbations produites par les planètes. J’ai trouvé ainsi que le grand axe de la comète n’a- vait point changé sensiblement de valeur ; ce qui exclut la possibilité de l’identité avec la comète de 1770. Le noeud de son côté a rétrogradé de 14°, en s’éloignant de plus en plus de celui de la comète de 1770. L in- clinaison sera réduite à moins de 5°, condition égale- ment incompatible avec l’identité. Nous sommes donc autorisés à conclure d’une manière définitive que les comètes périodiques de Fay e et de Lexell sont deux astres différents l’un de l'autre. C’était un point d’astronomie qui avait besoin d’être fixé d'une manière nette. Lorsqu’on se demandait si les deux astres apparus en 1770 et en 1843 étaient distincts l’un de l’autre, ou bien si le second n’était qu’un retour du premier, il n’était point admissible qu’on restât à cet égard dans la moindre incertitude. Cette question une fois résolue, j’aurais pu regarder mon travail comme ter- miné. J’ai toutefois désiré savoir jusqu’à quelle époque il faudrait remonter pour y fixer avec quelque raison l’origine du mouvement dont la comète de Paye est encore animée de nos jours. Peu de mots suffiront pour exposer le résultat de cette dernière recherche , dont il faut avant tout bien fixer le sens. Les éléments dont nous sommes partis en 1843 étaient à cette époque resserrés dans des limites fort étroites. Cette légère incertitude a suffi pour en amener une beaucoup plus considérable dans l’évaluation de certai- nes perturbations. Les nouvelles erreurs ont réagi à leur tour sur la discussion des phénomènes antérieurs , à ce point que nous avons pu, en 1792, amener de nouveau la planète vers Jupiter, ou la laisser échapper à l’action de cette planète. On voit que, dans cet état du problème, il n’y a pas à se poser d’une manière absolue cette ques- tion : en quelle année l’action de Jupiter a - 1- elle donné à la comète son orbite actuelle ? On ne peut prétendre qu’à fixer l'époque la moins reculée où ce phénomène a pu s’ accomplir. Il est nécessaire pour cet objet de reprendre les élé- ments qui, en 1792, ont donné les plus grandes per- turbations. Ces perturbations ont amené le noeud à co- ïncider à très peu près avec l’aphélie. C’est assez dire que lorsque Jupiter a troublé la comète en 1769, à une époque antérieure à 1792 de toute la durée de trois ré- volutions de la comète, il n’y a point eu une grande approximation des deux astres , bien que l’inclinaison des orbites fût réduite à moins de 5°. Malgré ces cir- O constances, le plus grand effet de l’action de Jupiter s’é- tant produit cette fois assez loin du noeud, cet élément a subi une rétrogradation très forte ,* et dont la valeur diffère énormément pour de très faibles changements dans les autres éléments de l’ellipse. Aussi peut on choisir ces éléments de manière qu’ils amènent le noeud dans le voisinage du point situé avant l’aphélie , où la comète a son rayon vecteur égal au rayon correspondant de Jupiter. L’inclinaison elle -même est alors très petite Ces circonstances font qu’il est pos- sible qu’un peu moins de six révolutions avant le mi- lieu de l’année 1792, c’est-à-dire dans l’année 1747, la comète soit passée assez près de Jupiter pour que sa marche ait été complètement changée. C’est donc au moins jusqu’en cette année 1747 qu’il faut remonter pour trouver l’époque où la comète de Faye a commencé à décrire l’ellipse restreinte dans laquelle nous l’avons ob- servée de nos jours. Ce n’est qu’au treizième des retours au périhilie , qui ont eu lieu depuis lors , qu’elle a été enfin saisie par notre savant confrère. Paris le 25 Octobre 1847. 38! de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 382 EAPPOEÏS. 3. Bericht über Hn Dr. v. Mercklin’s : Ana- N A T O M I SC H - P H Y S I O L O G I S C H E UNTERSUCHUN- GEN ÜBER DIE KRANKEN UND GESUNDEN KAR- TOFFELN , vom Akademiker v. BAER (Ln le 15 octobre 1847.) Der Unterzeichnete gibt sich die Ehre , der Klasse eine handschriftliche Arbeit des Heran Dr. C. E. v. Mercklin : «Anatomisch-physiologische Untersuchungen über die Kartoffelkrankheit» enthaltend, mit vielen eben so genauen als eleganten Zeichnungen vorzulegen. Herr Dr. v. Mercklin hatte während seiner phytolomi- schen Studien in Deutschland in den Jahren 1845 und 1846 Gelegenheit, diese vielbesprochene Krankheit ken- nen zu lernen. Nach seiner Rückkehr im Jahre 1846 fand er sie leider auch im Vaterlande vor, wo sie im laufenden Jahre in den drei Ostseeprovinzen sich last ganz allgemein ausgebreitet hat und auch in dem Gou- vernement St, Petersburg, zwar mehr sporadisch, aber doch häufig genug , sich gezeigt hat , und sogar in ein- zelnen Provinzen des Innern, wie im Twerschen, nicht fehlte. Der V erfasser hat nicht versäumt in diesem Jahre seine Beobachtungen zu ergänzen und Nachrichten über die Verbreitung der Krankheit, so viel sie sich ihm darbieten w'ollten , hinzuzufügen. Die vorliegende Arbeit ist eine der ersten , welche bei uns diesen Gegenstand einer gründlichen anatomi- schen Untersuchung unterworfen hat , sie gehört nicht nur zu den wenigen phytolomisch- mikroskopischen Un- tersuchungen, welche überhaupt bei uns angestellt sind; sie darf auch , wie ich glaube , auf einen sehr ehrenvol- len Platz in der rasch zunehmenden Literatur über den speciellen Gegenstand derselben Anspruch machen. Nachdem zuvörderst eine genaue Anatomie der ge- sunden Knollen geliefert ist, schildert der Verfasser zu- vörderst die einzelnen Stadien der Krankheit nach dem äussern Ansehn der Knollen, und unterscheidet sie von andern sporadisch vorkommenden Verderbnissen , die theils Folge schlechter Aufbewahrung, theils krankhaf- ter V egetationsprocess sind, in der herrschenden Krank- heit selbst werden aber der Zustand der Erweichung und der der Erhärtung mit den Benennungen der nas- sen und trocknen Fäule , wie jetzt Sitte geworden ist , bezeichnet. Die , vielleicht etwas unpassend , sogenannte trockne Fäule fand aber Herr Dr. v. M e r c k 1 i n nur partiel zwischen den Stellen der nassen Fäule- Bei der mikroskopischen Untersuchung ergab sich nun, dass in den von der nassen Fäulniss ergriffenen Theilen 1 zuerst eine Veränderung in der innern Schicht der Zel- lenwand , oder dem Primordialschlauche nach Mohl, eintrete, während die äussere Zellenwand und die Amy- lumkörner des Zelleninhaltes unverändert bleiben. Der Primordialschlauch nimmt nämlich eine braunrothe Farbe an, erscheint verdickt, und fängt an von der äussern Zellenwand sich zu lösen , auch zeigen sich einzelne braune Körnchen im Zellensafte. Später löst sich der Primordialschlauch von der Zellenwand, faltet sich mehr oder weniger, und scheint an Dicke zu verlieren, wäh- rend nun auch die äussere Zellenwand durch braune Farbe eine Zersetzung anzeigt. Endlich löst sich der Primordialschlauch ganz auf, unbestimmt geformte gra- nulöse Massen zeigen sich im Zelleninhalte. Die äussere Zellenmembran verliert ihre Turgescenz , wird hie und da aufgelöst , während zwischen den Zellen sich eine sie trennende dickliche Flüssigkeit zeigt. Die Amylum- körner bleiben clabti ganz unversehrt und schwimmen endlich in dem durch die Auflösung der Zellen gebil- deten Gemengsel umher, obre in ihren chemischen oder morphologischen Eigenschaften verändert zu seyn. Sie sollen sogar , bei völlig eiugetrelener Fäulniss , wie es auch sonst schon behauptet ist, noch völlig unverändert sich erhalten. Die Bildung von Pilzen und Iniüsions- thiercben (vielleicht Pilzsporen J gehört nur den spätem Stadien der Zerstörung an. Die Krankheit geht meist vom Rindenkörper der Knolle auf den Markkörper über, der Holzkörper aber bleibt sehr lange unversehrt. Die partiel vorkommende Trockenfäule zeigt dagegen eine Ablagerung einer grauen Substanz auf der innern Fläche des Primordialschlauches, während die Auiylon- korner rasch abnehmen, auch wohl, besonders im Mark- körper, ganz schwinden Dr. v. Mercklin ist daher ge- neigt, die neue Ablagerung als aus der aufgelösten und chemisch umgeänderten Stärke gebildet anzusehen. Gehen wir aber auf die nasse Fäule als die hei wei- tem allgemeinere Krankheitsform zurück, so scheint mir die Nachweisung , dass der Primordialschlauch als der zuerst leidende T heil dargethan ist, von grosser Wich- tigkeit und eine Erkenntniss des Grundes der Krankheit zu verheissen. Immer allgemeiner spricht sich bei den Landwirthen die Ueberzeugung aus, dass entweder ein Uebermaass an thierischem Dünger oder das massenhafte Zusammendrängen vieler Kartoff’elpflanzen die Krankheit erzeugt haben müsse. Nun wdssen wir, dass weder die Amylonkörner noch die äussere Zellenwand Stickstoff enthalten , dass dieser aber im Primordialschlauche vor- handen ist. Wenn nun aus dem zersetzten Dünger ein 1 Uebermaass von Stickstoff aufgenommen wird, so wird 383 Bulletin physico-mathématique 384- derselbe durch den Vegetationsprocess dem Primordial- schlauche zugeführt werden, und es erscheint, wenn man so sagen darf, nolhwendig, dass dieser leidend wird , wenn der Slicksloft’ nicht wieder ausgeschieden werden kann. Umgekehrt aber, wenn die Beobachtung den Primordialschlauch als den zuerst leidenden Theil der Zelle nachweist , so scheint diese Beobachtung die Erfahrung der Landwirthe zu bestätigen. Es scheint mir daher sehr wünschenswert!) , dass man jetzt genau die Beschaffenheit des Bodens vor und nach seiner Bearbei- tung im Verbältniss zu der stärkern oder schwachem Entwickelung der Kartoffelkrankheit untersuche. OORR.ESP01TDA1TOE. k. Auszug aus einem Briefe des Dr. ABI CH an J. FRITZSGHE. (Lu le 11) novembre 184-7.) Baku , den IG. October 1817. Ich entdeckte vor einigen Tagen , dass sich im Golfe von Baku eine ausgedehnte Gruppe von Gasquellen be- findet , welche das Brenngas mit solcher Heftigkeit und in solcher Fülle emaniren , dass sich ein Kahn kaum in ihrer Nähe zu halten vermag. Die Ausströmungen finden in einer Tiefe von drei Faden statt, und stilles Wetter gestattet die Entzündung desselben an der Ober- fläche des Meeres. Es ist in der That ein interessantes Schauspiel, das Meer auf einem Fiäelienraume von dem Umfange eines oder mehrerer kleiner Zimmer dauernd brennen zu sehen -, nur starker Wind löscht das Feuer, Mir gab diese Entdeckung Gelegenheit, das Gas, des- sen nochmalige Untersuchung gewiss von Interesse ist , im reinsten Zustande aufzufangen , und ich beeile mich , Ihnen, mein werther Freund, drei hermetisch verschlos- sene Flaschen davon mit der Bitte zu üherschicken , die Untersuchung desselben vornehmen zu wollen. — Ich habe mir hier im Interesse einer hochwichtigen Sache die schwierige Aufgabe gestellt, die Verwirrungen zu lösen , in welche die Messungen des Wasserstandes des caspischen Meeres hei Baku sich seit der Zeit be- finden , wo die Behauptung, die Lenz sehen Zeichen existirten nicht mehr, die Aufstellung neuer Normalli- nien veranlasste , die niemals unter einander verglichen wurden. Ich habe jetzt durch genaues Wiederfeststellen des ursprünglichen Lenz’schen Zeichens, welches noch gut zu ermitteln ist, so wie durch Vergleiche, auf eine längere und hinreichende Periode eigener Nachmessun- gen an den bisher üblichen Apparaten gestützt , das ge- wünschte Licht erhalten, und glaube jetzt der Akade- mie die Beweise liefern zu können , dass die bisherigen O Messungen , die hier von Seiten des Zollamtes besorgt wurden, dennoch werthvoll und zu brauchen sind. So- bald ich Musse finde , werde ich der Akademie einen ausführlichen Bericht über diesen Gegenstand zusenden. Die Messungen sind jetzt auf das dreimal auf eine halbe Linie genau von mir nachgemessene Lenz’sche Zeichen zurückgeführt, und werden unter der Aufsicht des neuen Directors, Herrn Spasky, mit Genauigkeit und Ord- nung fortgeführt. Es ist ein Glück , dass Herr Spasky ein lebhaftes Interesse an wissenschaftlichen Fragen nimmt. Die meteorologische Station , die ich in Baku im Mai dieses Jahres einrichtete, ist jetzt auch unter seine Ob- hut gestellt, und da alle Instrumente, Barometer, Psy- chrometer, Pluviometer und Windfahne vortrefflich si- tuirt sind, so kann ich Baku mit der erfreulichen Ge- wissheit verlassen, dass die für diese Dinge von mir darangesetzte Zeit und Mühe der Wissenschaft einen si- O cheren und um so reicheren Gewinn bringen werden , da es sich hier um das Erscheinen schöner lokaler Ge- setze handelt. Jetzt erst, nachdem die Niveauuntersu- chung in Verbindung mit meteorologischen Beobachtun- gen tritt, scheint mir eine rationelle Beantwortung der Frage nach allen Seiten möglich, denn es stellen sich dreierlei Bewegungen heraus , die periodisch sind. Die eine wird durch die hier herrschenden Winde bedingt , die andere mit umfangreichen Oscillationen durch die Jahreszeiten, die dritte endlich, die dunkelste und wich- tigste wäre dann das langsame Steigen und Fallen eines mittleren Niveaus des Meeres selbst, welches lange Pe- rioden umfasst und durch alle Oscillationen der vorge- nannten Arten deutlich hindurchschimmert. So wäre denn vielleicht das ganze Phänomen doch ein rein me- teorologisches. Noch eine Zeitlang genau fortgesetzte Be- obachtungen , vergleichbar mit denen der angrenzenden Länder , und die volle Klarheit wird gewiss erfolgen. Auch in Lenkoran hoffe ich etwas Bleibendes für die- sen wichtigen Gegenstand thun zu können. Sämmtliche Instrumente für die dortige meteorologische Station sind bei mir genau verglichen mit den hiesigen , so wie mit denen in Derhent , WladikawVas , Redoute und Kutais ; auch ein Pluviometer ist schon lange nach Lenkoran ge- schickt. In vier Tagen hoffe ich dort zu seyn ; auch dort w'erde ich selbst eine Reihe von Tagen stündlicn beobachten , so wie ich es auch hier gethan habe. — Emis le 29 janvier 1848. £/l0c/l f'onifu u fi r/i OC 'I1''""''/,. vpfböt?..* : /iQSnWÎy acini ytfos u wf W.Jj f 706 O W) .ÿto'f'b/zffr 'ozi,rtft -/yjisaiif) -/e/cu/ntalà */&> 7eiAti7/h*ßej.^ntMc7i£n et item • JM- nu/ i/rrrt •-'fc/ni/jt/r . ^inri'r/iiii.cr/rn . fj t ■ «- I eùenA'timtti.nm /7//>J v IPh vaJT/M . ^V3)jou/ti t//>i/ I l’Ae/t /nt //i//t . •Jayr'nfaff _ jVro e2. Ill///"**' ^r/7 /Y. 47y> 3. >. 4 Aol. 0/vf/rtr^/it.rr/ic iX kice non .(.An/e.r/irn -//* 7/^r/j /, /rr//r/o . y///*//’. //■ <>//<>; ' A / ‘/j /' J/ //vit 4v// ! t OUEST. 0. /*/. I. OUEST fl. Cozndfa de Bd fax Bù JT. I Bulletin phijsico - mathématique . Supplément. .. Xttz s V: ‘ ) h\s!$x COMPTE RENDU travaux DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES Il DE ST. - PÉTERSBOURG POUR L'ANNÉE 184 6, P A m. s* SECRÉTAIRE (Lu en séance publique, I. CHANGEMENTS S URTEN LS DAMS LE PERSONNEL DE L’ACADÉMIE. 1. Elévation du Président à la dignité de O Gomt e. Ij ‘Académie a eu à se féliciter, en 1846, de l’élé- vation de son illustre Président à la dignité de Comte de 1 empire. L’oukaze du 1er juillet lui a causé la plus vive satisfaction 5 elle aime à y reconnaître un nou- veau gage précieux de l’attention et de la sollicitude éclairées dont NICOLAS Ier honore, dans ses états , les progrès de l’instruction et les efforts de l’intelligence, 2. Décès. a) Académiciens. L Académie a perdu, en 1846, un de ses vétérans les plus respectables, M, Pierre Zagorsky, docteur en R ÜS PERPÉTUEL, le H (23) janvier 1847,) médecine et en chirurgie, Académicien ordinaire en ana- tomie et physiologie , membre du Conseil médical du Ministère de l’intérieur, membre honoraire des Univer- sités et Sociétés savantes de Russie et professeur émérite de l’Académie médico - chirurgicale de St.-Pétersbourg. Conseiller d’état actuel et chevalier des ordres de St.- Stanislas 2de classe avec la plaque, de St .-Vladimir 3ème classe et de Ste-Anne 2de classe avec les insignes en diamants. Né à Podgornitsa, près de Novgorod-SéversL dans le gouvernement de Tohernigov , le 9 août 1764, Zagorsky fit son cours d’humanités et de philosophie au collège de Tchernigov, et commença , en 1784 , sa car- rière pratique au grand hôpital militaire de St.-Péters- bourg, où se faisaient alors des cours de clinique médi- cale et chirurgicale. Les occasions fréquentes que lui offrit cette place, d’étudier, sur les cadavres, l’anatomie 2 du corps humain, une grande habileté naturelle dans le maniement du scalpel et surtout l’avidité de s’instruire, le firent bientôt remarquer et lui valurent, en 1787, la place de prosecteur d’anatomie à l’école de chirurgie de cette capitale. Or, dans ce temps là, la culture des sciences était un travail ingrat, et notre jeune médecin, pour gagner sa subsistance, dut sacrifier bientôt son goût pour l’étude à la carrière pratique, plus lucrative. Nous le voyons d’abord à Schlusselbourg, en qualité de médecin de ville et de district: suivre, ensuite, comme officier de santé, un régiment de cuirassiers dans une campagne en Po- logne, où, sur la frontière de la Gallicie il soigne les blessés; et ce n’est que dix ans après, en 1797, qu’il obtient de nouveau une chaire de professeur - adjoint d’anatomie et de physiologie d’abord à l’école de méde- cine de Moscou, et puis, à celle de St.-Pe'tersbourg. C’est ici que se développa son talent pour l’enseignement : excellent observateur lui - même , il sut non seulement imprimer à la mémoire de ses élèves les détails minu- tieux et arides de sa science, si indispensable au méde- cin, il sut encore la leur rendre agréable en leur inspi- rant le goût des recherches anatomiques. Un cours d’anatomie qu’il publia en 1802, et dont une cinquième édition a paru en 1830, ainsi que quelques mémoires détachés de tératologie attirèrent sur lui l’attention de notre Académie qui venait de revivre sous l’influence bienfaisante des premières années du règne d’Alexandre. Nommé Académicien adjoint avec Krug, Scherer, Tilesius, Horner et beaucoup d’autres, il fut le pre- mier d’entre eux qui obtint le grade d’académicien or- dinaire , en 1807, et dès lors, à côté de ses fonctions de professeur, il s’adonna avec plus d’ardeur encore aux occupations savantes. Il renonça aux avantages et à l’en- nui de la pratique médicale , et porta particulièrement son attention sur l’étude des anomalies extraordinaires auxquelles est souvent sujette l’évolution du foetus hu- main, ■ — champ vaste et qui, de nos jours encore, exerce la sagacité des premiers anatomes , pas les grandes diffi- cultés dont il est hérissé: car il ne s’agit de rien moins que de la découverte des lois occultes d’après lesquelles la nature, abhorrant l’arbitraire jusque dans ses divaga- tions, agit dans ces cas là; découvei’te qui est d’autant plus difficile à faire, que la fréquence des échantillons, propres à l’étude de ces regies qui régissent les excep- tions, est comparativement fort restreinte, et que, par la nature de la chose , un grand nombre de ces échantil- lons est encore soustrait à l’observation. Les cas re- cueillis, examinés et décrits par Zagorsky, dans ses nombreux mémoires, appartiennent au nombre des plus instructifs et ont été appréciés par les connaisseurs. Il est vrai de dire aussi , que la tératologie , ou doctrine des monstres, était la seule partie qui pût offrir à notre défunt collègue le sujet de ses travaux savants , car les progrès les plus récents de l’anatomie et de la physio- logie comparées, progrès qui, comme on sait, ont imprimé une face nouvelle à ces sciences, sont, pour ainsi dire, postérieurs à son époque. Son plus grand mérite , sans contredit, est celui qu’il s’est acquis sur la chaire. Des centaines de nos médecins, y compris les plus haut pla- cés , ont été ses élèves et lui gardent un souvenir re- connaissant. Ces sentiments de respect et de dévoue- ment se sont manifestés surtout , d’une manière atten- drissante , lors de la célébration du 50ème anniversaire de son entrée au service, comme médecin, le 2 novem- bre 1836. Une médaille frappée en l’honneur du ju- bilaire, un cadeau précieux, provenant de la munificence de l’Empereur , et un beau vase d’argent avec dédicace, furent les souvenirs qu’il rapporta de cette fête mémo- rable. Les cotisations avaient été si fortes et si nom- breuses , qu elles ont suffi à la fondation d’une bourse à perpétuité pour l’entretien d’un étudiant en médecine, bourse qui porte le nom de Zagorsky et en conservera à jamais la mémoire. Par les décrèts de la Providence, il a été permis à noire défunt collègue de jouir, encore pendant dix ans, d’une vie tranquille au sein de sa fa- mille , et d’atteindre 1 âge avancé de 82 ans. La mort le trouva calme et résigné, et prêt à joindre sa fidèle compagne qui l’avait précédé d’un an. Des regrets sin- cères et de nombreux témoignages d’estime et d’amitié 1 ont pieusement suivi jusqu’à sa dernière demeure. La Classe russe a également eu à i’egretter la mort d’un de ses membres effectifs, M. Lobanov. Ce sera au rapporteur de cetLe Classe de mettre sous vos yeux un aperçu de la carrière littéraire de cet Aca- démicien. b) Membres honoraires et correspondants. La liste de nos membres honoraires a été privée de deux de ses plus beaux ornements : du nom de notre célèbre Krusenstern et de celui de l’illustre astro- nome de Königsberg, Bessel. Tous les deux ont étéj chers aux pays qui les ont vu naître; mais la douleur qu’ont causée ces deux pertes irréparables a retenti par- tout où l’on cultive les sciences; le monde savant en a pris le deuil. — Sont décédés en outre : les membres honoraires: le Grand -Chambellan Comte Golovkine, curateur de l’arrondissement universitaire de Kharkov, le lieutenant-général Gol en istche v-Koutouzo v, pré- 3 sident du Comité scientifique de la marine , et le Tsa- révitch de Géorgie Theïmouraz, ainsi que les mem- bres correspondants Erdmann, ancien professeur aux Universités de Kazan et de Dorpat, Nicolas Polévoï et Recke 3. Nominations. La vacance provenue par la mort de M. Zagorsky a été remplacée par M. Baer qui, avec l’assentiment de M. le Ministre de l’instruction publique, a passé du fau- teuil de la Zoologie à celui de l’Anatomie et de la Phy- siologie. M. Yazykov, de la Classe russe, mort en 1845 , a été remplacé par le Rév. Protohiérée K o - tchéto v. 4. Nomination à une autre charge. M. Bouniakovsky a été appelé à la chaire de ma- thématiques à l’Université impériale de St.-Pétersbourg. 5. Changements dans le service des Musées. Le service de nos Musées a subi des changements notables dans son personnel, par la mort des conserva- teurs Blöde, du Musée minéralogique, et Vol ko v, du Musée asiatique , et par la retraite du conservateur Schrader, des Musée zoologique et ethnographique. MM. Grewingk, pour la minéralogie, Robert Frähn, fils de l’Académicien, pour les collections orientales, et Radloff, pour l’ethnographie, justifieront, nous n’en doutons pas, la confiance que nous leur avons accordée. La place de second conservateur du Musée zoologique demeurera vacante jusqu’au retour du préparateur Voznessensky qui exploite, depuis sept ans, les ri- chesses naturelles de la côte Nord-Ouest de l'Amérique, des archipels de l'Océan pacifique et du Kamtchatka. Nous reviendrons plus tard aux résultats les plus ré- cents de cette intéressante expédition, EL TRAVAIDK DE IP ACADEMIE. 1. Ouvrages publiés. En abordant l’analyse des travaux de l’Académie, nous signalerons , en premier lieu , les ouvrages publiés en Î846, et nous passerons, ensuite, à la revue des mémoires dont la lecture a occupé les Classes , dans leurs séances de l’année. Le recueil des Mémoires de l’Académie se subdivise, comme on sait , en quatre corps d’ouvrage indépen- dants , dont le premier est consacré aux sciences ma- thématiques et physiques , le second , aux sciences na- turelles, le troisième , aux sciences historiques , philolo- giques et politiques, le quatrième enfin, sans séparation des matières , aux travaux approuvés par l’Académie, mais dont les auteurs n’en sont point membres. La pu- blication de ces quatre recueils marche de front; elle est en quelque sorte modérée ou ralentie , d’un côté, par l’existence du Bulletin qui offre un moyen de pro- pagation plus prompt , d’un autre côté , par la grande facilité offerte aux académiciens de publier séparément tout ouvrage d’une certaine étendue. Néanmoins, la col- lection de cette nouvelle série de Mémoires , qui ne date que de 1830, a déjà atteint le chiffre de vingt volumes. La Section biologique, ou des sciences natu- relles , a émis , cette année , deux nouvelles livraisons, une de botanique et une de zoologie; ce sont les livrai- sons 3 et 4 du tome cinquième. Les deux qui restent étant réservées à un mémoire étendu de M. Brandt sur le Rhinocéros fossile, on a pu commencer, sans at- tendre la fin du volume, le tome suivant. — ■ Le tome 5ème des Savants étrangers a quitté la presse au com- mencement de cette année; il ne renferme que deux mémoires d’un volume ù'ès considérable : la description des insectes de la Sibérie de M, Motchoulsky, et les recherches anatomiques et physiologiques sur le système nerveux des poissons, par M. Girgensohn, médecin à Wolmar. Les abonnés du Bulletin ont reçu, cette année, 21 nu- méros de la Section plxysico -mathématique et 17 de la Section historique. Par ces émissions , deux nouveaux tomes de ce journal se trouvent achevés, le Sème de la première et le 3ème de la seconde Section, La distribution des prix Démidov adjugés le 17 avril, a eu lieu en séance publique, le 17 mai, M. Sa vit ch, professeur d’astronomie à l’Université de St.-Pétersbourg, et MM. Kovalevsky et Glaus, professeurs à celle de Kazan, ont remporté de grands prix. Des prix d’encou- ragement ont été décernés à M. Ivachkovsky à Mos- cou, à M. Wiedemann àRéval et au professeur H en r y Bruun à Odessa, Le rapport général sur cette adjudi- cation, ainsi que les analyses des ouvrages couronnés et de ceux qui ont obtenu une mention honorable , ont été publiés de la manière usitée. M. Bouniakovsky a achevé la publication de sa théorie mathématique des probabilités, ouvrage dont nous _ 4 avons eu l'occasion de parler dans nos comptes rendus precedents. M. Bouniakovsky a non seulement le mérite d’avoir donne' à la litte'rature nationale le pre- mier traité original de cette partie intéressante des mathématiques appliquées , il a non seulement fait un choix critique des meilleures méthodes existantes, et ré- duit en système les parties éparses de cette doctrine im- portante, il l’a complétée encore de ses propres re- cherches et a livré , sans contredit , un travail utile et consciencieux. M. Othon Struve a rédigé et publié le rapport sur la seconde expédition chronométrique, exécutée par lui, en 184-4, entre Altona et Greenwich. Cet ouvrage, dé- dié à Sa Majesté la Beine d’Angleterre, est disposé selon le modèle du rapport relatif à la première expédition chronométrique qui eut lieu, en 1843, entre Poulkova et Altona, à cela près qu’il contient en détail les journaux des observations de nos Astronomes et ceux de la com- paraison des chronomètres. Ces détails avaient été dé- sirés par MM. Airy et Schumacher. Le résultat final de cette expédition , tel que nous le communique M. Struve le père dans une note qui précède ce rap- port, porte la différence des longitudes entre Poulkova et Greenwich à 2* T 18^674, avec une erreur probable de 0"057. Il faut compter au nombre des grandes opérations de l’astronomie moderne , la détermination des lieux des étoiles fixes par zones, d’abord celle de Lalande, à la fin du siècle dernier, et ensuite celle de Bessel, de 1825 à 1833, et embrassant la zone entre — 15 et -J- 45 degrés de déclinaison, travail que M. Argelander a continué, depuis, 'jusqu’à 80° de déclinaison. M. Weisse^ professeur d’astronomie à Cracovie , avait entrepris la tâche laborieuse et méritoire de rédiger le catalogue des étoiles déterminées par Bessel, en se boxnant toutefois à l’espace entre — 15 et -f- 15 degrés de déclinaison. Ge catalogue , renfermant 31895 positions d’étoiles des neuf premières grandeurs, réduites à l’an 1825, fut pré- senté par l’auteur à l’ Académie qui consentit libérale- ment de fournir aux frais de sa publication. L’ouvrage vient de quitter la presse et sera , nous n’en doutons pas, accueilli avec plaisir par les astronomes calculateurs. M. Weisse a eu soin d’ajouter aux ascensions droites et aux déclinaisons , encore les précessions et leurs va- riations séculaires , ce qui doit beaucoup faciliter l’usage de son catalogue. Mais ce qui surtout ajoute à la valeur de cet ouvrage et doit, en quelque sorte, racheter la len- teur de l’impression (justifiée d’ailleurs par la difficulté des épreuves et les occupations nombreuses et pressantes de nos Astronomes) — c'est l’introduction dont l’a muni M. Struve, et qui renferme des recherches profondes et intéressantes, relatives aux lois de la distribution des étoiles de toutes les grandeurs sur la voûte céleste. Ge travail qui , par la nouveauté des aperçus et des faits qu’il révèle , ne manquera pas d’attirer , à un haut de- gré, l’attention des Astronomes , et qui n’a encore été mentionné nulle part, mérite que nous nous y arrêtions un instant, ne fut-ce que pour en citer les résultats les plus frappants, tirés, comme conséquences nécessaires, ou du moins très probables , des observations mêmes , sans le secours d’aucune hypothèse arbitraire ou hasardée. On sait que Herschel l’aîné, dans la seule supposition d’une distribution uniforme des étoiles dans l’espace, avait conclu de ses jaugeages du ciel, que notre Soleil appartient à une vaste couche d’étoiles , ayant la forme d’une lentille, et se bifurquant, non loin du Soleil même, en deux branches , couche qu’on est convenu de nom- mer la voie lactée. Ce célèbre astronome va même jusqu’à vouloir déterminer la masse de cette couche, dans ses différentes directions. Eh bien ! cette hypo- thèse si habilement combinée et considérée par les Astro- nomes, depuis 60 ans, comme une vérité irréfragable, — elle est cependant inadmissible. Au contraire , les ob- servations des zones de Bessel, combinées avec les jau- geages mêmes de H erschel, conduisent aux conclusions suivantes: 1) L’immense amas d’étoiles que nous dé— < signons du nom de voie lactée, enveloppe effectivement notre Soleil de tous côtés. Une distribution fort inégale des étoiles se remarque dans les diverses parties de ce vaste système. En partant de deux points opposés du firmament , on observe aisément une condensation suc- cessive des étoiles, d’abord lente, puis, croissant rapi- dement vers un plan principal. La condensation la plus! forte des étoiles est ce qui engendre la voie lactée. Quant à la configuration de cet amas d’étoiles, elle nous est absolument inconnue , vu que nos lunettes les plus puissantes n’ont pas encore suffi pour en atteindre les dernières limites-, 2) le Soleil se trouve, non loin du plan principal , dans la direction de la constellation de la Vierge , et à une distance qui répond à peu près à celle qui sépare les étoiles de 3ème grandeur du So- leil; 3) en adoptant, pour unité des distances, le rayon d’une sphère qui envelopperait toutes les étoiles visibles à l’oeil nu, c’est à dire, celles des six premières gran- deurs selon l’Uranométrie d’Argelander , on peut dire, que les étoiles de la neuvième grandeur se trouveront à la surface d’une sphère d’un rayon quatre fois plus grand, et que les plus petites étoiles que Herschel a pu voir par son télescope de 20 pieds, seront cxrcon- 5 sorites par une sphère d’un rayon 22 fois plus grand, ce qui ferait de'jà 150 millions de fois la distance du soleil à la terre , espace que la lumière même mettrait 2500 ans à parcourir; 4) Herschel lui-même, guidé par des expériences photométriques, désignait le pouvoir pénétratif de son télescope par le chiffre 61 , ce qui veut dire que cet instrument devait lui montrer des étoiles 61 fois plus éloignées que les plus petites vues à l’oeil nu. M. Struve fait voir que ce chiffre de- vrait être porté à 75, c’est à dire que Herschel aurait du voir même les étoiles 75 fois plus éloignées que les dernières de la 6ème grandeur , d’après Argelander. Or, comment expliquer cette différence du pouvoir pé- nétratif calculé, 75, et de celui déduit de l’observation, et qui n’est que de 22? Si ce n’est par une perte que subit la lumière dans son passage par l’espace, perte que nous ne pouvons considérer autrement que comme une extinction successive et d’autant plus forte que l’espace que la lumière doit traverser , est plus grand. Le cal- cul, il est vrai, nous montre que, pour la distance moyenne des étoiles de la première grandeur , cette extinction n’est que de l/75, mais que, pour les étoiles extrêmes de la 6ème grandeur, elle est déjà d’ 1/L0, et pour celles de la 9ème grandeur d’ 1/3. C’est ce phénomène de l’extinction qui explique aussi la question, soulevée déjà par Olb ers, il y a vingt ans, savoir que, si conformé- ment à la toute-puissance du Créateur , l’univers n’avait point de bornes , le ciel étoilé devrait nous paraître, dans toutes les directions, resplendissant d’un éclat sem- blable à celui du soleil. Or, l’oeil humain serait ébloui de cette lumière intense , si la Providence , dans sa profonde sagesse , n’y avait porté remède pas le phéno- mène de l’extinction , expliqué aujourd’hui par les cal- culs ingénieux de M. Struve. M. Kolenati, docteur médecin de Prague en Bohème, qui, en 1843 et 1844, a visité le Caucase, et a rapporté à nos Musées de nombreux représentants de la Faune de ces régions alpines , en compensation de la légère subvention que l’Académie lui avait accordée pour ce voyage , avait été , à son retour , attaché temporairement a notre Musée zoologique , ce qui lui fournit la possi- bilité et les moyens de mettre en ordre et de décrire la partie entomologique de sa récolte, celle qu’il a choi- sie pour sa spécialité. Ce travail de M. Kolenati a paru, aux frais de l’Académie, en cinq livraisons, ornées de planches coloriées, sous le titre de Meletemala ento- mological M. D orn, en se chargeant, en 1842, de la direction du Musée asiatique , s’était imposé le devoir de faire connaître au monde savant, et particulièrement aux Orien- talistes , l’histoire de la fondation et du développement rapide de cette belle institution qui , grâce à l’intérêt éclairé de son illustre fondateur et au zèle infatigable O et désintéressé de son premier directeur, a atteint , dans le court espace de 25 ans , à un degré de complet et d’importance qui le place à côté des plus riches col- lections de ce genre. Ce travail méritoire a paru et forme un volume de 40 feuilles d’impression in 8-vo, dont le texte proprement dit ne comporte que le quart, tout le reste étant consacré à la longue suite de savants rapports , concernant les affaires du Musée , et que M. F ràhn, durant son directorat, a adressés successive- ment à l’Académie. Ce sont là les véritables sources de cette histoire, et nul Orientaliste ne les lira sans un vif intérêt et une juste admiration. Un jeune Orienta- liste du pays, M. Paul Savélïev, a entrepris la tâche utile de publier , à l’usage de ses compatriotes , un ex- trait de cet ouvrage en langue russe. Un autre travail de M. Dorn, qui vient de quitter la presse , c’est sa Chrestomathie de la langue afghane, suivie d’un dictionnaire afghane - anglais. L’Afgha- nistan , province persane , renferme une population de plusieurs millions d’habitants , et paraît devoir jouer, un jour, un rôle politique assez important. La langue de cette nation , que les indigènes nomment Pouschtou, a des rapports d’affinité avec le persan mo- derne, sans qu’on puisse cependant la considérer comme simple dialecte de cette langue, aussi peu que l’idiôme des Kourdes ou celui des Baloutches. Si l’on voulait com- prendre, sous une dénomination commune, ces différentes branches de la grande souche indo-germanique, nous se- rions assez portés d’aclopter le nom de langues de l’Iran , proposé par le savant M. Lassen. Les travaux de Klaproth, d’Ewersmann et de Wilken n’avaient guère suffi pour donner une idée nette de la langue des Afghanes. Evvald fut le premier à établir, dans son Essai, un point de vue plus scientifique: mais ce n’est qu’à M. Dorn que nous sommes redevables de la pre- mière grammaire complète de la langue afghane , pu- bliée en 1840 dans nos Mémoires. De même, sa Chre- I stomathie est le premier recueil de textes originaux, inédits jusque là , d’auteurs afghanes , poètes et prosa- teurs; elle est le fruit de vingt ans de travaux assidus et dispendieux , et peut être placée avec honneur à côté des ouvrages de MM. Schmidt et Sjögren qui, comme on sait , ont aussi été les premiers à frayer la route, l’un, pour l’étude du mongol et du tibétain, l’au- tre de l’ossète. On se souvient que feu Robert Lenz, frère cadet de notre physicien , s’était occupé , avec prédilection et 6 succès, de l’e'tude du drame sanscrit, et qu’avant sa no- mination à l’Académie, il s’était fait connaître déjà, d’une manière fort avantageuse, par la publication de son ap- pareil critique d’Urwasi , drame de Kalidasa , dont il méditait une édition , et dont il avait déjà collationné, avec soin, divers textes. On sait que la mort prématu- rée de ce jeune et habile Orientaliste interrompit brus- quement toutes ses belles conceptions , et détruisit les espérances que son talent et son assiduité eussent , sans aucun doute, justifiées. M. Emile Lenz ne tarda point de déposer au Musée asiatique toute la succession litté- raire et manuscrite de son frère, persuadé que c’était là l’unique moyen de la faire fructifier encore pour la science. Effectivement, l’un des premiers soins de notre Sanscritiste actuel , M. Böhtlingk, fut de chercher un rédacteur habile des dits manuscrits , et nommément de ceux qui se. rapportent à l’édition projetée d’Urwasi; aussi fut -il assez heureux pour le trouver dans la per- sonne du docteur Bolle nsen, professeiu'-adjoint à l’In- stitut pédagogique central. Ce savant laborieux vient de nous donner une édition épurée du texte original du drame, accompagnée d’un vaste appareil de notes critiques et d’une traduction allemande , adaptée au possible à l’esprit du poète indien, sans toutefois faire violence au génie de la langue allemande. Il appartient aux con- naisseurs d’apprécier ce travail à sa juste valeur. Quant à nous, applaudissons de bon coeur à ces premiers com- mencements de littérature sanscrite en Russie, et espé- rons que cette nouvelle branche des études orientales que nous voyons poindre chez nous, grandira et se dé- veloppera en l’honneur de notre patrie. Enfin, deux ouvrages de linguistique du Rev. Inno- cent, Evêque du Kamtchatka, autrefois P. Véniaminov, ministre du St. -Evangile dans les colonies russes en Amérique, viennent d’être publiées par l’Académie. Ce sont 1) des remarques philologiques sur la langue des Koloehes et sur celle des habitants de Kadïak, et 2) une grammaire de la langue aléoute; — travaux d’autant plus méritoires que ces langues sauvages, privées comme de raison de tout monument écrit, sont naturellement condamnées à l’extinction, à mesure des progrès de la civilisation, et de la propagation, parmi ces peuples, de la doctrine chrétienne. 2. Mémoires lus dans les séances, a) Mathématiques et Astronomie, M, Bouniako vsky, absorbé par la publication de son grand Traité des probabilités et surtout par ses nou- velles obligations à l’Université, lesquelles, dans la pre- mière année , ont dû naturellement réclamer tous ses soins, n’a lu à l’Académie qu’un seul mémoire sur une application curieuse de l'analyse des probabilités à la détermination approximative des limites de la perte réelle en hommes, qu’éprouve un corps d’armée pendant un combat. M. Ostrogradsky a traité, dans un mémoire lu le 23 octobre, la même question, en lui donnant l’é- noncé suivant, plus simple : Un vase renferme des billes blanches et noires dont on connaît le nombre total; mais on ignore ce qu'il y a de chaque couleur. On en retire un certain nombre , et après avoir compté , parmi celles-ci, les blanches et les noires, et les avoir remises dans le vase , on demande la probalité que le total des billes blanches ne s’écartera pas des limites qu’on vou- dra assigner; ou plutôt, on demande quelle est la rela- tion entre la probabilité et les limites dont il s’agit On voit bien que les deux questions se réduisent à une seule, et que, suivant qu’on change l’énoncé de ce pro- blème, il peut être appliqué à bien des cas encore, ou- tre ceux que nous venons de citer. Il paraît que des deux Académiciens qui se sont rencontrés sur la même route, M. Ostrogradsky a mieux saisi le principe de la question , et que partant son analyse l’emporte sur celle de son collègue qui, d’ailleurs, a été le premier à le reconnaître. — Deux jeunes géomètres russes, MM. Tchebychev et Kolpachnikov, ont adressé à l’Académie chacun un mémoire de calcul intégral. Les Commissaires chargés de l’examen de ces écrits n'ayant pas encore fait leurs rapports à l’Académie, nous en ren- drons compte, s’il y a lieu, à une autre occasion. L’admirable découverte de M. Leverrier qui, par la voie seule du calcul , a su indiquer aux Astronomes l’endroit dans l'espace où devait se trouver , dans un moment donné, la planète inconnue, exerçant une action perturbatrice sur le mouvement d’Uranus , — cette dé- couverte qu immédiatement après , lobservation a justi- fiée d ime manière si éclatante, a dû nécessairement ap- peler nos Astronomes à une activité redoublée , pour bien préciser les déplacements successifs de ce nouvel astre, à l’effet d’en déterminer les éléments. Depuis que M. Struve nous en a rendu compte, dans une notice préalable , les observations de ce corps céleste ont été continuées à l'Observatoire central, et nommément, aux lunettes méridiennes, par MM. Peters, Fuss, Sabler et Döllen, et à la grande lunette parallactique , par M. Struve le jeune. Quant au nom à donner à la planète de M. Leverrier, nos Astronomes ont adopté, comme parfaitement convenable, celui qu’a choisi le Bu- M. Leverrier lui-même, savoir Neptune , avec le signe I t du trident. Si le temps le permet, M. Struve aiu’a la parole aujourd’hui pour vous exposer , en peu de mots, les vues de nos Astronomes à ce sujet. *) — Les observations d’Astrée , petite planète astéroïde , décou- verte en décembre de l’année dernière , ont été conti- nuées à Poulkova , aux lunettes méridiennes jusqu’au 28 février, et à la grande lunette parallactique jusqu’au 12 mai. Elles ont fourni à M. Struve le sujet d’une note , publiée depuis , dans le Bulletin. On n’a qu’à comparer ces observations et celles de Neptune avec les observations de Vesta de l’an 1809, pour se rendre un compte exact des progrès immenses qu’a faits , de- puis quarante ans, l’astronomie pratique , grace au per- fectionnement des lunettes et des méthodes d’observa- tion. L’espace d’un an aura suffi pour déduire , avec exactitude , les éléments d’Astrée , du grand nombre d’excellentes déterminations fournies par les différents observatoires de l’Europe. — Deux nouvelles planètes et sept comètes, découvertes en 1846, assignent à cette *) M. Leverrier vient de recevoir une marque gracieuse du haut intérêt qu’a daigné prendre à sa découverte S. M. l’Empereur. Voici la lettre par laquelle M. le Président de l’Académie vient d’annoncer cette faveur impériale à l’Astro- nome français : Mons ieur, J’ai placé sous les yeux de Sa Majesté l’Empereur, un rapport de l’Observatoire central de Poulkova, présenté par l’Académie Impériale des sciences, concernant l’impor- tante découverte , que le monde savant doit à vos travaux assidus. Sa Majesté, dont l’attention se porte constamment sur le développement général des connaissances utiles , appré- ciant vos laborieuses investigations et la juste célébrité qu’elles vous ont acquise , a daigné vous nommer Chevalier de l’Ordre de St. -Stanislas 2de classe , dont vous recevez ci-joint, Monsieur, les insignes accompagnées de la- patente qui constate cette nomination. J’éprouve une véritable satisfaction à vous transmettre, au nom de mon auguste Maître, ce témoignage de haute bienveillance , qui vous paraîtra sans doute d’autant plus honorable ' qu’il émane du Monarque , qui a créé l’Observa- toire central de Poulkova et qui n’a pas cessé de vouer, dans ses états, une protection spéciale à tous les progrès de l’Astronomie dans ses diverses applications. Recevez , Monsieur et cher Confrère , l’assurance de ma parfaite considération. St.-Pétersbourg, ce 28 décbr. 1846 (9 janv. 1847). Le Ministre de l’instruction publique : signé: Comte Ouvaroff. à Monsieur Le Verrier, de l’Institut, professeur d’Astronomie à Paris. année une place distingue'e dans l’histoire de l’astro- nomie. Nos Astronomes, pour ne point interrompre leurs observations plus importantes des étoiles fixes , n’ont pu accorder leur attention qu’à deux de ces comètes. L’une était celle de Biéla dont la période de révolu- tion est de 6 3 4 ans , et qui, à sa dernière apparition, a offert le phénomène extraordinaire et unique dan* la science d’une séparation en deux corps distincts. Ce fut en novembre 1845 que les Astronomes aperçurent cette comète , juste à l’endroit que lui assignait l’éphé- méride de Santini; son aspect n’offrait encore rien d’ex- traordinaire. Mais , vers la mi -janvier , on découvrit, d’abord en Amérique , ensuite à Cambridge et à Kö- nigsberg , que la masse de la comète s’était séparée en deux, chacune représentant un noyau et une enveloppe nébuleuse à part. Les observations de nos Astronomes, au nombre de cinq, embrassent l’espace de temps entre le 19 février et le 24 mars; la comète plus méridio- nale leur est constamment apparue comme la plus bril- lante des deux; l’éclat comparatif de l’autre a diminué successivement depuis 1 9 jusqu’à 1/50 de celui de la première, en raison, à ce qu’il paraît, de l’augmentation de la distance entre les deux astres , laquelle , dans l’espace de 33 jours, a augmenté de 367 à 830 secondes, ce qui équivaut , à peu près , à la longueur du rayon de la lune. Ce dernier changement d’ailleurs peut être attribué au rapprochement successif de l’astre vers la terre. M. Othon Struve a fait à l’Académie un rapport circonstancié sur les observations de ce phéno- mène remarquable , rapport qu’il a pris soin d’accom- pagner de deux dessins fidèles, représentant la comète jumelle telle quelle lui avait apparu dans le champ de sa lunette, le 19 et le 21 février. C’est que , dans ces deux jours, un changement notable s’était opéré dans l’aspect de ce corps : L’une des deux comètes, la plus faible , avait entièrement perdu sa queue, tandis que, dans l’autre , la plus brillante , un courant lumineux, non aperçu jusque là , paraissait sortir du noyau et traverser l’enveloppe nébuleuse , en sens opposé de la queue. On aurait tort de vouloir chercher, dès à pré- sent, à expliquer les causes physiques de ce phénomène énigmatique. Peut-être qu’un plus grand nombre d’ob- servations du mouvement ultérieur des deux corps , ou que les réapparitions futures de la comète jetteront quelque jour sur cette question, ou donneront au moins une base ou une direction aux hypothèses à former à cet égard. Toujours est-il, que cet astre, dans ses cinq apparitions antérieures (1772, 1805, 1826, 1832, 1839) n’a offert rien de semblable. — M. Peters a terminé ses importantes recherches sur la parallaxe des étoiles — 8 — fixes , travail que nous n’avons pu qu’annoncer dans notre dernier compte rendu. L’auteur donne , dans la première partie de son mémoire , un précis historique de tous les travaux antérieurs au sien , et qui ont eu pour objet les parallaxes des étoiles fixes. La seconde partie est consacrée aux recherches proprement dites, instituées par M. Peters lui-même au grand cercle vertical, et donne, pour résultat, les parallaxes nouvel- lement déterminées de huit étoiles. La troisième partie enfin a pour but la recherche de la valeur moyenne de la parallaxe des étoiles de 2de grandeur. L’astronomie se trouve aujourd’hui , par rapport aux étoiles fixes, à peu près dans la même position, dans laquelle, il y a cent ans, elle se trouvait à l’égard du système solaire. La troi- sième loi de Keppler avait déjà déterminé les di- stances relatives entre les différents corps du système solaire et le corps central; mais l’on ne connaissait pas encore l’unité absolue , ou la distance de la terre au soleil, exprimée en rayons de la terre dont la longueur linéaire était donnée par les mesures des degrés de mé- ridien. Ce n’est qu’après les passages de Vénus sur le disque du soleil, qu’on parvint à la connaissance exacte de cette unité , et dès lors , aux dimensions absolues du système entier. Aujourd’hui nous en sommes à con- naître approximativement les distances moyennes com- paratives des étoiles , selon la différence des grandeurs. Or, ici de même, l’unité absolue nous manquait, c’est à dire , nous ne connaissions pas la parallaxe moyenne des étoiles d’une grandeur déterminée, ou leur distance moyenne, exprimée en rayons de l’orbite terrestre. C’est cette unité là que M. Peters s’est appliqué de déter- miner par son travail , et , selon le témoignage de M. Struve, il y a réussi d’une manière distinguée. Notre Astronome trouve, pour la parallaxe moyenne des étoiles de 2de grandeur, la valeur positive de 0^116, avec l’erreur probable de 0,014, résultat indépendant de toute hypothèse relative aux erreurs constantes ou à l’éclat absolu des étoiles. En partant de ce chiffre définitif, et en s’appuyant des proportions dé- couvertes par M, Struve, c’est à présent chose facile que de parvenir aux parallaxes moyennes des étoiles des autres classes , et d’exprimer toutes les distances moyennes en rayons de l’orbite terrestre , ou , si l’on veut, en milles géographiques. Une application immé- diate à laquelle se prête le travail de M. Peters, c’est la détermination du mouvement absolu de notre sy- stème dans l’espace. En 1842, M. Othon Struve avait trouvé que, vu de la distance moyenne des étoiles de première grandeur , le soleil avançait annuellement de 0^3392. 11 fallait se contenter alors de cette vitesse angulaire; car sa réduction au mouvement absolu dans 1 espace ne pouvait être qu’hypothétique, vu l’ignorance dans laquelle nous étions encore par rapport à la pa- rallaxe des étoiles de première grandeur. Aujourd’hui, que cette valeur est trouvée, nous sommes déjà en me- sure de dire que notre système solaire se meut dans l’espace avec une vitesse de 1,578 rayons de l’orbite terrestre , ou de 33 millions de milles géographiques par an, et que ce chiffre est tellement exact qu’on peut parier 1 contre 1 qu’il ne sort pas des limites de 28 et de 37 millions de milles géographiques. b) Physique. M. Lenz a publié, cette année, une nouvelle édition, la troisième , de son Traité de Physique à l’usage des gymnases , et y a retravaillé entièrement le chapitre relatif au galvanisme. Abandonnant la méthode histo- rique , bonne pour les doctrines nouvelles et peu dé- veloppées encore, M. Lenz a cru devoir la remplacer par une autre disposition des matières, plus scientifique, en exposant d’abord , par ordre systématique et indé- pendamment de toute hypothèse anticipée , les phéno- mènes, et en en déduisant ensuite les explications théo- riques, comme corollaires indispensables des faits acquis par l’expérience. — M. Jacobi a communiqué à l’A- cadémie , dans six mémoires consécutifs , les résultats ultérieurs de ses expériences galvaniques et électro- magnétiques. En examinant , par des instruments très sensibles , la conductibilité d’un fil métallique , passant en ligne droite à travers un liquide, notre Physicien a trouvé, que cette conductibilité n’augmente aucunément, mais que le fil lui -même subit les effets du courant galvanique , de manière que l’extrémité, aboutissant au pôle positif, est oxydée , tandis qu'à l’autre extrémité, réunie au pôle négatif de la batterie , un dégagement d’hydrogène ou des effets analogues ont lieu. S’il est curieux de voir un fil métallique, plongeant entière- ment dans un liquide , oxydé et hydrogénisé en même temps, ce singulier phénomène expliquera peut-être plusieurs anomalies qui se présentent dans les opéra- tions de la galvanoplastique , et qui déroutent quelque- fois les praticiens. — Dans les derniers temps, les machines magnéto - électriques , auxquelles l’admirable découverte de M. Faraday a donné l’origine, ont at- tiré de nouveau l’attention des savants et des indu- striels. Les machines magnéto-électriques sont l’inverse des machines électro-magnétiques. Si dans ces dernières, c’est la force électro- chimique qui engendre une force mécanique, dans les autres, au contraire, une force mé- canique est employée pour produire un courant galva- 9 nique. M. Jacobi a précisé les ide'es sur l’utilité pro- bable de ces machines, en disant que la force électro- chimique n’ayant pu, jusqu’à ce jour, être appliquée au mouvement des machines , par la seule raison que sa production est trop coûteuse , il serait plus avantageux de se servir d’une force mécanique pour obtenir des effets électro-chimiques qui , à leur tour , pourraient être utilisés de différentes manières. L'effet, utile , terme d’une importance exclusive , dès qu’il s’agit d intérêts économiques, n’est, comme on sait, qu’une fraction dans laquelle le prix du produit est le numérateur , et les frais de la production le dénominateur. Or, dans les machines électro-magnétiques, cette fraction est malheu- reusement une fraction simple, tandis que dans les ma- chines dont nous parlons , ce sera une fraction mixte. Toutefois M. Jacohi fait observer que les lois de ces machines n’étant pas encore suffisamment connues, l’exa- men sérieux de l’effet qu’elles produisent devrait pré- céder les applications pratiques. A cette fin , notre collègue a entrepris une suite de recherches expéri- mentales qui l’ont conduit à un résultat contraire aux idées qu’on s’était formées, jusqu’à présent, sur la force électromotrice de ces machines. Dans une note publiée plus tard, M. Jacobi a communiqué à l’Académie des expériences très satisfaisantes sur la réduction galvano- plastique du sulfate de cuivre, opérée au moyen d’une machine très simple et occupant très peu de volume. — Le même Académicien avait annoncé à l’Académie , il y a quelque temps, la découverte de plusieurs nouvel- les combinaisons voltaïques. Ce n’est que cette année, que les occupations de M. Jacobi lui ont permis de poursuivre ces découvertes et de les préparer à la pu- blication prochaine. Nous regrettons de ne pas pou- voir donner ici les détails de ce mémoire. Disons seu- lement que , dans ces combinaisons , dont l’application utile ne tardera pas à se faire valoir, nous voyons l’ar- gent, combiné avec le cuivre, jouer le rôle du zinc et se dissoudre électro-chimiquement dans le cyanure de potasse , presque avec la même facilité que le ferait le zinc dans l’acide sulfurique étendu d’eau , ou dans une solution d’un de ces sels neutres qui servent dans les combinaisons voltaïques oïdinaires. En remplaçant, dans ces nouvelles combinaisons , l’argent par de l’or, ce dernier métal ne se dissout presque pas, mais donne lieu à la formation du par a- cyanogène , substance cen- sée être une forme isomérique du cyanogène, mais qui Q.est pas encore bien approfondie par les Chimistes. Nous pensons que c’est pour la première fois, que celte substance remarquable ait été obtenue au moyen du courant galvanique. — Nous avons déjà plusieurs fois mentionné les travaux télégraphiques de M. Jacobi: I il vient de nous présenter, cette année, deux mémoires très étendus sur les expériences scientifiques auxquelles ces travaux lui ont fourni l’occasion. Nous devons nous dispenser de donner ici l’analyse de ces mémoires qui nous fournissent une idée des grandes difficultés qu’a- vait rencontrées l’établissement des premiers conduits télégraphiques souterrains. Dans ces conduits, un phé- nomène très remarquable a lieu, qui jusque là n’avait pas encore été examiné , mais qui influe beaucoup sur la construction des appareils télégraphiques. C’est une polarisation de ces conduits, analogue à celle que pré- sentent les électrodes de platine qui ont servi à la dé- composition de l’eau, mais qui en diffère par sa grande énergie, par l’extrême lenteur de son décroissement, et par la marche progressive quelle poursuit à partir de l’origine de la force. L’intérêt général qui s’attache à ces recherches , consiste principalement en ce quelles ont fourni des données , d’après lesquelles on pourra évaluer dorénavant l’effet des courants dérivés, et appré- cier déjà a priori la qualification des différents moyens qu’on choisirait pour isoler les conduits souterrains. Une telle appréciation était encore impossible à l’époque où ces travaux furent exécutés. — Il est connu que le voltamètre est un instrument dont M. Faraday a beaucoup préconisé l’utilité comme mesure de la force électrolytique. M. Jacobi, dans ses expériences avec un voltamètre d’une forme particulière , a été surpris de voir les gaz mixtes, provenant de la décomposition de l’eau acidulée au moyen d’électrodes de platine, diminuer peu à peu de volume et disparaître enfin en- tièrement. M. Jacobi a répété ces expériences pour rechercher les conditions dont dépend ce phénomène, et a trouvé que l’intensité du courant galvanique em- ployé et la netteté des électrodes influent le plus sur la rapidité de cette résorption. On doit s’étonner que ce phénomène ait pu échapper jusqu’à présent aux Physiciens qui, dans leurs recherches, ont fait un usage fréquent du voltamètre. M. Jacobi nous assure néan- moins que l’existence du fait est hors de doute , et quelle a été constatée par d’autres Physiciens qui ont assisté à ses expériences. — Dans la dernière séance de la Classe, M. Jacobi nous a fait voir encore un appareil d’horlogerie , destiné à produire un mouve- ment uniforme de rotation , au moyen de poids. On sait que , dans les mécanismes de ce genre , on se sert ordinairement d’un volant qui tourne avec une grande rapidité. La résistance que l’air oppose au mouvement de ce volant, et qui augmente à peu près en raison du carré de sa vitesse , tient l’équilibre à la force accélé- ratrice de la pesanteur, et produit de cette manière cm mouvement uniforme. Cette construction a plusieurs 2 10 inconvénients qui se font particulièrement ressentir lorsqu’il s’agit de produire le maximum de vitesse dans un minimum de temps. L'heureuse idée, qu’a eue M. Jacobi, de faire tourner son volant dans un réservoir rempli d’huile , l’a conduit à satisfaire à cette dernière condition le plus parfaitement possible et avec une simplicité extrême dans la combinaison des engrenages. On conçoit que la résistance du volant dans l’huile étant beaucoup plus forte que celle dans l’air , il n’est pas nécessaire qu’il tourne avec beaucoup de rapidité. Le mouvement d’horlogerie que nous avons vu , doit servir proprement aux appareils télégraphiques, mais il est à présumer que l’idée qui lui sert de base , trou- vera d’autres applications encore. — Enfin notre Phy- sicien nous a annoncé qu’il a achevé, depuis peu, une nouvelle ligne télégraphique servant d’essai pour celle qui sera établie le long du chemin de fer de Moscou. Dans celte ligne , la terre servira de conduit magistral pour activer deux différents systèmes télégraphiques, avec deux fils seulement. — C’est toujours avec une satisfaction particulière et un juste orgueil que l’Aca- démie, dans l’énumération des travaux savants qui l’ont occupée dans le courant de l’année, aime à signaler ceux de son auguste Membre , Monseigneur le Duc de Leuchtenberg. En 1846 de nouveau, Son Al- tesse Impériale a daigné nous faire part, d’abord, de Ses recherches sur les solutions de sulfate de cuivre dont on se sert dans les opérations galvanoplastiques, et nous adresser , ensuite, une note sur la formation et les parties constituantes d’un précipité noir qui se dépose sur l’anode, lors de la décomposition du sulfate de cui- vre par Faction du courant galvanique. Les deux ar- ticles ornent les pages de notre Bulletin physico-mathé- matique. — En fait de météorologie, M. Kupffer con- tinue , avec sa persévérance connue , de compulser les observations qui lui affluent de toutes parts , et à en déduire des résultats importants pour la connaissance de la constitution climatologique de notre vaste patrie. Le nombre des stations , où se font ces observations, augmente d’année en année. La Compagnie russe amé- ricaine, qui a déjà rendu de si importants services à la météorologie, vient de fonder une nouvelle station à Aïan, à l’extrémité orientale de l’ancien continent; le général Obroutchev. gouverneur militaire d’Orenbourg, a libéra- lement doté deux autres stations dans la horde orientale des Kirghises , et naguère encore, le général Kosto vtsov, chef de l’Etat-major de l’administration centrale des écoles militaires, avec un empressement aussi éclairé que digne de reconnaissance , est venu au devant de nos désirs , en s’offrant d’établir , auprès de ces écoles, dans les provinces , des observatoires météorologiques, partout où 1 Académie le trouverait désirable et utile. M. Kupffer a choisi , pour objet de son dernier mé- moire, les observations météorologiques, faites à Sitkha, sur la côte Nord-Ouest de l’Amérique, à 222° à l’Est de Paris. Un autre travail du même genre , relatif au climat de Tiflis , sur les confins méridionaux de l’em- pire , nous est parvenu de la part de M. Philadel- phie, dirigeant l’Observatoire de cette ville. M. le Ministre de l’instruction publique nous a adressé un mémoire , dans lequel M. le professeur Kämtz de Dorpat examine , avec sa sagacité ordinaire, les caractères climatologiques de la côte septentrionale de l’ancien continent , sous le rapport des vents. Ce même savant estimable a recommandé à l’attention de l’Académie les recherches expérimentales, instituées par un de ses anciens élèves, M. Moritz, et relatives à la cohésion des liquides. L’Académie a trouvé ce mé- moire digne de faire partie de son Bulletin. Feu M. Blöde, conservateur de notre Musée minéralogique, nous a laissé un travail très méritoire, consistant en un tableau de tous les ae'rolithes qu’on trouve dans les musées publics de St.-Pétersbourg, surtout ceux de l’Académie et du Corps des mines, avec des notices sur l époque et le lieu de la chute et les circonstances par- ticulièxes qui Font accompagnée. M. Borissiak, de Kharkov, nous a communiqué une notice sur l’aérolithe tombé, en octobre 1843, près de la Verkhné-Tchirskaïa Stanitsa, dans le pays des Kosaques du Don. En passant à la partie géologique , nous remarquons d’abord le voyage dans l’Altaï, fait en 1834 par M. Hel- mersen, et rédigé finalement pour faire partie des Beiträge que cet Académicien publie conjointement avec M. Baer. Puis, des observations géognostiques sur les steps situés çntre les rivières Samara, Volga, Oural et Manytch, recueillies dans un voyage, fait en 1843, par M. Nôscliel, rédigées et enrichies de notes et d’addi- tions par M. Helmersen. Nous ferons mention aussi des cartes géologiques de la Russie européenne et des monts Oural, appartenant au voyage de M. Murchison et dont le savant Académicien vient de publier une nouvelle édition rectifiée et considérablement augmen- tée. — M. Ab ich, professeur de Dorpat, voyageant, depuis deux ans , dans le Caucase , nous a adressé , à diverses reprises, les résultats de ses investigations. Ils sont ren- fermés dans trois mémoires et se rapportent aux lacs salants et aux halophjtes du plateau de l’Araxe , aux rapports volcaniques du Caucase inférieur et à une nou- velle ascension de F Ararat, exécutée le 29 juillet 1845. — A cette occasion , nous ferons mention avec reconnais- sance d’une collection précieuse de pétrifications , pro- venant de la principauté d’Eichstâdt , et dont S. A. I. tl M*r- le Duc de Leuchtenberg a daigne faire don à notre Muse'e, fort pauvre encore sous le rapport paléon- tologique. Ce même Muse'e doit au zèle de M. Hamel une riche collection de fossiles de la formation du vieux grès rouge ou du système dévonien, collection qlie le laborieux Académicien a pris soin de former lui- même dans le Nord de l’Ecosse et les îles Orkney. Il a accompagné sa donation d’une première note de- scriptive dans laquelle il a fait observer , cpi’il a été principalement attiré vers ces études par la consi- dération que la formation du vieux grès rouge se trouve en Russie près de la surface , sur une éten- due très considérable , c. a. d. depuis la Mer Blan- che, au-delà d’Arkhangel , jusqu’à la rivière Winden en Courlande; elle reparaît même dans quelques gou- vernements de l’intérieur jusqu’à Orel. Or, chez nous la faune ichthyologique de ce système est tout au- trement conditionnée quelle ne l’est en Ecosse. En Russie, on ne trouve que des débris d’ichthyolites, tandis que le nord de la Grande-Bretagne les fournit en en- tier, et quelquefois dans un état parfait de conserva- tion. Chez nous, on n’a pas pu, jusqu’à présent, décou- vrir un seul Pterychthis ou un seul Coccosteus entier, comme l’Ecosse nous en présente , mais en revanche, nos débris sont d’une solidité très remarquable, de ma- nière qu’on peut les soumettre aisément à toutes sortes dèxamens et d’expériences , tandis qu’au contraire , les ichthyolites britanniques sont souvent très friables. On conçoit donc qu’une réunion des échantillons russes et e'ccosais doit offrir à la science le grand avantage d’observations comparatives , et doit faciliter beaucoup l’étude de ces animaux si intéressants , puisque ce sont les plus anciens de tous les vertébrés. — En- fin le Gouvernement britannique nous a offert , avec sa libéralité accoutumée, un exemplaire complet du superbe Recueil de cartes géologiques de la Grande- Bretagne , ouvrage important et digne de servir de modèle aux autres états de l’Europe. Nous en sommes redevables à l’entremise obligeante du célèbre Géologue de Londres, M. De la Bêche. c) Chimie. M. Hess, chargé par le Gouvernement de régulariser les alcoolomètres qui sont en usage dans l’empire, sest particulièrement occupé de cette tâche. Les nombreuses conférences qu’il a eues tant avec les fermiers qu'avec les possesseurs de distilleries , l’ont éclairé sur leurs besoins mutuels. M. Hess a calculé , soit pour leurs transactions, soit pour leur usage de pratique, des tables dont l’emploi n’exige d autre secours que celui du comp- teur ordinaire russe, pour faire tous les calculs qui se présentent fort souvent, non seulement dans les grands dépôts , mais aussi dans les endroits où s’exécute le mouillage et toutes les opérations de ce genre, comme la bonification etc. Des tables de cette nature , desti- nées à être mises fort souvent entre les mains de per- sonnes subalternes et peu lettrées, ne doivent pas être volumineuses, aussi celles de M. Hess ne remplissent guère au - delà de cinq feuilles d’impression. — M. F r i t z s c h e s'est occupé de recherches sur les mé- taux qui accompagnent le platine, et surtout sur l’al- liage naturel de l’osmium avec l’iridium, substance dont l’analyse avait présenté, jusque là, beaucoup de difficul- tés, parce quelle résistait opiniâtrément aux influences les plus énergiques. Les matériaux , fort coûteux , de ces recherches ont été fournis à notre Chimiste , avec l’autorisation de M. le Ministre des finances , par le laboratoire de l’hôtel de la monnaie. Gomme premier résultat, M. Fritzsche a décrit, dans une note, une nouvelle méthode avantageuse de résoudre l’osmium- iridium, méthode qui consiste dans l’emploi d’un mé- lange fondant de potasse caustique avec du chlorate potassique. Ce mélange agit rapidement sur l’alliage en question, en transformant en oxydes les métaux dont il se compose , sans donner naissance aucunément aux vapeurs pernicieuses de l’acide osmique que , jusque là, on n’a pas su éviter , ce qui suffirait déjà pour garan- tir à la nouvelle méthode des avantages positifs sur les anciennes. — MM. Fritzsche et Henry Struve, troisième fils de notre Astronome , ont présenté à l’A- cadémie un ti’avail commun sur un nouvel acide dont la composition offre un très grand intérêt , et qui se forme lorsqu’on fait agir sur l’acide osmique un excès de potasse caustique en présence de l’ammoniaque. Dans cette action , l’ammoniaque et la moitié de l’acide os- mique se décomposent mutuellement , et il en résulte un azoture d’osmium, qui en se combinant , à l’état de naissance, avec l’autre moitié de l'acide osmique, forme avec lui un acide copulé dont le sel potassique se dé- pose en cristaux jaunes. MM. Fritzsche et Struve donnent à cet acide le nom d’acide nitrano - osmique , et le proclament comme le premier exemple bien con- staté d’une nouvelle classe d’acides copulés , dans la- quelle la copule est représentée par un azoture métal- lique , classe dont M. Berzelius avait deviné l’exi- stence , dans ses considérations sur les sels de l’acicle fulminant. Cet azoture est la cause de ce cpie les sels du nouvel acicle, dont plusieurs ont été obtenus à l’é- tat crystallin, se décomposent à une température élevée avec explosion, et cette circonstance rend plus que vrai- semblable, que l’explosibilité des sels de l’acide fulmi- nant, ou paracyanique, doit être causée par la présence * 12 d’un azoture métallique, et que ce dernier acide appar- tient à la classe des acides niù’aniques. En fait de Chimie organique, M. Fritz sehe a lu à l’Académie la première partie d’un mémoire étendu sur les semences de Peganum Harmala , et particulièrement sur la harma- line, base organique découverte par M. Goebel, il y a quelques années, mais sur laquelle les données exactes nous manquent encore. Après avoir décrit une mé- thode très simple d’extraire la harmaline de la semence, notre Chimiste prouve, par de nombreuses analyses, que la formule adoptée pour cet alcaloïde doit être rem- placée par une autre , dérivée de ces analyses. Il dé- crit ensuite les sels que la harmaline forme avec plu- sieurs acides, et annonce que le bichromate de la har- maline donne , à une température de 1 30° ou à peu près , naissance à la formation d’un nouvel alcaloïde, reconnu aussi comme préformé dans la semence, et au- quel M. Fritzsche donne le nom de ha?' mine. En trai- tant la harmaline par des moyens oxydants , on en ob- tient , en outre , plusieurs nouvelles bases organiques qui, ainsi que la harmine, formeront le sujet d’un second article. M. Fritzsche se propose d’y joindre aussi des recherches sur la couleur rouge tirée de ces se- mences , et dont on a proposé l'emploi technique. — M. Nordens kj öld, membre correspondant, nous a adressé une description du diphanite , nouvelle espèce minérale qui se rencontre dans le gîte des émeraudes près de Catherinebourg, dans l’Oural, — et M. Her- mann, de Moscou, l'analyse chimique de quelques nou- velles substances minérales , provenant également de l'Oural . ainsi que des recherches sur l’ilmenium , nou- veau métal , l’yttéro - ilménite et le colombite du lac d’Ilmen. Enfin, M. Claus, de Kazan, a examiné, dans une note, les rapports chimiques d’un autre métal, nou- vellement découvert, le ruthénium, comparativement à ceux de l’iridium. JiHTepaTypHbixT. npeMiii, HainEPATOPCKAa Anemia Hayin,, Ha ocHOBamn nocat4Heii CTaTbn Bbicoaaiiuie yTBepm- Aeimaro noaomeHia o cnxa, npewiaxi,, na3Haanaa ocoöyio KoMJincciio 44a pa3CMOTp1jnia BHOBb cero noaomenia n 44a npe^CTaBaema AKa^eMin cooöpameHiii cbohxt, 0 TtxT, 113- îrteeHiaxi> nan 4ono4nemaxT>, KOTopbia, no naTHamaTii- •itTHeMy onbiTy, n eooöpasHo HbintumeiMy cocToaHiio OTe- lecTBGHHoa AnTepaTypbi , Moryn öbiTb npn3iiaiibi no.ies- ntiMii, H4o cnocoöcTBOBaTb kt, ycn4enito B4iania cero 6aa- ro^feTeabHaro yape^enia 11a ycntxn Hayna, bt, Poccin. Kpowfe H^KOTopbixa, Ma40BaaîHbixT, nepeintHT, bt, pe/Fan- mo, OTHocamiixca öoalse 40 «topnix, oöbiaaejn, ocBamen- Bbixi, H4H HMtiomnxT, E^ifO ToaHtfimee onpe4taeHie nep- BOHaaaAbHOii Mbican , KoMMnccia npe4aomnaa 4Ba To ibno 110- BbIxt npaBnaa, KOTopbia Bnpoaenn, ne orpaHiianBaioTT,, a aanpoiBBT, Toro, pacnpocTpaHatOTT, npaBO concnaTeab- CTBa, no npewHewy noaomemio ott, cocTa3aHÎa ncKaioaaancb lOBbia H3/*ama. KowMnccia noaaraeXT, emopbin H34ania npe- HaneaaTaHHbixT, TBopemfi 4onyciîaxb 6e3T» pa34Haia : JbUn 40 nepBbia ohmxt, n34ama npeacTaBaenw yme bt, 03i npeAuiecTBOBaBimiXT, nonnypcoBT,, nan hIstt,. Bt, lepBOMT, cayaat o^Hano me Heo6xo4nino , atoöm HOBoe ns- ^Hie, npoTUBT, nepBaro, 6biao 3HaanTeabH0 yjinomeHO n ncnpaBaeHo camnun, aBTopom,. Bt, nocalMHem, cayaat (t. e. Koraa nepBoe n34anie npe/*CTaB4aeM0 ne öbiao) OToro He TpeöyeTca. Bt, tomt, n 4pyro>n> cayaat concnaTean 40a- jKHbi npe4CTaB0Tb no 04H0My 3K3eMnaapy oöohxt» H34aHifi. 3a tIjmt, TpeTia n noca^yiomia n34ania ott, npaBa conc- naHia n3T,eM4i0Tca. IIpejKHee noaomenie Tpeöoßaao bt, BH4t neoöxo4nwaro ycaoßia, axoöbi concuaTeabiibia coanneHia 6bian nenpeintH- HO neaaTanbi bt, Poccin. KoMwnccia npe4noaaraeTT> 4onyc- Kaxb n34aiiHbia 3a rpammeio khiiiti ne Toano Ha PyccKOMT,, ho 4ame na HOBtinnnxT, unocxpaintbiXT, a3biitaxT,, ecan xoab- KO oh6 n04X04aTT, n04T, ycaosia nyiiKTa 1 0-ro , to ecTb ecan npe4meTT, iixt, unlseTT, nenocpe4CTBeHHoe OTnouieme kt, Poccin , xam, hto ii3yaenie ero Tpeöoßaao nocToauHbixx, Tpyaorn, n ociiOBaTeabiibixT, n3C4'fe40Banin, bt, caMoii Poccin coBepiueMHbixx. Ho n bt, cewa, cayaafe, aBTopa, 40a me ht, öbiTb nan npnp04Hbifi PyccKiii, nan nnocxpaHeuT,, coctoh- uiiii B'b PyccKOM cay m 61; n npoaaiBaiomiii bt, Poccin. ManoHeuT, onbiTT, yKa3a.n, na Heo6xo4HMOcTb oöiaonTb noao/KiiTeabiio , aTO npocTbie n34aTean khhh,, ynoTpeönß- uiie na mi XT, 041111b BernecTBeiiHbiu KaniiTaiT», a ne yacTBen- Hbiii Tpy4T, , ho bt, KanoMT, cayaalè kt, concKaniio npeiwin 4onycKaeMbi öbiTb ne 4oajKHbi. Bet npe4noao/Kenia KoMMnccin yTBepm4eHbi AKa4eMieio n 040(1peiibi, 11a ocHOBanin noaomeHia, öpaTOsn, yape4nTeaa n onenyHOMT, 3anoHHaro ero Hacat4Hnpa? A. H. fl.eMudo~ 6bui&. «Toutes ces modifications, nnnieTT» oui. ko mhIî h3t> BièHBi on» 1 (13) 4ena6pa nctenmaro ro4a, m’ont paru inspirées par une intelligente et sage appréciation de l’es- prit qui a présidé à l’établissement des prix et des mo- yens plus particulièrement propres à les rendre utiles à la littérature nationale et au pays: je les approuve donc complètement, au titre que l’Académie a eu en vue en daignant me consulter, c’est-à-dire, comme frère du fondateur des prix Démidoff et comme tuteur de son héritier légitime». Bt, CAh/Kh 3a cniUT>, Aua^enia ne 3aMe4.1n.1a naneaaTaTb h nycTim bt, nyCbnanyio npo4a;ny, noBoe ns^aiiie no.ioiKe- nia o 4emn40BCKnxT> narpa/iaxi,, ci. nsMimemaMn 1836 n 18à6 ro40BT>, n lia ociiOBaniu yaie ero, cocTaBii.ica iio- BLiii, mecTna/tuaTbin itoiiKypcx, 3a 18à6 ro4T>, hst, npe4- CTaB.ieiiHbiXT» ott, coMniiiiTe.ieH 33 conci.aTejibiibixT, coaii- HeHiil n 04iioro , nopyaeiinaro BHHMamio AKaAeMin rpeina AifeüCTBnTe.ibHbiHii 'I.ieuaMn ea. Cin Tpii4uaTb aeTbipe coanHenia pacnpe4ljaai0Tca no nayiiaMT, cj^yioinum. oßpasoiab : no HcTopin, XpoHOTorin u ApeBiiocTaMT, . . 8 HOMepoB^. no BoeHiibiMT> naynaiab . 5 » Ho ITpaBOB^'feniio . à noMepa. Ho nyTemecTBiaMT. \ — EcTecTBennbiMT» HaynaMi, . I — Teorpa^in ........ > — noanTuaecKiiMT» nayKaMT, I o CpaBimTeJibiiofi d>njo^orin J Jïo MeTpoaorin ....... ~~~ Xiimîh ......... =— MeAimimlf, ....... — CejbCKOwy Xo3ancTBy . . — Teopin C-iOBecHocrn . . — Ha3n4aTe4bnoi\iy aTeniio — HcnyccTBaMT> ...... Haï. iiuxb na PyccKOMT, asbini; neaaTHbixi, 23, pyKonnciibiXT, 6, n Toro 29 Ha miocTpaiiHbixi asbiKaxa, neaaTHbixa, ... 5 no 2, HToro 10 HOMepoBT, no J , HToro 7 noMepoBT», Bcero neaaTHbixi) 28 , pyKonncHbixT, 6 , HToro 3k noMepa. Bt, cpe4rt; caMoii AKaAeMin paacaorplaibi n oôcyiKenw bt, noApoÔHOCTii 2 k coanneHia; H3T, npoanxT, 4ecaTn, 8 pa- 3o6panbi nocTopoHiinMii yaeiibmo, a 4Ba ycTpaueiibi tot, KOHKypca : 04H0, 3a ne3iiaanTe.ibHOCTiK) n no c.iyaaw) hoh- aunbi aBTopa, 4pyroe, no npocböik caiviaro coamuiTe.ia, ue- HMiÈBmaro HanifepeHia ocnoßaTb Ha ohomt» npuTasania 11a npewiio *). O4110 pynonncnoe coaimenie OT.ioaîeiio 40 koh- Kypca 18k7 ro4a no npuannife nocToruieii Peueiiaenra cn.ib- Hoii 6o4i&3HH , He403B0.mBnieii ewy OKOnauTb TpyAT, cboh BT, CpOKT,. *) Oho 6h4o AocTasjeHo npra ÄpyroMi coaHHemim, A’biicTBoTejbHO CTocTyiraBinejrb bt. Kowcypci.. 3a n3pacxo40BanieMT. bt, nponuoroAHeMT, npncyjKA« aacm HanoniiBmuxca nponenTOBT, Ha npeMin, n 3a 1 Tpeö.ieHiem, Apyrofi aacra ohmxt, 11a Me4a.n1 44a pee 3enTOBT> n Ha pacxo4bi n34ania OTaeTa, Ha ceii pa3T» k 3a.iocb bt> pacnopaiKenin AKaAeMin ne 6o.ibe eaieroAHO « CHMoii cyMMbi, t. c. 20,000 p. acc. Ha npeMin n 5,001 acc. na nsAepawn neaaTania yBÉHaaHHbixi, pyKonnceu. Aua4eMia bhaott, ct> yAOBO.ibCTBieM'b, — n bchkui, a 4auiiii BHOMaTejbiio 3a cocraBOMb KomtypcoBT, ott, 04c ro4a in, 4pyroi>iy, .lerno yAOCTOBlipnTCH, — aTO bi 1 uecTBeinioii JtiTepaTypfc 3aMrlmio 6-iaroAaTiioe 4bhhib HBiibin ycnifexa, kt, ayameny, KOTopbiu, ec.in ne cobcs» to no Kpaimefi Mifept OTaacm moiKerb öbiTb npiinma Baianiio 4eMIIAOBCKaro yape^enia. Oaeiib He4a.ieito to Bpena, nor4a ii.tt, Tpti4u,aTii n öo.ilfee concKaTe.ib»i coaHiieHifi He OKa3bißa./iocb hii 04.noro, 40CTonnaro neu npeMin, n K0r4a Ana4eMia npncy/K4a.ia BTopocTene* npeMin tojikko omiiociimejibno ^yamoMT, h3t, hhxt,, co ; no crb Bo.ieio noitoiinaro yape4HTeaa. Bx nocj^nie yme, necMOTpa na ycnaiiBaioinyioca nocTeneimo B3t Te.iLH0CTb Ana4eMin, ancjio coanneiiifi, y40CTOOBaeMbix l 1 Ueii3eiiTaMn no.uibixb npeMiu, nocToamio npeßbimaeTT c.io caMbiXT, npeMiu, 11 BTopocTenennwa npeMin Ha3nai i ca, KaKb n c.ii&4yeTx no CMbicjy yape^enia , TO.ibK< BH4rï> u3T,aTiu, 33 iieBbi4aaeio bcéxt, nojiHbiXT,. npaB4a ' n caMoe npnTa3anie na noiyaenie no.moii npeMin ochu; j öbiTb MOiKCTT, na BecbMa pa3Hopo4iibixT, aac.iyraxT,, m cpaBiinTeiibiiaa ouifeHKa conpa/Keua ct, öojibuinMn TpiHO- cthmh : 3HaanTe.ibiioe B.iianie na yMCTBeimoe pa3BHTi t po4a , Bbiconaa iipaKTnaecnaa no.ib3a , 40.1r0.dmuH y >n 1 Te.ibHbui Tpy4i>, renia.ibiiocTb n iiOBOCTb B3r.ia4a na ipe^ MeTT, , BaJKHoe OTKpwTie Bb nayKi& , OTbiCKaiiie n ypnaa pa3paf»OTha iieiiSB'ÈCTHbiXT, 40 tofo ncToannKOBT, n p cyTb 3ac.iyrn , 40.uKeHCTByiomia 4aTb npaBO Ha npni ho B3B^mnBanie OTiiocnTeabHaro nx b 40CT0nHCTBa, on|v jienie Mifepbi npe4noaTenia toh n.io 4pyroii nsa, CTO.nf Hoo6pa3iibixT» aacayn, , BecbMa Tpy4nw. 34'fccb, 4060 BifecTHOCTb n Kpaiinee ue3npncTpacTie cy4U4nma 40^1 cayamTb B^pHtiiiuiiMT, pyaare.ibCTBOMT, bt, cnpaBe44n)^ ero npnroBopoBT.. CaMO coöoio pa3yMfeeTca, tto npni KypcaxT, TaKoro p04a , yaeöiibia pynoB04CTBa , KaKT» 61 xopouin n no.ie3iibi hh 6bun, ne MoryTT, yme npmr b na paBHyio CTeneiib BHUMania co CTopoiibi Aba4eMin. b t aiiTaTejieii n u,i;HtiTe.ieii KHiirn onpe4i>4aeTT, nacTCii Mlipy ea 40CTomiCTBa : ecan oht, pacnpocTpanaeTca ra 3a rpaHnu,bi OTeaecTBa, to CTeneiib no.ib3bi ea HecoMpinso Bbiuie ; 1160 Tor4a ona CTaHOBHTca npe4CTaBnTe.ibnneio OTeaecTBCHHon TnTopaTypbi n nayrni bt, Kpyry EBpno»- CKnxT, JnTepaTypT, n C04'ÈiicTByeTT, in, ynpoaeniio laBbi OHoii H Ha ceu pa3T, kt. yBiHaaniio no.iHbiMn npiiiawn npe^ioiKCHbi 6bun co CToponw Tr. PeiteHseHTOBT, n Me- Hi6e nam coanHeniu, hmchho : 1. Fpa4>a KeH3ep.nmra n «moth Kanmani- ./IeiiTa ToacTaro, IlcTopia 4>nnaHC0BbiXT, yapemaemu Bt Poccin (pyixonncb). 4. MyônnoBa, PyccKO-TpysniicKin caoBapb. 5. CnaJOBCKaro, PyKOBOACTBO 4.1a cayaiamoxT. ua noen- J iibixt mopcKOXT. napoxo4axa». M3t> hhxt» TOJbKO aeTbipc nepBbixT> yaocToeHbi Ana^e- c nieio no.mbixT> npeMÜi. Ho nam. A. H. Acmuaobt., nncb- I momt. cboumt. ott> 1 (13) 4eba6pa HanepeaT oÔT»HBuaT>, II qîo oht. ua noayaeuie Aeneamon npenin npiiTa3ania ne 1 nurten», a 40B0.ibCTByeTca 0411010 aecTiio, BimiKTb Tpy4T» 1 cboü Ai^ewieio 040ÔpeHHbiMT, (je ne cherche, d’ailleurs, ici, comme l’ Académie le comprendra aisément, que n lhonneur qui s’attacherait pour moi aux suffrages que cette célèbre Compagnie pourrait accorder à un ouvrage ! éminemment patriotique), to OTKpbuacb B03MoamocTb oc- Tamuyioca 3a t1>mt> aeTBepryio npewiio pa34t.uiTb ua abtè BTopocTeneHHbixT> , KOTopbia , no TinaTeabHOMT. odcymaemu AOCTonncTBa npoanxT» concKaTeabtibixT, coaniieiim n npn- cyæ4eHbi : CTaTCKony CoBifeTHOKy HeTpyiueBCKOJiy 3a npe4CTaßaeH- uoe n BT» pynonncn oômnpHoe TBopeuie : Ooiujio Me- tt mpojioiiio il <ï>.iOTa KaniiTairb - JeÜTenaiiTy CnaaoBCKOMy, 3a Bbiuie npnBeaeimoe PyK0B04CTB0 41 a ynpaßaema napoxo4aam. CßepxT Toro noaomeHO ynoManyib c b noxBaaoio o 4nyx'i> sajrfc'iaTeai.iibixT, mm ravi. : 1. Ciîa.ibKOBCKaro (bt, O4CCCÉ), HcTopin Houoii Ctaii a.iH nocatAHaro Koma 3anopomcKaro. n 2. ApxnjiaH4pnTa Maiiapia, HcTopin XpucTiancTBa bi> Poccin 40 PaBHoanocTO.ibiiaro Knaaa Baa/mwipa. ll3B.ieKaeMb im. penen3iii oômiii o63opa> coAepataiiia, nlin n 40CTonncTBa chxt. B3bicKaiïHbixT> BHiiManienn> Aba- /iewin coanHemii. I. Wissenschaftliche Beobachtungen auf einer Reise in das Petschoraland im Jahre 1843, vom Grafen Alexander Keyserling und Paul von Krusenstern. St. - Petersburg. 1846. in-4°. HobMujhmt, 11 bji’èct'é BeanaanmnMT, ycnixoiin, bl reo- lornaecKOMi. nosHamn EßponeHCHOH Poccin mm oöasaHbi TpyAajn. n iiabicKamaMT» 3HaMeHnTaro Hamero coaaeHa, T. Mopancona. Bt cocömecTBik ct AßyMa MaaAmoMn ero, ho TaKaje ücnoaHeHHbiMn naaMeHHoii tioöbh kt. nayni yaeiibiMn, f. 9a. Ae-BepEöaeMT. n Tpat-OMT. AaebcaHApowT KeiisepanH- roMT. , out. coBepmn.il no Poccin ulkcKOAbKo nyTeinecTBm, H3T. KOTopbixT. 04H0 npocxep.iocb 40 caiuaro ypa.ia, 11 113- aomn.iT pe3yabTaTbi oxt bt. do.ibmom. , imbêcthomt Bcewy yaenomy CBtTy, Tßopenin: The geology of Russia in Europe and the Ural Mountains. Bt. cocTaBT 3Toro Tpy4a BOuian He TOabKo MHoroancaemibia coocTBemibia Haöai04enia nyTe- mecTBeHiinKOBx, ho u bc/è roaiibia bt, khkomt. an6o otiio- menin saMÜsaaiiiH npeamnxT reoaoroBT u naaeoHToaorOBb, KOTopbie 3anuMaincb imca-taoBaHieMT. 3T0ii aacTü Efomepin. Ta mi hit. oôpasoMb oht. ca'Jfeaaaca no.inlommMx BbipameiiieiuT iibiH-femnaro namero no3nania reoaorin Poccin 11 noi.a3aaT. Hain», Mbi MomeMT. cna3aTb, kt. coöcTBeimoiny namejiy imy- Maeniio, tto y naca, coôpano öbiao, doa-fee Hemeaii nymno, MaTcpiaaoBT, aaa cocTaßaenia ne to.ibko oömaro reornocTn- aecKaro odosp^nia, ho bt, pa3iibjxrb CTpaHaxa. aame noapoö- naro nepeana pa3iibixrb ^opwauin, yaacTByiomnxT. bt, CTpoe- niu 3TOro orpoanaro npocTpaHCTBa 3eMeab. Tai;oro poaa coaimenia hmêiott. ipoanyio 3acayry: ohm aaioxb ottctl 060 BceMb npemae ca'feaaHnonn. no Kanon anöo aacTia, 40- CTaB.iatOTT, yaoöiibiii oÖ30pb iibiirt cymecTByiomaro, n yKa- 3biBaiorrb 11a Kanie anöo npoöifeabi, KOTopbie eme ocraeTca nonoanuTb. Bb 3tomt> to TBopenin, 0 KOTopom. mohT. KeH3epaimn, conpnaacTeii b B baßyxT. OTHomeniaxT,. Bt. nep- Bofi aacrn coMimemiOH T. MopancoiiOMT. Kiinrn, mm BCTpife- aaeMT, Miioro reornocTiiaecKiixT» nadaioaenin , KOTopbia öbian C4'kiain,i TpaOM b Ken3epannroMT. HC3aBiicnM0 ott. ero co- nyTHiiKOBT. ; Bxopaa >ive aacTb , oÖT.eMaiomaa naaeoiiToaoriio, Bca oöpaöorana umt. oöme cl F. Bepiiëaesn, n 4’0p6nHbn. Kt. BamiMaTeabnifeiimnMb Bonpocanib, paspJfemeimbiMT, ycnaia- Mii 3TIIXT, Mya;eii , deacnopno npiiua4aemnTT, Kacaiominca B03pacTa il reorpanaecKaro pacnpocTpaHenia doabmoii «op- Mauin, Koropaa y 3ana4iion noaomBbi Ypaaa bt, IlepmcKoii 11 OpendyprcKoii ryöepniaxT, KpoMife odnabiibixT, m^hmxt. py4T. saK.noaaeTT, bt. ceö'l; Tanme nmoro OKa.aent ibixb oc- TaiiKOBT, auiBOTHbixT, M pacTeiiiü. ITica^OBanie no4TBep- 4nao, aTO ona npnHa4ae;KiiTT, nepioay n.iOTiiaro n3BecTHana, nan Toaii te cisaaaTb, in. Tarn, naabiBaeMon T. MopanconoMT. llepMCKoii cucTeM fe, iianoanaa codoio noaoccaabiibiii ôaccefim., Koero rpannubi 4oa?Kiio ncuaTb na aanaa^ bt» Rpocaaßaife, kt. BOCTOny na ypaa-fe, kt iory na 3m6u, a Ha cÈBepa. mo- meTT. öbiTb y Jle40BHTaro Mopa. Mbi roßopron» «MomeTi. öbiTb » , noTOMy aTO 40 stoio pyöema eme ne npoHimao pa3bicnanie ; 11 TaKT. 34lècb y canaro clmepHaro ypaaa bt. CTpaniè lleaopbi ocTanaaca öoabmon npoßlfeaa, , KOTOpbiii camuKOMT. api«o öpocaaca bt. raa3a na oömeö reorHOCTnae- CKoii i;apxt Poccin, n34amion 04humt. iist iiamnxT. coaae- HOBT, bt. 1843 ro4y, n KOTOpbiii öbiaa. 6bi 3aMi&TeHT, TaKme Ha KapTt T. MopancoHa , ecan öbi Tpa^a. Ken3epanHn. He npnHaaT. Ha ceöa Tpy4T> BbinoaHHTb ero cbodmo Haöai04e- HiaMH. OKOHanBT, n npnroTOBnBT. kt. n34aHiio bt. napnjKi» BMifecT'h ct. T, BepHëaeMT. onncauie OKaMeHtaocTea Poccin, * oht» nocniuia.n. oôpaTHO bi C.-rierepÔypn», h bt» 1843 roAy npeAnpniiHAT. nyTeuiecTßie bt. CTpaHy üeaopbi, raaß- H’Miue ct. Toio u,ife,ibK), htoöm ÔAUîKe 03HaK0MnTbca ct» re- orHOCTiiieciîHMT» ea cboiictbomt.. ^JOTa KannTaHT»-./IeHTe- HaHTT) Kpy3emiiTepirb conyTCTBOBa.n. ewy bt. KaaecTBif. ac- Tponoma n niAporpaa. Bt. nojutfiuieMT. ynoBanin na OTAnuiibia 3iiaiiia, cua- CT.inBbiii /i,api. iuv1.no -Teni a 11 nacTOü'iiiBOCTb Keiisep.iniira, Mbi bt. CBoe BpeMa nyÖTn’ino ii3T.aBn.in oauiAania, na nia nM'fean oöt. stomt. npe/inpiario, ii sth ojun^ania bt. noa- HOH M-Èp’fe CÖbMHCb 03/iaHiCMT. B'b CBIïTT. Tpy^aMU OÖOIIXT» nyTeujecTBeHHHKOB'b coanneaia, 1104b sariaßieMT. : Wissenschaftliche Beobachtungen auf einer Beise in das Petschora-Land im Jahre 1843. Oöiuie reomocTiiaecKie pe3y.ibTaTbi aroro nyTemecTßia yaa Keiisepaimra n KaniiTairb-AeiiTeuaHTa Kpy3enmTepna pa34rt;.iaeTca 11a irfecKO.ibKO otaIuiobt., koto- pbie pa3Mtmeiibi bt. c.if»AyTomeMT> nopaAct. 1) reorpa^naecKia onpeA'fc-ieiiia Mi&crb, KpysenuiTepHa, CTp. 1 — 148. 2) reornocTHaecuia naß-iioAenia T pa KOTopbiMH 04naK0 c.ii>- AyeTT. pa3yMifeTb noApoÖHoe onncaaie coöpainibiXT. OKaMeiit- •lOCTefi, CT. iipiiAoa^eHieMT. npeupacno AiiTorpanpoBaimbiXT. H3o6paîKciiia Ha 22- xt» Taöanuaxx. 3) HcTopnaecuoe Aonecenie o nyTeuiecTBin 11 o reor- iiocTiriecunxT, naö.HOAeniaxb, bt. nnA'fc AneRiuiKa cimhothmh noacHnTe.ibiibiMH 3aMtaaHiaMii, CTp. 337. 4) 3aM^TKn no aacTii Teorpa^in n riiAporpain CTpa- Hbi Ilcaopbi, F. Kpy3eHuiTepna , CTp. 409. Eme npii.iO/Keiibi kt. Kiinrl. oömaa reornocTiriecKaa n reorpa^mecKaa uapTa Ile'iopcuoii CTpaiibi, cocTaB.iCHiiaa no coÔCTBeiiHbiMT. n «iya«iiMT. nao.noAeniaMT. Ken3ep.iiniroMb 11 Kpy3euuiTepH0MT., h Kapra pinn. : Ileaopbi, IlasMbi, Ifibna, Hbianna, cÉBeptioîi n kukhoh Mbuißbi, T. Kpy3enuiTepH0inv. 06% KapTbi no MepuaTopcKOii npoeunin. Bt. npoAncAOBin r paa>T. Keiiaep.intin. 03|iaraeTT, ut.ib nyTemecTBia , npeAnpnHaTaro mn. no BbicoiAiiniEMy hobc- JÜHiio n npn nocoßin npaßiiTeAbCTBa. üpeaîAe, rOBOpiiTT» oht» , coaiiiieiiia o ecTeCTBeinibiXT» naynaxT. cocthb.ih.ih .110- ßnMoe Ha3iiAaTe.ibHoe aTCHie aioach o6pa30BaiiHbixT». IIpii HbiiiifemHeMT. cneitia.ui3iipoBaiiin bcéxt. Hayu-b , ase.iaiomiH npocßifeTnTb ceßa bt. oß.iacTn ecTccTBOSHania uocTynnTT. 6.iaropa3yMHte , ec .in oßpaTiiTca kt. KOTopoiuy .11160 dst. HOBtamnxT. pyKOBOACTBT» no ceii aaCTQ, u3o6paaîaiomnx b Becb cocTaBT. Haynn bt. ctpohhomt. nopaAKt, 11 aacTO bt. npnB.ieKaTe.ibHoii «topMiè. Ec.in jkt. kto nuieTV onncaHiii ae- .lOBtaecKnxT. noABnroBT., CTpaAaniu n yBece.ieHiii, to tott» nycTb oopaTDTca bt. oö.iacTb McTopin n noasiii iwn kt. Ti§MT. nyTemecTBiaMi. j KOTopwa nocTaBn.ia ceßt npeAMe- tomt. aeAOBiKa n ero oßmecTBO. CTpaAanîa n HacAaBKAe nia nyTeuiecTByiomaro ecTecTBonciibiTaTeaa n npaBCTBe- Hbia BneaaTAÜ.iiia ero ocTaiOTCa aah HayKn 6e3T. no.ib3bi 1 ne ocTaB.iaiOTT. bt. Heü caifeAa. OöpaöOTaHie coöpaHHbib MaTepia.iOß b ecTb onacHlfeiimin KaMeHb npeTKHOBema aah n- TeuiecTBeHiinKa, n kto ero caacTADBO MnHyeTT. , tott. m- aîeTT. no3ApaBUTb ceßa ct. ycnfeoMT.. Bt. 3aKAioaeHie s- TopT. n3T>aB.iaeTT. npn3HaTeabHOCTb cbok) npeAuiecTBeHE- KaMT. CBOiiMb Ha ceMT. TpyAHOMT, nonpimiiè, Tr. Illpe- Ky, PynpexTy n CaBeabeBy, n3T, KonxT, nepBbia bt. 18‘ roAy o6o3p1.TT. 3eMAio CaMO-feAOBT,, a noc-ilMine Aßa, i 1841 roAy, Kaiinini-HocT. 11 TuMaiicidii 6epen>, 3a co<» memibie eMy Heu3Aauiibie eme MaTepia.ibi. Mbi 3AlfeCb ne BOÜAeMT. bt. noApoÖHOCTn peueH3Üi \- uinxT» KOMMiicapOBT. : IIoAKOBiinKa re^bMepcena o reo^oi aeciioii, n AKaAeMima CTpyße 06b acTpoHOMnaecKoii aan cero nyTeuiecTßia; OAiiaKO-ate OKOiiaaTe.ibiio He.ib3a ne y) ManyTb o npioöpfeTeniaxT., KOTopbiMti Teorpaana 11 TnApora (i>ia fleaopcKaro upaa oöa3aiibi T. Kpy3CHuiTepuy. Onn 0 CTOaTT. B'b iicancaeHiu n OTaacTii onncaHin öoabinaro a c.ia p'ÉK'b, BnaAaiomnx'b bt. Jcaobhtoc Mope, a MeaKH3tin n xapaKTep-fe ;KnTe.ieü. 3to 6e3cnopHO m naa npiiAaaa kt. 3eM.ieonncaHiio TaMouiHaro Kpaa, 3a kcc pyw öyAymie nyTeuiecTBeiuinKn témt. öo.i^e A0.mnbi fn ÖAaroAapubi aBTOpy, aTO Tyrb ct» öoAbuieio TOaHOCTbie aacTO na ocHOBamii imiifepeHÜi , noKa3aHbi pa3CT0aHia, u npaB.ienia 11 npoaia Tonorpa«i>naccKia ahhiioctii. Booöme ii3T» peueH3in biiaho, hto 3to coanneuie i reomocTiiaecKOMy 11 reorpanaecKOMy cßoeMy coAepatii iipiiHaAie/KiiTb k b Baaui'JfeiiuiiiMT), coA'tiicTBOBaBinnMT. ktb .TiiaHiio Poccin. Ono B b Becbina o6T»eM.uomeMT. bha% noi uacTb coßoio öoTbiuoii np0Mca?yT0KT>, ocTaBaBmiiica bt. c rpain, 11 noc.iy>KUTb oahhmt. ii.n» i;paeyro.ib£ibixb Kau kt. AOBepuieniio Feoniosin EBponeiicKOii Poccin. Apyrar ; h nocalvuiaro r.ibi oauiAacJiv OTb 3i;cncAnnin kt. apni' CKOMy ypa.iy, cnapa>Kennoii Pyccumn. T corpaaTiaecKiuiTl - mecTBOMT., n OTnpaBiiBuieiica BecHOio cero roAa hoat> yf BACIlieMT. IIpOACCCOpa IlOAKOBHIIKa r OTOiaHIia. II. Ecan nyTeuiecTßie Tpa^a Keii3epannra n KannTaHT.-! TeHaHTa Kpy3eHuiTepHa oßoramao no3Hama Haiun o uo- ii3B"fecTHoii CifeBepo - BocToaHOii OKOHeaHOCTn Eßpone akoü Poccin n cyuiecTBeiiHO pacnpocTpaHn.io oö.iacTb oTiec- TBeHHoii Teoaorin n Teorpa^in, to BccbMa ecTecTEHflo, AuaAeMia ne Mor.ia He oopaTHTb CBoero BiinMania na Apyroe TEopenie, noAOÖHaro coAep^Kaiiia, bt. ropa3AO »wc- nieii Mtpt npocßtmaioujee iiaci. 0 caMOMT. io>«HOMT. D34aHHOMT> OTT. erO HMeHH onn- caein een SKcneAnuin noA"b 3arAaBiem> : Voyage dans la Russie méridionale et la Crimée, par la Hongrie, la Val- lachie et la Moldavie, exécuté en 1837 sous la direc- tion de M. Anatole de Démidoff, par M. M. de Sainson, le Play, Huot, Léveillé, Rousseau, de Nordmann et du Ponceau; aeTbipe TOMa bt, ôoAbmyio ocMiyuiny, ct> yae- hmmt» h /KHBonHCHbiMT. aTAacawn, kohxt. nocAfymie Bbinyc- KH Bbiimm yîKe bt> 1846 roAy, ott» aero TBopeme sto u worAO nocTynnTb bt. KOHKypcT. Toro roAa, Ana/teHia, ko- Heano, He ynycmia 6hi ynoaaHyTb o6t, Hem. y me bt. oa- HOMb H3T. npeamnxT. KOHKypcoBT», nenocpe4CTBeHiio no ohoh- aaein coöctbchho yacHon aacTii H34ama, ec.inÔT, npaBino nepBOHaaaabHaro noAoacema o ne4onymeHin ht. concKanno rann., 3a rpaHuueio nsAamibixa., en bt. tomt» ne Bocnpe- naTCTBOBaao. CfeßepHoe npnöpeaibe Repuaro Mopa, ÔbiBiuee nfenorAa 41a Poccin no3opnmeMT> KpoBaBbixT. bohht», co BpeneHT. rpoHHaro A"feAaMii uapcTBOBania Hmhepatphum Ekateph- hw II. c4ife4aBUHicb no4B4acTHbiHT. cnnneTpy Poccin, oôpa- TDTOCb bt. CTpany Miipa 11 B03pacTaiomaro ÖAaroAeHCTßia. 3ejue4'feTie, pyna oôt, pyi.y ct» Apyrnan npoMbic.iawn, boabo- pnaocb bt. orpaa»4eHHOMT> desonacTHOCTbK) upaife, UB-feTymaa ToproB.ia — no ôeperam, ero. Ty3ewHbie n ayaîecTpaHHbie noce.ienubi CTa.in B034'LibiBarrb nAOAoaocHyio noaey. 04ecca B03pacaa 40 CTeneHn nepBOKAaccuaro xoproßaro ropo4a. Apyria raßaun Tanaîe OTBep3.incb oÔMfeny TOBapoBx, a na nepi>axT> HnKO.iaeBa bo3HHkt» BCAnaanuiin noeinibiii . Ecjh h aecOMHiÈHHO to, tto apc3Bb!aainio nj040p04naa na- xainaa noaBa HoBO-Poccincbaro npaa ocTaeTca npoanfeii- uiHMb n r.iaBtibwiT. ncToaunKOMb ero ôoraTCTBa, OAHano- ;ne npnpo4a ne luemfee me4po HaA’feAnAa rnfeApa stoh 6.1a- rocaoBeHHoii 3e»un coKpoBnmaïun 4pyraro poA,a, conpoBn- uiaMn, Koxopbia TaK*e, no BHAHMOMy, ooeaneauBaiOTT, eii ße.uiKyio 6y4yuuiocTb, — a nwenHo : kaMenHbim» yrojbem, n »eafeHOK» py40K). Y me FI e t p y Beahkomx He 6e3T>n3- Bl&CTHbi ôbun Moryaie naacrbi laoieunaro yr.ia Ha Aohu;é, h oub CKa3a4T>: stott. wmiepaAT, 6y4eTT» ncToaHHKOMT, 6o~ raTCTBa AAa Hamnxx. noTOMKom». Blfemee ctobo 3to Bcnopt cöbuoeb. Ya?e rrfecKo.ibKO 4ecaTn4kTÜi no Konannk Hetpa, npaBHTe.ibCTBo, bt. no.moa Mkpiè yôlÉ>4HCb bt. BaaKHOCTn axoïî CTaTbn, npncTynnao kt. pa3paôoTK-fe Aohckoxt. MkcTopo/K- 4eHiü KasienHaro yraa, a bt. nocaÏ!4CTBin BpeueHn ocHOBam. Bi> dyraHk TyryHHO-^nTenHbiii 3aB04"b, noero raaBHOK) 3a- AaaeH) 6buo CHaôîKaTb ^epHOMopcbin BoeHHbiii aoTT> Bckm. «eaferoiMT. CHa4o6bem». Xots, npaB4a, ct. t^xt. nopx. ne— npepbîBHo B03pacTa4n kukt. Aodbiaa^ Tam. paBHO noTpeô- AeHie n cdbiTT. TanornHaro KaMennaro yrAH, oAHâKôîKe 3Ta OTpacAb npoMbim.ieHHOCTn eme ocTaBAjua æejaTb urnoroe, n npn ôoAbmon, npn3HaHHOiî BT.ivfe.iom. CBièTiè BaæHOCTn, na- Kyio npioôp-feAT. KaweHUbiö yro.ib co BpeMCHn pa3BHTia na- poxoACTBa, ^eafeHbixT. Aopon. n «vadpniHOCTn , Ka3aaocb A’feaoMT» canon HacTonTe.ibuon HeoôxoAnnocTn nacj’feAOBaTb CKOAb MO/KHO TOHHte 3anacrb KaweHHaro yoa bt. t^xt. n-fec- TaxT., n B3BfecHTb ero HaAAeaîamnm. oÖpa3om., Aaôbi Tfem. noAysnTb npo'iHfeiimee ocuoßaHie ôyAymeii ero paspaôoTKn. Ct. 3toh totkh 3p-feHifl, HaAOÔHO co3HaTbCH, euie He ÖbUT, n3C4kA0BauT. AoHeuKÜî xpeôeTT. n na 3Ty-T0 Tonuy ctbat. T. AewnAOBT., 3aMbicAHBb AOCTOXBa.ïbHoe cboc npeAnpiaTie. Pa3Bj§4.Ky BT. 3T0J1T. CMbIC.l'fe OHT> HOCTaBIITT. ceöf. r.iaBHOio 3aAaae[0. XoTa 3aAana 3Ta no cymecTBy, Kam» boaho , n 6bua npoMbimAeiiHoio, OAnanoa^e, no /Ke^aHiio o6pa30Bamiaro ea BimoBnoKa, ne ôbun ncKAioaenbi ii3T. ea npeA'ÉAOBT. n ecTe- CTBCHHbia nayKH. Out. no>Ke4a.n., HTOÔbi TaKîKe reoAoria, 3oo.ioria n öoTannna TanomunxT, CTpain. ôbun CT.H3H0Ba noA- BepruyTbi u3c.rfeA0BaniK) n BnifecTk cbApyrnnn HaÖAWAeHiaivin no uaCTii reorpain, 3THorpa<ï>iu, MeTeopojorin, coBonyHAeHbi bt. nojHkiimyio, no B03MoaîiiocTn , KapTnny iîpaa. A aTOÖbi AOCTIirnyTb 3T0H rvfeAH, T. 4eNHA0BT, coeAHHHAca ct. Hiè- KOTopbiHH yuenbinin n xyAonmnnaMn ropnaro A’ÈAa, npn coA'feiicTBin Tr. MaaenBO (Malinvaud), Aa^aHHa (La- lanne) n 3po (Ayraud) npima.n. na ce6a cneqia.ibHbia reo.iornaecKia n ropHbia n3carfeA0BaHia AoHeanaro KaneH- iioyro.ibiiaro ôaccenna, KOTopbimn n pynoBOAHAT. bt, Tene~ nie roAOBb 1837, 1838 n 1839. Ha stott. KOHeua» noj- Hbie npndopbi ôypaBOBT, n npoaaro cnaAOÔba aah reoAOrn- TecKiiXT, n xunmecKuxT. pasbicnaHÜi öbi.m OTnpaBAeHbi n3T, napna?a bt, Ayrain, , rArfe F. Je~nAe bctp^that. n ott. PyccKiixT. ropnbixT. thhobhukobt, îKHB'feüuiee yuacTie n co- A^ncTBic B'b CBonxT, TpyAaxx. FeoAornnecKia n3CAi&A0BaHia bt. npnopejKbaxb Eeccapaôin, Xepconn n TaepnAbi, npo- AOAiKaBmiaca TO.ibKO oaho -lfero, ôbi.in npenopyaenbi F. Tioo (Huot), naAeoiiTOAoruTecHia T. Pycco, a bt. caMon ÛAecciè T. Acmuaobt. npioömn.n, ceö-fe namero eAnnosennia, F. IIpoeccopa FIopAHamia, ocnoBaTeAbiiaro 3HaT0Ka n peB- uocTHaro nscA'feAOBaTe.ia Hohtüickoh «vaynbi. T. AeBeAbe (Léveillé), Bpaub n TpaBOBkAeua. , npucoeAnmiAca bt. Ka- uecTB’fe öoTamiKa, a >HUBonnceo,T. PaA>e npimaAT. na ce6a îi3roTOB.ieHie aînBonncHaro aTAaca. Bt, odpaßcTHk co- öpaimaro Bb nyTeiuecTBin naTepiaAa , bt, nocA^ACTBin eme npnna.in yuacTie H^KOTopbie iist. yaeHbiXT. T. BpoHbapT. (Brongniavt) n TodepT. (Gau- bert). Ott, ycn.iiii Tanaro coK)3a, CHapaa^enHaro Bcfenn yMCTBeH- Hbinn, paBno kakt. n MaTepiaAbUbinn cpeACTBann, HeAb3a ÖblAO He 0JKH4aTb 3HaTnTCAbHbIXT> pe3y.lbTaT0BT> , n OHH npcA iea^aTT, Ham. nbrn-fe bt. Mnoroo6T.eMAioui.em. TBopeHin, neoöxoAn.MOMT. BcaKOMy, kto aseAaeTT. Toanfee nsyanTb Poc- ciw, CoanHenie 3to , nncaHHOe na d>paHuy3CKom> a3biK’fe7, 6 — Kam» to uoKasbiBaeTT» BbmienpiiBeAeiiHoe HaMu saraaßie, no- cBameHO Ero BE.iniECTBy FocyAArio IliunEPATOpy, n na 3araaBHOMT» .iiictkü» cbogmt» CHaöaieiio BimeTKoii, na ko- Topoîi Mbi TOTaeMT» MHoro3na'iHTeabiibïii AeBii3T> : A/kaann, ne CJOBaMH. Oho coctoott» n3T» 'ieTbipexi, Öo.ibuinxT» tomobt» niib- OKTaBO, ott> 500 40 900 cTpatinin» KawAbiii. ITopBbiii co- 4ep/Knn» bt» ceöt ncTOpiriecKoe 40iicccHie o nyTeuiecTBin co MHornMii 3aMrJ&TaniaMH n Haö.ifOAeniaMn o MHOiiopa3.inT- Htiimnxi» npe4MeTaxi» ü co'iimcirb cawnun. T. AeMnAOBbwn». Bo BTopoMb tomTj Mbi naxoAHMb n.ioAbi Kpanioaorii'iecKHXb 3tï040bt> T. Foôépa, Me4QD,nHCKia iiaö-TioAeHia n ncnnc-ioiiie pacTCHÜi , coöpaiiHbiXT» bt, TaBpnAt F. Aeßenbc , BMtcxt ct» reo.iornTecKHMii iiaöawAeniaMii F. T 100 ; Aa.iie nepe'ieiib bcïîxt» bt» KpbiMj coöpauiibixT» oKaMeniÈaocTcii 11 auiBbixT» paKOBUii b, KpaTKoe naoöpa/KCiiic iibnituineii «payiibi n «B.iopbi Kpboia, HCTopnaecitiii O'iepm» oönxaiomnxT» xaMT» n.ieMeiib ; hotomt» onncaHie OKaMCHt-iocxeii T. Pycco, CBÉAtnie o öt» oTnenax- KaxT» pacTeniü 6m 3b Kabi A4. Bpoiibapa n iiaKOHeicb HaÖ.HOAeiiia na4T> TeMnepaTypoio bt» io>khoü Poccin , cooö- meHHbia F-M'b KHoppe Bb HiiKo.iaeBt. Tpexiii tomt» iiocbh- mein» Tpy4aMb F HopAMainia no nacra 300.ioriu, a hct- BepTbiii, cocTaBaeHHbiü F. Ae -Hie, BMtmaeTT, bt» ccöt oön.ibiibic pcsyabiaTbi nsbicnaiiiii At.iaHHbixT» na Aonirfe 1104a» ero pyK0B04CTB0MT>. IlepBbiH tomt» yicpauiein» 65-bio no- .iHTiinaiKaMn , npu.io;Keniibiivin kt» caMOMy xeKcxy n ;kiibo- nncHbiMT» ax.iacoMb bt» 78 uictobt, MaercpcKoii otaIukii T. Pae. Kt» nponnMb tomhmt, npnnaAieiKarb ntcKo.ibKO npenpacHO Bbino.iHeifflbixT» uapn» 11 iiCTopiriecKÜi arnaca, Bb 95 pacKpauieiiiibixT, .hictobt». TaKOBO KT» KpaTKHXT» C.10B3XT» COACpJKailic 3T0P0 TBOpe- iiia, m3BacTeHiioe iiann H3t> pcucHain rio.iKOßiniKa re.ibMep- ceiia, pacnpocTpaHaiomeiicH 3a tKoit, bt, noMpoöiioeTii o rcoaoniTccKoii u ropnofi nacTii tun o nropoMT» tomK» tbo- penia. TaKHMT» >kc oöpa30MT» pa3o6pam» naiuuMn 30o.ioraMii TpcTiü toml, C04opa;a[u,iii ßaanibia iiac.itAOBania IJpoec- copa IIop4MaHiia. Peu,eH3eiiThi eAiniOAyrmio npii3HaiOTT» oto conniieiiie no.mtiumiML, nanoe i«or4a .11160 0344110 0 SJoii- tüicköxt» B.ia4tniaxT» Poccin. yi;a3anb 11a Tpe3Bbi'iaiinoe H3o6n.iie «t-auxoBb 11 pe3y.ibxaxoin> , coopamibiXT» 11043» py- K0B04CTB0MT» F. AeMnAOßa Ha 110.1b3y OxCieCTBa II I13.10a.CH- IlblXT» BT» 3 TOMT» Tp)'4'fc , CTO.IbKO >K(! BaîKHOMb 4.1a HayKIl Kana» h 4.1H orc'iecTBeiiiioii iipoMbmi.ieinioc'ra, oim ne oöu- nyacb npusuaiOTT» ero AOCTOiiiibiMT, tcctu no.iuoii npeMin. III. Mcxopia 4>uHancoBbi.\T> yape^eiiia Poccin, co Bpenenu ocHOBaHia Focy4apcxBa 40 Konimibi IlMOEPATpno,bi Ekate- p n h bi II. CoTimeine Fpa^a 4!'mTpia Toacraro (pynonncb). Ilpn casiOMT» HaaaaiB yTpe;K4enia 4ei,löAOBCKaro KoHKyp- ca? Hmdepatopckah. AnaAeMia HayKi yAOCTOü.ia no.iHoii upe- Min coanHeHie TareMeiic repa : Pa3biCKaHie o neaHca:i» ApeBHefi Poccin. He3aBncnM0 ott» yaeHbixa» aoctohhct b Tpy4a rareMeiicTepa, — aoctoohctbi HeocnopnMbixT», AKa/t Mia, iiasnasaa eny iiarpaAy nepBOCTeneHiiyio, nMifeaa bt, b- 4y oöpaTiiTb yaeHyio A'feaTe.ibHocTb iiainnxT, ii3bicKaTe^È KT» OCHOBaTCMbHOMy n3C.liÈ40BaHil0 TtXT» BOIipOCOBT» , pa3p- ineHie KOTopbixT» xam» iieoöxoAHMO 4.1a ypa3yMl»Hia nci- pnaecKaro pa3BiiTia Biiyxpemieii atn3Hn PyccKaro Hapoi kt» n3C4'j&40ßaHiio IIcTopin npaßa, nnaHCOBbixT» yipe>K4eia BomiCKaro ycrpoiicTBa, a4Mniincxpau,in n t. n. Oönaie n- repia.iOBb, crb tJèxt, nopa» oöiiapoAOBaHiibixT», npenMyiu,ec- BeHiio Apxeorpa'Mi’iccKOio KoMMnccieio, Ka3a.iocb, otkji Ba.10 naiiinMT» M0.i04b»rb yieiibiMT» AOCTaTOTHbia cpe4c«. KT» I13blCKaili}lMT> OCHOBaTC.IbllblMl , KOTOpblH TaKT, HGOÖ ) 40Mbi 4.1a ycnifexoBT, oTCTecxBeHiioii IIcTopin. — CBejr BCHKaro 'laaiiia, JnTepaTypa iiauia oöoraxn.iacb bt» iiocja nie ro4bi iiecbMa HeMHoriwin ii3C.it40BaniaMn bt» stomt» pca AOCToiiHbiMn BiniMania. PifeMT» OTpaAirfee öbi.io ßCTpümiTb Bb ancait; coanueii iiocTyiiiiBuinxT, bt» Hacroamiii KonnypcT», pyKOiincb 3HaB TcabHaro oÖT>eMa, oonapyaiiiBaiomyio bt, aBTop-fe Aoaroic mchiioc H3yienie npc,iMcia , pfeiuyio OT'ieT.uiBOCTb ii3bi(a Hiii, BifepHbiii B3IMH4T» n ncTHHiio yieiioe HanpaBaeiiie. Pvc imcb 3Ta HMteTb aarjiaßie : Ma/iopi/i (fiunancoGbixz wcdetiiü ez> PocciUy co apcjienu ocnoeani/i Focydapc e do HOHHuiibi lljHnepampiw,bi E namepunbi 11. Comim Fpafßa / \Mumpin To.icmaio. — TpyAA» ceii, Kai;T» o<>« momt» pa3CMaTpnßaeMaro BpeMeHii , xairb co4ep?Kaiiiei\n», ]ii iibiMT» o6pa30M b n mctoaoio 03C.i-fe40BaHia , ne HM'feeTT» n aero oömaro ct» co'iniieiiieMT» rareMeiicxepa, KOTopoe oj>a- HirmBaeTca BpeMCHCMT» caMoü r.iyöoKoii ApeBiiocTii , 11 U3BiiCTHOii 1KIMT» H3T» CKyA.HblXT» IipCAailiii .lliTOIlHCIlblXT ne bocxoahtk 40 toü 3110X11, Koma noaB.iaiOTca Hecoin Te.ibiibic aKTM rocyAapcTBeiiHbie. Tana», c.rfeAOBaxe.ibiio, o MOHiiibi xo.ibho iipcAiio.io.KCüia, öo.ifee ii.in Meute ocTpy iibia, öoaf.e n.in mcmiüjc iipaBAonoAoöiibia ; 34iÈcb, nanpoin Toro, pa3CMaxp»TBacxca Bpena ticropii’iecKoe, oôn.ibiioea TaMii rocyAapcTBeiiiibiMU 11 aBXopb o6a3am, roBopiiTbii aoîKiiTeabiio. Bt» KpaxKOMT» BncAciiin noi;a3aßrb ecTecTBeiiHbiii 1 •KHiiaHCOBbix'b y «ipepK/retiiii , saMifeTiibiii y Bcfexa» aapoAOB, cooöpaano c b comt» X040ML , xahiKe n ct, xeopieio h; i pasA/feaiißT» cboü lipeAMCxb 11a r.iaBiibia, cocraßiibia a,* Tpa-KT, To.icxoii na.iaraerx nocTenemioe paaBiiTic na 03T» Iinx b B b OTA'ft.l bHOCTII , 0T b nopBbIXT» IlCTOpHTPCD CBifeAtHÜi 40 Koima iipoineAiuaro CTO.iièxia, bt» CJ'feAyioiCMT, nopaAK'fc, yKa3amioMT» canoio Mcxopieio : cHaaa.10 o(»ac- naexT» iiponcxoavAcnie 11 liocTeiieiitioe pa3Bj6TB.iCHie no.ixeii bt> Poccin ; hotomt» nepexoAQTT» kt» oöinecTBeHHbiMT» ;6o- pa.tn»; Aaste, pa3CMaTpnßaeT^ pa3.maHbie po4w pei.iiä, noc.it Toro rocvAapcTBeiiHbia nMymecTBa, uaKOHem» ;pe- AHTHbia ycTaHOBaeHia. Bt, aaKTioaeHie , öpocnBi» omiii B3r.iH4T» Ha McTopiio 4>nHaHC0Bbixi yipeiKAeHiii bt» Pc ein. 7 aBTopi. npeACTaB.iaeTX pa3BHTie nxx cpaBHUTe.ibHO cx 3a- naAHHBMH rocyAapcTBawn Eßponw. Pa3CMOTp1&BT. BX nOApOÖHOCTIl H CX KpHTHHeCKOMX B3r.1H- 40MX coAepjKaBie Kanton raaBbi coHunenin T pa nopx HaxOAHBHinxx TaKX Ma.w Tpy^ojioönBbixT. usbiCKaTeaeii. Bee, hto moh;ho 6m40 u3Bjieab nsx aKTOBx, nsAaiuibixx ApxeorpanaecKOio KowMnccieio, 4.1a noacHeHia CTapnmibixx «amaHCOBbixx yipe- iKAeHiii Hawnxx, öo.ibiueio nacTiio ii3B.ieaeno F padoux T0.1- CTblMX Cl OCOÔeHHblMl TIHailieiMb, Il KaæAblH, HTO 3Hai»OMT> ci noAOÖHbimn H3C4'jf>AOBaHiaMH, cor.iaciiTca, hto eny npea- CToa.ii Tpyax orpoMHbiii, KOTopbiii moikiio ubi.io npeo40- .liÈTb TO.ibKO pi&4KiïM'L y Hacx nocToancTBOBix. Ma.10 Toro: HeyTOMOMbiH TpyaiennKx, Konenno, yenfeen coöpaTb 44a ibbI&ctboh niifejiH yua3aaia, pa3Ctamibia bx HifecKOJbKnxi orpoMHbixx TOiuaxb , h npnBecTii nxx bx irfeKOTopyio cn- CTeMy, h npn BceMX tomx coannenie ero ne AOCTHrHeTX CBoeii ecao ii3biCKaTC4b ne oöaaAaeTX TBepAbiMX 311a- Hieiwx ochobhbixx Haaa.ix CBoeii Haynn , 34paBbun> Kpnrnae- CKHMi CMbJC.'iOMij neoôxoAHMMMx ocTpoywieMx 4^ia npaBO.ib- Haro cooöpaaienia, ucKyccTBomx, npiiBOAHTb aacTiiocm bx CTpoBiiyio cncTewy. TaKHMn hmchho AOCTOiiHCTBaian n ot- inaaeTca pascMaTpnBaesioe coanHenie. He B4aßaacb bx r4y6b BtKOBi, bx TewHoe BpeMa , e4Ba 03apaemoe CKa3aHiai»in 4i>- TonocaeBi, n AosBO.iaiomee H3C4l>AOBaTe4io cocTaB.iaTb Co- ffee 04H »ieHie npaß4ono40ÖHbia npeAnoaoaienia, aacro 4a- ase CTponTb cncTenibi na oahomx c.iOBife, neaaaHBO oöpo- neHHOMTj bx .I'feToruicb, aBTopx Hauix pa3cnaTpnBaeTX Bpeiaa ncTopnaecKoe , 40CTynnoe no.ioaiHTe.ibHbiHX n3biCKaniai\ix, tIsmt, ne MeniÈe eme c.iaöo ocBlkuiennoe KpnmKOK), He ynycKaeTx n3x Bnaa nn 04iioro aKTa, KOTopbiii OTHOcnTca Kl ero npe4MeTy, Becbiwa BaaîHowy no CBoeny co4epa«aHiK), cpaBHHBaeTx, c-inaaeTx nona3aHia cTaparo npeMenn, enpa- niDBaeTx MnlÈHia 4pyrnxx, n04BepraeTX iixx CTporon no- ß'fepK'fe, A-fe.iaeTx coöcTBeHHbie BbiBOAbi, ofKpwBaeTx Miioroe, f,er° npe?K4e ne 3aMiÊaa4n, n bcé cboh nawcKaHia, 1104- TBep*4eHHbia 40KyweHTaiwn, npeACTaB.iaeTx bx CTpoiiHon cn- CTealfe, n3B.ieaeniioii H3X cawon cymnocTii npe4weTa. AwaAeMia Ti6iax oxoTHifee cor^acnaacb ex MHiaiienx cbo- ero KoMJinccapa, na BbiAaay aBTopy iio ihoh npoMiii , mto npn M04040CTH ero TanoBoe noompeiiie, 6e3x coMHÈnia, noACTpeKHeTx ero kx HOBbwix ycntxanx Ha nonpiiuit dc- TopnaecKOH AnTepaTypbi Haïuefi. IV. Pyccbo - T pyaiiHCKÜi AeKcmcoHX BX 4ByXT> TOMaxx , 4^° BH4a 4y6iiHOBa. Il3B.ieKaesix nax penenain Ai.aAeMnfîa Epocee hXkoto- pbia oöuiia 3aMXaaHia o 3iiaaeHin caoBapeiî h3Mkobx 4Byxx paanorueMCHHbixx napoAOBx, rioiB.iacTHbixx 04ii0My ckh- neTpy 11 cocToamnxx no aTony bx iienpepbiBiibixx Bleary coöom) CHOineniaxx. Koiay ne hsbIjctho, hto bx nocaXAHee naTHAecaTHjrfcTie yayauieiiie oomecTBennaro ôbiTa bx Tpysin öbuo co cto- poiibi Pyccnaro npaBiiTe.ibCTBa npeABieTOBix CToabito aie mho-= ropa3JiHHiioii , ciiO.ibKo h Heoc.iaoiioii 3aöoT.inBOCTn? Oôpa- 30Banie AOo.iecTuaro AyxoBencTBa, ycTponcTBO yaeÖHbixx 3aBe4eHifi, — coôbiTie ôe3npni»r]fcpHoe bo bcc AByxTbicaae- .1 jfeTnee cymecTBOBanie F pyaniiciiaro napcTBa , — npoôyaiAe- nie 4l;aTe.ibnocTn acM.ieAfe.ibneBX, ToproBU,eBX 11 peBiecaeH- iiniiOBx, o6y3Aame yaa ibCTBa, noAroTOBKa .110400 cnocoô- Hbixx 4.1a Bef.xi, OTpac.ieü c.iya;6i>i rocyAapcTBeimoii, B04- Bopenie naaa.ix EsponeiiCKoa oôpasoBanHOCTii bx 40hX no- •ly-AaiaTciiaro napoAa, — see, hto TO.ibuo bosmohîiio ôbiao CA^aaTb n ncnbiTaTb , 6buo iicno.ineHO n npeAnpiHaTO ; n naiiOHeux bx AOBepiueHie bcïjxx dthxx GaaroAXTeabHbixx Mipx u 44a npnBeAenia nxx kx onpcAiaenuon pt.in , kx BameBiy eAHHCTBy n npaBiwbiiocTn, BbicoHAiîuiE noßeaXHO öbi.io, HTOÔbi i;aai4oro4iio 15 orôopniiiiuinxx moaoahxx 4i04eu H3x FnjiHasiH u 3aBe4eniü Tn4Hca nocTyna.in bx PyccKie y HnBepcnTeTbi 44a OKonaaHia Tanix CBoero Bocnn- Taaia. CT04bK0 3a6oT b n noneHemn o öaarX otofo Kpaa ne Mor.in ne npiiHecTH cboiixx n.iOAOBx. Ho eiu,e sia.io 6buo cÔ4H3HTb Mea<4y coôoio HeA'ïi.uiMbixx , orpaiiHHeHHbixx bx CBoeBix HHC4Ï5 no ecTecTBCHHOMy nopaAKy Bemea; ocTasa- 40Cb noAfencTBOBaTb n Ha Maccy oôXhxx Haniii. H bx ca= momij A'fc-cfc , Mbic.ieiiHO nepeHoeacb bx öyviymnoCTb , mm bu- 4hmx AyxoBeHCTBO , noHepHaiouiee H3x PyccKnxx hctohhh- kobx npoHiioe 6oroc40BCKoe oôpa30Banie n noceaaiomee ô.iaroTBopiibia cfeiena ero bx napoAïè F py3HHCKOiux, nyTeMX H3bir;a npnpoAHaro ; BI1411MX ex oahoh CTopoiibi ABopaHCTBO, coc40ßie hhhobhhkobx, H3B4eHeHHbixx n3x iiiiApx Ty3e#maro Hace.ienia, ncnoAOBO.ib caaraiouuixx ex ce6a CTapuHHoe CBoe HeBfeaiecTBO, oÔBeTiuaabie npeApascyAKn, nepcTByiOKOpy 4>eo- 4,a4H3Ma , n AoiiasbiBaiomuxx npiiM-ipoBix cbohmx cnacTAiiBOe B4iaHie HOBaro o6pa30Bama 11a ô-iaroAeiiCTBie Kpaa n ô.iaroco- CToanie atuTeaefi; ex Apyroii aie amoaiecTBO AO.iaaiocTHbixx 4HHX, cHaöaiaejibixx npieianbiBix oTenecTBOBix, ynoTpeöaaio- m,HXx iipaBCTBeiiiibiii h yjicTBeiiHbiii nepeßXcx cboh ko 64 ary 4pya;Haro napoAa n oônifeHnBaiomnxca ex iihmx MbiC4aMii u HAeaBin Ha npiipoAnoax asbiKÈ. HpaB4a, hto ciiomeHia no- cpeACTBonix To.iBia'ieii mot4h 6bi Ka3aTbca AOCTaTOHiibiBiu 44a 4rfe4eii npaBHTe.ibCTBeHHbixx h 44a oôwKHOBeHHaro 060x04a; ho, Kacaacb T04bno BepxyuieKx oômecTBa, ohX o6pa3yiOTX 4HH]b HeoCxOAHMliHOiyiO CBA3Ky Hap04Ha.ro 6HTâ fiiïWfly 8 tim tant Haptai«, co3HAaa cbh3h canitm HCKpeHHia, npo- hsboahtt» caiame, KOToparo Hnqtivn, ApyroMT, 3aMtnnTb ne- bosmojkho; noßeanTeabHoe MaHOßeme, naqaabCTBeHHoe cjiobo AaiOTT» BceMy nepsoe HanpaB.ieHie h 0T3biBaK)Tcn AtücTBia- mh noBHHOBema ; ho H3MKT, npiipoAHbiii, npoH0Kaa bt, cepA- Eie nyieMT» cayxa, nopoaîAaeTT, npnBH3aiiHOCTb, KOTopaa, npeAynpeHîAaa nopaAOKT, n coraacie , npeApacnoaaraen, ynibi KT, HOKOpHOCTII. CnocoÖCTBOBaTb kt» AocTnjKeHiio aToro - to pe3yabTaTa, 40CTaBHTb KT, TOMy Cpe4CTB0 Fpy30H0aMT» 0 PyCCKDMT. 40- HOBHîîKaMij bt> 3aKaBKa3b1fe, ii npiiTOMT nyTeiviT) caMbiMT, npati- THaecKOMT», — bott» ijtab n Ha3Haqeme HOBaro Tpy4a F. ®fy6nHOBa. ÎIpe4T> CHMT» yaîe, npnHaBT, noAT» CBoe noKpoBHTeab- ctbo nsAanie TpexT>-H3bi4Haro CaoBapa Toro ;Ke aBTopa, OKoiiaeiiHoe HeqaTanieMT» bt, 18^0 ro4y, Ana4eMia Tor4a raaEHtiinie HMtaa bt, BH4y noompim, cito.ibKo to ott, nee saßnctao, yqenoe H3yqeHie rpy3iincKaro a3biita u pa3BiiTie JHTepaTypbi, eio ycbiHOB.ieiiiioii. H AtiiCTBHTeabHO to öbian He cmibKO rpy3HHabi, ck cawaro MaaAenqecTBa yase cpo/i- HHBUlieCa CT» npHpOAHbIMT, CBOHMT, H3MK0MT», CKO.IbKO IIJIO- aorn, KOTopbie na nepBbin pa3b noqyBCTBOBaan bcio iio- TpeÖHOCTb CTO.ib Heoöxo4HMaro opy4ia. ITojinaa 4eMI,AOß- cnaa npenia, npncyatAeiiHaa aBTopy aToro no.ie3naro Tpy4a, nocayauiaa eny 3HaKOM» yAOBoabCTßia, AOCTaBaenHaro Aira- Aeiwiu AööpocoBifeCTHbiMT, BbinoJiHeHienn, ea nporpaMsibi, n BMtCTt noompeHieMT, kt, AaabHtiiuiiiMT, ycnaiaMT». — T.iaß- Haa iAi&jib F. 4y6nooBa: ona3aTb ycayry cBoewy OTcqecTny, OTT, KOTOpOH Mbl 0O4T0 ÖbM0 0TK.10HÏI.IH eTO , IipeAFiaiepTaBT, eMy naam,, öoate o6menoae3Hbiß, npeacHmn, TpyAOMT» ero ne Öbiaa Bnoant AOCTnrnyTa, h 04am, h3t, naninxT, cot ichobt,, OMtBuiiu cayqafi 03naK0MHTbca ct» noTpe6nocTai»m 3ai;aB- Ka3ba H3T, coöcTBeHHbiXT, HaöaiOAeHiii , bt, pa3öopt TpexT»- fi3bnnaro CaoBapa, naneqaTaimoMT, umt, bt, C.-IIeTepöypr- ckhxt, BI&aomocthxt,, HMeimo ii3T,aBioT, aseaaHie , qToöbi Caoßapb PyccKO-rpy3HHCKin yBtHqa.n, naqaTbiK c034am'eMT, nepßaro CaoBapa noABiin,. Hîeaame T. lllërpena nbint ncnoaneno n, no yAocTO- Btpemio T. Epocce, ncno.ineno ct, coBepniemibiMT, ycnt- xomt, h ct, eoöaiOAenieMT, bcIsxt, TpeöoBaniü noBtiiuiefi AeK- CHKorpai0. AßTopa» Bocnoabsosaaca bcémh ayqmnMH nc- TO4H0KaM0? npenMymecTBenno a«e CaoBapaMii Peiia n Co- KOAOBa, h co6pa.n, 0 oÖT,acHn.n, na rpy3iincK0MT, asbibfc ee MeHl&e 53,000 cjobt,. Tpy4T, ero no yAocTOBifepeniio yaeHaro Peu;eH3eHTa Bno-int 4ocTonm> nepBOCTenennon npewin, y. 06maa MeTpoJoria, F, IleTpymeBCKaro. Pynonncb. Bet EßponeHCKia npaBHTeabCTBa bt, noBtümee Bpena ct> 66^1110^ UM MeHbfflijn» ycntxoMT, noCBatn^iH tactb cBoeii 3a6oT.inBOCTn npeo6pa30Baeiio cncTeMbi ynoTpeßnTe.ibHbii y HoxT, Mtpi n BtcoBT,. Bo 4>pan0io , r4t 40 BpeMei nepBon peBOJiouin noMTo Kaa<4aa oö^acTb, e4Ba an He 1* îK4bni ropo4i> HMtan cbom coôcTBeHHbia Btcbi h Mtf» Bnepßbie mnBO noqyBCTBOBaan noTpeÖHOCTb Bamiuaro ynp- meHia no 3toü sacTn, nMtioaiefi cmib BaaiHoe BaiaHie 1; cnouieHia BKnTenCKaro öbiTa, 11 peBoaionioHnoe npaBOTe;, ctbo , 6e3T> Toro ya«e CKaounoe kt, HHcnpoBepaîeHiio bc<ä< cymecTBOBaßinaro, noaoauiao ycTaHOBHTb conepuieHHO hob! eaniniuy Mtpx , b-ècobt, n mohctt», KOTopaa, nMta ocuoa nieMT, CBonMT, ne paqionaabHbia , a thcto ecTecTBeiiHbia <$■ nomenia, AoaîKencTBOBaaa ne ToabKO öbiTb 3aKonno bbcab hoio bo cr)< /Kaiime ii3cat40Baiibi BCtMii cpe4CTBaMii n nocoöiaMH hak 3tott, nyTb npe>K4e Bctxa» ApyrnxT, H3Öpaao Anraiiif npaBOTeabCTBO, a npiiMtpy ero nocat40Baaa öoabuiaa EBponencicnxT, EocyaapcTBT, MaTepoii 3cm.ih. Taiaun, op 30MT, mohîho öbiao naataTbca, 4T0 Maao no Maay ycp iihtch npenaTCTßia, npoTnBynoaaratouiiaca Ka?K40My eb BBeaeiHK), ocoöeimo ecan oho HanpaBaeno kt, ncKopeEB ycTaptabiXT, 3aoynoTpe6aenii1, n tto no KpaiiHen Mtp BcaKOMT, OTAtabHOMT, FocyaapcTBt öyayTT, rocno4CTB(^ o40iiaKie Mtpbi h Btcbi. Ho ycTanoßaenie TaK0XT> e40i bt, AepaoßaxT,, cocTaßaennbixT, 03T, MHornxT, Meaicnxa, i. Atuifi, naKOBbi repMania n IÏTaaia, öbiao kohctho Heit - kok) 3a4aqeii. Batcb OKa3aaacb noTpeönocTb coraaoaTb nxT, öoate nan Meete CT,e4iiHii0aMn conpeA’tabiibix'b l»c> - AapcTBT, h oTbicKaTb npocTtfmiia OTHOuieHia Mea«4y ncoa- HbiMn MtpaMH n MtpaMH ömkocth, Mea«4y Mtpann cmi ctei 0 Btcamn, MeîKAy eAnnnqeio noroHHOa Mtpbi h Mtpbi j)Te- CTBCHH0H , 3a KaKOByiO OÖblKHOBeHHO npHHOMaaaCb 4-1HH ce" KyHAiiaro MaaTHOKa. Ott, ToroTo npon3O0iao, hto bo iho- rnxT, FocyAapcTBaxT,, ne cwOTpa na jKDBtfiaiee yötateHie BT, HeOÖXOAOMOCTn yCTpOOTb CBO0 BtCbl 0 Mtpw, ohi ßce y Tann ocTaancb HencnpaB.ieHHbmn , n hto Aame bt. nHbixx, cTpaHaxi», r Ai: yjKe 3aK0H0MT> yTBepjKAeHbi öbian hobmh npodtumia eAHHUHbi M$pT» n bIjcobt,, Bce eme hg pi&AKO ynoTpeÖaaiOTCH bt. ToproBOMT» öbiTy npeamie bIPcm n wtpbi. Caiao coöok) aBCTByeTii , hto bt» TaKOMi nepexoAHOMi» nepioA$ 3aAaaa cocTaBOTb MeTpoaoriio, CTaHOBiiTca Becbwa 3anyTaHHOio. Co BpeMeneMT., — ne CKa/mn», htoöm 3to Bpe- i Mflöbuo 6aH3Koe, — MeTpoaoriio bcïîxt, Eaponencuuxi Tocy- : 4apcTBi> mojkho öyAGTT) yMifeCTQTb Ha cpaBHnreabHO ropa3AO ,, nmineMT» nnc-ilk CTpaHmiA»; noTpeöyeTca TOAbKO cooömnTb OTHOcamiaca ciOAa 3aKOHHbia nocTaiiOBAema , KOTopbia , hmI&iott» cn.iy A-ia Bcero TocyAapcTBa, a nnorAa u am , i$jaro coK)3a BjaA^nin. Ho noKaalBCTb otofo He aocth- - totho : 6e3i> 3aK0HHbixT, nocxaHOBAeniii, Konemio , Heab3a oÖOHTncb bt» hobomt. coTHHeiiiu no aacTn MeTpoAoriti ; HO i earn 6bi OHn oahh TOAbKO ömau iipriBeAeHbi bt. hcmt. , to r oho OKa3aAOCb 6bi BOBce HeroAHMMb kt> ynoTpeÖAemio, no- = TOMy HTO BO MHOTUXT» CTpaHaXT. BBeAGHHbie 3aKOHHO BlfeCbl i n Mtpbi eme ae npnuiAn bt. oömiü xoat>. A nocejiy Heoö- X04BMO BKAlOTHTb TaKJKe CTapiIHHbie Bl»CbI H Mi>pbl ; II3T> v; wo bhaho , mto yca.iia npaBHTeabCTBT, noKaalicTb He mibno r He yaeHbuiHAn, a eme yBeananau paöoTy MeTpoaora. Pa3CMaTpnBaa ct» 3toh totkh coanneiiie F. neTpymeB- 51 CKaro , He.Jb3H He npn3Harb , «ito oho yAOBaeTBopaerb Becb- r: na HacxoHTeAbHoii noTpeÖHoexn : bt. Heim, cb öoAbuioio i paiHTejbHocTiio coöpaHO Bce , hto toabko h3b1>ctho o m!>- ,5 paxi n BifecaxT. y pa3HMXT> oöimiomuxT» na seMal; napo- 40bt>. 3to noAHi&nmaa nepepaöOTKa BbimeAmaro bt. 1831 fOAy commeHia: MeTpoAoria uan onncaHie MifepT», b-ïscobt», aoHen» h BpeMacTHCAeuia HbiHlmiHUXT> n ApeBHnxT, napo- iobi, ct. npocoBOKynAenieMT. Bcero, hto BßMimnAocb hah aonoAHeHO no 3toh aac™ ct. 1831 roAa. Ha PyccKOjn. raunt Aoceal. eme nlfeTb nnaero, hto motao 6bi oxhoch- re.ibHO kt. noAHOTiÈ cpaBHUTbca ct. npeAAemamnNT. coaime- iieiiib. Bt, hob^huhixt» nnocxpaHUbiXT. KHiiraxa. axoro poAa, •anp. UlMHAepa n EneAa , npnHHTbi bt, cooôpamenie TOAb- i io EßponeacKia TocyAapcTBa, n Aaam bt. npemHHXT, miae- ’0 He coAepmnTca o BpeMacmacAemn y pa3HbiXT, naqiS, ko- ropoe , o MOJKeTT. 6biTb no cnpaBeAAOBOcTn, noqtiTaAOCb :o6cTBeHHo ne npnnaAAemamonn. kt> MeTpoAorin. u n0 TmaTeAbHOHT. pascMOTpjèiiin h c.iineHin bcèxt, Aan- iocTeii, coôpanHbixi bt, KHiari T. neTpyrneocKaro, Mbi y6l&- !» 0«cb, tto OHa MOJKeTT. öbiTb nocxaBAeHa Ha paAy ct. o.mtumHMn bt. stomt. poA^ na HlÈMetmoMT,, ^pannyscKOMT. AHrAÜicKOMT. aabncax'b h A^me npeisocxoAHTT. Mnoria ü3t> iii 0xt> noAHOTOio. Ho KaKT., corAacno noAOJKemH), noAHaa # ieM0AOBCKaa npernia AaeTca TOAbKO coanneniaMT. Bbiconaro ieHaro AOCTOUHCTBa , to bt. HacToameMT, CAyaaÈ , Kam. if wine CKa3aeo, F. neTpymeBCKOMy npncyajAena BTOpocTe- i(f eHHaa npewia n Ha H3AepjKKn n3AaHia oônmpHaro n no- fönaro TpyAa ero 1000 pyö. cepeöpOMi.. $ I VI. PyKOBOACTBO aah CAymamaxT. Ha Boeimbixi. MopcKUX’b napoxoAaxT., <ï>AOTa KannTaHT.-J[enTeHaHTa CKaAOBCKaro. nepBbia ab’è aacTn « PyKOBOACTBa aah CAymamnx^ Ha napoxoAaxT,», no npocbôt Hmoepatopckoii AnaAeMiH Haym., pa3CMOTpi6Hbi 6mah BbicoTAHum yapemAeHHbiMT. Ko- MnTeTOMT. o nocTpoeHiii BoenHbiXT. napoxoAOBT.. Bt, pen;eH- 3in KoanTexa, uanesaTamiOH bt, nponiAoroAueMT, OTaeTt, ct. noAHbiMT, 6e3npncTpacxiem> h noApoönocTno cnasaHO yme 6buo o 3axpyAneHiaxT., Kania npeAcxoaAo npeoAOAiÈBaTb F. CnaAOBCKOMy, ua 3Toii hoboh , HeBOSA'feAanHon eme y Hacx iiotbK», o coBpeMeHHbiXT, nHocxpaHHbixb coanHeHiaxT, bt, stomt. pOAlfe II O I10Ab3l&, KaKyiO HeCOMHiÊHHO AOAJKIIO AOCTaBnTb «Py- KOBOACTBO Aia ciyjKamnxT. na napoxoAaxT,», CTOAb yAaaHO npncnocoÖAeimoe kt> HacToamom. noTpeönocTHMb HauioMT. h AaJKe, mojkho CKa3aTb, kt. KAaccy miTaTeAefi, A ia KOTopbiXT. oho npeAHa3Ha'ieno. HpaBiixeAbCTBO name npnuiiMaeTT» Mtpw kt, yBeAnaeiiiio napoxoAHaro 4>A0Ta, miKaida 3a6oTbi h ns— AepjKKn ne ocTanaBAiiBaiOTT. ero na nyTii 3aAyMaimoro hmt. A’ÉAa. Bt. nocAÊAHie AecaTb aIPti , apesBbnaHHO 3HamiTeAb- Hbia cyMMbi ynoTpeÔAeiibi na noitynuy napoBbiXT. Mamnin, h napoxoAOBT. bt» Aura in , AaepiiKt; n FoAAaiiAin, na iiaro- TOBAeiiie TaKHXT, jKe y iiacn n na ycTpoiicTBO MacTepcKHXT, ; iiHOCTpaHHbie Mexaunmi npiiHnMamxca b^ nauiy cayjKÔy, Ae- CHTKii MOAOAbiXT. AiOAeii OTnpaBAeHbi bt. Anraiio , A ia nsy- aetiia coBpeaeHHaro cocToania ncuyccTBa bt. ycTpoiiCTBt napoxoAHbiXT, Mamniib n bt, ynpaBAenin hmh. Mm xothmt, 3aiiMCTBOBaTb, CTapaeMca A03iiaTb to, bt. aeMT. ne ycnl&AH eme, u ecAii cpeAn otoxt. 3a6oTT, h CTapaHiu aBAaeTca coannenie, OTBtaaiomee pifeAn n HasHaaeniio, to He ima- ae oho mofao öbiTb npanaTo, KaKT, c% noAHbiMT. oao6- penieMi ii MopcKoe naaaAbCTBO TorAa JKe npioöpi&AO noTTH Bce n3AaHie l-ii n 2-w aacTii «PyKOBOACTBa aah cayjKa- mnxx Ha napoxoAaxT.» aah pa3Aaan mopcKiiMb OAnpepaMt n MexamiKaMT, , ayame Bcero AOKasbiBaeTca Kaityio H'feny npnAaeTx oho TpyAy 3Tony, n Kanyio HaxoAHTT, bt, HeMT. BHJKHyiO IieOÔXOAHMOCTb. BbimeAmaa HbiHl. TpeTba n nocatAHaa aacTb Kimm T. CKaaoBCKaro, 6e3T> coMirtHia, GyAeT t> HiaifeTb TaKOil JKe ycnifeXT. KaKT. h nepBbia ab1&. Ho umimiio Pen[eH3eHTa, 4>aoreAb- AAT>iOTaHTa, KanoTaHa 1-ro paHra Faa3eHana, ee no cnpa- BeAAQBOCTII MOJKHO Ha3BaTb 3aMi6aaTeAbHbIMT. HBAemeMT, Bl Hameii MopcKoii anTepaTypi. Ona coctohtt, H3t. oahoh TOAbKO rAaBbi(V), pasA^aenHou na Tps OTArfeAeHia, n onn- cbiBaeTT. Mamnubi npaMaro A^ncTBia aih napoxoAOBT, ct. rpeÖHbiMn KO.iecaMH. CmiTaeMT. nsaiiLiiHUM b pacnpocTpaHHTbca bt. o6meM% ot- aeTt nameMT, o cneaiaAbHOCTaxi. oöpaöOTaHHMXT, bt» ceMT, TpeTbeMT. tom "6 npeAMeTOBT., tI&mt. êoaifee, tto noApoÔHaa peneimia nepBMxx» AByxx. tomobt. yjKe naneaaTaHa n hto paaöopT, een TpeTbeö aacTH paBHbiMT, o6pa30MT. ôyAeTT. na- oeaaTaHb, HecoMiröiiHaa nOvitsa , KOTopyio TpyAT» T. Csa- 2 10 jOBCKaro npniieceTi. TtMx, KOTopwe öyAyTx nMtTb c.iynaii pyKOBOACTBOsaTbca imx, ne Mor.ia ne pacno.io?KnTb Ana- 48MÎH bx no.ib3y ynenaro n TpyAO.noôoBaro aBTopa. Ec.in H?e na 40.110 ero Gbina.ia ne no.inan , a BTopocTenemiaa npe- wia, to 3T0 c.itAyerx npnmicaTb Tony oöcTOHTeabCTsy, <îto KHara ero,, secwia ecTecxBeeno, ne ecTb n.iOAX coö- CTBeHHbixx cooSpamemn n pasbiCKaeiii, a mibKO ynubiii n othct.ihbo cocTaB.iennbiü cboax BCtxx noBtsimnxx ycoBep- raencTBOBaHin napocbixx Marnnnx u npncnocoö.ienia nxx kx 4BH/Keiiiio cy40Bb. HepexoAOMX naKOHem. hi Aßynx coHiiHeniaMx, yAOCTO- eHHbwnb noaeTiiaro 0T3biBa, 3a nenMtuieMX npeMin. V1L McTopin Hoboh Ctnn, run nocitAHaro Koma 3anopo?n- cnaro. CocTaB.iemiaa D3x noA-iminbixx AOKywenTOBx 3ano- poiKcnaro CtneBaro apxnBa A. CnaabKOBCKnMx. 034anie BTopoe, i!cnpaB.ieiraoe n 3iia'inTe.ibno yMHO/Keimoe, 3 nacTn. 04ecca, 1846. 3anopo?KCKoe naaanecTBO, Bosnnianee bx mi30Bbnxx 4H^" npa, cx nepßaro noaB.iemn CBoero bt> ncTopnnecKOMX Mipt, bx nana.it XVI Btna, 40 nonua npouie4uiaro CToatTia, HanoJHaeri. CBomin AtaaMn iwnoro CTpaunux PyccKOil 11 Ho.ibCKon ncTopin, Cx He3anaMaTHbixx Bpewem. o6pa30BaBX HesaBncnMoe BonncrBennoe öpaTCTBo, ono BbicTynn.10 na MCTopnnecKoe nonpnme bx wymecTBeimoS öopböt cx Typ- itaiviii n TaTapaMn, paTOBa.io nponiBx hhxx na wopt 11 na cyrnt, ne naneworaao otx canibixx mecTOKnxx nopaaceuiii u 40-iro cayiKu.io Ilo.ibmt naAeiKHbiMX oh.iotomx otx Bpa- rOBT» xpncTiancTBa. Bx noc.it4CTBin ono rposno B03CTa.io npoTuex UoibCKaro ripaBiiTe.ibCTBa bx 3amuTy npaBoc.iaB- H01I Btpbi, bx oxpanenie npasx Maaopoccin, n Bb 3ano- poJKCKowt koiiî’è BorAanx XiMt-iLmiuKin name.ix nepebixx CBonx'b cno4Bna;aufïOBrb , icoxopbie Aa.in e»iy cpe4CTBa ceepr- HyTb ÎIo.ibCKoe nro. Cx no44ancTBOMi> Ma.iopoccin Lia p 10 À.ieisctio MnxaiuoBiriy, Sanopomcnie ua3aKn npnsna.m naAX C060K) B.iacTb PoccincKaro IIpaBUTC.ibCTBa, ho coxpaHn.in nepBOÖbiTHoe ycrponcTBO, cboio iipeæmoio bo.uo,, ona3biBa- .m iieptAno nei«a30Baa5Hbia yc.iyru bx Boiinaxx narnnxx ci» Typuieio, ctoab ;kc nacTO n3MtHH.ni CBoewy Ao.iry n 3a- c.iyjmin cnpaBe4JHBbiii mtsx Hetpa BE-nnuro cok)30mx cx Kap.iOMb XII. HamaHHbie IIetpomi hsx po4naro npaa h neyTOMUMO hmt> npec.i^yenbie , oho no.sy'uun nonnuoBa- nie Hamero IIpaBnre.ibCTBa bx aapcTBOBanie Hmuepatphubi AHBbl, B03CTaU0BH4n KOmX BX N’ÉCTaXX npeiKHHrO HîDTeAb- CTBa, n aa HOBbie MaieaKn 3anopo*CKaa ctnb oKOHsare.ib- HO yHßHToateHa Hmdepatphl^k) Ekatep0hoso II. Tpn b^teh KasaKOBx B03HCK.1H H3X iipeaoiHro 3anopo;«CHaro noma : ®IepHOMopcHie , AaoBcnie n AynancKie. Bet cio coÔbiTin npe4CTaB.iaM>Tx MHoro sajKHbixx ncTopnHecKnxx ^rktobx. He Mente .noßonbiTHO BHyTpemiee ycTponcTBO npeaKHao SanopoiKbfl, KOTopoe nMt.10 CBoii ocoôeHHbin, caMOÔbimt xapanrepx. 4o cnxx nopx CBt4tnia namn o SanopomcKnxx Kas- naxx orpaannnBa.incb HeMHonuMn «panTaMn , noTopwe la noiepna.in nsx Mano4>ecTOBx Pyccnaro HpaBHTe.ibCTBa, m yniiBepca.iOBb Ilo-ibcuon Ptnu IIocno.inTon a n3x np* CTpacxHbixx cbasanin nno3eMU,eBX. O40HX to.ilko Eonjiaib fPpaHay3Ci:in nnaieHepx, cooôuuux o6x hdxx 40CT0Bt- Hbia no4poÖHOCTn bx no.ioBiint XVII Btna ; BnponeMx mo- raro ne itiorx 3aMtTQTb. ycTpoîieTBO n;e 3anopoaîCK’( Ka3a'iecTna bx noc.it4nee Bpewa ero cymecTBOBania ôik H3MX BCCbMa Ma.IO Q3BtCTnO. CoHnHUTe.no IIcTopin IIoBopoccincKaro npaa CnaAbK* CKOMy nocHacT.1nBn.10cb OTKpbiTb n cnacTn otx ncrpeO Hin 40wamnie anTbi noc.it4Haro Sanopontcnaro Koma, i 1839 ro4y, oöo3ptßan apxiiBbi npucyTCTBeHHbixx MtcTXB HoBopocciiicKnxx ryöepniaxx n bx Keccapaöcnon oö.ia/n OHx name.ix bx EKaTepnnoc.iaB.it Htjiwn nonbi CTapix öyMarx, n3x KOTopbixx 3naHnTe3bnan nacTb yme hcta’i;: Bx ciixx nunaxx 3aK3iOHa.uiCb 4t^a, npon3B04DBmincn b noc3t4iieMx 3anopoa;cKOBix Komt cx 1730 no 1775 r r n npe4CTaBJmomia 4nn30iuaTnHecKyio, nepKOBnyio, Boem hi cy4e6nyio, Toproßyio, a4MHHncTpaTnBnyK), 4aa«e naciy riepenncKy 3anopo/KneBX, cx KoninMn npeaainxx CTajit Hbixx 40KyMeiiT0BX, n3x Koiixx Bnponewx canibiii 4pf» OTHOCHTcn ko Bpenienn XMtJibnnnKaro. C x ôoabmnjix )' 40MX pa3o6pasx 11 npoBe4a Bxnopn40KX nanaennbie w!re pia.ibi, CKaabKOBCKÜi cocTaBiux G3x nnxx IlcTopiio Hlsoii Ctnn n.iu nocat4Haro Koma 3anopoa?cbaro bx rpexxo 4taeninxx : bx nepßojitz, onx oöo3ptax nponcxoat/in cocTaßx n ynpaB.ienic Saiiopoaccnnxx oömecTBH. boi Bpewa iixx cyuiecTBOBanin ; bo ernopoMz, , ns.ioauux P|to- piio noc.it4Hnro Koma; bx mpemieMZ , nomtcTuax 1 vKHtiimie H3X naiuennbixx AOKywenTOBx. Kunra ein, ,1 4annaa bx 1841 ro4y bx 04HOMX TOMt , nocrynnA; CBoe BpeMfl bx 4eM040BCKin KOHKvpcx, n 3ac.1yaa1.1a io me o4o6pnTeabUbjir otsbibx penen3eBTa, no lie 6bua , cToeua npewin bx c.it4CTßie aaMtHeoHbixx norptmnor Hbint oua npeACTaBacHa kx Konnypcy BTopbiwx 034a HcnpaßaeHübiMx u yMuoaienubwix, bx 3-xx TOMaxx. Aex jx no.iynn.ix erne öo.ite 60 cbh3okx 3anopo>KCKaro Ctns apxnsa U3b Toro a»e ncTonunna, r4t name.ix ohx notxie AOKywenTbi , n npu noMomu nxx 3HaHnTe.ibH0 Aonoaniix n ncnpaBU.ix cboîi Tpy4x ; AOraAnn 3aMtHiux noAanpb aKTâMii , omnönn bx mieHaxx n n,wamTb naKnxx pa3xacHeniii cawaa HcTopia utepKBa co BpeaeHX BsaAnwipa bx npast omnAaTb otx cToab peBnocT- Haro n npocB-fcmeHHaro yaeaaro, kskobx ApxnMaHApnTX MaKapin. Kaara ero coctoqtx d3x A^yxx ota’ê-'Iobx, H3x kouxx nepBbiH coAepjKDTX IIcTopiio XpucTiaHCTBa bx npeA^aaxx BbintniHefi Poccin 40 ©CHOBaeia PyccKaro aapcTBa. BTopoii otaIUx oÖxejxieTX nepioAX otx 866 40 992 ro4a , nan IIcTopiio XpncTiaHCTBa coficTBeimo bx aapcTBi; PyccKOMx, 40 nponcxo/KAeHia PyccKOu aepKBa npo PaBHoanocmibiiosix Kaa3t BjaAaMipife. Boo6me 0 nepBOMX ota^aI; woatHO cna- 3an, hto ohx ae CTOibKO ecTb naoAx oömnpubixx, coö- CTBeHHbixx aabicKaniö aBTopa, CKoabKO cboax totobwxx yme MaTepia.iOBX a CB'feA'imifi o CTpanaxx a aapoAaxx, mix yuo- MiiHaeMbixx, — CB’ÉA’fenin, noaepnHyTbixx awx a3x pa3Hbixx, ôbiBiunxx y nero noAx pynoio KHarx n hctohhiikobx. OTHOCBTe^biio 2-ro OTA^ia aoajkho aawÉTaTb, hto co- inHDTejb HifeKOTopbiMx oî>pa30Mx cawx ce6ife nperpaAnax nyn kx TOHiioay ypasysueiiiio BOABOpeiiia bx Poccia Xpa- CTiaHCKofi B-fepbi cx 866 roAa; n6o bo 1-xx, y HecTopa a bx /Knîiflxx Cbhtmxx noAx mieHOix Pycu, nanx a y Ba- 3anTiiiu,eBx hoax asieHesix cPc5g bx acbhtomx ntbife a,oa;kho pasyMiÈTb ueCsaBanx, a 0411 uxx to.ibko HopniaHCKBXX Kea- 3eu a hxx ApymnHy. Be3X cowHifeHiH, coHiiuaTeAb, 03iia- KOJiaBmncb Aynuie cx B3anMHbiMX oTHomeiiiesix niemay Apeß- Heio PycbK» a C-iaBaHama, eorsacaTCa, hto o npiiHHTia C.ia- B;ma5in bx Poccin XpncTiaHCKOÜ B-fcpbi 40 B.iaAmiipa a plmi 6biTb ue MO/KeTx, a hto ncTO'mnKn ynoMauaiOTX TOAbKO o KpemeHia PyccoBx , HenyBCTBnTeabHO c.iaBaBinnxcfl cx Csa- BflaaMa. Bo 2-xx, Haiaero impKOBHaro acTopana mojkho flj i I ■ «H] 1 nf 1 # ! 4 m 0- i ,li. j é \ ! 1 ill 1 ynpeKHytb bx tomx , hto bx KpnTnnecKOMX pasöop-fe maa- Hin 0 KpemeHia HopsiaeHO - PyccoBx bx 9-mx B-Ébiè, ohx npenMymecTBeuHO Aepmaaca JaTimcnaro nepeBOAa Bnsam- TiiinieBx, a He FpenecKaro axx TencTa. Otx 3Toro B3aaM- Hoe oTHOmeme stiixx hctobiihkobx Mex'Ay coöoio ocTa^ocb A3 a Hero TeiuHbuix. linage ohx naiue.ix 6bi, Me a; Ay npo- aaHX, hto npe*Ae 866 roAa 0 Kpemenia PyccoBx n p-fcaa H-feTX, HTO BJltCTO HtCK03bKHXX, npnHHJiaeMblXX BHX Kpe- meHin, coöcTBeiiHO BbixoAHTx To.ibKo OAHO a t. a. He 3bsa ue noxBa^nTb paneHia, cx KOTopwiux aBTOpx oöpaöoTaax raaßy o nepeBOA'fe CßameHiiaro nncanifl a .ia- Typria na CjaBHHCKiü a3binx a 0 nepBOMX axx pacnpo- CTpaHenin meiKAV wasHbiMa, 3anaAHbiMH a BOCTOHiibium C.ia- BaHann. 3to 6e3x couintnia jynme ncero Toro, htö KorAa 3n6o öbi.io nacano bx OTenecTBeimou AarepaTypife o cesix CTO.ib BaîKHOMx npcAHeTi HcTopia C^aBaHCKaro npocB'Éme- iiia, ne CMOTpa na to, hto n TyTX aanitTiio iiecoeepmeH- noe 3HaK0MCTB0 co'iannTe.ia cx licTopieio Caaßmix. H33omnBb bx noApoÖHOCTn npeamymecTBa a neAocTaTKa TpyAa ApxnnaHApnTa Manapia, PeueimenTx (Aaxiohktx KyHHKx) 3aK.ii0HaeTX, hto TpyAx ceö cocTaB.iaeTx ptAKoe aB^eHie bx oö.iacTa jHTepaTypbi OTenecTBeHnon McTopia a 3acAy;KHBaéTX Tifeitix öo.ibiuaro BHamania, hto cx AaBHaro yme Bpeweiin HcTopia Pyccnofi aepKBü ne oaxoAlwa y nacx oöpaÖOTbiBaTe^a, oöjiaAaiomaro bx ctoae bbicokoh MifepB, Kanx ApxHHaHApnTx Manapiß , BcifeMa HeoöxoAaMbium aah ncTopana KanectBajin. IÎ3X nocTopoHRnxx pea,eii3eHT0BX yAOcroetibs soaotwxx meAaaeß, bx 3iiaKx npa3HaTe.miocTH ÄitaAeMia. .inre3b-AAXiOTaHTX .iOTa KanaTaiix 1-ro paera 4>oex- Faaserianx sa peaeH3iio Kiiara F. CKaaoBcuaro. Hpo. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 1. Sur la polarisation des fds conducteurs. J\cobi. NOTES. 1. Sur les satellites d' Uranus. 0. Struve. 2. Sur les télégraphes électriques. Jacobi. BULLETIN DES SÉANCES MÉMOIRES. 1. Galvanische und electromagnetische Versuche; von M. II. JACOBI. (Lu le 27 novembre 1846). Vierte Reihe. Zweite Abtheilung, lieber die Polarisation der Leitungsdräthe. 91. Eine interessante und bei der Construction der telegraphi- schen Apparate besonders zu berücksichtigende Erscheinung ist die bei den unterirdischen galvanischen Leitungen vor- kommende Polarisation der Dräthe oder jene eigen- thümliche electroniotorische Kraft, welche diese Dräthe, ent- weder schon an sich besitzen, oder die man ihnen beliebig ertheilen kann, wenn man einen galvanischen Strom, wäh- rend längerer oder kürzerer Zeit nach einer oder der andern Richtung hindurch leitet. Diese Polarisation ist um so grös- ser und anhaltender je stärker der angewandte Strom war, je grösser die Ausdehnung der Leiter und je mangelhafter ihre Isolirung. Die beiden in den Jahren 1842 und 1843 angeleg- ten unterirdischen Leitungen, über welche ich bereits früher i berichtet habe, boten mir Gelegenheit zu manchen Erfahrun- j gen dar, welche ich mir erlaube, hiermit der Classe vorzu- legen. Indessen nehme ich für diese Mittheilung zugleich einige Nachsicht in Anspruch, denn Mangel an Zeit, an beque- men Beobachtungslocalen und geeigneten Messinstrumenten, haben diese Erfahrungen nicht zu der Vollständigkeit kom- men lassen, welche ihnen zu geben, ich eigentlich gewünscht hatte. Um diese Erscheinungen und den Einfluss den andere physikalische Agentien darauf ausüben, gehörig kennen zu lernen, wären continuirlich fortgesetzte Beobachtungen no- ting, die vielleicht am zweckmässigsten auf meteorologischen Stationen ausgeführt werden könnten. Wenn indessen die Polarisation für die gute Isolirung einer Leitung, ein minder günstiges Zeugniss ablegt, so darf ich, ungeachtet des wis- senschaftlichen Interesses das sich daran knüpft, nur wün- schen, dass die noch auszuführenden telegraphischen Linien, mir keine weitere Gelegenheit zur Vervollständigung meiner Beobachtungen darbieten mögen. 92. Die Erscheinungen der Polarisation, wie sie z. B. bei der Zersetzung der mit Wasser verdünnten Schwefelsäure oder vieler anderen auf galvanischem Wege zersetzbaren Flüssig- keiten Vorkommen, sind zu bekannt, als dass es hier dersel- ben noch besonders zu erwähnen bedürfte. Zur Erinnerung 3 Bulletin physico -mathématiqu e 4 führe ich indessen das allgemeine Merkmal an, dass die Elec- troden an deren Oberfläche die Zersetzung vor sich geht, nach der Trennung von der galvanischen Batterie immer den electromotorischen Character desjenigen Metalls zeigen, mit dem sie vorher verbunden waren. Wo also überhaupt Polari- sation statt findet, wird die Cathode sich immer positiv gegen die Anode verhalten, vorausgesetzt dass die Electroden aus gleichen Metallen bestanden. Eine ähnliche Beziehung findet statt, wenn andere Eleclricitätsquellen zur Zersetzung be- nutzt worden sind. 93. Die telegraphischen Leitungsdräthe die durch die isoliren- de Hülle welche sie umgiebt, vor der Feuchtigkeit des Erd- bodens, worin sie sich befinden, nicht vollkommen geschützt sind, können gewissermassen als Electroden betrachtet wer- den, die sich von den kleinen Platinplatten die wir gewöhn- lich gebrauchen, nur durch ihre colossalen Dimensionen unterscheiden In der 1. Abth. dieser Reihe art. 74. ist der mittlere Durchschnitt des zur Zarsko-Seloschen Leitung an- gewandten Drathes zu 0,069 angegeben. Auf einer Länge von 24 Werst bietet derselbe daher eine Oberfläche von 1519 Q. F. dar. Vereinigen wir beide Dräthe zu einem ein- zigen und leiten wir den Strom durch eine andere nur einige Quadratfuss haltende Metallplatte in die Erde, so erhalten wir statt zweier Electroden von 1519 Quadr. F., nur eine, die aber 3038 Quadr. F. Oberfläche enthält. 94. Die Polarisation wird bekanntlich einer, an den Electroden adhärirenden Gasschicht zugeschrieben und es lässt sich im Grunde Nichts gegen diese Ansicht einwenden. Geht nun aus den Versuchen hervor, dass ein Strom der in einer Secunde jt lo'öö Cubik Zoll Wasserstoff zu entwickeln im Stande ist, der Leitung schon eine sehr merkliche Polarisation ertheilt, so würde die hierbei thälige Gasschicht nur eine Dicke von l3T41;72öö Zoll besitzen. Durch empfindliche Multiplicatoren lässt sich unzweifelhaft noch eine, in kürzern Zeiltheilen und durch schwächere Ströme bewirkte Polarisation wahrnehmen. Bei diesem gewissermassen atomistischen Zustande des Gases werden dessen andere physikalische Eigenschaften, wahr- scheinlich bedeutend durch die besondern Gesetze der Mole- cularattraction modificirt, und namentlich mag seine Elastici- tät durch die überwiegende Attraction der Kupfermassen wohl gänzlich aufgehoben, eine Hydrogenisation der letztem, möglicher Weise erfolgt sein. Führt man nun, wenn von der fheilbarkeit der Materie die Rede ist, gewöhnlich den Mo- schus an, der auch in unendlichster Verdünnung unserem Geruchssinne nicht entgeht, so dürfte einerseits die Theilbar- keit des Wasserstoffgases der jener Substanz, andrerseits aber die Empfindlichkeit unserer Multiplicatoren, der Reizbar- keit unserer Geruchswerkzeuge kaum nachstehen. 93. Zu den meisten der nachfolgenden Versuche, war eine Bus- sole angewendet worden, deren auf einer Spitze schwebende mit einem Agathütchen versehene Nadel, von einem aus zahl- reichen Windungen dünnen Drathes bestehenden Multiplica- for umgeben war. Um die Ablenkung der Nadel in Stromes- stärken auszudrücken, hatte ich mich einer besondern gal va nometrischen Methode bedient, welche mit der des Herrn Professor Pelrina in Linz (Pogg. B. 56, p. 328, B. 57 p. Ill) einige Aehnlichkeit hat, die sich aber von der letztem da- durch unterscheidet, dass sie nicht, je nach den besondern Verhältnissen der dabei vorkommenden Leitungswidorstände, mehr oder weniger annährend richtig, sondern unter allen Umständen, dem bekannten galvanometrischen Gesetze entsprechend sich erweist. Die hier beigefügte Skizze giebt das Schema die- ser Methode an, zu deren Ausführung, einige Veränderungen an dem schon a. a. O. beschriebenem Plalinagometer, 'jf/f gemacht werden mussten. Die durch den Marmorcylinder A durchgehende Ave des Agometers, an welcher bei d das eine Ende des Pla- tindrathes befestigt ist, ruht in den Lagern a und h. Bei c ist auf der Axe eine Hülse isolirt aufgesetzt und mit dem andern Ende des Drathes verbun- den. ln dieser Hülse ist eine Rinne 5 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. ausgedreht , die von einem aus 2 zusammengeschraubten Hälften bestehendem Ringe umgeben ist, der in den starken Messingdrath e ausläuft, an dessen Ende eine Schrauben- klemme zur Befestigung eines biegsamen Leitungsdratbes , sieb befindet. Durch eine zweckmässige Führung welche mit dem Bodenbrette des Instruments in Verbindung siebt, wird es bewirkt dass der oben erwähnte Ring mit dem Stücke e und dem daran geschraubten biegsamen Drathe, sieb nur in gerader Linie bewegen kann , wenn das Agometer gedreht wird. R ist die, auf den Dratbwindungen des Marmorcylin- ders , ruhende Rolle, welche mit dem einen Pole lv der Batte- rie in Verbindung steht. M ist die vom Multiplicator umge- bene und zu graduirende Bussole, D die art. 78 beschriebene Differenlialbussole und N ein zweites mit Neusilberdrath ver- sehenes Agometer. Von dem Theilungspunkte f aus, gebt ein starker Drath nach dem Lager a. Aus diesem Schema ersieht man dass die Theilungspunkte des Stromes R und f und die respectiven Zweige R d a g f und R c e M f sind. Die beschrie- bene Einrichtung bat aber den Zweck die Summe der V ider- stände beider Zweige, als constante Grösse zu erhalten, in- dem bei Drehung des Agomelers, die eine Verzweigung um eben so viel Windungen zu, als die andere abnimmt. Ist nun M der Widerstand derjenigen Verzweigung, worin der Multiplicator und der zur Rolle führende Theil der Agome- terwindungen sich befindet, x aber der W iderstand der übri- gen Agometerwindungen inclusive des zum Theilungspunkte f führenden Drathes g, so wird sich der constante Strom S m MS und S _ _ verzweigen, wo der letztere derjenige Theil M+x M-j-x 8 J 8 des Stromes ist, welcher durch den Multiplicator gebt. Ist also M-j-x wie hier eine constante Grösse und S ein unver- änderlicher Strom, so werden die den Ablenkungen der Bus- sole correspondirenden Stromeskräfte, dem Widerstande x proportional sein, welcher aus einer gewissen bekannten An- zahl Agometerwindungen und aus dem ein für allemal gemes- senen Widerstande des, bis zum Nullpunkte des Agometers führenden Drathes f g a d zusammengesetzt ist. Zur Contrôle und Regulirung des Stromes und um denselben constant zu erhallen, diente die in der ungetheilten Zuleitung Z N D f eingeschaltete Bussole nebst dem Agometer N. Zuei’st wird das Agometer A auf eine bestimmte Windungsanzahl gedreht, dann die hierdurch etwas veränderte Ablenkung der Bussole D durch das Agometer N wieder auf den Normalstand zurück geführt und hierauf erst die Bussole M abgelesen. Nach dieser Operation wurde gewöhnlich zur Bussole D wieder zurück- gegangen um sich ihres unveränderten Standes zu vergewis- sern; jedoch war dieses kaum nöthig, da als Electromotor ein grosses mit schwacher Säure geladenes Element genom- men worden war, und sich ausserdem ein grosser Leitungs- widerstand in der Kette befand. 96. Die nachfolgende Tabelle enthält in den beiden ersten Co- lumnen, die auf diese Wreise am Agometer und an der Bussole gemachten correspondirenden Beobachtungen und in der dril- len Columue ihre Berechnung nach der Interpolationsformel K =61,86 tga — 19,83 Sin 2 u — 9,75 Sin 2er welche mein geehrter College Herr Dr. Peters so gefällig war aus den Beobachtungen zu entwickeln. Slro- mes- kraft. Reoli. Ablen- kung. Berech- nete Ab- lenk. Di ff. Stromes- kraft. Beob. Ablen- kung. Bereeh neteAb- Diff. lenk. 0,252 0°40' 0°36' 4- 4' 23,232 40° 20' 1 40° 12t -f 8' 0,752 2° 0' 1°38' 4" 8 28,232 45° 0 43. i - r 1,252 3.54 3. 32 4- 2' 33,252 45°20/ 43.27 - 7' 2,252 7. 0 7. 2 — 2' 38,232 47. 28 47. 34 ! — 0' 5.252 11. 6 11. 3 + 5 44,232 30. 0 49.50 -j- 10. 4,252 13. 10 15. 3 + 4 50,232 52. 0 51.50 -[-IO' 5,252 18.30 18. 52 - 2 57,232 34. 0 53.30 4- 4' G,25 1 21. 10 21.20 -10' 64,232 33. 33 33.30 -f 5' 7,232 25. 50 23. 58 — 72 232 57. 43 57 40 — V 8 252 23. 12 25. 35 — 2V 80,232 39.50 39. 50 0' 10,252 28. 30 28. 43 4- 88,232 00. 38 61. 0 —8' 12,252 51.20 51. 15 + r 90,252 62. 52 02. 52 1 0' 11.252 33. 30 53. !9 4-1 U 102,232 03 30 63.32 - 2' 1 0,252 33 10 33. 9 4- t' 1 10,232 64. 40 64. 47 - 7' 19,232 57. 40 57.51 4 9' 1 20,252 00. 0 66.12 —12' 97. Obgleich die Beobachtungen selbst, mit manchen Fehler- quellen behaftet sind, indem z. B. die Einstellung der auf einer Spitze schwebenden, ziemlich schweren Nadel nur bis auf etwa (j sicher und bei der Angabe der Agometerwindun- gen, nicht, ihr wirklicher Widerstand (art. 77), sondern nur ihre Anzahl genommen war, so spricht es doch für die an- gewandte Methode, dass Berechnung und Beobachtung eine gute Uebereinstimmung zeigen. Zum bequemen Gebrauch dieser Bussole halte ich mir daher eine Tabelle von Grad zu Grad nebst den Differenzen von St/ zu 10 berechnet, bei welcher die Stromeskraft welche die Nadel um 1° ablenkte, als Einheit angenommen war. Der wahrscheinliche Fehler er- giebt sich nach der vorigen Tabelle zu 5(2. Herr Dr. Peters bemerkt in Bezug auf die oben mitgetheilte Interpolations- formel, dass sie nicht die einzige sein dürfte, durch welche sich die beobachteten Ablenkungen, bis auf einige Minuten darstellen Hessen, wenigstens stimme die Formel /;= 65 lg a Sin a — 19,5 Sin 2a Sina 7 Bulletin physico mathématique 8 «ehr gut mit den Ablenkungen von 37° 4 irf>3rw iw -.m. ,>.tj im.+k- Wrïir-^UV.Üw '■ H l*r .^rjam J’avoue que dans l'embarras où je me trouvais , j’aurais pré- féré abandonner entièrement ce conduit souterrain. Cepen- dant j’ai été assez heureux pour trouver une combinaison bien simple , mais très efficace et d’un parfait succès , et qui m’a permis de soutenir encore le combat. Voilà en quoi consiste cette combinaison. Elle exige seulement l’emploi de deux larges électrodes ou plaques de platine plongées dans un vase rempli d’acide sulfurique étendu d’eau. Ce couple étant intercalé dans la cbaine , entre le conduit et la bobine de l’électro -aimant , et étant lui -même soumis à être pola- risé , agit en sens contraire du courant secondaire provenant du conduit et dont les inconvénients ont été signalés. Une ex- périence préalable ayant été faite avec une boussole , a fait voir , que dans le fait ces deux courants ne sont pas parfai- tement en équilibre. Immédiatement après la cessation du courant principal , c’est le couple de platine qui l’emporte ; bientôt après l’aiguille retourne à zéro et commence à dévier de l’autre côté ; c’est alors que le conduit dont l’action est plus constante prend le dessus. Le premier eiret est favora- ble, en ce que le contre -courant qui a lieu, quelque faible qu’il soit, contribue néanmoins à démagnétiser l’électro- ai- mant. Le second effet agirait dans un sens opposé, s’il n’arri- vait pas après coup et si son intensité n’était pas réduite à un minimum , précisément par l’action du contre - couple. Aussi voit-on que l'armature reste attirée et que le télégraphe cesse d’agir , aussitôt que ce couple est mis hors d'activité. On m’objectera que d’après les formules que j’avais don- nées moi -même dans un mémoire précédent (Bulletin T. IV, p. 120) le courant transmis serait affaibli considérablement par l’emploi de ce couple de platine. Sans doute il en est ainsi. Mais l’inconvénient d’augmenter la batterie de quelques cou- I pies est largement racheté par les avantages d’une marche régulière et exacte des appareils télégraphiques. Je remet- trai à une autre occasion de fixer encore l’attention sur plu- sieurs autres précautions qu’il est nécessaire de prendre ; en- tre autres faut-il , dans le cas d’un seul conduit , la terre ser- vant comme second conducteur , que ce conduit soit toujours attaché au même pôle et nommément au pôle positif ou au zinc de la batterie. Un autre inconvénient non moins grave et commun à tous les télégraphes dans lesquels des électro - aimants servent de moteur, consiste en ce que le fer doux magnétisé , ne perd pas entièrement son magnétisme, dans le moment où le courant passant par les bobines est interrompu. Ce résidu de force est d’autant plus grand que la magnétisation précédente a été plus forte. Je ne pourrai pas bien donner dans ce moment les détails nécessaires pour faire bien comprendre les mesures que j’ai prises pour parer à l'inconvénient dont je parle. Il suf- fira de dire qu’en me servant du même contre-couple de pla- tine dont j’ai parlé plus haut, ou de quelqu’autre couple vol- taïque faiblement chargé , et le faisant agir sur une contre- hélice séparée de l’hélice principale, je suis parvenu, en cer- tains cas, à activer un télégraphe d'essai, par une batterie, qu’en partant de deux couples , j'ai été à même de pouvoir augmenter successivement jusqu’à douze couples , sans qu'il fût nécessaire de tendre le ressort de rappel. Je ne doute pas que ces résultats avantageux seront appréciés par les construc- teurs d’appareils télégraphiques. BULLETIN ©ES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 25 septembre (7 octobre) 18^6. Lecture ordinaire. M. Wisniewsky présente la continuation de son Mémoire sur le système réel de l’analyse mathématique. Lecture extraordinaire. Communication. M. He 1 mersen rapporte le tableau rédigé par feu le conseï vateur Blöde, sous le titre: Tabelle über die in den öffentl eben Museen zu St. Petersburg befindlichen Aërolithen und kur : Charakteristik derselben , so wie Angabe der hierüber vorhai denen Nachrichten. M. Helmersen, y ayant fait quelques co rections , recommande la publication de ce tableau dans le Bu letin. M. Hamel lit une note intitulée: Colossale rnagneto-electrische Maschine zum Versilbern und Vergolden. Elle sera insérée au Bulletin de la Classe. Emis le 16 février 1848. A? 147. bulletin DE Tome VII JW 3. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE •„ I L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COYIP. , libraires, commission- naires de l’Académie , Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour Y étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par le classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eilet, il contiendra les articles suivants: T. Bulletins des séances d’ l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue ni extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques ^’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et |es rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 2. Nouvelle rédaction des déclinaisons de Königsberg pour 1820. Döllen. Extrait. 3. Crusta- cées microscopiques des environs de St. - Pétersbourg. Fischer. Extrait, 4. Mémoire sur le Dodo (Didus ineptus). Brandt. Extrait. NOTES. 3. Constitution et nomenclature de l'acide fulminant. Fritzsche. MEMOZEBS. 2. Neue Reduction der Königsberger De- clinationen für 1820; von W. DOELLEN. (Lu Je 17 décembre 1847.) Extrait. (Rapport de M. Struve.) Les riches matériaux dont les travaux du grand astronome de Koenigsberg ont enrichi la science , pendant 32 ans , ap- partiennent à présent à l’histoire. La postérité a l’obligation d employer ce trésor d’une manière digne , au profit de la science. Si parfois elle parvient à des résultats qui diffèrent des vues de Bessel lui-même , c’est par-là qu’il se manifeste le plus clairement , que l’influence qu’exerce un tel homme sur la marche de la science , dépasse les limites de sa vie et meme quelquefois ses idées. Bessel a eu le grand mérite d avoir frayé , le premier, le chemin qui conduit à une con- naissance exacte des déclinaisons des étoiles , en considérant et éliminant les influences que les imperfections inévitables des instruments , erreurs de division , flexion , etc. , exercent sur l’observation. Il paraît cependant nécessaire de soumettre les déclinaisons des étoiles, que Bessel a déterminées pour l’époque de 1820, à l’aide du cercle méridien de Reichen- bach, à une nouvelle discussion. Par l’emploi de l’observa- tion des images des étoiles réfléchies de la surface de l’eau , il avait reconnu le coefficient de la flexion horizontale des tubes à 1^11, et c’est sur cette valeur qu’il base sa recherche des déclinaisons ; mais bientôt après il trouva , par une voie plus directe , à l’aide de la mesure entre deux lunettes oppo- sées , une valeur zéro pour le même coefficient. Il admet aussi lui-même la possibilité , que ses déclinaisons soient su- jettes encore à une certaine correction , par suite de l’appli- cation d’une flexion possiblement erronée , et constate ce soupçon par le fait , que la grande série de déclinaisons du Soleil , qu’il a observées, exigent incontestablement une telle correction. Il serait étrange que Bessel lui -même n’ait pas entrepris une nouvelle réduction des observations qui lui ont fourni les déclinaisons de 1820, si l’on ne savait pas qu’il a eu l’intention de soumettre les déclinaisons des étoiles à une nouvelle discussion , à l’aide des matériaux que lui fournirait un instrument encore plus parfait , le cercle méri- dien de Re psol d. Ayant reconnu , moi - mê 1-823, l’insuffisance 35 Bulletin physico-m athém atique 36 des observations des étoiles réfléchies par l’eau, j’ai cru ren- dre un vrai service à la science , par une nouvelle réduction des dites observations Besséliennes , en employant le second coefficient de la flexion , donné par Bessel. M. W. Döllen s’est chargé de ce travail épineux et d’autant plus compliqué, qu’il devint indispensable de faire entrer dans la discussion la recherche du coefficient constant de la réfraction moyenne- On sait que la réfraction est un des principaux éléments as- tronomiques déterminés par Bessel , et les tables de réfrac tion de Koenigsberg sont dans l’usage presque général des astronomes. Le savant Mémoire de M. Döllen que j’ai l'hon- neur de présenter à l’Académie, est écrit avec une clarté dis- tinguée. L’analyse complète en mènerait ici trop loin. Voici les résultats principaux qu’il offre : 1 . En employant le second coefficient de la flexion, on ob- tient une très petite correction de la réfraction Bessélienne, de (LOW tang zx, qui ne s’élève pas même 0,5 pour la dis- tance zénithale de 85°. Voilà un résidtat très important. La détermination de la réfraction est à peu près indépendante du coefficient de la flexion. La table de réfraction de lvoe- nigsberg est presqu’exacte , même si la flexion supposée était inexacte. 2. Mais 1 emploi du second coefficient de la flexion exerce une influence notable sur les déclinaisons , qui toutes devien- nent plus boréales qu elles n’étaient selon Bessel. On trouve, par cette voie, pour une étoile de l’équateur, la correction + 1,56, qui exprime la correction moyenne des déclinaisons du Soleil. Cette correction est du même signe que celle que Bessel a indiquée comme nécessaire -f 0,79 , mais elle en est le double. En admettant donc le second coefficient de la flexion , on parvient à une correction négative des déclinai- sons solaires, — 0,77 , de signe opposé et de même gran- deur que celle de Bessel. 3. Mais il paraît difficile de prouver que le second coeffi- cient de la flexion est déterminé avec une précision suffisante. Or nous voyons que ni l’un ni l’autre des deux coefficients de la flexion, donnés par Bessel, ne satisfait au complet des observations, et notre auteur parvient ainsi à la conclusion rigoureuse , qu’il faut chercher la valeur de la flexion que demande l’accord intrinsèque des observations , c. à d. celle qui rend la correction moyenne des déclinaisons solaires = 0. Cette valeur est -f- 0^55. 4. A cette flexion correspond la correction de la réfraction + 0,022 tang s. L’auteur donne la table deBéfraction corrigée de lvoeni gsberg. 5. Puis il cherche les déclinaisons des étoiles qui corres- pondent à ce coefficient de la flexion et à la nouvelle ré- fraction. 6. Enfin l’auteur compare le catalogue obtenu des décli- naisons des étoiles, avec les catalogues de Dorpat et d’Abo. Les différences constantes qui choquaient antérieurement , ont disparu, les déclinaisons de Bessel offrent à présent. un accord avec les deux autres catalogues , qui dépasse presque l’attente. L’importance de ce travail saute le plus clairement aux yeux par la seule circonstance, qu’on est tenté d’admettre que, si Bessel avait eu à sa disposition cette nouvelle ré- duction , il n’aurait pas soupçonné un mouvement propre ir- régulier dans Procyon. 3. Ueber die in der Umgebung von St. Pe- tersburg VORKOMMENDEN CrUSTACEEN AUS der Ordnung der Branchiopoden und En- tomostraceen, von Dr. SEBASTIAN FISCHER. (Lu le 3 décembre 1847.) Extrait. (Rapport de M. Brandt.) Der Akademie und den Herren Mitgliedern der biologischen Section ins Besondere muss es ein specielleres Interesse ge- währen , wenn sorgsame und tüchtige Forscher einzelnen , noch wenig oder gar nicht bekannten Gebieten der Naturge- schichte Russlands ihre volle Aufmerksamkeit schenken. Es gewährt mir daher ein wahres Vergnügen , dass ich die Ehre haben kann, der Classe heute eine Arbeit vorzulegen, welche die Frucht vieljähriger, sorgfältiger Studien aus einer Thier- abtheilung enthält , die bisher in Russland , meines Wissens , noch keinen speciellern, tüchtigen Bearbeiter fand. Die Gründe dieser bisherigen Vernachlässigung sind wohl darin zu suchen, dass die fragliche Thierabtheilung mit blossen Augen kaum sichtbare oder mikroskopische Wesen enthält, also eine grosse Sorgfalt , sehr geübte Augen , gute Instrumente , und einen beträchtlichen Zeitaufwand erfordert , während andererseits Russland noch leichter zu bearbeitendes Material bietet. Die fragliche von einem an die Akademie gerichteten Schreiben begleitete , fünfzig Quartseiten Text und zehn Tafeln meist conturirter, schwarzer Abbildungen umfassende Arbeit hat den Leibarzt Seiner Kaiserlichen Lloheit des Herzogs von Leuchtenberg , Herrn Dr. Sebastian Fischer, bekannt dui’ch seine Reisen in Egypten , Arabien etc. , zum Verfasser und führt den Titel : •' Abhandlung über die in der Umgehung von St. Petersburg vorkommenden Crustaceen aus der Ordnung der Branchiopo- den und Entomostraceen mit Zeichnungen nach der Natur be- gleitet. » 37 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 38 Herr Dr. Fischer hat darin zuerst gegen 15 Formen aus den Gattungen Sidea nov. gen. ( Sida auctor. , welcher Name aber einer alten Pflanzengattung angehört und daher nicht ferner beibehalten werden konnte) , Daphnia und Lyn- ceus umständlicher , nicht blos ihrem äussern , sondern oft auch ihrem hinein Baue nach, so wie nach ihrer Lebensweise und ihren Alterszuständen näher beschrieben. Er hat ferner die bisherige Kenntniss anderer Formen aus den beiden letzt- genannten Gattungen berichtigt und ergänzt , und bereits 28 den Branchiopoden oder Entomoslraceen angehörige Thierar- ten im Gouvernement Petersburg nachgewiesen, wovon sechs bis jetzt theils gar nicht beschrieben , theils verkannt waren. Bei der genauem Würdigung der fraglichen Arbeit stellt sich heraus , dass sie nicht allein einen wichtigen , für eine schwer zu sludirende Thierabtheilung der Fauna Busslands grundlegenden Beitrag gewährt , sondern sich auch den bes- sern Leistungen des Auslandes, namentlich denen von Ram- dohr, Jurine und Strauss, wohl würdig an die Seile stel- len lassen dürfte. Ich trage daher kein Bedenken, die vorliegende, für die erst zu schaffende Carcinologia Rossica belangreiche Abhandlung des Herrn Dr. Fischer, den ich durch mehrjährigen Verkehr als gediegenen Forscher kenne , der Aufmerksamkeit der Classe zu empfehlen und ihre Aufnahme in die Mémoires des savants étrangers ergebenst vorzuschlagen. Im Falle die Classe diesen Vorschlag billigt, möchte Herr Dr. Fischer aufzu- fordern sein , einen , die Hauptresullate seiner schönen Ar- beit enthaltenden Auszug für das Bulletin zu liefern. — -SXfrSTT— 4. Untersuchungen über die Verwandtschaf- ten, DIE SYSTEMATISCHE STELLUNG, DIE GEO- GRAPHISCHE Verbreitung und die Vertil- gung des Dodo, nebst Bemerkungen über die im Vaterlande des Dodo oder auf den Nachbarinseln desselben früher vorhan- denen grossen Wadvögel; von J. F. BRANDT. (Lu le 17 décembre 184-7.) Extrait. Der Dodo hat neuerdings die Aufmerksamkeit so sehr auf sich gezogen, dass sein Name selbst in den Volksblättern mehrmals nicht ohne Interesse genannt wurde ; unter andern in Folge einer vom Prinzen von Musignano vor der Ver- sammlung der Naturforscher zu Venedig gehaltenen Rede, worin beiläufig die nähere Ausmittelung seiner Verwandt- schaft und systematischen Stellung als eins der wesentlichen Desiderate der Vogelkunde angeführt ist. (Augsburger Allge- meine Zeitung Jahrgang 1847 vom 24. September, Beilage N. 2G7 S. 2131.) Ganz kürzlich hat sogar die Haude - und Spenersche Zeitung die Kunde von einem in England vorbe- reiteten, von Strickland und Melville in Oxford heraus- zugebenden Prachtwerke über den Dodo , die Solitaire und andere vertilgte Vögel gebracht. Herr Strickland hat übri- gens (siehe Athenaeum 1847 Juli 10, N. 1028 p. 747 und Juli 17 , N. 1029, p. 7G9) in der siebenten Versammlung des Brittischen Vereins einen Vortrag über den Dodo gehalten und denselben für einen Taubenvogel erklärt , worin ihm Melville beistimmte. Ich glaube daher nicht länger anstehen zu dürfen , der Akademie meine schon vor zwei Jahren be- gonnenen , sehr umfassenden Untersuchungen *) über den- selben vorzulegen. Sie wurden durch meine Arbeit über die Nordische Seekuh veranlasst und sollten ursprünglich einen umfassenden Abschnitt eines grossem , von mir begonnenen Werkes über die durch Menschenhand vertilgten Thierarten bilden. Die Benutzung der von unserm geehrten Collegen v. Hamei mitgebrachten Materialien und Aufsätze, nament- lich aber ein im vorigen Sommer vom Vorstande des König- lichen Zoologischen Museums zu Copenhagen übersandter und ausdrücklich den Naturforschern zur Untersuchung anheim- *) Um meinen frühem, jetzigen und künftigen, völlig selbst- ständigen Standpunkt in Bezug auf die Untersuchungen Strick- land’s und Melville’s über den Dodo näher festzustellen, er- laube ich mir folgende Bemerkungen zu machen : Bereits im Mai des Jahres 184G , als Herr v. Hamei einen Abguss des Copen- hagener Drontenschädels der Akademie vorgestellt hatte (Bullet, scient. CI. phys.-math. T. V. p. 314), forderte ich ihn auf, den fravpifi.mtc-<5t=g 2^a4wtm> z-.'ttÜMx&xkïiitæîhz mir bekannt ist , niemand für die neue Ansicht das AVort ge- nommen bat , so muss es scheinen , als sej dieselbe durch jene Bemerkungen gründlich widerlegt worden. Dies hat sich jedoch bei einer näheren Betrachtung dieses Gegenstandes , zu welcher ich durch die von Heinrich Struve und mir gemeinschaftlich gemachte Entdeckung der Osman - Osmium- säure veranlasst wurde , keinesweges bestätigt , und dieser Umstand sowohl , als auch die directe Bestätigung , welche die letztgenannte Säure für die Ansicht von Berzelius dar- bietet, nebst daran sich knüpfenden Ideen über Nornenclatur wurden die Veranlassung zu dieser Abhandlung, deren Er- scheinen durch mancherlei Umstände etwas verspätet wor- den ist. Liebig’s Bemerkungen beschäftigen sich ausschliesslich nur mit einem der beiden Umstände , aus welchen die Theo- rie von Berzelius hervorgegangen ist, und welche ihr als Stütze dienen, es ist dies jedoch gerade derjenige, welcher sich aus der Abhandlung von Berzelius von seihst als der weniger wichtige , und nur durch seinen innigen Zusammen- hang mit dem zweiten , dem Hauptumstande, auf die Theorie Einfluss habend herausstellt. Es wird nämlich in den Bemer- kungen die Theorie von Berzelius nur als eine Erklärungs- weise der überaus leichten Zersetzbarkeit der knallsauren Salze aufgefasst , wie dies am besten aus der wörtlichen An- führung der Ilauptstelle daraus zu ersehen ist, deren Ver- ständnisse durch Weglassung des Voi-hergehenden und Nach- folgenden in keiner AVeise Eintrag geschieht ; es heisst näm- lich Annal. L pag. 430 : " Um die ganz untergeordnete Eigenschaft der leichten Zer- .. setzbarkeit des Knallsilbers zu erklären , muss .man nach «Berzelius die Bildung eines Stickstoffmetalls unter Um- -- ständen für wahrscheinlich halten, die sonst, ich meine hier « die Gegenwart eines starken Ueberschusses von Salpeter- - säure , die Erzeugung derselben verhindern ; man muss die « Existenz von Stickstoffmetallen annehmen , welche gleiche * Aequi valente Metall und Stickstoff enthalten, Verbindungen, « welche ganz unbekannt sind ; man muss zuletzt eine aus «C*N03-f HO bestehende, mit wasserfreier Alloxansäure - gleich zusammengesetzte , aber von dei’selben in den Eigen- « schäften verschiedene Säure annehmen , die sich nicht dar- « stellen lässt. Es sind dies drei A^oraussetzungen , die aller « inneren Gründe entbehren. « Es wird dagegen gar keine Notiz von dem von Berzelius ausführlich erörterten höchst wesentlichen Umstande genom- men , dass in den knallsauren Metallsalzen nur die Hälfte des Metallgehaltes gegen stärkere Basen ausgewechselt werden kann , und zwar sowohl beim Behandeln mit den Basen in freiem Zustande, als auch bei der Zersetzung des Silberoxvd- und Quecksilberoxydulsalzes durch Chlornatrium : ein Ver- halten , welches durch den von Berzelius daraus gezogenen Schluss , dass die andere Hälfte des Metalls in jenen Salzen in einer eigenthümlichen Verbindungsweise enthalten sevn müsse, sich von selbst als die Haupt Veranlassung und zugleich als die Hauptstütze seiner neuen sinnreichen Theorie heraus- stellt. AVenn nun demzufolge Liebig’s Bemerkungen schon deshalb an Wichtigkeit verlieren , weil sie den Gegenstand nur einseitig betrachten, so muss dies noch in höherem Grade der Fall seyn , wenn sich nachweisen lässt , dass die von ihm angeführten drei Voraussetzungen keinesweges aller inneren Gründe entbehren , und dies fällt in der That schon aus dem damaligen Standpunkte der AVissenschaft nicht schwer , wie ich durch eine nähere Beleuchtung derselben zu zeigen mich bemühen will. AAras zuerst den auf der Gegenwart eines grossen Ueber- schusses von Salpetersäure als" Hinderniss für die Bildung ei- nes Stickstoffmetalles beruhenden Einwurf betrifft, so widerlegt sieb dieser von selbst dadurch , dass die Annahme eines sol- chen Ueberschusses in diesem Sinne gar nicht zulässig ist. Dies geht klar aus dem von Liebig selbst in seiner organi- schen Chemie angeführten Umstande hervor , dass bei der Bildung des Knallquecksilbers eine Ausscheidung von reguli- nischem Quecksilber stattfindet, und es äussert also die Flüs- sigkeit trotz ihres Salpetersäuregehaltes keine oxydirende , sondern im Gegentheile eine reducirende AVirkung. Dieser Umstand weist darauf hin , dass der Alkohol eine Hauptrolle spielt , indem er sich nicht nur aller freier Salpetersäure , sondern auch noch zum Tlieile des Sauerstoffs des salpeter- sauren Quecksilberoxy duls bemächtigt ; Und wenn dies so weit gehen kann, dass metallisches Quecksilber ausgeschie- den wird , was ist dann wohl leichter möglich , als dass aus einem Theile des Quecksilbersalzes durch Entziehung allen Sauerstoffs Stickstoffquecksilber entsteht , welches sich im Entstehungsmomente mit der gleichzeitig aus der Zusammen- wirkung des Alkohols und der Salpetersäure entstehenden Säure zu einer gepaarten Säure , diese aber wieder mit ei- nem Tlieile des unzersetzt gebliebenen Quecksilberoxyduls verbindet? Es ist sogar nicht unwahrscheinlich, dass die Aus- scheidung des metallischen Quecksilbers nur in Folge einer durch zu heftige Einwirkung erfolgenden Zersetzung von be- reits gebildetem Stickstoffquecksilber stattfindet, so wie auch dass sie durch eine gute Leitung des Processes gänzlich ver- mieden und dadurch eine grössere Ausbeute an Knallqueck- silber erhalten werden kann. Dass die nach Berzelius in den Knallsäuren mit den Stick- stoffmetallen gepaarte organische Säure eine gleiche Zusam- 45 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 46 mensetzung mit wasserfreier Alloxansäure habe, wie Liebig meint , ist unrichtig ; denn in wasserfreiem Zustande , in wel- ^ . . . • ehern allein ein solcher Vergleich zulässig ist, besitzt die von Berzelius in den Knallsäuren angenommene Säure die For- mel C4 N2 O3, die Alloxansäure dagegen C4 N2 H2 O4. Berze- lius hat zwar seiner Formel noch ein Atom Wasser hinzuge- fügt , allein schon aus der Stellung desselben ergiebt sich auf eine unzweideutige Weise , dass dasselbe nicht zur Constitu- tion der Säure gehört , sondern basisches Wasser ist , und ausserdem wird noch ausdrücklich erwähnt, dass dieses Was- seratom durch andere Basen ausgewechselt werden kann ; die beiden Säuren haben daher eben so wenig eine gleiche Zu- sammensetzung, als dies beim Alkohol und Aether der Fall ist. Gesetzt aber, es verhielte sich so, wie Liebig meint, oder wir kennten eine Säure , welche im wasserleeren Zu- stande nach der Formel C4 N2 O3 zusammengesetzt wäre , so würde nichts natürlicher seyn , als wenn sie andere Eigen- schaften in ihren Verbindungen mit Stickstoffmetallen besässe, als ohne diese, ganz eben so wie Schwefelsäure und Salpeter- säure mit ganz anderen Eigenschaften begabt erscheinen , wenn sie einen organischen Körper als Paarling aufgenom- men haben. Auch wenn es gelänge , die Säure C4 N2 O3 aus ihrer Verbindung mit Stickstoffmetallen ohne weitere Zer- setzung abzuscheiden, und sie dann andere Eigenschaften zeigte , als eine gleichzusammengesetzte auf anderem Wege erhaltene Säure , so würde darin nichts Wunderbares liegen, da ja auch für ein solches Verhalten genug Analogien existi- ren. Die Möglichkeit der Existenz einer nach der Foxmel C4 N2 O3 zusammengesetzten Säure deshalb in Zweifel zu stellen , weil wir sie noch nicht darzustellen vermögen , ist nicht nur gar kein Grund vorhanden , sondern es ist im Ge- gentheile in hohem Grade wahrscheinlich , dass die drei Ele- mente sich auch in diesen Verhältnissen zu verbinden ver- mögen, und dass wir überhaupt mit der Zeit wenigstens noch alle die Verbindungen kennen lernen werden, welche aus den die organischen Körper vorzugsweise bildenden vier Ele- menten durch die mannigfaltigste Combination derselben in allen Zahlenverhältnissen von der einfachen bis zur höchsten hei jeder von ihnen beobachteten Anzahl von Atomen sich als möglich denken lassen. Gewagter als die beiden andern Voraussetzungen könnte auf den ersten Blick die der Existenz von aus «gleichen Ae- qui valenten bestehenden Stickstoffmetallen erscheinen , allein auch sie verliert bei näherer Betrachtung , schon selbst aus rein theoretischem Standpunkte , sehr an Unwahrscheinlich- keit. Die geringe Aufmerksamkeit , welche man bis jetzt den Verbindungen des Stickstoffs mit den Metallen gewidmet hat, trägt vielleicht einzig und allein die Schuld davon , dass bis jetzt vorzugsweise nur die Bildung von Verbindungen gelun- gen ist, welche aus drei Aequ. Metall und einem Aequ. Stick- stoff bestehen. Die Art und Weise ihrer Darstellung aus Oxy- den durch Ammoniak giebt den Schlüssel zu diesem Verhält- nisse , dass es aber nicht das einzige sey , sondern dass unter anderen Bedingungen auch Verbindungen mit grösserem Stick- stofTgehalte erhalten werden können , dafür liefert das von Schrötter untersuchte und beschriebene Stickstoffchrom*) den Beweis. So lange daher nicht alle erdenklichen Mittel und Wege zur Hervorbringung der fraglichen Stickstoffmetalle fruchtlos angewendet seyn werden , lässt sich nicht einmal die Möglichkeit ihrer Darstellung in isolirtem Zustande in Ab- rede stellen ; selbst dann aber kann man noch immer die Möglichkeit ihrer Existenz in Verbindung mit anderen Kör- pern wenigstens mit demselben Rechte voraussetzen, mit wel- chem wir z. B. das hypothetische Amid annehmen. Zur Beseiti- gung dieses dritten Einwurfes brauchen wir jedoch jetzt nicht mehr allein die Theorie zu Hülfe zu nehmen , denn die Er- fahrung hat ihn jetzt bereits auf eine unzweideutige Weise entkräftet. Die Entdeckung der Osman-Osmiumsäure hat die Existenz der fraglichen Stickstoffmetalle ausser Zweifel ge- setzt , und durch sie ist nicht nur ein , wenn auch wenig be- gründeter, Einwurf gegen die Theorie von Berzelius gänz- lich beseitigt worden , sondern auch derselben gerade umge- kehrt eine mächtige Stütze erwachsen. Je weniger man über die Constitution der Osman - Osmiumsäure in Zweifel sey n kann , um so sicherer lässt sich aus ihr auf eine analoge Con- stitution der Knallsäure schliessen , und die sinnreiche Theo- rie von Berzelius über die knallsauren Verbindungen ist nicht mehr nur eine reine Vermuthung, wie er selbst sie be- scheiden im Jahresberichte nennt , und auch nicht mehr nur eine wahrscheinliche Hypothese, wie es im Lehrbuche (5te Aufl. III. pag. 67.) heisst, sondern kann jetzt als der allen Anforderungen genügende Ausdruck der wahren Constitution dieser Verbindungen betrachtet werden. Indem Berzelius am Schlüsse seiner Abhandlung über die knallsauren Salze darauf aufmerksam macht , dass wir im Sinne seiner neuen Ansicht bereits drei Knallsäuren kennen , welche sich nur dadurch unterscheiden , dass in ihnen der Paarling entweder Silber , oder Quecksilber , oder Zink in Verbindung mit Stickstoff enthält, bezeichnet er dieselben mit den Namen Silberknallsäure , Quecksilberknallsäure und Zink- knallsäure. Dies sind jedoch nur empirische Benennungen , welche keinen Ausdruck der Zusammensetzung dieser Säuren enthalten , und es hat mir daher scheinen wollen , dass es jetzt , nachdem wir über die Constitution dieser Säuren nicht *) Liebig’s Jnnaleu 1841 Band XXXVII. pag. 180. 47 Bulletin physico- mat hématique 48 länger in Zweifel seyn können, an der Zeit sey, eine rationel- lere Nomenclalur für sie vorzuschlagen. Schon bei der Entdeckung der Osman-Osmiumsäure stellte sich die Nothwendigkeit einer bezeichnenden Benennung für die als Paarling auftretenden Stickstoffmetalle heraus , und von Berzelius Rath geleitet entschieden wir uns für die An- hängung der Silbe an an den möglichst abgekürzten Namen des Metalls. Dadurch ist aber die Bezeichnung der gleichzu- sammengesetzten Paarlinge in den Knallsäuren bereits gege- ben , und es handelt sich nur noch um eine zweckmässige , die Zusammensetzung möglichst vollständig ausdrückende Be- zeichnung für die Säure C4 NO3. Indem ich nun jetzt eine solche vorschlage , hoffe ich in sofern eine glückliche Wahl getroffen zu haben , als das Princip , auf welches sie basirt ist , die Möglichkeit in sich schliesst , auf eine ganze Reihe von Verbindungen angewendet werden zu können. Die aus Stickstoff und Kohlenstoff bestehenden Radicale scheinen mir nämlich auf eine allen Anforderungen genü- gende Weise bezeichnet werden zu können, wenn man , ganz ähnlich wie dies Berzelius bereits früher bei einigen, aus Producten der trocknen Destillation entstehenden Körpern gethan hat, die Anzahl der in ihnen enthaltenen Aequi valente durch griechische Zahlwörter ausdrückt , mit Anhängung der für binäre Stickstoffverbindungen gebräuchlichen Endung an, welche zur Bezeichnung nur eines Aequivalentes Stickstoff allein hinreichend ist. Auf diese Weise würden wir folgende Namen erhalten , welche sich nach Belieben auf zweierlei Art in Reihen zusammenstellen lassen , je nachdem man ent- weder den Stickstoff oder den Kohlenstoff als constante Grösse annimmt. Im ersten Falle würden folgende Reihen entstehen : 1 te Reihe, mit einem Aequivalent Stickstoff. CN = Monan , noch unbekannt. C2N = Dian = Cyan C3N == Trian = Paraban C4N = Telrati , das Radical der Säure in den Knall- säuren. C5N = Pentan ) ~C1VT „ > noch unbekannt. CbN = Hexan ) u. s. f. 2te Reihe, mit zwei Aequivalenten Stickstoff. C N 2 = Monodian \ C2N2 = Didian l noch unbekannt. C3N2 = Tridian ] 3te Reihe, mit drei Aequivalenten Stickstoff. CN3 — Monotrian \ C2N3 = Dilrian l noch unbekannt. C3N3 — Tritrian j u. s. f. 4t(e Reihe, mit vier Aequivalenten Stickstoff. CN4 = Monotetran \ G2N4 = Ditetran j C3N3 = Tritetran \ noch unbekannt. C4N4 = Tetratetran ( C5N4 = Pentatelran J C6N4 = Hexatetran = Mcllan. u. s. f. Im zweiten Falle , wenn der Kohlenstoff die constante Grösse bildet , wäre die erste Reihe folgende : CN = Monan. G N2 = Monodian. G N3 = Monotrian. C N4 = Monotetran u. s. f. Der allgemeinen Annahme dieser Namen stehen um so we- niger Schwierigkeiten im AVege, als nur erst eine sehr kleine Anzahl der durch sie zu bezeichnenden Verbindungen be- kannt ist , und also auch nur wenige Namen zu ändern wä- ren. Unter diesen könnte allein die Umwandlung des empiri- schen Namens Cyan in den rationellen Dian Schwierigkeiten verursachen, allein da beide sich so ähnlich als möglich sind, und man ja immer für die Dümverbindungen nebenbei wenig- stens die eingebürgerten empirischen Benennungen beibehal- ten kann , so liegt darin wenigstens kein Grund zur Verwer- fung des ganzen Princips. Die nach demselben gebildeten Na- men sind übrigens weder zu lang , noch verstossen sie gegen den AVohlklang , und mit Leichtigkeit lassen sie sich für alle abgeleiteten Verbindungen modiüciren, wie folgende Beispiele für noch zu entdeckende Körper beweisen : Monanchlorür , I Trianbromid , Tetransuperjodid , Tetranoxyd , tetranige Säure , Ueberletransäure , Didiamvasserstoff , Monotriansulfid , Pentate- Irankalium u. s. w. Für die Knallsäuren aber würden aus die- sem Principe folgende Benennungen hervorgehen : Ag N -f- C4N O3 — Argentantetr ansäure. Hg N -j- C4N O3 — Mercurantetransäure. Cu N -j- C4N O3 = Cuprantetränsäure. Zn N -f- C4N 03 — Zincantetr ansäure. Emis le 28 février 1848 Aî 148. BULLETIN DE Tome VII. JW 4. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES » DE SAINT -PÉTERSBOERGU Ce journal parait irre'gulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2 , et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de 1 Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à' tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par le: classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. S 0 MM A IRE. BULLETIN DES SÉANCES. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 9 (21) octobre 1846. Lecture extraordinaire. M Hamel lit une note intitulée: Noch ein Bild des Dodo aus der Zeit der Existenz dieses Nogels in Europa. Elle sera insérée au Bulletin de la Classe. Communications. M. Meyer annonce la réception, au Musée botanique, de l’en- voi 1° des plantes recueillies par le préparateur Yoznessensky à lîle de St. -Paul, à Sitkha, Ounalaschka, Ouroup, Kadïak et dans les environs d’Okhotsk et d’Aïan au nombre de 160 espèces en 560 échantillons, et 2° de la onzième centaine de l’herbier nor- mal du professeur Fries d’Upsale. M. Jacobi présente quelques échantillons d’une substance ré- sineuse nommée Gulta-Percha qui provient d’un grand arbre croissant dans les forêts de Pile de Singapore, sur les côtes du détroit de Malacca, à Bornéo et dans les îles voisines. Une in- cision faite à l’écorce de cet arbre produit l’écoulement de cette substance sous forme d’un suc blanchâtre, qui se coagule facile- ment. Le docteur Montgomerie a été le premier à en recom- mander l’usage industriel, en 1845. Séance du 23 octobre (4 novembre) 1846. Lecture o r d i n a i r e. M. Kupffer présente un mémoire de météorologie intitulé: Observations météorologiques , faites a Sitkha sur la côté NO. de l'Amérique; lat. 57° 3/ long. 222° 15' à VE. de Paris. Lecture extraordinaire. M. Ostrogradsky présente un Mémoire sur une question des probabilités. Il en lit un extrait qu’il destine au Bulletin. M. Jacobi lit une Notice préalable sur un phénomène extra- ordinaire qu’a fourni la première expérience faite avec la ma- chine magnéto-électrique de Stührer. Cette notice sera insérée au Bulletin de la Classe. R a p p orts. M. Ostrogradsky, chargé d’examiner la machine arithmé- | tique de M- Kummer et d’en rendre compte, rapporte que cette machine, principalement destinée aux additions et aux sou- stractions, sert à exécuter ces opérations en nombres et dans un ordre quelconque, plus facilement qu’aucun autre appareil du même genre, et que, bien que l’idée principale en soit emprun- tée à M. Slonimsky, M. Kummer à su néanmoins si bien modifier l’idée dont il s’agit, qu’il en est résulté un compteur, 51 52 Bulletin physico -mathématique — ~-J- — — *— -^v*’ '*" " ■"' j-T.-if-a«: m ■u--.'-al*:J.i'^-^-i. — ■ ou machine arithmétique bien plus simple que celle de Slo- nimsky et ayant sur celle-ci encore l’avantage 1° d’un beaucoup moindre volume qui la rend parfaitement portative; 2° d’une beaucoup plus facile réduction à 1 état de zéro, et 3° d’une sûreté parfaite dans le maniement qui rend toute erreur impos- sible, à moins qu’on ne viole une règle principale que l’usage de cet instrument réclame, règle facile à retenir et qui n’est sujette à aucune exception. M. Ostrogradsky pense que la machine arithmétique de M. Kummer mérite l’approbation et les éloges de l’Académie. La Classe ayant approuvé ce rapport et en ayant adopté les conclusions, une copie en sera délivrée à M K u m m e r. SÉANCE DU 6 (18) NOVEMBRE 18^6. Lecture ordinaire. M. Hamel lit une note intitulée: Fossilien der Alt-Rolhsand- ste in- Formation. Erste Mittheilung. Celte note est accompagnée d’une liste des pièces les plus remarquables d’une belle collec- tion d’Ichthiolithes que M. Hamel a formée en Grande-Bre- tagne et dont il fait hommage à l’Académie. Ii e c t u r e s extraordinaires. M. Struve lit une note intitulée: Observations de la comète de Mêla , faites à l'aide du grand télescope de V observatoire de Poutkova. Elle sera publiée dans le Bulletin. M. Brandt présente, de la part de M. le docteur Weisse, et lit une note intitulée: Viertes Verzeichniss St. Petersburgischer Infusorien , nebst Beschreibung zweier neuen Arten , et il en re- commande l’insertion au Bulletin. Correspond a n c e. Le Département des manufactures et du coipmerce intérieur adresse à l’Académie le dessin et la description d’un baromètre inventé par M. Kreil 'à Prague et qui trace de lui-même ses indications. Cette communication a été faite audit Dépaitement par son correspondant à Vienne. La Classe charge M. Kupffer d’examiner cet appareil et de lui en rendre compte. Séance du 27 novembre (8 décembre) 18^6. Lectures extraordinaires. M. Jacobi lit un mémoire intitulé: Galvanische und electro- magnetische Versuche IV. Reihe, 2. Abtheil. Ueber die Polarisa- tion der Leitungsdräthe. M. Fritzsche lit un mémoire intitulé: Untersuchungen über die Samen von Peganum har mala, et il annonce à la Classe un second mémoire. Mémoires présentés. M. Helmer sen présente à la Classe deux mémoires manu- scrits qu’il destine aux Beiträge, savoir: 1° Abich , die Bestei- gung des Ararat am 29 Juli 1843, 2° Kuppen, kurzer Bericht über die im Jahr 1848 von St. Petersburg nach Kasan, IVjatka und JVologda gemachte Reise. M. Helmersen fait observer que de cette manière on a préparé pour l’impression, en 1848, les matériaux de trois nouveaux volumes de ce Recueil, savoir du 12me qui contiendra le voyage du colonel Hofmann dans la Sibérie orientale, du 13me d’un contenu varié, et du I4me qui renfermera le voyage à l’Altaï de M. Helm ers en lui-même. Rapports. M. Struve rend compte à la Classe des deux expéditions chronométriques faites par ordre suprême et sous les auspices de l’état major général de Sa Majesté, dans les années 1843 et 1846, à l’effet de fournir le contrôle indispensable aux opérations géodésiques de l’empire. Ces expéditions ont été dirigées, comme on sait, par M. Struve, et exécutées par M. son fds et elles ont eu pour résultat la jonction chronométrique d’un nombre considé- rable de villes principales de la Russie européenne , telles que Moscou, Varsovie, Kiev, Kharkov, Nicolaïev, Odessa etc. M. Struve se loue beaucoup, à cette occasion, de l’empressement avec lequel le célèbre horloger Dent de Londres a de nouveau mis à la disposition de l’Observatoire central un grand nombre de ses excellents chronomètres. Le rapport de M. Struve sera inséré au Bulletin. Communications. M. Brandt annonce à la Classe qu’il a choisi pour sujet du mémoire en l’honneur de M. Fischer de Waldheim, l’une des découvertes ornithologiques les plus intéressantes de la Faune de l’Amérique septentrionale, et dont nous sommes redevables au voyage de Voznessensky. M. Brandt compte pouvoir présenter ce mémoire à la Classe avant la fin de l’année et la prie de lui donner les directions nécessaires sur la forme de la publication. La Classe trouve convenable de comprendre ce mémoire dans son Recueil des Sciences naturelles, et d’en faire tirer un certain nombre d’exemplaires à part sur un beau papier de grand for- \ mat, lesquels seront munies de la dédicace, imprimée, comme le j mémoire lui-même, en latin, au nom de l’Académie. Séance du 11 (23) décembre 18-V6. Lectures extraordinaires. M. Struve présente l’introduction qu’il se propose de placer en tète du Catalogue des étoiles des zones Bessélienues par M* Weisse de Ciacovie, catalogue dont l’impression vient d’être terminée. M. Struve se contente de faire un rapport verbal , sur les recherches et calculs qui constituent la substance de cette introduction et sur les résultats qu’il en a déduits. 53 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 54 M. Brandt lit le mémoire qu’il destine à être dédie à M. Fischer de Waldheim, en guise de félicitation à l’occasion de son jubilé de doctorat. Il porte le titre de: Fuligulae f Lam - pronettae) Fischer i novae avium speciei description additis obser- vationibus ad Lamellirostrium classificationem et Fidigularum ge- neris characteres spectantibus (cum tabula J. M. Jacobi lit un mémoire intitulé: Galvanische und electro- magnetische Versuche. V. Reihe 1. Abth. lieber die Absorption der Gase im Voltameter. Le même Académicien produit un appareil dont il se sert avec avantage pour produire un mouvement uniforme de rotation et lit une note intitulée : Ueber eine Vereinfachung der Uhr- werke , welche zur Hervorbringung einer gleichförmigen Bewe- gung bestimmt sind. Cette note sera insérée au Bulletin de la Classe. M. Midd endorff lit une note intitulée: Vorläufige Anzeige bisher unbekannter Mollusken , als Vorarbeit zu einer Malaco- zoologia Rossica. Elle sera insérée au Bulletin de la Classe. Mémoires présentés. Le Secrétaire perpétuel présente de la part de M. Kol- pachnikov un mémoire intitulé: Oot> nHTerpnpoBaniu ypaBae- Hin CMtmaHHBixT. pa3H0CTen ci. AByjiH nepeirfcHHbum nepBoü cré- neau h nepBaro nopa/tKa n ct> nocTOBHBbiMii KoeimieHTaMH. La Classe charge M. Bouniakovsky de lire ce mémoire et de lui en rendre compte. Communications. M. Struve présente une traduction française considérablement complétée du mémoire de M. Péters sur la Parallaxe des étoiles fixes. Ce travail, exécuté à l’Observatoire central, fournit à M. Struve, comme directeur de cet établissement, l’occasion d’en faire à la Classe un rapport verbal. M. Brandt rend compte à la Classe de ses travaux relatifs à la rédaction des matériaux zoologiques du voyage de Lehmann. Ces travaux se rapportent 1° à une révision plus exacte de quelques espèces de Spermophiles ( Spermophilus fulvus , lepto- dactylus, rufescens et brevicauda) ; 2° à une révision des ger- boises russes; enfin 3° à un examen critique des Gerbilles de Russie. Le même Académicien présente à la Classe le catalogue des oiseaux non préparés du Musée académique, sous le titre: Catalogus avium nondum effarctarum Musei academici zoologici- SÉANCE DU 8 (20) JANVIER 1847. Lecture extraordinaire. M. Struve lit un- Mémoire sur la dilatation de la glace , d'après les expériences faites à l'Observatoire central , en 1843 et 1846, par MM. Schumacher , Pohrt et Moritz. Ce mé- moire sera publié dans le Recueil des Sciences physico-mathé- matiques. Mémoires présentés. Le département des manufactures et du commerce intérieur adresse à l’Académie un mémoire que lui a fait tenir son cor- respondant à Vienne et qui porte le titre de Bericht der Ab- theilung für Physik des niederösterreichischen Gewerbvereins über die Brauchbarkeit der von dem KK. privile girten Gross- hand lungs hause Cornides et Comp, erzeugten Messingdrathstricke zu Blitzableitern. Ce mémoire est remis à MM. Lenz et Ja- cobi pour en rendre compte s'd y a lieu. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique annonce à M. le Vice-Président que le prince Dolgoroukov, gouverneur mi- litaire de Kharkov et gouverneur général de Tchernigov et de Poltava , lui a présenté le projet d’une expédition scientifique qui aurait pour but l’exploration détaillée du gouvernement de Kharkov et des lieux adjacents sous le rapport géographique et physique. M. le comte Ouvarov désirant que ce projet fut examiné par l’Académie, la Classe en charge MM. Struve, Brandt, Meyer et Helmer sen. Rapports. M. H el mer sen, chargé dans la séance du 23 mai 1843, d’examiner l’Atlas de l’Etna publié par le baron Sartorius de Waltershausen, en fait un rapport très favorable. L’auteur ayant fait espérer à l’Académie, dans sa lettre, le prochain envoi de la continuation de cet ouvrage, M. Helmersen, par cette rai- son , a remis la présentation de son rapport. Le rapport de M. H el mersen sera inséré au Bulletin. «-JS>0p6nm>i 4>ypHeSpoHa, et transmet à la Classe le désir de l’auteur de voir son ouvrage admis au concours Démidov. Emis le 8 mars 1848« Æ 140. loO. BULLETIN DE Tome VII. M 5. G. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE SMKT.PÉTERSBOiRG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COIYIP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants; 1. Bulletins des séances dï l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 15. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Acadénne ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. MÉMOIRE. 2. Le Dodo, les Solitaires et l'Oiseau de Nazare fictif. Hamel. M2ÉMOXHE8. 2. Der Dodo, die Einsiedler und der er- dichtete Nazarvogf.l; vorn Akademiker HAMEL. (Lu le 9 janvier 1 84-6.) Vorerinnerung. Ick halte der Akademie im Jahr 18 44 aus London einen Aufsatz, betitelt: lieber Dinornis und Didus, zwei ausqestor- bene Vogelgatlungen , zugesandt, welcher im Bulletin de la Classe physico-mathématique, Tome IV, No. 4 el 5, 1845, abge- druckt worden ist, ohne dabei zu bemerken, dass die Arbeit unbeendigt sei, daher sie dem Leser ungenügend erscheinen musste, weil zu den von mir selbst aufgestellten Fragen die Antwort mangelt. Am 9. Januar 1846 trug ich der Classe als Fortsetzung jenes Aufsatzes dasjenige vor, was hier folgt. Dass diese Ergänzung nicht sogleich gedruckt ward, kam daher, -dass ich erst den mir auf meiner Reise aus England nach St. Petersburg (1845) in Copenhagen zugesagten Abguss von dem im dortigen naturbistorischen Museum befindlichen Dodokopf, so wie eine mir versprochene Copie von dem Dodo m Roeland Savery’s berühmtem Gemälde im königlichen Museum im Haag zu sehen wünschte. Ucber den Empfang des Kopfabgusses aus Copenhagen habe ich schon am 29. Mai 1846 berichtet ( Bulletin , Tome V, No. 20, 1846). Dieser Kopf stammt , wie bekannt, aus der ursprünglich von Palu- danus zu Enkkuysen gebildeten Kunstkammer, welche durch Olearius für den Herzog Fiiedrick von Schleswig-Holstein nach Gottorf übergeführt und 1666 beschrieben worden ist. Die auf meine Bitte von unserm ersten Gesandtsckaftssecre- tair im Haag, Herrn Alexander von Beck, gefälligst besorgte treue Copie des Dodo’s aus dem erwähnten Savery’schen Kunstwerke, welches Orpheus mit seiner Lyra als Bezaube- rer der Tkiere darstellt, ist erst im Sommer 1847 hier ange- langt. Dieses Dodobild hat von der Kralle der äusseren Zehe des linken Fusses bis zum Scheitel vier und einen halben Zoll Höhe, von der Schnabelrundung bis zu den äussersten Schweiffedern vier Zoll. Im Ganzen ist es den andern Abbil- dungen, die wir vom Dodo haben, ähnlich, aber der Flügel ist bedeutend länger, und gerade nach unten herabhängend; dabei sind die einzelnen Endfedern desselben, sechs an der Zahl, von einander abstehend oder ausgespreitzt dargestellt. Vielleicht hat der Künstler durch diese Haltung der Flügel die Wirkung der Zauberlaute des Orpheus auf den Vogel ausdrücken wollen. Ich hatte mich auch an den Herzog von Marlborough gewandt mit der Bitte, untersuchen zu lassen. 67 68 Bulletin physico -mathématique ob nicht in dem auf dem Schlosse zu Blenheim befindlichen holländischen Gemälde, welches ebenfalls Orpheus als Thier- bezauberer darstellt, ein Dodo aufgeführt sei. Da wirklich in diesem Bilde ein sonderbarer Vogel im Vordergründe steht, so batte die talentvolle und kunstliebende Herzogin von Marlborough die Güte, denselben eigenhändig für mich zu copiren. Es ergab sich jedoch, dass dieser Vogel kein Dodo, sondern eine Phantasie des Malers sei. Das grosse, lange un- berücksicht gebliebene, Bild eines Dodo’s im Tradescant-Ash- mole’schen Museum zu Oxford, gemalt 1651 von «Johannes Sa vre j », vielleicht dem Neffen Roeland’s, habe ich 1845 daselbst genau copirt. Es misst von den Zehen des linken Fusses zum Scheitel drei Fuss zehn Zoll, von der Wölbung der Gnatholhek bis zu den äusserslen Schweiffedern drei Fuss acht Zoll. Bei den Füssen des Vogels ist ein Frosch und çin Pilz gemalt. Das Bild ist dem Museum von Dr. Kidd ge- schenkt worden, welcher es 1813 von einem Herrn William Henry Darby erhalten hatte. Da es wünschenswerlh ist, die Herkunft dieses Dodo -Portraits zu kennen, suchte ich, mit gütiger Beihülfe des Dr. Buckland’s, jetzt Decan von Westminster, aus den Büchern in Cbrisl-Church College, wo Herr Darby seine Studien gemacht hatte, Auskunft über ihn zu erhalten, es fand sich aber keine Nachweisung über sei- nen Aufenthaltsort vor. Seitdem ist es mir gelungen, eine frühere Adresse seines Vaters aufzufinden, unter welcher ich an ihn geschrieben, bis jetzt aber keine Antwort erhalten habe. Von dem aus Sir Hans Sloane’s Sammlung stammen- den, jetzt im British Museum befindlichen Gemälde, in wel- chem der Hauptgegenstand ein Dodo ist, giebt es mehrfache Copieen. Den Dodo allein hat Edwards in seinen Gleanings of Natural History dargcstellt. Mit einem der Papageien ist er als Holzstich in das Penny Magazin von 1833, No. 75 auf- genommen worden. In der Penny Cyclopaedia unter dem Ar- tikel Dodo ist das ganze Gemälde, -der Dodo mit andern Tliieren, ebenfalls im Holzschnitt abgebildet; der Schenkel des Dodo ist aber falsch dargestellt oder vielmehr ganz ver- zeichnet. In dem hier folgenden Theil meiner Abhandlung hatte ich geäussert, dass es interessant sein müsste, alle Savery’sche und andere holländische Gemälde aus der ersten Hälfte des siebzehnten Jahrhunderts, in welchen T liiere dar- gestellt sind, zu untersuchen, um zu sehen, ob nicht unter denselben der Dodo sich befinde. Nach dem Nagler’schen Verzeichnis der Savery ’sehen Bilder nannte ich die zu Wien, Berlin, Schleissheim u. a. m. So eben erfahre ich, dass Dr. Fitzinger in Wien den Dodo in einem der Savery’schen Gemälde des Belvedere von 1628 beschrieben bat. Das Bild- chen ist aber sehr klein. Der Dodo in gebückter Stellung misst vom Rücken bis zur Zeben-Sohle nur einen Zoll neun Linien, von der Schnabelkuppe bis zum Schwanzende aber zwei Zoll eilf Linien. Von dem Kopf des Dodo’s aus Tra- descaot’s Museum, so wie von dem Fuss im British Museum besitze icb Gypsabgüsse und von dem gleichzeitig mit dem Kopf, 1755, von Tradescant’s Dodo abgehackten Fuss, wel- chen Dr. Kidd auf Dr. Carus’s Anrathen 1844 anatomirt, nämlich von der Haut entblösst hat, so das* man jetzt die Knochen und Sehnen untersuchen kann, habe ich gleich dar- auf, so wie auch von dem Kopf, mehrseitige photographische Ansichten besorgt. Aus dem ganzen von mir zusammenge- brachten Material ist hierselbst ein Dodo in natürlicher Grösse modellirt worden, dessen Abgüsse nach den Oelgemälden der beiden Saverys für unsere Museen colorirt werden sollen. In meinem Aufsatze: Dinornis und Didus [Bulletin-, T. IV, No. 4 et 5) habe icb angeführt, dass der merkwürdige, erst seit ungefähr zweihundert Jahren vertilgte Walgvogel oder Dodo mehrere berühmte Zoologen veranlasst hat, die Ge- schichte, sowohl seiner Bekanntwerdung, als auch seiner Ausrottung zu studiren. Ich erwähnte namentlich Herrn Pro- fessor Blainville in Paris und den Verfasser des Artikels I Dodo in der Penny Cyclopaedia in London und habe nachge- wiesen, dass beide irren, indem sie glauben, Vasco de Gama babe bei seiner Fahrt nach Ostindien im Jabr 1497 jenseits des Caps in einer Meeresbucht in der Nähe einer Insel Vögel gesehen, welche seine Matrosen Solitaires genannt hätten, diese Vögel seien Dodos und die Insel sei Mauritius gewesen. Ich erinnerte daran, dass die von Vasco de Gama besuchte Bucht nicht der Insel Mauritius, sondern dem festen Lande von Afrika angehöre, und dass die beschriebenen Vögel, nicht von den portugiesischen Matrosen Solitaires, wohl aber von den damaligen Bewohnern der Küste von Süd-Afrika, den Negern (später Hottentotten genannt), mit dem Namen Solilicairi, oder mit ähnlichen Lauten bezeichnet wurden. Ferner habe ich dargelhan, dass Lichefild, der englische Uebersetzer der ältesten portugiesischen, nämlich Castan- heda’s, Beschreibung von Gama’s Fahrt, welcher natürlich das hottentottische .Wort Solilicairi in keinem Wörterbuche finden konnte, dafür ganz willkührlicb quid pro quo hin- setzte. Einmal, bei der Hinfahrt, schreibt er Stares [Sturni vulgares), und das andere Mal, bei der Rückfahrt, Solitarius. | Da nun die verschiedenen portugiesischen Fahrten nach 1 Indien zusammengestellt zuerst in England herausgegeben I wurden, so bediente man sich als Material für die Reise von Vasco de Gama vorzüglich der bereits 1582 von Lichefild gemachten Ueberselzung , ohne den erwähnten unverzeihli- chen Fehler, so wie auch andere Irrthümer zu verbessern. Eben so wenig haben dies die späteren französischen und 69 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 70 deutschen Uebersetzer des englischen Sammelwerkes gethan, ja sie haben sogar noch mehr Unrichtigkeiten in die Erzäh- lungen gebracht , so dass man ihnen keinesweges unbedingt trauen darf. Dieses mag wiederum die Ursache sein, dass so manche in den früheren Reisen enthaltene interessante na- lurhistorische Notizen unbenutzt bleiben. Es wird nölbig sein, den in Frage stehenden Satz hier in der ursprünglichen englischen, von John Green für Thomas Astley angeferliglen und 1745 gedruckten: New general col- lection of Voyages and Travels, so wie auch in der deutschen Uebersetzung aus der: Allgemeinen Historie der Reisen, deren erster Baud 1747 erschien, Wort für Wort anzuführen. Green sagt-- "On the twenty forth (November) they came to Angra de San Bras, which is sixty leagues beyond the cape and near the island where the birds are called Solita- ries shaped like a goose but wings resembling those of Bats." Bis hieher ist Green dem Capitain Stevens, Farina’s engli- schem Uebersetzer, gefolgt, dann aber fügt er in demselben Satze, nach Lichelild, folgendes hinzu : "On a rock in this harbour, about hälfe a mile from there, were many Stares, as large as Ducks, which bray like an Ass, but do not fly having no feathers in their wings». In meinem erwähnten Aufsatze habe ich schon bemerkt, dass in der ersten französischen, nämlich in der Pariser 1746 vom Abbé Prévost begonnenen Ausgabe der: Histoire générale des Voyages der letzte Satzahscbnitt hinsichtlich der Stare auf dem Felsen weggelassen worden, dass dieser Ab- schnitt aber in der gleich darauf im Haag erschienenen Aus- gabe wieder hinzugefügt und also der ganze Satz dem Eng- lischen entsprechend wiedergegeben worden ist. Dies ist nun auch bei der deutschen Uebersetzung in der Allgemeinen Historie der Reisen der Fall, wo dieser Satz, Band I, Seite 41, so lautet: "Am vier und zwanzigsten (November) kamen sie zu Angra de San Blas, welches sechzig Meilen über dem Vor- gebirge liegt. Nahe dabey ist die Insel, wo sieb die Vögel befinden, die Solitario genannt werden. Ihre Gestalt ist wie einer Gans ihre, aber sie haben Flügel, die der Fledermäuse ihren ähnlich sind. — Auf einem Felsen" (hier ist wieder die obige Insel zu verstehen) "in diesem Hafen, etwa eine halbe Meile vom Ufer befanden sich — ausser Seewölfen, so gross als Bäce — auch viel Staare, so gross als Enten; sie schreven wie ein Esel, fliegen aber nicht, weil sie keine Fe- dern in ihren Flügeln haben». In diesem unsinnigen Satze sind zwei schlechte Beschrei- bungen ein nnd derselben Sache zusammen geworfen. Das in dem ersteren Abschnitt vorkommende Wort: Solitarios ist es, welches erst Herrn J. V. Thompson (in Loudon's Maga- zine, 1829) und sodann Herrn Blainville glauben gemacht hat. Vasco de Gama habe hier Dodos gesehen, denn die von eini- gen Franzosen auf den im indischen Ocean gelegenen Inseln Bourbon (früher Maskarenhas genannt) und Rodriguez be- schriebenen Vögel, die mit dem Namen Solitaire (Einsiedler) belegt sind, hat man bekanntlich in ornithologischen Werken als eine Spezies von Didus aufgestellt. Carré und Leguat haben, der Erstere 1699, der Letztere 1708, Nachrichten über Solitaires genannte Vögel veröffent- licht. Es giebt aber noch andere Hinweisungen auf die von Carré beschriebenen. Die Insel Maskarenhas war 1545 von den Portugiesen in Besitz genommen , aber nicht weiter von ihnen behauptet worden. Am 27 December 1611 kam der Fähnrich Johann Verkens, ein Deutscher aus Leipzig, von welchem ich wei- terhin Mehreres zu sagen haben werde, an diese unbewohnte Insel; er meldete, es gebe auf derselben »mancherlei seltsa- mes Gevögel». Im Jahr 1613 halte der englische Schilfer John Tatton diese Insel, die er damals wegen der vielen Waldung auf derselben »Englands Forrest », seine Gefährten aber nach dem Schiff »Pearle lland» nannten, besucht. Man blieb auf der Insel vom 27. März bis zum 1. April und Tatton beschreibt einen dort beobachteten Vogel, welcher ohne Zweifel der nachgehends von den Franzosen Solitaire genannte gewesen ist. Er war so gross wie ein kalekutischer Hahn, sehr fett, weiss von Farbe und mit ganz kleinen, zum Fliegen untaug- lichen Flügeln versehen. Die Matrosen erschlugen viele mit Stöcken und Steinen. In dem auf Mauritius gedruckten Al- manac von 1837 wird ohne Grund das Schiff Pearle bei den Besuchen dieser Insel (Mauritius) angeführt. Im Jahr 1619 brachte der Holländer Willem Isbrants- zoon Bontekoe mit einem grossen Theil der Mannschaft sei- nes Schiffes ein und zwanzig Tage auf Maskarenhas zu. Der Verfasser des Artikels Dodo in der Penny Cyclopaedia glaubt irrthümlich, er sei auf Mauritius gewesen. In dem erst 1646 gedruckten, sogenannten Journal von Bontckoe’s abentheuerlicher Reise geschieht eines auf Maskarenhas ge- sehenen Vogels mit kleinen, zum Fliegen untauglichen Flü- geln Erwähnung. Obgleich diese Vögel in der gedruckten Reisebeschreibung Dodaersen , was Dodos bedeutet, genannt werden, so hat doch Bontekoe diesen Namen keinesweges von Bewohnern der Insel Maskarenhas hören können, weil es ihrer gar keine gab, als er dort war Die Benennung ist aus Reiseberichten anderer Holländer entlehnt , welche in den ersten Jahren des siebzehnten Jahrhunderts auf der In- sel Mauritius gewesen waren und die daselbst gesehenen Dodaerse beschrieben hatten. Die Aehnliehkeit der Flügel machte glauben, es seien dieselben Vögel. Bontekoe selbst 71 72 Bulletin physico-mathématique Lat schwerlich Notizen oder Skizzen, welche er etwa auf Maskarenhas gemacht haben konnte, nach Holland gebracht, denn bald nachdem er diese Insel verlassen hatte, explodirte sein in Brand geralhenes Schiff und er wurde wunderbarer Weise aus der See gerettet. Er kam erst 1625 nach Holland zurück und seine Reisen wurden, wie gesagt, erst 1GU> ver- öffentlicht. Man muss nicht glauben, dass die höchst possier- liche bildliche Darstellung eines Dodo’s, welche Thevenot 1663 seiner französischen Uebersetzung der Bontekoe'schen Reisebeschreibung beigefiigl hat, von Bontekoe herrühre; sie ist aus einem andern holländischen Reisejournale, nament- lich aus Pieter van den Broecke’s entlehnt. Dieser Broecke war zwar vom 19. April bis zum 23. Mai IG 17 in Mauritius gewesen, er erwähnt aber der Dodaersen nicht, so dass man nicht ergründen kann, warum sich auf der seiner Reise bei- gegebenen Tafel, Seite 137, diese Vogelcarricatur neben dem Bock mit einem Horn, welchen er am 17. März 1624 von dem Statthalter zu Agra bekam, befindet. Weil Thevenot geglaubt haben muss, es sei von Bontekoe wirklich der Dodo geipeint, so fügte er der aus Van den Broecke’s Reise entlehn- ten Tafel noch eine Copie von dem bei G. Piso befindlichen Bilde bei, welche er aber sehr unrichtig unterschrieb; « cette figure est en quelque chose différante de celle du voyage de Bontekoe il. Da spätere Reisende -nichts von Dodos, wohl aber von Solitaires auf Maskarenhas oder Bourbon erwähnen, Bontekoe aber nicht von zweierlei Vögeln mit kleinen Flü- geln spricht, so darf man wohl annehmen, dass der von ihm, oder von seinem Schiffs volk gesehene klein beflügelte Vogel nicht der Dodo, sondern der Solitaire, der Einsiedler, war. Seit dem Jahr 1G50 waren nach Maskarenhas bisweilen Franzosen von Madagascar aus exilirt worden. Im Jahr IG57 begab sich Herr Flacourt von letzterem Orte aus mit eini- gen Franzosen dahin, richtete die französische Flagge auf und gab der Insel den Namen Bourbon*). Die unter Colbert 1664 begründete Ostindische Compagnie hatte den Personen, welche mit ihren ersten nach Madagas- car bestimmten Schiffen abgingen, befohlen, die Insel Bour- bon zu besuchen. Man fand zwölf Franzosen vor und liess noch zwei und zwanzig andere zurück. St. Denis im Norden der Insel war der erste Ansiedlungsort. Auf der IGGG von Frankreich nach Madagascar abgehen- den Flotte befand sich unter andern der Director der Ostin- *) Im Anfang der französischen Revolution wurde die Insel: Ile de la Reunion, später: Bonaparte und Napoleon genannt. Im Jahr IBlo war ihr der Name Ile de Bourbon wieder gege- ben worden und so eben hat die provisorische Regierung von Frankreich beschlossen, sie von neuem Ile de la Reunion zu nennen. dischen Handelscompagnie Francois Caron, ein in Holland geborner Franzose, der früher lange im Dienst der holländi- schen Compagnie in Ostindien gewesen war. Es wurde ihm von Colbert der Franzose Carré beigegeben, und diesem aufgetragen, das Reisejournal zu führen. Da Caron in Mada-' gascar die Geschäfte der Compagnie in einem wenig verspre- chenden Zustande vorfand, so schiffte er sich bald von da nach Surate in Ostindien ein und besuchte auf dem Wette o dahin die Insel Bourbon. Bei dieser Gelegenheit erhallen wir über den daselbst vorhandenen Vogel mit den kleinen Flü- geln die erste Nachricht unter dem Namen Solitaire , Ein- siedler, welchen ihm die bereits dort ansässigen Franzosen wegen seiner isolirten Lebensweise gegeben hatten. Carré schrieb, der Einsiedler würde mit einem kalekutischen Hahn verglichen werden können, wenn er nicht höhere Beine hätte ; das sehr schöne Gefieder sei ins Gelbliche spielend, das Fleisch sehr wohlschmeckend. Caron nahm zwei der Soli- taires auf seinem Schiffe in der Absicht mit, sie dem König Ludwig dem Vierzehnten als eine Seltenheit zuzusenden; sie starben aber sehr bald, wie Carré glaubte, vor Gram. Anfangs October 1GG9 kam auf der Fregatte St. Paul un- ter andern ein gewisser D. B. aus Frankreich nach Mada- gascar, wo Chamargou Gouverneur oder Statthalter war, bei welchem er das Amt eines Secretairs und Hausintendanten übernahm. Im November 1G70 war De la Haye als neuer Statthalter des Königs nach Madagascar gekommen und im April 1 67 1 unternahm er eine Reise nach Surate, auf welcher er, wie früher Carom mit Carré, die Insel Bourbon besuchte. Bis auf diese Insel, auf welcher man bei der seit 1665 bestehen- den Ansiedlung St. Denis am I. Mai landete, begleitete ihn der erwähnte D. B., welcher nach De la Haye’s im Juni er- folgten Weiterreise seiner Gesundheit halber noch bis zum August daselbst verblieb; es bestanden damals schon vier Plantagen. Eine der Hauptverordnungen De la Haye’s auf Bourbon hätte für die Ornithologie wichtig werden können, wenn sie befolgt worden wäre — ich meine sein strenges Jagdverbot. Er hatte Lebensstrafe auf das Uebertreten desselben gesetzt und liess wirklich einen von vier schuldig befundenen Fran- zosen an einen Baum binden und auf ihn feuern. Obgleich das Gewehr nur blind geladen gewesen, so erschrak dieser bei m Schuss doch so sehr, dass er bald nachher den Geist aufgab. Ungeachtet des erlassenen strengen Befehls gestand De la Haye doch dem D. B. unter der Hand die Erlaubniss zu, nach seiner Abreise auf die Jagd zu gehen. "Je lui de- mandé permission de chasser en l isle pour ma subsistance, il ne m’octroya pas cela mais il me dit que je ne me misse point eu peine sur ce sujet et qu’il y donnerait ordre dont je 73 74 de l’Académie de S le remerciai humblement». Wahrscheinlich hinterliess De la Have dem von ihm zum Gouverneur der Insel eingesetzten De la Hure einen mündlichen Befehl. Diesem Umstande ver- danken wir eine Carré’s Angabe bestätigende Notiz über die Existenz der Solitaire auf Bourbon in dem von I). B. verfass- ten Memoire, welches Charles Telfair, ein Mitglied der na- turforschenden Gesellschaft auf Mauritius, der zoologischen Gesellschaft in London zugesandt hat, in deren Bibliothek ich dieses Manuscript durchgesehen habe. Die Grösse des Einsiedlers wird mit der einer grossen Gans verglichen, das Gefieder, wie bei Carré, weiss angegeben, jedoch mit schwar- zen Enden der Flügel und des Schweifes, welcher letztere dem des Strausses gleicht. Der Hals lang, der Schnabel wie bei den Becassen, nur grösser, Beine und Füsse wie die der kalekutischen Hühner. Man haschte den Vogel im Lauf, da er nur wenig fliegen konnte. — Erst am h . September 1672 schiffte sich D. B. ein, um nach Madagascar zurückzukehren. Dieses sind die Notizen, welche wir über die Existenz der Solitaire auf der Insel Bourbon haben. Eine spätere, um- ständlichere Nachricht über einen mit demselben Namen be- legten Vogel auf der Insel Rodriguez giebt uns der Franzose François Léguât, welchen die Widerrufung des Edicts von Nantes veranlasst hatte 1689 aus seinem Vaterlande nach Holland zu gehen, wo er sich 1(190 im Juli mit neun Lands- leuten einschiffte , um sich auf der vom Marquis Du Quesne als ein Eden geschilderten Insel Bourbon niederzulassen. Der Capitain aber , statt die Passagiere hier abzusetzen, brachte sie nach Rodriguez, wo sie am 1. Mai 1(191 alle ge- landet waren und wo sie sich, in Gesellschaft eines der Steuerleute ihres Schiffes, an der Nordseite ansiedelten. Sie verblieben hier über zwei Jahre, nämlich bis zum 20. Mai 1693, an welchem Tage sie auf einem von ihnen erbauten Boote sich (zum zweiten Male) in die See wagten, um nach Mauritius zu segeln, wro sie am 29. Mai glücklich anlangten, und wo einige von ihnen viele Abentheuer auszustehn hatten. Ein Jahr nach Leguat’s Zurückkunft nach Holland, nämlich 1699, erschien des erwähnten Carré’s Buch, in welchem der auf Bourbon Solitaire genannte Vogel voi’kommt; Leguat’s Reisebeschreibung aber war mit Hülfe des Ex-Benedictiners Gabillon erst 1707 fertig geworden. Es wäre also möglich, dass Leguat den Namen Solitaire aus Carré’s Schrift enlehnl habe. Auch sagt er wirklich nicht mit Bestimmtheit, dass er und seine Collegen dem Vogel während ihres Aufenthalts auf der Insel Rodriguez den Namen gegeben. Im Französischen steht: »à laquelle (espèce d’oiseau) on a donné le nom de Solitaire ». Im Englischen heisst es : «which goes by the name of the Solitary». Der deutsche Uebersetzer (1709) sagt daher nicht richtig: «Unter allen Vögeln auf dieser Insul ist die merckwürdigste Arth diejenige, der wir (Leguat und seine AINT-PÉTER S B O U R G . Collegen) den Nahmen der Einsiedler gaben». Uehrigens ist es keinesweges ausgemacht, ob die auf Bourbon und auf Rodriguez als Solitaires beschriebenen Vögel ein und diesel- ben seien. Der auf Bourbon soll, nach Carré und nach D. B., weiss gewesen sein. Von den auf Rodriguez im Verlauf von zwei Jahren vielfältig beobachteten sagt Leguat, der männ- liche sei graulich, auch braun; von den weiblichen seien ei- nige blond, andere braun. Von den letzteren, den weiblichen, sagt er: «sie haben queer über der Schnabelwurzel wie eine Art Binde, ähnlich der, welche die Wittwen zu tragen pflegen (Elles ont une espèce de bandeau comme un bandeau de veuves au haut du bec qui est de couleur tanée). In der englischen Ausgabe steht ganz etwas Anderes: «They have a sort of Peak like a Widow's upon their Breasts, which is of a dun Colour». Hier ist jedoch die Farbe auf die Binde ange- wandt und wahrscheinlich ist es unrichtig, dass sie in der deutschen Uebersetzung auf den Schnabel bezogen wird, in- dem es heisst: «Oben am Schnabel, welcher dunckelbraum ist, haben sie gleichsam eine Binde, wie die Witwen einen Schleyer zu tragen pflegen». Die Binde über dem Schnabel ist auch in Leguat’s Figur angegeben. Er sagt ausdrücklich, dass auf dem Kopf weder Kamm noch Büschel vorhanden seien. Bei den weiblichen beschreibt er den Kropf als vorn in zwei Erhabenheiten getheilt, auf welchen die Federn von weisserer Farbe waren, so dass gewissermassen weibliche Brüste vorgestellt wurden (qui représente merveilleusement un beau sein de femme). Da Leguat diese Theilung des Kropfes auch auf einer Zeichnung sehr deutlich angegeben hat, so darf man wohl glauben, dass sie auch bei den männ- lichen Statt fand. In den späteren Ausgaben, z. B. in der von 5721 , hat man die Theilung des Kropfes in dem Bilde nicht wiedergegeben. Den Schnabel beschreibt Leguat als etwas gekrümmter wie der eines kalekutischen Hahnes; den graden Hals und die Beine als etwas länger. Die die Schenkel dek- kenden, zahlreichen Federn sind nach unten muschelförmig abgerundet. Das Auge schwai’z und sehr lebhaft. Der Hin- tertheil des Körpers wie der eines Pferdes, fast ohne Schweif, bloss mit Federn bedeckt. Die Flügel zu klein, um den bis fünf und vierzig Pfund schweren Vogel zu heben; sie dienen ihm bloss dazu, um sich zu verfheidigen und sich schnell im Kreise herumzudrehen, wobei ein ansehnliches Geräusch verursacht wird, durch welches einer den andern herbei ruft. Die Flügelknochen sind am äusseren Ende dicker und ab- gerundet, beinahe wie eine Musketenkugel. Dem von Leguat beschriebenen Rodriguez’schen Einsied- lervogel sollte die Ehre widerfahren, in die Himmelskarte als ein Sternbild aufgenommen zu werden. Der französische Astronom Pingré war 5760 nach der Insel Rodriguez gereist, um dort am 6. Juni 1761 den Durchgang der Venus zu beob- 75 76 Bulletin eh ysico - mathématique achten. Um das Andenken Pingré’s zu ehren, der aus Liebe zur Wissenschaft sich auf der fast unbewohnten Einsiedlers- Insel eine geraume Zeit lang aufgehalten hatte, entschloss sich Le Monnier im Jahre 1776, den Rodriguez’schen Ein- siedler vogel als neues Sternbild da einzusetzen, wo er, in einer Lücke zwischen den Sternbildern: AVage, Scorpion und Wasserschlange, mehrere Sterne neu beobachtet und ihre Lage in Bezug auf den Aequator und die Ekliptik genau bestimmt hatte. Hiebei wurde aber ein ornilhologischer Fehler began- gen. Statt in Leguat’s Buch die Figur des Rodriguez’schen Solitaires aufzusuchen, consultirte man Brisson’s 1760 er- schienene Ornithologie, in welche der Leguat’sche Solitaire gar nicht aufgenommen ist. Man fand jedoch im zweiten Theil auf Seite 268 ein Capitel mit der Ueberschrift : le Solitaire. Unter diesem Namen werden hier drei Drosselarten als Tur- dus solitarius aufgeführt. Da von einem dieser Solitaire auf Seite 273 gesagt wird, dass er von den Philippinischen Inseln dem Ritter Turgot überhrachl worden sei, so scheint man denselben irriger Weise für den Rodriguez’schen gehalten zu haben. Man copirte das Bild dieses Solitaire’s von Brisson’s Tafel XXV, Figur 1, denn Buffon’s colorirte, etwas verschie- den gestellte Figur erschien erst ein Jahr später (1777) in seiner Histoire naturelle des Oiseaux, Tome IV, p. 86, auf Tafel 339 und das Brisson’sche Bild des Vogels, welches man in dén Mémoires de V Aadèmie, année 1776, p. 562, Tafel XVII in Lebensgrösse sehen kann, ward in die Himmelskarte einge- tragen. Der Vogel steht auf dem Schwänze der Wasser- schlange; der Kopf und die Kehle befinden sich in der südli- chen Wagschale. So gerieth durch einen Irrthum, welcher auf gleicher Benennung ganz und gar unter sich verschiede- ner Vögel beruht, anstatt Leguat’s stattlichen Einsiedlers (. Didus solitarius ), welcher weit höher als ein kalekutischer Hahn war und über ein Pud wog, eine kleine, von der Schna- bel- bis zur Schwanzspitze kaum achtehalb Zoll lange Drossel (. Turdus solitarius) in die Himmelskarte. Nach dieser Erinnerung an dasjenige, was über die Ein- siedler auf Bourbon und Rodriguez vorliegt, wollen wir un- tersuchen, was die von den Herren Thompson, Biainville und Andern für Solitaires und Dodos gehaltenen Vögel eigentlich waren und was für eine Insel die von Vasco de Gama er- wähnte ist, von welcher jene Naturforscher meinten, es sei die im Jahr 1598 von den Holländern Mauritius genannte In- sel, an deren Küste sie denn auch die Blasius -Bucht (Angra de San Bras) gesetzt haben. Weder Vasco de Gama selbst, noch ein anderer der ersten portugiesischen Seefahrer nach Ostindien, besuchte Mauritius, denn man fuhr damals zwischen der Ostküsle Afrika s und der Insel Madagascar nordostwärts, nicht aber Madagascar’s südlicher Spitze vorbei. Die Bucht des heiligen Blasius befand sich an der Ostküste Afrika s. Ich glaube in dem bereits gedruckten Theil meiner Abhandlung als wahrscheinlich dargelhan zu haben, dass diese Bucht schon vor Vasco de Gama von Bartholomeo Diaz besucht worden sei und in Folge dessen ihren Namen bekommen habe. Meine Vermuthung, dass Diaz am 11. Fe- bruar 1487 daselbst angelangt sei, indem dieses der dem ge- nannten Heiligen gewidmete Tag ist, wird durch den Floren- tiner Giovanni da Empoli, der sehr bald nach Gama, nämlich schon 1503, die Bucht besuchte, bestätigt, indem er sagt: >un porto chiamato l’acqua di San Biagio, perche fu discoperto detto porto in detlo di et in esso porto v’a uno piccolo eremi- torio fatto in sua memoria». Auch meldet Perestrello Mes- quita, welcher in den Jahren 1575 und 1576 auf Befehl des Königs vun Portugal die geographische Lage aller östlich vom Vorgebirge der guten Hoffnung bis zur Lagoa Bucht befindlichen Caps und Buchten bestimmte und beschrieb, er habe in der Blasius-Bucht die fünf bis sechs Palmen hohen Ueberreste einer zur Zeit der Entdeckung der Schifffahrt nach Indien auf diesem Wege errichtete, dem heiligen Blasius ge- widmete, Kapelle auf einer Anhöhe über der Quelle, die den Schiffern das Trinkwasser liefert, vorgefunden. Die portugiesischen Beschreiber von Vasco de Gama’s Reise melden uns, dass in der Bucht des heiligen Blasius eine kleine Insel sei, auf welcher, ausser Seehunden, die von den Hottentotten Sotilicairi genannten Vögel in Menge vorhanden wären. Wir haben gesehen, dass die Uebersetzer aus: Insel in einer Bucht gemacht haben: Bucht an einer Insel, und dass hierdurch Thompson, Biainville und Andere verleitet wurden zu glauben, es handle sich um die Insel Mauritius. Leider haben uns die Portugiesen keine auf Gama’s Fahrt speciell Bezug habende Karte hinterlassen. Die Holländer aber haben sich eine solche, wahrscheinlich durch Cornelius Iloutman, der wegen seiner ruchtbar gewordenen Forschun- gen hinsichtlich der Handelswege der Portugiesen, in Lissa- bon eingekerkert worden war, verschafft, und mehreren ihrer vielfältig herausgegebenen Beschreibungen der ersten ostin- dischen Reise von 1595, bei welcher sich Houtman, der Ur- heber derselben, anfänglich als Commissarius, später aber als Führer der Expedition, befand, ist eine Karte des süd- lichen Theils von Afrika beigefügt , wo die Angra de San Braz, sogar mit Bezeichnung der kleinen Insel in derselben, i portugiesisch, wie alles Andere, angegeben ist. Auf diesem Blatte wird überdem die Angra de San Bras noch besonders in vergrössertem Massstabe mit der kleinen Insel in derselben vorgestellt. Im Text wird die Insel und die Vögel auf der- selben beschrieben. Es heisst im lateinischen Diarium; «Die quarto Augusti ingressi sumus Sinum, vulgo Aquado de Sant Bras, ubi ad latus occiduum anchoram iecimus. In hoc sinu 77 78 de l'Académie de est parva insula aut scopulus in qua invenimus copiam mag- nam avium, quas nominavimus Pinguyones , erantque magni- tudes parvi anseris, sine alis, sed ipsarum loco pinnis cori- aceis praeditae erant, quibus natanK Also Pinguine sind die Vögel, die bei den Negern oder Hottentotten, als die Portugiesen hundert Jahre vor den Hol- ländern in der Blasius-Bucht waren, Sotilicairi hiessen. Diese Pinguine sind auch die Vögel, welche Lichefild zu Stares so- wohl als zu Solitarius , Thompson, Blainville und die 'Penny Cyclopaedia aber zu Dodos gemacht haben. Welches ist nun namentlich die Bucht an der Ostküste Afrika’s, die zur Zeit der portugiesischen, und auch noch zur Zeit der ersten holländischen Fahrten nach Indien, den Na- men St. Blasius-Bucht trug? Es ist die Bucht, welche jetzt Mossel-Bay (Muschel Bucht) genannt wird. Mit dieser Namensveränderung hat es folgende Bewandtniss. Der Holländer Paulus van Caerden, welcher unter dem Admiral Pieter Both im December 1599 mit einer aus vier Schiffen bestehenden Flotte nach Indien abgegangen war, wurde dort 1600 von Both zum Befehlshaber über zwei der Schiffe ernannt. Auf seiner Rückreise nach Holland im Jahr 1601 ward er, da das eine Schiff durch Sturm beschädigt worden, genöthigt, in eine Bucht an Afrikas Südostküste einzulaufen, wo er vom 8. bis zum I 4. Juli verweilte. Caer- den nannte diese Bucht nach Muscheln, mit denen er sich begnügen musste, da er von den Eingebornen am Lande kei- nen Fleischproviant bekommen konnte, Mossel-Bay, so wie er dann zwei anderen von ihm besuchten Buchten die Namen Vis- und Vies -Bay gab. Nun hat man später geglaubt, die von Caerden Mossel-Bay benannte Bucht sei die Blasius-Bucht gewesen. Es würde aber höchst auffallend sein, wenn Caer- den wirklich der Blasius-Bucht diesen Namen gegeben hätte, da sich nachweisen lässt, dass er ihren früheren, von Diaz 1487 ertheilten, gekannt haben muss, indem er schon auf der ersten sogenannten Iloulman’ sehen Expedition mit derselben in dieser Bucht vom 4-. bis zum 11. August 1595 gewesen war, während welcher Zeit man auf dem Lande Freundschaft mit den Eingebornen gemacht hatte. Auch war schon ein volles Jahr vor Caerden’s Abreise von Holland mit Both, nämlich 1598, die Beschreibung der ersten Reise abgedruckt und bei derselben befand sich sowohl die erwähnte Karte der Küste von Süd-Afrika, als der Plan der Blasius-Bucht. In den verschiedenen Beschreibungen der Houtman’schen Fahrt wird bloss erwähnt, dass am 5. und am 8. Februar Ë 597 ein Mann von dem Schiff Hollandia an s Land zum König von Bally auf Java gesandt worden sei. In dem lateinischen Dia- rium aber finde ich bei dieser Gelegenheit den Paulus van PÉTERSBO URG. »mu.«» in« Caerden genannt, woraus sich dann ergiebt, dass er auch 1595 in der Blasius-Bucht gewesen sein musste. Er kann daher sich 1601 nicht in der jetzt Mosselbay genannten Bucht befunden haben, denn diese hätte er erkennen müssen. Auch finde ich, dass als er sechs Jahre später, nämlich 1607, längs der Küste Afrika’s hinsegelte, er selbst von der Agi di San- bras, nämlich der Blasius-Bucht, spricht, indem er sagt, die Bai Formosa, in deren Nähe er damals war, sei östlich von ihr gelegen. Man muss also glauben, er sei 160! in irgend eine andere Bucht eingelaufen, obgleich die frühere Blasius- Bucht seitdem irriger Weise Mosselbay genannt worden ist, weil man meinte, Caerden habe hier die Muscheln vorgefun- den. Sie wurde übrigens noch eine lange Reihe von Jahren mit dem alten Namen bezeichnet. So wird sie in dem 1613 gedruckten, vom Leipziger Johann Verkens während der im Jahr 1607 unternommenen Expedition des Admirals Pieter Willernszoon Verhoeven nach Ostindien geführten, Tagebuch Aquada de sambras genannt. Visschers 1652 gestochene Karte von Afrika hat die Mossel-Bay noch nicht, aber auf Hondius’s 1 666 von Jansson herausgegebenen Karte ist zu den alten portugiesischen Benennungen der Buchten, ausser- halb noch Mosselbay, Vis baij und Vleijs Baij hinzugravirt ; ersterer Name steht hier zufällig gegenüber der Bay Fremosa, letzterer aber gegenüber der Agua de S. Bras. Seller’s Atias maritimus von 1675 hat Mosselbay mit Hinweglassung von Blasiusbay und auf den neuen Karten ist meistentheils Mos- selbay an die Stelle von Blasiusbay gesetzt; jedoch heisst die am W estende der Bucht hervorspringende Felsecke bis auf diese Stunde Blasius-Cap. Die Mosselbay ist in deutschen Uebersetzvmgen zu Nosselbaÿ und dann in französischen zu Baie de Nossei gemacht worden. • Der. Agent der ostindischen Compagnie Rear-Admiral Pringle hat das Verdienst, dass er 1797 dem Lieutenant Rice eine genaue Aufnahme der drei vorzüglichsten Buchten öst- lich vom Vorgebirge der guten Hoffnung auftrug, worunter denn auch die Mosselbay, der Portugiesen St -Blasius-Hafen, ist, so dass wir nun, nach einer richtigen Aufnahme, den in dieser Bucht hervorragenden Fels, das kleine Inselchen, vor uns haben, welches von Vasco de Gama 14-97 und von den Holländern 1595 mit Sotilicairi oder Pinguinen bedeckt vor- gefunden, in neuerer Zeit aber von Naturforschern mit der Insel Mauritius, auf welcher viele Dodos waren, verwechselt worden ist. Latrobe’s 1818 gedrucktem Journal seiner Reise in Süd- Afrika ist eine Ansicht der Mosselbay mit der kleinen uns inleressirenden Insel beigefügt. Leider ist w ohl jetzt auf immer die Hoffnung geschwunden, über das Wort Sotilicairi , die hottentottische Benennung der Saint- 79 Bulletin physico-mathématique 80 Pinguine in der Blasius-Bucht, nähere Auskunft zu erhalten, denn der Missionär Hans Peter Hallbeck, welcher sich von 1817 bis 1836 viel Mühe gegeben hatte, im Süden Afrika s Alles was nur möglich war über die fast verschwundene hotlentottische Sprache zusammenzubringen, verlor bei einem 1836 in Europa gemachten Besuch alle seine Papiere durch den Schiffbruch der Dorothy Cook an der Küste bei Harwich. Er kehrte 1837 nach Südafrika zurück, ist aber daselbst zu Genadendal 18 VI gestorben. Herr Blainville sagt, dass die Beschreibung, welche die Holländer von ihrer Besitznahme von Mauritius, während ihrer zweiten Fahrt nach Ostindien im Jahr 1598, wo von ihnen der Dodo (als AYalgvogel) erwähnt wird, nicht eher als im Jahr 1725 zu Rouen in einem Recueil des Voyages gedruckt worden sei. Die von Blainville hier gemeinte und im Dictionnaire des Sciences Naturelles Artikel Dodo , auch citirte französische Sammlung von Reisen ist eine der vielfältigen Ausgaben des- selben Werkes, welches bloss eine Uehersetzung der 1646 in Holland in der Landessprache gedruckten Sammlung von Reisebeschreibungen ist. Der Uebersetzer war de Constan- tin ; die erste Ausgabe erschien 1702—6 zu Amsterdam. Der ursprüngliche Bericht über die in Frage stehende Reise war aber schon im Jahr 1601, sowohl holländisch als französisch, mit vielen Kupfern in Holland gedruckt worden. Diese zweite Expedition war im. März 1598, bald nach der Zurückkunft der ersten, abgefertigt worden. Sie bestand aus acht Fahrzeugen, Man wollte sich , wie auch bei der ersten geschehen war, nach dem ’Beispiel der Portugiesen, iri der Blasius-Bucht mit Wasser und mit frischem Proviant ver- sehen. Die kleine Flotte war aber am Gap der guten Hoff- nung durch Sturm zerstreut worden und vier Schiffe, worun- ter auch das des Vice-Admirals Wybrand van Warwyek, ge- riethen an eine Insel , welche nach portugiesischen Karten Il ha do Cirne (Cisne, Schwaneninsel) heissen sollte, die sie aber am 29. September nach dem Statthalter von Holland Mauritius nannten. Die Bucht, in welcher sie Anker gewor- fen hatten, erhielt ihrem anwesenden Chef zu Ehren den Namen Warwycks-Bucht. Es ist dies .der sehr geräumige Hafen im südöstlichen Theil der Insel, wo sich auch die Hol- länder später am Ufer zuerst ansiedelten. Eine nach Süden zu im Hafen liegende Insel mit Cocusbäumen, jetzt Ile des Aigrettes genannt, bekam den Namen Ileemskerk-Insel. Dies geschah zu Ehren desselben Jakob Hênrikszoon Heemskerk, welcher zwei Mal unsere Nordküste besucht und den Winter von 1596 auf 1597 auf Mätiiischina Semlia (bisher unrichtig Nowaja SetWlia genannt) ohnweit der Nordostecke dieser In- sel, welche Ecke für uns immer noch «Höeck der Begeerde» ist, zugebracht hatte, jetzt aber, im September 1598, sich bereits hier bei der Mauritius-Insel befand. Er war als Ober- Commissair auf dem Schiffe Gelderland, welches, im Hafen, der nach ihm benannten Insel atn nächsten vor Anker lag, dahin gekommen und war vielleicht der Erste, der diese da- mals an Cocusnüssen reiche Insel besuchte. Späterhin, näm- lich am 4 . Januar 1599, wurde Ileemskerk zu Bantam vom Admiral des ganzen Geschwaders, Jakob Corneliszoon van Neck, der von dort mit vier beladenen Schiffen nach Hol- land zurückkehrte, zum Vice-Admiral, und Warwyek zum Admiral über die nachbleibenden vier Schiffe ernannt, welche nach den molukkischen Inseln segeln sollten, wo der thälige Ileemskerk sich im Bezug auf die Feststellung des Handels seinem Vaterlande sehr nützlich machte. * In den Notizen über die erwähnte Reise der Holländer, auf welcher Mauritius von ihnen zuerst besucht und benannt, auch der Dodo zuerst beschrieben worden, bleibt gewöhnlich unangemerkt, dass Jacob Ileemskerk mit auf Mauritius war, dahingegen ist irrigerweise gesagt worden, der Admiral A an Neck sei dabei gewesen. Es ist möglich, dass Jan Cornelis- zoon, der Befehlshaber einer der in den AVarwycks-Hafen eingelaufenen Fahrzeuge, genannt V riessland, derselbe war, welcher 1596 gleichzeitig mit Ileemskerk und Willem Ba- rentszoon van der Schelling aus Holland zur Aufsuchung der Nordostpassage abgesegelt war und dessen Streit mit Willem Barentszoon wegen der zu nehmenden Richtung jene Fahrt nach dem hohen Norden bewirkte, auf welcher die Bären- (Cherry-) Insel und Spitzbergen entdeckt wurden*). v) Diesen Jan Corneliszoon (Ri j p) fand Hecmskerk uud seine Gefährten nach der üeberwinterüng auf Mätiüschina Semlia und nach der Fahrt auf zwei dort erbauten Böten, zu ihrer nicht ge- ringen Freude, im Kolabusen mit seinem Schiffe vor und auf die- sem kehrten sie in s Vaterland zurück, nachdem sie am 11. Sep- tember 1697 ihre beiden Böte, mit Bewilligung des Woiewoden, .zum' Andenken an ihre merkwürdige Fahrt» auf dem Kaufhofe zu Kola zur Aufbewahrung abgegeben hatten. Jan Corneliszoon, j der mit Ileemskerk zugleich zwei Mal um das Nordcap von Eu- ropa gesegelt und mit ihm sogar bis Spitzbergen gewesen war, konnte gewünscht haben, nun auch in seiner Gesellschaft das Südcap von Afrika zu umschiffen. "Als der zum Vice-Admiral ernannte Heemskerk am 8. Januar 1699 mit vier Schiffen von Bantam nach den molukkischen Inseln segeln sollte, wurde Jan Corneliszoon, dessen Schiff damals mit drei andern, unter Van Neck’s Leitung, nach Holland zurückzukehren bestimmt war, auf eines von jenen übergefuhrt, und als diese sich am 11. März zu Amboy na wieder theilten, blieb Jan Corneliszoon mit dem Sei- nigen bei dem von Heemskerk, um mit ihm nach Banda zu se- geln. Es scheint, als ob er sich nicht von Letzterem habe tren- nen können. 81 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. Was die am 18. September 1598 zum ersten Mal auf der Insel Mauritius gelandete Mannschaft der holländischen Schiffe, ausser den sehr grossen Schildkröten, am meisten in Erstau- nen versetzte, war die Zahmheit der hier angetrofl'enen Vö- gel, welche sich mit den Händen greifen liessen. Es waren vorzugsweise graue Papageien und Turteltauben. Ganz neu aber waren ihnen Vögel von der Grösse der Schwäne, deren grosse Köpfe mit einer Haut gleichsam bekappt waren. Statt der Flügel hatten sie bloss, wie gesagt wurde, drei oder vier schwarze und statt des Schweifes vier oder fünf gekräuselte Federn. In der ältesten holländischen Beschreibung steht: «k oft 5 gekrulde pluymkens, van coleur graeuwachtigh », so dass man nicht weiss, ob die grauliche Farbe bloss auf die Schweiffedern, oder vielmehr auf den ganzen Vogel zu bezie- hen sei. Die frühen Uehersetzer dieser Beschreibung: Gott- hard Arthus (aus Danzig) bei den De Brys, und Levin Hulsius setzten eben so zweideutig: «vier oder fünf kleine gekrümmte Pflaum(?)federn , sein von Farbe grauwlich«. Clusius aber be- zog 1605 diese grauliche Farbe mit Bestimmtheit auf die Schwanzfedern. Er setzte: «pennulae cineracei coloris« und die späteren Uehersetzer haben dasselbe gethan. So heisst es in der- Allgemeinen Historie der Reisen: «ihr Schwanz besteht nur aus vier oder fünf graulichen und krausen Federn«, und die Penny Cyclopaedia hat . « their tails consisting of four or five curled plumelets of a greyisch colour«. Aus dem Erfolg wird sich ergeben, dass die grauliche Farbe hier sich nicht auf die Schwanzfedern, sondern auf den ganzen Vogel bezie- hen soll. Das Schiffsvolk gab diesem Wildpret, nachdem es davon gegessen hatte, den Namen Walgvögel (Walghvogels, auch Walchstocken), das heisst: Ekel erregende Vögel, weil ihnen ihr Fleisch nicht so gut schmeckte wie das der Tur- teltauben, deren sie eine Menge auf der Insel todt schlugen. Wie sehr die Matrosen , während ihres vierzehntägigen Aufenthalts auf Mauritius die Zahl der Vögel daselbst mögen verringert haben, lässt sich daraus schliessen, dass drei der- selben an einem Nachmittage nicht weniger als hundert und fünfzig Turteltauben meistens mit der Hand gegriffen , zum Theil aber mit Stöcken todt geschlagen hatten. Gleich bei der ersten Landung brachten sie, ausser sehr vielen kleinen, acht oder neun grosse Vögel, die sie erschlagen hatten, aufs Schiff. Letztere waren ohne Zweifel Walgvögel, das heisst Dodos, denn von den Reihern wurde gesagt, dass man ihnen nicht heikommen könne. Am 18. September 1598 wären also die ersten Dodos, die historisch bekannt geworden sind, in den Besitz von Men- schen gekommen. Der erste dem Dodo gegebene und veröf- fentlichte Name war der eben erwähnte holländische: Walgh- vogel, d h. Ekelvogel. Buffon sagt ohne allen Grund, dass die Portugiesen ihm den Namen Dodo gegeben hätten, da doch bis jetzt nicht nachgewiesen worden ist, dass vor den Holländern je ein Portugiese des Dodo’s unter irgend einem Namen erwähnt habe. Er hat diese Behauptung Herbert nachgeschrieben, der sie in den zwei ersten Ausgaben (von 1634 und 1638) seiner Reisen (Some yeares travels into Africa and Asia) aufgestellt, in einer spätem Ausgabe aber selbst wieder gestrichen hatte. Ferner sagt Buffon; Dronte sei der ursprüngliche Name des Vogels gewesen auf der Insel Mauritius, von wo er herkomme; die Insel war aber völlig unbewohnt, als Warwyck mit Heemskerk und der übrigen Gesellschaft im Jahr 1598 dahin kam. Buffon hat hier nicht die von ihm gleich nach dem Artikel über den Dodo empfoh- lene strenge critische Prüfung der Nomenciatur der Thiere angewendet. Ich muss hier daran erinnern, dass die De Brys in dem schon im Februar 1600 beendigten vierten Theil ihrer Orien- talischen Indien eine von dem Danziger Gotthard Arthus aus dem Holländischen übersetzte Reisebeschreibung der erst im Juli 1599 mit dem Admiral Van Neck aus Bantam nach Holland zurückgekehrten vier Schiffe gegeben haben. Von diesen Fahrzeugen war jedoch nur eines , die erwähnte Jacht Vriessland , im Hafen hei Mauritius gewesen. Der in Bantam neu ernannte Capitän derselben, so wie der darauf befind- liche Commissair , hatten sich aber bei dem Besuch auf Mau- ritius befunden und konnten also über das daselbst Gese- hene Mittheilungen machen. Daher erklärt es sich, dass die De Brys in dem erwähnten Theil ihres Werkes unter andern «lustig und zierlich in Kup- fer gestochenen Contrafey ungen « auf der dritten Tafel das Merkwürdigste von dem, was auf Mauritius beobachtet wor- den sein sollte, zusammen zu stellen versucht haben. Es sitzen hier zwei Holländer auf einer grossen Schildkröte, die, der Last ungeachtet, vorwärts kriecht. Ein Mann steckt le- bendig ergriffene Papageien in einen Sack. An drei vei’schie- denen Orten schlagen andere Schiffsleute vorbeifliegende Vögel mit Stöcken todt. Ein grosser Vogel, der ein Dodo sein soll, aus Versehen aber ein Casuar (Emeu) ist, schreitet ruhig in der Nähe einer Gruppe von zehn schmausenden und einem aufwartenden Matrosen vorbei. In der Bucht ist ein Schiff zu sehen, von welchem so eben ein Boot mit vier Personen landet, deren eine im Begriff auszusteigen ist, um zwei hart am Strande befindliche Vögel, die Dodos (Walgvögel) vor- stellen sollen, in der That aber wieder Casuare sind, zu grei- fen. Einer dieser Vögel sieht den aussteigenden Mann ohne Scheu an, der andere fährt fort vom Boden etwas aufzulesen, was vielleicht auf die sehr oft im Magen der Walgvögel Vor- gefundenen Steine Bezug haben soll. Diesen letzteren Vogel hat der Künstler der De Brys von sich aus gezeichnet, die andern zwei aber von einem, G 83 Bulletin physico- mathématique 84- dem XXXIY. Capitel der Beschreibungen der Iloutinan’schen Keise beigegebenen Kupfer copirt, welches auch auf der achten Tafel bei den De Brys wiedergegeben worden. Hier wird von ihnen selbst erklärt, dass der Vogel von Java sei, ja sogar angemerkt, dass er dort Eeme heisse, detnungeach- tet aber sagen sie in der Erläuterung der erwähnten dritten Tafel, dass diese seltsamen Vögel auf Mauritius von den dort gewesenen Holländern Walckvögel genannt worden seien und setzen noch hinzu, sie hätten einen mit sich nach Holland gebracht. Wenn man dieser Nachricht Glauben beimessen dürfte, so müsste der erwähnte Dodo im Juli 1 599 in Holland angelangt sein. Man darf aber den De Brys hier nicht trauen. Sie konnten hei dieser Notiz den von der ersten holländischen Meise aus Java nach Amsterdam mitgebrachten Erneu mit ei- nem Dodo verwechselt haben, wie es denn auch in der be- schriebenen «Contrafeyung» geschehen ist. Der erwähnte Emeu wurde dem Capitän Schellinger am Tage vor seiner Ermordung, nämlich am h. December 1590, als sein Schiff' vor Ciday auf Java ankerte, vom dortigen König Sella als ein Geschenk zugesandt und mit den im Juli 1597 zurückge- kehrten Schilfen als eine wunderbare Neuigkeit mit nach Holland gebracht, wo ihn auch Glusius im Haag im Garten des Grafen von Sohns gesehen hatte, ehe dieser ihn dem da- maligen Churfürsten zu Cöln schenkte, von welchem er später dem Kaiser Rudolph II. verehrt wurde. Dem jetzt sehr seltenen, von Cornelius Gerhardszoon ver- fassten Anhang zu dem Diarium Nauticum von 1598 ist ein für damalige Zeit recht artiger Holzschnitt eines Erneu hin- zugefügt worden, und durch Clusius erfahren wir, dass der erwähnte erste nach Holland gebrachte Erneu daselbst in Oel portraitirt worden sei; es wäre daher wohl zu vermu- then, dass dem ersten nach Holland gekommenen Dodo eine gleiche Ehre widerfahren sein dürfte.- Da aber Clusius 1605 weder von einem lebend in Holland gewesenen, noch von einem daselbst abgebildeten Dodo etwas meldet, so muss man um so mehr glauben, dass die von den De Brys mitge- theilte Nachricht von einem schon 1599 durch die Holländer mitgebrachten Dodo ungegründet sei. Das von den Holländern 1598 am 18. September begon- nene Todtschlagen der Walgvögel auf Mauritius wurde von den späterhin von Zeit zu Zeit daselbst landenden Seefahrern fortgesetzt. Ich will im Folgenden nur an jene ihrer Besuche auf Mauritius erinnern, in deren Beschreibung der Walgvögel Erwähnung geschieht. Im Jahr 1601 segelte der Admiral Wolfert Ilermanszoon mit fünf, und der mehrerwähnte Admiral Heemskerk mit acht Schiffen nach Ostindien. Ersterer hatte sich auf der Hinreise ungefähr einen Monat bei Mauritius aufgehalten und als fünf von Heemskerk’s Schiffen zu Bantam ihre volle La- dung erhalten hatten, fertigte sie letzterer Admiral, da er selbst mit den übrigen noch in Indien verbleiben wollte, un- ter dem Oberbefehl von Schuermans und dem Vice-Admiral Jan Garnier nach Holland ab. Diese Schilfe verblieben bei Mauritius vom Ende Mai bis zum 8. September 1602. AVir haben zwei Berichte über den Aufenthalt ihrer Mannschaft auf der Insel. Der eine ist von Reyer Corneliszoon , dem Steuermann auf dein Schiff des Vice-Admirals , der andere von AVillem van AVest Zanen (zu Saardam ansässig), welcher die Jacht Enkhuysen, auch Bruin-Vis genannt, befehligte und der schon 1598 als Schiffszimmermann mit AVarwyck und Heemskerk auf Mauritius, wie auch 1595 auf der Houtman- schen Reise mitgewesen war. Die Mannschaft eines- jeden der fünf Schiffe erbaute sich ein Haus auf Mauritius. Sowohl Reyer Corneliszoon als AVillem haben verschiedene auf der Insel Vorgefundene Thiere aufgezeichnet*). Ersterer nennt den Dodo bloss bei seinem ihm 1 598 gege- benen Namen; AVallichWogel. In AVillem’s, freilich nur erst spät gedrucktem und von einem Fremden (H. Soute-Boom) mit Zusätzen bereichertem Reisejournal wird daran erinnert, weshalb der Vogel diesen Namen bekommen habe, ausser- dem aber heisst es-. «Einige nennen diese Arögel Dodaarse, andere hingegen Dronten». Bei einer Vergleichung ergiebt sich, dass die Notiz über die auf Alauritius vorhandenen Thiere in Willem’s gedrucktem Reisebericht grossentheils aus dem vier Jahre später auf des Admirals Matelief s Reise nach Indien geführten Tagebuch abgeschrieben ist, wo sich denn auch diese Namen der AValgvögel vorlinden. Bei der näheren Beschreibung dieser Vögel ist bloss die Bemerkung, dass der Kopf mit einer Hautkappe bedeckt sei, aus der Be- schreibung der ersten Reise genommen, das Uebrige lautet *) Reyer Corneliszoon erzählt, man habe eine an der Südwest- ecke der Insel Vorgefundene Art Fische mit dem Namen : «Jacob Evertz« belegt. Der 1623 verstorbene Bonlius hat diesen «Jacob Evertsen« genannten Fisch (bei Piso auf Seite 77, Capitel XXIAT) mit der Ueberschrift : Aselli (Indici) species bildlich dargestellt und meldet, er sei gelb mit schwarzen Flecken und eben so sei der von Wuchs kleine Seemann, dessen Namen er tragt, auch gewesen. Letzteres sagt er auch auf Seite 6. Bloch ( Ichthiolo - gie, septième partie, p. 26) giebt den durch eine Spöttelei Jacob Evertsen benannten Fisch als Bodianus guttatus und liefert sein Bildniss auf Tafel CCXXIV. — Der Holländer, welchem auf diese Weise die Eine geworden, seinen Namen in die Ichthyologie aufgenommen zu sehen, scheint mir für uns einiges Interesse zu haben. Ich vermulbe nämlich, dass es derselbe Jacob Evertz ist, der mit Heemskerk 1506- ld97 auf Mâtiùschina Semlia überwintert halte und glücklich mit ihm und noch zehn Personen auf zwei dort gezimmerten Böten nach Kola zu Jan Corneliszoon’s Schiff gelangt war. 85 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 86 wie bei Matelief, nur ist die Vergleichung der Grösse mit der der Schwäne und die Angabe, dass der ganze Körper mit kleinen grauen Federn bedeckt sei, weggelassen worden. Auch sind der Schnabel, die Augen und die Fiisse nicht, wie dort, näher bezeichnet. Wahrscheinlich sind alle naturhi- storischen Nachrichten, die Beschreibung der Insel und be- sonders auch der Walgvögel von dem Bearbeiter des Wil- lem’schen Journals zugesetzt worden, jedoch kommen die Namen Dodaars und Dronte auch sonst noch im Verlauf von Willem’s Erzählung vor, so dass man glauben möchte, er müsse dieselben gekannt haben. Der Name Dronte ei'scheint auch in einem Reime: « Vilali sookt man heer en vlees van’l pluim gediert, Der pallembomen sap, de dronten rond van stuiten». Es wird erzählt, dass die Matrosen der Jacht einmal fünf- zig Vögel an Bord brachten und dass darunter vier oder fünf und zwanzig Dodaarsen waren, so gross und schwer, dass die Matrosen nicht zwei davon in einer Mahlzeit ganz verzehren konnten; die übrigen wurden eingesalzen. Ein anderes Mal waren von ihnen während drei Tagen hundert und fünfzig Vögel todt geschlagen worden, unter welchen sich zwanzig Dronten befanden, die man eben so benutzte. — Die Schilfe langten im April 1603 in Holland an. Clusius, welcher in seinen 1605 gedruckten Exoticis eine Beschreibung der «Walghvoghels» gab, hat das Material dazu theils aus den veröffentlichten Berichten über die erste der eben angeführten Reisen, theils aus mündlichen Nachrichten von Personen, die auf der zweiten mitgewesen waren, erhal- ten. Er beschreibt den Schnabel als nicht flach, sondern dick und bedeutend lang, der obere Theil hackenförmig gebogen, der untere mit einem bläulichen Fleck in der Mitte zwischen gelb und schwarz. Der Körper des Vogels ist mit kurzen Fe- dern sparsam bedeckt. Statt der Flügel finden sich bloss vier oder fünf schwarze Federn. Die in der ersten Beschreibung- erwähnte graue Farbe wendet auch Clusius irrig auf die vier oder fünf Schwanzfedern an. Der Hintertheil des Körpers ist sehr dick und fett, die Beine eher dick als lang, der obere Theil bis an das Knie mit schwarzen kleinen Federn bedeckt, der untere, so wie auch die Füsse, gelblich. Vier Zehen, von denen die drei längeren nach vorn, die vierte kürzere nach hinten stehen, sind alle mit schwarzen Krallen versehen, von welchen die der hinteren Zehe die längste ist. Clusius sah in der Sammlung des Leidener Professors Pauw einen aus Mauritius gebrachten Fuss und beschrieb ihn näher. Grej glaubt, dass der Dodofuss, welcher sich in der 1681 von Grew catalogisirten Sammlung der Royal Society vorfand, jetzt aber im British Museum zu sehen ist, der von Clusius be- schriebene sei. Bei Porret sah Clusius zwei Steine, die in den Mägen der Walgvögel gefunden-sein sollten; einen dersel- ben hat er abgedildet. Das Fleisch war ihm als zähe, bloss die Brust und der Magen einigermassen wohlschmeckend be- schrieben worden. Die Namen Dodaars und Dronte scheint Clusius nicht gehört zu haben, da er ihrer nicht erwähnt. Ein Grund mehr zu glauben, dass diese Benennungen erst später in Willem’s Journal eingetragen sind, zumal da Clu- sius sich mit dem Vice-Admiral Garnier über den auf Mau- ritius gemachten Besuch mündlich unterhalten hatte. Am 1. Januar 1606 langte der Admiral Cornell's Matelief auf seiner Fahrt nach Ostindien mit sieben Schiffen bei Mau- ritius an und fand daselbst den nach Holland zurückkehren- den Admiral Steven van der Hagen mit zwei Schiffen vor. Matelief verblieb hier bis zum 27. Januar. Das Tagebuch über seine Reise enthält eine Beschreibung der Insel mit Be- zeichnung ihrer Haupterzeugnisse. Nach namentlicher Er- wähnung von zwölf verschiedenen Vögeln heisst es: „Man findet da auch gewisse Vögel, die von einigen Dodaerse, von andern Dronten genannt werden; die ersten hier Angekom- menen hiessen sie Walghvogels». Darauf folgt eine nähere Beschreibung dieser Vögel , in weicher das Wichtigste für uns die Nachricht ist, dass der ganze Körper mit kleinen, grauen Federn bedeckt sei. Der Schnabel wird als gross und die Augen als lebhaft erwähnt. Statt gehöriger Flügel befinden sich nur kleine Fittiche, statt des Schweifes vier oder fünf Federn, die mehr als die übrigen erhaben sind. Die Beine sind gross und dick. Im Magen befindet sich gemeiniglich ein Stein von der Grösse einer Faust. Zum Essen sollte der Ma- gen der beste Theil sein. Aus des Handelsmannes Paulus van Soldt’s Tagebuch, ge- führt auf der Nachhausereise zweier Schiffe aus Bantam im Jahr 1607, ersehen wir, dass diese, den dem Ostwind offenen Warwyck-Hafen vermeidend, bei der Südwestecke der Insel Anker warfen und dass sich die Mannschaft der Schiffe bei einer Bucht (vielleicht war es die Baie du Cap) Ende Novem- ber an’s Land begab. Während der drei und zwanzig Tage, die sie auf der Insel zubrachte, ass dieselbe nichts als Dod- aerse, Schildkröten, Tauben, Turteltauben, graue Papageien und anderes Geflügel , welches sie mit den Händen einfing. Soldt’s Tagebuch enthält, wie das über Mateliefs Reise ge- führte , eine Beschreibung der Insel mit ihren zwrei Haupt- häfen, und nennt mehrere darauf befindliche Thiere. Von den Dodaersen wird hier wieder gesagt, dass man .sie einge- salzen habe. Es wird angemerkt, dass in der Nähe der Häfen das Geflügel schon seltener zu werden anfange, weil so viele Schiffe daselbst anlegen ; im Innern der Insel jedoch sei des- selben noch genug vorhanden. Eine Beschreibung von Mauritius und von den 1611 da- 87 88 Bull eti n physico-mathématique selbst beobachteten Dodaersen verdanken wir dem schon zweimal erwähnten Leipziger Johann Verkens, der aber, als Sachse, «Tottersen» anstatt Dodaersen schrieb. Im Jahr 1607 war der Admiral Pieter Willemszoon Verhoeven, nachdem er unlängst zuvor sich zur Seite Heemskerk’s befunden halte, als dieser in der glorreichen Schlacht vor Gibraltar durch eine Kugel gctödlet ward, mit einer starken Flotte nach Indien abgegangen. Auf diese hatte sich damals Verkens als Soldat anwerben lassen, er war aber späterhin in Indien zum Fähn- rich befördert worden. Er hatte ein Reisejournal geführt, welches von dem schon genannten Danziger Gotthard Ar- thus bearbeitet und 1612 und Dil 3 von J. T. de Bry, so wie 1613 auch noch von Levin Hulsius’s Wittwe durch den Druck veröffentlicht wurde. Das Schiff, auf welchem Verkens nach Holland zurückkehrle , lag vom 7. November bis zum 24. December 1611 im Warwyck (Südost, später Bourbon-) Hafen von Mauritius vor Anker; ein anderes war schon frii- her daselbst angelangt und hatte dieses abgewartet, auch kam noch ein Schiff mit einer Jacht aus Holland dahin. Ver- kens’s Beschreibung des Dodo’s ist besonders deswegen in- teressant, weil er uns, wie Matelief, mit Bestimmtheit sagt, die Farbe des Vogels sei eine grauliche gewesen und weil er die Flügelfedern ihrer Zahl und Farbe nach richtiger anzu- geben scheint, als seine Vorgänger, die Holländer. Diese halten in den Beschreibungen ihrer Besuche auf Mauritius in den Jahren 1598 und 1602, so wie, ihnen folgend, auch Clusius 1605, gesagt: der Dodo habe statt der Flügel drei oder vier schwarze Federn, Verkens hingegen schreibt, er habe ihrer fünf oder sechs gelbe. Wirklich sind in dem von mir copirten Oelgemälde des Tradescant-Ashmole’schen Mu- seums in Oxford die Endfedern der schwärzlichen Flügel gelb mit einigen braunschwarzen Schattirungen, und die Zahl der grösseren Federn ist sechs*). Verkens macht auch besonders noch auf die Stärke des Schnabels aufmerksam. Er sagt, die Tottersen seien Vögel «an der Grösse den Schwanen gleich, mit grossen Köpfen, haben keine Flügel, denn statt derselben haben sie etwann fünff oder sechs gelbe Federlein, dessglei- chen haben sie auch an statt des Schwantzes etwann vier oder fünff über sich gekrümmte Federn stehen, von Farbe seynd sie grawlicht, mann nennt sie Tottersen oder Walt- vögel (so steht bei de Bry; die Hulsius’sche Sammlung hat; Totersten oder Walckvögel). Derselben nun gibt es daselbst *) In der aus dem Haag erhaltenen Copie des Dodo’s im Sa- very’schen Oelgemälde des dortigen Museums hat der Flügel auch sechs grössere Endfedern, die hier, wie ich bereits in der Vorcrinnerung erwähnt habe, auseinander gespreitzt stehen; sie sind gelb mit bräunlicher und grauer Schattirung; in eini- gen der Flügelfedern sind auch schwärzliche Streifen. eine grosse Menge, wie denn die Holländer täglich derselben viel gefangen und gessen haben. Die Tottersen (Totersen) oder Waldtvögel (Walchvögel) hatten sie mit den Händen gegriffen, mussten sich aber wohl fürsehen, dass sie nicht von ihnen mit den Schnäbeln, welche sehr gross, dick und krumb seyn, etwann bey eint Arm oder Beyn ergriffen wür- den, dann sie fast hart zu heissen pflegen«. Der Engländer Thomas (später Sir Thomas) Herbert, der 1629 auf der Insel Mauritius gewesen war, beschreibt in sei- nem 1634 gedruckten Buche den als Walgvogel, Dodaers und Dronte bereits bekannten Vogel zum ersten Mal unter dem Namen Dodo. Ich habe schon erwähnt, dass Herbert in den zwei ersten Ausgaben seiner Reisebeschreib tmg sagt, dieses sei ein portugiesischer Name. Er fügt hinzu, derselbe be- ziehe sich auf des \ ogels Einfältigkeit (simpleness). In spä- teren Ausgaben, wo Herbert diese Bemerkungen weggelassen hat, führt er statt dessen an, dass die Dodos von den Hol- ländern Walghvogels, auch Dod Eersen genannt werden. Nach ihm soll der Dodo selten weniger als fünfzig Pfund ge- wogen haben . Ich werde in Herbert s hier folgenden Be- schreibung die von ihm in den spätem Ausgaben gestriche- nen Worte mit Cursivschrift bezeichnen. «Der Schnabel ist sehr gekrümmt und nach unten gebogen. Die Nasenlöcher befinden sich in der Mitte des Schnabels, dessen Ende von diesen Oeffnungen an leicht grün, vermischt mit blassgelb ist. Die Augen sind rund und klein, glänzend wie Diamanten . Eine Hälfte des Kopfes ist mit flaumartigen , schwärzlichen Federn (später: «mit einem dunkelfarbigen Flaum») bedeckt, die andere ist nackt, weisslich (of a white hue), als ob ein durchscheinendes feines Gewebe (lawn) darüber gezogen wäre. Der Körper des Vogels ist rund und ausserordentlich fett, so dass er nur gar langsam dahinzuschreiten im Stande ist. Statt dèr Federn ist er mit Daunen, wie die der jungen Gänschen , bedeckt. Die Beine sind dick und schwarz und stark, die Kral- len scharf (später , gross). Die kleinen Flügel scheinen nur ge- geben zu sein, um den Dodo als Vogel zu caracterisiren. Der Schweif ist dem Bart eines Chinesen ähnlich, er besteht bloss aus drei oder vier kleinen Federn». — (Blainville hat hier sehr unrichtig übersetzt. Was Herbert von den Flügeln sagt, lässt er ganz weg und anstatt des Schweifes (trayne), den Herbert, freilich nicht nach der Natur, sondern nach seinem eigenen Carricaturhiide mit einem chinesischen Bart vergleicht, setzt Blainville: Flügel, statt Bart (beard) aber: Vogel (bird),' und so entstand bei ihm: Les ailes sont comme dans l’oiseau de Chine, formées de 3-4 plumes courtes). - «Das Gesicht des V o- gels drückt Melancholie aus, als ob er fühle, dass ihn die Natur beleidigt habe, indem sie ihm so kleine Flügel gab, die den grossen, massiven Körper nicht im Stande sind zu heben. Der Magen des Dodo ist so hitzig, dass er leicht 89 de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 90 Steine und Eisen verdauen kann». Uebrigens spricht sich Her- bert nicht mit Bestimmtheit aus, ob er den Dodo selbst auf der Insel Mauritius gesehen habe; er konnte, wenigstens später, manches nach dem ausgestopften Exemplar bei Tra- descant in South Lambeth, auch nach dem um das Jahr 1(138 lebendig in London vorgezeigten Dodo, beschreiben und ver- bessern. Ich habe in Oxford einen von Herbert im Jahr 1680 an Ashmole geschriebenen Brief gesehen, in welchem er be- merkt, dass er Tradescant’s Museum oft besucht, auch eini- ges dahin gegeben habe; hei der Gelegenheit sagt er von seinem Werk, wie auch in diesem selbst, es sei: the fruit of youth and haste. In den spätern Ausgaben hat er die an- fänglich aufgestellte Behauptung, als ob der Dodo auch auf Rodriguez zu Hause wäre, an der Hauptstelle weggelassen: er war dieser Insel bloss vorbeigefahren , ohne dass das Schiff geankert hätte. Die seitdem wiederholt aufgestellte Be- hauptung, als ob man den Dodo nicht nur auf Mauritius, son- dern auch auf Rodriguez gesehen habe, ist ganz grundlos. Im Jahr 1638 war der aus Rouen gebürtige, erst zwei und zwanzig Jahr alte Franzose Francois Gauche vierzehn Tage auf der Insel Mauritius gewesen. Das Schiff, mit welchem er am 15. Januar aus Dieppe gesegelt war, hatte auf Bourbon und Rodriguez landen lassen, um des Königs von Frankreich Wappen daselbst aufzustellen. Bei Mauritius legte es erst in dem Südost-Hafen, wo die Holländer damals ein Fort bau- ten, an. Am folgenden Tag segelte das Schilf zu dem Nord- wesl-Hafen, der jetzt Port Louis genannt wird. Hier waren bereits sechs Holländer ansässig. Man fischte und jagte, nahm Proviant ^in und segelte nach Madagascar, wo Cauche blieb und von wo er erst 16V4- nach Frankreich zurück- kehrte. In Dijon wurde er von dem als Schriftsteller bekann- ten Advocaten Morisot freundschaftlich aufgenommen. Dieser forderte ihn auf, ihm über seine Reise Mittheilungen zu ma- chen, welche er dann redigirle (m’ayant reçeu charitablement en sa maison à Dijon, et appris de moy mon voyage le mit par escrit). In dem auf diese Weise entstandenen und erst 1651 gedruckten Werke (Relations véritables et curieuses de l isle de Madagascar etc.) steht nun, dass Cauche auf Mauri- tius Vögel gesehen habe, grösser als ein Schwan, der Körper mit einem schwax’zen Flaum bedeckt, der Hintertheil ganz rund mit eben so vielen krausen Federn als der Vogel Jahre zählte. Statt der Flügel hätten sie schwarze und gekrümmte Federn, seien ohne Zunge, ihr Schnabel gross, etwas nach unten gekrümmt, die Beine hoch, beschuppt, am Fusse (er meinte wohl nach vorne) nur drei Zehen. Sie schrieen wie die Gänse, ihr Fleisch sei keinesweges wohlschmeckend. Man entdeckt, der mehrfachen Entstellungen ungeachtet, leicht, dass hier der Dodo gemeint gewesen. Es finden sich in die- ser Schilderung des Vogels mehrere Ausdrücke, welche in dem französischen, schon 1600 gedruckten Bericht über den ersten Besuch der Holländer auf Mauritius bei der Beschrei- bung der Walgvögel gebraucht worden sind, z. B. «cul rond» mit «plumes crespues» und, statt der Flügel -. «plumes noires». Es wird freilich weiterhin hei Cauche im Bezug auf den Na- men gesagt: Nous les appelions oiseaux deNazare, und hier- aus haben die Naturforscher einen besondern Nazarvogel ge- macht, welchem der Name Didus Nazarenus gegeben wurde. Ich glaube aber nicht zu irren, wenn ich vermuthe, dass die Cauche-Morisot’sche Benennung Oiseau de nazare durch un- richtiges Lesen oder Abschreiben des Namens Oiseau de nau- see entstanden sei , welches die französische Ueberselzung des ursprünglichen Namens Walgvögel, das heisst: Ekel- vogel, ist. In der erwähnten Beschreibung des Besuches auf Mauritius im Jahr 1598 steht; «Ces oyseaux furent de nous nommez Oyseaux de nausée». Diese Benennung hatte Cauche allem Anschein nach abgeschrieben. Das Wort Nausée wurde aber später in Nazare umgewandelt, weil dieser Name sich als Insel und Untiefe ohnweit Mauritius auf den Karten vorfand. Morisot setzt auch hinzu: «Vielleicht kommt der Name Nazare daher, dass dieser Vogel zuerst auf der Insel Nazare gefunden ist, welche nördlich von Mauritius liegt». Wirklich hat Morisot auf der von ihm seiner Arbeit beigege- gebenen Karte eine bedeutende Insel Nazaret nördlich von Maskarenhas (Bourbon), die bei ihm östlich von Mauritius liegt, hingezeichnet. Diese Nazar-Insel ist lange für die Geo- graphen eben das gewesen, was der Nazar-Vogel für die Ornithologen. Seefahrer haben die erdichtete Nazar-Insel erst für eine Untiefe erklärt, später aber auch diese nicht finden können und daher ganz von den Karten verbannt. In dem Supplement au Neptune oriental von d’Après de Manne- villette, welches 1781 erschien, steht: «Ich habe in der ver- besserten Karte die zwei Nazarethbänke weggelassen, da sie nicht existiren» und Alexander Dalrymple schrieb 1787 in sei- nem Memoire über eine Karte des indischen Oceans: «Mit den Nazarethbänken hat es etwas Unerklärliches» und weiterhin: «die Nichtexistenz der Nazarelhbänke scheint klar dargethan zu sein, obgleich Samuel Thornton ihr Dasein zu beweisen suchte». Der junge Cauche war 1638 nur vierzehn Tage auf Mauritius, nachdem im Verlauf von vierzig Jahren die Hol- länder diese Insel so oft besucht, zuerst am Südost-Hafen ein Fort erbaut und dann am Nordwest-Hafen sich angesiedelt hatten. Wir haben aus der ersten Zeit oft wiederholte Zeug- nisse über das Vorhandensein des Walgvogels (Dodaers, Dronte, Dodo), aber keine Erwähnung von einem andern ähnlichen Vogel, der nicht fliegen konnte. Schon dreissig Jahi’e früher, nämlich 1608, hatte Paixlus van Soldt geschrie- ben, das Geflügel werde in der Nähe der Landungsplätze sel- ten. Es ist also keinesweges wahi’scheinlich, dass Cauche, 91 92 Bulletin physico-mathématique der weder Naturforscher noch sonst ein gebildeter Mann war, | hei seinem flüchtigen Besuche einen früher auf der Insel nicht beobachteten Vogel ohne Flügel sollte entdeckt haben und die Ornithologen können den Nazarvogel dreist strei- chen. Uebrigens ist die Erdichtung des Oiseau de Nazare im Jahre 1651 keinesweges auffallender, als die eines Oiseau de Chine im Jahre 1850. Um dieselbe Zeit, da Gauche auf Mauritius gewesen war, nämlich um s Jahr 1658, wurde in London ein lebendiger Dodo als eine Seltenheit für Geld gezeigt. Wir verdanken dem als Schriftsteller bekannten L'Estrange eine zufällige Notiz hierüber. Vor dem Hause befand sich ein Schild mit der bildlichen Darstellung des sonderbar gestalteten Vogels. Diesen beschreibt L'Estrange grösser als ein kalekutischer Hahn, mit Beinen und Füsssn wie diese sie haben, nur stär- ker und dicker; die ganze Haltung war eine mehr aufrechte. Vorn war seine Farbe wie die der Brust eines jungen Fasan- hahnes; der Rücken war hirschbraun (of dünne , or deare coulour). Diese Schilderung der Farben stimmt einigermas- sen mit dem Oelgemälde zu Oxford, welches ich copirt habe, überein, jedoch ist das Colorit überhaupt dunkler, als man nach L'Estrange’s Angabe glauben sollte. L'Estrange sagt ausdrücklich, dass der Eigenthümer den Vogel Dodo nannte; er gab ihm mehrere abgerundete Steine von der Grösse einer Muskatnuss zu verschlucken. Es wäre nicht unmöglich, dass der hier erwähnte, in Lon- don 1658 vorgezeigte Dodo nach seinem Tode in das Trades- cant’sche Museum zu South Lambeth gekommen sei. John Tradescant der Aeltere starb zwar im eben genannten Jahre, aber sein Sohn, ebenfalls John, sorgte eifrig für die Vermeh- rung der Gegenstände im Museum sowohl als in dem dabei befindlichen Pflanzen- und Blumengarten. In dem 1656 ge- druckten Inhaltsverzeichnisse beider Etablissements steht auf Seite 4: «Dodar (sollte Dodaars oder Dodaers heissen) from the Island Mauritius, it is not able to fly, being so big-». Ray schreibt, dass er mit dem 1672 verstorbenen Francis Wil- loughby, mit welchem er von 1661 bis 1666 mehrere natur- wissenschaftliche Reisen gemacht hatte und dessen Ornitho- logie er herausgab, den Dodo in Tradescanfs Museum gese- hen habe. Dass derselbe Dodo, nach Uebermachung der Tra- descanf sehen Sammlung an Ashmole, im Jahr 1683 mit nach Oxford in das zur Aufnahme derselben -von Sir Christopher Wren erbaute und nach Ashmole benannte Museum gekom- men sei, beweist der bald darauf, 1684, von dem Aufseher- gehiilfen Llhwyd angefertigte Catalog. Auch sagt der Ox- forder Professor Thomas Hyde in seinem 1700 gedruckten Buche: De vetcrum Persarum, Parihorum et Medorum religio- nis historia, dass der ausgeslopfte Dodo dort ausgestellt sei. Er beschreibt des Vogels Kopf, also wahrscheinlich densel- ben, der jetzt, durch Motten beschädigt und von der Gna- thothek entblösst, im erwähnten Museum aufbewahrt wird. Seine Worte lauten also: «Hujus avis vultus prae se fert Me- lancholiam». (Herbert hatte schon 1634 etwas Aehnliches gesagt). «Sinciput nudum, occiput lanugine tectum est ut et totum corpus«. (Also war der Tradescanfsche Dodo 1700 noch nicht von den Insecten zerstört). «Rostrum a naribus ad mucronem leviter virescit, admixta Tinctura sublutea«. Be kannt genug ist leider, dass das Gefieder dieses Dodo’s, so wie aller andern Vögel aus der Tradescant’schen Sammlung, später eine Beute der Motten wurde, und dass in Folge des- sen am 8. Januar 1755 von Seiten der Universitätsverwaltung der Befehl erfolgte, sie alle wegzuwerfen. Die auf dem, aller Wahrscheinlichkeit nach, damals abgehauenen und jetzt im Museum aufbewahrten Kopf zurückgebliebenen Feder- oder Flaumstoppeln (den einzigen in der Welt vorhandenen Rest vom Gefieder des Dodo’s) habe ich nicht unterlassen, näher zu untersuchen , den ganzen Kopf aber von beiden Seiten photo- graphisch copirt. Den, wie man glauben muss, ebenfalls 1755 vom Tradescant’schen Exemplar abgehackten Fuss hatte Dr. Carus, als er 1844 mit dem König von Sachsen in Oxford war, von der Haut zu entblössen gerathen, damit man den Knochenbau und die Sehnen studiren könne. Dieses hat Dr. Kidd auch bald darauf gethan und ich lege der Classe hier auf Daguerre’schen Platten vielseitige photographische An- sichten von diesem interessanten Präparat vor; den Gypsab- guss habe ich schon früher übersandt. Leguat, der vom Mai 1693 bis zum September 1696 auf Mauritius war, den grössten Theil dieser Zeit aber auf einem der, rechts von der Haupteinfahrt in den Siidost-Hafen aus der See hervorragenden und kleine Inseln bildenden Felsen als Gefangener zugebracht hatte, erwähnt des Dodo’s gar nicht; wahi'scheinlich war er damals schon längst ganz ver- tilgt. Léguai hatte auf Rodriguez einmal einen ausserordentlich grossen Vogel, der seinen Kopf sechs Fuss hoch (über der Erde, nicht aber, wie in der deutschen Uebersetzung von Leguat’s Buch steht, über dem Leibe) trug und den er daher I Riese (Géant) nennt, nicht nur gesehen, sondern weil er sich nicht zum Flug erheben konnte, mit den Händen gegriffen. Er mag sich geirrt haben, wenn er jetzt auf Mauritius ähn- liche Vögel beobachtet zu haben glaubte. Da im Verlauf von hundert Jahren Niemand von einem sechs Fuss h'oheri Vogel auf dieser Insel etwas gemeldet hat, so ist man berechtigt zu glauben, dass Leguat daselbst, vielleicht während seiner Ge- j fangenschaft auf dem Felsen, in der Ferne gesehene Reiher für solche Riesenvögel gehalten habe. Der Körper des auf Ro- driguez eingefangenen Vogels, den Leguat auch nach seiner Weise bildlich darstellt, war nicht grösser als der einer Gans-, die Farbe weiss, bloss eine kleine rothe Stelle unter 93 de i/Académie de Saint-Pétersbourg. 9i den Flügeln. Den Schnabel beschreibt Léguât als dem einer Gans ähnlich, nur schmäler oder spitziger;' der Vogel kann also nicht, wie man geglaubt hat, ein Flamingo gewesen sein, es liesse sich aber an die Familie der Struthioiden denken. Werden einmal, wie sehr zu wünschen ist, auf Neuseeland auch fossile Kopfknochen in der Nähe der übrigen Skelett- theile von den ausgestorbenen Vögeln, die Owen mit dem Namen Dinornis belegt hat, aufgefunden, so wird sich mit mehr Wahrscheinlichkeit wie jetzt schliessen lassen, ob der von Leguat auf Rodriguez gesehene sogenannte Riese nicht vielleicht das letzte Exemplar einer der kleineren Arten die- ser ausgestorbenen Vogelgaltung auf jener Insel gewesen sei*). Thompson (bei Loudon) hält irrig den Bourbon’schen Ein- siedler für den Rodriguez’schen Riesenvogel und den Rodri- guez’schen Einsiedler für den Dodo. Die ohne weitere Erklärung den 1 63V gedruckten Reise- beschreibungen des Holländers Pieter van den Broecke (von 1613 bis 1630) und des Engländers Thomas Herbert (von 1626 bis 1630) beigegebenen Abbildungen von einem kleinen Vogel mit fast unbemerkbaren, in der That aber vielleicht gänzlich fehlenden Flügeln und mit langem dünnen Schna- bel möchten beinahe glauben machen, dass sie den Apteryx australis vorstellen sollen, der damals noch an Orlen, wo er jetzt längst vertilgt ist, vorhanden sein konnte. Sie sehen, zumal die Figur hei Van den Broecke, dem Apteryx nicht weniger ähnlich, als die nebenbei befindlichen possierlichen Bildchen dem Dodo. Ich schliesse hier meine historische „Uebersicht der Be- schreibungen des Dodo’s aus der Zeit seiner Existenz, denn die nachfolgenden konnten nur auf diesen beruhen. Nähere Belehrung über den Knochenbau des Dodo’s, der Einsiedler, vielleicht auch des Riesenvogels, ist jetzt bloss aus dem Archiv der Erde zu erwarten. Ich habe 1 844 in London einen der damals dort zufällig anwesenden reichsten Zuckerplantagen-Besitzer auf Mauritius gebeten, Nachsuchun- gen nach Knochen des Dodo’s anstellen zu lassen. Dieses müsste besonders in der Nähe des Südost-Hafens, wo die er- sten holländischen Schiffe und nachgehends so viele andere geankert, geschehen. *) Eben erfahre ich, dass der zu Wellington auf Neuseeland ansässige Herr William Mantell, Sohn des bekannten Dr. Man- tell’s, der zoologischen Gesellschaft in London neuerdings viele auf jener Insel gesammelte fossile Knochen und darunter auch meh- rere Vogelschädel vorgelegl hat und dass Herr Owen einige von denselben als der Gattung Dinornis, andere aber als einer von ihm jetzt mit dem Namen Palapteryx belegten Gattung an- gehörig bestimmt hat. Der Schnabel dieser letzteren soll ent- schieden struthioidisch sein. Was den Einsiedler auf Bourbon hetriilt, so wäre vorzugs- weise in der Nähe von St. Denis nachzuforschen. Hier war die erste Ansiedlung und hier wurden ihrer gewiss viele ver- braucht, ehe man andere filiere importirte und diese sich hinlänglich vermehrt hatten. Auf der Insel Rodriguez kennen wir den Ort, wo Léguai mit seinen Gefährten zwei Jahre lang angesiedelt lebte. Es scheint, dass Pingré 1760—1761 ebendaselbst gewohnt und seine astronomischen Beobachtungen angestellt habe, denn er sagt (. Mémoires de l'Aacadémie, 1761, p. 415), man nenne diesen Ort: 4’ Enfoncement de François le Guat». Nach dem von Leguat in seinem Buche gelieferten Kärtchen lässt sich sogar genau der Platz nachweisen, wo sich der Angesiedel- ten gemeinschaftliche Küche befand und wo der grosse Baum stand, unter welchem sie auf einer Bank sitzend ihre Mahlzeit zu halten pflegten. Der Baum mit der Bank ist in die Karte eingetragen. An diesen beiden Orten Hessen sich wahrscheinlich die Knochen zu einem vollständigen Skelett des von Leguat beschriebenen Einsiedlers zusammen lesen, bei dem Local der Küche die Schädel- und Fussknochen, bei dem des Baumes das Sternum und die übrigen Knochen. Man hat Unrecht gehabt, bisher in Höhlen an der Küste nach Knochen dieser Vögel zu suchen, wo sich gröstentheils nur Ueberbleibsel von Schildkröten vorfanden. In den Proceedings der Londoner Zoological Society von 1830 steht, dass der Gesellschaft von Herrn Telfair aus Mauritius fossile, auf der Insel Rodriguez gesammelte Kno- chen übersandt worden seien. Ich habe gewünscht, diese Knochen zu sehen, kann aber versichern, dass jetzt im Museum der zoologischen Gesellschaft sich keine befinden. Im Anderson’schen Museum zu Glasgow habe ich die als Dodoknochen bezeichneten fossilen Fragmente besehen; es sind aber meistens Schildkrötenknochen. Da sie dem Mu- seum von dem früheren Curator desselben, Dr. Scoular, ver- ehrt worden sind, so schrieb ich an ihn nach Dublin, wo er jetzt in der Royal Dublin Society Mineralogie und Geo- logie vorträgt. Er benachrichtigte mich, dass diese Knochen auf der Insel Rodriguez von Telfair gesammelt und an Sir William Hooker gesandt worden, von dem er, Dr. Scoular, sie erhalten hatte, und dass er drei oder vier Vogelfusskno- chen unter ihnen zu erkennen glaubte. Von den in Paris befindlichen Knochen, von denen Cuvier meinte, sie seien aus Mauritius, ist behauptet worden, dass sie aus Rodriguez gekommen, so dass sie vielleicht den Le- guat’schen Solitaires angehürt haben. Von bildlichen Original-Darstellungen des Dodo’s haben wir aus der Zeit, in welcher seine Existenz documentarisch nachgewiesen werden kann; 95 Bulletin physico mathématique 90 a) in Kupfer gestochene , carricaturähnliche : 1) in der De Brys 1 GO 1 deutsch und lateinisch heraus- gegebenen Orientalischen Indien ( India Orientalü ) im fünften Theil, auf Tafel 11 der: « Wahrhaftigen und Eygentlichen Fürbildungen etc. sampt zierlicher Con- trefactur etlicher Schiffe, Vögel etc. 2) auf dem Titelkupfer zu diesem Buche. 3) bei Clusius, in seinen Exoticis von 1605, nach einer auf den 1599 oder 1603 zurückgekehrten Schiffen mitgebrachten Skizze. 4) bei Pieter van den Broecke, welcher Mauritius 1 G 1 7 besuchte, auf Seite 137 seiner 1634 gedruckten Reise- beschreibung: Körte Historiael ende Journaelsche Aen- leijckeninghe etc. 5) bei Thomas Herbert, welcher 1629 auf Mauritius war und dessen Reise: Some yeares travels etc. ebenfalls 1634 gedruckt ist. b) Oelgemälde: 1) In Roeland Savery’s Bild im Belvedere zu Wien von 1628. 2) in dessen Gemälde im königlichen Museum im Haag, ohne Datum. Roeland Savery starb 1639, ungefähr ein Jahr nach der Zeit, aus welcher wir die letzte Nachricht von einem lebendigen Dodo haben. Ich erwarte eine Copie von dem Dodo in diesem Bilde. Das wohl bekannte, jetzt im British Museum in einem der Schränke der ornithologischen Abtheilung hängende Gemälde, in welchem der Dodo Hauptgegenstand ist, hat weder Jahres- zahl noch Namen des Künstlers; es kann jedoch in der Zeit, wo der Vogel noch existirte , verfertigt worden sein. Von dem Dodo in diesem Gemälde wäre eine richtigere Copie zu wünschen, als Edwards, das Penny Magazin und die Penny Cyclopaedia geliefert haben; die Flügel und Schweiffedern müssten mit besonderer Sorgfalt nachgebildet werden. Nach der Stellung des Halses, der Beine und der obern Schwanz- federn möchte man glauben, dass dieses Dodobild dem 1658 gedruckten Holzschnitt bei Piso, als Zugabe zu Bonlius, zum Muster gedient habe. Eine Copie von diesem Holzschnitt hat Thevenot 1663 seiner Uebersetzung der Bontekoe’schen Reise beigefügt und zwar ganz unnütz, da, wie ich gezeigt, Bon- tekoe nicht Dodos, sondeni Einsiedler gesehen haben muss. Das sehr grosse, nie copirte Dodo-Portrait im Tradescant- Ashmole'schen Museum zu Oxford ist, wie auf demselben angemerkt steht, von "Johannes Savrey», wahrscheinlich dem Neffen Roeland Savery’s, im Jahre 165 5 gemalt. Wenn wir auch nicht nachweisen können, dass sich in diesem Jahre ein lebendiger Dodo in Europa befunden, so war es doch möglich, obschon Tasman, der auf seiner berühmten geographischen Entdeckungsreise im Spätjahre 1642 einen Monat lang mit seiner Jacht Heemskerk im Warwick-Hafen der Mauritius- Insel vor Anker gelegen und Matrosen auf den Wildpret- fang ausgesandt halte, des Dodos gar nicht erwähnt; auch konnte Johannes Savery den Vogel früher nach dem Leben gezeichnet haben. Ueberdem war damals wahrscheinlich der ausgestopfte Dodo schon im Tradescant’ sphen Museum in South Lambeth aufgestellt. Der 1656 vollzogene Druck des Catalogs war mehrere Jahre verzögert worden. John Tradescant, der zweite dieses Namens, sagt in der Vorrede, dass der Tod seines einzigen Sohnes (des dritten und letzten John Tradescant’s) eine der Ursachen gewesen sei, warum das von zwei Freunden (diese waren der Dr. Thomas Whar- ton und Elias Ashmole) angefertigte Manuscript so lange lie- gen geblieben sei. Da nun der erwähnte jüngste Tradescant im Jahr 1652 gestorben ist, so war wohl der Dodo schon 1651 in der Sammlung, lieber die Tradescants und ihr Mu- seum findet sich nähere Auskunft in meiner Abhandlung: Tradescant der Acltere 1618 in Russland etc., welche dem Re- cueil des Actes von 1845 beigegeben ist. Als ich 1814 zum ersten Mal in Oxford war, führte mich Dr. Kidd in das Museum, wo ich mir den Dodokopf skizzirte. Das Gemälde war ihm damals unlängst von einem in Christ- Church studirenden jungen Herrn geschenkt worden und er hat es dem Museum verehrt. Ich habe mir viel Mühe gege- ben, die Herkunft dieses interessanten Documents auszufin- ! den und fahre damit noch fort. Bei meinem letzten Besuch in Oxford im Jahr 1845 habe ich das Dodobild ganz genau in der Grösse des Originals mit Farben copirt. Mrs. Wing- field von Kettle Hall war so gütig, mir hiebei im Interesse der Wissenschaft hülfreiche Hand zu leisten. Recht sehr wäre zu wünschen, dass alle von 1600 bis 1650 von holländischen Künstlern verfertigte Gemälde, in welchen Thiere vorgestellt sind, z. B. Paradiese, Einzüge in die Arche, die Bezauberung durch die Lyra des Orpheus u. a. m., deren es nach den Verzeichnissen in Wien, Dresden und in Berlin, zu Blenheim, Schleissheim , Pommersfelden und anderwärts j giebt, untersucht würden, ob nicht unter den Vögeln auch Dodos sich befinden. Diese farbigen Portraite machen uns mit dem Aeusseren des Vogels bekannt; durch sie und durch die zu Oxford, London und Copenhagen aufbewahrten Ueber- bleibsel desselben, so wie durch die aus Mauritius zu ei'- wartenden Skeletttheile, werden wir in den Stand gesetzt werden, dem Dodo, diesem «mirae conformationis avi», die ihm zukommende Stelle unter den Vögeln anweisen zu können. Emis le 24 mars 1848. JW . 151. BULLETIN Tome VII JW 7. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détacliées-dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ecus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants; 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. MÉMOIRES. 3. Crustacés microscopiques des environs de St. -Peter sbourg. S. Fischer. 2d Extrait. NOTES. 4. Sur une combinaison de l’acide sulfureux avec de l'eau. Döpping. 5. Rapport préalable sur un voyage en Arménie. Bchse. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 3. Ueber die in der Umgebung von St. Pe- tersburg VORKOMMENDEN CrüSTACEEN AUS der Ordnung der Bra nchiopoden und En- tomostraceen, mitgetheilt von Dr. Seb. FISCHER. Second extrait, (v. ci-dessus p. 36.) (Par l’auteur.) Die Abhandlung bemüht sich, die um St. Petersburg vor- kommenden Crustaceen aus dèr Familie der Branchiopoden und Entromostraceen festzustellen und die der Forschung der bisher damit beschäftigten Naturforscher unbekannt ge- bliebenen oder nicht genau dargestellten Strukturverhältnisse dieser kleinen Thierchen zu ermitteln. Die Sidea crystallina [Daphnia crystallina 0. F. Miilleri, Sida Straus-Dürkheim ; ein Genus -Name der, weil er einem Pflanzengenus angehört, umgewandelt werden muss) ist in ihrer Structur und Lebensart genauer, als es von 0. F. Mül- ler geschah, beschrieben, und ihr bisher unbekanntes Männ- chen an das Tageslicht gebracht. Ausserdem wird nachge- wiesen, dass die früher aufgestellten Genus-Charaktere der Natur nicht entsprechen, da jeder der Aeste der Ruderfüsse nur 2 Glieder besitzt, und die Zahl der Borsten derselben von der von Müller angegebenen sehr abweicht. Bei Polyphemus stagnorum wird gezeigt , dass die An- gabe der Autoren von fünf Gliedern an den Aesten der Ruderfüsse unrichtig ist, und dass der obere oder äussere Ast nur 4, und der innere oder untere nur 3 Glieder aufzu- weisen hat, dass demnach die Gattungscharaktere umzuän- dern sind. Ausserdem wird eine genauere Beschreibung des kunstreichen , bisher nicht genau erkannten Baues der Füsse, der Fress Werkzeuge und der Entwickelung des Eyerstockes gegeben, und dadurch die nahe Stellung des Thieres zum Ge- nus Evadne dargethan. Ungeachtet aller Bemühung ist es dem Verfasser noch nicht gelungen, das Männchen auf- zufinden. Eine Daphnia mystacina (von O. F. Müller unter dem Na- men D. rectirostris beschrieben, und in einem ziemlich ge- treuen Umrisse abgebildet) ist als eigene Species nachgewie- sen, und genau beschrieben und abgebildet, und ihre Fress- 99 Bulletin physico-mathématique too Werkzeuge und besondere Struktur der Iviemenfüsse einer besondern Untersuchung unterworfen. Bei D. sima werden einige weniger genau bekannte Struk- turverhältnisse angegeben, die Verschiedenheit des jungen Thieres von dem altern gezeigt, und das Männchen genau abgebildet, so wie auch nacbgewiesen , dass eine 2te Species, der der Autor den Namen D. Brandtii gab, mit Unrecht mit ihr verwechselt worden sei, da sie sich theils durch meh- rere Strukturverhältnisse, theils durch ihren Entwickelungs- gang und die Form des Männchens bedeutend unterscheide. Bei der D. reticulata auct. wird gezeigt , dass die D. quadrangula O. F. Mülleri nicht specifisch verschieden sei, sondern nur die in der Bildung der Sella begriffene D. reticu- lata ist. Mehrere bisher weniger genau bekannte Struktur- verhältnisse, so wie das Männchen werden dargestellt und abgebildet. Letzteres geschieht auch bei der D. mucronala autor. Die D. curvirostris O. F. Mülleri wird in ihren Strukturver- hältnissen genauer, als es von diesem Autor geschehen war, beschrieben. Bei der D. magna wird theils die Vertheilung der Nerven aus den Ganglien [G. cephalicum und thoracicum) genau nach- gewiesen, theils die Entwickelung des Männchen in besonde- rer Art dargestellt. Bei der D. cornuta Jurine werden einige noch nicht beach- tete Strukturverhältnisse erläutert. Von dem Genus Lynceus fand der Verfasser mehrere Species in der Umgebung St. Petersburgs, und zwar 1) L. laticaudus , von dem er noch nicht entscheiden will , oh es nicht L. la- mellalus O. F. Müllers sei. Auf jeden Fall steht er diesem sehr nahe. 2) L. cuneirostris (ob L. macrourus 0. F. Mülleri?), 3) L. quadr angularis O. F. Mülleri , 4) L. truncalus 0. F. Mül- len, 5) L. tesludinarius , eine neue Species, 6) L. sphaericus auctor. 7) L. aculeatus, eine neue Species, 8) Lynceus tenui- rostris, eine neue Species. Er beschreibt dieselben so genau wie möglich, und weiset bei L. truncalus die Verschiedenheit des Männchens nach. Aus dem Genus Cypris führt er ausser mehreren von den Autoren schon hinreichend beschriebenen, und daher nur mit Namen angegebenen Species, die sich um St. Petersburg lin- den, noch ein Paar neue auf, nämlich 1) die Cypris sinuata, 2) C. Leucht en bergii und bildet 3) die Cypris vidua genauer ab, als es bis jetzt geschehen war. IT O T E S. 4. Ueber eine Verbindung der schwefligen Säure mit Wasser; von DORPPIiNG. (Lu le 10 mars 1848) Leitet man schwefligsaures Gas, welches zur Entfernung aller Schwefelsäure vorher durch Wasser gegangen ist, in eine Flasche mit reinem Wasser, die durch Umgeben mit Eis kalt gehalten wird, so scheidet sich, wenn das Wasser eine reichliche Quantität der schwefligen Säure aufgenommen hat, ein kristallinischer Körper aus. Einige Grade über den Schmelzpunkt des Eises lösen sich die Krystalle wieder in der überstehenden Flüssigkeit auf. Bringt man dann die klare Lösung in eine Temperatur, die einige Grade unter dem Gefrierpunkt des Eises liegt, so bil- den sich die Krystalle von neuem, und zwar in Massen die aus zusammengehäuften Würfeln bestehen. Diese Krystalle lassen sich bei — 3" C. von der überste- henden Flüssigkeit trennen, zwischen Papier trocknen und in einer trocknen Flasche aufbewahren. Zwischen — lu bis — 2° 6, fangen sie an feucht zu werden und schmelzen dann unter Entwickelung von schwefliger Säure. Versucht man dieselben bei einer Temperatur von — 5° C. unter einer Glocke über Schwefelsäure zu trocknen , so werden sie zer- setzt, indem das Wasser nach und nach von der Schwefel- säure aufgenommen wird, und die schweflige Säure entweicht. Um die Gewichtsmengen des Wassers und der schwefligen Säure in diesen würfelförmigen Krystallen auszumitteln, habe ich dieselben bei einer Temperatur von — 33 bis — 4° C. durch einen Trichter von der Flüssigkeit getrennt, und nach- dem die letztere möglichst abgelaufen war, durch wiederhol- tes Pressen zwischen weissem Druckpapier, möglichst ge- trocknet. Das Abwägen der so getrockneten Metalle geschah in einem verschlossenen Rohr bei einer Temperatur die 0° nicht überstieg; sie wurden dann mit starkem Chlorwasser im Ueberschuss übergossen, und die Lösung einige Zeit dige- rirt. Durch Chlorbarium wurde dann die gebildete Schwefel- säure als schwefelsaurer Baryk gefällt. 1) 2,157 Grm. der zwischen Druckpapier gepressten Kry- stalle geben 1,888 Schwefel sauren Baryt. 2) 1,424 Grm. auf gleiche Weise getrockneter Krystalle geben 1,330 schwefelsauren Baryt. 3) 1,635 zwischen Papier getrockneter und circa 10 Tage in einer verkorkten Flasche bei — 3° — 4" C. aufbe- wahrter Krystalle geben 1,477 schwefelsauren Baryt. In 100 Theilen bestehen hiernach die Krystalle 101 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 102 nach 1) 2) 3) 76,02 79,16 76,82 schweflige Säure, 23,98 20,84 23,18 Wasser, wenn man die dem schwefelsauren Baryt entsprechende Menge wasserfreier schwefliger Säuren der Rechnung zu Grunde legt. Auf 1 Aeq. wasserfreier schwefliger Säure {B'zz 1) 32,15 kommen nach 1 ) 2) 3) 10,14 8,46 9,73 Wasser. Diese Grössen entsprechen 1 Aeq. Wasser ~ 9,01 so ge- nau, dass man nicht im Zweifel sein kann, es bestehe die beschriebene Verbindung aus gleichen Aequivalenten Wasser und schwefliger Säure. Es scheint jedoch noch eine andere Verbindung der schwefligen Säure mit Wasser zu bestehen. Setzt man näm- lich die Flüssigkeit, aus der sich das eben erwähnte Hydrat abgeschieden hat, einer Temperatur von — 6° — 7° C. aus, so erstarrt die Flüssigkeit zu einem Haufwerk von Krystal- len, die eine blättrige Form zu haben scheinen. Näherte sich die Temperatur wieder mehr dem Nullpunkt, so lösten sich dieselben wieder allmählig auf, und bei — 2° C. ist alles wie- der flüssig. Eine Erscheinung die bei der vorigen Verbindung nicht stattfindet. — Die während der Zeit eingetretene ge- linde Witterung erlaubte mir nicht diese Verbindung weiter zu studiren, eben so wenig die schon von de la Rive be- schriebene Verbindung der schwefligen Säure mit Wasser, die man erhält, wenn man feuchtes schwefligsaures Gas durch ein gut abgekühltes Gefäss streichen lässt. Diese Verbindung soll auf 4 Theile Wasser 1 Theil schwefliger Säure enthalten, was in Aequivalenten ausgedrückt auf 1 Aeq. schweflige Säu- ren 14 Aeq. Wasser beträgt, eine Angabe, die einer noch- maligen Untersuchung bedarf. 5. Vorläufiger botanischer Bericht über meine Reise durch einen Theil Armeniens in den Monaten April und Mai 1847; von Dr. BUHSE. (Lu le 14 janvier 1848). Es liegt nicht in meiner Absicht, jetzt schon eine vollstän- dige Darstellung der Frühlingsflora der von mir durchreisten Gegenden Transkaukasiens zu entwerfen, da es dem Reisen- den unmöglich ist,' in itinere das Beobachtete und Gesammelte so zu ordnen und zu bestimmen , wie es ein solcher Zweck erfordern würde. Was ich beabsichtige , ist nur einstweilen Nachricht zu ertheilen über den bisherigen Verlauf meiner Reise und deren botanische Resultate im Allgemeinen. Aus diesem Gesichtspunkte allein möge das Folgende beurtheilt werden. Die Poststrasse nach Eriwan, wohin ich am 5. April aus Tiflis abgereist war, ist in ihrem ersten Drittheile höchst ein- förmig, indem sie sich meist über Flächen von geringer Un- dulation, in bald grösserer oder geringerer Entfernung vom Kura-Flusse hinzieht. Sodann erhebt sich die Strasse allmä- lig bis zu der Höhe des Eschak-Meidan (so bezeichne ich sie nach Angabe der Einwohner, obwohl der eigentliche Eschak- Meidan, den Karten zufolge, mehr zur Seite nach W. liegt) und bietet auf dieser Erstreckung mehrere höchst anzie- hende, auch landschaftlich schöne Punkte dar, denen das saftige Grün des jungen Laubes einen höhern Reiz verlieh. Als Waldbäume zeigten sich vorherrschend: Acer sp., Fraxir nus excelsior, Fagus sxjlvalica, Ainus glutinosa, Corylus Avellana, Ulmus campestris, Juglans und mehrere Pomaceen. Bei Istibu- lag standen auf einer Höhe von c. 3000 Fuss sehr stattliche Stämme der Juniperus excelsa. Von letzterem Orte führt ein Weg bis Dilischan durch das Thal der Akstafa, bald dicht längs dem Ufer dieses Flusses, der brausend und schäumend sein felsiges Bett durcheilt, bald in ziemlicher Höhe über demselben, sich hinziehend. Die interessanten geologischen Erscheinungen dieses Thals sind bereits von Andern hinlänglich beschrieben. Jenseits der Höhe von Eschak-Meidan erreicht man bald den Goktschai-See mit seinen wilden Gebirgsufern, deren vul- kanische Natur unverkennbar ist. Leider war die — nach allen eingezogenen Erkundigungen — höchst reiche Flor des- selben noch nicht erwacht : und wie ich auf dem bereits zu- rückgelegten Wege nur wenige blühende Pflanzen angetroffen, so ergab es sich auch an dem Alpensee. Nur Puschkinia scil- loides, Merendera caucasica , Ranunculus Ficaria, eine Gagea und ein Ornilhogalum sammelte ich an seinem Ufer. Nicht minder gering fand ich die Zahl der Pflanzen auf der fernem Route, die beständig über kahle Höhen und Hochebenen bis Eriwan führte und unter denselben ist nichts der Erwähnung Werthes. Allgemein beklagte man sich in der Hauptstadt Armeniens über die Rauhigkeit des Frühjahrs und in der That zeigte das Thermometer um die Mitte April nie mehr als -f- 14° R. und am Morgen -f- 6° — 8° R. Im letzten Drittheile des Monats stieg endlich die Temperatur und ich beobachtete am 21. April in der Nähe Eriwans um ll/l 15' Morg. -f-l8° 8 R., am 22. um 8/( Morg. -f- 14° R. u. s. w. In den Umge- genden Eriwans sammelte ich um diese Zeit: Hypecoum pen- dulum, Fumaria parviflora, Lepidium perfoliatum (gemein auf trocknen Wiesen, Schuttstellen etc.), Sisymbrium Alliaria, Chorispora tenella (auf Grasplätzen stellweise häufig), Alyssum V 103 Bulletin physico mathématique 104 minimum, Malcolmia africana , Cerastium perfoliatum, Silene in- flata , S/el /aria sp., Geranium pusillum , Vicia sordida, Rochelia stellulala , Veronica umbrosa (?), agrestis (letztere in der Nähe der Felder gemein), Alcanna orientalis , Echinospermum Lappula , Lamium amplexicaule , Parietaria lusitanien. Zwischen den Saaten und auf Brachfeldern kommt das zierliche Geranium radicatum vor. Als Unkräuter mengen sich häufig ein- Sinapis arvensis , Brassica nigra und Sisxjmbrium Sophia. Lepidium Draba ist ein gewöhnlicher Eindringling ebensowohl in die Getreide- felder als auf Wiesen und in Gärten. Capselia bursa pasto- ris bedeckt wie bei uns unfruchtbare Stellen und mengt sich anderen Pflanzen auf Grasplätzen bei. Noch hätte ich als Bewohner der Feldränder und Brachfelder zu nennen: Adonis flammca (auch an andern Orten häufig) Glaucium persicum (?), Camelina microcarpa , Goldbachia laevigata, Erysimum austria- cum, Dodärlia orientalis, Lathyrus sphaericus , Scandix persica und iberica, Lycopsis arvensis, Ajuga chamaepilys , endlich das seltenere schöne Ixiolirion tataric'Um. Um das Arguri -Thal zu besuchen, setzte ich am 22. April über den Araxes. Sein linkes Ufer fand ich bedeckt mit Ta- marix telrandra und Salix fragilis , beide als Sträucher von kaum 3 Fuss Höhe. Das rechte Ufer erschien völlig kahl und dürr. Ich werde hier keine Schilderung des bereits so viel- fach besprochenen Arguri-Thals liefern, sondern mich darauf beschränken, die wenigen, verbreiteteren Pflanzen desselben, welche ich in Blüthe fand, anzuführen. Diese waren — aus- ser den gemeineren Frühlingspflanzen Mercndera caucasica. Crocus reticulatus und Puschkinia scilloides — Anemone Pulsa- tilla fl. taur. cauc., Draba bruniaefolia , Saxifraga muscoides, Primula farinosa , Irispumila, Fritillaria tulipae folia, Alopecu- rus Pallasii. — Auf den Schutt und Felstrümmer -Massen in und vor dem Thaïe haben sich noch fast gar keine Pflan- zen angesiedelt. Nur an einigen wenigen Stellen, vor dem Ausgange des Thaies bemerkte ich eine Artemisia, welche eben erst zu grünen begann und deren vorigjährige Stengel besenförmig emporstanden, sowie vereinte Exemplare von Tamarix telrandra. Die Vorberge der nordöstlich von Eriwan gelegenen Hö- hen, namentlich des Kysyl-Dagh (d. h. rother Berg) sind nackt und steril. Nur in Schluchten findet sich hier und da ein kümmerlicher Strauch von Rhamnus Pallasii (?), um so mehr aber überrasphte mich, dort die schöne Iris foelidissima an steinigen Abhängen anzutreflen. Unter andern, dort ge- sammelten Pflanzen, sind noch zu erwähnen: Polygala an- drachnoides , Astragalus sp., Moltkia coerulea , Scrophularia varie- gata, Androsace maxima. Euphorbia Myrsinites , falcala, glareosa und saxatilis (letztere an allen unfruchtbaren Stellen, auf Wiesen und Brachfeldern gemein) und Muscari comosum. Wo die Bedingungen günstiger, wo Bewässerung vorhanden, da j entfaltet sich sogleich eine üppigere Flora. So am SW. -Ab- hange jenes «rothen Berges », wo der Karne-Fluss seinen Fuss bespült. Hier wurden ausser den meisten schon genannten Pflanzen, beobachtet: Glaucium persicum (?), Papaver sp . va- riae, Euclidium talaricum, Tragopogon undulatus, Lcontodon sp., Nonnea picta rar., Hyoscyamus pusillus, Asperugo procumbens , Im Grunde des Karne-Thales liegt das merkwürdige Klo- ster Keghwarth mit seinen in den Felsen gehauenen Kirchen- hallen. Die Umgebung desselben ist reizend schön und dem Auge ist es hier vergönnt, sich an dem, im waldlosen Arme- nien entbehrten, schönen Baumgrün zu laben. Wallnuss- bäume, einige Prunus, baumartige Safe-Arten bedecken die Ufer der Karne; Gesträuch aus Spiraea hypericifolia (?), von Pomaceen, Ribes orientalis, Viburnum Lantana, in schönster Bliithe , bekleidete die Abhänge. Tulipa Gesneriana und ein schönes Tragopogon ( flore roseo) zierten besonders die höhe- ren, von Holzgewächsen freien Orte. Aus Felsspalten spros- sen hervor: Scrophularia variegata , Galium persicum, Arabis viscosa. An feuchten Orlen, nahe dem Flusse, begrüsste ich alte Bekannten: Callha polustris und Cardamine amara, welche hier in ungewöhnlicher Ueppigkeit wucherten. Noch verdie- nen genannt zu werden . Corydalis Marschalliana , Erysimum sp., Draba muralis, Potentilla opaca, Ajuga chamaepitis, Nepcta Mussini, Gagea bulbifera und Asphodelus tauricus (noch nicht entwickelt). Am 4. Mai verliess ich mein mehrwöchentliches Stand- quartier in einem Dorfe nahe bei Eriwan , um dem Araxes abwärts zu folgen. Die Iteise bis Nachitschewan war bota- nisch höchst unergiebig. Peganutn Har mala, Sophora alopecu- roides und Zygophyllum Fabago, drei in der Araxesebene höchst verbreitete Gewächse, erschienen der Reihe nach, sowie ich mich mehr gegen Süden bewegte, in Blüthe. Die, gleich Oasen, mit ihren Baumpflanzungen, aus Morus alba, Elaeagnus angustifolius, Prunus avium und Persica vulgaris bestehend, in der einförmigen, aber anfangs fruchtbaren Ebene zerstreuten Dörfer sind , soweit der Eriwansche Bezirk reicht, von zahl- reichen Feldern und Gärten umgeben; (leider jetzt sämmtlich von den Heuschrecken aufs Fürchterlichste heimgesucht). | Sobald man aber den Nachitschewanschen Bezirk betreten hat, sieht man sich in eine aride, triste Salzsteppe, die keiner Kultur fähig ist, versetzt. Chenopodeen ( Salsolen etc.) und Artemisien bedecken fast ausschliesslich den Boden, welcher , bis zur Stadt Nachitschewan selbst durchaus keine Abwechse- lung bietet. Während meines fast vierwöchentlichen Aufenthalts in Nachitschewan und seinen Umgegenden, war die Temperalm* anfänglich im Durchschnitt -j-!2, O3 R. nach Sonnenaufgang, -{-19 j-2 4, O3 R. Mittags, +13, 0° — 18, 0° R. bei Son- nenuntergang; darauf vom 13. bis 17. Mai fand eine merk- 105 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. î 06 liehe Abkühlung während häufiger Gewitter und Regen statt i j * so dass nur -f-6, 5° Morgens um 6 , -)- 10, 03 um 11 Vor- mittags, -j-7, 3° um G^' Abends beobachtet wurden. Darauf kehrte am 18. Mai die frühere Wärme wieder und erreichte am 24. Mai ihren höchsten Grad, indem sich das Quecksilber um \h 5(É Nachmittags auf -j-24, 9° erhob. Das Barometer hatte während dieser Zeit verhält nissmässig nur geringe Schwankungen gezeigt. Auf den kahlen Hügeln, welche das Salzbergwerk von Nachitschewan umgeben, und in den von ihnen gebildeten Schluchten, sammelte ich zum ersten Male Silene chloraefolia , spergulifolia , Scabiosa rolala, Onobrijchis heterophylla , (später Moltkia coerulea , Slatice lepteroides , Hypericum scabrum , Cru- pina-vulgaris, Thymus collinus, Solenanllius Bicbersteinii, Plero- theca bifida und Ephedra vulgaris (in Blüthe und Frucht). Mäch- tige Umbelliferen , unter denen ich eine Ferula erkannte, ent- wickelten ‘ (den 1 1 . Mai) ihre saftigen dicken Stengel und grossen Blattorgane. Die Ferula trug bereits ihre gelben Dol- den und machte einen eigenthümlichen Eindruck, indem sie als vereinzeltes Gewächs auf nackten Abhängen in rother Erde dastand. Von den bei Dubois angeführten Pflanzen, welche er auch bei dem Salzbergwerke sammelte, habe ich keine gefunden. Später sah ich die oben genannten Species an zahlreichen Localitäten — da der Salzgehalt des Bodens sich weithin er- streckt, öfters wieder. So z. B. in der am Fusse des Ulangli- Dagh (d. h. Schlangenberg), 30 Werst von Nachitschewan im Alyndschatschai-Thale sich ausbreitenden hügligen Ebene, wo sie neben andern, noch nicht näher bestimmten, ausge- zeichneten Species, die Pflanzendecke bildeten. Jenem bi- zarren Berggipfel, dem Illangli-Dagh , welcher in Form eines Zuckerhutes über alle seine Nachbaren emporragt, näherte ich mich auf einer Excursion (vom 21 . bis 26. Mai) durch das Alyndschatschai-Thal in das Karabaghsche Gebiet. Das ge- nannte Thal zeichnet sich durch eine bedeutende Fruchtbar- keit und starke Bevölkerung aus. Auch ist es nicht arm an pittoresken Punkten, wozu besonders viele dem Illangli-Dagh ähnliche, isolirte, in den wildesten Formen emporstarrende Porphyrgipfel beitragen. In seinem obern Theile, in einer Region von c. 6000 — 7000 Fuss Höhe üb. d. M. finden sich Eichenwal düngen. Leider musste ich eilen, da erst jenseits des Gebirgskammes das nächste Dorf gelegen war und die Führer durchaus kein Verweilen dulden wollten. Es war eine reiche Vegetation in dem kühlen Schatten der Eichen: ich durfte sie, zu meinem nicht geringen Verdruss, nur von Weitem ansehauen, gleich einer verbotenen Frucht. Erst auf der Höhe des Aliges-Gebirges — nach vorläufiger Schätzung, zu Folge einer Barometer-Messung 8000 Fuss üb. d. M., wurde ein kleiner Halt gemacht, und erst dort sah ich einige wenige alpine Formen, wie Plantago alpina, Saxifraga sp., Arabis sp. und ein Cirsium an Stellen, die frei von dem ander- wärts hochliegenden Schnee waren. Jenseits, auf dem NO.- Abhange, blühten, gleich unterhalb der Höhe: Muscari como- sum, Puschkinia scilloides , Ajuga sp., Primula elatior, Corydalis sp. und Iris pumila. Auch das sich nun mehr eröffnende Thal von Sisian ist in seinem obern Theile , wo es den Namen Sangiskintschai-Thal führt, vortrefflich bewaldet. Herrliche grüne Matten breiten sich an den Abhängen aus, während weiter unterhalb die Kultur den Boden in Anspruch genommen hat. Der Weizen, in diesen Höhen vor den Heuschrecken gesichert, stand aus- gezeichnet schön. Bei dem Hauptdorfe des Gaues von Sisian spendete ich mich — nach einer nicht befriedigenden botani- schen Ausbeute , über die ich später zu berichten mir Vor- behalte — seitwärts gegen NW. und verliess das Thal, um in das des Basartschai zu gelangen. Dieses fand ich minder interessant und pflanzenreich als das vorige. — Wo sich der Arekuh mit dem Basartschai vereinigt, öffnet sich ein Seiten- thal, das mich abermals auf die Höhe des Aliges-Gebirges brachte. Hier, gleichwie in dem ganzen durchstreiften Theile von Karabagh herrscht vollkommene Bauinlosigkeit. Erst in dem Thaïe des Betschinagtschai, oder wie es weiter unter- halb heisst, Nachitschiwantschai, welches man nach Ueber- steigung des Gebirgszuges bald erreicht, erscheinen Eichen, fast strauchartig, untermischt mit verschiedenen Rosenbü- schen, Rhamnus, Crataegus, Acer, Fraxinus excelsior, Salix capraea el sp. var., Sorbus Aria (?), Viburnum Lantana , Erony- mus latifolius und Spiraea hyperici folia. Der Militärposten Betschinag liegt mitten in diesem schönen laubreichen Thaïe, und ein Paar Ausflüge, welche mir von dort aus zu machen vergönnt waren, belohnten sich reichlich. Eine Zierde der Schluchten ist das sehr liäuGge Papaper orientale , während dje Abhänge mit mehreren Aslra9a^en aus der Abtheilung der Tragacanthaceen, mit dem zierlichen Lathyrus rotundifolius , dem Verbascum rubiginosum, einer Campanula, sp. und dem schon früher genannten Ixiolirion tataricum und anderen bunt geschmückt waren. Fast bis Karababa sind die Ufer des Nachitschewantschai mit Bäumen und Gesträuch, namentlich Weiden, einigen Po- maceen, Rosa-Arten und Elaeagnus spinosa besetzt. Von die- sem Orte an aber beginnt wiederum die Oede und Nacktheit der Landschaft, welche der nächsten Umgebung Nachitsche- wans eigen ist. Zu Ende Mai machte ich noch eine Excursion von Nachit- schewan aus , die ich vorzugsweise eine glückliche nennen darf; sie führte mich in das Thal des Dschagritschai, Avelcher von N. her dem Nachitschewantschai zufliessend, mit seinen Quellen dem Gebiete des Darallages anzugehören scheint 107 Bulletin physico-mathématique 108 Obwohl dies Thal wenig Anziehendes hat, dehnte ich doch meine Untersuchungen in demselben ziemlich weit aus, da ich — Andeutungen zufolge — dort das seit Tournefort nicht wie- dergefundene Phelipaea desselben oder das Anoplon Turne- forlii anzutreffen hoffte. In der That glückte es mir, diese prächtige Pflanze bei dem Dorfe Puskoh, 60 Werst von Na- chitschewan , zu finden und — wie man mir versichert hat, soll sie in der Nähe des pflanzenreichen Darallages sehr häufig sein. Mit dieser werthvollen Acquisition endigten sich meine Streifereien um Nachitschewan und somit schliesse ich mei- nen Reisebericht. Es dürfte vielleicht von einigem Interesse sein, wenn ich hier eine Uebersicht des grössten Theils der bisher von mir gesammelten Species (wenige nur sind in dem von mir ge- führten Journal nicht aufgenommen oder ganz unbestimmt geblieben), nach ihren Familien geordnet, folgen lasse; es wird sich dadurch schon jetzt eine ziemlich genaue Ueber- sicht über das numerische Verhältniss der letztem heraus- stellen. Die von mir gesammelten und beobachteten 375 Species sind auf 66 Familien vertheilt und zwar Species auf die Familie der Species auf die Familie di 10 — Ranunculaceae 3 — Lineae 1 — Berberideae 2 — Malvaceae 9 — Papaveraceae 2 — Hypericineae 3 — Fumariaceae 1 — Acerineae 50 — Cruciferae 3 Geraniaceae 1 — Ccpparideae 2 — Zygophylleae 1 — Cistineae 1 — Rutaceae 2 — Violarieae 1 — Staphyleaceae 1 — Resedaceae 2 — Rhamneae 3 — Polygaleae 29 — Papilionaceae 17 — Caryophylleae 11 — Rosaceae Species auf die Familie der Species auf die Familie der 4 — Pomaceae 17 — Labialae 2 — Sanguisorbeae 3 — Primulaceae 1 — Onagrarieae 1 — Globularineae 2 — Tamariscineae 1 — Plumbagineae 1 — Paronxjchieae 2 — Plantagineae 1 — Sclerantheae 1 — Amaranlhaceae 2 — Crassulaceae 4 — Chenopodeae 2 — Grossularieae 3 — Polyganeae 1 — Saxifrageae 2 — Santalaceae 12 — Umbelliferae 2 — Elaegaeae 2 — Caprifoliaceae 6 — Euphorbiaceae 6 — Slellatae 4 — Urticeae 5 — Valerianeae 1 — Inglandeae 1 — Dipsaceae 3 — Cupuliferae 33 — Composilae 4 — Salicineae 2 — Campanulaceae 3 — Coniferae 1 — Oleaceae 2 — Orchideae 1 — Apocyneae 5 — Irideae 2 — Convolvulaceae 12 — Liliaceae 25 \ * Borragineae 1 — Colchicaceae 3 Solanaceae 10 — Cxjperaceae 19 — Scrophularineae 14 — Gramineae. Aus diesem Verzeichniss ist ersichtlich, dass die Cruciferae der Specieszahl nach ein Uebergewicht über die andern Fa- milien haben. Ihnen folgen in absteigender Reihe: Composilae , Papilionaccae , Borragineae, Scrophularineae , Labialae, Caryo- phylleae, Gramineae, Umbelliferae, Liliaceae, Rosaceae, Ranun- culaceae-Cxjperaceae. Das Verhältniss der Dicotxjledonen zu den Monocotyledonen stellt sich heraus “ 8,5 : 1 . Die wenigen gesammelten Cryptogamen sind in obiges Ver- zeichniss nicht aufgenommen worden, da es mir an Zeit fehlte, die Zahl der Species durch Untersuchung festzustellen. Im Allgemeinen ist Armenien, soweit mir bis jetzt darüber ein Urtheil zukömmt, arm an Repräsentanten aus dieser Abthei- lung des Pflanzenreichs. BULLETIN DES SEANCES DE LA CLASSE. Séance du 15 (27) octobre 1847. Lecture ordinaire. M. H amel lit un mémoire intitulé: Ueber die Wirksamkeit | einiger Mitglieder der liîoi» in London gestifteten Moscowischen Compagnie in Förderung geographischer Kenntniss des Nordens. Lectures extraordinaires. M. Fritzs ehe lit un mémoire intitulé: Untersuchungen über die Samen von Peganum Harmala. Zweite Fortsetzung. II. Ver- ' Wandlung der Harmala- Alcaloïde. Il sera inséré au Bulletin. - M. Struve présente de la part de son fils, M. Othon Struve, et lit une nouvelle Note sur la comité de M. Schweizer. Le 109 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 1 10 calcul fait par l’auteur de cette note , conjointement avec M. Döllen, a donné des éléments elliptiques et une période de révolution de 288 ans. La note sera insérée dans le Bulletin. M. B a er rend compte à la Classe, dans un rapport, d’un mé- moire manuscrit' sous le titre: Anatomisch-physiologische Unter- suchungen über die kranke und gesunde Kartoffel, par M. Merk- lin. Le rapport de M. Baer sera publié dans le Bulletin. M. Brandt présente, de la part de M. le docteur Weisse, et lit un mémoire intitulé: Fünftes Verzeichniss St. Petersbur- gischer Infusorien , nebst Beschreibung einer neuen Limnias. II en recommande l’insertion au Bulletin. M. Meyer présente, de la part de M. le Conservateur Rup- recht, une note intitulée: Ueber den Standpunct der Crypto- gamie hi Russland, insbesondere über die Cryptogamenflora der Caucasischen Provinzen. Auszug aus einer für die Cite Lieferung der Beiträge zur Pflanzenkunde des Russischen Reichs bestimm- ten Abhandlung. Cet extrait sera inséré au Bulletin. Mémoire présenté. M. le Professeur Baranovsky de Helsingfors adresse à l’Aca- démie la description détaillée de son hodomètre sous le titre. Beschreibung des von J. Baranovsky erfundenen Wegmessers. Ce mémoire est remis à M. Lenz chargé conjointement avec MM. Struve, Jacobi et Peters d’examiner cet instrument. Correspondance. Le Président du gouvernement-général de la Sibérie orien- tale annonce à l’Académie que le préparateur Yoznessensky est arrivé à Pétropavlovsk le 14 août 1846, venant du port d’Aïan et que le 24 du même mois il s’est rendu àNijné-Kamt- chatsk, d’où il se proposait d’entreprendre sa tournée le long de la côte orientale de la péninsule. Muni de tous les secours possibles de la part des autorités locales, le voyageur revint à la fin de mars 1847 à Pétropavlovsk , très satisfait du résultat de sa tournée. Il se remit en côte vers la mi-avril avec l’inten- tion de suivre la route occidentale du Kamtchatka jusqu’au delà de Tighil, de franchir les monts Sédankinsk, de descendre en- suite la rivière Jélovka jusqu’au village de Klioutchevsk , et puis en remontant le Kamtchatka, de retourner à Pétropavlovsk. Mais le dégel qui était survenu l’ayant empêché d’atteiudre Tighil, il est revenu, dès le S juin, au chief-lieu, d’où il se proposait sous peu, de visiter- le cap Lopatka, pointe méridionale de la presqu’île. Le Département de l’économie rurale adresse à l’Académie les catalogues des plantes cultivées dans l’école d’horticulture cen- trale, dans celles de Catérinoslav, de Bessarabie, de Penza et dans le jardin impérial de Nikita, avec indication des prix de ces plantes. Communications. M. Struve annonce à la Classe que MM. l’Académicien Peters et le professeur Sa vit ch ont remporté le prix proposé par Sa Majesté le roi de Danemarc pour le calcul des observa- tions de Tycho-Brahé sur la comète de 1686. Le mémoire de concours rédigé par M. Peters a pour titre: Bestimmung der Bahn des Cometen von 1686, nach den von Herrn Conferenz- fath Schumacher herausgegebenen Originalbeobachtungen Ty- cho's et pour épigraphe : Instrumentai um dccel prias facta accu- rata examinatione , rem omnem solerti judicio ponderare, ne ve- ritati ulla ex parte injuria flat. L’adjudication a été faite par l’illustre astronome de Göttingue M. Gauss, appelé par le Roi lui-même à se charger de la fonction de juge. M. Fritzsche annonce à la Classe que le Ministère de l’inté- rieur ayant décidé d’acquérir le secret du procédé de M. Göbel relatif au traitement des semences du Peganum Harmala, pour en extraire la substance colorante, il est à propos de retirer des archives le paquet cacheté, déposé par lui, M. Fritzsche, le 22 décembre 1843 et d’en produire le contenu. En même temps M. Fritzsche fait voir différents échantillons d’étoffes teintes soit par son procédé, soit par celui de M. Göbel, et lit une note intitulée: Ueber das Harmalaroth , qu’il prie la Classe de faire publier dans le Bulletin. Séance du 5 (17) novembre 18^7. Lecture extraordinaire. M. Meyer ht une note sur la maladie des pommes de terre elle a pour titre : Einige Bemerkungen über die jetzt herrschende Kartoffelkrankheit. Elle sera insérée au Bulletin de la Classe. Mémoires présentés. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. Kal- pachnikov, maître supérieur au gymnase de Yiatka, un mé- moire manuscrit intitulé: 06t> ypanHCHi/ixx KOtieiHBixT. pa3H0CTeS nepnoîî CTeneHH et ÂByMfl nepe,U'fcHHt>ii\iii. La Classe charge M. Bouniakovsky de l’examiner et de lui en rendre coinpte- Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. Malaféïev, employé supérieur attaché au gouverneur civil de Minsk, un mémoire manuscrit intitulé: IIoAflpii3aitioHHbie Te- .îecKonu ci 6e3itirfcTHi>iMi> H3o6pajKeHÎeirb co-itma, accompagné d’un cahier de dessins. M. Lenz est chargé de prendre con- naissance de ce mémoire et d’en rendre compte à la Classe. Rapport. M. Jacobi expose, dans un rapport oral, les difficultés qu’il y a d’activer les télégraphes électriques, au moyen de conduits souterrains, imparfaitement isolés. Les développements dans les- quels cet Académicien entre à ce sujet seront reproduits dans le Bulletin. Communications. M. Struve communique à la Classe quelques notices préa- lables sur le satellite de Neptune, d’après les observations de M. Othon Struve. Le même Académicien annonce à la Classe, de vive voix, que M. Le Verrier vient de lire à l’Académie de Paris un travail intéressant sur la prétendue identité des comètes de Faye et de Yico avec la comète dite de Lexell de 1770. Il promet de livrer une copie de la lettre de l’Astronome français pour le Bulletin. -sS>®a, v3. . . les vitesses des masses mL , m2, m3,. . . et faisons 2 T = m l vf -t- m2 v%% i m3 i’32 -+- . . . La quantité T représentera ce qu’on appelle, quelques uns la force vive, et d’autres demi-force vive du système. On peut la considérer comme fonction des variables xv xv xv . . xn et de leurs dérivées x' , , x\, x 3, .... x n relatives au temps. Par rapport à ces dernières variables, T en sera une fonction homogène à deux dimensions. Cela posé, le moment des forces d’inertie du système, pour un déplacement quelconque possible ou non, d’après La- grange, aura pour expression *) dT n( dT d7]\ tUrâjr)Sx‘ i =: n E le signe sommatoire E est relatif à l’indice i, et la caractéri- el Mécanique analytique, Tome I, page 507 ou 310. 115 Bulletin physico - mathématique 116 stique 8 indique une variation entièrement arbitraire de la variable a?;. Supposons avec Poisson dT dT dT dZ~Pn dx j ■V v dx', -Pv le moment de la force d’inertie deviendra i==n f dT E ( » 2 === I p' i désignant la dérivée — • Or T étant fonction homogène à deux dimensions par rap- port aux dérivées x v x\, x 3 . . . . x'n, les quantités p seront fonctions linéaires de ces mômes dérivées, donc réciproque- ment, on pourra considérer les dernières comme fonctions linéaires des quantités p; par suite T sera fonction homo- gène à deux dimensions de pt , p2, p3. . . . pn. Mais il im- porte de faire observer qu’en introduisant pi , p2, p3. . . . pn à la place des dérivées x v a/2, x 3. . . . x n on introduira en même temps les variables æ15 x2, x3. . . . xn, ensorte que la quantité T en deviendra fonction différente de ce qu elle était avant l’introduction de p1, p2 , p3. . . . pn au lieu de x t , x'„, i / X 3.... X En considérant T comme fonction de pt , p2, p3. . . . pn et de xt, #2, x3. . . . xn nous en désignerons les dérivées rela- tives aux dernières quantités respectivement par fd_T_\ ® \dxiJ’> \dx2J'> \dx3J' .. Æï J dT d t ,, pour les distinguer des dérivées dT dT dT_ dx± dx?? dx3 relatives à l’hypothèse que T est fonction de x’ v x’v x’ 3...x n et de «Tj , x , ■ • • • *^Ti‘ Différentiant la quantité T d’abord dans l’hypothèse qu’elle est fonction de xp a?2, #3. . . . xn, x v x\, x' 3. . . . x n , puis dans l’hypothèse qu’elle est fonction de xi , x2, x3. . . . xft , Pi i P2, P3 ■ • • ■ Pn, nous aurons ST: 6T-. l~n dT E -y— Sx; ■ i = 1 dx‘ lTl dT x*' L dYÔXi i = 1 cl‘l dT dPi -%] \ -J dT donc remplaçant par p,- et ajoutant / dl \Jtx 2ST— 1 L n { \~ i— 1 E Pi Sx'; ’•=1 D’un autre côté, T étant fonction homogène à deux dimen- • I II ! sions en x t, x 2, x 3, . . . . x „, nous aurons par la nature des fonctions homogènes et à cause de ~ \ =pi i — n 2T— E p; x'i- i—\ donc 2 ST = E x’; Sp; -+- E p; Sx',-. i=l 1 En comparent les deux expiassions de 2ST et supprimant le i = n terme E p ; Sx i commun à ces expressions il viendra i— 1 (1) Comme les variations Sx ; et Sp; peuvent êti'e considérées comme tout à fait arbitraires, il résulte de l’équation pré- cédente que dT _ (dT\ dx ; \dx; J ! dT x i== — dpi Mais il est inutile pour notre objet de nous arrêter à ces éga- lités, d’ailleurs assez remarquables; nous nous contenterons, eu égard à ce que ;i; [(£>-• dl dP ” -1 7%] ST à mettre l’équation (1) sous la forme i = n - Sx ■ : : dx t—n dT 2j Sxi— E x\ Spi — ST i = l i— 1 Mettant la valeur précédente de l~n dT „ E — Sx; i = ! dx: dans l’expression du moment des forces d’inertie, celle-ci deviendra i — n E ( x'i Sp; — p'i Sx;) — ST i— 1 c’est sous cette forme qu’il convient de considérer le moment dont il s’agit. 2) Nous sommes parvenu à l’expression précédente en rem- plaçant , dans la valeur du moment i~n /dT I 117 DE L\A CADÉMIE DE SAINT-PÉTERSBOURG. I 18 la somme par L ~ dxi . dx; L x'i 8p; — 8T. Or, nous aurions pu parvenir à l’égalité i = u dT i = n E ~d^-8xi== L æ-ifyi-dT i= \ax‘ i = I un peu plus simplement que tout à l'heure. En effet, nous avons Z = 7T-» 2 — il drT1 l ==H £ 4- Sx i = ST - £ ~ - Sx 'i = 8T- £ Vi Sx ,• == i=ldxi i=idxi i= i Mais donc = ST -+- £ x'i dpi — d £ pix' i i=\ 2 = 1 i =n £ pi x'i — 2T t= I i—n jrp i=n £ — Sxi= £ x'i dpi — ST i=0 C X‘ i=l Quoique la quantité T sera maintenant considérée comme fonction de xt , x2, x3 . . . xn et de pl , p2 , p3 . . . . pn, cepen- dant nous n’entourerons plus par des parenthèses les dérivées de cette quantité relatives aux x; car nous n’aurons plus à employer les dérivées relatives aux mêmes variables, mais se rapportant à un autre mode de composition de T. Si nous ajoutons au moment des forces d’inertie celui des forces motrices, nous aurons le moment des forces perdues. Ainsi en désignant par ôF le moment des forces motrices, celui des forces perdues sera £ {x' i dpi — pi dx-) — ST -t- dV i=l Dans l’expression précédente, dT est une variation exacte, mais à F pourrait ne pas l’être. Par la nature du moment, à F doit avoir la forme i=n £ Xi dxi , i= I c’est-à-dire, doit être une fonction linéaire des variations ar- bitraires dxl, dx2, dx3. . . . dxn , sans contenir aucune de celles-ci dp x , dp2 , dp3 . . . . dpn. Pour ce qui regarde les coef- ficients X , ils peuvent satisfaire ou ne pas satisfaire aux con- ditions d’intégrabilité. Remarquons cependant, quoiqu’il n’y ait aucune question dynamique qui puisse conduire à cette hypothèse, remarquons que rien n’empêche à supposer que dV soit de la forme £ {X; dx; n- Pl dpt) i= ! la théorie de la variation des constantes arbitraires aura lieu relativement aux équations différentielles qui résulteront de cette hypothèse. Mais si d’un côté, cette théorie est plus gé- nérale que ne l'exige la dynamique, nous verrons plus tard que d’un autre côté, elle n’embrassera pas toutes les questions de cette science; il s’en trouve qui lui échappent. 3) Il ne reste plus, pour avoir les équations du mouve- ment, qu’à ajouter à l’expression i=n £ [x .dp — p'idx .) — ST -t- dV i— \ le moment des forces qui tiennent lieu des conditions des dé- placements possibles, et à égaler à zéro le résultat. Puis, comme dans ces résultats, les variations dx{ , dxv dxy . . . dxn, 8pt, dp2 , dp3, . . . dp n sont entièrement arbitraires, on éga- lera à zéro leux’s coefficients, ce qui donnera autant d'équa- tions qu’il en faut pour qu’on puisse, en les combinant avec les équations qui résxiltent des conditions des déplacements possibles, déterminer toutes les inconnues du problème. Mais la théorie que nous exposons exige que l’on suive une autre voie. Nous supposerons, avec Poisson, qu’on se serve des -conditions des déplacements possibles pour expri- mer les variables xx , a?2, x3,. . . . xn en fonctions d’autres quantités indépendantes entre elles, et qu’on ait substitué les fonctions, dans le moment des forces perdues, à la place de , æ2, x3 . . . . xn. La substitution dont il s’agit se fera en introduisant les nouvelles variables dans la quantité T. Les •dérivées partielles de cette quantité, relativement aux nou- velles variables, tiendront lieu des quantités p. On introduira ensuite les mêmes variables dans le moment dV des forces motrices. Il est nécessaire qu’après cette introduction, dV de- vienne une variation exacte, ce qui peut arriver sans qu’elle le fût d’abord, c’est-à-dire avant l’introduction dont il s’agit. Si l’on se borne aux questions dynamiques, AF ne renfermera pas les variations dp ; donc, il faut supposer aussi que les quantités p n’y sont pas contenues non plus; autrement ôFne pourra pas devenir une variation exacte relative aux nou- velles variables, quelles que soit soient ces dernières. Le moment des forces perdues s’exprimera par les nou- velles variables et les quantités qui tiendront lieu de p, tout- à fait de la même manière qu’il est exprimé en les x et les p, excepté que le nombre n aima une valeur plus petite d’autant d’unités qu’il y avait des conditions de déplacements possi- bles. Mais nous retiendrons les lettres x, p, n, pour désigner les nouvelles variables et leur nombre; nous supposerons que 8* 119 Bulletin physico -mathématique 120 ces lettres ont changé leur signification. De cette manière, le moment des forces perdues aura toujours pour expression E (x'idp; — p' ; Sx;) — ST 8 V i= 1 ou bien, comme par hypothèse <5 F est une variation exacte, et qu’on peut faire T — V=U, celle-ci £ (X';SP; — V i8x;) — 8U ; mais il ne sera plus moment quelconque, car, étant actuelle- ment exprimé par des variables libres de toute liaison entre elles, il est devenu moment virtuel ou possible, et partant sa valeur doit être zéro, puisque les forces perdues sont en équilibre. Nous aurons donc E {x i8pi — p^Sx-j = SU i= O ou bien, puisque les différences marquées par 8 sont tout-à- fait arbitraires, il s'en suivra, quel que soit i, cl U dp-, X (2) / du p‘ = -d7; Dans les questions dynamiques la quantité Z7est une fonction rationelle et entière du second degré par rapport aux quantités p. Mais la théorie des constantes arbitraires aura lieu relative- ment aux équations différentielles précédentes, quelle que soit la composition de U en xv x2 , xv . . . . xn, pv p2, p3, . . . . pn. De ce côté , la théorie dont nous parlons fournit plus que ne l’exige la dynamique, mais d’un autre côté, en demandant que 8U, ou plutôt SV, soit une variation exacte et que les con- ditions de déplacements possibles soient données par des équations finies, elle n’embrasse pas tous les problèmes dy- namiques, car il y en a parmi ces questions où ùF n’a pas une différentielle exacte, comme il y en a aussi où les condi- tions de déplacements possibles sont données par des équa- signant une quantité indépendante de t. En différentiant cette intégrale relativement à t et à tout ce qui varie avec t, nous trouverons le résultat n . df , lVr‘l( Cb > d(p , \ qui, par la nature de l’intégrale, deviendra identique quand on y remplace x ; et p'; par leurs valeurs (2). Ainsi, après la substitution dont il s’agit, on pourra différentier ce résultat par rapport à x k et ;\ pk, quel que soit l’indice k. La diffé- rentiation relative à Xj. donne 0 = d2f dtdxi ‘=£(jd± , \dx:d: i — 1 v ‘ i—n E i = I dxL dtp dx'i dxk X i -f- d2cp dxpdp y/,) fdf \dxj df dp' \ dp; drh) ou bien, à cause de d2cp dtdxfr ‘ £ (7—7- i_| \dxidxl x d2cp clx'j dxk ' dp'; . dj:h dx p dp, d2U dx p dp; d*U dxplx p A d. dip dxi dt d. df dxi dt l=n Pdf dlU dep d2U \ ■ j \dp; dx;dxp dx; dxp dp;) df La différentielle d. — — se rapporte a tout ce qui varie avec /. On ti’ouvera de la même manière df ' dpk _ i~n (df d2U df d2U \ ;=l \dp; dx-dpk clx; dPidpk) dt Supposons que b if) ( t , Xy , X2 , X J . . . . Xu , Py , P2 , P3 . • . . prj) soit une autre intégrale des mêmes équations différentielles (2), b étant comme a une quantité indépendante de t. En changeant cp en 1 \> nous aurons lions ou inégalités différentielles, non intégrables immédiate- ment. ip- dxk i=n — E / dtp d2 U dtp d2- U \ 4) Supposons que dt i—\ \dp ■ dx;dx k dx 1 dx dp- ) a — cp (l, x y, x2, x3 ... . xn , py , p2 , p3 . . . . pn) dPh 'Tl 'dtp d2U Ji . dtp d2 U N soit une intégrale des équations différentielles (2) , a dé- dt .=£ dp; dx ; dp p dx; dp J dp k) d. Si l’on multiplie la différentielle df der dtp par , et si on en dp h dt retranche la différentielle df dp k dt dtp dxp multipliée par^-jil viendra 121 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 122 dt dtp j dcp dtp dcp dpk ' dxk dxk ' dpk ~ i=n ' dcp dtp d*U dcp dtp dzU £ (- i=l w/ dp k dx-dxk dx i dpk dxk dp- dp dtp d2U da> dtp d2U \ J • dp- dx k dx-plpp dx - dxk clppdpkJ dtp d dxc Nous aurons de même, en multipliant la dérivée — ~ par d d(P dPk dfP dPk et retranchant — ~~ multiplié par dx. dt i=n , dcp d dtp dcp ^ dtp dph dxk dxk dph ~~ dcp dtp d2U dcp dtp d2U dpk dp p dxjdx k dpk dx ; dxkdpp dcp dtp d2 U dcp dtp d2U dx k dx - dx i dpk dx k dx ftp dzU \ ’xi dpidpk) Retranchant l’un de l’autre, les deux derniers résultats, on trouve ’ dcp dtp dcp dtp dixk dpk dpk dxk ‘•G ;)= (d

, . . . respectivement par at, a2, a3 ... a2n, cpt, cp2, cp3. . . . cp2n . Dès-lors les formules «i = P Z > ■ • • ‘ Pu ) • Pour plus de simplicité , nous avons enlevé les numéros aux lettres a et cp, nous sousentendons que ces lettres portent un même numéro quelconque de I à 2n. En dilférentiant cette intégrale dans l’hypothèse de a variable, afin qu’elle appartienne aux équations (4) , nous aurons cia dt clcp 1 11 / dtp , dcp t \ ou bien, en remplaçant x i et p ; par leurs valeurs fournies par les équations (4), da de dcp dt * y11 c dcp dV dcp dV\ i~\ \dxidPi dPi dxJ ‘T (TL p _ y A ' dPlx‘) or, par la nature de la fonction cp, on a identiquement donc dcp TL da dt ' (dld^_ dç_dF\_ /=j \dxidPi dPid.rJ i—n U 1=1 d(L P dx; 1 dcp d 7> nouvelles variables a et qui serviront à déterminer toutes ces variables. Mais il convient de mettre sous une autre forme les seconds membres des équations dont il s’agit. Comme par les équations (5) les x et les p sont fonctions des a , nous au- rons 4=2« Sx; = X et par suite dx 4=1 dak Làak, dp; 4=1 dah l==n A=2w i=n dx- du \ Ï (X;8x; -+-P;8p;) = A’ Sak X (X; Pt i=\ 4=1 i=. 1 dak daJ ou bien, en faisant pour abréger (,i) i=n 4=2/2 X {X;8x; -+- PtSpi) = X Ap Sap /= 1 4=1 mais, ap étant fonction cp & des x et des p, 8ak= i I i 8xi = ~¥i 8p*) ’ donc 2 = 22 l—n / 4=2/2 T h='J.ll r v I’ iXldxl^Pldpi)= X (Sx; X ÄÄJ,; X iÆ /'=1 2 = 1 V 4=1 dx‘ 4=1 dPi' cette équation ayant lieu, quelles que soient les variations 8-, il s’en suit que 4=2« 4=2« v,= ï. A/:n,p,= 4= 1 Re- mettant les valeurs dans l’équation *=“ 'dcp da dt X (d± p. 2=i Uv ' ****** 4=1 dPi &*) En donnant aux lettres a et cp tous les numéros 1, 2, 3 . . g on aura toutes les équations auxquelles doivent satisfaire les », celle-ci deviendra da _ /’~2" . l~n (dcp /% _ dcp dcp,\ dt 4=1 ' * i=\ \dcidPi dPidxiJ‘ Or nous avons vu que l’expression 1 x" ( — Tla _ Tl Tla\ i— J \dx; dp; dp ; dx ; J est indépendante du temps; si donc on remplace les x et les p, qui y sont contenus, par leurs valeurs, en t et en les quan- . tités a , tirées des équations (5), la variable t s’en ira d’elle même de sorte que l’expression dont il s’agjt ne renfermera que les quantités a. 125 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 126 Faisons pour abréger ‘Zn f % (hk dtp i ^ ’ nous aurons T k=2n (ICI y (

9/.) Ak- dam dt ' L ( / dV .. _ .. t n wo i = — > -l — d =j-T/, die Grossen x, y , y, y, als unabhängig von einander betrachtet. Sollte aber die Gleichung (1) das wahre Critérium der In- tegrabilität abgeben, so musste noch bewiesen werden, dass wenn (I) Statt findet, auch Vdx nolhwendig integrabel, d. h dass die Bedingungsgleichung nicht nur Statt findet, sondern auch dass sie hinlänglich sei. Dieses zu beweisen versuchte zuerst Lexell ( Novi Com - mentarii Ac. Pctrop. Tom XV, pay. 127). Von diesem Beweise sagt La Grange: La démonstration est si compliquée, qu il est difficile de juger de sa justesse et de sa généralité [Cale, des fonctions. Paris 1806. page 409). La Grange selbst gab einen neuen Beweis [Calc, des fonctions Seile 405) dieses Satzes, und zeigte wie jVdx, wenn gleich nur vermittelst Reihen, ausgedriiekt werden kann. Poisson [Mémoires de l'Académie des i sciences 1833 page 263) nicht zu- frieden mit dem La Grange sehen Beweise, giebt einen neuen, und zeigt zuerst wie )Vdx in geschlossener Form ausgedrückt werden kann. Doch ist auch der Poisson’sche Beweis noch sehr künst- lich, während dieser Satz wie es mir scheint sich am natür- lichsten und einfachsten auf folgende Art beweisen lässt. — • Da aber sein Beweis von dem Beweise der Euler ’sehen Be- dingungsgleichung abhängig ist, so erlaube ich mir auch die- sen hier zu geben. I. Es sei also V = f[x, y, y, y , y ) das noch problematische Integral: U=cp[x, y, y, 3 /"....) =/Vdx [a). Dann muss wegen der willkührlichen Relation zwischen x und y Ut = cp[x, y(, y t, y't-—) =f Vtdx ( b ), wo vt = f[x,yt,yt,y t,y t....) und yt == F[y, t) ist, die für t — o in y übergeht; oder hier einfacher noch yt = y-+- tdy , da es hier nur auf die ersten Variationen von U und V ankommt, die von den höhern 127 Bulletin physico-mathématique 128 Variationen von y unabhängig sind. — Es ist als auch td28y dx ) etc.... ! / tdSy tr ,, y t=y i=y “* Aus [a] und (b) folgt, dass dU= 8/Vdx =/8Vdx. Ist also Vdx integrabel, so muss auch 8Vdx integrabel sein, und zwar ist 8U das Integral. und dieser Ausdruck wegen der Willkiihrlichkeit von dy nur dann allgemein integrabel, wenn Y d( Y ) -+- d 2 ( Y") Y"r) = 0 (I), 8U Nun ist aber bekanntlich d(r') _ d2( y") d\r"') d =ßydx=J{y-^ Yf") \ r 3 t-J 8ydx ■ y" ) = f y> y> y' ). r rr dSv d^Sy 8U — x]j(x, y, y, y" ) 8y -+- rc [x, y, y, y ) ■+■ f [x, y, y ) —X -+- Es ist aber 8U—dlJl für i — o, und weil t nur auf die Werthe von y, y,\j. ' nicht aber auf die Werthe von 8y Einfluss dt hat, offenbar für jeden Werth von t dU, . t rr , „ , t dSy , y[x, yt, y t, y , ) 8y-Y7T [x, yt, y t ) H- f[x, yt, y t d2Sy dx2 Da nämlich U, = cp [x, y,, y t, y" t ), so hat offenbar die Form = F(x> yt >yt ) sv -+- Fi (x> Vt > y t • ' — also für t = 0 : du, dt dx dU uut r , ' \ a r> ! t \ aoJ -jj- = F(x,y,y ) 8y -+- [x, y, y ) — dSy dx mithin Æt ff f aöy r f{x, yt , y t, y t ) Sy ~ytc[x, yt, y t ) ^ / (*» yt> y t F{x> y, y ) = yj (x, y,y ) Fi {x, y, y )=7v (x, y, y ) u. s. w., also auch, da die Relation zwischen x und y eine willkür- liche, F[x, yt, y t ) = V {x, yt, y t ) Fi (x, yt, y t ) = x [x, yt, y t ). Es wäre demnach d8j tt r \d28y dx dl und wenn man das Integral innerhalb der Gränzen t = 0, t = 1 nimmt, bemerkend, dass für rv TT /•/./ ! " t = 0, Ut =J f[x, y, y, y, y ■ dx 1=1, U, = ff(x,y + Sy, y -+- % y" ^T") so erhält man: dx rfC » t d8j ,, d28j\ , ,, Jf[x>y-Y 8y, y -+- JP y -+- dx — Jf[x , y, y,y ) dx = td8y dx r* ■) 8y -+- x (x, y -Y t8y, y -4- -+- f (x, y H- t8y, fjy (x, y -t- t8y, y und wenn man y = 0, 8y = y setzt. ./ 'f(x, y, y, tj"....) dx =/f{x, 0, 0, 0, ....) dx -+-/0[yip[x, ly, ty , ly’...) i y'x(x, ly, ly'....) » y"f{x, ly, ly....)1 dt welches mit dem Resultate Poisson’s vollkommen übereinstimmt. dlsil 1 dx* J Emis le 29 avril 1848- «Tf 155. ' BULLETIN Tome VII. JW 9. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE ' DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAIHT- PJSTERSBOURGr. « Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent t3nt%pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 éctis de Prusse pour l’étranger. Ou s’abonne, à St.-Pé- térsbourg , au Comité ÂLuinistratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COUP., libraires, commission- naires de l’Académie, ^Kvsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLIWVOSS a Leipzig, pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants; 1. Bulletins des séances d? l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; t3. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et 'aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecteurs de ce journal , dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. MÉMOIRES. 4. Recherches sur les semences du P e g an um Harmala. III. Suite: Fuitzsche. NOTES 6. Sur l'os de la verge de l'ours fossile d'Odessa. Nordmann. RAPPORTS. 1. Sur la seconde partie du Catalogue des in- sectes de Lehmann, par M. Ménétriès. Rrandt. — MÉMOIRES. 4. Untersuchungen über die Samen von Pe- * GANUM HaRMALAj VON J. FrITZSCIIE; (Lu le 28 avril 1848.) ■ (Dritte Fortsetzung.) II. Verwandlungen» der Harmala - Alkaloide. * B. üitroliarinalidln»). % Wenn man auf Harmalin überschüssige Salpetersäure ein- wirken lässt, so findet nicht nur, wie bei der Verwandlung dieses Alkaloides in Harmin durch eine geringe Menge Salpe- tersäure, eine einfache Entziehung von Wasserstoff statt, son- dern es tritt auch zugleich Stickstoff und Sauerstoff aus der Salpetersäure mit den übrigbleibenden Restandtheilen des Harmalins zu einem neuen Alkaloide zusammen. Dieses Alka- *) Nitrohannalidin ist synonym mit Chrysoliarmin (Herz. Jah- resbericht Jahr g . 2d pag. S3I, und Lehrbuch isle Auflage Bd. V pag 192), wie ich dieses Alkaloid früher in brieflichen Mitthei- lungen an Herrn von Berzelius genannt habe. loid, welches ich Ni troharmalidin nennen will, entsteht auf die Weise, dass aus dem Harmalin, nicht wie bei seiner Ver- wandlung in Harmin zwei, sondern nur ein Aequivalent Was- serstoffaustritt, dafür aber ein Aequivalent Stickstoff' und vier Aequi valente Sauerstoff eintretenjdasNi troharmalidin steht also einerseits hinsichtlich seines Wasserstoffgehal tes zwischen Harmalin und Harmin in der Mitte, andererseits aber gehört es der Ansicht von Berzelius zufolge zu denjenigen Alkaloi- den, welche ein salpetrigsaures organisches Oxyd als Paar- ling enthalten. Am vollständigsten gelingt die Verwandlung des Harmalins in Nitroharmalidin durch ein Gemisch von Schwefelsäure, Salpetersäure und Alcohol. Durch Salpetersäure allein erhält man zwar auch Nitroharmalidin, gewöhnlich ist es aber dann mit gleichzeitig gebildetem Harmin gemengt, und nicht selten auch mit Harmalin, welches sich als in Salpetersäure schwerlösliches salpetersaures Salz ausgeschieden und der Zersetzung entzogen hat. Ein sehr günstiges Resultat erhält man, wenn man einen Gewichlstheil Harmalin mit 6 bis 8 Thei- len 80procentigen Alcohols übergiesst, dazu zuerst 2 Theile concentrirter Schwefelsäure, nach erfolgter Auflösung aber 2 Theile mässig concentrirter Salpetersäure zusetzt, und hier- auf das so erhaltene Gemisch in heisses Wasser stellt. Es 131 132 Bulletin physic g -mathématique tritt dann bald ein starkes, durch die Einwirkung der Salpe- tersäure auf den Alcohol bedingtes Kochen der Flüssigkeit ein, und schon wenn dieses nur ganz kurze Zeit gewährt hat, ist die Verwandlung des Harmalins in Nitroh armalidin vollendet; kühlt man nun die Flüssigkeit zurVermeidung wei- tergehender Zersetzungen möglichst schnell ab, so scheidet sich dabei das Nitroharmalidin ziemlich vollständig als saures schwefelsaures Salz in Form eines hellgelben krystallinischen Pulvers aus, welches mit der dunkelbraunen Mutterlauge eine breiartige Masse bildet. Diese Masse bringt man auf ein Fil- ter, wäscht das Salz nach dem Ablaufen der Mutterlauge mit Alcohol aus, dem man etwas Schwefelsäure zugesetzt hat, löst es dann in lauwarmem Wasser durch fortgesetztes Auf- giessen desselben auf das Filter, und fällt aus der so erhal- tenen Auflösung das Alkaloid durch Alkalien. Gewöhnlich enthält aber diese Auflösung, selbst wenn der Verwandlungsprocess vollkommen vor sich gegangen ist, und weder eine Bildung von Harmin stattgefunden, noch auch Har- malin der Zersetzung sich entzogen hat, noch kleine Mengen fremdartiger Beimengungen, welche beim Fällen durch Alka- lien mit dem Nitroharmalidin niederfallen und dasselbe verunreinigen. Um diese abzuscheiden kann man so verfahren, dass man der kalten Auflösung unter fortwährendem Umrüh- ren so lange tropfenweise verdünnte Aetzkalilösung zusetzt, bis ein geringer bleibender Niederschlag in der Flüssigkeit entstanden, und die Farbe derselben rein goldgelb geworden ist; nun fillrirt man sie rasch in ein einige Tropfen Säure enthaltendes Gefäss, erhitzt sie hierauf mit diesem geringen Säureüberschüsse bis auf 40 — 50° und setzt ihr dann unter Umriihren auf einmal einen Ueberschnss von Aetzkali oder Aetzammoniak zu, wodurch das Alkaloid fast momentan als kristallinisches, schön orangegelbes Pulver gefällt wird. Der Zusatz von Säure zur filtrirten Flüssigkeit ist deshalb nöthig, weil schon neutrale, mehr aber noch basische Lösungen von Nitroharmalidinsalzen beim Erhitzen und Kochen, letztere sogar beim blossen Stehen ohne alle Erwärmung, eine lang- same Zersetzung erleiden, in deren Folge ein dunkel gefärbter Körper sich bildet, welcher gleich einem Alkaloide durch Al- kalien gefallt wird. Dieses Umstandes wegen darf man auch die theilweise Fällung der Lösungen nicht in der Wärme vornehmen, weil sonst, wie man an dem sichtlichen Ueber- gehen der goldgelben Farbe der Flüssigkeit in eine dunklere, grünlichgelbe erkennt, jene Zersetzung schon während des Filtrirens beginnt. Die nöthige Menge des Fällungsmittels den zum Fällen vorbereiteten Lösungen auf einmal zuzusetzen j ist deshalb gut, weil bei allmäligem Zusatze desselben das j Alkaloid sich gewöhnlich anfangs ölartig oder harzartig aus- scheidet, und erst nach einiger Zeit fest wird, dann aber nicht so schön kristallinisch ausfällt. Die Temperatur von 40 bis 50° endlich ist deshalb nicht viel zu überschreiten, weil die Ausscheidung des Alkaloides bei höheren Temperaturen, in Folge seiner nicht unbedeutenden Löslichkeit in heissem Wasser, nicht momentan sondern nur, allmälig erfolgt, da- durch aber die Bedingungen zur Bildung jenes dunkelfarbigen Zersetzungsproducles gegeben werden? in der That erhält man auch aus kochendheissen Lösungen zwar bedeutend grössere Kry stalle, allein sie besitzen stets eine schmutzig- rothgelbe Farbe, und lassen beim Wiederauflösen in kalter verdünnter Essigsäure mehr oder wen^er jenes Zersetzungs- productes ungelöst zurück , von welchem sie gleichsam innig durchdrungen sind. Zur Reinigung des Nit roh armai id tas von anhängendem Farbstoffe kann man ferner auch so vefflmren, wie ich es für die Reinigung des Harmalins angegeben nabe, durch Fällen sei- ner Lösungen mit Kochsalz oder salpetersaurem Natron näm- lich, und Wiederauflösen des salzsauren oder salpetersauren Salzes durch fortgesetztes Aufgiessen kalten Wassers auf das Filter. Enthält das Nitroharmalidin in Folge eines unvollkom- menen Verwandlungsprocesses Harmalin oder Harmin beige- mengt , oder hat man es überhaupt mit einem Gemenge von Nitroharmalidin mit diesen Alkaloiden zu thun, so besitzt man ein vortreffliches Mittel zu ihrer Trennung von einander in der schwefligen Säure, welche mit dem^Äitroharmal i din ein schwerlösliches, mit den anderen beiden Alkaloiden aber leichtlösliche Salze bildet. Man rührt Behufs dieser Trennung die gemengten Alkaloide mit etwas Wasser zu einem gleich- förmigen Breie an, und setzt diesem so lange von einer ge- sättigten Auflösung von schwefliger Säure in Wasser zu, bis der Geruch darnach stark vorherrschend bleibt; dabei löst sich gewöhnlich anfangs alles auf, nach einiger Zeit aber, de- inen Dauer von dem grösseren odeV geringeren Gehalte der Flüssigkeit anNi t roharmalidin aj|hängt, trübt sich die Flüs- sigkeit durch die Bildung eines pulverformigen, gelben Nie derschlages, und als solcher scheidet sich nun allmälig das saure schwefligsaureNitroharmalidin fast vollständig aus, während die andern beiden Alkaloide aufgelöst bleiben. Nach vollendeter Ausscheidung trennt man das Salz durch Filtri- ren und Auswaschen mit verdünnter schwefliger Säure von der Mutterlauge, löst es dann in warmem Wasser, wobei ge- wöhnlich eine kleine Menge eines braunen, flockigen Kör- pers ungelöst bleibt, und fällt die flltrirte Lösung entweder unmittelbar durch einen Ueberschuss von Alkali, oder unter- wirft sie, wenn dies nölhig ist, noch einem der obigen Reini- gungsprocesse. Das auf die obenangegebene Weise aus wässrigen Lö- sungen erhaltene Nitroharmalidin bildet sehr feine, oft nur durch das zusammengesetzte Mikroscop als solche zu 133 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 134 erkennende Krystalle, über deren Form sich nur ganz im Allgemeinen sagen lässt, dass sie çinem der prismatischen Krystallisationssysteme angehört. In grösseren und wenig- stens mit blossem Auge deutlich erkennbaren Krystallen scheidet es sich zwar beim Erkalten alcoholischer Lösungen aus, wenn man entweder das Alkaloid direct in kochendem Alcohol gelöst, oder eine heisse alcoholische Lösung des essig- sauren Salzes mit Aetzkali versetzt hat; allein in letzterem Falle erhielt ich oft statt eines gelben ein dunkelbraunes Prä- parat, und in keinem von beiden zur genauen Bestimmung der Krystallform hinreichend grosse Krystalle. Das Ni trohar ma lidin ist in kaltem Wasser, wenn es direct damit übergossen wird, nur unbedeutend löslich, färbt das- selbe jedoch sichtlich gelb; in kochendem Wasser dagegen löst es sich in viel bedeutenderer Menge auf, und da es aus die- ser Lösung beim Erkalten in gut ausgebildeten, mit blossem Auge als solche erkennbaren Krystallen niederfällt, so kann man auf diese Eigenschaft in gewissen Fällen eine Reinigungs- methode gründen. Beim Ausfällen aus den Lösungen seiner Salze durch Alkalien bleibt, so wie es beim Harmalin und Harmin der Fall ist, eine nicht unbedeutende Menge aufgelöst, welche man aber durch Abdampfen der mehr oder w eniger gelbgefärbten Flüssigkeit nicht in unverändertem Zustande wiedererhalten kann. In Alcohol lösst sich das Nitroharmalidin schon viel leichter als Harmalin und Harmin, und färbt den Alcohol in- tensivgelb; in der Wärme ist es darin noch bedeutend leichter löslich und krystallisirt aus dieser Lösung beim Erkalten in dunkelorangegelben Krystallen. In Aether ist das Nitroharmalidin bei der gewöhnlichen Temperatur in geringer Menge löslich, und schiesst beim Ver- dunsten der hellgelben Lösung in feinen Krystallen an; in der Siedhitze löst der Aether etwas mehr davon auf, ohne jedoch nachher beim Erkalten Krystalle abzusetzen. Eine kallberei- tete alcoholische Lösung des Alkaloides wird durch Aether nicht gefällt. Aetherische Oele lösen in höherer Temperatur das Nitro- harmalidin in beträchtlicher Menge auf, und lassen es beim Erkalten sogleich wieder fallen; ähnlich verhält sich auch Provenceröl. Aus Ammoniaksalzen treibt das Nitroharmalidin beim Kochen Ammoniak aus und tritt an die Stelle desselben ; da jedoch hierbei wiederum die Bedingungen zu der obener- wähnten Verwandlung gegeben sind, so findet diese auch ge- wöhnlich mehr oder weniger statt. In Salmiaklösung löst sich das Alkaloid schon vor dem Kochen in beträchtlicher Menge auf, und fallt beim Erkalten wieder krystallinisch daraus nieder. Mit den Säuren bildet das Nitroharmalidin gelbgefärble Salze. Die Analyse des Nitroharmalidins hat mir folgende Resultate gegeben. A. Verbrennungen im Hess’ sehen Apparate mit Kupferoxyd nde beim Harmin. I. 0,308 Grm gaben 0,G8l Köhlens, und 0,139 Wasser. II. 0,208 » » 0,007 » » 0,120 B. Verbrennungen durch Mengen mit chromsaurem Bleioxyde nach der gewöhnlichen Methode. III. 0,404 Grm. gaben 1,037 Köhlens, und 0,220 Wasser. IV 0,077 » » 1,520 » »0,313 Bei der Stickstoffbestimmung gaben-. I. 0,404 Grm. Alkaloid 0,944 Grm. Platinsalmiak. II. 0,5045 » » 1,201 » » III. 0,484 Grm. Alkaloid 02,0 C. C. Stickstoffgas, bei 0° und und 0,70 M. Bar. St. gemessen. Diese Zahlen geben für 100 Nitroharmalidin: I. II. III. IV. Kohlenstoff 00,37. 01,84. 01,02 01,54. Wasserstoff 5,01. 5,22. 5,19. 5,14. Stickstoff 14,01. 14,95. 10,24. Vergleicht man die Mittelzahlen aus diesen Analysen mit den nach der Eormel C27 H'6 N 6 O6 berechneten, so ergiebl sich eine hinreichende Uebereinstimmung und es ist daher diese Zusammensetzung für die richtige zu hallen. in 100 Theilen berechnet gefunden C 27 2028,24. 01,172. 01,19. HG 102,24. 4,893. 5,14. N6 525,18. 1 5,839. 15,27 O6 000,00. 18,090. 3315,00. 100,000. Der Ansicht von Berzelius zufolge muss das Nitrohar- malidin als ein mit einem salpelrigsauren organischen Oxyde gepaartes Ammoniak betrachtet werden, wornach seine Zu- sammensetzung durch folgende rationelle Formel ausgedrückt wird; (C27 IP0 N 4 O3 -+- N) NH3. Den Paarling würde man durch »salpetrigsaures Harmaîidénoxyd» bezeichnen können. Das Symbol für das Alkaloid würde der neuen Bezeichnungs- weise von Berzelius zufolge nihld Ak. sein. 135 Bulletin physico - mathématique 136 Salze des litroEiarmalidius. Chlorwasserstoffsaures Nitro har mal id in. (Nitro- harmalidinamraoniumchlorid.) Man erhält dieses Salz in feinen, gelben, prismatischen Krystallen wenn man das Alkaloid mit Alcohol übergiesst, einen grossen Ueberschuss von Salzsäure zusetzt, bis zur vollständigen Auflösung erhitzt und nun er- kalten lässt. Man kann es ferner ebenfalls aus der wässrigen Lösung des essigsauren Salzes durch Fällen mit überschüssi- ger Salzsäure erhalten, ganz so wie ich dies beim Harmalin und Harmin beschrieben habe, und endlich wird es auch gleich dem entsprechenden Harmalin- und Harmin-Salze, aus den Auflösungen des Alkaloides in Säuren fast vollständig durch Kochsalz niedergeschlagen. Bei der Bestimmung des Chlorwasserstoffsäuregehaltes die- ses Salzes erhielt ich folgende Resultate. I. 0,447 Grm. hei -+- 110 getrockneten Salzes wurden in der Wärme mit salpetersaurem Silber gefällt, und gaben 0,215 Grm. Chlorsilber. II 0,943 Grm. desselben Präparates gaben 0,446 Grm- Chlorsilber. III. 0,752 Grm. wurden zuerst in einer möglichst kleinen Menge lauwarmen Wassers gelöst, aus dieser Lösung zuerst das Alkaloid durch Ammoniak gefällt, und erst aus der abfil- trirten Flüssigkeit die Chlorwasserstoffsäure durch Silber nie- dergeschlagen. Es wurden dabei 0,357 Grm. Chlorsilber und 0,655 Grm. Alkaloid erhalten. von Wärme in krystallinischem Zustande erhält. Vermischt man eine Auflösung des chlorwasserstoffsauren Nitroharma- lidins mit einer Auflösung von Platinchlorid, so entsteht so- gleich ein voluminöser Niederschlag, welcher im ersten Augen- blicke eine hellgelbe Farbe besitzt, und unter dem Mikroscope nur flockig, ohne alle krystallinische Struktur, erscheint; in wenigen Augenblicken aber beginnen an einzelnen Stellen Kry- stalle sich zu bilden, und in kurzer Zeit hat sich der ganze Niederschlag, indem zugleich seine Farbe dunkler gelb wird , vollständig in mikroscopische, gewöhnlich sternförmig zusam- mengruppirte Ivrystalle umgewandelt. Zur Controlle der Zu- sammensetzung des Alkaloides habe ich auch dieses Doppel salz der Elementaranalyse unterworfen, und dabei folgende Resultate erhalten. I. 0,926 Grm. gaben 1,166 Köhlens, und 0,254 Wasser II. 0,802 » » 1,000 » » 0,225 III. 0,550 Grm. gaben als Rückstand 0,116 Platina Diese Zahlen geben für 100 Doppelsalz: I. II. III. Kohlenstoff 34,38. 34,04. Wasserstoff 3,04. 3,12. Platina 21,09. Die Vergleichung der nach der Formel berechneten Zahlen mit den Mittelzahlen dieser Analysen ergiebt auch hier eine Bestätigung der Formel: in 100 Theilen Diese Zahlen betragen in Procenten : I. II. III. Nitroharmalidin 87,11 Chlorwasserstoffsäure 12,22. 12,14. 12,06 Die Menge des Alkaloides musste auch hier nothwendig zu klein ausfallen, und ist daher auch bei den ersten beiden Analysen unberücksichtigt gelassen worden; die Mengen des Chlorwasserstoffs aber stimmen mit den nach der von mir aufgestellten Formel geforderten hinreichend überein, wie es folgende Zusammenstellung der Mittelzahl aus den Beobach- tungen mit der berechneten Zahl zeigt. in 100 Theilen. berechnet gefunden Nitroharmalidin 3315,66. 87,915. 87,11, Chlorwasserstoff 455,76. 12,085. 12,14. 3771,42. 100,000. Mit Platinchloi'id bildet das chlorwasserstoffsaure Nitro- harmalidin ein Doppelsalz, welches man ohne Anwendung C 27 2028,24 H2S 174,72 Nß 525,18 O« 600,00 Clß 1329,84 Pt 1232,08 5890,06. 100,000. Auch mit Quecksilberchlorid bildet das chlorwasserstoff- saure Nitroharmalidin ein Doppelsalz, welches sich beiin Vermischen der Lösungen als hellgelber, anfangs flockiger, nach einiger Zeit aber krystallinische Form annehmender Niederschlag ausscheidet. Aus heiss vermischten Lösungeö sondert sich die Doppelverbindühg beim Abkühlen in grös* seren, nadelförmigen Krystallen aus. Bromwasserstoffsaures und Jodwasserstoffsau- res Nitroharmalidin erhält man durch Fällen einer Lö- sung von essigsaurem Nitroharmalidin mit der Lösung ei- nes alkalischen Bromürs oder Jodürs, wobei sich diese Salze berechnet gefunden 34,435. 34,21. 2,966. 3,08. 8,916. 10,187. 22,578. 20,918. 21,09. 137 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 13S in Krystallen ausscheiden, welche denen des chlorwasser- stoffsauren sehr gleichen. Cy anwas sersloffsaures Nitroharmalidin scheint als solches für sich allein nicht existiren zu können, indem auch das Nitroharmalidin, gleich dem Harmalin, wenn es mit Cyanwasserstoffsäure zusammenkommt, damit eine Verbin- dung eigentümlicher Art eingeht, welche ich unter den Ver- wandlungsprodukten des hier abgehandelten Alkaloides etwas weitläufiger beschreiben werde. In Verbindung mit Eisen- cyanür und Eisencyanid aber kann es bestehen, und bildet da- mit sehr schwer lösliche Doppelsalze. Das Cyanüi’doppelsalz scheidet sich beim Vermischen einer Auflösung von Kalium- eisencyanür mit einer Lösung eines N i troharmali dinsalzes nach einiger Zeit in sehr feinen, hellbräunlichen, aus feder- artig zusammengruppirten Nadeln bestehenden Krystallen aus. Das Cyaniddoppelsalz erhält man auf gleiche Weise bei An- wendung von Kaliumeisencyanid als gelbes krystallinisches Pulver, es scheidet sich aber dieses Doppelsalz im ersten Au- genblicke als ölartige, der Flüssigkeit ein milchiges Ansehen gebende Tröpfchen aus, und nimmt erst nach einigen Augen- blicken krystallinische Form an. Rhod anwasserstoffsaures Nitroharmalidin ist ein hellgelbes, ziemlich schwer! ösfiches Salz, welches sich beim Vermischen der Lösungen von Nitroharmalidinsalzen und Rhodankalium in feinen, mikroscopischen Nadeln ausscheidet. SchwefelsauresNitroharmalidin (Schwefelsaures Ni- troharmalidinammoniumoxyd). 1. Neutrales ~Salz. Dieses Salz schlägt sich allmälig krystallinisch nieder aus einer Auflösung des neutralen essigsauren Alkaloides, in welcher man schwe- felsaures Ammoniumoxyd bis zur Sättigung aufgelöst hat; da es aber ziemlich leicht in Wasser löslich ist, so kann es auf diese Weise schwer in reinem Zustande erhalten werden. Um es auf directem Wege zu erhalten muss man verdünnte Schwefelsäure mit einem Ueberschusse des Alkaloides in der Kälte digeriren, und die filtrirte Lösung bei der gewöhnlichen Temperatur verdampfen lassen; Wärme darf man dabei des- halb nicht anwenden, weil sonst die Flüssigkeit bald die be- reits angeführte Verwandlung zu erleiden beginnt, welche sich dadurch zu erkennen giebt, dass ihre Farbe zuerst dunk- ler wird und allmälig in grün übergeht. 2. Saures Salz. Man erhält es wenn man das Alkaloid in kochendem, mit viel überschüssiger Schwefelsäure versetz- tem Alcohol auflöst, diese Auflösung nöthigenfalls filtrirt und dann erkalten lässt, wobei sich das Salz in hellgelben Kry- stallen ausscheidet. Man erhält es ferner, wenn man das Al- kaloid in überschüssiger concentrirter Schwefelsäure auflöst Und die erhaltene durikelbraunrothe Auflösung unter Umriih- ren tropfenweise in kaltes Wasser giesst, wobei sich bald das Salz als krystallinisches Pulver ausscheidet, welches, da es in kaltem AVasser nur wenig löslich ist, durch Auswaschen von der anhängenden überschüssigen Säure trennen kann. Ein auf obige Weise aus Alcohol erhaltenes Präparat gab bei der Analyse folgende Resultate. 0,746 Grm. des bei h- 100° getrockneten Salzes in mög- lichst wenig warmen AArassers gelöst und dann mit Ammoniak gefallt gaben 0,543 Gi’m. oder 72,77 pC. Alkaloid. Aus der abfiltrirten Flüssigkeit wurden durch Fällen mit Chlorbarium 0,476 Grm. schwefelsauren Baryts erhalten, welcher 0,164 Grm. oder 21,98 pC. Schwefelsäure entspricht. Diese Zahlen stimmen hinreichend mit der Formel : nihld Am S -+- H S. in 100 Theilen. berechnet gefunden Î Al Nitroharmalidin 3315,66. 72,998. 72,77. 2 At Schwefelsäure 1001,50. 22,049. 21,98. 2 Al AVasser 224,96. 4,953. 4542,12. 100,000. Schwefligsaures Nitroharmalidin. Trägt man in Wässrige schweflige Säure frischgefälltes und noch feuchtes Nitroharmalidin ein, so löst sich dasselbe in nicht unbedeu- tender Menge auf, allein nach einiger Zeit schlägt sich aus dieser Lösung saures schwefligsaures Salz als feines Pulver nieder und es bleibt nur höchstwenig Alkaloid in der Auflö- sung. Das so ausgeschiedene Salz ist nun in kaltem AVasser nur wenig löslich, noch weniger aber in wässriger schwefli- ger Säure, und setzt man zu einer kaltgesättigten Lösung des- selben wässrige schweflige Säure hinzu, so sondert sich nach einiger Zeit der grösste Theil des aufgelösten Salzes wieder krystallinisch aus. AVie ich bereits angeführt habe kann man auf dieses Verhalten der schwefligen Säure zum Nitrohar- malidin eine Trennungsmethode dieses Alkaloides von Har- malin und Harmin gründen. Salpetersaures Nitroharmalidin erhält man wenn man in verdünnter erhitzter Salpetersäure frischgefälltes Al- kaloid auflöst und diese Auflösung erkalten lässt, wobei sich das Salz in gelben nadelförmigen Krystallen ausscheidet; es ist ziemlich schwerlöslich in reinem Wasser, noch weniger löslich aber in salpetersäurehaltigem, so dass seine Lösung durch überschüssige Salpetersäure gefallt wird. Man kann dieses Salz, gleich denen des Harmalins und Harmins auch durch Fällen einer Lösung des essigsaui'en Salzes durch Sal- petersäure oder salpetersaure Salze darstellen. Kohlensaures Nitroharmalidin gelang mir nicht in fester Form darzustellen, in Auflösung aber erhält man es, wenn man mit Kohlensäure gesättigtes AVasser mit dem Al- 139 140 Bulle tun physico-mathématique kaloide digerirl. Doppeltkohle nsaures Kali schlägt aus den Lö- sungen derNilroharmalidinsalze in der Kälte ein so schön krystallinisches Präparat nieder, wie man es durch Aetzalka- lien nur in höheren Temperaturen erhalten kann, allein ich habe die Zusammensetzung dieses Niederschlages nicht mit hinlänglicher Sicherheit ausmitteln können ; der Hauptmasse nach scheint er zwar reines Alkaloid zu sein, allein eine Bei- mengung eines, wahrscheinlich kohlensauren, Salzes giebt sich dadurch zu erkennen, dass beim Auswaschen längere Zeit hindurch eine durch Alkalien einen nicht unbedeutenden Niederschlag von Nitroharmalidin gebende Flüssigkeit erhal- ten wird Oxalsaures Nitroharmalidin. In Oxalsäure ist das Nitro harmalidin leicht löslich, und wird aus dieser Lösung durch überschüssig zugesetzte Oxalsäure nicht gefällt. Durch Verdampfen der Lösungen kann man es in kristallinischer Form erhalten. Essigsaures Nitroharmalidin. In Essigsäure ist das N itroharmalidin leicht löslich, uud durch Abdampfen dieser Lösung hei der gewöhnlichen Temperatur kann man das es- sigsaure Salz in krystallinischer Form erhalten. Chromsaures Nitroharmalidin. Gleich dem Harmalin und Harmin bildet auch das N i tr o h armai i di n mit derChrom- säure ein saures Salz, welches sich beim Vermischen der Lö- sungen des Alkaloides mit einer Lösung von Chromsäure oder saurem chromsaurem Kali zuerst in ölarligen Tröpfchen aus- scheidet, bald aber krystallinische Form annimmt. In kaltem Wasser ist dieses Salz nur schwerlöslich, in kochendem Was- ser aber, so wie auch, in kleinem Maassstabe wenigstens, in kochendem Alcohol, lösst es sich ziemlich leicht und ohne Zersetzung auf, und scheidet sich beim Erkalten wieder un- verändert aus. Gleich den chromsauren Salzen des Harmalins und Harmins erleidet auch dieses Salz in der Hitze eine plötz- liche Zersetzung, welche im allgemeinen von den dort be- schriebenen Erscheinungen begleitet ist, jedoch viel energi- scher vor sich geht, so dass wenn man den Versuch in einer Probierröhre vornimmt, das Salz im Momente des Zersetzens herausgeschleudert wird. Es bildet sich auch hierbei ein ba- sischer Körper, welchen ich jedoch nur in so geringer Menge erhielt, dass keine Untersuchung damit angestellt werden konnte (Fortsetzung folgt.) U O T X S. 6. Paläontologi&che Notizen. — I. Der Ru- thenknochen des fossilen Bären aus dem Kno- chenlager unfern Odessa. Ein Schreiben an den Herrn Akademiker v. BAER von Dr. ALEX, v. NORDMANN. (Lu le 17 décembre 1 84-7.) (Mit einer Steindrucktafel.) Professor G oldfuss , dem die Paläontologie so viel ver- dankt , giebt an , die Anzahl der von ihm nachgewiesenen vorweltlichen Bärenindividuen in der berühmten Höhle von Gailcnreuth, betrage etwa acht hundert und sechzig. Schmer- ling 1), in seiner classischen , von Herrn v. Blainville viel- fach benutzten, Beschreibung der paläontologischen Ausbeute in den Knochenhöhlen bei Lüttich, hat die Anzahl der von ihm ausgegrabenen Bärenindividuen auf 160 gebracht. Nach- dem ich die Nachgrabungen in dem Knochenlager in und um Odessa anderthalb Jahre fortgesetzt, und weder Mühe, Zeitauf- wand noch Mittel dabei gespart habe, darf ich dreist behaup- ten , dass die mir vorliegenden Knochengerüstfragmente, wo- bei die Zähne natürlich die Hauptrolle spielen , auf wenig- wenigstens dreihundert Bärenexemplare sich zurückführen lassen. Unter den vielen Bärenknochen liegen mir sechs Stück vor, welche ich lange nicht unterzubringen wusste. Ein langer unpaariger Knochen ohne Gelenkflächen , von ganz eigenthümlicher Gestalt , machte mir , wie gesagt , viel zu schaffen. Endlich habe ich ihn doch heraus ; er muss seyn und ist der Ruthenknochen des fossilen Bären ! AVer sich über die Ruthenknochen der Säugethiere beleh- ren will, schlage die AVerke von Carus, Otto und Rapp nach; Pallas hat auch einige derselben Knochen bei den Glires abgebildet; mir steht nur Pallas zu Gebote, v. Blain- ville , in seinem vortrefflichen , gegen den verstorbenen Cu- vier nur zu eifrig polemisirenden AVerke « Ostéographie » beschreibt mit wenigen AVorten den Ruthenknochen des le- , benden braunen Bären , macht aber zum Nachsatz das Be- kenntnis : « Je ne le (os du penis) connais dans aucune autre espèce, » AVenn nun Herr v. Blainville bei allem seinen so reichhaltigen paläontologischen Material des in Frage stehen- den fossilen Knochens nicht hat habhaft werden können , so geht wol daraus hervor , dass wir mit einer grossen Rarität 1 ) Recherches sur les ossements fossiles découverts dans les cavernes de Liège. 1846. 2) Ostéographie ou Description iconographique comparée du squelette des cinq classes d'animaux vertébrés , fascieule Ursus , page 28, 141 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 142 zu thun haben und es mir vergönnt ist sie zuerst zur Sprache zu bringen. 3) Von den , in sechs Exemplaren , vorhandenen Ruthenkno- chen der fossilen Bären aus der Umgegend von Odessa sind vier Stück ganz vollständig erhallen , (einer davon restituirt) dem fünften Exemplare fehlt nur die äusserste Spitze und etwas von der Basis , dem sechsten fehlt dagegen ungefähr der dritte Theil der vorderen Hälfte. Herrn v. Blainville’s Beschreibung des Ruthenknochens beim lebenden Bären , Ursus Arclos , lautet folgendermassen : «Celui (l’os)* de la verge est considérable, et forme en effet une grande partie de cet organe. Il est par conséquent assez long , subcylindrique , canaliculé à sa face supérieure , et terminé en avant , après s’être renflé un peu , par une pointe qui occupe la partie inférieure du renflement. « Zu wünschen wäre es gewesen, dass die Beschreibung aus- führlicher ausgefallen wäre , denn obgleich mit diesen weni- gen Worten der in Frage stehende Knochen im Allgemeinen kenntlich gemacht ist , so sind dabei einige Formeigenthiim- lichkeiten übergangen, welche hervorgehoben, den Vergleich mit dem gleichnamigen Knochen des vorweltlichen Bären er- leichtert hätten. Die von Blainville gegebene Abbildung, welche um zwei Drittel der natürlichen Grösse reducirt ist , genügt desgleichen auch nur in so weit , als dass man den Knochen erkennt. Um so angenehmer ist es mir , einen so seltenen fossilen Knochen jetzt ausführlicher beschreiben zu können , und ich bedaure nur , dass mir kein gleichnamiges Stück der lebenden Bärenart vorliegt. Die sechs fossilen Ruthenknochen bieten zwei auffallende Formverschiedenheiten dar ; einmal ist der Knochen an sei- nem Basaltheile weniger hoch als an seinem mittleren dicke- ren Theile , ein anderes Mal übertrifft die Höhe des Basal- theils die des mittleren Theils wol um ein Drittheil. Vier Stücke kommen in die erste Kategorie , zwei dagegen in die zweite. Die ersten vier wollen wir nach ihrer Grösse mit A B C D ^ die übrigen zwei mit a und b bezeichnen. Ruthenknochen A , der grösste. Länge 8 Zoll 8 Linien oder 234 Millimeter. • » Höhe an der Basis 8 Linien oder 18 Millimeter. « » Grösste Höhe (etwa 2 Zoll von der Basis) 9‘/3 Linien oder 21 Millimeter. » * Höhe an der Spitze ä1 */^ Linien oder etwas über 12 Millimeter. " « Grösste Breite , Querdurchmesser (über ein Zoll von der Basis) , 6'/2 Linien oder 15 Millimeter. 3) Schmerling sagt zwar l. cit. I, pag. ft>2 er habe in sei- ner Sammlung den fossilen Ruthenknochen und Schlüsselbeine Vergleicht man dieses Ausmaass mit dem des gleichnamigen Knochens beim braunen Bären, Ursus Arclos , Blainville’s Ostèographie , fasciculus Ursus , PI. IX. Fig. gleich unten links, so stellt sich heraus , das die Länge des Penisknochens des fossilen Odessaer Bären 2 Zoll 63/4 Lin. oder 69 Millimeter mehr beträgt. Die Länge desselben Knochens heim braunen Bären ist näm- lich = 6 Zoll 1 V3 Lin. Ruthenknochen B. Länge 8 Zoll 1 Lin. oder 217 Millimeter. Ruthenknochen C. Länge 7 Zoll 8 lJ2 Lin. od. 208 Millimeter. Ruthenknochen D ist 6 Zoll lang, dann abgebrochen und zeigt hier in der Mitte seiner Masse eine eine Linie grosse eiförmige Oeffnung , ein foramen oder canalis ossis penis , welche mit einer Sonde bis zur Basis sich verfolgen lässt. Die inneren Wände dieses Canals sind ziemlich glatt , und zeigen mit der Lupe gesehn , eine Menge runder und ovaler Löcher, welche mit der den Canal umhüllenden inneren mehr zelligen Kno- chensubstanz in Verbindung stehen. Es ist kaum einem Zwei- fel unterworfen , dass der Canal Nerven und Blutgefässe ein- geschlossen hat , eine Ansicht , welche die so eben anwesen- den DD. Piro go ff und Neu bürg ebenfalls theilen, und dies um so mehr als seit kurzem die ausführlichen Untersuchun- gen über die Nerven der Knochen von Gros und Beck er- schienen sind. 4) Ruthenknochen a. Länge 7 Zoll 8 Linien oder 207 Millimeter. « « Höhe an der Basis 8 Lin. oder beinahe 18 Millimeter. » « Grösste Höhe (3/4 von der Basis) 10 Linien oder 22 Millimeter. » « Höhe an der Spitze 5 3/4 Linien oder 12 Millimeter. » « Grösste Breite , Querdurchmesser , 6 l/2 Linien oder 14 Millimeter. Ruthenknochen b , an der Basis und Spitze etwa um 5 Linien abgebrochen , kommt dem vorhergehenden an Länge gleich. » » Grösste Höhe (3/4 Zoll von der Basis), 11 Linien oder beinahe 25 Millimeter. Was nun die Configuration des Knochens betrifft , so hat er im Allgemeinen eine sehr verlängerte Gestalt , ist an der Basis merklich zusammengedrückt , eine Strecke davon im vom Bären , beschreibt über nicht den erstem , und hinsichtlich der Clavicula, so fehlt sie bekanntlich gänzlich bei dieser Thier- gattung. 4) Notizen aus dem Gebiete der Natur - und Heilkunde von Froriep und Schleiden. 1847, No. 19. Pag. 289 seq. B. Beck , anatomisch - physiolog. Abhandlung über einige in Knochen verlaufende und an der Markhaut derselben sich ver- zweigende Nerven, Freiburg 1846- 143 14-4 Bulletin PH Ysi co - mathématique nAPPonTs. Durchschnitt eiförmig , nach der Spitze zu allmälig schmäler werdend , prismatisch, und nach vorne etwas heraufgebogen. Die Rückenlläche bildet an der Basis anfangs einen Kamm oder eine Firste , ist dann eine Strecke abgerundet und dann beinahe bis zur Spitze abgellacht. An den Seitenflächen ist der Knochen stark zusammengedrückt, oben auf der Rücken- fläche viel breiter als an der unteren abgerundeten Längen- fläche , so dass der Durchschnitt des Knochens , etwa in der Mitte gemacht, dem eines abgerundeten Dreiecks oder Prisma entspricht. Nach der heraufgebogenen Spitze zu ist er von den Seiten noch mehr zusammengedrückt und endet mit einer etwas breiter oder vielmehr höher werdenden , vorne stumpf abgerundeten Anschwellung. Etwa einen Zoll von der Basis beginnt an jeder Seitenfläche eine ziemlich vertiefte und breite Rinne , verläuft drei Vier- tel der ganzen Längenstrecke und verschwindet einen Zoll vor der Spitze. « Canaliculé à sa face supérieure » in der Be- Beschreibung des Herrn v. Blainville passt demnach nicht auf die obere Rückenfläche, sondern auf die Seitenflächen. An der Basis der Knochen ABC und a machen sich viele vertiefte Linien merklich, wodurch die Oberfläche hier runz- lich erscheint. Diese Runzeln haben wahrscheinlich zum An- setzen der corpora cavernosa und des Musculus balbo -caverno- sus gedient. Die bedeutende Formverschiedenheit der Ruthenknochen erlaubt vielleicht zwei fossile Bärenspecies anzunehmen, wo- für auch der Complex der übrigen Geriisttheile zu sprechen scheint. Um über dem Speciellen das Allgemeine nicht ganz zu ver- gessen , will ich schliesslich noch bemerken , dass nicht ein einziger der erwähnten Knochen vom Wasser abgerundet ist, woher man den Schluss machen kann , dass die Unzahl der Knochen , welche von einer Fluth in den Vertiefungen und Höhlen der Tertiärschichten des Odessaer Muschelkalks ab- gelagert worden sind, wol schwerlich von bedeutender Ferne haben herkoinmen können, und dass die Zersetzung der wei- cheren Körpertheile kaum vor der Catastrophe begonnen hatte. Von grossem Interesse ist das Auffinden von fossilen Fisch- zähnen , welche mit den Knochen zusammen und zwar stel- lenweise häufig Vorkommen. Diese Zähne gehören keiner der jetzt in den Gewässern der Fauna Ponlina lebenden Fischart , sondern vorzugsweise der Ordnung Ganoideen, besonders dem Genus Pycnodon , Agass. Bekanntlich ist aber die Gattung Pycnodon dem Diluvium ganz fremd. Doch hierüber werde ich nächstens das Vergnügen haben Ihnen meinen Bericht abzu- I. Catalogue des insectes recueillies par feu M. LEHMANN. Suite aux Coléoptères pentamères; par M. MÉNÉTRIÈS. (Lu le 12 mai 1848.) Bereits im vorigen Jahre hatte ich die Ehre der Akademie den ersten Theil der von Herrn Lehmann gesammelten, von Ménétriès bearbeiteten Insecten zu übergeben. Derselbe enthielt 371 Käfer, wovon 38 noch nicht beschrieben waren und wurde den Memoiren der Akademie einverleibt. Gegenwärtig erlaube ich mir den zweiten und letzten 621) Arten von Insecten verschiedener Ordnungen enthaltenden Theil, wovon 79 noch unbeschrieben sind, der Classe zu gleichem Zwecke vorzulegen und den frühem Publications- weg ergebenst vorzuschlagen. Ich glaube dies um so eher mit vollster Ueberzeugung thun zu können, da die 1000 Arten Insecten umfassenderem jetzigen Stande der Entomologie entsprechende Arbeit des Hn. Méné- triès nicht blos zu den jüngst vollendeten, gehaltreichem ento- mologischen Leistungen gehört, sondern unsere naturhistori- sche Kenntniss Centralasiens wesentlich fördert. Von besonde- rem Interesse sind die vergleichend geographisch-zoologischen Bemerkungen, die einen besondern Abschnitt des vorliegenden zweiten Theiles ausmachen. Der Verfasser hat darin nicht blos die einzelnen Familien und Gattungen in proportionaler, numerischer Beziehung behandelt, sondern auch auf die cli- matischcn und terrestrischen Verhältnisse, welche das Vor- kommen mancher Formen entschieden begünstigen oder hem- men, hingewiesen und auf eine passende Art die Insekten- fauna Cenlralasiens mit der von Nordafrika verglichen. Ich schmeichle mir daher mit der Hoffnung, dass die Classe nicht blos den Druck der fraglichen Arbeit in den Memoiren verfügen, sondern auch dazu die Anfertigung von 4 Tafeln ge- statten werde, damit die interessantem und neuern Insecten- formen, wie dies mir als nothwendig erscheint, dargestellt werden können. St. Peterburg den 12 Mai 1848. F. Brandt. Emis le I juin I8î8. statten. •M *54 ' BULLETIN DE Tome VII. JW 10. DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ©33 SAISTT» PÉTERSJBOUR©. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus cle Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COM P. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l 'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants; 1. Bulletins des séances dt l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; tS. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans dès suppléments extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 9. Recherche des erreurs qui se glissent dans la solution du problème Pothenot à l'aide de la plan- chette. Peters. 10. Observations géognostiques sur la presqu'île de Manggchlak. Helmersen. BULLETIN DES SEANCES. H O T B Se I 9. Bestimmung der Fehler, welche bei der Auflösung der Pothenotsciien Aufgabe mit dem Messtische entstehen. Von G. A. F. PETERS, Dr. (Lu lc 28 janvier iShS). Beim Aufnehmen mit dem Messtische wird die Projection [M) des Orts, wo der Tisch aufgestellt ist, sehr häufig durch das sogenannte Rückwärts -Einschneidgn, d. h. mit Hülfe dreier, vom Messtische aus, sichtbarer Objecte (ül/ ÎÔ) (!) be- stimmt. deren Projectionen (A, B , C) auf der Mensel gege- ben sind. Sow'ol wegen der Fehler in der Lage der Puncte A. B , C auf dem Messtische, als auch wegen der Fehler, welche in den zur Bestimmung des Puncts M nöthigen Opera- tionen begangen werden , wird man diesen Punct, immer etwas fehlerhaft bekommen, und zwar wird sich, im Allge- meinen, die Grösse dieses Fehlers mit der Aenderung der Lage der Station gegen die Puncte Ü8, C verändern. Da es nun ohne Zweifel nützlich ist, in jedem vorkommenden Falle beurtheilen zu können, wie genau sich M bestimmen lässt, so habe ich einen allgemeinen Ausdruck für den miltlern zu befürchtenden Fehler in der Bestimmung der Lage dieses Puncts entwickelt, und daraus abgeleitet, für welchen Ort desselben, bei gegebener Lage der drei Puncte A, B , C, der Fehler am kleinsten wird. Hiebei habe ich angenommen, dass zum Rückwärls-Einschneiden die Lehmannsche Methode angewandt wird, nach welcher man Men Tisch so lange dreht und den Punct M (mit Hülfe der fehlerzeigenden Dreiecke) so lange verändert, bis die Schärfe des Lineals der Kippregel, welche um die Mitte dieses Puncts gedreht wird, nach der Reihe mitten über den Puncten A, B, C zu liegen scheint, wenn man das Fadenkreuz im Fernrohre der Kippregel suc- cessive auf die drei Objecte A , , Ci einstellt. Es ist klar, dass wenn man dieses erreicht hat, die Station so genau' be- stimmt ist, als es die Anwendung des Messtisches mit der Kippregel überhaupt nur zuiässt. Wenn man zur Orientirung des Tisches die Bessel-K uhlenkampsche Methode ( Astro- nomische Nachrichten No. 61) anwendet, welche unter den sonst noch vorgeschlagenen gewiss den Vorzug verdient und welche die Orientirung direct, und nicht durch Versuche, wie die Lehmann’sche giebt, so werden der unvermeid- lichen kleinen Fehler wegen, die beim Construiren der Hülfs- linien entstehen, die durch die Puncte A, B, C in den Rieh- 147 Bulletin physico-mathématique 148 tungen nach den Objecten 21 , 23, G gezogenen Linien, anstatt sich in einem einzigen Puncte zu schneiden, meistens ein, wenn auch nur sehr kleines, fehlerzeigendes Dreieck bilden. Soll daher die Station mit der grössten erreichbaren Schärfe bestimmt werden, so ist man fast immer genöthigt, zum Schlüsse noch die L eh man n’sche Methode anzuwenden, und dann wird der Fehler in der Bestimmung der Station derselbe, als 'wenn überhaupt nur die letztere Methode wäre angewandt worden. Seien nun, wie vorhin, A, B , C die auf dem Messtische gegebenen , also etwas fehlerhaften Projectionen der Objecte 21, 23, C : A , B\ C die wahren Projectionen derselben Ob- jecte; A'sei der durch das Rückwärts-Einschneiden gefundene, M der wahre Ort der Station. Die Schärfe des Lineals der Ivippregel habe die Lage PQ. wenn sie, dem Augenmaasse nach , an die Puncte Y und A gelegt, und das Fadenkreuz auf das Object 21 eingestellt ist. Durch den Punct N sei P Q parallel mit PQ gezogen, und P sei der Punct, in welchem diese und die durch A' und M gezogene gerade Linie sich schneiden. Werden von Mund A' auf P Q' die Perpendikel Mm und A' a gelallt, und nennt man MN— q, A NMA' — 9, Afa—n, MA' = u MB' = b, MC’ = c, Aß' MC —a, L.C MA' — ß , L. à! MB' = 7, so wird, wenn man nur die ersten Potenzen von q und u berücksichtigt, a RS sei die Lage der Schärfe des Lineals, wenn sie an die Puncte N und B gelegt und das Object 23 eingestellt ist. US' sei durch den Punct Ar parallel mit RS gezogen, und R sei 4er Durchschlaf tsponct dieser ur.d der durch Mund B gezo- genen geraden Linie. Wird nun das von B' auf R S gefällte Perpendikel B b , v genannt, so ist -7) „ Endlich sei TU die Lage der Kante des Lineals , wenn das Object G eingestellt ist, TU éine durch N mit TU parallel gezogene Linie, T der Durshschnittspunct dieser und der durch M und C gezogenen geraden Linie ; so hat man, wenn das von C auf T U gelallte Perpendikel C c = w genannt wird, / u'j'q' — w — 7 Sin (ft — y) c Die Fehler, welche beim Einstellen des Fadenkreuzes im Fernrohre der Kippregel', auf die Objecte 31/23, G begangen werden, sind als verschwindend anzusehen gegen die Fehler, welche beim Anlegen der Schärfe des Lineals an die Puncte N, A, B, C entstehen, so wie gegen die Fehler in der Lage der Puncte A. B, C auf dem Messtische. Die Abstände der Linien PQ, RS, TU von dem Puncte in welchem sich M be- finden würde, wenn der Tisch genau orientirt wäre, sind gegen die Entfernungen der Objecte 21 , 23, G vom Messtische gleichfalls als Null zu betrachten. Man hat daher Z S'NU' = AB'MC' = a,\ A U'NQ'= A C'mä' (i) z q'ns' = aa'mb'=7. \ Nun ist A S' Nif = B'MC' -\ SRB' v — /ySin (cp - a r h U T C y) W — q Si n (ß — 2 •+- (a2 -h b2 — 2abCosy)w- Addirt man die Quadrate von qSincp und qCoscp, so findet man (mit Berücksichtigung, dass die Summe der Winkel a, ß und y, = 360°) (fl Sin a —h b Sin ß -t- cSm yy b2v2 (a Sin a bSm ß -+- cSin yy (2) wenn man die drei Seiten des Dreiecks A B C' , B C' = a, CA — b, A B = c nennt. Nehmen wir jetzt an, dass die Puncte A, B, C auf dem Messtische mit gleicher Genauigkeit aufgetragen sind, und dass der mittlere Fehler, womit die Lage eines jeden behaftet ist, =e sei; so ist der mittlere Fehler in der Lage eines der Puncte A, B, C nach einer gegebenen Richtung hin, oder die Projection des Fehlers e auf eine gegebene gerade Linie = siY i. Wird nun der mittlere Fehler, welchen man beim Anlegen der Schärfe des Lineals auf einen auf dem Messtische gezeichneten Punct begeht , £ genannt ; so ent- spricht den wirklichen Fehlern u, v, w ein und derselbe mittlere Fehler Y 2£2 = rj. Der mittlere Fehler in der Lage des Puncts N, oder der mittlere Fehler, der dem wah- ren Fehler q entspricht, wird demnach = t* ■ Ya2 Û Sin a -+- bSin/3 -+- cSin y .(3) Für jeden Punct im Umfange des um A B C beschriebe- nen Kreises wird a Since -i- bSin/J-r- cSiny = 0, mithin fi unbegränzt gross. Suchen wir jetzt die Lage des Puncts M «Sin yiSino rtSma r b Sin ß -+- cSiny =— — — g-t für welche (i (ohne Rücksicht auf das Vorzeichen) am klein- sten wird. Sei (Fig. 2) LB A'C' = A, Ï.A'b'c' = B, AB C'a' = C, z CMA'C ' = /, Z. MB A' = if>, jLMC B' = a, so ist A'M.B'C. Sin B'C'M ûSina = A M Sin B MC = -r— B'M «Sin y> Sin cj Sin (A — /) Durch gehörige Versetzung der Buchstaben erhält man hieraus bSin^l — ÄSinySinö tSiny Man hat daher, wenn n = Sin (it — f) cSin y Sin Sin ( C — o) a b Sui A Sin it SinC ZiSinySincj cSin/Siny; “I ' " Sin (A — /) Sin (73— f) Sin (C — 4C — Sin4ASin4ß 2Sin4t’ Da Sin AA, SinAJ?, Sin \C immer positiv sind, so ist das Glied dieser letzten Gleichung, welches q und a enthält immer negativ, welche reelle Werthe für q und a auch angenommen werden mögen. Es findet daher ein Maximum von ss statt, wenn q = 0 und ff = 0. ff2 SinirjSiiiiß = 90° -+- und ent- wickelt man den Werth von ss nach den steigenden Potenzen von q und a , so erhält man bis zu den Grössen 2ler Ord- nung von q' und o'. $2=4n2SiniA2SiniJ?2Cos|U2 — n2 SinA2 Sini/?2 CosiC2 r “c CosiA2-r-Sn;iC2 / SiryF-i-Co.siACosiö 1 2 2 * G \ 2SiniC a'z~\ Cosy A2-i-Siii 4C2 L 2 2 *“ CosX.42C.oiiC ^ Cosi-ACos-iA CosiC 1 Cosi A Cos i-ß J 153 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 1 54 Das Glied in diesem Ausdrucke, welches q und a enthält, kann, wie man sieht, Null werden ohne dass q und a = 0 sind ; daher findet für q' = 0 und a = 0, oder für q = 90° und a = 90, kein Maximum oder Minimum von ss statt. Auf gleiche Art lässt sich beweisen, dass q = 90°, z = 90° und <7 — 90°, r = 90° zu keinem Maximum oder Minimum von ss gehören. Demnach gehört von den vier unter (15) zusammen- gestellten Systemen der Werthe von q, a und z nur das erste zu einem grössten Werthe von ss. Wurzeln der Gleichungen (12) und (14) sind p=-t-|A, a= — i B, so wie q= — |A und <7=-t-±2?...(16) Die beiden ersten Werthe geben nur die Dreiecksseite A B (Fig. 2) als die gerade Linie an, auf welcher der ihnen ent- sprechende Punct M liegt, ohne den Ort auf dieser Linie näher zu bestimmen. Die beiden letztem Werthe von q und er geben C , also einen zwei Dreiecksseiten gemeinschaftlichen Punct, für den ihnen entsprechenden Punct il I. Auf den Dreiecksseiten A B , B C , C'a', oder ihren Verlängerungen, kann indess kein Punct liegen, der zu einem Maximum oder Minimum von ss gehört, wenn man nicht etwa die Eckpuncle Al, B', C' als zum Umfange des um das Dreieck AB C um- schriebenen Kreises und deshalb zu einem Minimum von ss gehörend, ansehen will. In der That, es wird später gezeigt werden , dass wenn der Punct M seinen Ort nur auf der Linie A B verändert, der Werth von ss am grössten wird, wenn der Punct M in m (Fig 2) eine solche Lage hat, dass t LC'mA ' =90°. Nimmt man jetzt an, dass der Punct m seinen Ort ein wenig in der auf A B senkrechten Richtung nach m verän- dert, so ist, wenn man mm" mit £ bezeichnet und nur die ersten Potenzen von £■ berücksichtigt, a = m" â' = m A' , I' — — ni B = m B , c = m C' — | , a = - - — ; s 2 1) o n I II -n. p — AT~ 7’ 7 = 7r — — — -. Dieses in ss — (aSina h- bSin/? -+- cSiny)2 substituirt, gieht SS : 'IC Sin C Cos A Cos ß Da dieser Ausdruck £ in der ersten Potenz enthält, so ist offenbar, dass für § — 0, ss kein Maximum sein kann. Die Werthe von q und er, welche ausser den unter (16) genannten, den Gleichungen (12) und (14) noch Genüge lei- sten, gehören für den besonderen Fall, dass ZA = Z. /?, zu keinem Maximum oder Minimum von ss ; es können daher q und o auch, wenn A und B ungleich sind, keine allgemein gültige zu einem Maximum oder Minimum von ss gehörende Werthe haben. Ist nämlich A = B, so verwandeln sich die Gleichungen (12) und (14) in diese: Sin2p -+- Sin2cr = 0. . J7) [— 3CosA2 -t-2CosA(Cos2ç -+- Cos2u) — Cos(p — er)2] (Cos2p h- Cos2 besuchte und mir eine von ihm besorgte Sammlung von Felsarten und Pe- trefakten zur Untersuchung übergab. Obgleich diese Mitthei- lungen nur spärlich sind, so werfen sie doch ein neues Licht auf den geognostischen Bau des Kaspischen Beckens und sind daher der Beachtung werth. Ich erlaube mir hier die Bemer- kung dass wir den Oflicieren des Generalstabes und der Ma- rine schon manchen Beitrag zur Kenntniss der Geognosie Russ- lands und seiner asiatischen Grenzländer verdanken und dass es sehr zu wünschen wäre dass diese Herrn ihre Aufmerk- samkeit mehr und mehr auf diesen Gegenstand lenkten, da sie oft Gelegenheit haben wrenig bekannte Gegenden zu be- suchen. An der Ostküste des Kaspischen Meeres treten zwrei grosse Halbinseln vor. Die eine, Busatschi genannt, erhebt sich west- lich vom Busen Mertwoi Kultuk, an dessen Ostufer das nun- mehr verlassene Fort Nowo - Aieksandrowskoje liegt; über j ihre geognostisciie Beschaffenheit fehlen die genaueren Nach- richten. Die andere, bekannt unter dem Namen der Halbinsel Mangy schlak, steht mit jener in unmittelbarer Verbindung und läuft westlich in das Cap Tük-Karagan oder Tüp-Karagan aus. Sie erstreckt sich von West nach Ost und ist, nach Allem i i was wir von ihr wissen, eine Fortsetzung der Hochebene j Ustürt. Ein grosser Theil derselben scheint aus denselben I Tertiairscbichten zu bestehen, wie die östlichere Hochebene, und sie erbeben sich auch ungefähr zu derselben Höhe, näm- 1 lieh mehrere hundert Fuss über dem Spiegel des Kaspischen Meeres. Auf ihrer östlichen Hälfte steigt aber ein, von West i nach Ost streichender Gebirgszug auf, der auf den Karten 157 158 DR L'AcâDÉMI E DE S Kara-Tau, das schwarze Gebirge genannt wird. Nördlich und südlich begleiten ihn zwei andere, ihm parallel verlaufende Höhenzüge, welche unter dem Namen Alt-Tau oder die weissen Berge bekannt sind. Dadurch entstehn zwei Längenthäler, von denen das südliche eine Breite von 2 bis 8 Werst hat; in ihm beGndet sich die Karawanenstrasse, welche von dem neuangelegten Fort Nowo-Petrowskoje, an dem Westufer der Halbinsel, nach Chiwa führt. Der Kara-Tau beginnt etwa 90 Werst östlich von dem Fort mit dem Berge Kara-Tautschik, steigt all malig an und erreicht weiter östlich in dem Berge Kara-lVcheku einen seiner Cul- minationspunkte, dessen Höhe der Obrist Iwanin, nach einer mit der Mensel ausgeführten aber nur annähernd genauen Messung, auf 350 Sashen oder 24-50 Fuss englisch, über dem Niveau des Kaspischen Meeres, schätzt. Ein anderer höchster Berg des Kara-Tau heisst Utman. Die Gesammtlänge des Ge- birges soll, nach der Aussage der Kirgisen, beiläufiig 120 Werst betragen. Ein Querthal, in welchem das Flüsschen Siir-Ssu üiesst, theilt es in zwei gleiche Hälften. Dem Kara- Tau entströmen einige Quellen süssen Wassers, an denen die Kirgisen Ackerbau treiben. Der südliche der beiden Ak-Tau (Herr Iwanin untersuchte nur diesen etwas genauer), erreicht eine weit geringere Höhe. Die ganze Gegend ist vollkommen waldlose Steppe. Die Kirgisen entnehmen die Namen der Berge nicht selten von der Farbe der sie zusammensetzenden Gesteine. So auch hier. Der Karatau besteht an seinem steilen südlichen Abhange und auf seinem Rücken aus einem Wechsel folgender, meist dunkelfarbiger Gesteine: a) Schwarzer, harter, dünnschiefriger Thonschiefer (Dach- schiefer). b) Milder, rothbrauner Thonschiefer c) Gelblicher, harter Thonschiefer mit Schnüren von Spath- eisenstein. d) Grauer, sehr feinkörniger, schiefriger Sandstein mit spar- sam eingestreuten Schüppchen weissen Glimmers. Er könnte einen guten Schleifstein abgeben. e) Schwarzer, dichter Kalkstein, der mit Säuren langsam braust, von Kalkspathschnüren durchzogen ist und an einigen Stellen geringe Anflüge von Kupfergrün zeigt. Die Schichten sämmtlieher Gesteine sind erhoben und haben ein steiles Fallen; in den mitgebrachten Handstücken ist keine Spur von organischen Resten zu bemerken und die Altersbestimmung daher nicht möglich. Der Hauptzweck beim Besuche des Kara-Tau war die Auffindung von Steinkohlen, über deren Vorkommen Herr Iwanin in Nowo-Petrowskoje durch die Aussage einiger Kirgisen sichere Kunde erhalten hatte. Sie kannten die Lagerstätte wahrscheinlich sehr gut, schienen sie aber nicht angeben zu wollen. Man entschloss ÂINT-PÉ TEUSBOURG. sich also sie selbst aufzusuchen. Anfangs war diess vergeb- lich, als man sich aber in jenem Quer thaïe des Siir-Ssu nach Norden in den Kara-Tau wandte, wurden in der Gegend des Brunnens Kert und an beiden Seiten des Siir-Ssu an mehre- ren Stellen und zwar fast unmittelbar unter der Erdoberfläche Kohlenüötze aufgefunden. An einer Stelle lagen ihrer meh- rere übereinander, von '/4 bis il/2 Arschin Mächtigkeit, sämmt- lich in geneigter Stellung und durch schwärzlichen Scbiefer- thon von einander getrennt. Später wurden auch westlich von hier, in der westlichen Hälfte des Kara-Tau Kohlenilötze anget roffen. Nach den mitgebrachten Hands tücken zu uriheilen ist es eineBraun-und Russkohle von ziemlich geringer Qualität. Das am besten aussehende Stück ward von Herrn Iwanow iip Laboratorium des Berginstituts untersucht und enthält: Kohlenstoff 42,28. Flüchtige Theile 48,25. Erdige Theile 1,17. Schwefelkies 8,30. In der Nähe dieser Flötze fanden* sich lose umherliegende Stücke von Thoneisenstein mit Pllanzenabdrücken, die sich aber wegen ihrer Undeutlichkeit nicht näher bestimmen las- sen, und in den Flötzen selbst Knollen einer gelben, weichen Substanz, die angeblich Alaun enthalten und von den Kirgisen beim Färben gewebter Stoffe angewendet werden soll. Nach einpr vorläufigen Untersuchung scheint es ein Gemenge von schwefelsaurer Kalkerde, Thonerde und Eisenoxyd zu sein. Eine kirschrothe, ganz lockere, ziemlich feine Erde, die eben- falls in der Nähe der Flötze vorkommt, besteht nach Herrn IwanowsUntersuchung aus einem Gemenge von! 5, 15 Quarz- sand, G, 8 0 Thonerde, 21,30 Eisenoxyd, schwefelsaurer Kalk- | erde 35,70, Chlornatrium 1,30, Wasser 20,85. 1 Von ganz anderer Beschaffenheit als der Kara-Tau sind die ' ihn begleitenden Ak - Tau , deren horizontale , hellfarbige | Schichten sich auf dem Boden der Längenthäler bis an den j Fuss der geneigten Schichten des Kara-Tau zu verbreiten ( scheinen, denen sie mithin ungleichförmig angelagert sind, Die untern, tieferen Schichten des südlichen Ak-Tau, sagt Iwanin, bestehen aus Kreide, welche in 30 Faden hohen Massen zu Tage steht. Dieser Kreide ist ein zerreiblicher, weisser Sandstein (tertiair?) aufgelagert, der Felsen von der- selben Höhe bildet. Wir bekämen also für beide Geisteins- I arten zusammen eine Höhe von GO Faden oder 420 Fuss englisch über dem Boden des Thaies. Aus den Kreideschichten sind mehrere Versteinerungen milgebracht worden, welche beweisen dass das sie umschlies- sende Gestein wirklich der Kreideperiode angehört: es sind Igende; Î) Ananc/iyles orala; ein gut erhaltenes, nur wenig abgerie- benes Exemplar, an welchem die karakleristischenKenn- 159 160 Bulletin physico - mathématique Zeichen noch deutlich zu erkennen sind. Es ist in Kalk- spath verwandelt und weisse Kreide hängt noch an ei- nigen Stellen an. Diese Art ist bekanntlich in Europa weit verbreitet und bezeichnend für die eigentliche Krei- deformation, in deren mittleren und unteren Schichten sie vorkommt. 2) Ammonites inlerruplus Brugièras , in Brauneisenstein ver- wandelt. Ganz wie ihn d’Orbigny in seiner Paleontolo gie Française , Terr, crétacé PI. 32 fig. 1 und folgende ab- bildet und beschreibt. Diese Art ist für den Gault be- zeichnend. Auch ein jüngeres Exemplar desselben Am- moniten ist da, mit dichter stehenden Rippen, wie sie d’Orbigny an jungen Thieren nachgewiesen hat. 3) Fragmente von Belemniten. Ich beschreibe diese und einige andere, weniger gut erhal- tene Petrefakten nicht genauer, in der Hoffnung diess bei ei- ner andern Gelegenheit vollständiger thun zu können; es .ist nämlich die Aussicht da bald aus derselben Gegend eine grössere Sammlung und ausführlichere Beobachtungen zu er- halten. Auch enthalte ich mich bis dahin der Deutungen über das wahrscheinliche Alter der Kara-Tau-Gesteine ; es genüge zu sagen dass sie ihrem Ansehn und ihrer Lagerung nach äl- ter sind als die Kreide. Die Annahme dass die söhlichen Krei- deschichten des südlichen Ak - Tau bis an die steilfallenden Schichten des Kara - Tau heranstreichen, beruht daranf dass Herr Iwanin am südlichen Fusse des Kara -Tau, zwischen dem Orte Ulunak und dem Brunnen Kert das Fragment eines in Brauneisenstein verwandelten Ananchytes und das Frag- ment eines Ammoniten fand, der dem Ammonites Leopolclianus , einem Kreidepetrefakt, jedenfalls sehr nahe steht. (d’Orbigny 1 c. Terr. er. PI 23.) Was der Ohrist Iwanin aus der Umgegend von Nowo- Petrowskoje und andern Ufergegenden der Halbinsel mitge- bracht hat, sind die bekannten Tertiairgesteine des Ustürt, Salzkrusten aus Seen, die sich am Meeresufer hinziehen, Se- iend, Glaubersalz und dergleichen mehr. Allein einer beson- dern Erwähnung verdienen noch Feuersteine mit anhaftender Kreide, welche er Östlich von Nowo - Petrowskoje auf dem Wege näch dem Thaïe Burly, fand. Dieser Umstand scheint zu beweisen dass die Kreide des Ak - Tau sich noch weiter nach Westen, vielleicht bis in die Nähe des Meeres erstreckt, und so wird es immer wahrscheinlicher dass Karelins Krei- dehügel wirklich der Kreideperiode angehören. Der nördliche Ak-Tau, soll, nach Iwanins Angabe, dieselbe Gesteinsbe- schaffenheit haben, wie der südliche ; es wäre also die Kreide hier weit verbreitet. Nun sind aber die beiden Ak-Tau nach einer mir mitgetheilten Karte sowohl als nach andern Nach- richten nichts weiter als die westliche Fortsetzung des Ustürt, mit dem sie ohne Unterbrechung Zusammenhängen, und es ist daher die Annahme erlaubt dass die Kreideschichten unter den tertiaire» Gesteinen der Hochebene selbst aufzufinden wären und dass letztere also die Repräsentanten von wenig- stens zwei geologischen Zeitabschnitten enthält. Die Entdeckung eines Gebirges, dessen steilfallende Schich- ten wahrscheinlich einer der älteren, vielleicht der Transi- tionsperiode angeboren und die sich inmitten des grossen Kaspischen Tieflandes über 2000 Fuss hoch erheben, ist je- denfalls eine merkwürdige Thats.ache, auf die ich hoffe bald zurückkommen zu können, um sie den Geologen genügender darzustellen. BULLETIN BES SEANCES BE LA CLASSE. SEANCE DU IV (26) JANVIER 18V8. ' Lecture o r d i n a i r e. M. Hess lit un mémoire intitulé: Chaleur latente de la glace; sa chaleur spécifique et sa capacité pour la chaleur. Lecture e x t r a o. r d i n a i r e. M. Fuss présente, de la part de M. le Professeur Henri Bruun d’Odessa, une note intitulée: lieber die Integrabilität der Functionen von mehreren veränderlichen Grössen. M. Meyer présente de la part de M. le Dr. Buhse un article intitulé: Vorläufiger botanischer Bericht über meine Reise durch einen Theil Armeniens in den Monaten April und Mai 1847. Ges deux pièces seront publiés dans le Bulletin de la Classe. Mémoires présenté s. Le Secrétaire perpétuel présente, par ordre de M. le Ministe de l’instruction publique, un mémoire manuscrit intitulé: Resul- tate magnetischer Beobachtungen in Finnland. L’auteur de ce mémoire désirant le voir publié sous les auspices de l’Académie, la Classe en commet l’examen à MM Kupffer et Lenz. Appartenances scientifiques. M. Middendorff annonce à la Classe que le Musée zoolo- gique vient d’être enrichi d’une collection très complète de co- quilles de terre et d’eau douce de la Livonie offerte en don par M. A. Schrenji. M. Middendorf promet d’en livrer sous peu une notice pour le Bulletin et prie la Classe, on attendant, d’a- 1 dresser à M. Schrenk les remercîments de l'Académie de cette intéressante donation. Approuvé. Correspondance. M. le Conseiller d’état actuel Lomonossov, Ministre de Russie | au Brésil , adresse au Secrétaire perpétuel, en don pour le Mu- sée, deux espèces de singes provenant des forêts de la province j de l’Amazone supérieure, l’une des plus reculées du pays: M. Brandt y ayant reconnu des espèces très rares, la Classe char- gea le Secrétaire d’en adresser à M, Lomonossov les renier- ! ciments de l’Académie. Emis le 5 juin 1848. JW i&>. BULLETIN Tome y ii. j\? h. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT .PÉTERSBOlIRCi. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie , place de la Bourse No. 2 , et chez W. EGGERS et COMP. , libraires , commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l 'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants; 1. Bulletins des séances d? l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux- 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. MÉMOIRES. 5. De la résorption des gaz dans le voltamètre. Jacobi. 6. Nouvelles lois relatives à la somme des diviseurs des nombres. Boüniakovsky. Extrait. NOTES. 11. Sur le genre Lilhodes Lalr. et sur quatre nouveaux genres ana- logues, découverts par M. Voznessensky. Brandt. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 5. Galvanische und electromagnetische Ver- suche; von M. H. JACOBI. (Lu le 11 dé- cembre 1846.) Fünfte Reihe. Erste Abtlieilung. Von der Resorption der Gase im Voltameter. 119. In der Sitzung vom 23. October d. J. habe ich der Classe eine vorläufige Notiz über eine sehr merkwürdige Erschei- nung mitgetheilt, welche den Physikern die sich mit galvani- schen Untersuchungen abgeben, bisher entgangen war. Seit 4 bi$ 5 Jahren bediene ich mich nämlich häufig, besonders zu den, bei den Telegraphenlinien anzustellenden vergleichen- den Beobachtungen, der von Faraday in seinen « Experimental Researches » art. 710 fig. 65 angegebenen U-förmigen Voltame- ter, welche ihrer Tragbarkeit und leichten Handhabung we- gen, besonders nützlich zu dergleichen Untersuchungen sind. Ich besitze hiervon mehrere Exemplare, theils mit grossem, theils mit kleinern Platinplatten. Für schwache Ströme ge- brauche ich Voltameter mitPlatindräthen. Das erwähnte merk- würdige Factum besteht nun darin, dass die gemengten Gase, wenn sie im Voltameter verbleiben nach und nach an Volumen abnehmen und endlich völlig ver- schwinden. Häufig indessen bleibt ein kleines Bläschen zu- rück, das nicht mehr resorbirt wird. 120. Das Voltameter dessen ich mich bei dem ersten Versuche bediente, ist hierbei ab- gebildet. Die Weite der Röhre beträgt 0^63. Die Länge des verticalen Schenkels 12^5 und die des schrägen Schenkels 14 . Die eingeschmolze- nen Platinplatten sind 0(75 lang und 0^5 breit. Die Röhre ist in y40 Cu- bikzoll eingetheilt. Die verdünnte Schwefelsäure womit das Voltameter ge- laden war hatte 1,25 spe- cifisches Gewicht. Das Gas wurde, theils durch eine Grove ’sehe Platin- batterie von 4 Elemen- m Bulletin physico-mathématique 164 ten, theils durch eine mit einem Commutator versehene mag- neto-electrische Maschine entwickelt, bei welcher der Strom immer nach derselben Richtung ging, so dass die Gase sich gesondert an jeder Platte entwickelten. 121 Bei der ersten Beobachtung die ich bald nach der Wahr- nehmung dieser auffallenden Erscheinung anstellte, hatte die Resorption der gemengten Gase, folgenden Verlauf genommen. Erste Beobachlun gsreihe. 07' 1,3375 engl. Cubz. l7'll' 0,9000 » 27' 0,7500 . 27' 30' 0,G625 - In der ersten Stunde waren hiernach ca 0,37 und in der zweiten Stunde ca 0,22 Cubz. gemengte Gase resorbirt worden 122. Später angestellte Versuche gaben ein minder günstiges Resultat, obgleich ziemlich regelmässig, im Verlaufe von 5 bis 6 Tagen l1/, Cubz. gemengte Gase, bis auf den Art. 119 er- wähnten kleinen Rückstand, resorbirt worden waren. Weder durch Anwendung stärkerer oder schwächerer Säuren im Voltameter, noch durch Anwendung stärkerer oder schwäche- rer oder solcher uncommutirten magneto-eleclrischen Ströme bei denen die gemengten Gase an jeder Electrode zugleich entwickelt wurden, gelang es das Resorptionsvermöger. der Platten zu steigern oder nur wüeder auf die Höhe der ersten Beobachtungsreihe zu bringen. 123. Die plausibelste Erklärung dieses Phänomens, welches die Bedeutung des Voltameters als Messinstrument, theils in Frage stellt, theils an gewisse Bedingungen knüpft, scheint die zu sein, dass die gemengten Gase nach und nach von der verdünnten Säure absorbirt, darin aufge- löst oder vertheilt, und dann dem Döbereiner’schen Phänomen gemäss, wieder zu Wasser verdichtet werden. Nach dieser xGisicht müssten also alle Umstände, welche das Absorptionsvermögen der Flüssigkeit für Gase erhöhen , die Resorption der gemischten Gase beschleu- nigen. Indessen scheint weder das Auskochen der Flüssig- keit, noch das starke Schütteln derselben, oder eine Vergrös- serung der Berührungsfläche des Gases und der Flüssigkeit, welche durch eine schräge Lage des Voltameters leicht be- wirkt werden kann, irgend einen Einfluss hierbei auszuüben. Eben so unwirksam war es, wenn man, um das Absorptions- vermögen der Flüssigkeit, für die, im geschlossenen Schenkel befindlichen gemischten Gase allein in Anspruch zu nehmen, gleich nach dem Auskochen, die in dem offnen Ende der Röhre befindliche Flüssigkeit, durch eine Oelschicht von de* Berührung mit der atmosphärischen Luft ausschloss. 124. Dagegen scheint eine wesentliche Bedingung-dieser Resorp- tionserscheinung, vollkommne Metallität der Oberfläche der Platinelectroden, so wie chemische Reinheit der Zersetzungs- flüssigkeit zu sein. Man weiss wie schwrer erstere herzustel- len ist. In das offne Ende der Voltameterröhre, wurde ein mit dem Zinkpole einer 3paarigen Grove’ sehen Batterie verbundener dicker Platindrath , bis auf den Boden der Röhre eingesenkt, nachdem die beiden Platinelectroden ne- ben einander mit dem Platinpole der Batterie vereinigt wor- den wraren. Auf diese Weise wurde während einer Stunde, Oxygen an beiden Electroden entwickelt; aber weder die An- wendung concentrirter Aetzkalilösung als Zersetzungsflüssig- keit, noch die Anwendung chemisch reiner Salpeter- oder Schwefelsäure, war im Stande die frühere Resorptionsfähig- keit der Platten wieder herzustellen. 125. Bessern Erfolg hatte das Platiniren der Electroden. Bei An- wendung einer ziemlich concentrirten Platinauflösung und eines schw achen Stromes gelang es , die neben einander ver- bundenen Electroden so zu platinisiren, dass ihre Oberfläche mit metallischem Platin von mattweissem Ansehn überzogen wurde. Nachdem hierauf das Voltameter wiederholt mit de- stillirtem Wasser ausgewaschen worden, wurde chemisch reine, verdünnte Salpetersäure von 1,085 spec. Gew. einge- füllt, und durch die mit einem Commutator versehene magne- toelectrische Maschine, Knallgas entwickelt. Die nachfolgende Beobachtnngsreihe zeigt den Verlauf nach welchem die Re- sorption vor sich ging. Zweite Ben backt an gsreihe. Zeit. Gasmcnge iii engl. Cubz. Resorption berech- net für I Stunde, in engl. Cubz. O'' 1,6875 l7' 2l' 1,4750 0,157 3a 18' 1,1250 0,180 57' 38' 0,6250 0,214 77' 45' 0,1500 0,224 Man ersieht aus dieser Tabelle, dass hier die Resorption immer noch schwächer w ar als die Art. 121 beobachtete. Zu 165 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 166 gleich aber zeigen die Zahlen in der 3ten Columne den auf- fallenden Umstand, dass hier die Resorption in den spätem Perioden zugenommen hatte. Bei allen andern Beobachtungs- reihen welche ich durchgemacht hatte, und die ich hier nicht weiter anführe, fand ohne weitere Ausnahme in den spätem Perioden immer eine Abnahme in der Intensität der Resorp- tion Statt. 126. Das bei weitem günstigste Resultat gab die galvanische Re- duction von Platinmohr an der Oberfläche der Electroden. Es wurde hierzu eine Batterie von 3 Grove’scben Elementen und sehr verdünnte Platinauflösung angewandt der man, um ihre Leitungsfähigkeit zu erhöhen chemisch reine Schwefel- säure zugesetzt hatte. Als positive Electrode diente der oben erwähnte in die offene Röhre eingesenkte dicke Platindralh. Die beiden im Voltameter mit ihren Enddräthen eingeschmol- zenen Platinplatten, waren mit dem Zinkpole der Batterie verbunden. 127. 128. Hydrogen oder Oxygen allein im Voltameter entwickelt wird nicht resorbirt. Ausserdem scheint die einseitige Ent- wicklung einer dieser Gasarten das Resorptionsvermögen der Platinelectroden überhaupt zu schwächen. Nach Beendigung der letzten Beobachtungsreihe hatte man nämlich 1,35 Cubz. Hydrogen nur an der einen, mit H bezeichneten Electrode im Voltameter entwickelt. Als nach 2'/2 Stunden nichts davon resorbirt worden war, wurde das Gas wieder aus dem Vol- tameter entfernt und statt dessen 1,25 Cubz. Oxygen an der mit 0 bezeichneten Electrode erzeugt. Auch dieses Gas wurde nach 3 Stunden wieder herausgelassen, weil auch hier nicht die mindeste Resorption Statt gefunden hatte. Hierauf wurde endlich wieder 1,625 Knallgas im Voltameter entwickelt, von denen aber in der ersten Stunde nur 0,08 Cubz. resorbirt wurden. Spätere Versuche indicirten zwar ein etwas stärke- res Resorptionsvermögen, indessen wurde das frühere nur erst nahezu wieder erreicht, nachdem die Electroden von neuem wieder mit Platinmohr überzogen worden waren. Ich führe hier nur 2 Beobachtungsreihen an , welche nicht gleich hintereinander, sondern in einem Zwischenräume von mehreren Wochen angestellt worden waren. Bei beiden war das Voltameter mit verdünnter, chemisch reiner Schwefel- säure von 1,175 spec. Gew. geladen. Dritte Beobachtungsreihe. Zeit. Gasmenge in Cubz. engl. Resorption berech- net auf 1 Stunde in engl. Cubz. 0A 2 o'1 18' 1,7875 0,708 0Ä 48' 1,5000 0,557 1* 1,4000 0,500 2 h 1 0,400 2 h 51' 0,7750 0,324 7 h 3' 0,1250 0,143 Vierte Beobachtu ngsn s ihe. Zeit, Gasmenge in engl, Cubz. Resorption berech- net für 1 Stunde in engl. Cubz. oÄ 1,5000 0- 30' 1,1875 0,625 \h 0,8750 0,625 2h 0,3750 0,500 30' 0,1500 0,150 4* 0,1250 0,050 129. Erwähnen will ich noch folgenden Versuch: In eine etwa 3/4 Zoll weite oben geschlossene, und zur Hälfte mit Knall- gas angefüllte Glasröhre die unten durch Wasser abgesperrt war, wurde eine mit Platinmohr überzogene Platinplatte so eingeführt, dass sie mit dem Gase nicht in Berührung kam. Es fand hierbei nicht die mindeste Resorption Statt und erst nach Verlauf von mehreren Monaten konnte eine geringe Verminderung der Gasmenge wahrgenommen werden, eine Verminderung die auch wohl ohne Anwesenheit der Platin- platte, den bekannten Absorptions-Phänomenen gemäss Statt gefunden hätte. 130. Die andern Voltameter die ich zu meiner Disposition hatte, zeigten alle ein mehr oder weniger starkes Resorptionsver- mögen, das ich durch Platinisiren der Platinelectroden nicht erhöhen durfte, um nicht absichtlich den Gebrauch dieser Voltameter als Messinstrumente zu beeinträchtigen. 131. Wenn uncommutirte magneto-electrische Ströme im Volta- meter kein Gas erzeugen, so scheint dieses ein Kennzeichen zu sein, dass die Electroden ein gewisses Resorptionsver- mögen besitzen. Die Erklärung hiervon ist leicht, denn die reinen Platinoberflächen sind am meisten befähigt die an ih- rer Oberfläche entwickelten gemengten Gase, sogleich wieder zu recomponiren. 167 Bulletin physico- mathématique 168 132. Ein anderweitiges Kennzeichen der Resorptionsfähigkeit scheint es zu sein, wenn die Electroden nicht sogleich nach dem Schlüsse der Kette Gas ausströmen. Bei meinem Volta- meter vergehen gegenwärtig je nach der Stärke des Stromes wohl 20 bis 30 Secunden, ehe die Gasentwicklung in vollen Gang kommt. Und dann erscheint immer viel eher Oxygen als Hydrogen. Aus diesem Grunde muss man auch Anstand nehmen, das Art. 119 am Schlüsse erwähnte Gasbläschen als zufällig beigemengte atmosphärische Luft anzusprechen, in- dem es wahrscheinlicher ist dass dieses Bläschen aus über- schüssigem Oxygen besteht. Auch erinnere ich mich aus frühem Versuchen nie, auch über Quecksilber nicht, eine vollständige Vei'puflüng des auf electrolytischem Wege er- zeugten Knallgases, in der Eudiometerröhre erhalten zu haben. 133. Voltameter mit Electroden von verschiedener Resorptions- fähigkeit in ein und dieselbe Kette gebracht, zeigen mehr oder weniger beträchtliche Unterschiede in den entwickelten Gas- quantitäten, welche theoretisch vollkommen gleich sein müss- ten. Die geschwärzten Platten gaben immer weniger Gas. Dieses ist zum Theil der eben erwähnten anfänglichen Ver- zögerung der Gasentwicklung zuzuschreiben, theils mag schon während der Entwicklung selbst eine Resorption Statt linden. m. Das Resorptionsphänomen scheint mit der Polarisation der Electroden in keinem oder nur in einem geringen Zusammen- hänge zu stehen. Wenn gleich nach Entfernung der Batterie die Electroden in sich durch ein Galvanometer geschlossen werden, so wird ein Polarisationsstrom indicirt, der bekannt- lich schnell abnimmt und bald gänzlich verschwindet, wäh- rend doch die Resorption ihren ungestörten Verlauf befolgt. Auch konnte nie ein Unterschied in der Stärke der Resorption beobachtet werden, die Electroden mochten in sich durch ei- nen kurzen dicken Drath geschlossen oder geöffnet sein. Im Uebrigen spricht schon der Art. 128 angeführte Versuch ge- gen eine Einwirkung der Polarisation auf die Resorption; denn durch die Entwicklung von 1,35 Cubz. Hydrogen war die Electrode ZT offenbar stark positiv polarisirt worden, und hätte auf das später entwickelte Oxygen , wie in der That er- wartet wurde, durch das an ihrer Oberfläche adhärirende Hy- drogen reagiren müssen, was aber nicht geschah. 135 Ein einfaches Daniell’sches Element ist bekanntlich nicht im Stande gesäuertes Wasser zwischen Platinelectroden zu zersetzen. Der Grund hiervon ist die sogleich mit dem Schlüsse der Kette eintretende Polarisation der Electroden. Verbindet man nun , nachdem Knallgas im Voltameter entwickelt wor- den, ein einfaches Dani elfisches Element, in der Art mit den Electroden, dass die Anode mit dem Kupfer und die Kathode mit dem Zink vereinigt wird, so wird gewissermassen der Po- larisationszustand der Electroden hierdurch unterhalten. Fände nun allein unter diesen Umständen eine Resorption Statt, so würde dieselbe leicht dadurch erklärt weiden können, dass die an der Oberfläche der Electroden latenten Gase, sich mit den in der Flüssigkeit vertheilten Elementen des Knallgases zur Wasserbildung vereinigen. Da aber der angestellte Ver- such durchaus keine Beschleunigung des Resorptionsproces- ses zeigt, so muss es dahin gestellt bleiben, welcher Antheil an der Wasserhildung der reinen Metallität der Electroden an sich, und welcher ihrer Polarisation zuzuschreiben sei. 136. Bei den sorgfältigen Versuchen die Faraday über die Condensationskraft reiner Plalinplatten und über den Gebrauch des Voltameters angestellt hat, scheint es unerklärlich dass ihm die Resorptionserscheinungen haben entgehen können. Indes- sen andere Physiker die ebenso geformte Voltameter gebrauch- ten, fanden diese Erfahrung theils überhaupt, theils nur in dem Falle bestätigt, wenn das Voltameter, mit verdünnter Salzsäure Statt verdünnter Schwefelsäure geladen war. Der Umstand dass die eingeschmolzenen Platinelectroden selten den erforderlichen Grad der Reinheit besitzen und im Gan- zen, Voltameter von dieser Form nicht zu häufig gebraucht würden, mag die Ursache sein, dass die Resorptionserschei- nungen nicht schon früher beobachtet worden sind. Mil der Salzsäure als electrolvtischer Flüssigkeit hat es indessen eine andere Bewandniss. Allerdings findet eine starke Resorption Statt. Bei einem Versuche den ich mit gewöhnlicher unver- dünnter Salzsäure des Handels anstellte, wurde in der ersten Stunde 0,4-4- Cubz. resorbirt, dann verminderte sich die Re- sorption und hörte als es Abend und finster wurde, ganz auf, fing aber des andern Morgens wieder an. Da erst fiel mir die bekannte Erfahrung ein, dass Chlor und Wasserstoff sich schon unter Einwirkung des Lichts mit einander combinirën und ich war froh den Versuch zufällig im Winter und nicht hei zu hellem Sonnenscheine angestellt zu haben. 137. Bei dem zuerst (Art. 121) angestellten Versuche der mit blanken, nicht geschwärzten Platinplatten angestellt worden, war ich noch von der Ansicht ausgegangen, dass die an den Electroden adhärirenden Gase hauptsächlich den Resorptions- process einleiten; es schien mir also nicht unmöglich dass die 169 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 170 Cathode, auf den Sauerstoff einer gewissen, im Voltameter ab- gesperrten Quantität atmosphärischer Luft einwirken könne. Die in der ersten Beobachtungsreihe, noch nicht resorbirten 0,675 Cubz. Knallgas wurden daher aus dem Voltameter ent- fernt und Statt derselben 0,975 Cubz. atmosphärischer Luft eingebracht, wovon im Verlaufe von ungefähr 3 Tagen 0,3625 Cubz. absorbirt wurden. Da aber die obigen 0,975 Cubz. at- mosphärischer Luft nur 0,2047 Oxygen enthalten, so muss ebenfalls ein Antheil Stickstoff absorbirt und vielleicht zur Salpetersäurebildung verwendet worden sein, indessen stimmt auch hiermit die Rechnung nicht überein. Als Gegenversuch wurde eine gewisse Quantität atmosphärischer Luft in einer graduirten Röhre durch verdünnte Schwefelsäure abgesperrt, die aber im Verlaufe von ungefähr einer Woche eine kaum merkliche Volumenveränderung erfuhr. 138. Bei einem zweiten Versuche mit geschwärzten Electroden wurden imVoltameter, von 1,025 Cubz. atmosphärischer Luft, im Verlaufe von 2 Tagen, 0,225 Cubz. absorbirt, was mit dem Sauerstoffgehalte der nach der Rechnung 0,215 beträgt, bes- ser übereinstimmt. 139. Bei einem 3ten Versuche endlich wurden von 1,1125 Cubz. atmosphärischer Luft in ungefähr 24 Stunden 0,4625 Cubz. absorbirt was den blossen Sauerstoffgehalt derselben der nur 0,2336 beträgt bei weitem übertrifft, und wahrscheinlich nur zufällig mit der Zusammensetzung des Stickoxydgases, das aus gleichen Maasstheilen Stick - und Sauersloffgas besteht über- einstimmt. Ich will hierbei noch bemerken dass bei diesen Versuchen die Maxima der Volumenverminderung angegeben sind, welche die im Voltameter abgesperrten Quantitäten at- mosphärischer Luft erfahren haben. 140. Wenn nun die Resorption des Knallgases eine plausible obgleich nicht vollkommen überzeugende Erklärung zulässt, so scheint dieselbe bei dem eben erwähnten Phänomen, um so weniger Anwendung zu finden, als nach den Versuchen meines verstorbenen Freundes Edward Turner (Poggen- dorff 2ter Band pag. 214) atmosphärische Luft, weder durch eine erhitzte Kugel von Platinschwamm und Pfeiffenthon noch durch sehr heftig erhitztes Platin , eine Volumenveränderung erfährt. Eine Ansicht über diesen wahrscheinlich recht merkwürdigen Process, würde man vielleicht gewonnen ha- ben, wenn die zurückgebliebenen Quantitäten Luft jedesmal einer Analyse unterworfen worden wären. Da mir indessen die hierzu nöthigen Apparate nicht bei der Hand waren, und zu diesem Zwecke das Voltameter eine veränderte Einrichtung hätte erhalten müssen, so muss schon eine solche Untersu- chung einer andern Gelegenheit Vorbehalten bleiben. 6. Recherches sur différentes lois nou- velles, RELATIVES A LA SOMME DES DIVI- SEURS des nombres, par M. BOUNIAKOVSKY. (Lu le 11 février 1848). Extrait. L’illustre géomètre de Berlin, M. Jacobi, dans ses beaux travaux sur les fonctions elliptiques, a été conduit à diffé- rentes formules très remarquables, intimement liées avec la théorie des nombres. Ce serait une entreprise très méri- toire et bien intéressante pour l’Arithmétique transcendante que de rassembler toutes ces formules , et d’en tirer les nombreuses conséquences dont elles sont susceptibles. Je me propose, dans cet écrit, de donner un échantillon d’un travail en ce genre, tout en me réservant de revenir dans la suite sur ce sujet. Le Mémoire que j’ai l'honneur de présenter à l’Académie se compose de trois numéros. Dans les deux premiers, je donne plusieurs lois nouvelles, entièrement générales, con- cernant la somme des diviseurs des nombres. Ces lois ne paraissent pas pouvoir être déduites directement de celle qui a été proposée par Euler. En outre, le 2me numéro contient quelques autres recherches numériques, qui se rat- tachent aussi à la considération de cette sorte de fonctions. Le 3ème numéro est consacré à l’exposition d’un nouveau pro- cédé pour le développement des fonctions en séries, princi- palement applicable aux expressions composées d’un nombre infini de facteurs. Ce mode de développement peut souvent conduire à des propositions curieuses sur les nombres, ce dont j’ai donné quelques exemples à la fin du Mémoire. Enfin, pour faciliter les applications numériques, relatives aux fonc- tions que j’ai considérées dans mon écrit, j’ai étendu la table, donnée par Euler pour les sommes des diviseurs des nom- bres. Aux 100 nombres calculés par lui, j’en ai ajouté 110, de manière que la table que je joins au Mémoire s’étend de- puis 1 jusqu’à 210. 171 Bulletin ph y si co - mathématique 172 MOTES. 11. D«e Gattung Lithodes Latreille nebst VIER NEUEN IHR VERWANDTEN VON WoSNES- S EN SR I ENTDECKTEN, ALS TYPEN EINER BE- sondern Unterabtheilung (Tribus Litiio- dea) der Edwards’schen Anomuren. Yon J. F. BRANDT. (Lu le 9 juin 18?i8.) Die Bearbeitung der von Herrn von Midden do r ff mitge- brachten Krebse leitete mich auch auf die genauere Unter- suchung der zur Gattung Lithodes gehörigen oder mit ihr ver- wandten Formen, wovon das Akademische Museum mehrere sehr interessante neue dem ausgezeichneten Fleisse des Prä- paranten Wosnessenski zu verdanken hat. Ich erlaube mir daher nachstehende Notizen als Vorläufer einer später einzureichenden detaillirten Arbeit mitzutheilen. Das Museum der Akademie besitzt nicht weniger als vier Arten der eigentlichen Gattung Lithodes und ausserdem noch vier Krebsformen, welche zwar vermöge des Baues ihrer Füsse und Mundlheile in die Nähe von Lithodes gehören, durch andere Kennzeichen aber davon mehr oder weniger abwei- chen, so dass sie die Typen eigener Gattungen darstellen, wo- von eine sogar ganz entschieden eine eigene, sowohl von den drei andern, als von Lithodes seihst abweichende Gruppe bil- den muss. Dem angedeutelen, sehr bedeutenden, möglichst genau un- tersuchten Zuwachse zu Folge glaube ich die von mir als eine besondere Reibe von Bildungen der Crustacea Deca- poda anzusehende Tribus der Lithodea *) mit seinen ihren Unterabtheilungen ( Lithodea und Cryptolit hodea) , so wie der ihn zusammensetzenden Gattungen und Arten nach der in den nachstehenden Zeilen dargelegten Methode charakterisiren zu können. ANOMURA EDW. e P- ' Tribus Lithodea nob. Abdomen seu urogastrica corporis pars in faciei externae planae parte apicali semper scutellis calcareis triseriatis vel quinqueseriatis tectum. Antennae externae thorace multo bre- *) ®as Verhalten desselben zu' den andern Tribus der Ano- muren , so wie der genauere Nachweis, dass die von Milne- Ed wards aufgestellte Abtheilung der Anorriura unter gewissen Modificationen gegen die Meinung anderer Carcinologen, zulässig sei, soll später in einer eigenen Abhandlung auseinander gesetzt werden. viores. Ultimum pedum par minimum, a reliquis figura diver- sum, sub posteriore thoracis limbo absconditum. I. Eulithodea nob. Rostrum frontale sensu horizontali bipartition, quare par- tem superiorem et inferiorem plus minusve acuminatam otfe- rens. Antennarum externarum secundi articuli appendix su- perior acuminata, plus minusve conica, simplex vel partita vel spinulis supra obsessa. Pedes statu extenso prorsus libe- ri, nec etiam statu retracto sub thorace prorsus absconditi. A. Mesomalacura. Abdominis seu rectius partis urogastricae posterioris dimi- dii medium facie externa scutellulis vel verrucis seriatis vel subsparsis, calcareis, interstitiis cutaneis insignibus disjunctis vestitum. Genus 1. Lithodes Latr. Subgenus 1. Lithodes Nob. Rostri fontalis dens inferior conicus, simplex, acuminatus. Antennarum secundi articuli appendix superior parumevoluta, simplex, rarius spinula solitaria aucta. Pedes et digiti satis elongali. Digitorum longitudo */2 ad */3 thoracis latitudinis aequans. a) Dens rostri frontalis inferior rostri frontalis parte supe- riore, quovis latere tridentata, circiter '/2 brevior. Spec. 1 . Lithodes arcticus Latr. Rostri frontalis superior pars oculos valde superans. Tho- rax subovato -cordafus. Spinae marginales thoracis, nec non spinae majores crurum et carporum spinis thoracis medium occupantibus plus duplo longiores. Patria mare boreum seu germanicum et maris glacialis ma- gis austrialior pars, nominatim maria Angliae, Daniae, Nor- wegiae, Laponiae, Groenlandiae et Americae borealis litora alluentia. Spec. 2. Lithodes dubius M. Edw. M. Edw. Crustac. II. p. 186. Seba thés. T. III. pi. 22. No. 1. Species obscura a me nondum visa. b) Dens seu pars denliformis rostri frontalis inferior rostri frontalis superiore parte quovis latere bidentata vel sub- bidentata longior. Spec. 3, Lithodes spinosissimus nob. Rostri frontalis superior pars medio in spinam teretem sim- plicem, tenuiter granulatam, sursum directam oculosque longe superantem lerminata. Thoracis cordati superior facies tota spinis ad apicem usque tenuiter granulosis, sparsis, ex parte 173 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. longissimis, spinas thoracis laterales pariter valde elongatas magnitudine aequantibus et spinulis minoribus intermixtis obsessa. — Thoracis longitudo l" latitudo l" Thoracem hujus speciei distinctissimae ex Insula Kadjak misit Wosnessenski. Spec. 4. Lilhodes camtschaiicus Tiles. Maja camtschatica Tilesius Mém. de V Acad. Imp. de sc. de St.-Pètersb. T. V. p. 339. cum Tab. De Haan Faun. Japon. Tab. XLVIII. Rostri frontalis superior pars oculos extensos vix superans, medio in spinam apice bifidam sursum directam terminata. Tboracis late cordati superior facies, spinis satis brevibus, basi admodum latis, spinas laterales, nec non pedum longiores subaequantibus obsessa. Thoracis longitudo 5 — 6^ latitudo a — 7 . Habitat in mari Ochotzskiensi nominatim prope Ayan (Mid- dendorff, Wosnessenski), nec non prope Camtschatkam (Tilesius) et ut e De Haanii figura elucere videtur etiam in mari Japonico. Subgenus 2. Paralithodes nob. Rostri frontalis dens inferior apice tumidus, rotundatus, in baseos superiore facie spina acuminata auctus. Antennaruin externarum secundi arliculi appendix superior valde evolula, quadri spinosa, spinis fere flabeliatis. Pedes et praesertim digitiabbreviati. Digiti longitudine ;/4 tantum tboracis latitu- dinis aequantes. Spec. 5. Lithodes brevipes M. Edwards. M. Edwards et Lucas Archive d. Mus. T. II. pl. 24 — 27. p. 4G3. Rostri frontalis superior pars oculos extensos haud superans, medio in spinam apice bipartitam, sursum curvatam termi- nata. Tboracis cordato - triangulax'is superior facies glabra, spinis magnis, basi latiusculis spinis laleralibus et pedum ma- joribus tarnen paulo brevioribus obsessa. Pedum articuli om- nes spinis plerumque seriatis, satis magnis vestiti. Tboracis longitudo 4" fi ”, latitudo summa h" 8 . Patria Maris Ocbolzskiensis (W o s n e s s e n s k i) et Kamtscha- tka (Mertens) litora. Observât. Subgenus Paralithodes appendicis antennalis, nec non pedum ratione transitum a Mesomalacuris ad Holaspidu- ras parat. B. Holaspidura. Partis urogastricae exterior seu superior facies tota scutel- lis tri- vel quinqueserialis calcareis, approximatis teota. Pedes et digiti paulo magis adhuc quam in Paralithodibus abbreviati. 1 74 Genus 2. Lopholithodes nob. Rostri frontalis superior pars inferiore brevior, apice sub- quadridentata, dentibus radiatim positis, tribus superioribus eorum inferiore minimo majoribus. Antennarum externarum articuli secundi appendix simplex, triangularis, insignis, non solum marginibus lateralibus, sed etiam facie superiore spinis seriatis pectinata. Abdominis seu partis urogastricae facies ex- terna scutellis quinqueseriatis obsessa. Thorax subrotundato- cordatus, convexus, latissimus, et altissimus. Regio gastrica et genitalis, nec non cardiaca, intestinales et branchiales, ut in genuinis Lithodibus formatae, sed multo magis elevatae. Pe- dum primi paris carpus margine superiore interno cristam maximam, dentatapi, fere ut in Calappis constiluens. • Spec. 1. Lopholithodes Mandlii nob. Species generis hucusque unira et pulcherrima, maximis Cancrorum formis adnumeranda, quam Viro Illustrissimo at- que Amicissimo Doctori Mandt Augustissimi Nostri Impera- toris Medico Primario etiam de Carcinologia Crustaceorum bo- realium in Itinere Spitzbergensi ab ipso observalorum de- scriptione bene merito, dicatam velim. Thoracis longitudo 6 — l", latitudo summa 7 — S". Habitat prope Insulam Sitcham unde duo specimina misit Wosnessenski. Genus 3. Rhinolithodes nob. Rostri frontalis superior pars conica, obtusa, supra eden- tata inferiorem uncinatum longitudine subaequans vel saltern haud superans. Antennarum externarum articuli secundi ap- pendix triangularis, simplex, lateribus tantum spinulis subse- riatis, subdistantibus, subpinnatis instructa. Abdominis seu partis urogastricae facies externa scutellis triseriatis obsessa. Thorax triangularis, altissimus, parte anteriore plus duplo angustior quam posteriore. Regio gastrica et genitalis con- fluxae, convexissimae, cardiaca et intestinalis pariter con- junctae, sed a branchialibus et genitali fossa semilunari pro- fundissima sejunctae. Pedum primi paris carpus margine su- periore interno parum cristatus. Spec. 1 . Rhinolithodes Wossnesenskii nob. Tboracis longitudo speciminum maximorum É S"', lati- tudo seu diameter in margine posteriore 1 " 11 A Wosnessenskio in Insula Sitcha et Kadjak observatus. Genus 4. Phy llolitho des nob. Rostri frontalis superior pars compressa subtetragona , in- feriorem uncinatam, acutam longe superans, margine supe- riore bidentata, dentibus obtusis. Antennarum secundi articuli appendix in lamellulas très oblongo- lineares versus apicem sublatiores, flabelii forma dispositas divisa. Antennarum ex- 175 Bulletin physic o -mathématique 176 ternarum articulus quartus et quintus spinulis destituti. Tho- rax subelongato- triangularis , altissimus. Pedum px'imi paris carpus vix cristatus. Spec. i. Phyllolithodes papillosus nob. Habitus quidem antecedentis generis, sed structura in cha- racter generico indicata, nec non pedes papillis elongatis, gra- nulosis obsessi etc. differentias magnas offerunt. Thoracis longitudo I " 10 — \ \ ", latitudo 1, 8 . Unicum specimen non satis completion ex Insula Kadjak misit Wo snessenski. II. Cryptolitiiodea nob. Rostrum frontale lamellulam simplicem, deflexam exhibens. Antennarum secundi articuli appendix superior laminam sim- plicem, satis insignem constituens. Pedes extensi adeo maxima ex parte a clypeo thoracico convexo, latissimo, corporis latera valde superante multo latiore quam longo obtecti. (Habitus fere Cryptopodiae, sed partium oralium structura, porro pe- dum posterions paris, nec non partis urogastricae ratio ut in Litbodibus, nominatim ut in Lithodearum sectione B.) Observ. Cryptolitbodea inter Lithodeas Parthenopides et potissimum genus Cryptopodia, Litbodea genuina vero seu Eu- litbodea Majaceas in memoriam revocant- Genus 5. Cryplolitbodes nob. Spec. 1. CryploHthodes typicus nob. Thoracis longitudo l" k'" , latitudo \' iC . Patria Californiae borealis lilora (Wosnessenski). Die Lühoden haben offenbar im nördlichen stillen Ocean, namentlich vom nördlichen Californien bis zu den Aleuten ei- nerseits, und vom Japanischen und Ochotzkischen Meere bis Kamtschatka andererseits eben so ihre grösste Vorbereitungs- Sphäre, wie die Alken unter den Vögeln; denn nirgends bat man weder eine so grosse Artenzahl von Lühoden , noch von Alken beobachtet. Nur stellt sich, wenn man die Meere des nördlichen Europa und des ihm gegenüber liegenden Theiles von Nordamerika mit denen, die zwischen dem Norden Asiens und Amerikas liegen, vergleicht, bei den Lühoden das VerhälL niss viel schroffer heraus als bei den Alken. Während näm- lich die das nördliche Europa und die ihm gegenüber liegen- den Thoile Amerikas bespülenden Meere nur eine bekannte Art Lühodes ( Lühodes arctica), die zwischen dem nördlichen Asien und Amerika liegenden aber drei echte Lühodes und ausserdem noch vier zu den Lühodea gehörige Formen be- herbergen, findet man halb so viel Alkenarten als in den Amerikanisch-Asiatischen auch in den Europäisch -Amerika- nischen Meeren. Die Lühodea sind daher auch nebst der Gat- tung Platyeoryslcs als ein die Krebsfauna jener Gegenden we- sentlich charakterisirendes Moment anzusehen. Dieses Mo- ment gewinnt noch mehr an Bedeutung, wenn wir dabei in Erwägung ziehen, dass die Zahl der Lühodea der der echten Brachyuren in den zwischen dem Norden Asiens und Ameri- kas befindlichen Meeren, so viel mir bis jetzt bekannt ist, fast das Gleichgewicht hält, oder wenigstens nur um ein Geringes zurückstehn dürfte. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Seance du 28 janvier (9 février) 18(t8. Lecture ordinaire. M. Lenz annonce à la Classe que, dans ses recherches ulté- rieures de l’influence de la vitesse de rotation sur le courant d’induction des machines magnéto- électriques, il est parvenu à la découverte d’une nouvelle source d’erreurs, négligée jusqu’à ce jour. Le mémoire ainsi complété pourra sous peu être livré à l’impression. Lecture extraordinaire. Al. Peters lit une note intitulée: Bestimmung der Fehler , welche bei cler Auflösung der Pothenot' sehen Aufgabe mit dem Messtische entstehen. Elle sera insérée au Bulletin. Mémoires présentés. M. Lenz présente, de la part de M. Zaroubine, officier de la marine à Arkhangel, les dessins de deux appareils météoro- logiques de son invention servant à l’observation des marées et des changements de la direction des vents et traçant par eux- mêmes, sans le secours de l’observateur, les courbes de ces chan- gements. Les notes qui accompagnent ces dessins ont pour titre: I) y CTpoficTBo h oôificHeme 'tepTeata npiuiiBOM'fcpa. — 2jycTpofi- ctbo h oßiflCHCHie lepTeiKa BtTpoimcua. La Classe charge MM. Kupffer et Lenz d’examiner ces deux appareils et de lui en rendre compte. Le même Académicien présente, de la part de M. Sievers, lieutenant de la marine, le projet de construction d’un bâteau propre à être maneuvré par l’effet de la houle et que l’auteur a nomme BojhoxoaTi. La Classe nomme Commissaires pour exa- miner cette invention, MM. Lenz et Jacobi. Gorresponda nce. M. Jeleznikov, maître à l’école de district de Verkbné- oudinsk adresse à l’Académie une caisse avec des peaux d’oiseaux qu’il offre au Musée. Sa lettre est accompagnée d’une notice sur les dénominations locales et le genre de vie des oiseaux envoyés. Cette notice ainsi que les oiseaux mêmes seront envoyés à M. Brandt, et la réception en sera accusée. Emis le 29 juin 1848. Æ 156. 157. BULLETIN Tome VII. J\f 12. 13. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SUIT - FETERSBOIJK». Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 êcus de Pl usse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COMP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour l 'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants; i. Bulletins des séances dr l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; t>. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires S 0 MM A IR E. NOTES. 12. Notice préalable sur un nouveau genre de crabes , propre à la Faune de Russie. Brandt. RAPPORTS. 2. Analyse de l'ouvrage de M.Mcidler: Untersuchungen Uber die eigenen Reivegungcn der Fixsterne. Peters. 3. Rapport de M Struve. BULLETIN DES SÉANCES. IT O * 33 S. 12. Vorläufige Bemerkungen über eine neue, EIGENTIIÜMLICHE, DER FAUNA RUSSLANDS AN- GEHÖRIGE Gattung oder Untergattung von Krabben (Crustacea Braciiyura) aus der Edavards’schen Abtiieilüng der Corysten von J. F. BRANDT. (Lu le 9 juin 1848.) Die für das Reisewerk des Herrn Collegen von Midden- dorff übernommene Bearbeitung der Krebsthiere veranlasst mich in die genauere Bestimmung der durch Mertens und meine sechszehnjährigen Bemühungen vielfach bereicherten Krebssammlung des zoologischen Museums der Akademie nä- her einzugehen. Ausser manchen andern neuen, später zu besprechenden Formen fand ich auch zwei Krabbenarten, welche nach der von De Haan (Sieboldt Fauna Japonica Crustac. p. 4 etc.) vorgeschlagenen Classification zwischen Oëidea De Haan ei- nerseits, und Atelecyclus Leach und Trichocera De Haan ande- rerseits, hinsichtlich des Baues der Mundtheile und des Tho- rax zu stehen kommen würden, während sie, wenn man M. Edwards [Hist, de Crustac. T. II. p. 139) folgt, in die Tribus der Corystiens hinter Atelecyclus zu stellen wären. Die paarigen Stirnzähne unterscheiden die beiden fraglichen Formen von Atelecyclus , Clorodius und Trichocera und nähern sie den Gattungen oder Untergattungen der echten Corystiden [Corystes, Dicera D. Haan, seu Nautilocosystes Edw. und Oëidea D. Haan). Sie stellen daher ein Verbindungsglied der drei erstgenannten Gattungen mit den drei letztgenannten dar, und dürften deshalb der von Edwards befolgten Anordnung ge- mäss eine neue Gattung bilden, während sie, wenn man De Haan’s Classifications- Methode annimmt, nur den Typus ei- ner neuen Untergattung abgeben würden. Jedenfalls dürfte aber, mag man sie als Subgenus oder Genus zusammenfassen, der Name Platycorystes wohl ein bezeichnender sein, da sie unter den mit paarigen Stirnzähnen versehenen, schmalbrüsti- geren Corysten ( Corystes , Oëidea) durch ihren breitem Thorax und die Mundtheile die Atelecyclen , Clorodien und Trichoceren wiederholen. , Der Charakter der neuen Gattung oder Untergattung lässt sich auf folgende Weise feststellen: 179 Bulletin physico - mathématique 180 Genus vel Subgenus. Plaiycorystes nob. Thorax ovalis vel subrotundato - ovalis, lateribus sex vel septeindentatus, dentibus denticnlatis. Frons quadri-vel sex- dentata, dentibus frontalibus mediis paribus. Pedum max illa- rium externi paris tertius articulus latus, secundo multo bre- vior eique latitudine subaequalis, margine intei'no rotundatus, reliqui très articuli in corpus unum comprebensi articulo secundo duplo longiores. Pedes médiocres vel parum elongati, cruribus admodum latis instructi, digitis conico-elongatis, te- tragonis, profunde longitudinaliter sulcatis. Marium adultorum pars urogastrica 5-articulata, articulo tertio lateribus in an- gulum producto. Die genauere Vergleichung der beiden, zur eben charakte- risirten neuen Abtbeilung von Krabben gehörigen Krebsarten unter einander weist so grosse, namentlich als solche Verhält- nisse, die man als subgenerische, ja sogar als generische Kenn- zeichen betrachtete, sich kund gebende Unterschiede nach, dass man fast mit eben dem Rechte, womit man neuerdings manche noch näher verwandte Formen generisch oder sub- generisch getrennt bat, auch diese beiden Arten zwei beson- deren Gattungen oder Untergattungen zuweisen könnte. Es scheint mir daher jedenfalls nicht überflüssig, zur deutlichem Uebersicht der fraglichen Abweichungen die beiden in Rede stehenden Krebsarten wenigstens unter zwei Untei'abtbeilun- gen zu bringen. Sect. A. ( Num Subgen. Platycorystes ?) Frons dentibus sex armata, quorum quatuor medii distincti. Thorax fere rotundo-ovalis, dimidio anteriore subtriangularis, supra tertii et ex parte etiam supra quarti pedum paris inser- tionem, ob dentem quartum admodum productum, angula- tus. Carpus et metatarsus secundi, tertii, quarti et quinti pe- dum paris, ut reliqui pedum articuli, exceptis digitis toti, etiam margine superiore et facie anteriore, cristulis seu eminentiis transversis denticulis minimis conicis, pilos seu setulas emit- tentibus obsessis munuti. Digitorum margines seu cristulae très superiores et duo inferiores toti ad apicem usque denti- culis minimis obsessi. Spec. 1. Platycorystes ambiguus nob. Vix Cancer Cbeiragonus Tilesius Mémoires de l’A- cad. de sc. de Sl-Pétet'sb. T. V. (1815) p. 347. Habitat in mari Ochotzkiensi (Middendorff), Kamtscba- tico (Mertens), prope insulas Aleuticas et in Coloniarum Rosso-Americanarum litoribus (Wossnesenski). Individua maxima thoraeem 3 1/2" longum et 4 " latum of- ferunt. Color üavus, rubro maculatus. Corpus supra setosum, setulis admodum brevibus, lateribus villosum. Sect. B. ( Num subgenus proprium Podacanthus?) Frçns dentibus quatuor armata, quorum bini in frontis me- dio conspicui. Thorax ovato-tetragonus, marginibus laterali- bus modice arcuatis et dentibus subseptem, quorum quatuor anteriores magnitudine subaequales vel primus reliquis paullo major, armatus. Carpus et metatarsus porro secundi, tertii, quarti et quinti pedum paris basis marginibus superioribus, nec non margine inferiore dentibus seu spinulis hamatis in se- ries longitudinales dispositis armati. Digiti valde angusti et longius acuminati, in superioris et inferioris faciei marginis anterioris et posterions basi spinosi, dimidio apicali vero spinulis et denticulis destituti. Spec. 2. Platycorystes Isenbeckii nob. Platycorystes Isenbeckii a Doclore Isenbeck medico nunc apud Petropolitanos celeberrimo, Mertensii in oibis terrarum Circumnavigatione duce lllustr. Liitkio institutae comile, in Insula Unalascbka est detectus, quare nomen inven- tons de Museo Academico summe meriti tribuere liceat. Thoracis longiludo in adultis latiludo k" . Color fere praecedentis speciei. Habitat in insulis Aleuticis (Isenbeck: teste Alertensio, et Wossnesenski o) nec non Curilicis (Wossnesenski) Platycoryste ambiguo mullo rarior. In zoologisch -geographischer Beziehung gewährt die auf- gestellte Gattung eine eigentbümlicbe, den nördlichen Theil des stillen Meeres, namentlich die Küsten des Ocbotskiscben Meeres, Kamtschatka^, der Kurilen, der Aleuten und des nordwestlichen Theiles von Amerika ebenso charakterisirende Form von kurzscbwänzigen Krebsen, wie dies aus der Classe der Säugethiere mit der Seeotter und der lihytina, aus der Classe der Vögel mit den Gattungen Phaleris, Ceralorhina, Om- bria, Tylorhamphus und Plychorhamphus der Fall ist. — In den Europäischen Meeren werden die Platycorysten durch die Gat- tungen Corystes und Atelecyclus ersetzt. —*^>0^5»—— EAPFOBTS. 2. Ueber Professor Mädler’s Untersuchun- gen ÜBER DIE EIGENEN BEWEGUNGEN DER FlX- sterne, von C. A. F. PETERS, Dr. (Lu Ie 12 (24) mai 1848.) Indem ich durch gegenwärtigen Aufsatz dem mir von der Conferenz ertbeilten Aufträge entspreche, über Herrn Profes- sor Mädler’s Untersuchungen über die Centralsonne des Fix- 181 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 182 sternsystems zu berichten, halte ich es für nöthig gleich im Voraus zu bemerken , dass obgleich ich Mädler’s Untersu- chungen mit der Aufmerksamkeit studirt habe, welche sowol die Wichtigkeit des Gegenstandes, als die Verdienste ihres be- rühmten Verfassers erfordern, ich meine Urtheile darüber doch für nichts weiter als meine individuellen Ansichten aus- gebe und weit davon entfernt bin annehmen zu wollen, dass diese, wenn sie mit denen des Herrn Professors Mädler nicht übereinstimmen, nothwendig die richtigem sein müssten. Es sollte mir eine aufrichtige Freude gewähren, wenn die Zwei- fel, welche gegen die Richtigkeit der von Mädler gefundenen Resultate in mir aufgestiegen sind, widerlegt werden könn- ten, und es sich heraussteilen sollte, dass wir dem von Herrn Professor Mädler erstrebten Ziele, die Gesetze der eigenen Bewegungen der Fixsterne anzugeben, wirklich näher gerückt sind, als es, meiner Ueberzeugung nach, bis jetzt der Fall ist. Nachdem bereits im vorigen Jahrhundert das Dasein der eigenen Bewegungen einiger Fixsterne unzweifelhaft nachge- wiesen war, lag es sehr nahe auch bei allen übrigen Sternen eigene Bewegungen zu vermuthen. Eine momentane Ruhe einzelner Fixsterne relativ zu den übrigen ist zwar keines- wegs unmöglich, allein sie würde, mathematisch betrachtet, nicht als eine Ausnahme von der Beweglichkeit aller Sterne anzusehn sein, da die absoluten eigenen Bewegungen, wenn man sie für die verschiedenen Sterne als von verschiede- ner Grösse voraussetzt, für die ruhenden Sterne sich =0 heraussteilen würden. Es war daher auch für unser Son- nensystem eine eigene Bewegung vorauszusetzen, und zwar konnte man die Entscheidung über das Vorhandensein der- selben, und nachdem hierüber kein Zweifel mehr war, die Bestimmung ihrer Richtung und Quantität als die wichtig- sten Fragen ansehn, welche, hinsichtlich der eigenen Bewe- gungen der Fixsterne, zunächst zu beantworten waren. Um zu einer Auflösung dieser Aufgabe zu gelangen, stellte man die Hypothesen auf, dass für jeden Stern jede Richtung der absoluten eigenen Bewegung gleich wahrscheinlich sei, und dass die Unterschiede zwischen den absoluten Geschwindig- keiten der eigenen Bewegungen von dem Orte der Sterne im Raume unabhängig seien. Unter diesen Voraussetzungen, und wenn eine hinreichend grosse und über einen beträchtlichen Tkeil der Himmelskugel verbreitete Anzahl von Sternen zu der Untersuchung gewählt wurde, war es möglich in den von uns gesehenen eigenen Bewegungen der Sterne, welche aus den Projectionen der absoluten Bewegungen im Raume auf den zu den Gesichtslinien nach den Sternen senkrechten Ebe- nen, und den durch die Sonnenbewegung erzeugten scheinba- ren Bewegungen zusammengesetzt sind, die letztem, mit Hülfe der Wahrscheinlichkeits- Rechnung, von den erstem zu tren- nen. Auf solche Art ist man denn in der neuesten Zeit zur Ivenntniss der Richtung der eigenen Bewegung unsers Son- nensystems und, mit Hinzuziehung einiger andern Annahmen, auch zu einem Werthe für die Geschwindigkeit derselben ge- langt. Die Aufstellung der Hypothesen, dass die Richtungen und die Unterschiede zwischen den Geschwindigkeiten der ab- soluten eigenen Bewegungen kein Gesetz befolgen, war mit demselben Rechte gestaltet, mit dem man Beobachtungsfehler, für welche man kein Gesetz anzugeben im Stande ist, als zu- fällige ansieht. Nachdem die Richtung und die Geschwindig- keit der Sonnenbewegung ermittelt sind, ist es möglich zu untersuchen, ob die zu ihrer Bestimmung benutzten Hypothe- sen erheblich fehlerhaft sind; denn wenn man die beobachteten eigenen Bewegungen der Sterne von den durch die gefundene Bewegung des Sonnensystems erzeugten scheinbaren Bewe- gungen befreiet (so gut dieses bei der allerdings noch mangel- haften Ivenntniss der relativen Entfernungen der Sterne von uns angeht), so müssen, wenn die Hypothesen richtig sind, in den nachbleibenden Projectionen der absoluten eigenen Bewe- gungen keine Gesetze zu entdecken sein, die von dem Ort der Sterne an der Himmelskugel abhängen. Argeiander, dem das Verdienst gebührt, sowol durch eigends zu dem Zwecke angestellte zahlreiche Beobachtungen, als auch durch eine gründliche Behandlung der Aufgabe, die eigene Bewegung des Sonnensystems zuerst ausser Zweifel gestellt und mit einer grossen Genauigkeit bestimmt zu haben, machte auch zuerst den Vei'such ein Gesetz in den absoluten eigenen Bewegungen aufzufinden. In seiner Abhandlung über die eigene Bewe- gung des Sonnensystems (Mémoires présentés à l'Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg par divers Savans, Tome III. St.-Pétersbourg 1837) stellt er (§. 7) die Fragen auf: «Sind alle diese unzähligen Himmelskörper nur ihren gegenseitigen Anziehungen unterworfen, bilden sie mehrere Systeme, oder gehorchen sie alle der überwiegenden Anziehungskraft eines einzigen grossenCentralkörpers?» Argeiander ist durch seine Betrachtungen dahin gelangt das Letztere für wahrscheinlich zu halten; Mädler dagegen, gleichfalls durch Untersuchung der eigenen Bewegungen geleitet, hat die Ueberzeugung ge- wonnen, dass kein Körper von überwiegender Masse vorhan- den sei und dass die eigenen Bewegungen nur von der Lage der Sterne gegen den Schwerpunettdes ganzen Fixsternsystems abhängen : beide sind der Ueberzeugung, dass das Newtonsche At i radions - Gesetz im Grossen wie im Kleinen und für das ganze vorhandene Sternenheer gelte. Bevor ich die Gründe anführe, welche Mädler für seine Behauptungen aufstellt, wird es um so mehr nöthig sein hier auch in Kurzem anzudeuten, durch welche Betrachtungen Ar- gel ander zu der Vermuthung gelangte, dass die Sterne sich um einen Centralkörper von überwiegender Masse bewegen, da die Aenderungen der eigenen Bewegungen, in so fern sie 183 Bulletin physico - mathématique 184- von der Entfernung der Sterne vom Centralpuncte abbängen, wesentlich anders erfolgen, je nachdem die eine oder die an- dere Hypothese die richtige ist. Mädler führt nämlich als Grund seiner Behauptungen an, es gehe aus den Beobachtun- gen hervor, dass die absoluten eigenen Bewegungen mit den Entfernungen der Sterne vom Centralpuncte wachsen, während nach Argelanders Hypothese diese Bewegungen mit der Entfernung vom Centralpuncte abnehmen müssen. Die Richtung sowol als die Schnelligkeit der Bewegung ei- nes Sterns ist in jedem Augenblick ein Erzeugniss der Anzieh- ungskräfte der auf ihn einwirkenden Körper, und einer von diesen Kräften unabhängigen ihm einst milgetheilten Initialge- schwindigkeit. Argeiander stellt die Hypothese auf, dass wenn es einen Centralkörper giebt, die Initialgeschwindigkei- ten^hnlich wie in unserem Planetensysteme, so beschaffen ge- wesen sind, dass die Fixsterne sich, in Folge derselben, in na- hezu kreisförmigen und gegen eine gewisse Ebene nur massig geneigten Bahnen um diesen Centralkörper bewegen. Für diese Ebene nimmt Argeiander die der Milchstrasse an, und nennt als Gründe seiner Wahl , dass die meisten Sternbahnen sich nur wenig von ihr entfernen, dass die Dichtigkeit der Sterne am Himmel für alle Grössenklassen mit der Nähe zu dersel- ben wachse und in der Milchstrasse selbst am grössten sei, und dass endlich die Sonne sich in einer gegen diese Ebene nur mässig geneigten Bahn zu bewegen scheine. Befindet sich nun der Centralkörper in der Ebene der Milchstrasse und be- wegt sich die Mehrzahl der Sterne in gleicher Richtung um ihn herum, so müssen, wie Arg elan der nachweiset, in der Milchstrasse die stärksten eigenen Bewegungen Vorkommen, diese aber bei nur wenigen Sternen; im Ganzen müssen viel weniger eigene Bewegungen bei den Sternen der Milchstrasse sich finden, als bei solchen, die bedeutend ausserhalb dersel- ben stehen. Argeiander zeigt, dass diess auch mit der Er- fahrung übereinstimme; denn von den 390 Sternen mit eige- ner Bewegung, die er bei seiner Bestimmung der Richtung der Sonnenbewegnng benutzte, liegen nur halb so viele Sterne in der Zone die zu beiden Seiten um 10 Grad von der Milchstrasse absteht, als bei einer gleichförmigen Yertheilung dieser Sterne unter den übrigen von geringeren eigenen Bewegungen der Fall sein müsste. Dagegen enthält dieselbe Zone von der klei- nen Anzahl solcher Sterne, deren jährliche eigene Bewegung eine oder zwei Secunden übersteigt, beträchtlich mehr, als eine gleichförmige Vertheil ung ergehen würde. Aus der Annahme einer nahezu kreisförmigen Bahn der Sonne folgt, dass der Centralkörper, von uns gesehen, unge- fähr 90° von dem Puncte abliegen muss, wohin sich gegen- wärtig die Sonne zu bewegen scheint. Hieraus und aus den eigenen Bewegungen der Sterne die sich in der Nähe derjeni- gen beiden Puncte der Milchslrasse befinden, die dieser Be- ( dingung entsprechen, folgert Argeiander, dass die Annahme eines Centralkörpers im Sternbilde des Perseus wahrschein- lich sei. Versuche, diese Hypothese durch Rechnung zu prü- fen, haben indess, wie Argeiander gesteht, zu keinem be- friedigenden Resultat geführt. Mädler, der die Gesetze der eigenen Bewegungen mit einer Beharrlichkeit untersuchte, die von dem glänzendsten Erfolge belohnt zu werden verdient hätte, und" der, wie erwähnt, zu dem Schlüsse gelangt war, dass kein Centralkörper von über- wiegender Masse vorhanden sei, hat dafür den Ort des Schwer- puncts des ganzen Fixsternsyslems und die Gesetze der Bewe- gungen der einzelnen Sterne um diesen Punct zu ermitteln versucht. Der Gang seiner Untersuchung ist etwa folgender: Durch Betrachtung der Richtungen und der Quantitäten der eigenen Bewegungen war Mädler zu der Vermuthung gekom- men, dass derSchwerpunct des Fixsternsystems in der Richtung nach den Plejaden hin liegen müsse. Er theilte daher die Him- melskugel in Zonen deren gemeinschaftlicher Pol die Alcyone ist, die sich so ziemlich in der Mitte der Plejaden befindet. Die auf einander folgenden Zonen sind von Kreisen begränzt, die 1°, 5°, 10°, 15°, 20°, 25°, 30°, 35°, 40° und (mit Auslassung der Zonen von 40° bis 82°, 5) 82°,5, 85°, 95°, 97°, 5 von Alcyone abstehen. Mädler untersucht nun die eigenen Bewegungen der Sterne, welche in jeder einzelnen dieser Zonen enthalten sind, und findet sowol in den Quantitäten als in den Richtun- gen derselben gewisse Gesetze, denen zu Folge die eigenen Bewegungen von der Lage der Sterne gegen die Alcyone ab- hängen. Die Gesetze, welche Mädler entdeckt zu haben be- hauptet, sind folgende: 1) Die vollständigen, aus den Bewegungen in Rectascension und Declination zusammengesetzten, jährlichen eigenen Bewe- gungen der Sterne, = r, sind für Alcyone und die angränzen- den Sterne am kleinsten, und die Mitlelwerthe aus den eige- nen Bewegungen der einzelnen Zonen wachsen ununterbro- chen mit zunehmendem Abstande der Zonen von Alcyone, so dass der Mittelwerth für die Zone von 82°, 5 bis 97 ,5 Ab- stand am grössten ist. Mädler findet nämlich: für das Plejadensystem r = 0"0699. aus 1 1 Sternen « 1° bis 5° Abstand 0,0702 « 12 « « 5° . 10° . 0,0699 » 31 «• a 10° « 20° « 0,0890 - 101 0 20° « 30° o 0,1067 « 159 * » 30° . o O 0,1096 . 224 « a 82°, 5 97°,5 . 0,1183 « 302 « 2) Der Mitlelwerth aus den Abweichungen (— cp — ip) der Richtungen der beobachteten eigenen Bewegungen (:= cp) von den Richtungen (= ip) in welchen die Sterne sich scheinbar 185 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 186 bewegen müssten, wenn ihre eigenen Bewegungen nur eine Folge der Bewegung des Sonnensystems wären , ist am klein- sten für die Zone zunächst um Alcyone und wächst mit dem Abstande der Zonen von diesem Sterne. Nach Mä dl er ’s Un- tersuchungen ist: für die Alcyone cp » die Plejaden überhaupt « 1° bis 5° Abstand . 5° ■ 10° « . 10° « 20° . 20° « 30° . 30° - 40° « 1°,6 aus 1 Stern 13,3 « 11 Sternen 29,9 « 8 va 36,1 » 25 a 44,3 " 78 u 48,6 .. 123 « 46,1 .. 156 « . 82°, 5 >. 97°, 5 . 65,2 ..219 « 3) Die stärksten einzelnen Bewegungen wachsen von Al- cyone aus bis zu der im Mittel um 90 Grad von Alcyone ab- liegenden Zone. Es ist im Plejadensystem die stärkste eigene Bewegung = 0"084 zwischen 1 0 bis 5° Abstand » a a 0,218 « 5° « 10° « u il 0,179 « 10° « 20° « « « 0,560 « 20° . 30° . « n 1,197 . 30° « 40° « a « 4,080 . 82°, 5« 97°, 5 . « « 5,278. 4) Das Verhältniss der Anzahl solcher Sterne in jeder ein- zelnen Zone, für welche cp — ijj 90 Grad und darüber beträgt, zur Gesammtzahl der Sterne in der Zone, wächst mit dem Ab- stande der Zonen von Alcyone. Mädler findet: für die Plejaden grösstes cp — ip = 29°, 1 « 1° bis 5° Abstand 61,8 • 5° « 10° * 106,8; Abweichungen von 90° und darüber in den Plejaden keine 1° bis 5° Abstand keine O O © in 4 Procent © m m © o 7 • 15° « 20° - 8 - 20° - 25° « 14 . 25° . 30° » 14 « 30° « 35° - 17 - 35° » 40° » 18 « 82°, 5 « 97°, 5 « 29 . Ausserdem hebt Mädler es noch besonders hervor, dass, nach den unter (2) gegebenen Werthen von cp — ip, die eige- nen Bewegungen der Alcyone und der übrigen Plejadensterne durch die Sonnenbewegung allein erklärbar sind. Diese verschiedenen, aus den Beobachtungen abgeleiteten Gesetze in den eigenen Bewegungen sind nach Mädler nur eine Folge eines einzigen Gesetzes, nach welchem die wirkli- chen eigenen Bewegungen mit dem Orte der Sterne im Raume sich verändern, und welches sich so ausdrücken lässt: die ab- solute eigene Bewegung der Alcyone ist =0, sie ist sehr ge- ringe für die zunächst um Alcyone liegenden Sterne undwächst um so mehr, je weiter die Sterne im Weltraum von diesem Sterne entfernt sind. Das Gesetz, nach welchem diese Zunahme erfolgt, sucht Mädler nicht weiter aus den Beobachtungen abzuleiten, sondern er begnügt sich mit dem Satze, dass im Allgemeinen eine Zunahme Statt finde. Indem Mädler den Ursachen nachforschte, durch welche ein solches Gesetz in den eigenen Bewegungen entstanden sein könnte, betrachtet er zuvörderst einen sphärisch gestalteten und gleichförmig mit unendlich kleinen und in unendlich klei- nen Entfernungen von einander abliegenden Körpern von glei- cher Masse erfüllten Raum. Es lässt sich nachweisen, dass welches auch die in einem solchen Systeme den einzelnen Körpern beigebrachten Initialgeschwindigkeiten sein mögen, wenn nur eine freie Bewegung der Körper unter einander und durch einander möglich wäre, die Bewegungen welche in Folge der Initialgeschwindigkeiten und der gegenseitigen Anziehun- gen aller Körper entstehen, von der Art sind, dass jeder Kör- per eine Ellipse beschreibt (worunter auch die Gränzen dieser Curve, nämlich der Kreis und die gerade Linie enthalten sind), deren Mittelpunct mit dem Schwerpuncte des ganzen Systems zusammenfällt, und dass die Umlaufszeiten aller Körper ein- ander gleich sind ( F. W. Herschel, a Treatise on Astronomy. London 1833, p. 415). Die Art, wie sich die Geschwindigkeiten der Körper mit ihrem Abstande vom Schwerpuncte ändern, hängt zum grossen Theile von den Richtungen und den Grös- sen der Initialgeschwindigkeiten ab. Mädler betrachtet den Fall, wenn die Richtungen der Initialgeschwindigkeiten aller Körper senkrecht zu den, die Körper mit dem Schwerpuncte des ganzen Systems verbindenden geraden Linien, und die Intensitäten derselben so beschaffen sind , dass die Bahnen sämmtlich Kreise werden. In diesem Falle sind die Ge- schwindigkeiten, mit welchen sich die einzelnen Körper in ihren Bahnen bewegen, um so grösser, je weiter die Körper vom Schwerpuncte entfernt sind (die Geschwindigkeiten ver- halten sich dann, wie die Entfernungen der Körper vom Schwer- puncte),und die Bewegung eines Körpers, der sich im Schwer- puncte selbst befände, würde dann =0 sein*). Da Mädl er aus den beobachteten eigenen Bewegungen gefolgert hatte, dass *) Wir werden das so eben betrachtete System mit den kreis- förmigen Bahnen der einzelnen Massen «in ihren gemeinschaft- lichen Schwerpunet, da es später noch mehrmals wieder erwähnt werden wird, der Kürze wegen, das Globular-System nennen. 1 87 188 Bulletin physico-math é m a tique die wirklichen eigenen Bewegungen der Plejaden höchstwahr- scheinlich = 0 seien , und dass für die übrigen Stenie diese Bewegungen um so grösser seien, je weiter die Sterne im Himmelsraume von den Plejaden abliegen, so schliesst er, dass wenn die Resultanten aus den auf die einzelnen Sterne wirkenden Anziehungen aller Fixsterne dieselben Gesetze be- folgen, wie in dem Globular-Systeme', es nicht zweifelhaft sein könne, dass sich der Schwerpunct aller Sterne in den Pleja- den befinde, und dass die Initialgeschwindigkeiten von solcher Beschaffenheit gewesen, dass alle Sterne um diesen Schwer- punct Kreise beschreiben. Nun weicht zwar, wie Mädler auch zugiebt, unser Fixsternsystem nicht unwesentlich von dem fingirten ab, denn die Massen der Sterne und ihre Ab- stände von einander sind nicht als unendlich klein anzusehen, die Massen sind nicht von gleicher Grösse, nicht gleichförmig im Raume vertheilt und die äussere Begränzung des Fixstern- systems ist vielleicht auch nicht kugelförmig; allein Mädler hält die hieraus hervorgehenden Abänderungen in den Ge- setzen der Resultanten der Anziehungskräfte für nicht so er- heblich, dass nicht, bei gehörigen Richtungen und Intensitäten der Initialgeschwindigkeiten , die einzelnen Sterne dennoch nahe kreisförmige Bahnen um den gemeinschaftlichen Schwer- punct beschreiben, und sich mit um so grösserer Geschwin- digkeit bewegen, je weiter sie vom Schwerpuncte entfernt sind. Er sicht daher folgende Ansicht von den Bewegungen der Fixsterne nicht nur für wahrscheinlich an, sondern ist der Ueberzeugung, dass ihre Richtigkeit aus den Beobachtungen unzweifelhaft nachgewiesen sei: Der Schwei’punct des ganzen Fixsternsystems liegt in den Plejaden; alle Fixsterne, unter denen sich keiner von über- wiegend grosser Masse befindet, bewegen sich in Bahnen die wenig vom Kreise abweichen und deren Mittelpuncte sämmt- lich im Schwerpuncte des Systems liegen. Die Bewegung jedes einzelnen Sterns ist eine Folçe der Anziehungen aller übri- gen Sterne und einer dem Sterne mitgetheiltenlnitialgeschwin- digkeit, die eine solche Richtung und Stärke hatte, dass eine Kreisbahn entstehen musste. Nachdem Mädler das Dasein des Schwerpuncts des Fixsternsystems in den Plejaden festge- stellt zu haben überzeugt ist, giebt er noch folgende Gründe an, weshalb der Schwerpunct, mit grösserer Wahrscheinlich- keit als irgendwo sonst, in die Alcyone zu setzen sei: 1) Alcyone ist der hellste Stern der Plejaden. -2) Sie bildet optisch den Mittel pu net der Gruppe. 3) Ihre Bewegung entspricht nach Quantität und Richtung unter allen am genauesten einer reinen Abspiegelung der Son- nenbewegung. 4) Die Bewegungen der übrigen Plejadensterne gestal- ten sich so, dass mit grosser Wahrscheinlichkeit angenommen werden kann, ihre Richtung sei NOS W um Alcyone herum. (die von Mädler hier citirte Stelle aus §.13 des 2ten Theils seiner Untersuchungen über die Fixstern- Systeme lautet wie folgt (S. 41): -'Auffallend ist (bei den Plejadensternen) die, wenn gleich sehr kleine, doch fast regelmässige Zunahme der südlichen Declinations-Aenderung bei den nach ihrer ge- raden Aufsteigung geordneten Sternen. Ist dies eine erste An- deutung, dass westlich von Alcyone die wahren innerhalb des Plejaden-Sy stems Statt findenden Eigenbewegungen nach Norden, östlich dagegen nach Süden gerichtet sind? Die Be- wegungen in Rectascensionen lassen eine solche Fortschrei- tung, wenn man die Sterne nach Declination ordnet, nicht er- kennen; sie sind aber auch überhaupt weniger sicher als die in der andern Coordinate.'-) Nach dieser kurzen Zusammenstellung der Gründe, welche Mädler für seine Behauptungen angegeben hat, werde ich jetzt die Zweifel darlegen, welche sich gegen die Beweiskraft derselben in mir erhoben haben. Bei der Betrachtung der Mittelwerthe von r [(Seite 184, (1)] drängt sich sogleich die Bedenklichkeit auf, oh die von Mäd- ler gefundene ununterbrochene Zunahme von der Alcyone his zu der Zone die im Mittel um 90° von diesem Sterne ab- liegt, denn auch wirklich reell ist, d. h. oh sie wirklich so gross ist, dass sie nicht auch aus den Unsicherheiten mit wel- chen die Mittelwerthe behaftet sind, erklärt werden könnte. Um hierüber ein Urtheil zu bekommen, habe ich die wahr- scheinlichen Fehler von r unter der Annahme entwickelt, dass die Unterschiede zwischen den Quantitäten der scheinbaren i eigenen Bewegungen kein Gesetz befolgen, und ohne Rück- sicht zu nehmen auf die eigene Bewegung der Sonne. Lassen sich unter diesen Annahmen die gefundenen Unterschiede zwischen den Mittelwerthen von r aus ihren wahrscheinlichen Fehlern allein erklären, so können diese Unterschiede nicht als Beweis einer Gesetzmässigkeit in den Veränderungen von r dienen; sondern es ist dann nöthig, dass diese r erst von dem Einfluss der Bewegung des Sonnensystems befreiet werden, um zu sehen, ob in den so geläuterten Bewegungen Gesetze aufzufinden sind. Das arithmetische Mittel aus den einzelnen eigenen Bewe- gungen aller Zonen findet sich = 0^1 02, und der wahrschein- liche Fehler einer einzelnen eigenen Bewegung, wenn man die Abweichungen der einzelnen r von ihrem Mittelwerthe als; zufällige Fehler behandelt, = 0^095. Bei diesen und den fol- genden Berechnungen habe ich die Plejaden-Sterne bis 1 Grad' Abstand von Alcyone ausgeschlossen, weil aus der Ueherein-i Stimmung ihrer Eigenbewegungen und auch aus andern Grün-j den hervorgeht, dass sie ein durch gegenseitige Attraction nä- her verbundenes System bilden. Diese Ausschliessung geschal) mit demselben Rechte, mit welchem Mädler die Sterne de> Hvaden-Gruppe von seinen Untersuchungen ausschloss. Ers 189 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 190 wenn es sich herausstellen sollte, dass das Gesetz welches in den Eigenbewegungen dieser Gruppe sich zeigt, übereinstim- mend ist mit einem für alle übrigen Sterne geltenden Gesetze, würde es gestattet sein jene Sterne mit hinzuzuziehen, wie es auch vonMädler, nachdem er eine solche Ueberzeugung ge- wonnen hatte, geschehen ist. Ausser der Plejaden- Gruppe habe ich noch die Zonen von 82,5 bis 85 und von 95 bis 97,5 Grad ausgeschlossen, weil die von Mädler gegebenen eigenen Bewegungen der Sterne, die zu diesen Zonen gehören, nicht so sicher sind als die übrigen, indem, wie Mädler be- merkt, für viele derselben, um sie strenge zu berechnen, die Beobachtungen des Sommers 1848 abgewartet werden müs- sen. Sie konnten auch um so eher unberücksichtigt bleiben, da die Zone von 85° bis 95°, deren Mitte mit der Mitte zwischen beiden zusammenfällt, schon mehr Sterne in sich fasst, als jede der übrigen in Rechnung genommenen Zonen, und also für sich allein mit diesen Letztem ganz gut vergleichbar war. Folgende Zusammenstellung enthält die Mittelwerthe von r für die einzelnen Zonen mit ihren wahrscheinlichen Fehlern: Abstand von Anzahl der r. Wahrsch. Feh-\ Alcyone. Sterne. 1er von r. 1° bis 5° 12 0j070 0"027 5° « 10° 31 0,070 0,017 l 10° « 15° 37 0,094 0,016 f 15° « 20° 64 0,088 0,012 ( , -(a) 20° « 25° 82 0,130 0,010 f 25° « 30° 77 0,090 0,011 1 CO ® o 35° 105 0,140 0,009 ] 35° « 40° 119 0,082 0,009 85° « 95° 228 0,099 0,006 ) Vergleicht man die Zone von 1° bis 5°, welche am nächsten bei der Alcyone liegt, mit der am weitesten abliegenden Zone von 85° bis 95°, so zeigt sich zwar eine Zunahme des Miltel- werths von r, von der Alcyone aus, von 0^029; allein da diese Zunahme nicht grösser ist als ihr wahrscheinlicher Fehler, so ist durchaus kein Werth darauf zu legen. Die Zonen von 20° bis 25° und von 30° bis 35° mit der um 67°, 5 und 57°, 5 von ihnen entfernten Zone, von 85° bis 95°, verglichen, wi- dersprechen sogar einer solchen Zunahme, indem die Mittel- werthe von r für jene beiden Zonen grösser sind, als der Werth von r für die Zone von 85° bis 95°, und zwar um Quantitäten die 2 bis 4 mal so gross sind, als ihre wahrscheinlichen Feh- ler. Man ersieht hieraus, dass das Wachsen der eigenen Be- wegungen mit zunehmender Entfernung von der Alcyone nicht allein nicht so entschieden ist, als Mädler es annimmt, sondern dass vielmehr durchaus kein als reell anzusehendes Wachsen Statt findet. Jetzt könnte indess, wie schon bemerkt, die Frajre aufgeworfen werden, ob sich vielleicht dann in den eigenen Bewegungen ein Wachsen mit zunehmendem Abstande von den Plejaden aussprechen würde, wenn sie von dem Einflüsse der Sonnenbewegung befreiet werden. Jede einzelne eigene Bewegung von diesem Einflüsse zu befreien ist man jetzt noch nicht im Stande, da die Entfernungen der Sterne, einzeln ge- nommen, nicht bekannt sind; indess kann man zu einer Schät- zung des Einflusses auf die unter (a) zusammengestellten Mittelwerthe von r auf folgende Art gelangen. Die durch- schnittliche Grösse der Sterne, deren Bewegungen in den Zo- nen der Tabelle (a) berücksichtigt sind, ist = 5,47. Dieses ist auch nahezu die durchschnittliche Grösse der Sterne, aus de- nen O. Struve die Geschwindigkeit der Sonnenbewegung ab- geleitet hat, wie solche von einem Sterne erster Grösse aus, unter einem rechten Winkel gesehen, erscheinen würde. Be- stimmt man also mittelst dieser Geschwindigkeit und den von O. Struve angenommenen relativen Entfernungen der Sterne, den Einfluss der Sonnenbewegung auf die eigenen Bewegun- gen der von Mädler untersuchten Sterne, so erhält man die- sen ziemlich unabhängig von den Fehlern, womit die von 0. Struve angenommenen Entfernungen der Fixsterne (aus W. Struve's Calalorjus novus von 1827) noch behaftet sind. Legt man den der Tabelle (a) zum Grunde liegenden Ster- nen dieselben Distanzen bei, welche 0. Struve für die ver- schiedenen Grössen-Classen angenommen hat, so erhält man, im Durchschnitt aus allen, die Entfernung =6,72. Nun ist, nach 0 Struve, die jährliche Bewegung des Sonnensystems unter einem rechten Winkel von der Entfernung 1 aus gese- hen, =0^3392; folglich von der Entfernung 6,72 aus gesehen = ' = 0,050 — a. Der Theil der scheinbaren eigenen 6,/ 2 Bewegung eines Sterns, der von der Bewegung der Sonne herrührt, ist = a sin/, wenn / den Winkelabstand des Sterns von dem Puncte an der Himmelskugel bezeichnet, wohin sich die Sonne bewegt. Folgende Tabelle enthält für die verschiedenen Zonen die Mittelwerthe von sin/, welche aus den von Mädler für die einzelnen Sterne gegebenen Werthen von sin/ entwickelt sind, nebst den Werthen von er sin/. Abstand von Anzahl der sin/. c sin y. Alcyone. Sterne. 0"045 1° bis 5° 12 0,902 5° « 10° 31 0,919 0,046 10° « 15° 37 0,900 0,045 15° « 20° 64 0,890 0,045 ro ® o 25° 82 0,907 0,045 25° « 30° 77 0,858 0,043 CC ® O 35° 105 0,825 0,041 35° « 40° 119 0,853 0,043 OO Ql o 95° 228 0.815 0,041 1 9 î ?> TJL L ET1 N PH YSICO -M A THÉ M A TI Q UE 192 Die Werthe von a sin/ nehmen im Ganzen mit zunehmen- der Entfernung der Zonen von der Alcyone ein wenig ab, wo- durch eine kleine mit der Entfernung von Alcyone wach- sende Vergrösserung der von a sin / befreieten eigenen Bewe- gungen entstehen würde; allein die Verschiedenheiten zwi- schen den Werthen von a sin / der obigen Tabelle sind gegen die Verschiedenheiten in den Werthen von r der Tabelle («) so geringe, dass sie dagegen fast verschwinden. Man kann da- her annehmen, dass so wenig in den scheinbaren, als in den vom Einflüsse der Sonnenbewegung befreieten eigenen Bewe- gungen eine mit dem Abstande von Alcyone wachsende Ver- grösserung sich zeigt, die als reell angesehen werden kann. Hätte sich indess auch mit Entschiedenheit eine ganz geringe Zunahme herausgestellt, so wäre immer noch zu beweisen gewesen, dass sie nicht aus Fehlern in den Declinationen der Sterne entstanden sei, die man für die einzelnen Sternen-Ca- taloge als von den Oerlern der Sterne an der Himmelskugel abhängend ansehen kann. Denn da die von Mädler unter- suchten vollständigen eigenen Bewegungen aus den Bewegun- gen in Rectascension und Declination zusammengesetzt sind, so können die ein Gesetz befolgenden Fehler der Declinationen auch regelmässige Fehler in denselben hervorbringen. Dass aber die Declinationen der verschiedenen Cataloge mit Feh- lern behaftet sind, die von dem Orte der Sterne abhängen, zeigt schon die blosse Ansicht der Correctionen die, nach Mädler, an die Sternpositionen der einzelnen Beobachter an- zubringen sind, um sie mit einander vergleichbar zu machen. {Mädler $ Untersuch, über die Fixstern- Systeme, 2 ter Th., S. 32.) Untersuchen wir jetzt die Winkel cp — cp. Behandelt man die Abweichungen der einzelnen Werlhe von cp — cp in jeder Zone von dem Mittelwerthe der Zone als zufällige Fehler, so erhält man für die Grösse = r\, die dem wahrscheinlichen Fehler von cp — cp entspricht, 27,3 Grad. In folgender Tabelle sind für die einzelnen Zonen die Mit- telwerthe von cp — cp, die auf dem so eben gefundenen Werthe von rj beruhenden wahrscheinlichen Fehler derselben, und die Werthe von a sin / zusammengestellt. Abstand von Al- cyone. Anzahl der Sterne. Aus den Beohb. abgeleiteter mittlerer Werth von ff — y. Wahrschein- licher Fehler des Mittel- wert hs von

= m2 j^l R 2 R2 R 2 } Betrachten wir jetzt eine Anzahl von Sternen , die in einem unendlich kleinen rechlwinklichten Parallelepipedum enthal- ten sind, dessen einer Eckpunct der Punct S ist. Eine Seite dieses Parallelepipedums sei die unendlich kleine Verlänge- rung von TS, = dB, die 2te Seite sei senkrecht zu dB in der Ebene CST, =B.d%, die 3te Seite, senkrecht zu der lten und 2ten Seite, = B sin / .dO. Die Anzahl der Sterne die in einer Kugel enthalten sind, deren Halbmesser = 1, sei — n, (Hie- bei rechnen wir alle vorhin als in einem Punct vereinigt an- gesehene Sterne nur für einen Stern) so ist die Anzahl der Sterne, welche das so eben erwähnte Parallelepipedum ent- hält = [i = B2sin / .dB.d/ . dQ. Die Anzahl der Sterne, welche eine Pyramide enthält, deren Basis die auf TS senkrechte Fläche des Parallelepipedums und deren Spitze in T ist, ist = B3 sin/ .d/ .dQ. Wird diese Pyramide bis zu der Oberfläche einer um T, als Mittel- punct, beschriebenen Kugel verlängert, deren Halbmesser so erhält man für die Zahl der in dieser letzten Pyramide ent- haltenen Sterne n' = — B' 3 sin x • dy . dB. 4 x Nennt man ç/den Quotienten welchen man erhält, wenn man die für alle in der letztem Pyramide enthaltenen Sterne gel- tenden Werthe von q durch die Anzahl der Sterne = jx di- vidirt, so findet sich >,==vß R = Rr 3/t = m2 — 4/r R = 0 3a cos y B 2 sin x • dB . dx • dO 3 a2(l R’ 2 R'2 cosy2) 3a2(l — sin62sin/2)“ R'2 Die Anzahl aller Sterne, deren Entfernungen von T zwi- schen 0 und B' liegen, und die, von T aus gesehen, in einer Zone erscheinen, deren Pol die Projection des Puncts C an der Himmelskugel ist und deren Gränzen die Entfernungen x und x -+- dx von diesem Pole haben, ist f ^ Thf 9 7 v —~B 3sin/.d/. Der durchschnittliche Werth von q für diese Sterne wird •e =2 7t rt • sin x-dX-dO 0 = 0 3a cos/ _ 3«2(1 -+- cos/2)") ~R' 1 R'2 J* Für eine Zone deren Gränzen vom Puncte C um y' und x" abliegen, wird der durchschnittliche Werth von q /V — MJl / n t , . ? *rR 5U 0 = 0 =“*['- R R/3(cosy/ — cos y")^ /X — X rr ri /, . q —B3s in/. d/ cos / — cos/ ■[(*- locc2 \ , r rr, 5a n r 0 rr J (cos/ — cos/ ) — — ,(cos2/ — cos 2/ ) -+ 4 R'2 4 R'2 (cos 3/f — cos 3/r/)J (A). Für die von Mädler benutzten Sterne lässt sich der Werth von -jj auf folgende Art bestimmen. Aus der Formel (A) folgt für die Sterne der Zonen von 1° bis 40° und von 85° bis 95°, im Mittel, (Ç) = ™2(\- 1,849 . ~ +- 4,645 . die aus den Beobachtungen abgeleiteten Eigenbewegungen ge- ben für dieselben Sterne (q) = 0,142l2. Nun ist, nach Mäd- ler, die jährliche eigene Bewegung des Schwerpuncts, wie sie uns erscheint, oder m = 0^0673 (Untersuchungen über die Fix- stern-Systeme, 2. Theil, S. 197); man hat daher für die Bestim- mung von die Gleichung 0,067 32 (l - 1,849 . -^+-4,645 . ^4) — 0,14212. Hieraus folgt, ausser einem negativen Werthe, den man nicht gebrauchen kann, ~^r= 1,08. Substituirt man diesen Werth von in (A), und multiplicirt man den Werth von (o), den man auf diese Art erhält, noch mit einer solchen Zahl, dass er = 1 wird, für /' = 0 und y" = 0/ so erhält man : (q) = 1,129 - 0,1702 . cos 2/' — cos 2 y' +-0,0613. cos Zy' — cos 3 yn cos y — cos/// cos/ — cos/ Folgende Tabelle giebt die Werthe von "j/(ç) für die von Mädler gebildeten Zonen-. (Bi. 199 Bulletin physico-mathématique 200 Abstand i ^on C, V{9) nach der For- U(p) nach den von Mäd- oder y/ und Z//. mel (B). ler aus den Beobb. 1° bis 5° 1,001 abgeleiteten eigenen Bewegungen. 1,000 5° « 10° 0,996 0,927 10° « 15° 0,991 1,142 15° .1 20° 0,982 1,142 20° « 25° 0,971 1,550 25° I. 30° 0,959 1,166 o ® eo 35° 0,946 1,277 35° h 40° 0,939 1,093 85° h 95° 0,973 1,238 Wenn man. wie Mädler, nur den Satz aufstellt. Allgemeinen die Werthe von r durchschnittlich, von der Al- cyone an bis 90 Grad Abstand von diesem Sterne , wachsen, ohne dass weiter ein Gesetz der Zunahme ermittelt ist, so kann man mit demselben Rechte annehmen, dass so wie die arith- metischen Mittel aus den ersten Potenzen von r, so auch die Mittel aus den Quadraten von r,für die verschiedenen Zonen, mit dem Abstande der Zonen von Alcyone zunehmen müssen. Ich habe die Quadrate gewählt, weil der Ausdruck für ihren Mittelwerth sich leichter entwickeln lässt, als der für die er- sten Potenzen. Nun geht aber aus der Tabelle (d) hervor, dass eine ununterbrochene Zunahme der Werthe von (ç) oder Y (q), der Formel (B) zu Folge, nicht nur nicht Statt findet, sondern dass im Gegentheil die Werthe von (q) von 1° bis 40° abneh- men, und dass wenn später auch wieder eine Zunahme Statt findet, der Werth von [q) für 90° Abstand vom Schwerpuncte doch den für den Abstand = 0 nicht übertrifft. Hätte Mädler also unzweifelhaft nachgewiesen, dass den Beobachtungen zu Folge r von der Alcyone an bis 90° davon ununterbrochen wächst, so würde dieses, (auch wenn man annimmt, dass die Sterne sich wie in Mädler’s Globular -System bewegen) weit entfernt zu beweisen, dass der Schwerpunct des Fixsternsy- stems in der Alcyone liege, vielmehr darthun, dass er dort nicht sein könne. Es liessen sich noch Bedenken dagegen er- hebeii, ob wenn das Globular-System sich auch einem in den beobachteten Eigenbewegungen entdeckten Gesetze günstig erwiesen hätte, die Annahme auch zulässig sei, dass die Be- wegungen in dem wirklichen Systeme, denen in dem Globular- Systeme nahezu gleich sind. Es scheint indess unnöthig zu sein, sich weiter hierauf einzulassen. Die beiden aus der vor- hergehenden Untersuchung hervorgegangenen Sätze, dass 1) das Vorhandensein einer Zunahme der Mittel werthe von r für die um Alcyone als Pol gebildeten Zonen, von der Alcyone an, bis 90 Grad Abstand davon noch sehr zwei- felhaft ist, und dass 2) wenn eine solche Zunahme sich nachweisen Hesse und man auch annehmen wollte, die Bewegungen der Sterne in unserm Fixsternsysteme gingen so vor sich, wie in dem von Mädler fingirten Globular-Systeme, dieses ge- rade beweisen würde, der Schwerpunct des Fixsternsy- stems könne nicht in der Alcyone sein ; diese beiden Sätze, sage ich, sind genügend um die Ueber- zeugung zu erlangen, dass nach dem was Mädler zur Be- gründung seiner Behauptungen vorgetragen hat, es um nichts wahrscheinlicher ist, dass der Schwerpunct des Fixsternsy- stems nach den Plejaden, als nach irgend einer andern Rich- tung hin liege. Wenn man indess auch das Resultat zu wel- chem Mädler hinsichtlich der Lage des Schwerpuncts des Fixsternsystems und der Bewegungen der Sterne um diesen Schwerpunct gelangt ist, für höchst unsicher halten muss, so haben seine Untersuchungen über die eigenen Bewegungen der Sterne dennoch einen bedeutenden wissenschaftlichen Werth, indem sie ein nützliches Material liefern für fernere For- schungen über die Gesetze der Eigenbewegungen. Zum Schlüsse sei es mir erlaubt noch ein Paar Worte über Mädler’s Bemerkung hinzuzufügen, dass man aus den Men- gen der Sterne von verschiedenen Helligkeiten nicht auf ihre Entfernungen schliessen könne. ( Untersuch . ü. d. Fixstern -Sy- steme, 2 ter Thcil, S. 194.) Mädler nimmt ein Mittel aus den Eigenbewegungen der Sterne lter, 2ter, 3ter und 4ter Grösse und findet: für die Sterne lter Grösse, im Mittel aus 13 Sternen, die jährliche Eigenbewegung = 0^,565 *); « « 2 m « « ä2 IC u 3 n IC H 1 50 « * 4 « h ii 308 = 0,138; = 0,173; = 0,155. Reducirt man mittelst der von Struve gefundenen relativen Entfernungen der Fixsterne ( Etudes d’ Astronomie stellaire, p. 81), alle diese Eigenbewegungen auf die Entfernung eines *) Durch ein Versehen giebt Mädler statt dieser Zahl die Zahl 0",4«8. Sterns lter Grösse, so erhält man für diese Entfernung das Mittel aus den Eigenbewegungen : aus d. Sternen 1 . Grösse, = 0^565 m. d. wahrsch. Fehl. 0,026 **) ; « » 2. « =0,248 « '' " 0,024; **) Diese wahrscheinlichen Fehler beruhen auf dem vorhin für eine einzelne eigene Bewegung gefundenen wahrsch. Fehler = 0 ,093. 201 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 202 aus d. Sternen 3. Grosse, =0,477, m. d. wahrsch. Fehl. 0^,021 ; « « 4. « =0,606 « « « 0,021. Die Abweichungen dieser Werthe unter einander sind viel grösser, als dass sie aus den wahrscheinlichen Fehlem er- klärt werden könnten. Man muss daher annehmen, dass ent- weder Struve’s Distanzen noch mit erheblichen Fehlern be- haftet sind, oder dass die Voraussetzung, die Abweichungen der einzelnen absoluten Eigenbewegungen von einem Mittel- werthe seien blos zufällig, und nicht von den Entfernungen der Sterne von uns abhängend, unrichtig ist. Nothwendig ist es nicht, das Erstere anzunehmen. Bewegten sich die Sterne z. B. so wie in dem von Mädler fingirten Systeme und wäre unsere Sonne im Schwerpuncte dieses Systems, so würden uns die Eigenbewegungen aller Sterne, unabhängig von ihren Entfernungen, gleich gross erscheinen. Man hat gegen Struve’s Ableitung der Entfernungen der Fixsterne die Einwendung gemacht, dass die ihr zum Grunde liegende Hypothese, die Sterne von gleicher Helligkeit seien auch gleich weit von uns entfernt, sehr unrichtig sein könnte, und dass sich Fälle angeben lassen, wo ein heller Stern viel weiter von uns entfernt ist, als ein beträchtlich schwächerer. Allein Struve’s Distanzen gelten nicht blos für den Fall, wenn die absoluten Helligkeiten (wie sie in einer constanten Ent- fernung erscheinen) aller Sterne einander gleich sind, son- dern es lässt sich beweisen , dass sie auch dann noch richtig sind, wenn unter diesen Helligkeiten alle möglichen Abstufun- gen von 0 bis zu irgend einem grössten Werthe 2 E Vorkom- men, sobald man voraussetzt dass für jeden einzelnen Stern jede zwischen 0 und 2 E liegende absolute Helligkeit gleich wahrscheinlich ist, und dass die Sterne, hinsichtlich der Hel- ligkeiten, ohne irgend ein anderes Gesetz als das des Zufalls im Raume vertheilt sind. In der That nehmen wir an, die Sterne seien gleichförmig im Raume zerstreuet, und eine JKugel deren Halbmesser = 1 fasse eine Anzahl von n Sternen ; so ist die Anzahl der Sterne, die zwischen zwei Kugeloberflächen enthalten sind, in deren Mittelpuncte wir uns befinden, und deren Flalbmesser r und r-+-dr sind, = 3 r2ndr. Betrachten wir nun von den in dieser Kugelschale enthaltenen Sternen diejenigen deren scheinbarer Glanz zwischen den Gränzen h und h — dh, oder deren wirk- licher Glanz zwischen den Gränzen r2h und r 2 ( h — dh) liegt, so erhalten wir für die Anzahl derselben 3 nr*drdh 2E ’ Der grösste absolute Glanz welcher, der von mir aufgestell- ten Hypothese zu Folge, Vorkommen kann, ist =22?: die grösste Entfernung bis zu welcher ein Stern noch in dem Glanze h erscheinen kann, ist demnach = R= Die Summe aller Entfernungen der Sterne, deren scheinba- rer Glanz zwischen den Gränzen h und h — dh liegt und die in einer Kugel enthalten sind dei’en Halbmesser y /ÏË ist P=ß r=R — 3 nrsdrdh 2£ 2nEZ.dk P r = 0 die Anzahl dieser Sterne ist r = R — 3 nr4drdh — 6 Y2.n.E~*.dh, = Q = — 3 nr4dra 2 E / = 0 B/it die Anzahl der in derselben Kugel enthaltenen Sterne, deren Glanz zwischen den Gränzen oo und h liegt, ist 4 Y 2nEr = N - S/lT Die durchschnittliche Entfernung aller Sterne, deren scheinba- ren Glanz zwischen den Gränzen h und h — dh liest, ist folglich =jp hv Q 3V2 ,l 6 2,1 Hieraus ersieht man, dass die durchschnittlichen Entfernun- gen der Sterne von verschiedenen Helligkeiten g und g sich yerhalten, wie die Cubic-Wurzeln aus den Mengen der Sterne, deren Glanz zwischen den Gränzen 00, und g und g' liegt; ge- rade so, als wenn man annimmt, dass die absoluten Helligkei- ten aller Sterne einander gleich sind. Struve hat, bei seiner neuesten Bestimmung der relativen Entfernungen der Fix- sterne, die Sterne nicht als gleichförmig im Raume vertheilt angenommen, wie er es früher vorausgesetzt hatte, sondern auch die Zunahme der Dichtigkeit der Sterne nach der Milch- strasse hin berücksichtigt. Diese letztem Distanzen weichen indess nur wenig von den frühem ab. Da meine Hypothese nun unter der Annahme einer gleichförmigen Vertheilung der Sterne genau dieselben Entfernungen giebt, als wenn man die absoluten Helligkeiten aller Sterne als gleich voraussetzt, so wird sie auch mit dieser letztem Hypothese nahe überein- stimmende Resultate geben, wenn man auf die ungleichförmige Vertheilung der Sterne Rücksicht nimmt. Obgleich also bei der von mir aufgestellten Hypothese über den absoluten Glanz der Sterne, diejenigen Sterne welche uns von derselben Hellig- keit erscheinen, in sehr verschiedenen Abständen von uns sind, so sind die durchschnittlichen Entfernungen der Sterne von gleicher Helligkeit doch dieselben, als wenn alle Sterne eine gleiche absolute Helligkeit hätten. Es ist möglich und sogar wahrscheinlich, dass die Abstufungen im Glanze der Sterne, in der Wirklichkeit, ein anderes Gesetz befolgen, als hier an- genommen ist; allein meine Hypothese hat immer den Vorzug, dass man gegenwärtig nicht im Stande ist zu beweisen , dass sie fehlerhaft sei. 203 Bull etin physico-mathématique 204 3. A la Classe physico - mathématique de l’A- cadémie des sciences. (Lu le 12 (24) mai 1848.) L’Académie des sciences, sur ma proposition faite il J a plus de 12 ans, avait résolu de publier le catalogue d’é- toiles fixes, que M. Weisse de Cracovie avait calculé des observations par zones de B e s s e 1 , dispersées dans 1 1 sections des annales de l’Observatoire de Königsberg. La publication n’a pu s’achever qu’en 184-6, à cause de la multi- tude de travaux pressants qui avaient occupé les astronomes de Poulkova. J’éprouve une satisfaction particulière, de pouvoir annoncer aujourd’hui à l'Académie, que cet ouvrage a obtenu une ap- probation unanime de la part des astronomes, laquelle vient d’être énoncée le plus clairement par la circonstance suivante. La Société Royale Astronomique de Londres, qui d’ordi- naire distribue annuellement une médaille d'or, pour la pro- duction ou découverte la plus importante de la dernière an- née, s’est trouvée, dans sa séance du 11 février 184-8, dans un embarras particulier, par la richesse de travaux et de décou- vertes, qui étaient venus à sa connaissance. Elle s’est par conséquent décidée à ne pas décerner la médaille à un seul in- dividu, mais à couronner plusieurs travaux ou découvertes, par l’émission de plusieurs certificats, regardés comme rem- plaçant la médaille pour chaque individu auquel il est adressé dans les termes que voici: «Tour reconnaître les derniers grands progrès de l’astro- «nomie et pour exprimer sa gratitude envers ceux qui les ont «effectués, la Société Royale Astronomique décerne le certi- «ficat présent, entre autres astronomes distingués, à NN., «dont les mérites (cités en détail) le placent parmi les indi- vidus qui ont contribué essentiellement aux progrès de la «science. M. NN. est respectueusement prié d’accepter ce cer- tificat et de le conserver comme une marque de reconnais- «sance soit pour ses talents et son énergie, soit pour le succès «de ses travaux.» Les individus auxquels, cette fois, la distinction indiquée a été decernée, sont par ordre alphabétique: 1) M. Adams de Cambridge, pour l’application inverse de la théorie des perturbations ; 2) M. Airy de Greenwich, pour l’exécution spontanée de réductions sur les anciennes observations lunaires de Greenwich; 3) M. Argelander de Bonn, pour ses catalogues d’étoiles. 4) M. Bishop de Londres, pour la fondation et l’entretien d’un observatoire qui a enrichi la connaissance du sy- stème solaire; 5) Colonel Everest, pour avoir complété la mesure de l’arc du méridien des Indes; 6) M. Hansen de Gotha, pour avoir complété la théorie de la Lune; 7) M. Hencke de Priesen, pour la découverte de deux pla- nètes ; 8) Sir J. Herschel, pour ses travaux astronomiques exé- cutés à l’hémisphère austral ; 9) M. Hind à Londres (astronome à l’observatoire de M. Bishop), pour la découverte de deux planètes; 10) Sir John Lubbock de Londres, pour ses recherches dans la théorie des perturbations ; 11) M. Le Verrier, pour l’application inverse de la théorie des perturbations; 12) M. Weisse de Cracovie, pour ses réductions d’observa- tions stellaires. Je crois que la pluralité de nos membres entendront avec satisfaction l’exposé des motifs qui ont fait accorder cette di- stinction à M. Weisse, tels que nous les a donnés Sir J. Herschel, le président, dans un discours tenu à cette oc- casion : «Il me reste, dit-il, à caractériser un autre ouvrage impor- tant, et certainement un ouvrage indispensable à tous «les observatoires actifs, le Catalogus stellarum ex Zonis « regiomonlanis par Weisse. Vous vous rappellerez que la mé- «daille d’or de la Société a été donnée, en 1829, à l’illustre « Bessel, pour ses observations d’étoiles par zones, depuis « — 15° jusqu’à-r-45° de déclinaison. La première section de «cette grande entreprise, entre — 15° et h- 15°, fut achevée «depuis 1821 jusqu’en 1825, le reste dans les années suivantes «jusqu’en 1833. Les observations avec les tables de réduction «font des additions aux 10 vol. des annales de l’observatoire de «Koenigsberg de ces années. — Les cartes stellaires publiées «par l’Académie de Berlin, et les catalogues joints à cette pub- «lication, ne peuvent donner que des positions approximatives «des étoiles, et par conséquent ne servent qu’à établir l’iden- «tité d’une étoile observée en d’autres occasions. Ces catalo- «gues n’ont point le but d’être employés, dès qu’il s’agit du «lieu précis d’une planète ou d’une comète, à obtenir par la «comparaison avec une étoile.» «Peu de temps après que Bessel eût achevé la première «section de ces zones, M. Weisse de Cracovie, entreprit d’en «rédiger un catalogue ordonné, en profitant pour ce but des « conseils et de fassistance du grand astronome de Koenigs- «berg. Il paraît que le catalogue a été achevé il y a 10 ans, «qu’il a été envoyé à M. Struve qui, par ordre de l’Acadé- • mie des sciences de St.-Pétersbourg, s’était chargé de sa pub- «lication. Le retard de l’édition s’explique par les occupations «pressantes des astronomes de Poulkova durant cette période.» «Le catalogue contient toutes les étoiles que Bessel a ob- «servées en dedans de 15° de distance de l’équateur, et il . 205 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 206 «est arrangé comme le catalogue de Piazzi, chaque étoile «étant désignée par le numéro qu elle occupe dans l’heure «d’ascension droite. — Les grandeurs apparentes, les ascen- «sions droites jusqu’aux centièmes de seconde, et les décli- «naisons jusqu’aux dixièmes sont données pour chaque étoile, «pour l’époque 1825, en outre la précession et sa variation «séculaire.« «L’introduction latine par M. Struve, contient un exposé «complet des méthodes de réduction employées par M. Weis- «se, et l’examen des erreurs probables des positions données «du catalogue.« «U serait superflu de dire un mot soit sur l’utilité d’un tel «catalogue, qui contient 31895 étoiles de cette partie du «ciel, soit sur l’avantage d’un catalogue arrangé, sur les ob- «servations originales, dispersées sur un grand nombre de vo- ulûmes que l’on ne se procure que difficilement et à grand «prix. Mais en outre, il est bien probable qu'en général, les «positions réduites sont plus correctes, que les observations «originales, parce qu’une réduction soignée conduit toujours «à une critique exacte. Mais il faut apprécier en premier lieu «que, par ce travail, sont évitées toutes les incertitudes et «erreurs auxquelles on se trouve exposé dans une réduction «isolée. L'ouvrage, comme nous l’avons dit, a été publié (par «l’Académie de St. - Pétersbourg) sur la recommandation et «sous l’inspection de M. Struve, qui, par cette édition, s’est «acquis un nouveau titre, en addition aux autres grandes «obligations que lui doit la science des astres.« Poulkova le 10 mai 1848. W. S t r u v e. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 11 (23) février 1848. Lecture ordinaire. M. Bouniakovskv lit un mémoire intitulé: Recherches sur différentes lois nouvelles , relatives à la somme des diviseurs des nombres. Lectures extraordinaires. M. Middendorff lit sa note annoncée I& 14 janvier et inti- tulée: Anzeige der Uebersicht der Land- und Siisswasser- Mol- lusken Livlands von A. Schrenk, nebst einem Grundriss für die Geschichte der Malacozoographie Russlands, et il demande l’au- torisation de la Classe de faire publier ce travail dans le Bulle- tin de la Société des naturalistes de Moscou. Accordé. Propositions. Le même Académicien annonce à la Classe que M. Davydov» à Verklmé-oudinsk, l’a informé que, depuis le 1 janvier 1847, il institue des observations météorologiques régulières et complètes. Il cite comme fait curieux une constance extraordinaire dans la direction des vents. M. Middendorff propose à la Classe 1) d envoyer à M. Davydov un exemplaire des tables de M- Kupffer pour la réduction des lignes russes en millimètres; 2) de laisser à M. Davydov les instruments météorologiques qui lui avaient été confié par l’expédition de Sibérie, vu le bon usage quil en fait; 3) de mettre à sa disposition une somme d’argent à 1 effet de faire à Verklmé-oudinsk une fosse pour l’obserYation de la température du sol à différentes profondeurs; M. Midden- dorff fait observer que, dans ce cas, àl faudra peut-être le mu- nir d instructions et de quelques nouveaux instruments. La Classe ayant approuvé toutes ces propositions, résolut de charger MM. Baer, Lenz, Helmersen et Middendorff d’examiner spé- cialement le oème point et de préciser les mesures à prendre pour donner une direction utile aux intentions de M. Davydov. Musées. M. Brandt annonce à la Classe que M. le Ministre de l’inté- rieur a fait tenir au Musée zoologique, par l’entremise de M. Dabi, un échantillon de la variété noire, très rare, de l’Once (Felis Onca), et que ce même Musée doit à l’obligeance du doc- teur Stubendorff une collection d’objets de zoologie de la Si- bérie, parmi lesquels il y a des espèces fort rares et recherchées. Résolu d’adresser aux donateurs les remercînients de l’Académie. Séance du 10 (22) mars 1848. Lecture extraordinaire. M. Fritzsche présente, de la part de M. Döpping, et lit une note intitulée: Ueber eine Verbindung der schwefeligen Säure mit Wasser. Il en recommande l’insertion au Bulletin. Approuvé. Correspondance. M. Madie r adresse à l’Académie la seconde et dernière partie de son ouvrage intitulé: Untersuchungen über die Fixsternsy- steme. La Classe charge le Secrétaire de témoigner à M. Mäd- ler la reconnaissance de l’Académie de l’envoi de cet ouvrage. Décès. Le Secrétaire annonce à la Classe la mort de M. le professeur Nervander de Helsingfors, membre correspondant, et il pro- pose en conséquence de former en Commission la section phy- sico-chimique pour proposer à la Classe des candidats en rem- placement de M. Nervander. Approuvé. Séance du 24 mars (5 avril) 1848. Lecture ordinaire. M. Jacobi présente et lit un mémoire intitulé: Ueber das Quecksilber- Agoni et er und die damit ausgeführten Messungen. 207 Bulletin physico - mathématique 208 « M. Bouniakovsky présente, de la part de M. Tschebychev, professeur-adjoint à l’Université de St.-Pétersbourg, un mémoire Sur la fonction qui détermine la totalité des nombres premiers inférieurs à une limite donnée. Il en rend compte à la Classe dans un rapport très favorable et propose d’admettre ce travail au Recueil des Savants étrangers. Approuvé. Voyages. M. Helmersen annonce à la Classe que M. Grewi ngk, con- servateur du Musée minéralogique, serait dispose, dans le cou- rant de l’été prochain, d’entreprendre une tournée géognostique par les gouvernements d’Olonets et d’Arkhangel. M. Helmer- sen, convaincu de l’utilité de ce projet, vu le peu de connais- sances que nous avons encore de la constitution géognostique de ces provinces voisines, et vu le savoir et le zèle connu de M. Grewi ngk, prie la Classe de lui accorder pour ce voyage une mission de trois mois avec la simple conservation de son traite- ment et avec une recommandation officielle aux autorités locales. La Classe approuvant, de son coté, le projet de M. Grewingk, résolut de le soumettre à M. le Miuistre et Président. Correspondance officielle. M. le Miuistre de l’instruction publique, Président de l’Aca- démie, annonce à la Conférence, que par un ordre du jour du 24 jévrier, le Candidat de l’Université de Dorpat, sujet étranger, Döllen est nommé astronome-adjoint à l’Observatoire central à dater du 27 décembre 1847. SÉANCE DU 28 AVRIL (10 M A i) 18^7. Lecture ordinaire. M. Fritzsche présente et lit un mémoire intitulé: Unter- suchungen über die Samen von Peganum Harmala. Dritte Fort- setzung. II. Verwandlungen der Harmala- Alcaloide. B. Nitro- harmalidin. Selon le désir de l’auteur, la Classe en décrète la publication dans le Bulletin. Mémoires présentés. M. Baer présente, de la part de M. Gruber, docteur en mé- decine et en chirurgie et prosecteur à l’institut anatomique de l’Académie médico - chirurgicale, un mémoire intitulé: Beschrei- bung eines weiblichen Monstrums mit theilweiser Spaltung der vordem und der hintern Körperhälfte. M. Baer en rend un compte très favorable et propose à la Classe, vu la rareté du cas et l’habileté avec laquelle les recherches ont été conduites, d’admettre ce mémoire, illustré de sept dessins, au Recueil des Savants étrangers. Approuvé. R a p p o r t. MM. Kupffer et Lenz chargés, dans la séance du 28 janvier (O février), d’examiner trois appareils météorologiques imaginés par M. Zaroubine, enseigne au Corps des pilotes à Arkhangel, font observer à la Classe, dans leur rapport, 1° que le premier de ces appareils, destiné à enregistrer les hausses et les baisses périodiques des eaux, n'est qu’une simplification de l’hypsalo- graphe, en ce que les roues dentées et les verges y sont rem- placées par des poulies et des cordes, de sorte que cet appareil peut facilement être exécuté et raccomodé dans les ateliers de l’amirauté d’Arkhangel; 2° que le second appareil marque, aussi sans le secours d’un observateur, les changements de la direction des vents; 5° que le troisième appareil enfin, non exécuté encore, a pour but de mesurer l’intensité des vents et d’en représenter graphiquement les variations. Tous ces appareils, bien que sus^ ceptibles encore de perfectionnements notables, offrent cepen- dant des combinaisons si ingénieuses, qu’ils mettent hors de doute le talent de l’auteur pour ces sortes d’inventions et lui méritent tous les encouragements, dus à dés efforts concicncieux et d’au- tant plus utiles qu’ils tendent à substituer aux observateurs, plus ou moins sujets aux faiblesses humaines, des machines toujours dociles et honnêtes. Les Commissaires proposent en conséquence d’adresser au Commandant du port d’Arkhangel, Contre- Amiral Kouzmistchev, avec une copie de leur rapport; la prière de fournir à M. Zaroubine les moyens et les facilités d’exécuter et de perfectionner ses appareils et de les mettre en application. La Classe approuva ce rapport et en adopta les conclusions. Proposition. M. Hamel, en revenant, dans un rapport, sur l’intérêt qui s’attache à l’ilc Yagornoi, près d’Arkhangel, autrefois l’ile des roses des Anglais, et qu’il faut considérer comme le berceau des relations commerciales et à certains égards même de la marine russes, — annonce à la Classe que M. Matsérovsky, dans ses observations des marées, aura souvent occasion, cet été, de visiter cette île, et s’est offert, si l’Académie veut l’en charger, d’en li- vrer une description, de tâcher d’y découvrir les vestiges de l’ancien établissement anglais et d’y recueillir pour l’Académie des échantillons de l’églantier et d’autres plantes qui y croissent. La Classe résolut d’inviter, au nom de l’Académie, M. Matsé- rovsky de donner son attention à l’île Yagornoï autant que les travaux de sa mission le permettent. MM. Hamel et Meyer pour- ront en outre lui donner des instructions spéciales. Correspondance officielle. M. le Ministre de l’instruction publique, Président de l’Aca- démie, annonce à la Conférence qu’en suite d’un airêté du Co- mité des Ministres, S. M. l’Empereur à daigné sanctionner la nomination du docteur Ruprecht au grade d’Académicien ad- joint en Botanique, à dater du jour de l’élection au Plénum, le o février. M. le Ministre de l’instruction publique, Président de l’Acadé- mie annonce au Secrétaire perpétuel que Son Excellence consent à la mission de M. Grewingk pour trois mois^dans les gou- vernements d’Olonetz et d’Arkhangel. Correspondance savante. M. Kupffer présente une lettre de M. Abich à Tiflis, dont il prie d’insérer un extrait dans le Bulletin de la Classe. Dans cette lettre M. Abich annonce qu’il a fondé dans les provinces transcaucasiennes plusieurs stations météorologiques munies de | bons instruments; il prie l’Académie de bien vouloir prendre sous sa protection cette entreprise qui promet des résultats fort intéressants pour la climatologie si peu connue encore de ce| pays. La Classe autorisa le Secrétaire d’écrire à ce sujet à M. le Prince Yorontsov. 1 Emis le 12 juillet 1848. JW 158. BULLETIN Tome vu. J\î H. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et CO.MP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VO SS a Leipzig , pour l’ étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eilet, il contiendra les articles suivants: i. Bulletins des séances dî l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 13. De l'exactitude des lieux d'étoiles contenus dans h catalogue de Lalande. Lindhagen. 14. Recherche détaillée chimico -technique du précipité noir qui se forme sur l'anode dans la décomposition du sulfate de cuivre par le galva- nisme. Duc de Leuctenberg. NOTES. 13. Ueber die Genauigkeit der in Lalande’s Catalog, publicirt von der British As- sociation, enthaltenen Sternörter. Von Dr. LINDHAGEN. (Lu le 4 août 1848.) Der in der Histoire céleste Française enthaltene Schatz astro- nomischer Beobachtungen ist schon in seiner ursprünglichen Form bei mannigfaltigen Gelegenheiten der Wissenschaft nütz- lich gewesen, besonders seitdem, durch die Erscheinung der auf Bessels Vorschlag von den Herren Hansen und Nis- sen berechneten Reductionstafeln, die Reduction der Beob- achtungen so sehr erleichtert wurde. Man braucht nur zu er- wähnen, dass eine grosse Anzahl Vergleichsterne für Come- ten- und Planetenbeobachtungen aus derselben entlehnt, und dass Bodes und Hardings bekannte Himmelskarten zum grossen Theil auf den in der Hist. cèl. enthaltenen Sternposi- tionen basirt sind. Einen nicht weniger wichtigen Dienst an- derer Art verspricht uns dieser Schatz für die Zukunft, in- dem, durch die Vergleichung desselben mit späteren Beob- achtungen, die Bestimmung der eigenen Bewegungen einer Menge kleinerer Sterne möglich wird. Aber für diesèn Zweck war es nothwendig, sowiewünschenswerth für jede andere An- wendung der in der Hist. cèl. enthaltenen Beobachtungen, dass die Reductionen vollständig nach den obengenannten Hülfsta- feln ausgeführt und die reducirten Sterne in einen Catalog ge- ordnet wurden. Dièse mühsame und verdienstvolle Arbeit ist vor Kurzem ausgeführt, und publicirt unter dem Titel; A Ca- talogue of those stars in the Histoire céleste Française of Jérôme Delalande , for ivhich tables of Reduction to the Epoch 1800 have been published by Professor Schumacher. Reduced at the expense of the British Association for the advancement of science under the immediate superintendence of the late Francis Baily. London 1847. Der Catalogus Regiomontanus, eine Arbeit ähnlicher Art, womit fast gleichzeitig die Wissenschaft bereichert worden, ist von einer gründlichen Untersuchung über die Genauigkeit der zu Grunde liegenden Beobachtungen und über die Ver- theilung der Sterne am Himmel begleitet. Eine so aus- führliche Untersuchung hat wohl bei dem Lalande’ sehen Catalog nicht dasselbe Interesse, weil die weit geringere An- zahl der in diesem Catalog innerhalb derselben Grenzen ent- haltenen Sterne zu so sicheren Schlussfolgen in Bezug auf die Vertheilung der Sterne nicht führen kann. Die Kenntniss der Genauigkeit der in dem Catalog gegebenen Sternpositionen be- 211 Bulletin physico -mathématique 212 hält dagegen immer ihr Interesse. Da diese Untersuchung, so weit es bekannt ist, weder bei Gelegenheit der Reduction noch sonst von Jemandem vorgenommen ist, so ist sie der Gegenstand dieses Aufsatzes geworden. Der Lalande’sche Catalog enthält 47390 Beobachtungen. Um aber die wahre Anzahl der in demselben enthaltenen ein- zelnen Sterne zu bekommen, muss man von der gegebenen Zahl die Zahl der doppelten oder mehrfachen Beobachtungen identischer Sterne abziehen. Eine für diesen Zweck vorgenom- mene Zählung hat folgendes Resultat gegeben. Es sind beob- achtet: 2 Mal 4731 Sterne. 8 Mal 2 Sterne. 3 » 555 » 9 » 6 4 83 » 10 » 6 .. 5 .. 23 » 11 » 2 » 6 » 7 13 » 1 » 7 » 9 » Die Anzahl der wirklich verschiedenen Stex'ne, welche der Catalog umfasst, würde also: 47390 — 4731 — 2. 555 — 3. 83 — 4. 23 — 5. 7 — 6. 9 — 7. 2 — 8. 6 — 9. 6 — 10. 2 — 12 = 40971 sein. Es sind jedoch in den vorstehenden Zahlen der wiederholten Beobachtungen nur solche eingerech- net, von denen es, bei der Geringfügigkeit der Abweichungen in den angegebenen Positionen, unzweifelhaft ist, dass sie identischen Sternen angehören. Diese Zahlen müssen aber noch vermehrt werden, wenn man auf mögliche Versehens- fehler im Allgemeinen und auf die der Natur des angewandten Instruments insbesondere entsprechenden Rücksicht nimmt. Etwas Näheres über die Art dieser Versehen wird weiter un- ten folgen. Es sei hier nur angeführt, dass beim Durchzählen des Catalogs ungefähr 100 Fälle annotirt wurden, bei welchen solche grössere Versehen als höchst wahrscheinlich anzuneh- men sind. Nimmt man aber auch nur etwa drei Viertheile von dieser Zahl als wirklich doppelte Beobachtungen an, so wird die Zahl der Sterne des Lalande ’sehen Catalogs etwa 40900, eine Zahl, die wahrscheinlich eher noch etwas zu gross als zu klein ist. Im Zusammenhänge hiermit dürfte es vielleicht nicht ohne alles Interesse sein, die Anzahl der Lala nde’schen Sterne mit derjenigen des Catalogus Regiomontanus zu vergleichen. Die beiden Cataloge umfassen dieselben angegebenen Grössen- Classen, nämlich Sterne von 1er bis 9er Grösse, und einige wenige von 9,5er Gr. — Für die bezweckte Vergleichung wur- den im Lai. Catalog alle Sterne zwischen -+- 15° und — 15° Declination oder zwischen 75° und 105° N. Pol. Dist. gezählt, und folgende Zahlen gefunden: H O -VI VI -XII XII -XVIII XVIII -0 Summe 3142 4220 3602 4371 15335 Die entsprechenden Zahlen im Cat. Reg. sind: 7476 8781 6973 8680 31910 Das Verhältniss der Fülle des Lalande’schen Catalogs zu der des Catalogus Reg. wird: 0,4203 0,4806 0,5166 0,5036 oder im Mittel 0,4806. Auf demselben Raume also, wo der Catalogus Reg. 100 Sterne enthält, finden sich im Mittel nur ungefähr die halbe ZahJ oder 48 im Lalande’schen Catalog. In der Vorrede zum Cat. Reg. (pag. XXX) ist das wahrscheinliche Verhältniss der Sterne dieses Catalogs zu der Anzahl der am Himmel wirklich existirenden durchschnittlich = 0,5955 gefunden. Daraus erhält man die Fülle des Lalande’schen Catalogs = 0,4806 . 0,5955 = 0,2860; oder von 10 auf dem Himmel existirenden Sternen der Grössen 1 bis 9 befinden sich wahr- scheinlich kaum 3 im Lalande’schen Catalog. Es ist natür- lich, dass der Mangel hauptsächlich auf die schwächeren Sterne fällt, und am grössten bei den Steinen 9er Classe ist. — Es braucht kaum erwähnt zu werden, dass dieser Calcul hier nicht mit derjenigen Strenge geführt ist, die erforderlich wäre, wenn man denselben zu weiteren Folgerungen benutzen wollte. Erstens hätte Rücksicht auf einen möglichen conslanlen Un- terschied zwischen den Grössenangaben in den beiden Cata- logen genommen werden müssen, damit die Vergleichung sich streng auf demselben Gebiete halte; ferner hätte jede Grösse für sich behandelt werden müssen, besonders weil im Lai. Cat. die 9,e Classe verhältnissmässig sehr schwach besetzt ist, da durch das Fernrohr des für diese Beobachtungen benutz- ten Instruments so schwache Sterne weit seltener beobachtet werden konnten als durch das des Königsberger Meridian- kreises. Es ist aber mit diesem Calcul nichts weiteres be- zweckt, als einen genäherten Begriff von der Vollständigkeit des Catalogs zu geben. Das Instrument, mit dem die Zonenbeobachtungen in der Ecole militaire ausgeführt wurden, war bekanntlich ein Mauer- quadrant von Bird (II. C. p.p. VIII IX; Astronomie par Lalande Tome i/), versehen mit einem Umlegungsapparat, mittelst dessen das Instrument von der einen Seite der Mauer zu der andern transportirt werden konnte, um dadurch sowohl nörd- liche als südliche Sterne zu erreichen. Das achromatische Fernrohr halte eine Oeffnung von 2Y2 Zoll und war für seine Dimensionen von ausgezeichneter Güte , was man daraus schliessen kann, dass auch bei nicht besonders günstigen Um- ständen Sterne 9,5ff' Grösse durch dasselbe beobachtet wer- den konnten, und dass vermittelst desselben eine bedeutende Anzahl interessanter Doppelsterne vom Beobachter erkannt wurden. Der Quadrant hatte einen Halbmesser von 71/2 Par. Fuss. Der Limbus war getheilt von 5 zu 5, und ein No- nius gab unmittelbar 1 5 ", deren Unterabtheilungen geschätzt wurden. Bei der Eile, womit oft die Beobachtungen gemacht wurden, waren Versehen leicht zu begehen, besonders bei | den Ablesungen der Zenithdistanzen, wobei der Beobachter 213 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 2U sich um einen oder mehrere Noniustheilstriche oder um einen oder mehrere Limbustheile irren konnte. Um ganze Grade konnte er sich nicht so leicht versehen, da die Be- obachtungen jedes Abends nur 2° umfassten. Alle Fehler dieses Ursprungs sind also Multipla von 15 " und 5' und über- schreiten wahrscheinlich höchst selten die Grenze eines Gra- des. — Analoge Fehler in gerader Aufsteigung sind entweder Irrlhümer beim Zählen der Secunden , oder Versehen von ei- ner Minute beim Annotiren. Fehler von mehreren Minuten sind bei fortlaufenden Beobachtungen wohl kaum anzuneh- men. — Irrthiimer anderer Art konnten darin bestehen, dass nicht der richtige Faden angegeben wurde, an dem der Durch- gang beobachtet war, oder dass hei zweien nahezu gleichzei- tig culminirenden Sternen die beobachteten Zenithdistanzen unter einander vertauscht wurden. — Fehler aller dieser Gattungen kommen auch wirklich vor. Aus den Abweichun- gen, welche öfter beobachtete Sterne unter einander darbie- ten, geht hervor, dass bei den Polardistanzen Fehler von 15^ 30 / \' und 5 ' die gewöhnlichsten sind und ziemlich häufig Vorkommen. Auch Abweichungen von KÉ und 2(É scheinen nicht selten zu sein. Bei No. 18931 . 32, 44-374.75, 43849.50 scheinen Fehler von einem ganzen Grade begangen zu sein. — Die Æ. des Sterns No. 786 (H. C. pag. 1 19) scheint mit einem doppelten Fehler behaftet zu sein. Nimmt man an, dass die Zeitangabe sein sollte: 3er Faden 07' 23"' 20* anstatt: Mittl. Faden 07' 22'" 20', so stimmt die Position sowohl mit der des Sterns No. 806 als mit Piazzis Position für 13 Piscium. Der darauf in der H. C. folgende Stern oder No. 923 Lai. Cat. ist ohne Zweifel in ger. Aufst. um 1'" zu gross, und identisch mit No. 880 und mit 14 Piscium, — der Stern No. 28512 wird mit No. 28498 und mit 42 Librae identisch, wenn man an- nimmt, dass er am 3en Faden beobachtet ist anstatt am 2en, welcher in der H. C. angegeben ist. — No. 24744, 45, 52 und 53 sind offenbar 2 und 2 identische Sterne. Es ist wahrschein- lich, dass beim Einschreiben der Zenithdistanzen eine Ver- wechselung stattgefunden hat, und dass die Combinationen sein sollten : jR 137' 10"' 29*, 30 29, 81 40, 87 40, 94 li 137' 10"' 29', 30 29, 81 40, 87 40, 94 In gerader Aufsteigung kommen hin und wieder zwischen Zonen, welche gemeinschaftliche Sterne enthalten, constante entweder oder N. P. D. 71° IO' 26"9 10 29,3 22 3,6 22 3,2 N. P. D. 71° 22' 3"2 22 3,6 10 29,3 10 26,9 Unterschiede vor, die zum Theil wohl durch Fehler beim Zählen der Secunden sich erklären lassen, zum Theil aber wahrscheinlich auch ihren Grund in den Reductionstafeln ha- ben. So z. B. weichen die beiden Zonen 1790 Juli 25 und Aug. 9 ( H . C. p. p. 361 und 364 — 365), deren mittlere De- clination 79° beträgt, durchgängig um etwa 11* in Zeit von einander ab, wie es sich aus folgenden Differenzen ergiebt: Z. 364, 365 - Z. 361. Unterschied in Æ.. in N. P. D. No. 33447 . 52 h- 11*, 54 - 5> 34089 . 111 H- 10, 58 + 4, 1 34531 . 39 h- 8,89 + 2, 3 34874 80 h- 10, 60 - 5,7 37461 . 69 H- 12,90 + 2,9 (37576 . 86 h- 10, 90 — 35, 9) 38431 . 40 h- 12, 94 - 7,8 38923 . 30 h- 1 1,92 - 2,5 39139 . 47 h- 11, 67 - 6,8 39554 . 65 + 11,49 — 10, 7 Ebenso findet zwischen den gemeinschaftlichen Theilen der Zonen 1795 Mai 14 und 1798 April II [H. C.p.p. 158 und 332), deren mittl. Declination — 14° ist, in ger. Aufst. ein durchgängig constanter Unterschied von etwa 1*,5 statt, um welche Grösse die früheren geraden Aufsteigungen kleiner sind als die späteren. Die oben erwähnten Fälle sind nur als Beispiele angeführt. Sie reichen vielleicht hin, um sich einen Begriff über die Be- schaffenheit der vorkommenden Abweichungen zu bilden. Für die Bestimmung des wahrscheinlichen Fehlers einer in dem Lalande sehen Catalog gegebenen Sternposition ist von mir derselbe Weg eingeschlagen, den Bessel für seine Zonenbeobachtungen angegeben hat ( Astr . Nadir . Bd. I. pag. 263), und der in der Vorrede zum Cat. Rcgiom. befolgt ist, nämlich der, denselben aus den Abweichungen, welche wie- derholte Beobachtungen identischer Sterne darbieten, abzu- leiten, und zwar so, dass die Ableitung aus der Summe der Fehler selbst mit Benutzung des bekannten Factors 0,8453, nicht aus der Summe ihrer Quadrate, gemacht wurde. — Ich habe indess nicht alle wiederholten Sterne benutzt, sondern, zwischen 30° und 120° N. P. D., nur die in den dritten Stun- den, H. H. 0, III, VI, IX, XII, XV, XVIII, XXI, enthaltenen, welche Stunden schon eine so grosse Anzahl öfter beobachteter Sterne darbieten, dass man aus denselben mit hinlänglicher Si- cherheit auf die Beschaffenheit des ganzen Catalogs zwischen diesen Grenzen der Declination schliessen konnte. DieUeberein- stimmung der Resultate aus den verschiedenen Stunden, xind der ziemlich regelmässige Gang der für verschiedene Polar- distanzen erhaltenen wahrscheinlichen Fehler scheinen auch zu beweisen, dass diese Sicherheit erreicht ist. Für Sterne nördlicher als 30° N. P. D., welche nicht so häufig vorkom- * 215 Bulletin physico -mathématique 216 men, ward dagegen der ganze Catalog durchsucht. — Noch muss bemerkt werden, dass alle helleren Sterne als der 5en Gr. bei der Untersuchung ausgelassen wurden, um nicht Rück- sicht auf die, bei diesen Sternen wahrscheinlich grösseren, eigenen Bewegungen nehmen zu müssen. Ferner wurden aus- gelassen diejenigen Sterne, welche in ger. Aufst. grössere Dif- ferenzen darboten als U,5 von 45° bis 120° N. P. D., als 2f,0 von 30° bis 45°, als 35,0 von 20° bis 30°, als 55,0 von 9° bis 20° N. P. D.; welche Grenzen durch eine genäherte Schätzung des Betrags der wahrscheinlichen Fehler angedeutet waren. Für die Abweichungen in Polardistanz ward als allgemeine Grenze 1 5^0 angenommen, weil über dieselbe ein Versehen von einem oder mehreren Noniustheilstrichen zu befürchten war. — Die auf solche Weise gefundenen wahrscheinlichen Fehler und die für ihre Berechnung nöthigen Data sind in der folgenden Tafel zusammengestellt, in welcher die erste Co- lumne die N. Pol. Distanzen, die zweite die Anzahl der unter- suchten Sterne, die dritte die Summe der Differenzen in ger. Aufst., die vierte die abgeleiteten wahrscheinlichen Fehler in ger. Aufst., die fünfte dieselben Fehler nach der unten ange- gebenen Formel (Ä), die sechste die Summe der Differenzen in N. P. D., die siebente die abgeleiteten wahrscheinlichen Fehler in N. Pol. Distanz, die achte dieselben Fehler nach der Formel ( B ) enthält: i n io co co Ol Ol &: 5. m ^ »V gm" gm" © © of © © • CM of of Ol ^ C3 +1 V- 5 © « in co SD © © c? O m ^ m © © CO © G 5; *\ of of Ol O • 03 CU Ol Ol Oh ^ e z kJ + 1 £ © © r- © o © © ©" r-' in « co in l> © © © CO m © i> oi CO © Ol . © QO CU Ol in CO Ol Ol Ol Ol CO m o © ©"" ©' © ©* ©~ ^ ä +1 “3 ïi G -C © m © M. © O -Q ^■1 co 00 © QO QO '-n CO o Ol Ol Ol Ol Ol m J « ‘n o'- ©" ©" p o © © © ■< . Ö û £ 'S +! OJ bo © co CO CO Ol © c co © © © © CO QO e co © tu © in CD in © © Ol © m © Anzahl Sterne. QO Ol © © © © © © © Ol 72 Ol Ol co CO O o m © m m © fi CM © © © CO CO 1 o i 1 1 1 i 1 in © m © in © © © © © CO Die aus den Beobachtungen abgeleiteten w. F. lassen sich nach der Methode der kleinsten Quadrate recht gut darstellen durch folgende allgemeine Ausdrücke W.F.inÆ. (Zeit)=± V j (0\1233)2-t-(0*,1725)2sec2S | ..(4) W.F.inPol.Dist=±y j (2"<)1 3)2 -t-(0, 008563) 2r 2 1 ■ ■■{ß) in welcher letzteren Formel r die mittl. Höhenrefraction in Secunden ausgedrückt bedeutet. Bei Berechnung der ersten Formel ward zwischen 30° und 120° N. P. D. für jede Abtheilung in der obenstehenden Ta- fel ein mittlerer Werth von seed angewandt, welcher gefun- den wird durch die Formel Mittl. sec (a, b ) arc. b arc. a sin b — sin a Zwischen 9° und 30n N. P. D. ward für jeden Stern beson- ders sein sec 8 gesucht, und das Mittel aus allen diesen Secan- ten in die Rechnung eingeführt. Die zweite Formel ward be- rechnet durch mittlere Werthe von r, ganz einfach dadurch erhalten, dass aus den in Bessels Refractionstafel gegebe- nen Zahlen zwischen den fraglichen Grenzen das arithmeti- sche Mittel genommen ward. Nach den allgemeinen Ausdrücken (yl) und ( B ) sind folgende Tabellen entworfen, welche bis an die Grenzen der Beobach- tungen, 9° bis 120° N. P. D., ausgedehnt sind: in ger. Aufst. in N. P. Dist. N. P. 1). W. F. Zen. Dist. N. P .D. W. F. 9° ±U,110 32° 9° 9' ±2>3 10 1,000 0 41 9 2,01 11 0, 9!2 30 7t 9 2, 03 12 0, 838 54 95 9 2, 12 14 0, 724 62 103 9 2, 22 IG 0,639 66 107 9 2, 29 20 0, 521 70 111 9 2,42 24 0, 442 74 115 9 2, 63 28 0, 387 76 117 9 2, 80 36 0, 318 78 119 9 3, 03 60 0, 238 79 120 9 3, 18 90 120 0,212 0, 238 80 121 9 3, 37 Zuletzt wollen wir diese wahrscheinlichen Fehler mit de- nen der Bessel’schen und Argelander’schen Zonenbeob- achtungen zusammenstellen. Durch eine solche Vergleichung bekommt man, so zu sagen, ein Maas für die Fortschritte der beobachtenden Astronomie seit Anfang unseres Jahrhunderts. Da die drei Arbeiten nach demselben Plan eingerichtet sind, so lässt sich die Vergleichung unmittelbar ohne weitere Rück- sichten anstellen. Die wahrscheinlichen Fehler einer Bes- 217 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 218 sel’schen Beobachtung sind im Durchschnitte zwischen -+- 1 5° und — 15° Declination ( Cat . Regiom.p. III.) in /R — ± 0',1566, in Deel. = ± 1?405. Unsere Formeln (.4) und [B) geben die entsprechenden wahr- scheinlichen Fehler in dem Lai. Catalog in Æ. — i! 0 ',2 1 37, in Pol. Dist. = ± 2"l01 . Arge landers Zonenbeobachtungen, zwischen den Gren- zen 45° und 80° nördl. Deel, enthalten, sind in Declination behaftet mit dem wahrscheinlichen Fehler (Astr. Beobacht, zu Bonn, Bd. I.p. XXIII.) ± l"030. Die Formel [B) gibt durch- schnittlich zwischen denselben Grenzen it 2,017. — In gera- der Aufsteigung ist der wahrscheinliche Fehler einer Arge- lander’schen Beobachtung gegeben durch die Formel [Astr. Beob. Bd. I. p. XX.) ±0S,107 V { I -+- 0,3 tang 2 8 } Unsere Formel (.4), unter dieselbe Form gebracht, wird ± 0*,212 y j 1 0,6618 tang 2 Ô ) Wenn wir also die wahrscheinlichen Fehler der Argei an- der’sehen, Bessel’ sehen und Lai an de sehen Sternörter resp. A, B und L nennen, so sind ihre Verhältnisse zu einan- der ungefähr folgende in Declination überhaupt, A : B : L = 1 : 1,4 : 2,1 in Æ. für Aequatorealsterne » = ! : 1,4 : 1,9 In Bezug auf die ger. Aufst. der nördlicheren Sterne können wir nur die Argelander’schen und Lalande’ sehen Posi- tionen vergleichen, weil der Calalogus Regiomontanus nicht -+- 15° Deel, übersteigt. Die Unsicherheit der Lalande’schen geraden Aufsteigungen wächst mit der Declination rascher als die der Argelander’schen, indem der Coefficient für tg2<5 in der Formel für die ersteren mehr als doppelt so gross ist als derselbe Coefficient in der Formel für die letzteren, und zwar bekommen wir folgende Verhältnisse der wahrsch. Fehler: A : L = 1 : 2,2 bei 45° Deel. = 1 ; 2,5 » 60 » == 1 : 2,7 » 70 » 1= 1 : 2,9 - 80 » Wir gestehn, dass durch diese Vergleichung unsere Erwar- tung von der Genauigkeit der in Lalande’s Catalog gegebe- nen Sternörter übertroffen ist, indem wir bedenken, wie un- vollkommen, im Verhältniss zu den jetzigen astronomischen Apparaten die Hülfsmittel waren, welche zu Lalande’s Zei- ten der Beobachter zu seiner Disposition hatte. Wenn man sich bemühen wird, die constanten Fehler, womit ohne Zwei- fel mehrere reducirte Zonen Lalande’s behaftet sind, all- mählig, so weit wie möglich, zu ermitteln und zu entfernen, so werden die in Lalande’s Catalog gegebenen Sternpositio- nen gewiss geeignet sein, bei Untersuchungen über die eige- nen Bewegungen derselben Sterne erfolgreich benutzt zu werden. 14. Ausführliche technisch-chemische Unter- suchung des SCHWARZEN NlEDERSCHLAGS, WELCHER SICH AN DER AnODE BILDET, BEI DER Zersetzung des Kupfervitriols, in gros- sen Massen, durch den galvanisch en Strom; von MAXIMILIAN HERZOG von LEUCH- TENBERG. (Lu le 18 août 1848.) Vor zwei Jahren, als ich zum erstenmale den schwarzen Niederschlag an der Anode bemerkte, gab ich in meinem Mé- moire: «lieber die Bildung und die Bestandtheile eines schwar- zen Niederschlags an der Anode bei der Zersetzung des Ku- pfervitriols durch den galvanischen Strom » , eine vorläufige Untersuchung desselben, obgleich er damals noch nicht beson- ders in der Galvanoplastischen Anstalt gesammelt wurde. Die Untersuchung war über eine sehr geringe Quantität Nieder- schlags angestellt, welchen ich theils in meinem Laboratorium sammelte, theils von einzelnen Anoden der Galvanoplastischen Anstalt genommen hatte, und fand bei der vorläufigen quali- tativen Analyse: Se , S, As, Sn, Cu, Ag, Au und Fe. Der Leitungswiderstand des galvanischen Stroms vermin- derte, durch die Bildung dieses Niederschlags an der Anode, die chemische Wirkung der Auflösung und folglich die Re- duction des Kupfers in dem Verhältniss von 2:3, d. h. bei übrigens ganz gleichen Umständen, konnte man mit gereinig- ten Anoden in 2 Tagen eben so viel Kupfer fällen als mit un- gereinigten in 3 Tagen. Deshalb wurde auch in der Anstalt streng darauf gesehen, dass alle 8 bis höchstens 10 Tage die Anoden gereinigt und der auf diese Weise von den Kupfer- platten abgeriebene und ahgewaschene Niederschlag in einem besondern Behälter aufbewahrt werde. Diese durch Versuche anempfohlene Maassregel zeigte sich ausserordentlich zweck- mässig zur Beschleunigung der galvanischen Reduction des Kupfers. Nach einigen Monaten war des schwarzen Nieder- schlags so viel gesammelt, dass es mir möglich war, sowohl eine vorläufige quantitative Bestimmung des darin enthalte- nenen Goldes und Silbers (auch Platina fand sich) zu machen, als auch das Verhältniss dieser Metalle unter einander zu be- stimmen. Ich hatte sogleich die Ehre diese Resultate meiner Arbeit der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in einem 219 Bulletin physico-mathématique 220 Memoire: «Weitere Untersuchung des schwarzen Niederschlags, welcher sich an der Anode, hei der Zersetzung des Kupfer- vitriols durch den galvanischen Strom, bildet-, mitzutheilen. Damals schon konnte ich, zu dem Versuch einer Reductions- schmelzung mit schwarzem Flusse, einige Pfund dieses Nie- derschlags sammeln, seitdem ist die galvanische Reduction des Kupfers immer regelmässiger mit gereinigten Anoden be- trieben worden, so dass jetzt, in etwa 2 Jahren, mehr als 40 Pud besagten anodischen Niederschlags vorhanden sind, ohne den zu rechnen, welcher sich unter dem aufgelösten Kupfer- vitriol in den Kasten befindet, in welchen die Reduction des Kupfers vor sich geht. Nach der ersten Untersuchung des erwähntenNiederschlags, welcher in meinem Laboratorium gesammelt war, und nach der Behandlung des letzten, im Grossen erhaltenen Nieder- schlags durch die Reductionsschmelzung zur Bestimmung des Gehaltes und des Verhältnisses der edlen Metalle, habe ich von Zeit zu Zeit diesen anodischen Niederschlag einer qualita- tiven Analyse unterworfen und dabei bemerkt , dass ausser den Bestandteilen, welche ich in meinem ersten Mémoire an- gegeben habe, noch andere Vorkommen, welche sich in dem Niederschlage einiger Kupferarten nicht vorfinden. Dieses be- wog mich zu der Annahme, dass sich auch der Gehalt an ed- len Metallen verändern könne; unterdessen bewog mich auch die überaus grosse Anhäufung des Niederschlags, nach Mit- teln zu suchen, um, wenn möglich, technische Vorteile aus demselben zu ziehen. In dieser Absicht sendete ich, zu Anfänge des verflossenen Jahres, ein Pfund des Niederschlags an die Steigerwald ’- sehe Glasfabrik in München, mit der Bitte, denselben bei der Glasfabrication als metallischen Färhestoff zu versuchen. Kurze Zeit darauf erhielt ich aus München Glasproben, wel- che bei mehreren Schmelzversuchen, vermittelst des Nieder- schlags, verschiedene Farben zeigten, welche von der Schat- tirung des rothen Brasilianischen Topases anfingen, alle die Uebergänge desselben bis ins Pomeranzgelbe mit grünlichem Schimmer durchliefen, und darauf ein schönes Purpurroth und Schmaltblau zeigten. Den bei der galvanischen Zersetzung des Kupfers er- zeugten Niederschlag erhält man in dem feinsten atomi- schen Zustande, so dass das Auswaschen desselben von der mechanischen Mischung des Kupfervitriols sehr müh- sam und in grosser Masse nur durch Decantation zu bewerk- stelligen ist. Sammelt man bei kleinen Quantitäten den Nie- derschlag auf dem Filter, so fliesst die Flüssigkeit zuletzt ganz trübe durch, dabei verklebt derselbe sehr bald die Poren des Papiers, so dass das Wasser nur langsam durchläuft. Nach dem Auswaschen hat der Niederschlag eine grüne F arbe und beim Trocknen im Sandbade entzündet er sich sehr leicht von - selbst mit geringem weissen Rauche und unangenehmen Ge- rüche, wobei auch die Farbe heller wird. Aus oben angeführten Gründen sah ich mich in die Noth- wendigkeit versetzt , aus der Masse des bereits in der Anstalt gesammelten Niederschlags eine mittlere Probe zu nehmen, um eine qualitative und quantitative Analyse desselben vor- zunehmen. Was die erstere betrifft, so fand ich in dem Nie- derschlage: Au, Pt , Ag, Sn, Sb, Cu, Pb, Fe, Ni, Co, V, S und Sc; zu der quantitativen Bestimmung dieser Bestandtheile schlug ich folgenden Weg ein : Das ganze trockene Pulver wurde bei anhaltender Erwär- mung mit Salpetersäure behandelt, bis zur Trockene abge- dampft, die trockene Masse mit Salpetersäure etwas angefeuch- tet, dann mit Wasser begossen und was sich nicht auflösste auf einem gewöhnlichen Filter gesammelt. Daraus geht her- vor, dass ein Theil der untersuchten Substanz bei der Behand- lung mit Salpetersäure aufgelöst wird, ein anderer aber un- aufgelöst bleibt, weshalb auch die Analyse in zwei besondere Hauptoperationen zerfallt, nämlich: in die Behandlung der durch die Salpetersäure gewonnenen Auflösung und in die Be- handlung des durch dieselbe nicht aufgelösten Rückstandes. 1) Behandlung der Auflösung. Die Auflösung wurde mit Schwefelsäure sauer gemacht und bis zur Trockene abgedampft; die trockene Masse mit Wasser behandelt und das schwefelsaure Bleioxyd, welches unaufge- löst nachblieb, auf dem Filter gesammelt. Darauf wurde aus der filtrirten Auflösung das Silber durch Chlorwasserstoffsäure ausgeschieden. Dann wurde aus der Flüssigkeit, mit Hülfe von Schwefelwasserstoff, Kupfer und Arsen niedergeschlagen; dieser Niederschlag auf dem Filter gesammelt, in eine Glas- flaschc eingewaschen und bei Erwärmung mit überschüssi- gem Schwefel wasserstoflämmoniak behandelt, wobei ich die Flasche fest mit dem Pfropfen verschloss. Was sich hiernach nicht auflösle, wurde auf einem Filter gesammelt, mit Wasser (welches mit Schwefelwasserstoff gesättigt war) ausgewaschen, darauf mit Salpetersäure aufgelöst und fias Kupfer mittelst Aetzkali als Oxyd niedergeschlagen. Die Schwefelwasserstoffammoniak-Auflösung nebst den dar- in enthaltenen Arsen wurde mit Chlorwasserstoffsäure behan- delt und der dadurch erhaltene Niederschlag in einem Kolben mit langem Halse, bei mässiger Erwärmung, mit Cyankalium zusammengeschmolzen, die geschmolzene Masse mit Wasser ausgelaugt und das ausgeschiedene Arsen auf ein gewogenes Filteç, gebracht. Die Auflösung, welche man durch den Niederschlag des Kupfers und Arsens mit Hülfe des Schwefelwasserstoffs erhalten hatte, wurde nun vermittelst des Ammoniaks al- kalisch gemacht und durch Schwefelwassersfoffammoniak 22! de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 222 wurde niedergeschlagen: Fe, Ni, Co und V. Dieser Nieder- schlag gab, als er bei Erwärmung mit dem letzten Rea- gens im Ueberschuss behandelt wurde, eine Auflösung von tiefer Purpurfarbe. Die vom Niederschlag abgenommene und filtrirte Flüssigkeit wurde durch Chlorwasserstofl'säure zer- setzt. Das Schwefel vanadium, nachdem es auf dem Filter ge- sammelt und getrocknet war, wurde durch anhaltendes Gl üben mit Zutritt der Luft in Vanadinsäure verwandelt und gewo- gen. Der frühere Niederschlag von Schwefelwasserstoflammo- niak (Fe, Ni und Co) wurde in Königswasser aufgelöst und die Auflösung nach dem Filtriren mit überschüssigem Ammoniak behandelt, wodurch Eisenoxyd niedergeschlagen wurde. Die Auflösung von hellblauer Farbe enthielt nun Nickeloxyd und Cobaltoxyd. Dieselbe wurde bis zur Trockene abgedampft und der trockene Rückstand nach dem Glühen in überschüs- siger Cblorwasserstoffsäure aufgelöst; aus der dadurch erhal- tenen sauren Auflösung aber Nickel und Kobalt, nach der von Hn. Professor II. Rose mit allen dabei zu beobachteten Vorsichtsmassregeln, in J. C. Poggendorf’s Annalen Band LXXI pag. 553 angegebenen Art, vermittelst Behandlung der Flüssigkeit mit Chlor und kohlensaurer Baryterde, ausge- schieden. 2) Behandlung des in der Salpetersäure unauflöslichen Nieder- schlags. Zur Ausscheidung des Schwefels und Selens wurde der Niederschlag mit Cyankalium im Kolben geschmolzen und die auflöslichen Salze mit Wasser ausgelaugt; die Metalle aber, als: Zinn, Antimon, Arsen, Gold und Platina nebst dem bei- gemischten Sande gesammelt und gewogen. Ein Theil dieses Niederschlags (welcher in einer Röhre mit der Kugel aufge- hängt war) wurde bei Erwärmung mit Chlor behandelt , bei welcher Operation Gold und Platina zurückhlieben, während die Chloride der andern Metalle abdestillirt waren und in dem vorgeschlagenenWasser aufgefangen wurden. Diese Auflösung wurde in einem Kolben mit blanken Zinkstreifen in Berührung gebracht, das entweichende Wasserstoffgas wurde erst durch eine kleine mit Wasser halbgefüllte Waschüasche, dann durch einen Liebig’schen Kaliapparat geleitet, welches mit einer Lösung von neutralem salpetersauren Silberoxyd gefüllt war. Nachdem die Gasentwickelung aufgehört hatte, wurde der Apparat auseinandergenommen, die Zinkstreifen aus dem Kol- ben herausgenommen, das an denselben niedergeschlagene Zinn und Antimon aber so sorgfältig als nur möglich in eine Porzellanschale eingewaschen, darauf zu dem Bodensatz in dem Kolben gethan und von Neuem Salzsäure eingegossen. Dann wurde der Kolben wieder mit der Waschflasche und dem Kaliapparat (dessen Füllung unverändert geblieben) ver- bunden und bis zur gänzlichen Auflösung des Zinnes erwärmt. Nach dem Erkalten wurde das Antimon auf einem gewogenen Filtrum gesammelt, erst mit verdünnter Salzsäure, dann mit Wasser ausgewaschen, getrocknet und gewogen. Im Filtrat wurde das Zinn durch Schwefelwasserstoff bestimmt. Das Antimon wurde aus dem Antimonsilber des Kaliapparats auf die bekannte Weise durch Salpetersäure ausgeschieden und dann die Berechnung gemacht, wie viel Metall dasselbe ent- hielt und die dadurch erhaltene Menge des Metalls zu dem erstgewonnenen addirt. Aber in beiden Fällen erhält man mit dem Antimon auch Arsen, zu dessen Ausscheidung sämmtli- ches Antimon in eine Glasröhre mit einer Kugel gethan wurde, mit einer Mischung von Kochsalz und kohlensaurem Natron bedeckt, die Röhre aber mit dem Apparat verbunden wurde, aus welchem die trockene Kohlensäure sich ausschied. Dann wurde die metallische Mischung zuerst schwach, dann allmä- lig so heftig erwärmt, bis auch nicht der geringste Geruch von Arsen zu spüren war. Das sublimirte Arsen sammelte sich im Kolben, in den das Ende der Röhre eingelassen wor- den war. Nachdem die Kohlensäure auf diese Weise entwi- chen war, wurde die Masse in der Kugel mit AVasser behan- delt, die Salze wurden aufgelöst, das Antimon nach gehöriger Auswaschung und Trocknen gewogen, das Arsen nach dem Verlust (Mindergewicht) bestimmt und zu der erstgewonnenen Quantität dieses Metalls addirt. Der Niederschlag (Gold, Platina und Sand), welcher nach der Behandlung der Metalle mit Chlor gewonnen war, wurde in Königswasser aufgelöst, der nachbleibende Sand auf das Filter gebracht, ausgewaschen, getrocknet und, nachdem er geglüht war, gewogen. Das in Königswasser aufgelöste Gold und Platina wurde mit Chlorkalium fast bis zur Trockene abgedampft, darauf das Ganze mit Al- kohol behandelt; was sich nicht auflöste (K UI -+- PI Gt2) auf das Filter gebracht, aus der Flüssigkeit jedoch das Gold durchErwärmung mitEisenvitriol niedergeschlagen. Zur quan- titativen Bestimmung des Schwefels und Selens, so wie zu der Scheidung dieser Körper von einander, wurde 1 Grm. der zu untersuchenden Substanz mit 2 Grm. einer Mischung ver- setzt, welche zu gleichen Theilen aus trocknem kohlensauren Natron und Kochsalz bestand, sodann wurde das Ganze mit allmählig hinzugethanem Salpeter geschmolzen, das Geschmol- zene wieder mit Wasser behandelt und die filtrirte Auflösung mit Salpetersäure sauer gemacht; die Schwefel- und Selen- säure aber mit salpetersaurem Baryt als schwefelsaurer und selensaurer Baryt niedergeschlagen, der Niederschlag auf ein Filter gebracht und gewogen. Dieser Niederschlag w urde dar- auf durch Reduciren vermittelst Wasserstoffgas in eine Mi- schung von schwefelsaurem Baryt mit Selenbarium verwan- delt, welche sich durch die Wirkung der Chlorwassersloff- säure auflöste, indem der Selenwasserstoff sich absonderte 223 Bulletin physico-mathématique und die schwefelsaure Barjterde allein zurück blieb. Diese letztere wurde von Neuem auf das Filler gebracht und ge- wogen. Der Unterschied des Gewichtes zeigte die Quantität des selensauren Baryts an. Aus beiden Salzen wurde der Schwefel und Selen durch Berechnung bestimmt. Wenn man nun nach den Metalloxyden die reinen Metalle berechnet, so zeigt sich, dass der Prozentgehalt des unter- suchten anodischen Niederschlags folgender ist : Sand ..... Antimon ..... . .. 9,22 Zinn . . 33,50 Arsen . ... 7,40 Platin . . . 0,44 Gold . ... 0,98 Silber Blei . ... 0,15 Kupfer , ... 9,24 Eisen .. 0,30 Nickel . ... 2,26 Kobalt . . . . 0,86 Vanadium Schwefel . ... 2,46 Selen ... . ... 1,27 Sauerstoff (nach Berechnung der Metalloxyde und Verlust) . .. 24,82 100 Hinsichtlich der edlen Metalle, welche sich in der unter- suchten Substanz befinden, zeigt sich, dass nach einer ganz genauen Untersuchung des anodischen Niederschlags die Quan- tität des darin enthaltenden Silbers sich auf 5,54 pCt. beläuft, wobei indessen zu bemerken ist, dass nach der Reductions- schmelzung auf dem darauf folgenden Abschlacken mit Blei und Kupelliren, das daher entstandene Werkblei weniger als 1 pCt. Silber enthielt. Dieser bedeutende Unterschied erklärt sich durch die Unvollkommenheit der Reduclionsbehandlunff des Niedesschlags bei seinem grossen Gehalt von Antimon und Arsen. Aus diesem Grunde haben sich auch die quanti- tativen Proportionen des Goldes und Platins im Yerhältniss zum Silber verändert. Da sich dieses letztere gegen die bei- den ersteren genommen in viel grösserer Menge vorfindet, so muss es bei dem Sublimiren des Arsens und Antimons auch viel mehr der Verflüchtigung unterworfen sein. Da ich aus erwähntem Niederschlage, wegen der darin ent- haltenen edlen Metalle als auch wegen der metallischen Glas- farbenoxyde wie Ni, Co und V, einen Nutzen ziehen wollte, so war ich zuerst gesonnen, das Gold, Silber und Platin durch 221 Amalgamation heraus zu ziehen. Dieser Versuch wurde in einem gusseisernen Kessel vorgenommen, in welchem der Niederschlag dem Gewichte nach zur Hälfte mit Quecksilber zusammengemischl und mit Wasser begossen wurde, bis er einen dünnen Teig bildete, welchen ich sechs Stunden lang mit einem gusseisernen Pistill reiben Hess. Nach Verlauf die- ser Zeit erhielt man auf dem Boden des Kessels das fertige Amalgam, welches durch Pressen in starker Leinwand von dem überschüssigen Quecksilber befreit wurde. Der feste Klumpen des Amalgams wurde durchgeglüht, dadurch das Quecksilber verflüchtigt , die nachbleibende dunkelbraune Masse aber zeigte, bei der Untersuchung auf nassem Wege, Silber, Gold, Platina, Kupfer und ein wenig Eisen. Daraus muss man schliessen, dass ausser den edlen Metallen sich in dem Niederschlag auch ein Theil des Kupfers in unoxydirtem Zustande befindet. Das Vorkommen desselben in solcher Ge- stalt in dem Niederschlage muss von der mechanischen Ur- sache herkommen, dass die Anoden nach je 8 bis höchstens 10 Tagen mit Besen gereinigt werden, und dass von dieser Reinigung der zerfressenen metallischen Oberfläche der Ano- den sich kleine Splitter Kupfers ablösen. Das Eisen ist durch das Reiben des gusseisernen Gelasses mit dem Pistill in’s Amalgam gekommen; Nickel, Kobalt und Vanadium, welche sich in dem Niederschlage, aller Wahrscheinlichkeit nach in oxydirtem Zustande befunden haben, bleiben nach derxVmal- gamation ohne Veränderung, so dass, wenn man auf diese Weise die edlen Metalle aus dem Niederschlage ziehet, die Möglichkeit bleibt, denselben noch zum Färben des Glases zu gebrauchen. Viele Sorten des im Handel vorkommenden Kupfers sind sehr rein, wenn wir aber als mittlere Zahl des reinen Kupfer- gehalls 98 pCt. annehmen wollen, so geht aus dem Gewichte des bis jetzt gesammelten Niederschlags hervor, dass nach dieser Berechnung 2000 Pud Kupfers reducirt sein müssten. Diese Quantität muss jedoch geringer angeschlagen werden, wenn man in Betracht zieht, dass einige von den Bestandtei- len des schwarzen Niederschlags von der Auflösung des Kup- fervitriols und den Löthungen , die sehr oft gebraucht wer- den, um die galvanischen Leiter inniger mit den Anoden und Kathoden zu verbinden, so wie endlich von dem metallischen Kupfer, welches auf mechanischem Wege in den Niederschlag kömmt, herslammen, so dass man die Quantität des Kupfers, welches reducirt wurde, fast um die Hälfte vermindern kann. I Peterhof, den 8. August 1848. Emis le IS septembre 1848. Aî 159. BULLETIN Tome Vîî. J\f 15. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAIVr-PÉTERSBOURe. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et CO .MP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l 'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux: 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; ÎO. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires S 0 MM A IRE. NOTES. 14. Remarques sur quelques mollusques de terre et d'eau douce , propres à la Russie. Siemaszko. 1T O * E S. 14. Bemerkungen über einige Land- und Süss- wasser - Mollusken Russland s; yon JU- LIAN MARC, von SIEMASCHKO. (Lu le 12 de Mai 1848.) Zwei Sendungen des Herrn Gymnasialdirektors Seda ko w aus Irkutsk, eine des Herrn Majors von Motschulski aus Tschugujew und meine eigenen, im Laufe des Sommers 1847 angestellten Beobachtungen haben mir einige neue Fakta ge- boten, welche nicht so sehr durch die Neuheit der Gegen- stände Interesse erregen, als in Hinsicht der geographischen Vorbereitung der Land - und Süsswasser-Mollusken. Dazu kommt noch, dass während meiner Anwesenheit in Berlin ich im mineralogischen Comptoir von Krantz#Comp. zufällig auf ein, mit Conchylien gefülltes, Schächtelchen stiess, welches folgende genaue Etiquette trug: »Aus Schana bei Detkowo, 12 Werst östl. von Medin im Gouv. Kaluga;» welche ich; als eifriger Jünger der Malacologie unseres gros- sen Vaterlandes, natürlich sogleich kaufte. Diese letztere Ac- quisition gehört zu der Zahl der, leider! so wenigen Materia- lien, die wir in Betreff der Mollusken-Fauna Central-Russlands besitzen. Diese und obige Conchylien beweisen zur Genüge, wie gross der Unterschied der genannten Fauna der Ostseepro- vinzen mit jener Grossrusslands sein muss! Obgleich ich mich 1847 , im Bulletin des Naturalistes de Moscou No. 1, an unsere einheimischen Naturfreunde mit der Bitte wandte, mir Mol- lusken aus verschiedenen Gegenden des Reichs zuzusenden, so blieb sie grösstentheils erfolglos — da aus dem Innern auch kein einziges Schneckchen mir zu Theil ward! Nur aus dem Gouvernement Orel halte ich schon früher viel des Interes- santen erhalten, wie aus meinem « Beitrag zur Kenntniss der Conch.elc.« im Bull. d. Mose. No. I, 1847 zu ersehen ist. Auf die angegebene Art sind folgende Notizen zusammenge- bracht worden, welche einstweilen dazu dienen mögen, die uns schon vorgeführten Mollusken der Umgegend St. Petersburgs zu ergänzen. Von etwa 20 sibirischen Arten, sind 16 als im west- lichen Russland vorkommend bekannt, 4 aber der Spezial - Fauna des Landes angehörig. Ein Beweis, dass bei einer sorg- fältigeren Untersuchung und Kenntniss dieses Feldes der Na- turgeschichte, Sibirien uns ebenfalls reiches Material aufwei- sen kann, um das uns der Westen beneiden wird. Schliesslich bemerke ich noch, dass alle mir zugeschickten Arten zu 8 Gattungen angehören; folglich fehlen uns die Re- präsentanten von mehr als der Hälfte ! obgleich ohne Zwei- fel Genera wie Clausilia Pupa u. s. w. auch dort häufig vor- 227 Bulletin physico- mathématique 228 kommen mögen. Bei so magerer Kost muss ich einstweilen freilich darauf verzichten allgemeine Folgerungen über die Verbreitung der Land- und Süsswasser-Mollusken in Sibii’ien aufzustellen, und mich allein auf eine Aufzählung der Arten beschränken. ^alvata. 1. V. piscinalis Müll. (Neri ta) ; Gmel.; (Helix.); Lmk. Valv. obtusa Pfeiff.; Eickx.; Brand.; Drap.; ( Cyclostoma :). V. depressa Pfeiff.; Lmk. a ) Ohnweit Kirensk findet sich die Spielart, welche Pfeif- fer veranlasste die Species V. depressa aufzustellen b) Im Gouvernement Kaluga bei Detkowo fand Krantz von der ebengenanntep Pfeifferschen Art die halb- durchsichtige, mit grünerEpidermis bedeckte var. viridis. Paludina. 2. P. v cntricosa Leach. Bit hi ni a ventricosa Gray in Turtons Br it. Schells Tab. V, fig. 128. Unmöglich kann ich der Meinung beipflichten, dass Pal. Similis Mich., P. viridis Drap, und P. Stagnorum Abarten ein und derselben Art seien. Alle drei liegen mir in natura vor Augen ; doch kann ich keine Uebergangsform herausfinden, da eine jede charakteristisch ist. Die Exemplare aus dem Kalu- gaschen zeichnen sich überdies durch eine verhällnissmässig stärkere Dicke aus. Die Länge einer vollkommen erwachsenen Schnecke, bei 4’/2 Umgang ist = 0,005 m., die Breite 0,004 m.; der Längedurchmesser der Oeffnung =0,003, derselben Breitedurchmesser = 0,002. 3. P. Eickxii West. f Findet sich in grosser Menge in den stehenden Gewäs- sern in der Nähe des Irrenhauses bei St. Petersburg. Litliodypus. 4. L. fuscus, L. Paludina fusca Pfeiff. 3. T. VIII, fg. 5. Aus dem Dniepr bei Mohilew vom Herrn Taralschkow ei’halten. Unterscheidet sich von L. naticoides Per ausser der dunkeln Epidermis und spitzigerem Gewinde noch besonders durch den scharf voi’stehenden, vordem Mundsaum, dessen Mitte von der Seite betrachtet, sich bogenförmig nach vorn erweitert. Lymnaeu§. 5. L. stagnalis L., Chemn.; Gmel.; Alten.; Monlf. (Helix.); Brug. (Bulimus); Müll.; Sturm. (. Buccinum ); Leach. (Stag- nicola); Lmk.; Drap.; Rossm. etc. Schwerlich giebt es einen Autor der dieser, in allen euro- päischen stehenden Gewässern so sehr gewöhnlichen Schnecke (■}*) Alle mit -j- versehenen Species sind in Petersburg gefun- den worden. nicht erwähnen sollte. Der Gefälligkeit des Herrn Gymnasial- Direktors Sedakow verdanke ich erstens: ein Paar Abarten aus zweien verschiedenen Lokalitäten in der Umgend Irkutsk’s a) normalis uud b) fragilis (Helix fragilis Montf.; v. Allen; Stagnicola elegans Leach); wahrscheinlich im Bril. Schell's PI. IX, fg. 105 abgebildet und zweitens: die rar. «) normalis und b) roseo-laliatus Sturm's Fauna aus Kirensk. Da mir gegenwärtig diese Species von den verschiedensten Fundorten, in vielen Exemplaren vorliegt, namentlich vom Dr. Kossmaesler aus Laybach; aus sechs verschiedenen Lokalitäten der Umgebung St. Petersburgs; aus Kurland vom Pastor Büttner; aus dem Kaukasus und aus Sibirien, so kann ich dieselbe um so sicherer mit der, im Bull, de Mose., 1847, I, p. 102 von mir aufgestellten Art, L. Earpinskii, vergleichen. Die Spindel des L. stagnalis bildet stets eine eckige Falte, wo- durch er sich von L. Earpinskii auf den ersten Blick unter- scheidet, bei welchem dieselbe glatt und gerade ist, in der Art wie bei dem ächten L. auricularius G. L. auricularius L. (Helix.); Müll. ( Bucc .); Brug ( Bulim .) v. Alten., Sturm., ( Buc . auricula) Hartm., Lmlc., Nilss., Montf. (Radia); Leach. (Gulnaria); Pfeiff., Drap., Rossm., Gray, (in Brit. Shells). Aus Kirensk. Sämmtliche Exemplare gehören der var. mi- nor. Rossm. an, und zeichnen sich durch die eckig-gekrümmte Spindel aus. Nach der Menge derselben zu schliessen scheint daselbst diese Art die am meisten verbreitete zu sein. Sehr leicht unterscheidet man L. auricularius L. von allen anderen Lymnaeus Arten durch die äusserst kurzen, zugespitzten er- sten drei Umgänge, den sehr erweiterten letzten und durch die aufgeworfene Lippe ; der Aussenrand der Mundöffnung beginnt hei allen über der Hälfte des vorletzten Umgangs, aus- genommen bei der var. minor, bei welcher er gerade in der Mitte desselben entspringt Diese Abart unterscheidet sich, wie ge- sagt, auch durch die eckige Spindel, was wohl die Veranlas- sung zu dem Irrthum Pfeiffer’s gewesen, dass er sie als be- sondern Species, unter dem Namen L. vulgaris, aufstellte; welche Benennung später Rossmaesler einer ganz anderen Form gab. 7. L. ovatus Drap., Rossm., Pfeiff., Lmk. Aus Irkutsk. Nähert sich am meisten dem vorhergehenden, von welchem er jedoch durch die mehr länglich-ovale Form, den den minder auffallenden Unterschied in der Grösse der fünf Umgänge und die gerade, zurückgebogene Spindel ab- •weicht. In Turtons Brit. Shells beschreibt Gray diese Art als Varietät des 230 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 229 8. L. pereger Müll. ( Bucc .) Gmel. {Helix); Lmk., Dtp ., Pfetff., Mich. [L. marginalus), doch scheint es mir, dass L. pereger von der vorigen sich durch die mehr in die Länge gezogene Form, die Mundöffnung und die mindere Grösse bei einer grösseren Anzahl von Um- gängen genugsam unterscheidet; L. omlus gleicht mit einem Worte mehr dem L. vulgaris als dem von Pfeiffer dargestell- ten L. pereger. Ist hier der grösste Durchmesser der Mundöff- nung = 0,009 m., so sind 0,005 m. die Höhe sämmtlicher vorhergehender Umgänge, vom Rande der Aussenlippe gemes- sen, und die grösste Dicke = 0,007 m. 9. L. le u co stoma Poiret ( Bulim .) Lmk., Turt. Buccin, glaher Müll.; L. elongalus Drap., P fei ff., Nilss., Kleeb., Rossm., Slagnicola oclofracta Leach. Die mit meinen Exemplaren aus Irkutsk am genauesten übereinstimmende Abbildung hat Gray in Turton’s Brit. Shells geliefert. Der Aussenrand der Mundöffnung tritt ein wenig nach Aussen hervor, und entspringt an der unteren Seite des vorhergehenden Umgangs; wodurch das ganze Gehäuse eine mehr verlängerte und treppenförmige Gestalt erhält. Der grös- ste Durchmesser der Oeffnung verhält sich zur Länge der übrigen Theile = G ; 9. Durch die kleinere Mundöffnung steht diese Art dem pct/«stn's. Autor, ziemlich nah, doch bietet nicht nur die Struktur einen Unterschied dar, sondern auch der Um- stand, dass sie bei gleicher Anzahl von Umgängen stets um die Hälfte kleiner ist. 10. L. iruncatellus Müll. L. fossarius Turlon Man. edit. I. L minutus Drap. Das Verhältniss der vorerwähnten Theile ist hier =5:6; der wesentliche Unterschied aber, liegt darin, dass die Um- gänge gerundet-eckig, während dieselben bei der vorigen halb- rund sind. Ich besitze Exemplare aus Irkutsk und Detkowo (Kaluga). 11. L ■ ventricosus n. sp. L. lesta ventricosa conica, acuta; apertura parva, anguslalo- ovali; sutura profunda; columella recta, glabra; per istomate acuto. Anfractibus V. Long = 0,005 m. Lalit = 0,003 m. All =0,003 m. Diam. aperl. = 0,002 et 0,003 m. Hab. in fl. Schema prope Detkowo Gubernii Kaluga ( Krantz !). Animal ignotum. Diese kleine, bisher unbeschriebene Art hat in der Bildung der Mundöffnung und der Wölbung der Umgänge einige Aehn- lichkeit mit der Paludina ventricosa; gleicht übrigens dem Limn. Iruncatellus Müll., von dem sie sich aber durch Gestalt der Umgänge und der Mundöffnung genugsam unterscheidet. Das gelbliche, ziemlich dicke Gehäuse ist treppenförmig -konisch zugespitzt, und gestreift; die Umgänge stark gewölbt mit sehr vertiefter Nath; der letzte Umgang nicht viel niedriger als die Höhe des Gewindes; die Oeffnung ein wenig schief, länglich- zusammengedrückt, eiförmig; Mundsaum nicht zusammenhän- gend ; die Spindelsäule kurz , leicht gekrümmt mit nur wenig umgeschlagener Lippe, wodurch das Gehäuse leicht genabelt wird. Ampliipeplea miss. t 12. A glutinosa Müll. {Bucc.), Nilss., Rossm., Turt., Limn. glutinosus Drap., Sow., Mgxas Mülleri, Leach. % Gehäuse dünn, durchsichtig, feingestreift, gelb, sehr fragil, fast kugelig; das Gewinde sehr kurz; Mundöffnung halbrund, nächst der Spindel eckig abgerundet. Thier mit einem sehr grossen, zweitheiligen, fast die ganze obere Seite des Gehäuses bedeckenden Mantel; dieser Theil des Mantels ist gallertartig, von mattgelber Farbe mit weissen Tüpfeln (vielleicht krankhafter Zustand?). Dadurch erscheint das aus dem Wasser genommene Mollusk auf den ersten Blick ganz gallerartig zu sein. Die Mantelränder sind gerade und ungetheilt, nähern sich oben in schiefer Richtung einan der, indem sie einen ganz schmalen Streif des -Gehäuses frei lassen, welcher zur Richtung der Säule nicht parallel ist. Durch diesen unbedeckten Streif des Gehäuses schimmert der Theil des dicken, mit gelben Augenflecken besprengten schwar- zen Mantels, welcher den Kopf bedeckt. Letzterer ist stumpf abgerundet und trägt zwei dreikantige Fühler, an deren in- nerer Seile die kleinen, schwarzen Augenpunkte stehen. Der Fuss ist kurz, nach hinten gerundet. In Gesellschaft der P/ajsa fontinalis und des L. Limnaeus ovatus Drap, habe ich diese Art in Petersburg selbst, auf der Insel Petrowskoi im Bache (kleinen Newa) in einer Tiefe von 1 Fuss gefunden. Im September und Ende Novembers entdeckte ich diese, für Russland ganz neue Schnecke in Menge unter dem Eise sitzend, womit die Newa- arme schon bedeckt waren. Die Bewegung derselben war eine äusserst langsame, woran aber die Kälte nicht schuld war; denn viele Exemplare, welche ich über einen Monat lang im wai’men Zimmer hielt, zeigten sich nicht im mindesten lebhaf- ter als jene. Die Geschichte dieses Mollusk, welches anfangs mit Limnaeus verwechselt wurde, bietet viel Interesse. Mül- ler entdeckte und beschrieb es unter Buscinum. Ich fand und erkannte diese Schnecke sogleich, indem Herr Rossmaesler die Güte gehabt hatte mir ihren Fundort genau anzeigen, wo ich sie denn gleich zum ersten Mal bei Lindenau unfern Leipzig mit Musse beobachten konnte. Zu derselben Gattung zählt Gray in Turlon s Brit. Shells noch eine andere Art, die 1834 in den Linn. Transactions un- I ter dem Namen Limnaeus involutus Harwexj beschrieben ward, 231 Bulletin physico mathématique 232 und deren Unterschied in so bedeutender Entwickelung des letzten Umgangs besteht, dass das Gewinde ganz abgestumpft erscheint. NB. Mir scheint es, dass diese Gattung mit der Zeit der Gattung Physa einverleibt werden wird. Physa. •j- 13. Pysa hypnorum, Drap., Bulla lurrita Gmel. habe ich in einem Kanal bei Duderhof (St. Petersburg) gefunden. Planorbis. Müll. 14. PI. complanalus L., PI. marginatus Drap., Rossm. Aus Detkowo (Kaluga). 15. PI. nitidus Müll., Drap., Rossm., Pfeiff., Gmel. [Helix), Hemm. [Segmentin a) , Hemithalamus lacustris Leach. Nauti- lus lacustris Light, Montf. PI. clausulatus Fit. Pot. et Mich., Desmoul., Segmentina lineata Flemm. PI. nautileus Kickx. Aus Irkutsk. Oberseite gewölbt, Unterseite genabelt; mit bogenförmigem, nach unten abgeflachtem Gewinde, welches unten flach ist; im Vergleich mit dem untersten Umgänge ist der oberste bedeutend nach vorn geneigt; Nabel weit, so dass alle Umgänge sichtbar. Eine, durch die drei im Schlunde, vom Rande ziemlich entfernt stehenden Zähnchen ausgezeichnete Schnecke. Einer dieser Zähne, von sichelförmiger Gestalt sitzt an der inneren Wand des letzten Umganges; der andere, klei- nere, an der unteren Wand und der dritte endlich an der Aussenwand desselben. Demungeachtet aber gleicht die Mün- dung keineswegs der von Ilelix. Nach Rossmaeslcr sind die Zähne, da sie weit innen versteckt sind, bei gut erhaltenen Exemplaren nicht sichtbar; da aber das Gehäuse durchschei- nend ist, so kann man bei günstiger Beleuchtung, sowohl un- ten als oben, auf ihre Gegenwart schliessen. Aehnliche Zahn- reihen finden sich drei. Der Mundsaum ist leicht gelippt, das Gehäuse dünn, glatt und glänzend. IG. PI. contortus Müll. omn. Autor. Aus Detkowo (Kaluga). Eine sehr auszeiclmete, dabei aber in Europa gemeine Art, welche aber um Irkutsk zu den selt- neren zu gehören scheint. Ich erhielt von da nur junge. . . ■f 17. PI. nautileus L., in grosser Anzahl in einem Sumpfe hinter dem Dorfe Li- gowo bei St. Petersburg unter Holzspänen gefunden. 18. PI. spirorbis, Müll. Aus Detkowo (Kaluga). 19. PI. leucostoma, Mich., Rossm. Aus Irkutsk und Detkowo (Kaluga). Gray verwechselt in ofterwähnter Schrift diese Art mit PI. vortex Müll. Doch sind die Unterschiede dieser beiden Arten sehr bemerkbar und ste- tig, und überhaupt steht PI. leucostoma dem PI. spirorbis un- gleich näher als dem PI. vortex. Von allen drei fraglichen Arten besitze ich Rossmaeslersche Exemplare, deren gegensei- tige Vergleichung mich von ihrer Verschiedenheit vollkom- men überzeugt hat. Die Unterseite des PI. vortex ist durchaus flach und die Spi- tze gänzlich ungenabelt; auf der Oberseite aber, von einem Nabel ausgehend, sind die Umgänge an der dem vorherge- henden Umgänge anliegenden Seite erhaben, flachen sich aber plötzlich nach Aussen dergestalt ab, dass dadurch ein bemerk- barer Kiel gebildet wird. Durch diesen letzteren bildet auch die Mundöflhung an dem Aussenrande einen spitzen Winkel. Dagegen ist bei PI. leucostoma das Gehäuse von beiden Seiten einwärts gebogen, ein jeder der Umgänge leicht flach gedrückt und an der unteren Seite die Oeffnung rechtwinklig. 20. PI. Albus Müll., Leach., Turl., Pfeiff'.-, PI. hispidus Drap., Brard, Sturm., Nilss., Kleeb., Kickx. Aus Kirertsk und Detkowo (Kaluga). Allem Anscheine nach eine der gemeinsten Arten um Kirensk, welche leicht durch die überaus rasch an Grösse zunehmenden Umgänge erkannt werden kann. Die ganze Schnecke besteht aus 4 bis 41/2 sol- chen Umgängen, deren letzter die vorhergehenden zusammen- genommen an Grösse übertrifft. Ihr ganzer Durchmesser ist = 0,006 m., während der letzte Umgang nahe der Oeffnung 0,002 m. misst. Auf keinem der mir gesandten Exemplare ist die haarige Bekleidung zu sehen, welche auf den Abbildungen Turton’s und Draparneaud’s angegeben ist. Succilica Drap. 21. S. pu Ir is L. [Helix), Sturm., Flemm, Turl., S. amphibia Drap., Rossm., S. Pfeifferi Rossm., Turl. Eine gewöhnliche, allgemein verbreitete Art, welche in Ir- kutsk und Kirensk 2 Farbenvarietäten : eine gelbe und eine glashelle und desgleichen 2 Varietäten in der Form bildet, von denen eine unter dem Namen S. amphibia allgemein bekannt, die andere aber von Rossmaesler als S. Pfeifferi [Pfeiffer T. III, fg. 37) aufgestellt ist. Die letztere Spielart kann man am Thiere leicht erkennen, das hier in der Regel schwarz mit schmutzig-gelben Seiten erscheint; während das der S. amphib. von gelber Farbe mit zwei schwärzlichen Streifen ist. S. Pfeiff \ findet sich an Ufern und öfters haben wir ihn auch im Was- ser gefunden. Dieselbe ist um weniger länger, dickschaliger, die Mündung schiefer und das ganze Gehäuse dicker. Die Be- merkung in Rossmaesl er’s Diagnose: «intim margaritacea» (s. p. 92. fig. 46) bietet nur ein zufälliges Kennzeichen; denn nachdem ich an beiden Abarten die innere Perlamutterkruste beobachtet hatte, theilte ich meine Bemerkungen darüber Herrn Rossmaesler persönlich mit, der mir sagte, dass nach der Veröffentlichung seines Werkes er selbst Gelegenheit ge- habt habe sich zu überzeugen: dass nach dem Abs (erben des Thieres nach langem Liegen im Wasser die innere Seite des Gehäuses dem Perlomulterglanz annehme. 233 234 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. ——— ■ — — — mmmmm ■■ — —— ■■«■mm«« Ich halte dafür diese beiden Arten mit der S. putris zu ver- einigen. 22. S. oblonga Drap ., Lmk., Bossm. ( Turt. fig . 139 et Pfeift, ftg. 39, scheinen meiner Ansicht nach sich gar nicht auf diese Art zu beziehen.) Mohilew (D. Taratschkow). fSuIimus. 23. B. fascio latus Oliv., B. lineatus Kryn. Vom Tschatyr-Dagh (v. Motschulski). 24. B. bidens Kryn., B. clausiliaeformis Parr. Ebendaher (von demselben). f 25. B obscurus Müll. [Helix) Drap.! Bossm., Pfeift., Turt. (von Hartm. Poirel ). B. hordaceus Brug., Lmk. No. 33. Die besten Abbildungen geben Draparneaud und Pfeif- fer; die von Rossmaesler Tab. 28, fig. 387. ist ungenü- gend. Bis hiezu habe ich nur sieben Exemplare auf Duderhof auffinden können, und diese Art ist bis hiezu der einzige Ver- treter der Gattung in Petersburg s Umgegend. Ich fand sie in Gesellschaft der Achatina folliculus Müll, unter verfaultem Laube an Baumwurzeln. Achatina. •f 26. A. minima mihi [Bull, de Moscou , 1847, No. 1.). Mit der vorigen in Duderhof. 27. A. lubrica Müll. [Helix), Leach. [Zua], Jeffreys ( Cionella ), Fèr. [ Cochlicopa ). Aus Detkowo (Kaluga). Claus ilia. f 23. CI. plicatul a Drap., findet sich auf Duderhof unter faulendem Laube in Gesell- schaft des Bulimus obscurus In den Monaten Juni und Juli aber bei feuchter Witterung auf Laubholz. Carychium. t 29. C. minimum Müll., Nilss., Pfeift. Kleeb. Kiclcx, Fèr, Leach., Mich., Bossm., Turt. Auricula minima Drap., Lmk., Helix. Carychium Gmel., v. Alten. Diese kleine, kaum 0,002 m. lange und 0,001 m. breite Species, scheint bis jetzt noch nicht als in Russland vorkom- mend bekannt zu sein. Sie gleicht im Ganzen der Rossmaes- ler sehen Abbildung, doch ist sie fast um das Zweifache klei- ner, als die von ihm gegebene natürliche Grösse, dabei auch deutlich gestreift. Ausser der Normalform habe ich auch die Spielart gefunden welche Turlon Brit. Shell. 'ed 1840 auf Tab. VII, fig. 77 abgebildet. Ich fand dieselbe, obgleich selten, in Pawlowsk (St. Petersburg) in Gemeinschaft mit Vertigo 7 den- tata auf abgefallenen Blättern im Grase ; dann im Frühling 1847 überaus häufig im Taurischen Garten am Fusse von Weiden in der Erde, wo sie überwintert hatte. Auf den er- sten Blick hielt ich sie für Quarzsandköimchen, welche der Erde beigemischt waren. Die Thiere selbst waren lebend und wahrscheinlich kommen sie mit der Wiederkehr der warmen Witterung an die Oberfläche. Pupa. 30. P. inornata? Mich. Aus Detkowo (Kaluga). Eine Art welche der genannten am meisten entspricht, von der ich aber fast überzeugt bin, dass es nicht dieselbe sei. Das fragliche Gehäuse hat wie hei P. inornata acht Umgänge, eine Länge von 0,002, ist aber platt, undurchscheinend, mit tiefen Nähten, eckiger und zahnloser Mündung: die Gestalt cylin- drisch, zugespitzt. Eben so wenig kann es P. collumella Beuz. sein. Sehr erwünscht wäre es mir noch eine Anzahl Exemplare dieser Art zu erhalten. 31. P. mus cor um L. var. adentula. Von ebendahex. Vertigo. t 32 V. 7 -dent ata Fèr., Bossm. V. G-dentata Pfeift. Pupa an- tiverligo Drap., Nilss., Desh. in Lmk. Thier klein (0,001 m.) mit zwei kegelförmigen, dicken in der Mitte eingeschnürten Fühlern, an deren Grunde, eine be- sonders an der innern Seite erhabene , ringförmige Wulst. Lippe gross; Kopf, Hals und Fühler schwarz; Fuss blaugrau, halbdurchscheinend ; kriecht rasch, wobei das Gehäuse von der einen Seite auf die andere herüberschaukelt. Diese Beschreibung mache ich nach einem Exemplar, das ich bei Pawlowsk (St. Petersburg) am grossen Fahrwege, am Bergabhange zur Brücke, zwischen den Häusern des Herrn Briillow und Iwanowski gefunden, welches auf einem feuchten, mitunter sandigem Boden zwischen Kräuterstengeln sass, und nach einem, des mit Carychium minimum und Helix pulchella unter Holzspäne gekrochen war, welche ich drei Nächte im Walde hatte liegen lassen. Es ist, die von Ross- maessler beschriebene Art. Die in meinem ersten Verzeichnisse unter Pupa antiverligo Drap. No. 5 angeführte, von Hrn Pastor Büttner erhaltene Schnecke, ist eine Abart welche sich nicht nur durch die Bil- dung der OefTnung auszeichnet, sondern auch durch die ge- streifte Oberfläche, die bei V. 1-punclata glatt ist. •j" 33. V. pygmaca Pfeift., Mich., Bossm. Pupa pygmaea Drap, etc. , fand ich mit voriger zusammen, obgleich weit seltener, von der sie sich, durch nur fünf Zähne unterscheidet. 34. Hier findet eine neue Art, Vertigo Büttneri mihi, ihren Platz, welche ich dem Herrn Pastor Büttner zu Ehren 235 Bulletin physico- mathématique 236 benannt habe, der die Gefälligkeit batte, mir dieselbe nebst anderen Arten derselben Gattung zu senden. Die Diagnose ist folgende : V. testa minutissima, ovata , subobtusa, elegantissime striata, subrimala, aperlura semiovata , peristomate albo labialo; pa- riela aperturali et palalo unidentato, Long. 0,002 m. Lat. 0,0015 m. Anfractib. 41/2. Habitat, in Curlandia. Parvecia (Yon H. Büttner). Diese kleine rothbraune Schnecke hat grosse Aebnlichkeit mit Pupa bigranata, doch ist sie eine wirkliche Vertigo; leicht gestreift, oben abgestumpft; Oeffnung halbrund mit verdick- ten , weissen Rändern , deren äussere ein wenig eckig und zweizähnig ist. Von den Zähnen steht der eine oben, der an- dere unten, ihm schräg gegenüber ; rechts vom letzteren sieht man bisweilen noch ein ganz kleines Zähnchen, das der äus- seren Lippe näher steht. Der grösste Durchmesser ist der Höhe des letzten Umgangs gleich. Helix. ■f 35. H nitidula Drap., Rossm., Turt. H. nilidosa Fèr, Rossm. ? Zonites purus Turt., Brit., Shells. Auf Duderhof und bei Tsarskoje-Selo (St. Petersburg). Ge- häuse klein, genabelt, durchscheinend, glasartig zusammenge- drückt; an dem Rande der Mündung parallel gestreift; Mün- dung fast kreisrund. Der Fai’be nach finden sich zwei Abar- ten a) rufescens auf Duderhof, ß) hyalina in Tsarskoje-Selo. t 3G. H. pygmaea Drap., Nilss., Turt., Pfeilf., Rossm., H. Kir- bii, Sheppard. Linnean Transact. Ich habe sie auf Duderhof gefunden. Diese kleinsten der Arten der Schnirkelschnecken misst im Duchmesser 0,001 m., ist ganz rund zusammengedrückt, kaum gestreift, genabelt, hat vier Umgänge und eine tiefe Nalh. 37. H. aculeata Müll. Von Herrn Büttner erhalten. 38. H. pu Ich ell a Müll. Aus Detkowo (Kaluga). 39. LJ. fulva Müll. Aus Detkowo (Kaluga). 40. H. lu ci da Drap. Von ebendaher. 41. H. faustina Ziegl. H. narzanensis Kryn. Vom Tschatyr-dagh von Hrn v. Motschulski. 42. H. fruticola Kryn (junges Exemplar). Von ebendaher. 43. H. rüder ata Stud. Von ebendaher und auch aus Detkowo. Letztere im euro- päischen Russland sehr verbreitete Art findet sich im Westen Europa’s selten. 44. H. rotundala Müll. Der vorigen nach verwandt und ähnlich, dabei aber doch wesentlich von ihr verschieden, trifft man sie im Westen sehr häufig. Als bei uns vorkommend war sie mir bis hiezu unbe- kannt. Ich habe sie aus Detkowo (Kaluga). 45. H. Schrenk ii Middendorff in litt. Da mir die Beschreibung dieser Art fehlt, so kann ich sie einstweilen nur dem Namen nach anführen, obgleich mir 26 Exemplare aus Kirensk und Werkhne-Udinsk vorliegen. Vilrina. ■{■ 46. V. pel lu cid a Müll. Ein einziges Exemplar und das leider ohne Thier wurde von mir am Fl. Popowka gefungen. Mytilus. 47. M. edulis L. rar. abbrevmtus Desh. in Lamk. um Taurien im Schwarzen Meere. Dreissena. 48. D. polymorpha van Bernden, Turt. Tichogonia, Chemni- tzii, Rossm. Mytilus volgae Chemn. » polxjmorphus Pall. » Chemnitzii Fir. » Hagen ii Baer. Aus der Nähe Taganrok’s aus dem Don auf der Adacna co- lorala festsilzend und im fossilen Zustande aus der Kir- gisensteppe um Tschiptschastcbi. Ob zwar die, von mir (Bull, de Moscou 1847, No. 1) aufge- stellte Art, Mytilus albus, ohne Zweifel zu dieser Gattung ge- hört, so hat sie doch mit Dr. polymorpha nichts gemein. Jene Dreissena alba ist hier in der Absicht abgebildet, um die Un- terschiede einer Art deutlich darzustellen, welche schon z\i so viele Irrungen Anlass gegeben hat. Anodonta. 49. A. Sedahoivii mihi. A. testa ovata ( veniricosa s. planiuscula), rostrata, sulcata; mar- gine superiore adscendente, inferiore horizonlali, anteriore rotun- dato et posteriore in rostrum elongatum compressumque producto. Umbonibus extremitati anteriori approximate , retusis , rugosius- culis; ligamento prominulo ; area compressa , rotundala. Sinu li- gamentali arcuato; lamina cardinali incrascente, subito in sinu li- gamentali abrupto ; impressionibus muscularibus palliaribusque rix dislinctis. Dirnen, mar. Long, partis anticae = 0,02 m., p. posticae — 0,07 m., totius 0,09. 237 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 238 Latit. ad sin. ligam. = 0,05 m., ad umbones = 0,045 m. Cr assit udo = 0,028. Dirnen, fern. Long. p. anl. —0,015 m.; p.post. =0,06,* toi. =0,075. Lat. ad sin. ligam. =0,04; ad umb. 0,033 Crass. = 0,02. Animal? Speciem liane nominavi in memoriam illustrissimi Domini Se- dakovo. Habitai in Lacu Anserum ( Gussinoje osero ) prope Werkhneu- dinsk. Die Muschel ist schrmitzig gelb , längs den Strichen dunk- ler gestreift, an den Rändern braun; hinten und oben mit einer dünnen Kalkkruste bedeckt; am Scheitel glatt mit ab- gelöster Epidermis;' die Wachsthumstreifen sind anfangs spar- sam (etwa 0,011 m. von einander entfernt), später aber und besonders auf dem Schnabel, wo sie deutlicher zu sehen sind, stehen sie näher (=0,001; 0,002 m.). Inwendig ist sie bläulich -milchweiss, perlemutter glänzend. Gestalt eiförmig, gerundet, hinten in einen geraden, flachen Schnabel verlän- gert. Die Schalen der Männchen aufgetrieben, der Weibchen zusammengedrückt ; überhaupt dünn , gegen den unteren Winkel hin, besonders hinter dem Manteleindruck verdickt. Der untere Rand fast geradlinig, dessen Verlängerung mit der Richtung des Schildchens einen Winkel von 35°, mit der des Schildes aber gegen 20° bildet. Der Vorderrand kurz, gerun- det; Hinterwand verlängert, fast eckig. Scheitel mit dünnen, länglichen Wülstchen, und ist dem Vorderrande genähert, nicht auswärts geneigt, zusammengedrückt; das Ligament bis zum Rande des Schildes verdeckt und auf der inneren Perle - mutterfläche kleine Grübchen. 50. A. herculea Middend. Von dieser kürzlich von Herrn A. v. Middendorff be- schriebenen Art besitze ich 8 Exemplare verschiedenen Al- ters. Aus der Lena bei Kirensk. 51. A. Middendorf fii mihi. Concha elongata , sulcata, compressa, fusca; margine superior e adscendente, inferiore vix arcuala; parte antica acuto rotundata; parte poslica abbreviata refusa, decurvata; superficie carinata. Um- bonibus extremitati anlicae approximatis , tuberculalis ; ligamento arcuato -prominulo; area arcuala Sinu ligamentali triangulari , lamina cardinali rolundalo-incrassata ; impressionibus musculari- bus profundis, pallialibusq vix distinctis. Dimens. adultae. Long. pari, anlicae = 0,017 m.; pari. post. = 0,048 m.; tot. — 0,065 m. Lat. ad sin. ligam. =0,035 m.; adumb. =0,03 m. Crassit. =0,015 m.; crass, partis ante area = 0,001 m. Dimens. non adultae. Long. part, anticae =0,001 m.; part. post. =0,003 m.; tot. = 0,004 m. Lat. ad sin. ligam. = 0,025; adumb. = 0,02. Crass. = 0,008; partis antic, area = 0,007. Habitat prope Orel et in Gallia ? Mit verschiedenen anderen Anodonten habe ich sie von Herrn Furet in Dieppe erhalten; doch konnte er mir nicht genau sagen ob er sie aus Dieppe oder aus Holland erhielt. Auf den ersten Blick erscheint die Muschel wie von hinten abgestutzt, wo gleichsam die Oberfläche gekielt ist. Dadurch erhält sie eine dieser Art allein eigenthümliche Bildung und erinnert einigermassen an Unio plalyrhynchus Rossm. Von A. Cygnea L. ist sie durch den vorgeschobenen Scheitel verschie- den, das hintereEnde ist nicht wie bei jener aufwärts gerichtet, sondern in der Länge der Muschel ; der untere Rand nicht bo- genförmig aber geradlinig. Aehnlichkeit hat sie mit A. cellen- sis nur ist sie nicht so aufgetrieben , der Scheitel mehr vor- wärts gerichtet; auch der Schnabel niedergebogen. Muskel - und Manteleindrücke sind sichtbar. Noch mehr gleicht sie der A. rostrata Kok nur ist sie weniger breit und dick, der Schei- tel mehr vorgebogen, der Vorderrand mehr gerundet; Schild leicht zusammengedrückt und nicht erweitert. Unio. 52. U. pictorum L. Rossm. Diese Art ist mir in zwei Abarten gesandt worden, von de- nen die eine der in Rossmaesler Iconographie No. 589 abgebil- deten Varietät sehr gleicht und bei Taganrog im Don gefunden worden. An meinem, noch frischem, Exemplare sitzt vermit- telst des Byssus eine Dreissena polymorpha V. Demi. Die zweite Abart, welche aus dem Flusse Uda (Charkow) stammt, ist lang gestreckt, schmal und von strohgelber Farbe *). Die Verhält- nisse letzterer sind folgende -. *) Von Herrn von Motschulski habe ich erhalten: Cardium. a) C. rustic um Lmk. Aus dem schwarzen Meer. Adacna. b) A. col or a tu Eichw. Aus Taganrog. Ebenfalls mit angehefteter Dreissena polymorpha. c) A. pro tracta Eichw. Aus der Kirgisensteppe bei Tschiptschatschi. Venus. d) V. gallina Link. V. corrugatula Kryn. Aus dein schwarzen Meer. Patella. e) P. vulgata Lmk. Ebendaher. 239 Bulletin physico-mathématique 240 Long. part. ant. = 0,022 m.; part. post. = 0,048 m.; tot. = 0,07. Lai. ad umbon = 0,03. Crass. = 0,02. Ausser dieser noch die von Pfeiffer unter dem Namen U. rosir ata beschriebenen Art, welche ich aus der Lena erhalten. 53. U. tumid us. Retz., Rossm. Aus Piatijsbiansk (am Don) von Hrn v. Motschulski. \ on ihm eine schöne Abart, welche sich durch stark entwickeltes Schildchen, die verlängerte Hinterwand und zum Theil mon- strösen Gestalt auszeichnet. Die Gesammtlänge der Muschel beträgt = 0,035 m., und 0,015 m. vom Wirbel entfernt sieht man eine Furche von 0,005 m. Breite, wodurch das Schild- chen eine ungewöhnlich eckige Form erhält. 54. U. batavus Lmk., Rossm. Ein junges Individuum aus der Lena bei Kirensk vom Hrn Sedakow. Cyclas. 55. C. calyculata Drap., Pfeiff-, Nilss. Cijcl. lacustris Turt., Tellina tuberculaia Alt. Aus der Lena bei Kirensk (Sedakow) fast rhombisch, un- gleichseitig; der Wirbel stark aufgetrieben; übrigens flach, glasartig, durchscheinend. Pisidium. Pfeiff. 56. P. pulchellum. Jemjns Monogr. Gray. P. fontinalis Pfeiff., Pera pulchella Leach. Aus Detkowa (Kaluga). 57. P. Henslowianum Jenyns , Gray in Turton. Pera Henslo- wiana Leach. Cyclas appendiculata Turt. 1 edit. Ebendaher. 58. P. cinereum Alder , Gray in Turt. Brit., Shell. Ebendaher. Indem ich meine mehrjährigen Beobachtungen über russi- sche Mollusken zusammenstellte, ergiebt sich mir folgende Uebersicht-Tabelle der bis jetzt bekannten Arten St. Peters- burgs, der Ostseeprovinzen und Sibiriens; mit Berücksichti- gung des Faunen Preussens, Schwedens und Grossbritaniens, die der unsrigen sehr nahe stehen. Doch muss ich im voraus bemerken, dass die Faunen der baltischen Provinzen und Preussens noch bedeutend bearbei- tet werden müssen, da bis jetzt wohl noch viele Arten unbe- rücksichtigt geblieben sein mögen. Die in dem mit A bezeichneten Columnen befindlichen Zah- len zeigen die überhaupt bekannten Arten der über densel- ben angegebenen Länder an ; die unter B dagegen , die Arten welche ihnen mit St. Petersburg gemeinschaftlich sind. Gattung. tfj U 3 -3 CO 5 o > O Cl, o CD CO co o CO s I CO 3 CD U Ph Schweden 4). u .fi co CO p 6 Sibirien ®). CZ 3 A. B. A. B. A. B. A. B. A. B. 1 Valvata 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 2 Paludina 6 2 2 4 2 4 2 4 3 — — 3 Lymnaeus 10 8 8 9 8 10 8 6 6 6 6 4 Amphipeplea .... 1 — — — — 1 1 2 1 — — 5 Phjsa 2 2 2 2 2 2 2 2 2 — — 6 Planorbis 9 10 9 9 6 9 8 11 7 4 3 7 Succinea 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 8 Bul i mus 1 1 1 1 1 1 1 3 1 — — 9 Achatina 3 3 3 1 1 2 1 3 1 — — Î0 Clausilia 4 6 2 — — 4 2 5 2 — — 11 Carichium . ... (cum auricula) 1 — — 1 1 1 1 5 1 — — 12 Pupa 2 2 2 3 1 3 1 4 1 ? — — 13 Vertigo 2 4 2 1 1 3 2 8 2 — — 14 Helix 14 8 7 12 8 21 12 38 12 1 — 15 Vitrina 1 1 1 1 1 1 1 1 1 — — 16 Ancvlus 2 2 2 2 2 2 2 2 2 — — 17 Anodonta 6 fast un- — 3 3 4 2 7 5 2 — 18 Unio 6 bekannt — 3 3 8 6 5 4 1 1 19 Dreissena — i 1 1 1 — — 1 t — — 20 Cyclas 2 2 2 3 2 3 2 3 2 1 1 21 Pisidium Q 1 1 1 1 3 2 7 2 — — 77 60 48 60 47[85 59 118 60 17 13 In Betreff der St. Petersburger Mollusken Fauna ist aus die- ser Tabelle ersichtlich : 1) Dass dieselbe schon ziemlich vollständig bekannt sein muss, da im Vergleich mit der schwedischen uns nicht viel an der Artenzahl fehlt ; 2) dass die in stehenden oder langsam Giessendem Wasser vorkommenden Gattungen die meisten Arten enthalten (. Paludina , Lymnacus , Planorbis). 3) dass die an Arten ärmsten Gattungen die allein auf dem Lande lebenden sind [Helix, Clausilia). Auch ist deren Aufenthaltsort ein in der Regel beschränkter, woher sie auch seltener gefunden werden; während die Süsswas- sermollusken allgemein verbreitet sind und in allen Ge- wässern Vorkommen. 1) Nach eigenen Beobachtungen. 2) Nach von mir bestimmten Exemplaren des Hrn Büttner. 3) Nach Kleeberg' s Moll. Rovnssicorum Synopsis. 4) Nacli Nilsson s Hist. Moll. Sueciae. 3) Nach Gray in Turton s Prit. Shells edit. II. 6) Nach von mir bestimmten Exemplaren von Hrn Sedakow. Emis le 18 septembre 1848. A? 160. BULLETIN Tome VII. JW 16. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT -PÉTERSBOIJK&. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et CO MP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VO SS a Leipzig , pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants; 1. Bulletins des séances di l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio . thcque et des musées . et aperçus de l’état de ces établissements ; t). Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiquc- d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , es les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires! SOMMAIRE. NOTES. 15. Notice préalable sur quelques nouvelles espèces de coquilles. Middendorff. RAPPORTS, h-. Sur les observations magnétiques en Finlande, par M. Kaemtz. Kupffer et Lenz. BULLETIN DES SÉANCES. HOTES. 15. Vorläufige Anzeige einiger neuer Kon- CHYLIEN AUS DEN GESCHLECHTERN! LitlOrÜia, Tritonium, ßiillia, Natica und Margarita; von Dr. A. TH. v. MIDDENDORFF. (Lu le 6 oc- tobre 1 8 ri 8.) I. Gen. LittorinaFér. 1) Litt or in a grandis n. sp. Testa ovata, acuta, solida et ponderosa, albo- vel griseo- viridula (fasciis longitudinalibus fuscis, 4 ad G in anfr. penul- timo, saepius ornata), costulis longitudinalibus confertis, argute exsculptis striata, quarum 4 vel 5 majores in aufractu penul- tiino, interjectis tolidem minoribus, alternantibus ; anfraclibus convexis, imo medio turgidis , juventute ob costulas subangu- latis; suturis distinctis subcanaliculalis; aperlura ovata; colu- mella alba, compressa, basi saepius producta; faucibus fuscis ; abro albido, saepius, ob fasciarum fuscarum exitus, 6- ad 10- maculato. Long. (45 millim.) ; Latit. 1 t»/.-!-1' : Altit. anfr. ult. . 2 / >1 ' / S / 3 Anfr. numer. 6; Angul. apical. 75°. Sie stebt der Litt, pulchra Swains, und der Lilt, squalida Brod. et Sow. zunächst. Patria : Sinus Tugur. maris Ochot.; ins. Schantar. 2) Littorina Kurila n. sp. Testa ovata subacuta , tenui, laeviuscula, nec microscopio inspecta striolata, interdum confertim levissime costulata, in- crementi striis distinctis ; varii coloris; anfractibus convexis supra applanalis et suturae appressis, sutura distincta, tarnen pa- rum profunda divisis; apertura ovato - orbiculari , columella applanata, mediocriler dilatata, ac basi vix producta. Long. (11 millim.) ; Latit. : Altit. anfr. ult. : Latit. apert. 1 ■3/ , 1/ ■ 2/ . 1/ . 1/ . • /4 / 6 ' / 3 / 22 ' ,2 Anfract. numer. 4; Angul. apical. 85°. Sie steht der Littorina tenebrosa Mont, zunächst. Patria : Mare Ochot.; ins. Kurilae. 3) Littorina subtenebrosa n. sp. Testa ovata, subacuta, tenui, costis longitudinalibus obsole- lis, in basi sola perspicuis ornata ; incremenli striis rudioribus; 243 Bulletin physico-mathématique coloris fusci ; anfractibus convexis , sutura profunda junctis ; spira depressiuscula; apertura ovata; columella dilatata. Long. (15 millim.) : Latit. : Altit. anfr. ult. : Latit. apert. 1 . 3/ . 1/ . 2/ . 1/ . 1/ _|_1/ 1 • /4 /6 ' /3^ /IS ' /2^ /30 Anfract. mimer. 4; Angul. apical. 90°. Ist der Litt, grönlandica sehr nahe, hat aber ein niedrigeres Gewinde und ist braun von Farbe. Patria : Ins. Urup , Kurilarum. II. Gen. Tritonium Müll. 4) Tr it. (Fusus) antiquum L. var. Behringiana nob. Testa rufescente, abbreviata; anfractibus laevigatis, supra conspicue applanatis; canali extus rugoso-striato ; apertura mediocriter patula; cauda perbrevi, incurvata. Long. (GO millim.) : Latit. : Altit. anfr. ult. : Apert. latit. 1 / 2 / 1 7 ■ V V • V V /a u • /4 ^ / 19 Anfract. mimer. 7; Angul. apical. 55°. Kommt der Abbildung des Fusus bulbosus Val. sehr nahe. Patria : Sinus Tugur. mar. Ochot.; ins. Schantar. 5) Tr it. (Fusus) Behringii n. sp. Testa spadiceo - cornea , strato externo calcareo , solida, crassa, ovato-fusiformi; anfractibus parum convexis, trans- verse plicatis, plicis in quocpie anfractu 9 ad 1 1 ; plicarum interstitia canaliculis obsoietioribus 4 ad 6 transverse exa- rata; columella recta, longiuscula; labio modice calloso; labro simplici; apertura albescente, vernicosa, interne ad plicas ex- ternas late-canaliculata; canali recto. Long. (1 16 million.) : Latit. : Anfr. ult. altit. : Apert. latit. 1 v - . i/ . i/ . V 1 ■ / 2. ■ /2^ /IO ' /4 Anfract. numer. 6; Angul. apical. 50°. In seinen Gestaltverhältnissen kommt er dem Trit. Norvegi- cum nahe, ohne aber dessen Spindelbildung zu besitzen. Patria : Mare glaciale Behringn. 6) Trit. (Fusus) Bacrii n. sp. Testa rufescente-lutea , intus vitelli coloris, levi, tenui, ab- breviato-conica ; spira brevi ; anfractibus ultimis inflatis, supra applanatis , ad longitudinem (3-) carinatis , transverse (12-) plicatis imo subtuberculiferis; carinarum interstitiis striatis; columella recta vix callosa; labro ad carinas nonnihil sinuato; apertura ampla , interne ad carinas externas sulcata ad plicas canaliculata. Long. (39 millim.) : Latit. : Anfr. ult. altit. : Apert, latit. 1 : X/so glaube ich dass es hier nicht der Ort ist hierauf ausführlicher einzu- gehen und die Versuche , auf welchen die Berichtigung des Multiplicators gegründet wurde, ausführlich anzuführen; ich erwähne nur nochmals, dass die in dem folgenden angegebe- nen Stromstärken nach der Tabelle corrigirt sind und also als genau anzusehn sind. Ich werde diesen Multiplicator den Sch weigger’schen nennen und mit (S) bezeichnen, während der Nervandersche durch (N) angedeutet werden soll. Der Multiplicator (5) ist von (N) durch seine bei weitem grössere Empfindlichkeit unterschieden ; vermittelst einer mühevollen Untersuchung, die aber hier auseinanderzuselzen von keinem Nutzen sein würde, hatte ich ermittelt, dass der Multiplicator (5) 450 mal empfindlicher als (N) sei, d. h. dass ein Strom, der (N) um 1° ablenkt, 455 mal geschwächt werden müsste, wenn er an ( S ) ebenfalls 1° Ablenkung geben sollte. Ich nehme indessen für (S) den Strom als Einheit an, welcher die Nadel desselben um 1° ablenkte; die Einstellung der Nadel konnte bis auf 2 Minuten beobachtet werden. Ehe ich aber an die beabsichtigten Beobachtungen ging, musste ich, um eine genaue Einsicht in alle Umstände zu er- langen, welche auf die durch die Störer’sche Maschine er- regten Inductionsströme von Einfluss sind, — die Widerstände der Inductionsspiralen dieser Maschine für alle 4 Verbin- dungsarten bestimmen. Dieses geschah auf die gewöhnliche Weise, indem ich einen constanten galvanischen Strom durch die Inductionsspiralen hindurch liess, denselben vom Multi- plicator (N) mass und dann statt der Spiralen meinen Agome- ter substituirte ; auf diese Weise erhielt ich folgende Wider- stände, bei denen der constante Widerstand des für alle Ver- bindungsarten gebrauchten Verbindungsdraths schon mit ein- gerechnet ist: Widerst. d.Inductionsspir. f. Verbind. 1... 1,15 Agometerwind. 2.. . 3,47 » » » 3... 7,23 4. . .29. 11 Als ich die Störer’sche Maschine mit dem Multiplicator (S) in Verbindung setzte, so ergab sich sogleich, dass die durch sie erregten Ströme viel zu stark waren; die Nadel wurde so- gleich bis auf 90° fortgeschleudert. Ich musste also durch Vergrösserung des Widerstandes die Ablenkungen innerhalb der Grenzen der Ablenkungen zwischen 0 und G0° zu bringen suchen. Um dieses auf eine Weise zu erreichen, welche mir gestattete die Grösse der eingeschalteten Widerslandes genau zu kennen, construirte ich mir den foldenden Apparat: auf 8 Marmorcylindern von 3 Durchmesser wurde ein feinesSchrau- bengewinde geschnitten und in dasselbe ein Neusilberdratl» spiralförmig aufgewunden; da der Widerstand jeder dieser 8 Spiralen viel zu gross war, um mit dem Agometer verglichen werden zu können, so wurde derselbe theilweise bestimmt, indem ein Tasterapparat an 2 Stellen der Spirale angedrückl und auf diese Weise eine beliebige Anzahl von Windungen in die galvanische Kette eingeschaltet wurde. Eine auf diese Weise von einem Ende der Spirale bis zum andern fortschrei- tende Messung gab , nach Summirung der einzelnen Wider- stände, den Widerstand jeder der 8 Spiralen und deren Sum- me wiederum den Widerstand des ganzen Widerstand - Sy- stems. Dieses System war in einen Kasten eingelassen, aus dem nur die Enden der Spiralen hervorragten, so dass eine beliebige Anzahl derselben verbunden werden konnte und dass ich, mit Hinzufügung einer 9ten ähnlichen Spirale, alle Wi- derstände zwischen den Grenzen 0 und 4800 Agometerwin- dungen zusammensetzen und messen konnte. Es ergab sich nun, dass wenn ich den Strom mittelst der magneto-electrisehen Maschine auf den Multiplicator (S) ein- wirken lassen wollte, ich ausser dem Widerstand der Ma- schine selbst und den Widerstand des Multipticators =7,13, noch einen Widerstand von G746,14 einschalten musste, um Ablenkungen zwischen 0 und Gö° zu erlangen; dieses giebt im Ganzen einen Widerstand = G753,27 ausser dem Widerstand der Inductionsrollen. Gegen diesen grossen Widerstand kann der Widei’stand der Inductionsrollen, der selbst bei der Ver- bindung G nach dem Obigen nur 29,11 beträgt, vernachlässigt werden und man kann also annehmen, dass hier bei allen 4 Verbindungsarten der Widerstand der Ketten immer derselbe ist, d. h. man kann annehmen, dass die Stromstärken den elect romotorischen Kräften unmittelbar proportio- nal sind. Der Multiplicator (S) dient also auf ähnliche Weise wie der von Fechner gebrauchte Multiplicator von sehr viel Windungen, nur mit dem Unterschiede, dass hier der grös- ste Theil des Widerstandes nicht, wie bei Fechner, dem Multiplicatordrath selbst angehört, sondern dem eingeschal- teten Widerstandsysteme. Die Versuche mit dem Multiplicator wurden ganz in der Art angestellt, wie bei der Wasserzersetzung, die Anzahl der Umdrehungen sind auch hier unmittelbar an der Umdrehungs- ave gemessen. Die folgenden 4 Tabellen enthalten die gewon- nenen Resultate; auf welche Weise die dritte und vierte Co- lumme erhalten worden sind, wird weiter unten erläutert werden. 265 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 266 (i) Für Verbindung 1. Anzahl der Um- S t r o in s t à r k drehungen in 1 Minut. beobachtet. berechnet. Differenz. 84,7 3,49 3,18 -+- 0,3 1 172,0 6,40 6,16 -+- 0,2 V 240,6 8,35 8,27 -1-0,08 293,7 9,79 9,82 — 0,03 336,5 1 1,00 10,96 -t- 0,04 353,8 11,27 11,40 — 0.13 461 ,6 13,70 13,90 — 0,20 579,1 16,92 16,10 - 0,18 691,0 17,91 17,69 -+- 0,22 Für Verbindung 2. Zahl der Um- S t romstärk drehung. in 1 Minute. beobachtet. berechnet. Differenz. 156,9 13,13 11,72 -+- 1,41 268,3 18,37 18,50 - 0,13 343,9 21,84 22,36 - 0,52 409,9 24,98 25,25 - 0,27 473,8 27,40 27,62 - 0,22 524,2 29,36 29,19 -1-0,17 588,0 31,35 30,80 -1-0,55 Für Verbindung 3. Zahl der Um- drehung. in 1 Minute. S t beobachtet. ro in stärk berechnet. e Differenz. 156,1 19,09 17,39 -i- 1,70 ^67,0 27,72 27,58 -t- 0,14 346,3 33,21 33,78 - 0,57 408,8 37,09 38,01 - 0,92 470,7 41,04 41,65 - 0,61 530,1 44,06 44,61 - 0,55 589,4 47,80 47,06 -+-0,74 Für Verbindung 6. Zahl der Um- drehung. in 1 Minute. S t beobachtet. romstärk berechnet. e Differenz. 84,1 20,86 19,21 +- 1 ,65 134,1 31,16 29,72 H- 1,44 165,5 37,29 35,98 -4-1,31 171,0 39,jf2 37,05 -+-2,17 205,1 44,89 43,49 -+-1,40 270,5 54,59 54,98 — 0,39 340,3 65,23 65,96 — 0,73 402,2 74,13 7 4,60 - 0,47 Bei graphischer Construction der beobachteten Stromstärken, für welche die Abscissen den Drehungsgeschwindigkeilen, die Ordinaten den Stromstärken proportional genommen wurden, ergaben sich krumme Linien, die ein parabolisches Ansehn zeigten, ich suchte sie durch die Gleichung F= an — bn 2 darzustellen, wo F die Stromstärke, n die Zahl der Umdre- hungen in 1 Minute, a und b aber Constanten bedeuten, die aus den Beobachtungen herzuleiten sind; diese Constanten bestimm- te ich für jede Verbindung besonders nach der Methode der kleinsten Quadrate und erhielt auf diese Weise folgende 4 Formeln : für Verbindung I . . ,F= 0,03918 n — 0,0000196V n2 » » 2... F— 0,08286 n — 0,00005 18V »* 3. . .F— 0,12275 n — 0,00007279 n2 - » 6. . F= 0,23970 n — 0,0001 3 V81 nl . Die nach diesen Formeln berechneten Werthe für n sind in der dritten Columme unserer Beobachtungstabellen gegeben ; die Differenzen zwischen Beobachtung und Berechnung, wel- che die 4te Columme giebt, lassen zwar Manches zu wünschen übrig und würden auf jeden Fall geringer ausfallen, wenn ich noch ein drittes, mit n3 multiplicirte Glied hinzugefügt hätte, allein zu meinem Zwecke schien mir die hier erreichte Ge- nauigkeit hinreichend ; ich interpolirte nach diesen Formeln die Stromstärken für die Anzahl der Umdrehungen 100, 200, 300, 400, 500 und 600 und erhielt hierfür folgende Werthe der Stromstärken . (III) Anzahl der Umdrehungen in 1 Minute. 100 200 300 400 o00 000 Stromstärke f. Verb. 1 3,72 7,05 9,98 12,53 14,68 16,44 » » 2 7,77 14,50 20,19 24,85 28,47 31,05 » » 3 11,54 21,64 30,17 37,45 43,18 47,44 » h 6 22,62 42,55 59,78 74,13 86,15 95,28 Da nach dem früher Gesagten die vom Multiplicator (S) be- obachteten Stromstärken den electromotorischen Kräften pro- portional sind, so drücken also die in obiger Tabelle enthalte- nen Zahlen die electromotorischen Kräfte aus. Betrach- ten wir nun zuerst die in einer und derselben vertikalen Co- lummen enthaltene Werthe der electromotorischen Kräfte, so ist es leicht zu zeigen, dass diese Werthe nahezu den zur Be- zeichnung der Verbindungsart gebrauchten Zahlen Ï, 2, 3 und 6 proportional sein müssen. Denn der Einfluss der Schwä- chung des Stromes durch die Geschwindigkeit des Drehen« ist auf alle diese Zahlen derselben, da sie bei ein und dersel- ben Geschw indigkeit beobachtet wurden ; andererseits ist es aber bekannt, dass in den magneto - electrischen Maschinen die electromotorische Kraft einer, aus einer beliebigen Anzahl gleicher Nebenschliessungen bestehenden, Inductionsspirale so gross ist, wie die jeder einzelnen Nebenschliessung. An unserer Maschine bestehen alle 6 electromotorischen Spiralen aus gleich viel Windungen und sind auf Eisencylinder gewun- 267 Bulletin physico-mathématique 268 den, die aus derselben Eisensfange geschnitten sind, man kann sie also als nahezu gleich ansehen und direkte Versuche über- zeugten mich davon in Bezug auf ihren Leitungswiderstand. Es muss also die electromotorischc Kraft jeder unserer 4 Ver- bindungen der Anzahl der hinter einander verbundenen Spi- ralen proportional sein und diese wird eben durch die sie be- zeichnenden Zahlen ausgedrückt. Um zu prüfen, ob unsere Versuche dieses bestätigen , bezeichne ich z. B. für die Ge- schwindigkeit 100 die electromotorische Kraft der Verbin- dung 1 mit x, so habe ich die Gleichungen: 3,7 2 = X 7,77 == 2/r 1 1,54 — 'ix 22,02 - : 6a? hieraus giebt mir die Methode den kleinsten Quadrat .r— 3,795. Setze ich diesen Werth in unsere Gleichungen, so zeigen die Differenzen der, auf der rechten Seite des Gleichungszeichens stehenden, berechneten Werthe und der, auf der linken Seite stehenden, beobachteten Werthe, durch ihre Grösse und ihre Zeichenvertheilung, ob die Proportionalität der gefundenen electromotorischen Kräfte mit den Zahlen 1, 2, 3 und 6 statt findet oder nicht. Nachdem ich diese Rechnung für alle Ge- schwindigkeiten unserer Tabelle ausgeführt hatte, erhielt ich für die Geschwindigkeiten : 100 200 300 4150 300 G00 ;r = 3,795 7,125 9,997 12,409 14,361 15,85 und die Differenzen der mit diesen Werthen von x erhaltenen electromotorischen Kräfte, wenn ich sie von den beobachte- ten Werthen in Tabelle (III) abziehe, sind dann: für die Geschwindigkeiten: 100 200 300 400 500 600 V erbindung 1 — 0,07 — 0,07 — 0,07 -t-0,12 -+-0,32 -+- 0,59 » 2 -+-0,18 ! 0,05 -1-0,20 0,03 — 0,25 — 0,65 ». 3 h-0,16 H- 0,26 -1-0,28 -+- 0,22 i o, i 0 — 0,1 1 ». 6 — 0,15 — 0,20 — 0,20 — 0,14 - 0,02 -1-0,18 Ziehen wir in Betracht, dass die Gleichheit der electromotori- schen Kräfte der einzelnen Spiralen doch keine vollkommene ist und dass bei Versuchen dieser Art die Nadel immer eini- gen Schwankungen unterworfen ist, so dass bei den Beobach- lungen die Grenze der Fehler grösser ist, als die Genauig- keit der Ablesung, so werden wir aus der Unbedeutendheit der gefundenen Differenzen und besonders aus der unregel- mässigen Vertheilung der Zeichen schliessen müssen, dass die Erfahrung mit der theoretisch hergeleiteten Proportionalität der electromotorischen Kräfte und der Zahlen , welche die Verbindungsart anzeigen, übereinstimmt. Wollen wir nun suchen, was sich aus der Vergleichung der bei verschiedenen Geschwindigkeiten erhaltenen electromoto- rischen Kräfte ergiebt. Wir bemerken zuerst, dass bei keiner Geschwindigkeit ein Maximum der electromotorischen Kräfte einlritt, wie solches so auffallend bei den Versuchen mit der Wasserzersetzung war; indessen sind die Werthe der elect ro- motorischen Kräften doch weit davon entfernt, den Geschwin- digkeiten proportional zu sein. Am besten ersehen wir dieses bei Betrachtung der für die verschiedenen Geschwindigkeiten früher gefundenen Werthe von ,r, welche die aus allen 4 Verbindungsarten abgeleiteten Werthe der electromotorischen Kraft für einen Cylinder darstellen. Multipliciren wir dieses x für die Geschwindigkeit 100, mit 2, 3, 4, 5, 6, so müssten diese berechneten Werthe, wenn die ürehungsgeschwindigkeilen und electromotorischen Kräfte proportional wären, den Wer- then von x für die Geschwindigkeiten 200, 300, 400, 500, 600 gleich sein, was aber ganz und gar nicht der Fall ist, wie die folgenden Zahlen zeigen: für die Geschwindigkeiten: 100 200 300 400 300 600 berechn, electron!. Kräfte 3,79 7,59 1 1,39 15,18 18,98 22,77 Werthe von « 3,79 7,12 10,00 12,41 14,36 15.75 Differenzen tf0(HU7 “Ü39 2,7 7~ 4.62 6.92 Wollen wir die Schwächung der electromotorischen Kraft bei vermehrter Geschwindigkeit, wie sie sich hier ergiebt, aus der Trägheit erklären, mit welcher das Eisen den Magnetis- mus annimmt, so werden wir die folgenden Schlüsse machen können. Es sei der Magnetismus, den ein Eisencylinder bei der Geschwindigkeit 0 annehmen kann, = m und es nehme dieser Magnetismus bei der Umdrehungsgeschwindigkeit 1 um die Grösse q ab; kann man die Schwächung der Geschwin- digkeit proportional setzen, so wird sie für die Drehungsge- schwindigkeit« durch qn ausgedrückt werden und folglich der Magnetismus bei dieser Geschwindigkeit durch rn — nq. Die electromotorische Kraft ist aber diesem Magnetismus propor- tional und der Zahl, welche ausdrückt wie oft ein solcher Mag- netismus in der Zeiteinheit erregt wird, d. h. der Drehlings- geschwindigkeit ; die electromotorische Kraft k wird also be- stimmt werden durch die Gleichung k — (m — nq) n = mn — qn 2 Dies ist aber gerade die Formel , nach welcher wir frü- her die Stromstärken interpoli den, nur ist der dortige Co- effeient a durch m, und b durch q ausdrückt und wir haben bereits dort gesehen, dass sich diese Formel ziemlich gut den Beobachtungen anschmiegt. Er scheint also hieraus sich zu ergeben, dass die mit dem Multiplicatnr (S) gewonnenen Re- sultate sich allerdings aus der Coercitivkraft oder der Träg- heit des Eisens zur Annahme der Magnetismus erklären las-l sen; dann stehen diese Versuche aber in offenbarem Wider- spruch mit den durch Wasserzersetzung erhaltenen Resultaten Um diesen Widerspruch zu erklären können wir 2 Umstände de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 269 ins Auge fassen . die bei beiden Versuchreihen verschieden waren; erstlich nämlich die Polarisation der Electroden, die beim Wasserzersetzungsapparat wirksam ist, hei den Versu- chen mit dem AJultiplicator ( S ) aber nicht, und 2 tens die mehr als 400 mal schwächeren Ströme bei letzteren Versuchen. Um diesen letzten Umstand näher zu ermitteln, schritt ich nun zu einer dritten Versuchsreihe, bei welcher ich den Inductions- strom der Störer sehen Maschine auf meinen N ervanderschen Multiplicatoreinwirken liess ; ich erinnere hier daran, dass dieser Multiplicator [Bullet, phys.-math. T. I.p. 120) eine Tau- genlenbussole ist, die, bis auf 40° Ablenkung, die Proportiona- lität der Stromstärken mit den Tangenten der Ablenkungswin- kel in aller Strenge beibehält. Auch hier vermindert ein Flügel in einem Oelgefäss die Schwankungen der Nadel. Der Wider- stand dieses Multiplicators mit seinen Hiilfsdräthen beträgt 3,008 *). Die Kette bestand aus den Störer ’sehen Inductions- spiralen, dem Multiplicatordrath und den zur Verbindung nö- thigen Hiilfsdräthen. Die erhaltenen Resultate sind in der fol- genden Tabelle enthalten: (IV) Verbin dung 1. Verbindung 2. Verbin düng 5. Verbindung 4. Zahl d. Üm- dreh. Strom- stärke. Zahl d. Um- dreli. Strom- stärke. Zahl d. Um- dreh. Strom- stärke. Zahl d. Um- dreh. Strom- stärke. 89,4 10,52 63,8 8,65 85,3 8,47 93,4 6,02 145,0 14,82 113,6 12,96 87,5 9,07 120,5 6,29 176,5 17,62 170,0 15,20 108,5 10,38 145,1 6,19 227,0 19,92 203,5 16,09 132,0 11,14 180,6 5,46 272,6 21,90 234,0 16,06 170,0 11,81 251,1 4,48 287,5 22,18 258,8 16,79 204,4 11,46 287,4 4,20 315,6 22,85 262,4 16,63 268,0 10,65 850,8 3,75 333,0 23,49 294,2 16,39 342,0 9,42 456,3 3,17 347,7 24,52 342,5 16,03 515,9 2,92 357,2 24,89 403,3 15,11 580,6 2,72 447,2 26,51 470,3 1 4,05 620,4 2,64 532,4 27,76 688,2 2,40 576,0 28,28 707,4 2,30 610,9 28,48 619,1 28,67 705,0 28,71 Betrachten wir diese Reihen (IV.), so ergiebt sich sogleich: dass bei der Verbindung I die Ströme bei vermehrter Ge- schwindigkeit des Drehens zwar immer weniger an Stärke zu- nehmen, dass aber kein Maximum derselben eintritt; dagegen zeigt die Verbindung 2 ein solches Maximum bei der Anzahl von 260 Umdrehungen in der Minute; *) In meiner Abhandlung (pag. 2*29) habe ich den Widerstand der Multiplicatordräthe = 2,558 und den der Hülfsdräthe = 0,859 angegeben, bezogen aufden Agoineter(^). Diese Zahlen müs- sen, um auf meinen jetzigen Normal-Agometer bezogen zu werden, mit 0,94t multiplicirt werden, wobei man für den ersten Widerstand 2,200 und für den zweiten 0,8Q8 erhall, also für die Summe 5,008. 270 die Verbindung 3 giebt das Maximum bereits bei 170 Um- drehungen in der Minute; endlich Verbindung 6 bei 120 Umdrehungen. Wir finden also hier die mit dem Voltameter gemachten Erfahrungen vollständig bestätigt; das Maximum des Stromes tritt entweder gar nicht ein (wie bei Verbindung 1) innerhalb der Grenzen der erreichten Geschwindigkeiten, oder es tritt um so eher ein, je weniger Cylinder neben einander und je mehr hinter einander verbunden sind. Wir werden also auch hier wie dort schliessen müssen , dass es nicht die Trägheit des Eisens zur Annahme des Magnetismus sein könne, wrelche die Schwächung der Ströme veranlasst, sondern dass die Ursache in etwas Anderem zu suchen sei. Allein die Versuche (IV) zei- gen auch, dass die Polarisation der Electroden nicht von Ein- fluss sei, da eine solche hier gar nicht statt findet, wir brauchen uns also auch nicht mit der Beobachtung der Einwirkung ei- ner solchen zu befassen, obgleich es nicht schwer ist theore- tisch die Unzulänglichkeit einer solchen nachzuweisen. Ver- gleicht man ferner diese Versuche (IV) mit denjenigen, wel- che mit Anwendung der Multiplicator ( S ) gemacht worden sind, und die für keine Verbindungsart ein Maximum gaben, so sind wir gezwungen zuzugeben, dass der Eintritt des Ma- ximums durch die Stromstärke bedingt werde, denn diese ist bei beiden Versuchen in hohem Grade verschieden. Eine fernere Bestätigung dieses Satzes finden wir in der Beobachtungsreihe (IV) mit dem Multiplicator (IV). Hier geht bei der Verbindung 6, wo alle Inductionsspirale hinter ein- ander verbunden sind, der ganze am Multiplicator gemessene Strom durch jede Spirale -, bei der Verbindung 3 aber, wo je 2 Inductionsspiralen neben einander verbunden sind, gehl durch I jede nur l/% des gemessenen Stromes, und aus eben dem Grun- de bei Verbindung 2 nur l/3, bei Verbindung 1 endlich nur /6 des gemessenen Stromes. Betrachten wir nun in den Versuchs- reihen mit den Verbindungen 6,3,2 bei welchen ein Maxi- mum statt findet, die Stromstärken, bei w elchen dasselbe ein- tritt und berechnen hieraus die Stromstärken in jeder Induc- lionsspirale, so erhalten wir: fi 29 f. d. Verb. 6: Strömst, d. Max... 6,29, injed. Spir. — ^ — =6,29 3 - » 11,81 » 11^1^5,90 It - 2 » » 16,79 .. -^=5,57 woraus wir ersehen, dass die Maxima in der That beinahe bei gleichen Stromstärken jeder einzelnen Spirale eintreten. Die- sem widerspricht auch die Reihe der Versuche mit Verbin- dung Ï keineswegs ; der stärkste Strom bei der grössten Ge- schwindigkeit 705 ist dort =28,72, folglich der Strom in je- 2t> 7 2 der Spirale = — = 4,78 ; diese Zahl ist bedeutend gerin- ger als die für die Stromstärken der Maxima der früheren Ver- 271 Bulletin physico-mathématique 272 bindungen, es ist also natürlich, dass hier noch kein Maxi- mum eingetreten ist. Um diesen Satz, dass der Eintritt des Maximum’s der Strom- stärken durch die Stärke des Stromes selbst bedingt werde, einer neuen Prüfung zu unterwerfen, stellte ich die folgenden Versuche mit der Verbindung 6 an. Ich vermehrte nämlich in der Kette die Widerstände durch Einschaltung eines Agome- ters, dadurch wurden die Stromstärken bei ein und derselben Geschwindigkeit des Drehens natürlich schwächer, wenn also die Maxima von den Stromstärken bedingt werden, so muss- ten sie bei einer um so grossem Geschwindigkeit eintreten, je grösser der Widerstand der Kette war. Die Beobachtungen ergaben Folgendes: Verbindung 6. (V) ' Stand d. Agom. Stand d. Agoni. Stand d. Agom. Stand d. Agorn. = 0. = 5 0. = (50. - 90. Ge- Strom- Ge- Strom- Ge- Strom- Ge- Strom schwind. stärke. schwind* stärke. schwind. stärke. schwind. stärk. 79,2 6,00 129,1 5,36 204,4 4,98 291,6 5,01 105,4 6,72 165,6 5,80 238,9 5,36 320,4 5,13 120,3 7,03 171,5 5,87 268,8 5,56 335,5 5,20 1 30,0 6,92 183,3 6,00 296,5 5,65 396,5 5,37 148,3 6,96 201,6 6,09 319,4 5,61 460,0 5,42 155,2 6,80 208,4 6,13 351,0 5,56 527,4 5,35 Î7U0 6,62 232,8 6,02 403,2 5,45 582,4 5,23 139,6 5,94 266,6 5,94 427,4 5,31 363,6 5,33 297,4 5,71 561,9 5,21 344,7 5,54 404,6 5,14 Wir sehen aus diesen Versuchen, dass in der That die Ma- xima um so später eintreten, je grösser die Widerstände sind. Um die Widerstände der ganzen Kette zu finden, muss zu den vom Agometer angegebenen noch der Widerstand der Induc- lionsspiralen mit ihren Verbindungsdrä then =29,11 und der Widerstand des Multi plicalors mit seinen Hülfsdrälhen =3,08 hinzugefügt werden; dann erhalten wir-, bei d. Widerst. 32,19 Geschwind, d. Max. = 120 Umdrehun- " '• 62,19 » > =208 gen in der » » 92,19 » » =296 Minute, • 122,19 » . = 460 Wir könnten nun auch sogleich untersuchen, ob die Maxima bei den verschiedenen Widerständen immer ein und derselbe Stromstärke entsprechen , allein da die obigen Reihen an verschiedenen Tagen ansestellt wurden, an welchen die Stö- rer sehe Maschine vielfach in Anspruch genommen ward, so durfte ich nicht annehmen, dass die electromotorische Kraft derselben sich völlig unverändert erhalten halte, ich zog es daher vor zur Entscheidung obiger Frage eine besondere Versuchsreihe anzustellen, in welcher ich bei allen 4 Wider- ständen nur die Maxima der Ströme, bei den aus den frühem Reihen entlehnten Geschwindigkeiten, bestimmte und zwar in einer hin und hergehenden Reihen, d. h. so, dass ich die Be- stimmung zuerst für die Agometerangaben 0, 30, 60, 90 und dann rückwärts 90,60, 30,0 anstellte. Auf diese Weise erhielt ich im Mittel: für den Widerstand 32,19 Max. d. Stroms = 6,54 » » 62,19 n » =5,86 » » 92,19 - » =5,51 » » 122,19 » .. =5,38 Wir sehen dass die Maxima in der That, trotz der fast aufs 4-fache getriebenen Verstärkung der Widerstände, fast bei denselben Strömen eintreten, nur ist es nicht zu verkennen, dass bei grossem Widerständen, also auch bei grossem Dre- j hungsgeschwindigkeiten, die Maxima der Ströme regelmässig j etwas geringer ausfallen, ganz wie wir es bereits oben bei den verschiedenen Verbindungsarten gefunden haben. So hat sich denn aus den bisherigen Untersuchungen der Erfahrungssatz ergeben, dass die Ursache der Nichtproportio- nalität des Wachsthums der elect romotorischen Kraft und der Drehungsgeschwindigkeit der magneto - electrischen Maschi- nen, nicht in der Trägheit des Eisens zur Annahme des Mag- netismus ihren Hauptgrund habe, sondern dass die geringere Steigerung der eleetromotorischen Kraft vorzüglich durch die Starke des erregten Stromes bedingt werde ; diese Schwächung der eleetromotorischen Kraft muss also durch eine Rückwir- kung des Stromes in den inducirten Spiralen auf die induci- renden Eisencjlinder herrühren , welche Rückwirkung sich nur als Magnetisirung äussern kann. Diese Schlussfolge hat mich dazu geführt mir folgende theoretische Ansicht über den j Hergang der Sache zu entwerfen, die sich am besten durch | eine graphische Construction deutlich machen lässt : 273 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. Es möge die Linie NN die Bewegungsrichtung eines der in- ducirten Eisencylinder vorstellen; bei N stehe er einem der Magnetpole gegenüber, der ihm einen Nord-Magnetismus mit- theilt, bei S stehe er dem folgenden entgegengesetzten Mag- netpol gegenüber, der ihm einen eben so starken Süd-Magne- tismus mittheilt und bei N erlange er wiederum seinen an- fänglichen Nord-Magnetismus, so dass der betrachtete Eisen- cylinder von iVbei N eine volle Periode seines veränderli- chen Magnetismus durchlaufen hat; bei meiner Störer’schen Maschine vollendet jeder der inducirten Eisencylinder, wäh- rend einer vollen Umdrehung, 3 solcher Perioden, allein die folgenden beiden Periode können der ersten vollkommen gleich angenommen werden, wir haben also nur den Vorgang in einer der Perioden zu betrachten, die Wirkung mit 3 zu multipliciren und die Erscheinung bei einer vollen Umdre- hung ist damit ermittelt. Wir nehmen fürs Erste an, dass der Magnetismus sich dem Eisen augenblicklich mittheilt, dass also der stärkste Magnetismus des Eisencylinders genau in den Lagen N, S und N eintritt. Wir wollen die Stärke dieses Magnetismus in diesen Punkten durch 3 gleiche senkrechte Ordinaten NA, SB und N'C ausdrücken, von welchen SB nach unten gerichtet ist, weil der südliche Magnetismus bei S den nördlichen Magnetismen bei N und N gerade entgegenge- setzt ist. Drücken wir die Stärke des erregten Magnetismus an jedem andern Punkte durch eine ihr entsprechende Or- dinate aus, so wird dadurch eine krumme Linie ADBEC con- struis, welche die Veränderung des Magnetismus des Eisen- cylinders während einer vollen Periode angiebt. Zwar möchte es für jetzt noch unmöglich sein, das Gesetz der Krümmung dieser Linie anzugeberi, allein wenigstes wird sie in den Punk- ten A, B , C ihre grösste Entfernung von der Abscissenlinie NN' erreichen und in den gerade in der Mitte liegenden Punk- ten D und E wird sie dieselbe schneiden, denn in diesen Punkten D und E ist der Cylinder gerade eben so entfernt von einen Nordpol des Magneten, als von einen Südpol, so dass er, bei Voraussetzung gleicher Stärke der Pole, gar kei- nen Magnetismus zeigen kann ; übrigens werden die nächsten Folgerungen, die wir aus diesen Betrachtungen ziehen, unab- hängig sein von dem Krümmungsgesetz dieser Linie. Indem sich nun der Nordmagnetismus des Eisencylinders während der Bewegung von N bis D von der Grösse NA bis auf 0 vermindert, inducirt er in der den Cylinder umgebenden Spirale in jedem Moment eine electromotorische Kraft, die ei- nen Strom in derselben veranlasst, dessen Richtung mit der Richtung der Ampèreschen Ströme des magnetischen Cylin- ders zusammenfallt, dessen Grösse aber in jedem Moment der in ihm statt findenden Schwächung des Magnetismus propor- tional ist, also durch die Neigung der Tangente der krum- 27 i men Linien ADBEC, für die dem Moment entsprechenden Ab- scisse, angedeutet wird. Die electi’omotorische Kraft (und also auch der Strom) wird daher hei N= 0 sein, weil hier die Neigung der Tangente gegen der Abscissenlinie 0 ist, sie wird bei D ihr Maximum erreichen, weil hier die Neigung der Tangente am grössten ist, und wird bei weiterer Fortbewe- gung des Cylinders hei S wieder 0 werden, bei E wieder ihr Maximum (nur bei entgegengesetzter Richtung des Sromes) erreichen und endlich bei N wieder 0 werden. Der Strom wird in seiner Stärke ausserdem von dem Widerstande der Kette bedingt werden, er wird aber immer dieselben Phasen durchlaufen, so dass seine Veränderung durch die krummen Linien NaSbN' wird dargestellt werden können, für welche übrigens die Länge der grössten Ordinaten Da = Eb willkür- lich angenommen worden ist. Allein dieser inducirte Strom muss seinerseits wiederum Magnetismus in dem Eisency lin- der hervorrufen , den wir den secundären Magnetismus nennen wollen, zum Unterschiede von dem durch den Mag- neten erregten Magnetismus, der der primäre heissen mag; der secundäre Magnetismus wird in jedem Punkte dem hier w irkenden Strome an Stärke proportional sein und seine Rich- tung wird so bezeichnet werden müssen, dass positiven Ordina- ten des Magnetismus auch positiven des Stromes entsprechen und umgekehrt negativen Ordinaten des Magnetismus auch negative des Stromes; es wird daher die krumme Linie, wel- che den secundären Magnetismus in jedem Punkte angiebt, ganz dieselben Phasen haben, wie die Linie des Stromes; da ausserdem die obsaluten Grössen der Ordinaten von uns will- kürlich angenommen wurden, so können wir uns, zur Ver- einfachung der Figur, vorstellen dass dieselbe krumme Li- nie NaSbN , welche den inducirten Strom repräsentirt , auch die Stärke des secundären Magnetismus von jedem Punkte ausdrückt. Dieser sich in jedem Augenblicke ändernde secun- däre Magnetismus des Eisencylinders endlich wird aber mit eben dem Recht wiederum eine secundäre electromoto- rische Kraft in den Spiralen erzeugen, wie der primäre Magnetismus und ganz analoge Betrachtungen, wie wir sie dort anstellten, führen uns dazu, dass diese electromotorische Kraft in jedem Punkte durch die krumme Linie A DB EC wird ausgedrückt wrerden können; die wirklich statt fin- dende electromotorische Kraft wird also an jedem Punkte durch Summirung der primären und secundären electromolori- schen Kraft erhalten w erden oder in unserer Figur durchSum- mirung der denselben Punkten der Abscissenaxe angehörigen Ordinaten der krummen Linien NaSbN' und A DB’EC "; führt man diese Summirung wirklich aus, so erhält man die krum- men Linien A'aßydC', welche die Veränderung der wirklich statt findenden electromotorische Kraft, also auch, bei Schlies- sung der Kette durch denselben Drath, die Veränderung des f8 275 Bulletin physico-mathématiq ue 276 wirklich statt findenden Stromes, den wir am Multiplicator oder am Voltameter messen, ausdi'ückt. Betrachten wir nun diese Linie genauer, so finden wir fol- gendes : 1) Die Summe der Elementarströme während einer vollen Periode, also der ganze am Multiplicator gemessene Strom, wird durch Entstehung des secundären Stromes weder ver- mindert noch vermehrt; diese Summe wird nämlich durch die Flächenräume ausgedrückt, welche von den krummen Linien und der Abscissenaxe cingeschlossen werden und unsere Figur zeigt, dass die Stücke des secundären Stromes N AD und B SE dem primären Strome entgegenwirken (da sie gegen die gleich- zeitigen Flächenräume der letzten NaD und SBE auf verschie- denen Seiten liegen), dass aber dafür die mit ersten ganze gleich grossen Stücke DB S und 'EN C mit dem Stücke des primären Stromes DaS und EBN' Zusammenwirken. 2) Es werden die Punkte wo der wirklich statt findende Strom 0 wird und in einen Strom von entgegengesetzter Rich- tung übergeht verrückt und zwar um die gleichen Stücke Na = Sy. Nun ist es aber gerade an diesen Stellen, dass der Commutator die Richtung der Ströme umkehren muss, damit sie im Apparate, auf welchen wir einwirken wollen, immer nach derselben Richtung gekehrt sind ; es folgt also hieraus, dass wir den Commutator bei den magneto -electri- schen Maschinen nicht so stellen dürfen, dass die Unterbre- chung und Umkehrung des Stroms an den Punkten N, S , N' erfolge, sondern dass wir ihn drehen müssen und zwar um so mehr, je stärker der secundäre Strom wird, also um so schneller die Drehung geschieht; denn der Punkt oc, wo der aus Zusammenwirkung des primären und secundären Stromes resultirende wirkliche Strom = 0 wird, findet sich dort, wo die positive Ordinate des primären Stro- mes gleich ist der negativen Ordinate des secundären Stro- mes, und dieses wird um so weiter von N der Fall sein, je bedeutender die Grösse der negativen Ordinate ist. Die Lage Ar, S, N' der inducirten Cylinder, wo sie den Magnetpolen gerade gegenüber stehen, wird, wenn die Maschine nicht ge- dreht wird, durch Anziehung der Magnete von selbst hervor- gebracht und man pflegt daher den Commutator so zu drehen, dass gerade bei dieser Gleichgewichtslage die Federn dessel- ben auf den, die Berührungs-Sectoren trennenden Nichtleitern (Glas, Elfenbein, Holzstücke) aufliegen; nach dem Vorigen müsste also der Commutator aus dieser Lage so gedreht wer- den, dass die Unterbrechung später erfolge und zwar um ein Stück, welches um so grösser ist, als die Drehung schneller geschieht. Im Unterlassungsfälle, geht der Strom z. B. bei Ein- wirkung auf den Multiplicator, nicht immer in derselben Rich- tung hindurch, und ein Theil der Ablenkung wird durch die tbeilweis entgegengesetzten Ströme vernichtet; allein auch hei solchen Wirkungen, wo es nicht auf die Richtung der Ströme ankömmt, z. B. bei Erwärmung und Wasserzersetzung, darf die Verstellung des Commutators nicht vernachlässigt werden, schon deswegen weil nur in diesem Falle die Unter- bi’eclning an solchen Stellen geschieht, wo der Strom 0 ist, bei anderer Stellung des Commutators aber an Stellen, wo die Stromskraft bedeutend ist und man also durch die Unter- brechung, die immer eine namhafte Zeit des ganzen Umlaufs dauert, einen bedeutenden Theil verliert; bei der Wasserzer- setzung kommt noch ein anderer Umstand hinzu, von dem wir später ausführlicher sprechen werden. Natürlich war es mein nächstes Geschäft zu prüfen, ob die- se, aus der theoretische Ansicht der Wirkung des secundären Stromes sich ergebende, Noth Wendigkeit der Verschiebung des Commutators sich in der That durch den Versuch bestätigt. Um ein genaues Maass dieser Verstellung zu haben, brachte ich auf der obern kreisförmigen Fläche des cylindrischen Commutators eine Theilung von 6° zu 6° an und befestigte an der Drehaxe, die oben aus dem Commutator herausregt, einen Zeiger, welcher mir an jener Theilung die Grösse der Drehung des Commutators angab. Die Versuche wurden so angestellt, dass hei einer gewissen Drehungsgeschwindigkeit die Ablenkungen des Multiplicators bestimmt wurden, wenn der Commutator auf 0 stand , d. h. wenn er, wie es bisher immer geschah, den Strom in der Gleichgewichtslage der inducirten Cylinder unterbrach und dann bei Verstellungen um 6°, 12°, 18°, 24°, 30°; fand sich dabei, dass die Ablenkungen der Multiplicatornadel am stärk- sten waren z. B. bei der Stellung des Commutators = 18, so wurde sie noch bei 21 und 15 untersucht und die stärkste Ablenkung bei einer dieser Stellungen als absolut stärkster Strom angenommen. Ich werde die Versuche hier nicht aus- führlich hinsetzen, sondern nur die gewonnenen Resultate. Für die Verbindung 1 erhielt ich Folgendes: Bei der Anzahl der Umdrehungen hei d. Stand d. Commut. = 140 war der Strom = 8,41 = 0 Maximum = 9,17 = 9° — 270 war der Strom — 19,73 = 0 Maximum =21,12 = 12° = 413 war der Strom =24,81 — 0 Maximum = 27,22 = 12° = 528 war der Strom =20,71 = 0 Maximum = 30,46 = 12° = 644 war der Strom = 28,7 1 = 0 Maximum = 32,85 = 15° Es zeigt sich hier in der That, dass zur Erreichung der grössten Stromkrafl, der Commutator verstellt werden mussfe.i © j wie es die theoretische Betrachtung fordert und zwar bei 277 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 278 grösserer Geschwindigkeit mehr als bei geringerer. Ganz Aehn- liches ergab sich auch bei den Versuchen mit der Verbindung 6. Es fand sich hier, dass um die grössten Ströme zu erlan- gen, der Commutator verstellt werden musste: um 18° bei d. Geschwindigk. = 134; d. Strom war dann 8,05 - 24 » = 268 » « 9,12 » 27 » - 407 » » 9,34 » 29 » = 533 ii » 9,17 » 30 M = 665 n » 9,12 » 30,0 n = 782 » « 9,07 Wenn hier die Verstellung stärker war, so müssen wir nicht vergessen, dass die Ströme bei Verbindung 1 in jeder Spirale nur den 6ten Theil der Stärke hatten, als wie sie der Multiplicator angab. Nehmen wir also in beiden Verbindungs- arten die Verschiebung bei circa 650 Umdrehungen in der Minute, so beträgt sie zwar in Verbindung 1 nur 15°, in Ver- bindung 6 aber 30°, dafür ist aber auch die Stromstärke in je- 52 dem Cylinder bei Verbindung 1 nur — ^ — =5,48 während sie in 6 bis auf 0,12 gesteigert worden ist. Ganz wie die Beobachtungen mit dem Multiplicator zeigen auch die Versuche mit dem Voltameter den grossen Einfluss einer richtigen Stellung des Commutators auf die Stärke des Stromes. Ich habe mich zu diesen Versuchen zweier Voltame- ter bedient ; beide waren sonst ziemlich gleich gebaut, nur hatte der eine (No. ÏV) mit Platinscbwarz bedeckte Platinelec- troden, der andere (No. III) aber völlig blanke. Ich brachte eins dieser Instrumente nach dem andern in die Kette, die nur aus der Störer’schen Maschine, dem Voltameter und einem Verbindungsdrath bestand und beobachtet das in einer Minute gewonnene Knallgas in englischen Cubikzollen, indem ich im- mer dieselbe Geschwindigkeit des Drehens von 600 Umdre- hungen in der Minute beibehielt und nur den Commutator-, in der Richtung wie es die Theorie fordert, verstellte. Auf diese Weise erhielt ich für Voltameter IV und bei Verbindung 1 ; d. Commut. Volum. 0° 0,73 Cubikzoll 6 1,11 !2 1,42 18 3,56 2! 1,62 24 1,65 27 1,61 30 1,56 Der Ström , welcher [bei Unterbrechung in der Gleichge- wichtslage der Eisencylinder ein Volum von 0,73 Cubikzoll gab, steigerte dasselbe bis auf 1,65, als der Commutator um 24° verstellt wurde-, eine grössere Verstellung aber gab wie- der geringere Gasmengen. Der Strom wurde also ungefähr 2,3 mal stärker. Das Voltameter III, mit blanken Eleclroden, gab mit An- wendung derselben Geschwindigkeit des Drehens , bei der Stellung des Commutators = 0 ein Volum von 0,05, bei einer Drehung desselben um 20° aber wurde das Maxim, erreicht und war 1,32, so dass die Verstärkerung hier nur 1,4 mal war. Dass hier die Grösse der vortheihaftesten Verschiebung nur 20° betrug, während sie beim andern Voltameter 24° be- trug, erklärt sich einfach aus der grossem Stärke des Stromes hei Voltameter IV. Man könnte mm, bei theoretischer Betrachtung der Sache, im ersten Augenblicke glauben, dass eine Verstellung des Commutators auf die Wasserzersetzung eigentlich gar keinen Einfluss haben müsste, da es ja bei einem Voltameter, wel- ches beide Gase gemischt giebt, nicht darauf ankömmt, in welcher Richtung der Strom hindurch geht, das Volum des Gasgemenges also bei jeder Stellung des Commutators das- selbe bleiben müsste. Allein schon früher habe ich gezeigt, dass eine richtige Umkehrung der Stromrichtung , im Mo- mente wo seine Stärke =0 ist , die gewonnene Gasmenge aus zwei Gründen am stärksten geben muss. Erstlich näm- lich dauert die Unterbrechung des Stromes so lange fort, als die Feder auf den nichtleitenden Stücke des Commu- tators liegt, d. h. hei meiner magneto-electrischen Maschine während einer Drehung um etwa 5°. Bei richtiger Stellung des Commutators fallen diese 5°, während welcher der Strom unterbrochen ist , gerade in die Phase seiner periodischen Aenderung , wenn er fast 0 ist , es geht also fast nichts vom ganzen Strom verloren ; bei jeder andern Stellung des Commutators wird der Strom aber unterbrochen, wenn er eine namentliche Stärke hat, es wird also auch der Einfluss airf die ganze Stromstärke merklicher sein. Zweitens aber tritt hier eine secundäre Wirkung ein und diese ist noch von viel grösserer Bedeutung. Es erscheinen nämlich, bei nicht richti- ger Stellung des Commutators, an ein und derselben Electrode rasch hinter einander Wasserstoff und Sauerstofigas ; nun be- wirkt aber bekanntlich die Gegenwart einer reinen Platinflä- che eine Verbindung beider Gase und so wird also nur ein Theil, namentlich desjenigen Gases, welches an der betrach- teten Electrode im Ueberfluss auftritt, in Gasform erscheinen und zwar unr so weniger je grösser der entgegengesetzte Strom gegen den ursprünglichen ist, d. h. je weiter von der Stelle, wo der Strom 0 ist, der Commutator den Strom um- kehrt. Ferner wird der Einfluss dieser Schwächung um so be- deutender sein, je mehr die Platinoberfläche die Fähigkeit be- sitzt, die beiden Gase zu vereinigen; deshalb finden wir in der That den Einfluss der falschen Stellung des Commutators so viel bedeutender hei den mit Platinschwarz überzogenen Elec- 279 Bulletin physico - mathématique 280 troden des Voltameter IV, gegen die blanken Electroden des Voltameters III. Am besten wird die Richtigkeit dieser secun- dären Wirkung der Platinplatten auf die durch Zusetzung er- haltenen Gase bewiesen, wenn man den Strom ohne allen Com- mutator durch die Voltameter hindurch gehen lässt, wo also die entgegengesetzten Ströme von ganz gleicher Kraft sind; in diesem Falle war diese Einwirkung so stark, dass bei .sonst ganz gleichen Umständen, wie in den so eben angeführten Versuchen , das Gasvolum im Voltameter III nur 0,70 be- trug, im Voltam. IV aber, mit den Platinschwarz-Electroden, auch keine Spur von Gas erhalten wurde, obgleich der durch- gehende Strom sich von bedeutender Stärke erwies durch die starken Funken, die bei Unterbrechung desselben erschienen. Es ist merkwürdig, wie die Verdichtung der Gase an der Oberfläche der Metalle und namentlich an Platinplatten so vielfach in die Erscheinungen cingreift. Die Döb ereiner’sche Gaslampe, die Polarisation der Electroden, die Grove’sche Gasbatterie, die von Jacobi nachgewiesene Verbindung des Knallgases im Voltameter, alle diese Erscheinungen sind Aeusserungen dieser einen Ursache. In letzterer Beziehung will ich noch erwähnen, dass Voltameter IV diese Vermin- derung des Knallgases ziemlich stark , Voltameter III aber so gut wie gar nicht zeigte ; alles dieses stimmt mit den Er- fahrungen Jacobi’s ( Bulle I. sc. phys.-math. T. VI I. No II p. 105 u. 160) vollkommen überein. Interessant ist es, dass die vortheilbafteste Sellung des Commutators an den magneto- electrischen Maschinen noch durch ein anderes Phänomen angezeigt wird, welches die Unterbrechung und Umkehrung des Stromes immer begleitet, nämlich durch die Funkener- zeugung am Commutator. Diese Funken waren z. B. hei mei- nen Versuchen mit dem Voltameter (aber auch bei denen am Multiplicator) sehr stark, wenn die Unterbrechung in der La- ge der natürlichen Anziehung der Eisency linder durch die Magnete, d.h. bei der Stellung des Commutators =0, erfolgte; sie wurden immer schwächer, je mehr sich die Stellung des Commutators der richtigen näherte und verschwanden gänz- lich, als diese erreicht ward. Dieses giebt also ein einfaches praktisches Hilfsmittel, w ie die richtige Stellung des Commu- tators ohne alle Messung gefunden werden kann; man dreht den Commutator nämlich so lang, bis bei der beabsichtigten Geschwindigkeit keine Funken mehr erfolgen; man wird fin- den, dass diese Stellung eine andere wird bei einer andern Geschwindigkeit und dass, wenn der Commutator die richtige Stellung hat, man bei Beginn der Drehung Funken erhält, die aber verschwinden, sobald die beabsichtigte Geschwindigkeit erreicht ist; man muss sich durch diese anfänglichen Funken nicht irre machen lassen. Ich begnüge mich damit, in dieser ersten Abhandlung das Faktum theoretisch und experimentell festgestellt zu haben. dass bei den ma gneto-elect rischen Maschinen der Commutator für jede Geschwindigkeit, oder viel- mehr für jede Stromstärke, seine eigene Stel lung er- halten muss, wenn man das Maximum der Wirkung erhalten will. Die mannigfaltigen Folgerungen, die sich hier- aus ergeben, so wie die weitere Betrachtung der Rückwir- kung des secundären Stromes auf den primären, wenn die Induction sich nicht augenblicklich mittheilt (wie solches schon aus den Erscheinungen des Rotationsmagnetismus mit Nolh- wendigkeit folgt) : alles dieses soll der Gegenstand einer zw ei- ten Abhandlung werden. I O T E S. 16. Meteorologische Stationen in Transcau- casien UND ERSTE IN DENSELBEN ERHALTENE Resultate. Auszug aus einem Brief des Hrn. Prof. Abicii in Tiflis, mitgetheilt vom Akademiker KUPFFER. (Lu le 28 avril 1848.) Um genauere Angaben über die absoluten Höhen der Aus- gangspuncle meiner geologischen Excursionen zu erhalten, habe ich mich bemüht, im Mittelpunct jedes Districts sorgfäl- tig verglichene Barometer aufzustellen ; da wo ich gute und eifrige Beobachter fand, wurden diese Puncte bald zu meteo- rologischen Stationen. So erhielt ich für Erivan eine Reihe meteorologischer Beobachtungen, 6 mal täglich angestetlt, die 15 Monate umfassen und 4 Monate gleichzeitiger Beobachtun- gen aus Naktschewan, von Hrn. Kieser, Pharmaceuten, dem wrir schon 2-jährige in Derbent angestellte Beobachtungen ver- danken. Sobald ich die Zusicherung erhalten hatte, dass mein Aufenthalt in Transcaucasien um 2 Jahre verlängert werden würde, war ich darauf bedacht, Systeme von meteorologi- schen Stationen auf dem Isthmus zwischen dem Schwarzen und Caspischen Meere zu gründen, und ich fand dazu die Mi- litärapotheken besonders geeignet, sowohl wegen ihser gleich- mässig zerstreuten Lage, als auch wegen ihres Personals, des- 1 sen Dienstpflicht erfordert, immer gegenwärtig zu sein. Im Sommer 1846, wurde eine meteorologische Station in Kutais gegründet, und von mir selbst bis zum Winter über- wacht; später wurden die Beobachtungen von meinem Beglei- ter Dr. Gottfried fortgesetzt bis zum März 1847. Mit dem 1. 281 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 282 Januar desselben Jahres hat man in Redulkale angefangen zu beobachten, und es wird noch damit fortgesetzt. Im Friijahre 1847 wurde in Wladikawkas ebenfalls eine meteorologische Station errichtet und besitzt in dem Apotheker Lass on, einen trefflichen Beobachter; nach einer 2ten in Baku (die 2te am Caspischen Meere) brachte ich seihst die Instrumente für den dortigen Beobachter Spasky (Bruder unseres verdienten Me- teorologen in Moscau) mit. In Lenkoran stellte ich ebenfalls die Instrumente selbst auf und instruirte den dortigen Phar- maceuten; in Schemacha erbot sich der Dr. Bootz die Beob- achtungen zu machen. Die Instrumente, die an diese verschiedenen Stationen ver- theilt wurden, sind folgende: 1) Sieben Barometer, nämlich 2 nach der Parrot ’sehen Construction (mit breitem Quecksilberbehältnisse und Schwimmer) dem Generalstabe in Tiflis gehörig, in Be- dutkale und Baku; 2 Barometer nach der For tin ’sehen Construction , mir selbst gehörig, das eine von For tin selbst, das andere von Pistor in Berlin verfertigt, in Derbent und Lenkoran ; 2 andere Barometer nach der Parrot’schen Construction in Kutais und Wladikawkas; endlich noch ein For tin’sches Barometer von vorzüglich schöner Arbeit, von Pistor in Berlin verfertigt, in Sche- macha. Alle diese Barometer wurden von mir selbst sorg- fältig ausgekocht und miteinander verglichen; sie sind alle von mir selbst an ihren respect. Bestimmungsorten aufgestellt worden. 2) Vier Psychrometer, in Wladikawkas, Lenkoran, Baku und Redulkale, die ersten von Greiner in Berlin, der letzte von Girgensohn in St. Petersburg verfertigt *). Jedes Psychrometer ist im Mittelpuncte eines Kastens aufgestellt der an einem senkrechten Pfahl befestigt ist, so dass er in der Luft schwebt, und aus vier durchlö- cherten Wänden besteht, ohne Boden und ohne Deckel. Das Beobachten, so wie das Hereinbringen des nöthigen Wassers geschah durch ein kleines Fenster. 3) Ein Maximum und Minimum-Thermometer in Redutkale. 4) Ein Minimum-Thermometer in Lenkoran. *) Es wird nicht überflüssig sein, anznmerken, dass das Psy- chrometer nicht nur die Feuchtigkeit der Luft, sondern auch ihre Temperatur angiebt, so dass cs ein besonderes Thermometer zur Beobachtung der Lufttemperatur entbehrlich macht. 5) Vier Thermometer in Lenkoran, Baku, Kutais und Sche- macha. 6) Die Windfahnen sind alle sehr beweglich und wurden von mir selbst sorgfältig orientirl. In Redutkale war ich Zeuge von einer sehr interessanten meteorologischen Erscheinung ; ich beobachtete von Stunde zu Stunde während eines Sturmes, der seit 3 Tagen dauerte. Es war ein ziemlich starker Luftstrom, der von OSO bliess. Das Barometer hielt sich ziemtich niedrig, aber ziemlich be- ständig auf demselben Punct, das Thermometer fiel langsam von H- 4°, 5 R. (Bar. 591,6a halbe engl. Linien) bis -4-0,7 B. (Bar. 595,50) ; die Feuchtigkeit der Luft stieg zugleich von 0,41 relativer und 1,07 absoluter Feuchtigkeit bis 0,78 rela- tiver und 1,44 absoluter Feuchtigkeit *). Endlich stellte sich eine völlige Stille ein; das Barometer hält sich auf 594,45; in einer halben Stunde steigt es bis 605,40; dabei blässt ein kaum merkbarer Wind von SO, aber in den obern Regionen der Ath- mosphäre, deren Beinbeit sich immer mehr trübt, herrscht ein NW. Wind. Die Temperatur der Luft erreicht ein Mini- mum von — 0,5. Es fällt ein wenig Schnee. Ich reise nach Kutais ab, auf dem Wege nach Mingrelien. Temperatur der Luft und Wind ändern sich alle Augenblicke; der Wind geht alle Richtungen durch; der Zug der Wolken kommt-immerfort von NW und W; dieser Strom, der die feuchte Luft gegen das Innere des Landes zurück führte, beschrieb offenbar ei- nen Kreis im Innern des Kolcbis - Bassins indem er in der Athmosphäre eine Wirbelbewegung hervorrief. Hierauf um- hüllte ein starker Wind die Berge mit Schneewolken; es er folgte ein starkes Schneegestöber , welches den Uebergang zwischen der letzten Station und Kutais fast unmöglich mach- te. In dem Beobachtungsjournale von Kutais war keine sol- che plötzliche Erhebung des Barometei’s zu finden und wäh- rend sich dasselbe in Redutkale während des ganzen Sturmes sehr niedrig hielt, war es im Gegentheil in Kutais langsam in die Höhe gegangen von 657,70 bis 677,70 (Franzos, halbe Linien). Den 20. Januar war das Temperatur-Minimum in Re- dutkale — 5,6R. (Bar. 609, 10 engl. Halblinien) in Kutais — 5,7 (Wind NNO Bar. 675,75 franz. Halblinien). *) Hier bedeutet absolute Feuchtigkeit den Druck der Was- serdämpfe in engl. Linien Quecksilbers gegeben; und relative Feuchligkeit die Menge Wasserdämpfe, die in der Luft enthal- ten ist, diejenige Menge, die sie bei ihrem Sältigungspuncte ent- halten würde, der Einheit gleich gesetzt. 283 Bulletin physico- mat hématique Zusammenstellung der täglichen Barometer- und Thermomelermittel für den Winter ‘ 847 4S an $ Hauptpunkten in Grusien mit unter sich vyl S lietnacha. 46°37/J; 38° 44/ lat. Lenkoran. 66° 33/ long. December.! Januar. Februar. 40°22,Jat. Baku. G7°30,long. December. Januar. F ebruar. 42°4,ial. Derben t. 65°56/long. December. Januar. Febrr Deccmbe Januar. : — o 5 O' . S 5 ot fcrTr « H co 1 2 3 4 5 G 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 £ — o o ^ . iS - O' PC “ _• 344,10 344,68 339,25 342,35 244,20 343,57 341, Gl 340,46 343 05 344,80 342,12 342,33 342,67 342.02 344,84 345.03 344,49 1,96 341,91 0^66 338,20 0^81 337,25 — I — 0,57 341,31 0,04 340,62 0,07 0,24 343,54 1,90 342,99 343,71 342,64 342,76 343,40 341,57 340.43 342.88 343,1 1 342,06 34 ,26 343.88 344.44 0,84 / — 9 — 0,31 0,75 t 2,37 1,76 0,91 1,61 1,17 -t- 0,44 0,29 1,49 2,09 3,25 3,69 2,89 0,82 0,31 0,47 0,47 — s- 1 ,83 1,61 341.18 341,80 342.14 343,27 343,47 344,68 339,78 339.19 341,00 343.20 343.14 341,45 c — o*. P Ï ^ £-° § is ö ca s -• 344,38 1,14 341,41 1,32 341,47 1,16 344,74 1,96 343,51 1,86 -V- ll 0,84 339,10 1,62 1,22 344,02 0,99 341,38 1,66 343,15 L92 ! 34 1,49 1,72 338,19 — ! — J 1 ,46(340,10 -+- 0,76 0,62 0,50 1,24 2,07 2,40 2,90 332,16 2,94 345,95 346,04 344.84 344,64 343.85 343,00 342,26 340,29 338,81 342,94 0,57 1,31 341,96 0,27 0,19 0,09 343,73 344,46 342,39 340,29 334,37 335,81 339,64 338,42 337,20 337.35 338.35 1 ,07 3,50 2,54 1,47 1,47 0,76 0,77 1,90 1 ,75 -+- 2,22 1,36 2,19 o 5-0 o o • Ä -r j 'C £ H Is0 Is.’àOt «3 s a> £ 343,79 1,44 1,65 1,01 341,03 2,85 343,81 1,02 2,14 342,56 1,81 -+- |i i -t- 3,31 340,41 1,65 L76 339,96 2,5:1 1,91 3,61 2,11 3,84 342.26 1,37 — 343,99 1,40 341,31 2,65 — I — 341.26 1,28 5,44 342,19 4,84 5,11 6,31 6,91 6,31 336,60 5,61 339,12 6,67 34.2.03 344.03 344,30 343,79 342,96 342,36 340,84 341,28 342,00 338,37 339,50 336,46 337,33 338,80 338,99 6,21 -t- 6,01 1,17 0,21 339,70 7,3 6,73 -+- 7,34 7,61 341,17 337.16 339,28 341.13 340,56 141,47 341.14 341,04 342,72 343,02 341,96 339.17 1,12 0,18 1,89 1,78 2,83 1,78 2,44 342,93 1,34 341,62 1,08 3 12.68 0,82 342.68 1,90 7,21 340,90 2,71 4,70 Correction für das Bar. I = 0,00 December . Januar Februar Wintermit. 342,94 342,39 339, 70 347, 67 ■ 0,09 0,21 - 4 , / 0 1,52 Höhe der Cuvette über dein Casp. S. 10 p. F. 340,00 341,95 342,53 341,52 341,63 343,61 344,19 342,28 Correction für das Bar. II -4-0,23 1,13 343,69 -4- 1,72 0,52 0,52 0,19 0,32 1,69 2,93 Wi i- 0,83 0,49 0,05 338,84 0,6 340,50 342,59 342,56 341,41 341,36 345,05 1,57 2,74 3,43 2,03 2,30 2,30 344,79 0,31 343,39 343,62 343,52 1,60 0513 2,42 340,69 341,04 343,43 342.88 342,83 342.46 339.47 337.47 339.41 39,02 333,29 335,02 338.89 337.07 336,14 336,25 337.60 335.08 338.60 339.48 340.42 341,78 6,31 352,67 1,59 342,60 1,37 1,14 341,47 1,88 2,88 3,35 0,61 0,78 0,86 339,05 339,41 341,02 343,23 344,38 341,67 0,43 1,19 M6 1.46 4.69 2.46 1,03 0,86 ,43 -i- 1 ,84 H- 1,64 PC - ^ fan" ~ _£ H C/D O £“ H 344,14 3,64 342,42 0,12 1,94 2.92 3.35 4.36 3,24 4,74 -4- 2,73 5,66 4,10 3,87 5,13 w« ah -t- 5,16 5,51 7U3 6J84 6,47 8,0 338,04 339,46 343.34 341,37 339,15 338,49 341,80 342,72 340,42 340,58 341,27 341,27 343.35 343,64 343,70 0,57 0,22 1,97 336,38 338,53 335,84 336,17 338,37 338,64 338,87 7,46 6,10 5,11 5,54 4,27 6,79 3,30 December.. Januar Februar Mittel.. 342,51 341,90 339,10 341,17 0,86 0,43 4,76 2 01 Höhe der Cuvette über dem Casp. S. 30. 339,82 335,58 337,96 339,47 339,21 1,22 339,75 £ — o o . III — 0,10 340,04 1, 16 i 337 ,22 0,48 334,70 0,60 335.00 0,52 336,46 - 1 — I 0,42 336,70 0,60 0,1S 1,50 336,94 314,19 315,17 312,34 212,62 312,86 312,16 2,73 314,60 4,70 0,0 2,15 2,23 1,00 2,03 314,38 314,04 312,98 312,57 313,68 312,02 3,00 313,39 1,13 4,80 312,02 6,53 3318 3,58 4,25 3,55 3,67 December . Januar Februar .... Mittel . 341,30 340,14 337,04 339,49 — 1,95 — 1,50 — 3,67 0,07 Höhe der Cuvette über dem Casp. See 16$'. 310,84 312,92 313,07 312,34 312,28 313,72 313,99 312,97 309,16 308,40 310,22 311,35 311,01 311,81 312,06 5,83 5,49 6,48 4.80 4,44 4.81 2,24 0,70 0,26 0,29 0,92 1,12 0,52 2,27 2,46 — c 2,78 0,97 1,47 2.58 2,07 3.58 2,17 3,42 313,78 3,00 2,23 313,02 311,78 2,47 310,63 311,92 309,25 313,65 3,43 314.65 312.32 1,95 31(13 313,12 0,03 30F, 313,40 1,58 312.33 2,85 310,22 4,35 309.34 4,25 310,84 314,76 312,48 312,19 311,75 315,05 315.25 313.98 313.99 314.26 5,18 5,45 6,08 5,20 2,80 5,47 316 30! öl 302! 30 II 304:! 3069! 3,90 31119 ! 2,08 1,92 2.25 1,11 1,34 1.25 1,92 312,72 2,82 31« 'I 313 3 ljä 30)37 31 ! 3020) 3d 3(1,8 2 i : Correction für das Bar. 2,46 2,82 3,30 -0,66 Höhe der Cuvette über dem Cast See Decemlicr Januar Februar... Mittel. . 312,97 312,72 310,32 312,00 '”a- ( Nach aproximaliver Abschätzung. Ontob, 1847 Nach einem Nivellement. September 1847. Nach einem Nivellement im Mai 1847. Nach d. W intermit r jn Iriser i.ii de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 286 1- rumenten aus wenigstens 4 mal täglich und zu möglichst gleichzeitigen Stunden angestellten Beobachtunge :i Barom. auf 0° red. Therm. R. alt. S. rr t. Wladikawkas '62° 29,long. ! 4L" 42/ lat Tiflis. 62° 30' long. 42° 43' Kutais. 42° 16 ' lat. Redutkale. 59° IG'Jong. f icr. Januar. Februar. December. Januar. | Februar. December. Januar. 1 Febr uar. December. Jauu ir. Febr uar. > *tc £ 3 £-© p - Tib, £ :S3 p i o £-© P 3 © O £ — © O 0 ) • ’S) £ :es d © © £ — © O © fcO £ ■■es s © © £ — O O © . £ © O lx0. to U © O P w — -, Tc £ ! _ O O f _• Tr. £ i ^ °’ ; £ — © ■If d CL> © £ — © 0 • Tjj £, ■•es -, £ — © O eu . to £ if _ es © u dj ^ «s 3* ~~ £0 2 £ o — * es S 3 2 1 r — ^ Cflg 3 2 1 © — ■p r ot «S £ © u SS g J £ d, «S £ es O — U © cqjr 3- « u U O? 0J C- £ P 2 £ c. ; « — O* Wg jj QJ Q. ^ i O* Mg-* © u £ c- p ~ C' cäg -u £ I - c © • u ~ to£ fl rz: c To P "© — 3 "fcr. ^ ~ ^ £ ” c .-*£ © ■3,1« IS s U JS rzL £ .•d 0 -- 5 0J tr. 2 fl r = __ ; u- fl .■d £ - * H Cß s1- H cß 5^ h ifj H cß S f”1 H cß :f0 _sj H Cß H Cß « =fl Ud H cß [ H £ H cß = fl " Ja f« Cß s ^ — — — — — -f- -4- -1- -4- -4- ;)1(5 0,44 310,92 7,32 314, 7 2,49 321,95 1,73 322,44 1,12 324,25 0,90 335,50 3,54 339,49 1,35 336,06 6,37 341,04 6,77 l — — -f- — — -f- -4— -4- -t- i 8,70 309,03 6,61 311,10 2,53 323,74 7,75 318,82 1,47 331,25 1,87 333,36 5,84 338,65 3,96 333,76 6,97 339,21 7,'0 2 — — — — — -4- -4- -*- -4- — L- ;|||j| 7,05 310,77 7,81 312,91 2,09 320,43 1,95 319,87 0,0.3 320,85 1,55 334,44 2,51 336,19 1,96 334,99 7,50 340,27 3,77 3 3d 7,09 310,09 9,27 313,49 4,48 321,68 4,40 321,33 0,52 323,87 9,89 334,60 4,17 341,02 3,71 335,25 6,85 340,09 4,24 4 — — — — — -fr- -4- -4- -h~ Sti 7,31 311,27 7,08 313,52 3,51 (324,06 1,86 321,06 0,15 323,69 0,03 333,28 6,01 341,00 1,18 335,98 5,68 338,75 6,54 5 — — — — — — f— -4- -4- -1- -4- -4— 8,78 311,69 6,49 312,08 5,76 323,53 5,56 321,64 0,13 323,39 1,38 331,70 4,93 332,99 7,86 340,42 3,38 337,29 4,85 338,64 6,44 6 — — — — -f- H— -4- -4- -4- -1- 7 31 Ï 4,18 311,30 6,32 314,25 2,24 323,41 4,30 321,94 0,54 323,43 1,13 331,71 5,09 332,82 6,90 339,98 0,33 336,73 5,25 338,41 5,37 7 — — -fr- — — — 1 — -f- -1— -4- -4- -h- • n 6,45 312,34 6,52 308,73 0,30 321,14 1,00 322,34 0,53 320,45 0,55 332,05 6,66 330,33 6,67 337,91 2,30 337,32 5,33 335,68 7,30 8 — — —1— — — — f- -f- -f- -4— —1— — 1 — «1 5,11 313,59 4,68 309,85 2,30 322,90 2,16 323,57 0,33 318,53 4,39 333,49 5,03 331,48 5,83 341,49 1,96 338,69 4,68 337,13 6,64 9 — — — f- — — -»- -4- -4- H— f- 6,05 312,12 4,89 311,18 0,38 324,08 1,80 323,29 0,27 319,52 2,93 333,90 5,io 332,53 5,54 339,19 4,85 339,09 5,21 338,05 5,27 10 — — — — — -f- -4- -4- -4- -4- -4— 6,78 312,74 8,03 308,83 1,49 322,52 2,30 321,97 0,76 320,09 3,08 331,65 4,89 329,87 8,17 337,73 3,25 336,33 4,70 334,84 8,47 11 — — — — — -f- -4- H- » -4- -4- 7,17 310,51 10,89 305,52 2,62 322,40 2,83 319,87 1,63 315,31 6,53 328,77 4,46 326,85 6,91 339,92 1,43 332,70 4,90 333,10 7,54 12 — -1- — — —fr- -f- -4- -4- J 1,04 310,06 12,03 307,46 0,16 322,66 1,00 319,21 2,44 316,62 5,40 329,05 3,33 330,19 6,14 332,59 4,05 335,96 6,27 13 — — -f- . — — -f- -f- -f- -4- • ! - |j|]K $,97 311,84 13,35 309,64 0,87 321,98 2,20 320,52 2,75 319,95 4,73 331,52 1,46 332,87 5,87 338,38 0,70 338,41 6,10 14 — — -f- — — -+- -4- -4- H- -4- 1,37 313,85 12,75 308,82 2,31 323,96 2,76 322,60 2,43 319,13 7,16 334,16 1,76 330,74 9,14 339,19 1,60 335,95 9,27 15 — — — — -fr- -4- -4- — ! — „s:6l 1,70 313,01 12,03 308,57 2,28 324,69 4,70 322,83 2,83 318,90 6,40 334,70 1,16 332,00 7,21 340,40 0,83 337,54 7,64 16 o; 1,84 311,97 ^6^28 308,84 2,89 324,38 6,45 322,12 1,12 318,60 6,35 335,10 0,89 331,33 6,31 340,89 1,70 336,80 6,37 17 — — -f- — - — -f- -1 -4- — -t- -fr- n 6; 1,70 313,67 8,36 308,67 4,19 1323,68 7,45 321,15 1,67 318,92 7,13 334,99 0,93 330,44 7,61 341,27 1,35 340,90 1,24 335,49 9,30 18 1,70 315,12 11,83 303,18 3,76 323,13 7,47 324,90 2,81 318,26 8,83 337,79 0,92 330,65 9,27 341,60 1,40 343,52 0,46 336,12 9,30 19 — — -f- — — -4- -4- — I— — — -4- ,, 8t ,24 314,67 7,12 310,54 5,42 323,55 9,12 325,43 7,30 319,42 9,71 336,08- 0,00 332,49 11,54 340,98 1,22 341,99 0,24 337,69 10,06 20 — — — -4- -4- — -f- H- 11 >,96 312,60 8,63 311,82 5,82 322,61 2,91 318,72 4,44 322,23 12,49 334,53 2,73 333,30 11,71 339,53 0,06 340,13 2,64 339,o8 9,94 21 — — -f- — — -I- -4- -4- 1 .81 ’,30 312,67 3,49 312,80 3,37 322,49 1,66 323,95 4,11 321,29 8,50 334,39 2,43 332,29 11,92 338,73 3,12 340,35 3,52 337,70 11,17 22 'SH 1,70 312,94 1,49 310,76 2,83 323 36 1,49 324,26 0^43 322,22 7,90 336,36 343 331,61 1457 339,86 2,39 341,98 3,80 336,40 15,10 23 — — -4- "4— -4- — 1 — — f— >4! ',30 311,96 2,49 308,90 6,60 322,13 1,18 323,60 0,04 318,92 10,56 337,60 1,73 330,85 12,99 338,27 5,72 343,68 2,20 336,22 10,07 24 — — _|_ -f- -4— — 1 — -4— -4- -fr- ,84 313,39 3,43 310,52 5,20 321,21 0,94 322,92 2,34 319,28 7,90 336,36 1,70 331,06 9,86 337,99 5,55 342,05 1,75 336,93 7,64 25 — — -f- H— — H- H— -4- -4- -4- -fr- ft ,31 310.76 1,29 303,17 1,68 322,39 0,47 322,32 3,49 317,02 4,62 335,59 0,77 330,39 4,64 338,93 4,29 339,08 2,53 335,69 6,3 7 26 — — — 5_ H- -f- H- u- -4- -4— — f— ,5 ,05 309,32 7,31 309,38 1,37 322,22 0,67 320,52 2,36 317,76 4,02 331,68 2,93 331,12 3,54 340,18 5,30 337,61 2,53 336,61 5,44 27 ~ • — — — u -4- H— -f -4- /• ,76 310,18 3,76 310,38 1,44 322,16 1,31 319,15 2,38 318,37 5,76 331,23 2,77 330,67 7,31 337,23 4,55 337,1 1 2,86 336,57 5,44 28 — -I- — — -f- -4- -4- -4- -4- —f- ,3 ,04 312,72 5,82 310,30 0,56 322,50 0,02 323,28 0,35 319,44 6,54 332,72 3,40 331,54 6,44 322,28 5,38 338,34 4,53 337,22 5,84 29 ,0 ,66 323,51 0,30 323,60 0,74 334,12 4,93 339,69 5,71 339,43 6,18 30 j9 * ,38 323,91 1,23 324,47 0,33 335,38 4,90 340,72 2,73 340,77 6,60 31 'i * ,60 311,86 7,15 310,22 M3 322,91 2,60 322,00 1,62 320,03 544 333,36 3,45 331,78 744 339,28 2^75 338,28 ■+" i 3,79 337,30 7^7 n Î! n für das Baroin. V -+- 0,24 Correction 1 . das Barrom. VI-+- -0,27 Correction für das Barrom. -+- 0,10 Correction 1 d. Barrom. VIH -+- 0,10 ■fan li 313,62 — 8,60 December... 323,18 — 2,60 December.. 0 — i— 2,37*) December.. 339,38 -+- 2,75 ma r 312,10 - 7,15 Januar 322,17 - 1,52 Januar 333,36 h- 3,45 Januar. 338, r 18 -+- 3,75 bru a 1#M# 310,46 -4-1,13 Februar 320,30 -+- 5,14 Februar.... 331,36 -t-7,14 Februar 337,40 -i- 7,47 -diel 312,06 - - 4,87 Mittel.. ». •».» 321, -+-0,31 Mittel.. »... -+- 4,38 Mittel... 338,38 1 -+-4,67 ette ulier dem Casp. Meer 2225. 5£ ?!“ ^en Wintermitteln auf Lenkoran. Iruc «lie Hohen par. Fuss. Höhe der Cuvette über dem schwarz. Meer 12G2.[[Höhe der Cuvette über dem schwarz. Meer 4465. Höhe der Cuvette über dem schwarz. Meer 19. Nach den Wintermitteln. Nach einem Barometer: Nivellement 1847. *) Nach täglichen zweimaligen Beobachtung des Hrn. Hr. Struve berechnet. Nach director Messung 1S47. H. Abi ch. Tiflis, im Mai, 1848. 287 Bulletin p h ysico -mathématique 288 J Hyetometrische Messungen in englischen Zollen ausgedrückt seil December 1847. Monat Lenko- Baku Der- Sehe- Wladi Tif- Ku- Redut ran *). bent mac ha kawk. lis. tais. kale. December... 9,45 2,96 0 1,22 0 2,18 0 0 Januar .. 3,97 1,81 0 1,33 0 0,61 1,76 0 Februar 0,80 0,20 0 0,39 0 0,05 7,25 0 Wintermit. 14,22 4,97 0 1,14 0 2,74 o 0 März. 4,16 0,31 0 3,44 0 3,36 2,41 0 April 2,08 0,28 0 1,14 3,90 3,67 4,31 2,50 Erst seit dem Iten April finden auf sammtlichen 8 Beob- achtungsstationen die Messungen Statt. *j Das Pluviometer in Lenkoran giebt ein wenig zu hohe An- gaben, da es sich bei späterer Vergleichung des Maases wonach der Durchmesser des Cylinders bestimmt wurde mit einem Nor- mal-Massstabe ergeben hat, dass jenes Maass die gehörige Länge nicht hatte. Das Pluviometer wird später noch einmal nachzu- messen und die bisher erhaltenen Angaben danach zu eorrigiren sein. Das Plus welches in Abrechnung kommen muss kann höch- stens einige 0,01 betragen. * BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 6 (18) octobre 18 48. Lecture ordinaire. M. Ost ro g î ads ky lit un mémoire: Sur les intégrales des équations générales de la Dynamique. La Classe, conformément au désir de l’auteur, en ordonne l’insertion au Bulletin. Lectures extraordinaires. M. Middendorff lit une note intitulée: Vorläufige Anzeige einiger neuer Conchijlien aus den Geschlechtern Litlorina, Trito- nium, Bullia , Natica und Margarita. M. Brandt présente, de la part de M. Weisse Dr. Médecin, et lit une note intitulée: Erste Nachlese St. Petersburgischer In- fusorien., nebst einer Bemerkung über die Lichtscheu der Cryplo- monas curvata. Ces deux articles seront publiés dans le Bulletin. M é m o i r e p r é s e n t é. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. Zoubkov sky. Capitaine au second Corps des Cadets, le dessin et la de- scription d’un instrument pour servir à la mesure des distances, que l’auteur désire soumettre au jugement de l’Académie. La Classe charge M. Struve de l’examiner et de lui en rendre compte. R a p p o r t. MM. Kupffer et Lenz, chargés d’examiner le mémoire de M. le Professeur Rämtz de Dorpat intitulé: Resultate magneti- scher Beobachtungen in Finnland , donnent, dans un rapport, une analyse raisonnée de ce travail et proposent à la Classe de l’ad- mettre au Recueil des savants étrangers. La Classe adopte cette conclusion et résout, en outre, de publier dans le Bulletin le rapport des deux Académiciens. I Correspondance savante. M. K r e h mer, Consul général de Russie à Londres, annouc« au Secrétaire perpétuel qu’un naturaliste français, du nom d<[ Portier, entreprit vers la fin de l’année 1843, un voyage aux bord: de la mer Rouge, dont il longea les côtes depuis Suez jusqu’il Massouah, dans le but d’étudier les produits de cette mer sou, les rapports de l’ichthyologie, de la conchologie et de la bota nique marine, en formant en même temps des collections, don le produit pût en partie l’indemniser des frais de cette entre prise. Ce fut au moyen d’une souscription faite par plusieur Européens résidant, dans le temps, en Egypte, que le Sieur Por tier réunit les fonds nécessaires pour remplir cet objet, et 1 Vice-Consul de l’Empereur au Caire M. Bokty, s’étant ain; que M. Krehmer, intéressé au succès de l’expédition en quesj tion, deux collections de crustaeées , de coquilles, d’astéries d’oursins, de polypiers et de plantes aquatiques de la mer Rougi ont depuis été remises au Sieur Bokty, qui a prié M. K reh me! de donner à la sienne la destination que lui-même s’était pin posé de donner à celle qui lui était réservée, c’est-à-dire de placer à la disposition de l’Académie. Ces collections chargé! à bord du-|bateau à vapeur la Camille doivent être arrivées ' seront immédiatement transportées au Musée. La Classe char| M. Brandt de lui rendre compte de cette nouvelle acquisitio dès qu’il en aura fait l’inspection, et le Secrétaire en témoigne à MM. Bokty et Krehmer les remercîments de l’Académie. m, Emis le 8 décembre 1848. A? 105. BULLETIN Tome YSI. JV? 19. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 êcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et CO MP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig , pour l’étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet eflet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dî l’Académie; 2, Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue m extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bibliographiquc- d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , es les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires! SOMMAIRE. MÉMOIRES. 8« Recherches expérimentales, relatives à V élasticité des métaux. Kupffer. (Extrait.) NOTES. 17. Note relative à l'état actuel du Musée entomologique de V Académie des sciences. Ménétriés. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 8. Recherches expérimentales, relatives a l’élasticité des métaux; par A. -T. KUPFFER. (Lu le 1 décembre 1848.) Extrait. 1. Les expériences dont je communique ici les résultats ont été faites au dépôt des poids et mesures, confié à ma sur- veillance. Ce nouvel établissement a été créé par le Ministère des finances, non seulement pour y déposer les étalons des poids et des mesures de Russie, et les copies de ceux de tous les états de l’Europe, mais aussi pour fournir un local conve- nable à 1 elude des métaux, dont les étalons des mesures li- néaires sont confectionnés, relativement à celles de leurs pro- priétés qui peuvent avoir une influence sur l’exactitude de ces unités. Les plus importantes de ces propriétés des métaux sont indubitablement leur dilatation par la chaleur et leur élasticité; j’ai commencé par l’élude de la dernière. 2. Il existe plusieurs méthodes pour étudier l’élasticité des métaux. La plus exacte, lorsqu’elle est bien employée, est sans contredit celle qui a été essayée par Coulomb (voyez Histoire de l’Acad. Royale des Sciences, année 1794); elle con- siste à suspendre à l’extrémité inférieure du fil métallique dont on veut étudier l’élasticité, un poids dont le moment d'inertie est connu, et à le faire osciller. Soit l la longueur du fil, r son rayon, 71e moment d’inertie du poids, et t la durée des oscil- lations tournantes du fil, on aura n 3 / H l où n est la force élastique du fil, c’est-à-dire, le poids qu’il faut faire agir à l’extrémité du fil sur un levier = 1 pour tordre le fil d’un arc égal à l’unité; p est la même chose pour un cylindre, dont la hauteur et le rayon sont égaux à l’unité, et d est l’allongement que le même cylindre éprouvera par un poids égal à l’unité, appliqué à son extrémité inférieure. Une deuxième méthode nous est fournie par la flexion des verges métalliques, fixées à une extrémité, et dont l’autre est dérivée par une force connue. Enfin, une troisième méthode consiste à observer directe- ment l’allongement des fils métalliques par des tractions con- nues. 291 292 Bulletin p h y s ï c o - m a t h é m a t i q u e Dans la première partie de ce mémoire, nous nous occuperons seulement de la Ire méthode; nous étudierons la deuxième dans la I Ide partie; quant à la troisième, je ne m’en suis pas occupé, parce qu elle me paraît avoir été épuisée par les ex- périences de M. AYertheim. 3. Lorsque le poids qu’on a suspendu à l’extrémité infé- rieure du fil, est d’une forme plus ou moins irrégulière, il serait impossible de déterminer la valeur exacte de son mo- ment d’inertie par le calcul : il faut avoir recours à l’expé- rience. L’appareil dont je me suis servi est en état de donner, avec une grande précision, cet élément important de nos re- cherches; voici comment il est construit. Les fils avaient environ 10 pieds et l/% de longueur; leur extrémité supérieure était fixée à une planche très solidement établie sur trois pieds. A leur extrémité inférieure était sus- pendue une planche parallélépipédique de 5 pieds de lon- gueur, sur 1 pouce et V2 d’épaisseur et 4 pouces de hauteur. Sur la face supérieure de cette planche, qui formait un seul plan très bien travaillé et horizontal, était fixée une règle éga- lement parallélépipédique, de la même longueur, en fer, d’un demi-pouce d’épaisseur; sur cette règle il y avait 14 petits en- foncements coniques, situés sur une même ligne parallèle à l’axe de la règle. Ces petites cavités, distantes l’une de l’autre de quatre pouces et distribuées également des deux cotés du du centre de la règle, placé dans le prolongement du fil, étaient destinées à recevoir les appareils de suspension pour les poids. Ces appareils avaient la forme d’un étrier, et pouvaient recevoir des poids plus ou moins considérables ; leur partie supérieure formait un anneau , par lequel la planche pas- sait; à la sommité de cet anneau était soudée une pointe d’acier, tournée en bas, qu’on pouvait placer dans une des cavités sus-nommées; de cette manière, le centre de gravité du poids contenu dans l’étrier se place toujours exactement dans la verticale qui passe par la cavité de la règle. Comme les cavités sont placées à des distances égales de deux côtés du centre de la planche qui est coupé par le prolongement du fil ou de l’axe de rotation, le moment d’inertie de tout le système est égal à la somme du moment d’inertie I de la planche, rapporté à l'axe de rotation, des moments d’inertie i des poids rapportés à un axe vertical, qui passe par leur centre de gravité, et des produits de ces poids dans le carré de leur distance à l’axe de rotation. Lorsqu’on fait plusieurs observations, en plaçant les poids à des distances différentes de l'axe de rotation, on peut déter- miner la valeur de n, par les équations de conditions sui- vantes : X -+- r2 — l2x = 0 A” -t- 2 — t{2x = 0 X h- r22 — t2x = 0 etc. on aura alors /-+-*= p A' pxn 2 n = - S Dans cette formule, p est la somme des poids (avec leurs étriers) supposés égaux des deux côtés. Pour déterminer exactement la durée des oscillations, un miroir vertical avait été intercalé entre l’extrémité inférieure du fil et le levier1); ce miroir réfléchissait une division circu- laire, horizontale, tracée autour du fil à la hauteur du miroir à peu près; l’image de cette division était visible dans une lunette fixée hors de la division et dirigée sur le miroir; lors- que le fil métallique était en repos, le fil vertical de la lunette coupait un certain chiffre sur cette division; lorsque le fil métallique oscillait, ce chiffre passait et repassait devant le fil de la lunette, de sorte qu’en observant les instants précis des passages consécutifs, on obtenait très exactement la durée des oscillations; en même temps, les différences des deux lec- tures extrêmes, qui se présentaient dans la lunette aux plus grandes élongations du levier droite et à gauche, donnaient la valeur exacte des amplitudes. On observait les moments précis de onze passages consécutifs, et en formait dix moyennes; une demi-heure plus tard, on observait encore onze autres passages consécutifs, et ainsi de suite de demi-heure en demi- heure, pendant deux heures; les moyennes de la première série furent retranchées des moyennes de la seconde, et ainsi de suite pour les autres : on obtint de cette manière 4 inter- valles qui, divisés par le nombre des oscillations, fournissaient autant de valeurs exactes de la durée d’une oscillation. 4. La durée des oscillations augmente avec leur amplitude; il est donc indispensable de réduire les valeurs observées à des arcs infiniment petits. Comme les amplitudes avaient été observées avec beaucoup de soin, il était facile d’établir la loi, d’après laquelle cette réduction doit être faite; nos observa- tions prouvent d’une manière irrécusable qu’elle est propor- tionelle à la racine carrée de l’amplitude. Soit Z1 la durée ob- servée, l la durée réduite à des arcs infiniment petits, on aura t — T — a . Y s où s désigne l’amplitude des oscillations; a est une constante qu’il faut détei miner par l’observation. Comme chacune des séries de nos observations donnait quatre valeurs différentes pour la durée des oscillations exé- cutées avec des amplitudes différentes, il était facile de cal- culer la valeur de a pour chaque série d’observation. J’ai trouvé de cette manière : 1) J’appellerai ainsi la planche avec sa règle de fer. Pour tendre suffisamment le fil, ce levier avait été rendu assez pesant par des parallélépipèdes de plomb incrustés dans la planche. i 293 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 294- 1°. Que la valeur de a est proportioneile à la durée des oscillations. 2°. Que la valeur de a varie d’un métal à l’autre. Cette dernière circonstance fait voir que le ralentissement des durées des oscillations, à mesure que les amplitudes augmentent, ne peut être due seulement à la résistance de l’air, mais qu elle doit tenir aussi à la nature ducorps élastique. 3°. La loi de la proportionalité de la réduction aux racines carrées des amplitudes ne subsiste plus, lorsque les surfaces résistantes deviennent très grandes : ce qui prouve que dans le calcul de la réduction des durées d’oscillation à des arcs infiniment petits, la résistance de l’air commence à jouer un rôle, aussitôt qu’elle dépasse une certaine limite. Dans les observations faites pour déterminer l’élasticité des fils, la ré- duction est toujours restée proportionnelle aux racines carrées des amplitudes; la limite indiquée n'a donc jamais été dé- passée. 5. L’influence de la résistance de l’air sur la durée des oscillations réduite à des arcs infiniment petits, a été détermi- née, en doublant la surface résistante du levier, sans en aug- menter le moment d’inertie. On a trouvé que la réduction au vide a une valeur très sensible et indépendante de la durée des oscillations; pour une surface résistante rectangulaire, elle est proportionelle à sa dimension verticale, et au carré de sa dimension horizontale. Il serait impossible d’entrer ici dans plus de détails sur les expériences que j’ai faites à ce sujet, et je suis obligé de renvoyer le lecteur au mémoire original. 6. Dès les premières expériences, j’ai trouvé que la tempé- rature exerce une influence considérable sur la durée des oscillations, qu’elle augmente; cette influence fut donc détermi- née avec soin pour chaque fil, en le faisant oscillera des tem- pératures différentes. Dans la seconde partie de ce mémoire, nous nous occuperons d’une méthode, par laquelle on peut déterminer cette influence avec plus de précision. 7. La longueur du fil fut mesurée, après chaque série d’observations, lorsque le fil était encore tendu par le poids du levier et de ses charges. Le rayon du fil fut trouvé en dé- terminant le volume de l’eau déplacée par le fil. Soit p le poids du fil dans l’air, pris avec des poids de cuivre jaune, <7 la perte qu’il éprouve, étant plongé dans l’eau; soient a et ß lespesantenrs spécifiques de l’air relativement au cuivre jaune et au métal dont le fil est fait; soient enfin y le poids d’un pouce cube d’eau à la même température, à laquelle on a dé- terminé le poids 7, on aura 8. Pour mettre le lecteur de cet extrait à même de juger de l’exactitude de notre méthode, sans avoir besoin de recou- rir au mémoire original, je donnerai ici les séries complètes des observations relatives au fil de platine. I. Charge = 181,1747 livres de chaque côté : donc p = 362,1494. Longueur du fil / = 127,325 pouces. Rayon du fil q = 0,096052 du pouce. I. Durée d’une oscilla- tion réduite à 13°-J-R.,i à des arcs infiniment petits et au vide t 22,6666 19,3060 16,1119 1 3,2429 10,9374 II. III. IY. Distance des charges a à l’axe du fil 7’ a t 22,0291 0,02128 0,000967 18,0263 0,01881 0,000965 14,0133 0,01532 0,000941 10,0133 0,01087 0,000811 6,0111 0,00862 0,000764 0,000895 En substituant ces valeurs dans l’ équation X -t- r2 — t2 x = 0, on obtient cinq équations de condition qui, combinées selon la méthode des moindres carrés, donnent les valeurs suivantes: X = 99,7508 tr = 1.139064 avec lesquelles on trouve Durée d’une oscillation calculée 22,6629 19,3093 16,1236 13,2513 10,9222 Durée observée 22,6666 19,3060 16,1119 1 3,2429 10,9374 Différence -t- 0,0037 — 0,0033 — 0,01 17 — 0,0084 H- 0,01 52 IL Charge de 89,8104 livres de chaque côté. Longueur du fil = 127,295. (1 - a) (1 ~ß) P l où ç et / sont le rayon et la longueur du fil. Durée d’une oscilla- tion réduite à 13° 4- R-i à des arcs infiniment petits et au vide t 17,0633 14,8852 12,8701 11,1 306 9,8085 De lù on trouve Distance des charges à l’axe du fil r a 22,0291 0,01391 18,0263 0,01231 14,0133 0,01004 10,0133 0,00909 6,0111 0,00026 a T 0.000818 0,000820 0,000772 0,000805 0,001030 0,000849 X= 185,2202 a; = 2.302938 295 Bulletin physico- mathématique 296 Durée calculée 17,0631 14,8838 12,8724 11 1340 9,8040 III. Charge de 49,6771 127,280. Durée observée 17,0633 14,8852 12,8701 11,1306 9,8085 de chaque côté. Différence -+- 0,0002 -4- 0,00 1 4 - 0,0027 — 0,0034 -f- 0,0045 Longueur du fil Durée d’une oscilla- tion réduite 15,5148 Di- tance des charges à Taxe du fil 26,0333 a 0,01335 a t 0,000850 13,9472 22,0291 0,01186 0,000790 12,4806 18,0263 0,00933 0,000740 11,1697 14,0133 0,00930 0,000822 10,0818 10,0133 0,00937 0,000737 9,2908 6,0111 0,0759 0,000701 De là Dui •ée calculée 15,5163 13,9431 12,4818 11,1729 10,0840 9,2867 X — 321,9841 x = 4,152421 0,000773 Durée observée 15,5 1 48 13,9472 12,4806 11,1697 10,0818 9,2908 1Y. En faisant osciller ce même fil de platine avec le levier seul, sans aucune charge, on a trouvé Temp. 17° 2 R. Bar. 29,98 pouces angl. Différence des durées Différence - 0,0015 -+- 0,0042 — 0,0012 — 0,0032 — 0,0i)22 -4-0,0041 Durée d’une oscilla lion 8,79905 8,78798 8,78308 8,77832 Amplitude 23°053 11,181 6,613 4,264 Durée d’une oscillation réduite à des arcs infiniment petits 8"76335 a = 0,007437 9 Voici le tableau de toutes les valeurs de 8 qui résultent observées et calculées -t- 0,00001 -4- 0,00024 — 0,00060 -4- 0,00039 de nos expérien ees. 8 Fil de fer no. 1. 0,0000000 Charge 99,3154 108716 0 108951 Fil de fer no. 2. Charge362,î 494 1 1 3006 ‘ 189,0676 113019 99,3542 112813 0 113896 Cuivre jaune Charge362,1494 21413 193,8994 21320 99,3542 21391 0 21437, Moyennes 0,0000000 1088 1132 2139 0,000393 0,00o494 0,000479 459 0,000274 0,000240 0,000241 0,0002523 0,0002626 0,0002844 Platine Charge362,1 494 179,9208 99,3542 0 Argent Charge362,1494 179,6208 99,3542 0 Or Charge 99,3542 0 ß est le coefficient de l’influence de la chaleur sur l’élasti- cité, c’est-à-dire, ce qu’il faut retrancher de la durée observée pour chaque seconde et pour chaque degré octogésimal. Représentons-nous maintenant un cylindre, fait d’un des métaux contenus dans ce tableau dont la hauteur et le rayon sont égaux à l’unité ; soit d sa densité et ni sa chaleur spéci- fique; la quantité de chaleur, qui élève d’un degré la tempé- rature de ce cylindre, a évidemment pour expression nid Cette quantité peut être regardée comme une force qui al- longe le cylindre; son allongement sera, par conséquent, pro- portionel à l’expression mdd. Nous aurons donc en général, si Ton désigne par a la dila- tation du métal par la chaleur, et par c une constante a = c .ni dd. Pour le fer, nous avons a = 0,001 182 d = 0,302757 m — 0,1 1379 0=0,00000001088 Pour les quatre premiers métaux (nous exceptons l’or dont la dilatation par la chaleur n’est pas exactement connue) Fer no. 2 Cuivre jaune Platine Argent log. a 7.07262—10 7.27370 8.94655 7.28103 log. m 9.05610—10 8.9727 1 8.51098 8.75595 log. d 9.48109—10 9.52992 9.9J317 9.62228 log. 3 2.05346—20 2.33021 2.10346 2.45545 Ces chiffres, substitués successivement dans la formule c = — , donnent, terme moyen, log. c = 6.44480. Ill Cl O Avec cette valeur de c, il est facile de calculer les dilatations de ces métaux; dans le tableau suivant elles se trouvent corn- ! 8 Moyennes a t ß 12696 12664 12699 12698 | 1269 0,000895 0,000849 0,000773 0,0001376 28702 28473 28538 28480 | 2854 0,000503 0,000425 0,000401 0,0003650 29832 29649 J 2974 0,000300 (?) parées aux données de l’observation : Calculé Fer 0.001085 Cuivre jaune 0.001895 Platine 0.000960 Argent 0.001899 Observé 0.001182 0.001878 0.008842 0.001910 297 dr l’Académie de Saint-Pétersbourg. 298 Lorsqu'on considère que la dilatation des métaux n’a pas en- core été très exactement déterminée, on trouve l’accord entre l’observation et le calcul assez remarquable pour faire de nou- velles recherches, dans lesquelles il faudra déterminer sépa- rément par chaque espèce de fil le coefficient d’élasticité et de dilatation. L’exemple du fer nons a appris que le coeffi- cient d’élasticité peut varier considérablement d’un fil à l’autre, quoique tous deux confectionnés du même métal, ce qui a très probablement lieu aussi, par rapport au coefficient de dilata- tion. Nous allons prochainement nous livrer à ces recherches. Soit to la quantité de chaleur qui élève de 0° à 100° G. la température d’un cylindre d’eau, dont la hauteur et le rayon sont égaux à l’unité, nous aurons évidemment pour tout autre corps la môme quantité de chaleur égale à w.m.c/ ~~dF~ , où d! — 0,04; c’est la densité de l’eau. Cette quantité de chaleur produit la dilatation linéaire a. Une livre appliquée à la base du même cylindre lui fait éprouver un allongement égal à <5 Or, la pression d’une livre appliquée sur unebase, dont l’aire est égale à rc, équivaut à la pression d’une colonne de mer- cure ayant la même base et une hauteur de — où d" dé- TC .d signe la densité du mercure. Si la pression du mercure agissait partout, et non seulement sur la base du cylindre, la compression ne serait que de i d. nd La compression de | 8 correspond donc à une pression de dout à fait, comme une dilatation linéaire de a correspond w .m. d à la quantité de chaleur Or, la compression ou dilatation sont évidemment entre eux, comme les forces, nous aurons donc i VJ' w .m .d cl ou bien 7T~ w.m . re ,d.d" 2a T Nous avons trouvé tout-à-l’heure que la supposition que la compressibilité des métaux reste la même à toutes les pressions, supposition qui ne saurait passer pour rigoureuse. La dilatabilité des corps par la chaleur augmente avec la température. Le coefficient d’élasticité augmente également avec la tem- pérature; il est probable que le coefficient d’élasticité aug- mente avec la tension, comme la dilatabilité augmente avec la température. Mais, dans les expériences précédentes, les fils étaient trop gros, ou les charges trop petites, pour mettre cette loi en évi- dence. Nous remettons donc à un autre temps le défrichement de ce nouveau champ d’exploration. Remarque. Les unités adoptées dans nos expériences sont la livre et le pouce russes. La livre russe contient 409,512 grammes et le pouce russe est égal au pouce anglais, c’est-à- dire à 25”*"ï3995. D’après ces relations entre les mesures et poids russes et français, il est facile de calculer le coefficient d’élasticité en mesures et poids français. On obtient Coelf. d’élasticité d’après nos e experiences, fer no. 1 1857! fer no. 2 Î7850 cuivre jaune 9446 platine 15924 argent 7080 or 6794 Le coefficient d’élasticité est ici égal au poids, exprimé en kilogrammes, dont la traction doublerait la longueur d’un fil dont la section est égale à 1 millimètre carré. XT O T E $. 17. R a p p o b T sur l’état actuel du Musée en- TOMOLOGIQUE DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES; par M. BRANDT. (Lu le 22 septembre !8t8.) a = c .ni- d. 8 donc 2 cd' 10 = —JT nd ou comme log. c — 6.44480 et log. d ' ~ 9.73495 log. w - 5.1 1579 w = 130550 pouces de mercure, ou bien environ 4352 atmosphères. C’est la pression exercée par la quantité de chaleur, néces- saire pour élever l’eau de 0° à 100° C. 11 ne faut cependant pas oublier que le chiffre repose sur A l’occasion de la demande que M. le professeur Ratze- burg adressa à l’Académie, de lui faire connaître l’état du Musée entomologique, je m’adressai au conservateur M. Mé- né triés afin d’obtenir à ce sujet un rapport circonstancié. M. Méné triés, avec le zèle qu’on lui connaît, s’empressa de répondre à mes vues, de sorte que non seulement je me trouve à même de satisfaire à une simple information, mais encore d’offrir une notice intéressante à tout amateur entomologiste. Nos Anciens de l’Académie peuvent se rappeler qu’avant 1825, époque oùM. Ménétriés entra au service, il n’y avait. 299 300 Bulletin physico en fait de collections entomologiques, que des insectes cloués sur les murailles formant diverses figures géométriques, et dont on n’a pu sauver que quelques gros scarabés et papillons. Ce fut à la générosité de M. le Comte de Mannerheim que nous dûmes les fondements d'un Musée coléoptérologique: ce savant nous offrit plus d’un millier d’espèces, toutes bien nom- mées et rangées dans une vingtaine de boites, cela joint aux pauvres restes de l’ancienne collection, ainsi qu'aux insectes que M. Ménétriés avait rapportés du Brésil, constituèrent le noyau de la collection qui fait l’objet de cet article. Peu de temps après, l’Académie fit l’acquisition de la collection de M. II um mel , riche de 5000 espèces de tous ordres. — • Le voyage qu’en 1829 et 1830, M. Ménétriés fit au Caucase et dans les provinces trans-caucasiennes, nous procura un grand nombre de matériaux, soit pour la collection, soit pour étendre nos relations d’échange. De riches envois deHaïti, faits en 1830, par M. Jaeger, produisirent aussi une forte augmentation à nos collections. Lorsqu'on 1831, l’Académie a bien voulu m’honorer de la direction des Musées zoologique et zootomique, que j’eus d’a- bord à créer, M. Ménétriés fut chargé spécialement de la section entomologique. Bientôt après, grâces au concours d’un grand nombre d’en- tomologistes russes, nous vîmes le Musée de l’Académie s’en- richir chaque jour; c’est surtout à Messieurs Mannerheim, Gebier, Faidermann, Henning, Sahlberg, Besser, Krynicky, Fischer de Waldheim, Motschulsky, Eversmann, Tour tchaninof , Steven, Stchoukine, Sédakof, Karéline, Sablotzky, Zoubkof, Sakharjefs- ky, Schrenk, Kalau, Nordmann, Lienig, Stubben- dorf, Sievers, Fixen etc. que nous fûmes redevables d’es- pèces rares des différentes contrées de la Russie, et de bons doubles qui nous permirent d’étendre le cadre de nos relations extérieures; parmi celles-ci je citerai : les Musées de Berlin, deLeyde, deParis, et celui du comte Déjean, de Schönherr, Gyllenhall, Zetterstedt, Germar, Burmeister, Kun- ze, Ratzeburg, Chaudoir, Géné, Bassi, Passerini, Cristofori, Schmidt (de Mayence), Audouin, Guérin, Chevrolat, Baquet, Parzoudaky, Saucerotte, Dela- porte, Chardiny, Thomae, Doué, St. -Florent, Barthe, Dohrn, Schmidt (Stettin), Hampe de Vienne, Fritze (Wiesbaden), Saxsesen, Waltl, Sommer, Truqui, Gutsch, Tatum, Schlaeger, Sievers, Bremer, Fixen, Grey, Auguste, Selys - Longchamps, Frivaldsky, Escher-Z ol 1 ikofer, etc. Nous eûmes aussi le précieux avantage de recevoir, en présent, de magnifiques espèces de la part de MM. Dabi, Hermann, Solomirsky, Wrangel, Ladyjensky, Böht- jingk, Krohn, Mikhaïlof. - M A T H É M A T IQUE Parmi les achats plus ou moins considérables, je citerai ceux faits chez MM. Del âtre , Frick, Luschnath, Pré- vost, Dupont, W i e d e m a n n, C u m m i n g, D r è g e, E k 1 o m Parreyss , et aux Musées de Berlin, de Leyde, etc. Les différents voyages de MM. Bunge, Nordmann, Ko- lénati, Middendorff, Lehmann, Woznessensky, nous ont offert de magnifiques espèces, et surtout les deux der- niers, une telle quantité de doubles que, pour longtemps, nous pouvons faire face â nos engagements envers les Musées étrangers. Ce qui augmente encore la valeur de notre collection co- léoptérologique, c est le grand nombre d’.exemplaires types1) qu elle renferme, et qui sont reconnaissables par une paillette dorée que porte chaque individu; secondement par la famille des Curculionites , dont les espèces ont été nommées par le savant Schönherr, les Brachélylres, par le comte Manner- heim, plusieurs autres par Klug, Ratzeburg, Dehaan, etc., et enfin, parce que les familles qui sont rangées et nom- mées avec soin, ont été en partie revues par M. le comte de Mannerheim qui, pendant les 23 ans de nos relations, n'a cessé de m’aider de ses lumières et de ses conseils. Sous de tels auspices la collection d’insectes a prospéré au-delà de toute attente, et a vu son chiffre s’élever à près de 23,000 espèces. Depuis longtemps, M. Ménétriés travaille à établir un ca- talogue, mais le temps ne lui a pas permis de terminer ce vaste travail; tousses moments ont été absorbés, soit par la corres- pondence qui, ainsi qu’on a pu le voir p us haut, est très éten- due, soit par les échanges, les envois à faire, etc., soit enfin pour nommer ou décrire les nouveautés et les intercaler dans la collection. 11 n’est pas inutile de faire observer qu’il est seul pourtous ces travaux; aussi, à l’exception de plusieurs familles de Coléoptères qui sont rangées avec méthode, le reste est en- core à faire, ainsi que presque tous les autres ordres d’insectes; — du reste, c’est le sort de toutes les grandes collections, sur- tout de celles qui se sont formées en si peu de temps. Que l’on consulte les Musées entomologiques les plus riches, dans presque aucune il n’existe de catalogue; aussi ne peut-on guères se faire une idée exacte de leurs richesses. C'est pour- quoi il serait du plus haut intérêt de connaître le chiffre total des espèces que ces Musées renferment, De je an, dans son premier catalogue, ne compte que 6G00 espèces des Coléoptères, mais la troisième édition porte ce chiffre à 22,399 espèces, ce qui est le plus grand chiffre publie jusqu’à ce jour. Il est vrai que Dejean a baptisé grand | nombre d’espèces, sqns les accompagner de descriptions, de I) Exemplaires types, c’est-à-dire, ceux enyoyés par les per- son nés qui put décrit l’espèce. 301 302 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. sorte que, plus tard, beaucoup de ces espèces ont été décrites sous d autres noms; cependant, ce catalogue n’en est pas moins devenu un livre classique que chaque entomologue doit possé- der; telle est l’importance de ces sortes d’ouvrâges! Dans l'impossibilité de donner un catalogue complet des Coléoptères de l’Académie, M. Ménétr iés se borne à faire l’é- numération des espèces que notre collection renferme , et cela par familles; et afin que ce simple exposé offre quelque intérêt scientifique, il joint en regard, à l’article de chaque famille, le chiffre correspondant du catalogue de la collection de De- jean (cette collection n’existe plus, ayant été vendue par par- ties). L’on verra par ce rapprochement que notre collection réprésente les ! 4 du catalogue comparatif, mais on remarquera avec plaisir que les familles qui renferment beaucoup d’espè- ces propres à la Russie, excèdent par leur nombre cette pro- portion, c’est donc pour les espèces exotiques que le catalogue de Dejean l’emporte sur notre collection. Chiffre comparatif des espèces de la collection de Coléoptères de l Académie , avec celui des espèces du catalogue de Dejean , en regard. Musée de l’Académie. Catalogue de Dejean. Familles. Carabiques . 2085 . . . 2791 Hydrocanthares . 304 . . . 358 Brachélytres . 608 . . . 866 Sternoxes . 805 . . . 1292 Malacodermes . 393 . . . 978 Térédiles . 187 .. . 273 Clavicornes . 606 788 Palpicornes . 177 . . . , 172 Lamellicornes . 2534 . . . 2380 Mélasomes . 703 .. . 873 Taxicornes, ténébrionites | Hélopiens, trachélytres ) 721 1237 Vessicants . 268 .. . 382 Sténélytres . 119 .. . 103 Curcul ionites . 2600 3690 Xylophages . 430. . . 488 Longicornes .1585..., 1802 Chrysomélines . 2028 . . . 3492 Trimères . 163 ... . 389 Dimères 66 45 Total 16,382 22,399 NB. Dans ce nombre ne sont pas compris les espèces pro- venant des voyages de M. Middendorff 6 de M. Voznessensky 200 de M. Lehmann 60 envoyées par M. Fischer 35 — — M. Motschulsky 80 381 Parallèle établi entre quelques genres de Coléoptères de notre collection, et ceux du catalogue de Dejean. Musée de l’Académie. Catalogue de Dejean. Megacephala. . . ... 28 .... oo espèces Anthia 19 Ditomus ... 24 ... . 19 Cychrus . . . 16 ... . .... 11 Procrustes . . . . . . . 14 ... . . . . . 7 Carabus . . .216 . . . . .... 174 Calosorna . . . 33 ... . .... 29 Nebria ... 58 Scydmaenus . . . — Ptinus ... 24 ... . 14 Pselaphidae . . . ... 66 ... . .... 45 Bostrichus . . . . ... 87 .... 52 — Mvlabris — Cetonia . . . 176 248 — etc. Quant à nos Lépidoptères, ils sont en bon ordre , bien ran- gés et catalogués, grâces à l'aide amical de MM. Sie vers, Bremer et Fixen. Nous sommes aussi redevables à ces messieurs d’un grand nombre de belles espèces et variétés prises aux environs de notre capitale, et parmi lesquelles se trouvent surtout des Chenilles et Chrysalides parfaitement préparées par MM. Sie- vers et Fixen, ce qui est d’un haut intérêt pour une telle collection. Outre les belles acquisitions rapportées des voyages au Brésil et au Caucase faites par M. Ménétr iés, ainsi qu’un achat fait au cabinet de Leyde, et de l’acquisition de la col- lection que j’avais recueillie moi-méme et qui contenait nombre d’espèces d’Allemagne, toutes bien conservées, et la plupart avec leurs chenilles soufflées; cette collection renfermait aussi une quan-tité d’insectes de différents ordres. — Comme impor- tant enrichissement, nous devons citer une magnifique collec- tion de papillons du midi de la Russie, qui nous fut donnée par M. le professeur Eversmann. — Enfin notre Musée possède de belles espèces du sud de l’Europe qui nous furent en- voyées par MM. de St. -Florent, de Wi Hiers, Cliardiny, Escher - Zollikofer, Schlaeger de Jena, etc., et les der- nières récoltes de MM. Middendorff, Lehmann, Stub- bendorff et Voznessensky, dont les espèces n’étant pas en- core publiées, ne sont pas encore portées sur notre catalogue Le chiffre total des espèces se porte à 2361 espèces , dont 78 sont propres à l’empire de Russie, et 825 se trouvent en Russie, ainsi que dans d’autres parties de l’Europe. M. Ménétr iés se propose sous peu de présenter ce catalogue à l’Académie, avec la prière d’en autoriser l’impression. Pour ce qui est des autres ordres d’insectes, il est impossible pour le moment de donner ici le chiffre correct des espèces: parce qu’on ne peut pas répondre de l’exactitude de leur dé- termination, n’ayant pas encore eu le temps de se vouer à un 303 Bulletin physico-mathématique 30 travail spécial sur ces insectes. 11 faut seulement observer qu’il se trouve de précieux matériaux pour former une belle collec- tion, je citerai par exemple : de beaux Orthoptères et Aptères envoyés d'Haïti par Jaeger, des Orthoptères de Russie nom- més par M. Fischer de Waldheim; une belle collection de Diptères déterminés parMeigen; un grand nombre d'Hymé- noptères envoyés ou nommés par MM. Klug et Eri cbson; nos Libellules ayant toutes été revues par M. Selys-Long- champs, etc. M. Ménétriés termine son rapport par expo- ser le chiffre approximatif des espèces de chacun des ordres d’insectes de notre collection. Les Coléoptères comptent environ 16,600 espèces. Les Lépidoptères — — 2,364 — Les Orthoptères — — 284 — Les Hémiptères — — 1,006 — Les Névroptères — — 207 — Les Hyménoptères — — 906 — Les Diptères — — 1,208 — Total 22,575 — D’après cet exposé, l’Académie verra que non seuleme* M. Ménétriés doit être considéré comme le véritable fond | teur du Musée entomologique actuel, mais que c’est grâce à sc zèle infatigable que notre Musée a pu en si peu de temps ,i placer parmi les plus considérables de l’Europe, sans compte que M. Ménétriés a d’autres droits à notre reconnaissant! par ses publications enlomologiques plus ou moins volum neuses et d’un mérite incontestable. Il faut ajouter que l’état desMusées zoologique et zootomiqe ne permet d’appliquer qu’une faible fraction des sommes a- nuelles aux besoins du cabinet entomologique. BULLETIN DES SEANCES BE LA CLASSE. Seance de 20 octobre (1 novembre) 1848. Lecture ordinaire. M. Struve présente, de la part de M. son fils et lit une note intitulée: Bemerkungen über die, gegen Hn. Le Verrier erhobenen Angriffe in Betreff der Identität des Neptuns mit dem Planeten , dessen Ort er aus den Uranusstörungen theoretisch abgeleitet halte, et il en recommande l'insertion au Bulletin, Approuvé. Communication. M. Middeudorff expose à la Classe quelques vues nouvelles, relatives à la nomenclature des variétés des Mollusques, et il en développe les principes dans un article qu’il se propose de pla- cer en tête de la seconde livraison de ses Beiträge zu einer Ma- locozoologia Rossica. Appartenances scientifiques, Musée zoologique, M. Brandt annonce à la Classe que M. le Grand-Veneur de la Cour a fait don au Musée Zoologique d’un échantillon de l’ours blanc ou polaire, espèce qui avait manqué au Musée. M. Brosset, de la Classe historique, adresse h la Classe, pour sou Musée Zoologique, 1° une belle paire de cornes de Toura, ou bouquetin du Causase qui lui a été donnée, à l’intention de l’Académie, par M. Mangelte, Adjoint du Commandant du di- strict d’Erivan, et 2° deux petites paires de cornes de chèvres sauvages tuées dans l’Alaghez. M. Brosset s’oft’re, en outre, d’indiquer à M. Brandt, s’il le désire, les moyens les plus sûrs, pour se procurer un Toura complet. La Classe adresse à M. Brosset ses remercîments. Musée minéralogique. M, Middeudorff offre à la Classe de la part de M. Nor- de ns k j öld, membre correspondant , 1° quelques échantillons d’ambre jaune, découverte en Finlande à huit verstes de distance du golfe dans la paroisse d’Ingo où elle se trouve sur de l’ar- gile, immédiatement sous la couche d'humus, 2) deux échant- lons d’ Hypunaeus ratticeps , trouvés en Nylande. La Classe charte le Secrétaire d’en adresser à M. Nordenskjöld les remer«* merits de l’Académie. Les objets donnés sont déposés aux Musrs respectifs. Correspondance officielle. j M. Séniavine, Directeur du Département Asiatique du Mi - stère de affaires étrangères, annonce au Secrétaire perpétuel q i l’occasion du renouvellement prochain de la mission ecclésiastiqp en Chine, il a été question, de nouveau, d’y attacher un habe observateur qui puisse continuer la série d’observations météo- logiques et magnétiques qu’on possède déjà de Pékin, et qu’ify a lieu d’espérer que M. le Ministre des finances, Chef de l’A- mi nistration centrale des mines, à qui M. le Chancelier sït adressé à ce sujet, trouvera moyen d’allouer les sommes ind- pensables pour munir l’Observatoire de Pékin des appareils ce réclame l'état actuel de la science. Dans cette supposition M. e Séniavine prie le Secrétaire perpétuel de recommander à In- tention bienveillante de l’Académie M. Skatchkov, désigné p>.i cette mission, et de le munir, si faire se peut, des instructiis nécessaires. MM Kupffer, Struve et Brandt s’en chargen Correspondance savante. M. Oersted, Secrétaire de la Société royale de Copenhau et membre honoraire de l’Académie, adresse au Secrétaire jr- pétuel, pour être présenté de sa part à l’Académie, un Pr i d’une série d'expériences sur le Diamagnétisme. La réception s accusée avec reconnaissance. M, le Général Zarco del Valle, Président de l’Acadéii des sciences de Madrid, actuellement ici, en mission diplomatise, adresse au Secrétaire perpétuel, pour être présentée à l’Acadélif de sa part, un exemplaire de la carte détaillée de Pile de Cuba e- vée par les officiers du Corps du Génie militaire d’Espagne. La réception en est accusée avec reconnaissance. Emis le 26 janvier 1849. Æ 164. BULLETIN Tome VII. JW 20. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG}. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, esl de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernements, et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- lersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et CO MP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VO SS a Leipzig, pour l 'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dï l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux: 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; G. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de [’Académie ; 10. Annonces bibliographique- d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entieront régulièrement dans le Bulletin, es les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires! SOMMAIRE. NOTES. 18. Traces de dents molaires ou de lents alvéoles dans une mâchoire de Rhinoceros t ichor hin us. Brandt. 19. Infusoires deSt.-Pétersbourg, et remarque sur la photophobie deCryptomonas curvata. Weisse. 20. Tracé graphique des observations météorologiques de Tiflis, faites par M. Philadelphine, pendant l'année 1845. Kupffer. CORRESPONDANCE. 1. Extrait d'une lettre de M. Hansteen. BULLETIN DES SÉANCES. H O T S S. 18. Ueber Spuren von Schneidezähnen oder ihrer Alveolen bei Rhinoceros tichorhinus ; von J. F. BRANDT. (Lu le 17 novembre 1848.) Durch die Beobachtungen Peter Campers, besonders aber durch Cuvier’s umfassende Untersuchungen wissen wir, dass bei den verschiedenen Arten der Gattung Rhinoceros in jedem Kiefer entweder je zwei stark ausgebildete und zwei sehr kleine Schneidezähne Vorkommen, so namentlich bei Rhinoce- ros indiens, javanus und sumatranus, oder dass bei andern [Rhi- noceros bicornis) die Schneidezähne verkümmern und nach Vrolick’s und Blainville’s Beobachtungen nur bei sehr jungen Thigren in sehr geringer Grösse wahrgenommen wer- den. / Als Pallas ( Nov . Comment. Petropolit. T. XIII, p. 453) seine ersten Untersuchungen über die aus Sibirien stammenden Schädel des ausgestorbenen Rhinoceros tichorhinus bekannt machte, erschien es ihm daher auffallend, dass er gegen die Angaben von Parsons, Linné, Buffon und Chardin, de- nen zu Folge beim Nashorn Schneidezähne Vorkommen, weder Spuren von ihnen selbst, noch von ihren Höhlen auffand. Später {Novi Comment. T. XVII, p.604) bemerkte er aber am vordem Alveolarrande des Unterkiefers eines am Flusse Tschikoi in Ostsibirien gefundenen Schädels vier in gleichen Abständen befindliche, kleine Gruben; eben so sah er auch am vordem Ende des Alveolarrandes des Zwischenkiefers desselben Schädels zwei ähnliche kleine Gruben. Die aufge- fundenen Grübchen erklärte er für Alveolen und warf, um die angeführten Widersprüche der genannten Schriftsteller auszugleichen, die Frage auf, ob nicht die Nashörner in einem gewissen Alter, besonders im Unterkiefer Schneidezähne be- sässen, die später ausfielen. Cuvier ( Recherches 4ed. T.III, p. 1 18) wiederholt hinsicht- lich der Schneidezähne des Rhinoceros tichorhinus im Wesent- lichen nur die Mitlheilungen von Pallas und meint, dass die am häufigsten fossil vorkommende Art {Rh. tichorhinus), wie das zweihömige Capsche Nashorn ( Rhinoceros bicornis), gar keine oder höchstens im Unterkiefersehr kleine Schneidezähne besessen habe, indem er gleichzeitig eine kleine am Zwischen 307 Bulletin physico - mathématique 308 kiefer des von Buckland dem Pariser Museum geschenkten Schädels von ihm wahrgenommene Vertiefung fraglich für eine Alveole ansieht. Christol [Annal, d. sc. nat. 2 sér. 1835, T. IV, p. 44 ff.) wies zwar an einem bei Montpellier gefundenen Unterkiefer, den er dem Rh. iichorhinus vindizirte, nicht blos vier wahre Alveolen für die Schneidezähne, sondern sogar in einer der- selben das Rudiment eines Schneidezahnes nach; da indessen, wie Blainville mit vollem Rechte bemerkt, der fragliche Unterkiefer dem Rhinoceros leplorhinus angehörte, so finden seine Beobachtungen auf Rh. iichorhinus keine Anwendung. Owen [History of British fossil mammal, p. 334 und 342) stimmte P a 1 1 a s und C u v i e r, gleichzeitig aber auch Christol, hinsichtlich der Alveolar- und Zahnrudimente des Unterkiefers des Rh. iichorhinus bei und sagt von den obern nur, dass sie früh zu schwinden scheinen. Blainville [Osteographie Rhinoceros, p. 107 und 108) gesteht nicht nur, dass er den Angaben von Pallas nichts Neues hin- zufügen könne, sondern erklärt sogar die an den Zwischen- kiefern des Bucklandschen Schädels von Cuvier fraglich (wie wir später sehen, ganz der Wahrheit gemäss) für Alveo- len angesprochenen Grübchen für blosse Vertiefungen zum Ansätze des Zahnfleisches. Auch glaubt er an einem zu Gre nelle gefundenen Unterkiefer eines jüngeren Thieres keine wahren Alveolen gefunden zu haben. Im Allgemeinen ist also die Kenntniss, welche wir über die Rudimente der Schneidezähne oder ihrer Alveolen bei Rhino- ceros Iichorhinus besitzen, seit Pallas nicht eben gefördert worden, da Cuvier, Owen, Christol und Blainville die geeigneten Materialien fehlten. Unsere mehr als zwanzig ganze oder unvollständige Schädel vom Rhinoceros Iichorhinus enthaltende zootomische Sammlung vermag indessen das Material zur vollständigen Ausfüllung dieser Lücke zu bieten. Ich stehe daher auch nicht länger an, meine desfallsigen , bereits vor mehreren Jahren gemachten Beobachtungen der Akademie vorzulegen. Bcachtenswerth ist es, dass sie sich hauptsächlich auf einen Schädel stützen, welchen bereits Pallas vor sich hatte, näm- lich auf den durch ihn und Cuvier wegen seiner Vollständig- keit berühmt gewordenen, am Flusse Tschikoi gefundenen, einem Thiere von mittlern Alter angehörigen. Bei der genauem Untersuchung des Alveolarrandes des Zwischenkiefers fand ich nämlich hinter dem vordem Vor- sprunge desselben, dem vordem, äussern Winkel des foramen incisivum gegenüber, linkerseits eine trichterförmige , innen völlig glattwandige, an der nach oben gekehrten Spitze von einer kleinen Gefässöffnung durchbohrte, gegen G lange und unten vier Linien breite Höhle, vermulhlich dieselbe, die schon Pallas sah und für eine Alveole hielt. Als ich nun die äussere Wand des unterenAlveolarrandes des Zwischenkiefers der andern (rechten) Seite an derselben Stelle theilweis ent- fernte und von der eingelagerten Erde reinigte, fand ich nicht blos eine ganz ähnliche Höhle, sondern dieselbe wurde gröss- tentheils von einem fast kegelförmigen, 4 langen, hinten s"', vorn 21/2,/ breiten, beweglichen, dem im Zwischenkiefer des Rhinoceros bicornis von Blainville beobachteten und Osteo- graphie, Rhinoceros p. 55 beschriebenen und PI. VIII abgebil- deten rudimentären Schneidezahn der Gestalt nach ähnlichen, Körperchen ausgefüllt, welches ganz das Ansehen eines Zahnes besitzt und von Schmelz überzogen wird Die mitgetheilten Beobachtungen verschafften mir indess nicht bloss die Gewissheit, dass die jüngern Thiere von Rhi- noceros Iichorhinus im Oberkiefer Rudimente von Alveolen be- sassen, sondern ergaben auch, dass sich an der genannten, dem vordem Winkel des foramen incisivum gegenüberliegen- den Stelle bei sehr vielen, ja fast den meisten, jedoch nicht bei allen Schädeln von Rhinoceros Iichorhinus eine, nicht seilen I von einer Oeffnung durchbohrte, 4 — G im Durchmesser hal- tende, rauhere oder glattere, offenbar als Alveolarrudiment anzusprechende, bereits von Cuvier, wie oben angedeutet wurde, am Buckland ’sehen Schädel bemerkte Grube findet. An einem unserer alten Schädel ist sogar vor der genannten Grube noch eine zweite, welche auf der linken Seite eine trichterförmige, 10 " lange, 3 — 4 breite, glattwandige, schief von vorn nach hinten gewendete, an der obern Spitze von einer Oeffnung durchbohrte, also wahre Alveole darstellt. Die eben angeführte Beobachtung ist um so interessanter, da sie die ursprüngliche Gegenwart je zweier hinter einander liegen- der Zahnhöhlen (einer vordem und einer hintern) nach weist, wodurch Rhinoceros iichorhinus noch mehr in Analogie mit den mit vier Schneidezähnen versehenen Nashörnern tritt. Auch deutet die fragliche Beobachtung darauf hin, dass die am Tschikoier Schädel wahrnehmbaren Alveolen vielleicht den hintern Schneidezähnen angehört haben dürften. Meine Untersuchungen über die Rucjimente von obern Schneidezähnen ergaben ausserdem noch, dass hei Schädeln, die noch jünger sind als der Tschikoier, sowohl die Reste der Zwischenkieferzähne als ihrer Alveolen bereits geschwunden sein können. Namentlich gilt dies vom Schädel des Wilui - schen Kopfes, dessen vom Hrn. v. Middendorff und mir gemeinschaftlich untersuchter und durch einen Sägenschnitt halbirter linker Zwischenkiefer weder innerlich noch äusser- lich, welches letztere auch vom rechten gilt, deutliche Alveolen zeigte. — Umgekehrt lassen aber selbst viele alte Schädel, deren vordere Backenzähne bereits abgeschliffen sind wie oben bemerkt wurde, mehr oder weniger deutliche Spuren, und zwar, wie ich glauben möchte, der Alveolen der hintern Zähne wahrnehmen. 309 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 310 Die obern Schneidezähne des Rhinocéros lichorhinus scheinen daher bei verschiedenen Individuen früher (oft sehr früh) oder später (oft sehr spät) geschwunden zu sein. Es lassen sich indessen nicht blos am Oberkiefer, sondern, wie hereitsPall as und einige spätere, meist auf seine Beobach- tungen gestützte Naturforscher angenommen haben, meinen eigenen Wahrnehmungen zu Folge auch am Unterkiefer nicht blos Alveolen, sondern sogar Zahnrudimente nachweisen. Der obere Band des eine von der Symphyse ausgehende viereckige Platte darstellenden vordem Alveolartheiles des Unterkiefers zeigt nämlich, wie ich an drei Exemplaren des- selben zu sehen Gelegenheit hatte, vier in gleichen Entfernun- gen stehende, eine ähnliche Stellung, wie die Alveolen bei Rhinoceros bicornis, und selbst wie bei Rh. javanicus, indiens und sumatranus einnehmende, rundliche und unregelmässige \—2"' imDurchmesser haltende, 1 — 3 tiefe, Grübchen, zwei mittlere und jederseils eine äussere. Das Innere derselben kann mehr oder weniger glatt erscheinen und lässt häufig eine kleine centrale Oeffnung wahrnehmen. Wenn nun schon diese von Pallas nur theilweis gewürdigten Eigenschaften für ihre Alveolar-Natur sprechen, so tritt noch ein anderes, von mir beobachtetes, viel entscheidenderes Moment hinzu. AmUnter- kiefer des mehrerwähnten Tschikoier Schädels sah ich näm- lich nach Hinwegräumung der denselben noch etwas bedek- kenden Schlammerde in seinem rechten, äussern, sehr glatt- wandigen, von einer centralen Gefässöffnung durchbohrten Alveolargrübchen ein kleines, aus Zahnsubstanz gebildetes, schneeweisses , 1 l/2'" langes, unten 1 l/2" breites, oben zu- gespitztes, schwach dreieckiges, bewegliches Körperchen, was man nur für einen verkümmerten untern äussern Schnei- dezahn ansehen kann. Bemerkens werth erscheint indessen, dass der Unterkiefer des Wilui’schen Kopfes an seinem vordem Alveolarrande nur schwache Spuren von Alveolen für die Rudimente von Schnei- dezähnen zeigt, was offenbar darauf hinweist, dass nicht blos die obern, sondern auch die untern Rudimente von Schneide- zähnen früher oder später verkümmern. Auch bei Rhinoceros bicornis scheint das Vorkommen oder Fehlen der Rudimente von Schneidezähnen oder ihrer Alveo- len bei verschiedenen jüngern Individuen abzuändern. Vro- lick1) fand namentlich an den von ihm untersuchten Schädeln nur die Rudimente der Schneidezähne im Unterkiefer, Blain- ville 2) dagegen je einen in jedem Zwischenkiefer und je zwei jederseits im Unterkiefer. Wenn daher Blainville3) bei einem 1) Annales des sciences natur. 1847 T. VII p. 20. 2) Osteograph. Rhinoceros p. SS. 3) Ebend. p. S6. jungen Rhinoceros simus gar keine Spuren von Schneidezähnen wahrnahm, so darf man daraus noch nicht auf ihr gänzliches Fehlen schliessen, wohl aber lässt sich annehmen, dass bei allen Nashörnern, deren Schneidezähne nicht zur Ausbildung gelangen, die Verkümmerung derselben nach ähnlichen Ver- hältnissen erfolge, wie sie durch obige Mittheilungen beim Rhinoceros lichorhinus bis jetzt am vollständigsten nachgewie- sen sein möchten. 19. Erste Nachlese St. Petersburgischer In- fusorien, NEBST EINER BEMERKUNG ÜBER DIE Lichtscheu der Cryptomonas cuvvata; von Dr. J. F. WEISSE. (Lu le 6 octobre 184 8.) Die den practischen Arzt geistig und körperlich so sehr in Anspruch nehmende epidemische Cholera, die gerade in den Sommermonaten , wo derselbe in gewöhnlichen Jahren die meiste Musse zu Erholungsstudien findet, über die Residenz einbrach, verbunden mit fast zwei Monate lang andauernden Regentagen, gestattete mir im abgelaufenen Sommer nur sel- ten, den Infusorien nachzugehen. Indessen stiess ich fast jedes Mal, wenn ich dazu kam, wenigstens auf ein früher noch nicht gesehenes Thierchen, was dafür spricht, dass noch so mancher Fund in unseren stehenden Wässern zu thun sei. Wiewohl die Zahl derselben in dieser ersten Nachlese zu meinen fünf Infusorien -Verzeichnissen, welche ich bisher der Akademie zu übergeben die Ehre gehabt, sich nur auf sechs beläuft, so glaubte ich doch die Anzeige davon nicht länger zurückhalten zu dürfen, weil in dieser kleinen Anzahl drei höchst ausge- zeichnet characterisirte Gattungen liegen, von welchen ich bis dahin noch keine Art aufgefunden hatte. Unter den sechs hier verzeickneten Infusorien befindet sich nur ein Polygastricum (aus der Familie Dinobrxyina ) und fünf Räderthiere (sämmtlich aus der Familie Hydalinaea ;), nämlich : I. Epipyxis Utriculus. Im Juni zu Hunderten an Conferva rtvularis aus einem kleinen Bache an der nach Zarskoe führen- den Landstrasse beobachtet. So klein das in seinem durchsich- tigen Panzer versteckte Thierchen auch bei einer fast 300ma- ligen Vergrösserung erschien, konnte ich dennoch bei gehöri- ger Aufmerksamkeit dessen zuckende Bewegungen sehr deut- lich wahrnehmen. Mehrmals beobachtete ich auch an den von der Con ferva abgelösten Exemplaren eine ziemlich rasche kreisförmige Ortsbewegung, deren Ehrenberg nicht erwähnt und die zuweilen einige Minuten lang anhielt. Endlich hat es mir geschienen, als ob jedes Thierchen mit einem kleinen ro- then Augenpünktchen, dem Dinobnjon Sertularia ähnlich, seit- wärts an der Stirn bezeichnet sei. Bulletin physico -mathématique 312 31 1 2. Hxjdatina brachydactyla. Dieses von mir früher vielleicht für eine junge Hydatina senta gehaltene Räderthier ist durch die so deutlich in s Auge springende Abschnürung des Darms in einen langen Magen und einen kurzen kugligen Dickdarm sogleich zu erkennen. Ich fand es schon im Mai an mehreren Orten zwischen Wasserlinsen. 3. Synchaeta pectinata. Die beiden in der Mitte der Stirn weit hervorragenden, divergirenden Respirationsröhren (?), so wie die grossen, seitwärts schlaff herabhängenden, ohrähnlichen Anhängsel des Räderapparates machen das Thier sehr kennt- lich. Trotz der überaus grossen Durchsichtigkeit desselben konnte ich doch die Eikeime in dem geknäuelten Eierstocke, die grosse contractile Rlase an der Fussbasis, wie auch alle o übrigen von Ehren ber g angegebenen Organisationsverhält- nisse mit Ueberzeugung verfolgen, nur die von ihm verzeich- nete zitternde Kieme vermochte ich nicht aufzufinden. 4. Synchaeta oblonga. Bei dieser Art waren die Eikeime, de- ren ich sechs zählte, noch deutlicher zu sehen, als hei der vo- rigen, und neben dem Eierstocke lag ein grosses dunkles, fast kugelrundes, reifes Ei, welches einmal während der Beobach- tung aus dem Körper abgesetzt wurde. Alle von mir gesehe- nen Individuen waren blass -citrongelb tingirt , besonders in der vorderen Körperhälfte. Bei ruhigerem Fortschwimmen drehelen sie sich nicht selten um ihre Längsaxe. 5. Synchaeta trcmula. Diese vollkommen kegelförmig gestal- tete Art ist rascher in ihren Bewegungen, als die vorigen, und schiesst oft blitzschnell, wie nach Raub jagend, dahin. Indes- sen sah ich sie nicht selten auch auf einer Stelle verharrend rädern , wobei sie sich kreiselartig rasch um ihre Längsaxe drehete und so ihre Kegelgestalt recht anschaulich machte. Anmerkung . Ich war so glücklich, alle drei hier verzeich- nete Synchaeta- Arten am 20. September beisammen zu finden, in einem mitConferven und Sphacelomonas Pulviscutus erfüllten Wasser aus dem zum neuen Michailow’schen Palais gehörigen Garten. Die genannte Monade war eine höchst anmuthige Zu- gabe, weil sie dem durch die so lebhaften Thiere im Wasser erzeugten Strudel nicht widerstehen konnte und hierhin und dorthin im wirbelnden Tanze geschleudert wurde. Beiläufig will ich hier noch erwähnen, dass die Synchaeta vorzugsweise die beschattete Seite des Wassers aufsucht. 6. Polyarthra Trigla. Dieses von der Fischgattung Trigla , wegen der gefingerten Brustflossen, so benannte Räderthier fand ich im Juli auf Kamennoy-Ostrow zwischen Conferven, und dann wieder Ende September in dem Jussupow’schen Gal ten in Gesellschaft mit verschiedenen Anuraea- Arten. \ U eher die Lichtscheu der Cryptomonas curvata. Jedem emsigen Beobachter der Infusorien ergiebt sich bald die interessante Thatsache, dass viele derselben das Licht flie- hen, andere dagegen mit Lust in demselben schwelgen. Zu ersteren gehört auch Cryptomonas curvata , wie folgende Beob- achtung zeigt. Es war in den letzten Tagen des Septembers, als ich aus dem Teiche des schon so oft von mir genannten vormaligen Jussupow’schen Gartens eine Flasche fast ganz klaren Wassers ohne alle pflanzliche Beimischung nach Hause brachte. Nachdem es bei mir einen halben Tag auf dem Zim- mer gestanden, bemerkte ich an der beschatteten Seite des Tellers, in welchen ich dasselbe gegossen hatte, einen grün- lich-schmutzigen, etwa zwei Finger breiten Saum, welcher, wie das Microscop erwies, grösstentheils von jener obenge- genannten Cryptomonas gebildet ward. Ich hatte zur beque- mem Handhabung derselben den Teller so gestellt , dass sie auf die vom Tageslichte erhellte Seite desselben zu liegen ka- men, fand aber nach einigen Stunden jenen schmutzigen Saum wieder auf der im Schatten liegenden Seite des Tellers, wäh- rend das Wasser auf der Lichtseite ganz klar erschien. In der Vermulhung, dass Jemand während meiner Abwesenheit den Teller umgewendet, wiederholte ich das Experiment und ver-i weilte, mit einer scharfen Lupe bewaffnet, eine längere Zeit hei den Thieren. Anfänglich konnte ich nur ein Durcheinan- derwühlen des aus Myriaden bestehenden Schwarms bemer- ken , bald aber setzte sich derselbe nach der Richtung zur Schattenseite des Tellers, längs dem Rande des Wassers, in Bewegung, wo sich nach und nach wieder ein schwärzlicher Saum bildete, während die entgegengesetzte Seite immer lich- ter ward, bis etwa nach Verlauf von drei bis vier Stunden die ganze Masse sich wieder im Schatten befand. Da ich diesen von den zusammengedrängten Thierchen gebildeten Saum in den frühesten Morgenstunden vermisste , später am Tage jedoch wieder vorfand , musste ich annehmen , dass sich die- selben zur Nachtzeit, wo sie nirgends vom Einflüsse des Lieh-! tes belästigt werden, in dem Wasser zerstreut halten. Nachdem ich drei Tage hindurch zu wiederholten Malen dieses Wandern der lichtscheuen Thierchen erzwungen halte verharrten sie endlich zu meiner Verwunderung auf der Licht- seite. Den Grund davon entdeckte ich bald wieder durch da* Microscop, welches nun zeigte, dass der grösste Theil dersel- ben ermattet, viele bereits schon abgestorben waren. Während dieser Beobachtung habe ich die Entdeckung ge-, macht, dass Cryptomonas curvata einer schiefen queren Selbst-: theilung unterliegt , wobei das hintere abgeschnürle Stück scheinbar kleiner ausfällt, als das nach vorn gelegene. Die sc eingeschnürlen Individuen haben folgende Gestalt : 313 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 31 i Mithin sind Ehr enberg’s Worte in der Familien-Diagnose der Crvptomonadinen (S. 40) : « sponte longiludinaliter aut nun- quam dividuum» dahin abzuändern, dass statt « longitudinaliler » « transversim » und vielleicht auch « oblique » zu setzen ist. 20. Tracé graphique des observations météo- rologiques de Tiflis, faites par M. PHI- LADELPHI1NE, pendant l’année 1845; commu- niqué par A.-T.KUPFFER. (Lu le I2janvier 1849.) (Avec une planche.) Le tracé ci-joint forme un supplément au mémoire de M. Philadelphin e, inséré dans ce Bulletin T. V No. 23. 24; il était destiné à accompagner le mémoire cité, mais il ne m’a été remis que lorsque ce mémoire était déjà imprimé. Il est nécessaire de rappeler ici que les observations ont été faites d’après le temps moyen de Goettingue, de sorte qu’il faut ajou- ter 2^20 aux heures indiquées dans le tableau , pour avoir les heures du lieu. On voit que la plus haute température a lieu à 2Â2(É ou un peu plus tard, la plus basse température a lieu vers 5^ du matin, temps du lieu. La hauteur barométrique a deux minima, l’un vers 3Â50' du soir, l’autre vers 4^20/ du matin, et deux maxima dont le premier tombe sur 9 du matin, le deuxième sur V1 du malin. La plus grande variation barométrique est de 0,7 lignes. Lors- qu’on retranche de la pression atmosphérique celle des va- peurs d’eau répandues dans l’air, le minimum de la nuit dis- paraît, et on n’a qu’un seul minimum et un seul maximum, le premier a lieu à du soir, le second à du matin : depuis cette heure, la pression de l’air sec reste sensiblement la même jusqu’à 8 du matin. L’humidité relative de l’air suit une marche opposée à celle de la température; la plus grande sécheresse a lieu, lorsque la température de l’air atteint sa plus grande valeur et réci- proquement. <30HRESSF0HD.A.JTGI3. 1. Auszug aus einem Schreiben des Herrn Professor HAFVSTEEN in Christiania an den Herrn Viceadmir al v. LUTRE, vom 17. März 1848. (Lu le 4 août 1848.) Seit meiner Rückkehr vom Auslande im Jahre 1830 ist die ganze Seeküste von Norwegen und ostwärts von Throndjem gegen die Russische Gränze aufgenommen worden, und auf 10 Specialkarten und 2 Uebersichtskarten gezeichnet. Von diesen Karten sind die 9 Specialkarten und eine Uebersichtskarte publicirt; die zwei fehlenden finden sich jetzt unter den Hän- den des Graveurs. Eben so ist vom Innern des Landes das ganze Agarshuus - Stift in Detail gemessen und auf 7 Blättern in grossem Maassstabe herausgegeben ; zwei Blätter sind unter den Händen des Graveurs. Bei meinem Aufenthalte in Copenhagen im verwiehenen Sommer, in den Monaten Juli und August, wegen der Ver- sammlung der Scandinavischen Naturforscher daselbst, be- nutzte ich diese Gelegenheit , den Zeitunterschied zwischen den Sternwarten in Christiania und Copenhagen durch eine Chronometerexpedition definitiv zu bestimmen. Durch die zu- vorkommende Bereitwilligkeit des Hrn. Conferenzraths Schu- macher in Altona und seiner Intervention erhielt ich , mit Erlaubniss des Königs von Dänemark, 5 von seinen Chrono- metern, 1 Dentschen von einem in Altona sich aufhaltenden Ungarischen Astronomen Neumann, 3 von Herrn Kessels, 4 von Hrn. Dent in London. 7 brachte ich selbst mit von Christiania, und erhielt noch 1 Boxchr. von Hrn. Jürgens en in Copenhagen. Diese 21 Chronometer gingen vom 1. Juli bis 23. August mit dem Norwegischen Dampfschiffe Christiania jede Woche einmal hin und zurück zwischen Christiania und Copenhagen. Eine nicht vollkommen geendete Berechnung giebt Copenhagen-Christiania = 7"'25's,12, und mitAnbringnng der persönlichen Gleichung der beiden Beobachter sehr nahe 7m255,0. Nach meiner durch mehrere Sternbedeckungen und Sonnenfinsternisse gemachten Bestimmung war dieZeitdill'erenz Berlin-Christiania=10"'41'ç,6; nach dem Berliner Jahrbuch ist Berlin-Copenhagen=3"' 1 5^,7 ; folglich Copenhagen-Christiania ==7,”25*,9. Christiania liegt folglich ungefähr 0S, 9 östlicher als die bisherige Annahme. Da jede Ueberreise ungefähr blos 52 Stunden dauerte , und die meisten Chronometer sehr gut wa- ren, und die Reisen in der besten Jahreszeit gewöhnlich sehr ruhig abgingen, so scheint dieses Resultat sehr zuverlässig zu sein und der wahrscheinliche Fehler nicht grösser als (F,Q2 oder 0S,03 zu sein. Schumacher hat geäussert, dass er vielleicht durch eine neue Chronometerexpedition den Zeit- unterschied zwischen Altona (Sternwarte) und dem sogenann- 315 Bulletin physico- mathématique ten runden Thurm in Copenhagen noch einmal bestimmen wollte , welches jetzt mit mehr Leichtigkeit und Sicherheit geschehen kann, da eine Eisenbahn die Chronometer in 4 Stun- den von Altona nach Kiel bringen kann, von wo sie mit dem Dampfschiff in kurzer Zeit nach Copenhagen transportirt wer- den können. Sonach wird Christiania mit Copenhagen, Altona, Berlin, Greenwich und Pulkowo in Verbindung gebracht. Viel- leicht werde ich in einem folgenden Jahre durch eine ähnliche Chronometerexpedition versuchen, Throndhjem mit Hammer- fest zu verbinden. Dent hat dazu 20 Chronometer ver- sprochen. In den Jahren 1846 und 1847 haben wir auf Anforderung der Kaiserlichen Academie der Wissenschaften in St. Peters- burg eine Dreiecksreise gemessen, welche durch 15 Signal- punkte den nördlichsten Punkt Fuglenaes bei Hammerfest mit dem südlichsten Punkte Atjik in der Norwegischen Lappmark verbindet, und Professor Selandcr in Stockholm hat auf Schwedischem Boden diese Reihe fortgesetzt bis nach Tornca. Unsere 15 Punkte bilden 32 in einander greifende Dreiecke. Ich habe vorläufig alle gemessene Winkel auf dem Mittel- punkte des Signals reducirt, und gefunden, dass die Summe 316 der 3 Winkel in einem Dreiecke, nach Abzug des sphärischen Ueberschusses in diesen 32 Dreiecken einen wahrscheinlichen Fehler = + 5 hat, welcher unter den schwierigen Umstän- den in einem kalten Clima auf Bergspitzen von 3000 bis 4000 Fuss Höhe, und auf Eis- und Schneefeldern bei Sturm und Kälte Winkel zu messen, hoffentlich als zufriedenstellend an- gesehen werden kann. Ob die Russische Academie selbst den delicatesten Theil der Gradmessung, die Breitenbestimmung auf beiden Endpunkten, und Azimulalbestiinmung ausführen, oder es an Hrn. Prof. Sei ander überlassen will, weiss ich nicht. Mir scheint es nothwendig, dass die Breitenbestimmung auf allen Punkten durch dieselbe Methode, dasselbe Instru- ment und denselben Beobachter ausgeführt werde. Ich kann wegen der Vorlesungen an der Universität und der militäri- schen Hochschule von Christiania auf längere Zeit nicht ab- kommen; mein Gehiilfe kann von der Sternwarte nicht ver- misst werden, und wir haben keinen andern, dem eine solche Operation mit Sicherheit anvertraut werden kann. Ich selbst bin auch jetzt zu alt (über 63 Jahre), um solche Strapazen auszuhalten. Die Norwegische Regierung ist aber darauf vor- bereitet, den Kostenbetrag zu leisten. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. SÉANCE DU 3 (15) NOVEMBRE I8?l8. Propositions. M. Hess annonce à la Classe qu’il désire publier la septième édition de son Traité de Chimie , et prie d’en charger la typo- graphie. Approuvé. Voyage s. M. Meyer communique à la Classe une lettre datée de Khar- toum, le 10 août, et par laquelle M. Ci en ko vsky lui rend compte de ses courses en Afrique, et exprime le désir d’y prolonger encore son séjour pour un an. Il se propose nommément de s’associer à l’une de ces caravanes qui, en novembre, partent de Khartoum pour se diriger vers les sources du Nil blanc. Appartenance scientifique. Musée z o o 1 o g i q u e. M. Brandt rend compte à la Classe de la collection offerte à l’Académie par MM. Krehmer et Bokty, agents consulaires de Russie. Elle se compose de Crustacées, de Mollusques, d’Échino- dermes et de Zoophytes de la mer Rouge, le tout au nombre de 133 espèces en 431 échantillons, et forme une acquisition très marquante du Musée. La Classe charge le Secrétaire perpétuel d’en adresser aux donateurs les remercîments de l’Académie. Nomination. Le Secrétaire perpétuel rappelle à la Classe que, par la mort de M.Nervander à Helsingfors, une place de correspondant est vacante dans la section physico-chimique. Pour examiner, s’il y a lieu de procéder à la nomination d’un remplaçant, et, dans le cas de l’affirmative, pour dresser une liste de candidats, la Classe forme en commission la Section physico- chimique composée de MM. Hamel, Kupffer, Hess, Lenz, Jacobi, Fritzsche et Helmersen. — La commission fera sou rapport à la Classe dans sa séance prochaine. SÉANCE DU 17 (23) NOVEMBRE 18V8. Lecture ordinaire. M. Brandt lit une note intitulée: 317 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 318 TJ eher Spuren von Schneidezähnen , oder ihrer Alveolen bei Rhinoceros tichurhinus. Elle sera publiée dans le Bulletin. Lectures extraordinaires. M. Ostrogradsky lit un Mémoire sur les équations différentielles, relatives au pro- blème des Isopérimètres. M. Baer lit un mémoire intitulé: Peters des Grossen Verdienste um die Erweiterung der geo- graphischen Kenntnisse. Voyages. M. Brandt communique à la Classe une lettre datée du port de Pétropavlovk le 12 juin, et par laquelle le préparateur Voz- nessensky lui annonce que les fatigues de ses dernier.-, voyages dans le Kamtchatka ont tellement délabré sa santé que les mé- decins lui ont positivement défendu d’aller à Okhotsk, pour re- tourner à St.-Pélersbourg par terre, d’abord à cause du climat mal-sain de la côte N.-E. du continent asiatique, et ensuite, parce que sa poitrine attaquée ne pourra guère supporter les fatigues du voyage à cheval d’Okhotsk à Yakoutsk. Dans cet état de choses M. Voznessensky a dû se résoudre d’accepter l’offre obligeante du gouverneur du Kamtchatka de se faire transporter, sur un Bâtiment des colonies, à Sitkha et d’y profiter ensuite du départ d’un vaisseau de la Compagnie, pour retourner dans la patrie par mer. A ces conditions, au moins, les médecins lui font espé- rer le rétablissement de sa santé, par suite du repos dont il jouira durant le trajet, et de l’effet salutaire du climat tropical. Si, d’un côté, son retour sera par là un peu retardé, de l’autre, ce mode offre deux avantages essentiels, savoir d’ètre moins coû- teux que le voyage par terre, et d’offrir au voyageur non seule- ment l’occasion d’enrichir encore ses collections, mais aussi de les transporter avec la plus grande facilité. M. Meyer annonce à la Classe qu’ayant eu l’occasion, depuis la dernière séance, de voir le lieutenant-colonel des mines Ko- valevsky qui a été en Egypte avec M. Cien ko vsky, il a appris que ce savant est parvenu à former des collections très considé- rables de productions naturelles de tout genre, et que générale- ment, dans tout le cours de l’expédition, il a fait preuve de beaucoup de zèle pour sa mission et d’une application infatigable. Comme, à présent, M. Cien ko vsky a abandonné son projet de visiter les sources du Nil-blanc, et désire seulement examiner les bords de la mer Rouge, ce qui est facilement exécutable et à peu de frais, M. M ey er croit devoir demander à la Classe l’autorisation de prélever sur le fonds du Musée botanique la subvention nécessaire à M. Cienkovsky et qui, dans ce cas, ne s’élèvera pas au delà de 400 roubles argent. A cette occasion, M. Ruprecht demande la parole pour lire le mémoire qu’il avait présenté, déjà le 3 no- vembre, et qui a pour but de faire ressortir l’importance des problèmes qui s’attachent à une recherche soignée de la Flore marine de la mer Rouge, en comparaison de celle, connue déjà, de la Méditerranée. — La Classe ayant reconnu l’utilité de ce pro- I jet dans sa forme actuelle; considérant, de plus, le peu de frais dont il s’agit pour utiliser la présence d’un naturaliste russe dans ces lieux, ce dont l'occasion ne se présentera pas de sitôt, consi- dérant enfin qu au dire de M. Meyer, par suite de la stagnation des rapports scientifiques avec le reste de l’Europe, le Musée bo- I tauique a fait des epargues considérables et se trouve être en fonds, charge le Secrétaire perpétuel de soumettre cette affaire à l’approbation de M. le Ministre- Président. Appartenances scientifiques. Musée zoologique. M. Hamel offre à l’Académie, pour son Musée zoologique, cinq échantillons, plus ou moins complets, de jeunes pinguins, qu’étant en Angleterre, il a trouvés dans les énormes cargaisons de Guano importés dans ce pays de la côte occidentale du Sud de l’Afrique, ainsi que trois oeufs de ces oiseaux dont l’un est remarquable, parce qu’il a été trouvé à la profondeur de 4Û pieds de la sur- face d’une vaste couche de Guano. M. Brandt reçoit ce don avec reconnaissance et prie la Classe d’en adresser à M. Hamel les remercîments de l’Académie. Approuvé. Correspondance officielle. M. le contre-amiral Kouzmistchev, capitaine du port d’Arkhan- gel, adresse à l’Académie les observations astronomiques instituées par M. Zaroubine, officier du corps des pilotes, dans l’usine de l’Amirauté sur la Chircha. Cet officier ayant en outre été employé pour assister M. Matsérovsky , dans ses observations des marées, M. l’amiral Kouzmistchev n’a pas pu encore lui fournir les facilités pour construire et mettre en usage les appareils de sa propre invention. Une copie de la lettre de M. Kouzmistchev et la feuille d observations de M. Zaroubine sont communiquées à M. Lenz. Nominations. La Section physico-mathématique, formée en commission pour proposer des candidats à la place de correspondant vacante par la mort de M. N er van d er, mit sur les rangs les noms de MM. Régnault et Ëlie deBeaumont, membres de l’Académie des sciences de Paris, et Lyell à Londres. Les titres de ces candidats sont discutés et l’élection remise à la prochaine séance du 1 dé- cembre. Le Secrétaire annonce à la Classe la mort de M. le conseiller d’état actuel Maïouroff à Odessa, membre correspondant dans la section mathématique. Il rappela à la Classe, à cette occasion, son arrêté du 23 octobre 1846, en vertu duquel M. Le Yerrie r à Paris à l’expectative de la première vacance dans cette section. La Classe admet en conse'qucnce M. Le Verrier comme unique candidat et mettra sa nomination aux voix dans la prochaine séance. 319 Bulletin physic o- mat hématique 320 SÉANCE DU 1 (13) DECEMBRE 184-8. Lecture ordinaire. M. H es s annonce à la Classe un travail étendu sur la chaleur | dégagée dans les dissolutions des sels et en fait un rapport de vive voix. M. Kupffer lit un mémoire intitulé: Recherches expérimentales sur Vèlasticitè des métaux, qu’il destine pour le Recueil des Mémoires. Il en présente, en même temps, un extrait pour être inséré au Bulletin. Communications. Le même M. Knpffer fait à la Classe un rapport sur quelques améliorations introduites par M. le Ministre des Finances, dans le système et l’organisation intérieure des observatoires magnétiques et météorologiques de Russie. Le même M. Kupffer, pour rectifier l’opinion émise par bien des personnes sur une prétendue connexité qui existe entre le choléra et les phénomènes du magnétisme terrestre, met sous les yeux de la Classe divers tableaux représentant les courbes mag- nétiques simultanées de St.-Pétersbourg et de Cathérinebourg, à une époque antérieure à l’apparition de l’épidémie, et ensuite à | des époques où l’une seulement de ces villes s’est trouvée atta- | quée, l’autre se trouvant à l’état normal. La comparaison de ces courbes prouve que la prétendue connexité n’existe pas. M. Hamel met sous les yeux de la Classe deux échantillons de pierres couglomérées par l’action du feu, et dont se composent les anciennes constructions, dites forts ou bourgs vitrifiés , et qu’on rencontre dans diverses contrées de l’Ecosse, ordinairement sur les sommets de montagnes ou de collines. Il lit une note sur les lieux où l’ou trouve ces sortes de ruines, et sur les diverses hypothèses établies par des savants anglais et autres, pour en expliquer l’origine. L’offre de M. Hamel de déposer les deux échantillons au Musée minéralogique est accueillie par la Classe avec reconnaissance. M. Baer met sous les yeux de la Classe le programme d’un ouvrage que se propose de publier M.le professeur N or d man n , sous le titre de Paläontologie Süd- Russlands. Dans cet ouvrage, I M. Nordmann se propose de rendre compte en détail, des im- portantes découvertes paléonlologiques qu’il a faites à Odessa. Appartenances scientifiques. Musée z o o 1 o g i q u e. M. Brandt annonce à la Classe que le Musée zoologique a eu le bonheur, à différentes reprises, de recevoir des marques très flatteuses de l’intérêt que lui porte M. le Ministre de l’Intérieur- Outre plusieurs objets de valeur dont Son Excellence a bien voulu enrichir le Musée, tels que deux beaux échantillons empaillés à'Ursus arctos , un crâne de Rhinocéros fossile, sans mâchoire inférieure, une dent molaire et un tibia de Mammouth, M. de Pérovsky a encore eu l'obligeance de fournir à M. Brandt des renseignements plus précis sur le serpent qu’on prétend avoir vu en Daourie et dont on a publié des rapports fort exagérés, et de charger le gouverneur-genéral de la Sibérie orientale de faire col- lectionner pour le Musée des objets de zoologie propres à ce pays, et dont M. Brandt lui avait fourni une liste. Toutes ces marques de l’attention de ce haut fonctionnaire obligent M. B ran d t à la plus1 vive reconnaissance qu’il prie la Classe de témoigner à Son Ex- cellence au nom de l’Académie. La Classe en charge le Secré- taire. Correspondance officielle. M. le Ministre de l’Instruction publique, Président de l’Aca- démie, annonce à M. le Vice-Président qu’en suite du rapport de la Classe physico-mathématique Son Excellence consent à ce que le surplus de frais que peut occasionner l’ajournement du retour du voyageur Voznessenskv, soit porté, comme par le passé, sur le traitement vacant du second conservateur du Musée zoolo- gique. Correspondance savante. Lu une lettre circulaire datée de Philadelphie le 23 juin, eli par laquelle M. P. A. Browne, président d’une nouvelle Société qui vient de s’organiser pour le développement des ressource:) minérales des Etats-Unis d’Amérique, notifie à l’Académie l’ou- verture de cette société, et la prie de nouer avec elle des rap- ports d’assistance mutuelle et de réciprocité. Le Secrétaire assu- rera M. Browne de l’intérêt avec lequel l’Académie suivra le: travaux de la nouvelle société. Lu une lettre datée d’Amsterdam le II octobre, et avec laquelb M. Vrolik, président de lu commission scientifique du jardii zoologique d’Amsterdam : Natura artis magistra, adresse à l’Aca démie, au nom de cette commission, un ouvrage qu’elle vient d publier sous le titre : Rijdragen tot de de dierkunde, uitgegevei, door het genootchap Natura artis magistra te Amsterdam, 1. AJ levering 1848, en demandant, en retour, quelques publication de l’Académie relatives à l’anatomie comparée et à la zoologù La Classe autorise le Secrétaire à adresser au jardin zoologiqu d’Amsterdam un exemplaire des mémoires tirés séparément et re latives à ces doctrines. N ominations. , La Classe procède aux élections des membres correspondant! La nomination de M. Le Verrier est mise aux voix par- balle tage; il est élu unanimement. Des trois candidats de la Sectio physico chimique, M. Régnault réunit la majorité des suffrage En conséquence, ,MM. Le Verrier et Régnault sont proclame élus. Emis le i février 1849. Æ 165. BULLETIN Tome VII. JW 21. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG!. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale , que pour les gouvernements , et de 2 ëcus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne , à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W EGGERS et CO MP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour l’ étranger . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Bulletins des séances dt l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux: 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiquc- d’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , est les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE. NOTES. 21. Défense de la découverte de Neptune par M. Le Verrier. O. Struve. 22. Élévation de Moscou au dessus de la mer. Kupffer. IT © T 32 S. 21. B EMERKUNGEN ÜBER DIE GEGEN IIeRRN LE VERRIER ERHOBENEN ANGRIFFE IN BETREFF der Identität des Neptun mit dem Plane- ten, dessen Ort er aus den Uranusstö- rungen THEORETISCH ABGELEITET HATTE; von OTTO STRUVE. (Lu le 20 octobre 1848.) Als authentische Quelle über die Arbeiten Le Verriers, die zur Entdeckung des Neptun geführt haben, darf nur die von ihm selbst unmittelbar nach geschehener Entdek- kung herausgegebene Schrift « Recherches sur les mouvements de la planete Herschel ( dite Uranus) , Parts 1846" angesehen werden. In dieser Schrift giebt Le Verrier zuerst seine Un- tersuchung der Theorie des Uranus und zeigt darauf, dass unter genauer Berücksichtigung der von den älteren Planeten, namentlich von Jupiter und Saturn auf ihn ausgeübten Per- turbationen, sich die Beobachtungen desselben nicht durch eine um die Sonne beschriebene Ellipse darstellen Hessen. Er erörtert darauf die Frage, ob sich die gefundenen Anoma- lien in der Bewegung des Uranus etwa durch einen Stoss er- klären lassen, welchen dieser Planet zu irgend einer Epoche erlitten hätte. Diese Hypothese, so wie einige andere, die ge- legentlich von andern Astronomen aufgestellt waren, nament- lich, dass die Störungen des Uranus 1) entweder dadurch, dass das Gravitationsgesetz für die Entfernung des Uranus nicht mehr ganz streng gültig sei, hervorgebracht wären, 2) durch ein widerstehendes Mittel erzeugt seien, oder endlich 3) einem Trabanten von bedeutender Masse ihren Ursprung verdank- ten, sah er sich genöthigt, in Folge einiger einfacher Betrach- tungen sogleich zu verwerfen. Er kommt darauf zum Schluss, dass die beobachteten Störungen nur Folge der Einwirkung eines grossem, bisher noch unerkannten Hauptkörpers unse- res Sonnensystems sein können. Indem er sich jetzt die Frage stellt, wo dieser Körper zu suchen sei, zeigt er, dass es un- möglich sei anzunehmen, es befinde derselbe sich innerhalb der Uranusbahn ; gleichfalls sei es unmöglich , ihn nahezu genau in die Entfernung des Uranus von der Sonne zu ver- setzen oder ihm eine etwa 3 oder 4 mal so grosse Entfernung zuzuschreiben. Durch diese Betrachtungen wurde er zur An- nahme einer mittleren Entfernung für den störenden Körper geleitet, die ungefähr doppelt so gross ist als die des Uranus, welche Annahme überdiess noch eine Stütze in dem bekannten Bo de sehen Gesetze fand. 323 Bulletin physico- mathématique Nachdem so der Ausgangspunct für seine Arbeit festgesetzt war, ging Le Verrier daran, mittelst scharfer theoretischer Untersuchungen den Ort und die Masse des störenden Kör- pers genauer abzuleiten. Der Ort eines Körpers ist gegeben, sobald wir seine Entfernung und Richtung von einem andern ruhenden Körper aus kennen. Ist der gesuchte Körper aber nicht ruhend, so müssen wir die Oerter, die derselbe der Zeit- folge nach einnehmen kann, durch eine Formel ausdrücken, welches für die Himmelskörper mittelst der sogenannten Ele- mente ihrer Bahnen geschieht. Diess war die grosse Aufgabe, welche in dem angegebenen Falle von Le Verrier auf die scharfsinnigste Weise gelöst wurde. Am Schluss seines Wer- kes giebt er folgende wahrscheinlichste Elemente der Bahn des unbekannten störenden Planeten, dessen Masse er = — der Sonnenmasse festsetzte . Halbe grosse Achse = 36,1539 Radien der Erdbahn, Umlaufszeit == 217,387 tropische Jahre, Mittlere Länge am Den Jan. 1847 = 318°i7V', Länge des Perihels = 284°45 8 ^ Excentricität = 0,10761. Die Störungen des Uranus in der Breite hatten zwar auch die Gegenwart eines unbekannten mächtigen störenden Kör- pers erkennen lassen, sie waren aber doch zu unbedeutend, um etwas Genaueres über die Lage der Bahn dieses störenden Körpers ableiten zu können, als dass sie nahezu mit der des Uranus und folglich auch mit der Ecliptik zusammenfällt. Nach den angegebenen Elementen ist die berechnete helio- centrische Länge des gesuchten Planeten für den 1. Jan. 1847 = 326°32/. Die erste wirkliche Beobachtung des am Himmel aufgefundenen Planeten gab, auf dasselbe Moment reducirt, die beliocentrische Länge = 327°24 , mit einer in der That im höchsten Grade überraschenden Uebereinstimmung Es ist bekannt, mit welchem Beifall diese grosse Ent- deckung jetzt gerade vor zwei Jahren in der ganzen gebildeten Welt aufgenommen wurde. Regierungen und wissenschaft- liche Gesellschaften wetteiferten, dem Manne, dessen Genie die Entdeckung hervorgerufen hatte, ihre Hochachtung zu beweisen. Besonders aber war natürlich das eigentlich astro- nomische Publicum bei dieser Entdeckung interessirt. Auf allen Sternwarten beeilte man sich, den neuen tdeckten Haupt- körper unsres Sonnensystems zu begrüssen und möglichst scharfe Beobachtungen desselben anzustellen. Bald wurden auch aus diesen neuen Beobachtungen verschiedene Elemen- tensysteme von mehreren Astronomen wie Le Verrier, Adams, Walker u. a. abgeleitet, durch welche zunächst die Beobachter in den Stand gesetzt werden sollten, den Pla- neten regelmässig zu verfolgen. — Kaum war aber der erste 321 Rausch der grossen Entdeckung verflogen, so sahen sich die Entdecker allerhand Angriffen ausgesetzt. Zuerst ist hier an den bekannten Streit über die Benennung des neuen Planeten zu erinnern, zu dessen Beilegung, wie wir Grund haben an- zunehmen, eine Erklärung der Pulkowaer Astronomen we- sentlich beigetragen hat. Leider scheint aber dieser Streit einen herben Zwiespalt unter den Astronomen der Pariser Akademie herbeigeführt zu haben. Freundlich gestaltete sich dagegen das Verhältniss Le Verrier’s zu seinem Neben- I bidder in der Entdeckung des Neptun, dem Englischen Astro- nomen Adams. In gegenseitiger Anerkennung ihrer Ver- dienste ist zwischen ihnen, besonders seitdem sie sich per- sönlich auf der Versammlung der British Association in Oxford 1847 kennen lernten, ein durchaus freundschaftliches Ver- hältniss eingetreten. Allmälig haben sich auch bei den Astro- nomen ungefähr folgende Ansichten über ihre beiderseitigen Verdienste bei der Entdeckung festgestellt. Die Rechnungen und Untersuchungen sind von beiden mit nahezu gleicher Schärfe durchgeführt, aber die Le Verri ersehen Arbeiten waren ausgedehnter als die von A dams ; dagegen war Adams wirklich um einige Monate früher als Le Verrier zu einem Resultate gelangt, wo der unbekannte Planet zu suchen sei. Ungünstige Umstände aber und Mangel an Vertrauen in die Ar- beiten des jungen Gelehrten, von Seiten derer, die in England die Mittel zurNachsuchung am Himmel hatten, brachten ihn um die Ehre der ersteEntdecker genannt zu werden. Le Verrier war aber von der nahen Richtigkeit der Resultate, zu denen er gelangt war, vollkommen überzeugt und seinen theils öf- fentlich, theils privatim ergangenen Aufforderungen zumNach- suchen wurde um so rascher Folge geleistet, als seine frühe- ren Arbeiten über verschiedene schwierige Probleme der physischen Astronomie ihn bereits hoch in der Meinung der Astronomen gestellt hatten. In die vollständige Unabhängig- keit der Arbeiten von Le Verrier und Adams ist nie der geringste Zweifel gesetzt worden. Bald nach der Auffindung des Neptun und der ersten Be- stimmung der Elemente seiner Bahn aus den Beobachtungen war man bemüht gewesen , in älteren Beobachtungsreihen nachzuforschen, ob nicht vielleicht zufällig in früherer Zeit Neptun, ohne als Planet erkannt zu werden, von irgend einem Astronomen beobachtet sei. Auf solche Weise war es bekannt- lichgelungen, für denUranus, nachdem erl781 von Herschel entdeckt war, 20 ältere Beobachtungen aufzufinden, die zum Theil lange vor dieser Epoche von Flamsteed (6), Lemon- nier (12), Bradley (1) und Tobias Mayer (1) angestellt i waren, welche für die Theorie der Bewegung dieses Planeten von der grössten Wichtigkeit gewesen sind. Auf gleiche Weise i gelang es auch den Bemühungen des Dr. Petersen in Altona und des Flerrn Sears Walker in Washington, eine von La- 325 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 326 lande den 10. Mai angestellte und in der Histoire céleste pu- blicise Beobachtung des Neptun nachzuweisen, wozu sich spä- ter durch die Vergleichung der Lalandeschen Manuscripte, durch Herrn Mauvais in Paris, noch eine andere vom 8. Mai desselben Jahres fand. Diese einer so entfernten Epoche an- gehörigen Beobachtungen mussten für die genauere Ableitung der Elemente der Neptunsbahn von ausserordentlichem Wer- the sein, und Herr Walker benutzte sie auch sogleich zu diesem Zweck. Ein vom Prof. Peirce in Cambridge in Nord- amerika bereits am 10. März 184-7 der Amerikanischen Aka- demie der Wissenschaften vorgelegles Papier enthält die ers- ten Resultate der Walke rschen Untersuchungen über diesen Gegenstand. Es ergab sich aus denselben, dass die Walker- schen Elemente bedeutend von denen abweichen, die Le Verrier aus seinen theoretischen Untersuchungen abgeleitet hatte. Hieraus machte Prof. Peirce, ein sonst besonders in Nordamerika sehr geachteter Mathematiker, die höchst un- überlegte Schlussfolgerung : « dass der Planet Neptun nicht derjenige Planet sei, auf den die Analyse das Fernrohr gerich- tet habe ». Er stützte seine Behauptung vorzugsweise auf den Grund, dass wenn man aus der für 1847 bekannten mittleren Länge des Planeten nach der von Walker bestimmten Um- laufszeit die mittlere Länge desselben für 1800 ableiten würde, dieselbe wenigstens um 40° von der von Le Verrier für jene Epoche vorausgesagten abweichen müsste. Diese Behauptung ist in doppelter Hinsicht falsch; erstlich hat Herr Peirce sehr leichtsinniger Weise die Abweichung in der mittleren Bewe- gung ungefähr doppelt so gross angegeben , als wie die rich- tige Rechnung sie fordert, und zweitens, falls auch seine An- gabe richtig wäre, so ist doch die von ihm gemachte Schluss- folgerung aus derselben nicht zu rechtfertigen. Le Verrier hatte nämlich nicht die Aufgabe, mittlere Längen, die nur eine Rechnungsgrösse sind, für den unbekannten störenden Him- melskörper, sondern den Ort, wo er stand, anzugeben; und die- ser letztere, so wie er ihn vorausgesagt halte, stimmt, wie weiter unten gezeigt werden wird, auch für 1800 bis auf wenige Grade mit dem nach den Walkerschen Elementen berechneten Orte überein. Es scheint fast, als ob Herr Peirce selbst später seinen Irrthum eingesehen hat, denn in einem von ihm im December 1847 der Amerikanischen Akademie vorgeleglen Aufsatze, in welchem er die Störungsformeln für Neptun entwickelt und auch neue von Herrn Walker berechnete Elemente der Bahn dieses Planeten mittheilt, ist von seiner früheren Behauptung nicht mehr die Rede. So viel wir wissen hat er aber seine irrige Behauptung nicht öffentlich widerrufen; es ist daher erklärlich, dass sich bei denen, die den Sachbestand nicht ge- hörig selbst untersuchten, die Meinung feststellte, Peirce habe mit seiner Behauptung wenigstens einigermassen Recht gehabt. Zur Erklärung der Uebereilung des Herrn Peirce wollen wir noch anführen, dass derselbe aus seinen theoreti- schen Untersuchungen über die Störungen, die Neptun auf Uranus ausübt, gefunden zu haben meinte, Le Verrier habe einige w ichtige Störungsglieder in seiner Untersuchung über- sehen, so dass also auch der Planet, dessen Ort Le Verrier nachgewiesen hatte, nicht den Anomalien in der Bewegung des Uranus entsprechen könne. Zeitungen und literarische Journale bemächtigten sich, gleich nach ihrem Erscheinen, der Peirceschen Behauptung und verkündeten sie in alle Welt, indem sie dabei, wie es häufig zu geschehen pflegt, nicht immer die strenge Wahrheit gaben. So wurde namentlich bald der angebliche Unterschied von 40 Grad in den mittleren Längen nach Le Verrier s Theorie und nach den Walkerschen Elementen, in 40 Grade Fehler im Orte des Planeten für 1800 verdreht. Natürlich musste es danach vielen erscheinen, dass der Umstand, dass Neptun gerade im Jahre 1846 gesucht wurde und sich wirk- lich nahezu an der Stelle fand, die Le Verrier bezeichnet hatte, nur ein glückliches Spiel des Zufalls war, indem nach jener Behauptung schon wenige Jahre vor oder nach jener Epoche der vorausgesagte Ort vom w irklichen sich um viele Grade entfernt hätte. Zu den durch diese Behauptungen verführten gehörte auch der Französische Physiker HerrBabinet, der, von diesen falschen Voraussetzungen ausgehend, sich zu neuen höchst gew agten Folgerungen hinreissen liess, welche er der Pariser Akademie in ihrer Sitzung vom 21. Aug. d. J. vorlegte. Er be- ginnt seinen Vortrag mit den Worten : » L’identité de Neptune avec la planète théorique, qui rend compte si admirablement des perturbations d’ Uranus, d’après les travaux de MM. Le Verrier et Adams, mais surtout d'après ceux de l’astronome français, n’étant plus admise par personne, depuis les énormes différences con- statées entre l’astre réel et l’astre théorique quant à la masse, à la durée de la révolution, à la distance au soleil et meme à la longitude (excepté pour l’époque de la décou- verte de M. Galle et des observations de M. Chai lis, ou très peu d’années avant et après), on est conduit à chercher si les perturbations d’Uranus se prêteraient à l’indication d’un second corps planétaire voisin de Neptune ou à une distance considérable de celte planète, en rapport avec la loi de Bode ou avec toute autre loi empirique; l’action de cette planète, combinée avec celle de Neptune, devrait pro- duire les perturbations observées », etc. Herr Babinet unterscheidet daher zwischen Neptun und dem Körper, dessen Existenz Le Verrier vorausgesagt hatte, dem theoretischen Planeten, wie er sich ausdrückt. Da die Elemente der Neptunsbahn erheblich verschieden sind von 327 Bulletin PH y si co- mat hématique denen, die Le Verrier angekündigt hatte und welche den Störungen des Uranus entsprechen, so meint er, die Störungen dieses Planeten könnten nicht durch Neptun allein erklärt werden und sucht daher gewissermassen den complemenlären Himmelskörper (den er auch schon vorläufig Hyperion ge- tauft hat), dessen Wirkung mit der des Neptun vereint den Wirkungen des theoretischen Planeten entsprechen würde. Wir haben bereits angeführt und werden es noch näher be- weisen, dass die Voraussetzungen Babinets grundfalsch waren. Wären sie das aber auch nicht gewesen, so hätten doch die Folgerungen, die er auf dieselben baute, gewiss nur bei wenigen Beifall gefunden. Seine Hypothesen entbehren einer soliden Grundlage und, um zu oberflächlichen Schätzun- gen zu gelangen, sieht er sich genöthigt, den Gesetzen der Mechanik auf eine Weise Gewalt anzuthun, die, selbst wo es sich nur um Hypothesen handelt, nicht gebilligt werden kann. In seiner unmittelbar nach dem Auftreten Ba bi net’s in derselben Sitzung der Akademie gegebenen Beplik führt Le Verrier zunächst nur an, dass er selbst, sobald die Elemente der Neptunsbahn, so wie die Masse dieses Planeten aus direc- ten Beobachtungen bestimmt waren, bemüht gewesen sei zu untersuchen, ob Neptun allein im Stande wäre, alle beobach- teten Ungleichheiten der Uranusbewegung zu erklären. In seinen der Entdeckung vorausgehenden Untersuchungen hätte er natürlich die Gesainmtwirkung Neptuns und aller etwa jenseits desselben sich bewegenden Planeten a's von einem störenden Körper ausgehend betrachten müssen. Wenn daher die Störungen des Uranus nicht durch Neptun allein ganz voll- ständig erklärt werden könnten, so wäre dies ein Anzeichen, dass noch andere mächtige Himmelskörper jenseits desselben zu unserem Sonnensystem gehörten und es wäre ein neues Feld zu ferneren Untersuchungen eröffnet gewesen. Leider aber hätten ihn seine Bechnungen gerade das Gegentheil ge- lehrt. Neptuns Wirkung allein entspreche so vollkommen den früher unerklärten Perturbationen der Uranusbewegung, dass die nachbleibenden Unterschiede zwischen den beobachteten Oertern des Uranxis und denjenigen, welche die neuere Theo- rie seiner Bewegungen giebt, durchaus innerhalb der Gränzen der möglichen Beobachtungsfehler liegen. In dieser seiner ersten Beplik hatte Le Verrier es nicht für nöthig erachtet, auf die Eingangswoi'te Babin et ’s Rück- sicht zu nehmen — möglicherweise weil er dieselbe aus Ach- tung für die Akademie, der ja auch Herr Babinet angehört, nicht näher beleuchten wollte. Es hatte aber sein Stillschwei- gen über diesen Punct, bei der Oeffenllichkeit der Sitzungen der Pariser Akademie, die traurige Folge, dass es vom Publico als ein Zugeständniss für die Richtigkeit der Babinetschen Behauptungen angesehen wurde, so dass daraus die Zeitungs- nachricht entstand, Le Verrier selbst hätte sich genöthigt 328 gesehen, seiner eigenen grossen Entdeckung zu entsagen. Ge- gen diese Auslegung musste LeVerrier protestiren und that das in einem am II . September gehaltenen Vortrage auf solche Weise, dass seine Gegner selbst öffentlich eingestanden »qu’il s’est défendu avec une énergie incomparable». Es hätte nur noch hinzugesetzt werden müssen, dass diese Vertheidigung auch mit so schlagenden Gründen geführt sei , dass niemand, der einige Einsicht in diese Gegenstände hat, in die Richtigkeit seiner Folgerungen den geringsten Zweifel setzen darf. In diesem Vortrage macht Le Verrier darauf aufmerksam, was die eigentliche Aufgabe gewesen sei, die er zu lösen ge- habt habe, nämlich die : aus den beobachteten und berechneten Störungen in der Uranusbewegung den Ort des störenden Körpers, d. h. seine Richtung und Entfernung von der Sonne aus, und seine Masse abzuleiten. Natürlich aber hätte er den Ort mit grösserer Annäherung nur für die Zeiten angeben kön- nen, in welcher wirkliche Störungen stattgefunden hatten. Welche Zeiten dies gewesen sind, übersieht man jetzt leicht, nachdem die Elemente der Neptunsbahn aus den Beobachtun- gen bekannt geworden sind. Zur Veranschaulichung des Ge- genstandes möge hier eine rohe Zusammenstellung der relati- ven Stellung des Uranus und Neptun folgen. Uranus. *o~ Neptun. Winkel an der Sonne, 1800 175° 225° 50° 1810 222 247 25 1820 267 269 2 1830 308 291 17 1840 348 313 35 1845 8 324 44 1847 16 328 48 Die mittleren Distanzen der beiden Planeten von der Sonne sind 19,2 und 30,0 Halbmesser der Erdbahn und die Excen- triciläten ihrer Bahnen nur sehr unbedeutend. Näherungs- weise finden sich daher, in Halbmessern der Erdbahn ausge- drückt, für die oben angegebenen Zeiten folgende Entfernun- gen des Neptun vom Uranus : Distanz. Quadrat der Distanz. 1800 23,0 529,4 1810 15,0 224,4 1820 10,8 117,1 1830 12,9 166,0 1840 18,7 350,7 1845 21,0 439,3 1847 21,9 48L6 Nach dem Newtonschen Gravitationsgesetz ist die Anzie- hung, die ein Körper auf einen andern ausübt, umgekehrt dem Quadrat ihrer Entfernung von einander proportionirt. 329 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 330 Es hat daher, nach dem Vorstehenden, um 1800 herum Neptun einen 41 2 mal geringeren Einfluss auf den Uranus gehabt, als zurZeit ihrer Conjunction, die ungefähr 1821 stattgefunden hat, und um s Jahr 1850 wird dieser Einfluss wieder eben so gering werden wie er 1800 war. Vor 1800 und nach 1850 vermindert sich die Einwirkung Neptun s auf Uranus immer mehr und mehr, bis sie ihr Minimum erreicht zur Zeit der Opposition der beiden Planeten, welche ungefähr 83 Jahre vor ihrer Conjunction, also um s Jahr 1738 stattgefunden hat; und auch erst um denselben Zeitraum nach derselben, also um 1903 wieder stattfinden wird. ZurZeit der Opposition ist die Entfernung der beiden Planeten von einander 49,2, das Quadrat derselben = 2420,6, also die Wirkung der beiden Planeten auf einander kaum y21stel derjenigen, die sie zur Zeit ihrer Conjunction auf einander ausüben. Wir sehen ferner, dass, wenn wir die Zeit der merklichen Einwirkung der beiden Planeten auf ihre beiderseitigen Bahnen auf etwa 25 Jahre vor und nach derConjunction begränzen, die der letzten nächst vorhergehende Störungsperiode auf die Zeit von 1631 — 1681 fällt. In dieser Periode sind noch keine Beobachtungen des Uranus angestellt; Le Verrier standen daher auch nur die Störungen der gegenwärtigen Periode zu Gebote, und er konnte auch nur für diese den Ort des störenden Körpers genauer angeben. In seinem Vortrage vom 11. September stellt Le Verrier sich daher die Fragen : 1) Ist es wahr, dass die Richtung, in der ich Neptun ver- muthet habe, einem enormen Fehler unterworfen sei, ausser für die Epoche seiner Entdeckung durch Herrn Galle oder wenige Jahre vorher und nachher? 2) Ist es wahr, dass meine Vorausrechnungen enorme Irr- thümer in Bezug auf die Distanz des Neptun von der Sonne enthalten? 3) Ist es wahr, dass die aus der Theorie gefolgerte Masse des Neptuns von der aus den Beobachtungen seines Tra- banten gefolgerten so weit abweicht, dass dies ein unwi- derstehlicher Beweis gegen die Identität des theoretischen Neptuns mit dem beobachteten sei. Die Antwort auf alle drei Fragen lautete «Nein, das ist falsch ». Die Rechnung ergibt nämlich folgende Abweichun- gen in den Richtungen nach der Le Verri ersehen Theorie und nach den neuesten Walk er sehen Elementen, die von allen bekannt gewordenen wohl die genauesten sind, zugleich aber auch am meisten von den vorausgesagten abweichen : Walker — Le Verrier. 1857 i - 4°,0 1847 *+- 1,0 1837 — 0,6 Walker — Le 1827 - 2,0 1817 - 3,1 1807 — 4,5 1797 — 6,5 Die Abweichungen während dieser 60 Jahre betragen folg- lich nur wenige Grade und es ist daher im Bezug auf die Rich- tungen vollständige Harmonie zwischen der Le Verrierschen Theorie und der Wirklichkeit. Vor und nach dieser Periode nehmen freilich nach beiden Seiten hin die Abweichungen be- trächtlich zu; aber, wie wir vorstehend deutlich gemacht zu haben glauben, es konnte Le Verrier für Zeiten die ausser- halb der Gränzen derselben lagen, die Oerter des störenden Körpers aus den Störungen nicht ableiten, weil keine oder wenigstens keine merklichen Störungen stattgefunden hatten. Zur Beantwortung der zweiten Frage gibt Le Verrier fol- gende Vergleichung der von ihm vorausgesagten und der nach den Walk ersehen Elementen berechneten Entfernungen des Neptun von der Sonne für die Jahre 1812 — 1842, d. h. für die Periode der grössten Einwirkung des Neptun auf den Ura- nus: nach Le Verrier. nach Walker. 1812 32,7 30,4 1822 32,3 30,3 1832 32,6 30,2 1842 32,8 30,1 Hier steigen die Differenzen bis gegen y10 des ganzen Wer- thes, aber auch das kann nicht verwundern, wenn man be- rücksichtigt dass die Störungen, aus denen auf diese Werthe geschlossen werden sollte, nur zwischen den Gränzen — 3 und -t- 8 Zeitsecunden in der ganzen Periode von 1780 — 1845 variiren , folglich diese Grundlagen seiner Rechnung selbst durch Beobachtungsfehler und durch mögliche noch vorhan- dene Mängel in der Theorie des Uranus leicht um den zehn- ten Theil ihres ganzen Werthes entstellt sein konnten. Hiezu kommt aber noch eine Betrachtung, die zugleich mit zur Be- antwortung der dritten Frage dient. Die Masse des störenden Körpers war in der Vorausrechnung nur höchst schwierig unabhängig von der Entfernung der beiden Planeten von ein- ander zu erhalten; je grösser Le Verrier die Masse des stö- renden Körpers annahm, um so weiter musste er denselben von dem Uranus entfernen. Wir müssen uns daher noch, statt den Mangel an vollständiger Uebereinstimmung zu tadeln, über die Geschicklichkeit Le Verrier’s in der Behandlung dieser schwierigen Aufgabe verwundern, welche es ihm möglich ge- macht hat die Masse des unbekannten Planeten auf ungefähr 3/„ ihres wirklichen Werthes genau anzugeben. Da die Entfernung der beiden Planeten \on einander nach Le Verrier grösser ist, als wie die späteren Beobachtungen 331 Bulletin physico-mathématique 332 sie ergeben haben, so musste, wie wir gesehn haben, auch die Masse des Neptun von ihm zu gross gefunden werden. Wir wollen jetzt einen Ueberschlag machen um wie viel die Masse kleiner angenommen werden muss um in der geringeren Di- stanz dieselben Wirkungen hervorzubringen, und diese dann mit der aus den directen Beobachtungen des Neptunssatelliten abgeleiteten Masse vergleichen. Zur Zeit ihrer grössten relativen Nähe betrug nach Le Ver- rier die Entfernung Neptuns vom Uranus 13,1 Halbmesser, nach den Walkerschen Elementen nur 10,8 Halbmesser der Erdbahn. Die Entfernung des Neptun von der Sonne betrug zu derselben Zeit nach Le Verrier 32,3 nach Walker 30,0 Ra- dien der Erdbahn. Die letzteren Zahlen müssen mit in Anschlag gebracht werden, da die Störungen des Uranus durch den Neptun in seiner Bahn um die Sonne, aus den Differenzen der Anziehungen hervorgehn, die dieser störende Körper auf die Sonne und den Planeten ausübt. Ohne uns in theoretische Un- tersuchungen einzulassen, können wir nur für die Conjunction der beiden Planeten, für welche also Sonne, Uranus und Nep- tun in gerader Linie lagen, die gestellte Aufgabe näherungs- weise beantworten. Wir übersehn leicht dass in diesem Fall die von Le Verrier vorausberechnete Masse des Neptun zu derjenigen, welche nach den bekannten neueren Elementen seiner Bahn die gleiche Wirkung auf die Uranusbahn ausüben 1 111 würde, sich verhalten müsste wie — = — — ^ 10, 82 50, 0* 13, l2 oder wie 7463 : 4866. Le Verrier setzte die Masse des stö- I renden Körpers = — — . Diese im angegebenen Verhältnis verkleinert würde = — | — folgen. Aus den Beobachtungen 14297 ° D seines Satelliten fand ich im vergangenen Jahre die Masse des Neptun — — — , folglich fast ganz genau mit vorstehendem 1 ^|i>UU Werthe übereinstimmend. Wir kommen daher zum Schluss dass wenigstens für die Conjunctionszeit Le Verrier die den Uranus störende Kraft vollkommen richtig erkannt hat und sind daher zu der Folgerung berechtigt, dass bei scharfer theo- retischer Entwickelung sich wahrscheinlich dasselbe Resultat auch für die an diese Zeit gränzenden Perioden, welche sei- nen Untersuchungen vorzugsweise zu Grunde lagen, ergeben würde. Welche Schwierigkeiten den Massenbestimmungen der Pla- neten aus den Perturbationen, die sie ausüben, entgegenstehn, davon gibt ja Uranus einen schlagenden Beweis. Nachdem Uranus 40 Jahre lang beobachtet war, fand Bouvard auf theoretischem Wege , durch die Störungen die er auf die Bewegungen Saturns ausgeübl hatte , die Masse = | - während Lamont’s Beobachtungen der Satelliten dieselbe | == 2«»q~, a^s0 um / 3 ihres ganzen Werlhes anders anneh- men lassen. Sollen wir daher nicht mit Recht über die Ge- nauigkeit von Le Verrier ’s Rechnungen und Untersuchun- gen erstaunen, die die Masse des unbekannten Planeten mit derselben Genauigkeit angaben, mit der wir jetzt kaum die mehrerer der alten Planeten, namentlich die des Mercur und Uranus kennen oder wenigstens vor ganz kurzer Zeit kannten. Das Vorstehende können wir jetzt in folgenden Satz zusam- menfassen : LeVerrier hat dieQuantität der den Uranus stö- renden Kraft und die Richtung, in welcher der un- bekannte Körper am Himmel zu suchen war, wie es die Ortsbestimm un gen des Neptun jetzt gelehrt haben, mit überraschender Genauigkeit vorherge- sagt. Neptun ist daher identisch mit dem Himmels- körper, dessen Existenz und Ort von ihm nach sei- nen theoretischen Untersuchungen vorausgesagt war. Hieraus wird man schon auf die Folgerung geführt , dass wahrscheinlich Neptun allein zur Erklärung aller beobachte- ten Störungen in den Bewegungen des Uranus genügt. Dass dies aber auch vollkommen strenge der Fall ist, so zwar dass die kleinen nachbleibenden Unterschiede zwischen derTheorie und den Beobachtungen ohne Bedenken den Fehlern der letz- tem zugeschrieben werden können, versichert Le Verrier in seiner ersten Replik vom 21. August. Ausserdem soll aber auch sein erster Gegner Peirce im April dieses Jahres in den Proceedings of the American Academy of Sciences öffentlich er- klärt haben, auch er habe sich durch seine Rechnungen über- zeugt, dass Neptun allein vollkommen genüge um alle Stö- rungen des Uranus zu erklären. In einem in der « Presse « vom 25. Sept. d. J. erschienenen, von Moigno unterschriebenen Aufsatze wird noch nachdem Le Verrier’s Antwort an Babinet bereits veröffentlicht war. ein neuer Angriff gegen ihn versucht, der aber auch nur bei solchen, die astronomische Rechnungen gar nicht kennen, vor Gewicht sein kann. Es wird nämlich darauf besonders auf- merksam gemacht dass die Elemente, die aus den Beobach lungen des Neptun abgeleitet sind, bedeutend von denjenigei abweichen, welche Le Verrier vorausgesagt hatte. Folgend« Vergleichung der von Le Verrier vorausgesagten mit dei von Walker berechneten Elementen zeigen in der That auf fallende Unterschiede. Wir haben nämlich : 333 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. SU Mittl. Länge 1847 Jan. 1. Länge des Perihels Halbe grosse Achse Excentricität Umlaufszeit Länge d. aufsteig. Knoten Neigung Masse Nach Le Verrier. 318° 47' 4" 284 45 8 36,1539 0,10761 217,387 Jah. unbestimmt unbestimmt 1 t)32 2 Nach Walker. 328° 31 '56" 48 21 3 30,0367 0,008577 164,6181 Jah 130° 4' 35" 1 47 0 1 Ï878Ô Mit Ausnahme der Masse, die von Walker aus weniger genauen Beobachtungen abgeleitet ist und deren wirklicher 1 Werth ungefähr - ^0() der Sonnenmasse beträgt , sind alle übrigen Walkerschen Elemente, die auf 689 Ortsbestim- mungen des Planeten beruhen, gewiss schon sehr genau. Die Unterschiede sind daher gewiss nicht diesen Elementen, son- dern zum grössten Theil der Le Verrierschen Vorausbe- stimmung zuzuschreiben. Darf uns dies aber wundern? oder sollen wir gar aus diesem Grunde den aufgefundenen Neptun für nicht identisch mit dem vorhergesagten störenden Him- melskörper halten? Sicherlich nicht. Wir haben vorstehend gezeigt dass Le Verriers Elemente sehr befriedigend die Neptunsörter für die ganze Periode der slärkern Wirkung dieses Planetes auf den Uranus angeben und dass war, wie schon erwähnt, die eigentliche Aufgabe. Die Elemente sind in diesem Fall nur Hülfsquantitäten, mittelst denen der Ort des unbekannten Himmelskörpers durch Rechnung für beliebige Zeiten gefunden werden kann. Die Störungen des Uranus ge- ben nach Le Verrier’s theoretischer Untersuchung für die Zeit, in welcher derselbe vom Neptun gestört wurde, Posi- tionen dieses störenden Körpers in Bezug auf die Sonne. Durch die so gefundenen Oerter musste diejenige Curve gelegt werden, die allen am besten entsprach und die so erhaltene Curve ein wenig über die Gränzen der Störungen und der vor- handenen Beobachtungsperiode verlängert werden, um der späteren Nachsuchung am Himmel Positionen bieten zu kön- nen. Zur Darstellung dieser Curve dienen die Elemente. Durch eine gegebene Anzahl Punkte lassen sich aber in der Regel eine Menge Curven so ziehn, dass die Abweichungen der ein- zelnen Puncte von diesen Curven bei allen nahezu gleich ge- ring sind, und doch sind die Elemente dieser Curven wesent- lich verschieden von einander. Solche Fälle kommen bei den Bahnbestimmungen der Himmelskörper sehr häufig vor; wir erinnern hier nur an den grossen Cometen von 1843, für den drei ausgezeichnete Rechner aus den angestellten grossen — theils identischen Beobachtungen drei ganz verschiedene Cur- | ven ableiteten, nämlich Claussen eine Ellipse, in der die j Umlaufszeit des Cometen nahezu 6l/2 Jahre betragen sollte, I Bianchi eine Parabel und Encke gar eine Hyperbel. Diese dreiElementensysteme entsprachen den vorhandenen Beobach- tungen alle so gut, dass die Abweichungen zwischen den be- obachteten und berechneten Oertern durchaus nicht auffallend waren. Ja selbst die aus den directen Beobachtungen abgelei- ten genauesten Elemente Neptuns, von Walker und Adams geben noch jetzt für ein Element sehr verschiedene Werthe. Nach Walker ist nämlich die Länge des Perihels ungefähr 48° während sie nach Adam s nur 11° beträgt. Sollen wir hieraus nun etwa auch folgern dass die Beobachtungen, aus denen so verschiedene Elemente abgeleitet sind, nicht an ei- nem und demselben Himmelskörper angestellt wurden? Sehen wir dass solche Differenzen in Elementen von Him- melskörpern Vorkommen, die aus genauen Beobachtungen ab- geleitet sind, so wird es uns auch nicht mehr auffallend er- scheinen, dass die von Le Verrier vorausgesagten Elemente der Bahn des störenden Körpers nicht genauer sind, da sie ja nur Oertern dieses Himmelskörpers entsprechen sollten, die, wie Le Verrier selbst es für möglich hielt, um 5 — 10° von der Wirklichkeit abweichen konnten, und die es in der That nur bis auf 5° thun. Der Umstand dass Le Verrier an verschiedenen Stellen seiner Schrift sich nicht bestimmt und weitläuftig genug über die Gränzen der möglichen Fehler in den vorausgesagten Ele- menten ausspricht, hat viel dazu beigetragen den Glauben an die Nichtidentität des Neptun mit dem von ihm vorausgesag- ten störenden Körper zu erhallen und zu befestigen. Man kann aus seiner Schrift mehrere einzelne, noch dazu besonders von ihm selbst hervorgehobene Sätze herausziehen, die in grellem Widerspruch mit dem zu stehn scheinen was die Be- obachtungen ergeben haben. So sagt Le Verrier z. B. pag. 185 seiner erwähnten Schrift: «Qu’il n’y a dans l’écliptique qu’une seule région dans laquelle on puisse placer la planète perturbatrice, de ma- nière à rendre compte des mouvements d’Uranus; que la longitude moyenne de celte planète devait être au 1er janv. 1800 de 243° à 252°.» Die Elemente von Walker geben diese Quantität 225°, folglich, schloss man, ist Le Verrier’s Behauptung unrichtig. Das ist sie aber nur wenn man nicht, wie Le Verrier es an einer analogen Stelle thut, hinzusetzt « l’excentricité et la lon- gitude du périhélie étant déterminées par les formules. " Eben so findet sich pag. 2V0. «Le demi grand-axe de l’orbite auquel j’ai trouvé pour valeur la plus précise 36,154 ne peut varier qu’entre les limites 35,04 et 37,90. Les durées extrêmes correspondan- tes de la révolution sont 207 et 233 ans environ.« 335 Bulletin physico-mathématique 336 Statt dessen findet sieh nach Walker die halbe grosse Achse = 30,04- und die Umlaufszeit mir 164-, 6 Jahre, also beide Quantitäten bedeutend ausserhalb der von Le Verrier angesetzten Gränzen. Aber auch dieses scheinbare Paradoxon findet auf ähnliche Weise seine Erklärung wenn man hinzu- setzt: vorausgesetzt dass alle andern Elemente der Bahn, na- mentlich Masse und Excentricilät richtig sind. Dass die Ent- fernung nicht ganz unabhängig von der Masse erhalten wer- den konnte, haben wir aus der frühem Betrachtung gesehn. Aber auch eben so schwierig war es die Excentricität mit Si- cherheit von den andern Elementen zu trennen. Le Verrier fand als wahrscheinlichsten Werth derselben ungefähr l/10, wir sehn aber aus seiner Schrift dass er selbst eine Excentri- cität von % noch für möglich hielt. AVelchen AVerth er der Excentricität geben musste hing vorzugsweise von dem Wer- the der halben grossen Achse ab, von der er zuerst ausgegan- gen war; da er diese, unter Annahme des Bodeschon Ge- setzes, zu gross voraus gesetzt hatte, so wurde er dahin ge- führt sowohl die Masse wie auch die Excentricität zu gross zu finden; letztere besonders, um den verhältnissmässig stärke- ren beobachteten Störungen zur Conjunctionszeit der beiden Planeten genauer zu entsprechen. Zu diesem Zweck musste er auch, wie es geschehn ist, den Durchgang durchs Perihel für den störenden Körper nahezu auf die Mitte der Störungspe- riode versetzen. Ohne Le Verrier zu nahe zu treten darf, wie es mir scheint, gesagt werden dass der Theil seiner Schrift, wel- cher von den Gränzen der Fehler in den Elementen handelt, der am wenigsten durchgearbeitete seines ganzen Werks ist. Er hat diese Untersuchung offenbar nicht ganz strenge und in ihrer grösstmöglichen Ausdehnung durchgeführt. Das hat er selbst gefühlt und deshalb gibt er auch, am Schluss seiner genaueren Untersuchung über den Ort des störenden Körpers, nirgends mehr eine bestimmte Angabe über die möglichen Fehler der einzelnen Elemente, sondern kommt nur zu der allgemeinen Folgerung, dass der von ihm für 1847 angewie- sene Ort des störenden Himmelskörpers auf ungefähr 5° ge- nau anzusehn sei. Die Erfahrung hat bekanntlich diese Vor- aussetzung vollkommen bestätigt. Es ist vielleicht als ein besonders glücklicher Umstand an- zusehn, aber auch gewiss nicht ohne Absicht von Seiten Le Verrier ’s geschehn, dass er die Fehlergränzen für die von ihm vorausgesagten Oerter des unbekannten Planeten nicht so angab wie sie den grössten möglicherweise vorauszusetzenden Fehlern der Beobachtungen und der Theorie entsprochen hät- ten, sondern sich darauf beschränkte, den ihm als wahrschein- lich erscheinenden Betrag derselben zu publiciren. Hätte er das erstere gethan, so wäre vielleicht einigen Astronomen der Muth zum Nachsuchen benommen, und es musste ihm darum zu thun sein denselben zu erhöhen und nicht (zu schwächen!: zumal die Erfahrung im eignen Vaterlande ihm gelehrt hatte, dass von mehrern Seiten die Resultate seiner Rechnungen nui mit grossem Misstrauen aufgenommen wurden. Hätte Le Ver- rier, gleich Adams, sich darauf beschränkt die Resultate seiner Arbeit nur den Astronomen seines Vaterlandes mitzu- theilen, um denselben die Ehre der Entdeckung ungetheil vorzubehalten, so wäre wahrscheinlich die Auffindung de; Neptun am Himmel noch anf längere Zeit hinausgeschobei geblieben. 22. Note suk l'élévation de Moscou au dessu DU NIVEAU DE LA MER; par A.-T. KUPFFEF (Lu le 12 janvier 1849.) M. le comte Keyserling m’a fourni une comparaiso! entre les baromètres de Moscou et de l’observatoire magne tique de l’Institut des mines à St.-Pétersbourg, en me confiai pour quelques jours son baromètre, qui avait été comparé celui de Moscou. Ce baromètre fut comparé pendant plusieui jours à celui de l'observatoire magnétique : le résultat de c< comparaisons fut que le baromètre de l’observatoire magm tique se tient de O"”", 98 plus haut que celui de Moscou. I: hauteur barométrique moyenne de St.-Pétersbourg (à l’obse vatoire magnétique), réduite à 0°, est de 758"""2; la hautet; barométrique moyenne à l’université de Moscou, corrigée e l’erreur trouvée par la comparaison des deux baromètres, t également réduite à 0°, est de 749'""', 05; la hauteur bar- métrique moyenne, au niveau de la mer, sous la latitude ; Moscou, est de 760"' "',25. Ces deux derniers chiffres donnei, | pour l’élévation de l’université de Moscou au dessus du nive^i de l’océan, 400 pieds anglais à fort peu de chose près. Emis le 8 février l8î9. A? 166. 167. BULLETIN Tome VII. JW 22. 23. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE de L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT- PÉTERSBOVIte. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volumes, est de 2 roubles argent tant pour la capitale, que pour les gouvernemenls , et de 2 écus de Prusse pour l’étranger. On s’abonne, à St.-Pé- tersbourg , au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez W. EGGERS et COVIP. , libraires, commission- naires de l’Académie, Nevsky - Prospect. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig , pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par les classes I et III de l’Académie, et a leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants : 1 Bulletins des séances dr l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. No- tes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés a l’Académie par divers savants; 5. Rapports; G. Notices sur des voyages d’exploration ; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la biblio- thèque et des musées , et aperçus de l’état de ces établissements ; 9. Chronique du personnel de l’Académie ; 10. Annonces bîbliographique- ti’ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin , est les rapports annuels sur la distribution des prix Démidnff seront également offerts aux lecleurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. S OMMA IRE. NOTES. 23. Notice sur les oeuvres inédites (/’Euler et sur l'édition de ses oeuvres arithmétiques. Fuss. IT O T 3 S. 23. Nachricht über eine Sammlung unedirter Handschriften LEONHARD EULERS , und ÜBER DIE VON DER AKADEMIE BEGONNENE Gesammtausgabe seiner kleineren Schrif- ten, (zugleich als Vorrede zu L. Euleri Com- mentationes arithmeticae collectae) ; von P. H. FUSS. (Lu le 15 décembre 1848.) Als ich, im Jahre 1843, bei Gelegenheit der Herausgabe der Eulerschen Correspondes1) die, lange vorher zu meinem Gebrauch entworfene, systematische Liste [B) der sämmtlichen Werke dieses grossen Geometers jener Sammlung beizufiigen beschloss, gelang es mir, bei genauerer Durchsicht und Ver- gleichung derselben, nicht allein sie wesentlich gegen die früher bekannte Liste2) (A) zu vervollständigen, sondern auch 1 ) Correspondance mathém. et phys. de quelques célèbres Géomètres du Will siècle etc. St.-Pétersb. 1843. T. I. II. 8. ) Eloge de Léon. Euler, par Nicolas Fuss. St.-Pétersb. 1783 4. noch, mit ihrer Hülfe, in einem Pack Euler scher Manu- scripte des akademischen Archivs ein werthvolles Ineditum, die Astronomia mechanica zu entdecken, worüber ich nicht säumte sofort dem mathematischen Publicum Bericht zu erstatten1). Im Sommer desselben Jahres sah ich in der Königlichen Bi- bliothek zu Paris eine, von derselben aus Lacroix’s Nach- lasse gekaufte r diesem durch Lagrange geschenkte , hand- schriftliche Abhandlung Euler’s, betitelt: Considérations sur quelques formules intégrales dont les valeurs peuvent être expri- mées, en certains cas, par la quadrature du cercle , 32 Seiten in 4°, ans 55 Paragraphen bestehend. Auch diese Abhand- lung erkannte ich sofort als unedirt, und erhielt durch die Gefälligkeit des berühmten Hellenisten Hase, eines der Con- servatoren der Bibliothek , eine treue Abschrift derselben. Diese unerwarteten Funde veranlassten mich nunmehr an die Durchforschung eines Convoluts Eulerscher Papiere zu ge- hen, das sich im Besitz der Familie befand und, weil man darin nur abgedrucktes Manuscript vermuthete, unbeachtet geblieben war. Wie gross war mein Erstaunen, hier einen Schatz unbekannter , eigenhändig geschriebener und zum Theil druckfertiger Abhandlungen und Fragmente grösserer *) Corresp. T. I. p. CXIX. 339 Bulletin physico -mathématique Werke zu finden, sämmtlich unverkennbar den ^Stempel des Genie’s ihres unsterblichen Urhebers tragend. Es war gleich- sam ein imposantes geistiges Auferstehen des alten Meisters nach sechzigjährigem Todesschlafe; und dies , vierzehn Jahre nachdem die Akademie die letzten Schätze des ohnehin so unerhört reichen Nachlasses herausgegeben, und damit eine alte Schuld gänzlich getilgt zu haben glauben musste1). Es bedarf übrigens der Erinnerung wohl nicht , dass die Akademie in der That von den neu entdeckten Schriften ihres berühmten Mitgliedes keine Kenntniss haben konnte, in sofern diese, zum grössten Theile unvollendet, ihr nicht vorgelegt worden und daher auch nicht registrirt waren. In der Freude über die ersten glücklichen Funde , machte ich schon am 8. März 1841 der Akademie meine Mittheilung darüber, stellte das Gefundene zu ihrer Verfügung und knüpfte daran nur die Bedingung, diesen spät entdeckten Nachlass der ge- lehrten Welt nicht vorzuenthalten, vielmehr daraus Veran- lassung zu nehmen, die längst gewünschte und dringend gebotene Herausgabe einer vollständigen Sammlung der Werke Euler’s gehörigenorts zu beantragen2). Die Auf- nahme, die dieser Vorschlag fand, war des Vereines würdig, dem Euler einst angehört: sämmtliche Mathematiker, Astro- nomen und Physiker erboten sich an der Commission Theil zu nehmen, der die nähere Erwägung des Vorschlages über- wiesen wurde, und am fi. April schon konnte die Vorstellung der Akademie an ihren Präsidenten abgehen, der vorläufig der Sache seine Theilnahme und seine Unterstützung zuge- sichert hatte. "Als vor etwa zehn Jahren", heisst es unter Anderm in der, jene Vorstellung begleitenden Note, "auf dem Friedhofe zur Mutter Gottes von Smolensk, zufällig der eingesunkene und mit Rasen überwachsene Grabstein Euler’s und seine längst verlorene Ruhestätte wiederentdeckt ward, beschloss die Akademie einmüthig, dem grossen Manne, aus eigenen Mitteln ein dauerndes Denkmal zu errichten, und damit für die späte Nachwelt wenigstens den Ort bleibend zu bezeich- nen, wo seine Asche ruhet. Jetzt gilt es seinem Andenken ein anderes, würdigeres Denkmal zu errichten, zu welchem es allerdings grösserer Mittel bedarf, als diejenigen sind, über welche die Akademie dermalen verfügen kann , das aber, ausser dem Gefühl der Pietät, ein allgemeines geistiges Be- dürfniss zu befriedigen und nachhaltigen Nutzen zu stiften geeignet wäre, ein Denkmal, das Russland zugleich seinem eignen Ruhme errichten würde: eine Gesa mmtausgabe *) Mémoires de l'Acad. T. XI auch unter dem Titel: Mémoires posthu- mes de L. Euler , N.F7) wur- den die ihnen vorangehenden mittleren Zeiten des Durchgangs des Mondes durch den Meridian des Beobachtungs- Ortes be- rechnet. Die Differenzen zwischen diesen Reihen der Zahlen ; sind die Intervalle, welche von der Zeit der Monds-Culmina- tion bis zur Zeit des Hochwassers verstreichen (lunilidal in- tervals). Weil der Unterschied zwischen den Zeitgleichungen für die Zeit der Monds-Culmination und die Zeit des Hoch- wassers ganz unbedeutend ist, so kann man die so erhaltenen Zahlen als in der wahren Zeit ausgedrückt ansehen. Die In- tervalle und die (wahren Greenwicher) Zeiten der ihnen ent- sprechenden Monds-Culminationen wurden auf dieselbe W eise behandelt, wie bei den Fluthhöhen. 373 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 371 Die folgende Tabelle enthält in den zwei ersten Columnen die so erhaltenen Zahlen: Wahre Green- wicher Zeit der Monds - Culmi- nation. Intervall. Halbmonatl. Ungleichheit. Differenz. beobachtet. berechnet. 0h 0'" 57' 16"' -4- 24'" -4- 25'" — j", 0 59 5 8 -+- 16 -4- 14 -4- 2 2 2 4 55 -t- 3 rfc 0 -4- 3 3 0 4 39 - 13 — 13 0 3 59 4 29 - 23 — 25 -4- 2 5 1 4 20 - 32 — 33 1 6 1 4 18 — 34 — 33 — 1 7 0 4 28 - 24 — 22 — 2 8 2 4 54 H- 2 -4- 1 1 9 0 5 12 -4- 20 -4- 22 — 2 10 0 5 25 -4- 33 -4- 33 0 11 0 5 26 -+- 34 -4- 33 -4- 1 Das mittlere Intervall oder die corrigirte Hafenzeit ( corrected establishment) = 4/' 52"'. Die Zahlen der dritten Columne sind Die Bestimmung der Constante ß gründet sich darauf dass für a — a — ß und für a — a = ß -+- 6^ , 0 = 0, d. h. dass das Intervall der corrigirten Hafenzeit gleich ist. Aus den Zah- len der 3ten Columne der Tabelle sieht man, dass dies an- näherungsweise für die Culminationszeit = 2Ä stattfindet, und somit ß = 2'' = 30°. Die Bestimmung der Constante A kann auf der Betrachtung der Maximum- und Minimum-Grössen der halbmonatlichen Ungleichheit gegründet werden. Denn, für 0 = Maximum oder Minimum, soll dO 0, folglich, cos 2 (a — a — ß) = — A, und das Maximum und Minimum der halbmonatlichen Ungleichheit wird durch folgende Gleichung bestimmt: tg2ö = also: Y 1 — A°- sin 2 Q = ± A. Daraus folgt, dass die Constante A der Formel (2) : sin 68'" : 17° = 0,23237, und log A = 9,46594. Mit diesen Constanten wurden nach der Formel (2) die Zah- len berechnet, die sich in der 4ten Columne der Tabelle be- finden. C. Die halbmonatliche Ungleichheit der Zeit des Niedrig wassers. Die Zeiten des Niedrigwassers wurden ganz auf dieselbe Weise behandelt, wie die Zeiten des Hochwassers. Das mitt- lere Intervall der Zeit, welche von der Culminationszeit des Mondes bis zur Zeit des Niedrigwassers verstreicht, ist = 10^' 34"'. Die folgende Tabelle stellt die halbmonatliche Ungleich- heit des Niedrigwassers vor: leren, und drücken somit die monatliche Ungleichheit der Zeit Wahre Green- Halbmonatliche Unsdeichheit. des Hochwassers aus. Die halbmonatliche Ungleichheit des Hochwassers wird, wicher Zeilder Culmination des Mondes. Intervall. beobachtet. berechnet. Differenz. wie bekannt, durch die folgende Formel dargestellt ü/z 0"' 10/< 52»/ -4- 18"' -4- 19" j m in Oft J sin 2 (o/ « ß) . (!>) 1 -+- A cos 2 (a' — a — ß) 0 59 10 42 -4- 8 -4- 7 -\ 1 2 0 10 28 — 6 — 7 -4- 1 wo 0 den Unterschied zwischen dem Intervalle, welcher der 3 0 10 14 - 20 — 19 — 1 Culminationszeit = a — a entspricht, und dem mittleren In- 3 59 10 8 - 26 — 29 -4- 3 tervalle bezeichnet, A und ß die Constanten sind, w elche nach 5 0 10 3 — 31 - 34 -1 3 der Bernoulli schen Theorie dieselbe Bedeutung haben soi- 6 0 10 5 - 29 - 29 ± 0 len, wie die Constanten, welche mit denselben Buchstaben 7 0 10 22 - 12 - 12 ± 0 in der Formel (1) bezeichnet sind, aber nach den Untersu- 8 1 10 47 -4- 13 -4- 12 -4- 1 chungen der HHn. Lubbock und Whewell in diesen zwei 9 0 11 4 -4- 30 -4- 29 -4- 1 Formeln verschiedene Grössen haben, und somit für jede der- 10 1 1t 7 -4- 33 -4- 3 4 — 1 selben unabhängig aus den Beobachtungen bestimmt werden 10 59 11 4 -t 30 -+- 30 ± 0 Die halbmonatliche Ungleichheit des Niedrigwassers soll durch dieselbe Formel dargestellt werden, wie die halbmo- natliche Ungleichheit des Hochwassers. Aber aus der Tabelle sieht man, dass das mittlere Intervall nicht der Zeit der Cul- mination des Mondes = 2r‘ entspricht, wie hei den Hochwas- sern, sondern in die Mitte zwischen ih und 2h fällt, folglich ist ß in der Formel für die Zeit des Niedrigwassers = \h 30"' = 22° 30 . Die Constante A in der Formel für das Nie- drigwasser hat dieselbe Grösse, als in der Formel für das Hochwasser, denn die grösste Ungleichheit in beiden Fällen ist beinahe dieselbe. Mit der veränderten Constante ß wurden die Zahlen der 4ten Columne berechnet. 375 Bulletin physico-mathématique 376 Aus der Vergleichung des mittleren Intervalls des Niedrig- wassers (10 ' 34"') mit dem des Hochwassers (4A 52"') folgt, dass die mittlere Dauer der Ebbe in der Kuja — 5" 42"'; und somit die mittlere Dauer der Fluth = 6/: 42'", d. i. die Fluth dauert eine Stunde länger, als die Ebbe. 25. Mittlere Temperaturen in Russland; vom Akademiker A. KUPFFER. (Lu le 12 janvier 1849.) Die meteorologischen Beobachtungen, die nun schon seit mehreren Jahren in den magnetischen Observatorien von Stunde zu Stunde, Tag und Nacht, gemacht werden, gehen uns ein Mittel an die Hand, nicht nur die mittlere Temperatur der bezüglichen Orte mit grosser Genauigkeit zu bestimmen, sondern auch für solche Orte, wo nur 2, 3 oder 4 Beobach- tungen gemacht worden sind, die Correctionen zu berechnen, die an den gefundenen Mitteln anzubringen sind, um die wahren zu finden. Auf diese Art erhält man aus den vorliegenden Beobachtungen für mehrere Orte sehr sichere Bestimmungen über die mittlere Temperatur des Jahres sowohl als der ein- zelnen Monate, die ich einstweilen mittheilen will, bis ein grösseres Material mir erlaubt, eine eigentliche Climatologie des ausgedehnten weiten Reiches zu schreiben. St. Petersburg. Seit dem Jahre 1841 wurde im magnetisch - meteorologi- schen Observatorium des Berginstituls von Stunde zu Stunde beobachtet, aber nach Göttinger mittlerer Zeit. Die ersten 6 Jahrgänge dieser Beobachtungen, die bereits bearbeitet vor- liegen, geben durch eine einfache Interpolation*) folgende Mittel für die Petersburger Zeit. TABELLE I. Stunde. Januar. Februar. März. April. Mai. Juni. Juli. August. Septenib. October. Novemb. Decemb. Mittel. 0 — 5,3 — 6,2 — 3,0 1 2,4 -4- 9,4 -4-13,7 -4-15,2 -4-15,5 9,8 4,3 — U — 2,7 -4- 4,3 1 — 5,1 — 6,0 — 2,6 I 2,7 -4- 9,6 -4-13,9 -t-15,5 -4-15,9 -4-10,4 -4- 4,6 — 0,9 — 2,5 -4- 4,7 2 — 5,0 — 5,9 — 2,3 -t- 2,9 -t- 9,8 -i-l 4,1 -4-15,6 -4-16,2 -4-5 0,6 4.8 — 0,6 — 2,5 -4- 4,8 3 — 5,1 — 5,9 — 9 0 1 3,0 -4-10,0 -4-14,3 -4-15,7 -4-1 6,3 -4-10,6 H- 4,6 — 0,8 — 2,5 -4- 4.8 4 — 5,3 — 6,0 — 9 9 H- 3,2 -4-10,2 -4-1 4,6 -4-15,9 -t-16,5 -4-10,6 -4- 4,4 — 1,2 — 2,6 -4- 4,8 5 — 5,4 — 6,4 — 2,5 -1- 3,2 H-10,0 A 1 4,4 -4-15,8 -4-16,4 -4-10,2 -4- 4,1 — 1,3 — 2,7 -4- 4,6 6 — 5,4 — 6,7 — 3,0 -T 2,3 -4- 9,3 + 1 3, G -4-15,1 -4-15,4 + 9,5 -4- 3,8 * — 1,4 — 2,8 -4- 4,1 7 — 5,5 — 6,8 — 3,5 -t- 1,5 -+- 8,3 -4-12,7 -4-14,3 -4-14,5 -F- 8,7 -4- 3,6 — 1,5 — 2,8 -F- 3,6 8 — 5,5 — 6,9 — 3,8 1 0,8 H- 7,4 -4-11,9 -4-13,6 -4-13,7 -4- 8,2 -4- 3,4 — 1,5 — 2,9 H t-’ 3,2 9 — 5,5 — 7,0 — 4,1 1- 0,3 -F- 6,6 -4-11,1 -4-12,9 -4-13,0 -4- 7,9 3,3 — 1,6 — 2,9 -4- 2,8 10 — 5,5 — 7,1 — 4,4 — 0,1 -4- 6,1 -1-10,5 -f-12,4 -4-12,6 -F- 7,6 -4- 3,1 — 1,0 — 2,9 *+" 2,0 11 — 5,5 — 7,2 — 4,7 — 0,5 -4- 5,5 -4-10,0 -4-12,0 -f-12,2 -F- 7,3 -4- 3,0 — 1,6 — 2,9 -4- 2,3 12 — 5,6 — 7,3 — 4,9 — 0,8 -F- 5,1 -F- 9,6 -4-11,7 -4-11,9 7,1 -4- 2,9 — 1,6 — 3,0 -4- 2,1 13 — 5,6 — 7,3 — 5,2 — 1,0 -4- 4,7 -F- 9,3 -4-11,4 -4-11,5 -4- 6,9 -4- 2,8 — 1,6 — 3,0 -t 1,9 14 — 5,6 — 7,4 — 5,4 — 1,2 -4- 4,5 -F- 9,0 -4-11,2 -4-11,3 -4- 6,7 -F- 2,7 — 1,6 — 3,1 -4- 1.7 15 — 5,7 — 7,4 — 5,6 — 1,4 -F- 4,3 -4- 8,7 -4-11,0 -4-11,0 -4- 6,5 -4- 2,6 — 1,6 — 3,1 -4- 1,6 16 — 5,7 — 7,5 — 5,8 — 1,6 -F- 4,2 -F- 8,9 -f-10,9 -4-10,8 -4- 6,4 2,6 — 1,7 — 3,2 -4- 1,5 17 — 5,8 — 7,6 — 5,9 — 1,6 -4- 4,6 -4- 9,3 -4-11,2 -4-10,9 -4- 6,3 -4- 2,5 — 1,8 — 3,2 -F- 1,6 18 — 5,9 — 7,6 — 6,0 — 1,4 -4- 5,2 -4-10,0 -4-11,7 -4-11,3 -F- G, 3 -4- 2,5 — 1,8 — 3,2 -4- 1,8 19 — 5,9 — 7,7 — 5,9 — 0,8 -4- 6,0 -4-10,7 -4-12,5 -4-11,9 6,6 -4- 2,5 — 1,8 — 3,1 -4- 2,1 20 — 5,9 — 7,6 — 5,6 — 0,2 -4- 6,8 -4-1 1,4 -4-13,1 -f-12,8 + 7,2 -4- 2,7 — 1,8 — 3,1 -4- 2,5 21 — 5,9 — 7,3 — 4,9 -+- 0,5 -4- 7,6 -4-12,1 -4-13,8 —4-1 3,6 -4- 8,0 -4- 3,0 — 1,6 — 3,1 -4- 3,0 22 — 5,7 — 7,0 — 4,3 1,3 -t- 8,3 -i 12.7 -4-1 4,4 -4-14,3 -4- 8,7 -4- 3,5 — 1,5 — 3,0 -4- 3.5 23 — 5,5 — 6,6 — 3,6 -4- 1,9 -F- 9,0 -4-13,2 -4-14,9 -4-15,0 -F- 9,3 -4- 3,9 — 1,3 — 2,8 -F- 4,0 Mittel. | — 5,5 1 — 6,9 — 4,2 -4- 0,6 -4- 7,2 -*-11,7 | -4-13,4 -t-13,5 -4- 8,2 + 3,4 — 1,4 — 3,0 -4- 3,08 Man kann vorläufig aus diesen Beobachtungen folgende Schlüsse ziehen: 1) Die höchste Temperatur tritt im Winter um Nach- mittags ein, im Sommer aber bedeutend später. 2) Die Grenzen, innerhalb welcher sich die mittleren Tem- *) Ich Dielt es noch nicht der Mühe vverth, hier die strengen Interpolationsmethoden anzuwenden, da die so grosse Anzahl von Beobachtungen einen bedeutenden Zeitaufwand erfordert hätte; peraturen der einzelnen Stunden bewegen, sind: es wird indess geschehen, sobald eine grössere Anzahl von Jah- ren beisammen sein wird. 377 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 37S Für den Januar . ... ...0°,9 Juli 5°,0 » » Februar.. ...1°,8 August 5°, 7 • » März ...3°, 8 September. .4°, 3 » » April ...4°, 8 October 2°, 2 » » Mai ...6°,0 November...!0, 2 » » Juni ...5°, 7 December ....0,7 Mittel 3°, 3 Man sieht, dass die Grenzen im Sommer bei weitem grösser sind, als im Winter; sie verhalten sich ungefähr wie die Co- sinusse der mittlern Zenithdistanzen der Sonne, und würden sich vielleicht genau so verhalten, wenn man eine grössere Reihe von Jahren hindurch beobachtet hätte. Der Juli macht eine merkwürdige Ausnahme. Dieselbe Tabelle kann uns dienen, um die Correction zu berechnen, welche an Mitteln anzubringen sind, die aus an- dern Beobachtungsstunden gefunden sind. Seit dem Juli 1835 bis zu dem Ende des 1840sten Jahres wurden im magnetischen Observatorium des Berginstituts nur am Tage Beobachtungen angestellt, und zwar alle 2 Stunden, von 8/( Morgens bis IO'1 Abends. Zehn Uhr Morgens, und zehn Uhr Abends angestellte Beobachtungen geben bekannt- lich sehr genau die mittlere Temperatur des Tages, wie man sich leicht aus der vorhergehenden Tabelle über'zeugen kann. Man findet nämlich, wenn man die Mittel von 10/z Morgens und ltP Abends mit den Mitteln von allen 24 Stunden ver- gleicht : Mittel Mittel von al- von 2 2Ä u. 10Ä. len 24 Beob. Unterschied, Januar — 5,5 -H 0,1 Februar.... .... - 7,1 - 6,9 -H 0,2 März - 4,2 -H 0,2 April .... -+- 0,6 -H 0,6 0,0 Mai 7,2 -H 7 ;2 0,0 Juni .... -Hl 1,6 -Hl 1,7 -H 0,1 Juli .... -Hl 3,4 -Hl 3,4 0;0 August .... -h1 3,5 -Hl 3,5 0,0 September .... -h 8,2 -H 8,2 0,0 October.... .... -h 3,3 -H 3,4 -H 0,1 November. - 1,6 - 1,4 -h 0,2 December. .... - 3,0 - 3,1 0,0 Total ... -H 3,0 H— 3,1 -H 0,1 Die Beobachtungen von Wischnewsky*) reichen von 822 bis zu Juni 1835. Sie sind um lh Morgens, 2 /( Nach- aittags und 9 ' Abends angestellt worden. Diese Stunden ge- en, nach der Formel *) Siebe Mém. de l’Acad. des sc. de St.-Pétersbourg , VI. série, sc. ath. phys. et nat. Tom. IV. 1ère partie. T=~ [VII -V- II +2 IX) berechnet, auch gute Mittel, wie man aus der nachstehenden Tabelle sehen kann: Januar . — 5,5 — 5,5 0,0 Februar . - 6,9 - 6,9 0,0 März - 4,1 - 4,2 - 0,1 April . -H 0,7 -i 0,6 - 0,1 Mai . -H 7,3 -H 7,2 - 0,1 Juni . -Hl 1,8 -Hl 1,7 - 0,1 Juli . -h13,5 -Hl 3,4 — 0,1 August . -Hl 3,5 -Hl 3,5 0,0 September... . -H 8,3 -H 8,2 - 0,1 October . -H 3,5 -H 3,4 - 0,1 November... . - 1,4 - 1,4 0,0 December... . - 2,9 - 3,0 - 0,1 -H 3,2 -H 3,1 — 0,1 Von 1806 bis 1821 wurde das Beobachtungsjournal von dem Akademiker - Adjuncten Tarchanof geführt; die Beobach- tungen wurden um 6 Uhr Morgens, 2 Uhr Nachmittags und 10 Uhr Abends angestellt. Das Mittel aus diesen Stunden giebt ebenfalls sehr genau die wahre mittlere Temperatur, wie man sich leicht aus der folgenden Tabelle überzeugen kann : Mittel aus Mittel aus al- 6, 2 u. 10Ä. len 24 Beob. Unterschied. Januar — 5,5 0,0 Februar ... - 6,9 — 6,9 0,0 März ... - 4,2 - 4,2 0,0 April ... -H 0,5 -h 0,6 -H 0,1 Mai ... -H 7,0 -H 7,2 -H 0,2 Juni ... -h11,5 -Hl 1,7 h 0,2 Juli ... -h13,2 — h1 3,4 -h 0,2 August ... -Hl 3,4 -Hl 3.5 -H 0,1 September. ... -h 8,2 -h 8,2 0,0 October .. -h 3,5 — H 3,4 - 0,1 November. .. - 1,3 - 5,4 - 0,1 December.. .. - 2,8 — 3,0 - 0,2 Mittel .. -H 3,1 -H 3,1 Vor 1805 wurden die täglichen Beobachtungen nicht be- kannt gemacht, sondern nur die monatlichen Mittel. Wir wer- den später auf dieselben zurückkommen. Ich will hier erst die nach der obigen Tabelle corrigirten inonatlichenMittel der Beobachtungsjahre 1806 bis 1845 gehen. 379 Bulletin physico-mathématique 3SC TABELLE II. , JC a «5 3 o N -.«5 S Cu < ’S s c 3 3 bc 3 Cu CD Cß À O Q o > O Decbr. Winter Je . "Z u ~ — Somm. Herbst Jahres- mittel — c ^ 50 1800 — 5,2 — 8,5 —4,6 +-1,3 +8,2 + 9/9 +12,3 +14,8 H— 10,7 +2,9 — 1,9 — 2,1 — 5,5 - f-1 ,6 + 12,3 +3,9 +3,1 1807 — 8,4 — 2,2 -3,2 —0,2 +5,0 +11,3 +13,1 +14,0 + 7,9 +2,7 +0,2 — 2.9 - 4,2 -+0,5 +12,8 +3,6 +3, 1 1808 — 3,7 - 7,6 -7,4 — 1,1 +5,8 +12,3 +13,9 +12,3 + 9,7 +4,4 -1,6 - 9,9 — 4,7 -0,9 + 12,8 +4,2 +2,2 1809 -14,8 — 1 1,0 — 8,7 -1,2 +6,0 +12,0 +13,2 +12,8 + 8,9 +2,8 -5,5 - 3,5 — 11,9 -1,3 +12,7 +2,1 +0,9 1810 — 6,6 — 8,5 — 7,7 -2,1 -43, o + 9,0 +12,0 +11,9 + 7,2 +2,4 —4,2 - 4,1 - 6,2 —2,1 +11,0 +1,8 + 1,0 — t— 2,0t 1811 - 6,8 - 8,6 -1,3 -0,3 +6,7 +12,9 +12,9 +11,6 + 6,1 —0,2 -0,3 - 3,1 - 6,5 + 1,7 +12,5 +1,9 +2,5 1812 ~~ ~ 7 , 5 - 6,3 -4,4 +-1,1 +5,6 +11,1 + 14,4 +15,6 + 6,0 “+“3,7 -4,2 — 11,4 — 5,6 +0,8 +13,7 +1,8 +1,9 1813 — 12,7 - 6,1 -2,1 — f— 3,5 +6,7 +10,7 + 16,3 +12,7 +10,9 +1,7 +1,1 - 6,5 — 10,1 +2,7 +13,2 +4,4 +3,0 1814 — 17,1 - 9,0 -3,9 + 1 ,3 +4,9 +12,3 +16,6 +13,5 + 8,1 +1,7 +0,6 - 3,8 -10,9 +0,8 +14,1 +3,5 +2,1 1815 - 8,2 - 7,2 -3,2 +-2,0 + 6,7 +10,6 + 11,7 +13,4 + 8,4 +3,7 +0,0 - 5,3 — 6,4 -41 ,8 +11,9 +4,0 +2,7 +2,44 1816 - 5,0 — 1 1,3 -4,2 +-2,9 +6,1 +12,2 +1 5,3 + 11,7 —4 9,8 +2,3 —2,0 - 4,3 - 7,2 +1 ,6 +13,1 -4-3,4 +2,8 1817 - 2,5 - 6,2 —2,9 +-1,6 +9,4 +11,4 +15,4 +13,9 + 6,4 +1,0 -2,8 — 14,1 — 3,3 +2,7 +13,6 +1,5 +2,8 1818 — 4,6 — 4,0 -2,2 -0,3 +5,9 + 10,7 +16,4 +11,1 + 9,4 +4,1 — 1,5 - 2,3 - 7,6 +1,1 +12,7 +4,0 +3,5 1819 - 2,9 — 5,7 -3,8 +-0,3 +6,4 +14,0 +14,9 +14,6 +11,1 -45,0 -3,8 -13,5 - 3,6 +1,0 +14,5 +4,1 +3,0 1820 —13,7 - 8,7 -L7 — f— 3,1 +8,2 +12,1 +13,8 +12,6 + 9,6 +4,6 -0,9 - 8,6 — 12,0 +3,2 +12,8 4—1 ,8 +2,5 +2,92 1821 - 5,8 - 6,6 —4,8 +-2,1 +8,2 + 9,1 +12,4 +10,8 + 7,3 4-5,5 +0,5 - 1,6 - 7,0 +1,8 +10,8 — f— 4,4 +3,1 1822 - 4.9 - 1,3 -t-1,0 -+4,6 +7,3 +10,0 +13,6 +12,6 + 8,7 +4,4 +0,3 - 1,8 - 2,6 +4,3 +12,1 +4,5 +4,5 1823 -10,3 - 8,2 -0,3 +-0,7 +6,3 +13,0 + 13,5 +13,2 + 8,3 — 1 — 5,5 -2,7 - 2,1 — 6,8 +2,2 +13,2 +3,7 +3,0 1824 — 4,9 — 5,0 —2,1 -+2,3 — 1-6,3 + 9,6 + 11,8 +11,0 +10,3 +3,2 ±0,0 - 2,5 — 4,0 +2,2 +10,8 +4,4 +3,3 1825 - 3,9 - 4,8 -3,0 +1,0 +5,2 +11,7 +11,7 +12,2 + 7,4 +4,7 +1,8 - 4,5 - 3,7 +1,1 +11,9 +4,6 +3,2 + 3,42 Milt. - 7,48 -6,69 -3,58 +1,14 +-6,42 +11,30 + 13,76 +12,72 + 8,61 +3,31 -1,35 — 5,40 - 6,49 + 1,34 +12,63 43,38 +2,71 1826 — 9,0 - 5,1 -1,0 +2,9 +10,3 +14,1 +16,6 +14,8 + 8,5 +5,9 +1,6 — 0,3 - 6,2 +4,1 +15,2 +5,3 +4,9 1827 — 5,2 - 7,3 -1,6 +5,8 + 9,1 +13,4 + 13,3 +13,0 + 9,1 +3,1 -2,1 - 3,1 - 4,3 +4,4 +13,2 +3,4 +3,8 1828 — 9,6 - 9,8 —5,3 +1,5 + 8,2 +12,9 +15,5 +13,5 + 7,8 +4,0 -1,7 - 8,2 - 7,5 +1,5 4-1 4,0 +3,4 +2,4 1829 - 9,8 — 10,5 -7,2 -0,5 + 6,9 +11,8 +16,0 +12,1 + 9,6 +2,5 -2,6 - 6,7 — 9,5 -0,3 +13,3 +3,2 +1,8 1830 — 8,6 - 7,4 -3,2 — 1 — 1 ,8 — f— 4,8 +11,9 +13,4 +13,8 — f— 7 ,8 +4,0 +0,2 - 4,3 — 7,6 +1,1 +13,0 +4,0 +2,8 + 3,14 1831 — 10,1 — 4,1 -6,3 +2,0 + 6,3 +13,0 +15,1 +12,1 + 6,9 +3,5 -0,4 — 5,4 - 6,2 +0,7 +13,4 +3,3 +2,7 1832 — 5,9 - 2,9 -3,0 +1,1 + 6,2 +10,8 +11,2 +11,5 + 7,1 +4,1 -4,4 - 5,9 - 4,7 +1,4 +1 1,2 +2,3 +2,6 1833 — 6,8 - 4,6 — 5,6 +1,4 + 6,3 +13,0 +13,7 +10,4 + 9,1 +4,5 +1,4 - 6,2 — 5,8 ~ (— 0, / +12,4 +5,0 +3,0 1834 —11,2 - 6,3 -2,9 +1,1 + 6,9 + 10,4 +13,2 +14,5 + 7,9 +3,6 -1,5 - 4,7 - 7,9 +1,7 +12,7 +3,3 +2,0 1835 — 4,9 - 2,9 -1,6 +0,9 + 5,9 +12,4 +13,8 +10,1 -4- 8,3 +4,0 —4,1 — 10,1 - 4,2 +1,7 +12,1 +2,7 +2,7 + 2,60 1836 — 7,8 — 4,5 +-U3 +4,7 + 5,4 +10,6 +11,8 +11,0 + 7,4 +5,7 — 1,3 - 4,3 — 7,5 4-3,8 +11,1 +3,9 — 1 — 3,4 1837 — 7,4 - 3,2 -4 1 +1,3 7,5 +10,7 +11,3 +13,1 + 7 ,8 +2,4 -1,2 — 6,0 — 5,0 +1,6 +11,7 +3,8 +2,9 1838 — 12,7 — 11,5 -5,9 -4l ,5 + 5,9 + 9,7 +13,3 + 11,9 +10,6 +2,7 -1,3 - 3,1 -10,1 +0,5 +11,6 +4,0 -41,8 1839 - 6,2 - 7,4 — 7,8 —2,0 + 10,9 +11,4 +15,2 +13,3 + 9,1 +3,6 -2,6 —11,5 — 5,6 +0,5 +13,3 +3,4 +2,2 1840 - 6,2 - 7,6 — 5.3 +0,6 + 5,9 +11,4 +12,8 +11,9 -4 8, i +2,4 — 3,2 — 10,3 — 8,3 +0,4 +12,0 +2,6 +1,8 + 242, 1841 — 7,9 — 8,0 -2,7 +3,5 + 9,0 +13,9 +13,3 -4-13,4 + 8, 1 +4,6 -0,5 — 0,9 - 8,7 +3,3 +13,5 +4,1 -43,8 1842 - 8,5 - 2,1 -2,7 —0,4 + 8,7 +11,1 +13,4 +13,7 + 7,4 +2,3 -1,7 - 1,3 - 3,8 +1,9 +12,7 +2,7 +3,3 1843 - 1,5 - 1,8 -3,4 -0,2 + 4,4 +12,3 +13,5 +14,2 + 8,1 +3,7 -1,9 - 2,1 - 1,5 +0,3 +13,3 +2,9 +3,8 1844 — 7,0 — 12,0 -4,1 +1,5 + 9,1 +10,6 +12,9 +13,3 + 9,0 +3,8 -4,1 — 6,8 - 7,0 +2,2 + 12,3 +2,9 +2,2 1845 - 2,7 -10,8 -8,3 -1,2 + 4,7 +10,3 +14,0 +12,9 + 8,5 +2,7 +1,0 + 3,4 - 6,8 -1,6 +12,7 +4,1 +2,3 + 3,08 Mitt. -7,45 -6,49 -4,04+1,37 +7,12+11,79+13,69 +12,23 + 8,34 +3,68 -1,30 - 5,23 - 6,41 +1,48 +12,72 1+3,52 + 2,81 DieBeobachtungen wurden von 1835 an nicht mehr imHause der Akademie gemacht, sondern im magnetischen Observato- rium des Berginstituts; es fragt sich aber, ob diese Uebersie- delung nicht einen Einfluss auf den mittleren Werth der be- obachteten Temperaturen hatte; deshalb wurden ein halbes Jahr lang gleichzeitige Beobachtungen gemacht, deren Resul- tate in folgender Tabelle zusammengestellt sind : Mittl. Temper. Mittl. Temp. im magn. Observ. in d. Akad. 1835 Juli +13,8 + 13,1 August +10.1 + 10,3 *) Die mildere Temperatur des Monats December 1803 war — 2,9. September + 8,3 + 8,7 October + 4,0 + 3,8 November. — 4,1 - 3,8 December.. — 10,1 — 9,5 Mittel + 3,7 + 3,8 Diese Tabelle lehrt uns, dass die Temperaturen, die ab verschiedenen Punkten der Stadt beobachtet worden, im Jak resmittel zwar nur unbedeutend von einander abweichen; dass aber die monatlichen Mittel je nach der Stellung der Beob- achtungsorte weiter aus einander rücken können. Das Ge- bäude der Akademie der AVissenschaften liegt dem Mittel-, punkte der Stadt näher als das Berginstilut und ist dem Nord und Nordwestwinde weniger ausgesetzt; das Berginstitut liegt 381 de l’Academie de Saint-Pétersbourg. 238 fast an der nordwestlichen Grenze der Stadt, die hier von der sumpfigen Ebene des Newadelta gebildet wird. Im Gebäude i der Akademie der Wissenschaften war das Thermometer von aussen an einem Fenster des grossen steinernen Gebäudes be- festigt; das magnetische Observatorium im Bcrginstilut ist in einem kleinen hölzernen Gebäude, das mitten in einem Gar- ten liegt. Diese Verschiedenheiten in der Lage können Ver- schiedenheiten in der Temperatur hervorbringen, die sich erst in einer langen Reihe von Beobachtungen ausgleichen. Die Beobachtungen, die vor dem Jahre 1806 ebenfalls in der Akademie der Wissenschaften gemacht worden , sind grösstentheils nicht aufbewahrt worden, wenigstens habe ich ungeachtet alles Nachsuchens nicht mehr au (Find en können, als die Jahrgänge 1753 his 17G1 von Lerche; für die Jahre 1743 bis 1782 fanden sich thermometrische Beobachtungen graphisch auf Netzpapier dargestellt, ohne Angabe der Beob- achtungsstunden, die, wie es scheint, nicht genau eingehalten worden; aber die Resultate der Beobachtungen sind alljähr- lich in den Abhandlungen der Akademie bekannt gemacht worden. Sie wurden 3 mal täglich gemacht , bei Aufgang der Sonne oder zwischen 6 bis 7 Uhr Morgens, gegen 2 Uhr Nach- mittags, und Abends gegen 10 Uhr; das Mittel mag also wohl ungefähr die wahre mittlere Temperatur geben, doch ist es unmöglich es scharf zu bew eisen. Die Beobachtungen von Lerche sind ebenfalls nicht immer zu denselben Stunden gemacht worden; ich habe also bei Be- rechnung derselben folgende Methode angewandt: Erst brachte ich die Stunden unter 3 Abtheilungen , die Morgen-, die Mittags- und die Abendstunden: hierauf berech- nete ich für jeden Monat besonders die mittlere Zeit der Mor- gen-, Mittags- und Abendbeobachlungen. Für diese mittleren Zeiten berechnete ich ebenfalls für je- den Monat besonders die mittleren Temperaturen nach der Isten Tabelle. Dann nahm ich das Mittel aus den mittleren Temperaturen und verglich es mit dem wahren Mittel des Tages. Diese Vergleichung gab mir die Correction, die am Mittel der von Lerche angestellten Beobachtungen anzubrin- gen war, um sie auf die wahre mittlere Temperatur der Mo- nate zu reduciren. So wurden folgende mittlere Temperaturen gefunden: Jahr. c cd •“5 c Marz. April. "a 5 bß c Sept. Octob. > O 6 Q Wint. Fruhj. O GO V3 o K Jahres- mittel. 1753 - 7,0 - 7,7 - 1,2 -I- 2,4 -f- 8,3 +11,5 + 14,4 +13,0 + 9,6 + 5,6 + 0,2 - 9,7 + 3,2 +13,0 + 5,1 + 3,3 1754 - 7,0 - 9,5 - 5,7 -+- 3,7 -+- 8,3 +13,6 + 14,1 +11,6 + 7,6 + 4,5 - 0,5 — 3,8 - 8,7 + 2,1 +13,1 + 3,9 + 3,1 1755 - 8,6 - 9,8 - 3,9 + 2,0 + 9,1 +14,4 + 16,0 +1 1,9 -4- 8,9 + 5,7 + 1,2 - 6,3 — 7,4 “4— 2,4 +14,1 + 5,3 + 3,4 1756 - 4,7 — 1.3 - 3,1 -x- 2,9 -4- 6,7 +13,2 +15,1 +10,7 + 8,8 + 4,1 — 1,5 - 7,5 - 4,1 + 2,2 +13,0 + 3,8 + 3,6 1757 - 9,5 - 3,9 - 2,5 -f- 4,5 H— 8,5 +15,5 ~4- 18,4 +14,8 +10,5 — 0,1 + 0,3 - 8,4 - 7,0 + 3,5 +16,2 + 3,6 + 4,0 1758 — 13,2 — 8,5 - 3,8 -+~ 1,0 + 6,5 +11,7 +14,2 +12 0 + 7,1 + 1,9 - 1,1 - 6,6 — 10,0 + 1,2 +12,6 + 2,6 + U7 1759 - 4,3 - 4,6 - 3,1 + 1,1 4- 4,8 +12,8 +14,0 — 1 — 15,3 + 8,4 + 2,7 - 2,7 -10,9 - 5,2 + 0,9 +14,0 + 2,8 + 2,8 1760 -16,6 - 5,7 - 6,2 — 1,2 H— 6,7 +11,6 + 13,2 +12,3 + 8,9 + 1,9 - 0,1 - 6,5 -11,1 — 0,2 +12,4 + 3,6 + 1,5 1761 - 8,0 — 6,4 - 1,3 + 1,8 -+- 8,1 +14,0 +16,2 +14,9 +10,5 + 1,7 — 0,7 - 9,7 — 7,0 + 2,9 + 15,0 + 3,8 + 3,4 Milt. - 8,8 - 6,4 - 3,4 -+- 2,0 + 7,4 +13,1 +15,1 +12,9 + 8,9 + 3,1 - 0,5 - 7,7 - 6,7 + 2,0 +1 3,7 + 3,8 + 3,0 Ton 1744 an wurden die Maxima und Minima jeden Monat beobachtet, doch nach altem Styl, so dass wohl nur die Jah- resmittel zu brauchen sind. Es sind folgende: Jahr. Mittel aus den Max. u. Mm. der 12 Monate. Mitlel aus 3 Jahr. Jah r. Mittel aus den Max. u. Min. der 12 Monate. Mittel aus S Jahr. 1744 + 2,6 1759 + 2,8 1745 + 2,1 1760 + 1,1 2,80 1746 + 2,9 1761 + 2,9 1749 + 2,5 1762 H- 2,7 1750 + 2,6 2,54 1763 + 1,5 1751 + 3,6 1764 + 2,7 1752 + 4,3 1765 + 2,2 2,40 1753 i 3,8 1766 + 2,9 1754 + 3,2 1767 + 2,7 1755 + 3,3 3,64 1768 + 2,8 1756 + 3,4 1769 + 1,7 1757 + 4,0 1770 + 4,1 2,82 1758 + 2,7 177 Ï + 1,0 , Die monatlichen Maxima und Minima von den Jahren 1753 1761 geben ein Mittel von 3,02, während das Mittel aus den mittleren Temperaturen dei'selben Jahre nach den eben mitge- theilten Lerche’schen Beobachtungen 2,98 ist; man sieht hieraus, dass die monatlichen Maxima und Minima sehr genau die mittlere Jahrestemperatur geben, wenn man eine grössere Reihe von Jahren nimmt; dasselbe Gesetz geht auch aus spä- tem Beobachtungen hervor (siehe Observations météorologiques de Sl.-Pétersbourg, Mém. de I Académie des sc. de St. -Péter sbourq, VI. série , Tom. IV, I. partie). Wir können also das Mittel aus den in der obigen Tabelle für die Jahre 1762 — 1771 ange- setzten Zahlen als die wrahre mittlere Temperatur von St. Pe- tersbui'g für jene Jahr e ansehen. Vom Jahre 1772 an wrurde wieder nach neuem Styl beob- achtet, aber auch nur die Maxima und Minima jedes Monats mitgetheilt *). Die so erhaltenen Mittel sind: *) Siehe Tom. XVIII des Novi Commentarii Acad. sc. Petrop. 383 Bulletin physic o - mathématique 381 I Mittel aus Mittel Mittel aus Mittel Jahr. den monatl. aus Jahr. den monatl aus Max. u.Min. 3 Jahr. Max. u.Min. 3 Jahr. 1772 + 3 . G 1787 +-3,5 1773 -+-2,9 1788 + 2,4 1774 -1-2,0 1789 + 2,4 1775 + 2,9 2,48 1790 + 1,4 2,24 177(1 +-1,9 1791 +— 3,3 1777 H- 1,9 1792 + 2,4 1778 + 2,2 1793 +-3,4 1779 +-2,6 1794 + 3,8 1780 -+1,2 1,96 1795 +-2,6 3,10 1781 +-2,1 1796 + 2,8 1782 + 1,2 1797 +-2,8 1783 +-2,3 1798 + 2,4 1784 + 2,0 1799 -+ 1,5 1785 ±0,0 1,52 1800 + 1,4 2,18 178G -+ 1,5 Man sieht aus diesen Beobachtungen, 1) dass die mittlere Temperatur von S(. Petersburg, wenn man 5jährige Mittel nimmt, in einem fortschreitenden Fal- len und Steigen begriffen gewesen ist, aber ohne in die- ser fort- und rückschreitenden Bewegung sich an irgend eine regelmässige Periode zu halten; 2) Wenn man die Mittel von zwanzig zu zwanzig Jahren nimmt, so verschwindet dieses Steigen und Fallen noch nicht, wie man an der nachfolgenden Tabelle sehen kann: Jahre. Mittel. 1744- 1765 + 2,90 1766 — 1 785 -i- 2,20 1786— I860 + 2,51 1806- 1825 + 2,71 1826-1845 -+2,81 Unter diesen Zahlen, die I 00 Jahre begreifen, findet sich zwar ein Minimum aber kein Maximum; wenn also eine Periode existirt, so muss sie mehr als 100 Jahre gebrau- chen, um ihren Kreislauf zu vollenden. Es ist gewiss er- laubt, dabei an die magnetische Periode zu denken, deren Länge auch noch nicht genau genug ermittelt worden ist; eineCoinzidenz zwischen beiden wäre hier nicht unmöglich. 3) Die angedeutete Säcularänderung der mittlern Temperatur ist so gering (sie beträgt wohl nicht mehr als höchstens 3/4° R ), dass sie nur durch thermometrische mit Umsicht angestellte Beobachtungen ermittelt werden kann; auf die Vegetationsperioden kann sie wohl nur einen sehr unbe- deutenden Einfluss haben. Im Frühjahr sowohl als im Herbst ändert sich die Temperatur so rasch, dass eine Aenderung von 3/4° in der Monatslemperatur die Blüthe- oder Erndtezeit nur um 4 bis 5 Tage versetzen würde. Dass aber die Vegetationsperioden sich selbst in zweitau- sendJahren nicht merklich geändert haben, wie Dureau df la Malle für Italien gezeigt hat, das beweisst nur, dasr die Säcu'aränderungen der mittlern Temperatur nicht fort- schreitend sind, sondern periodisch sein müssen. Dies.6 Thatsache steht also in keinem Widerspruche mit dem Obigen. GHROITIÇTTB DIT PERSOXT1TEL. Nominaltons. MM. Fuss et Struve, Académiciens, sont nommés membres correspondants de l’Académie royale des sciences de Madrit. M. Hamel est nommé membre du Con-i seil des Manufactures du Ministère des finances et de la Com- mission pour l’exposition des produits de l’industrie nationale. Promotions. MM. Fritzsche et Peters, Académiciens ex- traordinaires, sont promus, le premier au rang de Conseiller d Etat, le second à celui de Conseiller de Collège. M. O thon! Struve, second Astronome à l’Observatoire central, est promu au lang de Conseiller du Collège. Décorations. MM. Hamel et Jacobi, Académiciens, sont nommés chevaliers, le premier de l'ordre de St. -Stanislas 1ère classe, le second de celui de St. -Vladimir 3ème classe. AITITOITGBS BIBLIOGRAPHIQUES. 1) Mémoires présentés à l’Académie par divers savants T. VL livr. 2. contenant entre autres: Tchebychev, Sur la to- talité des nombres premiers inférieurs à une limite donnéei Fischer, Ueber die in der Umgebung von St. Petersburg vorkommenden Crustaceen aus der Ordnung der Branchio-i poden und Entomostraceen. Savéliev, Magnetische Beob-I achtungen und geographische Ortsbestimmungen an der Küsten des Weissen und Eis-Meeres. St. Petersb. 1848. 4 2) Beitrüge zur Ivenntniss des Russischen Reiches und der an- gränzenden Länder Asiens. Bändchen 15, enthaltend: Th. F. J. Basieners Reise durch die Kirgisensteppe nach Chi- wa. St. Petersburg 1848. 8. 3) CesmaAuaToe npncyrK+CHie yupeMueHixbixr H. H. /U'«11-'*0" narpa+b 17-ro Anplua 1848 r. C. HeTepö. 1848. 8 4) Dr. A. Th. v Middendorfs Sibirische Reise. Bd. I. Th. I Eixdeitung. Klimatologie. Geognosie. gr. 4. Emis le ‘23 février 18-19. '-yfrorr/'i '7t'LS*^?Sns Il.Jlatc/e t/tr /mfo/neftc . //ne. t/tn/iton = o, rJ,s t/ernthyneo ttnef/ . -- — — ^ fite.Mron t/e /tret /turn re/e . n'te.uron t/e leert oee . waZ/f. . /' Y//. -H'/r Ill Bulletin physico-mathématique Supplément. COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG POUR L'inÉE 184$. * PAR M. FUSS, S E C R É T AIRE PERPÉTUEL. (Lu en séance publique, le 28 décembre 1848 (9 janvier 1849)). 1. CHAfGEMEITS SURVENUS DANS LE PERSONNEL DE L’ACADEMIE. 1. Décès. En abordant notre travail régulier de chaque année, le Compte rendu, nous avons eu, celte fois, la curiosité de rap- peler à notre souvenir l’introduction de notre discours de 1831, vu l’analogie qui existe entre l année que nous venons de nommer et celle qui louche à sa fin. Alors, comme aujour- d’hui, nos relations extérieures se sont plus ou moins ressen- ties de l’effet des crises politiques qui agitent l’Europe. Le terrible fléau des Indes a de nouveau pesé sur la population de notre brillante et heureuse capitale, et nous avons pu, comme en 1831, rendre grâces à la divine Providence d’avoir épargné le cercle intime de notre Académie; seulement, qu’alors, nous avons eu cependant à annoncer la mort de onze membres externes, victimes, pour la plupart, de l’im- placable épidémie; tandis que, cette fois, outre la perte bien douloureuse du général Danilevsky, rapportée déjà, il n’y a eu que sept décès dans les rangs de nos membres, et cela dans des lieux où le choléra n’avait pas encore pénétré. Dans ce nombre, il y a eu trois sommités, Tune politique, le Roi de Danemarc Chrétien VIII, les autres littéraires, Tillusti'e Berzelius et Godefroy Hermann, dernie r représentant de la haute philologie en Allemagne, tous trois membres hono- raires; ensuite, les membres correspondants: Maïourov à Odessa, Nervander à Helsingfors, Finn-Magnusen à Co- penhague et Eichstaedt à léna. 2. Nominations. M. Ruprecht, D. M. et ancien conservateur du Musée botanique, connu par son voyage dans le pays des Samoïédes et le Cap de Kanine, savant dont les travaux, justement ap- préciés par les Botanistes, ont deux fois été couronnés par l’Académie, a été nommé Académicien adjoint, le 5 février. La nomination de M. Brosset au grade d’Académicien ordinaire, en remplacement de M. Schmidt, annoncée dans notre dernier compte rendu , a obtenu la sanction de l’Em- pereur. M. Struve, fils, a été nommé second Astronome à l'Obser- vatoire central et Astronome consultant à l’Etat-major général de Sa Maj esté. MM. Löwe, conservateur de la Bibliothèque, et Hlusz- niewicz, Astronome adjoint à l’Observatoire de Vilna ont été, à leur demande, admis à la retraite, et le premier, M. Löwe, a été remplacé, à la Bibliothèque, par M. Scbiefner, maître supérieur au premier Gymnase et connu déjà par quelques travaux en philologie, très dignes d’attention. Les emplois de conservateur du Musée botanique et d’ Astronome adjoint à Vilna vaquent encore. Le nombre des membres effectifs de la Classe physico- mathématique se monte à présent à dix- neuf, celui de la Classe historique à neuf. Dans la première, il y a trois fau- teuils vacants d’ Académiciens, savoir ceux d’Oryctognosie, de Géognosie et de Zoologie, dans la seconde, le fauteuil d' Ar- chéologie et une place d'Adjoint. II. TRAVAUX DE U* ACADÉMIE. 1 . Ouvrages, publiés. L’activité de nos presses ne s’est point ralentie en 1848. La série des Mémoires de l’Académie qui, par la nature des articles qui y entrent, ne peut et ne doit avancer que lente- ment, a cependant été augmentée de deux nouveaux volumes, le 4ème de la Section physico-mathématique et le 7èrae de la Classe historique. La Section des sciences naturelles a pré- paré deux nouvelles livraisons dont l’émission est seulement retardée par le dessin et l’enluminure des planches. Le re- cueil des savants étrangers est au tome VIème dont la seconde et la troisième livraisons sont à la veille de paraître. Les deux Bulletins marchent sans interruption et remplissent par- faitement leur but en ce qu’ils répandent avec exactitude et célérité les comptes rendus de nos séances hebdomadaires. Nous ne nous arrêterons pas aux publications obligées et régulières du Recueil des actes des séances publiques et des Rapports annuels sur les concours Démidov, ni non plus sur le Recueil connu de MM. Raer et Helmersen dont deux nouveaux volumes, le Î4ème et le 15ème ont été mis en circu- lation dans le courant de l’année. Nous vous prierons plutôt d’accorder votre attention éclairée à quelques publications particulières qui, sans le patronage libéral de l’Académie, auraient difficilement vu le jour et qui, cependant, sont de nature à intéresser les savants et à assurer à l’Académie de nouveaux titres à leur reconnaissance. Oeuvres arithmétiques ’ d ’ E u 1 e r. Ce fut en 1844, que, de cette même tribune, nous annon- çâmes la découverte de quelques ouvrages posthumes de-nôtre immortel Euler. Nous nous, engageâmes alors, soit de les publier ensemble, sans délai, soit de les faire entrer, par parties , dans une collection complète des oeuvres de cet illustre Géomètre que l’Académie médite depuis longtemps On s'est décidé enfin à cette, dernière mesure, et nous nous félicitons de pouvoir annoncer aujourd'hui que le commen- cement en a été fait par les Oeuvres arithmétiques donl l’impression touche à sa fin. Ce précieux recueil de mémoires se compose de deux forts volumes in quarto et renferme 81 pièces publiées antérieurement dans diverses collections aca- démiques, et par là même difficilement accessibles; en outre cinq mémoires inédits, le grand traité inachevé, égalemen inédit, de la Théorie des nombres, et plusieurs fragment; d’un haut intérêt que nous avons restitués à grand’peine Bien que cette partie de l’analyse mathématique offre peut être le moindre champ à ce qu’on nomme ordinairement l'application utile , d’une autre part, c’est celle, sans contredit où l’admirable sagacité, la finesse d’esprit, on pourrait dir; l’art de divination d’un Euler a pu se montrer dans son plu; grand éclat et triompher de difficultés qui, pour la plupar des géomètres de son temps, devaient demeurer inextricables Par celte raison, et plus encore pour se conformer à l’ordre naturel des matières, et pour avoir l’occasion, dès le premier abord, de publier quelques uns des inédits les plus remar quables, on a choisi, pour premier objet, l’Arithmétiqud transcendante. Pendant les deux ans qu’a duré l’impressioi de ce recueil, nous ne nous sommes pas lassés d'étudier, d; comparer et de classifier l’immense succession manuscrit; dont nous avions été, depuis longtemps, dépositaires , sam nous douter des trésors qu’elle renfermait. Nous avon. acquis la certitude à présent que tous ces papiers, vu la con fusion qui y régnait, ont dû être ramassés pêle-mêle dans le. troubles de l’incendie dont, en 1772, la maison d’Euler de vint la proie, et qu’ils ont, pour ainsi dire, été arrachés au: flammes. Le triage a été long et pénible, mais aussi a-t-il ét< largement récompensé par des découvertes tout inattendues Les deux tiers environ de la collection se composent de frag ments rédigés au net de grands ouvrages inconnus et d’u; nombre très considérable de mémoires, en commençant pa les premiers essais , écrits à Bâle et soumis d’avance à l ap probation du maître, — ce que prouvent les notes marginales écrites de la main de Jean Bernoulli, — et jusqu’aux der nières élucubrations, tracées en gros caractères d’une mai/ incertaine et tremblante, à l’époque déjà de la cécité nais santé. La plus grande partie, sans contredit, et la plus in téressante date de l’âge viril où la force de production étai 3 à son comble, c’est-à-dire du séjour de Berlin et des années 50èmes du dernier siècle. Nous avons pris soin, dans notre préface, de citer les titres de 49 pièces constatées inédites, finalement rédigées et mises au net par l'auteur lui-même, sans compter plusieurs originaux autographes latins de mé- moires publiés en français, ou des rédactions premières de travaux qui, plus tard, ont été refaits et publiés sous une autre forme, etc. Nous y avons ajouté une foule de notices historiques les plus curieuses , que nous ont fournies soit notre collection même et d’autres papiers de famille, soit les anciens procès verbaux de notre Académie qu’il a fallu com- pulser avec soin pour déterminer l’àge des divers travaux de notre auteur, soit enfin les archives de l’Académie de Berlin que M. Jacobi a eu l’extrême obligeance de fouiller dans ce même but. Nous déclarons expressément que, dans cette énumération, nous nous sommes astreints, pour le moment, aux manuscrits nets, et que les simples ébauches et les frag- ments décousus, bien qu’ordonnés soigneusement selon les matières, restent encore à examiner et offriront, sans aucun doute, une moisson abondante. En outre, nous avons été assez heureux pour compléter l'inventaire des ouvrages imprimés d’Euler de seize numéros qui avaient échappé à son pre- mier biographe. De ce nombre, nous signalerons trois pièces couronnées par l’Académie de Paris et publiées sans nom d’auteur, et un travail sur les isochrones qui parut, en 172G, dans les Actes de Leipsic, et doit, par conséquent, être con- sidéré désormais comme les prémices des études de notre immortel Géomètre. — Nous nous arrêtons ici, de peur de déroger aux droits des vivants en faveur du mort. Notre recueil ne tardera d’ailleurs pas à paraître, et offrira, dans sa préface, les plus amples renseignements, et des travaux d’o.utre-tombe dont nous venons de parler, et de ^entreprise vraiment monumentale dont l’Académie vient de poser le premier fondement. Expédition Caspienne. On se souvient du nivellement trigonométrique qui , par ordre de Sa Majesté l’Empereur fut exécuté, en 1836 et 1837, sous la direction de l’Académie, entre la mer Noire et la mer Caspienne, par les soins de MM. George Fuss, Sab- ler et Savitch. La publication du^apport relatif à cette grande et importante opération a subi des retards fâcheux, par suite de circonstances qu’il n’était pas au pouvoir de l’Académie d’éviter, surtout par l’ouverture, vers cette même époque, de l’Observatoire central, et les travaux extraordi- naires auxquels cet événement important a dû assujettir pour longtemps nos astronomes. M. Struve, chargé spécialement de la direction , et des opérations de l’expédition Caspienne et de la publication des résultats, saisit le premier loisir que lui laissaient ses autres obligations, pour s’en occuper sérieu- sement. Aujourd'hui, l’ouvrage est terminé et à la veille de paraître. M. Sabler, qui a eu le mérite d’en coordonner les divers matériaux et d’en surveiller l’impression, l’a divisé en quatre sections principales, savoir: 1° observations; 2° cal- cul des observations jusqu’à la découverte définitive du chiffre représentant la différence de niveau des deux mers, et déter- mination des sommités principales du Caucase; 3° positions géographiques des lieux- 4° enfin, mesures barométriques des hauteurs et leur comparaison avec les résultats géodésiques. M. Struve lui -même vient finalement résumer tout ce vaste travail et le soumettre à une analyse raisonnée et critique que l’Académie a décidé de placer en tête de l’édition. Outre le résultat principal de cet ouvrage, qui porte la différence cherchée des niveaux, pour l’an 1837, à 85,45 pieds anglais avec l’erreur probable de 10 pouces seulement, — fort mi- nime, sans doute, vu 1 immense étendue de la ligne d’opéra- tion, — nous devons encore à cette expédition remarquable 1° la connaissance exacte du profil du pays en partant de Kagalnik sur la mer d’Azov, par Stavropol, Ghéorghievsk, Mozdok, Kizliar jusqu’à Tchernoï-Rynok sur la Caspiejine; 2° les hauteurs des cimes les plus élevées du Caucase, de l’Elbrous (1851 1), du Kazbek (16542), du Bescbtan (4590) et d’une montagne sans nom qui l’emporte encore sur le Kaz- bek (16922) ; tous ces chiffres offrent une certitude de 3 pieds en plus ou en moins; 3° la position géographique de 32 points en-deçà du Caucase, déduite de la comparaison des observations géodésiques et astronomiques, et offrant désor- mais une base solide à la géographie du pays; enfin 4° un résultat important pour la connaissance des lois de la réfrac- tion terrestre, savoir, que le coefficient de cette réfraction = 0,08 de la distance exprimée en parties de l’arc, est réellement une quantité constante, toutes les fois que les lunettes offrent des images parfaitement tranquilles, eu égard, bien entendu , comme dans la réfraction astronomique, aux corrections dépendantes de l’état du thermomètre et du baro- mètre au lieu de l’observation. Ce n’est que par la critique juste et sévère de M. Struve, que l’Académie s’est vue à même de bien apprécier la valeur du travail des trois astro- nomes; elle aime à reconnaître publiquement, en ce lieu, la manière distinguée dont ils se sont acquittés de leur hono- rable et difficile mission. Expédition de Sibérie. Le voyage de Sibérie de M. Middendorff dont, l’année dernière, nous annonçâmes seulement une première livraison, renfermant le travail de M. Trautvetter sur la Flore hy- perboréenne phanérogame du pays de Taimyr, a été consi- dérablement avancé en 1848. L’impression du premier volume 4 est achevée, à la seule exception de deux mémoires de bota- nique, l’un relatif à la Flore phanérogame du Sud-Est de la Sibérie, l’autre, au produit de l’expédition en plantes crypto- games. Les livraisons publiées embrassent, d’abord une in- troduction historique étendue sur les longs préparatifs et l’organisation de l’expédition, son but, ses instructions et sa mise en route; ensuite, les parties: météorologique, par M. Voldemar Middendorff, aujourd’hui directeur de l’Ob- servatoire magnétique de Sitkha; géothermique , par M. Alex- andre Middendorff; magnétique , par M. Lenz; géognos- lique , par M. O el mers en; jmléontologique , par le Comte Keyserling pour les mollusques, M. Göppert de Breslau pour les plantes, et M. Jean Müll er de Berlin pour les poissons. Les résultats qu’offre chacune de ces diverses par- ties sont si nombreux et si intéressants , que nous de- vons renoncer même à n’en citer que les^ plus généraux. Quelques uns d’entre eux d’ailleurs ont été rapportés dans notre dernier compte rendu. Le tome 3ème du même ouvrage, consacré à la langue yakoute et confié entièrement aux soins de M. Bühtlingk, se compose déjà de deux livraisons, ren- fermant, l’une, le texte yakoute de M. Ouvarovsky avec la traduction allemande en regard, l’autre, le dictionnaire ya- koute-allemand. Une grammaire de la langue yakoute achè- vera ce volume dont nous avons déjà signalé toute l’impor- tance dans notre dernier compte i’endu. Oeuvres posthumes de Krug. Un quatrième ouvrage important qu’a livré l’Académie, en 184-8, ce sont les oeuvres posthumes de Krug, publiés par les soins de M. Kunik en deux volumes, et précédés d’une analyse historique détaillée de la vie littéraire et publique de Krug. Ce travail méritoire et consciencieux, auquel M. Ku- nik a dû consacrer deux années qu’il a dérobées à ses pro- pres occupations, est non seulement un digne monument érigé à la mémoire de notre savant historien, il offre en outre un recueil précieux de matériaux pour l histoire de la civilisation intellectuelle en Russie dans ses développements successifs. Le long intervalle de temps qui s’était écoulé depuis les pre- mières publications de Krug, et le silence absolu qu’il s’était imposé dès 18 SO, avaient fini par envelopper son nom d’un caractère vague et indéterminé aux yeux de la nouvelle géné- ration qui avait presque de la peine à admettre l’identité de l’Académicien taciturne et du célèbre auteur de la Chronologie des Byzantins. C'est l’exposé simple el conforme à la vérité de M. Kunik qui, désormais, assigne à Krug la place qu’il doit occuper dans l’historiographie russe et comme profond critique et comme promoteur zélé et modeste des vraies études historiques. L’Académie s’est aperçue avec plaisir que ce double caractère a été justement senti et apprécié par un savant critique national; nous disons avec plaisir, parce que dans une publication de cette nature, l'opinion des savants du pays, étrangers à tout esprit de parti, est d’un poids et d’une importance majeure. M. Kunik a joint au second volume, à titre d’appendice , des remarques bistorico - ethnogra- phiques, où certaines questions qui font l’objet des recher- ches de Krug et laissent encore des éclaircissements ulté- rieurs à désirer, sont traités d’après les sources mêmes, sous un point de vue différent. Tel est, par exemple, l’examen critique de l’âge et de l'authenticité de Siméon Logotbète. objet sur lequel, aujourd’hui encore, les savants qui s’oc- cupent d’histoire russe et byzantine, ne se sont guère formé d’opinion bien arrêtée. M. Kunik fait voir que ce chroni- queur, loin d’être contemporain de Léon le philosophe et du grand-prince Oleg, appartient, au contraire, à une époque bien plus récente et n’est, après tout, qu'un simple com- pilateur. Essai etc. do M. Bernhard i. Un cinquième ouvrage enfin, auquel l’Académie a cru ne pas devoir refuser son patronage, d’abord par reconnaissance des services que l’auteur lui a rendus à différentes occasions, ensuite par l’obligation à laquelle elle se croit appelée, d’ouvrir la carrière au talent, partout où elle le rencontre, — c’est un examen critique de la question d’économie politique si souvent débattue et relative à la grande et à la petite pro- priété, par M. Théodore Bernhard i. Cette question, selon l’auteur, ne saurait être décidée, comme on l’a si souvent essayé, par des considérations purement économiques, d’a- près les résultats immédiats du travail productif, tels qu’on peut les attendre de l’un ou de l’autre des deux système^ connus. Il s’applique à faire voir , qu’il faut , au contraire contempler dans leur ensemble, l’organisme et le mouvement de la vie sociale que suppose la division du sot en grandes ou en petites propriétés, et se demander, jusqu’à quel point le mouvement imprimé ainsi à son activité peut rapprocheij l’homme du but qu’il parait appelé à atteindre. Ensuite, l’au- teur tâche de prouver que les arguments qu’on a l’habitude de regarder comme décisifs, et que des deux côtés on fait le plus valoir, sont fort éloignés d’avoir la portée supposée] que ni le plus grand produit net , tel que le conçoivent levs défenseurs exclusifs de la grande propriété, ni le plus grand produit brut qu’on lui oppose comme résultat nécessaire de la petite culture, n'ont par eux-mêmes, isolément, et en de- hors des rapports de population et d’économie générale qu’ils; supposent, l'importance décisive qui leur est attribuée. Dans ce but, la théorie des économistes anglais, et les développe- ments qu’Adam Smith, Ricardo et son école lui ont suc-; 5 cessivement donnés, a dù être surtout soumise à une critique détaillée. L'ouvrage de M. Bernhardi vient de quitter la presse. 2) Mémoires lus dans les séances. a) Mathématiques. Pour commencer la revue des travaux les plus récents et en partie inédits des Académiciens, nous citerons, en premier lieu, un mémoire sur les intégrales des équations générales de la Dynamique, dans lequel M. Ostrogradsky considère les méthodes d'intégration que les géomètres ont imaginées, pour les équations differentielles relatives au mouvement des systèmes, assujettis à des conditions fixes, ou qui ne varient pas avec le temps; M. Ostrogradsky montre que ces mé- thodes s’étendent également au mouvement des systèmes dont la définition varie à chaque instant. Le même Académicien a lu, le 17 novembre, un second mémoire sur les équations différentielles, relatives au problème des Isopérimètres. L’ob- jet de ce mémoire n’est plus une simple extension des mé- thodes connues; l’auteur y établit une théorie nouvelle, relative à un sujet qui embrasse toute la Dynamique comme un cas très particulier. Ce sujet est le fameux problème des Isopérimètres , dans l’histoire duquel figurent , comme on sait, les noms illustres des Bernoulli, de Newton, d'Euler, de Lagrange et autres. Ces grands Géomètres ont l'immor- tel mérite d’avoir assujetti la question à l’analyse mathéma- tique; mais ils n’ont pas été au-delà; notre Académicien a cherché à résoudre la question; il y a réussi, et tout- à-fait au même degré que les Mathématiciens dans la Dy- namique , bien que celle - ci ne soit , comme nous venons de le dire, qu’un cas très particulier du problème des Isopérimètres. La théorie de M. Ostrogradsky est basée sur un principe nouveau, analogue à celui de la moindre action dans la Dynamique, mais incomparablement plus gé- néral. Le principe de la moindre action proposé par Mau- pertuis, fut établi et développé par deux Géomètres, les plus illustres: Euler et Lagrange. Le dernier s’en est servi pour former les équations de la Dynamique, dans un mémoire très remarquable, imprimé dans le Recueil de la Société de Turin, et il y a fait voir toute l’importance et 1 utilité de ce principe. Mais, disons le en passant, Lagrange combina le principe de la moindre action avec celui des forces vives. Or, le dernier ayant moins d étendue que le premier, le grand Géomètre en s’en servant, a inutilement restreint la généralité des résultats qu’il eût obtenus par le seul principe de la moindre action. M. Ostrogradsky con- sidère son nouveau principe seul et, à l’aide de ce principe, il remplace les équations différentielles connues du problème des Isopérimètres par d’autres équations différentielles qui ne sont que du premier ordre, et dont la forme est tout-à- fait la même que celle des équations dynamiques. Puis, il prouve que toutes les intégrales de ces equations dépendent des dérivées partielles d’une même fonction, définie par une équation aux différences partielles du premier ordre. Résultat important, et qui, sans doute, ne restera pas sans influence sur les différents procédés de l’Analyse mathématique; comme, par exemple, sur celui que M. Jacobi a mis en oeuvre pour distinguer les maxima et les minima dans les problèmes du calcul des variations. Enfin, notre Géomètre établit une nou- velle théorie pour l’intégration des équations différentielles par la variation des constantes arbitraires, et dont les mé- thodes aussi célèbres qu’élégantes de Lagrange, pour faire varier les éléments des orbites planétaires et les constantes arbitraires dans les questions de Dynamique en général, ne sont que des cas extrêmement particuliers. Le mémoire de M. Ostrogradsky renferme encore d’autres résultats remar- quables, par exemple, une intégrale analogue à celle qui est connue en Dynamique sous le nom des forces vives, mais ces résultats ne s’énonceraient que difficilement sans le secours des signes algébriques. M. Bouniakovsky s’est occupé de recherches sur différentes lois nouvelles, relatives à la somme des diviseurs des nombres. Dans un mémoire qui porte ce titre et qui d’ailleurs est déjà imprimé, il donne d’abord plusieurs lois nouvelles, entièrement générales, concernant la somme des diviseurs des nombres, lois qui, à ce qu’il paraît, ne se dédui- sent pas directement de celle qui a été proposée par Euler. Il donne, ensuite, un nouveau procédé pour le développement des fonctions en séries, principalement applicable aux expres- sions composées d’un nombre infini de facteurs, et qui conduit, en outre, à plusieurs propositions curieuses sur les nombres. Le même Académicien, en qualité de membre et de rédacteur d’une des commissions instituées pour la révision de l'ensei- gnement dans les écoles militaires, s’est occupé de la redaction de quelques programmes relatifs aux sciences mathématiques. Enfin , je ne puis taire en ce lieu un travail très méritoire dont M. Bouniakovsky, conjointement avec M. Tcliéby- chev, professeur adjoint, ont bien voulu se charger pour l’édition des oeuvres arithmétiques d'Euler, mentionnée déjà à l’article des ouvrages publiés. Je veux dire un Index systématique et raisonné des mémoires qui sont compris dans cette importante collection. Le même M. Tchébychev s'est acquis un autre titre à notre reconnaissance, par le soin qu’il a pris de rédiger à neuf deux mémoires d’analyse indéter- minée d’Euler dont la première rédaction avait été confiée, par l’auteur lui-même, en 1781, à un jeune élève du Gymnase académique d’aiors, et qui, tout en faisant entrevoir, dans la marche de l’analyse , à ne pas s’y méprendre , le génie de l’illustre maître, offraient cependant, dans la rédaction et dans les détails des calculs, des négligences telles, qu’on avait cru, jusque-là, devoir renoncer à leur publication. Un mémoire original enfin, que M. Tchébychev a fait présenter à l’Aca- démie et qui a été jugé digne de faire partie du Recueil des Savants étrangers, s’occupe de recherches sur| la fonction qui détermine la totalité des nombres premiers, inférieurs à une limite donnée. M. Bruun, professeur à Odessa et auteur d’un nouveau traité de Calcul des variations, a publié dans notre Bulletin une note sur l’intégrabilité des fonctions à plusieurs variables, ayant pour objet de simplifier la démon- stration d'un théorème dont Euler, Lexell, Lagrange et Poisson se sont successivement occupés dans ce même but. l>) Astronomie. Plus la célèbre découverte de M. Le Verrier a eu de re- tentissement dans le monde, plus les étranges contestations auxquelles elle a été en butte dans le courant de cette année, — vu surtout les régions élevées où ces contestations ont pris naissance, et la rapidité avec laquelle elles se sont propagées, grâce , malheureusement, à un penchant peu honorable du coeur humain, — plus il est certain, disons nous, que ces contestations doivent aussi trouver un jour leur place dans les annales de la science. Nos journaux n’étant point restés étrangers à ces clameurs universelles, nos Astronomes se sont crus appelés, à leur tour, à rompre une lance en l’honneur d’une des plus belles découvertes dont la science ait jamais eu à se glorifier. MM. Struve, père et fils, s’en sont chargés, indépendamment l’un de l’autre, et ont livré, le premier, un simple article de gazette, représentant les prétendues objec- tions dans toute leur nullité; l’autre, un examen scientifique de la question litigieuse dont le résultat , comme de raison, a dû être le même. — La polémique littéraire, si elle se tient rigoureusement dans les bornes objectives, est, tout le monde en convient, un des agents les plus puissants dans la re- cherche de la vérité. C’est ce que M. Peters a parfaitement senti dans l’excellente critique à laquelle il a soumis les vues nouvelles, établies par M. Mädler, par rapport au mouve- ment propre des étoiles fixes , et l’existence qu’il en déduit d’un corps central situé dans le groupe des Pléiades. Les ob- jections élevées par M. Peters, soit en général contre la marche des raisonnements de l’Astronome de Dorpat, soit contre certaines de ses hypothèses, seraient trop longues à reproduire ici. L’Académie n’a pas cru devoir refuser à M. Mädler le droit d'y répondre dans son Bulletin même, d’au- tant plus qu’il a su donner à sa réponse le même caractère objectif et le même ton d'urbanité qui distinguent la critique de M. Peters. L’Académie pense en demeurer là, et laisser la décision finale de la question à l’examen des savants à venir et à leur jugement mûri par les progrès ultérieurs de la science. — Le même M. Peters a rectifié, dans une note une idée fausse qui s’est glissée dans les traités les plus ré- cents de géodésie, relativement à la détermination des er reurs dont se trouve affecté l’usage de la planchette dans 1: solution du problème de Polhenot. — Les rapports intime; et fréquents qui se sont établis entre notre Observatoire e l’Etat-major général, tendent à assurer à l’Académie, aussi ; l’avenir, la part honorable qu elle a eue de tous temps au per fectionncment de la géographie de l’empire. Les deux institut; ne peuvent qu’y gagner. C’est ainsi que M. Othon Struve dans sa nouvelle qualité d’Astronome consultant de l’Etat major, a eu l’occasion déjà de livrer deux mémoires étendu; de géographie astronomique, dont le Dépôt topographique s’es réservé d’utiliser immédiatement les résultats, tout en lais sant à l’Académie le soin de publier les calculs qui en formen la base scientifique. Le premier de ces mémoires a pour obje les positions géographiques, déterminées, en 184-7, par le lieu tenant-colonel Lemm, dans le pays des Kosaques du Don l’autre contient le calcul des observations exécutées par h même officier, dans un voyage en Perse qu’il fit en 1838 el 1839. La géographie doit à ces travaux la connaissance d( la position exacte de 117 lieux situés sur le territoire russe et de 83 points de la Perse, embrassant une étendue de plu; de 14-° en longitude. — Enfin M. Lind liage n, jeune savanî suédois, établi depuis quelque temps à Poulkova où il par tage les travaux de nos Astronomes, a soumis à un examer rigoureux l’exactitude des lieux des étoiles consignées dan; le catalogue qu’a publié récemment l’Association britannique sur l'histoire céleste française de Lalande. Le résultat auquel a conduit cet examen, est plus favorable qu’on n’au- rait pu s’y attendre, vu l'imperfection des appareils d’obser- vation d’alors. Si l’on parvenait successivement à déterminer et à écarter les erreurs constantes dont certaines zones ré- duites de Lalande sont sans doute affectées, les positions deé étoiles de ce catalogue pourraient avec fruit être employées à des x’echerches sur le mouvement propre de ces mêmes étoiles. c) Physique. " « M. Kupffer nous a lu la première partie d’un mémoire sur l’élasticité des métaux. Les recherches qui font l’objet de ce mémoire, ont été instituées au Dépôt des poids et me- sures dont la direction est confiée à M Kupffer. Ce nouvel établissement a été créé non seulement pour servir de dépôt aux étalons des poids et mesures de Russie et des copies de ceux de tous les étals de l'Europe, mais aussi pour fournir un local convenable à l’étude des métaux dont les étalons des mesures linéaires sont confectionnés, relativement à celles de leurs propriétés, qui peuvent avoir une influence sur l’exacti- Inde de ces unités. Les plus importantes de ces propriétés sont indubitablement leur dilatation par la chaleur et leur élasticité. Plusieurs méthodes ont été employées pour déter- miner l’élasticité du fer, du platine, du cuivre jaune, de l'ar- gent et de l’or. La première consiste à fixer un fil métallique à son extrémité supérieure; de suspendre un levier horizon- tal à son extrémité inférieure, et d’écarter le levier de sa po- sition d’équilibre. Le levier se met aussitôt à osciller dans un plan horizontal autour de sa position d’équilibre; la durée de ces oscillations donne alors une mesure de l’élasticité du fil. Coulomb a déjà employé cette méthode dans le même but, mais sur une très petite échelle. Pour donner une grande précision à ses résultats, M. Kupffer a employé du fil de 10 pieds de longueur et d’un rayon d’une ligne environ; le levier avec le poids qu’il portait, pesait jusqu'à 400 livres. On a déterminé, par l’expérience, l’augmentation que la durée des oscillations éprouve par la résistance de l’air; on a réduit cette même durée à des arcs infiniment petits. Ce n’est que grâce à toutes ces précautions, qu’on a pu arriver à des ré- sultats exacts. Pour plus de sûreté, M. Kupffer ne s’est pas borné, dans ses recherches, à cette seule méthode; il en a employé d’autres dont la description et les résultats feront le sujet d’un second mémoire. — Dans une note, le même Aca- démicien a examiné les prétendus rapports qui existent entre le choléra et les phénomènes magnétiques. Cette recherche offrant un intérêt plus général, bien qu’elle ne conduise qu’à un résultat négatif, il ne sera peut-être pas hors de propos de nous y arrêter un moment. Nous suivrons exactement la marche du raisonnement de l’auteur. Depuis qu’on est con- vaincu que le choléra n’est pas contagieux, on est forcé d'ad- mettre que cette maladie se propage par quelque agent uni- versel; mais en quoi consiste-t-il? où réside-t-il? pourquoi ne frappe- 1- il pas tous les organismes indistinctement, mais seulement quelques individus? Voilà des questions qui se présentent naturellement à notre esprit, et auxquelles un rai- sonnement basé sur l’expérience peut seul nous donner une réponse. Il n’est pas étonnant que, pour expliquer un phéno- mène qui occupait tous les esprits, on ail de nouveau, comme en 1831 , jeté les yeux sur l’agent le plus universel que nous connaissions (après la gravitation toutefois, qui est d’une action trop constante pour expliquer des phénomènes si changeants), sur le magnétisme terrestre, agent dont l’action s’étend à de grandes distances, et est entourée de ces mys- tères qui excitent la curiosité et donnent un champ libre aux imaginations Depuis que M. Faraday a fait voir que tous les corps, et non seulement ceux qui contiennent du fer, sont doués de propriétés magnétiques, on ne peut plus nier, que les forces magnétiques de la terre ne puissent influer sur les organismes. Mais pour prouver cette liaison entre les phéno- mènes du magnétisme terrestre et l’épidémie , il faut, avant tout, prouver que les forces magnétiques ont subi dans cer- tains lieux, pendant l’épidémie, des altérations sensibles. Si cela n’a pas eu lieu, la question se trouve écartée d’elle même, et nous n’avons plus besoin d’examiner, si de pareilles aberrations peuvent , ou non , exercer une influence quel- conque sur la marche du choléra. Entre les observations magnétiques qui se font sur plusieurs points de l’empire, M. Kupffer a donc choisi celles qu’on exécute ici, à St.-Pé- lersbourg, et à Cathérinebourg, d'heure en heure, jour et nuit. On sait, depuis longtemps, qu’il existe un rapport frappant entre la marche des aiguilles magnétiques sur des points très distants même. Cette loi s’est encore manifestée cette fois-ci, pour St.-Pétersbourg et Cathérinebourg, pendant le mois de mai et la première moitié de juin, où l’épidémie ne s’était encore montrée dans aucun de ces deux lieux. Dans la deuxième moitié du mois de juin, en juillet et août, lorsque l’épidémie sévissait à St.-Pétersbourg, tandis que Cathérine- bourg était à son état hygiénique normal, la ressemblance entre la marche des aiguilles , dans ces deux villes , s’est maintenue. Elle est encore demeurée la même en septembre et octobre, où l'épidémie avait presque cessé dans la capitale, et où Cathérinebourg s'est trouvé infectée à son tour, bien qu’à un moindre degré, il est vrai. Toujours est-il, que lap- parition et la disparition de l’épidémie n’a été pour rien dans la marche des phénomènes magnétiques terrestres de ces deux lieux. D’ailleurs, un phénomène plus ou moins local, comment peut-il être produit par une cause si générale que le magnétisme terrestre? On sait que la source des phéno- mènes magnétiques qui se passent à la surface de la terre, réside dans son intérieur, et un changement dans l’abondance de cette source se ferait sentir à-la-fois sur toute la surface du globe. Mais le miasme même de l’épidémie, quelle que soit sa nature, ne pourrait-il pas agir sur les aimants, comme il agit sur les organismes, sans pénétrer dans l’intérieur de la terre? Dans ce cas, les phénomènes du magnétisme ter- restre resteraient les mêmes, mais les aimants qui se trouvent dans nos cabinets de physique éprouveraient un changement dans leur force. Effectivement, on a cité des observations de ce genre; on a dit que des aimants qui avaient porté des charges considérables, s’étaient tout d’un coup affaiblis pen- dant l’épidémie. Cette hypothèse, dit M. Kupffer, est aussi renversée par nos observations. Les changements de l’inten- sité des forces magnétiques terrestres sont observés avec un appareil qui indique non seulement ces changements-là, mais encore ceux qui pourraient avoir lieu dans l’intensité de l’ai- mant qui fait partie de cet appareil ; or, on n’a observé aucun 8 autre changement dans la force de cet aimant que celui qui a toujours lieu en vertu des variations de sa température. Quant enfin à l’état électrique de l'atmosphère, c’est aux mé- decins à décider, si la plus ou moins grande quantité de cet agent, dont il se trouve si peu dans l’atmosphère, qu’il faut souvent des instruments très délicats pour en constater l’existence, peut, ou non, avoir une influence sensible sur l’organisme humain, et produire des changements si considé- rables dans letat hygiénique de tout un pays. Quoi qu’il en soit, il est malheureusement certain que les physiciens ne sont pas encore en état de donner une base expérimentale à cette conjecture , à cause de l’imperfection des instruments qui servent à observer l’état électrique de l’atmosphère, de sorte que nous ne possédons pas encore , ni en Russie , ni ailleurs, des séries complètes de ce genre d’observations. Il n’est pas question, bien entendu, des grandes décharges élec- triques des orages qui sont soigneusement notées dans nos registres météorologiques; celles-ci n’ont été ni plus ni moins fréquentes pendant l’épidémie. — Dans notre dernier compte rendu, nous avons tâché de donner, en peu de mots, une idée des recherches de M. Lenz, relatives à l’influence que, dans les machines magnéto-électriques, la vitesse de rotation exerce sur le courant produit. M. Lenz était parvenu à dé- montrer que la position des cylindres, où l’action du courant devient nulle et où celui-ci change de direction, que cette position, disons -nous, n’est nullement constante, quelle avance au contraire à mesure que l’intensité du courant aug- mente, et qu’en conséquence, il faut, dans ces recherches, déplacer le commutateur selon le plus ou moins de vitesse qu’on donne au mouvement de rotation. Ce fait, déduit théo- riquement, s’est trouvé parfaitement confirmé par l’expé- rience. Un second mémoire de M. Lenz, sur le même sujet, s’occupe d’abord de quelques conséquences qui découlent du principe que nous venons d’énoncer. Ensuite, notre physicien passe à un objet qu’il avait négligé jusque-là, et qui, bien qu’il ne puisse rien changer à la nature du phénomène, doit cependant influer sur le degré de son intensité, et, ce qui plus est, pffrir peut-être la clef pour l’explication du phénomène même. Car, non seulement le fer ne se magnétise pas instan- tanément, mais il se passe encox’e un certain temps avant que le magnétisme, produit dans le fer, ne parvienne à exciter le courant dans les hélices de cuivre; ceci produit un déplace- ment relatif des phases du phénomène primaire et secondaire, et modifie, par conséquent, aussi le courant, et cela non seule- ment dans ses phases, mais encore dans son intensité. En ad- mettant une certaine fonction pour le rapport qui existe entre la force du courant et la position des cylindres, M. Lenz a pour- suivi le phénomène en question par la voie du calcul ; il pense. qu’une fois cette fonction déterminée par l’observation, il lui sera facile de parvenir à une mesure plus exacte du temps qu’il faut pour produire le magnétisme, et ensuite le courant. Un moyen que M. Lenz a en vue, pour donner au mouve- ment rotatoire l’uniformité requise pour ces sortes d’expé- riences, écartera déjà une partie notable des difficultés dont elles sont affectées. — M. Jacobi a décrit, dans une note, l’usage de l’agomètre à mercure , et a rendu compte de quelques résultats qu’il a obtenus à l’aide de cet instrument qui sert à mesurer, avec la‘plus grande exactitude, la résis- tance des conducteurs galvaniques. Depuis que la formule d’Ohm a été généralement adoptée, la mesure de la résis- tance des conducteurs est devenue, dans la galvanométrie, une opération des plus importantes, et dont l’influence sur l’exactitude des résultats n’est pas moindre que celle même de la rigueur des méthodes qu’on emploit pour mesurer la force du courant. On sait que, sous ce dernier rapport, l’ex- actitude de nos observations a de beaucoup avancé nos con- naissances sur cette force mystérieuse que nous appelons le galvanisme. Les différences que nous trouvons entre l’obser- vation et l’hypothèse, sont, dans la plupart des cas, trop grandes pour pouvoir être attribuées entièrement à des sources connues d’erreurs. Cependant la marche que la science a prise, nous défend de nous arrêter là; la rigueur seule de l’observation, poussée aussi loin que possible, peut nous conduire à la découverte de lois nouvelles , là même où nous ne voyons le plus souvent qu’un simple jeu du hasard ou des circonstances fortuites. Le mémoire de M. Jacobi promet d’autant plus de rectifier et de consolider les bases de la galvanométrie, qu’il offre des observations dont la con- cordance entre elles ne laisse rien à désirer. Le même Aca- démicien a publié, en outre, deux de ses mémoires lus en î 84-6: sur la polarisation des fils conducteurs et sur la ré- sorption des gaz dans le voltamètre. — Les observations des marées' que, par la coopération obligeante du Département hydrographique, il a été permis à l’Académie de faire insti- tuer dans la mer Blanche, où il s’agissait surtout de bien déterminer l’étrange phénomène de la Manikha et ses limites, ont produit des résultats très satisfaisants. La série d’obser- vations faites, pendant quatre étés consécutifs, par le capi- taine Matsérovsky, du corps des pilotes, a été confiée par M. Lenz à un jeune physicien de ses élèves, M Talyzine, qui l’a soumise au calcul et nous a déjà présenté un premier échantillon de son travail. Un autre officier du même corps des pilotes, M. Zaroubine, après avoir vu fonctionner l’ap- pareil qui sert à ces observations, a été conduit, par des combinaisons assez heureuses, à la construction d’un sem- blable appareil qui offre l’avantage d’être moins coûteux et 9 de pouvoir être construit et réparé au besoin par de simples ouvriers. M. Zaroubine est auteur aussi de deux autres ap- pareils non moins ingénieux, qui indiquent et enregistrent, sans le secours d'un observateur, les changements de la di- rection et de la force des vents. L’Académie a cru devoir encourager ces tentatives utiles, bien qu elles soient suscep- tibles encore de perfectionnements ultérieurs. M. Sie vers, lieutenant de la marine, a soumis au jugement de l’Académie le projet d’un bateau propre à être manoeuvré par l’effet de la houle. Enfin, M. Kämtz, professeur à Dorpat, nous a adressé un rapport détaillé sur les résultats de ses observa- tions magnétiques faites dans un voyage en Finlande, travail que l’Académie a jugé assez important pour lui accorder une place honorable dans le Recueil des Savants étrangers. Nous ne saurions nous dispenser, à cette occasion, de signaler avec reconnaissance la sollicitude éclairée dont l’étude des phéno- mènes du magnétisme terrestre est constamment l’objet de la part de M. le Ministre des finances. Lorsque, en 1845, le gouvernement britannique , sur la proposition du Comité magnétique de Cambridge, ordonna de continuer les observa- tions magnétiques sur tous les points où elles avaient com- mencé en 5840 , on résolut , par des raisons d'économie, de diminuer le nombre des observations. Une semblable réduc- tion fut aussi appliquée chez nous aux observatoires de Ca- thérinebourg et de Barnaoul qui devinrent, de cette manière, des observatoires magnétiques de seconde classe. A présent, vu l'importance d'une uniformité complète dans le système des observations, les établissements nommés sont passés de nouveau au premier rang. A cette occasion, les gages des observateurs subalternes ont été augmentés pour tous les observatoires du corps des mines; les directeurs aussi ont obtenu une addition aux gages qu’ils reçoivent comme offi- ciers des mines. L’observatoire établi à la mission russe à Péking n’a pu fournir jusqu’à présent que des observations météorologiques et quelques observations sur l'inclinaison magnétique, parce que le peu d’instruments magnétiques qu’on y avait envoyés avec la mission de 1840 , s’étaient, pour la plupart, endommagés en route. A présent, à l’occa- sion du changement du personnel de la mission, qui aura lieu l'année prochaine et qui permet de faire des envois considé- rables à Péking, M. le Ministre des finances a commandé, pour l’observatoire de cette ville, un appareil magnétique com- plet, avec un instrument universel et un chronomètre. Enfin, M. de Arontchenko a ordonné de reconstruire, sur un em- placement plus convenable , l’observatoire magnétique de Tiflis , situé , aujourd’hui , au centre de la ville et dont les environs sont de plus en plus envahis par des constructions ordinaires contenant du fer; il a assigné, en même temps, sur les fonds de l’administration des mines, les sommes néces- saires pour renouveler les instruments et pour salarier le Directeur et ses aides. La publication des observations faites dans les observatoires magnétiques et météorologiques de l’empire, continue toujours sous la direction de M. Kupffer et aux frais de l'administration des mines. Comme les obser- vatoires magnétiques russes sont coordonnés à des établisse- ments semblables fondés, depuis, en Angleterre et dans ses colonies, en Allemagne etc., et font partie ainsi d'un immense réseau qui embrasse toute la surface terrestre, on a été obligé de publier les observations qu’on y fait dans une langue généralement répandue en Europe. Cette année, ce vaste recueil d'observations faites en Russie, a été publié en même temps en langue russe sous le titre de «Cboai> MarmiT- Hbixi) u MeTeopo-ioruuecKHXT) naoaio^emii etc. Cette édition russe sera continuée régulièrement, et paraîtra toujours en même temps avec l’édition française. d) Chimie. Le grand établissement galvanoplastique de Monseigneur le Duc de Leuchtenberg, outre le développement technique qu’il doit déjà à son auguste Fondateur, offre, comme de raison, des occasions fréquentes à des recherches toutes scientifiques, occasions que Son Altesse Impériale, guidée par Son esprit investigateur et Son penchant pour les études sérieuses, ne laisse pas de mettre à profit. S. A. nous a fait part, à diverses reprises, des propriétés de ce précipité noir qui, dans la réduction galvanique du cuivre, se dépose sur l'anode de l'appareil. Recherchant des moyens pour utiliser cette substance que l’établissement produit en si grande quantité , S. A. a fait faire à Munich des essais pour l’em- ployer à la teinture du verre, essais qui ont parfaitement réussi. Puis, traitant cette même substance avec de l’acide nitrique, S. A. a soumis à une analyse chimique quantitative tant la solution qu’Elle en a obtenue que le résidu insoluble. Les résultats de ces deux analyses forment le sujet d’une note que l’auguste Auteur a daigné déposer dans notre Bulle- tin. _ On admettait, depuis les recherches de Lavoisier et Laplace , que la glace , en se fondant , absorbait 75 calori pour passer à l’état d'eau. Des expériences récentes ont prouvé que ce nombre était trop faible, et qu il se montait au moins à 79. Comme la chaleur latente de l’eau sert de point de départ dans beaucoup de recherches thermochi- miques, M. Hess a été conduit à examiner l’exactitude du chiffre qui avait été établi par les travaux récents des physi- ciens français. Ses résultats 1 ont conduit à un nombre plus fort que 79. Ces recherches ont montré , en même temps, f) Voyages de naturalistes. quelles sont les conditions les plus avantageuses, dans les- quelles il faut se placer pour obtenir les données les plus exactes. Les températures très basses étant celles qui four- nissent les données les plus rigoureuses, notre chimiste s'est arrangé de manière à revoir encore une fois ses résultats dès que le froid deviendra assez intense. Un autre travail de longue haleine dont s’occupe le même Académicien a pour objet la chaleur des dissolutions des sels; or, vu le grand nombre de faits qu’embrasse ce travail, l’auteur désire le mûrir davantage avant de le livrer à la publicité. Enfin, M. Iléss a préparé une septième édition de son traité de chimie qui se trouve sous presse et dont la majeure partie est déjà imprimée. — M. Fritzsche a continué ses re- cherches sur les produits extraits des semences du Peganum Harmala , et a décrit un nouvel alcaloïde résultant de Faction de l’acide nitrique sur la Harmaline. Cette substance traitée par un mélange des acides nitrique et sulfurique avec de l’alcool, perd de l’hydrogène, s’assimile l’oxygène et l’azote, et se transforme , en grande partie , en ce nouveau corps auquel M. F ritzsche a donné le nom de Nitroharmalidine. Le même Académicien nous a communiqué une note de M. l)üp- ping sur une nouvelle combinaison de l’acide sulfureux avec de l’eau. e) Géognosie. M. Helmersen enfin a publié, dans le Bulletin, une note sur la constitution géologique de la presqu'île de Man- gyschlak, située sur le bord oriental de la mer Caspienne. On sait que cette presqu'île fait partie du vaste plateau, nommé Oust-ourt, qui s'élève entre la Caspienne et le lac Aral, et que, jusqu’à présent, on avait cru exclusivement com- posé de couches tertiaires. Notre géologue prouve", d’après les observations et les échantillons, recueillis sur les lieux par le Colonel I va nine, qu'une partie considérable de la presqu'île de Mangyschlak se compose non seulement de couches appartenant au terrain crétacé, mais encore de cou- ches brusquement redressées en forme d’une véritable crête, et qui, à en juger d’après leur type minéralogique, sont d’un âge beaucoup plus reculé que le terrain crétacé dont les dé- pôts, tout en conservant leur position primitive, c’est-à-dire horizontale, flanquent les couches soulevées de la crête. Cette petite chaîne de montagnes, connue sur nos cartes sous le nom de Karalaou, se relève à 2000 pieds au-dessus du niveau de la Caspienne, et l’on ignorait, jusqu’à ce jour, ses relations géologiques. L’existence d’un ancien terrain à cou- ches redressées est un fait nouveau et assez important pour la géologie du vaste bassin Caspien. Le même Académicien, chargé par l’Académie de publier le récit du voyage que feu M. Lehmann fit, en 184-1, à Boukhara et à Samarkand, nous a présenté la première partie de son travail. La description de ce voyage qui n’a pas manqué d’enrichir amplement nos connaissances de ces pays, est ré- digée par M. Helmersen sur le journal de M. Lehmann qui, comme on sait, décéda en 184-2 à Simbirsk, au moment où il retournait à St.-Pétersbourg, pour y publier lui-même les belles observations et recherches qu’il avait faites pen- dant ses voyages dans les 6teps des Kirghises et dans le Khanat de Boukhara. La seconde partie du rapport sera aussi achevée sous peu et paraîtra conjointement avec la première. — Nous avons à prendre note ici du voyage d’un autre natu- raliste, M. Basiner, par la raison que ce travail, après avoir remporté un prix Démidov, a été publié ensuite sous les auspices de l’Académie dans les Beitrüge. M. Basiner a pris part à la même expédition qui, en 184-1, se rendit à Khiva par le step des Kirghises. Les renseignements qu’il a recueil- lis sur ce pays peu fréquenté, à part ses observations scien- tifiques très dignes d’attention , sont de nature à intéresser vivement les amateurs des études géographiques. Enfin, notre i Bulletin a encore livré un troisième rapport de voyage qui a pour auteur M. Buhse, botaniste, qui, en 184-7, a eu l’occa- sion de visiter l’Arménie sous le rapport de sa végétation. g) Botanique. Parmi les travaux de nos propres botanistes, nous citerons un mémoire monographique de M. Meyer sur les Cirses de Russie, et deux articles de M. Ruprecht, plus susceptibles d’extrait que le travail de son savant collègue: L'examen des plantes de la mer d’Okhotsk, rapportées par M. Midden- dorff de son expédition et dont s’est chargé M. Ruprecht, a fourni l’occasion à ce botaniste de faire des observations curieuses sur la structure et la croissance de ^quelques gran- des tiges d’algues, et sur les moyens d’en déterminer l’âge. Certaines plantes marines offrent des phénomènes physiolo- giques analogues à ceux qu’on remarque dans nos plantes terrestres les plus développées, tels que la croissance an- nuelle du feuillage, à la seule différence près, que, dans ces; végétaux marins, les feuilles ne tombent qu’au printemps, tandis que leur formation nouvelle commence déjà dès lesi premiers jours d’hiver, et qu’il n’y a pas de saison où 1 onj remarque un repos quelconque dans la végétation de ces plantes. Si le feuillage même, d’une part, suffit à déterminer la saison dans laquelle l’individu a été cueilli; de l’autre, la tige offre parfois des critères invariables qui indiquent l’âge de la plante. La croissance de la tige se fait particulièi'ement par l’addition à la pointe de nouvelles parties élémentaires, ce qui fait que, quelquefois, celte tige croit en longueur jusqu’à 200 pieds et au-delà, sans trop changer en épaisseur. Bans d’autres plantes , elle atteint l’épaisseur d'un bras d’homme par le dépôt successif de couches concentriques de tissu cellulaire à la périphérie, couches qui sont souvent mieux marquées que les zones ligneuses de nos arbres, par des lignes plus foncées. Tous ces phénomènes, il est bon de l'observer, n’ont jamais été remarqués dans les fucus des contrées tropicales et sous-tropicales; ils caractérisent par- ticulièrement le groupe naturel des varechs, propres aux zones tempérées et glaciales de l'Océan des deux hémisphères. Un voyage en Afrique, entrepris par un jeune naturaliste russe, a fourni l'occasion à M. Ruprecht de signaler à l’at- tention de l'Académie, dans un second mémoire, l’importance d’un examen comparatif des flores des deux mers séparées par l’isthme de Suez. On sait, par des observations anté- rieures, que plus de la moitié des plantes que recèle même la partie septentrionale de la mer Rouge, sont différentes de celles que nourrit le sol de la Méditerranée; mais on a presque toujours négligé de bien constater, si réellement ces formes particulières tiennent au fond de la jmer. 11 s'agit de bien déterminer le rôle important d’isoloir que joue peut-être cette contrée intéressante par rapport aux températures sous- marines, et partant à la distribution géographique des êtres organiques. Dans le fait, les excellents travaux de M. Ehren- berg sur les polypes, ont fait connaître une si grande richesse de formes particulières, propres à la mer Rouge, et dont pas une ne se retrouve dans la Méditerranée, ainsi que vice versa. Mais encore faut-il remarquer, qu’il n’est pas bien avéré que toutes ces formes appartiennent à la partie septentrionale de la mer Rouge; on sait, au contraire, que les coraux manquent entièrement au golfe de Suez, ce qui ferait supposer que cette anomalie apparente doit moins être attribuée à l’effet de l’isthme, qu’à la formation géognoslique du sol, ou autres causes à découvrir encore. h) Zoologie. Un travail étendu sur le rhinocéros fossile ( tichorkinus ) dont M. Brandt s’occupe depuis longtemps, et dont nous avons plusieurs fois eu l’occasion de parler, vient de recevoir, cette année, les derniers développements, et sera sous peu livré à l’impression dans une forme beaucoup plus étendue et parfaite que n’avait eue sa rédaction primitive. On sait que M. Brandt a eu soin, de temps à autre, de publier, dans des uotes, les additions dont, successivement, il a pu enrichir et compléter son mémoire. Une de ces notes, entre autres, lue en î 8 48, a pour objet les dents incisives, ou leurs alvéoles dont.M. Brandt a découvert les traces dans une mâchoire de rhinocéros. La classification et la détermination des Asta- coïdes du Musée zoologique a nécessité des études qui ont conduit M. Brandt à quelques résultats nouveaux destinés à faire le sujet d'un mémoire à part. En attendant, deux notes publiées dans le Bulletin en ont rendu compte au préalable. L’une de ces notes s’occupe de deux espèces , formant un genre particulier, d’écrevisses brachyures, de la section des Corvstides; l’autre établit quatre nouveaux genres qui, avec le genre Lilhodes , doivent former un groupe particulier parmi les Crustacés anomures, groupe que M. Brandt enrichit à la fois de cinq nouvelles espèces, toutes découvertes par notre voyageur Voznessensky. M. Middendorff a an- nonce préalablement , dans trois notes insérées au Bulletin, une suite de nouveaux mollusques, constatés comme appar- tenant à la Faune de Russie. Ces espèces offrent au ant d’élé- ments essentiels pour la comparaison de nos mers sous le point de vue zoo-géographique. Un mémoire étendu du même auteur, formant la seconde partie de ses études malacozoolo- giques, est consacré aux mollusques monovalves marins de la Russie. Il sera immédiatement suivi d’un travail analogue sur les bivalves, et puis, d’un résumé des résultats généraux de ces recherches qui, à en juger par ce qui est déjà terminé, font entrevoir déjà des éclaircissements notables sur les lois de la distribution des animaux. En attendant, la démarcation des limites entre les espèces et les simples variétés a fait reconnaître à M. Middendorff, qu’entre les espèces bien établies déjà, on rencontre, surtout dans la Faune du haut Nord, des formes intermédiaires, que notre zoologue n’a su désigner autrement que du nom de variétés hybrides. La fréquence et la diversité de ces formes a nécessité une nou- velle nomenclature, assujettie à un principe simple et im- muable qui puisse faciliter, d’un côté, l’intercalation des variétés dans le système, et empêcher, de l’autre, la confu- sion inextricable dont la création d’espèces nouvelles sans fin menace d'envahir la science. M. Middendorff a essayé, et non sans succès à ce qu’il paraît, d'imaginer un pareil prin- cipe et d’en soumettre la première application au jugement des savants. Enfin, notre zoologue a publié, dans le Bulletin de la Société des naturalistes de Moscou, une esquisse de l’his- toire de la Malacozoographie russe, avec l’indication, complète au possible, des sources de cette science, et un coup d’oeil préalable sur la distribution géographique des mollusques de Russie. M. Hamel a publié, dans le Bulletin, son mémoire, complété depuis Î84G, sur le Dodo, les Solitaires et l’oiseau de Nazare fictif, mémoire dans lequel l’auteur présente une revue critique de tout ce qui a été noté par des voyageurs et autres relativement à la découverte et à la destruction du Dodo de l’ile Maurice et des Solitaires des îles de la Réunion et de Rodriguez, en démontrant, en même temps, que l’oiseau de Nazare, Didus Nazarenus , n’a jamais existé ailleurs que dans les ouvrages, où il a été introduit par suite d’une corruption de nom. — M. Siemaszko, sur les traces de M. Midden- dorff, a décrit, dans une note, quelques mollusques russes de terre et d’eau douce; M. Ménélriés a livré la seconde partie du Catalogue des insectes recueillis par feu Lehmann, et M. We isse, un premier supplément à son Catalogue des infusoires de St.-Pétersbourg, suivi d'une notice sur la photo- phobie de l’espèce dite Crypiomonas curvata. M. Baer enfin a mis sous presse ses recherches anatomiques sur le système vasculaire du marsouin ( Delpkinus phocciena); il nous a an- noncé, en outre, comme achevée, la partie physiologique de son traité sur les monstres doubles, et nous a rendu compte d’un travail de M. Gruber, prosecteur à l’institut anatomique de l’Académie médico-chirurgicale, sur un monstre du sexe féminin à fissures partielles de la moitié antérieure et posté- rieure du corps. Yu la rareté du cas et le soin avec lequel les recherches ont été conduites, ce mémoire, illustré de sept dessins, est admis au Recueil des Savants étrangers. i ) Histoire. L’histoire du règne de Pierre-le-Grand qui occupe M. Oustrialov et l’occupera encore de long-temps, bien qu il nous ait déjà présenté le tome premier achevé de son ouvrage et une partie notable du tome second, — cette époque glorieuse de notre histoire, disons -nous, a fourni à deux autres Académiciens des sujets d’études qui, pour être plus spéciales, n’en sont pas moins intéressantes; car, dans quelque direction que l’on poursuive les projets et les actions immortelles de ce Prince -Réformateur, partout on rencontre les traces d’une pénétration d’esprit, d’une grandeur et d’une force d ame qui commandent l’admiration. On sait le pen- chant qu’a M. Baer pour l’histoire des découvertes géogra- phiques en général, et la noble mission qu’il s'est imposée de signaler particulièrement au monde savant , les mérites incontestables et trop peu appréciés sans doute, que le Gou- vernement et les voyageurs russes se sont acquis dans ce domaine, et les progrès qu’ils ont fait^faire à la géographie. Appelé, un jour, à fournir un sujet de lecture à l’une des seances de la Société géographique, notre Académicien avait choisi pour thème la part illustre qu’a eue le génie seul de Pierre-le-Grand aux perfectionnements de nos connais- sances géographiques. Lancé une fois dans un sujet aussi fécond et aussi attrayant, naturellement M. Baer n’a pu se laisser arrêter par les bornes étroites d’une simple lecture de soirée; l’article petit à petit a atteint le volume d’un ouvrage ayant pour but, d’abord, de combattre l’erreur de ceux qui prétendent obstinément que l’idée des nombreuses expéditions géographiques que Pierre a fait entreprendre, lui a été suggérée par des étrangers; ensuite, de faire res- sortir la haute importance des progrès dont la géographie est redevable aux sublimes conceptions de notre immortel Mo- narque. Quant au premier problème, M. Baer fait voir que chacune des grandes expéditions, ordonnées par Pierre I, a tiré son origine d’un événement quelconque dont elle fut immédiatement précédée , et que le seul désir de l’Em- pereur d’étendre le commerce de son Empire, sa soif ardente de l’instruction ont nourri en lui le goût pour les voyages de découverte. On ne se lasse pas surtout de répéter que la question de savoir, si l’Asie et l’Amérique tiennent en- semble, ou non, lui a été posée par l’Académie de Paris. M. Baer allègue un document authentique dont notre histo- riographe Millier n’a pu avoir connaissance, et qui prouve d’une manière irréfragable qu’avant même l’expédition de Bering, les géodésistes Iévréïnov et Loujine, ont déjà été chargés d’une reconnaissance des lieux sous ce rapport. D’autres témoignages, non moins irrécusables, attestent que Pierre s’est occupé de cette même question dès les pre- mières années du 18ème sjècle, avant qu'il eut noué des rela- tions quelconques avec les savants de France, et que ses projets ne furent frustrés que par la guerre du Nord qui éclata vers cette époque. Pour ce qui concerne les résultats des expéditions qui datent de ce règne glorieux, M. Baer rappelle que nous leur devons la première connaissance de la véritable configuration de la mer Caspienne et de la sé- paration des bassins du Syr et de l’Amou, de celte mer; que c’est Pierre encore qui nous a appris à connaître au juste l’étendue delà plus grande partie de l’ancien continent, vu que les meilleures cartes de 1720 représentaient encore le Nord de l’Asie raccourci de 50° en longitude , ou d’un septième environ du parallèle. Bien que la seconde expédi- tion de Bering fût ordonnée et exécutée après la mort de Pierre, cependant, comme alors déjà on la considérait comme poursuite ultérieure du problème posé par le défunt Em- pereur dans les instructions tracées, comme tant d’autres, de sa propre main, M. Baer a eu raison, ce nous semble, non seulement de la comprendre dans son tableau, mais encore de la traiter avec une sorte de prédilection, en faisant voir que cette mémorable expédition, avec ses diverses rami- fications, est peut-être ce qui existe de plus grandiose dans ment que datent nos connaissances de la véritable configura- tion de la cête septentrionale de l’Asie et partant des vraies 13 dimensions de ce vaste continent; c’est elle qui nous a donné les premières notions exactes de la Sibérie, dans ses rapports géographiques, ethnographiques et historiques, et c’est encore elle qui a fait disparaitre de nos caries les idées fausses et presque chimériques des géographes de ce temps, concernant l’ile des Etats et les pays de Jesso et de la Compagnie, en nous découvrant, d'une autre part, la côte Nord-Ouest de l’Amé- rique, inconnue jusqu’alors. Parmi les spécialités intéressantes de l’ouvrage, nous citerons les preuves produites par M. Baer pour faire voir que les premiers essais de nouer des relations commerciales régulières avec la Chine, ont échoué par suite des intrigues des Jésuites; que la Nouvelle -Sibérie, ou au moins l'archipel Liakhov, avait déjà été découvert par une des anciennes expéditions de Pierre et était seulement tombé dans l’oubli ensuite; qu’une mission enfin aux Indes, par la Perse, quoique mentionnée par les biographes, n'a cependant pas été suffisamment appréciée, et réclame à juste titre une place dans l'histoire des voyages, en ce qu elle prouve la spontanéité des actions du Tsar dans ces sortes d’entreprises; car celle-ci a été ordonnée avant même son premier voyage à l’étranger. — Un sujet analogue a occupé M. Hamel. Dans un mémoire, qui a pour objet l’histoire des expéditions maritimes des Anglais et des Hollandais dans l’Océan septentrional, M. Hamel signale à l’attention des savants tout ce que ces entreprises ont contribué pour étendre et éclaircir la connais- sance géographique du haut Nord , tant de l’ancien que du nouveau continent. Nous devons aux investigations laborieuses de M. Hamel une foule de détails nouveaux qui se l'apportent soit à des rapprochements curieux de certaines dates histo- riques, soit à la rectification de la géographie et de l’hydro- graphie de ces parages, soit enfin à l’origine de quelques noms géographiques qui, défigurés tour à tour par les indi- gènes et les étrangers , ont fini par produire une confusion qu’il y a certainement du mérite à débrouiller. Un autre travail a immédiatement conduit M. Hamel à un épisode in- téressant de l’histoire de Pierre I. Des recherches instituées aux archives de Moscou ont fait découvrir incidamment à notre Académicien, d'abord, la véritable date de la fondation de l’ordre de St. -André, faussée par Bayer ; ensuite, un che- valier de cet ordre dont nos annales ne font point mention, bien qu’il eût été le troisième par rang d’ancienneté, étant seulement le cadet de Go lo vine et de Mazépa. Ce che- valier est Constantin Brancovan, Hospodar de la Va- lachie, qui, dès 1697, a joué un certain rôle dans nos relations avec la Porte. Ce fut lui qui s’offrit à fournir à Pierre des officiers et des matelots grecs pour équiper sa flotte naissante, destinée alors pour la mer Noire et inaugu- rée, en 1699, dans la mer d’Azov, par le Tsar en personne qui occupait le rang de capitaine sous les ordres de l’amiral Golov in e. Le premier bâtiment de guerre russe qui sillona les vagues du Pont-Euxin fut, selon M. Hamel, Le Fort (^Kph- nocTh), ayant à son bord l’ambassadeur Oukraïntsov, por- teur des conditions de paix à Constantinople. Cette paix, con- clue en 1700, rendit, pour le moment, inutiles les services de l’Hospodar de la Yalachie qui, à cette occasion, fut dé- coré de l’ordre de St. -André. Du reste, les rapports ne ces- sèrent point, et en 1704, Brancovan reçut même du Tsar son portrait enrichi de diamants. Le mémoire de M. Hamel, qui ne tardera pas à paraître, renferme, parmi de nom- breux détails, des lettres intéressantes du Tsar sur les pro- positions qui lui furent faites par Brancovan et Mazépa, d’élever son fils, le Tsarévitch Alexis, sur le trône de Con- stantinople. — M. Kunik, cultivant un tout autre champ de l’histoire de Russie, après s’être honorablement acquitté de sa charge envei’s son prédécesseur , a repris le fil de ses propres études, et nous a présenté la première partie d’un travail étendu sur l’histoire des divers états en Russie. Cette partie traite d'abord de l’origine et des premiers développe- ments de l’état des princes, des nobles et des fonctionnaires chez les peuples slaves en général ; elle fournira ainsi la base aux recherches subséquentes sur l’organisation des états en Russie, dès la fondation de la monarchie. — Dans une note sur quelques points relatifs à 1 histoire extérieure de l’Evan- gile slave de Reims, le même Académicien a répondu à un slaviste allemand qui s’est posé en arbitre dans une question de litige soulevée entre lui, M. Kunik, et M. Ilanka à Prague. — MM. Fràhn et Dorn ont continué à enrichir de leurs découvertes le vaste domaine de la numismatique orien- tale, et d’éclairer par là des parties plus ou moins obscures de l’histoire. M. Dorn, entre autres, nous a fait connaître la plus ancienne monnaie sassanide qui existe. 11 a livré, de plus, un mémoire sur la géographie du Tabéristan, du Ma- zanderan, du Ghilan, et du Dailémistan, mémoire qui forme une partie intégrante de l’histoire de ces pays, depuis nom- bre d’années, objet des etudes de notre Orientaliste. 11 nous a livré, ensuite, une notice de la traduction persanne des quatre Evangiles, exécutée par ordre de Nadir-Schah, vers le milieu du dernier siècle, et fort remarquables par les cir- constances dont elle tire son origine. Le même Académicien enfin a pris une part active aux travaux de la Commission chargée, par ordre suprême, de la codification des lois mo- hatnmédanes , et s’occupe, dans ce moment, de recherches sur la langue des Kirghises dont les matériaux lui ont été obligeamment fournis par le voyageur connu, M. Schrenk. — M. Graefe a décrit, dans une note, quelques objets d’an- tiquité, provenant des tombeaux du sol classique de la Russie méridionale , et en a commenté les inscriptions. Du reste, l’objet principal et favori de ses occupations, ce sont toujours — u ses éludes de philologie comparée dont il nous a présenté, j cette année encore, deux nouvelles continuations, consacrées I à la théorie des participes dans les langues indo-européennes. ! Nous sommes autorisés à annoncer la publication prochaine de ces doctes élucubrations de notre digne philologue. — M. Stephani, de Dorpat, a soumis à une nouvelle recherche la question de la véritable époque , de laquelle date le cé- lèbre groupe de Laocoon et en a publié le résultat dans notre Bulletin. Le même savant s’occupe avec ardeur de la restitu- tion des travaux posthumes de Köhler, d’après les manu- scrits du défunt, que l’Académie lui a confiés à cet effet. M. Sjögren nous a lu un mémoire sur les runes magiques des anciens Finnois, accompagné de traductions et de com- mentaires. — Les études yakoutes auxquelles s’est livré M. Böhtlingk, l’ont conduit dans un domaine qui, jusque là, lui avait été étranger; je veux dire à une étude plus appro- fondie des dialectes turcs-latares. Comme fruit de ces études, nous pouvons citer ses remarques critiques sur la seconde édition de la grammaire de M- Kazembek et sur le travail de son traducteur allemand, ainsi qu’un mémoire sur le dia- lecte tatare du gouvernement de Nijegorod. La première de ces pièces a été publiée dans le Bulletin, la seconde fera partie du Recueil des Mémoires. — M. Sch iefncr, nouvelle- ment agrégé à notre Bibliothèque, en qualité de conservateur, a livré au Bulletin quatre articles. Dans le premier, intitulé "Sur la foudre d'Indra", l’auteur s’est appliqué à restituer la forme primitive du signe grammatical qui porte ce nom, il s’en suit que les conséquences, que les auteurs ont pu tirer de la forme de ce signe, telle qu'on la rencontre aujourd’hui dans les éditions imprimées, ne sont guère soutenables. — Dans une seconde note sur l’animal dit Tarwas dans l’épopée finnoise, le même auteur réfute l'opinion du savant M. Schott, qui prétend que cet animal n’est autre chose que la mar- motte; M. Schiefner démontre d’une manière très spiri- tuelle qu’il y a plus de vraisemblance à admettre que ce soit le fouille-merde; mais qu’on peut avec autant, et peut-être avec plus de fondement encore y reconnaître la renne. Un troisième travail de M. Schiefner consiste en un supplément au catalogue des manuscrits et xylographies relatives aux Indes et au Tibet, et dont MM. Böhtlingk et Schmidt avaient livré une première notice. Enfin il a donné une ana- lyse raisonnée du premier texte tibétain étendu qui ait été publié en Europe par les soins de M. Foucaux à Paris sous le titre de Itgya tcK er roi pa, ou développement des jeux. Un ouvrage plus considérable du même Orientaliste et auquel 1 Académie a accorde une place dans le Recueil des Savants étrangers, c’est un extrait d’une biographie de Bouddha, écrite en tibétain. On voit par là qu ’après la mort de notre digne Schmidt, l'étude de la langue tibétaine ne cesse pas d’être cultivée en Russie. — M. Dordji Banzarov, jeune Bouriate, ayant fait avec distinction son cours universitaire à Kazan, pendant un court séjour qu'il fit dans la capitale, a fait preuve de ses solides connaissances par deux articles présentés à l’Académie. L'un intitulé: Note sur deux alpha- bets de l’Asie centrale, a pour but de prouver, que l’alphabet mongol connu sous le nom de caractères carrés , est réellement inventé par Phagspa-Lama, et non, comme beaucoup de personnes le prétendent, par le Prince Jouan-hao qui vécut dans la première moitié du 1 îcme siècle. C’est à ce prince, au contraire, que M. Banzarov attribue l’invention de cet autre alphabet inconnu dontM. Böhtlingk nous avait communiqué autrefois quelques échantillons qu'il avait rencontres, sous le nom de ligya-ser dans un syllabaire. Ce nom, désignant aujourd'hui la Russie, appartenait jadis à un autre pays dans le voisinage du Tibet. M. Banzarov prouve d'une manière évidente que les paroles en caractères tibétains qui se trouvent au-dessous de l’échantillon, publié par M. Böht- lingk, ne sont point une traduction, mais une simple tran- scription de la phrase exprimée par ces caractères inconnus, ce qui a fourni à M. Böhtlingk l’occasion de découvrir le système qui sert de hase à cet alphabet, et d’en construire ainsi les lit lettres qui manquent. Puis, dans une seconde note, M. Banzarov nous a expliqué une inscription mongole en caractères ouïgours qui se trouve gravée sur une plaque d'argent, découverte dans une terre de M. le Baron Stieglitz, dans le gouvernement d’Iékatérinoslav , et obligeamment offerte à l’Académie. Le nom d’Abdullah qu’on y rencontre est, selon toute apparence , celui du Khan de la horde d’or dont nous possédons des monnaies des années G0emes du !4emo siècle. A cette occasion, M. Banzarov revient aussi sur cette autre plaque semblable de Minusinsk, dont l'inscription commentée par Schmidt, est devenue, dans le temps, l'objet d’une polémique très vive. M. Banzarov justifie à tous égards l’opinion de Schmidt, sauf quelques légères erreurs, concernant des points d’importance secondaire. Il pense quel ces sortes de plaques ont servi de dépêches dans des castrés graves, en temps de guerres, de rébellions etc. M. Büht-| lingk, de son côté, s’appuyant du témoignage de Marc-Paul, a émis la conjecture qu elles ont pu servir de sauf-conduits à des voyageurs de marque, chargés de quelques missions importantes. Enfin l’Académie a profité du séjour de M. Ban- zarov ici, pour faire dresser par lui des catalogues de ses livres mandjous et de la collection des objets relatifs au culte bouddhiste. — M. Koppen continue sans relâche à ordonner les nombreux matériaux de statistique qui lui affluent de toutes parts, grâce à l'obligeance surtout des gouverneurs, et à les utiliser au profit de la science; il a presque achevé le grand allas -modèle , représentant les rapports ethnogra- 15 phiques des populations non-russes disséminées sur le vaste sol de la Russie européenne, ainsi que la carte ethnogra- phique de ce même pays, réduite à l'espace de quatre feuilles, et qu'il publie aux frais de la Société géographique. Un troi- sième travail analogue, mais plus spécial, a pour objet le seul gouvernement de St. - Pétersbourg , d’après une plus grande échelle. La confection de cette carte ayant nécessité la vérification, sur les lieux, de quelques données, notre Sta- tisticien a employé une partie des vacances à une excursion dans divers districts du gouvernement , et a déposé les ren- seignements qu'il y a recueillis dans un mémoire. Un dernier travail enfin de M. Koppen, qui l'a occupé depuis nombre d'années , a pour objet des recherches historiques sur les recensements en Russie, objet important que l'Académie a jugé mériter l'attention du Gouvernement, en soumettant le mémoire de M. Koppen à l’autorité compétente. — Le voi- sinage et les rapports d’affinité qui existent entre la popula- tion de l’ancienne Ingrie que nous habitons, et celle du grand- duché de Finlande, ont dû appeler souvent l’attention de l’Académie sur ce pays. Un jeune Finlandais, M. Ware li us, à qui l’Académie avait accordé une subvention pour une tour- née ethnographique dans le grand-duché, s'est posé le pro- blème de visiter la limite des deux tribus principales , celle des Finnois occidentaux, ou de Tawastland, et celle des Fin- nois orientaux, ou de Sawolax-Karélie, et d’étudier les rap- ports réciproques de ces deux tribus, leurs nuances dialec- tiques, leur caractère national, leurs moeurs et leur genre de vie. L’Académie a eu lieu d’être satisfaite du résultat de ce voyage et du rapport qui lui en a été fait. Nous aurions à mentionner encore les nombreux rapports que nous a adressés de son interessant voyage, et depuis son retour, M. Brosset; mais nous aimons mieux le remettre à une époque où il nous sera permis de donner un aperçu plus général et plus complet des résultats de ce voyage , ce qui, vu la richesse des matériaux, n'est pas encore possible. Il suffira de quelques mots pour expliquer le but de l'expé- dition: Depuis que les travaux de Klaproth et surtout les belles recherches de St. -Martin ont fait connaître , sous un jour avantageux, les annales de la Géorgie, la curiosité du monde savant est fortement excitée et ne se contente plus des fragments qui lui en ont été livrés. En outre, les quelques antiquités, recueillies par M. Dubois, ont laissé soupçonner que le sol de la Géorgie pourrait bien fournir une abondante moisson de témoignages anciens et authentiques, en ce qui concerne la véracité de ses historiens nationaux. Beaucoup de questions sont déjà résolues affirmativement au moyen des synchronismes que fournissent les historiens de Rome et de j Byzance , les auteurs arméniens et musulmans. Restait à étudier sur place les monuments eux-mêmes. Tel est le pro- blème à l’examen duquel M. Brosset, suffisamment préparé d’ailleurs par de longues et laborieuses études, a consacré une année entière1). U Voici, en attendant, quelques détails préalables que nous de- vons à l’obligeance de 31. Brosset: La Géorgie est couverte d’un nombre prodigieux de grandes et magnifiques églises, construites avec un art depuis longtemps oublié, supposant une opulence fabuleuse, comparativement à l’état présent du pays, une population que représente bien faiblement le demi- million d’hommes disséminés aujourd’hui entre l’Àlazan et la mer Noire, entre le Caucase et la chaîne de Pambak. Ce fait seul est une démonstration matérielle des récits écrits. 31ais en outre, la plupart de ces monuments, grâces à leur soli- dité, à la bonté du climat, à leur position, ont résisté aux injures du temps, à la main destructive de l’homme, aux révolutions poli- tiques; fondés évidemment pour l’avenir, il conservent sur’* leurs murailles les traces de la pensée d’un autre âge et l’histoire des temps antérieurs. Par exemple Suivant l’Annaliste, le frère d’un régent de Géorgie, vivant au VHèine siècle, construisit vis-à-vis de Mtzkhéta la jolie église de^la Croix- Vénérable ; quelques années après, un autre régent achevait cette construction, en ajoutait de nouvelles et parfaisait l’enceinte. Ces deux personnages sont nommés dans des inscriptions, jusqu’à ce jour inconnues, qui décorent les fenêtres de l’église; inscriptions contemporaines, suivant toute apparence, puisque le légitime amour- propre des fondateurs les porto à inscrire leurs noms sur les édifices, et surtout à en exclure des noms étrangers en taisant le leur propre. Le prince Démétré , le Patrice Stéphanos et son père l’Hypatos Adar- nasé furent donc, comme le dit l’histoire, d’accord avec les inscrip- tions , les constructeurs de l’église de la Croix , à plus de onze siècles de notre époque. A l’extrémité méridionale des possessions russes, dans l’ancien pachalik d’Akhal -Tzikhé, s’élève la splendide ruine de l’église de Coumourdo. Toute l’histoire de cet édifice, durant un siècle, est écrite sur ses murs: 11 a été fondé par l’évèquo du lieu, loané, sous le roi Léon d’Aphkhazie, au temps du gouverneur Zwiad, en l’année pascale 184, répondant à 964 de J.-C., un samedi du mois de mai. jour de la nouvelle lune. Enfin, on sait qui l’a enrichi de donations, qui a fait les frais du porche, quel en fut l’architecte, que le roi Bagrat IV et sa mère présidèrent à cette dernière construction. Quelle précision, pour un monument qui remonte à la seconde moitié du Xeme siècle! Au moyen de ces inscriptions, qui sont au nombre de 12, nous pouvons contrôler le calcul do l’historien, qui fixe la mort de Léon à l’an 957, c’est-à-dire 7 ans avant l’époque où fut posée la pierre fondamentale: Le chronologiste s’est donc trompé, faute de renseignements positifs. A peine veut-on croire , sur le témoignage des Byzantins , que douze ans après la fondation de Coumourdo , en 976, le puissant empereur de Grèce, Basile II ait dû prier un dynaste géorgien, I)a- Quant à deux autres voyageurs de l’Académie, MM. Cas- tre n et Voznessensky , l'un, étudiant, depuis trois ans et demi, les diverses populations de la Sibérie, l’autre explorant, depuis huit ans , avec une louable ardeur, les productions naturelles des derniers confins de deux continents; de la côte N.-O. de l’Amérique, du Kamtchatka et des archipels de vid Couropalate, de le débarrasser du révolté Sclérus, qui avait sou- levé toute la Grèce asiatique. Pourtant le fait est vrai, mais passé sous silence dans les Annales géorgiennes; le triomphe des Géor- giens sur Sclérus, la construction de la célèbre laure Ibérienne du mont Athos, avec l’argent provenant des dépouilles des révoltés, est encore attesté par un manuscrit grec inédit, de la bibliothèque pa- triarcale de Moscou. Mais voici un contemporain, un membre de l’expédition contre Sclérus, qui en a consigné le souvenir sur le mur d’une petite chapelle, à Zarzma, sur la frontière N.-O. du pachalik d Aklial -Tzikhé ! n’est-ce pas là une des plus belles pages de l’his- toire géorgienne? L’Aphkhazie d’aujourd’hui, morcelée, sans culture, sans industrie, sans commerce, ne trouverait pas un prince qui pût se construire une belle maison en pierres; il y a neuf siècles, son roi Léon 111 devait les basiliques de Mokwi et de Coumourdo; Bagrat III bâtis- sait les églises épiscopales de Iîédia, de Martwil, de Kouthaïs, celle de Zéda-Thmogwi et tant d’autres, il les enrichissait de croix et d’images portant son nom, dont plusieurs ont été vues par notre voyageur; Bagrat IV et David-le-Réparateur inscrivaient leur titre fastueux de Chahanchah et de Chirwanchah sur les églises de Catzkh, de Nicorlsminda, de Gélath; Dimitri Ier, après avoir enlevé de vive force les portes de Gandja, notre Elisa vetpol, Axait ce glorieux tro- phée auprès du couvent de Gélath, et sur les feuilles de fer arra- chées à 1 un des battants, il écrivait: Le roi Dimitri a [»ris ces portes dans l’Aran, en l’année 6743 du monde, la 13ème de son règne. G est un fait désormais acquis à la science, grâces aux indications de M. Barténief, aux savantes recherches de 31. Frahn, aux efforts de M. Brosset et à l’intelligence du conducteur 31ousIof Ier! De la grande reine Thamar, on ne connaissait qu’une inscrip- tion, copiée à Gégout par 31. Dubois; une croix portée par cette princesse existe au couvent de Khophi, en 31ingrélie; une image, à l’église d’Antchis - Khat, à Tiflis, a été fabriquée par ses ordres; l' Océan pacifique, — ce sera encore en 1849 que nous pour- rons en rendre un compte général et exact. Pour terminer, mon collègue M. Oustrialov va donner lecture du programme d’un prix que l’Académie a décidé de mettre au concours des Savants pour l’an 1852. enfln une église fut construite soûs son règne, comme l’atteste l’in- scription, à Cojor, à une quinzaine de verstes de la capitale de la Géorgie. Du Xème au Xlléme siècle, les antiquités géorgiennes se comptent aisément; de là au XV^me siècle il est encore possible d’en Axer le nombre; mais depuis lors jusqu’à notre époque, les monuments sont réellement innombrables. Les églises de Tzaïch, de Khophi et d’Ilori, en 31ingrélie , sont les plus riches dépôts d’images anciennes, avec inscriptions. L’une d’elles, à Khophi, nous donne, pour le milieu du Xlllème siècle la généalogie du Dadian le fondateur connu de la dynastie éleiute en 1690; celles d’Ilori racontent les triomphes et les exploits du célèbre Léwan- Dadian, exploits dont le récit a été passé sous silence par l’histoire. Plus modestes , mais non moins curieuses dans leurs résultats, les mille inscriptions des images du Souaneth, dédaignées jusqu’à ce jour par les voyageurs, con Armeront ce que l’on sait par tradition de la diffusion du christianisme dans ces régions , de la théocratie qui les régissait, des richesses archéologiques enfouies dans ces âpres montagnes. Il est juste de mentionner encore, comme tenant de près à la Géorgie, une série d’inscriptions de la ville d’Ani , au moyen des- quelles, entre les années 1030 — 1269’, on peut établir l’histoire de la capitale des Bagratides arméniens , sous les dominations armé- nienne, grecque, musulmane, géorgienne et mongole. 31. le profes- seur Ab ich en a fait hommage à l’Académie par l’entremise de 31. Brosset, qui les a déchiffrées, ainsi que d’une pierre de la même ville, avec inscription de l’an 1206, qui Agurera avec hon- neur dans notre 3îusée, auprès de celle de Tchingis-Kban. Si notre voyageur ne s’est pas fait illusion , il peut maintenant procéder à l’impression des Annales géorgiennes. En faisant la part des imperfections de l’humanité, ce travail des générations passées peut supporter le regard de la critique, et mériter quelques éloges. 1 Bulletin phijs.-math. Tome f ll. Supplement. OBISPO OT^ETli o CEMHA4UAT0M1 IIPIIG^vlEIIIH ÄEMH^OBCMIXT) IIAIPAlb, COCTAB.IEBBblH HEIlPEM’BHHblMT» CEHPETAPEMT» HMOEPATOPCKOM AKA^EMIH HAyRL n anxAiiubiü es nijö^uHHOMh Coöpaniu ceü ÄKadeMiii 15 Mah 1848 roAA. ibcao concKaxejbiibixx coanHeimi , nocxynoBinnxx oxx aBTOpOBTi BT> 4eMDAOBCKiÖ KoiIKJpCT» l847ro r04a, BX CpOHTi îaKpMTia KoHKjpca npocxnpaaocb 40 32X1 noMepoßx. Kx bomx npnancaeiio pyuonncnoe coanneHie ocxaßineeca ott> oponuoro4Hflro KoHKypca 3a eeno.iyaemeMX Bb epoux pe- aeD3in, no npnannt 6o4t3nn peu,en3enxa, a bx nocalM- CTBin eine xpn Knnrn, nopyaennbia Banwaniio AKa4eMin oxx (l’ÉHCTBHTejLHtix'b TienoBx ea, 6e 3i> Bt40Ma aßxopoßx. CA Apyroü cTopoubi , npn caMOMX 3aKpbiTin KoüKypca, npn- JHaHO eeoöxo40MbiMT> MCfuioanxb 03x onaro 04110 coaniie- nie 3a 4aBHOCTiio 034ania (1844 n 1845 ro40ßx) n 40a, ?a He3aaqnTejbHOCTiio oöxeMa n MaaoBaiKHOCxiio npe4Mexa ; raKi axo 3a xtMx Becb KoHaypcx 0Ka3aaca cocxoainnMx xpn4naxn xpexx nowepoBi. njo 3ai\iaBiü. 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Cßepxx xoro 040Öptno, no 3a neoKOHaameMX ne y40Cxoeno npeMiii 4 nonepa, noaexnaro ox3bißa 2, m 8 T04bK0 coannenin npnsnaHbi Hesac.iymn- BaiomoMn narpa4bi. Tanx k3kx nponenxbi na xpanamifica bx rocy4apcxßen- noMx SaeMHOJix EaiiKt 4eW0AOBCKia Karinxa.ix, ne iiapoc^n eine 40 no^naecxßa hoboh Exopocxeneniion npenin, xo bx paenopamenin Ana4eMin 0 na ceii pa3x nntexca ne öoate 20,000 pyö.ien accnrn. na npenin, ne canxaa 5,000 pyö- 4CH accnrn. na3Haaennbixx yape4nxe.ieMx bx nocoöie aßxo- pa>ix yBtnaaanbixx pyKonnceii, 44a 034ama bx cßtxx xpy- 1 2 40bt» nxx ; a nain» npe4CTaB.ieHnoe kt> yß-fenaanito no.inoio npewieio coanncnie, A^ejiieto ne yaocToeno ceii nepeo- cmenenuou narpa4i>i, to ocTanaaocb ii3i> jeBaTiiajnaTn yme coanneniii nsöpaTb eoceMb 40CTonn4>iunHXT> , 41a yBtHaania n.\T> no.ionnunbiitm n.iu noompnTe.ibnbiMii npewiamn. Hpci.iaraorb na cy4T> upocisiunenooi! OTcaecTBeimoii nyo.innn pe3y.ibTan> 4o6pocoB4>CTiiaro npnroBopa namcro, n ycep.1,110 iKeaaenix aTOöbi B3biCKamibie iia&ni , öo.ibiueio aa- CTiio Mo.io^bic aBTopbi bri/Liii bt> newt me.ianie name 060- 4pnTb nocn.ibiibie xpy4bi nxx n noomptirb nxx in> 4a.ib- irémumn. ycnéxaiin> na nonpnnré nayiix, 11 aroöbi ex 4py- roil CTopoiibi, npnroBop'b ceil nonasa.ica ne c.muiKOM'b eTpo- rmn> T’feM'b n3T> concKaTeaeii, na 40.110 KOii.vb npemin ne Bbim.io , 3a iienirlinieM'b an nib 11a to cnocoöoßx. ÎJ.i'iuc.ïiiM'b nanepe4T), 4.1a oö.ieraenia oö3opa nbiirfem- naro Koimypca , 3ar.iaBia Bocban co*imieiiiii y40CToeiHibixx BTopocTcneinibix'b npeaiii : Hepeandepa , l!poeccopa npn A.iei;caii4p0BCK03n> 3 nußep- ciiTCT'jfe bt. Fe.ibciniribopc'fe : Observations faites à l Observatoire magnétique et météorologique de Hel- singfors ; oöuinpnaa pynonncb, noTopon ne öo.ibinaa aacTb To.ibKo iianeaaTaiia. Peaeii3ia AKa4ejmi;a Kyn- (ßepa. iknami/i Koccoema , Epcacciîo- PyccKÜî C.iOBapb. Moc- KBa 184-7 r. 4b1& aacxn. Peneima AKa4C3mna Fpp(ß>e. Comogü, 3KCTpaop4iiHapnaro Hpo«i>eccopa npn G. ïîeTep- éiyprcbOMb JîinBepcriTexfe: Âiia.uiTnaecKaa Teopia bo.i- noo6pa3iiaro 4B uæe ni a aampa. Cn6. 184-7 r. Peneii- sia AKa4«Mniîa OcmpozpadcKazo. UaßAa Caeejibeea , Myxaiw!ue4ancKaa HysmssiaxnKa bt> ot- noraenin kx Pyccnon IIcTopin. Cno. 1847 r. Pen, en- sia ArîaxeMiiKOB'b YcmpHAoea n /Jopna . Easunepa, Naturwissenschaftliche Reise durch die Kir- gisensteppe im Jahre 184-2; pynonueb. Peneinia Ai;a4eMU!;oirb Meuepa n FeAb.nepcena. FitAnpcKato, Cy4i.öbi nepnoBnaro aabina : L 0 cpc4ne- uo.irapcbonx BOi;a.ui33ii), no naTpiapmewy enneny aé- xonnen Maßaccin; ocoobnl ottiickx nsa. Mémoires des Savants étrangers ; 11. 0 Knpiu.iOBCKon aacTn Pefi.M- enaro EBaure.na; pyitonncb. PeiteH3ia Ana4eMnKa Bo- j cmoKoea. r.Jaoudo6a, Teopia paBuontcia tEix, norpymennbixx bx auunocTb; MocKBa 184-8 r. (Upe4CTaB.ieiio öbi.io bx pyKonncn). Penensia ÀKa4eMniîOBX OcmpozpadcKazo n Ey}iHK06CKazo. FopAoea, 11 biné Hpoeccopa KoeaneeC/iazo. Eozdauoßuua, IIpo<ï>eccopa Boennon AKa4ewin, 3anncnn CTpaTerin, Cn5. 1847 r. 2 aaem. PeueH3ia Tene- pa.n,-^îeHxeHauTa Eapona BeddeAepa. lIuem/iKoea , Kypci» Teopin C.iOBecuocTn. Cn6. 184-7 r. 2 aacTn. Pen,en3ia A^emina /laewdoea. AuHoecKazo , Il3C.il:40Baina nana.n» yroaoßiiaro npäßa, n3- aoîKeniibixT. bt> y.iomcHin Ifapa Aaencta MuxafuoBn- aa. 04ecca 1847 r. Pcu,en3ia Hpo^eccopa Heeonima If éKOTopbia 4pyria coanneina, paßiio 40CT0fmbia cerc OT.maia, cyTb n.m pynonnen, 3ioryinia no uaneaaTauin bo3 oönoßnxb npnTa3anie cboc na npcniiio bi 040m, n3i c.it- 4y[0UJ^nx^ KonnypcoBi, nan Tania TBopenia, noropbia 6bi.11 npe4CTaB.ienbi ne caivinan coannnTe.iajin , a 6e3b Bé403i; nx^, Ana4e3inna3in. Bx> tojit» n 4pyr03ix. cjyaat, no aer- KonoHaTHbun» npnanna>ix , npnnaxo 3a ripaBii.10, 0 TaKnxi coanneniaxT. nyö.maiio ne ynojimiaTb. AßTopaAii O4o6pén- HbixT>, no ne yB'éirianiiî>ixT> pynouuceü cooomaioTca nonii ct> penen3m. M3.io;nn3n, Tenepb BnpaTué na oenoßanin peneii3m, co 4epa;anie n 40CT0miCTBa yBiiiiaamibixxi coauneinn : I. Observations faites a l’observatoire magnétique et siété orologique de Helsingfors, par le Professeur Ner eander. Tpy4i> îîpo-i>eccopa ÎIepBan4epa, no npe43iery CBoeiuj CTO.ib tIjcho CBa3am> co Bcésn», aTO C4li-iaiio B^ nam Bpena 4.1a pa3Bni'ia yaenia o BiarncTn33i'È , aTO nibi can Tae.Mt neo6xo4nMbwn,, npe4BapnTe.ibiio cnasaTb HécnojibK« c.iobT) 0 tIixi npioopidTCHiaxT», KOTopwa iiayna ct> ne4aBnar' BpcBienn caéaa.ia bt> stoh ooaacTn. ‘Itoobi xopouio nonaTb BaamocTb namea anoxn bt> ne Topin pasBnxia naym> na6.uo4aTe.u.nbix,b, nyauio cnepß or.iaHyTbca na iiaaa.10 nensafepnaaro nonpiuna, mm npon 4enuaro Eaea ara Haynu Bbinun nsx Toro TanucTBermar' wpana, noTopwan» oirfe ôbi.m oo.ieaenbi b^ cawoMi, 4^40X84 Bibi buaiibitj nxTj oôpamennbiMn m> n.3yaeiiiio Be.mnnxT) aB jîeniii npnpo4bi. Bt> to Bpema eme ne 3iia.m, aTO neat3 nocTiirnyTb ea Taiirn., ne ynpocxnBi nanepe4T» caO/KHbix ea 4tficTßiii, ne pa3MOTaBT> , Tam> cna3aTb, 04ny 3a 4py roio 3anyTamibia ea nom noBTopeiiieiin. bt> itia.ioi>n> en4 xéxT, aB.ieiiiii, noTopbixi» neanaie n c.ioamocTb naci> D3y5) aaiOTi», — Tor4a euie ne siiaan onbiTOBa>. Toabko co npej Menu BBe4euia 3toü iiobou woryaen itieT04bi na6.no4,eHiî T. e. ne npemae i;aKL no B03po>K4euin nayax bt> Eßponl ‘Pnsnna npunuwaeTi, Btpiibiii noaeTi ; ho 3a to ct> t4x' nopi> Bce n3yaenie ea cocpe40ToaiiBacTca bt> «pnsnaeenny KaônncTaxx, .innib n3pé4i;a Bbixo4a n3a> n^x^; n nayn; iiCTomnBT) , bx Técnbi.\T> npen'éaaxTb naôopaTopiri , bcè bo: Monuibia KOMÖnnaniii, naxo4DT^ céda ôescn.ibnoio 06x30, nuTb n canoë »iaaMmee aB.ienie npnpoabi, noTony au B3opa> ea ne 40co.ibiio oôxeM.noinx 41a o6o3p-Ènia né.iar 3 Hsyaenie n3nKn hg Taux neoöxoanMO, Kam n3yaenie Xn.ain n.in ecTecTBeimoii McTopin. Cin nocataiiia nycnaiOTT Kopun CBon bo Bet HayKH, kodxt npeaMeTT ecTb npnpoaa. Xnwia BByam.ia n3nKt naeio OKcnepnMenTanin. Ectc- CTBeHnaa HcTopia, bt> nyTemecTBia, npeanpnHHTbia 4.1a ea cnocntmecTBOBaaia, aocTaßn.ia eii c.iyaaii coönpaTb Ha orpoM- hmxt npocTpancTBaxi» «sambi neiiocpeacTBeiinaro naöaioae- Bia. TaKHMi. o6pa30MT yaeiibia nyTemecTBia npnBG.m yMT ae.iOBtaecKiii m nenocpeacTßeHHOMy Haö.noaeniio ecTecTßcn- hmxt BB.icniiî, Meoiay KOTopbiMU scmhoü ManraTQ3MT Bce- raa 3aHHMa.iT, oT-inanoe MtcTO. HacTa.ia iioßaa opa 41a Haym 4ByXT> BGCbMa pa3.5H'HIblXT. BnaaXT , D3T KOTOpblXT 04DHT nocToaHGin, , a apyroü ii3MtnaiiBT : ct 04H01I cTopoubi mm Haxo4HMT> He3biö.iGMbie 3aK0iibi npnpoaw, a>opMbi nocToan- Hbia, bt KOTopbia ona oö.ieKacTca, a ct> apyroü 6e3npe- CTaiiebia n3MiHCHia , aßniKeiiie ncnpcpbiBHoe ; n n3yaenie OTHXT 4ByXT, p040BT> HB.ieiliÜ TpeÖyCTT TaKIKe pa3jIH'lUbIXT, chocoöobt. Tarn, Hanp. aocTaToaiio oanoro ycn.iia, ttoöm onpeat.inTb reorpa^uaecKyio ninpoTy Kanoro anoo MtcTa, TTOobi onncaTb pacTGHie, noToay hto oth Benin ne D3Mt- HfliOTca: na6ai04Gi]ia >kg nanpoTiiBT toto, nyanibia 4.1a oripe- ataeuia MarHGTnaccKHXT, naaa.iT, na Kanon 6bi to nn öbuo TOaKt 3eMHOH nOBepXUOCTH, HHK0r4a, COÖCTBGIUIO, He OKan- anBaiOTca, noTOMy axo oth naaa.ia öesnpccTanno n3Mt- naiOTca , n ec.in n ÖMBaiOTT nepioabi, noc.it KOTOpblXT B03BpamaK)Tca Tt me caMbia HB.ienia, to nepioaM OTn oaeiib npo40.ia;oTeabHbi, o6T.CM.ia coöoio Heptano üt.ibia n0K0.1t- flia. H Tarn ne bo BpeMa nyTemecTBia mohîho ocHOßa- Te^bHo nsyaiiTb aBienia OToro poaa, n aame ee bt> «misii- lecbHXT, KaönneTaxT,, rat Bcanaro poaa paöoTbi, cMtaaacb 0411t ct> apyrimn, TO.ibKO 6bi Mtma.in apyn> apyry, ec.in 6bi noTpeöoßaaocb npoc.itairn, utKOTopbia D3T hhxt, bt npoao.imeiiie oaeiib aoararo BpeMenn. Ha otott Konena, ueoöxoaHMbi 3aBeaenia, Tnenia.ibHO naonaaeiinbia kt, 6es- ocTaHOBOTHOMy, eenpepbiBHOMy npoao-imeHiio n3MCKaHiü, ny- îkhbi ea6.n04aTe.10 , KOTopbie 6buo 6bi sceraa 11a MtcTt, roTOBbie na Bcabiii npH3biBT>. XyTT, ne.ibsa Kam, bt> acTpo- HOMH'îecKnx'b naö.iioaeiiiaxT, öeax, ncaKaro neyaoöcTBa npe- pbiBaTb Ha6.ii04enia no nt.ibiMT, 411 a mt, n MtcanaMT.: i;aa>- 4UÜ TacT, , Kaa?aaa MonyTa npnuocHTT, ct> coöoio nsMtueiiia bt aß^eoiaxT, no BoanMOMy cTO^b npHaya inEbiXT, no chmoh npnpoat CBoen, naMtnenie, KOTopoe ny>KHO nenpcMtnno bhgcth bt, ^txonucb na6.uoaeHiH, mtoöm ono ne nponaao na Bceraa 4a a nay an Ü3T BbimecKa3aiinaro nonaTno , Kam Be^nHaümin ny- TeuiccTBeuunm namero Btna , Mon, bt, to ine BpeMa öbiTb n BeanaafimoMT cnocntnmoKOMT, naynn 0 warneTnsMt ; no BD4H0 TaiiHKe, mto ne.ib3a öbiao ocTanoBUTbca na OTnxT», c.iyaaiino coopannbixT, MaTepia.iaxx, , na otoxx aannuxa,, CHa6>KGHiibiXT> naö.noaeniaMn, ataannbiMn bt, npoao.KKciiie nt- CKO.ibKoxT, aacoBT, n.in HtcKO.ibKnxT, 4hgh, 11 Tio HOBaa apa, bt, KOTopyio BCTyniua nayna 0 MarneTH3Mt, ao.uKHa öbi.ia nMeiino naaaTbca ct, too nopbi, i;oraa caieaneBiibia naö.no- aeHia CTa.in npoii3BoanTbca bt npoao.ia^cnie HGonpeat-icn- naro anc^a .itTT bt OöcepBaropiaxT , napoano 4.1a OToro ycTpoennbixT, t. e. co BpeMeim ociioßania nepBMXT Marne- TnaeCKUXT oöcepBaTopiii, rat naö.noaaiOTT Ka>K4biii aeiib u bt npoao.KKGiiie Bcero 411a. Easa 6bi.ni yapeaiaenbi bt Poccin ncpBbia ManiCTU'ie- cbia OöcepBaTopiii, Kam bo bcgh Eßpont npoöyan.iocb co- pcBHOBanie, 4t.1a10m.Ge aecTb HarncMy Btny. Anr.iiiiCKoe npa- BDTe.ibCTBo 04110 3aBG.io 6 OöcepBaTopiä. Kt OTOMy auc.iy Octt - Hnacnaa KOMnania eme npncoBOKynnaa ntCKO.ibKO : npn 3T0MT e.iyaat *mc.io aacoBT 4.1a nao.iioaenia öbi.io 3Ha- anTe.ibiio yMiioaveno ; bt nepßbixT PyccKDXT OoccpnaTO- piaxT Ha6.n04a.1u TO.ibKO 411GMT, naiKabie ana aaca ; bt 06- cepnaTopiaxT, Biioßb yapemaemibixT, npoaoaaîaiOTT na6.no- aenia n,t.ibie cyTKn n npnTOMT eaceaacno. 3to 6g3t coMntnia orpoMiibin TpyaT — OTMtaaTb 24 pa3a bt aenb bt npoao.imenie ot.ibiXT roaoBT, ct mene- Tn.ibHOio ToanocTbio, CK.ioiiGiiie MarniiTHoii CTptaKii , cn.iy MarneT03Ma, BbicoTy öapoMeTpa, TennepaTypy Bosayxa, aa- B.ienie coaepaiauinxca bt iicmt BoaaiibixT riapoßT n nano- nen;T cocToanie ueöa n KO.inaecTEO 400143 n entra , 11113- I naßinaro na 3eM.n0. Ho T. HepBanaepT, coaniicnicMT, Hbint I14MT npe4CTaB.ieilHblMT 4OKa3a.IT, aTO M01K110 II4T0 CHIC aa.ite. HeMea.ienno no ycTpoeniii bt Feabcnnr^opct nar- neTnaecKOn OocepBaTopin u no ycTanoB.ienin bt iicii ne- CTpy.MenTOBT, t. e. ct Iio.ia 1844 roaa, TaMT naaaxT 6m.it paax, naô.noaeniîi, KOTopbie öbi.in ataaeMbi Kamawe 10 mo- nyTT aeinio n noano o aocnxT nopb eme Tarn npo,i,o.i- aiaiOTca. Moæno ceöt npeacTaßiiTb, CKO.ibuo nyanio öbi.io iiacTOüaiiBOCTii, cko.ibko caMOOTBepiKenia, mtoom ynpaßaaTb TauoMT orpoMHbiMT TpyaoMT ii öbiTb crû ayuieio ; uaaoono 3naTb, aTO na6.1104aTe.1n , ynoTpeö.iaGMbie aaa otoio hco- caaönaro Tpyaa He UMtiOTT apyraro at.ia KpoMt oanoro iiaö.noaeiiia 11 OTMtaania cbohxt iiaö.noaeniii , ne um ta un Maatiiinaro yaacTia 1111 bt ynpaß.ieuin, hu bt ncauc.ienin naöaioaeniii , nn bt peaaimin hxt pe3yabTaT0BT. II tokt n3.inniHe öyaeTT ynnpaTb na to, aTO F. HepBanaepT cat- .ia3T aoBoabuo 41a ciincKania ce6t oaoopenia yaenbi.XT; cataoBa.io 6bi, MomeTT öbiTb, nanpoTiiBT 40Ka3aTb, hc canuiKOMT jn out Miioro cat.iaaT; noTOMy, hto ec.m na- ö.noaenia , bt mecTepo öo.ite Miioroanc.ieHiibia npoTtiBT Haö.iioaeain bt apyrnxT MameTnaecKOXT OöcepßaTopiaxT, ee oötuiaiOTb naynt Kann.tT 41160 ocoöemio BaanibixT pe- 3yabTaT0BT, to m aeMy, chaaiyTT, cayam.m otott h3.iuui- niii TpyaT n otq ape3Bbiaainibia naaepiKKn ? OTßtTT na otott BonpocT eine öo.ite BbinaaieTT bt naaoeaiauieMT cetTt, 3ac.iyry T. Ilepsaiiaepa u npaßa ero na uarpaay, noTOMy mto oht ne to.ikko npe;KiiuMii cbohmö tc- * opexnMecKuiwn n3C4i40BamaMn no4aai noB04i ni no4inxiio ctojïb orpomiaro xpy4a, ho o pe3yahxaxaMn 4ßyxi ro40ßi cbohxi Haô.ii04CFiiü yme n no4XBcp4nai cnpaBe4.niBOcxb npeamnxi cbooxi 4ora40Ki. 34icb ne wicxo bohxh bo bcé noapoduocxn axnxi coBÉcxanBbixi pa3bicKanin , 40BO.ibno cna3aTb, mxo 40 cnxi nopi eme4ueBHbm X041 cxpiuim ôbiai niBicxein mibKO Becbnia necoBepuieiiiio ; mxo 403iiano 6bi- 40, npaB4a, cymecxBOBanie MaKcnniyma n MminMyna cnao- Henia, BOSBpamaiomaxca Kanawa 4eiib bt> 40B04biio no- cxonmibie nacbi, 110 mxo bcé npo'iia 4Bumeina cxpiann 6bj.ni nepesitinanbi no4i HauMeHOBameMi nenpaBn.ibiibixi 4BQ*eniii. F. IlepBaimepi nonasaai nam bi pa3cyjK4eniu, noM'fcmeHHOM'b bi naineiui ôioaaeTeirÉ, mto KpoiwÉ Mai.cn- Myiua n MminnyMa cnaonenia , öbioaiomuxi OKO.10 8 nacoBi yTpa n 1 naca no no.iy4im, nitiiioxca eme bi KpuBofi au- ain, n3odpaa cxpisaim, apyrie Baatiibie nynKTbi, h mxo 4.1a OTKpwTia 3THXT. nynKTOBL m ycxanoBaenia nxi nepio4a ne 06x04000 na6ai04axb Maine, nemean ita*4biîî Maci, npoMemyxoïn. canniKOMi öoabinoä, mxoôm oônapy- mnxb bcé n3rnôbi CKa3aimon i.pnBoii 4nnin. y6foK4eiiie bt. 3T0MT. noôyau.io T-na IlepBanoepa, no yape^eiiin iwarue- xuxecKOÜ OöcepBaTopin bt. reabCunropcÉ n na3iia'ieiiin ero 4,npeKTopom. ea, yBeauMnxb Mncao HaöaKMeiiiß n npou3- B04nxi iiXT. na}K4bia lOwnnyxi, n 3Ta no6y4nxcabnaa npu- Miina, Koneano, nonamexca 40cxaxoMnoio 44a Bcero CB-Éxa : Mbi MoateMT. xoabKO y4HB4axbca caMOOXBepa*emio, BiiymoB- nieMy xaitoe pÉmeuie, n nocxoaucxny, ci i.aimoi ono 6biao BbinomeHO. F. HepBaH4epx. npncaa.ii nam. noamimbia cbod 11a6.no- 4enia n öoraxbic nsi oiibixi BbiBoaw, oöimaiomie 03apnxb HOBbiiin. cbIèxomi xeopiio ceii 3ara40Mnoü cnabi npnpo4bi ; 0111 naaaaT» 6biao nxi neaaxaxb, no ne mon npoaoaamxb, no He40cxaxi.y cpeacxBi. Ki oömeoy coaoatmio BnuoBHUKi cero Baamaro xpy4a ne sa 40.iro npe4i ciimi CKomiaaca , ne ycnlmi usBacMb H3T. co6pamiaro noi oaxepiaaa bcch xoü no4b3bi, itoxopyio yaenbiii cbéti BnpaBÉ ôbiai o.Kn^axb noemio oxi reniaab- uaro u nbixanBaro ynia ero. IIoToiwy-xo AnaaeMia n 11e CMuxaaa ce6a Bripaßfe yßifeu’iaxb ceö Tpyai noanoio npewieio, Hoxopoij oui koiicmiio co4^4a.ica 6bi nocxonabim., ecanoa. canojiy Aßxopy 40Be40Cb npuBecxb ero ht. KOimy. Ci 4py- rou cxopoiibi, Aba4eiuia ne Moraa ne BOcno.ib30Baxbca 4a- pyeiubilun ou 4eM04OBCKiiMi yipea^enicMi cnocoôasm 44a n34ania bi cbIjti cero 4parontnnaro 4.1a nayan naca^ia 04Horo 03i ox.iuaaifiîiuiuxi oxeMecxBentibixi n3nK0Bi. Kpo- Mif. Bxopocxonennon npemin, Ananenia Hasnaanaa 40 5000 pyôaen acc., na n34aHie Feabcnnr^opcKnxi na64i04eiiia, nopy- MOBi ö.inasaiimiü 11341 oubliai na43opi AKa4emnKy Kyn«i>epy. II. lltuamin Koccoema Fpemecko-Pjcckiü CaoBAPb. Mocnsa 18rr7. 8. Aßxopi, peBiiocxHLin ‘pn.io.iori, yme npe.K4e ci bw- ro4HOH cxopoHbi n3Btcxnbin coMnnenieini cbouiwi : TpeMe- cniu r4aro4i, MocKBa I8rr6 n ptabio : O Baamocxn rPe- aecKaro a3biKa, xaïui ;Ke 18x6, n34anieiMi sxoro CaoBapp iianeMaxannaro Ha caexi iVIocnoBCKaro ynnBepcnxexa, ona- 3a.11 öo.ibmyio yc.iyry oôyMaiouieinyca Poccincnoiay wnouie cxBy, ycnifeuiHO y40B4CXBopiiBi 4aßno ouiyuiaeiMoü omi no- xpeônocxH. Caiwo coôoto pa3yMifeexca, mxo Ha xanoni nonpiim-fe, n; KoxopoMi y naci eme cxoab naao C4^4ano noribixoKi Bcero, CKO.ibKo D3BifecxHO, mutexca xoabKO 4Ba TpeMecKO- Pyccnie C.ioBapa — 040111 3ocninbi n 4pyron axiiMo.iorn- aecKin 3ac4ymeHHaro Kpbuoßa — eme ne4b3a 6uao 40- cxnruyxb Bbicmen cxenenn coBepmencxBa, xfcmi ôo.ilfce, mti 4aæe n3i 3iiaMnxe4biiaro ancaa Bbime4mnxi bi Tepaann bi noc.rï>4nic noaoliKa , xoxa n 6c3npecTamio coBepmen- cxßyenibixi T peaecrtnxi n Aaxnucbnxi CaoBapeii, n casibn ayamie eme ne cooxB-fexcTüyioxi bcémi xpeCoBaniami «i>n aoaoroBi. Ile roBopnin 34tcb hh 061 aôco.noxnoMi co- BepmencxBt, noxopoe e4Ba au norna anôo yaacxca 40cxnr- Hyxb, bd 0 xpono-iortiMecKOMi pa3Buxin 3naMenia Kaa«4ar< ox4,fe4biiaro C40B3, cxo.ib BaamoMi bt, aeiicuKoaoria, ; xo.ibito 0 H-feKOxopbixi 4pyrnxi, aer*ie 40CxnraeMbixi n o< Menifee cymccxBemibixi KauecxBaxi öaume oöiacuaeiiibixi T Fpe*pe m. yMenoii ero penen3in. 1) Bo.ibmaa aacxb 4eKcuKorpa*i>OBi nmyxi Kanoro- x< mero.ibcxBa bi nsoôn.iin npnB04HMbixi nwn 3naMenin c.iobi n BbicxaBaaa nxi bi öö.ibmeMi nan weiibmeiui aornaecKOMi nopa4ici(), no4i ocoßemibiiwn nonepaMn n anxepaiwn, bobc 3aobiBaK)xi , mxo namnoe c.iobo nepBonaMaabiio mutexT xoabKO 04H0 3naMenie, n mxo 3xo 3naMenie, oxnocacb bi coôcxBemiOMi nan unocicasaxeabnoMi CMbicaife ko Biiimnei nan Biiyxpemieü npnpo4'fe, xoabno bi ox4ifeabnbixi cayMaaxi nepenocnxca i;i cpo4Hbuii noiiaxiami, oxi Macxnaro ki oömeiwy nan oôpaxno, n anmb n3p$4Ka, cmoTpa no M-fecx; n Bpenienn, aaa-Èe ox4l:aaexca oxi cnoero nepBOo6pa3a II.TBaeMb n.îi axnnoaorin sxo 04110 itopemioe 3iiaMeiiie, ra: 3X0 MO/KIIO C4'fcaaxb Cl H'ÊKOXOpuK) flCHOCXblO, n04XBep4HTI ero ynoxpeô.ienieiMi nncaxeaeu, oöincneuiaivin rpanwaxn- kobi n naitoneni U3i cpo4Hbixi naptsin, — 404*00 Cbix coBepmenno 40cxaxoino, noxomy mxo ecan xo.iko 3x< 3naMenie Bifepuo, xo ci elmoxopbiMi pa3MbimaeBieMi Bce c43 moîkuo öyaexi naiixu naaaeaiamee ero npn.vilîHeuie Kr 4armoiviy cayMaio. A Kann.ni o6pa30iwi wontno 6biao 6bi xa»r u chmi napapa3npoBaxb 3x0 caoBo nan iniaae Bbipa3uxb en, 3X0 y.ie He 040x1 ki 4Èay. 2) Bm-ècxé ci itopemibiMi 3iiaMeuieMi Ka*4aro c.iob 404HÎH0 CXapaXbCH, Bl XOÜ »l'Épi! K3KI 3X0 403B04HCXI CBOB! cxbo noBÉiimaro H3biica, Bipiio nepeaaxi. xamue ero opMy a nwenno ecan ouo ecxb caoanioe. Oxi npene6pe*eni axnxi 4Byxi ycaoßiii nponcxoanxi xo, mxo yaeunKi, np WHomecxBi naKonaemibixi bi Jeb-cuKoni 3naMeniH , ra- p'É4iso Bbicxanaeuo bi naaaemameMi cbéxé raaßnoe, h 3naa 3a nanoe nMCimo B3axbcn, Bbidnpaexi na riona4i tc 5 rcoTopoe KaîKeTca eny Koe Han't naymnMb Kb CMbicay n TO.ibKO hto He nepeBOAOTt xopomee aypHbiMb, a aypnoe xopomnMb. 3) Bb rpeaecKOMb CaoBapt Be34ik caüaoBaao 6b i npn- coBOKyn.iHTb STHMoaornaçcKn cooTBtTCTByiomee .laToncKoe caobo, a Bt JaTDHCKOMb rpenecKoe, no toh npnnnH’fe, hto o6a a3WKa cal&ayeTb 03yaaTb bmIèct'Jê, ecan xothtb ojkh- 4aTb KanoH anöo noab3bi , n rayöoaafimee 3eaKOMCTBO ct> aua.iorieio Kaæaaro OTa^ibnaro asbina oceraa npn 3T0Mb BunrpnBaeTt. AßTopt npeaaeæauiaro Caoßapa oaeHb na- cto npnBoanrb canneHia cb JarnHCKiiM b a3biKOMt , ho ne Be3at, rat 6bi mojkho öbiao 3to ca^aaTb, 3a hto mm 40a- *abi nopnijaTb ero, noTOiay hto oiib riocTnrb noab3y Ta- Koro canneHia. k) He Tpeöya 34$cb aaabuifiüiunxb anaroncTmecKoxb cpaBHenifi n BbiBoaosb, KOTopwe toabko hto 3anyraan 6bi ynauiaroca, mm ateaaan 6m, htoöm na to>it> HOB-feunienb H3biKi, na KOTOpbiii nepesoaHTca CaoBapb, Bceraa nocTa- Bïaaocb Bnepean n ocoöeHHbiMb mpn^TOMt 3Tn>ioaorn*iecKn cpoaiioe caoBO. Tanoe Haraaauo-Bbipaaîemioe cooTß'JfcTCTßie npnpo4Haro a3bina cb apeBHiiMb , ca'fcaaao 6bi nocafea.niii yaaiueMyca 3aHnMaTeabu1fee a npiaTHte, a bmIjct^ ct> TfcMb npeaoxpannao 6bi ero OTb Mbican, hto ero aabiKb ecTb ntsTO coBepnieHHO OTalfeabHoe, aero Heab3a cpamnirb an Cb naKmib apyrmMb a3MK0Mb /Kaai> , hto yneHbin n BOBce Be ay>K4Mu anHrBHCTiiKn, aBTopb ne noayMaab 061. OTan- BeHin Tannxb caoßb, xoTa ou'fc n npeacTaßaaancb casibiMb ecTecTBcnubnib oöpa30Mb , 4a n nacTO öbianr iieMuayeMbi, KaKb e4DHCTBeHH0 COOTBiTCTByiOUJ,ia. 5) noae3HO öbiao 6bi BiuiOHHTb bt. CaoBapb coöpame Taiaixb nvieiib coöcTBeinibixb, KOTopMa cayaman 6bi 4aa amMoaorin nonoarienieMb opMb, HeaocTaioninxb Bb asbii.t o6me?KHTia. Aßiopb ne noMtc rnab Bb CaoBap-fe cnoeMb mi- Kaitnxb coöcTBeiiHbixb nneab TpeaecKaxb. 6) ^KeaaTe.ibiio , htoöm ko Bcano>iy aaaBimiojiy Cao- Bapio apeBHQXb a3biKOBb npnaoiKenb öbiab bo3mo>kiio ko- poTKiü nepeaeHb KopHeö Cb no4po6iibiMb ncnocaenieMb npo- Bcxoaamnxb OTb iinxb npon3B04Hbixb, ho cai*io coöoio pa- iyaterca , 6e3b 3naaeBia ; hto, ne 3ainiBb MHoro MtCTa, )buo 6bi oaeHb noaesiio 41a ynauinxca. AßTopb no öoab- iien aacTH — ho ne Be34'fe — npn npou3B04Hbixb n caoas- ibixb caoßaxb npnßoanrb TaiwKe n u^abiibie KopHn. ^acTO wæno 6b öbiao 34"fecb orpainiaiiBaTbca oannjin KopeuHbiim uoraun. TaKOBbi, Bb oömnxb anmb oaepKaxb, HaaecTBa Tpe- yeiiibia OTb Caoßapa KaaccuaecKnxb a3binoBb. *1to AßTopb, ai;b H0Ka3biBaeTb T. Tpe^e, yaoeaeTBopnab MHonwib H3b nxb TpeöoBanin, sto KOueiHO caya«nTb eny Bb noxea iy, ero coanHeiiiio cnpaßeaanBOio peKOMenaaoieii. Ecan OTb ero ycKoab3iiyao TpeöoBanie 4- e, a 5-e n 6-e ne öbiao Bb ro naaHife, to ero neab3a BnruiTb sa 3to, 0 yuopb 3T0Tb ocTnrb 6bi eme Becbwa Miiornxb apyrnxb aencnKorpa^OBb. WCBU4H0, «ito oub noat30Baaca ayamuMn n noBtiiinuMn : HiÈMeminMD, n, B-fepoaTHO Taicæe «bpanay3CKnMn nocooiamn no CBoeii aacTn, >Kaab ToabKo, hto oe Be34lS; yna3bißaeTb 11a CBonxb ncToanuKOBb. OnncoKb n oneaaTOKb Bb CaoBapb T-na Kocosnaa cpaB- ; HiiTeabiio BCTpIsaaeTcn ne Miioro ; ho hto 6e3b iinxb tie worao oöoimicb BOBce, Bb Kiinr'É n3b 4Byxb TOMOBb 6o3b Maaaro Bb 2000 CTpanuinb, sto oaeiib HaTypaai.no n Besä* öbiao 6bi He unaae. lIucao nponycKOBb Tan*e nesnaaiiTeabiio. Anaaewia yBa>KiiBb xoaaTancTBO yaenaro CBoero 3aan- HncTa Cb yaoBoabCTßicMb npncyanaa T-ny Kocciißnay bto- pocTeneuiiyio npeniio. III. AiuanTn'iECKxa teopjh bo niooBPA3iivro 4Bn;KEina ooopa. W. I. 0 pacnpocTpaneiiin CBi&TOBbJXb eoaiib Bb cpe- amiaxb , iienMi&iouuixb aBonnaro npeaoMaeiiia. Goa. Iocucfa CoMoea. Cn6. 18^7. AßTopb naamiacTb CBoe pa3cy>K4enie cb KpaTicaro nc- Topnaecbaro oöo3p1;nia nperKiinxb nacataoBanin ornocn- Teabiio 4Bna>enia aonpa; ho oiib ne ynoMimaeTb hu 0 Tpy- aaxb Janaaca, — 0 itoTopoMb oanano a?e yAioaaaTb neabaa, boraa pfeai, naoxb Booöuie o atiicTßiaxb, nocieneHHO 03- ae3aiomnxb na nssikCTiibixb pa3CToaniaxb, — 110 0 Bam- HOMb 3aai Jfeaaniri Hyaccona 0 TOMb, hto cynwibi, BCTpJfeaae- Mbia Bb ncancaeuiu Moaenyaapnbixb cnab, ne iworyTb öbiTb oöpauiaeMbi Bb miTerpaabi, 3aMtaanie, isoTopoe iiifeKOTopbiMb oöpasoMb ecTt ncxoanaa Toana Bcifexb noBtiiuiaxb ycnlfexoBb MoaeKyaapnoH jicxaniiKn. IIcancauBb Tpyabi CBonxb npea- uiecTBeininKOBb, T. ComoBb yita3biBaeTb 11a to, hto eMy coöcTBeimo aoßeaocb npnöaBnTb Kb Teopin Bo.niooöpaauaro 4Bn;Keiiia aonpa. «Kornn, roeopiiTb orib, npn cocTaßaeuin ypaBiieHiii öeaKoneaiio Ma ibixb aBn^einü 04110M cpeamibi, ko- Topbia oiib OTiiocuTb ne ToabKo Kb CBOÖoanoMy aonpy, ho Tanate Kb aonpy, coeanneiiHOMy cb BifecoMoio MaTepieio, npea- noaaracTb, aTO cnabi, nponcxoaamia OTb a^ncTBia na oauy aacmny OKpyjKatomnxb ee aonpHbixb aacTHHb, ypaBiiOBt- miiBaioTca nesaBiiciiMO OTb atficTBia bècomoh MaTepin na aonpb, Taub hto cnabi, nponcxo4amia OTb 4'fencTßia Bi>- coMbixb aacTnqb 11a Kaasayio aonpHyto, TaKa Bcn-fegT 3a cdmt> tT npegno.iome- iiia, ü3Tj koiixt, out» BbiBognTT, gnepeHiiiaJbHbiH ypaBiie- Hia oTiiocnTC3biio ABnmeiiia aonpa. Ü3T» iiii.xt, iifeOTopbja n3.mniHn : gpyria , KOTopbia Kasa.incb öbi neoöxoAUMbiMii, nponymeiibi. Aa.rlfee , F. Comobt, BbiBognTT, A,nepenu,ia.ibHbia ypaB- neiiia ABumenia aonpa , npnmiMaa bt, cooopamenie gTacTBie ntcoJioii waTepin, no ne oöpamaa BiiuMania na nepewinnenie ea MacTHigb. 3to 3HaaiiTT> npnnnwaTb Btcowyio waTepito na- xogameioca bi paBiiOBTcin nesaBnciiMO ott, aoopa, n npeg- noaaraTb, öygTO gBiimeHie ceil mugnocTii mo/Kctt» ne coou- uiUTbca bécomojI waTepin, aero no CTporocTu gonycTnTb Heabsa. Et> 3aiuK)iienie F. PenenseiiTT, saMinaerb, mto iic B3iipaa na ein Hewnorie negocTaTitn, Tpygx F-na ComoBa acuo goKa3biBacTT, , ’ito ceii reoMCTpa, coBTcT.inBbiMT, my- aeiiiewT. caoero npegwcTa ycßon.n, ceôife see to, mto 3iia- wennTbie npegniecTBcniinKU ero OTnpbian OTiiociiTe.ibno ypae- iieniil bt> aacTiibixi, nniieinibiXT, pasnocTaxT,, ott> KOTopwxT, saEiicuTT» Tcopia cuirra n gpyria Bamiibia 3agaMii mareaa- TnaecKon ccols 06- paanowL n pyitOBOAiiTe./iewm Kouin ; ognano me ypaBiienia, KOTopbia oii b npcgno.ioanwT, ceöb uiiTerpnpoBaTb , pa3- naTca ott, ypaBneiiiii snaaeiniTaro pan nyacna ro Feoaerpa tTmi, , iito oaJfe cogepmarb bt, ceöh n M.ieiibi , 3aBiicaiuie ott, gtncTnia Btco.woii waTepia na aonpx. il Tana, Tpygb F-na CosiOBa ne ecTb npocTaa KOMnnaan;iaj a CBiigtTe.ib- CTByeTT; iianpoTHBi, toto 0 hbhomt, gapoBanin , KOTopoe tTmt» öo.rie gocrofiiio cnpaBeg-iiiBon oiitiiKn 11 OAOÖpTnia co CTopoiibi Ai.agewin, mto inyaenie Bbicinaro warewaTn- aecKaro auannsa egBa an womeTT, HaiiTii y nach unoe no- ompenie. flo.iOBimnaa npewia, bo BTopou yme pa3i> npii- cyrngaewaa F-ny Cowony, koiicmiio nogcTpeimeTb ero kt> ga.ii.ntiiuuni'L ycn.iiaMb n ycirbxa.wb na ii36painiOMb iDib nonpnint. IV. M> XAMMEggncKAa KyMn3MATiiKA bt, otiiouieiiih ht» Pacckou IfcTOPin. CoMuneiiie riae.ia CaeeAieea. C116. 18^7. 8. OcTopia Pocciu cb camaro yMpemgenia IIiiinEPATOPcnoii Anageniu ILayin» bt, ncpaoii no.iOBDirfe npom.iaro cmrlma cgünaiacb npegwemwT, TinaTe.ibnbixT, u3C.itgoBamu, n wom- ho cna3aTb no bcciI cnpaßegauBOCTn, mto KaKi> npupogiibie Pyccnic, Tam. 11 yaenbie gpyrnxb uaniii nocBaTo.in eii biiu- Maiiie, yB^HMaunoe caNbiwi. C'iacT.iUBLiMT ycnisxoMx. EcTe- CTBeimo, mto 4 ’.a epegueu n noßiiiiiuen ncTopiu namero, «ami n Booöme 43a öo.ibmeii Macro HOB’ÉHinnx'b rocygapcrß b mrlaoTca oöu.ibirlüiiuiie u npuTO»n> no.mtiiuiie uctomouku, iieate.m 4-ia 4peBiiifenuieii 11 4pcBiien. Ho usiemio Tt nc- TOMiiuon, KOTopbie 3annnai0Tca npoucxoasgenicAn. napo4a nan rocy4apcTBa, go.iaaibi imfeTb ocoöeniiyio sannAiaTcabnocTb , oaKT» 4.1a yaenaro nao.oogaTcaa, TaKT, u 4.1a cajiaro na- poga. II gtiicTBUTeabao ne öbiao negocTaToa bt. TaK^x^ itiyaiaxT), bOTopwe, nogBiisaBiuncb na Tpygnbia pasbiCKaHia 0 TCMiibixT) HaMaTKaxii PyccKO» IIcTopin, CTapaaucb 03apnTb nxT> cB’tTn.ibnubOM'b ncTopiiMecKOu KpnTuitn. Iio jmoroe! copbiBaaocb eine bt> boctomhwxT) ôbiTonucaTe.iaxij. BaâtHtii- mie ii3T> nnxT> bt> otomT) OTiiomenin eine 40 iiatuero Bpe- Menn ocTaBa.iucb neuaBtCTiibiMn nan negocTynni.iMn , a ot- MacTn n no iibinl, ocTaiOTca TanoBbiMU. Ao^ro negocTaBaao 4a;ne yaenaro r.iyöonaro 3iiaTona boctomiioü naycn Booôuie KOTopwii won» 6bi 40i;a3aTb, mto n n3x otoxt» ncTOMiinnoBi mojkho nogyMiiTb Becwia 3iiaMHTe.ibHbia noaciieiiia 0 gpcB- nen PyccKoii HcTopin, — noaciieiiia, icoTopbixi OTMacTii TuieTiio CTaan 6bi ncKaTb niiglfe. ATa-TO 3ac.ivra 6e3cnopiK npnuagiemnTTj Hauieiuy typeny, n xoTa npiintpi, ero no- ompirrb n gpyruxb opienra.uicTOBi kt> pa3paöOTKt tIjxi me canbixx pyginiKOBT. , no 3a Bctnn> tIihx 3a unjiij oc Taei ca c.iana, mto out. ymifea'b n3B.ieMb n3i> nnxT> iian6oa1;< coi;poBnujn>, n bt. MHoropa3.iuMHbixrb nyi«ii3MaTnMecKnxT> 1 gpyrnxT, cboiixt, coMnneniaxT. yica3a.n> na to, mto n gpyrr A3iaTCnie nawaTinnni, a unenno BionoTbi MoryTi> caymiiT: neMaaoBannibiimi ncTOMnm;a»in in, noacHeiiiio gpoBiieH n epeg neii OcTopiii, 3Tiiorpain n Feorpagin Pocciu. Yme ct> gaBiiaro BpcMenn naxognan bt noMBife PyccKO 3C5I.1U 0 gpyrnxT, cocigcTBoniibixT, npnôa.iTificiînxg CTpair BOCTOMiibia n nwenno MyxaMMegancnia mohctbi. Hpemge no gooiibia iiaxognn He oupamaan na ceöa 3gi6cb ocoöaro biiu mania ; iiafigeiiHbia woneTbi, no öo.ibuiefi aacTii nensc.i'fego Bamibia, öbi.in orgaBaembi bt, nepenaaBiiy n.in ynoTpe6.ise.Mi g.ia gpyrnxT, KainixT, .11160 nt.ieü : cambia miiCTa naxomge nia ocTaBa.iucb neyBameiiHbiino. Ho iiorga yoilsgn.incb b Tomg, mto BCTpJb'iy stuxt, woiictt, moikiio noaecTb npn3ii? Komi, npoiiBtTaBineii irïntorga rnemgy Cpegneio A3ieio Poccieio, a paono ct, coctgcTBeinibiMn CTpaiiamn 3iiaMnTe.ii non ToproB.m, to n otomv ooCToaTe.ibCTBy cTa.ui oocbj inaTb öo.ibinee BimMaiiie, n ogna 031» cTaToii pena *) npe;1 CTaBii.ia nam, cto.ibko me no.moe, CKO.ibKO n noyMiiTe.ibiK oooapifeiiie Taonxi, cglÈ.iaMHbiXT, bt, Poccin naxogoitg, ct> ni Moinbio KOTopbixg Mbi bt, cocToanin ct, Be.iHMafiuieio gocTi BlpnocTbio npocatgoTb nanpaB.ieiiie ToproBbixa, nyTen r gpenneii Pycu. OcTaBa.iocb toabko oeoöenno oöpauoTaTb 3to yKa3aai n namlon bt, npu.iomeniu nxa, in, PyccKofi IIcTopin n np tomt, ua PyccKOMT, a3bib”fe, noTomy mto ogno nocatgii! oöcToaTeabCTBO Mor.io npngaTb Tai.oii oöpaöoTKife nacTO- myio uifeny, cogßficTBOBaTb ea pacnpocTpaiieniio bo bci Poccin n cgt.iaTb ee o6meno.ie3noio. jy.\n ycntnuiaro bi- noAiienia btoiI .aagaan nymern, öbi.n, 3HaT0KT, ne To.ib) MyxaMMegancnnxT, a3biK0BT, u naynn, a nMoiino MyxamMega- CKon HyMii3MaTnKn, no n Pyccnofi IIcTopin n Teorpagiti *) Cm. Topographische Ueher^icht der Ausgrabungen von alto Arabischem Gelde in Russland, nebst chronologischer und geograp- scher Bestimmung des Inhalts der verschiedenen Funde; von Ç M. Fraehn, bx Bulletin scientifique. T. IX. No. 20 — 21. 4 7 T. CaBe.ibeBX npe4npnHH.ix pa3p^mnTb axy 3a4aay, t. e. 03oöpa3oxb MyxaMMCAariCKyK) HyMH3MaxiiKy bx cbh3h ea cx PyccKOK) Ilcxopied. 3xoro-xo rpy4a npe^ejaamaa KHiira cocxaB.mexx nepßyio aacxb; 4ßi c-i^yiomia iaiarn Cy4yTX pa3cy>K4axb o monexaxx BoimcKnxx Eyjirapx^ a paBiio o PyccKO-TaxapcKnxx »lOHexaxx ii npoiicxo/K4eaiii PyccKnxx 4cuerx(cxp.ccxxn) — 6e 3x coanifenia, 40a BecbMa 3anninaxe.ib- Hbie npe4MeTa, Koxopbwix Mbi aseaaeitn. cxo.ib me xmaxe.ibiiod oöpaöoTKn co CTopoabi aBTopa, nam» n npe4.iemameii aa- cth. 3xa aacxb CBiulixe.ibcxByexx o öo.ibinoü iiaanxanno- CTn n o paanxe.ibuoitix npiuemanin nauiero opieuxaincxa, u krkx ona oöxe&uexx Bee, axo oxHocnxca kx npe4i*iexy, npe4cxaßiaa npoxonx xmaxe/mnoe, Bcecxopoaiiee pa3p1nne- Hie pa3Hbixx. ci04a oxaocaiiinxca Bonpocoiîx H3x 4peBiied Hcxopin Poccin, xo ona no cnpaBei-iuBOCxn 40imHa 6bua oôpaxnxb Ha ce6a Bimjianie. 4par0DJiUII0e npnöaB.ieuie kx Heß cocxaBJaexx nepBoe npn.iomenie o Ile.ibBidcKiixx na4- nncaxx lia MOHexaxx ïaôepncxaHa , n xoxa Pen,eH3enxbi Banin oxHOcnxeibiio Hlmoxopbixx nyHKxoBX baux axod cxa- xbH xanx n camaro coanHenia n ne pa34rbiaioxx »mifeeia aBTopa, uo 3X0 bx mfc.iocxu ini Jia.io Be Bpe4nxx ero coaniieHiio. II xanx bo yBamenie xoro, axo coamienie T-na Ca- Beibeßa ecxb xpy4x, cocxaß.ienHbid cx öo.ibimiMx xmaniemx, Bno.nils oöxeia.Homiß cboio 3a4aay n ne xo.ibito noKa3biBaiomid BX BCHOJIX CB'feX'fe Ba>KH0CXb MyxaMMeiaHCKOd HyW03WaXHKQ 4-ia PyccKofi Hcxopin, no u ciymamid 4parou,1&HnbiMx 40- nomeiiieMX kx neu, — Armoria coraacno xo4axaficxBy F r. Pen,eii3enxoBx npncy4H.ia emy BxopocxenennyK) npeMiio, xifeiax oxoxHte axo aoxopx nanilipeHx ynoxpeönxb ee na ii34auie ABvxx 4pyrnxx aacxeß CBoero coauneuia. r. Naxurwissensciiafxliciie Reise durch die Kirgisensxeppe nach Chiwa. Im Jahre 1842. Von Theodor Fr. Jul. Basiner. ( Ecxecxceimo - ncxopnaecKoe nyxeuie- cxßie apesx Knprn3Ci;yio cxeiib bx XiiBy, bx 1842 ro4y. Oedopa cxiibj, k3kx EßponedcKaa Typnia, Mo.uiaßia u Baiaxia. h'nTafi, xoxa xoabHO bx ox4li.mnbixx aacxaxx cboiixx 113- BliAaiiiibiB Eßponefimawii, bx iiOB oiimee Bpesia C4'fe^ia4ca najix ôoiiÈe 3iiaKÔMX xuiaxe.ibiibiMX iisyaenieiiix öoAbmnxx Knxad- CKHxx XBopenid 0 Feorpaiu n CxaxncxHKi& axoro npaa. Ho XoKaH4x, Cyxapa n XnBa npnna4Ae®axx kx x^mx h3x iiaimixx A3iaxcitDxx coc^ien, 0 Koxopbixx mm 40ce4i& erne jiaao HM'Éin CBlM/feniß, a noxony i;a/K4oe ycnaie , ö.inaie 03iiaK0MHxx nacx cx axnmn cxpanamn, 3ac.iyae ii3Bi6cTia iianin 0 XoKaii4ife n XnBife : no4poÖHifeHuiia ii3x nuxx sibi ini'fe.m oxx PyccKnxx n A3iaxcKnxx xoproBnoBx nan oxx B03Bpa- xnBmnxca oxxy4a PyccKnxx nAtmibixx nnainaro snania, a noxoay orpanuaeiiHaro oopa30Bania. ITpii Beeil nxx ncno.i- Hox'fe h nexoaHOCxii, ohh B03Öy4iun öo.ibnioe yaacTie cnoeio iiOBnanoio. 3xo oxnocnxca bx ocoôeHiiocxn kx Xaniè, axou He öo.ibmoii XHUiHoaecKon 4ep^aBi;, Koxopaa öeanpopbiB- HbiniH cbohmii nenpia3HeiiH0CxaMn naiiocn.ia xanon ymep5x xoproB.il; named cx Eyxapoio, n .rnnib bx nocil; mie ro4bi, noc.il; aneprnaecKod 4eM0iicxpaniH co croponbi iiamero ïlpa— BHxe.ibCXBa , no BiiinMomy, ocxaBii.ia npeamee CBoe aeae- cxnBoe pewecao. IlepBbia 40cxoBtpiibia imifecxia 0 XdbI; mbi noiyan.m otx Aurmiaaiinua 4'KeiiKnncoHa, KOTopsid bx 1558ro4y E3X Manrbim.iaKa, ape3x ctBepiibia aacxn Xan- cxBa oxnpaBn.ica bx Eyxapy. Toanconx, MypaBinix n E.ian- KeHnareab noclmi.in Ximy bx 18 cxoi1;xin, MypaebOBX, Ahxobx, Aööoxx h UleKcnnpx bx HbiuiÈmneMx. Cooömeiiia axnxx nyxemecxBeiiniiKOBX öbi.m nepaBiiaro 40cxonncxBa; Bcero y40B.iexBopnxe.ibn1;e nsB^cxia 4JKei,î;tIIIcoiia , Mypa- BbeBa, Aööoxa 11 IIIeKcnnpa; ho eme no4poön1;e CBÈ4f.nia, coöpainibia noKodiibiiiix Fenepa.iOMx Fencojix bx XnBrï;, bo Bpewa npo40.i>Koxe.ibnaro ero npeöbiBania bx Openöyprl;, n nonii&meHHbia bx H34aBaeaoMx AKa4eiaieio EôopimKiè *). Ho n oim, KaKX paBiio sanJicxBOBaiinbia XanbiKOBbinx **) n3x xoro me ncxoamiKa n oxaacxn pacnpocxpaneniibia nsix CBife4l;Hia, co4epaia bx ce6$ ninoro Jiioöonbixuaro o napo- 4onaceAeniH, xoprosil; h ynpaB.ieiiiii XaHCXBa, .nmib Ma.io Kacaioxca ecxecxBemibixx ero oxHomenid. Flo axoay ne.ib3a ne B.iilmnxb bx ocoGemiyio sac.iyry F-ny Ea3nnepy, axo ohx bx CBoe nyxemecxßie nocBaxn.ix rAOBiioe CBoe Biuniaiiie pacxnxeAbnocxn, Mexcopoaorin n reomo3in axoro Kpaa. IlyxemecxBie axo, npcinpnnaxoe na caexx IIwnEPAxopcKAro EoxaimaecKaro Ca4a n npn co4l;d- cxbîh AKa4emin Hayiix, coBepmeno öbi.io F-mx Easanepoax bx CBnxife no.iKOBiiiiKa 4aHII ieBCKaro, Koxopbin bx 1842-mx ro4y 6bux oxnpaB.ieHX bx Xusy 4.1a OKonaania eaaaxbixx bx 1840 r. neperoBopoBX niemviy Poccieio 11 Xoboio. Kx Comaaifeuiio, npaB4a, nyxb ero xy4a Gbi.ix coeepmeiix bx nc- \ 0,1,1; .rfexa o oceiibio, bx xanoe Bpewa, Kor4a yme oxiîbè.ih öoAbman aacxb h caMbia npenpacubm pacxeiiin xt\x Mtcxx, *) Beiträge zur Kenntniss des Russ. Reichs. **) Omicaiiio ByxapcKaro XaucTua , cocTais.ienuoe H. XauMKOBbrax.. C.- HcTcpoypn., 1843. 8. a MHoria yace coBciton, ncae3jn ; a oöpaTHbin nyTb oht, 4CM/KeHT> 6bi.iT, npe4npnnaTb 30mok). Ho xoth npn Taanx-b oöcToaTe.ibCTBaxT, n ne.ib3a öbi.io oacn4aTb öoraTon acaTBbi pacTeiiiu bl CTpanaxb, KOTopbia Booöme ne npuna4-ieacaTT) KT, CaiMblMT» OÖOJbllblMT, BT, 3T0MT, OTHOLUeilill, 04H8K0 BCe T. Ka3DHepT, Bee Taïui ywfe.n, n3Baeab d3t> 4anHaro ewy c.iy- aaa MHoro no.ib3bi 4.1a CBoen Bayun. Out onnca.n, nawT, ocemnoio .iopy pa3nbixT> nocfememibixT, dmt, CTpam,, He- MHornMn, ho BecbMa y40B.ieTBopnTe.ibnbiwn aepTaiwn. Oaopa npn.ieaîamnxT, ct, BOCTOKa kt, KacniiiCKOwy wopio 3ewe.ib oÖT>acHena 6bua naivn, 3iixBa.ib40MT,, KapeanHbiMT,, Jeccnn- roNT, n Kiaycoivn., .iopa A-iTaa u 3iOHropin JeaeöypoMx, Rape annbiMT, n LDpenicowT,, a Bynre naaa.n> 3HaKOinnTb nacb ct, pacTcniaMn, coôpannbiwn JeinamiONT, ott, Ypa.ia 40 Ca- wapnaiua. nyTeoiecTBie T-na Eaaunepa Bbino.inacTL coöoto npo6-fe.iT, BT, F eorpaaan pacTcnin cpe4Hen A3in, pacapbiBaa npe4T, aaian Taicace pacTiiTe.ibHOCTb aeacaiunxT, kt, c-fenepo- 3ana4y n iory ott, Apaaa CTpam,, n no4TBep;«4aa yace npe?K4e yra4aiinyio ana.ioriio Apa.ibCKon .iopbi cl .iopoio RacniHCKaro wopa n nn3MeHnocTeii 3iouropin 40 canon no- 401HBM A.ma. XapaHTepncTmecKoe onncanie stoh «wopbi cocTonTb bt, HtnoTopbixT, rpynnaxb pacTenifi, a ocooemio iwapeBn4- BbixT, (Chenopodiaceae), ct, 40CTonpnwfeaaTe.ibHbiM-b 6c3- jincTHbiMT, Cancay^oMT,, e4nHCTBennoK) citoabKO H3B-feCTiio, 4peB00öpa3B0K) nopo40io stob rpynnu, noeü coöcTBeHnaa OT'in3na BipoaTHO ecTb oitpecTHOCTb Apaaa, noTowy sto nyTemecTBeHHnin, Bann, kt, 3ana4y 3Toro 03epa Hauie.n, nt.ibic .i-feca iixx, Tam, aïe Kam, Snepcwanm, na boctokt, ott, nero, wea?4y KyBaH4apbeio u laiuapbeio, .i-feca, npocTU- panmieca na irfecico.ibico 4iieii nyTO. Cnepxb 3Tnxb oöumxt, CB'È/j.'fenin o reorpa noB-fepraxa, n o6t»- I acneniaxT,, KOTopwa hm npioôp-feTae.MT n3^ coanneHia T-r Ea3HHepa no aacTO reorpain n CTaTncTncn XnBbi, n npeiîpacHOu KapT-fe XancTBa , n3roTOBjeHHOii B-fecKoabKn» Haxo4nBU]nwnca npn wnccin Tonorpa<ï>aMn, KOTopbie ct> ny TeiuecTBennnKOMT» nponi^n CTpaHy 40 caMaro Xa3apacna, 1 Tarn, noaTU 40 icasnaro py6ea;a XaHCTBa. Xotb 3Ta nap-, n ne ocHOBana na Toanbixa, n3wfepeHiax% , no no Kpanna M-fep-fe ona cnaTa ct, nownacowT, bt, pynife n oaeBn4nawn , 1 3acTyaaiBacT^ npc4noaTenie nepe4T> npeaïHnwu napTawn, 0% KOTopbiXT» n oT.maaeTca cymecTBenHO. Ho BC-fewT, 3TnwT, yBaHïcniaMT, Ana4eNia Ha3Haanaa T-y Ea3nnepy BTopocTenennyio npewiio ct, npnnaTiewT, n34an Tpy4a ero na cboh cacT-b, ecan na to noca^yeTb TO.ib) paap-feuienie MnHUCTepcTBa nnocTpaHHbixb 4l>4T,, 0 noeib cawa Aita4ewia 6y4eTT» xo4aTaiiCTBOBaTb. VI. Cy4bBbi Hepkobho* C.iAßanciuro a3biK4: 1) O cpe4He-E(- rapciîOMT» BOKa.in3wfe no naTpiapmewy cnncny A-fei- nncn Manaccin. 2) O Knpn.iOBcisoü aacTn PenMCKcO Eßanreaia. IIcTopoKO- a>uao.iornaecKia n3C.i-fe40BaiT. II. EuAfipcKaio. BTopocTeneHHbia 4OMn^OBCKia npeMin Aita4ewia nep-fe/O na3biBaTa noompumeJibHbutu , n bt, 3TOmt,-to 3naaenin na ocoöenno aioöiiTT, npncyaî4aTb nxa, , coo6pa3HO cwbrn yapeaï4enia 4a>Ke woJOTbiwT, yaenbiMb, ec.in mibbo nepia hxt> onbiTbi 40ita3biBai0TT, ya«e p-feranTeabiio cawocToaTe.- Hoe CTpew.ieHie na nonpnurfe yaenaro n3ca-fe40Bauia, 6aao- pa3ywHbiii Bbiôopa, weTOAbi, aBHbie npn3HaKn 34paBoii, kji- Tnnn n 6.iaropo4iibin 3iiTy3iacwT, kt, nayK-fe. Cawbin onb' 401ca3a.iT, , 4to bt, TarcnxT, BH4axrb npncyac4ennbia npeir ôo-ibnieto aacTiio 40CTiira.in CBoen ivfe.m, no4CTpercaa wo) 4bixT, yB-fenaamibixT, aBTopoBT, kt, 4aabH-ÉHninwb ycn.iiawi 1 ycn-fexaw-L, n Bbisbmaa 4pyrnxT,, paBHO 04apeuHbixb, n H04paasaniM) n copeBiioBaniio. Et, Ma-fe 184-7 ro4a A4T.ioiiKTb Arca4ewin RyHOKb npi CTaBn.n, HcTopnico - tbn.io.iornaecKOwy OT4rfe.ieniio pynon - Hyio CTaTbio wo.i04aro Pyccicaro 4>n.io.iora no4T> 3ar.iaßieb Cydb6bi Ilcpnoeiio- CAaenncKcuo R3bina, n3C.i-fe40BaHii Ha6.iK)4cuia HeTpa En.inpcnaro. nepnaa aacTb cero Tpj pa3cyaK4aeTT, o cpe4ne-Èo.irapcKOMT» BOKaAn3M-fe no naii- apuiewy cnncicy a-feTonncn MaHaccin, BTopaa, o Knpn. t ckoh aacTn PeuMCicaro EßaHre.iia. Ht, BBe4enin itaKb ns cawowb TCKcrfc cbobxt, n3C.i-fe40BaHin aBTop-b acno n orc 4rfeanTe.ibH0 n3.iaraeTT, naaa4a, pyK0B04BBinia ero bt, c« Tpy4"fe. Om» CMOTpnTT, na HepKOBHO-C.iaBüHcicin aabiKTBi nain, na wepTByio waccy, a BU4nTT, bt, nerb jkobou opa HH3MT,, npe4CTaBJaicmiH Bc-fe npn3Haicn 3awfeaaTe.ibnaro 0- CTenemiaro pa3BBTia n nw-feBUiiil cn.ibHoe B.iianie na ooa- 30Banie KHuinaaro PyccKaro a3biKa. Hotomv-to om> o^a- Tna-b ocoôeanoe Bimwanie na U[epKOBKO- C.iaBancKia p;;o- 9 inen Taut na3biBaejiaro cpeAne-Bo.irapcuaro n4e>ienu, öo.iifee ipeBiie-Eo.irapcKDXT) pacnpocTpannBiniflca Bt Pocciu n no- rosiy cu.ibute OTpaanBiuiaca Bt ncTopin OTeaecTBeimaro i3biKa. A iiaKt Booöme cpe4ne-Eo4rapcKoe Hapifeaie 40- ibiut ne öbiao eine KpiiTcneciai oöpaöOTauo, peay.ibTaTbi ne 0 B0Ha4n3JiiÈ cero a.abma, BbiBe4eiiHbie nat ii404orn- lecnaro paaôopa F-na EuaapcKaro npc4.CTaB4aioTt yme 44a »nperlieuia apeBHOCTu n npoiicxoa?4enia HepKOBHO - C.ia- üiucKHX'b pynonneen, HifeKOTOpwa tO’ikh onopw, CTO.ib Bam- ibia 44a IlcTopnnoBiv, to Ana4eMia , yBa>Knßt TanoBbin lecTiibifi 0 cent Tpy4^ 0T3biBt, naneiaTa.ia ero Bt Cßop- [Huifj SanncoKt nocTOponiinxt yaeubixt. 4pyraa 'Ke Ha^T6 pyja F-Ha En.iapcbaro 4oee4ife ocTaßaaacb bt> pynonncu. npe4CTaB4Ciinbia ubiaife Kt conci;aniiO 4e>'1Ii40BCK0ü npe- iin oôiè aaCTn, ÜT4l>4eiiieJit Pyccnaro asbina n CaoBecno- :td 6bun nepeaaHbi Ha pa3CM0Tpifeiiie yacnaro nauiero C.ia- iflHncTa A. X. BocTOKOBa, KOTopbiiï no4.TBep4nBt n et cbo- h cTopoHbi OT3biBt F-Ha KynnKa, o nepBOMt paacya^emn ’’-na Bnaapcnaro, CBD4ifeTe4bCTByeTt, hto aeTopt npeBOC- ojno nayatut npeaMext cboh, 40ce.1l> »1340 KtMt ii3C.rJ6- lOBaHHbiü, 4to saMifeaaiila ero BifepHbi n bbibo4bi oeiioßa- e.ibHbi n hto BcaKÎü .uoôureab C.iaBancKoii «pnao.ioriu npo- iTeTt CTaTbio ero et y40B04BCTBÎeMt n He 6e3t no.ibsbi. BTopoe eoaniienie F-na BoaapcKaro pa34rfe4neTca Ha 4Bife iacTH : 1 ) KpnTHsecKaa McTopia H3C4ife40BaHiii 0 PemiCKOMt ^aurejin. 2) OnbiTt n3C4É40BaHia 0 PeîbiCKOMt cnnciefe 1 ero 4peBHifsümejit opnrnuaaife. Bt nepBoff aacTn F. Eu.iapcKÎu n04poôno n 0TaeT4OB0 inncaat Bccb xo4t n3C4ife40BaiiiH 0 naniaTHtiKife, cT04b »moro anroiaBiiieiut C.iaBHHCKnxt «Mi.io.ioroBt, cTporo oulfeHaa 3a- ayrn yaacTBOBaBinnxt Bt cnxt n3C4ife40BaHiaxt n nbiCTa- 4aa nxt ohmökii. Bo BTopon aacTH pascwaTpnBaeTt npaBonocanie PeiiM- Karo EßaHre-iia, Haxo4HTt Bt onowt cnifecb EoarapcKaro, iepöcKaro, Pyccnaro n Ba4amcKaro npaßonncaiiia , n bm- OMTt aaK.iioienie, hto 3Ta pyuonncb, KOTopaa 6bua npn- ncbiBaeHa Cb. ÏIpoKonifo *leuiCKo;\iy n OTiiecena Kt nepßoii OJOBHHt XI B'fena, He TO.ibKO ne MomeTt nititTb Taiion peBHocTH, no nncaHa ne pairJfee XIV etna, r4ife Hiiôy4b 01 b Bajaxin. OpH3HaKH, na KOTopsixt F. Enjapcidü ocHOBbiBaeTt 3a- iiOHeHie CBoe, ne no4Bepmein>i miKaKOMy coMiilaiiK). Xoth oaepHt pyKonocn n iiaaîeTca 4peBnifee XIV B-feKa, n aïo- ;ao 6bi no nonepKy OTtiecTH ee Kt XII Bl>ny, ho b3T4h- yBi na npaBomacanie , 40.«kho 0Tna3aTbca OTt Tanoro alHia. Kpourlfe hobocth npaBOHOcaHifl , pyitonucb npe4CTaB- aeit MHoacecTBO onncoKt, oÔHapynîHBaîomiiixt ôe3rpaMOT- ocTb HHcaa , KOTopoHy 4aaœ ne3naKOMt ôbut asbiKt cnn- UBaeiuaro nuit naaiHTiinKa. T. BocTOKOBt 3aK4K)iiaeTt hto Tpy4bi F. EniapcKaro 9 npe4MeTy CjaBHiiCKon «ne.io 'orin , noKa3biBaiOTt Bt newt larouiaro n 4oöpocoB$CTiiaro 4t.iaTe4H 11a 3Tont no.iife, y aci erne iwa40 ofipaSoTamiont , u hto Tpy4Bi sth 3ac iy- HiHBaiOTt noouipeuia, KanoBoe Anémia oxotho eny u oua- 3aia, npncy>K4enieMt no.’oiiïiimoii AeMD40BCi;on npeniii. VII. TeOPia PABIlOBtC’H Tt-it, nOrPJHÎEUHblXt Et JKD4K0CTb. Pa3cy>K4eHie, Hanncanuoe 4.1a no.iysenia CTeneHn Ma- rncTpa A. Aaeudoeburö. Mocnsa 18^8. Teopia paßiiOBtcia naanaiouinxt Tife.it öbi.ia vine ne paat npe4neT0Mt anaanToaecKiixt ii3C4ife30BaHiH. Bt name upena, 4Ba tpaimyscuie waTewaTHKa, Fîpouu n /jf/o/im®, necbiMa u3BifeCTHbie Bt yaeHOMt cnifeT'fe CBoniun coanHeHisMii no Me- XailHK'jfe , 3aH0Ma4UCb 3TH!Ht BOnpOCOiHt ; ne CMOTpa 04H3- KO/Kt na nxt Tpy4bi , no4iiaa Teopia paBiiontcia rifejt, norpymenHbixt Bt aui4HOCTb, 4a.iebo eme ne ucHepnaHa. IIosToay, Bcanoe y4ainioe oöoöuietiie npeîKimxt pesy.ibTa- TOBt MOJKiio canTaTb ncTniiHbiwt npio6pf>TeHieMt 44a Fn- 4pocTaTuiîn, 11 Bt 3Towt oTiiouieiiiii , n.3C4ife40Baiiia F-Ha Aano40Ba 6c3cnopno sac.iyîKHBaicTt no4iioe BHHManie, Pa3cy;K4enie ero pa34t4CH0 na Tpn r.iaBbi : Bt nepsoü r4aBife roBopüTca 0 paeHoewciu mwjir,, noipyofcennbixü ea jKudfiocmb ; bo BTopofi, 0 paeHoencnbixzt noAooKeninxz> iiAaeawu/jUxz iiir>m ; Bt Tperbcii, om yemomueoemu ivia- eaioiiflux'ô mriAz. Bt Beeàeniu, noMifemennoMt Bt naaaaife co'iinienia, am- Topt npe4iaraeTt nifeKOTopbia ncTopnaecKia uo4po6uocTn o Teopin naaßaiomiixt Tife.it. ilo , 404h n3.io}Kenin. 4a i'lje 3TOTt ne40CTaT0ist CTaiiOBiiTca nieHifee 3asiifeTiibiHt. JlepBaa r.iana 11e aaiMionacTt Bt ceoife unaero, cofî- CTBeiiHo npima44eaîamaro F. 4aBIUOBy, no’iejiy Mbi nepeii- 4Ciut npawo ko BTopofi. Bt neii u.34araeTca aBToposn> eno- coôt 4.1a onpe4ife4eHia paBiioBÉciibixt no4o;Keuiii n.iaßaio- mnxt Ti6.1t. ÏIpaB4a, flpom, Bt CBoeii Mécanique philo- sophique, nepBbifi 11pe440mn.1t DopMy.ibi, Be4yuiia itt 3toh u,f>.ui ; no npienibi F. 4aB0/lOEa> 6c3t coMiiifenia^ unifetOTt opennymecTBO no eBoiicTBeiiiioii mut oôiuhocth. CoHmin- Te.ib pa36npaei>ion Kiinru pascsiaTpiiBaeTt cnepea 44a npo- CTOTbi cjyaaii Tife.it npnswaTiiHecKoxt n u,n4HH4pn[iecKoxt, Kor4a peôpa nxt, ii.in npon3B04amia napa.i lejuibi naocKO- CT0 ruaBania ; Tor4a Bonpoct nptïB04nrca Kt OTCtHeniio npanoH) .MHieio nsßifecTeoii nacTii OTt 4,aHHoiii moma4o, n npn Tont T3Kt, MTOobi upasiaa, coe4unaromaa ueiiTpbi tji- meCTn no.inoii n.iouia4n n OTCifeHeiiHOii ea naCTii , 6bua nepneii4ni!y4apna Kt jnein 0T4rï>.ia. Pifemeiiie stoü 3a4ain RacncïiTt OTt onpe4ife4eiiia 4Byxt Kpnitixt, 4.1a KOTopwxt aBTopt n nax04HTt ypaBiieiiia OHenbocTpoyMHbuitcnocoôoMt. P'tuiUBt 3T0Tt aacTHbiii Bonpoct, F. 4,aBn40Bt nepexo4nTt Kt o6meviy, to ecTb ut Towy caynaio , nor4a n.iaßaiomee 2 10 Ttjo mii&en» icauoiï nu6y4b bh4t,. npuBtaa, o koto- pbm, cefiiaci. ynomanyTO , saMlinaioTca , bt, nacToamewT. upe/uioao/Kenin, 4eyma noBepxiiocTaMU, nasBauHbiMu ubto- poMi. Becbiwa cnoHCTBeniio îioeepxHocmiw crmeniu u no- eepxHocmiio nenmpoez; anTopT» bwb04iiti> iixt. ypaßnenia, H sa cumt, Bonpoci> o paBiiOBtciibixT, no-iomeiiiaxT. , no Kpaimeü M'Épié b b TeopcTQ'iecicoMT, CMbic.il;, ne npe4CTa- b-ihctt» ysKc nuKaKoro 3aTpy4Henia. Oouiia cboii opMy.ibi F. 4™D40bt, noacHU.iT, MHOroanc-ieHUbiMU npnutpaMU, y^aa- HO BbiôpaniibiMo. Hanoaeab, TpcTba r.îaBa nocnameaa, nain. ya?e cna- aano Bbiuie, Teopin ycToiruiBOCTu paBiionl;cia n.iaBaiomnxT, Tl;.rb. ripii pÉnieaiii 3Toro Tpyauaro Bonpoca , F. ^bhaobt» ynoTpedu.ii nancuio eo:t.moicnazo . mjnenma , yiepatnnaa bt. neniTj ôesKOHe'ino wa.îbie iueubi BToparo nopa^Ka. Ecau ne omnöaeMca, to F. Epauutam>, nepBbin, npn.ioaui.n, 3 to Ha'ia.io ht. r^pocTaTHKlé. llo oui, itairb Moauio bhaêti, fi3T> ero i;nnrn , pa3CMaTpHBa.n> ro.ibno MacTiibie c.iy'ian, weaî4y témt, Kaio> T. AaBBWOBT» npawo npacTynaerb ht, oöincMy, u pa3p]f3uiaeTT. ero canibiMb y40B-ieTßopHTe.ibHbiMT, h y4aaiibiMT> oopa30Mrb. Bt, 3an.iiOTenie cnaatemi», ito Pa3cyai4enie T-na AaBI] 40Ba necoMHüsuHO CBU4lîTe.ibCTByeTT» o BbicomixT, 4apOBa-- niaxi. aBTopa u 'ito npncya^enie eiuy AKa4e«ieio noompu- TC-ibiiOH npewin kohctho ne ocTaueTca 6o3t> d.iaruxT, no- C4t4CTBiü 43a iiayitu. VIII. IÏ3T. ocTaBü’iixca 3a tIbmb 4Bléna4uaTU 04o6peiinbixT, eoncKaTejbHbixx co'innenin, Aita4eitiia npncy4H.ia ocbniyio BTopocTenennyK) npeaiio pynonncHOwy coiiiiieuiio F-na Fopaoßa : Ooo3pibnie Dkohomuhcckoïi CmamucmuKii Pocciu , pyii0B04CTByacb npnnaTbinn. eio npaßu.ioMT,, npn paßtibixT, 40CT0HHCTBaxi) , 0T4aBaTb npeuMymecTBO caMOCToaTC.ibiioiwy yaenoMy usc-iUviOBaniio npc4T> yieÔHbiMT» pyiî0B04CTB0nn., Kam» ôbi npeB0CX04ii0 cie noc.ilwiee hh öbuo cocTaß.ieno ; »iea<4y caNOCToaTe.ibiibimii ine Tpy4amu OT^naan. npeniuy- mecTBenno tH, icoTopbie npe4MCTOMrb U3ôpa.in cedl; nayMC- nic OTeaecTBa bt, naKOMi» 6i,j to nudbuo OTHOiuenin. IFsamune öbi.io 6bi pacripocTpanaTbca, CKO.ib Baut ko 4.1a naaî4aro Mbicaamaro Me.iOBlusa y3naTi» xo3aiicTBemibia ot- nomeHia CBoero OTeiecTBa — 3Ta noTpeônocTb yace 113- 4aBiia npo6y4n.iaci» n y nact , no 4,oce.ii: see eme ne40- CTaBa.io acnaro ii300paaienia xo3ancTBemiaro 6biTa bt. Poccin. Bt» 1827 ro4y npaB4a, F. An4pocoBT> CTapa.ica mo- ÔQTb 3Tomy ne40CTaTi;y, n34aiiieMi> CBoeü «XosaiiCTBCT» ii CTaTUCTGKIl Poccill » BT. 4By\'b r.iaBHblXT. 0T4rfe.iaX'b I 0 MiècTiiocTn u o npoMbiuiaennocTii. Ciîo.ib nn ueuo.iiio u ne40CTaT0'iH0 öbi.io sto co'in nie, 0110 npe4cTaB.1a.10 04»aiso aie irïiiîOTOpyio onopy a c.i^iOBaBinnMT. inbieiîaTe.in.tn. no 3T0ii aacTii. S Ibial; , nor4a »ibi no4Bniiy.inc,b Bnepe4T> 4Byiua 4ecr ji-feTiawn, F. FopaoBi. na boctotiiobit. npato Eßporibi — Kasaim — Bbicrymi.n. ci. noBbiMi. Tpy40»n> no 3tom npe4MCTy. CoTuuenie ero pa34ife3aeTca na Tpn r.iaBtibie ot4u o uapo4oaace.ienin, 0 npoMbiui.iemiocTn u o Topro. BC4-É4T. 3a BBe4enieMT> om> 43ctt. cnepea itpaTitoe, 11 coaîa.TÉHiio , ne coBClf;»n> no.moe ooo3pi;Hie ucTO'innio CTaTUCTHHH Pocciu. A-ia caaaro ToucTa aBTopi. Kaiîi> Bn4uo, noaepnajixr.non 4auHbia ii3rb cornu minn., ôpomiopi. n CTaTeii, n iia^m OT43Tb e.ny cnpane4anBOCTb, >ito out. oôpama.ica i;t> ,ü Hbiurb ncToanuKawT,. lIo.u.3yacb jiyanronn» u HOBiiiuiuw. < CBoeü »lacTU , oin, ycnife.n. coôpaTi. bo e4uuo mhouît paaripocauiibixT. CBi4tniß, no4BcpntÿTb iixt. yaenoBiy, ;j - Tn'iecitoviy pa3Ôopy u n3B.iCTb U3i. huxt» lunoaiecTBCi 110- ac3Hbixrb 4.1a HayKu pe3y.ibTaTOBi.. Il ec3ii npenpacinii n no.ie3HbiH Tpy4i> ero ocTaB.iaeTi» euie muoroe nevioculan- IlblMT., TO BT. 3T0JIT, BUHIITb MOaîHO MCFlilie HC40CTaT0I . M> coôctbchuomt. coo6pa*eiiiu aBTopa, bt. TuiaTeJibiiom. eccopi C.- IleTepöyprcKaro ynnBepcnTeTa Ile 6/1 0 n Feuepa.n,- JeuTcnaiiTT, Bapoirb .ledàe.icpo. M.AAblXT> : RpOTeccopT, F.iaBiiaro I^aronriecrcaro IIucTu ryTa / c- cepz> u IIpoeccopT. IlMnEPiTOPCboii Me4uxo- Xiipyri 'ie- CKofi AKa4eiwiu SafiAoupâü. Bulletin hislorico-philologiqiie Supplement. COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG POUR L'A \ X È K 18 4 8. PAR M. FUSS, SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. (Lu en séance publique, le 28 décembre 1848 (9 janvier 1849)). 1. CHAXGFJIEXTS SURVENUS DANS LE PERSONNEL DE L’ACADÉMIE. I . Décès. En abordant notre travail régulier de chaque année, le Compte rendu, nous avons eu, celte fois, la curiosité de rap- peler à notre souvenir l’introduction de notre discours de 1831, vu l’analogie qui existe entre 1 année que nous venons de nommer et celle qui louche à sa fin. Alors, comme aujour- d’hui, nos relations extérieures se sont plus ou moins ressen- ties de l’effet des crises politiques qui agitent l’Europe. Le terrible fléau des Indes a de nouveau pesé sur la population de notre brillante et heureuse capitale, et nous avons pu, comme en 1831, rendre grâces à la divine Providence d’avoir épargné le cercle intime de notre Académie; seulement, qu’alors, nous avons eu cependant à annoncer la mort de onze membres externes, victimes, pour la plupart, de l’im- placable épidémie; tandis que, cette fois, outre la perte bien douloureuse du général Danilevsky, rapportée déjà, il n’y a eu que sept décès dans les rangs de nos membres, et cela dans des lieux où le choléra n’avait pas encore pénétré. Dans ce nombre, il y a eu trois sommités, l’une politique, le Roi de Danemarc Chrétien VIII, les autres littéraires, l’illustre Berzelius et Godefroy Hermann, dernier représentant de la haute philologie en Allemagne, tous trois membres hono- raires; ensuite, les membres correspondants: Maïourov à Odessa, Nervander à Helsingfors, Finn Magnusen à Co- penhague et Eichstaedt à Iéna. 2. Nominations. M. Ruprecht, D. M. et ancien conservateur du Musée botanique, connu par son voyage dans le pays des Samoïédes et le Cap de Kanine, savant dont les travaux, justement ap- 2 préciés par les Botanistes, ont deux fois été couronnés par l’Académie, a été nommé Académicien adjoint, le 5 février. La nomination de M. Brosset au grade d’ Académicien ordinaire, en remplacement de M. Schmidt, annoncée dans notre dernier compte rendu , a obtenu la sanction de l’ E m- pereur. M. Struve, fils, a été nommé second Astronome à l’Obser- vatoire central et Astronome consultant à l’Etat-major général de Sa Maj esté. MM. Löwe, conservateur de la Bibliothèque, et Hlusz- niewicz, Astronome adjoint à l’Observatoire de Vilna ont été, à leur demande, admis à la retraite, et le premier, M. Löwe, a été remplacé, à la Bibliothèque, par M. Schiefner, maître supérieur au premier Gymnase et connu déjà par quelques travaux en philologie, très dignes d’attention. Les emplois de conservateur du Musée botanique et d’Astronome adjoint à Vilna vaquent encore. Le nombre des membres effectifs de la Classe physico- mathématique se monte à présent à dix- neuf, celui de la Classe historique à neuf. Dans la première, il y a trois fau- teuils vacants d’ Académiciens, savoir ceux d’Oryctognosie, de Géognosie et de Zoologie, dans la seconde, le fauteuil d' Ar- chéologie et une place d’Adjoint. II. TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 1 . Ouvrages publiés. L’activité de nos presses ne s’est point ralentie en 1 8V8. La série des Mémoires de l’Académie qui, par la nature des articles qui y entrent, ne peut et ne doit avancer que lente- ment, a cependant été augmentée de deux nouveaux volumes, le 4ème de la Section physico-mathématique et le 7ème de la Classe historique. La Section des sciences naturelles a pré- paré deux nouvelles livraisons dont l’émission est seulement retardée par le dessin et l’enluminure des planches. Le re- cueil des savants étrangers est au tome VIème dont la seconde et la troisième livraisons sont à la veille de paraître. Les deux Bulletins marchent sans interruption et remplissent par- faitement leur but en ce qu’ils répandent avec exactitude et célérité les comptes rendus de nos séances hebdomadaires. Nous ne nous arrêterons pas aux publications obligées et régulières du Recueil des actes des séances publiques et des Rapports annuels sur les concours Démidov, ni non plus sur le Recueil connu de MM. Baer et Jlelmersen dont deux nouveaux volumes, le !4ème et le Î5ème ont été mis en circu- lation dans le courant de l’année. Nous vous prierons plutôt d’accorder votre attention éclairée à quelques publications particulières qui, sans le patronage libéral de l’Académie, auraient difficilement vu le jour et qui, cependant, sont de nature à intéresser les savants et à assurer à l’Académie de nouveaux titres à leur reconnaissance. Oeuvres arithmétiques d’Euler. Ce fut en 1844, que, de cette même tribune, nous annon- çâmes la découverte de quelques ouvrages posthumes de notre immortel Euler. Nous nous engageâmes alors, soit de les publier ensemble, sans délai, soit de les faire entrer, par parties , dans une collection complète des oeuvres de cet illustre Géomètre que l’Académie médite depuis longtemps. On s’est décidé enfin à cette dernière mesure, et nous nous félicitons de pouvoir annoncer aujourd’hui que le commen- cement en a été fait par les Oeuvres arithmétiques dont l’impression touche à sa fin. Ce précieux recueil de mémoires se compose de deux forts volumes in quarto et renferme 89 pièces publiées antérieurement dans diverses collections aca- démiques, et par là même difficilement accessibles; en outre, cinq mémoires inédits, le grand traité inachevé, également inédit, de la Théorie des nombres, et plusieurs fragments d’un haut intérêt que nous avons restitués à grand’peine. Bien que cette partie de l’analyse mathématique offre peut- être le moindre champ à ce qu'on nomme ordinairement /’ application utile , d’une autre part, c’est celle, sans contredit, où l’admirable sagacité, la finesse d’esprit, on pourrait dire l’art de divination d’un Euler a pu se montrer dans son plus grand éclat et triompher de difficultés qui, pour la plupart des géomètres de son temps, devaient demeurer inextricables. ; Par celte raison, et plus encore pour se conformer à l’ordre j naturel des matières, et pour avoir l’occasion, dès le premier abord, de publier quelques uns des inédits les plus remar- quables, on a choisi, pour premier objet, l’Arithmétique j transcendante. Pendant les deux ans qu'a duré l’impression de ce recueil, nous ne nous sommes pas lassés d étudier, de comparer et de classifier l’immense succession manuscrite dont nous avions été, depuis longtemps, dépositaires, sans nous douter des trésors qu elle renfermait. Nous avons acquis la certitude à présent que tous ces papiers, vu la con- fusion qui y régnait, ont du être ramassés pêle-mêle dans les troubles de l’incendie dont, en 1772, la maison d’Euler de-! vint la proie, et qu’ils ont, pour ainsi dire, été arrachés aux flammes. Le triage a été long et pénible, mais aussi a-t-il été largement récompensé par des découvertes tout inattendues Les deux tiers environ de la collection se composent de frag- ments rédigés au net de grands ouvrages inconnus et d ur nombre très considérable de mémoires, en commençant pai les premiers essais, écrits à Bâle et soumis d’avance à l’api probation du maître, — ce que prouvent les notes marginales écrites de la main de Jean Bernoulli, — et jusqu’aux der nières élucubrations, tracées en gros caractères d’une mai: incertaine et tremblante, à l’époque déjà de la cécité nais santé. La plus grande partie, sans contredit, et la plus in téressante date de l’âge viril où la force de production éta à son comble, c’est-à-dire du séjour de Berlin et des années 50èmes du dernier siècle. Nous avons pris soin, dans notre préface, de citer les litres de 49 pièces constatées inédites, finalement rédigées et mises au net par l’auteur lui-même, sans compter plusieurs originaux autographes latins de mé- moires publiés en français, ou des rédactions premières de travaux qui, plus tard, ont été refaits et publiés sous une autre forme, etc. Nous y avons ajouté une foule de notices historiques les plus curieuses , que nous ont fournies soit notre collection même et d’autres papiers de famille, soit les anciens procès verbaux de notre Académie qu’il a fallu com- pulser avec soin pour déterminer l’àge des divers travaux de notre auteur, soit enfin les archives de l’Académie de Berlin que M. Jacobi a eu l’extrême obligeance de fouiller dans ce même but. Nous déclarons expressément que, dans cette énumération, nous nous sommes astreints, pour le moment, aux manuscrits nets, et que les simples ébauches et les frag- ments décousus, bien qu’ordonnés soigneusement selon les matières, restent encore à examiner et offriront, sans aucun doute, une moisson abondante. En outre, nous avons été assez heureux pour compléter l’inventaire des ouvrages imprimés d’Euler de seize numéros qui avaient échappé à son pre- mier biographe. De ce nombre, nous signalerons trois pièces couronnées par l’Académie de Paris et publiées sans nom d'auteur, et un travail sur les isochrones qui parut, en 1726, dans les Actes de Leipsic, et doit, par conséquent, être con- sidéré désormais comme les prémices des études de notre immortel Géomètre. — Nous nous arrêtons ici, de peur de déroger aux droits des vivants en faveur du mort. Notre recueil ne tardera d’ailleurs pas à paraître, et offrira, dans sa préface, les plus amples renseignements, et des travaux d'outre-tombe dont nous venons de parler, et de l’entreprise vraiment monumentale dont l’Académie vient de poser le premier fondement. Expédition Caspienne. On se souvient du nivellement trigonométrique qui, par ordre de Sa Majesté l’Empereur fut exécuté, en 1836 et 1837, sous la direction de l'Académie, entre la mer Noire et la mer Caspienne, par les soins de MM. George Fuss, Sab- ler et Savitch. La publication du rapport relatif à cette grande et importante opération a subi des retards fâcheux, par suite de circonstances qu’il n’était pas au pouvoir de 1 Académie d’éviter, surtout par l’ouverture, vers cette même époque, de l’Observatoire central, et les travaux extraordi- naires auxquels cet événement important a dû assujettir pour longtemps nos astronomes. M. Struve, chargé spécialement de la direction, et des opérations de l’expédition Caspienne et de la publication des résultats, saisit le premier loisir que lui laissaient ses autres obligations, pour s’en occuper sérieu- sement. Aujourd'hui, l’ouvrage est terminé et à la veille de paraître. M. Sabler, qui a eu le mérite d’en coordonner les divers matériaux et d’en surveiller l’impression, l’a divisé en quatre sections principales, savoir: 1° observations; 2° cal- cul des observations jusqu’à la découverte définitive du chiffre représentant la différence de niveau des deux mers, et déter- mination des sommités principales du Caucase; 3° positions géographiques des lieux; 4° enfin, mesures barométriques des hauteurs et leur comparaison avec les résultats géodésiques. M. St ruve lui -même vient finalement résumer tout ce vaste travail et le soumettre à une analyse raisonnée et critique que l’Académie a décidé de placer en tète de l’édition. Outre le résultat principal de cet ouvrage, qui porte la différence cherchée des niveaux, pour l’an 1837, à 85,43 pieds anglais avec l’erreur probable de 10 pouces seulement, — fort mi- nime, sans doute, vu l’immense étendue de la ligne d’opéra- tion, — nous devons encore à cette expédition remarquable 1° la connaissance exacte du profil du pays en partant de Kagalnik sur la mer d’Azov, par Stavropol, Ghéorghievsk, Mozdok, Kizliar jusqu’à Tchernoï-Rynok sur la Caspienne; 2° les hauteurs des cimes les plus élevées du Caucase, de l’Elbrous (18511), du Kazbek (16542), du Beschtan (4590) et d’une montagne sans nom qui l’emporte encore sur le Kaz- bek (16922); tous ces chiffres offrent une certitude de 3 pieds en plus ou en moins; 3° la position géographique de 32 points en-deçà du Caucase, déduite de la comparaison des observations géodésiques et astronomiques, et offrant désor- mais une base solide à la géographie du pays; enfin 4° un résultat important pour la connaissance des lois de la réfrac- tion terrestre, savoir, que le coefficient de cette réfraction — 0,08 de la distance exprimée en parties de l’arc, est réellement une quantité constante, toutes les fois que les lunettes offrent des images parfaitement tranquilles, eu égard, bien entendu , comme dans la réfraction astronomique, aux corrections dépendantes de l’état du thermomètre et du baro- mètre au lieu de l’observation. Ce n’est que par la critique juste et sévère de M. Struve, que l’Académie s’est vue à même de bien apprécier la valeur du travail des trois astro- nomes; elle aime à reconnaître publiquement, en ce lieu, la manière distinguée dont ils se sont acquittés de leur hono- rable et difficile mission. Expédition de Sibérie. Le voyage de Sibérie de M. Midden dorff dont, l’année dernière, nous annonçâmes seulement une première livraison, renfermant le travail de M. Trautvetter sur la Flore hy- perboréenne phanérogame du pays de Taïmyr, a été consi- dérablement avancé en 1848. L’impression du premier volume 4 est achevée , à la seule exception de deux mémoires de bota- nique, l’un relatif à la Flore phanérogame du Sud-Est de la Sibérie, l’autre, au, produit de l’expédition en plantes crypto- games. Les livraisons publiées embrassent, d’abord une in- troduction historique étendue sur les longs préparatifs et l'organisation de l’expédition, son but, ses instructions et sa mise en route; ensuite, les parties: météorologique , par M. Voldemar Middendorff, aujourd'hui directeur de l’Ob- servatoire magnétique de Sitkba ; géothermique , par M. Alex- andre Middendorff; magnétique , par M. Lenz; géognos- tique , par M. Ilelmersen; paléontologique, par le Comte Keyserling pour les mollusques, M. Göppert de Breslau pour les plantes, et M. Jean Müller de Berlin pour les poissons. Les résultats qu’offre chacune de ces diverses par- ties sont si nombreux et si intéressants , que nous de- vons renoncer même à n’en citer que les plus généraux. Quelques uns d’entre eux d’ailleurs ont été rapportés dans notre dernier compte rendu. Le tome 3ème du même ouvrage, consacré à la langue yakoute et confié entièrement aux soins de M. Böhtlingk, se compose déjà de deux livraisons, l’en- fermant, l’une, le texte yakoute de M. Ouvarovsky avec la traduction allemande en regard, l’autre, le dictionnaire ya- koute-allemand. Une grammaire de la langue yakoute achè- vera ce volume dont nous avons déjà signalé toute l’impor- tance dans notre dernier compte rendu. Oeuvres posthumes de Krug. Un quatrième ouvrage important qu’a livré l’Académie, en 1848, ce sont les oeuvres posthumes de Krug, publiés par les soins de M. Kunik en deux volumes, et précédés d’une analyse historique détaillée de la vie littéraire et publique de Krug. Ce travail méritoire et consciencieux, auquel M. Ku- nik a dû consacrer deux années qu’il a dérobées à ses pro- pres occupations, est non seulement un digne monument éi’igé à la mémoire de notre savant historien, il offre en outre un recueil précieux de matériaux pour l’histoire de la civilisation intellectuelle en Russie dans ses développements successifs. Le long intervalle de temps qui s’était écoulé depuis les pre- mières publications de Krug, et le silence absolu qu’il s’était imposé dès 1810, avaient fini par envelopper son nom d’un caractère vague et indéterminé aux yeux de la nouvelle géné- ration qui avait presque de la peine à admettre l’identité de l’Académicien taciturne et du célèbre auteur de la Chronologie des Byzantins. C’est l’exposé simple et conforme à la vérité de M. Kunik qui, désormais, assigne à Krug la place qu’il doit occuper dans l’historiographie russe et comme profond critique et comme promoteur zélé et modeste des vraies études historiques. L’Académie s’est aperçue avec plaisir que ce double caractère a été justement senti et apprécié par un savant critique national; nous disons avec plaisir, parce que dans une publication de cette nature, l’opinion des savants du pays, étrangers à tout esprit de parti, est d’un poids et d’une importance majeure. M. Kunik a joint au second volume, à titre d’appendice , des remarques historico - ethnogra- phiques, où certaines questions qui font l’objet des recher- ches de Krug et laissent encore des éclaircissements ulté- rieurs à désirer, sont traités d’après les sources mêmes, sous un point de vue différent. Tel est, par exemple, F examen critique de l’âge et de l’authenticité de Siméon Logothète, objet sur lequel, aujourd’hui encore, les savants qui s’oc- cupent d’histoire russe et byzantine, ne se sont guère formé d’opinion bien arrêtée. M. Kunik fait voir que ce chroni- queur, loin d’être contemporain de Léon le philosophe et du grand-prince Olcg, appartient, au contraire, à une époque bien plus récente et n’est, après tout, qu’un simple com- pilateur. Essai etc. do M. Bern hardi. Un cinquième ouvrage enfin, auquel l’Académie a cru ne pas devoir refuser son patronage, d'abord par reconnaissance des services que l’auteur lui a rendus à différentes occasions, ensuite par l’obligation à laquelle elle se croit appelée, d’ouvrir la carrière au talent, partout où elle le rencontre, — c’est un examen critique de la question d’économie politique si souvent débattue et relative à la grande et à la petite pro- priété, par M. Théodore Bernhardi. Cette question, selor l’auteur, ne saurait être décidée, comme on l’a si souvent essayé, par des considérations purement économiques, d’a près les résultats immédiats du travail productif, tels qu oi peut les attendre de l’un ou de l’autre des deux système: connus. 11 s’applique à faire voir , qu’il faut , au contraire contempler dans leur ensemble, l’organisme et le mouvemen de la vie sociale que suppose la division du sol en grande ou en petites propriétés, et se demander, jusqu’à quel poin le mouvement imprimé ainsi à son activité peut rapproche l’homme du but qu’il paraît appelé à atteindre. Ensuite, l’an teur tâche de prouver que les arguments qu’on a l’habitud de regarder comme décisifs, et que des deux côtés on fait 1 plus valoir, sont fort éloignés d’avoir la portée supposée que ni le plus grand produit net , tel que le conçoivent Ici défenseurs exclusifs de la grande propriété, ni le plus gran produit brut qu’on lui oppose comme résultat nécessaire d la petite culture, n’ont par eux-mêmes, isolément, et en di hors des rapports de population et d’économie générale qu i supposent, l’importance décisive qui leur est attribuée. Dai ce but, la théorie des économistes anglais, et les développe ments qu’Adam Smith, Ricardo et son école lui ont su 5 cessivement donnés, a dû être surtout soumise à une critique détaillée. L’ouvrage de M. Bernhardi vient de quitter la presse. 2) Mémoires lus dans les séances. a) Mathématiques. Pour commencer la revue des travaux les plus récents et en partie inédits des Académiciens, nous citerons, en premier lieu, un mémoire sur les intégrales des équations générales de la Dynamique, dans lequel M. Ostrogradsky considère les méthodes d’intégration que les géomètres ont imaginées, pour les équations differentielles relatives au mouvement des systèmes, assujettis à des conditions fixes, ou qui ne varient pas avec le temps; M. Ostrogradsky montre que ces mé- thodes s’étendent également au mouvement des systèmes dont la définition varie à chaque instant. Le même Académicien alu, le 17 novembre, un second mémoire sur les équations différentielles, relatives au problème des Isopérimètres. L’ob- jet de ce mémoire n’est plus une simple extension des mé- thodes connues; l’auteur y établit une théorie nouvelle, relative à un sujet qui embrasse toute la Dynamique comme un cas très particulier. Ce sujet est le fameux problème des Isopérimètres, dans l’histoire duquel figurent, comme on sait, les noms illustres des Bernoulli, de Newton, d’Euler, de Lagrange et autres. Ces grands Géomètres ont l'immor- tel mérite d’avoir assujetti la question à l’analyse mathéma- tique; mais ils n’ont pas été au-delà; notre Académicien a cherché à résoudre la question; il y a réussi, et tout- à-fait au même degré que les Mathématiciens dans la Dy- namique , bien que celle - ci ne soit , comme nous venons de le dire , qu’un cas très particulier du problème des Isopérimètres. La théorie de M. Ostrogradsky est basée sur un principe nouveau, analogue à celui de la moindre action dans la Dynamique, mais incomparablement plus gé- néral. Le principe de la moindre action proposé par Mau- pertuis, fut établi et développé par deux Géomètres, les plus illustres: Euler et Lagrange. Le dernier s’en est servi pour former les équations de la Dynamique, dans un mémoire très remarquable, imprimé dans le Recueil de la Société de Turin, et il y a fait voir toute l’importance et l’utilité de ce principe. Mais, disons le en passant, Lagrange combina le principe de la moindre action avec celui des forces vives. Or, le dernier ayant moins d’étendue que le premier, le grand Géomètre en s’en servant, a inutilement restreint la généralité des résultats qu’il eût obtenus par le seul principe de la moindre action. M. Ostrogradsky con- sidère son nouveau principe seul et, à l’aide de ce principe, il remplace les équations différentielles connues du problème des Isopérimètres par d’autres équations différentielles qui ne sont que du premier ordre, et dont la forme est tout-à- fait la même que celle des équations dynamiques. Puis, il prouve que toutes les intégrales de ces equations dépendent des dérivées partielles d’une même fonction, définie par une équation aux différences partielles du premier ordre. Résultat important, et qui, sans doute, ne restera pas sans influence sur les différents procédés de l’Analyse mathématique; comme, par exemple, sur celui que M. Jacobi a mis en oeuvre pour distinguer les maxima et les minima dans les problèmes du calcul des variations. Enfin, notre Géomètre établit une nou- velle théorie pour l’intégration des équations différentielles par la variation des constantes arbitraires, et dont les mé- thodes aussi célèbres qu’élégantes de Lagrange, pour faire varier les éléments des orbites planétaires et les constantes arbitraires dans les questions de Dynamique en général, ne sont que des cas extrêmement particuliers. Le mémoire de M. Ostrogradsky renferme encore d’autres résultats remar- quables, par exemple, une intégrale analogue à celle qui est connue en Dynamique sous le nom des forces vives, mais ces x'ésultats ne s’énonceraient que difficilement sans le secours des signes algébriques. M. Bouniakovsky s’est occupé de recherches sur différentes lois nouvelles, relatives à la somme des diviseurs des nombres. Dans un mémoire qui porte ce titre et qui d’ailleurs est déjà imprimé, il donne d’abord plusieurs lois nouvelles, entièrement générales, concernant la somme des diviseurs des nombres, lois qui, à ce qu’il parait, ne se dédui- sent pas directement de celle qui a été proposée par Euler. Il donne, ensuite, un nouveau procédé pour le développement des fonctions en séries, principalement applicable aux expres- sions composées d’un nombre infini de facteurs, et qui conduit, en outre, à plusieurs propositions curieuses sur les nombres. Le même Académicien, en qualité de membre et de rédacteur d’une des commissions instituées pour la révision de l’ensei- gnement dans les écoles militaires, s’est occupé de la rédaction de quelques programmes relatifs aux sciences mathématiques. Enfin , je ne puis taire en ce lieu un travail très méritoire dont M. Bouniakovsky, conjointement avec M. Tchéby- cbev, professeur adjoint, ont bien voulu se charger pour l’édition des oeuvres arithmétiques d’Euler, mentionnée déjà à l’article des ouvrages publiés. Je veux dire un Index systématique et raisonné des mémoires qui sont compris dans cette importante collection. Le même M. Tchébychev s’est acquis un autre titre à notre reconnaissance, par le soin qu’il a pris de rédiger à neuf deux mémoires d’analyse indéter- minée d’Euler dont la première rédaction avait été confiée, par l’auteur lui-même, en 1781, à un jeune élève du Gymnase académique d’alors, et qui, tout en faisant entrevoir, dans la marche de l’analyse , à ne pas s’y méprendre , le génie de l’illustre maître, offraient cependant, dans la rédaction et dans 6 les détails des calculs, des négligences telles, qu’on avait cru, jusque-là , devoir renoncer à leur publication. Un mémoire original enfin, que M. Tchébychev a fait présenter à l’Aca- démie et qui a été jugé digne de faire partie du Recueil des Savants étrangers, s’occupe de recherches sur; la fonction qui détermine la totalité des nombres premiers, inférieurs à une limite donnée. M. Bruun, professeur à Odessa et auteur d’un nouveau traité de Calcul des variations, a publié dans notre Bulletin une note sur l’intégrabilité des fonctions à plusieurs variables , ayant pour objet de simplifier la démon- stration d’un théorème dont Euler, Lexell, Lagrange et Poisson se sont successivement occupés dans ce même but. b) Astronomie. Plus la célèbre découverte de M. Le Verrier a eu de re- tentissement dans le monde, plus les étranges contestations auxquelles elle a été en butte dans le courant de cette année, — vu surtout les régions élevées où ces contestations ont pris naissance, et la rapidité avec laquelle elles se sont propagées, grâce , malheureusement, à un penchant peu honorable du coeur humain, — plus il est certain, disons nous, que ces contestations doivent aussi trouver un jour leur place dans les annales de la science. Nos journaux n’étant point restés étrangers à ces clameurs universelles, nos Astronomes se sont crus appelés, à leur tour, à rompre une lance en l’honneur d’une des plus belles découvertes dont la science ait jamais eu à se glorifier. MM. Struve, père et fils, s’en sont chargés, indépendamment l’un de l’autre, et ont livré, le premier, un simple article de gazette, représentant les prétendues objec- tions dans toute leur nullité; l’autre, un examen scientifique de la question litigieuse dont le résultat, comme de raison, a dû être le même. — La polémique littéraire, si elle se tient rigoureusement dans les bornes objectives, est, tout le monde en convient, un des agents les plus puissants dans la re- cherche de la vérité. C’est ce que M. Peters a parfaitement senti dans l’excellente critique à laquelle il a soumis les vues nouvelles, établies par M. Madie r, par rapport au mouve- ment propre des étoiles fixes , et l’existence qu'il en déduit d’un corps central situé dans le groupe des Pléiades. Les ob- jections élevées par M. Peters, soit en général contre la marche des raisonnements de l’Astronome de Dorpat, soit contre certaines de ses hypothèses, seraient trop longues à reproduire ici. L’Académie n’a pas cru devoir refuser à M. M ad 1er le droit d’y répondre dans son Bulletin même, d’au- tant plus qu’il a su donner à sa réponse le même caractère objectif et le même ton d’urbanité qui distinguent la critique de M. Peters. L’Académie pense en demeurer là, et laisser la décision finale de la question à l’examen des savants à venir et à leur jugement mûri par les progrès ultérieurs de la science. — Le même M. Peters a rectifié, dans une note, une idée fausse qui s’est glissée dans les traités les plus ré- cents de géodésie, relativement à la détermination des er- reurs dont se trouve afi’eclé l’usage de la planchette dans la solution du problème de Pothenot. — Les rapports intimesi et fréquents qui se sont établis entre notre Observatoire et l’Etat-major général, tendent à assurer à l’Académie, aussi à l’avenir, la part honorable qu elle a eue de tous temps au per- fectionnement de la géographie de l’empire. Les deux instituts ne peuvent qu’y gagner. C’est ainsi que M. Othon Struve, dans sa nouvelle qualité d’Astronome consultant de l’Etat- major, a eu l’occasion déjà de livrer deux mémoires étendus de géographie astronomique, dont le Dépôt topographique s’esl réservé d’utiliser immédiatement les résultats, tout en lais- sant à l’Académie le soin de publier les calculs qui en formen! la base scientifique. Le premier de ces mémoires a pour obje les positions géographiques, déterminées, en 184-7, par le lieu tenant-colonel Le mm, dans le pays des Kosaques du Don l’autre contient le calcul des observations exécutées par h même officier, dans un voyage en Perse qu’il fit en î 838 e 1839. La géographie doit à ces travaux la connaissance di la position exacte de 117 lieux situés sur le territoire russe et de 83 points de la Perse, embrassant une étendue de plu de 14° en longitude. — Enfin M. Lindhagen, jeune savan suédois, établi depuis quelque temps à Poulkova où il par tage les travaux de nos Astronomes, a soumis à un exame; rigoureux l’exactitude des lieux des étoiles consignées dan le catalogue qu’a publié récemment l’Association britanniqu sur l’histoire céleste française de Lalande. Le résulta auquel a conduit cet examen, est plus favorable qu’on n'au rait pu s’y attendre, vu l’imperfection des appareils d’obser valion d’alors. Si l’on parvenait successivement à détermine et à écarter les erreurs constantes dont certaines zones ré duites de Lalande sont sans doute affectées, les positions de j étoiles de ce catalogue pourraient avec fruit être employées des recherches sur le mouvement propre de ces même étoiles. c ) Physique. M. Kupffer nous a lu la première pai’tie d’un mémoii sur l’élasticité des métaux. Les recherches qui font l’obji de ce mémoire, ont été instituées au Dépôt des poids et un sures dont la direction est confiée à M Kupffer. Ce nouv établissement a été créé non seulement pour servir de dép< aux étalons des poids et mesures de Russie et des copies t ceux de tous les étals de l’Europe, mais aussi pour fourn un local convenable à l’étude des métaux dont les étalons di mesures linéaires sont confectionnés, relativement à celles < j leurs propriétés, qui peuvent avoir une influence sur l’exact1 - 7 lüde de ces unités. Les plus importantes de ces propriétés sont indubitablement leur dilatation par la chaleur et leur élasticité. Plusieurs méthodes ont été employées pour déter- miner l’élasticité du fer, du platine, du cuivre jaune, de l’ar- gent et de l'or. La première consiste à fixer un fil métallique , à son extrémité supérieure; de suspendre un levier horizon- tal à son extrémité inférieure, et d’écarter le levier de sa po- | sition d’équilibre. Le levier se met aussitôt à osciller dans un plan horizontal autour de sa position d’équilibre; la durée de ces oscillations donne alors une mesure de l’élasticité du fil. Coulomb a déjà employé cette méthode dans le même but, mais sur une très petite échelle. Pour donner une grande précision à ses résultats, M. Kupffer a employé du fil de 10 pieds de longueur et d’un rayon d'une ligne environ; le levier avec le poids qu’il portait, pesait jusqu’à 400 livres. On a déterminé, par l’expérience, l’augmentation que la durée des oscillations éprouve par la résistance de l’air ; on a réduit cette même durée à des arcs infiniment petits. Ce n’est que grâce à toutes ces précautions, qu’on a pu arriver à des ré- sultats exacts. Pour plus de sûreté, M. Kupffer ne s’est pas borné, dans ses recherches, à cette seule méthode; il en a employé d'autres dont la description et les résultats feront le sujet d'un second mémoire. — Dans une note, le même Aca- démicien a examiné les prétendus rapports qui existent entre le choléra et les phénomènes magnétiques. Cette recherche offrant un intérêt plus général, bien qu elle ne conduise qu’à un résultat négatif, il ne sera peut-être pas hors de propos de nous v arrêter un moment. Nous suivrons exactement la marche du raisonnement de l’auteur. Depuis qu’on est con- vaincu que le choléra n’est pas contagieux, on est forcé d’ad- mettre que cette maladie se propage par quelque agent uni- versel; mais en quoi consiste-t-il? où réside-t-il? pourquoi ne frappe-t-il pas tous les organismes indistinctement, mais seulement quelques individus? Voilà des questions qui se présentent naturellement à notre esprit, et auxquelles un rai- sonnement basé sur l’expérience peut seul nous donner une réponse. 11 n’est pas étonnant que, pour expliquer un phéno- mène qui occupait tous les esprits, on ait de nouveau, comme en 1831, jeté les yeux sur l’agent le plus universel que nous connaissions (après la gravitation toutefois, qui est d’une action trop constante pour expliquer des phénomènes si changeants), sur le magnétisme terrestre, agent dont l’action s’étend à de grandes distances, et est entourée de ces mys- tères qui excitent la curiosité et donnent un champ libre aux imaginations Depuis que M. Faraday a fait voir que tous les corps, et non seulement ceux qui contiennent du fer, sont doués de propriétés magnétiques, on ne peut plus nier, que les forces magnétiques de la terre ne puissent influer sur les organismes. Mais pour prouver cette liaison entre les phéno- mènes du magnétisme terrestre et l’épidémie , il faut, avant tout, prouver que les forces magnétiques ont subi dans cer- tains lieux, pendant l’épidémie, des altérations sensibles. Si cela n’a pas eu lieu, la question se trouve écartée d’elle même, et nous n’avons plus besoin d’examiner, si de pareilles aberrations peuvent , ou non , exercer une influence quel- conque sur la marche du choléra. Entre les observations magnétiques qui se font sur plusieurs points de l’empire, M. Kupffer a donc choisi celles qu’on exécute ici, à St.-Pé- tersbourg, et à Cathérinebourg, d’heure en heure, jour et nuit. On sait, depuis longtemps, qu'il existe un rapport frappant entre la marche des aiguilles magnétiques sur des points très distants même. Cette loi s’est encore manifestée cette fois-ci, pour St.-Pétersbourg et Cathérinebourg, pendant le mois de mai et la première moitié de juin, où l'épidémie ne s’était encore montrée dans aucun de ces deux lieux. Dans la deuxième moitié du mois de juin, en juillet et août, lorsque l’épidémie sévissait à St.-Pétersbourg, tandis que Cathérine- bourg était à son état hygiénique normal, la ressemblance entre la marche des aiguilles , dans ces deux villes , s'est maintenue. Elle est encore demeurée la même en septembre et octobre, où l’épidémie avait presque cessé dans la capitale, et où Cathérinebourg s’est trouvé infectée à son tour, bien qu’à un moindre degré, il est vrai. Toujours est-il, que l’ap- parition et la disparition de l’épidémie n’a été pour rien dans la marche des phénomènes magnétiques terrestres de ces deux lieux. D’ailleurs, un phénomène plus ou moins local, comment peut-il être produit par une cause si générale que le magnétisme terrestre? On sait que la source des phéno- mènes magnétiques qui se passent à la surface de la terre, réside dans son intérieur, et un changement dans l’abondance de cette source se ferait sentir à-la-fois sur toute la surface du globe. Mais le miasme même de l’épidémie, quelle que soit sa nature, ne pourrait-il pas agir sur les aimants, comme il agit sur les organismes, sans pénétrer dans l’intérieur de la terre? Dans ce cas, les phénomènes du magnétisme ter- restre resteraient les mêmes, mais les aimants qui se trouvent dans nos cabinets de physique éprouveraient un changement dans leur force. Effectivement, on a cité des observations de ce genre: on a dit que des aimants qui avaient porté des charges considérables, s’étaient tout d’un coup affaiblis pen- dant l’épidémie. Cette hypothèse, dit M. Kupffer, est aussi renversée par nos observations. Les changements de l’inten- sité des forces magnétiques terrestres sont observés avec un appareil qui indique non seulement ces changements-là, mais encore ceux qui pourraient avoir lieu dans l’intensité de l’ai- mant qui fait partie de cet appareil; or, on n’a observé aucun autre changement dans la force de cet aimant que celui qui a toujours lieu en vertu des variations de sa^ température. Quant enfin à l’état électrique de l’atmosphère, c’est aux. mé- decins à décider, si la plus ou moins grande quantité de cet agent, dont il se trouve si peu dans l'atmosphère, qu’il faut souvent des instruments très délicats pour en constater l’existence, peut, ou non, avoir une influence sensible sur l’organisme humain, et produire des changements si considé- rables dans l’état hygiénique de tout un pays. Quoi qu’il en soit, il est malheureusement certain que les physiciens ne sont pas encore en état de donner une base expérimentale à cette conjecture , à cause de l’imperfection des instruments qui servent à observer l’état électrique de l’atmosphère, de sorte que nous ne possédons pas encore , ni en Russie , ni ailleui’s, des séries complètes de ce genre d’observations. Il n’est pas question, bien entendu, des grandes décharges élec- triques des orages qui sont soigneusement notées dans nos registres météorologiques; celles-ci n'ont été ni plus ni moins fréquentes pendant l’épidémie. — Dans notre dernier compte rendu, nous avons tâché de donner, en peu de mots, une idée des recherches de M. Lenz, relatives à l’influence que, dans les machines magnéto -électriques, la vitesse de rotation exerce sur le courant produit. M. Lenz était parvenu â dé- montrer que la position des cylindres, où l’action du courant devient nulle et où celui-ci change de direction, que cette position, disons -nous, n’est nullement constante, qu’elle avance au contraire à mesure que l’intensité du courant aug- mente, et qu’en conséquence, il faut, dans ces recherches, déplacer le commutateur selon le plus ou moins de vitesse qu’on donne au mouvement de rotation. Ce fait, déduit théo- riquement, s’est trouvé parfaitement confirmé par l’expé- rience. Un second mémoire de M. Lenz, sur le même sujet, s’occupe d’abord de quelques conséquences qui découlent du principe que nous venons d’énoncer. Ensuite, notre physicien passe à un objet qu’il avait négligé jusque-là, et qui, bien qu’il ne puisse rien changer à la nature du phénomène, doit cependant influer sur le degré de son intensité, et, ce qui plus est, offrir peut-être la clef pour l’explication du phénomène même. Car, non seulement le fer ne se magnétise pas instan- tanément, mais il se passe encore un certain temps avant que le magnétisme, produit dans le fer, ne parvienne à exciter le courant dans les hélices de cuivre; ceci produit un déplace- ment relatif des phases du phénomène primaire et secondaire, et modifie, par conséquent, aussi le courant, et cela non seule- ment dans ses phases, mais encore dans son intensité. En ad- mettant une certaine fonction pour le rapport qui existe entre la force du courant et la position des cylindres, M. Lenz a pour- suivi le phénomène en question par la voie du calcul ; il pense, qu’une fois cette fonction déterminée par l’observation, il lu sera facile de parvenir à une mesure plus exacte du temp; qu’il faut pour produire le magnétisme, et ensuite le courant Un moyen que M. Lenz a en vue, pour donner au mouve ment rotatoire l’uniformité requise pour ces sortes d’expé riences, écartera déjà une partie notable des difficultés don elles sont affectées. — M. Jacohi a décrit, dans une note l’usage de l’agomètre à mercure , et a rendu compte d< quelques résultats qu’il a obtenus à l’aide de cet instrumen qui sert à mesurer, avec la plus grande exactitude, la résis tance des conducteurs galvaniques. Depuis que la formuf d’Ohm a été généralement adoptée, la mesure de la résis tance des conducteurs est devenue, dans la galvanométrif une opération des plus importantes, et dont l’influence su l’exactitude des résultats n’est pas moindre que celle mêm de la rigueur des méthodes qu’on emploit pour mesurer 1 force du courant. On sait que, sous ce dernier rapport, l’ex actitude de nos observations a de beaucoup avancé nos cor naissances sur cette force mystérieuse que nous appelons 1 galvanisme. Les différences que nous trouvons entre l’obser vation et l’hypothèse, sont, dans la plupart des cas, tro grandes pour pouvoir être attribuées entièrement à de sources connues d’erreurs. Cependant la marche que li science a prise, nous défend de nous arrêter là; la riguee seule de l’observation, poussée aussi loin que possible, per nous conduire à la découverte de lois nouvelles , là même o nous ne voyons le plus souvent qu’un simple jeu du hasar ou des circonstances fortuites. Le mémoire de M. Jacol promet d’autant plus de rectifier et de consolider les bas< de la galvanométrie, qu’il offre des observations dont la cor cordance entre elles ne laisse rien à désirer. Le même Ac: démicien a publié, en outre, deux de ses mémoires lus e 184G: sur la polarisation des fils conducteurs et sur la r< sorption des gaz dans le voltamètre. — Les observations d< marées que, par la coopération obligeante du Départemei hydrographique, il a été permis à l’Académie de faire inst tuer dans la mer Blanche, où il s’agissait surtout de bi( déterminer l’étrange phénomène de la Manikha et ses limite ont produit des résultats très satisfaisants. La série d’obse vations faites, pendant quatre étés consécutifs, par ie cap taine Matsérovsky, du corps des pilotes, a été confiée p; M. Lenz à un jeune physicien de ses élèves, M Talyzin, qui l’a soumise au calcul et nous a déjà présenté un premi échantillon de son travail. Un autre officier du même cor ; des pilotes, M. Zaroubine, après avoir vu fonctionner l’a - pareil qui sert à ces observations, a été conduit, par d$ combinaisons assez heureuses, à la construction d’un sei- blable appareil qui offre l’avantage d’être moins coûteux ; 9 de pouvoir être construit et réparé au besoin par de simples ouvriers. M. Zaroubine est auteur aussi de deux autres ap- pareils non moins ingénieux, qui indiquent et enregistrent, sans le secours d'un observateur, les changements de la di- rection et de la force des vents. L’Académie a cru devoir encourager ces tentatives utiles, bien qu elles soient suscep- tibles encore de perfectionnements ultérieurs. M. Sievers, lieutenant de la marine, a soumis au jugement de l’Académie le projet d’un bateau propre à être manoeuvré par l'effet de la houle. Enfin, M. Ivamtz, professeur à Dorpat, nous a adressé un rapport détaillé sur les résultats de ses observa- tions magnétiques faites dans un voyage en Finlande, travail que l’Académie a jugé assez important pour lui accorder une place honorable dans le Recueil des Savants étrangers. Nous ne saurions nous dispenser, à cette occasion, de signaler avec reconnaissance la sollicitude éclairée dont l'étude des phéno- mènes du magnétisme terrestre est constamment l’objet de la part de M. le Ministre des finances. Lorsque, en 1845, le gouvernement britannique , sur la proposition du Comité magnétique de Cambridge, ordonna de continuer les observa- tions magnétiques sur tous les points où elles avaient com- mencé en 1840 , on résolut , par des raisons d’économie, de diminuer le nombre des observations. Une semblable réduc- tion fut aussi appliquée chez nous aux observatoires de Ca- thérinebourg et de Barnaoul qui devinrent, de cette manière, des observatoires magnétiques de seconde classe. A présent, vu l'importance d’une uniformité complète dans le système des observations, les établissements nommés sont passés de nouveau au premier rang. A cette occasion, les gages des observateurs subalternes ont été augmentés pour tous les observatoires du corps des mines; les directeurs aussi ont obtenu une addition aux gages qu’ils reçoivent comme offi- ciers des mines. L’observatoire établi à la mission russe à Peking n’a pu fournir jusqu’à présent que des observations météorologiques et quelques observations sur l’inclinaison magnétique, parce que le peu d’instruments magnétiques qu’on y avait envoyés avec la mission de 1840 , s’étaient, pour la plupart, endommagés en route. A présent, à l’occa- sion du changement du personnel de la mission, qui aura lieu l’année prochaine et qui permet de faire des envois considé- rables à Péking, M. le Ministre des finances a commandé, pour 1 observatoire de cette ville, un appareil magnétique com- plet, avec un instrument universel et un chronomètre. Enfin, M. de Vrontchenko a ordonné de reconstruire, sur un em- placement plus convenable , l’observatoire magnétique de liflis, situé, aujourd’hui, au centre de la ville et dont les environs sont de plus en plus envahis par des constructions ordinaires contenant du fer; il a assigné, en même temps, sur les fonds de l’administration des mines, les sommes néces- saires pour renouveler les instruments et pour salarier le Directeur et ses aides. La publication des observations faites dans les observatoires magnétiques et météorologiques de l’empire, continue toujours sous la direction de M. Kupffer et aux frais de l’administration des mines. Comme les obser- vatoires magnétiques russes sont coordonnés à des établisse- ments semblables fondés, depuis, en Angleterre et dans ses colonies, en Allemagne etc., et font partie ainsi d’un immense réseau qui embrasse toute la surface terrestre, on a été obligé de publier les observations qu’on y fait dans une langue généralement répandue en Europe. Cette année, ce vaste recueil d’observations faites en Russie, a été publié en même temps en langue russe sous le titre de «Cboati MarmiT- Hbixt h MeTeopoJorHuecKHXij na5.ii04.eHiu etc. Cette édition russe sera continuée régulièrement, et paraîtra toujours en même temps avec l’édition française. d ) Chimie. Le grand établissement galvanoplastique de Monseigneur le Duc de Leuchtenberg, outre le développement technique qu’il doit déjà à son auguste Fondateur, offre, comme de raison, des occasions fréquentes à des recherches toutes scientifiques, occasions que Son Altesse Impériale, guidée par Son esprit investigateur et Son penchant pour les études sérieuses, ne laisse pas de mettre à profit. S. A. nous a fait part, à diverses reprises, des propriétés de ce précipité noir qui, dans la réduction galvanique du cuivre, se dépose sur l’anode de l’appareil. Recherchant des moyens pour utiliser cette substance que l’établissement produit en si grande quantité, S. A. a fait faire à Munich des essais pour l’em- ployer à la teinture du verre, essais qui ont parfaitement réussi. Puis, traitant cette même substance avec de l’acide nitrique, S. A. a soumis à une analyse chimique quantitative tant la solution qu’Elle en a obtenue que le résidu insoluble. Les résultats de ces deux analyses forment le sujet d’une note que l'auguste Auteur a daigné déposer dans notre Bulle- tin. — On admettait, depuis les recherches de Lavoisier et Laplace , que la glace , en se fondant , absorbait 75 calori pour passer à l’état d’eau. Des expériences récentes ont prouvé que ce nombre était trop faible, et qu il se montait au moins à 79. Comme la chaleur latente de l’eau sert de point de départ dans beaucoup de recherches thermochi- miques, M. Hess a été conduit à examiner l’exactitude du chiffre qui avait été établi par les travaux récents des physi- ciens français. Ses résultats l’ont conduit à un nombre plus fort que 79. Ces recherches ont montré , en même temps, 10 quelles sont les conditions les plus avantageuses, dans les- I quelles il faut se placer pour obtenir les données les plus exactes. Les températures très basses étant celles qui four- nissent les données les plus rigoureuses , notre chimiste s’est arrangé de manière à revoir encore une fois ses résultats dès que le froid deviendra assez intense. Un autre travail de longue haleine dont s’occupe le même Académicien a pour objet la chaleur des dissolutions des sels; or, vu le grand nombre de faits qu’embrasse ce travail , l’auteur désire le mûrir davantage avant de le livrer à la publicité. Enfin, M. Hess a préparé une septième édition de son traité de chimie qui se trouve sous presse et dont la majeure partie est déjà imprimée. — M. Fritzsche a continué ses re- cherches sur les produits extraits des semences du Peganum Harmala , et a décrit un nouvel alcaloïde résultant de l’action de l’acide nitrique sur la Harmaline. Cette substance traitée par un mélange des acides nitrique et sulfurique avec de l’alcool, perd de l’hydrogène, s’assimile l’oxygène et l’azote, et se transforme , en grande partie , en ce nouveau corps auquel M. Fritzsche a donné le nom de Nitroharmalidine. Le même Académicien nous a communiqué une note de M. Hop- ping sur une nouvelle combinaison de l’acide sulfureux avec de l’eau. e) Géognosie. M. II el mersen enfin a publié, dans le Bulletin, une note sur la constitution géologique de la presqu'île de Man- gyscblak, située sur le bord oriental de la mer Caspienne. On sait que cette presqu'île fait partie du vaste plateau, nommé Oust-ourt, qui s’élève entre la Caspienne et le lac Aral, et que, jusqu’à présent, on avait cru exclusivement com- posé de couches tertiaires. Notre géologue prouve, d'après les observations et les échantillons, recueillis sur les lieux par le Colonel I va nine, qu’une partie considérable de la presqu’île de Mangy schlak se compose non seulement de couches appartenant au terrain crétacé, mais encore de cou- ches brusquement redressées en forme d'une véritable crête, et qui, à en juger d’après leur type minéralogique, sont d’un âge beaucoup plus reculé que le terrain crétacé dont les dé- pôts, tout en conservant leur position primitive, c’est-à-dire horizontale, flanquent les couches soulevées de la crête. Cette petite chaîne de montagnes, connue sur nos cartes sous le nom de Karataou, se relève à 2000 pieds au-dessus du niveau de la Caspienne, et l’on ignorait, jusqu’à ce jour, ses relations géologiques. L’existence d’un ancien terrain à cou- ches redressées est im | fait nouveau et assez important pour la géologie du vaste bassin Caspien. f) Voyages de naturalistes. Le même Académicien, chargé par l’Académie de publier le récit du voyage que feu M. Lehmann fit, en 184-1, à Boukhar; et à Samarkand, nous a présenté la première partie de soi travail. La description de ce voyage qui n’a pas manqua d’enrichir amplement nos connaissances de ces pays, est ré digée par M. Helmersen sur le journal de M. Lehman qui, comme on sait, décéda en 184-2 à Simbirsk, au momen où il retournait à St.-Pétersbourg, pour y publier lui-mèm les belles observations et recherches qu’il avait faites pen dant ses voyages dans les steps des Kirghises et dans 1 Khanat de Boukhara. La seconde partie du rapport sera auss achevée sous peu et paraîtra conjointement avec la première — Nous avons à prendre note ici du voyage d’un autre natt raliste, M. Basiner, par la raison que ce travail, après avoi l’emporté un prix Démidov, a été publié ensuite sous 1( auspices de l’Académie dans les Beiträge. M. Basiner a pr part à la même expédition qui, en 184-1, se rendit à Ivhiv par le step des Kirghises. Les renseignements qu’il a recuei lis sur ce pays peu fréquenté, à part ses observations scier tifiques très dignes d’attention , sont de nature à intéresse vivement les amateurs des études géographiques. Enfin, noti Bulletin a encore livré un troisième rapport de voyage qui pour auteur M. Buhse, botaniste, qui, en 184-7, a eu l’occ; sion de visiter l’Arménie sous le rapport de sa végétation. g) Botanique. Parmi lès travaux de nos propres botanistes , nous citeroi; un mémoire monographique de M. Meyer sur les Cirses e Russie, et deux articles de M. Ruprecht, plus susceptible d’extrait que le travail de son savant collègue: L’examen d; plantes de la mer d’Okhotsk, rapportées par M. Middei dorff de son expédition et dont s’est chargé M. Ruprech a fourni l’occasion à ce botaniste de faire des observation curieuses sur la structure et la croissance de [quelques gra des tiges d’algues, et sur les moyens d’en déterminer l’âg. Certaines plantes marines otfrent des phénomènes pbysiol giques analogues à ceux qu’on remarque dans nos plante terrestres les plus développées, tels que la croissance aj- nuelle du feuillage, à la seule différence près, que, dans c> végétaux marins, les feuilles ne tombent qu’au printemj, tandis que leur formation nouvelle commence déjà dès 1s premiers jours d’hiver, et qu’il n’y a pas de saison où 1 i remarque un repos quelconque dans la végétation de es plantes. Si le feuillage même, d’une part, suffit à dé ter min’ la saison dans laquelle l’individu a été cueilli; de l’autre, i I tige offre parfois des critères invariables qui indiquent l’âge de la plante. La croissance de la tige se fait particulièrement par l’addition à la pointe de nouvelles parties élémentaires, ce qui fait que, quelquefois, celte tige croit en longueur jusqu’à 200 pieds et au-delà, sans trop changer en épaisseur. Dans d’autres plantes , elle atteint l’épaisseur d'un bras d’homme par le dépôt successif de couches concentriques de tissu cellulaire à la périphérie, couches qui sont souvent mieux marquées que les zones ligneuses de nos arbres, par des lignes plus foncées. Tous Ces phénomènes, il est bon de l’observer, n’ont jamais été remarqués dans les fucus des contrées tropicales et sous-tropicales ; ils caractérisent par- ticulièrement le groupe naturel des varechs, propres aux zones tempérées et glaciales de l'Océan des deux hémisphères. Un voyage en Afrique, entrepris par un jeune naturaliste russe, a fourni l’occasion à M. Ruprecht de signaler à l’at- tention de l’Académie, dans un second mémoire, l’importance d’un examen comparatif des flores des deux mers séparées par l’isthme de Suez. On sait, par des observations anté- rieures, que plus de la moitié des plantes que recèle même la partie septentrionale de la mer Rouge, sont différentes de celles que nourrit le sol de la Méditerranée; mais on a presque toujours négligé de bien constater, si réellement ces formes particulières tiennent au fond de la jmer. Il s’agit de bien déterminer le rôle important d’isoloir que joue peut-être celte contrée intéressante par rapport aux températures sous- marines, et partant à la distribution géographique des êtres organiques. Dans le fait, les excellents travaux de M. Ehren- berg sur les polypes, ont fait connaître une si grande richesse de formes particulières, propres à la mer Rouge, et dont pas une ne se retrouve dans la Méditerranée, ainsi que vice versa. Mais encore faut-il remarquer, qu’il n’est pas bien avéré que toutes ces formes appartiennent à la partie septentrionale de la mer Rouge; on sait, au contraire, que les coraux manquent entièrement au golfe de Suez, ce qui ferait supposer que cette anomalie apparente doit moins être attribuée à l’effet de l’isthme, qu’à la formation géognostique du sol, ou autres causes à découvrir encore. h) Zoologie. Un travail étendu sur le rhinocéros fossile ( tichorhinus ) dont M. Brandt s’occupe depuis longtemps, et dont nous avons plusieurs fois eu l’occasion de parler, vient de recevoir-, cette année, les derniers développements, et sera sous peu livré à l’impression dans une forme beaucoup plus étendue et parfaite que n’avait eue sa rédaction primitive. On sait que M. Brandt a eu soin, de temps à autre, de publier, dans des notes, les additions dont, successivement, il a pu enrichir et compléter son mémoire. Une de ces notes, entre autres, lue en 1848, a pour objet les dents incisives, ou leurs alvéoles dont M. Brandt a découvert les traces dans une mâchoire de rhinocéros. La classification et la détermination des Asta- coïdes du Musée zoologique a nécessité des études qui ont conduit M. Brandt à quelques résultats nouveaux destinés à faire le sujet d'un mémoire à part. En attendant, deux notes publiées dans le Bulletin en ont rendu compte au préalable. L’une de ces notes s occupe de deux espèces , formant un genre particulier, d’écrevisses brachyures, de la section des Corystides; l’autre établit quatre nouveaux genres qui, avec le genre Lilhodes, doivent former un groupe particulier parmi les Crustacés anomures, groupe que M. Brandt enriehit à la fois de cinq nouvelles espèces, toutes découvertes par notre voyageur Voznessensky. M. Middendorff a an- nonce préalablement , dans trois notes insérées au Bulletin, une suite de nouveaux mollusques, constatés comme appar- tenant à la Faune de Russie. Ces espèces offrent au.ant d’élé- ments essentiels pour la comparaison de nos mers sous le point de vue zoo-géographique. Un mémoire étendu du même auteur, formant la seconde partie de ses études malacozooîo- giques, est consacré aux mollusques monovalves marins de la Russie. Il sera immédiatement suivi d’un travail analogue sur les bivalves, et puis, d’un résumé des résultats généraux de ces recherches qui, à en juger par ce qui est déjà terminé, font entrevoir déjà des éclaircissements notables sur les lois de la distribution des animaux. En attendant, la démarcation des limites entre les espèces et les simples variétés a fait reconnaître à M. Middendorff, qu’entre les espèces bien établies déjà, on rencontre, surtout dans la Faune du haut Nord, des formes intermédiaires, que notre zoologue n’a su désigner autrement que du nom de variétés hybrides. La fréquence et la diversité de ces formes a nécessité une nou- velle nomenclature, assujettie à un principe simple et im- muable qui puisse faciliter, d’un côté, l’intercalation des variétés dans le système, et empêcher, de l’autre, la confu- sion inextricable dont la création d’espèces nouvelles sans fin menace d’envahir la science. M. Middendorff a essayé, et non sans succès à ce qu’il parait, d’imaginer un pareil prin- cipe et d’en soumettre la première application au jugement des savants. Enfin, notre zoologue a publié, dans le Bulletin de la Société des naturalistes de Moscou, une esquisse de l’his- toire de la Malacozoograpbie russe, avec l’indication, complète au possible, des sources de cette science, et un coup d’oeil préalable sur la distribution géographique des mollusques de Russie. M. Hamel a publié, dans le Bulletin, son mémoire, complété depuis 1846, sur le Dodo, les Solitaires et l’oiseau de Nazare fictif, mémoire dans lequel l’auteur présente une revue critique de tout ce qui a été noté par des voyageurs et autres relativement à la découverte et à la destruction du Dodo de l’ile Maurice et des Solitaires des îles de la Réunion et de Rodriguez, en démontrant, en même temps, que l’oiseau de Nazare, Didus Nazarenus, n’a jamais existé ailleurs que dans les ouvrages, où il a été introduit par suite d'une corruption de nom. — M. Siemaszko, sur les traces de M. Midden- dorff, a décrit, dans une note, quelques mollusques russes de ferre et d’eau douce; M. Ménétriés a livré la seconde partie du Catalogue des insectes recueillis par feu Lehmann, et M. Weisse, un premier supplément à son Catalogue des infusoires de St.-Pétersbourg, suivi d’une notice sur la photo- phobie de l’espèce dite Cryplomonas curvata. M. Baer enfin a mis sous presse ses recherches anatomiques sur le système vasculaire du marsouin ( Delphinus jihocaeva) ; il nous a an- noncé, en outre, comme achevée , la partie physiologique de son traité sur les monstres doubles, et nous a rendu compte d’un travail de M. Gruber, prosecteur à l’institut anatomique de l’Académie médico-chirurgicale, sur un monstre du 6exe féminin à fissures partielles de la moitié antérieure et posté- rieure du corps. Yu la rareté du cas et le soin avec lequel les recherches ont été conduites, ce mémoire, illustré de sept dessins, est admis au Recueil des Savants étrangers. i) Histoire. L’histoire du règne de Pierre-le-Grand qui occupe M. Oustrialov et l’occupera encore de long-temps, bien qu il nous ait déjà présenté le tome premier achevé de son ouvrage et une partie notable du tome second, — cette époque glorieuse de notre histoire, disons-nous, a fourni à deux autres Académiciens des sujets d’études qui, pour être plus spéciales, n’en sont pas moins intéressantes; car, dans quelque direction que l’on poursuive les projets et les actions immortelles de ce Prince -Réformateur, partout on rencontre les traces d’une pénétration d’esprit, d’une grandeur et d'une force d ame qui commandent l’admiration. On sait le pen- chant qu’a M. Baer pour l’histoire des découvertes géogra- phiques en général, et la noble mission qu’il s’est imposée de signaler particulièrement au monde savant, les mérites incontestables et trop peu appréciés sans doute, que le Gou- vernement et les voyageurs russes se sont acquis dans ce domaine, et les progrès qu’ils ont fait faire à la géographie. Appelé, un jour, à fournir un sujet de lecture à l’une des seances de la Société géographique, notre Académicien avait choisi pour thème la part illustre qu’a eue le génie seul de Pierre-le-Grand aux perfectionnements de nos connais- sances géographiques. Lancé une fois dans un sujet aussi fécond et aussi attrayant, naturellement M. Baer n’a pu se laisser arrêter par les bornes étroites d’une simple lecture de soirée; l’article petit à petit a atteint le volume d’un ouvrage ayant pour but, d’abord, de combattre l’erreur de ceux qui prétendent obstinément que l’idée des nombreuses expéditions géographiques que Pierre a fait entreprendre, lui a été suggérée par des étrangers; ensuite, de faire res- sortir la haute importance des progrès dont la géographie est redevable aux sublimes conceptions de notre immortel Mo- narque. Quant au premier problème, M. Baer fait voir que chacune des grandes expéditions, ordonnées par Pierre I, a tiré son origine d’un événement quelconque dont elle fut immédiatement précédée , et que le seul désir de l’Em- pereur d étendre le commerce de son Empire, sa soif ardente de l'instruction ont nourri en lui le goût pour les voyages de découverte. On ne se lasse pas surtout de répéter que la question de savoir, si l’Asie et l’Amérique tiennent en- semble, ou non, lui a été posée par l’Académie de Paris. M. Baer allègue un document authentique dont notre histo- riographe Müller n’a pu avoir connaissance, et qui prouve d’une manière irréfragable qu’avant même l’expédition de Bering, les géodésistes lévréïnov et Loujine, ont déjà été chargés d’une reconnaissance des lieux sous ce rapport. D’autres témoignages, non moins irrécusables, attestent que) Pierre s’est occupé de cette même question dès les pre-i mières années du 18éme siècle, avant qu’il eut noué des rela- tions quelconques avec les savants de France, et que ses projets ne furent frustrés que par la guerre du Nord qui éclata vers cette époque. Pour ce qui concerne les résultats des expéditions qui datent de ce règne glorieux, M. Baer rappelle que nous leur devons la première connaissance de la véritable configuration de la mer Caspienne et de la sé- paration des bassins du Syr et de l’Amou, de cette mer que c’est Pierre encore qui nous a appris à connaître ai juste l’étendue delà plus grande partie de l’ancien continent vu que les meilleures cartes de Ï720 représentaient encore! le Nord de l’Asie raccourci de 50° en longitude , ou d ur; septième environ du parallèle. Bien que la seconde expédi tion de Bering fût ordonnée et exécutée après la mort de Pierre, cependant, comme alors déjà on la considérait comme poursuite ultérieure du problème posé par le défunt Em- pereur dans les instructions tracées, comme tant d’autres de sa propre main, M. Baer a eu raison, ce nous semble! non seulement de la comprendre dans son tableau, mail encore de la traiter avec une sorte de prédilection, en faisan' voir que cette mémorable expédition, avec ses diverses rami fications, est peut-être ce qui existe de plus grandiose dans l’histoire des découvertes géographiques; car c’est d’elle seule- ment que datent nos connaissances de la véritable configura tion de la côte septentrionale de l’Asie et partant des vraies 13 dimensions de ce vaste continent; c’est elle qui nous a donné les premières notions exactes de la Sibérie, dans ses rapports géographiques, ethnographiques et historiques, et c’est encore elle qui a fait disparaitre de nos caries les idées fausses et presque chimériques des géographes de ce temps, concernant l’ile des Etats et les pays de Jesso et de la Compagnie, en nous découvrant, d'une autre part, la côte Nord-Ouest de l’Amé- rique, inconnue jusqu’alors. Parmi les spécialités intéressantes de l’ouvrage, nous citerons les preuves produites par M. Baer pour faire voir que les premiers essais de nouer des relations commerciales régulières avec la Chine, ont échoué par suite des intrigues des Jésuites; que la Nouvelle -Sibérie, ou au moins l'archipel Liakhov, avait déjà été découvert par une des anciennes expéditions de Pierre et était seulement tombé dans l’oubli ensuite; qu’une mission enfin aux Indes, par la Perse, quoique mentionnée par les biographes, n’a cependant pas été suffisamment appréciée, et réclame à juste titre une place dans l’histoire des voyages, en ce qu’elle prouve la spontanéité des actions du Tsar dans ces sortes d’entreprises; car celle-ci a été ordonnée avant même son premier voyage à l’étranger. — Un sujet analogue a occupé M. Hamel. Dans un mémoire, qui a pour objet l'histoire des expéditions maritimes des Anglais et des Hollandais dans l’Océan septentrional, M. Hamel signale à l’attention des savants tout ce que ces entreprises ont contribué pour étendre et éclaircir la connais- sance géographique du haut Nord, tant de l’ancien que du nouveau continent. Nous devons aux investigations laborieuses deM. Hamel une foule de détails nouveaux qui se rapportent soit à des rapprochements curieux de certaines dates histo- riques, soit à la rectification de la géographie et de l’hydro- graphie de ces parages, soit enfin à l’origine de quelques noms géographiques qui, défigurés tour à tour par les indi- gènes et les étrangers , ont fini par produire une confusion qu’il y a certainement du mérite à débrouiller. Un autre travail a immédiatement conduit M. Hamel à un épisode in- téressant de l’histoire de Pierre I. Des recherches instituées aux archives de Moscou ont fait découvrir incidamment à notre Académicien, d’abord, la véritable date de la fondation de l’ordre de St. -André, faussée par Bayer ; ensuite, un che- valier de cet ordre dont nos annales ne font point mention, bien qu’il eût été le troisième par rang d’ancienneté, étant seulement le cadet de Go lo vine et de Mazépa. Ce che- valier est Constantin Brancovan, Hospodar de la Va- lachie, qui, dès 1697, a joué un certain rôle dans nos relations avec la Porte. Ce fut lui qui s’offrit à fournir à Pierre des officiers et des matelots grecs pour équiper sa flotte naissante, destinée alors pour la mer Noire et inaugu- rée, en 1699, dans la mer d’Azov, par le Tsar en personne qui occupait le rang de capitaine sous les ordres de l’amiral Golovine. Le premier bâtiment de guerre russe qui sillona les vagues du Pont-Euxin fut, selon M. Hamel, Le Fort (^Kpt- nocTb), ayant à son bord l’ambassadeur Oukraïntsov, por- teur des conditions de paix à Constantinople. Cette paix, con- clue en 1700, rendit, pour le moment, inutiles les services de l’Hospodar de la Yalachie qui, à cette occasion, fut dé- coré de l'ordre de St. -André. Du reste, les rapports ne ces- sèrent point, et en 1704, Brancovan reçut même du Tsar son portrait enrichi de diamants. Le mémoire de M. Hamel, qui ne tardera pas à paraître, renferme, parmi de nom- breux détails, des lettres intéressantes du Tsar sur les pro- positions qui lui furent faites par Brancovan et Mazépa, d’élever son fils, le Tsarévitch Alexis, sur le trône de Con- stantinople. — M. Kunik, cultivant un tout autre champ de l’histoire de Russie, après s’ être honorablement acquitté de sa charge envers son prédécesseur , a repris le fil de ses propres études, et nous a présenté la première partie d’un travail étendu sur l’histoire des divers états en Russie. Cette partie traite d’abord de l’origine et des premiers développe- ments de l’état des princes, des nobles et des fonctionnaires chez les peuples slaves en général ; elle fournira ainsi la base aux recherches subséquentes sur l'organisation des états en Russie, dès la fondation de la monarchie. — Dans une note sur quelques points relatifs à 1 histoire extérieure de l’Ev an- gile slave de Reims, le môme Académicien a répondu à un slaviste allemand qui s’est posé en arbitre dans une question de litige soulevée entre lui, M. Kunik, et M. Hanka à Prague. — MM. Fràhn et Dorn ont continué à enrichir de leurs découvertes le vaste domaine de la numismatique orien- tale, et d’éclairer par là des parties plus ou moins obscures de l’histoire. M. Dorn, entre autres, nous a fait connaître la plus ancienne monnaie sassanide qui existe. H a livré, de plus, un mémoire sur la géographie du Tabéristan, du Ma- zanderan, du Ghilan, et du Dailémistan, mémoire qui forme une partie intégrante de l’ histoire de ces pays, depuis nom- bre d’années, objet des études de notre Orientaliste. Il nous a livré, ensuite, une notice de la traduction personne des quatre Evangiles, exécutée par ordre de Nadir-Schah, vers le milieu du dernier siècle, et fort remarquables par les cir constances dont elle tire son origine. Le même Académicien enfin a pris une part active aux travaux de la Commission chargée, par ordre suprême, de la codification des lois mo- hammédanes , et s’occupe, dans ce moment, de recherches sur la langue des Kirghises dont les matériaux lui ont été obligeamment fournis par le voyageur connu, M. Schrenk. — M. Graefe a décrit, dans une note, quelques objets d’an- tiquité, provenant des tombeaux du sol classique de la Russie méridionale , et en a commenté les inscriptions. Du reste, l’objet principal et favori de ses. occupations, ce sont toujours — U — ses études de philologie comparée dont il nous a présenté, cette année encore, deux nouvelles continuations, consacrées à la théorie des participes dans les langues indo-européennes. Nous sommes autorisés à annoncer la publication prochaine de ces doctes élucubrations de notre digne philologue. — M. Stephani, de Dorpat, a soumis à une nouvelle recherche la question de la véritable époque , de laquelle date le cé- lèbre groupe de Laocoon et en a publié le résultat dans notre Bulletin. Le même savant s’occupe avec ardeur de la restitu- tion des travaux posthumes de Köhler, d’après les manu- scrits du défunt, que l’Académie lui a confiés à cet ’effet. M. Sjögren nous a lu un mémoire sur les runes magiques des anciens Finnois, accompagné de traductions et de com- mentaires. — Les études yakoutes auxquelles s’est livré M. Böhtlingk, l’ont conduit dans un domaine qui, jusque là, lui avait été étranger; je veux dire à une étude plus appro- fondie des dialectes turcs-tatares. Comme fruit de ces études, nous pouvons citer ses remarques critiques sur la seconde édition de la grammaire de M. Kazembek et sur le travail de son traducteur allemand, ainsi qu’un mémoire sur le dia- lecte tatare du gouvernement de Nijegorod. La première de ces pièces a été publiée dans le Bulletin, la seconde fera partie du Recueil des Mémoires. — M. Sch iefner, nouvelle- ment agrégé à notre Bibliothèque, en qualité de conservateur, a livré au Bulletin quatre articles. Dans le premier, intitulé «Sur la foudre d’Indra», l’auteur s’est appliqué à restituer la forme primitive du signe grammatical qui porte ce nom, il s’en suit que les conséquences, que les auteurs ont pu tirer de la forme de ce signe, telle qu’on la rencontre aujourd’hui dans les éditions imprimées, ne sont guère soutenables. — Dans une seconde note sur l’animal dit Tarwas dans l’épopée finnoise, le même auteur réfute l’opinion du savant M. Schott, qui prétend que cet animal n’est autre chose que la mar- motte; M. Schiefner démontre d une manière très spiri- tuelle qu’il y a plus de vraisemblance à admettre que ce soit le fouille-merde; mais qu’on peut avec autant, et peut-être avec plus de fondement encore y reconnaître la renne. Un troisième travail de M. Schiefner consiste en un supplément au catalogue des manuscrits et xylographies relatives aux Indes et au Tibet, et dont MM. Böhtlingk et Schmidt avaient livré une première notice. Enfin il a donné une ana- lyse raisonnée du premier texte tibétain étendu qui ait été publié en Europe par les soins de M. Foucaux à Paris sous le titre de JRgya tch' er roi pa, ou développement des jeux. Un ouvrage plus considérable du même Orientaliste et auquel l’Académie a accordé une place dans le Recueil des Savants étrangers, c’est un extrait d’une biographie de Bouddha, écrite en tibétain. On voit par là qu'après la mort de notre digne Schmidt, l’étude de la langue tibétaine ne cesse pas d’être cultivée en Russie. — M. Dordji Banzarov, jeune Bouriate, ayant fait avec distinction son cours universitaire àl Kazan, pendant un court séjour qu’il fit dans la capitale, a fait preuve de ses solides connaissances par deux articles présentés à l’Académie. L’un intitulé: Note sur deux alpha- bets de l’Asie centrale, a pour but de prouver, que l'alphabet mongol connu sous le nom de caractères carrés , est réellement) inventé par Phagspa-Lamâ, et non, comme beaucoup de personnes le prétendent, par le Prince .louan-hao qui vécut dans la première moitié du 1 !eme siècle. C’est à ce prince, au contraire, que M. Banzarov attribue l’invention de cet autre alphabet inconnu dont M. Böht lingk nous avait communique autrefois quelques échantillons qu'il avait rencontres, sous h nom de Rgija-ser dans un syllabaire. Ce nom , désignan aujourd'hui la Russie, appartenait jadis à un autre pays dam; le voisinage du Tibet. M. Banzarov prouve d’une manièri évidente que les paroles en caractères tibétains qui si trouvent au-dessous de l’échantillon, publié par M. Böht lingk, ne sont point une traduction, mais une simple tran scription de la phrase exprimée par ces caractères inconnus ce qui a fourni à M. Böhtlingk l’occasion de découvrir 1 système qui sert de base à cet alphabet, et d’en construir ainsi les UJ lettres qui manquent. Puis , dans une second! note, M. Banzarov nous a expliqué une inscription mongol en caractères ouïgours qui se trouve gravée sur une plaqu .d’argent, découverte dans une terre de M. le Baron StieglitJ dans le gouvernement d’iékatérinoslav , et obligeammer offerte à l’Académie. Le nom d’Abdullah qu’on y rencontr est, selon toute apparence , celui du Khan de la horde d’c dont nous possédons des monnaies des années G0èmes du 1 4é,i siècle. A cette occasion, M. Banzarov revient aussi si cette autre plaque semblable de Minusinsk, dont l’inscriptic commentée par Schmidt, est devenue, dans le temps, 1 obj d’une polémique très vive. M. Banzarov justifie à toi égards l’opinion de Schmidt, sauf quelques légères erreur concernant des points d’importance secondaire. 11 pense qu ces sortes de plaques ont servi de dépêches dans des cas tri; graves, en temps de guerres, de rébellions etc. M. Bob lingk, de son côté, s’appuyant du témoignage de Marc-Pavj a émis la conjecture qu elles ont pu servir de sauf-condui à des voyageurs de marque, chargés de quelques mission importantes. Enfin l’Académie a profite du séjour de M. Bai zarov ici, pour faire dresser par lui des catalogues de. s; livres mandjous et de la collection des objets relatifs au cul1 bouddhiste. — M. Koppen continue sans relâche a ordonn les nombreux matériaux de statistique qui lui affluent toutes parts, grâce à l’obligeance surtout des gouverneur et à les utiliser au profit de la science; il a presque acheî le grand atlas-modèle , représentant les rapports ethnogi- phiques des populations non-russes disséminées sur le vaste sol de la Russie européenne, ainsi que la carte ethnogra- phique de ce même pays, réduite à l’espace de quatre feuilles, et qu'il publie aux frais de la Société géographique. Un troi- sième travail analogue, mais plus spécial, a pour objet le seul gouvernement de St. - Pétersbourg , d’après une plus grande échelle. La confection de cette carte ayant nécessité la vérification, sur les lieux, de quelques données, notre Sta- tisticien a employé une partie des vacances à une excursion dans divers districts du gouvernement , et a déposé les ren- seignements qu’il y a recueillis dans un mémoire. Un dernier travail enfin de M. Koppen, qui l'a occupé depuis nombre d'années , a pour objet des recherches historiques sur les recensements en Russie, objet important que l'Académie a jugé mériter l’attention du Gouvernement, en soumettant le mémoire de M. Koppen à l’autorité compétente. — Le voi- sinage et les rapports d’affinité qui existent entre Id popula- tion de l'ancienne Ingrie que nous habitons, et celle du grand- duché de Finlande, ont dû appeler souvent l’attention de l'Académie sur ce pays. Un jeune Finlandais, M. Warelius, à qui l’Académie avait accordé une subvention pour une tour- née ethnographique dans le grand-duché, s’est posé le pro- blème de visiter la limite des deux tribus principales , celle des Finnois occidentaux, ou de Tawastland, et celle des Fin- nois orientaux, ou de Sawolax-Karélie, et d’étudier les rap- ports réciproques de ces deux tribus , leurs nuances dialec- tiques, leur caractère national, leurs moeurs et leur genre de vie. L’Académie a eu lieu d’être satisfaite du résultat de ce voyage et du rapport qui lui en a été fait. Nous aurions à mentionner encore les nombreux rapports que nous a adressés de son interessant voyage , et depuis son retour, M. Rrosset; mais nous aimons mieux le remettre à une époque où il nous sera permis de donner un aperçu plus général et plus complet des résultats de ce voyage , ce qui, vu la richesse des matériaux, n’est pas encore possible. 11 suffira de quelques mots pour expliquer le but de l’expé- dition: Depuis que les travaux, de Klaproth et surtout les belles recherches de St. -Martin ont fait connaître, sous un jour avantageux, les annales de la Géorgie, la. curiosité du inonde savant est fortement excitée et ne se contente plus des fragments qui lui en ont été livrés. En outre, les quelques antiquités, recueillies par M. Dubois, ont laissé soupçonner que le sol de la Géorgie pourrait bien fournir une abondante moisson de témoignages anciens et authentiques, en ce qui concerne la véracité de ses historiens nationaux. Beaucoup de questions sont déjà résolues affirm ativement au moyen des synchronismes que fournissent les historiens de Rome et de Byzance , les auteurs arméniens et musulmans. Restait à étudier sur place les monuments eux-mêmes. Tel est le pro- blème à l’examen duquel M. Brosset, suffisamment préparé d’ailleurs par de longues et laborieuses études, a consacré une année entière1). U Voici, on attendant, quelques détails préalables que nous de- vons à l’obligeance de M. Brosset: La Géorgie est couverte d’un nombre prodigieux de grandes et magnifiques églises, construites avec un art depuis longtemps oublié, supposant une opulence fabuleuse, comparativement à l’état présent du pays, une population que représente bien faiblement le demi- million d’hommes disséminés aujourd’hui entre l’Alazan et la mer Noire, entre, le Caucase et la chaîne de Pambak. Ce fait seul est une démonstration matérielle des récits écrits. Mais en outre, la plupart de ces monuments, grâces à leur soli- dité, à la bonté du climat, à leur position, ont résisté aux injures du temps, à la main destructive de l’homme, aux révolutions poli- tiques; fondés évidemment pour l’avenir, il conservent sur# leurs murailles les traces de la pensée d’un autre âge et l’histoire des temps antérieurs. Par exemple : Suivant l’Annaliste, le frère d’un régent de Géorgie, vivant au Vllème siècle, construisit vis-à-vis do Mtzkhéta la jolie église dejjla Croix -Vénérable; quelques années après, un autre régent achevait cette construction, en ajoutait de nouvelles et parfaisait l’enceinte. Ces deux personnages sont nommés dans des inscriptions, jusqu’à ce jour inconnues, qui décorent les fenêtres de l’église; inscriptions contemporaines, suivant toute apparence, puisque le légitime amour- propre des fondateurs les porte à inscrire leurs noms sur les édifices, et surtout à en exclure des noms étrangers en taisant le leur propre. Le prince Démétré, le Patrice Stéphanos et son père VHypatos Adar- nasé furent donc, comme le dit l’histoire, d’accord avec les inscrip- tions , les constructeurs de l’église de la Croix , à plus de onze siècles de notre époque. A l’extrémité méridionale des possessions russes, dans l’ancien pachalik d’Akhal -Tzikhé, s’élève la splendide ruine de l’église de Coumourdo. Toute l’histoire de cet édifice, durant un siècle, est écrite sur ses murs: II a été fondé par l’évéque du lieu, Ioané, sous le roi Léon d’Aphkhazie, au temps du gouverneur Zwiad, en l’année pascale 184, répondant à 964 de J.-C., un samedi du mois de mai, jour de la nouvelle lune. Enfin, on sait qui l’a enrichi de donations, qui a fait les frais du porche, quel en fut l’architecte, que le roi Bagrat IV et sa mère présidèrent à cette dernière construction. Quelle précision, pour un monument qui remonte à la seconde moitié du Xème siècle! Au moyen de ces inscriptions, qui sont au nombre de 12, nous pouvons contrôler le calcul de l’historien, qui fixe la mort de Léon à l’an 957, c’est-à-dire 7 ans avant l’époque où fut posée la pierre fondamentale: Le chronologiste s’est donc trompé, faute de renseignements positifs. A peine veut-on croire , sur le témoignage des Byzantins , que douze ans après la fondation de Coumourdo, en 976, le puissant empereur de Grèce, Basile II ait dû prier un dynaste géorgien, üa- 16 Quant à deux autres voyageurs de l’Académie, MM. Cas- tren et Voznessensky, l'un, étudiant, depuis trois ans et demi, les diverses populations de la Sibérie, l’autre explorant, depuis huit ans , avec une louable ardeur, les productions naturelles des derniers conßns de deux continents; de la côte N. -O. dé l’Amérique, du Kamtchatka et des archipels de vid Couropalate, de le débarrasser du révolté Selérus, qui avait sou- levé toute la Grèce asiatique. Pourtant le fait est vrai, mais passé sous silence dans les Annales géorgiennes; le triomphe des Géor- giens sur Selérus , la construction de la célèbre laure Ibérienne du mont Athos, avec l’argent provenant des dépouilles des révoltés, est encore attesté par un manuscrit grec inédit, de la bibliothèque pa- triarcale de Moscou. Mais voici un contemporain , un membre de l’expédition contre Selérus, qui en a consigné le souvenir sur le mur d’une petite chapelle, à Zarzma, sur la frontière N.-O. du pachalik d’Akhal-Tzikhé ! n’est-ce pas là une des plus belles pages de l’his- toire géorgienne ? L’Aphkhazie d’aujourd’hui, morcelée, sans culture, sans industrie, sans commerce , ne trouverait pas un prince qui pût se construire une belle maison en pierres; il y a neuf siècles, son roi Léon III elevail les basiliques de Mokwi et de Coumourdo; Bagrat III bâtis- sait les églises épiscopales de Bédia, de Martwil, de Kouthaïs, celle de Zéda-Thmogwi et tant d’autres, il les enrichissait de croix et d’images portant son nom, dont plusieurs ont été vues par notre voyageur; Bagrat IV et David-le-Réparateur inscrivaient leur titre fastueux de Chahanchah et de Chirwanchah sur les églises de Catzkh, de Nicortsminda, de Gélath; Dimitri Ier, après avoir enlevé de vive / force les portes de Gandja, notre Elisavetpol, Axait ce glorieux tro- phée auprès du couvent de Gélath, et sur les feuilles de fer arra- chées à l’un des battants, il écrivait: Le roi Dimitri a pris ces portes dans l’Aran, en l’année 6743 du monde, la 13^me de son règne. C'est un fait désormais acquis à la science, grâces aux indications de M. Barténief, aux savantes recherches de M. Erahn, aux efforts de M. Brosset et à l’intelligence du conducteur Mouslof Ier! De la grande reine Thamar, on ne connaissait qu’une inscrip- tion, copiée à Gégout par M. Dubois; une croix portée par celte princesse existe au couvent de Khophi, en Mingrélie; une image, à l’église d’Ântchis - Khat, à Tiflis, a été fabriquée par ses ordres; l’Océan paciûque, — ce sera encore en 1849 que nous pour- rons en rendre un compte général et exact. Pour terminer, mon collègue M. Oustrialov va donner lecture du programme d’un prix que T Académie a décidé de mettre au concours des Savants pour l’an 1852. enfln une église fut construite sous son règne, comme l’atteste l’in- scription, à Cojor, à une quinzaine de verstes de la capitale de la Géorgie. Du Xè*e au XIIème siècle, les antiquités géorgiennes se comptent aisément; de là au XVème siècle il est encore possible d’en fixer le nombre; mais depuis lors jusqu’à notre époque, les monuments sont réellement innombrables. Les églises de Tzaïch, de Khophi et d’Ilori. en Mingrélie , sont les plus riches dépôts d’images anciennes, avec inscriptions. L’une d’elles, à Khophi, nous donne, pour le milieu du Xlllème siècle la généalogie du Dadian le fondateur connü de 1; dynastie éteinte en 1690; celles d’Ilori racontent les triomphes et les exploits du célèbre Léwan- Dadian, exploits dont le récit a éh passé sous silence par l’histoire. Plus modestes , mais non moins curieuses dans leurs résultats les mille inscriptions des images du Souaneth, dédaignées jusqu’à et jour par les voyageurs, conflrmeront ce que l’on sait par traditior de la diffusion du christianisme dans ces régions , de la Ihéocratb qui les régissait, des richesses archéologiques enfouies dans ces âprel montagnes. Il est juste de mentionner encore, comme tenant de près à 1 Géorgie, une série d’inscriptions de la ville d’Ani , au moyen des quelles, entre les années 1030—1269, on peut établir l’histoire d la capitale des Bagralides arméniens , sous les dominations armé nienne, grecque, musulmane, géorgienne et mongole. M. le profes seur Ab ich en a fait hommage à l’Académie par l’entremise d M. Brosset, qui les a déchiffrées, ainsi que d’une pierre de I même ville, avec inscription de l’an 1206, qui figurera avec hor neur dans notre Musée, auprès de celle de Tchingis-Khan. Si notre voyageur ne s’est pas fait illusion , il peut mainteuai procéder à l’impression des Annales géorgiennes. En faisant la pa des imperfections de l’humanité, ce travail des générations passée peut supporter le regard de la critique, et mériter quelques eloge mm&wsw PHYSICO - MATHÉMATIQUE YIH. BULLETIN DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES » TOME HUITIÈME. (Avec 5 planches et 11 suppléments.) „ St.-Pétersbourg 1 Leipzig chez Eggers et Comp. 1 chez Leopold Voss. {Prix du volume 3 roubles d'arg. pour la Russie , 3 écus de Pr. pour l'étranger .) 1850. Imprimerie de l'Académie Impériale des Sciences. TABLE DES MATIERES (Les chiffres indiquent les numéros du journal. ) I. MÉMOIRES. .1 acobi. Galvanische und eleclromagnetische Versuche. Fünfte Reihe. Zweite Abtheilung. Das Quecksilber- Vol- t’agometer. 1. 2. Fritzsche, J. Untersuchungen über die Samen von Peganum Harmala. (VierteFortsetzung.) Anderweitige Ver- bindungen des Nitroharmalidins. Nitroharmali- din und Silberoxyd. 6. Kotschoubey, P. (répétiteur de chimie à l’école d’artillerie). Recherches sur quelques combinaisons arséni- cales. 1er Mémoire. Nouveau procédé pour le do- sage de l’arsenic et analyse des arséniates alcalins et alcalino-terreux. 9. 10. Schmidt, Dr E. (Professor an der Universität zu Jena). Ueber die Schwarzerde im südlichen Russland. 1Î. !2. Ostrogr ADSRY. Sur les racines égales des polynômes en- tiers 13. Ruprecht. Ueber die Verbreitung der Pflanzen im nördli- chen Ural. Nach den Ergebnissen der geogra- phischen Expedition im Jahre 184-7 und 1848. 18. 19. Marcusen, Dr. Med. Ueber die Entwickelung der Zähne der Säugethiere. 20. ir. NOTE S. Middendorff, Dr. A. Th. v. Vorläufige Anzeige einiger neuen Konchylien Russland’s, aus den Geschlechtern: Scalaria, Crepidula, Velutina, Trichotropis, Pur- pura und Pleurotoma. 1. 2. Moritz, A. Note sur le thermomètre de l’Académie del Ci- menlo. 1 . 2. Y von-Villarceau. Etoiles doubles. lre note. 1.2. Ostrogradsky. Sur les intégrales des équations générales de la Dynamique. 3. Peters, Dr C. A. F. Ueber Bessels Bestimmung der Paral- laxe von Gl Gygni aus Beobachtungen am Helio- meter der Königsberger Sternwarte 4. Struve, O. Note sur la Comète découverte par M. Schwei- zer de Moscou. 4. Middendorff, Dr A. Th. v. Die Meeresmollusken Russlands in ihren Beziehungen zur zoologischen und phi- sikalischen Geographie. 5. Minding, Ferd. Ueber einige Grundformeln der Geodäsie. G. Schweizer, Gottfr. (Observator an der Sternwarte inMoskau). Ueber die Bahn des im August 1847 in Moskau entdeckten Kometen. G. Y von-Villarceau. Etoiles doubles. 2de note. 7. — — Etoiles doubles. 3me note. 7. Leuchtenberg, Maximilian Herzog von. Ueber die fabrik- mässige galvanische Vergoldung im Grossen, und über einige dabei gemachte technisch - wissen- schaftliche Beobachtungen. 8. Ruprecht, F. J. Chupp-tatt, ein neues im Russischen Reiche wildwachsendes Bambusrohr. 8. Chodnew, A. (Prof, zu Charkow). Beiträge zur Kenntniss der Alkoholate und der salpetersauren Magnesia. 9. 10. Baer. Ueber nothwendig scheinende Ergänzungen der Beob- achtungen über die Boden -Temperatur in Sibi- rien. 14. Struve, O. Nouvelle détermination de la parallaxe de l’é- toile Groombridge 1830. Rapport de M. W. Struve. 15. Middendorff, A. Th. v. Ueber den gemeinen Landbären, Ursus arclos L. 15. Brandt, F. Nachträglicher Bericht über meine kürzlich im Druck erschienene Arbeit: De Rhmocerotis anti- quitalis sen tichorhini structura externa et ostcolu- gica observationes. 15. Ruprecht, F. J. Vorläufige Anzeige über die Entdeckung von Gefässen mit regelmässigen Verdickungsfa- sern bei Tangen. 15. Brandt, 1". Bericht über die für die Reisebeschreibung des Herrn von Middendorff bearbeiteten Krebs- thiere aus den Abtheilungen der Rraclnjuren (Krabben), Anomuren u. Makrouren (Krebse). 15. — Einige Worte über Aquila lencorxjpha Pall. 15. Doellen, W. (Astronom an der Kaiserlichen Hauptstern- warte). Bestimmung der Höhe über dem Meere für einige in der Umgegend von Pawlowsk gele- gene, in geologischer Beziehung wichtige Punkte. IG. 17. Brandt, F. Vorläufige Bemerkungen über eine neue, aus zwei noch unbeschriebenen Gattungen und Ar- ten gebildete Unterabtheilung (Hapalogastrica) der Tribus Lithodina, begleitet von einer Charak- teristik der eben genannten Tribus der Anomu- ren. 16. 17. — Ueber eine Abhandlung des Hrn. Dr Seb. Fi- scher, betitelt: Ergänzungen, Berichtigungen YI I und Fortsetzung zur Abhandlung über die in der Umgegend von St. Petersburg vorkommen- den Crustaceen aus der Ordnung der Branchio- poden und Entomostraken , begleitet von drei vom Verfasser gezeichneten Tafeln. IG. 17. Brandt, F. Kurzer Bericht über den Versuch einer, von der Beschreibung mehrerer neuen Arten begleiteten Enumeratio der Gattung Pagurus. IG. 17. Weisse, Dr J. F. Zweite Nachlese St. Petersburgischer Infu- sorien. — Mulhmassliche Wied.erauffindung von O. F. Müller s Cercaria Catellus. 18. 19. Brandt, F. Einige Worte über die für die Reise des Herrn v. Middendorff von mir bearbeiteten Stachel- häuter aus der Abtheilung der Asteriden und Echiniden. 18. 19. Napiersky, A. M. (Oberlehrer am Gymnasium zu Mitau). Ueber Bestimmung der mittleren Tempexatur; mitgetheilt vom Akad. A. T. Kupffer. 21. Küpffer, A. T. Notiz über Höhenmessungen mit dem Bai’O- meter. 21. Middendorff, Dr A. Th. v. Ueber die Wahrscheinlichkeit eines, im Vei’gleiche mit dem Meerwasser der Jetztzeit , stärkeren Gehaltes an Bittererde im Wasser vieler Meere der Jura-Peiiode. 21. Trautvetter, E. R. (Rector der Kaiserlichen Universi- tät zu Kiew). Skizze der Classen und Ordnun- gen des natürlichen Pflanzensystems. 21. Abich,H. Ueber die Soda der Araxes-Ebene in Armenien. 21 . Struve, W. Résultats des opérations géodésiques de MM. G. Fuss, Sawitsch et Sabler, exécutées en 1836 et 1837 dans la pi’ovince Ciscaucasienne. 22. 23. Gruber, Dr Wenzel (Prosector an der medico -chirurgischen Akademie). Beschi’eibung zweier neuen Bänder am Schädel des Menschen. 24-, in. VOYAGES. Grewingk, C. Ueber eine, im Sommer 1848 unternommene Reise nach der Halbinsel Kanin am nördlichen Eismeere. 3. IV. RAPPORTS. Helmersen, G. von. Ueber Hrn. Sartorius von Walters- hause ns ’s Atlas des Etna, Heft I. 9. 10. Kupffer, A. T. Rapport adressé à l’Académie des sciences, relatif à l’observatoire physique central, fondé auprès du Corps des mines. 11. 12, Gruber, Dr Wenzel Ueber einen neuen Knochen im Antlitze des Menschen; mitgetheilt vom Akad. Baer. 13. Fuss. Compte rendu des travaux de l’Académie Impériale des sciences pour l’année 184-9. IG. 17. V. CORRESPONDANCE. Yvon-Villaroeau. Extrait d’une lettre de Paris à M. O, Struve. 11, 2. VI. BULLETIN DES SÉANCES. Séances du 15 (27) décembre 1848; du 12 (24) janvier 1849: du 26 janvier (7 février) 1849; du IG (28) février 1849; du 2 (14) mars 1849. 1. 2. Séance — 16 (28) mai's 1849. 3. — — 13 (25) avril 1849. 4. 5. Séances — 27 avril (9 mai) 1849; du 11 (23) mai 1849; du 25 mai (6 juin) 1849. 7. — — 8 (20) juin 1849; du 22 juin (4 juillet) 1849. 8. — — 10 (22) août 1849; du 24 août (5 sept.) 1849; du 7(19) septembre 1849 et du 28 septembre (10 oc- tobre) 1849. 9. 10. Séance — 12 (24) octobi’e 1849. 13. — — 2G octobre (7 novembre) 1849. 14. — — 9 (21) novembre 1849. 15. — — 23 novembre (5 décembi’e) 1849. 16. 17. Séances — 7 (19) décembre 1849 et du 21 décembre 1849 (2 janvier 1850). 18. 19. — — 18 (30) janvier et du 1 (13) février 1850. 21. — — 15 (27) février et du 1 (13) mars 1850. 22. 23. — — 15 (27) mars; du 29 mars (10 avril); du 12 (24) avril; du 10 (22) mai; du 24 mai (5 juin); du 7 (19) juin et du 21 juin (3 juillet) 1850. VII. CHRONIQUE DU PERSONNEL. No. 5. 11 et 12. VIII. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. No. 8. 11 et 12. 14. 15. 24. IX. SUPPLÉMENTS. Bulletin bibliographique pour les mois de janvier, février, mars et avril 1849. 5. Bulletin bibliogi’aphique pour le mois de mai et pour la pre- mière moitié du mois de juin 1849. 8. Bulletin bibliographique pour la seconde moitié du mois de juin et pour les mois de juillet et août 1849 9. 10. Rapport sur la 18 distribution des pi’ixDémidov pour 1 année 1848, par M. Fuss. 9. 10. Bulletin bibliographique pour les mois de septembre, octobre, novembre et décembre 1849. IG. 17. Deux bulletins bibliographiques pour les mois de janvier et février i 850. 18. 19. Bulletin bibliographique pour le mois de mars 1850. 20. Rapport sur la 19 distribution des prix Démidov pour 1 année 1849, par M. Fuss. 22. 23. Bulletin bibliographique pour les mois de mai et juin 1850. 24 ^ REGISTRE ALPHABÉTIQUE. ( Les chiffres indiquent les pages du volume. J Abich — Sur la soude du plateau de l’Araxe en Arménie, p. 333. Acade'mie. Compte rendu de ses travaux en 1849, par M, F us s. p. 241. Alcoolates. Recherches sur les alcoolates, par M. Khodnev. p. 137. Algues. Notice préalable sur la découverte de vaisseaux à libres sub- spirales dans les algues, par M. Ruprecht, p. 233. Analyse algébrique. Sur les racines égales des polynômes entiers, par M. Ostrogradsky. p. 193. Anatomie de l’homme. Sur un osselet nouveau découvert dans la figure de l’homme, par M. Gruber, p. 204. Sur deux nouveaux liga- ments dans le crâne humain, par le même. p. 369. Aquila leueorypha. Quelques mots sur cette espèce, par M. Brandt, p. 238. * Arsenic. Nouveau procédé pour le dosage de l’arsenic et analyse des arséniates alcalins et alcalino-terreux, par M. P. Rotchoubey. p. 129. Baer — décoré de l’ordre pour le mérite civil de Prusse, p. 192. Sur la nécessité qu’il y a de compléter les observations géother- miques de Sibérie, p. 209. Bouniakovsky — décoré de l’ordre de St.-Anne. p. 80. Branchiopodes des environs de St.-Pétersbourg, par M. Séb. Fischer, p. 269. Brandt — Recherches supplémentaires sur le Rhinocéros fossile, p. 230. Description des crustacés rapportés par 31. Âlidden- dorff. p. 234. Quelques mots sur Aquila leueorypha Pali, p. 238. Nouvelle subdivision de le tribu Lilhodina. p. 266. Essai d’une énumération des espèces du genre Pagurus. p. 271. Rapport sur un mémoire de M. Fischer, voir ce nom. De- scription des Echinodermes rapportés par M. Middendorff. p. 302. Cercaria Catellus 31ülleri, retrouvée par M. Weisse. p. 297. CLupp-tatt, nouvelle espèce de bambou propre à la Russie, par M. Ruprecht, p. 121. Comètes. Sur la comète découverte par M. Schweizer, par M. O. Struve, p. 62. Sur l’orbite de la comète découverte en 1847, par M. Schweizer, p. 93. Coquilles (nouvelles) de Russie. Note de M. Middendorff. 17. Les mollusques marins de Russie dans leurs rapports à la géogra- phie zoologique et physique, par 31. Middendorff. p. 65. Crepidula Sitchana, minuta et grandis Middendorff. p. 17. 18. Crustacés. Description des crustacés rapportés par M. Middendorff, par M. Brandt, p. 234. Dents des mammifères. Recherches sur leur évolution, par M. 31 ar- N eu sen. p. 305. Doîleu — Hauteurs de quelques points des environs de Pavlovsk. p. 261. Dynamique. Sur les intégrales des équations générales de la Dyna- mique, par 31. O s t r o g r a d s k y. p. 33. Eau de mer. Il est probable, que les mers de la période jurassique renfermaient plus de magnésie que nos mers actuelles, par 31. Middendorff. p. 328. Echinodermes, rapportés par 31. 31iddendorff et décrits par 31. Brandt, p. 302. Electromagnétisme v. Galvanisme. Etna. Atlas de l’Etna, par M. Sartorius de Waltershausen, analysé par 31. Helmer sen. p. 153. Etoiles doubles. Notes de 31. Villarceau. p. 22. 97. 105. Fischer — Recherches ultérieures sur les branchiopodes des environs de St.-Pétersbourg. Rapport de 31. Bra ndt. p. 269. Fritzsche — Recherches sur les semences de Peganum Harmala. Sème article, p. 81. Fuss — Rapports sur le 18ème et le 19ème concours des prix Démi- dov. Deux Suppléments. Compte rendu des travaux de l’Acadé- mie pour 1849. p. 241. Galvanisme et Electromagnétisme. Expériences galvaniques et électro- magnétiques, par 31. J acobi. Y. 2. p. 1. Sur la dorure galvanique appliquée en grand, par le Duc de Leuchten b er g. p. 113. Géodésie. Sur quelques formules fondamentales de la Géodésie, par 31. 31inding. p. 88. De la mesure des hauteurs à l’aide du baromètre, par M. Kupffer. p. 327. Geothermie. Sur la nécessité qu’il y a de compléter les observations géothermiques de Sibérie, par M. Baer. p. 209. Gravitation — loi de la. Examen de son universalité, par M. Yvon V i 1 larceau. p. 183. Grewingk. Rapport sur son voyage à la presqu’île de Kanine sur le bord de la mer Glaciale, p. 44. Gruber — Sur un osselet nouveau dans la figure de l’homme, p. 204. Description de deux nouveaux ligaments dans le crâne humain, p. 369. Helmersen — Sur l’atlas de l’Etna, par M. Sartorius de Walters- hausen. p. 153. Infusoires. Second supplément au catalogue des Inf. de St.-Péters- bourg, par M. Weisse. p. 297. Jacobi — Expériences galvaniques et électromagnétiques. Yème sé- rie 2de partie, p. 1. Khodnev — Recherches sur les alcoolates et sur le nitrate de magné- sie. p. 137. Kotchoubey — Recherches sur quelques combinaisons arsénicales. 1er 31émoire. p. 129. VIII lïnpffer — Rapport sur l'Observatoire physique central du Corps des mines, p. 174. De la mesure des hauteurs à l’aide du baro- mètre. p. 327. Leuchtenberg — Duc de — Sur la dorure galvanique appliquée en grand, et sur quelques observations techniques est scientifiques qui ont été faites à cette occasion, p. 113. Magnésie. Recherches sur le nitrate de magnésie, par M. Khodnev. p. 137. Marcusen — Sur l’évolution des dents des mammifères, p. 305. Météorologie. Note sur le thermomètre de l’Académie del Cimento, par M. Moritz, p. 19. De la détermination des températures moyennes, par M. Napier sky. p. 321. Middendorlf — Annonce préalable de quelques nouvelles coquilles de Russie, p. 17. Les mollusques marins de Russie dans leurs rap- ports à la Géographie zoologique et physique, p. 65. Sur l’ours commun Vrsus arctos L. p. 229. Sur la probabilité du fait, que les mers de la période jurassique renfermaient plus de magnésie que nos mers actuelles, p. 328. Minding — Sur quelques formules fondamentales de la Géodésie, p. 88. Moritz — Note sur le thermomètre de l’Académie del Cimento. p. 19. Napiersky — De la détermination des températures moyennes, p. 321. Nitroharmalidine. Ses combinaisons ultérieures, par M. Fritzsche. P- 81. Observatoire physique central du Corps des mines. Rapport de M. K u pffer. p. 174. Ostrogradsky — Sur les intégrales dès équations générales de la Dy- namique. p. 33. Sur les racines égales des polynômes entiers, p. 193. Ours. Sur l’ours commun, par M. Middendorff. p. 229. Parallaxe des étoiles fixes. Mémoire de M. Peters, p. 49. Nouvelle détermination de la parallaxe de Groombridge 1830, par M. O. j Struve, p. 225. Pcganuin Harmala. Recherches sur les semences de P. H., par M. Fritzsche. 5ème article, p. 81. Peters — Sur le mémoire de Bessel relatif à la parallaxe de la 61ème du Cygne, p. 49. Pleurotoma Schantaricum et simplex Middendorff. p. 69. Polynoines y. Analyse algébrique. Prix Démidov. Rapport sur le 18ème et 19ème concours, par M. F uss. Deux Suppléments. Purpura decemcostata Middendorff. p. 18. Rhinocéros fossile (tichorhinus). Recherches supplémentaires sur celte espèce, par M. Brandt, p. 230. Ruprecht — Chupp-tatt, nouvelle espèce de bambou, croissant à l’état sauvage en Russie, p. 121. Notice préalabe sur la découverte de vaisseaux à fibres subspirales dans les plantes marines, p. 233. Distribution des plantes dans l’Oural septentrional, p. 273. Sartorius de Walters hausen v. Etna. Scalaria Ochotensis, M id dendorff. p. 17. Schmidt (d’Iéna) — Sur la terre-noire dans le midi de la Russie, p. 161- Schweizer — Sur l’orbite do sa comète découverte eu 1847. p. 93. Soude du plateau de l’Araxe en Arménie, analysée par M. Ab ich. p. 333. Struve, O. — Sur la comète découverte par M. Schweizer, p. 62.' Nouvelle détermination de la parallaxe de l’étoile de Groom- bridge 1830; rapport de M. W. Struve, p. 225. Struve, W. — Rapport sur un mémoire de M. son fils v. ci- dessus! Résultats des opérations géodésiques de MM. G. Fuss, Sa vitsch et Sabler, exécutées en 1836 et 1837 dans la province Ciscaucasienne. p. 337. Système naturel des plantes, revu par M. T ra u t velte r. p. 331. Terre -noire (uepH03eMi) du midi de la Russie, analysée par M Schmidt, p. 161. Trautvettcr — Esquisse des classes et ordres du système naturel de plantes, p. 331. Triehotropis insignis Middendorff. p. 18. Ursus arctos L. v. Ours. Velutina cryptospira Middendorff. p. 18. Villarceau — Notes sur les étoiles doubles, p. 22. 97. 105. Exame de l’universalilé de la loi de la gravitation. Lettre à M. C Struve, p. 183. Volt’agomètre (le) à mercure, par M. Jacobi, p. 1. Voyages. Rapport de M. Grewingk sur son voyage à la presqu’île d Kanine sur le bord de la mer Glaciale, p. 44. Résultats bot; niques du voyage de M. Hofmann dans l’Oural septentriona par M. Ruprecht, p. 273. Résumé des résultats de l’expéd tion Caspienne de MM. G. Fuss, Savitch et Sabler, p; M. W. Struve, p, 337. Weisse — Second supplément aux Infusoires de St. - Pétersbour; p. 297. Yvon-Villarceau v. Villarceau, Æ 169. 170. BULLETIN Tome vm. JW 1. 2. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT -PÉTERSROIIRCi. Ce Recueil parait irrégulièrement , par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prie de souscription, par volume , est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements , et de trois thaler de Prusse par l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTerb IIpaB.ieHia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Y o s s , libraire à Leipzig. S 0 MM AIRE. MÉMOIRES. 1 . Le Vollagomèlre à mercure. Jacobi. NOTES. 1. Annonce préalable de quelques nouvelles coquilles de Russie. Middendorff. 2. Sur le thermomètre de V Académie del Cimento. Moritz. 3. Etoiles doubles. Yvon Vil- larceau. BULLETIN DES SÉANCES. mémoires. 1. Galvanische und electro magnetische Ver- suche von M. H. JACOBI. (Lu le 24- mars 184-8). Fünfte Reihe. Zweite Abtheilung-. Das Quecksilber -Volt’agometer 141. Seitdem die bekannte Ohm’ sehe Formel von den bedeu- tendem Physikern überall angenommen worden , gehört das Messen der Leitungswiderstände zu einer der wichtigsten Ope- rationen in der Galvanometrie, eine Operation die von nicht minderem Einflüsse auf die Genauigkeit der zu erzielenden Resultate ist, als die Schärfe und Gesetzmässigkeit der zum Messen der Stromstärken angewandten Methoden. Man weiss, dass in letzterer Beziehung das wiinschenswertheste und viel mehr erreicht ist, als der Standpunkt unseres Wissens von den galvanischen Erscheinungen, oder ihre Flüchtigkeit und Unbestimmtheit zu beanspruchen hätte. Thatsache ist es, dass die Uebereinstimmung zwischen den Beobachtungen und ih- ren nach dem Grundgesetze angestellten Berechnungen, mit der vermehrten Genauigkeit der Beobachtung und der Ver- minderung der bekannten Fehlerquellen, nicht gleichen Schritt gehalten hat. Die Unterschiede die man findet, liegen ge- wöhnlich weit ausserhalb der Grenze der Beobachtungsfehler. Indessen bleibt es immer unumgänglich die Genauigkeit der Beobachtung bis auf s Aeusserste zu treiben, denn wir erhal- ten hierdurch das alleinige Mittel, die Beobachtungsfehler von den sogenannten zufälligen Umständen zu trennen, und zu der scharf begrenzten Aufgabe zu gelangen, eine Gesetzmässigkeit in der scheinbaren Zufälligkeit aufzusuchen. Ein anderer Vor- theil der vermehrten Schärfe der Beobachtung ist der, dass künftig nur solche Gesetze vor der Kritik zu bestehen haben werden, bei denen die Beobachtungen nicht über alles Maass hinaus von der Hypothese abweichen. Ob selbst in der letz- ten Zeit dieser Bedingung überall Rechnung getragen worden ist, soll hier nicht weiter untersucht werden. 142. Als einen Beitrag zur Galvanometrie wünsche ich den ge- genwärtigen Aufsatz über das Quecksilber - Volt’agome- ter aufgenommen zu sehen. Ich habe dieses Instrument zwar schon seit mehreren Jahren im Gebrauche, wollte aber die Beschreibung desselben nicht früher publiziren, als bis ich mich vollkommen versichert hätte, dass dieses Instrument im Laufe der Zeit keine Veränderungen erleidet. 143. Die Veranlassung zur Construction dieses neuen Instruments war die, dass die bisher angewandten Methoden zur Messung der Leitungswiderslände, mir keine solche Genauigkeit zu ge- währen schienen , als die Schärfe, mit welcher gegenwärtig Stromesmessungen ausgeführt zu werden pflegen, sie fordert. Ich habe bereits in der 4ten Reihe der galvanischen und electromagnetischen Versuche Art. 75 auf meh- rere Fehlerquellen aufmerksam gemacht, womit das im 1 Oten Bande des Bulletin scientifique p. 285 beschriebene Volt’ago- meter und die damit angestellten Messungen behaftet sind. 3 Bulletin physic Die wichtigste Fehlerquelle ist indessen , wie ich mich später überzeugt habe , die Unvollkommenheit der Berührung zwi- schen der Bolle und dem schraubenförmig aufgewundenen Drathe, wodurch eine Unsicherheit herbeigeführt wird, die sich um so fühlbarer macht , je geringer der Widerstand der ganzen Kette ist. Der Einfluss dieses zwischen gewissen Gren- zen sich haltenden constanten Fehlers, verschwindet natürlich bei der Messung grösserer Widerstände mehr und mehr, bei denen es denn auch gelingt, vermittelst dieses Yolt'agometers eine Genauigkeit von etwa 0,002 zu erreichen. Will man electromotorische Kräfte, nach der von mir selbst früher an- gewandten Wheatston’schen Methode, durch das Volt’ago- meter und eine Bussole messen, für welche das Gesetz der Intensitäten nicht bekannt ist, so ist besondere Vorsicht und Berücksichtigung des erwähnten Umstandes noting, weil bei diesen Messungen nur die Differenzen der Widerstände in Rechnung gebracht werden. Man gerälh hierbei nicht selten in Widerspruch mit der anderweitigen Forderung, nur mit möglichst geschwächten Strömen zu operiren, um die electro- motorische Kraft einer Hydrokelte in ihrer ursprünglichsten, von elektrochemischen Processen unabhängigsten Stärke zu erkennen. 1 44. Obgleich der vielfach beschriebene Wheatston’sche Rheostat (Poggendorff s Annalen Bd. 62 p. 509) keine Con- tactrolle hat, wie unser Volf agometer, so ist er dennoch dem Nachtheile einer unvollkommnen Berührung zwischen dem Drathe und dem Metallcy linder unterworfen, ein Nachtheil, der um so grösser ist, je weniger man es wagen darf, den beide Parallelcylinder schraubenförmig umgebenden Drath, straff“ anzuspannen. Ausserdem bietet die Construction dieses Instruments manche technische Schwierigkeiten, und das Ar- beiten damit manche Unbequemlichkeiten dar, in deren Aus- einandersetzung hier nicht eingegangen werden kann. Eine Prüfung des Instruments auf seine Genauigkeit ist, so viel ich weiss, bis jetzt nicht vorgenommen worden. Meist hat man sich desselben nur als Regulator bedient, um die Con- stanz des Stromes zu erhalten, oder in solchen Fällen, wo es nicht erforderlich war, den Widerstand der Windungen des Rheostaten genau zu kennen. Die Messungen, welche Herr Wheatston selbst damit angestellt hat, machen keine An- sprüche auf Genauigkeit. 145. Der Poggendorffsche Widerstandsmesser *) ist, was die Innigkeit der Berührung betrifft, voilkommner als die bei- den vorher erwähnten Instrumente. Messungen des Wider- standes ein und derselben Drathlänge, die zu verschiedenen Zeiten angestellt worden waren und die mir Herr Poggen- dorff brieflich initgetheilt hat, lassen in Bezug auf ihre Ue- bereinstimmung nichts zu wünschen übrig. Indessen ist wohl das Arbeiten mit diesem Instrumente unbequem und die ge- 0 - MATHEMATIQUE j naue Einstellung desselben zeitraubend. Ob durch das wie- derholte Einklemmen des Drathes zwischen den beweglichen Messingklammern nicht mit der Zeit seine Dimensionen, und somit die Werthe an einzelnen Stellen verändert werden, muss die Erfahrung lehren. 146. Das Quecksilber -Volt’ agometer, dessen Beschreibung ich hier mittheile, gewährt eine grosse Genauigkeit und ist den Nachtheilen der andern drei erwähnten Instrumente nicht unterworfen. Ich ging bei der Construction desselben von dem Gesichtspunkte aus, dass es eigentlich überflüssig ist, einem solchen Instrumente einen grossen Umfang zu geben, indem, wie ich schon früher gezeigt habe, man durchaus nicht vor- weg annehmen darf, dass gleich lange Stücke eines und dessel- ben Drathes auch einen gleichen Widerstand besitzen. Eine sorgfältige Prüfung der einzelnen Theile nnd Entwerfung ei- ner Correctionstabelle ist also unumgänglich nöthig, und eine solche Prüfung muss sogar von Zeit zu Zeit wiederholt wer- den, um sich zu vergewissern, dass keine Veränderungen vor- gefallen sind. Die berechneten wirklichen Werthe statt der geometrischen Längen in Rechnung zu bringen, ist allerdings eine Unbequemlichkeit, der man jedoch gewiss nur in sehr wenigenFällen überhoben sein dürfte. Mit demQuecksi Iber- Volt agometer wird nun der Widerstand einer gewissen Anzahl Drathlängen gemessen, die als Normalwiderstände die- nen und die innerhalb des Umfanges des Instruments liegen. Durch Summation dieser auf das genauste bestimmten Grös- sen erhält man dann das Maass für alle grossem Widerstände. 147. Die Fig. 1 und 2 der beifolgenden Tafel geben die Fronl- und Seitenansicht des Quecksilberagometers. Dasselbe besteht aus 2 bis zum Rande mit Quecksilber gefüllte Glasröhren ab und cd, in welche zwei an einem Messingbügel eg befestigte Platindrälhe ef und gh, vermöge einer Schraube ilt mehr oder weniger tief eingesenkt werden können. Die Schraube, welche ein dreifaches Gewinde von ungefähr 3/20" Steigung hat, ruht unten auf einer Spitze, ist aber von einem Halsbande umgeben und wird durch eine Kurbel l in Bewegung gesetzt. Mit dem Messingbügel eg ist die bewegliche Schraubenmutter p und eine mit einem Vernier oder Zeiger versehene federnde j Hülse q verbunden, welche längs der eingetheilten Scale rs j auf- und nieder gleitet. 148. Da bei der Zusammensetzung dieses Instruments Scalen und Schrauben, die früher zu andern Zwecken gebraucht worden waren, angewandt sind, so haben diese Theile nicht die zweck- massigste Einrichtung und einige Mängel, die sich indessen in der Folge leicht beseitigen lassen. Die Scale seihst ist in l/20 engl. Zoll eingetheill und der Schieber hat keinen Ver- nier, sondern nur einen feinen Zeiger, so dass Zehntel dieser Eintheilung also 1/200 Zoll geschätzt werden müssen, wozu es übrigens nicht einmal eines besonders geübten Beobachters *) Ann. i)2, p. oll. 0 de l’Academie de Saint-Pétersbourg. bedarf. Hier würden also bekannte mierometriscbe Einrich- tungen Anwendung finden können , um was die geometrische Maassbestimmung betrifft, jede gewünschte Genauigkeit zu er- reichen. Die Bestimmung der Leitungswiderstände indessen ist schon bei den gegenwärtigen Einrichtungen so genau, als es das Bediirfniss der Galvanometrie ei’heischt. 149. In die obere Oeffnung der Quecksilberröhren tauchen zwei Platindräthe t, t, welche mit den beiden dicken Kupferdräthen w, u , die bis zu den Klemmschrauben v , v, herunterreichen, verbunden sind. Durch diese Klemmschrauben wird das Sy- stem von veränderlicher Länge feg/i in den übrigen Theil der Kette eingeschaltet; ww sind messingene Hülsen, die zum Schutze der Glasröhren dienen. Auf demselben Gestelle sind zwei solcherQuecksilber-Volf agometer angebracht, was viel Bequemlichkeit darbietet, indem zu manchen Untersu- chungen doppelte Exemplare dieses Instruments erforderlich sind. Î50. Der angewandte Platindralh ist 0"0355 dick und die Glas- röhren haben 0,35 im Durchmesser. Für jeden Zoll Platin- drath also der aus dem Quecksilber gehoben wird, sinkt das Niveau desselben nahe zu um 0^01. Da aber zugleich hier- durch der Zuleitungsdrath t von Quecksilber entblösst wird, so ist für jeden Zoll, der an der Scale abgelesen wird, die wirkliche Länge des Platindraths = p02. Diese Correction muss daher überall angebracht werden, wo sie nöthig ist, d. h. da, wo absolute Maassbestimmungen gemacht werden sollen. Sind aber alle Widerstände, die man in Rechnung bringt, mit diesem Quecksilber-Volt’agometer vergli- chen, so kann man sich dieser Correction überheben, weil dieselbe eigentlich nur die Bedeutung hätte, als ob der Pla- tindrath Statt des Widerstandes 1 den Widerstand 1,02 be- sässe. Im Uebrigen lässt sich der Einfluss, den der Stand des Quecksilbers hat, auf ein Minimum reduciren, wenn man dem obern Theile der Glasröhre eine beträchtliche Erweite- rung giebt. Î5L Da der Platindrath nicht dick genug ist, um eine gehörige Steifigkeit zu besitzen, so sind die Glasröhren oben mit einem dünnen Elfenbeiuplättchen bedeckt, welches eine Oeffnung hat, durch welche der Drath hindurch geht, und welches so gewissermassen als Führung dient. 152. Das Quecksilber, dessen ich mich in diesem Apparate be- diente, war nach der Methode des Herrn Ul ex ( Mitlheilungen aus den Verhandlungen der nalnrivissenschaf fliehen Gesellschaf f in Hamburg 1848 pag. 74) durch Eisenchlorid gereinigt worden. Diese Methode ist sehr zu empfehlen, denn obgleich dieses Quecksilber schon Jahre lang im Gebrauch ist, so ist es doch immer an der Oberfläche vollkommen spiegelblank geblieben, ohne sich mit einem Häutchen bedeckt zu haben. Eine öftere 6 wo Reinigung des Platindraths von dem darauf heftenden Staube ist indessen nöthig, wozu ich mich gewöhnlich der Zinnasche bediene. Ich befürchtete anfänglich, das Quecksilber könne durch die Länge der Zeit eine amalgamirende Einwirkung auf das Platin ausüben. Die Uebereinstimmung der zu verschie- denen Zeiten wiederholten Messungen, so wie das Aussehn des Platindraths zeigen, dass diese Befürchtung ohne Grund war. 153. Frägt man nun nach der zweckmässigsten Art und Weise, w ie Leitungswiderstände zu messen seien, so ist die Wahl un- ter den drei verschiedenen Methoden, die sich uns darbieten, allerdings nicht gleichgültig und von Bedingungen abhängig, die hier umständlicher zu discutiren Gelegenheit genommen wird. Vor allen Dingen aber müssen wir bemerken, wie es von der grössten Wichtigkeit ist, bei diesen Messungen immer nur möglichst schwache Ströme anzuwenden, um eine Erwär- mung der Dräthe zu vermeiden, die nicht nur zu einer bedeu- tenden Veränderung des Leitungswiderstandes, sondern auch zur Erzeugung von thermoelectrischen Strömen , an den Ver- bindungsstellen, wo verschiedene Metalle in Contact kommen, Veranlassung geben würde. Ein sonderbarer Fall kommt bei den Messungen vor, die vermittelst der Art. 78 ( Bulletin T. VI No. 2 u. 3) beschriebenen Differentialbussole angestellt wer- den. Sind nämlich die Paralleldräthe des Multiplicators und die darin eingeschalteten Widerstände genau aequilibrirt, so bleibt bekanntlich die Nadel auch unter Einwirkung des ge- teilten galvanischen Stroms im magnetischen Meridiane ste- hen, auch behält sie diese Lage, wenn die Kette geöffnet wird. Sobald man aber die Kette wieder schliesst, tritt nicht immer, aber sehr häufig, ein anfänglicher Ausschlag der Nadel ein, der mitunter Î2 bis 15 beträgt, der aber nicht hindert, dass die Nadel nach einigen Schwingungen in ihre Gleichge- wichtslage wieder zurückkehrt. Besonders stark scheint die- ser Ausschlag zu sein, wenn die aequilibrirten Dräthe in ih- rer Qualität oder in ihren Dimensionen sehr verschieden sind, auch wird er viel bedeutender, wenn man die Multiplicator- dräthe hintereinander verbindet und die Kirchhof sehe oder Whea tstone sche Drathcombination, auf die wir später zu- rückkommen werden, einschaltet, tim die Nadel im magneti- schen Meridiane festzuhalten. Obgleich ich mir Vorbehalte, diese Erscheinung in der Folge näher zu studiren, so scheint es mir doch , sie jetzt schon durch thermische Einflüsse er- klären zu können. Die Erwärmung der Dräthe nämlich, so gering wie sie auch sei, bringt immer eine Veränderung ihres Leitungswiderstandes hervor, von der es wahrscheinlich ist, dass sie bei , in Dimensionen oder Qualität verschiedenen Dräthen, wrenn sie auch gleichen Widerstand besitzen, zur Erreichung ihres Maximums auch eines verschiedenen Zeit- verlaufs bedarf. Thermoelectrische Ströme scheinen hierbei nicht wirksam zu sein, weil sich sonst, auch beim Oeffnen der Kette, eine Ablenkung zeigen müsste, was aber nicht der Fall ist. 7 Bulletin physico- mathématique 8 154. Es muss ferner bemerkt werden, dass nicht alle galvano- metrischen Bussolen zum Messen der Widerstände geeignet sind. Empfindlichkeit und die genaue Ablesung des Standes der Nadel sind die wesentlichen Bedingungen, die sie zu er- füllen haben. Die gewöhnlichen Bussolen und unter ihnen die Nervander’ sehe Tangentenbussole, gestatten den Stand der Nadel nur bis auf 2 genau abzulesen; ausserdem sind diese letztem Instrumente deshalb nur für starke Ströme brauch- bar, weil die Multiplicatorrolle sehr weit von der Nadel ab- stehen muss, wenn das Gesetz der Tangenten noch gültig sein soll. Wir werden im Folgenden die Genauigkeit der Tangen- tenbussole zu discutiren Gelegenheit haben. Bei der von mir gebrauchten Diflerentialbussole aber, wird der Stand der Na- del durch vortreffliche Microscope beobachtet, so dass man im Stande ist , bei gehöriger Beleuchtung Abweichungen von 4 bis 5 wahrzunehmen, wenn man den Durchschnitt des Fadenkreuzes auf einen Theilstrich der an der Nadel be- festigten Theilung eingestellt hat. 155. Die gewöhnliche Methode, den Leitungswiderstand eines Drathes zu messen, ist nun bekanntlich die: dass man den Dralli in die Kette einschaltet, den Stand der Nadel beobach- tet, dann den Drath wieder entfernt, das Yolt’agometer dafür substituirt und so lange dreht , bis die Nadel auf den frühem Theilstrich wieder einspielt. Dass diese Operationen mit Be- quemlichkeit und Schnelligkeit ausgeführt werden können, dazu wird jeder Physiker leicht die zweckmässigste Einrich- tung zu trefTen wissen. Gewöhnlich wird dann noch eine dritte o Beobachtung gemacht, um sich von der Unveränderlickeit der Batterie zu überzeugen, indem die Nadel wieder einspielen muss, wenn man Statt des Agometers nun den Drath wieder einschaltet. Man sieht zunächst, dass man hier mit der Ver- änderlichkeit des Stromes zu kämpfen hat, die um so bedeu- tender ist, aus je mehr Elementen die Batterie besteht. Auch treten oft, selbst während der Beobachtung Schwankungen oder Veränderungen der absoluten Declination ein, die zu fehlerhaften Resultaten Veranlassung geben können. Nur die Beobachtungen sind eigentlich gültig, hei denen auch die ter- reslerische Declination vor und nach der Beobachtung unver- ändert geblieben ist. Nicht selten mögen Irthümer dadurch vorgekommen sein, dass die Veränderung der Declination und die Schwankungen der Stromstärke sich gegenseitig compen- sirlen. i 5G. Nennen wir die electromotorische Kraft der Batterie 2 E., ihren Widerstand r, den Widerstand des Multiplicators 2 m und den des zu messenden Drathes x, so haben wir, wenn a die Abweichung vom magnetischen Meridian ist. I. 2 E (p (a), r -4- 2 m -+- wo wir der Einfachheit wegen, cp (a) — tg« setzen wollen, in- dem wir annehmen, der Multiplicator habe eine solche Ein- richtung, dass dieses Gesetz nahe zu Statt finde. Differentiirt man die obige Formel, so erhält man rl — 2 E cos a2 A x II. -2= A a. (r -+- 2 m -r- x) i Aa drückt hier den Beobacht ungsfebler im Ablesen des Win- kels aus, welcher z. B. bei meiner Bussole — arc (5^) und bei der Nervander’schen Tangenfenbussole = arc (2^) wäre. Soll nun der Fehler der Messung oder Ax ein Minimum werden, so muss 2 E cos a2 2 E (r + 2m + a;)2 4 E2 -+- (r -+- 2 m -+- x) 2 ein Maximum sein, was der Fall ist, wenn 2E = r+2ffl+.r oder wenn tg a = 1. Der Fehler der Messung, der durch «lie Unsicherheit beim Ablesen des Winkels entsteht, wird also ein Minimum sein, wenn man die Widerstände mit einer Stro- messtärke misst, die einer Ablenkung von 45° entspricht. Der leichtern Uebersicht wegen kann man die Formel II. in die folgende transformiren. III. Ax = Aa (2 2 E (r + 2m+ï)i 2 E a 4 E cos 2 a wobei das — Zeichen, womit Ax behaftet ist, ausser Acht ge- lassen ist, weil dasselbe nur die Bedeutung hat, dass, wenn die Winkel wachsen sollen, x abnehmen muss. Das Mini- mum des Fehlers ist daher ( Ax ) min. = 4 Eia oder wenn Aa = 2', (Ax) min. = \E. 0,00058. Für die Tangentenbus- sole z. B., deren sich Herr Lenz bei seinen Arbeiten bedient, ist nach dessen Angaben ( Bullet . de la cl. phys.-malhém. T. I. p. 228) die electromotorische Kraft eines Daniell'schen Elemen- tes also 2 2? = 47,1G . tg 1°= 0,8, der Widerstand desselben ungefähr 0,5 und der Widerstand des Multiplicators nebst Zu- leitungsdräthen oder 2m=3,3. Es würden daher etwa 1 1 Ele- mente nöthig sein, um, ohne irgend einen fremdartigen Widex’- stand eingeschaltet zxi haben, eine Ablenkung der Nadel von 45° bervoi’zubringen ; ja es wäi’en sogar 1 1 1 Elemente nöthig, wenn man mit diesem Instrumente einen Widerstand von nur 30 Agometerwindungen mit dem Minimo des möglichen Feh- lei’s messen wollte. Man sieht leicht ein, dass, was man einer- seits an theoretischer Genauigkeit gewinnen würde, bei wei- tem durch die oben erwähnten Nachtheile aufgewogen wird, welche die Erwärmung der Di’äthe mit sich führt. Das Maxi- mum des möglichen Fehlers wäre in obigem Falle 0,103 Ago- meterwindungen. Statt der 1 1 1 Elemente, ist es gewiss zweck- mässiger, nur 4 anzuwenden. Man ei'hält alsdann, wenn man in die Formel III. die obigen Elemente substituirt und 2 E = 3,2, 2 m = 3,3, r = 2 und x — 30 setzt, Ax — 0,23 oder einen Fehler von etwa 0,8 pCt. Aber dennoch ist es mit Rück- sicht auf die noch völlig unbekannten Erwärmungscoefficien- ten gewiss vorzuziehen, zu solcher Messung nur 1 Element anzu- wenden, obgleich in diesem Falle Ax= 0,85 oder die Unsichei’- heit der Messung beinahe 3 pCt. betrüge. Ich habe diesen Gegen- stand umständlicher erörtern wollen, weil es von Interesse ist, die Fehlergrenze, wenn auch nur in dieser bestimmten Bezie- 9 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 10 hung kennen zu lernen. Bemerken will ich übrigens, dass, da hei diesen Messungen dieNadel gewöhnlich auf einen bestimm- ten Theilstrich eingestellt wird, der Fehler der Beobachtung* t ” 7 f Ö oder «nur zu 1 oder höchstens zu 1,5 angenommen werden kann; auch vermindert sich bekanntlich A a und mithin auch A x durch die Wiederholung der Beobachtung, im Verhältnis von A a — n) wenn n die Anzahl der Beobachtungen ist. Fände man V n nun z. B., dass bei n Wiederholungen der Beobachtung, der wahrscheinliche Fehler des Mittels, die Fehlergrenze, welche = ~ 5 überschritte, so hätte man alsdann unstreitig das Yn n Recht, auf das Dasein anderer Fehlerquellen zu schliessen. 157. Eine z wei te Methode zur Messung der Leitungs widerstände ist die Differential methode. Wir nehmen hierbei an, das Instrument, das wir im vorigen Art. vorausgesetzt haben, werde auch hier gebraucht; mit der alleinigen Veränderung, dass die beiden neben einander gewickelten Dräthe, welche den Multiplicator bilden, dort hintereinander und in derselben Richtung, hier aber neben einander und in entgegengesetzter Richtung verbunden werden. Sind die Widerstände in beiden Verzweigungen gleich, so wird die Nadel im magnetischen Meridian verbleiben, und dieses Gleichgewicht wird von der Veränderlichkeit der Batterie nicht afficirt. Gesetzt nun, in dem einem Zweige des Multiplicators, wäre der Widerstand x , in dem andern der Widerstand x-\ -Axl eingeschaltet, so erhielte man mit Beibehaltung der frühem Bezeichnungen, nach den bekannten Formeln IV. V. E A aq — - — Aa. Oder (2 r -t- m -+- x) (m -t- x) . A a (2 r -+- m -+- x) (m -+- x) Ax. = — , 1 E. wobei A xx als verschwindend klein gegen die übrigen Wi- derstände, die in der Kette befindlich sind, angenommen ist. Vergleichen wir nun die Differentialmethode mit der gewöhn- wöhnlichen, so erhält man VI. 2Ax(2r-t-m-^-x){nv-i-x)=Axl [4E2+(r-t-2»H-iF)2], Wheatston’sche oder Kirchhoff'sche Drathcombination, deren Theorie ich übrigens als bekannt voraussetze. Subslituirt man die hier bezeichneten Werthe in die von Herrn Poggendorff (Ann. Bd. 67. p. 276) gegebenen For- meln No. 9 und No. 15, so erhält man, unter der Voraus- setzung, dass Axr, gegen x verschwindend klein sei, vir 2 Ey Ax„ VII. = Aa = tn. (rx -+- ry -+- 2xy) (x -+- y -I- km) u Da y eine ganz willkührliche Grösse ist, so frägt sich, wie der Leitungswiderstand dieser Drathzweige beschaffen sein müsse, damit diese Combination das Maximum der Empfind- lichkeit gewähre, was der Fall sein wird, wenn (rx- oder wenn vni. y - ry -+-2xy) (® + j/ + 4m) r r (x -+- km) Maximum y 2.x. Man ersieht hieraus, dass y um so kleiner ist, je kleiner r ist , oder eine je grössere Oberfläche man der Batterie giebt. Da man aber dieses sowohl als den Leitungswiderstand von y ganz in seiner Gewalt hat, so kann man y = r und beide verschwindend klein gegen x annehmen, wodurch sich die Formel VII ohne einen bedeutenden Fehler zu begehen ver- einfacht und in IX. 2 EAx,, 7>x (x-i- 4 m) = Aa woraus sich ergiebl, dass, abgesehen von den bereits erwähn- ten Nebenumständen, die Differentialmethode vor der gewöhn- lichen nur so lange den Vorzug verdient, als Ax^>Axh oder als 4 E°- + r2 -+-2 m2^>x2 -\-2rx ist. Man ersieht zugleich hier- aus, dass in dem Maasse, als man dem Multiplicator eine grössere Anzahl Windungen giebt, wodurch E , und bei glei- cher Form des Multiplicators auch m vergrössert wird, der Vorzug der Differentialbussole einen weitern Umfang erhält. 158. Bei der dritten Methode endlich wird die Nadel ebenfalls im magnetischen Meridiane beobachtet, die Zweige des Multi- plicators sind aber hier wieder hintereinander verbunden und die Theilung des Stromes geschieht durch die hier abgebildete verwandelt. Vergleicht man nun diese Methode mit der Dif- ferentialmethode, so erhält man die Gleichung ^ 2Ax,, Ax, 3 x (x -t- km) (m -+- x)2 7 wonach der Drathcombination vor der Differentialmethode der Vorzug gegeben werden muss, je nachdem Ax,^>A.r,, oder 2 (m -+-.*) 2 O 3x(x -+- 4m) oder 2m2> x2-\- Smx. Es ergiebl sich also hieraus, dass es nur so lange vortheilhaft ist, die erwähnte Drathcombination anzuwenden, als Leitungs- widerstände gemessen werden sollen, die kleiner als V4 m sind, oder kleiner als ungefähr l/8 des Widerstandes, den der Mul- tiplicator darbietet, wenn die beiden Zweige desselben hinter- einander verbunden sind. 11 g«BgT3=g B U I, LE TI N P H Y S I C O - M A T H É M A T I Q U E 12 159. Der bessern Uebersicht wegen will ich hier die Resultate der vorhergegangenen Untersuchungen zusammenstellen, wo- nach I. für die gewöhnliche Methode . /4-E2-»- (r -t- Sm + AA . Ax — ( — — )Aa , V ) II. für die Differential -Methode . (2f+«H-*)(» + !c) . Ax. =- — -Au, 1 T? III bei Anwendung der Drathcombination (rx -+- ry %xy) (x -i-y-t-im) . Axn= ÿ-jïy Aa ’ wo Ax das von der Genauigkeit der Beobachtung Aa abhän- gige Maximum des möglichen Fehlers in der Bestimmung der Leitungswiderstände bedeutet, y ist wie gesagt zwar eine willkiihrliche Grösse, die, wenn man sich nur eines galva- nischen Elementes von grosser Oberfläche bedient, meist als verschwindend klein in Rechnung gebracht werden kann, bei der es aber doch unter Umständen erforderlich sein wird, sie der oben gegebenen Formel (VIII) entsprechend einzurichten. IGO. Da, wie wir schon oben erwähnt haben, die gewöhnliche Methode an den Uebelständen leidet, welche eine, wenn auch nur geringe Veränderlichkeit der Kette mit sich führt, ausser- dem aber bei der Beobachtung im Meridiane, ohne besonders grosse constructive Schwierigkeiten, eine ungleich grössere Schärfe, durch feststehende Microscope erlangt werden kann, so ist eigentlich nur die Rede davon, unter den beiden letzt- erwähnten Methoden die zweckmässigste Wahl zu treffen. Wir haben schon oben gesehen, dass die Differentialme- thode in Bezug auf die Grösse der zu messenden Leitungswi- derstände einen viel grossem Umfang hat, als die Drath- combination. Aber man hat es der Differentialmethode zum Vor würfe gemacht, dass sie nur unter der Bedingung genaue Resultate giebt, wenn die beiden Paralleldrälhe voll- kommen sy metrisch angeordnet sind. Die Erfüllung dieser Bedingung hat allerdings grosse Schwierigkeiten und hängt gewissermassen vom Zufalle ab. In der Thal habe ich schon früher (Art. 79) erwähnt, dass meine Differentialbussole einen kleinen Ausschlag giebt, wenn die beiden Paralleldräthe in entgegengesetzter Richtung fortlaufend mit einander verbun- den werden. Indessen wird dieser Fehler vollständig beseitigt, wenn man sich der a. a. O. beschriebenen Methode bedient, weiche die Borda’sche genannt werden kann, obgleich der Erfinder sie nur auf Wägungen angewandt hat. Diese Me- thode erfordert bekanntlich zwei Beobachtungen Statt einer, und in unserm Falle ein doppeltes Volt’agometer. Wenn indessen eine Reihe von Widerständen gemessen werden soll, die wenig von einander abweichen, so kann man sich das Verfahren auf folgende Weise so erleichtern, dass es nicht nötbig ist, in derselben Reihe niehr als eine Messung zwei- mal zu wiederholen. In den Paralleldrath 1. schaltet man näm- lich ein Volt’agometer und einen Drath 11 ein, dessen Wi- derstand wo möglich der grösste in der zu messenden Reihe sei; in den Paralleldrath II. aber ein anderes Agometer, das so lange gedreht wird, bis die Nadel wieder einspielt, und das gewissermassen als constantes Gegengewicht dient. Entfernt man nun 11 und stellt durch Drehen des ersten Volt’agometers z. B. bis auf x, das Gleichgewicht wieder her, so hat man ge- _ t o nau /I — #. liier waren also zwei Beobachtungen nöthig. Dreht man nun das erste Agometer auf seinen Nullpunkt wie- der zurück und schaltet nach und nach die Widerstände lit R,i 11,,, u. s. w. ein, so wird man zur Herstellung des Gleichgewichts, das Agometer nur um geringe Quantitäten A, A„ Ar fi u. s. w. zu drehen brauchen. Man erhält demnach schon durch eine Beobachtung R,-t-A,= x und R, = x —A,, R/, = x — An, lin, — x — A,,, u. s. w. IGF Indessen hat es auch keine Schwierigkeit, für den Fehler des Multiplicators die Correction h zu finden. Misst man näm- lich einen Widerstand x erst in dem einen Paralleldrathe, dann in dem andern, so erhält man die Gleichungen l> =. hx und x = kq und daraus x — Vpq und k z=V — wo p und q die respecti- ve!] Angaben des Agometers sind. Oder man misst den Wider- stand x erst nach der Borda’ sehen Methode und dann so, dass man ihn in einen Zweig und das Volt’agometer in den andern Zweig des Multiplicators einschaltet, wodurch man so- p cc gleich k — — oder k — — erhält. Man wird natürlich diesen X q Coefficienten I; nicht bloss aus einer Messung bestimmen, son- gera aus mehreren und nach der Methode der kleinsten Qua- drate berechnen. Ein Beispiel dieser Bestimmung ist Art. 16G Tabelle III. gegeben. 1G2. Ganz dasselbe Verhältniss nun findet auch bei Anwendung der Drathcombination Statt. An die Stelle des Fehlers im Multiplicator tritt hier die Ungleichheit im Widerstande der durch y bezeichnten Zweigdrälhe ad und de, die, ungeachtet einer möglichsten Gleichheit der Dimensionen beider Dräthe, um so weniger ausser Acht gelassen werden darf, als es schwieriger ist, diese Widerstände ihrer Kleinheit wegen mit der nöthigen Genauigkeit auf directe Weise zu bestimmen. Man wird demnach auch hier seine Zuflucht zu der Borda’- schen Methode und ihren Erleichterungen nehmen müs- sen, oder durch eine Anzahl Beobachtungen das Verhältniss , — — ]/p wje früher, ein fiir allemal bestimmen müssen, de q' ’ Wir sehen also hieraus, dass auch in Bezug auf eine grössere Einfachheit die Drathcombination keine Vorzüge vor der Differentialmethode darbietet. 13 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. U 163. Die Drathcombination indessen bietet den unschätzbaren Vortheil dar, durch beliebige Abänderung des Verhältnisses — extreme Widerstände oder solche messen zu können, die de ihrer Kleinheit wegen, innerhalb der Beobachtungsgrenze liegen, oder die so gross sind, dass sie die gemessenen Wi- derstände, die man zu seiner Disposition hat und die zur V er- gleichung dienen, überschreiten. Es ist nämlich einleuchtend, dass, wenn man eine Bestimmung nach der Bor da’schen Me- thode machen will, man immer zweier, dem zu messenden Drathe equivalenten Drathlängen bedarf, wovon die eine be- kannt und in den gewählten Einheiten ausgedrückt sein muss. Dagegen versteht es sich, dass bei einer grossen Differenz der Dräthe ad und de ihr Verhältnis auch aus einer desto gros- sem Anzahl Messungen abgeleitet werden muss. Ein Beispiel in Bezug auf die Messung kleiner Widerstände habe ich selbst schon früher gegeben [Galv. u. eleclrom. Versuche, 2te Reihe, Ute Abth., Art. 22, Bull, scient. T. V , No. 6). 164. Bei gewöhnlichen Galvanometern würde es schwierig sein, sich die eben erwähnte Bequemlichkeit zn verschaffen, man müsste denn den Multiplicator aus einer grossen Anzahl Drathverzweigungen bestehen lassen und diese dem Bedürf- nisse gemäss combiniren. Ich befinde mich indessen schon seit längerer Zeit im Besitze eines Spiegelinstruments, zu des- sen Aufstellung und Prüfung ich aber bis jetzt noch keine Ge- legenheit hatte. Dasselbe besitzt zwei Multiplicatorrollen, die unabhängig von einander sind und die leicht in verschiedene Entfernungen von der Bussole geschoben werden können. In- dem die Einwirkung der Multiplicatorrollen auf die Nadel, je nach der Entfernung derselben vom Aufhängepunkte verschie- den ausfällt, erhält dieses Instrumeut, wenn man damit Be- stimmungen nach der Differentialmelhode macht, den zuletzt erwähnten Vortheil der Drathcombination. 165. Ich habe schon oben Art. 146 erwähnt, dass ich es für un- zweckmässig halte, dem Volt’agomeler einen grossen Umfang zu geben. Die Länge der Quecksilberröhren ist daher auf 9^ beschränkt worden, so dass der ganze Umfang des Instru- ments nur bis zum Widerstande eines Platindraths von 18^ Länge und 0,0355 Durchmesser reicht. Auf einer solchen Länge haben Versuche eine vollkommne Gleichförmigkeit des Drathes ergeben, so dass die Widerstände den Drathlängen )roportional sind. Als Einheit ist daher 1 " des erwähnten ?latindrathes angenommen. Mit Hülfe dieses Quecksilberago- neters ist nun das lste System von 1 1 Hülfsdräthen bestimmt, lie vorher so abgemessen waren, dass der Widerstand jedes lerselben ungefähr 16^ Platindrath aequi valent war. Ein ites, 3tes und 4tes System besteht jedes ebenfalls aus 11 Käthen, von denen jeder respective ungefähr 160, 1600 und I 16000 Einheiten Widerstand besitzt, so dass eins dieser Sy- steme immer durch Hülfe des vorhergehenden bestimmt wer- den kann. Der ganze disponible Widerstand wird demnach, wenn die Messungen der beiden letzten Systeme gemacht sein werden, ungefähr 195,000 Zoll Platindrath der angegebenen Dicke oder 391,000 Fuss Kupferdrath von 0,0643 Durchmes- ser aequivalent sein. Die zu diesen Widerstandssystemen angewandten Dräthe bestehen aus Neusilber, sind doppelt mit Baumwolle besponnen, nachher durch geschmolzenes Wachs gezogen und auf kleine Bollen aufgewickelt, die hernach in einen gemeinschaftlichen Kasten befestigt und mit Gambey- schen Kitt vergossen sind. Die Ende der Dräthe sind an Plat- ten befestigt, welche mit Klemmschrauben versehen sind, um die nöthigen Verbindungen herzustellen. Ich habe keine Zeichnung der von mir getroffenen Anordnung gegeben, weil solche Einrichtungen den verschiedenen Bedürfnissen gemäss auf mannichfallige Weise abgeändert werden können. 166. Zum Schlüsse erlaube ich mir, mehrere zu verschiedenen Zeiten gemachte Beobachlungsreihen mitzutheilen, um danach den Grad der Genauigkeit der mit dem Quecksilber-Volt’a- gometer angestellten Messungen beurtheilen zu können. In den Tabellen I. und II. sind die zu den beiden ersten (Art. 165) Widerstandssystemen gehörigen Leitungswiderslände zusam- mengestellt; in der Tabelle III. ist aus 2 Reihen Messungen des 2ten Widerstandssystems, der Correctionscoefficient für den Multiplicator (Art. 161), nach der Methode der kleinsten Quadrate berechnet. Tab. I. Nummer der Drathrolle. I. Reihe, angestellt am 6ten Au- gust 1846. 11. Reibe, angestelll am 31. März 1847. III. Reihe, angestellt am Oten Oc- tober 1848- IV. Reihe, angestellt am 0. No- vember 1848. Mittel aus den 4 Reihen. 1 15,93 15,93 15,92 15,94 15,9300 2 15,82 15,80 15,79 15,78 15,7975 3 15,65 1 5,63 15,61 15,60 15,6225 4 15,90 15,91 15,89 15,89 15,8975 5 15,83 15,82 15,84 15,82 15,8275 6 16,09 16,10 16,08 16,08 16,0875 7 15,91 15,93 15,94 15,92 15,9250 8 16,03 16,02 16,02 16,00 16,0175 9 15,48 15,43 15,48 15,42 15,4525 10 15,79 15,76 15,76 15,73 15,7600 11 15,89 15,85 15,83 15,84 15,8525 Summe 174,32 174,18 174,16 174,02 174,17 15 Bull ETi n physico-mathématique 16 Tab. II. Nummer der Dräthe. I. Reihe, angestellt am 31 .März 1847. II. Reihe, angestellt am 11. Oct. 1848. III. Reihe, angesti 11t am 31. Dec 1818. Mittel aus den SReihen. 12 159,72 159,59 159,54 159,62 13 159,01 159,00 158,97 158,99 14 156,32 156,30 156,28 156,30 15 158,13 158,18 158,17 158,16 16 159,30 159,28 159,33 159,30 17 157,36 157,41 157,37 157,38 18 157,52 157,58 157,57 157,56 19 156,29 156,33 156,34 156,32 20 158,41 158,41 158,42 158,41 21 158,65 158,77 158,76 158,73 22 158,25 158,30 158,35 158,30 Summe 1738,96 1739,15 1739,10 1739,07 Tab. III. Nummer der Dräthe. Nach der Bor- da’schen Me- thode. X. Durch einfache Messung. P • si, so c io a m 1 s t ® CQ II 't* Differenz. x — x'. 12 159,54 1 59,88 159,53 H-0,01 13 158,97 159,34 158,99 — 0,02 14 156,28 156,59 156,25 -+- 0,03 15 158,17 158,49 158,15 -t- 0,02 16 159,33 159 64 159,33 ±0,00 17 157,37 157,69 157,35 -+- 0,02 18 157,57 157,91 1 57,57 ±0,00 19 1 56,34 156,69 156,35 — 0,0 ! 20 158,42 158,79 158,44 - 0,02 21 158,76 159,12 158,44 - 0,01 22 158,35 158,71 158,36 — 0,01 Hierbei will ich bemerken, dass alle Messungen der Tab. I. und II. mit der öfters erwähnten Differentialbussole, nach der sogenannten Borda’schen Methode angestellt worden sind. Nur bei der 4ten Reihe der Tab. I. wurden beide Multiplicator- dräthe hi ntereinander verbunden und die D r a t h ç o m b i n a t i o n eingeschaltet, um die Nadel im magnetischen Meridiane beob- achten zu können. Indessen w urde auch hierbei dieBorda’sche Methode mit den oben erwähnten Abkürzungen angewandt. 167. Aus der Tab. I. berechnet sich nun der wahrscheinliche Fehler jeder Beobachtung zu 0,052 und der wahrscheinliche Fehler des Mittels zu^-^*— = 0,006. Aus der Tab. II. aber y 4 ; ergiebt sich der wahrscheinliche Fehler jeder Beobachtung » W 029 0,029 und der wahrscheinliche Fehler des Mittels zu — - — - É5 = 0,017. Lässt man indessen die besonders abweichende erste Beobachtung der Tab. II. weg, so erhält man als wahr- scheinlichen Fehler jeder Beobachtung 0^023 und als wahr- scheinlichen Fehler des Mittels 0,0 1 35. Die Summen sind bei den Beobachtungen der Tab. I. mit einem wahrscheinlichen Fehler von 0,082 und das Mittel mit einem wahrscheinlichen Fehler von 0,041 behaftet. Aus der Tab. II. ergeben sich diese Fehler respective zu 0^,067 und 0,040. Erwähnen will ich, dass bei Bestimmung der Drathrollen No. 12 — No. 22 die mittlere Summe des Widerstandes der Drathrollen No. 1 — No. 10 mit 158,32 in Rechnung gebracht worden ist. Ich habe die Beobachtungen beider Reihen absichtlich nicht mit einander vermischt, weil, wie aus den oben gegebenen For- meln hervorgeht, die Genauigkeit mit der Grösse der Wider- stände abnimmt; und so beträgt denn in der That der wahr- scheinliche Fehler des 2ten Widerstandssystems mehr als das Doppelte des wahrscheinlichen Fehlers des Isten Systems. Die Beobachtungen jedes Systems für sich dagegen konnten zu- sammengefasst werden, weil die Unterschiede im Widerstande der einzelnen Drathrollen zu gering sind, um in Bezug auf die Genauigkeit von irgend einem Einflüsse zu sein. Aus der 5tei Columne der Tab. III. ergiebt sich der wahrscheinliche Feh 1er jeder Beobachtung nur zu 0^01139. Derselbe liegt alse durchaus in den Grenzen der Genauigkeit, womit die Scab abgelesen werden kann. 168. Der wahrscheinlicheFehler von 0^006, wie wir ihn oben ge funden haben, erscheint unglaublich gering, wenn wir ihn mi den Messungen vergleichen, w elche durch das gewöhnliche mi Neusilberdrath bewickelte Volt’agometer angestellt werden Da nemlich nach einer gemachten Vergleichung ungefähr 35 meines Platindrathes einer Windung meines Volt’agometerj aequi valent sind, so wäre der wahrscheinliche Fehler üJOO; = 0,00017 Windungen des Volt’agometers, eine Genauigkei die sich mit dem letztem Instrumente nie wird erreichen la/| sen. Drückt man die wahrscheinlichen Fehler in Theilen de gemessenen Widerstandes aus, so erhält man für die I. T; belle 0,006 : 16 = 0,00038 und für die II. Tabelle 0,0135 160 = 0,000084. Indessen ist es keinesweges leicht gewo den, eine solche dem gegenwärtigen Standpunkte der Galv; nometrie mehr als genügende Genauigkeit zu erlangen. I nämlich meine Bussole den Erschütterungen jedes vorbeifa renden Wagens ausgesetzt ist, auch die Nadel schon wab nehmbare Ablenkungen erfährt, wenn ein Wagen vor de Hause hält oder kleine Truppenabtheilungen mit Gewehr und aufgesteckten Bajonetten Vorbeigehen, so konnten cj! Beobachtungen nur des Nachts oder zur AVinterzeit, nach g- hörigem Schneefalle, angestellt werden. Bei weitem störend bei diesen Beobachtungen aber sind die Variationen des tfl- restrischen Magnetismus und namentlich der Declination, è nicht selten eine scharfe Messung geradezu unmöglich macht und ein äusserst zeitraubendes Abwarten erfordern, indsi nur solche Messungen notirt werden dürfen, bei denen nai Aequilibrirung der Dräthe durch das Volt’agometer, die Na< 1 genau wieder auf das Fadenkreuz zeigt, das vor dieser Aeq - librirung jedesmal in den magnetischen Meridian eingestilt 17 de l’Academie de Saint-Pétersbourg. 18 wird. Erkundigungen, die ich nach solchen Störungen öfters auf der hiesigen im Bergcorps befindlichen magnetischen Sta- tion einzog, ergaben dann, dass auch dort solche Störungen beobachtet worden waren, so dass andere zufällige Umstände, auf die ich anfangs bei meiner Bussole vermuthete, bei diesen Variationen nicht im Spiele waren. Ich kann nicht unterlassen, es dankbarlichst zu erwähnen, wie sehr mir der Herr Dr. Moritz aus Dorpat bei einem Theile dieser Beobachtungen behiilflieh gewesen ist. HOTES. 1. Vorläufige Anzeige einiger neder Kon- chylien Russland s, aus den Geschlech- tern: Scalaria, Crepidula, Velutina, Trichotro- pis, Purpura und Pleurotoma ; von Dr. A. TH. v. MIDDENDORFF. (Lu le 15 décembre 1848.) I. Gen. Scalaria Lamk. 1) Scalaria Ochotensis n. sp. Testa elongata, crassa, lactea, subdiaphana; anfractibus contiguis, vix convexitate prominentibus , sulculis linearibus longitudinalibus conferlim cinctis; varicibus plicatilibus, vix prominulis, aequalibus, confertis: anfractu ultimo basi angu- lato-carinato ; suturis distinctis, nec impletis; apertura basi ad columellam nonnibil producta, superius ad suturam angu- lata ; peristomate subnullo, ad columellam callositate valde parca vix continuo. Longit. 60 mill. anfr. numer. circ. 9 ad 10 (?). Sie steht der Seal, grönlandica Chemn. zunächst. Patria: Sinus Nichta, maris Ochot. II. Gen. Crepidula Lamk. 1) Crepidula Sitchana n. sp. Testa ovali, apice marginali dextrorsum recurvo, adnato; extus albida, calcarea, striis tenerrimis confertis longitudina- libus ornala; intus: flavicante; septo tenerrimo, subvitreo, in- crementi striis distinctis, margine medio emarginato. Long. (16 m.) : Lat. Altit. : Longit. septi : 1 / 3 ■+" / 19 Lat. septi Patria-. Insula Sitcha. V_i/ . / 3 /S Altit. septi. % - 7,e 16 2) Crepidula minuta n. sp. Testa ovata ; apice marginali mediano , vix dextrorsum spectante; albida, pellucida; extus: incrementi striis distinctis, nucleoque unguiformi, apicali; intus: vernicosa, septo tener- rjino, symmetrico et optime triangulari, margine medio vix emarginato. Long. (6 m.) : Lat. ; Alt. : Longit. septi : Ladt, septi 1 . 2/ . 1 .1/ 1 1 1/ .1/ 1/ 3~"r~ 6 ' 3 6 ' 2 /16 ' / 2 12 Patria: Ins. Sitcha. 3) Crepidula grandis n. sp. Testa ovali, magna, crassa; apice postico, submarginali, soluto, uncinalo, dextrorsum recurvo; extus: flavescente aut rufescente, epidermide solida, decidua, fuscescente obtecta; intus: lactea; septo solido, crasso, ad dextrum latus impresso: impressione musculari magna, maxime conspicua; aperturae margine postico prominente subfornicato. Long. (41 m.) 1 Lat. Alt. / .i / .1/ ,i / 3~r_/lS ‘ /3-t_/3 1 • /2-1- / Alt. septi : Diam. impr. musc. 8 '46 • /s"*- 46 Patria: Ins. St. Pauli in mari Bebringii. : Longit. septi : Lat. septi : 72 / 27 111. Gen. Velutina Gray. 1) Velutina cryptospira n. sp. Testa transversim ovata, subauriculata, cartilagineo-coriacea, tenui (exsiccata, mernbranacea et tenuissima fit), fusca; spira laterali, submarginali, immersa et plane inconspicua; anfractu ultimo maximo; apertura ampla orbiculari- ovata; columella angusta, subacuta, interdum canaliculo obsoletissimo submar- ginata. Long. (14 m.) : Lat. : Altit. anfr. ult. ; Lat. apert. : 1 : 1 -H V3 : i ,1+y, : Anfr. numer. 1 (caet. 1 ‘/2 occult.). Sie steht der Velutina (Helix) coriacea Pall, zunächst. Patria: Ins. Schantar, mar. Ochot. IV. Gen. Trichotropis Sowerb. 1) Trichotropis insignis n. sp. Testa ovato - turrita, albescente; anfractibus confertim et grosse carinato-striatis, striis duabus prominentioribus subbi- carinatis, angulatis; ultimo anfractu ventricosissiino; suturis distinctis subcanaliculads; apertura ampla, ad carinas angulata. Long. (17 m.) : Lat. : Altit. anfr. ult. : Lat. apert. : 1 ' _■'!/ , 2/ _» !/ 1/ _i 1/ 1 ’ /4^ 5* / 3 / 1 0 • /2^/34* Col. ext. long. 7s V? Anfr. numer. 4; Angul. apical. 100°. Patria: Ins. Sitcha. V. Gen. Purpura Brug. 1) Purpura decemcoslala n. sp. Testa turrita, cinereo lutescente; anfractibus convexiusculis, costis longitudinalibus (5 ad 6 in anfractu penuldmo) argute exsculptis carinatis; spira turrita; suturis (ob costas) profun- dius ac late canaliculatis ; labro denticulato. Long. (44 m.) : Lat. : Alt. anfr. ult. 1 -7-1-7 • 2/ _ 7 1 ■ /2 ^/44 ■ / 3 /IO 2 Bulletin PH y si co- mathématique 19 mm Anfr. numer. 5; Angul. apical. 50°. Patria: Mare glaciale Behringii. VI. Gen. Pleurotoma Lamk. 1) Pleurotoma Schantaricum Midd. Testa ovato-fusiformi, calcarea, intus corneo-violacea ; an- fractibus convexis, ad longitudinem tenere ac confertim strio- latis, ti’ansverse obsolete plicatis (excepto anfractu ultimo); plicis applanatis, interstitia latitudine ter superantibus, 14 in anfractu penultimo; anfractu ultimo basi attenuato; sutura distincta, subcanaliculata; columella applanata, subcallosa; labro simplici, acuto; apertura semilunata, supra vix emargi- nata; canali perbrevi. Long. (SG mil.) : Lat. : Alt. anfr. ult. î . v v . V+1/ ' /2 /32 ■ /2 / 16 Anfr. numer. G; Angul. apical. 55°. Patria: littus méridionale mar. Ochol. 2) Pleurotoma simplex n. sp. Testa fusiformi, calcarea, intus violaceo-coerulea; anfracti- bus applanatis, laevigatis; sutura distincta, canaliculata; co- lumella subcallosa, applanata; labro simplici acuto; apertura supra vix incisa, semilunari, canali brevi. Long. (20 m.) : Lat. : Alt. anfr. ult. Anfr. numer. G ad 7; Angul. apical. 45°. Patria. littus méridionale mar. Ochot. 2. Note sur le thermomètre de l’Académie del Ciment o, par A. M OUI T Z. (Lu le 26 janvier 1849.) Par la découverte d’un grand nombre de thermomètres de l’Académie del Cimento, faite à Florence en 1830, et par la comparaison des échelles arbitraires de ces instruments avec les thermomètres actuellement en usage, les observations mé- téorologiques les plus anciennes sont devenues comparables à celles de nos jours, — grâce aux efforts de M. Libri. Or, la munificence de Mgr. le Grand-Duc de Toscane ayant fourni de ces reliques précieuses à plusieurs corporations scienti- fiques, c’est le thermomètre actuellement en possession de 1 Académie de St.-Pétersbourg que M. Kupffer a bien voulu me conGer et que je vais décrire. Le thermomètre en question n’étant encore représenté nulle part, j’ai tâché à en faire le dessin en grandeur naturelle avec les soins les plus minutieux. 11 est rempli d’un liquide inco- lore (d’alcool?) et les degrés y sont marqués par 50 goutte- lettes de verre opaque, soudées sur le corp de la tige, dont 45 sont noires, les autres cinq, qui indiquent les multiples de dix, étant blanches. Le thermomètre a été fabriqué par un artiste verrier très-habile, vu que la boule est lout-à-fait sphé- rique, que le tuyau se ferme d’en haut par une calotte très- régulière et que ni cette calotte ni les gouttelettes de verre n’ont porté dommage à la forme cylindrique de la tige. Voilà donc l’échelle marquée sur le tube lui-même, introduite déjà dans les thermomètres primitifs. On sait que ces échelles ont; été rejetées depuis par les physiciens les plus distingués, à cause de la parallaxe inévitable dans les lectures, et quelles! ont été reprises de nos jours par M. Régnault et d’autres pour les recherches thermométriques les plus subtiles. Mais tandis que les traits extrêmement minces et la lecture à l’aidé d'une lunette à axe optique horizontal permettent à M; Régnault d’apprécier les vingtièmes ou même les cinquan-l tièmes des divisions : la forme et la distance plus ou moins irrégidière des gouttelettes de l’ancien thermomètre laissent une incertitude très considérable dans les observations de Raineri et deBorelli. C’est cette irrégularité que l’on voit dans la Fig. 1, qui repré sente une coupe, tranchant» les divisions, et dans la Fig! 2, où les gouttelettes de l é chelîe se trouvent de l’autril côté et forment des partie opaques, qui sont beaucoup plus larges que les interval les transparents qui les sépa rent. Aussi les points de 1! division s’écartent - ils sen siblement de la ligne droitt ce qui variait probablemer dans les différents exeni plaires. Le liquide thermo métrique étant l’alcool , I capillarité lève les bords d la colonne d’un quart dp dt) gré à peu près (de l’échel! cinquantésimale) par rappoij au milieu, et il s'agit de sa voir , si les physiciens d XVII siècle observaient sommet du ménisque reit versé ou bien sa base. C -t 0, 106 h- 0, 031 1847. 18 108, 40 1, 410 858 4 le même. 1 1,98 -t- 0, 042 - 0, 185 -t- 4,02 0, 093 - 0,090 Les éléments corrigés représentent mieux les distances que les premiers; mais on doit remarquer que les angles de po- sition sont moins bien représentés que dans la première ap- proximation. On pouvait s’y attendre. La discordance de quelques observations montre que les erreurs de nos éléments corrigés, n’excèdent point celles des observations elles mêmes; *) En 1782 . 55 la distance n’a pas été observée; celle calculée, par les éléments corrigés est l//,429. **) La position de 1828 . 735 est la moyenne de 2 observations que M. Struve a trouvées peu sûres; il ne les a point comprises dans son tableau des positions moyennes. Nous n’avons point fait usage de cette position dans notre première approximation. 27 Bulletin physico - mathématique 28 ainsi il est manifeste que l'angle de position décrit de 1836 à 1840 est en erreur de 6°, 5 environ ou en arc 0,12 à 0,13. Pareillement les distances de 1838 et 1840 discordent entre elles de 0,20 à 0,2 î et peuvent être considérées comme af- fectées d’erreurs à peu près moitié moindres et de sens con- traires. Un court examen des chiffres que nous venons de présenter, suffit pour montrer le dégré d’incertitude qui peut encore affecter nos résultats, et la nécessité d’attendre de nouvelles observations pour en obtenir de plus précis. S’il est exact de dire que nos éléments représentent les observations accompagnées de mesures, et concordent ainsi qu’on le verra tout à l’heure, avec les indications fournies par M. Struve à l’époque de la conjonction qu’il a observée; il faut avouer qu’il n’en est pas de même à l’égard des indi- cations fournies par W. Herschel dans une circonstance du même genre. Pour mettre ceci en evidence, nous allons don- ner les positions assignées par nos éléments corrigés, aux époques de ces observations. Dates. Angles de po- sition calculés. Distances cal- culées. 1793 . 740 299 ’,39 0*504 Périhélie apparent. 1795 . 76 237°, 64 0*712 1802 . 6 166°, 67 1*167 1803 . 274 161°, 75 B 180 r- j 6o 31 3°, 12 0*514 1830 . 097 299°, 16 0"504 Périhélie apparent. 1831 . 65 247°, 58 0*644 Suivant nous, le passage au périhélie apparent aurait eu lieu en 1793, 74. Herschel après ses observations de 1795, 1802 et 1803, présume que le disque de l'étoile prin- cipale, restera déformé pendant toute la durée de la con- jonction qu’il suppose donc postérieure à 1803. En 1795 W. Herschel, sans pouvoir prendre aucune mesure, assigne néanmoins pour le lieu de la petite étoile, le premier qua- drant, tandis que nous la plaçons à cette époque dans le qua- drant opposé. La distance étant alors 0,7, les deux étoiles n’auront-elles pas pu se confondre pour l’observateur, et ce- lui-ci, n’aurait-il pas pris pour la petite étoile, une fausse image, s’il n’existe d’ailleurs aucune erreur de rédaction ou de transcription de l’observation? En 1802 et 1803, les distances 1,17 et 1,18 étant encore faibles, sans avoir varié sensiblement; Herschel qui trouvait toujours le disque de l’étoile principale un peu déformé, a pu croire que le pas- sage au périhélie n’avait pas encore eu lieu. Il est à regretter qu’il n’ait pas suivi 2 d Hercule depuis cette époque. Quand aux indications fournies par M. Struve, elles se bornent à ce qu’en 1829 et 183 î, époques antérieure et posté- rieure à celle du passage au périhélie apparent, il n’a pu voir la petite étoile. Les distances 0,51 et 0^61 jointes à l’éclat de l’étoile principale, expliquent suffisamment ces circon- stances. Nous soumettons les faits qui précédent à l'appréciation des astronomes et principalement à l’illustre üls (Sir J. Her- schel) du grand observateur auquel nous devons la décou- verte du mouvement des étoiles doublés. La connaissance qu’il possède des moyens d’observation dont se servait son père, et la possibilité de consulter ses notes manuscrites, le mettront probablement à même d’éclaircir les faits que nous venons de signaler, s’ils lui paraissent dignes de quelqu’intérêt. Nous terminerons cette note, en montrant, par un exemple que nous a présenté l’orbite dont nous nous occupons, com- bien l’indétermination des éléments peut-être considérable,! lorsque les observations n’embrassent pas un assez long espace! de temps, ou ne sont pas convenablement reparties sur la trajectoire apparente. Nous avons trouvé que si l’on ne cherche à représenter que les douze observations comprises de 1828! à 1847, et embrassant plus de la moitié de la durée de la re-i volution, on peut y satisfaire au moyen de systèmes d’élé- ments dans lesquels l’excentricité varie de 0,44 à 1,63; l’or-; bite d’elliptique devenant hyperbolique et la durée de la ré- volution croissant jusqu’à l’infini , pour devenir imaginaire; ensuite. Les autres éléments subissent des variations cor- respondantes, mais moins prononcées. Encore n’avons-nouf, pas la prétention de donner ici les limites hors desquelles le." 12 observations ci-dessus cesseraient d’etre représentées Paris, le 1 février 1849 BULLETIN DES SEANCES DE LA CLASSE. Seance du 15 (27) décembre 1848. Lecture ordinaire. M. Lenz lit un mémoire intitulé; Ueber den Einfluss der Geschwin- digkeit des Drehens auf den durch magneto-electrische Maschinen erregten Strom. Zweite Abhandlung. li le reprend après la lecture. M. Middendorff lit une note intitulé: Vorläufige Anzeige einige neuer Conchylien Russlands aus den Geschlechtern Scalaria , Crepidulo, Velutina , Trichotropis , Purpura und Pleurotoma. Elle sera insérée a: Bulletin. M. Struve présente de la part de M. Othon Struve, deux me moires intitulés: 1) Positions géographiques déterminées en 1847 par : Lieutenant-Colonel Lemm dans les pays de Ko saque s du Don; 2) Pos' fions géographiques , calculées sur les observations de M. Lemm fait. 29 de i/Académte de Saint-Pétersbourg. 3 0 pendant un voyage en Perse en 1838 et 1839. Ces travaux ont été exé- cutés par l’auteur en sa qualité d’Astronome consultant de l’Etat-major qui en utilisera les résultats dans ses vues spéciales. Quant à la publi- cation de la rédaction scientifique de ces calculs, dans les Mémoires de l’Académie, non seulement M. le Quartier-maître général ne trouve pas d’objection à y faire, mais il la désire au contraire. M. Struve fait observer à la Classe que , par cet arrangement, la part honorable que l’Académie a eue de tous temps aux progrès de la géographie de Rus- sie, lui reste assurée aussi à l’avenir, et il émet le voeu seulement que, désormais, tous les mémoires d’ Astronomie, de Géographie et de haute Géodésie, qui seront publiés sous les auspices de l’Académie dans le Recuil de ses Mémoires, soient tirés au nombre de 309 exemplaires en sus du tirage ordinaire pour être réunis ensuite en un recueil spécial et pour servir particulièrement de moyen d’échange contre les publica- | tiens des autres observatoires de l’Europe. La Classe approuve cette j mesure, et autorise le Secrétaire à la mettre à exécution. M. Lenz annonce à la Classe qu’il a confié à un jeune Physicien de ses élèves, M. Talyzin, maître supérieur au premier Gymnase , les observations des marées de M. Matsérovsky, et il présente de sa part le premier mémoire intitulé : Untersuchungen über die Fluth und Ebbe im Weissen Meere, dont il recommande l’insertion au Bulletin. La Classe y consent et autorise, en outre, M. Lenz, à sa demande, à faire réduire les observations géographiques de 31. 31atsérovsky em- brassant l’espace de quatre ans à des tableaux numériques qui pour- raient être publiés in extenso. Ouvrages à publier. M. Fuss annonce à la Classe que l’impression de la Collection des oeuvres arithmétiques d’E u 1 e r touche à sa fin. Cet ouvrage, qui portera le titre de Leonhardi Eut eri Commentationes arithmeticae collectae. Auspiciis Academiae Imperialis scientiarum Petropolitanae ediderunt Auc- toris Pronepotes P. H. Fuss et Nicolaus Fuss. Insnnt plura Inedita: Tractatus de nitmerorum doctrina capita XVI (iliaque, paraîtra infallible- ment en janvier prochain et sera composé de deux forts volumes in- A. M. Fuss ajoute, en même temps, que 31. le 31inistre- Président, pour faire preuve de l’intérétqu'il porte à cette entreprise, a bien voulu en faire l’objet d’un rapport spécial adressé à Sa 3Iajesté l’Empereur, et que Sa 3!ajesté Impériale a daigné agréer la dédicace de ces deux volumes. Ensuite 31. F u s s expose, dans un mémoire, les principes qu’il a cru devoir suivre dans cette publication, et met sous les yeux de la Classe une notice raisonnée sur les manuscrits d’Euler , constatés jusqu’à ce jour comme inédits et dont le nombre se monte déjà à 49, ainsi que sur 17 ouvrages publiés dont on ignorait l’existence. La Classe autorise 31. Fuss de publier ce mémoire dans le Bulletin. M. Struve annonce à l’Académie que l’impression du rapport des trois Astronomes, MM. G. Fuss, Sabler et Savitch sur leur ex- pédition de 1836 et 1837, pour la détermination des niveaux de la mer Noire et de la mer Caspienne, est entièrement achevée, et qu’avant de l'émettre, M. Struve a jugé nécessaire de revoir finalement et de ré- sumer tout ce vaste travail. Il en est résulté une analyse raisonnée et critique, assez étendue, et que 31. Struve désire placer en tête de l’é- dition, en guise d’introduction. Par cet examen approfondi des opéra- tions et des calculs, 31. Struve est parvenu à apprécier la valeur de ce travail, au point qu’il n’hésite pas à déclarer que les trois Astronomes se sont acquis par là de justes titres à la reconnaissance de l’Académie et le droit à l’obtention d’un prix Démidov. La Classe adhère à cette proposition et engage M. Struve d’en faire, en temps et lieu conve- nables, sa proposition à la Commission qui sera nommée prochaine- ment pour l’adjudication de ces prix. M. Helmersen chargé de la rédaction des journaux de voyage de feu Alexandre Lehmann, présente la première partie de ce travail achevée et inscrite: Alexander Lehmann's Reise von Orenburg nach Buchara, Samarkand und dem Bucharischen Alpenlande. Erster Theil , il promet de la faire suivre sous peu de la seconde partie, après quoi on pourra procéder immédiatement à la publication de l’ouvrage dans les Beiträge. Mémoires présentés. M. Ostrogradsky envoie, pour être présenté de la part de 31. Paucker, Capitaine en second du Génie, une Note relative à quelques règles sur la convergence des séries. N’ayant pas eu le temps d’en pren- dre connaissance en détail, 31. Ostrogradsky s’offre d’en donner son sentiment dans une des prochaines séances. Le mémoire est renvoyé à 31. Ostrogradsky. Séance du 12 (24) janvier 1849. Lecture ordinal r e. M. Bouniakovsky lit un mémoire intitulé: Sur quelques proposi- tions nouvelles relatives aux formes quadratiques des nombres. Lecture extraordinaire. M. Rupffer lit trois notes intitulées: 1) Mittlere Temperaturen in Russland; 2) Note sur l'élévation de Moscou au dessus du niveau de la mer ; 3) Tracé graphique des observations météorologiques de Tiflis, faites par M. P hiladel phine , en 1845. G o m m u n i c a t i o n s. 31. Ostrogradsky, absent, se fait excuser par un travail important qu’il désire joindre à son dernier mémoire actuellement sous presse. Il s’agit d’une réfutation du principe de la moindre action et d’une théorie nouvelle et plus complète des maxima et des minima. 31. Hess donne lecture d’un article du journal l’Institut où il est question de ses travaux sur la chaleur et de ceux de MM. Andrews et Graham sur le même objet. 31. Hess donne de vive voix quelques explications sur cet article. Correspondance officielle. M. Daschkov, directeur du Département Asiatique du 31inistère des affaires étrangères, annonce au Secrétaire perpétuel que la lettre et les instructions destinées pour 31. Cienkovsky ont été expédiées par la voie de Notre 31ission à Constantinople. 31. le contre-amiral Kouzmistchev, Capitaine du port d’Arkhangel, adresse à l’Académie les tracés graphiques des observations des marées et autres faites dans le dit port par 31. Zaroubine, enseigne du corps des pilotes. Ces tracés sont remis à 31. Lenz. Correspondance savante. 31. le Professeur Rodolphe Wagner à Göttingue accuse avec re- connaissance la réception de son diplôme de membre correspondant. 31. Isidore Hedde, de St. Etienne, adresse à l’Académie un ou- vrage imprimé sous le titre : Description méthodique de produits divers recueillis en Chine etc. publié par la Chambre de Commerce de St.-Elienne. L’autour désirant que cet ouvrage fut soumis à l’examen d’une Com- mission, la Classe se borne, comme à l’ordinaire, d’y appeler l'attention 31 Bulletin physico - mathématiqu e 32 de ses membres technologues qui, après en ayoir pris connaissance, en rendront compte à la Classe s’il y a lieu. Seance du 26 janvier (7 février) 184-9. Lecture ordinaire. M. Meyer lit un mémoire intitulé: Verzeichniss der, von dem Hrn. Dr. Ko len at i im mittleren T heile des Caucasus , auf dem Kreuzberge, dem Kasbek und den zunächst gelegenen Gegenden gesammelten Pflanzen. La Classe accède au désir de l’auteur de publier ce mémoire dans le recueil botanique fondé par lui. Lecture extraordinaire. MM. Kupffer et Lenz présentent de la part de M. Moritz, une Note sur le thermomètre de l’Académie del Cimento et ils en recomman- dent l’insertion au Bulletin. Correspondance officielle. Le Comité scientifique du Ministère des domaines adresse à l’Académie la description et les dessins d’un nouveau polygraphe, inventé par M. Arnold, avec la prière de faire examiner les principes qui servent de base à cet appareil, afin de décider si l’utilité de son application peut ou non racheter les frais de sa construction. La classe en charge M. Jacobi. SÉANCE DU 16 (2 8) FÉVRIER 18^9. Lectures extraordinaires. M. Helmersen présente, de la part de M. le docteur Buhse, un mémoire intitulé: Bergreise von Ghilan nach Asterabad et il demande l’autorisation d’insérer cet article dans les Beiträge. Approuvé. M. Middendorff, annonce à la Classe que l’impression du 2d ar- ticle de ses Beiträge zu einer Malocozoologia Rossice touche à sa fin. Il en présente la 3ème livraison ayant pour objets les coquilles bivalves et prie la Classe de la faire suivre immédiatement et, si faire se peut, dans le même volume des Mémoires. M. Ruprecht, présente et lit un mémoire intitulé: Die Vegetation des Rothen Meeres und ihre Beziehung za den allgemeinen Sätzen der Pflanzengeographie. La Classe en ordonne l’insertion au Recueil des Mémoires. Correspondance savante. M. Le Verrier, par une lettre datée de Paris de 8 février, accuse réception de son diplôme de membre correspondant et témoigne à l’A- cadémie ses remercîments de cette distinction. N o m i n a t i o n. Le Directeur de l’Observatoire de Vilna annonce à la Classe qu'il dé- sire agréger à l’Observatoire, en qualité d’Adjoint et en remplacement de M. Hluszniewicz, M. Czarnecky, Candidat- ès- sciences ma- thématiques de l’Université de St. -Vladimir. Il prie la Classe de vou- loir bien approuver ce choix et envoie à cet effet l’état de service de M. Czarnecky. La Classe y consente et resolut de prier le Comité administratif de donner à cette nomination la forme légale. Séance du 2 (12) mars 18 4-9. Lecture o r d i n aire. M. Jacobi lit un mémoire: Ueber die chemische Wirkung des galvani- I sehen Stromes. Il le reprend après la lecture. Lectures e x t r a o r d i n aire s. M. Brandt présente la première partie achevée de son mémoire re- travaillé sur le Rhinocéros fossile, sous le titre: De Rhinocerolis ticho- rhini structura externa et osteologica observationes. Lib. I. Partes exter- nae et molles. Ce mémoire , auquel on a reserve les deux dernières li- vraisons du tome Vème du Recueil des sciences naturelles, passe im- médiatement à la typographie. M. Struve présente de la part de M. Yvon Vi II arceau, de l’Ob- servatoire de Paris, et lit une note intitulée: Étoiles doubles. 1ère note. Elle sera insérée au Bulletin de la Classe. (Voir ci-dessus.) M. Helmersen présente, de la part de M. le Conservateur G re- wingk, le rapport sur son voyage de l’été dernier, intitulé: Bericht über eine Reise in den Gouvernements St. Petersburg , Olonetz und Archangel, et il en recommande l’insertion dans les Beiträge. Approuvé. U a p port s. M. Struve chargé d’examiner l’appareil imaginé par M. le Capitaine; Zoubkovsky, pour mesurer les distances horizontales sans l’aide du calcul, lit un rapport qui lui a été fait à ce sujet par M. Sabler et qu’il approuve en tous points. La substance en est que l’appareil en question, exigeant la mesure d’une base, manque déjà d’un avantage essentiel, j qu’en outre il n’offre pas méfne l’utilité pratique de la simple planchette, en ce que celle-ci est moins compliquée dans son application, plus ma-i niable entre les mains de personnes peu exercées et moins coûteuse; une copie sera communiquée à M. le Capitaine Zoubkovsky. M. Jacobi, chargé d’examiner les dessins et la description du poly- graphe inventé par M. Arnold et adressé à l’Académie par le Comité scientifique du Ministère des domaines, fait voir dans son rapport que le but de cet appareil est de produire un certain nombre de copies d’un même dessin sans changement d’échelle. La description se bornant aux parties de détail, sans toucher les motifs de leur construction, ce n’est pas sans peine que M. Jacobi est parvenu à s’en rendre compte, et ; encore cette étude lui-a-t-elle laissé des doutes qui ne pourront être le- i vés qu’en voyant fonctionner la machine. Or avant de procéder à sa construction, M. Jacobi indique quelques expériences à faire au préa- lable avec le pantographe ordinaire ( Storchschnabel ) en y appliquant, a titre d’essai, certaines idées de M. Arnold, et il pense qu’en cas del succès même, on fera bien d’exécuter l’appareil d’abord pour la pro- duction seulement de deux ou trois copies au crayon, ce qui réduirait! beaucoup les frais. Si ensuite, on voit que la chose réussit, on pourra, sans trop de perte, augmenter les dimensions. La Classe approuve ce: rapport et en adopte les conclusions ; en consequence, une copie en sera envoyée au Comité scientifique des domaines. Propositio n. M. Hamel annonce à la Classe que, durant son séjour en Angleterre, on y importa de la Chine une plante dont l’aubier paraissait pouvoir remplacer en quelque sorte le lin. Les essais de filature auxquels on soumit alors à Leeds et Manchester cette nouvelle fibre végétale ne réussirent pas à la vérité ; cependant comme cela peut tenir à quelque faute d’apprêt, M. Hamel prie la Classe de charger le Chef de la nou- velle mission qui doit se rendre à Peking, de tâcher de faire obtenir à l’Académie les semences de cette plante, connue parmi les commerçants anglais sous le nom de China-grass. La Classe en charge le Secrétaire, Emis le 30 mars 1849. A? 171 BULLETIN Tome VIII. JŸ 3. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG). Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume , est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements , et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTeTb lIpan.ieuiH), Place de la Bourse , avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 4. Sur les intégrales des équations générales de la Dynamique. Ostrogradsky. VOYAGES. 1. Rapport sur un voyage à la presqu'île de Ranine. Grewingk. BULLETIN DES SÉANCES. xr o T e s. 4. SüR LES INTÉGRALES DES É Q UA Tl O NS GÉN ER A L ES de la Dynamique; par M. OSTROGRADSKY. (Lu le 6 octobre 1848.) Les équations du mouvement dérivent de la définition géo- métrique du système que l’on considère et du principe géné- ral et purement dynamique des moments. On possède la définition du système, quand on en connaît tous les déplacements virtuels ou possibles, c’est-à-dire tous ceux dont le système est capable à chaque instant. Ayant ces déplacements, on en connaîtra, en même temps, tous les autres, savoir : ceux que le système ne saurait acquérir, parce qu’ils sont contraires à sa nature, ou bien, parce que des obstacles extérieurs empêchent qu’ils puissent avoir lieu. Les mou- vements dont il s’agit s’appellent impossibles; en les réunis- sant aux mouvements virtuels, on aura tous les déplacements instantanés que l’on peut concevoir dans le système. On distingue les déplacements instantanés virtuels des dé- placements instantanés impossibles, par des conditions que les premiers remplissent, et auxquelles les seconds ne satisfont point. Les conditions dont nous parlons sont des relations, équations ou inégalités, linéaires, entre les projections des déplacements virtuels, sur certaines directions désignées dans chaque cas particulier, mais qu’on ne saurait indiquer en gé- néral pour un système quelconque. Tout déplacement qui satisfait à ces équations et à ces inégalités, est virtuel; au con- traire , celui qui n’y satisfait pas, est impossible. Or, la con- naissance des déplacements virtuels et, par suite, celle des déplacements impossibles, entraînant, comme nous l’avons dit tout-à-l’heure, la définition géométrique du système, on dit que celui-ci est donné ou défini par ces mêmes relations qui en font distinguer les déplacements virtuels de ceux qui ne le sont pas. Supposons, pour fixer les idées, qu’on ait réduit à zéro les secondes parties des relations, c’est-à-dire des équations et des inégalités dont il est question; leurs premières parties seront fonctions des coordonnées du système, du temps et de leurs diffé- rentielles, ou des variations du premier ordre. Les dernières, différentielles ou variations, y remplaceront les déplacements des points du système, et, comme ces déplacements, ils n’y seront jamais que sous la forme linéaire. Ainsi, en désignant par t, x, y, z. . . le temps et les coordonnées quelconques qui fixent, à chaque instant, la position du système, nous aurons pour sa définition géométrique certain nombre de formules, comme celles-ci (1) Tdt -+- AAx H- BAy -u- CAz -+- ... dont quelques-unes auront zéro pour valeur, d’autres seront plus grandes et d’autres enfin plus petites que zéro; mais aucune n’excluant la valeur zéro, et ne pouvant être tantôt plus grande, tantôt plus petite que zéro. Toute formule qui ne remplissant pas la dernière condition, pourrait acquérir des valeurs positives et négatives , ne gênerait en rien le système. 35 Bulletin physico - m athématique 36 Les quantilés T, A, B, C,. . . . sont fonctions connues, dans chaque cas particulier, du temps et des coordonnées , et les variations dt, Ax , Ay, A z, ... . représentent, la première, l’élément du temps, et les autres les différentielles du premier ordre des coordonnées, — différen- tielles relatives à tout déplacement instantané que l’on puisse imaginer dans le système. Comme les déplacements auxquels elles répondent, les différentielles dont il s’agit ne sont limi- tées que par leur petitesse excessive, du même ordre que dt ; mais, du reste, elles sont absolument arbitraires. Quand elles satisfont à la définition du système, elles se rapportent alors aux déplacements virtuels, et elles appartiennent aux déplace- ments impossibles dans le cas contraire. Pour plus d’uniformité et pour fixer les idées, il convient de changer le signe de chaque formule capable de valeurs né- gatives, dans la définition du système; en sorte que, si l’on avait par exemple (1) Tdt-i-AAx + BAy-i-CAz. . . < 0, on prendrait — Tdl - AAx — BAy — CAz — >0. Des changements semblables n’altèrent en rien la nature du système et sont visiblement permis. De cette manière le système ne sera défini que par des équations et des inégalités aux secondes parties positives. Soient, pour abréger, (2) A L > 0, 4M> 0, AiV> 0, les formules relatives à cette définition, dont quelques-unes peuvent être des équations, et dont aucune n’exclut l égalité. Les différentielles AL, AM, AN,.... sont des expressions semblables à celle qui est marquée du no. (1). Le déplacement actuel du système est, sans doute, compris parmi ses déplacements possibles, et, par conséquent, il doit satisfaire aux conditions (2) ; ainsi, en désignant par dx, dy, dz, .... les différentielles, relatives au temps, des coordonnées x, y , z,. ,. et changeant la caractéristique des variations A en ca- ractéristique différentielle d, nous aurons les inégalités dl> 0, dM> 0, 0, ... qui non seulement peuvent être des équations, mais elles le seront nécessairement, d’après une discussion établie ailleurs*). *) Voyez Sur les déplacements des systèmes aux conditions variables" dans les Mémoires de l’Académie des sciences, Tome D, pag. 989. En effet, nous y avons prouvé que toute inégalité, comprise parmi les (2), qui ne devienne pas équation, quand on passe des dépla- cements virtuels au déplacement effectif, peut être supprimée comme ne gênant pas le système, ou plutôt, comme se rappor- tant à une liaison qui n en empêche en rien le mouvement. On affranchira donc le système de semblables liaisons, et, par conséquent, des conditions qui s’y rapportent. Il en sera de ces conditions comme des fonctions linéaires des différentielles dt , dx, dy, dz, .... fonctions prises en dehors de la question, et ayant des valeurs positives; elles resteraient, sans doute, positives pendant un certain intervalle de temps; mais leur considération serait en- tièrement étrangère à la question. De cette manière, les équations du mouvement qui dérivent de la définition du système seront, les mêmes, soit que cette définition ne s’exprime que par des équations, soit qu elle dé- pend aussi des inégalités. A cela près pourtant que, dans le der- nier cas, quelques unes des équations du mouvement peuvent disparaître soit les unes après les autres, soit simultanément, comme elles peuvent? aussi reparaître après une absence d’une certaine durée. Donc, en ne considérant le système que pendant l'intervalle de temps, ou aucune équation ne disparait et ne ré- parait, nous aurons pour toute la durée de cet intervalle (3) dL = 0, dM — 0, dN= 0, La durée dont il s’agit sera celle du mouvement total, si la définition du système ne dépendait que des équations; mais ; il en sera autrement dans le cas contraire, c’est-à-dire, quand la définition du système comporterait des inégalités. Alors, à différentes époques, quelques-unes des équations (3) pour- l'aient disparaître, d’autres reviendraient pour assujettir les systèmes, et, par suite, la durée en question sera l’intervalle de temps compris entre deux époques consécutives dont il vient d’être question. Pendant cet intervalle la définition du système fournira les mêmes équations dL = 0, dM = 0, dN= 0 que si elle ne reufermait point d’inégalités. 2. Le^ équations (3) seront, généralement, insuffisantes pour déterminer le mouvement du système; on trouvera celles qui manquent par le principe des moments. Mais avant d’en par- ler, distinguons deux cas qui peuvent avoir lieu. Ou toutes les premières parties des équations (3), soit chacune en particulier ■ soit les unes à l’aide des autres , seront des différentielles exactes, ou il y en aura qui ne rempliront pas les conditions d’intégrabilité, quelles combinaisons qu’on en fasse. Nous ne considérons, dans ce qui va suivre, que le cas le plus simple qui est le premier. Ce qui reviendra à supposer que les quan- tités L, M, N,.... ou leurs certaines combinaisons, en même nombre que ces quantités elles-mêmes, seront fonctions finies du temps t et des 37 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 38 coordonnées x, y, z, . . . Ainsi, par la nature du système et par celle des obstacles extérieurs, il y aura des fonctions, que nous continuerons à désigner par L, M, N,. . . . qui, satisfaisant aux équations dL = 0, dM= 0, dN= 0 ne varieront pas avec le temps. Appelons en A, B, C, . . . les valeurs relatives à un instant donné quelconque de l’intervalle du temps que nous considérons, intervalle pour lequel sub- sistent toutes les éqqations (3) et aucune autre. Nous aurons L = A, 31= B, N= C,. . . . Si donc nous désignons les différences L- A\ 31- B, N — C,.... respectivement par L, M, N,.... les nouvelles quantités L, M, N, . . . satisferont évidemment aux équations dL = 0, dM= 0, dN= 0 et à celles-ci (4) L= 0, M= 0, N= 0,. . . Les quantités L, 31, N,. . étant fonctions des variables t , x, y, z, . . les équations précédentes établiront des relations entre ces variables, et pourront servir pour en trouver les va- leurs de quelques-unes en fonctions des autres et du temps. Mais pour plus de commodité et de symétrie, il convient d’in- troduire d’autres inconnues ël i Sz> S3 5 • • • • > fonctions, convenablement choisiesdans chaque cas particulier, des mêmes variables l , x, y, z, . . . et en nombre suffisant pour déterminer, à l’aide des équations fi [U x, y, z,...) f 2 (t, x, y, z,...) — £2, f3 (t,x,y,~,...) £3v

* • • • relatives au temps , et la dernière les variations 8^,8^, 5£3,. . . mais sous la forme linéaire. Nous admettrons qu’après l’in- troduction des variables |2, |3, . . . le moment 8 TJ devien- dra une variation exacte 8U d’une fonction finie des £1? |2, |3, . . et qui peut aussi conte- nir le temps t. Cette hypothèse n’enibrasse assurément pas tous les cas des systèmes et des forces motrices, mais elle est indispensable; et si elle ne subsistait pas, la théorie que nous allons exposer n’aurait pas lieu. Ainsi, le système que nous considérons et les forces motrices qui s’y trouvent appliquées, doivent être limités par deux con- ditions. 1°. Que la définition du système conduise aux formules in- tégrables. 2°. Que le moment virtuel des forces motrices, exprimées en quantités que la définition du système n’assujettit à aucune liaison mutuelle, soit une variation exacte par rapport à ces quantités. Cela posé, nous aurons pour le mouvement du système l’é- quation connue jdT ou celle-ci dt = 8T-+-8U le signe E se rapporte au numéro i, lequel doit avoir autant de valeurs 1, 2, 3, 4,. . . qu’il y a de variables En faisant T-t-U= V 39 Bulletin -physico-mathématique iO et remarquant que les dérivées ne se trouvent pas des U , nous aurons (5) dE~8l aÇj dt = 8V. Les variations 8^' des dérivées f ' n’entrent dans cette équa- tion qu’en apparence; car les termes qui les contiennent sont identiquement les mêmes dans les deux parties. Mais il en sera autrement par rapport aux variations à cause de leur indétermination absolue, la formule (3) se décomposera et fournira autant d’équations ,dF d?j dF dt d^i que le nombre i a de valeurs. Ces équations sont du second ordre, mais rien n’est plus facile que de les réduire au premier, en doublant leur nombre. Parmi un grand nombre de réduc- tions de cette espèce, celle qui paraît la plus simple et qui se présente la première, consiste à supposer dV dt'; Pi pour toute valeur de i, la lettre pi représentant une nouvelle variable, nous aurons alors et les équations Pi dji dF' dti dF Wi sont visiblement du premier ordre. Par la nature de la fonction F, ou plutôt par celle de la fonction T, les dérivées partielles dV M' ne renfermeront les quantités %' v Ç'2, Ç'3, . . qu’à la première puissance, ainsi il sera facile d’en exprimer les valeurs en fonc- tion des variables f et p, puis en introduisant ces valeurs dans les dérivées dV Mi on exprimera aussi les P' par les mêmes variables | et p , en sorte qu’on aura pour toutes les valeurs de i W fi (?•> ^2' ^>3’ ‘ ’ Pv P'V P 3' - ") P 1 Pi (L fj, ^3, • • Pv Vv ••*),• Les seconds membres de ces équations sont susceptibles d’une forme assez remarquable que nous allons faire connaître. La quantité F étant fonction du second degré par rapport aux dérivées § , distinguons y les termes à deux dimensions, à une seule et à la dimension zéro, et, en conséquence, sup- posons F = Y"0 -4- Ft -+- F2, où F0 ne renferme point les dérivées | \\ et V2 en sont fonc- tions homogènes d’une seule et de deux dimensions. Nous aurons dV dF. dF.. Wi = pi==M+Wi d’où en multipliant par prenant la somme E et ayant égard à la nature de F, et V2 savoir EPifi=Vl- h2F2 £Pi?‘i= U-+- V2 - F0 donc, en différentiant avec la caractérique <5 et remplaçant dF dît parpi c’est-à-dire dF Mi M) ÔV2 - 8V0 ÔV2-ÔV0 ou, en faisant pour abréger (6) (7) £ ïidpi v2-v0 = o ydF LMiHi <50 En considérant 0 comme fonction des £ et des p , et compa- rant les coefficients des différentielles arbitraires <5£ et 8p, il viendra u d 0 ^=7p< dF d & 3fl-'-dTi-0’ dO dP;' ‘ ' _ dJi dF (8) c’est-à-dire (9) telles sont les valeurs de et P' , ci-dessus mentionnées. 4. Remplaçons dans l’équation (5) la dérivée partielle par sa valeur Pi, puis multiplions la par dt et intégrons, à partir d’un instant à volonté, par exemple, à partir de < = 0, nous aurons E[_pMi-{Pi8li)0\=8 fVdt Ô ou bien, en faisant (10) = 5 /™= (11) E [pi8Ç; — ( Pi8li)0 ] = 8 S {pi^ti) 0 est la valeur de p,<5£; pour t = 0. En considérant S comme fonction de § et de |0, la dernière équation se décomposera en celles-ci ' — d;, • — <*,{,■>„ 41 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 42 qui seront les intégrales des équations différentielles du mou- vement. Mais sans nous y arrêter, différentions par rapport à t l’expression intégrale de S, en y faisant varier tout ce qui varie avec le temps, nous aurons (12) ds dt dS dft dS k k étant susceptible des mêmes valeurs que i. Remplaçons par pk et ayant égard à ce que E Pkt'k = 2 F2 H- Fj V=r^vl + v0 v3- Fo = 0 nous aurons (13) dS ~dl 0 = 0 Si l’on remplace les quantités P qui se trouvent dans 0 par dS les valeurs correspondantes - l’équation (13) sera à diffé- (X ç rences partielles , les variables indépendentes en seront i, , Ç2, |3, . . . et elle ne contiendra que les dérivées partielles dS dS dS dS dt ’ d£x ’ s' donc on remplace ces valeurs respectivement par les dérivées , on doit avoir identiquement de d2

BiiTpnnui,ixi> Kpbi.ibHXT» h o no4T>eMh nocpejCTisoM'b hxt> boam a.i >1 cnaôaceuia eio ropoAOBT. h ôbjCTparo Tyiueuhi no/icapoBb. La Classe charge MM. Lenz et Jacobi d’examiner ce mémoire et de lui en rendre compte. Prop o s i t i o n s. M. Meyer, se référant au rapport de M. Hamel, lu dans la der- nière séance et relatif à la plante dite China grass, annonce à la Classe que, selon Hooker, cette plante est identique avec Bôhmeria (Urtica) nivea que l’on cultive en Europe, dans les jardins des plantes. D’autres prétendent que c’est Bôhmeria utilis, espèce que 31. 31 o y e r n’a jamais ou occasion de rencontrer. 11 s’associe du reste à la proposition de M. Hamel et désire même lui donner une plus grande extension en priant la Classe d’engager les membres de la nouvelle mission à porter leur attention sur toutes les plantes en général à fibre textile, et à pro- curer à l’Académie des échantillons de ces plantes et de leurs semences. 31. Hamel reprit la parole sur le même sujet, pour communiquer à la Classe, dans un rapport, une foule de renseignements qu’il s’est donné la peine de recueillir encore dans divers ouvrages sur la plante en question que les Chinois nomment Ma. Par suite de ces renseigne- ments, il formule ses demandes ainsi qu’il suit: il désire obtenir 1° les semonces des diverses plantes que les Chinois comprennent sous la dé- nomination de Ma, ainsi que d’autres végétaux à fibre textile; 2° des échantillons do ces plantes mêmes, de leur fibre et de leurs filaments; 8° des échantillons des divers tissus qu’on en fait, étoffes, cordes etc.; 4° des représentations figurées de la manière d’apprêter la plante Ma dessins qu’on peut se procurer à Canton; 5° enfin, des renseignement! sur la labrication de la soie, du coton de la laine et de la porcelaine La Classe résolut d’adresser à 31. Kovalevsky, chef de la mission une tradnclion russe du rapport de M. Hamel et de le recommande) particulièrement à l’attention de ce fonctionnaire. Musée botanique. 31. Ruprecht annonce à la Classe que 31. le Colonel H of mam a déposé au 31usée botanique la collection de plantes qu’il a rapporté) de son expédition à 1 Oural septentrional. Familiarisé, par ses travaui antérieurs, avec l’élude de cette flore boréale, M. Ruprecht se pro pose sous peu de s’occuper de cette collection et prie la Classe d’ei adresser en attendant des remerciments tant à 31. Hofmann person nellement, qu’à la Société géographique, qui a bien voulu l’autoriser ; en faire don à l’Académie. Approuvé. Correspondance officielle. Le Département des manufactures et du Commerce intérieur adressi à 1 Académie l’extrait d’une lettre de son Correspondant à Paris su l’éducation artificielle des poissons par 31. Quatrefages, et sur um nouvelle substance nutritive, découverte par 31. Lamare-Piquot e nommée Piquotiane. 3131. Baer el31eyer sont invités d’en prendri connaissance et d’en rendre compte à la Classe s’il y a lieu. M. le Vice-Président adresse au Secrétaire perpétuel un numéro d’uni gazette qui se publie à Washington et où l’on rend compte d’un appareil électromagnétique appliqué à une pendule et dont les effets promettes de devenir très utiles à l’Astronomie pratique et à la levée des côtes Cette missive est accompagnée de la copie d’une lettre de notre Mij nistre, 31. de Bodisco à 31. le Chancelier. La Classe charge M31 Struve et Jacobi d’en prendre connaissance et de lui en rendu compte s’il y a lieu. La Département du commerce extérieur adresse à l’Académie t tableau des observations faites à Bakou, en 1848, sur les changement mensuels du niveau de la mer Caspienne. Ce tableau est remis à 31 Lenz. Correspondance savant e. 31. Régnault accuse réception de son diplôme de membre cor/ respondant et en témoigne à l’Académie ses remerciments. 31. Siemaszko, adresse à la Classe la première livraison d’un ou vrage qu’il publie, conjointement avec M. 31arkov, sous le titre d, Pyccuan ayua ii.in Omicanie n n3o6pa;icenie >KHBOTiibix-b, B04amnxc| bt> Hiunepin PocciiicKoii , avec prière de s’en faire rendre compfi La Classe, conformément à l’usage établi, s’en remet, pour le rappor à 3131. les zoologues et le Secrétaire est chargé d’en faire part à 3i Siemaszko. Emis le 21 avril 1849- J\î 172. BULLETIN Tome VIII. ” JW 4. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT- PETERSROIJRG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et do trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez AlM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTert IIpaB.ieuin),' Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, àM. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. 5 O M M A I R E. NOTES. 5. Sur le travail de Bessel, relatif à la parallaxe de 61 du Cygne. Peters. 6. Sur le comète décou- verte par M. Schweizer. 0. Struve. BULLETIN DES SÉANCES. H O T B S. 5. Ueber Bessels Bestimmung der Parallaxe von 61 Cygni aus Beobachtungen am He- liometer der Königsberger Sternwarte. Von C. A. F. PETERS, Dr. (Lu le 13 avril 1849.) Als Bessel das Heliometer der Königsberger Sternwarte zum ersten Male auf die Untersuchung der Parallaxe eines Fixsterns anwandte, wusste er sogleich, wie es von diesem grossen Beobachter auch nicht anders zu erwarten war, die Beobachtungen so anzuordnen, dass jeder competente Richter das höchste Zutrauen zu dem gewonnenen Resultate erlangen musste. Dieses Zutrauen zu der so berühmt gewordenen Pa- rallaxe von 61 Cjgni beruhte nicht allein auf einer richtigen Würdigung der von Bessel angewandten Beobachtungsme- thoden, sondern auch noch darauf, dass die Beobachtungen jeder einzelnen von zwei Abtheilungen in welche sie zerfal- len, die Vergleichungen mit zwei verschiedenen Sternen, und die von zwei verschiedenen Beobachtern, Bessel und Schlü- ter, ausgeführten Messungen, sämmtlich sehr nahe gleiche Werthe für die Parallaxe gegeben hatten. Zwar hielt Bessel, als er seine Untersuchungen über die- sen Gegenstand publicirte, den bei der Berechnung seiner Be- obachtungen für den Einfluss der Wärme auf die Messungen angenommenen Werth noch nicht für so genau bestimmt, dass er ihn als definitiv ansehen konnte. Allein die Unvoll- kommenheit in der Kenntniss jenes Einflusses berücksichtigte er dadurch, dass er die in der Berechnung angewandte Grösse mit einem Factor 1 -i -k multiplicirte und k vor s Erste unbe- stimmt liess. Er erhielt daher für die Parallaxe einen Aus- druck, der aus zwei Gliedern bestand: einer Zahl, welche die Parallaxe angiebt, wenn k = o, und einem in k multiplicirten Gliede. Eine genaue Bestimmung von k , durch eine neue und vollständige Untersuchung, versprach er später zu liefern. In- dess machten zwei, wenn gleich wenig sichere Werthe jener Grösse, welche aus den Beobachtungen von 61 Cygni selbst hervorgingen, es schon sehr wahrscheinlich, dass die Unsicher- heit, welche durch die Annahme von k = o entstanden, so geringe sei, dass ihr Einfluss auf die Parallaxe nur ein Paar Hunderttheile einer Secunde betragen würde. Dieses hat sich später auch bestätigt. Die versprochene Festsetzung des Wer- thes für den Einfluss der AVärme auf die Messungen hat Bes- sel im ersten Bande seiner astronomischen Untersuchungen geliefert. Substituirt man den daraus für k hervorgehenden Werth in die frühem Ausdrücke für die Parallaxe, so erhält man diese nur um etwa den vierzigsten Theil einer Secunde anders, und zwar um so viel grösser, als wenn lt = o ange- nommen wird. Die Genauigkeit des für k gefundenen Werthes ist so gross, dass die noch übrig gebliebene Unsicherheit des- selben, den mittlern Fehler der Parallaxe, der, wenn k abso- lut genau bestimmt wäre, 0,014 betragen würde, noch nicht um den tausendsten Theil einer Secunde vermehrt. Das Vertrauen zu der Sicherheit der Parallaxe von 61 Cygni, welches so sehr begründet schien, ist indess bei Manchem später etwas wankend geworden, nachdem die Untersuchun- gen über die Parallaxe eines zweiten Sterns publicirt sind, welche auf Beobachtungen , die dasselbe Instrument geliefert hatte, beruhen. Der Stern 61 Cygni war von Bessel hauptsächlich des- halb für die Untersuchung der jährlichen Parallaxe gewählt worden, weil er die stärkste unter den damals bekannten ei- genen Bewegungen hatte, und es daher zu vermuthen war. 51 Bulletin physic g - mathématique 52 dass er uns verhältnissmässig nahe sein würde. Als Arge- lander später einen andern Stern fand, der eine noch stär- kere eigene Bewegung hat, liess Bessel auch diesen, in der Absicht zur Kenntniss seiner Parallaxe zu gelangen, am He- liometer beobachten. Jede Beobachtung dieses Sterns bestand darin, dass Abstände von zwei andern Sternen gemessen wurden, von denen der eine a von der löten, der andere b von der 9ten Grösse ist. Der Argelandersc.be Stern lag fast genau auf dem grössten Kreise, der a und b mit einander ver- bindet, und ist von jedem nahezu gleich weit, um etwa 27 Minuten, entfernt. Diese Distanzen waren also bedeutend grösser, als die Abstände zwischen Gl Cygni und seinen Ver- gleichsternen, die nur 7,8 und 11,7 Minuten betrugen. Die neue Reihe von Beobachtungen wurde von Wich mann in Rechnung genommen, der darüber zuerst eine kurze Notiz in den Astronomischen Nachrichten No. G 10, und später eine mehr ausführliche Abhandlung unter dem Titel: de parallaxi Stellae Argelandriae (1830 Groombr.) geliefert hat. Wichmann suchte anfänglich, ähnlich wie Bessel hei der Berechnung der Beobachtungen von Gl Cygni verfahren war, die wahr- scheinlichsten Werthe, welche die Vergleichungen mit jedem einzelnen der Sterne a und b für die Parallaxe geben. Nach- dem diese und die Werthe der übrigen aus den Beobachtun- gen abgeleiteten Grössen in die Bedingungsgleichungen sub- stituirt worden, zeigte sich, dass die für die einzelnen Beob- achtungen übrig bleibenden Fehler erheblich grösser waren, als Bessel sie für die Beobachtungen von Gl Cygni gefunden hatte. Der mittlere Fehler einer gemessenen Entfernung des Sterns 61 Cygni von « war 0,155, der einer Entfernung von 6 = 0^184- gefunden; dagegen ergab sich für den mittlern Fehler einer Messung des Argelanderschen Sterns ein na- hezu doppelt so grosser Werth 0, 365. Dass der Fehler etwas grösser ausfallen würde, als für die Beobachtungen von 61 Cygni, war, der grossem Abstände der Vergleichsterne we- gen, zu erwarten; denn das Heliometer kann, bei der Con- struction, die ihm bis jetzt gegeben worden, grössere Distan- zen nicht mit derselben Genauigkeit angeben, als kleinere, wie solches von Bessel, in seinen Untersuchungen über den optischen Theil des Instruments, nachgewiesen ist. Die- ses hätte indess nur den wahrscheinlichen Fehler des für die Parallaxe des Argelanderschen Sterns gefundenen Wer- thes vergrössern können, ohne das Vertrauen, welches man allgemein in die Parallaxe von Gl Cygni gesetzt hatte, zu schwächen, wenn die Fehler der Beobachtungen des Arge- landerschen Sterns die Eigenschaften zufälliger Fehler ge- zeigt hätten, und also an jedem Beobachtungstage positive Fehler eben so wahrscheinlich gewesen wären, als gleich grosse negative. Allein dieses war nicht der Fall. Auf eine ganz unverkennbare Weise zeigte es sich, dass die an dem- selben Abende von beiden Vergleichsternen gemessenen Ab- stände immer entweder beide zu gross oder beide zu klein waren. Hieraus geht hervor, dass ein Theil der Fehler alle an einem Abende gemessenen Distanzen in gleichem Sinne af- fieirt hat. Und nicht allein an einem Abende waren die Mes- sungen mit demselben Fehler behaftet, sondern dieser Fehler wiederholte sich zuweilen mehrere Tage nach der Reihe im- mer in demselben Sinne und nahezu in gleicher Grösse; än- derte dann Grösse und Zeichen und hielt in letzterm Sinne w ieder eine Zeitlang an. Indem die Fehler auf solche Art ge- wissermassen periodisch wurden, konnten sie auf die aus den Beobachtungen abzuleitende Parallaxe einen viel nachteili- gem Einfluss ausüben, als wenn sie, bei sonst gleicher Grösse, wie zufällige Fehler gewirkt hätten. Wichmann machte sie übrigens, nachdem er sie entdeckt hatte, dadurch unschädlich, dass er die Parallaxen aus denUnterschieden der an jedem Beobachtungslage gemessenen Distanzen ableitete. Denn in- dem durch dieses Verfahren die Fehler, welche auf beide an einem Abende gemessene Distanzen in gleichem Sinne einge- wirkt hatten, aus den Bedingungsgleichungen verschwanden, musste die Parallaxe frei von dem Einflüsse jener Fehler ge- funden werden. Wenn gleich die periodischen Fehler für die Beobachtun- gen von Gl Cygni, wie erwähnt, kleiner sein mussten, als für die des Argelanderschen Sterns, so konnte man doch nicht voraussetzen, dass ihr Einfluss auf die Parallaxe notwendig verschwindend gewesen, indem Bessel die Berechnung vor der Entdeckung jener Fehler, und daher nicht auf solche Art geführt hatte, dass sie aus den einzelnen Bedingungsgleichun- gen eliminirt wurden. Ich habe mich daher um so mehr ver- anlasst gefunden eine Untersuchung darüber anzustellen, ob ein solcher Einfluss auf die von Bessel gegebene Parallaxe von 61 Cygni wirklich Statt gefunden, da ich in der Ueberein- stimmung derselben mit demjenigen Werthe, den der Pul- kowaer Verticalkreis durch Anwendung von mir angeordne- ter Beobachtungsmethoden geliefert hatte, eine Bestätigung der Richtigkeit der übrigen von mir gefundenen Parallaxen sah. Da das von mir gefundene Resultat vielleicht auch ein allgemeineres Interesse haben könnte, so habe ich mich ent- schlossen es in gegenwärtigem Aufsatze mitzutheilen. Vorher werde ich den Werth von h, wie er aus Bessels definitiver Bestimmung des Einflusses der Wärme auf die Messungen hervorgeht, in die Besselschen Ausdrücke für die Parallaxe substiluiren, welches, so viel mir bekannt, noch nicht geschehen ist. Bei der Berechnung der Beobachtungen von 61 Cygni hatte' Bessel angenommen, dass an die bei der Temperatur f gemes- ' sene Dislanz s, die Corr. c= — 0^000391 2. s.(f— 49,2) (1h-ä) hinzugefügt werden müsse. Aus Abständen der Alcyone von 10 andern Plejadensternen, die bei verschiedenen Tempera- turen gemessen waren, fand er später ( Bessel , Astronomische Untersuchungen, \ sler Band, S. 125): c = — (0,0000037765±miUl.f. 0,000000667) 52^89329 .s.(f- 49°, 2) = — (04)001998 dt mittl. f. o"ü000353 ).s.(f- 49°, 2). Aus der Vergleichung dieses Werthes von c mit dem vorher- gehenden, folgt , 3912—1998 , 353 * = 5912- =*= m ■ f ' 3912 = - °’48S3: :m.f. 0,0903- 53 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 54 Setzt man diesen Werth von k in die von Bessel für die Parallaxe gefundenen Ausdrücke, so erhält man, wenn bei der Bestimmung der mittlern Fehler der Parallaxe auch der mittlere Fehler von k berücksichtigt wird, Parallaxe von 61 Cygni aus den Vergleichungen mit dem Sterne a = 0'3954, mit dem mittl. Fehler 0^0205, » « >• b = 0,3424, ■■ » » .. 0,0208, mit beiden Sternen = 0, 3744, » » » » 0,0149. Diesp Werthe sind um 0,0370, 0^0135, 0,0261 grösser, als diejenigen, welche aus der Annahme, dass k = o sei, fol- gen würden. Den letzten Werth, nämlich 0^3744 ± 0^,01 49, welcher aus der Vergleichung mit beiden Sternen folgt, wird man, aus Gründen die Bessel schon angegeben hat, und die hier zu wiederholen überflüssig sein würde, als den genaue- sten ansehen können, der sich, ohne Berücksichtigung der periodischen Fehler, aus den Beobachtungen ableiten lässt. Bis zu welcher Grösse der periodische Fehler in den Mes- sungen von 61 Cygni gestiegen sein könne, hängt von der Grösse, welche er in den Beobachtungen des Argelander- schen Sterns erreichte und von dem Gesetze ab, nach wel- chem diese mit der Grösse der gemessenen Distanz sich än- dert. Das Maximum des Betrags für die Beobachtungen des Argelanderschen Sterns lässt sich auf folgende Art schätzen. Da dieser Stern fast genau auf dem grössten Kreise lag, der die \ ergleichsterne a und b mit einander verbindet, so giebt die Summe der an jedem Abend von a und b gemessenen Ab- stände, bis auf eine sehr kleine Quantität, die für alle Beob- achtungen als gleich anzusehen ist, den Abstand der Sterne a und b von einander. Die Veränderungen, welche in den wahren Werthen des letztem Abstandes vor sich gehen, las- sen sich, unter der Voraussetzung, dass die Parallaxen der Vergleichsterne Null seien, mit der grössten Schärfe bestim- men. Wenn man also die beobachteten Abstände von diesen Veränderungen befreiet, so wird jeder derselben von einem als fehlerfrei angesehenen Mittelwerthe um die Summe der Fehler abweichen, mit welchen die Abstände von a und b einzeln behaftet sind. Diese Fehler sind aus den zufälligen Mes- sungsfehlern und aus den periodischen Fehlern zusammen- gesetzt. Faye hat in seinem Aufsatze: Discussions relatives aux parallaxes de la 1830'’ Groombridge et de la 61' du Cygne diese zu trennen versucht, und gefunden, dass sich die letztem durch die Formel 0,924 sin (Q — 52° 49 ), in welcher Q die Länge der Sonne zur Zeit der Beobachtung bezeichnet, so nahe darstellen lassen, dass die noch übrig bleibenden Fehler kein Gesetz mehr zu befolgen scheinen, und folglich als zu- fällige betrachtet werden können. Da der Argelandersche Stern nahezu in der Mitte zwischen a und b liegt, so wird hiernach der periodische Fehler für einen Abstand von 27 Minuten, =0, 462 sin [Q — 52° 49 ) sein. Der Fehler kann also für diese Distanz im Maximo 0,46 betragen, und im un- günstigsten Falle Veranlassung werden, dass die jährliche Pa- rallaxe eines Sterns, wenn man sie aus den Abständen von ei- nem 27 Minuten entfernten Stern ableitet, um dieselbe Grösse fehlerhaft wird. Dieses würde nämlich dann der Fall sein, wenn der Fehler um das Maximum der Parallaxe einige Zeit hindurch jenen grössten Werth beibehielte , und zur Zeit des Minimum denselben Werth mit entgegengesetztem Zeichen. Wichmann hat die Beobachtungen des Argelanderschen Sterns mit Bessels neuesten Werthen für den Einfluss der Wärme auf die Messungen reducirt. Der periodische Gang der nachgebliebenen Fehler kann demnach durch eine Ungenauig- keil in dem Thermometer-Coeflicienten der Skale nicht erklärt werden. Wirklich scheinen auch jene Fehler von der Tempe- ratur beinahe unabhängig zu sein. Zwar fallen fünf der grös- sten Distanzen für a und b auch mit der grössten Wärme vom 3ten Juni bis zum 26sten August zusammen, allein die Zahl dieser Beobachtungen ist viel zu geringe, um ein solches Zusammentreffen für mehr als zufällig halten zu können; überdies finden sich gleich grosse Fehler in demselben Sinne bei Temperaturen, die um 12° R. niedriger sind; und bei ei- ner Wärme, die nur 4° geringer ist, als in den Sommermona- ten, sind am 28sten und 29sten April die Distanzen zu klein gemessen. Ein Paar Mal zeigen sich bedeutende Unterschiede zwischen den an zwei auf einander folgenden Tagen gemes- senen Distanzen, obgleich die Temperaturen nahezu dieselben geblieben sind. Am 2ten Januar sind z. B. beide Distanzen um etwa 0^5 zu gross gemessen, am folgenden Tage um 0,35 zu klein, während der Unterschied der Temperaturen nur 3° R. betrug. Wenn es hiernach wohl keinem Zweifel unterliegen kann, dass die Incongruenzen in den Beobachtun- gen nicht von der Temperatur abhängen, so dürfte es, der plötzlichen Uebergänge wegen, die sich in diesen Fehlern bis- weilen zeigen, auch noch sehr zweifelhaft sein, ob die jähr- liche Periode, welche Fäye für diese Fehler gefunden, eine allgemeine Gültigkeit hat. Man würde dieses nur dann als er- wiesen annehmen können , wenn in mehreren auf einander folgenden Jahren dieselbe Periode sich gezeigt hätte. Allein die Beobachtungen’ des Argelanderschen Sterns umfassen nicht einmal ein einziges volles Jahr. Durch eine Abweichung der Temperatur des Objectifs und der Mikrometerschraube von derjenigen, welche das Thermo- meter anzeigte, lassen sich die Differenzen auch nicht erklä- ren; denn wenn man auch annehmen wollte, dass diese Ab- weichungen bis 5° R. sollten betragen haben, was ohne Zwei- fel zu viel ist, so würde dadurch in der Reduction der Distan- zen auf eine constante Temperatur nur ein Fehler von 0,07 entstehen, welches kaum der 6te Theil der zu erklärenden Differenz ist. Wahrscheinlich ist die Ursache der periodischen Fehler eine optische. Ich erinnere mich, dass Herr Professor Han- sen, bevor Bessel noch seine Messungen von 61 Cygni an- gefangen hatte, zwischen den an verschiedenen Abenden mit dem Heliometer der Seeberger Sternwarte gemessenen Ab- ständen zweier Fixsterne Differenzen fand, welche die zufäl- ligen Beobachtungsfehler nicht unerheblich überstiegen. Er stellte für diese Abweichungen die Erklärung auf, dass man die Bilder der Sterne nicht immer in gleichem Abstande vom 55 Bulletin physico-mathématique 56 Objectiv nehme, da sie nicht neben einem im Brennpuncte des Objectivs angebrachten Faden beobachtet würden. Hier- nach würden die Fehler weniger von Veränderungen im In- strumente, als von solchen abhängen, die in dem Schwirren der Bilder des Sterns und im Auge des Beobachters vor sich gehen. Die Erklärung, welche Herr Staatsrath Struve in sei- nem Aufsatze: Remarque sur la critique de M. Faye, relativement au travail de M. Wichmann sur la parallaxe de l'étoile Groom- bridge 1830, als die wahrscheinlichste aufstellt, ist mit der Hansenschen übereinstimmend. Er nimmt den Fehler der gemessenen Distanz den Aenderungen im Abstande des Ocu- lars vom Objective proportional, und schreibt einen Theil des Fehlers der Unsicherheit zu, die in dem nach Bessels For- mel berechneten Einfluss der Wärme auf die Messungen noch liegen könne. Unter beiden Voi'aussetzungen müssten die Fehler der an einem Abende gemessenen Distanzen diesen Distanzen proportional sein. Der Fehler, der für einen Ab- stand von 27 Minuten im Maximo 0,46 betrug, würde dem- nach auf einen Abstand zwischen Gl Cygni und den Vergleich- sternen a und b resp. 0, 46 . = 0,13 und ö',4G . - = 0^20 im Maximo betragen, und könnte also auf die Paral- laxe von 61 Cygni einen Einfluss erlangt haben, dessen Be- trag gegen den ganzen Werth der Parallaxe nicht als uner- heblich anzusehen ist. Der Fehler lässt sich aber in diesem Falle eliminiren. Wenn man nämlich die Bedingungsgleichung, welche aus der an einem Abende vom Sterne a gemessenen Distanz folgt, mit der Zahl multiplicirt, die man erhält, wenn die Entfernung zwischen 61 Cygni und b durch die zwischen 61 Cygni und a dividirt wird, so wird der periodische Fehler in der vergrösserten Gleichung denselben AVerth erlangen, den er in der Bedingungsgleichung des Sterns b hat, und da, der Annahme nach, beide Distanzen in gleichem Sinne von diesem Fehler afficirt sind, so muss er verschwinden, wenn die letztere Bedingungsgleichung von der, auf die angegebene Art, vergrösserten ersten subtrahirt wird. Diese Rechnung habe ich für alle Beobachtungstage, an welchen beide Sterne mit 61 Cygni verglichen sind, ausgeführt. Da der Abstand 61 Cygni von a = 466^1 , von b = 703^6, so ist die Zahl , mit welcher ich die Bedingungsgleichungen für a multiplicirte, — — v = 1,51. Meistens ist, wenn beide 466,1 Sterne verglichen sind , für jeden Vergleichstern nur eine Di- stanz gegeben; doch kommen ein Paar Mal für einen Stern 2 Distanzen an einem Abende vor. In solchen Fällen nahm ich ein Mittel aus beiden Distanzen und gab diesem Mittel das doppelte Gewicht einer einfachen Messung. Es sind hier zwei verschiedene Fälle zu unterscheiden. Entweder ist a zweimal beobachtet und b einmal, oder a einmal und b zweimal. Nennt man den mittlern Fehler einer einzelnen von Bessel gegebe- nen Bedingungsgleichung a, und die Zahl 1,51, mit welcher die Bedingungsgleichungen multiplicirt sind, welche die \rer- gleichungen mit a gegeben, f, so ist der mittlere Fehler einer von mir gebildeten Bedingungsgleichung, wenn nur eine Di- stanz von jedem der Sterne a und b gemessen ist, = aVl-t-f2, TÄ wenn a zweimal und b einmal gemessen ist, = a Vl- und wenn a einmal und b zweimal gemessen ist, =V |-t -f~. Die Gewichte solcher drei Bedingungsgleichungen verhalten sich demnach wie 1, 0(^er wenn man ^ir f seinen 4Arerth 1,51 subslituirt, wie 1, 1,53, 1,18. Diese Ge- wichte habe ich bei der Auflösung der Bedingungsgleichun- gen angewandt. AVenn an einem Abende nur Abstände von einem der beiden Sterne a oder b gemessen sind, so habe ich die Beobachtung unberücksichtigt gelassen. Dadurch sind 8 Beobachtungen des Sterns a, und 34 des Sterns b weniger von mir benutzt worden, als von Bessel. Bezeichnet man, ähnlich wie Bessel, die mittlere Entfer- nung für 1839,0, so wie sie zwei Abtheilungen der Beobach- tungen entsprechen, zwischen welchen das Heliometer aus- einander genommen war, für a durch 466^1 + a± Aa, « b » 703,6 -+-ßd=Aß, und die um 466,1 und 703^6 verminderten auf 1839,0 redu- cirten beobachteten Entfernungen, mit Berücksichtigung der in Bessels Berechnung noch unbestimmt gebliebenen Grösse k, durch n -+- An . k für a, und mit n, -t- Anr. k für b, so sind die Bedingungsgleichungen, welche die Beobachtungen eines Abends ergeben, nach Bessel, für a, n -+- An . k = a . Aa -+- b . a -t- c . a -+- d . a .... (1) » b, n,-\- An,.k =a . Aß -+- b . ß -4-c . ß' d,. ß" . . . . (2) a ist für die Beobachtungen bis zum lOten Oct. 1838, =H-1, für die folgenden-^ — 1, b ist immer = 1, c ist die von 1839,0 an gezählte Zeit, d , d, sind die Coefficienten der jährlichen Parallaxe für die Abstände zwischen 61 Cygni und den Ster- nen a und b. AVird die Gleichung (1) mit f multiplicirt und vom Product die Gleichung (2) subtrahirt, so entsteht die von mir benutzte Bedingungsgleichung fn — n, h- [f . An — An,) k — a {Aa . f — Aß) -t- b ( af -/?)-+- c ( af — ßr) -+- ( df — d,) a"; . (3) wenn man annimmt, dass a = ß . Die zur Reduction der Beobachtungen angewandten AVerthe für den Einfluss der AVärme auf die gemessenen Distanzen, An und An ,, verhalten sich wie diese Distanzen, oder wie 1 zu f. Hieraus folgt, dass der Coefficient, f.An — An,, von k in Gl. (3), =0 wird. Setzt man, um abzukürzen, fn — n, —N,, f . Aa — Aß = AA, af — ß=A, a' f — ß' =A', df — d,=D, so verwandelt sich Gl. (3) in diese: N= a . A A -t- b . A -f- c . A' -t- D . a’ . Folgende Tabelle enthält die AVerthe von c, D und N für sämmtliche Bedingungsgleichungen, a ist für die ersten 84 Gleichungen =-+- 1, für die folgenden = — 1, und b für alle = + l. Die Gleichungen, deren Gewicht = 1,53, sind mit \ diejenigen, deren Gewicht = 1,18, mit ** bezeichnet. Die Ge- wichte der übrigen Gleichungen sind = 1 . 57 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 58 No. No. bei Bessel. c D N No. No. bei Bessel. c D N a b a b 1 1 2 - 1,37 + 0,50 + 0.49 67 69 80 - 0,30 — 0,34 - 0",47 2 2 O O - 1,37 -1- 0,47 — 0,52 68 70 81 -0,29 — 0,37 - 0,61 3 3 4 — 1,36 + 0,44 — 0,30 69 71 82 - 0,29 — 0,40 - 0,26 4 4 5 - 1,34 — 1— 0,19 + 0,28 70 72 83 — 0,29 — 0,43 -0,60 5 5 6 — 1,34 H- 0,13 + 0,35 71 73 84 — 0,29 — 0,46 -0,78 6 6 7 - 1,32 — 0,03 + 0,34 72 74 86 - 0,28 — 0,52 — 0,65 7 8 8 - 1,31 -0,18 -0,41 73 75 87 -0,28 — 0,55 — 0,06 8 9 9 — 1,30 -0,24 — 0,01 74 76 88 — 0,27 — 0,58 - 0,08 9 10 10 - 1,30 — 0,34 — 0,06 75 77 89 — 0,27 -0,61 — 0,36 10 11 11 - 1,28 — 0,52 -0,50 76 78 90 — 0,27 - 0,64 -0,57 11 12 12 - 1,27 - 0,61 + 0,05 77 79 91 — 0,27 — 0,67 - 0,09 12 13 13 — 1,27 — 0,64 -0,13 78 80 92 -0,26 - 0,70 - 0,37 13 14 14 - 1,25 -0,84 - 0,28 79 81 93 — 0,26 — 0,73 — 0,68 14 15 15 - 1,25 — 0,86 + 0,04 80 82 94 -0,26 — 0,76 - 0,63 15 16 16 - 1,21 - 1,23 — 0,06 81 83 95 -0,26 — 0,78 — 0,33 16 17 17 - 1,18 — 1,48 — 0,10 82 84 96 - 0,25 - 0,81 - 0,33 17 18 18 -1,11 - 1,77 — 0,25 83 85 97 -0,25 — 0,84 -0,71 18 19 19 - 1,08 - 1,80 — 0,55 84 86 100 - 0,23 — 1,08 -0,12 19 20 21 — 1,00 - 1,60 -0,71 85 87 , 101 - 0,13 — 1,70 — 0,07 20 21 22 — 1,00 -1,59 - 0,39 86 88 102 0,12 - 1,75 + 0,03 21 22 25 — 0,98 - 1,44 — 0,65 87 89 103 — 0,12 — 1,76 — 0,30 22 23 26 — 0,97 - 1,41 -0,45 88 90 105 — 0,11 — 1,77 -0,50 23 25 28 -0,95 — 1,25 — 0,11 89 91 106 - 0,11 - 1,78 + 0,25 24 26 29 -0,94 - 1,18 — 0,80 90 92 107 — 0,10 — 1,78 — 0,11 25 27 30 -0,91 -0,87 -0,12 *91 93. 94 108 - 0,05 - 1,79 + 0,23 26 28 31 -0,90 - 0,75 + 0,1a 92 95 109 -0,05 — 1,77 0 27 29 32 -0,89 — 0,61 - 0,72 93 96 111 — 0,04 - 1,76 -0,60 28 30 37 -0,66 -1- 1,63 + 0,29 94 97 112 — 0,04 - 1,75 - 0,41 29 31 38 — 0,66 -f- 1,65 + 0,46 95 98 113 — 0,03 — 1,72 — 0,06 30 32 39 — 0,66 -+-1,68 + 0,27 96 99 115 — 0,01 - 1,65 -0,01 31 33 40 — 0,64 -4- 1,75 + 0,08 ** 97 100 118. 119 + 0,13 — 0,39 + 0,66 32 34 41 — 0,63 -+-1,78 + 0,46 98 101 120 + 0,14 - 0,33 + 0,58 33 35 42 — 0,63 -1-1,80 + 0,78 99 102 122 + 0,15 — 0,24 + 0,56 34 36 43 — 0,62 + 1,81 + 0,28 100 103 123 + 0,25 + 0,97 + 1,08 35 37 44 — 0,61 -+-1,83 + 0,56 101 104 124 + 0,26 + 0,99 + 0,50 36 38 45 — 0,61 -+-1,83 + 0,46 102 105 125 + 0,27 + 1,13 + 0,56 37 39 46 — 0,61 -+-1,84 + 0,48 103 106 126 + 0,29 + 1 ,3 1 + 0,96 38 40 47 — 0,58 -f- 1,86 + 0,37 104 108 127 + 0,33 + 1,59 + 0,29 39 41 48 — 0,58 + 1,86 + 0,64 105 109 128 + 0,33 + 1,60 + 0,72 40 42 49 - 0,55 + 1,83 + 0,32 106 110 130 — f- 0j3i) + 1,67 + 0,72 41 43 50 -0,55 + 1,83 + 0,41 **107 111 131. 132 + 0,35 + 1,71 + 0,96 42 44 51 — 0,53 + 1,75 — 0,30 108 112 133 + 0,35 + 1,72 + 1,05 43 45 52 — 0,52 + 1,71 + 0,35 109 113 135 + 0,36 + 1,76 + 1,05 44 46 53 -0,51 + 1,70 —h~ 0,o0 110 114 136 -f- 0)40 + 1,85 + 1,12 45 47 54 -0,51 + 1,68 — f- 0,56 111 115 137 + 0,42 + 1,86 + 1,21 46 48 55 -0,51 + 1,67 + 0,62 112 116 138 + 0,44 + 1,85 + 1,20 47 49 56 — 0,50 + 1,65 + 0,68 113 117 139 + 0,44 + 1,84 + 0,46 48 50 57 — 0,50 + 1,64 « —0,06 114 118 140 + 0,45 + 1,83 + 1,35 49 51 58 — 0,48 + 1,53 — 0,05 115 119 142 + 0,46 + 1,80 + 0,83 50 52 59 — 0,48 + 1,49 + 0,50 116 120 143 + 0,46 + 1,79 + 1,13 51 53 60 — 0,47 + 1,42 - 0,14 117 121 144 + 0,47 + 1,78 + 1,02 52 54 61 — 0,46 + 1,35 + 0,24 118 122 145 + 0,48 + 1,74 + 0,54 53 55 62 — 0,43 + 1,07 + 0,21 119 123 146 + 0,49 + 1,68 + 1,12 54 56 64 — 0,41 + 0,91 + 0,14 120 124 147 + 0,51 + 1,59 + 0,42 55 57 65 - 0,39 + 0,71 + 0,07 121 125 148 + 0,51 + 1,58 + 1,20 56 58 66 — 0,36 + 0,44 - 0,36 122 126 149 + 0,51 + 1,54 + 0,42 57 59 67 , - 0,36 + 0,42 -0,07 123 127 150 + 0,52 + 1,53 + 0,76 58 60 68 — 0,35 + 0,29 — 0,24 124 128 151 + 0,52 + 1,51 + 0,43 59 61 69 - 0,35 + 0,26 — 0,08 125 129 152 + 0,53 + 1,45 + 0,30 60 62 70 — 0,34 + 0,16 + 0,04 126 130 •153 + 0,53 + 1,41 + 0,69 61 63 71 — 0,33 0,00 + 0,29 127 131 154 + 0,54 + 1,39 + 0,94 62 64 73 - 0,32 — 0,06 0,00 128 132 155 + 0,55 + 1,28 + 0,23 63 65 75 - 0,32 — 0,12 -0,02 129 133 156 + 0,56 + 1,21 + 0,74 64 66 76 — 0,31 - 0,15 0,00 130 134 157 + 0,57 + 1,09 0,88 **65 67 77. 78 - 0,30 — 0.28 + 0,12 131 I 135 158 + 0,58 + 1,01 + 0,99 66 68 1 79 - 0,30 - 0,31 -0,58 132 1 136 159 + 0,61 + 1,73 + 0,73 59 Bulletin piiysi go -mathématique 60 No. No. bei a Bessel. b c D N 133 137 160 -+- 0,61 ~1— 0,70 + 0/28 134 138 161 -4-0,62 + 0,59 -f— 0,85. 135 139 162 -f- 0,63 + 0,47 + 0,53 136 140 163 “H 0,65 + 0,25 — 0,06 137 141 165 + 0,66 + 0,16 + 0,38 138 142 166 -f- 0,66 + 0,13 + 0,21 139 143 168 + 0,68 — 0,09 0,00 140 144 169 + 0,69 -0,22 + 0,42 141 145 172 + 6,70 — 0,31 -0,24 142 146 173 + 0,70 -0,34 - 0,04 143 148 174 + 0,71 — 0,46 — 0,10 144 149 175 + 0,72 - 0,52 — 0,38 145 150 176 + 0,72 - 0,55 + 0,13 146 151 177 + 0,74 -0,75 — 0,60 147 152 179 + 0,77 — 1,05 + 0,08 148 153 180 + 0,77 — 1,08 — 0,22 149 154 182 + 0,78 — 1,15 — 0,63 150 155 183 + 0,79 — 1,18 — 0,71 151 157 184 + 0,79 — 1,22 — 0,52 152 158 185 + 0,79 - 1,25 — 0,53 153 159 186 + 0,80 '—1,27 -0,85 154 160 187 + 0,80 -1,29 — 0,76 155 161 188 + 0,80 — 1,31 — 0,55 156 162 189 + 0,80 - 1,34 — 0,51 157 163 190 + 0,82 — 1,48 — 0,67 158 164 191 + 0,83 — 1,49 - 0,63 159 165 192 + 0,83 — 1,51 — 0,45 160 166 193 + 0,83 — 1,55 - 0,84 161 167 194 + 0,84 — 1,56 - 0,45 162 168 195 + 0,85 — 1,63 - 0,61 163 169 196 + 0,86 — 1,68 — 0,82 164 170 197 + 0,86 — 1,69 — 0,65 165 171 198 + 0,87 — 1,70 — 0,79 166 172 199 + 0,92 - 1,81 - 0,90 167 173 200 + 0,93 - 1,81 - 1,16 168 174 201 + 0,94 — 1,80 — 1,17 169 175 203 + 1,03 — 1,42 — 0,62 170 176 204 + 1,04 — 1,31 -0,82 171 177 205 + 1,05 - 1,29 — 0,44 172 178 206 + 1,09 - 0,81 -0,68 173 179 207 + 1,12 — 0,48 + 0,19 174 180 208 + 1,13 - 0,45 — 0,76 175 181 209 + 1,16 — 0,03 + 0,81 176 182 210 + 1,17 + 0,07 + 0,32 177 183 211 + 1,17 + 0,10 + 0,24 178 184 212 + 1,19 + 0,29 + 0,08 179 185 213 + 1,19 + 0,32 — 0,11 180 188 214 + 1,23 + 0,72 + 0,13 Aus den vorhergehenden 180 Bedingungsgleichungen erhält inan, mit Berücksichtigung der Gewichte: (aa) = 180,7700, (bb) = 180,7700, (cD) = — 10,2822, (ab) = — 12,6100, (bc)= 0,2679, {cN)= 1,8831, \ac) = — 110,8159, (bD)= 5,0345, (DD)= 285,6444, (aD)= 25,1806, (bN)= 7,6511, (DN)= 97,0265, (aW=— 17,3119, (cc)= 92,5524, (NN)= 56,9941. Hieraus folgt: A A = — 0,4084, mit dem mittlern Fehler 0^0438, A = + 0"0044, » » » » 0,0225, A' = — 0''4286, » - . » 0"0608, a"— + 0,3602, » , » » 0"0!79. Für den miltlern Fehler einer Bedingungsgleichung, dererj Gewicht=l, erhält man 0,299. Nun ist, wenn der mittlere Feh- ler einer einzelnen Beobachtung a genannnt wird, wie schon erwähnt worden, der initiiere Fehler, = e, einer Bedingungs-: gleichung , deren Gewicht = 1, = kV 1 + f2, woraus £ a = folfft. Setzt man hierin für e und f ihre Werth« vw2 e = 0^299, f = 1,51, so wird a = 0^165. Der aus den hier mitgetheilten Bedingungsgleichungen her vorgehende Werth für die Parallaxe von 61 Cygni, = 0^,3602, mit dem mitll. Fehler 0^0179, ist, wie vorhin auseinandergesetzt worden, völlig frei von al len Fehlern, die der gemessenen Entfernung proportional seii können, also auch unabhängig von dem Thermometer-Coeffi cienten des Winkelwerths einer Schraubendrehung. Erweicht wie man sieht, von dem Werthe, welcher aus der Ursprünge liehen Bessel sehen Untersuchung als der wahrscheinlichst« hervorging, nämlich 0^3744, mit dem mittl. Fehler 0^0149, noch nicht um die Grösse des mittlern Fehlers desselben ah Man ersieht also, dass die periodischen Fehler auf den vor Bessel für die Parallaxe abgeleiteten Werth fast keinen Ein fluss gehabt haben. Sind also solche Fehler in den Messungei von 65 Cygni vorhanden gewesen, so muss der mittlere Fehle! einer Beobachtung, wie er aus Bessels Untersuchung her vorgeht, grösser sein, als ihn meine Berechnung giebt, da keir erheblicher Theil dieser Fehler sich mit dem neuen für dit Parallaxe gefundenen Werth vereinigt hat. Für den mittlern Fehler einer einzelnen Beobachtung gal die gegenwärtige Untersuchung 0, 165. Bessel findet den mitt lern Fehler einer Distanz zwischen 61 Cygni und « = 0,155* und den einer Distanz zwischen 61 Cygni und 6 = 0,184. Inj Mittel aus den Vergleichungen mit beiden Sternen wird ei = 0,170. Dieser Werth ist zwar etwas grösser als der vor mir gefundene, welches mit der Voraussetzung, dass dit Beobachtungen periodische Fehler enthalten, übereinslimmt allein der Unterschied von 0,005 zwischen beiden Werther ist so geringe, dass es wohl kaum noch einem Zweifel unter- liegt, dass die periodische^ Fehler für die Beobachtungen vori 61 Cygni viel kleiner sind, als die Annahme, sie seien der gemessenen Distanzen proportional, ergeben würde. Es wire also wenigstens ein Theil dieser Fehler schneller abnehmen i als in dem einfachen Verhältnisse der Entfernungen. Hiefüi lässt sich auch eine Erklärung geben. Die Strahlen, weicht von Puncten ausserhalb der Achse der Objeetivhälfte ausge-j hen, vereinigen sich auf einer zur Achse senkrechten Eben« nicht in Puncten, sondern verbreiten sich dort in Flächen, did um so grösser werden, je weiter sie von der Achse abliegen Die Unsicherheiten, welche hiedurch in den Messungen ent stehen, sind den Würfeln der Winkel proportional, den dit durch den optischen Mittelpunct des Objectivs gehenden Strah len mit der Achse bilden. Es sind also Fehler möglich, di« 61 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 62 sich nicht wie die ersten Potenzen der gemessenen Entfernun- gen, sondern wie die Würfel derselben verhalten. Der Theil der periodischen Fehler, der sich wie die ersten Potenzen verhält, ist durch die jetzt gefühlte Rechnung eliminirt. Der zweite kann auf die Parallaxe von 61 Cygni nur einen sehr geringen Einfluss gehabt haben. In der That, wenn der pe- riodische Fehler, wie er bei der Berechnung der Beobachtungen des Argelanderschen Sterns sich herausstellte, seinem gan- zen Werthe nach, sich wie der Würfel der Distanz verhalten sollte, so könnte er für einen Abstand 61 Cygni von a nicht mehr als 0^46 . —0^0111, und für einen Abstand von b nicht mehr als 0(,46 . — 0^0374 betragen. Die Pa- rallaxe, welche von Bessel aus der Vergleichung mit dem Sterne a abgeleitet ist, könnte demnach im allerungünstigsten Falle nur um 0^0 111, also etwa um die Hälfte des mitt- lern Fehlers dieser Parallaxe, unrichtig geworden sein, und folglich von 0^3954 nur bis auf 0^4065 zu erhöhen, oder bis auf 0^3843 zu verringern sein. Etwas grösser ist der Einfluss auf den Werth, welchen b gegeben, doch würde auch hier die Parallaxe, abgesehen von ihrem mitllern Fehler, innerhalb der Gränzen 0^3050 und 0^3798 bleiben. Wollte man den Fehler, der sich wie der Würfel der Distanz verhält, auf ähn- liche Art eliminiren, wie den der ersten Potenz proportiona- len, so müsste man die Gleichung für a mit einer grossem Zahl multipliciren, als vorhin geschehen ist. Diese Rechnung auszuführen hat mir indess unnöthig geschienen, weil der Einfluss jener Fehler auf die Parallaxe, welche die Verglei- chungen mit a gegeben, jedenfalls schon so geringe ist, dass er kaum noch Berücksichtigung verdient. Ich bemerke nur, dass wenn man die Zahl, mit welcher die Bedingungsgleichun- gen des Sterns a multiplicirt werden, bevor man die Bedin- gungsgleichungen des Sterns b davon abzieht, bis unendlich vergrössert, man diejenige Parallaxe erhält, welche der Stern a allein giebt. Wir haben also: wenn das Gewicht der Gl. für «, = 1,51, Parall. von 61 Cygni = 0^3602, m. d. m. F. 0^0 179, «,= oo, « ». » = 0, 3954, » 0,0205. Zwischen diesen Gewichten liegt dasjenige, welches man anwenden müsste, wenn die periodischen Fehler sich wie die Würfel der Distanzen verhalten. Es lässt sich daher überse- hen, dass der dem letztem Gewichte entsprechende Werth der Parallaxe nur weniç von den Werthen 0,3602 oder 0,3954 ab weichen wird. Die Parallaxe von 61 Cygni, welche aus Bessels Untersuchung als die wahrscheinlichste hervor- ging, liegt zwischen den zuletzt genannten beiden Zahlen. Berücksichtigt man jetzt, dass bevor sich in den Beobachtun- gen des Argelanderschen Sterns periodische Fehler zeigten, kein Astronom dergleichen Fehler in Bessels Beobachtun- gen von 61 Cygni für möglich hielt, und dass wenn man diese fehler, die sich dennoch später zeigten, unter den Voraus- setzungen ihrer Ursachen eliminirt, die als die einzig mögli- chen erscheinen, fast genau dieselben Werthe für die Paral- laxe gefunden werden, die schon Bessel fand, so kann wohl an der Realität der Besselschen Parallaxe und zwar sehr nahe in der von Bessel angegebenen Grösse nicht mehr ge- zweifelt werden. Es würde mich freuen, wenn ich durch diese Erörterung etwas dazu beigetragen haben sollte, die Zweifel, welche in der neuesten Zeit gegen die Zuverlässigkeit der Besselschen Parallaxe von 61 Cyni erhoben sind, zu beseitigen. Bei Gelegenheit der Revision der Besselschen Bedingungs- gleichungen für 61 Cygni, in No. 401 der Astronomischen Nach- richten, habe ich folgende Druckfehler gefunden: In den Bed. Gl. für den Stern a: In der Ueberschrift über den Gl. 86 bis 144, statt e lies n. Gl. 44, n statt -t- 0,042 lies — 0,042 » 140, n » 0,035 » — 0,035 » 148, -s 0,711 « H- 0,714 » 170, n ». -+- 0,258 ». —0,258 In den Bed. Gl. für den Stern b: Gl. 10, » statt -fr- 0,168 lies — i— 0,186 ». 28, d -+- 0,035 ». — 0,035 ». 29, d .. -t- 0,083 - — 0,083 .. 30, d ,. -+- 0,267 »» —0,267 » 31, rf. ». -+-0,326 ». —0,326 »» 32, cl .. h- 0,398 »» — 0,398 ». 1 54, n — 0,095 ». — 0,195 Ausserdem muss es Seite 271, in dem Werthe von (an), statt — 12,709, heissen — 12,907. 6. Note sur la comète découverte par M. SCHWEIZER de Moscou. (Lu le 13 avril 1849.) Le 5 (17) avril j’ai reçu une lettre de M. Schweizer de Moscou dans laquelle il annonce la découverte d’une petite comète télescopique. Il avait trouvé cette comète, le 1 1 avril(30 mars) à 9/; 30"' du soir, sur la frontière des constellations du Bouvier et de la Couronne boréale, tout près de l’étoile % du Bouvier. Malgré les indications très vagues , sur les mouve- ments de la comète, fournies dans la lettre, je fus assez heu- reux pour l’attraper, le soir même de l’arrivée de la nouvelle, à l’aide du chercheur du grand réfracteur. Depuis, j’ai pu dé- terminer trois fois le lieu de cet astre. Voici les positions approximatives; 1849 17avriHI/'59"75Utempssid.yR.=14Â23,7?7iDécL=-»-260 4' 9" 19 — 15 23 49 13 57 57 -i-24 7 30 23 — 11 57 51 12 58 22 -x-17 59 34. Je ne donne les positions qu’en nombres ronds de secondes, 63 Bulletin physico-mathématique 64 parce que les positions employées des étoiles de comparaison ne peuvent prétendre à un plus haut degré d’exactitude. La comète ayant un mouvement apparent très rapide, il parût nécessaire de déduire les éléments de son orbite le plus tôt possible, pour y baser le calcul d'une éphéméride, afin de retrouver la comète, dans des occasions futures, avec plus de facilité. Je viens d’achever, conjointement avec M. Lind b age n, la première ébauche des éléments paraboliques, calculés sur les positions précédemment données. Nous avons trouvé : Passage par le périhélie 1849 juin 8,246 temps moyen de Poulkova. Longitude du périhélie 267° i'. Longitude du noeud ascendant 30° 31 ' . Inclinaison 67° (É. Log. de la distance au périhélie 9,95184 Mouvement direct. Ces éléments ont quelque ressemblance avec les éléments déduits de plusieurs anciennes apparitions de comètes; mais pour le moment, il serait encore trop hardi d’en conclure l’i- dentité avec une de ces comètes. La comète se présente comme une nébuleuse ronde sans queue , mais avec un noyau très distinct. Par son mou- vement rapide en Æ., joint au décroissement considérable de sa déclinaison, elle disparaîtra probablement bientôt dans les rayons du soleil. Par cette raison les observations de cet astre ne pourront être continuées chez nous que quelques jours encore; mais nous devons espérer d’obtenir des séries d'observations considérablement plus longues des observa- toires de l’hémisphère austral, où la comète se présentera dans des conditions beaucoup plus favorables. Poulkova ce 12 (24) avril 1849. Otto Struve. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 13 (25) avril 1849. Lecture ordinaire. M. Peters lit un mémoire intitulé: Veber Bessel’s Bestimmung der Parallaxe von 61 Cygni, aus Beobachtungen am Heliometer der Königs- berger Sternwarte. >l>‘ Lecture extraordinaire. M. Othon Struve, second Astronome de l’Observatoire central, envoie à la Classe une: Note sur la comète découverte par M. Schweizer de Moscou. Ces deux articles seront publiés dans le Bulletin. Il a p p ort s. M. le Vice-Président adresse à l’Académie les procès verbaux d’une Commission technique établie auprès du Département des chemins de fer, relativement à la construction de paratonnères sur les édifices qui ren- ferment les ateliers mécaniques du chemin de fer de Moscou. Une di- vergence d’opinions qui s’est manifestée parmi les membres de la dite Commission a engagé M. l’Aide-de-camp Général Comte Kl ein michel d’adresser ces procès verbaux accompagnés des dessins nécessaires à M. le Ministre de l’instruction publique avec prière de soumettre la question litigieuse à la décision de l’Académie. L’affaire étant pressante, le Secrétaire n’a point tardé d’inviter MM. Lenz et Jacobi à s’en oc- cuper sans délai et à en rendre compte à la Classe dans la prochaine séance. Les deux Académiciens nommés s’en acquittèrent aujourd’hui par un rapport signe par eux en commun et dont la Classe n’hésite point a adopter les conclusions. Une copie en est en conséquence adressée à M. le Vice-Président en réponse à son rescrit. MM. Brandt et Middendorff, après avoir pris connaissance des deux premières livraisons de l’ouvrage publié par MM. Siemaszko et Markov, sous le titre de «Pyccua/i «Payiia, tun Onncanie n U30- fipaa;euie /Kubothwxt,, BOAmnnxcn bt> Ihinepiu PocciiicKoii» , se sont déterminés, exceptionnellement, à en faire l’objet d’un rapport, en considération du mérite et de l’utilité de cette entreprise et des avan- tages que les auteurs se promettent d’un pareil rapport. Après avoii exposé le but de l’ouvrage, la disposition des parties et le mode d’exé1 cution les rapporteurs accordent à l’entreprise leur parfaite approbation et la recommandent à l’attention bienveillante de l’Académie. La Class« adopte les conclusions de ce rapport et autorise le Secrétaire à en dé livrer à M. Siemaszko une copie vidimée. Propositions. M. Hamel lit quelques suppléments à sa proposition relative au semences des plantes à fibre textile, que les Chinois nomment Ma é dont il désire obtenir des échantillons par l’entremise des membres di la nouvelle mission. Ces suppléments sont également adressés à M. Ko valevsky, chef de cette mission. M. Lenz annonce à la Classe que le terme de la mission de M. Ma tsérovsky, pour les observations des marées de la mer Blanche, étanj expiré, il ne reste plus à l’Académie que de remercier le Départemen hydrographique de l’obligeance, qu’il a eue à laisser cet officier si long temps à la disposition de l’Académie et de lui adresser en même temp un exemplaire du premier article de M. Talyzine qui rend compt des résultats do ces observations. Considérant que l’hypsalographe n. peut être d’aucune utilité à St.-Pétersbourg, 31. L enz propose à la Class de le laisser à la disposition de l’Amirauté d’Arkhangel, d’autant plu que parmi les officiers de la marine qui y sont attachés , il y en a un M. Zaroubine, qui s’est déjà suffisamment familiarisé avec cet apps reil et ne demande pas mieux que d’être chargé à continuer ces obseï vations dans le port d’Arkhangel. Si la Classe approuve ce projet, il n’ aurait qu’à prier le Département hydrographique de charger 31. 31atsê rovsky de délivrer l’appareil en question à l’amirauté et de permettr, à M. Zaroubine de l’établir dans un lieu convenable, car, une foi établi, l’instrument no demande ni plus de soin ni plus de temps qu l’observation de la marque ordinaire. (La suite incessamment.') Emis le 7 mai 1849. J\? 175. BULLETIN Tome VIII. JW 5. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE S.traT-PÉTERSBOUKGr. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l'étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAL Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s'adresser au Comité administratif (KosiuTerb ripaB.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 7. Les mollusques marins de Russie dans leurs rapports à la géographie zoologique et physique. Middendorff. BULLETIN DES SÉANCES. CHRONIQUE DU PERSONNEL. U O T S S. 7. Die Meeresmollüsren Russlands in ihren Beziehungen zur zoologischen und physi- kalischen Geographie, ERLÄUTERT VON Dr. A. Th. V. M JDDEiSDORFF. (Lu le 11 mai I8V9.) Meinen akademischen Verpflichtungen des heutigen Tages zu genügen nehme ich mir hiemit die Ehre, der mathematisch- physikalischen Klasse das nunmehr im Drucke beendigte zweite und dritte Heft meiner "Beiträge zu einer Malacozoo- logia Rossjca» vorzulegen. Mit dem Ende des dritten Heftes habe ich die Bearbeitung der Meeresmollusken Russlands geschlossen, und in Folge dessen werde ich jetzt den Versuch wagen, zu überschauen, was durch diese mehrjährige Arbeit gefördert sein möchte. Der Umfang meiner "Beiträge", welcher zur Grösse von 57 Druckbogen, nebst 35 Tafeln, angeschwollen ist, mag sich dadurch rechtfertigen, dass in den drei Heften alle Ar- ten enthalten sind, welche bis jetzt an den Küsten der Meere Russlands beobachtet worden, und wenn ich den unbe- stimmten Titel: "Beiträge", anderen, schärfer umgränzenden vorgezogen habe, so geschah es nur deshalb, weil insbeson- dere zu vermeiden war , dass diese Arbeit nicht als eine ab- geschlossene erschiene , während sie nur die erste festere Grundlage für einen Aufbau abgeben soll, für den ein noch gewiss reichhaltiges Material an allen unseren Küsten in Be- reitschaft liegen muss. Vergleichen wir die Anzahl schon früher bekannter Ge- schlechter und Arten der Meeresmollusken unserer Russischen Fauna mit dem Gesammtbetrage der in den vorliegenden "Bei- trägen" abgehandellen, so finden wir, dass von den in die- sen namhaft gemachten 71 Geschlechtern, mit 252 Arten, bisher 3G Geschlechter mit 91 Arten bekannt waren, mithin die Anzahl der Geschlechter Russi- scher Meeresmollusken sich in diesen "Beiträgen» verdoppelt, die der Arten aber nahe verdreifacht hat, obgleich die gewiss zahlreich vertretene Ordnung der Nacklkiemer, über die wir nur unbestimmte, obgleich viel versprechende Andeutungen besitzen, so gut wie unberück- sichtigt bleiben musste. Als Maasstab für die so eben gegebenen Zahlen habe ich nachzutragen, dass die Anzahl der Arten um einige Dutzend stärker ausfallen musste, wenn ich im Sinne unserer meisten neueren Forscher fortgefabren wäre, und mir es nicht zur besonderen Aufgabe gestellt hätte, dem Artbegriffe jedes Mal die weitesten Grenzen zu stecken, d. i. über den beschränk- ten Gesichtskreis einer Spezialfauna hinauszutreten, um, so weit möglich, von einem Abschweife durch das gesammte Verbreitung«- Areal der mannigfaltigen Varietäten jeder Art, nebst deren nächsten Verwandten, zu den wahrscheinlichen Grenzen der jedes Mal in Rede stehenden Art zurückzukeh- ren. In dieser. Beziehung stossen Systematik und zoologische Geographie zusammen, und müssen sich gegenseitig ergänzen ; nur der zoologisch -geographische Standpunkt mag uns die Artgrenzen möglichst unabhängig von der individuellen An- sichtsweise abstecken. Dass wir aber trotz dem nicht überall mit der Sichtung zu Stande kommen, habe ich schon früher, bei Gelegenheit der Erörterung jener Varietäten, welche ich «hybride» genannt habe, bekannt. Wenn nun gleich, wie oben aufgezählt worden, die Fauna der Russischen, Meeresmollusken zu einer vielfach bedeuten- 67 Bulletin physico -mathém atiqu e 68 deren Vollständigkeit als früher herangewachsen ist, so be- eile ich mich doch, die Ueberzeugung auszusprechen, dass diese Fauna in Zukun ft wohl bis auf das Dreifache, wahrscheinlich sogar bis auf das Vierfache des jetzigen Bestandes anwachsen wird, bevor wir dem wahren Ausdrucke für die Mannigfaltigkeit ihres Reichthumes an verschiedenen Formen nahe gekommen sein werden. Bei dieser Abschätzung lasse ich mich einestheils durch die Er- fahrungen über den Zuwachs der Meeresfauna Grossbritta- nien’s leiten, welche durch die daselbst allgemeiner verbrei- tete und namentlich unter den bemittelten Ständen rege Theil- nahme für die Naturwissenschaften, mit Recht für die am vollständigsten bekannte zu halten ist; — anderntheils erwäge ich aber, dass bei uns die Tiefenregionen noch völlig unauf- geschlossen sind, während ausserdem noch manche Küsten, insbesondere die des Eismeeres und die Asiatisch-Amerikani- schen, nur höchst oberflächlich durchsucht wurden. Es leuchtet mithin ein, wie weit wir hier noch davon ent- fernt sind, den Versuch allgemeiner Schlussfolgerungen auf Grundlage numerischer Abzählungen, wie uns die Statistik der zoologischen Geographie solche lehrt, unternehmen zu dürfen. Andererseits ist aber, glaube ich, nicht jede Aussicht gehemmt, das vorhandene Material zur Aufhellung allgemei- ner Gesichtspunkte nutzen zu dürfen, wenn wir den Versuch wagen wollen, das was uns jetzt über die Meeresmollusken Russlands bekannt ist, theils gegen einige Erfahrungen der physikalischen Geographie, theils gegen den Bestand mehre- rer analoger , doch in erschöpfenderem Grade erforschter Faunen zu halten. Anknüpfungspunkte der letzteren Art lin- den wir vorzugsweise an den ausgezeichneten Leistungen Philippi’s, L ovén’s und Gould’s im Gebiete der Faunen des Mittelmeeres, der Küsten Norwegens und Massa- chusetts. Die Natur der Sache bringt es mit sich, dass die auf sol- chem Wege zu gewinnenden Ergebnisse vorwaltend anregen- der Art sein müssen. Mehr ist auf unbetretenen Pfaden nicht zu leisten, als dass man Winke gewinnt für die Richtung, welche einzuschlagen wäre, und selbst jeder Fehltritt trägt in solchem Falle zur schärferen Begrenzung der wahren Rich- tung wesentlich bei. Bern Berufe der Akademie mag es aber vorzugsweise entsprechen, den im Lande vertheilten Kräften, welche sich dem Wirkungskreise im Felde naturhistorischer Beobachtungen widmen wollen, die Richtschnur für ihre Be- strebungen zu bieten. Anregung ist, wie. schon oben erwähnt, der Hauptzweck der Zusammenstellung welche ich hier ver- suche, und welche ihren Karakter eines Versuches, von vorn herein nicht verleugnen soll. In geographischem Sinne vertheilen sich die Fundorte der in den vorliegenden «Beiträgen" abgehandelten Meeresmol- lusken Russlands in folgende Meer es hecken: 1) Das Aral - Becken. 2) Das Kaspische. 3) Das Politische. 4) Das Baltische. 5) Das Polare. 6) Das Berings - Becken. 7) D as Ocho t skis che. 8) Das Nord-Becken des Grossen Ozeans. Die malaközoologischen Faunen-Gebiete, in welche, meiner Untersuchungen zufolge, die Meeresfauna Russlands zerfällt kommen in der Hauptsache auf die so eben aufgezählten Mee résbecken hinaus, sind jedoch einestheils minder zahlreich wegen des Zusannnenfallens einiger dieser Becken zu einen gemeinsamen Faunengebiete; anderntheils greifen die Mol lusken des einen Beckens bisweilen in das benachbarte hin über, so dass dann das Zusammenfallen der geographischer mit den zoogeographischen Grenzen gestört wird. Dieser Ur Sachen willen haben wir hier, so weit meine Untersuchungei allgemeinere Schlüsse erlauben, folgende Faunengebieti zu unterscheiden : 1) Das Aral - Kaspische — den obigen Becken No. 1 um No. 2 entsprechend; 2) Das Pontische — mit No. 3, und 3) Das Baltische — mit No. 4, zusammenfallend. 4) Das Polare — dem Polar-, Behrings- und (untergeordne ten Antheiles) dem Ocholskischen Becken, No. 5,6,' entsprechend ; 5) Das Ochotskische — der No. 7, G) Das Nordwest-Amerikanische — der No. 8 ent sprechend. Versuchen wir, das Eigenthiimliche eines jeden dieser Fai nengebiete in kurzen Worten hervorzuheben *). 1) Das Aral- Kaspische Faunengebiet. Es ist ganz unvergleichlich arm und zählt nur 10 Arte) welche sich zur Hälfte in 2 Geschlechter vertheilen. Das eir dieser Geschlechter ( Pholadomija ) fand das Maximum sein; Entwickelung, sowohl an Arienzahl als auch an geograph scher Ausdehnung, in der Vorwelt (im Jura), während w in der Jetztwelt nur 2 Fundorte kennen, wo dieses Geschlec . lebend vorkommt: der eine vermuthlich unter den Trope! der andere ist eben unser Aral-Kaspisches Faunengebii, ! von welchem aus, ein paar Arten dieses Geschlechts auch af den Pont us übergegangen sind. Von der Gesamintzahl i, 1 aller bisher auf dem Erdbälle bekannter Arten dieses Gj- ! schlechts, treffen wir s/6 imAral-Kaspischen Fauneng- j biete an. i Das zweite bekanntlich in der Jetztwelt weil verbreite I Geschlecht ( Cardium ) umfasst 2 bis 3 diesem Faunengebii 1) Die Begründung der hier zu gebenden Uebersicht mit ailen - bühreudon speziellen Belegen wird ihren Platz am Schlüsse meiner !v arbeitung der Mollusken meiner Sibirischen Reise, im Isten Theile lis Ilten Bandes meines Reisewerkes finden, dessen Druck schon begonin hat. Gegenwärtige Abhandlung ist als ein übersichtlicher Auszug is den in meinem Reisewerke niedergelegten Erfahrungen und Betrai- tungen anzusehen. 69 de l’Académie de Satnt - Pëtersbourg 70 ausschliesslich eigentümliche Arien, nebst 2 anderen, welche | anerkannt einen höchst ausgebreiteten Yerbreitungsheerd (Areal) inne haben. Wir können einige allgemeinere Schlüsse folgender Gestalt ‘ andeuten : ‘ t ! .4. Die Aral-Fauna ist identisch mit der Kaspischen, vielleicht eine «verarmte Kaspische.« (Bis jetzt kennen wir im Aral -See nur je eine Art der beiden Geschlechter.) Vom malakozoologischen Standpunkte ergibt sich einige Wahrscheinlichkeit für einen früheren Zusammenhang der Gewässer des Kaspischen und Aral - Sees, und zwar noch zu der Zeit, -nachdem die Thierwelt unserer jetzigen Periode schon aufgelreten war. B. Das Aral - Kaspische Faunengebiet ist zwar ein höchst armes, jedoch ungeachtet dessen und wider die Kegel ähnlicher armer Faunen, ist es ein völlig selbstständiges, ein Heerd sehr karakteristischer Arten und Varietäten, ja sogar eines karakteristischen Geschlechtes. C. Dieses Faunengebiet nährt ein Geschlecht, welches, al- lem Anscheine nach, gegenwärtig im Aussterben begriffen ist, nachdem es seit der Jura-Periode in steter Abnahme sich befunden. Die spärlichen, ersterbenden Ueberbleibsel dieses Geschlechtes vermitteln mithin den Uebergang von der Palae- ontologie zur Fauna der Jetztwelt, gleich wie wir in einigen im Austrocknen begriffenen Dümpeln die ärmlichen Reste mächtiger Gewässer vorzeitlicher Perioden des Erdballes er- kennen. Ein höchst merkwürdiges, wohl einzig dastehendes Verhältniss. 2) Das Politische Faunengebiet. Obgleich reicher als das vorhergehende, so ist es dennoch im Vergleich mit seiner geographischen Lage höchst arm. Es umfasst 64 Arten in H4 Geschlechtern. Es kann, — nachdem ich in den vorliegenden «Beiträgen« nachgewiesen, dass die Reihe eigenthümlicher Arten, welche bis auf die neueste Zeit unserer malakozoologischen Literatur, demPontus vindizirt wurden, nicht als eigen thümliche Ar- ten angesehen werden dürfen — dieses Faunengebiet folgen- der Weise karakterisirt werden: A. Die Pontische Fauna entbehrt vollkommen eines selbstständigen Karakters; sie ist nur eine (bis auf 1/B der Artenzahl) verarmte Mittelmeerfauna. Der malakozoolo- gische Standpunkt spricht mit mehr Wahrscheinlichkeit für eine stets bestandene Verbindung des Pontus mit dem Mit- telmeere seit dem Auftreten der jetzigen Thierwelt, als für den Durchbruch des Pontus in das Mittel meer 2). B. Dem Ilauptkarakter, dem der Fauna des Mittelmeeres, ist eine Spur (l/34 der Anzahl Geschlechter, und l/32 der Ar- tenzahl) des Aral - Kaspischen Fqunenheerdes in Gestalt von 2 Arten Pholadomya untermengt. Vom malakozoologischen 2) Jüngst von HommairedeHell vertheidigt. Standpunkte ist Wahrscheinlichkeit für den früheren Zusam- menhang des Aral - Kaspischen und Pontischen Meeres- beckens vorhanden. 3) Das Baltische Faunengebiet. An Artenzahl noch ärmer als das Aral - Kaspische Fau- nengebiet (etwa 9/i0), da wir nur 9 Arten in ihm kennen; da- gegen übertrifft die Geschlechterzahl (7) des Baltischen, das Aral-Kaspische Faunengebiet um mehr als das Dreifache. Folgendes lässt sich im Allgemeinen hierüber aussprechen; A. Die Bait ische Fauna entbehrt vollkommen eines selbst- ständigen Karakters; sie ist nur eine höchst (bis auf '/ 0 der Artenzahl?) verarmte Europäisch - boreale, wie uns diese z. B. durch die malakozoologische Fauna Grossbrittaniens repräsentirt wird. B. Dieser ihr Ilauptkarakter zeigt keine Spur einer fremd- artigen Beimischung, und deshalb finden wir in der Balti- schen malakozoologischen Fauna keinen Beweis für ei- nen früheren, aber in die gegenwärtige organische Periode fallenden. Zusammenhang der Ostsee mit dem Eismeere 3). Doch hat dieser Umstand an und für sich gar keine Beweis- kraft. C. Die Baltische Fauna der Meeresmollusken ist nicht nur eine verarmte, sondern überdiess eine verkrüppelte. Letzterer Karakter nimmt zu, je weiter wir in die beiden Bu- sen der Ostsee eindringen, bis endlich die Meeresmollusken völlig aussterben, sobald wir die Hälfte der Tiefe des Finni- schen Busens überschritten, und bevor wir im Bottni- schen die Quarken erreicht haben. Es schneidet der grös- sere Theil der Mollusken der Nordsee, sehr scharf begrenzt, schon am Sunde ab. h) Das Polare Faunengebiet. Bevor wir es versuchen, eine Uebersicht des polaren Fau- nengebietes der Russischen Meeresmollusken zu gewinnen, mag es, besserer Verständlichkeit wegen, gerathen sein, etwas weiter auszuholen, nicht nur weil das polare Gebiet unserer Fauna das reichste ist, sondern namentlich weil es bisher völ- lig unbekannt war, während es doch die Begriffe über die zoologisch -geographische nördliche Polarzone unseres Erd- balles überhaupt, wesentlich vervollständigt, ja sogar ver- ändert. Zur Genüge ist es bekannt, dass die Längen -Verbreitung der Thier- und Pflanzen -Arten um so ausgedehnter ist, je mehr wir uns dem Pole nähern, bis wir endlich auf Arten stossen, welche sich ringsherum unter allen Längen finden lassen, d. h den Pol in Gestalt eines vollkommen geschlosse- 3) Vermittelst des Finnischen Busens, des Ladoga- und Onega- sees, und der Onegabucht des Weissen Meeres, wie schon Buffon wahrscheinlich gemacht; oder vermittelst des Bottnischen Busens, wie Forchhammer neuerdings zu erklären gesucht. 71 Bulletin physico-mathématique 7! nen Gürtels umzingeln, folglich zirkumpolar sind. Die Zahl der zirkumpolaren Arten mehrt sich, je mehr wir nordwärts Vordringen, bleibt jedoch immer unbeträchtlich, weil bekannt- lich die Mannigfaltigkeit der Arten überhaupt, in der Nähe des Poles nur gering ist. Obgleich nun die in Rede stehende Eigenthümlichkeit der Artverbreitung in der Polarzone bisher am genauesten in der Botanik nachgewiesen worden, so stam- men doch die ältesten Erfahrungen hierüber aus dem Gebiete der Säugethiere. Die abentheuernden Polarfahrer stiessen, gleich viel ob sie die alle oder neue Welt durchirrten, über- all auf dieselben Rennthiere, Eisfüchse, Eisbären u. s. w. und meine Wanderungen und Vergleiche der Synonymien haben neuerdings gelehrt, dass dieselbe Erfahrung auch sogar auf die kleinen hochnordischen Nager, die Lemminge, sich er- strecke. Die Südgrenzen des Vorkommens dieser zirkumpolaren Landthiere sind uns zur Genüge bekannt, wenn gleich lange nicht alle so scharf, als sie uns Hrn. v. Baer’s umfassende Zusammenstellungen in Betreff des Eisfuchses kennen gelehrt haben. Noch leichter war die Nordgrenze gefunden: sie er- streckt sich so weit als das Land xeicht, mithin bis an die Küsten der Eismeere, ja, noch über dieselben hinaus auf die Inseln des Eismeex’es, wie Spitzbergen, Neu -Sibirien u. s. w. Hierin hatte also die Zoologie eine scharfe Grenzbe- stimmung vor der Botanik voraus, welche, grösserentheils irr- thiimlich, die Nordgrenzen der phanerogamen zirkumpolaren Pflanzen bald unter diesen, bald unter jenen hohen Breiten- grad versetzte, und auf diese ein ausschliessliches Gebiet der Kryptogamen folgen liess. Anders musste es sich aber mit der Abgrenzung der zir- kumpolaren Meereshewohner gestalten: Die Nordgrenze der zirkumpolaren Landthiere begrenzte zugleich das Element der Meerthiere gegen den Süden hin, und es konnten mithin die Meerthiere erst dort beginnen, wo die Landthiere von, für die zoologische Geographie, gleichem polaren Werthe, schon aufhörten. Wohin haben wir aber die Nordgrenze der zirkumpolaren Meeresbewohner zu versetzen? Diess ist eine Frage, die zu beantworten man sich bisher offenbar gescheut, weil unsere Erfahrungen nicht so weit rei- chen. Nehmen wir dennoch einen kleinen Anlauf für die Be- trachtung der möglichen Fälle. Selzen wir das Vorhandensein eines Polarlandes voraus, so wäre zugleich auch die gesuchte Gi’enze durch dessen Küsten gegeben, und meine Anschauung des Hochnordens gibt mir die feste Uebex’zeugxxng, dass die Küsten eines solchen Polaxlandes belebt sein, und namentlich Mollxxskexx nähren müssen. Gesetzt aber, am Pole finde sich kein Land, so möchte es allerdings vorausgesetzt wex’deri dür- fen, dass die, der ewigen. Schneegrenze des Festlandes ent- sprechende, Somxxxergx’enze des ewigen Eises im Polarmeere, zugleich die nördlichste Grenze thierischen Lebens abgebe. Die spärlichen Nachrichten, welche uns jedoch bis jetzt vom Rande der Zone des ewigen Polar- Eises zxxgekommen, spre- chen noch von thierischem Leben, so dass die Möglichkei oder vielmehr Wahx’scheinlichkeit nicht geleugnet werde: daxf, der Pol selbst könne, wenn er vom Meere be deckt ist, noch belebt sein. Lassen wir aber hiex’bei nicht aus den Augen , dass ein be deutender Theil der Meex-esmollusken entweder ausschliess lieh an Küsten gebunden ist, oder doch wenigstens eine be stimmte Tiefe des Meeresgrundes heischt, so dass wir also fü die Mehx’zahl der Meeresmollusken, sobald wir deren Anwc senheit unter dem Pole voraxisselzen , auf das V orhandensei eines Polaxlandes angewiesen sind^denn der Polarformen gih es unter den Mollusken des hohen Meeres nur sehr wenige. Was ich vorhin über das Zusammenfallen der Südgrenze der zirkumpolaren Meeresthiex’e mit den Polax’küsten unsere noxdischen Kontinente gesagt, gilt für den grösseren Anthe des Umfanges der Polarzone, und wenn wir uns diese, vielfäc ein- und ausgebuchtete, Gx’enze nun ein Mal in Gestalt eines be stimmten Bi’eitengxades vergegenwäx'tigen wollen, so könnt hierzu am füglichsten etwa der 70ste benutzt wer den, dessen Kreis mithin das Polarbecken des nor di sehen Eismeeres in sich schlösse. Da nun aber diese Polax’becken kein völlig abgeschlossenes ist, sondern dure zwei mächtige Meerengen unter fast diametral -gegenxibex’ste henden Längengraden mit den Weltmeeren Zusammenhänge so lässt sich voraussehen , dass auch die Südgrenze des zin kumpolaren Faunengebietes sich diese Meerengen entlan südlich hinabsenken werde. In der That lehxt uns die Erfal rung, dass die von mir so eben als Meerengen hezeichnete Gewässer in zoologisch -geogi’aphischer Hinsicht von besort deinem Interesse sind, xind dass deren Ost- und Westküste jedenfalls als zu einem und demselben Becken gehörig zxxsan mengefasst werden müssen. Deshalb, und weil uns in de Geographie bisher hierfür die bezeichnenden Benennunge mangeln, werde ich diese das Polaxbecken mit den Weltmee ren verbindenden Meei’engen mît den Namen: Atlantische; Arm, und Berings-Arm belegen, indem ich an dieseii sowohl als an jenem eine Ost- und eine West- Küste ur terscheide. Die Ostküste Grönlands nebst der Ostküsl Nord - Amerika s (bei Labrador, Neufundland, Neu Schottland u. s. w. vox’bei, südwärts) bildet also die Wesl küste des Atlantischen Armes, während wiederum di! Nordwestküste Europa’s (die Nox’wegisclxen Küsten u. s. w den Atlantischen Arm als dessen Ostküste begreixzt. Vo der andern Seite nimmt das Beringsmeer den grösste! Theil des Berings - Armes ein, dessen Westküste sich jt| doch, Kamtschatka und die Kurilen entlang, weiter sü(j wärts erstreckt, und dessen Ostküste sich, gleichfalls übe Aljaska südwärts hinaus, die Nordwestküste Amerika’s hir abzieht. Eine Andeutung der Unumgänglichkeit besonder^ Benenmingen für den Atlantischen und den Beringe Arm, mag an diesem Orte durch den vorgreifenden Wink ge boten wexden, dass ich die schon vor 7 Jahren durch mic speziell nachgewiesene Uebereinstimmung der ornithologische 73 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. U Faunen der Ost- und Westküste 4 5) gegenwärtig in Bezug auf die Meeresmollusken sowohl für den Atlantischen als für den Berings-Arm vollkommen bestätigt gefunden. Wir haben es also hier mit den Sonderfällen eines grossartig all- gemeinen Gesetzes für die geographische Verbreitung organi- scher Wesen zu thun gehabt. Kehren wir, nach diesen Abschweifen, zur Betrachtung der Meeresmollusken des polaren Faunengebieles Russlands zu- rück. Ich habe 173 Russische Arten kennen gelehrt, welche im Polarbecken sowohl als auch im Atlantischen und Beh- rings -Arme Vorkommen. Aus dieser Anzahl erweisen sich 45 Arten als zirkumpolar, und werden folglich in den beiden Armen des Polarbeckens wiedergefunden. Ausser diesen zirkumpolaren Arten finden sich aber im At- lantischen Arme noch 34 andere, und im Berings- Arme noch 36 wiederum verschiedene Arten, welche vorläu- figer, aber genauer, Wahrscheinlichkeitsrechnung nach, von mir als polare angesehen werden, d. h. in Bezug auf die hochnordische Natur ihres zoologisch - geographischen Ver- breilungsheerdes, mithin in Bezug auf die Breitengrade, als gleichwichtig mit den zirkumpolaren Arten; von diesen unter- scheiden sie sich jedoch dadurch, dass, wenigstens nach den bisherigen Nachrichten, ihre Längenverbreitung die Polarzone nicht in Gestalt eines vollkommen geschlossenen Gürtels um- zingelt. Wenn wir nun auch, in Betracht dessen, dass durch meine "Beiträge» die Kenntniss der Fauna des Beringsmeeres nur höchst unvollständig eröffnet werden konnte, erwarten müssen, dass noch eine Reihe derjenigen Arten, welche bis jetzt dem Atlantischen Arme eigenthümlich scheinen, künf- tighin als zirkumpolar nachgewiesen werden wird, — so lässt uns dennoch die grosse Anzahl der dem Berings-Arme eigenthiimlichen Arten vermuthen, es werde der angeführte Unterschied zwischen zirkumpolaren und polaren Arten ein in der Natur begründeter sein, und nicht bloss ein Ausdruck des gegenwärtigen Zustandes unserer Nachrichten über die geographische Verbreitung der hoch- nordischen Arten. Es ist nämlich die Polarfauna des Atlan- tischen Armes verhältnissmässig recht gut bekannt, und wollte man den so eben gezogenen Schluss nicht zugeben, so müssten uns einstw eilen im unvergleichlich minder untersuch- ten Berings-Arme mehr Arten des Atlantischen Ar- mes fehlen, als umgekehrt; was aber, wie wir gesehen, nicht der Fall ist. — Stärker überzeugende Beweiskraft für die Wahi’scheinlichkeit meiner Annahme möchte aber darin lie- gen, dass ein gleicher Unterschied zwischen zirkumpolaren und polaren Arten, in der ornithologischen Polarfauna, von mir“) schon früher unabweisbar nachgewiesen worden, indem fast ya der Vögel der Europäischen Polarzone sich als dem 4) Bericht über einen Abstecher durch das Innere von Lappland, wäh- rend der Sommer -Expedition im Jahre 1840 — in den Beiträgen zur Kenntniss des Russischen Reiches von Baer u. Helmersen. Bd. 11. 5) Yergl. meinen oben angezogenen Bericht über einen Abstecher durch das Innere von Lappland. Hochnorden der alten Welt eigenthümlich ergab, obgleich grossentheils durch sehr nah verwandte, analoge, Formen in Nord Amerika vertreten. Die entscheidendste Verifikation un- serer Annahme müssen wir aber in den, nicht nur erschöpfender untersuchten, sondern namentlich unbeweglicher an das Erd- reich gefesselten Pflanzen suchen. Trautvelter 6) fand, zu seinemErstaunen,2/3der gesammten phänogamischen Flora der Melvilles-Insel in der Flora des zwar eben so polaren Taimyr- landes wieder, das jedoch von jener Insel um den halben Erd- umfang absteht. Das übrige Drittheil der Arten war also nur polar, nicht aber zirkumpolar, und das Verhältniss der erste- ren zu den letzteren wächst noch bedeutend, wenn w ir unter- suchen, wie gross die Anzahl der Pflanzen des Taimyrlandes ist, welche der Melvilles-Insel' fehlen. Der Unterschied zwischen zirkumpolaren und po- laren Arten scheint mithin in der Natur selbst be- gründet zu sein. Der Mittelpunkt des Verbreitungsheerdes der ersteren fällt, wie begreiflich, in die Gegend des Poles; dagegen die polaren Arten sich vorzugsweise um zwei Ver- breitungsmittelpunkte zu reihen scheinen, deren jeder in die Nähe des mittleren Meridianes der nördlichsten Strecken ei- nes der beiden Kontinente — Asien und Amerika — fallen möchte. Wir sind also derart auf die Gegend der beiden Kältepole der nördlichen Hälfte unseres Erdballes angewie- sen, und ich mag es nicht verschweigen, dass schon seit län- gerer Zeit in mir der Gedanke rege gewesen, es könne, bei dem innigen und bedingenden Zusammenhänge zw ischen or- ganischem Leben und zwischen den galvanisch-magnetischen nebst den Wärme - Erscheinungen unseres Erdballes, nicht fehlen, dass die, zugleich auch magnetischen, Kälte- pole, in besonderen Beziehungen zu den ursprüng- lichen oder Schöpfungs - Mittelpunkten des Verbrei- tungsheerdes unserer hochnordischen Arten ge- standen. Diese Ansicht schlagend zu verhandeln, fehlt es uns noch allzusehr an den nöthigen Lokaluntersuchungen, mir genügt, einen Gesichtspunkt mehr für die Wichtigkeit der Untersu- chungen hocharktischer Gegenden hier geboten zu haben. Es wäre aber wohl möglich, dass die Zukunft wahrscheinlich machte, es habe ursprünglich keine zirkumpolaren Arten gegeben, sondern nur pol are, den beiden polaren Schöpfungs-Mittelpunkten entsprechende, welche sich während der Jahrtausende, dass unsere jetzige organische Schöpfung besteht, allgemach über die ganze Polarzone ringsum verbrei- teten, geleitet durch die Gleichartigkeit der Temperaturver- hältnisse unter allen Längen der Polarzone. Wohlverstanden heische ich deshalb noch nicht, dass jede Art ursprünglich einen nur sehr beschränkten Vorbrei tungsbeerd besessen. In Bezug auf das, was so eben erörtert worden , muss es uns sehr leid sein, dass die Gegenden der Kältepole noch so gut wie gar nicht malakozoologisch untersucht worden. Doch ergeben meine Forschungen, in der Gestalt wie ich die Arten 6) Middendorff’s Sibirische Reise Band I, Tlieil 2, p. 141 , 143. ib Bulletin physico - mathématique 76 oben zusammengestellt, gleichfalls zwei getrennte polare Mit- telpunkte, welche wir einstweilen aus der Verschiedenheit der Polar- Faunen des Atlantischen und des Berings- Armes erkennen. Es liegen jedoch diese beiden Meeres- Arme dem Amerikanischen sowohl als dem Asiatischen Kältepole gleich nahe, d. h. von jedem derselben gleichmässig um V4 des Erdumfanges entfernt, so dass wir bisher nicht zu ent- scheiden vermögen, welche Arten wir vorzugsweise als Asia- tische, welche als Amerikanische anzusprechen hätten; zumal hier das Gesetz der Uebereinstimmung der Faunen und Floren auf den Ost- und den West-Küsten desselben Beckens, mit sei- nem Einflüsse störend dazutritt. Jedenfalls dürfen wir dem von mir zusammengerechneten Verhältnisse, welches die 1 15 Mollusken- Arten der Polarfauna in ziemlich gleicher Anzahl, also etwa zu l/3, als zirkumpo- lare, polare des Atlantischen Armes, und polare des Berings- Arme«, vertheil l, selbst kaum einen annähernd richtigen Werth beimessen. Ausser den bezeichneten 81 polaren Arten begegnen wir im Bei’ings - Arme noch 58 Alten, deren Verbreitungsheerd nach meinem Dafürhalten seinen Mittelpunkt weiter südlich findet (etwa z. B. in Nord- Kalifornien. Boreale Nordwr est -Amerika- nische Fauna). Versuchen wir es, ausser den angeführten, noch einige an- dere Ergebnisse in der früheren Weise hier gedrängt anzu- deuten : A. So weit das polare Faunengebiet reicht, finden wir, dass die Mollusken-Arten der Ost- und Westküste jedes Armes des Polarbeckens vollkommen dieselben sind, so dass folglich z. B. Grönland und Nowaja-Semlja vollkommen übereinstimmen. B. Wir können durchschnittlich etwa den Vasten Breiten- grad als die Südgrenze des polaren Faunengebieles annehmen, doch finden wir bei genauerer Sonderung, dass diese Südlinie in ähnlichen Schlängelungen von den Breitengraden abweicht, j wie die Kurven der Isothermen, und dass sie recht genau mil der nördlichen Isothermen - K urve von etwa H- 9° zusammenfallen möchte, d. h. : im Kanäle und an den Küsten Grossbrittaniens südwärts kaum den 50sten Breiten- grad erreicht; dagegen die Ostküste Nord-Amerikas um etwa 10 Breitengrade tiefer schneidet: ferner an der Nordwestküsle sich zw ar wieder, aber nur um wenig mehr als die Hälfte des früheren Werthes (bis Sitcha; vielleicht nur bis zum Co- lumbia-River) erhebt, und von hier auf fast dieselbe ßrehe der Nordostküste Asiens übergeht, ohne sich wesentlich süd- wärts zu senken (Süden des Ochotskischen Meeres). C. Da die so eben verzeichnete Grenze die äusserste des polaren Faunengebietes ist, so folgt daraus, dass, unter den bezeichneten Breitengraden der Südiinie des polaren Faunen- gebietes, nur ein höchst unbedeutendes Prozent der Fauna den polaren Karakter an sich trägt; dieser dagegen rasch an- wächst, je weiter wir nordwärts ansteigen. Den ausschi iess- lich polaren Karakter ailer Arten finden wir erst 10 bis .20° nördlicher als die Südlinie des polaren Faunengebietes, und zwar scheint derselbe an den Ostküsten der beiden Meeres- arme des Polarbeckens erst beträchtlich (etwa bis 20°) nörd- licher zu suchen sein als an den Westküsten, so dass also die nördlichsten Arten der Europäisch-borealen (oder mittel-Euro- päischen, d. h. zunächst südlich an das polare Faunengebiet angrenzenden) Mollusken-Fauna bis in die Lofodden reichen, während die ihnen entsprechenden borealen Arten des nord- östlichen Amerikanischen Faunengebietes schon um nahe 20° südlicher an der Nordspitze Neufundlands die Grenze ihres äussersten Vorkommens gegen Norden hin erreichen. Minder gross (nur 5°?) ist wohl dieser Unterschied im Berings- Arme, wo die analoge Grenze einstweilen für die Ostküste auf den ÖOsten, für die Westküste etwa auf den 55sten Brei- tengrad versetzt werden muss. So erkannte ich, ausser den vorwaltenden zirkumpolaren Arten, unter den Molluskenarten der Südküste des Ochotskischen Meeres 26 für polar an, da- gegen nur FI für solche Arten, deren Verbreitungsheerd sei- nen Mittelpunkt zunächst südlich haben möchte; während an- drerseits in der um 5° nördlicher gelegenen Umgegend S it- ch a ' « nur einige wenige zirkumpolare, höchstens 10 polare Arten auftreten, und selbst unter diesen noch mehrere frag- liche, dagegen aber 47 Arten, deren Verbreitungs-Mittelpunkt! offenbar südlich zu suchen ist. Dem von Gould als nahmhaftt Grenze der borealen Mollusken-Arten hervorgehobenen Cap Cod, also vielmehr der Halbinsel Barnstable, entspricht aul der Nordwestküste Amerika s die nahe 15° nördlicher gele gene Halbinsel Aljaska, welche schon Baer als Grenze de< Zusammenstossens der Wallrosse und Eisfüchse mit dem Ko libri hervorhob. D. Hieran reiht sich die, aus mehrfachen Andeutungen her; vorblickende W ahrscheinlichkeit, dass, während der bei Wei1 tem vorwaltende Karakter der Molluskenfauna der Festkiistei des Ochotskischen Meeres ausgesprochen polar ist, und nu einen unbedeutenden, nicht l/s der Gesammtzahl übersteigen den Gehalt an südlicheren Arten enthält — dennoch die Faun der Kurilen und der Südostküste Kamtschatka’« untej derselben Breite den polaren Karakter in viel untergeord neterem Grade an sich tragen muss, so dass mithin da Ochotskische Meer insbesondere den Karakter ei nes Busens des Eismeeres an sich trägt. E. Gleich wie es Geschlechter gibt, welche ausschliesslicl dem polaren Faunengebiete angeboren — wie z. B. Lacune Margarita, Velitlina, Tricholropis — so sehen wir auch, das dieselben Moiiusken-Geschlechter, welche sich im Atlantische Arme von dem polaren Faunengebiete fern halten, auch ii Behrings-Arme dasselbe nicht erreichen. Häufig lassen sicj auch analoge, gleichsam einander stell vert rende Geschlecht« für die verschiedenen Breiten erkennen, als z. B. Murex ub Trophon, Fissurella und Rimula , Patella und Acmaea u. s. w j F. Die Ost- und die Westküsten des Atlantischen sowol als des Berings- Armes stimmen, so weit sie dem boreaiei d. h. dem zunächst südlich an das polare anstossenden , Fai nengebiete angehören, in ihrer Molluskenfauna gar nicht u 77 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 78 ter einander überein, höchstens haben sie nur sehr wenige gemeinsame Arten. So finde ich, dass die beiden Küsten des Atlantischen Armes 8 boreale Arten gemein haben, die des Berings - Armes 7 boreale Arten, folglich verhältnissmäs- sig mehr. Anf diesen noch etwas dunklen Umstand ist die Aufmerksamkeit zukünftiger Forscher um so dringender zu lenken, als er, wider die Ansicht, welche mir a priori wahr- scheinlich war, darauf hinweisen möchte, dass dennoch' einige Möglichkeit dafür vorhanden ist, es könne das Mittelmeer mit Westindien ein paar Arten gemein haben, obgleich der grösste Theii der bisher in unseren Werken als gemeinsam angegebenen Arten sich bei genauerer Durchsicht wohl als verschieden oder unbegründet erweisen wird. G. Die Molluskenfauna des Berings -Armes unterscheidet sich augenfällig von der des Atlantischen, und, abgesehen von dem eigenthilnilichen Verhalten einzelner Geschlechter, wie z. B. der Annäherung an die Fauna Neu-Hollands durch seine Chitonen mit stark wucherndem Mantelrande u. dgl. m., ist ein besonders riesiger Wuchs und eine stärker aus- geprägte Skulptur wohl für den Berings -Arm als karakterislisch anzusehen. Gleichsam in einigem Widerspruche mit dem eben Ange- führten finden w ir bei genauerem Eingehen in den Gegenstand, dass die Ost- und die Westküste desselben Kontinentes — Amerikas — eine kleine Analogie mit einander bewahren, und, abgesehen von dem auffallend bedeutenden Wüchse der Natica héros, des Pect, magellanicus etc. der Ostküste, abgese- hen von mehreren analogen stellvertretenden Arten, kenne ich sogar 5 polare Arten, welche nur von bei den bezeichneten Küsten her bekannt sind. Möglich, dass in Zukunft diese Ar- ten als zirkuhipolar nachgewiesen werden, wodurch diese scheinbare Anomalie schwinden würde; jedenfalls haben die Ost- und die Westküste Nord-Amerika s keine einzige bo- reale Art gemeinsam, und selbst das schmale Panama bil- det eine vollkommne Scheidewand , welche schlagend für die Annahme ursprünglicher Schöpfungs- Mittelpunkte der Arten spricht. Dieser Karakter tritt, begreiflicher Weise, vorzüglich im borealen Faunengebiete hervor. H. Die bisherigen Nachrichten weisen auf das Vorkommen einiger Arten sowohl in Site ha als zugleich an der Küste von Chili hin, wonach ihnen eine Erstreckung von mehr als 100 Breitengraden zukäme. Es wäre dieses im völligen Wider- spruche mit unseren bisherigen anderweitigen Erfahrungen, und wir erwarten daher genauere Untersuchungen in Betreff dieser Angabe. In Bezug auf den Zusammenhang, in dem die Meeresmol- lusken Russlands mit den Gesetzen der physikalischen Geo- graphie stehen, habe ich folgende Sätze besonders hervorzu- heben : A. Vorübergehende schädliche Einflüsse, physikalischer oder chemischer Natur, kommen nicht als Lebensbedingungen der Meeresmollusken in Betracht, da diese sich der schädli- chen Einwirkung, durch Ruhestand, entziehen; also analog dem Winterschlafe unserer Helices , welche zum Winter sogar einen hermetisch schliessenden Deckel absondern, oder analog dem Sommerschlafe tropischer Helices , welche der Dürre des Sommers auf ähnliche Weise entgehen. Unter den Meeres- mollusken sind es namentlich diejenigen der Fluthmarken (Mijtilus, Littorina , Patella), welche ähnlichen, aber nur kurz andauernden Eingriffen ausgesetzt sind, und deshalb ohnehin zu den zähesten Arten gehören. B. Wir haben vor Allem die Mollusken des hohen Meeres oder die sogenannten pelagischen von den Küstenmollusken zu sondern. Erstere gemessen einer ungleich bedeutenderen Gleichmässigkeit aller auf sie einwirkenden Einflüsse. C. Der grösste Spielraum im Temperaturwechsel, dem die Meeresmollusken ausgesetzt sind, erreicht kaum und selten die halbe Höhe des Spielraumes der Schwankungen in der Lufttemperatur, d. h. nicht 40° C.; er scheint in der borealen Zone am Bedeutendsten zu sein, von hier aus aber beiderseits, d. h. sowohl in höheren als niedrigeren Breiten abzunehmen, so dass die Mollusken der Polarzone nicht über die Hälfte des bezeichneten jährlichen Temperaturwechsels zu ertragen ha- ben. Als Ausnahme hievon scheint er in der borealen Zone Nordwest- Amerika’s höchst gering zn sein; beträgt er hier, w ie wahrscheinlich, nicht mehr als 5° C., so entspricht dieser jährliche Spielraum des Temperaturwechsels dem anderweitig als höchsten täglichen beobachteten. D. Fassen wir das Gesagte mit der Beobachtung zusammen, dass eine Menge von Molluskenarten ein nur sehr beschränk- tes, aus anderweitigen Gründen nicht zu erklärendes Vorkom- men haben, so dürfen wir die Empfänglichkeit der Meeres- mollusken für bestimmte Temperaiurgrade nicht verkennen, sondern müssen sie, genau im Verhältnisse der bedeutenderen Stetigkeit der Meerestemperatur, für besonders empfindliche organische Thermometer erklären, welche sich zur Ermitte- lung des Zusammenhanges der geographischen Verbreitung mit den Temperalurverhältnissen vorzugsweise eignen; na- mentlich die pelagischen Arten beschränkter Verbreitung. E. Ausser der Temperatur ist der Salzgehalt des Meeres- wassers von bedeutendem Einflüsse, und letzterer thut sich innerhalb sehr enger Grenzen kin d, da der ganze Spielraum nicht 4 Prozent erreicht, und zwar: a) Der den pelagischen Moiiusken der Ozeane entsprechende Salzgehalt kann als sehr beständig, und 3,7 Prozent be- tragend, angenommen werden. Je mehr wir jedoch pol- wärts Vordringen, desto süsser wird das Meerwasser, so dass wir für Clio borealis., Limacina arctica u. dgl. m. den ihnen entsprechenden Salzgehalt als H, Prozent betra- gend annehmen dürfen, wobei jedoch noch zu bemerken ist, dass die polaren pelagischen Arten eine noch viel be- deutendere Versüssung des Wassers in der Nähe des Po- lareises vorübergehend zu ertragen fähig sind. b ) Die Küstenmollusken sind alle auf einen minderen Salz- gehalt angewiesen, als die pelagischen derselben Zone, 79 Bulletin physico-mathématique 80 Mithin entspricht auch den Kiistenmollusken der Polar- fauna ein geringelter Salzgehalt als denen der borealen und tropischen Faunen. Berücksichtigen wir ferner, dass (mit Ausnahme des, aus diesem Grunde auch ungewöhn- lich artenreichen, Mittelmeeres allein) die mehr oder we- niger von Land umschlossenen Meere auch stets ein min- der salziges Wasser haben, so leuchtet ein, dass der grössere Theil der Küstenmollusken Russlands (im Pon- tus, im Baltischen, Weissen, Ochotskischen und Berings- meere u. s. w.) eines nur schwachen Salzgehaltes des Meerwassers theilhaftig ist. Daher auch die Armulh der Fauna Russischer Meeresmollusken. c) Für die Mehrzahl der Arten Küstenmollusken, ich nenne sie die ozeanischen, scheint der Salzgehalt nicht unter 2 Prozent sinken zu dürfen. Nur wenige Arten, die Bin- nenmeer-Küstenmollusken, welche zugleich einen sehr ausgedehnten Verbreitungsheerd einnehmen, (wie z. B. einzelne Arten der Geschlechter Mytilus, Liltorina, Mya, Tellina u. s. w.), begnügen sich mit etwa 1,7 Prozent Salzgehalt. Bei noch stärkerer Versiissung beginnen selbst diese zähen Arten mehr und mehr zu verkrüppeln, bis sie endlich bei 0,5 Prozent Salzgehalt nicht mehr exi- stiren können. Derselbe Salzgehalt bezeichnet gleichfalls die Grenze, bis zu welcher sich andrerseits einige Süss- wasser-Arten (die brakischen Arten) an Meereswasser ge- wöhnen können. d) Die ozeanischen Küstenmollusken sind den grössten Ver- änderungen im Salzgehalte ausgesetzt, und zwar ist die Verstärkung desselben vorzüglich von Seewinden abhän- gig. An den Küsten der Nordsee ertragen die Mollusken einen Wechsel im Salzgehalte, der bis 1,4 Prozent Spiel- raum erreicht. e) Unter den Salzen des Meerwassers scheinen, bei stärkerem Gehalte, die der Talkerde den Mollusken leicht feindlich zu werden. Wenn ein Verhältniss des Gehaltes an Chlor und Talkerde im Meerwasser wie 1 : 0,1 als normal und dem Molluskenleben zuträglich angesehen werden darf, so kenne ich dagegen nur 2 Arten der Geschlechter Car- dium und das Geschlecht Pholadomya mit mehreren Ar- ten als solche, welche eine Steigerung jenes Verhältnis- ses bis auf 1 : 0,3 zu ertragen vermögen. Ich vermuthe, dass aus demselben Grunde die durch Forbes beobach- tete Molluskenarmuth der aus Serpentinfelsen bestehen- den Küsten erklärt werden muss. f) Im Ganzen genommen geht der mit der Nähe der Küsten zunehmende Kalkgehalt des Meerwassers parallel mit der zunehmenden Schalendicke der Küstenmollusken im Ge- gensätze zu den pelagischen. F. Viele Mollusken scheinen des Lichtes als Lebensbedin- gung nicht zu bedürfen, sondern kommen in Tiefen vor, wel- che höchst wahrscheinlich völlig dunkel sind. Die in den besten physikalischen Werken stets wiedergegebene Angabe Wood s, dass bei Nowaja-Semlja Muscheln auf dem Mee- resgründe in 480 Tiefe sichtbar waren, muss auf einem Inv thume beruhen, da sie die Durchsichtigkeit des Meerwassers um mehr als das Dreifache zu gross angjbt. BULLETIN DES SEANCES DE LA CLASSE. Séance du 1 3 (25) avril 1849. f Continuation.) Appartenances scientifiques. Musée zoologique. M. Brandt annonce à la Classe que le Musée vient de recevoir, de la part de M. le Comte Pérovsky, Ministre de l’intérieur, un envoi très considérable d’objets de zoologie recueillis par ordre de M. le Gou- verneur-Général de la Sibérie orientale à qui M. le Comte Pérovsky avait bien voulu adresser une liste des Desiderata du Musée. Cet envoi se compose d’un grand nombre de poissons, la plupart dans de l’esprit de vin, d’un Coluber Dione , d’un échantillon du Felis manul , de huit espèces d’oiseaux en 15 échantillons (dans ce nombre un Parus cyanus et deux Cervus Dauricus) , d’un fragment de crâne de Bos bombifrons et do deux défenses de Mammouth. La Classe sur la demande de M. Brandt charge le Secrétaire d’adresser aux deux hauts fonction- naires nommés ci-dessus les remercîments de l’Académie. Musée minéralogique. M. Middendorff présente, de la part de M. le Conseiller d’étaj actuel Dr. Rauch, en don pour le Musée, une pierre symétrique pro- ( Ci-joint une planche venant des bords du Nil et assez semblable atix pierres connues d’Ima tra, à la seule exception près que celles-ci paraissent conglomérées de parties très déliéés de sable, de chaux et d’argile, tandisque la pierre du Nil renferme un noyeau de silex et accuse par conséquent à un plu; haut degré une base organique. Cette pièce est remise à M. He 1 mer sei! pour être déposée, et M. Rauch sera remercie au nom.de l’Académie) Correspondance officielle. Le Département des manufactures et du commerce intérieur adressf à l’Académie une notice; sur un nouveau photomètre inventé à Vienne Elle est remise à M. Lenz qui la lira et en rendra compte à la ClasseJ GHR.OMTQUB DU PEB.SOHÏ1E&. Décorations. M. Bouniakovsky, Académicien ordinaire est nommé chevalier de Forde de St. -Anne de la 2de Glass« décoré de la couronne Impériale. Emis le 11 juin 1849. ippartcnant au ‘No. I de ce volume et un Bulletin bibliographique. Aî 174. • BULLETIN Tome VIII. JW 6. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAL Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTers llpaD.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 2. Recherches sur les semences de Pegannm Harmctla. Fritzsche. 5 ème article. NOTES. 8. Sur quelques formules fondamentales de le Géodésie. Minding. 9. Sur l'orbite de la comète découverte, en 1847, à Moscou. Schweizer. MÉMOIRES. 2. Untersuchungen über die Samen von P e- ganum Harmala, von J. FRITZSCHE. (Lu le 16 mars 1849.) (Vierte Fortsetzung.) Anderweitige Verbindungen des Nitrohar- malidins. Nitroliarinalidin und Silberoxyd. Das Niti’oharm alidin geht mit dem salpetersauren Sil- beroxyde eine Verbindung ein, welche man erhält, wenn man eine alkoholische Lösung des Alkaloides mit einer Lösung des Silbersalzes versetzt; je nach der Concentration und Tem- peratur der Lösungen scheidet sich dann entweder sogleich oder erst beim Erkalten und Stehen die Verbindung in volu- minösen, aus verfilzten Nadeln bestehenden Flocken von hell- gelber Farbe aus. Gleichzeitig mit dieser Verbindung, oder auch vor ihr, scheidet sich aber gewöhnlich noch eine an- dere in dunkel orangegelben krystallinischen Körnern ab, und da es mir nicht bald gelingen wollte, die eine und die andere in hinreichender Menge und Reinheit zur Analyse zu erhalten, so kann ich nur ihre Existenz anführen. Ausser diesen beiden Verbindungen liefert aber das Ni- troharmalidin noch ein Beispiel von der Existenz einer bisher noch nicht bekannten Art von Verbindungen, welche deshalb von Interesse ist, weil sie noch einen weiteren Be- leg für die zwischen den Alkaloiden und dem Ammoniak be- stehende Analogie darbietet. Es ist dies eine Verbindung von Nitro har malidin mit Silberoxyd, welche man er- hält, wenn man ein vollkommen neutrales Nitroharmalidin- salz mit einer Auflösung von Silberoxydammoniak versetzt. Eine solche von allem überschüssigen Ammoniak freie Lö- sung habe ich mir auf die Weise verschafft, dass ich zu ei- ner Auflösung von salpetersaurem Silberoxyde so lange Am- moniak hinzusetzte, bis der anfangs entstehende Niederschlag wieder aufgelöst war, nun aber dieser Lösung eine kleine Menge einer neutralen Lösung von salpetersaurem Nitro- harmalidin zusetzte, und erst die von dem entstandenen Niederschlage abfiltrirte Flüssigkeit zur Darstellung der Ver- bindung anwendete. Eine so bereitete Lösung giebt beim Vermischen mit einer neutralen Lösung von salpetersaurem Nitroharmalidin einen reichlichen voluminösen, gal- lertartigen Niederschlag von gelbrother Farbe, welchen man am besten einige Zeit mit der Flüssigkeit stehen lässt, wobei er sich während des Absetzens etwas zusaramenzieht, und sich dann leichter filtriren und auswaschen lässt als unmittel- bar nach der Fällung. Auf dem Filler erhält man dann eine gallertartige Masse von dem Ansehen eines frischgefällten Gemenges von Thonerde und Eisenoxyd, welche auch beim Trocknen einem solchen ähnlich zusammenschrumpft, und eine dunkelbraunrothe Farbe annimmt. Diese Verbindung ist unlöslich in Wasser, und nur wenig löslich in Alcohol, wird aber durch Säuren augenblicklich zerlegt, und auch von Am- moniak schon in der Kälte auf die Weise zersetzt, dass sich Silberoxyd auflöst, und an der Stelle der verschwindenden Verbindung Alkaloid in deutlich unter dem Mikroscope zu erkennenden Krystallen sich ausscheidet. 83 Bulletin physico - mathématique Bei der Analyse gab diese Verbindung folgende Resultate: I. 0,660 Grm. gaben 0,449 Grm. oder 68,03 pC. Alkaloid und 0,244 Grm. Chlorsilber, welche 0,197 Grm. oder 29,86 pC. Silberoxyd entsprechen. II. 0,690 Grm. gaben 0,475 Grm. oder 68,84 pC. Alkaloid und 0,257 Grm. Chlorsilber, welche 0,208 Grm. oder 30,14 pC. Silberoxyd entsprechen. Im Mittel beträgt dies 68,44 pC. Alkaloid, 30,00 pC. Silber- oxyd und 1,56 pC. Verlust, von der Auflöslichkeit des Alka- loids herrührend. Demnach besteht die Verbindung, wie sich aus der Vergleichung dieser Zahlen mit den berechneten er- giebt, aus gleichen Atomen Alkaloid und Silberoxyd. in 100 Thcilen. berechnet gefunden. Nitroharmalidin 3315,66. 69,579. 68,44. Silberoxyd 1449,66. 30,421. 30,00. 4765,32. 100,00. fflitroliaFitialidin und Steinöl. Lässt man eine mit Hülfe von Wärme erhaltene Auflösung von Nitroharmalidin in Steinöl erkalten, so scheiden sich dabei gewöhnlich zwei verschiedene krystallinische Produkte aus, von welchen das eine aus rundlichen Körnern von der orangegelben Farbe des Nilroharmalidins, das andere aber aus Nadeln von der hellgelben Farbe der Salze dieses Alkaloides besteht. Die orangegelben Körner scheinen unver- ändertes Alkaloid zu sein, die hellgelben Nadeln dagegen sind eine Verbindung desselben mit Steinöl. Es gelingt zuweilen, diese Verbindung in reinem Zustande, d. h. frei von einer Beimengung jener Körner zu erhalten, ich war jedoch nur einmal so glücklich, dieses Resultat zu erlangen, habe auch nicht genau die Bedingungen ausmitteln können, von welchen dieses Gelingen abhängt, und kann nur folgendes darüber an- führen. Die Ausscheidung der Körner beginnt früher als die der Nadeln , und wenn man daher die Lösung während des Erkaltens im richtigen Momente rasch filtrirt, so hat man die meiste Hoffnung auf günstigen Erfolg. Es lösen sich ferner die Nadeln bei weitem leichter wieder auf als die Körner, wenn man die Flüssigkeit nach vollendeter Ausscheidung mit dem Ausgeschiedenen wieder erwärmt; und filtrirt man, nach- dem man auf diese Weise den grössten Theil der Nadeln wie- der aufgelöst hat, so erhält man bei abermaligem Erkalten gewöhnlich ein viel reineres Präparat. Die geringe Menge, welche ich von dieser Verbindung in reinem Zustande erhielt, war nicht hinreichendem genau ihre atomistische Zusammen- setzung auszumitteln und ich muss mich daher damit begnü- gen, die Existenz dieser interessanten Verbindung dargethan zu haben, und ihre Eigenschaften, so wie einige damit ange- stellte Versuche anzuführen. Die Verbindung des Nitroharmalidins mit dem Steinöle stellt feine, aber mit blossem Auge deutlich erkennbare, ver- 84- zweigte Nadeln von der den Salzen des Alkaloides eigenthiim- lichen hellgelben Farbe dar; sie riecht schwach nach Steinöl, verändert sich aber nicht in der Luft, weder bei der gewöhn- lichen Temperatur, noch beim Trocknen im Wasserbade. Wasser übt bei der gewöhnlichen Temperatur keinen Einfluss darauf aus, beim Kochen damit aber bewirkt es in Folge der Löslichkeit des Alkaloides die Zersetzung der Verbindung. Alkohol mit der Verbindung in Berührung gebracht zersetzt sie augenblicklich, Sleinöl scheidet sich aus, und die hellgelbe Farbe verwandelt sich in die orangegelbe des Alkaloides. Säuren bewirken ebenfalls sogleich eine Zersetzung, bei wel- cher man unter dem Mikroscope deutlich die Ausscheidung von Steinöl in kleinen Tröpfchen beobachten kann. Zur Ausmittelung der Menge des mit dem Alkaloide ver- bundenen Steinöls habe ich folgende Versuche angestellt. I. 0,287 Grm. der Verbindung wurden in Essigsäure ge- löst, die Lösung mit Salzsäure versetzt und hierauf zuerst bei sehr gelinder Wärme zur Trockne verdampft, dann aber bei t 110° getrocknet. Es wurden dabei 0,308 Grm. chlorwas- serstoflsaures Nitroharmalidin erhalten, welches der Be- rechnung zufolge 0,03720 Grm. Chlorwasserstoff enthalten sollte, und bei der Bestimmung desselben durch Silber auch in der That ganz nahe diese Zahl, nämlich 0,3838 Grm. gab. Demzufolge hätten obige 0,287 Grm. der Verbindung enthal-i ten 0,271 Grm oder 94,425 pC. Alkaloid, und 0,016 Grm. oder 5,575 pC. Steinöl. II. 0,301 Grm. von derselben Darstellung wurden mit Al- cohol befeuchtet, und dann im Wasserbade getrocknet, wobeij sich ein Verlust von 0,014 Grm. oder 4,65 pCt. ergab. Als nachher das Wasserbad durch ein Chlorzinkbad ersetzt, umP die Temperatur bis auf n- 130° gesteigert wurde, wobei das zurückbleibende Alkaloid vollkommen geschmolzen war, fand noch eine weitere Gewichtsabnahme von 0,005 Grm. statt, so dass im Ganzen der Verlust 0,019 Grm. oder 6,31 pC. betrug. Vorausgesetzt dass der in diesen beiden Versuchen erhal-i tene Verlust den Gehall der Verbindung an Steinöl anzeigt, würde dieser im Mittel ganz nahe 6 pC. betragen. Ich wage1 et jedoch nicht, so unvollständige Data zur Aufstellung einer Formel zu benutzen, dazu bedarf es unstreitig der Elemen- taranalyse, und diese erlaubte mir die geringe Menge der mir! zu Gebote stehenden reinen Verbindung nicht auszuführen. 1 ‘ Nitroliarmalldin und Cyamvassersfolf. Hydrocyaiinits’oliarmalidin. Gleich dem Harmalin gehl auch das Nitroharmalidin mit der Cyanwasserstofifsäure eine Verbindung ein, welche kei- nesweges als ein cyanwasserstoffsaures Salz betrachtet wer- den kann, sondern eben so wie das Hydrocyanharmalin einen Körper von eigenthümlicher Constitution bildet. Im Kleinen kann man die Bildung dieses Körpers, welchen ich bis auf Weiteres mit dem seine Entstehung anzeigenden Namen Hv- drocyannitroharmalidin bezeichnen will, unter dem Mi- kroscope verfolgen, wenn man eine kleine Menge krystallisir- tes Nitroharmalidin zwischen zwei Glasplatten bringt, und 85 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 86 dann einen Tropfen alcoholischer Blausäure dazutreten lässt; man sieht dann, wie im ersten Augenblicke die Krystalle sich oberflächlich auflüsen, fast momentan aber an den vom Alka- loide verlassenen Stellen die neue Verbindung sich in mikro- scopischen, kugelförmigen, zuweilen krystallinische Beschaf- fenheit zeigenden Massen aussondert, in welche je nach Con- centration der Säure und Grösse der Krystalle das Alkaloid sich mehr oder weniger schnell gänzlich umwandelt, und da- bei nicht selten durch die Anordnung dieser Massen noch die frühere Lage und selbst Form der Krystalle andeutet. Im Grossen erhält man das Hydrocy annitroharmalidin ganz auf die beim Hydrocyanharmalin angegebene Weise. Man löst entweder Nitroharmalidin direct durch Hilfe von Wärme in alcoholischer Blausäure auf und lässt langsam erkalten , wo- bei sich die Verbindung in sehr feinen Kryslallnadeln aus- scheidet; oder man versetzt eine concentrirte Lösung von es- sigsaurem Nitroharmalidin mit concentrirter Cyamvasserstoff- säure, und überlässt dieses Gemisch längere Zeit der Buhe, wobei sich allmälig ebenfalls sehr feine, nadelförmige Kry- stalle der neuen Verbindung absetzen; oder endlich man fällt eine kalte, wässrige, mit überschüssiger Cyanwasserstoffsäure versetzte Lösung eines Nitroharmalidinsalzes durch Ammo- niak. Bei dieser letzten Darstellungsweise wird im ersten Au- genblicke die Flüssigkeit milchig trübe, bald aber wird Hy- drocyannitroharmalidin als eine duschsichtige, bei An- wendung concentrirter Lösungen dieselben gestehen machen- de Gallerte ausgeschieden, und nach einiger Zeit verwandelt sich diese Gallerte ,' indem sie sich trübt, in sehr feine, nur bei sehr starker Vergrösserung als solche zu erkennende Krystalle. Der gallertartige Zustand ist höchstwahrscheinlich ein Hydrat der neuen Verbindung, welches unter gewissen Bedingungen, zu denen auch eine niedrige Temperatur ge- hört, eine grössere Beständigkeit zeigt, und sich unter theil- weiser Beibehaltung seiner gallertartigen Beschaffenheit zu rundlichen Massen zusammenzieht. Nach einer der beiden ersteren Darstellungsweisen bereitet bildet das Hydrocyan- nitroharmalidin nadelförmige Krystalle von der den Ni- troharmalidinsalzen eigenthüinlichen hellgelben Farbe ; in noch feuchtem Zustande giebt es beim Liegen an der Luft leicht Cyanwasserstoff ab, einmal getrocknet aber hält es sich vollkommen gut an der Luft, und verträgt selbst gelinde Er- wärmung ohne alle Zersetzung. Beim Kochen mit Wasser giebt es, eben so wie das Hydrocyanharmalin, seinen Cyan- wasserstoff ab, während sich dabei das Nitroharmalidin in dem Wasser auflösst, und beim Erkalten krystallinisch aus- scheidet. Von Ammoniak wird es, wie schon aus seiner Bil- dungsweise hervorgeht, in verdünntem Zustande nicht zersetzt, lässt man dagegen starkes Ammoniak darauf einwirken, so fin- det eine Zersetzung statt, welche sich sowohl durch Dunkler- werden der Farbe als auch durch eine unter dem Mikroscope zu verfolgende Form Veränderung zu erkennen giebt; durch Aetzkali erfolgt diese Zersetzung noch schneller, und es ist also hier die Verbindung um vieles loser als beim Hydro- cyanharmalin. Dass aber nichtsdestoweniger auch das Hy- d rocyannitroharmalidin als eine Verbindung eigenthüm- licher Art und nicht als ein Salz beü’achtet werden muss, da- für spricht auch noch sein Verhalten zu concentrirter Schwe- felsäure. In dieser nämlich löst es sich bei der gewöhnlichen Temperatur ohne alle Entwickelung von Cyanwasserstoff zu einer braungelhen Flüssigkeit auf, welche auch nach vorsich- tigern Verdünnen durch Einlrüpfeln in kaltgehaltenes Wasser, wodurch man eine hellgelbe Lösung erhält, keinen Geruch nach Cyanwasserstoff erkennen lässt; hat man hierbei nicht zu viel Wasser genommen, so fängt diese Lösung bald an sich zu trüben, und setzt dann feine nadelförmige Krystalle einer Verbindung ab, welche Nitroharmalidin, Cyanwasserstoff und Schwefelsäure enthalten. Leider ist es mir nicht gelungen, die relativen Verhältnisse der Bestandtheile dieserVerbindung auszumitteln , denn sobald man sie nach dem Sammeln auf dem Filter durch Auswaschen von der sauren Mutterlauge zu trennen versucht, tritt sogleich eine Zersetzung ein, welche sich durch den Geruch nach Cyanwasserstoff deutlich zu er- kennen giebt. Alle diese Erscheinungen aber scheinen mir darauf hinzudeuten, dass die aus der Auflösung in Schwefel- säure durch Wasser gefällten Krystalle ein schwefelsaures Salz des Hydrocy annitroharmalidins sind, und dadurch wird es in hohem Grade wahrscheinlich, dass auch das Hy- drocy annitroharmalidin, gleich dem Hydrocyanharmalin eine Basis ist, deren Salze aber noch leichter als die des Hy- drocyanharmalins in Cyanwasserstoff und die entsprechenden Salze des Mutteralkaloides zerfallen. Da sich an die bestimmte Ausmittelung dieses Punktes theoretische Betrachtungen über die rationelle Formel des Nitroharmalidins knüpfen, insofern sich nämlich nicht einsehen lässt, wie das nach der Ansicht von Berzelius als [(C27H20N4O2) O H- N] -t- NH3 zu be- trachtende Nitroharmalidin noch Cyanwasserstoff in seinen Paarling aufnehmen könne, so habe ich weitere Versuche zur Darstellung von Hy drocy annitroharmalidinsalzen ange- stellt, allein es ist mir nicht gelungen, mich von ihrer Existenz zu überzeugen; ich erhielt zwar auf direktem Wege unter dem Mikroscope krystallinische Producte, allein da nicht nur kei- nes derselben sich auf eine so charakteristische Weise von dem entsprechenden Salze des Mutteralkaloides unterscheidet, wie dies beim chlorwasserstoffsauren Hydrocyanharmalin der Fall ist, sondern im Gegentheile alle ganz das Ansehen der entsprechenden Nitroharmalidinsalze halten, und bei Versu- chen in grösserem Maasstabc negative Resultate erhalten wur- den, so muss die Ausmittelung dieses theoretisch wichtigen Punktes weiteren Forschungen überlassen bleiben. Bei der Analyse des Hydrocyannitroharmalidins er- hielt ich folgendes Resultat. 1,005 Grm. bei -+- 25° im Luft- strome getrockneter Substanz wurden mit Wasser gekocht und die Dämpfe in eine kaltgehaltene Auflösung von salpeter- saurem Silberoxyde geleitet, wodurch 0,4-i-l Grm. Cyansilber erhalten wurden, welche 0,089 Grm. oder 8,85 pCt. Cyan- wasserstoff entsprechen. Dies stimmt hinreichend genau mit der Berechnung, wenn man die Verbindung aus gleichen Ae- * 87 Bulletin p h ysi go -mathématique 88 quivalenten Nitroharmalidin und Cyanwasserstoff bestehend annimmt. In 100 Theilen berechnet gefunden. Nitroharmalidin 3315,66. 00,754. Cyanwasserstoff 338,78. 0,246. 8,85. 3653,44. 100,000. Verwandlung-en des INitroharmalidins. Bei der Beschreibung des Nitroharm alidins habe ich bereits einer Verwandlung erwähnt, welche dieses Alkaloid beim Erhitzen oder längeren Stehen seiner theilweise durch Ammoniak gefällten Auflösungen erleidet. An dieses Verhal- ten knüpft sich eine andere Erscheinung an, welche das Ni- troharmalidin beim Erhitzen im trocknen Zustande zeigt. Erhitzt man dasselbe in einem Chlorcalciumbade, so schmilzt es, wenn die Temperatur des Bades ungefähr t 120° erreicht hat, oder auch zuweilen bei einer nur wenig über 100° ge- steigerten Temperatur, zu einer harzartigen, dunkelgelbbrau- nen Masse, welche beim Erkalten wieder fest wird. Es schei- nen dabei keinerlei flüchtige Produkte zu entweichen, indem nur ein so unbedeutender Gewichtsverlust beobachtet wurde, dass er aus den letzten Spuren der dem pulverförmigen Alka- loide anhängenden Feuchtigkeit erklärt werden konnte, es hat sich aber dabei, während ein grosser Theil des Alkaloides unverändert geblieben ist, der Rest desselben in einen Körper verwandelt, welcher mit jenem obenerwähnten Verwandlungs- producte viel Aehnlichkeit besitzt. Letzteren kann man von dem unveränderten Alkaloide auf die Weise trennen, dass man entweder die feingeriebene geschmolzene Masse so lange wie- derholt mit Wasser auskocht, als dieses noch Nitroharma- lidin daraus aufnimmt, oder indem man die geschmolzene Masse zuerst in Essigsäure löst, womit sie eine klare Lösung bildet, und dieser nach hinreichender Verdünnung mit Was- ser Salpetersäure zusetzt. Letztere schlägt das Verwandlungs- product nieder, während das salpetersaure N itrohar mali- din aufgelöst bleibt, und nun aus der filtrirten Lösung durch Abdampfen gewonnen werden kann. Ueber die Natur und Zusammensetzung dieses Verwandlungsproductes haben mir die damit angestellten Versuche noch nicht hinreichenden Aufschluss gegeben, und ich muss mich daher begnügen, nur seine Existenz anzuführen. Eben so kann ich nur im Allge- meinen sagen, dass das Nitroharmalidin durch Behandlung mit verschiedenen Agentien noch anderweitige Verwandlungs- producte liefert, welche noch ein genaues Studium erfordern. IT O T E S. 8. Ueber einige Grundformeen der Geodäsie. Von FERDINAND MINDING. (Lu le 25 mai 1849.) Im ersten Bande der astronomischen Nachrichten, S. 36 und 87, giebt Bessel unter Anderem auch Formeln, um aus den auf dem Erdsphäroid beobachteten Winkeln die wahren Werthe der Winkel geodätischer Dreiecke abzuleiten. Da sich nämlich die Richtung des ersten Elementes der doppelt gekrümmten geodätischen Linien nicht unmittelbar beobach- ten lässt, so muss man sich begnügen, den Winkel zwischen zwei durch den Ort des Beobachters gelegten Verticalebenen zu messen. Zwar sind für sehr kurze Strecken beiderlei Win- kel als völlig gleich anzusehen, nicht blos auf dem Umdre- hungs-Ellipsoide, sondern auf jeder krummen Fläche ; bei den heutigen Messungen aber, wo Dreieckseiten Vorkommen, welche einen vollen Grad sogar noch überschreiten, bedarf es der analytischen Entwickelung, um sich ein sicheres Ur- theil über den Betrag des begangenen Fehlers zu verschaffen. Bessels Formel beruht auf den von ihm im vierten Bande d. astr. N. (St. 86) entwickelten Ausdrücken für die kürzeste Linie auf dem Umdrehungs-Ellipsoide. Da jedoch an genann- tem Orte ihre Herleitung nicht gegeben ist, so gedenke ich zuerst auf diese einzugehen, dann aber den Gegenstand all- gemeiner zu betrachten. Man nenne a das Azimuth der geo- dätischen Linie AB bei A, tl und u die reducirten Breiten der Puncte A und B, a ihren Längenunterschied, und führe noch mit Bessel die Hiilfsgrössen fl und o ein, welche einem sphä- rischen Dreiecke abc angehören, worin ab = a, ac = ^ — u bc = — — u, /_ cab — a, /_ acb — fl ■ so gelten folgende Gleichungen : sin u — sin u cos a -+- cos u sin a cos a i . cos u sin fl „ t i >1 20 -i-13,4 -+- 5,3 - 0,1 h n 1» 21 -+-24,3 -t 9,8 - 6,7 Berlin II 21 -t- 5,6 -+- 2,3 -+- 1,0 ii » 24 - 6,4 - 2,9 - 2,1 Altona •1 27 -t- 18,1 h- 9,2 -+- 7,3 Hamburg » 27 -+- 13,1 -t- 6,7 -+- 8,1 II » H 28 -t-21,6 -+-11,5 -+- 1,2 Hamburg Octb. 2 -+- 15,7 -+- 9,5 -+-17,0 » » M 4 -+- 0,5 0,3 h-10,5 Berlin II 9 -+- 2,6 -i- 1,8 -+- 1,0 il II n 11 - 2,9 - 2,1 -+- 5,0 » ll » 12 H- 2,1 -4- 1,6 -i- 9,7 n » h 14 - 0,9 - 0,7 -i- 6,9 Es wurden hier alle mir zu Gesichte gekommenen Beob- achtungen berücksichtigt, mit Ausnahme zweier unvollstän- diger vom Septb. 11. Altona, und der Hamburger Beobach- tung vom 14. Septbr., welche eine Differenz von 4 Minuten in Länge zeigt, der wohl nur ein Irrthum in der Position des Vergleichsternes zu Grunde liegen kann. Hiemit ist übrigens die Arbeit noch nicht geschlossen. So- bald für die noch unvollständigen Pulkowaer Beobachtungen die Oerter der Vergleichsterne bestimmt sein werden, sollenj alle Pulkowaer Beobachtungen, mit der zuletzt gefundenen Parabel als Grundlage, nach der Methode der kleinsten Qua drate behandelt, und auf diese Weise die wahrscheinlich ste Bahn des Kometen bestimmt werden. Soviel ist jetzt schon klar, dass die definitive Bahn nich erheblich von der letzten Parabel abweichen kann. Was die an auswärtigen Sternwarten angestellten Beobachj tungen betrifft, so sollen sie ebenfalls gehörig berücksichtig werden. Zu dem Behufe wird noch eine zweite definitive Bahn be rechnet werden, die auf allen vorhandenen Beobachtungei beruht, und wo den Altonaer, Hamburger und Berliner, ij Vergleich mit den Pulkowaer Beobachtungen eher ein etwa, zu grosses, als zu kleines Gewicht beigelegt wird, um gan vorurteilsfreie Resultate zu erhalten. Nach dem Schlüsse der Rechnungen werde ich mir abei mais die Freiheit nehmen, die Resultate derselben der Ka serlichen Academie der Wissenschaften mitzütheilen. Emis le 14 juillet 1849. BULLETIN DE Tome VIII. JW 7. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT- PÉTEKSllOEKG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospeet, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMHTerc. Ilpan-ieuia), Place de la Bourse , avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. S OMMA IRE. NOTES. 10, 11. Etoiles doubles. 2e et 'ie Note. Yvon Villarceau. BULLETIN DES SÉANCES. 1T O T S S. I 10. Etoiles doubles. 2e Note par M. YVON j VILLARCEAU. (Lu le 8 juin 1849). Ti De la Couronne boréale. Ce système est l’un de ceux qui présentent en ce moment ! le plus d’intérêt. Il se compose de deux étoiles de 5e à 6e \ grandeur, presqu’ égales , et de couleur à peu près la même. '■ W. Herschel estimait leur couleur bleuâtre: M. Struve l’estime jaunâtre. Le lieu moyen de rj de la Couronne est en 1826,0: Æ. = 15* 16"\1, D = -t- 30° 56'. Sir John Herschel indique dans le voisinage de ce sy- | stème, l’existence d’une petite étoile de 15e grandeur, di- stante de 30 environ de l’une des deux étoiles précédentes, et dont l’angle de position est 33° 59 . (L’époque de cette ob- servation n’est pas donnée). Ne possédant aucun renseigne- ment qui me permette de distinguer si cette petite étoile par- ticipe ou non au mouvement commun du système ; et d’ail- leurs les distances des étoiles principales ne devant pas ex- céder 1,3 ou 1,6; j’ai dû faire complètement abstraction de la 3e étoile, dans l’étude qüe j ai faite du mouvement de î] de la Couronne. L’égalité approchée, tant de l’éclat que de la couleur des deux étoiles, rend très difficile l’interprétation des deux ob- servations faites par W. Herschel à des époques éloignées, en 1781 et 1802. Lorsque les étoiles sont de grandeurs no- tablement différentes, on rapporte toujours le lieu apparent de la plus petite à la plus belle des deux : aucune confusion n’est possible. Lorsqu’il y a à peu près égalité entre elles, on est exposé à prendre pour fixe relativement, tantôt l’une, tan- tôt l’autre ; et, à cela, il n’y a aucun inconvenient, si les ob- servations ne sont pas séparées par un trop long intervalle de temps. On reconnaît bien vile les positions qu’il faut ren- verser, c’est à dire auxquelles il faut ajouter 180°, pour les rendre comparables aux positions voisines. Mais, si, comme dans le cas actuel, il s’est écoulé 21 années entre les deux observations primitives, puis 21 autres années de 1802 à 1823, époque à laquelle commence la série des nouvelles observations, on est très exposé à se tromper dans l’interpré- tation des deux anciennes, quand il s’agit de les relier soit entre elles, soit avec les nouvelles. Il est effectivement possible d’interpreter de deux manières différentes, les observations de 1781 et 1802, toui en mainte- nant l’accord entre ces observations et 16 autres observa- tions complètes jointes à deux incomplètes, qui s'étendent de 1823 à 1847 inclusivement. De là deux solutions très di- stinctes du problème qui consiste à déterminer les circon- stances du mouvement elliptique de posiU°n 30°41' ] en admettant j 1802?69 « 179 40 ) — j Passage au périhélie vrai 1780,124; 1846,381 1805,666: 1848,167 Moyen mouvement annuel 5, 0 4334 8,°4702 Angle (sin = excentricité) Longitude du noeud ascendant comptée du Nord 28° 0/1 28° 19/2 app. en 1835. 0 vers l’Est. 4 25,2 10 31,1 Distance du Périhélie au noeud ascend. 194 36, 8 227 9, 5 Inclinaison ± 58 3, 3 ±65 39,2 Demi grand axe (obs. d. M. M. Struve) 1.1108 1)0125 D’où il suit: Durée de la révolution 66,257ans 42,501ans Excentricité 0,46950 0,47441 Dates position distance Dates position Plus petit périhélie apparent 1784,677; 1850,934 258° 16' o".398 1807,237; 1849,738 274° 4' Plus grand aphélie apparent 1810,298; 1876,555 8 41 1,611 1820,227; 1862,728 20 27 Plus grand périhélie apparent 1772,781 ; 1839,038 1778,553; 1844,810 116 45 0, 494 1796,398; 1838,899 116 6 Plus petit aphélie apparent 178 14 0, 600 1802,343; 1844,844 178 42 distant 0''23‘ 1,29; 0,48: 0, 63: 101 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 102 Comparaison avec les observations. Observations. Observateur Première Solution. Seconde Solution. Date Angle de position Dist ince Grossis. moyen Inombre dejours d’obser- vations Angle d( calculé - dièdre position - observé en arc Distance calc. — obs. Angle dt calculé - dièdre position - observé en arc Distance calc. — obs. 1781,69 210°41/ ou 30° 41' 932? 1 W. Herschel -Ie 30' — 0"013 — 2°11' — 0','046 ___ 1802,69 359° 40' ou 179° 40' — — 1 id. — 0 28 -0,012 — -t-l 56 -t-0, 021 — 2.3,27 25° 57' — — — J.Hers.et South -hO 47 -t-0,018 — -t-0 26 -t-0, 009 — 26,77 35, c 28 É075 600 4 W. Struve — 0 53 -0,017 -t-0, 042 -1 7 —0,023 -t-0, 043 29,55 43, 25 0,960 600 2 id. — 0 41 —0,011 —0,010 — 1 1 -0,017 —0,003 30,303 44, 48 0,820 — 8 J. Herschel -t-0 50 -i-0,013 -+-0,083 -t-0 26 -t-0, 007 -t-0,096 31,63 50, 63 0,883 600 3 W. Struve -t-0 17 -t-0, 004 —0,065 — 0 14 —0,003 —0,053 32,76 56, 87 0,790 933 3 id. -0 9 -0,002 —0,044 — 0 46 —0,010 —0,035 35,41 74, 28 0,730 900 6 id. -1-1 20 -t-0, 014 -0,137 -t-0 42 -t-0, 007 -0,140 36,52 88, 77 0,563 967 6 id. -2 21 -0,022 —0,019 —2 41 —0,025 -0,027 37,47 95, 44 0,385 — 4 voir Âdditam. -M 40 -t-0, 01 5 -t-0, 128 -t-l 49 -t-0,016 -t-0,117 38,44 107, 04 0,366 — 5 id. -1-2 2 -t-0. 01 8 -t-0, 130 -t-2 50 -t-0, 024 -t-0,119 39,82 127, 05 0,586 609 3 Otto Struve -0 19 —0,003 —0,088 -+-1 21 -t-0,011 —0,095 40,52 137, 80 0,518 1036 6 id. —2 26 -0,021 —0,008 — 0 31 —0,005 —0,012 41,50 151, 25 0,522 936 4 id. —4 34 -0,042 -t-0, 012 -2 35 —0,024 -t-0,016 43,30 165, 00 0,570 858 3 id. — 0 12 -0,002 -t-0,012 -t-l 5 -t-0,012 -t-0, 034 45,61 183, 13 0,577 910 6 AY. et 0. Struve -t-2 3 -t-0, 021 -t-0, 01 7 -t-l 36 -+-0,017 -t-0, 045 46,61 193, 93 0,557 858 3 id. -t-0 29 -t-0,005 -t-0,011 -0 27 —0,004 -t-0, 01 4 46,88 196° 46' — — — Dawes -+-0 19 -+-0,003 — — 0 34 — 0,005 — 47,64 201, 78 0,495 858 5 Otto Struve -1-3 27 -+-0,031 -t-0, 028 -t-3 40 -t-0, 030 -0,028 Tableau complémentaire du précédent. Dates. Distances calculées. 1ère solution. 2me solution. 1781,69 0"507 1,224 1802,69 1,493 0,631 23,27 1,299 1,251 46,88 0,558 0,549 Les erreurs qui subsistent dans l’une et l'autre solution sont toutes très faibles, sauf celles qui se rapportent aux quatre distances que nous avons mentionnées ci-dessus comme dé- fectueuses. On ne doit pas avoir égard à l’erreur relative à la distance observée en 1830 par Sir John Herscbel ; le demi grande axe ayant été déduit des seules observations de MM. Struve. Les deux suites d’erreurs de mêmes signes qui terminent la série des erreurs de position, dans la 1ère solu- tion, une autre suite d’erreurs positives qui termine la série des erreurs de distance, indiqueraient tout au plus que les premiers éléments admettraient encore de légères corrections; mais elles sont tellement faibles que l’on n’en pourrait con- clure le choix à faire entre ces deux solutions. Pour nous convaincre qu’il n’y aurait guère possibilité de réduire ces erreurs, nous pouvons nous reporter aux déterminations des erreurs probables des observations micrométriques, données par M. Struve dans son grand ouvrage. Il déduit de ses ob- servations, les nombres suivants applicables aux étoiles bril- lantes. Distance Erreur probable d’une observation. moyenne. Sur l’angle de position. Sur la Dièdre. En arc. Distance. 0J0 1,48 2° 30,' 9 1 52,4 0''031 0,048 0''074 0"086 Erreur probable de la moyenne de trois mesures. O',' 70 1,48 1° 27 ,1 1 3,6 0,018 0,028 0','042 0,050 Dans le cas qui nous occupe, les distances varient de 0^5 à 1 ^5 à peu près. Les erreurs probables des observations de MM. Struve fondées sur la moyenne de trois mesures, peu- vent être prises ici de 0,02 à 0,03, pour les angles de posi- tion; et 0^04 à 0,05 pour les distances. Or dans la première solution, le plus grand nombre des erreurs de position sont au dessous de 0,02; deux seulement s’élèventà 0^04 et 0^03. Les erreurs des distances, sauf les cinq que nous avons ex- ceptées tout à l’heure, restent au dessous de l’erreur pro- bable. Dans la deuxieème solution, la première observation de W. Herscbel est la seule qui donne une erreur de position s’écartant un peu de l’erreur probable; et les erreurs des di- stances sont tout aussi admissibles que celles auxquelles donne lieu la première solution. Nous ne voyons donc jusqu’ici, aucun motif sérieux de préférer l’un des systèmes d’éléments à l’autre. Examinons maintenant si l'on ne pourrait pas tirer parti d’une indication extraite des manuscrits de W. Herscbel, et à laquelle, du reste, Sir John Herschel n’attribue pas une grande importance. En 1734,58, W. Herscbel aurait vu le 103 Bulletin physico -mathématique 101 compagnon, dans le quadrant Nord suivant que nous pou- vons interpréter Sud précédent. A cette époque, la position tirée de la première solution, est 344° 8 avec une distance de 1,083; elle donnerait : nord précédent. Cette position ne s’accorderait avec l’indication de W. Herschel, qu’en ad- admettant qu’il aurait fait l’erreur d écrire n. f. au lieu de n. p., ce qui du reste n’aurait rien d’impossible. (D’après les chiffres que nous avons rapportés, une semblable erreur af- fecterait, soit l’observation de 1802, soit les publications de cette observation par Sir John Herscbel). Si nous passons à la 2e solution, nous trouverons pour la même époque ; po- sition, 923 14'; distance, 0,504; ce qui donne sud suivant; cela ne s’accorde pas d avantage avec l'indication d' Her- scbel. On devra remarquer dailleurs, combien cette position est voisine du parallèle de déclinaison passant par l’étoile centrale, et qu’il devait, dès lors, être difficile de décider, vu la faible distance, si elle était effectivement dans le quadrant sud suivant, plutôt que dans le quadrant nord suivant. D’ailleurs, cette circonstance remarquable, des deux étoiles situées sur le même parallèle, aurait nécessairement été no- tée par W. Herscbel, de préférence à la vague indication n. p. ou n. f. La discussion à laquelle nous venons de nous liv- rer, semble moins favorable à la 2e solution qu’à la première. Néanmoins nous ne pouvons rien en induire de concluant. Ayant épuisé les diverses considérations géométriques fournies par le sujet lui-même ; il devient indispensable d’a- voir égard aux circonstances physiques des observations de 1781 et 1802. Or, je lis dans les Transactions ‘philosophiques , tome 72, page 119. "1781 ; 9 Sept. rt Coronœ. Double, un peu inégales, blanchâtres. Elles paraissent en contact avec un gros- sissement de 227 fois ; et quoique je puisse les voir avec ce | grossissement, je ne les aurais certainement pas découvertes avec lui. Avec 460 fois, elles sont séparées d’un intervalle moindre que le V4 du diamètre. Avec 932 fois, elles sont parfaitement séparées, et leur intervalle, un peu plus grand qu’avec 460 fois » Herscbel ajoute qu'il trouve le grossisse- ment de 2010 fois, trop fort pour ces étoiles. Je lis encore dans le même recueil, volume de 1803, page 349. <1802; 6 Sept. 7/ Coronœ. Position 89° 42 nord suivant; 2e mesure 89° 38 . Moyenne des deux mesures, 89° 40 . Erreur avec la moyenne, 2 . En considérant ces observations, nous ne nous tromperons pas, si nous admettons que, dans des circon- stances favorables et avec des soins convenables, on pourra déduire de la moyenne de deux mesures micrométriques, la position d’une étoile double, à un degré près». Rapprochons maintenant de ces documents, les distances des étoiles, tirées de nos éléments, nous aurons : Dates. D i s t a n c e s. 1ère solution. 2e solution. 1781,69 0,507 1?224 1802,69 1,493 0,631 Le récit que fait W. Herschel, de ses observations montre que la première a été difficile, à cause de la faible distances des étoiles. Avec 227 fois elles lui ont paru en con- tact; il a employé ensuite, des grossissements de plus en plus forts, jusqu’à celui de 2010 fois au quel il a été obligé de renoncer. Ces circonstances sont mieux en rapport avec la distance 0,407, qu'avec la distance 1,224 donnée par la 2e solution. Herschel aurait, en effet, plus facilement séparé les deux étoiles, avec un grossissement de 460 fois, si la distance s’était trouvée dé 1,2. La discussion de cette obser- vation rend donc le premier système d’éléments plus probable que le second. Quant à l’observation de 1802, nous voyons W. Herschel se borner a deux mesures, qui sont d’ailleurs très concordantes. L’observation ne semble lui présenter aucune difficulté. Ceci se conçoit dans la circonstance favorable qu’il rappelle, si la distance des étoiles est de 1,49 ou environ; mais on aurait de la peine à s’en rendre compte, s’il s’agissait de la distance o"631, qui répond à la 2e solution. Nous sommes donc conduits à regarder la première solu- tion comme plus probable que la 2e, sinon comme la véri- table. Nos prévisions à cet égai'd, seront confirmées ou dé- truites d’ici à quatre années au plus. En effet, je trouve, pour l’époque 1853,677. 1853,677 1ère Solution 2e Solution Position 303°44/ 356° 30' Distance „0,512 0,767 Les angles de position différeront à cette epoque, de 53 environ; tandis que la différence des distances ne s’élèvera qu’à 0,15, quantité dont les observations ne permettent pas de répondre en toute rigueur, quand les distances sont si faibles. La comparaison de l’angle de position observé avec ceux que nous venons de présenter, suffira donc pour déci- der laquelle des deux solutions doit être rejetée. Très pro- bablement on pourra se prononcer qvant cette époque; mais n’ayant jamais observé l’étoile i] de la Couronne, avec un in- strument aussi puissant que la grande lunette de l’Observatoire de Poulkova, je ne puis prévoir si les deux étoiles seront sé- parées pour cet instrument, lorsque le compagnon sera dans le voisinage du plus petit périhélie apparent de l’une ou de l’autre des deux orbites. Si l’on conçoit qu’il faille en outre tenir compte des erreurs des éléments, on reconnaîtra qu’il ne convient pas de fixer un délai trop l'approché, pour se pro- noncer définitivement. Paris le 25 Mars 1 849. 105 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 106 11. TROisiÈme Note sur les Etoiles Doubles; par M. YVON V1LLARCEAU. (Lu le 8 Juin 184-9.) £ de la grande Ourse. M. Sa vary qui, le premier, à abordé le pi’oblème de la détermination du mouvement elliptique des étoiles doubles a fait, comme on le sait, l’application de ses formules au sy- stème binaire | de la grande Ourse. M. Sa vary n’a présenté son résultat que comme un exem- ple de calcul, en indiquant la possibilité d’une grande diffé- rence entre ses éléments et les véritables. Les observations dont il disposait, n'allant que jusqu’à 1827, il est remar- quable que les déterminations qu’il en a déduites, ne s’écartent pas d avantage de celles auxquelles on arrive en employant des observations qui comprennent 20 années de plus. Les plus grandes difficultés qui se sont présentées à M. Sa vary, ont dû se trouver dans le passage des positions observées à celles qu’il leur substitue, et qui servent de base à ses calculs. Il est seulement à regretter que le savant académicien n’ait pas cru devoir entrer dans quelques détails à cet égard. M. Mädler s’est depuis occupé de la même etoile, et en faisant usage d’observations qui s’étendent jusqu’à 184-1, il a obtenu des éléments qui ne différent pas notablement de ceux que j'ai l’honneur de présenter à l’Académie. Le système de | de la grande Ourse se compose de deux étoiles de V et de 5e grandeur suivant M. Struve; MM. J. Herse hel et South les taxent de 6<’ et fi* \ grandeur. La plus ancienne des observations que l’on en possède date de 1781,97; elle est due à Herschel. On lui doit en outre deux observations faites en 1 802 et 1 804- ; celles-ci au point de vue de la détermination des éléments, n’équivalent qu’à une seide position distincte. — Depuis 1819 jusq’à l’époque actuelle, de nombreuses observations ont été faites par divers astronomes entre lesquels il faut surtout citer MM. Strove et Sir John Herschel. La suite de ces observations est presque non interrompue. J’ai obtenu une première approxim ationen fesant l’applica- tion de la nouvelle méthode que j’ai présentée à l’Académie dans la séance du 26 mars. A cet effet, et pour simplifier les calculs, j’ai réuni en six groupes, tant pour les angles de po- sition que pour les distances, 20 observations de position et 17 de distance, s’étendant de 1819 à 184-7. Une construction graphique préparatoire m’avait montré la possibilité d’opérer ce groupement, sans que le défaut d’uniformité da. s le mou- vement apparent dût entraîner de notables erreurs, eu égard à celles des observations elles-mêmes. J’ai reconnu, ainsi que je l’avais pensé d’abord, que ces observations seules, embrassant 28 années et comprenant un déplacement angulaire apparent de 152°, sont néanmoins insuffisantes pour la détermination même approchée des éléments: par exemple, on peut y satis- faire, dans la limite d’erreurs tolérables, en élevant la durée de la révolution à 166 ans; très probablement on pourrait encore la porter au delà de ce chiffre, comme en-deça du véritable qui est 61,5 ans environ. 11 y a plus: dans cette circonstance, le problème est doublement indéterminé, en ce sens que deux des constantes d'où dépendent les éléments, peuvent recevoir des variations indépendantes. Les anciennes observations sont nécessaires et suffisantes pour lever la double indétermination. En composant celle de 1781,97 aux observations modernes, on obtient immédiatement , pour valeur approchée de la durée de la révolution 62 ans. Le moyen mouvement s’en déduit; il en résulte une équation de condition entre les deux constantes indéterminées , propre à fournir aisément l’une de celles-ci en fonction de l’autre. De cette manière, il ne reste plus qu’une arbitraire dont on fixe la valeur par la condition de satisfaire à un angle de position unique résultant de la combi- naison des deux observations de 1802 et 1804. Le degré d’ap- proximation du résultat auquel je suis parvenu de la sorte, est assez satisfaisant malgré l’emploi d'observations un peu défectueuses comprises de 1819 à 1823, qui a pour effet d’al- térer les angles de position calculés dans cet intervalle. (Plu- sieurs de ces observations ont été faites aux instruments mé- ridiens). S’il ne s’était agi que d’obtenir une orbite de £ de la grande Ourse, j’aurais pu m’arrêter à cette première détermination. Mais il est important pour la discussion des observations et le perfectionnement des procédés micrométriques auxquels cette discussion peut conduire, d’obtenir le plus grand dégré de précision possible. Aussi me suis-je proposé de corriger mes premiers éléments, en fesant usage de toutes les observations connues d’angles de position, deux seules exceptées; et de toutes mesures de distances obtenues par M. M. Struve postérieurement à 1825. J’ai aussi employé une observation de 1848 que M. Otto Struve a eu l’obligeance de m’envoyer, et que j’ai reçue depuis l’achèvement de la première partie de mon travail. Au moyen des erreurs, résultant de la comparaison des observations avec les éléments approchés, j’ai formé huit groupes pour les angles de positions et cinq pour les distances. J’en ai déduit des positions dites normales que j’ai substituées aux observations. Les éléments corrigés, en fesant usage de ces positions normales, et comparés aux observations, m’ont donné, pour chacun des groupes ci-dessus, des erreurs dont lesmoyen- nes, coïncident à très peu près avec les erreurs qui résultent de la comparaison avec les positions normales. De ceci résulte la preuve que je n’aurais pas obtenu sensiblement plus de préci- sion en opérant sur toutes les observations, au lieu d’operer sur les positions normales. Je présente ici les éléments ap- prochés et corrigés, puis leur comparaison avec les obser- vations. 107 Bulletin physico-mathématique 108 Eléments de l’orbite relative de I de la grande Ourse en 1826, 0 j = “ 3$ ^ } 4? et & ^ Première approximation. Seconde approximation. Passage au Périhélie vrai 1817,436; 1879,436 1816,859; 1878,435 Moyen mouvement annuel 5,o 8064 5°, 8464 Angle (sin = excentricité) Longitude du noeud ascendant comptée du Nord 26° 2', 0 25° 33', 7 apparent en 18.34,4 vers l’Est. 276 5, 5 275 50,0 Distance du périhélie au noeud ascend. 311 5,3 308 57,2 Inclinaison. + 128 22, 6 +12711,4 Demi gr. axe (obsèrv. de M. M. Struve) 2", 4082 2", 4389 On en déduit: Durée de la révolution 62,0 ans 61,576 ans Excentricité 0,43891 0,43148 Dates Positions Distances Plus grand aphélie apparent. 1795,111; 1856,687 112° 46/4 3/ 0538 Plus petit périhélie apparent. 1814,760; 1876,336 356 12, 5 0, 8891 Plus petit aphélie apparent. 1824,461; 1886,037 247 15, 2 1, 7187 Plus grand périhélie apparent. 1828,881; 1890,457 218 25, 8 1, 6984 (Les angles de position des périhélies et aphélies apparents sont comptés de la même origine que le noeud ascendant.) Comparaison avec les observations. Observations. Observateur Première approximation. Seconde approximation. Date Angle de position Distance Gros- sisse- ment moyen Nom- bre de jours d’obs. Angles de position ca ulés — observés Distances calc. — observ. Angles de position calculés — observés. Distances cale. — observ dièdre en arc dièdre en arc 1781,97 143° 47' <— > 1 W. Herschel — 0°22' —0," 016 . . -4-0° 16' -4-0/011 -- . 1802,09 97 31 — — 1 id. -+-0 42 -4-0, 034 — -4-0 H -4-0, 009 — 1804,08 92 38 — — 1 id. -4-0 32 -4-0, 024 — -0 8 -0, 006 — 19,10 284 33 — — 2 W. Struve -4-5 34 -4-0, 129 — -4-1 0 -4-0, 025 — 20,13 276 21 — — 3 id. -f-3 54 -4-0, 099 — -4-0 26 -4-0, 012 — 21,78 264 42 — — 3 id. -4-2 21 -4-0, 065 — -4-0 4 -f-0, 002 — 23,29 258 27 — — 4 J. Herschi, et South -2 8 -0, 061 — —3 40 -0, lio — 25,22 242 32 — — — South -4-0 40 -4-0, 019 — —0 10 —0, 005 — 26,20 238 45 1", 747 600 3 W. Struve —2 10 -0, 063 —0, 080 —2 43 -0, 081 -0, 038 26,20 238 17 — — — South -M 42 —0, 049 — —2 15 — 0, 067 — 27,27 228 16 1, 715 570 4 W. Struve -4-1 4 -4-0, 031 -0, 051 -4-0 47 -4-0, 023 -0,015 28,37 224 1 — — — J. Herschel -2 8 —0, 062 — -2 13 -0, 065 — 29,02 219 0 — — — id. -1 31 —0, 044 — -1 30 -0, 044 — 29,35 213 35 1, 671 583 7 W. Struve -4-1 40 -4-0, 049 0,000 -4-1 44 -4-0, 051 -0, 022 30,58 206 18 — — — J. Herschel -4-0 ‘45 -hO, 022 — -4-0 55 -4-0, 027 — 31,08 201 32 — — — Hessel -f-2 15 -4-0, 067 — -4-2 26 -4-0, 073 — 31,25 201 7 — — — J. Herschel -4-1 34 -4-0, 046 — -4-1 45 -4-0, 052 — 31,34 201 55 — — — Dawes -4-0 11 -4-0, 006 — -H) 22 -f-0, oïl — 31,44 203 49 1, 706 600 5 W. Struve —2 22 —0, 071 -4-0, 002 -2 10 -0, 065 -4-0, 013 32,16 198 10 — — — J. Herschel -1 18 -0, 039 — -1 6 -0, 033 — 32,27 196 43 — — — Dawes -0 32 -0, 016 — —0 20 -0, 010 — 32,41 195 56 1, 750 600 5 W. Struve -0 37 -0, 019 -0,011 —0 25 -0, 01 3 -0, 006 33,14 189 58 s- — — J. Herschel -4-0 53 -4-0, 027 — -4-1 3 -4-0, 032 — 33,23 189 50 — — — Dawes -f-0 28 -4-0, 014 — -4-0 39 -4-0, 020 — 33,84 188 25 1, 762 1000 5 W. Struve — 1 43 -0, 054 -4-0, 037 — 1 34 —0, 049 -4-0, 036 35,41 ISO 11 1, 764 920 5 id. — 2 12 -0, 073 -4-0, 119 -2 10 —0, 07 1 -4-0,112 36,44 171 12 1, 972 800 4 id. -4-1 31 -4-0, 051 -0, 025 -4-1 26 -4-0, 04» -0, 034 37,47 165 19 1, 927 — 3 Voir Additam. -4-2 28 -4-0, 087 -4-0, 089 -4-2 18 -4-0, 080 -4-0, 078 37,53 167 23 — — — Encke -4-0 7 -4-0, 004 -0 3 —0, 002 — 38,43 160 23 2, 260 — 9 Voir Additam. -4-3 6 -4-0, 113 - 0, 176 -1-2 50 -4-0, 102 -0, 188 39,47 157 58 — -T- — Galle -4-1 11 -4-0, 045 — -4-0 50 -4-0, 031 — 40,25 152 14 — — — Kaiser -4-3 51 -4-0, 149 — -t-3 26 -4-0, 132 — 40 40 155 24 2, 286 858 7 W. et Otto Struve -4-0 7 -4-0, 005 —0, 055 —0 18 -0, 012 -0, 069 41,29 150 14 — — — Ma dl er -4-2 4 -4-0, 083 — -4-1 34 -4-0, 062 — 41,402 152 8 2, 282 858 6 Otto Struve -0 16 -0, Oil -4-0,025 —0 47 -0, 03 1 -4-0, 012 42,40 148 47 2, 410 858 4 id. -0 20 -0, 014 -0, 027 —0 55 -0, 038 -0, 040 44,788 140 52 2, 526 858 5 id. -4-0 14 -4-0, 010 -t-0, 033 —0 29 -0, 021 -4-0, 022 46,365 138 49 2, 620 858 4 id. -2 3 —0, 096 -4-0, 047 —2 51 -0, 132 -4-0, 038 47,407 131 50 2, 700 858 3 id. -4-2 15 -4-0, 107 -4-0, 034 -4-1 25 -t-0, 067 -i-0,025 48,406 128 43 2, 752 858 5 id. -«-2 55 -4-0, 142 | -4-0,042 -•-2 2 -4-0, 099 -4-0 034 109 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 110 Ces deux systèmes d’éléments ne présentent pas de notables différences; cependant la correction des premiers a eu pour ré- sultat d’atténuer sensiblement les écarts entre le calcul et l’ob- servation. Dans la 2e approximation , les plus fortes erreurs des distances sont relatives à 1835 et 1838; la dernière atteint presque 0,2; il est manifeste d’après la comparaison des ob- servations voisines, que la plus forte partie de ces erreurs doit être attribuée aux observations elles-mêmes. Les autres distances sont assez bien représentées. Quant aux angles de position, ils offrent des écarts de 0,10 à 0,13 qui sont au nombre de quatre seulement, et imputables en grande partie aux observations. En prenant la moyenne des écarts que. laissent subsister les éléments corrigés, on trouve, tant pour les angles de position, que pour les distances, le même nom- bre 0,04G. Ce résultat montre le parti avantageux que l’on peut tirer des distances observées par MM. Struve. (Je n’ai point comparé les distances observées par d’autres astro- nomes, attendu qu elles ne sont pas assez nombreuses pour qu’on puisse déduire la valeur du demi-grand axe correspon- dant à chaque observateur.) M. Struve estime que l’erreur probable d’une détermination fondée sur la moyenne de trois mesures, les distances étant peu différentes de celles consig- nées dans le tableau précèdent, est de 0,05 pour les distances et de 0,03 pour les angles de position. L’erreur moyenne ci- dessus est plus faible dans le cas des distances et de moitié plus forte dans le cas des angles de position. La concordance n’est pas ici tout à fait aussi satisfaisante relativement aux po- sitions, que celles que j’ai obtenue, dans mes recherches sur T] de la Couronne. Les écarts dans la 2e approximation pré- sentent des permanences de signe que la correction des élé- ments elliptiques ne peut faire disparaître. Quant 5 la cause, il ne saurait être question actuellement de la rechercher dans l’action perturbatrice d’une étoile qui échappe à la puissance des instruments astronomiques, ou dans un phénomène d'obser- vation, puisque les observations suffisent à peine pour déter- miner les constantes du mouvement elliptique. Paris, le 18 mai 1849. BULLETIN ©ES SÉANCES ©E LA CLASSE. Séance du 27 avril (9 mai) 1849. Lecture ordinaire. M. Hel mers en, pour s’acquitter de son tour de lecture, présente la seconde et dernière partie du voyage de M. Lehmann, à Boukhara et Samarkand. Il annonce que ce travail , destiné à être publié dans les Beiträge, sera accompagné de quelques cartes et dessins, indispensables pour en faciliter l’intelligence, mais qu’il se propose d’en ajourner l’im- pression, jusqu’à ce que M. Bunge aura livré au public la partie bota- nique de ce voyage. Lecture extraordinaire. M. Hess présente, de la part de M. Pierre Kotchoübey, répéti- teur de Chimie à l’Ecole d’Artillerie, et lit un mémoire intitulé: Re- cherches sur quelques combinaisons arsénicales. 1er Mémoire: Nou- veau procédé pour le dosage de l'arsenic et analyse des arséniates alcalins it alcalino-terreux. M. Hess en recommande l’insertion au Bulletin. Approuvé. Appartenances scientifiques. a) Musée zoologique. M. Brandt rend compte à la Classe de quelques nouvelles acquisi- tions du Musée zoologique dues à l’obligeance de MM. le Chambellan Tchihatchev, Kovalsky, astronome de l’expédition Ouralienne, et Grewingk, Conservateur du Musée minéralogique. La Classe charge le Secrétaire d’en adresser aux donateurs les remerciments de l’Aca- démie. M. Baer annonce à la Classe qu’il a engagé le Colonel Kovalevsky, chef de la nouvelle mission en Chine, de procurer à l’Académie les dépouilles d’un Djighetaï, ou âne sauvage, qui manque au Musée, et de tâcher en général d’acquérir, pour le Musée, les représentants de la Faune de Chine qu’il pourra rencontrer durant son séjour dans ce pays. b) Musée botanique et ethnographique. M. Helmersen met sous les yeux de la Classe deux échantillons do la racine musquée, dite Soumboul, et deux instruments en bronze provenant des mines tchoudes de l’Oural méridional ou de l’Altaï. Ces objets s’étant trouvés parmi les collections de Lehmann, l’Académie peut les cousidérer comme lui appartenant. Résolu de les déposer aux Musées respectifs et d’en informer, par des extraits, MM. les Directeur». Correspondance officielle. Lu une communication avec laquelle le Département de l’instruction publique adresse au Secrétaire perpétuel, par ordre do M. le Ministre, un traité manuscrit de trigonométrie rectiligne rédigé en langue rusie par M. Busse, dirceteur du 3me Gymnase, pour servir à l’enseigne- ment de cette science dans les établissements do la Couronne. M. le Ministre ayant demandé l’opinion de l’Académie sur cet ouvrage, le Secrétaire perpétuel annonce qu’il l’a envoyé à M. Struve, vu les ap- plications pratiques qu’il renferme. Approuvé. Une communication par laquelle le Département asiatique du Mini- stère des affaires étrangères annonce au Secrétaire perpétuel que le Consul de Russie en Egypte, ne connaissant pas le lieu du séjour ac- tuel de M. Cienkovsky, a remis entre les mains du Gouvernement égyptien les papiers destinés à ce voyageur, et que ce Gouvernement a enjoint à Haled Pacha, Gouverneur -général du Sennaar, de les faire passer à leur adresse et de munir le voyageur, en cas de besoin, de l’argent nécessaire jusqu’à la valeur de la somme fixée par l’Académie. Reçu pour avis. in Bulletin physico-m a thématique 112 Correspondance savante. Lu une lettre de Helsingfors par laquelle M. Nordmann, membre correspondant, annonce au Secrétaire perpétuel que M. le docteur Sa hlberg, professeur-adjoint à l’Université de cette ville, se propose de faire un voyage scientifique dans le Brésil, et prie de lui obtenir des lettres de recommandation aux agents diplomatiques de Russie dans ce pays. M. Nordmann rendant un témoignage très favorable au savoir et au zèle de ce savant et M. Brandt l’appuyant de son côté, la Classe autorise le Secrétaire à écrire à ce sujet à 31. de Sé nia vine, gérant le 31inistère des affaires étrangères en l’absence de M. le Chancellier. Le Secrétaire perpétuel présente un paquet cacheté dont 31. le docteur Cruse 11 prie l’Académie d’accepter le dépôt. Approuvé. Séance du 1 1 (23) mai 1849. Lecture ordinaire. 31. 31 id d e ndor ff lit un mémoire intitulé: Die Meeresmollusken Russlands . in ihren Beziehungen zur zoologischen und physikalischen Geographie erläutert. Ce mémoire sera inséré au Bulletin de la Classo. Lecture extraordinaire. 31. Baer lit une note intitulée: Einige Bemerkungen über den Kulan und das Dshigetai. Elle sera également publiée dans le Bulletin. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de 31. Pontus, docteur- ès-sciences à Cahors, département du Lot, un second mémoire: Sur les moyens préservatifs contre le Choléra asiatique. Résolu de renvoyer ce mémoire au Conseil médical du 31inislère de l’intérieur. Le Secrétaire présente, de la part de 31. Sehe nghel i dz e v, un mé- moire intitulé: Onncanie annnaateii a.«i feAU no bcjikhmt. Aoporasit, bo BCAKoe BpesiH roja h no B04,t, 6e3i> moctobt,. Renvoyé à 3131. Lenz et Jacobi qui ont à examiner un autre mémoire du même auteur. Correspondance officielle. Le Departement hydrographique du 31inistère de la marine accepte avec reconnaissance l’offre de l’Académie de laisser à 1 Amirauté d Ar- khangel l’hypsalographe qui a servi aux observations des marées de la mer Blanche et se charge de faire continuer ces observations soit par 31. Zaroubine, soit par quelque autre officier capable. Reçu pour avis. SÉANCE DU 25 MAI (6 JUIN) 184-9. L e < t u r c o r d i n a i r e. 31. Ruprecht lit un mémoire intitulé: Algoe Ochotenses. Die ersten sicheren Nachrichten über die Tange des Ocliotskischen Meeres (zu Mid- dendorf f’s Reise Bd I. Th. 11.). 11 le reprend après la lecture. Lectures extraordinaires. 31. Struve présente, de la part de 31. le professeur 31inding de Dorpat, et lit une note: Heber einige Grundformeln der Geodäsie. Le même 31. Struve présente, de la part de 31. Schweizer, astronome-adjoint à l’observatoire de 3!oscou, et lit une note: Veber die Bahn des im Au- gust 1847 in Moskau entdeckten Cometen. Ces deux articles seront pu- i bliés dans le Bulletin de la Classe. 31. Ruprecht présente pour le Bulletin et lit une note intitulée: Chup-tat , ein neues im Russischen Reiche wildwachsendes Bambusrohr. Le Secrétaire présente, de la part de 31. Schenghelidzev, un mémoire intitulé: Canota/ibi h.ih oKnnaacn 6e3i> .loiuaneii. Il est renvoyé à la Commission chargée d’examiner les deux mémoires précédents du même auteur. II a p p O r t S. 31. Lenz rapporte la note de 31. Offenheim, correspondant du 31inistère des finances à Vienne , et relative à un nouveau photomètre très perfectionné que l’inventeur offre au Gouvernement au prix de 100 ducats. On voit par cette note que l’auteur s’est parfaitement rendu compte des défauts des appareils photometriques usités jusqu’à présent et des conditions auxquelles doit satisfaire un bon photomètre. Si le nou- vel appareil possède les qualités qu’on lui attribue, 31. Lenz trouve le prix très modique, mais avant de le payer, il demande qu’il soit démontré par des preuves irrécusables: 1, que le nouveau photomètre est réelle- ment plus exact que les appareils connus, ce qu’accusera la comparaison immediate ; 2 , que l’exactitude de ses indications est indépendante de la couleur de la lumière mesurée; 3, que l’échelle livre la véritable mesure de la lumière, ou, ce qui revient au même, que l’instrument est un véritable photomètre, et non un simple photo scope ; 4, qu’il peut être employé entre les limites d’intensité, établies par l’auteur lui-même, c’est-à-dire depuis la flamme d'une lampe à esprit de vin jusqu’à la lu- mière de la chaux chauffée à blanc, enfin 5, qu’il est facilement trans- portable et n’exige aucun appareil auxiliaire. La Classe ayant ap- prouvé ce rapport une copie en sera adressée au Département des ma- nufactures, en réponse à sa communication. Propositions 31. Koppen rappelle à la Classe que déjà la Géographie de l’Empire est redevable à nos Astronomes d’une évaluation, exacte au possible, de la surface des Gouvernements de la Russie européenne, Après s’être concerté d’avance avec 31. Struve, il propose à la Classe d’inviter cet Académicien, en sa qualité de Directeur de l’Observatoire central, à faire étendre ce travail utile sur les autres provinces de l’empire, nom- mément sur la Sibérie et la côte Nord-Ouest de l’Amérique d’après les cartes de Pozniakov et du Département hydrographique dont il présente à cet effet un exemplaire. 31. Koppen einet le voeu de voir ce calcul institué par parties; 1, sur le Gouvernement do Tobolsk et spéciale- ment sur le district do Beresov; 2, sur le Gouvernement d’Yénisseïsk et particulièrement sur le district de ce nom; 3, sur le Gouvernement d’Irkoulsk et ses deux parties au-deça et au-delà du Baikal, ainsi que sur ce lac même; 4, sur la province d’Yakoutsk; 5, sur le lit- toral d'Okhotsk; 6, sur le Kamtchatka et 7, sur le pays des Tchouk- tchis. Résolu de transmettre la demande de 31. Koppen à 31. Struve. Correspondance officielle. 31. le Vice -Président adresse au Secrétaire perpétuel, de la part de 31. le 31inistre de l’intérieur et par ordre de Sa 31ajesté l’Empereur, une grappe de raisin carbonisée, découverte l’été dernier dans les mi- nes de Saraï, ancienne résidence de la Horde d’or, dans le Gouverne- ment de Saratov, district de Tsarev. Cet inféressant échantillon est re- mis à 31. Helmersen pour être déposé au 31usée minéralogique. Emis le 3 août 1849. J%? 170. BULLETIN DE Tome VIII. JW 8. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE S.»WT.PËTE«Î§I5«S)K®. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAL Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMiiTerc Ilpaii.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à AL Léopold Voss, libraire à Leipzig. S O M M A I R E. NOTES. 12. Sur la dorure galvanique appliquée en masse el sur quelques observations techniques et scientifiques qui ont été faites, à cette occasion. Duc de Leuchtenberg. 13. Chupp-lalt , nouvelle espèce de bambou , croissant à Vêlai sauvage dans l'empire de Russie. Ruprecht. BULLETIN DES SÉANCES. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 1T O T 1 S. 12. ÜEBER DIE FABRIK MÄSSIGE GALVANISCHE VER- GOLDUNG IM Grossen und über einige dabei gemachte technisch-wissenschaftliche Be- obachtungen, von MAXIMILIAN HERZOG VON LEUCHTENBERG. (Lu le 10 août 1849.) Ich versprach früher, der Verehrlichen Kaiserlichen Aka- demie von Zeit zu Zeit über die Leistungen der hiesigen gal- vano-plastischen Anstalt Mittheilungen zu machen. Es sind nun drei Jahre her, seitdem die galvanische Ver- goldung nach einem grossem Maasstabe als es früher geschah in Anwendung gebracht wurde. Im Jahre 1845 machte ich meine Methode bekannt, auf sicherm, bequemen und prakti- schen Wege die Quantität des verbrauchten Goldes und Sil- bers kennen zu lernen*), Diese Erfahrungen waren ausrei- chend, um die Vergoldung von beinahe 4000 Adlern, welche damals in Gang kam, mit Sicherheit übernehmen zu können. Diese Adler sollten als Verzierung für die Cuirassirhelme die- nen, waren in galvanischem Kupfer ausgeführt, und bildeten zusammen einen ungefährenFlächenraum von 20,000 Quadrat- Werschok, eine Fläche, die damals bedeutend schien. Aus- serdem ging die Vergoldung einer Menge bronzener Luxus- artikel ihren Gang, Doch gegen das Ende des Jahres 1846 *) Verfahren bei Vergoldung und Versilberung auf galvanischem Wege die Quantität des angewandten Goldes und Silbers kennen zu 'wnen. Bull, pkys.-math, y. V, p. 28 — 30, stand der Anstalt eine viel grössere Arbeit bevor, nämlich die Vergoldung der fiir die Isaakskirche bestimmten Capitäler und Basen. Zu einer solchen Vergoldung reichte die blosse K'enntniss des niedergeschlagenen Goldes nicht mehr hin. Die Vergoldung musste gleichfarbig sein , der Goldgehalt gleich- mässig verlheilt werden, dabei aber die Arbeit einfach und leicht bleiben. Zu diesem Ende machte ich eine Reihe Ver- suche, die in meinen «Beiträgen zur galvanischen Vergoldung« bekannt gemacht wurden. Auch blieben vor Beginn dieser be- deutenden Arbeit noch einige mechanische, aber nicht minder wichtige Vorbereitungen zu treffen übrig. Wenn ich hier in einige nicht wissenschaftliche Beschreibungen eingehe, so ge- schieht es, um im Allgemeinen die Grösse der Leistungen des vergoldenden Laboratoriums zu zeigen. Es waren 204 Paar oder 408 Stücke bronzene Capitäler so wie Basen, von einem Einzelgewichte zwischen 65 Pud und 7 Pud 10 Pf., und einem Gesammtgewichte von 7200 Pud oder 115,200 Kilogr. zu vergolden. Die Höhe der grössesten Capitäler und die Durchmesser der weitesten Basen waren 1 Arschin 14x/a Wers. und S Arschin 0% Wers. Dazu waren mehrere Kisten nöthig, wovon eine jede 5000 Liter Goldlliis- sigkeit enthalten sollte. Der bedeutende Werlh, welcher sich auf diese AVeise in jeder Kiste befinden musste, machte es nöthig, dieselben mit Umsicht zu construiren. Man nahm also eine mit dickem Kautschuck gefütterte Brettkiste, stellte die- selbe in eine etwas grössere mit Blei ausgeschlagene Kiste, goss auf den Boden der letzteren und in die Zwischenräume an den Seiten gelbes AVachs und umgab diese doppelte Kiste mit 1 Q^zolligen Brettern, um sie vor Beschädigung zu schützen. Diese solchergestalt construirten Kisten wurden je zu zwei 115 Bulletin physico -mathématique 116 um einen grossen beweglichen Krahn gestellt , mit welchem die Bronze-Stücke an kupfernen Kelten aufgehoben und nach Belieben durch zwei Mann in eine der Kisten oder auf den gegenüberslehenden Waschtisch gebracht wurden. Als Batterien wurden die von mir bekanntgemachten Coaks- Eisen -Batterien angewandt. Neben jeder der grossen Kisten befanden sich acht Paar derselben, welche bloß jeden Montag geladen, und die Woche hindurch nur aufgefrischt wurden, d. h. man befeuchtete den Goaks mit Salpetersäure. Um den, bei dem beständigen Gebrauch so vieler solcher Batterien, unvermeidlichen Geruch von salpetrichter Säure zu verhin- dern, wurden zu 4 Paar in bretterne Kistchen gestellt, welche mit doppeltem Deckel versehen waren. Auf dem innern durch- löcherten Deckel stand eine Schaale mit Aetzkaliauflösung. Die Goldauflösungen wurden nach meiner frühem Angabe zu 8 bis 10 Gr. per 1 Liter regulirl. Das nöthige Cyankalium wurde täglich pudweis in der Anstalt selbst bereitet. Ebenso geschah es, dass oft 20 — 30 Pf. Gold an einem Tage aufge- löst und in concretrirte Cyanauflösung verwandelt wurden: natürlich wenn der Bedarf eben stark war. Auf diese Weise kamen im Verlaufe von drei Jahren über 13 Pud oder 280 Kilog. in Verbrauch. Der Vergoldungsprozess selbst war natürlicherweise der gewöhnliche, nur die Munipulationen und die Quantitäten wa- ren grossartiger. Ein Bronzestück wurde an seine kupfernen Ketten befestigt und nach gehöriger Reinigung vermittelst des Krahns in die Kiste eingelassen, wo es so lange vergoldet wurde, bis die ganze Oberfläche matt war. Dann wurde es herausgehoben, in eine mit reinem Wasser angefüllte Kiste getaucht, auf den Waschtisch gebracht und dort mit Kratz- bürsten abgekratzt. Dieselbe Operation wiederholte man mit jedem Stücke dreimal, so dass erst nach dem dritten Mattwer- den die Vergoldung als vollendet angesehen wurde. Zweimal täglich wurden aus den Kisten Proben genommen, um genau den. Verbrauch des Goldes zu erfahren und nöthigenfalls ein- zelne Stücke aufs Neue zu vergolden. Dies geschah jedoch nur Anfangs, wo wan unsicherer war, und deshalb ängstlicher zu Werke ging. Sobald die Kisten nicht in Arbeit waren (z. B. Nachts) , wurden sie sorgfältig mit auf Rahmen gespann- tem Wachstuche bedeckt, um die darin befindliche Flüssig- keif vor Staub zu schützen. So wurden alle 408 Stücke ver- goldet, und es gelang auf diese Weise, eine Oberfläche von ungefähr 1300 Quadrat-Meter oder 2,560 Quadrat- Arschin gieichmässig und gleichfarbig zu vergolden: gewiss ein glück- liches Resultat! — Nicht unberührt darf ich zwei Punkte las- sen, die als Belege für die Zweckmässigkeit der galvanischen Vergoldung dienen können; erstens ist von den Arbeitern, w elche durchschnittlich immer bei dieser Vergoldung beschäf- tigt sind, keiner während der Arbeit erkrankt, nicht einmal während der im vorigen Jahre herrschenden Epidemie; und zw eitens ist der reine Verlust an Gold bei einem so bedeuten- den Verbrauche kaum auf 4 Pfund gestiegen. Bei der Vergol- dung so grosser Flächen durch Feuer und bei der Handha- bung so grosser und unbequemer Massen wären sicherlich viele Arbeiter erkrankt oder gestorben und der Verlust an Golde wäre ausserdem unverhältnissmässig grösser gewesen. An Beobachtungen und Bemerkungen fehlte es im Laufe dieser Zeit nicht. So z. B. wiederholte sich eine Erscheinung, w'elche bei dem galvanischen Kupferniederschlag beobachtet j wurde, auch bei der letzten grossen Vergoldung. Nämlich ohngefähr in der Hälfte der Arbeit riss bei einem nicht bedeu- tenden Gewichte die eine der kupfernen Ketten. Bei einem Versuche, der mit den übrigen Ketten angestellt wurde, ergab es sich, dass sie diese Belastung alle nicht mehr aushalten konnten. Das Kupfer war spröde, krystallinisch und ganz verändert in seiner Struktur. Diese Erscheinung lässt sich dadurch er- klären, dass die Ketten dem beständigen Durchgänge des gal- vanischen Stromes ausgesetzt wraren. Bei dem Bilden des gal- vanischen Kupfers fiel es oft auf, dass das erhaltene Metall so spröde war, und erst die Erfahrung lehrte, dass die Ano- den nach längerm Gebrauche ebenfalls spröde geworden wa- ren und ihre Eigenschaft dem gebildeten Kupfer mittheilten. Auch hier war die beständige Einwirkung des galvanischen Stromes die Ursache. Es entsteht dadurch nämlich, w ie einige Gelehrte bemerkt haben, eine Art fortwährenden Zitterns, wel- ches ja auch z. B. das Eisen bei seiner Anwendung zu Wa- genachsen, Kettenbrücken u. s. w. nach einiger Zeit so ver- ändert, dass dasselbe zuletzt unter einem weit kleinern Ge- wichte zusammenbricht, als es früher hat tragen können. So geht es auch mit dem Kupfer; die fortwährenden galvanischen Schläge bringen auch dieses Metall in einen Zustand, welcher weit hinter seinen ursprünglichen Leistungen zurückbleibt. Die zweiten kupfernen Ketten hielten bis zum Ende der gros- sen Vergoldung aus, waren aber hei angestellten Nachfor- schungen alle spröder geworden. Auch in den Auflösungen zeigten sich nicht minder interes- sante Erscheinungen. Einige Zeit, nachdem die Goldauflösun- gen in beständigem Gebrauche gewesen und nachdem sie öfters schon, theils durch blosses Zuschütten sehr conce.ntrirter Auf- lösung, theils durch Zuschütten von Cyangoldkrystallen ver- bessert worden waren, erschöpften sie sich so, dass sie zu ei- ner schönfarbigen Vergoldung nicht mehr tauglich waren. Sie wurden deshalb nur noch zur ersten Operation gebraucht, vergoldeten zwar gieichmässig, aber die Farbe der Vergol- t dung war rüthlich und fleckig. Die darauffolgenden zwei Ver- goldungen mit frischen Auflösungen gaben die nöthige Farbe wieder. — Es ist zu bemerken, dass hier in grossem Maass- slabe, wo man 5000 Liter behandelte, die Resultate genau dieselben waren, welche ich früher im Kleinen und als Ver- j such erhielt, und bekannt machte. Doch bald zeigte sich durch die Probe, dass der Goldgehalt nicht mehr der erforderliche war, und die Vergoldung gelang wirklich nicht mehr. Es musste daher an das Ausziehen des Goldes gedacht werden. Die ganze Masse abzudampfen und einzuschmelzen wurde für nicht zweckmässig erachtet, we- nigstens nicht für alle Auflösungen. Ich liess daher versuchen, die Nacht durch, alle Batterien mit einander zu verbinden, alle 117 de i/Académie de Saint - Pétersbourg. 118 Platinplatten als Anoden und Catoden in die Auflösung einzu- lassen, und so fortzuwirken, bis alles Gold sieb niedergeschla- gen batte, oder auf den Boden der Kiste gefallen war. Der Versuch gelang vollkommen, und die letzte Probe mit einem ganzen Liter gab kaum eine Spur Goldes. Die Cyanauflösungen wegzuwerfen, nachdem man auf gal- vanischem Wege so viel als nur immer möglich das Gold aus- geschieden hatte, würde sowohl wegen der Qualität als der Quantität der darin enthaltenen Salze schade gewesen sein. Freilich ist es wahr, dass sowohl das Cyankalium als das Aetzkali dieser Auflösungen, nachdem sie einige Monate in Anwendung gewesen sind, sich theilweise in kohlensaures Salz verwandeln; aber immer musste das Ganze noch eine hinreichend grosse Menge des erstem (Cyankalium’s) enthal- ten, welche auf irgend eine Weise nutzbar gemacht werden konnte. Der erste technische Versuch zu diesem Zwecke wurde auf folgende Art gemacht. Zu 10 Liter Kupfervitriol- auflösung, welche aus den Kisten der galvanischen Kupfer- Abtheilung der Anstalt genommen war , wurde so lange gold-erschöpfte Cyanauflösung gegossen, bis kein Niederschlag (bestehend aus; kohlensaurem Kupferoxyd, Cyankupfer und zum Theil aus Kupferoxydhydrat) mehr Statt fand. Dieser Niederschlag wurde, nachdem er durch decantation grosso modo gehörig mit Wasser ausgewaschen war, in einen kupfernen, 1000 Liter haltenden Kessel gelegt, mit Cyanauflösung über- gossen und bis zur völligen Auflösung des Kupferniederschlags gekocht. Auf diese Weise erhielt man eine Flüssigkeit, mit welcher man bei der Behandlung durch den galvanischen Strom eiserne und gusseiserne Gegenstände mit Kupfer über- ziehen konnte. Ausserdem gab diese Kupfercyanauflösung, nachdem Zinkvitriol zugegossen war, bis sich ein ziemlich be- deutender weisser Niederschlag gebildet hatte und nachdem das Ganze im Verlauf von k oder 5 Tagen von Zeit zu Zeit umgerührt und dann filtrirt worden war, eine Flüssigkeit, welche bei der Behandlung durch den galvanischen Strom Ei- sen und Gusseisen sehr schön bronzirte (mit Bronze überzog). Wie sorgfältig auch die Zubereitung des Cyankaliums in der Anstalt betrieben wurde, so enthielt dasselbe doch immer etw'as Eisen. Bei der Vergoldung im grossen Maasstabe schie- den sich immer aus der zu vergoldenden Bronze kleine Quan- titäten Kupfer, Zinn und Zink aus und gingen in die Auflösung über. Das Vorhandensein derselben offenbarte sieb mit der Zeit immer mehr und mehr an der Goldflüssigkeit, deren Güte übrigens in Bezug auf den Zweck ihrer Anwendung durchaus nicht schlechter wurde. Zu einer bekannten Periode der Ver- goldung (nachdem etwa die Hälfte des Goldes ausgeschieden ist) beginnt ein rother Niederschlag sich auf den Platin- Anoden zu bilden. Dieser Niederschlag wurde lange Zeit und immer mit gros- ser Wahrscheinlichkeit für eine besondere Goldverbindung gehalten, welche aus Goldoxyd mit Cyan Verbindung u. a. m. bestände, und deshalb wurde dieser Niederschlag sorgsam ge- sammelt, damit aus ihm das Gold durch spätere gemeinschaft- liche Bearbeitung der goldhaltigen Rückstände ausgeschieden wrerde. Nicht gering war meine Verwunderung, als ich die Bildung eines (dem Aeusseren nach) ganz gleichen Niederschlages auf der Anode in einer Flüssigkeit bemerkte, wo das Vorhanden- sein des Goldes gleich Null war, oder wo sich kaum merk- liche Spuren dieses Metalles gezeigt hatten, namentlich: in Kupfercyanauflösung, einem gelegentlich zum Gebrauche nützlichen Produkte der vom Golde erschöpften Auflösungen. Diese letzte Erscheinung erregte in mir den Wunsch, mit der Zusammensetzung dieser rothen anodischen Niederschläge genauer bekannt zu werden. Beide Niederschläge enthalten in ihrer Zusammensetzung Kalium, Kupfer, Eisen und Cyan. Sie lösen sich im Wasser nur zum Theil auf und zwar beim Kochen ; Salzsäure, welche sie in diesem Falle auch auflöst, giebt in dem Rückstände ein wenig schwarzes Pulver. Wenn man zu dieser letzten Auflö- sung Salpetersäure zugiesst, bildet sich ein gelbbrauner Nie- derschlag, welcher sich durch Säuren nicht weiter auflösen lässt. Königswasser und Salpetersäure verändern die Nieder- schläge, indem sie dieselben zu einer gelbbraunen Masse um- bilden und theiUveis auflösen. Wenn man sie mit Schwefel- säure begiesst, so lösen sie sich sogleich darin auf; wenn man dann Wasser in die Auflösung giesst, so ergiebt sich nur ein Niederschlag von einer gelbbraunen Farbe; aber wenn die Auflösung vorher durchgekocht wurde, so bildet sich hei dem Zuschiitten des AVassers kein Niederschlag. Gang der Analyse. Das Gewicht des Pulvers wurde zu- erst geglüht, dann mit Salpetersäure angefeuchtet, darauf al- les bis zur Trockne abgedampft; der Rest wiederum leicht geglüht, damit sich die Säure von den Metallen abscheide, und darauf gewogen. Dieser Rest bestand aus Eisenoxyd, Kupfer und salpetersaurem Kali. AVeiter wurde dieser Rückstand in Salpetersäure aufgelöst und das Eisenoxyd der Auflösung mit Ammoniak niedergeschlagen , das Kupfer aber aus der nach- bleibenden Flüssigkeit durch Schwefelwasserstoff als Schwe- felmetall ausgeschieden, dann in Salpetersäure aufgelöst und die Auflösung mit Aetzkali durchgekocht , damit sich das Kupfer in Oxydform niederschlage. AA^enn man nun das Ge- wicht der Eisen- und Kupferoxyde von dem ganzen Gewicht des Rückstandes abzieht, so erhält man die Menge des salpe- tersauren Kali, aus welchem durch Berechnung das Kalium gefunden wird. Die quantitative Bestimmung des Cyan geschah auf die längst und allgemein bekannte Art, d. h. indem man einen Theil des zu untersuchenden Stoffes mit einer dreithei- ligen Mischung (bestehend aus i Theil Aetznatron und 2 Thei- len Aetzkalk) glüht. Dabei scheidet sich wie bekannt der Stif- stoff des Cyan’s in Ammoniakform ab; dieser wird in Salzsäure gesammelt, der sich bildende Salmiak durch Chlorplatin nie- dergeschlagen und indem man den auf diese AVeise erhaltenen Platinsalmiak glühet, erhält man metallisches Platin (Platin- schwamm), nach dessen Menge die Menge des Stifstoffes be- rechnet wird und nach diesem letztem wieder der Cyan. * 120 119 Bulletin physico - mathématique Die Analysen zeigen folgende quantitative Zusammensetzung : ln 1(10 Theil. Atomgew. Das Alom-Verhältniss. K . . . . . . 18,08 . . . . . 489 . . , . . . 0,037 . . . ...2 Cu . . . . 17,30 . . . . . 390 . . . . . 0,043 . . .. .2 Fe . . . . 15,21 . . . . . 350 . . . . . 0,043 . . . . .2 Cy . . . . 49,87 . . . 100,40 . . 325 . . . . .0,153. . ...7 Die Formel wäre also (KCy -+- 2 Cu Gy) -4- (KCy -+- Fe2 Cy3). Das Salz, welches aus der Cyankupferaullösung gewonnen wurde, zeigte hei der quantitativen Analyse folgende Bestand- teile : In 100 Theil. Atomgew. Atom-Yerhaltniss. K . . . . . 10,41 . . . . . 489 . . . . . 0,021 . . . . . 1 Cu . . . . 24,94 . . . . . 390 . . . . . 0,063 . . . . . 3 Fe . . . . 15,17 . . . . . 350 . . . . . 0,042 . . ...2 Cy . . , . . 49,28 . . . 99,80 . . 325 . . . .0,151 . . . . . 7 Die Formel wäre also (KCy h- CuCy) -+- (2Cu Cy -+- Fe'Cy3). Da beide analysirten Salze das Aussehen eines krystallini- schen Pulvers hatten und beim Analysiren Zusammensetzun- gen zeigten, welche man vermittelst eigener Formeln aus- drücken konnte, so wäre es möglich zu glauben, dass zwei neue Cyansalze existiren. In diesem Augenblicke enthalte ich mich indessen, dieses positiv zu behaupten, indem ich viel- leicht noch unter dem Einflüsse des Zufalls sein könnte. Da- her muss man meiner Ansicht nach noch einmal die künst- liche Bereitung beider Anodenniederschläge mittelst des gal- vanischen Stroms, so wie auch noch einmal eine genaue quan- titative Analyse besagter Niederschläge vornehmen. Bis jetzt ist nur bemerkenswert!!, dass beide rothe Nieder- schläge ein und dieselben Bestandteile haben und sich im- mer sehr leicht durch die Wirkung des galvanischen Stroms in den Cyanauflösungen bilden, welche Kalium, Eisen, Kupfer und Cyan enthalten. Aber von da an , wo durch die Analyse die Zusammensetzung des rothen Niederschlages bestimmt war, hörte man auf, ihn bei der galvanischen Vergoldung zu sammeln. Bis jetzt war es noch noting, in solchem ungeheu- ren Maasslabe die Kupfer-Cyan- und Bronze-Cyanauflösungen als Produkte nützlicher zu machen und bei gelegentlicher An- wendung der erschöpften Goldauflösungen zu bereiten, und deshalb wurde ein bedeutender Theil der letztem bis zur Trockne abgedampft. Auf diese Weise erhielt man, wie vor- auszusetzen war, mehrere Zehnte von Puden einer Salzmasse, in welcher sich nach genauer Untersuchung das Vorhanden- sein von Gold zeigte. Jetzt war es nöthig zu wissen, 1) auf welche Art dieses Gold am vortheilhaftesten auszuziehen sei, und 2) ob der Werth des zu erwerbenden Metalles hinsicht- lich seiner Quantität die Kostens des Ausziehens lohne. Zur Beantwortung dieser beiden Fragen unternahm ich die Unter- suchung dieser obenerwähnten trocknen Salzmasse. Beim Schmelzen derselben im gusseisernen Kessel wurden alle Cy- amnetalle (Kalium natürlicher Weise ausgenommen) reducirt und sanken vermöge ihrer Schwere auf den Boden des Ge- fässes. Nach der Abkühlung war die Salzmasse von den oben- erwähnten Metallen geschieden , welche letztere dann w ieder in einem Tiegel zu einem König geschmolzen wurden. Auf diese Weise erhielt man eine Legirung von weisser Farbe und so spröde w ie Glas. Ein Pud der Salzmasse gab bei oben an- gegebener Behandlung ohngefähr 5 Pf. dieser Legirung. Durch die Analyse zeigte es sich, dass dieselbe aus Gold, Silber, Kupfer, Zinn, Blei, Eisen und Zink bestand. Nachdem sie zu Pulver zerstossen war, löste sie sich leicht in Salpetersäure auf, wobei sie ein unauflösliches bräunlich-graues Pulver hin- terlässt, bestehend aus Gold- und Zinnoxyd, welches, nachdem man es gehörig gewaschen, getrocknet und mit Cyankali ge- schmolzen, alles aufgelöste mit Wasser ausgewaschen und das nichtaufgelöste endlich mit Chlorwasserstoffsäure behandelt hat, reines Gold giebt. Die Chlorwasserstoffüüssigkeit, welche in ihrer Auflösung Zinn enthält, wurde vorsichtig bis zur Trockne abgedampft, die trockene Masse mit starker Salpe- tersäure behandelt und das Zinnoxyd, welches sich nicht auf- löste, auf den Filter gesammelt. Aus der salpetersauern Auflösung wrurde das Blei durch Schwefelsäure ausgeschieden, das Silber dagegen durch Chlor- wasserstoffsäure ; darauf wurde Schwefelwasserstoff durch die Flüssigkeit geleitet, das Schwefelkupfer auf dem Filter ge- i sammelt, mit Wasser, welches etwas mit Schwefelwasserstoff getränkt w ar, ausgewaschen, und aus der Auflösung das Eisen und Zink auf die bekannte Weise ausgeschieden. Auf solche Art erhielt man aus 110 Theilen der Legirung: Kupfer . . . . . 53,25 Blei . . . 15,09 Zinn .... . . . 22,79 Eisen .... . .. 1,54 Silber . . . . .. 0,90 Zink .... . . 1,40 Gold .... . . . 4,00 99,57 Die Gegenwart des Bleies in dieser Legirung stammt aller Wahrscheinlichkeit nach von der Löthung der Kupferkessel her, in welchem die erschöpfte Goldauflösung bis zur Trockne abgedampft wurde. Es ist bemerkenswert!), dass die Platin-Anoden, wie lange j und mit welcher bedeutenden Oberfläche sie immer auch im täglichen Gebrauche waren, ohne irgend eine Veränderung blieben, was aus der gänzlichen Abwesenheit des Platins so- , wohl in den erschöpften Goldauflösungen, als auch in der , trocknen Masse, wrelche durch Abdampfung dieser Auflösun- ( gen erlangt wird, und demnach in der obenerwähnten Legi- i rung hervorgeht. Was die zweite Frage anbetrifft, so ist das Ausziehen des Goldes nach obiger Beschreibung, indem man | die trockne Salzmasse glüht, sowohl wegen der bedeutendem Menge des dazu erforderlichen Brennmaterials, als auch, weil man die gusseisernen Kessel sehr dabei verdirbt, sow ohl aus- , serordentlich beschwerlich als wenig vortheilhaft. Aber die- I 12t de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 122 ses Ausziehen wird leicht und ziemlich vortheilhaft, wenn man nach Ansammlung einer bedeutenden Quantität dieses goldhaltigen Rückstandes denselben mit einem ganz geringen Beisatz von Silberglätte mit Hülfe der Holzkohle in einem nicht zu grossen Schachtofen von ohngefähr 1 1/2 — 2 Arschi- nen Höhe durchschmilzt. Es versteht sich, dass die weitere Scheidung des Goldes aus der auf diese Weise erhaltenen Le- girung auf dem obenbeschriebenen Wege betrieben werden muss. Fall, bei Reval den 20 Juni 1849. 13. C HU PP- T ATT, EIN NEUES IM RUSSISCHEN REICHE WILDWACHSENDES BAMBUSROHR. VoN F. J. RUPRECHT. (Lu le 25 mai 1849.) Als ich vor 10 Jahren die Ehre halte, der Academie eine Uebersicht aller damals botanisch bekannten Bambus-Arten zu überreichen, wusste ich wol aus alten Nachrichten, dass der Bambus in China bis in die Provinz von Peking verbreitet sei, hätte aber nicht erwartet, dass eine dazu gehörige Art auch im Gebiete des Russischen Reiches vorkömmt *). Bald darauf sah ich aus Pallas Neuen nordischen Beiträgen (B. IV. S. 132, 133), dass auf der Insel Urup, der südlichsten der Russischen Kurilen, an vielen Orten dichtes, wie ein Spazierslock starkes Rohr, so wie auf der benachbarten Insel Etorpu hin und wieder hohes und starkes Rohr wächst, wo- mit auch Angaben bei Steller übereinstimmten; doch liess sich ohne unmittelbare Ansicht des Gegenstandes nichts Po- sitives darüber sagen. Als indessen vor einigen Jahren die Sammlungen Wosncs- senski’s, welcher im Sommer 1844 auf Urup war, hier an- kamen, fanden sich wirklich von daher mehrere Exemplare einer Pflanze, die ich wol sogleich für eine neue Art Bambus erkannte, ohne jedoch im Stande zu sein, aus den blossen Blätterzweigen die Gattung und so die genauere Stellung im Systeme zu bestimmen. Ich machte hiervon eine kurze Erwäh- nung in den Symbolis pl. Boss. p. 227, wobei jedoch die Höhe vielleicht überschätzt worden ist. Seitdem sind neuerdings aus Urup durch Vermittlung des H. Dr. Tilling an Hrn. v. Fischer, Direktor des K. botanischen Gartens, Exemplare derselben Pflanze übersendet worden, welche zwar in einem fast abgestorbenen Zustande gesammelt, doch noch Einsicht in die Zusammensetzung des Aerchens gestatteten, so dass die Gattung erkannt werden konnte. Die genaueren Merkmale dieser neuen Pflanze, die ich Arundinaria Kurilensis zu nennen vorschlage, werde ich weiter unten angeben. Eine vollstän- dige Beschreibung nebst Abbildung muss ich mir noch vor- *) Selten werden Bambusstücke über das Nord-Cap an die Russisch- Lappländischen Küsten gespült ; solche waren vor einigen Jahren in Archangelsk zu sehen. behalten, bis es ferneren Bemühungen gelingen wird, voll- ständigere Proben davon zu erhalten. Eine Mittheilung dar- über noch bis dahin aufzuschieben, wäre nicht gerathen. Die in Japan so zahlreichen Bambus-Arten kommen so selten zur Blülke, dass Siebold während seines langen Aufenthaltes da- selbst nur 3 Arten mit Blülhen in spärlichen Exemplaren auf- treiben konnte. Arundinaria Kurilensis ist den Kurilen auf Urup unter dem Namen Chupp-talt (Xym.-Tari,) bekannt, wie aus der Angabe Wosnessenski’s auf der leserlich geschriebenen, der Pflan- ze beigelegten Etiquette und aus dem der Academie übersen- deten Berichte zu sehen ist. Es ist das bei K rasche ni nni- kow (Oniieame 3esfjn KaiuuaT. H. I.) in beiden Ausgaben (I. 113, II. 118) erwähnte öojiöoe, und ich zweifle kaum, auch dessen riiuinaHCKiii TpocTmiKTb. Diese Stelle gründet sich auf Stellers Manuscripte, die vielleicht nicht ganz deutlich zu lesen waren. In Stellers später herausgegebenen Beschreibung von dem Lande Kamtschatka heisst es S. 27 : die westlichen In- seln (damit sind eigentlich die südwestlichen Kurilen ge- meint) sind grösser, fruchtbarer und mit schönen Waldungen und Gewächsen versehen, darunter Limonen, Bamboes *), spanischer Rieth, u. s. w. Auch Pallas bestättigt , dass es schon hohe Waldungen auf Urup giebt, während alle nörd- licheren Inseln, mit Ausnahme von Ketoi und Rassagu bloss mit Gesträuchen bedeckt oder kahl sind. Dieses Bambusrohr wächst wahrscheinlich noch auf einer der von Urup nördlicher gelegenen Inseln. In einer in Ulm 1792 gedruckten Broschüre in kl. 8°, betitelt : Kurze geogra- phische Beschreibung der Kurilischen und Aleutischen Inseln. Aus dem Bussiselien heisst es S. 12 «In vielen Gegenden (der Insel Urup) wüchset auch ziemlich dickes Schilfrohr, welches man aber auch auf verschiedenen anderen Kurilischen Inseln antrifft.ii Der Autor hat weder sich selbst, noch seinen Ge- währsmann genannt. Vielleicht Pallas Neue nordische Bcitr. IV B. Eben so dunkel bleibt die Angabe Steller s a. O. S. 24, dass die Bewohner der 3ten Kurilischen Insel «vieles Mamba (soll heissen Mambu) oder Bamboe-Rielh mit sich bringen, so diese Insulaner alle zu Pfeilspitzen gebrauchen. « Es folgt daraus freilich noch nicht, dass dieses Mambu-Rieth dort wild wächst, indem es durch den Handel aus Urup oder Iturpu, der nach Müller ehedem zwischen diesen Inseln be- trieben wurde, dahin kommen konnte. Die Insel selbst hat Steller nicht namentlich angeführt, sie soll aber gegen 50 Wei’st von der 2ten Insel Burumuschi (Paramuschir) liegen. *) Barnboe, häufiger Bambu bei (len Holländern und in älteren bota- nischen Schriften ist nach Hamilton ein verdorbenes Wort aus dem hindostanischen Mambu, und kömmt in keiner indischen Sprache vor (Linn. Trans. XI. 478). Hamilton sagt, dass dieses unrichtige Wort zuerst durch P luknett ’s Schriften im J. 1696 eingeführt wurde, aber man kann es bereits- 1640 bei Parkinson Theat. bot. p. 1630 lesen: Canna ingens, Mambu vel Bambu dicta. Selbst in vielen älteren Wer- ken wird ausschliesslich Mambu gebraucht; z. B. im J. 1658 bei Visa Mantiss. Aromat. p. 185 und im J. 1605 bei Clusius Exoticor. p. 165, 259. Roch blieb es vergebliche Mühe, dem Sprachgebrauche entgegen- zuarbeiten. 123 Bulletin physico-mathématique 124 Sie ist wol verschieden von der IGlen Insel Kitui (Ketoi), welche nach Müller ( Sammlung 111. 90; Append, bei Steller p. 48) voll ist von Riethgras oder einem dünnen Rohre, wor- aus Pfeile gemacht werden. Pallas (a. 0. S. 128), welcher aus anderen Quellen als Müller schöpfte, stimmt damit über- ein, indem er erwähnt, dass auf lvetoi, der !5ten Insel nach seiner Zählung, «eine Art gegliedertes Rohr häufig wächst, doch nicht sehr dick wird." Auch auf der löten Insel Schi- muschir scheint von demselben Schilfe oder Rohre die Rede zu sein. Krascheni nnikow (a. 0. S. 112) giebt dieses Ki- tui’sche Rohr mit Kaitibiurb, oder gewöhnliches Schiitrohr {Pkragmites); mit diesem Worte bezeichnen die Russen noch heutigen Tages das Urup’sche Rambusrohr. Pkragmites scheint nicht östlich von Dahurien mehr vorzukommen, wenigstens sah ich noch keine Exemplare von Kamtschatka und den übrigen Russischen Besitzungen in dieser Gegend. Arundo Donax, von Georgi [Beschr. Russ. III. 705) für einige Kuri- lische Inseln angegeben, beruht ohne Zweifel auf einem Irr- thume und mag wol unser Bambus sein. Südlicher von Urup könnte ausser dieser Art leicht noch eine zweite Vorkommen. In der vom Lieutenante Da wj do ff zusammengebrachten, durch Krusenstern herausgegebenen Wörtersammlung aus der Sprache der Ainos, der Bewohner von Sachalin, Jeso und der südlichen Kurilen sieht man, dass die Ainos bereits zwei Pflanzen dieser Gattung unter- scheiden : S) topf — Rohr, Schilf. 2) pai — dickeres Schilf- rohr oder Bambus. Das Urupsche Wort Chupp-lalt hat damit keine Aehnlichkeit. Die Bewohner von Urup und Iturpu sind Kych-Kurilen oder richtiger Kych-K uschi und haben nach Müller, Steller und Krascheninniko w eine eigene Spra- che, die Pallas (a. 0. S. 138) bis nach Jeso ausdehnt. Man sieht aber hei Klaproth ( Apercu général ), welcher alle Ku- rilenbewohner zu den Ainos rechnet, dass die mitgetheilten Sprachproben aus 3 Sehr verschiedenen Dialekten bestehen, und selbst nicht gut mit denen Da wy doffs übereinstimmen. Die südlicheren Japanischen Bambusarten, im Allgemeinen Take genannt, von denen ich etwa 10 verschiedene unter- suchte, unterscheiden sich alle von der Kurdischen Arundi- naria. Diese Nachrichten waren sämmtlich von den Botanikern unbeachtet geblieben oder wieder in Vergessenheit gerathen, da sie sich auf keinen wissenschaftlichen Nachweis stützten. Jetzt, da der Beweis dafür vorgelegt werden kann, haben diese Angaben an Bedeutung gewonnen und eine Thatsache von Interesse für die Verbreitung der Pflanzen hinzugebracht. Ein Glied einer grossen Pflanzengruppe, die ihr Centrum vor- zugsweise in den Tropen hat, wider Erwarten bis zum 46° N.B. oder wahrscheinlich noch nördlicher *) auslaufend, und dort in Gesellschaft mit hochnordischen Pflanzen, wie : Lloydia, Leucanthemum arclicum u. a. unter gleichen klimatischen Ver- hältnissen gedeihend, ist immer bemerkenswerth und erin- *) Das hohe Schilfgras, welches Krusenstern ( Reise II. 174) in der Nadeschda-Bai auf Sachalin 54° N.B. fand, gehört vielleicht nicht zu den Bambuseu. nert an die charakteristische Pflanzenwelt Japan s, ein räth- selhaftes Gemisch nordischer tind tropischer Gattungen. Aber auch in öconomisch -technischer Beziehung ist diese Acquisition für die Russische Flora nicht ganz gleichgültig. Das Holz ist nämlich sehr leicht und dabei ausserordentlich fest, nicht biegsam; aussen strohgelb und polirt, innen rührig und in Abständen durch Scheidewände dicht geschlossen. Die Dimensionen an den untersten Theilen sind nicht bekannt; einige Berichte nennen es ziemlich dick, stark, andere dünn und einem Spazierstocke ähnlich. Die Eingeborenen verfertig- ten daraus ihre Pfeile. Chinesischer Industriesinn würde dieses Rohr in diesen armen Gegenden zu vielen nützlichen Dingen verwenden. Es kann in vielen Fällen durch keine an- dere einheimische Pflanze ersetzt werden. Arundinaria Kurilensis ist mit keiner der bisher bekannten Arten dieser Gattung nahe verwandt. Die Nordamerikanische A. tecta ist die einzige Arundinaria, bei welcher die obere Balg- spelze immer stark ausgebildet ist, die untere aber oft fehlt. Dasselbe Verhältniss findet sich bei A. Kurilensis , die man also am ehesten mit ihr vergleichen könnte, obwohl sie sonst von ihr mehr atmeicht, als A. japonica Sieb, et Zucc. von A. macrosperma Michaux. Ein Beispiel mehr zu der bereits von anderen Botanikern bemerkten Aehnlichkeit zwischen der Japanischen und Nordamerikanischen Pflanzenwelt, die sich zuweilen mehr als Analogie, nicht als Affinität ausspricht. Die 2 Nordamerikanischen Bambus-Riethe weichen durch ihr Blattnetz von den Japanischen ab, welche zu einer verschie- ! denen Entwickelungsreihe gehören mögen, indem die meisten derselben durch die Quadrat -Netze ihrer Blätter sich aus- J zeichnen. An den rispentragenden Exemplaren, von welchen 2 Fuss lange Enden abgeschnitten wurden, konnte ich folgendes be- merken. Die längsten Internodien massen 3 Zoll, und hatten 3 Par. Linien im Durchmesser, davon 1 Lin. auf die Röhre kommen. Aus jedem Knoten entspringt ein Ast, so dass die Pflanze ziemlich stark verästelt sein mag. Die Aeste sind auf- recht, beinahe angedrückt. Die grösseren Blattflächen sind über 5 Zoll lang, an der breitesten Stelle 10 — 11 Linien, an der Basis abgerundet, eiförmig, an der Spitze ziemlich lang gedehnt. Zu beiden Seiten der Mittelrippe ö — 7 primäre und ; zwischen jeden derselben 7 — 8 secundäre Nerven ; die Zwi- j schenräume hell und durch undeutliche Querstreifen in Qua- dratnetze eingetheilt. Die untere Blattfläche hat eine blässere Färbung, 1/i derselben zeigt aber dem geübteren Auge eine andere Nuance; es ist dieselbe Erscheinung, die so deutlich bei Merostachys auftriü. F rangen an dem Ende der Blatt- ' scheiden fehlen gänzlich, ein seltener Fall bei Arundinaria , I Die Ligula ist ziemlich entwickelt, 1 Linie lang. Sowohl die Blatlflächen, als die Blattscheiden sind ohne Behaarung: bloss an der Gränze beider sieht man zuweilen einen Kranz von kurzen, dichten, grauen Haaren. Die sterilen Stammzweige haben 3 — 4 Blattscheiden, deren Blattflächen nach oben zu immer vollkommener entwickelt sind. Die Stammzwreige, welche sich in Rispen endigen, weichen von den sterilen da- 125 126 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. durch ab, dass 1 — 2 Scheiden weniger da sind und die Blatt- fläche sehr verkümmert bleibt. Die Rispe ist nur einfach ver- ästelt (eine Traube), erreicht zuletzt eine Länge von 2—3 Zoll, und trägt nicht mehr als 4 — 5 Aerchen, die auf einfa- chen, meist ziemlich abstehenden Stielen von 2 — 4 Linien sitzen. Axe und Nebenaxen der Rispe sind mit dichten, grauen, etwas langen und meist angedrückten Haaren besetzt, die sich auf die Internodien des Aerchens fortsetzen, und dort mehr seidenartig werden, auch einen Theil der Kelch- und Blüthenspelzen überziehen. Die Aerchen waren schon bis auf die unterste Bliithe abgefallen, in diesem Zustande waren die grössten nur 1/2 Zoll lang ; sie waren entweder vom Rücken aus etwas zusammengedrückt, oder auch von den Seiten, ohne dass jedoch der Kiel scharf hervortrat. Die Balgspelzen zeigten die oben erwähnte Eigenthümliehkeit ; die untere 1 Linie lang, von verschiedener Gestalt, an vielen Aerchen feh- lend ; die obere 2 — 4 Linien, breit eiförmig, oben in eine kurze Spitze auslaufend, unten verschmälert und die Spindel umfassend, am Rücken mit 7 — 9 erhabenen Linien'. Die un- terste oder erste Bliithe bestand : 1) Aus der unteren Spelze, welche 4 — 6 Linien lang, an der breitesten Stelle etwas un- ter der Mitte 1 Lin. breit war und in eine kurze Spitze ohne Granne sich endigte ; am Grunde und an den Seiten des un- teren Riickentheiles mit kurzen angedrückten Haaren, am Rücken 9 — II Nerven. 2) Aus der obexen Spelze, die 3 — 4 Lin. lang, kurzhaarig, fast 1 Linie breit, zweikielig und aus- wärts gefaltet war; in dieser Falte standen : a) microscopische Stachelhaai’e zu den verkümmerten Lodiculai’schuppen gehö- rend ; b) Staubfadenartige Rudimente ohne Antheren ; c) ein unvollkommenes Ovarium, mit 3 bis zur Basis getrennten un- ten nakten, oben federigen Griffeln. 3) Aus dem Spindelgliede des 2-ten Bliithchens, welches iya Lin. lang, hohl und am oberen Ende dicker war. Die sterilen Exemplai'e von Wosnessenski gehören zu dei'selben Art, haben aber grössere Blätter; die grössten Blattflächen sind x/2 Fuss lang, lx/2 Zoll breit, die Zahl der pi'imären und secundäxen Nerven ist jedoch nur um 1 grös- ser; das Quadratnetz ist deutlicher. Nac h s c hr ift. Hr. Wos ness en ski, vor Kurzem von den Russisch- Amerikanischen Kolonien zurückgekehrt , erzählt, dass dieser Bambus aufUrup an trockenen Stellen, Bergabhäugen sehr häufig wächst und ein dichtes undurchdringliches Gebüsch von Mannshöhe bildet, dessen einzelne dickere Röhren bis 2 Zoll engl. M. im Umfange haben. Wäh- rend eines 24stündigen Aufenthaltes konnten natürlich die inneren Theile der Insel nicht besucht werden, woselbst in geschützten Thälern die Dimensionen der Pflanze beträchtlicher sein mögen. August 1849. Ruprecht. BULLETIN BES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 8 (20) juin 1849. Lecture ordinaire. M. Wisnie wsky, pour s’acquitter de son tour de lecture, présente la continuation de son Système réel de l’analyse mathématique. Lecture extraordinaire. M. Struve présente, de la part de M. Y von Vi I larcea u , de l’Ob- servatoire de Paris, et lit deux nouvelles notes, la seconde et la troi- sième: Sur les étoiles doubles. Il en recommande l’insertion au Bul- letin. Approuvé. Mémoires présentés. Le Secrétaire présente, de la part deM. Schenghélidzev, trois suppléments de mémoires qu’il a adressés antérieurement à l’Académie, quatre nouveaux mémoires: a) sur un radeau de sûreté, h) sur un mo- i yen d’empècher les vaisseaux de chavirer et de couler à fond, c) sur la construction de quilles propres à détruire le roulis et le tangage, d) sur une nouvelle charrue perfectionnée ; enfin deux lettres par lesquelles 1 auteur demande à donner à l’Académie des explications orales sur son dynamoyène (cnjOTBopt) et la prie de lui obtenir des brevets à l’étranger sur ses nombreuses inventions. Tous ces papiers sont renvoyés à la Commission chargée d’examiner les mémoires précédents de M. Schen- ghélidzev. Appartenances scientifiques. Musée botanique. M. Meyer annonce à la Classe que le Musée botanique a reçu le microscope qu’avec l’autorisation de la Classe , il avait commandé à Greifswald chez l’opticien Nobert et que cet instrument, d’après le mé- moire de l’artiste, coûte HiaQg Thlr. de Prusse, somme qu’il prie d’al- louer sur l’état du Musée botanique. Approuvé. Correspondance officieile. M. le Conseiller privé Séniavine, dirigeant le Ministère des affaires étrangères, adresse au Secrétaire perpétuel une lettre de recommanda- tion auprès de notre Ministre au Brésil, pour le docteur Sa h lb erg de Helsingfors qui se propose de visiter ce pays. Le Secrétaire annonce qu’il a envoyé celte lettre à M. Nordmann qui en avait prié l’Aca- démie. Le Comité de l’exposition de l’industrie nationale prie l’Académie de i déléguer quelques experts pour juger de la valeur des objets exposés , tels que instruments de mathématiques et d’astronomie, préparations chimiques etc. La Classe nomme, outre MM. Hamel et Hess qui font déjà partie du Comité, MM. Struve et Jacobi et résout d’en in- former M. le Prince Youssoupov, Président du dit Comité. Correspondance savante. M. Struve communique à la Classe une lettre de M. Yvon Vil- la rceau à M. Olhon Struve dans laquelle l’astronome français 127 Bulletin physico-mathématique 128 soumet à une analyse critique la question de savoir si la loi do la gravitation universelle régit aussi les mouvements des étoiles doubles. La Classe en ordonne l’insertion au Bulletin. Séance du 22 juin (4- juillet) 1849. Mémoires présentés. Le Secrétaire perpétuel présente I) de la part de M. Schenghélid- zev, un mémoire intitulé: Ko.ieco 4Biia;iiTe.ib, et 2) de la part de M. Mathieu Berlinsky, un mémoire intitulé: Cnocoôx yaHaBaTb rycTOTy B034yxa. La première de ces pièces est renvoyée à la Com- mission chargée d’examiner les travaux précédents du mémo auteur, et la seconde est remise à M. Lenz qui la lira et en rendra compte à la Classe. Commun icatio n s. M. Struve annonce à la Classe que M. le professeur H a n - steen de Christiania, chargé par le Gouvernement Norvégien de diriger les opérations de la mesure de la portion du méridien qui passe par la Norvège, est parfaitement d’accord avec lui, M. Struve, sur la nécessité d’employer dans ces observations les mêmes méthodes et ap- pareils qui ont servi à la mesure de la portion russe de ce méridien, et d’en charger même, si faire se peut, un observateur parfaitement fami- liarisé avec ces méthodes et ces appareils. En conséquence, M. Struve a désigné à M. Ha ns te en et à l’Académie de Stockholm, comme par- faitement apte et préparé à cette mission, M. le docteur Lindhagen, jeune astronome suédois, séjournant depuis 2 ans à Poulkova et pre- nant une part active aux travaux de l’Observatoire central. Bien que l’Académie de Stockholm, pour sa part, ne paraisse point vouloir entrer dans ces vues, M. Struve croit néanmoins devoir mettre à la disposi- tion de M. Han steen les moyens qu’il possède et l’expérience qu’il a acquise et lui déléguer, à cet effet, M. Lindhagen, muni des instruc- tions nécessaires, d’autant plus que l’astronome norvégien lui a an- noncé expressément que son Gouvernement se charge des frais de l’ex- pedilion et qu’il ne s’agira par conséquent que de défrayer 31. Lind- hagen dans son voyage à Christiania, ce dont 31. Struve se charge par une allocation sur l’état de l’Observatoire, vu le haut intérêt scien- tifique qui se rattache à la mission projetée. Approuvé. 31. Helm er sen annonce à la Classe que, par ordre de l’Administra- tion centrale des mines, il doit faire une tournée géologique dans les provinces baltiques qui l’oblige à s’absenter de St,- Pétersbourg jusqu’à la mi-août. Reçu pour avis. Correspondance savante. 31. F o u r c a u 1 1 , membre de l'Académie de médecine de Paris, adresse à l’Académie deux ouvrages imprimés, savoir : Nouveaux prin- cipes de physiologie etc. 2 Vol. et Causes générales des maladies chro- niques avec prière de s’en faire rendre compte. Résolu d’y appeler l’at- tention de 31. Baer en l’invitant d’en rendre compte à la Classe, s’il y a lieu. AXT1T01TGŒ3S BXELIO^BAFHIQTTES. 1) Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reiches und der angränzenden Länder Asiens. Auf Kosten der Kaiserli- chen Akademie der AVissenschaften herausgegeben von K. E. v. Baer und Gr. v. Helmersen. XIII. Bändchen. 8vo. 1849; enthaltend : Kurzer Bericht über eine im Jahre 1846 von St. Petersburg nach Kasan, AVjatka und Wo- logda gemachte Reise, vom Akademiker Koppen. — Die Besteigung des Ararat am 29. Juli 1845 durch H. Abich. — Beiträge zur Kenntniss Finnlands in ethnographischer Beziehung, von Andreas AVarelius. Bergreise von Gi- lan nach Asterabad, von F. A. Buhse. Prix 2 R. arg. (2 Thlr.) 2) Leonhardi Euleri Commentationes arithmeticae col- lectae. Auspiciis Academiae Imperia lis scientiarum Pe- tropolitanae ediderunt auctoris pronepotes Dr.P. H. Fuss et Nicolaus Fuss. Insunt plura inedita, tractatus de numerorum doctrina capita XVI, aliaque. 2 Tomi (Tome I. LXXXA'Il et 584 pag. Tome II. VIII et 651 pages) grand in-4to. 1849. Prix 10 R. arg. (12 Thlr.) 3) Beiträge zur Pflanzenkunde des russischen Reichs. 6te Lief., enthaltend: Verzeichniss der vom Ilrn. Dr. Ko le- nati in dem mittleren Theile des Kaukasus, auf dem Kreuzberge, dem Kasbek und in den zunächst gelegenen Gegenden gesammelten Pflanzen. Von A. C. Meyer, gr. 8. 62 p. 50 Cop. arg. (15 Ngr.). 4) P. II. Fuss. Nachricht über eine Sammlung unedirter Handschriften Leonhard Euler’s und über die begon- nene Güsammtausgabe seiner kleineren Schriften. St. Petersburg 1849. gr. 8. 49 p. 15 Cop. arg. 5) Mémoires de l’ Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Sixième série; Sciences mathématiques, physiques et naturelles, l’orne huitième. Seconde partie; Sciences naturelles, Tome sixième. 3""” livraison. St.-Pétersbourg 1849 (84 pages, avec une planche.) Contenu de cette livraison. M. C. A. Meyer, Ueber die Zimmtrosen, insbesondere’ über die in Russland wildwachsenden Arten dersel- ben. Ein Beitrag zur Flora Russlands. (Page 1 — 40.) Le même, De Cirsiis Ruthenicis nonnullis commentatio botanica. (Page 41 — 58,) AI. F. J. Ruprecht, Bemerkungen über den Bau und das AVachsthum einiger grossen Algen -Stämme, und über die Mittel, das Alter derselben zu bestimmen. (Alit ei- ner Steindrucktafel.) (Page 59 — 70.)- Le même, Die Vegetation des rolhen Aleeres und ihre Beziehung zu den allgemeinen Sätzen der Pfianzen- Geographie (Page 71 — 84). Prix d’un tome à 6 li-j vraisons 8 R. arg. (11 Thlr. 6 Ngr.) Emis le 2d août 1839. ; (i Ci-joint un Bulletin bibliographique.) Æ 177. 178. BULLETIN Tome VIII. J\? 9. 10. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE S11KT. PÉTERSBOUR&. — — I. ~ ■ Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez AIM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMUTerb npaii.ieniH), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Y’oss, libraire à Leipzig. SO MM AI UE. MÉMOIRES. 3. Recherches sur quelques combinaisons arsenicales. 1er mémoire. Kotchoubeï. NOTES. 14. Recherches sur les alcoolates et sur le nitrate de magnésie. Khodnev. RAPPORTS. I. Sur V Atlas de l'Etna, par M. Sartorius de Waltershausen. Helmersen. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. * 3. Recherches sur quelques combinaisons ar- senicales par P. KOTSCHOUBE Y, répéti- teur de chimie a l’école d’artillerie. (Lu le 27 avril 1849.) 1er Mémoire. Nouveau procédé pour le dosage de l'arsenic et analyse des arsèniates alcalins et alcalino-terreux. L’arsenic et les diverses combinaisons de ce corps ont été l'objet de tant de travaux remarquables, que l’on serait porté à croire que les chimistes ont dit à ce sujet leur dernier mot. Cependant il existe encore quelques lacunes dans l’histoire de ce métalloïde; quelques questions regardées comme secon- daires sont loin d’ètre résolues. Ainsi, on ne s’accorde pas en- core sur la composition de plusieurs arsèniates, la composi- tion des arsenico-vinates a été mise en doute depuis le tra- vail de M. F elix d’Arcet, enfin plusieurs dérivés de l’hydro- gène arsénié ont encore été ou peu étudiés, ou bien sont en- core inconnus; d’un autre côté la séparation de l’arsenic avec d’autres métaux dans les alliages présente encore quelque difficulté. J’ai donc cru utile d’entreprendre une série de travaux ayant pour but l’étude des diverses combinaisons arsenicales. Ce travail est loin d’être terminé 1), car il m’a présenté dans son ensemble une foule de faits ^jui, envisagés au point de vue de la théorie, pourront être d'une certaine utilité; ils serviront à prouver l’analogie frappante qui existe entre le phosphore et l’arsenic, — et par conséquent l’utilité de la théorie des types chimiques. Mon premier soin a été de choisir une méthode pour le dosage de l’arsenic qui me permit de multiplier pour ainsi dire à l’infini les analyses, tout en leur conservant un degré d’exactitude convenable. Ces deux conditions ne se trouvant pas réunies dans les divers procédés maintenant en usage, etqui de plus, pour la plupart, sont d’une exécution difficile et incertaine, mon at- tention s’est donc tout naturellement portée sur les liqueurs normales qui déjà ont donné de si brillants résultats entre les mains des chimistes français. Il m’a semblé possible de réduire le dosage de l’arsenic à un simple essai à l’aide d’une burette graduée, d’autant plus que M. Raïewsky était déjà parvenu, en 1847, à résoudre d’une manière analogue la question difficile du dosage de l’acide phosphorique. En cherchant à rendre la détermination de l’arsenic facile et expéditive, tout en lui conservant le degré d’exactitude désirable auquel on parvient facilement par l’emploi du procédé que je vais décrire, j’ai eu un autre but; c’est de trouver en même temps un moyen facile et exact pour la sé- paration de l’arsenic d’avec d’autres métaux et entre autres celle de ce corps d'avec l’antimoine et l’étain. Cette dernière question, la plus difficile sans contredit de toutes celles dont s’occupe la chimie analytique,n’est cependant pas encore com- plètement résolue, malgré le dernier travail de M. Le vol sur ce sujet. 1) Des considérations particulières m’obligent seules de livrer à la publicité cette première partie qui, je le sais, est loin d’être complète. 13t Bulletin physico - mathématique 132 Le procédé de cet Labile chimiste est loin d’être pratique et exige de la part de l’opérateur une habileté et une patience peu communes, — aussi des expériences faites par moi dans ce sens mériteront, je l’espère, l’attention des chimistes. Ces essais, quoique encore incomplets, prouvent déjà la possi- bilité d'atteindre à un résultat satisfaisant, en combinant quelques opérations secondaires, d’une exécution facile, avec l’emploi des liqueurs normales. J’aurai l’honneur de les sou- mettre, dans un prochain mémoire, au jugement de l’Académie. Le procédé qui fait le sujet du présent article est fondé 1° sur l’insolubilité dans l’acide acétique de l’arséniate fer- rique obtenu par double décomposition, 2° sur la composition j toujours constante du précipité qu’on obtient en versant goutte | à goutte une dissolution d’acétate ferrique dans la dissolution d’un arséniate acidifié par l’acide acétique, 3" sur la soin- j bilité de ce précipité dans l’acide hydrochlorique, enfin 4° sur la facilité avec laquelle le zinc métallique réduit l’arsenic | dans cette dissolution. Voici maintenant la manière d’opérer: je suppose que l’ar- senic est ramené à l’état d’acide arsénique, terme moyen au- quel se rapportent mes expériences. On dissout la combinaison arsenicale dans l’açide acétique, ou bien dans tout autre acide, et dans ce dernier cas, l’on neutralise l’acide par un léger excès d’ammoniaque et l’on ajoute de l’acide acétique. La dissolution est alors précipitée par une liqueur conte- nant l’acétate ferrique 2). On reconnaît à la simple vue que tout l’arsenic est précipité, car la dissolution acquiert une co- loration rouge brique très sensible. Le précipité obtenu est recueilli sur un filtre à plis, lavé à l’eau froide et puis dissout sur le filtre même par une petite quantité d’acide hydrochlorique. Cela fait, on réduit le liquide par un barreau de zinc ou bien par du zinc en grenaille, une partie de l’arsenic se trans- forme alors en hydrogène arsénié et est emporté par le cou- rant gazeux, l'autre se précipite à l’état métallique au fond du vase. La liqueur se décolore complètement au bout de quelque temps et contient alors tout le fer à l’état de protoxyde. On filtre encore une fois pour débarrasser la liqueur de l’arsenic qui causerait des perturbations, on lave le filtre à l’eau bouil- lie et l’on dose dans la liqueur le fer par les dissolutions ti- trées (procédé des volumes). Celle que j’emploie de préférence est la liqueur normale de M. Margueritte, mes expériences m’ayant prouvé l'ex- cellence de ce précieux réactif. Son emploi est, comme on le sait, basé sur l’action réciproque des sels du protoxyde de fer et du permanganate de potasse. On a en effet 2) On peut éviter l’emploi de l’acétate ferrique qui est, comme on le sait, très instable; — le mélange de volumes égaux d’acétate de soude et d’alun de fer ammoniacal jouit de la même propriété; en effet on a: [Fe2 O 3 (S03)3 * -+- NH3, HO, S03] 3 NaOA = 3NaO, SO3-»- NH3, HO, SO3 -+- Fe^OjA3. KO,Mn20’-i-10(FeO,X)-i-8X=MnO,X-F-5 (Fe203,X3)-i-K0,X où X est dans mon expérience l’acide hydrochlorique. La fin de l’opération est déterminée par la coloration rose qu’acquiert le mélange. Toutes les fois qu’il se trouve des corps organiques dans le liquide, l’emploi du Caméléon miné- ral n’est plus aussi certain, aussi je le remplace dans ce cas par une dissolution titrée de chlorate de potasse, qui produit le même effet, sans avoir le même inconvénient. La réaction peut être exprimée par les deux équations suivantes. KO, CIO5 * -+- G1IC1 = KC1 h- 6IIO -h 6C1. 6C1 -+- !2FcCl = 6Fe„ CL. L o On reconnaît la fin de l’opération à l’aide d’une bande de papier coloré par du sulfate d’indigo. Avec un peu d’habitude l’on parvient facilement à terminer dans une heure une analyse (dosage) complète en employant la liqueur normale de permanganate, et dans une heure et demie tout au plus, quand on se sert de la dissolution du chlo- rate de potasse. Je remarquerai ici que, par l’emploi de la méthode que je viens de décrire, on évite la dessiccation, la paleination et la pesée, opérations fort incertaines lorsqu’on a à faire à des composés arsenicaux. Pour fixer mon point dé départ, j’ai déterminé avec le plus grand soin la composition exacte de T arséniate de peroxyde de fer qui se forme dans une dissolution acidifiée par l’acide ! acétique. La moyenne déduite d'un grand nombre d’analyses assigne à ce précipité séché à 100 degrés la formule Fe203, AsO5 -F- 5110. • et au précipité calciné celle de Fe203 AsO5. Connaissant la composition exacte de ce précipité, il devient facile de calculer chaque fois d’après le nombre de divisions (de la barette) employées, la quantité en centièmes d’acide arsénique contenu dans n’importe quelle substance. Supposons en effet qu’on aie agi sur O,1’7' 500 de matière et qu’on aie employé pour peroxyder le fer !5,^'1 2 de la burette (le titre de la liqueur correspondant à 0^,250 de fer pur étant 50,5) l’on a d’abord: 50.5 : 0*r,250 = S 5,2 : x d’où x = 0,075, la quantité de fer. D’un autre côté, l’on sait aussi que 700 de fer correspondent à 1437,5 d’acide arsénique dans une combinaison exprimée | par la formule Fe2 O, As O5, l’on a donc 700 ; 1437,5 = 0,075 : x d’où # = 0,153 (acide arsénique). donc les 0,^500 de matière contiennent 0,^r 153 d’acide ar- sénique, quantité qui exprimée en centièmes correspond à j 30.6 %. Pour vérifier l’exactitude du procédé, je l’ai soumis à un contrùle qui est pour ainsi dire sans réplique. En effet, des pesées très diverses d’arsenic faites en mon absence ont été toujours retrouvés à 6 ou 7/1000 près. De plus, dans le courant de mes recherches j'ai vérifié la , composition de quelques arséniates qui ont été déjà analysés 133 de l'Academie de Saint-Pétersbourg. par des chimistes dont l'habilité et la patience doivent être mis hors de doute; mes analyses correspondent parfaitement avec les résultats obtenus par ces derniers. Je citerai entre autres l’analyse de l’arséniate de soude cristallisé à 0° et de l’arséniate ammoniaco-magnésien obtenu par M. Le vol, qui m’a donné des chiffres théoriques. Pour rendre mon travail aussi complet que possible, et en partie pour vérifier l’utilité de mon procédé de dosage, j’ai analysé presque sans exception tous les sels que forment la potasse, la soude, l’ammoniaque, la chaux, la baryte, la stron- tiane et la magnésie avec l’arséniate hydrique ordinaire (acide tribasique). Sels cle potasse el de soude. Les sels neutres 3^aQ j AsO5 *, HO de Berzelius ont été obtenus en saturant une dissolution d’ar- séniate trihydrique par les carbonates de potasse et de soude. Le second sel cristallise à 0° avec 27 équivalents d’eau 3 4); quand on chauffe légèrement une dissolution concentrée du même sel, il se produit un trouble dans le liquide qui est dù à la formation d’un sel qui contient 14 équivalents d'eau et correspond alors au phosphate obtenu dans les mêmes circon- stances. Le sel de potasse correspondant 2KO, AsO5 est in- cristallisable et très déliquescent, il fond sans se décomposer à une température assez élevée; il en est de même du sel de soude. Les sels basiques j AsO5 ont été préparés en calcinant, dans un creuset fermé, l’arséniate hydrique avec un excès de nitrate de potasse et de soude et faisant cristalliser le liquide à la température ordinaire. Le sel de soude retient alors 24 équivalents d’eau, chauffé jusqu’à la température de l ’ébullition de l’eau, il abandonne complètement son eau de cristallisation et devient anhydre. Le sel de potasse cristallise en prismes aiguillés contenant des quantités sensibles d’eau de cristallisation, il est du reste très efflorescent On a obtenu les mêmes sels en ajoutant un équivalent de potasse ou de soude à la dissolution des sels neutres. Sels acides (deuto-arséniates). En ajoutant aux sels neutres une quantité d’acide égale à celle qu’ils contiennent, on ob- tient les sels acides j AsO0, 2HO. Le sel de soude cristallise avec 4 équivalents d’eau. Les deux sels retiennent l’eau de composition (2 équiv.) avec beau- coup plus d’énergie que les sels précédents; en effet, on peut les chauffer jusqu'à 200° sans les rendre anhydres. En mêlant les dissolutions des arséniates neutres de potasse et de soude entre eux et avec une dissolution d’arséniate d’am- moniaque, on obtient les sels doubles de Mitscherlich, qui d’après mes analyses doivent avoir les formules NaO, KO AsO5, HO -h 58 Aq. NaO, NH3, AsO5, 2HO 8 Aq. KO, NH5, AsO5, 2HO -+- X Aq. «). Arséniates d’ ammoniaque. J’ai été amené à des résultats qui confirment les idées théoriques sur l’analogie de ces sels avec les phosphates correspondants; en effet, voici leurs for- mules 2 (NH3, IIO), AsO5, HO sel neutre. (NH\ HO), AsO5, 2HO sel acide. 3 (NH3, HO), AsO5, — sel basique. Ils ont été obtenus comme 1 indique? elouze pour les phos- phates. Par la calcination tous les sels ammoniacaux perdent toute leur eau et tout l’ammoniaque, et si on a fait à l’air, il y a, comme l'a déjà observé Berzelius, une décomposition par- tielle de l’acide arsénique, en effet j’ai obtenu comme produits, de l'eau, de l’azote et le résidu contient de l’acide arsénieux. Je suis parvenu avec beaucoup de précautions à éviter cette décomposition, le résidu d’acide arsénique obtenu, m’a montré des réactions quelque peu différentes de celles de l'arséniate hydrique ordinaire, ce qui m’a fait même supposer la probabi- lité de l’existence d’un acide analogue à l’acide méta-phospho- rique de Graham. Cependant la transformation en acide tritoxique (AsO5, 3HO de Eremy) et beaucoup trop rapide pour qu’on puisse espérer d’étudier avec soin les intéressantes combinaisons de ce corps. Sels à base alcalino-terreuse. En analysant les sels que forme l’arséniate trihydrique (AsO5, 3HO) avec l’oxyde de calcium, j’ai été amené à des résultats qui me paraissent contredire plusieurs faits cités par mes prédécesseurs, ils servent en même temps de contrôle aux résultats obtenus par M. Ra- iewsky dans l’analyse des phosphates correspondants. 1er sel. 2CaO,HQ AsO0, 3HO a été obtenu en versant goutte à goutte une dissolution d’arséniate de soude neutre dans du chlorure de calcium el séchant le précipité obtenu (cristallin) au bain-marie. 2e sel. 2CaO, IIO, AsO°,2HO s’obtient en versant avec pré- caution une dissolution de chlorure de calcium dans de l’arsé- niate sodique, et séchant le précipité également à 100° 5). S'7 sei. 3CaO, AsO°-t-3Aq. s’obtient en versant de l'ammo- niaque dans l’arséniate alcalin et en ajoutant au mélange du chlorure de calcium ; il se produit également par l’intro- 3) En supposant que l’isomorphie des phosphates et arséniates cor- respondants est une vérité démontrée, il faudrait adopter, pour le phos- phate obtenu dans les mêmes circonstances, la formule 2NaO, HO, AsO5 -t-26HO, et cela contre l’opinion de M. Fresenius qui ne lui donne que 24 équiv. d’eau de cristallisation. 4) L’eau de cristallisation n’a pas été dosée dans le dernier sel. 5) Il en résulterait que l’opinion de la production de sels de compo- ! sition diverse, dans ces deux circonstances, est peu fondée, en tant sur- I tout que le fer sel n’est pas l’arséniate des minéralogistes, et que le 1 2d ne relient qu’un équivalent d’eau de plus que le premier. Bulletin physico -mathématique 136 135 duction da chlorure de calcium dans une dissolution d’arsé- niate d’ammoniaque basique, soit enfin en versant de l’eau de chaux dans le même sel 6). Si l’on ajoute un excès d’ammoniaque à une dissolution du sel neutre dans les acides, chlorhydrique ou nitrique, ou bien si l’on agit sur un mélange de chlorure d’ammonium, d arsé- niate de soude et chlorure de barium, il se précipite un sel cristallin qui a pour formule 3CaO, MI3, HO, AsO5 -+- 121IO, qui correspond au phosphate ammoniaco-magnésien dont la magnésie aurait été remplacée par la chaux et l’acide phospho- rique par l’arséniate hydrique. Chauffé à 125° il retient 2 équivalents d’eau et correspond alors au sel de baryte 2BaO, NH3, HO, AsO' -t-2 Aq. de M. Baumann. Calciné dans un creuset à l'abri des matières réductibles, le sel double laisse un résidu d’arséniate neutre de chaux anhydre 2CaO AsO5. Si on le calcine à l’air, il se produit en même temps de l'acide arsénieux qui est dù à une décomposition partielle ré- ciproque de ces éléments. 46 sel. CaO, 2H0, AsO5 h- Aq. s’obtient en dissolvant le sel neutre dans un excès d’acide arsénique-. Le liquide laisse dé- poser, après un rapprochement convenable, des cristaux la- melleux altérables à l’air. Quand on calcine fortement ce sel, il se produit une décomposition; il se forme de l’acide arsé- nieux qui cristallise sur les parois du creuset, et le résidu est alors un mélange d’arséniate et d’arsénite calcique. Si au lieu de le calciner fortement, on ne fait qu’élever la température, il se dégage de l’eau, et le résidu devient beaucoup moins so- luble dans l’eau et même dans l’acide acétique. L’hydrate d’ammoniaque produit dans les dissolutions aqueuses du sel acide un précipité blanc volumineux d’un sel basique, la liqueur filtrée laisse cristalliser un arséniate d’ammoniaque neutre. En dissolvant du carbonate de chaux récemment précipité dans un excès d’arséniate hydrique, on peut obtenir le même sel, qui cristallise cependant plus difficilement. Le sulfate hydrique produit un précipité blanc de sulfate calcique dans la dissolution concentrée du sel acide; il produit le même effet dans les dissolutions du sel neutre 2CaO AsO5 dans les acides, mais il m’a été impossible d’obtenir un sel acide pur par ce moyen. En effet: en chauffant le liquide, on obtient d’abord une masse saline demi-fluide qui retient une grande quantité d’acide sulfurique dont une .partie combinée à la chaux; en rapprochant encore davantage, la masse dégage du sulfate hydrique, mais il en reste toujours une quantité combinée à la chaux; d’un autre côté il y a décomposition de l’acide arsénique, de sorte que, vers la fin, on obtient un mé- lange d’arsénite, d’arséniate et de sulfate de chaux, et de l’a- cide arsénieux libre qui cristallise sur les parties froides de l'appareil. y sel, que j’appellerai bibasique GCaO AsO5 -f- GHO = 2(CaO)3, AsO5, GHO a été obtenu dans un liquide contenant un mélange de chlorure de calcium en excès et de l’arséniate de soude, il ne se. produit qu’à la longue dans la liqueur di- luée. Ce sel a un aspect amorphe, chauffé jusqu’à 120° il de- vient anhydre. GCaO, AsO5. Sels de barxjic et -de strontiane. Les précipités qu’on obtient en versant du chlorure de barium ou de strontium dans une dis- solution chaude d’arséniate de soude ont une composition ana- logue aux sels neutres de Berzelius 5sjg) j AsO5, IIO-t-Aq. Le premier de ces sels, le sel barytique se précipite à l'état d’écailles blanches satinées, douées d’un éclat argentin; il re- lient à 120° un equivalent d’eau de constitution. — Le sel sé- ché à 100° a une composition exprimée par la formule 2BaO, HO, AsO5 -+- 2Aq. Ce sel est complètement insoluble dans l’eau distillée, peu soluble à froid dans les acides minéraux, très soluble au con- traire dans ces derniers quand on élève la température jus- qu’à l’ébullition. L’ammoniaque versé dans la dissolution de ce sel dans les acides produit un précipité volumineux dont la quantité aug- mente par un excès du précipitant. Ce sel est le sel ammo- niaco-barytique qui a été examiné par Baumann, à l’eau de cristallisation près. D’après mes analyses, la formule de ce sel serait 2BaO MI3, HO, AsO5 -t- 4110. Ce précipité est très soluble dans l’acide acétique, et l’hy- draté de peroxyde de fer produit dans le mélange un préci- pité d’un sel basique, dont je parlerai plus tard. Le sel de strontiane 2SrO, AsO5, HO -h 3Aq. a un aspect terne, il est soluble dans l’acide acétique, très soluble dans l’acide hydrochlorique ; l’eau chaude le transforme en partie en arséniate acide (soluble) et dans un résidu amorphe qui est un sel basique et quelquefois un mélange réprésenté par la formule 2Sr0As05 -4- 3Sr0As05. C’est pour cela qu’il ne faut pas laver le précipité à l'eau bouillante. L’hydrate d’ammoniaque produit aussi dans la dissolution de ce sel un précipité blanc amorphe qui est un sel basique 3Sr0As05. Ce dernier sel, ainsi que le sel de baryte corres- pondant, se produit chaque fois que la liqueur ne contient pas un excès de sels ammonicaux, mais en présence d’un excès j de chlorure d’ammonium les précipités changent d’aspect et de composition, ils retiennent l’ammoniaque à l’état de com- 1 binaison. On obtient alors des combinaisons analogues à l’ar- séniate ammoniaco-magnésien. Du moins, si on a égard au rapport de l’ammoniaque à l’oxyde qui est I à 2. L’arséniate hydrique versé goutte à goutte dans les disso- lutions des acétates de baryte et de strontiane, y laisse dé- poser jïes précipités qui ont une composition analogue aux | sels neutres, obtenus par double décomposition. 6) Ce sel correspond au phosphate des os de M. Raïewsky. 137 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 138 Quand aux sels acides, ils ont tout -à -fait la composition déjà indiquée par Mitscherlich, le sel bary tique cristallise très facilement. En général tous les arséniates de strontiane sont beaucoup plus solubles dans les véhiculés que les sels de baryte corres- pondants. De plus, les sels de strontiane se dissolvent en partie dans un excès du sel d’où on les précipite par l’arséniate neutre de soude ; en cbauiîanl la liqueur liltrée, on obtient un précipité blanc (sel double?) qui peut être de nouveau dissout à froid dans le liquide. La formation des sels doubles dans ce cas n’est qu’une sup- position, vû qu’il m’a été impossible d’appuyer cette hypothèse par une analyse directe. La formation et la décomposition est trop prompte pour qu’on puisse espérer de résoudre cette question. Sels de magnésie. L'arséniate neutre 2Mg0,As03,H0-+-13Aq. a été obtenu soit en versant goutte à goutte de l’arséniate hy- drique dans l’acétate de magnésie, soit en précipitant du sul- fate de magnésie par de l’arséniate de soude neutre. Calciné à l’abri des substances réductibles, il se transforme en sel an- hydre. Le précipité cristallin obtenu par double décomposi- tion se décompose à la longue par l’eau bouillante, le résidu s’est trouvé être un sel basique 3MgO AsO5. L’arséniate ammoniaco- magnésien qu’on obtient toutes les fois qu’il se trouve du chlorure d’ammonium dans le liquide, ou bien quand on verse de l’ammoniaque dans la dissolution du sel neutre 2MgO, AsOJ dans les acides à une composition analogue au phosphate ammoniaco-magnésien. J’ai été à même d’utiliser cette production d’un sel à com- position constante (2MgO, NH3, HO, AsO5 -t- !2Aq.) pour la séparation de l’acide arsenieux d’une manière analogue à celle indiquée par M. Levol, dans quelques expériences sur lesquelles je reviendrai plus tard. Plusieurs faits qui ne se trouvent pas cités dans ce mémoire, surtout ceux qui ont rapport à la composition des arseniovi- nates des différentes bases (analyses dont je m’occupe en ce moment) réclament de nouvelles recherches, et c’est pour ce motif que je me réserve le droit de poursuivre cette étude. En achevant, qu’il me soit permis de témoigner ma recon- naissance à mon ami M. Raïewsky, déjà connu en Europe par ses travaux intéressants, pour les conseils qu’il a bien voulu me donner dans le courant de mes recherches. St.-Pétersbourg 20 max’s 1849. U O T B S. 14. Beiträge zur Kenntniss der Alkoholate UND DER SALPETERSAUREN MAGNESIA; VON A. CHODNEW, Prof, zu Charkow. (Lu le 10 août 1849.) Im Jahre 1827 machte Th. Graham die Chemiker mit ei- ner merkwürdigen Gruppe von Verbindungen bekannt, die er, der Analogie nach mit den Hydraten, Alkoholate benamxte1). Nach diesem Gelehrten nämlich, sollte absoluter Weingeist die Fähigkeit besitzen mit einigen wässex'freien Salzeix Ver- bindungen zu bilden, in denen Alkohol die Rolle des Kx'ystall- wassers spiele. Man konnte damals schon aus der erwähnten Abhandlung von Graham schliessen, dass, die Zusammensetzung der Al- koholate von ihm nicht genau bestimmt worden ist. Niemand hatte aber bis zur letzten Zeit diesem nicht ganz genau un- tersuchten, und sehr interessanten Gegenstände seine Auf- mex’ksamkeit geschenkt, um die schöne Entdeckung von Gra- ham zu vervollständigen. Und da man die Verbindungen, die Kulxl mann hei seiner Untersuchung «über die Einwirkung der saux’en Chlormetalle auf den wasserfreien Weingeist» 2) ex’halten hatte, gewöhnlich nicht zur Klasse der Alkoholate x’echnet, so blieben dieselben eben so gut, wie ganz vex’gessen. Im vorigen Jahre hat Einbrodt von Neuem die Aufmerk- samkeit der Chemiker auf die Alkoholate gex’iclxtet: dex’selbe verwix’ft aber die Existenz des Alkoholats der salpetersauren Magnesia; bezweifelt iibex’haxxpt die Möglichkeit von Alkoho- laten und betrachtet dieselben als blosse Gemenge 3). In letzter Zeit musste ich möglichst alles, was bis jetzt über den Alkohol geschrieben wurde, überlesen; und als die letzt- genannte Arbeit in meine Hände kaixx, sah ich beim aufmerk- samen Lesen ein, dass die Folgenxngen von Einbrodt un- richtig waren und dass die ganze Abhandlung von ihm, wo er auch die alten, längst bekannten Eigenschaften von salpeter- saurer Magnesia verwirft, aus einigen ungenauen Beobachtun- gen entstanden ist. Um meine Vermuthung zu bestätigen und hauptsächlich, um die Existenz von Alkoholaten, als Vex’bindungen von be- stimmter und einfacher Zusammensetzung, zu beweisen, habe ich eine Ax’heit unternommen, durch welche ich ganz befx’ie- digende Resultate erhallen habe. Ich fange von salpetersau- rer Magnesia an. Die Haupteigenschaften dieses Salzes wur- den zuex’st von Bergman sludirt und in seinem Opuscul beschrieben. Die Zusammensetzung desselben, obgleich sie von vielen : als B e r g m a n , K i r w a n , R i c h t e r etc., be- stimmt wurde, blieb bis zum Jahre 1838 nicht genau be- kannt. Zu dieser Zeit zeigte Graham 4), dass die kristallini- sche salpetexsaure Magnesia G Al. Wasser enthalte, wovon fünf oder alle sechs bei einer gewissen Temperatur verjagt wex’den können. Ganz neulich, wie erwähnt, hat Einbrodt denselben Ge- genstand beriihx't und hat dabei die frühei’en Angaben über die Zerfliessbarkeit und die Kry stallform des Salzes , ebenso wie die Angaben über die Existenz von einfach gewässertem und von wasserfreiem Salze zu Grunde gelegt. O o 1) DeutscheUebersetzung von S ch w eiger - Seid et, in Sch we i - ger’s Jahrbuch der Ch. und Phys. LY, 180. 2) Ann. der Ch. und Pharm. XXXIII, 101. 3) Ann. der Ch. und Pharm. LXY, 115. 4) Ann. der Pharm. XXIX, 18. 139 Bulletin p h y s i c o - m a t h é m a t i q u e 110 Ich habe mich aber überzeugt, dass die alten Angaben ganz richtig und die neuesten ganz grundlos sind. Dasselbe will ich jetzt mit folgenden genauen Versuchen beweisen. Salpetersaure Talkerde wurde durch Auflösen der Magnesia, alla in Salpetersäure bereitet und die erhaltene Lösung im Wasserbade bis zur Syrupconsistenz abgedampft. Beim Er- kalten verwandelte sich die ganze Flüssigkeit zu eine kry- stallinischen Masse: diese wurde zwischen Filtrirpapier aus- gepresst, ein Thei! davon in einer kleinen Quantität Wasser auf- gelöst und über Schwefelsäure verdunstet. Nach einigen Ta- gen bildeten sich in der Flüssigkeit schöne, wasserhelle Kry- stalle. Dieselben waren so gut, regelmässig und deutlich aus- gebildet, dass man ihre Krystallform auf der Stelle mit unbewaffnetem Auge unterscheiden konnte : sie bildeten rhombische Prismen von ein und ein - axigem Kry- stallisationssystem. Die meisten von den Krystallen wa- ren vertikale Prismen; man konnte aber dazwischen auch horizontale Prismen, Querflächen (selten) und Zwil- linge von Längsflächen mit einspringendem Winkel (sehr selten) Coden. Wenn man eine sehr flache Schale zum Verdunsten der Salzlösung über Schwefelsäure nimmt, so werden die meisten Krystalle zu horizontalen, sehr langen Prismen. Die bedeutende Grösse und Deutlichkeit der vertikalen Prismen erlaubte mir leicht, die Grösse ihrer Winkel zu mes- sen: der stumpfe Winkel inaas beinahe 122° 30 und der spitze Winkel 57" 30r. Ich habe auf verschiedene Weise regelmässige Krystalle zu erhalten versucht: aus einer concentrirten, warmen Lösung schossen beim Erkalten dieselben ebenerwähnten Krystall- formen an; eine ziemlich gesättigte kalte Lösung, der Sonnen- hitze ausgestellt, gab nach ein Paar Stunden auch sehr deut- liche rhombische Säulen. Und ich kann kaum begreifen, auf welche Weise Einbrodt die längst bekannte Krystallform von salpetersaurer Magnesia verworfen hat und demselbeq Salze die Krystallform von sehr lange nParallellepipeden mit genau quadratischer Basis zugeschrieben hat. Ich konnte auf keine Art die letztgenannten Kry stallformen er- halten. Wahrlich, wenn wir uns an die Arbeit von Einbrodt wen- den, so finden wir dort kein Bestreben möglichst grosse und deutliche Krystalle zu erhalten. Derselbe hat seine Krystalle unter dem Mikroscope beobachtet; sie waren also sehr klein und gewiss undeutlich: denn Einbrodt sagt (S. ÎÎ9), dass die von ihm untersuchten Krystalle abgepresst (wahrschein- lich, zwischen Filtrirpapier, und folglich theilweise zerdrückt) wurden undüstellenweise noch feucht waren. Aber um eine Krystallform zu bestimmen muss man immer, wenn es möglich ist, grosse und gut ausgebildete Krystalle darzustellen suchen, und nur in solchen Fällen zum Mikro- scope seine Zuflucht nehmen, wenn man eine kleine Menge von Verbindung zu seiner Disposition hat, oder wenn ziemlich grosse Krystal! formen nicht darstellbar sind, was alles zu un- rem Salze nicht passt. Die krystallinische salpetersaure Talkerde wird vollständig durch Auspressen zwischen Filtrirpapier getrocknet; wenn das Wetter klar ist, so kann man auch die Krystalle durch die Sonnenhitze ganz von mechanischem Wasser befreien. Das krystallinische Salz ist eine sehr zerfliessliche Verbindung. Von jener Eigenschaft konnte ich mich auf verschiedene Weise und bei mannigfaltigen Umständen über- zeugen. Den 26sten April, bei klarem Wetter, nahm ich eine ziem- j lieh grosse Quantität von durch Auspressen zwischen Filtrir- papier gewonnenem und durch die Sonnenhitze getrocknetem Salze und stellte dasselbe im Schatten in einer Porcellanschale auf. Das Salz wurde nach einigen Stunden feucht; man konnte auch hin und wieder am Bande der Schale wasserhelle Tropfen bemerken. Ich habe einige Krystalle von der Schale weggenommeri und auf ein Fensterglas gelegt: sie verwandet- j ten sich bald in eine Flüssigkeit. Zum Abend desselben Tages wurde der Himmel mit Wolken bedeckt und es hatte geregnet. Am anderen Tage, bei klarem und trockenem Wetter, zerfloss j aber das krystallisirte Salz auch recht bald. Wenn man zer- flossene Krystalle der Sonnenhitze in einer Schale ausstellt, so werden dieselben nach jein Paar Stunden wieder fest. Während meiner Arbeit habe ich hundert Mal und oft ganz regelmässige, grosse Krystalle genommen, um mich von der Zerftiessbarkeit des Salzes zu überzeugen; der Erfolg blieb immer derselbe: dass die salpetersaure Magnesia sehr zer- fliesslich ist. Und es versteht sich von selbst, dass das Zer- fliessen dieses Salzes, ebenso wie das Zerfliessen jeder ande-i ren zerfliesslichen Verbindung bei feuchtem Wetter schneller als hei trockenem von Statten ging. Was die Löslichkeit des krystallinischen Salzes im Wasser betrifft, so habe ich frühere Angaben darüber ganz richtig ge- funden; ich konnte aber nicht die Meinung von Graham von der Schwerlöslichkeit und die von Ure von der Unlöslichkeit des Salzes in Alkohol bestätigen: das krystallisirte und zwi- schen Filtrirpapier abgepresste Salz löste sich in ziemlich grosser Quantität, besonders beim Erwärmen, in Alkohol von 0,795 spec. Gew. bei 20° C. auf. Die Zusammensetzung von salpefersaurer Magnesia, als MgO, N05 -i 6HQ, wurde von mir bestätigt. 4,16 Grm. kryslallisirten, zwischen Filtrirpapier getrockne- ten Salzes wurden in einem bedeckten Platintiegel zuerst sehr langsam und schwach, zuletzt aber stark, bis zum Rothglühen, erhitzt. Es blieb 0,666 Grm. oder 16,00 Proc. Magnesia zurück 2,645 kryslallinisches Salz geben L 24 Grm. schwefelsaurer Magnesia, was 15,95 Proc. Magnesia entspricht. Um die Menge von Salpetersäure zu bestimmen, wurden 3,8 Grm. Salzes mit Schwefelsäure in einem gläsernen Re- törtchen bis zum Trocknen destillirt, das erhaltene Destillat mit kohlensaurer Baryterde gesättigt, filtrirt und die Baryterde durch Schwefelsäure gefällt. Die geglühte schwefelsaure Ba- ryterde machte 3,396 Grm. aus, was 41,49 Proc. Salpeter- säure entspricht. HI de l’Académie de Saint-Petersboürg Die eben gefundenen Zahlen sind genau genug, um die längst bekannte, aber nicht streng bewiesene 5), Formel von krystallinischer salpetersaurer Talkerde zu bestätigen : gefunden berechnet Magnesia 16,00 15,95 16,06 Salpetersäure 41,49 41,97 Wasser 42,54 41,97. Bei 100° C. schmilzt das krystallinische Salz und fängt an sein Krystallwasser zu verlieren. Um das Verhalten der kry- stallisirten salpetersauren Magnesia gegen hohe Temperatur gründlich zu studiren, habe ich einige sehr langsame, aber ganz entscheidende Versuche ausgeführt: 3,703 Grm. krystallisirten, zwischen Filtrirpapier abgepress- ten Salzes wurden in einem Platintiegel im Luftbade hei 110 bis 115° C. erhitzt; nach 6 Stunden machte der Verlust 0,773 Grm. oder 20,87 Proc. aus, was 3 At. Wasser entspricht; der vierte At. ging erst nach 9V2stündiger weiteren Erhitzung hei 115 — 120° fort, das heisst, das Salz verlor in 9 2 Stunden noch 0,264 Grm. oder einen At. ungefähr Wasser; um nun den fünften Atom auszutreiben musste ich das zurückgeblie- bene Salz 59 Stunden hei 120 — 355° C. erhitzen. Ich brauchte also im Ganzen 74x/2 Stunden, um fünf Atome Wasser aus der krystallisirten salpetersauren Magnesia hei 110 — 115° zu verjagen, oder mit anderen Worten, um das einfach ge- wässerte Salz zu erhalten. Wenn man das Erhitzen bei der- selben Temperatur fortsetzt, so verliert das zurückgebliebene Salz nichts mehr; selbst bei 210° 5 Stunden erhitzt verlor dasselbe bloss 0,22 Proc. Die ausgetriebenen fünf Atome Was- ser können unmöglich mit gleicher Kraft im Salze verbunden sein: dies folgt von selbst aus der Verschiedenheit der Zeit, welche zur Entfernung der drei ersten, des vierten und des fünften Atoms Wasser gebraucht wurde. Dasselbe kann man noch viel deutlicher aus folgender Tabelle ersehen . Nach wie viel Bei welcher Tem- Verlust für 3,703 Grm. und für Stunden. peratur. 100. 110 — 115° C. 0,672 Grm. 18,14 «7a 110 — 115° .. 0,773 1) 20,87 2 115 — 120° .. 0,940 » 25,76 4 115 - 120° .. 0,994 » 26,84 37* 120° 1,037 » 28,00 2 115 — 120° .. 1,073 .. 28,97 7 120 - 125° .. 1.115 » 30,11 8 120 - 125° .. 1,143 » 30,89 8 120 — 125° » 1,150 )> 31,05 8 140 — 150° .. 1,196 » ' 32,30 8 140 — 150° .. 1,238 .. 33,43 8 140 — 150° .. 1,263 .. 34,10 4 145 — 150° » 1,286 » 34,72 6 150 - 155° -. 1,300 » 35,10 5 O O 1,308 .. 35,10 5) Graham bestimmte nur den Magnesiagehalt: um die Formel aber festzustellen, musste er auch den Gehalt der Saure oder den des Wassers direct bestimmen. 1 42 Der vorletzte Verlust macht 35,10 Proc. oder 5 Atome Wasser ziemlich genau aus (5 At. Wasser = 34,96 Proc.). Wenn man krystallinische salpetersaure Talkerde bei einer bedeutend höheren Temperatur, als die vorhergehende, er- hitzt, so gehen fünf Atome Wasser in einer v iel kürzeren Zeit fort: dies ist leicht aus folg enden Versuchen zu ersehen: Nach wie viel Stunden. Bei welcher Temperatur. Verlust für 3,924 Grm. und für 100. 3% 140° C. 0,545 Grm. 13,88 % 200° .. 0,95 1 .. 24,23 3 Va O i-O fO CVJ 1,330 .. 33,89 17* 235 - 245° ! ,380 .. 35,16 Der letzte Verlust entspricht 5 Aq. Wenn man das zurückbleibende Salz länger erhitzt, so fängt mit dem sechsten Atome Wasser ein wenig Salpeter- säure zu entweichen an, welche sich in salpetrige Säure und Sauerstoff zersetzt. Die Resultate des fortgesetzten Erhitzen«: Nach 2 St. bei 235 — 245° C. Verl. 1,422 Grm. 36,23 Proc. » 6 .. .. 235- 245° » » 1,473 •» 37,53 » » 2 .» « 245 —250°» .. 1,500 » 38,22 .. .. 3 » » 250 — 255° » .. 1,705 .. 43,45 » Der zuletzt erhaltene Verlust macht 1,48 Proc. mehr aus, als welcher 6 Atomen Wasser entsprechen sollte. Dieser Ue- berseliuss mag von der entwichenen Säure abhängen. Aus den vorhergehenden Versuchen folgt: dass die ein- fach gewässerte salpetersaure Magnesia dargestellt werden kann, was übrigens schon längst von Graham be- wiesen worden ist6). Derselbe fand nämlich, dass 19,4 Grm. krystallisirten Salzes durch Erhitzen im Sandbade 6,60 Grm, verloren haben, was 35,10 Proc. oder 5 At. Wasser ausmacht. Einbrodt verwirft die einfach gewässerte salpetersaure Magnesia, obgleich ihm die eben genannte Arbeit Grahams bekannt war. Er will in der Uebersetzung von Graham’s Abhandlung [Ann. der Ch. und Pharm. XXL V, jiag. 18) einen Druckfehler in der Wasserangabe finden. Eine solche Mei- nung aber ist ganz unrichtig. Der Versuch, welchen Ein- brodt in seiner Abhandlung anführt, um die Ungenauigkeit der Wasserbestimmung von Graham zu zeigen, passt gar nicht dazu: denn dieser Versuch wurde von demselben zur Bestimmung der Magnesia und nicht zur Bestimmung des Was- sers ausgeführt. Die Zahlen 6,! 7 und 6, welche sich in der Abhandlung von Graham p. 18 finden, sollen gewiss alle beide die Atomenzahl von Wasser ausdriicken: und w irklich, die erstcre davon 6,17, wie ich mich durch die Rechnung überzeugte, entspricht genau, in Atomenzahien berechnet, der gefundenen Quantität Magnesia, und drückt folglich annähe- rungsweise die Atomenzahl vom Krystallwasser in salpetersau- rer Talkerde aus. Wenn man sich die Mühe giebt, die Abhand- lung Graham’s ein wenig weiter zu lesen, so findet man dort auf derselben Seite, bloss einige Zeilen niedriger, den Versuch 6) Ann. der Ch. und Pharm. XXIX, 17 — 18. 14 3 Bulletin ph ysi go - mathématique \U den ich schon oben angeführt habe und der die Existenz von einfach gewässertem Salze am Genauesten beweist. Ein anderer Beweis gegen die Existenz von einfach gewäs- serter salpetersaurer Magnesia führt Einbrodt aus seiner ei- genen Arbeit an. er fand nämlich, "dass 1 1,1624 Grm. kri- stallinischen Salzes beim Erhitzen in einem Retörtchen, bis rothe Dämpfe sichtbar wurden, blos 3,81 Grm. verloren ha- ben, indem die von ihm genommene Quantität Salzes 3,904 Grm. verlieren müsste, wenn das entwichene Wasser 5 Ato- men entsprechen sollte.» Ich muss aber dabei folgende Be- merkung machen: wenn man die Quantität von Wasser direct und genau bestimmen will , so nimmt man nie dazu ein Be- törtchen; dasselbe thut man besonders in dem Falle nicht, wenn das Retörtchen nicht stark genug erhitzt werden darf, um nicht alles Flüchtige daraus zu verjagen, und wenn man dabei noch eine Vorlage, wie Einbrodt es that, braucht. Denn es bleiben immer im Retörtchen selbst, ebenso wie auch im Halse desselben, Wasserdämpfe und kleine Wassertröpf- chen, welche sich an den Wänden des Retörtchens sammeln, zum Theil zurückfliessen und das Gewicht der zurückgeblie- benen Substanz vermehren. Aus diesen Gründen bekam Ein- brodt einen Verlust, der weniger als 5 Atome Wasser aus machte. Das auf die oben beschriebene Weise erhaltene einfach ge- wässerte Salz stellt eine geschmolzene, durchsichtige, nach seinem Erkalten glasartige Masse dar, welche sich im Wasser und im Alkohol leicht und vollkommen auflöst. Wenn man das einfach gewässerte Salz in einem Platintiegel durch die Hitze einer Spirituslampe zu erhalten sucht, so trifft man schwer den Punkt, wo das krystallinische Salz bloss seine 5 At. verliert: es geht immer damit ein wenig Salpetersäure fort, was freilich nur von der Ungleichheit der Erwärmung in allen Punkten des Tiegels abhängig ist und was die falsche Meinung, dass etwas Salpetersäure früher fortgeht, als 5 Atome Wasser verjagt werden, erklärt. Gehen wir jetzt zur wasserfreien salpetersauren Magnesia über: Die Existenz von diesem Salze wurde von Graham ange- nommen; derselbe sagt nämlich in seiner Abhandlung »über Bildung von Alkoholaten» [Schweiger s Ann. LV. 195) folgen- des: »es hat Schwierigkeiten, die salpetersaure Magnesia voll- kommen zu entwässern, ohne zugleich eine gewisse Menge Säure auszutreiben und das Salz theilweise zu zersetzen.» »Indess ist eine theilweise Zersetzung dieses Salzes von kei- nem erheblichen Einfluss auf den Erfolg des Versuches^ da der Alkohol nur den unzersetzten Theil des Salzes auflöst.» Graham hat aber keinen Beweis geliefert, dass das nach dem Erhitzen des sechsfach gewässerten Salzes Zurückgebliebene wirklich aus wasserfreiem Salze und Magnesia bestehe. Einbrodt verwirft wasserfreie salpetersaure Magnesia, ohne einen einzigen Versuch darüber anzustellen: derselbe sagt (indem er sich wahrscheinlich auf die theilweise Zer- setzung des Salzes bei einer hohen Temperatur gründet), dass «das wasserfreie Salz nicht erhalten werden könne» [Ann. der Ch. und Pharm. LXV, 1 IG). Es ist freilich wahr, wie ich es auch oben gezeigt habe, dass schon bei 235 — 245° C. ein wenig Salpetersäure sich zu zersetzen anfängt. Dies beweist aber noch nicht, dass das Gte Atom Wasser nicht früher ver- jagt werden könne, ehe der ganze Gehalt an Salpetersäure zer- setzt ist. Wir könnten also mit Graham annehmen, dass diet beim Erhitzen des sechsfach gewässerten Salzes zurückgeblie- bene Substanz eine Mischung von wasserfreiem Salze und Magnesia sei. Eine blosse Annahme aber, wenn sie auch ganz richtig zu sein scheint , darf nie ohne directen Beweis in der Wissenschaft bleiben : aus diesem Grunde habe ich einige Versuche angestellt, um die Existenz von wasserfreiem Salze ganz entscheidend zu bestätigen, oder um dieselbe, als unrich- tig, zu verwerfen. Das sechsfach gewässerte Salz wurde in einer Porcellan- schale zuerst schwach erwärmt; mit dem fortgehenden Ver- jagen des Wassers muss man aber die Flamme der Spiritus- lampe mit doppeltem Luftzuge stärker und stärker machen, so dass die Temperatur zuletzt sehr hoch sein muss7), lim einen grossen Verlust der Säure zu vermeiden, muss die FHis-j sigkeit am Ende der Operation beständig mit einem Glasstabe umgerührt werden; dabei verwandelt sich die flüssige Masse nach und nach in eine feste, weisse Substanz, welche nur bei einer viel stärkeren Erhitzung schmilzt, wobei sie auch viel Säure frei zu machen anfängt. Das Festwerden der ganzenj Masse ist das sicherste Zeichen, dass alles Wasser fortgejagt ist4 Man lässt nachher die Schale ein wenig kalt werden und legt das zurückgebliebene, noch ziemlich warme Salz in eine Glasflasche mit einem gut geschliffenen Pfropfen ein. - Ich unterwarf die auf die eben beschriebene Weise erhalj tene Verbindung einer Analyse: 3,598 Grm. davon Hessen in einem Platintiegel geglüht, 1,03 Gr. oder 28,90 Proc. Mag nesia zurück, was 1,23 Proc. mehr ausmacht, als der Forme MgO, N05 entsprechen sollte. 5,09 Grm. desselben Salzes wurden in Wasser aufgelöst alles löste sich dabei nicht auf; das Unlösliche wog, nach den Trocknen im Sandboden, 0,25° oder 4,91 Proc. Zuerst glaubt*, ich, dass diese unlösliche Substanz Talkerde wäre: ich be' merkte aber , dass dieselbe heim Glühen salpetrige Säur abgab. Die letztgenannte Bemerkung führte mich zu der Idee, das vielleicht eine basische salpetersaure Magnesia existi ren könnte. Zur Entscheidung dieser Frage habe ich eine ge nügende Quantität von der eben erwähnten unlöslichen Ven bindung dargestellt: dieselbe war weiss, pulverförmig, unlôç lieh in Wasser, in Alkohol und in Alkalien, löslich in Säurerj beim starken Erhitzen gab sie salpetrige Säure und Sauerstol 7) Ich konnte die Temperatur nicht genau bestimmen ; man find aber leicht durch Uebung den Punkt, wobei man die Flamme nie! mehr vergrössern darf. Freilich wissen wir schon, -dass das sechs Atom Wasser bei 210° C. zu entweichen anfangt: im jetzigen Fai aber muss man eine viel höhere Temperatur haben, um die Entwässi rung des Salzes zu beschleunigen. 1 45 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. î 46 aber kein Wasser. 0,602° davon, im Sandbade zuerst getrock- net, Hessen nach dem Glühen 0,322° oder 53,4-8 Proe. Mag- nesia zurück; folglich machte die fortgejagte Salpetersäure 46,52 Proc. aus. Diese Zahlen entsprechen sehr genau der Formel : 3MgO -+- NO 5. gefunden berechnet Magnesia 53,48 53,45 Salpetersäure 46,52 46,55 Damit wurde die oben besprochene Vermuthung von der Existenz einer basischen salpetersauren Magnesia gerecht- fertigt. Aus den vorhergehenden Facten kann man jetzt die Frage über die Existenz des wasserfreien Salzes ganz leicht entschei- den: wir haben gesehen, dass die durch ziemlich starkes Er- hitzen sechsfach gewässerten Salzes erhaltene Mischung 4,91 Proc. dreibasischer salpelersaurer Magnesia enthält; die übri- gen 95,09 Proc. können nur aus wasserfreiem Salze bestehen : denn 4,91 basischen Salzes enthalten 2,60 Magnesia, und 95,09 wasserfreien Salzes sollen der Rechnung nach 26,31 Magne- sia geben; im Ganzen soll also die Mischung von beiden Sal- zen 28,91 Proc. Magnesia enthalten, was genau der oben ge- fundenen Quantität Magnesia entspricht. Folglich ist die Exi- stenz von wasserfreier salpetersaurer Talkerde am deutlich- sten bewiesen, obgleich dieselbe in freiem Zustande, ohne Beimischung von drei-basischem Salze, nicht darstellbar ist. Das wasserfreie Salz löst sich in Wasser leicht auf, zieht Feuchtigkeit aus der Luft an, löst sich vollkommen und mit bedeutender Wärmeentwickelung in Alkohol auf. Nach dem Auflösen des wasserfreien Salzes in Wasser und nach dem Abdampfen bekommt man ein kristallinisches Salz, welches Krystallform , Zusammensetzung 8) und überhaupt alle Eigen- genschaften von gewöhnlichem sechsfach gewässertem Salze besitzt. Wenn man krystallisirte salpetersaure Talkerde über con- cenlrirter Schwefelsäure sehr lange Zeit stehen lässt, so be- kommt man zuletzt zweifach gewässertes Salz, wovon ich mich durch folgende Versuche überzeugt habe: 4,87 Grm. krystallisirtes Salz wurden in einer Porcellanschale über Schwefelsäure stehen gelassen; nach ein Paar Tagen wurde das Salz undurchsichtig, fing an in Pulver sich zu verwandeln; nach 11 Tagen machte der Verlust 13,55 Proc., nach 18 Ta- gen 19,57 Proc., nach 21 Tagen 23,03 Proc., nach 29 Tagen 27,82 Proc., nach 33 Tagen 28,25 Proc., nach 37 Tagen wie- der 28,25 Proc. und nach 40 Tagen noch ein Mal 28,25 Proc. aus; also hat das Salz in letzteren 7 Tagen nichts verloren, gewiss aus dem Grunde, weil dasselbe kein Wasser mehr über Schwefelsäure verlieren konnte. Der ganze Verlust von 28,25 Proc. entspricht ziemlich ge- nau 4 At. Wasser; nach der Formel sollte das Salz 27,97 Wasser verlieren, aber der kleine Ueberschuss von 0,28 Proc. mag nur von dem mechanisch beigemischten Wasser abhän- gig gewesen sein und das zurückgebliebene Salz muss durch die Formel MgO, NOs -4-2HO ausgedrückt werden. Das zweifach gewässerte Salz stellt eine weisse, grob -pul- verartige Substanz dar, zieht schnell Wasser aus der Luft an, löst sich in Wasser und in Alkohol vollkommen auf und macht dabei ziemlich viel Wärme frei; beim Erhitzen schmilzt sie zu wasserheller Flüssigkeit. Bei meiner Untersuchung der salpetersauren Magnesia habe ich auch das sogenannte salpetersaure Bittererde- Ammoniak untersucht und ich habe dabei einige Resultate erhalten, die mir Werth genug zu haben scheinen, um die- selben dem gelehrten Publicum vorzulegen. Fourcroy beschrieb noch im Jahre 1790 9) unter dem Namen: « Nitrate ammoniaco - magnésien » eine Verbindung, die er durch Zersetzung der einen Hälfte der salpetersauren Mag- nesia durch Ammoniak, oder des salpetersauren Ammoniaks durch Magnesia , oder noch durch das Zusammenmischen der Lösungen der beiden letztgenannten Salze erhalten hatte. Graham konnte aber nicht durch die letztere Methode die Doppelsalze von salpetersaurer Magnesia mit andern salpeter- sauren Basen darstellen 10): aus der Lösung schoss jedes der zusammengemischten Salze für sich an. Dadurch blieb also die Existenz von salpetersaurem Bittererde-Ammoniak zwei- felhaft. Um diese interessante Frage zu entscheiden, schien mir die von Graham gewählte Methode unbrauchbar zu sein: denn wir w issen nicht a priori , w ie viel man salpetersaure Magne- sia und salpetersaures Ammoniak zusammenmischen muss, um gerade ein Doppelsalz zu erhalten , und es kann möglich sein, wenn auch ein Doppelsalz existirte, dass wir, wenn wir zu viel von dem einen oder von dem andern Salze nehmen, eine Mischung von Krystallen aus dem Doppelsalze und aus dem einen der einfachen Salze erhielten. Es schien mir viel zweckmässiger, zur Darstellung des Doppelsalzes die Eigen- schaft der salpetersauren Magnesia zu benutzen, der zu Folge die Magnesia durch einen Ueberschuss von Ammoniak nur theilweise niedergefällt wird. Ich habe eine Auflösung salpetersaurer Talkerde durch ei- nen Ueberschuss von kaustischem Ammoniak gefällt, die da- bei erhaltene Flüssigkeit filtrirt und im Wasserbade concen- trirt. Die zurückgebliebene Flüssigkeit reagirte neutral und gab nach dem Erkalten grosse, rhombische, nicht ganz aus- gebildete Prismen. Dieselben wurden zwischen Filtrirpapier ausgepresst und der Analyse unterworfen. 2,227 Grm. davon Hessen nach dem Glühen 0,341 Grm. oder 15,31 Proc. Mag- nesia zurück. Obgleich dieselbe Menge Magnesia ziemlich gleich dem Magnesiagehalte in krystallisirter salpetersaurer Talkerde ist, so habe ich doch zuerst die eben erhaltene Verbindung für ein Doppelsalz angenommen: denn eine kleine Menge davon. 8) 9,317 Grm. krystallisirtes Salz Hessen nach dem Glühen 0,37 Grm. oder 15,96 Proc. Magnesia zurück. 9) Ann. de Chim. IV, 215. 10) Ann. der Pharm. XXIX, 18. 10 1 47 Bulletin physico-mathématique 148 mit kaustischem Kali erwärmt, gab Dämpfe, welche das ge- rüthetele Lacmuspapier blau färbten. Ich bekam aber durch eine quantitative Ammoniakbeslimmung so wenig von diesem Alkali, dass ich gleich meiner Meinung entsagen musste11): ich erhielt nämlich dabei nur 5,00 Proc. Chlorplatin-Salmiak oder 0,58 Proc. Ammoniumoxyd. Ein so kleiner Ammoniak- sehalt konnte nur, ohne Zweifel, von einer mechanischen Bei- mischung des Salpetersäuren Ammoniaks abhängen. Die von den obenuntersuchten Ery stallen zurückgebliebene Flüssigkeit wurde über Schwefelsäure verdunstet: sie gab am andern Tage sehr feine, lange und biegsame Nadeln, unter denen man auch rhombische Prismen unterscheiden konnte. Die erstem Krystalle wurden sorgfältig ausgewählt und durch Abpressen zwischen Filtrirpapier getrocknet. Dieselben be- sassen alle Eigenschaften des salpetersauren Ammoniaks und liessen nach dem Erwärmen und nach dem Glühen 1,02 Proc. Magnesia zurück, was gewiss nur von der beigemischten sal- petersauren Talkerde abhängig sein konnte. Aus den vorhergehenden Versuchen scheint zu folgen, dass ein Doppelsalz von salpetersaurer Magnesia und salpe- tersaurem Ammoniak nicht existire. Und es ist mehr als wahrscheinlich, dass Fourcroy ein Gemenge von beiden letzgenannlen Salzen für ein Doppelsalz genommen hat: we- nigstens hat derselbe keine genaue Analyse davon geliefert; er konnte selbst in diesem Falle, dem damaligen Zustande der chemischen Analyse gemäss, ein blosses Gemenge von ei- ner chemischen Verbindung schwierig unterscheiden, Ich gehe jetzt zu den Alkoholaten über. Wie erwähnt, Th. Graham hat eine schöne Entdeckung gemacht, dass einige wasserfreie Salze sich in Alkohol lösen und dass aus diesen Lösungen krystallinische Verbindungen von wasserfreiem Salze mit Alkohol erhalten werden können. Als Hauptbedingung des guten Erfolgs ist dabei, nach Gra- ham, die vorausgehende Darstellung ganz wasserfreien Sal- zes und möglichst wasserfreien Alkohols nothwendig. In den Beispielen, welche ich ausgewählt habe, war es möglich, ob- gleich mit einigen Schwierigkeiten verknüpft, die beiden Be- dingungen zu befriedigen, ich habe nämlich dazu salpeter- saure Magnesia und Chlorcalcium genommen. Ich habe mich bloss auf diese zwei Salze beschränkt: denn meine anderen Beschäftigungen erlaubten mir nicht, diesen interessanten Ge- genstand zur jetzigen Zeit vollkommen zu erschöpfen. Ich wollte nur bei meiner Untersuchung die Existenz von Alko- holaten, als chemische, nach stöchiometrischen Gesetzen zu- sammengesetzte Verbindungen ausser allem Zweifel setzen. Dieses Ziel wurde durch folgende Versuche erreicht. Die nach der oben beschriebenen Methode dargestellte was- serfreie salpetersaure Magnesia wurde in Alkohol von 0,795 12) 11) Um den Ammoniakgehalt zu bestimmen, erhitzte ich das oben erhaltene Salz mit einer Mischung von Kali und Kalkhydrat in einer Glasrohre und sammelte das Ammoniakgas durch Salzsäure. 12) Es ist schwierig, beinahe unmöglich, einen ganz wasserfreien Alkohol darzustellen. Dasselbe sagt auch Graham in seiner Abhand- sp. Gew. bei 20° C. aufgelöst. Die Flüssigkeit erwärmt sich habei nach und nach so stark, dass man kaum den Kolben, wo man das Salz aüflöst, mit der Hand halten kann. Die erhal- tene Lösung wurde gekocht und kochendheiss schnell und ohne Luftzutritt filtrirt. Ich bekam dabei eine wasserhelle Feuchtigkeit, die in einem Kolben gut verkorkt stehen ge- lassen wurde. Beim Erkalten bildeten sich darin einige sehr kleine Krystalle ; um die Bildung derselben zu beschleunigen, stellte ich den Kolben in Eis, und bald darauf fing die Flüssig- keit an fest zu werden, so dass ich nach einer Stunde eine krystallinische Masse aus dem Kolben herausnehmen konnte. Es war aber unmöglich, dabei die Krystallform von kleinen, zusammengruppirten Krystallen zu unterscheiden. Die krystallinische Verbindung wurde zwischen Filtrirpa- pier so gut wie möglich ausgepresSt (bis die Verbindung nicht mehr das Papier befeuchtete). Dieselbe stellte dann eine weisse, ziemlich weiche Masse dar, zeigte aber wenig Zusam- menhang; beim Befühlen hatte sie viel Aehnlichkeit mit Mar-j garin, • beim Erwärmen schmolz sie zu einer wasserhellen Flüssigkeit und gab Dämpfe, welche sich entzünden liessen und fortbrannten, bis die Verbindung ganz trocken wurde. 2,262 Grm. von der oben dargestellten und Alkohol enthal- tenen Verbindung liessen nach dem Glühen 0,218 Grm. oder 9,63 Proc. Magnesia zurück. Eine andere Bestimmung gab 9,55 Proc. Magnesia. 0,525 Grm. wurden mit Kupferoxyd verbrannt: ich erhielt dabei 0,646 Grm. Kohlensäure und 0,41 Grm. Wasser, was 33,60 Proc. Kohlenstoff und 8,67 Proc. Wasserstoff entspricht. 0,458 Grm. gaben, mit Kupferoxyd verbrannt, 0,565 Grm. Kohlensäure und 0,36 Wasser, oder 33,64 Proc. Kohlenstoff und 8,73 Proc. Wasserstoff. Aus den vorhergehenden Zahlen kann man folgende Formel für die eben erhaltene Verbindung berechnen. MgO, NCL -4- 3C4 II6 02. gefunden berechnet Magnesia 9,63 9,55 9,71 Salpetersäure u) 25,16 24,95 25,39 Kohlenstoff 33,60 33;64 33,85 Wasserstoff 8,67 8,73 8,64 Sauerstoff 22,94 23,13 22,57 lung «über die Alkoholate»: er hat nämlich verschiedene Methoden dazu gebraucht, und bekam immer einen Alkohol, der etwas Wasserj enthielt. Ich habe den Spiritus rectificatus zuerst durch wasserfreies kohlensaures Kali entwässert und dann zwei Mal mit wasserfreiem Chlorcalcium im Wasserbade destillirt: und doch erhielt ich zuletzt dea Alhohol, der von 0,795 sp. Gew. bei 20° C., also nicht ganz absolut; war. Graham brauchte Alkohol, dessen sp. Gew. 0,796 bei 60° Far. gleich war. In Einbrodt’s Abhandlung ist, wahrscheinlich durch ei nen Druckfehler, gesagt, dass Graham Alkohol von 0,976 anwandte (S. 116). 13) Da die Bittererde sich nur als salpetersaure Bittererde in der Verbindung mit Alkohol finden kann, so hielt ich es für überflüssig, die Menge von Salpetersäure direct zu bestimmen. 149 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 150 Also besteht der Alkoholat der salp etersauren i Magnesia aus 1 At. salpetersaurer Magnesia und 1 Al. Alkohol. Es ist sehr wahrscheinlich, dass Graham ganz dieselbe Verbindung dargestellt hatte; er hatte aber keine genaue Ana- lyse davon gemacht und aus dem Grunde die Zusammen- setzung des Alkoholats zweifelhaft gelassen. Er bestimmte nämlich bloss den Gehalt an salpetersaurer Magnesia, indem er glaubte, dass der Alkoholat der salpetersauren Magnesia bei schwachem Erhitzen nur seinen Alkohol verliere. Dies kann aber unmöglich xichtig sein: ich habe sehr vorsichtig und bei einem sehr schwachen Feuer die oben beschriebene Verbindung erwärmt und habe immer mit Alkohol das Fort- gehen von wenig Säure wahrgenommen. Auch eine gewogene Quantität Alkoholat, bei 115° erhitzt, liess nur 26,06 Proc. (Graham hat 26,8 Proc. erhalten) zurück, indem dasselbe ungefähr 35 Proc. zurücklassen sollte, wenn keine Säure da- bei fortginge. Aus diesem Grunde konnte die von Graham ausgeführte Formel für den Alkoholat der salpetersauren Magnesia nicht richtig gewesen sein. Was die obenerwähnte Abhandlung von Einbrodt und seine Meinung von Alkoholaten betrifft, so gehen dieselben, nach dem was ich eben auseinandergesetzt habe, von selbst zu Grunde. Und es ist wirklich schwer zu begreifen, wie man die Möglichkeit von Alkoholaten verwerfen kann, ohne einen einzigen von ihnen darzustellen zu suchen. Freilich hat Ein- brodt das Alkoholat der salpetersauren Magnesia zu erhalten gesucht, aber er ist dabei nicht der Vorschrift von Graham gefolgt , nach welcher man ein wasserfreies Salz nehmen sollte. Wenn man ein sechsfach gewässertes Salz nimmt, wie es Einbrodt that, so ist es kein Wunder, wenn man dabei keinen Alkoholat erhält: man müsste zuerst ein wasserfreies Salz darzustellen suchen und dann erst könnte man die Exi- stenz des Alkoholats der salpetersauren Talkerde bestätigen oder widerlegen. Zur Darstellung des Alkoholats der salpetersauren Magne- sia muss ich noch folgende Bemerkungen zusetzen. Wenn man die Lösung von wasserfreier salpetersaurer Magnesia in Alkohol bei freiem Zutritt der Luft verdunsten lässt, so be- kommt man nie einen Alkoholat von der oben angegebenen Zusammensetzung. Die Verbindung zieht dann immer aus der Luft eine gewisse Quantität Wasser an und verliert einen Theil von ihrem Alkohol. Und wenn man eine Lösung von wasser- freier salpetersaurer Magnesia in Alkohol, oder das auf die oben beschriebene Weise dargestellte Alkoholat lange Zeit beim Zutritt der Luft stehen lässt, so bekommt man zuletzt eine krystallinische Masse, welche gar keinen Alkohol enthält. Das Alkoholat verliert dabei seinen Alkohol und verwandelt sich nach und nach durch die Feuchtigkeit der Luft in ein ge- wöhnliches sechsfach gewässertes Salz; wovon ich mich durch vielfach wiederholte Versuche und Analysen überzeugt habe. Das feste Alkoholat wird beim Zutritt der Luft zuerst feucht und flüssig, dann verwandelt es sich nach und nach in eine ! krystallinische Masse von sechsfach gewässerter salpetersau- rer Magnesia, die zuletzt zerfliesst. Aus diesen Gründen erhält man schwierig das feste Alko- holat der oben gegebenen Zusammensetzung, wenn der Was- sergehalt des Alkohols mehr als 1 Proc. ausmacht. Ich habe einen Theil der Auflösung der wasserfreien Salpetersäuren Magnesia in Alkohol von 0,795 durch die Hitze einer Spiritus- lampe bis zur Syrupsconsistenz langsam verdunstet. Nach dem Erkalten in einem verschlossenen Raume bildeten sich darin keine Krystalle; wenn man aber die dickflüssige Masse der Luft aussetzte, so bekam man bald darauf die lvrystalle von sechsfach gewässerter salpetersaurer Magnesia. Diese dickflüssige Verbindung lies nach dem Glühen 12,5 Proc. Magnesia zurück. Ebenso bildeten sich keine Krystalle mehr in der Flüssigkeit, welche nach der Darstellung des festen Al- koholats zurückblieb. Ich habe diese Lösung über Schwefel- säure stehen gelassen: nach 10 Tagen wurde dieselbe zähflüs- sig und gab auf ihrer Oberfläche nur einige blättrige Krystalle, deren Kry stallform ich nicht unterscheiden konnte ; die Menge von Krystallen vermehrte sich aber nicht, und nach 3 Tagen blieb immer die ganze Masse flüssig und durchsichtig. Der Magnesiagehalt dieser Verbindung machte 12,76 Proc. aus. Die Beständigkeit des Magnesiagehalts in den zwei letzterhal- tenen Verbindungen lässt vielleicht die Existenz von einem Alkoholate voraussetzen, das aus salpetersaurer Magnesia, Al- kohol und AVasser bestehen konnte : da ich aber keine Ele- mentaranalyse davon gemacht habe, so kann ich zu jetziger Zeit nichts Bestimmteres von diesem Gegenstände sagen. Die Darstellung des Chlorcalciums - A 1 ko h o 1 ats ist mit mehr Schwierigkeiten verknüpft, als die des Alkoholats der salpetersauren Magnesia. Und wenn der dazu dienende Alkohol nur kaum 1 Proc. Wasser enthält, so offenbart sich die Gegenwai’l desselben schon störend auf die Bildung des Alkoholats und man bekommt nicht so leicht eine feste Ver- bindung von Alkohol mit Chloi'calcium. Wasserfreies Chlorcalcium löst sich in Alkohol von 0,795 spec. Gew. bei 20° C. (der ungefähr 1 Proc. AVasser enthält) und macht dabei eine bedeutende Menge AVärme frei. AVenn man einen Ueberschuss von Chlorealcium nimmt, so bekommt man beim Erwärmen eine gesättigte Lösung, welche nach dem Erkalten keine Krystalle giebt. Erst nach dem Abdampfen dieser Flüssigkeit bis zur Syrupsconsistenz bekam ich bei ih- rem Erkalten eine feste Verbindung, die, zwischen Filtrirpa- pier abgepresst, eine weisse, ziemlich weiche Masse dar- stellte; der Luft ausgesetzt, zerfloss dieselbe sehr bald; beim Erwärmen gab sie Dämpfe, welche sich entzünden Hessen; nach dem Glühen liess diese ATerbindung 60,57 Proc. Chlor- calcium zurück. In der Hoffnung, eine krystallisirte Verbindung von Alko- hol mit Chlorcalcium zu erhalten, habe ich eine Lösung des- selben in Alkohol von 0,705 bei 20° C. bereitet und über wasserfreiem Chlorealcium unter der Glocke einer Luftpumpe in leerem Raume stehen gelassen: nach einigen Tagen wurde die Flüssigkeit dick- und zähflüssig, blieb aber ganz durch- I 151 Bulletin physico-mathématique 152 sichtig. Einen Tkeil davon habe ich abgegossen und den an- dern unter der Glocke zurückgelassen: der erstei’e wurde so- gleich in einer verkorkten Flasche mit Eis umgeben. Bald darauf verwandelte sich die flüssige Verbindung zu einer krystallinischen , talgartigen Masse, welche aus der Flasche auf Fillrirpapier gelegt und so gut wie möglich abgepresst wurde. Diese Substanz besass alle Eigenschaften von der eben dargestellten Verbindung und Hess nach dem Glühen 60,43 Proc. Chlorcalium zurück. Der unter der Glocke zurückgebliebene Tkeil wurde nach 12 Tagen ganz trocken und fest; zerfloss schnell an der Luft, gab beim Erhitzen Dämpfe, welche sich entzündeten, und liess nach dem Glühen 60,54 Proc. Chlorcalcium zurück. Die Beständigkeit des Chlorcalciumgehalts in den drei oben- erhaltenen Verbindungen veraniasste mich, eine Eiemenlar- analyse von einer derselben auszuführen. Ich wählte dazu die Verbindung, welche durch das Erkalten der unter der Glocke zuerst concenlrirten Lösung erhalten wurde. 0,800 Grm. davon, mit chromsaurem Bleioxyd verbrannt, gaben 0,523 Grm. Kohlensäure und 0,405 Grm. Wasser, was 17,62 Proc. Kohlenstoff und 5,56 Proc. Wasserstoff entspricht. Wenn man das eben untersuchte Chlorcalcium -Alkohol at durch eine chemische Formel ausdrücken darf, so passt dazu am besten die folgende : 3 Ca Cl Hh 2C4 IIs 0.2 -+- 2 aq. gefunden berechnet Chlorcalcium 60,57; 60,43; 60,54 60,19 Kohlenstoff 17,62 17,58 Wasserstoff 5,56 5,06 Sauerstoff 16,39 17,17. Da der zur Darstellung des Chlorcalcium -Alkokolats ange- wandte Alkohol nicht ganz wasserfrei war, so könnte man vielleicht die eben erhaltene Verbindung als eine Mischung oder selbst als eine wahre chemische Verbindung von 2 (Ca CI u Cu4 II 02) mit Ca CI -s- 2 aq betrachten. Eine solche Annahme wird theilweise durch die Existenz der Verbindung Ca C!-t-2aq., welche von Graham und von Mitscherlich dargestellt wurde, bestätigt. Ich musste aber auch, um con- sequent zu sein, die Existenz von Ca Cl ~t- C4 II 6 02 beweisen oder dieselbe als unrichtig verwerfen. Dieses Ziel habe ich durch folgende Versuche zu erreichen gesucht; Der oben gebrauchte Alkohol von 0,795 wurde noch ein Mal über Chlorcalcium destillirt. Ich bekam dadurch den Al- kohol, dessen sp. Gew. bei 23° C. 0,790 gleich war. In die- sem Alkohol w urde wasserfreies Chlorcalcium beim Erwärmen aufgelöst, die dabei erhaltene Lösung schnell abfiltrirt und in einem verkorkten Kolben mit Eis umgeben. Es bildete sich da- rin eine krystallinische Verbindung, welche, aus dem Kolben herausgenommen und zwischen Filtrirpapier abgepresst, eine weisse, weiche Substanz darstellte. Dieselbe hatte, was ihre physikalischen Eigenschaften betrifft, sehr viel Aehnlichkeit mit dem Alkoholat der salpetersauren Magnesia. 2,23 Grm. Hessen nach dem Glühen 0,82 Grm. oder 37,58 Proc. Chlorcalcium zurück. 0,52 Grm. gaben, mit chromsaurem Bleioxyd verbrannt, 0,615 Grm. Kohlensäure und 0,402 Grm. Wasser, oder 23,25 Proc. Kohlenstoff' und 8,58 Proc. Wasserstoff. Die oben gefundenen Zahlen entsprechen ziemlich genau folgender Formel; Ca CI h- 2C4 H6 02. gefunden berechnet Chlorcalcium 37,58 37,36 Kohlenstoff 32,25 32,56 Wasserstoff 8,58 8, 1 4 Sauerstoff 21,59 21,94. Durch diese Verbindung wird die oben ausgesprochene Ver- muthung von der Existenz der Verbindung Ca CI — «— C4 Hg 02 nicht gerechtfertigt; und aus diesem Grunde ist es unmöglich zu entscheiden, ob die Verbindung 3CaCl-+-2C4H602H-2aq. eine blosse Mischung vom Alkoholat und wasserhaltigem Chlorcalcium, oder eine wahre chemische Verbindung sei. Aus den vorhergehenden Untersuchungen scheint es am deutlichsten zu folgen, dass die von Graham entdeckten Ver- bindungen des Alkohols mit einigen wasserfreien Salzen, die sogenannten Alkokolate, wirklich existiren, und dass dieselben nicht, wie es Einbrodt meint, als blosse Gemenge, als ein Haufwerk kleiner Krystalle des gewöhnlichen gewässerten Salzes, welche eine Lösung des Salzes ! in Weingeist aufgesogen haben, zu betrachten seien! Und obgleich man dem Namen, Alkokolate, nicht den Be- griff von dem Vertreten des Wassers durch Alkohol, Equiva- lent für Equivalent, zuschreiben darf, so kann man doch diese Benennung für die oben untersuchten Verbindungen als die am besten passende beibehalten. Aus meiner Arbeit können folgende Hauptschlüsse gezogen werden ; 1) Die sechsfach gewässerte salpetersaure Magnesia krystallisirt , nicht , wie es Einbrodt meinte, in sehr langen Parallele- \ pipeden mit genau quadratischer Basis ; dieselbe bildet aber , j wie es schon seit lange bekannt war, rhombische Säulen , zwischen denen, wie ich mich überzeugt habe, man auch an- dere abgeleitete Krystallformen von ein- und ein-axigem Kry- stallisationssy stem finden kann. 2) Die sechsfach gewässerte salpetersaure Magnesia ist, Ein- I brodt’s Angaben entgegen , ein sehr zerfliessliches Salz. 3) Die ein fach gewässerte salpetersaure Magnesia ist, wie es auch früher von Graham bewiesen wurde, leicht darzustellen: da- durch wird also die entgegengesetzte Meinung von Einbrodt widerlegt. 4) Die Darstellung wasserfreier salpetersaurer Magnesia ist auch mit keinen grossen Schwierigkeiten verknüpft, obgleich dieselbe ohne Beimischung von basischem Salze nicht darstellbar ist. Dieser Umstand aber hat keinen nachtheiligen Einfluss auf die Darstellung des Alkoholais der salpetersauren Magnesia. Die Existenz von wasserfreiem Salze wurde also von Ein- brodt ohne allen Gruitd verworfen. 153 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 154 5) U eh er Schwefelsäure verliert die sechsfach gewässerte salpe- tersaure Magnesia 4 Al. Wasser und es bleibt zuletzt zwei- fach gewässertes Salz zurück. 6) Bei der Zersetzung der wasserfreien salpetersauren Magnesia bildet sich zuerst durch die Hitze ein dreibasirtes Salz , wel- ches zuletzt in Salpetersäure ( salpetrige Säure und Sauerstoff) und Magnesia zerfällt. 7) Die alte Meinung von Fourcroy über die Existenz des Dop- , pelsalzes von salpetersaurer Magnesia und salpelersaurem Ammoniak muss verworfen werden. 8) Wasserfreie salpetersaure Magnesia bildet mit Alkohol eine Verbindung , ein Alkoholat , das aus 3 At. Alkohol und 1 Al wasserfreier salpetersaurer Magnesia besteht . Es ist wahr- scheinlich, dass auch eine Verbindung von salpetersaurer Magnesia , Alkohol und Wasser existire. 9) Wasserfreies Chlorcalcium, in beinahe ganz wasserfreiem Al- kohol aufgelöst , bildet ein Alkoholat, das aus 2 At. Alkohol und 1 At. Chlorcalcium zusammengesetzt ist. Man kann auch mit grosser Wahrscheinlichkeit die Existenz von einem an- dern Chlor calcium- Alkoholat annehmen, das aus 3 -I/. Chlor- calcium, 2 Al. Alkohol und 2 At. Wasser bestehe; folglich 10) sind die von Graham entdeckten Verbindungen, die er Al- koholate nannte, keim mechanischen Gemenge, aber sie sina wahre chemische Verbindungen ; es ist wohl ivahr, dass der- selbe keine ausführliche Analysen davon geliefert hat, und aus diesem Grunde Gelegenheit gegeben hat, die Richtigkeit der Zusammensetzung der Alkoholale zu bezweifeln ; dadurch war man aber nicht berechtigt, ohne einen einzigen Versuch ausgeführt zu haben, die Existenz dieser interessanten Ver- bindungen ganz zu verwerfen. Charkow, Juli 1849. — PIAPPOE TS. 1. Ueber Hrn. Sartorius von Waltershau- sen’s Atlas des Etna. Bericht des Aka- demikers von HELMERSEN. (Lu le 8 janvier 1847.) Herr Sartorius Freiherr von Waltershausen, der zehn Jahre hindurch den Etna in Sicilien in physikalisch-geographi- scher Hinsicht sorgfältig untersucht hat, ist nunmehr zu der Veröffentlichung seiner Beobachtungen geschritten und hat der Akademie bereits im Jahre 1845 das erste Heft eines grossen Atlasses übersandt, der Karten und Ansichten des Etna und seiner Umgebungen enthalten wird. Hie Klasse beauftragte mich damals über das Werk des Herrn von Waltershausen zu berichten. In einem, die Sen- dung begleitenden Schreiben an die Akademie sagt der Herr Verfasser, dass die Herausgabe des Ganzen von 1845 an noch : sieben Jahre erfordern, und dass jährlich nur eine Abtheilung erscheinen werde. Da nur eine einzige Lieferung vorlag, ver- schob ich meinen Bericht bis jetzt, in der Hoffnung die zweite Lieferung dieses schönen Atlasses und den zu ihm gehörigen Text im Laufe des Jahres 184G anlangen zu sehn, und so eine weitere Einsicht in das Werk zu erlangen. Da dieses aber nicht geschah und ein ferneres Schweigen von dem Verfasser des Werkes leicht missdeutet werden könnte, so habe icb mir die Ehre gegeben meinen Bericht der Klasse schon jetzt vor- zulegen. Das eingesandte Heft in Royal-Folio führt auf seinem Um- schläge den Titel; Atlas de l'Etna par Sartorius de Waltershau- sen, assisté de Mrs Cavallari, Peters etRoos. Goettingüe 1845 und enthält 1) Auf drei Bogen eine in französischer Sprache verfasste Ankündigung des ganzen Werkes, mit ausführlichen Hin- weisungen auf die Vorarbeiten und den Zweck, und eine ausführliche, raisonnirende Erklärung der Tafeln. 2) Zwei Blätter einer grossen topographischen Karte des Etna im Maasstabe von '/50000. Auf dem ersten Blatte ist Acicaslello, auf dem zweiten Nicolosi mit seinen Um- gebungen dargestellt. Dann folgen: 3) Zwei allgemeine Ansichten des Etna, eine südliche von Catania aus und eine westliche von Bronte, zwei Ansich- ten der Cyclopeninseln auf einem Blatte, ferner eine An- sicht der Serra Solfizio und der Rocca Musarra aus dem Vol di Bue, und endlich eine Ansicht des Thaies von St.- Giacomo. Die einleitenden Bemerkungen, welche der Verfasser dieser ersten Lieferung des Atlasses beigefügt hat, gehen ein er- freuliches Zeugniss nicht nur von der Sorgfalt und Liebe, mit welcher er seinen Gegenstand unablässig verfolgt hat, sondern auch von der strengen Wissenschaftlichkeit, mit der er ihn zu behandeln wusste. Thätige Vulkane von bedeutender Ausdehnung, wie der Etna, sind auch dann noch häufigen Veränderungen ihrer Ge- stalt und Höhe, besonders in der Eruptionsgegend, unterwor- fen, wenn die eruptive Kraft derselben im Allgemeinen abge- nommen hat. Es ist schon von Interesse und für gewisse Ka- pitel in der Lehre von den vulkanischen Erscheinungen von Wichtigkeit, ein genaues Maass und Bild derjenigen Verände- rungen zu erhalten, die unserer Zeit angehören. Will man aber, unter Benutzung geschichtlicher Daten und durch Ver- gleichung derselben mit dem gegenwärtigen geognostischen Bestände des Vulkans, auch über seine Veränderungen einer längst verflossenen Periode genaue Rechnung halten, und will man, was mir noch wichtiger scheint, zukünftigen Beobachtern ein treues und correctes Bild eines solchen Berges zur Ver- gleichung hinterlassen, so reicht dazu die geognostisch- mine- ralogische, von einigen Zeichnungen begleitete Beschreibung njeht hin, sondern man muss die Mathematik und Physik zu Hülfe rufen. Diess scheint Herr von Wallershausen er- kannt zu haben, und dieses der sichere Standpunkt zu sein. 155 Bulletin physico - mathématique 156 auf den er sich schon beim Beginne seiner mühevollen Arbeit stellte, denn wir erfahren, dass die Karte auf einer sorgfältig ausgeführten Triangulation beruht, die von einer durch Herrn von Waltershausen und Herrn Listing in der Nähe. von Riposto atn Meere gemessenen Basis ausging, und über einen Raum von 58000 Meter in die Länge und 48000 in die Breite ausgedehnt wurde. Auf diesem Raume wurde durch die Her- ren Waltershausen und Cavallari die Lage von 29 Haupt- punkten bestimmt, während die Herren Peters und Rooé das Detail bearbeiteten. Ueberhaupt wurden auf diese Mes- sungen, die Detailaufnahme und Kartirung von diesem vier Personen eben so viel Jahre verwendet. Eine vorläufige Be- rechnung der Messungen ward schon in Sicilien, die definitive aber erst in Deutschland nach der Rückkehr des Verfassers ausgeführt. Der Text zu diesem Atlas wird den Titel führen. L'Elna et ses révolutions, und aus folgenden Hauptabschnitten bestehn: Î) Beschreibung der geodätischen Arbeiten mit Angabe der Berechnungsmethode. 2) Schilderungen der physikalisch-geographischen Verhält- nisse des Berges, barometrische Höhenmessungen u. s. w. 3) Eine detaillirte topographische Beschreibung des Berges mit Beziehung auf die Karte und die Geschichte seiner Eruptionen von den ältesten Zeiten bis auf die neueste. 4) In dem letzten Abschnitte wird der Verfasser die geolo- gische Theorie des Etna, seine Struktur, sein Alter, seine allmäligen Veränderungen und seine verborgene Thäti"- keit zu entwickeln, und endlich durch eine Vergleichung des Etna mit andern, sowohl thätigen als bereits erlosche- nen Vulkanen Südeuropa’s, einige Aufklärungen über die vulkanische Thätigkeit der Erde überhaupt zu geben ver- suchen. Was die künstlerische Ausführung der Karte und der An- sichten anbelangt, so ist sie meisterhaft. Obgleich die letztem nur in Umrissen gegeben sind, so hat die kluge Behandlung und sichere Hand des Herrn Cavallari diese einfachen Li- nien zu grossen, anschaulichen Bildern zu vereinigen gewusst, die den Eindruck ausgeführter Landschaften machen. Ich er- innere mich nicht Bilder gesehn zu haben, welche die Luft- perspektive besser ausdrückten. Die Klasse wird mir, so darf ich hoffen, darin beistimmen, dass man nach dem, was bereits vorliegt, von Herrn von Wal- lershausen eine höchst werthvolle, belehrende Arbeit er- warten kann, durch die er sich ein dauerndes, wohlbegründe- tes Verdienst um die Wissenschaft sichern wird. Auch wird die Klasse ihm den verdienten Dank für seine Sendung nicht verweigern. Ich möchte diesen Bericht nicht ohne die Bemerkung schlies- sen, wie lebhaft ich durch das von Herrn von Waltershau- sen Mitgetheilte an die Arbeiten des Professor Ab ich im vul- kanischen Gebiete Armeniens erinnert worden bin. Von der- selben sichern Grundlage ausgehend, hat Herr Ab ich den Ararat, der manche Analogie mit dem Etna zeigt, mit mathe- matischer Schärfe untersucht, und eine detaillirte Karte dieses Berges und seiner Umgebungen entworfen, die auf zahlrei- chen, geodätischen Vermessungen beruht. Zu seinen geologi- schen Untersuchungen brachte er eine durch eigene Anschau- ung gewonnene Kenntniss des Vesuvs und Etna mit nnd wir erwarten von ihm mit Recht die gediegenste Arbeit, die je- mals über das merkwürdige armenische Hochland geliefert worden ist. 8ten Januar 1846. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 10 (22) août 1849. Lecture o r fl i n a i r e. M. Rupffer lit un rapport sur la fondation d’un Observatoire phy- sique central auprès du Corps des mines. Lectures e xtra o r d i n a i r e s. M. Mus sard, Secrétaire des commandements de Monseigneur le Duc de Leuchte nberg, adresse à l’Académie un mémoire manuscrit de Son Altesse Impériale, intitulé: Ueber die fabrikmässige galvanische Vergoldung im Grossen und über einige dabei gemachte technisch- wis- senschaftliche Beobachtungen. M. Hess présente, de la part de M. Chodnev, professeur à l’Uni- versité de Kharkov, et lit une note intitulée: Beiträge zur Kenntniss der Älkoholate und der salpetersauren Magnesia. 11 en recommande l’in- sertion au Bulletin. Approuvé. Mémoires présenté s. M. Kal pachnikov, maître de mathématiques au Gymnase de Viat- ka, adresse à l’Académie un mémoire manuscrit sous le titre: Oßmee phuieme ypaBHemir bt> kohc'iiimxi. pasHocTaxi., BToparo nopfi.iKa, ci» ÆBynia nepeiHkuHbijuii n nepBoii CTeneiin. La Classe charge M. Ostro- gradsky de prendre connaissance de cet écrit, et de lui en rendre compte. - M. Schenghélidzev adresse à l’Académie une note manuscrite j intitulée: Maïuima Tfl)ite.iOB03T,. Elle est renvoyée à MM. Lenz et Ja- cobi, qui ont déjà à examiner plusieurs autres mémoires du même auteur. * Le même M. Schenghélidzev communique à l’Académie la re- cette d’un remède universel, découvert par un médecin Suédois Par- j menti, et que lui, M. Schenghélidzev, a trouvé dans les papiers de son aïeul. Cette recette, ainsi que la notice qui y est annexée, sur-un 1 cas de guérison du Choiera, sont renvoyées à l’auteur. ! 157 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 158 Rapport. M. Fritzs ehe lit un rapport sur l’analyse chimique qu’il a faite de deux espèces de poudre à canon, provenant de la poudrière d’Okhta. Corres pondan c e. M. Cruse 11 fait part à l’Académie d’un cas de cancer au sein, traité par lui au moyen de l’opération électrolydique; 41 jours après cette opération, la cicatrisation était parfaite. La notice est accompagnée d’empreintes daguériennes dont M. Hamel atteste l’identité. Le Département de Médecine annonce à l’Académie qu’une paysanne du district d’Ovroutch, gouvernement de Volhynie, est accouchée le 8 mai de deux filles jumelles, unies par la poitrine et l’estomac, et qui semblent avoir les intestins communs. Les deux jumelles sont mortes en même temps le 14 du même mois, et se conservent actuelle- ment dans de l’esprit de vin. Le Département de Médecine prie l’Aca- démie de l’informer, si elle ne désire pas faire l’acquisition de ce monstre' en se chargeant des frais qu'occasionnera cet envoi. Résolu d’attendre l’arrivée de M. B a er pour avoir son avis à cet égard. Séance dd 24 août (5 septembre) 1 849. Lecture o r cl i n a i r e. M. Hamel présente, pour son tour de lecture, un mémoire portant pour titre: Die Krone , mit welcher Peter der Grosse als Zar gekrönt wor- den, wie auch andere für die Zaren aus dem Hause Romanow in Moskau angefertigte Kronen. Comme ce mémoire contient principalement des données historiques, M. Hamel demande la permission d’en faire la lecture dans la section d’Histoire et do Philologie. La Classe y consent. Mémoire p r é s e n t é. M. Schenghélidzev adresse à l’Académie un supplément à son mémoire: O ropHaouTa.ibHbixi» Bhrpaubix-b Kpbi.ibaxi,, présenté à la Classe le 23 février. Ce supplément est envoyé à MM. Lenz et Ja- cobi, chargés de l’examen du mémoire en question. G o m m U n i c a t i o n. tion au nombre des établissements auxquels l’Académie envoie des exemplaires gratuits de ses publications. L’Observatoire de son côté s’engage à offrir régulièrement à l’Académie les volumes de ses An- I nales à mesure de leur émission. La Classe autorise le Secrétaire à faire | tenir à l’Observatoire les Mémoires, section des sciences physico-mathé- matiques, et le Bulletin physico-mathématique à commencer du volume sous presse. Le même M. Kupffer, propose à la Classe de faire transférer à l’Ob- servatoire physique central les Archives météorologiques de l’Académie ; dont lui, M Kupffer, a été dépositaire jusqu’à ce jour; il fit observer que cet établissement placé sous sa direction, offre non seulement un j emplacement plus convenable pour celte précieuse collection, mais a i aussi un nombre suffisant de calculateurs à sa disposition, pour en tirer j tout les avantages qu’elle est en état d’offrir à la science. La Classe approuve cette mesure, sans toutefois se dessaisir de son droit de pro- priété sur cette collection. M. Baer annonce à la Classe qu’il désire faire pour le Musée anato- j mique l’acquisition du monstre à double corps du gouvernement de Vol- | kyrnie, offert par le Département médical du Ministère de l’intérieur. Résolu de prier le dit Département do donner ordre à ce qu’il soit | adressé à l’Académie. Le même M. Baer, annonce à la Classe que M. le Conseiller d’Etat actuel Steven, inspecteur de l’Economie rurale des gouvernements méridionaux et membre correspondant de l’Académie depuis 1815, doit célébrer, le 12 octobre de cette année , son jubilé ^emiséculaire de ser- vice. Il propose en considération des grands mérites de ce vétéran, de lui décerner à cette occasion solennelle le titre de membre honoraire de l’Académie. La Classe accueille cette proposition et décide, sauf l’ap- probation de M. le Président que le Secrétaire se charge d’obtenir, de la mettre aux voix dans la prochaine séance. M. Lenz annonce à la Classe que M. Savéliev, professeur adjoint de physique à Kazan , lui a adressé un microscope construit dans celte ville, par le mécanicien Ehrenberg, et l’a prié de le présenter à l’A- cadémie comme le premier instrument de cette nature exécuté en Russie. Sur la proposition de 31. Lenz de nommer une commission pour exa- miner cet appareil, la Classe désigne à cet effet 3131. Lenz, Meyer et Ruprecht. 31. Helmersen annonce à la Classe qu’il est revenu de son excur- sion dans les provinces Baltiques, entrepris par ordre de l’Administra- tion centrale des Mines. Appartenances scientifiques. Musée botanique. SÉANCE DU 7 (19) SEPTEMBRE 1849. Rapports. M. Lenz, chargé dans la séance du 22 juin, d’examiner les appareils inventés par M. B er lin s ky et destinés à mesurer, l’un, la densité de l’air, l’autre, l’intensité du vent, rapporte les deux dessins et le mémoire explicatif, et fait observer à la Classe que la modestie avec laquelle l’auteur parle de ses propres moyens, ne se trouve que trop justifiée par la simple inspection de ses dessins. Il suffit de dire qu’il détermine la densité de l’air par le temps que met une toupie à tourner. L’autre appareil est moins original, mais guère plus heureux; il est inférieur aux anémomètres connus, basés sur le même principe et son utilité pra- tique est au moins fort douteuse. Résolu de renvoyer à 31. Berlinsky ses dessins et son mémoire et de l’informer du jugement qui en a été porté. Propositions. M. Kupffer, en sa qualité de Directeur de l’Observatoire physique central des mines prie la Classe de comprendre cette nouvelle Institu- Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de 31. Bergsträsser, j Conseiller de Collège, plusieurs échantillons de bois de conifères fossile, recueilli par lui dans le gouvernement de Simbirsk, district de Syzran. Ils sont remis à 31. 31eyrer pour être déposés au 31usée et 31. Berg- strässer en est remercié au nom de l’Académie. Correspondance. Le Comité scientifique du 31inistère de la guerre envoie à l’Académie les deux échantillons de poudre analysés déjà par 31. Fritzsche, avant qu’on lui eût indiqué le but qu’on a eu en vue en s’adressant à ce sujet à l’Académie. Or deux analyses, auxquelles on avait antérieurement soumises ces deux espèces de poudre, ayant donné des résultats très dif- férents, on a voulu décider, par une nouvelle analyse exacte, à quoi s’en tenir pour la qualité de ces poudres. M. Fritzsche ayant lui-même exprimé le désir d’être éclairé à ce sujet, le Comité en communiquant à l’Académie les résultats des deux premières analyses, la prie à présent de faire déterminer, par une nouvello analyse, la véritable constitution de ces poudres. La Classe en charge 31. Fritzsche. 159 Bulletin physico - mathématique SEANCE DU 28 SEPTEMBRE (10 OCTOBRE) 18 4-9. Lecture ordinal r e. M. Ostrogradsky excusant son absense dans la séance du 7 sep- tembre, présente, pour s’acquitter de son tour de lecture, et lit un mé- moire: Sur les racines égales des polynômes entiers. Lectures extraordinaires. M. Baer présente, pour le Bulletin, une note intitulé: Veber einen von Dr. Wenzel Gruber untersuchten neuen Knochen im Antlitz des Menschen, et il en donne un exposé verbal. M. F rit z s ehe présente, de la part de M. le M. le docteur E. Schmid, professeur à l’Université d’Iéna , un mémoire manuscrit in- titulé: Veber die Schwarzerde im südlichen Russland, et il en recommande l’insertion au Bulletin. Approuvé. O u v r a g e à publie r. M. Fuss annonce à la Classe, qu’après cinq années d’attente, il a acquis la conviction (que ses collègues partageront sans doute) qu'il faut renoncer décidément, et pour un temps indéfini, à l’édition projetée des oeuvres complètes d’Euler dont l'Académie a publié les deux premiers volumes, mais qu’elle ne saurait coulinuer à ses frais sans déroger à ses autres obligations. Elle sait d’ailleurs que les matériaux des six volumes suivants, embrassant les mathématiques pures, sont non seulement réunis au complet, mais ordonnés en sorte, que, même après nous, chacun pourra facilement s’y orienter. M. Fuss ajoute qu’il s’occupe sans relâche à réunir et à ordonner par système, aussi les Mémoiros d’Euler relatifs aux mathématiques appliquées, et que, ce travail achevé, il prendra soin de déposer les dix-sept cartons qui renferment la collection entière, aux archives , où ils pourront attendre des conjonctures plus favorables. Il fit observer cependant que, dans cet état des choses, il ne convient pas de remettre davantage la publication des dernièrs posthumes de cet illustre géomètre dont lui, M. Fuss, a fait hommage â l’Académie, en 1844, d’autant plus que le monde savant sait l’Académie dépositaire de ces manuscrits et en attend la publication avec la plus vive impatience. D’après un calcul approximatif assez exact, cette collection formera deux volumes pareils à ceux des Commenlationes arithmeticae ; l’impression en pourrait commencer sur le champ et procéder sans discontinuer pen- dant 2 ;/2 ® 6 ans. La Classe ayant toujours cousidéré comme un titre de gloire de l’Académie de St.-Pétersbourg d’avoir donné au monde sa- vant la plus grande partie des immortels travaux d’Euler, accueille cette proposition avec empressement, et autorise M. Fuss à procéder sans délai à la publication des posthumes, en se conformant, quant au format, au papier et au caractère, à l’édition des Commentationes arith- meticae, et en fixant le tirage à 400 exemplaires. Il a p ports. MM. Lenz et J acobi, rapporteur, après avoir examiné les nombreux projets de machines etc. présentés à l’Académie, à différentes reprises, par M. Schenghélidzev, annoncent à la Classe que, dans plusieurs de ces projets, le principe est en opposition (Ouverte avec ces lois im- muables de la science et de la nature qu’aucune combinaison mécanique, quelque ingénieuse qu’elle soit, ne saurait éluder; dans d’autres, le but qu’il s’agit d’atteindre est en dehors de toute proportion avec les mo- yens que l’auteur prétend mettre en oeuvre pour y parvenir. Mais ce qui surtout sert à caractériser la tournure de l’esprit de l’auteur et à déterminer la valeur qu’il faut attribuer à ses inventions, c’est le grand secret de son d y n a m o g è n e (CimoTBopt) dont il promet, 160 dans une brochure imprimée, des résultats qui tiennent du prodige. La Classe, voyant par ces nombreux échantillons qu’il n’y a guère lieu de s’attendre jamais à quelque chose de sérieux de la part de cet auteur, et sachant par expérience la ténacité avec laquelle ces sortes d’inventeurs résistent à toutes les objections scientifiques, autorise le Se- crétaire, une fois pour toutes, à ne plus recevoir des mémoires de M. S chenglié lidzev et à l’informer de cette résolution. M. Fritz sehe annonce à la Classe, dans un rapport, qu’il a soumis à une nouvelle analyse les deux sortes de poudre à canon adressées à l’Académie par le Comité scientifique du Ministère de la guerre, et qu’il a pris en considération particulière les vues exposées dans l'office de ce Comité. Les chiffres trouvés par M. Fritzsche témoignent en faveur de la qualité de ces poudres. Une copie de son rapport est en- voyée au Comité en réponse à sa communication. Correspondance. M. le Ministre- Adjoint de l’instruction publique annonce à M. le Vice-Président que, par ordre de Sa Majesté, un chimiste fran- çais, M. Archerot, doit arriver prochainement à St.-Péters- bourg pour introduire en Russie le système d’éclairage électrique. Pour examiner l’utilité de celte invention sous les rapports technique et économique, Sa Majestélmpé riale a daigné ordonner de nommer, sous la présidence du général d’infanterie Schubert, une commission composée de délégués des Ministères de l’intérieur, de la Cour Impé- riale, de la guerre, de la marine, de l’Administration centrale des voies de communication, du Grand-Maître de police et d’un chimiste de l’A- cadémie Impériale des sciences. Le premier essai de ce mode d’éclai- rage sera fait sur les quatre candélabres près de la Colonne Alexandre et sur l’entrée principale de l’Amirauté. La Classe ayant désigné M. Jacobi pour faire partie de cette commission, le Secrétaire perpétuel est chargé d’en informer sans délai M. le Prince Scbihmatov. A cette occasion, M. Fritzsche annonce qu’il est nommé membre de la mémo commission par M. le Ministre de l’intérieur. Le Département asiatique du Ministère des affaires étrangères an- nonce à l’Académie que M. Cienkovsky, après être revenu à Alexandrie, a quitte cette ville, sans toucher aucune subvention pécu- niaire, pour retourner en Russie par Triest, la Suisse et l’Allemagne et qu’il a remis entre les mains de 31. le Consul -général de Russie ses collections d’objets d’histoire naturelles renfermées dans neuf grandes , caisses et six paquets. 31. de Fock veut bien prendre soin d’achemiuer ces objets pour Londres, sur un bâtiment de commerce. Nominations et démissions. Le Secrétaire perpétuel ayant annoncé à la Classe que 31. le Prési- dent approuve la nomination de 31. le Conseiller d’état actuel Steven au grade de 3Iembrc honoraire, la Classe procède au ballotage, et 31. Ste- ven se trouve élu par 16 voix affirmatives sur une négative. Le Secré- | taire est autorisé de l’en informer en attendant l’expédition du diplôme que 31. le Président est encore hors d’étal de signer. 31. Brandt propose à la Classe d’agréger au service du 31usée zoo- logique BI. Juli en Siemaszko, en qualité de conservateur sur- nu- { méraire sans traitement, 31. Siemaszko espérant par cette position assurer le succès de son entreprise littéraire, et pouvant, par ses con- naissances et son zèle, rendre des services utiles au âlusée. Résolu d’en I faire la présentation à 31. le 3!inistre-Adjoint. Emis le 18 octobre 1849. ( Ci-joint un Supplément et un Bulletin bibliographique.) .t‘ 179. 180. BULLETIN Tome VIII. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAIXT-PETERSBOVRG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et' le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Üénndov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, cl de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif {KoMiiTerb TIpaB.ieuifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 4. Sur la terre -voire dans le midi de la Russie. Schmid. RAPPORTS. 2. Sur V observatoire physique central. Kupffer. CORRESPONDANCE. 1. Lettre de M. Yvon Villar ceau à M. 0. Struve. CHRONIQUE DU PERSONNEL. ANNONCES RIRLIOGRAPHIQUES. MÉMOIRES. 4. Ueber die Sen yvarz - Erde im südlichen Russland von Dr. E. SCHMID, Prof, an der Universität zu Jena. (Lu le 28 septembre 1849.) Der von den Russen als Schwarz- Erde (Tscherno -sem) bezeichnete fruchtbare Boden hat von jeher die Aufmerksam- keit der Naturforscher und Landwirthe auf sich gezogen. Er ist über den südlichen und südwestlichen Theil des europäi- schen Russlands in solcher Ausdehnung, Gleichförmigkeit und Mächtigkeit verbreitet , dass man darin nicht sowohl eine Lo- kalbildung, etwa ein unter der Mitwirkung der Vegetation ent- standenes, durch Regengüsse und Hochwasser verschwemm- tes Verwitterungsprodukt der äussersten Erdoberfläche, son- dern vielmehr eine durch allgemeinere Einflüsse bedingte, jüngste Formation anzuerkennen hat. Die Lagerungsverhält- nisse und die geognostischen Beziehungen dieser Formation sind nur unvollständig aufgedeckt, obgleich dieselbe für Russ- land von der höchsten Wichtigkeit ist. Die Schwarz-Erde ist die Grundlage des ergiebigsten Acker- baus; auf ihrem Vorkommen beruht der Ueberfluss Russlands an Bodenerzeugnissen. Bei einer massig sorgfältigen, etwa 2 Werschock lief eindringenden Bearbeitung, trägt die Schwarz- Erde viele Jahre hintereinander, ohne gedüngt zu werden, das 1 5te bis 20ste Korn. Auch der Runkelbau bringt bei na- türlich tieferer Bearbeitung, reichliche Erndten. Hanf und Taback entwickeln sich viel zu üppig, um gebraucht werden zu können. Gedüngte Stellen der Schwarzerde, z. B. die Um- gebungen der Ställe, sind für den Ackerbau völlig unbrauch- bar; nur Nesseln wachsen da von 10 bis 15 Fuss Höhe. Vergleicht man diese Vegelationserscheinungen mit denen eines gewöhnlichen Ackerbodens unter gleichen klimatischen Verhältnissen, so sollte man eine gänzlich abweichende Con- stitution erwarten. Und doch ist diese Erwartung durch die bereits angestellten Untersuchungen nicht bestätigt worden. Im Aufträge des Fürsten S. Gagarin, Vicepräsidenten der k. Moskauschen Ackerbaugesellschaft unternahm Hr. R. Her- mann *) eine genaue Untersuchung dreier Proben dieses Bo- dens von einem Gute des Fürsten Gagarin im Gouvernement Räsan. I. Schwarzerde die noch nicht zur Kultur benutzt worden war. — Jungfräulicher Boden, auf dem sich die üppigste Fruchtbarkeit entwickelt. II. und III. Schwarzerde, die nach vieljähriger Kultur, ohne Düngung, schon merklich an Fruchtbarkeit abgenommen hatte, und zwar II von den obersten Schichten, III aus einer Tiefe von 7 Werschock, also von einer Stelle, die durch den Pflug nicht mehr aufgewühlt wird. Die Pro- ben wurden bei 100° ausgetrocknet, dann untersucht. Die Resultate der Untersuchung sind in folgender Weise zusammengestellt. *) Journal für praktische Chemie, herausgegeben von Erdmann. Bd. XII. S. 277. 1837. 163 Bulletin physico-mathématique I. II. III. Sand . . 51,84 53,38 52,72 / Kieselerde 17,80 17,76 18,65 I Thonerde 8,90 8,40 8,85 Thon ) Eisenoxyd 5,47 5,66 5,33 \ Kalkerde 0,87 0,93 1,13 I Talkerde 0,00 0,77 0,67 V Wasser 4,08 3,75 4,04 verbunden t Phosphorsäure . . 0,46 0,46 0,46 hauptsächlich 1 Quellsäure . . 2,12 1,67 2,56 mit Eisenoxyd \ Quell satzsäure . . 1,77 2,34 1,87 und Thonerde r Humussäure. . . . 1,77 0,78 1,87 Humusextrakt. . . Wurzelfasern und 3,10 2,20 0,00 Humuskohle .... 1 ,66 1,66 1,66 99.84 99,76 99,81 Ali thin wurden erhalten : Mineralbestandtheile 85,34 87,36 87,81 Humose Bestand theile 10,42 8,65 7,96 Wasser 4,08 3,75 4,04 99,84 99,76 99,81 Was die Bestimmung der Mineralbestandtheile betrifft, so bot sich Herrn Hermann im Verlaufe der Untersuchung nichts Neues dar; er hielt es deshalb für unnöthig, die befolg- ten Methoden zu beschreiben. Als Sand ist also jedenfalls derjenige Theil des Bodens in Rechnung gebracht, der beim Schlämmen zurückblieb, als Thon derjenige Theil, welcher abgeschlämmt wurde. Auf die für den landwirthschaftlichen Werth eines Bodens so wichtigen Alkalien wurde wahrschein- lich nicht angefragt. Die Phosphorsäure scheint nur in einer Probe bestimmt worden zu sein. Hr. Hermann wandte seine Aufmerksamkeit besonders den huinosen Bestandtheilen zu, und begann damit einen Cjklus von Untersuchungen, der durch die x\rbeiten Mulders zum Abschlüsse gebracht wurde. Unter der hier aufgeführten Humussäure, Quellsäure und Quellsalzsäure sind saure Ammoniaksalze dieser Säuren zu verstehen, deren stickstofffreie Zusammensetzung erst durch Mulder erwiesen wurde. Das Interesse an diesen Humusstoffen hat gegenwärtig sehr verloren, theils weil man weiss, dass sie trotz mannig- faltiger kleiner Verschiedenheiten in wenige Hauptarten zer- fallen und zu einer wohlbegränzten Gruppe gehören, theils weil man ihnen in Bezug auf den chemischen Theil der Pflan- zenernährung nur noch wenig Werth beilegt. Dagegen ist das Interesse an den Mineralbestandtheilen des Bodens durch die in der jüngsten Vergangenheit weit ausgedehnten und genau ausgefiihrlen Pflanzenaschenanalysen sehr in den Vor- dergrund getreten. Schon aus diesem Grunde schien es mir nicht überflüssig o zu sein, wenn die Untersuchungen der Schwarzerde verviel- fältigt und vervollständigt würden. Als mir daher durch Hrn. A. Hagen aus Reval, der früher unter meiner Leitung im hiesigen landwirthschaftlichen Institute mit ausgezeichne- tem Eifer und Erfolg das Studium der landwirthschaftlichen m Chemie betrieben batte, einige, wohlausgesuchte Proben von Schwarzerde zugesandt wurden, ergriff ich mit Vergnügen diese Gelegenheit, zur genauem Kenntnissnahme eines so wichtigen Gegenstandes einen Beitrag geben zu können. Von den erhaltenen Proben sind I. II. und III. jungfräu- licher Boden, und zwar I. unmittelbar unter dem Rasen, II. 4 Wersehock tiefer, und III. unmittelbar über dem Unter- gründe genommen. IV. ist die Krume eines ungedüngteir Ackerlandes. Alle Proben stammen von einem Gute im Gou- vernement Orel. Beschreibung der Proben. Sämmtliche Proben sind dunkelgraubraun, I. und IV. am dunkelsten, III. am leichtesten. Sie bestehen aus staubendem Pulver und rundlichen Knollen, die leicht zu einem feinen Pulver zerdrückt werden können. Das Pulver fiiblf sich milde an; reibt man es mit dem Finger auf Glas, so wird dieses nicht malt, selbst wenn man einen kräftigen Druck ! anwendet. Beim Anhauchen geben die Proben keinen deut- lichen Thongeruch. Püanzentheile mehr oder weniger ver- west finden sich darin, aber selbst in I. und IV. nicht sehr häufig. Bei mikroskopischer Untersuchung verhalten sich alle vier Proben in gleicher Weise. Sie bestehen zum grösseren Theile aus unregelmässigen, völlig unkrystallinischen Bruchstücken einer farblosen Mineralsubstanz im Durchmesser höchstens von 0 , 04, zum kleineren Theile aus braunen Humusflocken. Sehr vereinzelt sind cylindrische oder spitz-konische Stäb- chen eingestreut mit theils verbrochenen, theils abgerunde- ten Enden, mit glatter, welliger, höckeriger bis zackiger Oberfläche, innen mit einer braunen Masse ausgefüllt, oder hohl. Der Querdurchmesser dieser Stäbchen beträgt 0 ^004— ■ 0 , 007 ; ihre Länge ist sehr verschieden. Infusorienresten entsprechen sie durchaus nicht, auch nicht bestimmten Pflan- zenorganismen; sie mögen zu Ehrenberg’s Phytolithen ge- hören. Bestimmung der Dichte. Zur Bestimmung der Dichte wurde die bereits von H. Davy in seiner Agrikulturchemie, später auch von Mitscherlich*) empfohlene Methode angewandt. Ein Stöpselglas mit Wasser von 15° C angefüllt wog 141,481. br Dasselbe mit Wasser u. 5,930 d. Bodens I erfüllt wog 144,730. - « ' » .. 4,993 .. » II » » 144,287. » » » » 5,307 » « III » » 144,419. « » « » 4,992 » « IV » ii 144,150. ' Danach ist die Dichte des Bodens I = 2,21 » n » » II 2,28 n 111=2,21 » » » » IV = 2, 1 0 *) Lehrbuch der Chemie. Bd. I. Ablh. I. S. 273. 165 166 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. Bestimmung des hygroskopischen Wassers. Eine gewogene Menge eines jeden Bodens wurde auf 110 — 115° C. erhitzt und so lange ein trockener Luftstrom dar- über hinweggeleitet bis alles Wasser verdampft war gr gr 78,595 vom Boden I verloren dabei Wasser 2,991 = 3,819 83,717 » » II » » » 2,784 = 3,32» 73,623 » » III •>. » » 2,400=3,26 » 83,833 » » IV » » . 3,426—4,09« Dieser Wassergehalt kann natürlich kein Maass abgeben für den frischen Zustand, da die Proben sehr lange in Papp- kästen aufbewahrt worden waren. Bestimmung des Harzes. Eine gewogene Menge des zwischen 1 10 und 1 15° C. aus- getrockneten Bodens wurde in einen Kolben gebracht, mit etwa dem doppelten Volum Aether übergossen und unter mehrmaligem Umschiitteln eine Woche lang damit zusammen- gelassen. Der Aether nahm eine sehr blasse gelbe Farbe an; nachdem er klar abgegossen war, wurde noch zweimal fri- scher Aether zugegeben. Der dritte Aufguss hatte keine Spur von Färbung, und eine grössere Quantität davon verdampfte ohne Rückstand. Die Aetberaufgiisse wurden vereinigt und hinterliessen beim Verdampfen den Harzgehalt des Bodens 75,604 d.bei 110 — 115°getrockn.Bod. I gaben 0,014=0,0189 80,933 « » » II » 0,019=0,023» 71,223 » » » » » » III » 0,015=0,020 » 80,407 » » » » » » IV » 0,005=0,006» Das Harz aller vier Bodenarten war blass braungelb; es löste sich fast farblos in Aether auf, die Lösung röthete Lack- muspapier. Beim Erhitzen entwickelte es weisse Dämpfe, entzündete sich und verbrannte mit leuchtender Flamme ohne merklichen Aschenrückstand. Bestimmung der humosen Bestandtheile, Eine grössere Menge eines jeden Bodens wurde mit einer Lösung von kohlensaurem Natron bei einer täglich bis auf etwa 70° gesteigerten Wärme drei Wochen lang digerirt. Die Lösung hatte eine dunkelbraune Farbe angenommen; sie wur- de so vollständig als möglich abgegossen, und durch frische ersetzt; auch diese färbte sich bald braun und selbst nach mehrmonatlicher Digestion konnte der Boden nicht erschöpft werden. Die braunen Flüssigkeiten wurden filtrirt. Mit Schwefelsäure bis zur stark sauren Reaktion versetzt, gaben sie einen schwarzbraunen flockigen Niederschlag von Humus- säure, während die Flüssigkeit eine dunkelgelbe Farbe be- hielt. Der Niederschlag wurde auf einem Filter gesammelt und ausgewaschen; er löste sich aber im Auswaschwasser, schon bevor die freie Schwefelsäure entfernt war, so reichlich mit brauner Farbe auf, dass eine Gewichtsbestimmung un- möglich war. Der getrocknete Niederschlag hinterliess einen nicht unbeträchtlichen Glührückstand von Kieselerde, Eisen- oxyd, Thonerde und etwas Kalkerde. Die gelbe Flüssigkeit durch kohlensaures Natron neutralisirt setzte ebenfalls Flo- cken ab, die aus Thonertle und Eisenoxyd bestanden. Die neu- tralisirte Flüssigkeit, mit Essigsäure und essigsaurem Kupfer- oxyd versetzt, gab einen grünlichbraunen Niederschlag von quellsatzsaurem Kupferoxyd -Ammoniak, und nachdem dieser abgeschieden w ar durch kohlensaures Ammoniak, einen grauen Niederschlag von quellsaurem Kupferoxyd -Ammo- niak. Durch kohlensaures Natron waren also Doppelsalze der Humussäure, Quellsatzsäure und Quellsäure mit Natron einerseits, Eisenoxyd, Thonerde und Kalkerde andrerseits aufgelöst worden. In welchem Verhältniss die genannten Säuren nebeneinander Vorkommen, wie viel indifferenter Hu- mus daneben im Boden enthalten ist, liess ich unerörtert, da sich mir keine zuverlässige Methode der Untersuchung darbot. Der Gesammtbetrag an Humus ergiebt sich aus dem Glüh- verlust, wenn man den Wassergehalt davon abzieht. Der Harzgehalt kommt seiner Geringfügigkeit wegen nicht in Be- tracht. gr gr 12,575 vom Boden I hinterl. nach d. Glühen 10,567=84,03$ 13,044 » » II » » » » 11,529=88,38» 15,924 » » III » ». » 14,492=91,01» 14,625 » » IV » » » » 12,766=87,29» Danach ist der Humusgehalt vom Boden I — 15,97 — 3,81 = 12,16g » » 11 = 11,61 — 3 32= 8,29 » » III = 8,99 - 3,26= 5,73 » » IV = 12,71 — 4,09= 8,62 Die Boden stehen hinsichtlich des Humusgehaltes auf einer Linie mit gutem Flussmarschboden. Mit dem auf diese Weise ermittelten Humusgehalt steigt und fällt, wenn auch nicht in ganz gleichem Verhältniss der Stickstoffgehalt. Nach der Will- und Varrentrappschen Me- thode mit Natronkalk geglüht, entwickelten die vier Boden- arten beträchtliche Mengen von Ammoniak. Die Bodenproben wurden zu diesem Versuche zwischen 100 und 115° C. aus- getrocknet. gr gr gr 1,518 vonB. I liefet. 0,278 Elatinsalmiak, entspr. 0,0 174 Stickst. 1,576 » » II » 0,129 » » 0,0081 » 1,491 » »III » 0,086 » » 0,0054 » 1,627 » »IV » 0,132 » » 0,0083 » Mit Berücksichtigung des Wassergehaltes ergaben sich da- raus im Boden I Stickstoff 0,99g » » II » 0,45 » » » III » 0,33» » » IV n » 0,48» Vergleicht man diese Zahlen für den Stickstöffgehalt mit den von K rocker *) aufgefundenen, so erscheinen sie sehr *) Liebig Ann. der Chemie und Pharm. Bd. 58. 8. 387. 167 Bulletin physico - mathématique 168 beträchtlich, sind nämlich etwa das Zehnfache davon. Man darf jedoch nicht unbeachtet lassen, dass die von K rocker untersuchten Bodenarten sämmtlich nicht humusreich waren, dass daher eine Vergleichung kaum zulässig ist. Bestimmung der mineralischen Bestandteile des Bodens. Zu der Bestimmung der mineralischen Bestandtheile der Bodenarten wurden die bei der Bestimmung des Humus er- haltenen hellrothen Gliihrückstände als Ganzes genommen. Ein Schlämmen derselben konnte nämlich bei der durch die mikroskopische Untersuchung herausgestellten Gleichartigkeit kein erspriesliches Resultat liefern. Die feineren und gröbe- ren Gemenglheile konnten dadurch wohl von einander geschie- den werden, aber nicht specifisch verschiedene. Wollte man das gröbere Sand, das feinere Thon nennen, so "würden beide Bezeichnungen mit ihrer gewöhnlichen Bedeutung nicht übereinstimmen. Auch die grösseren Mineralbrocken sind so klein, dass man sie in Masse nicht Sand nennen würde, son- dern Pulver; und nach der Milde dieses Pulvers, fehlen die den Sand sonst stets constituirenden Quarzkörnchen ganz. Auch entwickelt der Boden beim Anhauchen keinen Thon- geruch. A. Zersetzung der Glührückstände durch concentrirte Salz- säure. Von jedem Boden wurden zwei abgewogene Proben des Glührückstandes mit concentrirter Salzsäure übergossen, und damit bis zur Trockne eingedampft. Nur anfangs stellte sich eine schwache Gasentwickelung ein. Die eingedampfte Masse wurde mit Salzsäure betröpfelt, nach etwa einer Stunde mit Wasser übergossen, erwärmt und filtrirt. Das Ungelöste be- stand aus einem ziemlich feinen schmutzigweissen Pulver; dasselbe betrug bei a b ß.I von 7,04-7= 0,611=93,812, von 5,783=5,420=93,77 g »11 - 10,043= 9,437=93,97 , » 9,504=8,940=94,06» »III» 13,937=13.093 = 93,93 » »10,212=9,686=94,85» »IV» 6,621= 6,144=92,76» » 8,678=8,047=92,73» Die salzsauren Lösungen waren blassgelb. a) Die von den Proben a erhaltenen Lösungen dienten zur Bestimmung der Alkalien. Sie wurden durch Barytwasser und dann durch Ammoniak und kohlensaures Ammoniak ge- fällt. Die übriggebliebene Flüssigkeit wurde eingedampft, bis zur Verflüchtigung der Ammoniaksalze geglüht, mit Schwe- felsäure versetzt, bis zur Bildung neutraler schwefelsaurer Salze geglüht und gewogen. Ihr Gewicht betrug bei I 0,090 » II 0,157 » 1110,137 » IV 0,101. Die befolgte Methode ist im Wesentlichen dieselbe, nach welcher Fresenius die salzsauren Aschenlösungen unter- sucht. In den zuletzt erwähnten Glührückständen wären nach Fresenius nur schwefelsaure Alkalien enthalten. Allein sie enthielten zunächst eine beträchtliche Menge, beinahe die Hälfte ihres Gewichtes, schwefelsaure Baryterde, welche bei Behandlung mit Wasser ungelöst zurückblieb, nämlich bei I — 0,047 » II — 0,072 » III — 0,016 » IV - 0,054. Die wässrige Lösung wurde zwar durch Platinchlorid in der für Kali charakteristischen Weise gefällt, und gab auf Zu- satz von antimonsaurem Kali einen zwar geringen, aber deut- lichen körnig- pulverigen Niederschlag, aus dem man mit Sicherheit auf die Gegenwart von Natron glauben sollte schliessen zu dürfen. Allein zugleich brachten auch oxal- saures Ammoniak, und phosphorsaures Natron mit Ammoniak Trübungen hervor, die auf Spuren von Kalkerde und Talk- erde deuteten. Und diese Beimengungen wurden auch an der Form des antimonsauren Niederschlags erkannt. Mikrosko- pisch lassen sich nämlich die antimonsauren Salze des Na- trons, der Kalkerde und Talkerde, wie sie als Niederschläge aus dem mässig verdünnten Schwefel sauren Lösungen durch antimonsaures Kali ausgeschieden werden, sehr bestimmt von einander unterscheiden. Das antimonsaure Natron erscheint in kurzen, rechtwinklig vierseitigen Säulen, gewöhnlich mit abgestumpften Ecken und Kanten, in Combinationen des te- tragonalen Systems *). Die antimonsaure Talkerde ist noch deutlicher und grösser krystallisirt in regelmässig sechsseiti- gen Tafeln oder kurzen Säulen, also in hexagonalen Combina- tionen **) ; die antimonsaure Kalkerde bildet einen Gries von unbestimmbaren Individuen. Bei Untersuchung des im vor- liegenden Falle durch antimonsaures Kali entstandenen Nie- derschlags treten die für Natron charakteristischen Formen sehr zurück gegen die der Kalkerde und Talkerde entspre- chenden. Neben den Alkalien waren also ausser grösseren Mengen von schwefelsaurer Baryterde auch Spuren von Kalk- und Talk erde unter den Basen der schwefelsauren Salze. Vernachlässigen wir die letzten, und diess ist ohne erheb- lichen Fehler erlaubt, so werden erhalten ftr aus I 0,043 schwefelsaure Alkalien » II 0,075 » III 0,121 » IV 0,047 Nimmt man darin das Verhältniss, wie es die folgende Un- tersuchung ausweist, d. h. auf drei Theile schwefelsaures Kali einen Theil schwefelsaures Natron, so erhält man • . I *) Die verkommenden Gestalten sind : ooP, ooPoo, nP, mPco. I **) Die vorkommenden Gestalten sind: oP, oo P. 169 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 170 Kali Natron 0,08 ö 0,11 » 0,12» 0,10» Ich glaubte bei diesem Punkte etwas ausführlicher sein zu müssen, weil er auf die sonst so verdienstvollen und mit Recht anerkannten Aschenanalysen, die im Giesener Labora- torium unter Fresenius’s Leitung ausgeführt wurden, ein eigenthiimliches Licht wirft. Man sieht daraus, wie fehler- haft nach Fresenius die Alkalibestimmung ausfallen kann, wenn man nicht wenigstens die Barvterde der Glührückstände berücksichtigt. Man sieht ferner daraus, dass diejenigen Che- miker w elche an die Gegenwart des Natrons nur dann glauben wollen, wenn sie aus der gemeinschaftlichen Lösung des Kalis und Natrons durch antimonsaures Kali einen Niederschlag erhielten, bei Anwendung der Fresenius’ sehen Methode auch dadurch unmittelbar nicht über jede Möglichkeit des Irrthums hinweggesetzt sind. b) Die salzsauren Lösungen von den Proben der Glührück- stände b) wurden zur Bestimmung der übrigen Bestandtheile ausser den Alkalien benutzt. Der Gang der Untersuchung bei I und IV w ar der folgende. Die Lösung wurde mit einem Ueberschuss von essigsaurem Natron so lange in der Siedhitze erhalten, bis alles phosphor- saure Eisenoxyd, Eisenoxyd und Thonerde gefällt waren. Hierauf wurde die Kalkerde durch oxalsaures Kali, und zu- letzt die Talkerde durch phosphorsaures Natron mit Ammo- niak niedergeschlagen. Der Niederschlag, den essigsaures Natron in der Siedhitze gegeben hatte, wurde zuerst in Essigsäure gelöst; der unge- löste Rückstand wurde nach gehörigem Ausw aschen geglüht und gew ogen. In Salzsäure löste sich derselbe bis auf etw as beigemengle Kieselerde auf. Die Lösung mit Weinsteinsäure und dann mit Ammoniak bis zum Verschwinden des anfangs entstandenen Niederschlags übersättigt, gab auf Zusatz einer Lösung von schwefelsaurer Talkerde in Chlorammonium den für Phosphorsäure charakteristischen körnigen Niederschlag. Mit Vernachlässigung der geringen Menge Kieselerde w urde das oben erhaltene Gew icht als dasjenige des phosphorsauren Eisenoxydes angenommen. Die weitere Scheidung des Eisen- oxydes und der Thonerde in der essigsauren Lösung geschah auf gewöhnliche Weise durch Kali. Da sich aber bei dieser Untersuchung kaum mehr als Spu- ren von Phosphorsäure gezeigt hatten, so wurde bei II und HI auf dieselbe keine Rücksicht genommen; Eisenoxyd und Thonerde wurden mit Ammoniak gefallt, hierauf Kalk- und Talkerde wie oben. Die von der oxalsauren Kalkerde erhaltenen Glührück- stände waren etwas bräunlich. In verdünnter Salpetersäure lösten sie sich bis auf ein braunes Pulver auf, welches sich vor dem Löthrohre als Manganoxyduloxyd auswiess. Nur bei IV liess sich seine Menge nicht quantitativ bestimmen. Es wurden erhalten bei: I 11 III IV Phosphorsaures Eisenoxyd 0,007 } 0,222 0,302 { 0*020 Eisenoxvd . 0,153 0,263 Thonerde . 0,075 0,227 0,184 0,116 Kohlensäure Kalkerde. . . . 0,081 0,084 0,044 0,137 Phosphorsaure Talkerde. 0,084 0,061 0,052 0,138 Manganoxyduloxyd . 0,009 0,004 0,001 0,000 f?r Kr 0,007 Phosphs. Eisenox. enth. 0,003 Eisenox., 0,004- Phsphrs. 0,020 » » » 0,009 » 0,011 gr frr 0,084 Phosphorsaure Talkerde entspr. 0,063 kohlens. Talkerde 0,061 » » » 0,046 » » 0,052 » » » 0,039 0,138 » » » 0,103 » » gr gr 0,009 Manganoxyduloxyd entsprechen 0,0092 Manganoxyd 0,004 » » 0,0041 0,001 » » 0,0010 Danach ist die procenlische Zusammensetzung der Gliih- rückstände I II III IV Kieselerde und Silikate . . . 93,77 94,06 94,85 92,73 Thonerde . . 1,29 2,39 1,80 1,34 Eisenoxyd . , . . 2,70 2,33 2,95 3,14 Manganoxyd . 0,16 0,04 0,01 0,00 Kohlensäure Kalkerde . . . 1,40 0,88 0,43 1,57 Kohlensäure Talkerde. . . . 1,09 0,48 0,38 1,18 Phosphorsäure . . 0,07 — — 0,12 Kali . 0,21 0,27 0,31 0,25 Natron . . 0,08 0,11 0,12 0,10 100,77 100,56 100,85 100,43 Der constant auftretende Ueberschuss rührt hauptsächlich daher, dass nicht alle Kalk- und Talkerde, wie hier ange- nommen, mit Kohlensäure verbunden war, sondern ein Theil davon den Silikaten entnommen wurde. B. Aufschliessung des Glührückstandes von Boden III durch Baryterdehydrat. Für den rein landwirthschaftlichen Zweck würde zwar die vorstehende Untersuchung insoferne genügen, als nur der leicht aufschliessbare Theil des Bodens vom kohlensäurehalti- gen Regenw asser aufgenommen und der Vegetation zugeführt werden kann. Allein eine vollständige Uebersicht ist damit noch nicht gegeben. Nach den gewonnenen Zahlen Verhält- nissen liess sich zwar der augenblickliche, aber nicht der nach- haltige Werth des Bodens beurtheilen. Dieser nachhaltige Werth beruht auf dem Vorrath von Aschenbestand theilen, welche der Boden in sich birgt und bei fortgesetzter Verw itte- rn I 0,0 1 6 = 0,2 1 2 und 0,006 = » II 0,027 = 0.27 » 0,011 = » III 0,044 = 0,31 » 0,017 = » IV 0,0 17 = 0,25 » 0,007 = 171 172 Bulletin physi co - mathématique rung zu liefern vermag. Zu diesem Zwecke wurde der Glüh- rückstand des Bodens 111, dessen Zusammensetzung als mass- gebend angenommen werden konnte, weil er durch Verwitte- rung und Vegetation noch am wenigsten angegriffen war, vollständig untersucht. a) Er wurde nach üblicher AVeise durch Baryterdehydrat aufgeschlossen. Aus der salzsauren Lösung wurde zuerst durch Schwefelsäure die Baryterde fortgeschafft, hierauf Ei- senoxyd und Thonerde durch Ammoniak, dann Kalkerde durch oxalsaures Ammoniak gefällt. Die übrige Lösung wurde eingedampft, zur Verjagung der Ammoniaksalze geglüht und hierauf nach Zusatz von Schwefelsäure abermals geglüht. Auf diese AVeise wurde die Summe der Talkerde und der Alka- lien, als neutrale schwefelsaure Salze erhalten. Diese wurden aufgelöst und aus der Lösung die Talkerde durch phosphor- saures Natron mit Ammoniak ausgeschieden. Aus der übrigen Flüssigkeit sollte die Phosphorsäure durch Baryterdehydrat, und der Ueberschuss der Baryterde durch Schwefelsäure ent- fernt werden. Durch Zusetzen von Schwefelsäure und Glühen konnten dann die schwefelsauren Alkalien für sich erhallen, und weiter untersucht werden. Leider unterbrach ein Zufall diese Untersuchung. trr Die untersuchte Bodenprobe wog 1,799 Daraus wurden erhalten gr Kieselsäure » 1,575=84,21 g Eisenoxyd und Thonerde 0,222=12,34 » Kohlensäure Kalkerde 0,039 Schwefelsäure Salze der Talkerde u. Alkalien 0,093. Phosphorsaure Talkerde . : , . . . . 0,038 gr gr .V rr i l _ 17 _ 11 .1 _ _ _ A o Aa f O I.' ... 11 . .1 /I AI n 0,039 Kohlensäure Kalkerde entspr. 6,0218 Kalkerde = 1,21 § 0,038Phosphorsaur. Talkerd. entspr. 0,0!3G Talkerde =0,78» oder 0, 040 schwefelsaure Talkerde Daher ist die Menge der Schwefel- , sauren Alkalien 0, 052 b) Um die Menge des Kalis und Natrons für sich zu erhal- ten, musste noch ein zweiter Versuch angestellt werden. Nach der Aufschliessung durch Baryterdehydrat wurden die Alkalien nach der Fresenius’ sehen Methode isolirt, nur wurde aus dem Gliihrückstande ihrer schwefelsauren Salze nicht blos die Baryterde, sondern auch die Beste der Kalkerde entfernt, die letzteren durch oxalsaures Ammoniak. Die untersuchte Probe wog 2,953 = 83,68$. Daraus wurden erhalten hr 2,47 1 Kieselsäure 0,101 schwefelsaure Alkalien 0,2 !0 Kaliumplatinchlorid 0,210 Kaliumplatinchlorid entsprechen 0,0405 Kali = 1,37$ 0,0405 Kali » 0,0748 schwefelsau- rem Kali Also ist 0,026 die Menge des schwefelsauren Natrons, entsprechend 0,01 13Natr.= 0,38$ Die beiden Aufschliessungsversuche stimmen so weit mit einander überein, als man es bei Bodenuntersuchungen nur erwarten kann. Berechnet man nach Massgabe des unter b) erhaltenen Verhältnisses, die in.a) erhaltenen schwefelsauren Alkalien auf Kali und Natron, so stellt sich die Zusammen- setzung des Glührückstandes von Boden III in folgender AA^eise heraus. Kieselsäure - — CIC Ol •sC 00 Eisenoxyd und Thonerde 12,43 Kalkerde 1,21 Talkerde 0,37 Kali 1,17 Natron 0,32 Arergleiche der erhaltenen Resultate mit denen Hermanns. Zur Vergleichung mit den Resultaten Hermanns dienen hei dem wesentlich verschiedenen Gange der Untersuchung nur die folgenden Zahlen. Zusammensetzung der lufttrocknen Schwarzerde. I II III IV Mineralbestandtheile 84,03$ 88,38$ 91,01$ 87,29$ Humose Bestandtheile 12,16 8,29 5,73 8,62 Wasser 3,81 3,32 3,26 4,09 Und diese Zahlen zeigen eine hinlängliche Uebereinstimmung. j Bestimmung der in AVasser löslichen Theile. Grössere Mengen der vier Bodenarten wurden mit dem etwa zehnfachen Volum Wasser bei einer etwas erhöhten Temperatur eine AVoche lang stehen gelassen. Das Wasser hatte sich bei I und II weingelb, bei III blassgelb, bei IV kaum gefärbt. Auch bei mehrmaligem Filtriren durch dop- peltes und dichtes Papier konnten die Auszüge nicht völlig klar erhalten werden. Nach dem Abdampfen blieb daher neben dem aufgelösten auch eine grössere Menge des Auf- geschwemmten zurück, 84,576 vom Boden I gaben ab an AVasser 0,436 = 0,51$ 92,180 » » II » » » » 0,299 = 0,32 97,288 » » III » » » » 0,212 = 0,22 93,230 » » IV .. » » .. 0,076 = 0,08 Die Rückstände nach dem Abdampfen lösten sich daher auch nur theilweise wieder in AVasser auf. Bei II z. B. be- trug der lösliche Theil nur 0,09$ des Bodens. Die wässrige Auflösung war gelb, sie enthielt humussaure, quellsaure, quellsatzsaure und schwefelsaure Salze vorzüglich des Am- moniaks, aber auch der Kalk- und Talkerde, nebst wenig Chloriden. Kali und Natron konnten nicht mit Sicherheit auf- gefunden werden. 173 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 174 Schlussbemerkungen. Vergleicht man die Zusammensetzung der Schwarzerde mit derjenigen anderer Bodenarten, so zeichnet sich dieselbe we- der durch einen Gehalt an solchen Salzen aus, die sich in AVasser sogleich auflösen, noch durch einen Reichthum an Al- kalien und alkalischen Erden; an Phosphorsäure und Schwe- felsäure ist sie sogar arm. Die Schwarzerde kann also die Elemente der Pflanzenaschen weder vorzugsweise rasch noch vorzugsweise reichlich abgeben. Nur der Humusgehalt ist beträchtlich und zugleich damit der Sticksloffgehalt. Fragt man daher, worauf denn eigentlich die überschwängliche und nachhaltige Fruchtbarkeit der Schwarzerde beruhe, so muss die Aufmerksamkeit zunächst auf den Humusreichthum ge- lenkt werden. Allein obgleich der Humus in den gemässigten Klimaten ein wesentlicher Bestandteil des kulturfähigen Bo- dens zu sein scheint, so ist doch seine Wirkung eine vorherr- schend mechanische. Der Humus lockert den Boden und be- fördert dadurch den Zutritt der Atmosphärilien zur Wurzel; er kann ausserordentliche Mengen von Wasser aufsaugen und hält dieselben hartnäckig zurück, so dass der humusreiche Boden einem völligen Ausdorren weniger ausgesetzt ist, als der humusarme; endlich kann die bei der langsamen Verwe- sung des Humus freiwerdende Wärme auch von Bedeutung sein. Dagegen enthält auch der Humus nicht die Elemente der Aschensalze, die der Pflanze nur durch den Boden zuge- führt werden können, und wie wenig er im Stande ist die Materialien der organischen Pflanzenbestandtheile zu liefern, geht aus den grossartigen Versuchen Boussingault’s *) über die dem Boden während eines vollständigen Fruchtwechsels durch die Erndten entzogenen und durch die Düngung gege- benen Stoffe mit unabweislicher Klarheit hervor. Aus der chemischen Zusammensetzung können die Vorzüge der Schwarzerde weder unmittelbar, noch allein abgeleitet werden. In Folge des Humusgehaltes befindet sie sich in einem Zustande der Auflockerung, durch welche die Assimilation von Kohlenstoff, Wasserstoff und Sauerstoff aus der Atmosphäre sehr begünstigt wird. Bei ihrer Mächtigkeit ist der einzelnen Pflanze nach der Tiefe ein weiter Spielraum, und damit ge- wissermassen ein vergrössertes Areal gestattet, so dass auf einer Fläche Schwarzerde eine grössere Anzahl Pflanzen eben- so üppig gedeiht, als eine kleinere Anzahl Pflanzen auf einer gleichen Fläche anderen Bodens. Die Schwarzerde passt in unser System der Bodenkunde nicht hinein. Am meisten stimmt die Zusammensetzung ihres mineralischen Antheils mit einem Thonschiefer überein. Ich wage es aber nur als eine Vermuthung hinzustellen, dass sie aus einer bis zum vollständigen Zerfallen vorgeschrittenen Verwitterung eines Thonschiefers entstanden sei. Diese Ver- mulhung könnte allerdings gestützt werden durch die ausser- ordentliche Entwickelung der Grauwackengruppe im Innern Russlands, und durch die vorherrschend mürbe Beschaffen- *) Bou ssin gault Économie rurale. Tom. II. Cap. VII. liehen Grauwackengesteine Russlands eine gleiche Zusammen- setzung mit unser n Thonschiefern haben, und in welcher Be- ziehung das Vorkommen der Schwarzerde zu den Grauwak- kengebieten steht, mögen Andere entscheiden. Die Schwarzerde unterscheidet sich durch das Fehlen der Infusorien vom Marschboden, durch den strukturlosen Hu- mus, der keine pflanzlichen Formen erkennen lässt, vom Moor - und Torfboden, durch die Gleichartigkeit seiner Men- gung und durch den geringen Harzgehalt vom Heideboden. RAPPOnTS. 2. Rapport adressé a l’Académie des scien- ces, RELATIF A L’OBSERVATOIRE PHYSIQUE CENTRAL, FONDÉ AUPRES DU CORPS DES MINES, par A. T. K U PF F ER. (Lu le SO août 18^9.) Depuis que les études magnétiques ont pris une si large part dans les explorations scientifiques , la Russie a été pour ainsi dire la terre promise des magnéticiens. Tout le monde sait, que les premières tentatives rassembler les élémens d’un tableau général de la distribution du magnétisme sur la surface terrestre ont été faites par mer. Sur un vaisseau, l’ob- servateur se transporte avec facilité, avec tous ses instrumens, sur les lieux les plus éloignés; de combien de difficultés au contraire une exploration dans l’intérieur du continent est-elle environnée? il y a de mauvais chemins, il y a des antipathies nationales; on.se trouve isolé au milieu de peuples dont on ne connaît pas la langue; on court mille risques en traversant un pays, habité par des peuples barbares. Or les points les plus intéressans pour le magnétisme terrestre, sont précisé- ment situés sur le continent. C’est donc une circonstance bien heureuse pour l’étude des phénomènes magnétiques, qu’il y ait dans l’hémisphère boréal un pays d’une immense étendue, embrassant 180° en longitude, offrant la plus grande variété dans la configuration des lignes magnétiques, qu’on puisse rencontrer, et enveloppant pour ainsi dire de ses larges replis un des pôles magnétiques de la terre (si l’on peut continuer d’appeler ainsi un des points où l’intensité magnétique atteint un maximum) et que cette immense étendue territoriale soit placée sous la domination d’un Prince qui protège les scien- ces et dont le gouvernement est assez fort , pour qu’on puisse visiter sans aucun danger les parties les plus reculées de Son empire. Il ne faut donc pas s’étonner, que les études magné- tiques aient d’abord voyagé en Sibérie à l’aventure et à la suite d’autres buts scientifiques, fait ensuite des explorations systématiques, et quelles s’y soient enfin fixées à demeure. La Russie présente des avantages non moins importans aux études météorologiques. La Russie forme une très grande 175 Bulletin phystco-mathém a tique partie de 1 ensemble des deux continens qui n’en forment qu’un seul, de l'Europe et de l’Asie; elle en comprend presque toute la partie boréale et elle en enveloppe le centre. Il n’existe donc pas de pays plus favorablement situé pour l’étude du climat continental. Or le climat de la plus grande partie de l’Europe, qu’est-il autre chose que le passage du climat con- tinental au climat des côtes? La marche des phénomènes météorologiques, observés en Sibérie, montre une régularité, qui diminue à mesure qu’on s’avance vers la côte; les tempé- ratures sont plus constantes, parce que les vents n’en troublent pas si souvent le cours; la pression athmosphérique suit une loi qui promet de devenir la clef de bien des problèmes mé- téorologiques. Pour découvrir une loi dans les variations men- suelles de la hauteur barométrique en Europe, il faut prendre la moyenne de plusieurs années; dans le cours d’une seule, les perturbations fortuites sont assez nombreuses, pour la cacher complètement; mais en Sibérie il y a un maximum très prononcé à l’hiver et un minimum aussi prononcé à l’été. Il ne faut pas pour cela se précipiter d’établir une relation entre la marche des températures et de la pression atmosphérique ; des observations faites également par des observateurs russes, sur la côté nord-ouest de l'Amérique, à Sitka, ont démontré, que dans cette localité le baromètre suit une marche inverse: il se tient régulièrement plus haut à l’été qu’à l’hiver. Mais ce n’est pas ici l’endroit de tirer des résultats de ces obser- vations curieuses. La position de notre pays, si favorable aux recherches magnétiques et météorologiques, nous impose une haute mis- sion scientifique, celle de l’explorer et de porter à la science un tribut proportionel aux grands moyens dont nous dispo- sons. Pour faire voir, comment nous nous sommes acquittés de ce devoir, je me permettrai de rappeler ici les époques princi- pales du développement successif des études magnétiques, depuis que l’esprit d’association a étendu ses bienfaits sur cette branche importante des connaissances humaines ; car c’est bien ce nouvel élément introduit dans nos moyens de succès, qui distingue notre époque de toutes les époques antérieures. Si l’on peut appeler association un accord mutuel passé entre deux observateurs très éloignés l’un de l’autre, de suivre en même temps la marche des mêmes phénomènes, et de se communiquer ensuite les observations, pour voir, si l’on ne peut pas en tirer quelque résultat intéressant, les pre- mières associations magnétiques ont été formées par Gra- ham à Londres et à Upsala, et après un très long intervalle, en 1823, entre M. Arago et moi. Le résultat de ces asso- ciations a été la découverte de la simultanéité des mouvemens irrégulaires de l’aiguille sur des points très distants, Londres et Upsala, Paris et Kazan. Pour vérifier cette loi, M. de Humboldt a fondé en 1828(*), une première assotiation allemande, dont le centre était Ber- lin, où les observations furent dirigées par M. de Humboldt *) Voyez Annales de Poggendorf T. XIX. pag. 357. 176 ; lui-même. On construisait des observatoires spécialement af- fectés et appropriés à ce genre d’observations. Les jours d'ob- servation furent fixés d’avance, on observa d’heure en heure, jour et nuit, mais non pas aux mêmes instans, les heures étant réglées partout sur le temps moyen du lieu. De cette manière on était sûr d’avoir des observations correspondantes, mais on n’était pas sûr de tomber sur un jour remarquable par de fortes irrégularités. En 1828, il n’y eut que deux séries d’ob- servations, le 2 Novembre et le 2 et 3 Décembre, à Freyberg et à Marmato (Colombie) ; dans ce dernier endroit on a observé trois fois par jour seulement. Dans la première moitié de l’année 1828, on a fait des observations correspondantes à Berlin et à Freyberg (en Saxe); mais ce ne fut que dans la deuxième moitié de la même année, que ces observations ac- quirent une grande importance, par l’immense étendue de leur réseau; M. de Humboldt, à l'occasion de son célèbre voyage en Asie, invita personellement l’Académie de St.-Pé- tersbourg, à concourir dans son entreprise; et aussitôt des observatoires magnétiques furent construits à St.-Pétersbourg, à Kazan, à Nicolaieff et à Silka (côté N. O. de l’Amérique). Dans tous ces observatoires, la marche de l’aiguille de dé» clinaison seule fut observée, à l’exception de St.-Pétersbourg, où l’on suivit aussi la marche de l’aiguille d’inclinaison (*). Une deuxième association allemande fut créée par M. Gauss à Goettingue. L’impulsion que M. Gauss a donné aux études magnétiques, fut forte et durable; en découvrant une méthode exacte pour déterminer la valeur absolue de l’intensité hori- zontale, en introduisant dans l’observation de la déclinaison et de ses variations horaires un nouveau principe, celui de la réflexion, qui permet d’observer la marche de l’aiguille à une grande distance, et par conséquent d’isoler mieux un in- strument aussi délicat; en nous offrant enfin un moyen tout nouveau, pour observer avec une grande précision et à des instans aussi rapprochés, que l’on veut, les variations de l’in- tensité horizontale, M. Gauss a donné à l’étude des phéno- mènes magnétiques cette rigueur mathématique et cette pro- fondeur, qui seule a pu en faire une science à part, un vaste champ d’explorations nouvelles, réclamant à juste titre l’at- tention exclusive des savans , qui ont été appelés à s’en occuper. L’association magnétique de Goettingue, qui n’existe plus dans ce moment, a introduit des observations rigoureusement simultanées, les horloges de tous les observateurs étant ré- glées sur le temps moyen de Goettingue; elle a multiplié les observations, qu’on faisait de 5 en 5 minutes au lieu de les faire d’heure en heure; on n’observait pas seulement les variations de la déclinaison, mais aussi celles de l’intensité horizontale, ! Quoique les nouvelles méthodes de M, Gauss furent géné- i râlement appréciées, ce ne fut cependant qu’en Russie, qu elles ! devinrent la base d’un nouveau système d’observations quo- tidiennes. *) Voyez Recueil d’observations magnétiques faites dans l’étendue de l’Empire de Russie par M. Kupffer et ses collaborateurs. 177 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 178 Par ordre du Comte Cancrin, qui était alors chef du Corps des ingénieures des mines, des observatoires magné- tiques furent fondés à St.-Pétersbourg (auprès de l’Institut des mines), à Cathérinebourg, à Barnaoul, à Nertschinsk. Celui de St.-Pétersbourg devait servir de modèle aux autres, et les of- ficiers, qui devaient faire les observations, reeurent dans cet observatoire les instructions pratiques nécessaires. Ce qui distingue surtout ce système d’observations de tous ceux, qui l’ont précédé, c’est la combinaison du magnétisme terrestre et de la météorologie. Quoique l’existence d’une étroite liai- son, très probable d’ailleurs, entre les phénomènes magnéti- ques et météorologiques ne soit pas encore irrécusablement démontrée, cette réunion en un seul corps de toutes nos étu- des relatives aux phénomènes physiques, que la surface ter- restre présente aux investigations de l’esprit humain, me paraît assez importante pour y voir le commencement d’une nouvelle époque dans l'histoire des sciences d’observation. L’étude des phénomènes magnétiques et météorologiques dans leur ensemble a besoin de moyens extraordinaires, d’é- tablissemens spéciaux, et dès lors, elle se développe indépen- damment des autres branches de la physique et forme une science à part. Après la fondation de nos observatoires magnétiques de Sibérie, M. de Humboldt, s’appuyant de l’exemple de la Russie, a invité la Société Royale de Londres à établir des observatoires magnétiques semblables en Angleterre et dans ses colonies. L’Angleterre a répondu à cet appel d’une ma- nière digne de sa haute position; il suffira de dire, qu’elle a prêté à la science ses immenses ressources, et qu’elle a pris dans ces nouveaux travaux la part qui revenait à sa supério- rité de force et d’activité intellectuelles; la Russie à pu se souvenir à cette occasion et s’en est souvenu avec reconnais- sance, qu’elle est la fille cadette de la civilisation européenne- M. H erscbel, président de la commission nommée au sein de la Société Royale pour délibérer sur les propositions de M. de Humboldt et pour aviser aux moyens de leur exécu- tion , a tracé un brillant tableau *) de ce que le gouvernement anglais a fait à celte occasion: des observatoires magnétiques sont fondés à Dublin, à Greenwich, à Toronto dans le Canada, à Ste-Hélène, au Cap de bonne Espérance, à la Terre de Van Diemen; la Compagnie des Indes orientales en fait construire à Bombay, Madras, Luknow, Singapour, Simla; un prince hindou, le Rayah de Travancore, en crée un à Trevandrum, qu’il place sous la direction d’un astronome anglais distingué. Des instrumens magnétiques sont fournis à l'observatoire astronomique de Breslau, et aux observatoires magnétiques nouvellement fondés à Alger, au Caire et à Cadix. Deux vais- seaux, l’Erebus et le Terror, sont expédiés vers le pôle austrâl pour faire une reconnaissance magnétique de ces contrées in- connues encore — en un mot, on ne néglige rien, pour rendre cette grande entreprise aussi complète que possible. En Alle- *) Voyez Edinburgh Quarterly Review No. CXXXI. June 1840. magne, on fonde un observatoire magnétique et météorologique à Munich, un autre à Prague. Sur tous les points cités, les observations devaient être fai- tes chaque heure, jour et nuit; il était prudent d’assigner un terme à une tâche aussi forte, se promettant de discuter plus tard, après une expérience de quelques années, la nécessité de continuer sur la même échelle; il était important d’orga- niser sur le même plan les observatoires russes, dans lesquels on avait observé jusqu’à présent pendant le jour seulement. Dans une conférence tenue à Goettingue sous la présidence de M. Gauss, le plan des observations à faire fut arrêté pour trois ans, entre MM. Sabine, Lloyd et moi, envoyés par les deux gouvernemens , pour le discuter ensemble; à la sollicita- tion du gouvernement russe, ce terme fut plus tax'd reculé jusqu’à la fin de l’année 18i5. Aussitôt que le nouveau plan d’observation, concerté entre nous A la conférence magnétique de Goettingue, fut commu- niqué à notre gouvernement, celui-ci prit les mesures néces- saires, non seulement pour rendi’e nos observations exactement conformes à celles des observatoires anglais, mais aussi pour étendre encore d’avantage le réseau des stations magnétiques. L'administration des mines fournit des instrumens magnéti- ques à l’observatoire astronomique de l’université de Kazan, et à la Compagnie russe-américaine, pour établir des stations magnétiques à Kazan et ASitka(côté noi'd-ouest de l’Amérique); elle créa un observatoire magnétique à Tiflis en Géorgie; à mon invitation, un nouvel établissement de ce genre, très complet, fut fondé à Helsingfors en Finlande. Outre les points nommés, consacrés en même temps aux études magnétiques et météorologiques, il fut encore créé un grand nombre de stations purement météorologiques. Les établissemens, fondés par l’administration des mines, doivent être cités en première ligne; les observatoires de Bogoslovsk et de Zlatooust, tous deux sur le versant oriental de l’Oural; ce- lui de Lougan, dans un pays de steps, dans le midi de la Russie européenne; et enfin l’observatoire de la mission russe à Pé- king, capitale de la Chine; sur tous ces points on observe tou- tes les deux heures, mais seulement pendant la journée. Nous donnerons plus lard la liste des stations météorologiques, établies aux gymnases et écoles, par les ministres de l’in- struction publique, de la guerre et des domaines, où l’on fait des observations plus où moins complètes ti'ois ou quatre fois par jour. A l’approche de l’époque qui devait mettre un terme à nos observations magnétiques, je proposai à l’association britan- nique, de convoquer un comité magnétique, composé, autant que cela se pouvait, non seulement des directeurs des pi’inci- paux observatoires magnétiques du monde, mais aussi d’au- tres physiciens distingués, dont les conseils pouvaient nous devenir précieux; au sein de ce comité, on devait discuter, si les observations seraient continuées sur le même pied, ou après avoir réduit le nombre des observateurs, et s’il n’y avait pas lieu de changer quelques méthodes d’observation, qui, à l’épreuve de l’expérience , s’étaient trouvées insuffisantes. 12 179 Bulletin physico-mathématique 180 A ce comité, il fut décidé de continuer les observations sur le même pied (à quelques exceptions près) encore pendant trois ans, c’est-à-dire jusqu’à la fin de 1848, et de prendre dans cet espace de temps, les mesures nécessaires, pour faire de nos observatoires magnétiques et météorologiques des étab- lissemens stables et consacrés à jamais à l’étude de ces deux branches importantes des sciences physiques. Voici comment nous sommes arrivés sans interruption à l’année 1849, où notre grande entreprise a reçu l’organisation actuelle. Le tableau, que je viens de faire des progrès rapides, que les études magnétiques et météorologiques ont fait dans notre pays, de l’impulsion qui a été donnée à cette occasion à d’au- tres états de l’Europe, fait voir que nous avons compris notre mission, que nous avons mesuré d’avance l’importance des in- térêts scientifiques, qui nous lient à notre grande entreprise. Mais nous avons encore fait un pas de plus. Nous avons senti que pour établir sur une base à jamais solide des recherches, dont l’objet est si vaste, pour coordonner tant de travaux, exé- cutés sur des points si distans, et pour en tirer tous les résul- tats qu’ils puissent fournir dans leur ensemble, il fallait un éta- blissement propre à ràmener à un centre commun tout ce qui se fait en Russie pour la météorologie et le magnétisme ter- restre. Une telle institution a été fondée auprès du corps des mines, et est entrée en activité dès le 1 Juillet de cette année: un court exposé du but qu elle se propose d’atteindre, mettra l'Académie en état de juger de son opportunifé dans l’état actuel des sciences d’observation. L’observatoire physique central a été fondé, en premier lieu, pour diriger tous les observatoires magnétiques et mé- téorologiques, qui sont du ressort du corps des mines; mais sa sphère d’activité ne se borne pas là: tous les observatoires magnétiques et toutes les stations météorologiques de l’em- pire, à quel ministère qu’ils appartiennent, peuvent s’adresser directement à l’observatoire physique central, pour obtenir les instructions nécessaires et pour être dirigés vers le même but d’une manière uniforme. Tous ces observatoires et toutes ces stations enverront, comme les observatoires des mines, leurs journaux d’observation à l’observatoire central, pour être collationnés, rédigés, calculés et imprimés dans ses an- nales. Tous les instrumens distribués aux observatoires mag- nétiques et aux stations météorologiques de l’empire, seront confectionnés sous les yeux du directeur de l’observatoire central, et comparés par lui aux instrumens normaux confiés à ses soins. Il fera de temps en temps des voyages d’inspection, pour s’assurer de l’état des observatoires fondés dans la pro- vince; il est autorisé à fournir des instrumens aux physiciens, qui font partie d’expéditions scientifiques, ordonnés par le gouvernement; il donne des instructions à tous ceux, qui lui en demandent. Les officiers des mines, désignés comme direc- teurs des observatoires magnétiques et météorologiques des mines, sont préparés à l’observatoire central; tous les autres établissements du même genre peuvent envoyer leurs direc- teurs à l’observatoire central, pour y prendre connaissance des meilleures méthodes d’observation, et pour s'exercer. On essaie à l’observatoire central, avant de les introduire, toutes les nouvelles méthodes d’observation-, on s’occupe de leur perfectionnement. Enfin, il y a à l’observatoire physique central une collection complète de tous les instrumens de pré- cision et un emplacement convenable pour faire des recher- ches dans toutes les branches de la physique, qui sont dans un rapport plus ou moins direct avec la physique de la terre. Pour achever le tableau que nous avons essayé d’esquisser, nous donnerons encore ici une énumération de toutes les ra- mifications de l’observatoire physique central dans leur état actuel. I. Observatoires magnétiques et météorologiques. a) St.-Pétersbourg, Cathérinebourg, Baraaoul, Nertschinsk, Tiflis — fondés par l’administration des mines. b) Helsingfors, fondé par l'université de Finlande. c) Sitka, fondé par la compagnie russe-américaine, sous les auspices de l’Académie des sciences. Ici je puis encore nommer l’observatoire de Péking, nou- vellement fondé par le ministère des affaires étrangères, et muni d’inslrumens fournis par l’administration des mines. II. Stations météorologiques. i . Administration des mines : Zlatoouste, Bogoslowsk, Lougon. 2. Compagnie russe-américaine : Aïan (avec des instrumens fournis par l’Académie des sciences). 3. Ministère de la guerre. S. A. I. le Grand Duc Michel, chef des écoles militaires de l’empire, a bien voulu faire écrire à l’Académie, pour la con- sulter sur un système d’observations météorologiques à faire dans les écoles militaires de l’intérieur, dont quelques unes surtout ont été établies sur des points fort intéressans sous le rapport météorologique. Ces observations ont déjà commencé à Orenbourg; on a le projet de les étendre sur Omsk, Ou- ralsk, Novgorod, Brest-Litovsk, Poltava, Polotsk, Voronège. Le gouverneur militaire d’Orenbourg, M. Obroutschew, a créé deux stations météorologiques dans le vaste territoire, placé sous son commandement, une dans la partie orientale de la horde des Kirghis d’Orenbourg, l’autre à Manghyschlak sur la côte orientale de la mer Caspienne. 4. Ministère de la marine. Depuis longues années, on fait des observations météorolo- giques aux dépôts hydrographiques de Nicolaïev, Kherson et Sevastopol; ces trois lieux sont situés sur la mer Noire. On nous a adressé quelques observations faites à Astra- khan, par le corps des pilotes de notre flotille Caspienne. On en fait aussi dans le port d’Arkhangel ; les résumés i 181 de l’Academie de Saint-Pétersbourg. 182 de ces observations ont été publiés dans la gazette départe- mentale d’Arkhangel *). 5 Ministère des domaines. On fait déjà depuis quelque temps des observations météo- rologiques à l'école d’agriculture de Gorigoretsk. On a com- mandé des instrumens pour les points suivans, où il y a des écoles d’agriculture ou des fermes modèles,, Saratov, Wologda, Kazan, Kharkov, lekatérinoslav. Un observatoire météorologique complet, dont les instru- mens ont été fournis par l’Académie des sciences, a été fondé à l’école forstière d’Alexandrovsk, gouvernement de Iekatéri- noslav. Ce point est situé dans les steps de la Russie méri- dionale; on en a séparé une partie pour y faire, sur une très grande échelle, l'essai de convertir le step en forêt. On peut espérer que les observations météorologiques, qu’on doit re- cueillir sur ce point, nous apprendront, si un tel changement de surface exerce une influence sur le climat du pays. 6. Ministère de V instruction publique. District universitaire de Kiev. Poltava **). Berditschev. (longue série d’observations, faites par M. Kislowsky, mais dont*les résumés seuls ont été envoyés). On a l’intention d établir une station météorologique prin- cipale à l’université de Kiev, sous la surveillance du profes- seur de physique, et des stations secondaires à Gitomir, Kovno, Ostrog, Nemirov, Kamenez-Podolsk, Tscberni-ostrov, Négine (ou Tschernigov), Starodoub, Novgorodseversk, Solo- tonoch, Poltava. District universitaire de Moscou. Moscou (à l’observatoire astronomique). Smolensk, Twer, Rezan, Wolokolamsk. On a l’intention d’établir des stations météorologiques com- plètes sur les points suivans: Moscou, Wiehni-Vololschok, Ostaschkow, Wesma, Smolensk, Kalouga, Bélev, Toula, Ser- poukhov, Rezan, Mourom, Wladimir, Souzdal (ou Chouia), Kinechma, Kostroma, Galitch, Solgalitcb, Jaroslawl, Rybinsk (ou Mologa), Twer. District universitaire de la Russie blanche. Krogi , Bielistok , Svislotch , Grodno , Kovno , Brest- litovsk. District universitaire de Kharkow. Kharkow , Orel, Woltschansk , Starooskol , Belgorod, Stchigrow. ’) Il est impossible de passer ici sous silence les observations sur les marées, instituées depuis quelque temps à l’invitation de M. l’aca- démicien Lenz sur le bord de la mer Blanche, avec un grapbomèlre d’une nouvelle construction, et dont nous attendons la publication pro- chaine. **) Il y a dix années d’observations, faites par M. Zo z ou li n , avec des instrumens, qui lui ont été fournis par l’Académie des sciences. District universitaire de St.-Pétersbourg. Wologda, Yarensk. Sibérie occidentale. Tobolsk, Tara, Tomsk, Kourgan, Berezow. Sibérie orientale. Yakoutzk. District universitaire d'Odessa. Odessa, Cathérinoslaw, Simpheropol, Taganrog. Nous possédons encore de longues séries d'observations plus ou moins complètes des lieux suivans: Irkoutsk. Près de 30 ans d’observations, dont les quinze dernières années sont très complètes; observateur M. Stchou- kine. ancien Directeur des écoles de la Sbiérie orientale. Les valeurs moyennes, fournies par ces observations, ont été pu- bliées dans les Résumés des observations météorologiques , faites dans l'étendue de l'Empire de Russie (publication de l’Académie des Sciences). Arkhangel. Dix-huit années d’observations très complètes, faites par M. Silvestroff, ancien Directeur du gymnase d’Arkhangel. Ces observations ont été publiées en détail par l’ Académie des sciences de St.-Pétersbourg dans ses Mé- moires YI série T. III. St.-Pétersbourg. Près de 50 années d’observations. Les ré- sumés d’un grand nombre d’années ont été publiées tous les ans dans les mémoires de l’Académie de St.-Pétersbourg; les observations de 1821 à 1834 ont été publiées en détail dans cette même collection (voy. Mém. VI série sc. math. phys. et natur. T. IY, 1 partie); celles de 1800 à 1821 paraîtront in- cessamment. Yakoutsk. Dix-huit années d’observations sur la tempéra- ture de l’air, la direction des vents et l’état du ciel, faites par M. Névéroff, négociant. Les valeurs moyennes fournies par ces observations, ont été publiées avec celles d’Irkoutsk, dans les Résumés cités plus haut. Sitka. (Côté nord-ouest de l’Amérique). Quatorze années d’observations, commencées par M. le Baron Wrangell (qui a passé un grand nombre d’années dans nos colonies améri- cains, comme gouverneur de ces colonies) et continuées par MM. Weniaminow et Cygnaus, ecclésiastiques; les obser- vations rendent encore un beau témoignage de la protection, que la Compagnie russe-américaine accorde dans ces colonies au développement des sciences d’observation (voy. Mém. de l’Acad. des sciences de St.-Pétersbourg.) Oustsyssolsk. Dix-huit années d’observations thermométri- ques, publiées dans l'Annuaire magnétique et météorologique du Corps des ingénieurs des mines , année 1846. Eoursk. Quinze années d’observations très complètes, faites par le Sr Semenoff, cultivateur, avec des instrumens, qui lui ont été fournis par l’Académie des sciences. M. Seme- noff continue encore ces observations. Novdia- Semlia. Deux années d’observations thermométri- ques (voy. Annuaire 1845.) 183 Bulletin physi go - mathématique Nijni-Taguilsh, à V Oural, (propriété de M. de Démidoff). Plusieurs années d’observations, imprimées en détail aux frais de M. de Démidoff. 7. Provinces caucasiennes. M. A b i c h , attaché à S. E. le Prince Woronzoff, pour les explorations physiques du Caucase, vient d’établir plusieurs stations météorologiques, qui ont déjà fourni plu- sieures séries d’observations fort intéressantes. Ces points sont : Rédout-Kalé, Roulais, Sougdidi, Wladikawkas, Che- makha, Bakou, Lenkoran, Derbent, Aralikh (au pied de l’Ararat), Erivan, Alexandropol, Soucha, Gori. ^ SORRESPOITDAXTSS. 1. Extrait d’une lettre de M. YVON V I L - L ARC EAU a M. O. Struve. (Lu le 8 juin 1849.) Paris, lo 22 mai 1849. Monsieur. .... Je venais de terminer la première approximation de l’orbite de | de la Grande Ourse lorsque j’ai reçu votre lettre; j’ai profité de l’observation de 1848 pour corriger les élé- ments; mais je n’ai pu, malgré tout le soin possible, amener les écarts entre le calcul et l’observation à ne pas excéder quelque fois le nombre 0^05 ainsi que vous l’espériez. Les distances, sauf trois ou quatre d'entr’elles, sont représentées d’une manière fort satisfaisante. Les angles de position sont af- fectés d’erreurs qui conservent le même signe pendant 3 à 4 ans. Lorsque cette étoile aura été observée pendant une partie plus considérable de sa révolution, de manière que les élé- ments puissent s’en déduire sans erreurs sensibles dépendant des observations, il y aura lieu de rechercher si un phéno- mène d’observation ou des perturbations produites par un astre invisible de ce système ne pourraient pas rendre compte de cette permanence des signes des erreurs. Pour le moment, je ne crois pas qu’il soit utile de s’en occuper. Quoiqu’il en soit, je me permettrai d’attirer votre attention sur ces erreurs. Les observations nouvelles que vous m’annoncez, me met- tront à même d’entreprendre l’étude de l’une des plus intéres- santes étoiles binaires 42 Comae. Je vous prierais à ce sujet de vouloir bien m’indiquer quel est le maximum de la distance des centres lorsque, sans pouvoir la mesurer, vous indiquez que l’étoile est allongée. Quant à £ Cancri, j’ai de la peine à croire que les données de l’observation soient suffisantes pour déterminer tous les éléments de l’orbite de B par rapport à A: et je pense que c’est cette détermination qu’il convient d’effectuer tout d’a- 184 bord. Cependant à l’aide de l’observation de 1849, je pourrai essayer. Les soins minutieux que vous apportez dans les me- sures relatives à ce système, hâteront, je l’espère, le moment où il sera possible d’entreprendre utilement le calcul des per- turbations des deux premières par la des étoiles de ce groupe. Permettez moi. Monsieur, de vous confesser une pensée : qui m’est venue à l’esprit, par suite de vos recherches sur les mouvements des étoiles doubles. Voici celte idée qui devra, au premier abord, vous paraître une hérésie scientifique: Bien qu’il résulte des recherches des astronomes, que le mou- vement observé dans les systèmes binaires ne se soit jusqu'ici nulle part montré en opposition avec la loi de la pesanteur; nous n’avons cependant pas encore le droit de conclure que cette loi régit effectivement les mouvements des étoiles dou- bles, comme elle régit les mouvements planétaires. L’ana- logie a fait soupçonner l’extension de la loi de la gravitation aux mondes différents du notre; mais la preuve de son uni- versalité ne me paraît pas encore acquise à la science. Je dois me hâter de dire que je n’ai aucun doute sur l’universa- lité de la pesanteur; mais je pense que quand il s’agit d'un fait aussi capital, qui intéresse à un aussi haut degré la phi- losophie des sciences, il convient de distinguer une probabi- lité d’une preuve acquise. Eh bien, la preuve n’est point en- core faite, et ce n’est guère qu’â partir de l’époque actuelle que cette preuve pourra commencer à se produire! Voici ce sur quoi je me fonde. Les étoiles dont je me suis occupé, sont celles qui se prêtent le mieux â la détermination de tous les éléments. Malgré le plus ou moins grand nombre d’observa- tions assez précises dont on dispose actuellement, grâce aux j précieuses mesures de MM. Struve, ces observations n’équi- valent pas à autant de données distinctes pour chaque étoile. J’ai montré, dans chacun des cas, combien le problème reste indéterminé lorsque l’on n’utilise que les observations jno- dernes (angles et distances), et comment les anciennes obser- vations sont nécessaires pour lever l’indétermination. L’en- semble des observations, pour chaque étoile n’équivaut pas, selon moi, à plus de 7 â 8 données réellement distinctes. Or on sait que 7 données sont nécessaires pour déterminer tous les éléments y compris le % grand axe. Considérons le nombre des données distinctes comme étant seulement égal à sept. Les éléments elliptiques pourront être calculés de manière à re- j présenter ces données. Or d'une autre part, supposons que l’intégration des équa- tions différentielles d’un mouvement produit par une loi dif- férente de la loi de la pesanteur, amène aussi sept constantes arbitraires ; on pourra généralement déterminer ces constantes î de manière à satisfaire aux données de l’observation. Il en résulte donc qu’une loi du mouvement, différente de la loi de la pesanteur, pourra généralement représenter, comme cette loi, sept données fournies par l’observation, et qu’il sera dès lors impossible de se prononcer entre les deux. Pour conclure en faveur de la loi de la pesanteur, il faudra au moins que les éléments elliptiques, détei’minés par les sept données, re- i 185 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 186 présentent, en les corrigeant s'il y a lieu, une huitième donnée distincte. Et pour que la preuve puisse être mise hors de toute contestation, on avouera qu’une neuvième donnée sa- tisfaite , ne serait pas superflue. Or, je le répète, c’est tout au plus, si actuellement l’ensemble des observations d’une même étoile représente huit données réellement distinctes. Je crois donc avoir raison de dire que la preuve commence seulement maintenant. Je vous aurais fait connaître plus tôt la méthode pour la détermination des orbites des étoiles doubles, que j’ai déposée à l’Académie (de Paris) le 7 décembre 184-7, si j’avais cru quelle pût vous intéresser. Aujourd'hui je m’empresse, selon le désir que vous m’en exprimez, de vous transmettre les formules sur lesquelles elle repose. Je pense que cette méthode donnerait du premier coup les éléments très approchés, si non les plus probables, si l’on disposait d’observations complètes embrassant toute l’orbite. Comme il n’en est pas ainsi généralement, je ne l’emploie que pour obtenir une première approximation que je corrige en- suite. Admettons que l’on possède un nombre quelconque d’ob- servations, supérieur au nombre théoriquement nécessaire; je dirai en son lieu, comment il faudrait s’y prendre pour ré- soudre le problème théorique de la détermination des élé- ments au moyen de \ observations complètes. La méthode exige que l’on emploie les angles de position et les distances. Les premiers sont supposés corrigés de l’effet de la précéssion. Si l’on n’a pas de distances observées, on pourra déduire du mouvement angulaire, par interpolation, des nombres proportionnels à ces distances. Désignant les angles de position par a, les distances par q,1) . 1 /constante on aurait p = V — s da dt une seule distance observée donnerait à la rigueur la valeur absolue de la constante. Soient x et y les coordonnées rectangulaires de l’ellipse pro- jetée ou apparente, on aura x = q cos a , y = Q sin a. Désignons par F= o l’équation de l’ellipse apparente qui sera d’ailleurs ay 2 -4- bxy -t- ex2 -+- dy h- ex — 1=0. F désignera le premier membre de celte équation. La sub- stitution de cinq systèmes de valeurs x et y donnera le mo- ll L’application de ces formules exige que les mesures des distances soient du même observateur ou ramenées à un même observateur. Je n’ai fait usage que de celles qui ont été données par MM. Struve. yen de déterminer a, b, c, d , e. Pour en employer un plus grand nombre, il semble qu’il suffise ici d’appliquer la méthode des moindres carrés; mais j’avoue que la considération du minimum de la somme EF2 ne me satisfait pas. Je la rem- place par la condition que la somme des carrés des distances normales entre les points donnés et la courbe cherchée, soit un minimum. Lorsque la fonction Fest quelconque, cette con- dition conduit à autant d’équations de la forme FdI _ da EdF2 dF2 ~ 0 dx2 dy 2 qu’il y a de paramètres distincts a, b, c . , dans la fonction F. Soit ici p' le poids d’une observation; cette formule con- duit aux équations p' y2 F dF 2 dx2 dF 2 dy 2 A V *' “W A. T P'X*F _A • Jüi jrî " jrf dF- dx 2 dF 2 dy2 dF2 dx 2 dF2 dy2 p'yF dF2 dx2 dF 2 dy2- — 0 ; E p' xF dF 2 dx2 dF2 dy2 = 0; j’ai quelquefois pris pour valeur de p le produit du nombre des mesures multiplié par le millième du grossissement. Quant au dénominateur 4-? -+- , il suffit d’en avoir une dx * dy* valeur approchée, comme de p . Or voici une construction très simple qui donne cette valeur, ou mieux une valeur pro- portionnelle. L' Ayant construit à vue une courbe elliptique qui passe le plus près possible des points observés, je trace les deux dia- mètres conjugués D et Z) 'des axes y et x. Soit m le point pour lequel je veux avoir la valeur dF2 dF2 , , — 2 -t- ~ — g ; Je mené les droites md, md, parallèles à ox et oy, doc ay 187 Bulletin physico- mathématique 188 et je joins dd' tangente en m). (Notons que cette droite est parallèle à la On a alors dF 2 dx 2 dy‘ 2 Le facteur b2 se trouvant commun à tous les dénominateurs dans les sommes on peut en faire abstraction et^substiluer à chacun des dénominateurs le carré de la ligne dd' . Pour aller plus loin maintenant, il faut substituer aux points observés qui ne se trouvent pas généralement sur la courbe Fz= 0, des points situés sur cette courbe. Cela peut se faire de deux manières. 1° En les remplaçant par les pieds des normales menées des points donnés à la courbe. Désignant spécialement par x et y les coordonnées observées et par x et y celles de la courbe, on a / x = x y = y' F dF dF * dF2 dx dx 2 dy 2 F dF dF 2 dF 2 dy dx 2 dy 2 2° En conservant les angles de position observés, comme étant un peu plus exacts que les distances, et tirant celles-ci de l’équation de la courbe transformée, en remplaçant x et y par q cos a et p sin a: on arrive au même résultat plus sim- plement au moyen des formules suivantes / X = X dF dF x — — i- y — dx J dy f x y — dF dF x — — t- y — dx dy très. On devait en effet rencontrer une équation de condition entre les données, puisque celles-ci sont au nombre de 8, alors que 7 suffisent théoriquement. La surface de l’ellipse divisée par la constante des aires, donnerait ensuite la durée de la révolution, et le reste s’achèverait comme ci-dessous. Reprenons le problème pratique. Les observations complètes n'embrassant pas actuellement toute la circonférence de V ellipse, ne suffiront généralement pas pour déterminer les cinq inconnues a, b, c, d, e. Il fau- drait même se garder actuellement d’accepter comme racine du système des équations proposées celle qui résulte de l'é- quation finale, attendu que les coefficients des deux dernières équations à 2 inconnues seront généralement proportionnels. Le problème sera presque complètement indéterminé. Alors il faudra se contenter d’exprimer quatre des inconnues en fonc- tions de la cinquième, les anciennes observations serviront à fixer la valeur de celle-ci, par la condition des aires proportion- nelles au temps. Notons en passant, que la variation de la cinquième inconnue n’aura pas pour résultat d’altérer sensi- blement l’étendue du secteur limité aux observations mo- dernes qui se suivent presque sans interruption; cela se voit à priori. On en pourra donc déduire une valeur de la con- stante des aires à peu près indépendante de la valeur du coef- ficient inconnu ou indéterminé entre certaines limites. Or une ancienne obsei’vation suffira généralement. Comme l’angle de position seul est donné, on tirera de l'équation F— 0, en attribuant »me valeur arbitraire au coefficient inconnu, la va- leur de la distance, et par suite les coordonnées relatives à l’ancienne observation. Il sera facile d’en déduire le secteur limité par les rayons vecteurs correspondants à cette obser- vation et à la plus ancienne des observations modernes par exemple, ou en déduire, en divisant par le temps écoulé entre ces observations, la valeur de la constante des aires; et il faudra faire varier l’inconnue, jusqu’à ce que cette constante coïncide avec celle que fournissent les observations modernes. Disons ici quelques mots du problème théorique. Étant donnés seulement quatre systèmes de coordonnées x et y, on ne pourra pas déterminer les cinq constantes a, b, c, d, e; mais on obtiendra seulement la valeur de quatre d’entr’ elles en fonction de la cinquième. Voici maintenant comment on dé- terminerait cette cinquième constante, par des tâtonnements. Au moyen d’une valeur arbitraire de cette quantité, on cal- culerait, par les formules qui vont être données ci-dessous, les trois secteurs compris entre les quatre rayons vecteurs pro- jetés; et les quotients de ces secteurs divisés par les temps correspondants, donneraient trois valeurs de la constante des aires généralement différentes. On ferait varier 1 indéterminée ci-dessus, jusqu’à ce que les valeurs de la constante des aires déduites de deux seulement des secteurs, deviennent égales. La valeur de l’indéterminée satisfaisant à cette condition se- rait la valeur cherchée, et l’on aurait en même temps celle de la constante des aires. Mais les données devront en outre sa- tisfaire à la condition que le troisième secteur attribue à la constante des aires la valeur commune déduite des deux au- Voici les formules que j’emploie pour calculer les secteurs elliptiques. Soient X, Y les coordonnées du centre de l’ellipse projetée, S la surface de cette ellipse, tc le nombre 3.1415926, posant p2 = \ ac — b2 j’ai d’abord X = \ bd — 2ae) ; Y = ^ (be — 2 cd) ; V1 ; e — 5 = («e2 — bed -f- cd 2 -t-p2). In p3 ' 11 Soient xa et ya les coordonnées correspondant au temps t0 Xi et y -, U S; faire du secteur décrit pendant le temps ti — to I supposée positive, lorsque le rayon vecteur marche dans Ij sens de x à y ou direct; je fais x" = Xi — x0, yn = y i— y o et j’ai ensuite 189 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 190 1 Tf! TT a 1 2 11 = —=' ; E ou sm 7] = — e II ; A = pour vérification ± cos I = 7rT2COS TJ. Il reste maintenant à déterminer le moyen mouvement de la longitude moyenne de l’époque. Soit K la constante des Si tang 7jj — — Pour plus de commodité on prendra ip de manière que son sinus et son cosinus aient respectivement les signes de d et de e. sin 2 [y — B) tang 2y : cos 2 ( y — B) — 4 cos2 y a — c cos 2 B Dans la formule précédente, 2 y doit être choisi de manière que sin 2 y soit de signe contraire à sin 2 (ip — B). fl = B + y K'=- (l cos 2 y ;«+«)) - J su sin 2 y sin 2 [y — B) tang 2 1- K' — 1 I doit être pris aigu dans le mouvement direct, et obtus dans le mouvement rétrograde. aires, on a d’abord K H - to T la durée de la révolution, T=- ’ K N le moyen mouvement, N= 2 TC En partant d’un angle de position a supposé assez exact, on remontera par les formules connues à la longitude de l’époque f. tg [v-fl)=^~~\ V=v-fl-((o-fl),tgY tang i F cos . Ni H- £ — a : tg(450H-iç) E sinu; d’où e. Si l’on voulait faire concourir tous les angles de position à la détermination de e et de K , ce qui changerait un peu les va- leurs précédentes de T et de N , mais de manière à mieux re- présenter l’ensemble des observations modernes, voici com- ment on pourra s’y prendre : Soit aQ la valeur de a correspondant à tQ; 8a0 l’erreur de cette position, de sorte que a0~ \-8a0 soit la véritable valeur de a; S0 le petit secteur correspondant à ôa0 de telle sorte que l’on ait So = Y Qo (Qo + %> ) Sao- 2) Dans ces formules, quelques facteurs pouvant, dans certains cas, se trouver mal déterminés; il sera toujours possible, tant que les incli- naisons ne seront pas très fortes, de les remplacer par leurs valeurs bien déterminées que l’on tirera des formules qui donnent les valeurs des tangentes des angles, 2 B, y, 2 y et g. 191 Bulletin physico-mathématique 192 On posera Si-S0 = K(ti-t0). (En donnant à i deux valeurs distinctes, on aura deux équa- tions propres à fournir les valeurs de K et de S0.) Passons tous les termes dans le ier membre Si — S0 — K (/,- -/o)=0 et si l’on emploie plus de deux équations de cette forme, le premier membre exprimera l’erreur superficielle, que l’on transformera en erreur d’arc en divisant par i q;. Écrivant donc plusieurs équations de la forme — IS; — S0 — K (<• — O] = 0 Pi on pourra faire l’application de la méthode des moindres carrés qui donnera les meilleurs valeurs de K et S0. On aura ensuite tbode comme étant d'une application plus rapide que la pré- cédente. Je m’en suis servi pour obtenir les orbites de £ d'Hercule et £ de la Grande Ourse. Enfin j'ai une 3e méthode qui a l’avantage de s’appliquer aux orbites inclinées d’une manière quelconque, tandisque les précédentes tombent en défaut lorsque l'inclinaison est voisine de 90°. J’essaierai de l’appliquer à 42 Comae. Agréez etc. . . . Yvon Villarceau. P. S. Les formules par lesquelles je passe de l’orbite pro- jetée à l’orbite réelle, commençant à tang 2 B et finissant à g — s ne donnent lieu à aucune ambiguïté, autre que l’am- biguïté inévitable ±7, lorsque l’on se conforme aux prescrip- tions qui les accompagnent. Je les ai déduites par la trans- formation des coordonnées, de la condition que l’orbite réelle ait pour projection l’orbite apparente et que son foyer coïn- cide avec l’étoile centrale. — — — on négligera d’abord — Sq0 ; la valeur de daa permettra de A calculer la nouvelle valeur de qQ d’où dqQ; autrement on aurait Ôq ■■ dF dx ~dF~ X dF dy „ — qda. X — w — dx J dy OHROITIQUB DU PSHSOlTlTDIa. M. Baer a été nommé Chevalier de l’ordre pour le mérite civil de Prusse (Friedens-Classe des Ordens pour le mérite). - ■■ Ce procédé pourrait être employé à la première détermina- tion de K ou de la constante des aires. Axraroxrcæs bibuoG'Iu.fhiqües. Cette méthode présente beaucoup d’analogie avec celle que Sir JohnHerschel a présentée sommairement à l’Académie des Sciences, il y a quelques mois. Je lui ai communiqué mes formules et néanmoins il considère sa méthode et la mienne comme distinctes, surtout à cause des détails d’application. J’en ai fait usage pour obtenir les orbites de rj Coronae et y Virginis. J’ai présenté, le 26 mars dernier, à l’Académie une autre méthode fondée sur l’interpolation. Les formules en lesquelles elle se traduit, sont exposées dans les comptes rendus de l’A- cadémie. Elles sont d’une assez grande simplicité; la seule difficulté de l’application de cette méthode est dans l’interpo- lation, ou mieux la détermination des dérivéés par rapport au temps, de l’angle de position ou du rayon vecteur projeté. Je ne vois pas de formules d’interpolation que l'on puisse préférer à celles de M. Cauchy pour cet objet. Seulement, j’ai été obligé de les compléter en donnant le moyen simple de calculer certaines fonctions implicites que M. Cauchy a laissé au calculateur le soin de développer. Je considère cette mé- Mémoires de l’Académie Impériale des Sciences de St.-Péters- bourg. VIme série. Sciences mathématiques, physiques* et naturelles. Tome huitième. Seconde partie: sciences naturelles. Tome sixième. 5 et 6 livraisons. St.-Péters- bourg 1849 (847 pages, avec 21 planches). Contenu de ces livraisons: M A. Th. von Middendorff, Beiträge zu einer Malacozoo- logia Rossica. Ute Aufzahlung und Beschreibung der zur Meeresfauna Russland’s gehörigen Einschaler. (Mit 10 lvupfertafeln.) 330 Seiten. Le même, Beiträge zu einer Malacozoologia Rossica, Illte Aufzählung und Beschreibung der zur Meeresfauna Russ- s land’s gehörigen Zweischaler. (Mit 11 Kupfertafeln.) 517 Seiten. Emis le 11 novembre 1849. Jl? 181. BULLETIN Tome VIII. JW 13. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES RS SAINT- FÉTEKtBNIRCI. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s'adresser au Comité administratif (Komutcts IIpaB.ieuia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 5. Sur les racines égales des polynômes entiers. Ostrogradsky. RAPPORTS. 3. Sur un osselet nouveau dans la figure de l'homme, découvert par M. Gruber. Baer. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 5. Sur les racines égales des polynômes en- tiers, par M. OSTROG11ADSKY. (Lu le 28 Septembre 1849). 1) Désignons par la lettre P un polynôme entier axn h- 1 -+- a2xn 2 -T-. . . -+- an 2 x~ -+- an t x f an dans lequel x représente une quantité Aariable, et a , av a2,... an 2, an j , an sont des coefficients numériques. Il s’agit de trouver les facteurs égaux, s’il y en a, du poly- nôme P. La détermination de ces facteurs résulte, comme corollaire fort simple, d’un théorème très connu dont on trouve la dé- monstration dans la plupart de traités d’algèbre. Par ce théo- rème, le plus grand commun diviseur d’un polynôme entier et de sa dérivée est composé des mêmes facteurs simples que le polynôme lui même, seulement chaque facteur y entre une fois de moins. Ainsi, tout facteur qui divise le polynôme une seule fois, n’appartient pas au diviseur. Ceux qui dans le poly- nôme sont doubles, triples, quadruples etc., deviennent re- spectivement dans le diviseur, simples, doubles, triples, etc. Il s’en suit qu’en divisant un polynôme par le plus grand divi- seur commun à ce polynôme et à sa dérivée le quotient repré- sentera le produit de tous les fadeurs du polynôme, mais dont chacun n’y entrera qu’une seule fois, ou à la première puissance. Pour faire usage de ce théorème, on cherche successive- ment le plus grand commun diviseur Pl de P et dP dx ’ le plus grand commun diviseur P2 de Pi et dPx dx le plus grand commun diviseur P3 de P2 et dPj dx ’ ainsi de suite, jusqu’à ce qu’on arrive à un diviseur Pi x qui n’a pas de facteurs communs avec sa dérivée; ce qui donnera Pi= 1 Les diviseurs P P P P P présentent une suite de polynômes entiers qui ne renferment d’autres facteurs que ceux de P , mais le degré de multiplicité des facteurs dont il s’agit diminue à mesure que le n° des di- viseurs augmente ; en sorte que le diviseur /*, x ne renfer- mera que les facteurs dont le degré de multiplicité dans/* es! i, et il ne les renfermera qu’à la première puissance. Dans P; = 1, les facteurs de P sont à la puissance zéro. Cela étant, qu’on divise P par Px, PL par P.L, P2 par P3... P i 2 par Pr j , et enfin P- t par Pi; l’on obtiendra i quo- tients que nous désignerons respectivement par Q, 0i, Qi-^ ensorte que P = Qi\ 195 Bulletin physico - mathématique 196 Pi = Qip* - Qzp3 Pi 2 Qi 2 Pi- P Qi-i Pi- Quand on a trouvé le plus grand diviseur Pt commun à P et à dP dx Le premier de ces quotients Q est évidemment le produit de tous les facteurs simples de P , puis, chacun, une seule fois; le second quotient n’est formé que des facteurs doubles, triples, quadruples, etc. de P, qui sont tous réduits à leur pre- mière puissance ; Q2 est le produit des facteurs de P, à com- mencer par les triples, réduits à la première puissance; ainsi de suite, enfin Q- t ne renfermera que la première puissance des facteurs de P au degré i de multiplicité. Il n’y aura pps dans P des facteurs d’un degré plus élevé que i, autrement le polynôme P- l et sa dérivée *Pj— i dx auraient un facteur commun. 11 résulte de la composition des quotients puis, après avoir formé le polynôme 2 dx cherchez le plus grand commun diviseur de ce polynôme et de Q2; vous trouverez le produit q3 des facteurs triples de P réduits à la première puissance. Divisez par ce produit q6 les polynômes Q2 et dQi dx X,~ le premier quotient sera Q} (n° 1); nommez 7î3 l’autre, vous n’aurez qu’à chercher le plus grand diviseur commun à Q3 et à rin _ R. dQ 3 dx pour avoir le produit qi des facteurs qui divisent P quatre fois. En continuant, vous arriverez aux polynômes Q k t et Rk j ; vous formerez celui-ci *Ql- dx et vous chercherez le plus grand diviseur commun à ce der- nier polynôme et à Q k r Le diviseur dont il s’agit vous re- présentera le facteur qi qui divise k fois le polynôme P. En divisant par ce facteur Q k x et j > v Kk— î dQk—i dx Xk- dQk dx ' Continuez de la même manière jusqu’à ce que vous arrive- rez aux polynômes Q; x et R; t tels que dQi — i Xi- 1 - dx 0. Alors le plus grand commun diviseur qi entre Q x et Xi-i - dQi- 1 dx 0 vous aurez d’abord le quotient Qi (art. 1), soit Ri l’autre quo- tient. Ces quotients vous fourniront le facteur qi_^1 qui divise -4- 1 fois le polynôme P, puisque le facteur dont il s’agit est le plus grand diviseur commun à Qk et à représentera le facteur qui divise i fois le polynôme P ; ce facteur est visiblement la quantité Q , l elle même, puisque le plus grand diviseur commun à Q: j et à zéro est sans doute Qi Si vous divisez par qi = Q- t les quantités 0,_, e. = 0 vous aurez pour quotients Qi = 1 et R; — 0 ce qui vous donnera Ri - d^i = 0 dx et par conséquent le diviseur commun à Q ; et Ri — — sera Qi- t-i — ^ > et il y en aura visiblement de même pour les quantités q;^_v q;^_ 3 , q;_)_ 4 etc. en sorte que l’opération est terminée, par la détermination de et vous êtes averti que P n’a pas de fac- teurs d’un degré de multiplicité plus élevé que i. Si parmi les quantités Qii Qii Q31 • • ■ Qi — 1> Qi il s’en trouve qui sont égales à l’unité, vous en concilierez que le polynôme P n’a pas de facteurs au degré de multipli- cité représenté par les n° de ces quantités , mais l’opération ne s’y arrêtera pas. Supposon par exemple Qk = I ce qui revient à dire que les polynômes Qk x et dQk- 1 Xi- ! - dx n’ont pas de facteurs communs. Vous aurez Qk-i Qk R k — 1 — Xk n dQk— i dx Qk- 1 Xh- x - dQk — i U “ |* dx et vous chercherez le plus grand commun diviseur Qi+l de Qk - Qi — i et de Xk - d-§± = Rk — j - 2 dx * dx Si est aussi l’unité vous aurez Qk-h 1 — Qk — Qk— 1 199 Bulletin physico-mathématique 200 n k-t-l dQk _ 2 dQk — t ~ nr — Hk—i et vous chercherez le plus grand diviseur qk+2 commun à Qk+i = Qk—i et à Pk-+- 1 dQk-i- 1 dx Rk- 1 - 3 dQk — x dx ainsi de suite. Ayant trouvé les quantités ?i » ?3 • • ‘ Qki vous aurez ?/ — i » ?< 13 k i — 1 ' P — • • • U • • • ?/— 1?/— 1 4) Prenons pour exemple p=x7 — 4.* 6 3a:5 — 3a:4 -t- 36a?3 — 81a;2 -h G8a? — 20 nous aurons dP dx — 7 a?6 — 24a?5 15a?4 — 12a?3 -+- 108a?2 — 162a; -t- 68. En cherchant le plus grand commun diviseur Pl de P et on trouve Pl = a;3 — 4a?2 -i- 5a? — 2. Divisant par ce diviseur on a pour quotients P dP dx - = Q = .t4 — 2a? — 9a? H- 1 0 — — = /? = 7a?3 -t- 4a?2 — 4a? — 34 donc 7? — -- = 3a?3 H- 4a?2 — 25. dx Le plus grand diviseur qt commun aux polynômes Q = a?4 — 2a?2 — 9a? -t- 10 et Jl __ dQ = 3a;3 -4- 4a?2 - 25 dx est q{ = x‘i -i- 3a? -HH 5. 11 exprime le facteur simple du polynôme proposé. En le sup- primant, on trouve — — Q. = a?2 — 3a? h- 2 9i dQ R dx — Rt — 3a? - 5- en réside 2- Le plus grand diviseur , dx 9% = Äa = 1 donc /?2 — — - — 0 dx par suite q3 = Qi=x — 1 et l’on est averti que l’opération est terminée. Nous aurons en conséquence P — = (a?2 -t- 3a? -t- 5) (a? — 2)2 (a? — l)3. 5) Supposons encore P = a?12-f-8a?11-4-36a?lo-4-101a?9-+-193a?8-f-228a?7-f-120a?6 — 114a;5 — 213a;4— 36a;3 h- 324a;2n- 405a; -4-243. En différentiant on trouve dP — = 1 2a;1 1 -4-88a;’ °-+- 360a?1 0 -f-909a?8 -f- 1 544a;7 h- 1 596a;6 H-720a?5 — 570a;4 — 852a;3 — 108a?2-H648a?-f-405 dP le plus grand diviseur Pt commun à P et — est Pi = a?6 -t- 6a?5 -i 21a?4 -t- 44a?3 -f- 63a?2 54a? -4- 27. En divisant P et — par ce diviseur on trouve dx Q — a;6 -4- 2a?5 h- 3a;4 — 3a?3 — 3a?2 — 3a? H- 9 II = 12a?5 -t- 16a?4 -t- 12a?3 — 27a?2 — 6a? -t- 15 donc R — ^ = 6 (a:5 -4- a-4 - 3a;2 -f- 3). dx Le plus grand diviseur qt de Q et R — c’est à dire de et est a?6 H- 2a;5 -t- 3a;4 — 3a?3 — 3a?2 — 3a? -t- 9 a?5 -t- a?4 — 3a;2 -+- 3 qt — x4 — 3a; -t- . 201 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 202 En divisant par ce diviseur il vient Q1 = x2 -h 2x h- 3 Rt = 6æ h- 6 donc les quantités R. - ^ = \x -+- 4- 1 dx x2 -t- 2x -+- 3 et i+l n’ayant pas de facteurs communs, nous en concluons ?2= 1 donc Q2 — x~ — 1— 2.r — I— 3, et R2 = h-x -4- 4 7?, - 2,r 2. Le facteur commun à et 2 cte æ2 h- 2x h- 3 x-t- 1 étant l’unité, nous avons ?3 ^ donc et Q3 = x2 2æ -I- 3 R , = 2x -4-2 Désignons, comme dans le n° 1, le plus grand diviseur com- dP mun à Pl et-^- par P 2, et après l’avoir enlevé à Pt, ce qui dP nous donnera O, , ôtons le aussi à — Soit 1 dx Les polynômes S et seront premiers entre eux E11 dp supposant à Pv et — — les valeurs précédentes, il vient («-di)OA=QSP, ou bien il s’en suit qi = x2 -+- 2x -+- 3 et l’opération est achevée. Nous avons P = qtq 4 = (xf — 3x -t- 3) (x2 -+-2xh- 3)*. 6) La démonstration du procédé que nous proposons est d’une extrême facilité. En effet, reprenons les équations Q?i — P RP = d P , 1 dx en remplaçant dans la seconde la dérivée de P par celle de QPt il vient ou bien RPt = dß-P\-*~Q 1 dx 1 v dx V dx J 1 v dx 0 -s)e.=e* Nous en concluons que () est divisible par , ce que nous savons du reste, et même nous avons supposé (n° 1) il s’en suit Q = hQi „ dQ c il en résulte que le produit qt des facteurs simples de P est le plus grand diviseur commun à Q et dx et que le polynôme 5 est celui que nous avons précédemment • • dpi désigné par Rl ; donc Rt est le quotient de la division de par qt , en sorte qu’en même temps que Q = - 3°, 10 - 2°, 22 28. Januar 1837 . . - - 0°,5 s 31. März 1837 373 - - 0°,5 - 2°, 51 — 2°, 01 Die letzte Columne zeigt uns die Differenzen zwischen den S c h er gi n’ sehen Beobachtungen und der Temperatur der entsprechenden Erdschichten, wie die neuern Beobachtungen sie nach den weitern Thermometern anzudeuten scheinen. Wie soll es nun zugehen,, dass Schergin die tiefsten Sta- tionen 2 Grad zu warm fand? Er setzte sein Thermometer in den Boden des Schachtes ein, und unterschied dessen Tem- peratur von der Temperatur der Luft im Schachte. Er hätte also, wenn wir zugeben , dass keine spätere Abkühlung ein- trat, die bleibende Temperatur der verschiedenen Boden-Tie- fen ablesen sollen. Sollen wir annehmen, dass sein Thermo- meter völlig falsch war? Dagegen spricht der Umstand, dass in den höheren Stationen die Differenzen viel geringer sind. Ja, diese Differenzen sind ziemlich regelmässig wachsend , wo- durch auch die Vermuthung widerlegt wird, dass etwa die Arbeit in der Grube Luft und Boden erwärmt habe, da sich nicht absehen lässt, warum die Gruben-Arbeit in der Tiefe von 77 Fuss den Boden nur um 0°,4 und dann immer mehr bis über 2 Grad erwärmte. Die fast regelmässige Zunahme der Differenzen spricht auch gegen eine völlig unaufmerksame Ablesung, welche um einige Grade falsch gewesen wäre. Eine grosse Genauigkeit soll damit nicht behauptet werden, da überhaupt nur halbe Grade verzeichnet sind, und die vierfa- chen Angaben für den Boden als er 43 Faden (301 Fuss) tief war, schlechte Ablesungen oder Schreibfehler vermuthen lassen. Solche Liederlichkeiten können aber keine Progres- sion geben. Wir erkennen dagegen in einer solchen Progres- sion eine Abkühlung, die allmählig weiter dringt, und um so auffallender wird, je wärmer ursprünglich die Erdschicht vor der Eröffnung war 5). Das Maass der Abkühlung haben wir aber nicht vollständig in den Differenzen zwischen den Beobachtungen Schergins und denen der Expedition, denn sie musste schon während der Arbeit wirken, hatte also schon gewirkt als Schergin in der Tiefe von 77 Fuss sein Thermometer in den Boden ein- setzte und ohne Zweifel schon als Herr Prof. Er man nach Verlauf des ersten Winters in 50 Fuss Tiefe beobachtete. Ja, ich kann nicht umhin eine allmählige, wenn auch ge- ringe Abkühlung aus allen Beobachtungen heraus zu lesen, welche Herr v. Middendorff aus den neuen Gruben uns 5) Man könnte mir einwerfen, dass ich, wie bei der Vergleichung der Er man' sehen Beobachtungen mit den neuern, die nähern Ther- mometer der letztem in der obigen Tabelle hätte vergleichen sollen. Allein es kam vorzüglich darauf an, anschaulich zu machen, dass die Schergin’schen Beobachtungen fast gar nicht mit der Ueberzeugung zu vereinen sind, dass die jetzigen Temperaturen im Schergin- Schachte die wahren Bodeu-Temperaturen auch nur annähernd ange- ben. Für diesen Zweck waren die mehr schwankenden Angaben der nähern Thermometer weniger brauchbar, da die weitern Thermometer durch die Progression der Differenzen beweisen, dass Schergin’s Beobachtungen, wenn auch gewiss nicht sehr genau, doch nicht ganz zu verwerfen sind. Indessen habe ich auch die nähern Thermometer- Angaben unsrer Expedition mit den Sehe rginschen verglichen und folgende Differen- zen gefunden: für 77 F. Abkühlung um 1°,G8; für 119 F. um 1°,46; für 217 F. um 1°,5; für 301 P. um 1°,G6 und für 371 F. um 2°, 05. Diese Differenzen sind einander gleicher, mit schwankendem Wechsel; doch ist auch hier die tiefste am grössten. 219 Bulletin physico- mathématique 220 mittheilt, mit Ausnahme der Witimsk - Grube, wo überall der Boden mehrere Grade über dem Nullpuncte erwärmt war. Auch die Olekminsk-Grube könnte für unsere Ansicht geltend gemacht werden, hat jedoch wenig Beweiskraft, da sie nur die Tiefe von 21 Fuss erreichte, und in ihr nur im Sommer beobachtet wurde. In der Grube von Amginsk las man, in der Seitengrube in 20 Fuss Tiefe6), am 27. März, — 1°,25 und dann täglich weniger Wärme, so dass am 3. April dasselbe Thermometer — 2°, 15 hatte. War etwa die Welle der Winterkälte im Absteigen? Allein im Bohrloche fiel in 35 Fuss, wo der Wechsel der Jahreszeiten kaum merklich seyn sollte, und zwar im Verlaufe einer Woche, die Tempe- ratur von — 1°,0 auf — 1°,55. Auf allen höhern Stationen (7r und 15') war die Zunahme der Kälte noch auffallender. «Das ist ja offenbare Folge vom Eindringen der äussern Luft, wel- che am Ende des Märzes und in den ersten Tagen des Aprils noch sehr kalt sein muss«, wendet man vielleicht ein. Wir zweifeln nicht daran, sondern glauben an solchen Gruben und Bohrlöchern, in denen in zweien Jahren beobachtet wurde, den augenfälligen Beweis von der anhaltend abkühlenden Wirkung der eindrinayna), die auch bal- digst mit französischem Texte erscheinen wird, in einem aus- führlichen Artikel dargethan habe. Hier galt es nur, auf den Inhalt desselben aufmerksam zu machen. Schliesslich möge aber noch eine im Bezug auf die andern Haliaëlos abgefasste Diagnose des H. leucorypha folgen. 239 Bulletin physico- mathématique I 240 Haliaäos leuconjjjha seu unicolor. Adultus. Capitis et colli pennae nigro-brunneae vakle acu- minatae, angustae. Pennae dorsales brevius acuminatae. Cor- pus pallide brunneum, brunneo-nigricante lavatum, exceptis remigibus et rectricibus atris et macula nigra falcata pone oculuin observanda. Avis jun. Vertex et gula alba. Capitis pennae acuminatae minus évolutae. Magnitude paulisper supra Aquilam naeviam. Habitat ad Wolgam, in littoribus maris nigri et Caspii, nec non Asia centrali et India. BULLETIN DES SEANCES DE LA CLASSE. Séance du 9 (21) novembre 184-9. Rapports. La Section biologique, formée en Commission pour la place de cor- respondant qui vaque dans son sein, annonce à la Classe, dans un rap- port, qu’elle a décidé de disposer de celle place en faveur de la Bota- nique. Or comme depuis 14 ans, aucun botaniste n’a été nommé, le nombre des aspirants, dignes d’une pareille distinction, s’est tellement accru, que le temps a manqué pour bien discuter leurs mérites respec- tifs et pour arrêter le choix de la Commission. Elle juge convenable, en conséquence, de remettre son rapport au terme prochain des élections. MM. Meyer, Ruprecht et Lenz, rapporteur, annoncent à la Classe, que le microscope de MM. Ehrenberg et Ney de Kazan est une copie des grands microscopes de Schiek de Berlin, sous le rapport tant des dimensions que de l’arrangement des parties. Les verres ayant été taillés à Kazan meme, par M. Ehrenberg, cet instrument doit être considéré comme le premier qui a été construit en Russie, sans le se- cours d’opticiens étrangers, et mérite, à cet égard, l’attention de l’Aca- démie. Les Commissaires après l’avoir comparé avec les meilleurs mi- croscopes des ateliers de Nobert à Greifswald, Schiek à Berlin, Plössl I à Vienne, et Oberhäuser à Paris, ont trouvé qu’en employant une certaine combinaison de verres objectifs et oculaires, le microscope d’Ehrenberg, à grossissements égaux, atteint, à peu de choses près, ces modèles distingués et qu’il se rapproche nommément du microscope de Schiek. Dans les autres combinaisons d’objectifs, le microscope d’E li- re nberg est inférieur, il est vrai, à ceux des artistes nommés, mais l’emporte encore sur un grand instrument de cette espèce provenant des ateliers d’Utzschneider et Frauenhofer à Munich. Considérant donc que ce premier essai a déjà produit un résultat très satisfaisant, et que, si M. Ehrenberg persévère dans ses louables efforts, en s’aidant des con- seils des physiciens et naturalistes, ses productions ne manqueront pas d’atteindre la perfection de celles des artistes étrangers, les Commissaires proposent à la Classe d’accorder à l’opticien de Kazan ses suffrages et de l’encourager à des efforts ultérieurs. Approuvé. Communication. M. Midden dorff annonce à la Classe que M. Kessler, Professeur à Kiev, se propose, en mars prochain, de visiter le Daghestan. Dans un voyage que ce savant avait fait, l’été dernier, le long des frontières mé- ridionales des gouvernements de Poltava, de Kiev et de la Podolie, il a eu l’occasion de comparer le caractère zoologique des steps de Konstan- tinograd et de ceux de Balta: il a trouvé les premiers minés par toutes les espèces de rongeurs de l’Europe méridionale (marmottes, sousliks, jerboises, hamsters et spalax), tandis que les steps de Balta, coupés en tous sens de vallées nombreuses et profondes, abondent en oiseaux de proie qui couvent sur les bords rocheux du Dniestre. On y trouve le vautour (vultur fui vus), Falco lanarius, Aquila pennata etc. M. Kess- ler a eu l’occasion d’observer le genre de vie de Muscicapa parva et a fait une récolte abondante en Arachnides, Myriapodes, Coléoptères et Amphibies. Correspondance. M. le Prince Gortchakov, Ministre de Russie à Stuttgard, renvoie au Secrétaire perpétuel les deux premiers volumes des manuscrits de Kep- ler que l’Académie avait mis à la disposition du professeur Frisch pour ‘ l’édition, qu’il prépare, des oeuvres de ce célèbre Astronome. M. le Prince Gortchakoff ajoute que, si l’Académie veut bien prêter à M. Frisch les volumes suivants, il prendra soin de n’admettre ce savant a les consulter que dans le local de la Bibliothèque royale dont l’Admi- nistration lui délivrera un reçu en forme. La Classe y ayant consenti, M. Struve en est informé par extrait de protocole. A1T1TC1T2E3 BIBLIOGRAPHIQUES. 1) Mémoires de l'Académie Impériale des sciences de St.-Pé- tersbourg. VIme série. Sciences mathématiques, physiques et naturelles. Tome VII. Première partie. Sciences mathé- matiques et physiques. Tome Ve. 3me livraison. Contenu: W. Döllen. Neue Reduction der Königsberger Decli- nationen. 1820. — A. Kupffeb. Recherches expérimentales sur l’élasticité des métaux. Première partie. Avec 2 planches. 2) Mélanges physiques et chimiques, tirés du Bulletin phy- sico-mathématique de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Tome I. Ire livr. 8. 114-pag. Prix 40 Cop. Arg. Contenu: Jacobi. Galvanische und electro-magnetische Versuche. 5te Reihe. II. Abth. Das Quecksilber -Volt'agometer. Mit 1 Kupfertafel. — Mobitz. Note sur le thermomètre de l’A- cadémie del Cimento. — Gbewingk. Ueber eine, im Sommer 1848 unternommene, Reise nach der Halbinsel Kanin im nörd- lichen Eismeere. — Maximilian, Hebzog von Leuch- tenbebg. Ueber fabrikmässige galvanische Vergoldung im Grossen und über einige dabei gemachte technisch- wissen- schaftliche Beobachtungen. — Kotchoubey. Recherches sur quelques combinaisons arsénicales. Premier mémoire. Nou- veau procédé pour le dosage de l’arsenic et analyse des arsé- niates alcalins et alcalino- terreux. — Chodnew. Beiträge zur Kenntniss der Alkoholate und der salpetersauren Magne- sia. — Helmebsen. Ueber Hrn. Sartorius von Waltershau- sen’s Atlas des Etna. — Kupffeb. Rapport adressé à l’Aca- démie des sciences, relatif à l’Observatoire physique central, fondé auprès du Corps des mines. — Schmid. Ueber die Schwarz— Erde im südlichen Russland. Ces ouvrages se vendent chez MM. Eggers et Comp., Com- missionnaires de l’Académie , perspective de Nevsky , maison Kossikovsky, No. 1 — 10. Emis le 28 janvier 1850. A? 184. 185. BULLETIN Tome VIII. JW 16. 17. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT -FÉTERSBOUKG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice, la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume, est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements, et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMiiTert llpau.ienia), Place de la Bourse , avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. Compte rendu de l'année 184-9. Fuss. NOTES. 22. Hauteurs de quelques points des environs de Pavlov sk. Döllen. 23. Nouvelle subdivision de la tribu Lithodina. Brandt. 24-. Branchiopodes des environs de Sl.-Pétersbourg. Fischer. 25. Es- sai d'une énumération du genre Pagurus. Brandt. BULLETIN DES SÉANCES. COMPTE HE2TDTT de l'année 1849. Lu le 29 décembre , en Séance publique , par le Secrétaire perpétuel. I. CHANGEMENTS SURVENUS DANS LE PERSONNEL DE L'ACADEMIE. a. Retraite du Président du Ministère de l’instruction publique. L’année qui touche à sa fin a failli devenir funeste à F Aca- démie. Un coup d’apoplexie nerveuse, dont son illustre Pré- sident fut atteint en septembre dernier, avait mis en danger ses jours si chers à la patrie. Heureusement et grâce aux soins de l’art, on a réussi à neutraliser les effets d’une première attaque et à prévenir les rechutes; néanmoins, la faiblesse et l’état de langueur qui ont dû suivre cette crise, ont déterminé M. le Comte Ouvaroff à se retirer du ministère de l’instruc- tion publique. Sa Majesté l’Empereur en acceptant, à regret, cette démission, a daigné, dans un rescrit daté du 20 octobre, exprimer à ce haut fonctionnaire, en termes flat- teurs, Sa gracieuse reconnaissance des services utiles qu’il a rendus au trône et à la patrie, et émettre le voeu de le voir conserver ses fonctions de membre du Conseil d’état et de Président de l’Académie des sciences. — Nous pouvons donc dire que notre Président nous est rendu, après les graves préoccupations qui ont dû l’absorber, sinon nous l’aliéner, pendant les seize dernières années; nous pouvons, en quelque sorte, considérer à présent son ministère comme une phase transitoire et brillante de sa longue et honorable présidence; nous pouvons espérer enfin le voir rentrer dans la carrière des lettres qu’il a tant affectionnée autrefois, qu’il ne s’en est fallu de rien moins que d’un appel à son patriotisme, pour la lui faire abandonner. L’Académie, nous aimoné à le croire, se ressentira sous peu de la participation plus directe de son Président à ses affaires, et tout en rajeunissant sous son regard approbateur, elle contribuera peut-être, de son côté, à le re- poser des agitations de la vie publique et à embellir le soir de ses jours qui, désormais, pourront s’écouler dans le calme des occupations scientifiques. b. Membres décédés. La mort prématurée de Son Altesse Monseigneur le Grand- Duc Michel a plongé dans le deuil l’auguste Famille im- périale et tout le pays. L’Académie aussi a pleuré en Lui un de ses plus illustres membres. Elle conservera à jamais le souvenir de l’intérêt bienveillant que Son Altesse lui témoigna lors de la célébration de son jubilé séculaire, et l’aimable modestie avec laquelle Elle daigna, ce jour même, accueillir le diplôme. Nous avons eu à rayer de nos listes encore trois mem- bres honoraires et quatre correspondants, morts également en 1849. Les premiers sont •• le Cardinal Mezzofanti, l’Amiral Tchitchagov et M. Broussilov, ancien gouverneur de Vologda; les derniers, MM. Freygang, consul général de Russie à Venise, O vermeer-Fisscher, à Amsterdam, le docteur Lichtenstaedt, à Breslau, et Francoeur, à Paris 243 c. Retraite de M. Peters. L’Académie et l'Observatoire astronomique central, en particulier, ont essuyé une perte bien sensible par la retraite volontaire de M. Peters, Académicien extraordinaire. Appelé en Russie en 1831), pour occuper une des places d’ Astronome adjoint à notre grand Observatoire qui venait d'être inauguré, M. Peters a débuté par des travaux si marquants, qu’en 1842 déjà, l’Académie, sur le rapport de M. Struve, se l’a- grégea en qualité d’Académicien adjoint. Ses recherches sur le coefficient constant de la nutation de l’axe terrestre et sur la parallaxe des étoiles fixes lui ont, en peu d’années, assigné un rang distingué parmi les astronomes de l'Europe, et lui ont valu l’honneur d’être appelé à remplacer l’illustre Bess e 1 à la chaire d’astronomie de Königsberg. Malheureusement, la santé délicate de notre savant confrère lui avait, depuis long- temps, fait désirer une position moins onéreuse que celle qu’ont à subir, chez nous, les astronomes observateurs, et lui a fait accepter, sans hésiter, l’appel honorable dont nous venons de parler. d. Nominations. L’Académie, jalouse de donner à M. Peters un témoignage public de sa haute estime et de ses sincères regrets, l’a élu unanimement son membre correspondant, bien qu’il n’y eût pas de vacance, se réservant de le faire entrer au complet à la première occasion. Une autre nomination, également en dehors des règles usitées, est celle de M. Steven, à Symphéropol, au grade d’ Associé honoraire. Membre correspondant de l’Académie depuis 1815, ce respectable vétéran des naturalistes russes a accompli, en octobre de cette année, ses 50 ans de service. Ses chefs et ses nombreux amis avaient décidé de célébrer cette rare faveur du ciel par une fête convenable, et l’Acadé- mie s’est associée volontiers à ces manifestations d’une sym- pathie si bien méritée, en décernant au jubilaire le nouveau diplôme. II. TRAVAUX DE E» ACADÉMIE. 1. Publications. L’Académie a trouvé nécessaire d’introduire quelques chan- gements dans l’économie de ses publications journalières. Tout en maintenant l’édition de ses Mémoires dans leur forme primitive, elle en a réduit considérablement le tirage, et aug- menté , par contre , celui des articles isolés qui y entrent, selon le plus ou moins de chances qu’ils ont de trouver des acheteurs. En accélérant, par ce moyen, la propagation de ses travaux, l’Académie a pu, en même temps, faire cesser l’émis- sion des tomes par parties et le calcul fastidieux des livrai- sons qui avait fini par désespérer les acheteurs et entraver le débit de ce recueil. Dès aprésent donc, chaque mémoire tiré à part est mis en circulation immédiatement et sans attendre l’achèvement d’un tome ou d'une livraison, et l’on n’émettra 244 désormais les tomes, que lorsqu’ils auront atteint le volume convenable de 80 à 90 feuilles. Ce nouvel ordre des choses a déjà commencé pour le tome 8ème de la section des sciences historiques et philologiques et pour le 7ème de celle des sciences naturelles, dont deux tomes , le 5ème et le 6ème, viennent d’être achevés à la fois. La section des sciences physico-mathématiques (T. Y) et le Recueil des Savants étran- gers (T. VI) sont encore à leur quatrième livraison et conti- nueront à paraître comme par le passé ; le nouveau mode de publication ne leur sera appliqué qu’à commencerdes volumes suivants. Le Bulletin scientifique , fondé en Î83G, a été, dès 1842, par- tagé en deux recueils divers, selon les spécialités représen- tées par les deux Classes de l’Académie des sciences propre- ment dite. Dans le but de rendre les articles de ce journal plus accessibles aux divers genres de lecteurs, on a cru de- voir en spécialiser encore davantage le contenu. A cet effet, on a commencé par réduire le tirage des deux Bulletins, et en revanche, on tire de chaque article un certain nombre d’exemplaires in-8T0 dont on forme, selon les sciences, six recueils divers sous le titre de Mélanges tirés des Bulletins, et consacrés, le Ier, aux mathématiques et à l’astronomie, le 2d, à la physique et à la chimie, le 3ème, aux sciences naturelles, le 4-eme, à l’histoire, à la statistique et à l’ethnographie russes, le 5éme, aux lettres et aux antiquités orientales, le 6ème enfin, à la philologie et à l’archéologie classiques. Ces Mélanges pa raissent par livraisons qui sont mises en vente séparément. Plus tard, on se propose de les réunir par volumes de 40 à 45 feuilles chacun, qu’on prendra soin de munir des index et des registres convenables. Le Recueil des actes, — annuaire fondé en 1 826 avec la re- prise des séances publiques régulières de l’Académie, doit entièrement cesser de paraître. Comme depuis la réunion de l’Académie russe à l’Académie des sciences, le temps ne per- j met plus de faire, dans les séances publiques, d’autres lectures que celles des deux comptes rendus, et que la Classe russe a l’habitude de publier le sien séparément, on a pensé que le titre j même de Recueil ne répondait plus à l’essence de l’ouvrage. Le compte rendu des deux anciennes Classes de l’Académie, que je rédige annuellement, paraîtra donc désormais dans les deux Bulletins; il en sera tiré, en outre, pour la distribution gratuite et la vente, une édition suffisante, format in-8v0, ac- compagnée de l’état du personnel de l’Académie. La collection entière des Recueils des actes, dont je vous présente aujour- d’hui les deux dernières années, embrasse vingt et un volumes, et renferme, outre l’aperçu de l’activité de l’Académie pen- dant le premier siècle de son existence (A. 1826), l’histoire de ses travaux des années 1823 à 1848 inclusivement. Outre les deux tomes achevés des Mémoires dont nous ve- nons de parler, deux tomes du Bulletin (un de chaque section), le rapport sur le dix-huitième concours Démidov, un volume, le 13ème, des Beiträge, et un Essai de grammaire ostiaque par M. Castrén — nos presses, quoique constamment occu- pées, n’ont rien produit qui puisse être cité comme achevé. Bulletin physico- mathématique 245 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 246 Neuf ouvrages, plus ou moins marquants, sans compter les publications ordinaires, sont sous presse et avancent rapide- ment. Dans ce nombre il suffira de citer les Oeuvres posthumes d’Euler, les Positions moyennes des étoiles doubles par M. Struve, les voyages de MM. Middendorff et Brosset, l’Histoire de la Géorgie du tsarévitch Wakhouchl, texte et traduction par M. Brosset, l’Histoire du Mazandéran et du Tabaristan de Sséhir-Eddin, texte et traduction par M. Dorn, etc. etc. 2. Lectures des séances. Nous passons à l’analyse des lectures qui ont occupé nos séances ordinaires, et nou6 observerons, dans celte revue, l’ordre accoutumé des matières. a. Mathématiques. M. Ostrogradsky a proposé , dans un mémoire , un nouveau procédé pour déterminer les facteurs égaux des polynômes algébriques. Celte question, résolue, pour la pre- mière fois, par Hudde d’Amsterdam, se trouve dans tous les traités généraux, avec des simplifications, apportées à la mé- thode de l’inventeur, par l’emploi de l’analyse différentielle. Le procédé de M. Ostrogradsky est très différent de celui en usage. Ce dernier consiste à trouver le plus grand diviseur commun au polynôme proposé et à sa dérivée, et à opérer sur ce diviseur. M. Ostrogradsky, au contraire, opère sur les quotients que laissent le polynôme et sa dérivée, après qu’on leur aura enlevé leur plus grand commun diviseur. Il y a quelques avantages attachés à ce dernier procédé, en ce que les facteurs égaux s’y trouvent, pour ainsi dire, plus im- médiatement. — M. Bouniakovsky a imaginé une nouvelle méthode applicable avec succès aux recherches sur les formes quadratiques des nombres. On sait que la théorie des formes quadratiques, dont on trouve déjà des traces dans les ingé- nieux théorèmes de Fermat, a été successivement l’objet des investigations d’Euler, de Lagrange, de Legendre, et surtout de Gauss qui, par ses travaux importants, a élevé cette doctrine à un haut degré de perfection. M. Bounia- kovsky, occupé d’un sujet, en apparence étranger à ces sortes de recherches, nommément des propriétés générales de la fonction qui exprime la somme des diviseurs des nombres, est parvenu à trouver une liaison directe entre ces deux théo- ries. Cette connexion a fourni à notre géomètre le moyen de démontrer, d’une manière très simple, plusieurs propositions, en partie nouvelles, sur les formes quadratiques des nombres, et de donner à certains théorèmes connus une plus grande extension, en exprimant le nombre exact des solutions des équations que l’on considère, ce qu’il est souvent assez diffi- cile de faire par les méthodes connues. Enfin, M. Bounia- kovsky démontre quelques propositions qui, par leur nature, échappent aux procédés que l’on possède. Le même Acadé- micien, en sa qualité d’inspecteur des études matnématiques dans les établissements militaires, a publié une seconde édi- tion de son Arithmétique à l’usage des Corps des cadets, et deux programmes détaillés pour les cours d'Arithmétique et de Géométrie. — M. Jacobi nous a lu un mémoire sur la machine à colonne d’eau. On sait que , dans sa construction, celte machine ressemble beaucoup à la machine à vapeur; il n’y a, entre les deux mécanismes, que les différences dépen- dantes de la nature physique des deux moteurs. Cependant, dans la machine à colonne d’eau, on n’a pas encore réussi à anéantir, d une manière utile, la vitesse accélérée du piston. M. Jacobi nous donne le calcul de celle machine et indique les mesures qu’on peut prendre pour la faire produire un maximum d’effet utile, problème dont la solution, à ce qu’il nous assure, ne se trouve encore nulle part. b. Astronomie. De deux nouvelles comètes, découvertes en 1849, l’une est due à M. Schweizer, astronome à l’ Université de Moscou. Elle a été observée à Poulkova par M. üthon Struve neuf fois, entre le 17 avril et le l<‘r mai, et ses éléments ont été calculés par ce même astronome conjointement avec M. Lind- hagen. Us ont d’abord fait soupçonner l’identité de cette comète avec celle de 1748, ce qui aurait donné, pour la période de révolution, 101 ans, ou une partie aliquote de ce chiffre. Or M. Schweizer, ayant institué lui-même, des re- cherches détaillées sur le cycle entier des observations de Poulkova, a trouvé que celles-ci répondent exactement à une orbite parabolique. La question de la prétendue identité est donc remise en doute, jusqu’à ce que des observations du même astre, instituées dans l’hémisphère austral, viennent ajouter un nouveau poids pour l’une ou pour l’autre des deux hypothèses. En attendant, le même M. Schweizer nous a communiqué, dans une note, le résultat d’un calcul minutieux, auquel il a soumis l’orbite de sa comète découverte en 1847. Il s’en suit que les déterminations exactes des lieux de cette comète, embrassant deux mois, répondent si bien à une orbite parabolique, que les petits écarts qui restent ne sortent guère des limites des erreurs probables des observations. — On se souvient que le véritable champ des recherches de notre Ob- servatoire central est l’Astronomie des étoiles fixes , et que les phénomènes variés du système solaire n’occupent nos as- tronomes qu’ineidemment et autant qu’il le faut pour parfaire les découvertes faites ailleurs, par le secours de nos excellents instruments et de nos méthodes d’observation. — A peine avait- on acquis la certitude que les systèmes des étoiles doubles étaient assujettis à un mouvement dans des courbes fermées, que plusieurs astronomes, entre autres Savary, et plus tard Sir John Herschel et M. Encke indiquèrent des méthodes pour déduire, des observations, les éléments des orbites de ces corps. L’accord, pensait-on, qu’on trouverait entre le calcul et l’observation , prouverait alors si ces mondes loin- tains sont ou non sujets à la même loi universelle de la gravitation qui régit les mouvements de notre système pla- 24- Bulletin physic o- mathématique 248 nétaire. Celte conclusion, quelque probable qu’elle fût, était cependant, pour lors, prématurée. Aujourd’hui que , grâces à deux observatoires russes, nous possédons une suite non in- terrompue de 25 ans d’observations et de mesures exactes des systèmes les plus intéressants des étoiles doubles, cette question importante a dû nécessairement se présenter de nouveau à l’esprit des astronomes. Effectivement, M. Yvon- Villarceau, de l’Observatoire de Paris, a entrepris une nouvelle recherche sur les orbites des étoiles doubles et a été muni à cet effet, par MM. Struve, d’une copie des mesures micrométriques instituées à notre Observatoire cen- tral. L’astronome français a appliqué ses méthodes ingé- nieuses de calcul aux trois systèmes très connus : f d’Her- cule , T] de la Couronne , et f de la Grande-Ourse, et nous a communiqué ses résultats dans trois notes consécutives. On y voit , que les éléments des orbites , calculés dans la supposition de la gravitation universelle, s’accordent, d'une manière très satisfaisante , avec l’observation. Or , cet ac- cord même, ainsi que l'observe très judicieusement M. Vil- la rc eau, ne suffit pas encore pour prouver l’universa- lité absolue de la loi neutonnienne dans toute sa rigueur. Dans une lettre adressée à M. Olhon Struve, cet habile astronome fait voir que ce fait important ne saurait passer pour irrévocablement avéré , que lorsque les apparitions fu- tures de ces astres, déduites de leurs éléments , à l’aide du calcul, se trouveront confirmées par l’observation. Il déve- loppe ensuite , dans cette même lettre , une de ses méthodes ingénieuses pour calculer les éléments des orbites des étoiles doubles. L’Académie s’est fait un véritable plaisir d ouvrir les colonnes de son Bulletin à ces intéressants articles. On voit, en général, que l’attention des astronomes s’est portée avec un nouvel intérêt sur l’étude de ces systèmes composés d’é- toiles, qui offrent un si vaste champ aux découvertes. Na- guère encore, le vénérable doyen des astronomes allemands, M. de Linde nau, a annoncé à M. Struve père, que, fatigué des vicissitudes de la vie politique , il a décidé de consacrer le soir de ses jours à une monographie des sys- tèmes planétaires parmi les étoiles fixes , et l’a invité à lui en livrer quelques données. Quiconque connaît les travaux classiques que M. de Lindenau a livrés autrefois dans ce genre, comprendra aisément qu'un tel appel de sa part a dû suffire pour engager notre astronome , après une pause obligée de dix ans, à revenir sur son sujet favori. M. Struve a entrepris , d’abord , un examen historique et critique des découvertes des étoiles doubles , à l'effet d’en compléter les catalogues , en deçà de certaines limites données , et il a déjà communiqué à l’Académie , comme premier fruit de ses recherches, un aperçu chronologique des immortels travaux d’observation de feu W. Herschel, relatifs à l’astronomie stellaire. En contemplant la succession logique des termes de cette longue série de travaux , on y découvre les traces d'un vaste plan prémédité, et l'on demeure indécis sur ce qu’il faut admirer davantage, de la grandeur de cette concep- tion, ou de la persévérance avec laquelle ce plan a été pour- suivi dans le cours de 40 ans d’un labeur infatigable. Cet aperçu , bien entendu , ne forme qu’une excursion du travail entrepris par M. Struve, travail qui, à l’heure qu’il est, s’est déjà tellement accru en volume, qu’il peut fournir matière à une seconde partie des Etudes d’astronomie stellaire de notre savant collègue. On sait qu’en 184-2, M. Argelander fit observer, le premier, qu’une faible étoile de la Grande- Ourse, la 1830eme du catalogue de Groombridge, accusait un mouvement propre plus fort qu’aucune autre étoile fixe, sans en excepter la fileme du Cygne , devenue célèbre par sa parallaxe, due à l’illustre Bessel. Ce mouvement pro- pre ne comporte pas moins de 7 du grand cercle, par an. Or , en admettant que le mouvement propre de différentes étoiles fixes est en raison inverse de leur distance au sys- tème solaire, il s’en suivrait que l’étoile Groombridge doit être, de toutes les étoiles fixes connues, la plus rapprochée de nous, et se prêter particulièrement à la détermination de la parallaxe. Aussi, M. Faye, à Paris, s’en est-il occupé, et l’on se souvient encore des discussions auxquelles ce travail a donné lieu à l’Académie de Paris, en 1847 , en présence de M. Struve père, discussions qui, à la vérité, n’ont abouti, dans le temps, qu’à faire ressortir les imperfections des méthodes d’observation. La parallaxe, trouvée par M. Faye, s’est mon- tée à 1,08. M. Peters, pour vérifier ce résultat, a institué une suite d’observations au grand cercle vertical de Poulkova, et en a déduit, pour la parallaxe cherchée, un chiffre beau- coup inférieur à celui de l’astronome français, savoir 0^23 de seconde , ou le cinquième environ de l’autre. Une troi- sième détermination de cette même parallaxe, par M. Wich- mann, de Königsberg, s’approche assez du résultat trouvé par M. Peters, mais donne prise, à d’autres égards, à des objections bien fondées. Ces résultats contradictoires ont en- gagé M. O thon Struve à recommencer le travail à la grande lunette de Poulkova, en y appliquant, cette fois, la méthode des différences micrométriques en déclinaison. Il vient de termi- ner sa série d’observations qui embrasse plus de deux ans, et d’en tirer les résultats. Selon lui, la parallaxe annuelle de l’é- toile Groombridge ne serait que de 0,028 de seconde, avec une erreur probable de 0,030, parallaxe si minime, qu’elle se sous- trait aux moyens d'observation les plus parfaits de l’Astrono- mie moderne. Mais ce qui constitue le véritable mérite de cette recherche, c’est qu’elle fournil la preuve de l’exactitude dont est susceptible la détermination de la parallaxe, à l’aide d’un instrument aussi puissant que notre grande lunette, et de la méthode des différences en déclinaison; car, on ne saurait plus douter à présent que , dans des conditions générales tant soit peu favorables, un petit nombre d’observations suffirait déjà pour accuser une parallaxe d '/10 de seconde. — Avant de passer à une autre direction de l’activité de nos astronomes, ; il nous reste à mentionner encore un mémoire remarquable de M. Lindhagen, ayant pour objet une nouvelle détermi- nation tant du coefficient constant de l’aberration que de la parallaxe de la polaire, déduite des ascensions droites de cette étoile, observées au grand instrument des passages d’Ertel, 249 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 250 dans les années 1842 à 1844. La valeur de la constante de l’aberration, trouvée par M. Lindhagen, offre avec celle que nous devons déjà à M. Struve père , un accord d'autant plus surprenant, qu’elle a été déduite par une voie toute dif- férente. Ce même savant, dont nous venons de citer le nom à diverses reprises, après avoir pris part pendant deux ans, aux travaux de l’Observatoire central, a été chargé, l’été dernier, par le directeur de cet établissement , d’une mission pour la Norvège, à l’effet de concerter avec M. Hansteen le plan des opérations à exécuter encore sur l'extrémité boréale de l’arc du méridien, près du Cap-Nord. Ce plan est définitivement ar- rêté, et M. Lindhagen retournera, en 1850, en Norvège, pour coopérer personnellement à sa mise à exécution. Il est à pré- sumer que le gouvernement suédois ne lardera pas à lui offrir une position conforme à ses talents; en attendant, l’Académie, sur le rapport de M. Struve, n’a point hésité de le désigner remplaçant provisoire de M. P e l e r s à l'Observatoire cen- tral. — Le général Tenner, qui, depuis 30 ans, dirige sa- vamment les opérations géodésiques dans les gouvernements occidentaux , a atteint , avec son réseau de triangles , les côtes de la mer Noire. Sur toute l’étendue de 1500 versles qu’embrasse ce réseau (à partir de Polangen, sur la Baltique), M. Tenner a constamment eu soin de prendre’, sur chaque point , les distances zénithales des points voisins , et se voit par là en mesure d’établir, dès à présent, d’une manière irré- cusable , le fait important d’une égalité absolue des niveaux des deux mers. Enfin, M. Othon Struve nous a présenté, pour les Mémoires, le rapport sur ses deux expéditions chro- nométriques, exécutées, en 1845 et 1846, dans l’intérieur de l’Empire, aux frais de l’Etat-major de S. M. , et M Min- ding, de Dorpat, des recherches théoriques sur quelques formules fondamentales de la Géodésie. — Outre leurs obli- gations directes , auxquelles nos astronomes suffisent sans la moindre relâche, on a pu voir, par nos comptes rendus pré- cédents , qu’ils ne refusent pas leur coopération active dans les cas même où il s’agit d’atteindre un but plus ou moins étranger à leurs études spéciales, mais où le concours de leurs lumières peut être utile à la science. C’est ainsi, par exemple, que la Physique doit déjà à nos astronomes les belles re- cherches sur la dilatation thermométrique de la glace, que la Statistique leur est redevable d’un des éléments fondamentaux de ses calculs : la surface de l’Empire, par gouvernements, et même par districts. Et naguère encore, un de nos premiers géologues, M. Pander, a eu recours, en toute confiance, à nos astronomes pour obtenir quelques hauteurs indispen- sables à ses savantes recherches sur le terrain de Pavlovsk et de ses environs. Eh bien, M. Döllen a répondu obligeam- ment à ce désir, en fournissant à M. Pander les hauteurs relatives et absolues de vingt-deux points géologiquement in- téressants , et déterminées avec une exactitude de quelques pouces près, plus, les coordonnées orthogonales de quinze de ces points. d. Physique expérimentale. M. Kupffer, à qui la météorologie et le magnétisme terrestre ont déjà de si grandes obligations , et qui , aidé par ses relations avec l’administration des mines et le Ministère des finances, et grâce à une persévérance à toute épreuve, est parvenu , petit à petit , à organiser , sur toute l’étendue de l’Empire, de nombreux observatoires partiels pour l’étude des phénomènes atmosphériques et magnétiques, — M. Kupffer, disons nous, vient de nous annoncer, dans un mémoire, l’ou- verture à St.-Pétersbourg, auprès du Corps des mines, d’un Observatoire physique central dont la direction lui est confiée. Ce nouvel établissement, doté avec cette libéralité qui carac- térise tous les actes de notre Gouvernement éclairé, ne se bor- nera pas, — nous en sommes sûrs, — à sa destination spéciale, de ramener à un centre commun tout ce qui se fait en Russie pour la météorologie et le magnétisme terrestre ; il ne peut manquer de contribuer aussi puissamment à l’avancement des autres théories de la Physique, en fournissant aux physiciens les moyens de pénétrer dans les secrets de la nature par la voie souvent dispendieuse de l’expérience. — M.Helmersen s’est occupé de recherches expérimentales sur la faculté qu’ont différentes espèces de roches de livrer passage à la chaleur. Il n’est pas à contester que, si l’on pouvait déter- miner les lois de la propagation de la chaleur par les diffé- rentes roches dont se compose l’écorce du globe terrestre, nos connaissances des rapports de la température du sol et de certains phénomènes géologiques s'en trouveraient considé- rablement avancées. C’est à l’obligeance du général Tchev- kine, que le colonel Helmersen est redevable des nombreux échantillons de roches de l’Oural et de l’Altaï sur lesquelles il a pu exécuter ses expériences. Ces échantillons, tous de forme et de dimensions égales (des barres parallélépipédiques de 18 pouces de long sur l'/2 pouces de large), ont été chauf- fés par le contact immédiat d’un de leurs bouts avec de l’eau bouillante, et la chaleur a été observée, de 5 en 5 minutes, sur plusieurs points de la longueur des barres, également distants les uns des autres, jusqu’à l’époque où la température eut atteint une valeur constante , ou , ce qui revient au même, jusqu’à ce que l’équilibre entre l’augmentation de la tempé- rature et sa perte par suite du rayonnement se fut entière- ment établi. Les roches, qu’on a soumises à ces expériences, sont au nombre de sept , savoir : le quartz blanc , compacte, provenant d’un filon, le calcaire crystallin, ou le marbre, le quartz schisteux, mêlé de mica, le calcaire compacte, le por- phyre aphonitique , la serpentine et le granit à petits grains. Le calcaire compacte et la serpentine se sont montrés comme étant les plus mauvais conducteurs de la chaleur ; le quartz blanc, au contraire , comme le meilleur de tous. Dans toutes les expériences , le thermomètre le plus rapproché de l’eau bouillante a seul accusé des changements assez brusques de température ; les autres n’ont monté que fort lentement , et dans un seul cas , celui du quartz blanc , le dernier thermo- mètre a marqué an delà d’un degré de surcroit de chaleur. Pour le calcaire compact , ce surcroît n’a pas même dépassé 0°,2. MM. Struve et Kupffer ayant fait observer à cette occasion , que des recherches analogues sur la dilatation de 25 t Bulletin physico- mathématique 252 ces mêmes roches par la chaleur et sur leur élasticité relative, seraient d’un haut intérêt et d’une utilité incontestable, l’Aca- démie a invité les trois académiciens à discuter en commun leurs projets respectifs et les moyens de les mettre à exécu- tion. — M. Moritz, jeune physicien de l’école de Dorpat, et depuis peu directeur de l'Observatoire magnétique et météo- rologique de Tiflis, a publié, dans notre Bulletin, une note sur le thermomètre de l’académie del Cimento dont l’Acadé- mie doit un exemplaire à l’obligeance de feu le Comte Fos- sombroni, son membre honoraire. On sait que la compa- raison de l’échelle arbitraire de ce thermomètre , longtemps perdu, avec les thermomètres actuellement en usage, a fourni la clef des observations météorologiques les plus anciennes, en les rendant enfin comparables à celles de nos jours. — M. Lenz nous a rendu compte, dans un rapport, du premier microscope construit en Russie, sans le secours d’opticiens étrangers, par les efforts réunis de MM. Ney, mécanicien, et Ehrenberg, opticien, à Kazan. La comparaison de cet in- strument avec les meilleures productions de ce genre des ate- liers de l’Allemagne et de la France a donné un résultat assez satisfaisant. e. Physique du globe. Le même Académicien , ayant jadis débuté lui-même par un travail sur la température à différentes profondeurs et sur le degré de salure des eaux du grand océan, vient de soumettre au calcul des observations analogues , recueillies, dans un autre voyage de long cours, par un jeune physi- cien portant le même nom que lui , et il en a déduit les résultats par rapport à la marche journalière de la tempéra- ture de l’air et de la surface de l’eau sous les tropiques. Dans ses calculs de la marche journalière, M. Lenz s’est servi des formules connues d’une fonction périodique, et il a trouvé un accord si parfait entre les observations et ces formules, que le troisième déjà des termes périodiques a pu êtré entière- ment négligé dans deux séries, et n’a exercé, dans deux autres, qu’une influence minime. En considérant les formules d’inter- polation, obtenues de cette manière, on trouve d’abord con- firmé le résultat, connu d’ailleurs par le peu d’observations analogues qu’on possède, savoir, que le maximum de tempé- rature n’a pas lieu, comme chez nous, à 2 h. a. m. mais — pour l’air au moins — une demi-heure avant midi. M. Lenz termine son mémoire par quelques considérations théoriques sur les causes des changements de température dans la jour- née, considérations qui tendent à expliquer ce phénomène, paradoxal au premier abord. — M. Kupffer nous a lu une note sur les températures moyennes en Russie, et M. Baer a mis sous les yeux de l’Académie des rapprochements curieux auxquels l'a conduit une nouvelle révision soignée des obser- vations du sol gelé à Iakoutsk, et d’où il tire la conclusion que l’intéressante énigme géothermique qui, depuis tant d’an- nées, captive l’attention de l’Académie et des géologues de tous les pays, est loin d’être résolue; qu’elle offre, au contraire, tant de points obscurs, qu’il y va, en quelque sorte, de l’honneur de l’Académie à tenter de nouveaux efforts pour les éclaircir. M. Baer se concertera donc avec M. Middendorff et MM. les physiciens, à l’effet de bien préciser les opérations à entre- prendre ; et quant à l’exécution , l’Académie croit pouvoir compter sur la protection la plus efficace du Chef éclairé de la Sibérie orientale, à qui un phénomène, si essentiellement local et d’une aussi haute portée, ne saurait rester indifférent. f. Géognosie. M. Murchison a publié un aperçu comparatif de la consti- tution géologique des Alpes, des Appenins et des Carpathes, où il démontre le passage successif des dépôts secondaires, et nommément de la formation crétacée supérieure , aux ter- rains tertiaires, et le développement considérable de certaines couches éocènes dans le midi de l’Europe , couches qu’on avait considérées jusque là comme appartenant à la formation crétacée. — M. Hamel, à qui notre Musée doit déjà une belle collection d’ichthyolilhes de la formation que les géologues désignent du nom du vieux grès rouge, vient d’offrir à l’Aca- démie une autre collection de restes de végétaux fossiles, appartenant à cette même formation , et recueillie, ainsi que l'aulre, par M. Hamel lui-même, dans le nord de l’Ecosse et les îles d’Orkney. Ces deux collections ont pour nous d'autant plus d’intérêt que ladite formation géologique couvre le sol de la Russie sur une vaste étendue, embrassant les bassins des deux Dvina , occidentale et septentrionale , et s’avançant i vers le sud jusqu’à Voronèje. Or, en Russie, tous les fossiles propres à cette formation se trouvent à l’état cassé, ou de frag- ments dispersés ça et là, tandis que, dans le nord de la Grande- Bretagne, ils sont généralement si bien conservés qu’on peut facilement en étudier tous les détails. — M. Helmersen a livré la seconde partie du voyage d’A lexandre Lehmann à Boukhara et à Samarkand, rédigée , ainsi que la première, sur les journaux authographes du voyageur, par les soins de notre géologue26. Cette seconde partie renferme la descrip- tion détaillée de la culture du sol à Boukhara, des produits des champs, des jardins, etc., des notices très intéressantes sur les moeurs et les coutumes des habitants de la Boukharie, sur les établissements d’éducation et autres, enfin la description du voyage que M. Lehmann fit, en 1842, pour retourner de Boukhara à Orenbourg. Ce beau travail de M. Helmersen, ainsi que le rapport de M. Grewingk sur sa tournée géo- gnostique de l’année dernière , dans les gouvernements du nord-est de la Russie, formeront le contenu des prochains vo- lumes des Beiträge. g. Chimie. Dans notre dernier compte rendu, nous avons annoncé la découverte d'un nouvel alcaloïde, obtenu par M. Fritzsche, par l’action de l’acide nitrique sur la harmaline. Depuis, notre chimiste a décrit trois combinaisons intéressantes que forme cet alcaloïde avec l’acide hydrocyanique, l’oxyde d’ar- gent et le pétrole. La première combinaison est analogue à 253 de L’ Académie de Saint-Pétersbourg. 254 celle que forme la harmaline même avec l'acide hydrocya- nique; la seconde représente une nouvelle série de combinai- sons, vu que, jusqu’à présent, on ne connaissait que des com- binaisons d’alcaloïdes avec des sels , et non avec des oxydes métalliques. Mais c’est surtout la troisième de ces combinai- sons, qui mérite l’attention des chimistes, comme offrant le premier exemple d'un corps crystallisé, dans la composition duquel entre le pétrole. En outre, M. Fritzsche est chargé par le Conseil médical du Ministère de l’intérieur, de la ré- daction de la partie chimique d'une nouvelle Pharmacopée russe qui doit paraître en 1850. — M. Pierre Kotchoubeï, répétiteur de chimie à l’Ecole d'artillerie, occupé de recher- ches chimiques sur quelques combinaisons arsénicales , nous a communiqué, dans un premier mémoire, un nouveau procédé imaginé par lui , pour le dosage de l’arsenic , et une analyse des arséniates alcalins et alcalino- terreux. Ce travail, vu le jugement favorable qu’en a porté M. Hess, a été admis à fairé partie du Bulletin. — M. Khodnev, de l’Université de Kharkov, a tâché, dans un mémoire, de rectifier nos connais- sances sur les alcoolates et sur le nitrate de magnésie , et M. Schmid, d’Iéna, a examiné, par la voie de l’analyse chimique, plusieurs échantillons de la terre yége'tale noire (RepH03eMT.) de nos provinces centrales. — M. Jacobi a dé- posé, dans un note, ses considérations sur l’action chimique du courant galvanique, et Monseigneur le Duc de Leuch- tenberg nous a adressé , de Fall en Estonie , de nouveaux détails sur la dorure galvanique en grand, et sur les conclu- sions scientifiques et techniques que S. A. est parvenue à en tirer. — Enfin , M. Hamel nous a lu un mémoire, destiné à appeler l’attention de notre nouvelle mission ecclésiastique en Chine sur la plante que les Anglais nomment Chma-grctss. M. H amel fait voir qu’il est encore douteux, si c’est une seule et même plante qui sert en Chine à la confection des diverses espèces de toiles qu’on y rencontre; mais ce qui est certain , c’est que la plante que les Chinois appellent Ma , et qui n’est autre que YUrlica nivea , fournit les filaments de l’une des meilleures toiles de la Chine. M. Hamel nous a fait voir de la filasse de cette plante, importée en Angleterre, ainsi que divers fils et tissus , dont une partie fabriqués en Chine , et l’autre à Leeds en Angleterre. Aussi notre Musée ethnographique renferme-t-il une si grande variété d’échan- tillons de toiles chinoises et de cordes , qu’il a été possible d’en fournir quelques-uns au Chef de la Mission actuelle, pour le mettre à même de s’enquérir des plantes qui fournissent ces divers filaments et de nous procurer les semences de ces plantes, à l’effet de pouvoir en essayer la culture dans nos provinces méridionales, surtout au-delà du Caucase. — Le même Académicien, nommé membre du Conseil des manufac- tures au Ministère des finances , et membre du Comité de la dernière exposition des produits de l’industrie manufacturière, a rédigé , en cette dernière qualité , un Aperçu de l’exposi- tion de 1849 qui vient d’être publié aux frais du Ministère des finances. h. Botanique. M. Meyer a publié la sixième livraison de son recueil de botanique , consacré spécialement à la flore de Russie ; elle renferme un catalogue des plantes rapportées par le docteur Kolenati des contrées centrales du Caucase, de la montagne de la Croix , du Kazbek et de ses environs. Dans deux autres mémoires , le même Académicien a décrit quelques nouvelles espèces, entre autres du genre Crépis, de la famille des Chicoracées, provenant également du Caucase. — M. Rup- recht nous a fourni la première notice authentique sur la fréquence d’une nouvelle espèce de bambou dans les îles Kouriles du territoire russe. Ce fait, bien qu’inattendu, se trouve cependant déjà consigné dans divers écrits du dernier siècle, mais d’une manière si vague et si insuffisante, qu’il a fini par tomber entièrement dans l’oubli. Un travail plus étendu de notre botaniste a pour objet les plantes marines, ou algues de la mer d’Okhotsk ; il fera partie du voyage de M. Middendorff, et paraîtra en 1850. Dans les planches qui l’accompagneront, on verra avec plaisir un premier essai d’ap- plication des progrès récents de la chromolithographie à la représentation d’objets de la nature vivante. Ce procédé , tout en évitant l’enluminure dispendieuse des planches, sert à re- présenter les objets immédiatement dans leurs couleurs natu- relles. La mer d’Okhotsk a été , jusqu’à ce jour , la moins connue des mers de Russie, sous le rapport de sa végétation. Tout ce qu’on en savait, reposait sur des données peu nom- breuses et incertaines. C’est à notre savant confrère, M. Mid- dendorff, qu’est dû le mérite d’avoir recueilli, dans son der- nier voyage, un nombre suffisant de matériaux pour combler cette lacune. Les côtes de cette mer, couvertes, la plupart du temps, de glaces fixes ou mouvantes, n’empêchent cependant pas l’évolution d’une flore sousmarine , riche en individus, mais tellement monotone , qu elle ne compte guère plus de cinquante espèces, ce que M. Ruprecht attribue particulière- ment au peu de salure de l’eau de cette mer. Une partie de cette flore se compose d’espèces nouvelles, spécialement pro- pres à ces parages ; le reste se rencontre aussi sur d’autres côtes septentrionales. Mais, ce que M. Ruprecht signale comme un fait curieux, c’est que cette mer offre, dans sa vé- gétation, plus d’analogies avec les côtes éloignées de la Lapo- nie, qu’avec les eaux voisines qui baignent les Kouriles. L’in- térêt qu’inspire l’étude d’une flore quelconque croît généra- lement à mesure que l’on s’approche des pôles de végétation, où tous les rapports géographiques et statistiques se simpli- fient et s’éclaircissent à vue d’oeil , où . par conséquent , les résultats sont plus immédiatement saisissables que dans les pays plus favorisés et plus riches du midi. Par cette raison, le travail de M. Ruprecht sert non seulement à compléter nos connaissances de la flore de Russie ; il peut encore aspirer à un mérite plus général par le jour qu’il répand sur les diffé- rentes disciplines de la phycologie moderne. — M. Buhse enfin , connu déjà par son voyage en Arménie , dont nous avons fait mention dans notre dernier compte rendu, a décrit. 255 256 Bulletin ph ysi co-mat hématique dans notre Bulletin , un second voyage qu'il a fait dans les montagnes, entre Ghilan et Asterabad. i. Zoologie. Le grand travail de M. Brandt sur le Bhinocèros fossile, dont nous avons pu successivement suivre les développements dans nos comptes rendus précédents, est enfin non seulement achevé dans toutes ses parties, mais encore offert aux savants, dans le recueil des Mémoires dont il remplit deux livraisons. Dans une révision finale, à laquelle l’auteur a dû le soumettre avant la publication , il l’a enrichi encore de plusieurs cha- pitres importants, relatifs à\la structure des dents molaires et des cornes, aux formes extérieures , à la classification systé- matique et aux affinités de ce grand pachyderme éteint. Le même Académicien nous a livré, dans une note, quelques ob- servations sur les caractères, la synonymie et la distribution géographique d’ Aquila leucorypha Pali. Il a pris une part ac- tive, enfin, à la rédaction de la section zoologique du voyage de M. Middendorff. Ce sont d’abord les astéries des mers d’Okhotsk, du Kamtchatka et de Bering qu’il a soumises à une révision comparative , par rapport aux faunes analogues des mers qui baignent le nord de l’Europe; il a livré, ensuite, la description des crustacés de la famille des décapodes, A lon- gue et à courte queue, et à queue anomale. Dans ce travail, il ne s’est point borné aux seules espèces rapportées par M. Middendorff; il a étendu ses recherches comparatives aux autres formes , provenant des voyages de feu Mertens et de MM. Baer et Voznessensky, à tout ce qu’enfin notre Musée rcnfcnnc en fait de crustacés de cette famille. 11 en est ré- sulté un travail fort étendu dont une partie seulement se rap- porte spécialement à l’expédition de Sibérie ; le reste fait le sujet de plusieurs mémoires que M. Brandt publiera succes- sivement dans nos recueils. M. Middendorff, bien qu’oc- cupé assidûment de la publication de son voyage , ne s’est point laissé absorber par ce travail ; preuve la 3éme et der nière livraison de ses Etudes malacozoologiques , qui vient de pa- raître en 1849. Ce travail étendu n’est au fond que la réali- sation d une idée que Pallas n’avait fait qu’ébaucher, et qui, faute de matériaux, est restée infructueuse, jusqu’à ce que l’abondante récolte de deux expéditions , ayant eu pour but les derniers confins du nord et de l’est de l’Empire, ait fourni à M. Middendorff les moyens et le courage d’aborder le problème. Sans parler du gain matériel que doit en retirer la science (le nombre des genres russes étant porté au double, et celui des espèces au triple de ce qu’on connaissait jusque là), les résultats des observations de M. Middendorff ont eu une plus large portée par les nouvelles vues générales qu’ils ont ouvertes à la science. Notre zoologue partage la faune des mollusques de Bussie en six districts divers et très distincts les uns des autres, savoir : 1. le district aralo-caspien , remar- quable par son analogie frappante avec les mers des temps anté-historiqnes , nommément de la période jurassique. M. Middendorff croit trouver dans les mollusques de ce dis- trict des indices très expressifs de l’ancienne connexion de la Caspienne avec le lac d’Aral et avec la mer Noire , à une époque même où nos animaux d’aujourd’hui existaient déjà; 2. le district ponlique , ne renfermant qu’une faune médiler- rannée tronquée ; 3. le district baltiqne , n’ofirant également que de pauvres fragments épars de la faune de l’Europe boréale; 4. le district polaire ; 5. celui d'Okhotsk , et 6. enfin, celui de la côte nord-ouest de l’Amérique. Nous devons nous refuser de suivre M. Middendorff dans les nombreux rapprochements géographiques qu’il déduit de ses observa- tions ; dans les analogies frappantes qu’il établit, pour ainsi dire , a priori , et qu’il trouve ensuite confirmées par le fait ; dans les rapports occultes qui existent entre ces organismes, les plus infimes de l’échelle animale , et les lois de la distri- bution de la chaleur, d’un côté, ou le degré de salure de l’eau de mer, de l’autre. Le travail de notre collègue, nous l’avons dit, est en grande partie entre les mains des savants qui l’é- tudieront en détail et en appécieront la valeur. Nous avons en- core à rendre compte d’un autre mémoire où le même auteur a essayé d’appliquer sa méthode imaginée, ainsi que nous l’avons dit précédemment, pour distinguer les variétés des mollusques, à une question de litige qui occupe, dans ce moment, les zoo- logues aussi bien que les géologues, et qui se rapporte aux ours fossiles des cavernes. M. Middendorff croit devoir attaquer le doute dans sa racine , en retravaillant à neuf l’histoire naturelle de l’ours commun (Ürsus arctos L.), sur un grand nombre de matériaux dont il dispose. Il trouve en dé- finitive, que les ours fossiles des cavernes appartiennent à des espèces éteintes, et n’ont rien de commun avec les espèces vivantes, et que c’est à tort qu’on s’obstine à regarder celles- ci comme descendant des autres , par dégénération. Les ré- sultats obtenus par M. Blain ville, et plus encore sa méthode à lui et celle de ses adversaires sont réfutés. M. Midden- dorff ayant manifesté le désir de publier ces recherches dans les actes de la Société minéralogique , l’Académie n’a rien trouvé à y objecter. — On se souvient qu’en 1845, M. Baer conçut l’idée de consacrer, de temps à autre, un volume de ses Beiträge à des aperçus succincts des travaux qui s’exécutent constamment en Bussie dans le but de mieux faire connaître le pays dans toutes les directions. Conformément à ce plan, le tome 9ème du recueil que nous venons de nommer , renferme déjà le premier essai d’une pareille revue rétrospective , et traite, dans sept chapitres, des opérations topographiques de l’Etat-major, des observations relatives à la constitution phy- sique de l'Empire , de ses productions naturelles, de sa géo- graphie et de sa statistique, de ses rapports ethnologiques, de l’histoire du peuple et de l’Empire russes, enfin des voyages scientifiques. Quoiqu’on ait choisi, pour point de départ, l’an- née 1840, il a fallu néanmoins, pour ne point dépasser le vo- lume ordinaire des tomes, partager celui-ci en deux livraisons, et c’est à la publication de la seconde livraison, que M. Baer | a consacré cette année , la plus grande partie de son temps. Elle est à la veille de quitter la presse. Nous savons cepen- dant, par une courte notice que M. Baer nous a communiquée, qu’il s'est occupé, en outre, de l’histoire du Djighétaï dont il 257 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 258 démontre l'identité avec l’onagre ou le Koulan. — M. Sé- bastien Fischer nous a adressé des suppléments à son mémoire sur les branchiopodes et les enlomostracées des en- virons de St.-Pélersbourg, el M. Weisse, la continuation de ses études sur les infusoires. k. Physiologie. M. Baer enfin a recommandé à l’attention de l’Académie deux mémoires de savants étrangers , l’un, sur la découverte d’un petit osselet inconnu dans la figure humaine, par le doc- teur Gruber, l’autre, relatif à l’évolution des dents chez les mammifères, par le docteur Markusen. I Histoire. M. Kunik a été chargé, cette année, par la Commission ar- chéographique, de la rédaction des sources exotiques de l’his- toire de Russie, publiées par cette Commission. 11 s’occupe, dans ce moment, de l’édition des sources du 17eme siècle. Cette nouvelle mission a déterminé M. Kunik à donner aussi à ses occupations académiques une direction analogue. On sait que les progrès des études historiques dépendent , aujourd'hui plus que jamais , de l’analyse et de l’appréciation critiques des sources. Or la littérature historique russe ne renferme encore que quelques essais de critique sur un nombre très limité de sources éparses : il lui manque même un manuel, ou aperçu de toutes les sources existantes , tant indigènes qu’étrangères, propre à donner au commençant aussi bien qu’à l’historien expérimenté les renseignements les plus in- dispensables tant de l’origine de chaque source, que de son âge, de la vie et de la façon de penser de son auteur, etc. In- timement convaincu qu’un pareil manuel répondrait à un be- soin universel et pressant, M. Kunik n’a point reculé devant la tâche de le préparer petit à petit. Tel est le but de ses Analecles historiques, ou Choix de matériaux pour servir à la connaissance des sources de l’histoire de Russie , recueil dont il a déjà publié un bon nombre de numéros. Le même Académicien a livré , en outre , un premier article relatif à l’histoire de l’art naval en Russie54, et une pièce de critique littéraire qui a pour objet le nouveau recueil des sources Scandinaves de l’Histoire de Russie, publié à Copenhague, par les soins de M. Rafn, sous le titre d’Antiquités russes , et le Chronicon Norimannorum , dont M. Kruse, à Dorpat, a an- noncé l’édition prochaine. Dans ce dernier article, il impor- tait surtout à M. Kunik de faire sentir que le caractère particulier de la littérature historique islandaise requiert aussi un genre exceptionnel de critique dans l’appréciation des frag- ments que nous offre le savant danois dans sa belle collec- tion. M Kunik s’occupe d’abord de quelques points chrono- logiques , ce qui le conduit naturellement à un examen de l’édition que prépare M. Kruse, et dont plusieurs échantil- lons précurseurs sont déjà entre les mains des savants. M. Kunik n’a pu s’empêcher de donner son sentiment sur quel- ques points capitaux du travail du savant laborieux de Dorpat. Enfin, notre historien a institué des recherches sur l’âge des diverses dénominations dont nos annales et nos chartes, de- puis le 12ème jusqu’au 1 8ème siècle , désignent les Danois; il a réuni , dans un mémoire , un bon nombre de notices relatives aux rapports qui ont existé , avant Pierre-le-Grand , entre les Russes et les Danois, et discuté une opinion émise à ce sujet par M. Jacques Grimm, célèbre philologue de Berlin. L’ap- proche du jubilé millénaire de l'existence de l’empire de Russie impose aux historiens du pays le devoir de préciser, autant que faire se peut, l’époque de laquelle doit être compté le commencement de l’état , et que Krug avait placée à l’an 852. Bien que le point de départ de la conjecture de ce savant ne paraisse pas absolument à l’abri de toute contestation, M. Kunik, avant de publier son opinion à ce sujet, a jugé utile de réimprimer un chapitre de l’ouvrage numismatique et un chapitre de la Chronologie byzantine de K rug, renfermant des recherches relatives au commencement de la chronologie russe, et d’y ajouter les nombreuses additions que fauteur y a faites, dans le cours de trente-neuf ans, dans un exemplaire inlerl’olié de ses ouvrages. — M. Hamel, durant son long séjour à Moscou, a eu l’occasion, entre autres, de faire des etudes his- toriques sur les différentes couronnes des Tsars de la maison Romanov qui se conservent à l’arsenal de l’ancienne capitale (OpyjKeÜHaa llaaaTa), et sur celle en particulier dont Pierre- le-Grand fut couronné , en 1G82. 11 vient de rédiger ses no- tices, recueillies alors, et d’en faire le sujet d’un mémoire qu’il a lu à l’une des séances de la Classe historique ; il y traite également de deux couronnes très pesantes, fabriquées l’une, pour le Tsar Boris Godounov, l’autre, pour le faux Dmitri.— M. Dorn, tout en surveillant la publication du texte persan de l’Histoire du Tabaristan et du Mazandéran de Sséhir- eddin, qui touche à sa fin , a publié, dans nos Mémoires, en guise de précurseur de cet ouvrage, l’Histoire du Tabaristan et des Serbédars, d’après Khondémir. A côté de ces travaux de longue haleine , il a continué ses recherches sur la langue des Kirghises; il a réfuté, dans une note insérée au Bulletin, un reproche injuste adressé à l’Académie par M. Koch, d’Iéna, dans son voyage en Orient, et nous a rendu compte1 à diverses reprises, des acquisitions numismatiques les plus récentes de notre Musée asiatique. — M. Brosset a publié une première livraison de la Chronique improprement attri- buée au roi Wakhtang. Nous disons improprement, car Wakb- tang naquit en 1G75, et précisément la partie de l’Histoire de Géorgie, maintenant imprimée, était déjà tradui.e et abrégée en arménien en 1279 de notre ère. M. Brosset a vu à Edch- miadzin une copie ainsi datée de cette traduction. Le texte géorgien de cet ouvrage a été établi par l’éditeur, principale- ment d’après deux manuscrits, les plus anciens connus. L'un a été donné à l’Académie par Sa Majesté, en 1848, avec la bibliothèque du feu tsarévitch Théimouraz: il a servi de pro- otype, comme plus ancien et plus complet en certaines parties. L’autre se trouve au Musée Roumiantsov, paraît plus récent, et quoique défectueux en quelques endroits, peut être qualifié op- limae notae. Quant au travail critique, joint à la traduction fran- çaise, l’éditeur a profité, entre autres ressources, d’une dixaine 17 259 Bulletin physico d’auteurs arméniens inédits , dont plusieurs n’ont encore été consultés par aucun savant européen, tel que Vardan, Ciracos, Oukhtanès et autres. Occupé entièrement de la publication de cette histoire et de son voyage, M. Brosse t a dû se consa- crer , presque exclusivement , à ces travaux ; il nous a lu ce- pendant un mémoire sur le schisme religieux qui existe entre les Géorgiens et les Arméniens depuis la fin du 6ème siècle, d'après les auteurs arméniens, et spécialement d’après Oukh- thanès , écrivain inédit du 10ème siècle. Il nous a rendu compte, en outre, d’une excursion à Ani, décrite par M. Kha- nykov et mise obligeamment à la disposition de M. Bros- se t, pour l’édition de son voyage, ainsi que d’une tournée en Géorgie, faite par ordre du Prince-Lieutenant du Caucase, par M. Megh wineth - lvhoutzésov, employé d'un tribunal à Gori. L’aptitude aux recherches archéologiques , dont ce vo- yageur a fait preuve , lui a valu l’honneur d’une nouvelle mission dont l’itinéraire a été tracé par M. Brosset, et qui doit toucher des contrées que notre savant confrère n’a pu visiter en personne. — M. Böhtlingk a continué à surveiller l’impression de ses travaux relatifs à la langue des Yakoutes, formant, comme on sait, le tome 3éme du Voyage de M. Mid- dendorff, et a consacré un article étendu à des observations grammaticales sur la langue turque-tartare; il a répondu, en outre, dans le Bulletin, à une attaque dirigée contre lui par M. Schott de Berlin, et a mis sous presse son Dictionnaire san- scrit , préparé de longue main. — M. Graefe a terminé deux nouveaux chapitres de son ouvrage de linguistique com- parée , qui traitent, l’un, des formes adverbiales les plus caractéristiques des langues indo-européennes; l’autre, de l’arbitraire qui existe dans les séries des flexions verbales, et de leur usage grammatical dans ces mômes langues. — En 3846, M. Sjögren, dans un voyage en Livonie, apprit à Riga que , dans la partie la plus orientale du district de Walk, près des sources de l’Aa, habitait une petite peuplade isolée, au milieu de Lettes, mais parlant un idiôme particulier, dif- férent de celui du pays, peuplade qui, selon l’opinion de M. de Brackel, homme de lettres, pourrait bien descendre des anciens Lives, habitants primitifs de cette province. Cette sup- position paraissait encore justifiée par le nom de Liv que portait un de leurs villages. Bien que la recherche de ces restes épars de la population primitive du pays fût précisé- ment le but qu’avait eu en vue la Société géographique en chargeant M. Sjögren de cette mission, cependant le temps et les circonstances ne lui ont plus permis alors de se rendre en personne sur les lieux, et il a dû se borner à laisser entre les mains de M. Napiersky, alors directeur des écoles du gouvernement, une suite de demandes écrites auxquelles ce savant lui promit de répondre , et une liste de mots et de locutions qu’il se chargea de faire traduire dans l’idiôme en question. Ces renseignements, étant parvenus à M. Sjögren en 1848 , l’ont mis à même de livrer un supplément à son voyage qu’il vient de publier dans notre Bulletin sous le titre de Notices ethnographiques sur la Livonie , et où il s’ap- plique à prouver , par l’analyse philologique , que la petite -MATHÉMATIQUE 26 0 peuplade du district de Walk, forte de 2500 tètes, non obstant l’analogie qu’il peut y avoir entre sa langue et celle des abo- rigènes de la Livonie, n’est cependant qu’une branche isolée estonne , détachée de la souche voisine des Estoniens de Dorpat, ce que, du reste, l’habile grammairien du pays, Hu- pei, a déjà reconnu en 1782. M. Sjögren fait observer que le nom même du village Liv peut être dérivé, d’une manière simple et naturelle, de l’Eslonien, et n’a rien de commun avec le nom du pays et de ses anciens habitants. — Nous avons déjà fait mention, à l’article des ouvrages publiés, de la gram- maire ostiaque de M. Castrén. Celle d’une autre langue, également inculte, se prépare, grace au voyage de M. Bros- set, par les soins du prêtre géorgien lov T s is karov; c’est la langue thouche , un des nombreux idiômes du Caucase , dont ce digne ecclésiastique nous a fourni des textes variés et ; quelques matériaux bruts de grammaire qui n’attendent plus que la main d’un habile philologue pour être complétés et ordonnés selon les règles de l’art grammatical. — M. Schiefner nous a communiqué, dans deux notes, ses con- jectures ultérieures sur la signification du Tarvas de l’épopée finnoise, et M. Schefer, agent diplomatique de France dans le Levant, des renseignements dignes d’attention sur quelques ouvrages marquants d’histoire et de géographie, signalés par M. Fräkn parmi les desiderata des dépôts de lettres orientales d’Europe. — M. Stephani enfin , professeur à Dorpat , a soigné la nouvelle édition , que publie l’Académie , du re- cueil archéologique fondé par feu Köhler sous le titre de Serapis, et a publié dans notre Bulletin, la description d’un antique amulette d’Ephèse et l’analyse critique d’un ouvrage sur l’histoire et l’archéologie de la Ckersonèse taurique, par M. Kühne. Tel est le tableau de l’activité de notre Académie, en 1849- Si l’on n’y trouve pas, cette fois, tel nom qu’on est habitué et qu’on aime à voir figurer dans nos comptes rendus, c’est qu’apparemment il appartient à quelque savant , occupé d’un travail de longue haleine qui , par sa nature même , ne peut avancer que lentement. Nous croyons , dans nos revues an- nuelles , devoir nous astreindre aux travaux consignés dans les procès verbaux de l’année , et nous abstenir de pai’ler de ceux qui se préparent dans le silence du cabinet. D’un autre côté, nous ne nous croyons pas en droit d’omettre aucun des premiers de ces travaux ; nous en donnons donc toujours et fidèlement l’inventaire complet , intimement convaincus que c’est aux temps à venir d’apprécier la portée de chaque effort isolé. Car, — ITristoire des sciences nous l’apprend à chaque page, — tel travail , d’une apparence insignifiante dans ses commencements, s’est montré souvent gros des conséquences les plus fructueuses; et tel autre travail qui, au premier abord, a semblé promettre une nouvelle ère à la science, est tombé dans l’oubli , avant même que son auteur n’eut fermé les yeux. Le triage est difficile et ne peut se faire qu’à de 261 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 262 ongs intervalles de temps. Si la divine Providence nous ac- corde vie et santé, dans deux ans, il se présentera une occa- sion de jeter un coup d oeil scrutateur sur un nouveau quart - de-siècle écoulé de l’existence de l’Académie, et de détermi- ner, en toute conscience et franchise, ce qui, de ses travaux, a passé inaperçu , et ce qui doit rester comme véritable et légitime acquisition de la science. Puisse alors le résultat ne pas rester trop au-dessous de nos espérances et de nos désirs. 1T O T B S. 22. B ESTIMMUNG DER HÖHE UBER DEM MEERE FÜR EINIGE IN DER UMGEGEND VON PaWLOWSR GE- LEGENE, IN GEOLOGISCHER BEZIEHUNG WICH- TIGE Punkte; vonW. ROELLEN, Astronom an der Kaiserlichen Haupt Sternwarte. (Lu le 21 décembre 1849.) Die folgende Mittheilung betrifft eine auf den Wunsch des Herrn Staatsraths Pander im Herbste des Jahres 1848 ausge- führte kleine geodätische Arbeit, deren Zweck die Ermitte- lung der Höhe über dem Meere für einige in der Umgegend von Pawlowsk gelegene, in geologischer Beziehung wichtige Punkte war ; und die bei dieser Gelegenheit gewonnenen Resultate werden hier veröffentlicht, um sie einer möglichen weiteren Benutzung zugänglich zu machen. Der Herr Director der Hauptsternwarte hatte sich selbst auf die einzelnen zu be- stimmenden Punkte begeben und dadurch eine deutliche Vor- stellung über das zu befolgende Verfahren erlangt; die Aus- führung wurde Herrn Cand. A. Moritz, jetzt Director des magnetischen und meteorologischen Observatoriums in Tiflis, und mir übertragen. Als Ausgangspunkt* für sämmtliche Hö- henbestimmungen bot sich zunächst das Kreuz auf der Kup- pel des sogenannten alten Palais in Zarsko-Selo dar , dessen Höhe selbst wieder auf der durch ein geometrisches Nivelle- ment bis zum Meerbusen hin ermittelten Höhe der Haupt- sternwarte, beruht (vergl. Descript. de l’obs. aslr. central de Poulkova, p. 81 u. 83). Da aber die Höhenunterschiede nur aus einseitigen Zenithdistanzen geschlossen werden sollten, so durften der Unsicherheit der Refraction wegen auch nur die allernächst gelegenen Punkte unmittelbar auf Zarsko Kreuz bezogen werden, während für die entfernter liegenden durch Zenithdistanzen aus der Mitte neue Ausgangspunkte geschaffen werden mussten; solche Zwischenpunkle waren uns nament- lich der Telegraph beim Dorfe Perelesino, der Glockenthurm in Zarskaja Slawanka und die Kuppel der Kirche in Fedo- rowsk. Die Kennlniss der horizontalen Coordinaten und namentlich der zur Herleitung der Höhenunterschiede aus den beobachteten Zenithdistanzen erforderlichen Entfernungen sollte erlangt werden durch das Messen der Horizontalwinkel zwischen bekannten Objecten (Po then ot sehe Aufgabe), wie solche Objecte im § 223 des von General Schubert heraus- gegebenen Werkes -. «TpuroHOMeTpuMecKaa cieiuKa ryöcpniii : C. IleTepöyprcKOu, Hckobckoü, BuTeöcKoii, u naern HoBiopoA- CKoii — C. n. B. 1842" in Menge geboten sind. Wenn der eigentlich zu bestimmende Punkt keine freie Aussicht ge- währte, sollten die an einem andern in der Nähe und günsti- ger gelegenen Punkte gewonnenen Bestimmungen durch eine kleine Triangulation auf jenen übertragen werden. Ein klei- nes Universalinstrument nebst Statif für die Winkelmessun- gen, ein Messband nebst einigen Signalstangen für die Trian- gulationen und eine Specialcharte der Gegend nebst einem Handfernrohr zur Orientirung genügten demnach allen Bedürf- nissen der kleinen Expedition aufs vollständigste. Aber selbst mit Hilfe der Charte wäre es nicht immer leicht gewesen, für die drei zur Lösung der Po the not sehen Aufgabe noth- wendigen Objecte aus der zuweilen grossen Menge der sicht- baren die günstigste Wahl zu treffen , und so machte sich daher von selbst die Regel , jedesmal die Richtungen nach allen sichtbaren Schub ertschen Punkten abzulesen. Wurde hierdurch die Aufgabe freilich eine überbestimmte , und also die Ermittelung der wahrscheinlichsten Werthe der Gesuch- ten nach der Methode der kleinsten Quadrate eine bei weitem umständlichere, so gewannen aber doch auch die Resultate in demselben Verhältniss an Sicherheit, und es wurde eine Kennt- niss der wahrscheinlichen Genauigkeit derselben möglich. Es ist uns aber noch ein andrer sehr bedeutender Vortheil hier- aus erwachsen. Bei der Rechnung nemlich stellte es sich her- aus, dass einige der von uns beobachteten Objecte nicht den unter demselben Namen bei Schubert aufgeführten ent- sprachen; so namentlich Duderhof-Kirche, die, wie wir später erfuhren, erst vor wenigen Jahren, neu aufgebaut ist und zwar in einiger Entfernung von der alten jetzt nicht mehr existirenden. Nun war aber gerade dieses Object für die Be- stimmung mehrerer unserer Punkte ganz unentbehrlich, und es war daher in der That wesentlich, dass wir die Lage des- selben aus unsern Beobachtungen seihst suppliren konnten, indem wir von Punkten aus , die auch ohne Duderhof genü- gend bestimmt waren, die Richtung dorthin beobachtet hatten. Auf ähnliche Weise hoben wir die Unsicherheit, die für uns in Bezug auf die beiden Thürme der Kirche in Moskowskaja Slawanka Statt fand. Unsere Beobachtungen ergaben für den einen derselben Sashen Sashen x — — 10122,34 und y = 5154,70, während bei Schubert, Band III, pag. 1 39, Nr 343, sich findet x= — 10122,33 und y = 5155,09, so dass die Identität dieser beiden Objecte keinem Zweifel mehr unterlag. Ich habe die Zahlen selbst hier aufgeführt, weil sie einen Schluss auf die Genauigkeit unsrer Beobach- 263 Bulletin physico - mathématique 26 i tu ngen überhaupt erlauben; wobei zu beachten ist , dass in diesen Coordinaten noch eine Häufung der Beobachtungs- fehler zu fürchten war, indem sie ja auf Richtungen beruhn von Punkten aus, deren Lage selbst wieder aus urisern Beob- achtungen abzuleiten war. Im Allgemeinen können wir, ge- stützt auf die durch die Arbeit selbst dargebotenen mannig- achen Controlen, behaupten, dass die Bestimmung der hori- zontalen Coordinaten unsrer Beobachtungsorte immer bis auf wenige Fuss sicher war, die Höhenunterschiede aber sogar bis auf wenige Zoll; so dass die Unsicherheit, die der Natur der Sache nach über den Punkt des Bodens herrscht, für den nun eigentlich die bestimmte Höhe gilt, als die bei weitem überwiegende Fehlerquelle zu betrachten ist. Dieses gilt jedoch, um es noch einmal zu sagen, nur von den Höhen- unterschieden ; die in der Tafel aufgeführlen absoluten Hü- ihen über dem Meere sind ausserdem behaftet mit dem ganzen n der Höhe von Zarsko-Kreuz steckenden Fehler, welcher in- dess (zufolge Descript. p. 83) 1 bis 2 Fuss nicht übersteigt. Ferner da>f diese Behauptung nicht ausgedehnt werden auf die beiden durch ein ? verdächtigten Bestimmungen für Rai- kolowo und Samsonowsk, welche bedeutend weniger sicher sind , als sämmtliche übrigen. Auf dem ersteren Punkte nehmlich fanden sieb gar keine und auf dem letzteren nur sehr ungünstig gelegene Objecte zur Bestimmung der hori- zontalen Coordinaten, so dass die Entfernung bis Fedorowsk Thurm, dessen Zenithdistanz für die Höhe beobachtet wurde, für Samsonowsk nur sehr Unsicher ermittelt werden konnte, und für Raikolowo gar aus der CeMHTonorpa4>HMecKaa Kapia OKpecTHOcTeii C. H. B. genommen werden musste , gegen welche Charte die von uns bestimmten Entfernungen andrer Punkte oft ganz beträchtlich abwichen. — In Bezug auf die nachstehende Tafel ist nun noch zu bemerken, dass die bei- den mit x und y iiberschriebenen Columnen die in Sashen zu 7 Fuss ausgedrückten rechtwinkligen Coordinaten der in der ersten Columne benannten Punkte enthalten. Der Anfangs- punkt des hierbei zu Grunde liegenden Axensystems ist die alte akademische Sternwarte in St. Petersburg, und die Rich- tung der Axen ist die des Meridians von Nord nacli Süd ( x ) und des auf dem Meridiane senkrechten grössten Kreises von West nach Ost 'y). Bei den vier mit einem * bezeichnten Punkten sind diese Angaben dem genannten Werke des Ge- nerals Schubert entnommen , und haben nebst einigen an- dern, hier nicht mit aufgeführten, dazu gedient die x und y unsrer Beobachtungspunkte ermitteln zu lassen. Die Columne s endlich enthält die in russischen Fuss ausgedrückte Höhe über dem Meere; sie gilt immer für den Punkt, dessen hori- zontale Coordinaten in x und y gegeben sind, nur in lumma- lasaari nicht, wo der Punkt, für den die Höhe gilt, von dem Punkte A, der durch die x und y bestimmt ist, um 1 SO Fuss 4 Zoll entfernt liegt und zwar in der Richtung der Linie Sla- wanka-A. Die der Tafel angehängten Zeilen enthalten die ge- naue Bezeichnung des auf jeder Station eigentlich bestimmten Punktes , so dass die Identißcirunff desselben wohl überall mit Leichtigkeit wird erlangt werden können. X. y ■ z. Sashen Sashen Fuss Pulkowa . . . . . . 8801,0 569,9 247,6 Zarsko .... . . . 11710,2 2437,8 352,0 Telegraph . . . . . 13078,8 787,7 339,3 Slawanka . . . . . 15022,9 2791,1 339,7 Duderhof . . . . . 12880,4 — 3518,1 Fedorowsk . . . . . 14420,0 5957,6 287,4 Iummalasaari . . . 13010,7 2808,4 163,5 Katlina .... . . . 13357,0 2047,4 228,6 Popowo A . . 175,1 - B . . . . . 14332,1 2806,1 108,8 - C . . 120,5 Slawanka A . . . . 14876,4 2821,0 214,8 — B . . . . 14970,0 3097,1 158,7 - C . 113,1 Ganbolowa A . . . 153.36,5 2182,5 220,7 — B . . . 15307,6 2103,2 239,8 Marjina A . . . . . 15849,5 1894,5 218,4 - B . . . 1906 Ontolowa A . . . . 16155,1 2288,1 193,1 - B . 169,8 An der Ishora 195,9 Fedorowsk B . . . 14211,3 6018,8 201,4 Podolowo . . . . . 14334,4 7198,4 114,6 Samsonowsk . . . . 13867 7109 84 ? Raikolowo . . 122 ? Pulkowa ; Obere Fläche der steinernen Freitreppe. Zarsko : Querstab im höchsten Kreuze auf der Kuppel der Schlosskirche. Von der in der Descript. etc ., pag. 83, gegebenen Höhe der höchsten Spitze dieses Kreuzes — 354,0 Fuss sind in Folge einer Messung, oder richtiger wohl nur Schätzung, 2 Fuss in Abrechnung gebracht; ein Fehler hierin vereinigt sich mit der sonstigen Unge- nauigkeit dieser Bestimmung und trifft nur die absolu- ten Höhen der von uns bestimmten Punkte. Telegraph : Drehungspunkt des Telegraphen in der Nähe des Dorfes Perelesino (nepexkenno) etwa 8 Werst südlich von Pulkowa. Slawanka : Mittelpunkt der Kugel auf dem Glockenthurme der russischen Kirche in Zarskaja Slawanka. Duderhof ; Nordthurm der neuen Kirche. Fedorowsk : Der höchste Punkt der Kuppel selbst auf dem Glockenthurme ; es sitzt noch eine Kugel darauf und auf dieser ein durchbrochenes Kreuz — beides war aber von den entfernteren Punkten aus nur schlecht sichtbar. Iummalasaari : Unser Standpunkt auf der Wiese in der Nähe des Kalksteinbruches ist dadurch ziemlich genau be- zeichnet , dass von demselben aus die 3 Objecte Sla- wanka , Zarsko und Kolpino zugleich sichtbar waren; für diesen Punkt gelten denn auch die x und y, wäh- die Höhenangabe sich auf die höchste Stelle des Kalk- steins selbst bezieht. 265 de i/Académte de Saint-Pétersbourg. 266 Katlina : Zu beiden Seilen des Weges, der von Pawlowsk her zu diesem Dorfe fuhrt , unmittelbar vor diesem Dorfe, befinden sich Kalksteinbrüche. Unsern Standpunkt wähl- ten wir rechts vom Wege hart am Bruche selbst , an einer Stelle, wo der Kalk kaum 1 Fuss unter dem Rasen liegt. Die Höhe ist die Höhe des Kalkes. Popowo A, B , C : Bei den letzten Häusern des Dorfes Po- powo, links am grossen Wege von Zarsko her, ehe man über die Brücke kommt. 2 Sandgruben ; bei der weiter vom Wege ab und näher zum Bache hin liegenden nahmen wir unsre Station A. Am jenseitigen hohen Ufer, etwa in der Richtung von A nach Fedorowsk, hart am Absturz zum Bache hinab , Station B ; die Stelle sehr kenntlich an einer l’othen Thonschicht im Kalk- steine , die hier ihre stärkste Erhebung erreicht , und noch genauer bezeichnet durch einen im Thon einge- schlossenen verwitterten Granithlock. Am Wasser seihst, bei der Landzunge, wo sich das Ufer plötzlich hebt und ein anderes kleines Wasser in den Popow fall t , errich- teten wir das Signal C. Nur von B aus freie Aussicht, deshalb eine Triangulation zur Ermittelung der Distan- zen BA und BC. Die Höhen gelten bei A für den Sand, bei B für die rothe Schicht , bei C für den Wasser- spiegel. Slawanka A, B , C: Hart am Wege von Slawanka nach Pawlowsk, links, eine Grube mit Grünsand : Station A. Jenseit des Baches beim äussersten Gebäude des Dor- fes Andropschina ein Kalkbruch : Station B. Am Was- ser bei der Nordwestecke des Kirchhofs , etwa in der Richtung von B zur Kirche hin, Signal C. Die Höhen gellen bei A für den Grünsand, bei B für den Kalk, bei C für den Wasserspiegel. Ganbolowa A, B : Unmittelbar vor dem Eintritt in das Dorf, links hart am Wege von Pokrowskaja her, 40 bis 80 Schritt vor dem rechts am Wege stehenden Pfosten mit dem Namen des Dorfes, eine Sandgrube ; unsre Station A einige Schritte vor dieser Grube, etwas weiter vom Wege ab ; B ist der Pfosten selbst, der auch von Mar- jina aus beobachtet werden konnte. Die Höhen beziehen sich bei A auf den Sand , bei B auf die Spitze des Pfostens. Marjina A, B : Wenn man von Pokrowskaja kommend durch das eigentliche Dorf gefahren, so führt der Weg rechts ab zwischen Feldern zur Linken und einigen Gebäuden zur Rechten. Auf der linken Seite , etwa 250 Schritte vomWege ab, fliesst ein kleines Wasser (die Slawanka?) und am steilen diesseitigen Ufer desselben befindet sich der zu bestimmende Kalkbruch mit fossilen Fischresten; dies unser von dem aus aber keine Objecte sichtbar. Deshalb rechts vom Wege, etwa 100 Schritte ab, auf dem höchsten Punkte des Feldes, kenntlich durch einen mächtigen Granitblock, die Station A. Die Höhen gelten bei A für die höchste Stelle des Granitblocks, bei B für den Kalk. Ontolowa A, B: Kalksteinbruch im Bache selbst; bestimmt sollte der linke hohe Uferrand werden : Signal B. Am rechten Ufer ein Stück vom Bache ab , auf dem höchsten Punkte des Terrains unsre Station A; von A nach B eine kleine Triangulation. Die Höhen gelten bei A und bei B für den Erdboden. An der Ishora : Von Ontolowa aus sieht man mehrere Fabrik- gebäude an der Ishora. Die Höhe gilt für den vorsprin- genden Dachrand des höchsten der diesseit des Baches befindlichen Häuser. Fedorowsk B : Sandgrube in der Nähe des grossfürstlichen Häuschens am Nordende des Doifes. Die Höhe gilt für den Sand. Jenseits der Chaussee ein neues Magazin mit steinernem Fundamente ; die obere Fläche des Eck- steins an der zum grossfürstlichen Häuschen gewandten Ecke dieses Fundaments liegt 43/4 Zoll tiefer. Podolowo : Sandsteinbruch in der Nähe dieses Dorfes auf dem linken hohen Uferrande der Ishora bei der Papierfabrik. Die Höbe gilt für den Schiefer. Der obere Fensterrand in der von unten gerechnet dritten Reihe der Jalousieen an der Südwand des Fabrikgebäudes ist um 18 Fuss höher. Samsonowsk: Standpunkt mitten auf der Strasse, die längs dem schroffen Absturz zur Ishora hinläuft ; die Höhe gilt für den Flrdboden. Raikolowo : Die Höhe gilt für den kleinen Balkon an der Nordseite der Mühle; sie kann nur auf etwa 10 Fuss verbürgt werden. Piäkowa, December 1849. 23. Vorläufige Bemerkungen über eine neue AUS ZWEI NOCH UNBESCHRIEBENEN GATTUNGEN und Arten gebildete 11 nterabtiieilung (//«- paloyastrica) der Tribus Lithodina, begleitet von einer Charakteristik der eben ge- nannten Tribus der Ano muren; von J. F. BRANDT. (Lu le 21. décembre 1849.) Bei Gelegenheit der bereits gedruckten Untersuchungen über die im Reisewerk des Herrn v. M idd en dorff beschrie- benen Lilhoden sah ich mich veranlasst aus einer von Mer- tens und Wosnessenski entdeckten, sehr merkwürdigen, Sitcha’schen, den Lilhoden durch das Verhalten der Mundtheile, des Thorax und des Fussbaues im Ganzen verwandten, offen- bar neuen Gattung (Hapalogaster) eine eigene, der der Litho- dina gleichwerthige Tribus in der Edwards’schen Familie der Anomura Apterura, wegen mehrerer anderer bei den echten Lithodina nicht wahrnehmbarer Kennzeichen, aufzustellen. Später war ich so glücklich eine vor kurzem von Wosnes- senski mitgebrachte, von der Insel St. Paul stammende Krebs- form zu untersuchen, die wegen des ebenfalls weichen, grös- stentheils nur mit Haut bekleideten Schwanzes offenbar m 267 der Nähe von Hapalogaster stehen muss, sich aber durch die | Beschaffenheit des Körpers und der Mundtheile offenbar den Lithoden gar sehrund zwar weit mehr als Hapalogaster nähert. Es scheint mir daher jetzt passender die Gattung Hapalogaster und die besprochene neue von St. Paul ( Dermalurus nob.) nur als Glieder einer Unterabtheilung (Subtribus) der Tribus der Lithodina unter dem Namen Hapalogastrica aufzustellen; einer Unterabtheilung, wodurch die Lithodina den Pagurinen noch weit näher zu stehen Kommen als früher, indem man wohl die Hapalogastrica als gänzlich flossenlose, kurzbrüstige Pagurinen ansehen könnte. Die Charakteristik der Tribus der Lithodina würde sich da- her auf folgende Weise darstellen lassen. Familia Apterura M. Edw. Tribus Lithodina Brdt. { Tribus Homoliens M. Edw. excluso genere Homola 1). Pedum par posterius parvum, sub thoracis posteriore mar- gine cum ipso annulo libero , cui insertum , absconditum , figura sua a pedum pare 1,2, 3 et 4 diversum. — Pedum maxillarium paris externi partis pedalis propriae seu internae articulus secundus semper abbreviatus margine intérim, den- tato duplo vel plus longior quam externo, cum primo articulo numquam confluxus , ultimus articulus subovatus vel ellipti- cus. Pedum maxillarium secundi seu medii paris pars palpa- lis flagello apicali pariter instructs. Pedum maxillarium tertii seu interni paris lacinia externa seu quarta, triangularis, latis- sima, margine externo arcuata, palpo ipsa dimidio breviore munita, lacinia lertia acuminata, secunda et quarta hrevior. — Maxillarum primi seu posterions paris lacinia quinta elliptica, acuminata. Maxillarum primi seu posterions paris lacinia interna rhomboidalis vel subrhomboidalis, parte interna trun- cata vel rotundata; lacinia externa vero simplex, acuminata, appendiculo arcuato destituta. Thorax plerumque cordatus, rarius subquadratus, parte posteriore semper latior. Partes laterales ejus (epimeria) e particulis tribus, anteriore , media (maxima) et posteriore (minima), interstitiis cutaneis angus- tis sejunctis compositae. Oculi médiocres pedicello brevius- culo suffulti , parte basali approximali. Antennae externae longitudine médiocres , breves vel satis longae. Articulus se- cundus earum in apicis latere externo appendice simplici vel vario modo divisa, mobili munitus. — Sternum inter primum pedum par angustum, inter secundum magisque inter tertinm latins , inter quartum vero lalissimum , quam ob rein pedes posteriores (postremo pare excepto) anterioribus magis dis- tantes et cauda seu pars urogastrica lata, si sursum et antror- 1) Die Gattung Homola, die durch einen ganz verschiedenen, dem der Macropodien , namentlich dem von Latreillia , ähnlichen Bau der Mundtheile, so wie durch mehrere Verhältnisse der Körperform von den Lithodina nob. sich namhaft unterscheidet, kann, wie ich später aus- führlicher zeigen werde, mit denselben keineswegs in ein und dersel- ben Gruppe zusammen bleiben. Ueberhaupt steht sie den wahren Brachyuren weit näher als die durch ihre Mundtheile offenbar zu den Macrouren hinneigenden Lithoden. 268 | sum curvata evadit, a sterni fossa insigni plerumque (exceptis scilicet Hapalogaslricis) prorsus recipitur 2). Exceptis speciebus duabus (Lithodes arlicus et Lomis hirta) reliquae novem in Oceani tranquilli parle boreali hue usque sunt repertae, et modo nominatae partis Oceani Faunae Car- cinologicae characterem peculiarem praebent. Subtribus \ . Ostracogastrica nob. Abdomen seu pars urogastrica (vulgo cauda) facie externa tota, vel basi et lateribus saltern, scutellulis calcareis, insigni- bus , tetragonis vel trigonis , interstitiis cutaneis angustis vel angustissimis sejunctis, munita, in medio vero vel lamellulis uniseriatis vel scutellulis vel squamulis tuberculiformibus, in- terstitiis cutaneis plus minusve insignibus sejunctis tecta. Pars urogastrica , excepta parte basali, a sterni facie inferiore lata atque excavata tota recipi potest. Hierher gehören die schon früher von mir (s. Bullet, scient. Cl. phys.-math. T. VII. p. 174) aufgestelllen Unterablheilungen der Eulithodina ( Gen . Lithodes , cum subgen. Paralithodes, Gen. Lopholilhodes , Bhinolithodes , Phyllolithodes et Lomis [?]) und der Cryptolithodina (Gen. Cryptolithodes ) 3). Subtribus 2. Hapalogastrica nob. Abdominis annulus basalis seu anterior , nec non annuli duo apicales soli laminis calcareis, tenuissimis tantum muniti, reliquae partes omnes molles. Abdominis sursum et antror- sum inclinati latera a sterno non recepta, sed pedum articulos basales operientia. Genus 1. Dermalurus nob. Pedum maxillarium exlernorum articuli duo apicales basi parum angustiores ; penultimus oblongus. Thorax tetragonus, parte posteriore parum latior, spinis dentibusque marginali- bus lateralibus destitutus , nec non regionibus branchialibus et reliquis regionibus parum distinctis instructus, sicuti extre- mitates testa calcarea crassissima tectus. Abdominis annulus anterior in dorsi utroque latere lamina subtriangulari , supra longitudinaliter sulcata , ab alterius lateris lamina extrorsum et relrorsum angulo acuto divergente et ab ea in medio inter- stitio cutaneo sejuncta munitus. Spec. 3 . Dermaturus Mandtii nob Thorax et pedes lineis eminentibus, transversis, subparal- lelis, plus minusve arcuatis et sulcis ipsis interpositis distinc- tisimis instructi. Sulci pilis rigidis, brevissimis, seriatis ciliati. Chelarum partes apicales tarnen pilis fasciculatis obsessi. Pe- dum par anterius maximum , secundo duplo longius et latius, dextrum sinistro paulo plus ’/, majus , pedum secundo pare duplo longius et parte apicali secundi plus triplo latius. 2) Die vorstehenden Charaktere stellen sowohl die zahlreichen Ab- weichungen der Lithodina von der Gattung Homola als auch von Ra- nina dar. 3) Da die Gattung Lithodes den Hapalogastrica näher steht als die übrigen Eulithodina und die Cryptolithodina , so möchte es wohl in Be- zug auf möglichste Annäherung verwandter Formen zweckmässiger sein die Cryptolithodina voran zu stellen und Lithodes unter den Euli- i thodina den letzten Platz einehmen zu lassen. BULLETI N PHYSICO-MATHÉMATIQUE 269 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 270 Thoracis longiludo I", latitudo summa pone medium \ \" , partis anterioris longitudo 7 Patria Insula St. Pauli. Genus 2. Hapalogasier nob. Genus Hapalogaster mihi. Middend. Reise Zool. Krebse. S. 90 u. 91. Pedum maxillarium externorum articuli duo apicales basi admodum attenuati, quasi pedicellati, penultimus eorumapice fortiter dilatatus , triangularis. Thorax testa dorsali tenui, fere submembranacea, parum largiter terra calcarea imbuta, satis cordata, in dimidii posterions lateribus fortiter arcuata et convexa in dimidii anterioris lateribus quadrispinosa , re- giones branchiales distinctissimas , sed cum inlestinali con- fluxas offerente obtectus. Abdominis annulus anterior in dorsi utroque latere lamina calcarea tenui, transversa; recta, tetra- gono-rotundata, esulcata tectus et praeterea inter ipsas lami- nas modo dictas lamellula angusta, oblonga, tenui, calcarea, in medio dorso conspicua munitus. Spec. 1. Hapalogaster Mertensii nob. Thorax supra alulaceus , pilis setaceis, fasciculatis , -satis sparsis obsessus. Pedes médiocres, facie superiore et poste- riore pilis fasciculatis et spinis seriatis, pilis rigidis cinctis ob- sessi. Pedum paris anterioris lateris dextri pes secundi pe- dum paris singulo pede longior, chela oblonga -tetragona, sensu perpendiculari modice compressa, spinis et pilis fasci- culatis longioribus instructa munitus. Chela sinistra dextra fere */3 minor. Specimen maximum a Mertensio relatum thoracem 8*/2 ' longum et dimidio posteriore 9 latum os- tendit. Patria teste Wosnesenskio Insula Sitcha. Wenn die beiden eben beschriebenen neuen Gattungen der Tribus der Lithodina überhaupt schon dazu beitragen den hauptsächlich durch diese Gruppe bewirkten, eigenlhümlichen Charakter der Krebsfauna des nördlichem Theiles des gros- sen Oceans noch mehr auszuprägen, so dürften sie ein um so grösseres, bereits eben angedeutetes Interesse auch dadurch bieten , dass sie noch mehr als die übrigen Lithodinen sich den Pagurinen nähern, mithin' eine bisher in den Entwicke- lungsreihen der Dekapoden vorhanden gewesene Lücke theil- weis ausfüllen. St. Petersburg, den 20. Dezember 1849. 24. Ueber eine Abhandlung des Herrn Dr. S EB. FISCHER, betitelt: Ergänzungen, Berich- tigungen und Fortsetzung zur Abhand- lung ÜBER DIE IN DER UlHGEGEND VON St. Petersburg vorkomjienden Crustazeen aus der Ordnung der Branchiopoden und En- TOMOSTRAKEN, BEGLEITET VON DREI VOM VER- FASSER GEZEICHNETEN TaFELN; VON J. F BRANDT. (Lu le 21 décembre 1849.) Schon früher hatte ich die Ehre mich sehr günstig in der Classe über die in unsern Memoiren (Sav. étr. T. VI) abge- druckte Abhandlung des geehrten Verfassers auszusprechen- Ich kann es mir daher nicht versagen der Akademie über eine Fortsetzung derselben zu berichten , welche die frühere Ar- beit ergänzt, berichtigt und vervollständigt, um so mehr, da die Classe der Krebsthiere mich gegenwärtig speziell beschäf- tigt, und daher in den Stand setzt die durch mühsame und exacte Forschungen gewonnenen Resultate der vorliegenden Untersuchungen um so besser zu würdigen. Der Verfasser beginnt seinen Aufsatz damit , dass er nach- weisst die Sidaea crystallina seiner frühem Abhandlung sei nicht die wahre Daphnia crystallina O. Fr. Müllers. Er habe vielmehr, während seines vorigjährigen Aufenthaltes auf dem Gute Fall, in Esthland erst die wahre Müll er’ sehe Form entdeckt , die sogar generisch von seiner Sidaea crystallina abweiche, so dass letztere nebst einer neuen von ihm eben- dort entdeckten Form ein eigenes, Genus Diaphanosoma, zu bilden habe. Die Kennzeichen der Gattungen Diaphanosoma und Sidaea werden von ihm auf nachstehende Weise angegeben: 1. Gen. Diaphanosoma (siehe Mém. d. sav. étr. d. l’Acad. d. scient, d. St.-Pétersb. T. VI. Tab. I et II). Das erste Glied des untern Astes der Ruderfüsse oft nur als schwa- cher Eindruck angedeutet. Der obere Ast der genannten Füsse nur zweigliedrig. Die beiden seitlichen Schaalen- theile sich in der Mitte kreuzweis über einander schla- gend. 2. Gen. Sidaea Strauss. Der obere Ast der Ruderfüsse (Tab. I. Fig. IV. h), ebenso wie der untere (ebd. g) mit drei deutlich entwickelten Gliedern. Die Seitentheile der Schaale fast vertikal (ohne Kreuzung). Zur erstgenannten Gattung zieht der Verfasser seine Sidaea crystallina, die er als Diaphanosoma Leuchtenbergianum be- zeichnet und die oben erwähnte neu entdeckte Form, die er genauer als Diaphanosoma Brandtianum beschreibt und auf Tab. III. Fig. 1 — IV durch bildliche Darstellungen erläutert. Sehr umfassend sind die von zahlreichen, zwei Tafeln ein- nehmenden, Figuren begleiteten Miltheilungen über den Bau und die Naturgeschichte der echten Sidaea crystallina. Ebenso wird der nähern Charakteristik des Lynceus buce- phalus Koch ein besonderer von vier Figuren (Tab. III. Fig. VI — IX) begleiteter Abschnitt gewidmet. Den Schluss der Abhandlung bilden Bemerkungen, die sich auf das Vorkommen, die Classification und Synonyme mehre- rer meist gleichfalls in Esthland von ihm beobachteter Ento- mostraken beziehen. Polyphemus slagnorum fand er häufig bei Fall, ebenso Daphnia mystacina oder rectirostris 0. F‘ Müller (= Daphnia brachyura Zaddach). Die letztgenannte ist nach ihm als Pasithea rectirostris Koch zu bezeichnen. Daph- nia Brandtii ist wohl = serrulata Koch. Auch Daphnia sima, reticulata, mucronata und rectirostris wurden béi Fall beobachtet. Die letztgenannte Art möchte nach der Ansicht des Verfassers nebst Daphnia rosea ein eigenes Genus als Mittelglied zwischen Daphnia und Lynceus zu bilden haben. 272 Bulletin physico-mathématiqu e 271 Daphnia magna ist wohl = longispina, die vielleicht nur als Varietät der Daphnia pulex oder pennata O. F. Muller zu betrachten sein dürfte. Aus der Gattung Lynceus wurden laticaudatus (wohl = la- mellatus 0. Fr. Müller) quadrangularis, truncatus, testudina- rius, sphaericus und aculeatus Fisch. (== trigonellus Müll.) in der Umgebung von Fall wahrgenommen. 25. Kürzer Bericht über den Versuch einer von der Beschreibung mehrerer neuen Ar- ten begleiteten Enumeratio der Gattung Pagurus; von J. F. BRANDT. (Lu le 21 dé- cembre 18ii9.) Mehrere von Mertens mitgebrachte nach dem Leben ge- zeichnete, theilweis in den schönsten und lebhaftesten Farben prangende Formen jener merkwürdigen, ihren weichen Hinter- leib in leere Schneckengehäuse bergenden Krebsgaltung, wel- cher Fabricius den Namen Pagurus beilegte, zogen schon lange meine Aufmerksamkeit auf sich. Der namhafte Zuwachs an Arten der nach und nach dem Akademischen Museum zu Theil wurde, steigerten dieselbe noch mehr. — Die Bearbei- tung der Krebsthiere für das Middendorff sehe Reisewerk war es aber, die mich speciell veranlasste die im Akademi- schen Museum aufbewahrten, zahlreichen Arten der fraglichen Gattung näher zu studiren. Es ergab sich nun, dass selbst die drei gediegenen, auf dieselben bezüglichen Spezialarbeiten des trefl'lichen Milne Edwards (Annal, d. sc. nat. sec. ser, T. VI. | a Paris 1 8 AG; Hist. Hist. nat. d. sc. nat. 1848. Juillet, p. 59), I welche die Kenntniss und Gruppirung der sehr zahlreichen Arten der Paguren mehrfach wesentlich förderten , noch manche Erweiterungen , Zusätze und Veränderungen erlaub- ten. Namentlich gewann ich bei einer genauem Untersuchung der auf die fragliche Gattung bezüglichen Objecte unserer zoologischen Sammlung die Ueberzeugung, dass sie nicht blos die Aufstellung der beiden neuen, in meinem Aufsatz über die Brachyuren, Anomuren und Macrouren der Middendorff- schen Reise (siehe oben) bereits namhaft gemachten Formen gestalteten , sondern auch als Grundlage zu andern , neuen dienen könnten, ja selbst ein genügendes Material für einzelne Modificationen , Veränderungen und schärfere Begrenzungen der Arteneintheilungen des genannten ausgezeichneten Pariser Zoologen liefern. Ein fleissiges Studium der Literatur ver- schallte mir übrigens die Kenntniss einer nicht geringen Zahl haltbarer Formen, die bisher den Uebersichten der Arten der Gattung noch nicht eingereiht waren. So entstand eine mit ein- zelnen Beschreibungen neuer oder nicht genügend bekannter, mir zugänglicher Formen , ausgestattete Enumeratio specie- rum generis Paguri, worüber ich noch später mehrere Details der Classe vorzulegen die Ehre haben werde. Die gegenwärtigen Zeilen haben nur zum Zweck Dieselbe von der Existenz einer solchen Arbeit, die eine namhafte Zeit in Anspruch nahm, im Allgemeinen in Kenntniss zu setzen. St. Petersburg, den 21. Dezember 1 8 49. BULLETIN BES SÉANCES BE LA CLASSE. Seance du 23 novembre (5 décembre) 18^9. Lecture ordinaire. M. Lenz lit un mémoire intitulé: Beobachtungen des täglichen Ganges der Temperatur der Luft und der Oberfläche des Wassers in den Tropen. Lectures extraordinaires. M. Struve lit une note intitulée: Heb er sicht der, die Stellar- Astrono- mie betreffenden Beobachtungen William Herschels , aus seinen gedruck- ten Abhandlungen geschöpft, nach den Jahren 1774 bis 1813. Le même Académicien présente, de la part de M. son fils, un mé- moire intitulé: Expéditions chronométriques de 1845 et 1846, par M. Othon Struve. G o m m u n i c a t i o n s. M. Struve communique à la Classe le rapport que lui a adressé M. Lindbagen sur les résultats de sa mission en Suède et en Norvège, relative à la continuation de la mesure des degrés de méridien passant par ces deux pays. M. Lindhagen a trouvé beaucoup d’empressement et l’accueil le plus cordial auprès de M. Hansteen et du Gouverne- ment norvégien et il a dressé, de concert avec cet illustre savant, le plan des opérations pour la portion du méridien qui traverse le terri- toire norvégien. Appartenances scientifiques. Musée zoologique. M. Br o ss et présente à la Classe, pour le Musée zoologique, deux peaux complètes de bouquetins du Caucase tués dans les montagnes de l’arrondissement dit Touchino-Pchawo-Khewsoursky, au nord du Ca- kheth, et qu’il doit à l’obligeance du Prince Erislov. , Musée botanique. M. Ruprecht annonçe à la Classe que M. P o s t e 1 s , conseiller d’é- tat, a bien voulu offrir au Musée botanique sa belle collection d'Algues, récemment enrichie encore d’envois considérables que vient de lui adresser le Gouverneur des colonies russes en Amérique, M. Te- b e n k o v. Correspondance. Le Département des manufactures et du commerce intérieur appelle l’attention de l’Académie sur la fabrique d’horloges publiques de la maison J. Wagner neveu, à Paris. Emis le 13 février 1850. [Ci-joint un Bulletin bibliographique.) A? 186 . 187. BULLETIN Tome VIII. jy? 18.19. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume , est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements , et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MM. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMUTerb llpan-ieuifl), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, àM. Léopold Yoss, libraire à Leipzig. . S O MM A I R E. MÉMOIRES. 6. Résultats botaniques du voyage de M. Hofmann dans l'Oural septentrional. Ruprecht. NOTES. 26. Second Supplément aux infusoires de St.-Pétersbourg etc. Weisse. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 6. Ueber die Verbreitung der Pflanzen im NÖRDLICHEN URAL. Nach DEN ERGEBNISSEN DER GEOGRAPHISCHEN EXPEDITION IM JaIIRE 184-7 und 1848 von F. J. RUPRECHT. (Lu le 29 mars 1850.) Die Kais. Russ. geographische Gesellschaft liess, wie be- kannt, in den Jahren 184-7 und 1848 den bisher so wenig be- kannten Theil des Ural, von den Quellen der Wischera und Petschora bis zum nördlichen Ende, vom 61 — 68l/2° Rr., durch eine Expedition unter der Leitung des H. Obrist v. Hof mann untersuchen. Obgleich die eigentliche Aufgabe dieser Reise mehr eine astronomische, geodätisch -topographische und geognostische war, so ging doch die Pflanzen-Geographie nicht leer dabei aus, indem vor allen ein Mitglied dieser Expedition, Hr. Th. Branth, der thätige Begleiter während der Sibirischen Reise Middendorffs, ein brauchbares und nicht unansehnliches Material dafür zusammenbrachte, welches der Akademie übergeben, die Veranlassung zu dem gegenwärtigen Aufsatze bildete. Ich würde mich kaum entschlossen haben, dieses Material zu einer botanischen Topographie einer Gegend zu verwenden, die ich nur aus der Analogie der Flora des westlicheren Sa- mojedenlandes und aus fremden Darstellungen zu beurtheilen vermag, wenn nicht ein grosser Theil unserer Kenntnisse von anderen Floren-Gebieten auf eine ähnliche Art erworben wäre. Es wäre ein Schaden für die Wissenschaft, wenn die mitge- brachten botanischen Belege für einen so ganz und gar unbe- kannten Gebirgsstrich , verloren giengen, oder nicht zur Oeffentlichkeit gelangen würden. Die in botanischen Schriften nicht selten aufstossenden, allgemein gehaltenen Angaben über Ural-Pflanzen oder deren Standorte beziehen sich nämlich, wie man aus den einzelnen Quellen und der Geschichte der botanischen Reisen sehen kann, immer nur auf den südlicheren Theil des Ural, bis höchstens zu dem Uebergangspunkte auf dem Wege von Soli- kamsk nach AVerchoturje, zwischen dem 59 und 60° Br. Die Nachrichten von Pallas nach Sujefs Sammlungen und jene von Schrenk, gründen sich auf Gegenden, die zwar mit dem Uralende in Verbindung stehen, aber streng genommen, von dem Hauptgebirgszuge getrennt werden müssen. Ich werde auf diese noch öfter zurückkommen, um mit ihnen das mir vorliegende Material der Expedition zu vergleichen und zu ergänzen. Unter den gegebenen Umständen ist es nur möglich, aus dem freilich etwas einseitigen botanischen Standpunkte, die Pflanzen-Geographie des nördlichen Ural aufzuhellen, und all- gemeinere Ansichten vorzubereiten. Dieser Standpunkt selbst ist sogar nur ein entlehnter, aus einer Nachlassenschaft ge- wonnener. Die Zuverlässigkeit Branth’s, dessen Ausbeute nach den einzelnen Tagen gesondert oder selbst mit den Fund- orten bezeichnet war, von mir selbst geordnet wurde, ferner die gefälligen Aufklärungen und Mittheilungen des Chefs der Expedition selbst, lassen indessen hoffen, dass die Zahl der möglichen Missverständnisse eine sehr geringe oder diese sehr unwesentlich sein mögen. Bedauern muss ich, dass die grosse, für das Reisewerk der Expedition bestimmte Karte erst später 276 275 Bulletin physico-mathématique manches deutlicher machen wird, was vielleicht hier nicht genügend mit Worten ausgeführt ist. Dieses betrifft besonders das Nordende des Gebirges, welches auf keiner vorhandenen Karte nur einigermassen richtig dargestellt ist. Die Ortho- graphie der Berge und Flüsse, so wie die ihnen entsprechende geographische Breite ist hier dieselbe , wie im Reisewerke. Die Nomenclatur der Pflanzen ist homonym mit jener in der Flor. Samojed. cisural. und mit wenigen Ausnahmen auch mit Lede- bour’s FL Ross, übereinstimmend; Citate aus neueren Schrif- ten sind weggelassen, bis auf Trautvettcr’s Fl. Taimyr ., deren Grundlagen oft zur unmittelbaren Vergleichung dienten. Die in beiden Jahren gesammelten Pflanzen gehören zu 270 verschiedenen Arten, von denen einige, wie immer, nicht so instructiv sind, dass ihre Identität mit bereits bekannnten keinem Zweifel unterläge. Die Cryptogamen sind, mit Aus- schluss der Equiselen, Lycopodien und eines Farrenkrautes, zu unvollständig und spärlich. Sie bestehen mit zwei Aus- nahmen, nur aus den gemeinsten, überall im Norden vorkom- menden Arten. Nicht allein aus geographischen, sondern auch aus bota- nischen Gründen muss das gesammte Material getheilt, und von den eigentlichen Ural-Pflanzen drei Partieen abgesondert werden. I. Ebenen der Wischern. Die Ebenen, westlich vom Gebirge, an der Wischera, einem Zuflusse der Kama, lieferten an dreissig Pflanzen, die sich sonst nirgends mehr im Uralgebirge erblicken Hessen. Sie sind im J. 1847 in den Umgebungen der Stadt Tscherdin (den 20. Mai) und auf der Reise zum Gebirge, bei den Dörfern Bachari (3ten Juni), Goworliwa (4), Syputschi (7, 9), Aktschim und Ust Ulsui (11 — töten Juni) an der Wischera gesammelt worden. Es überrascht, hier im 60l/20Br., zwei Repräsentanten oder Vorläufern einer südlichen Flora in Menge zu begegnen: Schi- wereckia podolica (3, 11 — 16) und Astragalus Per mien sis C. A. Me y er (4, 7), der dem A. Helmii nahestehend durch grössere Blumen, längere Kelchzähne u. a. sich auszeichnet. Dieses Beispiel steht nicht isolirt da, denn inan weiss, dass in der- selben Länge 1° südlicher bei dem Dorfe Kosswa in der Ebene westlich vom Ural , schon drei Astragali ( alopecuroides , sulca- tus und pilosus nach Lepechin’s Bestimmung) auftreten. Wir sehen, dass auch in den Pflanzen die rein geographische Ab- sonderung des Petschora- und Wolgagebietes sich noch ab- spiegelt, obgleich viele äussere Einflüsse die Gränzen schon lange zu verwischen suchen. Der Character der Wischera-Flor ist bereits verschieden von jener des mittleren und nördlichen Russlands, z. B. bei Petersburg, und stimmt viel besser mit der von Archangelsk oder der westsibirischen Waldregion. BeVeise sind: Pinus Cembra, Paeonia intermedia , Corlusa Mathioli, Nardosmia stra- mmen, Anemone sylvestris , Cotoneaster vulgaris , Sambucas race- jnosa, Selaginella spinosa u. a., die man nicht um Petersburg, wohl aber meistens um Archangelsk antrifft. Diese Pflanzen kamen auch nirgends mehr im Ural vor, während einige andere noch nördlicher im Gebirge wachsen, und an der Wi- schera bis in die Ebene herabsteigen oder umgekehrt. Zu die- ser Zahl sind zu rechnen: Abies obovata, Atragene sibirica. Spi- raea chamaednj folia, Thalictrum Friesii; Alyssum Fischerianum (den 4ten); den 1 1 — löten Juni traf man sogar einige alpine Arten, wie: Anemone narcissiflora, Dryas octopetala, Saxifraga aestivalis. Der Rest, der bloss an der Wischera, aber nicht im Ural gefundenen Arten besteht aus gemeinen, überall im nördli- chen Russland (z. B. Petersburg) vorkommenden Pflanzen: Pinus sylvestris, Prunus Padus , Mezereum officinale, Chamae- daphne, Ribes rubrum , Thymus, Glechoma, Aclaea , Orobus rer- uns,_ Melica nutans, Ajuga replans, Cardamine amara, Viola tricolor, Veronica Chamaedrys, Carex ericetorum, Fragaria vesca, Eguisetum sylvalicum u. a. Zu ihnen möchte ich noch Stellaria Holostea nebst Viola montana und epipsila rechnen, weil sie im Ural bloss gegen die Quellen der Wischera hin, auftraten. II. Waldregion West-Sibiriens. Diese lieferte zweimal im Jahre 1847 Pflanzen; nämlich den 14 — 15len Juli am Flusse Loswa im 62°, etwa 10 Werst östlich vom Ural in der von Abies obovata und eingemischter Pinus Cembra gebildeten Waldregion. Es waren durchgehends Arten, die sowohl im Ural nördlicher, als auch westlich vom Gebirge zu den gemeinstengehören: Parnassia, Dianthus su- perbus, Lathyrus pratensis, Galium uliginosum und boreale, Cam- panula rotundifolia, Veronica longifolia, Melampxjrum sylvaticum und pratense. Allium Schoenoprasum , Luzula campestris. Der Einfluss des Gebirges machte sich nur mehr durch Phleum alpinum bemerklich. Vicia Cracca und Spiraea Ulmaria ( denu - data) war das Einzige, im Ural weiter nördlich fehlende. Das zweite Mal entfernte man sich, etwa im 64° Br., den 9ten Sept, von dem kleinen Gebirgsflusse Gensin-ja, der in den Chardes, einen Zufluss der Sosswa fällt, und fand auf dem Wege bis zur Sosswa, die den 20ten September erreicht wurde : Hippuris vulgaris var. fluviatilis und Nasturtium palustre, die sich nicht im Ural zeigten. Der Wald bestand aus Abies obovata und Pinus sylvestris. Ich habe mich bereits in den Symb. p. 222 und früher gegen die, seit Pallas herrschende Ansicht ausgesprochen, dass der Ural eine Scheidegränze zwischen der Europäischen und Sibirischen Flora bilde, weil man fast alle Pflanzen der Waldregion West-Sibiriens auch diesseits des Ural in der Waldregion des Samojedenlandes und etwas südlicher davon wiederfindet. Aus dem botanischen Gesichtspunkte unterscheidet sich also diese Gegend nicht von jener an der Wischera, wohl aber vom Ural, der in dieser Breite sehr viele alpine Arten beherbergt, die nicht, oder nur zufällig und nicht weit in die östlichen und westlichen Ebenen herabsteigen. III. Tundra des grossen Samojedenlandes. Einige wenige (8) Arten müssen aus dem Ural-Herbarium entfernt werden, weil sie bloss in der grossen Tundra, ziem- 1 lieh entfernt vom Westfusse des Gebirges beobachtet wurden, 277 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 278 aber nirgends im Uralgebiete selbst. Die Expedition befand sich nämlich im J. 184-8 auf der Rückreise vom Uralende, den 8ten September westlich vom Gebirge im 673/4° Br., legte den 9ten in der Tundra 8 — 10 Werst nach Süd zurück, ent- fernte sich später noch mehr vom Gebirge, indem sie den lOten an den Ssyr-jaha, einen Zufluss der Workota, im 67 y2° kam, von da den 15ten September an die Ufer der Ussa im 67° und den 27ten bei der Fiseberbütte Istomini-isba an der Kosja-Mündung in die Ussa im 66y2° anlangte. Viele in dieser späten Jahreszeit gesammelte Pflanzen sind nur in abgestor- benen Bruchstücken, der Samen wegen, aufbewahrt worden. Aus diesen musste die Art bestimmt werden, was indessen manchmal kaum mit Sicherheit möglich war, so dass unter anderen einige Carices weggelassen wurden. Die erwähnten extra-Uralschen waren: am lOten September Conioselinum Fischeri, Gentiana (verna) angulosa; den 1 aten Trifolium hybri- dum, Aster montanus, Gentiana detonsa; den Iten Oktober Hera- cleum sibiricum und? barbalum; endlich wurden noch den 7ten Oktober von dem Dorfe Ust-Ussa an der Mündung der Ussa in die Petschora im 66° Spuren von Senecio paludosus mitgebracht. Auf diesem Wege traf man auch verschiedene, im Ural häufig vorkommende Pflanzen wie z. B. den 8ten September Sibbaldia procumbens, Pachjpleurum alpinum , Yerairum Lobeli- anum; den 9ten Hieracium alpinum; den lOten Bartsia alpina, Allium Schoenoprasum var.; den 12ten Alopecurus pratensis; den 15ten Hedysarum obscurum; den lten October Vicia sepium; den 5ten Ainus fruticosa. Man siebt, dass die Flor anfangs, als man sich noch in der Nähe des Gebirges, obgleich in der Ebene befand, einen ziemlich ausgeprägten alpinen Character hatte, der später verschwand. TV. Hocharctische Gegenden, nördlich und nordwestlich vom Uralende. Etwa im 68° Br. erhebt sich der ziemlich schmale Kamm des Ural zu dem, nach Schrenk 4190' hohen Gipfel Ngaytoi ; auf diesen folgt nach NNO die noch beträchtliche Bergmasse Anörgha oder Anoraha-pai im 68° 12 und im 68y2° bricht der Ural plötzlich mit dem 2000* hohen Konstantinow Kamen ab. NW und W von diesem scheidet eine 40 Werst breite Ebene die eigentliche Uralkette von Hügeln und Niederun- gen, die sich bis zur Jugrischen Strasse und zum Karischen Meere hinziehen, und von denen erstere, nach Schrenk, zuweilen 1000—1500' über die Meeresfläche sich erheben. In dieser Gegend, die streng genommen, nicht mehr zum eigentlichen Ural gehört, wurden Pflanzen gesammelt, den 9ten August 1848 an der Küste des Karischen Meeres, am Ausfluss des Oi-jaha im 68 Br. , im Meridiane des Ural- endes; den 25ten — 3 lten August am Kara-Flusse, oder nicht weit davon, zwischen dem 683/4— 69° Br. NW vom Ural- i ende; den lten September im 68y2° westlich vom Konstanti- now Kamen; und den 3ten etwa 10 Werst südlicher und be- reits im Westen des Ural. Die bedeutende Lücke vom 6 oder 10— 24ten August entstand durch die Krankheit Branth’s. Es zeigten sich den 9ten August - Dianthus dentosus, Senecio frigidus, Papaver alpinum , Silene pauci folia , Pyrethrum bipin- natum, Ranunculus acris var. pymaea , Myosotis suaveolens , u. a. gemeinere Arten wie: Polemonium coeruleum, Polygonum Bis- torta , Betula nana ; den 25 — 31 ten August Alsine macrocarpa, Rhodiola quadrifida, Luzula arcuata, Saussurea alpina, Salix herbacea var. integerrima , Polygonum Bistorta; den lten Sep- tember: Lloydia serotina und Gasterolychnis ( uralensis ?); den 3ten Androsace C hamac jasme, Saxifraga hieracifolia und Hircu- lus, Alsine verna , Antennaria carpathica , Trollius curopacns. Es sind durchaus Arten, die im eigentlichen Uralgebirge Vorkommen, wie wir weiterhin sehen werden. Die einzigen, wahrscheinlich zufälligen Ausnahmen, Antennaria carpathica und Alsine macrocarpa werden nicht im Stande sein, die, durch die Reise Sujefs und Schrenk’s noch mehr begründeten Zweifel über die Verschiedenheit dieser arctischen Flora von jener des angrenzenden Ural, zu widerlegen. Dagegen glaube ich eine scharfe Abgrenzung in der Flora dieser Gegend und des cisuralischen Samojedenlandes zu erkennen. Meine bereits in den Fl. Samoj. p.7 gegebene Andeutung in dieser Beziehung, sehe ich auch durch das vorliegende neue Material, obgleich dieses nur gering ist, bestimmter hervorgehoben. Ich glaube . nicht, dass Rhodiola quadrifida, Silene pauci folia, Lloydia, Andro- sace Chamaejasme , Senecio frigidus, Papaver, Gasterolychnis ura- lensis und andere Sujef- Schrenk’sche Pflanzen weiter nach Westen in’s Samojedenland treten. Die Polar-Ebenen des Sa- mojedenlandes ändern ihre Flora etwas in jener Linie, die man von der Jugrischen Strasse zum Uralende sich gezogen denkt. Von hier an treten neue Bestandtheile ein, andere aus, und die, freilich noch sehr unvollständig bekannte Flora, bleibt sich wieder gleich, vielleicht bis zum Taimyrlande und noch östlicher. V. Ural-Kette vom 60 5/'G — 68l/20 Br. Es würde den Umfang dieses Aufsatzes noch mehr ausdeh- nen, alle einzelne Orte anzugeben, von denen Pflanzen mit- gebracht wurden. Es wird für den vorliegenden Zweck hin- reichend sein, zu erwähnen, dass im J. 1847 der südlichere Theil vom 605/e— 641/,,0, im J. 1848 der nördlichere vom G52/3— 68y2° untersucht wurde. Der Ural erhebt sich in die- sen Breiten nur stellenweise zu bedeutenden Höhen. Unter diesen, welche botanisches Material geliefert haben, sind zu nennen: Tschowall im 605/6°, Jalping-njär im 61 Q4 mit aus- gesprochener alpiner Flora; ebenso die Felsen Manj-ur im 6iy3° Br. und Lunt-Chussep-ur im 61s(/s°Br. Vom 62° Br. an, nämlich an den Quellen der grossen und kleinen Petschora, und nördlicher verrathen die eingesammelten Pflanzen keine besonders ausgeprägte alpine Region mehr, bis zum Schad- maha, einem hohen Felsen an den Quellen der Chatimal-ja im 64y3°. Doch fand ich ein Packet mit alpinen Arten, gesam- melt vom Topographen H. Bragin, angeblich vom Jaegra- laga, einem Zuflüsse des Ilytsch im 62l/2°; und ein desgleichen (von H. Branth?) mit der allgemeinen Aufschrift: Ganga-ur (Berg im 625/6°) und Quellen der Lepka-ja (im 63 1 3°), ohne Datum. In dieser ganzen Ausdehnung hielt man sich mehr in 279 Bulletin physico-mathématique *280 der Westabdachung, aber auch auf der Wasserscheide mitten im Gebirge. Im J. 1848 finde ich die alpine Flora bereits über- all entwickelt, obgleich es nicht sicher ist, dass mit Ausnahme der Gipfel am Fl. Lire im 66°, an anderen höheren Punk- ten Pflanzen gesammelt wurden; doch wäre es noch möglich z. B. am Neräbe im 66' 6° und Anoraha-pai im 68° 12 . Im 65%° — -6Gl/6° Br. bewegte sich die Expedition an der Ostseite des Ural; vom 66° bis zum Nordende immer am Westfusse des Gebirges. Ich bedauere , bei der Abwesenheit des Herrn Branth, keine genaueren Angaben über die Höhen, in wel- chen gesammelt wurde, hier liefern zu können, um daraus den wiederholten Beweis zu ziehen, dass die verticalen Ab- stände in höheren Breiten keine Verschiedenheiten in der Vertheilung der Pflanzen bedingen, indem die alpine Flora zum Meeresniveau herabsinkt. Die Pflanzengeographie hat bereits so solide Grundlagen, dass es beinahe ganz genau möglich ist, in dem vorliegenden Falle zu bestimmen, wie viel unter den 223 Arten der neuesten Ural-Ausbeute, alpine, und wie viel der Waldregion davon eigenthiimlich sind. Diese Eintheilung ist ganz unabhängig von Höhenangaben durchzuführen und die alleinig zweckmässige und natürliche in den Polar-Floren. Das abnorme Vorkommen der alpinen Arten in der Waldregion und umgekehrt, kann die allgemeine Gültigkeit dieses Eintheilungs-Principes nicht aufheben. A. Pflanzen aus der Waldregion des Ural. Das Verhältniss der Waldregion zum Ural ist verschieden an der West- und Ostseite des Gebirges. Man kann im Allge- meinen annehmen, dass die Gränze des, hauptsächlich aus Abies obovata gebildeten, noch in Massen zusammenhängenden Waldes im östlichen Theile des grossen Samojedenlandes, bis zum 67° Br. reicht. Es wäre aber eine unrichtige Vorstellung, diese Gränze bis an den Westfuss des Ural unter gleicher Breite ausgedehnt, oder die Waldgränze scharf abgeschnitten sich zu denken. Wald-Oasen, von den Mesener Russen sehr bezeichnend, Waldinsel genannt, finden sich ganz gewöhnlich und zuweilen sehr weit nach Norden von der eigentlichen Waldgränze. Ein solches Tannen-Wäldchen fehlt auch nicht hie und da am Westfusse des Ural, z. B. selbst im 67°, ist aber nur eine Ausnahme, denn von diesem Punkte bis zum eigentlichen Walde hat man eine bedeutende Strecke Weges nach Westen zurückzulegen. Ein anderes Wäldchen aus Lär- chenbäumen trifft man im 67 '/4° in einem geschützten Thaïe, westlich von der Hauptkette des Gebirges; selbst an den Quellen der Kara im 68" beobachtete Hofmann krüppelige Lärchen, ln südlicheren Breiten nähert sich der Wald immer mehr dem Westabhange des Ural, und nach eingezogenen Nachrichten, sollen Lärchen schon am Sablju im 643/4 — 65° eine Strecke im Gebirge aufsteigen. Genaueres über diesen wichtigen Gegenstand wird man aus dem historischen Berichte über die Ural-Expedition schöpfen; die mir vorliegenden Pro- ben sind nicht dazu geeignet, da man die voluminösen Belege zu solchen Beobachtungen gewöhnlich nicht von allen einzelnen Orten gern sammelt. An der Ostseite vom Ural scheint der Wald, wenn auch vielleicht nicht nördlicher zu gehen, doch näher zum Gebirge zu treten, und in seiner Mischung ungleichartiger zu sein. Man weiss nach den Angaben von Sujef (Pallas Reise III, 14), dass in der Nähe von Obdorsk , an der Gränze des Polar-Krei- ses, noch kleine, krüppelige Waldungen von Zederfichten, Lärchen, Tannen, Birken, Ebereschen und Ellern zu sehen sind. Die Zederfichte, Birke und Eberesche verlieren sich nördlicher völlig. Am Bache Stschutschja, 200 Werst von Obdorsk auf dem Wege nach dem Karischen Meere hört auch die Tanne und Lärche auf. Von letzterer kamen bis dahin noch hie und da kleine Bäume vor. Von der Stschutschja ge- langte Sujef mit Rennthieren in drei Tagen (also höchstens 75 Werst) an den Bach Lesnaja, der ins Eismeer fallt. An den steilen Ufern dieses Baches wachsen noch kleine Lärchen und Ellern (Ainus fruticosa?), jedoch nicht mehr aufrecht, sondern kriechend und wie "Spalierbäume" über der Erde ausgebreitet. Man könnte veranlasst sein, sich zu befragen, ob diese Lär- chen nicht etwa Abies (Larix) Gmelini waren? Die nördlichsten, von der Ural-Expedition mitgebrachten Exemplare mit Frucht- zapfen von den Quellen des Lire-jogan, am Ostabfall des Ural- kammes im 66° Br. gehörten bestimmt nicht zu dieser Art, sondern zu Abies Ledebourii (Larix sibirica Ledebour), waren aber von aufrechten und bedeutend hohen Bäumen. Bemer- kenswerth ist noch die Nachricht von Erman (Naturh. Atlas 54), dass Lärchen nicht nur bis zum Obdorischen Gebirge (Pai- jer im 663/40 Br.?) gehen, sondern auch auf demselben noch bis zu 700 Höhe ansteigen. Die südlichste Gränze der Lärche im Gebirge, ist nach Branth’s schriftlicher Bemerkung der 63l/2 Br.*) Abies Pichta (Ab. sibirica Led.) übersteigt den Ural im 6 1 5/6° Br. Sie ist bloss vom Pori-totne-tschaehl , einem Felsgipfel im Gebirge mitgebracht worden. Die Kiefer, Pinns sylvestris, scheint im nördlichen Ural zu fehlen. Ich sah Fruchtzapfen bloss von der Sosswa (20ten Septb.), weit vom Gebirge aus der westsibirischen Waldregion. Die Zederfichte, Pinus Cembra , nähert sich an der Loswa im 62° dem Gebirge von der Sibirischen Seite her bis auf wenige Werste. Die Tanne des Ural ist Abies obovata. Es liegen vor mir Fruchtzapfen von 62l/2 und 63'/3° Br- aus dem Gebirge. Von den nördlicheren Breiten, die im J. 1848 bereist wurden, sind keine Musterexemplare mitgenommen worden; ebenso von Juniperus communis , die im höheren Gebirge in die J. nana übergehend, wenigstens bis zum 63l/4° Br., nach Schrenk (Reise 462) bis zu den Quellen der Korolàiha vorkommt. Von Laubhölzern und grösseren Sträuchern wurden fol- gende gesammelt: Betula alba (oder carpalhica ?) im Gebirge bloss bis zum 63° Br. Spiraea chamaedry folia bis zu den Quellen der kleinenPetschora ’) Dies gilt nur für die, im J. 1847 bereiste Strecke des Gebirges denn im südlichen Ural tritt die Lärche wieder auf, i. B. am Ireme nach den Berichten und Sammlungen Le ssing’s. (.Linnaea IX. 150, 152.) 28t de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 282 im 62° und zum Sale-sakutem-ur, einem Zuflusse des Schtschugor im 637a°- Ausserhalb der Hauptkette geht sie viel nördlicher, z. B. bis zum Nöunga-pai, einem Berge in der grossen Tundra im 663,/,0. Ribes nigrum bis zum Flusse Schtschugor im 633/4°. Ainus fruticosa. Vom Schtschugor im 64° bis zu den Quellen des Lire-jogan im 66°. Salix phxjlicaefolia. Quellen des Lire-jogan im 66°. Sorbus Aucuparia , wie vorige. Lonicera coerulea bis zum Flusse Nan-gang, am Westfusse im 66%°. Rosa acicularis. Noch am Flusse Meum, der in den Pai-jer fallt, etwa im 67l/4°. Im J. 1847 häufig im Gebirge an- ge troffen. Alragene sibirica bis zum Flusse Porotsch-jadyr, am Westfusse im 67%°. Betula nana. Ueberall bis zum Uralende. Ausser diesen 14 Arten sind noch 107 Pflanzen - Species aus der Waldregion abstammend in der Sammlung vorhanden. Der grösste Theil davon gehört zu den am weitest verbreite- ten. Da es aber Aufgabe der Pflanzengeographie ist, die Gränzen der gemeinsten Arten genau zu bestimmen, so erlaube ich mir, hier zuerst ein Verzeichniss derjenigen zu geben, die bereits im westlichen Samojedenlande so gut wie um Peters- burg nachgewiesen sind. Man wird sehen, dass die Verhält- nisse sich im Ural jetzt noch anders gestalten. Es gehen nämlich im Ural bis zum : 68 'A0 Polygonum viviparum 68° Dianthus superbus — Epilobium palustre — Chrysosplenium allerni- folium — Saxifraga Hirculus — Galium boreale 67%° Eriophorum angusti fo- lium 67 1/2° Galium uliginosum — Pyrola rotundifolia 67l/4° Trientalis europaea 67° Aconitum Lycoctonum 0 s •) — Cardamine pratensis — Parnassia palustris (S.) — Geum rivale — Solidago Virgaurea — Antennaria dioica — Achillea Millefolium — Ledum palustre [P. S.) — Veronica longi folia [S.) — Lamium album bloss in der Nähe desMeum- jaha — Aira caespitosa — Hierochloa borealis 665/g° Rumex Acetosa — Polemonium cocruleum — Pinguicula (vulgaris?) bloss am FI. Pai-jer- — Potentilla verna ( salis - burgensis) — Ranunculus acris, auf Gipfeln am Fl. Lire im 66° bloss die var. pygmaea. 663/4° Alchemilla vulgaris — Vaccinium Vilis Idaea (■ S -) — Andromeda polifolia — Polygonum Bistorta (P.) — Equiselumarvense(var.?) 66%° Trollius europaeus (S.) — Callha palustris — Geranium sylvaticum — Vaccinium Myrtillus — Scirpus caespitosusb\oss am Fl. Ke -un, am West-Fusse. 66° RubusChamaemorus(P.) 652/3° Empetrum nigrum (P.) 64° Vicia sepium 62° Campanula rotundifolia ; im 67 V2° und im — Cerastium vulgatum 63%° Barbarea slricia bloss Gebirge 63 '/2° bloss am Fl. Schtschugor. durch die var. lini fo- — Rubus arcticus (P.S.) lia repräsentirt. (P.) 63l/2° Myosotis palustris — Eriophorum vaginatum 63 ‘/3° Chaerophyllum sylvestre (P.) — Cirsium heterophyllum — Coeloglossum viride — Allium Schoenoprasum — Carex vitilis var. — Festuca ovina 63 '/4° Luzula campestris in — Alopecurus pratensis multifloram abiens. 6l3/4° Rubus saxatilis 63° Silene inflata — Melampyrum sylvaticum — Callitriche verna 61 Ya0 Viola montana ~ Linnaea borealis Viola epipsila — Aspidium dilatatum — Taraxacum officinale 625/6° Valeriana officinalis (S. var.) 62 Epilobium angusti folium — Melampyrum pratense 621/,0 Stellaria nemorum (S.) — Vaccinium uliginosum 6173° Lycopodium Selago (P.) (S.) 61%° Luzula pilosa — Orchis maculata — Salix nigricans — Carex irrigua 61° Lathyrus pratensis. Gewiss gibt dieses Schema für mehrere Arten zu südliche Gränzen an, wie diess nicht anders sein kann. Ich habe des- halb in beigefügten Klammern, auf die wahrscheinlichen Cor- rectionen aus den Reisen von Sujef nach Pallas (P.) und Schrenk (S.) für die Verbreitung in den Gegenden NO und NW vom Ural, hingedeutet. Grössere Aufmerksamkeit verdient eine Reihe von Arten des Ural, die wohl in der Flora von Petersburg, aber noch nicht im westlichen Samojedenlande nachgewiesen wurden. Es sind: Stellaria Holostea bloss im 61 lL°. Crépis paludosa bloss an den Quellen der grossen Petschora im 62l/4°. Pyrola minor, Quellen der kleinen Petschora im 62°. Moneses grandiflora , mit voriger, aber auch an den Quellen der Wischera im 61 l/2°. Menyanthes trifoliata, bloss an einer Stelle im 612/3°. Aira flexuosa, im 63°. Milium effusum, mit Pyrola minor. Diese 7 Pflanzen kommen aber bei Archangelsk vor. Siehe Fl. Samoj. p. 8 — 11. Equisetum pratense, bloss an den Quellen des Lire-jogan im 66°. Um Cholmogori ( Symb . p. 90). Carex vaginata, vom 61 — 66°. Im Russ. Lapplande (Fl. Sa- mojed. p. 13). Carex rhynchopkysa mit Pyrola minor. Auch im nördlichen Theil des Gouvern. Olonetz (Nyland. Spie.). Euphrasia officinalis mit Pyrola minor. Auch im Russ. Lappl. l 283 Bulletin physico-mathématique Archangelica officinalis Fl. Petr., bloss an den Zuflüssen des Ilytsch im 63l/3°. Hypericum quadrangulum , bloss an den Quellen der grossen Petschora im 62‘/4°. Crépis biennis an Nebenflüssen des Scbtschugor zwischen 63V2 — 64° im Gebirge und am Westrande desselben. « Die letzteren Arten sind also bemerkenswerthe Vorposten nach NO, die man hier kaum erwartet haben würde. Die nördliche Gränze vieler gemeineren Pflanzen scheint sich im Ural um einen oder ein paar Breitegrade südlicher gesenkt zu haben. Die interessantesten Pflanzen findet man in dieser Abtheilung unter jenen, die nicht um Petersburg Vorkommen. Ausser den bereits erwähnten Bäumen : Abies obovala und {Larix) Ledebou- rii, ferner Ainus frulicosa , Spiraea und Atragene, die für die westsibirische, bis zum weissen Meere sich hinziehende Waldregion Beweise sind, haben wir noch folgende zu er- wähnen Leucanthemum sibiricum. Vom Schtschugor oder der Petschora, ohne nähere Angaben, im August 1847 vom Topographen Bragin gesammelt. Siehe Arenaria graminifolia w. u. Sanguisorba polygama, im .1. 1847 häufig im Gebirge ange- troflen, im J. 1848 bloss am Nüunga-pai, einem Berge in der Tundra, westlich vom Ural im Gü:,/4°. Crépis sibirica, mit Ligularia sibirica und ausserdem an den Quellen der kleinen Petschora im G2°. Ligularia sibirica, bloss am Fl. Lönch- waglén, der in die Pirs-ja, einen Zufluss des Ilytsch fällt, im G3l/3n-Gr. Key- serling brachte sie vom Sablju im G5° mit. Sie wächst auch am Onega-See und bei Dorpat. Delphinium elalum , von den Quellen der kleinen Petschora im G2° bis zum Austritte der Kara aus dem Ural im 68°. Saxifraga caespitosa, bloss am Jägra-laga, einem Zuflusse des Ilytsch im 62'/2 von Bragin gefunden; NW vom Uralende von Schrenk. Veratrum Lobelianum , überall bis zum G7 1/.z°. Stellaria Bungeana, bloss zwischen Tschowall und den Quellen der Wischera. Um Archangelsk. [Fl. Samoj. p. 10.) Primula elalior , in der Gegend des Berges Ischerim im ^ 61 7.°. Sedum. Im J. 1847 sind drei verschiedene Arten gesammelt worden, aber zu mangelhaft, als dass sich in dieser ohne- diess schwierigen Sache etwas Sicheres über die Artbestim- mung sagen liesse. Die erste Art., bloss in Bruchstücken mit reifen Früchten vom Schtschugor G3l/2° mitgebracht, gehört zu Rhodiola ; alle Carpellen stehen zu vier beisam- men, sind 3 Lin. lang, und haben keine dicken, kopflormi- gen Narben an den Griffeln; diese könnte wohl S. elongatum Ledcb. sein. — Die zweite Art zwischen Tschowall und den Quellen der Wischera. den 18 — 23ten Juni gesammelt, ist bloss in einem Exemplare vorhanden; sie könnte leicht neu sein; das Rhizom spricht mehr für eine Rhodiola als für Telepkmm die Blumen sind gelb, fiinfzählig; die Blätter 284 schmäler als bei S. Fabaria , am Ende abgestumpft. — Die dritte Art vom Felsgipfel Nintscb-ur-tschachl im 62720> und übereinstimmende Fragmente vom Schtschugor im 63y2°, ist sicher ein Telephium mit rothen Blumen, viel- leicht ein breitblättriges S. Fabaria FL Pelrop., es fehlt aber an dem Exemplare das Rhizom; S. Rolmslawii Fl. Samoj. p. 34, welches ich auch von Perm sah, hat grössere, regel- mässiger und tiefer eingeschnittene Blätter. Scorzoncra austriaca var. glabra Fl. Samoj. p. 11. Bloss an dem Felsen Manj-ur im Gt'/y. Stimmt vollständig mit den Exemplaren von Fedowskaja ; sehr selten sind die untersten Blattscheiden innen etwas wollig. Es ist vielleicht eine besondere Art; der Stengel ist fast unbeblättert im Ver- gleiche mit S. austriaca. Tofieldia calycnlata Whbg. var. rubesccns Hoppe. Antheren, Capsein und äussere Fläche des Perianthiums sind roth ge- färbt. Bloss gegen den Fluss Lorto-motala hin, im GG3/4°. Die typische Pflanze fand Sujef nach Pallas NO vom Ural; sie kommt auch in Esthland, Dorpat u. a. Orten vor (Symb. p. 145). Linum perenne ( sibiricum ) Ledeb. Fl. Ross. I. 426. Bloss am Lire-jogan im GG° und im 67° am Westfusse des Ural, in Gesellschaft mit alpinen Pflanzen. Die nächsten, bisher be- kannten Fundorte sind Jekatherinburg und Turuchansk. Arenaria ( Eremogone ) graminifolia Schrad. Ich fand sie in dem- selben Packele mit Leucanthemum sibiricum ; siebe oben. Die Ex. hatten fast kahle, schlaffe Blätter und hielten die Mitte zwischen der var. a und ß. Fenzl in Ledeb. Fl. Ross. Wohl der nördlichste Fundort im Europäischen Russland, ein Gegenstück zur Silène Otites am Mesen-Flusse und Astragalus hypogloltis bei Archangelsk. Alyssum Fischerianim Dec.C. A.Mey., am Schtschugor im633/4° ein steriles Bruchstück; im Gebirge am Lire-jogan im 66° blühende Exemplare, die ganz genau mit den Taimyr’ sehen übereinstimmten. Die Exemplare von der Wischera-Ebene waren grösser und hatten Doldentrauben mit seitlichen be- blätterten Blüthenzweigen, was bei jenen vom GG° nicht voi’kam; die Früchte der Wischera-Pflanze waren bereits so entwickelt, dass man den Unterschied von Odontarrhena erkennen konnte; sie gehörten deutlich zn Alyssum. Alyssum lenense und altaicüm sind von der Ural’schcn auf den ersten Blick verschieden. Cardamine macrophylla Ledeb. Fl. Ross. I. 128. Zwischen dem 67 — G7l/2° in gemischter Gesellschaft von Linum, Gastero- lychnis uralensis, Epilöbium lati folium und Lamium album, Poa alpina , Hierochloa borealis. Sujef fand sie zwischen Obdorsk und dem Kariscben Meere; Gmelin gibt sie für Mangasea (Turuchansk) an. Im Altai und am Baical wächst sie in der Waldregion und steigt bloss bis in die subal- pine auf. Mit Ausnahme der fünf letzteren, Primula und Sedum-Arten, sind alle übrigen Belege für die Waldregion des Samojedenlan- des. Die des Ural unterscheidet sich nicht wesentlich von ihr! 285 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 286 B. Pflanzen aus der alpinen Region des Ural. Die Zahl derselben beläuft sich in vorliegender Sammlung auf 102. Ein grosser Theil dieser Arten (68 oder 7/10 des Ganzen) beweist die vorwiegende Uebereinstimmung der alpi- nen Ural-Pflanzen, mit jenen des westlichen Samojedenlandes. In ihrer Verbreitung ist weniger die nördliche, als die südliche Gränze von Interesse. In nördlicheren Breiten bilden sie mit der nient verschiedenen arctischen Flora, der, das Gebirge umgebenden Tundra ununterbrochenen ein Ganzes, in süd- lichem beschränken sie sich auf den Gebirgskamm, und sprin- gen endlich noch weiter nach Süden in immer grösseren Abständen nur auf jene höchsten Gipfel des Ural, wo sie die ihnen zusagenden äusseren Lebensbedingungen finden. In der folgenden Liste sind die Gränzen für die einzelnen Arten bloss nach den Sammlungen der Ural-Expedition, ohne Rücksicht auf den südlicheren Theil des Ural entworfen. 68° Draba muricella, bloss am Fusse des Ngaytoi. — Alsine verna var., wie vorige. — Senecio arcticus, ebenso. — Junens biglumis, bloss am Austritte der Kara aus dem Gebirge. 67% Artemisia Tilesii, bloss am Austritte der Ussa aus dem Ural. — Polemonium pulchellum, mit der vorigen [P. als lanatum). 67%° Bartsia alpina, bloss amPorotsch-jadyr, einemZuflusse des Pai-jer. — Poa alpina , wie Bartsia. Auch in der Wischera-Ebene. 67%° Eierochloa alpina, bis zum 68°. 67° Arabis alpina, bis zum 68° {P). — Erigeron unifiants, wie vorige. 66s/g° Salix herbacea [integerrima), bloss am Flusse Pai-jer. 66%° Cerasiium arvense brevi folium, auch mit voriger, etwas nördlicher. — Castilleja pallida . auch bis zum Flusse Pai-jer 665/6°- — Armenia arctica, bloss in der Nähe des Flusses Lorto motala an einigen Orten. (P.) — Car ex rari flora, bloss zwischen 66%— 662/3°. 66V30 Cassiope hgpnoides, bloss an den Flüssen Pirbjo und Nan-gang im 66y2°. Nach Pallas NO vom Ural. Hr. Grewingk fand diese Art, nebst Plnjllodoee taxifolia, Loisleuria proemnbens und Phaca frigida auch im nördlichen Theil der Halbinsel Kanin. 66° Cochlearia oblongifolia auch am Fl. Pai-jer im 66%°. [P?) — Stellaria Edwardsii, bloss an den Quellen des Lire- jogan und am Flusse Koppola. — Oxylropis sordida , auch im 66% und 68°. — Rhodiola rosea ( elongata ?) auf den Gipfeln des Lire-jogan und am Flusse Ke-un im 66%°. — Saxifraga nivalis , am Flusse Koppola, auch am Lorto- motala im 66%°. {P-S.) — Eritrichium Chamissonis Sgmb. p. 224, auch im 66%°. 64%° Ranunculus pygmaeus , amSchadmaha; 66%— 68°. 63%° Erigeron elongatus? bloss am Flusse Schtschugor den 25ten August. 63%° Pedicularis verticillata, bloss an Zuflüssen des Schtschu- gor. {P.) 63%° Cerastium trigynum, auch im 67°. 63%° Oxxjria digyna , auch im 66%°, 68%°. [P.) — Eriophorxim Sckeuchzeri , auch im 67%°. 63° Gnaphalium supinxim, bis zum 64° an einigen Orten. — Gnaphalium norvegieum, auch an den Quellen des Schtschugor im 63%°. 62%° Dianthus dentosus , bloss am Flusse Jaegra-laga. 62° Sibbaldia procumbens , bis zum 67%°. — Hieracium alpinum , auch im 63°. — Phleum alpinum, bis zum 63%°. 61%° Silene acaulis , auch vom 66 — 67%°. — Phaca frigida, auch im 62%°. ( P . als Ph. alpina ? S.) — Hedysarum obscurum , bis zum 67%°. — Dryas ociopetala, bis zum 68°. — Saxifraga hieraci folia, auch im 66%°. (S.) — Junens triftdus monanthos , bloss am Pori-lotne-tschachl. — Stellaria borealis, desgleichen, wie vorige. 61%° Thalictrnm Friesii, bis zum 67°. — Saussurea alpina, bis zum 67%°. — Phyllodoce taxifolia , bis zum 67°. — Pedicularis lapponica, bloss am Felsen Pori-mongit-ur. (S. P.) — Salix reticulata, bis zum 66%°. — Car ex lagopina, auch im 63%°. 61%° Pedicularis sudelica, bis zum 61%°. (S.) — Agrostis rubra grandiflora , bloss an den Quellen der Wischern. 6lV3° Saxifraga cernua, bis zum 67° hie und da. {P.) — Pachxjpleurum alpinum , bis zum 68°. — Valeriana capitata , bis zum 68°. — Senecio campestris , bis zum 68°. — Luzula Waldenbergii , bis zum 68%°. — Luzula arcuata, auch vom 66 — 68°. — Car ex rigida , bis zum 66%°. 6 1 %° Diapensia lapponica bis zun) 66°. 61%° Arctostaphglos alpina , auch im 66%°. (P-S.) — Loisleuria procumbens , bis zum 66%°. — Lagotis Stellen, bis zum 66° an mehreren Orten. ( P am Obdor. Geb.) 61° Viola biflora, bis zum 68°. — Pyrcthrum bipinnatum , bis zum 67 V2°- — Nardosmia frigida, bis zum 62°. (S.) 60%° Myosotis suaveolens bis zum 66%°. — Salix lanata, bis zum 61%°. (S.) — Salix glauca, bis zum 62%°. (S.) — Lycopodium alpinum, bis zum 62°. Die übrigen 34 Arten kommen nicht westlich vom Ural im Samojedenlande vor; N°. 1 — 3 sind nur unerhebliche Ausnah- men; auch wäre es unrichtig, die anderen 31 bloss an der Ost- seite des Gebirges lebend sich zu denken ;Jsie finden sich sehr 287 Bulletin physico - mathématique 288 oft auch an der Westabdachung oder am Fusse daselbst, manche sind von der Ostseite noch gar nicht nachgewiesen. Diese 34 Arten bilden die interessanteste und wichtigste Seite der Uralflora für die Pflanzengeographie. Aus ihnen wird sich zeigen, dass die nördliche Hälfte des Ural keine eigentüm- liche Flora besitzt, denn die 2 oder 3 bis jetzt nur im Ural ge- fundenen Pflanzen: N. 33, 34 und etwa das oben in der Wald- region erwähnte Sedum , gehören zu unbekannten, schwieriger zu unterscheidenden Arten, die man, einmal aufmerksam ge- macht, wahrscheinlich auch anderswo antreffen wird. Soviel mir bekannt ist, hat auch die südliche Hälfte des Ural bisher nur Gypsophila uralensis, die einzige sichere Eigentümlich- keit ( Conioselinum ? gayoides ist Pachypleurum alpinum ) geliefert. Auf ein so geringes Zahlen verhäl Iniss wie 2:100 oder wenn man die Waldregion dazuzieht 3 220 kann kein besonderes Florengebiet aufgebaut werden. Diese Ansicht ändert sich auch wesentlich nicht, wenn wir zugeben, dass die Ausbeute der Expedition nur die %, oder sogar nur l/3 der wirklichen Pflanzenzahl in diesem Areal beträgt, wenn wir auch zugeben, dass durch genauere Untersuchungen, die Zahl der neuen und zugleich eigentümlichen Pflanzenarten etw'as grösser werden könnte. Dagegen finden wir im Character der alpinen Ural- Flora eine wesentliche Beimischung Taimyr’scher, Altaischer und Baicalischer Arten, die wenigstens 25°/0 beträgt. N. 2, 3, 12 — 32 sind durchaus continentale, in ganz Scandinavien, und mit Ausnahme von N. 2, 12, 2G, 30, 32, auch in den mitteleuropäischen Alpen fehlende Pflanzen, deren äusserste Glänze nach Westen der Ural ist. Der Rest endlich, N. 1, 4 — 11 findet sich auch in Scandinavien, und lässt sich nicht sicher unter bestimmte Abteilungen bringen; N. 4 — 6 könnten z. B. nach Osten vorgeschobene Posten, N. 1, 7 — 11, mehrcircum- polare Arten sein. 1) Thalictrum alpinum Fries veg.Scand.2h .Ledeb. Fl. Ross. /, 6. Am Poi’i-mongit-ur, einem Felsen im Gebirge 61%°, und am Lorlo-motala Flusse am Westabhange im 6G%°. Geht nach Schrenk (Heise I, 335) in die Ebene des grossen Samojeden- landes, jedoch nur unbedeutend entfernt vom Ural. In den Alpen Scandinaviens bis zur Meeresküste Lapplands nicht selten; östlich vom Ural tritt diese Art erst in der Berings- strasse wieder auf. 2) Pedicularis versicolor Fl. laimyr. n. 42. Im 61%° mit Thalictrum alpinum ; an den Quellen der kleinen Petschora im 62°, auf den Gipfeln am Lire-jogan im GG°. Eine Abart mit sehr geringer Behaarung der Bliithenähre und Staubfäden: am Neräbe, einem Berge an der Ostseite des Ural im 6G%°. Schrenk (Heise 284, 289) fand sie im grossen Samojeden- lande weiter nach Westen, als Thalictrum alpinum , nämlich bis zum Scheiderücken der Petschora- und der östlichen Eis- meer-Zuflüsse, nahe an den Quellen der Kolva. Verbreitung. Nowaja-Semlja, südlicher Ural , Mündung des Ob, Taimyrland und östlicher. Siehe Bunge in Ledeb. Fl. Ross. III, 300. 3) Draba Gmelini Adams. An den Flüssen Koppola im 6G° und Ke-un im GG'/2 mit behaarten Kelchen und Blüthenschäf- ten. Die ganz kahle Form am Flusse Pai-jer im 66%° und am Berge Anoraha-pai im 68%°, Diese Fundorte liegen alle an der Westseite des Ural. Schrenk (Reise 273, 289) fand sie ebenso weit westlich, wie Pedicularis versicolor, und an der Kolva noch südlicher, aber nicht in die eigentliche Waldre- gion herabsteigend. Fehlt in Scandinavien und unter den zahlreichen Draben des Taimyrlandes ; an der Lena fand sie Adams bloss bis zur Stadt Shigansk im 662/3°. Der Uralsche Standort im Hb. Willd. (Ledeb. 1, 148) bezieht sich vielleicht auf die Obdorische Reise von Sujef; aus dem südlichen Ural sah ich grosse, kräftige Exemplare von Slatoust. Es ist keine ächte arctische, sondern mehr in der Waldregion Ost-Sibiriens wachsende Pflanze. Am Eismeere und an den Küsten des Be- ringsmeeres fehlt sie. 4) Toficldia borealis ff 7 dbg. (nicht T. coccinea R. Br.). Bloss am Flusse Pai-jer im GG5/6° am Westfusse des Ural. In Scan- dinavien bis an die Küsten des Russ. Lapplandes, fehlt in der Taimyr-Flora. 5) Veronica alpina Ledeb. Fl. Ross. III, 248. Am hohen Felsberge Schadmaha und am Gensin-ja, der daselbst ent- springt, also am Ostabhange des Ural im 64l/a°; auch an den Zuflüssen des Pai-jer im 67%°. Zwischen Obdorsk und dem Kavischen Meere (Sujef); fehlt in der Taimyr-Flora und in ganz Sibirien. G) Epilobium origanifolium Ledeb. Fl. Ross. II, 111. Häufig im Gebirge, aber bloss vom 61% — 62%°. Da diese Art im continentalen Theile des Europäischen Russlands und in ganz Sibirien fehlt, so untersuchte ich die zahlreichen Ural'schen Exemplare genau, konnte aber keinen sicheren Unterschied finden. Oft sind kleine, schwache Individuen eingemischt, und die grössten sind nicht so kräftig, wie die meisten von der Küste des Russ. Lapplandes ; sie stimmen aber recht gut mit Suiten aus Petropawlowsk (Kamtsch.) und dem Britischen Nord-Amerika. Exemplare aus Lithauen und dem südlichen Podolien standen mir nicht zu Gebote. 7 ) Draba lapponica Hb. norm. Suec. V. 17 = 1). lactea Fries Summ. veg. Scand. = D. ffrahlenbcrgii a homotrieha Ledeb. Fl. Ross. I, 150. Bloss am Flusse Koppola oder Mudasi, am West- abhange im GG°. Exemplare, welche Schrenk NW vom Uralende mitbrachte, sind nicht verschieden, ebenso D. fad- nitzensis aus den deutschen Alpen. Die Haare der Uralschen Pflanze sind seltener gabelspaltig, aber nie sternförmig ver- zweigt, dadurch unterscheidet sie sich gleich von Zwergen der D. rupestris. Unter der Taimyrschen D. lactea n. 109 fand ich zwei bis drei Exemplare vom 74°, die mit einiger Wahr- scheinlichkeit zu der Uralschen citirt werden könnten; Draba I Vahlenbergii Fl. Taimyr, hat viel grössere Blumen. Das oben angeführte Synonym aus Ledebour steht fest durch Untersu- chung authentischer Belege aus dem Altai und Baical-Dahu- rischervon Turczaninow. 8) Papaver alpinum ( nudicaule ) Fl. Taimyr, n. 118. Fries veg. Scand. 28; Ledeb. Fl. Ross. 1, 87. Am Lire-jogan im 66° und Lorto-motala im 6G%°; auch nördlicher am Fusse des Gebirges I im 68° und am Karischen Meere. Schrenk fand sie häufig 289 de l’Academie de Saint-Pétersbourg. 290 NW. vom Uralende bis zur Jüdischen Strasse, Sujef am Ob- dorischen Vorgebirge. Im südlichen Ural fehlt sie. 9) Cardamine bellidifolia Fries veg. Scand. 30. Ledeb. Fl. Ross. I, 123. Fl. Taimyr, n. 101. Am Lunt-Chusep-ur, einem Felsen im 61 5 6° ; nördlicher im 66 — 67l/2° an vielen Orten, z. B. am Berge Neräbe, auf den Gipfeln am Lire jogan, am Flusse Pirbjo. Zwischen Obdorsk und dem Karischen Meere n. Su- jef und Pallas. 10) Arabis pelraea Fl. Taimyr, n. 99/ Fries veg. Scand. 30. Ledeb. Fl. Ross. /, 120. An den Flüssen Lire im 66°, Nan-gang im 60'/2o und Lorto-motala im 6n3/4°; nördlicher noch am Austritte der Ussa aus dem Gebirge im 675/6° Diese Exem- plare stimmen wenigstens genau mit denTaimyr’sehen überein. 11) Antennaria carpathiea Fries veg. Scand. 3. Fl. Taimyr, n. 57. Nur im 68'/3°, westlich vom Ural sind Bruchstücke ge- sammelt worden. Siehe oben IV. Abthlg. Es sind bloss zwei männliche Bliithenstände, ohne Stengel und Blätter vorhan- den, nach welchen die Diagnose und Unterscheidung von A. alpina allerdings schwierig und sogar etwas zweifelhaft ist. Die & Pflanze der A. alpina kommt nach Wahlenberg Fl. Suec. niemals, nach Fries Summa veg. Scand. p. 185 nur äusserst selten in Scandinavien vor; ein Nord-Amerikanisches P. flammea< bezeichnet) von dieser Heise Sujef’s abstamn\end; beide Arten fehlen aber in Pallas’ Verzeichnisse; vielleicht ist seine P. hirsuta=P. versicolor ; ein verkrüppeltes Exemplar seiner P. verticillata , wäre nach dem Antheren-Character eher P. amoena. Epilobium anguslifolium »kaum 3 Zoll hoch, aber mit grossen schönen Blumen,» geht schwerlich so weit nach Norden und könnte eher E. latifolium sein. Ebenso zweifelhaft ist Slellaria nemorum (St. Bungeana n. Fenzl in Ledebour Fl. Ross.). Es dürfte nicht überflüssig sein zu erinnern, dass Sujef in dieser Gegend noch zwei andere Abstecher machte, obgleich j es nicht bekannt ist, ob er dabei auch Pflanzen sammelte. So reiste er vom 18 — 22ten August von Obdorsk mit Rennlhie- ren an den Sob gegen den Ural zu, und kam bis an den Berg an der Gabelspaltung dieses Flusses, der aber schon mit Schnee bedeckt war. Auf der zweiten Excursion erreichte Sujef zu Wasser von Obdorsk in drei Tagen, am 28sten Au- gust den Oh’schen Meerbusen, kam aber daselbst nur bis zur Insel Jary; das Gras war dort bereits erfroren. In demselben Jahre 1771 untersuchte Le pechin den Ural zwischen dem 58 und (10° Br., bei Gelegenheit seiner Reise von Werchoturje nach Solikamsk. Siehe Lepech. Reise. Buss. Orig. Ill (1780) S. 100—1 17. In dieser Breite erhebt sich der Ural zu bedeutenden Höhen, an denen der Schnee im Sommer stellenweise nicht mehr schmilzt. Lepechin’s Angaben wer- den sich also unmittelbar an das Ergebniss dieser geographi- schen Expedition anschliessen und einen interessanten Ver- gleich gewähren. Ich muss indessen anführen, dass auch mehrere seiner Angaben dasselbe Misstrauen, w ie oben die Pallas’schen verdienen. Auf den Gipfeln des (nach Humboldt Cerilr. Asien I, 346 El, 210) 5064' hohen Kondshakowskoi Kamen, fand Lepech in d. 15tenJuni fast durchgehends nur Pflanzen, die auch im nörd- licheren Ural Vorkommen; als: Lagotis, Diapensia , Dryas, Si- 296 ■a lene acaulis, Saxifraga nivalis , Pedicularis lapponica, Linum pe- renne, Betula nana; Ornilhogalum minimum ( Lloydia ?), Andro- sace villosa ( Chamaejasme ?), Lychnis alpina (Silene paucifolia?), Draba alpina ( Gmelini ?), Salix pumila Lepech.(?), Juniperus ( lycia nach dem Syn.; vielleicht nur J. nana). Arbutus uva ursi(?). In der Waldregion dieses Berges zeigen sich Viola biflora , Ane- mone narcissiflora und zum ersten Male : Actaea spicata, Cypripe- dium bulbosum ( Calypso borealis) und Swertia perennis ( S . obtusa). Eine viel grössere Verschiedenheit fand Le pechin (den I 17ten Juni) in dem benachbarten Pawdin’schen Gebirge. Aus- ser Caslilleja pallida , Anemone narcissiflora und Atragene sibi- I rica, sollen hier bereits folgende Pflanzen Vorkommen : Spi- raea crenata (chamaedry folia?) , Astragalus uralensis, Anemone trifolia ( reflexa ?), Potent ilia recta , sericca, Pedicularis Sceptrum, Cacalia haslata, Orobus luteus, Trifolium Lupinaster, Polygala i sibirica , Digitalis lutea (grandißora) . Auf dem vereinzelten Paw- dinskoi Kamen, dessen Höhe 3324 P. F. nach Helmersen und Humboldt (Cent. Asien II, 326) beträgt, erscheint zuerst Anemone dichotoma ( pensylvanica ). Noch mehr bereichert sich die Ural -Flora am Kosswinskoi Kamen, der nur eine Höhe von 1638' (nach Schurowsky, Cent. As. 1, 345) erreicht. Lepechin fand hier den H) und 20ten Juni: Anemone ranunculoides , Cypripedium Calceolus und guttatum, Bupleurum longifolium ( aurcuni ), Sedum annuum j (kaum) und rupestre (?), Convallaria verticillata, Saxifraga sibi- \ rica, Centaurea sibirica, Ilespcris sibirica, Dracocephalum Ruy- j schianum, Scabiosa Snccisa; ausser diesen den schon oben an- j geführten Orobus luteus und die aus der Wischera- Gegend her bekannten Paeonia und Draba incana ( Schitvereckia podolica?). \ Der Rest ist entweder zweifelhaft, wie Alchemilla alpina, Se- dum Telephium; oder auch nördlicher im Ural, als: Lagotis, Arabis alpina, Hedysarum alpinum (obscurutn) , Hieracium alpi- num, Ligularia sibirica. Nach dieser Darstellung wäre ich geneigt, vom botanischen Standpunkte aus, den Kondshakowskoi Kamen noch zum nördlichen Ural, zu rechnen; hingegen den Pavvdinskoi und Kosswinskoi Kamen bereits für den Anfang oder die Gränze des südlichen Ural anzusehen. Dieser ist vielfach bereist und botanisch untersucht worden. Auf diese zwei Reisen folgte, bis auf Schrenk, ein Still- stand von 66 Jahren. Es ist mir zwar nicht unbekannt, dass mittlerweile Bjeljäwskij in Obdorsk war und im J. 1833 ein Buch herausgab, in welchem man auch ein Verzeichniss der Pflanzen zwischen Obdorsk und dem Eismeere findet; es ist aber bei dem besten Willen nicht möglich, irgend welchen Gewinn (wohl aber Schaden) daraus zu ziehen, weil man un- ter Anderem bemerkt, dass dem Autor nicht einmal der Un- ! lerschied zwischen Salvia und Salix klar treworden ist. Ebenst) i . 0. unbrauchbar für meinen Zweck, ist Ssel i wanow’s Pflanzen- liste im Fopn. IKypnajii. 1835 III, 231 — 236. Schrenk kam im J 1837 von der arctischen Tundra des I grossen Samojedenlandes zum Ural. Aus dem bereits veröf- 1 fentlichten historischen Berichte sieht man, dass seine den 297 298 de l’Académie de Satnt - Pétersbourg. Ural berührenden Untersuchungen hauptsächlich auf die Vor- berge oder Ausläufer und Niederungen NW vom Ende des hohen Gebirges bis zur Jugrischen Strasse gerichtet waren und in dem Zeiträume vom 22len Juli bis 12ten August ge- schlossen werden mussten. Aon der eigentlichen Uralkette wurde bloss der Gipfel des Ngaytoi bestiegen. Seite 339 — 466 seines Werkes enthalten mehrere, in unsere IV Abtbeilung oder die hocharctischen Gegenden am Ende des Ural, ein- schlagende botanische Angaben, unter welchen einige im nördlichen Ural fehlende oder wenigstens nocb nicht nachge- wiesene Pflanzen erwähnt werden, z. B. Andromeda fetragona am 1475 hohen Padajaghöj; Salix polaris am Fl. Wjelikaja, Salix Myrsinites ebendaselbst und an vielen andern Orten; Ranunculus lapponicus in der Gegend des Berges Uassayimbayj; Trollius asiaticus , Saxifraga slellaris, oppositifolia , Epilobium nutans ( lineare ), Potentilla palustris, in den Niederungen in der | Nähe des Ngaytoi aber westlich von der Kara im 68°. Aul den beiderseitigen Küsten an der Jugrischen Strasse treten viele ausgezeichnete Pflanzen zum ersten Male auf, wie: Eutrcma , Braga, Alopecurm alpinus , Androsace villosa, Armaria ciliata ( frigida ), Ranunculus nivalis, Spergula saginoides und die bereits von Sujef am Karischen Meere beobachteten: Artemisia bo- realis, Planlago maritima und Ammadenia peploides. Die botanische Abtheilung des Schrenk'schen Reisewei’kes wird ausführlichere Untersuchungen über diese Flora entbal- j ten, die, wie ich glaube, nicht gut von jener des eigentlichen i Ural getrennt werden kann. Ausserdem sind mir noch von der Reise des H. Graf Key- serling im J. 1843 einige Pflanzen vom Sablju, einer Gebirgs- gruppe im Ural 65°, bekannt, unter welchen Hieracium um- bellatnm L. und Mulgedium sibiricum Less, als Ergänzungen hervorzuheben sind. Möge dieses neueste Ergehniss, das manche sanguinische Hoffnungen vom Ural niederzuschlagen und auf den wahren Werth zurückzuführen wohl geeignet sein könnte, nicht die Veranlassung sein, von weiteren botanischen Reisen im nörd- lichen Ural so lange zurückzuschrecken, als dies seif Pallas und Lepechin der Fall wrar. Bei dem giessen Pflanzenreich- thume anderer wenig erforschten Gegenden des Russischen Reiches wäre diese Befürchtung nicht ohne Grund IT O T B S. 26. ZweiteNaciilese St. Petersbtjrgisciiek Infusorien. — ■ Muthmassliche Wieder- auf finddng von O. F. MUELLER’S Cercaria Catellus; von Dr. J. F. WEISSE. Lu le 7 dé- cembre 1849. Ânm. Die vorliegenden Abbildungen sind sämmtlieh unter einer Vergrösserung von 290mal im Durchmesser angefertigt worden. Im Sommer 1849 sind von mir wieder nachstehende sech- zehn bei Ehrenberg beschriebene Infusorien als auch bei uns vorkommend erkannt worden : Polygastrica. 1) Monas vivipara. Ende August aus dem Garten des neuen Michailöw’schen Palais erhalten. Sie fand sich zwischen Con- ferven unter Monas Pulvisculus. Die nicht sehr rasche Bewe- gung derselben besteht in einem zitternden Hin- und Her- schwanken, theils durch die im Innern des Körpers in zittern- der Bewegung sich befindende lebendige Brut , theils durch einen kleinen Rüssel vermittelt. 2) Phacelomonas Pulvisculus. Ebendaselbst zu derselben Zeit gefunden. Die kurze cpnische Gestalt unterscheidet sie sogleich v on Monas Pulvisculus. Der sehr kleine, aber deut- liche, rothe Augenpunct liegt etwas mehr nach der vordem Hälfte zu und bildet bei gewissen Lagen des Thieres gleich- sam den Mitlelpuncl des von Ehrenberg für eine männliche Samendrüse gedeuteten rundlichen farblosen Körpers. Die Bewegung ist ein mässig schnelles, ruhiges Vorwärtsschwim- men, wobei die zarten Wimpern am vorderen breiteren Kör- perende in ihrer Wirkung sichtbar werden. Da Ehrenberg keine Abbildung von dieser niedlichen hellgrünen Monadine geliefert , so will ich hier eine solche , jedoch uncolorirte, zu geben versuchen. 3) Gonium punctatum. Im Juli in einem deiche auf Kamen- noi-Ostrow gefunden, z wischen Lemna minor in Gesellschaft mit Gonium pectorale lebend, von welchem letzteren es sich deut- lich durch die schwarz-punctirten Einzelthiere unterschied. ! Im übrigen hat es mit demselben eine solche Aehnlichkeit, schwimmt auch gleich ihm bald flach liegend, bald radförmig auf dem Rande stehend rasch umher, dass jener kleine Unter- schied kaum berechtigen dürfte , aus ihm eine neue Art zu bilden. 4) Closterium setaceum. Ende August von Kreslowsky mit Lemna trisulcâ erhalten. Die Panzer waren aber leer, wodurch die feine Längsstreifung ihrer Mitte indessen um so deutlicher in s Auge fiel. 5) Euglena Ovum (vid. Bericht über die zur Bekanntma- chung geeigneten Verhandlungen d. Akad. d. Wissens, zu Berlin. Aus d. J. 1840, S. 197 u. flgd.). Diese eiförmig gestal- tete Euglena-Arl fand ich Mitte Juni unter Wasserlinsen in einem der Irrenanstalt gegenüberliegenden Teiche am Peter- hof sehen Wege. Die meisten Individuen hatten, wie es Eh- renberg angibt, ein höchst winziges Schwänzchen, einige jedoch waren am hintern Ende völlig so abgerundet , wie Schmarda sie in seiner Schrift : «Kleine Beiträge zur Natur- geschichte der Infusorien. Wien 184 6* abgebildet hat. Inte- ressant ist es, dass Letzterer, welcher von Ehrcnberg’s Be- schreibung des Thierchens keine Kunde gehabt, dasselbe mit demselben Beinamen getauft, als von ihm geschehen ist. ßULLETI N PHYSICO-MATHÉMATIQUE 300 299 6) Enchehys nebulosa. Im September aus einem Teiche des Afrossimow’schen Landgutes geschöpft. Ich konnte mehrere Individuen dieses überaus unstäten und schwer fest zu hal- tenden Infusoriums mit Musse beschauen, weil sie gerade an einem abgestoi’benen Räderthiere mit Begierde nagten. 7) Enchelys, infuscala. Im August in Krestowsky zwischen Lemna trisulca gefunden. 8) Ilotophrya discolor. Yon ebendaher erhalten. Die kleine abgestutzt hervorspringende Mundstelle war bald mehr rechts, bald mehr links sichtbar, und das hintere , völlig durchsich- tige Körperende , welches in der Regel abgerundet ist , er- schien nicht selten sehr zugespitzt. Es wurde von mir Quer- theilung beobachtet. 9) Bursaria vorax. Im Juli aus der Tschernaja Retschka. 10) Paramecium Milium. Im Juni aus dem oben erwähnten Teiche , der Irrenanstalt gegenüber, erhalten. Es lebte zwi- schen Fragilaria Ulna. B a c i 1 1 a r i a. TI) Penlaslerias rnargaritacea. Aus dem so eben genannten Teiche in demselben Monate, Ende August auch aus Krestow- sky erhalten, stets nur in vereinzelten Exemplaren vorkom- mend. 12) Xanthidium hirsutum. Im August in einigen wenigen Exemplaren in dem Teichwasser des Afrossimow’schen Land- gutes gesehen. 13) Arthrodesmus convergens. An mehreren Orten in ver- schiedenen Monaten gefunden. 14-) Navicula amphisbaena. Hin und wieder unter anderen Bacillarien angelroffen. Rotatoria. 15) Larelia Piscis. (Yid. den unter Euglena Omm citirten Bericht d. Akad. d. AVissens. zu Berlin). Schon im Jahr 1843*) meldete ich von einem dem Chaelonolus Larus sehr ähnlichen Thiere mit zweien an den Stirnseiten hervorragenden Augen, und vermuthete , dass dasselbe das von Ehrenberg in der Gesellschaft naturforschender Freunde zu Berlin im Jahr 1840 unter dem Namen Larelia Piscis als neue Gattung aufgestellte Räderlhier sein möchte. Seit dieser Zeit ist mir dieses Infu- sorium fast jedes Jahr wieder vorgekommen; besonders aber habe ich es im verflossenen Sommer mit Musse betrachten können und alle von Ehrenberg angegebene Charactere auf- gefunden. 16) Notommat a granular is. Am 16. Juli in einem mit Con- fer ven angefüllten Teiche des zum neuen Michailow’schen Palais gehörigen Gartens in grosser Anzahl gefunden. Sie be- fanden sich unter Braehionen und Floscularien. Das Thierchen ist desshalh merkwürdig geworden , weil es seine Eier, nach Ehrenberg, anderen Räderthieren zum Ausbrüten überlas- sen und sie namentlich auf den Rücken von Brachionus Pala und Notommata Brachionus deponiren soll. Auch ich fand diese Eier, welche durch den so characteristischen schwarzen, ge- körnten Fleck , der sich jederzeit auch im Leibe der ausge- *) Bulletin de la Classe physico-mathématique. T. III. Nr 2. wachsenen Thiere vor findet, auf den ersten Blick zu erkennen sind , auf dem Rücken einiger anwesenden Brachionen. Es war aber Brachionus urceolaris, den ich vor mir hatte. Mehrere von ihnen schleppten zugleich sowohl ihre eigenen Winter- ais auch Sommer-Eier hinter sich her. Einmal sah ich auch ein solches Kukuksei, wie Ehrenberg sie nennt, am Schwän- ze eines Brachionus brerispinus hängen und fand hin und wieder eines frei im Wasser liegen. Desshalh möchte ich — wodurch freilich das Wunderbare der Erscheinung zerstört würde — glauben, dass die äussere Oberfläche dieser Eier so beschaffen sei, dass sie zufällig an genannten Thieren kleben oder hängen bleiben können. Beiläufig will ich noch bemer- ken, dass auch das grosse rothe Auge, welches schon in den Eiern sehr deutlich wahrzunehmen ist , von gekörnter Be- schaffenheit sei. D i g 1 e n a granularis. N. sp. In demselben Teiche , dessen ich so eben gedacht , ent- deckte ich im September unter Diglena calellina und Plerodyna elliptica ein wasserhelles kleines Räderthier mit zwei nied- lichen dunkelrothen Stirnaugen, von welchem ich hei Ehren- berg nirgends eine Anzeige fand. Nachdem ich etwa ein Dutzend Individuen gesehen und abgebildet hatte, glaubte ich in M tiller’s Cer caria Caiellus das vor mir liegende Thier wieder zu erkennen *). Es ist aber so durchsichtig und farbelos, dass ich mit der angestrengtesten Aufmerksamkeit über die innere Organisation im Dunkeln geblieben hin. Nur das Räderorgan, die beiden sehr nahe an einander stehenden Stirn-Augen, ein sehr deutlich ausgeprägter Muskel-Apparat und ein dunkler, gekörnter Körper in der Mitte des Leibes, wie hei Enteroplea Hydatina und Notommata granularis , kamen zur klaren An- schauung. Das Thierchen schwamm nur selten gerade ausgestreckt dahin; gewöhnlich blieb es lange im Sehfelde, sich hin und her windend und den Körper nach allen Richtungen biegend, auch sich zuweilen gleichsam in sich selbst zurückziehend. Bei den mannichfachen Krümmungen des Körpers wurden die Längsmuskeln erst recht wahrnehmbar und das Thier erschien dann wie aus drei Abtheilungen bestehend , woher wohl Müllers Ausdruck : « tripartita«. Ich nenne diese neue Diglena-Art Diglena granularis , ob- gleich es vielleicht angemessener gewesen wäre , den Beina- men Catellus beizubehalten. Letztem habe ich aber verworfen, weil derselbe schon in D. calellina verbraucht worden und da- her leicht zu einer Verwechselung Anlass geben könnte , der von mir gewählte aber auch zugleich auf das characteris- tischste Merkmal hinweist. *) Bass in Müller ’s Abbildungen die Finger am Fusse viel länger erscheinen , als ich sie angebe , dürfte in der von ihm angewandten schwachen Vorgrösserung seinen Grund haben , indem er die sehr derb ausgeprägten Fussmuskeln, wie sie in den drei ersten meiner Abbil- dungen zu sehen sind, mit hinein gezogen hat, weil gerade das schmale Endstück des Körpers so zart und durchsichtig ist, dass es leicht über- sehen werden kann. 30t de l’Académie de îsaint-Pétersbourg. 302 Die systematische Definition des in Rede stehenden Thieres wäre : D. corpore conico parvo , gracili , fronte recte truncata, digitis parvis, decurvis , cor pu seul o int er no nigro gra- nulato. Die Länge des Körpers, ohne die Finger, beträgt Vao- /25 Linie, die Breite kaum mehr als l/100 Linie. Zum Schluss dieses Aufsatzes gebe ich eine leicht skizzirle Darstellung der Selbstlheilung von Trachelius Ovum, worüber sich bei Ehrenberg nichts vorfindet. Dieses Potygastricum unterliegt einer queeren Selbsttheilung eigenerArt. Indem das hintere Ende des noch ungetheilten Thieres auch das hintere Ende des abzuschnürenden Individuums verbleibt, erschein schon hei beginnender Abschnürung an Letzterem oben seit- wärts der bewimperte Rüssel. 27. Einige Worte über die für die Reise des Herrn v. MIDBENDOUFF von mir bearbei- teten Stachelhäuter aus der Abtiieilung der Asteriden und Ec ii ini den; von J. F. BRANDT. (Lu !e 21 décembre 184-9.) Als Einleitung zur fraglichen Arbeit werden einige Notizen über die bis jetzt im Ochotskischen und Kamtschatkischen Meere beobachteten Seesterne mitgetheill, woraus hervorgeht, dass bis jetzt sowohl nicht nur in den nordischen Euro- päischen Meeren heimische Gattungen (Asteracanthium und Echinaster), sondern auch ähnliche , ja theilweis identische Arten (Echinaster Eschrichtii und Solaster endeca) aufgefun- den wurden. Vergleicht man indessen die Zahl der Asteriden- formen, welche man zeither in den erstgenannten, allerdings im Verhältniss viel weniger durchforschten Meeren wahrge- nommen hat mit denen der Europäischen Nordmeere, so er- scheinen die letztem vielleicht nur, weil ihre Produkte viel besser gekannt sind , an Gattungen und Arten viel reicher. Namentlich sind die Gattungen Astrogonium (mit den Arten phrygium und granuläre), ferner Gtenodiscus (mit den Arten polaris und pygmaeus), so wie Asteriscus (mit der Art milia- ris) weder im Ochotskischen noch im Kamtschatkischen Meere bis jetzt aufgefunden worden. Die genannten, theilweis an ganz eigenthümlichen Säugethieren (Enhydris marina, Otaria ur- sina u. leonina), Vögeln, Fischen, Krebsen, Mollusken u. s. w reichern Meere möchten aber wohl kaum an Asteriden ärmer sein als die Nordeuropäischen. Aus der Abtheilung der Asteriden hat Hr. v. Midden- dorff d rei Arten mitgebracht. Ein neues Asteracanthium (A. ochotense), Echinaster Eschrichtii und einen sehr jungen Solaster. Der letztere lieferte kein genügendes Material zu weitern Forschungen. Dagegen habeich Asteracanthium ocho- tense , eine dem rubens verwandte Form nach sehr zahlrei- chen (über 100) Exemplaren sehr umständlich beschrieben und seine Varietäten festaestellt. Den Mittheilungen darüber sind übrigens als eigener Anhang Bemerkungen zur Charak- teristik des Asteracanthium rubens , so wie über eine kleine fragliche neue, Aster, ochotense ähnliche, Art (Asteracanthium distichum) , die Dr. Grewingk aus dem weissen Meere in zahlreichen Exemplaren mitbrachte und über Asterias (Aste- acanthium) camtschatica hinzugefügt. Ueber Echinaster Eschrichtii wurden ebenfalls ziemlich umfassende auf seine verschiedene Form bezügliche Erläute- rungen gegeben. Auffallend ist es, dass Mertens im Kamtschatkischen und Middendorff im Ochotskischen Meere, so wie Wosne- senski, der einige Jahre an oder auf den genannten grossen Meeresbecken verweilte, aus der Ablheilung der Echiniden nur Echinus neglectus auffanden, so dass also der auf die ge- nannte Abtheilung der Echinodermen des Kamtschatkischen und Ochotskischen Meeres bezügliche Abschnitt sich nur auf einige das Vorkommen der fraglichen Art betreffende Zeilen beschränkt. 303 Bulletin pii ysico - mathématique 304 BULLETIN BES SEANCES BE LA CLASSE. SÉANCE DE 7 (19) DÉCEMBRE 1849. L e c t u r e o r d i n a i r e. M. Bouniakovsky lit un mémoire intitulé: Nouvelle méthode dans les recherches relatives aux formes quadratiques des nombres. Lectures extraordinaires. M. Struve lit une note intitulée: Nouvelle détermination de la paral- laxe de l’étoile Groombridqe 1830. M. Hamel lit une note intitulée: Sammlungen von fossilen Thieren und Pflanzen aus der Alten Roth- Sandstein- Formation. M. Brandt présente, de la part de M. le Dr. Weisse, et lit une note intitulée: Zweite Nachlese St. Peter sburyischer Infusorien ; muthmassliche 'Wiederauffindung von O. F. Midler’s Cercaria Catellus. G o m m unications. M. 11 elmersen fait voir à la Classe un appareil moyennant lequel il a entrepris une suite de recherches sur la faculté de différentes espè- ces de roches de donner passage à la chaleur, et il communique quel- ques résultats préalables, que lui ont fournis ces recherches. A celte occasion M. Struve fait observer qu'il médite depuis longtemps des recherches physiques analogues sur la dilatation, par la chaleur, de diverses roches, usuelles surtout dans les constructions, et qu il serait disposé à s’en charger, si l’Académie voulait lui en procurer les échan- tillons de forme donnée. M. Kupl’fer, de son côté, occupé de re- cherches sur l’élasticité des métaux, s'olîre de les étendre aussi sur ces mômes roches, si l’Académie jugeait utile de l’en charger. La Classe considérant l’utilité de pareilles recherches, dans leur application pra- tique, proposa à MM. Kupffer, Struve et Helmers en de se réunir en Commission, pour discuter en commun leurs projets respectifs et les moyens de les mettre en oeuvre. M. Midden dor ff communique à la Classe les recherches auxquelles i! s’est livré par rapport à la distribution géographique de l’ours com- mun Ursus arctos L. Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe la mort du Dr. Lichtcn- stadt, membre correspondant de l’Académie, dccedé à Breslau le 22 novembre n. st. G o r r c s p o il d a n c e. M. le Directeur du Département asiatique du Ministère des affaires étrangères envoie au Secrétaire perpétuel deux lettres adressées à notre Consul-général en Egypte, M. de Fock, par le docteur Bialoblozky, Hannovrien, qui dans la vue d’entreprendre un voyage d’exploration en Afrique, a rencontré à Alexandrie des obstacles imprévus auprès des agents diplomatiques de la Grande-Bretagne, et se trouvant au dépour- vu, offre ses services à la Russie, si elle veut l’employer en qualité de voj'ageur savant. Or comme, lorsqu’il s’agit de voyages d’exploration, la Russie doit porter ses vues ailleurs qu’en Afrique, et que générale- ment, dans ces sortes d’entreprises ce ne sont pas les voyageurs qui nous manquent, l’Académie ne voit pas trop en quoi elle peut être utile à M. Bialoblozky Les deux lettres de ce voyageur seront, en con- séquence, renvoyées à M. Daschkov pour en faire part, s’il le juge à propos, à la Société géographique. M. Struve communique à la Classe une lettre datée de Varsovie le 31 juillet et dans laquelle M. le général Tenner lui annonce, comme fait intéressant déduit de sa triangulation, que la différence des niveaux de la mer Baltique et de la mer Noire se trouve être nulle , ou à peu près. SÉANCE DU 21 DÉCEMBRE 1849 (2 JANVIER 1850). Lecture ordinaire. M. Meyer lit, sous le titre général de: Kleine Beiträge zur nähern Kenntniss der Flora Russlands, deux mémoires intitulés : 1) Plantarum species novae, in Imperio Ruthenico sponle crescentes, descriptionibus illu- stratae; 2) Leber einige Crépis- Arten aus dem Caucasischen Florengebiete. Lectures ex Ir a or di n a i r e s. M. Struve présente, de la part de M. Döllen, Astronome adjoint, et lit une note intitulée: Bestimmung der Höhe über dem Meere für ei- nige, in der Umgegend von Pawlovsk gelegene, in geologischer Beziehung interessante Punkte. M. Brandt lit trois notes intitulées: 1) Vorläufige Bemerkungen über eine neue, aus zwei noch unbeschriebenen Gattungen und Arten gebildete Unterabtheilung (Hapalogastrica) der Tribus Lithodina, begleitet von einer Charakteristik der eben genannten Tribus der Anomuren. 2) Kurzer Be- richt über den Versuch einer Enumeration der Gattung Pagurus, begleitet von der Beschreibung mehrerer neuer Arten derselben. 3) Einige Worte über die , für die Reise des Herrn von Middendorff, von mir bearbeiteten Stachelhäuter aus der Abtheilung der Asteriden und Echiniden. M. Jacobi lit un mémoire sur la machine à colonne d'eau. Mémoires présenté s. M. Struve présente de la part de M. Lindhagen, un mémoire in- titulé : De Numéro constante aberrationis et parallaxi annua stellae pola- ris, ex ascensionibus redis hujus stellae, quae in specula Pulkovensi annis 1842 — 1844 tubo culminatorio Erleliano observatae sunt , deductis. M. Struve accompagne ce mémoire d’un rapport très favorable. La Classe accède à sa proposition de lui accorder une place dans le recueil de ses mémoires. M. Brandt présente, de la part du Dr. S éb. F ischer, un mémoire intitule: Ergänzungen, Berichtigungen und Fortsetzung zu der Abhandlung über die, in der Umgegend von St. Petersburg vorkommenden Crustaceen aus der Ordnung der Branchiopoden und Entömostraceen, mit Zeichnungen nach der Natur begleitet. L’analyse de ce travail, donnée par M. Brandt, détermine la Classe de l’admettre au recueil des savants étrangers. G o r r e s p o n (la n c e. M. le Général Moura vie v, faisant les fonctions de Gouverneur -gé- néral de la Sibérie orientale , annonce à l’Académie qu’en inspectant, l’été dernier, la province d’Iakoutsk, Okhotsk et le Kamtchatka, il a fait collectionner pour l’Académie diverses productions naturelles. En ex- pédiant une partie par la poste du même jour, dans une caisse marquée A, et nommément une collection de roches recueillies dans le bassin du Wilouï, le Général prie l’Académie de les faire déterminer à l’effet de juger de la possibilité de l’exploitation de ce terrain qui parait offrir de grandes difficultés et exiger de fortes dépenses. En outre, M. Moura- viev, adresse à l’Académie deux flacons renfermant le résidu obtenu par l’évaporation des eaux minérales de Paratoun dans le Kamtchatka, avec la prière de le soumettre a l’analyse chimique et de lui en faire connaître le résultat. Le Secrétaire ayant reçu, en conséquence, plu- sieurs caisses accompagnées de lettres et de factures de la part du Dr. Stubendorff, la Classe charge M Middendorff d’examiner le contenu de ces caisses et de lui en rendre compte. 3131 F ritz sehe et Hel mer se u sont chargés de leur côté de répondre, autant que faire se peut, au désir de M. 31ouraviev. A1 o m i n a t i o n. M. Struve propose à la Classe, conformément à l’article 10 des Ré- glements do l’Observatoire central, d’agréger comme Astronome-adjoint, en remplacement de 31. Peters, le Dr. Lindhagen, suffisamment connu à l’Académie par ses travaux. Comme il ne s'agit pour le mo- ment que de l’admission provisoire de ce candidat, la Classe procéda im- médiatement au ballotage et 31. Lindhagen se trouva élu par 14 voix affirmatives sur une négative. Celle nomination est soumise à l’appro- bation de 31. le Vice-Président Emis le 27 avril 1850. [Ci- joint deux bulletins bibliographiques). A? 188. BULLETIN Tome VIII. J\f 20. DE LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG). Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro, l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume , est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements , et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Eggers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMmen. IIpaB.ieHiH), Place de la Bourse , avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 7. Suri' évolution des dents des Mamonifères. Marcüsen. MEMOIRES. 7) Ueber die Entwicklung der Zähne der SXuGETHIERE VON Dr. MED. JOHANN MAU- CUSEN. (Lu le 26. octobre 184-9.) (Hierbei eine lilhographirte Tafel.) Selten sind einzelne Gegenstände in der Naturwissenschaft so häufig bearbeitet worden, als die Zähne; dessenungeachtet ist aber die Kenntniss derselben fast bis auf die neueste Zeit nur eine oberflächliche geblieben. Denn, worauf es hauptsäch- lich ankam, — die Entwicklungsgeschichte derselben — wurde leider vernachlässigt ; es konnte aber auch nicht anders sein, da es gar nicht lange her ist, dass ihre Wichtigkeit erkannt, undrich- tige Principien derselben festgestellt wurden. Eine wahre ver- gleichende Anatomie der Zähne hat es bis jetzt nicht gegeben; wenn man unter vergleichender Anatomie eine auf allgemeine Entwicklungsgeschichte basirte wissenschaftliche Erkenntniss und Vergleichung der einzelnen Organe bei den verschiedenen Thieren, hinsichtlich der verschiedenen Entwicklungsstufen auf denen sie sich befinden, versteht. Man wende mir nicht ein, dass eine vergleichende Anatomie auch ohne Rücksicht auf die Entwicklungsgeschichte bestehen könne und wirklich be- stehe. Aber, ist sie, so behandelt, wirklich eine Wissenschaft? Sind es nicht vielmehr aneinandergereihte Einzelnheiten, welche eines Princips ermangeln? Wo ist Ariadne’s Faden, der uns durch dieses Labyrinth von Thatsachen leitet? Die wahre Redeutung, das Wesen der Dinge wird uns erst durch Beobachtung ihres Werdens offenbar; — und die Wissenschaft hat es ja nur mit dem Wesen der Dinge zu thun. Die Entwicklungsgeschichte lehrt uns die Zelle als durch- gängiges Princip alles organischen Seins erkennen; sielehrt uns ferner die Gesetzmässigkeit éiner, auf die Idee eines all- gemeinen Wirbelthiertypus begründeten Reihe der Organi- sationen der verschiedenen Wirbel-Thiere. Sie ist es, welche uns die Primitivorgane zeigt, aus denen die späteren Organe sich herausbilden, und die mehr oder weniger grossen Ver- änderungen, welche dabei stattfinden. Dieses ist höchst wich- tig für die vergleichende Anatomie — denn die durch die ver- schiedene Entwicklung eines Organs sich bildende Stufenleiter in den verschiedenen zu einem Typus gehörigen Thieren, zu erkennen, es in bestimmten Gesetzen auszusprechen, das ist eine von den Aufgaben der vergleichenden Anatomie. Owen1) ist einer von den wenigen, welche in neuester Zeit nach solchen Principien die Lehre von denZähnen zu bear- beiten angefangen haben. Ich habe mich seit einiger Zeit mit diesem Gegenstände beschäftigt, und beabsichtige ein Werk über die Entwicklungsgeschichte und Structur der Zähne im Allgemeinen herauszugeben; da ich aber gegenwärtig daran verhindert bin, und einige Resultate, zu denen ich gekommen bin, von den in der Wissenschaft bisher gültigen abweichen, so hielt ich es nicht für unzweckmässig, vor der Hand Fol- gendes über die Entwicklung der Zähne der Säugethiere mit- zutheilen ; dem später etwas über die Entwicklung derselben bei den Amphibien und Fischen, und ein Versuch eines ver- gleichend - anatomischen Systems der Zähne im Allgemeinen folgen soll. Nachdem bei den Säugethieren das Central-Nervensystem (ein Primitivorgan) während der Entwicklung, angelegt ist; zeigen sich die ersten Anlagen des Wirbel- und Haut -Sy- stems (zwei Primitivorgane). Diese symmetrischen Doppel- 1) Odontography London, 1840, 1841. 307 Bulletin physico - mathématique 308 anlagén wachsen der Art, dass sie sich zuletzt gegenseitig erreichen, und dann eine Rühre (Central-Nervensyslemröhre) in einer anderen Röhre (Wirbel - Systemröhre) enthalten ist, welche letztere von der Hautsystem-Anlage überzogen wird. Es geschieht nämlich dieser Vorgang folgendermaassen. Die Doppelanlagen des Central -Nervensystems , und die unter ihnen befindlichen Doppelanlagen des Wirbelsystems, erheben sich mit ihren äusseren Rändern, wachsen gegeneinander, und vereinigen sich, während zu gleicher Zeit, die nach aussen von den Wirbelspinalplallen gelegenen Anlagen des Haul- systems, letzteren beim Wachsthum folgen. Das vordere Ende der Centralnervensystem-Röhre wandelt sich später zum Ge- hirn um, indem es sich in drei Abtheilungen einschnürt, die drei sogenannten Gehirnbläschen. Diesen entsprechend sind drei Abtheilungen der Wirbelröhre vorhanden: die drei Kopf- wirbel, welche sich von den übrigen durch ihre stärkere Entwicklung auszeichnen, was von der grösseren Nervenmasse abhängt, welche sie einschliessen. Von diesen Kopfwirbeln entwickeln sich jederseils drei Fortsätze, welche dazu be- stimmtsind, die Kopfeingeweide einzuschliessen; — von Rei- chert Kop fvisceralfortsätze genannt. Diese werden zu Bö- gen, indem sich die zur Mittellinie einander entgegenwachsen- den Fortsätze treffen, und mit einander verwachsen. Alle drei sind aussen vom Hautsystem überzogen ; dasselbe geht aber auch über ihre innere Fläche. Dies ist also beim ersten Bogen die erste Anlage der künftigen Mundschleimhaut. Für die Be- trachtung der Entwicklung der Zähne ist indess bloss der erste Kopfvisceralbogen wichtig, denn aus ihm entstehen bei den Säugethieren ausser anderen uns hier nicht interessirenden Theilen, der Ober-, Zwischen- und Unter-Kiefer mit den in ihnen enthaltenen Zähnen. Reichert’s2) vortreffliche Untersuchungen über die Kopf- visceralbögen sind allgemein anerkannt; nachdem ich durch Nachuntersuchung mich von der Richtigkeit seiner Beobach- tungen überzeugt habe, habe ich mit seiner Erlaubniss einige Figuren aus seiner Arbeit copiren lassen, weil sie aufs Deut- lichste den Anfang des Pi’ocesses darstellen, den ich weiter verfolgt habe. Bei einem vier Linien langen (S. fig. 1) Schwei- nefötus zeigte sich unter der Stirnwand, (das vordere Ende des Kopfwirbel -Rohres d. h. des ersten Kopfwirbels) gleich neben dem Auge , der Anfang des ersten Visceralfortsatzes, welcher in einem flachen seitlichen Bogen sich nach unten und innen gerichtet zeigte, und dessen kolbiges Ende noch nicht das entsprechende der anderen Seite erreicht halte. Zwi- schen den beiden kolbigen Enden sah man den bulbus aorlac. Bei neun Linien langen Embryonen waren die Visceralfort- sälze mit ihren Spalten ausgebildet. (S. Fig. 2). Die weitere Entwicklung des ersten Visceralfortsatzes mit Rücksicht auf die Zahnbildung, ist folgende. Vor derjenigen Stelle, wo der erste Visceral for tsatz hervorzuwachsen begon- nen hatte, wächst ein kleiner Hügel hervor, welcher die erste Anlage des Oberkiefers ist (fig.2 Ti ■> • • • q i> q Bclixi. MarmiTHhixi) h MeTeopo.iornuecKiix'L HaöjKMeiuü, npou3- BeÄeHHbixx bi oöcepBaTopiaxt TopHaro BfcytOMCTBa 40 1845 ro4.a BK.no uh Tea bHO , BbiBeaemibia YHTepi. - HlHXTSiencTepoMt TymameBbiM-b, na6.n04aTe.1eMi> C. HeTepöyprcKow HopMaahHOu oöcepßaTopin.). Für diesen Ort finden sich für den Januar der oben angeführten Jahre folgende Mittel angegeben ; 0Ä 2Ä Ah | 6* 8Ä 10Ä 12Ä 14Ä 1838 — 10,50 — 10,00 — 10,60 — 11,50 - 11,80 — 12,40 - 13,50 - 12,20 1839 — 0,90 — 1,50 — 3,00 — 3,30 — 3,60 — 3,70 - 3,00 — 1,60 1840 — 5,00 — 5,60 - 6,60 - 7,00 — 7,70 - 7,70 - 7,00 — 5,70 1841 — 5,30 — 5,20 - 6,20 - 6,90 - 7,20 — 7,40 - 7,30 - 6,20 1842 — 7,17 — 6,55 — 7,34 - 8,39 - 8,98 - 9,51 — 10,93 — 8,55 1843 — 1,98 - 1,61 - 2,22 - 3,01 — 3,32 — 3,45 - 3,84 — 3,03 1844 — 2,80 - 2,90 — 3,50 - 4,00 — 4,40 — 4,70 — 4,70 — 3,70 1845 — 6,34 — 5,89 - 6,53 - 7,43 - 8,07 — 8,55 — 8,80 — ' 7,53 1846 - 3,84 — 3,49 - 4,15 — 4,60 - 4,93 — 5,18 — 5,37 — 4,56 Mittel - 4,87 — 4,75 — 5,57 - 6,24 — 6,67 — 6,95 — 7,16 — 5,90 Für die letzte horizontale Reihe erhält man, wenn die vier ersten Glieder des Ausdrucks (1) beibehalten werden: (<)= — 48,11 ; {t cos z)=- 11,10429; (t sin z) = — 1 3,53942 ; [t cos 2,s)=-h2,27; ( t sin 2z)— -t- 14,168 15; (t cos 3;s)=-t-l,19; (. ..droite : P"-*-2, P"-*"1, Bn, Pn. 6. Les irrégularités de la réfraction terrestre s’opposent à l’exactitude des opérations géodésiques verticales. Mais il y a deux méthodes d’en éliminer l’effet, au moins en majeure partie : a) en combinant des observations réciproques et simulta- nées sur deux stations; b) en déterminant, d’une station également distante de deux autres, la différence de hauteur pour ces deux, à l’aide d’observations simultanées. La première méthode éliminerait entièrement l’effet de la réfraction, si la courbe du rayon visuel était symétrique par rapport à la ligne di'oite qui joint les deux points. Mais, comme c’est l’influence de la température du sol sur la den- sité des couches atmosphériques voisines qui modifie cette courbe, une forme symétrique ne peut avoir lieu, que dans I les cas où les deux points d’observation se trouvent dans * 343 Bulletin physico-mathématique 344 des conditions identiques, relativement au sol intermédiaire. En outre, dans les observations réciproques et simultanées, il faut deux observateurs et deux instruments; d'où suit que la différence des coefficients de flexion, propres aux deux instru- ments, entre dans la différence des hauteurs. Or il est extrê- mement difficile de déterminer ces coefficients à la rigueur. Par ces raisons, il a paru nécessaire d’abandonner, pour notre opération, une méthode, qui donnerait une erreur du même sens dans chacune des 246 mesures partielles dont se compose- rait le résultat final de la différence des deux mers, dès que les observations marchaient d’après l’arrangement indiqué plus haut. Voilà pourquoi, dans les instructions préparées pour nos astronomes, il leur était déjà dit de choisir par préférence la seconde méthode; car c’est dans celle-ci que l’influeuce de la flexion du tube disparait du résultat tiré des observations des deux côtés. Mais pour faire réussir cette méthode, il fallait agir de sorte, que les distances linéaires entre les 124 signaux successifs, fussent à peu près les mêmes, et que les petites bases se trouvassent à peu près également éloignées respecti- vement des deux mires voisines. Nos astronomes ont rempli ces conditions, autant que la nature du terrain l’a permis. Mais la méthode de l’observation à mi-chemin, pour être ri- goureuse, suppose en outre l’égalité du coefficient de la_ré- fraction simultanée, pour les deux directions opposées, c.-à-d. la forme symétrique du terrain, des deux côtés de la station où l’observation se fait. Cette supposition est aussi juste que celle qui doit être faite en sq servant de la méthode des ob- servations réciproques, et, à ce qu’il paraît, plus juste même dans la plupart des cas spéciaux de notre expédition, vu que, d’ordinaire, les signaux P se trouvaient sur les tertres, et les bases au milieu du terrain plat intermédiaire. Aces considérations, ajoutons encore que, dans des procédés qui se répètent par centaines de fois, il faut éviter autant que possible toute occasion d’une méprise. Sous ce point de vue, les observations à mi-chemin ont un avantage essentiel sur les observations réciproques. Dans celles-ci, il faut réduire, sur les deux stations, la distance zénithale que l’on observe d’un statif placé à côté du signal, à celle qui a lieu au centre de la mire, réduction qui dépend de l’élévation de ce centre au-dessus de l’axe de la lunette. Dans les observations à mi- chemin, au contraire, la position de l'instrument s’élimine en- tièrement dans la différence cherchée des deux hauteurs. Ici, la seule possibilité d’une méprise serait dans l’observation des angles verticaux. Mais, pour ceux-ci, nous avons un con- trôle rigoureux dans l’identité des lieux du zénith, déduits de l’observation des différents objets, et un autre contrôle subsi- diaire par la marche des angles verticaux du même objet, dans les séries successives, éloignées entre elles de 50 minutes. Si cette marche est soigneusement examinée sur toutes les stations, nous apprendrons jusqu’à quel point l’hypothèse des coefficients égaux de la réfraction, pour les objets observés des deux côtés, est ou non admissible; et nous verrons s’il y a lieu de modifier celte hypothèse selon certaines circonstan- ces, et dont l’influence peut être évaluée au moins par ap- proximation. Cette îecherclie conduira même à la connais- sance de la loi générale que suit, plus ou moins près, la ré- fraction dans les heures successives de l’après-midi, et par là à la connaissance des poids relatifs des différentes séries d’une même journée, et finalement à une juste évaluation du résul- tat partiel pour chaque station, et de l’erreur probable au- quel ce résultat est sujet. 7. On comprendra aisément que le procédé des opérations, indiqué plus haut, a dû conduire à 5 suites d'observations à mi-chemin, étendues sur la ligne totale à niveller, et entière- ment indépendantes entre elles ; d’où résultent 5 suites indé- pendantes de différences partielles de hauteur. Les sommes respectives ont dù enfin donner 5 valeurs indépendantes de la différence du niveau des deux mers. Ces suites sont: 1) la suite F, déduite à l’aide des observations des mires P" et P"-*-1, qu’à faites M. Fuss au 123 stations Bn des bases ; 2) la suite S, déduite des observations de M. Sawitch, faites aux mêmes 123 stations B'\ mais chaque fois d’un jour plus tard ; 3) la suite E', déduite à l'aide des observations des mires établies sur les extrémités des bases B'1 et Bn~*~l, qu’à faites M. Sabler aux 123 stations Pn; 4) la suite E", déduite des observations des mires p,l~~l et P"-*-1, qu’à faites M. Sabler aux 61 stations P", n in- diquant un nombre pair; 5) la suite ïf", déduite des observations des mires Pn et P"-1-2, qu’à faites M. Sablerau stations impaires P"-*-1. Sans entrer davantage dans les détails des recherches et des calculs, je donnerai maintenant les 5 chiffres K = C — A c.-à-d. les valeurs de la différence du niveau de la Mer Cas- pienne et de la Mer Noire, trouvées par le calcul des 5 suites; et j’ajouterai les erreurs probables e de ces chiffres, déduites de la combinaison de toutes les incertitudes partielles qu’ont pu produire les différentes sources possibles d erreur. La série F donne K— pieds anglais - 87,72, £ = pieds avec l’err. prob. 2,21 écarts de la moyenne, pieds — 1,84 » » S » - 87, G8 » » » 2,21 - 1,80 » » L' » — 84,16 )) )) » 1,89 -+- 1,72 jn// )) » -L » - 80,05 » )) » il, 69 5,83 «-s/// » » Jj » — 87,68 )) » )) 3,35 - 1.80 Moyenne, eu égard aux erreurs prob - 83,88, » » )) 1,07 C’est l’accord des cinq K qui nous conduit à porter un ju- gement clair sur la certitude du résultat, donné par la mo- yenne K = — 85,88 pieds. L’erreur probable de ce chiffre a été trouvée 1 ,07 pieds, en partant des erreurs probables individuelles des 5 valeurs. Mais les écarts des cinq K de 345 de l'Académie de înaiint-Pétersbourg. 346 leur moyenne conduisent à l’erreur probable de cette mo- yenne, 0,83 pieds, plus petite que 1,07: d’où suit que les cinq K s’accordent entre eux même mieux, qu’il ne fallait l’at- tendre d’après les erreurs individuelles. 8. dominantes étaient toujours en plus grande distance, mais qui changeait avec les stations. Pour déterminer les différentes distances horizontales, entre les stations successives et les montagnes, nos astronomes ont mesuré les directions des som- mets, soit absolues ou azimuts, soit relatives ou angles avec un côté du polygone, Cette valeur moyenne K = — 85,88 pieds n’est cependant pas la plus probable qui puisse être déduite de nos matériaux. La séparation des 5 suites, dans l’étendue totale de l’opéra- tion, n’a pu être faite qu’avec une perte de précision pour le chiffre final. Elle était néanmoins d’une haute importance, en augmentant la confiance à donner au résultat, confiance qui est subjectivement mieux fondée sur l’accord de 5 chiffres in- dépendants, que sur un calcul qui conduit à un seul chiffre, et dans lequel les travaux individuels s’absorbent. Or, il est clair, qu’en désignant par Vn la différence verticale de deux mires voisines ou P'1-^1 — pr\ la combinaison la plus avan- tageuse est celle qui donne chaque F" par la réunion de toutes les opérations partielles qui la déterminent, eu égard à leur réciprocités et poids relatifs. Puis la différence des mires extrêmes P1 24 — P1 — U se trouve par U'= F1 -t- F2 -t- .... h- F123. Par cette voie, j'ai obtenu enfin le résultat définitif de notre expédition, que voici: pour l'époque 1837, octobre , le niveau moyen de la Mer Caspienne est de 85,45 pieds anglais = 12,21 sajènes — 26,045 mètres au - dessous du niveau de la Mer Noire, et ce chiffre est sujet à une erreur probable de 0,83 pied = 0,12 sajène = 0,252 mètre. Seconde partie. Recherches sur la réfraction terrestre. Détermination de la hauteur de plusieurs sommets du Caucase. 0. Le mont Caucase a, entre Bacon sur la Mer Caspienne, et l’embouchure du Kouban dans la Mer Noire, une longueur, en ligne droite, de 1050 verstes. il occupe 12° de longitude et s’étend, avec une direction moyenne ON’O., depuis 40u jusqu’à 45° de latitude. Nos astronomes avaient vu le Caucase sur une étendue de 300 verstes de la ligne d’opération, depuis Stavropol jus’qu’à 50 verstes à l’est de Mosdok, et choisi- rent 4 sommets distingués pour en déterminer la hauteur, le Beschtau près de Piatigorsk, montagne isolée et presque déta- chée du corps du Caucase, et tes trois cimes dominantes, l'El- brous a deux sommets, le Kasbek, et une troisième, inconnue i de nom, et située à mi-chemin entre les deux. La ligne du nivellement passait à une distance de 29 verstes du Beschtau, mais par deux triangles auxiliaires nos observa- teurs venaient jusqu'à 10 verstes du sommet. Les trois cimes I pour Beschtau à 4 stations Elbrous 5 » Kasbek 7 » Anonymus 5 » Angle formé au sommet par les dir. extrêmes. .37° 40 52 35 Les detérminations multiples des sommets ont fait con- naître la certitude des positions relatives évaluées-, et j’ai, trouvé que les distances linéaires entre ces sommets et les 1 stations d’observation sont exactes à moins de ^ près. 10. L’observation des angles verticaux des 5 sommets a été exécutée par les trois astronomes et a l’aide des trois instru- ments respectifs, en employant, comme dans le nivellement, chaque fois quatre pointages, dans les deux positions du cercle, à gauche et à droite. Une partie des observations de l’Elbrous ont été faites en hiver, entre le 24 décembre 1836 et le 27 février 1837. Les autres observations tombent toutes sur les mois de juillet et d’août 1837. Le tableau suivant donne une idée générale des observations verticales: Nombre d’ob- Distance horiz. serrations. Beschtau a été observé de 7 stations 21 maxim. 83 minim. 10 verst. Elbrous sommet Or. .. 6 » 35 180 Ill i. » » Occ. » 6 » 34 180 111 » Kasbek » 7 » 16 120 108 - Anonvmus K 5 » 12 106 97 h L’exactitude de ces mesures est telle, que la distance zéni- thale que fournissent les 4 pointages, est sujette à une erreur probable de 1, 1 pour l’instrument universel, et de 1,6 pour les deux théodolites, chiffres qui ont été déduits de l’accord des lieux du zénith obtenus pour les différents objets d’une même série. En tout, la distance zénithale a été mesurée 118 fois, à 13 stations, en différentes saisons, et par des tempéra- tures depuis— 1 1°,0 jusqu’à-i-230,5 R., età différentes heures du jour, soit matinales soit de l’après-midi. Ces riches matériaux promettaient une évaluation très exacte des hauteurs et, à ce que j’espérais, des résultats intéressants sur la réfraction ter- restre. Cette dernière espérance était fondée sur les conclu- sions importantes que M. Sabler avait tirées des observations faites aux 246 stations du nivellement entre les deux mers. 11. Les experts savent que, presque chaque jour, dans les heures de l’après-midi r à peu près à 0,6 de l’intervalle entre 347 Bulletin physico-mathématique 348 midi et le coucher du Soleil, il y a un temps où les objets terrestres, regardés à l’aide des lunettes, offrent des images tranquilles. Nous désignerons ce temps par le calme des images. La durée du calme est plus ou moins longue, selon les cir- constances atmosphériques et locales. Avant et après le calme on voit des images ondulantes, c’est le temps du trouble des images. D’ordinaire, le trouble augmente avec l’éloignement du temps des images tranquilles. Mais les deux troubles, des deux côtés du calme, sont de nature opposée. Le trouble qui précède, peut être nommé trouble négatif, car il est toujours accompagné d’une réfraction plus petite que celle qui a lieu pendant le calme. D’autre côté, tout trouble postérieur au calme, présente une réfraction plus grande, et par là peut porter le nom de trouble positif. Il y a le matin une seconde époque du calme, mais de plus petite durée, précédée du trouble positif et suivie du trouble négatif qui continue jus- qu’au calme de l’après-midi. M. Sabler commença ses recherches sur la réfraction par l’évaluation du coefficient de la réfraction qui a lieu pendant le calme parfait, à l’aide des nombreuses observations réci- proques du nivellement, faites dans des distances moyennes de C= 115^5 et de C = 230,7 d’un grand cercle terrestre, ou de 3 Y et G, 7 verstes. Il obtint (ç>) = 0,0876 (7=ï= 0,0019(7, pour les petites dist. (7=115^5, et (ç) =0,0884(7=5= 0,0013 C » ..grandes» C= 230';7. L’accord de ces deux chiffres, et l’exactitude avec laquelle toutes les observations étaient représentées par cette expres- sion, le conduisirent à la thèse suivante: En été et pour des élévations peu considérables au-dessus du niveau de la mer , le coefficient de la réfraction terrestre est 0,088, chaque fois que la lunette nous présente des images parfaitement tranquilles des objets. 12. L’exercice continuel avait engagé nos astronomes à distin- guer les différents degrés du trouble par des expressions convenables, et à les indiquer dans les journaux, à coté de chaque observation. L’inspection des journaux fait voir, que d’ordinaire les 4 objets, distants des deux côtés de 3,4 et G, 7 verstes, ont été notés simultanément de la même caracté- ristique; mais assez souvent on y rencontre une différence prononcée, et qui dépendait surtout de l'élévation plus ou moins grande du rayon visuel au-dessus du sol, dans les dif- férentes directions. M. Sabler avait 5 degrés, de chaque côté du calme parfait, jusqu’aux images tellement ondulantes, que les observations devinsent impossibles. 11 s’agissait donc, en second lieu, de déterminer les valeurs moyennes de la réfrac- tion pour ces différents degrés, et de les comparer avec les réfractions (ç) du calme. Cette recherche, basée sur un total de 994 couples d’angles verticaux réciproques, a donné les résultats que voici: Caractéristiques de l’image. (n = négatif, p = positif.) Grand trouble ... ...n Trouble Demi-trouble... Demi-calme Calme Calme parfait.... Calme... Demi-calme ...v Demi-trouble... ...p Trouble..., Grand trouble.. A. B. Pour les objets distants de C = 115,5. Pour les objets distants de C = 230,7. Valeur moyenne de la réfraction. (PU (p)_2 : (p). (p) 1 8H (p£! (pU (p) 33,2 13.1 3,9 0,7 6,2 10.2 13,8 -17,7 - 23,1 - 30,8 - 48,9 : (p) — 43,4 : (?) - 23,3 : : (p) — 14,1 : (p)- 9,5: (p) — 4,0 : 0,088 C (P) - (p)- (P) - (?)- (?)• 3,6 : ■ 7,5: 12,9 : ■ 20,6 : - 38,3 : : 2,3 : 0,7 : 0,5 0,3 : 0,2 : 0,2 : 0,3 : 0,5 : 0,9 : 1,2 : 4,9 (PU (p ) 3 - (PU = - (PU = - (p) =- .Ut =- pu - ■ pu = ■ (pU =■ jC.=- (p> = _ 15*8 = (p) — 36"l =5= 3?2 - 4,1 = (p)- 24,4 =+ 1,7 -4- 6,2 = (p) -- 14,1 +0,6 -a- 11,1 = (p) - 9,2 =5= 0,3 : h- 16,0 = (p) — 4,0=+ 0,3 -r- 20,3 = 0,088 C =+ 0,2 : -+ 23,7 = (p) -4- 3,4 =+ 0,5 : -a- 27,7 = (p) -+- 7,4 =5= 1,0 : -4— 36,2 = (p) -4- 15,9=j=l,5 . -4- 42,5 - (p) -4- 22,6 =+ 2,6 'cD- © c1 §2’ S a> Il jp an ,1 -s S O £ 1 -s t a © o ï Écart prob, d’une réfraction isolée. z g A. B. - 39', '8 15 f,S 5,3 - 23,8 46 4,0 6,0 — 14,1 133 4,3 3,8 - 9,4 255 3,0 3,3 - 4,0 158 2.2 2,5 0 14 't 2,4 2,0 — l 3)5 67 2,3 2,2 -4- 7,4 68 3,1 5,1 -4-14,4 33 4,2 5,4 -4-21,6 20 4,5 12,9 5,9 -t- 38,3 7 13. Par l’examen du tableau précèdent, et en consultant les journaux et les calculs de nos voyageurs, je suis parvenu aux conclusions et remarques suivantes. 1) La marche régulière des q prouve la réalité des caracté- ristiques introduites. La réfraction qui a lieu à l’époque du calme parfait doit être nommée réfraction normale. Toutes les fois que nous voyons des images ondulantes, il y a des réfractions troublées. 2) La différence angulaire K, entre la réfraction troublée et la réfraction normale =0,088 (7, pour une caractéristique quelconque, à été trouvée la même pour des distances horizontales C= 115^5 et (7 = 230 (,7. D’où suit, que R ne dépend point de la distance, mais uniquement du de- gré du trouble dans les différents objets. On pourrait nommer ce K la perturbation angulaire de la réfraction. 3) Pour les caractéristiques du même index, mais de signe opposé, les perturbations sont de même grandeur, mais négatives et positives; car nous avons, avec un accord surprenant, par la colonne des moyennes : 349 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 350 ils pas hésité à faire usage des caractéristiques dans leurs calculs, et la réfraction effective a été évaluée, pour chaque objet observé, d'après la caractéristique qui lui avait été donnée, dans le journal, par l’observateur. J'ai la conviction que celte voie, conjointement avec la suc- cession des séries de la même journée, et qui embras- saient les trois états de la réfraction , négativement trou- blée, normale, et positivement troublée, a contribué es- sentiellement à la certitude des résultats, obtenus pour la différence du niveau des deux mers. 2 L(r2j = (ç) -i"o 1 2 m -‘-4- (çr1] = (ç) - o;'2. 4) La marche que prend l’image, à travers les différentes caractéristiques, est extrêmement régulière, toutes les fois qu’il n’y a point de changement brusque dans l’état de l’atmosphère. Elle est plus rapide par un ciel clair, que par un ciel couvert, plus rapide en été, qu'en hiver. 5) Il y a cependant des causes qui interrompent cette marche régulière. La transition subite d’un ciel clair à un ciel couvert a pour effet, que l’image s’approche du calme, et que la marche se ralentit. Le changement d’un ciel couvert en ciel clair, au contraire, produit une augmentation dans le sens du trouble négatif. Dans ce dernier cas, un calme parfait peut avoir lieu à deux re- prises, séparées par l’apparition brusque du Soleil après un ciel nuageux. Une pluie soudaine produit l’effet op- posé, car elle peut produire un saut du trouble négatif de l’image au trouble positif. Il y a même des cas où, par l’effet d’une pluie, et plus encore d’une grêle, l’ano- malie devient telle, que le trouble négatif est remplacé par le trouble positif, et suivi après, si le Soleil réparait, d’un second trouble négatif, d’où seulement commence la marche régulière de l’image. De ces expériences suit la règle: dans les opérations d'un nivellement trigonomélrique , il faut éviter d'observer, dès qu'il y a des chan- gements brusques de l'étal de l' atmosphère , et surtout quand le Soleil darde peu de temps après une pluie. Il faut éviter encore davantage les observations , pour lesquelles on rencontre une pluie dans une des direc- tions, et dans une autre un beau Soleil. G) L’intensité du trouble dépend encore, à côté de l’heure et de la distance, de l’élévation du rayon visuel, au-des- sus du sol, dans toute son étendue. Car c’est l’action du sol sur les couches voisines de l’air qui produit les per- turbations. Le trouble , par conséquent , devient plus grand, à proportion que l’élévation linéaire du rayon vi- suel au-dessus du sol est plus petite. C’est par cette rai- son que, d’une station moyenne, on voit quelquefois, des deux côtés, un état des images très différent. D’un côté il y a p. e. le trouble négatif, de l’autre vous voyez le calme; et dans ce cas une réfraction égale des deux signaux est inadmissible. 7) Dans l’opération du nivellement, nos astronomes obser- vaient simultanément ù trois stations successives. U y a par conséquent, dans les journaux, pour l’époque de chaque série, trois notations de la caractéristique, et c’est l’accord de ces notations qui en démontre la cer- titude pour la plupart des cas. Aussi nos astronomes n’ont 8) Notre tableau indique, dans les deux dernières colonnes les écarts probables d'une réfraction observée, relative- ment à sa valeur moyenne. Ces chiffres et d’autres ana- logues ont donné le moyen de réunir toutes les valeurs P"-*- 1 — pr\ qu’avaient fournies les différentes séries de chaque observateur, par l’observation pendant plu- sieurs heures, et puis de réunir les 5 suites des trois astronomes, à une valeur finale, en employant des poids relatifs justement appréciés. 14. Je suis bien loin de prétendre, qu’en prenant K dans notre tableau d’après la caractéristique, (ç)" = 0,088 C -t- K soit une expression exacte de toute réfraction troublée, le coeffi- cient 0,088 lui même étant déjà sujet à quelque incertitude, à cause de la petitesse des arcs terrestres employés à sa dé- termination. Cette formule doit être regardée plutôt comme l’expression locale pour notre nivellement de steppe. Il faut, en outre, avouer que l'application de la caractéristique de 1 i- mage au calcul de hauteur est précaire, à cause du vague qui a lieu dans l’estimation subjective du degré du trouble. Il n’y a qu’une seule caractéristique dont l’indication ne soit su- jette a aucun doute, c’est le calme parfait. Cette considération nous conduit à la conclusion importante que, dèsque la distance entre V observateur et l'objet est conside- rable, il faut baser tonte détermination de hauteur, à l aide des angles verticaux , sur des observations faites pendant le calme des images, c.- ci -d. pendant l'époque où il y « une réfraction normale. Heureusement, d’ordinaire, le calme se présente deux fois par jour, le matin et l’après-midi, et la durée en est assez longue pour admettre une observation complète de la distance zénithale. En outre, l’observation elle- même gagne en préci- sion intrinsèque par l’absence des ondulations de l’image. - V 15. La réfraction normale est devenue l’objet de mes recherches ultérieuses et qui avaient pour but d’examiner: a) si en effet, pendant le calme de l’image, il existe une réfraction terrestre normale qui, à l’analogie de la ré- fraction astronomique, s’exprime par une formule dans laquelle entrent : l’arc compris terrestre avec son 35 i Bulletin physico - mathématique 352 coefficient constant, et des termes qui se déduisent de Vindication du baromètre et du thermomètre sur le lieu de l’observation; b) quelle est l’exactitude de cette formule dans l’applica- tion à des cas spéciaux; c) de déterminer la hauteur des cinq sommets du Caucase au-dessus de la mer, en employant les données que four- nirait la recherche des réfractions, et en partant, pour les différentes stations d’observation, des hautenrs qu’avait données le calcul définitif du nivellement. Une circonstance de la plus haute importance et qui facili- ta itinfiniment ces recherches, se trouve dans ce que la hauteur des différentes stations d’observation, soit absolue, soit rela- tive, a pu être regardée comme exactement connue, vu que, pour toutes ces stations, l’erreur probable de la hauteur rela- tive n’est que de 4 pouces, et celle de la hauteur absolue est en dedans de 8 pouces. IG. D’après ce qui a été dit plus haut, les journaux de l’expé- dition présentent 118 observations des cinq sommets indi- qués. De ce nombre, 114 observations ont été faites par un ciel parfaitement clair; car l’absence des nuages est une con- dition indispensable, pour voir des cimes dont la hauteur s’é- lève au-dessus de la région ordinaire des nuées. Il n’y a que 4 observations du Beschtau, élevé de 4600 pieds, qui ont été faites par un ciel couvert. La caractéristique de l’image se trouve, dans les journaux, pour toutes les observations du Caucase, faites en été 1837; mais elle manque pour les observations de l’Elbrous exécutées, en hiver 1836—1837, à Stavropol. 11 faut cependant admettre que ces observations d’hiver ont été faites, soit par un calme parfait, soit assez près du calme de l’image; parce que la mon- tagne qui se présentait, dans une distance de 180 verstes, comme un nuage blanc et faible, élevé de 48 au-dessus de l’horizon, aurait dû disparaître, dès qu’il y avait des ondulations tant soit peu considérables de l’air. Cette supposition a été confir- mée par l’explication orale de nos astronomes, et par la cir- constance, que la plupart des observations d’été ont dû être faites pendant le calme, quoique dans des distances bien moins grandes. En effet, -parmi les 54 observations d'été des 4 cimes dominantes, il y a 42 où le calme, et 12 où le trouble est in- diqué. Pour Beschtau, observée jusqu’à 10 verstes de distance horizontale, et qui, de si près, restait visible dans tous les états de l’atmosphère, il y a 8 observations calmes, et 13 de trou- blées. Les observations d’hiver faites à Stavropol se divisent en 21 angles verticaux du sommet oriental, et 22 du sommet oc- cidental de l’Elbrous. Mais ces dernières ne sont point com- parables aux observations faites sur les stations d’été, parce que, de l’immense distance de Stavropol, l’éminence pointue qui couronne le sommet occidental de l’Elbrous, n’avait pas été visible; et c’est précisément cette éminence qui a été ob- servée des autres stations, étant en effet l’extrémité suprême de cette montagne colossale. 17. Il me restaient ainsi 50 observations d’été et 21 d’hiver, en tout 7 1 observations des 5 sommets, faites, sur 1 3 stations, pendant le calme des images, et qui ont dù être regardées comme le fondement de mes recherches. Il fallait maintenant en déduire 7 1 équations de condition, pour l’évaluation des différentes inconnues à déterminer. Dans des calculs de ce genre, on aime à éviter les inconnues primitives, en leur substituant une valeur approxiniée-t- une correction à trouver. J’eus l’avantage ùe pouvoir tirer profit des hauteurs des 5 sommets, qu’avait trouvées M. Sa witch par une voie très ingénieuse, en supposant que, pour deux sommets observés simultanément, il y eut un même coefficient de la réfraction. Or, les sommets ayant été observés simulta- nément de plusieurs stations, et pour lesquelles les distances horizontales variaient considérablement, M. Sawitch parvint successivement à éliminer les différentes réfractions et à trou- ver des valeurs assez exactes de la hauteur. Les chiffres trou- vés par M. Sawitch me pouvaient fournir une connaissance au moins approximative de la réfraction qui avoit eu lieu dans chaque observation isolée , et par là me conduire à un juge- ment général sur la marche de ces réfractions. Soit; H-t-dHla vraie hauteur du sommet au-dessus de la Mer Noire, H étant le chiffre dopné parM. Sawitch; S la hauteur définitive de l’ instrument, donnée par le nivellement; H—S = u; C l'arc géodésique compris entre l’objet et la station, et donné par la distance horizontale et le rayon de courbure; D la chorde linéaire de cet arc, prise à la hauteur de l’instrument; z la distance au zénith observée: nous faisons u = u cos jC ; d — u sin | C tai1g q=~F^~d' ~' = 90°-t- hC — q; et nous aurons dH — z — D sin 1 la réfraction angulaire observée, u = — , le coefficient observé de la réfraction. 1 C 18. J’ai fait ce calcul des q pour toutes les 118 observations , tant normales que troublées, et qui se subdivisent en 73 ob- servations matinales et 45 faites l’après-midi. La comparai- 353 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 354 son de ces fi ou q, a conduit aux conclusions suivantes, en négligeant d'abord la correction dH. 1) Les 50 observations d’été donnent pour le coefficient de la réfraction normale la valeur moyenne fi = 0,072. En séparant les observations en deux groupes, on trouve réfraction normale est cependant intimement liée avec la marche journalière de la température. C’est dans ce dernier point que j’espérais trouver la clef qui devait conduire à une connaissance plus exacte de la réfrac- tion terrestre. par les 25 observations de l’après-midi, fi — 0,069, » » 25 » du matin, fi = 0,075. La distance de l'objet et la différence en hauteur, plus ou moins grandes, n’agissent que très faiblement sur ]a valeur de p. Beschtau élevé de 4600 pieds donne le même fi , que les quatre cimes dominantes qui vont jus- qu’au delà du quadruple de hauteur. 2) La valeur moyenne (i = 0.072 est plus petite que le fi = 0,088, trouvé également en été par les observa- tions du nivellement. 3) Les observations de l’Elbrous faites en hiver donnent pour la réfraction normale fi = 0,092, plus fort que le fi d’été. 4) Les perturbations de la réfraction, dans les objets très éloignés et très élevés, suivent la marche indiquée plus haut pour les observations du nivellement. Le matin commence, au lever du Soleil, par une perturbation po- sitive; suit le calme de l’image avec la réfraction nor- male; puis la perturbation négative, et qui continue jus- qu’à l’heure de l’après-midi, où se montre le calme de l’image accompagné de nouveau d’une réfraction normale, mais qui change plus lard par une perturbation positive. 5) La valeur angulaire K de la perturbation n’est point du tout, au même instant, la même pour les différents ob- jets, car elle dépend en premier lieu de l’élévation li- néaire, plus ou moins grande, du rayon visuel au-dessus du sol. Prèsque toujours les cimes élevées se présen- tent de sorte, que la ligne droite qui les joint à l’oeil, monte au-dessus du sol plus rapidement, que pour un objet d’une petite élévation. Les ondulations des sommets élevés sont moindres que celles des objets plus bas. Aussi, par cette raison , les perturbations K qu’ont manifestées les 4 cimes dominantes, ont-elles été, sans exception, plus faibles que celles qu’éprouvait Beschtau, quoique dans une distance bien plus petite. D’où suit que la per- turbation de la réfraction est un phénomène tout à fait local, et modifié surtout par la nature et la forme du sol qui s’étend depuis l’oeil jusqu’à l'objet. Enfin, comme il est impossible d'introduire le terrain dans les formules, les réfractions troublées se soustraient à l’ analyse ex- acte, quoiqu’elles suivent une marche bien prononcée. •€) Le calme de l’image dure , surtout pour les sommets élevés, assez longtemps, pour faire voir, que pendant le calme lui-même, la réfraction subit encore une petite va- riation, de sorte que fi diminue peu à peu le matin, et .augmente l’après-midi. Cette inconstance apparente de la 19. Supposons que le coefficient fi de la réfraction terrestre normale soit, à l’analogie de la réfraction astronomique, dans des distances zénithales pas trop grandes, proportionnelle à la densité de l’air au lieu de l’observation; et nous aurons, en désignant par X le coefficient correspondant à une hauteur moyenne b du baromètre et à une température moyenne t° R., la valeur fi du coefficient, pour B du baromètre et 7’ du ther- momètre, par: 1 -+- 0,0045 r N 1 -+- 0,0045 TJ ’ I. Pour voir si cette formule satisfait ou non à l’expérience, j’ai arrangé les 71 valeurs ,u, données par nos matériaux, selon les températures. Puis, en les réunissant à 5 groupes, j’ob- tins les valeurs moyennes que voici: B pouces angl. T Réaum. P pour b = 29,00 fi = U calculé par la formule II. 29,188 -h 21J7 0,06793 0,06750 0,06750 29,265 -4- 19,15 0,07038 0,06974 0,06954 28,593 -4-16,17 0,07316 0.07420 0,07242 29,007 -4- 14,53 0,07503 0,07501 0,07400 28,436 - 2,22 0,09340 0,09524 0,09524 La dépendance mutuelle entre les p et les T saute aux yeux , par les chiffres de ce tableau. Il y a ici., depuis — t- 21°, 77 jusqu’à — 2°,22, une variation Ap = 0,02774, tandis que la formule I. ne donne que 0,00736. Pour faire coïncider les deux extrêmes fi , il faudrait changer l’expres- sion en : 1 -4- 0,0165 1 \ 1 -h 0,0165 rr IL formule qui représente d’assez près tous les cinq fi. Ce calcul nous montre, que l’effet qu'exerce la température sur le coeffi- cient de la réfraction terrestre normale, est presque le quadruple de celui qu’il a sur la densité de l’air. 20. Dèsque j’eus appris, par le calcul précédent, que la ré- fraction terrestre normale n’est pas proportionnelle à la den- sité de l’air, la forme des expressions I et II manquait de sig- nification, et il fallait choisir une autre forme de fi. Or, en partant des deux suppositions, tout -à-fait logiques, à ce que je crois, savoir: 23 355 Bulletin physico - mathématique 1) que la réfraction est proportionnelle à la hauteur du ba- | romètre sur le lieu de l'observation, 2) qu’une diminution de température d’un degré augmente la réfraction chaque fois d’une même portion aliquote; j’obtins pour le coefficient y, l’expression; - t T T[[ P = A -£ {l Y) ■ m La comparaison des quatre y d’été, du tableau précé- dent, entre eux; et puis de la moyenne de ces quatre y d’été avec le y d’hiver, me donnèrent les deux valeurs suivantes; la première, I ~\~y = 1 ,0 1562, la seconde, 1 -+-y — 1,01427. Il s’agissait maintenant d’une discussion plus rigoureuse des matériaux, et dans laquelle les différentes hauteurs des cimes entraient comme quantités inconnues à déterminer. Ayant donné les détails de calcul dans le traité que j'ai pu- blié en tête de l’ouvrage sur l’expédition, je me borne ici à indiquer la marche générale de mon travail et à donner les résultats finaux que j’en ai pu déduire. 21. Je commençai par évaluer les coefficients de flexion f, des trois instruments employés à la mesure des angles verticaux, à l’aide des latitudes déterminées par l’observation d’étoiles qui passaient des deux côtés du zénith, et par la comparaison des angles verticaux terrestres, mesurés, sur les différentes stations du nivellement, successivement par deux astronomes. J’ai trouvé que les distances observées z étaient a remplacer par z —J— f, savoir ; par z -t- 1 " I rp 0,3 pour l’instrument E, » z — 2, 2 =p 0, G » » S , » z — 6,6 =p 1,2 » » F. Les corrections f ont été employées également dans le calcul définitif du nivellement entre les deux mers, quoiqu’elles disparaissent du résultat final. Ayant changé les 71 différents z en autant de z -+- f, je formai un tableau général des ma- tériaux, en ajoutant les valeurs auxiliaires exactes, de l’arc géodésique compris C, de la chorde D , et de la hauteur S de la station, pour toutes les 13 stations et les 5 objets. Maintenant je choisis la voie inverse de celle que j’avais suivie jusqu’à présent. E11 partant des valeurs approxi- mées X = 0,073689, pour b = 29,00 pouces et 16°, 0 R, y = 0,015723 et des hauteurs définitives S des stations, j’ai calculé, pour les 71 observations, toutes les réfractions angulaires ç, eu égard aux indications du baromètre et du thermomètre, don- nées pour chacune. A l’aide des réfractions, je parvins à la hauteur linéaire //des objets, par les formules; 356 h = 90° — [z -+- f-h- q), angle d’élévation, // sin (A -1- i C) co s (A -f- C) ’ H— S -v- u. C’est ainsi que j’ai obtenu 8 valeurs de la haut. H1 duBeschtau,dont la moy. était M1, 11 29 15 8 ■ II11 de l’Elbrous Occ. Hm » » Or. HIV du Kasbek, IIy de Y Anonymus 3/", MIU, Miy, My Désignons à présent les vraies hauteurs des 5 sommets par M1 - h- y1, M 11 -+- y 11 , My -+- yy, f X \ la vraie valeur de X par 0,073689 (^1 h- •> la vraie valeur de y par 0,01 5725 h- tj, et nous aurons par Beschtau 8 équations de condition de la forme y1 ~ t-px -t- qi] = n, et ainsi de suite pour les autres objets, en prenant y11, y111, yiy, yv. Dans ces équations n signifie II — M. la différence de chaque hauteur calculée à sa moyenne, et les coefficients p et q sont déterminés par V 9 100 . D . sin I ", P (T- 16)_ g 101,5725 ’ La résolution des 71 équations devait conduire à l’évalua- tion des 7 inconnues quelles contiennent, savoir y1, yn, yIIT, yiy, yv> x et ri . 22. Pour opérer une résolution rigoureuse, il fallait encore as- signer à chaque équation son poids qui dépend de J erreur probable du chiffre n = observ. — calcul. Dans ces détermina- tions des erreurs des équations, il faut toujours partir des quantités directement observées, et en déduire les erreurs prob, des n, en poursuivant la voie; par la quelle n se déduit de la quantité observée, qui est dans notre cas, la distance zénithale. U s’agissait donc d’évaluer, en premier lieu, 1 er- reur prob, de z-i- f, en y sous-entendant non seulement les inexactitudes commises de la part de l’instrument et de l ob- servateur, mais aussi les irrégularités accidentelles que pré- sente l’objet de l’observation lui-même. Proprement dit, de telles irrégularités n’existent point, car les phénomènes de la nature suivent des lois précises. Mais, souvent, notre connais- sance de ces lois est imparfaite, ou au moins les données nous manquent pour appliquer une théorie complète aux phéno- mènes spéciaux. C’est ainsi que 1 expression de la refraction Q = C . X y ( î -4-7) 1 ~ 1 , dont je me suis servi , ne peut-être considérée que comme une approximation a 1 expression ex- I acte de la réfraction. Les réfractions effectives, par consé- 357 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. quent, en s’éloignant plus ou moins de la formule, nous pré- senteront des irrégularités apparentes du phénomène. En désignant maintenant l’erreur probable de l’observation de z par a, celle de la flexion appliquée par /?, et la valeur probable de l’irrégularité angulaire de la réfraction p par a, nous aurons, pour l’angle d’élévation A = 90° — ( z -+- f-+- ç), l’erreur probable totale ip par-. ip2 =or-t-ß2-+- a2 = d2 -j- a2. Dans cette expression nous avons: pour F, a = É,6, ß = p2, d’où 8 2 = 4,00, S, a = 1,6, £—0,6, 82 = 2,92, S, a — 1,1, £ = 0, 3, 82 = ! ,30. Reste l’évaluation d’w. Je fais e> = 6q, c.-à-d. je suppose que l’ irrégularités de la réfraction est une portion aliquote 0 de sa valeur angulaire, portion qui peut varier pour des cir- constances essentiellement différentes. Sous ce dernier point de vue, j'ai divisé les observations en trois groupes, pour lesquels j'ai trouvé, par plusieurs résolutions successives des équations, les valeurs suivantes de 0: pour les observations de l’après-midi en été, 0 = 0,01375, >• « « du matin » 0 = 0,01692, • >1 » d’hiver à Stavropol 0 = 0,03524. La comparaison des deux premiers 0 démontre, que les irré- gularités accidentelles des réfractions sont un peu plus fortes le matin, que l’après-midi, ce qu’il fallait attendre, d’après les caractéristiques de l image. La grande valeur de 0, pour les observations de Stavropol, s’explique entièrement de l’o- mission des caractéristiques, qui a dû produire un mélange des irrégularités accidentelles de la réfraction normale avec les perturbations périodiques de chaque jour. T p ayant été trouvé, nous avons, pour chaque équation de condition y -+- px -+- qrj = », l’erreur probable en n, par r t // t f r m J t = ipD sin 1, et le poids de l’équation g= — • 23. Avec ces données, j’ai entrepris la dernière résolution des équations, pour arriver aux valeurs définitives de 8 incon- nues: y1 ■ ■ ■ yl\ oc, x et rj, en séparant la correction x pour les 4 sommets très élevés, et œ pour le Beschtau de petite hauteur. Le tableau sui- vant présente les résultats obtenus en ajoutant ces 8 correc- tions aux valeurs supposées de M1... My, A et y. Hauteur des sommets du Caucase au - dessus du niveau de la 31er Noire pieds anglais. Beschtau 4589,8 z+z 0,8 Elbrous cime occidentale 18523,6 z+: 6,6 Elbrous il orientale 18453,0 + 6,6 Kasbek 16553,4 5,1 Anonymus . 16941,0 zfi 4,9 358 Les erreurs probables que je donne ici, sont dérivées de la réunion des erreurs des différentes sources possibles, qui sont: a) l’incertitude de l’observation, y compris l’incertitude de la flexion; b) l’irrégularité accidentelle de la réfraction; c) et d) l’incertitude qui est restée dans les valeurs finales de X et y; e) l’erreur dans la hauteur des stations d’observation; f) l’incertitude des distances horizontales, déduites des opérations géodésiques. Coefficients de la réfraction terrestre normale , pour b = 29,00 pouces et t—-+- 16°,0 1t. Par les 4 cimes élevées X = 0,07153 rp 0,00078, par Beschtau X = 0,07376 0,00074, 1 h-/= 1,014819 + 0,000859. 24. Nous avons à présent à comparer les valeurs de X que nous venons de trouver, aux deux autres X qui ont été déduits des observations du nivellement entre les deux mers. Mais ces deux X réclament encore une correction pour les flexions de's instruments employés , dont M. Sabler n’avait pas tenu compte, et qui changent A = 0,088 en, A = 0,10060, pour les distances C= 115^5, A =0,08140, il I. I' C— 230,7. Voici maintenant les 4 valeurs de A, avec les erreurs pro- bables auxquelles elles sont sujettes, et avec l’élévation mo- yenne A du rayon visuel au-dessus du sol, exprimée en pieds anglais: A. A=0, 10060 hP 0,00370 16 pieds x A= 0,081 40 + 0,00180 42 » J par A=0, 07376 + 0,00078 1765 .. A=0, 07153 0,00074 8435 » les obs. du nivellem. » n du Beschtau, « » des 4 cimes. L’élévation moyenne A a pu être évalue avec la précision d’un couple de pieds, pour les petites distances du nivelle- ment. Pour les observations des montagnes, l’évaluation de A aurait réclamé des profils compléts du terrain, depuis l'in- strument jusqu’au sommet de la montagne. Au défaut de ces profils, j’ai substitué pour A la demi -différence de hauteur entre la station et la montagne, ou la moyenne des £ (H — S). L’inspection des quatre valeurs A nous indique clairement, que l’élévation du rayon visuel au-dessus du sol exerce une petite influence sur A, de sorte que ce coefficient augmente, indépendamment de B et T, pour une diminution de celte élé- vation. Pour embrasser donc les quatre A sous une expression gé- nérale, je fais 359 Bulletin pii y sico - mathématique 360 où x est l,n nouveau coefficient à déterminer, et a un nombre constant de pieds, introduit afin que X ne devienne point in- fini, pour A=o. Nos quatres valeurs de A, dûment combinées, conduisent à une petite valeur négative a = — 4,0, qui est impossible parce que a doit être positif. J en tire la conclu- sion que la valeur positive d'« est tellement petite, qu elle disparaît dans les quatre équations à côté des erreurs qui sont dans les A. Par cette raison, je fais a = o; et j’obtiens, en employant les moindres carrés, par la combinaison des 4 valeurs de X, eu égard aux erreurs probables de chaque X, X= 0,07283 h= 0,000535 -h 0,42586 =p 0,04904 i ? valeur qui répond à b = 29,00 pouces angl., ett = + 16°,0 R. le plus simple, m’a servi de guide. Si mon travail a con- duit à un résultat positif, je le dois à l’exactitude et au grand nombre d’observations qui embrassaient des ob- jets d’une élévation, depuis peu de pieds jusqu’au de- là de 18000 pieds. 2) L’expression du coefficient p , que j’ai choisie, suppose que la réfraction normale terreste est, comme celle des astres, proportionnelle à la hauteur du baromètre sur le lieu de l’observation. L’élévation des stations d'observa- tion n’ayant varié que depuis 480 à 1800 pieds, il est à désirer qu’on puisse examiner et, s’il le faut, corriger celte supposition, à l’aide d’observations faites en des stations d’une hauteur plus considérable. 26. L’expression complète de est par conséquent : la réfraction terrestre normale p , = (0,072383 h- °^) err. pr. rp 535, =p 4904, B 29,00 1,014819 (16 J) (G), qz 819. Dans cette formule, A est l’élévation moyenne du rayon visuel au-dessus du sol, exprimée en pieds anglais — russes. B la hauteur du baromètre en pouces anglais, réduite à la température 0° du mercure. T la température de l’air sur le lieu de l’observation, échelle de Réaumur. Adaptons encore cette formule à d’autres unités de mesure. A étant exprimé en mètres , B en millimètres , T en degrés cen- tésimaux: nous aurons w = (o, 07283 h- . __?L_ . 1,011838 {‘° T) • A étant exprimé en Toises de France , B en lignes du police français, et T en degrés centésimaux : ('20 — T) " = (°'°7283 -• n • ^ 1 1 838 A étant exprimé en pieds anglais , B en pouces anglais , T en degrés de Fahrenheit: ß = (o, 072383 -f- ) • JL- . 1,006559 (G8 ~ T). \ AJ 29,00 2T. Jetons finalement un coup d’oeil sur la marche de notre recherche et sur les résultats. 1) J’ai suivi, dans ma recherche, la voie empirique; mais la consideration de la nature du phénomène, dans son état 3) Si nous considérons la courbe du rayon visuel, entre deux points de hauteur très différente, l’angle que forme la tangente avec la chorde, ne peut être le même aux deux extrémités, c.-à-d. il faut qu’il y ait une réfraction plus grande au point inférieur et une plus petite au point su- périeur. Notre formule remplit cette condition, en ce que le coefficient p dépend de la hauteur du bai’omètre sur le lieu de l’observation. La diminution de la tempéra- ture, par suite de l’élévation, tend cependant à égaliser les deux réfractions. Imaginons une observation réci- proque entre deux instruments, placés l’un sur le sommet du Chimboraço, et l’autre au niveau de l’Océan, nous au- rons avec les données que cite Ramond dans son célèbre mémoire; Sur la formule barométrique , 1811, p. 35 et 234, A étant 2940 mètres: au niveau de l’Océan /{ = 0,07009, pour B = 336,4 lign. de Fr , T— -t- 25°, 3 C. ; au sommet du Chimboraço p'= 0,04671, pour B'= 166,9 » » <> T— — 1,6 1$^ et nous voyons — = 0,V96, mais — = 0,666. 11 reste cependant encore, quant aux p, à examiner la formule, par des observations effectives et qui doivent être faites simultanément sur deux points de hauteur très différente, après avoir déterminé la hauteur relative des deux points à l’aide d’une opération, dans laquelle l’in- certitude sur la réfraction cesse d’être nuisible, par une subdivision de la différence totale de hauteur en un nombre suffisant de portions, à l’aide de stations trigo- nométriques intermédiaires. 4) On pourrait croire que, dans l’expression X = 0,072383 -i j il y ait une incertitude grave, a cause ou A pieds J second terme, basé sur une hypothèse qui n’est pas ri- goureuse. Pour fixer le jugement, je donnerai une petite table des p correspondants aux valeurs successives A: de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 362 361 A = = A — a = pieds 10 0,11497 pieds 2000 0,07260 20 0,09368 4000 7249 30 8658 6000 7245 50 8090 8000 7244 100 7664 10000 7243 200 7451 12000 7242 500 7323 14000 7241 1000 7281 16000 7241 Cette table nous fait voir, que l’influence qu’exerce A sur le coefficient A, n’est considérable, que pour des élé- vations très petites du rayon visuel. Mais dans ce cas, l’arc géodésique C étant également petit, l’influence de l’incertitude reste toujours très insignifiante. On voit p. e. de Ponlkova la flèche de la cathédrale St. -Pierre et Paul à St.-Pétersbourg, dans une distance de 19 verstes. L’élévation moyenne du rayon visuel au-dessus du sol est de 200 pieds, pour un instrument élevé de 5 pieds au - dessus du vestibule de l’observatoire. Pour B = 30,00 pouces angl. et T=-\- 16°, 0 R., nous aurons la ré- fraction angulaire, par la formule complète ç = 49^13, en négligeant le second terme, ç = 48,08. La différence est de 1^05 et produit 4 pouces sur la hauteur de la flèche. Il s’en suit que le second terme est plutôt d’un intérêt physique que géodésique, surtout parce que, dans les nivellements géométriques, où il y a des A de peu de pieds, la réfraction s’élimine par l’ob- servation à mi-chemin. 5) La température de l’air joue le rôle le plus important dans le calcul de la réfraction normale. Pour chaque degré R. de température, la réfraction change de 0,0 148 19 de sa valeur, tandis que la densité de l’air subit une va- riation de 0,0045. Le coefficient thermomètriques de la réfraction est 3,29 fois le coefficient therm, de la densité de l’air. Or, il est évident que la réfraction terrestre ne dépend pas tant de la densité de Pair sur le lieu de l’observation, que du décroissement plus ou moins ra- pide de la densité dans les couches successives de l’air. La réfraction doit être plus grande en hiver, surtout par- ce que le décroissement de la température, avec la hau- teur, est moins rapide qu’en été. 6) Examinons en dernier lieu quelle est l’exactitude que donne l’emploi de notre formule, pour le calcul de la hauteur linéaire. Il s’agit ici de l’influence qu’exerce l’irrégularité accidentelle de la réfraction. Prenons les observations d’après-midi qui sont les plus favorables, parce que le calme de l’image y est le plus parfait, et dure plus longtemps. Notre recherche a indiqué que, .oour une telle observation , l’écart probable entre la 1 l réalité et la formule, est 0,01375 ç ou — q. Or la ré- fraction change de 0,01482 = —7 pour 1° R. du thermo- bo mètre; d'où suit que l’incertitude de la formule, dans chaque cas spécial, toujours en supposant le calme de l’image, est plus petite que l’influence qu’opère le chan- gement d’un degré dans la température. La table sui- vante, calculée pour A=0,0724, donne l’erreur probable d’une hauteur trouvée à l’aide de notre expression de fi, pour les distances depuis C = 0° 10 jusqu’à C = 2° 0'. C = Distance horiz. Err. prob, de la hauteur calculée. C = Distance horiz. Err. prob, de la hauteur calculée. verstes pieds verstes pieds 0° 10' 17,3 0,2 1° 10' 121,4 8,6 20 34,7 0,7 20 138,8 11,2 30 52,0 1,6 30 156,1 14,2 40 69,4 2,8 40 173,5 11,5 50 86,7 4,7 50 190,8 21,2 1 0 104,1 6,3 2 0 208,2 25,2 28. Les tables suivantes serviront à faciliter le calcul de la réfraction terrestre normale = ç>. ç—ftC,oùC est l’arc géodésique entre l’observateur et 1 objet, fi =1.11. III Log. I = 8,85964 h- (16 — T ) . 0,0063886, si la température de l’air = T° Réaumur, = 8,85964 ~t- (20— f ) . 0,0051 109, si la température de l’air = T 0 Cent. = 8,85964 -+- (68— T") . 0,0028394, si la température de l’air = T"°Fahrenh. Lg. 11 = Log. B — 1,46240, si la hauteur du baromètre = B pouces angl. = Log. Br — 2,51392, si la hauteur du baromètre = B' lignes franc. = Log. Bn — 2,86722, si la hauteur du baromètre — J?" millimètres. Les hauteurs barométriques étant réduites a la température 0° R. du mercure. 5,8834 A 0,92007 A' 1,7932 y Si la hauteur moyenne du rayon visuel au-dessus su sol est A pieds angl. » « A' toises. » » A" mètres. Log. 5,8834 = 0,76963;: Log. 0,92007 = 9,96382; Log. 1.7932 = 0,25364. 363 Bulletin physico mathématique 364 Table du Log. I four T° Reaumur. Therm. F. log. I Therm. R. .32° 31 30 29 28 27 2G 25 24 23 22 21 20 19 18 17 1G 15 14 13 12 11 10 log. I Therm. R. log. I Therm. R 9,16G3 9,15‘I9 9,1535 9,1471 9,1407 9,1343 9,1280 9,1216 9,1 152 9,1088 9,1024 9,0960 9,0896 9,0832 9,0768 9,0705 9,0641 9,0577 9,0513 9,0449 9,0385 9,0321 9,0257 10° 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 1 2 o O 4 5 6 7 8 9 10 11 12 log. I 9,0257 9,0194 9,0130 9,0066 9,0002 8,9938 8,9874 8,9810 8,9746 8,9682 8,9619 8,9555 8,9491 8,9427 8,9363 8,9299 8,9235 8,9171 8,9108 8,9044 8,8980 8,8916 8,8852 12° 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 Table du Log. L pour 7' '° Fahrenh. 8,8852 8,8788 8,8724 8,8660 8,8596 8,8532 8,8469 8,8405 8,8341 8,8277 8,8213 8.8149 8,8085 8,8021 8,7958 8,7894 8,7830 8,7766 8,7702 8,7638 8,7574 8,7510 8,7446 28 27 26 25 24 23 22 21 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 Ï 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 9,1322 9,1294 9,1265 9,1237 9,1209 9,1180 9,1152 9,1123 9,1095 9,1067 9,1038 9,1010 9,0982 9,0953 9,0925 9,0896 9,0868 9,0840 9;0811 9,0783 9,0754 9,0726 9,0698 9,0669 9,0641 9,0612 9,0584 9,0556 9,0527 9,0499 9,0470 9,0442 9,0414 9,0385 9,0357 9,0328 9,0300 9,0272 9,0243 9,0215 9,0186 9,0158 9,0130 9,0101 9,0073 Therm. F. 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 log. I 9,0073 9,0044 9,0016 8,9988 8,9959 8,9931 8,9902 8,9874 8,9846 8,9817 8,9789 8,9760 8,9732 8,9704 8,9675 8,9647 8,9618 8,9590 8,9562 8,9533 8,9505 8,9477 8,9448 8,9420 8,9391 8,9363 8,9335 8,9306 8,9278 8,9249 8,9221 8,9193 8,9164 8,9136 8,9108 8,9079 8,9051 8,9022 8,8994 8,8966 8,8937 8,8909 8.8880 8,8852 8,8824 Therm. F. log. I 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 ■ 78 ■ 79 ■ 80 - 81 - 82 - 83 - 84 - 85 - 86 - 87 - 88 89 - 90 - 91 - 92 - 93 - 94 - 95 - 96 - 97 - 98 - 99 -100 -101 -102 -10.3 -104 8,8824 8,8795 8,8767 8.8738 8,8710 8,8682 8,8653 8,8625 8,8596 8,8568 8,8540 8,8511 8,8483 8,8454 8,8426 8,8398 8,8369 8,8341 8,8312 8,8284 8,8256 8,8227 8,8199 8,8170 8,8142 8,8114 8,8085 8,8057 8,8028 8,8000 8,7972 8,7943 8,7915 8,7886 8,7858 8,7830 8,7801 8,7773 8,7745 8,7716 8,7688 8,7659 8,7631 8,7603 8,7574 Therm. F. log. 1 Therm. F. log. I Therm. F. log. I - 40° - 39 - 38 - 37 - 36 9,1663 9,1634 9,1606 9,1578 9,1549 - 36° - 35 - 34 - 33 - 32 9,1549 9,1521 9,1492 9,1464 9,1436 - 32° - 31 - 30 - 29 - 28 9,1436 9,1407 9,1379 9,1351 9,1322 Troisième partie. Notices historiques sur l’ Hypsometrie Caucasienne. Le Caucase est rattaché à la mythologie des anciens Grecs, par la tradition sur Prométhée, inconnue à Homère, mais mentionnée par Hésiode. Ce poète ne connaît cependant pas encore le Caucase, et nous rencontrons ce nom pour la pre- mière fois chez Éschyle et Hérodote. Le conquérant Ma- cédonien ne vit point cette chaîne. Les Romains prirent con- naissance de ces montagnes du temps des campagnes contre Mi- thridate. Les notions sur le Caucase qu’avaient acquises les Grecs, surtout par leur commerce du Pont-Euxin, furent très imparfaites, car Ptolémée assigne à cette chaine une latitude de 47°, qui diffère de 4-1 degrés de sa latitude moyenne. Sur la hauteur linéaire du Caucase il n’y a, dans les auteurs clas- 365 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 366 siques, aucune indication distincte. Hérodote, après avoir dé- crit la Mer Caspienne comme terminée du côté ouest par une chaîne de montagnes, et du côté est par une plaine immense, et dont l'étendue est inconnue, dépeint cependant le Caucase dans les termes suivants d'une précision (I. 203) distinguée: «Le Caucase qui est la plus grande des montagnes par la multi- tude, et la plus élevée par la hauteur de ses cimes.« Aristote, dans Tin fameux endroit de ses Meteorologien, pour prouver l'é- lévation considérable du Caucase, rapporte deux faits: sa vi- sibilité du Bospore Cimmérien et la circonstance, que les sommets en sont éclairés pendant quelque temps avant le lever et après le coucher du Soleil. Voyons comment les Géo- graphes du 17me siècle ont abusé de ce passage d’Aristote, pour évaluer la hauteur du Caucase par un calcul savant. Claramontius (Chiaramonte), antagoniste du Système coper- nicain, de Tycho et de ses grands contemporains Keppler et Galilée, dans un ouvrage: De altitudine Caucasi , publié à Paris en 16V9 par Naudaeus et réimprimé parmi ses Opus- cula varia malhemalica, Bononiae 1053, déduit, de l'illumination nocturne du Caucase, la hauteur extravagante de 165 à 5 SG milles d’ Italie , ou entre DUO mille et 3 millions pieds. Ric- cioli, dans sa Geographia reformata de 1G72, p. 202, donne une réfutation de Cl ara mon ti us, dont il désigne l’opinion comme ultra omnium sapientium fidem , en démontrant que Cla- ramontius a mal compris le passage d’Aristote. Mais de son côté, en partant de l’assertion du Stagirite, que le Caucase est visible du Bospore, il trouve le minimum de hauteur à as- signer au Caucase =94 mille pieds de Bologne, chiffre qui est le quintuple du vrai. C’est qu’il regarde le Caucase comme une montagne isolée, sans soupçonner qu’il forme une chaîne d’une étendue considérable. Son calcul a pour base, qu’il y a entre le Bospore et le Caucase, selon la Géographie de Ptolé- mée, une différence de 30 en latitude et de 12° en longitude, d'où il déduit une distance de 8° 42 du grand cercle, qui lui donne la hauteur indiquée; tandisque, dans la nature, il n’y a pas même 45 de distance entre le Bospore et les premiers sommets du Caucase. On voit dans quel état se trouvaient les connaissances hypsométriques vers la fin du Î7 siècle. Les mesures barométriques du père Feuillée et surtout les opérations géodésiques des savants de Paris, faites en France et au Pérou etc., ayant fourni nombre de hauteurs assez ex- actes, pour d autres régions de la terre, le Caucase tomba presque dans l’oubli, malgré les voyages des savants de Rus- sie, qui avaient en vue plutôt l'histoire naturelle et l’élhno- graphie que l’hypsométrie. Men tel le, dans sa Cosmologie élémentaire , édition de 1785, cite p. 198, le Pic d’Adam, ile de Ceylan, le Pic de Ténérif et le Chimboraço comme les plus hautes montagnes connues. Le Caucase disparaît pour quel- que temps de la liste des montagnes d’un rang distingué. Bans V Annuaire du bureau des longitudes de 1 8 1 3, une hauteur de 1762 mètres est donnée pour l'Elbrous, chiffre dont je n’ai pas pu trouver l’origine. Cet état d’humiliation a continué pendant 12 autres années, car le même chiffre se lit encore dans l’Annuaire de 1824. L’année suivante élève le Caucase au rang des montagnes de première classe, car il donne a l’Elbrous 5G52 mètres, chiffre presque parfaitement exact, dû aux opérations trigonométriques de M. de Wisniewsky, et qui s'est maintenu jusqu’en 1830. L’Annuaire de 1831 ra- baisse l’Elbrous de G43 mètres, en lui assignant une hauteur de 5009 mètres, chiffre inexact, mais qui a été conservé dans les volumes suivants de l’Annuaire, jusqu’à l’époque actuelle. Le voyage d’Engelhardt et Parrot II, entrepris en 1811 et publié en 1815, donna la première connaissance précise de la hauteur considérable du Caucase. Parrot fit l’ascension du Kasbeck jusqu’à la hauteur de 21G8 toises, déterminée à l’aide du baromètre; mais il n’atteignit pas le sommet de la montagne. Puis il estima, d’un point de la plaine où il put distinguer sa station et le sommet, qu’il fallait ajouter 240 toises, pour avoir la hauteur totale du sommet. C’est ainsi qu’il fixa la hauteur du Kasbeck à 2408 toises ou 4694 mè- tres, trop faible de 180 toises ou 351 mètres, apparemment par une erreur dans l’estime de la partie l'estante. Le travail de M. de Wisniewsky date des années 1812 et J 813, et présente un exemple d’une application ingénieuse de méthodes plutôt astronomiques à un problème de géodé- sie, méthodes dignes d’être rappelées au souvenir des savants et d’être imitées par des voyageurs qui ne sont pourvus que d'un instrument de réflexion et de quelques chronomètres. L’Elbrous s’était présenté à la vue de M. de Wisniewsky sur trois de ses stations géographiques, à Stavropol, dans une distance de 180 verstes,à Konstantinogorskaïa, distance de l’El- brous=85 verstes, et à Kislovodskaïa, distance de 63 verstes. Sur chacune de ces trois stations il observa la distance angu- laire entre le sommet de la montagne et le Soleil, à différentes heures du jour, une fois le Soleil étant près de l’horizon, une seconde fois à l’heure. où le Soleil passait par le vertical de la montagne. Ces observations combinées entre elles, et avec les corrections de l’horloge que lui avaient données les hauteurs correspondantes du Soleil, lui fournirent l’azimut absolu et la distance zénithale de la montagne. Les azimuts obtenus sur les trois stations, combinés avec la position géographique relative de ces stations, qu’il avait déterminée à l’aide du même sextant et de ses deux chronomètres, lui donnèrent, avec les dimensions connues de l’ ellipsoïde terrestre, la dis- tance linéaire entre la montagne et les stations, et la position géographique de l'Elbrous, déterminations pourvues d’un con- trôle par l’accord de l’intersection des trois lignes. Enfin la distance horizontale et l’angle d’élévation conduisirent à la hauteur du sommet de la montagne au-dessus de la station, eu égard à la réfraction terrestre dont il supposa le coefficient = 0,08, selon Delambre, et à la figure sphéroïdique de la Terre. Des observations barométriques, faites simultanément à Astra- khan et sur les trois stations et avec des baromètres compa- rés entre eux, donnèrent la hauteur des trois stations au- dessus de la Mer Caspienne. Quant au niveau de ce bassin immense, il le trouve de 43 toises au-dessous de celui de la Mer Noire, chiffre qu’il déduit des observations de la hauteur absolue du baromètre faites en 1811 à 18S3 à Astrakhan par Bulletin PH ysico-mathématiqïje 368 367 Lokhtine, et de trois jours d'observations correspondantes, faites par lui-même et Lokbtine sur les bords des deux mers. De toutes ces données il parvient au résultats suivants: baut, de la cime orient, de l’Elbrous = 2878 tois. » occid. » » =2898 » La première hauteur est plus petite de 8 toises, la seconde plus grande d’une toise, que le résultat définitif donné par notre expédition. La partie barométrique est apparemment, et par sa nature, la seule partie faible de l’excellent travail de M. de Wis- niewsky. Déjà la différence de 43 toises entrée le niveau des deux mers est trop forte de 29 toises ; et il est difficile à esti- mer l’erreur qui peut avoir lieu dans les hauteurs des deux stations principales, Konstantinogorskaïa et Kislovodskaïa, relativement à Astrakhan qui en est éloignée de près de 400 verstes. Quant à la partie géodésique, il faut remarquer, que le coefficient de la réfraction terrestre 0,08 est trop fort, pour deux stations qui ont une élévation de 275 et de G00 toises au-dessus de l’Océan, et pour des observations faites en juin , entre midi et deux heures. En supposant une tempé- rature seulement de 18° R., et avec la hauteur du baromètre de 26,4 et 24,3 pouces, qui conviendrait à l’élévation, notre formule donnerait le coefficient de la réfraction normale 0,067 et 0,062. Mais la réfraction effective a dû être plus petite que la réfraction normale, par la perturbation négative qui a lieu à l’heure indiquée, antérieure à l’époque du calme. Or, en remplaçant le coefficient 0,080 par p = 0,065 et 0,060, nous aurons à ajouter à la hauteur de l'Elbrous 10 toises , pour la première station et 7 toises pour l’autre. D’où l’on voit, qu’avec ces données plus exactes, les observations de M. de Wisniewsky conduisent aux chiffres suivants: hauteur de la cime orientale 2917 toises, » » » » occidentale 2937 » ; chiffres trop forts de 31 et de 40 toises. Ce surplus pour- rait être attribué à la détermination barométrique des deux stations; mais il s’explique, au moins en partie, de l’incerti- tude qui a dû rester dans les distances horizontales, évaluées à l’aide de deux lignes dont la longueur et la position relative ont été trouvées par la détermination astronomique des trois extrémités. Quiconque connaît la difficulté d’une telle déter- mination, ne pourra qu’admirer l’exactitude, qu’a su atteindre M. de Wisniewsky, il y a 37 ans, avec son sextant de Troughton et deux chronomètres. BULLETIN DES SÉANCES DE LA CLASSE. Séance du 15 (27) février 1850. Lecture extraordinaire. M. Struve présente de la part de M. son fils, le second Astronome, et lit un Mémoire sur la parallaxe de l'étoile Groombridge 1830. G o m m u n i c a t i o n. M. Lenz communique à la Classe une lettre, par laquelle M. le doc- teur Cruse 11 lui fait part brièvement d’une expérience qu’il a instituée sur l’action de la chaleur solaire concentrée par des lentilles convexes, et à laquelle il a soumis un ulcère syphilitique primaire. M. Cru sell prie l’Académie de vouloir bien prendre acte de ce premier essai d 'Hé- liocaustie. SÉANCE DU i (13) MARS 1 85 0. Lecture ordinaire. M. Holmersen lit une note intitulée: Heber den Artesischen Brunnen in der sogenannten Westbalterie bei Reval. Lecture extraordinaire. M. Baer présente de la part du docteur Gruber, et lit une note ma- nuscrite intitulée : Entdeckung und Beschreibung zweier neuer Bänder am Schädel des Menschen (mit 3 Abbildungen). Correspondance. Le Département du commerce extérieur adresse à l’Académie le ta- bleau des hauteurs du niveau de la mer Caspienne, en 1849. M. A b ich adresse à l’Académie une caisse renfermant des prépara- tions chimiques produites de la soude du plateau de l’Araxe. Il ajoute qu’il a communiqué à M. Fritzsche, dans une lettre, les explications au sujet de celte missive. C o m m u n i c a t i o n. M. Lenz communique à la Classe une lettre, dans laquelle M. le docteur Cru sell lui rend compte de différentes cures électroly tiques du cancer qui, d’après le témoignage de médecins connus, produits par lui, ont parfaitement réussi, et demande la permission de présenter à l’Aca- démie l’un des individus guéris par lui. La Classe ne se croyant pas ap- pelée de porter un jugement en matières médicales, résolut de prendre acte de cette communication et d’inviter M. Cruse 11 de s’adresser avec sa demande aux autorités compétentes. Emis le 12 juillet 1850. [Ci-joint un Supplément.) Æ 192. BULLETIN Tome VIII. LA CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAISIT- l'ÉTEKmtOi KU. Ce Recueil parait irrégulièrement, par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Les abonnés recevront avec le dernier numéro l’enveloppe, le frontispice la table des matières et le registre alphabétique du volume. Les comptes rendus annuels de l’Académie entreront dans le corps même du Bulletin; les rapports sur les concours Démidov seront annexés en guise de suppléments. Le prix de souscription, par volume , est de trois roubles argent tant pour la capitale que pour les gouvernements , et de trois thaler de Prusse pour l’étranger. On s’abonne à St.-Pétersbourg chez MAI. Egg ers et Cie., libraires, commissionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect, No. 1 — 10. Les abonnés des gouvernements sont priés de s’adresser au Comité administratif (KoMUTeri. Ilpais-ienia), Place de la Bourse, avec indication précise de leurs adresses. L’expédition des numéros se fera sans le moindre retard et sans frais de port. Les abonnés de l’étranger s’adresseront, comme par le passé, à Al. Léopold Y’oss, libraire à Leipzig. SOMMAIRE. NOTES. 32. Description de deux nouveaux ligaments dans le crâne humain. Gruber. BULLETIN DES SÉANCES. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. HOTES. 32. Beschreibung zweier neuen Bänder am Schädel des Menschen von Dr. WENZEL GRUBER, Prosector an der medico-chirur- gischen Akademie. (Lu le 1 Mars 1850.) (Alit 3 Abbildungen.) Vielfältige Untersuchungen der Regio staphylo -tonsil- laris , Regio pharyngis und R. pterygo -maxiUaris bei dem Men- schen , führten mich zur Entdeckung zweier neuen, constant vorkommenden Bänder an der Schädel- basis. (Fig. 1. S; Fig.il. ô; Fig. III. 10.) Das innere Blatt des Processus pterygoideus des Keilbeines dient beiden entweder zum Ursprünge oder zur Inseition, von wo aus das eine zur Tuba Euslachii , das andere zum Os petrosum rückwärts und aufwärts verläuft. Am Processus pterygoideus sind dieselben durch den M.cir- cumflexus palati mollis gelrennt. Jenes liegt innen und vorn und hat zu seinem Ursprünge einen eigenen, bis jetzt unbe- rücksichtigt gelassenen Knochenfortsatz, dieses aussen und hinten. Beide Bänder scheinen nur dem Menschen eigen- thümlich zu sein, denn bei mehreren Thieren konnte ich Analoga nur mit einiger Wahrscheinlichkeit, nicht aber mit Bestimmtheit auffinden. Ich habe diese in meinen Vorlesungen für Aerzte und Studierende vorgezeigt und auch einige Präparate darüber der Akademie der Wissenschaften vorgelegt. Im Nachstehenden erlaube ich mir, eine Beschreibung dieser Bänder milzutheilen, so wie deren Zweck und Nutzen zu erörtern. I. Beschreibung des Ligamentum salpingo-pte- rygoideum — Ohrtr ompclen-Flügelband. Fig. I. Bis jetzt war ein eigenes Band der knorpligen Tuba Euslachii unbekannt. Die knappe Anlagerung dieses an die betreffenden Knochen mag die Ursache sein, warum dasselbe so lange verborgen blieb. Zu Anfänge dieses Jahres entdeckte ich dieses Band. Eine ansehnliche Anzahl von Untersuchungen bestätigte des- sen constantes Vorkommen. Desshalb und weil es offenbar zur Befestigung des End- theiles der knorpligen Tuba an eine bestimmte Stelle am Processus pterygoideus des Os sphenoideum dient, hat es von nun an auch auf einen Platz in der Syndesmologie An- spruch. Bevor ich zur Beschreibung und zur Erklärung des Zweckes und Nutzens dieses Bandes schreite, ist es, behufs einer ge- nauen Verständigung, nicht unwesentlich, einige andere Bemerkungen vorauszuschicken. Der gewöhnlich constant vorkommende Fortsatz 1 371 Bulletin physico-mathématique 372 des hinteren Randes des äusseren Blattes des Processus pterygoideus des Keilbeines (Fig. I . b. ß; Fig. II. a. £.), in der Regel etwas über der Mitte seiner Länge, wurde erst seit jener Zeit einer Aufmerksamkeit gewürdigt, als Civi- nini ein Ligamentum pterygopetrosum , beschrieb, welches, von da entstehend, zum Processus spinosus des Keilbeines ver- läuft und daselbst sich ansetzt; und als Ci vinini 2), T heile3), Dieterich 4) und Andere statt dessen, wenn auch in seltenen Fällen, eine knöcherne Brücke gebildet sahen, die von einer Verswachsung oder Anlagerung der anomalen Verlängerung des genannten Fortsatzes am äusseren Blatte des Processus pterygoideus einerseits, und des Processus spinosus andererseits herrührte s). Am hinteren Rande des inneren Blattes des Processus plerygoideus gibt es auch einen Fortsatz (eine Hervorra- gung einen Stachel oder Hacken), der von den Anatomen bis jetzt ganz unberücksichtigt blieb, obwol derselbe in der Regel, ja fast immer, vorkommt, und selbst an Schä dein noch ganz junger, geschweige denn an jenen von älteren Individuen, gesehen werden kann (Fig. I. a; Fig. II. £; Fig. t) Schmidt’s Jahrbücher 23. B. 1839. No. 3. pag. 277. (Aus dem « Nuovo Giornale dei Literati di Pisa 1835»). 2) L. c. 3) Sommer ring’s Muskellehre (bearbeitet von Th ei le) 1841 p. 68. Note. 4) Beschreibung einiger Abnormitäten des Menschenschädels. Basel 1842. 5) Ausser diesem über der Milte der Länge des äusseren Blattes be- findlichen Fortsatze ( Civinini ) unterscheide ich an diesem noch einen zweiten oberen. Dieser ist gewöhnlich kleiner, wenig constant und sitzt einige Linien über dem ersteren, an oder unter der Wurzeides äusseren Blattes, vor und neben oder unterhalb des vordem Umfanges des Foramen ovale. Der erste (mittlere) kann sich entweder mit diesem oberen oder mit dem Processus spinosus am grossen Flügel allein oder auch mit beiden zugleich verbinden, wodurch eine Knochen- brücke und ein Loch, oder eine Knochenbrücke und zwrei Löcher ge- bildet werden. Auch kann der obere Fortsatz mit dem Processus spi- nosus eine Vereinigung zu einer Brücke eingehen. Geht eine Knochen- brücke zum Processus spinosus, so endiget diese in der Regel vor dem Foramen spinosum , an dessen vorderem und innerem Umfange, nur ausnahmsweise hinter demselben — als verlängerte Ata parva In- grassiae — . Vollkommene B r üc k e n b i 1 d u n g znm Processus spino- sus sah ich unter 135 Schädeln 11 mal., also in dem Verhältnisse wie 12 — 13 : 1. Darunter 3mal beiderseits, 4mal rechts und 4mal links. Nur lmal davon und zwar beiderseits endigte die Brücke am Processus spinosus hinter dem Foramen spinosum und auch nur lmal (rechts) begann die Brücke vom oberen Fortsatze des äusseren Blattes. Gleich- zeitige Verbindung des mittleren Fortsatzes mit dem oberen am äusse- ren Blatte und dem Processus spinosus am Flügel zu einer Brücke, und dadurch Bildung von zwei Löchern, sah ich 2mal, davon lmal beider- seits und lmal links. Die Verbindung des mittleren Fortsatzes mit dem oberen zu einer Brücke und dadurch zur Gestaltuug eines Loches im ausseren Blatte des Processus pterygoideus sah ich 4mal, davon lmal beiderseits, 2mal links, lmal rechts. Die Verbindung der anomalen Verlängerungen zu einer Brücke geschieht bei noch jungen Individuen durch Anlagerung, später. durch Verwachsung. III. b .) 6) Derselbe kommt constanter vor als der am äusseren Blatte und ist immer einzig und allein, niemals mit einem zweiten vorhanden. Gewöhnlich sitzt dieser Fortsatz unter dem untern Ende oder an der innern Seite dieses untern Endes von der für den Ursprung des M. circumßexus palati mollis bestimmten oval- förmigen und über der Fossa pterygoidea befindlichen Grube, und unter dem obern Drittel, oder etwas über der Mitte der Länge des inneren Blattes, etwa II — 16 Millim. (5 — 7'' ) unterhalb des Ursprunges des Processus pterygoideus von dem Körper des Keilbeines (Fig. 1.1 . a. a ; Fig III. 2. b.), und dem bezeichnten Fortsatze am hintern Rande des äusseren Blattes mehr oder weniger vis-à-vis (Fig. La,/?; Fig. II. e.£.)7). Eine in der Richtung des hinteren Endes der Concha inferior nach rückwärts verlängert gedachte Linie, würde unter die- sem Fortsatze Vorbeigehen oder ihn selbst durchschneiden. Nicht selten zieht eine schwache Leiste von dem Ende der Concha inferior bis zum Fortsatze und durch diesen. Der schon an und für sich concave hintere Rand des inne- ren Blattes wird durch denselben in eine obere und untere Ausbuchtung getheilt. Jene ist kürzer und tiefer, diese länger und seichter (Fig. I. a ; Fig. III. 2.). Seine Gestalt und Grösse sind vielen Modification en unterworfen. Immer ist er jedoch, w ie das innere Blatt selbst, dem er angehört, plattgedrückt und meistens etwas nach aus- sen gebogen. Bald erscheint er als ein in verschiedenen Gra- den spitziger oder stumpfer, breiter oder schmaler, gerader oder gekrümmter, mit einer breiten oder schmalen Basis auf- sitzender Stachel; bald als ein verschiedenartig kurzer oder langer, breiter oder schmaler, zugespitzter oder abgestumpf- ter, mit einer breiteren oder selbst einer schmäleren Basis, als sein Ende, aufsitzender Haken (Fig. I. a ; Fig. III. b.); bald als der Rand eines Absat zes, mit dem die obere Aus- buchtung fast plötzlich in die untere übergeht; seltener als eine schwache Erhöhung oder Wölbung. Der Fortsatz ist an der inneren Seite seines Endes meistens etw as rauh, und falls derselbe abgestumpft, breit endiget, daselbst un- eben, gezackt; während dem der hintere Rand des inneren Blattes an der oberen und unteren Ausbuchtung glatt erscheint. Er kann die Länge von 5 — 6 Millimetern erreichen, an der Basis etwas weniger und an der Spitze 1 — 2 Mm. und darü- ber breit sein. Ist der Fortsatz gekrümmt, so ist er es nach aufwärts. Die Gestalt als Haken ist die vor waltende. Von diesem eben beschriebenen Fortsatze oder Stachel oder Haken u. s. w. (Fig. I. a) entspringt ein platt- rundliches, 4 — 6 Millim. langes, l'/2 — 2 Millim. G) Unter 50 Schädeln, die ich desshalb untersuchte, fehlte dieser Fortsatz nur 2mal gänzlich und war 4 — 5mal eine schwache Erhöhung oder niedrige Wölbung. 7) Der Fortsatz am äusseren Blatte ist in mehreren Fällen etwas höher gelagert, als der am innern Blatte. In vielen Fällen steht er dem am inneren Blatte gegenüber. In wenigeren Fällen sitzt er niederer als der am inneren Blatte. 373 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 374 breites, oder 3 — 4 Millim. langes und breites — , straff gespanntes und starkes fibröses oder faser- knorpliges Band (Fig. I. 5; Fig. II. d.), das zwischen dem M. circumfleccus palati mollis (aussen) und der Tuba Eustachii (Fig. I, II. 4.) (innen) an diese ange- drückt, schief nach rückwärts und aufwärts und ein wenig nach einwärts verläuft, um sich an de- ren äussere Fläche in den abgerundeten Band des knorpligen Theiles unmittelbar über der häutigen Portion anzusetzen oder fortzusetzen. (Fig. II. ß.) Seine Insertion oder sein Uebergang in die Tuba Eustachii ist einige Millim. unter dem oberen Rande derselben und 4 bis 5 Mm. nach rück- und aufwärts vom Rande der äusseren Lippe (Fig. II. y) der Schlundöffnung entfernt. In seinem Verlaufe dreht sich in manchen Fällen das Band, bald nach seinem Ursprünge, um seine Axe so, dass seine innere Seite am Ursprünge, obere und äussere Seite an der Insertion; die äussere Seite am Ursprünge, untere und innere Seite an der Insertion; der untere Rand oberer, der obere unterer wird. Die äussere Fläche kehrt es gegen den M. cir- cumflexus palati mollis , die innere gegen die Tuba; der obere Rand sieht schief nach auf- und vorwärts gegen die obere Ausbuchtung des hinteren Randes des inneren Blattes, der untere Rand schief nach ab - und rückwärts. Nach den beiden Theilen, die dem Bande zum Ursprünge und Ansätze (oder Uebergange) dienen, nenne ich es Ligamen- tum salpingo - plerygoideum . Praeparation. Man führe an der äusseren Wand der Choana und vor der Tuba Eustachii einen senkrechten Schnitt, der durch die Membrana fibroso- mucosa bis auf den Knochen dringt. Von dessen oberem und unterem Ende lasse man quere und rückwärts verlaufende ausgehen. Der obere Quer- schnitt ziehe längs dem Seitenrande des Schlundkopfgewölbes, also über der Tuba; der untere unter derselben nach rück- wärts und zwar bis hinter ihren im Schlundkopfe sichtbar vorspringenden Theil. Den so erhaltenen Lappen löse oder ziehe man nach rückwärts bis zur Tuba und um diese ab. Da- durch entblössl man mit Leichtigkeit die innere Fläche des Processus pterygoideus , so wie die beiden Ausbuchtungen des hinteren Randes seines inneren Blattes, mit Ausnahme des beschriebenen Fortsatzes, an welchem das Band sitzen bleibt. Zieht man nun die Tuba nach rückwärts und zugleich mit einem Haken etwas nach ein - und abwärts; so kann man das neue Band nach einiger Präparation in der angegebenen Gestalt, Grösse und sonstigen Anordnung zur Tuba verlaufen und daselbst ansetzen sehen. Will man von aussen her zu dem Bande gelangen, so muss der Unterkiefer exarticulirt, die Fascikeln des M. plerygoidcus ext. vom äusseren Blatte des Processus pterygoid., die des M. pterygoid, int. aus der Fossa pterygoidea und die des M. circumflexus palati mollis aus der über letzterer befindlichen Fossula ovalis vollkommen entfernt werden. Vergleichend anatomische Untersuchungen. Bei der leider nur geringen Anzahl von Säugethieren , die mir bei dieser Untersuchung zu Gebote standen , als : bei eini- gen Species von Simia; bei Ursus arctos ; bei Canis famil.; Felis dornest.; Sus; Equus caballus; Bos fand ich wohl einen von der Beinhaut deutlicher geschiedenen, ziemlich langen und mehr oder weniger breiten, ganz straff gespannten fibrösen Streifen, der von dem oberen und seitlichen Umfange der Choana ent- springt und zum inneren und oberen Umfange der Tuba sich begibt. Sollte vielleicht dieser fibröse Streifen bei den Thie- ren ein Analogon unseres Bandes sein? Ursprung sowohl, als auch Insertion sind verschieden. Ein von dem hintei’en Rande des inneren Blattes des Pro- cessus pterygoid, ausgehendes, von der Beinhaut auffallender geschiedenes und zur äusseren Seite der Tuba verlaufendes Band vermochte ich eben so wenig auszumitteln, als einen Fortsatz am hinteren Rande des inneren Blattes des Proces- sus pterygoideus , der jenem bei den Menschen analog wäre. Die zwischen dem Processus und der Tuba hineingeschobene, mit beiden fester verbundene, von dem ersteren zur letzteren sich fortsetzende Beinhaut kann doch wohl nicht ein Band genannt werden. Das Vorhandensein des neuen Bandes scheint viel- mehr an das Vorkommen des genannten Fortsatzes am inneren Blatte des Processus pterygoideus gebunden und nur dem Menschen eigenthümlich zu sein. Ich hatte nemlich durch die Güte des Herrn Akademi- kers Brandt die Gelegenheit erhalten, die reiche Samm- lung von Thierschädeln im Museum der Akademie der Wissen- schaften zu untersuchen, allein niemals sah ich einen dem menschlichen analogen Fortsatz am hinteren Rande des ange- gebenen inneren Blattes, während doch ein Fortsatz am äus- seren Blatte öfters vorhanden war, der bei mehreren Thieren mit dem Processus spinosns des Keilbeines zu der bei dem Menschen anomal vorhandenen Brücke sogar constant sich zu verbinden scheint. (Ich setze voraus, dass beide Blätter des Processus pterygoideus noch vollkommen entwickelt vor- kamen). Unter den Affen vermisste ich selbst bei der dem Menschen zunächst stehenden Gattung — Orang-Utang — , wovon ich allein 12 Schädeln vor mir hatte, jenen Fortsatz am inneren Blatte, während der am äusseren in der Mehrzahl der Fälle deutlich und sogar auffallend gross entwickelt vorkam. Der Zweck und Nutzen des Bandes besteht in Fol- gendem : 1. Die äussere Wand der knorpligen Tuba Eustachii ge- spannt zu erhalten und dadurch eine zu bedeutende Verrückung dieser durch den Zug des M. petro -salpingo und spheno- salpingo -staphylinm zu verhindern. 2. DenEndtheil der knorplichen Tuba an eine bestimmte Stelle im Pharynx und an den Processus pterygoideus in einer constanten Stellung zur Choana und den Nasengängen nach abwärts zu fixjren. 375 Bulletin physico - mathématique 376 3. Vermöge seiner Insertion an den oberen und knorpligen Theil der äusseren Fläche unmittelbar über deren häuti- gem Theile, den oberen Rand mit dem oberen Theiie der Tuba überhaupt etwas mehr nach aussen zu hal- ten als den mittleren und unteren Theil mit dem unteren Rande; dadurch aber auch dem Ostium pharyngeum eine solche bleibende schiefe Stellung zu geben, dass de- l'en oberer Winkel (oberes Ende) etwas mehr nach aus- sen und vorn, der untere Winkel (unteres Ende) mehr nach innen und hinten zu liegen kommt. Erklärung der Abbildung Fig. I. Rechter Schädeltheil, innere Ansicht. 1. Körper des Os sphenoideum. 2. Os pelrosum. 3. Processus pterygoideus. 4. Tuba Euslachii (etwas nach ein- ab- und rückwärts ge- zogen). 5. Lig amentum salping o-pter yg oideum. a . Inneres Blatt des Processus pterygoideus. b . Aeusseres Blatt des Processus pterygoideus. a. Forsatz des hinteren Randes des inneren Blattes. ß. Fortsatz des hinteren Randes des äusseren Blattes. y- Aeussere Lippe des Ostium pharyngeum der Tuba. 8. Innere Lippe desselben, f . Ostium pharyngeum l'ubae. Fig. IÏ. Rechter Schädeltheil, äussere Ansicht. LI. Grosser Flügel ( Ala major) des Os sphenoideum . 2. Flügelfortsatz ( Processus pterygoideus) desselben. 3. Os pelrosum. 4. Tuba Euslachii. a. Aeusseres Blatt des Processus pterygoideus. b . Inneres Blatt des Processus pterygoideus. a. Häutiger Theil der Tuba Euslachii. ß. Der abgerundete Rand des knorplichen Theiles derselben an der äusseren Fläche und an derVerbindung mit dem häutigen Theile. y . Aeussere Lippe des Ostium pharyngeum der Tuba. 8. Ligamentum salpingo-pterygoideum. f. Der Fortsatz des inneren Blattes zum Ursprünge des l. salpingo-pterygoideum. f. Der Fortsatz des äusseren Blattes zum Ursprünge des l. pterygo- spinosum. VI. Beschreibung des Ligamentum pteryg o-petro- sum — Flügel-Felsenbeinband — Fig. III. Mit demselben Rechte, mit dem die Anatomen von einem Ligamentum slylomaxillare 8) und L. sphenomaxillare 9) sprechen, oder Ci vi ni ni 10) in neuerer Zeit ein L. pterygo-spinosum be- schrieben hat, muss ich auch ein Band anführen, das die Anatomen bis jetzt übersahen. Das neue Band kommt an der Schädelbasis und in der Regio pterygo -maxillaris vor (Fig. III. 10.). Sein Vorhandensein ist constant, ich habe es immer gefunden. Seines Ursprunges und seiner Insertion gemäss, nenne ich es L. pterygo-petrosum s. pelr o-pt cry goideum, Flügel- Felsenbeinband. Es entsteht von der unteren Fläche der Pars petrosa des Os temporale (Fig. III. 1.) und zwar neben dem vorderen Theile des äusseren Umfanges der Apertur a inferior des Cana- lis carolicus (Fig. III. a.), hinten und aussen von dem Ursprünge des M levator palati moll., und verläuft bald mehr, bald weniger bogenförmig gekrümmt nach vor- und etwas nach einwärts in die Fossa pteryg oidea zum inneren Blatte des Processus pte- rygoideus des Os sphenoideum herab (Fig. III. 2.). Anfänglich steigt es hinter dem M. lebator palal. mollis und diesem paralell herunter, krümmt sich dann nach aussen von demselben nach ab- und vorwärts zur inneren Fläche des M. pterygoideus in- ternus, um diesen unterhalb des oberen Viertels seiner Län- ge und an dem hinteren Viertel oder Drittel seiner Breite zu erreichen und sich daselbst anzulegen (Fig. III. 10, 3.). Von da setzt es seinen bogenförmigen Verlauf in vorwärts, jedoch auch in aufwärts steigender Richtung fort, ist aber dabei an den genannten Muskel (3.) nicht nur angelagert, sondern auch mit demselben grossentheils verschmolzen, und zwar in der Art, dass nur sein concaver oberer Rand und seine obere kleinere Portion frei bleibt, sein noch übriger Theil mit dem convexen unteren Rande mit dem Muskel sich vereiniget und der Zug seiner Fasern, jenen des sehnigen Theiles dieses Muskels begegnend , paralell geht. Zuletzt schlüpft es nach aussen von dem M. circumflexus palati mollis vorbei und inserirl sich, mit dem M. pterygoideus internus be- reits ganz verwachsen, an die äussere Fläche des inne- ren Blattes des Processus pterygoideus , entsprechend der un- teren Hälfte gleichnamiger Fossa. Sonach beschreibt es einen grossen Bogen, dessen Conca- vität nach auf- und vorwärts gegen den Schädel sieht, dessen hinterer Ursprung höher liegt als die vordere Insertion, des- sen grösste Krümmung dem Punkte der ersten Anlagerung und Vereinigung mit dem M. pterygoid, int. entspricht, und von dem Schädel 1 Centimeter und \ Millimeter [to") und darüber entfernt sein mag. Dabei ist es stark und plattge- drückt, kehrt die eine ganz freie Fläche nach innen, die an- dere zum Theile verwachsene Fläche nach aussen, den con- caven und gänzlich freien Rand nach auf- und vorwärts, den convexen theilweise verschmolzenen Rand nach abwärts. Seine Länge beträgt 2 Cenlim.. und 7 Mm. (F ) bis 3 Cen- tim., 4 Mm. (I|' ) oder 3 Centim., 6 Mm. (II ), davon sind 8) seu L. stylo -myloideum s. L. Suspensorium muse, styloglossi (Henipel). 9, s. L. laterale internum arlicul. maxill. (Weitbrecht). 10) L. c. de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 378 ôi t (lie hintei’en zwei Drittel isolirt, das vordere Drittel ver- wachsen. Yon seinem Ursprünge (Os pelrosum) angefangen, bis gegen seine Insertion hin, wo es wieder etwas schmäler ist, wird es allmählig breiter. Am Ursprünge 4£ — 7 Mm. (2 — $'") breit, verschmälert es sich gleich darunter zu 2 — 4-i Mm. (1 — 2' ') wird bis zur Anlagerung an den M. pterygoideus int. 4| — 9 Mm. (2 — 4 ) breit und von hier bis zur Insertion 9 Mm. — iCenl. 3| Mm. (4 — 6 "). Bevor seine Fasern dem sehnigen Theil des M. pterygoideus int. paralell verlaufen, sieht man einen Theil der Fasern dieses Muskels eine grosse Strecke hindurch und unter Winkeln fleischig davon entstehen, wesshalb sein Bogen an der ersten Vereinigung manchmal winklig her- abgezogen erscheint. Unser Band liegt dann in einer ziemlichen Entfernung nach innen vom L. plerygo-spinosum (oder einem dieses begleiten- den oder ersetzenden Muskelfascikels , das vom Processus spi- nosus zum äusseren Blatte des Processus pterygoideus verläuft (Fig. III. I I.)) und dem L. spheno-mdxillare (Fig. III. 9.). Von ersterem liegt es zugleich nach unten, von dem letzteren nach vorn, welche beide von einander divergiren, so dass es den dadurch entstandenen Raum, in welchem die Arteria mening. media s. spinosa unbedeckt sichtbar wäre, zudecken kann- Während so in diesem Raume die genannte Art. aussen vor- beistreicht, befindet sich nach innen und hinten davon die A. carotis interna und deren Biegung, falls sie eine solche vor dem Eintritte in den Canalis caroticus eben besitzen sollte. In der Regel gehen alle seine Fasern bogenförmig bis in die Fossa pterygoidea , manchmal jedoch verliert sich ein Theil derselben im M. pterygoideus internus an der Stelle, wo die erste Anlagerung und Vereinigung mit diesem vorgeht, indem seine Fasern die fleischigen des Muskels kreuzen. In anderen Fällen trennt sich an dieser Stelle sein hinterer und unterer Theil in Gestalt eines sehr langen bis 2 Mm. (\"') breiten, ziemlich dicken und sehr starken fibrösen Streifens ab, welcher an dem M. pterygoideus internus schief nach innen herabläuft und von diesem bis nach unten isolirt am unteren Rande des Unterkieferwinkels oder darüber, mehr oder we- niger der Mitte der Breite der Insertion dieses Muskels ent- sprechend, sich ansetzt. Das Band kann nicht als die Umhiillungsaponeurose des M. pterygoideus internus angesehen werden. Und selbst diess zugestanden, ist es eine davon zu auffallend geschiedene and abgegrenzte Portion, als dass es nicht einer eigenen Betrachtung werth sein sollte. Geschieht diess doch auch bei 4poneurosen in anderen Körperregionen und vielleicht mit veniger Recht ! Nach vorhergehender Beschreibung ist das Auffinden des landes mit keiner Schwierigkeit verbunden, die Angabe iner eigenen Präparationsmethode daher überflüssig. Vergleichend anatomische Untersuchungen. Unter den Thieren, die mir zur Verfügung standen ( Cebus capucinus; Ursus arctos ; Canis famiL; Felis dornest .; Lepus cuni- culus; Sus; Equus caballus; Cervus tarandus ; Ovisaries; Vilnius) vermisste ich ein analoges Band. Bei Cebus, Canis, Ursus ist vielleicht eine einigermaassen ähnliche Bandmasse. Der Zweck und Nutzen dieses Bandes besteht in Fol- gendem : 1. Es steht in einer nahen Beziehung zum M. pterygoideus internus, so wie in einer ähnlichen das L. stylomaxillare zum M. styloglossus sich befindet. Vermöge seines Verhal- tens an und für sich und dem zu diesem Muskel hat es Ein- fluss auf die Richtung, in der ein Theil dieses Muskels wirken muss, so wie auf die Qualität der Wirkung über- haupt 2. Kann es ein mittelbares und in den Fällen, wo cs ein starkes Fascikel zum Unterkieferwinkel schickt, seihst ein unmittelbares Neben hand (L. accessorium) des Un- terkiefergelenkes genannt werden, so wie man das L. sphenomaxillare und L. stylomaxillare als solche anführt, ohne demselben desshalb einen besonderen Einfluss für Schutz und Festigkeit dieses Gelenkes zuzugestehen. I 3. Ist es vielmehr nur als Leitungs- und Schutzband für Gefiisse und Nerven anzusehen, wie das L. plerygo-spinosum und L. sphenomaxillare solche sind. Dadurch, dass es auch dem Raume zwischen dem L. sphenomaxillare und L. ple- rygo-spinosum \\. s. w. entsprechend sich ausbreitet, deckt es die Art. mening. media und erhält sie von innen her in ihrer Lage. Daduich aber, dass es zwischen dieser (aus- sen und vorn) und der Art. carotis interna (hin,ten und innen) straff gespannt verläuft, schützt es die Art. me- ning. media, ja vielleicht in einer entfernteren Beziehung die Verzweigungen des dritten Astes des Nervus trigeminus seihst, vor Compression der A. carotis interna und der vielleicht vorhandenen Biegung derselben vor dem Ein- tritte in den Canalis caroticus, und gibt letzterer selbst wieder nach vorn und aussen eine Stütze. Erklärung der Abbildung Fig. III. Linker Kopftheil. 1 . Os pelrosum. 2. Inneres Blatt des Processus pterygoideus. 3. 3. Musculus pterygoideus internus. 4. Art. carotis externa. 5. A. temporalis. 6. A. maxillaris interna. 7. 7. .4. carotis interna, an der Apertura inferior des Canalis caroticus durchschnitten. 8. 8. A. meningea media. 9. Ligamentum sphenomaxillare. 10. Ligamentum pteryo-petr osum. ti. Der nach innen vom LJg. plerygo-spinosum verlaufende, vom Processus spinosus des Os sphenoideum entstehende 379 Bulletin physico mathématique 380 und an einem Fortsatz des hinteren Randes des äusse- ren Blattes des Processus pterygoideus sich inserirende Muskelfascikel. a. Apertura inferior des Canalis earotiens. b. Der hakenförmige und dem Ligamentum salpingo- pterygoideum zum Ursprünge dienende Fort- satz am hinteren Rande des inneren Blattes des Processus pterygoideus. BULLETIN DES SEANCES DE LA CLASSE Séance du 15 (27) mars 1 8 50. Lecture ordinaire. M. Midden dor ff lit une note: Heber die Wahrscheinlichkeit eines stärkeren Gehaltes an Bittererde im Wasser vieler Were der Jura-Periode. Lecture extraordinaire. M. Kupffer lit une note : Heber Höhenbestimmungen mit dem Baro- meter. Le même présente de la part de M. Napiersky, maître supérieur au Gymnase de Mitau, et lit une note: Heber die Bestimmung der mitt- leren Temperatur. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. Struve, un résumé, rédigé par lui en langue française, des principaux résultats des opéra- tons géodésiques, exécutées, en 1836 et 1837, par MM. Fuss, Savitck et Sabler dans la province cis-caucasienne. M. Fritzsclie communique à la Classe un extrait de la lettre de M. Âbich, auquel il a donné la forme d’une note et le titre suivant : Heber die Soda der Maxes- Ebene in Armenien. I! a p port s. MM. Brandt et Midden dor ff, rapporteur, annoncent à la Classe qu’ils ont lu avec attention l’ouvrage manuscrit du professeur Ever s- mann, intitulé : EcTecTBeuHan IIcTopin OpcHÔyprcKaro lipan; MacTt BTopaa : MriBOTHbia M-ieKonmraiornifl, et qu’ils y ont trouvé une grande richesse d’observations intéressantes et un tableau complet et bien or- donné de la Faune de l’Oural méridional. Bien que ne partageant pas sans restriction les vues de l’auteur, relatives à certaines questions de détail, ils sont cependant d’avis que la publication de ce traité sera aussi utile à la science que profitable aux élèves de l’auteur. La Classe ap- prouve ce rapport et en adopte les conclusions. G o r r e s p ondance. Le Département médical du Ministère de l’intérieur et le Bureau de l’administration médicale de Kostroma offrent à l’Académie deux monstres humains nés l’un dans le gouvernement de Kiev, district de Tarachtcha, l’autre dans le gouvernement de Kostroma, district de Bouï. Séance du 29 mars (10 avril) 1 850. Lecture ordinaire. M. Ruprecht lit un mémoire: Ueber die Verbreitung der Pflanzen im nöi dlichen Ural, y ach den Ergebnissen der geographischen Expedition in den Jahren 1847 und 1848. Mémoire présenté. M. Struve présente, de la part de M. son fils, le second Astronome, le Catalogue revu et corrigé des étoiles doubles et multiples , découvertes à V Observatoire central de Poulkova. G o m m u n ic a t i o n. M. Fuss met sous les yeux de la Classe deux mémoires autographes et inédits d’Euler, intitulés: 1° Series maxime idoneae pro circuli qua- dratura proxime investiganda , ,2° De line is curvis , quarum rectificatio per datant quadraturam mensuratur (avec 5 figures). Ces deux pièces, dont il n’existe pas même de copies dans la collection de l’Académie, appartiennent à M. le Docteur Posselt, qui ayant appris que l’Acadé- mie y attacherait beaucoup de prix, s’est empressé de lui en faire hommage. Appartenances scientifiques. M. Meyer annonce à la Classe que le Musée botanique vient de re- cevoir 1° de la part du Docteur Stubendorff une collection de 163 espèces de plantes qu’il a recueillies dans son voyage d’Irkoutsk au Kamtschatka et en revenant; 2° de la part de la société Linnéenne de Londres la continuation des herbiers des Indes orientales recueillis par M. Wallich et la suite de son catalogue de plantes lithographié. Correspond a n c e. M. le Vice -Président annonce à la Classe que M. Edouard Oscar Schmidt, Professeur d’Jéna, se proposant de faire un voyage dans le nord de la péninsule Scandinave a demandé la permission de franchir aussi la frontière russe et s’est offert, à celte occasion, de remplir les commissions dont l’Académie voudra peut-être le charger. Le Gouver- nement, vu les témoignages favorables qu’il a recueillis sur M. Schmidt, en suite de ses informations, a décidé de lui accorder la permission qu’il sollicite, et demande si l’Académie a quelques commissions à don- ner au voyageur. La Classe, sur le rapport de M. Baer, fut d’avis qu’il n’y a pas lieu de poser au voyageur des questions relatives au but spé- cial de son voyage qui est l’histoire naturelle et notamment la zoologie et l’anatomie comparée. M. Murchison, dans une lettre du 19 mars, annonce, entre au- tres, au Secrétaire perpétuel, que la réunion de l’association britannique pour l’avancement des sciences aura lieu , cette année , à Edinbourg au commencement d’août et qu’on verrait avec plaisir si quelques savants de Russie voulaient y prend re part. Séance du 12 (2V) avril 1850. Lecture ordinaire M. Wisniewsky présente les montres des feuilles 13ème à 17ème de son Système réel de l'analyse mathématique et la continuation du ma- nuscrit. 381 de l’Académie de Saint-Pétersbourg. 382 Lecture extraordinaire. M. Jacobi lit un mémoire intitulé: lieber das Telegraphiren der Zeit. Correspondance. Le Département médical du Ministère de l’intérieur annonce ail Se- crétaire perpétuel que, dans le Gouvernement de Volhynie, village Dombrovka, une paysanne est accouchée d’un enfant à deux têtes et trois mains. M. Baer trouvant l’acquisition de ce monstre utile pour le Musée anatomique , le Secrétaire en demandera communication aux frais de l’Académie. Seance du 10 (22) mai 1850. Lectures extraordinaires. M. Ruprecht lit un mémoire intitulé: Ueber die Verbreitung der Pflanzen im nördlichen Ural. Zweite Abtheilung. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. le Professeur Trautvetter de Kiev, membre correspondant, une note intitulée: Skizze der Classen und Ordnungen des natürlichen Pflanzensystems. Rapport. M. Helm er sen annonce à la Classe qu'il a examiné les roches du bassin du Yilouï adressées à l’Académie par ordre du Gouverneur-géné- ral de la Sibérie orientale et qu’il y a trouvé différentes espèces d’ori- gine en partie sédimentaire, en partie volcanique. La comparaison de ces échantillons avec ceux des districts aurifères dé l’Oural et de l’Altaï fait voir qu'il n’y a pas lieu de tenter des essais d’exploitation dans le district visité par le Docteur Stubendorff. Quanta la galène argen- tifère qui se rencontre dans ces lieux, les données sont trop insuffisantes pour qu’on puisse y asseoir quelque jugement positif. D’un autre côté, la collection renferme quelques bons échantillons oryctognostiques ainsi que des pétrifications caractéristiques de la formation jurassique des bords de l’Olenek. Communicatio n. Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe la mort de deux illustres savants français, 31. G ay- Lus sac, membre honoraire, el M. Blain- ville, membre correspondant de notre Académie. La section biolo- gique, formée déjà en commission pour la place vacante d’un corres- pondant, sera engagée d’avoir en vue aussi la nouvelle vacance, provenu par la mort de M. B 1 a i n v i 1 1 e. Séance du 2k mai (5 juin) 1850. Lecture extraordinaire. M. Baer présente, de la part du Docteur Marcusen, et lit un mé- moire: Heber die Clnake und Harnblase der Frösche. Vergleichend ana- tomisch-physiologische Abhandlung , mit Abbildungen. Appartenances scientifiques. Bibliothèque. Le Secrétaire perpétuel présente, do la part de M. Melloni à Na- ples, membre correspondant, un ouvrage imprimé sous le titre: La ther- mochrôse ou la coloration calorifique 1 ère partie. Naples 1850. 8°. Le Secrétaire appelle sur cet ouvrage l’attention de MM. les physiciens et les invite à en rendre compte à la Classe s'il y a lieu. Correspondance. Le Collège d’éducation de la ville de Bâle annonce à l’Académie qu’il a appris avec le plus vif intérêt la nouvelle de la découverte d'un grand nombre d’ouvrages posthumes inédits de Léonard Euler, ainsi que celle de la résolution prise par l’Académie de St.-Pétersbourg de publier cette précieuse succession. Désirant rendre un témoignage ostensible de la part qu’il prend à celte belle entreprise, le Collège d’éducation, avec l’assentiment du gouvernement, offre à l’Académie d’orner, à ses frais, l’édition qu’elle médite d’un bon portrait d’Euler en taille douce, d’après le portrait peint à l’huile par Handmann et qui se conserve au Musée de la ville de Bâle. Ce portrait qui date de l’an 1756 est le plus ressemblant qui existe. La Classe accueillit cette proposition, qui honore autant le souvenir d’Eulo r que les sentiments des représentants actuels de sa ville natale, avec toute l’attention qu’elle mérite. Séance du 7 (19) juin 1850. Lecture ordinaire. M. Hamel lit un mémoire intitulé: Rückblick auf den Dodo. Mit Ab- bildungen. Lecture extraordinaire. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. George Fuss, Directeur de l’Observatoire de Vilna, et lit une note intitulée: Beobach- tungen des von Dr. Petersen in Altona entdeckten telescopischen Cometen, auf der Wilnaer Sternwarte. Cette note, conformément au désir de l’au- teur, sera envoyée à M. Schumacher pour les Astronomische Nach- richten, et 3t. F u ss sera autorisé d’adresser dorénavant ces sortes d’ob- servations directement à M. Schumacher, s’il le désire. Correspondance. L’administration des mines de l’Altaï annonce à l’Académie la mort du Conseiller d’Etat Gebier, arrivée le 9 mars passé. M. Gebier avait été Inspecteur des parties médicale et pharmaceutique des usines de l’Altaï et membre correspondant de l’Académie. Résolu de rayer son nom de la liste des membres; la section biologique,. chargée déjà de proposer des Candidats pour deux places vacantes de correspondant (Steven et Blainville) aura en vue aussi celte troisième vacance, et M. Brandt se charge de rédiger un petit article nécrologique pour la gazette , afin de porter ce décès à la connaissance des Sociétés savantes dont 31. Gebier était membre. M. Clot - Bey, membre correspondant, autrefois au Caire, annonce à l’Académie qu’il a cessé ses fonctions d’inspecteur général de l’admi- 383 Bulletin physic nistration médicale de l'Egypte et qu’il a fixé son domicile à Marseille (Boulevard des trois journées No. 13 A.) où il se fera toujours un plai- sir de remplir les commissions dont l’Académie voudra le charger. Séance du 21 juin (3 juillet) 1850. Lecture ordinaire. M. Ostrogradsky annonce a la Classe un mémoire dans lequel il démontre le théorème que voici: Le degré de la différentielle d'une fonc- j îion algébrique est d’une settle unité plus petit que celui de la fonction elle- même, excepté le cas où le dernier serait zéro. Correspond a n ce. M. le Vice -Président adresse au Secrétaire perpétuel, de la part de M. le Ministre de l’instruction publique une caisse avec des ossements fossiles, exhumés en 1849, sur la rive droite de l’Oka, et offerts à Son Excellence par M. le Yice-Président de la Société géographique. Ces ossements furent remis à M. Brandt qui les déposera au Musée zoo- tomique. 31. le Conseiller privé S é n i a v i n e , dirigeant le 31inistère des affaires étrangères , recommande au Secrétaire perpétuel M. le Baron de 31üller, Consul - général d’Autriche à Khartoum (Afrique centrale) qui avant de partir pour sa destination, désire offrir ses services à l'A- cadémie. Le Secrétaire ajoute qu'il a invité 31. de 3Iüller à venir au Musée à 2 heures où il se propose de le présenter à 3131. les Académi- ciens naturalistes. Clôture des séances. ■ ' - ' ' ■ ! A cause des vacances d’été les séances de la Classe sont suspendues jusqu’au 2 août. Le tour de lire, ce jour là, sera à 31. Struve. A1T1TC1TGES BIBLIOGRAPHIQUES. 1) Mémoires de l’Académie Impériale des sciences de St.- Pétersbourg. VI. Série. Sciences mathématiques, physiques et naturelles. T. VIL Première partie. Sciences mathéma- tiques. T. V. 4me livraison. Contenu: Y. Bouniakowsky: Nouvelle méthode dans les re- cherches rélalives aux formes quadratiques des nombres. — D. G. Lindhagen: De Numero constante aberrationis et pa- rallaxi annua stellae polaris ex ascensionibus reclis hujus slellae, quae in specula Pulcovensi annis 1842 — 1844 tubo culminato- rio Erteliano observatae sunt, deductis. — O. Struve: Déter- mination de la parallaxe de l’e'toile Groombridge 1830. — Le même: Catalogue revu et corrigé des étoiles doubles et mul- tiples découvertes à l’Observatoire central de Poulkova. 2) Mémoires de l’Académie Impériale des sciences de St.- Pétersjbourg. VI. Série. Sciences mathématiques, physiques et naturelles, T. VIII. Seconde partie. Sciences naturelles. T. VI. 4 me livraison O - MATHÉMATIQUE 38-1 Contenu: 31. 31énétriès: Catalogue des Insectes recueillis par feu 31. Lehmann avec les descriptions des nouvelles espèces. (Avec 4 planches.) Seconde partie. 3) Mélanges biologiques, tirés du Bulletin physico-mathéma- tique de l’Académie Impériale des Sciences de St.-Pé- tersbourg. T. I. Ire livraison. 8. Contenu: A. Th. v. Sliddondorff: Vorläufige Anzeige einiger neuer Konchylien Russlands aus den Geschlechtern: Scalaria, Crepidula, Yelutina, Tricholropis, Purpura und Pleurotoma. — Le même: Die 31eeres - 31ollusken Russlands, in ihren Bezie- hungen zur zoologischen und physikalischen Geographie. — J. F. Ruprecht: Chupp-tatt, ein neues im Russischen Reiche wildwachsendes Bambusrohr. — Baer: Ueber einen von Hrn. Dr. Wenzel Gruber beschriebenen neuen Knochen im Antlitze des Menschen. — J. F. Ruprecht: Vorläufige Anzeige über die Entdeckung von Gefässen mit regelmässigen Verdickungs- fasern bei Tangen. — J. F. Brandt: Nachträglicher Bericht über meine kürzlich im Druck erschienene Arbeit: De R/nnoce- rotis antiquitatis seit tichorhini structura externa et osteologica observationes. — Le même: Einige Worte über Aquila leucory- pha Pall. — A. Th. v. Mi dd end or ff: Ueber den gemeinen Landbären Ursus arctos L. — J. F. Brandt: Bericht über die für die Reisebeschrcibung des Hrn. v. 31iddendorff bearbei- teten Krebslhiere aus den Abtheilungen der Brachyuren (Krab- ben), Anomuren und Makrouren (Krebse). — Le même: Vorläu- fige Bemerkungen über eine neue, aus zwei noch unbeschriebe- nen Gattungen und Arten gebildete Unlerabtheilung {Hapalo- gastrica) der Tribus Lithodina, begleitet von einer Charakteristik der eben genannten Tribus der Anomuren. — Le même: Ue- ber eine Abhandlung des Hrn. Dr. Seb. Fischer, betitelt: Er- gänzungen, Berichtigungen und Fortsetzung zur Abhandlung j über die in der Umgegend von St. Petersburg vorkommenden Crustazeen aus der Ordnung der Brancltiopoden und Entomostra- ken , begleitet von drei vom Verfasser gezeichneten Tafeln. — Le même: Kurzer Bericht überden Versuch einer, von der Beschreibung mehrerer neuen Arten begleiteten Enumeratio der Gattung Pagurus. — J. F. Weisse: Zweite Nachlese St. Pe- tersburgischer Infusorien. 31uthmassliche Wiederauffindung von O. F. 31üller’s Ccrcaria Catellus. — J. F. Brandt: Einige Worte über die, für die Reise des Hrn. v. 31iddendorff von mir bearbeiteten Stachelhäuter der Asteriden und Echiniden. — J. F. Ruprecht: Ueber die Verbreitung der Pflanzen im nörd- lichen Ural. Nach den Ergebnissen der geographischen Expe- dition im Jahre 1847 und 1848. 4) W. Struve. Sur la dilatation de la glace, d’après les ex- périences faites en 1845 et 1846 à 1 observatoire central de Poulkova, par MM. Schumacher, Lohrt et Moritz (Extrait des Mém. de l’Acad. VI Série. Sciences mathém. et phys. T. IV). 4 maj. Prix 90 Cop. arg. (1 Thaler). 5) Brandt, Collectanea palaeontologica Rossiae. Fasciculus!. Observationes ad Rhinocerotis Tichorhini historiam spec- tantes, tabulis XXV illustratae (Extrait des Mém. de l’Acad. VI Série- Sciences naturelles. Tome V). 4 maj. 256 pag. avec Atlas. 4 Roub. arg. (4 Thlr. 15 Ngr.). Emis le 3 août 1850. (Ci-joint un Bulletin bibliographique.) t - //. // // y.j . // iti //. T.rm T/V ; ■'rrt'f'/t . ( /r‘ r/’rt> /r/r. '»»// vye/t Hilter in Zap. dH. Folü unp finiter. Besrfiraà z/iritr n tuen Rtiitil/r Wrytr aänat.del. Bulletin physico - mathématique . Supplement. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L’Académie a reçu dans le courant des mois Février, Mars et Avril 1849, en don, les ouvrages dont voici les litres: United States Exploring Expedition during the years 1838 — 1842 under the command of Charles Wilkes. T. VI. and VII. Philadelphia 1846. Annuaire de la Bibliothèque royale de Belgique par le Conservateur Reiffenberg. Bruxelles et Leipzig 1849. Handlingar till upplisning of Finlands Hafder utgifna of Adolf I war. Arwiddson. Andra Leien. Stockholm 1848. Tagebuch des Generalen Patrick Gordon. Durch Fürst Obolensky und Dr. Posselt zum ersten Male vollständig veröffentlicht. Erster Band. Moskau 1849. Annalen der K. K. Sternwarte zu Wien, von Littrow. Neue Folge. Bd. X. Wien 1848. 4.; contenant : Storia celeste del R. Osservatorio di Palermo del 1792 al 1813. Parte seconda 1803 — 1813. Tomo settimo. 1805 — 1806. Vienne. Mémoires of the Royal Astronomical Society. Vol. XV. and XVI. London 1846. 1847. Royal Astronomical Society. Vol. VII. No. 1 — 17. Zakarija Ben-Muhammed Ben Mahmud - el -Cazwinis Kosmographie. Erster Theil. Erste Hälfte. Von Ferdinand Wüstenfeld. Göttingen 1848. Zweitschrift der deutschen morgenländischen Gesellschaft. 2 ter Bd. htes lieft. 1848. 3 ter Bd. istes Heft. 1849. Leipzig. 8. Notice sur le Crioceras Voronzowii de Sprenk, par Fischer de Waldheim. Moscou 1849. Sucre de Betterave. Sur V invention du procédé de la dessication des betteraves. Paris 1849. Ornitologia powszçchna czyli opisanie ptakôw wszystkich czçsci swiata przez. II. Konstan- tego Tyzenhauzd. Wilno. Tome 1, 2, 3. 1842 — 1846. Zasady Ornitologii albo Nauki o Ptakach. Wilno 1841. Tira, rj ôeGneGiov /uéXoç, /ueracpgaGdeiGa Ix rov ßqu/ua vixov naoà A r/jur/TQ/oi; I'aXa- vov, Adrjvaiov. Nvr ttqcötop EXXrjviGrl èxho&si 'Ga xai avgïj&üGa Tiaqà lèoxqyiou K. TvnaXdov. Er 'A.d'dvcuç 1848. Annales des mines ou Recueil de Mémoires sur l'exploitation des Mines. Tome XIII. Livr. 1, 2, 3. 1848. Rédigées par les Ingénieurs des Mines et publiées sous l'autorisation du Sous -Secrétaire dEtat au Ministère des travaux publics. 4 me série. Paris 1848. Bulletin physico - mathématique . Supplement. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L’Académie a reçu dans le courant des mois Mai et Juin 1849, en don, les ou- vrages dont voici les litres: Naturwissenschaftliche Abhandlungen, gesammelt und durch Subscription herausgegeben von Wilhelm Haidinger. Bd. /, mit XX fl Tafeln. Wien 1847. Berichte über die Mittheilungen von Freunden der Naturwissenschaften in Wien, gesammelt und herausgegeben von Wilhelm Haidinger. Bd. II. No. 9 — 14. Wien 1847. Memorial de Ingenieros. Memorias , Articulos y Noticias interesantes al arte de la guerra en general y a la profesion del ingeniero en particular. Anno de 1848. Tome III. Madrid. De Candolle , Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis sive enumeratio contracta ordinum , generum, specierumque plantarum editor e et pro parte auctore Alphonso de Candolle pars decodecima, sistens Labiatas et quinque minores Carolliflorarum ordines. Parisiis ( de la part de V auteur ). Plantamour. Resume météorologique de Vannée 1847, pour Genève et le grand St. Ber- nard. Genève 1848 ( hommage de V auteur). Premier supplément au tome XII des Mémoires de la Société de physique et d'histoire na- turelle de Genève dans l’année 1846, par Plantamour. VI série. Genève 1848. Abhandlungen der Königlichen Böhmischen Gesellschaft der Wissenschaften. Me Folge. Mer Band. 1847. Prag 1848. Magnetische und geographische Ortsbestimmungen im Oesterreichischen Kaiserstaate. Jahr- gang 1. 1846. Prag 1848. Archiv für Mathematik und Physik mit besonderer Rücksicht auf die Bedürfnisse der Lehrer an hohem Unterrichtsanstalten. IX. X. XI. Theil. Hefte 1, 2, 3, 4. XII. 1. u. 2. Heft (14). Vier Sitzungsberichte der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften zu Wien, is tes, 2 tes, 3 tes u. ktes Heft Archiv für Kwide österreichischer Geschichts- Quellen. Wien 1848. 3 Theile. Verhandlungen der Kaiserl. Leopoldinisch Carolinischen Akademie der Naturforscher. 1 hier Band. 1 ste Abth. Breslau und Bonn 1847, mit 38 Tafeln. Corpus inscriptionum Graecorum. Auctoritate et impensis Academiae litterarum Rgiae Bo- russicae et materia collecta ab Augusto Boeckio, Academiae socio; edidit Joannes Fran- zius. Vol. 3. Fasciculus 2. Berolini 1848. Astronomical Observations made at the Radcliffe Observatory Oxford in the year 1846. By Manuel J. Jahnson. Vol. VII. Oxford 1848. Les changements period ignés de température, dépendants de la nature du soleil et de la lune mis en rapport avec le pronostic du temps, déduits d' observations Néerlandaises de S 729 à 1846 par Buys Ballot. Utrecht 1847 (de la part de l'auteur). Repertorium Corporum organicorum, quae secundum atomisticam procenticam et relativam compositionem , annotatis proprietatibus physicis et praecipuis, e quibus cognoscantur, fontibus in ordinem disposita, addita praefatione C. S. Mulder, collegit et tabulés ex- hibait C. H. D. Buys Ballot. Trajecti ad Rhenum 1 846 (de la part de l'auteur). Memoirs of the American Academy of arts and sciences. New series. Vol. III. Cambridge and Boston \ 848. Memoirs of the American Academy. Plantae Fendlerianae Navi Mexicanae by Asa Grey ( from the autor). Bulletin de la Société de géographie. Tome IX. Paris 1 848. Notice historique sur la vie et les ouvrages de M. le Major Rennelt; par M. le Baron Walckenaer (Secr. perp. de V Acad, des inscript, et belles lettres à Paris. An. 1842^). Memoirs of the Connecticut Academy of Arts and sciences. Vol. 1. Part. 1. New Haven 1810. Entwurf einer allgemeinen Untersuchungsmethode der Säfte und Excrete des thierischen Organismus, von Carl Schmidt. Mitau und Leipzig 1846. Entomologische Zeitung. Ilerausgegeben von dem entomologischen Vereine zu Stettin. 9 ter Jahrgang. Stettin 1848. Mantissa Secunda Familiae Curculionidum seu Descriptions novorum quorundam generum Curculionidum a C. J. S chönherr. Holmae 18Y7. The American Journal of science and Arts. October 1845. March 184G. September 1847. New- Haven, f 3 livres.) Annals of Lyceum of Natural- History of New-York. New-York 1847. Proceedings of the American Philosophical Society. Vol. V. No. 41. Bulletin physico-mathématique . Supplement. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L’Académie a reçu dans le courant de la seconde moitié du mois Juin et dans les mois Juillet et Août 1849, en don, les ouvrages dont voici les litres: The 16 annual Report of the Royal -Cornwall Polytechnic Society. 1848. Falmouth. Abhandlungen der Historischen Classe der Königlichen Bayerischen Akademie der Wissen- schaften. 5ten Bandes , 1 ste Abtheil. München. Abhandlungen der Philosophisch- Philologischen Classe der Königl. Bayerischen Akademie der Wissenschaften. 5 ten Bandes , II. Abtheilung. München. Abhandlungen der Mathematisch- Physikalischen Classe der Königl. Bayerischen Akademie der Wissenschaften. München. 5 ten Bandes , II. Abtheil. Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou. 1849. No 1. Notice sur la Géologie du Tyrol allemand et sur l'origine de la Dolomie par A. Favre. Génève. 1849. Experimental Researches in Electricity (22 series); by Michael Faraday. London, 1849. Proceedings of the Royal Society 1847. No 69 — 70. 1848. et 71. 72. Circular for the information of the Directors of the Britisch Colonial Magnetical obser- vatories. Denkrede auf Joseph Gerhard Zuccarini von Carl Friedr. Philipp von Martius. München; 1848. Bulletin der Königl. Akademie der Wissenschaften. München. Jahrgang 1848. No 1 — 52. Archiv der Mathematik und Physik von Johann August Grüner t. 12 Theil. 3 Heft. Greifswald; 1849. Journal asiatique No 62. Mars 1849. Bulletin de la Société Géologique de France, II série. Tome 4 me, feuilles 63 — 78; 1847. » » » » » Tome 5 me, feuilles 9 — 32; 1848. » » » » » Tome 6 me, feuilles 1 — 10; 1849. Histoire des progrès de la Géologie de 1834 à 1845, par d’Archiac; publié par la So- ciété Géologique de France. Tome 1, Tome 2, ire partie. Bulletin de la Société de Géographie. 3 me série. Tome X. Index seminum horti botanici Caesareae Universitatis Charkoviensis. Charkoviae; 1849. Loxodromische Trigonometrie. Ein Beitrag zur Nautik von Johann August Grunert. Leipzig; 1849. Mémoire sur les tremblements de terre de la péninsule italique, par Alexis Perrey. ( Extrait du Tome XXII des Mémoires couronnés et Mém. des savants étrangèrs de l'Académie royale de Belgique.) Documents sur les tremblements de terre au Mexique et dans l'Amérique centrale. Par Al ex is Perrey. Documents sur les tremblements de terre et les éruptions volcaniques dans le bassin de VOcéan Atlantique; par Mr. Alexis Perrey. Note sur les tremblements de terre ressentis en 1847. Par Mr Alexis Perrey. Discursos Politicos sobre la legislacion y la hislorica del antiguo Reino de Aragon. Par D. Javier de Quint o. Madrid. Instructions sur V observations des tremblements de terre. Par Alexis de Perrey. Dijon cote d'or , observations météorologiques; par Alexis Perrey. Causes générales des maladies chroniques , spécialement de la Phthysie pulmonaire par A. Fourcault. Paris. Nouveaux principes physiologie au lois de l’organisme par Fourcault. Tome 1 et 2. Paris, 1844. Tabula Generalis Stellarum duplicium indicationem motus gyratorii exhibentium. Auctore J. II. Ma edler. Dorpat, 1849. The Américain Journal of science and arts No 18,19,20. November; 1848, January and March. Memorial de Ingenieros. Numero 3. Marzo de 1849. Dicionario Enciclopedico Technologico popolare. Fol. 5. Fase. 3 et 4. Milano 1848. Dell ingegnere architetto Gaetano. Brey. De la part de Mr. Jomard. Lettre à Mr. Pli. Fr. de Siebold , sur les collections ethno- graphiques. Paris; 1845. Progrès de la collection géographique de la Bibliothèque royale. 9 me rapport. Discours prononcé par le Président de la Société de Géographie. Fragments sur V uniformité à introduire dans les notations géographiques , sur les antiquités Américaines, et sur divers points de Géographie. Notices sur la pente du Nil supérieur et sur divers sujets de Géographie et d,' Ethnographie. Les antiquités Américaines au point de vue des progrès de la géographie. Seconde note sur une pierre gravée, trouvée dans un ancien tumulus Américain et à cette occasion sur l’idiome Libyen. Paris. Journal asiatique. No 64. Avril et Mai 1849. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland. 7. Band. 3. und 4. lieft. Tleraus- gegeben von Ermann in Berlin. 1849. Verzeichniss sämmtlicher Werke, Abhandlungen , Aufsätze und Bemerkungen von Bessel, zusammengetragen von Busch. Astronomische Beobachtungen von Busch. Königsberg 1847. 1848. 23 und 24 Abth. Entomographie de la Russie, par Fischer de Waldheim. Tome IV. Moscou 1846. 49, Musée des armes rares , anciennes et orientales de Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies. Liv. 24 et 25. Nachrichten von der Georg- Augusts -Universität zu Göttingen . Vom Jahre 1 84-7. t — 15. 1848. 1 — 14. Astronomical observations made at the Radcliffe Observatory , Oxford , in the year 1847. By Manuel et John Sohn. Vol. VIII. Oxford, 1849. Sitzungsberichte der Kaiser!,. Wiener Akademie der Wissenschaften. 1849. is tes Heft. Jänner. Mathemat. und Historische Classe. Wien. 1848 und 5. Heft. Archiv für Oesterreichische Geschichtsquellen. Wien 1849. Heft 4 und 5. L’antica Lapida Napolitana di Tettia Costa da Giulio Minervini. Napoli (e illustra- zione di un antico vasa di ruvo ). Meteorologische Beobachtungen , Zürich, Mittheilungen der Natur for sehenden Gesellschaft in Zürich. Heft II. No 14 — 26 und Nachtrag zum Heft 1. Mittheilungen aus der Inländischen Geschichte, hlen Bandes; 3 tes Heft. Archiv für Kunde Oesterreichischer Geschichts - Quellen , herausgegeben von der zur Pflege vaterländischer Geschichte aufgestellten Commission der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. Jahr 1849. I und II Heft. Wien 1849. Sitzungsberichte der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. Philosophisch-historische Classe. Jahrgang 1849. Februar, März. Wien, 1849. Sitzungsberichte der Mathematisch -naturwissenschaftlichen Classe. Jahrgang 1849. Fe- bruar und März. Wien, 1849. De Condolle. Prodromus Sy stematis Natur alis regni vegetabilis. Parisiis ; Pars XIII. 1849. Observations météorologiques faites à Nijne-Tagilsk. Année 1846 et 1847. Paris 1846 et 1847. Excurcion pittoresque et archéologique en Russie par le Havre, Hambourg, Lübeck, St.- Pétersbourg, Moscou, Nijni Novgorod, Yaroslav et Kasan; exécutée en 1839 sous la direction de Mr Anatole de Démidoff, par André Durand. 4 me Livraison. Le Choléra- Morbus par J. P. de Block. 3 me édit. Gand. 1849. Zeitschrift der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft , herausgegeben von den Geschäfts- führern. III. Band. II. und III. lieft. 1849. Verhandlingen der eerste Klasse von het Ko ninklijk- Nederland sehe Instituut van Weten- schappen Letterkunde en schoone Künsten, to Amsterdam, derde reeks, 1 Deeles , tweede Stuk. Amsterdam. 1848. Tijdschrift voor de wis-en Natuurkundige Wetenschappen. Uitgegeven doos de eerste klasse von het Koninkligk Nederlandsche Instituut van Wetenschappen, etc. 2 Theil. 4 Alfe- vering. Amsterdam 1 849. Catalogue de vente d’une très belle Collection d’ Autographes colleges par un amateur « Vienne; par Maurice Sigismond Hermann. Vienne 1849. Bulletin physico-mathématique. Supplement. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L’Académie a reçu dans le courant du mois Janvier 1850, en don, les ouvrages, dont voici les titres: Ueber die historische Wichtigkeit des Namens der Stadt Dorpat. Riga 1849. 8. Storia Celeste del R. Osservatorio di Palermo dol 1792 al 1813. Parte seconda 1803 — 1813. Tomo ottavo 1807 — 1810. Vienna 1849. 4. Annalen der K. K. Sternwarte in Wien , herausgegeben von C. C. Littrow und F. Schaub. Neue Folge XIII. Bd. Wien 1849. Ceodz MüiHumnuxz u Memeopojioimecnuxz naCjuodeniü, npoiueedennbixz es lopnuxz Oocep- eamopinxz es 1846 i . JV? 1, 2. C. IlemepS. 1849. 4. Annuaire Météorologique de la France pour 1 849. Paris 1848. 8. Das peripherische Nervensystem der Fische, anatomisch und physiologisch untersucht von . Dr. Hermann Stannius. Rostock 1849. 4. Ehstnische Volkslieder. Urschrift und Uebersetzung v. Neus. 1. Abth. Reval 1850. 8. Beiträge zur Geschichte und Archäologie von Cherronesos in Taurien, an Herrn Stephani und seine Kritik. St. Petersburg 1850. 8. Observations made at the Magnetical and Meteorological Observatory at Bombay. April — December 1845. Bombay 1846. 4. Philosophical Transactions of the Royal Society of London for the year 1848. fart. 1. London 1849. 4. Astronomical Observations made at the Royal Observatory , Edinburgh by the late Tho- mas Henderson, reduced and edited by his successor Charles Piazzi Smyth. Vol. 8. for 1842. Edinburgh 1849. 4. Meteorological Observations. Madras 1841 — 1845. 4. The Quaterly Journal of the Geological Society N°. 21 February 1. 1880. London 1850. 8. Elements of Electro - biology or the • Voltaic Mechanism of Man, of Electro - Pathology, especially of the nervous system; and of Electro - Therapeuticis by Alfred Smee. London 1849. 4. On the effect of Surrounding Media on Voltaic ignition by W. R. Grave. Part II for 1849. London 1849. 4. Beobachtungen der Kaiserlichen Universitäts - Sternwarte Dorpat von Dr. J. II. Mädler. 12. Bd. Dorpat 1850. 4. Zeitschrift der deutschen Morgenländischen Gesellschaft. 4. Bd. 1. Heft. 1850. 8. ynenbia 3anucm, mdaeaeMun, ILmiepamopcKUM s KasaucKUJuz y nucepcumemo.m. 4 Tacmu. Kasanb 1848 — 1849. 8. Bulletin physico-mathématique. Supplement. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L’Académie a reçu dans le courant du mois Janvier 1850, en don, les ouvrages, dont voici les titres: 1. United States exploring Expedition during the years 1838 — 1842 under the command of Charles Wilkes. T. VIII. Mammalia and Ornithology by Titian R. Peale. Phila- delphia 1848 fol. and Atlas. Zoophytes by James Dana. 1 84-9. 2. Fauna Japonica auctore Ph. Fr. v. Siebold. Animalia vertebrata elaborantibus C. S. Temminck et H. Schlegel. Aces 5 — 9. fol. Lugduni Balavorum. 3. U36.ieueHin u.iz Oimema no /JyxoenoAiy erodoMcmey npaeocAaenaio ucnoemdanin 3a 1848 iodz. CIIE. 1849. 8. 4. OdzneJienie o nyoAmuoMz npenodaeaniu Ilaym ez C. nemepdypicKOMZ Ynueepcumemib na 1849 — 1850 anadeAimecKiü lodz. CIIE. 1849. 8. 5. OnepKu Kaena3cnuxz MunepaAbmixz eod z, nanucannue Qpdunapnbmz JipoßeccopoMZ dündpodmoMz öah npou3necenin ez mopotcecmeennoMz codpaniu ynueepcumema 30m Ae- tycma 1849 loda. Xapbuoez 1849. 8. ez mpexz dK3eMiiAnpaxz. 6. Agrikulturchemie für Vorträge auf Universitäten und landwirtschaftlichen Lehr- anstalten, so auch zum Gebrauche für gebildete Landwirlhe , von Goebel. Erlangen 1850. 8. 7. Flora Rossica sive Enumeratio Plantarum in totius Imperii Rossici provinciis Europaeis , Asiaticis et Americanis hucusque observatorum. Fase. IX ab Dr. Car. Frid. a Ledebour. Stuttgartiae 1849. 8. 8. AnnalV di Fisica, Fase. II di F. Zantedeschi. Padova 1849. 8. 9. Heft 6 und 7 der Arbeiten der Kurländischen Gesellschaft für Literatur und Kunst. 1849. 8. 10. Annales de la Société Entomologique de France. Tome IV, 2, 3, 4. Tome V. Paris 1847 et 1848. 8. 11. Memoirs of the Royal Astronomical Society. Vol. XVII. 12. Monthly Notices of the Royal Astronomical Society , from November 1847 to June 1848. Vol. 8. London 1848. 8. 13. Journal asiatique. No. 66 — 68, Juillet-Octobre. 14. Documents relative to the Electro-Chronograph invented by John Locke, M. D., in the year 1848. Newark 1849. 8. (two exempl.J 15. Memorial de lngenieros. 4 Ano. No. 5 Mayo de 1849. No. 6 Iunio de 1849. 16. Bulletin de la Société de Géographie. Ill Série. Paris 1849. 17. Dizionario enciclopedico-technologico popularo dell' ingegnere architetto Gaetano Brey, Fasc. 36 - 38. 18. 3ük annum ( }rA03icenieJ Il/ipn Cepocnaio Cmecßaua /fjiuana Mujioiua IJonoouna 1849. ErbJiipadz . 8. 19. 1-an uacmb 3anucom F uàpoipaifimecnaio Acnapmanenma. CIIE. 1849. 8. 20. MopcKoü MibCHnocAoez na 1850 zodb. CITE. 1849. 8. 21. Fac similes das assignaluras dos Senhores reis, rainhas, e infantes, que tem gover- nado este Reino de Portugal, pelo abbade A. D. de Castro e Souza. Lisboa 1848. 8. 22. Noticia biographica do doutor Felix do Aeellar Brolero, pelo Lopez Fernandez. 1847. 8. 23. The American Journal of Science and Arts. No. 14, March 1848, and No. 16, July 1848. 8. 24. The Transactions of the Royal Irish Academy. Vol. XXII. Part. 1. Dublin 1849. 4. 25. Proceedings of the Royal Irish Academy. Vol. Ill and Vol. IV. Parts 1. 2. Dublin 1847 - 1849. 8. 26. Results of Observations made at the Magnetical Observatory of Dublin during the years 1840 — 43. First sériés : Magnetical declination , by Humphrey Lloyd. Dublin 1849. 4. 27. On the mean results of observations , by Humphrey Lloyd. Dublin 1849. 4. 28. Magnetical and meteorological observations made at the Royal Observatory, Greenwich, in the year 1846. London 1848. 4. 29. Flora Batava of Afbeeldingen beschrijving van Nederlandsche Gewassen etc. Amster- dam. 4. 160. Liefrg. 30. Bidrag till Nordens Sjuhdams Historia af Immanuel Ilmoni. Andra Delen. Helsing- fors 1849. 8. Bulletin physico-mathématique . Supplement . •v •' V\- ■ , V \ , • V» ■ A ' < BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. ’• ■ ■ v.'i , ; ‘ - HM'. .• ■ ' ■ ■ ■ ■ ■8 'oi • S 1 . . \\ ■ : m \%\ L’Académie a reçu dans le courant du mois Mars 1850, les ouvrages, dont voici les titres: - > • cî> î v\ '■ »H lheAC’t finie U3Z omvema Munuemepemea wcmuuiu 3a 1 8 ?i 7 t. s'. V-, :jV; V: , CS. ' renepaAbiian Kaprna 'Sanaduoü Cuoupu na h-xz Aucmaxz. roduuHbiü aninz, (îhieuiiü ez C. Ilemeptrypicn. ynueepcumemn , 8 Hie npenodaeanin Aemjiü e& ynueepcumemm Ce. BjiaduMipa na emopoe noAyiodie 1 849 — 50 yneonaio loda. Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou 1850. No. 1. Serlum petropolitanum. Fasc. I. St. Petersburg 1850, in folio. Die Pflanzengeographischen Verhältnisse des Europäischen Russland s , erläutert von Dr. E. R. v. Trautvetter. 1. Hfl. Riga. De primo gradu degenerationis renum in morbo Brightii , auctore Macennio. 1850. Onmemz ooö onpedroAeniu noAooicenin Bnimu 31. M. Tyceea. Ka3anb. 1850 i. 8. Onviemn o cocmomiiu u droucmeifixn Odeccnaio oom,ecmea Ilcmopiu u ffpeeuocmeü c» 14 Honöp/i 1848 i. no 14 Ho nop n 1849 i. Sitzungsberichte der Wiener Akademie. Jahrg. 1849. Mai , Juni , Juli — October. Sitzungsberichte des Archivs für Kunde Österreich. Geschichtsquellen Jahrg. 1849. Heft 1 — 4 B. II. Fontes rerum austriacarum I Bd. Jahresbericht über die Verhandlungen der Schlesischen Gesellschaft für vaterländische Kultur in den Jahren 1847 und 1848. Breslau 1849. 4°. Arbeiten der Curländischen Gesellschaft der Literatur. Hfl. 8. Beschreibung und Lage der Universitäts- Sternwarte in Christiania v. Han st een. 1849. 4. lieber den Syrisch- Ephräimitischen Krieg unter Jotham und Alias von Dr. C. P. Cas- par i. Christiania 1849. 8. Nyt Magazin for Natur videnskaberne , Femte Binds. 2, 3, 4 Hft. Sjette Binds forste Hefte . Christ. 1846— 1849. 4. Norges Garnie Lowe indtil 1387 ved. R. Keyser ay P. A. Munch I. II. III. Bd. Christ. 1846— 1849.4. Den aeldre Edda, Sämling of norronde Oldkvad, indelioldende Nordens aeldste Gude og Helte-sagn al P. A. Munch. Christ. 1847. 8. Fagrskinna Kortfattel Norsk konge-Saga, udgivet af P. A. Munch og C. R. Unger. Christ. 1847. 8. Konge Speilet et philosophisk didaktisk Skrift udgivet efter Foranstaltning af det akade- miske collegium ved det Kongelige norske Frederiks Universitet. Christ. 1848. 8. Olafs Saga. Hins Helga. Udgivet af R. Keyser og C. R. Unger. Christ. 1849. 8. Compendium der populären Mechanik und Maschinenlehre. Wien 1849. 2 te Aufl. und Supplementh. zum Compendium. Wien 1850. 8. Archiv der Mathematik und Physik 12 Th. 4 Hft. u. 13 'Th. 1 — 4 Hft. Greifswald 1849. 8. Epikritische Betrachtungen über die polygnoli sehen Gemälde in der Lesche zu Delphi. Göttingen 184-9. 8. Ueber die Studien der Griechischen Künstler. Göttingen. 1847. 8. Gesammelte Abhandlungen und Beiträge zur Classischen Literatur und Alterthumskunde. Göttingen 1849. 8. HaÖ.mdeni/i nadz xoAepnow 9 nude .nie io en KieecKOMn Boennojun rocnuma.iib en 1848 i. Kieen 1850. 8. Was ist Cholera und auf welchen Wegen ist ihre Heilung möglich? Augsburg 1850. 8. Die Pflanzengeographischen Verhältnisse des Europäischen Russlands. IIHft. Riga 1850. 8. Abhandlung über das Wesen der Inponderabilien. 1. Th. 1. Abth. Utrecht 1849. 8. Memoirs of the American Academie of Arts and Sciences. New Series. Vol. IV. part. I. Cambridge and Boston 1849. Mémoires de la Société de Physique et d'histoire Naturelle de Genève. T. XII. 1 Partie. Seconde supplement au Tome XII par Plantamour. VII Série. Genève 1849. 8. Memorie sopra la luce, il calorico, la elettricità, il magnetismo , Veleltro magnetismo ed altri oggetti del dottore Ambrogio Fusinieri. Padova 1846. 4. Memorie di Meteorologin che Raccologono fatti da prima non osservati eloro consequenze teoriche del dottore Ambr. Fusinieri. Padova 1847. Cours élémentaire de Chimie a l'usage des facultés , des établissements d’enseignement secon- daire, des écoles normales et des écoles industrielles par M. V. Régnault. 2 édition. T. 1 — 5. Paris 1 849 - 50. 8. La Termochrôse ou la coloration calorifique par Macedoine Melloni. 1 r partie. Naples 1850. 8. Magnetische und geographische Ortsbestimmungen im österreichischen Kaiserstaalc , aus- geführt von Carl Kreil und Carl Fritsch. 2 Jahrgang 1847. Prag 1840. 4. Vajnavolkya's Gesetzbuch ( Sanscr . und DeutschJ v. Dr. Adolf Friedr. Stenzler. Proceedings of the Academy of natural Sciences of Philadelphia. Vol. IV. 1848 et 1849. Phil. 1850. 8. Proceedings of the Zoological Society of London. 1848. Reports of the Council and auditors of the Zoological Society of London 1848 et 1849. Proceedings of the Royal Society of Edinbourgh. No. 33 et 34. Description des Mollusques fossiles qui se trouvent dans les grès verts des environs de Genève par Pictet et W. Roux. II livr. Gastéropedes. Genève 1849. 4. Transactions of the Zoological Society of London Vol. III. part. 5, 6. Lond. 1848, 1849. Transactions of the Royal Society of Edinbourgh. Vol. XVI. Part. 5. for the Session 1848 et 1849. Observations in Magnetism and Meteorology made at Makerstoun in Scotland. 1845 — 1846. edited by John Allan Broun. Edinb. 1849. 4. Erster Bericht über die zur Dampfschiffahrt geeigneten Steinkohlen Englands von Sir Henry de la Bec he und Dr. Lyon PI ai fair. Wien 1849. 8. Urkunden zur Geschichte von Oesterreich, Steiermark, Kärnten, Krain, Görz, Triest, Istrien, Tirol aus den Jahren 1246 — 1300. Herausg. v. Chmel. Wien 1849. 8. Bulletin phis.- math. Tome Till. Supplement. OBHpÊ OTTCF1» O B0CEMHA4UAT0MT. IIP0CW4EBI0 AEMH^OBCKHXT) HATPA4.T», » COCTABJEHHLIH HEIÏPEM’ÉHHblM'L CEKPETAPEM7, HMUEPATOPCKOH AKA^MIM HA^KL 0 aUXAHHblfi cs mpLmuHOMZ (oùpanui ceü AnadeMiu 21 Mah 18Y9 ro4A. Kx cporty 3aKpbixia BOceMiiaapaxaro Komsypca, 1 Hoa- 6pa 18fi8 ro4a , nocxynn.io bi Aha^eiwiio, oxx aBxo- poBi) , 25 concKaxe.ibiibixx coamienifi, n3x nonxx 4Ba, BCKOpiÈ 3a T’ÉMX, HCXpeÖOBaHbl OÔpaTHO COariHUXC.iaMIÏ, nepBoe.no npnamrJÊ aaewenxapHOCxii npe4Mexa, noneaiio 4a io me fi Airropy Ma.io na4ca?4bi na ycnièxx, BTopoe, pynonncb, 4.1a 4a4birJÈfiuiefi xmaxe.ibiioiî nepepaöoxnn. Bx 3ai>rï>in, Toro, 40 npiicyauenia, npe4CTaB.ieHbi Om.ih Ana^eMUKawii, 6e 3x npocbôbi 11 BrJÈ4owa coamenxe.Aefi, bx yi.ocToeniio npeaiiaMii, Tpii nnnrn, Taux axo Becb KOHKypcx cocTaBïiaca iisx 26 iiojiepoBX ; bx xomx anc-rf : no IIcTopin, Apxeo.iorin n Xpono.iorin 7 no M a T eaa T 11 a e c kiimx n BoeHHbiMx iiayitasix. ... 5 HyTemecTBifi 3 Ho (I>n3in;,É n Xuwiii \ no CxaxncxnKi; n 3xnorpain. I no EcTecTBemibiMx iiaynanix . . , no 40a, nxoro. 10 Ho Me4imnHi& I no *î>n.io.iorin ) ilaKoneax yaeômiKx. 1 Bcero. . 26 IIsx tm\x : lia Pyccnoax a3biid>, neaaxiibixx Kunrx 19 j pyiîonn- cefi 27 Ha nnocxpaniibixx a3bmaxx, neaaTnwxx Kunrx 5. Bx caaofi AKaAemin pascMOxpïaio 20 coaiineHifi, ocTa.ibiibïa 6 nocxopomuiMn ^noamii, no Bbiuopy n ripnr.iameniio Ana4eiain. Kx npncy?K4eniio nomibixx npoiiii Aba ioiia na cefi pa37» ne nam.ia no6y4iixe.ibnbixx npnanax, H3x 17-tq me y40CT0eiiHbixx PenenaenxaMH coannenifi, 4eBaxb mo- r.m öbiTb yBifenaaiibi BxopocxenemiMMH npeiviiaMH. 0 co- 4e p man in n aoctooiictbI; uxx mm, no npiiMJfepy npem- imxx .i'ïjtx, npe4CTaBiiMX bx oxaexii nauieMX Kpaxnifi 0o30px , pyK0B04CTByacb n04JiMHHMMtï peqeimiaMH. I. Tnopia c p a b ii e h 1 fi , A4xionKxx-npoeccopa C.-Me- xepôyprciîaro ymiBepcnxexa ll eemiueba. C. II. E. 18Y9 r. 8. Pcufiiuiii AiwdeMiumiô (Pyca u Eyiui- KoecKaio. Teopia aiice.ix, axa Baamaa oxpacab ancxaro Ma- xeMaxiiaecKaro aiiaaii3a, oaeiib He4aBno c^iaaacb y nacx npe4MexoMx, 40 ntnoxopofi cxenenn oôasaxejb- i HblMb, npïl BbICIOeMX MaTeMâT U 'I e CK OMT> 0Öpa30BaHitI. He ocTaiiaBJiiiBaacL «a BonpocÈ o 3iiaaeniii aroii nay ko bx ps4y 3Haniii noaoainxeab iibixx , ynaaieMX tojibko, im» KopoT khxx caosaxx, iia no.11.3y, itoxopyio ona npnno- CIÎTX. 4.1a aroro 40CTaT0BII0 ÖE.I 6biao ncancanTb Mtioropaaananbia ea npnaomenia in. Bbicmeii Aareöpfc n kx fI1iTerpa.if.n0My ncnocaemio. Ho Kponlfe Toro, Teo- pia anceax nnjfjerb 4pyroe, neocnopiiMoe aoctohiictbo: ona Bb Bbicinefi cTeneno cnocoöcxByeTx pa3Birriio npn- Bbi'iiat ne /xoirtpan. noBepxnocTiibiMX ear aa.iaMx , a nojnepraxb Kaat4wo npe4MeTx 06cT0aTe.11.n0My, no.i- HOMy pa.36opy. ToiiKia, niior.T.a ray6oKOMbic.ienm.ia yno- .aaKaioaenia , BCTp’Éaaioiaiaca bx iieir, n3ompaioTX cno- coöiiocTb Mbiniaeiiia 11 bt> otomx OTiionieiiin, no MtiiÊ- h i so Pen,eii3eiiT0Bx, npmiocaTX BbicuieMy oopa30Baiiiio Taityio /Ke n0.ib.3y, itaityio, coraaciio cx ciiiiftTe.ib- CTBOMT. bc/ï;xt. lIc4aroroBX , mo a; no oaari.aTb otx Feo- MOTpiii 4.1a cpc4iiaro o6pa.30Bania. Bt. tokomt. y 6 ’ll ame- nai C. îleTepôyprciîiü 11 Ka.fancia'ii yniiGepcnTCTbi , 411a ro4a TOMy na3a4T>, bbc-hi ee bt. ancao «naityabTCTCKOXT. npe4MeT0Bb. îleaocTaroKb Kimrx o Teopin anceax na Pvcckomx a.3biic6 Koneaiio OTaac™ 3aMe4.1n.Tb y nacx ea Hayaenie. KpoMife iiCMnorirxT. Ak a4C m u a e c khxx .aanncoKb 11 0T4if;ab- iibixT. cTaTeii o6t> 3toü Teopin, noMÜmeiiiibixx bt, nife- KOTopbixT, Kypcaxb Aareöpbi, Mbi 40 cnxx nopx im- aero ne nwiian 0 iieii, cuoabno nn6y4i> no.inaro, 4aaie bt, nepeB04i&. M Tam., noaBaenie opiiriiiia.ibuaro coan- neiiia no npeaMexy TpancaenaenTiioii ApnoMeTiiKH ko- iieano odpaTiirx na ce6a BiiiiManie oreaecTBeniibixT. MaTeiiaTiiKOBT.. Haora F. "JeobimeBa cocTaBaaeTx OT/ctabiioe irkioe, nMenno ooinyio, iianöo.i'fee Baamyio aacTb yaeiiia 0 ancaaxx. ,Bt. caMOMT. 4^4^, Teopia cpaBiiemii cayauiTX ociio- Baiiiewx bcTxx nsbicKaniii bxo4huthxx bt. Bbicmyio Apno- MCTmiy ; bt. niÈbOTopoMb cMbicaife OHa ecTb yM03pnTe.ib- naa ea aacrb, a 4ioa>airroirb aiiaanax , to.ibko npnao- /i.enie ea 3aKOiiOBx kx pjfemeiiiio npaiîTnaecKHxx bo- npocoBT,. He.ib.3a ne oopaTim, ocoöennaro BHUMania na ncicyccTBO, ct, KOTopbiMX aBTopx pacnoaoamax n uo/ieeax no4T> oömia naaaaa bc,1. n:!c.rï;ri.of!;niia h 40- Ka.aaTe.ibCTBa, OTiiocaiiuaca K b Teopin cpaBiieniii. 3 ae- m»ie , cnenja-ibiio aaiuiMaiomjeca otomt. npe4MeT0MT>, oaeiib xopomo 3HaiOTT> , Kam, Tpy4iio npiiBecTii Bb cocTeMaTnaecKiii nopaAOm. cTaTbii, no BH4UM0My pa3- eopO/Uibia , ho KOTopbia 0411a kohit., no spikaonx 06- cyaueniii, 40 ukhm Boirrn bt, m3Jio?Kenie iiayKii 0 anc- aaxx. Ho nauieMy MirJfeniio, 04110 cocTaB.ienie odcToa- Tc ibHOu , ciiCTeMarnaecKoii nporpaMMbi no otoîi OTpac.111 MaTeMaTHKH, ecrb va;e Tpy4T>, iino.iir); sac.iyaaiBafomiif ö-iaro.iapifocTn. Bt, Ilpe4nc.iOBiii m, cboomv coanneniio F. BeöbimeBb, bt. KopoTKnxT, c.iOBaxT, , nocTaBii.1T, na BHJ.X r.iaBiibia 3ac.iyrn npeacToa.ix aBTopy Tpy4x cncTCiMaTiTiecKaro pacno.ioaienia nÊitoxopbixx 0T4rJÉ.ibiibixx npeA.ioaieiiiii, bx aeitix om, uM'Jfe.ix no.mt.ii» ycnièxx. Ilpn ecTecTBeiiiiocTii cncTCMbi , coanneiiie F. ‘leobimcBa iiM'jfeeTx 11 4pyria aocTomicTBa, OTiioca- miaca kx caMoay imoaieniio. Kpowi acnocTn u cTpo- rocTii 40iia3aTe.ibCTB x , ncTinino reoMCTpiiaecKiixx, ono OTaiiaaeTca npocTOTOio npieMOBx 11 e4Hiioo6pa3ie.MX cnocoöoiix, a 3to canoe 3uaanTeabH0 oö.ieraiiTx 113- yaenie Teopin anceax, noTopaa, no OTB.ieaeiinocTu cBoeii, MiiornMx na3a.iacb ne40CTyniioio. 03X peuemin Ana4eMia nor.ia yôTiUTbca, aTO Teopin cpaeneni'u F-Ha 'feöbimeBa, no 40CTomicTBy CBoeMy, cay am fa, kx ,rtaicTBirre.ibnoMy ooorameniio OTeaecTBeunoii MaxeiviaTiTiecKOH aiiTepaxypbi. Kanx nep- 3 BBin caMOCTOHTejbHbiii xpy4T> na PyccKOMx a .3 bint o npe^neT'Jfe, upu3HaHHOMT. Becbitia BaaiHMMT. BcTmn MaTe- MaTin.ann , onb sacaymoBaeTT» ocoöennaro BmiMania n 04o6pema, n 6e3b coMmfcnia omit 6m aoctohhmmt. no.inon 4eoni40BCbon npemin, ecanÖT. cominenie 3a- K.no'ia.io bt. ce6!> Teopito nnceaT. bo bccmt. ea o6T>esijfe, usjemio meopiio cpaaiieuiu ct. i i p n cob o k V tu e ii i e ml npu- Aojiceui/i e/i kt> /Jrioffiaiunoey anciAusy. Becbjia me.ia- Tejbuo, ttoöm aBTopb ii34axb BTopyio nacTb Tpaiic- D,eH4euTHoiï apiioneTnan, u n3aomiMT» ee ct. xaiioio me noc.i1>40BaTejbi)OCTiio , npocTOTOio n iuamecxBOMT. Kam. nepByio. Tor4,a 6 bi mm iimIi.ih no.im.iii TpamaTT. o Teopiu 'incxM'b , coorBlrrcTByiomin coBpeMeimoMy co- CToaHiio naymi. IT t. m e x o 4 n a a onijcb hactii P > c c k n x t. B3A4T>nin bt. Amepiikt, 3 a r o c k n n a , 2 aacTii, C. JL E. I8?b7 r04a. llbiH-jfeiuHiii 4eJJH40BCKiii KOimypcT. npe4CTaB.iaexT naMb npiaTHoe aBaenie : xpn n :vb y40cxoemiMXT> cotii- Honiii KacaKjrca Poccin, a njieniio Ma.io eme nsB^an- hmxt. uaynoio aacTeü ea n cyxb n.ioAM npe4npniiHTMXT> T)'4a nyTemecTßiii. IlepBoe ii3rb mixb otiiociitch 40 caaibixT. OT4,aien- nbiXT. Bjarrliiiiii narnero OTesecTBa. 3to ecTb : « Illxiiexo xnaa onncb nacxn Pyccnnxb rua.xÈniii bt. Awepnnt, npon3Be4ennaa JeiiTenanTowb A. 3arocKii- libiM'b.» A4'b[OHKTT. IMn44eii j,op'i>b, cam. exo.n. xopomo 311a- k 0)! biii ct. npnpo40K) r.iyöonaro CüsBepa 11 crb Tpy4«o- cthmh CTpancTBia bt otomt, cypoBOMb uapcTiri; 3iimm, 0T3biBaeTca 0 004601'!: Pyccnaro nyTemecTBeminKa ct bmcokijmt. yBamemeMb n roBOpiiTb bt cbocmt ottot!; M(VK4y upon inn. c. rf14ymm.ee : «Mbicaenno nepeönpaa pa 41. xTixt. nyTemecxBiii, KOTopwa 40 ciixt. nopx oanai.'OMii.m nam. co Biiyxpen- iiocTbio jemamnxT. kt. cimepy on. GO0 ninpoTbi cxpairb ÂniepiinancKaro naxepima , mm naxo4iurb , mxo ßonpemi oeoöennoMV npncxpacxiio EpnxanuoBT. m> n3C.i!>AOßaiiiio no.iapnaro pyöema Cfmepiioii Amepnisn, 310:1:110 ox.iu- 'iiixb xo.ibKO neiMHornxb ny remecxßeimiiKOBT., u txo 4a a: e n otii ncMiiorie ycnt.iii npoBecxu nain. oxxy4a To.ibito 40B0.ii.no ( Ky4fiyio 40ÖMTV 44a nayKH. « Ü oaxii iiiomno ftbiAO 6bi YB.ieTbea 40ra4i:ow , *ixo axo 61.ua cnixia, Koxopaa oxB.KM.a.ia AnranMa rr, 0x1. I I xBep4H n «ce CHOBa npiiB04ii.ia nxx kt. raMomminn. MopawT., He CMOTpa na to, tto oiilitt. 6e3i. ma.iaro xpexT, BEHOBT. 40CTax0TH0 40Ka3a.iT. , Txo 9TH jiopa r.iyöoKaro ClîBepa, 0 KOTopbixT. 34rJf?cb H4en, pife'ib, orpainBT. ceöa otb Bcanaro nocaraTeabCTBa kt. napy— ineniio BlmoBlmiaro hxt. noKoa, saTOTnaii 4aBiinmnioio MbicTb oot. OTbicKanin cÈBepo-3ana4naro npoxo4a bt. ou.iacTb reorpa«>n«iecKnxx rpe3T>. Ho mm oaeab ouino- aiicb Cm, ec.ni oT B34VMa4ii npunncbiBaTb CKy40cxb .urrepaTypbi 0 BHyTpeniiocTn caMaro OT4a.iennaro Cife- nepa Aaepmai 04HOH annib Bbime 03naTeHH0ii npnannt. He TOTbito HoBaa ro.ua «xi a no eme uo.rï;e Cpe4iiaa Alia npoTUByp'l.'iaTT, npe4no4oa;eniio, 6y4TO ôr.i y po- iK4eHnaro MopeMT. TnTana namnxT. BpeMern. cxaGTaoTT. crixbi , no Mlip't; ero yxa.ienia ott. axoii cxiixin. CnopÉe mm nona4eMT. na nacToamin ctTixt., ecan cpaBiniMT. Mea,4y coöoio BCifeM b ii3Bl.CTHbia 4iiBHbia cyxo- nyTiibia CTpancxBOBania bt. c!.Bepiioii AMepni;!: \Lai;en- 3ia, «PpamunHa 11 M.ia4maro Cnancona ct. MopcnuMn riyTcmecTBiaMH EpnxanneBT. bt. apKximecKnxb 11 an- TapKTmecKHXb B04,axT.. 34rfecb, naiiT caMO coöoio pasy- Mi&eTca, He mohyctt. 114T11 p!>m. o öoraxcTBl: npnp04bi bt. TponuTCCiaiXT. noacaxT., nopoximmcMT. Tife Moryaie «bOxiaiiTM onncaniu MopcmixT. nyTemecxBin namero B/fena, KOTOpbie cocxaB.iaiOTT. ymacb, a BMicTife ct. t!:mt> h ropxocTb namnxT. 6ii6./iioTeirb. Mope bt. noxapiibixT. cxpanaxT. ecTi. canoe 61641100 nonpome iiscjrJMoBania, a sa bcTimt. tJèmt. Mopcnia noxapiibia nyTemecxßia ro- pa340 oo.rbe oöoraTiun 11 ay ivy, ne menu cooTB/i'.TCXByio- mia UMi. cyxony.xnbia, xoth iioc.iIixhumt. oxkomto öm.io oömnpirMmee no.ie. II ram. ini B04a, mi cyma, cann no ceöife paacna- TpiiBaeMbia, itam. npexsien. 101631040103 , ne 6bun npu- minoio öo.ibmaro run Meimmaro ycniixa nyTemecTBÜi, a iiMeiino tott. Mopci:oii 11 cyxoiiyxm.iii Tpai.xT, , 1:0 - TopbiMT. ohh c.r640Ba.iii , n.in 4pyrnMii c.iOBaMts caMbiii o6pd3T. nyremecTBia. Tpy4H0CXb cxpanciBOBania, ne- yxoöcxBO nepeuo3Kii emex.neBiiaro cnapöa nnmn h 04e- îkam, ne roßopa y me o xpynixi. xamecTaxT. , nanpn- MiËpb yieiibixT. cuapaxaxb n Koa ieimiaxT. , 3aTj>y4naioTT. yyxemecxBie bo nnyxpeiinocTU r.iyoOKOcliBepubixb CTpam. bt. xanoii Mlijil: , 11 cxo.ii.ko OTmniaiox'b BpeMenn, n neyieiibiXT. CBiiT.laiiii 3 xotb om. bo BCiiXT. nanpaB.ieniiiXT. 6m.it. eci;pem.eirb, 4a 11 xenepb eme <-;Ker04H0 pa3ci>Kaexca npoMbjm.ienmiKaMn Konnanin Fy4- conoca 3a.iHBa. He Majioe anc.io axnxx npoMbiraaetfnn- kobx h anHOBHOKOBT> KOMnanin ooianuoxx 4oexaTonnbiMx o6pasoßanieMx 4.111 npon3B04CXBa iia6jiO/j,euifl n onnca- iiia, a 3a bcémx xFmx iiewuorie ii3x hhxx, Koxopbie 4l>ii- CTBirre.ibiio 3aiiHJHCb sxiimx 4’é40mx, naKx-xo Ea.iauxeiinx (bx ero jkhbbix'b , npnnaxbixx co BceoöuuiMX yaacxieMX oaepnaxx) xoibko xor/ia naxo4H4ii kx xoay 40cyrx n oxoxy, KOivna 4I340 nuo o nanöoal&e oönxaeMbixx n y?Ke oöpaxHBiuiixcH bx iiocxobiihlih ocFaiocxii aacxaxx xoro Kpaa. Koacsaa îkiisiib ii niicbsieiinocxb i;ar;x-xo ne Me?K4.y c 06 010 11 3annxbin 0411010 Mi.je.ibio 0 nacToamewT., CKirraaenr, nycxbiiui yxpaaoBaexx ayBcxBO 3aooxbi 061, ox4aaeimon 6y4yuj,Hoexn , a bm’écx'é cx xFmX Q caMyiO B03M0JKH0CXb nayim. Bbiuiecbasainioe 4a noc.iyninxx naMx nKiKOxopbiMX wacmxaöoMT» npn orifciiidj npe44e;Kamaro onncauia ny- xemecxBia, 3naKOMauiaro riacx cx KpafinuMx 3aria40Mx KOHximeiixajibHaro rayôoitaro ct.Bepa AMepnnn, 4a upe- 40xpannxx 0110 Hacx. oxx ueciipaBe4JiiiB0Cxn expose cy4iixb aauiero e40H03e»ma, ueaieaii Mbi caau u Becb yaeiibiii cbIjxx, oöcy4ii.in BbiuienonMeiiOBannbixb itopn- eeßx nyxeuiecxBÜi 44a oxnpbixia bo imyxpeimocxn CiiBepiioii ÂMepoiin , 11 4a noiiamexx 11 a ax, nxo nosna- oie reorpain uauieii Hwnepio iiaxo4naocb 6bi na co- bcémx 4pyroii cxenemi, ec.in 6bi ea;ero4iio xo.ibuo 0411111. ii3b no axil eecmifexoaro nacjia nocbi.iaeMbixx ex. paaiibiMii nopyieiiiaan bo Btiyxpeimocxb 11 kx upaimnMX npe4’È4aax. napexna iohobuhkobi. ei. xaicoio me 40upo- coBi&cxHocxbio , kskx F. 3arocKnnx 0006111,341. CßFxy 1U04W öesnpncxpacxnwxx cbouxx naÖ4K)4enni. MsbI&ctho, 1x0 F. 3arocKiim. no nopyaeiiiio GfeBcpo- AMepnaancKon Koananin öbi.ix oxnpaßienx ci. Cuxku MopeMT» kt. peayxy Cb. Miixarua ( 1104L G31/,0 c. tu.) ci. tIimx., axooi.i reorpa^naecKQ n xonorpannecKii ciiaxb öacceiinbj pimx KBiiKnana 11 KycKOKBOMa, onueaxb 3xii cxpaiibi bx Mepi;aimi4bHo;trb oxeomenin, yaasaxb caabie y40ÖHbie boioku, ti bx ocoöennocxn pasB^axi. nyxb, KoxopbJMi, c.i^OBa.ia aaexb nyuunaro xooapa caa- 3ainiMXi> 4,Byxi. pFaiiwxi. euere mx. kx piad; Eyruan4X n oöiunpnafi xoproim 'lyKieö, a naKonepi. ocnoBaxb, 6y4e nymno, noBbiii xoprOBbiii noexb ö.iuax Koi^eoy- 3yH4a. Hoc4rJ& noixn 4By.\x cb no.ioBnnoio foiobb cxpaiicxBin F. Sarociann. B03Bpaxu.ica bx. Cnxi;y bx CenxHÖpt !8Ü 104a. yaa3cTBb 0,134b oyxeioecxBia F. Sarocnmia 11 öpo- ciiBi. öFr.iuit B3r.ia4i. na xo, axo c,j;ß,iaiso öbi.10 40 nero 4pyrnFüi PyecKHJM nyxeiueexBennm;aio 44a 113- c.i1&40Bania axoro Kpaa, npn aewi. oui. BMlaiaexi, aß- xopy bi. niiKOXopbiii yiipeirb, axo oni. xo.ibKO c.ienta Kociiyaca 3ac4yri> cbouxi npeaujecxBenniiKOBi. , T. M114- 4en4opa>x. np0404>Kaexi. cboio pen,en3iio caFiyionuniu caoBawir. ÖxB.ieKaacb oxi. «bopMbi , nepeiiaeMi. ayame in, xomy, axo T. 3arocKnin, bi. cbocmi. xpyaA npe4CxaB.iaexi> na un. cymecxBeniiaro, 11 34tcb naci. paayexi. npe?K4e Bcero xo nenpnxBopnoe npocxoayinnoe aycexBO, ei» Kaiaiai. nyxcmecxBeiniUKb BmiKa.n. bo bcc , axo aB.1a.1a emy npnpo4a xoro ispaa. npn nowomri neo6xo4ioibixx> n03iianiii bi. ecxecxBeniibixi. nayitaxi. om, oo.ia4aa cxo.ib c'iacx.iOBbiM'b 4apojn, iia6.ii04axc.ibH0cxii, KOiiea- no coöpa.rb 6bi npeBoexoaiibiii n no.iubiii Maxepia.n, 4.1a ocuoBaxe.ibiiaro 3HaK0MCXBa ex. nocliuieiinbiiun nun. cxpauaan, noxo.ay axo n bx xoml im ife , bx Koxopoax iianx npeaaeaaixx onncanie, ono ape3Bbiaaiino rioyan- xe.ibiio □ Mbi 40.i;Kiibi ö.iaro4apnxi» nyxeinecxBeiniriKa 3a xo, axo ohx, na nepenopx bc^mx xpyanocxaMX nepeB03i;n, ne npeminyab npiiBecxii ex coöoio neoö- X04HMbie 41a nosnania xaMOinneii npnpo,4bi oöpasauiai, lïpn 3X0MX cayaaF Ai;a40Mia oxapoßenno paayexca xoMy B.iianiro, icaKOe ya^e bx cxoai, itopoxaoe BpeMa onaaa.io, 4a n isiiepe4x oulanaexx oita3biBaxi, npneyr- cxßie bx Currrb naniero Bo3neeeHCKaro, oxx uoxoparo F. 3arocKiinx no.iyanax noxpeöiibia, oxnocnxeabno kx cooiipaniio npc4Mexoßx, yiiaaaiiia. Cx reorpaaiiaecKoii xoaim 3ptnia 3Kene4nm’n, rio- cxan.ieno obi.10 r.iaBiioio aaaaaeio nponaßeexb aexpono- MoaecKyio n xonorpao>naecKyio cxeMity crpanbi u F. 3a- rocKnnx y4OB.1exBopn.1x axoay xpeöoßaniio cbooio nap- xoio, ocnoBannoio na onpe4'fe4eHin mnpoxbi 11 joiron.i 40, no öo.ibmen aaexn pa3no.ioa«enHb]xx no KmiKnaKy n KycKOKBnay, nyiiKXOBX.. Mbi ooaaaiibi eay noßlspnoio K)ro3ana4iiaro öepera aainca Hopxonx n nn30Barö xe- aenia KßiiKnaKa. Cpe4nee xeaenie KycKOKBOMa u npe- ?K4e ya;e ciiaxaa Ko.iManoBbiMX plxa lOn-o-na 6bj.ni mix noaxn coBepnienno coobo onncaiibi, a cjjcpxx xoro ohx BnepBbie osnaKOM nix naex ex KBiiitnaitOMb rioBcpxx Bna4enia bx, nero Aneura, cx 6o.ibiueio aaexiio xeae- iiia ïOn-0-nu n Cyinibj ir cx bo.iokomx oxx nepBofi t!3X 3XIIXX 4ßyxx pliKX KX p'ßb'ß Byi>4a!I4X. 3crfe 3xu mécxhocxii ne Moran 4oß0.ibiio pano 6r,IXb n3C.rfc40Baiibi bx oxnoiuenin kx nxx nace.ieniio, uoxoMy axo mm ycMaxpiiBaeMb H3X namero riyxemecxiiia , itanx öbicxpo xH caMbJii n.seMeiia, Koxopbia eine bx 183;) ro4Y axaKOßaaii 11 nexpeou.in 04U11X Pycciaii xoproiibjii hoctx, cnifemaTb oTKasaTbca otx cnonxx ocoGenno- CTefi, .110/1,11 , liOTopwe 40 npnGbiTia Pycciiuxx eme no- CTaB.ia.m caîiyio pl>3Kyio nepexoAiiyio rpaiirmy Me*Ay nioxaTe.iajiu n KypuTe.iawn Taoany, totobm bmIîct!» cx PyccKHMi. naeMx, PyccKuwn mannajm, eopoanaMu n baTanaMn nobnnyTb n cyniecTBemibie cboii oGbiaan, a c.riîACTBeHHO n canibifi B3r.iaxx ua *u3iib. Cx 1837 ro,ia '[yi.'iii ya;e ae noi;a3MBaiOTCH Goalie na ioauiomx Gepery IIopTOiiOBa - 3yn/ia , ayaa npe*Ae npnx 040.111 ea;ero,ino ; ona ycTynn.ni mücto CBOe bx Toprois.il; Goalie CMliT.inBOMy ayxy EßponeficKnxx npoiue.iboeBX. HoaoGiio mix nepcABiiraiOTca n nepeiirfemiTBaiOTca me- *A.y coGoio npe;Kae pa3po3iieHHbie opabi 11 mm t!>mx Goxfce aoa*hm Gaaroaapnxb iiyTeuiecTBenmiKa 3a cne- nia.ibiibia no otomv npejMeTy noKa3ania, alsMX pasApo- G.iemi'fee nepBona'iaaxno Gbi.iu naptaia , mXmx Tpyani&e u Aa*e neB03M0*Hl>e Gbi.io Gbi Gc3x ocoGoiï nyTeßoa- Hou HHTn npoGpaTbca ape3x totx aaGopniiTX nasBaniii n.ieMCHX , nonxx xaocx tKjmx 3aii)Taiml;e „ a to iiiaena nxx ce.ieniii n p!*x nsMlmaiOTca otx oanoio ||!>CTa kx apyroay. Cx oanon CTopom.i Mbi ao.hkiim Gmtb npusnaTe.ib- Hbi F. 3arocKiuiy sa to, mto omx n3oGpa3n.ix 3tii na- po.ibi , npocTO Tat.x , nanx onx nxx biiaFix ii naG.no- Aaax , ii ncno.inn.ix oto cx Tenabuix coayBCTBieMX aeaoBi&Ka, npnanaiomaro h bx ahkuxx mion.ieMennn- Kaxx CBOiixx *e coopaTbeBX, ae yB.ieaaacb un KaKiiMii auGo npeapa3cyAKaMH, tin aacTO cmib oGManaiiBbiMX •ivbctbomx npeBocxoACTBa CBoero oGpa30Bania. Taux onx pa3sepnyax nepeAx naan t!;mx acnliiiinyio itapTii- ny GbiTa n oGpasa *ii3nn or nxx Annapen bo BpeMa nepsaro nxx conpiiKocnoBenia cx oopasoBaunocTiio, a bmXctI; cx tIjmx /i,a.ix nawx n hobmh MacuiTaGx 41a Blspnaro ncTopnaecnaro B033pXiiia na ucTopno oGpa30- Bania /ipyrnxx G.in*aiiiiinxx kx iuimx , a bx c.ilucTßie Toro y*c AaBiio ii3r.ia*enHMXx napoAiiocTeii bx nepbo- GbiTiiOMx 3naaenin stoto c.iOBa. /$a.il>c Mbi oGa3anbi nameny nXinexoAny 3a noßxpny BABoe npeyBe.inacnnaro Pacn.iLCBbiMX noKa3ania o na- poAOnace.ieiiin tIjxx mXctx, sa CßijAlmia oox oGpaaX aso3mi, npaBaxx n oGbiaaaxx, npa3AnecTBaxx , 3ßl>pn- noii n pbioBOH .lOis.rl; aaiTe.ieii 11 t. a.; ii 3a cooGuie- nie naMX nictio.îbKO no.inlmuinxx cGopmiKOBX c.iobx, iXmx npeiKAe. KyAa ne CTynn.ia coGcTBennaa ero nora, TaMX eny noMor.in pacnpoct.i , 11 mix mm oGa- 3anbi Me* Ay' nponiiMx 3a iicanc-ienie 38 aaui.eirb Aa.ilie kx ctBepy oGiiTaiomnxx 3ckiimocobx. Ho ec.111 no BbiinenpnBeAenHbiMX OTpac.niMx Miioroe y;ne Gbuo npeAyroTOB.ieno Apyninn nyieuiecTBenniiKa- Mii, to nanpoTHBX toto mm Aoaaîiibi noaecTb Bee, co- oGmaeMoe hmx o ouMaTOioriii, pacTiiTe.ibnocTii 11 nap- ctbIè >k ii both bi xx TaMOiuiiaro itpaa sa coBepiuemio ho- Boe oGoramenie naynn. Kponls eiKeAneßiio npon3BOAne- uinxca bo BpeMa camaro nyTemecTBia yTp03ix n Be'ie- poiiix bx 8 aacoBb, a no ceny Koneano ne Biioauls y , 1,0 b. i (ri ; op n ie .1 r, n bi x t, TepMOMeTpnaecKiixx naG.nOAenin AO 16 HiiBapa I8?i?i roAa, nor 4a pa3Giuca ero ao- po*HMii TepMOTexpx, onx AaeTX iiaMb peryaapno no acTbipe pa3a bx aoiib bx 8, 12, h 11 12 nacoBX A'fe- aannbia nao.iiOAenia TepnoMeTpa n iianpaB.ienia Blnpa, iiTO Koiieano AOcraTOano 4.1a cocTaB.ienia ceGli to'i- nlsmiiaro noniiTia 0 TaMoiufinxx OTiioiueiiiaxx Tennepa- Typbi. He iiienlie noyanTeabiibi Tan*e Toanbia aero nobasania o BCKpbiTin 11 saMepaanin pifenx, o bcxoaI; pacTenifi, o Kpaiiniixx npeAifeaaxx nponspacTania 4e- poBx , 0 BpeMeim npiiGbiTin 11 otxoa» sa.ieTiibixx rmuix, o 3aMep3ineii noaBife h 0 iieyAaBinefica BiipoaeMx no- nbiTKli pasBeAenia oropOAnbixx OBOuieii noAX 6^3/4° c!>b. hi. (bx HyaaTo). Feornosia mo*ctx BOcnoab30BaTbca a 11 mb neMiio- rnMii iiaMOKaimi oGx oporpaa>in , o rpanimaxx nona/ia- nia ByaKannaecKHxx icaMiien n o MrfecTO n axo/K 40 n i 11 nl;- KOTOpbixx bx C. lleTepGyprli 6an*e onpeAli.iemibixx oGpa3ani;oBX Miinepa.iOBX. I äpiiBeseniibia F. 3arocitn- iibiMX cx coGoio pacTenia 11 nacliKOMbia oGpasyiOTx canyio GoraTyso nopo/iawn 11 Koiieano canyio .noGonbiT- nyio aacTb neGo.ibinoii ero Koaaeiiiiin. Me*Ay ayae- aanii iiTno,x Goabinaa aacib, a OMenno 3/5 iiCKaioaii- Te.ibiio iipniiaA.iejKaTx AMepnidi, a 2/s rayGobony Cl;- Bepy booGuic n mm ysnaeMX n3x mixx Go.ibinoe pa3- anaie Me* Ay ii>aynoio GeperoBx 11 BnyTpenniixx CTpanx. Ec.111 mm bx saK.noaeiiie iianoMnnMX, bto F. 3aroc- KHHX npOBC.IX ABA CX II0.Ï01ÎÎI HOiO 1043 BX BeCbMa TpyA~ homx n ne GesonacnoM b CTpaiiCTBin no apKTiiaecKoii cx- Bepiioii AMepairJÈ, cymecTBcnno noiio.inii.ix n iicnpaBnax npe*nia Becbaa cnyAiibia u iieAOCTaToanbia cirt.ilinia oGx 3toh k pain hi u aacTii S^occiiicKoii Hanepin, o bhX- mneMx Bii,i,li CTpaiibi ii cocToanin ea napOAonace.iema; aTO onx acTponoMHaecKH oripeArLin.rb 40 nyiiKTOBX ; BnepBbie nsAa.ix paAX MeTCopo.ioniaecKiixx nao.noAeniii mi, CTpaiibi kx cliBO py otx Ciitkii , n CBliAXnia o asiiBOTiiMxx BiiyTpemiocTii CXBepnoii AncpiiKn , n CBoeio KoxieKuieto no.ioam.ix nepßoe ocnoßanie kx nsyaeniio TaMOiniieii .iopbi; to Koiieano ne M0*eTX GbiTb un- Kahoro coMtrfcniji bx tomx, hto F. BarocKimx 3ac.iy- hîiiax 4tMui,j.°Bci;y!<) n pernio. in. Reise nach den Goldwäschen Ostsibiriens. St. Petersburg 1 8^7. Peu,eu3ia F. ' AnadcMUKa feAb.iiepcena. Biopoe nax nocTymiBmnxx bt> Konnypcx nyTe- uiecTBifi, no Pocciti KacaeTca A3iaTCi;nxx ea B.ia^Hiii h KMiÈeTT) upoMife TeopeTHieCKon cßoeii ii/tin Tai;a;e HHTepoci) npaKTHiecKÜi. EoraTbie 3o.iotwc necim Boc- T04H0Ö Cnönpn 6li.hi yarn paspaöoTbiBaembi bt> Teienie noiTO 4ecaTn aIStx cx 6e3ripecTaimo BoapacTaiomeio npnöbi.ibio h c4IS.1a.1acb npeAHemirb Bceoömaro bhii- Mania, a Mea«4y tISmx eine ne rialfe.iocL yicnaro cbKj- Ateia o toh adkoh expand, taIS ohii nonaAaiOTca. llpaßAa, bx 3to Bpema xorn.io oöx iinxx na 3anaAx AOBO.ibiio AOHoceuifi, ho ohii ne 6o.ii.meii lacTU i;aca- Aocb To.ibiîo oömefi CTaTiiCTiiKH npcAmeTa u coAepataau .inoib wa.io CBtAloiiiii a noKa3aniii o canon npupoAlS Toro iipaa. A 3a bcISjix tJSmx iic mibKO öliao 3ann- waTe.ibiio, ho Aame Kpaiiiie iieoöxoAnao Tondse pasßlS- AaTb ero, itoöm cocTaBHTb ceölS cx irlmoTopoio BtpnocTbio cyaiAenie o ero öyAymnocTii. Ha OAna OTpac.ib ropno3aBOACKOü npoMbim.ieiniocTn He moîkctx na AO.iro npeycnIÈBaTb 6e3x yienaro ocnoBania, cito.ib hu Bbicobo CTaßaTx npaKT04ecKyio onbmiocTb AlkiOBaro le.ioida.'a. yô'liaîAeniibiii bx otomx, noKonnbiii Mn- uncTpx niiaHCOBX , Fpaxx Kaimpanx bx 1843 roxy OTnpaBiux IIo.iKOBHKKa Focpwana cx nopyieniem, bx BocTOiiiyio Cnönpb H3CArJf.A0BaTb n onncaTb BaamlSimiie II3X Tanomoiixx so.iOTOiiociibixx onpyroBx bx yieno.ax a ocoöeiHio reomocTneecKOMb OTiiomenin. II.ioxoiux 3Toro nacatAOBaiiia öbux TpyA,x , noMiauennbiii bx 12-mx tojté H3A4Baenaro npn Ammeinis C6opiiiis;a CBiiA'Jfcniii o Poccin , HOTopbiii BbiiDe.ix ya.e no sa i ..no- ie h in iipoHuoroAiiaro 4eM0AOBCKaro iiomsypca. AKaAemiKx Fe.ibwepceux roBoparx o nenx bx cbocmx .Äoneceiiiii c.rJfeAyiomee : «Ec.m a , öe.ax Bl&AOMa aBxopa , aosboahio ceöX oöpaniTb ocoöeimoe Bunnanie AKaAeniin na axy Kiiiiry n ripocim. oöx yBlanainn h ea apenieio, to a to npoacxoAiiT x ii3x abvxx npnaanx : bo aepBbixx or- ! Toro, 4T0 OHa no CBoewy cOAepmaniio 3naiHTenbH0 J pacnpocTpanaeTX na um no3eama o Boctoiiioh Cnönpn, | a HMeiino bx Taimii ea lacrn, iioropaa ao ciixx nopx 6i.ua H04TD terra incognita; a bo BTopwxx OTToro, iTO OHa nnlfeeTx TaioKe oömeyienyio 3aHnMaTe.ibiiocTx u öoraTa HOBbiMii aanx TeopeTniecim, Tanx- n npaK- TQiecKD BaauibiHu AaniiocTaMD. KopoTHoe Aouecenie o coAepmanin imurn onpaBAaeTx moe MiiKiiiie. Ona pa3Al).iaeTca na Aßa OTAtaa — bx nepBonx aBTOpX CBOIICTBeHUblMX CMy >KHBbIMX n opiirnHajibiibiMX oöpa30wx n3o6paaxaeTX coöbiTia canaro nyTeuiecTßia, o6m.ee BiieiaT.ilSHie cTpaHbi, ropoAOBx u Aepeßenb, iipaßbi n oöbiiaii auiTe.ieii ii ocoöeniibia yipemAcnia 3oaoTonpoMbiBa.ienx. 3tu BlSpno d hiIStko oöpuco- Baniibia KapTDHbi cntnaiOTca reoniocTnieciïuwn na6.no- Aeiiiaum , aoctoiiiictbo Koxopbixx eme aiianiTe.ibno B03BbimaeTca tIèmx, ito oui; i.acaioTca CTpanx, ao cuxx nopx BOBce had no bpaiiueii wlkplfe OTiacTn iien3C.rJ6AOBaHHbixx. HaAaBiia npiiBbib.iii mi.i paacnaTpniiaTb bcio crl;Bcpnyio Cuöiipi. baux AU-iyiiia.ibHyio Hn3MennocTb. Ho aioix 6.111 ;i;e Mbl osiiaKOnn.incb cx otmiix bo.iocca.ibiibnrb npo- CTpaiicTBOwx sene.ib, tISmx öo.ilfee yAOCTOBlSpaemca bx toüix, 4 to oporpaii4ecbia ero OTiiomenia bobcc ne Taux npocTbi, Kanx oöbiKHOBeimo Booopaav’aan. Hoa- KOBHHKX FoTMaUX lia 3T0TX C4CTX c,vÏ3.ia.ix oieiib wiioro coBepmenno hobwxx h 3HainTeAbiibixx OTKpbiTifi: ohx noKa.3a.ix ito noiea Boctoiiioh Cnönpn na öo.ib- mia npoTaiKenia coctoiitx iisx TBepAaro y reca, HOTopbiii bx OTAlJAbiibixx ropaxx n.iirneöo.ibinuxx OTpacAaxx ropx B03ßbimaeTca ao 2000 napnjKCitnxx 4>yT0Bx haax ypoß- neMb Oi;eana, itaKb nanp. ropa IGa.ianii 6.1113b iictoihh- kobx pKiibKii Toro aie inieiin, cx aöco.noTiioio Bbimnnoio bx 2252 yTa, a ito dtotx BbixoAamiii iiapyiay yTecx, ecAH 11 ne ceaA/ii, to no Kpannen nrJèpIS bx ida.OTOpi.ixx wl;- CTaxx aai.MioiacTx bx ceölfe soaoto. Posbicnania Hoakob- h ii k a Fo ii BeaA't, rAr(; nonaAaeTca .30.10T0Ü necoKX, oux Bcei xa nponcxoAHTx TO.ibiio nax paspymenia 30AOTOiiociibixx ropnoKaMeiiHbixx nopoAX, iiiiKOrAa ne yKAOiiaacb abacko otx nepBOÖbiTiiaro CBoero .loasa. Ha ypa.ilÊ ropubia nopo, na, bx KOTopbixx BCTpIfeiaeTca 30.I0T0 , ya."e Aaßiio suaKonbi , no bx Cnönpn ouïs eme ne öbi.in usBl&Aanbi, noisa ne yAa.iocb FoxMany y.3iiaTb no Kpannen iirl.p’fe odny H3X nnxx bx r.miincTOMx c.iaiinlS. 3anni>iaacb I na ycneiicKofi ao.iOTonpoHbiBa.ibiilS y dctokobx plam ] yAepea npoTO.iiKOio n npoMbiBi.oio rAininciaro c.iaima, | ohx H3X 12‘/2 >i>y!iT0Bx bx MyKv nepeTO.iieiioii pvAbi no.iyiiiAx 2% aoaii ao.iora , mcakomh aepnaan n iua- cTtiHowaJin, iTO no oÔBiKHOBennoiviy pacaeTy, cootbIît- CTByeTi» co4ep*aniio öoaLe 10 30.i0TiinK0Bri> bt. 100 nyaaxx rammcTaro caanqa. Ecan 3to OTKpbiTie, Kam. n 4pyria n0406iibia oa J pa.rl& C/V&'ianubiH , nonajiifeCTb n He moîkctt, umiTb Baia- Hifi na /loöbiay soaoTa , noTomy mto MexaaaT, otott, ropa34,o cuopLe n 4emeB,ie mojkho im.ie'ib 1134. poc- cbineii, neiKe.m h3t, Tßep4aro yTeca, to oho 06I;- uiaen, C/rfe.iaTbca t^mt. Baanrke 44 a öyayiunocTH, a uJieimo 44a Toro Bpewenn, Kor4a HaKOiiein, hcto- marca 3040Tonocnbie necKn. BTopoii ot4L4t» Kunrn naLeTT, 3ar4aßie: o 3oao- TonpojibiBa4bnaxx bt Boctothoh Cooripn, 11 4aeTT. 11am. xo'JHbiii OTaeTT. 0 mLcthocthxt. , npoTaa OTKpbixin n ynpaB- 4eHin ne to4i>ko ijLabixT, 3040TOiiociibixT> oupyroBb D4n Tam. Ha3biBaeMbixa. cocTeMT., ho h OT4LaLiibixT. 3010- TonpoMbiBaaein,. Cnaaa4a pascaaTpnBaiOTca npoMbi- BaabHH no öo.ibmoii EnpiocL n ea npoTOKam., hotomt» Haxo4.amiaca bt. cncTea'fe KajieHHOH Tynrycun n HnTTa, a naKOii<‘u,7. no ^epeio 11 Mypoiunfe. Oöx arnxi. TpexT. CHCTejiaxT. aBTopa» cooömaeTT, He xoibKO re- omocTnaecKia sawtaania n Kapxbi, no Ta k aie Toaribia CTaTncTuaecKia not;a3ania, KOTopbia 3naKOMHTX nacx. ct, oônaiem. n 40öbiaeio 59 OT4'fe4biibixT. poccbinefi. Ilpn Kaai4off h3t, Hnxa. noitasanw Toamnna coöcTBemio 3040T0H0cnar0 C4oa, Munepaaornaecboe ea cbohcxbo, Kam. pa b 110 cbohctbo h muunna aeaiauuixT. 1104'b hhmt, nycTbixT C40eBT>, K04iiaecTB0 enier04Raro 40obiBania no 1845 ro4T>, cpeaiiee C04epæanie necKy, o6pa3i> paapaöoTKH n ancao ynoTpeOaeinibixT» na to paoOTiin- kobt, , a cBepxi. Toro npoöa 3040Ta u chocojt, ero npoMbiBania. Ilaainune öbiao öbi pacTpocTpanaTica o tobt, r;a- kvk) n;l;ny ri 0400111.1 a xmaxe.ibno coöpannbia aannocxn iimLiott» 44a npamnaecKaro ropno3aB04CTBa 11 mm orpannanivica 34'lfccb Toai.KO aicaanieMT., axoöbi 11 Bnpe4b xaboiibia CB'fe4rJ6nia öbian TinaTeabno ccÖHpaewbi n ott, BpesieHn 40 Bpewenn Li34aBaeMbi bt cbLtt. OauaKOMHBb nac'b co bcLmii axnan 11 mhoxhmh 4pyrnan noipooiiocTHMii , aBTOpx cbo4ïïtt> bm’èct’é reornocTiiaecKia cboh naöaK^enia bt. H’fecKoabKO okofi- aaTeabiibixT. 3a^irfea asiiii , ii3t> KOTopuixT» mm n3B4eaesn> 34rfecb catayiornee : Ko40Cca4bHoe npocTpancTBo 3eM.n1 , no Koxopony pa3cf.anbi 3040Tbje neciai Bootomhoh Cnonpn, npen- 1 MyuxecTBeiiHO coeraBaeno u:n. r.imincxaro c.ianua, H3- j BecTiiaKa 11 cl.poii naj.ii ex .KpyTbiwn, lipoaeraiomnMn ei. BOCTOKa na 3ana4T» n ur ct. IO. B. na C. 3. naac- TaMn, KOTopwe oaeßiiano npnnaaaeaiaTT. m, apeßnifiLi- jueMy nepio4y oca40aHbiXT. oopasOBanin, noxOMy aTO onn nepaBnowipHO iiaKpbixbi ropH30HTa4biibiMH caofoin KaMenHoyroabHoii 4>opMan,in. Kam. rioc.iifcjnie, Tarn. 11 nepßbie ua iorÉ orpamianBaJOTca CaanciuiMT. xpeCToitn,, KOTOparo raaBiiaa nayTOHnaecnaa wacca kt. cißepy ncny- CKaeTT. ott. ceöa OTporii, nepecÈnaiouiie n H3MiiHHiomie nepexo4Hbie caou, t. e. rannncTbui caanerjb, u3BecTHaKT> n cif:pyro Bai.y. IIoaKOBunuT. Foaoiaiib ynasa.n, nawa, 4Ba öoai.mie , ct. lora na ctBepT nayujie nayxOHnaecKie noaca, pa3cf>KaJomie nepexo4Hbie caon. Otiiht. h3t. hhxt. npocTiipaeTca ott, ncToantiKOBT. Enpiocbi 40 FypaxTbi, 04,noro h3t> BepxoBbixx. npiiTOKOBT, KaMennoii TyiirycKii. Kt, BOCTOKy ott. 3Toro noaca ae*afT. caMbja öoraTbia hst. onncamibixT. aBTopOMT. poccbineii. 4pyroii, napaaaeabHbifi nepBOMy noac i., ca^yeTT, b >o.ib no Teaeniso Eimcea, u na boctokt, ott, uero, a cal;- 40BaTeabH0 Mea.ay oöohmh noacaMH, xoth n iiaxo iaTi. Taiî/Ke 3040T0Ü necoKT., ho yxKe ne CToamiiï paapa- öoTKn. 3oaoxbia poccbiriu aeaiaxT na n- pexoanbixT. xpeÖTaxT. no Ö4H30CTH na y t 0 h h t e c k h x t, npopi.iBOBb. Eoabuieio aacTiio 0411a d3t> BbiinecKa3aniibiXT. ropnuxT riopo4,T, npeo6aa4aeTT., nan a?e 4B'fe H3T. hhxt. cmJ&hh- iotch Meaî4y eoöoio, i:aKT.-TO H3BecTiiaKrb ra r.ieinicTbjii caaneob. ToabKO bt, TaKiixT. M'ïscxaxT, r,it nj)oo6.ia- 4,aeTT. 04110 H3b 4ßyxT. 3Bf>HLern., nan 178; Jmiï&aiOTca oöa, nax04aTT. 3oaoTo; na cr6poii Baut aßcopT, ne Bn4a.1T» an 0/i.iioii 3040T0Ö poccbiiiH. KpucTaaaT'iecKia nop04bi, KOTOpbJa, npopBaBiuncb ape3T, stu caon, H3Mi6Hnan hxt. bt» KpncTaaaniecKie caannbi 11 6bi.ni nocpeanuKaMH ist noaBaeniio bt. hhxt. 30aoTa, cyTi. rpannTT. h 4ÎopHTX, n amnb H3pi&4Ka nopnpT.. CoTiiiieuia Tanoro po4a, Kai.T. 34-fecb iiaMii po30- opaiHioe, Bceraa öbian y40CT0iiBaeMbi co cTopoiibi Ar;a- 4Cmîh ocoöbiMT, BHiiMameMT, noToay tto onn nenocpe4- CTBeiino KacaioTca 04110« iibt. Baa.Tif.iimnxT. 3a4an> caMoii Ana4eMiii , — cnocnianecTn.oiiania no-TiiaHiw) Poccin. IV. Catalogue des Insectes recueillis par feu Mr. Lehmann; par Mr. Mené tries. — PeufiH3ix. Ft. AKadeMUKo&b : Epandma a Muddeiidoptfia. TpeTbe H3T» othochhioxch cio 4 a co'iiiiieniii xaKa;e KacaeTca AsiaTCKoii Pocciu, no xoabito loaoibixT ea ofuacTefi, BMtcxt ci) Htnoxopbian nax npn.ioæamnx,i> Hx hhmx 3enc.ib. Pa3CiiaxpnBaiiie ero B03Öy?K4aexx bx h a ci. ropccxnoe BOcnoMnnanie. Toro pcBiiocxiiaro nio- .104a ro ecxecxBoncnbrraxe.ia, Koxopbifi ex xannux n.ia- MeniibiMX yßjie'ieniejn, coönpa.ix 4.1a nero MaTepia.ibi h 40.1 mein. 6b ut. utnoiua , nanx uni net luutn.itici., rio- /KaTb 0.1041.1 cboiixx exapaniii, ya;e ne cxa.io , u mbi, BMtcxt ex naynoio, ou.iaKunaeMx bx neun. 0/i,ny nsx npenpaciibixx nauinxx najeaux. Tt n3x nauinxx cay- uiaxe.ieii , noxopbie Binimaxc.ibno c.ituu.in 3a ycntxawn naynx bx xcaenie nocat4iiaro Bpeweim, Koneano bciiom- iiaxx, axo iiei\ie43Ciino no ononaaniu nepBoii ancne4n- u;iii na fIoByio-3eM.no F. Eapa, 041KIX n.ax ero co- nyxunnoBX, cxo.ib Muorocxopoune ciduyuiiii bx eexe- cxBeinibixT) iiavKaxx, Kareutiaxx TeManx, oxnpaßnaca bt> Openöyprx, axoôhi xanx naiixn ceöt noßoe no- npinne 4.1a cboiixx H3C.it40Baiiiu. Ifo.ioxenie , no ropoe on b 3annMa.rb xaux, bt> naaecxBt naxypaanexa , 403- noanao cny ne xoanno noctxnxb oiipecxiiocxu Open- 6ypra, Kupriiacnia exerm, auiauma EatunnpoBX u boc- xobhmh oeperx Kacnincitaro Mopa, 110 n upucoe4ii- nnxi.ca kx oxupaBaaBiueiiyca xor4a bt. Eyxapy noco.ib- cxBy, axo 4a.io emy cayaan öanine ii3Bt4axb onpccx- Hocxii oxoro rop04a 11 4a;ne pacnpocxpannxb CBOe nyxemecxßie bx CaMapKaiiax n eine utcno.ibno coxx nepexT) 4aate na bocxobx. Tannai) oôpa.aoiux cay y4a- aoen no6bmaxb bt> cxpanaxx , nyaa 40 nero ein,e ne cxynaaa nora ecxecxBoiicnbixaxeaa. Ho ni» coaxaat- niio eav ne öbiao cya«4eno caaoay o'paôoxaix co- ôpainibia mix conpoBinua ; na B03ßpaxii0iiix nyTii onx 6bi.rb nocxumyxT) npe;K4eBpeaennoio Konamnoio bt> Cnn- önpent. Coöpannbie ./leaanoai) soo-iornaecnie npe4aexbi ßiit- ext CT> oxiiocamnanca kt> caaoay nyxemecxßiio 3a- nncKaan, bt. cat.i.CTBie xo4axaiicxBa Ai;a4eaiiKa Eapa h ce. coraacia nacat^inKOBX iiOKoiinaro nocxynnau 41a n34ania uxx bt. CBtrx bt. Aia'ueaiio. 0 ipaoOTuy caaoii Baaaion n ooimipntiimefi aaexn sooaornaecKoii noaaenn;iii , iiactnoMbix x , noxopi.ixb .leaain. codnpaax ci» oco6ennoio iianaonuocxbio, upniiaax na ceoa yae- Hbin, Koxopbiii Kam. no CBbiuie 4Ba4H,axunaxn atxneii CBoeil oobiTiiocxn n no3uauumx no axofi aaexn, xain. u no BaanibiHT. xpy4aax, noxopwau oiib oôoraxn.n. ee Hbinli, aoa;exb noaecxbca e4Ba an ne no p b bon. onxoaoaoroai. bt. Poccin, xpanoxe.n, 30o.iornaecKaro siyseyaa Aita4eain, F. Meuexpio. IlcnoaiincT. ex o6;.fi- iibiax CBonax pBeuieax aiioroTpy4,nyio omicb u onpe- 4rfe.ienie 6o.rf;e 1000 npnBe3einibixx Teaanoax ex co- 6010 nopo4x naelxoMbixT. onx coôpa.ix pe3yabTaTbi anoroatxna ro neyxoauaaro CBoero npiuea.ania no4X caiiniKO.ax cispoaiibiax, 0x11104b ne ncxouiaioui,nMX bcio BaîKHoexb C04epa;ania 3ar.iaßieax : Catalogue des in- sectes recueillis par feu Mr. Lelnuanu, par Mr. Méné- triès. CoanHenie axo, noxopoay Ana4eaia 4apoBa.ia aife- exo bx cboiixx aeayapaxx, no c.iOBaax 4onecenia Ana4eaiiKa Epan^xa, 3annaaexx bx auxepaxypf. anxo- ao.iorin Becbaa noaexnyio cxeneiib , noxoay axo ne xo.11.no 3nanoMnxx naex oxananbiMX o6pa30iax ex na- C'tnoiabisjx jiipowx pa3Hbixx Becbiaa 3aiinMaxe.ibHbixx, oxaaexu eine bobcc ne u3C.ii&40Bannb]xx, a oxaacxn .innib iaa.10 n ne40Cxaxoano naB't.cxnbixx no axoü ox- pacan expanx cpe4iieii Asiu, no BMiscxfi ex xtax c.iyauixx cymecxBeinn.iax nono.iiienieMx ayni,i Poccin, n oôoraniaexx anxono.ioriio Booôme 3naanxe4bHbimx ancaoMx (12^-xx) nopo4x naciinoabixx , npn3naiinbixx xannan 07410:, an , nanoBbi Mannepreinax, 3piinconx, 3ßepcMaiix, sa coBepuicinio noBbin. Ecc coannenie pa34rLieuo aBxopomx na 4Ba ox4'ï;.ia, 04111IX cneuia.ibiio- onncaxc.ibiibiiï, a 4pyroii, npe4,cxa- Baniomin oouiie 300.ioruaecnie u reorpauaecBie pc- 3y.ibxaxbi. Bx nepBOiux 0X4ife.rÉ ncanciaioxca iiacÜKOiubia Je- laanoBOH .no.uenuin , emoxpa no uxx iuaccamx, ceMeîi- cxBawx, po4aax n nopo4aax, ex ynasanieiax noxpe6- nbixx cnnonnMOBX 11 M'ïicxonaxoaueiiiii, npn aeax aB- xopx ne npewnnyax Boenoab30Baxbca bcèmu oxnoca- lUHMiica kx ero npc4iaexy .mxepaxypiibiian riocooiaan n npn.ioauixb kx xenexy n.3o6paa;enic ox.mano Bbirpa- BnpoBaniibixx n pacnpauietiHbixx ncnycnoio pynoio F-ua liane 124-xx ein,e nen3BrJ6cxiibixx nopo4x. lJnc.io non.aenoBannbixx non onncaniibixx bx axoïax 0x4t.it) jnynoBX 706, a Me?K4y iiumii 107 noBbixx; îioxbi.ibnoBX 216 ex 9 iiOBbmn nopo4aan; noay/Kecx- KonpbUbixx ex npa>î!)i>in upbubasui 23, n.ionoBX 17; ctxnoo6pa.3no -Kpw.ibixx 13, nae.ix 20, a Me>K4y unau 7 noBbixx , u nanonenx MOinenx 7 nopo4T>. Bo Bxoposix 0x4t.1t, noxopbiii Hociixx 3ar.iaßio : Considérations relatives à la distribution géographique des Insectes recueillis par feu Mr. Lehmann, aßxopx, ynasaßx Enpaxnt na xo, axo C4t.iano obi.10 40ce.it kx pacopocxpaneniio nauinxx noaiianiii 0 Cpe4iie- A3iax- cnoii nactnoiuôn a>aynt Ilainepoax , 3ßepcMaHHOi'ix, Kape.iuHbiMb , BaannepoMx 11 llipeiinoax, nepexo4iixx K Ti n3aoaieniio txxx H3T> nyTeinecTBui J émana , koto- pw/i aocTaBnan aiiTOHio.ioriiqecKyK) aoôbiqy. IIotomx aaa oôxaciieiiia reorpa^uaecKaro pacnpeataenia co- 6paHHi>ixT> noca^HQMTi BT. pasHtixT. CTpanaxx Cpeanen A3in nopo4i> HîyKOBT. n MOTbiabKOBx npnaaraeTX 4Bt Ta(iann;bi, conpoBomaaa nxx Becbivia noyanTeabiibimn 3aMtaäHiaMii , bx KOTopbixx roBopnn. o B3aoiwHOMx OTHOiueHia hobmxx AemanoBbixx nopoax mynoBx u öaöo'ieux kt> yaie npeaiae nsBicTiibim x , oôt. OTiiome- hîh nxx KT. HacÉBOMon «paynl; Poccin, o reorpa.ieHin onncainibixx nacif»KOMbixx n t. 4., a bt, 3aKJHoaenie , ôpociiBX cpaBinrrc.ibiibiii Baraaix na nacfcKOJiyio «nayny Eßponbi n KaBi;a3a, BbmoanTx Kaux oômiii pe3yjibTaTT> 3aMtaanie, hto nacÉKOMbia ayiibi Eeponw n Kaßiiasa, bo miiorojix coraacyacb sieniay coooK), 3HaanTe.ibHo paancTByiOTX otx nm'i.iomnxx cxoa- HbiH xapaKTcpT. iiacfeKOMbixT. aynx Typaowaniii, CTenii Ku3nab-Kynn. n XancTBa Eyxapbi, KOTopbia Tpn no- ca-fcania' oôaacni npeacTaBaaiOTx bt. otomx OTiiomeiiin pa3HTe.îbHoe cxo4,ctbo ex cÈBepuoio ApnKoio, weaiay TiaiT, kbkx CTpaHa EauninpoBx bt. ataocTii Coaifse n04X04QTT. kt. Cuôupn. Bx cnpaBeaaoBomx npii3HaHin aocTonncTBx aToro co- snHeHia, KOTopoe no OT3biBy pa36npaBmnxx ero aae- hobx Anaaewin, Tr. Epanaia n Mnaaenaop^a, njrfeeTx CBepxx cTporo yaeuoô nièiibi eure ocoöennoe öoabtnoe 3naaeHie Kanx 41a cnocnièiuecTBOBaiiia namero no3na- Hia 0 ayiri; Poccin n OTiacTn eme BOBce iien3B’fccT- noir no stoü OTpacan Cpeanen A301, Tanx n a-ia pa3- mnpenia npeaikaoBX 30oaornsecKofi Feorpa^in, n ot- KpwBaeTX coôoio MfioaîecTBO iioßbixx Bbicuinxx totckx 3p$nia no aacTii naynn, AnaaeMia coaaa aaa ceôa npiaTHbiMX aoaromx npncyanTb aBTopy, OKa3aBiucMy eiï CToabKO 3acayrx npnBeacHiemx 40 nacToamaro ycTpoiï- CTBa aiiroMoaornaecKaro n apyrnxx OTai&aoBX 30oao- rniecKaro ea My3eyma, BTopocTeneimyio 4eMn40BCKyT0 narpaay. y. CoEPAHIE CEXaUHlil O HAP04.À XX , O B H T A B Hl II X X BX CPE4HEH Asm BX 4PEBHia BPEMEHA. Otiu Iakuhoa. (Pynonncb.) Peufimin Kasau- CKaio üpofßeccopa Koecueec/caio. 030 Bciîxx qaenoBx Haninxx wncciii, ôbiBninxx bx neKOHt, nn oannx ne BbiBe3x CToab öoraTbixx n paa- HOo6pa3iibixx MaTepiaaoBX aaa reorpa<ï>iii 0 ncropin cpeaHe- a3iiicK0xx HapoaoBX, Kanx OTeiix ïaKnnor., KOTopbin MHoroairanMii CBOimn HeyTOivraïubiiuii Tpyaawn CTaaiaax ceCife noaeTiiyio n3B,fecTnocTb Mcaiay TY3eivi- Hbimn n miocTpanHbiivui opicMiTaancTawn. McTbipna inaTn- aiîTiiee npeôbiBanie bx EoraoxanoBO» CToaniilfe côaii3nao nainero cnnoaora ex KnTaiin,awn n atnsyninmn cpean HHXX iiHonaeiaeniuiKamn , noanaKonniao ero ex nacTOa- meii /Kn3iiiio 3tom apcBiitiimen nMnepiti, aaao bo3mo;x- nocTb nayqiiTb wÉCTiibiii a3binx ex auTepaTypoio, 03- Bae’ib M3x nncbiieinibixx , neimiorimx eine aocTyniibixx, najiaTHiiKOBx KiiTaa bco , mto cayiKiiao kx pasiniipeniio Kpyra iiamnxx CBifeafeniu odx Asin. AocTonoTTeinibin opienTaancTX bx npeancaoBin kx HOït’ÈiimeMy' oôiunpnoMy Tpyay CBoewy snanownTX mh- TaTeaa ex noBoaowx, no KOTopomy BbixoaoTX bx cb^tx ynoManyTaa ncropia, — 03aaraeTX coaepaianie ea, yna- 3biBaeTX 11a uctothokh, ii3x Koxopbixx ono noaepriny- To, n na ncTopnaecniii caorx KiiTaiiiieBX. Gß^a-fenia 0 cpe4nea3iiicKnxx naejienaxx, bx npoaoaa^eiiie aecam BifeKOBX, otx naaaaa p.Toparo CTOaiÈTia npeax P. X. no aeßaToe iiaineii xponoaorin : botx coaepaianie pa3- CMaTpnBaeMaro iiaian coaiinenia. IicTO'iHiiKaMii nxx cay- >kiuh ncTOpin ( air J n.in, ayauie CKaaarb MOiiorpain annacTiü , oôaaaaBUinxx KiiTaeMx, 11 aifeTOnncn (iant>- mj)\ 03X nepBbixx B3aTbi -i-aKTbi , a noaciienia nxx — 03x nocnlîaHiixx. H bx caniOMx a-feat, iuikto n3x A3i- anieBx ne iuorx Taux noapoôiio roBopiiTb 0 cpeaiieii Aaiu Kaiîx Knraiiiibi , KOTopbie ex cawbixx paininxx Bpewenx, icanx coctan n Bpani ea, nbioyaiaeiibi 6bian naxoaiiTbca ex neio bx nenpepbiBiibixx cnonieHiaxx, 3iiaK0ivinTbca ex ea a'feCTonoaoiKeiiieMx 0 BtiyTpennnMX ôbiTonix, noaciwaTpnBaTb TaMx Bcanoe cyaopoïKiioe asn- /Keiiie HOMaaoBX, 0 noroax 3aKaiO‘iaTb aacTiibie aoro- Bopw ex Baai'in-naMii iieynpoTinvibixx opax, nponaa- abiBaTb Boemibia aoponi, BBoanTb Boopyaiennbia no- ceaeiiia, TtcnnTb ex pa3Hbixx cTopoiix CTennoe cboc- Boaie, ex BeairiaiimiiMX ycnaie.ux npnBnBaTb cf>5ieiia CBoen unimaiiaaniii kx neo6y3aaniib)Mb naeMenawx n Tanniiix oôpaaomx iicnoaBoab noaroTonaaTb cnoco6bi kx KOiieaiiOMy nonopeniio an 1; ocre. Il iioiviy neiiSBtCTHbi naoabi BoceMiiaaiiaTiiBlîKOBoii ynopn^iimeH öopböbi Kh- xaa ex nowaaasm?.... Tpn CToaifîTia yæe ôe3MoaBCTBy- 10TX nycTbiiin, npoaeraiouiia kx cï>Bepy otx noaneôec- nofi 0jmepin. Hiwa Beainasaro Eoraaxana, cawoaep- iKaBiiaro noBeaiiTeaa, aapoBaBuiaro 3aK0iibi, pacnpo- CTpaniiBmaro n oxpanaiomaro peanriio KpoTiiaro Eyaaw, eataaaocb* rpo30io 11 naaeaiaoio yj.aa noiaaaoBx, n paiaB- M0Ha na erptaife, oôarpaemoiî ninoraa KiiTaficKOio npo- 2 nho, Tonf'pb oMbicacTca bt, KpoBH tcul>i»o 3Brï;peii bo BpeMfl TopBKecTBeHHofi oöaaßbi. Kpoal; Toro, ec.iti ripii— Meivn» bo Bimiwanie, hto KriTaiinbi iickoiiii umLiii co6- CTBOiuibia nncioiena h sannMaaiici, BeaeiiieMT, sanncom» o rocyAapcTBeinibixT, nponcuiecTßiaxT,, to nain,, npn Taiaixi» oocToaTe.ibCTBaxT> , ne cor.iaciiTbca ci, O. la- khhoomt,, bto iiiiKTO , ncKaiO’iaa K ii T aii höbe, , ire non, Tairi> noApoôiio 3iiaTb cpe/unoio Asiio, o KOTopon 4py- rie uapoAbi nniÉan CB^Hiiia, coôpannbia cayaainio no cayxaMT>, aacio neBi&pnbnn,. lloaoannrb 4aa«e, hto napo4iiaa nenaBiicTb (no,i.4epauinaeMaa napo inoio npaat- 4010 ) niioraa nonyanaa aifeTOfincria nsoôpasnTi, >ito an6o o6n4iioe 44a imoscMiia , no4CKa3aaa BaianieMT, ocoôeiiiiaro B033p1,iiia Kn- Taiin,a na oi;pya>aiimia ero naeneiia, no bcc Ta an CTa- neinT> yrntej):-K4aTb , iito xoioanbiii , noaoaaiTeiiaibiii y imi> îKnTeja KiiTaa , CBo6o4Hbii1 ott, yaacTia aiiTasin , ne mon, caiiuiKOMT, 4a.iei;o yiuonnTbca ott, ncTopinecKoii ecTinibi, Ko ropaa b b raa3axT» itpnTnna, 40CTaTO'ino 3iiai«onaro ct, KuTaem,, cnopo h aerno oônaaîaeTca ott, naöponiennbixb Ha nee ii34iiuiecTBT>. YitasaBb 3a tüîmt, na ncToainiKii, nsr, koiixt» no- nepnaaT, 0. larmiiOT,, yaeiibiii Pen,eH3eiiTT> npo40.UKaeTi>: SIpo'iiiTaiiTe, CB'HWfenie, coo6iu,cnnoe coTmiirreaeMT,, 0 noMiiTeT’fe npn4BopiibixT> niypiia.incTOBb u ncTopnae- ckomt» oôuicctbI,, KOTopbixb naaaao OTiiociiTca sa 23 CTO.rfeTia 40 P. X.; oopaTUTe Binoianie TaMb aie na cnocoôbi , ynoTpeôaaeMbie , npn Hbin^uinen 4iinacTin Ifuirb, 44a cocraBaenia aneßiniKOBb n rocyaapCTBeiinoii ncTopin ; pascMorpiiTC iiepeaerib airronnceii , noropiaa npiisnaiOTca naaccn-iecKiiMn n cayaiaTx oonai.iibnn» jia- TepiaaoMT» 44a ôbiTonncaTeaa, u hcbo 11,110 yöfeanTCCb bt. BaJKHOCTii noTepnnyTbixb OTTyaa CBlMAriin. 3tii naMaTHnnu nncbniennocTii cyxn, auiueribi bcéxt» npiinpacT. piiTopiiKH, CBoncTBeinibixT. ncTopiiKanb 3a- naanofi aacan As in , nanoanenbi «MKTaan, ii30ôpaaîen- Hbiivin iiensniaiiibiM b , aunaoniaTnaecKHMT. caoroMT, KnTaa. XapaiîTopi. iixt, 0Tpa3iiaca oaeub aBCTBenno n 11a nepe- B04I5 0. laminea, KOTopbin, nocTnraa bcè ocoôeiinocTii KoTaiicnaro a3biKa, CTapaaca nepeaaBaTb iixt, ôyKBaab- 110 n, itiO/KeTT) ôbiTb cauuiKOMT, ôyKBaabiio. iïaîaif;penie naniero cmoaora, 6mti> nocpe4iim;oMT> niea<4y apeBnen a iîTOiiHCbio KnTaa n ïiawii iicnoaneno aofipocoBtcTiio. M ecaii öbi, i;aa;e,Tca , mm ycntan ciuoiiiiti. nepeB04- aiina kt. aiiTepaTypiioil OTaJèaiî'fe ero sainrii , a iiniemio, kt, craaîKeniio yraoßaTOCTeii Bbipaaîeniii, bt. PycciîOMT. nepcBoaife Blfepuo ncTC3i> 6bi xapaitTepa. KuTaiicKon aife- Toniicn. Ho nain. côopunnT. cir);,iAniii , npniOTOBaen- n bin in. ii34ariiio, iDiieTT. bt, Biiay nocayasHTb TO41.KO naTepia ioMb 44a oyaymaro ncTopima cpeanefi Aaiu h, citaOBaTeabiio, npe4na3iiaaaeTca 44a yaeubiXT., to, no nauieMv nmtiiiio, on 404 æ ein, ocTaTbca bt, iibintui- neitM, CBOeun, BH4-fe, oe3T. siiaaiiTeabHaro n3»il>Heiiia. 1Ito5m 4aTb xoTa noBepxnocTiioe nonaTÎe o co- CTaBb pa3CMaTpiiBaeMaro naMir coannenia, mm kociicmch no npanneii Mifepifi ero iiaaaaa. llepeaa aacTb nocBa- meiia napoaaMT. Monroabcnaro nacMenn, n upeaue Bcero XymiaMT,. Hocat ynasania ncToaiiUKa cBonxx ciii&atiiiii o6t. otomt. Baaa'ÊTeabnOMT. 40MÜ5, n34aTeai. cooômacTT. HaM'i. bt. nepeB04rfe HST. apeBiitfiuiaro nn- TancKaro ncTopima Cbi-Man;aiia Bce, mto bt, ueMT. 3anncaao o npeamaxT, XyiincKoS 4imacTin; 3a tJèmt, npiicoBoiiynaaeTT, on ucTOpii'iecKOe noacneiiie n3T» afeToniicocBb; — inioraa caMT. noacuaeTT. tckctt. co6- CTBemibiMn npoMtaaiiiaiiin ; nnor4a bi»ibo4htt, na cpeny AernncBbi Miitnia nan cita3ania apyrnxa, ôiaToniicarc- aefi, n H3T, canaeHia nxi. CTapacTca npiiBecTii miTa- Teaa kt. KOiieanoMy pe3yabTaTy, kt, iicthii-è. Booome, npiiTiiaecKaa aacTb 0. laimiioa, OTiiociiTeabiio oÔT.eMa cnopni.iXT, BoripocoBT. bt. ncTopin cpeaiien A31H, 40- Boaiaio CKY.ina. Hauib cmio.iorT, iiMljen, oÔMKiiOBenie roBopiiTb no.ioîKiiTeabiio, ne 40nycitaeTT, coMiitnia bt, CKa3aniaxT, KnTaScKnxT, ucTopnitOBT, : iinr4rfe oht, iic ccbiaaeTca un na I peaeciaix i. , un 11a MycyabManciînxT. nncaTeaen, no Kpaiineii Mfepife tJEext, , KOTopbiMii nocTO- aimo noab30Baaca Aerni,I>, kt> KoropbiMT, npnôiferaaii 4,pyrie opiciiTaancTbi bt, cbohxt, KpiiTmecKnxT, poabic- KaniaxT, , n KOTOpbie no ôoabtueii aacTii C4rLiaancb 40CTyniibiMn h ne - opieirraancTaMT, , nocpe4CTBOMT, pa3- HbixT, n XT, ii34aniii. Bt, 3aK4ioaeHie Pei^enseiiTT, npncoBOKynaaeTT, eme 4Ba saM-feaania : 1) 0. IannnoT,, crporiii iröKor4a öaio- CTHTeab citiîepnaro KiiTaiicnaro (HenniiCKaro) iipoiia- iioiucnia, U34aTeab Taô.iiinT,, oôaeraaiomnxT,, BbiroBoprb KnraiiCKiixT, snacoBi,, npiiôansiiTeabiio kt, AnraiiîcKOMy, (Ppaun,y3CK0My n PyccKOMy asbiKaai, , bt, iibiirtnineMT, CBoeMT, co'inneiiin, ôe3T, npe40CTepcaieiiia 'inraTeaen, nsatniub cBoeny npaBiiay 11 bt, coocTBemibixT, naetiaxT, 40nycitaeTT, loaaioe iixt, nponsiiouieiiie : aîeaaTeabiio 6m suaTb npii'iimy 3Toro ii3Mi>iienia, 2) TpeTba aacn, coaiiiienia, C04epa;amaa bt, ceöfe coöpanie iicropn- aecKiixT, CB^'Ènin 0 napo4axT> Tiopncnaro nacMoini , no öoabiuen aacTii 3iiai;oMa y aie PyccmiMT, TnrareaaMT, H3T, Kimm aauiero cniioaora no4T» 3araaBÎeMT,: «Onn- canie ./^yurapin n BOCTO'inaro TyprsocTaHa». Bnpo- aeMb, 3to ne ecTb roaocaOBiioe noBTopenie 4anuo na- iieaaTaioioii Kimrii, a mojkctt» noauTaxbca bt, iio.ihomt. cMbicaiè hobmmt» efi 1134a ni eMT> co 3HaauTeabfibiMn osaiKs- neniaMn n BCTaBKawii , BaauibiMT» npiodpIrmiieMT» 4.1a nayKU , KOTopoe aoamno 6biTb npunaTO ct, ncTnanoio Caaro^apnocTiio. Aba^emia , bt, cal&TCTBie Taboro OT3biBa, ue Moraa ne npncyAHTb aBTopy BTopocTeneHiiofi npeMin ; no Tain, nam» npemia cia He Moraa Chi ObiTb esiy Bbiaana ecan ot. TpyAT» ero ocTaaca bt. pynonucn, n34anie me ero bt. cb’ètt» , no oömnpHOCTn ero, TpeöyeTT» 3HaanTeabHbixT» cnocoöoBi», to AbaAenia ne oönnyacb npeaocTaßnaa, CBepxi npemin, bt» pacnopamenie 0. Iannnoa Tbicaay pyöaeii cepeöpoMi, na pacxo^bi n34ania Tpyaa ero. vi. r P A M M A T II K A I\A.OIbmbArO H3bIK4. A. IlonOBA. Fa3CMompnAia mibMö oice peulenèeHmoM'ôJ J\ TIpo- (ßeccopoMz KoeajieecKUMT). AßTopa, een rpaniMaTnbn bt» upeancaoßin CTapaaca npn4aTb ocoöyio BamnocTb KaaMbibaMT» bt» noauTuae- ckomt» , pe.mrio3HOMT» n anTepaTypHOMT. OTHOineiiiaxb. Eesycaonnaa noxßaaa, oaciib ecTecTBeiino, 3acTaBaaeTT» ycoJinnTbca bo MHornxT» ea BbipameniaxT» , neno4bpife- naennbixT, <*>abTaMH ncTopnaecbUMu, n ywnbia Boapa- mema Pen,en3enTa noba3aancb iiann» Becbnia ocuoBa- TeabiibiMU. IIo onn ne Bpe4HTT» AOCTOuecTBy TpyAa F. nonoßa. Hpn CBoeMT» npabTnaecKOMT» npiiM^Heriin m» cno- inemaMT, ct» KaaMbmbUMT, nap040jn>, 3to napiaie nwifeeTT» neocnopnitiyio BaamocTb 4aa «imaoaora n Aoaamo no- 4BeprnyTbca nscjiife/tOBaniaMT» , cooöpasno ct. conpe- MeniibiMT» HanpaB.ienieMT» «iMiaoaornaecKuxT, Haym». CTBnTe.ibno, bt» nocai&Anie ro4bi cpaBiniTeabnaa , cymecxByiomnurb mibbo bt» rioayoöpa30- BanHOiaT» a3biK^ (cm. npe4nc.i. CTp. VIII), naun» aßropT, oöJfemaeTT, naMT» bcXmii cnaaMii o6T»acnnTb rpaMMaTu- aecbia opaaMn pa3ro- Bopnaro a3biba, — oölsmaeTT» ynasaTb rpaMMaxnaecbia n3MifeneHia Tiopucbaro u Tnöexcbaro asbibOBT», CX04- Hbia ct» KaaMbmbDMH, no.iaraa, aro nepßbia n3T» nnxx» (Tiopucbia) MOryTT» öbiTb no.ie3iibi 43a cb^tckiixt» KaaMbibOBT» , a noc.rt4iiia (TnöeTCbia') 4.1a KaaMbin,[;aro 4yxoBencTBa. A'McTBiiTe.ibno, F. HpoeccopT» llo- noßb bo bccmt» CBoeMT» coaiiHciiin CTapaaca npoBO- 411 Tb Tiopucbia rpaMMaxnaecbia a-opMbi 4.4a cpaßiienia ct» KaaMbin,biiMii : sto cocxaB.iaerb Oo.n.ujoe 40CTonn- ctbo n B03BbiuiaexT» u,i(»iiHOCTb ero buiirn, bt, raasaxx, 4>nao.iora, no e4ßa au mohjctt, npnneCTn cymecTBen- nyio noab3y cb^tckhmt» KaaMbibaMT», ne c-ihlukomt» peBiiocTiibiMT» nobaomiobaMT» xpy4a 11 nayiui. ’Ito æe bacaeTca TuoeTCbnxT» «bop.Mb, to F. Peu,en3enTT» asa- ateTT», aTO aBTopx» ne 3anaaca iimm TnjaTeabiröe, no- TOMy aTO niècKoabKO caOBT», uam» öbi cayaaiuio BTop- myBiiinxca bt» pa3CMaTpiiBaeMoe naMn coannenie, un bt» cocToaniu y40ßaeTBopuTb TpeöoBaniaMT» uaoaora, nn nocayjKUTb KaaMbiabUMT, reaionraMT», KOTopbie, no caoBaMT» ero, 6e3npecTanno oöpainaiOTca kt» cBamen- uoMy ucToanuby Ey44,iiicbon yaenocTU. Bo 06 me öoabmaa aacTb namiixa» rpaMMaTum» 4aa BOCToaubixT» a3bibOBT» norpiÈmaeTT, ott» n3aiiiEneü n ncbaioauTeabnoii uauieü npuiurianuocTu kt» o4H0My Ka- KOMy auöo a3biity, KOToparo 3ai;oubi cTapaeaca hottu nacuabno npnirlaiaTb ict» a3buty, naMU U3yaaeM0My. CßepxT» cero, 40CTaBLuiaca naMT, no nacaXacxBy ott, JaTUHCKQXT» rpaMMaTUKOBT» rOTOBbia 0>0pMbI CT» OCOÖOK) 4.1H nnxT» TepMonoaoriefi CBa3bißaiOTT> nacT» Tarn» upfenKO, aTO Mbi ncBoabuo 3Tii opMbi ct, iixT, Ha3BaiiiaMU ne- peuocuMT» h bt» 4pyroii H3bim», ne Bsupaa ua aßnoe ct» ero CToponbi conpoTUBaenie. FpaMMaTUKT» upeame Bcero 4oaa«em, OTbpbiTb 3a- KOHbi a3biba, a uotomt» yme npuBecTii iixt» bt, cTpoii- nbifi nopH40KT>, man cucTeMy, coo6pa3Hyio ct» 4yxojn, asbma; nnaae nauiu paMiai ne upuro4aTca 4.1a bchkoh KapTUHbl. He MifecTO 34ifiCb aepTUTb uaam» rpaMMaTUitn 4aa naptaiii Monroabcnaro ceMencTBa, ne Miic/ro n B03pa- îKaTb ua bcé CTaTbn namero aBTopa^ KOTOpbui, npn cbocmt» B3raa4rjfe na npc4MeTT», meaa» cboiimt, nyTeMT n CBOiiMT» cb^tomt» 03apuaT» oOaacTb jbiiBaro KaaMbm- — 12 Karo caoea; noTOwy npoBe4ejix ToabKO 3aKaio>ienie peueH3ÎH, noöyAHBiuee Aiia^eMiio HarpaanTb xpy4T> I\ JlonoBa BTopocTeneimoio npewieio. F. KaBa.ieiiCKiii na3biBaeTx nnory ero ncxoHHbiMx no^apKOMb 43a iiayiai. Hocaf, 034annbixT» rpaMManaKT, Mouroabcnaro a3biita uoi;oihibmx AKa4eMUK0Mb UIMI14- towt> n ca.noMb peneimeiiTOMx, F. IIqiiobx cx oco- demibiiHX TioaoieMi. CTapaacn o34o;nnTb odpa30Banie niueiix h raaroaoBx, onpe44jaiiTb oxx 3iiaTeuie, pacny- TaTb MexaH03sn> cnpameHui o cboo npaenaa no4Kpib- noTb 40CTaT0iinbisn. KoaiFiecTBOMx npninFpoBX, 03B.ie- aeHiibixb nsx KaaMbmitnxx pysonoceiï 11 jkuboh na- po4Hoii pFan. Msyaaiomie sto Haplmie cx daaroaap- nocxiio npnaiyTX iil;ci;03bK0 odpa3u,OBX KaaMbiimaro caoea, bx nepßbiii pa3x aßiiBuinxca bx ncaaTO, odxac- iieuubixx rpaMMaTii'iecKiwiT. pasdoponx h nepeBe4eniibixx no Pycciai, a BOCToaiiaa naoaoria npiodpFaa bx stoh rpaMMaxuid, oöiubobie waxepiaabi 44a aa.ibirlaimeii odpa- 6otko cpaBiinTeabiiaro asbiKoyaenia. Otx 4ymo me- aaenx , 'iToöbi h O/KiiaaeMbia name KaaMbiimin rpasu- MâTOKii Bi) CBOK) oaepe4b npnnecao 43a Hayun no Kpaiinefi Mlspt CToabKO iioßaro, CKO.ibKO c4'feaauo yme F. ÏIonoBbwrb. til Ys E HI E 0 E0 4B3IiaXT> flOIKA, C'ÎME H II A T O KAHA- t h k a h m oui on ko. C. II. B. 1848 ro4A , ct> ATaACOMX. Co'l. 1IP0ECC0PA 3 AE 4 O U, K A T 0. Peu, au in, /’. AnadeMuna /XyooGUi^icaio. F. Aita/iCMinn) TydoBoniaii, bt> na'ia.rl; CBoeii pe- itenain, o3aaraeTX i;paTi;o cocToauie aoTepaxypbi o cesrb npe4Mexrli : Cxpa4auia 4^6x0 po4Hbixrb opranoBx cocxatumoxx 40 bo. ib no aacxbia doafeHH, ocodemio bt> cpe4iieaix BoapacT^ 'ie.iOBSKa. ^peeiiie bpaao oaeiib aiaao siiaaii n Ma.io santmaaecb axnwn doaFanaMo. J IJeabca C4F- aano nepeoe , xoxa BecbMa npaxnoe onocaiiie Bocnaaeriia noma u aenenie paainiipetiia Bern, cfoiennaro Kanaxnna. Oape, IK. ./I. llexii 11 Cadaxbe, — xnpvprn npouie4- uiaro BpeMeim ocxasoaii n aux yme 40Boabno odcToa- xe.ibiioe onucanie ii'fcKOTopbixx nax doaFsiieii amma. Bx nauaaF iibmiminaro cxoalma, icoraa naxoaonnecKaa Anaxoïuia, Aiarnocxuna h ootomx MortpocKonia, npo- anao cxoabuo CBiÈxa Booöme ea Meaimmiy, n doatami AiÈxopojiibixb opraiiOBT. ne ocxaßaeribi BpaaaHii de 3i> BBiMiaxeabiiaro u3caJ&40Baiiia. CoTinieiiie Boiie (Mala- dies chirurgicales) j coiepamxb Bee, nxo Bpaso pa3i- aciio.iu o 3naao o doj'fe3nax'L anana bt. uaTaalfe iibi- iiifemnaro cxoaifexia. 3a ciimt» AionioiiTpeub bt> cbooxt. aeniriaxT) od'biiCHoaT. iröKOxopbia HOBbia CBOücxßa : pana, xpoHimecKaro Bocnaaenia n B04aonn anana, n nepßbiii 4aexT. KpaxKoe onocaiiie cn btoxt, doa’fcsoaxT, ; 0110 be cBoe Bpenia dbiao cawoe noaiioe, 11 MoaieT'b cayauiTb o 40ceai& bt. npaiîToaeciiOMT, oxHOineiiin, na- caTeabiio iitbOTopbixT, doaife3nefi, xopouniMT, pyK0B04- CTBOMT). Ho Bb COailHeilill 3T0MT, OnOCaHO TOabKO Bcero 14 doalB3Hen annua ; ca^OBaTeabiio iröTT, ono- caiiia eme MiioruxT. CTpa4auifi cdoienooH aieat3bi; do- afeoo Motuonno, 3a nciuioaeuieMT. pana, BOBce bt iicwt, ue onocbiBaiOTca ; xaioKe icpoat pacuiopenia nein, c1f>- weiniaro KaoaTnna bt, nenn, ne onncaiio 4pyruxT, CTpa4aniii n cero opraiia. 4pyroe no Bpeaeiio coaoneiiie, r4iÈ npe4CTaBaeno y?Ke doaibe noaiioe onucanie doa^3Hen 4tTopo4in,ixrb opraiiOBT, ecTb Bibliothèque du Médecin praticien T. IV. 1845 104a par Fabre. Bt, stoh muirb codpario ropa340 doate CB^Fniii, tFihx y A. Kynepa; 110 3Ta KHnra Kam, ripocTaa Koiwniiaania coaepauiTT. cirtatiiia de3T> pa3dopa n npuTnaecKon hxt, outimn, n npnroMT,, auuib cB^Fnia naxo4n>ibia bt 0400a <ïïpaiiny3CKon mc- 4iiu;ou,ï;. IIpnTOMT, ii3t, doaibsiieü mouioiikii D3aoîKeno bt, nein, Bcero xoabKO Tpn doabano. Bt, yaednnirÉ xnpypriii Bn4aaa (Traité de Patho- logie externe), H34annoMT, bt, 1846 ro4y, nax04nTca uaKOiien,T, camoe noca^iiee ouiicaiiie doafetien 4ibT0- po4iibixT) opraiiOBT, ; no nÉioaienie iixt, 34i6cb npe4- CTaBaeno Becwia ispaTKO, crb ocodemibiMT, 04HOCTO- poimoMT, B3raa4om, aBTopa, u cb cnabiibiin, npocTpa- cxieuT, ht, (ppaimyacKOn xnpyprin; naKOiiem, bt, 3tomt» coTnacinu ropasao doate ynymeiio de3x BiuiMania CTpa4aniit 4'ÉTopo4Hbixrb opranoBT,, He?Keao bt, KOMom- aan,io 4>adpa. CßepxT, cero Brb pa3aoHiibixT, nepio4n- 'leciaixT, ii34ani/iXT, uoaaio HauTO eine n4ci;o.ibi,’o ot- 4rl;.ibiii,iXT, iiad.uoTeiiiiî 0 pasairinbixT, CTpa4ania\T, cero pa3p«4a opraiiOBb. Boodme be Me4unoncifoiï aorepaTypiè npe4CT0aaa 4aBiio iia4odnocTb bx xopome»ix pyn0B04CTB,È kx o3y- leniio doaib3iieii 4l>T0p04Hbixx opranoBX Myammibi. Ecan sibi BsraatieHX na npaiîTony Bpaneii, to nnr4F He 4ife.iaH)TTi OHD KaæeTca cmibKO norpknHOCTeii, han't npn .leaeiiin 6o4l>3HeH cnxx opraHOBx, n öeacnopHo Taiîoe ynymenie 404hiho npnnncaTt oaBHifeHuie OTcyT- ctbho xopouiaro pynoB04CTBa He mibKO bx eauieä, ho m bx HHOCTpaHHOii anrepaTypl; , Kb nsyieHiio 60- .ifeHea auiKa, clfewennaro KaeainKa h mohjohkh. Hanoiiem» coôctbchho bx tiameô OTeiecTBeHHOii MejHHHHCKOH jnTepaTypt, KpowÈ HifenoTopbixT» no- BepxHocTHbix'b .lawtaanin u onncanin, BCTpljiaiOHinxca, bx oeoöeuHOCTn, bx Hamnxx HeMHornxx xnpyprn- HecKHXT. yaeôiiHKaxx, ne 6buo Hnnanoro coinneHia no cewy npe^MeTy 40 nacToameii Kiinm T. 3aÖ4oriKaro. MajojKHBT., sa cowx bo CBeä no4po6nocTn co4ep- H?aHie cero sawtaaTeibHaro Tpy4a, Pe0eii3eHTx naxo- 40tx r.iaBiibia ero 40CTonncTBa bx nosnoTife naioit-ema npe4MeTa, bx no4TBep;K4eHin no lOJKeiiifi Teopin MHoro- •lHCJeHHbUin 4>aKT3MH , BX HCHOCTH H TOMHOCTII Bbipa- îkôhîh , Kant c.i^cTBia cewnuiaio 63iAtida aßxopa Ha npe4weTrb, bt» npaßnsbHOwx n hoctomx PyccKOitix c-iorife, HaKOHe0X BX HOBOCTH B3r.lH4a n BbIB040BT> OTHOC0- Te.ibHO MHornxt npe4weTOBx , n bx cnpaBe44HB0CTn KpHTIineCKOH OECÊHKH pa340lIHb!XX n040;KeiUH UayKH OTiiocHuiHXCH kx npe4weTy. Bx 3T0MX HCTIIIIHO 4'ïï4bnOMX COHHHeilin, rOBOpOTX PeneH3eHTT> , npe4CTaB4aeTca nawx ne to cncTewaTn- necKoe yaenie, KOTOpoe coe40HaeTX npe4»ieTbi Hecoe- 40HOWbie; IIO Mbi 60401*11. BX HeMl> T0T1» pa3yMHbiii anjeKTHSiirb, KOToptiii ne npoHnniaen. Hoiero 6e3x ocHOBania^ 0 KOToptii B04a 4a.d>e noBepxnocTH Bemeii, nonnwaeTx B03M0aiH0CTb KaiKymnxca nporaBopifeiiH cpe4ü oômaro ocuoBama hcthhh. nPH coinneiim lipome ccopa 3a6.iO0Karo naxo40TCH aTiacx, cocToamiii 031. 6 TaÖ4niyb h c4yiKamifi noac- HeHieMi. xnpyprniecKnxx onepaniii, onncbiBaewbixx aB- TopoMX. Ecan noib3a n30Öpa;Keiiiö bt> npoiojKenin kt> nsyaeniio opranoBx 34opoBbixi> wor4a öbiTb nHor4a ocnapnBaema ; ecsn HtHOTopue roBopnsn, hto pncynun bx nie40q0Hife ecTb 4^10 pociîouiü, to KameTca hhkto Hbin'É He MO/KeTi> ycoMiinTbca Bi. cymecTBemioü no.ibals pHcyiiKOBi) 44a oncpaTHBHOH xnpyprin. 34^c'b n'Épiibiiî pncyHonx Heo6xo4HiMT., ohx HeMe44enno BOcnpoii3ßO40Tx bx y »life 04eio o npe4JieT'fe npoHnTannoMX. Ilsoöpa- mema no'îTn bcI&xx xnpyprmecKiixx onepanjfi cymec- TByiOTi. ya?e bo mootoxt. laaccniecKDxi. coioneniaxi.. T. 3o6.ionKiö 44a CBoero aT.iaca 3anwcTBOBa.11. aacTt H3of>pa/Keniiî nat jiyninaro bt. onepaTnBiioii xnpyprin aT-iaca EypjKepn, 0 bx 3tomt> ne^tsa ynpeitaTb aBTopa; 1160 03o6paa bx oiiepaTUBiiofi xnpyprin n h0kK.mx 40064^ He 6bxin npe4CTaBienbi. Bcfe Booöme pncyHKn 03oöpa;Keiibi Bi&pHO n OTilfeiaiibi npenpacHO. VIII. OnbITX CTAT0CT0HECKArO 0 n 0 C A II 1 H HOBOPOC- ClilCKArO KP A a , COCTAB.IEHHblil Pe4AKT0P0MX (04ECCKAro) r^ABHAro CTATncTniECKAro Kown- TETA CTATCK0WX CoB'BTH0KOMX A. CKA.lbKOB- ckhmx. (Pyuonncb). Peu,en3in AuadeMma Ken- nend. llwa T. CiîasbKOBCKaro n3Bif;cTH0 inTaiomeii ny- ô.iniî'jf. , ohx y;Ke ue wasio aItx cpa4y ycep4iio coön- paeTx CB'JM'knia o npome4uieMx n coBpeMeimoMx ômtè IO/khoh Poccin. Kto 03x 4opoa«amnxx OTeiecTBemioio ncTopieio He 3iiaeTx ero xpoHOAorniecnaro oöospifeHia IIcTopin HoBopocciucKaro Kpaa cx 1731 — 1823 r., 034annaro bx 04ecc,fe bx 1836 ro4y; n ncTopin Ho- Boii C^ih, mo noc4'fe4naro Koma SanopoaicKaro, KOTopaa BTopbiwx 034aHiewx Bbiai4a bx CMeccife a»e bx 18^6 r04y? Bx sthxx Konraxx T. Cita4bK0BCKiH coxpaiinix nawaTb o ue wa.iowx inc4,fe Tanoxx npon3- mecTBiâ n o6cToaTe4tcTBX, KOTopwa, 6e3x ero .110- 6o3ïiaTe4biiocTn, HaBcer4.a nornô.in 6bi 44a ncTopnna. Pasonpaa 3anopoiKCKie n pa3iibie 4pyrie apxnBbi, ohx 03x H0xx 03B4enx noacoenia coöbiTÜi, KOTopwa 6e3X Toro ocTaincb 6bi HeoöxacHenHbiwn aB4eHiawn bx hc- Topin. KpowÈ Toro Mbi bx coinneniaxx ero Haxo40Mx n CCW4K0 Ha yna3bi, KOTopbie He 6bi.in naB'feCTHbi cocTaBOTesawx no4iiaro coöpania 3anonoBx. PyKonncb, 0 KOTopoü 34^06 H4eTx pliib, ecTb coöcTBeimo naiaso npocTpannaro CTaTncTinecKaro Tpy4a 0 HoBopoccificKOwx Kpai. Bx neu wbi Haxo- 40MX reorpatniecKia, H4porpaniecKia n 3Tnorpan- iecnia CBifJ4'jf;nia, cx itOTopbura CTafncTOKx npea?4e Bcero 404a?eux o3HaKOW0Ttca, 0 bx C4l!4x 3a tIjmx niÈKOTopbia oömia oôospljiiia n BbiB04bi 0 /K0Te4axx bx pa3HMXX CTaTHCTHieCKIIXX OTHOUieiliîlXX. Bx Il4porpain nciinc4eiibi ne T04bno pl>K0 n pifemn, cx hxx npHTOitawn, no n nepenpaBbi, noporn, ocTpoea, n4aBiin n np. lie 40CTaeTx T04bno 03Ha- iciiia 44Hiibi pifeKX, öbidpoTbi Teienia 0 iriBKOTOpbixx 4pyrnxx hhcto 04porpanaecKon aacTii F. Ciaaab- kobckîh npe4ynpe;u4acTT> anTaTeaa o tomt., tto 6o.ib- inaa aacTb npeA.iaraeiubixT» cB’ÉA'feniil yate 6ma a noMl;- meua et. ero npemnnxT. (nonwenoBannbixx Bbime) Aßyxi. raaBTibiXT. coaimeniaxT, (cTp. 142 bt> npnuita.)., no t\tt. oiin npe4CTaB.iciibi bt» TaKOitn. nopaAKt, KaKi. roro TpeôyeTi cTarncTiiKa. He BX04a bt, noApoonoe pa.ac.aoTp'Énie coanuenin, Booome BecbJia yAOBACTBopoTeabiiaro n 3ac.iya;nBaio- maro npimiaTeabiiocTb Kaamaro Pyccnaro, n npcAO- CTaB.iaa coanmiTeAK) , npeAT» nsAanieim. TpyAa ero, BOcnoab30Barbca saMtaaHiann , CA’É.iaiiHbiMn T. Penen- 3CHT0MX II OTHOCflUIOMUCa 40 nifeKOTOpbIXT) H04j)OÖ- nocxen , cnaaîCHT. toabko , tto bt> ynanmiiie kt, no- .lesiibiMT. n nocToaniibiaT. Tpy 431*11. F. CnaabKOBCKaro, n npnnniviaa bo luinwaiiie, tto npeACTaB.iemiaa Ana- Aeiaiu pyisonncb ecTb 3HaanTeAbHbm ota-éat, OA.noro hat, TaisnxT. coinnenin, KOTopbia meAaTCAbiio 6mao 6bi LiMtTb o Bcifexi Booôme aacTaxi. FocyAapcTBa, Ana- Aewia oxoTHO npncyAiiaa eny BTopocTenemiyio npeMiio bt» noAiiOMT. ynoBanin, aro TaKOBoe yßaasenie kt> Tpy- AaMT. rioompnn. ero kt, Aa.ibiilairmnn» po3bicKaniaMT. 0 HoBopocciiiCKOBiT. Kpaife, ero xosaßcTBl;, npoiubi- lUAeHIIOCTH H TOprOBTÜ; , CAOBOMT. O COBpeMeHHOMT. Cht-Iè lOamoii Poccin. IX. XponoAor nTECitia taeaiid,m, bt. tpext, kho- TAXT.; CO T. X AB CK AT O, ABBCTBnTEAbHArO H.IEHA Il H n E P A T O P C K A r O MoCKOBCKArO Or.UIECTBA 0c- TOPiH n 4pebhocteiï PoccificitnxT.. Mockba. 1848 roAA. Pcufimin Anademma EepeduuKoea. Bt. 1847 roAy, F. XaBCKÎn npoACTaBim. kt. coii- CKaHiio 4eMH40Bcnoii HarpaAbi pynonncb ttoahut» nep- KOBiiaro n rpaaîAancuaro BpeDiacincacnni, bt. Tpexi. «BOAianTaxi.. 0o pa3CMOTptHin iïxt., AnaAeMiiKT. Ee- pcAunKOBT, TorAa y aie naxoiiui. nxi» AOCToiiiibiMn no- aobhiüioü npeiiiin; no xpyAT. F. XaBcnaro ne 6mat, yBiknaairt, no ripncyacAoniso TorAa nasnaaeniion bt. pa34aay HarpaAnoîi cysiabi ApyruMi» coanneniaMT.. lïbiiii; F. XaBcidii, narie-iaTaBT. Taôaunbi, BiioBb npeA- CTaBH.-n. iixtj kt. concKaniio AeNHAOBCKon HarpaAbi. I|Lib XpoiiOAornaecKoxT. Taö.ino,T>, no CAOBaim, canaro aBTopa, cocTonrb bt. AOcraBAenin cnocoôa, 6e3T. MaTeMaTunecKtiXT. BbiiuaAOKT., yAOuiio n cnopo naxoAnTb Bciè npeAHeTbi, OTiiocainieca kt. nepKOBHOMy BpeMacTiic.ieniio, 11 osriaKOMiiTbca ci. xponoAornaecKniun Tepmnnamn, ynoTpeô.iaeMbimn bt. nacxa.iin, ncpaoBiitixT» KnnraxT», aifeTonncaxT» n Apyrnxi. naiaaTiinnaxT. Hamen c.iOBecnocTn. J^noTpeönBX ABifeHaAuaTb .lifeTT, na cocTa- B.ienie otoxt. Taö.inm., aBTopi. naA^eTca, tto oui. nono.iHHTT. HCAOCxaTOKi. nOAOÔnbiXT. coannenin bt. na- meiï AUTepaTypiÈ. 4 m iiCTopnitOBi. n apxeo.ioroBi» onife MOryTT. öbitk no.ie3iibi rtmi., aro oui. naôaBHTT, nxT. Ott, cnpaBOKT» ci. Kiiiiraïun, KOTopbia ne ctoaeko nonoraiOTb A’Èiy, ckoabko bboahtt. bt. 3a6.iy/K4enle, n ott. MeAAenewxT. 11 ne BcerAa Bf»piibixT, BbiiuaAOKi. F. EepeAHiiKOBT, ct. CBOeii cTopoiibi noAaraen., aTO Kpomife oöbiKHOBeiinaro ynoTpeö.ienia , ein Taoaimbi nioryTT, öbiTb no.ie3iibi euie bt, cxj&AyiomnxT, ornome- niaxT.: 1) Bt, nnxT, coôparn. 3anaci, Aaiinbixi. 4.1a oôpa- ôorania bt, n3BlfeCTie n3T> OAiioro cnncKa ct. MapTOBCKHMi, roAOiUT., npeALuecTByiOmniuT, mecn.10 Mife- canann CeimiôpcKomy , n BCTpimiBi, ero bt. Apyroim. cnnCKife 0041. CenTaôpcKiim, , CTaBii.in toat, npon3- BO-ibiio, iwn noBTopa.ui to me im-fecTm noAa. AByMa roAaian. Ohockh AOBepmn.in nopay roAOBbixi. ance.n>.... H Tarn. KpiiTHKa AOAïKHa pifeuioTb xpoiio.iornaecKyio 3a4aay namnxT. .lifeTonnceit, t. e nona3aTb pa3iioTb epeMacancaenin, ynoTpeôaeinibiXT. bt. cnncuaxi, ot- 5 »rfeTHTb oumöKn, BHpaBiuiaca ott. neßt/KecTBa nucqeBT., n onpej.'É.inTb iictuohog Bpewa coöbiTiii, nocpe4CTBOi»n. xpoiioaorin n canaeaia bcéxt. 04nopo4HbixT. CTaTeö,, pa3c1»aHHbn. bi. ai&TonncaxT.. IIo 4aa cero neooxo- 4QMbi, Kana, nocoöia, no4poöiibia ncTopnao-xponoaorn- aecnia Taßanaw, D3T. KOTopbixa. kt. ayauioMT. npnna4- aeîKaTT. cocTaßaemibia F. XaBCKnsn.. TaKi. Kam. ue cMOTpa ua utKOTopbie ynasaniibie T. PeneH3eHTO>n> neaocTaTKn, Tao.inu.bi T. XaBCKaro npcBOCxojaTT. Bet n3Bi&CTnbia y naca. no ioöiibia pyKO- BO;iCTBa cBoeio no.iaoToio n y400CTB0jn. kt. ynoTpe- öacaiio h caysKarb nocodie^n. kt. oöpaöoTaniio Xpo- eoaorin n ncnpaBaeniio aaiiinxT. a-ÉTonnceil, ÂKa4eMia, coraacno ct, iwiifciiieMT. Pcu,eH3eHTa , y40CT0naa Tpy4T> ceil noaoBnoHofi 4eHn40BCKoä npewin. KpowÉ coxa. 4PBaTii yBUjaiannbixT, coanaeniu, ona- 3ajiHCb 40CToiinbimn Biinwaiiia OTeaecTBetmoH nyÖJDKii emc c-räAyiomia Tpn Kimm: TlepeeJUbCCKaio , Hateptahie PyccKAro Cdhtak- cqca. Uyuinapeea , O 4yniEBHbixT. Eoa-tanaxT, bt. cy- 4EEII0 - ME4UIÏIIIICK0MT. O T II 0 III E II i II. C. II. B, 1848. 8°. Amuna , Pocoopckoe IJapctbo ct. epo hajieo- rrA^niECKiuiD n ha4ppoeii bisin n a m a t h h - KAiiin. 3 tactii. O4ECCA 1848. 4°. TaKîKe îlempoea, 4BA nACXAJbUbixT, y ka3atejh u Py- K0B04CTB0 KT. y P A 3 y M'S H I IO IIXT,. n EpMdKoea , Pyanofi HaAnnwETPa.. Bt. yBa/Kenie noab3bi, odi&maeMoiî comii sawfena- Te.ibHbimn Tpy4aym, Aua4eMia noaoacoaa ynoiwanyTb o II0XT. ct. noxBaaoio n OTSbißbi o mixt. Fr. Peueiiseii- tobt. oaneaaTaTb 44a Bceoömaro CB^ifeiiia. 3oaoTbia ME4A.IU npncyjK4EHbi: Hepeaio docmouncmea, Aiia4eMnKy Me4nuo-Xnpyp- rnnecKoii AKa^enin 4yöoBimKO#iy, 3a peu,eii3iio Kiium T-na 3aöaoabaro n Bmopaio docmouncmea, 4°KT°py in 11 Borocaoßia 34yap4y i>ohi Mypa.ibxy , sa pasöopa. co- annenia T-na Aumaa. ' ■ ■ Supplement, Bulletin phys.-malh. Tome VIII. OEnpË otvettm 0 AEBHTHA4UAT0MT) nPIICmEHIII COCTAB.lEHHblft HEIIPEYPfcHHblM'L CEKPETAPEf.IT> IIMOEPATOFCKOIÏ AKA^EMIQ If A S K L U MHTAHHblH 65 nyikumnoMb Coôpaniu ecu AnadeMiu 19 Mas 1850 roAA. IPx npeACTaB.itMiiibixx bt, 4ewDAOBCKiu Kounypci, 1849 roAa ori. casiuxb aßTopoßi, 22, n ipe3i> AhajejiuKOBb 4 coinHenin na concitanie npewiii, Aßa coinnenia ao npn- cyjKAeaia ncbitoieiibi , nasi, tie noAXOAamia ooat, npaBnaa IïojOîKeHÎa, u 'icTbipe onoateiibi ao oahoi o nar caÉAyiO- mnxi, KoiiHypcoBr, no pasHbiMi, oocToaToabCTBawr; a Haiti, CBepxi, Toro, ott, Koiinypca i 8 V8 roAa ocxaBa.iacb OA»a MHoroToaiiaa itunra, o KOTopoa satuiosenia cA^aano ne fibuo, no iieyA0B.ieTB0piiTe.ibH0CTiJ rionyaennofi TorAa o6i> Hen pen,eH3in, to bt, KoniîypcÉ 1849 roAa Bcero pa3CM0- TpiBHO n oöcyateno AßaAnarb OAiia iauira, mieiiuo ate no Boenubiwi, nay Kami, no onncaTe.ibiion CraTncTnKÉ n Toaorpain n no 3TKorpa»'ym>"cpy.ll1'°ro 2 Bcero . . 21 no Tpn, n Toro ÎÎ31, nnxi, na PyccKOMi, H3bHïÉ ueaaTHbixi, 14, pyKonnciibixb 3, n Toro 17; ua miocTpaiiHbixi, H3biKaxi» nenaTHbixr 2, pyKonncnbixr 2, u roro 4. OAUHHaAnaxb g 3i> cnxT, comHeHiii pa3o6paiibi oahhmh AiîaAeMiiKajiG, ceMb nocToponnnwn penen3eiiTawn, ocTaab- Hbia ate Tpn t’ému n Apyrnwn bmécté. ÎIo oôpaïuenin et, 4eMH40BCKiâ KamiTa.n, oahoü npn- cyatAeaHoii bt, 1846 roAy h ne BbiAamioii no cie spewa npeiaiu, sa neBbixoAOMi, yBÉeiauuon pynonnen, Bcero Bb pacnopaateiiui AitaAewin osiKuocb na ceil pa3b 9422 py6aa cepeôpoMi», AOCTaTO'ino na naxb nomibixi, n OA«y exopo- cxeneimyio npesiiio n na B03iiarpa?KAenie pacxoAOB^ no G3AaniK) pyitonnccü, Morymnxi, yAOCTOiixbca npeMÜi, bl onpeAÉaeHiion llosoatenieMi, MtpÉ. 4cMHAOBCi:aa KowMnccia, cocToaman n3i» 10 AnaAeMO- hobt, no Bbiôopy, ycruemiaa eme inecTbH) IneBaMü, ao- ôpoBo.ibno npunaBuniMn na ceôa 3Banic cyAen, no BnoMa- Te.ibHOMi, npoiTenin n oôcyîKAenin npeACxaBJeHHwxx eü penensin, Goiuimhctbomi» roaocoBi, npnroBopsua i ÎJo.mym npeAiiw e» i V28 pyoAeü cepeopoM» jinre.ib-AArbiOTaHTy IIo^KOBHUh'y T oPEMbiKHHÿ , 3a 03Aati- Hoe iimt,: Pynoeodcmeo h» usynenifo Tanmunu, er> na- uaAbHbixn en ocnoeaniax» u 60 npaKmimecKOMz npium- neniu. Tpn nacTii ci. n.iaiiai'iii n nepTeaiaMn. Bmopocmenennun npe.mu er> 7 1 \ pytf.ieü cepeSpo.K» MarncTpy MocKOBCKaro ynoBepcnTeTa 4AB[IA0ßy , 3a npeA- CTaB,ieHHyio nsn. pyKonncb n04T> 3ar.iap,icMT» : Teopin na- niiAAflpubixô MAeniu, ri na iiTAanie ohoiI nan, cott> pyô.ieâ cepeôpoMT». ÏIpo 3ar.iaßiesit, Grammatik der Wotjakischen Sprache. ITa 03Aaiiie cero TpyAa, npeACTaB.icnnaro bt, pyKonncn, no.io- HieHO Bbi/WTb aBTopy 300 py6. cep. , a ecjn oin, npn.io- >kbt7> no BO3MO3ÎBOCT0 no.inbiii C.ioßapb cero a3biKa, eine 200 pyö.ieii cepeöpoMT,. Kopnyca KopaCie.ibnbixT, IIimenepoBT, KannraHy Boike- raiiOBy 3a 03Aaniiyio lun. Teopiio naposux» Aiamimi >. IIpoa>cccopy C. IleTepöyprcKaro ynaBepcoTeTa Ctot- CKOJiy CoBtTUOKy Mnxan.iy KyTOPru, 3a n34annyio nun. ilcmopim Aouhckou PecnyoAumi. Hpoo>eccopy Kasancbaro yiuiBepcoTeTa KojueaccKomy CoBifeTiinKy K.iAycy 3a cocTaB.iennoe dmt, PaaeyiKAeHie 0 pacmumeAbuocmu npueoAOKCKux» empan», bt, Anyxi, BbinycitaxT,. Ana4ewia cai»ia npannmaeTi, na ceöa n3Aanie ceii pyKonncn. ITpnBaT7,-4oitenTy 4epnTcnaro ynoßepcoTeTa A.ie- KcaHApy ÏTIpEiiicy , 3a coßepuieHHoe 0 onncannoe hmt, fly- TemecTßie noAt 3ar.iaBiem,: Reise nach dem Nordosten des europäischen Russlands, durch die Tundren der Samojeden zum arktischen Uralgebirge . 4ßi> nacra. HaKouem, FaaßHaro Jüxaöa Ero Unoepatopckato B e.io he- gt b a floAKOBHOKy Miuiornny, 3a 03AaHHbie omt, Tlepebie oiibimu Boeuuoü CmamucmuKu. Aßt immun ci. ii.i.iio- MniiOBaiiHbiMn uapTajin. npeACTaanyii, no opmibpy npeiKiinxT, jIïtt,, KpaxKÜi oÖ3opT> C0Aep>uaHia yBtniainibixb naim coHüaenin n ns.io- JH0M7, Bb neMiiornxT, cioeaxT, 40304«, noöyAOBinie naex, kt> npncyiKAeniio hail npeMÜi. I. äi « PyK0B04.CTB0 Kl, 0 3 y H E H I IO TaKTHKH, BT, HAHA.lb- II bl XT, EH O C H O B A II ( B X T, 0 BT, nPAKTOHECKOMT, n PO m T; u eu in. Tpn nacTn ct, n.ianaAin n nepTeata- Ain .iii re.ib - Aatmotb iiTa Ho-iKOBiinua roPENbiitmoA.I Peupuin reuepaA’b-Aeüm. Eapona 3edde./icpa. npeAMCTT, cero conniieiiia, uauT, ABCTeyeTT, 037, npn- BCAennaro naxin aar.iaBia, Bbixo40TT, 03 1, icpyra 3anaTi« Ainpiioii AuaAeAiin Ilayin,. HoceAiy iian^ ocTaßa.iocb toabko npii6i6riiyTb kt, KO»iy .inöo n.n, nauinxT, Boemibm, nnca- Te.ien, KOTopoAiy pamoe Aifejo öbi.io 6« iisb^ctiio ne 110 04110H Teopin, n KOTopbiii obi CBepxa, Toro anTepaTypiibiAin Tpy4a.Mi1 no ceii aacTii npioöp-feAT, ceöft irfeKOTopbin obto- pnTOTT, Brb oöineCTBeimoMT, Aiirfenin 0 yBaa«enie naTaionieii nyö.inun KartT, a ifecb Tarn, n 3a rpaiinneio. AuaACAiin y4a- Aocb cK.ionnTb kt, npniiaTÎio na ceöa cero Tpy4a yaenaro ocnoBaTeaa Boenno-BimniuoneAnHecKaro JeuciiKona, 6biß- maro Bime-AnpeuTopa HAinepaTopcKOiï Boemioii AitaAe- Aiin, reoepaAi-JIeHTenaHTa Eapona 3o44e.iepa, 11 nanncamiaa 0MT, ct, Ten.ibi.Mb HyßCTBOMi» 0 nenpnTBopiibiMT, BOOAyine- BjenieMT, pen;e03ia, coAepatamaa bt, ceö'fe no.iiibiii itpnTn- HecKiii oo3op'b Tpy4a T-na FopcMbnama, bt, cpaßiienin ct>] npe40iecTBeiiii0KaMii ero na ccmt, nonpnui-fe, ne Aior.ia nei yötinTb AuaAeAiiK), hto 34t, Cb ptai, iiabtt, 0 TpyA'Jfc sa- AifeiaTe-ibiiOMT, bo bcüsxt, OTiioiiieiiiaxT, , n hto nenpncyiK- 4cuie eMy no.inoii npeAiin öbi.io Cbi bbhoio iieciipaßeAJn- boctiio oTiiocnTe.ibiio ne mibuo aBTopa, 110 n penenaeiiTa. BbinnineAn, , bt, onpaiuanie iianiero npnroßopa, m3t> peneH3in FenepaTa 3e44e.iepa, o()3opT, cocToania y iiacT, TaKTnaecKon .IiiTepaTypbi 40 noaß.ienia Tpy4a F-naFope- Mbiunna j n upaTb-yio xapaKTcpncTimy cero Tpy4a, n.TBTe- Hennyio 03T, caobt, caAiaro anxopa, h^mx iianTonnifeiinie BbipaanTca snanenie, uoTopoe peqeii3CHTT, npnnncbiBaeTX ceAiy coHnneiiiio. Ec.iii B3r.ianyTb na KaTa.ion, PyccicnxT, TaKTii'iecKBXT, coHoiienifi, TOOitaa;eTca, hto 40 ocnoBaiiia IIjmepaTop- ckoh Bocnnoii AuaACMin y iiacT, ne 6buo iin 04noro Tau- TiiHecrtaro yieöiinua. Boeniibie .11040 4oBO.ibCTBOBa.10cb 10« Hau coHiiiieniHMn n nepeBOAaMO nnocTpaniibiXT, nncaTe.ien; /l enepa , Buc.mpua, Momaynma , Tepuo, Pohamtypa, twp . Fi* v_ fKaixiino de IJpeA/i n 4p. Kponife Toro, hto oto pyito- B04CTB3 ne BCt.MT, 6bi.i0 AocTymibi, onu nM’fe.m xapaKTepi,j öo.iifee yAio3piiTe.ibnbifi, nea>e.in npaiiTnaecKin, u Aia.10 npn- HOC0.I0 no.ib.3bi PyccuoAiy o<«inepy. CoHnnenin Htwemtia 3arposioiu4eiibi MnoaiecTBOAn, aaeMeHTapnbixT, noApoönocTen, npon3BO.ibiibixT, TeopeTnnccKnxT, ysiCTBOBaniff, n BOßce He npiiM-fenaiOTca nn kt, cocTonniio nauinxT, bohckt,, nn kt,| onbiTajn, noc-i^AiiiixT, BpeAiem,. TaKTnun fppan0y3CKiiij OT.ibinaiOTca xBacT-inBOCTiio 0 Ainoroc.iOBieMx; aBropbi nxx, öpa.in 3a oenoßanie 041m (I>paimy3cifia ßonena, npniniAia.m 3a 3aK0Hbi TO.ibKO «PpaimyscKia tuen, 3a oöpaaem, To.ibiio (l>paimy3CKin 4-fencTBia; bcc *c nponee 0TBepra.u1 o.in 3 apimaan cx caMoyBf>peiiHOCxiio , bx BoeinioMx 4^.11; pt- - nxeabiio neyartcTiioio. ConuHenia iiainnxx FeHepaaoBX i, ionium n OnyueBa, uanncaiiHbia na paimy3CKOMx a3bi- . fe, xanate, bo Miiornxx oxHomciiiaxx , iiey40BjexBopa.in , icxoauieii noxpeönocxn. Booöme, bl öoabinefi nacxn rnxx connHeuiö pa3öupaexca iq^nonxnxeabiio Kaitaa Hn- Mb 04na «iacTb TaKTiiKD, o nponuxx uan yMO.iaaiio nan ;ca3aHO noBepxuoexiio; kx hhmx ne npu.ioa*eiio 40cxa- oano noanbixx oöxacunxeabHbixx naanoBx. Iieyaoöcxßo ro CKopte Moraexx öbixb ne 3aMtxno bx niiocxpaHiibixx ‘ »Maaxx, r^-fe snxaxe.ib Moa*exx no.ib30Baxbca naanamn 3i 4pyrnxx ncxoHiuiKOBx; no y nacx, npn coBepmen- 3 awx ne40CxaxKl& nocxoponmixx oxoro poja nocoöiii, xa- ’ ja ney40B.iexBopuxeabuocxb xaKxuaecKiixx conniieniii iie- 1 MbHO öpocaexca bx raa3a. ' Bocimon A^enin n ea nepßoay IIpoeccopy Tanxn- a, Tenepa-jy Eapony Me/jeuiy, cya^eao öbiao iianaxb ' OByio onoxy bx Ilcxopiu aaiuero Boeimo-yaeiiaro oÖpa- " jBaaia, ns/janienix bx 1837— 1838 ro4.axx, Kypca micmoü :1 npuKJiaànoü Tammm , bx 2 aacxaxx, a Gbiomiü Arjx- Huxx ero, bx nocalucxBiu xaitase llpoo-eccopx Aha,j,cMio, OKoaiibiii - Fene pa.ix-AAxioxaHxx II. 0. Beibiapnx, nane- Sxaax bx 1839 roay ßbicmyio Taimuiny , 1 aacxx. e aituMX oöpa30Six naina Boemiaa auxepaxypa noayinaa epßoe noaiioe, iianucannoe uo PyccKn pynoBo,j,cxBO kx iK* in- a 131 ict )e-[ aKxnKife. Kypcx Eapoiia Me/jeaa , U34anubiii ne cxo.ixko la npanxnnecKaro npoMièHeaia, citoabKO 4.1a y408.icxßo- 3Hia noxpeÖHoexamx tuacciiaro npeno^aßania, Koxopoe, a aoBoexü ero, na^oono öbiao co34aßaxi>, /jaßiio ya*e Utile ax no iiecoMirtmiOMy ero 40Cxonncxßy, Bbiineax feCKO.ibKnjin u 34a ii i a an , npnnaxx pyi;0B04CXB0MX 4.1a npc- ‘ 04aßauia Tanxoan bx BoeiiHO-yneÖRbixx 3aBe4Ciiiaxx n pnnecx oaeBU4Hyio no.ib3y. IIpnöaBHMX, axo n Aua4e- ia iiayiîx y40cxon.ia Kimry axy bx 0411HX n3X nepßbixx oiiKypcoBx 4eN040BCKOÖ npewin. Ho ne.ii>3a ne 3aMl>- axb, hto Kypcx axoxx, öy^yan cocxaßaenx 11041» ßaia- ieax xor4aimmxx iiaocxpainibixx coannenin , 60 aie sna- omqtx cx oömnMH 3aK0iianui Boemiaro 41333, neaje.in cx poMineHieinx nxx kx Pyccuon apwin; HtKOxopwa Ml>cxa ro, Kacaiomiaca coöcxBemio naumxx yapea«4eniü, aa- pnwljpx oöx npperyaapiiou Kaßaaepiii, c.iaöbi; 4pyria XHOcaujiaca 40 ynoxpe6.ienia bobckx bx öoso, oxsbißa- xca H04ocxaxnoiux airmaro onwxa bx bouiiIè, a c.iniu- oax Miioroancaennbie npnatpbi, bx ii04TBepat4Ciiic noaxii a*4aro npasiua, Bpe4,axx u,kiocxn n noc.rt40Baxe.ibiiocxa 330aîenia. Bbicuiaa Tanrnaa Feiiepa.ia Beiimapiia, xsopenie bo Hornxx oxiiomeniaxx npcBocxoanoe. Aisxopx nonaax, (ro 4aa axoii ccxHbiMii npninlBpaMu. Kx co- a»a.i1>iiiio, Kiinra renepa.ia Beiiiiiapna nocnxx na ceöli neaaxb xpy4a CKopocnltaaro; 3a iiciuioneriieMx nepßbixx naparpa- 40bx, Bei ocxaabiibie cyxb noaxn öyi.Ba.ibiibin nepeB04x nsx coamieiiia >KoMnnn: « AnajiummecKÏu ofoopv i.iae- ujbümuxz) cooopaoiceniu (soemiaio ucnycmea » ; nepxeaui n naaiibi cpaaienin, no ßo.ibiuen aacxn, ne 4aioxx oCx 11 nxx 40B0.1M10 acnaro nonaxia, npe4.cxaBaaa xoabKO ox4rLibiibie 3iiu304bi; aereii4bi Becbaa itpaxan, a iiliKOxopbia 4a?Ke ne B'fepHbl. lloaKOBiniKX T opeMbiKonx , nsfitraa 110 bo3mo>khocth axüxx HC40cxaxitOBbJ n3Öpa.ix nonyio cncxcMy, ne cxoabno bx cocxanlfe cßoero xaKxunecKaro pyK0B04CXBa 11.111 pa34rfc- .iciiin ero, cuo.ibKO bx oöpa3lj ii3aoa;enia u npuMlfeiieHin xcopin kx npaimiKt. Ile no.3BO.iaa ceöli nn oxB.ienen- iibixx yMCXBOBanin, im 11400, ne yxBepa<4eiiiibixx oribixoMX, oiix cxapa.ica bbibccxh TanxiiKy ri3x itpyra yM03pnxe.ib- iibixx, Kaöuiiexiibixx naynx n BBecxii bx pa.apa4X oöinnxx, acnbixx i! npiicnocoöaeinibixx kx nonaxisMX oo»nnepa, cjioxpa 110 paiony ero 4l3iicxBia. A-m cero, 3a ncK.noae- nieMx nojiOJKcnin, Koxopbia Bonncitiö ycxaßx nauix n3ja- raexx bx bi^^ nen3MlfeHiibixx npaßnax, IIojiKOBHnKx Fo- peMbiKHHX bx CBoeMX py kob04CxbJ6 ycxpann.ix Bce, nxo ox3bißaexca ptmnxeabHbiMX noy'ienicMX 4.1a .max, na Konxx .icx’axx Bbicmia coo6pa?Kenia Boennaro 4^.13, a Bcero öo.ite xpy4inca iiaax pasBnxieMx xoro, oxo 40.1a*- iibi 4,fe.iaxb BOilcna 11 ainja , na3naaeniibia kx ncnoaHeniio 03iia'ieiiiibixx cooöpa?KeHin. Bmltcxo 4orMaxn*iecKiixx yna- 3anin bx p04't yponoBX 4.1a Feiiepa.ioßx 11 Bbicmnxx na- ■la.ibiniKOBX, naKX» paciiopaavaxbca 4lîacxBiaMo bohckx, ohx oöparn.ix Biinnanie 6o.i16e na xo, nanx 40.ia Bcauoe oöujee pacnopajKCiiie kx na- Koiî au6o n3Bltcxnoä n»opMife; no kx ceay oiix npncoßo- Kynxi.ix , nxo bx npnaoajeniu pacnopaajenie n opMbi mo- ryxx öe3KOuenio n3Ml>Hnxbcn no yciwoxp^niio raaßiiaro nanaabiiiiKa u no oöcxoaxe.ibcxßaMx, Koxopbia He Moryxx no4ae;Kaxb nn naKoii xeopin. HpntiHBX Bce Bbiiuen3aoa ii340rbeiiiii nayun dbi.ia iioisocTbio 11.111 naodptTciiieMT, aBTopa, nöo oto to jkc mto pa34t.ienic TaKTiiKn na na'iaabiiyio^ npiiK.iaaayio n Bbiciuyto, npmia- toc Bb apyrnxT. maummecKux-, Kypcaxi» ; Mbi saaitTiiin, 4aaic, mto calviya BbimeynoMaiiymuy am fcniio flo.iiioBmica FopeMblKUIia O IieOÖXO4HHI0CTn BbIB040Tb I13T. 3aiiOIIOBT» TaKTiiKii nocTanoB.ieiiia boiiiickuxt» ycTaßor.b, ocTa.uicb ()b\ 4.1a cocTaB4cnia miicto TaKTiriecuaro pyi;0B04CTBa TO.ibKO 4,b1> M-acTH : naMa.tbiiaa n B/.icmaa; uo Mbi ne mo- æeMi, nc 0T4aTb no.iiioii cnpaBe4iiiB0CTii u nenpenneu noxiiaabi nain. Bbidopy nMoiino ototo pa.ut-icnia, Tain. 11 nopaany 11 iicnycTBy, ct> KOTopbiani BC4CTca PyiiQB04CTB0 ott. nepBbixT. iia'ia.rb 40 KOima 11 nonaoani.i : c.ioa.iiocTb Mexami3Ma apiiin, npnroTOBUTC.ibiiaa ea 4taTC.ibiiocTi> bt» xrapnoe Bpejia , n dotomt, nepexo4T. in. coodparKcuiaan, "IHCT0 BOCIlHblM'b. (lOdbiKHOBeiniO)), roBopiiTT. aBTopT., « ncpBonaMa.ibiioc odpasoBanie bohckt. imctt. bt. can^oan» iixt, poAt 0T4t.iL- no: onn npiyaaiOTca kt. Bjattniio opyaiican., k l nocTpoc- hèhmt» ii kt. ynoTpedaeHiio ycBoemibixT. iimt. cpcACTBi, 41a aopaEKctiia iienpiaTe.ia, mto onpeAt.iaeTT, 11 ociioBiii.iii MexaiiiiïMT. 4tiicTBia iixt. bt. ßoio. IIotomk odyaenie npoii3BOi.iiTca do.ibimimi MacTa.nii ii3b a»xxt, 11.n1 rpexb po40Bb bohckt» 4.1a noKaaania ociiobiioü weiKAy iihmii CBa3ii ii odmiixT», TaKb cna3atb, npicMOirb coBOi;yiinaro AtiicTßia. Bcc 3to iicno.inaeTca 11a yMcöiiosn. no.it, nc npiiuiimaa bt. coodpaaienic hii MtcTiiocTO, un ApyrnxT, odcToaTe.ibCTBT», Aadbi, nc pa.3ß.iCKaa Boöcna npeAMeTawn Bbicuinjin, npoa- nte yKopciinTb bt. hiixt. ocnoßiibia naMa.ia öocßaro odpa- aoBania. Bt. Kypct oto moaseTb dbiTb cocAniieno bi 04iiy aacTb, bk itoTopyio dyAyTi. codpaiibi BCt o.ieMciiTapiibia ocHosaiiia, OTiiocamiaca kt. paoiibiin» poaann. bohckt., ot- At.ii.110 11 bt. coBOKymiocTn. 3ro cocthbot'k nc mto imoe, liaicb TaiîTiiMccKoe paoßUTie ycTaBOBi», ct» iieodxoAUMbwn KiCToaKOBaniaMH, KOTopwa, noKaabicaa n,t.ib 11 3iiaMenie Ka;«/iaro npaßn.ia, c.iya:aTT, npnroTOB-ieiiicjn. in. npnut- neniio ynedobixT. pykoboactbt, in, npaimiKt.» «ÖOTOMT, aa.ii.ntiuuce oöyMciiie BoiicKi» npoii3B04nTca aa -MitcTHOCTn pa3iiaro poaa, Krb KOTopoii onn npiyaaiOTca npiiMtHSTb ociiORiibip. npaßn.ia CTpoa, 4Bnaienifi u 4tn- ctbü. il ay Me nie ab bt. no4podiiocTii ototo r.iamiaro 00- CTOSTMbCTBa, OTT, KOToparo Tana, auoro 3amicaTT, rsct docBbia coo6pa>Kciiia, upioöptTaioTca Trt npaKTUMecitia 114e®, Ta ceapoBna cooôpaaseHiiï, KOTOpaa iicodxoainia i;a>K40My BaMa.îbiini.y , bl MacTHOJn. npyry ero aMcTBifi, 4.1a CesomudoMearo ticno-inoiiia oömnxb npc4naMcpTainn. B.ce OTO, cocTaB^aa bk nopaant oöyMeiiia bohckt, npc.i- MCTT. MaCTIlbIXT. 11 odlllllXT, «ailCBpOBT., NOIKCTT, COCTaBIIT bi, Kypct Taimiiai ocodyio aacrb, Bb Koiopoii paaoia Tpus.acTca irtc i iiocTi, bt» tokthmcckomt» OTiiomciiin , bi BC'tx'b noapoönocTHXT, n npiieiiocod.ieiiie in, neii Bctx' Ta ktii m c CK iixt» pncnopaiKonin.» «3a TtMT, TO.ii.Ko Boncua, xoponio yorpocmibia h npai; TiiMceim odpaaoBaiiiibia , Mory.TT» öbiTb c/b ycntxoMT, yno Tped.ieiibi na canoMi, 4t.1t. Tyn, 4.1a uaaiaaro npeaiia Mopratiia iiaMaabiiiiin. npiitniMacTT. bl cooöpaiKenie b coBOKymiocTn nit odcToaTc.ibCTna , mitiouiia B.iiaiiic h 4tiicTiiia , nc BX04a bt, noapodiiocTii, KOTopiaa aoiaan öbiTb ncB'tcTiibi Ttin,, na komt» .icjKiiTT. nciio.iiicuic. n DTony 11 B'b Hayict Tain nun bt, ocodyio aacTb noryr dbiTi, coe4miciibi Tt odmia iii.ic.in, npaßn.ia n coodpaiKe nia, KOTopbia, cocTHB.iaa pe.Ty.ibTaTb n Bbicmce pasBnTi nepBOiiaMa.ibHbixT, cßt4tnin, c.iyaiaTT, yiae yitasaniein, 4.1 nacToamaro ynoTpcd.icuia bohckt, bt, do.ibiinixT, o.in iiciib in iixt» naccaxT, , n icoTopi.ia 40.i;kiii>i dwTi, paacjiaTpn) Baeiibi bt, oduicii Cßa3n, ne npcpbiBaenou oaemcMTapubiM no4podnocTaMn.» Pcncii3eiiTT, npucOBOityn.ineTT.: llpcupaciio, .loniMccKii cnpaBC4.uiBo od4ynaiio n n3.io /KCIIQ. ItaKOiicnT, , pa.Todpani. bt» no4podnocTn Bet OT4t.11 ccro PyK0B04CTBa, pcneil3CIITT, BbIB04HTT. 3aiU(0MCIlic, MT oho npcB0CX04nTT, net cymecTByiomia y iiacT. conimciii no oToii MacTii bt, tout, ocodeinio OTiiomenin, hto oii npiiMtucno n.Mciiiio in» nanieiwy OTCMccTBy , in, naiueir ap m i ii n 4yxy Pyccnaro uapo4a, n c.it40BaTeabiio ccTb tsko TBopcnic , KOTopoe, dy4ynn pacnpocTpaneeo me>K4y Böen 11 i»i an, npuiieccTb desMncacmibie n.i04bi odpasoBaiiieitn. 4c CToiiiibixT, 0‘MinepoBX. LIo cemy to yöaateniio oin, hoc dnnyacb npn.TiiaeTT, cnpaBC4.inBbiin, coMiineiiie oto y40C TouTb nojnoii 4eMn40Bci«oii npeain. p, ilfllli ‘tïlilll II. TEoria K.xnn.1.1 apiibix b a n .1 e n 1 ii. Pascyauenic 4AßH B1140BA. (PyKonncb.) Pcu,eii3iu AmdeMUHoet, Ocmpc ipadcKcuo u Aelita. F. 4aBlU0Bi, HOMniiacTT, CBOe pa3cyaJ4eiiic ct. ncT€ piriecKaro odo3ptnia Teopiti Kann i.iapiibixT, aniciiin, 011 upiiBoanTT, nepßbie nonbiTKii na ceitn» nonpmut y^aoin. Fepny.i.in, n yriominaeTT, 0 Tpy,iaxT. K.iepo n Ccrncp H0C4t4IliH H3T. IIHXT, XOTa IltCKOILKO II .TadblTL, HO Cy, no n3.ioaiymecTiseiiiio »040- CTaßa.io, npn ncpßOMT. en noaB.ieuin, cTpora.ro 4ona3a- Te.ibCTP.a nocToancTBa yr.ia, no4ri> noTopMMT. bann.uapiiaa noBepxnocTb nepecifenaeTT, cTifenbi Tpyonn san.iio'iaioiHeö bt ceoife a;n4.K0CTb. JaniacT. ycTpaiin.n, ci> .lernocTiio 4pyria Menifee Baa, tibia necoBepmen< tbo coaAamioii run. Teopin, no CTapania ero OTiiocnxe 11.110 ynoMaiivTaro naMn vr.ra ocrajucb öeaycnifeninbiMn. He npeat4e 1 8Ï 0 ro4a, anaMenriTOMy reTTonrencKOMy FeoaeTpy yaa.tocb, noMomiio nanaia MOMeiiTOBT. , nono.imiTb ceil Ba/Kiibiü npoöifeai bt, Teopin KannxiapnocTii. noc.it Taycca n ïïyaccona, 110- CBaTnBuraro ceay npeAJieTy nife.ibin mm, iisc.rlfexoBaniii, F. 4aBDJ°B'b nepBbin n3.iaraeTT» aß.ienia Kann.i.inpHOCTii bt» Ton no4poônocTîi n ct. toio OTaeT.inBOCTiio., noxopbixT, Tpe^yeTT. Ba.KHOCTb npcAMCTa. Om, ocnorsbinaeTT. cboit n3biCKania , Kam» n Tayccb, na naTa.rJfe momciitobt., no inpiinnaaeTT, BMifeCTife bt. cooôpaatenie ôbicTpoe nsMifeneiiie naoTHOCTn Am.TT, noßepxiiocTn atnxnocTn, na KOTopoe anaMennTbin ero npeTuiecTBeriHnm, ne oöpamn, BHimania. 4aöbi ynpocTnTb ua.ioatenie , F. 4aBn40B1> ca^yeTx. iwe- toa'ë Taycca n bbojb bt. cboiI ana.iu3T» ne no4Bepatennoe imnanoMy coMtiifeniio n3Mifenenie naoTiiocxn, ne ynycnaeTT, n.3T> Bn4y nn Maatiluiaro «xuairiecnaro oöcTOHTe.ibCTßa, cyuzecTBenno 40 3a,iaau OTirocauiaroca. Bbin.iaTnn ero, ocnoBaiiHbia na oömeil Teopin paBiiOBifecia jkimkhxi» tJ6.it., Booome Bifepribi n nsaoutenbi ct, iiaTaeutaiuoMT» snan iem, 4ife.ia , bt. CTporoii noc.ii&40BaTe.ibnocTn; onife npncnoco- C.icubi kt, MnornMT., yAaano no40ÖpannwMT. npnatpaMT,. MnoroTnc.ieniibiMn 3aMife'ianiaMn nepBaro iî3t» rioniuenoBan- HbiXT. naan peiieH3enT0BT>, Anna. OcTporpaAcnarOj na no.inxT, pyKonncn, aBTopa. 6e3T. coMirJfenia Bocno.ibsyema 41a npn4a'in TBopem'io CBOeay Bbiernaro aocTonncTBa npn n3- 4anin ero bt. cbAtt.. Fioc.iifeanaa nacrn Tpyaa F-na 4a~ BiuoBa coaepaînTT, nonbmty 4.1a onpeaife.ienia 3aKoria a’éh- CTBia MO.ieny.iapiibixT» cn.n». Saifecb, no Mnlaiiio peuen- aeriTa, anaan3T> T-iia 4aBIW>Ba, nam. panno 11 npeano- .îonteHia, Ha nompbiXT, om. ocnoBam., Moryxa. ömti, ocnopnBaeMbi. BnpoTOMT, iraun. FeoMCTpa, 0x111041. ne oxya.’4aeTT> n amil nacTii Tpyaa, orn. nanpoTOBT. Toro BnanTT. bt. Hen nepcbul onbiTT. in. nac.iJfeTOBaniio xpy,:naro n Bautnaro Bonpoca bt. nayr.ife, onbiTT,, noTopbiii, MOatexx» öbiTb, noc.iyutnn» noBOAOMT. m, pasbicnaiiiaMT» öo.rJfee yaaTHbiMT. AKaaeMHKT, Jcnn;T, pa3cr.iaTpnBaBmin aKcnepiiMenxa.ïb- îyro aacTb coTimenia T-na 4aBIW°Ba, nanjeax. bt. nen rmaTeabHO n icpiiTnaecKn cocTaB.iennbrii cbo4t> Bcero Toro, rxo no ceil sacm <ï>n3BK:f h3B'ï:ctho im. nao.noaenin. \BTopa. Bno.rnife yMlfe.n. onfennxb n Bî>iopaTb té iiMenno u.'cnepuMeHTa.ibiibia aamibia, KOTopbia npciiMyniecTBoniio îpnroaiibi aaa ocuoBaHia na nnxT. npoanori xeopin, n PcTpaHiixb rife, KOTopua no HecoBepmencTBy veToai» na- uroaeni.H lie ao.ia.Tibi Boiixn Bb cooöpaarenie. C.rKiopa- Te.îbno n bt. ceir 'lacTii Tpyaa, no coaepinaiueii nnpoaeMT. coocTBCunbiXT. ii.xc.ilfeaoBSHiH aBTopa , najKa Bee xai.n 06a- sana cmv y.iino u OT'ieT.mBO cocTaB.iemibiMT. rio.nibr.n. coopanieMT. Bcfexi. croaa oxnocamnxca oribixoBT. n ai:TOBT., MoryutnxT, c.iyasiiTb 41a ircnbixania elfepnocTn xeopin. Oöa penen.ieiiTa npnana.iu Tpyai. ceil 40cxoilnbiMT> Birn- Mania Acaaenin 11 aacay/KiiBaiouniMT. BTopocTcnennyio npe- Miio n nocooic na ii34anie ero bt. cbétt.. Ilf. 1) T bä MiiATintA SbipancitAro a 3 bin a; 2) 3bipancno- Pyccniil 11 PyccK0-3bipancKul CaoBAPb. IIab.ia C abb a 11 to bä. l^ufiiuîfi Ai;(i()e.mu;(i lUè'ipeiia. Hbinifenmiil Konnypcb ocoöenno öoraTi. no aacTU .IniirBncTnnn nauiero OTeaecTBa, a hmchho iiiickoi1 ea OTpacan, mm no.iy'iii.in n no amay paapaay Tpo 3aMrÉ'ia- Te.ibiibia coTimenia, KOTopbia no ce ay bcé n obi.ui paa- CMOTptiibi naiuiiMT. BeTepanoMi. no aTOMy npe4,aeTy, T-mt. Ana4eMHK0MT, IIIërpeiioMT.. 4ßa im, nnxT, HMtiiOTb 04iioro n Toro ;ne aBTopa, npnpo4iiaro Pyccnaro, ïfpod>eccopa C. SleTepöyprcnoii 4yxoBnoil CeMiinapin CaBBauroBa 11 nacaiOTCa 3bipnncnaro asbina, t. e. 1) F pasiMaTiina 3Toro iiapfcaia, n 2) 3bi- pancno-Pyccniil 11 Pyccno-Abipniicnin CxoBapb. OöpaöoTna FpaMMaTiibn Sbipancnoii, no yAOCTOBifepeiiito nauiero peoenaeiiTa, npe4cTaB.1a.1a, 4.1a Pyccnaro, neo- 6binii0BeiiHbia TpyvaiiocTii, a riMeiino no npnariiifc opurii- ria.ibnaro, coBepmcnno OTiirmaro ott, Pyccnaro, rpaMMa- Tmecnaro CTpoenia 3Toro a3bina, nam. 11 BClfexa. napt.'iiil 'lyacnaro ceMeiicTBa Booöme. f!o F-m. CaBBaiiTOBT. ex. pife4noio iiacTOil'iiiBOCTMO n cmétaiiboctlio cxYMlfe.rb no- ö^nTb Bcife 3Tn TpyanocTn. Miioro n cymecTBemio eay noMor.in axonx. co6- cxBeriiibie coßifeTbi, liaMifenn it nawt/iania casiaro F-na Ulerpena. ffo cc.ui otii yna3ania, ct. Tanoio u.iaropo4noio npe4ynpe4nTe4biiocTbio 11 ucTmnioio .uoSobmo kb naynife cooömeiiHbia eMy iiamnax, yaeiibiMT. ixio.ioroMT., bt» pe- ueH3iaxT. 11a 4Bife npeauiecTBOBaBinia pe4ai>nin stoiI ate canon FpaMMaTiinn, Moatno noaecTb, Tam. cnaaaTb, 011.10- 40TBopeiiHbiMn CT.nxiaMn Tpy4a, to m> aecru aBTopa na- 40<1iio co3iiaTbca, mto 11 oirb ct. cboch CToponi.1 ex, ne- jienbineio roTOBiiocTbio u pBcnieMT. BOcno.ib30Ba.ica nacTa- B.ieniaMii oTaroHaMifepennaro CBoero pynoBOTnxe.ia, n ne ynycTii.n, niuiero, tto Mor.io noc.iytnnTb nb BauuueMy ycOBepniencTBOBainio ero TpaMMaTHnn, plnunBunici. Metnay nponnin, bt, c.ii&ACTBie BTopoii peoenaiii F-na ülërpena erne paax, iiocétiiti, CTpany 3bipi;nb , ttoiIm na caMOM;i, MÉCTÉ r.iyo;ne iiaymri. cboiIctbo hxt. aabiKa bo bcxxt, ero xiaaeKTii'iecnuxT. OTTlamax i, , a ott. tofo to Tpyax. ero n Bbiine.n. no 0T3biBy nauiero CoT.ioiia, iictiuhio npo- MtpiIblMT. Il 0ë.pa.3lI0BMM4» BT, CBOCMT pO,i,]fe. 6 Oui pa3ArfeifieTCH na Aßa cymecTBemibie oTA^aa, oadiix rpaMMaTHaecKifi, a Apyron xpncTOMaTnueciîiii. Becb maTe- piaax nepBofi , coôcTBeiino rpaMMaTiiuecicon ero uacTii, xoTa no 3aBrfepeuiio F-na LUërpena n oöpaöoranx co Bceio /KeaaToabiioio noanoTOio n ocnoßaTeabiiocTbio, a iipurnux pacnoaomeux bx BecbMa yaoönoMX, cTporo cncTemaTii- ucckomx uopaARk, OAHaKoate, öaaroAapa caiaTOCTii ßbipa- jKetiia, 3annHaeTb bm'êcté cx ciniTaKcncojrb ne ôoalse 120 CTpammx neuarn, nauecTBO, A^aaioinee 3Ty FpaMMaTiiny bt> ocoöeiiiiocTii roAHOio K T» ynoTpeôaeuiio bx niKoaaxx u A-ia caMoyuenia. BTopoH OTA'b.rb Kimm na3iiaaem> c.iyaaiTb nain, dbi npaitTnaecKHMi. noacnemeMX caiuoii FpaMMaTiuui, ex ôan- îKanineio nFibio bbcctii yuauiaroca bt, ocoöeiiiiocTii ab)’xt> raaßiibixx Haptuin 3bipaucKaro n3bn>a, Cwco.ibCKaro u BbneroACHaro, na icanoBon itoiieu/b aBTopx npnAaax cnoejiy TpyAy ne ôo.ibinyio xpucmuaTiio , eocTaBaennyio, CBCpx'i, nepeBOAa Hi&CKOAbKiixx cTaTëii cBamennaro coAepa;ania, euj,e H3T> coopania nocaOBnnx, napoAHbixx CKa3aniiî u nlceiix na tout, n.ui Apyroux H3x cKa3aiiHbixx abvxx naplsuiiï. 1Ito ace Kacaerca ao BbiineyiiOManyTaTO Aßoünaro Cao- uapa , npHAamiaro aBTopoMx kx ero FpaMMaTHid, u cocto- nmaro iist, 496 CTpammx neuarn , n3x itOTopbixx 236 nocBameiibi 3bjpaacKO-PyccKoii, a 257 PyceK0-3bipaiicK0ii ero aacTiij to ii stotx TpyAX 3acay?KUBaeTX »KiiBJBiunyio nainy öaaroAapnocTb, tFmx ôoalfje, uto ao uero bt, ne- uaTH iiMluncb y nacx oahu To.ibno côopiiiiKii caobx 3bipancKaro a3bina, n xoTa oiix eme AaaeKx otx 6e3y- caoBiion noAHOTbi ii coBcpmeiicTBa , no ii bt, nacToaaicM b CBoe.m, BiiAife moîkctx cayauiTb BecbMa AOCTaTOuiibiMx no- COÔiCMX IP pyKOBOACTBOM b BO BCBKÜX b HenOCpeACTBemiblXT, ciioineiiiaxx cx 3bipanaMU. lia ocnoBaiiiri cro.ib OAodpureabnaro OT3hiBa nauiero Couaena o TpyAaxx F-na CaBBaniOBa AnaAeMia couaa npi- htiiumx at a ccôa aoacomx npuroBopnTb emy, bt, nooinpeiiie kt, Aa.ibiiiiiiuiiiMT, ycnaiaMX na stomx nonpninK;, BTOpocTe- nciiiiyio /!,eiui]AOBciî)TO npoMiio. iiiicKaro nopiia Aoce.rfc Hameax ceöi6 Mente bcéxx oöpaooTbiBaTeaen. Bce, na ueax F-ux BnAeMamix Morx ociioßaTb CBOe 3Aanie , orpamnnBaaocb annib ne MiiornMu, n npn tomx BecbMa ötARbiMH nauaTKann rpaMMaTnuecitaro 1 . 1 iu>3Arbabißaiua irkKOTopbixx npeAuiecTBeiiHiiKOBX, iieMnornivm OTpbiBKaMn nepeBOAa Cb. Eßanreaia na BoTaniciii a3biux n iiaiîoneiAx H3ycTiibiMn cooömeniaMii iic 6oai,uiaro uncaa BoTaKOBx D3x pasiibixx CTpanx. Bin 11(3 n »ii T|l( CaMO coöoio pa3yMFeTca , mto otx TpyAa, ocuoBau- naro na CToab cityAiibixx Aaniibixx, neai,3a rpeöoBaTb coBcpuicncTBa, no 3a bcüjmx tKjmx kx mcctii aBTopa iia- aoöiio cna3aTb, uto onx ii U3X 3Toxx TOinnxx Marepia- aoßx ymtax nsBaeub öoate, neätean mo;kiio öbiao oa»n- AaTb. FpaMMaTOKa ero 3anaiouaeTX bx ceöib co Biuioue- iiieMx caoBOCOunnenia n coöpania iiAioTn3MOBx 336, a bmïjctIj cx npcAncaoßieMx n oraaßaeiiieMb 385 CTpammx ii catAOBaTeabiio no oöxeMy CBoeMy oömnpirfee npeaweü ero ^JepcMiiccKOii i pa3ii>iaTUhn, KOTopaa b l pyKonnca cuiiTaaa toalko 275 CTpammx, a noceay 110 CTpanunx MeiibLue. ! PF1 larch ja »3, F-ux IHörpenx OTAacTX noauyio cnpaBCAuiBOCTb naicx ii;i TUAareabHoii m ocMOTpnTe.abnoii oöpaöorirfe Bcifexx uacTeii :J.| \ 3Toii FpaMMaiTihn, a bx ocoöeiinocTii caoBonpon3BeAeiiii n cniiTaKCiica , Taux n yAOönoMy ea pacnoaoa«euuo, bt KOTopoAix aiiTopx, uto n BecbMa ecTOCTBeimo, catAOBaai TOMy »ne cauoviy nopaAity, itai;x ii bx nanÖoate cxoahoi cx neio npeauien cßoeii lIepeMncci>oii FpaMuaTiiKi; , - b nocTaßaaa na biiax , uto sto cctb nepBbiii oiiwtx coö- ctbchho cucTeMaTnuecKOÖ B03A”kaKn BoTan,i:aro a3biKa, b w; (len uto Bbinoanenie ero, npn BbimeyKa3aiiiion upc3Bbiuannoi CKyAOCTii ncTounnKOBX, aoajkho öbiao ctoiitb aBTopj orpoMiibixx TpyAOBx, aerKO ycnifeax cKaoiinTb AitaAeMiKj kx narpaaîAeniio ero nocToamibixx ycn.iiii na stomx TpyA- noMb nonpnui-fe BTopiiuHOio noouipiiTeabiioio npeaieio. %i V. Il EISE NACH DEM NORDOSTEN DES EUROPÄISCHEN Russlands, durch die Tundren der Samoje- den zum Arktischen Uralgebirge. 2 Tide. Peu,eH3iu ft. AnadcMum reAb.uepcena u Arpn Kacmpeua. II oö.iacTL nyTomecTBÜi no nauieMy oreaccTBy, yaie HkCKO.lLKO .ikTL cp«4y 40CTaß.lHBIIian .laBpbl COCTH3are- ahml 4eMH40BCunxT> npeMifi, ne ocTa.iacb bl HbiiikunieML ro4y bl 3anymenin: mi>i coöpa.m na stoml, cto.il 6au 3- UOM'L bchkomv . no6nTe.no po4naro, no.ik 4ßa iiOBbie npe- KpacHbie n.i04a, 04HO onucaiiie nyTeiuecTBia , a 4pyroe öoTaHH'iccisoe co'iniienie, öbinmee C4k4CTßieML nyTe- nieCTBiu. IlepBoe h3t> hhxl ecTb oTneTTj u3Br]f)CTiiaro neyTOMH- Maro öoTannKa-nyTemecTBemiüKa 34kLunaro IlMnepaTop- cnaro EoTanmecuaro ca4a, T-na A.iciîcaïupa ÜycTaBa UIpetiKa 0 ny reniecTBia ero bl 04ny nacTb Poccin, oöpa- THBiuyio Ha ce6a bl rioc.ik4Hee BpeMH npeiiMymecTBeniioe BHiiManie H3c.rJ6,iOBaTe.ieii , a hmchho cfeBepiibin 3pa4L : Reise nach dem Nordosten des europäischen Russlands durch die Tundren der Samojeden zum arktischen Ural geh irge. Onncanie sToro nyTemecTßia, BecbMa o6n.ibiiaro n.10- WMii bt> caMbixb MHoropasjoiHbixi. OTpac.iaxL Hayini öbi.io ipocMOTpkno bl reomocTiiaecKOMT. , reorpaanriecKOML n îCTecTBemioMT. ero co4ep*anin naninML FeoniocTOML, [Io.ikobhukoml Fe.ibMepcenoMb , a bt. 3Ttiorpako CTpaiiL, F-ml XäCTpeHOMT). Il poca'ïuuM'b 34kcb Bnparrn')& MapmpyTL nyTeuaecTBeii- tiiRa. OcTaBnBij 14 Anpkaa 1837 ro4a öepera IleBbi, X Ill peu kt. cnepna ape3L ApxaHre.ibCKL n Meaeiib na— ipaBn.ica kt. 3 CTb-U,bubMk na pki«k Ileaepk, a no tomb iepepl>3aBT> raaßiiyio oö.iacTb CaM0k40BLJ Tana. na3biBae- lyio Eo.ibiue3eMe.ibCKyK) Tyiupy , bt. nanpaB.ieniu kl Xaii- iy4bipcKoii ry 6k, 40cthtl toto ne Bbicouaro Kpaasa laiixoa, KOTopbin bt. noc4k4CTBiu öllit. 6.111 as e pa3Bk4am, Ioakobhiikomt. Fo^MaiuiOHb ; 3a cmn. c.ik/iya npoTaaieuiiö toto xpeÔTa, 40CTnn. lOropcKaro nyTn, nockTiuL io?k- yio OKOneTHOCTb ocTpoBa Baiira'ia, a iiotoml, npoonpaacb b loroBOCTOTiioMT. nanpaB.ieiiin B404b Toro Hie caMaro pa;Ka, npnöbi.ib bt. CTpaiiy, r4k ohl npuMbiitaeTT. kt. laBiioMy xpeÖTy 3rpa.ia, t. e. kt. ropk FopoMark no4L 7°30 ckB. in., nocak uero Eo.ibineseMe.ibCKOio aiïO, Me'rcopoaoriio, OaTnc- Tiuty, ./liiurBncTHKy n 3Tiiorpaiic. CBk4kma 3Tii T-ht. IIIpeiiKT. o6pa6oTa.iT> bt. 4Byxa. ooabuinxT. TOMaxa., n3T> KOTopmxT. nepBbiii 11a 730 crpaiinnaxb, CBepxi. no4poônaro 4neBH0Ka, nyTemecTBia co4ep?KHTT> bt, ce6k ottctt. 0 C4kaanHMXT> 11a nyTn Ha6.ii04eiiiaxT. 11 no4po6iibiH CBk4k- 11 i a 0 iibinkmneMT. 6biTk CaM0k40BT. n Sbipiurb, o npe4- cToameil umt. no Bceii BkpoaTiiocTii bt. öyaymeMT. cy4bôk n o pa3iibixT) 4pyrnxT, npe4MeTaxT. ; a BTopon, eme ne40- KOineinibiii tomt. yaie Hbiiik na 432 CTpannnaxT. 3anaio- •iaeTT. bt, ceôk 14 0T4k.ibiiMXT. CTaTefi no aacTn Oporpa- in n reoriio3in, ïlaaeoiiTOHorin, MeTeopo.iorin, rn4po- rpa Ty4a nok340KT. Fpaa Kea3ep.Hinra 11 F-na «roin, Kpy3enuiTepiia bt. 1843, a riojKOBiuiKa ToMamia bt. 1848 ro4y n 6m.hi n34,anbi bt. CBkTT, nkcKOHbito npcaî4e, t/jMt. 3ano34aHMÎi ottctt. T-na IHpeniia, 04naK0 æe y noc.ik4iiaro neabsa oTnaTb 3acjyrn, 4to oht, 6bi.n, nepBbiü yaeiiMii 11a64104aTe.1L, nponuKmiü bt. 3th r.iyôoKO ckBepiibia CTpaiibi. Il3c.ik40Bania ero npo.injn mhodo noßaro cßkTa na nkKOTopbie BaîKHbie Bonpocbi ôoTannaecKOu Feorpa^iiij 11a Feornoaiio n Da.ieonToaoriio apicTmieciiaro Ypaaa, 11a reo- rpaepy BiiyTpeHiieii, 4yxoBiioü Hinsiin iia- po4a, ho TkMT. no4iike n y40B.ieTBopnTe4biike ero noac- neiiia KacaTe.ibiio Biikuniaro /KiiTeiicKaro ômth pa3HMXT. H.ieMeiM., CL KOTOpblMH OIIL HMk4L CHOIUeHie. IIpHBMKinU KaKL ecTecTBoncnbiTaTe4b MnKpocKonmëcKn pa3CMaTpn- BaTb h caMbia Meaiîia cocTaBiibia nacTii npe4MeTa, ohl n KaiiL onncaTe.ibHMH 3TiiorpaL ne 4aeTL unacMy ycK04b- 3liyTb OTL CBOnXL B30pOBL, a IianpOTUBL Toro 03O6pa- 8 uoeTX nee cx Kpainieio tohhoctuo. 9Tuorpan4ecKia ero onacaaia MiiornMx, woateTi. 6biTb, noaaasyTca caiiuikomx Pie.iOHHbiMn u ae 40B0AbH0 saniiwaToabHbiimi , no 44a yne- uaro 011 11 HMtiOTx Bbicoi.yio albny, uweimo no npanant BtpuocTii pncoBKQ. 0neBti4H0 , hto aBTopx ei aioöoblio kx fl$Ay 11pec.1t40Ba.1x cboio u,t.n> a xoTa MtcTaMii noaa- AaWTca y aero bx 3Tuo.iornnecKOMx OT4t.1t nXKOTopue aposiaxn a noBepxnocTiibic B3r.1a4.bi na apc4MCTX, ao otu ae40CfaTnH 4a.ieK0 ypaBiioBtiuuBaiOTca 4tAbiibiMU a mot lauiQ 3aMlj'iaaiaMn no atoii nacTa. MaoroaHcaeaHbia 4oCpbie aanecTBa, yicpawaioaua a4po aa- po4a 3bipaaciîaro. Ho OTB.icM.aa otx stbxx c.ia6bi\x CTopom» a 11040- r.ia40Ki>, noTopbia, iokx y oe Bbiaie Gbi.io 3aMtHeno, jerao u.iBnaaiOTca utr.iocrbio nyxeaiecrBia, oornnpabiii Tpy4x F-aa Ulpenio, a no nacra 3raorpain aac.iy/KBBaeTX BcaKaro aoouipenia. A noTOiuy, oaapaacb aa ö.iaronpi- a tu bio 0T3biitbi oooaxx pouoaacaTOB'L, A Ka4eMi a npacy4u.ia eüiy BTopocTeaeaayio /JeMUAOBCKyio apeiuiio. i if' O411V 11 3X caaöbixx cTopoax aiTiorpanninecioro ero onacaaia F-ax KacTpenx cne.ix 40.1r0.MT> cbolimt noüt- paTb; 3to B3ra4rb aBTopa aa B3aiiMuoe cooTaomoaio Ca- MOtAOBi, a Mjkcmckuxx 3bipaiib. Ucxynaacb 3a nocjit4- hbxx, Fax KacTpoirb y.ui'iaorb aoxopa bx aBiioMT> npn- cxpacTiu io> aopBbiMT*. [lfKOMCitie 3bipaae cx aaaa.ia 40 KOiia,a onacbiBaiOTca y aero HapoAOMX y a pan limb, KOBapabiMX a 3.tonpartnbiMb, cityribiMX a KopbiCTO.no- öaBbiMb , oÖBaaaiOTca bx yöiiicTBt, rpaCeot a bo.iii- naiiuiaxx 3A04taniaxx, 04UUMX c.iobomx aa xapaiiTept uxx ae ocTaB.icno aa 04aoro öt.iaro miTiia. A Moaoy tIjmx F-ax KacTpenx njieano y IEkcmckuxx 3bip;mx aa- uîo.ix Goate 6aaropo4Hbixx, xopouinxx a noxBa.ibiibixx na'iecTBX ueaienn y sctxx axx coctxeii a bx ocoöenaocTa XBa.iaTX axx Mari!OCop4e iabiii, rtpoxniii a atoabiii npaitx, bx boxopOMX CBH4'tTC4bcxByiOTX a caMbia axx aap04iibia ntcau. Ha otomx-to Marisoccp4ia ocaoBaiibi a BctMx as- Bi>CTBbia 400p04yaiie a ycAyauuBOCTb 3bipanx bx otiio- laoaia ko BcaaoMy, kto toibko npnö.inaoeTca kx minx cx pa4yaiicMx a 40BtpniiBocTbio. Taioie na chctx npa- liOTbi 3bipaax j axx Btpaaro, TBep4aro a 6.iaroiia,i.oa;aaro xapaitTepa, act OT3biBaiOTca cx Boannaiiaioio aoxnaaoio a ca.MX F-ax KacTpenx aMt.ix c.iynafi iuutrb aecoMiitaabia 40Ka3axe.ibCTBa oxoii , mojkiio cioaaTb, Bpoaoemioii <1*11 n- ciiowy n.ioMoaa 400po4tTe.n1. lIpaB4a, 3bipanx mojkuo no cnpaB04.inB0cxa Biiaaxb bx tomx, mto onn ae403B0- .lHTo.ibiibiMa nyxaMU npnciioacaioxx coot oaenoii CaMot- 40BX, no bx 3T0MX c.iynat oaa npocTop.ia cboo, aoaenao HHitvix ae onpaB4bicacMOo, yratTonie Bt.poaxao lie 4a.il;o, Kanx a Bcaitiii 4pyroii aapoxx c4t.1a.1x öbi aa axx MtcTt; a npu xom b öo.ibaiancTBO 3bipaax, iokx bx tomx y,ioc- TOBtpa.ica canx F-ax Kacrpeax bx ObiTaocTb cboio bx IlaieMcnt, ao to.ii>ko ho 040opaoTX aTaxx aocTyuKOBX ao- öo.iuaaro nnc.ia a.ioiiaiutpenabixx .11 oaoy hbmii, ao 4amo roTOBbi 6bi.ni , 'itoôbi no.ioauiTb xoaoux yratToaiio, nc- K.noaiiTb axx uax CBoeii cpe4bi, 05cT0HTe.ibCT0, bbiio 40- i03biBaioui.ee, mto 3bjpaac, iiooGme roBopa, Hapo4ri> apa- Be4Bbiü n ö.iaroMbic.iauj.iä n hto aeo.iaronaMtpeiuibie npa- aa,4.ieaoTx nio?K4y iiomh itx Huc iy actuiOHeaiii. ilo aBiopx bx cboomx ii3o6pa}Kenin Sbipaax nMoimo TO.ibKO a aatax nepe4,x r.iaaaMii noe.rïunaxx u yB.ieniaacb Ton.ibiMx cboumx yHacxicMx kx CoMOt4aMx, BOBce ynycxanx U3X BU4y VI. 0 PACT I IT E .1 b a 0 c T a nPBBOJ/KCKDfXX CTPAIIX. Ilep- Bbin BbinyCKx: .i OPA CEPrÎEBCKBXX B04X. BtO- poa BbinycKx: .iopa Ko.ioain Capeiitw. (Pyao- niicb). II po. Ka3. y bob. K. Kaajca. Peuten3in ÂnadcMMia MeUejta. |f oaa KTC- EoTaan4Cci;iii Tpy4x ooasaaabia naicx mu Bbime 3a»lt- Tii.ia, cboumx apouc.\oa«4eaieMX iiyToaiecTBiio, ecTb apc4- CTaBAeaaoe bx pyaonacu aa PyccaoMx u HtMcmtOMX a3bi- io\x BbuueaoiiMCiioBaaaoe coHiiaeaie F-aa llpoeccopa bx Ka3aaa Kap.ia K.iayca. Xopoinia MoaorpaouHeciîia onacaaia pacTUTejbiiocTB 0T4t.ibBbixx MtcTiiocTeii oömnpaaro aamero oTenecrBa apaaa4ieoaTX y aacx kx caMbiMx cymecTBOuauMX ao- TpeOaocTBMx no nacra EoTanann, yasc aoTOMy, mo oaa npo.uiBaioTx aaaooate CBtTa 11a oT.iannTe.ibiiyio xapai pacTuny a n3ioaoMiio 10040» cxpaabi aopo3iib; ho eme bx ocooeanocia aoTOMy, hto H3x Taicaxx-TO nacTnbixx Moaorpako 11 moikotx co BpeMCiieMx GbiTb 40c- 1111 TOiiabiMx o6pa30MX B03AiuiriiyT0 34aaie Poccificiton aopu. I1 A no ccviy ao.ibsa ae BCTptTiiTb cx ocoöeaabiMx y40- BO.ibCTBieMx Tanaro p04a paöoTy , KOTopaa onucbiBaeTx co Bceio aa44ejKaaieio TuiaTcabaocTbio a ao.iaoTOio 04Hy uax 3aBUMaTe4bii1>uuinxx 4.1a EoTaaaio MtcTiiocTeii Poc- ciu, Oepera Ho. ira. BbiuoAHoaia aToro rrpy4a iiiikto ae Morx UMtTb 6 0.1 to npii3Bauia iokx F-ax lJpo>peccopx K.iaycx, koto- puii nocTaBUBx ceot usyneale llpuBO.iocKO» 'P.iopbi Kanx 6bi 3a4aneio cbocit oasaa, ya;e bx Teneaie Muoraxx .rliTx ex ocoöeaaoio aïoôoBbio a npe4aaiiocTbio 3aaaMaeTca| ea u.3c.it40BaiiieMx , a aa 3totx kohou/l ae TO.ibKO caMXi iipo4npanuMa.ix MiioronpaTiibia ayTouiecTBia , Kanx to BMtcTt cx Fööe.ioMx bx AcTpaxaub a kx KacaincicoMy Mopio, atcKO.ibiio pasx bx Opoaöyprx a kx ioikhom)1 y pa.iy , a cBepxt Toro, no o6a3anaocTU IIpon>cccopa| EoTanann bx liaaaacKOMX yauBepcuTeTt, 10040e AtTO^ noctmaeix ilpaiiOAiKCKia cTpaau, ho a ycntjix bx pa3- auxx Mtciaxx CK.iOHiiTb onbiTiibixx coöapaTe.iea kx C04ta- CTBiio ero nt.iaMX. Mbi BB4UMX 34tcb uepe4x coöoio TO.ibKO Hana.io ape4iipiaTia F-aa K.iayca , «P-iopu CepricBcna a Capent- 9 chou Ko.ioiiin j ho ynce am 4Ba Bbinyciia, iipe4CTaB.iaa naMX pacTHTejLHOCTb 4Byxx Becbitia 3aMÉaaTe4bubixx méct- HOCTen, 04H0H n3BÉCTHOU CBOUMII CÉpHblMH KAKCiaMII , a 4pyrou 3amiwaTeabiion no opurunaubnoMy CBoemy xapait- xepy, 3aK4KniaiOTX bx ceôÉ H4po no.iHofi .iopw Bceii oÔAacTn Mea«4y Bouroio, JpaAOMx n OpenôyproMx., koto- pyio aBTopx npe4n0wi0/KiuT> ceôÉ oôpaÔOTaTb no M’Épié cn.ix n B03M0/KH0CTQ. Kx «PuopÉ CeprieBcua npnnaAae- a>aTX 779, a kx OuopÉ CapenTbi, bo wnoroMX BecbMa OT.manOH otx nepBOfi 776 nopo4x, Bcero 1555 nopo4x, n Tanx no dctiihé, KeMajOBaaaioe oôorameme cpaBHn- Teubiion Teorpatin pacTeHifi. Bo yBaæeHie stoü 3acuyrn n Hieran no4CTpeKiiyTb aBTopa kx CKopÉiîuieMy Bbino.ineniio npe4iiaMÉpennaro nwx n.iana, pacnpocTpaHOTb cboü n3C4É40Bania ii Ha (I>uopbi AcTpaxaun n Kacniiicnaro Mopa, a paBuo Openôypra n K»KHaro ypaaa, Ana4eMin nocnÉmn.ia yBÉmiaTb Tpy4x ero noompuTe-ibHOK) npeMieio. VII. Teopih nAPOBbixx MAninnx, con. IIdko.iah Bojke- panoBA. Peu,en3iH iMx ro40MX paciuupaiomee npyrx CBoero AÉucTBia, napoBaa Mauinna ne Moraa ne C4É.iaTbca Tamise npe4MeT0Mx naynu, KOTopan 040a to.ikko u ôbua bx cocToanin yMÉpiiTb n3ÔbiTOKX cn.nj 11 npnxoTn 3Toro Momnaro n cno4pyaHaro, no bmécté cx témx ne Mente KOBapHaro n onaenaro aTueTa-paöoTiinrsa bx cuyasôÉ ae- JOBÉna. Teopia napoBbixx Mauiunx bx HÉcrso.ibKO 4ecaT- HOBx 4étx 3anaaa e4ea an He nepBoe mécto bx oô.iacTn npnKaa4Hon MexaHnisn. A no ceny neub3a ne pa40BaTbca noaBaeHiio 11 y Hacx otx BpeMenn 40 BpeMenn 4É4biibixx coaoneHin no stoü aacTe. O4HO 03x TanoBbixx, cne- niaabno nasnaaenHoe cuyasoTb pyis0B04CTB0Mx IïiiaseHepx- MexaHnnaMXj naitx npn npoenmpoBanin n BcxpÉaaiouuixca BbiKaa4Kaxx , Tanx n npn caMOMx nocTpoenin napoBbixx Mauinnx, nponecx naMX n HbiHÉinmn Konnypcx, a une un 0 : Tcopuo napoeuxzt MaiuuHT>, Kopnyca Kopaôe-ibiibixx Mn- asenepoBx KamiTana Eooicep/moea. Bx iianoii MÉpÉ sto connHenie cooTBÉTCTByeTx bm- ineynasannoii uéaii cBoeiî 11 y40B.ieTB0paeTx 4ÉHCTBOTe.ib^ non y nacx noxpeônocTn, oôx stomx ctpno mo?kctx Cy4HTb TOJbKO TOTX, ISTO BO BCen TOaHOCTH 3H3eTX K3KX 3Ty caMyio noTpeônocTb, Taux n cocxoanie, bx nanoMx nivieHHo Haxo4DTca y nacx UpamranecKaa MexaHnna. Ho 3TOMy-TO Mbi 4,oa>Knbi noaecTb ôuaronpiaTHbiMx oôctoh- Te.ibCTBOMX, mto Tienx Bbicoaafiuie y'ipeaî4emiaro npn MopcKOMX MnHncTepcTBÉ KoMHTeTa no aacTn napôxo40Bx, (I)anreab-A4XK)TaHTx raa3enanx 1-n, CTOJib isopOTKO 3Ha- KOMbiii cx cocToanieMx y Hacx Bcero napoBaro Mexann3Ma n yase n3BÉCTiibin naMX npeasneio CBoeio pen,eii3Îeio no- 40Ôuaro aïe coanneiiia, no Bbi30By Aba4eMin npnnaax na ceôa Tana«e pa3CM0TpÉHie Kiinrn F-na Bo;nepanoBa. yna3aBX bx npe4CTaB.iennon iimx peneii3in cnepsa na ne40CTaT0KX bx eamen JUTepaTypÉ xopomaro PyK0B04- CTBa 4.1a nsyaenia Teopin napoßon Mauiniibi 11 ncanc.niBx sa témx no4po6no bcé npe4weTbi BX04.auiie bx cocTaBX Kiinrn F-na I>o;KepaiiOBa, peiieii3eiiTx CTaBiiTx ce, nanx OTHOCiiTe.ibiio cncTeMbi n noAiiOTbi, Taux n npaBosbiiocTn nsaojKenia, bx yponenb cx ayauiown pyi50B04CTBaMii no ceü aacTU. IlepBbiH OT4É.1X npe4.ieasatnaro TOMa, riocBainennbiii n3Ao*eniK) sanonoBX Tenaopo4a, n npoii3Be4enia cbohctbx B04aiibixx napOBX, C04epaoa;epanoBa nanncana c.ioi omx 'incTbiMx, npn.iu'HibiMx yaeôHon nnnrÉ. Be34É 3aMÉxno ocouennoe CTapanie aßxopa n30ÉraTb Bcanon neacnocTn, n ayame DOBTopnTb eine pa3x cita3annoe yaîe npeas4e, hémx 1104- BeprnyTb aiiTaTe.ia ne4opa3yMÉni!0. Incao ripnaoaiemibixx Taô.innx 1 8 ; n3x nnxx nu 0411a He nepeneaaTana npocTO U3x 4pyraro coannenia, 110 nÉKOTopbia cocTaB.ienbi aiiToponx, ocTaubnbia îkc bcé hmx nepe4É.ianbi na Pyccbiii bécx n MÉpy e TepwoMeTpx PeoMiopa. Vnc.io aepTeaîen na 18 .incTaxx BecbMa 3Ha- anTe.ibHo; rpaBnpoBaiibi onn Booôuie OT'ieT.inBO n xopouio. VIH. IIctopih Aohhckoh P e c n y b 4 n k h , IIpo. Max. Ky- Toprn. Peu,eH3isi Hpoffi. Eajmü. , Cx Ka>K4.biMx ro40Mx, roBopiiTx F. KyniiKX bx 3anncKÉ CBoeiî 0 cen HiinrÉ, yBeunanBaeTca aiicao yaeiibixx 34Écb, bx Mockbé n 4pyrnxx ropo4axx ÜMnepin, nocßaniaio- mnxx ceôa Pycciton McTopin. KpoMÉ HCTopnnoBX bx coôcTBennoMx cmwc.ié, cxj nÉKOToparo BpeMenn exaun aBJiaTbcn n3C4É40BaTe.in McTopin Pyccitaro npaßa. Cbé- 4ymia Jinna 4yxoBHaro SBania oôpaôoTWBaiOTx bx uéaomx, nue no nacTanx, McTopiw PyccKon li,epKBn. 4pyr'fl CTopoHbi OTeaecTBennon McTopin Tamise naanHaiOTx npn- BueKaTb kx ceôÉ BnnManie. Oôpa30Bannaa nyôunKa CMOTpnTx na 3Tn Tpy4M or- h 104b ne paBH04yinH0, M0.i040e noKOAÉnie npnnnMaeTX hxx cx ycep4ieMx, isoTopoe pynaeTca 3a Ôy4ymH0CTb PyccKon McTopiorpaHocTb Ha nonpnmlî oxeaecxBeiniofi IIcxo- pin u :)to yiacTie nyö.inKU natioxx Becbwa ecTecTBciinoc ocHOBanie. iîcafiiii napo4x, ko.ib cicopo HaannaeTX ceöa ayucxBOBaxb, cxpennxca 40cxnrnyxb acnaro caMOC03iiania ; bx cBoesn, npome4inejix onx nmexx oöxncnenia nacxoa- mesiy h K.noab in, cbocii ö.matanmeii 6y4ymiiocxn. Bx Eiipon'it ecTb napo4bi, y itoxopbixx ncxopnaecitaa Juxepaxypa orpannanßaexcn nxx iiauioua.ibiioio Mcxopieii. 3xo siontno citaaaxb na up. o Mo.i/ntaxx, Mopxyra.ibnaxx n 4pymxb wa.ibixx napo4axx. IIukto hoiicmiio ne na3iia- aoxx TaKofi po.in Pyccitoiny iiapoay, Koeiay FIexpx Be- 4 u k i ii naBcei’4a n bo Beit CTOpoiibi oxitpbux 4opory ho Bceoömeü nmai.nnaniii. Ec.in obi Pyccirie yacubie orpa- mmi.nicb oopaöoTKOio xo.ibko oxeaecxBennoii Mcxopin, ohm canin co6rfe 113peK.n1 6bi ripnroBopx: OAHOCxopoimocxb h npncxpacxie OB.jaA'bna.iii 6bi 11,1m Co. rite 11 00 rte ; nxx Hitu, 11 cxapaiiia CAßa .ui öbian 6bi npiniiaubi xton napo- Aaitin, non 43BH0 yate noiia.m , axo Beamtin nan, in npn- 3Baubi AitiicxBOBaxb ne xo.ibko 4.1a ceöa, 110 n 44a aeao- BitaecxBa. Ec.in Bitpno, axo Poccin cyatAeno n bx oö.iacxn yma upioöpitcxb BceMipno-ucxopnaccKoe snaaenie, xo naAOoiio o;mi4axb, axo oua oxananxca xaitate 11 bx cxporo-yaenoii oöpaöoxidt ii noiiaxin Bceoömefi Mcxopin. llJf;mu,bi, n saöayatAeiiianix ncxopintOBX Apyrnxx napoAOBX. Kaitx ona noiiMCTX n pitiiinxx axy 3a4aay , noitaatexx öyAymnoexB. 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Bx 3aK4ioaenie ecero pen,eii3cnxx ocxaexca bx no.i- HOMX y6itn«4eniH, axo pa3cmoxp1tiiiioe max coannenie cctb 40cxonpHAijt,ia re4bnoe CBn4"itxe.iBCXB0 ncxnn no - ucxopn- aeciiaro nanpamenia coaiinnxc.in n oxjnaaexcn xainiMH 40cxonncxBa.>iH, itoxopbin sacxaB.mioxx nte.iaxb Pyccitoii Jnxepaxypit noöo.iite xaitnxx coaimeHiii. IX. Hepbbie 0 n bi x bi BoeiihoiI CxAxncTOKn, 4. iMu.no- x u n a , 2 aacxn cx 3 n.i.iiOMUiiOBainibiMii itapxaan. PeufiHsia IIpo IIpoeccopx rop.iOBx npncTynaexx kx pa3- öopy coaneenia, U3.iaraa bmXct1> cx xHjmx cncxeay anxopa n ocxanaBnnBaacb npe4noaxnxe.ibno Ha xtxx no.ioaieniaxx, bx Koxopbixx oiix oxcxynaexx oxx npe4inecxBennnK0ßx CBonxx na nonpnurfe Boennoü Teorpa^in u Cxarncxonn. BecbMa ecxecxBenno axo npn cxo.ib hobomx npexwex^ öjaroHaMtpeHnbin, 110 ne MeirÉe xoro cxporiü npiixunx ne Morx cor.iacuxbca cx anxopoax bo MHornxx ero bo3- 3piéHiaxx n cxaxncxuaecKnxx Mexo4axx; bx uJè.iomx æe OHx ox4aexx no.myio cnpaBcxnnBOcxb pa3iiooöpa3Hon o ocnoBaxenbHon yaenocxu, 34paßon Kpoxinrij cxaxncxn- aecnaro aaxepia.ia, ncKycnoay Bbiöopy ‘xanxoBX u ucxnn- Hoay xnxepaxypnoay 4apoBaniio. flo axnmx, iconeano ne- >ia.iOBaa;nbiMx aocxonncxBanx, Ana4eMia cx yaoßo.ib- CTßieMx npncy4n.ia rio.iKOBnnny Mirnoximy, cor.iacno cx wnfcnieMx penenseHxa ero, Bxopocxenennyio npeaiio. II bx ceux roxy Anaxcaia Bcxpüxn.ia onnxb bx noc- xopoimnxx yaenMxx, kx HoxopbiMX ona oÖpama.iaci> cx npocböoio, pa34i.inxb cx neio xpy4x pascitioxplniia oco- öenuo xannxx coaiincHiii, Koxopbia bmxoxhxx ii3x npyra coßcxBennbixx ea 3aHaxiii., xy aeccopy C. üexepöyprcKaro ynnBopciixexa CxaxcKO- My CoBtTiiimy Fop.ioßy n Ilpoxeccopy 4cPßTCKaro yan- Bepcnxexa Cxaxcboay CoB-ÊTUiiny BA.ixxepy. 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