r ■ /■' ^f^;:^^^^^.^^^ ^9^, >i^,' i//' V,A\| '^-;<^ r- '^^^^. 187U fflpEH^rORKBOTMCALGAP^ y o. ' . I ! ROÏAUME DE BELGIQUE. - Ml?ilSTEllE DE L'INTERIEUR. | BULLETIN FÉDÉRATION DES SOCIÉTÉS D'HORTICULTURE DE BELGIQUE. LIEGE, AU SECRÉTARIAT DE LA FÉDÉRATION, BOVERIE, 1. 1875. \ / BULLETIN FÉDÉRATION DES SOCIÉTÉS D'IIORTICIILTDRI. Gund, imp. C. AiiDool-BiaicIvnian. ROYAUME DE BELGIOUË. - MIMSTÉRE DE L'MTÉRIEUR. BULLETIN FEDERATION DES SOCiETES D'HORTICULTURE DE BELGIQUE. ""^§0^ LISRARY NSW YORK BOTANICAL QARDEN. LIÈGE, AU SECRÉTARIAT DE LA FÉDÉRATION, BOVERIE, 1. 187S. PREMIÈRE PARTIE. DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. Composition de la Fédération. librar" tSBW YOI BOT A NIC QARDEr La Fédération tics Sociétés d'iiorticulture de Belgique a été fondée le 5 mai 18S9 : ses statuts sont du 24 septembre de la même année, révisés le 24 décembre 186.'j. Ils ont été approuvés, ainsi que le règlement, par les arrêtés ministériels des 21 juillet, 15 octobre 1839 et 26 mai 18G6. En 1874, la Fédération a la composition suivante : Liste des Sociétés Fédérées. Société royale d'agriculture et de botanique de Gand. Société provinciale d'horticulture et de botanique de Bruges. Société royale d'horticulture et d'agriculture de Louvain. Société royale de Flore, à Rruxclles. Société royale d'agriculture et d'horticulture d'Anvers. Société royale d'horticulture de Mous. Société royale liunéenne, à Bruxelles. Société royale d'horticulture de Malincs. Société royale d'horticulture et d'agriculture de Vcrvicrs. Société horticole et agricole de Iluy. Société royale d'agriculture et de botanique de Vcrviers. Société horticole de Ilasselt. Société royale d'horticulture de la province de Namur. DOCUMIiM'S l'UELIMI.NAIltES. Société d'agriciiltiire cl d'Iiorticiillurc de Laeken. Société royale d'horticulture de Liège. Société royale horticole, à Liège. Société des conlérctices horticoles et agricoles, à Ixclles. Société horticole de Chàteict. Société agricole et horticole d'Andennes. Cercle d'arboriculture de liclgi(|ue, à Gand. Société agi'icolc cl horticole du llaiuaul, à Mons. Société agricole et hurlicole des bords de l'Oui'the, à Chanxlie, par Sprimoiit (Liège). Ecole prati(iue d'horticulture de Gand. École d'arboriculture de Vilvorde. Institut d'agriculture de Genibloux. DOCUMENTS PRÉMMINAIRES. Délégués près des Assemblées générales. Délégué du Gouvernement : M. Ronnberg, directeur-général de l'agriculture et de l'industrie, au Ministère de l'Intérieur, rue Latérale, à Bruxelles. Société royale d'agriculture et de botanique de Gand : MM. le Comte Ch. de Kerchove de Denlerghem, président. Charles Leircns, secrétaire, boulevard Frère-Orban, 29. Société provinciale d'agriculture et de holanique de Bruges : MM. Louis Thooris, secrétaire, rue Neuve de Gand, 31. Alph. Dumon de Mcnten-de Hornes, secrétaire-adjoint. Société royale de Flore à Bruxelles : MM. J. Linden, vice-président, rue Vautier, à Ixelles. L. Lubbers, secrétaire, rue du Berger, 26-28, à Ixelles. Société royale d'agriculture et de botanique de Louvain : MM. Ferd. Lison, président, place du Peuple. Léon Matlhicu, secrétaire, rue de Bruxelles, 180. Société royale d'horticulture et d'agriculture d'Anvers : MM. Athanase de Meester, administrateur, rue de l'Empereur. Ch. Van Geert, fils, administrateur, rue de la Province, 11. Société royale d'horticulture de Mons : MM. Gasp. De Moulin, président. Em. de Puydt, secrétaire. Société royale d'horticulture de Liège : MM. Oscar Lamarche-de Rossius, président, rue Louvrex, 81 . Ed. Morren, secrélaire, Boverie, 1. 8 DUCl'ME.NT.S PRKI.IMINAIUCS. Société royale Liiinécnnc île Jinixulles : MM. Félix Millier, président, rue de Joncker 8, quartier Louise, Bruxelles. Ph. Jaiissens, trésorier, rue Rogior, 14fi, Schaarbeek. Sociélé royale d'horticulture de Mulines : MM. Fr. de Canuart d'IIamalc, président, rue du Poivre. H. d'Avoine, secrétaire, rue des Vaches. Sociélé royale d'horticulture et d'agriculture de Verviers : MM. D. Coumont, présideiil honoraire, <à Ilodimont. P. II. Olivier, piésident, rue des Fabriques, 32, à Verviers. Société horticole et agricole de l'arrondissement de I/uij : MM. Jos. Macorps, président, à Statte-lcz-Iluy. Maréchal-Ranwcz, secrétaire. Société royale d'agriculture et de botanique de Verriers : M. Henri Pircnne, président. Société horticole de Hassclt : MM. J, Vreven, président. M. Sandbrinck, secrétaire. Société royale d'horticulture de la province de Nanmr : MM. Em. Del Marniol, président, à Montaigle-lez-Dinant. Ferd. Kegeljan, secrétaire-trésorier, à Namur. Société d'horticulture et d'agriculture de Laeken : MM. L. Moons, secrétaire, rue Léopold, 2. G. Verhulpen, administrateur, à Koekelberg. Société horticole et agricole de Chùtelet : MM. H. Herraant, président. C. Debouny, trésorier. Société des conférences agricoles et horticoles d'Ixelles : MM. A. Willems, président, Villa Solbos, rue du Bourgmestre. J. Van derNoot, secrétaire, rue du Collège, 49. Société royale horticole de Liège : MM. F. Pirottc, président, rue Agimont, 7. L. Modave, secrétaire, rue des Fossés, 29. DOCUMENTS PRÉLI.MINAIUES. CiTcle d\irhi)i-iciES <^UESTIO]VS mises au concours par la Fédération des Sociétés d'Horticulture de Belgique. i" Écrire l'histoire de riiorlieultiire en Bels;iIenlcu, deux beaux Artiiicuriu exrcisa de la variété robiista glauca, de beaux Pluuinium panachés et des Lauriers, une spécialité de Bruges. Le jury a décerné une médaille de vermeil à une gracieuse seire de salon, à lai[uelle son pi'opriétaire, M. le baron Herwyn, a ada|)té un ingénieux petit système de chauffage. lUPPOKTS DES SOCIÉTIiS, ETC. 57 Société royale de Flore à Bruxelles. FONDATI(»N : KiOO. — 1822. JIM. l'ri'siitriil. l.c conilc DU Hibeauiiourt, séiiati'iir, rue ili' Loxiuii, II. yin--l*n'xiilc)il. ,1. LrsrjK.v, lui' Viiutii'r, à l.\ollrs, Trrxorii'i: Ei>m. .11iiiihi:n, CliùU'iiu de Dii'lrglu'iii, à Ji'He. /ùdiiuiiu'. ]j. Van IIihibikiuck, rue d-' la Loi, !)(). SayriHairr. L. Liii:ciiiis, iik' iki HiTi^cr, 2(i-28, à l.xcllf.s. Sn-n'liiii-i'-mlj. II. I)(jii,;et, rue do la Loi, 152. Adiiiiiiislmldirs : En. Du ll.iu.s.sY, rue Royale, 28. Uai'on ut Vi.vcK ii'Oni', rue du Coiniiierec, .SI. E. DiiucMAN, rue de la Concorde, à L\elles. I'. DurnÉ, boulevard du iîéi^cnl, S. KuNCK, luendii'e de la Chambre des represeiilaub, éelievin de Bru.\clle.s, rue Marie-Tliérèse. Uaroii GoETHALs, lieutenaut-genéral, rue des Arts, 53. Cu.-J. IIekuy, à Laeken. L. Maski!ns, boulevard de Waterloo, 2!). A. I{o.\.Mi|.;u(i, directeur au Ministère de l'Intéi'ieur, eliaussée d'Ixelles, I2S. P. Viiiivooiii, avocat, rue Saint-Pierre. .\iiTiieii WARocyuÉ, membre de la Chambre des représentants, rue des Ai-ts. Nombre dcx membres : U\ membres lionoraires. IS id. protecteurs. 1187 id. effectifs. Ui'/i'ytics : MM, Li.\DKs-, vice-président de la Société. Leiiuiiiis, secrétaire de la Société. 58 llAl'IHIUTS DES SOCIKTlSs, ETC. DEiapport. Bien que l'année qui vient de finir n'ait été marquée par aucun événe- ment capital pour notre Société, nous sommes Iieurcux de constater que, par les résultats obtenus, elle peut compter parmi les plus favorables. En effet, raccroisscment du nombre des membres suit toujours une pro- gression constante, notre situation financière est des plus prospères et, si nous n'avons pas encore pu réaliser tous nos projets et mettre à exécution les mesures arrêtées en principe, nous n'en avons pas moins continué à marcher, d'un pas assuré, vers le but oii tendent nos efforts. Par nos travaux, nous avons contribué à dévclop[)er et à ré])an(lre le goût de l'horticulture, par les saciifices que nous nous sommes imposés, nous avons pu récompenser les adeptes de cette science, et l'appui sympathique que nous trouvons auprès de tous ceux qui s'intéressent aux choses utiles témoigne que nos efforts sont hautement appréciés. Me conformant à nos statuts, je résumerai rapidement notre situation et je rajipellerai brièvement les principaux laits accom])lis pendant l'année 1874. Durant cette période nous avons admis !i6 membres nou- veaux. Déduction faite des radiations pour cause de décès ou de démis- sion, au nombre de 18, l'effectif de la Société qui, au 31 décembre 1873 était de 4213 est actuellement de 1251 et comi)rend : 46 membres honoraires, 18 membres protecteurs, 1187 membres clfectifs. Ces chiffres ont certes, leur éloquence, mais ils ne nous dispensent pas de travailler à recruter de nouveaux adhérents et par cela même d'aug- menter l'importance de notre association. Malgré des dépenses considéi-ables, la situation de nos finances est dans un étal des plus prospères. L'encaisse nous met à même de parer à bien des éventualités et nous permet d'avoir confiance dans l'avenir de notre institution. Les cours de culture et de taille des arbres fruitiers coiitimient à être donnés par M. Millet. Bien qu'un grand nombre de conférences sur cette matière, soient organisées tant à Bruxelles ar M. .Alillcl, dans l'accomplisse- ment (le sa mission et nous sommes hcuieux de trouver ici une occasion de l'en félicite]-. ItAri'OHTS DES SOCIIiTÉS, ETC. 39 La partie la plus marqiianlc de nos travaux, celle qui a concentré nos efforts et notre persévérance, a été l'organisation de notre exposition annuelle. Je ne ferai pas l'historique des difficultés (jue nous avons eu h surmonter pour mener notre entreprise à bonne fin, mais j'ai le regret de constater encore une fois que, par suite du manque de locaux propres à CCS solennités, ces difficultés deviennent, chaque année, plus sérieuses. Cependant, grâce à l'appui bienveillant de l'administration communale de Bruxelles, nous avons \m disposer, pour l'installation de notre y D""^ exposition, du palais de la Bourse qui n'était ])as encore livré à sa destination. Ilàtons-nous de le dire, notre fêle florale a réussi au-delà de toutes nos espérances, car si le temple élevé à Mercure symbolisait la faveur dont jouit de nos jours le Dieu de l'argent, la beauté des j)roduits exposés témoignait (|uc le culte de Flore a aussi de fervents adeptes. Nous n'avons pas à faire l'éloge du monument dii au talent de M. l'archi- tecte Suys ; des voix j)lus autorisées que la nôtre ont fait ressortir la splendeur de son œuvre, mais nous devons des félicitations à M. l'archi- tecte l'uchs([ui, par une heureuse disposition des groupes et des collections, a su créer un tableau digne du cadre qui l'entourait. Nulle dcseiiption ne pourrait rendre l'aspect que présentait l'ensemble de cette exposition et tous ceux qui l'ont visitée lors du concert qui y a été donné le soir de la clôture, garderont le souvenir de relfet magi(|ue et grandiose que produi- saient ces plantes au port majestueux, ces corbeilles de fleurs aux couleurs brillantes, ces massifs d'arbustes aux formes variées, éclairés par des milliers de feux et illuminés par des torrents de lumière électrique. Passant de l'ensemble aux détails, on remarquait de notables progrès dans toutes les branches de cultures. Peut-être aurait-on pu désirer rencontrer un plus grand nombre de plantes fleuries, mais, en horticul- ture, comme en toutes choses, la mode exerce son empire. Par suite des rcmanjuables introductions ducs au dévouement de ceux qui ne reculent devant aucun sacrilicc pour eni'icbii- nos serres et nos jardins, le goût des plantes à l'euillage ornemental s'est répandu et celles-ci ont pris la place de beaucoii]) d'espèces dont les Heurs f.iisaicnt les délices de nos pères. (l'est ce qui exj)lique pourquoi l'aspect de nos expositions, comme celui de la plupart de nos serres, est complélcnie!il transformé. A part (]uelques collcclicns spéciales qui seront toujours l'cchcrchécs, la \oguc est actuel- lement aux Palmiers, aux Fougères, aux Aroïdécs, au-; Musacées, aux Dracaena, etc. Aussi le concours spécial que nous a\(ius organisé [lonr les pldiilrs oraemenlulfs a-l-il surpassé en magniliccncc tout ce que l'on pouvait en attendre. Jamais il ne nous avait été donné de voir des collec- tions plus remarquables on plus riches. Celle de 31. Linden surtout, lorninit un cnNcuible d'un aspect incomparable et devant leipiel le visiteur s'arrêtait extasie. Chacune des plantes qui la composaient, rc|)résentait un spécimen irréprochable, non-seulement au jjoinl de vue du dévelop- pement, de la vigueur et de la fraicheur, mais aussi sous le rapport W IS.U'l'OKTS DES SOCIIÎTÉS, ETC. du niérilu cl de la rarctc. Aussi, la d(''cisii)n du Jui-y (jui lui a décerné le grand prix en lui votant des félicitations a-t-elic clé ratifiée par l'una- nimité du public. M. Lemonnicr, qui vient de fonder à Bruxelles un im[>oi'tant établis- sement d'iiorlicultiire, peut revendinuer une grande pa:-l du succès de l'exposition. Indépendamment de sa grande collection de Plantes orne- mentales ([ui luttait avec celle de M.Liuden et qui renfermait des exem- plaires d'une grande beauté, ses envois ont pris part à de nombreux concours. Nous citerons notamment deux autres lots de Plantes ornemen- tales, un groupe de 30 Palmiers, une c(dlection de douze espèces rares et nouvelles, une de douze espèces de serre froide, des collections de Fougères, de Dracaena, d'Agave, de Conifères, de IMiormium, etc., etc. Le bon état de ces plantes témoignait des soins dont elles avaient été l'objet, et de ce chef nous devons des éloges à M. D'Hane auquel est confiée la direction des cultures de M. Lcmonnicr. Les collections d'Azalées qui forment toujours la partie la plus brillante de nos expositions de printemps, étaient peu nombreuses, mais la beauté de celles envoyées par M. Van Iloulte, compensait leur petit nombre. Ses lots, formés de vai'iétés de choix nouvellement obtenues par ce célèbre horticulteur, offraient des Heurs de nuances distinguées et de formes irréprochables. Les Orchidées étaient représentées par deux collections appartenant, l'une à M. Lindcn, l'autre à M. Beaucarne. Celle de M. Linden se distinguait par le clioix des espèces, la dimension des exemplaires et l'abondance de la floraison. Celle de M. Beaucarne, bien que moins nombreuse, renfermait des plantes très-méritantes, d'une culture soignée. Parmi les plantes nouvelles, nous mentionnerons spécialement un lot de dix espèces très-intéressantes exposées par M. Linden. Ce lot compre- nait, outre ti'ois Dracaena, d'un aspect remarquable, le splcndidc Aphe- lundra fusciiiator et trois Uielfenbachia d'une ampleur de feuillage hors ligne. L'immense groupe de plantes fleuries, de M. Van Riet, attii'ait tous les regards par la fraîcheur, la bonne culture et la disposition pleine de goût, des plantes qui le composaient. Quoi((ue moins imporlant, quant au nombre, l'envoi de M. De Mcssemackcr renfermait des espèces de choix et d'une floraison reniar((uable. Les Dracœna, qui jouissent en ce moment, d'une faveur justifiée par la beaiil'' et la diversité du coloris de leur feuillage, formaient un des grands attraits de l'exposition. La collection de M. Pcelers était composée des meilleures espèces et variétés en superbes spécimens. Elle pouvait rivaliser, quant au choix, avec ces collections ([ui, à la dernière exposition quinquennale de Gand, avaient obtenu un succès si l'cteutissanl. Les Jacinthes faisaient ('galemiuit l'objet d'un concours spécial, mais l'avancement de la saison l'iail cause (pie peu d'exposants y avaient pris IIAI'I'ORTS DES SOCIETES, ETC. M part. Toutefois, les envois de MM. Panis et Vcrvliel étaient trcs-satis- l'aisants. Parmi les plantes obtenues de semis, figurait pour la première fois un Cordijlinii lineata à feuilles bordées de blanc. Celte belle variété, dédiée à notre collègue M. Doucct, était exposée par M. Ant. De Craen. Nous ne pouvons passer en revue tous les envois qui ont contribué à la splendeur de notre 99= exposition, mais nous mentionnerons encore les Amaryllis de M. Vandcnbosscbe, les Broméliacées de M. Beaucarne, les Plantes ornementales de MM. .\nt. De Craen et Corneille De Craen, les Conil'èi'cs de M. A. Dallière, les Cinéraires de MM. Morren et Somers et particulièrement les Roses de MM. Peeters et Lezaak. À. part quelcjues beaux lots de Raisins et de Fraises de MM. le Baron De Vinck et de Goes et la remarquable collection de Poires de 31. Pycke, la partie pomologique de l'exposition était assez médiocre. Il n'en était pas de même des piodiiils de diverses industries se r.ltacliant plus ou moins directement à riiorlieullui'c et dont l'importance augmente chaque année. Les nombreux échanlilions exposés par MM. Gelinotte, Duliot, Guerette, Baverman, Jardon, Annez, Verleysen, Vandenhove, Mayné, etc., nous ont mis à môme d'appi-écicr les innovations et les perfectionnements introduits dans la fabrication des meubles cl des ornements de jardins et de serres. Les chiffres suivants établiront l'importance de nos concours : Le nombre des exposants a été de quarante-huit. Les récompenses décernées se sont élevées à 92, représentant une valeur de près de trois mille francs et comprenant : i médaille d'or de 300 francs. de 1" classe, S' classe. 3" classe. Plus une prime de cent fr., deux de cinquante et une de vingt-ciiKj fr. Je pense, Messieurs, que ce résumé superficiel de nos travaux et de notre situation démontre sufFisammcnt que notre institution se maintient toujours à la hauteur de la réputation qu'elle s'c..: iicquise. Cependant, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos succès, car dans ce siècle de progrès ia|(ides, s'arrêter c'est reculer. Nous devons donc redoubler d'activité et d'énergie afin d'augmenter rdlicacilé de nos moyens d'action. i id. id. de 200 id. 7 id. id. de 100 id. 19 8 id. id. de vermeil J , d argent \ 12 5 id. id. de vermeil ) , 1, i de d argent ) ir. id. de vermeil 1 , M . f de d argent \ 19 id. 42 KArPOllTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Pcnnellcz-niùi d'njoiUer quelques mots encore. Nous aurons prochai- nement à célébrer solennellement notre 100" ex])osilion et nous ne reculerons devant aucun sacrifice pour lui donner un éclat et une importance dignes de la cajjitalc d'un pajs où l'horticulture est en si grand honneur, dignes aussi d'une Société dont les travaux ont porté si haut la renommée. Le manque de local convenable nous contraindra d'ajourner cette solennité jusqu'en i87(), époque à laquelle nous pensons pouvoir disposer de la construction qui servira cette année à l'exposition des beaux-arts. D'un autre côté, il est indispensable, pour assurer le succès de notre centenaire, que nous puissions l'annoncer et publier le programme longtemps à l'avance. Nous ci'oyons, en cette circonstance, pouvoir compter sur l'appui du gouvernement et nous sommes certains. Messieurs, que l'union de nos efforts aura des résultats féconds, car en travaillant au progrès et au dévçlop|)cmcnt de l'horticullure, nous assurerons la prospérité d'un art et d'une industrie qui sont devenus une source de richesse nationale. Le Secrétaire de la S. R. de Flore, L. LUBBERS. Li.«lc fies pliinfr.*» iioiivriEciiicnt ind-odtiite.**, a^ant flgnré à la 99° vxpo»itiou (avril aS7 4). M. J. Lludcu. DraCiTna Casanova, Lind., Iles Salomon, 11S73. Draca.'na jaspidca, Liud. et And., Iles Salomon, 1873. Aplielandra fascinalor, Lind. et And., Nouvelle-Grenade, IS7Ô. Dicffenbacliia antioquensis, Lind., Nouvelle-Grenade, 1873. Dii'lïenliachia imperialis, Lind., Pérou, 1871. DielTenliaeliia Parlaloi-ei, Lind., Nouvelle-Grenade, 1873. lîiipatea pandanoides, Lind. et And., Pérou, 1870. Geonomu yracilis, Lind., Biésil, 1873. Carludoviea sp. nov., Nonvelle-Gi'enade, 1873. Dractena Intescens striata, Archipel du Sud, 1870. llAl'l'ORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 43 JielciT des médailles et primes décernées en 1874 (1)!)'^^ exposition). — MÉDAILLES Irc 2« 3= PRIMES. ■ d'or. CLASSE. CLASSE. CLASSE. • o — *fc. .^ — - ■ — ». .«^^ . — »--.*. — — ^"^ "T"^ ^ ce ■Ul NOMS DES LAURÉATS. à es is H H H es ^ b. H p5 b. b. b. S z; i K S* K b. b. H K O O lO 1 O > g < > Cil O < bl > O ce 8 g (M MM. 1 Annez, à liriixcllcs 1 1 2 Bcaucariie, à Eriiame . 1 2 1 i 5 lîrasseur, à IxolU^s. 1 i i Brocrmaii, à St-GilUs . 1 1 5 Burlon, à Bruxelles . 1 1 U Hallièi-e, lioiiiculteur, Gând . 1 1 7 D'Avoine, à Maliiies . 2 2 S De Coninck, à Biuxelles . 1 1 9 10 11 De Coninck, à Diesl, . C. De Craon, à St-Gilles . . A. De Craon, à Bruxelles. 1 1 2 1 1 1 3 12 De Goes, à Scliacrbeck 1 1 2 13 De Messemakcr, à Molenbeek. 5 1 1 1 6 a B" De Vinck, à Bruxelles. 1 1 v> Duliot, à Bruxelles 1 2 3 11) Du\ivier, à Scliaerbeek 1 1 17 Fuchs, architoete, l.xelles . . 1 1 18 Fuchs, fils, architecte, Ixelles 1 1 19 20 Gelinotte, père, à Bruxelles . Gucrette, à Bruxelles . 1 1 1 1 2 21 Guldcntnp, à Bruxelles . . 1 1 2 22 Jardon et C'', à Bruxelles. 1 1 23 Lenionnier, à Scliaerbeek. 5 6 3 1 1 1 1 le 2i Lczaak, à Spa 1 1 2 2S 20 Lignier (M""'), à Bruxelles Liiiden, à Gand .... 1 2 1 1 1 i 27 Mayne, à Ixelles .... 1 1 28 29 50 51 Moriau, à Bruxelles Panis, à St Josse-len-Nnode . Peeters, horticulteur, St-Gilles P3cke, à Courtrai .... 1 1 1 1 1 1 1 2 1 32 Sermon, à .St-Gilles 1 1 53 Smits, à Forcst .... 1 1 U 5Î) 56 57 Somcrs, à Anvers .... Spekcrman, à .lotie Van Bavel, à Molenbeek . Vandeiibossehe, à Gand . 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2 38 Vandenliovo, il Bruxelles. 1 1 2 59 il V^andermeersch, à Gand . Van Hoorobeke,' à Malines Van Iloutte, à Gand . 1 1 1 1 1 1 1 1 i 42 Van Obbergen, à Scliaerbeek . 1 i iô a Van Riet, aSt-Gilles . . . Van Solioor, ii Kockelkerg 1 2 1 1 i 1 in Vervliet, à Laoken. 1 2 3 Totaux. ~T ~r T 19" ~8~ W T 16~ T9~ 1 2 1 92" 44 liAi'iHinr.s r)i;s sociétés, etc. Société royale d'agricuUure et de botanique de Louvain. FONDEE EN 1820. P/r.s/dcul dliotiiuitr. Président. Scnvtaire. Secrètaiiv-iidjotiit . Tfi'sorù'r Econome, Adm/nisiratciirs. IVonthrc ilfs nii'nth/rs. Local de la Socù'tc. IJrlvijués. JIM. L. V.iMiiîriKiLtA, lji]Ui'i;nii's(iT df l;i sillr ilf LMii\:iiii. Feri>. IjIson, Place du Peuple. Léo.n Matthieu, rentier, rue de Bruxelles, ISU, h !,iiu\aiii. C. Kaclet, Place du Peuple. Nicolas .Smeeus, rue de Tirleniont. JosEi'ii Malikus, prolesseur d'arlioriculUire. .\mi. Bniii.v, lue des Vaches. .Iean GiEi-r, jardiiiier-en-dicr du Jardin l)o(ani(|ue. VicTOii Crévecoeuii, vi'k'i'inaiii' du (jou\ eineineiil.. ïiiÉODOaE Levis-Hïises, rentier. GUILLAUAIE DesEÉF. Joseph Staes. ClIAI\LES Vaktilt. Egide Ross^els^ administrateur honoraire. 170. L'Hôtel de Ville. Ferd. Liso>. LÉOIV fllATTHIEli. llAI'l'OliTS DES SOCIliTÉS, ETC. rfcappovt. L'exposition d'hiver a eu lieu au local de la Table Ronde, les S et C avril. Cette exposition était surtout remarquable par le grand nombre et la variété des plantes fleuries. 'rabl4*aiB de» sBiédailles i3écornée.<4 en f 99j. NOMS DES EXPOSANTS. Deswert . Gilson .... Levis-Hvnes . Vrel)(isch . Rosscels, E. . Carolus Lisori .... Gilborl Devis .... Mlle Lison, Mathildc Vantilt. . . . I/ors concours. MM. Mntliii'ii Wirix .... Devos .... Stacs, Joseph . Smocrs. Delvaux Gicle .... DEMEURES. MÉDAILLES. ■^ z -i ^ u a e: > < o es B3 1 1 2 5 i 5 6 7 8 9 10 11 12 1,5 U 16 17 18 Louvaiii. iJ. id. id. id. id. id. id. Maliiies. Louvain. id. Louvain, id. id. id. id. id. id. Tolal. 1 1 2 1 2 1 1 2 1 1 1 1 1 1 9 2 1 1 1 1 1 1 1 18 7 1 2 2 I I 1 I 2 28~ Exposition d'élè 4874. Cette exposition qui a eu lieu au local tic la Table Ronde du 0 au 40 septembre, a été brillante tant sous le rapport de l'horticulture, que de l'agriculture, la culture maraîchère et l'horticulture fruitière (arbori- culture). Parmi les collections d'horticulture nous avons surtout remarqué 40 BAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. les belles collections de Palmiers de M. Arm. Brion et de M. Léon Matthieu; les nombreuses collections de M™° E. Rigclé d'Anvers, les Caladiums de JI. Devis, de Malincs; les Plantes ornementales de M. G. Wirix; les collections de Plantes panachées, de M. E. Rosseels et de M. Gilson ; les six plantes de belle culture de M. F. Lison ; la collection de Plantes Ueuries de M. Levis-Hynes ; les beaux Phormium panaches de M. Dcmesscmackcr de Bruxelles et de M. Matthieu; les belles collections de Fougères de pleine terre de JIM. Jph. Staes et Paul Staes. Les belles collections de Maranta, de Croton, d'Ananas panaché, de Gloxinia et le Tacca cristuta bien fleuri, exposés en l'honneur de la régence de la ville de Louvain, par M. Gielc, ont été beaucoup admirés. Les Roses de M. Dehaes, à Heyst-op-den-Bcrg, de M. Arn. Mawct, de Liège et de M. Gillckens, directeur de l'école d'horticulture de Vilvorde, étaient bien méritantes, ainsi que les Glaïeuls de M. Mavvcl. L'agriculture était admirablement représentée dans toutes ses branches par M. Guil. Dcncef, II. Smeer, Ch. Thcunis et J. Van Orlé. L'arbori- culture était également bien représentée par les belles collections de poires et de pommes, les raisins, les ananas et les pèches de M. le baron de Vinck d'Orp. La Société a créé, il y a à peine une année, une section maraîchère ; elle a déjà pu constater des progrès sensibles : les envois des lots de légumes étaient tous hors ligne. La Société a également donné une série de quatorze conférences sur l'agriculture et la culture maraîchère qui ont été suivies par un grand nombie d'amateurs, horticulteurs et agronomes. RAPPORTS DES SOCIETES, ETC. 47 Tableau des médailles iléocrnépH h rexpostdou d'été de 1994. NOMS DES EXPOSANTS. DEMEURES. MEDAILLES. MM. i Vrebosch Louvain. f 1 a 4. 5> E. RigHc Anvers. 1 / 1 9 .) Levis-Hynes Louvain. 1 i Wirix id. 1 2 5 Lison id. 2 2 6 Delvaiix .Monl-St.-Guibert. 1 7 Biion Louvain. I 1 i! 8 Matthieu id. 3 9 Devis Mal in es. 1 10 Rosseels, E Louvain. 1 M Gilson id. 1 1 2 la Staes, Jph id. 1 u Staes, Paul id. 1 a Dcvos id. 3 in Lison (Meiit), Mathilde. . . id. 1 ii) Michaux id. 1 i 17 Dehacs Hcyst-op-dcn-Berg. 1 ix Mawct Liéïîe. -2 2 VJ Dencef, G Louvain. 1 9 ao VanOrie Neerhcviissem. 1 2 ai Thi'unis id. ') 2 T2 Henry Jodoigne. I 1 a.) .Schoonjans, L Louvain. 1 2 a/» Haesaerts id. 1 a.ï Mai^inelie id. i 5!(i Marchand AuderEjhem. i r/ Smeers Louvain. 1 is Joniau id. 1 ay Rois id. 1 2 bO id. 2 bl Demessemaeker .... Bruxelles. 1 0-2 Dcneef, L Louvain. 1 33 Vanderhasselt id. 1 bi Wits id. 1 ob Gillekens Vilvorde. 1 b6 Bevicq de Cumptich . id. 1 1 3'; Gie\e,ja7din botanique id. .) i i b8 Gielc, lils id. i 1 Totaux . . . S U 16 2 77 Société des Maraîchers : 1 médaille en vermeil. Pour la visite des jardins maraîchers : 2 médailles en argent, .i médailles en bronze. 48 IIAPPOUTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société royale d'horticulture et d'agriculture d'Anvers. INSTITUEE LE 23 MARS 1828. MM. Prhidcnl. Le Baron Coxstantix de Caters, place de Malines. Vice-Prcsidenl. Le baron En. Osv de Wyciien, rue de rilôpital. Sec7'{'taire. Airn. de Cock, 221, chaussée de Malines. Sfcrétairr-ad/oint. El'g. Vas IlfMnEEcK, place de Meir. Tri'sorier. Herri yA^DERLlNOE^■, rue Haute. Cotuseillers. Ch. Vas Geebt, fds, horticulteur, rue de la Province, H. RE.^É Deiea Faille, rue d?s Tanneurs. UiLLEN,V. H., rue Coppenhol. DeBelcker, J. I., horticulteur, rue Carnot. DE Meester, Atii.vsase, rue de l'Empereur. Le Comte Florimosd de Bercetck. à Hemixera. Loiiis Somers, rue aux Laines. Florent Pai'wels, rue do Venus. Jean Everaerts, rue d'Arenberg. Charles Vasder Lixdes, chaussée de Malines Henri V^ax Helrck, rue de la Santé. F. L. Acar, directeur du Jardin botanique. Louis Le Grelle, à Bcrchem lez-Anvers. Nombre des membres. 278. Local de laSocû'lé. Local d'hiver de la Société d'Harmonie. Délégués. 3IM. Atranase De Meester. Charles Vas Geert, fils. ItU'PdIiTS HES SOCIÉTÉS, KTC. 41) IRapport. La Sociélé royale d'iiorlicullure et d'agriciilnire d'Anvers a ouvert son exposition annuelle, le do août 1874, au local d'hiver de la Société royale d'Harmonie. Le Jury a décerne ia médailles en vermeil, 57 en argent et 29 en bronze. On a beaucoup remarqué les collections de M. H. Vander Linden, lesquelles consistaient en Coleus, Fuchsias, Pelar- gonium, Lilium et Bégonia ; les plantes ornementales de MM. J. Everaerts et L. Truyman, les Gloxinia de M. F. Somers, les plantes de serre de M. L. Berckelaers; les Fougères et Lycopodiacées de M. FI. Pauwels, les Caladium de M. Vcrmoelen-JIertens; les plantes de pleine terre et les fruits de M"'" Van Praet-Van Ertborn, etc., etc. 50 IIAPPOIITS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société royale d'horticulture de Mons. INSTITUEE EN 1829. MM. Préeident, Vice-Président. Secrétaire. Secréitiire-ad joint. Administrateur» . Nombre des membres ; Local de la Société. Délégués : G. Demoulin, conseiller communal, à Mons. E. DE Damseaix, propriétaire, à Glilin, près Mons. Em. de Putdt, rue des Compagnons, ^1, à Mons. A. VVesmael, arcliitecte de jardins, à Nimy. Comte A. de BousrE. A. DE Wabelles. F. POUBBAIX. J. Bedikchaus, horticulteur, à Nimy, près Mons. A. Demarbaiï. Cn. Halbrecq. L. Dolez, J. Verleuwen. G. Van Zanttoerde. UeM! VERLI^■DE!1. no. Société du Vauxhall. MAI. Em. de Puvdt. G. Demoulin. llAn'OllTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 61 Société royale d'horticulture de Liège. i AVRIL 1830. — U AOUT 1860. Conseil d'AdiuInlstrallon. MM. Prétident. Oscar L,»MAnciiB-DE Rossas, rue Louvrcx, 70. Vice-Président. RiciiAnn Lamabciib, 17, rue St-IIubort. id. Dawass-Oriia\, inlctent très-utilement les conférences et contribuent beaucoup à la propagation des espèces feitilcs et méritantes. M. Jacobs, l'iieureux et infatigal)le semeur, a fourni le contingent le plus important et le ])Ius rcniar(juable à nos e\positi(nis mensuelles. Le Conseil lui a accordé une médaille spéciale en vermeil. Notre Président a obtenu également une récom])ense pour ses nombreux envois, de même que iM. Vandcrmeulcn, notre ancien et d(''voué collaboialeur. M. Spriiyt, professeur à l'Kcole de Vilvorde, a bien voulu se charger des leçons de culture maraîchère; elles ont eu pour objet tout ce qui se rattache à la forceric du fraisier. L'enseignement de la chimie appliipu'e h l'agriculture a été continué avec succès par M. le capitaine Ronday. — Le conférencier a pris pour sujet de ses leçons la composition et le r()le des hydrates de carbone et des matières albumiuoïdes. M. Pire a fait pendant l'hiver l'exposé des princi|)es de la classification végétale. Notre savant collègue continuera cette année ses intéressantes causeries. Des herborisations très-fructueuses ont c()m])lélé notre programme. L'une de ces excursions a été conduite dans les environs de Lierre par MM. Louvcigné et Louis Vanderwee, dont l'obligeant empressement et la science nous ont été des plus agréables, des plus utiles. Nos excursion- nistes, après une journée de courses et de fatigues, ont rencontré dans la famille de M. Vanderwee un accueil des plus svmpathi(|i;es et des plus réconfortants. Depuis quelques années, nous nous elToiçons de fournir h nos socié- taires des notions de géologie. Nous avons été heinenx de rencontrer en M. Malaise, professeur à l'Institut de Gembloux, un auxiliaire dévoué pour cette |)artie de notre enseignement. Ce savant a dirigé une excursion géologique très-intéressante dans les environs de Namur. 58 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Le succès de nos Bulletins s'affirme de plus en plus. Le travail important de M. Gilbert sur la Pomologic belge, des études intéressnnles de MM. Pire, Roiiday, de lîorre, Quaedvlicg, Jansscns, etc., ont ('(impk'lé de la mariific la plus iilile, la jilus iiistrutlivc, notre pro- gramme scientifuiue et professionnel. Tous nos efforts tendront à améliorer successivement nos publications, qui constituent pour la Société un puissant élément de prospérité. Si nos travaux ordinaires ont été nombreux et utiles, l'Exposition agricole et horticole du mois de septembre a clôturé de la manière la plus brillante la période écoulée. Près de 300 concours répartis en sept sections, réunissaient en un magniluiue ensemble les merveilles de riiorticulture, les produits agri- coles, les collections pomologiques, les animaux de basse-cour, les pro- duits de l'industrie horticole et les collections scientifiques. Grâce au talent, à l'activité de M. Janssens, secondé par M. Fuchs, un nombre considérable de collections étaient classées avec un ordre et un goût parfaits, dans les vastes dépendances du Palais de Justice, que Flore avait Iransformées en un séjour enchanteur. Aussi le jury a-t-il décerné une méd;iille spéciale en or à M. Janssens et une médaille enca- drée à M. Fuchs, comme un témoignage de satisfaction pour leurs efforts et leurs succès. Jamais les récompenses inscrites au jirogrammc n'avaient été aussi importantes ; jamais non plus, pour la partie horticole, le nombre et le mérite des envois ne furent aussi remarquables. Plusieurs exposants nouveaux sont venus se disputer nos récompenses, et je suis heureux de constater que l'un d'eux, M. Lemonnier, proprié- taire de l'établissement central d'horticulture de Bruxelles, a remporté d'emblée le prix d'honneur de la section d'horticulture. Ses nombreuses collections, composées de variétés de choix, dénotaient un connaisseur émérite. Palmiers, Fougères, végétaux d'ornement, plantes de serre à feuillage panaché, formaient un ensemble merveilleux de fraîcheur, de vigueur et de variété. M. Lemonnier est secondé, du reste, par un chef de culture actif et instruit, M. Dhaene, auquel le Conseil d'administration s'est empressé de décerner le prix des coopérateurs. Les collections de plantes ornementales de M. G. Vincke, fils, de Bruges, étaient aussi très-brillantes. Rarement il nous a été donné de voir de Lauriers plus majestueux, des exemj)laires plus parfaits de Phormium tcntix à feuilles panachées, des Palmiers plus sains, plus vigoureux. La ville de Gand était très-hien représentée à nos concours. Chacun s'arrêtait devant les rZ/Mj/rt «i/ren, les splendides Araucaria, les Ilex, les Lauriers de M. Baumann et les plantes d'introduction nouvelle, ainsi que les Palmiers nouveaux de M. .\lexis Dallière. M. Louis de Smet avait fourni également un contingent important de plantes d'introdurlion récente. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 59 Une nombreuse collection de Broméliacées de M. Bcaucarne, les plantes fleuries et non fleuries du même exposant, figuraient avec honneur parmi tant de collections splcndides. M. Dekncef, chef de culture chez M. Beaucarne, a obtenu l'une des médailles en vermeil encadrées destinées aux coopéraieurs. Le concours pour les |)lantcs de semis olTrant le plus d'avantages au commerce, a été rempli d'une manière brillnnlc. Un Bcrtolonia d'un aspect des plus gracieux exposé par M. Van Ilouttc, auquel l'horticulture doit tant de merveilles, et un Dracœna Doucctf, de M. De Craen-Longhé, témoignaient des vaillants cfTorts et du succès de nos semeurs. Pour la belle culture, M. De Groot, de Stecnbrugge, l'a emporté avec un Eurya latifolia fol. var. d'une belle venue. Les horticulteurs de l'agglomération bruxelloise se sont distingués cette année, d'une manière toute spéciale. A côté des envois si complets de M. Lemonnier, on admirait les Palmiers, les Cycadées, les Pandanées, les Broméliacées de M. De Craen- Longhé, les végétaux d'ornement de M. Vandermeulen, de M. De Craen, de St-Gilles, et de M. Demesmaeker; les Orangers, les Myrtes, les Phormium de M. Van Rict père, les Aucuba, les Aspidistra de M. Van Riet fils, les Lauriers de M. Schmitz, les Evonymus de M. Antoine Willems, les corbeilles garnies de plantes de M. E. Knudden, et surtout la belle collection de Dracœna et de Cordyline de M. Peeters, de .St-Gilles. Une collection concurrente, celle de M. Delanghe-Vervaene, était aussi des plus méritantes, à cause de la culture vigoureuse de tous les exem- plaires. ■ Les lots de plantes à feuillage ornemental étaient dignement complétés par un envoi hors ligne de Bégonias de M. Barbanson. Le concours de plantes de marché était parfaitement rempli. — Je dois citer, entre autres, avec éloges, les Areca sapida de M. Massart et les Camellia de M. De Cock; toutes les plantes étaient d'une culture irréprochable. Si le contingent ornemental était remarquable, les collections de plantes fleuries méritaient aussi les plus grands éloges. On aurait trouvé difficilement des envois plus variés, mieux fleuris, que ceux de M. J. Dénies. M. Thiroux, notre administrateur, s'est révélé comme un amateur d'élite. Ses collections de Fuchsias, de Coleus, de Reines Marguerites, étaient charmantes; il en était de même des Verbena, des Pétunia, des Rosiers de M. Labeau, des OEillets de M. Peltier, des Phlox Drummondi de M. Peeters, des nombreux Pelargonium Scarlct de M. De Lombaerde, dont les semis étaient également dignes d'attention. Les Pelargonium à feuilles panachées de M. Hage, de Courtrai, et de MM. Vandermecrsch, frères, de Gand, comi)taicnt des variétés de choix, parfaitement cultivées. J'en dirai autant d'une admirable collection de 00 llAl'POHTS DES SOCIÉTÉS, ETC. plnnlos grnsscs de M. Slory. Je ne |)iiis oublier non [ilus la corbeille- parterre lorméc par M. Gillokens, directeur de l'École de Vilvorde. Le choix et le sj;roupenient îles plantes présentaient un ensemble gracieux et agréable. Les fleurs coupées ajoutaient un brillant ('(nilinge.!it à riioi'ticulture. Les Roses de M. De iCerck, le lauréat habituel de cette partie de notre programme, celles de M. Hermans, les Ijaliiias de MM. Celens, Pauwels et Wouters étaient très-méritants. Les boru[uets de /leurs naturelles, pour lesquels M. Guldentop a obtenu le premier prix, étaient d'une facture légère et gracieuse. M'"" Lignier, par ses envois de plantes et de fleurs artificielles, nous a prouvé qu'elle possède le coup d'œil et le goût qui permettent d'imiter la nature. — Le jur}- a décerné une médaille en vermeil encadrée à M"'°E. de Damseaux, à Glilin, pour un bou((uet champêtre des plus gracieux. M""" Gillon avait exposé une charmante collection de Graminées séchées. Cet envoi était très-méritant, de même que celui de M. Denies-Drabben (Graminées teintes). Les envois de plans de jardins étaient des plus intéressants; le plan de M. Fuchs, fils, était d'un dessin correct, d'un mouvement agréable. Je dois ciler aussi d'une manière élogicuse les plans de M. Duvillers, de Paris, et ceux de M. Dhaenc, directeur de l'établissement central d'hor- ticulture de liruxclles. Le Conseil d'admiiiistralion a décerné une médaille en vermeil, à un thermosiphon, inventé et construit par M. Britton, de Gand. Cette énuméralion incomplète ne donne qu'une idée très-faible du succès de notre floralie, dont le souvenir restera comme un brillant témoignage des fructueux efi'orls de nos horticulteurs et de nos amateurs. Les séclieresses de l'été et les coups de vent du mois de septembre devaient nous faire craindre que cette année les collections pomologicjues, qui constituent depuis longtemps l'un des ])rineipaux attraits de nos concours, ne fussent pas aussi remai-quables que préci'demment. Heu- reusement il n'en a pas été ainsi et nos concours ont éti' des [Ans complets. Les nombreuses c(dleclions pomoingiques avaient été classées avec un soin parlait par notre dévi)U(' administrateur M. De Middeleer. Les connaisseurs admiraient surtout les envois de poires et de pommes de M. Hagc, de Courtrai, auquel la médaille d'honneur a été attribuée. Les contingents nombreux (;t choisis de M. le chevalier Pycke, de Courtrai, de MM. Manbour, Annendyck, Barigand, Kerrels, Van den llonten et Latour prouvaient que les bonnes espèces se répandent de plus en plus. La Campine même était parfaitement représentée par les collec- tions de M. llei'mans. Un concours spécial avait clé inslilué pour les poires qui ne réclament pas l'espalier et ipii sont les plus méi'ilantes et les plus avantageuses pour la vente. — Le jui'v a décerné, à juste litre, la réconi])ense à M. De Cosler. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 61 Quelques lots de poires et de pommes d'appanit avaient été présentés au concours. — M. Charozé, d'Angers et M. le notaire Van dcn Iloutcn l'ont emporté sans peine sur leurs concurrents. Depuis plusieurs années, le Gouvernement s'efibrce de ri'pandrc dans les campagnes, au moyen des écoles primaires, le goût de l'Iiorliculturc et entre autres la connaissance des bons fruits. — - Afin de répondre à ces vues éclairées, nous avons jugé o|)poi'tun d'établir un concours pour les fruits récoltés dans des jardins d'écoles primaires. — lui présence du mérite des collections de poires et de pommes de MM. Tiancliant et Bols, instituteurs à Mévergnics et à Elewvt, nous pouvons espérer que bientôt nos maîtres d'écoles seront de zélés ])ropagaleurs des bonnes méthodes de culture et des variétés les plus reeommandables. Le concours ponr les raisins de serre a été des jdiis brillants. M""' la Baronne Van Loo a remporté la palme pour des collections (jui méritaient les plus grands éloges et qui ne le cédaient guère aux produits remar- quables de M. Meredilli, de Liverpool, auquel le Conseil a accordé une médaille spéciale. Un envoi magnifique de pèches tardives de M. Lcpère et un grand nombre de poires obtenues de semis par MM. Grégoire et Jacobs, com- plétaient, avec la collection si complète et si admirable de fruits artificiels de M. Heni'ard, la jjarlie pomologique de notre exposition. La culture maraîchère est entrée dans une voie de progrès, grâce à l'action des Sociétés qui se sont constituées à la campagne. — La Société maraîchère d'Ixelles, qui nous avait habitués à nous montrer exigeants, s'était surpassée. — Ses collections formées de variétés de choix étaient des plus complètes et attiraient l'attention générale : elles ont obtenu sans peine le prix d'honneur. Les produits maraîchers de M. Marchand, d'Audcrghcm, méritaient également les plus grands éloges. — Ce cultivateur avait présenté des collections de racines culinaires, de légumineuses et d'oignons des plus remarquables. Je ne puis oublier non plus les choux de JI. Tbiroux, ainsi que les courges et les polirons de MiAI. Deiiys-Drabhcn et lluyttens. Un premier prix a été décerne à M™^ Casalta-De Wever, pour une collection très-complète et très-intéressante de champignons comestibles des prairies et des bois. Le succès des concours de la culture maraîchère doit être atlribué en grande partie, j'aime ta le constater, au zèle et au dévouement de notre Secrétaire-adjoint, IM. Emile Bernard et de notre Administrateur M. Louis. D'année en année, nous constatons de nouveaux progrès dans l'in- dustrie agricole, et, cette fois encore, nos concours ont offert le plus vif intérêt. Le lauréat de nos expositions précédentes, M. le V" F. Goupy de Qiiabeek, a voulu nous prouver que s'il est disposé à laisser à d'autres 62 UAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. des récompenses qu'il n Uni de fois méritées, il entend continuer ses aniélioriUions et ses progrès. La collection remarquable que M. de Quiibeek a exposée hors concours, a obtenu une médaille spéciale, véri- table œuvre d'art, offerte par M. Wurdcn. L'agronome limbourgeois a, du reste, un digne successeur, M. le che- valier Hnyltens, de Loveudcgem. — Cet exposant cultive des terres médiocres; il est parvenu à obtenir un rendement supérieur en qualité et en quantité, grâce à un assolement judicieux, à l'emploi des engrais chimiques et à la culture d'espèces de choix. Les céréales de M. Huyttens, ses plantes-racines, ses plantes fourra- gères étaient des plus méritantes, et le jury leur a accordé à l'unanimité le prix d'honneur de la section. M. Huyttens, en homme de cœur, se préoccupe de l'alimentation des classes ouvrières. — Grâce à un procédé spécial de panification, il par- vient à obtenir du pain de qualité supérieure, qui permet de réaliser une économie de 3 "/„. Des échantillons de ce pain figuraient à nos concours et le jury, de même que le public, en a reconnu les excellentes qualités. Dans la section agricole, que MM. Vanncek et Rarbanson avaient orga- nisée, je dois aussi mentionner avec éloges les magnifiques céréales de M. Steens, de Scliooten, les plantes fourragères et les céréales d'été de M. Pauwels, de Koningshoyckt, l'avoine, le chanvre de M. Dirickx, le lin, de qualité supérieure, de M. Lagae, le chanvre de M. Van Haesendonck, le colza de M. Perdicus, le houblon de M. Vangindcrnchter, les racines fourragères de M. Vandcrhcyde, le beurre de M. De Borgcr. N'oublions pas non plus les pommes de terres de MM. Van Houtte cl Tyman, les produits si intéressantes de la sériculture indigène , qui trouve en M. De Contreras un défenseur instruit et convaincu, les modèles de fer à cheval de M. Dejean, les clôtures en fer galvanisé pour prairies, de M. Adrien Vanneck, enfin les remarquables échantillons de plantes textiles préparés d'après un procédé nouveau, inventés par M. Dupré. Plusieurs échantillons d'engrais artificiels avaient été envoyés à notre exposition. M. Barbanson en avait produit un grand nombre appropriés aux diverses cultures, et il avait joint à son envoi des spécimens des récoltes obtenues au moyen de ces engrais, sur des terres peu fertiles. Cette exposition instructive a eu beaucoup de succès et le jury lui a décerné une médaille en vermeil. Les engrais de l'usine Barbanson ont été employés depuis cinq ans dans les domaines royaux. — A la suite d'expériences décisives, cet industriel vient d'être autorisé à prendre le titre de fournisseur des domaines de Sa Majesté. J'ai pensé qu'il n'était pas inutile de produire ce témoignage important, que nos renseignements personnels ne peuvent, du reste que confirmer. Avant de passer à une autre section, je mentionnerai avec éloges le «APPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. ()3 tropliée agricole formé par M. de Dainscaux, de Ghiin. Ce lroi)liéc résu- inait d'une manière complète les travaux et les produits de la grande culture. Les concours de la section d'animaux de basse-cour ont été remplis d'une manière si complète, que le local a été insuflisant à contenir les nombreuses collections qui nous ont été envoyées de toutes parts. M. le notaire Eliat a été le lauréat de cette section; il a obtenu le premier prix d'iionncur. Ses collections variées de poules, ses Bentliam, ses Cocliinchinc, ses pigeons voyageurs, ses dindons, ses canards exoti- ques, ses lapins représentaient les types les plus parfaits des races indigènes et étrangères. Le lot de M. Eliat suffisait seul h former une exposition brillante. Les collections de MM. Chômé frères étaient également nombreuses et méritantes; le jury leur a accordé une médaille d'honneur. Les ama- teurs admiraient spécialement dans ces collections les poules huppées et Brahma Poutra, les pigeons Tunisiens, Monlauban, les paons, les pin- tades, les canards indigènes et les cygnes d'Australie. Un grand nombre d'autres lots étaient dignes d'attention; citons parmi les plus remarqués les jioules d'une même race, les pigeons Tumbler et les lapins indigènes de M. Limbosch, les poules Dorking de M. Rotten- burg, la nombreuse collection de pigeons de M. Florent Moons et les oies frisées de M. Hcrpigny. Les concours de cette section, que MM. Thiroux, Chômé et Brûlé avaient organisés d'une manière irréprochable, avaient d'autant plus de mérite qu'ils étaient tous remplis par des envois d'amateurs. Notre administrateur M. De lîruyn avait été chargé du classement des produits de l'industrie horticole, et il s'est acquitté parfaitement de cette lourde tâche. — Nos fabricants sont en progrès : il ont gagné au point de vue de l'élégance et de la légèreté des formes, en même temps que du bas prix des objets. — Les vases, la volière et le kiosque de M. Duhot, au([uel le prix d'honneur a été accordé, étaient bien construits. — Je dois aussi une mention toute spéciale aux produits de l'usine à rotins de MM. Van Oye-Van Dueren de St-Gilles, dont les meubles de serre et de jardin étaient d'une forme légère et artistique. — Les statues en grès Ransome, présentées par M. Delpierre, les carrelages de M. Jardon, les poteries de M. De Conninck, la collection variée d'instruments de jardinage de M. Ilavard et les thermomètres avertisseurs de MM. Devos et Baudelet, complétaient notre section industrielle. L'importance que nous consacrons aux études scientifiques donne cha- que année un attrait spécial aux concours de la 7" section. Cette fois encore que de collections remarquables, classées par MM. Mullcr, Pire et Carron avec ce soin parfait que la science, le dévouement peuvent seuls apporter dans une tâche difficile. Les herbiers de MM. Le Lorrain et Hartman étaient irréprochables au 64 iurronTs des sociétés, etc. point (le MIC de la coiiscrviiiion des plantes et de leur déterniinatioii. Fruits (le jjalientes recherches cl de laborieux travaux, ils témoignaient du zèle et de la science de nos confrères. L'herbier de M™" Moreaii, la eollcilion de graines, comprenant 800 espèces, class(5c par M. L. Vanneck fils, les magnifiques aquarelles reprcsenlant des fruits, par JI. d'Hoop, la collection de mollusques de M. Colbcau, les fibres textiles de M. Van de Brinck, les empreintes de plantes fossiles de M. Biillcmont prouvaient aux visiteurs qu'aucune par- tie de la science n'(;cliappc aux investigations de nos sociétaires. M. Colbeau nous a présenté les premiers spécimens d'un travail digne des plus grands éloges, par la science ([u'il exige et les résultats utiles qu'il a en vue. Depuis quelijue temps, l'altention des savants et des agro- nomes est a]>pclée sur les ravages que les insectes occasionnent aux cul- tures.— Pour combattre efllcacement ces ennemis, il faut les connaître exactement, se rendre compte de leurs mœurs; M. Colbeau a entrepris de patientes recherches dans ce but et il expose les insectes utiles ou les insectes nuisibles dans leurs différents états de développement; il nous montre leurs ravages ou il nous initie à leur action utile, en plaçant les insectes à côté des végétaux qu'ils atta(juent ou qu'ils protègent. L'œuvre de M. Colbeau était trop utile pour ne pas être appréciée de la manière la plus élogieuse par le jury, qui lui a accordé une médaille en vermeil. Les |)ublicaiions scientifi(iues de MM. Bernardin, Uoltz et Malaise ont été également jugées dignes de récompenses importantes. Tel est le résumé trop incomplet des remarquables concours que la ville de Bruxelles et le Gouvernement ont encour.i"és dans une lara;c mesure et qui ont mérité à notre Société les éloges unanimes du monde savant et de la presse. Notre exposition a été visitée ])ar le Roi et par la famille Royale, ainsi que par M. Dcicour, ministre de l'Intérieur, qui a rehaussé l'importance des récom])cnscs attribuées aux lauréats eu présidant la distribution des prix. En terminant celte année de travaux utiles, nous éprouvons la satisfac- tion d'avoir accompli vaillamment notre devoir et de nous cire mainte- nus dans une voie de progrès. Préparons-nous avec confiance à de nouveaux sacrifices, à de nouveaux efforts, afin ([uc notre association puisse rester digne de son passé et répondre toujours aux nécessités que le dévelopjjcmcnt de la science exigera dans l'avenir. Le Secrétaire, C. Bernard. 30 Décembre liili. nAPPOlITS DES SUCIÉTÉS, ETC. 65 Société royale d'horticulture de Malines. FONDEE LE 6 AOUT 1837. MM. Président d'honneur. Président. Vice -Prés iden i . Trésorier. Sccrélaii e. Secrétaire-adjoint. Administrateurs. Nomijre des membres. Local de la Société. Délégués. Pir. A. Verhaciiek, bourgmestre de Malines. Fr. de Cannart d'Hamale, sénateur, rue du Poivre. Auguste Veumeulen. jos. ruts-voet. HippOLYiE d'Avoine, rue des Vaches. Victor Van Deuren. Joseph Revntjens. Edouard Bosselaer. Léon Pouppez de Kettenis, échevin. Léon Verhaecen, avocat etéclievin. Alphonse Stevnmetz, ingénieur. Eugène Orjon, Gustave de Wouters de Bouchout. 27 membres honoraires ou correspondants. 133 " associés. 668 n effectifs. Le jardin botanique de Pitzembourg. Fr. de Cannart d'Hamale, président. H. d'Avoine, secrétaire. 60 uapmuts des sociétés, etc. Happort. La Société ro3'ale d'horticulture de Malines continue h se maintenir dans une situation prospère et à travailler au développement des bran- ches de l'horticulture. Un cours complet de la culture et de la taille des arbres fruitiers a été donné avec succès par M. Ch. De Vis, jardinier en chef de la Société. Le sieur G. Gevelcers, de Malines s'est présenté h l'examen de Vilvorde et a obtenu son diplôme de 2™° classe avec 88 points. La liO""' exposition a eu lieu dans les serres de la Société, le 13 mars. Elle a été très-brillante et très-riche. 30 récompenses ont été remportées par 17 exposants ; savoir : S médail- les de vermeil encadrées, H médailles de vermeil, 12 médailles d'argent et 2 médailles de bronze. Malines, 30 décembre 1874. Le Secrétaire. Hipp. d'Avoine. haPports des sociétés, etc. 67 Société royale d'horticulture et d'agriculture de Verviers. DATE DE LA FONDATION : «838. MM. Président. Vice- Présidents. Secrétaire. Secrétaire-adjoint. Trésorier. Administrateurs, Nombre des membres. Locul de la Société. Délégués. P. II. Olivier, négociant, rue des Fabriques, n" 32. Auguste Fauiiï, induslriel à Dison. François Flechet, conseiller provincial. L. MiLLAR, avocat, rue de Hcusy, n» 78. E. Lamuotth, médecin. C, Leuane, négociant. Alex. Chapuis, industriel. Ed. PELÉEUEin, négociant. Martin Vervier, négociant. J. Zell-Tops, rentier, à PetilRecliain. 123. Au jardin du président. CoiMoNT, président lionoraire, P. H. Olivier, président. 68 ItAPPOIlTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société horticole et agricole de l'arrondissement de Huy. ISKl. MM. Président. Vice-Présidents. Secrélaire-générnl. Secrétaire. Trésorier et bibliothécaire. Administi'ateiirs. Nombre des membres. Local de ta Société. Délégués. Jos. Macorps, méd.-véléiinaire et conseiller comm. à Huy. Ei>. Pbeud'homme, avocat à Slatte. Joseph Warnam, avocat et conseiller provincial, à Huy. Ant. Ansiaux, secrétaire communal, à Huy. Maréciial-Ranwez, à Statte. LÉopoLD Jauot, à Statte. LÉON Co.vnABiiï, géom. du cadastre, à Huy. François Delporie, ,i Tiliange. Fi.. Degev, horticulteur, à Huy. Benjamin Dehas^ue, jardinier à Huy. F. l>ETnEZ-PAi,)iiET, éelicvin, il Wnnze. J. PoNV, cultivateur, à Leiiiiioiit (Aiitlieit). Constant Goefart, négociant à Huy. .1. Goi'GNARD, employé, à Huy. F. Grvvet, saunier, à Statte. L. Jicc^ijES, instituteur, à Waiize. A. Lepeuvre, cultivateur, à Wanze. H. LiZEN, p.îtissier, ii Huy. J. L. PiiEUDiiosniE, employé à l'iîtat-civil, à Huy, P. RoNciiAiNE, cultivateur, à Statte. Alfr. Tiwllié, jardinier, à Huy. V. Warmer, meunier, à Wanze. Effectifs : .ils. Membres honoraires : 25. Chez MM. Rouasse, frères, à Statte, faubourg de Huy. Macorps, président de la Société. MabéchalKanwez, secrétaire. RAPPORTS DES SOCrÉTÉS, ETC. 69 It apport. Les conférences organisées par la Société horticole et agricole de l'arrondissenient de Iluy, ont été données par MM. Malaise, professeur à l'Institut de GembJoux, Spruyt, j)rofesseur à l'école d'arboriculture de Vilvorde et Jiouillot, [lépiniéristc à Salzinne. Elles ont été suivies par un grand nombre d'auditeurs et un résumé en a été donné dans le Bulletin trimestriel que publie cette Société. On voit aussi figurer dans ce journal plusieurs articles sur l'agriculture, l'entomologie et la culture maraîchère. Afin de stimuler le zèle des jardiniers, la Société continue à établir des concours spéciaux sur la bonne tenue des jardins. 70 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société royale d'agriculture et de botanique de Verviers. I83i. MM. Président. J'icc-prcsident. Secrétaire. Secrétaire-ndjoint. Trésorier. Commissaires. Local de la Société. Nombre des membres. Délégué. HtfiRi PlREN^E, conseiller communal. A. Dh Dovard, père, industriel-propriétaire. L. DtMBLON. N. Hanaotte. p. HiippEUTs, rue Ohapuis. J. F. Deblon, horticulteur. N. Degive. N. GicoT, jardinier. H. GODELAINB. MuiQIIERS. Thomas NoëL. A. PiRNODE, horticulteur. E. RuHi, industriel. SCARCÉRIAU. A. VivRoux, architecte, conseiller communal. WiLTHÉHÏ. Place Verte. 230. Henri Pihenne, président. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 71 ITapi^ort. Une sdrie de dix conférences sur rarboriciillnre fruitière, l'anatoniie, l'organographie cl la pliysiologic végétales, sur la composition des par- terres, ont été données aux membres de la Société par M. le professeur E. Wauters. La grande exposition de fleurs, fruits et légumes qui devait avoir lieu à la fin du mois de septembre, n'a pu se faire à cause de la sécheresse persistante qui a beaucoup nui aux cultures, et de l'impossibilité où s'est trouvée la Commission administrative de se procurer un local convenable pour l'étalage des produits. "^^ n.\ppoiiTs DES sociiItiSs, etc. Société horticole de Hasselt. 3 OCTOBRE 185*. MM. Président. J. Vretek, à Hasselt. Vice-Président. Gustave Goetsbloets. Secrétaire. M. SANDBniNCK. Trésorier. Victor Gielissen. Membres de la Commission. SciiooFz-PiEnLoz. Maris-Bernaets. J. IIlBER. G™" Vanstraelen. Nontbre des tnembres. 52. Local de la Société. Grand marché. Délégués. Vheven. S, ASDRINCK. nAPPORTS DES SOCIÉTIîS, ETC. 73 Procès verbal du jugement des collections de plantes, produits et objets envoyés aux concours ouverts à Hasselt, à l'exposition horticole extraordinaire de 1874. Le dimanche, 20 septembre 1874, à 9 1/2 heures du matin, la Commission de ht Société horticole de Ilassclt se réunit au local de l'exposition, à la porte de Maestricht, place d'Armes, pour y recevoir MM. les membres du jury chargés de procéder au jugement des collec- tions envoyées aux différents concours et de désigner les concurrents qui, conformément aux dispositions du programme, ont mérité les prix. Sont présents : les membres de la commission, MM. V'reven, Goetsbloets et Sandbrinck. Il est procédé à l'appel nominal des personnes qui ont été invitées h faire partie du Jury. Cet appel constate la présence de MM. Ludewig, Ronday, E. Vande- sande, V. de Sigers, Jos. Grauls et J. Vinckenbosch(I). Ces Messieurs se divisent en sections pour le jugement des diverses catégories de produits exposés. M. Sandbrinck, secrétaire de la Société horticole, remplit les fonctions de Secrétaire du Jury. Après avoir remis au Jury le programme des concours, M. le Président appelle l'attention de MM. les Jurés sur l'observation des diverses condi- tions des concours et les invite à s'occuper des opérations confiées à leurs soins. Les Commissions procédant au jugement des collections dans l'ordre établi au programme proclament les décisions suivantes : 1" Concours : Collection la plus nombreuse de fruits (S fruits de chaque variété.) Sans concurrents. 2""' Concours : Pêches et Brugnons (collection la plus nombreuse et la mieux variée avec noms; 3 fruits de chaque variété.) 1" Prix (médaille en vermeil). M. Devenster, régisseur de M. le Baron de Woelmont à Gonop Leeuw. 2n.e Prix 1 3me Prix j "on décernes. (I) M. r.oupy de Quabec, de Lummen s'est fait excuser par lettre adressée à notre Président, M. Vieven. 74 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 3""^ Concours : Prunes, collection la plus nombreuse et la plus variée (S fruits de chaque variété.) 1" Prix (médaille en vermeil). M. Devenster, déjà nommé. S""' Prix, point décerné. 4™° Concours : Raisins, collection la plus nombreuse de pleine terre, (3 grappes de chaque variété.) i" Prix (médaille en vermeil). M. Devenster, déjà nommé. a^'Prix (médaille en argent). M. Geerts, Jean, pépiniériste-horti- culteur h Hasselt. 5"'" Concours : Raisins (les 3 plus belles grappes). Prix (médaille en argent). M. Devenster, déjà nommé. e™" Concours : Poires (collection de 100 variétés bien dénommées, 3 fruits de chaque variété.) Sans concurrents. 7™° Concours : Poires (SO variétés bien dénommées, 3 fruits de chaque variété). i" Prix (médaille en vermeil). M. Devenster, déjà nommé. tjm. Ppï^ (médaille en argent). M. Vandenhoven, de Diest 3mc Prix ( B * )• M- Vreven, amateur. N. B. Le 2'»'' prix a été partagé entre les susnommés. 8""" Concours : Pommes (collection de 25 variétés bien dénommées, 3 fruits de chaque variété.) i"' Prix (médaille en vermeil). M. Devenster, déjà nommé. 2°" Prix (médaille en argent). M. Vandenhoven, déjà nommé. 9""' Concours : Poires de verger (12 variétés, S fruits de chaque variété). Prix non décerné. 10"" Concours : Poires de parade (3 fruits de chaque variété). i"' Prix (médaille en vermeil). M. Devenster, déjà nommé, gnic pj.jx (médaille en argent). M. Dreesscns, Jean, à Hasselt. Ijmo Concours : Collection de fraises ou de framboises. Sans concurrents. 42""' Concours : A l'Exposant ([ui, soit par le nombre, soit par le mérite de ses fruits aura le |ilus contribué à enrichir cette partie de l'exposition. Prix (médaille en vermeil). Décernée à M. Devenster, déjà nommé. \'5°'' Concours : Palmiers, Fougères, Dracaena, Yucca, Agave, Aloës et Conifères (le jilns bel envoi). 1" Prix (médaille en vermeil et prime de riO fr.). Décerné à Jacques Smits, horticulteur à Hasselt. RAPPOnTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 75 1" Prix (médaille en vermeil). Décerné à M. Vreven, amateur, à Hasselt. 2m° Concours : Phlox decvssata (collection la plus variée). Point de concurrents. 20'"' Concours : Reines Marguerites (collection la plus méritante et la plus variée). Prix (médaille en argent). M. J. Smils, déjà nommé. Id. (médaille en bronze). M. Ed. Peetermans. Id. (médaille en bronze). M. J. Geerts, déjà nommé. 21""° Concours : Graminées ornementales (collection la plus nombreuse et la plus variée). Prix unique (médaille en argent). M. Jacques Smits, déjà nommé. Sa'"^ Concours : Plantes de pleine terre (collection la plus variée à feuil- lage panaché). Sans concurrents. -25"" Concours: Rosiers fleuris en pots (collection de l.j variétés au moins). Point de concurrents. 24"" Concours : Rosiers hybrides remontants en fleur (collection la plus nombreuse et la plus bollo). Sans concurrents, 76 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 25"°" Concours : Roses coupées (le plus beau et le plus nombreux envoi). Prix (médaille en argent). M. J. Geerts, déjà nommé. La médaille en vermeil n'a pu être accordée de l'avis unanime du Jury. 26"" Concours : Glaïeuls (fleurs coupées). Sans concurrents. 27'"= Concours : Zinnia (fleurs simples coupées). Sans concurrents. aS""" Concours : Zinnia (fleurs doubles coupées). Prix (médaille en argent). M. J. Smits, déjà nommé. 29"'" Concours : Oeillets (fleurs coupées). Prix (médaille en bronze). M. J. Smits, déjà nommé. SO'"" Concours : Dahlias (fleurs coupées). Prix (médaille en argent). JI. Ilcrmans, cantonnier, à Hasselt. 51'"" Concours : Lauriers (pour le plus beau lot). Prix non décernés. 32""° Concours : Orangers (pour le plus beau lot). Sans concurrents. Sd""" Concours : Bouquets de fleurs (pour le plus bel envoi). 1" Prix (médaille en vermeil). Non décerné, gm. ppjx (médaille en argent). M. J. Smits, déjà nommé. 34""" Concours : Pour le plus beau bouquet de Graminées ornementales. Prix unique (médaille en vermeil). M. J. Smits, déjà nommé. âS""" Concours : Pour la plus belle suspension garnie de plantes vivantes. Prix non décerné. se*"» Concours : Pour la plus belle corbeille jardinière garnie de plantes vivantes et de plantes en fleur. Sans concurrents. 36'"'' Concours : Bégonia et Gloxinia. Prix hors concours (médaille en vermeil). M. Vrcven, déjà nommé. 57'"" Concours : Meubles de jardin (bancs, tables, chaises, etc.). Prix (médaille en argent). Partagé entre M. Verlaak, de Hasselt et M. Troupin-Morren, de Liège. 38" Concours : Statues et vases destinés à l'ornementation des parcs et jardins. Sans concurrents. nAPPOIlTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 77 59""^ Concours : Assortiment d'outils et d'instruments de jardinage. i" Prix (médaille en aident). M. Troupin-Morren, déjà nommé, 40""' Concours : Dessins et plans de jardins, parcs. Sans concurrents. 41'"" Concours : Collection la plus belle de céleris, poireaux, choux, endives, laitues, oseilles, épinards, artichauts. X" Prix (médaille en vermeil et 43 francs). Décerné à M. Jans- Ovcrhciden, de Hasselt. 2' Prix (médaille en argent). M. Antoine Reynders, de Hasselt. Hors concours : (mcdaille en argent). Accordée à M. G"'" Vryens, régisseur de M. Jean Vanvinckeroyc, à Hasselt. Id. (médaille en argent). Accordée à M. G"" Vaiistraelcn, à Hasselt. Id. (médaille en argent). Accordée à M. Cli. Kiekcn, à Hasselt. Id. (médaille en argent). Accordée à M"'"'Veuve Robert à Hasselt. Id. (médaille en bronze). Accordée à M. Florent LambrcclUs, à Hasselt. 42'"° Concours : Collection la plus grande et la plus belle de Légumes- racines, tels que navets, carottes, panais, radis, raves, salsifis, scor- sonères, ignames. 1"= Prix (médaille en vermeil et lii fr.). M. Jans-Ovcrhciden , déjà nommé. 2"" Prix (médaille en bronze). M. Antoine Reynders, déjà nommé. 45'"° Concours ; Collection la plus belle et la |)liis grande de légumes en cosses: fèves, haricots, pois, elc. Pii\ (nK'daille en argent sans iiiiinc). M. Jean Drccsscns, à Hasselt. 44""" Concours : collection la plus belle et la plus variée de pommes de terre. !'■' Prix (médaille en vermeil et 13 fr.). M. J. Gccrts, déjà nommé, gme Prix. Non décerné. 43'"" Concours : collection de Courges, Potirons, Concombres. \" Prix (médaille en vermeil). M. J. Dreesseris, déjà nommé. 2'"° Prix (médaille en argent). M. Vandcnsavel, de Hasselt. 5nio Prix (médaille en bronze). M. Ed. Petermans, déjà nommé. 40'"'" Concours : collection de Jlelons (3 variétés au moins). Prix (médaille en vermeil). M. Devenster, déjà nommé. 47"'" Concours : Aux 2 ruches à miel les mieux fournies. Prix (médaille en vermeil). M. Edmond Rriers, de Hasselt. N. B. M. Itriers a exposé 1" 2 ruches à cadres mobiles dont l'une con- tenait environ 30 kilogr. de miel et l'autre 22 kilogr.;2" une ruchette 78 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. vitrée garnie d'abeilles italiennes; 5° un bocal contenant du miel de bruyère ; 4* 2 boites vitrées contenant du miel en rayons ; une pipe d'apiculture et quelques petits objets y appartenant. 48""' Concours : Au plus bel envoi de fleurs et plantes artificielles. Prix (médaille en vermeil). M. Poppe, & Hasselt. Produits hors concours : Fruits conservés, Tomates, etc. (Médaille en bronze). Accordée à M. II. Geroets, à Hasselt. Id. Aubergines, Piments, etc. (Médaille en bronze). Accordée à M. le marquis de Griraaldi, à Hasselt. Hors concours. — 1" Pour les Poires (collection incomplète, mais magnifique). MéE IIe.\[n, propriétaire, rue de l'Ermitage. Hachez, directeur au ministère de la Justice, rue de l'Arbre lîénit, 15. De Fré, greflTier de la Justice de paix, chaussée d'Ixelles, 313. RoNFLETTE, propriétaire, rue Caus, 12. Edm. Kmjdiien, horticulteur, chaussée de Vlcurgat, 71. Nombre des membres. 107. Local de la Société. La maison communale, à Ixelles. Délègues. Ant. Willems. Blanckart, 86 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. IÎ,appoi"t. Dimanche, 19 Janvier 1875. Assemblée générale obligatoire (art. 13 des Statuts.) Dans cette assemblée, M. le président a rendu verbalement compte des travaux de la Société pendant l'année 1872. M. le trésorier a donné connaissance de la situation financière qui se soldait par un actif de fr. 2,148.00 en y comprenant la valeur de divers objets mobiliers. L'assemblée a décidé d'admettre aux expositions annoncées les per- sonnes étrangères à la Société et de mettre, à cet effet, à la disposition du jury une médaille en vermeil , deux médailles en argent et deux médailles en bronze. Elle a décidé aussi de prendre un abonnement à quelques publications horticoles belges ou étrangères les plus recomniandablcs, qui seront mises à la disposition des sociétaires. Enfin, elle a procédé au renouvellement du comité. M. Dufer a été réélu trésorier. M. Vander Noot a été élu secrétaire. MM. Defré, Ronflette, Cli. Millet et Knudden ont été élus adminis- trateurs. Dimanclie, 16 Février. Conférence sur la taille du poirier, du pommier, du prunier et du cerisier, par M. Ch. Millet, horliculleur à Ixelles. Jardin de M. Pcctermans, rue du Collège, 1. Dimanche, 16 Mars. Conférence sur la taille et la culture du pêcher et de la vigne, par M. Ant. Willems. Jardin de M. Blancquaert, chaussée de Boondael, 30. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 87 Diiaanclie, 20 Avril. Pniinc-iiadf arboricole cuire sociétaires, à Uccio, à relTcl de visiter les jardins et serres de MM. Allard et Bruneau. Uccle, ce bourg riant situé dans un des sites les plus iiittores(|ues des environs de Bruxelles, possède un grand nombre de maisons de cam- pagne, de villas et de cottages où les habitants de la ville vont, loin du bruit et du tracas des affaires, goûter le repos et respirer un air pur et vivifiant. Beaucoup de ces babilations possèdent des jardins très-remarquables sous bien des rapports et, surtout, sous celui de la culture des arbres iVuiliers. Au jour fixé, à 8 heures du malin, et malgré l'incertitude du temps, bon nombre de nos sociélaires se mettaient en route en suivant la chaussée de C.harleroi et la nouvelle voie (jui, au moyen d'un chemin de fer américain, mettra sous peu la commune d'Uccle h iO minutes de la capitale. En suivant cette voie nouvelle, nous arrivions bientôt à la vallée de Bootendael qui l'ut autrefois le siège d'un couvent de récollets. C'est dans cette charmanle vallée que M. Bruneau a établi sa résidence d'été. La culture de ses jardins et serres est confiée aux soins de M. Bourlard père, qui nous en (ait obligeamment les honneurs. Quoique cultivés dans un terrain ingrat, les arbres fruitiers rappor- tent cependant annuellement une ample provision de beaux et bons fruits. Nous avons rcmai'qué spécialement la serre à raisins, de 30 mètres environ de longueur, dans laquelle on cultive un choix de vignes de premier ordre parmi lesquelles M. Bourlard nous a surtout signalé comme dignes d'être recommandées les espèces suivantes : Frankenthal de Bruxelles. Gros gourmier du Cantal. Muscat d'Alexandrie. » de Hambourg. » Traveren. Doré de Stachauldt. Lacrima Christi. Prunella hâtif. Prince Albert. Perle du Jura. 88 ll.U'POUT.S DES SOCIÉTÉS, ETC. Miisiat Bowodii. Iiiquans prolilic. Royal lie Viiicgard. Silvcr Barbarosa d'été. Forslt'i's Wliitc Sccdling. Le lcm[)s, (|uoii(iif toujotifs nmiivais, s'était jiis([u'alors assez bien niaiiitcmi mais la |iliii(' rciloiililii biciuôl et nous eûmes à essuyer une véritable bourrasque. Il nous restait à voir la vaste propriété de M. Allard. Nous regrettons vivement de n'avoir pu visiter dans tous ses détails ce jardin remarquable tant au point de vue de l'aiboricultuie fruitière qu'à celui de la Horicul- ture; nous avons passé rapidement devant les couches à primeurs, les bâches h pêchers et à vignes et jeté un rapide coup d'œil sur les fruitiers espaliers, pour nous réfugier ensuite dans la serre où nous remarquons tout d'abord une splendide cidlection de Camélias et d'Azaléas en pleine floraison, de forts beaux Cinéraires, un très-joli contingent de Caleéolaires cultivés sous bâche et d'une floraison splendide. De là nous passons dans la serre aux plantes ornementales où nous avons distingué quelques magnifiques exemplaires de Palmiers et de Cjcadécs; si cette serre était un peu moins fournie, son aspect général et les plantes qui s'y trouvent ne pourraient ([u'y gagner. De là, nous passons au jardin d'hiver dans lequel nous remarquons quelques magnifiques exemplaires de Camélias ayant 4 à 3 mètres de hauteur ; ces arbres, plantés en pleine (erre, étaient superbes de floraison et semblaient se trouver fort bien de leur traitement ; nous ne pouvons eu dire autant des orangers plantés également en ])lcine terre, en ligne et en carré absolument comme s'ils se trouvaient en pépinière. L'oranger ne s'accomodera jamais de ce mode de culture parce qu'il ne demande pas un milieu trop vaste; le vase en terre cuite ou la caisse en bois, même très-restreinle, lui conviennent beaucoup mieux ; il préfère le soleil à l'ombre et il craint surtout l'excès d'humidité. Or, la serre qui nous occupe, possède une Irès-ingénieuse combinaison de tuyaux perforés dont il sullît d'ouvrir le robinet pour provo(|uer aussitôt une pluie abondante; malheureusement cette pluie inonde en même temps les plantes des montagnes sèches et arides et celles cpii sont originaires des forêts humides et des marécages. Nous regrettons beaucoup, en sortant, de n'avoir pas à notrr disposition un semblable robinet pour arrêter l'averse qui ne cesse j)lus de nous inonder jusqu'au retour. nAPPORTS DES SOCIiStiÎS, ETC. 89 Dimanolie, 18 Mai. Kxi)Osilion s|M'). 157. Hôtel de ville. Emile de Damseaix. Léon HALimEcy. [Rapport. La .Société a organisé, en 1874, une exposition des produits de rhorliciiltiirc, de l'arboriculuii-e truitièrc cl de basse-cour; un concours de niaiéchalci'ie cl un concours de labourage. .') médailles de vermeil encadrées, 13 de vermeil, 3!) d'argcnl el 20 de bronze oui été décernées, ainsi que des primes s'élevanl à 525 francs. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. lOt École d'horticulture de l'État à Gand. FOiNDATlON : 1849-C0-71. PERSONNEL. MM. J. J. KicKx, professeur à rUniversité, directeur. E.M. RoniGis, professeur, mailre d'études. Ed. Pïkaert, professeur. Fhéd. BiRVE.Mcii, professeur, chef de culture. H. J. Van HiLLE, professeur, chef de culture. Louis BossjERTS, sous-chef de culture . P. DE Pannemaeker, profcsseuT do dessin et de peinture des plantes. Local : Jardin botanique de l'Université. Délégué : M J. J. K.ickx, directeur. CONSEIL DE SURVEILLANCE, MM. De Smet-De Lange, membre de la Chambre des représentants, a Gand. Leirens, secrétaire de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand. De GRAET-Bmcg, propriétaire, à Gand. i02 KApronTS des sociétés, etc. liapport. Vingt-ct-un élèves réguliers et sept élèves libres ont fréquenté les cours de l'École d'hortieulture de Gnnd, pendant l'année scolaire 1873-74; tous sont externes. Sept élèves se sont présentés à la fin de l'année devant le jury pour subir leurs examens de sortie; cinq ont été diplômés et deux ont été ajournés. Les diplômés sont : MM. Burvcnich, Jules, de Gendbrugge, avec grande distinction. Fillot, Alphonse, de Montzen, avec salisfaction. Salenteny, Jules, de Diekircli, » Scliepcns, Charles, do NVclIcren, » Legraiid, Louis, d'Ombret-Rausa, » Les dépenses se sont élevées en 1874 : Pour le personnel, à fr. fi, 71)0 Pour le malértel, à » ?),800 Total. . . . fr. 12,51)0 kappouts des sociétés, etc. 103 Ecole d'horticulture de l'Etat à Vilvorde. INSTITUEE EN 1849. Réorganisée par arrêté royal du 29 septembre 18C0. MSI. .1. (iiLLEKTNs, (1 i rpc t OU 1' , profpssour d'arlioiiciilluri' llipnricino. Aknaud Dkiesen, professeur de langue française et de complabilité. Louis Fucus, professeur d'areljitecture de jardins. H. SrnuYT, pjofesseur de culture inaraîchcre el démonslraleur d'arijoricullure. E. Mabciial, professeur de botanique. A. JoRis, surveillanl-mailre d'études. H. DEROOTEn, jardinier-démonsirateur. COMMISSION DE SUHTEILLANCE. Président .-Chbistïn Comte de RiBEAUcounr, -{<, membre du Sénat, vice-président de la Société agricole du Brabant. i}/e)nb)es : Baron de ViNcg des Dtux Orii', propriétaire à Carapenbout. MuM.EK, président de la Société Linnéenne de Bi uxelles. Nombre d'élèves en 1872 7.1 : 29. Délvguc : M. J. GlLl.EKE^s, directeur. 104 RAPPOUTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Happort. Vingt-neuf élèves ont fréquenté l'école d'horticulture de Vilvorde pendant l'année 1873-74. 12 appartiennent à la 1" année d'études. 9 » 2= . 8 ï ô" r, Sept élèves se sont présentés devant le Jury, en 1874, pour subir l'examen de sortie; tous ont reçu le certificat de capacité. Ce sont : MM. Dubrulle, Louis, d'Ecaussines, avec grande distinction. Seghers, Gustave, de Saintes, avec distinction. Flament, Alphonse, de Vicux-Genappc, » Dclhaye, Alexandre, de Sausoye, d'une manière satisfaisante. Mattlieus, Jean-Baptiste, do Montaigu, » Ruftîn, François, de Tavici's, » Laurent, Oscar, de Courcelles, » Neuf élèves ont été admis en 1874. Ce sont : MM. Istace, Jean-Baptiste, de Daussoulx. Colinot, Léon, de Genappe. Delfossc, Jean-François, de Glain. Lamy, Victor-Joseph, de Florce. Morcau, Alphonse, de Grandmctz. Lejeune, Emilc-Xicolas, de Hannut. Grimaldu, Louis-Philippe, de Schaerbcek. Fabry, Flippolyte, de Florée. Godard, Jean-Baptiste, do La Bouveric. Les dépenses se sont élevées en 1873 : Pour le personnel, à (i\ 9,130 Pour le matériel, à ■» 19,000 Total .... - 28,130 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. i03 Institut agricole de l'Etat à Gembloux. FONDE PAR LX LOI DU 18 JUILLET 1870. Organisé par arrHi: royal du 30 août 1870. PERSONNEL. MM. Pu. Lejei'ne, directeur, professeur (réconomie rurale. C. FouQUET, sous-directeur, professeur d'agriculture générale et spéciale. C. Malaise, professeur d'Iiisloire naturelle. Leyber, professeur de zootechnie. L. Chetrok, professeui' de cliiniie, de physique et de technologie. Ad. Damseaux, professeur de complu Ijilité et de droit lural. ToMMEiEiN, professeui- de mathématiques et de génie l'ural. J. PïRO, professeur de génie lural. Ch. Michei., répétiteur d'agriculture et d'économie rurale. \V. Warsace, répétiteur d'histoire naturelle, de zootechnie. Em. Parisei, répétiteur de génie rural. Sauvage, économe. J. B. Bauwin, jardinier démonstrateur. MiHEiTE, surveillant bibliothécaire. J. ScHLAG, surveillant, commis aux écritures. J. MoTEEU, aide-préparateur et conservateur des collections. Nombre d'élèves en l873-7i : 07. Drlégiié : M. Ph. Lejeoe. C0.1I.MISSI0Ji DE SURVEILI.ASCE. MM. le Comte G. d'-^spremom-Lyndes, sénateur, président, le Baron Snoy, membre de la Chambre des Ueprésenlants. Everarts, membre de la Députation permanente du Conseil provincial de Namur, à Ernage. De Wilde, professeur de chimie à l'école militaire, à «ruxelles. Docti-DELRUE, échevin à Gembloux. Gaidv, membre de l'Académie de Médecine. T'Sersievens, propriétaire à Itlre. M. le Gouverneur de la province de Namur prnt prendre part au.x réunions de la Commission. Lorsqu'd y assiste, il en a la présidence. 8 106 RAPPOniS DES SOCIÉTÉS, ETC. lîapport. Le nombre des élèves qui ont fréquenté l'Institut agricole de Geni- blnux pendant l'année scolaire 1875-74 a été de C7, dont 42 Belges et 2o étrangers. Ils se répartissent comme suit en trois années d'études : 1" section, 24 élèves dont 10 internes et 3 externes. 2^11 Ifii 15 j> 5 i 3=» 17» 0 » 12 i plus dix élèves libres. Dix-sept récipiendaires qui avaient terminé leurs éludes se sont présentés devant le Jury, en 1874 ; dix ont obtenu le diplôme d'ingénieur agricole et sept ont été ajournés. Ont reçu le diplôme : MM. Van Lidth, de Jcude, C, de Ticl (Pays-Bas); Hanoteau, A., de Cul-des-Sarts (Xamur); De Menten, J., de Saint-Trond ; Crispo, D., de Girgenti (Italie); Ferez, J. B., de Turin (Italie); De Molinari, M., de Bruxelles; Hermans, W., de Maastricht (Pays-Bas); De Caritat, V., de Lanaeken (Limbourg); Coenen, Ant. de Weerl (Pavs-Bas) : Xagant G., de Liège. 31 élèves nouveaux, dont 18 Belges et 15 étrangers ont été admis à l'Institut agricole, pour l'année 1874-73. Ce sont : MM. Warsage, Florentin, de Gcmbloux (Xamur). Vermaelen, Lorenz, de Lierre (Anvers). Annoot, Ernest, de Bruxelles. François, Georges, de Tirlemont (Brabant). De Cae, Henri, de Wulpcn (FI. occidentale). Hanoteau, Emile, de Sombreffe (Xamur). Raeymaeckers, Victor, de Ilalle-Boeyenlioven (Brabant). Vanden Bcrek, Marie-Louis, de St-Trond (Limbourg). Van Grootloon, .Avite, de Petit-Jamine (Limbourg). De Czarniccki, Sléphany, de Dobryszyec (Pologne). Gathy, Théodore-Joseph, d'Ouflet (Liège). Bergara, Ramon, de Cienfuegos (Trinidad-Cuba). Janscn, Jules-François, de Tcssenderloo (Limbourg). RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 107 3IM. Garriga, Josepli, de Madriil (Espagne). Maes, Louis-Antoine, de Hassclt (Limbourg), Pallotli, Hcrfulo, de Bologne (Italie). Garcia, Juan, de Santiago (Chili). Stassart, Théodore, de Heppignies (Hainaut). d'Hane-Steenhiiysc, Charles, d'Ostende (FI. occid.). Riiiz de Velasco, Philippe, de Mexico (Mexique). Mouratoglous, Aristide, d'Iconium (Turquie). Komers, François (chevalier), de Rodenbach (Bohème). de Ponthière, Albert, de Liège. Draskowic, Joseph (comte), de Gunssing (Hongrie). Mayolez, Benoît, de Thirimont (Hainaut). de la Roche-Blin, de Ville-My (Luxembourg), Biesiekierski, Constanlin, de Plowze (Pologne). de Skrzynski, V., de Gostkow (Pologne). Kaynes, Richard, de Clifton (Angleterre). Lcclercq, Ernest, de Fcxhe-Slins (Liège). Cafiero, Jean-Ange, de Barletta (Italie). Les dépenses de l'Institut ont été, en 1873 : Pour le personnel, de fr. 54,450 » Pour le matériel, de » 30,371 81 Total. . . . 7r. 847821 81 CHARLES DE L'ESCLUSE, SA VIE ET SES ŒUVRES. 1526-1609, PAH ]^- Edoixarcl ]\Iorren PROFESSEUR A l_'U NIVERSI-TÉ DE UIÊGE LIEGE, BOVERIE N" r 1875. Extrait du Bulletin de la Fédération des Sociétés d'horticjitture de Belgique, 1874. CHARLES DE L'ESCLUSE, SA VIE ET SES ŒUVRES. 1526-1609. De l'Escluse (Jcles-Charles) naquit le 19 février 1326 à Arras, dans l'Artois, et mourut à Leyde, le i avril 1G09. Le nom est écrit, eomme nous venons de l'orthographier, sur le titre de ses ouvrages en langue française et sur les registres de l'université de Louvain (Archives génér. du Royaume, reg. n» 4-, matricule de 1528 à lo69); il est d'ailleurs conforme à l'étymologie et à l'orthographe du temps. Cependant la signature autographe (jui figure au has de sa matricule à l'université de Montpellier porte Carolus de Lescluze. Aujourd'hui on écrit volontiers Charles de l'Ecluse. D'ailleurs c'est le nom de Carolus Clusius que ses mérites ont rendu célèhrc et qui a été consacré par l'usage en botanique. La date que nous donnons de sa naissance est celle qui est fournie par Boissard. son iiremier biographe et son (■()iit('iii|)(ir;iiii : les iiiilrcs dalcs (|ni lii^urcnl diins (niclciiios ouvrages, telles (iiie le iS lévrier 152a, dans le Thésaurus de Prilzel. ou le 18 lévrier lo2i, dans les Mémoires de Paqiiot el dans le !)iscou)-s de Van Iliilllieni. sonl le résultat de simples fautes typographiques. Son père, Michel de l'Escluse était seigneur de Watènes, près d'Annentières. et conseiller à la cour provinciale de l'Artois; sa mère, Guillièmine Quineault, fut une femme exemplaire par ses vertus et ses belles qualités. Il était l'ainé des enfants et il avait à attendre le titre de seigneur de Watènes. Son enfance fut heureuse, dit Yorstius, ses parents le chérissaient, sa patrie était glorieuse, sa famille dans l'opulence, sa maison innocente, ses pénates honnêtes, ses paroles et ses pensées libres et rien ne fut négligé pour lui donner une solide éducation. Ses parents l'envoyèrent à Gand pour faire ses humanités, chez Paul Euehaire, auquel on le confia pendant deux ans. Puis, en 1540, il alla à l'université de Louvain^ dont la célébrité était universelle. Il fut admis au Collège des Trois-Langues, fondé, d'après les conseils d'Erasme, par Jérôme Busleiden et qui était considéré comme le premier Collège du monde. Il se perfectionna dans la connaissance du grec et du latin aux cours d'Adrien Amerot et de Pierre Nannius. A l'âge de 22 ans, il obtint le diplôme de licencié en droit sous Gabriel Mudaeus. Son père avait voulu qu'il fit des études de jurisprudence. De l'Escluse fut, pendant sa jeunesse, sujet à des accès de fièvre inlermittente. Sa constitution valétudinaire influa sur son caractère grave et son humeur un peu chagrine: il dit quelque jiarl dans sa correspondance qu'il est sobre de paroles. — 5 - Mais ce corps délicat renfermait une puissante intelligence. Il acquit en peu d'années des connaissances classiques fort solides : il se familiarisa avec la langue latine au point de la parler et de l'écrire en perfection, dans un style si correct et si élégant qu'il semble couler de source cicéronienne. Cette instruction fondamentale lui mit entre les mains une force moins précaire que celle de la fortune et de la naissance; elle assura son existence pendant une vie qui fut toujours laborieuse et elle a contribué même à la renommée de ses travaux scientifiques. On était alors à une époque de rénovation littéraire, de fermentation politique et religieuse : de graves événements se préparaient, la Réforme passionnait les esprits. De l'Escluse, après avoir terminé ses études classiques à l'université de Louvain. partit pour l'Allemagne et passa l'année 1548 à Mar- bonrg où Jean Oldendorp enseignait la science du droit. Il ne s'était appliqué à la jurisprudence que par soumission à la volonté paternelle; aussi à l'université de Marbourg, s'atta- cha-t-il avec prédilection aux controverses philosophiques et vécut-il dans l'intimité du théologien André Hyperus. Il était préoccupé d'ailleurs du désir de fixer sa foi religieuse. Sur le conseil d'Hyperus, il voulut entendre et connaître Philippe l\lélanchton qui remplissait alors le monde de son nom et qui personnifiait les idées de conciliation entre Luther et le pape : il résidait à Wiltenberg, en Saxe, où il avait occupé une chaire de grec. De l'Escluse alla passer dans cette ville, auprès du rédaeleur de la confession d'Augsbourg, l'année 1549. Depuis lors, il manifesta un inébranlable attachement à la Réforme et il lui demeura fidèle, malgré la confiscation de — 6 — son patrimoine et le martyre de quelques membres de sa famille. En I.j.jO, il partit do Wittenbcrg pour Francfort qui était alors un centre littéraire imj)()rlant à cause des foires de librairie qui s'y tenaient; de là il se rendit à Strasbourg, voyagea dans l'esl (le la France, en Suisse, en Savoie, dans le Dauphiné, pour arriver enfin à Montpellier. Il se fit inscrire à cette université, le 5 octobre 1531 et alla s'installer chez le professeur Rondelet dont il devint le disciple assidu, l'hôte et le commensal. Guil- laume Rondelet est célèbre à plus d'un titre. Etant élève dans cette même université de Montpellier, qu'il devait contribuer à illustrer un jour, il avait été le joyeux compagnon de François Rabelais : aussi le curé de Meudon se souvinl-il du docteur Rondibilis dans son Pantagruel. Il est connu comme érudit^ médecin, zoologiste et botaniste ; il avait de grandes relations, par exemple avec le cardinal de Tournon et avec l'évèque G. Pellicier : le premier, il ouvrit à Montpellier un amphi- théâtre d'anatomie el parmi ceux auxquels il enseigna la bota- nique, on peut citer Jacques Dalechamps, Charles de l'Escluse, Matliias de l'Obel, Pierre Pena. Jean Rauhin, L. Rauwolf, qui sont arrivés à la célébrité. Rondelet avait visité les Pays-Bas à la suite du cardinal de Tournon quand ce diplomate vint négo- cier la paix de Cambrai : peut-être, à cette occasion, de l'Escluse avait-il fait sa connaissance. D'ailleurs d'autres jeunes gens vivaient aussi dans la familiarité de leur professeur. Clusius se trouva chez Rondelet avec Laurent Joubert, de Valence, et Félix Plater, de Bàle. Vi. Rondelet s'occu|)ail à recMcillir les niatérianx d'un ouvrage sur les poissons, u Clusius. disent MM. Planchon, — 7 — était déjà ce qu'on l'a connu depuis, un écrivain élégant, presque un artiste dans le maniement de cette belle langue latine qui servait alors d'organe à l'Europe savante et lettrée. C'est, dit-on, sa plume qui donna la forme, non la matière, à la première édition latine de l'ouvrage de Rondelet sur les poissons. Trois ans, au moins, furent employés à cette tâche. » Jusqu'à son séjour à Montpellier, on n'aurait pas soupçonné chez Clusius, tout entier aux lettres, au droit et aux contro- verses religieuses, le moindre penchant pour les sciences natu- relles. Cependant il dit quelque part dans sa correspondance qu'il ne saurait se détacher de l'étude de la botanique, laquelle a toujours fait ses insignes délices : « animus tamen ab rei herbariae studio {quo unice delectntiim me semper Hovisti) feriari non potest. » Tout en suivant les cours de médecine et en rédigeant le De Piscibus marinis libri XFIII qui parut en i5S4, de l'Escluse explorait les environs de Montpellier et tout le Narbonnais. Son panégyriste, Evrard Vorstius, le compare à un chien qui, le long du Nil, irait sentir à toutes les fleurs : comparai- son peu gracieuse, mais pittoresque, pour exprimer l'attitude d'un botaniste herborisant sans relâche et trouvant, comme par instinct, les plantes les plus cachées. Dans ces pérégrina- tions scientifiques, il eut aussi l'occasion de voir et d'étudier le grand nombre de monuments qui couvrent ce pays. Ce n'est pas seulement, dit encore Vorstius, l'histoire naturelle qui l'occupait entièrement, mais les objets d'art, les antiquités, les mœurs des populations, leur histoire, tout l'intéressait. Il (Icvail se plaire dans la société de l'évêque Pellicier, homme aussi aimable qu'instruit. Ses herborisations avec Rondelet — 8 — dans le bois de Grammont, Sylva Gramunlia^ près de Mont- pellier, sont encore classiques. Pendant son séjour à Munlpcllier , de l'Eseluse se lia d'aniilié avec Pierre Loliehe qui fut fort en vogue comme poète latin, et (jui devint, dit Paquot, professeur de médecine à Heidelberg : il l'avait peut-être connu à Witlenberg, chez Mélanchton. Les œuvres de Pierre Lotiche renferment plusieurs épîtres et des poésies dédiées à Clusius. Quelques anecdotes, tout à fait intimes, sur les relations de de l'Eseluse et de Lotiche sont aussi venues jusqu'à nous et peuvent être rapportées pour peindre les mœurs du temps et faire connaître les grands hom- mes par leur petit côté. ■< Lolichius, imbu des idées luthérien- nes, avait, rapportent MM. Planchon, imprudemment bravé la règle du maigre imposée par l'église à la population, alors toute catholique, de Montpellier. Grand scandale et grand émoi. Le coupable est appréhendé et sans les instances de Rondelet et de Clusius^ il eut payé cher son imprudente bravade ». Clusius raconte aussi [P. Lotichii Secundi Poëinata , Dresde, 1773, p. 31G) qu'un soir, une jeune fille se rendit masquée avec plusieurs de ses compagnons chez Rondelet et le choisit pour son cavalier, en lui attachant son écharpe au bras. Lotichius composa à linstant même une charmante poésie dans laquelle il plaisante le jeune belge sur cette aventure, et, feignant d'être aimé de la demoiselle, il lui reproche d'avoir dérobé son aireclion. Il est permis de conclure de l'anecdote que le jeune huguenot était aimable et séduisant. Tous les biographes ont répété, d'après Vorst, que Clusius aurait pris à l'université de Monipcllici- le grade de licencié en médecine, mais les archives de celle universilé soni mueltes à — 9 — cet égard; lui-mémo ne s'attribua jamais le titre de docteur et d'ailleurs il ne pratiqua point la médecine. Paquot assigne à ce diplôme la date de 1S39 : nous ignorons, il est vrai, où Clusius s'est trouvé celle année-là, mais nous savons qu'il quitta Montpellier en IddI, l'année même de la publication du livre de Rondelet dont il aurait ainsi surveillé l'impression jusqu'au bout. La guerre entre Henri II et Charles-Quint était alors achar- née : les Français victorieux ravageaient le Cambrcsis, le Hainant et même le Drabant. Clusius, rappelé auprès des siens, reprit la route des Pays-Bas. A Avignon il rencontra Lotichius et lui apprit la mort de la jeune fllle qui avait inspiré de si beaux vers : Lotichc pleura sa perte dans deux élégies que Clusius conserva depuis comme un précieux souvenir de son ami. D'Avignon il itarlil pour Lyon, Genève et Bàle où il fut reçu avec honneur par l'université : de là il descendit le Rhin jusque Cologne et arriva à Anvers où son père s'était réfugié. Il rapportait de Montpellier de nombreuses observa- tions de botanique ; les renseignements de toute sorte qu'il a donnés sur la flore du Narbonnais dans les ouvrages qu'il publia plus tard, en font foi, mais il ne songeait pas à les publier alors. C'était l'époque de la rénovation de la bota- nique : les Jardins de santé du XV« siècle, incunables qui reflètent la naïveté et les fictions du moyen-âge, avaient déjà cédé la place à des œuvres d'érudition et même d'observation. En 15'56. |)araissait le de Natiira Stirpium de Jean Ruel ; en 1539, le New Kreutterbuch de H. ïragus (Jérôme Bock) et en I.ji2 le de Hislond Slitpiiun Commenfarii de Léonard Fuchs, qui marque le commencement d'une période nouvelle. — 10 — En lj*)ij apparurent à la fois les Commentaires de Matthiole sur Dioseoride, VHistoire gétiérale des plantes de Jacques Dale- chanips et le Cnnjdtboeck de Dodonée. Cet ouvrage flamand, destiné à la vulgarisation de la botanique, eut une grande vogue, mais il n'était guère aecessible ni aux provinces wal- lonnes des Pays-Bas, ni à la France. De l'Escluse résolut d'en écrire une traduction française et il était bien préparé pour cette entreprise. A partir de ce moment, il se lia avec le célèbre médecin malinois. L'Histoire des plantes fut imprimée à Anvers, par Jean Loë (Jan Vander Loe) et parut en i5'o7 dans le format d'un petit in-folio, en S8I pages, sans les tables. C'est une tra- duction correcte du Cruydtboeck : Dodonée la reconnaît, dans l'épilre dédicatoire, comme une deuxième édition de son œuvre, ajoutant que des erreurs ont été corrigées, que des changements ont été introduits, que de nouvelles plantes ont été ajoutées et que de nouvelles gravures y ont été insérées. Elle est divisée en six livres : on trouve dans le premier, la description, les propriétés et les usages des herbes rustiques: dans le deuxième, les fleurs et les plantes odo- riférantes: dans le troisième, les végétaux nuisibles ou em- ployés en médecine; dans le quatrième, les céréales, les plantes agricoles et les herbes qui infestent les champs : dans le cinquième, les légumes et tous les végétaux alimentaires; dans le sixième, enfin, les arbres et les arbustes. Cette édition, toujours citée par Gaspard Bauhin, dans son Pinax, fut elle-même, en l.'iTS. traduite en anglais par Lyte. Il convient d'y recourir pour ciiiTclier les anciennes croyances, aujourd'hui encore populaires, sur la plupart .le no*^ plantes indigènes. — n — A la suite de l'Histoire des plantes^ on voit le Petit recueil auquel est contenue la description d'aucune gomme et liqueurs^ provenant tant des arbres que des herbes, retiré en partie hors de l'herbier aleman et assemblé en partie hors des cscrits divers autheurs tant anciens que modernes par celui qui a traduit l'Herbier de bas Aleman en François. C'est le premier ouvrage de Clusius, mais il n'y attacha jamais grande importance : il se compose de notes sur diverses substances végétales que le commerce tirait du Levant ou des Indes, par exemple l'Oliban, la Myrrhe^ le Styrax, le Camphre, le Vernis, le Galbanum, l'Euphorbium, la Gomme Adraganthe, la Cannelle, les Clous de Girofle, le Gingem- bre, etc. On y voit quelques gravures, assez médiocres d'ailleurs, de plantes qui n'avaient pas encore été figurées, telles que ïOpunlia vul(ja)-is. VAstragalus Tragacantha var. Massiliensis, le Doronicum Pardalianches. Nous perdons la trace de Clusius jusqu'en 1361 où nous le retrouvons à Paris dirigeant l'instruction de deux jeunes silé- siens, Thomas et Abraham Rédiger qui semblent lui avoir été recommandés par le D'" Jean Craton de Kraftheim, de Breslau, médecin de l'Empereur, homme instruit qui se plaisait dans le commerce des savants et dont on conserve à la bibliothèque de Breslau, les lettres qu'il reçut de Clusius, de Dodonée, d'Orté- lius^ de Mercalor. de Montanus, etc. Au mois de septembre 15G1, une peste envahit Paris et mil en fuite tous les étudiants des écoles : Clusius se réfugia avec ses deux jeunes gens à Orléans, mais il put revenir bientôt à Paris. Il suivait. |)araît- il, les cours des docteurs Goupyl et Louis Din-et à la faculté de médecine et il ()renait intérêt à la botanique, puisqu'il envoyait — 12 — des graines au docteur Craton, à Brcsiau, tout en l'entrete- nant de sujets littéraires et des affaires de la nouvelle religion : les calvinistes réclamaient la libre prédication de l'Evangile; le peuple se portait aux prêches et Théodore de Bèze attirait sur- tout la foule. Clusius s'occupait alors à traduire en latin un ouvrage italien de matière médicale. Il parut en dafil, chez Chr. Plantin récemment établi à Anvers, sous le titre A'Jnii- dolarium^ sive de exacla componendorum, misctndorumque Medicamentoriim ratione libri 1res, in 8», 128 feuillets. La préface de Clusius est datée de Paris, le !•='■ avril 1561. L'Histoire des Plantes avait paru chez Van Loe, le premier éditeur de Dodonée, mais à partir de ce moment, Christophe Plantin. dont l'iniprimerie allait prendre un si grand essor, mit au jour tous les écrits de Clusius auquel il fut profondément dévoué pendant toute sa vie. Les troubles de Paris, au commencement du règne de Charles IX, obligèrent de l'Escluse et ses deux disciples à fuir précipitamment, au mois d'avril 1S62, et à se réfugier dans les Pays-Bas. Il vint d'abord à Anvers, mais ne s'y trouvant pas bien {inter mercatores qui perpétua de suis mercibus confa- bulantur ., Cl. Epist.), il alla se fixer à Louvain où se trou- vaient Biesius, Cornélius Valerius Gemma et d'autres hommes distingués dont l'enseignement pouvait être utile à Thomas Rédiger et dont il fréquenta la société. Au mois d'octobre 1SG2, après avoir vainement essayé d'obtenir un sauf-conduit du cardinal de Granvelle, il fit une rapide excursion à Paris, pour sauver ce qu'il avait abandonné. Il raconte ce voyage dangereux dans une lettre à Craton (Epist. XXIX^ : il déplore l'état de la France livrée à la soldatesque; le carnage, la peste et la famine désolent ce pays, le plus beau et le plus florissant de l'Europe; on n'entend que bruit de guerre, on ne voit que scènes de deuil. Paris, la cité des études, est devenu mécon- naissable. Il juge l'université de Louvain bien inférieure à celle de Paris et il suggère l'idée de partir pour l'Italie avec Thomas Rédiger. " J'aimerais bien, dit-il dans cette même lettre du 27 janvier 1565, qu'il soit pourvu à l'avenir de ce jeune homme, parce que mas fondions doiveut cesser au 1«'' août. » Dans les lettres suivantes de l-5(i3, il continue à s'entretenir avec Craton des affaires publiques et des troubles religieux : il fait part de l'assassinat du duc de Guise et du supplice du meurtrier: il est sans nouvelles de Rondelet, car toutes les communications sont coupées : il n'a rien appris de Goupyl, parce que les professeurs de Paris sont en fuite; lui-même a quitté momentanément Louvain, pendant le carême, mais pour un motif moins grave {post octiduum Lovanium repethnus^ écrit-il d'Anvers le 8 avril 1S63, unde nos subduxeramus sal- samontorum vitandorum, gratta ; Epist. XXXI). Comme nous venons de le voir, Clusius cessa ses fonctions auprès de Thomas Rédiger, le !<"■ août ioi)3. On a de lui une lettre (Epist. V) dans laquelle il proteste de son éternel dévoue- ment envers lui et envers sa famille, et il le remercie du cadeau qu'il a reçu. En même temps^ et peut-être à l'instiga- tion de son puissant ami Craton de Kraftheim, le célèbre seigneur d'Augsbourg, Antoine Fugger, comte de Kirehberg et de Weissenliorn, lui confia ses deux fils, Jean et Marc Fugger, pour les accompagner dans un voyage d'instruction qui devait avoir lieu en Italie. Clusius alla à Augsbourg prendre les arran- gements nécessaires avec cette riche famille ; il passa par — \i — Cologne, au mois d'aoùl ISli." et il lui di- retour à Anvers dès le mois d'octobre ; il avait hâte de partir et il se proposait d'aller séjourner à Pise, mais diverses eireonstances le retinrent à Gand et dans sa famille, de telle sorte qu'il ne put se mettre en roule qu'au commencement do 1064. Mais au lieu d'aller en Italie, Clusius et ses pupilles parcoururent l'Espagne et le Portugal : ils avaient commencé par visiter les côtes occiden- tales de France et quelque circonstance fortuite les força de renoncer à leur premier projet. Nous savons que Clusius se trouvait à Séville vers la fin de janvier 1565, après avoir par- couru les Pyrénées, le Portugal cl l'Andalousie : il était arrivé à Madrid le 19 avril et il se disait heureux de préparer son retour vers sa patrie. Il avait lencontré en Espagne quelques savants éminenls, mais en si petit nombre qu'on ne saurait se l'imaginer : il se montre fort offusqué de ce qu'à Salamanque les professeurs enseignent en langue vulgaire, mais il rend hommage à l'université de Valence. Il mande à Craton, dans une note (Epist. XXXIV) que l'Espagne est riche en toutes sortes de plantes fort belles, mais que les Espagnols ne s'en occupent pas. Quant à lui, il s'adonna au contraire avec ardeur à la botani- que, récoltant des plantes, des graines et des bulbes, les dessi- nant, et recueillant soigneusement toutes les observations que son génie lui suggérait. Ce voyage est le premier titre de gloire de Clusius, parce qu'il eut pour résultat la découverte de plus de 200 espèces de plantes jusqu'alors inconnues. Mais son zèle eut à lutter contre beaucoup de fatigues et de misères et ses courses à travers les montagnes lui furent fatales. Il tomba, dit- on, avec son cheval, dans un précipice, se cassa le bras droit; — IS — dans iiiu' autre cliiilo, |)eii(lanl qu'il élail eu eliemin pour se rendre à Gibraltar el qu'il s'efforçait d'arracher quelque plante nouvelle d'un roeher, il se blessa à la jambe. Je laisse, dit-il dans une lettre (Epist. XII), le voyage d'Espagne pour ceux qui savent supporter les fatigues et les malheurs et qui ont le feu sacré de la botanique. Aussitôt de retour à Anvers, au mois de juin IS6S, il s'em- pressa de faire publier chez son ami Planlin certaines lettres de Nicolas Kleinaerts (iV. Clenardus)^ de Diest, qu'il avait trou- vées à Salamanque , chez Auguste Vaes {Fasaeus) et à Grenade. Kleinaerts avait vécu en Espagne, en Portugal et au Maroc; il était mort en ISiâ, à Grenade. Clusius faisait grand cas de ces lettres ^Epist. IX) et il craignait que la censure n'en refusât Vimprimalur : elles sortirent cependant des presses de Plantin, en 15(50, in 8". Il avait aussi rapporté d'Espagne des inscriptions dont il est fait mention dans les lettres de Juste-Lipse et qu'on trouve dans les Inscriptiones Hispanicae de Hubner. La vie étant trop chère à Anvers (Epist. VIII), il alla s'établir à Bruges où il passa l'année 1566 et la plus grande partie de l'année IS67, auprès de Gui et Marc Lauweryn (alias Laurin)^ seigneurs de Watervliet, qui accordaient en ce temps-là aux sciences et aux lettres un généreux appui : de l'Escluse figure au nombre de leurs amis. Il était lié, à la même époque, avec Hub. Goltzius, Boisot, Brancion, Plantin et Raphelenge. Il allait quelquefois à Malines visiter Dodonée qui travaillait à son Histoire des fleurs. La lecture d'un petit livre sur les pierres par Gesner, réveilla en lui le goût pour la minéralogie. Mais l'orage s'était déchaîné sur notre malheureux pays : nos _-. u\ — belles provinces, naguère si Uorissanlos, se révoilaient contre le joug sanguinaire du duc d'Albe. Un oncle paternel de Clusius fut condamne au dernier supplice et ses biens furent confisqués. » Ces hommes sanguinaires, dit Clusius dans une lettre à Craton (Epist. XXXVIÎl), n'ont été touchés ni par l'autorité d'un vieillard de 70 ans, ni par les services rendus au pays, ni par pitié pour la femme et les enfants : une chose me console, c'est qu'il est mort dans la constance de sa foi et pour l'Evangile du fils de Dieu. » Il souffrait alors des blessures dont il avait été atteint en Espagne ; quand les malheurs publics et ses douleurs lui lais- saient un peu de liberté d'esprit, il s'occupait à traduire en latin des ouvrages qu'il avait rapportés d'Espagne et du Por- tugal et à rédiger ses propres observations. Il avait trouvé à Lisbonne un livre précieux publié en 1S63, à Goa, dans les colonies portugaises, par Garcia del Iluerlo sous le titre de Coloquios dos simples. Ce docteur del Huerto (du Jardin) était un médecin portugais qui, parti pour les Indes avec le vice-roi de Goa, pratiqua la médecine pendant 50 ans et créa à Bombay un jardin botanique, dans lequel il avait rassemblé toutes les plantes employées dans la médecine, les arts et les métiers. Bien que cet ouvrage eût été écrit en latin, l'auteur l'avait fait paraître en portugais. Clusius le rendit à la langue scientifique en l'abrégeant et en le coordonnant. Il remit son manuscrit à Plantin au commencement de lo66, mais diverses circonstances en retardèrent la publication jusqu'au mois d'avril 15(37. Il ])arut sous lé titre de Aromatum et sim- plicium aliquol MedicameiUorum apud lodos nascentium Historia. Anvers, 1^)67, in 8" m", 250 pages. L'épi Irc dédica- — 17 — toire, (lati'-e de Bruges le 13 déccnibic loOG, est adressée par Clusius à son jeune compagnon de voyage Jacques Fugger. On trouve dans cet ouvrage les premiers renseignements sur l'Aloës, l'Assa-fœlida, le Benzoiii, la Laque, le Camphre, le Bétel, le Macis, la Muscade, le Girolle, la Cannelle, la iMannc, le Poivre, la Noix de coco, la Noix des Maldives, les Myrobolans, la Rhubarbe, le Gayac, etc. Clusius a enrichi sa traduction de notes et de figiu-es encore inédites ou mieux faites que celles qui avaient déjà paru, par exemple du Cannellicr, du Girollier, du Poivrier, des noix d'Anacarde et d'Acajou, etc. Dans le titre II, il est question du Nijcianthes arhor tristis. du Man- guier, du Bananier, etc. Ce petit livre, fort intéressant d'ail- leurs, eut beaucoup de vogue et doiuia au nom de Clusius un surcroît de considération et de popularité : il fut réimprimé quatre fois. En 1568. G. Pison fil paraître quelques notes critiques et complémentaires écrites à Java par le docteur Jacques de Bout (Jacobus Bontius) sur plusieurs chapitres de Garcia ab Orto. Dans la même année, le libraire Michel Vascosan, à Paris, publia la belle édition de la fie dos hommes illustres grecs et romains de Jacques Amyot. On y trouve les vies d'Annihal et de Scipion l'Africain traduites du latin de Donat Acciajoli en français par Charles de l'Escluse. On a fait observer que notre auteur n'excelle pas dans ses discours français comme dans ses écrits latins. Clusius avait pu connaître Amyot, pen- dant son séjour à Paris, chez le cardinal de Tournon. Vers le même temps, Clusius a dressé, pour le célèbre géographe Abraham Orteil {Ortdius) une Table chronogra- phique de la Gaule narbonnaise qui fait partie du Tlieatrum 2 — 18 — Orbis Icrrarnin publié en 1570. Il avait promis d'insérer aussi dans cet allas le Tabula chrunographica Hispaniae, antiquis et rcceiilihus locoruin nominibus inscripHs. Dès l'année 15lJ7, Clusiuss'oecupaitàBrugcs(EpisT.XXXIX) de rédiger ses observations sur les plantes rares de l'Espagne : tout en les décrivant, il faisait déjà préparer les planches de son ouvrage par un excellent dessinateur qu'il avait rencontré à Malines, auprès de Dodonée. A la fin de cette année loG7. il vint habiter Malines où il demeura jusqu'en 1571. Le malheur accablait son courage : sa patrie désolée était réduite à l'état le plus misérable ^ le duc d'Albe faisait con- struire la citadelle d'Anvers. Il cherche dans la science l'oubli des horreurs dont il est le témoin, mais sans y parvenir: l'idée de s'expatrier germe déjà dans son esprit ; lui-même est bientôt atteint : son vieux père, presque octogénaire, est dépouillé de son patrimoine pour avoir assisté à des réunions suspectes. Peu après son retour d'Espagne, il en avait reçu par donation, un bien qui d'ailleurs devait lui venir par héritage et dont le revenu devait contribuer à le faire vivre honnêtement. Mais en présence de l'infortune de son père, il n'hésite pas à se dépouiller de tout ce qu'il possède et de lui restituer les biens qu'il en avait reçus (Epist. XVIII). Dans cette piteuse occu- rence, il s'adressa à son ancien élève Thomas Rédiger qui réunissait les rares mérites d'être riche, instruit et généreux et qui habitait alors Anvers. Rédiger lui vint en aide. On peut croire que Dodonée remplit aussi les devoirs de l'amitié. En effet, il semble résulter d'un mot qui se trouve dans une de ses lettres (Epist. XXIII; .3 déc. loG9) que Clusius habitait chez Dodonée : << Dodonée avance, écrit-il, peu à peu dans ce qui — H) — lui reste à écrire de son Herbarius et il fait représenter, dans ses gravures sur bois, tantôt l'une, tantôt l'autre des plantes de NOTRE jardin. » Quant à lui, il s'appliquait à son Histoire des plantes d'Espagne; mais il a des moments de profond découra- gement « et pœnitet saiie me, quidqtiam tentasse in eo studio posl tam daros scriptores .- nam quid ego fructus ex meis ineptiis referre possum, nisi ut me ridendum omnibus doctis praebeam ! » (/. c). Par une singulière co'i'neidence, l'époque la plus tumul- tueuse de notre histoire moderne, le milieu du XVI" siècle, est aussi la plus renommée dans l'histoire de l'horticulture. Les jardins de certains amateurs de Bruxelles^ d'Anvers, de Bruges, de Malines, de Liège, entretenus avec un soin minu- tieux, renfermaient beaucoup de plantes rares : il est vrai que si la postérité en a eu connaissance, c'est que d'éminents bota- nistes ont consigné ces faits dans leurs œuvres immortelles (Voy. le Discours de Van Hulthem et la BeUj. hort. 18o3 et 1866). Clusius, pendant qu'il habitait Bruges et Malines. porta le plus vif intérêt aux plantes susceptibles d'orner les jardins : il ne négligea pas une occasion de se procurer des graines ou des bulbes. Il invite son jeune pupille Th. Rédiger, de passage à Padoue,, à demander au directeur du jardin botanique^ Guillan- dinus Borussus, quelques graines de plantes rares (Epist. XII) : il profite du séjour de son ami, le docteur Jean Craton, à Vienne, où se trouvait Auger de Busbeeq, pour demander des bulbes de Tulipe et de Ihjacinthus Muscari L. (Dipcadi) (Epist. XXXI). Son nom est particulièrement lié à l'introduc- tion d'un grand nombre de jilantes bulbeuses, d'Iris^ de la — 20 — Jonquille {Narcissus Joiuimlla) qu'il avait remarquée dans les prairies de Tolède, de Séville et de Cadix, du Narcisse tardif (iV. serotinus) et du Narcisse à bouquet (iV. Tazelhi) qu'il trouva à Gibraltar et en Portugal. En 1571, il alla de nouveau à Paris et de là à Londres, en s'embarquant à Dieppe (s/c, voy. Paquot). Il entretenait d'activés relations avec plusieurs botanistes anglais, notamment avec le docteur Thomas Penny (Penna) qui n'a rien publié, mais qui passe pour avoir eu de grandes connaissances en botanique; il fournit à Clusius quantité de notes et de dessins. On ne peut douter, dit Pultcney (p. 88) que Penny et de l'Esclusc se soient personnellement connus. Le pharmacien Jacques Garet. de Londres, grand amateur de Tulipes et de curiosités exotiques qui traduisit en anglais l'ouvrage espagnol d'Acosta sur les aromates des Indes, communiquait régulièrement à Clusius tout ce qu'il recevait de nouveau ou d'intéressant. On peut supposer que Clusius alla passer quelque temps chez ses amis et visiter leurs collections de plantes vivantes et de produits exotiques. Il lit sans doute la connaissance de Henri Lyte qui entreprit une traduction anglaise du Kyuydthoeck de Dodoncc sur ïHisfoire des plantes de Clusius et qui fut imprimée à Anvers en 1.578 avec les planches. Lui-même rapporta de ce voyage, en 1572, un petit livre espagnol, par le docteur D. N. Monardes, sur les médicaments du Nouveau Monde. II repassa par Paris (Jean Meurs) où il se trouvait probablement quand la soldatesque de Ferdinand de Tolède, d'exécrable mémoire, pilla la ville de Malines. Sur ces entrefaites, au commencement de 1573, son vieux père vint à mourir, près d'Armentières, dans son pays natal, — 21 — l'Artois (Epist. XLII). Le titre de seigneur de Walènes lui appartenait en vertu de son droit d'aînesse, mais il l'abandonna à son frère cadet. Désormais rien ne le retint dans les Pays- Bas : il était considéré sans doute pour son honnêteté et pour sa science, mais il se trouvait sans famille, sans ressources et sans emploi. J. Craton de Kraftheini semble avoir été le bon génie de Clusius, non-seulement pendant sa vie, mais encore devant la postérité par la conservation des lettres qui l'on fait connaître jusque dans l'intimité. Craton qui avait déjà mis Clusius en rapport avec la famille Rédiger de Brcslau et avec le comte Fugger, de Wurzbourg, semble aussi avoir fourni l'occasion de son départ pour Vienne. Médecin de l'Empereur, il jouissait, paraît-il, d'un grand crédit à la cour, et il en usait pour répandre des bienfaits sur les hommes de science. Le docteur Nicolas Biese qui avait été professeur à l'université de Louvain où il avait connu de l'Escluse, était depuis peu d'années à Vienne, également en qualité de médecin de l'empereur Maximilien IL On peut lui attribuer une part dans la faveur dont Clusius fut l'objet. Dans une lettre du 20 mai i375 (Epist. XLII), celui-ci prie Craton et Biesius de lui procurer un sauf conduit J'ai emprunté, dit Clusius dans sa préface, quelques dessins de mon ami Dodonée et je lui ai permis d'insérer tout ce qu'il a voulu des miens dans son Purgantium Historia. » Tandis que ce livre mémorable est, depuis trois siècles, un objet d'admiration pour le monde savant, peu de temps après lavoir publié, son malheureux auteur se débattait contre la misère. Les choses se passent souveni ainsi : la gloire omme de terre aurait été ra|)portée de Santa Fé,en Angleterre, l»ar John Hawkins, dès i5(».). (C. Spreiigel, Gartenzeitung, IS05, p. 5i6). Le botaniste J. Geiarde l'insérait dans son Catalogns, en \^96, sous le nom de Pnpi/s liispanicus, mais — il — dans son llerhall, public l'année suivante, il Ta décrite claire- ment sous le nom de Patatoes of Fircjuiia, liatlata Firyiniana sive Firginianorum et Pappus. Il parait en elîet que de l'Amérique du Sud, la i)omme de terre était déjà passée dans les possessions des colons de la Virginie d'où François Drake l'apporta en Angleterre, en 1586, après son second voyage. Le portrait de Gerarde le représente tenant en main un bouquet de fleurs et de fruits du Solcamm luberosum, rare alors, presque méconnu et qui devait, petit à petit, devenir la plante la plus populaire du monde. Les renseignements consignés par Clusius sur les origines de la pomme de terre sont exacts, mais il a eu le tort de vouloir retrouver en elle Y Arachnida de Théophraste qui paraît être la Trufl'e. L'Hislofia plaiitaruin fut imprimé à Anvers par J. Moretus, gendre de Plantin : il i)orle l'approbation d'Albert et d'Isabelle et il est précédé de pièces de vers dans le goût du jour, à la louange de l'auteur. Il est suivie après un court appendice, de quelques opuscules parmi lesquels le plus remarquable est un traité de Champignons, Fw/jgforMm in Pannoniis observatorum brevis Historia. Clusius l'avait composé sur des notes rédigées pendant son séjour chez le baron de Bathyan. Il avait récolté en Hongrie toutes les espèces de Champignons qu'il avait distinguées. Il s'était informé auprès des gens du pays de leur nature comestible ou vénéneuse et les avait fait peindre sous ses yeux par un artiste aux ordres du baron de Bathyan. On conserve à la bibliothèque de Leyde un manuscrit de Clusius, de Fungis (m.s's. Id, labulae pidae mss. VI. Fr. 12. A in folio) : il renferme 82 planches de Champignons communs, représentés légèrement à l'aquarelle, largement peints, de — 42 — grandeur nalurollc, mais sans détails. Clusius a inscrit de sa main l'indication du genre, le chiffre de l'espèce et l'indication de ses qualités vénéneuses^ pernicieuses ou édules. L'épître dédicatoire de son ouvrage imprimé est adressée à Jean Vincent Pinclli, le savant bibliophile, à la date du 26 mars 1598. Il est intéressant, parce qu'il est, pensons-nous, le premier traité qui ait paru sur ce groupe difficile : quelques-unes des gravures avaient déjà servi pour les livres de De l'Obel, sans doute parce que l'éditeur en avait utilisé les bois. Viennent ensuite des lettres d'Honoré Belli, de Vicenze, médecin de la Canée, dans riie de Candie, sur la ffore de ce pays^ de Tobie Roels, médecin à Middelbourg^ sur le Manioc, l'Igname et quelques Palmiers, enfin la florule du Monte Baldo. dans le Lombard- Vénitien, par Jean Pona, pharmacien à Vérone et que l'auteur avait déjà fait im|)rimer en I5'9S. Ce volume porte en frontis- pice un portrait gravé par Van der Gbeyn, de Clusius à l'âge de 80 ans environ : il est surmonté d'un écusson. Le second volume parut en IG05 sous le titre de Exoticornm libri decem et est dédié aux Etats de Hollande et de la Westfrise. Tandis que le premier volume est une des bases de la flore d'Europe, celui-ci est plus important encore pour la Flore exotique. Il contient, avec la réimpression de tout ce que de l'Escluse avait publié sur ce sujet, six chapitres nouveaux qui lui appartiennent en propre. Il revint, à la fin de sa vie aux pro- duits de la flore exotique (jui avaient toujours eu beaucoup de charmes pour lui. Devenu vieux et impotent, il collectionnait tous les objets d'histoire naturelle que la marine hollandaise rap- portait des colonies. S'il a fait hommage de son travail auxEtats- (jénéraux de la République, c'était afin de leur faire remar- — 43 — quoi- combien il convieiidrail qu'ils ordonnassent aux médecins et aux pharmaciens attachés à la marine de rapporter des échantillons de la flore et de la faune de toutes les parties du globe où ils viendraient à voyager. Les quatre premiers chapitres concernent les végétaux : dans le premier, les fruits et les graines, dans le deuxième et le troisième les écorces, les sucs et les racines; dans le quatrième, on peut citer le Figuier des Pagodes, le Manglier, le Ceyba, le Muscadier, le Baobab, le Lotus, le Sablier des x\ntilles_, le Smilax, le Dorstenia et un Echinocactus qu'on est étonné de rencontrer en pareille compagnie. Dans le cinquième et le sixième livre, Clusius traite des animaux. Voici comment Cuvier s'exprime à ce sujet : « Il y donne des figures et des descriptions parfaite- ment exactes de plusieurs espèces provenant de dilTérents points du globe. On y voit pour la première fois la Rous- sette— , le manchot, le macareux, le guillemot, le calao. Il donne la figure du tatou à trois bandes, du boa constrictor. Il présente des descriptions et des figures nouvelles pour le temps, de lithophytes, de coraux, de madrépores, de gorgones, d'alcyons et d'épongés. On y remarque différents cétacés, comme le cachalot et le lamantin, la figure du poisson qui a été appelé chimère présente un aspect singulier, parce qu'elle a été faite d'après un individu sec, tout à fait déformé : les tétrodons, les diodons, le coffre ou ostracion s'y montrent aussi pour la première fois, n Viennent ensuite des éditions nouvelles et plus correctes de G. ab Orto, de Chr. Acosta et de N. Monardes, et quelques traductions nouvelles d'après ces derniers auteurs : de lapide Bezoar et Scorzonera herha : Dialogus de ferro ; de Nice et ejus efficia : de Rosa et — 44 — partlbus ejus ; de Cilris, Aurantiis «c Limoniis • tout cela est suivi d'un importtuit appendice à l'Uislorid Rariorum. plan- iarum concernant surtout des plantes bulbeuses, VAnacjallis Monelli L. cl le Clalhrus riiber L. :, enfin les traductions d'après P. Belon terminent le volume. Ces deux in-folio, le Rariorum plantarmn Hislon'a et VExolicorum lihri deccm contiennent les œuvres complètes de Clusius en botanique et en histoire naturelle, et c'est à eux que les savants modernes ont le plus souvent recours. Ils sont par- fois réunis en un seul ouvrage, sous un titre commun et sous la date de 1 601 . Il existe une traduction française des Exotico- rum de Clusius, par Antoine Colin, imprimée à Leyde, en 1619, in-8°, sous le titre de : Des drogues, épiceries et de certains medicamens simples qui naissent aux Indes et en Amérique par Garde du Jardin, C. de la Coste et J\. Monard, avec adnotations et augmentations. Nous ne la connaissons pas. Il a paru en 1618, à Leyde, chez Fr. Van Ravelingen, et en 164i, à Anvers, chez Balth. Moretus, une grande édition in-folio, de 1500 pages environ, formée par la réunion des œuvres de Dodonée et de de l'EscIuse : c'est une fort belle compilation dont il existe quelques exemplaires avec les figures coloriées. De l'Escluse recevait de tous côtés des communications de plantes ou de renseignements botaniques et il a ])ris soin de consigner avec la plus scrupuleuse exactitude les noms de ses eorr(;spondants. A ce point de vue, ses ouvrages rellètent de la manière la plus heureuse, l'état de la botanique dans les Pays- Bas où la floricullure était alors très-prospère. Il cile souvent — 45 - à Bruxelles, le jardin de Jean Boisot, de Malines, qu'il dit être très-expert et fort zélé en botanique {Rar. pi. hist. p. SO) et celui de Jean de Brancion qu'il appelle son meilleur ami et qu'il aimait eomme un frère (/. c. p. 179). Ses livres fourmillent de citations de ce genre qui ont été en partie relevées par Van Hulthem et par Charles Morren : il serait intéressant de poursuivre ce genre de recherches. Jacques Plateau, de Tournay, lui envoya les figures des plantes qui sont indigènes au Tournaisis ou qu'on y cultive dans les jardins. Jean de Monnel, seigneur de Bouverix, et médecin à Tournay lui fit connaître un Anmjallis que Linné lui a dédié sous le nom A\t. MonneUi. Jean Dortmann, pharmacien à Groningue, découvrit dans les marais de la Drcnthe, le Lobelia Dorlmanna qui fut appelé d'abord Gladiolm lacuslris Dortmanni et il signala également le TrifMum fraf/iferum. Les relations de Clusius s'étendaient sur l'Europe entière et Ion a eu raison de dire qu'il était devenu le centre de la bota- nique : aux collaborateurs que nous avons déjà nommés, on peut ajouter Grégoire de Reggio, capucin, qui lui fit part des plantes rares des Alpes du Tyrol. De l'EscIuse mourut à Leyde^ après seize années de professo- rat, le i avril 1601), dans sa 84« année. Son éloge funèbre fut prononcé par le professeur Everard Vorst. Le sénat académique ordonna que le portrait de l'illustre botaniste figurerait dans la salle de ses réunions. Une inscription laudativc, gravée sur cuivre, fut placée dans l'église Notre-Dame oii il fut inhumé et elle y subsista jusque vers 1820, quand ce temple fut abattu. Le professeur Tenwater eut soin à cette époque de la faire transporter dans l'église de Saint-Pierre qui sert aux cérémonies — 4() — académiques : on la voit encore conlre le premier pilier de droite en entrant. L'épitaphe est ainsi conçue : BONAE M'EMORIAE CAROLI CLUSII Atrebatis Pos. QUI OB NOMINIS CELEBRITATEM Probitate, ERODITIONE, TuM rei in primis Herbariak Illustratione partam, Inter Aulae Caes. familiares allectus, et post varias peregr1nati0nes A NOB. DEMDM ET AmPLISS. DD. CuR. ET COKSS. IN HANC UrBEM CONDECORAND^ AcADEMI^ EVOCATUS, ET STIPENDIO PCBLICO PER ANN. XVI. HONORATUS, LXXXIV. ^T. SU^ ANNCM INGRESSCS, Obiit cœLEBS. IV April m. D. C. IX. Deux ans après sa mort, les gendres et successeurs de Plantin, Fr. Rapliclengius et Jean Moretus, firent paraître^ ainsi qu'ils l'avaient promis à Clusius, ses œuvres posthumes : Ciirae pos- teriores, à Lcyde, dans le format in-4» et à Anvers, dans le format in-folio. Nous avons sous les yeux la première de ces deux éditions, en loi pages : elle est précédée d'une dédicace à Matthieu Caccini, nohle florentin, qui avait communiqué des plantes et des renseignements à Clusius et qui lui avait encore écrit huit jours avant sa mort. Les éditeurs informent, dans un avis au lecteur, que l'ouvrage ne se compose pas — 47 — seulement de notes à ajouter aux œuvres de Clusius, mais qu'il comporte aussi des descriptions inédites de plantes nou- velles ou peu connues : on remarque parmi les gravures celles des Cassine Capensis L., Nijctanthes Sambac L., Jpomaea Qiiamodit L., Saxifnuja Hirculus L., Primula minhna, Statice sinuata, Trifulimii fragiferum, Lohelia Dortmanna, Carica Papmja, Sckinus Midli, Capsicum baccatum. On trouve ordinairement à la fin de cet opuscule, 1 éloge funèbre prononcé aux funérailles de Clusius par le professeur Everard Vorst, son épitaphe, un extrait des Icônes et f^ilae Firorum illustrium, doclrina et eruditione praeslantium de J. N. Bois- sard qui donne une biographie de Clusius jusqu'en d593, enfin toutes sortes de pièces de vers à la louange de l'illustre défunt. Joachim Moersius inséra, dans son Muséum, &n 1619, un tableau chronographique de la Gaule Belgique qui avait été composé par Clusius. Il parut séparément sous le titre de Car. Clusii, GalUue Behjkae Chronocjraphica Descriptio postliuma;exMusœo Joachimi Moersii. Lugd.-Bat., Jacobiis Mardis, 1619. Jean Meurs cite de lui um Historia Ameri- cana et Paquot, un Traité des liqueurs, mais ces citations, fort réservées d'ailleurs, sont sans doute apocryphes. On possède un certain nombre de lettres de Clusius : on en trouve une adressée à Juste-Lipse, dans la Centuria I. Hliscel- lanea de ce savant, ep. 49 et une autre dans le SijUoges epistolarum de P. Burmann, Leyde^ 1727, tome I, p. 311. » Celle-ci est datée de Vienne, le 22 mars 1587, et contient quelques particularités sur la vie de Clusius et quelques remarques sur l'inscription du iMarbre d'Ancyre, que J. Lipse a publiées depuis avec les mêmes remarques ilans son « Aucta- — AS — rluin Insoiplioniun veterutn, p. 19. » Un grand nombre de lettres de Clusius, adressées au docteur Craton de Kraftheim et à Thomas Rédiger, sont conservées à Breslau, dans la bibliothè- que Elisabelhienne. Elles furent éditées en 1850, à Leipzig, par L. Chr. Trcviranus; elles tirent leur intérêt de leur intimité même, en ce qu'elles fournissent de précieux renseignements sur la vie de Clusius et parce qu'elles fourmillent de détails curieux sur les troubles qui agitèrent Paris et les Pays-Bas, de loOl à lo8i. Nous n'avons pas sous les yeux les Epislolae ineditae de Treviranus; mais les mêmes lettres furent éditées, en 18i7, par le chanoine de Ram, dans les publications de la Commission royale d'histoire (Annexe aux Bulletins). Clusius^ dont l'autorité scientifique fut appréciée par ses contemporains, entretenait des relations fort actives et très- étendues : « f^ix dies praeleribat, écrit Vorslius, quo non aul ipse literas darel, aul ab aliis acciperet. » On conserve à l'université de Leyde toutes les lettres qui lui furent adres- sées, soigneusement mises en ordre et réunies en huit fardes, sous le titre de Illuslrium et erudilorum virormn et feminarum epislolae ad Catolum Clusium. W. H. de Vriese a public en 1843 dos renseignements trop sommaires sur cette intéressante collection : les lettres sont écrites par des Néerlandais, des Belges, des Allemands, des Français, des Anglais, des Italiens, etc. ; elles émanent de personnes instruites, la plupart botanistes, savants ou amateurs de plantes ; quelques-unes sont écrites par des femmes éminen- les ; elles traitent, en général, de plantes, parfois d'affaires de famille quand elles viennent de proches parents; d'autres ont Irait aux événements politiques et aux guerres du temps; la — 49 — plupart sont en latin et bien lisibles, mais il en est aussi dans le nombre qui sont d'une écriture didieile. par exemple, celle de Dodonée. Presque toutes portent en marge, de la main de Clusius, le nom du signataire, le lieu d'origine, la date de réeeption et celle de la réponse : on voit par ces détails combien notre savant avait d'ordre et d'exactitude. De Vriese a signalé les lettres suivantes qu'il a particulièrement remarquées: 1" Après la lettre de Phil. Marnix de Si^-Aldegonde, datée de son château de Soeburg, dans l'ile de Walcberen, 1.^90, et concernant la nomination de Clusius à l'université de Paris, il s'en trouve d'autres de la même main qui ont pour sujet des plantes et les événements du temps, comme la prise de Zutplien^ de Devenster et le siège que Marnix projetait de Nimègue. — 2" Ulisse Aldrovandus, sur des publications de botanique, l'échange et l'envoi d'animaux, etc. — 3» Chaules d'Arenberg. — i" HoNORius Belles de Viccnze, médecin à Cydon, sur la flore de l'ile de Candie : ces lettres ont été publiées par Clusius. — 5" Jean Boisot (1397). — 6" Louise BoisoT, Bruxelles 1584. — 7" Marie de Brimen, princesse de Chimay et duchesse d'Aerschot (1599). — 8» Louise de Coligny, princesse d'Orange (La Haye 1603). — 9" Jacob Clusius, neveu du botaniste {neef). — 10° Fabius Columna (Rome 1606). — 11" Jean Conrad, évèque d'Eystadl (1607) et grand amateur de botanique. — 12" Mad. Geneviève Le Conte, veuve de Bernard de l'Eseluse, sur des questions de famille. — 13° Rembert Dodonée (1603). — l^» Jean Dousa (Vander Does), fds du célèbre libérateur de Leyde, curateur de l'uni- versité et lui-même bibliothécaire de ce corps savant : la lettre de 1591 est remplie de témoignages de cordiale sympathie i — 50 — pour Clusius. — 13" Bernaud de l'Escluse (1603). — 16" Sabine d'Egmont, comtesse de Solms. — 17° Guillaume, LANDGRAVE DE Hesse (Cassel, 1591). — 18" Conillemette {sic) DE HoRESTEN, flamc de Brcderode. — 19° Ferr. Imperatus (Naples 1593). — 20° Joachim Jungerman (Padoue 1591). — 21" Locis Jungerman (Leipzig 1603). — 22° Jean de Maes, neveu de Clusius (1601) sur des questions botaniques et quelques affaires familières. — 23° Jean Metellus (1571), principalement sur les événements politiques. — 24" Jean DE Merodk (Liège 1596), alors Grand Mayeur de cette ville. — 25<= Abraham Orteliis (1569). — 26" Mathias de l'Obel (1602). — 27" P. Paauw, sur l'arrivée de Clusius à Leyde (Leyde 1593). — 28" Renealmos (1601). — 29" Leonh. Rauwolf (1584). — 30" J. Vivianus (Aix-la-Chapelle, 1593) : il ressort de cette lettre que Clusius doit avoir été sur le point de quitter Leyde. La collection contient une seule lettre de Clusius lui-même, écrite à Vienne le 10 décembre 1587 et adressée au baron Balthazar de Ba- thyan : elle traite d'affaires politiques. La publication de cette précieuse correspondance serait utile sous maints rapports et elle intéresserait tant notre pays qu'elle pourrait se faire dans le Bulletin de la Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique. Nous possédons une lettre inédite de Clusius, écrite à Leyde le 18 mai 1600 et adressée au docteur Bernardus Paludanus, médecin principal de la ville de Enkhuysen, dans la Hollande septentrionale. Ce B. Paludanus, né en Frise, avait longtemps vécu en Syrie et en Egypte. Nous croyons pouvoir enricbir cette notice du texte de ce précieux autographe. — m — HoegegeleerdenEersamenende Wyse HeereDoctor Bernardus Paludanus der Voornem Médecin dcr stadt Enchmjsen, tôt Enchuysen. Met eene gedeckt niandeke. Quam ad me VIII Maij dabas, doctissime atque ornatissime D. Paludane, ea niihi biduo post est reddita ciim illa quœ ad illtnam Duecm Arschotan- sem erat scripta, quam postridie curabam : Rcsponsiim ad illam rem bac accipias. Quando vcro ipsa Ilollandiam sit rcIicUira, mibi inccrtum : per suiim aiitcm secrctai'ium mibi significari jussit, brevi se hue venturam. Ex ea tum intelligemus tempusejiis abitiis. Hodie exemi ex majoris borti reliqiiiis ea qu.f tibi non ingrata futiira arbitrer. Iridem qua; cognomcn meiim fort, nullam babeo, binas ejus plantas qnas diimiaxat babebam. III"" Dnx abstniit cnm selectissimis plantis qiias ipsa in Leydano horto alebat. Facile illam ex Amstelredamo, aut viciniorc aliqui loco adquires, niilUim etenim hortum esse arbitror in tota bae Provincia qui eam non alat. Cupivissem ut tu prœsens, quœ tibi placèrent, curasses eximi : et eadem opéra illmam Ducem convenisses, plusque ab illa prœsens obtinere potuisses, quàm per epistolam, sat scio. adjiciam indicem earum plantarum qu;e in sporta contincbuntur. Bene vale cum Linscotio cui salutem inscribo. Lcyda XVIII Maij MDC. Tibi amiciss. Carolus Cldsius. Traduction. « La lettre que tu m'écrivais le 8 mai, savant et honoré docteur Paludanus m'a été remise deux jours après, avec celle qui était destinée à l'illustrissime duchesse d'Aersehot et que j'ai transmise le lendemain. Tu en recevras une réponse en même temps que celle-ci. Je ne sais pas quand elle quittera la Hollande, mais elle m'a fait dire par son secrétaire qu'elle viendrait bientôt ici : nous saurons alors ])ar elle-même — 32 — l'époque (le son départ. Aujourd'hui j'ai pris, dans les doubles du grand jardin, des plantes qui, j'espère, ne te seront pas désagréables. Quant à l'Iris qui porte mon nom, je n'en ai plus. Les deux seuls pieds de cette plante que j'avais, l'illustrissime duchesse les a emportés avec les plantes les plus choisies qu'elle même cultivait dans le jardin de Leyde. Tu pourras facilement t'en procurer d'Amsterdam ou d'un endroit plus voisin, car je ne pense pas qu'il y ait un seul jardin dans toute cette province où l'on ne la cultive. J'aurais voulu que tu eusses été présent toi-même pour faire arracher les plantes qui t'auraient plu et en même temps tu aurais vu la duchesse et tu aurais plus obtenu d'elle par ta présence que par une lettre, je le sais. J'ajouterai une liste de plantes qui seront contenues dans une manne. Porte-toi bien, ainsi que Linscot auquel je fais mes compliments. « Leyde, 18 Mai 1600. Ton irès-dévoué. Charles Clusius. » L'Iris dont il est question dans cette lettre est probablement une variété horticole : peut-être s'agit-ii de l'Iris de Suze que de l'Escluse avait introduit dans les Pays-Bas en 1373, mais il n'a sans doute rien de commun avec l'Iris Ciusiana de Tausch. De l'Escluse demeura célibataire : on dil qu'il était d'une constitution délicate et d'humeur un pou mélancolique ; il fut victime de plusieurs accidents graves : à la fin de sa vie, il devait se soutenir sur des béquilles. Il mourut d'une hernie étranglée. Sa vie fut malheureuse : sans famille, sans foyer, dépouillé de son patrimoine^ victime de ses convictions reli- gieuses; pour vivre, ou plutôt pour pouvoir travailler, on le — 55 — voit successivement s'attacher à quelque grande famille en qualité de précepteur, écrire et traduire pour Rondelet, pour Dodonée et surtout pour son ami Plantin, enfin accepter un emploi précaire à la cour de Vienne. On a eu tort de croire qu'il fut un homme heureux et le favori des grands, parce qu'on s'est laissé séduire par les phrases pompeuses d'un éloge académique. Ses lettres intimes ont dévoilé ses angoisses. Mais la science lui donna à la fin de sa vie ce que la fortune lui avait refusé : l'université de Leyde lui offrit un rang et une retraite dignes de son génie ; elle l'accueillit dans la grande famille universitaire ; elle a pieusement conservé ses cendres et gardé sa mémoire. Aujourd'hui la gloire de Clusius brille encore sur cet asile tutélaire. On peut croire que ses dernières années furent heureuses. Il fut toujours indifférent à la fortune ; il préféra la qualité de savant au titre nobiliaire ; il avait la sérénité dame, la candeur du cœur, une infatigable activité intellectuelle : Temporis tam diligens dispensator^ lit minquam deprehensus sî7, extremd etiam illa aetale, qiiin aut legeret aliquid aut commentantur (Vorst. Or. fan.). En un mot, s'écriait Vorstius, il y a deux siècles et demi^, pour résumer toutes ses formules laudatives^ c'était un homme de la vieille souche : etj ut verbo dicam, vir prisci morts et aevi ! Ses connaissances étaient fort étendues : outre le latin et le grec, il connaissait le français, le flamand, l'allemand, l'espagnol et il avait étudié la philosophie et la jurisprudence avant de l'italien; s'adonner à la botanique ; il était très-versé dans l'histoire et la géographie; il s'occupait volontiers de zoologie, de minéralogie, se plaisait dans la numismatique et dans l'epigraphie. Il passait l'été à voyager ou à herboriser, et l'hiver, il rédigeait ses publi- — 34 — cations; il dessinait lui-même ses plantes à la plume avec une certaine habileté. Il était doué de la mémoire la plus heureuse et il conserva jusqu'à la fin de ses jours une vue perçante. La vie du savant fut âpre, mais par une juste compensation du sort elle fut assez longue pour lui permettre de terminer son ouvrage et de jouir de la haute réputation dont son nom fut entouré. Jean Conrad, évèque d'Eystadt, le proclame le prince des botanistes de son siècle : Te, quem in contexanda rariorum planlarum historia hoc nostro semlo facile principem, agnosco (Corr. de Leyde). Mathias de l'Obel le nomme le premier de tous les écrivains dans la science des plantes. Heinsius le place avec Scaliger, au rang des plus érudits de leur temps. La postérité a ratifié le jugement de ses contemporains: « Carolo Clusio liaud alitis in disciplina lierbaria clarior, quis vero hominem dederil virtute snperiorem ? » écrit Boerhave en 1729 {Scrmoacad. habit, p. 16). Linné le place parmi les descripteurs et les ichniographes les plus utiles. R. Pulteney (Hist. bot. angl. I, p. 119) dit qu'il a enrichi la botanique plus que tous ses contemporains réunis. C. Sprengel tient l'œuvre de Clusius pour un monument éternel de génie et de science dont ne peuvent se priver ni l'élève^ ni le maître en botanique {Hist. rei herb. Amst. 1807, t. 1 , p. 407-9). Cuvier l'appelle l'homme le plus savant de son siècle. Plus récemment, MM. Planchon le reconnaissent pour le prince des naturalistes descripteurs du XVI« siècle et le plus actif des explorateurs de la flore spontanée de l'Europe. M. A. Neilreich déclare qu'il est le fondateur de la botanique en Autriche. L'œuvre propre de Clusius appartient au dernier quart du seizième siècle (1370-1601). Il débute en botanique par une traduction de Dodonée et à ce titre on peut le considérer comme un disciple du célèbre botaniste malinois. Abstraction faite des traductions de Garciasab Orto, de Monardes. d'Acosta et de Belon, la gloire de Clusius émane de quatre ouvrages qui ne sont pas bien volumineux : la flore d'Espagne, celle d'Autriche, l'Histoire des plantes rares et ses recherches sur les produits e\oti(iues. iMais ce sont des leuvres primogénitales, fondées sur l'examen direct de la nature : l'observation est inscrite à la première page du premier livre de Clusius (Intro- duction de la flore d'Espagne) et il ne se départit jamais de cette loi. La période des commentateurs de l'antiquité, floris- sante dans la première moitié du seizième siècle, commençait à décliner, après avoir solidement préparé le développement que devait prendre la botanique, grâce à l'invention de l'imprimerie, à l'essor de la navigation et à la découverte de l'Amérique. En ce temps-là on se préoccupait surtout de chercher dans les plantes quelque auxiliaire pour l'art de guérir. Clusius n'étant pas médecin n'éprouva pas cette préoccu- pation et, sans négliger ni l'érudition, ni la thérapeutique, il fut l'un des premiers à étudier les plantes pour elles-mêmes ; il les décrivit avec exactitude, comme il les voyait et en consignant tout ce qu'il avait observé ou appris à leur sujet. Cuvier évalue à plus de six cents le nombre de celles dont il enrichit la botani- que. Il considéra avec une égale attention les plantes spontanées d'Europe et celles qui arrivaient d'Orient ou d'Amérique et qui commençaient à être introduites dans les jardins; il se plut beaucoup à étudier les plantes cultivées. Olivier de Serres le salue du nom de « père des fleurs. » — m; — Mais s'il est un des fondateurs de la botanique descriptive, il n'eut pas au même degré l'esprit de synthèse : il réunit assez bien les espèces dun même genre, mais il ne songea pas à établir une classification entre eux. ni à étudier à ce point de vue les organes des plantes. Il faut recourir à lui pour l'histoire individuelle des plantes, pour la découverte et les origines d'un nombre plus grand qu'on ne le croit, de végétaux encore aujourd'hui rares ou intéressants, souvent peu connus. « A côté de ce qui manque à cette œuvre, on lui trouve d'excellentes figures, des descriptions bien faites, des détails historiques des plus complets, une perquisition exacte des lieux d'origine, les dates d'introduction, les noms et qualités des premiers cultiva- teurs et beaucoup de faits sur les usages et les qualités des objets. » (Ch. Morren). « La Belgique est bien fondée à réclamer Clusius parmi ses hommes illustres : quand il vint au monde, Arras appartenait aux Pays-Bas; il fit ses études à Gand et à Louvain; il a imprimé tous ses ouvrages à Anvers; ses amis étaient belges ; quand il allait chez lui, selon ses propres expressions, il se rendait à Anvers, à Louvain, à Bruges ou à Malines. Enfin, il mourut professeur à Leyde, comme membre de la grande famille belge qui a fourni tant de célébrités aux provinces bataves dans les premières années de la république. > On possède deux portraits de de l'Eselusc. Le plus répandu figure en tète de ses œuvres : il est gravé par Van den Gheyn et il le représente à làge de 7o ans, le visage ravagé par le temps, l'étude et les souffrances, avec une fort laide mine, au jugement de Paquot. Ce portrait est souvent copié, par exemple dans Meurs et dans Foppens. L'autre portrait est très- — 57 — rare : il représente Cliisius à l'âge de 30 à 40 ans, avec un visage plein de distinction : il a été fait d'après un tableau original en possession de M. Rota qui l'a laissé copier par M. Ambroise Tardieu, de Paris, afin de le faire figurer dans la collection des savants dont il est parlé dans le dictionnaire des sciences naturelles. Un double portrait d'après ces deux modèles, avec ses armoiries, a été publié par Cb. Morren en tête du troisième volume de la Belgique horticole. Le nom de Clusius est immortel dans la botanique : il a été attaché, dès 1703, par Plumier à un genre de plantes d'Amé- rique que Lindley, en 1830, a élevé au rang de famille. Un grand nombre d'espèces lui ont été dédiées. Voici celles dont nous avons pu recueillir le nom : Jllium Clnsianmn L., Astrocarpus Cltisii Gay, Cistus Clusii L., CrocKS Cliisianus Gay, Iris Clusiaita ïausch., lUicroloncliiis Clusii Spach, Nmxissus Clusii Dunal, Orobus Clusii Spr., Potentilla Clusiana L., Pyrethrum Clusii Tausch., Reseda Chisii Spr., Salvia Clusii Jacq., Scilla Clusiana Endl.. Scilla Clusii Pari., Sedum Clusianum Guss., Feronica Clusii Schott. Ed. Morren. Sources : J. J. Boissard, Icônes et vitae Virorum illustrium doctrina et eruditione praesluntium, 2° vol. 1597 {Ciirae posteriores, in calcem). — Evr. Vorstii. Oratio fun. in obitiim V. IV. et Cl. Car. Clusii Atreh.; Lugd.-Bat. 1609, in 8°. Accesserunt variorum (Anlwerpiae) in off. Plantiniana Raphelengi, IGll, 4. 39 p. — ih. ICll, folio, 24 p. A la fin des Curae posteriores ; dans les Memoriae Medicorum d'IIcnning — 58 — Witten, décade 1 pt dans la Biblioth. scriplorum iiiedic. de Mau- guet II, p. 84-7. — J. Meursius Atheiiœ Batavœ, 1C25, p. I8C. — Fr. Sweerliiis, Athenae heUficae, 1G28. — Valcrc André. BihUotheca hcUjica, IC4Ô, p. 118. — Mcleh. Adami VUae Germ. medicor., éd. Francf. 170G, in-f°, p. 182. — P. Burmann, Si/lloges Epistolariim a viris illuslribus scriptarum toini quimjue, Lcyde 1727, 3 vol. in-4". — Nicéron, Mémoires, 1734, t. XXX, p. 38. — J. F. Foppens, BihUotheca belgica, t. 1, [>. 130, 1739. — Seguier, Bibl. bol. 17iO. — Paquot, Mémoires pour servir d l'histoire des Pmjs-Bas, t. 3, p. 548, 1770. — Alb. von Ha lier. Bibl. bot. 1771, t. 1, p. 348. — Eloy, Dict. hist. de la médecine, 1778, 1, p. 664. — C. Sprengcl, Ilistoria rei herhariae, 1807, t. 1, p. 407. — R. Pulteney, Esquisses historiq. 1809. -;- Ch. Van llulllieni. Discours sur l'état de l'agriculture et de la botanique dans les Paijs-Bas, 1817, p. 19 — Freyh. von Jacquin, Der Universitats Garlen in Wien, ^'ielllle, 1823, in-8''. — Curoli Clusii Atrebatis et Cour. Gesnerii Tigurini Epistohv inedilae. Ex archeljjpis edidit, adnoln- tiunculas adspersit, nec non praefatus est Lud. Christ. Treviranus, Lipsiae, 1830, in-8''. — G. Cuvier, Histoire des Sciencrs natu- relles, 1831, t. 2, p. 132, 183. — Ch. Mon-en; Histoire des Tulipes, Jacinthes, etc. 1842. — W. II. De Vriese, Over eene verzameling eigen- handige brieven aan Car. Clusius roorhanden op de Bihliotheek der Leidsche Hoogeschool {Tijdschrift voor /Vaf . Gesch. en. Phtjsiol. X''" deel), 1843, in-8", 14 p. — Ch. Morren, Notice sur Ch. de l'Escluse, dans les Belges illustres, 1843, t. 3, p. 66. — P. F. X. de Ram, Caroli Clusii Atreb. epistolae ad Thomani Redigerum et Joannem Cratonem, in Bull, de la Commission roy. d'histoire, t. XII, 1847. — G. A. Pritzcl, Thésaurus literaturae botanicae, éd. 1, 1831, p. 64 et éd. 2, 1872, p. C4. — Cil. Jlorren, Prologue consacré à la mémoire de Ch. de l'Escluse, dans la Belgique horticole, t. 3, 1853, p. V-XIX. — L. C. Treviranus. Die amvendung des holzschnittes zur hildlichen darstellung vonpflanzen, 1853. — Xcilreich, Verp. d. zool. bot. Ges. in Wien, 1833, V, 24-27. — Ernest Meyer. Geschichte der Botanik, 1856, t. 4, p. 330. — B. Du Mor- tier, Discours sur les services rendus par les belges à la botanique, 1862. — 59 — — D' II. W. Reichardt. Die in den Werken v. Clusius enth. Nadir, ii. Gallen u. Pfîanzen auswàchse, Wien, in-S", 1864-66. — J. E. et G. Plan- chon, Rondelet et ses disciples. Discours et Appendice, Montpellier, 1866, broch. in-8°. — A. Neilreich, Aufzàhlnng der in Ungarn iind Stavonien bisker beobachteten Gefiisspflanzen, Vienne, 1866, in-8''. — H. W. Rei- chardt, Ueber dus Haus, in welchem Karl Clusius tvâhrend seines AufenthuUes in Wien (1573-88) ivohnle. Verli. d. zool. bot. Ges. 1867, 977-986. — Ferd. Hoefer, Histoire de la Botanique, 1872, p. 113. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. L I ST E DES JARDINS, DES CHAIRES ET DES MUSEES BOTANIQUES MONDE. TroiHièiiie Edition. Octobre 1875. LIEGE, 1870. PEÊFACE DE LA TROISIÈME ÉDITION. Cet opuscule est destiné à faciliter les relations entre les bota- nistes des cinq parties du monde. Il permet aussi d'apprécier l'organisation de la botanique dans les principaux centres scien- tifiques et de connaître ses représentants les plus actifs dans les divers États du globe. Les renseignements pour l'améliorer et le tenir au courant affluent avec tant d'empressement que la Corres- pondance botanique est devenue une œuvre collective dont nous ne sommes que l'éditeur. Mous espérons qu'il en sera de même dans l'avenir et que nous pourrons donner chaque année, vers le mois de mai, une édition nouvelle et meilleure. Cette troisième édition, mieux ordonnée que les précédentes, est aussi beaucoup plus complète, surtout en ce qui concerne l'Amérique; elle comprend en outre le personnel des stations agronomiques. Elle est publiée, comme les précédentes, sous les auspices de la Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique. Liège, août 1875. Ed. Moeeen. EUROPE. -A^llemagne, Prusse. Berlin (Beeolinum), Brandebourg. Université et Herhîer royal : MM. D' Alex. Braun, prof, à l'Univ., Neu-Schoeneberg, 6. D' L. Kny, prof, de phys. vég. à l'Univ., dir. de l'Institut de physiol. végétale. D' Karl Koch, prof, de bot. à l'Univ., Gentbinerstr., 35. D' A. Garcke, prof, à l'Univ., conserv. de l'Herbier royal. D' P. Ascherson, prof, à l'Univ., aide à l'Herbier royal, Frie- drichstr., 227. D' Oscar Brefeld, docent à l'Univ. D' P. Magnus, privât docent à l'Univ., Bellevuestr., 8. Académie des sciences : MM. Dn Bois Reymond, secrétaire-perpétuel. D' prof. N. Pringsheim, memb. de l'Acad. des se, Bendlerstr., 13. Jardin hotaniqu-e : MM. Alex. Braun, dir. du Jard. roy. de bot. Karl Koch, dir.-adj. du " " G. Bouché, inspecteur du " " b COKRESPONDANCE BOTANIQUE. Botanistes : MM. Kuhn (Collab. du D' Just). Loew ( " " ). Société dliorticulture ; M. D' 0. Pilly, secrét.-gén. de la soc. d'hort., Ritterstr., 53. Parcs de la ville : M. C. Meyer, dir. des parcs de la ville de Berlin. Altona, Holstein. M. D' Gottsohe (Hépatiques). Bonn (Bonna), Prusse rhénane. Université et Jardin botanique : MM. D' J. Hanstein, prof, à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' W. Pfeffer, prof, à l'Univ., conserv. du Jard. bot. D' H. Voeohting, privât dooent, prép. à l'Institut de phys. vég. J. Bouché, inspect. du Jardin bot. Académie agricole de Poppelsdorf: MM. Kôrnicke, prof, de bot. à l'Académie agr. D' Ulrich Kreusler, dir. du labor. de l'Acad. agr. Sinning, insp. du Jardin agricole. Société d'histoire naturelle -. M. D' prof C. J. Andrà, secret, de la Soc. d'hist. nat. Paléontologie végétale : M. D' Krantz, dir. du comptoir minéral. Breslau (Veatislavia), Silésie. MM. D' H. R. Goeppert, prof, à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' F. Gohn, prof de bot. à l'Univ., seor. de la seot. bot. de la Soc. Silésienne, dir. de l'Inst. de phys. vég. D' C. Schumann, assist. au Jai-d. bot. C. G. Nées ab Esenbeck, insp. du Jard. bot. D' B. Eidam, aide à l'Inst. de physiol. vég. D' pi'of. Kôrber, conserv. des coll. de la Soc. Silésienne. D' W. G. Schneider (mycologue). Bromberg, Fosen. M. D' R. Heinrich, dir. de la station agron. Cassel (Castellum), Messe-Nassau. M. D' L. Pfeiffer. COKRESPONDANCE BOTANIQUE. Clèves (Olivia), Prusse rhénane. M. J. C. Hasskarl. Cologne (CôLN, Colonia Agrippina), Prusse rhénane. MM. J. Nieprasch, dit-, du Jardin de la Soc. Flora. D' 0. W. Thomé, prof, à l'éc. polytechnique. M. J. Gôhr, pharmacien. Kalender, collab. du D' Just. Dahme, Brandeio^irg. MM. D' J. Fittbogen, dir. de la stat. agron. J. Groenland, prof, de se. nat. à la stat. agron. Danzig, Pcow. de Prusse. M. D' prof. Bail, dir. du Jardin bot. de la ville. Dusseldorf, Prusse rhénane. M. 0. Bering, dir. du parc. Eldena, Poméranie. MM. Baumstarck, dir. de l'Académie agricole. D' C. Jessen, dir. du Jardin de l'Acad. agr. Fintelman, insp. du Jard. agr. Francfort s/le Mein (Feancofuetum ad Mcendm), Hesse-Nassau. MM. D' Geyler, conserv. du Muséum de l'Inst. de Senkenberg. Weber, jardinier on chef de la ville. Heiss, insp. du Palmengarten. Goerlitz, Silésie. M. D' Phil. Peck, dir. du Jard. bot. de la ville. Gottingue (Goettinga), Hanovre. MM. D' A. Griseljaob, prof de bot. à l'Université. D' F. Th. Bartling, prof de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' J. Reinke, prof de physiol. vég. à l'Univ. 0. Drude, conserv. de l'Herbier royal. Gieseler, jard. en chef du Jard. bot. Greifswald (Gryphiswaldia), Poméranie. MM. D' J. Miinter, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. O. Dotzauer, insp. du Jard. bot. 8 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Halle-sur-la-Saale (Halae), Saxe. MM. D' G. Kraus, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' Fréd. Schmitz, privatdocent de bot. D' J. Kiilin, prof, à l'Univ., dir. de l'Institut agric. Pavil, insp. du Jard. bot. O. Wolf, jard. on chef de l'Institut agr. D' Ch. Millier (Synopsis rmiscomm). Herrenhausen, Eanom-e. M. H. L. Wendland, dir. des parcs et jardins. Hildesheim, Hanovre. M. R. Alberti, dir. de la station de chimie agricole. Kiel (Kilia), Holstein. MM. D' A. W. Eichler, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot . P. Hennings, assist. au Jard. bot. E. Hild, jard. en chef du Jard. bot. D' Chr. Jenssen, dir. du Sam&n-Gonti'olanstalt. Kœnigsberg (Regiomons), Prusse Orientale. MM. Rob. Caspary, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. C. Einicke, insp. du Jard. bot. D' Bainitz. Kuschen. M. D' Eugène Wildt, dir. de la station agron. Lippstadt. M. H. MuUer, collab. du D' Just. Lych, Prusse Orientale. M. D' C. Sanio. Marburg (Marftirgum), Hesse-Nassau. MJI. D' A. "Wigand, prof, de iDot., dir. du Jard. bot. Guill. Zeller, jard. en chef du Jard, bot. MUnden, Hanovre. MM. D' N. J. Miiller, prof, de se. nat. et dir. du Jard. de l'Acad. forest. Zabel, insp. du Jardin'de l'Acad.' forest. Munster (MoNASTEsrnM), Westi^halie. MM. D' Nitschke, prof, de bot. à l'Univ. catholique. Heidenreich, insp. du Jard. bot. Prof. A. Karsch {Flore de Westphalie). CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Muskau, Silcsie. M. Petzold, dir. do VArhorehim. Neustadt-Eberswalde, Brandebourg. MM. do Daiikelmann, dir. de l'Académio forest. D' Rob. Hartig, prof, de bot., dir. du Jard. de l'Aoad. for. Nordhausen, près Erfurt M. D' G. T. Kiitzing. Oestrieh, Hesse-Nassau. M. a. Fuckel (mycologue). Potsdam, Brandebourg. MM. Jiililke, dir. de.s Jardins roy. de Sans-Souci. Lauohe, insp. de l'école d'hort. Wrede, iusp. de la pépin, roy. d'Altgeltow, près Postdam. Proskau, Silésie supérieure. MM. D' Settegast, dir. de l'Académie agric. D' Heinzel, prof, de bot. et dir. du Jard. agric. D' Pliil. Kirchner, aide-botaniste. Stoll, dir. de l'Institut roy. de pomologie. D' Paul Sorauer, dir. de l'Institut physiol. R. Herrmann, jard. en chef. Rybnik, Silésie. M. Fritzo, pharmacien. Sonderhausen, Thuringe. M. D' M. Irmisch, botaniste. Wedel, Ilolstein. J. D. Mocller. (Diatomacees). Bavière. Munich (MiiNCHEs, Monachium). MM. D' C. Naegeli, prof, de bot. à l'Univ., dir. du jard. bot. D' Radlkofer, prof, de bot. à l'Univ., conserv. de l'Herb. roy. D' Ch. Prantl, privatdocent de bot. à l'Univ. D' A. Engler, conserv. de l'Herbier. M. Kolb, insp. du Jard. bot. secrétaire-général de l'Acad. roy. des sciences. Prof. D' Jul. Lehmann, dir. de la station centr. agron. Augsbourg (AuGusiA Vindelicorum), Souahe. M. D' B. Dietzell, dir. de la station agron. 10 CORRESPONDANCE DOTANKÎOE. Bayreuth, Haute-Franconie. MM. P. baron Tbiimen {Herbarlum mycologicum). T)' Spietz, dir. de la station agron. EiChstadt, Frcmconie moyenne. M. F. Arnold, conReiller de justice (lichénologne). Erlangen, Fmnconie moyenne. MM. D' M. Kees, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. F. Francke, jard. en chef du Jard. bot. Neustadt-sur-la-Hardt, Palatinat du Rhin. M. D' Edmond List, dir. de la stat. agron. Ratisbonne (Eegensbtjrg, Regdjttm:). M. D' J. Zinger, prof, de se. nat., dir. de la Soc. bot., rédaot. de la Flora. Weihenstephan, près Munich. M. D' Braungardt, prof, de bot. à l'Acad. agric. Windsheim, Franconie moyenne. M. D' Rehn (mycologue). ■Wurzbourg (Herbipolis), Basse Franconie. MM. D' Jul. Sachs, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' Hermann Millier, aide au labor. de bot. C. Salomon, jard. en chef du Jard. bot. D' Petersen. Wurtemberg. Stuttgart. MM. D' C. F. F. Kraus, dir. du Jard. bot. D' Ahles, prof, à l'écolel polytechnique. Schmidt, jard. en chef des jardins et parcs royaux. Hohenheim, près Tûlingne. MM. D' Eau, dir. de l'Académie agric. D' Fleischer, prof, de bot. et dir. du Jard. agric. Prof. D' B. von Wolff, dir. de la station agron. Kappeln. M. D' Fuchs, dir. de la station agron. COBBBSPONDANCE BOTANIQUE. 11 Reutlingen. M. D' Ed. Lucas, insp. de l'Institut poraol. TUbingne. MM. D' Hofracister, prof, à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' Fr. Hegelmaier, prof, do bot. W. Hochstetter, jard. en chef du Jard. bot. Saxe Royale. Dresde. MM. D' L. H. G. Reichenbach, prof, de bot. à l'Acad. polytechn., dir. du Jard. roy. de Pillnitz. G. A. Poscharsky, insp. du Jard. bot. D' Haubner, dir. de la station agron. D' L. Rabenhorst. Krause, jard. en chef des Jard. roy. DSbbeln. M. D' W. Wolff, dir. de la station agron. Leipzig (Lipsia). MM. D' Schenk, prof., dir. du Jard. bot. D' Chr. Luerssen, attaché au labor. de jîhysiol. vég . F. Funck, insp. du Jard. bot. D' B. Franck, conserv. de l'Herbier de l'Univ. Prof. D' P. Stohmaun, dir. de la station agron. D' Georg. Winter (mycologue). MSckern. M. Prof. D' Gust. Kiihn, dir. de la station agron. Pillnitz. M. Terschek, jard. en chef do S. M. le Roi de Saxe. Pommritz. M. Prof. D' Edouard Heiden, dir. de la stat. agron. Tharand. MM. J. P. Judeich, dir. de l'école forestière. D' Fréd. Nobbe, dir. du Jard. for., de la stat. agron. et prr/" de bot. 12 COERESPONDANCE BOTANIQUE. Saxe-Weimar-Eisenach. Eisenach. M. H. Jaeger, chef du Jardin royal. Geisa ou Geiss. M. A. Geheeb, pharmacien (bryologue). Jéna. MM. D' Ed. Strasburger, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. L. Maurer, insp. du Jard. bot. D' D. Dietrich, conserv. de l'Herb. de l'Univ. D' Chr. Ed. Langethal, prof, à l'Institut agric. H. Maurer, jard. en chef de la Cour du Grand-Duc do Saie. Grand-Duché de Bade. Carlsruhe. MM. D' M. Seubert, prof, de bot. à l'ec. polytechn. E. Mayer (père), dir. du Jard. bot. Grand-Ducal. Mayer (fils), insp. du .Tard. bot. W. Schiile, prof, à l'éc. d'hort. D' C. Weigelt, conserv. de l'ospos. perm. d'agronomie. Prof. J. Doell (Flore du Rhin et de Bade). D' Léop. Just, prof, de chimie agr. à l'éc. polyt. Prof. D' Jul. Netzler, dir. de la atat. agron. Donaueschingen. M. Kirchhofl', jard. en chef da Prince Fiirstenberg. Fribourg en Brisgau. MM. D' F. Hildcbrand, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. H. Rettig, jard. en chef du Jard. bot. Heidelberg. MM. D' E. Pfitzcr, prof, de bot., dir. du Jard. bot. Ch. Lang, jard. en chef du Jard. bot. D' E. Askenasy, privatdocent de botanique. Rastadt. M. D' Schrooter, médecin. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Grand-Duché de Hesse. Darmstadt. MM. L. Dippel, dir. du Jard. bot., prof, do bot. à l'éo. polytechn. P. Sohmidt, jard. en chef du Jard. bot. Giessen. MM. H. Hoffmann, prof, de bot., dir. du Jard. bot. J. F. Millier, jard. en chef du Jard. bot. Duché de Brunswick. Brunswick (Braunschweig). MM. D' Hartig, prof, et dir. du Jardin forestier. Emile Bouché, insp. du Jardin forestier. D' Hugo Schultze, dir. de la station agron. Blankenburg-Harz. M. D' Ernest Hampe (bryologue). Grand-Duché de Mecklemhourg-Schwérin. Rostock. M. Jean Roeper, prof, à l'Univ. dir. de la station agron. Duché d'Anhalt. Coethen. M. D' F. Heidepriem, dir. de la stat. agron. (sucreries). Villes libres. Brème. MM. D' Buchenau, dir. du Jard. botanico-zoologique. Focke, coUab. du D' Just. Hambourg. MM. D' H. G. Reichenbach, dir. du Jard. bot. D' W. Sonder, dir. de l'école de pharmacie. Ed. Otto (Eamb. Gart. u. Blumenz.), IC, Schaeferkamp Allée. 14 COREESPONDANCE BOTANIQUE. MM. J. D. E. Schmeltz jun., dir. du Masée Godeffroy. Chr. Vetter, grosse Bleichen, 32 (Vente d'herbiers, etc.). Lubeck. M. D' Brehmer, sénateur. Alsace-Lorraine. "Infach. M. D' Kurt Weigelt, dir. de la station agron. (œnologie). Strasbourg (Aegentoratum ou Argentina). MM. D' A. De Bary, prof, à l'Univ., dir. du Jard. bot. Comte de Solms-Laubach, prof, de bot. à l'Univ. P. W. Schimper, prof, à l'Univ. D' J. B.ostafinski, attaché au labor. de physiol. vég. Auguste Griin, jard. en chef du Jard. but. Fliickiger (collab. du D' Jiist). Buchinger (coll. bot.). ^^ixtriclie-Hongrie. Autriche. Vienne (Wien, Vindobona). MM. D' Ed. Penzl, prof de bot. à l'Univ., dir. du Jardin, bot. D' J. Wiesner, prof d'anat. et de physiol. vég. à l'Univ. D' H. W. Reichardt, prof de bot. à l'Univ., Fraungasse n» 4. D J. Peyritsch, conserv. de l'Herbier impérial. Fr. Benseler, jard. en chef du Jard. bot. D' Jos. Stefan, secret, de la classe des sciences nat. de l'Acad. imp A. Vogel, prof de pharmacol. à l'Univ. Fr. Antoine, dir. du Jardin impérial. Fr. Maly, jard. en chef au Jard. imp. du Belvédère. Jacob Juratzka, Salvatory, 12 (bryologue). D' Alex. Skofitz, éditeur de VOesterr. bot. Zeitschrift, Schloss- gasse, n° 15. D' Schiffner, Présid. du Allg. Oesterr. Apotheher Verein. D' H. Braun, conserv. du Musée " " " Prof D' Ignace Moser, dir. de la station agron. Prof D' F. Haberlandt, dir. du labor. de physiol. agric. D' Phil. Zoller, prof, de chimie agr. à l'Ec. sup. d'agric. Gerh. Schirnhofer, secrét.-gén. de la soc. Imp. d'horticult. COKEESPONDANCE BOTANIQUE. 15 Jos. Beermann, secret, de la soc. imp. d'hortic, rédacteur du Gartcnfreiind. D' A. Kornhuber, prof, de zool. et de bot. à l'Ec. polytechnique. Eust. Woloszozak, assist. au jard. botanique. KlOSterneuburg, pn's de Vie^me. MM. A. W. von Babo, dir. de l'Ec. d'agr., pom. et œnolog. D' prof. L. Roesler, dir. du labor. de chimie et de physiol. D' A. Zuchristan, rédacteur du Weinlatihe. Maria Brunn, près de Vienne. M. D' J. Boehm, prof, à l'Acad. forest. Schoeubrunn, près de Vienne. M. Ad. Vetter, insp. des Jardins impériaux. Salzburg (Salisbukgtjm), Haute-Aidriclie. M. D' Chevalier A. Sauter, docteur en médecine. Hongrie. Pesth. MM. D' L. Juranyi, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. Jos. Fekete, jard. en chef du Jard. bot. Lojka (coUab. du D' Just). Baron A. von Kubinyi, dir. du Musée nation, de Hongrie. V. von Janka, conserv. de la sect. bot. du Musée nation, de Hongrie. J. de Privaldszky, conserv. du Musée nat. de Hongrie. Altenburg. M. D' Masch, dir. de la station agron. Klausenburg' (Claudiopolis, Kglozsvâe), Transylvanie. MM. D' Aug. Kanitz, prof. dir. du Jard. bot. Jos. Arm. Knapp, assist. au Jard. bot. Lud. Walz, jard. en chef du Jard. bot. Wallendorf, Zips. M. C. Kalchbrenner, pasteur (mycologue). Bohême. Prague (Maroboduntjm, Praga). MM. D' M. Willkomm, prof, de bot., dir. du Jard. bot. D' A. Weiss, prof de physiol. vég. à l'Univ. D' F. V. Kosteletzky, prof, de bot. 16 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. D' L. Celakovsky, prof, do bot. à l'UnÏT. D' H. von Leonhardi, prof, de philosophie. M. Tatar, jai-d. eu chef du Jard. bot. Piala, jard. en chef de la Soc. d'hort. Kaplitz. M. L. Kirehner, doct. en médecine. Lobositz. M. D' Jos. Hanammann, dir. de la stat. agric. WeissTvasser. M. D. Purkinje, dir. de l'école forestière. Galicie. Cracovie (Kkakau). MM. D' Czerwiakowski, prof, de bot., dir. du Jard. bot. L. Schwarz, insp. du Jard. bot. D' Ed. von Janczewski, privatdocent d'anat. à l'Univ. Lemberg ou Leopol (Lwoiv., Leopolis). MM. D. T. Ciesielski, prof, de bot., dir. du Jard. bot. Ed. Tangl, prof, à l'Université. D. Em. Godlewski, prof, à l'Inst. technique. C. Bauer, jard. en chef du Jard. bot. Styrie. Gratz (Graeccm ou Graeiia). MM. D. Const. von Ettingshausen, prof, de bot. H. Leitgeb, ]n'of. dir. du Jardin, bot. L. Kristof, assist. au Jard. bot. J. Petrasch, jard. en chef du Jard. bot. J. Struska, jard. eu chef de la Soc. Styr. d'hortic. Marburg. M. H. Goethe, dir. de l'École de pomol. et de viticult. Tyrol. Innsbruck (Oenipons). MM. D. A. Kerner, prof, à l'Univers., dir. du Jard. bot. Stein, jard. en chef du Jard. bot. CORHESPONDANCE BOTANIQUE. 17 Lienz. M. Gonder, collecteur de Mousses, Hépatiques et Lichens. Méran. M. J. Prucha, jard. du Parc. Trente (Trient, Tkidentum). M. F. Ambrosi, dir. du Musée. Moravie. Brunn (Bruna). MM. G. Niessl de Meyendorf, prof, à l'école polytechn. Al. Makowsky, prof, à l'école polytechn. Illyrie ou Littoral Trieste (Tergestum). ÎI. le Chevalier de Tommasini. Pola. M. le D' H. Wam-a, chevalier de Fernsee. Gorz ou Goritz. M. F. Bollc, dir. de la station agron. Slavonie. Vinkovce. M. le capitaine Schulzer von Miiggenburg. Belgique. Bruxelles. Jardin botanique : MM. Barth. Du Mortier, dir. scientifique. Ed. Dupont, directeur. Fr. Crépin, secret, du dir. et conserv. des coll. paléontologiaue.s. El. Marchai, aide-naturaliste. Alf. Gogniaux, aide-naturaliste. C. H. Delogne, aide-naturaliste. J. E. Bommer, conserv. des collections. L. Lubbers, chef des cultures. Académie royale des sciences : Général J. B. J. Liagre, secrétaire perpétuel. 18 COERESPONDAJJCE BOTANIQUE. Société hotan/ique : MM. Barth. Du Mortier, président. Pr. Crépin, secrét.-gcn., rue de l'Esplanade, 8. Alf. Cogniaux, secret, des publications. Université : M. J. E. Bommer, prof, de botanique. Ecole vétérinaire de Guregliem, : M. Norb. Gille, prof, de botanique. Société royale lÂnnéenne. M. Louis Pire, prof, de bot., à Iselles. Anvers (Antvebpia). MM. D' P. A. Aoar, dir. du Jard. bot. H. Sebus, jard. en chef du Jard. bot. H. Van Heurck, botaniste, rue de la Santé, 8. Gand (Gandavtm). MM. D' J. J. Kicks, prof, do bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. H. J. Vau Huile, jard. en chef du Jard. bot. L. Van Houtte, dir. de la Flore des Serres. J. Linden, dir. de Vllhistration horticole. D' Jules Morel (coll. de matières médio.) Bernardin, prof, à Melle-lez-Gand (techn. végét.) Gembloux. MM. Const. Malaise, prof d'hist. nat. à l'Institut agric. D' A. Petermann, dir. de 1 a station agron. Laeken. M. Bogaerts, dir. des jardins royaux. Liège (Leodium, Luik, LiiiiicH). MM. D' Ed. Morren, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. André De Vos, conserv. des collect. bot. de l'Univ. E. Rodembourg, jard. en chef du Jard. bot. Louvain (Lovanium). MM. D' Ed. Martens, prof, de bot. à l'Univ. J. P. G-iele, jai-d. en chef du Jard. bot. Namur. M. Aug. Bellynck, prof, d'hist. nat. au Collège de la Paix. J. Ghalon, docteur en sciences naturelles. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. 19 I> aneiïiarolsL. Copenhague (Haunia, Kjobenhavn). Université ; MM. J. Lange, dir. du Jardin botanique. H. Kierskou, conserv. du Musée et de l'Herbier. Th. Priedrichsen, jard. en clief du Jard. bot. F. Didrichsen, botanices docent. D' E. Warming, botanices docent. Société iotanique: MM. J. Lange, président. Samsô-Lund, secrétaire. H. Kierskou, rédacteur du Botanih TidsJerift. Académie royale d'agriculture et d'horticulture : MM. J. Lange, prof, de botanique. J. A. Dybdalil, prof, d'hort. et chef du Jardin. Jardin royal de Rosenhorg : M. Tyge-Rothe, jardinier en chef. Elspagne. Madrid (Mantua Cakpetanorum). MM. D' M. Colmeiro, prof, de bot., dir. du Jard. bot. P. Usera, jard. en chef du Jard. bot. François Aléa, conserv. des graines. Barcelone (Barcino). MM. A. C. Costa, prof, de bot., dir. du Jard. Ijot. A. Chaver, jard. en chef du Jard. bot. Palma, Ile Majorque. M. Francisco Barcelo y Combis, prof, de phys. à l'Instituto Balear. Séville (HisPALis). M. Jules Meil, dir. des Jardins publics. Valence (Valentia). MIM. J. Peneta, prof., dir. du Jard. bot. Kobillard, jard. en chef du Jard. bot. 20 COBBESFOITDANCE BOTANIQUE. Paris (Lutetia). Muséum d'histoire naiurelU : MM. Adolphe Brongniart, prof, de bot., membre de l'Institut. Joseph Decaj.'ine, prof, de culture, id. Edouard Bureau, prof, de bot. rurale. Edouard Spach, conserv. des herbiers. Maxime Cornu, aide-naturaliste. Deh<;rain, aide-naturaliste. Jules Poisson, aide-naturaliste. H. Moissau, attaché au labor. de culture. Albert Gouault, jard. en chef. B. Verlot, chef de l'école do botaiyque. R. HouUet, chef des serres. E. A. Carrifere, chef des pépinières. Vesque, préparateur de culture. Hérincq, préparateur de botanique. Académie des sciences : MM. Dumas, secrétaire perpétuel. Thém. Lestiboudois, con'esp. de l'Institut, rue d'Amsterdam, II. Trécul, membre de l'Institut. L. R. Tulasne, membre de l'Institut, rue Cuvier, o7. Faculté dfis sciences : MM. P. Ducliartre, prof, do bot., mcmb. de l'Inst., rue de Grenelle, 84. Bertrand, répétiteur de botanique. Faculté de miid^cine (Rue Cuvier, 12) : MM. D' H. Bâillon, prof, d'hist. nat. raéd., dir. du Jard. de bot. méd. Mussat, aide an labor. Paguet, préparateur de botanique. Lennuyez, jard. en chef du Jard. de bot. méd. Jules De Seynes, prof, agr., rue S'-Guillaume, 29. Fjcole 8V/périeurc de pha/rmaeie : MM. A. Chatin, dir., membr. de l'Institut, rue de Renne», 129. Gustave Planchon, prof., bout. S'-Michel, 139. D' Léon Marchand, agrégé d'hist. nat. J. Chatin, agrégé d'hist. nat. Drcvault, jard. en chef. Ecole normule : M. Ph. Van Tieghcra, maître de confér., rue do l'Odéon, 20. COBBCSFOSBASCX BOIASIQCE. 21 EaiU centràJU dis arU e2 manufaelurei : 3L Edouard PrflHeux, prot de bot, roe Cambacérès, 14. Société hoiaw/jue (me de Grenelle, 84) : MM. W. De SdioKiefeld, secrétaire-généiaL ly BertâQon, me Monsienr le Prince, 20. Em- Besdierelle, me Xotre-Dame-des-Champs, 66. E. Bonrgean, natoraliste, rae Linné, 8. Abbé Chaboissçan, rae S'-Plaride, 45. !> Em. Cosson, me Abbatncd. 7. Em. DuTergjer de Haoranne, me de Tivoli, 5. ly Eag. Fonmier, me Xenve-S'-Angnstin, 10. Ci. Fermond, pharmacien en chef de la Salpétrière. Eag. Gandefroj-, me de la Moniagne S" Geoeviève. E. Germain de Saint-Pierre, rue de Vaagirard, 22. D' Gubler, me dn Quatre septembre, 18. Ach. Gmllard- me de Brnielles, 15. Ad. Larcher, avenne de Clichy, 127. EiTiTTi. Le Maoot, me de Poisgr, 2. Emile lier, rae Gay Ln-çsac, 44. Paal Petit, me de= Quatre Vents, 16. A. Bamond, me d^ Ecol^ .38. Emest Boze, me des Feii:: . lOL H. Tïlmarin, me dn Bac. Société Linnéerine de Paris: 30L J>- H. Balilon, préridenr. Mussat, secrétaire. Soeiéié «etiiraU ^hortieuJUure (rae de GreneEe, 84): M. Alph- laT^Iée, seerétaire-général, me Penthièrre, 6. SoriéÀé dta/xIxTri/ii/jUion: iDL A- (3«ïffiroy Saini-Hilaire, j^-rét.-gén., rue de Lille, 15". QoiboD, jardin!^ en che£. Jardin du Luxemhourg .- M- Ang. BiTièfr; 'H'-'-r en cheL raie , ^ iliL Paul A^ÊXELL-dre, me de l'Eç»i?son (MyoologueJ. (jriliet, 23, rae de 1'.'- Mycologue). 22 COREESPONDANCE BOTAMIQUE. AlfOrt, Seine. ilM. Magne, dir. de l'école vétérinaire. A. Chargueraud, jard. en chef du Jard. bot. Angers (Andegavttm), Maine-et-Loire. MM dir. da Jardin des plantes. Naut, jard. en chef. Annecy (Annecium), Haute-Savoie. M. Louis Revon, conservateur du Musée, etc. Antibes (Antipoijb), Va/r. M. D' Ed. Bornet, conserv. de l'herbier do feu G. Thuret. Arras (Atrebatdm), Pas-de-Calais. M. Pagnoul, dir. de la station agron. Besançon (Vesontio), Doubs. MM. Grenier, prof, de bot. et dir. du Jard. bot. Lemonnier, prof, de bot. à la fac. des sciences. Bordeaux (Btjkdigala), Gironde. MM. Ch. Durieu de Maisonneuve, dir. du Jardin des plantes. V. Raulin, prof, de bot. à la fac. des sciences. Ch. Des Moulins, présid. de la Soc. Linnéenne. Serré-Guino, secrét.-gén. de la Soc. des se. phys. et nat. Brest (Brivates), Finistère. M. J. Blanchard, jard. en chef du Jard. bot. de la Marine. Bruyères, Vosges. M. Ant. Mougeot, docteur en médecine. Caen (Cadomum), Calvados. MM. Eugène Vieillard, dir. du Jard. bot. J. Morière, prof, de bot. à la faculté des sciences. Isidore Pierre, prof, à la fac. des se. et dir. de la stat. agron. Angis, chef de culture au Jard. bot. Cahan, par Athis (Orne). M. Th. Husnot. Cannes, Alpes-maritimes. M. J. Heilman, conserv. du Musée. Cette, Hérault. M. Nap. Doûmet-Adanson, présid. de la Soc. d'hortic. et d'hist. nat. de l'Hérault. COKRESPONDANCE BOIANiqUE. 23 Chamonix, Haute-Savoie. M. Vén. Payot, memb. de la Soc. bot. de France. Châteauroux, Indre. M. Guenon, dir. de la station agron. Cherbourg (Caesakis Burgus), Manche. M. D' A. Le Jolis, archiv. perp. de la Soc. nat. des se. nat. Cheverny, Loir-et-Cher. MM. le marquis de Vibraye, corresp. do l'Institut. Franchet, conserv. de l'herbier et des collections. Clermont-Ferrand (Arverni, Claromons), Puy-de-Bôme. MM. Martial Laraotte, prof, d'hist. nat. Citerne, jard. en chef, du Jardin des plantes. Truchot, dir. delà station agron. Cluny (Cluniacuji), Saùne-et-Loirc. M. Paul Sagot, prof, à l'école normale spéciale. Collioure (Cocoliberis), Pyrénées-Orientales. M. Charles Naudin, membre de l'Institut. Dijon (Dn'io), Côte-d'Or. MM. D' Laguesse, dir. du Jardin des plantes. Emeric, prof, de bot. à la fac. des sciences. J. B. Weber, jard. en chef. Ladrey, dir. de la station œnologique. Oèdre, par Luz, Hantes-Pyrénées. M. Bordère, instituteur, memb. de la Soc. bot. de France. Grand-Jouan, Loire-Infériewe. M. Saint-Gai, prof, de bot. et de sylvic. à l'éc. d'agrio. Grenoble (Gratianopolis) , Isère. MM. J. B. Verlot, dir. du Jardin des plantes. Lory, dir. de la station agron. Grignon, près Versailles, 8eine-et-0ise. MM. Mussat, prof, de bot. appliq. à l'école d'agric. Mouillefert, prof, de sylvic. à l'école d'agric. La Croix de Bléré, Indre-et-Loire. M. Ed. André, rédact. deVIllustratton horticole. Lille (Insula), Nord. M. Girard, prof, de bot. à la fac. des sciences. Corenwinder, dir. de la station agron. 24 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Limoges, Hniitc-VJmnu. M. Ed. Lamy de la Chapelle (coll. bot.) Lyon (Lugdunum), Bhône. MM. E. Faivrc, prof, .à la fac. des se, dir. du Jard. des pi. Th. Denis, jard. en chef du Jard. bot. du parc de la Tète-d'Or. Gh. Fortuné Willermoz, dir. de la pépin, dép. à Ecully. secrét.-génér. de la Soc. botanique. Al. Jordan, 40, rue de l'Arbre sec. (coll. bot.). Mâcon. Saône-d-Loire. M. Francisque Lacroix, pharm.-chim. (coll. bot.) Marseille (Massilia), Bouches-du-BhÛ7ie. >[, Derbès,prof. à la faculté des sciences. Montbéliard, Douhs. M. D' Quélet, mycologue. Montpellier (Mons Pessulantis), Héranlt. MM. Ch. Martins, prof, de bot. à la fac. des se, dir. du Jard. des pi. J. E. Planchon, prof, à la fac. des se, dir. de l'école sup. de pharmacie. J. Duval-Jouvc, insp. hon. d'académie, rue Auguste Broussonet, 1. Aubouy, memb. de la soc. bot. de France, rue de la Gendarmerie. D' Heckel, pharra. en chef des hôpitaux. Roux, jard. en chef du Jardin des plantes. Maillot, dir. de la station séricicole. Henri Loret {Flore de Montpellier). Nancy, Meurtlie-et-Moselle. MM. Godrou, prof hon. à la fac. des se, dir. du Jard. des pi. J. Chantard, doyen de la faculté des sciences. A. Millardet, prof, à la faculté des sciences. Aug. Mathieu, insp. des forêts. L. Grandeau, dir. de la stat. agron. Nantes (Nauneies), Loire-Inférieure. Jardin des Plantes: MM. D' Écorchard, directeur. J. M. Placier; jard. en chef. Muséum d'histoire natmelle: M. Edouard Dufour, directeur-conservateur. École préparatoire de médecine: MM. D' Delamarre, prof, d'hist. nat. D' Viaud-Grand-Marais, prof de pathol. méd. Andouard, prof, de chimie. COBRESPONDANCE BOTANIQUE. 25 Société académique de Nantes : MM. Bourgault-Ducoudray, ruo du Bocage. D' Le Peltier, vue de Feltre. Gaston Genevier, quai de la Fosse, 83. Kenou, avocat. D' de Rostaing de Rivas, ruo Crébillou, 22. D' Thoinet, rue St.-Clémont, 44, James Lloyd, rue de la Bastille, 23. Georges de l'Isle, rue Jean-Jacques Rousseau, 6. Station agronomique : M. A. RobioiTC, directeur. Nice, Alpes-maritimes. MM. J. B. Barla, directeur du Musée. Andoynaud, dir. do la station agron. Orléans (Aurelianum), Loiret. MM. Rossignol, administr. du Jardin des plantes. Duneau, jard. en chef du Jard. des pi. Poitiers (Pictavium), Vienne. M. D' H. A. Weddell, corresp. de l'Acad. des sciences. Rennes, Ille-et-Vilaine. M. Sirodot, doyen de la fac. des sciences {Lemanéacées). Romorantin, Loir-et-Cher. M. Em. Martin (coll. bot.). Rouen (Rothomagus), Seime-Inférieme. MM. D' B. Blanche, dir. du Jardin des plantes. O. Martin, chef des serres. D' Pennetier, dir. du Musée d'hist. nat. Bidard, dir. de la station agron. Toulouse (Tolosa), Eaute-Garonne. MM, D' D. Clos, prof, à la fac. des se, dir. du Jard. des pi. C. Roumeguère, memb. de la Soc. bot. de France, rue Riquet, 37. Ed. Timbal-Lagrave, rue Romiguière, 15. Tours iTuRONEs), hidre-et-Loire. MM. David Barnsby, dir. du Jardin des plantes. Madelein, jardinier en chef. 26 CORRESPONDANCE BOTAKIQUB. Orand-e-Bretagne. Angleterre. Londres (Londinium, London). Jardin royal de Keio, pris Londres : MM. D' Joseph Dalton Hooker, présid. de la Soc. roy., directeur. W. F. F. Dyer, directeur adjoint. Daniel Oliver F. R. S. prof, de bot. au collège de l'Univ., conserv. des herbiers. J. G. Baker, ass. -conserv. des herbiers. S. Lemarchant-Moore, 2' assis.-conserv. des herbiers. N. E. Brown, 3' assis.-conserv. des herbiers. T. R. Jackson, conserv. du Musée de bot. Walter Fitch, aquarelliste. Joh. Smith, ciirateur. Briiish Muséum : MM. W. Carruthers F. R. S., dir. de la sect. bot. H. Trimen, conserv. de la sect. bot. J. Britten, aide-conservateur. India Office Muséum (South Kensington) : MM. D' Forbes Watson, directeur général. D' Georges Birdwood, conserv. général. M. C. Cooke, chef de la section botanique. Université : Rév. M. J. Berkeley, cryptog., esamin. de bot., Sibbertoft, Market Harborough. D' Maxwell T. Masters, F. R. S. Enseignement : MM. D. Oliver, F. R. S., prof, au collège de l'Université. E. M. Holmes, prof, de bot. à l'hôpital de Westminster. Alf Bennett, prof, de bot. à l'hôpital S' Thomas. R. Bentley, prof, de bot. au Kings Collège et à la Société de Phar- macie. H. Trimen, prof, à l'hôpital S. Mary. Rév. G. Henslow, prof, à l'hôp. S. Bartholomée. J. G. Baker, prof, au London Hospital. Alfred Grugeon, Lecturer on Botany in the Working Mens'Col- lege, Great Ormond Street. CORRESPONDANCE BOTANlQUi:. 27 Société Royale : MM. D' J. D. Hooker, président. Prof. Georges Gabriel Stokes, secrétaire, Lensfield Cottage, Cambridge. Thomas Henry Huxley, secrétaire, 4 Marlborougli-place, Abbey- Road, London, N. W. Société Linnéenne .- MM. Prof. Georg Allman, président. G. Bentham, F. R. S., vice-président. J. Miers F. R. S., vice-président. Fréd. Currey, {Ftmgi), secrétaire, New-sq., Lincoln's-inn. W. C, and Vanbrughpark, S. E. Société hotanique : MM. G. B. Sowerby, secrétaire, Regents'Park. F. Don, surintendant du Jardin de la Société. Société royale d'horticultv/re (South Kensington) : MM. Rév. M. Berkeley, Botanical Director. R. Hogg, L. L. D., secrétaire. A. F. Barron, jard. en chef de la Soc. roy. d'hort. à South Kensington et Chiswick. Association hriiannique : M. Capt. Douglas Galton, secrét.-gén. Office : 22, Albemarle Str. London, W. Botanistes : MM. John Bail, Kew (Flore des Alpes, Maroc, etc.). G. Bentham, F. R. S., Kew. C. Cooke, réd. du G-revïllea, 2, Grosvenor Villas, Junction Road, W. Rév. J. Crombie (Lichens), F. G. S., 27, Bdmund-Terrace, Ken- sington Park, W. Ch. Darwin, F. R. S. Down Bromley, Kent, S. E. M. P. Edgeworth, Anerlly, (Flora Indica). Hiem, Richmond, (Ebénacées). D' M. T. Masters, F. R. S., réd. en chef du Gardener's Chronicle, Wellington Str. Strand. Th. Moore (Filices), dir. du Jard. bot. de Chelsea, près Londres. André Murray (Conifères), 67, Bedford Garden, Kensington, W. W. G. Smith, 12 North Grove West, Mildmay Park, artiste mycologue. D' T. Thomson, F. R. S. (Flora Indica). 28 COBKESPONDANCE BOTANIQUE. Botanique hortiœlu : MM. Shirley Hibberd, dir. du Gardcner's Magaaive, Stoke Nowingtou, N. Alex. Roger, curateur du Battorsca Park. John Gibson jun., jard. en chef du Hyde Park. Mao Intyre, surintendant du Victoria Park. Bathesavon, Somerset. M. G. E. Broome (mycologue). Berwick-Sur-Tweed (Barvicum), Nortlmmberland. M. John Groumbie Brown, L. L. D. (form. Gov. Bot. at the Cape of Good Hope). Birmingham, Warwickshire. MM. D' Hinds, prof, de bot. du Qucens' Collège. Latham, dir. du Jard. bot. Cambridge, Cambridge. MM. G. C. Babington, prof, do bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. W. Mudd, curateur du Jard. bot. Hurstpierpoint, Sussex. W. Mitten, Bsq. (bryologue). Hull, Yorkshire. M. James G. Niven, curateur du Jard. bot. Kings-Lynn, Norfolk. M. C. B. Plowright, docteur on médecine. Luciefelde, Shrcivshm-y. Eé7. W. A. Leighton, liohénographe. Manchester, LancasJiire. MM. Bruce Findlay, curât, du Jard. bot. D' Williamson, prof, d'hist. uat. Owens Collège. Léo Grindou, prof, de bot. Oxford (Oxona), Oxfordsliire. MM. Marmaduke A. Lawson, pi'of., dir. du Jard, bot. W. Hart Baxter, curateur du Jard. bot. Rothamstedt. MM. D' J. H. Gillbert, dir. de la station agron. J. B. Lawes, F. R. S. Rotherfleld, Susses. M. James Renny (mycologue). Shefileld, Yorhshire. M. John Ewiug, curateur du Jard. bot. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. 29 Ecosse. Edimbourg. MM. D' J. H. Balfour, prof, de bot. à l'Univ., dir. dn Tard. bot. James Mac Nab, inspecteur des jardins. Sir Bob. Christison, Bart., M. D., prof, de mat. méd., présid. do la Soc. bot. d'Edimbourg. D' Robert Browu, prof, de bot. à l'Ecole des arts {School of Arts), vioe-présid. de la Soc. bot. Aberdeen. MM. D' Georges Dickie, prof, de bot. à l'Univ. N. Sadler, prép. du cours de bot. Glasgow (Glascua). MM. D' Aies. Dickson, prof, de bot. à l'Univ. Bullen, curateur du Jard. bot. Roger Hennedy, Lecturer of Botany in Anderson's University. Irlande. Dublin (Eblana). MM. D' David Moore, dir. du Jard. bot. de Glasnevin, près Dublin. D' Will. Ramsay Mac Nab. prof, de bot. au Collège roy. des sciences. D' E. Perceval Wright, prof de bot. au Trinity Collège, Univ. de Dublin. Belfast. MM. D' B. O. Cunningham, prof, de bot. Johnston, curateur du Jard. bot. Oroce. Athènes. MM. Théod. de Heldreich, prof de bot. et dir. du Jard. bot. Th. G. Orphanides, prof, de bot. H. Kloetzcher, jard. en chef du Jard. bot. rtalie. Rome. MM. G. De Notaris, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. P. Mauri, jard.-conserv. au Jard. bot. P. Delpino, prof à l'Institut technologique. E. Rolli, professeur. Prof. P. Scstini, dir. de la station agron. 30 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Asti. M. D' Grassi, dir. de la station œnologique. Bologne (Bolonia). MM. Joseph Bertoloni, prof., dir. du Jard. bot. A. Bertoloni, agrégé. Giovanini, jard. en chef du Jard. bot. Cagliari (Cliakis), Sardaigne. M. D' P. Gennari, dir. du Jard. bot. Caserta. MM. N. Terracciano, prof, de bot. et dir. du Jard. roy. anglais. Prof U. Perrero, dir. de la station agron. Catane (Catania). M. Pr. Tornabene, prof, et dir. du Javd. bot. Ferrare. M. Pr. Jaehelli, dir. du Jard. bot. Florence {Florestia; Pikenze). MM. Ph. Parlatore, dir. de l'Institut de phys. et d'hist. nat., préfet du Jard. bot. L. Scaffai, conserv. des herbiers. D' Arcangeli, conserv. des colleot. cryptog. J. Gemmi, conserv.-adj. des herbiers. L. Ainti, jardinier botanique en chef. J. Bastianini, jardinier cultivateur en chef. P. Baroni, jard. en chef et dir. du Jard. bot. dei Simplici. Levier (collab. du D' Just). Prof. Emile Bechi, dir. de la station agrou. Forli. M. Prof. A. Pasqualini, dir. de la station agron. Gênes (Genua; II. Genova). MM. Fr. Baglietto, prof., dir. du Jard. bot. J. Bucco, jard. en chef du Jard. bat. Lucques (Lucca). M. D' C. Biochi, prof, de bot. au lycée et dir. du Jard. bot. Milan (Mediolanum, Milano; en all. Meiland). M. Prof. Gaetano Oantoni, dir. de la station agron. Modène (Mutina). MM dir. du Jard. bot. 0. Susan, insp. du Jard. bot. Prof. E. Celi, dir. de la station agron. CORRESPONDANCE BOTANIQire. 31 Naples (Neapolis). MM. Baron Vincent de Cesati, prof, et dir. du Jardin, bot. J. A. Pasquale, conserv. du Jard. bot. Caj. Licopoli, conserv. du Jard. bot. Dehnhard, insp. du Jard. bot. Padoue (Patavium). MM. D' E. de Visiani, prof., dir. du Jard. bot. de l'Univ. D' Carus Massalongo, adj. à la chaire et au Jard. bot. G. Pigal, jard. en chef du Jard. bot. D' P. A. Sacoardo, prof de bot. Prof E. Verson, dir. de la station séricicole. Palerme (Panokmus). MM. A. Todaro, prof, dir. du Jard. bot. M. A. Console, adjoint au Jard. bot. N. Citarda, jard. en chef. ^ Ing. G. Briosi, dir. de la stat. chim.-agron. expérimentale. Parme. MM. J. Passeriui, prof, dir. du Jard. bot. N. Ceccoti, jard. en chef du Jard. bot. Pavie (TicrauM, Pavia). MM. Santo Garovaglio, prof., dir. du Jard. bot. J. B. Canepa, jard. en chef du Jard. bot. Pesaro. M. Prof. L. Guidi, dir. de la station agron. Pise. MM. T. Caruel, prof, dir. du Jard. bot. Ant. Mori, adjoint au prof de bot. Ferd. Cazzuola, conserv. des coUect. bot. J. Nencioni, jard. en chef du Jard. bot. Cristofani, démonstrateur. Portici. MM. N. A. Pedioino, prof de bot. à l'École s\ip. d'agron. 0. Cornes, adjoint au Jard. bot. Prof. Alph. Cessa, dir. de la station agron. Sienne (Sena). M. A. Tassi, prof, dir. du Jard. bot. Turin (Tueinum). MM. J. B. Delponte, prof de bot., dir. du Jard. bot. J. Gibello, prof adjoint du Jard. bot. D' Lisa, insp. du Jard. bot. 32 CORHESPONDANCE BOTANIQUE. Udine. M. Prof. Nallino, dir. de la station agroni Vallombrosa. M. Ant. Borzi, assist. de bot. à l'Institut, roy. forestier. Grraiiu.clié liqixe A.rgeiitine ou. Etats-TJnis BerJau, F ilS Berg, Ch 45 Berggrcn, S 3tî Berkeley, J 2.i, 27 Bernardin 18 Bernelot-Moens, J. C 47 Bernett 'J7 Bertillon 21 Bertoloni, .1 30 Berloloni, A 30 Bertrand 20 Beaoberelle, Em 21 Bicchi, C 30 Bidard 25 Bigelow, J 40 Bianendyk 47 Birdwood, G 26 Blanchard, J 22 Blanche, E 25 Blanche, Is 47 Bloomer, H. G 39 Blytt, A 33 Boehm, J 15 Bogaert3 18 Boissier, Edm 37 Boland-T, H. N 39 BoUe, F 17 Bommer, J. E 17,18 Bolus, H 38 Boot, W" 40 Bordure 23 Bornet, Ed 22 Borodin 34 Borzi, Ant 32 Bottori, Mat 43 Bouché, G 5 Bouché, Em 13 Bouché, J 6 Bourgault-Ducoudray 25 Bourgeau, E 21 Brandis 46 Brauii, Al 6 l'AGK Braun, H 14 lînuingardt 10 Hrelcld, Ose 2 Brchmer 11 lîrewer 35 Briosi, G 34 Eritten, J 29 Brongniart, Ad 60 Broome, CE 28 Bi-own, John C 28 Brown,N. E 26 Brown, Rob 29 Biicco, J 30 Bruuet 44 Briinet, Ov 42 Buchenau 13 Bnchinger 14 Buchanan,.! 48 Billion 29 Bnm=tead, F. J 41 Bunge (de), A 3-t Bureau, Ed 20 Biirnioister 45 Caniînholi, J. Mont 44 Canepa, J. B 31 Cantoni, Gaet 30 Cardozo, Fr. de Salles Goraes. . . 33 Carritre, E. A 20 Carruthers, W 26 Caruel, T 31 Caspary, R 8 Castro, Em 4fi Cauvet 38 Cazzaola, Ferd 31 Ceecoti, N 31 Celakovsky, L 16 Chaboisseau 21 Celi, E 30 Chadbourne, P. A 41 Chalon, J 18 Chantard, J 24 Chapman, A. W 40 Chargueraud, A 22 Chatin. A 20 Chatin, J 20 Chaver, A 19 Christensea, H 86 TABLE DES XO.MS I'HOPRES. âl PAGE Christison, Rob 29 Cieukowsky, L 34 Ciesielski, T l(i Citarda, N 31 Citerne 23 Clark, \V. S 40 Claussen 35 Clinton, G. W 41 Clos, D 25 Coelho, J. M. Latino 33 Cogniaux, Alf. 17, 18 Cohn, J 6 Colmeiro, M 19 Cornes, O 31 Console, A 31 Cooke, C 26, 27 Corenwinder 23 Corrèa (lo Mello, J 41. Corvo (de Andrade), .1 33 Cornu, Max 20 Cessa, Alph 31 Cosson, Ern 21 Costa, A. C 19 Coulter, John M 39 Cramer, C 37 Crépin, Fr 17, 18 Cristofani 31 Crombie, J 27 Cunninghani, K. 0 29 Currey, Fréd 27 Cybulski. . . . • 35 Czerwiakowski IG Dankelmann (de) 9 Darlington, W 42 Da. Silva Vieira, Ag 33 Darwin, Ch 27 De Bary, A 14 De Boer, P 33 De Bomfin, Ant. Mar 44 Decaisiic, J 20 De Candolle, A 37 De Candolle, C 37 De Cesati. V 31 De Ficalho 33 Dehéraiu 20 Dehuhard 31 Dolamarre 24 PAGE Delcbevalorie, G 37 De risle, G 25 Delogne, C. H 17 De los Rios, Mig 45 Delpino, F 29 Delponte, J. B 31 Denis, Th 24 De Notaris, G 29 Derbèa 24 Do Rostaing de Rivas 25 De Saporta, G 21 De Seynes, J 20 Des Moulins, Ch 22 De Solms-Laubach 14 De Sousa Melloe Netto, Lad. . . 44 De Vibraye 23 De Visiani, R 31 De Vries, H 32 De Vos, And 18 De Wolkeustein, E. P 31 Dickie, G 29 Dickson, Al 29 Didrichsen, P 19 Dietrich, D 12 Dietzell, B 9 Dippel, L 13 Dodel, A 37 Duell, J 12 Don, F 27 Dotzauer, 0 7 Douckelaer. H 45 Doùmet-Adanson, N 22 Drevault ^20 Drouet 21 Drude, 0 7 Diiarte de Olivoira, J 33 Du Bois Reymond 5 Duby 37 Duchartre, P 20 Dufour, Ed 24 Duuias 20 Du Mortier, B 17, 18 Diineau 25 Dupont, Bd 17 Durieu de Maisonnenve, Ch. ... 22 Duval-Jouve, J 24 Duvergier de Hauranne, Em. ... 21 Dybdahl, J. A. ...".... 19 Dyer, W. F. F 26 52 TABLE DES JiOMS rHOFBES. E PAGE Eaton, Dau. C 39 Eoorcliard 21 Edgeworth, M. P 27 EicHer, A. W 8 Eidam, E 6 Einicke, C 8 Eliot, Ch. W 40 EUis, J.-B 41 Emeric ■ . 23 Emerson, G. B 40 Ender, E 33 Endicott, W. E 40 Engelhardt, Fr. E 41 Engelmann, G 41 Engler.A 9 Eriksson, J 36 Ernst 45 Espejo, Z 48 Ettioghîiuseu (von), C 16 Ewing, J 28 F Faguet 20 Faivre, E 24 Faniintzin, A 33, 34 Farlow, W. G. ..,.,.. 40 Pekete, J 15 Fenzl, Ecl 14 Fermond, Ck 21 Ferrero, U 30 Fiala 16 Filly, C 6 Fittbogen, J 7 Findlay, Bruce 28 Fintelman 7 Fischer de Waldheîm, A 35 Fischer, L 36 Fischer-Ooster 36 Fitch, Walt 26 Fleischer 10 Fluckiger 14 Focke 13 Pournier, Eug 21 Franchet 23 Franck, B. . ^ 11 Francke, F. . 10 Freundlich 34 Friedrichsen, Th 19 PAGE Pries, El 36 Pries, Th. M 36 Frit/.e 9 Friraldszky (do), J 15 Fuchs 10 Puckel, S 9 Fuuck, F 11 G Galton, Capt. Dougl 27 Garcia, Eeg 48 Garcke, A 5 Gastinel-Bey 37 Gaudefroy. Eug 21 Gautier, H 44 Gegorow 35 Geheeb, A 12 Gelesnow (de) N 34 Gemnii, J 30 Geuevier, G 25 Genuari, P 30 Geoffroy St.-Hilaire, A 21 Germain de St. -Pierre, E. ... 21 Geyler 7 Gibello, J 31 Gibson 42 Gibson, J 28 Giele, J. P 18 Gieseler 7 Gillberfc, J.H 28 Gille, N 18 Gillet 21 Giovanini 30 Girard 23 Glaziou, A 44 Glehn (de), F 33 Gouault, Alb 20 Godefroy 47 Godlewski, Em 16 Godrou 24 Goethe, H 16 Goeppert, H. R 6 Goeze, Edm 33 GOhr, J 7 Gondor 17 Goodale 40 Gotteland, A 33 Gottsche 6 Grandeau, L 24 TABLE DES NOMS FROPHES. PAGE Grassi 30 Gray, Asa 40 Gregescu 33 Greig (de) 31 Grenier 22 Grigsrieff. 34 Grindon, L 28 Grisebacb, A 7 Groenewegen, J. C 32 Groenland, J 7 Grugeon, Alf. 26 Griin, Aug 14 Gubler 21 Guenon . ,,..;... 23 Guerineau, L 40 Guidi, L 31 Guillard, Ach 21 Guilfoyle, W. R 48 Haberlandt, F ■ . 14 Hampe, Em 13 Hanammann, Jos 16 Hanstein, J 6 Hartig 13 Hartig, Eob 9 Hasskarl, J. C 7 Haubuer 11 Hayen, F. V 42 Heckel 24 Hector. Jam 48 Heer, 0 37 Hegelmaier, Fr 11 Heiden, Ed 11 Heidenreich 8 Heidepriem, F 13 Heilman, J 22 Heinricb, R 6 Heinzel 9 Heiss 7 Heidroich (de) Th 29 Heunedy, Rog 29 Henderson 46 Henniugs, P 8 Henriques, J. A 33 Henry, John M. ....... 46 Heniy, Joa 39 Border (do), F 33 Hering, 0 7 PAGE Hérincq 20 Herrera, Alf. 43 Herrniann, R 9 Heuslow, G 26 Hibberd, Sh 28 Hiern 27 Hieronymus, G 45 Hild, E 8 Hildebrand, F 12 Hill, Walt -47 Hinds 28 Hochstetter, W 11 Hoffmann, H 13 Hofmeister 11 Hogg, R 27 Holmes, E. M 26 Holtzer, H 33 Huoker, J. D 26, 27 Horne, J 38 Houllet, E 20 Houzeau, J. C 43 Husnot, Th 22 Huxley, Th. H 27 Iriarte, Fr. Irmiscb, M. 45 9 Jachelli, Fr 30 Jackson, T. R 26 Jaeger, H 12 Jaeggi, Jac 37 Jakolew, W. M 34 James, Tos 40 Jameson, W 46 Janczewskî (von), E 16 Janka (von), T 15 Jessen, C 7 Jobnston 29 Jordan, Al 24 Judeich, J. F H Jenssen, Chr 8 Jiihlke 9 Juranyi, L 15 Juratzka, Jac 14 Just, Léop 13 54 TABLE DES NOMS TROrRES. Kalchbrenner, C 15 Kalender ■ . 7 Kanitz, Aug. • 13 Kaiasavikch, N. L 3 1 Karsoh, A 8 Katzor 34i Kauffer, B 33 Keit 38 Kellogg, A 39 Kent, W 32 Kerner, A 16 Kickx, J. J 18 Kierskon, H 19 King 46 Kirchner, L 16 Kirchner, Ph 9 Kirchhoff. 12 Kirtland, Jared P 41 Kjellman, Fr 36 Kloetzcher, H 29 Knapp, J. A 15 Kny, L 5 Koch, K 5 Kolb, M 9 Koltz, J. B. J 32 Kôrber 6 Kornhubei', A 15 Kornicke G Korthals, P. W 32 Kosteletzky, F. V 15 Krantz, D' 6 Kraus, C. F. F 10 Kraus, G 8 Krause 11 Kreusler, Ul 6 Kricger, W 36 Kristof, L 16 Kiombach, J. H. G 32 Krutizki, P. J 33 Kubinyi (vou), A 15 Kuha 6 Kûhn, J 8 Kuhn, Gust 11 Kulescheio, S. J 34 Kurz, S 46 Kiitziiig, C. T 9 PAGE Lacroix, Fr 24 Ladrey 23 Lagueese 23 Lamotte, Marfc 23 Lainy de la Chapelle, Ed 24 Laucbe 9 Laug 35 Laug, Ch 12 Lange, J 19 Langetbal, Chr. Ed 12 Larcher, Ad. 21 Latbain î^8 Layallée, Alph. ....... 21 Lawes, J. B 28 Lawson, G 42 Lawson, Marm. A 28 Leggett, W. H 41 Lebmann, Jul 9 Leitgeb, H 16 Leigbton, W. A 28 Le Jolis, A 23 Le Maout, Emm 21 Lemarcbant-Moore, S 26 Lemonnier 22 Lennuyez. • 20 Leouhardi (von), U 16 Le Poltier 25 Le Roy, P. V 41 Lesquereux, Léo 4l Lestiboudois, Thém 20 Levier 30 Lévy, P 43 Lewakowsky, N 35 Liagre, J. B. J 17 Licopoli, Caj 31 Lindberg 34 Linden, J 18 Lisa 31 List, Edm 10 Lloyd, J 25 Loew 6 Lojka 15 Lorentîî, G. P 45 Loret, n 24 Lory 23 Iiubbera, L 17 Lucas, Ed 11 LuerssGii, Clir 11 Luua, D 43 Luud, P 44 rAlil.li DES NOMS l'IKll'KKs. Mac Gibbon Mac Intyre Mac Ivor, W. G Mac Nab, J Mae Nab, W. Ram Macoun, J Mac Owan, P Madelein Mague Magmis, P Maillot Makowsky, Al Malaise, C Maly, Fr Manu, G Marchai, El - . . Marchand, L Mai-ès, P Margat, P Maitens, Ed Martin, Em Martin, 0 Martinet Martins, Ch Masch Massalongo, C Masters, Max. T 26, Mathieu, Axig Matthew, G. F Maurer, H Maurer, L Mauri, P Maximowiez (de), C. J. . . . y.S, Mayer (père), B Mayer (fils) Meeham, Th Meil, J Mer, Em Mercklin (de) Meyer, C Micheli, M Miers, J Millardet, A Min, G Mitten, W Moe Moeller, J. D Moissau, H Moller, A. Fr Moore, Ch ;VOE 38 28 4(> 29 29 42 38 25 22 21. 17 18 li ■16 17 20 37 46 18 25 25 45 24 15 31 27 24 42 12 12 29 34 12 12 42 19 21 34 6 37 27 24 35 28 36 9 20 33 48 PAGE Moor.', D 29 Moore, Tb 27 Morel, J 18 Mori, Ant 31 Morièi-e, J 22 Morreii, Ed 18 Jtorthior, P 36 Mosen, H 44 Jlougeot, A 22 Moser, Ig 14 Mouillefert 23 Mudd, W 28 Mueller, (von), F 48 Millier, Ch 8 Miillei', Henn 10 Millier, J. F 13 Millier, N. J 8 Millier 3 4 Muller, H 8 Mnller, H 37 Muller, J 37 Miinter, J 7 Miirray, A 27 Muasat 20,21,23 Naegeli, C 9 Nallino 32 Naudin, Ch 23 Naut 22 Nées ab Esenbeck, C. G 6 Nencioni, J 31 Netzler, J 12 Nicolson 42 Niepraseh J 7 Niessl de Meyendorf, G 17 Nitschke 8 Nitzschner, W 37 Niven, J. C 28 Nobbe, Fr 11 Nordstedt, 0 36 Nyman, C. F 36 Oliver, D 26 Ortgies, E 37 Orphanides, Th. G 29 r.G TABLF. DES NOMS PROrKES. PAGE Otto, Ed 13 Oudemans, C. A. J. A 32 P Pagnonl 22 Papier, A 38 Parlatore, Ph 30 Pasqnale, .T. A 31 Pasqualiui, A. . , 30 Passerini, .T 31 Paul 8 Payot, V 23 Peck, Cil. H 41 Peck, P 7 PeckoU, Th 44 Pedicino, N. A 31 Penafîel, A 43 Peneta, J 19 Peunetiev 25 Ferez, V 39 Petermann, A 18 Petersen If Petzold 9 Petit, P 21 Pctrasch, J 16 Petterson, F 36 Peyritseh, J 14 Pfeffer, Vf 6 Pfeiffer, L 6 Plitzer, E 12 Pliilippi, H. A 45 Pierre 4/ Pierre, Is 22 Pigal, G 31 Pire, L 18 Pitra, A 34 Placier, J. M 24 Planchon, G 20 Planchon, J.E 24 PlowrigUt, C. B 28 Poisson, J 20 Popantapalo 35 Porter, Th. C 42 Posada-Arengo. A 41 Poscharsky, G. A 11 Prantl, Ch .9 Prestoe, H 43 Prillieus, Ed 21 Pringslieim, N 5 Prubst, J , . 37 Provanelier ' ... 42 PAGE Prurlia, J 17 Piirkinje, D 16 a Qnélet 24 (^uihou 21 R Rabenhorst, h H Radde, G 35 Padlkofer 9 Ramond, A 21 Raud, E. S 40 Rau 10 Raulin, V 22 Rauwenhoff, N. W. P 32 Ravenel, H. W 39 Rees, M 10 Regel (de), Ed 33, 34 Regnell, P 44 Rehn 10 Beichardt, U. W 14 Beichenba<^h, L. H. G 11 Reicheirbacb, H. G 13 Reinke. J 7 Renard 35 Renny, J 28 Renou 25 Rettig, H 12 Reron, L 22 Richard 38 Risler, E 36 Rissoto, V 45 Rivière, A 21, 37 Rivière, Ch 37 Robierre, A 25 RobiUard 19 Kodembourg E 18 Rodrignes, J. Barb 44 Rodriguez, J. J 43 Roeper, J 13 Roesler, L 15 Roger, A 28 Rogowitsch, A 35 RoUi, E 29 Rossignol 25 Rostafinski, J 14 Rounieguère, C 25 Eoux 24 Ro;îe, E 21 TABLE DES NOMS rROrHES. 57 PAGE Eiulolph 35 Ruger, M 41 Russow, Edmond 34 S Saocardo, P. A 31 Sachs, Jul 10 Sadler.N 29 Sagot, P 23 Saint-Gai 23 Saldanha da Gama 44 Salomon, C 10 Samso-Lund 19 Sanio, C 8 Santo GarovagUo 31 Sargent 40 Sargent C. S 40 Sauter, A 15 Scaffai, L 30 Scharrer 35 Scheffer, R. H. C. C 47 Schenk 11 Schiffner 14 Schimper, P. W 14 Schirnhofer, G 14 Schmeltz, J. D. E 14 Schmidt 10 Schmidt, P 13 Schmiti, Fr 8 Schnée, G 35 Schneider, W. G 6 Schnetzier 37 Schoenefeld (de), W 21 Schomburgk, E 47 Schroeder 35 Schroeter 12 Schùbeler, F. C 36 Schùch de Capanema, G 43 Sohûle, W 12 Schnlzer von Miiggenburg ... 17 Schaltze, H 13 Schamann, C 6 Schwaoke, C. A. Goil 44 Schwarz, L 16 Schweinforth 37 Schwendener, J 36 Scott, J 46 Scudder, S. H 40 Sebus, H 18 Serré-Guino ij2 PAGE Sestini, F 29 Settegast 9 Seubert, M 12 Severiu, A 36 Shaw, J 38 Shuttleworth, A 46 Sinning 6 Sirodot 25 Skofitz.Al 14 Smeets, J. A 32 Smith, Aub. H 42 Smith, J 26 Smith, W. G 27 Smirnal 35 Sodiro, AI 45 Sohrt 34 Solsky (de), N 34 Sonder, W 13 Sorokiu, N. W 35 Sorauer, P 9 Sowerby, G. B 27 Spach, Ed 20 Sparmann 35 Spietz 10 Sprague, C. J 40 Staats 34 Staudigel 35 Stefan, J 14 Stein 16 Stelling, Ed 34 Stohmann F 11 Stokes, G. G 27 Stoll 9 Storer 40 Strasburger, Ed 12 Struska, J 16 Siiringar, W. F. R 32 Susan, C 30 Tangl, Ed 16 Tassi, A 31 Tatar, M 16 Tchistiakoff 35 Tenney 41 Terraciano, N 30 Terschek 11 Teysmann, J. E 47 Thoinct 25 ïliomé, O. W 7 S TATÎI.F. DKS NOMS PROPRES. P»OE Thompson, R 46 Thompson T -Il Thûmen, P 10 Tliuiber, G 41 Thnry 37 Thwaites, G. H. K 16 Tidmarsh, Ed 38 Timbal-Lagrave, Ed 25 Timirazeff 35 Todaro, A 31 Tommasiui (do) 17 Tomabene, Fr , . 30 Tiécul 20 Treub, M E.2 Tiimen, H 26 ïruchot 23 Tuckennan, Ed 40 Talasne, L. R 20 Tyge-Rothe 19 u Usera, P. 19 Van Bcmmelen, J. S 32 Van don Brinct, G 32 Vau der Sande Lacoste 32 Van Eedcn, F. W 32 Van Gorknm, K. W 17 Van Heuiok, H IS Van Hontto, L IS Van Huile, H. J 18 Van Tioghom, Ph 20 Vasquez, A 45 Verlot, B 20 Verlot, J. B 23 Verson, E 31 Voselofsky (de) 34 Vesquo 20 Vetter, Ad 15 Vetter, Chr 14 Viaud-Graud-Marais 24 Vieillard, E 22 Vildpret 39 Vilmorin, II 21 Voechting, H 6 Vogel, A 14 Voigt, J 34 W PAGE Walz, J. J 35 Walz, L 15 Warming, E 19 Waterhouse-Hawkins 41 Watson, F 26 Watson, Ser 40 Wawra, H. , 17 Weber 7 Weber, J. B 23 Weddell, H. A 25 Weigelt, C 12 Wfigelt, K 14 Weiss, A 15 Wendland, H. L 8 Wiesuer, J 14 Wigand, A 8 Wigmau, H. J . 47 Wildt, E 8 Willermoz, Ch. F 24 WiUey, H 41 Williamson 28 Willkomm, M 15 Wilson 38 Wilsou, N 43 Winter G 11 Witte, H 32 Wittrock, V. B 36 Wobst, M 35 Wolf, 0 8 Wolff (von), E 10 Wolft; W 11 Wolo.szczak, E 15 Wood, H. C 42 AVorouin 34 Wrede 9 Wright, E. Perc 29 Yola, J 43 Zabel 8 Zabel 35 Zeller, G 8 Ziuger, J 10 Zoller, Ph 14 Zuchristan, A 15 TABLE DES NOMS GÉOGllxVriIIQUES. A PAGE Aberdeen 29 Acadie -12 Adélaïde 47 Afrique 37 Aiken 39 Aix 21 Albany 41 Alençon 21 Alfort 22 Alger 37 Algérie 37 Allemagne 5 Alsace- Lorraine 11 Altenburg 64 Altona 5 Amérique méridionale 44 Amérique septentrionale .... 39 Amherst 40 Amsterdam 32 Angers 22 Angleterre 26 Anhalt (duché d') 13 Annecy 22 Antibea 22 Antigoa 42 Antilles 42 Anvers 18 Apalacbicola 40 Arizara 43 Arras 22 Asie 46 Assomption 45 Asti 30 Athènes 29 Augsbourg 9 Autriche 14 B PAGE Bade (Gd. duché de) 12 Bahia 44 Bâle 36 Bangalore 46 Barcelone 19 Batheaston 28 Baudoong 47 Bavière 9 Bayreuth 10 Belfast 29 Belgique 17 Belleville 42 Berlin 5 Berne 36 Berwiok-aur-Tweed 28 Besançon 22 Birmingham 28 Blakenburg-Harz 13 Bohême 15 Bologne 30 Bombay 46 Bonn 6 Bordeaux 22 Boston 40 Brème 13 Brésil 44 Brealau 6 Brest 22 Brisbane 47 British America 42 Bromberg 6 Brookline 40 Briinn 17 Brunswick 13 Brunswick (duché de) 13 Bruxelles 17 60 TABLE DES NOMS GEOGRAPHIQUES. PAGE Bruyères 22 Bucharest 33 Buenos-Ayres 45 Buffalo 41 Buitenzorg 47 PAGE Connecticut 39 Constantine 38 Copenhague 17 Corcelles 36 Cordova 45 Ci-acovie 16 Caen 22 Cagliari 30 Caban, 22 Calcutta 46 Caldas 44 Calèvea 36 Californie 39 Cambridge 28 Cambridge 40 Campinas 44 Canada 42 Canaries 39 Cannes 22 Canton 40 Cap-de-Bonno-Espcranco .... 38 Cape-Town 38 Caraoas 45 Carkow 34 Carlsruho 12 Caroline du Sud 39 Caserta 30 Cassel 6 Catane 30 Cette 22 Cbamonix 23 Charkow 31 Châteauroux 23 Cherbourg 23 Cheverny 23 Chicago 40 Chili 45 Christiania 36 Clormont-Ferrand 23 Cleveland 41 Clèves 7 Cluny 23 Ooethen 13 Coïmbre 33 Collioure 23 Cologne 7 Colombie 44 Colnrabia 39 Columbus 41 Dahme 7 Danemarck 19 Danzig 7 Dannstadt 13 Dedham 40 Dijon 23 Dôbbeln 11 Donaueschingen 12 Dorpat 34 Dresde 11 Dublin 29 Dusseldorf 7 £ Easton 42 Ecosse 29 Edimbourg 29 Egypte 37 Eichstadt 10 Eisenach 12 Eldena 7 Equateur 45 Erlangen, 10 Espagne 19 États-Unis 39 P Ferrars 30 Florence 30 Floride 40 Forli aO France 20 Francfort-s/le-Mein 7 Fribourg 12 Galicie 16 Gaud 18 Gèdre 23 TABLE DES NOMS GEOGRAPHIQUES. 61 PAGE Geisa 12 Geiss 12 Gembloux 18 Gênes 30 Genève 37 Germantown 42 Giessen 13 Glasgow 29 Goerlitz 7 Goritz, 17 Gôrz 17 Gôttîngue 7 Graaf Reinet 38 Graham's-Town 38 Grande-Bretagne 26 Grand-Jouau 23 Gratz 16 Grèce 29 Greifswald 7 Grenade 43 Grenoble 23 Griguon 23 Groniugue 32 Guatemala 43 PAGE Indes françaises 47 n néerlandaises 47 Innsbruck 16 Irlande 29 Italie 29 Jamaïca Plain 40 Jamaïque 43 Kiel 8 Kappeln 10 Kasan 35 Kaplitz 16 Kiew 35 King's-Lynu 28 Klausenburg 15 Klosterneuburg 15 Kœnigsberg 8 KuBchen 8 Haarlem 32 Halifax 42 HalIe-sur-la-Saale 8 Hambourg 13 Heidelberg 12 Helsingfors 34 HerrenhauECU 8 Hesse (G'' duché de) 13 Hildesheim 8 Hobart-Town 47 Hohenheim 10 Hongrie 15 Hull 28 Hurstpierpoint 28 léna 12 Tllinoig 40 Illiiusk 34 Illyrie 17 Indes anglaises 46 La Croix de Bléré 23 Laeken 18 Lagoa Sauta 44 Lahore 46 Lausanne 37 Le Caire 37 Leipzig 11 Leraberg 16 Leopol 16 Leyde 32 Liège 1« Lienz 17 Lille 23 Lima 45 Limoges 24 Lippstadt 8 Lisbonne 33 Littoral 17 Livadia 35 Lobositz 16 Londres 26 Louvaiq ,..,.!§ 62 TABLE DES NOMS GEOCRAPHICJUES. Lubeok 14 Luciefelde 28 Lucknow 46 Lucques 30 Lund 36 Luxembourg 32 Lyck 8 Lyon 24 M Mâcon 24 Madras 46 Madrid 19 Manchester 28 Manille 48 Marburg 8 Marburg 16 Maria Brunn 15 Marseille 24 Martinique 43 îlassachusetts 40 Maurice (Ile) 38 Mecklembourg-Schwerin (G(\ duché) 13 Medellin 44 Melbourne 48 Méran 17 Mexico 43 Mexique 43 Milan 30 Missouri 41 Môckern 11 Modène 30 Montbéliard 24 Montevideo 46 Montpellier 24 Moravie 17 Moscou 35 Miinden 8 Munich 9 Munster 8 Muskau 9 N Namur 18 Nancy 24 Nantes 24 Naples 31 Natal 38 Neustadt-Eberswalde 9 Nenstadt-snr-la-Hardt 10 Nordhausen 9 New-Bedfort 41 Newfield 41 Nouvelle-Grenade 44 New-Haven 39 New-Jersey 41 New-Torck 41 Nicaragua 43 Nice 25 Nikita 35 Norwége 36 Nouvelle-Bretagne 42 Nouvelle-Ecosse 42 Océanie 47 Odessa 35 Oestrick 9 Ohio 41 Ootacamnnd 46 Oran 38 Orléans 25 Orotava 39 Otago, 48 Oxford 28 Padoue 31 Païenne 31 Palma 19 Paraguay 45 Paris . ' 20 Parme 31 Pavie 31 Pays-Bas 32 Pensylvanie 42 Peradenia 46 Pérou 45 Pesaro 31 Pesth , 15 Philadelphie 42 Pillnitz 11 Pise 31 Poitiers ' 25 TABLE DES NOMS GEOGRAVUIQUES. 63 PAGE Pola 17 Poranirîtz 11 Pondichcry 47 Port-Elisabeth 38 Portici 31 Port-Louis 38 Port-Natal 38 Porto 33 Portugal 33 Potsdam 9 Prague 15 Proskaa 9 Prusse 5 Putawy 35 a Québec 42 Quito 45 B Eastadt 12 Ratisbonne 10 Keunea 25 République Argentine 45 Réunion (Ile de la) 38 Reutlingen 11 Rio-de-Janeiro 44 Eio-de-la-Plata (États-Unis du) . 45 Rio-Grande 44 Rome 29 Romorantin 25 Eostock 13 Rothamstedt 28 Rotherfield 28 Rouen, 25 Roumanie 33 Rufacb • . 14 Russie 33 Eybnik 9 Sabarunpore 46 Saigon 47 S"'-Catherino 44 S"-Denis 38 Saint-John 42 PAGE S'-Louis 41 S'-Pétersborg 33 Salzburg 15 San Felipe 4G San Francisco 39 San-Salvador 44 Santiago 45 Saxe Royale 11 Saxe-Weimar-Eisenach 12 Schoenbrunn 15 Séville 19 Sheffield 28 Sienne 31 Slavonie 17 Soleure 37 Somerset East 38 Sonderhausen 9 Stockholm 36 Strasbourg 14 Stuttgart 10 Styrie, 16 Suède 36 Suisse 36 Sydney 48 Syracuse 41 Ténériffe 39 Tharand H Tiflis 35 Toulouse 25 Tours 25 Trente 17 Trieste 17 Trinidad (Ile de la) 43 Tripoli 47 Tiibingue 11 Tm-in 31 Turquie 47 Tyrol 16 u TJdine, 32 Upsal 36 Uruguay 46 Utrecht 32 Utakamund 46 64 TAULE DES SnirS GEOGRAPHIQUES. Valence 19 Vallombrosa 32 Varsovie 35 Venezuela 45 Vienne 11 Viukovce 17 PAGE Wedel 9 Weihenstephan 10 Weiaawasser 16 Wellington 48 West-Chesler 42 Williamatown 41 Windaheim 10 Wurtemberg 10 Wurzbourg 10 w Wallendorf 15 Washington 39 Zurich 37 NOTES REÇUES APRÈS L'IMPRESSION & ERRATA. p. 26, au lieu de F. F. Dyev, liiez : ï. T. Dyer. P. 27, ajoutez : M. R. Kippist, secret, adj. de la soc. Liunéenne. // corrigez : John Bail, 10, Southwell Gardons, S. Keusington. » » : J. M. Crombie, 1 Rockliall Terrace, Cricklewood, N. W. » » : M. W. Hiern, 1 Foxtou Villas, Richmond. Il II ■■ W. G. Sraitli, 15, Mildmay Grove, N. ; D' T. Thompson, Kew. P. 28, ajoutes : W. Robinson, dir. du Garden, 37 Southampton str., Strand. Il corricjez : Bathesavon en : Bafcheastou. /; ajoutez : CirenCester, GlnucestersMre. J. F. Diithie, prof, d'hist. nat. Roy. Agric. Collège. P. 29, on Ecosse, ajoutez : BalmutO, FifcsUire. D' J. T. Boswell, Edit. KiujUsh Botany. Perth, Perthshirc. V J. Buchanan White, Edit. du Scottish Naturalist. S' Andrews, Fifishire. M. A. H. Nicholson, prof, d'hist. nat. à l'Université. P. 29, en Irlande, ajordez : M. A. G. More, curateur de mus. de la Soc. Roy. de Dublin. Athènes : M. Phassulis, jard. en chef du Jard. bot. M. Fr. Smith, jard. en chef au Jardin du Roi. M. H. Kloetzcher, chef des serres. Alexandrie (Egypte) -. M. Gaillardot, Vice-Présid. de l'Iustitat Egyptien. Pondichery (Indes fm7if aises) : M. Coutest Lacour, dir. du Jard. bot. et d'acclim. EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE en 1873. HORTICULTURE. Grrovip© II, Section 5. RAPPORT M- EDOUARD MORREN. MEMBRE DE LA COMMISSION BELGE. L'Exposition ilc Vienne a clé sympalliiiiue aux botanistes et aux horti- culteurs belges : elle a réveillé le souvenir (rantiennes relations qui, dans les âges passés, ont uni l'Autriche et les Pays-Bas. Ces aflinités tradition- nelles étaient d'ailleurs surexcitées par un sentiment de déférence et de sympathie envers notre gracieuse souveraine, S. M. la Reine Marie-Hen- riette, et par la bonne grâce du caractère autrichien. Les Viennois sont enjoués, affables, spirituels, un peu caustiques, toujours d'aimable com- pagnie et de gracieuse désinvolture : ils se font aimer et l'on va volon- tiers les voir chez eux. En botanique, le trait d'union entre l'Autriche et la Belgique est personnifié dans Charles de l'Escluse, le grand botaniste belge du XV!"" siè- cle, qui séjourna longlcm|)s à Vienne, avec un emploi à la Cour Inijiériale et qui fonda la Flore d'Autriche ; ])uis aussi Nicolas-Joseph Jacquin, né à Leyde en d727, qui illustra les jardins de Vienne et de Schocnbrun. D'ailleurs la science des plantes a toujours brillé d'un vif éclat en Autriche : les noms de Warscewicz, de Schott, de Poeppig, de Unger, celui d'Etienne Endlicher surtout, jouissent d'une célébrité universelle; il n'est pas jusqu'à l'infortuné empereur Maximilien dont on ne doive aussi évoquer la glorieuse et lamentable mémoire : son voyage au * EXPOSITION U.NlVEnSEI.LE DE VIENNE. Jîrésil, [lulilié par le D"^ Wiivra, a laissé des traces lumineuses dans l'histoire de la botanique. Quant à l'horlirulturc, elle est largement irpandiu; en Autriche qui, |)ar consi'(|ucnl, vient s'ap|)i'Ovisionncr en Belgique de plantes nouvelles et de bonnes variétés fruitières. La Cour Impériale entretient des parcs et des jardins dans tout l'empire. Le jardin privé de l'Empereur à Vienne, sous la direction de M. Franz Antoine, et celui de Schoenbrun, sous la direction de M. .Ad. Vctter, renferment des collections végétales pré- cieuses. Quant au jardin botanique de V^ienne, il jouit de la plus haute considération scientifique, grâce au D'Fenzl et h ses zélés collaborateurs, le D' Rcickhart, le jardinier lienseler et d'autres. Les parcs de Vienne sont vastes et supoibes : le Prater est bien connu, mais le Stadparc, de création récente, est un chef-d'œuvre en son genre : il a été tracé par le D''Siebeck, une célébrité comme architecte i)aysagistc. La Société d'hor- ticulture a été fondée naguère par le chevalier de llugcl, bien connu en bot:uii(|ue par ses voyages à la Nouvelle-Hollande et qui a laissé à Bruxelles les meilleurs souvenirs ; cette Société est placée sous le patronage des noms les plus distingués de l'aristocratie autrichicunc : a|)rès l'Empereur et les Archiducs, la liste des membres est toute constellée de princes et de comtes. L'Autriche possède quelques grands seigneurs, hauts et puissants promoteurs de l'horticulture : le prince Camille de Rolian, à Sichrow en Bohème, le Prince J. A. de Schwarzenberg, le comte Alfred Potoïki, le Comte Henry Attems, président de la Société styrienne d'horticulture, à Gratz, etc. Le bureau de la Société d'horticulture de Vienne se compose de : M. Ch. Gundacker, chevalier de Suttner, président; Ed. Fenzl, vice- pi'ésident et M. Schirnhoser, secrétaire. La Société publie un Bulletin sous le titre de Gartenfreuml et elle fait preuve d'une activité inces- sante. Les horticulteurs qui en font partie sont nombreux et habiles : plusieurs d'entre eux, MM. Daniel Hooibrenck, L. Kellermann (Aroïdées), Rodolphe Abcl, Edouard Abel, Emile Rodek ont acquis une bonne notoriété, même à l'étranger. Des Sociétés semblables existent dans presque toutes les grandes villes de l'Empire (I). Nous connaissons notamment les suivantes : Société morave d'horl., de pomol. et de viticulture, à Briinn. » d'horticulture de Bozen (Tyrol). » » et de*pomologie, à Cracovie (Pologne). » ^ » de Debreczin (Hongrie). (I) Pour l'elat et l'organisation de la botaiiiquii en Aulriclie, voir notre Correipon- daiice Ijotniiiqiie, ô' édilion. EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 5 Sociélé d'horticulture de Doriibach (près Vienne). » Styricnne d'horticulture, à Gratz. » Carinthienne d'hortic, à Klagcnfurth (Carinthie). » Carniolc » à Laibach (Carniolc). > d'horticulture et de pomologic, à Lemberg (Gallicie). » » de la Haute-Autriche, à Linz. » viticole de Marburg (Slyric). » Bohème d'horticulture, à Prague. » hongroise » à Pesth. » d'agriculture et d'horticulture, à Trieste (Illyrie). De plus, il existe en Autriche, des écoles spéciales consacrées à l'enseignement et des stations où se font des recherches scientifiques. Nous connaissons celles que nous allons énumérer : Ecole d'horticulture de la Société de Vienne ; le programme des études comprend : la botanique, l'arboriculture fruitière, la culture des plantes d'ornement et des légumes, le dessin linéaire, le levé des plans, l'architecture des serres, l'arithmétique, la géométrie, la tenue des livres et la correspondance. Ecole d'agriculture, de pomologic et de viticulture, à Klosterneuburg, près de Vienne. Directeur : M. le ehev. Aug. de Babo. Ecole d'horticulture de Pesth. Directeur : le D' Fr. Entz. » » de Lemberg. » d'agriculture, de pomologic et de viticulture à Marburg sur la Dran, en Styrie. Ecole de pomologie de Troja, près de Prague. Directeur : le D' J. B. Lambl. Signalons enfin un établissement royal de pomologie à Puszta-Foedemer (Hongrie). Les organes périodiques de publicité botaniqne et horticole ne sont pas nombreux; nous connaissons seulement le Gartenfreund que la Société Impériale et Royale d'horticulture de Vienne publie sous la direc- tion de M. Joseph Bermann et l'Oeslerreiche botanische Zeitschrift rédigé par le D"' Alex. Skofitz. Les produits de l'horticulture ont figuré à l'Exposition de Vienne dans cinq expositions temporaires qui ont été ouvertes successivement les 1'^' mai, 15 juin, 20 août, 18 septembre et 3 octobre. La première de ces expositions eut à souffrir des intempéries et de l'inexpérience des organisateurs : les Belges y avaient envoyé des plantes rares et nouvelles et dès ce début, leurs produits furent hautement appréciés. La deuxième exposition temporaire fut particulièrement botanique et inter- nationale ; la troisième fut ]dutôt autrichienne ; dans la quatrième, figurèrent les fruits et les légumes, et la cinquième concerna spéciale- ment de grands envois de fruits et les produits des vignobles. Le mérite des exposants belges, surtout en ce qui concerne les nou- velles découvertes et les raretés de la fiore exotique, fut apprécié EXPOSITIO.N UNIVERSELLE DE VIENNE. sans conteste et leur vnlut les i)liis hautes récompenses. Les comptes-rendus dctaillcs(l) et les rapports officiels (2) ne tarissent pas d'éloges sur les productions naturelles que Thorticulture belge sait aller chercher dans les régions inexplorées et presque inaccessibles et qui ont le rare mérite d'être également précieuses pour la science et pour le commerce : ce sont toutes ces découvertes qui élèvent notre horticulture nationale au-dessus du simple commerce et même au-dessus de l'art de cultiver et qui la placent au in'vcau des sciences, à côté de la botanique. Ce sont elles aussi (pii étendent cha{iue jour la réputation de la Belgique horticole et rendent le monde entier tributaire de nos grands établissements de culture, véritables musées de botani(|uc intertropicale. Ce n'est donc pas par un sentiment de vaine ostenlation que nos culti- vateurs se rendent aux réunions cosmopolites : c'est pour étendre notre renom national et pour développer nos relations commerciales; c'est un devoir qu'ils accomplissent, non sans honneur, mais souvent au prix de sacrifices, tant les plantes souffrent des transports et des mauvaises conditions dans lesquelles elles sont exposées. A Vienne, rempressement a été très-grand, les concours ont été bien remplis : amateurs et horti- culteurs ont rivalisé de zèle et d'entrain, et, une fois de plus, notre petit pays a aflirmé sa supériorité dans cette branche intéressante et aimable de l'activité humaine. Il y a eu pendant la durée de l'Exposition un congrès d'horticulture (3), ouvert le 20 août, auquel M. H. J. Van Huile a assisté ('i) cl un congrès (1) Die ersle vom 1, bis 13, Mai wàliretide tempoi'ârc Anslelinng des Garicnbaues in der Wellttunsletlvng des Jahres 1873; in Der Gnrlenfremid, IS73, n° i et S, p. i2. Die ztveite temporiire Aus/ellung des Gartenhnnes vom Mj bis 20 Juni nuf der Weltmisstelhtng 1873; in Der Gnrtenfrevnd, 1873, n» 6 et 7, p. 71. Die drille temporiire AusIeUvnfj des Gnrlenbcities der Wellnusslellmuj 1873, vom Wbis ôOAngusl; in Der Garlenfrennd, 1875, n« 10, Il et 12, p. 130. Die vierle lemporâre Austellung der Gartenhaues in der Wellausslelbinrj 1873, vom 18 bis 23 Septembre; in Der Garteiif'reund, 1873, n<> 10-12, p. 158. Die fiinste vnd letzle der lemporâren Ausstellungen, abgehallen vom 3 bis m Oetober 1873; in Der Gnrtetifreund, 1873, n» 10-12, p. US. Des catalogues détailles de chaque exposition temporaire ont été publiés par les soins de la commission générale. Ces cinq brochures sont utiles à consulter. (2) Ofpeieller Ausstellungs-Bericbt liernusgegeben durcli die général-Direction des IFeWaîMS^pWMMj 1873. Deb Gabtenbai). (Gruppe II, section ^.) Berielit voyi D' Eduard Fenzl, k. k. Regierungsralh nnd Professor der Botanik. (3) Verhandïangcn des vierten Congresses deutseher Gaeriner vnd Garlen freunde zu Wien vom 20 liis 23 Augusl 1873; in Der Garlenfrennd , 1873, n» 8 et 9, p. 89. (i) H. J. Van Hulle : La troisième exposition d'horlieullnre à l'Exposition nniver- selle de Vienne (20-30 Août 1873); Bulletin d'arboricxilture, 1873, p. 558. —État actuel de Vhorliculture belge; Discours prononcé an Conr/rès de Vienne en Août 1875, I. c. 187i, p. 179. — Notes de Voyage, 1. c. IS'^î, p. 153, 237, 318. — L'Enseigne-, ment agricole et horticole en Autriche, 1. e. p. 370. EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 7 international dn pomnlogieCD, ouvert le 2 octobre, auquel assistaient MM. Edra. de Ghellinck de Wallc, Gillekcns et Ed. Pynaert(2). La participation de la Belgique à cette Exposition a ctc organisée par une section de la flommission g('n('rale. Ce Comité, présidé par M. Fr. de Cannart d'IIanialc, sénateur, était formé de MM. Leclerc, Linden, Morrcn, baron Osy, T'Serstcvcns, comte Vanderstiaeten-Ponthoz, A. Ver- scbaffclt, A. Warocquié, membres, et Ronnbcrg, secrétaire. Il a marché d'accord avec le département de l'intérieur et avec la Commission générale : sa tâche a été facilitée par la bonne volonté qu'il a rencon- trée chez tous ses collaborateurs, mais il doit ici des remereîments à M. Ferd. Malv, jardinier en chef de l'Exposition et surtout un témoignage public de reconnaissance au baron de Sclnvarz-Senborn, l'intrépide directeur-général de toute l'Exposition universelle, ainsi qu'au D'' Von Arenslein, secrétaire du deuxième groupe qui, avec un zèle infatigable et une exquise urbanité n'a rien omis de ce qui pouvait nous laisser de bons souvenirs. Nous nous dispenserons d'entrer dans renonciation détaillée des faits, lesquels sont soigneusement consignés dans les trois rapports qui suivent rédigés par MM. G. Delchevalerie, L. Lubbers et Gillekens. (1) Vcrhnndlunrjcn des Intcrnniionnien pomologisclirti Cotigrcisrs in M'ieti vom 2 bis 7 Octohev 187.5. Mil ziKjrunddcgiinij dcr slenugraphisclicn Prolocolle bearbcilcl von D' Ed. Lucas, 1 Vorzilzendcr des Congrosses. Ravcnsburg, ISTi, in-8». (2) Éd. Ptnaert : La Pomologie à Vienne, in Bulletin d'Arboriculture, 1873, p. 351. — Congrès international de pomologie et d'œnologie à Vienne, 1. c. 1874, p. 66. RAPPORT M. C. DELCHETAIERIE Membre de la Commission V. R. égyptienne et du jury iûternatiuual, etc. L'exposition universelle de Vienne a été ouverte au publie le 1"' mai et close le 31 octobre. L'Empereur, l'Impératrice et plusieurs princes étrangers, assistaient à l'inauguration (jui eut lieu sous la rotonde (I) du palais de l'exposition, chef-d'œuvre de hardiesse architecturale dépassant, en dimensions, tout ce qui a été fait de semblable jusqu'à ce jour, puisque la coupole mesure 122 mètres de diamètre et 79 de hauteur. Les galeries du palais situées des deux cotés de la rotonde, mesurent 90o mètres de longueur sur une largeur de 176 mètres. La grande nef de 18 mètres de hauteur, dépassée de 61 mètres par le dôme central donne à l'ensemble de l'édifice, un aspect des plus grandioses. La surface couverte est de 103,000 mètres, plus que la superficie géné- rale du Stad-Park. Elle est encore de beaucoup augmentée, car les cours, qui présentent chacune 2,500 mètres carrés, sont en grande partie cou- vertes de constructions et d'annexés par les pays étrangers. L'espace occupé par l'exposition universelle de Londres en 18-51 à (1) La rotonde a été conslruiu par M. Engerth, le célèbre ingénieur de la com- pagnie du chemin de fer de l'Élat, d'après les plans de M. Scott Itusscl, l'architeclc du remarquable palais de Sydenhara. 10 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. Hyde-Park était de 81,391 mètres carres. Celui de l'exposition de 1853, aiixCh.Tinps-Elysées à Paris, était de 103,1 j6 mètres. En 1862, à Londres, la superficie était de 186,127 m. c. Enfin celle de 1867 à Paris couvrait une surface de 441,730 mètres carrés. L'exposition de 1873 à Vienne couvre une superficie totale de 2,230,631 mètres carrés; seulement, il faut convenir qu'il y a dans l'enccinle de rexposition de grands sous-bois et ça et \h, des surfaces inoccu])écs, tandis qu'à Paris le champ de Mars était rempli comme une bonbonnière. L'Empereur a pris une grande part à l'organisation de l'exposition uni- verselle dont l'idée lui est venue en visitant celle de Paris en 1867. Les premiers plans sont dus à son initiative personnelle, ainsi que tous les travaux préparatoires et il a suivi de près le progrès et la marche des travaux de l'exposition. Très-souvent même son inlervention a écarté les obstacles de nature à entraver ou à retarder l'exécution de cette immense entreprise. L'archiduc Régnier, président de la commission impériale de l'exposi- tion, déploya aussi une énergie considérable pour pousser les travaux de l'exposition. Il s'est fait malgré son rang, le collaborateur zélé et empressé de M. Schwarz. Le baron de Schwarz-Senborn, directeur-général, a été l'âme de l'exposition ; il déploya toute l'énergie et le talent dont il est doué pour mener à bonne fin les travaux de l'exposition, car il eut à lutter dans bien des cas ; pourtant il réussit à triompher, grâce à son zèle infati- gable et en faisant preuve d'autorité. Les galeries de tous les pays h l'exposition de Vienne renfermaient de nombreuses collections des produits de la culture. La Belgique a occupé une large place à l'exposition de Vienne; elle y comptait plus de 500 exposants dans la section industrielle. L'horticulture belge, comme on va le voir, a été aussi largement représentée dans les diverses expositions temporaires et les exposants, pour la plupart émérites, ont remporté presque tous des premiers prix. Le jardin réservé pour l'horticulture dont le plan est figuré ci-contre, est situé entre l'allée principale du Praler et le groupe des constructions égyptiennes. Au fond ilu jardin se trouve une lente d'environ 500 mètres de longueur, large de dix, servant d'abri aux diverses expositions tempo- raires de l'hortirullure. Plan de l'exposition permanente d'horticulture. 1. Araucaria Bidwilli, \ 2- " cxcolsa, ( ^|^_ jj |p p,.j„ce dp Liclitensleiii. 5. » imiiricata, l i. <) Brasilien^is, ) 6. Collection de Conifères, de M. Peter Smith et C', à Hambourg. EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 11 7. Conifères nouveaux, \ 8. Ilex en variétés, : de iM. Jean Verscliaffcit, liorlicultcur, à Gand. 9. Buis en pyramides, / 10. Collection de Conifères, H. » de Rhododendrons, 12. « de Conifères, | de M. J. C. Jurgens, à Hambourg. 13. Abies leocarpa, \ li. Thuyopsis dolabrala, 15. Corbeilles de Rosiers, de M. Frédéric Harms, k lfaml)ourg. 16. Corbeille de Roses Tréraières, \ 17. Fuchsias en arbre, f j «i n n • n i .„„,.,,,„, , ) de M. F. Harms, a Hambourg. 18. Corbeilles de l'elargoniura zonale, l 19. « de Phlox deeussata, J 20. Erythrina Crista-Galli, de Jl. le C" Pries, à Voslaii. 21. Parterre de fleurs telles que: Mentha oflîcinalis; Lobelia gracilis; Achyranthcs Lindeni et Verschaffeiti ; Centaurea candidissima ; Alternanthera amaena et spathulala; Gnaphalium lanatura; Matricaria flore pleno ; Vinca major foiiis varieg.; Sedura carneum varieg.; Coleus Veitchi et VerschalTelti; Mesembrian- ihemum cordifolium; Bégonia discolor; Phlox Radetzki ; Ageratura nanum foiiis aureo varieg.; Lonicera brachypoda ; Thymus oUicinalis foiiis varieg.; Veronica spcciosa variegata; Chrysanthemum foiiis varieg. etc. 22. Grand pavillon vitré renfermant une collection de l'almiers. 23. Métairie égyptienne renfermant les animaux domestiques de l'Egypte. 2i. Caisses de Laurier noble, de M. J. VerschaiTelt. 25. Araucaria imbricala, de M. Rudolf Abel. 26. Collection de Canna, de M. Rudolf Abel. 27. Collection de Conifères, de M. Dallière, horticulteur, à Gand. 28. Collection de Rosiers, de M. Harms, de Hambourg. 29. Collection d'Ilex, de M. Dallière, horticulteur, ii Gand. 30. Collection de Conifères, de M. Peter Smith, à Hambourg. 31. Chamferops excelsa, de M. Leesemann, à Vienne. 32. Collection de Conifères, de M. Peter Smith. 35. Collection de Conifères, de M. A. Van Geert, horticulteur, à Gand. 3^. Collection de Glaïeuls, de M. Ch. Verdier, horticulteur, à Paris. 55. Araucaria excelsa, de M. R. Abel, horticulteur, à Vienne. 36. Massif de Conifères, de M. Rudolf Abel, horticulteur, à Vienne. 57. Groupes de petits Conifères » » » 38. Collection de Conifères, de M. Rodeck, amateur, à Vienne. 39. Collection d'arbres à feuilles panachées, » » iO. » d'Ilex, 41. Groupe de plantes de serre, de M. Stompf, horticulteur, à Vienne. 42. Corbeille de Lantana, 43. » de Verveines, ii. « d'Héliotropes, '• de M. Léopold Stumpf, à Vienne. 45. » de Coleus et Yucca, 46. » d'Agave amerieana, 47. Camellias très-forts, de M. Rovelli frères, à Palanza (Italie). 48. Araucaria Bidwilli, de M. Linden, horticulteur, à Gand. 49. Collection de Fuchsias, de M. F. Harms, a Hambourg. 50. Conifères de M. Bakaraty, horticulteur, à Vienne. 51. Conifères et arbustes <à feuillage ornemental. 52. Rosiers du Bengale, de M. Lucas Bachraty, à Vienne. 53. Collection de lierres en bordures. i2 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 5i. Plantes à feuillage, Canna, Solaiiuin, Ricin, de., de la Sociélé d'Iiorticullurc. 55. Rosiers lic M. Walfram, jardinier. 56. Agave americana, var. 57. Colocasia, Coleus, Cenlaurea, etc. 58. Canna en collection. 69. Plantes à feuillage ornemental. 60. Parterre de fleurs. 61 . » » 62. Collection de Dahlias. 63. » de Conifères. 6i. » d'arbres pleureurs. 65. » de Rhododendrons. 66. » d'Aucuba et de Buxus. 67. Glycine, Bignonia radicans, Pcriploea grajca. 68. Canna en collection. 69. Ricinus en collection. 70. Arbres forestiers et d'orneraeut, de M. Jurissen et Sohn. 71. Rosiers en collection. 72. Lantana en collection. 73. Plumbago cœrulea. EXPOSITIONS TEMPORAIRES. Sommaire .- i' Exposition temporaire du \' au 10 Mai. 2» » » du 15 au 25 Juin. 3» » i> du 20 au ôO Août. i' » » du 18 au 23 Septembre. 5" » >i du 3 au 15 Octobre. 1'" Exposition temporaire. Du l"' au iO Mai. La première Exposition temporaire pour les produits de l'horticulture a été ouverte au public le \" Mai par un temps d'hiver. La pluie et le froid se sont fait sentir à Vienne jus(]u'à la lin de Mai. M. Linden a eu à déplorer la perte, par le froid, d'une partie des magnificences végétales qu'il avait apportées de ses établissements de Belgique. Le local de l'exposition d'hoiliculture est une tente étroite et très-lon- gue, figurée ci-contre, abri insuffisant pour les plantes tropicales ; aussi beaucoup ont eu à souffrir. En avant de cette grande tente qui forme un demi-cercle se liou\e le jardin réservé poiii' riiorliciilliiie oi'i >onl |)lanlées les colieciions de Coni- EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 13 fères, d'arbres, arbrisseaux et arbustes d'ornement, Rosiers, plantes vivaces, etc. Les arbres fruitiers sont plantés dans un terrain spécial de l'autre coté, d'une petite rivière, qui sépare le jardin réservé d'avec l'école des arbres fruitiers ou de l'arboriculture fruitière. Avant de citer les lauréats de ces expositions disons un mot sur les médailles. Les médailles mises à la disposition du jur}- international sont : La médaille de progrès, La médaille de mérite, La médaille de bon S"ùt, La médaille de coopération, Le diplôme de mérite. Toutes les médailles sont frappées en bronze. La Société impériale et royale d'iiorticulture de Vienne a mis aussi à la disposition du jury international une série de médailles de vermeil et d'argent pour être distribuées aux exposants de l'Empire autricbien. Comme la lutte pour ce genre de récompenses n'a pas le caractère inter- national, nous nous dispenserons de citer les lauréats qui ont obtenu des médailles de la Société d'horticulture viennoise. Les médailles internationales mises à la disposition du jury par la commission impériale sont : 1" La médaille pour le progrès, destinée aux exposants qui auront prouvé avoir accompli des progrès importants depuis les expositions universelles précédentes, soit par de nouvelles inventions, soit par l'introduction de nouvelles plantes, de nouveaux engins, procédés, etc. 2° La médaille pour le mérite sera adjugée aux exposants, qui auront acquis un titre h la récompense par une culture extraordinaire de plantes, l'extension du commerce de végétaux, l'étendue de la pi'oduction, l'ouverture de nouveaux marchés, l'emploi d'outils, de machines perfec- tionnées et l'excellence du produit. 3° La médaille pour le bon ç/oiit est réservée aux exposants de collec- tions ou de groupes de plantes en fleurs supérieurement arrangés. 4" La médaille de coopération est destinée aux personnes signalées par les exposants comme ayant eu une notable part dans l'excellence de la production, de la culture ou de l'extension, de l'écoulement, en qualité de jardiniers en chefs, gérants, dessinateurs ou coopérateurs distingués. y° Le diplôme de mérite peut être décerné aux exposants dont les produits ou les travaux ont du mérite, mais non dans un degré à pouvoir leur décerner la médaille pour le progrès ni celle pour le mérite. 14 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. § I. BELGIQUE. — 1"^ Exposition temporaire. Du 1" au 10 Mai. Comme dans les expositions précédentes de Londres, Paris, Amster- dam, Bruxelles, St-Pétersbourg, etc., M. Linden a présenté les plantes les plus belles et les plus rares. Nous n'avons pas besoin de faire ici leur éloge, il nous suffira de citer les noms de ces merveilles végétales. Plantes nouvelles : Aiitliurium crislallinum Lind. et And., Colombie, 1875. Curnicria piclurata Lind. et And., Colombie, 1873. Dracœna Reali Lind. Nouvelles-Hébrides, 1873. Maranta bieroglyphica Lind. et And., Nouvelle-Grenade, 1873. Phyllotainiura Lindeni And., Colombie, I8C9. Autres plantes nouvelles : Croton Weismanni, Mélanésie, 1872. DiefTenbachia iraperialis, Pérou orient., 1871. Dioscorea chrysophylla, RioNegro, 1870. o meleagris, o » » prismatica, » " Dracsena gloriosa. Ile de Vanikoro, 1873. » jaspidea, Mélanésie, 1873. » lutescens striata, Madagascar, 1870. Maranta Makoyana, Brésil, 1872. Pbormium atropurpureum, Nouvelle-Zélande, 1873. Nouvelle plante en fleurs : Tillandsia Lindeni vera. Palmiers nouveaux: Chama>rops liumilis variegata; Kenlia australls, Balmoriana, Canterburyana, Fnrsteriana; Livistona australis, ferruginea et lilamentosa; Pbœnix Andersoni, natalensis et rupicola ; Prilchardia fdifera; Plycbosperraa allantica ; Acantbnrhiza Warscewiczi; Cainmus species novaMenado; Da'monorops aceedens ; Geonoma zamorensis, gracilis; Glaziova elegantissima, insignis ; Dekenia nobilis ; Pritcbardia martiana, Gaudicbaudiana ; Wallichia muriostigma. Areca Baiieri et sapida; Cliamœrops excelsa, elegans, Fortune! et nivca ; Cocos Bonneti glauca; Jubœa spectabilis ; Livistona australis et filamenlosa, Kenlia Balmo- reana ; Phœnix tenuis. Fougères en arbre : Todea barbara ; Dieksonia squarrosa, Cy.ithea dealbala et medul- laris ; Cybotium regale ; Balantium antarcticum. Dracaena Chelsoni, Dennisoni, excelsa, gloriosa , grandis, Guilfoylei, jaspida; Licr- valli, lutescens, striata, Maclaeyi, raagnilica, metallica, Mooreana, nitida, porpbyro- phylla, splendens, stricta, Reali, Regina, Weismanni. Orchidées : Cypripediiim superlinm ; villosum, caudatum, splendens ; Masdevallia Lindeni, Odonloglossum crislatum, Pescatorei, Alexandrae, sceptrum, tiiumpbans ; Vanda gigantea, suavis, Irieolor, insignis. Araucaria Bidwilli, Cooki, e.\celsa, sp., e.xcelsa robusta, Cunningbami, glauca. Acer palmatum , atropurpureum, ornatum, crispum, forraosum, reticulatum, sanguineum, roseum, dissectum, marginatura. Axalea : 2S gros exemplaires, remarquables par leur belle culture. Aialea nouveau : Bernhard Andréa. litwdodendron : Princesse Louise. EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 15 Le l" prix, médaille de progrès, a été accordé à M. Linden pour l'eu- semble de son exposition, ainsi qu'une médaille de mérite. M. Alexis Dallièrc, hort., à Gand, a exposé un lot d'Azalées nouvelles pour lequel il a obtenu la médaille de mérite. M. Vander Cruysse, Ed., hort., à Gand, a obtenu le diplôme de mérite pour un lot de 12 Azalées nouvelles. M. Vandenbossche, C, a exposé un lot de SS^Amaryllis, à la 1" expo- sition temporaire. 2'"" Exposition temporaire. Du 13 ail 25 Jumi,i). M. Linden a, comme dans l'exposition précédente, obtenu le l" prix, la médaille de progrès pour ses magnifiques apports de plantes rares et nouvelles dont les noms vont suivre : Plantes ytouvelles : Curmeria picturata ; Dieffenbachia antioquensis, angustifolia, irape- rialis; Dracaciia Gloneri ; Philodendron parimense ; Rapatea pandanoïdes; Tillandsia Lindeni vera et tessellala; Spatiphyllura macropliylluni. Palmiers nouveaux : Aeanthorliiza Warscewiczi ; Calamusspecies Menado; Calyptro- gyne elala; Daemonorops accidcns; Geonoma gracilis ; Glaziova insignis; Pritcliardia Gaudich.iudiana et Martiana ; Verschaffeltia mclanochœtes ; Welfia regia ; Calamus tenuis; Plectocomia liystrix. Orchidées : Arides Fieldingi, Larpentae, Lindleyana et odorata ; Cattleya Mossiae var. ; Brassia ocancnsis; Cypripediura superbiens et barbatura superbum ; Epidendrum vitellinum et Frederici Guilliehni ; Masdevallia Harryana ; Laclia purpurata ; Odonto- glossum cordalum, cristatum, AIe\andrac, naevium et sceptrum ; Oncidiura iiicurvum ; Miltonia Warscewiczi ; Palumbina candida. Plantes h denrées coloniales : Canella alba; Caryopbyllus aromaticus; Ciiinaniomum aromalicum et zeylanicum; CofTea arabica ; Maranta arundinacea ; Monodora graridi- flora ; Myristica moschata ; Pimenta vulgaris ; Piper longum, nigrum ; Tlieobroma Cacao ; Tbea viridis et assamica; Zingiber ofllcinale. Planlts officinales : Anda Comezi ; Antiaris (oxicaria ; Cephaelis ipccacuanba ; Cin- cliona ollicinalis, Paliudiaiia et spcciosa; Copaïfera olllcinalis; Dipleiix odorata; Erytliroxyion coca; Ilippomanc Mancinelia; Melaieuca cajeputi; Myrospermum perni- ferum ; Quassia amara ; Simaba Ccdron, subcymosa et ollicinabs ; Slrycbnos cabalonga ; Smilax medica. Bois de teinture et d'ébénisten'e etc. : Amyris balsamifera ; Bixa orellana ; Bowditcliia caobano; Caesalpinia cchinata; Carapa Guyanensis; Castilloa elastica ; Calopliyllum calaba; Cedrela odorata ; Chloroxylon swietcnia; Diospyros ebenum; Galactodendron utile; Haematopbyllum campechianum ; Hura crepitans ; Hymenaea courbaril ; Inga vera; Laurus Benzoin et culiiawan ; Lagetta lintearia; Machacrium firmum; Mimu- sops balola; Swietenia Mabogoni. Arbres à fruits des tropiques: Acliras dissecta; Anona cheriinolia ; Artocarpus (1) Voir la Belgique horticole, 187ô, p. 261. 46 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. incisa et iiitcgrifolia; Barringtonia spcciosa ; Campomanesia hypoleuca ; Carica papaya ; Casimiroa edulis; Cerasus capollina; clirysophvllum Caiiiito; (Ihrysobolanos Icaco; Cordia Sfbestcna; Diospyros mabola; Durio zibt'lliinus ; Eugonia Mitchelli ; Ficus macrocarpa ; Garcinia australis; Garcinia Livingsloni et mangostana ; Jambosa yul- garis; Lecythis oliaria et Pisoni; Lucunia cainilo et Goiti ; Mammca americana; Mangi- fcra indica ; Mclicocca alinaeformis; Nephelium iitchcc ; l'ersca gralissima ; Pbysocalyi edulis; Platonia iiisignis ; Prunus sphacrocarpa ; Psidium eattlcyanum; Sapota achras ; Spondias pleiogyne et Mombin ; Tamarindus indica. Collection de 25 espèces de Palmieis. Id. de lîj sortes de Cycadées. Planches de V Illualration Horticole. MM. Jacob-Makoy et C'% horticulteurs, à Liège, ont obtenu la médaille de progrès pour des plantes rares et nouvelles, dont les noms ne figurent pas au catalogue officiel et parmi lesquelles se trouvait le Muranta Mukoyana, espèce que le D'' Cainiiihoa, professeur de la faculté de médecine de Rio-de-Janeiro, avait trouvée dans la province de Espirifo- Santo au Brésil. M"" Legrelle-d'Hanis, à Anvers, a obtenu la médaille de mérite, pour une collection de plantes supérieurement cultivées ; savoir : Agave filifera minor; Anlburium regale; Aralia Sicboldi variegata ; Bonapartea gracilis; Croton pictum ; Croton longifolium; Corypha australis ; Dracaoua versicolor, nigra, rubra, limbata , porphyropbylla , Guilfoylei , Mooreana ; Maranta virginalis major, Portcana, zebrina, setosa, sanguinea; Pliilodendron crassipes, Colcnsoi et Veitchi; Phoenix leoncnsis; Vriesea glaziouana ; Yucca quadricolor. M. de Gliellinck de Walle, président de la Société d'agriculture et de botanique Gand, a exposé une belle collection de Sélaginelles et Maranta qui lui ont valu la médaille de mérite ; savoir : Selaginella crythropus, inequalaefolia, involvens, argyraea, laevigata, Poultieri, Karsteniana, rubricaule, reilexa, Scliolti, triangularis, Vogeli, seipens et Warscewiczi et les Maranta argyraea, variegala, zebrina, Porleana, Veitclii, Vanden Heuki, Jago- reana, Lindeni, Legrelleana, regalis, princeps et virginalis, ainsi qu'une collection d'Aroïdées. M. A. de Goes, horticulteur, à Schaerbeek, a obtenu la médaille de progrès pour une nouvelle sorte de Raisin. M. Stelzner, A., horticulteur, à Gand, a obtenu la médaille de mérite pour une collection de Fougères de pleine terre ; savoir : Adiantum pcdatum; Aspidium fragrans Galeotli ; Aspleniuin ilalleri, angustifolium, monstruosum et tricliojuanes ; Atljyrium fclix l'aemina, coronatum, corymbiferum, decurrens, Elworthi, Frigclliae, lacijiiatum, dissectum, muUiecps, grandiceps, thys- sanotum, Victoriae, plumosum, goringianum, pictum et latifolium ; Blccbnum spicant, spicant caudatum, syicant subserralum ; Cystopteris fragilis, intermedia et obtusa ; Cyrtomium atratum et Fortunei ; Gymnogramma japonica; Lastraea (ilix mas, lilix m. crispa, filix m. cristata, filix m. Barnesi, lilix m. dilatata, lilix ra. angusti pinnata, filix m. ramosa, filix m. furcans, filix m. grandiceps, filix m. interrupta, lilix m. Pindari, filix m. spinulescens, filix m. polydaetyla, filix ni. punilla, filix m. abbre- viata. filix m. lepidota, filix mas caudala; Lastraea Goldiana, erytljrosora, opaca, tlielypteris, aria ; Loniaria crenala, fiuvialis, magellanica ; Onoclca sensibilis; Osmunda EXPOSITION U.MVEnSELLE DE VIENNE. 17 rpgalis, rcgalis cristnta, ciiinamomoa et sppclaliilis ; Poh'podiiini Dryopteris, Rober- lianiim, llcxile, vulgarc, vulgare cambricum, viilgarc crislalum, vulgare si'inilacora- liim, vulgai'o sorratum ; l'olysticbuin acubaliim (lypo), acubaUmi lobaliim, acubalum crislalum, acubalum WciMasloui, aiulialuiu crislalo gracile, acubalum cnucinum, acubalum dissimilo, acubalum Elwortliii, acubalum gracile, acubalum graudiceps, acubalum imbricata, acubalum iuterruplum, acubalum laliper, acubalum latum, acubalum lineare, acubalum plumusum, acubalum prolifcrura, acubalum probferum Brawfourdianum , acubalum prolifcrura Vootti, acubalum prolifcrum Wollastoni, acubalum pleropborum, acubalum rolondalum, acubalum subplumosum, acubalum ornalum et acubalum setosum ; Scolopeudrium vulgare, vulgare complicatum, vulgare conlractum, v. cornulum, v. crcnalum, v. digilalum, v. sessile, v. fissidens, v. flabel- lalum, V. gloraeralum, v. bemionilis, v. laceralum, v. muricatum, v. ramosum, V. rugosum, v. sagiltalo crislalum, v. undulalum, v. acaule, v. marginalum; Strnlliioplei'is Germariica et .lapnnica; VVoodwardia radicans. Collection de 21 bybrides de Gymnogi'amnia et Clieilaulbes, savoir : Gi/mvnr/mtnma liylirida clegantissima ; G. b. aurca, G. Ii. suiphuren, G. Ii. lactea, G. b. davalliaefolia, G. h. gracilis spleudida, G. b. gi-iudiceps, G. b. Mooreana, G. h. Laucbeana, G. b. Lau- cheana pendula, G. h. lanala giganlea, G. h. melallica, G. b. m.'lallica Iulea viridis, G h. Parsenii, G. h. pulohcrrima nivea, G. b. Slelzucriana supeiba cristala, G. h. Stelzneriana cauJala cristata, G. b. Jleleuballiaua sulfurca, G. h. Wollerbeckii ; Ckcilonihes pulveracea cristata; Araucaria robusta glauca; Aralia Sieboldi aurea ; Dracama indivisa lincala; Oreopana\ daclylifolia ; Pbormium Colensoi fol. var., tenax loi. var, et Vcitcbi fol. vai'. ; liliopala Corcovadcnsis. M. J. VcrschafTelt, horlicnlleur, ;i Gniifl, a obtenu la médaille de mérite pour une collection de plantes grasses ; savoir : Agave Ellemeetiana, Leopoldi, Verschaffelti, Regeli, Killiscbi, robusta, Ficquelmonti, Cordernyi, Toneliana, Itegeli macrodontlia, Wbitakeri, etc., et une collection de: Yucca aibo spica, cornula, laeteviiens margiiiala, canaliculata, glauca, filamentosa variegata, quadricolor, sp? de Californie, Treculeaiia, picla, californica cl Ghics- brcgbli ; Bonaparlea glauca, juncea, filanienlosa, gracilis, hyslii.\ compacta, mullicops, Dasylirioii Harlwegianum, serralum, viridifolium, acrosticlmni, glaucum, lejiuifolium; l'iloccreus scnilis ; Ecbinocactus visnaga, anfracluosus et cornigerus ; .Mamillaria species et macrantba vcra; Eebinocaclus ingens et spiralis; Ecbeveria argcnlea, alro- purpurea, glauca melalliea, cl sp? de Mexico; Zamia cornilipcs, borrida; Ccraloz:imia mexieana; Dioon edule ; Cycas Uuinpbi ; Zamia Eehmanni; Lcpidozamia l'erroskiana; Zamia Vroomi et AUcnsteini; Cycas rcvoluta, Conifères, etc. M. A. Van Gccrt, horticulteur, à Gaiid, a obtenu la médaille de mérite pour un groupe de si.K Fougères arborescentes remarquables par leur développement et pour VErica Candolleaiia, Conifères, etc. M. Dallière, A., horticulteur, a obtenu la médaille de mérite pour une belle collection de plantes, tlont les noms suivent : Anilmrium Scberzerianum ; Areca sapida ; Cliamaerops species et Fortunei ; Coryplia australis ; Crolon piclum superbum; Cycas revolula ; Cypripedium barbalum et caudatum ; Dielfenbachia Bowmanni ; Dracœna limbala , Regina', Guilfoylei, Mooreana, terminalis, Vcitcbi et lineala; Elichrysujn grandillorum; Genetyllis tulipilera; Geonoma puinila ; Lalania borboiiica ; Maranla selosa ; Jbisa viltata, Nepenllies laevis ; Nidularium Meyendoriïi, et spleiidcns ; Pandaïuis ulilis et species ; Pboeiii.x recliiiala, et tennis ; Pboenicopliorium secbellarnm ; Pimelea deeussala ; l*rilcbardia pacilica ; Thrinax cicgans ; Trillirinax mauriliaeforniis ; Xanlbosoma Harilleli ; Yucca alii.'folia 18 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. varicgata ; Zamia Lehraanni, Vroonii et horrida et les nouveautés suivantes : Anthu- rium cristallinum : Ailocarpus grandis ; Croton maximum, Warcewiczi ; Curmcria pietnrato ; DielTeubacliia Bauuri ; Ficus lanceolala ; Kcntia australis ; Macrozamia corallipes; Maranla Makoyana; Maranta tubispatlia et hicroglyphica ; Jlarlinczia erosa; Pandanus V'eitchi ; Nidularium spcctabilis ; Pliftiraium atropurpuicum ; Paullinia thalictrœfolia; Siniaba cedron ; Tillandsia li'sscllata ; Welfia rcgia. Le Jardin botanique de Gand a obtenu le diplôme de mérite pour une collection de plantes utiles, dont les noms suivent : Bixa orellana ; Caryophyllus aroraaticus ; Chioeocca racemosa ; Cincliona nobilis et succirubra ; Cinnamomura cassia et dulce ; Cocculus Pluckeneti ; Coiïea arabica ; Curcuma longa; Dorstcnia Contrayerva; Ficus elaslica ; Ilaemaloxylon campecliianum; Janipba manibot; Laurus camphora ; Musa sinensis ; Pboenix dactylifera ; Piper cubeba et nigrura ; Saccbarura officiiiarum ; Sulmia paimala ; Simaruba excelsa ; Smilax salsaparilla ; Vanilla aromaliea ; Zingibcr ollicinaiis. MM. Roelens, Ch. et fils, horticullcui-, à Gand, ont obtenu le diplôme de mérite pour des Amaryllis en fleurs. M. Dcsmct, L., borticulleur, à Gand, a obtenu la médaille de mérite pour un beau lot de plantes ; savoir : Pbormium lenax aurco strialis ; Colensoi siiperbum, Veitcbi fol. var.; tcnax quadri- color, tenax airopurpureum; bnnifnlia fol. aur. striatis; Eclieveria carminala, Ganda- vensis, globosa, grandis, mclallica crispa, Van-Celsli, pulverulcnta, farinosa; agavoïdes marginala; scapbophylla, raotallica glauca, Saundersi ; Thuyopsis dolabrata fol. var,; Eurya lalifolia fol. eleg. raarginatis; Agapanthus umbellatus fol. arg. var. M. Spae, liorticultcur, à St-Ainand, a exposé un beau lot de Phorniiums (6 variétés), de Palmiers (6 espèces) et un nouveau Dracaena. Exposition temporaire. Du 18 au 25 Septembre. M. L. lîossacrls-Donkclaar, à Gand, a obtenu le diplôme de mérite pour une collection de 50 espèces et variétés de Graminées; savoir : Agrostis pluraosa et vulgaris ; .4ira caryophylla, llexuosa, nebulosa, pulcliella ; .\nto- xanthura odoraUim; Aribenantberum .ivenaceum ; Avena fatu.^ et strigosa; liromus comrautatus, ericaeformis, divaricalus, sterilis, sccalinus, raceraosus et Gussoni ; Briza maxima, média et rulibarba; Brizopyrnm sicnlum; Calamagroslis epigcos ; Cynosurus crislatus ; Descbampsia juncca ; Elyraus Pliiladelpbica ; Eragrostis megastachia ; Ericepliorum angustifolium ; Festuca glauca, rigida ; Glyceria spcctabilis; Ilordeum jubalum ; Lamarckia aurea: Lagurus ovalns ; Melica altissima, ciliata et uniflora ; Panicum capillare ; Paspalum dilatatuni ; Phalaris caerulescens ; Phi-agmites comrau- nis; Pennisetum longistylum ; Stipa pennala, pliiniosa, elegantissima et calamagroslis; Trisetum llavescens ; Trilicum nionococcum; poloriicura et glaucum; Uniola latifolia ; Amobium alalum ; .\crocliniiini roscuiu et album; .Vntennaria margaritacea ; Gom- pbrena globosa ; lleliclirysumbracloatnm ; [îoilanlbe Jlanglesi var. et alba ; Xeranlhc- muni alha ]ikiia. purpurescens plena et alropurpuroa pleiia, en tlcurs immortelles. EXPOSITION U.MVEnSELI.E DE VrEN.NE. 19 Exposition temporaire. Du 5 au 13 OclobreW. Le Corde d'arbnriciiltiire de Giind a obtenu la médaille de progrès pour une belle et nombreuse colicclion de fruits; savoir : 56!) sortes de poires et 290 sortes de pommes, pèches, prunes, etc., des plus remar- quables. J.a Société centrale d'aiboriculture de Bruxelles a obtenu la médaille (le progrès pour une belle et nombreuse collection de 610 sortes de poires, 100 sortes de pommes, ."0 pèches, \V, abricots, 20 prunes, 4 coings, et une collection de légumes de 117 sortes en 17 genres différents. Exposition permanente. M. Dallière, hoiticulleur, à Gand, a obtenu la médaille de mérite pour une collection de Conifères; savoir : Allies pinsapo et sibirica ; Charaacciparis aurca et Inrifera ; Cryptomcria elegans; Cuprcssus Lawsoni aiirea, compacta et var,; Reliiiospora auroa, compacta, ericoïdes, ibeniica, lycopotlioVdes, oblusa et piumosa ; Taxus buccala ; Thuya aurea, gigantea, pcniliiln, plicata, recurva nova, Vervaoaniana, Waireana; Thuyopsis borealis et dolaliiata, — 12 variétés il'llex, etc., lors de la deuxième exposition temporaire. M. J. Versehaffelt, horticulteur, à GanJ, a obtenu la médaille de mérite pour un groupe de Conifères rares, d'Ilcx, liuxus. Lauriers d'Apollon, etc. M. A. Van Geerl, horlicnllcur, à Gand, a exposé une colicclion de Conifères pour laquelle il a obtenu la médaille de mérite a la 2™' expo- sition lem|)oraire. M. Linden : Araurarùi JiidwiUi, a obtenu la médaille de jii'ogrès et de mérite jjour l'ensemble de son exposition du 1'^ au I.^i Mai. § II. FRANCE. — 1" Exposition temporaire. Du \" au 10 Mai. M. L'Hérault, aspergiériste, à Argenteuil, a obtenu le diplôme de mérite pour un lot d'asperges, supérieurement cultivées. (I) Voir la Belgique /lorlicole, I!s7.3, p. 32.". 20 EXPOSITION IIMVERSELLE DE VIENNE. 2"' Exposition temporaire. Du 15 au 25 Juin. M. Cil. Ballet, hort..-|K'|)"', à Troyes (France) a obtenu le diplôme de mérite poiir nue belle colleelioii de LçeelTes représentant les dilTércnts modes de i^relTages des végétaux, avec son ouvrage : « L'Art de (jrelfer. » 3" Exposition temporaire. Du 20 «M 30 Août. M. Ch. Verdier, hort., à Paris, a obtenu la médaille de mérite pour une belle collection composée de 150 variétés de Gladiolus. 4me Exposition temporaire. Du 18 au 23 Septembre. M. Desmouilles, pépiniériste, à Toulouse, a obtenu la médaille de progrès pour une belle et nombreuse collection de poires, pommes, raisins, pèches, etc. M. Allégatière, hort., à Lyon, a exposé des Pelargonium nouveaux, mais qui n'étaient malheureusement pas en fleurs, pour la plupart. 5"" Exposition temporaire. Du 3 au 13 Octobre. M. Ch. Ballet, hort.-pép'", à Troyes, a obtenu le diplôme de mérite pour une belle collection de pommes, composée de 210 sortes. Le V^ignoble de Lorry (Muselle) a obtenu le diplôme de mérite pour une collection de raisins, poires, pommes, etc. Exposition permanente. M. Durand, pé|)iniériste, à Bourg-la-Reine, a obtenu la médaille de progrès pour une collection d'aibres IVuilicrs [liantes dans Texposilion d'arboriculUirc. EXPOSITION I .MVERSEI,LE DE VIENNE. 21 MM. Ballet frères, pépiniéristes, à Troyes, ont obtenu le ili])lônie de niérile jjoiir une collection d'arbres fruitiers, de Conifères employés au reboisement de la Champagne, pour le Lo-Za {Rhammis ntili.s), arbre dont le fruit, la feuille et l'ccoiTe servent à la fabi-icalion de la couleur vert de chine et dont l'accliniiitaiion en France est un fait accompli. M. Ballet qui cultive cet arbre depuis 15 ans dans son établissement, en a déjà obtenu 4 générations par les graines, récoltées dans sa pépinière. Et enfin pour le noyer d'Europe greffé sur le noyer d'Amérique, par le système de greffage en fente sur bilurcalion. Par ce procédé on obtient la tige droite et industrielle du J. nigra. Le Vignoble de Lorry (Moselle), a obtenu la médaille de progrès pour son exposition de vignes et pour sa culture méthodi(|ue. M. Rose-Charmeux, a obtenu la médaille de mérite pour une collec- tion de cerisiers et vignes forcés. MM. Croux et fils, pépiniéristes, k Sceaux, près Paris, ont obtenu le diplôme de mérite pour une collection de 75 sortes de Conifères. § m. EGYPTE. — Exposition temporaire. Du 1" au la Mai. La Commission V. R. égyptienne, a exposé à cette exhibition, cinq variétés d'une légumineuse alimentaire de l'Inde, nouvellement intro- duite et acclimatée en Egypte par M. G. Delchevalerie ; ce sont : le Cajan à graines rouges, jaunes, blanches, noires et maculées, variétés appartenant au Cajanus indicus de Sprengel, pour lesquelles le jury a décerné la médaille de mérite. Exposition permanente. Le jardin égyptien {hors concours). Le jardin égyptien est renfermé au milieu du groupe des construc- tions égyptiennes; au nord se trouve la maison égyptienne, au sud le tombeau de Beni-Hassan; à l'est la métairie égyptienne et à l'ouest la mosquée. Au milieu de ce jardin se trouve un bassin où sont cultivées des plantes aquatiques du Ml, |iaiini lesquelles on remarque une forte touffe de Papyrus antiquorum. Cette i)lante est célèbre par ses feuilles (|ui servaient à faire des voiles, des nattes, des habits; avec la moelle des tiges ou faisait des flambeaux; les lames des tiges et l'écorte servaient à 22 E\1>0S1T1I).N UNIVEKSELI.E DE VIENNE. faire le P;ipyriis; le berceau dans lequel Jloïse fut exposé sur les eaux du Nil par la fille de Pharaon, était, dit-on, tressé en roseaux de Papyrus. Avec les fleurs on tressait des couronnes pour les Dieux. Quand .Vgcsilas visita l'Egypte, il fut si charmé de la beauté des guir- landes tressées avec les fleurs du Papyrus dont le roi d'Egypte lui fit présent, qu'il voulut emporter en Grèce quelques-unes des plantes qui les avaient fournies. Les autres plantes aquatiques cultivées dans le bassin du jardin égyp- tien sont : le Nelumbium spcciosum, le Nymphaeu lotus et coerulea, le Cyperiis dives et allenufolitia, Tijphu latifulia, etc. Parmi les arbres fruitiers de l'Ègy|ile, on remarque le Dattier, arbre produisant annuellement en Egypte environ quinze millions de quintaux de dattes ; on trouve encore dans ce jardin VEiigaiiu austruiis, l'Anona sqiiamosa, le Musa Paradisiacu et siin-iisis, V Enjolmlria ./uponicu, le Jamhosa vulgaris, le Mangifuru iudica, le Psidium pijriferum et pomi- ferum, etc. Parmi les arbres d'ornement, on remarque le Ficus elastica, VEuca- lijptus cjlohulus, ÏAralia ptipyrifern, le Camphrier, Cycas revoluta et circinalis, Lataiiia borbonica, Chamuerops excelsa et sincnsis, Casuarina equisetifolia, Ricinus comnninis, Aralia Sieboldi, Bambusa initis, Dru- caena ausiralis, Wicjatidia caracasana, etc. Le Caféier est cultivé dans ce jardin; c'est une espèce iniroduile de l'Arabie en Egypte, (]ui fructifie sous le climat du Caire, et qui a fleuri en septembre h l'Exposilion de Vienne. La canne à sucre, jolie [ilauie d'Orient et utile, est cultivée dans le jardin égyptien. On cultive la canne à sucre sur de grandes étendues de terrain pour l'extraction du sucre dans la nuiyenne Egypte. Le Colucusia adora et esculenta sont également cultivés en Egypte. Le tubercule de ce dernier entre pour une grande part dans la nourriture des indigènes. Le souchet sultan est aussi cultivé dans ce jardin; ses tubercules sont alimentaires. Les plantes vivaces d'ornement, ce sont : Bégonia semper/Jorens, fieseda odoruta, Lobelia gracilis, Alter- nanthera amoeiia, Jacinthes, Narcisses, OEillcts, Jasmins, Tubéreuses, Coreopsis, Zinnia, Pétunia, Rosiers, Achyranlhes Versclia/f'elli, Gmipha- lium lanatum, Achyranlhes Lindeni, Pelargoniuni zonale, Cineraria marilima, Coleus Verscha/felti, Héliotropes, Matricaires, Pervenches, Bégonias, etc. L'arrosage du jardin égyptien s'efTcetue par une Norias, manège hydraulique tourné par un buflle, et placé dans un coin du jardin ('). (1) Voir la description de cet insliumenl, dans noire Catalogue raisonné des produits de l'horticulture et de l'agriculture à l'Exposition universelle de 1873 à Vienne. EXPOSITION UNIVlillSIiLLE DE VlEiN.NE. 25 Le jardin ci,'y|)tit'n à rexpositioa universelle de Vienne est traeé d'a])iès le style des jardins du Caire. Une vérandali, couverte de plantes grimpantes l'ait le tour du jardin ; là ou peut se mettre à l'ombre pour y respirer la fraîcheur. Les chemins du jardin sont plus élevés que les parterres, contrairement aux jardins d'Eui'ope d(uit les parterres et les coi'beilles sont toujours plus élevés que les chemins. L'arrosage des jardins ayant lieu, en Egypte, par des rigoles conduisant l'eau dans les parterres et sur les massifs, il est absolument nécessaire d'exhausser les chemins, sous lesquels sont posés des tuyaux en poterie pour faire passer l'eau d'un massif à l'autre à travers ces chemins. La terre qui sépare les chemins d'avec les massifs est retenue par une mince bordure de ciment; de cette façon le jardin peut être inondé entièrement pendant que les chemins sont complètement à sec et la promenade de cette façon n'est jamais interrompue par les inondations dans les jardins en Egypte. § IV. HOLLANDE. — Exposition permanente. La Société pomologique de Boscop, a obtenu le diplôme de mérite pour une collection d'arbres fruitiers et d'ornement ; savoir : Poiriers, Pommiers, Rhododendrons, Azalées pontiques, Conifères, Aucuba, Buxus, etc. M. Jurissen, Jac. et fils, à Haarlem, ont obtenu le diplôme de mérite pour une collection d'arbres fruitiers et d'ornement. M. Bocr, W. C, à Boscop, a exposé une collection d'arbres fruitiers. Diplôme de mérite. § V. MONACO. — Exposition permanente. Le jardin de la principauté de Monaco. A côté du pavillon du Jury international situe dans le parc de l'expo- sition universelle se trouve un joli petit jardin de forme carrée entouré d'une grille basse et élégante. Au milieu se trouve un magnifique petit pa\illon rempli des divers produits des exposants de la principauté. Lfs mî>§nitù|«cs plantes ln>|«i>«K»s, d"u« lu>l )»s|UH>t oxiUiiiiu' mn oniout w jiU-iUn wiUrrtstetit tt^ivuhU'mi'ut aver les arhirs imliji^nes »1« Pratee. Ce janlin a é«ê onv au\ Irais de la Stu-ièté iiulujUiello et artislinue de Mouaw, On irnianjuo (Kn-nii les aebiH^s iVniliers de et> pays enllivos à Vienne, de grands (>ransï»"i's à tVnits dtntx, Limettiei-s et Mandariniers et l.imoniei-s ; l't'urt/obotryu japonim, ete. Parmi les arbivs, arbrisst\>n\ et arhnstes à IVnilles ornenn'ntales, on \ voit de fortes tonttVs de HmnhHSit «i"(/ni. de Sckàtunt molli', Vhumufrofis humilh, Solmtuin ivbustum, Fù'us trliistiat ; Kurulyptus ^lobuliis en tUnirs, Ckaimwmps PAve/sti, Cofrfy/mt? imtms», Halnra violet et blane. Myrte, Kicin sanjtuin, ete. Tarnii les plantes à fenills»^ ornemental, vivaees et annnelles, on it'maniue VAmntkus mollis et s/jjmosw; T.^i/iHv uimrktwa t^taum et fhliis vur. les Alofi-ornicMlata, f'«n>x, ittkulut», swrotrina et rwrMcoso, Ips Amamntus trieolor, hicolor et melomholkuti , diverses variétés d'Amaryllis; nne eoUeelion de Balsamines; le />V(/o«*rt dhcolor, le CiiHmi, (.V/(Wi(» cns(atn. Chrysanthèmes de ilivei-ses variétés, ('inéraiirs. une wUwtion de Glaïenls. l'Hélioti-ope. VHmum fhifum, rinunoitelle. les Ipomées. nne collection de liliuni, le lobelias, Mesembrianthenunn. Mutliers, Meirmberjîia. t^FiUets, IMilox. l'elunia, Phonnium tfmtx, Heine Maryinerite, Késwla, la Canne à sueiH^ (Stwhntm» offieinannu) les Verveines, les \neea et divTi-ses variétés de Zinnias. Oe Corts eveni- plaiivs d'Kiythrina eristht Gtdli, A'Amorphof>hollu$ Hivifii. Vchr- gotnnms, ete. Dans de m.-i^nitîques \ases de dinuMisions ei>lossales sont plantés des .4eher ^jarni de plantes jurasses telles que .lynre omeriatmi, Phonnium temix, Aloës. Caettis. Keheveria. Sempervivnm. ete. L'intérieur du pavillon est devoir d'un masnilitiue paysage du ehàteau et de la ville de >lonaco avec ses riants alentours. (>n tivuve. parmi les produits exposés, dos citrons, des cari-oubes, des olives. des oranges, cocons de versa soie; fruits dt^VKumlt/ptiia (ilohiilus. Les bois d'Olivier, de C.aroubier, de Cyprès, d'OrangtM-, de t'ilivnnier et divers tibjets en bois ci-dessus mentionnés tels que janlinièi'es . cotTit-ts, vases, boites, etc. Des palmes tressées, ete. Ce beau jartlin n'a oblenn que le diplôme de nu-rite. On trouve aussi dans les arn>oirt>s du pavillon monégasque des Heui's artiticieiles dans les espèces suivantes : Rose (t'/()«re de Dijon, Maréchal yielf Général Juajueminot^ Ihnhesse de Sutherlaml, l'Iris, Dielytra EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 23 spectabilis, Jacinthe, Cypripcdium, Orchidées, Cactus, Pêchers en fleurs. Fuchsias, Orchidces cl diverses autres plantes en fleurs, remarquables par la perfection du travail, l'exaclitudc des formes et le mérite du coloris. § VI. GRÈCE. — Exposition temporaire. Du lîi au 25 Juin. M. Orphauides, professeur, à Alhcnes, membre de la Commission royale Hellénique à l'Exposition universelle de Vienne, a obtenu la médaille de progrès pour une collection des plus remar([uables, composée d'environ 60 espèces de fruits d'Auranliacées parfaitement conservées et classifiées. Nous avons surtout remarqué dans cette belle collection : Le Citrus pampelmos chadocl;, dcruiitrintis et vuhjaris ; le Cilvus htiniu ptjrifonnis, ptjrifonnisvar. el hispanica;le Citrus bigaraJia nmhiUcata, spataphora et macrocarpa; le Citrus liinonium (jraecum ; le Citrus auranttum conicum, etc., etc., et un herbier de plantes de la Grèce par le professeur Orphauides. Expo sition permanente . Le Jardin Royal Hellénicfue. Le jardin grec tracé à l'Exposition universelle de Vienne, se rapproche un peu du jardin égyptien. Les parterres sont, comme dans les jardins d'Égvpte, en contrebas des chemins. Dans ce jardin se trouve une collection d'arbres de la pépinière nationale d'Athènes comportant les espèces suivantes : Pyrus cominunis, 15 variétés. Pyrus malus, 10 id. Cydoiiia vulgaris, 3 id. Amygdalus communis, i id. Prunus armcniaca, S id. i> doraestica, ô id. Amygdalus persica, 21 id. Eryobotrya japonica, I id. Punica granatum, 5 id. .luglans nigra, 1 id. Morus alba et nigra, 3 id. Ficus carica, i id. Citrus aurantium pamptlnnis « Bigaradia. » auranliuni. Pisîacia vora. Citrus dccumana. " liiiiniiuni. « » \av. graeca. 26 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. Ciipressus ; Thuya oiionlalis ; Pinus cnmhra ; Cricis siliquastium ; Qucrciis sul)cr , Laui'us noliilis; Piinica sranaliim fl. plono; Scliinus molle; Populiis oiilnrionsis; l.igiis- Irum japonii'uin; Phytolacca arliorca; Koolrcutoria paiiiculaUi; Cliani.Ti'ops liumilis; l'Iiiriiix dai'lylifera ; GliMlitsehia sinciisis; Amyi^dalus coiiimnnis ; Juglans nigra ; Tainarix Gallica; Acacia Fanicsiana, ehurnea et jiilibfissin; Ccslrum aurouni; Polygala spcciosa, Jasmiiium rcvoliilum; BiiMis semp^'i'virciH ; Pillosporuin tabira- ; Cassia gramliflora; Yucca alaîfolia ; Agave amci'ic.ina ; Evonyinus japonica ; Rapliiolcpis iiuiica ; Pliotinia glabra ; Viburrmm suspciisiim ; .N'crlum nlcariilcr; Lnniaiia caniarii ; Lonicera si'mprrvirons ; Almtiloii slrialuni ; Crata'gus moimgjna ; Lippia citn'o:loi-a ; Hibiscus syi-iacus ; Bcguiiia radicans ; Ecliitcs suaveolciis ; Afundo donax ; Roses pompons, du Bingale et thés, Dahlias, Tubéi'eusrs, etc. § VII. ITALIE. — Exposition temporaire. Dxi 15 au 23 Juin. La Commission de Brescia (Italie), a obtenu la médaille de mérite pour une collection de fruits : oranges, citrons, etc. La Coinniission de Vérone (ititlic), a oiileiui la luéd.iille de mérite, pour une collection de fruits de la région méditerranéenne. Exposition temporaire. Du 5 au 15 Octobre. M. Garnier Valletti, a exposé une collection de fruits artificiels pour lesquels il a obtenu la médaille de progrès. Exposition permanente. M. Rovclli frères, a obtenu la médaille de mérite pour trois spécimens gigantes(|ncs de Camellias en ])yrainides. Le mémo exposant a obtenu un diplôme de mérite pour une collection de cônes de Conifères, environ 75 espèces et variétés, ainsi que Cilrus, Limonia, Evonvmus, Forluni'a, Lomatia, Qucrcus, Thea, Ungnadia, etc. EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 27 § "VIII. JAPON. — Exposition permanente. Du 20 un 50 Août. La Commission impériale du Japon a exposé une belle collcclion de Lis en fleurs pour lesquels elle a obleuu plusieurs médailles de mérite pour les différents menibi-es de cette commission. On remarquait dans cette collection plusieurs espèces nouvelles et iiliisicurs varii'tés hybrides remarquables du Lilium auratum. Plusieurs Orchidées non fleuries, des Fougères, et un herbier de 1,000 plantes du Japon ont été exposés par la Commission de ce pays ainsi que 250 espèces d'arbustes vivants du Japon. Le diplôme de mérite a été aussi décerné à la Commission japonaise à la première exposition temporaire pour des tubercules de l'Igname du Japon et du Lappa major. Exposition permanente. Le jardin Japonais. Le jardin japonais est tracé et planté d'après le style du pays; il est en forme de paysage; ici c'est un monlicule avec roclier et chute d'eau, avec des Conifères nains sur les talus; là c'est une rivière serpentant sur un fond de cailloux et bordée d'arbres les plus rares apportés du Japon. Des monuments en pierres et des bètes fauves en poteries et en bronze décorent le jardin. Les chemins sont bordés de petites clôtures en Bambous fendus en deux et attachés les uns aux autres. De grands parterres de Lis décorent le jaidiu japonais. On remarque surtout de belles variétés hybrides du Lilium auratum et plusieurs espèces nouvelles des plus remarquables. Le Lis est la fleur de prédilection des Japonais et la belle collection de ces plantes qu'ils ont apportées à l'exposition universelle de Vienne nous montre tous les soins et la sollicitude qu'ils prodiguent à ce beau genre de plantes, qu'ils abritent chaque jour des moindres rayons solaires par des claies finement tres- sées en lames de Bambous qui se roulent facilement. De nombreux arbres et arbustes à feuilles persistantes ont été appor- tés par la commission japonaise; on trouve |)armi ces végétaux beau- coup d'espèces nouvelles qui n'ont jamais été introduits en Europe. Il y a dans les apports japonais une mine à exploiter pour les horti- culteurs. 28 EXPOSITION PERMANENTE l>E VIENNE. § IX. RUSSIE. — Exposition temporaire. Du 18 au 2ô Sejitemhre. M. Gocgsingcr, à Riga, a obtenu le dijiloinc de mérite pour des gro- seilliers nouveaux, en fruits et en conserves. Exposition temporaire. Du 5 au 15 Octobre. M. GralfliefT, E., de St-Pétersbourg, a obtenu la médaille de mérite pour une rolleetion de li'gumcs à l'exposition temporaire du ô au i.") Octobre. § X. AMERIQUE. — Exposition temporaire. Du 15 au 25 Juin. M. le D' Warrcn, de New-York, a obtenu le diplôme de mérite pour des Broméliacées et Orchidées nouvelles. § XI. DANEMARK. La Société des jardiniers de Copenhague, a obtenu la médaille de progrès et de coopérateur pour une collection de poires, pommes et raisins, à l'exposition temporaire du 3 au 15 Octobre. § Xn. AUSTRALIE. La Société d'horliiiillure Yicinvia d'AiisIniliç a (ditenii la ui('il.iiile de nii'rile à la deuxième ex|)osilioii tem|ioraire d'iiorlirullure pour des photographies d'horticulture. EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 29 § Xm. AUTRICHE-HONGRIE. — Exposition temporaire. Du \'' au 15 Mai. La màlailk' de proi^rcs a été décernée à M. Rudolf Abel, pour une collection complète d'Azalées bien fleuries, de Rhododendrons, Conifères, Cycadées, Dracaena, Yucca, etc., etc. Des médailles de mérite ont été accordées aux horticulteurs suivants de l'Autriche-Hongrie à la 1'= exposition temporaire : MM. Joseph Hirsch, Rudolf Abcl, Friedrich Lesemann, Georg Stcck, Cari Maznctier, Lucas RachratVjLudwig Abel, Franz Platz, Friedrich Ronseler, A. C. RosenthaJ, Hengel, Obstbau-Shulc dem Statsgarten et Gartenbau Vereiii ; la Ackerbaugesellschaft de Tricstc et F. J. Dionys comte Szechenyi, de Hongrie. 19 diplômes de mérite ont été encore décernés à divers exposants de l'Autriche-Hongrie à la première exposition temporaire, 1 médaille de bon goût et 2 de coopérateurs. Exposition temporaire. Du 13 au 2o Juin. Deux médailles de progrès ont été décernées aux princes Johann et Joseph de Schwarzcnbcrg pour leur belle exposition des produits d'horticulture. MM. Bachraty Lucas, Brenner Auguste, Klaring Friedrich, Lcseman Friedrich, Mayer Georg, Ritter Wilhelm, Rodeck Emil, Rosenthal Wolfram et Zonfaly, horticulteurs de l'Autriche, ainsi que MM. Schilhan, P. J. et Jananschet, J., de la Hongrie, ont obtenu la médaille de mérite. 4 médailles de bon goût, 7 médailles de coopérateurs et 17 diplômes de mérite ont été décernés aux exposants autrichiens. Exposition temporaire. Du 20 au 30 Août. M. Rudolf Abcl a cx])osé une belle collection de plantes de serre qui lui a valu la médaille de progrès. M. Emil Rodck a également obtenu la médaille de progrès pour une belle collection de plantes deserre. 30 EXPOSITION lîMVEnSKLI.E DE VIENNE. BiMiirow|i iriiDiticiiIlciirs do Vionnc et dos environs ont oonconrn à l'oniliollissoincnt de ooltc l)olle exhibition des produits de i'iioitioultiire. Exposition temporaire Du 18 au 23 Septembre. A l'Exposition de Soplcmbrc, il n'y avait guère que les horticulteurs de rAiiliicho et diiiio (laiiio do rVlloniagno. Cette l'exposition eonsistait en {)laiitos de serre et en l'ruits de la saison. Exposition temporaire. Du 3 au IS Octobre. L'exposition oolleclive des produits do la Hongrie a obtenu la médaille de progrès jxiiir fruits et i(''gunH's. La Société d'agriculture de Keszhely a obtenu la médaille de progrès pour une belle collection do Raisins de la llongiio. M. Gratchef, a obtenu la médaille de progros pour do beaux légumes. M. le comte Zichy, la Société vigneronne de P/esbourg, l'école de vignes de li.itorkeszer, M. E. G. Haïka de Papa, M. Malhuaz, ont obtenu la médaille de mérite pour fruits et légumes de la Hongrie. Enfin M. Marscliy, de Presboiirg et M. Fierziiçansky, ont obtenu le diplôme de mérite. L'école de viiioullui'o de Hofon (hors concours). L'institution d'agriculture de Croatie a obtenu la médaille de mérite. L:i Sooii'lé d'horticulture do Pozen (Tyrol méiid.), a obtenu la médaille do i)rogrès et de coo|)érateur pour une magnifique collection de poires, pommes, raisins, oranges, citrons, figues, ananas, melons, etc. La colloolion de raisins et i)omnics do la Si} rie (institution de Marburg) a obtenu la médaille de ])rogros et une médaille do coopérateur. Do beaux raisins des vignobles de Klostorncuberg et de Corapolds- kirchon lez Vioniio, ont été exposés hors concours. Le Cloître St. Florian a exposé de belles corbeilles de fruits hors concours. MM. F. Gorold, de Xcuwaldez, le C'"" do Breunner, à Grafeneg, et la Socii'té d'agriculture de Rovercio, ont obtenu la médaille de méi'ite ])(uir dos collections do IVuils et légumes. Enfin la Société d'borliculluie de Ivlagenfiirt, M. Mumelter, de Pozen, et M. Hongel, de Vienne, ont obtenu le diplôme de mérite pour fruits et 1 '.^liiues. F.XPnSfTION lI.MVEUSEM.i: DR VIF.NMÎ. 31 Exposition permanente La Socit'lé (riiorliciiltiire a expose des parterres de plantes et de fleurs dans le jariliii de l'exposition permanente. M. Rosenthal a exposé une belle collection d'arbres fruitiers et d'ornement. MM. Thiel Engelbert, Abel Rudolf, Franz Plalz, Ilcngl Mois, jun., Obst. viid Weiiéaitschule, Wolfram M., Bachraty Lucas, Dewoty's Franz, Stumpf Lcopold, Rodeck Emil, Maznetter Cari, Freilich Franz, Lolile Edouard, IJrunncr Aug. Graf., Ilabmann Jellinck J. \V., Abel Rudolfj Baumann nachfolger, Boschan, Markel's sohne, comte Zicliy (Hongrie), Lekisch Anton, Jenuscek Josef et Szechenvi, de l'Autrichc- Hongrie, ont tous |)articipé à l'embellissement du jardin de l'exposition permanente. Les princes de Schwarzenberg ont créé dans le parc de l'exposition, une magnifique exposition spéciale des produits de leurs cultures. Le jardin des Princes de Schwarzenberg. Le jardin en question est situé devant la lialle des pi-oduits agricoles exposés par les Princes de Schwarzenberg. Ce jardin renferme de belles collections d'arbres l'ruiiicrs, forestiers et d'ornement dans les espèces suivantes : Parmi les arbres fruitiers, pruniers, cerisiers, etc., en cordons, en éventail, en pyramides et à haute tige ; un grand nombre de ces arbres portent des fruits, quel(]ues-uns en abondance. Quehjues plantes de grande culture, comme le houblon, le tabac, le maïs, le st)rgho, le chanvi'e, le tournesol, etc., sont cultivées dans ce jardin. l'nc pi'pinière de Conifères de semis de tout âge formant deux grandes corbeilles est placée à l'entrée du jaidin. La p('|)inière des aibrcs forestiers et d'ornement renferme une belle collection de Chênes, parmi lesquels nous citerons : le QiiercKS pedunculata, sessilifloi-a, cerris, rubra, niacrocarpa, fennesi, castanaejolia, alha, pi/r((iiiid((iis, etc., les Fraxmus excelsior, Acer psetido-plattuuis, Ulmus campeslris, glulinosa, Tiliapar- vifolia, Curiniiits hcliila, Façjus sylvatica, etc. Le parterre de fleurs qui entoure le chalet est fornK' de Pelargonium à feuilles panachées Mi.striss Pollol;, de Loheliu gnicilis, Gnaphulium lanatum, Achyranles IJndeni et Vcrsclw/feiti, Canna variés en fleurs, Alterimnthera spatluduta et ainaena, Colcus Versihaffelli, Phorminm 32 EXPOSITION lI.NIVERSKLr.E DE VIENNE. tenax, Pcrilla ncmlcinensis. Pétunia variubilis, Slipa pliimosa, Yiicca,cle. Les colonrindes sont garnies de plantes grimpantes, telles que Houblons, Vignes vierges, Cobea scandens, etc. § XIV. ALLEMAGNE. — 1" Exposition temporaire. Du 1" au la Mai. M. .Seidol, de Dresde, Mnller, de Kaniistadt, F. J. C. Jûrgens, de Hainboiiig; le /;(nY/('//r/(('w, Sofiétc des jardiniers de Munirh et la Société rentrale (riioiliculliUT de .Stultgart, onl obtenu des médailles de mérite à la 1"" exposilion temporaire; trois diplômes de mérite ont été décernés aux autres exposants de r.Vllemagnc. Exposition temporaire. Du 13 au 23 Juin. Deux médailles de progrès ont été accordées à M. Jûrgens, de Ham- bourg, et M. Amblard, à Larry, pour leur exposition d'arbres à fruits et d'ornement. MJI. Liebman Oscar, de Dresde, Ohicndorf Ilerman, de Hambourg, Smitli Peter, de Hambourg ont obtenu la médaille de méiite. Une médaille de bon goût, une médaille de coopérateur et cinq diplômes de mérite ont été décernés à divers exposants allemands. Exposition temporaire. Du 20 au 30 Août. Une belle collection degrclTcs en pots, dans les genres lîerberis, Tilia, Acer, Crataegus,Pyrus, Evonymus, etc., a été exposée par le Kgl. prinzl. Niederlundisclie Baumschuleii zu Muskau (Allemagne). Une belle collection de pommes de terre a été aussi exposée par M. .Adier S. Sen de Cologne; environ 80 sortes. BXPOSirilJN ll.MVKIiSICLI.E DK VtENNE. 3.> Exposition temporaire. Du 18 au 23 Septembre. Une belle collection de pommes et poires a été exposée par M. Galle, à Trebnitz (Schlesien). Plusieurs autres exposants de l'Allemagne ont pris part à la qualrii-me exposiliou temporaire. Nous citerons M. Cha- ehrowski, de Poscn, qui a exposé des Bonapartea; M. Elten, de Brème, qui a exposé des légumes nouveaux et M. Dolce AIwin, qui a exposé des Myrtes, Lauriers, etc. Exposition temporaire. Du 3 au 15 Octobre. M. Karl Knips, à Duderstadt (Hanovre), a obtenu la médaille de progrès pour de beaux fruits récoltés sur les arbres d'alignement plantés le long des routes. M. Max Toischon, à Hohenau (liesse), la pépinière royale de Potsdam, la Société d'horticulture de Hildesheim (Hanovre), l'Exposition collective de Saxe, la Société d'horticulture de Dantzia;, l'Académie de Slutl'Mrd la Société d'horticulture de Brème (Allem.), ont obtenu la médaille de mérite, pour leurs Expositions de fruits et légumes. La Société d'horticulture de Kiel et la Société pomologique de Memiuger (Saxe), ainsi que M. Muller, de Carlstadl-sur-Mein, ont obtenu le dij)li'(nie de mérite. Exposition permanente. MM. Jiirgens, F. A. C, Harms Friedr., Smith Peter et Comp., et H. Olileudorl', de Hambourg, ont contribué pour une large part à rornementation du jardin de l'Exposition permanente par leurs belles collections de Conifères, arbres fruitiers et d'ornement, Rhododendrons, Rosiers, etc. M. Muller Martin, de Strasbourg, a exposé une collection de Conifères et autres végétaux. M. Klissing, G. L., de Barth, a exposé une collection de Canna, dans le jardin de TExposition pcrmanenle d'horticulture. 34 E.VPOStTION UMVEHSELLE DE VIENNE. § XV. SUÈDE. — Exposition temporaire. Du 3 au 13 Octobre. La Société d'agricultiirc d'Upsal a obtenu la médaille de progrès pour une belle collection de fruits d'été. La Commission royale suédoise a obtenu la médaille de progrès pour l'ensemble de l'exposition. La Société d'horticulture de Stokholm a obtenu la médaille de mérite pour son exposition de fruits. Le jardin de la ville de Karlstad, et M. James Dickson, de Gothenburg, ont obtenu la médaille de mérite pour leurs fruits et légumes. Enfin MM. Robson, de Aspa, M. Dugge, de Latorp, et M. Gottschalk, de Stokholm, ont obtenu le diplôme de mérite pour leur exposition de fruits. MM. C. M. Pitterson, de Schonen, et le D' E. Lever, à Gothland, ont obtenu la médaille de coopérateur. RAPPORT DE M. L. LUBBERS(i), Jardinier en chef du Jardin botanique de i'État, à Bruie] Arrivé à Vienne le 17 septembre, j'y trouvai une lettre de M. le baron Schwarz, directeur-général de l'exposition, m'annonrant officiellement ma noniinaliou coniiur mruibre du Jury iulcrnalional, cliai-gé d'apprécier les produits l'ornianl la (]ualrii''nie ex])Osilioii temporaiie d'horticulture, ouverte du 18 au 23 seplembre. Le Jury, con)|)Osé de M. le baron Sutlner, de Vienne, président, MM. Brasch et Walter, horticulteurs (Prusse), J[. Regel, directeur du Jardin botanique de St-Pétersbonrg (Russie), M. Rudolph Abel, horti- culteur à Vienne, M. Fcnzl, directeur du Jardin botanique de Vienne, M. Gerold, de Vienne et M. A. Vettcr, inspecteur des jardins Impériaux de Schonbrunn, s'est réuni les 19, 20 et 22 septembre. La quatrième exposition temporaire comprenait les produits de la iloriculture (plantes d'agrément), de la culture maraîchère, de la pomo- logie et des échantillons de l'industrie horticole (bouquets, etc.). Elle occupait une grande serre, une partie du jardin réservé et des tentes convenablement appropriées à leur destination. L'Autriche y avait con- tribué pour la plus grande part. Dans l'ordre de l'importance des envois venaient ensuite l'Allemagne, l'Italie et la France. J'ai eu le regret de remarquer qu'à l'exception d'un petit envoi de Graminées sèches et de (I) Adressé à M. le Ministre de l'intérieur, 36 EXPOSITION UMVF.IISRI.LE DE VIENNE. quelques eolleetions l'aisant ])ai'tie de l'ciposilion permanente, la liclgiqne s'élait absleiHie, alors que, dans les trois préeédenles expositions tempo- raires, elle s'était distinguée d'une manière si éclatante, par la siipériorilé de ses produits horticoles. Parmi les exposants autrichien-;, je dois citer en première ligne, M. Rudolph Abel, horticulteur à llietzing, près Vienne. Son envoi qui occupait la grande seri'e [Wacujiwrschen glushaitse) et une partie des tentes, comprenait une collection d'Araliacécs en grands spécimens, cinquante Aroïdées d'esjjèees choisies, parmi lesquelles on remarquait Anlhiiriiun cnjslalUiuun, Curnwriu pklurula, Phijllolucnium Liiukin et d'autres espèces nouvellement introduites en Europe par notre célèbre compatriote, M. Liiulen; septante espèces et variétés de Caladium, un lot de lîroméliaeées, une collection de vingt-cinq Crotons, remar- quables ])ar la vigueur et le (lévelo|ij)emenl des excni|)laires, une collection de Dracœna, réunissant la |jhipart des espèces connues et cultivées dans nos scri'cs, un grou])c de Foiig''res et de Selaginclla, des collections importantes de Marantacées, de Ficus et de Pandanées, enfin un lot de Palmiers et de Cycadées qui se distinguait par la rareté ou la dimension de certaines espèces. Tels étaient les Areca Vvrschajfelli, Ceroxylon niveum, Cocos WeddcUiima, Kentia Canterburyana el For.sle- riana, Livislona Hoogendorjn, Murlinezia erosa et Lindeni, Phœnico- phorium sechellarum , Vcrschuffelùa melanochuetes , etc. L'envoi de M. Abel ('tait complé'té par un groupe de plantes à leuillagc ornemental, choisies parmi les i)lus estimées et par nn lot de Conifères, du genre Dammara. L'envoi de M. Emile Rodeck, de Vienne, se disiinguait par l'aspect de fraîcheur et de santé (juc présentaient les plantes qui le composaient. 11 comprenait entre antres cinquante Palmiers, d'espèces rares et nou- velles, telles ([ue : Calamiis aspern'miis, Coli/iitrofjync eUiUi, Docino- norops paleinliKJiictis el trichroiis, Glazioca insiijiiis, Orbiynya diibia, Plectocomia elouçjula ainsi qu'un Corypha Murlkina, de grande dimen- sion. Des collections nombreuses de Crnton, de Fougères, de Dracwna, de Maranta et enfin un groupe de plantes ornementales de serre chaude et de serre tempérée, donnaient une idée très-favorable des cultures de cet exposant. Un des lots les plus int('ressants était celui de Protéacées faisant partie du contingent envoyé par M. le comte Schonborn. Ces plantes d'une culture difficile, claient représentées par des exemplaires d'un grand développement et d'une vigueur peu commune. Le Jardin botanique de Vienne avait contribué à l'importance de l'Exposition par un immense groupe de plantes dites stu-citlentes, telles que : Agave, Aloë, Cactées, Crassulacées, Eiiphorbiacées comprenant environ cent soixanlç-qiiinze esjièces dont ](lusicurs atteignaient de grandes dimensions et dont la culture était très-soignée. EXI'OSiriOlV UNIVERSELLI! DE VIENNE. 57 Qiicli|ui',s envois, moins considérables (jnc les préeédenls, olTi'aiciU néiinnioins nn inléièl réel, en ce sens qu'ils pcrmettiiient d'apprécier les proïkiils de l'industrie liorticole viennoise proprement dite. Je citerai particulièrement les lots de plantes de marché ou d'appartements, expo- sées |)ar MM. Malznelter et G. Sieek et C'". Ces lois étaient formés de jolis exemplaires de Ficits elaslira, Drucaciia riibra, hrusilieiisis, slricta, etc., d'Ardisia crenidata, chargés de fruits, de Palmiers {Corypha australis, Chamaernps Fortunei, Latania borbonica), de Maranta, de Camellia et d'autres plantes à feuilles persistantes. Elles étaient généralement bien cultivées mais leur as])ect eût été infiniment plus agréable si elles avaient été l'objet de (|uel(|ues soins de jjropreté (|ui auraient enlevé au feuillage cette ap[)arcnce terne et ce ton grisâtre f|ui les dé]iaraient. Les envois de bouquets, de couronnes, de corbeilles et de vases ornés de fleurs fraîches et de fleurs sèche?, étaient nombreux, mais sauf quel- ques rares exceptions, ils laissaient beaucouj) à désirer sous le rapport de l'élégance et du goût. Ces produits forment à Vienne, une branche importante de l'industrie horticole et y font l'objet d'un commerce très-actif. L'envoi de Glaïeuls, de M. Ifoibrenck, h llietsing, était des plus remar- quables. Outre des coloris nouveaux et très-dislincts, il présentait des formes nouvelles dont l'horticulture pourra tirer bon parti, en les per- fectionnant au moyen de croisements et de semis successifs. L'allention du Jury a été captivée par un beau lot d'Orangers et de Citronniers, exposé j)ar M. Kellermann, de Swettel ; ces petits arbres, de deux ou trois ans de grelTc et d'une hauteur de trente à quarante centimètres, étaient chargés de fruits bien venus et en voie de maturité. La partie pomologiquc de l'exposition comprenait un assez grand nombre de lots de fruits, provenant la plupart de localités de l'Autriche favorisées sous le rapport du climat. L'ensemble de ces lots était satis- faisant et les variétés étaient bien dénommées. Quelques-unes d'entre elles, surtout parmi les poires, présentaient des dimensions qu'elles n'atteignent qu'exeei)lionucllcment. De belles collections de raisins provenant de la Hongrie et du nord de l'Italie, témoignaient de la fertilité de ces contrées. La Pomone française était représentée par un grand envoi de M. Desmouilles, de Toulouse. Il renfermait de beaux échantillons de poires, de pommes et de raisins de table. Les produits de la culture maraîchère étaient de beaucoup inférieurs à ceux (]ue nous rencontrons habituellement sur nos marchés. A l'excep- tion de quelques beaux oignons et d'une collection très-complète de fèves et de haricots, les légumes étaient, en général, petits et de médiocre apparence. L'exposition permancnle d'horliculture comprenait des (■(diections d'arbres i'oi'cstiers et dorncineni et des échantillons de diverses formes appli(iuécs aux arbres friniiers. 58 EVPOsrrio.N UiMveusei.le de vienne. De beaux spcciinens de Conifères l'ustiijiies, un gi'ouiic de Lauriers, d'Ilex, de Buis ainsi qu'une collection d'Agave exposés par MM. Dallière, Van Gcert cl J. Verschaffell, de Gand, attiraient l'attention des visi- teurs. Le jardin japonais était des |)liis eurieux et au moment de l'exposition les Liliiim auralnm et laiicifoliiini y ('talaient leiii's splcndides fleurs. Une collection de plantes de la Flore du Japcui, dont la [ilupart sont déjà répandues dans les cultures ciiroix'enncs, donnait à ee jardin un cachet d'oriiçinalité. Les jardins de l'exposition, i|uoi(|uc léeemnicnt créés, étaient beaux et bien entretenus. Quelques jolies corbeilles formées de plantes à feuillage coloré, offraient un aspect agréable par la disposition heureuse des nuances. En résumé, la quatrième cxpositiifti temporaire était intéressante et si certains détails laissaient à désirer, l'ensemble était très-remari[uable. Toutefois, j'ai été fier et heureux de constater que, sous le ra|i|)ort hortieidc (comme sous beaucoup d'autres, du reste), notre pays n'a rien à envier aux autres nations. L'art de cultiver les |)lantes est arrivé chez nous h un haut degré de perfection, aussi, la plupart des végétaux les plus remanjuables qui se trouvaient exposés à \'ienne, avaient-ils été introduits, cultivés ou achetés en I3clgi(|ue. J'ai profité de mon séjour [)OMr visiter les jardins publies et les cultures parlieiilièies les plus renommés de \'ienne et des cn\irons. Les jardins sont généralement bien tenus, les plantes sont soigneusement et correctement étiquetées, mais les serres laissent beaucoup à désirer sous le rapport de la construction et de Faniénagement et sont loin d'être en rapport avec les progrès de la science hortie(dc. Ce sont, pour la plupart, de grands locaux éclairés d'un seul côté pai- un vitrage vertical. Le système de chauffage consiste en un simple conduit en maçonnerie et le ihermosiphon n'est guère employé. Le jardin botanique de Vienne renferme de nombreuses collections de plantes. L'école de botanir|ue est disposée d'après un système que l'on ferait bien d'adopter partout où il est possible de l'admettre. Les plantes, au lieu d'être placées en lignes, en rayons ou en plates-bandes comme on le fait généralement, sont groupés par familles et forment des cor- beilles entourées de gazon. Cette disposition est beaucoup plus agréable aux yeux et ofTre des avantages incontestables pour l'étude. La flore indigène de l'Autriche et de la Hongrie, y compris celle des montagnes, est représentée au grand complet par des échantillons vivants cultivés dans les jardins du Belvédère. Les jaidins de Sehonbrunn, dont la réputation est européenne, renferment d'importantes collections de plantes anciennes. Les Aroidécs et quelques Palmiers s'y font remarquer par leur développement. Ces jai'dins olîrent beaucoup d'analogie avec ceux de Versailles. Les gazons y sont de toute beauté et les corbeilles de EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 39 fleurs, plantées avec goût et bien entretenues présentent un ensemble des plus remai'quiiblcs. Les parcs et les promenades publiques de Vienne, offrent beaucoup d'attraits. Les Heurs s'y trouvent à profusion, mais l'élagage des arbres de haute futaie et d'alignement n'est pas piati(]ué d'une manière entendue. Les établissements d'horticulture ne peuvent nullement être comparés à ceux de Belgique. Dans beaucoup d'enli'c eux, l'art horticole n'y existe qu'à l'état d'enfance. Néanmoins ils l'enferment beaucoup de plantes nouvellement introduites elles horticulteurs en général, se tiennent au courant des nouveautés, mais leurs procédés de culture sont souvent défectueux. L'exposition internationale permanente et particulièrement celle des produits de l'agriculture, de la sylviculture et de la viticulture, celle des produits végétaux de toute espèce et leur application aux arts, aux sciences et à l'industrie, auxquelles ont pris part les diverses nations qui ont contribué à cette grande manifestation de l'intelligence et des connais- sances humaines, offraient un vaste champ à l'étude et à l'observation. Bien que n'intéressant qu'indirectement l'horticulture proprement dite, j'y ai puisé de précieux enseignements qui pourront m'étre d'une grande utilité. Bruxelles, novembre 1873. RAPPORT m M, GILLEKENSC, (lii-ectfur du l'Éu-ile d'iiurticolture de l'Étal, à Vilvoido. L'Exposition iiitcriiationale île fruits et de légumes, ([ui a eu lieu du 5 au 15 octobre, était très-remarquable et des plus intéressantes, tant sous le rapport de l'immense espace qu'elle occupait que sous celui de la variété des produits et de l'origine de ces derniers. Il y avait cent soixante-douze envois, répartis de la manière suivante, entre les nations qui ont pris part à cette brillante exhibition : La Belgique, deux (fruits et légumes); L'Angleterre, deux (légume^); Le Danemark, deux (fruits et légumes); La Suède, vingt (fruits et légumes) ;" L'Empire Allemand, vingt-neuf (fruits) ; L'Autriche, soixante-onze (fruits et légumes); La Hongrie, quarante-trois (fruits) ; La Russie, un (légumes); L'Italie, un (fruits naturels et artificiels); La France, un (fruits). Le nombre de fruits exposés peut être évalué à plus de soixante-dix mille. Ils étaient répartis sur plus de vingt mille assiettes dans un local bien aménagé qui occupait une superficie de quinze cents mètics carrés environ. (I) .\ Monsieur le MiiiLsIrc de l'Intérieur. 42 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIE.NNE. Les envois les plus i'eiii:u-(iuablcs étaient ceux de la Sociét('' centrale d'arhorh-aU ((!■{' de Belgique à Biiixelles, et du Cercle d'arboriculture de neliji(juc à Gand. La première de ces Sociétés avait un contingent : I" de 420 variétés de poires nommées ; 2° 80 variétés de poires nouvelles, innommées, prove- nant des jardins de notre célèbre poniologuc M. Grégoire-.Xélis, de Jodoigne ; 5" une collection de fruits artificiels; 4° une collection de dis variétés de pommes; 3° une collection de légumes composée de i7 variétés de carottes, 17 variétés d'oignons, 3 variétés de betteraves à salade; 2 variétés de panais; 2 variétés de scorzonères ; 1 variété de navet; 4 variétés de radis; 15 variétés de choux; 3 variétés de laitues; H variétés de céleris; 5 variétés de poireaux ; 17 variétés de haricots; 1 variété de cardon; 18 variétés de chicorées, endives et scaroles et 4 variétés d'épinards. L'envoi du Cercle d'arboriculture de Gand comprenait : 1" un lot de 389 variétés de poires; 2° un lot de 12 variétés de poires dites d'apparat; 3° une collection de 180 variétés de pommes; 4" une collection de 24 variétés de poires recommandées en Belgii]ue pour la culture en haut vent ; o" 6 variétés de poires récollées dans la cour d'une école j)rimairc de la ville de Gand; G" une collection de 10 vai'iétcs de raisins provenant des cultures de M.de Ghcllinek de Walle, propriétaire à Gand. Les collections belges étaient remarquées par tous les visiteurs et appréciées par tous les connaisseurs; aussi, le jury international, dont j'ai eu l'honneur ES QTJESTIOISrS mises au concours par la Fédération des Sociétés d'Horticulture de Belgique. t" Écrire l'histoire de riiorticulture en Belgique, l'aire connaître les rapports qu'elle a eus avec l'étude et les progrès de la botanique; la date des pi'incipales introductions dans notre pays; les explorations faites par des Belges ; la fondation et l'histoire des principaux établisse- ments d'horticulture; et terminer par un aperçu général de l'état actuel de l'horticulture dans le royaume. 2" La composition et l'anal} se des sols arables, particulièrement des terres employées en jardinage, telles que terres de bruyère, boschgrond, teri'eau, humus, compost, etc. 5° On demande un travail sur la construction des serres, l'exposé des principes généraux de cette matière, comprenant toutes les indications sur l'exposition, la nature des matériaux, la forme générale, l'architec- ture, les systèmes de chauffage, etc., des différentes catégories de serres. 4° La culture maraîchère, la production des primeurs et celle des champignons sont susceptibles de s'étendre et de s'améliorer en Belgique, non-seulement en vue de la consommation intérieure du pays, mais encore en vue de l'exportation. On demande d'indiquer les moyens et les connaissances spéciales nécessaires pour arriver à ce double but. 5° La théorie des engrais et celle des assolements mérite une étude des plus approfondies; ces deux sciences, si nécessaires en agriculture, sont d'une utilité aussi incontestable en culture maraîchère. On demande d'indiquer les moyens de réparei- les pertes du sol épuisé par des récoltes successives, en y suppléant par la combinaison des nouveaux principes de fécondité que la science met à la disposition du maraîcher et d'indiquer en même temps un ordre de succession de légumes qui permette de fatiguer le sol le moins possible et de pouvoir faire un grand nombre de récoltes sur le même terrain. 12 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. 6° Ecrire l'histoire et la monographie hotanique et horticole d'un groupe naturel (genre ou famille) de plantes assez généralement cultivées en Belgique. Le choix du groupe est laissé aux concurrents, à l'exclusion de ceux qui ont déjà été traités dans le Bulletin de la Fédération. 7° Donner un catalogue général des greffes et exposer les faits qui ont été constatés concernant l'influence réciproque du sujet et de la greffe. 8° Donner l'histoire naturelle et horticole des animaux nuisihles que l'on rencontre dans les serres, tels que les cloportes, fourmis, pucerons, acares, etc., et discuter les moyens proposés pour les détruire ou pour remédier à leurs ravages. 9° Décrire les maladies auxquelles le Sapin est exposé en Belgique, spécialement celles qui sont provoquées par les insectes ou par des cryptogames, et faire connaître les meilleurs moyens pour les combattre. 10° On demande un manuel pratique de la culture forcée des plantes d'agrément, accompagné d'une dissertation sur l'état actuel de nos connaissances en physiologie végétale concernant les floraisons anticipées. l\° Écrire la monographie botanique et horticole des Fougères culti- vées en Belgique. 12" Écrire la monographie botanique et horticole des Conifères suscep- tibles de constituer en Belgique des essences forestières. 13° On demande un traité de l'emploi des engrais dans la culture des plantes d'agrément. 14° On demande une discussion théorique et pratique des meilleurs renseignements connus sur le chauffage des serres et subsidiaircmcnt sur leur aérage et leur ventilation. 15° Apprécier l'œuvre pomologique de Van Mons et donner un résume de ses travaux et de ses opinions avec les indications bibliographiques nécessaires pour la connaissance exacte et complète des écrits et des fruits qu'il a produits. 16° On demande un traité des maladies du poirici' en Belgique. 17° Exposer les phénomènes de la nutrition des plantes, spécialement chez les arbres dicotylédones qui se développent dans les conditions ordi- naires de notre climat. DOCUMENTP PRELIMl.NAinES. 43 I8" Exposer l'influence de la lumière sur la végétalion, spécialement dans SCS rapports avec l'horticulture. — Influence de la latitude, de l'altitude, du verre et des couleurs. 19° Exposer la structure, la végétation et les fonctions des racines. 20" Traité de la transpiration des plantes. Rapports de la quantité d'eau évaporée avec les diverses circonstances de la végétation. 21° Exposer les rapports entre le sol et la végétation, spécialement en Belgique. 22° On demande un ouvrage élémentaire sur la culture et la taille des arbres fruitiers, à l'usage des écoles primaires. 14 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. Dispositions réglementaires. Art. 1. Des prix d'une valeur de 100 à 500 francs, consistant en médailles ou en une somme d'argent, sont affectés à chacune des questions du concours. Art. 2. Les réponses aux questions seront jugées par une commission de trois membres nommés par le comité-directeur de la Fédération. Art. 5. Ne sont admis pour le concours que les ouvrages et les plan- ches manuscrits. Art. 4. Les auteurs des réponses aux questions des concours ne mettent pas leurs noms à leurs ouvrages, mais seulement une devise, qu'ils répètent dans un billet cacheté renfermant leur nom et leur adresse. Ceux qui se font connaître, de quelque manière que ce soit, ainsi que ceux dont les mémoires sont remis après le terme prescrit, sont exclus du concours; les réponses doivent être écrites lisiblement en français ou en flamand; elles deviennent, par le fait de leur envoi, la propriété de la Fédération et restent déposées dans les archives; toutefois, les auteurs ont droit gratuitement à cent exemplaires de leur travail quand l'impres- sion en a été votée par l'assemblée générale. Les auteurs des mémoires couronnés conservent le droit de publier une édition particulière de leur ouvrage. Les mémoires en réponse aux questions doivent être adressés francs de port, avant le 15 octobre de chaque année, à M. Éd. Morrcn, secrétaire de la Fédération, à Liège. L'accusé de réception paraîtra au Moniteur belge. Le Président, Le Secrétaire, F. de Cannart d'Hamale. Edouard Morren. r»i^ooï:s -^ eiî:b A.XJX. COMITÉ-DIRECTEUR. R«5iiuion dn 90 (uni>s 1875. Le Comité se réunit à Bruxelles, an Ministère de l'Intérieur et hi séance est ouverte à ô heurts, sous la prcsidcnee de M. Fr. de Cannart d'Hamale. Sont présents : MM. Ronnberg, J. Linden, Kegeljan, CIi. Van Gecrt, Ém. de Damseaux, Gillekens, Rodigas, membres et Éd. Morren, secrétaire. M. Lison a écrit pour excuser son absence. Les procès-verbaux des 15 mars, 4 avril et 18 avril 1874 sont lus et approuvés. M. le Président communique une lettre du 6 mars 1875 (n" 51862*) par laquelle M. le Ministre de l'Intérieur invite la Fédération à organiser et a régler la participation des horticulteurs belges ta l'exposition inter- nationale d'horticulture qui aura lieu à Cologne du 23 août au 2C sep- tembre prochain et l'engage à ne négliger aucune mesure propre à y amener un contingent respectable des produits de l'horticulture nationale. M. le Président ne doute pas que la Fédération accepte la mission qui lui est confiée : il estime qu'il convient d'inviter les exposants belges à se foire inscrire aux bureaux de la Fédération, mais que les produits peuvent être acheminés directement à Cologne : il importe à cet égard, d'obtenir en leur faveur une réduction de 50 "/„. 16 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. M. Linden insiste pour que cette réduction soit accordée tant à l'aller qu'au retour, et non pas sous forme de gratuité de retour. M. Kcgeljan estime qu'il conviendrait d'appuyer cette demande par une démarche personnelle auprès du Ministre des Travaux publics : il fait remarquer que les errements actuellement suivis ne sont pas favorables aux intérêts des nationaux. M. Ronnberg est aussi d'avis que la lettre pour obtenir cette facilité pourrait être remise directement en mains du Ministre : il ajoute qu'il convient d'informer immédiatement le Comité de Cologne de la constitu- tion du Comité belge et de le prier d'obtenir du chemin de fer rhénan la même facilité que ci-dessus, enfin de lui demander des bulletins d'in- scription et des programmcsdétaillés. Déjà M. le Ministre de l'Intérieur a répondu au Comité de Cologne et la circulaire que celui-ci a distribuée sera insérée au Moniteur. Il est convenu que le Secrétaire distribuera les programmes détaillés aussitôt qu'ils lui seront parvenus, avec une circu- laire donnant les explications nécessaires. Le Secrétaire communique les lettres qui lui ont été adressées par un Comité qui s'est constitué pour organiser en Belgique une Fédération des Sociétés savantes. Sans se faire d'illusion sur l'avenir de ce projet, il est d'avis qu'il doit être encouragé. Cette Fédération scientifique est d'ail- leurs modelée sur la Fédération horticole : elle aurait spécialement pour but d'organiser des réunions annuelles de délégués. Il propose d'adhérer au projet. Le Comité vote affirmativement par 8 voix contre \ et décide que la question sera soumise à l'assemblée générale. Le Comité décide en outre de proposer à l'assemblée générale : ■l" De renoncera la cotisation des Sociétés correspondantes; 2" De déposer à la Bibliothèque royale, les livres de la Fédération ; 3° D'attribuer, en 1876, le grand prix de la Fédération à la Société royale de Flore ; 4° D'attribuer, en outre, un prix de 200 francs, pour 187o, au Cercle d'arboriculture de Belgique ; 5° De réunir éventuellement, cnl87(i, un Congrès de botanistes, pour la rédaction d'un Hortus europaevs. La séance est levée à 4 j/a heures. Le Secrétaire, Le Président, Éd. Morres. Fr. de Cannart d'Hamale. UOCIJIENTS PRÉLIMINAIRES. 17 Assemblée générale du 12 mars 1875. L'assemblée générale des délégués se réunit à Bruxelles, au Palais du Musée, dans la grande salle des Académies. La séance est ouverte à I heure, sous la présidence de M. Fr. deCannart d'Hamalc, sénateur. L'appel nominal constate la présence de M.M. : F. deCannart d'Hamale, J. Linden, F. Kegeljan, Em. de Darascaux, Em. Rodigas, Gillekens, F. Muller, A. Willems, DuMon- de Menten de Home et Ed. Morren. MM. G. Du Moulin, F. Lison, d'Avoine, Van Huile, 0. Lamarche et Ludewig ont écrit pour excuser leur absence. Le procès-verbal de l'assemblée générale du 15 mars 1874 est lu et approuvé. On remarque dans la correspondance une lettre de M. F. Nève de Louvain, membre de l'Académie, remerciant la Fédération pour l'impres- sion de sa notice sur Godin. Les ouvrages suivants sont déposés sur le bureau : Bulletin du Conseil supérieur d'agriculture, t. XXVI-XXVII. Rapport triennal sur la situation de l'enseignement agricole, en 1870-72. J. H. Krelage. — Notices sur quelques espèces et variétés de Lys, br. in-8°, 1874. Bulletin delà Société botanique de Belgique, t. XI; XII, n" ô ; XIV n"!. Annales de la Société entomologique de Belgique, t. XVII. i> » malacologique » t. VIII; procès- verbaux III, 1874, 1-LXIV. Bulletin de la Société botanique du Grand-Duché de Luxembourg, n' I. Société botanique néerlandaise, 2'' série, t. I, n°ô. A propos des livres et publications offerts à la Fédération, M. Morren propose de les déposer à la Bibliothèque royale de Bruxelles. L'assemblée vote cette proposition, sous cette réserve que les livres de la Fédération formeront une section spéciale. M. le Secrétaire communique la correspondance adressée au sujet de s 18 DOCUMENTS PKÉLIMI.NAinES. l'adliésion h la Fédération des Sociétés scientifiques de Belgique, au nom delà Société malacologiquc et par les promoteurs du projet ; il fait rapport sur l'état de la question, et il ennelut en proposant à l'assemblée de lui donner son adhésion. Cette proposition, après discussion, est adoptée à l'unanimité, moins une voix et une abstention. Les notes et rapports pour le Bulletin 1874 sont déposés par les Sociétés Linnéenne, Cercle d'arboriculture, de Malines, Mons, Maestricht, Ver- viers, Anvers, Ilasselt, Louvain, Liège, etc. M. le Secrétaire prie ses confrères de bien vouloir lui communiquer régulièrement les renseignements nécessaires pour l'exactitude et la bonne rédaction du Bulletin, notamment en ce qui concerne les changements qui surviennent dans le personnel des Socié'tés ou des Instituts. Le Secrétaire informe que le grand prix de 1874 qui avait été mis au concours par la Société de Liège, pour la plus belle collection d'Orchidées exotiques, a été attribué à M. 0. Liimarchc-de Rossius qui a désiré le recevoir sous la foi'me d'un objet d'art (deux grands vases en porcelaine du Japon); — que pour 1871), le grand prix est à la disiiosition de la Société d'Anvers. En ce qui concerne 1876 : 1° une demande avait été faite par la Société d'horticulture de Mons, mais sur une observation de M. de Damscaux, elle est retirée, la Société de Mons ayant momentané- ment renoncé au projet d'une exposition extraordinaire; 2° une lettre de la Société de Louvain, annonçant (ju'elle ouvi-ira en septembre 1870, sa centième exposition et qu'elle se propose de lui donner un certain éclat et demande à la Fédération de lui attribuer le grand prix; 5° une lettre de la Société rovale de Flore (2 mai's 187.t), laquelle, voulant célébrer solennellement sa 100° exposition, annonce qu'elle organise avec le concours du Gouvernement, une grande exposition internationale qui aura lieu au printemps de 187(1 : elle demande en conséquence de lui réserver le grand prix annuel de 500 francs. Après discussion, l'assemblée vote l'attribution du grand prix pour 1876, à la Société royale de Flore. M. Rodigas demande que la Fédération alloue au Cercle d'arboriculture de Belgique un prix pour être rais au concours au mois de septembre prochain. A cette époque, le Congrès pomologique de France se réunira à Gand, avec le Cercle d'arboriculture : celui-ci organisera une exposition où seront réunis les fruits nécessaires au Congrès. M. Rodigas prie la Fédération de se faire représenter à ces réunions et de témoigner ses sympathies par l'attribution d'un prix. L'assemblée vote un prix de 200 francs pour la collection la plus complète et la mieux déterminée des poires provenant de variétés obtenues par des semeurs belges, et récoltées soit en Belgique, soit à l'étranger. Le concours est international. jVl. le Secrétaire annonce ensuite ([ue lii Société royale de Flore se DOCUMENTS PUlil.lMI.NAmiiS;. I!» propose de réunir pendant son exposition internationale, un congrès de botanistes et d'horticulteurs, et elle compte sur le concours de la Fédéra- tion en faveur de cette entreprise. M. Morren expose son opinion sur le Congrès projeté : il croit que si l'exposition a lieu, elle sera l'occasion de la réunion d'un grand nombre de botanistes. Il propose la publication d'un Horliis europacus ou cata- logue méthodique des plantes actuellement cultivées en Europe : cet ouvrage suppléerait à l'insuffisance de ïllortus de Loudon et du Nomen- clalor de Pritzel : i! est ardemment désiré par les botanistes et les horticulteurs; le nombre des plantes cultivées a augmenté dans des proportions énormes ; la Belgique a pris une part importante à cette augmentation, et elle a intérêt à ce que ses mérites soient reconnus. La rédaction d'un Hnrtus europaeus est à peu près impraticable pour un savant seul, tandis qu'en répartissant le travail entre plusieurs, chacun scion sa compétence, on peut espérer de le voir assez promptemcnt mené à bonne lin. La discussion de ce projet servirait de base aux travaux du Congrès : on conviendrait des renseignements à consigner et de la marche à suivre. La Fédération éditerait l'ouvrage dans ses Bulletins, au fur et à mesure qu'une partie serait achevée : l'éditeur poui'rait allouer des honoraires aux auteurs; le secrétaire serait chargé de surveiller et de diriger l'impression. Ce projet est accueilli avec faveur ; il est approuvé, et sur la proposi- tion de M. Rodigas, l'assemblée vote des félicitations à l'auteur, en l'engageant à poursuivre l'accomplissement de ce projet. Sur la proposition de M. Gillekens, l'assemblée ajoute la question suivante au programme des concours : 1 On demande un ouvrage élémentaire sur la culture et la taille des arbres fruitiers, à l'usage des écoles primaires. » Le Secrétaire donne lecture d'une lettre du C mars 1875 (iV 518G2») par laquelle J\L le Ministre de l'Intérieur charge la Fédération d'organiser et de diriger la participation des horticulteurs belges à l'Exposition internationale qui s'ouvrira à Cologne, le 25 août de cette année, sous le haut patronage de S. M. l'Impératrice d'Allemagne et de S. A. I. et R. le Prince héréditaire. Il communique la circulaire générale qui est envoyée par le Comité d'organisation et il rend compte des mesures qui ont été prises par le Comité-directeur de la Fédération. Le Secrétaire dépose sur le bureau : 1° Une missive du Gouverneur du Brabant (5 juillet 1874), trans- mettant une ordonnance de 200 francs; 2° Une lettre du Gouverneur de Liège (9 mai 1874) demandant communication du budget et des comptes pour l'exercice précédent; ô° Une lettre du même (10 septembre 1874) pour informer que le Conseil provincial de Liège a voté pour 1875 la continuation du subside de 200 francs; 20 DOCUMENTS PliÉLIMI.NAinES. i" Une missive du même (22 août 1874) transmettant le mandat de 200 francs pour rexercice 1874 ; 0° Une missive du Ministre de l'Intérieur (23 août 1874) transmet- tant le mandat du subside annuel; ()» Une missive du Gouverneur de Namur (8 janvier 1875) transmet- tant une ordonnance de 200 francs ; 7* Une missive du Gouverneur du Hainaut (4 février 1875) transmet- tant une ordonnance de 200 francs. Le Secrétaire donne lecture d'une lettre du Gouverneur du Hainaut (25 juillet 1874, 1" division, n" 30,001) pour faire connaitre que le Conseil de cette province, « dans sa séance du 23 juillet courant, a décidé qu'il n'y avait plus lieu de faire figurer cette allocation (200 francs) au budget de l'exercice 1873, par le motif que i'iiitcrvcnlion de la province pendant plus de 10 ans pour favoriser le développement de la Société parait suffisante pour atteindre le but que l'on avait en vue. » M. Eni. de Daraseaux, tout en reconnaissant que ce retrait de subside est l'application d'un principe général, regrette que le Conseil du Hainaut semble se désintéresser à ce point des intérêts horticoles et scientifiques. Le motif mis en avant est peu sérieux, puisque le dévelop- pement de la Fédération ne saurait la mettre à même de se passeï' des ressources nécessaires. M. le Trésorier informe que la quittance sur la Société royale d'agriculture et de botanique de Vcrviers est revenue non payée. M. A. de la Dcvansaye, vice-président de la Société d'horticulture de Maine-et-Loire, par une lettre du 10 février 1875, demande des ren- seignements sur l'affiliation des Sociétés étrangères à titre de Sociétés correspondantes. A cette occasion, M. le Secrétaire fait un court rapport sur la situation des Sociétés étrangères dans la Fédération. Abstraction faite de la Société de Maestricht qui est quasi belge, la Fédération compte pour le moment deux Sociétés correspondantes, celle de la Sarthc et celle de Bordeaux : les recettes de ce chef n'augmentent guère les ressources de la Fédération : d'ailleurs plusieurs Sociétés importantes sont en réalité correspondantes de la Fédération, sans en avoir le titre; on peut citer les Sociétés de Paris et de Montpellier. D'un autre côté, plusieurs Sociétés étrangères envoient libéralement leurs publications aux Sociétés belges qui ne sont pas toutes à même d'user de réciprocité. M. Morren propose en conséquence de renoncer à la cotisation des Sociétés correspondantes et de décerner ce titre à toutes les Sociétés importantes qui sont en relation avec les Sociétés belges: un exemplaire du Bulletin leur sera envoyé gi-atuitenient ; elles pourraient souscrire à un plus grand nombre d'exemplaires, scion leur désir. Cette proposition est adoptée. M. Kcgeljan, trésorier, rend ensuite lomplc de la situation financière. DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. 21 Les comptes sont adoptés à runanimité et sans observations. Il en est de même du projet de budget pour 187o présenté par le Secrétaire. M. le Secrétaire fait 1 enumération des documents qui peuvent être insérés dans le prochain Bulletin. Le mandat de MM. Linden, de Kerchove, Lison, Kegeljan et Ch. Van Geert, comme membres du Comité-directeur étant expiré, l'assemblée réélit ces Messieurs à l'unanimité poui' une nouvelle période triennale. La séance est levée à 3 heures. Le Président, Le Secrétaire, Fr. de Cannart d'Hamale. Ed. Morren. Bureau. Réauioa dn 19 jniu 1S75. La séance est ouverte à 3 heures, sous la présidence de M. F. de Can- nart d'Hamale. Sont présents : MM. Ronnberg, Linden, Kegeljan et Morren. Avant d'aborder l'objet principal de la réunion, M. Linden communi- que une lettre du 10 juin par laquelle M. Jones, ministre des États- Unis à Bruxelles, l'informe que le général Goshorn, directeur général de l'Exposition de Philadelphie, l'invite personnellement à cette exposition, l'engageant à y prendre une large part et ajoute que l'horticulture occupera une place distinguée à cette exposition. M. Linden demande que des mesures soient prises pour organiser et diriger la participation des horticulteurs belges à l'exposition de Phila- delphie, et, sur l'observation qui lui est fuite qu'il n'a pas été distribué de programme spécial pour l'horticulture, il reprend qu'il n'a pas été non plus communiqué de programme détaillé pour les autres groupes de produits. M. .Morren appuie la motion de M. Linden; il fait savoir qu'on lui a déjà fait observer qu'il n'avait pas été constitué de Comité spécial pour l'horticulture, tandis que l'importance des relations horticoles entre la Belgique et les Étals-Unis est grande. Il est décidé que le Secrétaire écrira au Ministre de l'Intérieur à ce sujet. M. Morren communique le relevé des inscriptions qui lui sont parve- nues jus(ju'au 13 juin pour l'Exposition internationale de Cologne : il est heureux de constater que jamais l'empressement des producteurs n'a été plus grand. 22 UOCL'ME.MS PRÉLIMI.NAIRES. Il ri'suiiic la volumiiu'iisu correspondance qu'il a enli'ctenue, et in- Cornic que M. le Ministre de rintéiieur a nommé le B"" d'Altcnstein et M. Gioner, en qualité de Commissaire et de Commissaire-adjoint de Belgique à l'Exposition de Cologne. M. Mori-en après avoir rappelé que cette Exposition s'organise sous le patronage de l'Impératrice d'Allemagne et du Prince héréditaire, propose de pi'ier S. A. R. la Comtesse de Flaiidre d'aeeordei- son haut patronage au Comité belge chargé d'organiser la participation du pays à cette exposition. Il est donné lecture de la réponse du département des Travaux publics aux au Congrès actuellement en projet, peut s'ap- pliquer à désœuvrés pour lesquelles la coopération de plusieurs savants est nécessiure. Le but du Congrès serait principalement d'arrêter les mesures d'ensemble pour l.i publication de ï/fortiis curopaetts, ou cata- logue inétbodique et raisonné de toutes les plantes cultivées. Depuis longtemps, VHortus Uriluitnkus de London et le Thésaurus botanicus de Pritzel sont surannés et il y a lieu pour la botanique et l'horticulture de rédiger un nouvau catalogue de plantes cultivées. Une aussi gigan- tesque entreprise réclame la collaboration d'un grand nombre de bota- nistes qui rédigei^aient chacun les familles végétales qu'ils connaissent le mieux. Ce serait un honneur pour la Fédération et pour la Belgique de présider à cette publication ; celle-ci se ferait sous la protection du gou- vernement, avec un éditeur qui s'associerait a l'entreprise. Les familles pourraient sans inconvénient être imprimées dans l'ordre suivant lequel chacune d'elle serait achevée. Il conviendrait de se réunir en congrès pour discuter et arrêter le plan de l'ouvrage, la forme à lui donner, les faits à consigner, les condi- tions de rédaction et de publication. L'HortKs europaeus intéresse surtout les botanistes descripteurs : une seconde section, celle des physiologistes, pourrait s'occuper de la ques- tion suivante : « Rédiger le programme des observations et des expériences qui pour- raient être faites dans les serres et les jardins pour servir le plus utile- ment les progrès de la physiologie des plantes. » Chacun ici pourrait, en vertu de son initiative, apporter ses idées, exprimer ses désirs. Ainsi, par exemple, en ce qui concerne les phénomènes périodiques de la végétation, spécialement la chaleur nécessaire pour assurer la floraison des plantes, il semble utile de fixer dans les serres chaudes, des thermomètres à maximum et minimum dont les indications seraient enregistrées chaque jour. En même temps, il conviendrait de noter la date de la floraison des plantes exotiques. Il serait intéressant de mettre les résultats ainsi obtenus en regard des observations faites dans les régions chaudes du globe. Ainsi, par exemple, les Aerides de Singapour, les Phalaenopsis de Bornéo, les CatUeija du Brésil, les plantes du Cap, etc. etc. fleurissent-elles dans nos serres après avoir reçue la même somme de température que dans leur |iatrie?Il y aurait dans ce gmre d'ob- servations des données utiles sur la question de l'acclimatation végétale. On peut signaler aussi les observations à faire sur l'augmentation tn poids des végétaux, des fruits et racines, dans ses rapports avec le temps, la chaleur, l'étendue du feuillage, etc. Par exemple, en ce qui concerne les Cucurbitacées. La force des plantes, la durée de la qualité germinativc, la durée du pouvoir fécondant, les questions concernant les hybrides, les rapports du DOCUMENTS PIIÉLIMINAIRES. 25 sujet et de la greffe, etc., ce sont là toutes questions propres à exciter l'aclivité et l'émulation dans la section de physiologie des plantes et de pratique horticole. L'.\ssemhléc adopte ce programme. M. Gillekcns demande qu'o:i y comprenne également les questions qui concernent la sève et la circulation végétale. Cette proposition est également accueillie. Il est convenu que les mesures d'exécution seront prises incessamment. Quelques observations sont ensuite échangées au sujet de l'Exposition de Philadelphie, mais on est d'accord pour reconnaître qu'on ne saurait encore s'en préoccuper et que d'ailleurs la Fédération est sans nouvelles à ce sujet. La séance est levée à 4 heures. Le Secrétaire, Le Président, Ed. MoRKE^. Fr. de Cannart d'Hamale. Comité-directeur. RéanioD dn 5 uoTctubre IS75. La séance est ouverte à ô heures, au Ministère de l'Intérieur, à Bruxelles, sous la présidence de M. Fr. de Cannart d'Hamale. Sont présents : MM. Konnberg, Kegeijan, Muiler, Rodigas, de Dam- seaux et .Alorren, membres du Comité. MM. Doucct et Lubhers, délégués de la Société royale de Flore, assistent à la séance. Le procès-verbal de la séance du 9 octobre est lu et approuvé. Le Secrétaire constate la publici.tion du Bulletin pour 1874, lequel est en cours de distribution. Il fait part d'une communication de la Fédération des Sociétés savantes. A ce propos, le Comité nomme MM. Morren et de Damseaux délégués auprès de cette nouvelle institution. Le Secrétaire exprime son étonncment que le grand prix de la Fédéra- tion mis à la disposition du Cercle d'aiboiiculturc de Belgique ne figure pas dans la liste imprimée des prix distribués à l'occasion de la grande exposition qui a eu lieu à Gand, au mois de septembre dernier, bien que le montant de ce prix ait été remis au Cercle. Il avait été convenu entre la Fédération et celui-ci que le prix de 200 francs serait attribué à la collection la plus complète et la mieux classée de fruits issus de semis faits en Belgique. M. Rodigas répond que le jury de l'Exposition de Gand a jugé qu'il 26 DOCUMENTS rUÉLIMlNAiriES. n'y avait pas lieu d'attribuer le prix, et que le Cercle lui a donné une autre destination. S'il n'est pas mentionné sur la liste imprimée dans le Bulletin du Cercle, ce ne peut cire i|uc le résultai d'une erreur de mise en page. M. Rodigas promet que cette erreur sera réparée. M. Ronnberg comniunitiue divers documents relatifs à l'Exposition internationale d'horticulture qui sera ouverte à Amsterdam en 1877. Parmi ces documents, se trouve un projet de règlement sur lequel la Commission organisatrice demande la production des observations aux- quelles il pourrait donner lieu. Le même fonctionnaire annonce la réception des médailles et des diplômes obtenus pai' les exposants bolgcs à l'Exposition internationale de Cologne ; il veillera à ce que ces distinctions paiviennent aux intéressés. Le Secrétaire donne lecture d'un projet d'invitation et de programme pour le prochain Congrès de botani(juc horticole. Leur rédaction est approuvée. Le Comité estime qu'il conviendrait de constituer une Commission mixte entre la Fédération et la Société royale de Flore, pour l'organisa- tion de l'Exposition et du Congrès, spécialement en ce qui concerne la réception. Une entente pourrait s'établir sur cette base que la Fédération se chargerait des frais incombant au Congrès proprement dit, organisa- tion, installation, impressions, tandis que la Société royale de Flore assumerait les frais de réception. La séance est levée à 4 1/2 lieures. Le Secrétaire, Le Président, Ed. Morren. Fr. de Cannart d'Hamale. Comité-directeur. Réunion du 3 déccuibre 1S75. La séance est ouvci'te à 3 heures, au Ministère de l'Intérieur, à Bruxel- les, sous la présidence de .^I. Fr. de Cannart d'Hamale. Sont présents : MM. J. Linden, Ronnberg, Kegcijan, de Damseaux, Rodigas et Morren, membres du Comité. M. Lubbers, délégué de la Société royale de Flore, assiste à la séance. Le procès-verbal de la séance du 5 novembre est lu et a])prouvé. M. le Secrétaire revient sur la question du prix de 200 francs mis à la disposition du Cercle d'arboriculture de Belgique : il donne lecture delà note qui vient de paraître dans le Bulletin du Cercle, note promise par DOCUMENTS PKELIMIKAIRES. 27 M. Uodigas, mais iM. Morren fait remarquer qu'il en résulte que le prix de la Fédération n'ayant pas été distribué par le Jury, le Cercle en a conservé la valeur à titre de suliside. Or, ce serait un précédent des plus fâcheux, et, dans des circoiistiinces semblables, à Namur et à Louvain, quand aucun des concurrents n'avait été jugé digne du grand prix de la Fédération, les Sociétés locales avaient rempli le devoir de le laisser à la Fédération, afin qu'il piit être remis au concours dans une autre occasion. Un membie propose d'écrire au Cercle et de réclamer la restitution du prix, mais tout en regrettant ce qui a été fait, on s'accorde pour ne pas donner autiement suite à l'incident. M. le Secrétaire communique au Comité une statistique sommaire de la participation belge à l'Exposition de Cologne. Voici ce relevé : ()G exposants, 202 concours, 437i objets exposés, 4 prix d'honneur, 6 médailles d'or avec primes, 19 i d'or, 32 » d'argent, 13 » de bronze, \ diplôme, !)0 récompenses en total, lien résulte à la dernière évidence que jamais l'ompressemcnt n'a été plus grand et le succès plus accentue. Le Comité aborde ensuite l'objet de son ordre du jour qui est l'orga- nisation du Congrès de botanique horticole. On est d'accord pour étendre les invitations autant qu'il sera néces- saire et l'on prie le Secrétaire de les répandre le plus tôt possible. Celui-ci rend le Conseil attentif aux nombreuses questions qui se rattachent à la réception des notabilités scientifiques étrangères et aux ressources qui sont indispensables. On s'entretient de nouveau de l'exposition de Philadelphie. Le Comité se plaint d'être sans renseignements à ce sujet. La séance est levée à 4 heures. Le Secrétaire, Le Président, Ed. Morren. Fr. de Cannart d'Hamale. 28 DOCUMENTS PRÉLIMlNAmES. SOCIETES CORRESPONDANTES. Allemagne. BERLIN. — Verein zur Befôrderiing des Gartenbaues in den Kônigl. Preuss. Staaten (Schutzeiistrasse, 26. S. W.). Président : M. R. Sulzei'. Secrétaire : M. D' L. Wittniack. ERFURT. — Gartenbau- Verein. Secrétaire-général: M. Th. Rumpicr. Autriche. VIENNE. — K. K. Gartenbau-Gcsellschaft (Parkring, n" 12). Président : M. Cari Gundacker Freiherr von Suttner. Secrétaire-général : M. P. Gerhard Schirnhoser. Secrétaire : M. Joseph Berraann, rédacteur du Gartenfreund. GRATZ. — K. K. Steiermarkischen Gartenbau-Verein. Directeur : Comte Henri de Attems-Pctzenstcin. Secrétaire : M. Fabian Rubin. professeur à l'école évaijgélique. France. PARIS. — Société centrale d'horticulture de France (rue de Grenelle, 84). Président : M. le duc Decazes. Secrétaire-général : M. Alph. Lavallée. ANGERS. — Société d'horticulture de Maine-et-Loire. Président : M. Ch. Drouard, à Chalonnes-sur-Loire. Secrétaire : M. S. Millet, à Angers. DOCLME.NTS PRÉLIMlNAinES. 29 BORDEAUX. — Société d'horticulture de la Gironde. Président: M. Jos. de Carayon-Latour. Secrétaire : M. le D'^ Th. Cuigneau, rue de Grassi, 9. CAEN. — Société centrale d'horticulture de Cacn et du Calvados. Président : M. Bayeux, avocat à Caen. Secrétaire : M. A. Colmiclic, à Banville près de Cacn. COULOMMIERS (Seine-et-Marne). — Société d'horticulture de l'arron- dissement. Président : M. Josseau, maire de Mortcerf. Secrétaire : M . Cam. Bernardin, propriétaire, à Brie-Comte-Robert. EPERNAY (Marne). — Société d'horticulture de l'arrondissement. Président : Comte Léonce de Lambertye, à Chaltrait, près Epernay. Secrétaire : M. H. Bonncdamc. LE MANS. — Société d'horticulture de la Sarlhe. Président: M. Sur m on t. Secrétaire : M. Dufour. LILLE. — Cercle horticole du Nord (rue Notre-Dame, 197). Président : M. J. C. Schlaclitcr, horticulteur à Loos-lez-Lille. Secrétaire : M. L. Peucclle, horticulteur à Esquermcs-Lille. MARSEILLE (Bouches-du-Rhône). — Société d'horticulture. Président : M. le marquis de Clapiers. Secrctaire-générul : M. Allibcrt de Berthier. MONTPELLIER. — .Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault. Président : M. Emile Dussol. Secrétaire -général : M. Pierre Brousset. MOULINS. — Société d'horticulture de l'Allier. Président : M. Doumct. Secrétaire : M. Bouchard. ORLÉANS. — Société d'horticulture d'Orléans et du Loiret. Président : M. Porcher. Secrétaire-général : M. Delau'c. 30 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. RENNES. — Société centrale d'horticulture d'IUo-ct-Vilainr. Président : M. Taslé, président honoraire à la Cour. Secrétaire : M. lîai'bedctle-Chermclais. ROUEN. — Société centrale d'hortirulture du département de la Seine- Inférieure. Président : M. Barabé. Secrétaire de correspondance : M. F. Vallois, fils. TOULOUSE. — Société dliorticulture de la Haute-Garonne (rue Saint- Ântoinc du T, 2'''*). Président : M. le D' D. Clos, professeur à la faculté. Secrétaire-général : M. F. Astié. Iles Britanniques. LONDRES. — Royal horticultural Society (South Kensington \V). Président : Ayrton, Esq. Secrétaire: U"' Robert Hogg. Pays-Bas. MAASTRICHT. — Vcrceniging ter bevordcring van Tuin- en Landbouw in hct Ilertogdom Limburg. Président : M. Secrétaire ■■ M. DOCUMENTS PRELIMINAIRES. 31 MEMBRES CORRESPONDANTS. Allemagne. MM. D' Alex. Braun, prof, à i'univ. de Berlin, Ncii-Sclioenebcrg, G. D-^ Karl Kocli, prof, de bot. à l'Univ. de Berlin, Genlhinnerstr. 33. D' L. Wittiiiack, sccr.-gcn. de la Soc. d'iiort.de Berlin, Rilterstr. 53. D' H. R. Gocppert, dir. du Jard. bot. de Breslau. D"' .\. Grisebacb, prof, de bot. à l'Univ. de Giittingue. D-- A. W. Eiciiicr, dir. du Jard. bot. de KicI (Hoistein). D' J. Munter, dir. du Jard. bot. de Greifswaid. D''H. G. Rciehcnbaeh, dir. du Jard. bot. de Hambourg. D'C. J. Andra, secrétaire de la Nalurhistorischc Vcrein d. preuss. Rheinl. u. Wesiph., h Bonn. H. Wcndland, dir. des parcs et jardins de Hcrrcnbausen. Ed. Otto, réd. en chef du Unmlntnjer Gart. u. Bdunenz., 16 Schae- ferkainp Allée, Hambourg. J. Niepraschk, dir. du Jardin de la Soc. la Flora, Cologne. Autriche. MM. D' Ed. Fenzl, dir. du Jard. bot. de Vienne. Fr. Antoine, directeur du Jardin imp. à Vienne. France. MM. P, Duchartre, secr.-rcd. de la Soc. centr. d'iiort. de France, rue de Grenelle, 84, Paris. D' Eug. Fournier, rue Neuve St. -Augustin, 10, Paris. 52 UOCIMENTS l'Itlil.lMI.NAIRES. MM. Alph. Lavallée, secr.-gdn. de la Soc. cenlr. d'horl. de France, rue de Grenelle, 84, Paris. E. A. Carrière, réd. en chef de la Revue horticole, 20, rue Jacob, Paris. J. A. Barrai, dir. du Joiirn. de V Agriculture, C6, rue de Rennes, Paris. E. Lecouteux, réd. en chef du Journal (V Agriculture pi-alique, rue Jacob, 26, Paris. Aug. Rivière, jard. en chef du Jardin du Luxembourg. Paris. Henri Vilmorin, 4, quai de la Mégisserie, Paris. Triana, naturaliste, rue de Rennes, 103, Paris. Ch. Durieu de Maisonneuvc, dir. du Jard. des plantes, Bordeaux. D' D. Clos, président de la Société d'hort. de la n'''-Garonne, Toulouse. J. E. Planchon, prof, à la faculté des se, Montpellier. Willcrmoz, sccr.-gén. du congrès pomol. de France, à Lyon. Ed. André, réd. de VlUustraiion horticole, à La Cioix de Bléré (Indre-et-Loire). Cam. Bernardin, secr.-gén. de la Soc. d'hort. de Coulonimiers, à Brie-Comtc-Bobert (Seine-et-Marne). A. de la Devansaye, vice-présid. de la Soc. d"hort. de Maine-et- Loire, château du Frcsne par Koyant (Maine-et-Loire). Comte Léonce de Lambertye, présid. de la Soc. d'hort. d'Epernay, au Chalti'ail, par Epernay (.Marne). Grande Bretagne. MM. D' J. D. Hookcr, dir. du Jard. roy. de Kew, près Londres. D' JL T. Mastcrs, réd. en chef du Gardencrs Clironicle, Wellington Sir. Strand, London W. C. M. J. Berkeley, botaniste, Sibbertoft Market, Harborough, London. Th. Moore, dir. du Jard. bot. de Chelsea, près Londres. André Murray, botaniste, 07, Bedford Garden, Kensington, W. London. D'R. Hogg, secr. de la Soc. roy. d'hort. de Londres, 171 Flcet Street, London E. C. H. Veitch, horticulteur, Kings Road, Chelsea, London S. W. Robert Warner, 8, Cressent, Cripplcgate, London, E. C. Rivers, pépiniériste, h Sawbridgc^oith. Robinson, réd. en chef de The Garden, 37, Southampton Str. London W. C. D' David Moore, dir. du Jard. bot. de Glasnevin, près Dublin. DOCUMENTS PRÉLIUflNAlRES. 00 Grèce M. Th. G. Orphanides, prof, de bot. à Athènes. Italie. MM. Ph. Pnrinlopc, prés, de la Soc. d'iiort. de la Toscane, à Florence. J. Passerini, dir. du Jard. bot. de Parme. Santo Garovaglio, dir. du Jard. bot. de Pavie. Grand-Duché de Luxembourg. M. J. B. J. Kollz, sccr. de la Soc. bot. du Grand-Duché, à Luxembourg. Pays-Bas. MM. D'' C. A. J. A. Oudemans, dir. du Jard. bol. d'Amsterdam. D' W. F. II. Suriugar, dir. du Jard. bot. de Lcyde. II. Witte, jard. en chef du Jard. bot. de Leyde. J. A. Willinck, W, à Amsterdam. Russie. S. E. de Greig, présid. de la Soc. imp. d'hort. de Russie, à St.-Pctersbourg. MM. D"' Ed. Regel, dir. du Jard. imp. de bot., à St.-Pétcrsbourg. P. de Wolkensteii), sccr.-gén. de la Soe. imp. d'hort. de Russie, à St.-Pétersbourg. D' Ed. Renard, vice-prés, de la Soc. imp. des natural. à Moscou. D'' Fischer de Waldbeim, à Moscou. Suède. M. D' N. J. Andcrson, prof, à l'Académie des sciences de Stockholm. Suisse. M. Alph. De Candolle, à Genève. 54 DOCLMENTS PRÉLIMINAIRES. Egypte. M.y. Gusl. Delchevalerie, direct, des parcs et jard. vice-roy. du Caire. H. Winlerstein, liorticulteur, à Alexandrie. États-Unis. M. Jos. Henry, secret, de IWssociation Sniithsoniennc, Washington (Columbia). Océanie. M. le B"» Ferd. von Muelkr, iiotaiiisle d-j Gouvern. à Melbourne (Victoria, Austr.). DEUXIÈME PARTIE. ACTES DU GOUVERNEMENT. Ordre de Léopold. — Nomination. LÉOPOLD II, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut. Voulant, par un témoignage public de Notre bienveillance, recon- naître les services rendus à l'horticulture par M. Jiinssens (Philippe), administratcur-trésoiier de la Société royale Linnécnne de Bruxelles; Sur la proposition de Notre Ministre de l'Intérieur, Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1". M. Janssens (Philippe), préqualifié, est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold. II portera la décoration civile et prendra rang dans l'Ordre, en cette qualité, à dater de ce jour. Art. 2. Notre Ministre des Affaires étrangères, ayant l'administration de l'Ordre de Léopold dans ses attributions, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné à Bruxelles, le C février 187S. LÉOPOLD. Par le Roi : Le Ministre de l'Intérieur, Delcour. 3G ACTES DU GOUVERiN'EMEXT. Travailleurs agricoles. Décorations de 1" classe. Par arrêté royal du 23 seiitembre 187.J, la décoralioii do I" classe a été accordée aux jardiniers suivants : PROVIiXCE DE BRABAM. WiLLEMs, FEnDi.NAXD-MARCELiN, 44 ans, marié, horticulteur et archi- tecte de jardins à Ixcllcs. — La décoration de 2' classe lui a été décernée en 18G(1; depuis lors, il s'est constamment dévoué au progrès de l'hor- ticulture et de l'arboriculture. Il a donné des conférences publiques dans un grand nombre de localités. Sa conduite a toujours été irré- prochable. PROVINCE DE FLANDRE ORIENTALE. Alberdienst, Charles, i4 ans, célibataire, horticulteur à Gand. — Il a obtenu la décoraticn agricole de 2° classe par arrêté royal du 20 juillet 48GO. C'est un excellent travailleur qui a continué à se distinguer par ses connaissances spéciales; il a obtenu des prix dans différentes exposi- tions auxquelles il a pris part. Plusieurs beaux jardins fruitiers des environs de Gand ont été créés par lui. Sa conduite est très-bonne. PROVINCE DE LIMBOURG. Devenster, Charles, :)S ans, marié, jardinier à Gors-op-Leeuw. — Il est depuis trente-cinq ans au service des mêmes maîtres. 11 a obtenu, en ISGfi, la décoration de 2'" classe; depuis cette époque, il a continué h se distinguer par sa bonne conduite, son aptitude et son habileté dans tous les travaux de sa profession. Décorations de 2* classe. Par arrêté royal du 23 septembre 187'), la décoration de 2" classe a été accordée aux jardiniers suivants : ACTES DU GOl TERNEME.N'T, 37 PROVINCE D'ANVERS. Langenus, Charles, 41 ans, marié, cultivateur-maraîcher à Malines. — A l'âge de 16 ans, Langenus fut placé à la tète d'un établissement de culture maraîchère, le plus important de Malines; il le dirigea avec zèle cl intelligence. En 18o(), il s'est établi pour son compte; il cultive environ 6 hectares, dont la plus grande paitie en culture maraîchère ; les distinctions qu'il a obtenues dans les concours sont la preuve de son habileté et de son intelligence. Il est un des fondateurs de la Société horticole de Sainte-Dorothée. Sa conduite est irréprochable. Louis, Joseph-Antoine, 45 ans, marié, cultivateur-maraîcher, à Malines. — Il excelle surtout dans la culture des primeurs. Il s'est créé, par son intelligence, son zèle et son travail, une certaine aisance; son établisse- ment est des mieux tenus; il a obtenu un grand nombre de distinctions dans les concours. Il est membre fondateur de la Société horticole de Sainte-Dorothée, Sa conduite est très-bonne. De Pauw, François, 40 ans, veuf, jardinier à Malines. — Attaché au Jardin botanique de Malines depuis 1849, il excelle particulièrement dans la culture des |)lautcs et la confection des bouquets. Sa conduite est irré- prochable. Clément, Charles, 28 ans, marié, jardinier à Malines. — Clément se distingue par ses connaissances en arboriculture et surtout dans la cul- ture des orchidées de serre froide. Sa conduite ne laisse rien à désirer. PROVINCE DE BRABANT. Deconinck, Jean-Louis, 53 ans, marié, jardinier à Wolverthem. — Deconinck est jardinier depuis trente-cinq ans au château d'Irapden, sous Wolverthem ; il se distingue par des connaissances varices dans les diflé- rentes branches de sa profession. Il excelle particulièrement dans la taille des arbres fruitiers et la culture des primeurs. Sa conduite est très-bonne. Vervaene, Polvdore, 29 ans, marié, horticulteur à Uccle. — Vervaene occupe depuis plusieurs années la position de jardinier en chef dans une grande propriété. Il se distingue par ses connaissances approfondies dans tout ce qui concerne sa profession. Il a remporté de nombreux prix dans 38 ACTliS I)i: r.OlIVER.NEMENT. les concours auxquels il a pris part cl récemment le prix d'honneur à l'exposition de la Société Dodonée. C'est un homme actif, intelligent» dont la conduite et la moralité sont exemplaires. PROVINCE DE FLANDRE OCCIDENTALE. Delombaerde, Emmanuel, 55 ans, célibataire, horticulteur à Courtrai. — • Depuis 35 ans, Delombaerde est établi comme horticulteur ; il es* vice-président de la Société royale d'horticulture et d'agriculture à Cour- trai. H a obtenu, dans les nombreux concours auxquels il a pris part, beaucoup de distinctions honorifiques. Il se distingue par une expérience consommée et des connaissances variées dans tout ce qui concerne sa profession. Sa conduite est irréprochable. PROVINCE DE FLANDRE ORIENTALE. CoLLUMDiEB, Éhile- FRANÇOIS, 54 ans, marié, jardinier cu chef à Lede- berg. — Collumbicr se distingue par ses connaissances dans la culture des plantes de toute espèce ; son patron n'a qu'à se louer de lui sous tous les rapports. Sa conduite et sa moralité sont à l'abri de tout reproche. PROVINCE DE HAINAUT. Fremy, Philippe, 60 ans, veuf, jardinier à Marchiennc-au-Pont. — Fremy, après avoir exercé pendant 12 ans la profession d'ouvrier agri- cole, embrassa celle de jardinier; il ne tarda pas h se distinguer dans l'accomplissement dos travaux qui lui étaient confiés. Sa probité, sa bonne conduite lui valurent Testime de ses maîtres pendant les nombreuses années qu'il consacra à leur service. Propriétaire d'une maison achetée avec le fruit de son travail, Fremy jouit de la considération de ses con- citoyens. . . PROVINCE DE LIÈGE. Vallée, Eistaciie, 60 ans, veuf, chef de culture à Ougrcc. — Vallée est au service de la même famille depuis quarante-deux ans; il est par- venu par son expérience, son habileté cl son intelligence à se distinguer de ses compagnons dans la culture mnraiclière.Sa conduite est excellente. ACTES DU GOUVERNEMENT. 39 Wathelet, Jea.n-Louis, 36 ans, célibataire, jardinier à Modave. — Wathelet est un des membres fondateurs de la Société d'horticulture et de botanique de Iluy; c'est un des jardiniers les plus dévoués, les plus assidus et les plus instruits de la Société, à laquelle ses connaissances spéciales et étendues dans les différentes branches de l'hoiticulture lui permettent de rendre d'importants services. Sa conduite est irrépro- chable. PROVINCE DE NAMUR. Toisoui,, Jean-Joseph, 73 ans, jardinier à Lives. — Il compte soixante 1 1 un ans de service chez le même maître. Pendant sa longue carrière, il s'est distingué par son habileté dans tous ics travaux qui lui étaient confiés, par son intelligence et une conduite irréprochable. 40 ACTES DU GOL'VEHMiMIiM. Conférences agricoles et horticoles. Les conférences instituées en vertu de la loi du 18 juillet ISdO continuent à être très-suivies et ellcsprcnnent chaque année un nouveau développement. On y traite toutes les matières relatives à l'agriculture, riiorliculture, l'arboriculture fruitière et forestière, la botanique, la zootechnie, la maréchalerie, etc. En 1874, les conférences i>ubli(jues et gratuites instituées avec le concours du gouvernement sous le patronage des Sociétés agricoles et horticoles ou des administrations communales, ont eu lieu dans 20!) loca- lités différentes; elles ont été au nombre de 1107 données tant en langue française qu'en langue flamande et elles ont été suivies par 21,323 auditeurs. Conférences nouvelles instituées en 1876. Par arrêté ministériel du 22 février 1875, des conférences publiques et gratuites sur l'arboriculture fruitière sont instituées à Ecaussines- d'Enghien, et le sieur Dubrulle, élève diplômé de l'école d'horticulture de Vilvorde, est chargé de donner ces conférences, dont les époques seront fi.xées annuellement par le conseil communal de ladite localité. Par arrêté ministériel du 23 février 1875, des conférences publiques sur l'arboriculture fruitière sont instituées à Godarville. Le sieur Laurent, élève diplômé de l'école d'horticulture de Vilvorde, est charge de donner ces conférences, dont les époques seront fixées annuellement par le conseil communal de Godarville. Par arrêté ministériel, en date du lo mars I87d, des conférences publiques sur l'arboriculture fi'uitière sont instituées à Wacken. Le sieur Burvenich, professeur d'horticulture à Gand, est chargé de donner ces conférences, dont les époques seront fixées annuellement par le conseil communal de ladite localité. Sont admises graluilemcul à ces conférences, toutes les personnes qui se feront inscrire, au préalable,;) l'administration communale de Wacken. ACTES DU GOUVEUNEME.M. Résultats des examens. 41 Le jurv oliargé de procéder, en 1875, à rexanieu des personnes qui ont sui\i les coiifércnecs publiques sur l'arborieulturc fruitière instituées dans différentes localités du pays et qui désiraient faire eoMStalcr leurs connaissances, s'est réuni à Vilvorde, à Gand et à Namur, dans le courant du mois de septembre dernier. 39 praticiens se sont présentés à Vilvordu; 30 d'entre eux ont obtenu un certificat de capacité, dont 1 de 1" classe, et 9 ont été ajournés. 17 praticiens se sont présentés à Gand; 7 d'entre eux ont obtenu un certificat de capacité et 10 ont été ajournés. 19 praticiens se sont présentés à Namur; 10 d'entre eux ont obtenu un certificat de capacité et 9 ont été ajournés. Parmi les personnes diplômées, 6 avaient suivi les conférences de Louvain; o celles de Vilvorde et de Tirlemont; 4 celles de Gand; 3 celles de Namur et de Thuin ; 2 celles de Malines, de Borgerhout, de Ruysse- lede, de Brainc-le-Comte, de Cbàtelct et de Jemmapes, et 1 celles de Nivelles, de Lebbeke, de Binclie, de Morlanweh, de Walcourt, de Scneffe, de Lcns, de Liège et de Tongres. TROISIÈME PARTIE. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS ÉCOLES DE L'ETAT. isrs Société royale d'agriculture et de botanique de Gand. FONDATIOIV : 10 OCTOBRE 180S. Président. Vice-Prcsident. , Secrétaire. Secrétaire- adjoint. Trésorier. Administrateura : Nombre des membres. Local de la Société. DéJéijtiés. MM. Comte Cii. DE Kerciiove de Denterghem, bourgmestre de la ville de Gand. Ambroise Verschaffelt, Coupure. Ch. Leire>s, boulevard Frère-Orban, 29. Edmond Claus, rue Digue de Brabanl, 20. NoRB. d'Huvvetter, rue Haul-Porl, 18. Ch. de Buck. Ch. de Loose. .Iean-Bap'. de Saeoher. B" F. Hetnderyckx. Camille vaxden Bossche. Ai'Gi'STE Van Geert. Jean Verschaffelt. Loiis Vas Houtte. 1900 membres résidents. 63 membres non residenis. 2i membres honoraires et correspondants Le Casino, .i la Coupure. MM. le comte de Kebchove, président de la Société. Ch. Leirens, secrétaire de la Société. 44 RAPPOriTS DES SOCrÉTÉS, ETC. Itapport. La Soeiclc royale d'agriciillurc pt de botanique de Gand a ou\ert sa 138" exposition déplantes le 14, 15, Ki, et 17mai's; 47 médailles, dont 33 en argent, 1 1 en vermeil et 3 en or, ont été accordées aux vain(|ueurs. Ces dernièr'es ont été obtenues par M. De Ghellinck de Walle, pour sa collection de Palmiers, par M. J. B. De Saegbcr, pour un contiiigent de 50 plantes varices et par M. Jean VerschafTelt, pour ses Agave, Bcauear- nca, Dasyliriiim, Draeaena et Yucca. La Société a eu à déplorer en 1875, le 15 avril, la perte de son hono- rable président, M. Edmond- Cliarles-Colettc-Ghislain de Ghellinck de Walle, chevalier de l'ordre de Léopold, membre du Conseil provincial de la Flandre orientale, et président du Cercle d'arboriculture de Belgique. II était né à Gand le 'J mai 1820 et y est décédé. Eu consignant ici ce douloureux événement, nous rendons un dernier hommage à un homme loyal et bon qui s'est dévoué pour le bien de rhorticuilure nationale. Sa mort elle-même a été le couronnement de tant d'abnégation : des regrets unanimes se sont manifestés de toutes parts. iiapi'OUts des sociétés, etc. 4S Société provinciale d'agriculture et de botanique de Bruges. FONDATION 1561. — 180S. — 1860. MM. Président. Cam. Kervyn-van Zuylen, à St. -Michel lez-Biiiges. Vice-Présidenl. Alp. Coppieters 'T VVallant-Ablat. Secrétaire. Loris Tiioorjs, rue Neuve de Gand, 31. Secrétaire-udjuinl. Alpii. Du J1os-de Memen de IIor.ne. Trésorier. LÉop. Willaeri, marché aux Fils, S. Commissai?'es. L. van OcKERriouT-VAN de Woestyne. Ernest t'Schakkert. Arthur Pecsteen. ^ Ern. Coppieters. Otto-de Nieulant. Nombre des membres. 1 10. Local de la Société Délégués. MM. Thooris, secrétaire de la Société et Alpii. Du Mon de Menten DE IloRNE. Rapport. Les M, 12 et 13 avril, la Société d'agriculture et de botanique delà province de la Flandre occidentale a ouvert au local des Halles, une expo- sition publique de plantes et arbustes, à laquelle un grand nombre de membres de la Société ont lépondu. Ceux qui y ont pris la plus gj-andc part sont : M.M. C. Kcrvyii Van Zuylen, L. Thooris, Du Mon-de Menten de Horne, etc. BAITOIITS DES SOCIETES, ETC. Société royale de Flore k Bruxelles. FONDATION : 1660. 1822. MM. yice-Prèsident. Trésorier. Econome. Secrétaire. Sccrétaire-adj . Adminislraleurs. iSombrc des Membres. Délégués. Le comlo de Hibaicolrt, séiialeup, rue de Loxum, 11. J. LiNDEN, rue Vautier, à Ixelles. Edm. Worren, Château de Dieleghem, à Jclte. L. Van Hoobroi'ck, rue de la Loi, 96. L. LiBDERS, rue du Berger, 26-2S, à Ixelles. II. DoiicET, rue de la Loi, 132. Eu. De Haissy, rue Royale, 28. Baron ue Vinck d'Orp, rue du Commerce, 81. E. DRLtMAN, rue de la Concorde, à Ixelles. P. Di:pRÉ, boulevard du Rcgent, 8. FuNCK, membre de la Chambre des représentants, échevin de Bruxelles, rue Marie-Thérèse. A. Van Volxem, rue Marnix. Cii.-J. Herrï, à Laeken. L. Maskens, boulevard de Waterloo, 25. A. Ronnberg, directeur au Ministère de l'Intérieur, chaussée d'Ixelles, 123. P. Vervoort, avocat, rue Saint-Pierre. Artiii'h VVarocqi'b, membre de la Chambre des représentants, rue des .4rls. 43 membres honoraires. 17 membres prolecteui's. 119i membres effectifs. MM. Lindes, vice-président de la Société. LiiDBERs, secrétaire de la Société. UAPI'OUTS DES SOCIETES, ETC. 47 IRai^port. Depuis que nous avons eu l'Iionncur de vous présenter notre dernier compte-rendu annuel, la situation de la Société n'a pas cessé d'être prospère et si nos travaux n'ont pas eu, en 1875, le retentissement et l'éclat que nous nous plaisions à signaler les années précédentes, nous n'en avons pas moins continué à persévérer dans nos efforts pour atteindre le but de notre institution. Le résumé suivant ne vous laissera aucun doute à cet égard. Bien que le nombie des membres ne se soit pas très-sensiblement modifié, il présente néanmoins une augmentation. En effet, malgré les pertes ducs aux décès et aux démissions, l'effectif de la Société qui, au 31 décembre 1874, était de 12.51 membres, est aujourd'hui de 1256, se répartissant en 43 membres honoraires, 17 membres protecteurs, 1 1 94 membres effectifs. Si l'aceroissement est moins considérable que celui que nous consta- tions les années précédentes, nous devons l'attiibuer à ce que n'ayant pas ouvert d'exposition en 1875, nous avons ainsi perdu une occasion de recruter de nouveaux adhérents. Mais il est incontestable que cette légère différence sera largement compensée pendant l'exercice courant. La situation linancière est des plus satisfaisantes. Grâce à la bonne gestion de nos fonds sociaux, grâce au zèle de nolic trésorier et au con- trôle actif de notre économe, notre fonds de réserve s'est considérable- ment accru et nous permetti'a de faire face aux dépenses extraordinaires qu'entraînera notre prochaine exposition jubilaire. Le cours de culture et de taille des arbres fruitiers continue à être fréquenté par beaucoup de sociétaires et malgré le grand nombre de conférences données sur la même matière, tant à Bruxelles et les com- munes environnantes que dans différentes localités du royaume, les eçons de M. Millet sont toujours assidûment suivies. Ses auditeurs sont unanimes à reconnaître le talent que déploie notre professeur qui, par la concision et la clarté de ses démonstrations met sa science à la portée de tous ceux qui l'écoutent. Ainsi que vous le savez déjà, nous aurons à célébrer cette année notre centième exposition et c'est afin de pouvoir lui donner toute l'importance et tout l'éclat désirables que cette solennité, qui devait avoir lieu en 1875, a été ajournée à 187G. Comme tous les grands projets, le nôtre a rencontré au début des ditlicultés qui ont failli en compromettre la 48 IWPPOIlT's DES SOCIÉTiis, ETC. réussite mais que nous sommes heureusement parvenus à aplanir. Nous rappellerons entre autres que la Société d'horticulture d'Amsterdam avait résolu d'ouvi-ir également au printemps prochain, une tçrande exposition internatioiiale el la coïncidence de ces deux importantes entre- prises eut certes été nuisible à leur succès. D'un antre côté, le seul local dont nous pouvions disposer, devant être prochainement démoli, il nous était impossible d'ajourner encore l'époque de notre exposition que nous avions, du reste, déjà annoncée. Dans une entrevue qui eût lieu à Anvers entre les délégués des Sociétés Néerlandaises et ceux de la Société royale de Flore, les bases d'une cordiale entente furent arrêtés et, peu de temps après, la commission organisatrice de l'exposi- tion d'Amsterdam nous fit connaître qu'elle consentait à remettre son entreprise jusqu'en 1877. Nous sommes heureux de rendre hommage au bon vouloir que nous avons rencontré auprès des délégués Néerlan- dais et nous croyons être l'interprète de la Société rovale de Flore en leur exprimant ici notre gratitude. La date de notre exposition ayant pu être définitivement arrêtée, tous les efforts du Conseil d'administration se sont concentrés sur l'organisation de cette fête jubilaire et rien n'a été négligé pour lui donner, outre son caractère international, une splendeur et une impor- tance dignes de la capitale d'un pays où l'horticulture a pris un rang si élevé, dignes surtout d'une Société qui a acquis, par ses expositions, une célébrité eui'opcenne. Nous rappellerons à ce propos que la Société de Flore ouvrit en 1804 laprcmière exposition internationale d'horti- culture. Son exemple fut suivi dans les principaux centres horticoles sans que, dans aucun, on parvint à surpasser la richesse et l'importance que présentait l'ensemble de cette grande manifestation de l'une de nos plus florissantes industries. Depuis lors, douze années se sont écoulées ; l'horticulture n'a pas cessé de progresser; de nombreux perfectionne- ments ont été apportés dans toutes les branches de culture, des intioduc- tions de plantes remarquables ont transformé l'aspect des serres et des jardins. Le nombre des amateurs et des horticulteurs s'est considérable- ment accru; nous pouvons donc compter sur des succès qui jetteront un nouvel éclat, non-seulement sur la Société, mais sur l'horticulture nationale tout entière. Nous pouvons être certains que notre exposition étendra encore les rapports scientifiques et commerciaux qui nous unissent aux autres nations et que l'exposition de ISOi avait créés. Les faits suivants justifieront amplement nos prévisions et témoigne- ront de l'accueil exceptionnellement favorable que notre projet a rencontré partout. S. M. la Reine a daigné prendre l'exposition sous son auguste patronage, "e même que S. M. le Roi, notre gracieuse souveraine a accordé à la Société deux grands prix. LL. AA. RR. le comte et la comtesse de Flandre nous ont également offert deux médailles. Le Gouvernement nous a accordé son puissant appui. Grâce à son iiai'pouts des sociétés, etc. 49 intervention nous avons obtenu In jouissance du local construit pour l'ex- position triennale des beaux-arts. Le Ministre de l'Intérieur nous a fait connaître qu'il proposera à la législature de nous allouer un subside afin de nous aider à couvrir les frais de notre entreprise. La ville de Bruxel- les a inscrit à son budget un subside extraordinaire en notre faveur et une allocation du Conseil provincial contribuera à augmenter encore les ressources dont nous pourrons disposer. La Fédération des Sociétés d'hor- ticulture nous a offert le grand prix annuel qu'elle a institué. Enfin, une souscription ouverte entre les Président et Membres du conseil d'admi- nistration nous permet d'augmenter encore le nombre des grands prix spéciaux. La coopération des principales Sociétés d'horticulture étrangères, et la participation des amateurs et des horticulteurs les plus renommés nous sont assurées. A notre demande, il a été formé dans divers pays des comi- tés spéciaux chargés de faire en faveur de notre œuvre une propagande active et de recueillir les adhésions. La presse horticole belge et étran- gère nous a généreusement secondés. Bref, nous nous plaisons à le répé- ter, notre projet a été accueilli partout avec rcrapressement le plus encou- rageant et la sympathie la plus flatteuse. Le programme des concours a été élaboré de manière à permettre aux spécialités horticoles des diverses nations, de se distinguer au même titre que les produits de l'horticulture belge et à nous mettre à même de con- stater l'état d'avancement de toutes les branches d'un art qui, grâce à l'impulsion ([ui lui a été donnée, est arrivé aujourd'hui à un si haut degré de perfection. La valeur des récompenses offertes s'élève à près de trente mille francs et se répartit comme suit : 1 médaille d'or de 1000 fr. id. de 500 fr. id. de 200 fr. id. de 100 fr. de vermeil grand module, d'argent id. id. de vermeil, d'argent. 5 primes valant ensemble 1200 fr. Enfin, Messieurs, un Congi'ès de botanique horticole, dont la Société royale de Flore a pris l'iniative en vue d'étendre et de fortifier les relations qui existent entre les botanistes et les horticulteurs, et que la Fédération des Sociétés d'horticulture a bien voulu se charger d'organiser, réunira à Bruxelles, à l'époque de l'exposition, l'élite des botanistes et des horticul- teurs de tous les pays. Le programme de ce congrès comprend particuliè- rement la création d'un Hortiis europaeus, c'est-à-dire d'un catalogue niétliodi(}ue de toutes les plantes cultivées en Europe. Ce travail, d'une l 12 id. -2(< id. 83 id. 45 id. 85 id. 63 id. 63 id. 50 IIAPPORTS DES 3UCIÉTKS, ETC. Utilité reconnue et d'une importance indiscutable, perpétuera le souvenir de la plus remarquable solennité horticole qui ait été organisée jusqu'à ce jour et dont nous pouvons nous glorifier d'être les promoteurs. Cependant, si nous avons fait beaucoup, il nous reste encore beaucoup à faire pour mener à bonne fin l'œuvre commencée sous d'aussi favora- bles auspices. Nous ne nous dissimulons pas les difficultés de notre tâcbe, nous savons qu'elle est ardue et que nous aurons à déployer toute notre activité et toute notre énergie pour l'accomplir de manière à satisfaire toutes les exigences. Mais nous croyons pouvoir compter sur votre con- cours et votre appui et en unissant nos efforts pour encourager et favoriser l'horticulture, nous attcindions le but élevé que nous poursuivons : celui de contribuer au développement intellectuel et à la prospérité matérielle de notre pa}S. Bruxelles, février 1870. Le Sca-étaire de la S. R. de Flore, L. LUBBERS. RAPPORTS DES SOCIETES, ETC. 5i Société royale d'agriculture et de botanique de Louvain. FONDÉE EN 1820. MM. Président d'honneur. Président. Sccréfai?'e. Secrétaire- adjoin t . Trésorier. Econome. Adminitiratevrs . Nombre des nienbres. Local de la Société, Délégué.'!, L. Vandbrkelen, bourgmestre de la ville de Louvain. Ftiin. LisoN, l'Iace du Peuple. LÉON Matthieu, rentier, rue de Bruxelles, 180, à Louvain. C. Bacuet, Place du Peuple. Nicolas Smeers, rue de Tirlemont. Joseph Malinus, professeur d'arboriculture. Arm. Brion, rue des Vaches. Jean Giele, jardinicr-cnchef du Jardin botanique. Victor Ckèvecoeih, vétérinaire du Gouvernement. Théodore Levis-IIï.nes, rentier. GciLEAriuE Deneéf. Joseph Staes. Charles Vantilt. Egide Rosseels, administrateur honoraire. 170. L'Hôtel de Ville. Ferb. LlSON. Léon Matthieu. liapport. Les 5, G et 7 septembre, la Société royale d'agriculture et de botanique de Louvain a fait au péristyle du théâtre sa 98" exposition de plantes et d'arbustes, de fruits, légumes, réréalcs, plantes fourragères. II a été répondu à 41 concours, et C'J médailles, 42 en vermeil, 21 en argent et C en bronze, ont été décernées. 32 llAPPOflTS OKS SOCIÉTÉS, ETC. Société royale d'horticulture et d'agriculture d'Anvers. IiNSTITUEE LE 2') MARS IS'iS. MM. Président. Vice-Président, Secrétaire. Sccréfa ire-n djo int. Trénorirr. Conacitlerx. Nombre des membres. Local de la Société. Délégués. Le Baron Constantin de Caters, place
  • Malincs. Le Baron Ed. Osv de Wyghen, rue de rHôpit.il. Alph. de Cock, 221, chaussée de Malines. Eue. Van Himueeck, place de Meir. Heniii Vandhrlindhn, rueHaule. Cn. Van Geert, fils, horticullcur, rue de la Province, 11. René DELLAFArnE, rue des Tanneurs. DiLLEN, V. IL, rue Coppenhol. De Beucker, J. L, horticulteur, rue Carnot. De Meester, Athanase, rue de l'Empereur. Le comte Florimond de Bergeyck, à Hcmi.\em. Lotus SoMERS, rue aux Laines. Florent Pai'wels, rue de Vénus. Jean Everaerts, rue d'Arenberg. Charles Vander Lisden, chaussée de Malines. Henri Van Heurck, rue delà Santé. F. L. AcAR, directeur du Jardin botanique. Louis Le Grelle, à Berchem lez-Anvers. 27S. Local d'hiver de la Société d'Harmonie. MM. Atiianase De Meester. Charles Van Geert, fils. lUPPOllTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 55 Fétc jii!>i!aipc de la Société royale d iiorticiiltiire d'Anvers. i-7 Avril 1875. L:i giaiulc exposition d'Anvers est l'événement de l'année horticole : elle a l'éiissi an delà de toute attente et a dépassé les plus audacieuses espérances. Elle a été tenue dans les vastes et nombreux salons de la Société d'har'monie. Toute la Belgique horticole y était réunie et tous les horticulteurs avaient réservé leurs plus belles productions pour cette solennité. La médaille d'or pour les plantes en lleui's a été décernée à M. L. Bcreke- laers, hoiticultcur à Anvers. Une médaille de 300 francs a été attribuée à la collection de Camellias de I\I. Edm. Legrelle. La grande médaille de 400 flancs |)our les .\zalées a été emportée de haute lice par M. Edm. de Ghclliuck de Walle. On a beaucoup admiré les Orchidées terrestres, les .\maryllisct les Bégonias, de M. L. Van lloutte. La médaille de la Reine pour le prix des Roses a été emportée par M. A. A. Peeters, horticulteur à St-Gilles-lez-Bruxelles. Le premier prix ])our les plantes nouvelles a été décerné au Pavonia Wioli de M.M. JacobMakoy, de Liège, et il a clé donné une distinction extraordinaire aux Bcrtolonias de M. L. Van Houtte. Le grand prix de la Fédération a été attribué aux Palmiers de ÎM"" Legrelle d'Hanis et la mé- daille d'or du Roi est éeliue aux Uaraiita de la même dame. Une jolie col- lection des mêmes plantes à M. II. Pauwels mérite aussi d'être citée avec éloge; il en est de même des Broméliacées de M. F. Desbois, à Gand; des Cactées de M. Story à L.iekeu ; des Aroïdécs de M"'" Legrelle, des Caladium de MM. L. Van Houtte et L. Berekelaers ; des Lycopodiacées de M. de Ghellinck de Walle et de M'"" Legrelle ; des plantes bulbeuses de M. H. Vander Lindeu; des Cyclamens de M""^^ J. Everaerts; des Rosiers de MM. FI. de Bergeyck et J. Mawet-Postula, des Erica et Epaeris de M. L, Truyman et du baron C. deCaters; des Conifères, de M. Ch. Van Gcertj à Anvers. La liste des exposants se compose de 149 noms; le jury était nombreux et comptait dans ses rangs des notabilités de l'horticulture anglaise, belge, allemande, française et nccilandaise. Un compte rendu détaillé, rédigé par M. L. Lubbers, a été inséré dans les Aniuden de l'Iiortkultiiie. On peut recourir aussi à lu Belciiijiie hoili- cole, 1875, p. 133. 54 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société royale d'horticulture de Mons. INSTITUÉE EN 1829. MM. Prctident. Vice-Ptcsident. Secrétaire. Sécréta ire-a djo inl . Administrateurs Nombre des membres. Local de la Société. Délégués. G. Demoi'lin, conseiller communal, à Mons. E. DE Damseau-x, propriétaiie, à Glilin, près Mons. Em. de PiïDT, rue des Compagnons, 21, à Mons. A. WESM.itL, architecte de jardins, à Nimy. Comte A. de Bousee. A. de W arelles. F. POCRBAIX. J. BEDi.'^CHArs, horticulteur, à Nimy, près Mons. A. Demarbai.x. Ch. IIalbrec^. L. DotEZ. J. Verleuwen. C. Van Zantvoerde. RtMl Verli.>den. 110. Société du Vauxhall. MM. Eu. DE PCÏDT. G. Dehol'lin. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 55 Société royale d'horticulture de Liège. i AVRIL 1830. — M, AOUT 1860. Conseil dV%diuiiilstratlon. MM. Prcsidtnt. Vice-Président. id. id. Trésorier. Secrétaire. Administrateurs. !Vombre des membres. Local de la Société. Délégués. Oscar Lamarciie-de Rossius, rufi Louvrex, 70. Richard Lamarche, 17, rue St-Hubeit. Dawans-Orban, industriel, », rue Ste-Marie. D. Massart, membre de la déput. permanente, 91, faubourg St. -Laurent. J. Dams, propriétaire, place Ste- Véronique, 36. Ed. Morren, professeur à l'Université, n° 1, Boverie. J. Bourdon, cens, comin., place Sl-Pierre, 13. Em. Baïet, propriétaire, rue Monulphe. D'E. CAjiDÈzE, membre de l'Académie, à Glain. Ch. Daïenecx, rentier, rue André Dumont, ùi. Fr. Delame-Fr sart, négociant, rue Si-Mathieu. Ch. DeMacab, conseil, prov , rue Mont Si-Martin, 33. F. De Sauvage- Vercour, rue Hors-Château, 31. 0. DE SoER-WiTTERT, propriétaire, place St-Michel, 10. G. Dozis, horticulteur, rue du Paradis, ^9. Fétu-Defize, industriel, quai de Longdoz. F. Germeau, memb. de la dép. perm., quai de l'Université, 7. Th. Lacroix, propriétaire, rue Naimette. Em. Lamarche, industriel, rue Louvrex, 87. Ferd. Massasge-de Louvrex, château de St-Gilles lez-Liége. J. Neef-de Rossius, conseiller provnicial. Quai Cockerill, 21. Jules Pirlot, propriétaire, rue de Joie, H. H. Rico, chef de division au gouv. prov., rue Darchis, 3. ko. Terwagnb, général, rue Darchis, 29. F. WiOT, horticulteur, rue de Joie. 67 Membres honoraires et correspondants. 93 Daines patronesses. 337 Membres effectifs. 101 Sociétés correspondantes. Au secrétariat, Boverie, n» 1. MM. Ose. Lamarche, président et Ed. Morben, secrétaire. 36 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Iiaj>port. La 23" exposition de la Société royale d'horticulture de Liège a été ouverte le 12 avril, au local du Manéi^e sur la Foulainc et a parfaitement réussi. Les plantes fleuries, les Azalées surtout étaient fort nombreuses et en beaux spécimens. M.AI. Arn. Mawet, P. .Mawct-Craliay et Mawet- Postula ont exposé de remai(|uables contiuijents, de uièmc (]ue MM. Rutli et M'"' Delbaerc ; mais, comme d'habitude, MM. Jaeob-.Makoy ont tenu la place la plus distinguée et la plus large. M. Ferd.. Massa nge-de Louvrex, propriétaire au château de St.-Gilles-lez-Liége, a exposé des Azalées, des Palmiers, des Orchidées et des Pêchers forces dans un admiiablc état de culture. M. 0. Lamarche-de Rossius, président de la Société, a remporté le l'^"' prix des Orchidées et celui de la belle culture pour un Adiantum Farleyense réellement hors ligne. Le i7> avril, à 7 heures du soir, a eu lieu la dislribulioii des prix aux lauréats de l'Exposition. La salle du Manège de la Fontaine, avec sa bril- lante parure de fleurs et garnie d'une foule nombreuse et élégante, présentait, aux lumières, un coup d'ceil charmant. La cérémonie était présidée par l'Iinnoi'able boin-gmcstre de Liège, M. Piercot, qui avait à ses côtés M. 0. Lamarchc-de Rossius, président do la Société ; M. Ed. Moiren, secrétaire, et plusieurs membres de la Com- mission. Avant de procéder à la distribution des prix, M. le bourgmestre a pris la parole. Il a exprimé les sentiments d'admiration qu'il éprouvait à l'aspect de la belle Exposition organisée par les soins de la Société royale d'horticulture. « Notre ville, a dit M. Piercot, qui, à toute époque, s'est distinguée par les soins a|)portés au dévclo|)pi'mcnt et à la culture des fleurs, peut désormais marcher l'égale de Gaud, d'Anvers, ces villes hor- ticoles de 1" rang. » En constatant les progrès accomplis, M. le bourg- mestre se fait un plaisir d'en faire remonter la cause au zèle et à l'activité des hommes dévoués placés à la tète de la Société, à l'émulation qui existe entre ses membres. Parlant de la culture des Iknn-s, l'orateur nous montre combien celte culture peut devenir un élément de civilisa- tion et de progrès. . Les fleurs, dit-il, sont une partie essentielle de la ci\ilisatiou ; leur culture adoucit les mœurs et, sous ce rapport, Liège ne pouvait rester en arrière. « La Société d'horticulture a le bonheur de posséder à sa tète un homme qui, non seulement apprécie tout ce que la culture des fleurs a de beau, mais qui cultive lui-même ; qui a prodigué son temps et ses efforts pour KAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. S7 embellir l'Exposition par les produits que vous avez remarques et aux- quels vous applaudirez tout à l'heure. » En terminant, M. le bourgmestre exprime le vœu de voir se erécr bientôt à Liège un local qui servirait d'asile à toutes les Expositions et, pour réaliser cette pensée, il a fait appel à la Société royale d'horticul- ture. « Pourquoi, a-t-il dit, ne pas fonder une Association où chacun apporterait sa part, grande ou modeste, et grâce à laquelle on aurait bientôt réuni un capital suffisant pour fonder un semblable établissement? Les terrains ne manquent pas à Liège : réunissez les ressources néces- saires et vous trouverez, dans l'administration, le concours le plus sympathique. « Je fais appel, poui' combler cette lacune, aux hommes de bonne volonté, mais je fais appel aussi à une influence bien plus puissante : aux dames, au sexe aimable, le sexe tout-puissant dont chacun subit la douce influence et je suis persuadé que nous aurons bientôt un local digne de recevoir les prodiges de l'art horticole. « Tel est, Mesdames, le vœu que je forme; je le place sous la protec- tion du sexe que nous n'appelons pas le sexe fort, mais qui est bien plus fort que nous. « Adressons enfin tous nos remcrciments à ces hommes utiles, dévoués, qui ont contribué à embellir cette brillante fête de l'horticulture. » Ce discours a été accueilli pai- d'unanimes bravos, puis la distribution des médailles et des diplômes a commencé : les lauréats ont reçu, aux applaudissements du publie, les récompenses qui leur étaient décernées. On a procédé ensuite au tirage de la lombola, pour laquelle, ainsi que nous l'avons dit, un grand nombre de lots avaient été acquis par la Com- mission. 38 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société royale Linnéene de Bruxelles. FONDEE LE 1" MARS 1835. MM. Prcsidenl. Félix Milleb, rue de Jonckcr, S, quai lier Louise, à Bruxelles. Vice-Pfi'sidenls. Vanneck, ncgocitiiit, Hi, Graini'Place, Bruxelles. C. Barbanson, industriel, à Bruxelles. Trésorier. Pu. Jansséns, propriétaij e, rue Rogier, \iti, à Schaerbcek. Secrétaire. Constamin BtnNABD, propriétaire, rue Malibran, S, à Bruxelles. Secrétaires-adjoints. G. Carrok, négociant, Il rue Coppens, 5, à Bruxelles. Emile Bernard, enipluyé, à St-Josse-lcn-.Noode. Administrateurs. P. Lotis, propriétaire, Bruxelles. H. Louis, ehel de culture chez le duc d'.\renberg, à Bru.telles. J. Verdickt, à Molcnbeek-St-Jean. Eug. Thiroux, à Bcrghem-S"-Agathe. L. De Kerck, fils, à St-Josse-ten-Noodc. Vicomte F. Gourv de Quabeck, propriétaire, à Lumnicn. F. Vas Celts, horticulteur, à Bruxelles. Louis Pire, professeur de botaiiii|ue, a Ixelles. De Middeleer, propriétaire, à Ixelles. L. Hart.majv, employé, à Ixelles. H. Brulé, propriét. à S' Gilles. J. Lemonmer, horticulteur, à Schaerbeek. L. De Bruyn, pharmacien, à Bruxelles. J. Chômé, à Bruxelles. Xombre des membres. 165* membres eiïectifs. 68 membres honoraires. 7 membres correspondants. iù Sociétés correspondantes. Siège de la Société. Hôtel de ville de Bruxelles. Délcijucs. F. MuLLER, Président. Ph. Jasssens, Trésorier. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 59 ExtPiiit fin R.tppopt sni> le» Travaiix de la Société ILiauéeaiue en 1875. Messieurs, L'année 187.ii, dont j'ai à retracer les faits principaux, a été des plus favorables au développement de notice association : l'augmentation consi- dérable du nombre de nos sociétaires, l'extension donnée à nos conféren- ces et à notre Bulletin, la silualion satisfaisante de nos finances, le succès de l'Exposition agricole et liorlieole du mois de septembre, tous nos tra- vaux, enfin, ont attesté nos progrès ou présenté une utilité réelle. Dans le courant de l'année, le nombre de nos membres était de 1G54 ; 292 admissions ont été prononcées, tandis que nous n'avons eu à consta- ter que 122 radiations, par suite de décès ou de démissions. Il y a là un accroissement notable qui étend chaque jour notre action et, en augmen- tant nos l'cssourees financières, nous permet do faire face aux dépenses élevées qu'occasionnent nos travaux. Nos fonds sont gérés, du reste, avec la plus sévère économie par noire trésorier, M. Ph. Janssens. Vous connaissez, Messieurs, le dévouement que cet administrateur a montré depuis plus de vingt ans, et les services désintéressés qu'il a rendus à riiorliculturc; la Société Linnéenne lui doit, en grande partie, sa prospérité. Aussi avons-nous accueilli avec bonheur la nomination de M. Janssens au grade de chevalier de l'ordre de Léopold. Un arrêté royal du 6 février 187.3, contresigné par M. Dcleour, ministre de l'intérieur, a conféré cette haute distinction à notre collègue. Nos relations avec les associations horticoles ou scientifiques de l'étran- ger ne font que s'étendre. A la liste déjà longue des corps savants avec lesquels nous sommes en correspondance, nous devons ajouter pour l'cxcr- eice écoulé : l'Institut Egyptien à Alexandrie, la Société de Botanique du Grand-Duché de Luxembourg, la Société Linnéenne du Nord de la France à Amiens, la Société d'éludés scientifiques à Lyon. Le Conseil d'administration a conféré le litre de membre honoraire à MM. Delchevalerie, directeur des jardins et des plantations du Khédive au Caire ; Gaillardt (D'), vice-président de l'Institut Egyptien, à Alexan- drie (Egypte) ; Preud'homme de Borre, conservateur-secrétaire du Musée loyal d'histoire naturelle de Bruxelles ; Coisi-Salviati (marquis)j à Flo- rence; Orphanidès, professeur de bolanique à l'université d'Athènes. Le litre de membre correspondant a été accordé à M. E. Glady, pomo- loguc à Bordeaux. — Le témoignage de sympathie et de reconnaissance que nous avons donné à ces hommes distingués, se justifie par les émi- 60 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ÏTC. nents services qu'ils ont rendus à la science ou par le généreux intérêt qu'ils ont pris à nos travaux. L'année dernière, le Comité de rédaction a décidé de publier le Bulle- tin en 12 livraisons, au lieu de o. Noire recueil en est à son 4" volume; il a continué à prendre une place importante dans la presse horticole. Nos conférences prennent cha([ue année de l'extension et fournissent à nos sociétaires de précieux éléments d'instruction. En 1875, 9 confé- rences sur l'arboriculture fruitière ont été données par M. Gillekens, directeur de l'école d'horticulture de l'État à Vilvoide. Voici le pro- gramme de ces leçons auxquelles la science, le dévouement du confé- rencier, en même temps que le nombre de ses auditeurs, ont assuré un légitime succès : De la plantation des arbres fruitiers; — des opérations de la taille d'hiver ; — des dilîércntcs formi-s auxquelles on soumet les arbres fruitiers; — delà ciilluie et de la taille des aibres à fruits à pépins ; — de la culture et de la taille des arbres à fruits à noyau ; — delà culture et de la taille de la vigne; — des opérations de la taille d'été ; — du pincement et du palissage appliqués au poirier, au pommier, au pécher et à la vigne; — des espèces et des variétés de fruits les plus recommandables. Après chacune des eouférences, une exposition de fruits de saison a eu lieu. Ces expositions ne constituent pas la partie la moins utile de nos études arboricoles; elles ont pris une grande importance grâce au zèle persévérant de noire président, M. Muller, et de notre collègue, M. de Middcleer. C'est par la dégustation en commun (jue nous parvien- drons à répandre de plus en plus la connaissance des bons fruits et à faire rejeter les variétés médiocres; toute notre attention continuera à se porter vers cette partie de notre programme. Une exposition de fiaises a été organisée le 27 juin ; elle a parfaitement réussi. Un rapport considérable de M. Vandermeulen, horticulteur, rue du Char, à Bruxelles, a été beaucoup admiré. Il eut été impossible de réunir une collection plus complète ou plus renianiuable, soit à cause du volume, de la saveur des fruits, soit à raison de la précocité, de la fertilité ou de la nouveauté des espèces. Une médaille spéciale en ver- meil a été décernée à M. Vandermeulen, pour son important envoi. Les collections de fruits à pépins présentées aux expositions men- suelles par MM. Jacobs et F. Mullei', ont également été jugées très- méritantes par la commission de dégustation : une médaille en argent leur a été attribuée. Notre enseignement horticole a été complété par une conférence sur le Crambé maritime (chou marin). Le professeur, M. Spruyt, a indiqué les qualités culinaires de cette espèce, qui constitue une précieuse res- source, lorsque d'autres légumes font défaut, et qui n'est pas dépourvue d'un certain aspect ornemental. M. le capitaine Ronday a donné une causerie très-attrayante et très- rai'pouts des sociétés, etc. 61 utile sur l'imporlancc de la chimie au point de vue de récononiie agricole. Grâce à l'obligeance de M. Preud'hommc de Borre, conservateur- secrétaire du Musée royal d'histoire naturelle de Bruxelles, nos socié- taires ont reçu des notions d'entomologie |)rati(jue, principalement en ce qui concerne les insectes de la Belgique. M. Louis Pire, qui a déjà formé dans la Société Linnéenne tant de botanistes par son enseignement si méthodique ses leçons, si savantes, a continué, en trois conférences, l'analyse des principales familles des plantes. Les herborisations ont été très-fructueuses en 1873. Elles ont eu pour centres Uccle, Saint-Job et Linkebcek, Rhoilc Sainte-Genèse, Lokeren et Ghenck. L'excursion de Lokeren, dont M. Crépin, membre de l'Académie royale de Belgique, avait pris la dircctioa, a été ti'ès-importantc. A Gcnck, les indications de 'SI. Pire et de 31. le capitaine Ronday, nous ont permis de faire une ample récolte de Sulxilurin afiuulicu, d'Isoëtes echinospora et d'autres plantes intéressantes de la région eampinienne. Notre e.vcursion dans cette contrée a été d'autant plus fructueuse et plus agréable que la Société des Mèlophiles, de llasscll, ([ui constitue pour le chef-lieu du Limbourg un im|iortant centre d'études scientifiques et d'agrément, nous a guidés dans nos courses et nous a accueillis avec une bienveillance dont nous garderons un souvenir reconnaissant. Voici la liste des plantes nouvelles ou des stations nouvelles pour la flore du Centre de la Belgique, découvertes pendant nos herborisations de l'année dernière : Fumaria capreolulci L — Haie à Braine-le-Conitc (A. Gravis). Malva moschata L. — Bois de la Cambre et terrain inculte à St-Job (C. Le Lorrain). H ijpfriciim monlanum L. — Lieux herbeux à Oetinghen (Zwendetaer). Saponaria ofjicinalis L. — Bords d'un chemin à Berchem-Ste-Agathe et coteau boisé à Lacken (/. Goossens). Sagina nodosa Bartl. — Prairie humide à Forest (C. Le Lorrain). Géranium lucidum L. — ■ Bois à Auderghem (M'"' /. V'cro). Plante nou- velle pour la Flore du centre. Ammi niajus L. — Remblai du chemin de fer à Nivelles {A. Gravis). Subspontanéc. Nepeta cataria L. — Bords d'un chemin à St-Gilles (C. Ac £o»t«/«) . Galeopsis versicolor Ciivl. — Champ à Ixclles (C. Le Lorrain). Sangiiisorba offuinalis L. — Prairies tourbeuses à Nederockerzeel [Zwendetaer)- Cokkicum autumnale L. — Prairies à Jodoigne (C. Le Lorrain). 62 RAPPOnTS DES SOCIÉTISS, ETC. Asplemum Adiantum-nigriim L. — Tiilus à Rhode-Ste-Géncse (F. Millier) . Scolopeiidriiim vuhjarc Symons. — Mur de l'iincienne abbaye de Rouge- Cloître (F. Millier). Dans l'excursion qui a eu lieu en juillet dernier, dans les environs d'Exacrde,sousla direction de notre savant confrère et ami, M. Fr. Crépi n, ce dernier recueillit en grande abondance, dans les praii'ies tourbeuses entre Moerbeke etExaerde, un Viola, malheureusement en fructification. Les feuilles allongées et les pétioles ailés de la plante firent songer, au premier moment, au Viola stugnina Kit.; depuis lors, M. Crépin nous a informés qu'après une étude attentive, il lui était impossible de donner une détermination exacte, sans avoir vu un exemplaire en fleurs. Voici, du reste, ce qu'il nous a écrit à ce sujet : Vous me demandez mon avis sur la Violette si singulière que la Société Linnécnne a découverte, en juillet dernier, dans les prairies tourbeuses entre Moerbeke et Exaerde. Cette Violette croit en grande abondance dans ces prairies et montre par places des colonies très-denses, que je n'ai jamais vu constituées par aucune forme de notre Viola canina. La nature de sa station, la forme allongée de ses feuilles, ses pétioles ailés me firent tout d'abord penser au V. alacjnina Kit., et c'est ce nom que j'indiquai à nos amis en récoltant la plante. Ayant plus tard étudié celle-ci, j'ai dû reconnaître que sa détermination exacte ne peut être faite qu'au moment de la floraison. Ses petites stipules ne me per- mettent pas de la rapporter au V . stagnina Kit. ; on serait tenté de la prendre pour le V. lancifolia Thore, dont elle rappelle assez exactement le faciès, mais celui-ci, du moins en France, n'habite que les lieux secs; peut-être constituc-t-clle le V. lactea Smith qui, en Angleterre, croît dans les tourbières. Nos excursions ont été complétées par une promenade géologique, dirigée dans les environs de Namur par M. Malaise, membre de l'Acadé- mie royale des sciences. Le compte rendu de celte intéressante excursion a été publié dans notre Bulletin. Cet aperçu de nos conférences, de nos excursions, témoigne des efforts de la Société Linnéenne pour la diffusion des sciences qui intéressent le progrès de l'agriculture et de l'horticulture. Si notre enseignement a été fructueux, intéressant, c'est grâce au dévouement de MM. L. Pire, Cré- pin, Malaise, Ronday, Gillckens, Preud'hommc de Borre et Spruyt, qui de même que notre honorable président, ont tant de titres à notre recon- naissance. C. Bernard. nAPPOtlTS DES SOCIETES, ETC. 65 Société royale d'horticulture de Malines. FONDEE LE (i AOUT 1S37. MM. Président d''honneur. Président. Vice-Président. Trésorier. Secrétaire. Sécrétait e-ad joint . Administrateurs . Nombre des vienidres. Local de la Société. Délêgités. Ph. a. V'erhaghen, bourgmestre (le Malines. Fr. de Ca.\sabt d'IIamale, sénateur, rue du Poivre. Auguste Vermeulen. JOS. Rl'IS-VOET. HippoLiTE d'Avoise, rue des Vaches. Victor V*n Decren. Joseph Reymjens. Edoiard Bosselaer. Léon Pouppez de Kettems, échcvin. LÉON Verhaecen, avocat et échevin. Alphonse Steïnmetz, ingénieur. Fdgène Orjon. Gustave de Wouters de Bouciiout. 27 membres honoraires ou correspondants. 133 » associés. 6G8 » efTectifs. Le jardin botanique de Pitzembourg. Fr. de Canna rt d'IIamale, président. H. d'Avoine, secrétaire. 64 RAPPORTS DES SOCrETÉS, ETC. IRapport. La 51" exposition de la Sociélé royale d'IiorticuUure de Malincs, a eu lieu le 21 mars, dans les serres de Pitzeniboiir'i!;. Elle était fraîche et fleurie: il y avait deux belles eollectioiis d'Azak'es de M. A. Vcrmeulen et de M. De Vis, et quelques semis de M. L. De Smet, de Gand. Les Camcllias de M. Ruts-Voet ont été fort admirés, ainsi que ceux de M. Ed. Bosselaer; de nombreux contingents à MM. d'Avoine et G. de Wargny, des fruits et des collections très-variées à M. F. de Cannart d'Hamale complétaient cette jolie réunion heureusement abritée contre les intempéries d'un pi'intemps fort maussade. Un Dendrobiuin speciosum, avec 19 grappes de fleurs, mérite un éloge particulier : c'est une belle et forte Orchidée de serre tempérée. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. C^) Société royale d'horticulture et d'agriculture de Verviers. DATE DE LA FONDATION : 1838. MM. Présidmt. P. H. Olivieb, négociant, rue des Fabriques, n° 32. Vice- Présidents. Auguste F/ibby, industriel à Dison. Fbasçois Flechet, conseiller provincial. Secrttaite. L. SIallab, avocat, rue de Heusy, n» 78. Sccrèlairc-adjoint. E. Lambotte, médecin. Trésorier. C. LErtAiSE, négociant. Administrateurs. Alex. Chapuis, industriel. Ed. PaLÉEtiEin, négociant. Mabtiiv Vebvieb, négociant. J. Zell-Tops, rentier, a Petit-Rcchain. Nombre des membres. 125. Locnl lie la Société. Au jardin du président. Délégués. CoiMONT, président honoraire. P. H. Olivier, président. 66 liAPI'OHTS Di;> -OCIÉTÉS, ETC. Société horticole et agricole de l'arrondissement de Hny. 1831. MM. Président. Jos. Macobps, niéd. -vétérinaire, à StatlP. Vice- 1' résidents. Edm. IIanwez, rentier, à Statte. Joseph Warnant, avocat cl conseiller provincial, :i Hny. Secrétaire-général. Ast. Assiai'x", secrétaire communal, à Huj. Secrétaire. MABÉcnAL-RAXWEZ, à Stalle. Trésorier et Bibliothécnire. Léopold Jadot, à Stalle. Administrateurs. Léon Conrardv, géoni. du cadastre, à Hny. François Pelporte, à Tihange. DEGETiNST, professeur, à Huy. Fi. Degev, horticulteur, à Eluy. Bexjauin-Deuasqie, jardinier, à Huy. F. Deirez-Paqi'Et, échevin, à Wanze. J. DoKV, cultivateur, à Lcumont (Antheit). Constant Goffart, négociant, à Huy. J. GouGNARD, employé, à Huy. E. Gravet, saunier, à Statte. L. jAcgiES, instituteur, à Wanze. A. Lefebvre, cultivateur, à Wanze. Lemaire-Goffart, capitaine-pensionné, à Stalle. H. LizEN, pâtissier, à Huy. J. L. Pbeldhomme, employé, à l'Etat-civil, à Huy. P. RoNcHAiNE, cullivateur, à Stalle. I'i£rre-Preldho.mme, tanneur, à Huy. Alfr. Tbillié, jardinier, à Huy. V. Warnier, meunier, à Wanze. Aomhre des membres. Effectifs ; 413. Membres honoraires : 23. Local de la Société. Chez MM. Roiasse, frères, à Statte, faubourg de Huy. Délégués. Macorps, président de la Société. Maréckal-Ranwez, secrétaire. IIAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. C7 IRapport. La Société agricole et horticole de l'arrondissement de Huy continue à publier un Bulletin trimestriel donnant le résumé de ses conférences et (le SCS travaux. M. Bouillot a pailé de la nutrition des plantes, d'entomo- logie horticole, M. Lliéraiit, d'Argenteuil, de la culture de l'asperge, M. De Jloor, sur la plantation des arbres fruitiers, M. Spruyt, de la production et du choix des graines potagères. La Société a également institué des concours sur la tenue des jardins et des prix importants ont été décernés. C8 lUI'POIlTS IJKS SOCIETES, ETC. Société horticole de Hasselt. 3 OCTOBRE 185i. MM. Préiident. J- Vreven, à Hasselt. Vice-Présidenl. Gustave Goetsbloets. Secrétaire. M. SANonmcK. Trésorier. Victor Gielissen. Membres de la Commission. ScnooFZ-PiEHLoz. Mabis-Behsvets. J. Ill'BER. Gme VaNSTRAELEN. Grand marché. Vreven. Sandbinck. Nombre des membres. Local de In Société, Délégués lUPPOBTS DES SOCIETES, ETC. 69 Société d'horticulture et d'agriculture de Laeken. FONDEE LE 13 MARS 1837. MM. Présidmt tVItonneur, Présidi'nt. Vicr-présidenl. Secrétaire. Secrt'tttire-atljoint. Trésorier. Administrateurs. IVombre des membres. Local de lu Société. Délégués. Ch. J. Herry. J. De Messe»iaeker, horticulleur, à Molenbeeck-St.-Jean. A. CoENE, hoiticulteur, à Laeken. L. Mooss, horticulteur, rue Léopold, 2, à Laeken. Ad. U'Haene, horticulteur, à Schaerbeek. J. Van Bellincen, horticulteur, à Laeken. Fréd. Bocaerts, horticulteur, à Schaerbeek. Louis Draps, horticulteur, à Laeken. J. SioRY, horticulteur, à Laeken. J. VaxBavel, horticulteur, à Molenbeek-St.-Jean. Fr. Van Celst, horticulteur, à Bruxelles. Ant. Vertliet, horticulteur, à Laeken. G. Vebiiulpen, à Koekelberg. 163. La Maison communale. J. De Messemaeker. L. MooNs. 70 IIAPPOIITS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société royale d'horticulture de la province de Namur. FONDEE EN 1835. MM. Président. En. Del Marmol, à Mmitaiglc, près Diiiant. Vice-PrésiJenl. Benoit-Faber, à Namur. Secrélaire-Tréso! ier. Febd. Kegel.ian, à Nuinur. Secrétaire-adjuiut. HIax. Servais, à Bauce. id. .1. CiiALON, docteur en sciences nalurelles, à Namur. Adinhtistiateurs. G. Aelens, pépiniériste, à Namur. Bequet-Bauchau, à Namur. BcncHEM, ingénieur des mines, à Namur. G. Daubresse, à Namur. Alf. de Baré de Comogne, à Sohier. Arth. de Cartier de MARcruENSES, à Suarlée. Alp. de Mo.NTPtLLiEB, à Vcdriu. Baron Falion, à Namur. Ed. Lambert, k Uinant. F. MoNCHEiiR, l'cprésenlant, à .Namèche. Fr. Wasseioe, à Namur. Nombre des membres. 19 membres honoraires ou correspondants. 1 17 mcnilires effectifs. Local de la Socii'lé. L'Hôtel de Ville. Délégués. Eiu. Del Marmol, président de la Société. Ferd. Kecelja.n, secrétaire de la Société. II.M'I'DHIS l)|;S SOCIKTÉS, ETC. 71 Happort. La Société a ouvert le 3 octobre 1875 une exposition de fruits, de légumes et de plantes, dans laquelle figuraient plus de 2000 assiettes de fruits. — Ou y rcniarfiuait surtout quelques collections de Poires qui se distinguaient, soit par le nombre, soit par la beauté des fruits; plusieurs collections de Pommes également tiès-belles, un envoi de Raisins cultivés en plein air, par M. Thirionct-Moriniont à Jambe, tel que l'on en voit peu sous notre climiit ; des Pèches d'une beauté exccptiouuellc et d'autant plus extraordinaire qu'elles provenaient de Marienbourg, l'un des endroits les plus élevés et les plus froids de la Belgique. Un Concours spécial avait été ouvert entre les instituteurs de la pro- vince, pour une collection de 10 variétés de Poires cultivées dans le jardin de leur école : 5 instituteurs y ont répondu et ont envoyé des fruits très-méritants. La Société a eu par là en vue de stimuler le zèle des instituteurs, afin qu'ils prennent goût à la culture des arbres fruitiers, en même temps qu'ils acquerront, en suivant les conférences qui se donnent chaque année par les soins de la Société les connaissances qu'ils pourront répandre à leur tour. Les collections de légumes, sans offrir rien d'extraordinaire, té- moignaient en général d'une bonne culture. Les plantes exposées ne pouvaient être bien nombreuses en une telle saison : on remarquait toutefois plusieurs envois de plantes nouvelles ou d'introduction récente qui ont valu à la maison Jacob-.Makoy de Liège plusieurs distinctions; des collections de Palmiers, d'Orchidées, de plantes à feuillage coloré, envoyées par M. Kegcljan, secrétaire de la Société et qui ont aussi obtenu les premiers prix et enfin quelques spéci- mens de belle culture qui témoignaient qu'à Namur, on s'attache plus encore à la qualité qu'à la quantité. En résumé, il a été décerné 20 médailles en vermeil, 30 médailles en argent, 2o médailles en bronze et 3 mentions honorables. Depuis 1862, la Société donne chaque année une série de 10 confé- rences sur la culture des arbres fruitiers; 150 à 100 auditeurs fréquentent habituellement ces conférenees et plusieurs instituteurs et jardiniers ont obtenu le diplôme de capacité. 72 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société horticole et agricole de Châtelet. FONDEE EN 186S. MM. Président d'honneur. Président. Vice-Président. Secrétaire. Secrétaire-adjoint, Trésorier. Bibliothécaire. Administrateurs. Nombre des Soeiétn-ires. Local de la Société. Déléguée. Demaret, bouiKmestre de Chàteict. H. Hermam, avoiMl, c-iiseiller pi'ovincial. Paulin GrsLAis, directeur' de chaibonuage. Ch. Pasqlier, pliarmacien-chiiuiste. Olivier Gilles, peintre. C. Debol'nv, horticulteur, à Cliàtelet. LiESARD, père, rentier. Waton, Ale.\andre, amateur. GiiST. GuYAi'.x, industriel, à Bouflloulx, Lep[SE-»\icaise, horticulteur, à Marcinelle. Piret-Gorlet, sénateur. UO. Hôtel de Ville et Café de la Fontaine, place du Perron. H. Hermani, président. Debouny, trésorier. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 75 Itapport. La Société horticole et agricole de Chàtelet date de 18()5. — Elle a donné sa 9" exposition les 2f>, 27 et 28 septembre dernier. — 11 y avait ^ sections : La 1'^ Horticulture florale. f 2"' Poniologie. » ô'^ Culture maraichère. » 4" Agriculture. » 5" Arts et industries agricoles. La distribution des médailles et des diplômes a eu lieu le 28 novembre, dans les salons de l'Hôtel de Ville, en présence de l'administration communale. La musique de la Société de la Maixlic St-Eloi a ju'èté son bienveillant concours pour cette solennité. MM. Arthur de Warelles de Quevy, Robiliard d'Hensiesel Jos. Quinet, de Fleurus, ont été les iirincipaux primés. M. Demaret, bourgmestre, au nom de la commission administrative de la Société, a remis une superbe médaille en vermeil à M. Charles Pasquier, en reconnaissance du zèle et du dévouement dont il a fait preuves dans ses fondions de scciétaire. Les conférences données par M. De lîouny, horticulteur diplômé, ont été assez suivies; la moyenne des auditeurs a été de 27. Ces conférences ont eu lieu aux époques suivantes : PÉRIODE D'HIVER. 18 Janvier. — De la plantation des arbi-es fruitiers. 8 Février. — De la physiologie végétale. 22 » — De la culture et de la taille du Poirier. 1 Mars. — » » du Pécher. 13 » — » » de la Vigne. 29 1) — De l'Abricotier, du Prunier et du Cerisier. 12 Avril. —De la Greffe. PÉRIODE D'ÉTÉ. 10 Mai. — De l'ébourgeonnement et de la taille en vert. 7 Juin. — Du Pincement. 12 Juillet. — Du cassement et du Palissage en vert. 24 » — De la Greffe en Eeusson. 9 Août. — Du choix du meilleur fruit à cultiver. '«• llAPl'ORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société des conférences agricoles et horticoles d'Ixelles. 31 JUILLET 1862. MM. Prcsidanl. A>t. Willems, archil. de jardins, Villa Solbos, rue du Biiurgiiicstre, à Ixuilcs. Vice-Prhideitt. BtiNCKAriT, propric'lairi', tliausséi' de Biiondael, 30. Srcréliiire. lioossE.Ns, chaussée de Wavrc, I(i0, à L\eiles. Trésorier. De Fré, grefliei de la justice de Paix, Montagne d'Ixelles, à Ixelles. Adminisiralcurs. Cu. Millet, horticulteur, rue des Champs-Elysées, (J3. 1>E Henin, propriétaire, rue de l'Ermitage. Hachez, directeur au ministère de la Justice, lue de l'.Arbrc Bénit, 13. Ho.vFLETTE, propriétaire, rue Caus, 12. Eu.M. KM'Diits, horticulteur, chaussée de Vleurgat, 71. IVonibre des vienibrcs. lt)7. Lucal de la Société. La maison communale, à Ixelles. Délégués. Axt. Wille.ms. Bla.xceart. RAPPORTS DES SOCIETES, ETC. 75 Société royale horticole de Liège. FONDÉE EN JANVIER 1863. Prcsidcnt. Vice-Pri'sideiiL Secrétaire. Secrêtaire-ddjoiiif. Trésorier. Adminisfrdteitrs. Nombre des sociétaires. Local de la Société. Délégués. MM. F. PiROTTE, docteur en médecine et conseiller communal, rue d'Agimont, 7. F. Minette, médecin vétérinaire, rue d'Agimont, 52. L. .MoiiAVE, instituteur communal, rue des Fossés, 29. KiELitN liiGA, fal ricant d'armes, rue Carlier, 2. .A. Delrée, fabricant, faubourg Ste-Marguerite, SO. F. Do>NAY, marchand plombier, rue du Pont-d'Avroy, il. Nie. Démet, horticnlteui-, faubourg St-Laurent, 88. Tu. Defuesne, sculpteur, faubourg St-Gilles, 226. H. Ferette, cairossier, faubourg Sie-Marguerite, 8. G. Jamin, entrepreneur, faubourg St-Laurent, ^1. Jii. Mawet, fils, horticulteur, rue de Fragnée, 55. J. Legaïe, armurier, faubourg St-Laurent, 178. Ph. Kircu, employé, rue de la Régence, 10. Ed. Raymond, graveur, faubouig Sle-Mai'gueritc, iiO. J. Welle, armurier, rue Reyiiier, 25. 760 effectifs. 7 honoraires. Café Littéraire. F. PiROTTE, président. L. MoDAVE, secrétaire. 76 BAPPOBTS DES SOCIETES, ETC. Cercle d'arboriculture de Belgique. FOIS DE EN 1864. M.M. Prcsident. Vice-Présidents. Secrélaife-gênérat. Sccrètttircs-adjoints, Trésorier. Bibliothécaire. Conseillers. Nombre des membres. Bureau du Cercle. Délégués. Comte Cil. iiE Keiiciiove de Dentercuem, à Gand. F. RoDicAS, docteur en médecine, à Saiiit-Troiid. H. J. Van IIulle, jardinier en chef du Jardin botanique de l'Université, à Gand. Em. Rodigas, professeur à l'Ecole d'Iioiticulture de l'État, quai des Moines, SI', à Gand. Ch De Vis, jardinier en clief du .lardin botanique, à Malines. Et. Griffon, professeur à l'Ecole d'arboriculture, à Tournai. F. BcRVE.MCii, professeur chef de culture, à Geiidbrugge. Éd. I'v.naebt, professeur à l'École d'horticulture de l'État, à Gand, rue de Bru.\elles, li'2, H. Beiigiigiiaciit-De IIaeve, agronome, à Gand. V. BiEBUïCK, président de la Société d'horticulture, à Courtrai. L. BoDoAERT, pépiniériste, à Dcynze. F. Cbépin, directeur du Jardin botanique de l'.^lat à Bruxelles. Osw. De Keuchoi'e ue Denterobem, à Gand J. N. HoRDEBiSE, chef de culture, à Dison-lez-Verviers. Ad. WiBiNGEB, chef de culture, à St Gilles-lez-Bruxelles. Membres effectifs, 124^. Membres honoraires ou correspondants, bO. Au secrétariat, quai des Moines, SI', à Gand. É.M. RoDioAS et H. J. Van Hille. nAPl'OinS DES SOCIÉTÉS, ETC. 77 Extrait du rapport du Secrétaire-général. L'année 1873 a été pleine d'événements importants dont l'Iiistoire du Cercle d'arboriculture de Belgique gardera le souvenir. Le 16 avril, le Cercle perdait son président. Edra. de Ghellinck de Walle : c'était un de ces hommes probes et justes qui placent leur conscience au-dessus d'un intérêt jaloux ou d'une vaine popularité, et son nom sera cité comme celui d'un homme de bien. Une des personnalités les plus sympathiques de l'horticulture M. le Comte Ch. de Kerchovc de Dentcrghcm, voulut bien promettre au Cercle son concours le plus efTicace, en acceptant les fonctions de Président. Le Comité cential n'a lien négligé de ce qui louche aux intérêts de la Société : il a tenu de nombreuses séances. Aussi la vitalité dont le Cercle a donné déjà bien des preuves, ne s'est pas relâchée un instant : il suffit, pour le démontrer, de citer le Congrès de septembre et l'Exposition de fruits qui en fut le complément. Le Congrès de la Société pomologique de France, organisé à Gand avec le concours du Cercle, a été un événement important. La Société française, en se transportant pour la première fois hors de son pays, a donné par là un incontestable témoignage de sympathie au Cercle d'arboriculture, dont les travaux, d'ailleurs, sont aujourd'hui appréciés aussi bien à l'étranger que dans le pays même. Les hommes les plus distingués de la pomologie, Français, Anglais, Allemands et Néerlandais, ont répondu avec empressement à l'appel du Cercle. Un rapport a été publié dans la Renie de Vhorticullure 1873, p. 183. Lrs r.uUetins du Cercle renfeiiueul dintércssaiits travaux : Ils forment pour l'aunée un volume de ôliV pages et contiennent iO figures la plupart inédites. Les planches coloriées, dues au pinceau de M. De Pauncmaelvcr, soûl à la hauteur de celles des années précédentes. 78 llAPPOnTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société horticole et agricole du Hainaut. FONDÉE A MONS LE U NOVEMBRE 1858. Conseil d'Qdiuliilstraf Ion. MM. Président d'/i()inict{r. Le prince J. De CAnAMAN-CnuiAv, gouverneur du H^iinaut. Président. Emile de Damseaux, propriétaire et .igrononie, à Ghlin. Vict-présidcnl. Léon IlALBnEcri, bourgmestre, à Cuesmes. Secrétaire. Adolphe Dumont, économiste, à Mons. Secrétaire-adjoint. Auguste Wamn, lioiticulleur, à Mons. Trésorier. Jules Pouriiaix, pépiniériste, à Mons. Administrateurs. Bedinghaus, Arm. Jos., horticullcur, à iVimy. EuciiNE Bkumn, propriétaire, à lions. Amoine Heii.nould, horticullcur, à Glilin. Nicolas IIugé, pépiniériste, à Mons. Philibert Lebrun, agriculteur et brasseur, à Mons. Mathieu Louvet, industriel, à Mons. Nicolas Ouielet, agriculteur, à Mons. Florimond Poubbaix, horticulteur, à Mons. Vital Spitaels, négociant, à Mons. Conseillers. Febnand Coppée, propriétaire, à Mons (pour le canton de Mons). Elisée Demesse, médecin-vétérinaire, à Lcns (pour le canton de Lens). Nombre des membres. 137. Local. Hôtel de ville. Délégués. Emile de Damseaux. Léon Halbrec*). liAPl'ORTS DES SOCIÉTÉS, lîTC 70 Société agricole et horticole d'Andenne. FONDEE EN JANVIER 186^. MM. Président lionoruiir. Le comte Cii. d'Aspremont-Lvkdek, pioprietaire et bourg- mestre, ù Ilnltinne. Vice-Présidenl honornire. Sat.Wi.vami-To.mbelle, propiictaireet iiulustricl,à Andenne. !i'. Loi'is WiNAND, propriétaire et docteur en droit, à Andenne. Président. Vice-Président . LAMnnET-LEnov, cultivateur, à Bonnevillc. id. D. I). Warmer, cullivatcur, à Forseilles. Sccrélaire-gén. Trésiirier. Félix Simon, arcliitecle, à Andenne. Secrélaij'e-nd joint. Aiiguste Magis, négociant, à Andenjie. Commissaires. Section d'horticulture : François Robeui, négociant, à Andenne. Victor Mortiaux, id., id. .losEPii LiMET, propriétaire, id. Désiré Lallement, industriel, à Andenelle. HlARciiv, secrétaire communal, à Sclayn. Section d'agriculture : .losEi'ii Garoi, cultivateur, à Andenne. Florent Détienne, propriétaire, bourgmestre à Bonncville. Debarsv, cultivateur, ii Lalias-Strud. Z. Rolland, id., à Héron. Anuré-Tillieux, cultivateur, à Croynes-Andenne. Local de la Société. Cale Hcrlay. Nombre des membres. 8(5. Déléffvés. Félix Simon, secrétaire. 80 BAPPOIITS DES SOCIhiTÉS, ETC. École d'horticulture de l'État à Gand. FONDATION : 1849-60-71. PERSONNEL. MM. J. J. KicKX, professeur à l'Univcrsilé, directeur. ËM. RoDicts, professeur, maître d'études Ed. Pv.naeri, professeur. FnÉD. BuRVENicH, professcur, chef de culture. H. J. Van Hulle, professeur, chef de culture. Louis BossAERTS, sous-chcfde culture. P. DE Fannesuekeb, profcsseur de dessiu et de peinture des plantes. Local : Jardin botanique de l'Université. Déléi/uc : M. J. .1. KicKX, directeur. CONSEIL de surveillance. JIM. DeSmet-De Langhe, meinhre de la Chambre des représantants, à Gand. Leirens, secri'Iaire de la Société rojale rt'agricullure et de botanique de Sand. De GRAET-IÎBAcy, propriétaire, à Gand. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 81 Par ari-ôté ministériel du 7 août 1873, sont nommés membres du jury chargé de procéder, cette année, aux examens de sortie des élèves de l'école d'horticulture de l'État, à Gand : MM. De Smet-Delange, président de la commission de surveillance de l'École, membre de la Chambre des Représentants; Kiekx, directeur de ladite École ; Gillekens, directeui' de l'École d'horticulture de Vilvorde; Van llullc, professeur à l'École d'horticulture de Gand; Burvenieh, id. id. id. Marchai, professeur à l'École d'horticulture de Vilvorde; Spruyt, id. id. id. M. De Smet-Delange, remplira les fonctions de président et M. Kiekx, celles de secrétaire du jury. Quatre élèves de l'Ecole d'hoi'ticulture de Gand se sont présentés pour subir l'examen de sortie; tous ont obtenu le diplôme de capacité, savoir: Les sieurs Bracke, C, de Wcttcren (FI. or.), d'une manière satisfaisante. De Vos, J., de Cruyshautem (FI. or.), id. Simons, J., de Mariakerke (FI. or.), id. Bayart, J., de Marchienne-au-Pont (Hain.), id. Trente élèves ont fréquenté les cours de l'école de Gand, pendant l'année scolaire 1874-75 ; tous sont externes. Les dépenses se sont élevées en 1874 : Pour le personnel, à fr. 0,658 53 Pour le matériel, à „ 9,700 » Total . . . . fr. 10,358 55 Ai. 82 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Ecole d'horticulture de l'Etat à Vilvorde. INSTITUÉE EN 18i9. Réorganisée par arrêté royal du 29 septembre 1860 et du 14 août 1875. MM , J. GiLLEKENS, dirccteui', professeur d'aiboricultuie Ihéorique. ARiv*i!D Driesen, professeur de langue française et de Ciimptabilité. Louis Fuchs, professeur d'arehileeture de jardins. , professeur de culture maraîchère et démonstrateur d'arboriculture. E. Marciial, professeur de botanique. A. JoRis, surveillant-maîlre d'études. H. Deroover, jardinier-démonstrateur. COMMISSION DE SDRTEIllANCE. Préaident : Christyn Comte de Ridem'cocrt, ■{<, membre du Sénat, vice-président de la Société agricole du Brabant. Membres : Baron de ViNcg des deix Orp, propriétaire à Campcnhont. MuLiER, président de la Société Linnéenne de Bru.\ellcs. Nombre d'élèves en 187-4-73 : ."0. Délégué : M. J. Giliekens, directeur. RAPPOHTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 83 ECOLE D'HORTICULTURE DE VILVORDE. RÉORGANISATION. LÉOPOLD II, Roi des Belges. A toHS présents et à venir, Salut. Vu la loi du 18 juillet 1860, relative à l'enseignement agricole ; Vu la convention passée, le 20 juillet 1875, entre Notre Ministre de l'Intérieur et M"'" X. de Bavay, propriétaire à Vilvorde ; Revu l'arrêté royal du 29 septembre ISCiO ; Sur la proposition de Notre Ministre de l'Intérieur, Nous avons arrêté et arrêtons : Art. i". Est approuvée la convention conclue le 20 juillet 1875, entre Notre Ministre de l'Intérieur et M™" X. de Bavay, pour l'établissement de l'école pratique d'horticulture de l'Etat, à Vilvorde. Art. 2. L'enseignement donné à l'école est théorique et pratique. Il a pour objet les matières suivantes : les langues française et flamande, l'arithmétique, la géométrie, la géographie, les éléments de chimie, de physique et de géologie, rarchitecture des serres et des jardins, le dessin des plantes, l'horticulture théorique et pratique, la comptabilité. Art. ô. Des pépinières, des collections, comprenant tous les arbres et 84 RAPPORTS DES SOCIETES, ETC. arbustes qui se trouvent dans le commerce en Belgique, des jardins niaraîclicrs et d'agrcmciit, des serres pcui' la culture des fleurs et des fruits, servent à l'enseignement pratique des élèves. Art. 4. La durée des éludes est de trois années. Les élèves ne peuvent fréquenter deux fois les mêmes cours. Art. .'). Un pensionnat est annexé à l'école. Art. G. Des cours théoriques et pratiques île taille des arbres fruitiers sont donnés, chaque année, à l'école. Le Ministre de l'intéi'ieur prescrit les conditions auxquelles le public y est admis. § 2. Personnel. Art. 7. Le personnel attaché à l'école comprend : Un directeur; Des professeurs; Des chefs de culture; Un économe-comptable; Un surveillant. Le directeur est chargé d'une partie de l'enseignement. Art. 8. Le directeur et les professeurs sont nommés et révoqués par Nous. Le Ministre de l'Intérieur nomme et révoque les autres employés. Les fonctions d'économe-comptable peuvent être occupées par une personne qui remplit un autre emploi dans l'école. Art. 9. Les traitements du jiersonnel sont fixés par l'arrêté de nomi- nation. Ils sont liquidés directement sur le budget de l'Etat. § D. Commission de surveillance. Alt. 10. Une commission, composée de cinq membres et nommée par Nous, est chargée d'exercer une haute surveillance sur l'école. Celte commission est renouvelée Ions les deux ans, d'ai)rès un tirage au sort réglé par le Minisire de l'Intérieur. Les membres sortants peuvent être continués dans leurs fonctions. Art. M. La commission contrôle les études, l'adminislralion et la discipline ; elle peut visiter les classes cl les divers locaux, examiner les registres du directeur et inspecter le matériel, les collections cl le pen- sionnat ; elle rend chaque année compte au Ministre de l'Intérieur du résultat de sa mission. Art. 12. La commission se réunit au moins une fois tous les six mois KAPPOBTS DKS SOCIÉTÉS, ETC. 85 au local de l'école. Le président peut la convoquer extraordinairenient, lorsque les besoins du service l'exigent. Pour les frais de déplacement et de séjour, les membres de la commis- sion sont assimilés aux membres du conseil supérieur d'agriculture. Art. lô. Le dircctetu', les professeurs et les employés sont tenus de se rendre dans le sein de la commission lorsqu'ils} sont appelés. Avl. li. A l'expiration de eba(|ue année scolaire, les membres délégués à cet ellet par la commission de surveillance, le directeur et les profes- seurs se forment en conseil de perfectionnement et d'instruction pour délibérer sur les observations auxquelles la situation de l'école peut donner lieu et proposer les améliorations que renseignement, l'admi- nistration et le régime intérieur peuvent recevoir. Un procès-vei'bal détaillé de In séance est consigné dans un registre ; copie de ce procès-verbal est adressée au Ministre de l'Intérieur. Art. la. L'inspecteur général de l'agricullure et des chemins vicinaux visite l'école au moins deux fois par an, en conformité des instructions ((ui lui sont données par le Ministre de l'Intérieur. § 4. Des élèves. Art. IG. Pour être admis à l'école, il faut être âgé de 17 ans au mo- ment de l'inscription et satisfaire à un examen dont les conditions sont réglées par Notre Ministre de l'Intérieur, qui prononce les admissions. Art. 17. A la fin de chaque année scolaire, il y a des examens géné- raux pour constater le degré d'instruction des élèves et s'assurer qu'ils possèdent des connaissances suflisanles pour passer aux cours supérieurs. Art. 18. Des diplômes de capacité peuvent être délivrés aux élèves qui ont terminé les trois années d'études. Art. 11). Les élèves sont internes ou externes. Ils sont logés et entrete- nus dans l'établissement; ils inteivicnnent dans le prix annuel de la pen- sion et de l'enseignement pour une somme qui ne peut être inférieure à 200 francs. La rétribution annuelle des élèves externes est fixée à 100 francs. Art. 20. Un subside annuel, dont l'emploi est réglé par Notre Ministre de l'Intérieur, est alloué au directeur de l'école pour couvrir les Irais de l'enseignement théorique et les autres dépenses de matériel qui sont à la charge de l'Etat. Art. 21 . Le Ministre de l'Intérieur prend les dispositions nécessaires pour régler ce qui concerne : 1" La division de renseignement, la répartition des cours, les pro- grammes des études et l'emploi du temps; 2° Les examens d'admission, les examens généraux et les examens de 86 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. sortie, tant des élèves de l'éeole que des auditeurs des cours publics d'arboriculture; 3" Les attributions du personnel ; 4° La discipline, le pensionnat, le régime intérieur et la comptabilité. Art. 23. Notre Ministre de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent arrête. Donné à Lackcn, le 14 août 1875. Par le Roi : LÉOPOLD. Le Ministre de l'Intérieur, Delcour. REGLEMENT Le Ministre de l'Intérieur, Vu la loi du 18 juillet 1860 et les arrêtés royaux du 29 septembre 1860 et du 14 août 1875; Revu l'arrêté ministériel du 50 novembre 1871 ; Arrête les dispositions réglementaires ci-après pour l'école pratique d'horticulture de l'État, à Vilvorde : CHAPITRE I". — Personnel. % i" . Du directeur. Art. I . Le directeur est chargé d'assurer l'exécution des arrêtés» règlements et décisions concernant l'école ; il surveille renseignement, ainsi que les études, et contrôle tous les autres services de riuslitulion. Il administre le pensionnat conformément au i-èglcment d'ordre intérieur. Art. 2. Tous les fonctionnaires et employés de l'école, ainsi (|ue les élèves, sont subordonnés au directeur. Il sert d'intermédiaire entre le personnel de l'école et de Ministre de l'Intérieur ou la commission de surveillance. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 87 Art. 5. Le directeur est tenu d'avoir des registres où tout ce qui con- cerne l'instruction, l'administration et la discipline est consigné jour par jour. Art. 4. Le directeur peut déléguer une pai'tie de ses attributions à un professeur de l'école ; cette délégation doit être faite par écrit et approu- vée par le Ministre de l'Intérieur. Art. 5. Le directeur est tenu d'adresser, tous les six mois, au Ministre de l'Intérieur, un rapport détaillé sur la situation de l'éeole. § 2. Des professeurs. Art. 6. Les professeurs ne peuvent ni modifier les programmes, ni se dispenser de donner leurs leçons aux jours et heures déterminés par les tableaux de l'emploi du temps. Art. 7. Lorsque les professeurs sont empêchés de faire leur service, ils sont tenus d'en informel' le directeur et de lui faire connaître les motifs de leur absence. Le directeur consigne ces motifs dans un registre, et il pourvoit au remplacement provisoire des professeurs, lorsque l'absence doit durer plus de deux jours. Art. 8. Au commencement de chaque leçon, les professeurs font l'appel des élèves et inscrivent les absents. Ils s'assurent, par des interrogations faites à des époques régulières, que les élèves ont bien compris ce qui a été enseigné dans les leçons pré- cédentes. Ils tiennent des notes d'études pour chaque élève, d'après le résultat de ces interrogations. Copie de ces notes est transmise tous les huit jours au directeur. Il y a, en outre, tous les trimestres, une composition écrite sur une ou plusieurs branches de renseignement. Tous les élèves sont tenus d'y prendre part. Art. 9. Des programmes, indiquant, leçon par leçon, les matières à enseigner, sont préparcs chaque année par les professeurs, arrêtés par le conseil de perfectionnement et approuvés par le Ministre de l'Intérieur. Art. 10. Les professeurs ont la police de leurs cours. Des règlements spéciaux faits par le directeur déterminent, s'il y a lieu, les dispositions particulières qu'il convient de prendre pour les tra- vaux des élèves. I 5. Des chefs de culture. Art. H. Les chefs de culture sont chargés, sous les ordres du direc- teur, de la direction des cultures et des travaux pratiques des élèves. 88 RAPPOIITS DES SOCIÉTÉS, ETC. Au besoin, ils peuvent être appelés à donner aux élèves, en dehors du temps consacré aux travaux pratiques, des leçons théoriques sur les cul- tures qu'ils ont dans leurs allributions. Les chefs de culture doivent se rendre tous les jours, à l'heure indi- quée par les tableaux de l'emploi du temps, au lieu désigné à cet effet par le directeur, pour assister à la distribution des travaux. Art. 12. Les élèves doivent aux chefs de culture obéissance pour tout ce qui concerne les services qu'ils leur commandent. I 4. Du siirveillunl-mailre d'éludés. Art. 13. Le surveillant est chargé, sous les ordres du directeur, d'assurer l'exécution du règlement sur la discipline intérieure de l'école. Il a la |)olice des salles d'iHude et il veille à ce que les élèves observent exactement ce qui est prescrit par les tableaux de l'emploi du temps. Art. 14. Le surveillant fait l'application des punitions et remet tous les matins au directeur un lapport sur ce ((ui s'<'sl passé dans le cours de la journée précédente. Les dimanches et les jours de fête, la surveillance est faite à tour de rôle par le surveillant ou l'un des chefs de culture. § 5. De l'économe-comptable. Art. 15. L'économe -comptable a dans ses altribulions la manutention des vivres desliués au pensionnat. Il suiveille le service intérieur et les repas. Il veille à tout ce qui coiiccnic rbygiène et la propreté. 11 remplit les fonctions de comptable. CHAPITRE II. — INSTRUCTION. § 1". Conditions d'admission. Art. 16. Pour être admis à l'écide, les aspirants doivent être âgés de diN.-scpl ans au moins au moment de l'inscriplioii, avoir la force iiéees- saire pour exécuter régulièrement tous les travaux de la culture, savoir parler, lire et écrire correctement le français et connaitre les éléments du calcul et de la géographie. Il sera Icnu compte aux récipiendaires flamands de l'instruction qu'ils possèdent dans la langue flamande. .Art. 17. Les jeunes gens qui désirent se présenter à l'examen doivent en faire la demande au directeur, avant le 15 septembre, en lui adressant: 1" Leur acte de naissance ; RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 89 2» Un certificat do bonne conduite délivre par l'administration com- munale du lieu de leur domicile ; 5*^ Un certificat de santé délivré par un docteur en médecine. Ces pièces doivent être légalisées. .\rt. 18. Les examens d'adtaission ont lieu chaqnc année dans la der- nière quinzaine du mois de septembre ; ils se l'ont par écrit et oralement, en présence d'un membre délégué de la commission de surveillance et du directeur, par un professeur de l'école. Lesaulres conditions de l'examen sont arrêtées de commun accord entre le directeur et le membre de la commission de surveillance. Art. 19. La liste des aspirants qui se sont présentés a l'examen, dressée par ordre de mérite cl certifiée par le directeur, est transmise au Ministre de l'Intérieur, qui prononce les admissions. I 2. Enseignement. Art. 20. Les élèves sont répartis en trois sections, conformément à la division de l'enseignement. Outre la religion et la morale, dont l'enseignement est réglé par des dispositions spéciales, l'enseignement comprend : Première année. Arboriculture. — Notions très-succinctes d'organographie, d'anntomie et de physiologie végétales. Notions sur la végétation et la fructification des arbres fiuitiers. Traitement des ramificatious qui sont destinées à produire des fruits. .Multiplication : Semis, bouturage, marcottage et greffage. iVomenclature des arbres et arbustes forestiers et d'ornemeut. Culture maraichère. — Culture spéciale des pla:iUs potagères de pleine terre. Floriculture. — Culture de plantes annuelles, vivaees et bulbeuses de pleine terre. Archileclure. — Principes d'architecture de jardins. Dessin. — Principes de des.'^in à main le\ée. Botanique. — Eléments d'anatoniie, d'organographie cl de physiologie végétales. Langue friinraisc i>u jlumunde. — La grauimaire jus(|u';'i la syntaxe, analyse grammaticale et logi(iue, lédaction des notes sur les travaux pra- tiques. Arithmétique. — Fractions et problèmes. 90 IIAI'POUTS DliS SOCIÉTÉS, ETC. TBAVAUX PRATIQUES. Les élèves s'occupent de tous les t,i'avdux(e\ccptc le greffage el la taille) qu'on exécute dans le jardin fruitier, le jardin potager, le jaidin d'agré- ment, l'arboretum, les pé|iinièies el l'école de botanique. Deiixlèiuc unuée. Arboriculture. — Création el entretien des jardins fruitiers. Culture et taille de toutes les essences fruitières. Poniologie : Etude des meilleures espèces et variétés de fruits. Ceuil- lette et conservation des fruits. Pépinières d'arbres et d'arbustes fruitiers et d'ornement. Culture marakhère. — Création et entretien des jardins potagers. .assolement. — Les variétés de légumes les plus recommandables. Cul- ture des porle-graines. FloricuUure. — Culture et multiplication des plantes de terre de bruyère, de serre froide cl d'orangerie. Culture des plantes aquatiques de serre et de plein air. Culture des plantes pour corbeilles de salons et pour corbeilles-parterres. Architevture. — Plans de jardins. Travaux préparatoires. Exécution des plans de jardins. Dessin. — Dessin d'après le relief des études de fleurs, de fruits, de feuilles, etc., etc. Botuuique. — Botanique descriptive générale. Physique. — Eléments de physique et de météorologie horticole. Géoloqie. — Notions élémentaires de géologie dans les rapports avec l'horticulture. Langue française ou flamande. — Syntaxe, exercices, rédaction des noies sur les travaux pi'ati(|ues. Arithniêlique. — Nombres décimaux, système métrique, problèmes. Géographie. — Notions de géographie physique, géographie sommaire (le l'Europe. TRAVAUX PRATIQUES. Les élèves s'occupent de tous les travaux dans le jardin fruitier, le jar- din potager, le jardin d'agi'ément, l'arboretum, l'école de botanique, les pépinières et les serres froides. flÀPPOnTS DES SOCIETES, ETC. Troisième unnce. 91 Arboriculture. — Création et ciUrelicn des vergers. Commerce des fruits. Culture l'urcée des arbres fruitiers. Pépinières d'arbres forestiers. Plantation et clagage des arbres forestiers. Culture des oseiaies, des haies, des sapinières, des taillis et des futaies sui' taillis. Culture muraichère. — Culture des primeurs, des ananas et des champignons. Floriculture. — Culture des plantes de serre chaude. Culture forcée de quelques arbustes, culture spéciale des plantes dites de marché. Architecture. — Construction des serres et répétition du cours de deuxième année. Dessin. — Dessin, lavis et coloriage de plans de jardins. Botanique. — Études spéciales des principales familles représentées dans les cultures. Notions de géographie botanique. Chimie. — Notions de chimie organique et inorganique. Etude des principaux engrais. Langue française ou flamande. — Examen des difficultés de la gram- maire, narrations et lettres, rédactions des notes sur les travaux pra- tiques. Arithmétique. — Intérêts, escompte, mélange, règles de société, proportions, racine carrée, problèmes. Géométrie. — Géométrie plane. Comptabilité. — Tenue des livres en partie simple. TR.WAUX PRATIQUES. Les élèves s'occupent de tous les travaux dans le jardin fruitier, le jardin potager, le jardin d'agrément, l'arborclum, l'école de botanique, les pépinières, les serres chaudes, les serres à ananas, les serres à forcer les arbres fruitiers et les couches et bâches à primeurs. Art. 21. Le Ministre de l'Intérieur arrête, chaque année, sur la propo- sition du directeur, les piofesseurs entendus, le tableau de l'emploi du temps. I 3. Cours publics. Art. 22. Chaque année, aux époques déterminées par le Ministre de l'Intérieur, il y a à l'école des couis publics sur des matières qui font partie de renseignement; toutes les personnes qui se font inscrire à cet effet chez le directeur sont admises à ces cours. 92 RAPPORTS DES SOCIETES, ETC. Art. 23. Les personnes qui les ont suivis peuvent obtenir un certificat de capacité, en se conloiMiiant aux r'ègles tracées par des dispositions spéciales. Art. 24. Les élèves de l'école ne sont pas admis à rexamcn prescrit pour obtenir ces certificats, § 4. Examens géniiraux. Art. 25. Des examens généraux, destinés à faire apprécier si les élèves de la première et de la deuxième section ont les connaissances néces- saires pour être admis aux couis supérieurs, ont lieu chaque année, du 1.3 au 31 aoiit. Les élèves qui ne possèdent pas ces connaissnnces doivent ou doubler l'année d'études qu'ils \ienneiit de finir ou quitter l'école. Art. 26. Les examens généraux se font par les piof'esseurs, en présence du directeur et d'un membre délégué de la commission de surveillance. Ils ont pour objet toutes les matières indiquées à l'article 20. Art. 27. Les examens généraux sont divisés en deux épreuves, l'une orale et l'autre pratique. L'épreuve orale consiste dans la réponse à une question au moins sur chaque matière. Le temps alleclé aux deux épreuves réunies Cbt d'une heure au plus pour cluKjue candidat. Art. 28. Le jury règle les autres dispositions à prendre pour ces examens. Art. 29. La valeur de chaque branche de l'enseignement ihéui'ique ou pratique est cotée conf'orniément à l'aitiele 40 ci-après. Les interrogations, les répétitions et les travaux pratiques de l'année se cotent de la même manière. Art. 30. Après leurs opérations, les examinateurs remettent leurs notes au directeur, qui établit le classement des élèves d'après ces notes combinées avec celles des interrogations, des répétitions, des composi- tions et des travaux pratiques. Chacun de ces deux éléments intervient pour moitié dans les bases du classement. Ce classement sert de règle poui' le passage aux sections supérieures. .4rt. 31. Les élèves ne peuvent cire admis à une section supérieuie que si la moyenne générale des points qu'ils ont obtenus atteint la moitié du nombre total des points attribués a l'ensemble . Les repas sont pris en commun : le surveillant y assiste et veille à ce que les élèves y observent les règles de la bienséance. Art. 27. Les élèves ne peuvent manger au réfectoire que ce qui leur est fourni par l'établissement. Il leur est défendu d'emporter des comestibles ou de conserver des mets pour le repas suivant. Art. 28. Les élèves peuvent, au besoin, être chargés, à tour de rôle, de faire le service du réfectoire. Art. 2!t. L'ordinaire est fixé de la manière suivante : Déjeuner. — Café au lait, 200 grammes de pain beurré. Diner. — 330 grammes de viande (les jours maigres, du poisson ou des œufs), 200 grammes de pain, soupe, légumes et un demi-litre de bière. Souper. — Légumes ou salade, fromages ou fruits, 100 grammes de pain beurré et un demi-litre de bière. Le menu des repas est fixé chaque semaine par le directeur et affiché dans le réfectoire. § 4. Trousseau, etc. Art. .50. Les élèves doivent à leur entrée à l'école, se munir, à leurs frais, des objets suivants : Habillements. 1° Pour les dimanches et jours de sortie : \. Une casquette d'uniforme. 2. Une redingote. 3. Un pardessus. 4. Un gilet. 5. Un pantalon, 6. Une paire de souliers. 7. Une cravate. 2" Pour les jours de la semaine : 8. Une casquette. 9. Deux vestes en laine (pour l'hiver). RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. dOl 10. Deux vestes eu toile (pour l'été). 1 1. Deux gilets. 12. Deux pantalons en laine (pour l'hiver). 15. Deux pantalons en toile (pour l'été). 14. Une paire de souliers (pour l'été). 1.j. Deux paires de sabots (pour l'hiver et les jours de pluie). IG. Deux cravates. 17. Une paire de pantoudes. 18. Deux tabliers. Linge et literies. V.K .Six ehemises. 20. .Six mouchoirs de poche. 21. Six essuie-mains. 22. Six serviettes. 23. Six paires de chaussettes. 2i. Deux paires de draps de lit. 2.'). Deux couvertures en laine. 20. Un oreiller. 27. Un matelas (largeur 0'"!)0, longueur i"8S). Instruments de jardinage. 28. Deux serpettes (une grande et une petite). 29. Un greffoir. 30. Un sécateur. 31. Une scie pliante. 32. Un marteau. 33. Un panier à palisser. 34. Une bêche 35. Un râteau. 3G. Deux binettes (une grande et une petite). 37. Une boîte à herboriser. 38. Un mètre pliant. Ces instruments doivent être conformes aux modèles adoptés par l'école. Le trousseau doit être en bon état et marqué aux initiales des élèves. Il est entretenu à leurs frais. Le blanchissage a lieu à l'établissement. Art. 32. A l'arrivée d'un élève, ses effets d'habillement sont examinés et vérifiés par le surveillant, qui refuse ceux qui ne sont pas dans les con- ditions prescrites. Art. 33. Les contraventions aux articles du présent règlement sont i02 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. punies, d'après leur gravité, conformément aux dispositions de l'article 63 du règlement organique. Art. !Î4. Dans les cas non prévus, le directeur prend les dispositions dont il reconnaît la nécessilé et il en donne iiniuédiatement connaissance au Ministre de l'Intérieur. Bruxelles, le 15 août 1875. Le Ministre de l'Intérieur, Delcour. Le Jury chargé d'examiner les élèves des écoles d'horticulture de l'Etat qui ont terminé leurs études, s'est réuni à Vilvorde dans le cou- rant de septembre. Neuf élèves de l'école d'horticulture de Vilvorde se sont présentés poui' subir l'examen de sortie ; tous ont obtenu le diplôme de capacité, savoir : MM. Thirv, X., de Villers-sur-Lcsse (Naniur), avec grande distinction. Dulossez, 0. de .Merbes-lc-Chàteau (Ilainaut), id. Renard, C, de lieauraing (Namur), avec distinction. Van Keerberghen, C, de Dieghcm (Brabant), id. ; Bergen, J. 13., de Thielt-St. -Martin (Brabant), id. ; Culot, C, de Villers-sur-Lesse (Namur), id. ; Herbrandt, J., de Dison (Liège), d'une manière satisfaisante ; Mélon, E., d'Otcppe (Liège), id. ; Horst, J., de ïaviers (Namurj, id. Un arrêté royal en date du 28 octobre 1875, porte que, par modifica- tion à l'art. 10 de l'arrêté royal du 14 août de la même année, la com- mission de surveillance de l'école d'hoiticulture de l'Etat, à Vilvorde, est composée de trois membres. Trente élèves ont fréquenté cet établissement pendant l'année 1874-75. 10 appartenaient à la 1" année d'études. 11 . -2' . 1> . 5* » Les dépenses se sont élevées eu 1874 : Pour le personnel, à . . . . . . fr. 9,150 Pour le matéiiel, à » 19,000 Total . . . fr. :28,750 nAPPOItT.S DES SOCIETES, ETC. 10- Institut agricole de l'Etat à Gembloux. FONDÉ PAR LA LOI DU 18 JUILLET 1870. Organisé par arrHii royal du 30 (wûl 1870. IT.BSONNEl. MM. Pii. Lejeine, directeii:', professeur d'cconnniic nir.ile. C. FouQi'ET, soiis-Hirncteur, professeur d'agriculture générale et spéciale. C. Malaise, professeur d'hisloirc uaturelle. LtVDER, piofesscir de zcolecliuio. \j. CiiEVBi»', professeur de chimie, île pliysique et de lechnologie. Ad. DAMSEArx, professeur de coinplabililé et de droit iiiral. ToHMEi.Ei^, professeur de inatliéraati(|ues et de génie l'ural. J. Pyro, pi-ofcsseur de génie rural. Cii. Michel, répétiteur u'agricultiue et d'économie rurale. W. WAttSAGE, répélUeur d'Iiistoire naturelle, de zuoleclinie. Em. PARtsEL, répélileur de génie ruial. Sai'vace, économe. J. B. Bauwi», jardinier démonstrateur. Minette, survediant bibliothécaire. J. ScDLAC, surveillant, commis aux écritures. J. MoTEEf, aide-préparateur et conservateur des colleelions. Nombre d'élèves en IS74-7'> : 82. Déligué : M. Pu. Lejel.me. COMMISSION DE SURVEILLANCE. .M.M. Il Oimte G. D'AspnEMOXT-LyNDEN, sénateur, président. le Baron Snoï, membre de la rhainbie dos Représentanli. De \Vilii£, prof.'sscur dr chimie a l'école militaire, à Bruxelles Doco-Delrue, échevin à Cenddoux Oai'dv, membre de l'.Xc.idémie de Médecine. T'.Serstevens, propriétaire à Utre. M. le Gouverneur de la province de Namur peut prendre part aux réunions de la Commission. Lorsqu'il y assiste, il en a la présidence. 104 RAPPOUTS DES SOCIÉTÉS, ETC. IRapport. Le nombre des élèves qui ont fréquenté l'Institut pendant l'année scolaire 1874-75 a clé de 82, dont 48 Belges et 54 étrangers. Ils se répartissent comme il suit en 3 années d'études : 1"' section, 36 élèves, dont 25 internes et 11 externes. 2e » 9 » 5 » 4 • 3« . 19 » 8 . 11 plus 18 élèves libres. Les dépenses de l'Institut ont été en 1874 : Pour le personnel, de Ir. 53,350,00 Pour le matériel, de » 26,3(;9,30 Total . . . . fr. 81,919,30 Examens de sortie. Devant le Jury institué pour examiner les élèves de l'institut agricole de l'Etat qui, après avoir achevé leuis études, aspiraient au diplôme d'ingénieur agricole, 17 récipiendaires se sont présentés : 3 ont été ajournés; les 14 autres, parmi lesi]uels il y a 9 Belges et 5 étrangers, ont tous fait preuve des connaissances requises et ont reçu leur diplôme. Voici les noms et les domiciles de ces récipiendaires, leur classement et le nombre de points qu'ils ont obtenus sur le maximum de 200 points, représentant un travail parfait : Points. 1. Nicolas, Louis, de Hollogne lez-Marche 172 5 2. Brindici, Pasquale, de Bari (Italie) 155 7 3. Ramponi, Agostino, de Bologne (Italie) 142 (j 4. Lonay, Alexandre, de Bernissem (Limbourg) . . . . 140 C 5. Delcour, Jos. -Narcisse, de Ilodiraont (Liège). . . . 139 1 (j. Petrucci, Victorino, de Barletta (Italie) 137 1 7. Loygorri y Maqua Benito, de Valladolid (Espagne) . . 13G 5 8. Dumas, Léon, de Bruxelles 131 1 9. Marcq, Emile, de Leerncs(Hainaul) 125 3 10. Gérard, Arthur, de Racour (Liège) 125 2 11. Copis, Gustave, de Vclm (Limbourg) 117 5 12. DewilJe, Robert, de Budingen (Brabant) 115 2 13. Dccrecft, Guillaume, de Hasselt (Limbourg) . . . . 1 10 » 14. Tesliai, Vincent, de Rivo di Puglide (Italie) . . . . 110. Ces résultats correspondent à la grande distinction pour les deux pre- jniers élèves et à la distinction pour les huit élèves suivants. FLORAL m« COLON AISES DE 1875. EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE A COLOGNE. 25 Août-26 Septembre 1875. RAPPORTS BELGES. LIEGE, BUREAUX DE LA FÉDÉRATION, BOVERIE, N» I. 1876. r r lUPl'ORT GENERAL M. Edouard Morren. Tandis qu'en Allemagne, l'Exposition de Cologne a obtenu le haut protectorat de Sa Majesté R. et I. la Reine de Prusse et de S. A. R. et I. le prince héréditaire, en Belgique elle a été placée sous le gracieux patronage de S. A. R. Madame la Comtesse de Flandre. Le bureau de la Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique fut chargé d'organiser et de diriger la participation des horticulteurs et des industriels beiges à cette exposition. Par un arrêté du 17 août 1873, M. le Jlinislre de l'Intérieur a nommé des délégués du Gouvernement auprès de l'Exposition. Ces délégués étaient : MM. de Cannart d'IIamalc, sénateur, président de la Fédération des Sociétés d'horticulture, à Malincs; le comte de Kerchove de Denterghera, bourgmestre de Gand, pré- sident de la Société royale d'agriculture et de botanique; J. Linden, vice-président de la Fédération des Sociétés d'horticul- ture et de la Société royale de Flore, à Bruxelles; F!d. Morren, secrétaire de la Fédération et de la Société royale d'horticulture de Liège ; F. Kegeljan, secrétaire de la Société royale d'horticulture de N'amur; J. J. K.ickx, directeur de l'École d'horticulture de l'État à Gand; Bernard, secrétaire de la Société royale Linnccnne à Bruxelles. 4 FM'Osi riijN iMi;ii>ATi().\ALi. i»i; cdi.oot:. Hnliii k' tiitiiNcriiciiH'nl :i ciicDro dr'si|j;ii('' M. le bnron de Sloiii il'AIlcji- stein, consul de l!clgi(|iie îi Cologne, commissaire auprès de riixiiosilioii inleriialionale et M. P. (ilntier, coiiunissaiie-adjninl. Le Comilé belge a tenu dp nombreuses réunions et, oonforméiuent aux prescriptions du Gonvorncment, il n'a rien négligé pour seconder les efforts de tous ceux (|ui ont nianileslé le désir de représenter la Belgique à l'Exposition de Cologne. Grâce à ses diMuarchcs, ladministralion des chemins de fer a, pour la première fois, accorde une réduction de 50 "/„ sur le prix ordinaire du transport, tant à l'aller qu'au retour. Par son intervention, le nombre des jurés attribués à la lîelgi<[ue dans le jury international, fixé d'abord à douze, a pu être porté au triple, et l'on a pu organiser des mesures d'ensemble pour assurer la sccui-ité des transports. Cette sollicitude n'a pas été infructueuse. Jamais, à aucune Exposition internationale d'horticulture tenue à l'étranger, le nombre des exposants belges n'a été aussi élevé et le contingent plus nombreux; les distinc- tions les plus flatteuses, et d'ailleurs les mieux méritées, ont été attribuées à nos exposants : la Belgique a obtenu les plus hautes distinctions en botanique, en horticulture et en pomologie. Nous donnons plus loin la liste générale des exposants, le tableau des récompenses et le relevé des plantes nouvelles. Répartie sur un espace de huit hcutai-es environ et restant ouverte pendant un mois, l'Exposition de Cologne ne pouvait se présenter sous le même aspect ni produire la même impression que nos expositions florales, concentrées sur peu d'espace et dans un court laps de temps. Elle se développait sur une vaste plaine qui s'étend au-delà de la Flora. On y trouvait surtout en abondance toutes sortes d'objets et de construc- tions ayant pour but l'usage, l'embellissement et le confort des jardins : nous n'avions jamais vu l'éunis autant de ])avillons, de tentes, de per- golas, de kiosques, d'abris, de vérandas, de treillages, de halles, de bancs, de sièges, de fauteuils, de statues en bois, en fer, en fonte, en bronze, en zinc, de volières, de glacières, sans omettre les buvettes, les trinkhalle, les restaurations, les conditorei et les marchands de galanteries. Les produits de culture étaient étalés en plein air quand ils le com- portaient ou bien abrités sous des verres quand ils étaient de nature délicate. Les serres, en très-grand nombre, étaient elles-mêmes des objets de concours. Les plantes exotiques perdaient un peu à être ainsi éparpillées et disséminées, bien qu'elles fussent très-nombreuses et, en général, distinguées. On sait qu'une première Exposition internationale a été organisée à Cologne en I8G5 par la Société de la Flora : elle avait eu un caractère particulièrement agricole(l). Cette fois, l'Exposition de 1875, plus élé- (I) Voyez la Belgique horikole, 186S, ji. ."îg, S2, l."2, 202. EXPOSmON INTERNATIONALE DE COLOGNE. 5 ganle que la |)reinière, se distiiiiçiiait pliiiôi par la technologie horlieole. L'organisation do cette vaste eiitrejd-ise a été dirigée par un Comité dont M. le baron Edouard Oppenheim a été le président et le promo- teur : il a été secondé avec infiniment de zèle et d'activité par MM. Niepraschk, Gilbert, Seydlilz, Baelicm jeune, Cramer, etc. Ces Messieurs ont, par leur affabilité et leur dévouement, assuré le succès de l'Exposition et ont maniCcsté une aimable sollicitude envers nos com- patriotes. L'exposition de Cologne appartient à cette série de floralies, exclusive- ment horticoles et essentiellement techniques qui ont eu lieu à Wiesbaden, à Erfurt et à Hambourg. Répertoire des Exposants belges. 1" CLASSE. — JARDL\AGE. a) Plantes de serre; 6) plantes de pleine terre; c) arbres et arbris- seaux fruitiers ; d) fleurs coupées et fleurs séchées. Nombre Nombre approximatif de des ^"- N..mi!, Qualitéi et Objets. eiiDcours. plantes ou objets. 1. J.N. Baumann et fils, hort. à Gand. Lauriers 2 -19 2. E. De Schampheleer, à Wetteren. Roses. . 2 50 3. L. Desmet, hort. à Gand. PI. ornement. . 4 24 4. Ad. D'Haene, hort. à Gand. PI. ornement . (i 262 5. Jacob-Makoy et C'% hort. à Liège. Plantes nouv. et ornement G 94 6. O. Lamarche-De Rossius, à Liège. Orchidées 2 25 7. Lemonnier, hort. à Bruxelles, PI. ornera. . 12 215 8. J. Linden, hort. à Gand. PI. nouv. et orn. . 7 97 9. V. Lezaak, à S|)a. Roses 1 25 10. FI. Pauvvels, à Anvers. Floriculture ... 5 660 11. A. A. Peeters, hort. à St Gilles-lez-Bruxel- les. Dracaena 1 25 12. H. Schreiber, hort. à Tongi'cs. Tropaeolum 1 2 13. A. Stelzner, hoit. à Gand. PI. ornement. . 8 27 14. Alb. Van den Wouwei', à Anvers. Echeveria 1 20 la. .\. Van Geert, hort. .i Gand. Conifères . . 2 27 16. Ch. Van Geert, hort. à Anvers. Arbres d'orn. 27 281 17. L. Van Houtte, hort. à Gand. PI. ornement. 1 3 18. J. Verschaffclt, hort. à Ledeberg-lez-Ganil. PI. ornement 11 28 liXPOSITIOM I.NTEH.NAllU.NALi; UE toLOUMi, 2« CLASSE. — PRODUITS HORTICOLES. a) Fruits (rais, s('('hés cl coiisei"\('s; h) légiiuics frais, scellés cl conserves; f) produits tic la sévc et du lilamciil de lu jilaulc, savoir : vins, bières, liqueurs, huiles, résines, gommes, teintures, chanvre, lin, colon, sucre, tabac, thé, calé, riz, amidon, etc., ainsi que des articles fabriqués de ces produits; d) graines de plantes de tout genre; e) éducation des abeilles et leurs produits. 19. Cercle d'arboriculture de Liège 2 1200 20. F. Craen, à Anvers. Tabacs 1 12 21. J. De Goes, primeur, à Schaerbcck. Raisins. 1 12 22. F. A. Desmet, à Heulc-lcz-Courtrai ... 1 10 23. V" F. Goupy de Quabcek, à Lunnucn. Céréales 100 24. M. Lambotle, à Cliokicr. Amidon. ... I 10 25. Société agricole cl horticole du Ilainaut, à Mons 1 100 27. .1. Sprimont, jardinier à Verriers. Légumes. 2 20 28. F. Vaes, à Diest. Liqueurs 2 12 D« CLASSE. — .\RCHITECTrRE DE JARDIN. «) Plans de jardins cl de pai-cs de loutes espèces; h) serres de tous genres, appareils de chaiiifage, de ventilation, d'ombrages et de cou- vertures; c)kios(jues, vcrandahs, gloricites, tentes pourjardins, marquises, planchers en carrcau.x, en mosaï(|ue, en ciment, en asphalte, etc.; d) meu- bles pour jardins; c) ponts, entrées de jardins, nacelles pour étangs, volières, cabanes pour cygnes et canards;/^ consli'uction de chemins; f/) rochers, tunnels et grottes, leri'arium et aquarium; /() clôtures, portes pour jardins et espaliers dans tous les matériaux : ('} projets et plans, avec devis et constructions, mentionnés de h à h. 21). Rlaton-.\ubert, à Bruxelles. Grottes, etc. 30. F. G. Brocrman, à St. Gilles lez-Bruxelles . 51- G. Buss, à Gand. Jalousies 4 32. H. Moriau, à Bruxelles. Meubles de jardins 53. J. Neut, à Mont-St-.Vmand. Plan de jardin 34. J. Pagny et C", à Saventhem. Clôtures. 55. D. Roelens, à Gand. Plan de serre . . . 4 36. C. Smits, à Fnrest-Iez-Brtixcllcs. Plans de parcs 3 ô 0 1 25 4 4 3 c 200 1 4 7 ■■> 37. Société d'horticulture de Touinav . ... 4 100 i 29 6 i2 i 1 7 9 EXPOSITION INTERNATIONALE DE COLOGNE. 7 37. The Marbre Universel Company, Bruxelles. Piédestaux 3 4 38. Van Oyc-Van Dcurnc et fils, à Bruxelles. Meubles de jardins 1 24 39. A. Willems, à Ixelles, Plan de parc . , , 1 i i,' CLASSE. — ORNEMENTS DE JARDINS. a) Jets d'eau, fontaines et décorations de fontaines; b) statues, vases, urnes et piédestaux de tout genre et de n'importe quels matériaux; f) bordures de chemins, de plate-bandes et de parterres; d) corbeilles de fleurs, gradins, lustres ornés de fleurs naturelles, lampes à fleurs et boules-miroirs; e) appareils d'illumination de jardin de tous genres. 40. De Koninck, frères, à Diest. Poteries. . 41. H. Moriau, à Bruxelles. Jardinières, etc. 42. J. Pagny et C'", à Savenlhcm. Bordures treill. 43. C'* Ransome, à Bruxelles. Vases, etc. 44. Roettger, D"^ C'* du Marbre univ. Bruxelles. Colonne et vase 1 2 5* CLASSE. — OUTILS DE JARDINAGE ET MACHINES. h) Turbines, pompes, machines hydrauliques, machines à vapeur, à gaz, à pétrole, à air comj)rimé et autres moteurs pouvant servir à l'horticulture; 6) puits américains et autres, conduits d'eau pour jardins, appareils d'irrigation , robinets hydrauliques, tuyaux, embouchures, tonneaux d'arrosage, chars à purin, seringues et arrosoirs; f) outils de jardin, savoir ; bêches, pelles, pioches, râteaux, etc.; d) outils de tranche et machines h faucher le gazon; e) machines à transplanter les grands arbres, charrettes à plantes, brouettes et caisses; f) pots à fleurs, étiquettes, baguettes, papiers cl boites à bouquets, etc.; g) instruments d'arpentage, de nivellement et de dessin. 43. Bède et C'", à Verviers. Machines, etc. . . 46. J. Beduwé, à Liège. Pompes h vapeur, etc. . 47. J. Cruls et Éd. De Bie, à Gand. Poteries. . 48. H. Dullière, à Fontaine-l'Evcque. Clouterie. 49. Jolley et C'*, à Bruxelles. Machine frigorif. . 50. J. Naye, à Roux. Marteau-pince .... .") 1 . E. Oscé, fils, à S' Gilles-lez-Bruxelles. Ciseaux •i2. UahiereiC", à Liège. Couvertures de serres. 4 4 •ÏD. F. Ui)nd;iy, aine, à Liège. Forges .... 3 3 .")4. Société anonyme do la fabi'iqiie de Cérusc, à Audcrghem. Couleurs I 12 55. A\. Wèry, à Liège. Canne de géomètre . . 1 1 2 10 2 6 i 23 3 3 2 2 1 1 -1 >■> EXPOSITION INTliRNATIO.NALK DE COLOGNE. 6" CLASSE. — COLLECTIONS DE JAliDLNAGE. a) Collcclion de bois et do semences; />) eolleclion d'inscetcs, tels que eoléoplères, jia])illoiis et leurs larves; c) plantes et fiuils fossiles. 56. Eiu. Colbeau, à Ixelles. Insectes et Mollus- ques -2 200 57. C" G. de Looz-Corswaren, à Liège ... 1 225 58. D' G. Dewalque, à Liège. Fossiles liouillers. 1 1.50 T CLASSE. — FRUITS, FLEURS ET PLANTES ARTIFICIELS. o) Fruits artificiels, exposés sépar(hiient ou jiar collections; h) boiKjuels et guirlandes; c) plantes et fleurs de tout genre. 5!). J. Capeinick, à Gand. Tableau 1 I 60. Madame A. Dassonville, à Bruxelles. Bou- quets, etc i 10 61 . F. Van Dricssche-Leys, à Gand. Bouquets. 5 5 62. Madame Van Driessche-Leys, à Gand. Bou- (jiiets, etc 4 4 8« CLASSE. — OUVRAGES LITTERAIRES. a) Sciences auxiliaires de riioiiicniliire ; b) archilccliirc des jardins f) culliire des plantes, des fruits et des N'giimes. 65. V. Lezaak. Cahier sur les Roses . 64. J. Linden, à Gand. lUtisItation liortkole 65. C. Malaise, à Gcnibloux. Miin. de iiiinér. 66. Ed. Morren, à Liège. Jielgiquc hnrtkolit . 67. Sjiruyt, à Vilvordc. Le jurdùi pulagcr \ 14 I 1 EXPOSITION INTERNATIONALE DE COLOGNE. Plantes nouvelles exposées a Cologne en Août- Septembre 1875, par des horticulteurs belges. L. DE SMET, IIOUTICUI.TEUK à GA.\U. Phoriiiiiini teiiax atropurpureiim marfriiiatiim. In]aloi)l)}lluiii Ailoiii aigcnlco-stiialuni (Cap. de li. lisp. LS?.')) Eiiphorbia laiirifolia clegans iiiari^inala (I'cmoii, I87;i). Ficus IciTUgiiica (Australie, I87.j). Aueuba japonica fol. tricolor (Ja])oii, 1875). Dyckia llagelliformis (Mexique, 187.j). Laurus lusitanicus aiyenteo-inarginata (1875). Phalangium lineare argeiiteo-maiginala (1875). Echeveria Desmetiana (Mexi(]ne, 1875). Cryptomeria pluniosa (Japon, 1874). .1. LIi\D£N, HORTICULTEIK à GAM). (j'otoii .Vmli'canuni. Cypliokenlia iiiaei-ostach) a. Geononia princcps. Phœnix rupieola. L. JACOB-MAKOY ET C", IIOUTICULTEURS à LIÈGE. Pavonia Wioti. Amaryllis Pirloti. Aneiniia tessellata. Eranthemum pulelielhiiu. Calathea Cunicri. .Maianla ajjplieata. » Bacliemani. » leueoficura. » Litzeaiiu. » Kegeijani. Maraula .Massangearia. » iiR'dio picta. » Uppenlieiuii. » Rcgina. Selai;inella lextura. DielFeiibachia Fredeiiri-Giijlliclnii. Liparis elcgantissinia. Paullinia ihalictrifolia argenlea. Siroiiianllie aniabilis. 10 EXPOSITION IMERNATIONALE DE COLOGNE. Prix obtenus par les exposants belges pendant la première série. Première classe. M. J. IJNDEN, à Gand: Prix d'honneur, le vase offert par rimpératrice, aux plantes de serre, prix, médaille d'argent; concours n° 2 : Plante nouvelle {Croton Andreamim). " prix, nitMlaille d'or et ."iOO marks; concours n" 9 : 2a grands Palmiers. " » médaille d'or; concours n" 12 : 3 Palmiers nouveaux. "' » médaille d'or et 300 marks; concours n° 17 : 2S Orchidées fleuries. " » médaille d'or : Plantes nouvelles. "' » » » Palmiers nouveaux. '='' » » » concours n° 112 : Plantes utiles et officinales. M. LEMONMER, horticulteur à liruxelles : rix d'honneur, grande médaille d'or de l'Etat, pour des Palmiers et Cycadées. "■ prix, médaille d'or et 300 marks ; concours n" fi : groupe de fiO plantes décoratives de serre chaude. ■" » médaille d'or; concours n° 10: collection de 12 beaux Palmiers. " » médaille d'or; concours n" 13 : collection de Cj'cadées. •' » médaille d'argent; concours n" 13: collection de Pandanus. " » , » » n° 45 : la plus belle Fougère en arbre. " » médaille d'argent ; concours n° 44 : 4 Fougères en arbre d'espèce difféicntc. " • médaille d'aigcnt; conc. Il" 51 : 50 Plantes d'appartements. " . mi'daille d'or; concours n" 31 : 23 Palmiers rares. . médaille d'argent; cduc. n° 36 : 12 Plantes de serre froide. " . » » » n" 37 : 12 Palmiers de serre froide. " » . « » n" 108 : (i Plantes de serre froide. EXPOSITION INTEn.NATIONALE DE COLOGNE. 11 M. CHARLES VAN GEERT, horticulteur à Anvers. Prix d'honneur, offert [r.w U\ ville de ILiinbiiiirg, pour les Conifères. 1" prix, mcd;iille d'or et 300 marks; concours n° 113: groupe de 50 Conifères. 1" • médaille d'aigenl; concours n" 123 : Araucaria imbricata. 2' » médaille de bronze; » n° l'27 : Abies unuibilis. 1" . » » » n° 131 : Abies Douglasi. \" , > « » n" 132 : Abies firma. {■' » » . » n° 133 : Abies grandis. ■1" » » • « n" \ùô : Abies Xordmanniana. \" » médaille d'argcnl ; » ii" \'^(> : '5AbiesXordma?)niana. i" » médaille de bronze; » \v \ù8 : Abies i)itisa])o. 2" » » » • n" 139 : 3 Abies pinsajm. 1»' » i> « i> n° 146 : Cedrus Liban i. i" » HK'daille d'argent; » n» 153 : (i Cupressus Lawso- niaiui. I" . médaille d'argent; concours n" 156 : 20 Junipcrus différents. 1" , , » . n° 166 : 12 Retiuospora. l-r „ „ „ . n° 170 : 10 Taxus. l«r , . » ,, „■• 171 : 12 Thuya. {or , i> » i> n» 176: WeiUngUtniu giganlea vuriegata. 1" » médaille d'argent, concours n" 176 : 3 Conifères nouveaux et rustiques. 2* » médaille de bronze; concours n" 180 : 3 Conifères nouveaux et foresliers. I" » médaille d'or; concouis n" 183: collection d'ile.r atjin- foliinn. 2« » médaille de bronze; concours n" 184 : couple d'Ilex à feuil- les panachées. 1" » médaille d'argent; concours n° 188: Arbres et arbustes à feuilles rouges. Médaille d'argent : Chêne nouveau. MM. JACOB-MAKOY et C'«, horticulteurs à Liège : 1" prix, médaille d'argent ; concours ir' 1 : Plantes nouvelles (P((co- nia Winli). •■>'■ » uK'daille de bronze; conciiur-- n" I : Plante nouvelle (.!»)((- ri/llis Pirloti hijbride). \" • médaille d'or; concours n" 2 : Plante nouvelle ornementale (Marantu Massanqeaita) . \" ' médaille d'iu-; concours n" 48 : 6 plantes nouvelles. 1"' > » 1. » n" 31 : 30 plantes d'appartement. 12 EXPOSITION IMERNATIONALE DE COLOGNE. M. LOUIS VAN IlOUTTE, hmliciiliciir à Gand : Mcdiiillc d'op; concours n° 51 : licrudonin. M. AUGUSTE VAN GEEUT, horticulteur à Gand : Mcdaille d'or; concours n" Ml : Cycas riirinalis. M. LOUIS DE S.MET, horticulteur à Gand ; 1"^ prix, médaille d'argent; concours n" 102 : Pliormium nouveau. 1"^ » médaille d'or; concours n" 109 : 6 Plantes nouvelles de serre froide. M. A. PEETERS, horticulteur à Saint-Gilles lez-Bruxelles : \" pri\, médaille d'or; concours n" 2.') : collection de 23 Dracsenas. M. ADOLPHE D'IIAENE, horticulieur à Gand : !"■ prix, 300 marks; concours n" .5 : groupe de 200 plantes. I" » médaille d'argent; concours n" 28 : collection de Jlaranta. Médaille de bronze; concours n" 30 : collection de Ciotim. 2* |M'ix, médaille de bronze; concours n" 43 : la plus belle Fougèi'c en arbre. 1"' » médaille d'argent ; concours n" 11.5 : 20 Conifères. M. E. DE SCHAMPHELEER, bovticulteui- à Welleren : 3° prix, médaille de bronze; concours n" 249: assortimenl de Roses. Médaille de bronze ; concours n° 250 : assortiment de Roses-thé. M. et M"" VAN DRIESSCIIE-LEYS, fleuristes, à Gand : 1" Prix, mi'daille d'ai'gent ; concours n" 256: Rouquet. Deuxième classe. M. MICHEL LAMROTTE, à Chokier : Médaille de bronze; concours n° 4t)9 : .Vniidon. M. Le Vicomte F. GOUPY DE QUARECK, à Lummeii : Médaille de bronze; concours 't'.IO : Blés. Troisième classe. M. BL.VTON-AURERT, rue du Troue, 120, à Ixellcs ; Médaille d'or et 500 marks ; concours n" 51Kj : Giotte en ciment. USINE HELGE pour la fabrication des produits du rotin, à .Vnvcrs : 2'' prix, médaille d'argent; concours n" 5()'<- : Ameublement en rotin. 1" » » » » n" (iOt) (18'^^ classe): corbeilles en treillage. EXPOSITION INTEniVAÏlONALE DE COLOfiNE. iô M. H. MORI.Vr, rue iC) : Meubles de jardin en fer. Quatrième classe. M. DELPIERRE, directeur de la Compagnie anonyme dn Grès Ransome, à M(denbeek-Sainl-Jean : Médaille de bronze; concours n" 685 : Piédestaux. M. RANSOME et C' à Bruxelles : Médaille en bronze : Vjses en grès. Cinquième classe. M. JOS. REDUWÉ, à Liège : Médaille d'argent : Pompes à incendie et autres. M. BEDE et C'% à Vcrviers : 2" prix, médaille de bronze : locomobile. M. AL. WERY, mécanicien, rue Dory, à Liège : Diplôme ; concours n" 80S : canne de géomètre. Sixième classe. M. le D-^ G. DEWALQUE, à Liège : Médaille d'argent ; concours n° 834 : plantes fossiles du terrain carbo- nifère. 14 EXPOSITlOiV INTERNATIONALE DE COI.OOM:. M. le comte GEORGES de LOOZ-CORSWAREM, à Liège : Mi''il;iillc lie broii/.e ; concours n" 8!^5 : plnntcs fossiles du système heersien. M. EM. COLBEAU, à Ixelles : Médaille de bronze; concours n" 830 : collections d'insectes et de mollusques. Septième Classe. M"" A. DASSOWILLE, rue d'Or, 42, à Rruxellcs : Médaille en bronze ; concours ii" 849 : bou(iuets eu Heurs arlilicielles. Médiu'ile en lu-onze; concours n" 851 : parure de mariée. Huitième classe. M. H. SPKrYT, professeur à l'école d'horticulture de Vilvorde : Médaille en bronze; concours n" 914 : traité de culture maraîchère. Prix obtenus par les exposants belges pendant la deuxième série. Première classe. M. LOriS DE .SMET. horticulteur à Gand : l" prix, médaille d'argent, concours n"281 : six iKuiveaux Echeveria. M. K . VAN DRIE.S.SCllE-LEYS, fleuriste à Gaud : Prix unique, médaille de bronze; bouquet plat. Deuxième classe. (Jcrcle d'urboricullure de Liège. Pi'ix d'honneur offert par la Société allemande de pomologie(Deutschen l'ouiologeu' N'crein). I" |)ri\, médaille d'or, cciiicours n'Sd? : collection complète de fruits frais. Prix iiiii(|ue, médaille de biouze : nouvelle pèche (Brugnon Galopin). Socii'lé ucji-icolr et horticule du Jlai/iaiil. 7y' [ii'ix, nié'diiille de bronze, concours n" 317 : collection de poires. RELATION DES FÊTES ET CÉRÉMONIES PAR M. Hyacinthe Kirsch, IvIEI^BUE IDTJ J-TJK,"2' IlTTi:iî,ITA.TIOITA.I.. I. — LES FÊTES DE COLOGNE. Lagriinde Exposition internationale d'iiorticullure de Cologne, annon- cée depuis plusieurs mois et organisée avec le zèle le plus louable par un comité général et des sous-coniités allemands et étrangers(l), a eu nue (I) Le sous-comité belge, placé sous le haut patronage de S. A R. Madame la Comtesse de Flandic, était composé de MM. Fr. do Cannait d'IIaraale, sénateur, président de la Société d'Iiorticulture de Malincs, Ronnheig, directeur général de l'Agriculture, commissaire du Gouvernement, Linden, vice-président de la Société royale de Flore, de Bruxelles, Kegcijan, secrétaire de la Société d'horticulture de ÎNaraur, de Damseaui, président de la Société horticole du Hainaul, (uUekens, directeur de l'école d'arho- riculture de Vilvorde, Rodigas, secrétaire-général du Cercle d'arboricultui-e de Bel- gique, Willems, président de la Sociélé des conférences horticoles, d'Ixelles, Dumon de Menten, délégué de la Société d'horticulture de Bruges, Ch. Van Geert, délégué de la Société d'horticulture d'Anvers, Ed. Morren, membre de l'Académie de Belgique, professeur à l'Université de Liège. Les commissaires du gouvernement étaient MM. le baron de Stein d'Altenstein consul de Belgique à Cologne et D. Gloner (adjoint). Les jurés belges étaient : MAL Ch. et Ang. Van Geert, Gloner, V" F. Goupy de Quebeck, G. J. Galopin, L. G. Gillekens, Dumon de Menten, Kegeijan, C'« de Kerchove de Denterghem, H. Kirsch, J. Linden, Louis Lubbcrs, Oscar Lamaiche, F. Muller, Ed. Morren, E. Portaels, Rodigas, A. Ronn- berg, C" de Ribeaucourt, A. Verschaffelt et Willems. I() KXPOSITION INTKIlNMIllNAI.K IIK C.DLfK^NK. Icllr iiii|iiii'i;iiK'i' i|iio Mdus iTovdiis (le\()ir lui consiirroi' iiiic iKilifc niissi (li'vcl(i|)])i''c (|iio possible. C'csl lo ;2.") aoùl 187:) qu'elle a été oflicielleinont oiiverle. A celle occa- sion, la .So<'iélé la Flora et la ville de C()li)ij;ne avaiciil préparé des fêtes brillantes an\([iielles devait présider l'atiainste hérilier du Trône d'Alle- magne, S. A. I. le prince Frédéric-Guillaume. 11 en est résulté que cette exhibition des produits de la nature cl du tivavail humain a pris les pro- porlions d'un événement rapilal dans la polili(|ue européenne, grâce aux manifeslnlions et aux déclaralions esscnliellcnient pacifuiues auxquelles elle a doiuK' lieu. A'ons sommes heureux de rappeler, après la presse (|uoliilieniie, ces heureux symptômes d'une paix durable que l'Europe appelle de tous ses vomix. C'est surtout à riiiitiaii\e et aux elîorts personnels de M. le baron Rdouard (Ippenlieiin, pr(''sident de la sociélé la Flora, qu'est due cette Exposition. I.i" gouvernement allemand l'a lionorce de son haut patro- nage et l'on sait ([ue tous les gouvernements étrangers ont convié leurs iialionaux à v prendre pari. En Belgii|ue, notre consul général à Cologne, .M. le baron de Stein d'Altenstein, et le professeur Edouard Morren se sont occupés, avec au- tant de zèle que de succès, à recrnler de nombreux exposants. Pour la France, la chose paraissait plus difficile. Depuis la guerre, en elFel, la ligne de démarcation la ()lus infranchissable semblait devoir s(''parer pour jamais les deu,\ nations. Cependant quelques hommes dévoués entreprirent cette œuvre de réconciliation et parvinrent à la faire réussir. En première ligne, nous citerons .AI. Brandt-Hcllmers, vice- consul de Frar)ce à Cologne; M. le vicomte de Fontcnay, consul de France à Dusscldorf, et M. Elienne Bonnet, représentant de la Commission fran- çaise. Ces messieurs obtinrent de nombreuses adhésions d'exposants français, et notamment celle du irouvernement lui-même, qui décida de concourir à l'Exposition en exposant les |>ro(luits importés et fabriqués par la Régie des tabacs. Ainsi le Uiibicon élait franchi et, pour la première fois depuis les luttes sanglantes de 1870, la France acceptait l'invitation qui lui était adressée par r.VIlemagne. C'est là révéncnient capital qui a donné à l'Exposition de Cologne tant d'importance et de relief. La Soci(''lt' /(( Flora, son digne iirésident, AI. le baron Edouard Oppen- heim, et la ville de Cologne avaient admirablement fait les choses, du reste. Un splcndide programme de plaisirs était offert aux commis- saires et jurés étrangers, ainsi (ju'aux exposants. Enfin, comme nous l'avons dit tantôt, le prince héritier, Frédéric-Guillaume, le futur Empe- reur d'Allemagne, présidait en personne à ces agapes internationales et sa présence en augmentait l'éclat. KXPOSIIKIN IMKHNATIONALi; DK COLOf.NK. 17 H. — RÉCEPTION DES DÉLÉGUÉS ET DES JURÉS Le 24, ;i l'ii lion, à l'iiotol ilf ville, la réception des eoininissaires et des inenibres du jury. La réunion était |irésidér, avec infiniment d'affa- bilité, par M. le baron Edouard Op|icnlieini et par M. Friedenthal, ministre de l'agriculture. Le soir, un premier banquet réunissait, au Casino, tous les invités de la ville de Cologne. L'assistance était nom- breuse, quelque chose comme trois cents couverts. Plusieurs toasts ont été portés : par M. le baron Oppenlieini aux membres des comités et du jury; par M. Von Rath, graïul propriétaire loncicr allemand, à M. Oppen- heira; par MM. Krelage pour la Hollande, Lindheim pour l'Autriche, H. Kirsch pour la Belgique, Orphanidès pour la Grèce et enfin par M. le docteur Becker, prcmiei- bourgmestre lic Cologne, qui, dans une impro- visation entraînante, a exprimé les pensées les plus généreuses et les plus humanitaires. III. — IIV.\UGUR.4TI0i\ DE L'EXPOSITION. Le lendemain, 25, le prince impérial Frédéric-Guillaume est arrivé à Cologne. Toule la ville était ])avoisée et décorée. Tous les hôtels regor- geaient de monde; la plu|)art des voyageurs devaient chercher des loge- ments dans les maisons particulières. Dès l'ouverture de l'Exposition, qui eut lieu dans la matinée, une foule énorme s'y porta. Comme toujours, bien des contingents étaient en retard, bien des collections n'étaient pas complètement classées. Tout un monde d'ouvriers était en mouvement. Le beau jardin de la Flora, agrandi d'un immense terrain, où se dressaient les constructions et les locaux destinés à l'Exposition, ressemblait h une fourmilière en travail. A midi, l'a^ijcct général commençait à se régulariser, et la foule, au milieu de laquelle on remarcpiait une quantité de dames élégantes, était compacte. Tout à coup les acclamations populaiies et les coups de canon annon- cent l'arrivée du prince. Il arrive en voiture, en petite tenue, coiffé du casque que surmonte un long panache blanc. Les acclamations redoublent au momeni où le i)rince prend place sous l'énorme dais de velours et d'or, élevé sur l'Esplanade du Jardin d'hiver de la Flora. Le baron Oppenheim souhaite la bienvenue à son Altesse Impériale et Royale. Son discours est acclamé et suivi de bourras, qui, à (Pologne, se traduisent par l'excla- mation : « hocli ! « trois fois i-épétée à pleins poumons. Le prince répond en peu de mots, d'une voix ferme cl timbrée, et pousse à son toui' les trois i hôch » traditionnels en l'hoimeur de la ville de Cologne. Les cris entliousiastes des audilcni's lui répondent. Le prince parcourt alors l'Exposition au milieu des marquer les plus i 18 EXPOSITION INTERNAI lO.NALK DE COLOGNE. vives de respectueuse synipalhic. Sa physionomie ouverte et IVaneiie, l'affabilité et la simplicité de ses manières font comprendre aux étrangers (|ui n'ont )>as eiioore Tlioiineur de connaître le j)rincc impérial, com- bien ces sympathies sont méritées. Le prince s'adresse tout particulière- ment aux exposants français, leur parle leur langue, leur répète mille fois combien leur présence lui est agréable, et tous sont enchantés de sa courtoisie. L'un d'entre eux, fabiicaut de fleurs artificielles à Paris, s'em- presse d'offrir au prince un bouquet de roses blanches qu'il avait admiré. Le prince lui exprime toute sa gratitude de cette attention délicate et le bouquet est immi'dialemont envoyé par Son Altesse à la Princesse, sa femme, à Berlin. Le déjeuner est offert dans la restauration. Le Prince est à la table du centre, entouré de l'ouciionnaires, avant à coté de lui, le baron Oppenheim. Plusieurs dames ont aussi pris place à cette table royale. Pendant cette halte momentanée, jetons un coup d'œii sur l'ensemble de l'Exposition. IV. — L'EXPOSITION A VOL D'OISEAl'. Comme nous l'avons dit, plus haut, c'est M. le baron Edouard Oppen- heim qui a été l'instigateur, le promoteur infatigable de cette belle exhibition florale. Il a eu pour collaborateurs dévoués MM. les membres du Comité général et des sous-comités, M. .1. Xicpraschk, directeur de la Flora, et MM. les Commissaires des gouvernements étrangers. Il fut la tête de l'entreprise dont ces Messieurs étaient les bras. Tons ont droit aux félicitations publiques et à la reconnaissance de la ville de Cologne. L'Exposition internationale d'horticulture comprenait huit divisions principales et un très-grand nombre de concours pour plantes de toutes espèces, fleurs coupées, arbres fruitiers, conifères, fruits frais, séchés et conservés, légumes, produits de la sève et du filament, graines, agricul- ture, plans, architecture et ornements de jardins, machines et outils horticoles, moteurs (te tous genres, fleurs et fruits imités, collections d'insectes, ouvrages traitant d'horticulture, de botanique, etc. Le cadre était vaste, on le voit, et il a été parfaitement rempli par les exposants de tous pays. La Belgique, notamment, occupait à l'Exposition de Cologne une place importante et distinguée. On lisait au catalogue les noms de MM. Adolphe D'Haene, Louis De Smel, de Gand; Oscar Laniarche, de Liège; Lemonnier, de Bruxelles; J. Linden, de Gand; Jacob-Makoy, de Liège; A. A. Peeters, de S'-Gilles; Aug. Van Geert, de Gand ; Alb. Van den Wouwer, d'Anvers ; J. Vcrschaffelt, \. Baumann, de Gand; Lczaack, de Spa, Cli. Van Geert, Florent Pauwels, d'Anvers; Louis Van Ilouite, de Gand; Cercle d'arboriculture de Liège; Société EM'OMTKIN INTKn,\AllONAI,E DE COI.OdNi;. 19 royale (riiorticiiltiiie de Tournai ; Soeiélé agricole et horticole de Mons; Sprinionl, de Verviers; viconilc Ferdinand Goiipy de Quabeck , de Luinnien; François Vaes, de Diest; F. Craen, d'Anvers; Michel Laiii- bolte, de riiokier; F.-A. DcsrTicI, de Ifcules, près Courtrai; Blaton- Aubcrl, de Rruxclles; Constantin Smils, de Forest ; Roetger, directeur de la Société du marbre universel; Henri Moriau, de Bruxelles; Gérard Buss, deGand; Van Oye-Van Duren et fils aîné, de Bruxelles; Jules Neut, de Mont-S'-Aniand ; Broeruiaii aîné, de S'-Gilles; Désiré Roelens, de Gand; Jules Pagny, de Savenlhem; Ransomc, de Bruxelles; de Koninek, de Diest; Bédé et C'% de Verviers; Jos. Béduwé, de Liège; Jolley et C"", de Bruxelles; F. Ronday, de Liège; Hernian Dullière, de Fontaine-rF^vèque; Oscé fils, de Saint-Gilles ; Jules Naye de Roux, près de Charleroi; Alexis Wéry, de Liège; Gruls et Debie, de Gand; professeur Dewal((ue, comte de Looz-Corswaren , de Liège; Emile Colbeau, dixelles; Ed. Morren, de Liège; Jean Capeinick, de Gand; A. Dasson- ville, de Bruxelles; Malaise, de Gembloux; Spruyt, de Vilvorde, etc. Les collections et les objets de toutes sortes exposés par nos compa- triotes étaient, en général, des plus l'em.uquables ; aussi, un grand nombre de distinctions leur ont-elles été décernées par les jurys. Nous citerons notamment les magnifiques palmiers dcMM.Linden ctLemonnier, les admirables céréales obtenues par M. Goupy de Quabeck, dans les terres sablonneuses du Limbourg, la splendide grotte artificielle de M. Blaton-Aubei-t, les publications horticoles de M. Edouard Morren, les fossiles de M. Dewalque, les plantes de serre chaude des horticulteurs de Gand. Citons encore le lot exceptionnel de Nèpcnthes et plantes panachées de MM. Veitch et William, de Londres; les Dracaena de M. Peetcrs, de S'-(;illes lez-nnixelle-; ; In belle collection de Marnnta de la maison Jncob-Makoy, de Liège; les plantes de [ilciiic Iciro et les Conifères de MM. Cil. Van Geert, d'Anvers, Ziiigcns, de Il.iiiiliotirg, et Zuiissen, d'Amstei'dam; surtout les ,\gaves splendides du piinre Henri des Pavs- Bas et la collcclion. iini(|iie dans son genre, de Glaïeuls de M. '\ilniorin, de Paris. Noiisrroxons devoir aussi menlioMiicr le zèle a\ec lequel les jurés belges, dont nous avions l'honiieur de l'aire jjartic, se sont acquittés de leur tâche : MM. de Cannart d'Haniale, E. de Daniseaux, vicomte Goupv de Quabeck, G.-J. Galopin, Gillekens, Dumon de Menlen, Kegeljan, comte de Kerchove de Dentergheni. .1. Lindcn. Oscar Liuiinrclie, F. Mullcr, Willems, Ed. Morren, etc. Une partie de l'Exposition des plus intéressantes, et (]iii louchait " la Belgique ])lus (|u'on ne ])ourrait le croire, c'est celle des produits de l'Egypte, car elle était due à un Belge, M. Dcichevalerie, de Xaniur, au- jourd'hui directeur si'nèral des jardins et du domaine privé de S, .\, le vice-roi d'Egypte. ;20 EXPOSITION INTKll.WTIONALE DK COLOGNE. M. Dclclievalcrie a apporté à l'Exposition de Cologne un contingent on ne peut plus précieux, on ne peut plus remarquable. Qu'on en juge par cet aperçu : Collection de bois de la valli'c du Ail, de construction, d'ébé- nislerie, fossiles, fruits secs, fruits du Haut-Nil, collection de dattes des oasis de la Haute-Egypte, tubercules alimentaires, parmi lesquels se trouvent des pommes de terre de Belgique importées en Egypte par M. Delcbevalcrie, graines potagères, graines d'arbres, graines de plantes industrielles, sucres provenant des sucreries du Khédive dans la Moycnne-Egy[)le, toutes les préparations du Haschich, gommes, apicul- ture, parfumeries, légumineuses alimentaires, céréales, libres textiles, etc. La France était représentée par environ cent cinquante exposants, parmi lesi[uels la Régie, ou plutôt le gouvernement français, a obtenu la grande médaille (l'or, par acclamalion et avec félicitations du jury, pour sa superbe collection générale de tabacs, en feuilles, cigares, cigarettes, tabacs râpés, hachés, etc. Naturellement, les contingents allemands étaient aussi importants que nombreux. L'Angleterre, le Danemark, la Grèce (collection admirable de bois, présentée par M. le professeur Orphanidès, d'Athènes), l'Italie, la Hollande, l'Autriche, la Russie, la Suède et la Nor\vège,la Suisse, et même l'.\mérii[ue, avaient aussi de dignes et nombreux représentants. Les installations étaient vastes et confortables, élégantes, disposées avec beaucoup de goût dans le beau jardin de la Flora, qui, plus que jamais, formait un délicieux lieu de promenade et n'a pas désempli pendant toute la durée de l'Exposition. Mais revenons aux fêtes de l'inauguration. V. — LE BANQUET DU GURZENICH. A six heures précises, S. A. 1. le prince Frédéric-Guillaume entrait dans la grande salle du Giirzenich, oii l'attendaient les autorités et les invités de la ville de Cologne. Quiconque a visité Cologne, connaît cet antique palais du Gurzenieh, avec ses créneaux du XV" siècle. Dans une belle salle d'architecture sothi- que, où Charles-Quint donna, en 1520, des fêtes mémorables, sept cents convives environ ont pris place. Chaque grou])e de délégués et de jurés étrangers est, en quelque sorte, abrité i)ar le pavillon de sa nation, qui flotte au-dessus des colonnes. Une grande table d'honneur est di-esséc sur une estrade à l'une des extrémités de la salle. A l'autre extrémité se trouve l'orchestre, jouant alternativement du Wagner, du Meverbeer, de l'OITenbacb et du Strauss. A cette table d'honneur, que préside le prince, sont assis les hauts fonctionnaires allemands, les généraux, les membres de la Commission tic la Flora, P«'' ii'i "iildi regrettable, on n'y avait pas invité les délégués EXPOSITION I.MERNATIOXALE DE COLOGNE. 21 ofTiciels des gouvernements étniiigers, dont la présence à celte table royale eût donné de plus en plus à la fête son caractè.e international. Le ban<]uel étant offert par la ville de Cologne, M. le docteur Becker, premier bourgmestre, occaipc la place d'honneur à côté du prince. Le premier toast est prononcé par Son Altesse Impériale. C'est à partir de ce moment que se dessine l'importance politique de la réunion. Avec l'éloquence que donnent les fermes convictions, le prince déclare com- bien il est heureux de présider à cette fête de la paix et de voir les repré- sentants de toutes les nations de l'Europe « serrer la main que leur tend l'Allemai^ne; » il exprime à la fois ses sentiments et ceux de l'Empereur en attestant que leur plus grand, leur seul désir est de voir la paix assurée à jamais et l'union la plus Iraternclle succéder aux luttes dont ils ont dû subir la dure nécessiléC). (I) Voici quelques citations textuelles : . Le nom de l'Enipereur, a dit le prince impérial, nous est garant que de nobles pensées seules enflamment son cœur, pensées dont le seul but est le maintien de la paix pour la prospérité de son peuple et de la patrie, car c'est à cette tâche qu'il consacre sa vie et son activité. » Le premier bourgmestre a bu à la santé du prince impérial, qui a répondu : « C'est ici, sur les bords du Rhin, que j'ai appris ce que c'était que faire son devoir, le faire pour la patrie, dans la mesure de ses forces Les impressions que j'éprouve aujourd'hui, je les conserverai jusqu'à mon lit de mort et je ne les oublierai jamais. (. Des liens tout particuliers me rattachent à ce pajs. Vos souhaits de bienvenue, votre splendide accueil ne s'effaceront jamais de ma mémoire. Dans cette journée, cil nos pensées sont vouées à la glorification de la paix, où l'aimable image de la paix dorée vient nous visiter tous, nous souhaitons la bienvenue à ces hôtes si nombreux accourus auprès de nous de tous les points de l'Europe pour la fêle de la paix. • Encore une fois, saluons ces messieurs qui séjournent au milieu de nous comme hôtes de la ville de Cologne. Je prends mon verre et je bois à la santé de Cologne et des pays rhénans. « Vive Cologne et les pays rhénans ! » La Gazette de l'Allemagne du Nord a publié l'article suivant au sujet de l'allocution prononcée aux fêtes de Cologne par le prince impérial d'Allemagne; «. Ce sont des vœux en faveur de la paix ((ue le prince impérial a exprimés à Cologne à plusieurs reprises, de la façon la plus accentuée. Dans la bouche d'un capitaine victorieux, ils ne peuvent pas être faussement interprétés. Le pays rhénan et toute l'.Vllemagne les ont accueillis avec une sincère approbation, et, à l'étranger, ils ont trouvé un vif écho. Mémo \e Moniteur universel, si p-u sympathique à rAUcmaguc, ne peut s'empêcher de constater l'heureuse impression qu'un pareil langage produira en France aussi bien qu'en Allemagne, et la feuille parisienne signale ces paroles à ses lecteurs avec une satisfaction sincère. • Elle ne sera nulle part plus partagée qu'en Allemagne. Notre empereur, notre gouvernement, comme notre nation, tiennent à cl> qu'à l'étranger, il ne subsiste aucun doute sur nos désirs et nos intentions pacifiques. « Un représentant ofiîciel de la France a répondu en allemand au salut de paix du prince impérial, et rien que ce fait heur 'Ux de la première rencontre sympathique des 22 EXl'OblilO.N IMEH.NATlO.NALli DE tOLOG.NE. Une o\ati()n chiileureuse est f'ailc au prince. Des ceiUMines de \ûi\ s'unissent jmur raccliiiiiei ; l'air nalioiiiil ailem:iii(i, jciiié [lar l'orchestre, est entonné par toute l'assistance. Le prince lève sa coupe, la vide d'un trait, puis la retourne, selon l'usage germain, pour inonlier qu'il n'\ reste pas une goutte de vin. M. Friedenthal, ministre de Fagricullurc, prend à son tour la parole pour féliciter la Société la l'iora du brillant succès de son ex])Osiliori, M. le bourgmestre Becker porte un toast à l'union indissidiible du pays rhénan avec la Prusse et l'Allemagne. Le prince répond quelques paroles chaleureuses en l'honneui' de la ville de Cologne, la ville noble et hos])italière, fidèle, cette fois encore, à ses antiques et glorieuses traditions. L'enthousiasme est porté à son comble par l'improvisation entrainante du prince; l'orchestre fait entendTc l'air liopulaire h Rhin, Ain /ilivhi, que tous les convives redisent en chœur avec énergie. Peu après, le prince se lève et (|uillc la salle, suivi de ses g('n('rau\. Les convives se dis|)crsenl (piclqucs iM>lanls, poiii' se trouver bicnlol réunis de nouveau de l'autre côlé du Kliin, à Deutz, sur la terrasse du « Marienbilchen. » où le café est servi et où l'on lail d'exccllcnic musi- que au milieu d'une illumination brillante. Celle fois, les dames sont de la partie et en augmentent les charmes. C'est là que le prince se fait présenter successivement, par le baron Oppenheim, les délégués et jurés étrangers. Il séduit, il captive loiit le monde par ses façons affables et cordiales, par son esprit d'à-propos et sa bienveillance. De nouveau, il exprime toute sa joie de renconlrer à Cologne tant de délégués et d'exposants français. « C'est la réconcilia- tion et l'amitié, dit-il, (pii doivent seules aujourd'hui absorber tous les cœurs. » Ces paroles généreuses sont répétées dans la U>u]r i|ui redouble ses hourras. L'allégresse est générale. VI. — KXCURSIO.X A GODESBEKC. La seconde journée des l'élcs inlern.ilionales de C(dogne l'tail aussi chai'géc, aussi féconde eu jilaisir's cl en incidents remar(JuabI(■^ que la première. deux nations et cela sur le territoire allemand, donne, sajis qn'oii ait liesoin d'en exagérer la signification, aux lèles de Cologne une portée liistorif)ue. u Que CCS bons souhaits s'accomplissent donc ! Que ce pi-eniier et encore frêle lien d'un accord niuluel, eonlracté à une fêle florale, se ralïeriuisse entre deux grandes nations qui sont d'égale naissance et qui ne sont pas destinées à se Jécliii*er et à se dénigrer, mais à se consacrer aux arts, aux œuvres de la paix cl au développement des forces si abondantes des deux pays! « EXPOSITION INTERNATIONALE DE COLOGNE. 23 Les membres des jurys, trouvant à peine, au milieu de toutes ees réjouissances, le temps d'examiner l'Exiiosition, étaient convoqués à la gare pour midi. Il s'agissait d'une excursion à Godesbcrg, par train spé- cial, d'un dîner à l'hôtel Blintzlcr, d'une excursion à Rolandseck, puis d'un voyage en bateau à vapeur sur le Rhin jusqu'à Cologne, (pie les tou- ristes devaient trouver, au retour, splendidement illuminé; enfin, d'un feu d'nrlifice et d'un sdoper .'i l.i Floi'a. Los fonctions de juré à l'Exposition de Cologne exigeaieni, on le voit, des capacités de diverses sortes. Le prince impérial devait prendre sa part de cette journée si bien remplie. En effet, à midi, il entrait dans la gare, oi'i tout le monde était déjà réuni. En ce moment, le vicomte de Fontcnay et M. Brandi-Hellmers, consul et vice-consul de France, remettent à S(ni Altesse impériale un télé- gramme du comte de Gontant-Iîyron, ministre de France à Berlin. Ce tf'li'gramme expi-imail au prince « les remercîmeiits respectueux du ministre de France pour les paroles bienveillantes qu'il avait adressées la veille aux exposants français. » Le prince témoigne à MM. de Fontcnay et Brandt combien ce message lui est particulièrement agréable. Le train part. Partout, sur son passage, les habitants des diverses loca- lités sont aux fenêtres et jusque sur les toits des maisons, agitant des drapeaux et des mouchoirs blancs. Les détonations de l'artillerie se mêlent aux cris d'allégresse. A Godesberg, l'ovation redouble. Le prince est acclamé; les femmes lui jettent des fleurs ; la voiture qui le conduit du chemin de fer à l'hôtel Rlintzler, se remplit d'une avalanche de bouquets. VII. - DINER A L'HOTEL BLINTZLER. Des tables sont ilispusécs dans tous les salons de l'Hôtel Blintzler et jusque dans les jardins. La carte de chaque convive indique le numéro de la table à laquelle se trouve son couvert. Cette l'ois, les commissaires étrangers ont leurs places à la table du Prince. Nous y remarquons notamment M. le baron de Stein d'Alteiisteiu, consul de Belgique, M. le vicomte de Fontcnay, consul de France, M. le comte de Kercliovc, bourgmestre de Gand, le prince Pierre Troubetskoi; etc. Le dîner est parfaitement servi. Un grand nombre de dames y assistent. C'est une vraie fête de famille fileine d'eutraiii et de charme. Au dessert de nouveaux toasts, tous fort intéressants, sont portés par .M. le vicomte de Fontcnay, par le Prince Impérial, qui i^cnouvelle, tant au nom de l'Empereur, son |ière, qu'en son propre nom, les assurances de paix les plus complèles; enlin par JI. Godeilroi, sénateur de Ham- bourg, dont rélo(]uence poétique émeut l'auditoire. 24 KM'UblTIOM liNTEK.XATIDNALE UE CIJLOGNE. Toiil à coup un bruit foriuichible rctcntil. C'est le corps d'harmonie des cuirassiers blancs qui prend la parole et couvre, bon i;ré nialoré toutes les eonversalions. On rit de cette charge musicale, aussi terrible pour les oreilles que l'étaient, pour l'ennemi d'alors, devenu l'ami d'aujourd'hui, la fameuse charge ([ue firent ces mêmes cnirassiers blancs à Gravelotle. Nous avons |)our vis-à-vis, à table, leur colonel, qui (ut un des héros de cette terrible gueri-i', et qui, jiour le momenl. ne semble occupé que de faire la cou>- aux dames, eu busanl force vin du Rhin, mélangé de sucre et de pèches découpées, boisson fort goùlée dans les dîners allemands. VlII. EXCURSlaX A ROLAAUSEf.K. On se lève de table. Tous les convives, y compris les dames, se rendent à pied à Rolandseck où le café est servi sur la belle et spacieuse terrasse de la Gare d'où l'œil découvre le splendide panorama du Rhin. C'est un aspect caractéristique des fêtes officielles en Allemagne que cette participation toute gracieuse des dames aux cérémonies et aux ban- quets, dont nous avons, en Belgique, le miuvais goût et la maladresse de les bannir. Grâce à leur aimable iirésenee, cette station à Rolandseck pourrait se prolonger longtemps ; mais voici que sonne l'heure du départ. Le steamer qui doit nous emmener, lance dans l'air son sifflet strident et son panache de fumée. Les acclamations pojiulaires suivent le prince jusqu'à l'em- barcadère. I.\. - RETOUR A COLOGNE. Cette longue promenade sur le Rhin, en baleau à vapeur, loriue le plus délicieux épisode des fêtes de Cologne. Quels admirables paysages se déroulent devant nos veux ! Le Rhin est couvert d'embarcations pavoisées et de steamers chargés de musiciens ; partout sur les deux rives, les populations sont réunies et leurs hourras sont répétés par les échos des Sep(-Monlagnes, que le soleil coiuhant dore de ses derniers rayons. Le Prince est assis sous une lente à l'arrière du buteau. A l'avant, se trouve la musique des cuirassiers; mais, au milieu de cette immensité, ses puissants accords ne paraissent jilus qu'un agréable murmure. L'obscurité descend peu à |ieM, et, en même lemps, mille feux s'allu- ment sur les deux ii\es. A !!oini, l()ut<'s les maisons sont ilhaninées; le chiffre du prince se lit partout en Icllres flamboyâmes. Fréd('ri(-Guil- laume a fait à lionn ses étioles univeisitaires et ses anciens condisciples ne l'ont pas oublié. .Mais voici que se dérouleul, devant et autour de nous, des tableaux EXPOSITION INTERNATIONALE DE COLOG.NË. 25 vi-ritableinent magifiues. C'est la ville de Cologne toute en ilammes, llammcs de Bengale heiircuseniont et qni n'ont rien de dangereux. Les créncaiiv des forts vomissent des (orients de feu; la superbe eatliédrale, dessinant en rouge sa riche architecture sur le ciel noir, semble un de ces palais féeriques que décrivent les contcui's orientaux. La nuit est calme et sereine ; pas un souffle dans l'air ; le navire à vapeur s'avance majestueusement au milieu de cette double ranu;ée de diamants phospho- rescents; le canon tonne ; les bateaux illuminés sillonnent en tous sens le grand fleuve, et des milliers de voix poussent dans l'air leurs clameurs joyeuses. C'est bien là une marche triomphale, et ceux qui ont vu ce grandiose spectacle ne l'oublieront jamais. Passons rapidement sur le feu d'artilice de la Flora, (|ui a été fort beau, et le souper, (]ui ne pouvait manquer d'être pantagruéli(jue. La promenade sur le Rhin fait tort à ces merveilles pyrotcchnico-gastrono- uiiqiies. In incident effrayant, prcs(|uc tui malheur, termine cette journée joyeuse. Au moment du retour à Cologne, un homme, trompé par l'obscurité, tombe dans le Rhin en voulant monter sur le bateau à vapeur. C.raiid émoi; les dames se trouvent mal; hemcuscment le noyé ne perd pas la lète ; il nage avec vigueur; on lui tend une pciclie ; il s'y cram" piuine ; il est sauvé ! Hourra ! Les poitrines se dilatent cl nous sommes doublement heureux en reconnaissant, dans ce nageur énergique, un compatriote, un expo- sant belge. Il ne se doutait guère, en venant à Cologne, qu'il se trouverait si exposé que cela ! Ces brillantes fêtes d'inauguration étant terminées par le départ du prince impérial qui quitta Cologne, le vendredi 27, les jurys purent enfin commencer leurs opérations. X. — VISITE DE S. M. L'IMPÉRATRICE D'ALLEMAGNE. Parmi les visites de hauts personnages que l'Exposition de Cologne eut l'honneur de recevoir ensuite, nous citerons en première ligne celle de S. A. R. le prince Henri des Pays-Bas et surtout celle de S. M. l'Im- pératrice d'Allemagne. On sait que l'Impératrice Augusta, aussi distinguée par le mérite et la haute intelligence que par les douces qualités du cœur, est univer- sellement et justement aimée dans toute l'Allemagne. Aussi son arrivée à Cologne, le 7 septembre, fut-elle saluée avec reconnaissance par toute Ih population. Vers deux heures, l'Impératrice, accompagnée de ses dames d'honneur, du comte de Furstenstein, etc., était reçue à la Flora par S. A. R. le prince 26 EXPOSITION' I.MERNATIOAALE DE COLOGNE. Henri des Pays-Bas, le baron Edouard Oppenheim, les membres du Comilé général et les commissaires délégués. Dès son arrivée au Jardin d'lii\cr, r!mi)éralrice se fit présenter par le baron Edouard OppenluMiii loiifes li's pci'sonnes invitées et trouva pour rliaiiine des |)iro!es aimables. Elle s'entretint particulièrement avec le vicomte de Fontenay et M. BriiniU, commissiilres délégués de la France. Les présentations faites, l'Impi'ratrice et sa suite furent conviées par le baron Edouard Oppcnheiin à une collation fort bien ordonnée. ,\u moment où Sa Majesté se disposait à [)arcourir les locaux de l'Exposition, M. le comte de Kerchove, boni'gmcstre de Gand et délégué belge, lui pré- senta un délicieux bouquet que l'Impératrice reçut avec sa grâce habituelle. Examinant les contingents exposés avec un soin intelligent, l'auguste visiteuse, qui possède, on le sait, des connaissances sérieuses en botani- que et en horticulture, accorda une attention spéciale aux collections les plus importantes et notamment aux envois des exposants belges. Elle ad- mira, entre autres, la grotte artificielle, si pittoresque, si artistement ccuistruite, de M. Blaton-Aubert, qui eut l'honneur de lui être présenté par M. le baron de Stein d'Altenstein, consul de Belgique. .Votons encore |)armi les objets qui ont excité l'intérêt «le l'Impératrice 'es fleurs artificielles de M""" Dassonville, de Bruxelles, et Frantzen, de Paris, les nombreux et intéressants produits horticoles, exposés au nom du gouvernement é'gyptien par notre savant compatriote, M. Delche- valeiie, la curieuse collection de bois et de plantes de la Grèce, présentées par le célèbre professeur Or|)liauidès d'.Vthènes. Un coffret, sculpté au couteau par un Ai'abe et contenant des parfums d'Egypte, ayant attiré I attention de l'impératrice, lui fut olfcrt aussitôt par M. Delchevalerie au nom du Khédive. Suivons l'Impératrice chez le baron .\braliam 0|)penhcim, chez le- quel elle a accepté le diner et une hospitalité de (|uel([ues heures. .\ ce dîner assistaient le premier bourgmestre, le gouverneur mili- taire, le comte de Kerchove et tous les commissaires délégués des diifé- rents pays. Le dîner fut |)leiu d'entrain et l'Impératrice remercia avec la plus grande courtoisie et de tout cœur les étrangers des témoignagessym- patlii(pics dont Elle était l'objet. Elle exprima de nouveau toute la salis- faction que lui inspirait la complète réussite de l'Exposition de la Flora. L'Impératrice était si touchée de l'accueil qui lui avait été fait, qu'KIlc pria le baron .Abraham Oppenheim et ses convives de lui accor- der « nue faveur • ; celle d'accepter un dîner, pour le lendemain, à sa résidence de Coblence. Inutile de dire que ces Messieurs se rendirent avec emi)rcssement à celte gracieuse in^itation. Le lendemain, dès leur arrivée à Coblence, où des voitures les atten- daient, les invités furent conduits à la belle promenade [lubliquc qui longe le Rhin et qu'affectionne tout particulièrement l'Impératrice. Celte EXPUblTION l.MEli.NAriONALE DE COLO(iNE. 27 |iri>iiii'iiiule, de création nouvelle, est unique dans son genre. In eliar- nianl lunch, présidé par le chambellan ilç l'Inipéralrice, fui servi en plein air. Après quelques minutes de pionicnade, l'Inipéralrice, accom- pagnée du prince Henri des Pays-Bas, vint saluer ses invités. (,'eu^-çi visitèrent ensuiti' le h;MU chàleau de Cohlence, si connu des tou- ristes et se trouvèrent rénuis à 3 heures, lorsqu'on annonça l'Impératrice. ,\près quelques mots aimibles adressés h chacun, l'Impératrice, conduite par le prince Henri de-; Pays-Bas, se rend dans la grande salle oi'i le couvert est servi. .\i\ milieu de la table se trouve le bouquet gan- tois, r.ette réunion, où l'on remarque des officie."s supérieurs de F'rancCj d'Angleterre, d'.Vutriche, de lia\ière, etc., venus |)our assister aux grandes manœuvres militaires, est empreinte d'une sympathie générale et réciproque. Ce splcndide dîner termine', des éclianges Je remercimcnis sont encore souvent répétés entre rin)p(''ralrice el ses convives. .Vinsi se termine la visite de l'Impératrice à Cologne, visite annoncée d'abord comme devant être raile incognito, mais doni le caiactèie tout ofiicid, en réalité, s'e.\pli(|ue par l'importanci' i\r l'Kvposition de Cologne. Xll. — SECONDE SÉRIE DE L'EXPOSITIO.X. Les jurvs de la seconde série ont éli' inslall|■•^ p.ii' M. le bai'ou Ed. Oppenheim le dimanche 1:2 septenibie. Ils se tli\isèrenl en deux sections, l'une devant s'occupci' spécialement de la botani(|ue et (\i: la floriitiltiire, l'autre de la pomologic, de la cullure maraîchère, etc. La première section élut comme président M. Edouard .Morren, [iro- fessenr de botanique à ITiiiNcrsité de Liège, et comme vice-président .M. Cramer, horticulteur à llambonig. La seconde lut présidée par .M. le doclenr Lucas, directeur de l'École de Pomologic de Reutlingcn. Un grand dîner fut offert par .M. le baron Edouard Oppenheim dans son splcndide hôtel, à Messieurs les membres des Jurys, ainsi ([u'à M. le premier bourgmestre Becker et à plusieurs notabilités de Cologne. La g(''néreuse hospitalité de l'honorable président de la Elora, on le voit, ne s'est pas démentie un seul instant. Dans cette seconde série des concours, figuraient ceux relatifs aux fruits de toute espèce. Il y avait des envois exirèmemcul imporlaiits et rcinarrpiabics de la plupart des grandes Sociétés horticoles d'Allemagne, de Belgique, de France, de Hollande, de njmbreux horticulteurs pépi- niéristes et de grands propriétaires agronomes. Il y a\ait même des envois venant du ïyrol. Aussi cette pai'tie de l'Exposition colonaise était- clle, de l'avis unanime, on ne peut plus complète. Par conséquent, les [uix devaient en être vivement disputés. ^O EXPOSITION INTERNATIONALE DE COLOGNE. Lo jury de celle section nv:iil pour piM'sident, comme nous venons de le dii-e, un sju'cinlisle des plus compt'tcnts, le savant docteur Lucas, dii'eeleui- de l'Ecole de poiuologie de Reullingcn, et président de la Société centrale de poniologie d'Allemagne. Il était composé, en outre, de cin(| meiiiliics. [lainii lesquels se trouvaient deux Belges scLilemenl. Après avoir laborieusement examina' cl com;vn'é les nombreuses collec- tions de fruits de toutes provenances et de toutes sortes, le jury a décerné, à l'uiuinimilé, le premier prix, grande médaille d'or, à la col- lection exposée [)ar le Cercle d'arboriculture de Liège. De plus, il a décidé qu'un Prix d'honneur spécial (Ehrenprcizc) devait être attribué à cette excellente Société liégoisc « pour sa belle culture des fruits, leur |iarfnile dénominalion, le nombre des variétés et les nouveanlés intéres- santes qui figurent dans son exposition. » Enfin une médaille de bronze, seul prix affecté à cette spécialité, a été décernée aux pèches et aux brugnons ex])osés par ce même Cercle d'arhoriculHire de Liège. C'est là un nvsullat on ne peut plus flatteur pour les horticulteurs et les pépiniéristes liégeois, auxquels nous sommes heureux d'adresser de nou- veau nos vives et sincères félicitations. Nous complétons ces renseignements en donnant la liste des prix obtenus par les exposants belges, dans la deuxième série. PREMIÈRE CLASSE. — M. Loiiis Dc Smct, horticulteur à Gand, I' prix, médaille d'argent, pour six nouveaux Echeveria ; M. Van Driesschc-Levs, fleuriste à Gand, médaille en bronze, ])rix unique, pour bouquet plat. DErxiÈHE CLASSE. — Lc Ccicle d'arboriculture de Liège, prix d'honneur olîert par la Société allemande de jiouKdogie (Dcutsclicn Pomologen Verein); \' prix, médaille d'or pour la ])his belle et la plus nombreuse collection de fruits ; prix uiu(|ue, médaille en bronze, pour une nouvelle pèche (Bi'ugniin Galopin). — -La Société agricole et horticole du Hainaul, médaille en bronze, pour une collection de poires. XII. — REMISE DES RECOMPENSES. C'est le 27 septembre qu'a en lieu cette cérémonie, tout intime et dont le caractère, f>ar trop modeste peut-être, a contrasté avec les solennités de l'inauguration. A trois heures et demie, M. Micle, coraniissaire du gouvernement prus- sien, remplaçant .M. le Ministre de l'agricultiiie, M. le baron Ed. Oppcn- heiin et, MM. les membres du Comité prii-ent i)lace, dans le Jardin, d'hi- ver, à un bureau improvisé, pendant que rorchestre de la Flora, exécu- l.inl l'ail' national allemand, annonçait l'oiiveilurc de la séance. Le baion ()pj)enlieim, dans une heureuse inipi'o\ isation, ex]u-ima la leconnaissance de la Société et du Comit(' de la Flora pour les augustes l'rotecteurs de l'Exposition, S. A. I. le prime héritier et S. M. l'impéra- EXPOSITION l\Ti;n.\ATIO.\ALi; DE COLOCNK. ;2!l irice. Ces [)iiroles l'ureiil couvertes des clialeureiises acclaniiilioiis du Ho ! Iradilionnel, trois Cois répété. M. Micle, à son tour, s'cvpriiiiii ;'i peu près en ces termes : olilique. Puissent nos lecteurs ne pas trouver que nous sommes r'csi(' par li'(q) an dessous de nod'C tâche. FIN. MATHIAS DE L'OBEL, SA VIE & SES ŒUVRES, 1538-1616, ]VI. Edouard. jVIorreii PROFESSEUR A !_' U N I V E RS I T É DE LIÈGE. LIEGE, BOVERI E N' 1875. MATHIAS DE UOBEL, SA VIE ET SES ŒUVRES 1538—1616. De l'Obel (Mathias) naquit à Lille, en 1338, et mourut à Highjiate, près de Londres, le 3 mars 1616, à l'âge 78 ans. Son nom, encore répandu dans le département du Nord et dans la province de Hainaut, est ordinairement écrit en un seul mot. Lui-même inscrivit de Lobel sur ses premiers ouvrages et de L'Obel sur les livres qu'il publia plus tard, le Plantarum Historia et le Kruydboeck. On remarque sur ces mêmes ouvrages un écusson gravé sur bois par Assaverus van Londerzeel (AT), représentant, dans un champ ovale, une jeune femme vêtue d'une longue tunique, debout, entre deux arbres dont elle embrasse le tronc de chaque main, et au-dessus de sa tète, dans le feuillage, une étoile à six rayons. On avait vu dans cette composition la personnification allégorique de la botanique ou du jardinage, jusqu'à ce que M. Th. Irmisch en eût donné récemment une ex|)lication fort ingénieuse : il y _ /, _ reconnut des armes parlantes exprimant le nom de l'auteur. En effet, les arbres figurés sont des Peupliers blancs dont le vieux nom français est Obel {albus) et ses formes dérivées Aubel et Aubeau, comme on peut le lire précisément dans le Plantarum HIstoria (p. (109). L'exergue de l'écusson, candore et spe, fait allusion au feuillage du Populus atba : blanc en dessous et vert à la face supérieure ; l'astre qui brille dans la cime des arbres est encore un emblème de l'espérance. Ces armoiries représenteraient, par conséquent, la famille de l'Obel, dont le nom serait ainsi d'origine française, et qui a été latinisé sous la forme de Lohelius. Mathias de l'Obel a laissé une grande réputation de botaniste, fondée sur la publication d'ouvrages importants, mais peu de renseignements biographiques sont parvenus jusqu'à nous. On sait que son père, Jean de l'Obel. s'occupait d'affaires de droit et que, dès l'âge de i6 ans. un invincible attrait le portait vers la connaissance des plantes et de la matière médi- cale. On ignore en quel lieu il reçut sa première instruction. On savait qu'il était allé à Montpellier étudier auprès du célèbre professeur Rondelet, mais les principales circonstances de son séjour dans cette grande université sont connues seu- lement depuis les patientes et judicieuses recherches de MM. J. E. et G. Planchon. Il avait 27 ans quand il vint se faire inscrire à l'université de Montpellier, le 22 mai loG.j, mais il avait déjà voyagé en Allemagne et en Italie. A ce moment, le professeur Rondelet était à l'apogée de sa réputation ; les hommes les plus éminents venaient de toutes les parties de l'Europe se réunir autour de sa chaire pour recueillir sa parole ardente et ses enseignements — 5 — scientifiques. Ciiarlcs de l'Escluse avait quitté Montpellier, mais de l'Obcl y trouva, parmi ses condisciples un autre com- patriote. Jacques Uitenhove, d'une noble famille patricienne de Gand. Il se lia le plus intimement avec un jeune provençal, Pierre Pena qui était arrive à Montpellier un mois avant lui et qui devint son ami, sou compagnon d'étude et d'herborisation et, de plus, son collaborateur. Il s'appliqua avec un zèle infa- tigable à la botanique et il herborisa sans relâche en Provence et dans les Cévennes. Ses premières excursions ont été dirigées par Jacques Salomon [Assatius, d'Assas) qui parait avoir été le guide habituel des élèves dans les herborisations publiques et qui devint le gendre de Rondelet. Posthius, Sarracenus, Nicolas Dortman, Jean Hucher, Pelletier devinrent aussi les com- pagnons de rObel, comme G. Pellicier, Joubert, Etienne Barrai furent au nombre de ses maitres : leurs noms se pré- sentent fréquemment dans les écrits de notre botaniste. Celui de Rondelet est toujours cité avec des témoignages de défé- rence ; il avait discerné sans doute la supériorité intellectuelle de rObel et la sagacité de son esprit méthodique sous la rudesse de son allure ; bien que leurs relations n'aient eu qu'une courte durée, Rondelet, qui mourut dès le 20 juillet 1566, légua à son disciple favori ses manuscrits de botanique. L'Obel passa encore deux ou trois ans à Montpellier, exclu- sivement occupé à explorer la flore et sans doute à rédiger l'ouvrage dont il avait conçu le plan, en collaboration avec Pierre Pena. On ne trouve pas, dans les registres qui existent encore aux archives de l'université de Montpellier, la preuve que Mathias de l'Obel ait reçu le grade de docteur en — 6 — médecine; on peut observer toutefois que ees archives sont incomplètes : il est incontestable que l'Obel fut médecin et qu'il pratiqua l'art de guérir. Après quelques voyages, au lieu de retourner directement dans sa patrie, alors fort troublée par les guerres et par les agitations religieuses, il alla séjourner pour quelque temps à Londres, selon toute probabilité à partir de dSGO. C'est là qu'il fit paraître, au commencement de 1571 , son premier ouvrage, intitulé : Stlrpium Adversaria nova, selon le mode des philologues et des érudits de son temps. Le frontispice porte la date de 1370, mais à la fin du livre on peut lire la date de io71 : c'est un petit in-folio de 138 pages avec 268 petites gravures sur bois dessinées avec précision et déjà ombrées avec une certaine élégance. La gravure du frontispice est un des premiers cuivres qui aient été tirés en Angleterre pour les usages de la librairie (Jackson et Chattot, Hist. of JJ'ood Engraviiif/, 1604). Pulteney a déjà fait observer que le livre a été imprimé à Anvers chez Plantin et que le titre et le dernier feuillet seuls sortent des presses de Th. Purfoct, à Londres. Dans la dédicace à la reine Elisabeth, il expose clairement qu'il use de l'hospitalité anglaise pour la tranquillité de ses études. Le Stirpium Adversaria est un recueil de notes et de ren- seignements sur tous les végétaux que l'Obel avait observés et qui sont au nombre de douze à treize cents. « Pour l'exactilude des faits, pour la précision des localités, disent MM. Planchon, rien au point de vue de la flore du Midi, n'égale les Slirpimn Adversaria. C'est en raccourci une llore de Montpellier et des Cévennes, avec des lacunes, mais avec une profusion de faits originaux et bien notés. Ailleurs, M. G. Planchon a mis en lumière la valeur de ce même livre au point de vue de la flore médicale dont il fait connaître parfaitement la composition au XVIe siècle : « Les vrais éléments de la matière médicale de Lobel sont dans les Adversaria où se retrouvent ses expé- riences personnelles et celles de ses maîtres. Là, intervient constamment l'observation. C'est sur elle que l'auteur s'appuie pour accepter les remèdes déjà connus et pour en découvrir de nouveaux. C'est aussi son arme la plus puissante contre les erreurs et les préjugés (Planchon). » Cb. Morren s'est plu à faire ressortir tout ce qu'on trouve dans le même ouvrage d'observations et de données précises sur la végétation champêtre et horticole dans les Pays-Bas. A l'article froment (page d), de l'Obel mentionne le grand commerce de grains dont Anvers est le centre, il dit comment l'Espagne déversait à cette époque sur notre pays des masses de blés durs que nos moulins ne savaient pas moudre ; il donne le blé de mars comme une production toute et essentiellement flamande; il explique la fabrication de la bière par le seigle et par l'orge, sépare l'orge d'hiver sous le nom de soucrion et fait de toutes les céréales une histoire complète. A propos des Asphodèles (p. 43), il signale ses amis Guillaume Driesch et Pierre Coudenberg d'Anvers, ces deux célèbres cultivateurs de plantes exotiques dans nos provinces. Il cite aussi (p. 64) la floraison au mois d'avril, de VErythronium^ à Lyon dans le jardin de Valerandus Donrez, lillois de naissance, comme de l'Obel lui-même. En décrivant le Chou marin (p. 263), Crambe mnritiina., de l'Obel rapporte (jue depuis longtemps Turner lui en avait donné des graines qu'il avait semées en Belgique. En dissertant sur la Cliicoré('(|). 82), il fait connaitrc de quelle manière les Brabançons la cultivaient déjà de ce temps comme légume d'hiver, en étiolant les plantes dans la terre. Il raconte comment le désir d'avoir l'hiver des plantes pourvues de cou- leurs vives, alors que les serres n'étaient pas encore inventées ou du moins répandues, portait les Belges à cultiver jusqu'aux grand froids, voluptaiis causà^ la brillante Alkekengc (p. 102|. Le Paris quadrifolia (p. lOS) qu'il avait vu dans les forêts de son pays, en France, en Suisse, près de Bàle, devient l'objet de ses expériences sur des chiens vivants, faites en commun avec un de ses amis intimes, le suisse Bathone. En décrivant la Rhubarbe (p. ii^), qui fut introduite en Europe par l'empereur Charles-Quint, de l'Obel relate avec ponctualité comment, sous le nom de rhubarbe du pape, on en répandit, en 1S61, une nouvelle espèce en Italie, comment il la vit employer dans les hôpitaux à Florence, à Venise et, en lS6i, en Bohême; il y trouve une nouvelle occasion de citer son compatriote de Lille, 0. Donrez, valde incjeniosus. Partout il rappelle les herbori- sations qu'il a faites dans les lieux les plus divers, et il ne néglige pas les plus chétifs détails, témoin le Pyrola (p. 122) qu'il a eu tant de plaisir à trouver à Berchem, près d'Anvers^ VInula Helenium (p. 24-G), qu'il vit ileurir dans les forêts épaisses des environs d'Orléans, le Cypripediiun Calceoius (p. 127)^ qu'il admira en Suisse et aux abords d'Inspruck, etc. Les Adversaria sont aussi une source de renseignements sur la botanique anglaise. Avant de les publier, de l'Obel avait beaucoup herborisé en Angleterre et l'on rapporte même que sa femme l'aidait à collectionner des plantes. Enfin quelques végétaux exotiques et nouveaux sont décrits et même — 9 — figurés pour la première fois, comme le Paptjriis antiquorum que rObel avait observé à Pise^ dans un jardin, le Sarracenia purpureaj le Tillandsia vtriculata, etc. « Les Adversaria de l'Obel portent au plus liant degré le caractère de cette époque de rénovation. Ce qui y domine, ce qui en fait la vive originalité, c'est le goût, nous pourrions dire la passion de l'observation directe. Hommes et choses y sont peints avec une vérité saisissante... Cet amour de l'observation directe et cet esprit d'exactitude nous expliquent jusqu'à un certain points les invectives prodiguées à Matthiole, objet ordinaire des attaques de l'Obel. Il faut sans doute faire la part de la rudesse de l'homme dans ces exagérations regrettables, où l'urbanité et le bon goût sont également oubliés. Mais on y sent aussi une sincère indignation contre l'observateur incomplet et inexact, qui ne sait ni interroger, ni interpréter la nature. C'est une protestation âpre, mais convaincue, contre les com- mentateurs qui n'appellent ])oint l'observation à leur aide {PUmchon). En se plaçant à un point de vue plus élevé, d'où l'on embrasse les Adversaria dans leur ensemble, on y décou- vre des mérites d'un ordre plus général : une classification des plantes, qui, pour être encore hésitante, souvent fautive et mal fondée, marque cependant un grand progrès sur les conceptions des contemporains. En effet, dans les Commen- taires de Mathiole et dans les Herbiers de Dodonée^ de l'Escluse et des autres promoteurs de la rénovation botanique au XVIe siècle, les plantes sont distribuées, soit au point de vue de leur usage pour l'homme, soit dans un arrangement alphabétique ou numéral ou par rang de taille. Dans l'Obel, — 10 — les arl)res sont, comme toujours à cette époque, séparés des herbes, mais on est frappé de voir une autre séparation nette- ment tranchée entre ce que nous appelons maintenant les Monocotylés et les Dicotylés; la distinction est fondée sur des caractères tirés des feuilles, qui étroites et rubanécs chez les premiers, sont, le plus souvent, réticulées ou incisées dans les seconds. Dans le premier livre, il traite des Grami- nées, des Céréales avec quelques hôtes et quelques ennemis des moissons, comme le Charbon et la Rouille, des Roseaux, des Acores avec les Iris, des Gingembres et d'autres plantes à gros rhizome, des Joncs, des Hyacinthes, des Narcisses, etc. Dans le deuxième, on trouve assez bien réunis les Raves avec d'autres Crucifères, les Chicorées avec les Laitues, etc.; les Arroches avec les Solanées, les Pavots près des Anémones, les Oseilles et les Patiences, les Euphorbes, les Campanules et, ainsi de suite. Sins doute ces essais sont hésitants, mais ils ont le mérite d'être primordiaux. On n'est pas moins frappé de rencontrer dans les Adversaria la préoccupation de l'ordre suivant la série naturelle et d'y lire les mots de genres et de familles de plantes. La déclaration consignée à la page 65 des Adversaria est d'une haute valeur dans l'histoire de la bota- nique. Il faut signaler aussi en tète de chaque famille un tableau synopti(iue des espèces qui y sont renfermées et décrites et qui peut quelquefois conduire à leur détermination. Quant aux descriptions mêmes, elles sont trop courtes, parfois trop vagues et souvent écrites dans un latin barbare : des citations, des commentaires et des renvois aux figures qui sont dans les livres de Fuchs. de .Matthiole et de Dodonée, contri- buent aussi à r(>buter le lecteur. — Il — Les Advemaria portent sur le titre avec le nom de Mathias de rObel, celui de Pierre Pena, son ami de Montpellier. On a beaucoup disserté sur la part qui doit revenir à ce dernier dans la rédaction de ce livre mémorable, sans arriver à rien de bien précis. On s'accorde cependant pour reconnaître qu'elle est insignifiante. Tel est le sentiment de Sprengel, Treviranus, Ern. Meyer. Cli. Morren. Planchon, etc. D'ail- leurs jamais de l'Obel n'a prétendu s'attribuer seul le mérite de l'ouvrage. En effet, toutes les éditions ultérieures, dont le titre au moins a été renouvelé, notamment celles de 1376 et de 160d, portent en tète les noms des deux amis. Il était loisible à Dalechamp, leur contemporain, de citer le nom seul de Pena, que la postérité à laissé dans l'ombre. L'Obel lui-même fut toujours sincère; dans une lettre qui se trouve publiée au commencement de VHerhal du botaniste anglais Gerarde, il attribue spontanément à son collaborateur la moitié de la valeur de l'ouvrage « Penae nostramque novem tnethodam et ordinem. » Contrairement à ce que dit Haller {Bihliothem botanica, I, p. 352), nulle part, il ne revendique la paternité exclusive de l'ouvrage. D'ailleurs pour qui a lu les Adversaria, il n'y a pas de doute que le texte entier ne soit de la rédaction unique de de l'Obel : « c'est son style, sa manière, ses pensées habituelles, ses citations, son érudition familière; partout, il cite la Belgique, sa patrie, les amis de son pays, l'Angleterre, les connaissances qu'il y a faites, les dons qu'il en reçus etc. «MM. Planchon ont établi la même démon- stration en ce qui concerne la flore méridionale. Duvau reproche à de l'Obel d'avoir été injuste envers son collaborateur en ne le mentionnant pas dans le corps du travail, ainsi qu'il l'a fait — 12 — pour tant d'autres botanistes dont il cite les noms et les rensei- gnements, mais, si tous les deux ainsi qu'on le voit au titre et dans le passage que nous venons de rapporter^, ont voulu passer dans le monde pour avoir eu une part égale dans la composition de l'ouvrage, comment peut-on sipposer que l'un aurait dû parler de l'autre ! Si Pena n'a fait que fournir des matériaux, ainsi que le pensent la plupart des biographes, la mention de son nom sur le titre et cela en première ligne, est au contraire une preuve de la délicatesse et du désintéressement de de l'Obel. Si Pena eût été un homme si extraordinaire par sa science et sa renommée, il est peu probalde qu'on eût ignoré et le lieu et l'année de sa naissance, aussi bien que celle de sa mort : les uns en font un Narbonnais, parce qu'il habitait Narbonnc ; les autres, comme le père Plumier, le disent d'Aix en Provence. Tournefort (InsL 42) assure qu'il était un savant médecin et C. Gesncr, par l'intermédiaire de J. Bauhin, lui demanda des graines de plantes (Epist. ad. J. Bauh., 163). On lui attribue, dans VHistoria plantariim. Lugdtinensis, les chapitres de l'^/rf- versaria qui concernent certaines plantes, comme le Reseda Phyteuma. Peut-être, comme L. C. Treviranus l'a supposé, Pena fut-il le dessinateur des Adversaria^ mais point le graveur. Quoi qu'il en soit, MM. Planchon ne sont point par- venus à écarter le voile tombé sur la mémoire de ce mystérieux collaborateur. Immédiatement après la mise au jour des Adversuria, de rObel quitta l'Angleterre et vint s'établir à Anvers où il pratiqua la médecine. L'édition des Adversaria que l'on appelle la deuxième, et — 15 — qui porlc le nom de Christophe Plantin, avec la date de 1376, est eu léalilé du même tirage que la première. La gravure du frontispice est remplacée par une autre moins bonne, Ihom- mage à la reine Elisabeth est supprimé, mais lepitre aux professeurs de Montpellier est maintenue. L'exemplaire que nous possédons de cette édition a les figures coloriées : à la fin se trouve un appendice orné de nombreuses gravures plus grandes et d'une tout autre facture que les précédentes, con- sacré à quelques végétaux rares ou nouvellement introduits dans les jardins belges et à des plantes que de l'Obel avait rencontrées dans ses herborisations autour d'Anvers, notam- ment à Berchcm. Il se manifeste dans ces quelques pages une prédilection pour la botanique horticole et on y trouve la preuve qu'il entretenait des relations d'échange avec d'autres amateurs, parmi lesquels il cite Mouton, de Tournay, le professeur C. Gemma, de Louvain. Jean Baillet^ négociant à Lille, le docteur Al. Nonnius, d'Anvers et dame Marie de Brimeur. On y trouve une figure du Chou-Rave (Canlorapum) . Viennent ensuite les formules de quelques remèdes selon les prescriptions de G. Rondelet, un index des plantes citées en latin, en français, en allemand, en flamand, en anglais, en portugais et en italien, et enfin deux feuillets avec dix nou- velles gravures de plantes qui semblent avoir été connues de l'auteur, pendant l'impression, terminée au mois d'août 1576. La même année 1.j76, vit paraître le deuxième grand ouvrage de Mathias de l'Obel, les Stirpinm observationes, qui était terminé dès le mois de juillet 1575, date de l'imprimatur et qui. réuni au précédent, porte le titre de Plantarum seu Stirpium Hisloria. Les Observationes sont une sorte de com- — 14 — pléniciit des Adversaria : les plantes cultivées dans les jardins y occupent une large place : ils sont édités avec le luxe de gravures habituel dans les ouvrages de Plantin : celles-ci sont au nombre de liSG, assez grandes, mais la plupart avaient déjà servi dans les ouvrages de Dodonée, de l'Escluse et même de Matlhiole. Chaque figure est accompagnée d'un commen- taire, en général peu intéressant et tiré de Galien, de Pline ou d'autres auteurs de l'antiquité : parfois les renseignements pris sur le vif ont le mérite de l'originalité et l'on peut y recourir quand il s'agit de plantes observées par l'auteur en Angleterre ou dans les Pays-Bas; de nombreuses notes, le plus souvent inexactes, renvoient le lecteur des Observationes aux Adver- saria, ce qui rend l'usage du livre fastidieux. Son mérite réside dans les détails et il ne se distingue par aucune innova- tion transcendante. L'ordre suivi est le même que celui des Adversaria et il n'est pas amélioré; on peut cependant observer que les Fougères rapprochées des Prêles, sont assez bien réunies et que les autres cryptogames, les Lycopodiacées, les Sélaginelles, les Mousses, les Hépatiques, les Lichens, les Algues viennent à la fin du livre, avec des Corallines, des Madrépores et même des Anatifes. On trouve ensuite un petit traité des Succédanées, d'après les notes recueillies au cours de Rondelet, et le volume est ordinairement renforcé d'un exemplaire de l'édition planlinienne des Adversaria. Une page du Plantariim Hisloria jouit d'une véritable popularité : c'est la dédicace aux gouverneurs, magistrats et défenseurs de la Belgique. Dans cette épitre, après s'être apitoyé sur les calamités de sa patrie déchirée par une odieuse guerre civile, après avoir dit que notre pays est le plus riche — IS — entrepôt de toute l'Europe, que cette contrée a vu naitre des hommes brillants par leur esprit et qui se sont adonnés avec succès à l'étude des arts et des sciences, il ajoute que malgré l'inclémence des saisons, le peuple belge est si habile et si industrieux qu'il est impossible de trouver un végétal, quelque délicat qu'il soit, qu'on ne parvienne à élever et à faire prospérer : c'est pour cette raison qu'il met les Belges au premier rang dans l'art de la botanique {in excolenda re herbaria). Il dit qu'on trouve dans ce petit pays plus d'espèces et de variétés de plantes^ que dans la Grèce antique, la spacieuse Espagne, toute l'Allemagne^ l'Angleterre, la France et l'Italie même où la culture est poussée si loin. Il cite les zélés amateurs de l'art des jardins, qui brillent non-seulement par la culture des fleurs, mais aussi par la culture des lettres. Tels sont : Charles de Croy, prince de Chimay, Pierre de Bossu, seigneur de Jeumont, Charles de Bossu, vicomte de Bruxelles, Gérard d'Oignies, évêque de Tournay, Jean de Brancion, Charles de Houehin, seigneur de Longastre, Jean Dilft, Jean Boisot, Pierre Coudenberg, Jacques Utenhoven, Philippe Deurnagle, seigneur de Vroyland, Jean de Limoges, surnommé Nonnius, Charles de l'Escluse, le pre- mier de tous les écrivains de la science des plantes, dit de rObel, et les professeurs royaux de l'antique et noble univer- sité de Louvain, Pierre de Breughcl, Corneille Gemma et Jean Viringus, lesquels se sont livrés à cette étude avec un louable succès. Ces botanistes, dit-il, ont fait venir à grands frais de Constanlinople, de la Grèce, d'Espagne, d'Italie, de différentes parties de l'Asie et de l'Afrique, et même du Nouveau-Monde, des végétaux nombreux formant l'ornement des jardins. — Ces — 16 — paroles, qui Iracenl un magnifique tableau de l'ancienne liorti- cullurc de la Belgique, ont clé souvent reproduites ou rappe- lées : témoins les diseours de Van Hulthem, la préface des Annales des sciences physiques rédigées par Bory de Saint- Vincent, Van Mons et Drapiez, les écrits de Voisin, de Ch. Morren^ etc. L'histoire des sciences ne relate rien au sujet de l'Obel de lo76 à I08I . année pendant laquelle parut son Kruydboeck^ livre populaire qui consiste dans une traduction flamande du Stirpiuin Historia^ avec cette différence que les Observationes et les Adversaria sont fondus en un seul corps; la méthode est toujours celle suivie dans ce dernier ouvrage publié en 1570; le texte et les gravures sont les mêmes à peu de chose près que dans XHisloria. Le Kruydhoeck est divisé en deux parties, l'une de 994 pages et l'autre de 31^ : on a compté dans la première 1()I9 gravures et dans la seconde 562, outre les annexes, ensemble 2181 figures, la plupart de grandes dimen- sions, mais aussi empruntées à des livres déjà parus, notam- ment à ceux de Charles de l'Escluse, auquel de l'Obel rend un justehommage.il mentionne, en outre, dans la préface plusieurs noms belges chers à l'histoire de l'horticulture et de la botani- que et qui ne se trouvent pas encore mentionnés dans la préface du Stirpium liistoria : de Reynoullre, Vander Delft, Philippe deMarnix de Sainte- Aldegonde, Charles de Houchin, Van Longastre, Jean Bosch, Mathias Laurin et Cornelis Pruy- nen, trésoriers des Etats, maîtres Guillaume Martini et Jean de Ilobboken, gretïïers de la ville d'Anvers, les gentilshommes Jacques Duym et Jaspar Roelofs. enfin Jean Mouton de Tournay et Jacques Durin. C'est à eux, dit-il, que la Belgique — 17 — est redevable de rinlrodiiction des |)laiites utiles d'Ffalie, d'Alle- magne. d'Aiigletei re. du Languedoc et de la Provence. Immcdiatement après la publication du Krnijdhoeck^ en 1581, Christophe Plantin fit paraître, sous la forme d'un album obiong, la collection complète des gravures de cet ouvrage, avec une table et l'indication des pages où chaque plante est décrite dans les Adversaria, les Observationes et le Kruyd- boeck. Ces mêmes gravures avaient aussi été employées pour les œuvres de Dodonée et de l'Escluse, mais Plantin, sur le conseil du docteur Severin Gobel, médecin du roi de Danemarck, les réunit dans ses Icônes d'après l'ordre des ouvrages de de rObel. parce que l'avantage de cette méthode, suivant laquelle les plantes congénères sont réunies, était déjà parfaitement appréciée. A ce point de vue, le petit tableau qui se trouve au commencement du livre sous le nom d'Elenchus plantarum f'ere congencrum a une incontestable valeur historique. Il est naturel, d'après ce que nous venons de rapporter, que les botanistes aient, d'un accord unanime, attribué à de l'Obel le mérite des Icônes. Cet album est d'un usage commode : Linné se réfère continuellement à lui dans son Species plantarum, et il est ainsi devenu comme le complément d'un grand nombre d'ouvrages botaniques de l'époque de la Renaissance. Une seconde édition, de 1591, est un peu meilleure que la pre- mière, parce qu'elle est suivie d'un index en sept langues. On rencontre parfois des exemplaires à ligures coloriées. De l'Obel dédia le Kniijilhoeck au prince Guillaume d'Orange^ stathouder des Pays-Bas et aux magistrats d'Anvers, en reconnaissance de sa position dans la maison du prince et des avantages dont il jouit dans la ville d'Anvers. Guillaume 3 — 18 — le Taciturne le nomma son médecin et le prit souvent auprès de lui, à Delft. De l'Obel séjourna, parait-il, dans cette ville, depuis lo81, jusqu'à l'assassinat du stathouder^ le 14 juillet 1584 : il revint alors à Anvers et devint médecin pensionnaire de la ville : son nom figure sur la liste des médecins jurés d'Anvers, en 1584 et 1585. Peu d'années après, nous le trouvons à Londres où il termina sa carrière. En 1592, il accompagna lord Ed. Zoucli dans une ambassade auprès du roi de Danemark. A son retour, il eut la surintendance d'un jardin h Hackne}\, qu'il appelle un jardin de médecine et qui était cultivé aux frais de son patron lequel avait voyagé en Orient et se montrait fort zélé pour l'histoire naturelle. Il eut ensuite le titre de botaniste du roi Jacques I qui monta sur le trône d'Angleterre en 1603 et dont on connaît le Misocapnos sive de ahusii tabacci lusus regius. On ignore s'il y avait quelque émolument annexé à ce titre. Richard Pulteney a relaté les principales circonstances du séjour de l'Obel en Angleterre et ses relations avec les botanistes et les amateurs d'horticulture. Il cite notamment : le docteur Jacques Cargil d'Aberdeen^ Edouard Saint-Loo, éeuyer du comté de Sommerset, Jacques Coel, gendre de l'Obel, J. Nasmyth, chirurgien de Jacques I, Jean de Franqueville, marchand à Londres et qui introduisit grand nombre de plantes rares dans le pays, Hughes Morgan, pharmacien de la reine et dont il est souvent fait mention de son jardin dans les Adver- saria^ Guillaume Coys de Stubbers, dans l'Essex, chez qui, suivant de l'Obel, ont vit l'Yucca fleurir pour la première fois en Angleterre en IGOi, enfin le célèbre botaniste anglais Jean Gcrarde^ né en 1545 à JNantwich en Cheshire, qui pos- — 19 — sédait un jardin de plantes médieinales à Holboin et dont le recensement fait par de l'Obel, en 1596, porte le nombre d'espèces à 1033. Les relations entre les deux botanistes devin- rent moins suivies lorsque Gerarde publia son Herbal en 1S97. Cet ouvrage n'était qu'une traduction des Pemptates de Dodoncc. Or, comme le botaniste anglais possédait imparfaite- ment le latin, maintes erreurs se glissèrent dans son travail. L'imprimeur ayant engagé de l'Obel à revoir l'ouvrage^ celui-ci effet le corrigea, mais il y eut beaucoup d'autres fautes que Gerarde ne voulut pas lui permettre de rectifier en prétendant que l'ouvrage était assez correct et que de l'Obel avait oublié la langue anglaise. En 1603, Thomas Purfoot, de Londres, le premier éditeur des Adversaria remit au jour ce qui restait encore de cet ancien tirage^ qui avait été fait d'ailleurs aux frais de l'auteur, en y ajoutant quelques nouveaux opuscules. Ce petit in-folio porte, sur un titre mal composé, le nom de Mathias de l'Obel en grands caractères : il est dédié au lord baron Zouch et il commence par un ouvrage en 1 56 pages sur la pharmacologie de Rondelet : Lohelii anhnadversiones in Rondeletii methodi- cam pharmaceuticam officinam. On y remarque de bonnes figures de la Casse, du Poivre, du Giroflier et du Gingembre. Viennent ensuite les Adversaria intitulés : Dilucidae sim- plicium medicamentoriim explicationes et siirpium adver- saria, mais auxquels rien n'est changé jusqu'à la page 45d, ni la qualité du papier, ni les fautes typographiques du premier tirage de 1570. Tout ce qui suit, à peu près une centaine de pages, est inédit et sort réellement des presses de Purfoot : une petite note sur l'histoire fabuleuse des Anatifes, — 20 — ime étude systématique sur les Graminées, extraite d'une Histoire universelle de la botanique que de l'Obel se proposait alors d'écrire : la figure et la description de quelques espèces nouvelles, des renseignements sur les céréales et la fabrication des bières ; de nouvelles plantes bulbeuses, comme V Amaryllis formosissima, un article sur le Yucca; enfin une dissertation sur les baumes et diverses substances thérapeutiques et un Traité de Rondelet sur l'hydropisie et l'éléphantiasis. Cet intéressant supplément donne une valeur particulière à l'édition de !60o des Adversaria ; il témoigne d'un zèle per- sistant chez le botaniste qui commençait à devenir vieux et l'on entrevoit dans cette liâfe de publier ensemble des documents hétérogènes une sorte de pressentiment d'une activité prête à s'éteindre. îl se retira à Highgate, près de Londres, auprès de son gendre, Jacques Coel. qui s'occupait volontiers de bota- nique, et c'est là qu'il mourut, le 5 mars 1616 (sic). Peut-être la prédilection que de l'Obel ne cessa de manifester en faveur de Londres, provenait-elle de s n mariage avec une anglaise. Il fut inhumé dans l'église Si-Denis où son petit-fils Mathias Bouchaeus fit graver l'épilhaphe suivante : Chare senex, arcto diim consummare sepulchro, Quid prcccr, ut si( liiimiis non onernsa libi? Antiqnae tanliim est tcllus tna rcddita niatri, Ast levis Elysiis ambulat umbra locis. Mollilcr ossa cnbejit lumulo, sat Mi tibi scriptis linplcvissc tuis solis iitianiquc dunitmi. Aptcpnum salvcrr ncpos te cxoplal in oovnni, Macsiilià vorcs inipcdicntc suas. — 21 — On a de lui un portrait, gravé en ^615" par François Della- rame, qui le représente avec la tète forte, le front large et dénudé, la barbe longue,, blanche et coupée carrément. Sous le portrait on lit la devise de ses armes : Candore et Spe et une exergue qu'il s'appropria dans la préface de l'Hlstoria plantarutn et dont il semble avoir voulu faire le guide de sa carrière scientifique : Mclius a limpidissimis fontium scatu- rkjinibus liaurlre qnam turbidos confectari rivufos (Jul.). « Il vaut mieux s'abreuver aux sources limpides des fontaines que de se fier aux ruisseaux troublés. » Ce portrait, assez rare, a été reproduit par Ch. iMorren en tète de la Lobelia (dSol) et du deuxième volume de la Belgique horticole (1832). Les Adversaria, avec le nom de Dilucidae, furent encore remis en vente sous de nouveaux titres^ successivement en 1618 et en I6ô"l. D'autres de ses opuscules furent tirés à part ou réimprimés comme le Diariiim pharmacorum, en 1(527 et 1652, avec le dispensaire de Valérius Cordus, mais ces détails se rattachent plutôt à la bibliographie qu'à la science et il ne nous reste plus ici qu'à signaler l'existence d'un ouvrage posthume, les Slirpium illustrationes publiés à Londres, en 16S5, sous la forme du petit in 4° de 170 pages numérotées et S autres, par les soins pieux de Guillaume How. Les notes de rObel avaient été audacieusement pillées par Parkinson, pour son Tlieatrum botanirum paru en 1640 et qui s'en était attribué tout le mérite d'ailleurs assez mince. Il s'agit, en eflet, de quelques plantes, particulièrement de Graminées observées par de l'Obel, ou par ses amis, en Danemarck et aux envi- rons de Newgate. Dans la préface, il se glorifie, non sans droit, de sa classification à laquelle il est demeuré fidèle toute — 22 — sa vie. Le système de l'Obel est, en réalité, fondé sur la configuration des feuilles : il réunit les plantes qui ont les feuilles entières, celles qui ont les feuilles divisées et celles dont les feuilles sont plus ou moins composées; c'est ainsi qu'il se trouve avoir réuni beaucoup de Monocotylédones et, d'autre part, plusieurs groupes naturels de Dicotylé- dones. Son principe est de s'élever de la connaissance des végétaux les plus simples jusqu'aux plus composés, principe qui est encore le fondement de la méthode et de la théorie de l'évolution. Quant à l'application de celte loi, si vraie et si simple, il se trompe en donnant la préférence au feuiilagc, en faisant intervenir au second plan les fleurs et surtout les organes de la fructification : c'est ainsi que les Trèfles, les Hépatiques, les Oxalis se trouvent réunis et c'est pour la même raison que la plupart des Monocotylédones à feuilles plus ou moins larges ou à nervation en réseaU;, comme la Parisette, la Fléchière, le Gouet, le Sceau de Salomon, et d'autres sont égarées parmi les Dicotylédones. Inutile d'ajouter que les arbres sont séparés des herbes. Malgré ces défauts, de rObel semble avoir eu la prescience des familles naturelles. On peut observer en passant qu'il a manifesté une prédilection marquée pour la famille modeste et difficile des Graminées, qu'il a toujours étudiée jusque dans ses Illustrationes. Ses trois grands ouvrages qui ont rendu son nom célèbre et popu- laire ont paru dans l'espace de dix années (1571-1581) et encore sa véritable renommée est elle fondée sur un seul d'entre eux, les Adversaria, qui mirent au jour la classification à laquelle il n'a jamais rien changé. Il a observé la nature et il s'est elTorcé de la comprendre et c'est ainsi que son œuvre est — 25 — devenue une de ees sources au\(juelles il conseillait de s'abreu- ver toujours. Son caractère personnel, entaché de jactance et d'orgueil, perce trop souvent dans ses écrits : il ne ménage guère ceux qu'il trouve en défaut ou dont il ne partage pas les opinions, comme Paracelse, Matthiole et d'autres : ce n'est pas sans raison qu'on lui a reproché l'àpreté de ses invectives et l'allure tranchante de son langage, son style dur et presque barbare, bien éloigné de l'exquise élégance de de l'Esclusc. J. Ray, J. Bauhin, ïournefort ont fait voir qu'il n'était pas lui-même à l'abri des reproches dont il se plaisait à accabler ses adver- saires ; « mais, comme l'a dit notre ami M. G. Planchon qui a étudié rObel dans ses moindres détails, que de qualités rachè- tent ees vices de forme! A nous surtout, méridionaux^ per- sonne ne rend plus vivante la botanique du XVT siècle. Dans ses écritS;, Montpellier renaît avec ses localités classiques : Grammont, Castelnau, le Gardiole, le pic de Saint-Loup, etc.; les Cévennes y sont avec les plantes subalpestres que dix générations de botanistes ont cueillies. Voici le célèbre Hot^t de Diou {Paradisus Dei\ Horlus Dei^ Firidarium Dei)^ le mont sacré de notre flore cébennique; à deux pas, voici les Prairies de bonheur ou Banahu et cette rustique abbaye aujourd'hui ruinée et vide, où Rondelet administra jadis à l'un des chanoines les racines d'Arnica et de Mexim. Et dans ces rudes mais chaleureuses esquisses la nature ne revit pas seule; les hommes s'y montrent par échappées, comme pour animer la scène : ici l'évcque Pellicier communiquant à ses amis ses commentaires sur Pline; là, Rondelet et d'Assas (Assatius) conducteurs de cette bande joyeuse, qui va par — 24- — monts et par vaux, dénichant les plantes rares ou cueillant les simples; dans un coin du tableau, vous verrez même fouillant la terre, un petit homme Jiotmmcio, dit l'Obel;, de plus de valeur que d'apparence : c'est Etienne Barrai ou Barralius, que l'on appelait de son temps, non peut-être sans un grain de malice, le Dioscoride de Montpellier. » En Belgique, nous nous plaisons aussi à retrouver, dans les livres de de l'Obel. l'image de la flore des Pays-Bas, et la physionomie de nos jardins à l'époque de la Renaissance. Nulle part on ne voit un tableau plus saisissant et mieux peint de notre situation botanique au XVI« siècle que dans la célèbre préface du Stirpimn historia ■■ de l'Obel voyait juste ; c'était une personnalité puissante, rude, violente même, mais ardente, infatigable, et digne d'occuper une des premières places parmi les rénovateurs du XVI" siècle. Le père Plumier avait donné, dès 1702, le nom de Lobelia à un genre de plantes que Linné a désigné autrement {Scae- vola). tout en le flxant définitivement sur une jolie plante aquatique, le Lobelia Dortmanna^ qui est devenu le type d'une famille tout entière. Sources : Val. André, Bibiiotheca belgica, p. 661, 1643. — François Swecrt, Athenae Belgicae. — J. F. Foppciis, Bibliotlieca belgica, t. II, p. 876, 1739. — J. F. Seguier, Bibiiotheca botunica, p. 108, 1740. — C. Sprengel, Historia rei Herbariue, t. I, p. 398, 1807. — R. Pulteney, Esq. hi.-it. et biogr. des prog. de la Bot. en Angl., I. I, p. 99, 1809. — Ch. V:iii Hultheni, Discours sur l'état ancien et moderne de Vagric. et de la hot. dans les Pays-Bas, p. 22, 1817. — G. Ciivier, Histoire des se. nat., t 2, p. 196, 1831. — Duviin, Biographie unir. : Lobel, t. 24 etPena, t. 33. — G. A. Pritzel, Thésaurus litt. bot., p. 64, éd. 1, 1831 ; éd. 2, p. 194, 1872. — Cli. Morren, Lobelia ou Recueil d'obs. de bot. Ul-XXV, i»oi; Bull. Acad. roy. Belg. 1832, 11,180; Prologue à la — 2S — mémoire de AI. de VObel, in BeUf. hort., t. 2, V-XVIH, 1852. — L. C. Trc\ïvdnus, Die anrrend. des holzsrlin., p 20, ISSri. — Ern. Meycr, Gesch. der Bot., (. IV, hiich XV, p. ôo8, 1856. - B. C. Diiniortier, Discours sur les services rendus par les Belges à lu botanique, in Bull. Soc. roy. bot. Belg., t. I, p. 16, 1862. — Th. Irmisch, Ueber dus Wappen des M. Label., in Bot. Zeit., n" W, p. 299, 1863. — C. Brocckx, Galerie méd. anvers., p. 67, 1866. _J.E. Planchon, Rondelet et ses disciples, avec app., 1866. — G. Planclion, Mat. pour la jl. médicale, d'après Lobel, 1868. — H. Triinen et W. T. Dyer, Flora ofMiddlesex, p. 569, 1869. — Ferd. Hoefer Hist. de la bot., p. 117, 1872. LA QUESTION DES EXAMNS UNIVERSITAIRES M. Edouard MORREN Professeur à l'Université de Lié^e, Membre de l'Académie royale de Belgique. LIEGE, BOVERIE N° I. 1876 PRINCIPES GÉNÉRAUX. L'enseignement supérieur a une double mission à remplir : il doil maintenir et répandre les connaissances scientifiques et litté- raires et il doit aussi suflire aux besoins des professions libérales. Les Universités modernes ont été fondées successivement dès le réveil de l'esprit scientifique, pour conférer à ceux qui avaient acquis les coimaissances nécessaires, le dioit de se consacrer à la pratique des professions libérales. En Angleterre et en Allemagne, sous le régime du privilège, en France, naguère sous le système du monopole, les Universités sont en possession du droit qui leur est délégué et reconnu par l'Etat de conférer ce qu'on peut appeler l'ordination des professions libérales. La Belgique, en 1830, dans un clan suitlimc, s'est coiWiée à la liberté, c'est-à-dire à elle-même : elle s'est reconnu le droit d'être toujours maîtresse de ses destinées sans pouvoir jamais aliéner son avenir. Elle a proclamé la liberté de l'enseignement ; elle a donc supprimé le privilège de ses Universités. — i _ Nous reconnaissons la liberté de renseignement à tous ses degrés, comme féconde et saltitaiie : nous admettons la liberté de l'en- seignement supérieur sans réserve et sans arrière-pensée : nous vou- lons, pour le bien du pays et pour le progrès des sciences et des lettres, son application franche et sincère. Mais proclamer la liberté de l'enseignement, ce n'est pas se désintéresser dans cette grave question de l'instruction publique. L'Etat belge a reconnu qu'il avait le devoir d'organiser, pour la part qui lui incombe, un enseignement supérieur. La loi de 1833 a institué les Universités de l'Etat à Liège et à Gand. Jamais, depuis cette date, rexistence de ces institutions n'a été menacée. Dès notre émancipation, la liberté de s'associer et d'enseigner a fait surgir les Universités libres de Louvain et de Bruxelles. Ces deux institutions ont des racines également vivaces dans le pays, et elles sont, l'une et l'autre, également nationales et patriotiques. Les Universités de l'État et les Universités libres possèdent à titre égal la liberté de leur enseignement : cette liberté n'a d'autres limites que le droit commun; la responsabilité de cet enseignement incombe à ceux dont les Universités sont les man- dataires. Les droits des Universités libres sont les plus étendus ; les devoirs des Universités de l'Etat sont les plus graves. Nous voulons dire que les Universités de l'Etat ont des devoirs plus nombreux à remplir que les Universités libres. Rien n'oblige ces dernières à organiser des écoles scientifiques où viennent se préparer les hommes de science et d'étude dont le pays a besoin comme d'un de ses organismes les plus essentiels. Ce devoir incombe à l'Etat et il est naturel que celui-ci constitue dans ses Universités des écoles pour les baules éludes. Nous avons, dans un autre travail, exposé nos idées à ce sujet. Dans ces limites, toutes les Universités belges sont en pleine possession d'elles-mcmes : elles peuvent lutter pour leur principe, proclamer leur doctrine, conslituer leur école, répandre leurs enseignements : elles sont libres de déployer leur drapeau, et, nous sommes fiers de le dire, que ce soit la croix du Chrisl ou l'oiseau de Minerve ou le flambeau de Prométbéc qui termine la liampe, toutes y ont attaché roriflamme nationale et s'unissent pour la main- tenir avec une égale ardeur. Sur le terrain purement scientifique, toutes les Universités ont un droit égal à organiser des écoles d'où sortent des hommes capables et forts : elles peuvent en conférer l'attestation sous la forme de diplômes. Si elles ne sont point personnes civiles, elles sont au moins autonomes. Elles ont le droit d'instruire des jeunes hommes qui, par leurs connaissances, deviennent les guides de la nation et l'orgueil des sciences. Elles luttent pour remplir ce devoir dont l'accomplissement affermit leur avenir et augmente leur influence. Mais si nous sortons des sphères nébuleuses de la théorie pour entrer dans les régions plus claires de la réalité palpable, nous devons reconnaître que pas une de nos Universités n'a pu con- stituer librement son enseignement académique. Les diplômes scientifiques sont illusoires. La loi ne pouvant reconnaître ceux de ces diplômes qui sont conférés par des collèges irresponsables, n'a pas voulu, tant on a horreur du privilège en Belgique, établir de distinction en faveur de ceux de ces diplômes qui seraient accordés par les Universités de l'État. En réalité, toutes nos Universités belges sont, sur le même pied, de hautes écoles professionnelles, nous voulons dire qu'elles sont, comme fout le monde le sait, des séminaires d'avocats, de notaires, de médecins et de piiarmaciciis. Qu'on ne se récrie point si nous écartons pour le moment les docteurs en sciences et en philosophie; — fi- lions roviciuiroiis i'i ces oiseaux rares en faveur desquels l'cnseignc- menl nniversilaire a l)ien plus ile place sur le papier (\vc dans les classes. En Belgi(pie, on a sueeessivenieni aiiaelié diverses écoles spécia- les aux Universités instituées par l'Etat, et les Universités libres, n'entendant pas abandonner à l'administralion la plus petite part de monopole, n'ont pas manqué d'imiter cet exemple. C'est d'abord l'école de pliarmaeie qui a été unie aux facultés des sciences et de médecine, et puis la préparation an notariat qui a été jointe à la faculté de droit. Ces annexions s'expliquent par des raisons d'écono- mie, par des motifs d'égale répartition dans le pays; elles ont élevé le niveau de ces études spéciales à la bauteur d'un enseignement supérieur. D'ailleurs, elles sont passées dans les mœurs, et, nous l'avons dit, les Universités étant des écoles professionnelles pour le barreau et la médecine, il n'y a nulle raison de ne point élargir leur cadre en faveur de la pbarmacie et du notariat. Plus tard, des écoles norinaies pour l'criseignemenl moyen ont été instituées auprès des facultés de pliilosopbie et des écoles d'ingénieurs sont venues se greffer sur les facultés des sciences. Ces écoles constituent en réalité une cinquième faculté qu'on peut appeler polytechnique ; elles ont pris une si grande extension et une importance si considérable quelles devraient, ce nous semble, là où il en est encore autrement, s'affranchir de leur subordination à la faculté des sciences'. La loi a jugé qu'il conviendrait, dans un intérêt social, d'entoin'cr la pratique de ces professions libérales de certaines garanties de capacités. Elle a donc institué des épreuves accessibles à quiconque possède les connaissances et les aptitudes que la loi a déterminées. Ces garanties prémunissent contre le danger qu'il pourrait y avoir à confier la vie, la fortune el l'honneur des familles aux mains des — 7 — empiriques ou des charlatans. L'accès de ces professions dange- reuses, comme on les a spirituellement nommées, a été établi sous forme d'examens. La première question qui se présente à l'esprit quand on considère ce sujet, est celle de savoir si ces garanties sont encore nécessaires et s'il faut maintenir des examens. C'est à l'économiste et au législateur à résoudre cette question : c'est à la société de savoir s'il y aurait pour tous et pour chacun du danger à laisser faire ou s'il lui faut des garanties. C'est un pro- blème social plutôt qu'un problème scientifique. Au fond, la science est désintéressée dans les questions professionnelles : elle plane dans des régions plus pures ; sa vie s'appelle le progrès et il ne dépend point d'un peuple ou d'un vote de majorité d'en arrêter l'essor. Nous sommes donc, nous qui vivons pour la science, insoucieux de la solution qui pourra intervenir; mais nous vivons aussi pour notre pays que nous aimons à l'égal de la science, et, comme tel, nous n'hési- tons pas, après y avoir longtemps songé, à croire que des garanties intellectuelles et morales doivent être maintenues par la collectivité des citoyens en faveur des intérêts les plus sacrés de chacun d'entre eux. C'est la quiétude que nous réclamons au lieu d'une inquiétude perpétuelle, le repos moral au lieu de la lutte avec soi-même et contre les autres, la confiance au lieu d'une méfiance incessante. En ce qui concerne les juristes, la société fera bien de ne pas con- sidérer le problème seulement au point de vue du cabinet d'alîaires et des plaideurs : elle ne saurait négliger la culture des lettres, le recrutement de la magistrature et, en général, les cadres intellectuels de la nation. Quant à la médecine, à notre avis, on fera bien de maintenir des examens et de ne point rompre les digues qui retiennent les flots de l'empirisme. La médecine est une application à l'art de — 8 — guérir, des lois de la nature et de l'organisation du corps de riiomme : pour pratiquer cet art, il faut donc connaître ce que la science a découvert de ces lois et de cette organisation. Prétendre que tous ceux qui s'y adonneront, ne manqueront pas d'acquérir ces connaissances, c'est méconnaître l'expérience et s'abandonner à l'utopie. Si dans l'ordre des intérêts matériels, on a peut-être le choix de ses conseils, il n'en est pas de même en ce qui concerne la santé publique : la plupart des populations n'ont pas le choix du médecin. Les institutions libres d'enseignement supérieur ne sauraient assumer aucune responsabilité sociale dans la collation de leurs diplômes : même dans les Universités de l'Etal, cette responsa- bilité serait illusoire. Dans un pareil système, la rivalité deviendrait de la concurrence. On ne peut vouloir monopoliser la liberté uni- versitaire au profit (le ceux qui en jouissent aujourd'hui et tuer l'avenir sous prétexte de le sauvegarder. Pour faire de bons méde- cins, il n'est pas absolument nécessaire d'élever des jeunes juristes sous le même toit que les premiers. Au point de vue professionnel, il est difficile de définir une Université. Or, qui empêcherait des docteurs d'Anvers, profitant de leur vaste clinique, de constituer une faculté de médecine, le barreau de Tournay de s'unir en faculté de droit, la Compagnie de Jésus d'enseigner les sciences et la philosophie, la Société pharmaceutique d'ouvrir une école de pharmacie : nous pourrions nous étendre fort loin dans cette direction. Qui empêcherait encore des étrangers, quittant leur patrie après quelque commotion politique, de venir, sous l'égide de nos libertés, nous conduire, sans nulle responsabilité de leur part, à tous les maux de la licence. On voit que ce système conduirait à la dislocation des Universités cl qu'il équivaudrait à la suppression de loul diplôme. — 9 — Quelques-uns opposent ù tout cela, une sorte trexamen d'État venant couronner des études lil)res et ouvrir l'accès des carrières libérales. Mais n'csl-il pas de la plus claire évidence (jne la sanction néces- saire d'un examen sérieux est de jdacer le récipiendaire dans l'alternative de la réussite ou d'un échec, et pourrait-on dire à un jeune homme de 2o à ÔO ans : vous vous éies trompé ou l'on vous a mal conduit ; vous n'éles pas appelé à l'avenir auquel vous aspiriez; allez, soyez marron, soyez paria. Avec cet examen final on ferait des empiriques, car il est évident pour tous ceux qui vivent dans le monde de l'enseignement, que les études sont toujours dirigées vers les exigences des examens. Si, au contraire, cet examen général devait être tiiéorique et seienlifiqne, il serait superflu de changer ce qui existe, car ce serait aller à l'encontre de tous les résultats de l'expérience que de vouloir accumuler sur une seule épreuve toutes les connaissances nécessaires. Ce système, loin de fortifier rautonomie des Universités, serait le signal de leur ruine complète. Il semble donc que des garanties sont nécessaires et ces garanties ne peuvent guère être instituées que sous forme de rogations, c'est- à-dire d'examens. Mais nous croyons avoir établi ce principe, d'ailleurs généralement admis, que la question des examens n'est pas identique à la question universitaire. Nous sommes loin de méconnaître leur intime con- nexilé, et c'est un fait indéniable que, dans la réalité, la liberté de l'enseignement supérieur ait eu pour résultat le modelage des quatre Universités de Belgique sin- le programme de la loi des examens. Les Séries lectionum affichés à toutes les valves en font foi. Il a bien fallu d'ailleurs qu'il en soit ainsi, |)uisque chacune de ces Univer- sités n'est encore qu'un établissement professionnel. — 10 — Les garanties à réclumcr par le pays à regard des professions libérales doivinl èlrc étudiées et formulées en dehors de toute préoccupation concernant la liberté de l'enseignement. C'est à la législature, entourée des études du gouvernement et des renseigne- ments fournis par les hommes compétents, à rédiger le programme des connaissances jugées nécessaires, nous dirons même indis- pensables. Nous ne parlerons ici que des connaissances scientifi- ques et techniques en négligeant, afin de ne point nous écarter de notre but, tout ce qui se rattache aux études préalables à l'accès universitaire. Nous supposons donc qu'on se soit accordé pour déterminer les connaissances à exiger de ceux qui veulent pratiquer la médecine ou s'adonner au barreau, sans oublier les notaires et les pharmaciens. La loi de 1835. Ce programme admis, il s'agit de l'appliquer. La loi organique de l'enseignement supérieur de 185o a constitué dans chaque Université les quatre facultés de philosophie, de droit, des sciences et de médecine. Cette répartition des matières en- seignées correspond aux branches principales des connaissances humaines. Quand bien même on pourrait présenter quelques obser- vations sur la place à donner à certaines matières connexes ou inter- médiaires, et qu'on pourrait diflërer d'opinion sur l'attribution de tel enseignement à telle ou telle faculté, ces questions incidentes ne viendraient en rien altérer la solidité du jn-incipe qui est dans la réalité des choses. D'ailleurs, toutes les Universités du monde sont divisées de la sorte. De ces quatre facultés, deux ont un caractère plus manifestement scientifique : ce sont les facultés de philo- sophie et des sciences; les deux autres, dont nous sommes loin de — 11 — conlostrr la valeur scicntifK|uc, sont plus parlipiilièi-omonl profes- sionnelles et leelini(|ues. Mais les facultés de philosophie et des scienees, en même temps qu'elles sont indépendantes et qu'elles s'élèvent à la hnntem- sereine des connaissances spéculatives, sont aussi subordonnées aux facultés professionnelles vers lesquelles elles conduisent par leurs degrés inférieurs. Nous voulons dire que les candidatures en sciences et en philosophie servent de base respectivement aux études médicales et juridiques. Il en résulte donc que l'enseignement technique et spécial de ces deux facultés de médecine et de droit, s'appuie sur le terrain solide de la science cl de la philosophie. Un des caractères de renseignement à tous ses degrés est la connexité des études et leur élévation progressive. I! en est ainsi dans l'enseignement supérieur : les sciences qui constituent cet enseignement doivent èlre abordées par certains côtés et elles doi- vent être étudiées dans une certaine gradation. Cette hiérarchie relative des sciences entre elles s'est traduite, dans l'application, par l'établissement dans chaque faculté de deux grades superposés qu'on appelle généralement la candidature et le doctoral. Dans cette répar- tition, considérée en général, la candidature est le terrain dans lequel le doctorat étend ses racines. C'est aux humanités à préparer ce terrain. La candidature et le doctorat sont deux grades académi- ques qui correspondent à deux degrés de culture intellectuelle. Il importe de remarquer que les mandataires de la nation, en organi- sant les Universités en 18."JS, leur appliquèrent, sans guère réfléchir, les traditions des Universités du royaume des Pays-Bas auxquelles elles succédaient ; celles-ci avaient éié modelées sur les Universités allemandes. On se borna à leur retirer la capacité légale de délivrer des diplômes professionnels. C'éiail la conséquence inévitable de la nouvelle Constitution nationale et du principe de la liberté de l'en- — 12 — seignemciit : cetail même la sanelion réelle et pratique de cette liberté. Aussi, en même temps que la nation réorganisait ses Universités et que les partis politiques se fortifiaient et fécoiidaieiil leur avenir en fondant, sous Tégidedela Constitution, elsactni leur Université libre, l'une il Lonvain, Fauire à Bruxelles, les représcnlanis du peuple organisèrent le mode de délivrance des diplômes professionnels, c'est-à-dire de ces privilèges accessibles à tous les talents et qui con- fèrent certaines missions sociales. Remarquons, avant d'aller plus loin, que l'on ne songea même pas, tant les idées de nos pères étaient larges et élevées, à s'immiscer dans la collation des diplômes scientifiques. Les Universités établies par l'Elat demeurèrent en possession de ce pouvoir, garantie de leur autonomie scicnlifiquc et elles l'ont encore : de simples règlements, établis par elles-mêmes selon les principes administratifs, en régis- sent l'application. Les Universilés libres ont évidemment le même droit qui est inhérent à leur institution et qui n'a même pas besoin d'être reconnu. Aussi n'est-ce point de ces grades académiques que nos législateurs eurent à se préoccuper, mais seulement des diplômes attestant certaines capacités légales. Ici encore ils s'inspirèrent des prin- cipes que nous nous sommes efforcé d'exprimer dans leur gran- diose simplicité. Dans ce principe, tout homme instruit était apte à briguer ces diplômes : il lui suffisait de justifier de ses capacités; on n'avait pas même le droit de s'enquérir de l'école dans laquelle il avait puisé ses connaissances, encore moins d'examiner ses doctrines et de scruter ses opinions. Tandis ([uc les s et on le reinet à l'année suivante poin' recommencer une épreuve complète : ou bien il s'établit un système de compensation favorable à l'élève, mais (pii sacrifie certaines sciences et qui méconnaît la volonté de la loi. Il arrive, quand l'examen est très-chargé, que le jury hésite à faire une application rigoureuse de la loi. Les mêmes hésitations et les mêmes inégalités se produisent pour la déler- minaiion des grades. Il y a d'ailleurs pour lV'lê\e une diiïicullé — 23 — réelle à se trouver prèf, à point nommé, à satisfaire en même temps sur toutes les matières d'un examen. Il peut même arriver que eertaincs connaissances fassent défaut, sans que ce soit toujours la faute de l'étudiant. 2. Il résulte aussi de cette accumulation de branches sur une même épreuve que le jury est forcément composé d'un grand nombre d'examinateurs. Bien que ceux-ci jugent rensemi)le de l'examen, comme le veut la loi, il faut i)ien reconnaître cependant que, dans certains cas, chaque examinateur représente seulement luie compé- tence relative ; quels que soient les rapports intimes des sciences entre elles, ciiacunc est assez absorbante pour réclamer toute l'acti- vité de celui qui s'y consacre. Dans bien des cas, le juré doit modi- fier son jugement d'après l'opinion d'un ou de plusieurs de ses collègues, et il en résulte tout un ensemble de compromis qui entache un peu la justice absolue. 3. L'augmentation incessante du nombre des étudiants, augmen- tation dont les Universités et le pays peuvent également se féliciter, a pour conséquence des sessions d'examen d'une longueur fastidieuse. Sous ce rapport, la situation actuelle est presque intolérable. Les professeurs sont astreints à passer aux examens, après une période académique laborieuse, un temps précieux, que la plupart d'entre eux pourraient employer beaucoup plus utilement au profit de leur enseignement et de la science. Il leur est presque impossible de voyager et de prendre part aux réunions scientificpies. Le corps en- seignant s'isole forcément du mouvement scientifique et il se trouve rivé à un système d'examen qui oblige chaque membre en particulier à peu de travail, mais qui le tient captif. Les examens en sciences se prolongent jusqu'au mois de septembre — et. dès le mois d'octobre, les cours recommencent. Ils recommencent tels qu'ils ont été donnés l'année précédente, ce qui est nuisible, et le professeur n'a pas eu — 24 — le temps d'écrire sur les matières de son enseignement; ce qni est fâcheux. Les examens sont inie suggestion à laquelle les professeurs se oumettent par devoir, une obligation qu'ils remplissent avec équité, une mission sociale dont le principe est sage et nécessaire, mais dont l'application, sous la forme actuelle est réellement pénible et, en certains points, défectueuse. L'expérience de ceux qui auront observé allentivemcnt et avec bonne volonté les résultats fournis par le jury central et par le jury combiné, n'aura pas été inutile. Ce (ju'il y a de bon dans cliacun de ces deux systèmes peut être séparé des inconvénients que l'on a reconnus, et servir de base à une organisation nouvelle. Système proposé. En matière d'examens, la Belgique n'a pas à imiter ce qui se fait ailleurs. Chez elle, et chez elle seule, l'enseignemenl siq)éricur se trouve à la fois sous l'égide de l'Elat tît sous la sauvegarde de la liberté. Elle doit èlre jalouse de celte situation (ju'on doit accepter sans arrière-pensée. Le principe des examens étant maintenu, il convient dès lors d'en déterminer le programme. Celui-ci doit être aussi restreint que possible. Il s'agit, en clfet, nous l'avons établi en commençant, d'examens professionnels et non pas de grades conléi'és au nom de la science pure. La société a seulement le devoir d'exiger les coiniaissances répu- tées indispensables pour inspirer confiance dans la capacité des titulaires. Elle n'a pas le droit d'exiger un travail siqx'rihi, (juelque utile qu'il puisse être. — 2o — Le programme des examens d'Elai doit doiicètre reslreinl au né- cessaire et dégage de loul esprit d'école, de toute tendance doctrinale. Ces caractères doivent être laissés aux corps enseignants. L exposé de ce programme nous entraînerait dans trop de détails : il ne saurait être d'ailleurs que peu difTérent de celui qui est établi par la force des choses et presque d'un consentement unanime. \ous pouvons donc admettre ici qu'il restera, à peu de clioses près, ce qu'il est aciuellemeni, c'est-à-dire qu'il comportera les matières qui com- posent aujourd'hui, dans chaque faculté, le programme des candi- datures et des doctorats. Cela posé, nous anivonsau point essentiel de la question, celui do l'organisation des jurys d'examen. Nous voidons qu'elle soit franciiemcnt en harmonie avec la liberté de l'enseignement. Nous inspirant des considérations précédentes, nous en déduisons un système très-simple (|ui nous parail réunir les avantages du jury central et du jury combiné, sans en avoir les incon- vénients et qui répond à toutes les exigences légitimes (jui se sont manifestées. Nous demandons, pour chaque science portée au programme des matières à examen, un jury spécial formé par les professeurs qui enseignent cette science dans les quatre Universités du Royaume, et, en outre, par une ou deux personnes qui représen- tent les applications de cette science dans la société. Ce projet peut être exposé dans les termes suivants : 1. Nul ne peut porter le titre légal de docteur en droit, en sciences politiques et administratives, en médecine, chirurgie et accouchements, en philosophie et lettres, en sciences naturelles, en sciences physiques et mathématiques , ni le litre de candidat- notaire, de pharmacien, d'ingénieur civil des mines, des ponts et chaussées ou des arts et métiers <7i, pp. 2ti2 et ôGi. — 7 — dans l'ordre de leur perfectionnement successif. On place les Droséracées parmi les Dicotylédones polypétales cali- eiflores, dans le voisinage des Saxifragées. Le Dionaea, dont on a discuté les afllnitésO, établit le passage vers le Ceplia- lotus Labill. rattaché aujourd'hui aux Ribésiacées i-). Les Sarracéniacées, où se trouvent les genres Sarracenia L., Dar- lingtonia Torr. et Heliamphora Benlh., encore polypé- tales^ sont classées parmi les Thalamiflores. Elles ont, par leur placcntation pariétale et d'autres caractères, des affi- nités évidentes avec la série précédente. Quant aux Népen- thacées, réunies toutes dans le seul genre ISepenthes Linn., elles sont par la classification actuelle, rangées dans une toute autre section, près des Aristoloches, parmi les Monochla- mydées. Enlin les genres Utricularia Linn. et Pinguicitla Tourn. que l'on comprend, à tort ou à raison, dans la même catégorie des plantes insectivores, appartiennent à la famille des Utriculariées, rangée parmi les Gamopétales personnées. On connaît donc des plantes carnivores dans chacune des trois classes des Dicotylédones, tandis qu'on n'en cite aucune parmi les Monocotylédones. Géographie. — Les genres précités ont une valeur et une dispersion fort inégales. Dans la famille des Droséracées, les Byblis comptent trois ou quatre espèces confinées dans l'Australie septentrionale; les Roriduki., peu importants, appartiennent à l'Afrique. (I) iM. B.-C. tluiiioi'tier a piopost- de constilucr la famille des Diona^acées : Bull, de t'Acnd. >oij. de Ile/g., 1837, loiue IV, p. iiô. r (2) Bentiiam et lIooKER, Gênera Planturum. - 8 — Le Drosopliylluin liisilanicum Link, seul de son genre, csl coneenlré en Porlugal et au Maroc, mais les Drosera forment un genre puissant : on en connaît iine centaine de formes spécifiques, parmi lesquelles il en est qui sont grim- pantes : elles sont répandues presque |)artoul sur le globe. Le genre est représenté dans la flore belge par les Drosera rotun- difolia L., D. inlermedia Haync et D. anglica Huds. Les deux autres genres de la famille sont monotypes : ce sont YAldrocanda vesiculosa L. que l'on connaît en Australie, au Bengale et en Europe, et le Dionaca muscipuki Ellis, déjà célèbre et bien connu sous le nom d\lllrapt-moiiclies (Venus Fly Trap : Fliegenfanger, Fliegenfalle). Tout est étrange dans cette plante, jusqu'à son aire do, dis])ersion (jui est resserrée dans la Caroline du Nord au\ Etats-Unis, entre les limites les |)lus étroites. Elle n'est pas confinée exclusivement aux envi- rons de Wilmington, sur un es|)ace de 2 à 3 lieues carrées, mais elle est rare sur les autres points du territoire de la Caroline septentrionale et dans les districts voisins de la Caro- line du Sud. Elle a été signalée pour la iircniière fois, en I75Î), par Arthur Dobbs, gouverneur de l'Etat, dans une note insérée dans l'Uo)itis Cullinsonianus ^^). En i7GS. Ellis en fit l'étude (I) Gard. Citron., I87S, I, Ô06. — Noire honorable collègue JI. Catalan a bien voulu nous communifjuer une note (]ui présente un véritable intérêt historique et bibliographique. Il a extrait des OEuvres de Diderot (1875, l. IX, p. 237) le passage suivant : « Plante de la Caroline appelée Musciimlu Oiouaea, a ses feuilles étendues à terre, par paires et à eharnières ; ces feuilles sont couvertes de papilles. Si une mouche se pose sur la feuille, cette feuille et sa compagne, se ferment comme l'huitre, sent et garde sa proie, la suce et ne la rejette que quand elle est épuisée de sucs. Voilà une plante presque Carnivore. ■> « Je ne ne doute point, coiilinue Diderot, (|ue la AJiisciiiii/ii ne donnât à l'anahse de l'alcali volatil, produit caiaclérisliquc du régne animal. " Le manuscrit de Diderot date, parait-il, de 1702. L'éditeur, .11. .\ssézat, ajoute en — 0 — et la (k'scriplion, cl, après l'avoir placée sous riiivocation de la nymphe A/fovT/, mère de Vénus, il éerivil à Linné une lettre demeurée classique. Dès la même année, J7()S, la Dionée l'ut apportée vivante en Europe ])ar William Yonng. Quelques erreurs et certains préjugés des premiers observateurs, qui furent, il faut l'avouer, accrédités par Linné, lui donnèrent une certaine notoriété; mais elle fut le sujet d'études sérieuses publiées en !85i par li- docteur Curlis et en 1808, par Canby, plus récemment par MM. Ilooker, Balfour, Burton- Sanderson cl Darwin. Elle est la plus extraordinaire entre toutes les plantes carnivores. Le Cephcdolus follicularis Labill., uni(iuc de son genre, se trouve exclusivement sur un territoire restreint de l'xiustralie occidentale, près d'Albany. Quant aux Sarracéniacécs, deux genres sont monotypes à aire restreinte : le ûarimçjtoina californica ïorr. , de la Sierra Nevada de Californie cl un Heiiampliom qu'on a rencontré au Venezuela, siu- le mont Roraima ; mais le genre Sarracenia est mieux doté : on en connaît six espèces répandues sur l'Amérique du Nord. Les ISepenlhes sont plus nombreux, mais d'une toute autre région : on les trouve aux Indes orientales, dans les ilcs de la Sonde et à Madagascar. Les Utrkiil.trla et les Pingiiicida, qui ont une autre allure, noie :« La Dionée atlrupc-mouclics est encore de lemps ù autre l'oljjet d'expériences de la part de nos savants A-t-on fait celle qu'indique Diderot? » Cette expérience n'aurait pas la portée que lui attribuait Diderot, mais elle était fort juiliiieuse |iour l'époque où elle a été proposée. — 10 — se trouvent presque dans toutes les régions fraiehes des deux hémisphères, même à la Nouvelle-Hollande. Stations. — En résumé, les jilantes carnivores sont réparties presque partout sur le glohe. Mais si elles appartiennent à des familles diverses et si elles prospèrent sous des climats différents, on peut remarquer que les conditions locales dans lesquelles elles vivent sont uniformément les mêmes pour toutes^ c'est-à- dire que leur stalion est presque identique. Les hotanistes belges savent dans quelles localités de la Campine et de l'Ar- denne on trouve les Drosera : c'est, en général, sur les terrains siliceux, légers, humides et tourbeux: il arrive parfois même ([ue leurs chétivcs racines, fibreuses, noires, ne touchent pas au sol et croissent simplement parmi les Sphagnum. C'est dans les mêmes conditions au bord des tourbières, que croissent les Dionées de la Caroline, les Sarracenia du Canada, le Dar- limjtonia de la Californie, les Népenthes de Bornéo et de Madagascar. Toutes évitent la présence du calcaire. Il en est de même des Pinguicula et de certains Utrindaria {U . montana). Un petit nombre seulement, comme YAldrovanda, devient franchement aquatique, perd tout à fait les racines et vogue librement sur la surface de l'eau ou bien se baigne plus profon- dément, comme nos Utricidariai^K (I) N'ous venons de consfaloi- i|ue la plupait des planles carnivores vivent dans les mêmes conditions que les Sjjliagniim : nous pouvons faire remarquer à ce propos que ces singulières Mousses ont certaines cellules percées d'ouvertures naturelles par lesquelles on a constaté l'entrée de petits animalcules (Rotifer vulgaris). Ces trous ot cette entrée ne sont probablement pas fortuits et il y a peut-être lii une certaine analogie avec les ampoules et les amphores des plantes supérieures. Voir Cii. Mobben, De l'cxislencedes lufiisoircs dans les plantes, BuLi.. de l'Ac.ui , t. VI, et Jiliiden d'anal, pcg, — Ch. MoniiEN, Hcclie relira sur t'iiii neliijme des Sjilini/iiiiiii , Bill, ut l'.Acad., VIII, 1841, 1, 1(54 et Dodomiea. — Il — Faciès. — Les phuitcs carnivores ont onlrc elles certaines ressemblances de faciès ou d'allure. Beaucoup ont une tige courte, avec leurs feuilles en rosace, comme nos Droscra. la Dionée^ le Darlinglonia, les Sarracenia : chez quelques-unes, la tige s'étend : on connaît, au moins dans les herbiers sinon dans les cultures, des Drosera qui s'élèvent à une certaine hauteur. Quant aux Népenthcs, ce sont des plantes frutescentes, parfois sarmcnleuscs et qui atteignent des dimensions assez considérables pour occuper toute une serre. Lepiéçje. — Leur feuillage est de formes bizarres, mais, dans son ensemble^ il est d'un beau vert, souvent rehaussé de teintes rouges ou brunes. Les fleurs s'épanouissent et fructifient de la manière la plus habituelle. En y regardant de plus près, en considérant les choses à travers le prisme de la science, le regard saisit tout ce qu'une observation superficielle avait méconnu. Laissant de côté les Pinguicula et les Utricularia, au sujet desquels nous ne sommes pas suffisamment édifié et qui constituent une catégorie spéciale, on constate chez toutes les plantes carnivores l'existence d'organes appropriés à la chasse des insectes;, ces organes acquièrent |)lus de perfection et plus de développement d'une de ces plantes à l'autre, si on les dispose dans un certain ordre qui n'est pas l'ordre de la classification taxinomique. Pour l'apprécier, il faut partir des Droséracées les plus simples qui ne sont guère mieux douées que certaines Saxifrages, le Saxifraga tridacttjUies L., par exemple, qui est pourvu de poils glanduleux auxquels de faibles insectes peuvent se laisser engluer et en se décom- posant fournir du carbonate d'ammoniaque qui est absorbé. — 12 — « Comme il n'est pas douteux, dit M. Darwin, que ce procédé soit d'un grand secours aux plantes qui croissent dans un sol pauvre, il doit tendre à être perfectionné parla sélection naturelle. Ainsi, toute plante ordinaire, pourvue de glandes visqueuses, qui accidentellement attrape des insecles, peut_, sous des circonstances favorables, être changée en une espèce capable de vraie digestion " Nous sommes disposé à le croire^ mais, laissant de côté la théorie, quelque séduisante qu'elle paraisse, nous nous borne- rons à considérer chez les plantes insectivores successivement la chasse^ la digestion et le mouvement. Perfeclionnement du piéye. — Le piège se [lerfectionne des plus simples aux plus élevées. Chez le Drosoplttjllid», ce sont des tentacules qui se ter- minent par une glande et sont parcourus par un faisceau de trachées. Chez les Druseru. les tentacules sont irritables et mutiles (') : ils se courbent sur l'insecte qu'ils maintiennent contre la feuille dont les deux bords peuvent se relever un peu. Les Aldfovaada ont au sommet des feuilles, avec quelques tentacules, une petite trappe hérissée, à deux lobes suscep- tibles de se rapprocher par un mouvement localisé à la base et ainsi de se fermer momentanément. La Dionée dispose de l'appareil le plus perfectionné : on ne saurait mieux le com])arer qu'à celte sorte de piège à ])rendre les petits animaux et que nous appelons un cep(-' en Belgique. (1) Éd. JMoRBES, IVolcsiir les procédés iiiseclkidrs du Drosera rotuiulifolin, KS75. (2) Le mot n'csl pas dans le Dictionnaire de l'Académie française. — 15 - Il consiste en deux lobes ou valves qui se joignent à peu près suivant un angle droit et qui ont la forme d'un hémicycle surbaissé; la nervure médiane est proéminente à la face inférieure, les lobes sont bordés de longs cils, raides et aigus : tout l'appareil peut atteindre environ trois cenlimètres de largeur et, quand la santé est florissante, il est d'une belle teinte rouge à la face supérieure C. On peut remarquer que cette trappe est sépai'ée de la feuille proprement dite par un support épais, long de quelques millimètres. Il peut se fermer vivement et se transformer en une sorte de vésicule bordée de deux rangées de cils entre-croisés. Dans le Ceplialotus et dans les Népenthes^ les Sarracenia et le Darlingtonia, le piège auquel les insectes se font ])rendre en foule, agit comme un trébuchet:, il a la forme d'une urne ou amphore plus ou moins ouverte au sommet, dressée ou sus- pendue à l'extrémité de chaque feuille, parfois développée en lieu et place des feuilles elles-mêmes. Dans les plus beaux Népentbes, cette amphore peut atteindre uti pied et demi de longueur et engloutir un oiseau ou un petit mammifère. Homologie. — Le perfectionnement des organes de préhen- sion et de digestion, d'ailleurs confondus, est frappant; la question de l'homologie est peut-être discutable. Dans les Dro- sera^ la feuille ouverte^ avec ses dépendances en forme de ten- tacules reployés et ses bords un peu relevés, fonctionne momen- tanément comme un estomac. Dans la Dionée, au lieu de (1) Ch. Morrcn a donné, en iSoi, quelques éclaircissemenls sur sa structure et sa morphologie. — f/orl. heliio, IS3i, p. 71. — li — nombreux tcnlaciilos, on voit un seul et vasic lobe qui s'ouvre pour saisir le gibier et se ferme pour le digérer. Dans les Népenthes enfin, l'organe a vraiment la forme d'un sac stoma- cal muni d'un seul orifice O. Gibier. — Le gibierde nos plantes consiste en petits animaux : les Drosera s'emparent de Diptères et d'autres petits volatiles; ils chassent la plume, tandis que la Dionée saisit plus facile- ment de petites bêtes qui marchent, on pourrait dire le fauve. On a trouvé dans ses feuilles fermées à l'état d'estomac, des Élatèrides, des Chrysomèles, des Charençons, des Araignées, des Scolopendres et des Fourmis. Dans nos serres, on lui a vu prendre des Limaces. Si l'on ouvre les larges urnes des Dar- lingtonia, on y trouve de gros Papillons de nuit. Selon le D"" Hooker, les jeunes urnes de Népenthes atteignent le gibier aérien et s'en emparent, tandis que les urnes plus anciennes dressent leurs embùch(>s au gibier terrestre. Dans les nasses des Utriculaires aquatiques^ on trouve de petits Crustacés. Allraction. — Ces pauvres victimes de la rapacité végétale sont attirées dans le piège où elles doivent périr au moyen d'ar- tifices ingénieux et presque irrésistibles. IVous avons constaté que le Pinguicula répand une odeur qui doit être analogue à celle des Champignons et qui attire ainsi sur ses feuilles humides et gluantes de petites mouches {Execliia fuugonim de (I) Les feuilles de Drosera pcuvciU émettre des bourgeons (Éd. Jlorren, 1. c.); il en est de même des feuilles deUionée; M. Jlildeljraiidl, de Cologne, a constaté que ces feuilles étant bouturées s'enracinent et donnent des bourgeons adventifs ; il a omis, malheureusement, de signaler la i)lace même à la(|Uelle se forment ces bourgeons. I) Of//p)is<7(;-., IS(il, p. 1!)2, Irad. dans le Joxirn. de lu Soc. il'hnrl. de l'mis, 1802, VIII, 578. — Ki — Gecr) qui habitent ordinairement les xV.garics O. Nos Drosera indigènes ont leur rosace foliaire étalée sur le sol, d'un beau rouge, rehaussée de mille petites perles qui étincellent au soleil à l'extrémité de filaments qui sont dressés dans toutes les direc- tions, comme les tentacules de Bryozoaires. Le Drosera binata Labiil.^ qui est introduit d'Australie dans les serres d'Europe, a ses grandes feuilles linéaires, dicho- tomes, étalées au sommet de longs pétioles dressés, qui se disposent en grand nombre en forme de filet dans lequel les mouches doivent se faire prendre comme dans ime toile d'araignée (2). La Dionée ne sécrète pas du miel comme Ellis l'avait cru et comme Linné l'a rapporté d'après lui : ses trappes sont sèches quand elles ne sont pas occupées à digérer; elles répandent sans doute une odeur qui attire les insectes, mais en tous cas, elles sont parsemées sur toute leur surface rosée de petites glandes à huit divisions qui sont au nombre des plus belles choses de la nature par leur gracieuse symétrie, la régularité de leur structure et leur charmante coloration. Si la beauté des formes et l'éclat des couleurs, dit M. le D"^ Balfour, peuvent être appréciés par les mouches, la Dionée a bien assez d'attraits sans recourir au miel. Quant aux Sarracéniacées et aux Népenthacées, elles em- ploient ce moyen, le même que les fieurs qui veulent être câlinées par les abeilles; elles enduisent de miel le bord de la coupe fatale. Nous ne sommes donc pas seuls en ce monde à savoir qu'on attrape les mouches avec du miel ! ( I ) Ed. ÎIorren, Observations sur les procédés inseclicides îles Piiiguiciihi . (2) Éd. JIonnEX, jVo/p.s snr les procédés inteclicùles dv Drosera hinuln. - 1C) — La prise du gibier. — L'inscclc qui se laisse atlirer par ces séduisanls appâts ou par ses appétits sensuels, est voué à une mort terrible. Dans presque tous les cas, son existence va se terminer dans une lente et horrible agonie. Lorsqu'un Drosera a saisi sa proie, on voit la sécrétion gluante augmenter, les ten- tacules voisins venir à la rescousse et tous ensemble se ployer vers la victime qui s'épuise en vains efforts à vouloir se dépê- trer: poussée contre la feuille par d'autres glandes pédicellées, la pauvre bête périt sous ces débordements de bave corrosive. La Dionée agit avec plus de cruauté el plus d'intelligence. Aussitôt qu'un insecte excite une de ses trappes, les deux val- ves, déjà peu écartées (angle de 90°). se rapprochent vivement en même temps que les cils s'abaissent et s'entre-croisent d'une bordure à l'autre ; voilà donc la bestiole prise comme dans un élau, à moins que la proie ne soit trop faible ou trop forte, et c'est ici que se manifeste l'intelligence qui a présidé à la structure de la plante. Si la proie est chétive, elle passera entre les barreaux du grillage de sa prison. Si elle est forte, elle écarte ses entraves. Mais si le gibier est de bonne prise^ si c'est une mouche rondelette, elle sera impitoyablement sacrifiée; l'étau qui la presse^ concave d'abord, se redresse et s'applique étroitement contre elle.- il n'est pas exact, comme on l'a cru. que ses mouvements surexcitent l'irritation de la feuille ; mais bientôt toutes les glandes de la surface entrent en activité et commencent à sécréter un suc qui se déverse sur l'insecte, l'imprègne de son humeur aigre, si bien, horresco referens f (\i\c la plante absorbe peut-être sa victime encore vivante, sans plus de ménagements que nous n'en prenons nous-mêmes à l'égard d'un radis. — 17 — Les pièges des Sarraœnia et des Nepenthes agissent comme des trébuchets : le l)oi(l de rurne, près duquel se trouve le sucre, est lisse; les insectes glissent sans pouvoir ni se retenir, ni s'échapper, et ils tombent, en général, dans un liquide corrosif qui occupe tout le fond de l'appareil. Anatomie. — Ces singuliers et puissants organes des Drosera, des Dionaea et des ISepmthes, déjà si remarquables par leur morphologie et leur mode d'activité, dont nous avons seulement esquissé les traits généraux, ne sont pas moins inté- ressants au point de vue de leur structure anatomique. Sans entrer dans aucun détail, nous devons signaler les glandes et les papilles qui couvrent leur surface, les vastes stomates de leur épidémie et les nombreuses trachées qui parcourent le paren- chyme. Les glandes jouent incontestablemcnl le rôle principal dans la sécrétion des divers principes qui servent à attirer, à saisir et à digérer les insectes. La question est de savoir si ces principes sont excrétés en même temps, ou si, comme il semble probable, la glu, l'acide et le ferment ne proviennent pas plutôt de glandes différentes. La question est aussi de savoir par quels organes se fait l'absorption des produits de la diges- tion, si elle se fait par les glandes mêmes qui ont sécrété, ou si elle n'a pas lieu plutôt |)ar les stomates ou par des papilles singulières, peut-être ouvertes au sommet, qui sont entremêlées avec euxC). Le rôle des trachées n'est pas moins douteux : l'opinion la plus plausible est qu'elles servent à porter aux glandes l'eau nécessaire à leur activité. (1) Ed. Morben, Drosera, p. !). — 18 — Théorie générale de la digestion. — On sait que lu digestion consiste essentiellement dans la transformation, déterminée par un ferment solublc agissant en présence dun acide, des matières albuminoïdes insolubles et colloïdes, en principes solubles et dilTusibles. La digestion animale est d'ailleurs imparfaitement connue; on peut supposer qu'elle consiste en hydratation et dédoublement des substances digérées : le résul- tat consiste en matières dont la constitution se rapproche des cristalloïdes et par conséquent susceptibles d'être absorbées : ils constituent les peptones. La théorie de la digestion chez les plantes carnivores n'est pas aussi récente qu'on pourrait le croire. Déjà, en 1829, Burnett soutint que l'urne de Sarracenia exerce sur les insectes qu'elle a capturés, une action digestive analogue à celle de l'estomac des animauxO. Le docteur Curtis publia, en iS54, le résultat de ses persévérantes recherches sur la Dionée. Son Mémoire est encore le meilleur qui ait été fait sur cette plante. Il constata que l'insecte n'est ni écrasé, ni asphyxié, et il recon- nut que la sécrétion qui suit la capture est analogue à la salive ou au suc gastrique; il en conclut que l'insecte saisi par la plante devait servir à l'alimenter. Un autre botaniste américain, M. Canby(2) mit définitivement hors de doute^ en 1868, la théorie de la digestion : il prouva que le suc digestif est toujours sécrété en temps convenable, quand la feuille est saine et quand la proie convient à la plante : que la feuille peut digérer la viande crue qu'on lui offre; enfin que chaque feuille peut (1) HoOKEB {/h-/rj. Iiorl., iS7i, p. 363). [2) f;«/-(/e/i (•(■'.« iMonlIily Jinirnnl. Philadelphie, ISCS, X. — 19 — opérer deux ou trois digeslions pendant sa vie, avee un inter- valle de satiété et qu'elle meurt ordinairement pendant ou après sa troisième digestion. Plus réeemment. enfin, en iS7i. le docteur Hooker, de Kew^ a publié ses observations sur les plantes à urnes O. Le docteur Th.Balfour, d'Edimbourg, a fait connaître, cette année même, ses expériences sur la Dionée'^) et Darwin a enricbi la science de son mémorable ouvrage, Inseclivorous Plants, qui est un chef-d'œuvre d'analyse et de sagacité. Il y a peu de jours, le 29 octobre 1875, le Bokiidsche Z'Uumj publiait le résultat des expériences de Max Reess et de H. Will, favorables à la théorie de la digestion végétale. La digestion végétale est réellement semblable à celle que déterminent le suc gastrique et le suc pancréatique : elle intéresse les matières albuminoïdes, l'albumine fraîche ou coagulée, la fibrine, la chair crue ou la viande rôtie et les cartilages; elle consiste dans une liquéfaction de ces aliments. De petits cubes d'albumine coagulée, larges de 2 millimètres, ou de petites tranches de celte matière, longues de 4 ou 5 millimètres sur i millimètre d'épaisseur, déposées sur les feuilles de Droscra, deviennent transparentes, leurs angles s'émoussent et ils finissent par être liquéfiés Nous avons constaté sur le Droseiri hinata que, dans ces conditions, la fermentation putride n'intervient pas. Max Reess et H. Will ont constaté la liquéfaction et l'absorption de la fibrine. Pendant ses nombreuses expériences sur le Dionaea (1) Voy. In Belgiq. hort., 187i, pp 26-2 et 3G2. (2) Experhnenis nn Dionnea tmiseipnla^ dans Transaclions of llir Botaniral Snrielij of Edinbiorg/i , si-ssion \H7i~S ; el dans le GrtnU'iier's C/ironirlp, !S7ii, U, S, 07, — 20 — muscijnila. M. Tli. Bali'oiir a toujours vu que la digosUon. louto d'ailleurs, de la chair crue, se fait sans qu'il y ait trace de décomposition ou de mauvaise odeur : la viande perd bientôt sa couleur rouge et elle passe petit à petit à l'état de pulpe inodore. Tandis que la chair déposée sur le Sphagmtm pourrissait en deux jours, elle demeurait indemne dans la feuille de Dionée occupée à digérer. M. Lindsay, ayant gorgé des feuilles, au risque de leur donner une indigestion, a constaté que la viande renfer- mée entre les valves de la feuille conserve sa fraîcheur, tout en macérant, tandis que les lambeaux de chair qui dépassaient la capacité de ce petit estomac ne tardaient pas à se putréfier. Enfin la ehair putréfiée mise en contact avec le suc de ces feuilles perd sa mauvaise odeur. M. Hookcr a constaté que le suc des Nepenthes agit comme antiseptique sur les substances animales qui s'y trouvent plongées. On doit considérer le fluide sécrété par les glandes des Drosera et des Dionaea comme un véritable sue digestif^ non- seulement parce qu'il en produit les efTets^ mais encore parce qu'il semble en avoir la composition. On sait,, en efïet, que le sue de l'estomac opère la digestion des matières albuminoïdes par l'action d'un ferment soluble, la pepsine, agissant en présence d'un acide, l'acide chlorhydrique; cette pepsine est elle-même une matière azotée; elle est sécrétée par l'estomac. Ce qu'on appelle la digestion stomacale est en réalité une sorte de fermentation qui convertit l'albumine en substances liquides et dilTusibles. Or^ on a, sinon la preuve, au moins des indices de la présence de ce corps ou de son équivalent dans le liquide que les plantes carnivores excrètent pendant la période d'activité : c'est en cela — 21 — que réside la valeur des récentes découvertes (d'apiTS Darwin). (•>) lirrklile d,r DiiKschn, Clici,,. Gi-si-l/xi/ia//, Berlin, IS7^, p. 1178. — -2ô — (I874) des graines de Ficia, au moyen de la glycérine, un principe capable de dissoudre les substances albuminoïdcs, telles que la fibrine, et de les convertir en véritables peptones. Ce ferment intervient sans doute pendant la germination et dans la mise en œuvre de tous les dépôts nutritifs. Plus récemment encore, M3t. Max Reess et H. Will ('^ appliquant au Drosera le même procédé d'extraction au moyen de la glycérine (2), ont obtenu un extrait glycérine qui, étendu de quelques gouttes d'acide chlorhydriquc dilué, opère la digestion artificielle de la fibrine. Cette expérience, répétée une douzaine de fois avec des résultais toujours aflîrmalifs^ est très-favorable à la nouvelle théorie. Cependant pour ne pas devancer étourdimcnt la marche leate et grave de la science, il importe de reconnaître que cette théorie manque encore de deux bases nécessaires, la détermi- nation positive de l'acide et du ferment qui interviennent dans la digestion végétale (•"'. On savait que la pepsine n'existe pas seulement dans le suc gastrique. Brûcke a reconnu sa piésence dans le sang et dans les muscles. Bretonneau avait déjà annoncé que la viande introduite dans une plaie sous-cutanée, pouvait s'y digérer comme dans l'estomac i^-). Mais on ne soupçonnait pas sa présence chez les végétaux où elle parait répandue dans l'orga- nisme, comme la diastase, et on s'attendait encore moins à (1) Bol. Zeitung. 29 octobre lS7o. (2^ Par le procédé de HùCfner, Jonrnul fur prak/. Clicmie, IVeu.e Folge, V. 377. (3) M. Lawson Tait {Xalure, 29 juill. 1873, pp. 2ol-252) annonce avoir séparé de la sécrétion du Drosn-a hinatti et des JVépeiillies une substance qui resscnilile beaucoup il la pepsine et qu'il propose de nommer Drosérinii. {i) P. ScH^iIZE^r.ERGEB, Lex fermenliilioiis, 187b, p. 235. - 24. — l'cnconlrer ce roi'iiienl dans une niatièi-c séci'élée par les végé- taux en quelque sorte à la sollicitation des matières animales. Sarexcilalion (jaslriijue. — En ell'et, la sécrétion d'un acide par les plantes insectivores est plus ou moins consécutive au contact d'un insecte, et la sécrétion de la pepsine semble provoquée i)ar le contact d'une matière azotée. Les pièges de la Dionée sont parfaitement sees quand ils sont ouverts et disposés pour la chasse; si la fermeture est itrovoquée par un simple attouchement momentané ou par une substance inerte, une paille, un morceau de calcaire, ce piège ne sera pas changé et il se rouvrira le plus vite possible:, une matière azotée sèche ne produira pas plus d'effet: mais vienne un morceau de chair fraîche ou vivante et alors l'occlusion se maintiendra, devien- dra plus étroite et bientôt, c'est-à-dire en ([uekiucs heures, la face en contact avec cet excitant émettra une sécrétion de plus en plus abondante, qui commence par les glandes diree.tement excitées, mais qui ne tarde pas à se propager à toutes celles qui se trouvent successivement atteintes. La surexcitation est évidente et parfois si prononcée, que la salive coule le long de la feuille ou s'épanche entre les bords de l'appareil. Le Drosera rolmidifolia a les tentacules, pendant l'attitude de combat, terminés par une gouttelette imprégnée de glu. Cette substance n'a pas encore occupé les chimistes : elle semble indépendante de l'acide et du ferment. La gouttelette est pres- que toujours assez acide pour rougir le papier de tournesol : cependant quand les glandes sont surexcitées par des attou- chements répétés ou |)ar les agitations d'un insecte englué, l'acidité devient plus prononcée. — '25 — Le môme phénomène se manifeste chez les Népcnthes. M. Hooker a constaté que la présence d'une matière inorganique dans l'urne de ces plantes ne produit pas d'efl'et appréciable, tandis qu'il a remarqué un aillux considérable de liquide dans les urnes où il avait introduit quelque matière animale. Il a constaté de plus que le suc des Népenthes, isolé de l'urne, ne produit les phénomènes de la digestion artificielle que d'une manière lente et incomplète, landis qu'à l'nitérieur de l'urne la digestion se fait plus rapidement et plus complètement, sans doute, par rinflucnce peptogène des substances en présence. Nous avons constaté sur le Drosera hiiiata que les matières azotées provoquent l'inflexion des tentacules et augmentent la sécrétion, tandis que de petits fragments inertes de papier ou de cire tarissent la sécrétion des glandes et font courber les tentacules en arrière : les matières nutritives sont donc portées sur le tissu des feuilles et les substances inutiles sont réellement rejetées en dehors. M. Balfour, après ses belles et nombreuses expériences sur la Dionée, ne doute pas que l'abondance de la sécrétion ne soit en rapport avec la qualité du festin; une vieille mouche sèche et vide laisse la plante impassible, tandis que pour une grosse araignée, pour un papillon dodu ou |)our un bon morceau de chair fraîche, la sécrétion déborde comme la salive chez un gourmet (jui lient un succulent morceau entre les dents : on peut dire de l'im comme de l'autre que l'eau leur vient à la bouche. Indigestion. — Le même savant rapporte que certaines matières sont de digestion fort difTicile, le fromage, par exemple. — -2(3 — M. Canby avait perdu une de ses Dionées, en la soiimetlanl au régime foreé du fromage. Le doeteur Balfour voulut vérifier l'expérience; le 8 juillet J(S7i, il administra une eertaine dose de Chester Clieese à l'une de ses plantes ; le 9, il a eru voir des nausées et des envies de vomir: pourtant tout semblait bien marcher, quand le 21 , des troubles d'apparenee bilieuse se pro- duisirent; la feuille devint jaune, ])uis noire et mourut d'une véritable indigestion. Il arrive aussi que les Dionées se repaissent avec gloutonnerie et, comme nous, elles pâtissent de se surcharger l'estomac. Le 3 juillet, on donna à quelques feuilles autant de viande qu'elles en voulurent prendre; le lendemain, elles en étaient gorgées: quelques-unes furent soumises à un traitement énergique; on leur enleva avec les doigts tout ce qu'elles n'avaient pu enfermer ; elles furent sauvées. D'autres, abandonnées à leur triste sort, manifestèrent, dès le 15 juillet, des signes évidents de maladie. Les substances indigestes sont en général l'huile, la graisse, l'urée, etc. Nous cultivions cou amore une belle toulïe de Drosera hiiiala. fraîche et de bon appétit jusqu'à ce que, dans une malencontreuse expérience, nous lui offrîmes la moitié d'une pilule de pepsine pharmaceutique : nous ne savons ce que renfermait cette pilule O. mais deux ou trois jours après, pour cette raison ou pour une autre, notre plante fut visiblement indisposée; depuis lors toutes ses glandes se sont taries et toutes les feuilles se sont successivement flétries. (I| IVous nous sommes rappelé depuis f[ue ces pilules de pepsine renfermaient chacune cinq milligrammes d'extrait de noix vomique. — 11 — Durée de la digestion. — La diirôo dos digestions varie avec les plantes, la naliire des aliments et diverses circonstances. Le Droseni hinata hydrate et rend transparent en luiit ou di\ heures le hlanc d'œuf qu'on lui a servi. Le Drosera rotundifolia nous a paru moins actif: d'après M.ll. Reess etWilI. il dissout en quelques heures les flocons de fibrine. Selon Hookcr. il faut le même temps aux Népenthes pour commencer à entamer les bords de fragments cubiques d'albumine immergés dans leurs urnes ou pour produire un commencement de gélatinisation dans les cartilages. La Dionée a la digestion paresseuse; comme les serpents, chacun de ses repas se prolonge de 8 à 20 ou 30 jours. 31. Balfou." a compté !2i jours pour l'ingestion d'une grosse mouche bleue : pendant ce temps et quelques jours après, la feuille est dans un état de torpeur qui ressemble à une sieste. Nombre des digestions — Le nombre des digestions qu'une feuille est capable d'exercer est en raison inverse du temps qu'elle emploie. Les tentacules courbés de Drosera se redres- sent après quelques jours et semblent prêts à recommencer. M.Canby a constaté, au contraire, dès 1868, que chaque feuille de Dionœa ne |)eul accomplir qu'une ou deux digestions et qu'elle meurt fatalement si elle risque une troisième opération. On peut remarquer incidemment que tous ces phénomènes se passent à la température ordinaire de l'été. absorption.. — On ne connaît rien encore des procédés chimiques de la digestion végétale : on connaît seulement le fait de la liquéfaction des matières azotées : on suppose, avec — 28 — toute apparence de raison, que les produits de la digestion, c'est à dire les peplones, sont absorbes par l'organisme. M. Darwin a constaté que l'absorption des matières azotées est accompagnée d'une agglomération particulière du proto- plasme à l'intérieur des cellules : le même phénomène est provoqué par le carbonate d'ammoniaque. M. Hooker a constaté l'absorption chez les Ncpenthes et M. Balfour chez la Dionéc; ainsi par exemple, ayant donné à l'une des pensionnaires, le Jf'r juillel. un petit morceau de viande, le 18 il était faiblement entamé, mais le 23, il était réduit en bouillie ; le 2i, presque tout était absorbé et le 23, il ne restait plus que de minces petites plaques non suirisamment transformées. Cette obser- vation montre que la liquéfaction des matières animales marche rai»idement pendant la dernière période de la digestion. Plus récemment MM. Max Reess et H. Will se sont assurés que le Drosera absorbe la fibrine dissoute par la digestion. M. Clarck (') a institué une expérience sinon concluante, au moins ingé- nieuse : il a offert à ses Drosera des mouches sautées au citrate de lithium et quelques jours plus tard, l'analyse spectrale a fait voir ce métal dans tous les organes de la plante, jusque dans les organes floraux. Orcjanes de l'absorption. — Quant aux oiganes histolo- giques au moyen desquels se fait l'absorption, on n'est pas généralement d'accord, si ce n'est, sans doute, |»our dénier cette aptitude aux surfaces couvertes d'une cuticule plus ou moins épaisse. (1) Journal of Uo/ani/, septembre 1873. 9[) M. Darwin csl d'avis que cette fonction est remplie par les organes mêmes de la sécrétion, tandis qu'il nous semble que ce rôle est dévolu aux vastes stomates ou, de préférence, aux singulières papilles que nous avons constatées chez le Drosrra et qui nous ont paru être perforées au sommet. Décomposilion . — Si la liquéfaction de l'alhumine est incon- testable, comme nous l'avons reconnu sur le Drosera binata Labill., il n'est pas moins vrai que des phénomènes de décompo- sition naturelle, par les bactéries, les monades, les ferments et les mucédinées peuvent se produire dans les insectes capturés. Nous avons rencontré ces facteurs de la fermentation putride sur les P'uujuicula longifolia et alpina O. Nous avons rencon- tré une autre fois des moisissures autour d'une mouche qui avait été déposée sur une feuille de Drosera^ mais elle était de forte taille et réellement hors de proportion avec les capacités digestives de la feuille. Nous avons vu encore au fond des urnes des Sarracenia un véritable charnier d'insectes en putréfac- tion; mais tous ces phénomènes, parfaitement naturels, n'ôlent point leur valeur aux observations positives qui établissent avec non moins de certitude une véritable fermentation indirecte au moyen d'un ferment soluble. Commensaux. — Il reste toujours quelques débris du festin, tout n'est pas liquéfié. Les plantes carnivores partagent avec des commensaux. Le D^ Hooker rapporte, d'après les observa- teurs américains, qu'il y a des insectes, trop adroits pour s'aven- (I) Ed. Morben, Observa/ions sur les procédés inseclidiU-s des Pingnkiila. - 50 — turor dans le piège des Sarfaceniu. qui laissent loniber leurs œufs dans l'ouverture de l'urne, afin que leur progéniture profile de la nourriture qui s'y trouve accumulée. Il explique ainsi la présence dans ces urnes de larves et de nymphes. Plus récemment M. Riley ('* a signalé à l'Association américaine pour l'avancement des sciences un lépidoptère, le Xanthopttra semicrocea G., qui vient impunément déposer ses œufs sur les pièges du Sarracenia variolaris que sa chenille dévore. La larve d'un diptère, le Sarcophafja sarmceniae U\\., vit à l'intérieur même de l'urne, dans le liquide meurtrier pour tant d'autres insectes; elle y acquiert tout son développement et elle ne l'abandonne que pour aller se transformer sous terre en insecte parfait. Barton rapporte enfin que divers oiseaux insec- tivores lendent les urnes au moyen de leur hec pour en dévorer le contenu. Utilité. — Il reste d'ailleurs à établir expérimentalement que la liquéfaction des matières azotées et leur absorption contri- buent réellement à l'alimeniation de ces végétaux. Jusqu'ici on manque d'un fait péremptoire à opposer à ceux qui pensent que les animaux capturés servent à nourrir la plante indirectement par les produits de leur décomposition absorbés par les feuilles ou par les racines (-) et à ceux qui prétendent que tant d'artifice a seulement pour but de débarrasser la ])l;)nle des insectes qui la gênent. (1) Transacliiiiis nf llie Actidemij of sciences of Saint Louis, vol. Ht, n" 2, Sniiil- Louis, 1873. — Uni/, de la Soc. entomol. île France, 1873, l.ï jainior, p. xiii. (2) C'est I.T tlicnric do Cli. Morrfn, développée, en 1832, d.ins la Belgique liorticole 1.S32, lomeU, p.227. — 31 — Ct(Ut. On s'est prévalu de l'affaiblissement du système radical dans les Droséraeées, mais il n'est pas si insignifiant qu'on l'a prétendu : la racine est très-notable dans le Drosera hinata cl elle est normale dans le Drosera rotiindifolia. Nous avons cité des plantes nullement carnivores qui n'ont point de racines du tout. D'ailleurs, comme nous l'avons établi au commencement, il ne s'agit pas d'une nutrition générale destinée à fournir tous les matériaux nécessaires à l'organisme, mais seulement d'une source jusqu'ici inconnue et (l)A'n/»>T, 29 juillet 187S,p. 231. (2) En. IVKfRRENj 1. C. — 32 — assez insolite de l'azote organique. En admettant même eomme définitivement établi et démontré que nos plantes se procurent l'azote de leur albumine par une véritable digestion, il reste non moins établi qu'elles puisent dans le sol les matières minérales et qu'elles absorbent dans l'atmosphère l'acide carbonique qui doit être soumis à l'élaboration cliloropiiyllienne et fournir le carbone des composés ternaires. Dans l'état actuel de la théorie, on peut seulement admettre que le pouvoir insecticide fournit aux végétaux qui en sont pourvus un surcroit de matières azotées : on peut même s'étonner des faibles dimensions de nos Druscra et de la Dionée relativement à la masse nutritive que leurs victimes devraient leur apporter. DEUXIKME PARTIE. LA MOTILITÉ. Classilicution; nioiivcmcnts physiques, organiques, c\citos, provoques, inslinclifs. — îtlécanisme. — lirilation : localisation, spécialisation. — Siège du mouvement, rapidilé; indépendance. — Théorie des mouvements provoqués : agrégation du protoplasme; contraction des cellules : déshydratation — Propagation, transmis- sion, communication. — Organes de la transmission. — Vitesse de transmission. — Encrvation. — Anesthésie. — Chlorhydrate de morphine. — Curare. — Action de l'électricité; thermo-électricité; courant électrique. — Conséquence. — Mouve- ments instinctifs : Zoosporcs; Lianes. — Conclusion. Jusqu'ici nous avons considéré dans les plantes insecticides les phénomènes de la nutrition : ils ne sont pas les seuls qui les rapprochent des animaux. Quelques-unes d'entre elles mani- festent des actes de mouvement, d'irritabilité et de sensibilité qui sont d'un ordre plus élevé dans la série des phénomènes biologiques. Ce sont les Droséracées et jusqu'à un certain point les Népcnlhes. A ce point de vue nouveau, l'horizon s'élargit : le règne végétal offre un grand nombre de manifes- tations évidentes d'une activité que Ion croyait propre aux animaux. Classificaiion. — Pendant trop longtemps on a confondu dans un déplorable désordre tous les phénomènes de motilité, toutes les manifestations dynamiques que produisent les plantes. Il y a lieu cependant de les classer d'après leur siège, ou suivant leur but et surtout de distinguer les divers facteurs de ces mouvements. Mouvements physlcptes. — Il y a des moiivemonts purement — Ô4 — physiques qui dépendent de quelque disposition m6cani(iue propre aux organes ou aux tissus; tels sont les cfamincs des Kalmia ou les capsules du Sablier des Antilles, certains dépla- cements qui dépendent de l'iiygroscopicité dans le Funaria hygrometrica, la Rose de Jéricho, les Elichrysum, etc., H maints phénomènes de dissémination du pollen ou des graines. mouvements organiques. — Il y a ensuite des mouvements or dhéliotropisme et de géotropisme des tiges, des racines et des feuilles ; certains mouvements périodiques qui semblent com- mandés parles variations de la lumière ou de la chaleur, comme le sommeil des plantes. On connaît d'ailleurs chez les végétaux supérieurs de vérita- bles mouvements involontaires, spontanés et périodiques qui dépendent d'une cause interne, comme les pleurs ou les pulsations de certaines Aroïdées, l'agitation de Miedijsarum yyrans et du Meçjacliniiim falcatum. Mouvements provoqués. — La catégorie des mouvements provoqués ressemble le plus aux mouvements qu'on appelle volontaires chez les animaux : ce sont des mouvements consé- cutifs d'une irritation, provoquée ordinairement par un contact; on les voit dans les feuilles des Sensitives, les étamines de Berheris^ de i^Iahonia, de Sparmannia, des Synanthérées, les stigmates des Scrophulariacées. La manifestation la plus simple est la contraction d'une cellule de Nitella sous la piqûre d'une épingle ou bien celle d'une feuille de Schinus Mulli au contact de l'eau Ces mouvements sont liés à une véritable irritabilité végétale, bien supérieure à la simple excitabilité générale des tissus vivants, lis peuvent, par exemple chez le Mnnom pu- dica., etc., se manifester chez des plantes où se produisent, en outre, des mouvements spontanés de veille et de sommeil et qui ont ainsi une molililé complexe qu'il importe d'analyser. Mouvements instinctifs. — Chez quelques plantes enfin, on voit se produire certains mouvements extraordinaires qui intéressent de très-près leur existence et qu'on appellerait — ÔG — volonliers des mouvements inslinclifs, si on les voyail, exéeulés par les animaux : ce sont des niouvcraents (jui semblent aequis pendant la grande lutte pour l'existence, développés par la sélection et invétérés par atavisme : les uns intéressent la nutri- tion, les autres la propagation ; ils en est de partiels, d'autres sont généraux. Nous rangeons ici le volubilisme des liges ou des vrilles, la nutation de ces 'irganes, certains mouvements sexuels {Riita., iSUjella)^ l'agitation des zoospores, des pliytozoaires et de maints hydrophytes. Comme procédé, ils participent de tous les mouvements précités, mais comme valeur physiologique, ils élèvent presque les plantes à la hauteur des fonctions de relation par la manifestation d'instincts et de discernement. Les mouvements des Droséracécs supériciu-es sont de la catégorie des mouvements provoqués; en les étudiant, on reconnaît certaines ressemblances avec les mouvements des animaux. Mécanisme. — Le mouvement du Drosera consiste dans une incurvation des tentacules, accompagnée pendant la digestion d'un léger exhaussement des bords de la feuille. Celui de la Dionée est beaucoup plus perfectionné: on peut distinguer le rapprochement soudain des valves, rentrecroisemcnt des cils, et, s'il y a digestion, la compression graduée des deux valves. Irritation. —■ Les mouvements provoqués n'ont lieu qu'à la suite d'une irritation qui résulte, en général, d'un choc, d'un contact, un ébranlement, une piqûre, une brûlure. On provoque les mouvements de la Sensitive, en dirigeant sur un pi)iiil du ^Miillage le foyer d'une lentille biconvexe. Si l'on — 57 — pique une cellule de Nitella avee la pointe d'une aiguille, elle se contracte et s'all'aisse. Une trappe de Dionée, rap|)orte M. Bal- four, se ferme aussi vivement au contact d'une goutte de chlo- roforme que le ferait notre paupière. Localisalion. — La sensibilité est d'ailleurs localisée : souvent le tissu cellulaire irritable est celui-là même qui exécute le mouvement, comme les vrilles, les fdels staminaux des Cynarées, etc. On peut remarquer que la sensibilité réside, en général, dans le tissu qui pendant le mouvement devient con- cave, par exemple, la partie inférieure du principal pulvinule des Sensitives, la face interne des élaminesde Berberis. Mais il arrive aussi que le tissu capable de recevoir et de transmettre l'irrilation est distinct du tissu motile et ne manifeste lui-même aucun mouvement propre : c'est le cas chez les Droséracées supérieures. Déjà, dans nos Drosera on voit, quand les papilles médianes reçoivent une irritation appropriée, les tentacules marginaux s'infléchir, principalement à leur base. Mais dans la Dionée. cette différenciation atteint le plus haut degré de per- fection : il existe, comme Ellisl'a constaté le premier, sur chaque lobe du piége^ trois papilles tactiles, disposées en triangle, lon- gues d'un ou deux millimètres, ordinairement dressées, articu- lées à leur base et par suite couchées sur les valves pendant l'occlusion, d'ailleurs molles et délicates, exclusivement formées de cellules dans lesquelles on ne voit rien de particulier. Ces palpes sont du sommet à la base d'une exquise sensibilité; au moindre attouchement, le piège se ferme vivement, comme une trappe dont on aurait lâché le ressort. Le reste de l'appareil est impassible au toucher, mais ces six papilles sont disposées de — 58 — telle sorte cju'un insecte en passant no peut guère éviter de les frôler, ce qui détermine sa capture. Sp'cialisation. — Le genre de contact fiécessaire pour produire une irritation suivie de mouvement est loin d'être indifférent. La Dionée, dont les cordes sensibles vibrent au moindre attouchement d'un corps solide, demeure indiilérente quand le vent l'agite ou qu'elle est fouettée par la pluie. Il en est de même pour certaines vrilles, tandis que les étiimines de Berheris se relèvent sous le souffle de l'air, mais sont insensibles aux attouchements des petits insectes qui fréquentent ces fleurs. On sait que les vrilles, au moyen desquelles beaucoup de lianes s'élèvent et se soutiennent, restent droites tant qu'elles ne rencontrent pas le support qu'elles cherchent, et s'entortil- lent rapidement dès qu'elles l'ont rencontre ; elles aussi sont irritables parla face qui devient concave. M. Darwin a montré, dans un ouvrage dont il vient de donner il y a quelques jours une nouvelle édition O, que parmi ces vrilles il en est (jui sont irritées par de minces filaments, d'autres au contact de poils raides, quelques-unes enfin ne sont affectées que par une sur- face lisse ou bien rugueuse. Aux Drosera il faut un contact prolongé pour provoquer la flexion des tentacules : de simples attouchements ne leur suflîsent pas, à moins, et ici . le merveilleux reparait, que leur sensibilité ne soit surexcitée ])ar les matières azotées : la moindre parcelle de ces matières les met en alerte:, il suffît même de doses ultra-homœopathiques. Darwin assure qu'il suffît de 0"'°',()000t)-j (9o millionièmes de milligramme) de (I) The Muveincnis ami Uabils af Climbiini l'iunts. — 39 — nitrate d'ammoniaque pour que la llexion ait lieu^ tandis que des corps inertes, le sable ou le papier, laissent la plante en général fort indifférente. Un phénomène analogue se produit chez la Dionée : elle se ferme sous un attouchement fortuit ou au contact d'une substance indigeste^ mais cette irritation factice est de courte durée; l'occlusion cesse après vingt-quatre heures^ tandis qu'au contact d'une matière albuminée et fraîche, l'irritation va en augmentant et l'appareil ne s'ouvre qu'après la digestion. Siège du mouvement. — Le siège du mouvement, l'organe de la motilité dans les plantes irritables consiste toujours en simples cellules, auxquelles on n'a reconnu jusqu'à ce jour aucun caractère particulier : les méats intercellulaires ne paraissent ni plus ni moins nombreux que dans les autres tissus. Celui-ci est toujours parenchymateux, peu fibreux, mais en général très-vasculaire. Il forme la substance même de tout l'organe, commii les lilaments des Gynarées, les stig- mates des Mimules, ou les tentacules des Drosera^, ou bien il est mieux différencié, par exemple^ à la face interne des éta- mincs de Berberis, à la face inférieure du bourrelet primaire de la Sensitive et autour de la côte médiane des trappes de Dionée : chacun de ces groupes de cellules joue le rôle d'un muscle. Il semble, à considérer le règne végétal dans son ensemble, que tout tissu cellulaire puisse devenir motile sous l'influence de quelque excitation : ainsi dans la Dionée, le bord des lobes, qui porte les cils s'infléchit pour fermer le grillage et toute la face supérieure des lobes peut entrer en activité pendant qu'ils agissent comme estomac. — 41) — Rapidité. — Los moLivements provcxjiiés sont souvent brusques et assez rapides, comme ceux de la Sensitive. du Berberis, des Cynarées et de la Dionéc .- d'autres sont un peu plus lents, comme ceux, des Drosera et de la j)lupart des vrilles. Quand ces mouvements sont momentanés, on remarque que le retour à la position de repos est, en s<^'ncral, beaucoup plus lent que le mouvement adducteur. L'analomie montre d'ailleurs que le tissu cellulaire qui agit ilans ce sens est aussi prépon- dérant. Indépendance. ~ Un peut remarquer que ces mouvements sont indépendants des phénomènes de croissance : ils sont accomplis par des organes complets, arrivés au terme de leur développement. La tension gc-nérale. à laquelle tous les tissus sont soumis pendant leur période d'activité, est tout à fait hors de cause ici, de même que ses variations périodiques constatées par MM. Hofmeister^ Sachs, Kraus, etc. Les mouvements provoqiu's ont lieu à toute heure du jour et même de la nuit, au moins ([uand ils ne sont pas compliqués par des mouvements périodiques d'une toute autre nature. Ils ne sont pas moins indépendants de la lumière et de la chaleur, bien entendu, dans les limites de la phototonie et de la tlier- motonie générales. Ce sont bien des mouvements propres et fonctionnels. Théorie des niouveincnl.^ prucuqués. — ^ous avons dit que nul caractère histologiquc ne dillëreneie ni le tissu irritable^ ni le tissu molile: ses cellules contiennent le plasma ordinaire des cellules parenchymateuses^ des grains verts, de l'amidon ou d'autres granulations qui varient suivant les plantes. — 41 - Néanmoins dos progrès ont élé réalisés dans la voie qui con- duit;» la connaissance de la mécanique des mouvements provo- qués, les seuls dont nous nous occupions ici. Jgré(jatioH du protoplasme. — La première découverte est un changement d'état du protoplasme qui sen.ble abandonner les parois des cellules pour se rassembler autour de l'axe princi- pal. C'est ce que Darwin a nommé l'agrégation du protoplasme: dans les conditions normales, elle précède et accompagne toujours la flexion des tcntucules de Drosera et, réciproque- ment, dès que le protoplasme reprend sa fluidité habituelle, le tentacule se redresse. L'état d'agrégation s'observe aussi dans les tentacules qui se meuvent sous l'influence d'une irritation transmise. Il arrive toutefois que cerlaines substances provo- quent l'agrégation sans <|u'il y ail fli^'xion. iVl. Heckel, de Mont- pellier, a décrit le même l'ail O dans les étamincs du Bcrbcris : u Avant l'excitation, le contenu de leurs cellules, colore en jaune, est disséminé dans toute la cavité utriculaire et sur- tout a])pliqué sur les parois.... tandis ([u'après l'irritation ce même contenu... ramené des dilTérents points de la circonfé- rence est condensé au centre de l'utricule. » Nous avons le devoir d'ajoutei' qiu' jusqu'à l'heure actuelle les observations relatives à la connexité de cet état d'agrégation du protoplasme avec le mouvement de la cellule sont peu nombreuses. Contraction. — Un second fait, sur hHjuel les données scien- tifiques sont déjà plus concordantes, est celui d'une contraction (I) Edouard Heckel, Du mouvement végétal, I87o. — i2 - dans les cellules moliles qui se raccourcissent clans le sens du mouvement en même temps qu'elles s'élargissent ou s'épaissis- sent dans le sens transversal. Les cellules en état de tension pen- dant le repos se contractent plus ou moins vite sous l'influence de l'irritation reçue. M. Cohii, de Breslau. est pensons-nous, le premier qui ait introduit cette donnée dans la scicnceO par ses observations sur les filets irritables des Cynarées. Ces organes se raccourcissent en moyenne, d'après Colin, de 12 p c. et suivant Unger, même de 2G p. c. ; ils oiïrent à l'étude un intérêt parti- culier parce que toutes leurs cellules se contractent. M. Pfeffer et d'autres ont constaté aussi une diminution d'étendue suivant le sens longitudinal sur la partie active des pulvinules de Sensitive et d'Oxalis'^). Les observations de M. Heckel sur le Berberis sont concordantes (^) : il constate dans les cellules une contraction d'un sixième de la longueur et même des plis transversaux sur la membrane. « Pendant qu'il se raccourcit, dit M. Heckel, le filet des étamines de Berberis augmente d'épais- seur : c'est le diamètre antéro-postérieur qui augmente d'un demi-millimèlre environ. » M. Darwin (/. c, 51 G) a mesuré la contraction dans le sens transversal sur le tissu contractile de la Dionée; il a constaté que deux points marqués à une distance de 17/1000 de pouce s'étaient rapprochés, après l'irritation, de 2/1000 de pouce (0"'"'0o08) ; il a mesuré aussi la contraction qui se produit sur les valves même pendant quelles pressent sur le bol alimentaire. D'un autre côté^ M. Balfour s'est assuré (1) CoiiN, Cun/racti/e Gewrhc in l'flaiizdiirîcli, 18(il. (2) J. SAcris (Vnn Tieglicm), pp. lOi," el U)U. (ÔJ El). IlecKtL, Du. inoimemealvéïjHal, 1875. — 43 — ' que si l'on coupe une tranche, qui peut èlrc assez épaisse, sur la portion inférieure de la cliarnière, le mouvement n'est point enrayé. En général, la contraction est momentanée; les tissus revien- nent lentement à leur état normal de tension (juand l'organe reprend sa position de repos. Dans la plupart des cas, chez la Sensitive, le Berberis, etc., l'action du tissu moteur est contre- balancée et secondée par un autre amas cellulaire ordinaire- ment antagoniste et qui agit en sens inverse du premier, mais avec plus de lenteur et moins de force; parfois ce tissu opposé demeure passif, et il arrive aussi, dans les vrilles notamment, que l'état contracté devienne permanent par la consolidation de l'organe W. Cohn avait comparé les cellules contractiles aux fibres lisses des animaux. Sans atteindre ce degré d'organisation, ces cel- lules manifestent incontestablement des phénomènes plus élevés que ceux du |)rotoplasme général. Le docteur Burdon Sander- son ("^) n'hésite pas à reconnaître ([ue la ressemblance entre la contraction d'un muscle et celle de la Dionée complète, est étonnante et d'autant |)lus absolue qu'on la poursuit plus loin. On sait que, pendant la contraction, le volume du muscle n'est pas modifié; ainsi dans les insectes, dont on peut observer les contractions sous le microscope, on voit que les plus petites fibres participent au changement de forme. Déshydratation. — Un troisième principe qui ressort des observations les plus récentes, c'est que la coniraction des (1) De Vries. — .1. Sachs (Van Ticglium), p. 1021. (2) Proc. Roi/. Suc, vol. XXI, p. i'Jj.—IVdtuiv, IS7i, pp. IO.J <•( 127. — 44 _ cellules est accompagnée d'une cxpiilsioii d'eau; M. Briicke a remarqué la llaccidité de l'organe moteur de la Scnsitivc pendant la contraction. M. Lindsay a constaté l'obscurcissement de ce même organe. M. Pfelïer surtout a démontré l'expulsion de l'eau à chaque contraction. On en a conclu à une déshydratation de la cellule active : l'eau j)asserait dans les méats, serait trans- mise par les vaisseaux ou recueillie momentanément par les tissus voisins, de préférence par ceux-là mêmes qui agissent comme des ressorts antagonistes. On explique le retour à l'étal de tension normale ])ar la récupération lente de l'eau brusque- ment expulsée au moment de l'irritation. La théorie de l'hydratation, inaugurée, pensons-nous, par M. Ilofmeister, soutenue par M. Pfeiïer, est fondée sur des faits indubitables et bien observés, mais il n'est pas moins incon- testable que, seule, elle est insuHisante pour expliquer l'en- semble des faits connus : elle rattache les mouvements provoqués aux mouvements généraux qui sont en rapport avec la tension des tissus, mais elle néglige précisément les caractères |n'oprcs des mouvements provoqués. Tisaii passif . — Un quatrième principe sur lequel il ne sau- rait plus y avoir de désaccord, c'est que, dans les organes mo- liles, il faut distinguer des tissus actifs et des tissus passifs : sans entrer dans des détails, il semble vrai de dire, en thèse générale, que l'organe actif est le tissu cellulaire, tandis (|ue les faisceaux et l'épiderme sont à l'état passif. Ce princi|)e s'étend aux végé- taux inlériciirs chez lesquels la différenciation n'a pas eu lieu et il s'accorde avec l'observation que les dépendances de l'épi- derme, c'est-à-dire les vrais poils, sont inaclives. — 45 - Propagalton. — Qiiaml la scnsil)!!!!^, et le mouvement sont confondus dans le même tissu, l'irri talion reçue par un point de l'organe se propage dans tout l'organe contraetilc. Cette propagation rayonne dans tous les sens; ainsi, si l'on irrite un point sensible du pnlvinule de la Sensitivc, on voit les effets de la contraction, robseurcissemcnt causé par le flux d'eau dans les méats, se propager autour du point touché O. Le muscle interne du Berbcris, les filets des Centaurées, le stigmate des Mimules, font voir la même propagation radiale Transmission. — Quand l'organe sensitif est séparé de l'organe molile, l'irritation est transmise de l'un à l'autre. Chez la Sensitive la sensibilité existe même en dehors du tissu contractile; or il suffît de toucher une foliole à l'extrémité pour qu'elle se relève par une contraction de la base. Chez le Droscra une irritation sur la feuille est suivie d'une flexion des tentacules marginaux. C'est chez la Dionée que les deux facultés sont le mieux séparées: chez elle, la transmission se fait dans le sens des rayons et selon toutes les directions. En effet, il suflît de loucher un des six filaments tactiles de ses feuilles pour provoquer In fcruielure des deux lobes et l'abaissement du grillage périphérique. M. Darwin a éluiiié les principales cir- constances de la tiansmission par des expériences délicates où il incisait les tissus de la Dionée entre le palpe et la charnière. Il ressort de ces expériences, coniuie des faits précités, que l'impulsion motrice circule dans toutes les directions et (lu'elle peut atteindre l'organe moteur même par une voie indirecte ou détournée. (I) l'FF.FFEB. - Sachs (V. T.), \>. \0U. — 46 — Coin uni iiicnl ion. — Il y a plus encore : rirritation peut se communiquer d'un organe moteur à un autre organe moteur : ainsi, dans la Sensilive, une irritation sulTisantc se transmet, à des intervalles déterminés, d'une foliole aux autres folioles, à la feuille entière et même à toutes les feuilles de la plante. Les circonstances de cette communication sont des plus intéres- santes. Chez les Cynarées, le mouvement d'une étamine peut déterminer le mouvement des autres : dans les stigmates moliles et dans la Dionée, le mouvement d'une valve se communique ordinairement à l'autre valve. Il peut en être autrement : ainsi, pendant les expériences de vivisection sur la transmission du stimulus moteur, il arrivait que le lobe opéré, dont on excitait ensuite le palpe, semblait paralysé, tandis que l'autre lohe se mettait en mouvement. Quelquefois c'est le contraire qui avait lieu (Darwin, /. c). Il en résulte que le mouvement est indépendant dans chaque lobe de la Dionée et qu'une mutilation, sullîsante pour abolir le mouvement dans nn lobe, n'empêche pas la transmission du stimulus, qui va exciter le mouvement dans le lobe opposé. On sait aussi que le mouvement peut être restreint à l'une ou l'autre extrémité de chaque lobe. Organe de la transmission — L'organe de la transmission parait être encore le tissu cellulaire, quel qu'il soit, super- ficiel ou profond et qui ne se distingue par aucun signe ana- lomique connu. iS'otro opinion se fonde sur des faits probants. Ainsi les papilles sensitives de la Dionée sont exclusivement cellulaires^) : il suffît d'effleurer les poils des étamines de (1) Balfoiir, Darwin. — hl — Cynnrées pour nicllrc celles-ci en mouvement (') ; de même (liins In Mimeuse pudique, répiderine et les poils des bourrelets reçoivent et conduisent l'irritation. Sans doute la fréquence des trachées dans les organes des mouvements provoquée, leur grand nomlire, leiii- réparlilion, leur structure en ressort, le rapport entre le nombre des trachées etlénergic du mouvement sont des considérations qui peuvent faire naitre ia pensée de leur attribuer un rôle dans la transmission du stimulus. C'est l'opinion de M. HeckeH-) et de M. Ziegler (■•), mais elle manque de base positive. Elle est con- tredite par les faits précités et, de plus M. Darwin s'est assuré, par ses vivisections, que, chez la Dionée, la transmission est tout à fait i.idépendante des trachées. Fitesse de transmission. — La vitese de transmission ou le temps qui s'écoule entre l'irritation et le mouvement varie suivant les espèces et jusqu'à un certain point suivant les circonstances et l'état de la plante. Il est très-court dans la Dionée, l'Epine-vinette, les Cynarées, mais parfaitement appréciable : il varie entre une et plusieurs secondes dans la Sensitive et dans les stigmates de la série des Scrophulariacées; quant aux vrilles, il en est qui se meuvent après trente secondes ou quelques minutes, d'autres après une demi-heure ou plu- sieurs heures. Le Drosera rotundifolia est assez paresseux, mais le Drosera Linala est plus vif et il a terminé l'inflexion (t)HECKEL, p.lOS. (2) HeckeLj p. 9.3. (3) ZrEGLER. Comptes rendus, 18 mai 1871, p. iil7. — 48 — (les loiUaciilcs oïdiiKiiicmont deux miiinlcs el demie après l'irrilalioii. Il lésiille des nl)servalions ennniies sur le Drosera el le Dionaea que la transmission est plus rapide et mieux assurée dans le sens de Taxe principal des cellules. Darwin voit dans ce fait, un indice prémonitoire d'une fîhre nerveuse O. Enervn'ioH. — Jusqu'ici l'observ.ition n'a rien révélé dans les tissus irritables qui resseinhle au tissu nerveux et rien n'autorise à admettre l'existence d'une substance nerveuse vaguement répartie. Cependant il se jiisse quelque chose d'anaioujue aux fonctions des nerfs. Outre l'irrit.itiou, la différenciation .les impressions, leur transmission et le temps (|u'elle réel une, nous pouvons invoquer une véritable éner- vation, un étal de fatigue qui abolit le mouvemen!. Cet état bien connu, mais mal apprécié, les uns (-) l'appellent accou- tumanct% les autres état de rujulité transitoire (''). Il con- siste dans l'abolition des mouvements à la suite d'excitations réitérées. L'observation de Desfontaines sur les Scnsilives qu'il a fait rouler en voiture sur le pavé de Paris, est devenue clas- sique C^). De même les élamines de Berberis semblent épuisées après onze ou douze contractions réitérées, parfois même après quatre ou cinq contractions, si l'on n'attend pas la (in de l'ex- pansion (Heckel) Après une digestion laborieuse^ la Dionée de- n:eure pendant quelques jours impassible aux excitations même (1) Ln tliiri'i" il» ninuvcmciil, sa vitesse, son ainplitucle et la duréo de IVtat con- tracté, |)OuiTaient aussi être prises en considération. (2) IIeckel, etc. (3) Sàchs, etc. (4) Voy. Cn. Morues, Bult.cHa tic rAmdfmir, lyil, VIII, 2. p. 232J et Doda- tura , I. l'i-i. — /1.9 — les plus appélissantesi elle semble plongée dans un véritable élat (le lorpeur. Appliquant à cet ordre de faits un des raison- nements à l'aide duquel Tyndall et d'autres ont popularisé la tbéorie mécanique de la chaleur, nous croyons pouvoir con- clure que quelque chose s'épuise dans un organe irrilo-eontrac- lile. En effet, le D^Burdon Sanderson définit Virritabilité : la propriété dun organisme^ ou, ce qui revient au même du pro- toplasme vivant, d'être excité à agir, c'est-à-ilire à mettre en œuvre la force accumulée en lui, pjr quelque mouvement ou quelque changement extérieur. Il constate que la conlractilité est la forme, l'étal de cette décharge^ ou l'aclion qui se mani- feste par un changement de forme et qui ordinairement se traduit par un travail mécanique. Il compare celte irritabilité, commune à tous les êtres vivants, dans ses manifestations les plus simples, à la propriété des composés explosibles et à certaines dispositions mécaniques, telles que les trappes ou les pièges. On peut remarquer que dans les vrilles la sensibilité est momentanée; elle disparaît quand ces organes sont fixés et quand ils vieillissent. Elle dépend aussi de la santé générale de la plante, de sa tonalité à l'égard de la chaleur et de la lumière. C'est ainsi que les circonstances fâcheuses qui affectenl, sus- pendent ou abolissent la nutrition générale^ comme l'obsciirllé, le froid, la sécheresse, intéressent en même lemjjs la sensibilité. On possède un grand nombre de données sur l'influence de diverses substances chi.iiiqucs O. Il en est qui semblent la surexciter, comme le camphre à l'égard des tentacules du (1) Siens, p. 1057. — Heckei.. — so — Diosera : un éclairage prolongé agit souvent dans le même, sens. Tl n'csl pas inopportun d'ajouter encore que ces mouve- ments résistent au traumatisme^ les étamines desCynarécsetdes Berberis, les stigmates de Uiinnlus^ les feuilles de Dionée, les pulvinules des Mimosa ^ ne cessent pas d'êtres irritables après avoir été détachés et même lacérés, pourvu qu'on les main- tienne à l'état d'humidité nécessaire. Au contraire, dans les gaz asphyxiants, l'hydrogène ou l'azote, dans le vjde, la moti- litéest abolie ou au moins suspendue. Anesthêsie. — L'action des aneslhésiquesest la plus intéres- sante : les vapeurs de chloroforme paralysent la Sensitive dans la position même où ils la trouvent, c'est-à-dire avec les folioles étalées ou relevées. JVl. P. BertO a fait celte importante obser- vation que le chloroforme ou l'éther abolit l'irritabilité de la Sensitive, sans affecter en elle les mouvements spontanés. Le résultat est le même quand la plante est soumise à une obscu- rité absolue et sutlisamment prolongée, tandis qu'un éclairage continu augmente l'irritabilité cl abolit les mouvements spon- tanés. D'après PfelTer C^) on peut, par un anesthésique^ para- lyser les folioles médianes d'une feuille de Sensitive, sans empêcher l'irritation de passer des folioles terminales jusqu'à la base de la feuille et de là aux feuilles voisines. M. Ilcckela observé l'action des anesthésiques sur les étami- nes de Berberis : il a vu agir dans ce sens le chloroforme, l'éther sulfurique et le sulfure de carbone : il dit avoir obtenu (1) p. Bert. liecherchea sur les mouvements de la Sensilive, Journ. d'Anal, de Ch. lioljiii, I.SG7, p. UQ. (2) VV. I'kefper, Die period. Dmvy. der IHatlorgane, 187:i. — 51 — un sommeil manifesle sur des rameaux plongés clans 40 grammes d'eau additionnés de 3 grammes de chloroforme O, tandis que le chloral hydraté agirait seulement s'il est transformé en chloroforme par l'action de la soude. Mais chez cette plante l'anesthésie des étamines ne se manifeste que dans la position de repos. Si les vapeurs de chloroforme les trouvent dressées contre le pistil, elles s'abaissent lentement et quand elles se couchent sur leur pétale opposé, on les trouve endormies : les irritations sont sanseffel jusqu'à ce que ce sommeil léthargique soit dissipé. On peut de même endormir l'androcée des Cyna- rées et le stigmate des Mimulus. Les expériences de M.Darwin sur le Drosera et sur la Dionée n'ont pas donné de résultats concluants (2) : l'action de l'élher a paru plus efiicace que celle du chloroforme. On sait que ces substances abolissent les mou- vements fîu protoplasme et des cils vibratiles. M. Mussal(^) a décrit la contraction du plasmode cellulaire au contact du chloral hydraté. Chlorhydrate de morphine. — M. Heckel(^)a eu l'ingénieuse idée d'expérimenter l'effet du chlorhydrate de morphine sur une fleur de Berbcris endormie par le chloroforme: il laissait tomber dans cette fleur une goutte de solution aqueuse concen- trée, soit un demi-milligramme de narcotique et, quand l'ab- sorption avait pu se faire à la suite de quelques entailles dans (1) Cotnjites rendue, 2.5 mars 187-4. (2) Darwix. 1. c, 217, 30^. (5) Dull. de la Soc. Linnéenne de Paris, mars 187i. (i] E. Heckel, ComiHes rendus, 6 avril 187-4, p. 987 et du Mouvement végétal, 1875. p. 70. - 52 — 1 epidcrinc. l'assoupissement se proloni^en, parnil-il, pendant quinze minutes et mé;iie durant tout un jour. Curare. — Nous connaissons une seule expérience pour apprécier l'action du curare sur les mouvemenis provoqués <') : cet agent serait sans effet. M. Schnelzler, qui eu est l'auteur, fait justement remarquer que le curare ne détruii, pas non plus la contractilité ni le mouvement du sarcode animal. Action de l'électricité — L'action de l'éleclricité sur les mouvements des plantes a pu être appréciée de|)uis les perfec- tionnements apportés dans la fabrication des appareils à in- duction'2). En se servant des courants induits donnés parla pile de Rulimkorff, au bisulfate de mercure, M. Heckel a con- staté qu'un courant faible (:26 à 29" de l'éleclromètre) provo- que la contraction des étamines de Berberis et que « pendant tout le temps que passe le courant, le filet ne tend pas à retourner à sa position de repos; il reste en contraction, et cet étal peut durer longtemps, tant que la tension du courant n'augmente pas(^). » Par un courant plus fort (03'^) 1<; mouve- ment ne se produit plus, mais, dit .M. Heckel, comme Kabsch l'avait vu. l'excès de tension du courant détermine un état particulier qui maintient les étamines courbées après la perte de leur irritabilité et les frappe de mort dans cet étal. Le résultat fut le même sur les étamines de Centaurées W: le (1) ScHNETZLER, hiill. de 1(1 Soc. Viwd. dcs sciences nal., X, il'aprcs le Bii/l. Soc. bol. France, 1869, XVI. R. B. 2U. (2) Heckel, .Vouvemenl, pp. 56, 57. (3) Id., ib., p. S!), (i) 1(1., id., p. 117. — ;)D — moiivemeiil se produit par iiii conraiil faible et la conlraclion se mainlienl tant que le courant passe « sans avoir la moindre tendance à revenir à leur situation première, tant que la ten- sion de l'électricité ne dépasse pas une certaine limite. Il faut absolument que le courant soit interrompu pour que l'éla- mine puisse reprendre sa force contractile, et celle propriété se reconquiert après six à huit minutes de repos. Ce laps de temps écoulé, un nouveau courant détermine une nouvelle con- traction^ et l'on peut reproduire ce phénomène très-longtemps si l'intensité du courant n'augmente pas inopinément et ne dépasse pas la limite de tension supportée par ces organes. Nous avons continué sur un grand nombre d'ctamines l'expérience pendant un jour tout entier, sans jamais avoir observé de diminution dans l'amplitude des mouvements. En augmentant la puissance du courant jusqu'à 80® du galvanomètre, nous avons obtenu la disparition de l'irritabilité après une seule conlraclion, même sur les plus gros filets. Dans ce cas, ces filets meurent dans la période de contraction. » En ce qui concerne la Sensilive, un faible courant d'induc- tion, traversant le pétiole commun, rapproche les folioles. Les chocs électriques agissent comme les ébranlements mécaniques et des chocs puissants anéantissent la sensii)ilité O. Tlwrmo-èleclricite. — Des manifestations thermo-élec- triques ont été constatées dans les organes moteurs. Si l'on applique une soudure de l'appareil thermo-électrique de RnhmkorlT sur le pulvinnie d'une Sensitive et l'autre soudure (I) P. Bert. 1. c. — 54 — sur un point voisin de la tige, on voit l'aiguille du galvanomètre à gros fil, avec lequel les éléments communiquent, dévier progressivement et assez rapidement pour prendre, après quelques minutes, une position d'équilibre. Le pulvinule est donc plus froid que la tige; il s'y opère une consommation de chaleur. Si l'on excite alors la feuille et qu'elle s'abaisse, on voit, après quelques secondes, l'aiguille du galvanomètre se mouvoir et indiquer une légère augmentation dans la température du pulvinule : cette déviation persiste quelque temps, puis l'aiguille revient à son point de départi'). Courant électrique. — Nous arrivons enfin à la découverte d'un courant élcclrique normal dans la feuille de Dionée par le D' Sanderson(-> et de sa perturbation au moment d'une irritation ou d'une contraction, découverte qui semble autoriser l'assimilation physiologique de l'appareil niolile des plantes avec un muscle animal. On sait qu'un muscle est le siège de décompositions chimiques qui mettent en liberté la force accumulée dans ses composés, à l'état de chaleur ou de quelque autre forme de mouvement : pendant la contraction, il se produit plus de chaleur et même un travail mécanique. En même temps le muscle est le siège (1) p. BerTj Nofe SHï' ht tempèratnro comparée de In li(je ft du renflflinent tnotcitr de la Scnxilivr. Comptes rendus, 18(J9, LXIX.p . 893. (2) Df BuRDOiN S.v.NDERSOx. Btit, Assoc. RepoH. 1S75. Triiits. Sert., p. 135. Oh llie electric l'henomrna nccompurjninii llie cnnfi-uctioii. of tlie Cup of Dionaen; Proceedings ofllie Hoij. Suc., vol. .\X1, p -iila. Lccimc ni llic Rny. I nsti lut i nu, "> ]u\n 1874. Nature, ■187'f pp. 103 et 1-27. The Jiiuriial uf Uolaiiij, nov. 1873, p. ôiê. Bol.Zcil. 1874, p. 6. Bull. Société botnn/ijue de Fruure, 1874, R. B. p. li(i, etc. — 5S — d'un courant électrique dont l'importance est proportionnelle à sa vigueur : ce cliangement électrique manifesté par le courant exprime non pas le travail actuellement fourni à un moment donné, mais la capacité pour ce travail. Pendant la contraction, la manifestation de la force électro-motrice diminue propor- tionnellement au degré de la contraction sans qu'on en puisse conclure qu'il y ait transformation diin effet dans un autre, ni que la source de la force exercée par l'organe qui se contracte soit électrique. On sait que le courant électrique d'un muscle peut être apprécié à l'aide d'un galvanomètre approprié qui en révèle la direction, rinlensilé et les variations. En se servant du galvanomètre de Tliomson (système de Du Bois Raymond), M. le D"" Sanderson a, dans une séance publique de la Royal Institution., fait voir à son auditoire émerveillé absolument les mêmes phénomènes dans le muscle gastroenémien de la gre- nouille et dans une feuille de Dionée. Après avoir déterminé le sens et l'intensité du courant galvanique dans le muscle, il le remplaça sur les deux électrodes par une feuille complète, et la direction du courant demeura la même. Lorsque son in- tensité parut régulière (comme on s'en apercevait par la tran- quillité de l'aiguille), on toucha légèrement un des tentacules sensitifs avec la poinle d'un pinceau et, à l'instant, il y eut une interruption du courant, bientôt suivie d'un retour à la circu- lation normale. L'expérience plusieurs fois renouvelée donna toujours le même résultat. La partie de la feuille qu'on appelle le pétiole fut alors cou- pée, le piège demeurant seul sur les électrodes. Dès lors la dé- clinaison de l'aiguille fut augmentée, plus que doublée. En effet, d'autres expériences ont montré qu'il existe dans le pé- — :J6 — tiole un courant dirigé en sens inverse de celui du piège : les conditions électriques sont donc en antagonisme dans les deux parties de la feuille, de part et d'autre de rarticulation : elles contrarient niiituellenient la manifestation de la force électro- motrice l'une chez l'autre. Le docteur Sanderson rapproche cette ohservation de celle connue chez les nerfs comme « varia- lion électrotonique du courant nerveux. » D'autres expériences l'ont conduit à reconnaître aussi ce qu'on appelle pour les muscles « la période d'excitation latente. « Conséquences. — Ledoute est-il encore permis? Est-il encore possible de croire que les végétaux sont des êtres passifs, bornés, comme on disait, dans les limites de la vie végétative : sont-ils les jouets des forces cosmiques ? Il faut reconnaître d'ailleurs que la Dionée est peut-être la plante la plus merveilleuse qui soit au monde : son organisa- lion téléologique est admirable et la dilTérenciation des fonc- tions atteint le plus haut degré de perfection. Elle est si bien perfectionnée dans cette voie qu'elle est plus que toute autre peut-être élevée en organisation dans le sens zoologique. Mais elle n'est pas seule ni exceplionnelle; ce qui s'est révélé chez elle se manifeste aussi, sous l'une ou l'autre forme, dans d'au- tres plantes. Les aptitudes dont elles sont douées ne sont pas toutes développées, soit parce que celles qu'elles ont suffisent pour assurer leur existence et leur progéniture, soit parce que les cireonslances extérieures les en ont empêchées : la moti- lité des feuilles, par exeiiiple, et la nu talion des tiges existent à tous les degrés dans les plantes, même à un degré si faible qu'il rlemeure seulement à l'étal de puissance. — .j7 — Mouvements instinctifs. — Nous avons élé conduit ;iu point où nous sommes arrivé en étudiant les mouvements provoqués, lien est d'autres qui leur sont supérieurs^ qu'on a lorl de con- fondre avec les mouvements automatiques; ce sont des nioii- vcmenls tellement invétérés qu'ils sont devenus involontaires et spontanés; pour ces mouvements-là l'irritation semble réel- lement i)rovenir de l'organisme lui-même : ils sont si étroite- ment liés à la sé'nirilé, aux habitudes et aux exigences de ceux (|ui les manisfeslenl qu'ils sont devenus instinctifs. On en trouve à tous les de;^iés de l'échelle taxinomiquc. Zoospores. — Certaines Algues se propagent au moyen de cellules qui s'en séparent, s'en éloignent avec toutes les apparen- ces de petits animaux : on les nomme des zoospores. On sait depuis peu que les zoospores ou les microzoospores emportent parfois avec elles toutes les espérances de la plante et qu'elles vont, loin des lieux où elles sont nées, assurer l'existence de leur progéniture!. Dans celte occurrence, elles manifestent une étrange animation O. La botanique est intarissable en faits de ce genre dont la forme varie à l'infini et dont le fond est toujours le même : la lutte pour l'existence. Ces sortes de mouvements tiennent peut-cire de trop près <à l'essence même de l'organisation : on pourrait croire qu'ils sont obligatoires. Mais nous pouvons soutenir la thèse des mouvements instinctifs chez les |)lantes à l'aide d'argunients irréfutables. (I) AaEscHouc, Oiserua(/oijPS P/iijlo!or)i'cae, in Act. Soc. Se. Ups. I8ai, d'après W. -T., Thiscllon Dyer, On Ihe clansiftcatioii and sexual reprodnclion of Thallopliyli/s, I87j. — o8 — Lianes — Les Lianes, par exemple, mène et'llcs de nos pays, trop faibles pour soutenir leurs liges, savent, en s'enhi- eant autour d'un support, en s'accrocliaut à l'aide de vrilles ou en s'appliquant contre une paroi verticale^ s'élever à une grande hauteur pour proeurer à leur feuillage l'air et la lumière dont il est avide. Lorsqu'elles ont atteint leur l)ul, elles perdent (|uel- quefois la qualité qui les y avait conduites : le Lierre, par exemple, dont ou a fait l'emblème de l'altiHlienient, cpiand il est arrivé assez baut et qu'il se sent fort, change d'allure et s'éloigne du soutien de sa jeunese. Un vieux lierre est le sym- bole de l'ingratitude, mais sa vie n'est pas sans ressembler à d'autres ! Lorsque la tige d'un Houblon, d'un Chèvrefeuille^ ou d'une autre liane volubile, sort de terre, au printemps, or) peut la voir, l'extrémité courbée en crochet, tourner lentement vers les points de l'horizon, comme un aveugle cherchant à tâtons le mur qui doit le guider. Celte nutation, indépendante de la lumière, s'accomplit jour et nuit^ et ne cesse qu'au contact d'un corps solide : dès qu'elle a trouvé son soutien, sur la nature duquel elle se montre plus ou moins exigeante, la liane se lord en spirale tout en s'accrochant avec une extrême rapidité. Les mouvements spontanés des vrilles sont encore plus éton- nants que ceux des tiges : elles aussi cherchent en tâtonnant le support auquel elles peuvent se fixer, mais avec cette seule el singulière exception qu'une vrille s'enroule rarement autour d'une autre vrille de la même plante : leur sensibililé est exquise, leurs mouvements très-rapides; elles se déplacent quand le sup|)orl ne leur convient pas, pour en chercher un autre plus propice; enfin^ quand elles l'ont rencontré^ les unes,, — 59 — comme celles de la Bryonc, s'eiiroulenl preslemeiit par leur exlréniilé, les autres, comme celles de la Vigne vierge, se fixent au moyeu de disques resscmblanl beaucoup aux veilleuses des pieds de la iiiouclie domeslique qui lui permelteiil de s'alla- cheraiix vitres et de marcher contre le plafond : toutes deux, dès qu'elles sont ainsi (ixées, de raides qu'elles étaient, se tor- dent en hélice, par une sorte de mouvement secondaire, de manière à se tendre et à rapjirocher la lige à laquelle elles prêtent leur secours. Il en est qui semblent conformées comme les pieds d'un oiseau : il faut lire dans l'admirable ouvrage de M Darwin les phénomènes merveilleux que les plantes sarmenteuses ont révélés à cet habile et perspicace observateur ('). D'un autre côté, M. Paul Lévy rapporte (2) que dans les forêts de la Guyane, les Lianes ont de l'alTinilé pour certains arbres qu'elles recherchent avec affectation en évitant d'auties arbres plus proches. On les voit s'écarter soigneusement lors- qu'elles rencontrent sur leur route de ces arbres ennemis. « Il y a, dit M. Paul Lévy, un Ficus nommé HJatapalo (Tue-Bois) qui enveIo|)pe de ses bras les arbres les plus robustes et finit par les faire périr. Lorsque l'arbre, avant l'arrivée du Malapalo, avait des lianes qui l'enserraient, rien n'est curieux comme de constater les efforts que la liane fait pour se dégager et fuir l'ennemi mortel avant qu'il grandisse assez pour le faire périr. C'est dans ce cas qu'on rencontre les formes de lianes les plus tourmentées. » (1) Darwin, T/ie Movemen/s niid llahih ' Alex. Braun, prof, à FUniv., Potsdamer Str. 75s D' L. Kny, prof, de phys. vég. à l'Univ., dir. de l'Institut de physiol. végétale, Dorotheenstrasse, 96-96. D' Karl Koch, prof, de bot. à l'Univ., Trebbinerstr., 15. D' A. Garcke, prof, à l'Univ., conserv. de l'Herbier royal, Friedrichstr., 227. D' P. Asclierson, pi-of. à l'Univ., conserv. de l'Herbier royal, Friedrichstr., 217. D' Oscar Brefeld, docent à l'Univ. (mycologue), Mittelstr., 44. D' P. Maguus, privât docent à l'Univ., Bellevuestr., 8. D' L. Wittmack, privât docent à l'Univ. Sohutzenstr., 26. Académie des sciences : MM. Du Bois Raymond, secrétaire-perpétuel. D' prof. N.Pringsheim, memb. de l'Acad. des se, Bendlerstr., 13. 6 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Jardin botanique : MM. Alex. Braun, dir. du Javd. roy. de bot. Karl Koch, dir.-adj. du " " C. Bouché, inspecteur du " " W. Vatke, aide-botaniste au Jard. roy. de bot. Botanistes : MM. D' M. Kuhn, Louisenstrasse, 67. D' E. Loew (coUab. du D' Just), Grossberenstrasse, 26. D' F. Kiirtz ( " " ), Kœnigin-Augustastrasse, 60. D' Urban, Lichterfelde, près Berlin. D' E. Koehne, Waldemarstrasse, 41. Société dliorticuliure (Verein znr Befôrderung des Gartenbaues) : MM. D' 0. Dolle, vice-président de la Société, Leipziger Platz, 13. D' L. Wittmack., priv. doc. à l'Univ., secrét.-gén. de la Société, Schutzenstr. 26, S. W. Farcs de la ville : M. C. Meyer, dir. des parcs de la ville de Berlin. Altona, près Hambourg, Holstein. M. D' Gottscbe (Hépatiques). Asclierslelieii, Magdehourg. M. Adolphe Schmidt {Biatomacées). Bonn (Bonna), Prusse rhénane. Université et Jardin botanique : MM. D' J. Hanstein, prof, à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' W. Pfeffer, prof, à l'Univ., couserv. du Jard. bot. D' H. Voechting, privât docent, prép. à l'Institut de phys. vég. J. Bouché, inspect. du Jardin bot. Académie agricole de Foppelsdorf : MM. Kôrnicke, prof, de bot. à l'Académie agr. D' Ulrich Kreusler, dir. du labor. de l'Acad. agr. Lindemuth, insp. du Jardin agricole. Société d'histoire naturelle : M. D' prof. C. J. Andrii, secret, de la Soc. d'hist. nat. Paléonfoloi/ie végétale : M. D' Krantz, dir. du comptoir minéral. COUUESrONDANI'li BOTANIQUE. ' Uroj^lau (Vratislavia), Silcsi.e. MM. B' H. E. Gocppert, prof, h l'Univ., dir. du Jiird. bot. D'- F. Cohn, prof, de bot. à l'Univ., secr. de la sect. bot. de la Soc. Silésieiiue, dir. de l'Inst. de phys. vég. D' C. Scliumann, assist. au. Jard. bot. 0. G. Nées von Esenbeok, insp. du Jard. bot. D' E. Bidam, aide à l'Inst. de physiol. vég. D' prof. Korber, conserv. des coll. de la Soc. Silésienne (lichénologue). G. Limpricht, professeur, Paradiesgasse, -1 (bryologue) D' G. Stenzel. Bi'oiiiltei'g, Posen. M. D' R. Heinrich, dir. de la station agron. Casse! (Castellum), Hesse-Nassaa. M. D' L. Pfeiffer. C'Iève (Olivia), Prusse rhénane. M. D' prof J. C. Hasskarl. Colo^'iie (CôLN, Colonia AonirriNA), Prusse rhénane. MM. J. Niepraschk, dir. du Jardin de la Soc. Flora. D' 0. W. Thomé, prof, à l'éo. polytechnique. D' Kalender. Mil II me , Brandchourij. MM. D' J. Fittbogeu, dir. de la stat. agron. J. Groenland, prof de se. nat. à la stat. agron. ISaiiK^li;, Frov. de Prusse. M. D' prof. Bail, dir. du .Jardin bot. de la ville. Uusseldoi'f, Prusse rhénane. M. 0. Hering, dir. du parc. Eïslebeu (Islebiae), Mersehuri/. M. .Job. Kunze, Lutherstrasso, 10 (mycologue). Eldeiia, Poméranie. MM. Baumstarck, dir. de l'Acadiuiiie agricole. D' C. Jcssen, dir. du Jardin de l'Acad. agr. rintelmau, insp. du Jardin agr. 8 COKKESrONDANCE BOTANIQUE. Francfort s le ITIeiu (Fkancofubtum ad Mœnum), Eesse-Nassau. MM. D' Geyler, conserv. du Muséum de l'Iust. de Senckenberg. (coll. du D' Just), Sandweg, 80. Ohler, Stiftsgartner am Senckenberg'schen Stift. Weber, jardinier en chef de la ville. Heiss, insp. du Palmengarten. Coerlitz, Silésie. M. D' Phil. Peck, dir. du Jard. bot. de la ville. Ciottingiie (Goettinga), Hanovre. MM. D' A. Grisebach, prof, de bot. à l'Université. D' J. Reinke, prof, de physiol. vég. à TUniv. 0. Drude, conserv. de THerbier royal. Gieseler, jard. en chef du Jard. bot. Greifsivald (Ghtphiswaldia), Pomcranie. MM. D' J. Mûnter, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. 0. Dotzauer, insp. du Jard. bot. L. Holtz, aide au Jard. bot. llalle-Sur-la-Saale (Halae), Mersehirg. MM. 1)' G. Kraus, prof, de bot. à TUniv., dir. du Jard. bot. D' Fréd. Schmitz, privât docent de bot. D' J. Kiihn, prof, à FUniv., dir. de l'Iustitut agric. M. Paul, insp. du Jard. bot. O. Wolf, jard. en chef de l'Institut agr. D' Ch. Millier (Sijnopsis muscorum). Hanovre. ]\I. H. Wendland, dir. des parcs et jardins de Herrenhausen. Hiltleslieint, Hanovre. M. K. Alberti, dir. de la station de chimie agricole. liiel (Kilia), Eohtcin. MM. D' A. W. Eichler, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. P. Hennings, assist. au Jard. bot. (collab. du D' Just). E. Hild, jard. en chef du Jard. bot. D' Chr. Jenssen, dir. du Samen-Controlantstali. D' Emmevling, dir. de la stat. agron. (coll. du D' Just). 9i.CDnigsl>erg (Regiomons), Prusse Orientale. MM. Kob. Caspary, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. G. Einicke, insp. du Jard. bot. Eug. Eosenbohm, assistant au Jard. bot. D' Baenitz. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. 4 Kusclieii. M. D' Eugène Wildt, dir. de la station agron. Iilppstailt. M. D' H. Minier, coUab. du D' Just. lij'ck, Frusse Orientale. M. D' G. Sanio. ITIarhurg (Marpurgum), Hesse-Nassan. MM. D' A. Wigand, prof, de bot., dii-. du Jard. bot. Guill. Zeller, jard. en chef du Jard. bot. lUuilden, Hanovre. MM. D' N. J. C. Mûller, prof, de se. uat. et dir. du Jard. de l'Acad. Zabel, iusp. du Jardin de l'Acad. forest. Munster (Monasterium), Weslplialie. MM. D' Nitschke, prof, de bot. à l'Univ. catholique. Heidenreioh, insp. du Jard. bot. Prof. A. Karsch {Flore de Westphalle). 9IiiSkau, Sih''sie. M. Petzold, directeur de VArhoretmn. aife«Stadt-EI»ei'SwaIile, Brandehourg. MM. De Dankelmann, directeur de l'Académie forestière. D' Robert Hartig, prof do bot., dir. du Jard. de l'Acad. for. forest. niordliauseil, près Erfm-t. M. D' C. T. Kiitzing. Potjlidani, Brandebourg. MM. Jùhlke, direct, des Jiirdins i-oy. do Sans-Souci. Lauche, insp. de l'école d'horticulture. Wrcde, insp. de la ]iépiu. roy. d'Altgeltow, près Potsdam. D' Edni. vou Prcyhold (morphologie générale). Prosliau, Sllésie snpérieure. MM. D' Settegast, direct, de l'Académie agricole. D' Heinzel, prof, do bot. et dir. du Jardin agricole. D' Phil. Kirchnor, aide-botaniste. Stoll, directeur de l'Institut roy. do pomologie. 10 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. MM. D' P^iul Sorauer, dir. de l'Institut physiol. (Pflanzenphysio- logische Versuohs station (coUab. du D' Just). D' Otto Pfeiffer, assist. à l'Institut de physiol. vég. R. Hermann, jardinier en chef. $>)onilei*liaHi^eii, Tliurinr/e. M. D' M. Irmisch, professeur de botanique. Stettill, Poméranie. M. D' Minks, médecin (ooUab. du D' Just), Pischsmarkt, 3 (liché- nologue). Varel, Oldenhonrr/. M. 0. Boeckeler (C'ypéracées). IVedel, Hohtctu. M. J. D. Moeller (Diatomacées). Bavière. Miiitieli (MuNCHEN, Monaciiium). MM. D' C. G. von Naegeli, prof, de bot. à l'Univ., conserv. du .Jardin bot. et de l'Herbier roy., dir. du labor. de phys. végétale. D' L. Radlkofer, prof, de bot. a, l'Univ., conserv. du Jard. bot. et de l'Herb., dir. du labor. bot. D' Ad. Eugler, privât doc. à l'Univ., gardien de l'Herbier (coUab. du D' Just). D' Otto Harz, priv. doc. de bot. à l'École polytechn. D' A. Peter, aide au labor. do physiol. vég. Max. Kolb., inspect. du Jardin bot. Prof D' von Kobell, seorét.-général de l'Acad. roy. des sciences. A. von Krerapelhuber, k. Kreisforstmeister (lichénologue). Prof D' Jul. Lehmann, dir. de la station centr. agron. Effner, jardinier en chef du Roi de Bavière. Augi^houi's (AuGUSTA Vindelicoeum), Soimbe. M. D' B. Dietzell, dir. de la station agronomique. Ascliair«'iilnii*g, JJasse-Franronie. M. D' Doebner prof, de bot. à l'Académie forestière . ]{ a y relit II, Haute-Franœnie. MM. D' Spictz, dir. de la station agron. D' Walther. COKRESPOîIDANCE BOTANIQUE. U KIclistailt, Franconle moyenne. M. F. Arnold, conseiller de justice (lichénologue). Eriniijsen, Franconie moyenne. MM. D' Max Rees, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. F. Francke, jai-d. eu chef du Jard. bot. D' Paul Eeinsch, (Algues et Champignons). liOltP, Basse-Franconie, Bas-Mein. M. D' Rehra, (mycologue). BTeHStadt-sup-la-HniMlt, PahiiinaA du Bhin. M. D' Edmond List, dir. de la stat. agron. Rati!«li«uiie (Regenburg, Ratisbona). M. D' J. Singer, prof, de se. nat., dir. de la Soc. bot., rédacfc. de la Flora. Tpiesilopf, j)}-t'S d'Ânshach, Franconie moyenne. M. C. Kraus, docteur eu médecine. ■WelUenslppliaii, près Munùh. M. D' Braungardt, prof, de bot. à l'Acad. agric. ^Wiirzboiirg (Heebipolis), Basse-Franconie. MM. D' Jul. Sachs, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' K. Prantl, privât docent à l'Université. D' Hermann Millier, aide au labor. de bot. C. Salomon, jard. en chef du Jard. bot. D' Hugo de Vries, (collab. du D' Just), Pleicher Tor, 28. Wurtemberg. Stuttgart. MM. D' C. F. F. Kraus, dir. du Jard. bot. D' Ahles, prof à l'école polytechnique. Schmidt, jard. en chef des jardins et parcs royaux. Hohenlieini, près Tuhingiie. MM. D' Rau, dir. de l'Académie agric. D' Pleischer, prof de bot. et dir. du Jard. agric. Prof D' E. von Wolfî, dir. de la station agron. ftLappelii. M. D' Fuchs, dir. de la station agron. 12 CORKESPONDANCE BOTANIQUE. Kcutlingeu. M. D' Ed. Lucas, insp. de l'Institut pomol. T ii II i ligue. MM. D' Hofmeister, prof, à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' Fr. Hegelmaier, prof, de bot. W. Hoohstetter, jard. en chef du Jard. bot. Saxe Royale. Dresile. MM. D'L. H. G. Reichenbach, prof, de bot. àl'Aoad. polytoohn., dir. du Jard. roy. de Pilluitz. G. A. Poscharsky, insp. du Jard. bot. D' Hauljner, dir. de la station agron. D' L. Rabenhorst, Villa Luisa, à Meis.sen-au der-Blbe, près Dresde. Krause, jard. eu chef des Jard. roy. Dôbbeln. M. D' W. Wolf, dir. de la station agron. liOlpzlg (LirsiA). MM. D' Schenk, prof, dir. du Jard. bot. D' Chr. Luersscn, attaché au labor. de pliysiol. vég. F. Funck, insp. du .Jard. bot. C B. Frank, conserv. de l'Herbier de l'Uni?. Prof D' F. Stohmaun, dir. de la station agron. D"' George Winter (mycologue), Bmilicn-Str. 18. JTIôokerti. M. Prof. D' Gust. Kiihn, dir. do la station agron. Pilluitz. M. Terschek, jard. en chef de S. M. le Roi de Saxe. Poniiiiritz. M. Prof D' Edouard Heideu, dii'. de la station agron. Tiiarantl. MM. J. P. Judcich, dir. do l'école forestière. D' Fréd. NolJjc, dir. du Jard. for., de la stat. agron. et prof de bot. CORKESPONDANCE BOTANIQUE. 13 Saxe-Weimar-Eisenach. Eiseunrii. M. H. Jaeger, chef du Jardin royal. M. A. Geheeb, pharmacien (bryologue). léna. MM. D' Ed. Strasburger, prof, de bot. à l'Univ., dir. du .Tard. bot. (coUab. dn T)' Just). D' Hallier, professeur à l'Université. L. Maurer, insp. du Jard. bot. D' D. Dietrich, conserv. de l'Herb. de l'Univ. D' Chr. Ed. Langethal, prof, à l'Institut agric. H. Maurer, jard. en chef de la Cour du Grand-Duc de Saxe. G-rand-Duché de Bade. Carisruhe. MM. D' M. Seubert, prof, de bot. à l'éc. polytecbn. C. Mayer (père), dir. du Jard. bot. Grand-Ducal. Mayer (fils), insp. du .Jard. bot. W. Schiile, dir. de l'école d'horticulture. Prof. J. Doell [Flore du Bhin et de Bade). D' Léop. Just, prof, de chimie agr. et de physiol. vég. à l'école polyt. Prof. D' Jul. Neszler, dir. de la stat. agron. ICatleu-Badeu. M. Max Leicbtlin. Douaueseliiugeu. M. KirohhofT, jard. en chef du Prince Piirstenberg. Vribotii'g en Bflsijau. MM. D' F. Hildebrand, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. H. Rettig, jard. en chef du Jard. bot. lleiflellierg. MM. D' E. Pfitzer, prof de bot., dir. du Jard. bot. Ch. Lang, jard. en chef du Jard. bot. D' E. Askenasy, privât docent de botanique. D' Koch, assistant de l'Institut botanique. 14 CORKESPONDANCE BOTANIQUE. Kamtatlt. M. D' Schroeter, médecin (mycologue). Grand-Duché de Hesse. Dnrnistadt. MM. D' L. Dippel, dir. du Jard. bot., prof, de bot. à l'éo. polytechu. P. Schmidt, jard. en chef du Jard. bot. GieHsou. MM. H. Hoffmann, prof, de bot., dir. du Jard. bot. J. F. Millier, jard. en chef du Jard. bot. Duché de Brunswick. BruiiStvieU (Braunschweig). MM. D' Hartig, prof, et dir. du Jardin forestier. Emile Bouché, iusp. du Jai'din forestier. D' Hugo Schultze, dir. de la station agron. BlanUenburg-a-Harz. M. D' Ernest Hampe (bryologue). Grand-Duché de Mecklemboarg-Schwérin. Rogtoek. MM. Jean Roeper, prof, à l'TJniv. Prof. D' Heinvioh, dir. de la station agron. Duché d'Anhalt. - - Coetlieu. M. D' P. Heidepriem, dir. de la stat. agron. (sucreries). Villes libres. Bréiue (Bremen). MM. D' Buchenau, dir. d a .Jardin botanico-zoologique. D' W. O. Pockc, collab. du D' Juonu)l. et do viticult. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Transylvanie. 19 liaiagentltal, près de Blasendurf. M. 0. Barth. Tyrol. Iniisbrnck. (Oenipons). MM. D. A. Kenier, prof, à l'HuiTOra., dir. du J;u'd. bot. Stein, jard. en chef du Jard. bot. (lichéiiologue). liienz. M. Gonder, collecteur de Mousses, Hépatiques et Lichens. Méran. M. J. Prucha, jard. du Parc. Trente (Trient, Tridentum). M. Fr. Ambrosi, dir. du Musée. Moravie. Briinu (Bruna). MM. G. Niessl de Meyendorf, prof, à l'école polytechn . Al. Makowsky, prof, à l'école polytechn. Illyrie ou Littoral. Trleste (Tekgestuji). M. le Chevalier de Tommasini. 6ôrz ou Ooritz. M. F. Belle, dir. de la station agron. Pola. M. le D' H. Wawra, chevalier de Fernsee. Slavonie. l'iiikovee. M. le capitaine Schulzer von Miiggenburg 20 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. ^Belgique. Bruxelles. Jardin botanique : MM. Barth. Du Mortier, président du Conseil de surveillance. Fv. Crépin, direct, du Jard. bot. J. E. Bommer, conserv. de.s collections. El. Marchai, conservateur. Alf. Cogniaux, conservateur. C. H. Delogne, aide-naturaliste. L. Lubbers, chef des cultures. Académie royale des sciences : Général J. B. J. Liagre, secrétaire perpétuel. Société hofanique : Mil. Barth. Du Mortier, président. Tr. Crépin, secret. -gén., rue de TEsplanade, 8. Alf. Cogniaux, secret, des publications. Université : M. J. E. Bommer, prof, de botanique. École vétérinaire de Cnrer/liem : M. Norb. Gille, prof, de botanique. Société royale Linnéenne : M. Louis Pire, prof, de bot., rue Keyenveld, 111, à Ixelles. Anvers (Aniverpia). MM. r. A. Acar, prof, dir. du Jard. bot. H. Sebus, jard. en chef du Jard. bot. D' H. Van Heurck, botaniste, rue de la Santé, 8. Ganil (Gandavum). MM. D' J. J. Kiokx, prof de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. H. J. Vau Huile, jard. en chef du Jard. bot. J. Lindeu, dir. de Vlllustration horticole. D' Jules Morel, (coll. de matières médic.) Bernardin, prof h l'Instit. comm. de Melle-lez-Gand (techn. végétale.) 8imon, dir. de la station aarLemarol$. . C'opeiiliague (Hauxia, Kjobexhavn). Université ; MM. Johann Lange, dir. du Jard. botanique. H. Kierskou, conserv. du Musée et de l'Herbier. Th. Friedrichsen, jard. en chef du Jard. bot. F. Didrichsen, botanices docent. D' E. Warming, botanices docent (collab. du D' Just). Pedersen, (collab. du D' Just). Société botanique : MM. J. Lange, président. Samsô-Lund, secrétaire. H. Kierskou, rédacteur du Botanih Tidskrifl. Acadéiiiie roijale d'agricttltureet d'horticidtnre : MM. J. Lange, prof, de botanique. J. A. Dybdahl, prof d'hort. et chef du Jardin. Jardin royal de Bosentorg : M. Tyge Eothe, directeur des Jardins royaux. 22 CORBESrONDANCE BOTANIQUE. l^knrup, près de Si^enâborg. M. E. Rostrup, professeur au séminaire. Espagne. IMatIritI (Maktua CAErEiAKOEUM). Musévm des sciences noiitreUes : MM. D' Miguel Colmeiro, prof, de bot., dir. du Jard. bot. aide-botaniste. Francisco Aléa, jard. en chef de l'Ecole de bot., cons. des graines. Louis Yié, jard. en chef des serres. Faculté des sciences : M. ]J' Antonio Orio, prof de bot. et de miner. Facilité de midecine ; M. D' Francisco Xavier de Castro, prof de thérap. et de mat. méd. Faculté de pharmacie : M. D' Pedro Lletget, prof de mat. pharm. végét. École générale d'Agricnliure (La Florida). MM. Pablo Gonzalez de la Peûa, directeur. Zoilo Espejo, sons-directeur. Eugenio Prieto Moreno, prof de culture. Casildo Ascarate, prof de patbol. végét. Juan Francisco Cortès, aide de culture. Mariano Gonzalez, jardinier. École forestière (Escurial). MM. Miguel Bosch, directeur. Maximo Laguna, chef de la Commission de la flore forestière. Barcelone (Barciko), Catalogne. MM. D' José Plancllas-Giralt, prof d'hist. nat., dir. du Jard. bot. D' Antonio Cipriano Costa, prof, émérite de bot. D' Narciso Carbô, prof de thérap. et de mat. méd. à la fac. de méd. D' Antonio Sanchez-Comendador, prof de mat. pharm. vég. à la fac. de pharm. D' Juan Texidor, prof de la pi-atiq. de classif des pi. et prod. vég. à la faculté de pharm. CORBESPONDANCK BOTANIQUE. 23 MM. D' Frederico Tremols, prof, à la fac. de pharm. D' rructuoso Plans, " " Juan Puiriggari, médecin. Antonio Chaves, jard. en chef du Jard. bot. Cadix, (Gades) Andalousie. ilM. D' Juan Bapt. Chape, prof, d'hist. nat. Francisco Ghersi, jard. en chef Câreiiaile, (Gkanata) Andalousie. MM. D' Pedro Sainz-Gutierrez, prof d'hist. nat., dir. du Jard. bot. D' Mariano del Aukî, doyen de la fac. de pharra. Mahou (Mago), 77e Minorque. Don Juan Rodriguez y Femenias, calle de la Libertad, 4S. ;^lalaga, Malaga. M. D' Pablo Prolonge, pharmacien. PaliBia, Ile Majorque. M. Francisco Barcelôy Combis, prof de phys. à l'Instituto Balear. Santiago (S' Jacques de Go5ipo.stelle), Galice. M prof d'hist. nat., dir. du Jard. bot. Saragosse (Caesar-Augusta), Aragon. M. D' Florencio Ballarin, prof d'hist.nat. Sévîlle (HlSFAiLs), Andalousie. MM. D' Antonio Machado, prof d'hist. nat., dir. du Jard. bot. D' Francisco S. de Câceres, aide-naturaliste. Valence (Valeniia), Valenee. MM dir. du Jard. bot. Fernando Boscâ, aide-botaniste. José Marti, premier jardinier. Manuel Llopis, second jardinier. Valladolid , Vieille-Castîlle. MM. D' Pascual Pastor, prof d'hist. nat., dir. du Jard. bot. D' Luis Perez-Minguez.. prof d'hist. nat. 24 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. France. Paris (Lutetia). Muséum d'histoire naftirelle : MM. Joseph Decaisne, prof, de culture, membre de l'Institut, rue Cuvier, 57. Edouard Bureau, prof, de bot. rurale, quai de Béthune, 2-1. Edouard Spach, conserv. des herbiers, rue Cuvier, 57. Maxime Cornu, charge du cours de bot., aide-naturaliste, place Monge, 5. Dehérain, aide-naturaliste. Jules Poisson, aide-naturaliste, rue Buffon, 69. D' B. Eenault, aide-naturaliste de paléontologie végétale. H. Moissau, attaché au labor. de culture. Hérincq, préparateur de botanique. Albert Gouault, jard. en chef. B. Verlot, chef de l'école de botanique. K. HouUet, chef des serres. E. A. Carrière, chef des pépinières. Vesque, préparateur de culture. J. Daveau, chef du laboratoire des graines. Académie des sciences : MM. Dumas, secrétaire perpétuel. A. Chatin, membre de l'Institut. P. Duchartre, membre de l'Institut. Thém. Lestiboudois, corresp. de l'Inst., rue d'Amsterdam, 41. Ch. Kaudin, membre de l'Institut. Trécul, membre de l'Institut. L. E. Tulasne, membre de l'Institut, rue Cuvier, 57. Faculté des sciences : MM. P. Duchartre, prof, de bot., memb. de l'Inst., rue de Grenelle, 84. Bertrand, répétiteur de botanique. Paguet, préparateur du laboratoire des hautes études. Faculté de médecine (Eue Cuvier, 12) : MM. D' H. Bâillon, prof, d'hist. nat. méd., dir. du Jard. de bot. méd. D' Ad. Gubler, prof., rue du Quatre-Septembre, 18. D' de Lanessan, prof, agrégé, nie Neuve des Petits-Champs, 17. D' Jules De Seynes, prof, agr., rue S'-Dominique, 11. D' Mussat, aide au labor. Lennuyez, jard. du Jard. de bot. méd. COERESPONDANCE BOTANIQUE. 25 Ëcoh supérieure de pharmacie ; .MM Ad. Chatin, dir., membre de l'Institut, rue de Rennes, 129. Gustave Planchon, prof., boul. S'-Michel, 130. D' Léon Marchand, agrégé d'hist. nat. Joannès Chatin, agrégé d'hist. nat., rue de Rennes, 129. Drevault, jard. en chef. Ecole normale : M. Ph. Van Tieghem, maître de confér., rue de l'Odéon, 20. École centrale des arts et manufactures : M. Edouard PrilUeux, prof de bot., rue Cambacérès, 14. Société botanique (rue de Grenelle, 84) : MM. P. Duchartre, président, (1876). Ad. Chatin, secrétaire-général. Ed. André, rue Léonie, 14. D' Bertillon, rue Monsieur le Prince, 20. Em. Bescherelle, rueNotre-Dame-des-Chanips, 66. D' Ed. Bornet, quai de la Tournelle, 27. E. Bourgeau, naturaliste- voyageur, i-ue Linné, 8. D' Cauvet, pharm. eu chef de l'hôp. milit. de Vincennes. D' Ern. Cossbn, rue Abbatucci, 7. Pierre de Tchihatchef, corresp. de l'Institut, Hôtel de France et de Batli, rue St-Honoré. Em. Duvergier de Hauranne, rue de Tivoli, 5. D' Eug. Pournier, rue Neuve-St-Augustin, 10. Ch. Fermond, pharmacien en chef de la Salpêtrière, rue Pas- quier, 28. Eug. Gaudefroy, rue de la Montagne S"-Geneviève, 8. E. Germain de Saint-Pierre, rue de Vaugirard, 22. Ad. Larcher, avenue de Clichy, 127. D' Emm. Le Maout, rue de Poissy, 2. Emile Mer, garde-général des forêts, rue de Médicis, 13. W. Nylander, rue Pernety, 4, Montrouge. Paul Petit, rue des Quatre Vents, 16. A. Ramond, rue des Lcoles, 38. Ernest Roze, rue des Feuillantines, 101. J. Triana, rue de Rennes, 105. H. Vilmorin, rue Taranne, 1. 26 COBRESPONDANCE BOTANIQUE. Société Linnéenne de Paris : MM. D' H. Bâillon, prcsideut. D' Mussat, secrétaire. Dutailly, rue des S'-'-Pères, 63. Société centrale cVhortictdtwre (rue de Grenelle, 84) : M. Alph. Lavallée, secrétaire-général, rue Penthièvre, 6. Société d'acclimatation • MM. A. Geoffroy Saint-Hilaire, secrét.-gén., rue de Lille, lf>. Quihou, jardinier en chef. Jardin du Luxemhourrj : M. Aug. Rivière, jardinier en chef, boulevard St-Michel. tî-t. Ville de Paris : M. Nouton, chargé des parcs et jardins de Paris, chaussée de la Muette, Passy. Alx (AquAE Sextiae), Bouches-du-Bhône. M. le comte Gaston de Saporta, paléontologiste. Aleuço» Ortie. MM. Paul Alexandre, rue de l'Ecusson (mycologue). C. C. Gillet, 23, rue de l'Adoration (mycologue). Alfort, Seine. MM. Magne, dir. de l'école vétérinaire. A. Chargueraud, jard. eu chef du Jard. bot. Angers (Andegavum), Maine-et-Loire. MM. D' J. Lieutaud, dir. du Jardin des plantes et prof, à l'École de médecine. Jolibois, jai'd. en chef. D' Ail. Dezaimeau, prof, à l'école de médecine. Aiiiiery (Axsecium), Haute-Savoie. M. Louis Eevon, conservateur du Musée, etc. Arras (Atrebatuji), Pas-de-Calais. M. Pagnoul, dir. de la station agron. Besançon (Vesontio), Douhs MM direct, du Jard. bot. Gaston Moquin-Tandon, prof, de bot. à la fao. des sciences. CORKESPONDAXCE BOTANIQUE. 27 Bordeaux (Buedigala), Gironde. MM. Ch. Durieu de Maisonneuve, dir. du Jardin des plantes. Arm. Clavaud, professeur de botanique. J. Comme, chef des cultures. V. Eaulin, prof, de bot. à la fac. des sciences. Ch. Des Moulins, présid. de la Société Linnéenne. Serré-Guino, secrét.-gén. do la Soc. des se. phys. et nat. Bourges*. Cher. M. D' Eipart, rue de l'Arsenal, 1 (collect. bot.). Brest (BKrvATEs), Finistère. M. J. Blanchard, jard. en chef du Jard. bot. de la Marine. Bruyères, Vosges. M. Ant. Mougeot, docteur en médecine. C'aeii (Cadomitu), Calvados. MM. Eugène Vieillard, dir. du .Jard. bot. J. Morière.prof debot. àlafac. desscieuees, ruedeBayeux. 38. Isidoi-e Pierre, prof à la fac. des se. et dir. de la stat. agron. Angis, chef de culture au Jard. bot. Caliaii, par Afin s (Oene). M. Th. Husnot (Eevne bi-yologique). Cannes, Alpes-Maritimes. M. J. Heilman, conserv. du Musée. Cette, Hérault. M. Nap. Doùmet-Adanson, présid. de la Soc. d'hortic. et d'hist. nat. de l'Hérault. Chanionix, Haute-Savoie. M. Vén. Payot, memb. de la Soc. bot. de France. Cltàteauroux, Indre. M. Guenon, dir. de la station agion. Cherbourg (Caesakis Burgus), Manche. M. D' A. Le Jolis, archiv. perp. de la Soc. nation, des se. nat. Cheverny, par Cour-Cheverny, Loir-et-Cher. MM. le marquis de Vibrayo, corresp. de l'Institut. Franchet, conserv. de l'herbier et des oolleotions. 28 C0RKESP0ND4JJCE BOTANIQUE. Cleriiioiitl-Ferraiitl (Arverni, Claromons), Puy-de-Dôme. MM. Martial Lamotte, pruf. d'hisfc. mit. à l'école de méd., rue de l'Eolaolie, 15. Citerne, jard. en chef du Jardin des plantes. Truchot, dir. de la station agron. Cluny (Cluniacuji), Saône-et-Loit-e. M. D' Paul Sagot, prof, à Ttcole normale spéciale. C'Ollioure (Cocolibeeis), Pi/rénées-Orientales. M. Charles Naudin, membre de l'Institut. ntjoii (Divio), Cùifl-d'Or. MM. D' Laguesse, dir. du Jardin des plantes. Emery, prof de bot. à la fao. des sciences. J. B. Weber, jard. en chef Ladrey, dir. de la station œnologique. D' Viallanes, prof à l'école de médecine. délire, par Luz, Hautes-Pyrénées. M. Bordère, instituteur, memb. de la Soc. bot. de France. CSièret^-lTriage. par Grenoble, Isère. M. l'abbé T. Chaboisseau. Cai'aaxl-J oiian, Loire-Inférieure. M. Saint-Gai, prof de bot. et de sylvic. à l'éc. d'agric. Grenoble (Gratianopolis), Isère. MM. J. B. Vei'lot, dir. du Jardin des plantes. Lory, dir. de la station agron. . . . . prof de bot. à la faculté des sciences. Cirij^noia. par NeaujMe-le-Chûleati., Seine-et-Oise. MM. D' Mussat, prof, de bot. appliq. à l'école d'agric. Mouillefert, prof de sylvic. à l'école d'agric. lia Croix «le Biéré, Indre-et-Loire. M. Ed. André, rédact. do V lUnstration horticole. lillle (Insula), Nord. MM. Giard, prof de bot. à la fac. des sciences. Abbé Boulay, prof à l'Université libre. Corenwinder, dir. de la station agron. i liliiioges, Haute-Vienne. M. Ed. Lamy de la Chapelle (coll. bot.) CORKESPONDANCE BOTANIQUE. 29 li^eu (Lugdunum), Bhône. MM. Ern. Faivre, prof, à la fac. des se, dir. du Jard. des pi., rue Gentil, 27. Th. Denis, jard. en chef du Jard. bot. du pare de la Tête-d'Or. Ch. Fortuné Willermoz, dir. de la pépin, dép. à Bcully. D' Saint-Lager, présid. de la Soo. botan., cour de Brosses, 8. Ant. Magniu, secrét.-génér. de la Soc. botan., rue de la Barre. Al. Jordan, 40, rue de l'Arbre-Sec. (coll. bot.). ITItkpon, Saône-cl-Loire. M. Francisque Lacroix, pharm.-chim. (coll. bot.). JfiRrseîIIe (Massilia), Boiiches-dti-BJiône. M. Derbès, prof, à la faculté des sciences, rue Reyuard, 35. ]fIoiitbéIisii*i3, Douhs. M. D' Quélet, mycologue. ITIontgtellier (Mons Pessulanus), Hérault. MM. Ch. Martins, corresp. de l'Institut, prof, de bot. à la fac. des se, dir. du Jard. des pi. J. E. Plauchon, corresp. de l'Institut, prof, à la fac. dos se, dir. de l'Ecole sup. de pharmacie. J. Duval-Jouve, insp. hou. d'acad.,rue AugusteBroussonet, 1. Faure, aide de botanique à la fac. de médecine. Aubouy, raemb. de la soc. bot. de France, rue de la Gendarmerie. Roux, jard. en chef du Jardin des plantes. Grasidou, jard. en chef de l'Kcole de pharmacie. Maillot, dir. de la station séricicole. Henri Loret (Flore de Montpellier), rue Barthez, 4. IVailcy, Meurthe-et-Moselle. MM. D. A. Godron, prof. hon. à la fac. des se, dir. du Jard. des pi., rue de la Monnaie, 4. J. Chantard, doyen de la faculté des sciences. A. Millardet, prof à la faculté des sciences. Aug. Mathieu, insp. des forêts, rue Stanislas, 46. L. Grandeau, dir. de la stat. agron. D' Ed. Heckel, prof, à l'Ecole de pharmacie. IVaittes (Namnetes), Loire-Inférieure. Jardin des Plantes : MM. D' ICcorchard, directeur. J. M. Placier, jard. en chef. 30 COllRESPONDAJJCE BOTANIQUE. iluséum d'histoire nafitrelle : M. Edouard Diifour, directeur-conservateur. École préparatoire de médecine : MM. D' Delamarre, prof, d'hist. nat. D' Amb. Viaud-Graud-Marais, prof, de pathol. méd. et dir. du Jard. des pi., place S'-Pierre, 4. Andouard, prof, de chimie. Société académique de Naittes : MM. L. Bourgault-Ducoudray, rue Dubocage, 36. D' Arm. Le Peltier, rue de Feltre, 10. Gaston Genevier, quai de la Fosse, 83 {Biih us). Renou, avocat. D' De Eostaing de Rivas, rue Crébillon, 22. D' Thoinet, rue St-Clément, 44. James Lloyd, rue de la Bastille, 23 {Flore de l'Ouest). Georges de l'Isle, rue Jean- Jacques Rousseau, 6. Station agronomique : M. A. Bobierre, directeur. Klee, Alpes-Maritimes. MM. J. B. Barla, direct, du Musée. Andoynaud, direct, de la station agron. OrIcaiBS (Aurelianum), Loiret. MM. Rossignol, administrateur du Jai-diu des plantes. Duncau, jard. en chef du Jard. des pi . Poitiers (Pictavium), Vienne. MM. D'H. A. Weddell, corresp. del'Institut, rne de la Tranchée, 14. G. Lemonnier, prof, de zool. et de bot. à la fac. des sciences. Renues, lUe-ct-V Haine. M. Sirodot, doyen et prof, de bot. à la fac. des sciences [Lémanéaeée s). Koelietoi't, Cliarente-Inférieure. MM. D' BaralUer, direct, du Jard. bot. de la Marine. D' Peyremal, prof, de bot. Ch. Wingarter, jard. en chef du Jard. bot. Ro mu rail tin, Liir-et-CIi-er. M. Em. Martin, (collect. bot.). CORRESPONDANCE BOTANIQUE. 3] ËCoiieii (RoTnOMAGUs), Seine-Infcrieure. MM. D' Emm. Blanche, dir. du Jardin des plantes. O. Martin, chef des serres. . D' Peunetier, direct, du Musée d'hist. nat. Bidard, direct, de la station agron. ^t-Qiieiitîii, Aisne. M. Léon Magnier, direct, du Jardin bot. Toulon, Var. M. Chabaud, jard. en chef du jard. bot. de la Marine, à St-Mandrier. Toulouse (Tolosa), Hiuife-Garonne. MM. D' D. Clos, prof, à la fac. des sciences, dir. du Jard. des pi. C. Eoumeguère, rue Biquet, 37. Ed. Tinibal-Lagrave, rue Roumiguière, 10. D' Jeanliernat, 4, rue du Musée. D' Noulct, prof, à l'Lcole de médecine. Tours (TuRONEs), Indre-et-Loire, MM. David Barnsby, dir. du Jardin des plantes. Madelein, jardinier en chef. G^i'aiid.e- J3r e ta SU e . Angleterre. liontlres (Londinium, London). Jardin royal de Kew, près Londres : MM. D' Joseph Dalton Hooker, présid. de la Soc. ro}'., directeur. W. T. Tliiselton Dyer, directeur adjoint. Daniel Oliver, F. B. S., prof, de bot. au collège de l'Uuiv., conserv. des herbiers. J. G. Baker, ass. -conserv. des herbiers. S. Le Marchant Moore, Bsq., 2' assis. -conserv. des herbiers. N. E. Brown, 3' assis. -conserv. des herbiers. J. B. Jackson, conserv. du Musée de bot. Walter Fitch, aquarelliste. Joh. Smith, curateur. Jardin hotanique de Chelsea, près Londres: M. Thomas Moore, curateur, co-rédact. du Onrdeners' C'ii ronide, rédacteur du Florist ami Pornologist. 32 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. British Miiseum : MM. W. Carruthers, F. R. S., conserv. de la sect. bot. H. Trimen, aide-conserv. de la seot. bot., réd. en chef du Journal of Botany. J. Britten, aide-conservateur. India Office Muséum (Soutb Kensington) : MM. D' Forbes Watson, directeur général. D' George Birdwood, conserv. général. M. G. Cooke, chef de la section botanique. Université : Bév. M. J. Berkeley, exarain. de bot., Sibbertoft, Market Harborough. D' Maxwell T. Masters, F. R. S. Enseignement : MM. D. Oliver, F. R. S., prof, au collège de l'Université. E. M. Holmes, prof, de bot. à l'hôpital de Westminster. Alf W. Bennett, prof, de bot. à l'hôpital S'-Thomas. R. Bentley, prof de bot. au Kiugs Collège et à la Société de Pharmacie. W. B. Hemsley, prof, à l'hôpital S. -Mary. Rév. G. Henslow, prof, à l'hôp. S.-Bartholomée. J. G. Baker, prof au London Ilospital. Alfred Grugeou, Lecturer on Botany in the Working Mens' Collège, Great Ormond Street. Société Royale : MM. D' J. D. Hooker, président. Prof. George Gabriel Stokes, secrétaire, Lensfield Cottage, Cambridge. Thomas Henry Huxley, secrétaire, 4, Marlborough-place, Abbey-Road, London, N. W. Sodéié Linnéenne : MM. Prof George AUman, président. G. Bentham, F. R. S., vice-président. J. D. Hooker, vice-président. Fréd. Currey, (Fnnç/i), secret., New-sq., Lincoln's-inn. W. C, and Vanburghpark, S. E. R. Kippist, secrétaire-adjoint. Société hutanique {Royal Botanic Society of London) : MM. W. Sowerby, secrétaire, Regents'P.ark. VV. Uoomber, surintendant du Jardin de la Société. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. 33 Société royale d'horticulture (South Kensington) : MM. Rév. M. Berkeley, Botanical Director. R. Hogg, L. L. D., secrétaire. W. B. Hemsley, conserv. de la biblioth. Lindley. A. F. Barron, jard. en clief de la Soc. roy. d'hort. à South Kensington et Chiswick. Association britannique. M. Capt. Douglas Galton, secrét.-gén. OflSce: 22 Albemarle Str. London, W. Botanistes : MM. John Bail, (Flore des Alpes, Maroc, etc,), 10 Southwell Gardons, S. Kensington. G. Bentham, F. R. S., Kew. D' R. Braithwaitc, Clapham Road (Musci). D' Rob. Brown, M. A., 26, Guilford Road, Albert Square. M. C. Cookc, réd. du GreviUea, 2, Grosvenor Villas, Junction Road, W. Rév. J. M. Crombie {Lichens), F. G. S., 1, Rockhall Terrace, Cricklewood, N. W. Ch. Darwin, F. R. S. Down, Bromley, Kent, S. E. M. P. Edgeworfch, Anerley, (Flora Indioa). Hiern, W. P., (Bbénacées), 1, Foxton Villas, Richmond. D' M. T. Masters, F. R. S., réd. en chef du Gardencr's Chronicle, 41, Wellington Str. Strand. Andrew Murray (Coiw/ères), 67, Bedford Garden, Kensington, W. W. G. Smith, F. L. S., 15, Mildmay Grove, N. D' T. Thomson, F. R. S. (Flora Indica), East-Farleigh, près Maidstone (Kent). Botanique horticole : MM. ShirleyHibberd,dir.duG(.infe)ie}-'sil-fa;;a,-;i«e,StokeNcwington, N. W.Robinson, direct, du Garden, 37, Southampton Str., Covent Garden, W. C. G. W. Johnson, co-rédaot. du Journal of Horticidture. Alex. Roger, curateur du Battersea Park. John Gibson jun., jard. en chef du Hyde Park. A. Mac lutyro, surintendant du Victoria Park. G. Thomson, jard. en chef du Crystal Palace. W. Brown, jard. en chef à Hampton Court. Batlieastoil) Somerset. M, C. E. Broome (mycologue). 34 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Bem'ick-siir'Tfveetl (Barvicum), Nortliumherland. M. Johii]Crombie Browu, L. L. D. (form. Gov. Bot. at the Cape of Good Hopo). Birniinglmni, Warwlchsldre. MM. D' Hinds, pi-of. de bot. du Queeiis' Colloge. Latham, dir. du Jard. bot. Cambridge, Camhndgesliire. MM. C. C. Babington, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. W. Mudd, curateur du Jard. bot. Cireneester, Glouceslershire. M. Boulger, prof, d'hist. nat. Eoyal Agricult. Collège. Hiirstpîeriioiiit, Sussex. W. Mitten, Esq. (bryologue). IIulI, Yorkshire. M. James C. Niven, curateur du Jard. bot. K.ing's-Iiynn, Norfolk. M. C. B. Plowrigbt, (mycologue). lilvei'pool, Lancaehire. M. Harbord Lewis, Mill St. 180 (Rubi, etc.). liUeicfeltle, Shrewshur)/. Rév. W. A. Leighton, lichéuographe. ITIaiicI»eBter, Lancasldre. MM. Bruce Findlay, curât, du Jard. bot. D' Williamsou, prof, d'hist. uat. Owens Collège. Léo Grindon, prof, de bot. Oxford (Oxona), OxfordsMre. MM. Marmaduke A. Lawson, prof. dir. du Jard. bot. W. Hart Baxter, curateur du Jard. bot. Rotkanisted. MM. D' J. H. Gilbert, dir. de la station agron. J. B. Lawes, F. R. S. Rotlierfield, Sussex. M. James Kenuy (mycologue). Slicflîeld, YùiJislitro. M. John Ewing, curateur du Jard. bot. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Slireivsliiiry, Salop. M. W. Phillips. Tlianies Dltton, pris Londres. M. H. 0. Watson (Géographie botanique). Ecosse. Eilliiibourg (EDiNBUBGn). MM. D' J. H. Balfour, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. James Mac Nab, inspecteur des jardins. Sir Rob. Christison, Bart., M. D., prof, do mat. médic, présid. de la Soc. bot. d'Edimbourg. D' Thomas A. G. Balfour, F. K. S. E., 51, George Square. J. A. Henry, Hay Lodge, Trinity. Aberdeeu, Aherdcen. MM. D' George Dickie, prof, de bot. à l'Univ. J. Sadler, prépar. du cours de bot. Balniuto, Fifesliire. M. D' J. T. Boswoll, édit. du Englisli Botcmy. €ila»eow (Glascua), Lanarlc. MM. D' Alex. Dickson, prof, de bot. à l'Univ. R. BuUen, curateur du Jard. bot. Roger Hennedy, Lecturer Botany iu Anderson's University. D' Jos. Statou, 16 Newton Str. (Lichéuologue). I*erth, PertsMre. M. D' J. Buchanan Wliite, odit. du Scottish Naiuralisi. S'-Aiidrc«'8, Fifesliire. MM. H. A. Nicholson, prof, d'hist. nat. à l'Univ. D' Cleghorn (Forêts des Indes Orient.). Irlande. Dublin (Eblana). MM. D' David Moore, dir. du Jard. bot. de Glasnevin, près Dublin. D' Will. Ramsay Mac Nab, prof, de bot. au Collège roy. des sciences. 36 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. MM. D' E. Perceval Wright, prof, do bot. au Trinity Collège, Univ. de Dublin. A. G. More, curateur du Muséum de la Roy. Dublin Society. Belfast, Anlrim. MM. D' R. 0. Cunningham, prof, do bot. Johnston, curât, du Jard. bot. Grèce. Atliènes. MM. Théod de Heldreich, dir. du Jard. bot. et du Musée d'hist. nat. Th. G. Orphanides, prof, de bot. P. Phassulis, jard. en chef du Jard. bot. Fr. Smith, jardin, en chef au Jardin du Roi. H. Kloetzoher, chef des serres au Jardin du Roi. D' X. Lauderer. Italie. Rome. MM. G. De Notaris, .sénateur, prof, de bot. à l'Uni v., dir. du Jard. bot. P. Mauri, jard.-conserv. au Jard. bot. F. Delpino, prof, à l'Institut technologique. E. Rolli, professeur. F. Sestiui, prof., dir. de la station agron. Comtesse Elisabeth Fivrini-Mazzanti (cryptogamiste). D' Matth. Lanzi (cryptogamiste). Ch. Bagnis (mycologue). Asti, Ficmont. M. D' Grassi, dir. de la station œnologique. Avola, Sicile, prov. de Syracuse. M. Joseph Bianca (Flore d'Avola, monogr. du genre Amygdalus). Bologne (Bonokia). MM. Joseph Bertoloni, prof., dir. du Jai'd. bot. A. Bertoloni, agrégé. Giovanini, jard. en chef du Jard. bot. COKEESPONDANCE BOTANIQUE. 37 Cngliari (Cliaeis), Sardaigne. M. D' P. Gennari, dir. du Jard. bot. Caserta, Terre de Labour. MM. N. Terracciano, prof, do bot. et dir. du Jardin i-oy. anglais. U. Ferrero, prof., dir. de la station agron. Cataue (Catania), Sicile. M. Fr. Tornabeno, prof, et dir. du Jard. bot. Faeiiase, Bomagne. M. Lodovic Oaldisi (cryptogamiste). Fano, Bomagne. M. l'abbé François comto Castracane dcgii AutelminoIIi (Diatomées). Ferrare. M. Fr. Jachelli, dir. du Jard. bot. Florence (Florentia; Firenze). MM. Ph. Parlatore, dir. de l'Institut de pbys. et d'hist. nat., préfet du Jard. bot. L. Scaffai, conserv. des herbiers. D' Jean Arcangeli, conserv. des collect. cryptog. J. Gemmi, conserv. -adj. des herbiers. L. Ajuti, jardinier botanique en chef. J. Bastianini, jardinier cultivateur en chef. P. Baroni, jard. eu chef et dir. du Jard. bot. dei Simplici. D' E. Levier, collab. du Jalireshericlit du D' Just. Erai Bechi, prof., dir. de la station agron. D' Emile Marcucci. D' Demètre Bargellini (mycologue). It. Groves, pharmacien. Stepheus Sommier. Edouard Becoari (en exploration à la Nouv. -Guinée). Forll. M. A. Pasqualini, prof., dir. de la station agron. fat^nes (Genua; it. Genova). MM. Delpino, prof, de bot. à l'Univ. Fr. Baglietto, attaché au Jard. bot. J. Bucco, jardin, eu chef du Jard. bot. D' Antoine PLrroue, prof, à l'école technol. (cryptogamiste). 38 COERKSPONDANCE BOTANIQUE. liucques (Lucca). M. D' C. Bicchi, prof, de bot. au lycée et dir. du Jard. bot. IKilau (Medioianum; Milano; en ail, Meiiand). MM. Ferdinand Sordclli, adjoint au Musée civique (paléontologue). Gaetauo Cautoui, prof., dir. de la station agrou. IVIoilène (Mutinia). MM. D' Joseph Gibelli, prof, de bot. et direct, du Jard. bot. 0. Susan, inspect. du Jard. bot. E. Celi, prof., direct, de la station agron. IVapIes (Neapolis). MM. Baron Vincent de Cesati, prof, et direct, du Jardin bot. J. A. Pasquale, conserv. du Jard. bot. Oaj. Licopoli, conserv. du Jard. bot. Alfred Dehnhardt, inspect. -adj. du Jard. bot. Antoine Délia Vallc, chargé de l'enseignement dos sciences nat. à l'Institut technol. Jos. Camille Giordano, prof, à l'Institut tcchn. (bryologue). D' Vincent Tenore, prof, à l'Institut zooïatrique. Pailonc (Patavitbi). MM. D' E. de Visiaui, pi'of., dir. du Jard. bot. de l'Univ. D' Canis Massalongo, adj. à la chaire et au Jard. bot. G. Pigal, iard. en chef du Jard. bot. D' P. A. Saccardo, prof, de bot. E. Versou, prof, dir. de la station séricicole. l*nlei'nie (Panormus). MM. Aug. Todaro, prof , dir. du Jardin bot., Macqueda, 7. M. A. Console, adj. au Jard. bot. N. Citarda, jard. en chef. Ing. G. Bi'iosi, dir. de la station chim.-agron. expérimentale. Joseph Icozenza, prof d'agronomie (mycologue). Parme. MM. J. Passerini, prof, dir. du Jard. bot. N. Ceccoti, jard. en chef du Jard. bot. Pavlc (TiciNUM, Pavia). MM. Santo Garovaglio, prof, dir. du Jard. bot. J. B. Canepa, jard. eu chef du Jard. bot. Pesaro. M. L. Guidi, prof, dir. de la station agron. COREESPONDANCE BOTANIQUE. 39 Plse. MM. T. Carucl, prof., dir. du jard. Ijot. et dir. du Nuooo Giornalo Eotmiico Ilaliano. Ant. Mori, prof, de bot. à l'école d'agronomie. Ferd. Cazzuola, conscrv. des collect. bot. J. Nenoioni, jard. en chef du Jard. bot. Cristofani, démonstrateur. Poi'llcl, pris de Nap'.es. MM. D' Hector Oeli, dir. et prof, d'agronomie. D' N. A. Pedicino, pi'of de bot. à l'école sup. d'agronomie. D' Horace Comcs, adjoint à l'école sup. d'agronomie. Alph. Cossa, prof, dir. de la station agron. Kuvo di Pugllaj prov. Napolitaine. M. Antoine Jatta (lichénologue). Sienne (Sexa). M. Att. Tassi, prof, dir. du Jard. bot. TIrniuo, Abruces. M. D' Fréd. d'Amato, prof, à l'Institut technol. Turin (Tukinum). MM. J. B. Delpoute, prof, de bot., dir. du Jard. bot. J. Gibello, prof., assist. au Jard. bot. D' F. Bruno, assist. au Jard. bot. Udlne, Vénitie. MM. Nalliuo, prof., dir. de la station agron. D' J. Pirona. Urblno (Umbeia, Uebino). M. D' Frederici. Vallonibrosa, Toscane. MM. Chevalier Adolphe Béranger, dir. de l'Institut royal foreat. (cryptogam.). Ant. Borzi, assist. de 1)ot. à l'Institut royal forest. Varallo, Piémont. M. l'abbé Ant. Carestia (cryptogamiste). Venise. MM. D' Jean Zanardini, prof -émérite, secret, do l'Inst. Edouard Guillion Mangilli, présid. de la Soc. d'hort. 40 COERESPONDANCE BOTANIQUE. Vercell (Veecelli), Piémont. M. Alexis Matinverni, cultivateur {Isoetes Matinverniana). l'éroiie. M. Augustin Goisan, prof, de physique au lycée. Oraiid-Ducliô de Liiixeml>oiir'g. liuxeiiiltoiirg. JIM. J. H. G. Krombach, président de la Soc. bot. du Grand-Duché- J. B. J. Koltz, secrétaire. I*a,ys-!Bas. Aiusterilaiu (Amstelodakum). MM. D' C. A. J. A. Oudemans, prof, de bot. à l'Athonaeum illustre, dir. du Jard. bot. D' Hugo De Vries, prof àl'Ecole do commerce, Hartestraat 608, (act. à Wurzbourg, Pleicher Thor, 28). C. M. van der Sande Lacoste (bryologue). J. C. Groenewegen, jard. en chef du Jard. bot. Cirouiiigue. MM. P. De Boer, prof., dir. du Jard. bot. W. Kent, jard. en chef du Jard. bot. llaarlein. MM. F. W. van Eeden, dir. du Musée colon, des posscss. néerl. biblioth. de la Soc. Teylerienne. D' P. W. Korthals. liCytle (LuGDUNUM Bat.wokum). MM. D' W. F. E. Suringar, prof, à l'TJniv., dir. du Jard. bot. et de l'Herbier de l'Etat. H. Witte, jard. en chef du Jard. bot. J. A. Smeets. assist. à l'Herbier de l'I^tat. D' M. Trcub, assist. au labor. de bot. M. Th. H. A. J. Aljeleven, secret, de la Soc. bot. néerland. COKRESPONDANCE BOTANIQUE. 41 rtreeltt (Ultrajectusi). MM. D' N. W. P. Rauwenhoff, prof., dii-. du Jard. bot. G. Van den Brinck, jard. en chef du Jard. bot. r*or'tiigal. lili^lioiiiie (Olysippo; Lisboa). MM. Joâo de Audrade Corvo, prof, do bot. et dir. du Jard. bot. à l'Ecole polytechu. Comte de Ficalho, suppléant. Edmond Goeze, inspecteur du Jardin botanique. J. M. Latine Coelho, secret. -gén. de l'Acad. roy. des sciences. Bstacio da Veiga, rue du Sacramento, 28. Coïnibre (Conimbrica; en port. Coïmbka). MM. J. A. Henriqucs, prof, de bot. et direct, du Jard. bot. A. Fr. Moller, iusp. du Jard. bot. Porto. MM. D' Francisco de Salles Gomes Cardozo, prof, et dir. du Jard. bot. Joaquim Casimiro Barbosa, premier ofBcier du Jardin. José Duarte de Oliveira, dir. du Journal dliorf. prat. Le B"" de Castello de Paiva, à l'académie polytechn. rt,oiimanie . Biiehnrest (Bucaresta, Bucabesi). MM. D' Gregescu, dir. du Jard. bot. André Gotteland, jard. en chef du Jard. bot. Ftussie. St.-Pétersboiirg (Petropolis). Jardin impérial de botanique : MM. D' Ed. de Regel, directeur. C. J. deMaximowicz, botanicus primavius, hcrbarii praefcclus. D' F. do Herder, bibliothécaire. F. de Glehn, premier conservateur. D' Batalin, conservateur en second (collab. du D' Jnst). E. Ender, jardinier en chef. H. Holtzer, jardin, en chef. 42 CORKESPONDANCE BOTANIQUE. UnîversUé : MM. André BékétofF, prof, de bofc. A. Famintzin, prof, de bot. P. J. Krutizki, conserv. des coll. bot. B. Kauffer, jardinier du jardin botanique. Académie impériale des sciences: MM. de Veselofsky, secrétaire-général. N. de Gelesuow, membre. C. J. de Maximowicz, membre. A. Famintzin, membre. Académie Impériale de Médecine. MM. de Mercklin, professseur de botanique. D' Woronin, professeur de botanique. Institut agronomique: MM. Borodin, prof, de bot. W. M. Jakolew, conserv. du cabinet agron. Musée impérial d' ar/ricîdiure : MM. N. de Solsky, directeur. N. L. Karasavikch, vice-directeur. S. J. Kulescheio, conservateur. Société impériale d'horticidtiire de Bnssie: MM. S. A. de Greig, président. E. de Kegel, vice-président. E. P. de Wolkenstein, secrétaire. htstitut technologique: MM. Grigorieff, professeur de botanique. Jardins de la Cotir: MM. Katzer, inspecteur des Jard. de la Cour à Pawlosk, près de St.-Pétersbourg. Muller, Barlow, Freundlich, Sol.irt, jardiniers de la Cour, à Tsarskoe-Selo, près St.-Pétersbourg. 4'ni-koiv nu Cliarkow, Petite Russie. MM. A. Pitra, dir. du Jard. bot. D' L. Cionkowsky, prof, do bot. h l'Univ. Staats, jardinier eu chef du Jard. bot. COREESPONDANCE BOTANIQUE. 43 Dorpat, Livonie. MM. A. De Biiuge, prof. émér. de bot. D' Edmond Russow, prof, de bot., dir. du Jard. bot. Ed. Stelling, jard. en chef du Jard. bot. Ilelsliisfo*'^» Finlande. M. Lindborg, dir. du Jardin Ijotan. Illllnsk, pris Moscou. M. J. Voigt, jardinier de la Cour. H.asmi) gouvern. deKasan. MM. D' N. Lewakowsky, dir. du Jard. bot. N. W. Sorokin, prof, de bot. Smirnal, conserv. des coll. botaniques. Illcw, Petite-Eussie. MM. D' A. Rogowitsoh, prof., dir. du Jard. bot. G. Schnée, jard. en chef du Jard. bot. J. Baranetsky, prof, de bot. à l'Uuiv. Staudigel, jard. de la Cour. lilvadîa, Crimée. M. Lang, jardinier de la Cour (Hofgaertncr). JTIoscou. MM. D' Goroshankin, dir. du Jard. bot. D' TchistiakofT, prof, do bot. M. Wobst, jard. en chef du Jard. bot. G. Min, secret, de la Société imp. russe d'aoclim. D' Eonard, vice-présid. de la Société imp. des natur. Petounikow, biblioth. de la Société imp. des natur. Timirazeflf, prof, de bot. à l'Académie imp. d'agric. do Petrovsky- Razoumovsky, près Moscou. Schroedcr, jardinier en chef à Petnosky. Askerumow, présid. de l'École de la Soc. d'hort. des Studonez, près Moscou. D' Popantapulo, secrétaire. IVikKa. MM. Zabel, dir. du jard. et do l'école de viticult. à Magaratsch. Claussen, jard. en chef de l'école de viticulture. Odessa, Russie méridionale. MM. J. J. Walz, prof., dir. du Jard. bot. Rudolph, jard. en chef du Jard. bot. 44 CORKESPONDANCE BOTANIQUE. Putawy (Ljublin), Pologne. M. D' F. Berdau, prof, à l'Institut, agron. TlfllS, Géorqie. MM. D' G. Radde, dir. du Musée du Caucase. Scharrer, jard. en chef du Jard. botanique. Gegorow, jardinier de la Cour. Varsovie (Waeszawa, Warschau), Pologne. MM. G. Alexandrowicz, prof, dir. du Jard. bot. D"' A. Fischer de Waldheim, prof d'anat. et de physiol. bot. à rUniv. Cybulski, jard. en chef du Jard. bot. Sparmann, jard. en chef des serres du Jard. bot. Serbie (Servie). Belgrade. M. D' Jos. Pauchich, prof, de bot. à l'Univ. Suède et ISforwége. Stocklioliii (Holmia). MM. D' N. J. Anderssou, pi'of. à l'Acad. des sciences, dir. des herbiers. C. F. Nymau, conserv. de l'herbier. Christiania, Norwége. MM. D' F. G. Schiibeler, dir. du Jard. bot. Moe, jard. en chef du Jard. bot. A. Blytt, conserv. du Musée de botanique. D' F. Kiaer. IililKi, Gotlile. MM. D' G. J. Agardh, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' F. W. C. Areschoug, prof. adj. de bot. à l'Univ. D' S. Berggren, botanices docent. D' J. Eriksson, botanices docent. R. Christcnscn, insp. du Jard. bot. O. Nordstedt, conservateur du Musée botanique. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. 45 Fpsal (TJrsALA). MM. D' Elias Fries, prof. lion, de bot. <à l'Univ. J. E. Areschoug, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. D' Th. M. Fries (Lichens), prof, adjoint. Zetterstedt, prof à l'Univ. D' F. Ablberg, conserv. du Musée botanique. F. Petterson, jard. en chef du Jard. D' Y. B. Wittrock {Ahjues), botanices docent. D' Pr. Kjellman, botanices docent. Suisse. Bâle (Basilea). MM. D' J. Schwendener, prof do bot. et dir. du Jard. bot. W. Krieger, jard. en chef du Jard. bot. D' Christ, botaniste. Berne. MM. D' L. Fischer, prof. dir. du Jard. bot. A. Severin, jard. en chef du Jard. bot. Calèves, Canton de Vaud. M. Eug. Risler, dir. de la station agron. C'oreelles, près Neuchâtél. M. D' P. Morthier, mycologue. Cieiiève (Geneva). MM. Alph. De CandoUe, associé étranger de l'Institut de France, Cour S'-Pierre, 3. Casimir De CandoUe, rue Massot. Thury, professeur de botanique à l'Université. Edmond Boissier, rue de l'Hôtel-de-Ville, 4 Jean MuUer, [à'Argovie), prof à l'Univ., conserv. des herbiers de CandoUe et Delessert, directeur du Jardin botanique. Bernett, conserv. de l'herbier Boissier. W. Nitzschner, jard. en chef du Jard. bot. Duby, ancien pasteur, bryologue, rue de rEvêcbé, (ou à Cachet, Vaud). Marc Micheli, propriétaire au Crest-Jussy, près Genève. Deséglise, botaniste, rue Thalberg. 46 CORRESPONDANCE lîOTANIQUE. liausaiiiie, Vaud. M. Schnetzler, professeur de botanique. Soleure. M. J. Probst, jard. en chef du Jard. bot. Vevéy, Vaud. M. Emile Burnat, propriétaire à Nant-sur-Vevey. Zuricli (Tueicum). MM. D' O. Heer, prof de bot. et dir. du Jard. bot. D' C. Cramer, prof de bot. au Polytecbuicum. D' A. Dodol, privât dooent à l'Univ. Jacob Jaeggi, conserv. dos herb. à l'Univ. Ed. Ortgies, iard. en chef du Jard. bot. H. Muller (de Tlmrgovie), collab. du D' Just. AFRIQUE. Egypte. lie Caire. MM. D' Schweinfurth, présid. de la Société khédiv. de géog. et de bot. Gastincl-Boy, dir. du Jardin bot. do l'Hôpital. Gust. Delohevalerie, dir. des parcs et jardins vices-royaux. Alexandrie. M. D' C. Gaillardot, vice-présid. de l'Institut égyptien. Oolonies françaises. Algérie. Alger. MM. D' Paul Mares, prof d'hist. nat. à l'Ecole de médecine. Aug. Rivière, dir. du Jardin d'acclim. du Hamma, boulevard S'-Michcl, 04, à Paris. Ch. Rivière, sous-dir. du Jard d'accl. du Hamma. CORRESrONBANCE BOTANIQUE. 47 Arzeiv, prov. d'Oran. M. Alfred Pauisset, docteur en médecine. C'oustautiiie. M. D' Eeboud, médecin-major de 1'" classe, au Z' régim. de tirailleurs. Oran. M. A. Papier, conservateur du Musée. Ile de la Réunion. st. -Denis. M. Richard, dir. du Jard. bot. Oolonios j^nglaises. Cap-de-Bonne-Espérance. (C. B. S.)- Caiie-Towu. MM. Mao Gibbon, jard. en chef du Jard. bot. D' John Shaw, prof, au collège Sud-Africain (cryptogamiste). H. Bohis. Graaf Keliiet. M , dir. du Jard. bot. Ciraliani's-Toivn. M. Ed. Tidmarsh, jard. en chef du Jard. bot. Port-Elisalietli. M. Wilson, jard. on chef du parc. Somerset East. M. P. Mac Owan, prof, à la faculté des se. biol. du Gill Collège. Ile Maurice. Port-IiOiils. M. J. Horne, dir. du Jard. bot. 48 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Natal. Poi*t-]Vatal. M. Keit, dir. du Jard. bot. Oolonies espagnoles, Canaries. Orotava. M. Vildprct, dir. du Jard. d'acclimatation. TéiiériflTe. M. D' V. Ferez, à Laguna. AMÉRIQUE SEPTENTRIONALE. États-XJnis. Californie. San Francisco. MM. H. G. Bloomer (Cuit. spéo. pi. de Calif. et Nevada). Prof. H. N. Bolandor, horticulteur et botaniste D' A. Kellogg. Prof. Brewer, Geologioal Survey (botaniste). E. J. Hooper, editor of ihc Galiforn'um Hortiadturisl. Caroline du Sud. Alkcn. M. H. W. Ravenel (mycologue). Bluirton. M. D' J. H. Mellichamp. OORRESPONDANCE UOTANIQUB. 4l9 Columbia. '%l'a8litiistoii. MM. Joseph Henry, socrt5t. de l'Association Smithsonienne. John M. Coulter. Connecticut. IVeiv-Haveii. M. D' Daniel C. Eaton, prof, de bot. au Yale Collège (Fougèrea et Algues marines). Floride. ApalaFltleoIa. M. A. W. Chapman, M. D. {FI. of the of South Un.-St.) Illinois. Atliens. M. Elihu Hall, (bot. voy. et collect.) Cliicago. M. H. A. Babcock, dir. du Jard. bot. Fountaliidale. M. M. S. Bebb (Salix, Quercus). Massachusetts. Auilierst. MM. Ed. Tuckerman, prof, de bot., dir. du Jard. bot. W. S. Clark, Préa. Agrio. Coll. Boston. MM. D' Jacob Bigelow. W" Boot (Graminées, Cypéracées et Fougères). George B. Emerson (Arbres). C. J. Sprague (Champignons). 50 COREESPONDAXCE BOTANIQUE. MM. Samuel H. Scudder, secrét.-gén. de l'Aasoc. amér. p. l'avanc. des sciences. Edw. S. Rand. jun., secret, do la Soc. d'hort. du Massachu- setts, 53, Fremont str. BrooUllne. M. Sargent, Chas. Spragne. Cambridge. MM. Asa Gray, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jardin bot. Prof. es. Sargent, intend, du Jard. bot. Louis Guerineau, au Jard. bot. D' W. G. Farlow, prof. extr. à l'Univ., prof, de bot. à Bussey Institut. Goodale, prof, de bot. à la Harward Institution. Prof. Serono Watson, conserv. de l'Herbier Harward (pi. du 40' parallèle). Prof. Tos. James (Mousses). Canton. M. Wm. E. Endicott (Cuit. spéc. pi. bulb. et grimp.) Janiaica Plaln. MM. Charles ^^^ Eliot, présid. of Bussey Institution of Harvard. Storer, doyen of Bussey Institution of Harvard. 2Vew Bedford. Esq. H. Willey (Lichens). Salem. M. John Eobinson, prof, de bot. et de physiologie vég. de la Soc. d'hort. du Massachusetts. tVllllanistown. MM. P. A. Chadbourne, Prés. Prof. Tenney, Saubom. Missouri. St-IiOUlB. M. D' George Engelmann, Mo(Spec. Arceuthobium, Yucca, PinuB, Vitis, etc.). CORRESPONDANCE BOTANIQUE. 51 New-Jersey. SfewCeld. M. J. B. EUis (mycologue). New-York. Albany. Charles H. Peck, Esq. (Fungi), State Botanist, 242, Madison Ave. Riiffalo. il. G. W. Clinton, M. D., judge of suprême Court, présid. de la Soc. des So. nat. (Fangi). IVen'-li'ork, (Novusi Eboracum). MM. Prof. Waterhouse-Hawkins, dir. du Musée paléont. du parc central. Prof. George Thurber, présid. du Torrey Botanical Club, 245. Broadway. P. V. Le Roy, Curator of Torrey and Meissner Herbarium, Col. Coll. 49th. Street. M. Ruger, Col. Coll. Herb, 49th. Street. Wm.H. Leggett,224,B. lOth Street (Spéc. Lecheaet Solidago) D' F. J. Bumstead, 32, W. 26th. Street. Poushkeepsle. M. W. R. Gérard (mycologue). Syracuse. M. prof. Francis E. Engelhardt. Ohio. Cle-veland. M. D' Jared P. Kirtland. C'olunibus. Prof. Léo Lesquereux, Esq. (Mousses et Fossiles). Pensylvanie. Easton. M. Thomas C. Porter, prof, au coUégo Lafayette. 62 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. CSermantoTTU, PMladelpMe. M. Thomas Meehan, memb. de l'Acad. des se. nat. de Philadelphie. Philadelphie. MM. Prof. F. V. Hnycn {Sp(^c. pi. Missouri sup.). Aubrey H. Smith, 436, Liberty St., memb. do l'Acad. des se. nat. Prof. H. C. Wood, Ir. 1706, Chestnut St. (Algues d'eau douce). ll'estCh ester. M. W. Darlington. Virginie. lilherty. M. A. H. Curtis. IVouvelle-Bretagno (]Britisli A-inerica). Canada. Bellevllle. MM. Gibson, prof. Albert Collège. John Macouu, prof, of botany, Albert Collège (Carex). Quéliee. MM. l'abbé Ovide Brunet, prof, de bot. à l'Univ. Lavalle. l'abbé Provanchcr, dir. du Naturaliste Canadien, rue Lamon- tagne, 8. §alnt-John. M. George F. Matthew, botaniste, Custom House. Nouvelle-Ecosse ou Acadie. Halifax. M. Prof. D' George Lawson, Dalbousie Collège. COKSESFONDANCX BOIAKIQTIS. 53 A^ntilles (West Indios). Colonies anglaises. Antlgoa. M. D' Nicolson, botaniste. Jamaïque. MM. Nathaniol Wilson, dir. du Jard. bot. B. Thompsou, bot. colon., dir. du Jard. bot. de Castleton. Noe, jard. en chef du Jard. bot. colon, de Castleton Trlnldad (Ile de la). M. H. Prestoe, dir. du Jard. bot. Colonies françaises. Martinique. M. Ch. Bélanger, dir. du Jard. colonial à S'-Pierre. République de Haïti. Port-au-Prlnee. M. D' J. B. Dehoux, dir. de l'École de médecine (corresp.; M. Viaud- Grand-Marais, place S'-Pierre, 4, à Nantes). ]Vle3iLiqixe. Mexico. MM. Alfonso Herrcra, présid. de la sect. bot. de la Sociedad Mexicana de Hisioria naiural. Antonio Penafiel, premier secrétaire de la Sociedad Mexicana de nistoria natural. Don Mariano Barcena, socio de numéro de la Sociedad Mexicana de nistoria nattiral. Jean Tonel, horticulteur. Arlzava^ Étal de Vera-Crtiz. Pon Mateo Botteri, memb. de la 8oe. Mex. de Hisi. nat. 54 COBKESFONSANCB BOTANIQUE. Cordova. M. Hugo Finck, propriétaire. Tehuantepec. M. le professeur Sumichrast. <3ru.atemala . Guatemala. MM. D' Joaquim Tela, prof, de bot. à l'Univ. D' David Luna, docteur en médecine. Juan José Rodriguez, propriétaire. D' G. Bemoulli, propriétaire à Mazatenango. ISicaragiia. Grenade. M. Paul Lévy, ingénieur, memb. de la Soc. bot. de France (corresp. M. Margarou, rue des Rosiers, 32, à Paris). AMÉRIQUE MÉRIDIONALE. Brésil. Rlo-de-Janelra (Flumen). MM. Ladislào de Sousa Melloe Netto, dir. du Musée national. Frederico Albuquerque, attaché au Musée nat. C. A. Guilherme Schwacke, attaché au Musée nat. D' Theodoro Peckolt, pharmacien, rue da Quitanda et attaché au Musée nat. D' Saldanha da Gama, prof, de bot. à l'école polytechn. D' Joaq.-Monteiro Caminhoâ, prof, de bot. à l'école de médecine. A. Glaziou, dir. du Jardin public (Passeio publico) (corresp. : M. E. Baillière, libraire, rue Hautefeuille, 19, à Paris). D' Guill. Schiich de Capanema, dir. du télégraphe électrique. J. Barbosa Rodrigues, secrétaire-adjoint au collège de don Pedro II. COKnESPONDANCE BOTANIQUE. 65 Bahla ou San-Salvador, prov. de Baliia. MM prof, de bot. à l'Écolo do médecine. Brunet, dir. de l'École d'agriculture. CaldaS) prov. de Minas Geraes. MM. D' Pedro Regnell, médecin. H. Mosen, chez le D' P. Regnell. Camplnas, prov. de St.-Paul. M. Joaquim Corrèa de Méllo, pharmacien. liagoa Santa, prov. de Minas- Oeraes. M. D' Pedro Lund, médecin. Ste-Catherlne. M. Hippolyte Gautier, consul de l'Uruguay oriental. Etats de Oolomlbie. Nouvelle-Grenade. medellln. M. D' And. Posada-Arango, prof, de bot. à l'Univ. Venezuela. Caracas. M. D' Ernst, prof. dir. du Jard. bot. Equateur. Qalto. MM dir. du Jard. bot. L'abbé Al. Sodiro, prof, de bot. à l'École polytechnique. lilma. MM. D' D. Miguel de los Ries, dir. du Jard. bot. Henri Donckolaer, jard. en chef du Jard. bot. Fr. Iriarte, conserv. du Musée nation, d'hist. natnr. J. B. Martinet, prof, de bot. à l'Ecole de médecine (corresp. M. J. Martinet, place Monge, 3, à Paris). 56 COBKESPONDANCE BOTANIQUE. Ohili. Santiago. MM. D' K. A. Philippi, prof, de bot. Angel Vasquez (Hist. nat., pharmacie, etc.). I^épuTblique -A^rgentln© ou Etats-lUiiis d-ix Ftio-d.e-la-I*la,ta,. Buenos-Ayres. MM. D' Burmeister, dir. du J[usée d'hist. nat. D' Charles Berg, insp. du Musée public. Vincent Rissoto, horticulteur, Calle Tucuman, 192. Conception tlel Uruguay. M. D' P. G. Lorentz. Cordova. M. D' G. Hieronymus, prépar. de botanique. !E*ar*agixay-« Afïsoniptlon (Assumpçaô, Asuncïon) M. Balansa, naturaliste voyageur (corresp. : M. E. Cosson, rue Abbattuci, 7, à Paris). Uruguay. ITIontevldeo ou San-Fellpe. MM. Pierre Margat, horticulteur. Emile Castro, horticulteur. CORRBSPOSDANCE BOTANIQUE. ASIE. Ind-es anglaises. Bangalore, Madras. MM. Colonel Sankey, dir. du Jard. bot. Cameron, jardinier en chef. Itonibaj'. MM. A. Shuttleworth, dir. du Jard. bot., conserv. des forêts. R. Thompson, conservateur-adjoint. Calcutta. MM. D' King, dir. du Jard. bot. D' Henderson, directeur-adjoint. S. Kurz, conserv. de l'herbier. John Scott, curateur du Jard. bot. Gustave Mann, conserv. des forêts du Bengale. Hon'rah, Bengale. M. D' King, dir. du Jard. bot. Eiahore, Punjab. M. H. Baden-Powell, conserv. des forêts du Punjab. liUcUnonr, Oiidh. Jardin du Gouvernement. ITIadras. MM. John M. Henry, curateur du Jard. bot. D' Brandis, inspecteur gcn. des forêts. Colonel Beddome, conserv. des forêts. OotncaiMund ou Utakaiiiiind, Madras. M. W. G. Mac Ivor, dir. du Jard. bot. Peradenia, Ceylan. M. D' G. H. K. Thwaites, dir. du Jard. bot. Saharunpore, Bengale. M. J. P. Duthie, dir. du Jard. bot. du Gouvernement. Singapor. M. Murton, superintend. du Jard. de la Soc. d'horfc. 57 68 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Ind.es françaises. Pondlehéry. M dir. du Jard. bot. et d'acclimatation. Saïgon, Coehmchme. MM. D' Pierre, dir. du Jardin colonial. . . . . jard. en chef. IndLes néerlandaises. IlAudoeiig. MM. K. W. Van Gorkum, dir. des plantations de quinquina. J. C. Bernelot Moens, chimiste des plant, de quinquina. Bnltenzorg (Bogor), Java. MM. D' R. H. C. C. Scheffer, dir. du Jard. bot. Binnendijk, jard. en chef du Jard. bot. (hortulanus). H. J. Wigman, second jardinier (assistent hortulanus). J. E. Teysmann, inspecteur des cultures. «Japon. liOkoBka, par Yokohama. M. Ludovic Sabatier, chirurgien de la marine. Sibérie. ininusslnsk, Gmiv. du Jénisséjsh. M. N. Martianoff, pharmacien. Turquie. Tripoli, Syrie. M. Isidore Blanche, consul de France. COBKESPONDANCE BOTANIQUE. 69 OCËANIE. Oolonies anglaises. Adélaïde, Australie méridionale. M. D' R. Schomburgk, dir. du Jard. bot. Brisbaiie, Qnecnslaiid (Austr.). MM. Waltor Hill, dir. du Jard. bot. L. Bernays, vice-présid. de la Soc. d'acclim. Hobart-Toivii, Tasmanie. M. Abbot, dir. du Jard. bot. nielbouriie, Victoria (Austr.). MM. Baron Ferd. von Mueller, botaniste du Gouverucmcnt. W. K. Guilfoyle, curateur du Jard. bot. Otago, Nonvdle-Zélande. M. Jolin Buchanan, botanical collector for the Otago Muséum. Sydney, Nouvelle-Oalles du, Sud (Austr.). MM. Charles Moore, dir. du Jard. bot. D' E. Bennett. Tooivooiiiba, Queensland. M. Hartman, amateur de botanique. Ifelllngton, Nouvelle-Zélande. MM. D' James Hector, secrétaire de la Commission du Jard. bot. J. Traverse, amateur de botanique. Oolonies espagnoles. manille, Luron (Philippines). MM dir. du Jard. bot. Eeginus Garcia, conservateur des graines. Oolonies françaises. nfo u m éa , Nouvelle-Calédonie. . MM. Joubert, amateur de botanique. Strockarch, amateur de botanique. TABLK DKS .\(IMS l'RUrRKS. A PAGE Abbot 59 Abeleven, Th 40 Acar, F. A 20 Agardh, G. J 44 Ahiberg, F 45 Ahles 11 Ajuti, L 37 Alberti, R 8 Albuquerque, Fréd 54 Aléa, Fr 22 Alexandre, P 26 Alexandrowicz, G 44 Allman, G 32 Ambrosi, F 19 Andersson, N. J 44 Andouard 30 Andoynaud 30 Andia, G. J 6 André, Ed 25, 28 Angis 27 Antoine, Fr 16 Arcangeli 37 Areschoug, F. W. G 44 Areschoug. J. E 45 Arnold, F 11 Ascarate G 22 Ascherson, P 5 Askenasy, E 13 Askerumow 43 Aubony 99 B PAGE Babcock, H. A 49 Babington, G. G 34 Babo (von), A. W 16 Baden-Powell, H 57 Baenitz 8 Baglietto, Fr 37 Bagnis, Ch 36 Baker, J. G 31, 32 Bail 7 Bâillon, H 24, 26 Balansa 56 Balfour, J. H 35 Balfour, Th. A. G 35 Bail, J 33 Ballarin, FI 23 Barla, J. B 30 Barcelo y Gombis, Fr. . . . 23 Barallier 30 Baranestky, J 43 Barbosa, J. G 41 Barcena, Mar 53 Bargellinl, Dem 37 Barlow 42 Barnsby. D 31 Baroni," P 37 Barron, A. F 33 Barth. G 19 Bastianini, J 37 Batalin 42 Bauer, G 18 TABLE DES NOMS PROPRES. 61 PAGE Baumstarck 7 Baxter, VV. Harl 34 Bebb, S 49 Beccari, Ed 37 Bechi, Em 37 Beddomme 57 Beermann, Jos 16 Békétoff, A 42 Bélanger, Ch 53 Bellynck, Aug 21 Bennett, Alf 32 Bennett, E 59 Benseler, Fr 15 Benthara, G 32, 33 Bentley, R 32 Béranger, Ad 39 Berdau, F 44 Berg, Ch 56 Berggren, S 44 Berkeley, J 32,33 Bernardin 20 Bernays, L 59 Bernelot-Moens, J. C 58 Bernett 45 BernouUi, G 54 Bertillon 25 Bertoloni, A 36 Bertoloni, J 36 Bertrand 24 Bescherelle, Em 25 Bianca, J 36 Bicchi, C 38 Bidard 31 Bigelow, J 49 Binnendyk 58 Birdwood, G 32 Blanchard, J 27 Blanche, E 31 Blanche, Is 58 Bloomer, H. G 48 Blytt.A 44 Bobière, A 30 Boeckeler, 0 10 Boehm, J 16 Bogaerts 21 Boissier, Edm 45 Kolander, II. N 48 PAGE Belle, F 19 Bolus, H 47 Boninier.J. E 20 Boot, W" 49 Bordure 28 Bornet, Ed 25 Borodin 42 Borzi, A;it 39 Bosca, F 23 Bosch, M 22 Boswell, J. T 35 Botteri, Mat 53 Bouché, C 6 Bouché, Em 14 Bouché, J 6 Boulay 28 Boulger 34 Bourgault-Ducoudray .... 30 Bourgeau, E 25 Braithwaite 33 Brandis 57 Braun, Al 5, 6 Braun, H 16 Braungardt 11 Brefeld, Ose 5 Brehmer 15 Brewer 48 Briosi, G 38 Britten, J 32 Broorae, CE 33 Brown, W 33 Brown, John C 34 Brown, N. E 31 Brown, Ilob 33 Brunet 55 Brunet.Ov 52 Bruno, F 39 Bucco, J 37 Buchanan White, J 35 Buchanan, J 59 Buchenau 14 Bucliinger 15 Bullen, R 35 Bumstead, F. J 51 Bureau, Ed 24 Burmeister 56 Burnat, Em 46 62 TABLE riES NOMS PIIOPHES. C PAGE Caldisi, 1 37 Cameron 57 Caminhoà, J. Mont 54 Canepa, J. B. ...... 38 Cantoni, Gaet 38 Carbô, N 22 Cardozo, Fr. de Salles Gomes. . 41 Carestia, Ant 39 Carrière, E. A 24 Carruthers, W 32 Caruel, T 39 Caspary, U 8 Castracane di^gli Autelminelli. . 37 Castro, Ein 56 Cauvet 25 Cazzuola, Perd 39 Ceccoli, N 38 Celakovsky, L 17 Celi, E 38 Celi, H 39 Chabaud 31 Chaboisseau, T 28 Chadbourne, P. A 50 Chalon.J 21 Charitard, J, 29 Chape, J. B 23 Chapman, A.W 49 Cliargueraud, A 26 Chatin, A 24, 25 Chalin. J 25 Chaves, A 23 Christ 45 Christeiisen, R 44 Ciiristison, Rob 35 Cienkowslvy, L 42 Ciesielski, T .18 Citarda, N 38 Citerne 28 Clark, W. S 49 Claussen 43 Clavaud, Arm 27 Cleghorn 35 Clinton, G. W 51 Clos, D 31 Coelho, J. M. Latino .... 41 Cogniaux, Alf 20 PAGE Cohn.J 7 Colmeiro, M £2 Cornes, H 39 Comme, J 27 Console, A 38 Cooke, C 32,33 Coomber, W 32 Corenwinder 28 Cornu, Max 24 Corréa de MelW, J 55 Cortês, J. F 22 Corvo (de Andrade), J. ... 41 Cossa, Alph 39 Cosson, Ern 25 Costa, A. C 22 Coulter, John M 49 Cramer, C 46 Crépin, Fr 20 Cristofani 39 Cronibie, J 33 Cunningham, R. 0 36 Currey, Fréd 32 Curtis, H 52 Cybulski 44 Czerwiakowski 18 D'Amato, Fréd 39 Dankelmann (de) 9 Darlington, W 53 Darwin, Ch 33 Daveau, J 24 Da Veiga, Est 41 De Bary , A 15 De Boer, P 40 De Cûceres, F. S. ..... 23 Decaisne, i 24 De Candoile, A 45 De Candoile, C 45 De Castello de Paiva .... 41 De Castro, F. .\ 22 De Cesali, V 38 De Ficalho 41 De Frivaldszky, J 17 Dehérain 24 TABLE DES NOMS PROPRES. PAGE Dehnhardt, Alf 38 Dehoux, J. B -53 Delamarre 30 Del Amo, M 23 De Lanessan 24 De la Pena, P. Gonzalez ... 22 Délia Valle, Ant 38 Delchevalerie, G 46 De risle, G 30 Delogne, G. H 20 De los Rios, Mig 55 Delpino, F 36 Delpino 37 Delponte, J. B 39 Denis, Th 29 De Notaris, G 36 De Oliveira, J. Duarte .... 4] Derbès 29 De Rostaing de Rivas .... 30 De Saporta, G 23 Deséglise 45 De Seynes, J 24 Des Moulins, Ch 27 De Solms-Laubach 15 De Sousa Melloe Netto, Lad . . 54 De Tchihatchef, P 25 De Tommassini 19 De Vibraye 27 De Visiani, R 38 De Vos, And 21 De Vries, H 11, 40 Dezaimeau, AU 26 Dickie, G 35 Dickson, Al 35 Didrichsen, F 21 Dielrich, D 13 Dietzell, B 10 Dippel.L 14 Dodel, A 46 Doebner 10 Doell, J 13 Dolle, C 6 Donckelaer.H 55 Dotzauer, 0 8 Doûmet-Adanson, N 27 Drevault 25 Drude, 0 8 PAGE Du Bois Reymond 5 Duby 45 Duchartre, P 24, 25 Dufour, Ed 30 Dumas 24 Du Mortier, B 20 Duneau 30 Durieu de Maisonneuve, Ch. . 27 Dutailly 26 Duthie, J. F 57 Duval-Jouve, J 29 Duvergier de Hauranne, Em. . 25 Dybdahl, J. A 21 Dyer, W . T. Thisellon .... 31 E Eaton, Dan. C 49 Ecorchai'd 29 Edgeworth, M. P 33 Effner .10 Eicbler, A, W 8 Eidam, E 7 Einicke, G 8 Eliot, Ch. W 50 Eilis, J.-B 51 Emerson, G. B 49 Emery 28 Emmerling 8 Ender, E 42 Endicott, W. E 50 Engelhardt, Fr. E 51 Engelmann, G 50 Engler, A 10 Eriksson, J 44 Ernst 55 Espejo, Z 22 Ettinghausen (von), C. ... 19 Ewing, J 34 Faguet 24 Faivre, E 29 Famintzin, A 42 64 TABLE DES NOMS PROPRES. PAGE Farlow, W. G 50 Faure 29 Fekete, J 17 Fenzl, Ed 15 Fermond, Ch 25 Ferrero, U 37 Fiala 17 Finck, H 54 Findlay, Bruce 34 Fintelman 7 Fischer de Waldheim, A. . . 44 Fischer, L 45 Fitch, Walt 31 Fittbogen,J 7 Fivrini-iMazzanli, El 36 Fleischer 11 Fliickiger 15 Fûcke, G. W 14 Focke, W. 0 14 Fournier, Eug 25 Franche! 27 Francke, F 11 Frank, B 12 Frederici 39 Freundiich 42 Freyhold (von), Edm. ... 9 Friedrichsen, Th 21 Fries, El 45 Fries, Th. M 45 Fuchs 11 Fiinck, F 12 Gaillardot, G 46 Gallon, Capt. DougI 33 Garcia, Reg 59 Garcke. A 5 Gastinel-Bey 46 Gaudefroy, Eug 25 Gautier, Il 55 Gegorow 44 Geheeb, A 13 Gelesnow (de), N -42 Gemmi, J 37 Genevier, G 30 PAGE Gennari, P 37 Geoffroy St-Hilaire, A. ... 26 Gérard, W. R 51 Germain de St-Pierre, E. . . 25 Geyier 8 Ghersi, Fr 23 Giard 28 Gibelli, J 38 Gibello, J 39 Gibson 52 Gibson, J 33 Giele, .1. F 21 Gieseler 8 Gilbert, J. Il 34 Gille, N 20 Gillet, G. G 26 Giordano, J. C 38 Giovanini 36 Glaziou, A 54 Glehn (de), F 41 Godlewski, Em 18 Godron, D. A 29 Goethe, H 18 Goeppert, H. R 7 Goeze, Edm 44 Goisan, Aug 40 Gonder 19 Gonzalez, Mar 22 Goodale 50 Goroshankin 43 Gotteland, A 41 Gottsclie 6 Gouault, Alb 24 Grandeau, L 29 Grasidou 29 Grassi 36 Gray, Asa 50 Gregescu . 41 Greîg (de) 42 Grigorieff 42 Grindon, L 34 Grisebach, A 8 Groenewegen, J. C 40 Groenland, J 7 Groves, It 37 Grugeon, Alf. 32 Griiii, Aug 15 TABLE DES NOMS PROPRES. 65 PAGE Gryglewicz, S 18 Gubler 24 Guenon 27 Guerineau, L 50 GuiJi, L 38 Guilfoyle, W. R 59 Guillion Mangilli, Ed. . . . . 39 H Haberlandt, F 16 Hall, El ly Hallier 13 Hampe, Ern 1-1 Hanammann, Jos 17 Hanslein, J 6 Hartig 14 Hartig, Rob 9 Hartman 59 llarz, 0 10 Hasskarl, J. C "7 Haubner 12 Hayen, F. V ôi Haynald. L 17 Heckel, Ed 29 Hector, Jam 59 Heer, 0 46 Hegelmaier, Fr 12 Heiden, Ed 12 Heidenreich 9 Heidepriem, F 14 Heilman, J 27 Heinrich, R 7 Heinvich 14 Heinzel 9 Helss 8 Heidreicb (de), Th 36 Herasley, W. B 32, 33 Henderson 57 Hennedy, Rog 35 Hennings, P 8 Henriques, J. A 41 Henry, John M 57 Henry, Jos 49 Henry, J. A 35 Henslow, G 32 PAGE Herder (de), F 41 Hering, 0 7 Hérincq 24 Herrera, Alf 53 Herrmann, R 10 Hiern, W. P 33 Hieronymus, G 56 Hild, E 8 Hildebrand, F 13 Hill, Walt 59 Hinds 34 Hochstelter, W 12 Hoffmann, H 14 Hofmeister 12 Hogg, R 33 Holmes, E. M 32 Hûitzer, H 42 Holtz, G 15 Hoitz, L 8 Hooker, J. D 32,32 Hooper, E. J 48 norne,J 47 Houllet, R 24 Husnot, Th 27 Huxley, Th. H 32 Icozenza, Jos 38 Iriarte, Fr 55 Irmisch, M 10 Jachelli, Fr 37 Jackson, J. R 31 Jaeger, H 13 Jafggi, Jac 46 Jakolew, W. M 42 James, Tos 50 Janczewski (von), E 18 Janka (von), V 17 Jatta, Ant 39 Jeanbernat 31 Jenssen, Chr 8 5 66 TABLE DES NOMS PROPRES. PAGE Jessen, C 7 Johnston 36 Johnson, G. W 33 Jolibois 26 Jordan, Al 29 Joubert 59 Judeich, J. F 12 Jùlhke 9 Juranyi, L 17 Juratzka, Jac IB Just, Léop 13 Kalchbrenner, C 17 Kalender 7 Kanitz, Aug 17 Karasavikch, N. L 42 Karsch, A 9 Katzer 42 Kauffer, B 42 Keil 48 Kellogg, A 48 Kent, W 40 Kernel-, A 19 Kiaer, F 44 Kickx.J.J 20 Kiei'skou, H 21 King 57 Kippist, R 32 Kirchhoff 13 Kirchiier, L 17 Kireliiier, Pii 9 Kinlaiid, JareJ P 51 Kjellinan, Fr 45 KIoetzcher, 11 3Lidor, J 22 Teysniann, J. E 58 Thoinet 30 Tbomé, 0. W 7 Thompson, R 53 Thomson. G 33 Thomson, T 33 Thûmen, F 16 Thurber, G 51 Thury 45 Thwaites, G. II. K -57 Tidmarsh, Ed 47 Timbal-Lagrave. Ed 31 TimirazefT 43 Todaro, A 38 Tommasini (de) 19 Tonel. J 53 Tornabene, Fr 37 Traverse, J 59 Van den Born, H 21 Van den Brinck, G 41 Van der Sande Lacoste, CM. . 40 Van Eeden, F. W 40 Van Gorkum, K. W 58 Van Heurck, H 20 Van Huile, II. ,1 20 Van Tieghem, Ph 25 Vasquez, .A 56 Valke. W 6 Velten, W 16 Verlot, B 24 Verlot, J. B 28 Verson, E 38 Veselofsky (de) 42 Vesque 24 Vetter, Ad 16 Vetter, Ch 15 Viallanes 28 Viaud-Grand-Marais. A. ... 30 Vie, L 22 Vieillard, E 27 Vildpret 48 Vilmorin, H 25 Voecbting, H 6 Vogel. A 15 Voigt, J 43 Voss, W 18 72 TABLE DES NOMS PROPRES. w Wallher 10 Walz, J. J 43 Walz, L 17 Warming, E 21 Wateihouse-Hawkins .... 51 Watson, F 32 Watson, Ser 50 Watson, H. C 35 Wawra, Il 19 •\Veber 8 Weber, J. B 28 Weddell. H. A 30 Weigelt, K 15 Weiss, A 17 Wendland, H 8 AViesner, .1 15 Wigand, A 9 Wigman, H. J 58 W'ildt, E 9 Willermoz, Ch. F 29 Willey, H 50 ■Williamson 34 Willkoinm, M 17 Wilson 47 Wilson, N 53 Wingarter, Ch 30 Winter, G 12 Witte, H 40 PAGE Wittmack, L 5, 6 Wittrock, V. B 45 Wobst, M 43 Wolf.0 9 Wolff (von), E 11 Wolff, W 12 Wolkenstein (de), E. P. ... 42 Woloszczak, E 15 Wood, H. C 52 AVoronin 42 Wrede 9 Wright, E. Perc 36 Wydler, .1 15 Yela, i 54 Z Zabel 9 Zabel 43 Zanardini, J 39 Zeller, G 9 Zetterstedt 45 ZoUer, Ph 16 Zwanzigei', G. Ad 18 TABLE DES NUMS GÉOGRAPHIQUES. A PAGE Aberdeen 35 Acadie 52 Adélaïde 59 Afrique 46 Aiken 40 Aix 26 Albany 51 Alençon 26 Alexandrie 46 Alfort 26 Alger 46 Algérie 46 Allemagne 5 Alsace-Lorraine 15 Altenburg 17 Altona 6 Amérique méridionale .... 54 Amérique septentrionale ... 48 Amherst 49 Amstelodanura 40 Amsterdam 40 Andegavum 26 Angers 26 Angleterre 31 Anhalt (duché d'). .... 14 Annecium 26 Annecy 26 Antigoa 53 Antilles. ... . . . 53 Antverpia ... ... 20 PAGE Anvers 20 Apalachicola 49 Aquae Sextiae 26 Arizava 53 Arras 26 Arverni 28 Arzew 47 Aschaffenburg 10 Aschersleben 6 Asie 57 Assomption 56 Asti 36 Asuncîon 56 Assumpçaô 56 Athènes . . 36 Athens 49 Atrebatum 26 Augsbourg 10 Augusta Vindelicorum .... 10 Aurelianum 30 Australie 59 Autriche 15 Avola 36 Bade (Gd. duché de) 13 Baden-Baden 13 Bahia 55 Bâle 45 TABLR DES NOMS GEOGRAPHIQUES. PAGE Balrauto 35 Bangalore 57 Barcelone 22 Barcino 22 l'asilea 45 Batheaston 33 Baudoeng 58 Bavière 10 Bayreuth ........ 10 Belfast 36 Belgique 20 Belgrade 44 Belleville . . 52 Berlin 5 Berne 45 Berolinum 5 Berwick-sur-Tweed 34 Besançon 2S Birmingham 34 Blankenburg-a-Harz 14 Bluffton 48 Bogor 58 Bohême 17 Bologne 36 Bombay .57 Bonna 6 Bonn 6 Bononia 36 Bordeaux 27 Boston 49 Bourges 27 Brème 14 Bremen 14 Brésil 54 Breslau 7 Brest 27 Brisbane 59 British .\merica 52 Bromberg 7 Brookliiie 50 Bruna 19 Brunn 19 Brunswick 14 Brunswick (duché de) . . . .14 Bruxelles 20 Bruyères ........ 27 Bucarest 41 PAGE Bucaresta 41 Buda-Pesth 17 Budapestum 17 Bucharest 41 Buenos-.\yres 56 Bufïalo 51 Buitenzorg 58 Burdigala 27 Cadix 23 Cadomum - . , 27 Caen 27 Caesar-Augusta 23 Caesaris Burgus 27 Cagliara 37 Cahan 27 Calcutta 57 Caldas 55 Calèves 45 Californie 48 Cambridge 34 Cambridge 50 Campinas 55 Canada 52 Canaries 48 Cannes 27 Canton 50 Cap-de- Bonne-Espérance ... 47 Cape-Town 47 Caracas 55 Carinthie 18 Carkow . 42 Cailsruhe 13 Carniole 18 Caroline du Sud 48 Caserta 37 Cassel 7 Castellura 7 Catane 37 Catania 37 Cette 27 Chamonix 27 TABLE DES NOMS GEOGRAPHIQUES. 75 PAGE Charkow 42 Cliâteauroux 27 Cherbourg 27 Cheverny 27 Chicago 49 ChiH 56 Christiana 44 Cirencester 34 Claromons 28 Claudiopolis 17 Clermont-Ferrand 28 Cloveland 51 Clèves 7 CliarJs 37 Clivia 7 Cluniacum 28 Cluny 28 Coccoliberis 28 Cohi 7 Coethen 14 Coïmbra 41 Coïmbre 41 Collioure 28 Cologne 7 Colombie 55 Columbia 49 Columbus 51 Colonia Agrippiiia 7 Conimbrica 14 Conception de! Uruguay. ... 56 Connecticut 49 Constantine , . . 47 Copenhague 21 Corcelles 45 Cordova 54, 56 Cracovie 18 » Dahme 7 Danemarck 21 Danzig 7 Darmstadt 14 Dijon 28 Divio 28 Dôbbeln 12 PAGE Donaueschingen 13 Dorpat 43 Dresde 12 Dublin 35 Dusseldorf 7' E Easton 51 Eblena 35 Ecosse 35 Edimbourg 35 Edinburgb, 35 Egypte . 46 Eichstadt 11 Eisenach 13 Eisleben 7 Eldena 7 Equateur 55 Ercsin 17 Erlangen H Espagne, 22 États-Unis 48 Fano 37 Ferrare, 37 Fireiize 37 Florence 37 Floride 49 Forli 37 Fountaindale 49 Franciî 24 Francfort-s/l«-Mein .... 8 Francofurtum ad Mœnuni. . . 8 Fribourg 13 Galicie Cand. 18 20 76 TABLE DES NOMS GEOGRAPHIQUKS. PAGE Gandavum 20 Gèdre 28 r.eisa 13 Geiss 13 Gembloux 21 Gênes 37 Geneva 45 Genève 45 Genova 37 Genua 37 Germantûwn 52 Gières-Uriage 28 Giessen 14 Glascna 35 Glascow 35 Goeilitz. . . ■ 8 Goettinga 8 Goritz 19 Gôrz 19 Gottingne 8 GraafReinet . , 47 Graecnm 18 Graetia 18 Graham's-Town 47 Granata 23 Grande-Bretagne 31 Grand-Jouan 28 Granianopolis 28 Gratz 18 Grèce 36 Greifswald ... .... 8 Grenade 23, 54 Grenoble 28 Grignon 28 Groningue 40 Gryphiswaldia 8 Guatemala 54 PAGE Heidelberg 13 Helsingfors 43 Ilerbipolis 11 Herrenhausen 8 Hesse (G" duché de) 14 Hildesheim 8 Hispalis 23 Hobart-Town 59 Hohenheim 11 Holmia 44 Hongrie 17 Howrah 57 HuU •. . 34 Hurslpierpoint 34 léna 13 Illiinsk 43 Illinois 49 Illyrie 19 Indes anglaises 57 Indes françaises 58 » néerlandaises 58 Innsbruck 19 Insula 28 Irlande . . . ' 35 Islebiae 7 Italie 36 .lamaica Plain 50 Jamaïque, 53 Japon, 58 Haarlem 40 Haïti (république de) .... 53 Halae 8 Halifax 52 Halle-sur-la-Saale 8 Hambourg 15 Hanovre 8 Kalocsa 17 Kaplitz 17 Kappein .... 11 Kasan .... 43 Kiel 8 Kiew, 43 Kilia 8 TABLE DES NOMS GEOGRAPHIQUES. 77 PAGE King's-Lynn 34 Kjôbenhaven ....... 21 Klagenfurth, 18 Klausenburg 17 Klosterneuburg 16 Kœningsberg 8 Kolozsvar 17 Krems 16 Kuschen 9 La Croix de bléré 58 Laeken 21 Lagoa Santa 55 Lahore 57 Laibach, 18 Langenthal 19 Lausanne 46 Le Caire 46 Leipzig, 12 Lemberg, 18 Leodium . , 21 Leopol 18 Leopolis 18 Leyde 40 Liberty .... .... 52 Liège 21 Lienz 19 Lille 28 Lima, 55 Limoges , 28 Lippstadt 9 Lipsia 12 Lisboa 41 Lisbonne . , 41 Littoral 19 Livadia 43 Liverpool 34 Ljublin, 44 Lobositz 17 Lohr 11 Lokoska 58 Londinium 31 London 31 Londres, . 31 PAGE Lonvain 21 Lovanium 21 Lubeck 15 Lucca 38 Luciefelde 34 Lucknow 57 Lucques 38 Lugdunum 29 Lugdunum Batavorum .... 40 Luik 21 Lund 44 Lutetia 24 Lûttich 21 Luxembourg (C duché de) . . 40 Luxembourg 40 Lwow 18 Lyck 9 Lyon 29 M Mâcon 29 Madras 57 Madrid 22 Mago 23 Mahon 23 Malaga 23 Manchester . 34 Manille 59 Mantua Carpetanoruin .... 22 Marburg 9 Marburg 18 Marpurgum 9 Marseille 29 Martinique 53 Massachusetts. , 49 Massilia -29 Maurice (Ile) 47 Mecklembourg-Schwerin (G* duché) 14 Medellin 55 Mediolanum 38 Meiland 38 Melbourne 59 Méran 19 Mexico 53 Mexique 53 78 TABLE DES NOMS GEOGRAPHIQUES. PAGE Milan 38 Milano 38 Minussiiisk 58 Missouri 50 Mcickeni 12 Modène 38 Monachium 10 Mcnasteriuin 9 Mons Pessulanus 29 MontbiMiarJ 29 Monteviileo 56 Montpellier 29 Moravie 19 Moscou . . 43 Mûnchen 10 Munden 9 Munich 10 Munster 9 Muskau 9 Mutinia 38 PAGE Nouvelle-Ecosse 52 Nouvelle-Galles du Sud. ... 59 Nouvelle-Grenade 55 Nouvelle-Zélande 59 O Océanie 59 Odessa 43 Oenipons 19 Ohio 51 Ootacamund 57 Oran 47 Orléans 30 Orotava 48 Otago 59 Oxford 34 Oxona 34 Naranetes 29 Namur 21 Nancy 29 Nantes 29 Naples 38 Natal 48 Neapolis 38 Neustadt-Eberswalde .... 9 Neustadt-sur-la-Hardt .... 11 New-I5edford 50 Newfield 51 New-llaven 49 New-Jersey 51 New-Yorck 51 Nicaragua 54 Nice 30 Nikita 43 Nimègue 40 Nordhausen 9 Norwége 44 Nouméa 59 Nouvelle-Bretagne 52 Nouvelle-Calédonie 59 Padoue 38 Palerme 38 Palma 23 Panormus 38 Paraguay] 58 Paris 24 Parme 38 Patavium 38 Pavia 38 Pavie 38 Pays-Bas 40 Pensylvanie 51 Peradenia 57 Pérou 55 Penh 35 Pesaro 38 Pesth 17 Petropolis 41 Philadelphie 52 Philippines 59 Pictaviuni 30 Pillnitz 12 Pise 39 Poitiers 30 TABLE DES NOMS GEOGRAPHIQUES. 79 PAGE Pola 19 Pomniritz 12 Pondichéry 58 Porl-au-Prince 53 Port-Elisabeth 47 Poitici 39 Port-Louis 47 Port-Natal 48 Porto 41 Portugal 41 Potsdam 9 Pûughkeepsie 51 Praga 17 Prague 17 Proskau 9 Prusse 5 Putawy 44 Québec 52 Queensland 59 Quito 55 R Randegg IB Rastadl 14 Ralisbona 11 Ratisbonne 11 Regensburg 11 Regiomons 8 Rennes. ... .... 30 République Argentine .... 56 Réunion (Ile de la) 47 Reutlingeii 12 Rio-de-Janeiro 54 Rio-de-la-Piata (États-Unis du) . 56 Rochefort 30 Rome 36 Romorantin 30 Rostock 14 Rothamsted 34 Rotherfield 34 Rothomagus 31 PAGE Rouen 31 Roumanie 41 Rufach 15 Russie 41 Ruvo di Puglia 39 Saharunpore ."iT Saigon 58 Salisburgum 16 S'-Andrews 35 S"-Catherine 55 S'-Denis 47 S'-John 52 S'-Jacques de Compostelle. . . 23 S'-Trond 21 Saragosse 23 Sibérie 58 Skarup 22 St-Louis 50 St-Pétersbourg 41 St-Quentin 31 Salem 50 Salzburg '. '. . 16 San Felipe 56 San Francisco 48 San Salvador 55 Santiago 23,56 Saxe Royale 12 Saxe-Weiinar-Eisenach ... 13 Schoenbrunn 16 Serbie 44 Servie 44 Séville 23 Sheffield 34 Shrewsbury 35 Sienne 39 Singapor 57 Slavonie I9 Soleure 46 Somerset East 47 Sonderhausen 10 SteKin 10 Stockholm 44 Strasbourg ~. 15 80 TABLE DES NOMS GEOGRAPHIQUES. PAGE Stuttgart 11 Styrie, 18 Suède, . 44 Suisse 45 Sydney 59 Syracuse 51 Tasmanie 59 Tehuantepec 54 Ténériffe 48 Tergestuni 19 Thames Ditton 35 Tharand ........ 12 Ticinum 38 Tiflis 44 Tiramo 39 Tolosa 31 Toûwoomba ....... 59 Toulon 31 Toulouse 31 Tours 31 Transylvanie 19 Trente 19 Tridentum 19 Trient 19 Triesdorf 11 Trieste 19 Trinidad (Ile de la) 53 Tripoli 58 Tubingue 1-' Turicum 46 Turin 39 Turinum 39 Turones 31 Turquie 58 ïyrol 31 U Udine 39 Ultrajeclum 41 Umbria 39 Upsala 45 Upsal 45 PAGE Urbino 39 Uruguay 56 Utakamund 57 Ulrecht 41 V Valladolid 23 Valence, 23 Valentia 23 Vallombrosa 39 Varallo 39 Varel 10 Varsovie 44 Venezuela 55 Venise 39 Verceil 40 Vérone 40 Vesontio 26 Vevey , 46 Victoria 59 Vienne 15 Vindobona 15 Vinkovce 19 Virginie 52 Vratislavia, 7 Wallendorf 17 Warschau 44 Warszawa 44 Washington ■ . 49 Wedel . • ■ 10 Weihenstephan 11 Weisswasser 18 Wellington 59 West-Chester 52 West Indies 53 Wien 15 Williamstown 50 Wurzbourg 11 Wurtemberg 11 Z Zurich 46 L'ÉNERGIE DE LA VÉGÉTATION ou APPLICATION DE LA THEORIE MÉCANIQUE DE LA CHALEUR A LA PHYSIOLOGIE DES PLANTES; PAR Écloiiard IVEOItliElV, Membre i\e TAcaJéniie royale «le Belgique, professeur à ruuiversité de Liège. Extrait des Bitllcliits de l'Acmli'mie roi/ate de Belgique, 2""= série, t. XXXV'I, n» 12; décembre 1873. DEUXIEME EDITION. LIEGE, AUX BUREAUX DU SECRÉTARIAT, BOVERIE, N° I. 1876 Les relations entre la chaleur et la végétation, spécialement au point de vue de l'intervention dynamique de la chaleur dans la physiologie des plantes (1). L'action de la chaleur sur les végétaux est une grande et belle question à étudier : elle pénètre dans l'essence même de l'activilé vitale. On l'élucide lentement à mesure que la physique et la chimie progressent dans la connaissance des corps et des forces. En présence d'une question aussi vaste, il importe de préciser le côté par lequel on l'aborde. La chaleur a de l'influence sur la croissance des végétaux^^), (1) Lcctm-c laite dans la séance de la classe des sciences du 8 novembre 1875 et impriméedans la séance du IS décembre suivant. (2) Voy. J. Saclis, Ucber der Einft.uss der LufUrmjwraliii- mid drx Togcs/ic/ila auf die sliindiichcn nnd Taglichen diulrrungen des Lihir/cnwac/isl/iiims der Iiifeinodicn, dans : Ans. nEit noTA^■. Insitt, in Wimznunr,, 1872 2'' livi'., — analysé dans le Uni/, de lu Sorié/é hol/inif/iie de France, R. B., 1872, p. 22o. _ k — sur la circulation des sucs, sur i"élal)oralion cellulaire, sur la respiration et sur bien d'au 1res phénomènes que nous n'avons pas à considérer iri. Nous avons à nous occuper seulement des relations de la chaleur avec le développement des plantes et particulièrement avec les phénomènes périodiques de la végétation : ainsi limitée, la question est encore assez étendue pour qu'on puisse la parcourir sur des voies dilîérentes. Jusqu'ici elle a été étudiée plutôt par l'observation que par la méthode expérimentale. On s"est adonné, avec le zèle le plus louable, à l'observation des phénomènes périodiques; on a observé la température sous laquelle ces phénomènes se manifes- taient et l'on a cherché à en déduire les relations de la cause à l'effet. I. Les phénomènes périodiques considérés comme des faits, indépendamment de toute discussion, font connaître l'époque à laquelle se manifeste le phénomène que l'on considère, b date moyenne de cette manifestation et les écarts dont elle est susceptible. A la suite d'observations suffisamment répétées, on établit ainsi le calendrier d'une flore déterminée, on trouve d'intéres- santes comparaisons entre les divers élémenlsdonlcelte flore se compose, par exemple, selon l'origine ou la nature des espèces; entre la végétation et le règne animal, comme la migration des oiseaux ou les métamorphoses des insectes: entre les flores des diverses régions géographiques et même entre plusieurs époques plus ou moins éloignées d'une même flore. II. Cette dernière considération conduit à envisager la ma- — 5 — nifestatioii des phcaoïnèiics périodiques dans leurs rapports avec le climat et parliculièrement avec la chaleur. Dès lors on s'appuie sur les faits pour en cliercher les relations 5 on compare entre eux des climats dilTcrents et des llores éloignées; on aborde même l'équation de la chaleur et du phénomène. De nombreuses observations ont été accumulées dans cette direction et dos théories assez divergentes ont été proposées pour rendre compte des rapports entre la température etia végé- tation. Ad. Quetelet en a été l'ardent promoteur en Belgique et il a produit à ce sujet les documents les plus nombreux et les plus utiles. Des travaux importants ont été aussi publiés dans d'autres pays; sans répéter à ce propos un historique bien connu C'^ nous mentionnerons ceux de F.-C. Schùbeler, Ilerm. Hoffmann C-^) , Charles Fritsch t-^), Charles Linsser (*), Guillaume Kabsch C^). Dans ces ouvrages et ceux de Quetelet, on trouve la cita- tion des autres sources à consulter. Les observations de Fritsch, Kabsch et I.insser sont considérables; il importe, nous paraît-iL d'en dégager tout ce qui est définitivement acquis à (I) Voy. Éd. Mori'on, Mémnranduin tics travaux de liotau/qui', 1872, p. 72. ('2} H. IIoffm;i!iii, WUlcnmg ntid Wuchathum oder Gruiidziif/c der Pflunzenhlimato- lofjie, Leipzig, 1857; 1 vol. iii-S". (5) Karl Fritsch, Resultale nw/trjufirirjer Beohac/iluiiij/'n iiJter juif Vflunzen... Prag. 1831. — • Unlersuchungen ûber dus gesetz des Einflass der Liiflemperal.ur... Wien, 18E)S. — Termisclie coiistaiilen fur die Biullie vnd fruehlreife von, f^Sd P/lanzeivai'len. Wien, 1865. Phaeiio/ngisc/ic Beobachlunijen ans dem Pjlanzen vnd T/iierreiehe. Wien, 1860. (i) Cari. Linsser, Die periudisclieu Erscheimmgen des Pflanzenlebens, Mém. de l'Ac. Imp. de S'-Pétersbolrg, VU' série, t. XI, n» 7, 1867. — Untersitc/iungen uher die periodischeii Lebensersclieinungen der P/lanzen, Mém. de l'Ac. I.yp. de S'-Pétersboi'rg, VIH série, t. Xril,n«8, 1869. (S) W. Kabsch, Ueber die VeyeUUioiiswarme der P/lanzen und die Méthode sie zubereelinen. — Dus Pfl.anzenleben. der Erde, Ilannovcr, 1870, I vol. in S" (posthume). — On trouve la traduction, par M. Ch. Firket, du chapitre la chaleur et la végétation^ dans la Belgique liortieole 1872 et 1875. — 6 — la science et, dans l'inlérèt même des recherches qui sont pour- suivies en Belgique, de les uiellre en parallèle avec celles qui ont été publiées |)ar l'Académie el par rOljscrvatoire. Ce travail est ardu et pénihie et il réclame une attention soutenue : nous ne |)ouvons prévoir quel en serait le résultat, mais nous pen- sons qu'il est demandé par la ô" question du programme de con- cours de la classe des sciences pour 1873. Nous ne l'avons pas entrepris nous-même, mais l'attrait de ce genre d'études nous invite à présenter quelques considérations qui s'y rattachent. Jusqu'ici, pour déterminer la température qui agit sur lu végétation, on se borne à comparer les indications du thermo- mètre et les phases de la végétation, et^ comme on observe généralement un tliermomèire placé à l'ombre, ses indications ne sont rigoureusement applicables qu'aux végétaux qui se développent dans les mêmes conilitions. Les expériences con- nues du comte de Gasparin et de M. Alph. de Candolle, sur l'inlluence de la radiation solaire, ont donné des résultats con- tradictoires et ne sulTisenl pas pour asseoir une opinion défini- tive. On peut considérer cette inilnence soit au point de vue du temps nécessaire pour la manifestation d'un phénomène de végétation, soit sous le rapport de la quantité du produit. Plusieurs autres circonstances peuvent d'ailleurs intervenir, parmi lesquelles nous citerons la chaleur accumulée dans le sol autour des racines, même par une seule journée sereine; le re- froidissement plus ou moins rapide et profond du sol par l'effet de la gelée ou du rayonnement O ; la chaleur que l'eau absor- (l)Cli. Martiiis, IJii. refroidissement nocturne, etc. Montpellier, 1865, in-i".— JI. Becquerel a fourni récemment des données nouvelles sur ce sujet : Comptes rendus, 10 lévrier, J87Ô, p. ÔIO. — 7 — hée pur les racines répin 1 (l:ins l'ori^anisme; la chaleur dépeu- sée par la Iranspiralioii îles feuilles; la résistance plus ou moins énergique des végélaux à réchanffcmenl ou au rcfroidissemenl atmosphérique; l'influence du vent et de létal hygrométrique de l'air, etc. Il faut aussi tenir compte de la durée de l'in- fluence échauffante ou refroidissante. Ainsi V.lfjave americana peut endurer —6° R. pendant un temps court et il n'est pas en état de résister longtemps à une température de -+- 1°. De même que pour la chwlenr, les plantes alpines mourraient bientôt si elles devaient èlre exjjosées plusieurs jours à une tea;pérature uniforme de -+- 10»^ t uidis qu'elles se plaisent à recevoir passagèrement une chaleur plus élevée. Un doit re- connaître aussi, au moins chez la plupart des plantes cultivées, sinon une acclimatation absolue, au moins une accommodation incontestable h des climals dont la ciialeur est différente. Des races i)récoces se forment, tant chez des végélaux annuels^ comme le pois elle ma'is, que chez des espèces pérennantes, comme la pomme île terre, ou ligneuses, comme le poirier, et ces races réclament moins de chaleur pour mûrir leurs fruits que les variétés tardives. On ne saurait perdre de vue l'in- fluence de l'alavisine et de certaines habitudes invétérées chez des végélaux. C'est ainsiquela flore du cap de Bonne-Espérance introduite dans nos cultures eiropéennes continue, au moins pendant un certain nombre d'années, en dépit deses.ciiations de notre climat, à fleurir en hiver et à demeurer en repos pendant notre été. lien est de même pour la végétation australienne. La chute des feuilles en automne chez la plupart des arbres septentrionaux peut ausai être considérée comme une habitude que ces arbres perdent quelquefois sous îles régions i)lus mé- — 8 — lidionalcs. Le fail a clé conslaté pour le prunier cl pour d'autres arbres. Les travaux de Charles Linsser, qui ont porté sur un nombre considérable de faitS;, ont établi, conformément à l'opinion de M. A. de Candolle O, de M. Schùbeler (-) et de nous-même (^), que les habitudes invétérées par l'action du climat orii!;inel in- terviennent dans la manifestation des phénomènes de la végé- tation. D'après Ch. Linsser : 1" les végétaux du Nord, transplantés dans le Sud, y deviennent plus précoces que ceux du Nord, et les végétaux du Sud, transportés dans le Nord, y restent en retard sur ceux-ci: "2" les végétaux des montagnes et ceux de la plaine se conduisent récipro- quement de la même manière quand on les change de région. M. Ch. Martins a constaté le même fait (^). L'hiver rigoureux de 1870 à 1871 lui a donné l'occasion de remarquer que, par- mi les plantes actuellement indiçiènes au\ environs de Mont- pellier, ce sont les espèces appartenant réellement à des grou- pes exotiques qui ont été atteintes. C'est aussi l'opinion exprimée par M. Wladimir Koeppen, dans son important mémoire sur la chaleur et la croissance des végétaux (^). Il estime que " les espèces ont dû prendre l'habitude de phases périodiques parce qu'elles ont dû subir la (1) Voy. Alph. de Candolle, Ceuijr. bot. p. 47. elArch.de la Bibliotli. tiniv. de Genève, juin 1872. (2) Voy. la Bclgir/ue hort., 1863, p. 143. (3) L'Acclinitiliitiun des plunles. Gaiid, I86b. br. iii-S"". (4) L'Hiver de 1870-71, dans le Jardin des Plantes de Montpellier. — JIém. de L'ACAD. DES SCIENCES ET LETRRES DE MoMPELLIEIl, t. VII, p. 527. (ti) M-'ânne und P/lunzentvachlstlnon, dans lus Bill, de la Soc. des Xatlr. deMosco», J870, p.4l. — 9 - pério.licité des phénomènes alraospbcriques el s'y accommoder pour vivre, et celle habilude est invélérée à ce point qu'elles conservent ces phases même quand il n'existe plus de périodi- cité dans les agents du monde extérieur, comme sous le climat de ]\Iadère. » Les phénomènes sur lesquels ratlenlion des phénologistes s'est portée jusqu'ici, savoir la feuillaison, la floraison, la maturation et l'effeuillaison, ne sont point les seules étapes de la végétation qu'il y ait à considérer : la germination naturelle et le gonflement des bourgeons ont aussi de l'importance et ne devritient pas être perdus de vue. En ce qui concerne la floraison, on peut remarquer que la formation des boulons est un autre phénomène que l'épa- nouissement des fleurs. Cette formation n'est pas sous la dépendance exclusive de la chaleur, mais beaucoup d'autres circonstances interviennent. On assure, par exemple, que la vigne cesse de fleurir sous la zone intertropicale. De même les plantes boréales ou alpines, transportées dans la plaine ou sous des latitudes trop douces, développent volontiers un feuillage exubérant, mais cessent de fleurir. On peut citer le Soldanella alpina, \e Primula ininima. Il faut, pour amener la formation des boutons^ c'est-à-dire ce qu'on peut appeler l'anthogénie, certaines circenslances autres que celles qui dépendent de la chaleur, par exemple, un certain âge. Riais, chose bien remarquable, 1 âge de tous les individus issus de la mul- tiplication d'une même souche se compte comme s'ils étaient restés unis à cette souche. Nous avons signalé la floraison simultanée dans les cultures européennes du (•Ittcko hiloha., du FirtjUea httea^ du Cedrits Lihani. du — 10 — baxe-Golhaea co)ispicua, sous les circonstances les plus (liiïcrcnlcs O. On sait aussi que dans notre flore forestière el rurale les boutons se forment, en général, pendant l'année qui précède leur épanouissement. Tout n'est donc pas caloridynamie dans la floraison. La chaleur a surtout pour effet de mettre le végétal à même de préparanles, ]n\r M. Wesmael. — Traité d'Enloniologie liortieole, jiarlM. Dtnois. — Souvenirs d'Allemagne. parJI. MoiiREN. Bulletin pour 1865. — l'iore forestière de ]ielgi(]ne, ])ar M. A. Wesmael. Bulletin pour 1866. — Eslhétiqne ilorale, i)ar M. De Puvdt. — Les Composées potagères, i)ar M. Van Behciiem. — Flore exotique, par MM. SCHNIZLEIN et MORREN, CtC. Bulletin pour 1867. — Catalogue raisonné des plantes ornementales, l)ar M. G. Delciievalerie. — Des Platanes cultivés dans les jardins de Belgi(]ne, ]iai'M. A. Wesmael. Bulletin pour 1868. — L'Exposition (|nin([n6nnale de Gand de 1868. — Les llor.ilies Gii-ondincs, parM. de CaniXart d'Hamale. — L'azote et la végétation, |iar ÎM. Damseal'X. — Inslruttions ])omologi(|ues, par JL Kocii. Bulletin pour 1869. — Biographie de V. van den Ikeke de Lembeke. — Les jardins en Egypte, par M. G. Delcuevalerie. — Les Chênes d'Amérique, par M. A. Wesmael. Bulletin de 1870. — Mémorial du naturaliste et du cultivatenr, par MM. Morrex et De Vos. Bulletin pour 1871. — Alex. Bivort par M. Rodicas. — Exposition de Londres. — Le Dattier, par M. G. Delciievalerie. Bulletin pour 1872. — La Flore de Cordova par M. 0. de Malzine. — Les jardins botaniques du monde. — Les .Sociétés d'iiortieiilturc de Belgi(iue. Bulletin pour 1873. — L'Ex|)Osilion (luinquennale de Gand en 1875. — Biogr. de L. Jacob-.Mai^oy })ar M. Ed. Morkex. — Biogr. de GoDiN ])ar M. F. Neve. — L'horticulture à Londres, par M. Cus. ^ Corr(^spondance botanique par M. Ed. Morren. Bulletin pour 1874. — Cli. de l'Escluse, par M. Ed. Morren. — Cor- respondance botanique, 3" ('dition. — Exposition de Vienne en 1873. Bulletin pour 1875. —Floralies Colonaises. — Mathias de TObel, par M. Ed. Morren. — La question des examens universitaires, par M. Ed. m — La théorie des plantes carnivores irritables, par M. Ed. m. — Correspondance botanique, i' édition par M. Ed. M. — L'Énergie de la végétation par M. Ed. M. Prix du volume : 5 francs. 1.' Bulletin du Congrès international de Pomologie, à iNamur, en 18(i:2. — 2 francs. Bulletin du Congrès international d'horticulture, à lîruxelles, en 18G4. — 0 francs. Les Floralies Russes du 17 Mai 1869 : Rap])ort, un vol. in-8° illustré de portraits et de vues. — 5 francs. ROÏAUJIK DE BELGIQUE. - MMSTERE DE LIÎÉRIEUR. BULLETIN FEDERATION DES SOCIETES D'HORTICULTURE DE BELGIQUE. ^MW^p LIÈGE, AU SECRÉTARIAT DE LA FÉDÉRATION, ROVERIE, 1. 1877. BULLETIN FÉDÉRATION DES SOCIÉTÉS D'HORTICILTURE. ROYAUME DE BELGIOUE. - MIWSTÈRE DE LITÉRIECR. BULLETIiN FEDERATION DES SOCIÉTÉS D'HORTICULTURE DE BELGIQUE. LIBRARY NEW YORK BOTANICAL OAkDEN. LIÈGE, AU SECRÉTARrAT DE LA EÉDÉRATIOi\, BOVERIE, 4. 1877. PREMIERE PARTIE. DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. STATUTS. Alt. 1". Une Fédération est établie, sous les auspices du gouverne- ment, entre toutes les Sociétés et les institutions horticoles de la Belgique. Cette Fédération ne peut porter aucune atteinte à l'autonomie et à l'indépendance individuelle des institutions fédérées. Art. 2. La Fédération a pour but de favoriser les progrès des diverses branches de l'horticulture et des sciences qui s'y rattachent, par des mesures dont l'exécution intéresse l'horticulture nationale, et parmi lesquelles doivent être comprises en première ligne : les réunions périodiques et régulières de délégués, la publication d'un recueil, centre commun des travaux de toutes les institutions fédérées, l'organisation de congrès horticoles et de concours sur les questions d'horticulture. Art. 3. Les institutions fédérées ont chaque année deux assemblées générales composées de deux délégués pour chacune d'elles. Le jour et le lieu en sont fixés par le comité-directeur. Art. 4. Le Président du comité-directeur ou, à son défaut, le plus âgé des vice-présidents, préside ces assemblées. Art. 5. L'assemblée des délégués discute et arrête les mesures d'intérêt général et en confie l'exécution au comité-directeur. Art. 6. Le comité-directeur, composé de quinze membres élus par l'assemblée générale et d'un délégué du gouvernement, est chargé de gérer les intérêts de la Fédération. Aucune institution ne pourra y être représentée par plus d'un de ses délégués. 0 DOCUMENTS PRELIMINAIRES. Ce comité se choisit aanucllcraent un président, deux vice-prés idoiits et un trésorier ; il nomme également un secrétaire, qui peut être choisi en dehors du comité. Ce bureau dirige les assemblées générales. Les fonctions de memlircs du comité sont gratuites; le secrétariat seul peut être rétribué. Art. 7. Le comité-directeur se renouvelle tous les ans par tiers, en conformité d'un tirage au sort qui détermine la première série des membres sortants. Les membres sortants peuvent être réélus; ils conservent leurs fonc- tions jusqu'à leur remplacement. Art. 8. Le secrétaire tient les écritures des assemblées générales et du comité-directeur, il a la garde des archives et il surveille, sous le contrôle d'un comité de rédaction désigné par le comité-directeur, toutes les publications. Art. 9. Les ressources de la Fédération consistent dans les subsides qui sont alloués par les associations affiliées, par l'État et par les provinces. L'assemblée générale fi.xc, s'il y a lieu, la part contributive à jjayer annuellement par chaque institution affiliée; cette part ne peut excéder la somme de îiO francs. Les dépenses comprennent les frais de secrétariat, de réunions des assemblées générales et du comité-directeur, des concours et des publi- cations. Art. 10. La Fédération nomme à l'étranger d.'s Sociétés correspon- dantes; elle peut également accorder le titre de membre honoraire à des botanistes ou à des horticulteurs distingués qui ont rendu des services signalés à la Fédération ou qui ont pailiculièremenl coiitjibué au progrès de l'horticulture. Art. n. Toute proposition tendant à modifier les présents statuts doit être adressée au comité-directeur qui, s'il y a lieu, la soumet à une assemblée générale convoquée ad hoc. La majorité des deux tiers des membres présents à l'assemblée générale est nécessaire pour l'adoption d'une modification aux staiuls. Art. 12. Les présents statuts, comme toutes les modifications ulté- rieures, seront soumis à rajiprobation de .M. le Ministre de l'Intérieur. Fait et ado|)té par l'assemblée générale à Bruxelles, le i24 seiJlembrc 1859 Révisé à Bruxelles, le 24 décembre 180.J. Le Président, Le Svcrêluin:, Fr. de C.vnxahi u'IIamale. Edouard Morren. DOCUMENTS PRELIMlNAillËS. REGLEMENT. Assemblées géuérnies. Art. 1. La Fédération se compose des Sociétés d'horticulture, des Instituts agricoles et horticoles du gouvernement, et généralement de toutes les institutions dont le but se rattache directement ou indirecte- ment à l'horlicullurc. L'assemblée générale décide sur les demandes d'adhésion qui lui sont adressées. II. L'adhésion à la Fédération est constatée soit par lettre, soit par la signature des président et secrétaire sur un exemplaire des statuts et du règlement. III. Toute Société dont le conseil d'administration cesse d'être constitué régulièrement est supposée dissoute et ne fait plus partie de la Fédération. IV. Les Sociétés sont représentées à la Fédéi'ulion par leur président et leur secrétaire, et les autres institutions par leur directeur ou toute autre personne placée à la tète de leur administration, ou bien par des délégués choisis dans l'administration. MM. les délégués justifient de leurs pouvoirs en produisant une déclaration du bureau de la Société qu'ils représentent, ou un extrait du procès-verbal de la séance dans laquelle ils ont été nommés. V. En cas d'empêchement légitime de l'un des deux délégués d'une Société, son collègue le représente dans le vole au sein de l'assemblée générale. VI. Le lieu ordinaire des assemblées générales est à Bruxelles, mais le comité-directeur peut, lorsqu'il le jugera opportun, en désigner un autre. Vil. L'assembléi; générale reroittoutcs les cominuiiicalions qui concer- nent l'horticulture et qui lui sont faites soit par une institution fédérée, soit par les délégués qui la composent; elle nomme le comité-directeur; discute et arrête le budget; délermine le programme des concours; fixe les prix affectés à ces concours, et statue sur le rapport des commissaires. VIII. La première assemblée générale annuelle est consacrée à la véri- fication des pouvoirs, à la discussion du budget, aux diverses nominations, à la détermination du programme des questions qui sont mises au con- cours, à certaines mesures d'ensemble concernant l'horticulture nationale, à la fixation de la date et de l'ordre du jour de la séance publique, etc. Elle a lieu, en général, au printemps. 8 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. IX. La seconde assemblée générale annuelle est pulilique pour tous les membres faisant partie de l'une des Sociétés fédérés. MM. les délégués sont invités à présenter dans cette séance un rapport sur les travaux de l'institulion qu'ils représentent, ses progrès, innovations, découvertes, et à déposer trois exemplaires de tous les documents émanés de leur Société pendant l'année; on proclame le résultat des concours et l'on v fait des coniniunieations sur des sujets concernant l'Iiorticulture. Les délégui's des Sociétés correspondantes et MM. les membres bono- raires font ]>aitie de cette assemblée avec voix consultative. X. Pour ce qui concerne l'examen des affaires qui lui sont soumises, l'assemblée se divise en trois sections, présidées par le Président et les Vice-Présidents de la Fédération. — A la première section sont renvoyées les questions qui sont relatives aux plantes et aibuslcs (rornement; à la deuxième section celles qui conceruei\t la pomologic et l'arboriculture fruitière, et à la troisième ce qui a rapport à la culture maraîcbèrc. XL L'assemblée générale examine, lorsque le gouvernement juge opportun de la consulter, les projets et les (|uestions qui peuvent présenter un intéièt général pour l'hortieulture. — Llle émet également son avis sur les (juestions qui lui ont soumises par une Société fédérée. Xn. La Fédération ne fait pas de l'apport sur des ouvrages déjà livrés à la publicité; sont exceptés les ouvrages sur lesquels le gouvernement demande l'avis de la Fédération. XIII. L'assemblée générale se réunit sur la convocation du bureau, après décision du comité-directeur et communiealion de l'ordre du jour. XIV. L'assemblée générale est conslituée, quel ([ue soit le nonibie des membres présents. Cependant si ce nombre ne dépassait pas le quart des membres délégués, le comité-directeur peut surseoir à la résolution prise et en appeler à une nouvelle assemblée générale convoquée ad hoc. XV. Chaque fois qu'il est question d'une élection, la mention en est faite spécialement dans la lettre de convocation. — L'élection a lieu à la majorité absolue des voix ; cependant si, après deux tours de scrutin, aucun des candidats n'a obtenu la majorité des suffrages, on précède à un scrutin de balloltage. — ■ Lorsque plusieurs places sont vacantes, on vote séparément pour chaque place. XVI. Toute proposition, pour être discutée, doit être appuyée par cinq membres. Toute proposition que l'assemblée n'a pas prise en considéra- tion ou qu'elle a écartée après discussion, ne peut être reprcscniée avant le délai de deux ans. XVII. La délibération sur une pro|)osition réglementaire ou adminis" trative n'a lieu que dans la séance qui suil celle de la présentation. XVIII. L'assenibic'c ne di'l ibère que sur des propositions écrites et signées. XIX. Toute abslenlion au vote doit èlre motivée. X.\. Le président préside toutes les assemblées, fait délibérer sur les différentes matières qui sont du ressort de la Fédération, recueille les DOCt'MEOTS PRELIMINAIRES. y opinions des membres, et prononce la résolution adoptée. Il fait observer tous les articles des statuts et du règlement et veille |)nrticulièremcnt à ce que les assemblées se tiennent avec ordre. XXI. La bibliothèque, les archives et les collections de la Fédération sont placées sous la surveillance du comité-directeur et conservées par le secrétaire. XXII. Toutes les lettres, pièces on documents sont adressés au Président ou au Secrétaire de la Fédération. Fiunnces. XXIII. Les finances de la Fédération sont surveillées par une com- mission de comptabilité formée de trois membres choisis par le comité- directeur, qui vérifie annuellement les comptes, les approuve et fait un rapport à l'assemblée générale sur la position financière et la gestion du trésorier. XXIV. Les comptes sont déposés chaque année en assemblée générale. XXV. Les ressources se composent : a) D'un subside annuel alloué par le gouvernement. h) Des subsides allouées par les conseils provinciaux. c) De la cotisation des Sociétés fédérées établie, conformément à l'art. 9 des statuts, sous forme de souscription au Bulletin de la Fédération. Il est établi quatre ordres de souscription, fixés respectivement h 50, 30, 20 et 10 francs. Les Sociétés déterminent elles-mêmes l'ordre dans lequel elles sont classées. Les exemplaires du IJulletin leur sont livrés au prix coûtant (:i francs), pour être distribués entre leurs membres par tel mode qu'elles jugent convenable, mais elles s'engagent à ne pas les exposer en vente. Le refus du payement de la cotisation fédérale entraîne l'exclusion de la Fédération. (/) Du produit de la vente des exemplaires du Bulletin. c) D'un droit d'entrée aux assemblées générales publiques et aux diverses réunions fédérales, lequel pourra être perçu par le comité- directeur à charge des personnes ne faisant pas partie de l'une des Sociétés fédérées. XXVI. Les dépenses comportent : 1" Les frais de publication du ISulIclin. 2° Les frais de secrétaiiat. 3" Les frais de concours. 1(1 DOCUMENTS 1>RÉL1MINAIHES. Coucours. XXVII. La Fédération ouvre annuellement un concours sur des i|ueslions relatives à la Ihéoi'ic et à la pi-ati(|ue de riiorticullure. XXVIII. Le programme de ce concours comprend les diverses branches de l'horticulture, telles que la floriculture (serres chaude et froide; pleine terre), la culture maraichère, la pomologie et l'arboriculture d'ornement. Il est arrêté par l'assemblée g(''iiérale. XXIX. Des prix d'une valeur de dOO à 500 francs, consistant en mé- dailles ou en une somme d'argent, sont affectés à chacune des ((uestions du concours. — Les résultats sont proclames annuellement en assemblée générale publique. XXX. Certains concours peuvent rester ouverts jusqu'à ce qu'il y soit répondu d'une manière satisfaisante. XXXI. Les réponses aux questions des concours seront jugées par une commission de trois membres nommés par le couiilé-diiecteur et à laquelle celui-ci peut adjoindie des spécialistes. XXXII. Ne sont admis pour les concours (jue les ouvrages et les plan- ches manuscrits. XXXIII. Les auteurs des ouvrages envoyés au concours ne mettent pas leur nom à ces ouvrages, mais seulement une devise qu'ils répèlent dans un billet cacheté, lenfei'mant leur nom et leur adresse. Ceux qui se font connaître, de quelque manière (|ue ce soit, ainsi que ceux dont les mé- moires sont remis après le leiuie prescrit, sont exclus du concours ; les réponses doivent être écrites en français ou en flamand ; elles deviennent par le fait de leur envoi, la propriété de la Fédération et elles restent déposées dans les archives. Les auteurs ont droit gratuitement à cent exemplaires de leur travail, quand l'impression en a été votée par l'assemblée générale. Piibiicnliou. XXXIV. Le Bulletin se publie annuellement. Il se compose princi- palement : ■l" Des actes émanant de l'assemblée générale. 2" Du bulletin des séances de l'assemblée générale. ô» Des extraits des procès-verbaux des séances du comité-directeur. 4° Des rapports annuels des délégués des .Sociétés fédérées. li" Des diverses pièces ou communications faites à l'assemblée générale ou au comité-directeur cl dont l'impression a été votée. DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. H C° Des rapports qui peuvent être faits sur les expositions des Sociétés fédérées. 7° D'un rapport d'ensemble rédigé par le secrétaire de la Fédération. 8" Des réponses couronnées aux questions mises au concours par l'assemblée générale. 9° Des documents administratifs, émanant de cbaque Société fédérée et dont l'assemblée générale a voté l'impression. 10° Des rapports et documents qui peuvent être communiqués par les Sociétés ou institutions correspondantes. H" Des conimunicatioiis de MM. les membres lionoraires. XXXV. Cette publication est la propriété de la Fédération. Comité-Dipccteur . XXXVI. Le comité-directeur se réunit aussi souvent que les besoins de la Fédération l'exigent. Il communique avec le gouvernement, avec l'assemblée générale et avec les Sociétés fédérées. Il prépare les affaires qui sont soumises aux assemblées générales et il prend les mesures pour l'exécution de ces décisions. XXXVII. Le lieu ordinaire des réunions est à Bruxelles, mais le comité peut se réunir aiileiu's quand il le juge convenable. XXXVIII. La séance s'ouvre à l'benre précise indiquée sur la lettre de convocation. Le tiers des membres composant le comité est nécessaire pour délibérer. XXXIX. La séance commence par la lecture du procès-verbal cl de la correspondance. Le président donne lecture de l'ordre du jour immédiatement après l'adoption du procès-verbal. Il ne peut être pris de décisions que sur les questions portées à l'ordre du jour de la séance, sauf le cas où l'urgence serait déclarée à la majorité des deux tiers des membres présents. Les membres qui, dans l'intervalle de deux séances, auraient une pro- position de quelque importance à soumettre au comité et sur laquelle on pourrait désirer une prompte solution, sont priés de la faire parvenir au Président pour la porter à l'ordre du jour. -XL. Les règles énoncées plus ba'ut concernant les élections par l'assemblée générale sont également applicables aux éleclions pai' le comité-directeur. XLl. Le comité-directenr peut, sur la demande d'une Société, désigner un ou plusieurs commissaires près d'une exposition ou d'un concours. 12 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. llougrcs. XLII. Les dispositions réiçlcnicntaircs relatives aux eongrès horticoles sont réservées pour être disculées chaque fois qu'il y aura lieu. Sociétés corrcspoudantcs et INembrcs bonoraires. XLIII. La Fédération peut accorder, sur leur demande, à des Sociétés ou à des institutions horticoles de l'étranger, le titre de Sociétés corres- pondantes. Ces Sociétés sont représentées auprès de la Fédération de la même manière que les Sociétés helges et leurs délégués sont invités aux assemblées générales publiques où ils ont voix consultative. Les Sociétés correspondantes s'engagent à souscrire à deux exemplaires au moins du Bulletin de la Fédération. Elles sont invitées à y faire insérer un rapport annuel sur leui' situation. .\LIV. Le titre de membre honoraire peut èti'c accordé, sur la proposition du comité-directeur cl par l'assemblée générale, à des per- sonnes élrangèies ou régiiicoli's ipii ont rendu des sei vices à la Fédération ou qui ont coniribué au progrès de l'horticulture. Les membres honoraires peuvent être convo(|ués aux assemblées générales publiques où ils ont voix consultative, ils reroivent le Bulletin de la Fédération auquel ils sont invités à collaborer et sont priés de communi(|uer à la Fédération leurs travaux et |)uhlicalions. XLV. Le présent règlement sera soumis à l'approbation de M. le Ministre de l'Intérieur. Fait cladopté en assemblée générale à Bruxelles, le 2't sc])tembre 1859. Révisé à Biuxellcs, le 24 décembre 18()o. Le Président, Le Secrétaire, Fii. de Cannart d'IIajiale. Ed. Morhen. DOCUMENTS PfiÉLIMINArilES. 13 APPROBATION DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT. Le Ministre de l'Intérieur, Vu les statuts approuvés dans une assemblée générale tenue à Malines, |e 11) mai dernier, par les délégués des Sociétés horticoles, pour la for- mation d'une Fédération entre toutes les Sociétés horticoles belges; Arrête : Art. i. Les statuts de la Fédération des Sociétés horticoles sont approuvés Art. 2. M. Ronnberg, chef de division an département de l'Intérieur, est nommé délégué du gouvernement près la dite Fcdéialion. Bruxelles, le 21 juillet 1859. Cil. Rogier. Le Ministre de l'Intérieur, Vu les statuts, ainsi que le règlement, approuvés par l'assemblée géné- rale des Sociétés horticoles fédérales, le 24 septembre dernier. Arrête : Les statuts et le règlement adoptés par l'assembléeîgénérale des Sociétés horticoles fédérées, sont approuvés, tels qu'ils se trouvent ci-annexés. Bruxelles, le 13 octobre 18.j9. Ch. Ror.iER. Le Ministre de l'intérieur. Revu l'arrêté ministériel du 15 octobre 4859, Arrête : Sont approuvés lesstatuts et le règlement delà Fédération des Sociétés d'horticulture, tels qu'ils ont été modifiés dans l'assemblée générale du 24 décembre dernier. Bruxelles, le 2e mai 186(j. Alp. Vandenpeereboom. ià DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. Liste des Sociétés fédérées. Société royale d'agriculture et de botanique de Gand. Société provinciale d'horticulture et de botanique de Bruges. Société royale d'horticulture et d'agriculture de Louvain. Société royale de Flore, à Bruxelles. Société royale d'agriculture et d'horticulture d'Anvers. Société royale d'horticulture de Mons. Société royale linnéenne, à Bruxelles. Société royale d'horticulture de Malines. Société royale d'horticulture et d'agriculture de Verviers. Société horticole et agricole de Iluy. Société horticole de Hasselt. Société royale d'horticulture de la province de Namur. Société d'agriculture et d'horticulture de Laeken. Société royale d'horticulture de Liège. Société royale horticole, à Liège. Société des conférences horticoles et agricoles, à Ixelles. Société horticole de Châtelet. Société agricole et horticole d'Andenne. Cercle d'arboiiculture de Belgique, à Gand. Société agricole et horticole du Hainaut, à Mods. Société horticole et agricole Van Mons, àBorgerhoul lez-Anvers. Ecole pratique d'horticulture de Gand Ecole d'arboriculture de Vilvorde. Institut d'agriculture de Gembloux. DOCUMENTS PRELIMINAIRES. IS Délégués près des Assemblées générales. Délégué du Gouvernement : M. A. 0. Ronnberg, directeur-général de Tagriculture et de l'in- dustrie, au iMinistcre de rintérieur, rue Latérale, à Bruxelles. Société royale d'agriculture et de botanique de Gand : MM. le Comte Ch. de Kerchove de Dcnterghem, président. Charles Leircns, secrétaire, boulevard Frère-Orban, 29. Société provinciale d'agriculture et de botanique de Bruges : MM. Louis Thooris, secrétaire, rue Neuve de Gand, 31. Alph. Du Mon de Mcnten de Home, secrétaire-adjoint. Société royale de Flore à Bruxelles : MM. J. Linden, vice-président, rue Vautier, à Ixelles. L. Lubbers, secrétaire, rue du Berger, 2C-28, à Ixelles. Société royale d'agriculture et de botanique de Louvain : MM. Ferd. Lison, président, place du Peuple. Léon Matthieu, secrétaire, rue de Bruxelles, 180. Société royale d'horticulture et d'agriculture d'Anvers : MM. Athanase de Meester, administrateur, rue de l'Empereur. Ch. Van Geert, administrateur, rue de la Province, N" 11. Société royale d'horticulture de Mous : MM. Gasp. De Moulin, président. Em. de Puydt, secrétaire, rue des Compagnons. Société royale d'horticulture de Liège : MM. Oscar Lamarche-de Rossius, président, rue Louvrex, 81. Ed. Morren, secrétaire, Boverie, 1. ■16 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. Socieli' royale Litméenne de Bruxelles : MM. Félix Muller, président, rue du Beau Site, 2, à Bruxelles. Pli. Janssens, trésorier, rue Rogier, -146, Schaarbeek. Société royale d'horticulture de Malines ■• MM. Fr. de Cannart d'Hamale, président, rue du Poivre. H. d'Avoine, secrétaire, rue des Vaches. Société royale d'horticulture et d'agriculture de Verviers : MM. D. Coumont, président honoraire à Hodimont. P. H. Olivier, président, rue des Fabriques, 32, à Verviers. Société horticole et agricole de l'arrondissement de Uuy : MM. Jos. Macorps, président, à Statte-lez-Huy. Maréchal-Ranwez, secrétaire. Société horticole de Hasselt : M. J. Vreven, président. M. Sandbrinck, secrétaire. Société royale d'horticulture de la province de Namur • MM. Eni. Del Marmol président, à Montaigle-lez-Dinant. Ferd. Kegeljan, secrétaire-trésorier, à Namur. Société d'horticulture et d'agriculture de Laeken : MM. L. Moons, secrétaire, rue Léopold, 2. G. Verhiilpen, administrateur, à Koekelherg. Société horticole et agricole de Chàtelet : MM. G. Guyaux, président, à Bouffioulx. C. Debouny, trésorier. Société des conférences agricoles et horticoles d'Jxeltes : MM. A. Willems, président, Villa Solbos, rue du Bourgmestre. Goossens, secrétaire, rue du Collège, 19. Société royale horticole de Liège : MM. F. Pirotte, président, rue Agi mont, 7. L. .Modave, secrétaire, rue des Fossés, 2!>. DOCUMENTS PRÉLIUINAIRES. 17 Cercle d'arboriculture de BeUjiqiie ■• MM. Eni. Rodigas, sccrétnirc-général, quai des Moines, .'il'. H. J. Van Huile, vice-président. Société agricole et horticole d'Andennc : M. F. Simon, secrétaire. Société horticole et agricole du Halnaxit : MM. Eni. de Daniscaux, président, à Ghlin. L. Halbreck, secrétaire de la Commission provinciale d'agricul- ture, à Cuesmes. Société horticole et agricole Van Mons, à Borgerhoitt lez Anvers : MM. Isid. Desmedt, direct, de la Soc., rue des Capucins, 52, à Anvers. E. Rigclé, professeur, vice-président de la Société, rue Laurent (Lei), Anvers. École d'horticulture de l'État, à Gand : M. J. J. Kickx, dii'ccteur. École d'horticulture de l'État, à Vilvorde : M. J. Gillekens, directeur. Institut agricole de l'État, d Gembloux : M. Ph. Lejeune, directeur. 18 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. Comité-Directeur et Bureau de la Fédération. Président. M. Fii. dk Cannart d'IIamale, sénateur, président de la Soc'it'l(' royale d'iiorticiiltui'e, à Malines. Vice-présidents. MM. Jules Linden, viee-présidcnt de la Société royale de Flore, consul-général du Luxembourg, à Bruxelles. Comte de Kerchove de Denterghem, président de la Société royale d'agriculture et de botanique, bourgmestre de Gand. Délégué du Gouvernement. M. A. 0. Ro.x.nberg, directeur de l'agricul- ture et de l'industrie au ministère de l'intérieur, à Bruxelles Trésorier. M. Perd. Kec.eljan, secrétaire de la Société royale d'hor- ticulture, à Namur. Secrétaire. M. Ed. Morren, professeur de botanique à l'université de Liège. Membres. MM. Liso.\, président de la Société royale d'horticulture, à Louvain. F. MuLLER, président de la Société royale Linnécnne, à Bruxelles. Ch. V^a.n Geert, horticulteur, rue de la Province, à Anvers. Gillekens, directeur de l'école d'horticulture de l'Etat, à Vilvordc. Em. de Damseaux, propriétaire à Ghlin-lcz-Mons, président de la Société agricole et horticole du Hainaut. H. Olivier, président de la Société royale d'horti- culture de Vcrviers. P. E. de Puvdt, secrétaire de la Société royale d'hor- ticulture, à Mons. Em. Rodigas, secrétaire du Cercle d'arboriculture, à Gand. Comité de Rédaction. MM. DE C.\NNART, LiNDEN Ct MuLLER. Commission de Comptabilité. MM. DE CaNNART, RoNMiERG Ct CoMTE DE KeRCHOVE. DOCUMENTS PRÉLIMINAIHES. 19 SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES. Allemagne. BERLIN. — Vcrein zur Bef8rderung des Gartenbaucs in den Konigl. Preuss. Staaten (Sclmtzcnstrassc, 26. S. W.). Président : M. R. Suizer. Secrétaire : M. D' L. Wittraack ERFURT. — Garlenbau-Verein. Secrétaire-général : M. Th. Rumpler. CHEMNITZ (S.\xe). — Erzgebirgische Gartenbaii-Verein. Président .- D"^ 0. E. R. Zimmermann. Autriche. VIENNE. — K. K. Gartenbau-Gcscllschaft (Parkring, n" 12). Président : M. Cail Gundackcr Freiherr von Suttner. Secrétaire-général : M. P. Gciliard Scbirnhofer. Secrétaire : M. Joseph Bermann, rédacteur du Gartenfreund. GRATZ. — K. K. Steiei'markischen Gartenbau-Verein. Directeur : Comte Henri de Altoms-Petzenstein. Secrétaire : M. Fabian Rubin, professeur à 1 école évangélique. France. PARIS. — Société centrale d'horticulture de France (rue de Grenelle, 84). Président .- M. le duc Dccazcs. Secrétaire-général : M. Alpli. Lavallée. ANGERS. — Société d'horticulture de Mainc-ct-Loire. Président: M. Cl). Drouard, à Clialonnes-sur-Loire. Secrétaire : M. S. Millet, à Angers. 20 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. BORDEAUX. — Société d'Iiorticulture de la Gironde. Président : M. Jos. de Carayon-Latour. Secrétaire : CAEN. — Société centi'alc d'horticulture de Caen et du Calvados. Président • M. Baveux, avocat à Caen. Secrétaire : M. A. Colmiche, à Banville près de Caen. COULOMMIERS (Seine-et-Marne). — Société d'horticulture de l'arron- dissement. Président : M. Josscau, maire de Moi'tccrf. Secrétaire ■■ M. Cani. Bernaidin, ])ropriétaire, à Brie-Comtc-Robert. EPERNAY (Marne). — Société d'horliculturc de l'arrondissement. Président .-M Secrétaire : M. H. Bonnedame. LE MANS. — Société d'horticulture de la Sarthe. Président : M. Suimont. Secrétaire : M. Dufour. LILLE. — Cercle horticole du Nord (rue Notre-Dame, l'J7). Président ■' ^il. i. C. Schlachtcr, horticulteur à Loos-lez-Lille. Secrétaire : }il. L. Peucelle, horticulteur à Esquermes-Lille. MARSEILLE (Bouches-du-Rhone). — Société d'horticulture. Président : M. le marquis de Clapiers. Secrétaire-général : M. Allibert de Berthier. MONTPELLIER. — Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault. Président: M. Emile Dussol. Secrétaire-général : M. Pierre Brousset. MOULINS. — Société d'horticulture de l'Allier. Président: M. Doumet. Secrétaire : Bouchard. ORLÉANS. — Société d'horticulture d'Orléans et du Loiret. Président : M. Porcher. Secrétaire-général : M. Delairc. DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. 21 RENNES. — Société centrale d'iiorliculture (l'Ille-et-Vilainc. Président : M. Tasic, président honoraire à la Cour. Secrétaire : M. Barbcdcttc-Chermclais. ROUEN. — Société centrale d'horticulture du département de la Seine Inférieure. Président : M. Barabé. Secrétaire de correspondance : M. F. Vallois, fils. TOULOUSE. — Société d'horticulture de la Ilaute-Garonne (rue Saint- Antoine du T, 2'''''). Président : M. le D' D. Clos, professeur à la faculté. Secrétaire-général : M. F. Astié. Iles Britanniques. LONDRES. — Royal horticullural Society (Soulh Kensinglon W Président : Secrétaire : D' Robert Hogg. Pays-Bas. MAASTRICHT. — Vereeiiiging ter bevordcring van Tuin- en Landbouw in het Hertogdom Limburg. Président : M. Secrétaire : M. 22 DOCUMENTS PltÉLIMl.NAlUES. MEMBRES CORRESPONDANTS. Allemagne. MM. D' Karl Koch, piol. ilc lioi. à l'iîiiiv. de Berlin, Genlliiniier- strasso, 55. D'' L. Wittmack, seci'.-j^én. de la Société d'horl. de Ifeiliii, Ritterstr., 53. D"' H. R. Goeppert. dir. du Jard. bot. de Bi'cslau. D' A. Grisebach, prof, de bol. à l'Univ. de Gôtiingue. D"^ A. W. Eichler, dir. du Jard. bot. de Kiel (Holstein). D' J. Miinler, dir. du jard. bol. de Greifswald. D' H. G. lU'iclienbacli, dir. du jard. bot.de Hambourg. D' C. J. Andia, secrétaire de la .ValiirhislorUclie Verciii il, pretiss. Rheinl. u. \Vest])h., à Bonn. H. Weiullaud, dir. des parcs et jardins de Herrenhausen. Ed. Olto, réd. en chef du Hamburger Garl. u. Blumenz., IG, Schae- ferkamp Allée, Hambourg. .J. iNiepraschk, dir. du Jard. de la Soc. la Flora, Cologne. Autriche. MM. D' Ed. Fenzl, dir. du Jard. bol. de Vienne. Fr. Antoine, directeur du Jardin imp. à Vienne. France. MM. P. Ducliartre, secr.-réd. de la Soc. centr. d'iiort. de France, rue de (irenelle, 84, Paris. D' Eiig. l'ournier, lue Neuve St.-.\ugustin, 10, Paris. DOCUMENTS PIUiLUIlNAlRES. 25 MiM. Al|)li. Lavallée, sccr.-gén. de la Soc. ccntr. d'iioi't. de France, rue de Grenelle, 84, Paris. E. A. Carrière, réd. en chef de la /îei)«e horticole, 26, rue Jacob, Paris J. A. Barrai, dir. du Joiirn. de l'Agriculture, CC, rue de Rennes, Paris. E. Lccouleux, réd. en cliel' du Journal d'Agriculture praiicpie, rue Jacob, 26, Paris. Hcnii Vilmorin, 4, quai de la Mégisserie, Paris. Triana, naturaliste, rue de Rennes, 105, Paris. Ch. Durieu de Maisonneuvc, dir. du Jard. des plantes, Bordeaux. D' D. Clos, président de la Société d'iiort. de la iI'»-Garonnc, Toulouse. J. E. Plauclioii, prof, à la faculté des sciences, Montpellier. VVilicrnioz, secr.-gcn. du congrès pomol. de France, à Lyon. Ed. Andié, réd. de Vlllu.slrulion horticole, à la Croi.v de Bléré (Indre-et-Loire). Cani. lieriiaidin, sccr.-gén. de la Soc. d'hort. de Coulomraiers, à BiioConitc-Robcrl (Scine-ct-.Maiiie). A. dj la Devansaye, vice-présid. de la Soc. d'hort. de Maine-et- Loire, château du Frcsne, par Voyant (Maine-et-Loire). Grande Bretagne. MM. U' J I). llooker, dir. du Jard. roy. de Kew, près Londres. D' M. T. Masters, réd. en chef du Gardenefs Chroiiicle, Wellington Str. Strand, London W. C. M. J. Berkeley, botaniste, Sibertoft Market, Harborough, London. Th. Moore, dir. du Jard. bot. de Chelsca, près Londres. André Murray, botaniste, 67, Bcdford Garden, Kensington, W. London. D"^ R. Hogg, seer. de la Soc. roy. d'hort. de Londres, 171, Flcet .Street, London E. C. H. Veitch, horticulteur, Kings Road, Chelsea, London, S. W. Robert Warner, 8, Cressent, Cripplegate, London, E. C. Rivers, pépiniériste, à Sawbridgcworth. Rohinson, réd. en chef de The Gurden, .37, Southampton Str. London, W. C. D' David Jloore, dir du Jaid. bol. de Glasncvin, près Dublin. Grèce. M. Th. G. Orphanides, prof, de bot., à Athènes. 24 DOCUMENTS PRELIMINAIRES. Italie. MM. J. Passerini, dir. du Jard. bot. de Parme. Santo Garovaglio, dir. du .lard. bot. de Pavie. Grand -Duché de Luxembourg. iM. J. B. J. Koltz, sccr. de la Soc. bot. du Grand-Duché, à Luxembourg. Pays-Bas. MM. D' C. A. J. A. Oudemans, dir. du Jard. bot. d'Amsterdam. D' W. F. R. Suringar, dir. du Jard. bot. de Lcyde. H. Witte, jard. en chef du Jard. bot. de Leyde. J. A. Willinck, Wzc, à Amsterdam. D' Mulder, rédact. du Landbouw-Cournnt, à La Haye. Russie. S. E. de Greig, présid. de la Soc. imp. d'hort. de Russie, à St-Pétersbourg. MM. D' Ed. Regel, dir. du Jard. imp. de bot., à St-Pétersbourg. P. de Wolkenstein, secr.-gén. de la Soc. imp. d'hort. de Russie, à St-Pétersbourg. D''Ed. Renard, vice-prés, de la Soc. imp. des natural., à Moscou. D' Fischer de Waldheim, à Varsovie. Suède. M. D' N. J. Andcrson, prof, à l'Académie des sciences de Stockholm. Suisse. M. Alph. De Candollc, à Genève. Egypte. MM. Gust. Delchcvalcrie, direct, des parcs et jard. vice-roy. du Caire. DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. 25 États-Unis. iM. Jos. Henry, seoi-ét. de l'Association Smithsoniennc, Washington (Columbia). Océanie. M. le 15"" Fciil. von Mucllci-, botaniste du Goiivcrn. à Melbourne (Victoria, Austr.). 26 DOCUMENTS rriLLIMINAlIlES. EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX. Comité-Directeur. Ih' union du 7 janvier I87C. La scniiro esl ouvcilc à 3 heures, aii\ liiircaux du Miiiislèrc Av. l'In- térieui', à lînixclk's, sons la |ii-csidciicc de M Rninibcrs;. Sont en outre |)rcseiits : MM. Kcgcijan, Em. de Daniseaux, Eiii. Rodi-as, Gillekens, memijies; Ed. Morrcn, secrélairc. M. L. Lubbers, secrétaire de la Soeii'té Royale de Flore assiste à la séance. Le procès-verbal de la réunion du .î décembre 1875 est lu et approuvé. Le secrétaire soumet au Comité les épreuves de l'invitation et du pro- gramme de botaui(|ue horticole. A|)rès un échange d'observations et mûre délibération, ces documents sont approuvés. Le second objet à l'ordre du jour est l'exposition de Philadelphie. Le Comité décide qu'une circulaire ipii vient de lui parvenir de la part de la Commission générale sera disti'ibuée aux intéressés. La séance est levée à 4 heures. Le Serrélaire, Le Président, Ed. Morrek. a. Ro.n.xberg. Bureau. Réunion du .) murs 187C. La Séance est ouverte au Ministère de l'Intérieur, à lîiaixellcs, a .) heures. Sont présents : MM. de Cannart d'Hamale, président; J. Lindcn, vice-président, A. Ronnberg, commissaire du Ciouvcrncraent; F. Kegeljan, trésorier ; Ed. Morren, secrétaire. M. L. Lubbers, secrétaire de la Société Royale de Flore, assiste à la séance. M. Linden annonce {[ue des communications relatives à la section horticole de l'exposition universelle de Pliiladel[ibic parviendront pro- chainement à la Fédération. DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. 27 M. Morren communique la liste complète de toutes les personnes convoquées au Cougiès de botanique horticole et les réponses qui lui sont parvenues. Il résulte de ces réponses que la réunion et le pro- gramme du Congrès ont rcncontr(' une unanime sympathie, mais que le nombre des membres étrangers sera peu élevé, par suite de cette cir- constance que la date du Congrès coïncide malheureusement avec celle de l'ouverture du semestre d'été dans la plupart des universités : beau- coup de professeurs sont ainsi empêchés de pouvoir se rendre à la réunion. Le Bureau accueille la demande de M. Mascart d'être chargé de la sténographie des séances du Congrès. On s'entretient ensuite de la réception à faire aux membres du Congrès : la Société de Flore veut bien se charger en grande partie de ce soin. Le banquet général du Jury et du Congrès aura lieu probablement le lundi. La Société de Flore y invitera tous les membres du Jury, tandis que la Fédération invitera les membres étrangers du Congrès. Les mem- bres regnicoles seront admis à y souscrire. Les principales Sociétés de Bruxelles accueilleront les invités. Des réunions officielles et autres seront organisées; des excursions pourront être faites; des cartes seront remises aux membres du Congrès. Celui-ci tiendra ses séances au Palais du Musée et la Société de Flore fera à ce sujet les démarches nécessaires. Le Bureau estime ([ue l'Assemblée générale ordinaire de la Fédération pouvant être cette année retardée par suite du Congrès, il y a lieu de s'occuper immédiatement de la situation financière. M. le Trésorier présente les comptes de recettes et de dépenses pour l'année 1873. Le budget de 1876 est discuté et voté. Ces documents seront transmis à M. le Ministre de l'intérieur. La séance est levée à 4 i/s heures. Le Secrétaire, Le président, Ed. Morren. F. di; Cannart d'Hamale. Comité-Directeur. Séance du 50 avril 1876. La réunion est ouverte à 3 heures, au local ordinaire. Sont présents : MM. J. Linden, fî. de président, A. Ronnberg, F. Kegel- jan, E. Rodigas, Gillckens, E. de Damseaux, membres, et Ed. Morren, secrétaire. M.M. Doucet et Lubbcrs, délégués de la Société de Flore, assistent à la 28 DOCUMENTS PRÉLIMINAIRES. séance. M. le Secrétaire coiiiiniinique la liste complète des adhésions qui lui sont parvenues et il donne lecture d'une lettre de M. Lubbers con- cernant les réunions projetées à l'occasion des prochaines floralies. Les membres du Congrès sont presque en tous points assimilés aux membres du Jury : il y aura un seul cl même banquet fixé au l"' mai. Le Comité s'entretient des mesures d'organisation concernant notam- ment les cartes et circulaires à envoyer, etc. Le Secrétaire annonce que M. le Ministre de l'Intérieur a approuve les comptes et budgets. M. Em. de Damscaux demande le grand prix de la Fédéi-ation (.jOO fr.) pour être mis au concours^ sous les auspices des deux Sociétés d'horti- culture de Mons, lors de la grande exposition qui sera ouverte au mois de juin prochain, à l'occasion de la visite de S. M. le Roi. On fait observer que le grand prix annuel est déjà attribué à la Société de Flore, mais on décide à l'unanimité d'accorder aux Sociétés de Mons un grand prix imputable sur le budget de 1877. La séance est levée à 4 1/2 heures. Le Secrétaire, Le Président, Ed. Morren. J. LiNDEN. Assemblée générale du 1"^ mai 1876. La séance est ouverte à '.( 1/2 heures, dans la grande salle des Académies, à Bruxelles. Sont présents : MM. F. de Cannart d'Uamale, président, Linden, vice-président ; Kegeijan, trésorier ; De î\[eester, E. Del Marniol, De Puydt, De Damscaux, De Moulin, Gillckens, Kickx, Lison, Goossens, Olivier, Rodigas, Willems, délégués, et Ed. Morrcn, secrétaire. Le procès-verbal de l'assemblée du 21 mars 1873 est lu et approuvé. Correspondance imprimée : de la part du Ministre de l'Intérieur ; Introduction à la bibIiogra|diie de Relgique; Bulletin du Conseil supérieur d'agriculture, t. XXVII ; Carte géologique de l'Europe, par le ca))itaine Ilennequin ; Annuaire statistique de Belgique, 1875; Revue de l'Horticulture Belge et étrangère, 1875. L'institution Smithsonienne, à Washington, remercie pour l'envoi du Bulletin de la Fédération. Il est donné lecture d'une dépèche par laquelle M. le >Iinistre de lln- térieur (a novembre 1875, Adin. de l'Agric. n" 51897) a communiqué les circulaires de la Commission organisatrice d'une Exposition interna- tionale d'horticulture qui sei'a ouverte à Amsterdam en 1877. DOCUMENTS PRÉLIMINAinES. 29 Il est procédé aux élections pour le renouvellement du Comité-Directeur. L'assemblée renouvelle le mandat de MM. de Cannart dllamale, Olivier, de Puydt cl Rodij^as. Le grand prix pour 187(1 a été attribué à la Société Royale de Flore à Bruxelles. La Société loyale d'borticulture de Mons et la Société horticole du Ilainaut l'éunies demandent un grand prix de 500 francs en faveur d'une exposition projetée à l'occasion des prochaines fêles royales. L'.4ssemblée accueille celle demande sous la réserve que le prix sera imputé sur rexercice de f877. La Sociéfé royale d'agriculture cl de botanique de Gand, par lettre du 19 avril 1870, demande le grand prix de la Fédération pour sa 9" exposi- tion internationale (]ui doit avoir lieu en 1878. Le programme des questions mises au concours est maintenu comme précédemmi'nt. L'Assemblée s'occupe ensuite des mesures préparatoires pour le Congrès international de botanique qui doit s'ouvrii- le même jour sous les auspices de la Fédération. La séance est levée à 1 1 heures. Le Secrèlaire, Le Président, En. MoKitEN. F. DE Cannart d'Hamale. Bureau. Réunion du 21 octobre 1870. La séance est ouverte à 5 heures, au Ministère de l'Intérieur à Bruxelles, sous la présidence de M. F. de Cannart d'Hamale, sénateur, et en |)résencc de MM. J. Linden, vice-président, Ronnberg, délégué du gouvernement, F. Kegcijan, tiésoricr et Ed. Jlorren, secrèlaire. Il est donné lecture dune dépèche (5 octobre I87(i, Adm. de l'.Vgric., n° 52154°) par laquelle M. le Ministre de l'Intérieur communique les documents ([ui viennent d'être adressés au Gouvernement pai- M. le Ministre des Pays-Bas à Bruxelles, relativement à l'exposition inter- nationale d'horticulture qui aura lieu a .Vmsterdam, dans le courant du mois d'avril prochain. » J'ai fait savoir, ajoute M. le Ministre, à M. le B°" Gericke que mon département prendrait toutes les dispositions nécessaires pour assurer une large participation des horticulteurs belges à celte exposition, et que j'avais chargé la Fédération des Sociétés d'hor- ticulture de servir d'intermédiaire entre les exposants belges et la 30 DOniMENTS PRÉLIMINAIRES. Commission néerlandaise. M. le Ministre invite la Fédération à bien vouloir, comme elle l'a fait précédemment, se charger de tout ce qui con- cerne l'organisation de la pai-ticipation belge à l'exposition d'Amsterdam, » Cette mission est accueillie avec empressement. La réunion charge le secrétaire d'en informer Monsieur le Ministre, de se mettre en relation avec le Secrétaire de la Commission néerlandaise et de distribuer les programmes au\ Sociétés fédérées et aux principaux horticulteurs et amateurs du pays, en outre de rédiger une note pour être insérée au Moniteur La séance est levée à 4 heures. Le Secrétaire, Le Président Ed. Morren. F. de Cannart d'Hamale. DOCUMENTS PnÉLtMI.NAIRES. 31 PROGRAMME DES QUESTIONS mises au concours par la Fédération des Sociétés d'Horticulture de Belgique. 1° Écrire rh'stoire de l'horticulture en Belgique; faire connaître les rapports qu'elle a eus avec l'élude et les progrès de la botanique ; la date des principales introductions dans noire pays ; les explorations faites par des Belges; la fondation et l'histoire des principaux établisse- ments d'Iiorticulture; et terminer par un aperçu général de l'état actuel de l'horticulture dans le royaume. 2" La composition et l'analyse des sols arables, particulièrement des terres employées en jai'dinage, telles (|ue terres de bruyère, boschgrond, terreau, humus, compost, etc. 3° On demande un travail sur la construction des serres, l'exposé des principes généraux de cette matière, comprenant toutes les indications sur l'exposition, la nature des matériaux, la forme générale, l'architec- ture, les systèmes de chaufTage, etc., des différentes catégories de serres. 4" La culture maraîchère, la production des primeurs et celle des champignons sont susceptibles de s'étendre et de s'améliorer en Belgique, non-seulement en vue de la consommation intérieure du pays, mais encore en vue de l'exporlaiion. On demande d'indiquer les moyens et les connaissances spéciales nécessaires pour arriver à ce double but. 5" La théorie des engrais cl celle des assolements mérite une étude des plus approfondies; ces deux sciences, si nécessaires en agriculture, sont d'une utilité aussi incontestable en culture maraîchère. On demande d'indiquer lis moyens do réparer les pertes du sol épuisé par des récoltes successives, en y suppléant par la combinaison des nouveaux principes de fécondité que la science met à la disposition du maraîcher et d'indi(|uor en même temps un ordre de succession de légumes qui per- mette de fatiguer le sol le moins possible et de pouvoir faire un grand nombre de récoltes sur le même teriain. 32 DOCUMEiNTS PRÉLItlINAlRES. (i" Écrire lii monographie botanique et horticole d'un groupe naturel (genre ou l'iiniillc) de plantes asse--! géncialemeni cultivées en Belgique. Le choix du groupe est laissé aux coiicuri'ciits, à l'exclusion de ceux qui ont déjà été traités dans le Bulletin de la Fédération. 1" Donner un catalogue général des gielTcs et exposer les Aiits qui ont clé constatés concernant l'influence réciproque du sujet et de la greffe. 8° Donner l'histoire naturelle et hoi'ticole des animaux nuisibles que l'on rencontre dans les serres, tels que les cloportes, fourmis, pucerons, acares, etc., et discuter les moyens proposés pour les détruire ou pour remédier à leui'S ravages. Il" Décrire les maladies auxquelles le Sapin est exposé en Belgique, spécialement celles qui sont provoquées par les insectes ou par des cryptogames, et faire connaître les meilleurs moyens pour les combattre. 10° On demande un manuel pratique de la culture forcée des plantes d'agrément, accompagné d'une dissertation sur l'état actuel de nos connaissances en physiologie végétale concernant les floi'aisons anticipées. 11° Écrire la monographie botanique et horticole des Fougères culti- vées en Belgique. 12" Écrire la monographie botanique et horticole des Conifères suscep- tibles de constituer en Belgique des essences forestières. 13" On demande un traité de l'emploi des engrais dans la culture des plantes d'agrément. 14° On demande une discussion théorique et pratique des meilleurs renseignements connus sur le chauffage des serres et subsidiairement sur leur aérage et leur ventilation. 1S° Apprécier l'œuvre pomologiquc de Van Mons; donner un résumé de ses travaux et de ses opinions avec les indications bibliographiques nécessaires pour la connaissance exacte et complète des écrits et des fruits qu'il a produits. 16° On demande un traité des maladies du poirier en Belgique. 17" Exposer les phénomènes de la nutrition des |)lantes, spécialement chez les arbres dicotylédones qui se développent dans les conditions ordinaires de notre climat. DOCUMENTS PRELIMrNAIRES. -ID 18" Exposer rinflucncc de la luniièrc sur la végétation, spécialement dans SCS l'apporls avec rhorliciilture. — Influence de la latitude, de l'altitude, du verre et des couleurs. i9° Exposer la structure, Ja végétation et les fonctions des racines. 20" Traité de la transpiration des plantes. Rapports de la quantité d'eau évaporée avec les diverses circonstances de la végétation. 21° Exposer les rapports entre le sol et la végétation, spécialement en Belgique. 22° On demande un ouvrage élémentaire sur la culliire et la taille des arlires fruitiers, à l'usage des écoles primaires. 34 DOCUMENTS PliÉLlMINAinES. Dispositions réglementaires. Art. 1. Des prix d'une valeur de 100 à 500 francs, consistant en médailles ou en une somme d'argent, sont affectés à chacune des questions du concours. Art. 2. Les réponses aux ([iiestioiis seront jugées par une commission de trois membres nommés par le comité-directeur de la Fédération. Art. 3. Ne sont admis pour le concours que les ouvrages et les dessins manuscrits. Art. 4. Les auteurs des réponses aux questions du concours ne mettent pas leurs noms à leurs ouvrages, mais seulement une devise, qu'ils répètent dans un billet cacheté renfermant leurs noms et leur adresse. Ceux qui se font connaître, de quelque manière que ce soit, ainsi que ceux dont les mémoires sont remis après le terme prescrit, sont exclus du concours; les réponses doivent être écrites lisiblement en français ou en flamand; elles deviennent, par le fait de leur envoi, la propriété de la Fédération et restent déposées dans les archives; toutefois, les auteurs ont droit gratuitement à cent exemplaires de leur travail (juaud l'impres- sion en a été votée par l'assemblée générale. Les auteurs des mémoires couronnés conservent le droit de publier une édition particulière de leur ouvrage. Les mémoires eu réponse aux questions doivent être adressés francs de port, avant le 1.5 octobre de chaque année, à M. Éd. Morren, secrétaire de la Fédération, à Liège. L'accusé de réception paraîtra au Moniteur belge. Le Président, Le Secrétaire, F. de Cannart d'Hamale. Edouard Morren, DEUXIÈME PARTIE. ACTES DU GOUVERNEMENT. Ordre de Léopold. — Nomination. LÉOPOLD II, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut. Voulant, par un témoignago public de Notre hienveillance, récom- penser les services rendus à renseignement par M. Kickx (J.-J.). profes- seur ordinaire à la faculté des sciences de l'université de Gand, directeur de l'école d'Iiorlicultuic de la même ville; Sur la proposition de Notre Ministre de l'intérieur, Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1". M. Kickx (J.-J ), préqualifié, est nommé clievalier de l'Ordre de Léopold. 11 portera la décoration civile et prendra rang dans l'Ordre, en cette qualité, à dater de ce jour. Art. 2. Notre Ministre des affaires étrangères, ayant l'administration de l'Ordre de Léopold dans ses altriluilions, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné à Laeken, le 5 janvier 1876. LÉOPOLD. Par le Roi : Le Ministre de l'intérieur, Delcour. 36 ACTES DU GOUVERNEME.NT. Travailleurs agricoles. nëcopiitions de t" classe. Par arrêté royal du 10 mai 187(), la décoration de l''' classe est accordée aux personnes suivantes : Peeter.s, Auguste-André, 41 ans, marié, horticulteur à S' Gilles-lest- Bru.xelles. — Peetcrs a obtenu la décoration de 2* classe en 186C; depuis ce temps, il a continué à prendre part à tous les concours et à toutes les expositions horticoles du pays et même de l'étranger, et il y a remporté des distinctions. C'est un excellent et habile travailleur, dont la conduite a toujours été exemplaire. Arnoui.d, Pierre-Joseph, fiO ans, marié, jardinier, à Ittrc. — Arnould a obtenu en IStH la décoration de 2° classe; les progrès qu'il réalise dans la culture des légumes, la beauté des produits qu'il obtient lui ont fait une réputation parmi les jardiniers des environs. .Sa conduite n'a cessé d'être bornie. Par arrêté royal du 2o septembre 1876, la décoration de \' classe est accordée aux personnes suivantes : PROVINCE DE BRADANT. BoiRLARD, Philippe, 65 ans, marié, chef de culture au château de Boctcndacl-sous-Uccle. — Par arrêté royal du 22 décembre 1867, Bour- lard a obtenu la décoration de 2« classe; depuis celte époque, ce travaillcui' infatigable n'a cessé de rendre à la Société Dodonée, dont il est membre-administrateur, de nombreux services; sa conduite est très- bonne. IMaquet, Loris, .^7 ans, veuf, maraîcher à Uccle. — Travailleur infnti!ia!)!c. il c be relie (•onslanimcnt à améliorer son système de culture; il a remporté beaucoup de léeompenses dans les expositions ; il excelle surtout dans la culture des légumis et doit être considéré à juste titre ACTES DU GOUVERNEMENT. 57 comme un ouvrier capable, courageux et persévérant. Sa conduite et sa moralité sont exemplaires. Il est porteur de la décoration agiicolc de 2° classe, qui lui a été accordée par arrêté royal du 22 décembre 1867. WiuiNGER, PiEiuiE-TiMOTHÉr-JosEPH, 57 ans, marié, jardinier à Lcmbecq. — Depuis 18(i(i, époque à laquelle il a obtenu la décoiation de 2* classe, Wiringcr a, par ses travaux et ses études, acquis de nouveaux titres à une récompense. Il continue à obtenir des distinctions pour les produits qu'il envoie aux expositions. Sa conduite est excellente. PROVINCE DE FLANDRE ORIENTALE. De Bruvcker, Constant, 46 ans, marié, horticulteur, à Ledeberg. — Il est depuis 54 ans au service des mêmes maîtres. 11 a obtenu en 1863, la décoration de 2" classe ; depuis cette époque, il n'a cessé de donner de nouvelles preuves de capacité, d'intelligence et d'activité. Sa conduite est très-bonne. PROVINCE DE LIEGE. Bertin, CiiARLEs-Louis, 47 ans, marié, jardinier-cultivateur à Huy. — Berlin a obtenu la décoration de 2" classe en 1862. Ancien élève de l'école d'horticulture de Vilvorde, il se distingue par ses connaissances pratiques dans la culture maraichère et la taille des arbres. Il a remporté un grand nombre de prix dans diverses expositions de la province. Sa conduite est excellente. DécoratlouB de S" classe. Par arrêté royal du 19 mai 1876, la décoration de 2* classe est accordée aux personnes suivantes : GoossENs, Charles, 30 ans, célibataire, secrétaire de la Société maraî- chère d'Ixelles. — C'est aux efforts et à l'intelligente initiative de M.Goossens que l'on doit, en grande partie, la constitution et la prospérité de cette utile Société; grâce à lui, elle s'occupe avec activité et succès de l'amélioration des procédés de culture. La conduite de Goossens est irréprochable. 58 ACTES DU GOUVERNEMENT. Stuadv, PiBiiiiE, 4'(- ans, célibataire, jardinier à Lovendeghem. — Strady excelle dans la culture des fruits et des légumes; ses produits ont été primés dans di(T'érentes expositions. Au service du même maître depuis vingt-deux ans, il s'est toujours fait remarquer par sa bonne con- duite et sa moralité. Par arrêté royal du 2-'5 septembre I87(î, la décoration de 2' classe est accordée aux pei'sonues suivantes : PROVINCE DE BRABANT. De Comn'ck, Constamin'-Joseph, 30 ans, marié, jardinier et pépiniériste à Londerzeel. — Depuis 28 ans, De Coninck est jardinier au château de Londerzeel, où ses connaissances en arboriculture sont fort appré- ciées. Bon père de famille, il sait, par les ressources que lui procure son travail, élever ses enfants et leur procurer l'instruction nécessaire. Sa conduite est irréprochable. De DoMCKEa, A.ntoixe, ()2 ans, maraîcher, à Ixelles. — Vice-président et membre fondateur de la .Société niaraîchcrc d'Ixelles, De Doncker est un ancien cultivateur qui, par son travail, s'est créé une position indépen- dante. Laborieux, actif et intelligent, il rend à ses confrères de sérieux services. Il a remporté de nombreux succès dans les concours auxquels il a pris part. Sa conduite est iri'éprochable. Elsier, Guillaume, ?>G ans, marié, jardinier à Uccle. — Elève diplômé de l'école d'horticullure de Vilvorde, Elsier s'est établi hoiticulteur après avoir servi chez différents maîtres qui n'ont eu qu'à se louer de ses con- naissances, de son zèle et de son activité. Sa conduite est exemplaire. Leclercq, LÉopor.D, (12 ans, marié, jardinier à Ohaiu. — I.eclerq compte 40 ans de service au château d'Aigentenil ; il se fait remarquer par son habileté pour la culture foi'cée des légumes et des fruits. Sa conduite ne laisse rien à désirer. MoLiNEAu, jEAN-PiEBnE, 72 aus, veuf, jardinier à Limai. — Molineau est au service de la même famille depuis 45 ans. Son activité, son zèle et son aptitude lui ont toujours valu l'estime et la considération de ses maîtres. Il excelle surtout dans la culture des plantes de serre chaude. Il apporte à cette culture les soins les plus intelligents, et les serres (|ui lui sont confiées peuvent être comptées parmi les plus belles du pays. Sa conduite est très-bonne. ACTES DU GOUVERNEMENT. 39 MooNs, Charles-Napoléon, fiS ans, jardinier à Erps-Querbs. — Depuis 1851, Moons est jardinier au château de Tcrbiugi^cn ; les différents locataires qui ont haijité cette propriété sont unanimes à rendre hommage à l'honnêteté, à la probité et à l'aptitude toute spéciale de Moons pour les travaux de jardinage. Sa conduite est exemplaire. Storv, Joseph-Louis, 32 ans, hoi'licultcur à Laekcn. — Les nombreuses récompenses obtenues par Stor\ dans tous les concours où il a pris part, le font citer comme un traviiiiieui' habile et inleliigent. Sa conduite est très-bonne, PROVINCE DE FLANDRE ORIENTALE. Alberdienst, Pierre, 43 ans, célibataire, arboriculteur à Gand. — Al- berdienst s'occupe d'arboriculture depuis 23 ans. Il a créé dans les Flan- dres uu i;raiid nombre de jardins fruiliei's qui sont i-angés parmi les plus beaux do pa\s. Aussi sa réputation est-elle tort répandue et beaucoup de ses collègues ont-ils recours à ses connaissances toutes spéciales poui- la culture et la taille des arbres fruitiers. Sa conduite est bonne. Marchand, François, 35 ans, marié, jardinier à Gcndbrugge. — Mar- chand est attaché depuis 20 ans à l'établissement \'an Iloutte, à Gcnd- brugge. Il occupe aciiiellement l'emploi de chef uuiltiplicateur et de semeur. C'est uu ouvrier actif, intelligent et d'une conduite à l'abri de tout rcproclie. WvcKAEiiT, Isidore-Jean, 40 ans, marié et Wvckaert, Gérard-Louis, 37 ans, célibataire, îiorlieulteurs à Gand. — Les deux frères Wyckaert, après avoir fait leur apprentissage chez M. A. Verschaffelt, se sont associés et ont ouvert en 1870, un établissement horticole à Gand. Par leur intelligence, leur activité et leurs connaissances spéciales, ils sont parvenus en peu de temps à lutter avec avantage contre leurs concur- rents, Ils ont obtenu de nombreux succès aux expositions auxquelles ils ont pris part. On leur doit en grande partie l'importance actuelle du marché aux fleurs de Gand et chaque année, ils remportent les premiers prix aux concours entre les jardiniers marchands. Leur conduite est très-bonne. 40 ACTES DU GOUVERNEMENT. PROVINCE DE HAINAUT. OiPRET, Emm\nuei.-Joseph, 73 ans, cclibalairc, jar-Joseph, 62 ans, célibataire, jardinier à Frovennes. — Attaché depuis 44 ans au service du même maître, Deroubaix s'est distingué par sa conduite et sa moralité înéprochablcs. Il possède des connaissances réelles dans la culture des arbres fruitiers. Hernould, A.moi.xe-Joseph, 61 ans, marié, maître jardinier à Ghlin. — Il se dislingue par une aptitude remarquable pour la culture de potager, des serres et des orangers ; il dirige avec habileté les différents travaux d'un parc important qui a été créé la où il n'existait, il y a 40 ans, qu'une bruyère inculte. Sa conduite est excellente. PROVINCE DE LIEGE. GiLLOT, Jea.v-Joseph, 60 ans, marié, cultivateur à Marchin. — Il se distingue par sa culture qui est diiigée avec une rare intelligence. Ses produits ont été plusieurs fois primés dans les concours. Sa conduite est excellente. Lambotte, Jacques, 46 ans, marié, jardinier à Marchin. — Il se dis- tingue également par sa culture qui est dirigée d'une manière intelli- gente. Il a obtenu de nombreuses récompenses dans les expositions horticoles. Sa conduite est très-bonne. Lambotte, NoëL, 72 ans, célibataire, cultivateur à Ben-Ahin. — Par sa persévérance, par ses soins incessants, il a été l'un des premiers de sa localité qui ait appliqué des méthodes rationnelles à l'horticulture et qui ait montré le parti avantageux que l'on peut tirer d'un jardin bien cultivé. Sa conduite est très-bonne. Mo.xjoiE, Michel, 66 ans, marié, jardinier à Marchin — Il se distingue par des connaissances variées dans les différentes branches de sa profes- sion. Sa conduite est exemplaire. ACTES DU GOUVEn.NEMENT. 41 TniLLET, Alfred, 52 ans, marié, jardinier à Huy. — Il se distingue par son habileté et une grande intelligence en horticulture ; il fait partie du conseil d'administration de la Société horticole de Huy, auquel il rend les plus grands services par son zèle, son dévouement et l'étendue de ses connaissances horticoles. Sa conduite est excellente. PROVINCE DE NAMUR. BouiLLOT, CYP[^IE^-(;oNSTANT, 32 ans, marié, horticulteur à Couvin. — Successivement chef de culture au camp de Beverloo, puis professeur de botanique à l'école normale de Couvin, il fut chargé, en I8CG, de donner les conférences horticoles aux instituteurs de la province; il s'acquitta de sa tâche avec zèle et un rare dévouement. Il dirige une exploitation maraîchère et arboricole de premier rang. Sa conduite est exemplaire. Damoiseau, Augustin, 74 ans, veuf, jardinier et régisseur <à Conjoux. — Depuis l'âge de I.*) ans, il est au service de la même famille; pendant sa longue carrière, il s'est toujours distingué par son habileté dans tous les travaux qui lui étaient confiés, par son intelligence hors ligne et par une conduite irréprochable. Lelièvre, Jean-Baptiste, 61 ans, marié, jardinier à Gesves. — Après avoir commencé sa carrière comme ouvrier jardinier en 1835, il a obtenu de nombreuses distinctions dans diverses expositions. Il est réputé comme un excellent travailleur et se distingue par le zèle intelligent qu'il met à remplir ses devoirs. Sa conduite est excellente. ACTES DU GOUVERNEMENT, Conférences agricoles et horticoles, Les conférences instituées en vertu de In loi du 18 juillet ISfiO conti- nuent à èti'c irès-suivics et elles prennent chaque année un nouveau développement. On y traite toutes les matières relatives à l'agriculture, riinrticulture, l'arboriculture fruitière et forestière, la bolani<|ue, la zootechnie, la maréchaleric, etc. En 1875, les conférences publiques et gratuites instituées avec le concours du Gouvernement sous le patronage des Sociétés agricoles et horticoles ou des administrations communales, ont eu lieu dans 180 localités différentes ; elles ont été au nombre de 10G9 données tant en langue française qu'en langue flamande et elles ont été suivies par i8,()C3 auditeurs. Résultats des examens. Voici le résultat des examens des personnes qui, après avoir suivi en 1875 les cours publies régulièrement établis pour l'arboriculture fruitière ont désiré faire constater leurs connaissances et obtenir un certificat de capacité. 57 personnes qui ont suivi les conlercnccs régulières sur la culture et la taille des arbres fiuitiers se sont présentées en 1875 de\ant le jury institué à cet effet à Vilvorde, à Gand et à Namur; 47 d'entre elles ont obtenu le certificat de capacité, dont 1 de première classe. Les personnes diplômées avaient l'égulièrement suivi les cours institués, savoir : i] à Louvain, 5 à Vilvorde et à Tirlemont, 4 à Gand, 5 à Namur et Thuin, 2 à Malines, 1 à Ruyselede, 1 à Borgerhout, 1 à Braine-le- Corate, I à Cliàtelet, 1 à Jemappes et 1 à iXivelles, Lubbeke, Binche Morlanwelz, Walcourt, Seneffe, Lens, Liège et Tongres. Depuis l'institution des examens dont il s'agit, 793 certificats de capacité entêté délivrés à des jardiniers, des instituteurs et des amateurs. ACTES DU GOUVERNEMENT. 43 Conférences nouvelles instituées en 1876. Par arrêté minisléricl en date du 21 février 1876, des confércnees publiques sur rarboriculluie fruitière sont instituées à Florée. Le sieur Servais, instituteur communal, est chargé de donner ces conférences, dont les époques seront fixées annuellement par le conseil communal. Par ai'rèté ministériel du 23 février 1876, des conférences publiques sur rarboricuitui'c fruitière et la culture maraîchère sont instituées à Chapclle-lez-Herlaimont. Le sieur Laurent, horlicultenr à Mons, est chargé de donner ces conférences, dont les époques seront fixées annuellement par l'admi- nistration communale de Chapelle-lez-Herlaimont. Par arrêté ministériel du 21 avril 1876, des eonlérenees publiques sur l'arboriculture fruitière sont instituées à Oruieignies. Le sieur Lemaire, instituteur communal diplômé, est chargé de donner CCS conférences, dont les époques seiont fixées annuellement par le conseil communal. Par arrêté ministériel du 2!) mai 1876, des conférences publiques sur l'arboriculture fruitière sont instituées Ji Enghicn. Le sieur Seghers, élève diplômé de l'école d'horticulture de Vilvorde, est chargé de donner ces conférences dont les époques seront fixées annuellement par le conseil communal. Par arrêté ministériel liu 27 jinllet 1876, des conférences publiques sur l'arboriculture fruitière et la culture maraîchère sont instituées à Lessines. Le conseil communal fixera annuellement les époques auxquelles les conférences auront lieu. Par arrêté ministériel du 5 octobre 1876, des conférences publiques sur l'arboriculture fruitière sont instituées, à partir de l'année 1877, dans les communes de Hoclbeek et de Waltwilder, province de Lîmbourg. Le sieur Swinnen, instituteur communal à Waltwilder, est chargé de donner ces conférences, dont les époques cl la localité où elles auront lieu seront fixées annuellement, de commun accord, par les admi- nistrations communales ci-dessus mentionnées. 44 ACTES DU GOUVERNEMENT. Par arrêté niinisléricl du 23 novembre 1876, des conférences publiques sur l'arboriculture fruitièr'e sont instituées à Sottegcin. Le sieur Van Lierde (Orner), élève diplômé de l'école d'iiorticulturc de Gand, est chargé de donner ces conférences, dont les époques seront fixées annuellement par le conseil communal. Par arrêté ministériel du I!) décembre 1876, des conférences publiques sur l'arboriculture fruitière sont instituées à iNatoye. Le sieur Depierreux, jardinier diplômé de l'école d'horticulture de Vilvorde, est chargé de donner ces conférences, dont les époques seront fixées annuellement par le conseil communal. ACTES DU GOUVERNEMENT. 45 Organisation d'un nouveau mode de recrutement des agents des eaux et forêts. LÉOPOLD II, Roi des Belges, A tous présents, et à venir Salut. Vu l'nrtielc 4 du Code forestier; Revu l'arrêté royal du I" juin I8G4 ; Considérant que la suppression de l'école forestière de Bouillon rend nécessaire l'organisation d'un nouveau mode de recrutement des agents des eaux et forêts; Sur la proposition de Notre Ministre des finances, Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1". Les emplois d'agents des eaux et forêts sont conférés aux élèves porteurs du diplôme d'ingénieur agricole et qui ont suivi avec fruit, pendant une année, aux écoles de Nancy (France) ou de Tharand (Saxe), les cours d'économie forestière, de législation et d'histoire naturelle appliquée, ainsi que les exercices pratiques. Art. 2. Notre Ministre des finances désigne les ingénieurs agricoles appelés à fréquenter une école forestière. Ils sont qualifiés d'aspirants-forestiers. Aucun candidat n'est admis après l'àgc de 25 ans. Art. 5. Toute demande devra être adressée à Notre Ministre des finances, avant le 20 août. Elle sera accompagnée du diplôme d'in- génieur agricole, de l'acte de naissance, de l'acte de naturalisation, le cas échéant, et d'un certificat constatant qu'il a été satisfait aux lois sur la milice et la garde civique. Art. 4. Il est alloué à l'aspirant une bourse de 1,500 francs pour subvenir aux frais d'étude à l'étranger. Art. 5. Après l'expiration de l'année passée dans l'une ou l'autre école et sur la production d'un certificat d'assiduité délivré par la direction, i'aspii'ant est nommé gai-de général adjoint. 46 ACTES nu GOUVERNKMENT. Il sera attaché, pendant un an au moins, au service d'un agent fores- tier, sauf à remplir les missions qui lui seront confiées. Art. 6. Le traitement affecté à l'emploi de garde général adjoint est de l,.^00 francs, pour les trois premières années, après lesquelles il sera porté à 1,800 francs, jusqu'à la nomination au grade de garde général effectif. Art. 7. L'aspirant s'engage, par déclaration légalisée, à remplir, pen- dant cinq ans au moins, les fonctions de garde général effectif, à partir de la date à laquelle il y aura été appelé. S'il est mineur, l'engagement est pris, concurremment avec lui, par son administrateur légal ou son tuteur. Il le renouvelle à sa majorité. Art. 8. Le boursier qui ne remplira pas l'engagement pi'écité restituera à l'Etat le montant des sommes qui lui auront été payées à titre de bourse d'étude. Art. y. Dispoaitioii transitoire . — Sont maintenus, comme candidats à l'emploi de garde général, les aspirants et préposés forestiers qui ont répondu aux conditions du programme du dernier concours pour l'obten- tion du grade précité. Notre Ministre des finances est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné à Lackcn, le IC octobre 1876. LÉOPOLD. Pat le Roi : Le Ministre des finances, J . Malou . ACTES Dir GOUVERNEMENT. 47 JARDIN BOTANIQUE DE L'ETAT. RÈGLEMENT ORGANIQUE. LEOPOLD II, Roi des Belges, A tous lU'osents et à venir Samit. Siii- la |)ro|)Osition de Notre Ministre de l'Intérieur, Vu la loi du 7 juin 1870; Revu l'arrêté du 5 septembre 1871 ; Nous avons arrêté et arrêtons : Arl. \". Le Jardin Botanique de l'État, établi à Bruxelles, comprend des collections de plantes vivantes, de plantes sèches, de végétaux fossiles et de toute espèce d'objets pouvant servir à l'étude de la bota- nique et de l'horticulture. Sont réunis dans cet établissement les herbiers et autres collections sèches qui sont en la possession de l'Etat et qui ne sont pas utilisés dans l'intérêt d'un service public. Art. 2. Vn conseil nommé par Nous est chargé d'exercer une surveil- lance sur l'établissement et d'en contrôler l'administration. Ce conseil, composé de cinq membres, est renouvelé tous les deux ans, par tiers, d'après un tirage au sort. Les membres sortants peuvent être maintenus dans leurs fonctions. Art. 3. Le conseil propose au Ministre toutes les mesures qu'il croit propres à améliorer le régime de l'établissement et à en accroître la prospérité; il donne son avis sur le budget et les comptes; il visite les locaux, examine les registres, inspecte le matériel et les collections. .\i't. 4. Il rend compte, chaque année, au Ministre de l'intérieur du résultat de sa mission. Art. S. Le président et le secrétaire du conseil sont nommés par Nous. 48 ACTES DU r.OUVERNEMENT. Le conseil élit son vice-président. Le président, le vice-président et le secrétaire conslitucnt le bureau. Le secrétaire veille à l'exécution des décisions du conseil; il rédige les procès-verbaux des réunions et signe, avec le président, toutes les pièces de correspondance; il a la garde des archives du conseil. Art. 6. Le personnel de l'établissement comprend : Un directeur ; Des'conservateui's ; Un chef de culture ; Un agent comptable; Des préparateurs; Unconcierge ; Des surveillants; Les jardiniers et ouvriers nécessaires aux travaux de l'établissement. Un ou plusieurs aides-naturalistes peuvent être attachés au jardin. Art. 7. Le directeur, les conservateurs, le chef de culture, les aides- naturalistes et l'agent comptable sont nommés par Nous. Les préparateurs, le concierge et les surveillants sont nommés par le Ministre de l'intérieur qui fixe leur traitement. Le directeur nomme et révoque le personnel inférieur et en détermine le salaire. Art. 8. Aucune personne attachée à quelque titre que ce soit à l'éta- blissement ne peut être intéressée ni directement, ni indirectement dans le commerce des plantes. Art. 9. Le directeur est chargé de la direction et de l'administration de l'établissement, conformément aux arrêtés et règlements qui y sont relatifs. Il surveille toutes les parties du service, autorise les ventes, les échanges et les dépenses dans les limites du budget et contrôle la comptabilité. Tout le personnel de l'établissement lui est subordonné. Art. 10. Les conservateurs sont chargés spécialement de la détermi- nation scicnlifiquc des plantes, de la conservation des collections et des herbicis, ainsi (|uc de la formalion et de la tenue des inventaires et des catalogues. Ils veillent à ce que la partie du jardin affcctén spécialement à l'école de botani(|ue renferme toujours les plantes indispensables à l'élude. Ils rédigent le catalogue annuel des graines. Art. 11. Le chef de culture est chargé des venles et des travaux des serres, ainsi que des autres travaux horticoles qui ne sont pas réserves aux conservateurs et aux aides-naturalistes en ver(u des articles 10 et 12. Les jardiniers chefs de service et les ouvriers jardiniers affectés à ces services lui sont subordonnés. .' ■,<■'• ,\rl. 12. Les aides-naturalistes sont charg('s sous la dircclinn des con- ACTEiS 1)1! IIOI'VEUNEMENT. 49 serv.ileiirs de roiUvelicn ilc l'i-iole de l)i)laiiii|iic. îles (■iill('( lidiis sèches, des herbiers et de tous les ir,ivnii\ \ relniils. Art. 15. A rex|)ir;ition de chiuiiie trimestic, les conservnteiirs leinct- tent au directeur un raiiport sur les lr:iv:iii\ Mcciiuiph's |ie])datit cette période. Art. 14. L'agent comptable fait, sous les ordres du directeur, les recettes, |)aye les dépeuses ctrcçoil le produit des veilles. Il tieut la coniplaliililé d'ari;;eut et celle des uiatières; il deiiieiiic (h'positaire des fonds eu caisse et fouruit un caulioiuicineut de 1,000 l'r. pour içarantie de sa gestion. Art. 1.5. Tout ce qui concerne la couiptabiiih' l'ait l'objet tl'un règle- ineut sp(''(ial, auquel le comptable est tenu de se confoinicr. Art. ■!(). Le comptable est jilacé sous la double surveillance du Ministre de l'intérieur et du Ministre des finances : il est soumis aux ol)lii,'ations imposées par la loi et les rèLçlriucnls aux comptables des deniers publics. Art. 17. Le comptable a la garde tles archives et des magasins; il remplit, en outre, les lonclions (]ue le conseil juge convenable de lui conlicr. Art. 18. Les préparateurs sont chargés, sous la direction du conser- vateur et sous la surveillance des aides-naturalisles, des soins matériels qu'exigent l'entretien, la conservation et la préparation des collections sèches et des herbiers. Art. 19. Il est dressé, par les conservateurs, des catalogues des objets qui font partie des collections. Les objets nouvellement acquis y sont inscrits avec riiulication de la date d'entrée, du nom du donateur ou du fournisseur, ainsi que du prix d'achat. L'on y l'ait également mentionnes objets sortis jiar suite d'échange, de vente ou de toute autre cause. Chaque jilante ou autre objet de collection porle une étiqiietle. Art. 20. Cha{]iie année, dans le courant du mois de janvier, il est procédé au récolement des objets de collections et de la bibliothèque. Le directeur remet au conseil un rapport sur le r(''siil(al de celle opération. Art. 21. Il est tenu par l'agent comptable un registre spécial des objets de collection entrés, échangés, vendus ou sortis ; tous les huit jours, il est donné communication de ce registre au directeur. Art. 22. Le diiectcur soumet au conseil la liste des objels qu'il y a lieu d'acheter, de vendre ou d'échanger. Le conseil décide lorsque la valeur de ces objets ne dépasse jias la somme de 1,000 francs. En cas d'urgence le directeur peut traiter directement un achat ou un échange, sauf à en donner a\is au Conseil lors de sa première réunion. Si la valeur des objets à vendre ou à échanger dé|)asse la somme de 1,000 francs, l'approbation est demandée au Ministre de l'intérieur. 4 gQ ai:tes un (Ioi'veunement. Art. -27^. Il csl U'iui un i;il;ilo;j,iio lie l;i bibliothèque. Le (liiecleiii- ;i In limite du erétlit :illoué au budi-et six'cial, les livres jiij,'és utiles à rétablissement. Les ouvrages nouvellement reçus sont estampillés et iuserits au catalogue. Art. !24. H est tenu par l'agent comptable un registre pour l'inventaire (lu mobilier qui se trouve dans l'établissement. A la suite de cet inven- taire sont inscrites les nouM'lli's acquisitions. A la fin de chaque arim'e, il est procédé au récolcment du mobilier de la nianièic prescrite par l'article 47 de la loi dti 1-*) inai 1800, sur la comptabilité l(iyé ainsi . Le Ministre de l'intérieur, Delcour. i TROISIÈME PARTIE. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS. ET DES ;C01_ES DE L'ÉTAT. isre Société royale d'agriculture et de botanique de Gand. FONDATION ; 10 OCTOBRE 1808. Prèsidenl. Vice-Présidetil. Spcrélah'C. Secrélaire-ndjoint . Trésorier. Adminislmtenrs : Nombre des mpmbres Lociil de la Société. I)é/éipiéx. MM. Comlc Ch. de Kerchove de Dentersbem, bourgmestre de la ville de Gand. Ambroise Verschaffelt, Coupure. Cil. Leirens, boulevard Frère-Orban, 29. Edmosd Clais, rue Digue de Brabant, 20. NoRB. d'Huïvetter, rue Haut-Port, 18. Ch. de Buck. Ch. de Loose. Jean-B»p'. de Saibhir. B" F. Heyndertckx. Camille vanden Bossche. .\i'fiUSTE Vax Geert. Jean Verschaffelt. 1900 numbres résideuls. (i.î membres non résidents. 2t membres honoraires et correspondants. Le Casino, à la Coupure. MM. le comte de Kerchove, président de la .Sociél(\ Ch. Leirens, secrétaire de la Société. 3(5 HAI'l'lims DES SDC.IKTKS, KTC, Itapport. Lii Socii'tû ro\iilc (rayi'iciilliu'e et de b()tiuii(]iio de (innd a ouvert du 4'2 nu lo mars, lii séiie îles lloiMlies prinlnnières (13!)" exposition). Il aviiit été établi lOfi roueouis pour lesquels avaient été offertes : 6 médailles d'or, 46 en vermeil el 207 en ajgent. 11 a été répondu à 45 coneours. L'exposition ne piésenlail rirn de médioerc : si parmi les nouveautés, nous ne trouvons à sij;MaliT (|ii'un Kchiiwraclus Leopoldi, a faeies tout à fait distingué et remarquable par ses longs filaments roses et faisant lionneur à M. L. De Smet, et deux jolis Camellia, Sniivciiir île Gfnthriigge el Baronnij Jeanne 'le .Sf.-fii'/Mis, exposés par M. [,. Van lloulte, en revaiielie toutes les colleelioiis présentaient des clioix heureux et des exemplaires bien soignés. I.a palme revient de dr'oil au\ superbes .Vzalé'es fleuries de M le Comte delvereliose di' Dcnli'i'i^li'in , pi'ésideiU de la Société, remportant les premiers prix de, douze autres eoneours. Mentionnons aussi les 10 Cycadées, les brllcs Aroïdées, leslïJ Palmiers d'élite et le spleiidide AdianluDi Furleijeiise exposés par M. de Gliellinek de Walle. Signalons les Fougères arboi'eseentes de M. .4. Vaji Geert, ses 12 Palmiers nouveaux, ses gracieux Conifères et son virUc Cattleija cilrina. Les Rosiers de M. J. De Kueef, de Gentbrugge, captivaient l'attention générale, le groupe d',Ama]'\ Ilis de M. C. Vanden Jîossclie attiiait tous les regards et renfermiit di; \ raies peiles ; les Rhododendrons de M. de Coniuek étaient beaux. N'oublions pas les plantes oi'nemejitales de MM. Ad. D'IIaene, J. Versebaiblt et J. R. De Saeglier. Signalons aussi les vases et corbeilles en ciniriil ciinibiné exposés par M. J. Ciuls, de Gand. Arrèlons-nous aussi aupj es des magnifiques Orchidées de M. Linden et des beaux l'Iiormium de M. .1. Ilve. Un compte rendu délailb' de cette exposition a été donné dans la fleviicderhoi'licnlliireheli/c, 1870, |i. i)."). Fi.M'PORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 87 Société provinciale d'agriculture et de botanique de Bruges. FONDATION 1501 — 1S08. - 1860. MM. Prcsiilrnl. Cam. Ki:bvvs-vam Zuïlen, a SL-Miclii'l lez-Bruges. \'icc-l*résnt< lit. ,\lp. Chpi-ieters *T Wallant-Ablav. SecriHairt. Louis Tiiooms, rue Neuve de Gaiid, ."1. Sfcrélairc-tiiijoinl. Alph. Oumon-de Menten de Houne. Trésiirirr. Léop. Wili.aekt, marché aux fils, 8. Commisfiitires. L. van OcKEniioeT-VAN de Woestyne. EiiNEST t'Schakkeht. Auiuen I'ecsieen-Peers. Ern. Coppieters. Otto de Nieulant. BarO.'^ IlKRWVa. IVomltfp des membres. 1 10. Loc(fl tle la Société. Délégués. MM. Tiiuonis, secrélaire de la Société cl Alph. Dumon-de Menten DE HORNE. La Société a ouvcit le '.) avril son exposition annuelle au local des Halles. Les ap|)orts ('■laiciil peut-être moins nombreux que l'année pré- eédenle, mais la plupai't élaienl Irès-ménlaiils, plusieurs même hautement remarquables et le tout a^ait été disposé avec un goût eN(|nis. o8 IIAPI'OIITS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société royale de Flore à Bruxelles. FONDATION : lOCn. — IH-22. MM. Président. Le comte lit [îebmcourt, séiialeur, rue de Loxum, 11. Viec-Prhident. .1. Limien, rue Vaulier, à Ixellcs. Tri'-sorier. Edm. MoriREs, Château de Dielcgem, à Jette. Économe. L. Vas Hoobroi'ck, rue de la toi, Uli. SecriHnire. L. Ludoers, rue du Berger, 20-28, à Ixclles. Secrètaire-mlj . M. DoictT, eoiiseiiler eoninuin.il, rue de la l,oi, Ui2. Adminislratrurs. Ed. De lUrissY, rue Royale, 28. Baron de Vinck d'Orp, rue du Commerce, 81. E. Dni'CMJN, rue de la Concorde, à Ixelles. Ch.-.I. IIerrï, à Laeken. L. MisiiENS, Boulevard de Waterloo, 2S. Jules Morren, pr-oprictair-e, à Jette. A. RonivREBr,, dir-ecteur général au Ministère de rintér'ieur, chaussée d'Ixelles, 123. Vandex Eï.nde, notaire, à Bruxelles. A. Van Vor.xEM, rue deMarnix. P. Vebvoort, avocat, rue Saint-Pierre. ARirriR Warocqi-é, merubre de la Chambre des i-eprésentants, rue des .\rts, 2i. Nombre des membres. i\i membres honoraires. 17 membres protecteurs. 1 194 membres effectifs. Délégués. MM. LrNOEN, vice-président de la Société. LuBBERS, secrétaire de la Société. Il,apport. Messieurs, En vous présentant le compln-ieridir de nos liavntiv et de la situation de la Sociélr'', nous sommes heureux d'avoir à constater' la prospérité croissante de notre iiistiltttion. Sous le rapport matériel comme sous celui du l'impulsion <|rre nous avnris dontrée an pi'Ogrès et au développe- ment de l'art horticole, l'année qui vient de finir fer-a éporjuc dans nos annales. r,fs prévisions ((ue noirs avions émises dans notre précédent nAPPORTS DES SOCIÉTiiS, ETC. S!t rapport, se sont réalisécsau delii do nos espérances et nos efforts ont été couronnés du succès le plus complet. Le nombre dos membres s'est considérablement accru et nous comptons actuellement dans nos rangs la plupart de ceux (|ui, non seulement dans l'af^glomération bruxelloise, mais aussi sur tous les points du pays, s'intéressent à la culture des llenrs. Notre situation financière est des plus prospères et le compte que vous soumettra notre trésorier témoigne que, malgré les sacrifices que nous nous sommes imposés, nous pouvons envisager l'avenir avec la plus entière sécurité. La Société royale de Flore a ouvert à Bruxelles, en 1870, une expo- sition internationale des produits de l'iiorticulture, et elle a prié la Fédération des Sociétés d'horticulture d'organiser, en même temps, un Congrès de botani(|ue horticole. Les rapports sur cette exposition et les actes du Congrès de botanique sont insérés dans ce volume. {Voir plu.. bniirgnit'sd'C lie la S'illr ilc Lou\:nn. Fbrd. I.ison, Place du l'euple. L. De LiiESEHA>s. Léo\ Matthiei', rentici-, rue (Je Uruxelles, 180, à Lou\aiii. C. Bacuet, l'Iace du Peuple. Nicolas .Sheers, i-ue de Tirleniont. HeNKI .MlCHlELS. Jean Giele, jaidinier eu chef du Jardiu lJotaui({ue. ViCTOH Cbévecoel'ii, vc'léiiiiaii'e du Gouvei'ucment. Théodore Levis-Hv.ves, reulier. Guillaume Deneef. Charles Vantilt. Désiré Gilsos. 170. L'Holel (le Ville. Febii. Liso.n. Léon Matthiei:. lînpport. Lu Société Rovalc (l'Agriculture it ilc Bolniiiqiic de Louvaiii a ouvert le 2 septembre 187C, sa centième exposition. Elle était divisée en cinq sections. La première contenait les produits de l'hoi'ticultui'C florale et ornementale ; tous, étaient içroupés au manège de cavalerie. Le Cirque Campy y attenant abritait les magnifiques |)roduits de l'agricul- tui'e cl de la culture maraîchère Le local de FEcole des filles et des garçons, cours cl classes, claii'nt )'emplis des ]iroduits de l'arborieulture l'ruitièrc, de l'induslric boi'ticolc et des instruments aratoires. IIAPI'OHTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 6 1 Envisagée - collections étaicjit |iarfaiteincnt disposées : en entrant le regai'd se portail vers le fond de la salle où étaient groLipés les spicndidcs Palmiers de noti'c Jar-din Botanique qui formaient le fond du tableau. Peut-être aurait-on pu désirer un plus grand nombre de plantes fleuries, mais l'année exceptionnelle que nous venons de traverser n'a guère été propice et d'autre part on ne doit pas oublier qu'en ce moment les plantes ornementales semblent avoir le pas sur les plantes fleuries qui autrefois se disputaient le terrain dans nos expositions. La vogue est actuellement aux Palmiers, aux Fougères, aux Dracaena, aux iMusaeécs et à voir la belle et luxuriante végétation de ces grandes plantes on en vient presque à ne point regi'ctter l'absence des i)artcrres fleuris si bril- lants et si variés. En première ligne, nous devons mentionner les grands et superbes Palmiers de M. Jose|)h Lenionier, propriétaire et fondateur de l'Eta- blissement Central d'Horticulture de Bruxelles, ((ui ont l'cm porté, par acclamations, la grande médaille de Sa Majesté le Boi, protecteur de la Société. Après ce groupe tant adniii'é de tous les visiteurs, viennent les belles plantes ornementales de M. Gaston Wierix, de Louvain, etcellcs non moins remarquables de M. Antoine De Ci-aeii-Longhé, horticulteur à Bruxelles. Les groupes de plantes fleuries et non fleuries étaient également bien représentés par les b(;lles collections de M. G. Wierix et Jean Giele. Dans cette section, le public, aussi bien que les connaisseurs, se sont plu à admirer les Broméliacées de M. Pceters, horticnlteui' à Bruxelles; aussi le jury lui a-t-il décerné par acclamation une médaille d'or. Mentionnons encore les charmants Culadium de M. Devis, chef de cultuic au jardin botanique à Malincs, la remarquable collection de l)raca»na et de Cordilinc de M. V'andenbroeek, horticulteur, à Bruxelles ; les plantes de serre froide à feuilles panachées, exposées par M. Désiré Gilson, amateur à Louvain et par M. Bip d'Avoine de Malincs. Une mention toute spéciale aux plantes flcurii-s et non fleuries de culture irréprochable, exposées par M. Ferdinand Lison, président de la Société, l'un des vétérans de l'horticolture louvaniste. Il nous est impossible d'énumér<>r tout. Qu'il nous suffise d'ajouter (]uc la section 62 llAl'l'OlirS DES SOCIETES, ETC. horticole renfermait encore d'autres collections qui tenaient à l'exposition une place distinguée. Le eoneoui's pour plans de jardins avait suscite une concurrence des plus sérieuses. La palme a été remportée par M. H. Merlens, de Scliaar- beek, qui pour ses débuts a fait preuve d'un véritable talent. Dans la section scienlifiiiue, M. Le Lorrain, lieutenant à Bi'uxclles, a été couronne pour un lierbier i;é]iéi'al de la Belgiciue, œuvre de science et de patient labeur; M. Félix Muller, président delà Société royale Linnéenne de Bruxelles a également été couronné pour un lierbier des plantes utiles et nuisibles du pays, qu'il vient d'offrir généreusement au musée scolaire de l'Etat. M. le docteui- De Bey, d'Aix-la-Cbapelle, avait exposé des plans de parcs et jardin botanique ainsi qu'une collection très-intéressante d'insectes nuisibles. Après l'horticulture venaient dans l'ordre de disposition, l'agriculture et la culture maraîchère, ces deux branches si éminemment utiles de la culture. C'était le cirque (;ampy, loué à cet effet, qui abritait les produits les plus beaux de la grande culture et de la culture maraîchère. Le cirque arrangé avec un goût vraiment remarquable laissait aper- cevoir des centaines de gerbes de céréales les plus diverses, pliant sous le poids de leurs épis. Jamais Louvain n'a vu un assemblage aussi prodigieux et aussi riche de cette branche de culture. Aussi pouvons-nous affirmer sans être démenti (jue c'est une des plus belles expositions que la Belgique ait eues. Nous mentionnons en première ligne M. G. Dencef, agronome, à Louvain et administrateur de la Société, qui a remporté par acclamation la plupart des priv dans les principaux concours. M. Smecrs, d'Esemael, a remporté également bon nombre de prix trop longs à mentionner en détail dans un rapport. Qu'il nous suffise de dire, que tous les concours de l'agriculture au nombre de 50, avaient 12 à 14 concurrents des plus sérieux. Aussi devons-nous féliciter le jury de cette section pour le bon vouloii' (ju'il a mis à remplir une mission des plus délicates à la satisfaction générale. i\ous ne pouvons cependant pas passer sous silence les noms de MM. Dutranois, d'Ath, Le Bacq, de Beveren, Steens, de Schoeten, Buels, de Loochristy, Robillard, d'Eusics, Struyf, de Bumpst, Gects, de Kcssel-Loo, Gellesschlag, de Capellc-au-Bois, et Declerq, de Hamnie, qui tous ont contribué pour une large part au succès de celte centième exposition. Le pourtour du Cirq\ie était rempli des magnifiques produits de la culture maraîchère. Maliiics et Ilu} se sont disputé la palme du concours entre Sociétés. Vous énumércr km s produits est impossible; (ju'il nous suffise de dire que le pourtour du Giri]ue était liltéi'alcment comble de leurs extraordinaires produits. lUI'l'OHTS DES SOCIÉTÉS, liTC. (j3 C'csl Hu\', dans sa Société drs Jardiiiicis et Vignerons réunis, (|ui a leinpoité à l'unanimité le 1° prix ; aussi de l'avis de Ions les connaisseurs cl amateurs, jamais ou n'a vu de plus beaux pioduils. La Société Dorothée, de Malincs, quoique ayant obtenu le second prix, distançait de fort peu la Société concurrente. Après les Sociétés, sont venus les membres de la section niaraichèi'o de la Société, parmi lesquels nous voyons briller par leurs incomparables produits MM. Libei't Scboonjans, Ant. Maginelle, Charles Pardon et G. Devi'eny. M. D. Giison, chef de culture au domaine de Beaumont a l'cmporté le prix pour lé^'umes de saison enti'c étranïï;ers. A'ous voyons figurer après : M. Jadieux, pour graines avec plantes, M. Tielines d'Isque pour céleris, M. Eugène Steenlet, chef de culture de M. le comte de Spoelberg de Lovenjoel, poui' une collection de légu- mineuses en cosses contenant plus de 150 variétés de pois des dernières introductions, .M. Deneef, pour asperges, M. Van Wyngaerde, poiu' courges, etc. La section de l'horticulture fiuitière, bien que l'année ait été peu favorable, a offert néanmoins des collections de fruits des plus remarqua- bles. La Société du Cercle du Progrès .4rboricole d'Ixcllcs et la Société des cultivateurs et vignerons de Huy, avaient exposé des collections vraiment magnifiques et remarquables sous le rapport de la beauté, du nombre et de la nomenclature des fruits. Les pèches, surtout dans la collection d'Ixelles, fixaient l'attention des visiteurs. M. Dumorticr-Somers, de Malines avait exposé comme amateur une collection de fruits divers bien belle et remarquable; dans cette collection c'étaient les raisins cultivés en pot qui fixaient paiticulièrement l'attention. M. Gaston Wierix et Alp. Gilbert avaient comme amateurs-exposants réuni de leur propre culture, constaté par une commission spéciale, des fruits hors ligne et d'une dénomination rigoureusement exacte. Ce qui faisait la grande attraction de cette intéressante section, c'étaient les magnifi(|ues raisins de serre de M. Joseph Dygoes, pépiniériste-pri- meuriste à Schaerbeek et de M. le Baron De Vinck d'Orp, à Wildert- Campcnhout. Ce dernier avait également exposé une collection d'Ananas des plus remarquables et qui attiraient les regards de tous les visiteurs. Avant de terminer cette section, qu'on nous permette de regretter le peu de participants que la ville de Louvain nous fournit toujours dans cette section, quoique étant remplie d'amateurs les plus sérieux dans cette brandie de culture. La section des instruments aratoires était parfaitement représentée, l'appel fait pour la première fois, par l'administraiion avait attiré une foule de conslrucleurs de tous les points du pays et de l'étranger. M. Carpentier, de Bruxelles, avait exposé des loeomobiles avec batteuses, <|iii ont fonctionné durant l'Exposition. M. Carpentier avait également exposé des herses, des houes à cheval, (}4 lui'iMiiiTs DES soi:ii:ti;s, etc. lies liiiclie-piiilk', des coupe-racines, des concassems, des aplalisscurs, des semoirs, des larrares, des trieurs et diviseurs, des machines à battre à la main pour petite culture, des machines puur la cuisson des aliments du bétail, des machines à vapeur verticales, des manèges, des pompes d'arrosai^e et une foule d'objets trop longs à détailler. Après M. Carpenlier, vient M. Herbiii, construclenr, à Tournai, dont les envois nombreux ont fait l'admiration des connaisseurs. M. Tixhou, de Fléron, Vandenbosch-Vroonen, de Tongres, lîosmans, de Landen, Lamb. Havard, de Queue de Bois, à Liège, M. Vict. Lowelie de Rossoux-Goyer, M. Contamine, de Péruwelz, .M. Mambourg, de Tourna), Uuvieusart, de lirnxellcs, M. Dutranois, d'.\tli, Perdieus, régisseur du domaine de Ter- vnercn et M. Corrov et fils, à Kouscheux (France). IlAPPOnTS DES SOCIÉTÉS, ETC. (JS Société royale d'horticulture et d'agriculture d'Anvers. FONDEE LE 23 MARS 1828. MM. Président. Le Baron Constantin de Cateiis, place de Malines. Vice-Prvsident. Le Ijaion En. Osï ne Wïchem, sénateur, luc «le rilopital. Secrétaire Ai.pir. de Cock, 221, chaussée 'le Malines. Secrétaire-adjoint Eve. \'\n IIi'mbeeck, place de Meir. Trésorier. Henri Vandeulinden, rue Haute. Conseillers. Cil. Van Geert, horticulteur, rue de la Province, 1 1. René Dellafaille, rue des Tanneurs. DiLT.EN, V. H., rue Coppenliol. De Bel'cker, J. L, horticulteur, rue Cariiot. De MtESTER, Atiianase, rue de l'Empereur. Le comte Florimond de Bergeyck, à Hemixcm. Louis Somers, rue aux Laines. Florent Pauwels, rue de Vénus. Jean Everaerts, rue d'Arenberg. Charles Vanuer Linden, chaussée de .Malines. D' Henri Van Heurck, directeur du Jardin botanique. F. L. AcAR, Louis Le Grelle, à Bcrchem lez-.\nvcrs. Nombre des membres. 27S . Local de la Société Local d'hiver de la Société d'Harmonie. Délégués. M.M. Athanase DeMeester. Charles Van Geert. Rapport. Lm Sofii'tc' P03alc criioilitiillure et cragriciiltuic irAiivcrs a doniu- (Il 1870 deux expositions : riine de printemps et i autre d'été. La preniièi'c a eu lieu du 2G au 28 mars et coniportail (iO eoneours dont 38 ont été remplis. Les vainqueurs se sont partagé 8 médailles en vermeil encadrées, 25 en vermeil, 20 en argent et 10 en liroiize. La seconde a duré du 20 au 22 aoi!il : 74 concours étaient ouverts cl il a été répondu à 47. On a distribué 2 médailles en vermeil encadrées, 2-"5 en vermeil, 58 en argent et 18 en bronze. Les principaux exposants étaient : M"" Legrclle-d'IIanis, MM. le baron de Caters, H. Vandcr Linden, lieauearnc, FI. Pauwels, J. Everaerts, A. Van den Wouwer, L. Bcrekelaers, eomtc F. de Bergeyck, E. Rigelé, etc. Si <;(> lUPI'dllI IIKS >OCIETES, ETC. Société royale d'horticulture de Mons. FO.NDEE EN 1829. .MM. Présidfiif. Vice-Présiiten(. Secrétaire. Secrétaire-adjoint . Administrateurs. Nombre des membres. Local de In Snriélé. Délégués. G. Demoiliv, conseiller cemmunal, à Mons. E. DE Damseal'X-, propriétaire, à Ghlin, près Mons. Eu. DE PiiDT, rue des Compagnons, 21, à Mons. A. \Vesm4el, architecte de jardins, à iViniy. Comte A. de Bousie. A. de W'.iRELLES. F. POLRBAIX. J. BEDi>GnArs, horticulteur, à iNimv, près Mons. A. IIe.uarbaix. Ch. Halbrecq. L. DoiEz. J. Verleuwen. C. Vax Za.ittoerde. Rémi Verlindex. 110. Société du Vaushall. MM. Eu. De Pltdt. G. Demoiiix. Happort. Les 2, 3 et 4 juillet, la Société royale d'horticulture de Mons et la Soriété agricole et horticole du Hainaut ont organisé, à l'occasion de la visite du Roi et de la Famille royale une exposition extraordinaire des produits de l'horticulture dans les locaux de la nouvelle école normale de l'Etat et ses annexes. En même temps, sous le patronage de la seconde Société avait lieu un concours d'animaux reproducteurs, d'instruments et de machines horticoles. L'exposition des fleurs était composée d'éléments nombreux, très-divers et la plupart très-remarquables. On y voyait, entre autres, les collections de plantes ornementales en grands exemplai- HAI'l'OIiTS OKS SOCIÉTÉS, ETC. G7 res, présentées au 8* concours pour le prix de In Fédération. Ce prix a été décerné à M. Lemonnier, de Bruxelles. Un second prix a été attribué à M. Beaucarne. Parmi les autres collections, on doit signaler avec éloges trois beaux lots de Broméliacées à M. F. Desbois, borticultcur, à Gand, Beaucarne et Lemonnier; deux belles collcclions de Bégonias tubéreux à M.M. FI. Pourbaix et Verleuwen ; de nombreux Pélargoniums; un immense contingent de Roses apporté de Brie-Comte-Robert, par M. C. Bernardin ; une superbe et intéressante collection d'Iris en fleurs coupées, une très-jolie collection d'Orcliidées de M. le comte de Bousies, une splendide collection de plantes diverses, exposée par M. Linden; enfin, il y avait deux collections hors ligne, présentées par M. G. Demoulin, président de la Société d'horticulture de Mons, l'une d'Agave et de Fotn-eroyn, l'autre de Cactées et autres plantes succulentes cacliformes. (58 liVPl'OIlTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société royale d'horticulture de Liège. i AVRIL 1830. — ii AOUT 1860. Conseil d'Administration. MM. Président. Oscjr Lamabciie-de Rossus, rue Louvrex, 70. Vice-Prhidnnt. Richard LvMiRciiE, 17, rue St-IIubert. id. Dawans-Orda.v, industriel, 9, rue Ste-Marie. id. D. Massart, memlire de la déput. permanente, 91, faubourg St. -Laurent. Trésorier. J. Dams, [ii'opi iét^iire, place Ste-Véronique, G. Secrétaire. Ed. Morres, professeur à l'Université, n" 1 , Boverie. Administrateurs. S. Bourdou, cons. eomm., place St-Pierre, 15. Em. Bavet, propriétaire, quai de l'Industrie. D' E. Candèze, membre de l'Académie, à Glain. Ch. Dave.vei'X, rentier, rue André Dumont, ôi. Fr. Delame-Frésart, négociant, place du Théâtre, 13. Ch. De Macar, conseil, prov., rue Mont St-Martin, -43. F. De Sauvage Vercour, rue Hors-Château, 31. 0. DE SoER-WiTTERT, propriétaire, place St-Michel, 18. G. Dozi.i, horticulteur, rue du Paradis, 49. Fétu-Defize, industriel, quai de Longdoz, 52. F. Germeiu, memb. de la dép. perm., quai de l'Université, 7. Th. Lacroix, propriétaire, rue Naimette, 17. Em. Lamarche, industriel, rue Louvrex, 87. Perd. Massa\oe-de Louvrex, château de St-Gilles lez-Llége. Arn. Mawet, horticulteur, rue Jonfossc, 8. J. Neef-de Kossius, conseiller, provincial, Quai Cockerill, 8. Jules Pirlot, propriétaire, rue de Joie, HO. H. Rico, rue Darchis, 11. F. WiOT, horticulteur, rue de Joie. Nombre lies ineiiiljres. (37 Membres honoraires et correspondants. 93 Dames palronesses. .339 Membres effectifs. 104 Sociétés correspondantes. Lornt de la Société. Au secrétariat, Bovcrie, n» I. Délégués. MM. Ose. Lamarche, président el Ed. .Morren, secrétaire. lUPPORT DES SOCIÉTÉS, ETC. 69 Happort. La Société royale d'horticulture de Liège a donné les 23 et 24 avril, sa 24" exposition, dans le local du manège de lu Fontaine, rue Lonliienne. Les envois étaient, peu considérables; sans doute (|ue les horticulteurs liégeois réservaient leurs meilleurs produits pour la grande exposition de 1877. IVéanmoins les lots étaient de pi'cniier choix. iVous signalerons comme s'étani le plus distingué parmi les amateurs, M. Ferd. Massange- de Louvrcx, propriétaire au château de St-Gillcs-lez-Liége. 11 exposait 12 Palmiers variés et un groupe d'Azalées. M. 0. Lamarchc-de Rossius, président de la Société, a obtenu le prix de belle floraison pour un magnifique MediniUa inaynifica. Les horticulteurs se sont particulièrement distingués. MM. Jacob- Makoy ont présenté un beau groupe de plantes nouvelles et récemment introduites, des plantes de serre chaude à feuillage coloré ou panaché, des Palmiers, Cycadées, Pandanées, Orchidées, Maranla, Croton, Rhodo- dendron, Conifères. M"'" V" Mawet-Postula a obtenu le prix des plantes fleuries; M. Cerexlie-Crulle exposait des Calcèolaircs, M. Rrassine, des Cinéraires, etc. 7(t lUIM'DliT DES SOCIETES, ETC. Société royale Linnéenne de Bruxelles. FONDÉE LE 1" MARS 1835. MM. P?'ésJdent. Vice- Présidents. Trésorier. Secrétaire. Secrétaire-adjoint ■ A dmiitistratcurs. Nombre des membres, Sieije de la Société. Délégués. Fi i.ix Mir.LER, rue de Joiicker, 8, quartier Louise, à Bruxelles. ViN^ECK, négociant, 24, Graiid'Plaee, Bruxelles. C. Babba.\son, industriel, à Bruxelles. Ph. .Iasssess, propriétaire, rue Rogier, U6, à Schaerbeeck. Co.NSTANTiN Bernard propriétaire, rue .Malibran, 5, à Bruxelles. G Caruon, négociant, 11, lue Cuppens, 5, à Bruxelles. P. Loris, propriétaire, à Bruxelles. H. Louis, cliel lie culture chez le duc d'Aienberg, à Bruxelles. J. Verdickt, à Molenbeck Sl-Jean. Etc. Thiroix, à Bergheni-Sle-Agathe. L. De Kerck, fils, à St-.losse-ten-NooJe. Vicomte F Goupy deQlabeck, propriétaire, à Lummen. F. Van Ch,ts, bortieulteur, à Bruxelles. Loi'is Pire, professeur de botanique, à Ixelles. DeMiudeleer, i)ropriétaiie, à Ixelles. L. Hartman, employé, à Ixelles. H. Brûlé, propriétaire, à St-Gilles. J. Lemo.nmer, horticulteur, à Schaerbeek. J. Chô.mé, à Bruxelles. 1634 membres effectifs. (iS membres honoraires. 7 membres correspondants 40 Sociétés correspondantes. Hôtel de ville de Bruxelles. F. MuLLER, Président. Ph. Janssbns, Trésorier. KAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 71 liapport. La Société Royale Linnécnne a publié dans son bulletin périodique un l'apport détaillé sur sa situation et sur ses travaux en 187C, par M. C. Bernard, secrétaire. Elle ne cesse d? prospérer et de rannilester une grande activité. Son bulletin mensuel, distribué gratuitement aux sociétaires, est arrivé à sa 5' année de publication, sans qu'il ait rien perdu de son importance et de son utilité : ce recueil a pour rédacteur en cbef, M. L. Pire. La Société a ajourné son exposition annuelle ordinaire; elle a donné une importance spéciale aux conférences, aux excursions et aux expositions mensuelles. Les conférences ont été faites par MM. Gillekens, Spruyt, Ronday, Pire et Malaise. L'exposition de fraises a été surtout intéressante. Les herl)oi'isations ont été dirigées par M. Pire et elles ont enrichi la flore du Brabant. 72 llAI'l'OltTS DES SOCIETES, ETC. Société royale d'horticulture de Malines. FONDEE LE C AOI'T 1837. MM, Président (V/ionneur. Président. Vice-Président. Trésorier Secrétaire. Secrétaire-adjoint. .idniinislruleiirs. .\umbre des membres. Local de la Société. Délégués. Pu. .V. Veriiiechen, bourgmestre de Malines. Fr. iiE CiN.\ART d'Hamale, séiiatcur, l'ue du Poivre. Auguste Vermeueen .)0S. Rl'TS-VoET. HippoLVTE dWvoine, Tue lies Vaches. Gustave be Wouters de Bouchuut. KiciiARu Lamot. Edouard Bosselaer, I.Éo>' PouppEZ DE Kettems, éclieviii. LÉON Verhaegf,N; avocat eteche\iii. .\lpiionse Stevnmeiz, ingénieur. Jules Wittmann, docteur en raé()ecine. 26 membres honoraires ou correspondants. 159 » associés. 763 » eQéctifs. Le jardin botanique de Pitzembourg. Fr. de Cannari d'Hamale, président. H. d'Avoine, secrétaire. IÎ,aj>ï>ort. La 52"° E.vposition a eu lieu le 19 mars. Les principales collections étaient : les plantes fleuries de M. Charles De Vis, les Aziilea iiidica de M"" Du Mortier-Sominer; les Caincllia, d'une culture irréprochable, de M. Ruts-Voel; les splendides Orchidées de M. F. de Cannart d'Hamale; les roses de .M. Auguste Vcrmeiden et les fruits conservés de M'"" Du Mor- tier-Sommer. Le jury a décerné vingt-luiil récompenses, savoir : trois médailles de vermeil encadrées, onze médailles de vermeil, douze médailles d'ar- gent et deux médailles de bronze. Les leçons d'iirboriciilturc ont été données sous les auspices du gouver- nement par. M. Chai les De Vis, chef de culture du Jardin de Pitzem- bourg; 18 conférences ont eu lieu et KJO auditeurs y ont régulièrement assisté. Le sieur .\. De Wccrdi, du Koninglioyck, s'est présenté au jur\ d'examen de l'ijoic ilr \'ii\(JMle cl \ a uliUnii uji dipN'uiie de deuxième dciri'é. HAI'I'OHTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 73 Société royale d'horticulture et d'agriculture de Verviers. DATE DE LA FOiNDATION : 1838. MM. l'rcsidenl. V. H. Olivier, négociant, rue des Fabriques, ii» 52. l'icc-Prcshleii/s. Ai'ciisit Fabrv, industriel, à Dison. François Flecmet, conseiller provincial. Sfcrclaira. L. JIallar, avocat, rue de Hcusy, n" 78. Stcfvlaire-adjuiiU. E. Lambotte, médecin. Trésorier. C. Lehane, négociant. Atliuinislraleurs. Alex. Chapuis, industriel. Ed. Peléeheid, négociant. Martix Vervieb, négociant. J. Zell-Tops, rentier, à Pelit-Recliain. Nombre des membres. 125. Local de la Société. Au jardin du président. Délégués. Colmost, président honoraire. P. H. Olivier, président. iiapport. La Société royale d'horticulture et d'agriculture de Verviers a ouvert du 1" au 4 octobre, sous les auspices de la ville, sa 116" exposition publique de céréales, fleurs, fruits, légumes et aiùmaux de basse-cour. La culture maraîchère y tenait une place marquante : M. Aug. Blutz, de Verviers, a remporté de brillants succès dans cette section; l'arbori- culture et la pomologie attiraient d'autant plus l'attention des visiteurs que l'année 1876 ayant été désastreuse pour la production fruitière, on était étonné de voir tant de lots réunis et présentant autant d'intérêt (juc les collections du Cercle d'arboriculture de Liège, de la .Société pomologique d'Anvers et de l'École d'horticulture de Vilvorde. L'exposition d'horticulture proprement dite était très-remarquable. Les lots exposés par les Vcrviétois consistaient surtout en plantes d'appartement et de parterres. La culture en était généralement Irès- soignée et Irès-bonne. A côté d'eux MM. Ch. Van Gecrt, d'.4nvers, De Groot, de Bruges, Vandcn Broceke et Peeters, de Sl-Gillcs-lez- Bruxelles, Jacob-.Makoy, de Liège, avaient envoyé des lots d« plantes choisies fort remarquables. Tous les lots exposés, les animaux de basse-cour eux-mêmes avaient été convenablement logés et parfaitement classés. 74 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Société horticole et agricole de l'arrondissement de Huy. )8HI. MM. Président. Vice-Présidents. Secrétaire-général. Secrétaire Trésorier et Bibliolliécnir Adiiiinislrateurs : Nombre des membres. Local de la Société. Délégués Jos. Macorps, méd.-velérinaiip, à Statte. Edm. Raswez, rentier, à Statte. Joseph Warkant, avocat et conseiller provincial, a lluy. A\T. Ansial'x, secrétaire communal, à Huy. Mabéchal-Ranwez, journaliste, à Slatte. ■e. LÉopOLu Jadot, secrétaire du parque!, a Statle. lÉos CosRARu», géom. du cadastra, â Huy. FRA^çols Delporte, échevin, à Tiliaiige. Deceïnst, proi'csseui-, à Huy. Fl. Degey, horticulteur, à Huy. Benjamin Pehasoie, jardinier, à Huy. F. 1)etre2-Pai,>lei, échevin, à Wanze. J. DoNv, cultivateur, à Leumont (Antheit). Constant Goffart, négociant, à Huy. J. GouGNARD, employé, à Huj . E. Gravet, rentier, à Slatte. L. Jac(,>ues, instituteur, à Wanze. Lemaire-Goffart, capitaine pensionné, à Statte. H. LiZEN, rentier, à Huy. J. L. Preiiuhomme, employé à l'état-civil, à Huy. P. RoNCHAisE, cultivateur, à Statte. II. Pierre-Predomomme, tanneur, à Huy, Alfr. Trillié, jardinier, à Huy. V. Wabnier, meunier, à Wanze. Elfectifs : US. Memhrcs honoraires : 23. Chez MM. RoL'AssE, frères, à Statte, fauhourg de Huy. Macorps, président de la Société. Maréchai-Ranwez, secrétaire. liapport. La Société agricole et horticole de l'arrondisseinent de Huy continue la |)ublication de son Biillelin Irimcstriel. On \' voit les procès-verbaux des assemblées générales et des séances du comité de la Société, le résumé des conférences données aux membres par MM. Spruyt et Bouillot, divers articles sur l'agricullure, la culture maiaiclière, etc. Quelques expositions pai'liclles de l'iiiiis et li'gunies ont eu lieu au local des réunions. RAPPORTS DES SOCIETES, ETC. 75 Société horticole de Hasselt. 3 OCTOBRE iSU. MM. Président. .1. \ beven, à Hasselt. yicc-Présidiitl. Gustave Goetsbloets. Secrétaire, M. Sakuurinck. Trésorier. Victor Gieussea. Membres de la Commission, Schoofï-Pierloz. Mahis-Bernaets J. HUBER. G"' Vanstbaeles. Nombre des membres. S2. Local de la Société. Grand uiarché. Délégués. Vreven. Sandbrinck. 76 ItAF'l'OIlT.S DES SOCIETES, ETC. Société d'horticulture et d'agriculture de Laeken. FONDEE LE IK RIAKS 1837. MM. Prt.iident d'iinniicur. Président. Vice-président. Secrétnire. Secrétaire-odjoin / . Trésorier. Administrateurs, IVombre des membres. Local de la Société, Délégués, Ch. .1. Ilcnny. .1. De JIessemaeker, lioi IkuIIcui', à JIulcnljocck-St.-Jcan. A. CoENE, horticulteur, ùLackcn. L. MooN<, liorliculteui-, rue Lcopoltl, 2, à Laekeu. Al). D'IIane, horticulteur, à Schaerbcek. .1. Van nELLi.NCEN, horlicultour, à Laeken, Fréd. Bocaerts, horticulteur, à Schaerbeck. Loris Draps, horticulteur, à Laeken. J. Storv, horticulteur, à Laeken. J. Vax Bavel, horticulteur, à Moleuheeck-St-Jean, Fr. Van Celst, horticulteur, à Bru.xelles. Ant. Vebvliet, horticulteur, à Laeken. G. Verhulpen, à Koekelhcrg. 165. La Maison communale. J. De Messemaeker. L. Moons. «APPOnTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 77 Société royale d'horticulture de la province de Namur. FONDEE EN 18bb. MM. Président. Em. Del Mahmoi,, à Moiitaigle, près Dinant. Vice-Près iilenl. Benoit-Fabeb, à Nnmiir. Secrétaire-Trésorier. Fcrd. Keceljan, à Namur. Secrétaire-adjoint. Max. Servais, à Bauce. >d. J. CiiALO.v, docteur en sciences naturelles, à S'-Servais. AJministralcvrs. G. Aelens, pépiniériste, à Namur. Beqi'et-Bai'chai', à Namur. Berciiem, ingénieur des mines, à Namur. G. Daubresse, à Namur. Alf. de Baré de Comocne, àSohier. Arth. de Cartier de Marchiennes, à Suarlée. Alp.de Montpellier, à Vedrin. Baron Fallon, à Namur. Ed. Lambert, à Dinant. F. MoNciiEiin, représentant, à Namcchc. Fr. Wasseioe, à Namur. Nombre des membres. 19 membres honoraires ou correspondants. 117 membres effectifs. Local de ta Société, l'Hôtel de Ville. Délégués. Em. Del Marmol, président de la Société. Ferd. Kegeljan, secrétaire de la Société. 78 IIAI'I'OIITS DES SOCIETES, ETL. Société horticole et agricole de Châtelet. FONDÉE EN 1865. MM. Président d'honneur. Président. Secrétaire, Secrétaire-adjoint . Trésorier. Bibliothécaire . A dministrnteurs . Nombre de Sociétaires Local de la Société. Déléguée. Demaret, bourgmestre de Chàlelel. GiiSTiTE GuTAux, industriel, BoulTioulx. I. Lefèvre-Pikrard, propriétaire, Châtelet. Olivier Gilles, propriétaire, Châtelet. C. Debounv, horticulteur, Châtelet. Henri Dagnelier, Châtelet. Ch. Pasqi'ier, pharmacien cliimisle, Châtelet. Becquart, propriétaire, Châtelet. Deton, Alexandre, Farciennes. Em. Georoes, propriétaire, iMontigny s/ Sambre. 107. Hôtel de ville. G. Gi'TAiix, Président. C. Dhobny, Trésorier UAIMMIHTS DKS SOCIETES, ETC. 7tl Société royale horticole de Liège. FONDÉE RN .TANVIEH I86Ô. MM. Président. F. Pirotte, docteur en méilccine et conseiller communal, rue AgimoiU, 7. Vice- Président. F. Minette, méilecin vétérinaire, rue Agimont, 32. Secrétaire. L. Modave, instituteur communal, rue Mississipi, 8. Secrélaire-adjoiHt. Kielien Riga, fabricant d'armes, rue Carlier, 2. Trésorier. A. Delbée, fabricant, faubourg Ste-Marguerite, 50. Administratettrs. F. Donnay, marchand plombier, rue du Pont d'Avroy, ^1. Nie. Démet, borliculteur, faubourg St-Laurent, 88. Th. Defresne, sculpteur, faubourg St Gilles, 226. H. Ferette, carrossier, faubouig Ste-Marguerite, 8. G. Jamin, enlrepreneur, faubourg St-Laurent, i\. Jii. Mawet, fils, borliculteur, rue de Fragnée, b3. J. Legave, armurier, faubourg St-Laurent, 178. Ph. KiRCii, employé, rue de la Régence, 10. Eo. Raymond, graveur, faubourg Ste-Marguerite, SO. J. Welle, armurier, rue Reynier, 2.'». Nombre des sociétaires. 7C0 eiïeclifs. 7 honoraires. Local delà Société. Café Littéraire. Délégués, F. Pirotte, président. L. MoDiïE, secrétaire. ^Rapport. La Société royale horticole de Liège a ouvert du 24 au 26 septembre sa 19" exposition de plantes, fruits et légumes. 80 nAPPOniS DES SOCIETES, ETC. Société des conférences agricoles et horticoles d'Ixelles. FONDEE LE 31 JUILLET 1862. MM. l'résideul. Vice-Prèsideiif, Secî'étnire. Secrétaire-adjoint. Trésorier. Administrateurs, Notnbre des membres. Local de la Société. Délégués. Ant.Willems, areli. de jardins, rue du Bouigmestre, Ixelles. DEFnÉ, grellicr de la justice de paix, chaussée d'Ixelles, 298. CiiABLES GoossENS, alUicbé au Ministère des travaux publics, chaussée de Wavre, 186. IIal'tfenne, horticulteur, rue du Bourgmestre. Chables JoiRDAiN, pi'opi iélairc, chaussée de Tervueren, à Etterheek. PeetebsJ. B., propriétaire, chaussée de Boendael, 50. BoNFLETTE, propriétaire, lue Cans, 12. l'ossciiiER, propriétaire, chaussée d'Ixelles. SlARicg J., horticulteur, inip. Jonet. Vas Steexe 1*., négociant, rue de Lacken, ;i Bruxelles. Devlef.ssiiocweb, propriétaire, chaussée de VIeurgat, KS). 119. Ecole communale à Ixelles. MM. WiLLEMS AnT. GoossENS Ca. liapport. Douze conférences ont été données pendant cette année. Elles étaient réparties comme suit : Une conférence sur l'anatomie, lorganographie et la physiologie végétale par M. Ant. Willems; Trois conférences sur la culture, la taille et les formes à donner aux arbres fruitiers par MM. Millet, Grillon et Ilcnnus; Trois conférences sur l'ébourgconnement, le pincement et le palissage des arbres fruitiers, par les mêmes conférenciers; Deu,\ conférences sur la culture en pleine terre et en serre du fraisier et le choix des espèces et variétés par M. Spruyt; Une conférence sm- les diverses maladies des arbres fruitiers et les moyens employés poui' les conibaltrc par .AI. .Ant. Willems; Deux conférences sur la plantation des arbres fruitiers et le choix des IIAPPOIITS DES SOCIliïÉS, ETC. 81 espèce et variétés d'après les cx|)ositions à leur doiiiicr, la prépui'alion (lu sol, etc., par M. Ant. Willenis. La Soci(ké a en outre organisé trois exclusions scienlifi(jues. Les conféi'ences qui depuis quehjues années déjà semblaient i|ueli|uc peu oubliées ont été suivies par un grand nombre de membi'cs et de personnes étrangères à la Société; c'est ainsi (|ue le noinbic des auditeurs s'est parfois élevé à soixante. Plusieurs causes peuvent avoir contribué à cette amélioration : d'abord la Société a fait appel à des conféi'cncicrs de niéiite; ensuite le programme a été publié au moyen d'allielies placées dajis les principaux établisse- ments de la commune cl des liameaux en dépendant, de plus les conférences ont été rappelées aux membres au moyen de cartes- circulaires. Quant aux excursions, elles ont, comme les années précédentes, été d'un grand intérêt pour beaucoup de nos membres, le nombre de parti- cipants s'élevanl à chacune d'elles aux deux tiers enviion. La première excursion a eu lieu à Hoyelaeit, le 12 février; elle avait pour but la visite des serres de MM. Sohie frères. Cet établissement ne présente de l'intérêt qu'au point de vue purement pratique ; les cultures y sont dirigées dans un but exclusivement com- mercial, c'est-à-dire d'arriver à d'abondantes récoltes, sans égards pour les aibres qui, parait-il, n'y mènent qu'une courte existence, principale- ment en ce (jui concerne la vigne. Quant aux principes de la taille il n'en est que faiblement tenu compte. La seconde excursion a eu lieu à Lembccq où la Société a été admise à voir la superbe exploitation rurale de M. le distillateur Claes, ainsi que les serres et jardins en dépendant. La troisième excursion a eu pour but une exploration dans le domaine de Monseigneur le prince de Ligne, à Belœil. Cette propriété qui fait l'objet de nombreuses excursions est suflisamment connue pour ([ue l'on puisse se dispenser d'cnti'cr dans des relations à son sujet. Conférences et excursions ont ('lé suivies avec beaucou|i de goùl par nos membi'cs dont le nombi'e s'est accru dan- le courant de cette année et continue à s'accroître. Sous tous les rapports nous avons à constater de sérieux progrès. Ixelles, le 18 décembre 4877. Le Secrétaire, Le Président. GoossENs. Ant. Willems. 82 IIAPPOIITS DES SOCIETES, ETC. Cercle d'arboriculture de Belgique. FONDE EN i»6i. MM. Prênident. Vice-Présidenf. Secrélairi'-générn/. SfC7'élairr-'(idJoint. Trésorier . Bihliothécnirp. Conseillers. Nombre des membres. Bureau du Cercle. Délégués. Cnnito (ji. riE KEnciio»E de DeNTEBr.iiEM, à Garni. H. J. V*N HiiLLE, jardinier en chef du Jardin l)nlani([uo de rUnivorsilo, à Gand. Em. liontGAS, professeur à l'École d'horticullnre de l'Étal, quai des Moines, SI ', à Gand. Ch. De Vis, jardinier en chef du .lardin botanique, à Malines. F. BiinvEvicH, professeur chef de culture, à Geiidbrugge. Éi>. PvNAEar, professeur à l'École d'horticulture de l'État, à Gand, rue de Bruxelles, Ii2. Il, Bi;iir.niinAi:riT-DE Raeve, agronome, à Gand. \'. BiEBuvcK, président de la Société d'horticulture, à Courtrai. L. BoDDAEnr, pépiniériste, à Deynze. F. Chépin, directeur du Jardin botanique de l'Élat, à Bruxelles. Osw. DE Kerchove DE Dentebghe.m, à Gand, J. De PoonTiiR, Consedier provincial, à Evergem. J. ÎJ. IIonnEBiSE, chef de culture, à Dison-lez-Verviers. Ad. Wml^fiER, chef de culture, à St-Gilles-lez-Bru.\elles. Membres effeclifs, 1287. Membres honoraires ou correspondants, 50. Au secrétariat, quai des Moines, SI', à Gand. Ém. Rodigas et H. J. Van Hulle. ïl.a,ppoï*fc. M. Em. Rodigas, scci'él:iirc-gé lierai du Cercle d'arboriculture de Belgique, a présenté <à l'assemblée générale tenue le 21 janvier 1877, un rapport détaille sur les travaux de la Société, pendant l'année 1876. Après avoir rappelé la grande exposition et le congrès poranlogiqiic tenus à Gand en 187.'», M. le Secrétaire fait l'bistorique du Cercle d'arbori- culture fondé à Bruxelles le 8 août 1805, sous le patronage de lOS mem- bres. En ISfiC, le Biillrli», organe du Cercle, élargit son cadre, renferme quelques gravures et parait en deux éditions séparées. En 1871, le comité de rédaction a adjoint à ses travaux, des questions RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 85 de culture niai-aîchère et à partie do 1872, il publie régulièreniGiit et mensuellement la rcproduetion ilironiolithograpliiée d'un des meilleurs fruits. Depuis lors, 33 planches coloriées, représentant plus de 70 variétés de fruits et un grand nombre de gravures noires, ont paru dans lu Bulletin. Une table décennale termine le volume de 187() et donne le titre de plus de 1000 articles d'arboriculture fruitière, de pomologi<', d'horticulture, de cullure maraîchère, etc. Le Cercle a lié de précieuses relations avec les Sociétés de pomologie de France, d'Allemagne, de Hollande, d'Autriche, de Russie, d'Italie, d'Angleterre et des Etats-Unis. Pendant celte période de dix années, le Cercle a réalisé de grands progrès et il a maintenu le rang élevé auquel il était parvenu au sein des Sociétés d'horticulture de Belgique. En finissant son compte rendu, le Secrétaire paye un tribut de recon- naissance aux anciens présidents du Cercle, Antoine Gailly, Vanden Hccke de Lembeke et Edmond de Glicllinek de Walle. 84 ll.U'I'OllTS DES SOCIÉTÉS, KTC. Société horticole et agricole du Hainaut, à Mons. FONUÉIÎ A JIONS LE \i NOVEMBRE 18S8. Cunsril d'adniinlstratlou. MM. Pirsideiil d'Iionueur. Le pj iiicc J. De C\r\man-Chim\ï, gouverneur du Hainaut. Président. Emile db D\mseàux, propriétaire et agronome, à Gliliii. Vice-Prrsidenl. Léon IIalbbf.cq, Lourgiuestre, à Cui-smcs. Secrétaire. Auguste Wamn, horticulteur, à Mons. Secrétaire-adjoint. DÉSIRÉ Lairent. architecte (le jardins, à Mons. Trésorier. Jules Pourdaix, pépiniériste, ;i .Mons. Administrateurs. Beuingiiaus, Arm. .los., horticulteur, à Nimy. EuGÈSE Brumn, propriétaire, ii Mons AsTOisE IlERNOULti, horticiiltcur, à Glilin. Nicolas Hugé, pépiniériste, à .Mons. Philibert Lebru.s, agriculteur et brasseur, à Mons. Mathieu Louvet, industriel, à Mons. Louis Mo.iTENEz, agriculteur, à Obourg. Nicolas Outelet, agriculteur, à Mons. Florimo.hd Pourbaix, horticulteur, ii Mons. Vital Spitaels, négociant, à Mons. Conseillers. Fersam) Coppée, propriétaire, à Mons (pour le canton de Mons). Elvsée DtsiEssE, médecin-vétérinaire, à Lens (pour le canton de Lens). IVombre des membres. I."7. Lucnl. Hôtel de villf. Délégués. Emile de Damseaux. Léon Halbbecc,!. ii.apport. Voir le compte-rendu de l'exposilion de I87G à la page fi6. KAPPORT.S DES SOCIÉTÉS, ETC. S5 Soeiété agricole et horticole d'Andenne. fondée; e.\ ja-NVIeh |8«4. MM. Pri'sidcnl honorairr. Le comte Ch d'Asprumont-Lyndem, propriétaire et lioiirgmestre, à HaltiiiDe. Vice-Présid. honoraire. Sat. Winanii-Tombelliî, propi iétaire et iiicliistiiel, à Aiuleniie. Prrsùlciil. Louis WisAMi, propriélaiie el docteur eii dioit, à Audenne. Vwf-Pri^sidfnt LAMBEtti-rjEROY, eiilliv;iteur, à Bonnevillo. id. I>. L). Wabmeb, cultivateur, à Forseilles (Héron). Secrctaire-gni. Trésor. Félix Simon, architecte, à Andenne. Sec) étui re-ad joint. Auguste Magis, négociant, à Andenne. Section d'Horticulture. Commissaires. Kbançois Robert, négociant, à Andenne. ViCTOB MOBTIAUX, id , id. Joseph Lihet, propriétaire, id. DÉSIRÉ Lallement, industriel, à Andenelle. Mabci\, secrétaire communal, àSclayn. Section d'Agriculture. Joseph Garot, cultivateur, à Andenne. Florent De Tienne, propriétaire, bourgmestre, à Bonneville. Derarsv, cultivateur, à Labas-Strud. Z. Rolland, id. à Héron. Andbé-Tilleux, cultivateur, à Groynes-Andennc. Lriral de la Société. Café Hertay. Nombre des 7nemfji'es. 80. Délégué.^. Félix .Simon, secrétaire. H.a,pport de l^TG. Notre Soci('lL' a doniit; cette année trois confcrcnces horticoles sur les sujets suivants : I" Ebourgeonnenient sur le pêcher, le poirier, le pom- niirr, l'abricotier, le prunier cl le cerisii'r ; 2' Ebourgeonnenient sur la vigne. Pincemcnl sur les antres arbres désignés ci-dessus ; 5" Pincement sur le pêcher et la vigne, palissage d'été, taille en vert et cassement. 8(i IIU'I'OIITS DES SOCIÉTÉS, ETC. IVolro conférencier, M. Pirntle, professeur à Huy, donnera une quiilriènie conférence dont voici le sujet : De lii préparation du terrain pour les arbres fruitiers; du choix des espèces et variétés et leur culture. Nous avons été heureux de constater qu'un très-grand nombre de sociétaires et d'autres personnes étrangères à la Société s'étaient rendus à notre appel. Une question très-importante est à l'ordre du jour : Il s'agit de donner un concours agricole et horticole en 1877. Ce con- cours, nous en avons la ceititude, ne le cédera en rien à ses devanciers et nous pouvons également assurer qu'il contribuera puissamment à augmenter le nombie de nos sociétaires. A'ous sommes heureux d'adresser, en cette circonstance, nos plus vifs remcrciments à ceux-ci, car il nous ont largement secondés dans notre tâche depuis la formation de notre Société qui remonte à 1864. Nous espérons bien que leur dévouement et leur appui ne nous feront pas défaut et que, comme par le passé, ils nous continueront leur bienveillant concours. Le Secrétaire-général, Simon. HAITOIITS DES SOCIÉTÉS, ETC. 87 Société d'agriculture et d horticulture Vftn Mons à Borgerhout lez-Anvers. FONDATION 1" OCTOBRE 1870. MM. Prrsidcnl. J. Louis Van Leckwvck, rue de la Province 97, sud Anvers. Vtce-Président. Ed. Rigelé, rue St-Laurent 49/2, Anvers. Adminislraleur. hin. Desmedt, rue des Capncines 32, Anvers. Sen-étaires. J . B. Lenaents, rue des Fortificalions 60, Anvers, 'rf. WiLLEMS, instituleur comnitinal, Borgerhout. irf. TuEesEKS, id. id. id. Trésorier, J. Opdebeeck, chaussée de Turnhout, Borgerhout. Cuiunllers. IIendrickx, longue rue des Images 236, Anvers. VV. Ji'ciiEM, Hosiériste, 20 rue des Alouettes, Anvers. Kersten, .lai'dinier, a\'enue Isabelle, Anvers. WouTERS, jardinier, Borgerhout. J. Van den Evnde, jardiniei, Merxeni. Van den Wvncaert, agronome, VVilmarsdonck. D. Van Nespen, négociant, Beveren-Waes. Geudens, jardinier, Schoolen. J. Deridder, jardinier, Deurne. De Nvs, rioraiculteur, 2i rue St. -Thomas, Anvers. Nombre des membres. 208, membres ell'cctifs. 45, id. honoraires. 9, id. correspondants. Local de la Sociélé. Het Katte.miof à Borgerhout. Délè(jués. J. L. Van Leckwvck, président. Eu. RiucLÉ, vice-président. iRapport. La Sociélé organise i'li,i(|iic iinru'o des ('xciii'sioiis il'licrborisation. Celles de cette année ont été très-im|iortantes et avaient pour centres : Merxem, Edegiiem, Scliootcii, Bevereii (Wacs), Burglit (Wacs). Il existe égalcmeiit comme division de la Société Van Mons, nn cercle conférencier, où tout ce qui se rappporte à l'iiorticulture et à l'agriculture est discute en comité. Ce comité a pour conseil de rédaction M. Desmedt, pour la culture, conduite, taille et iu)mcnclalure des arbres l'ruiticrs, M. J. L. 88 nAPPOiiTs DES socii:ti;s, etc. Van Lcckwvck ])oiii'ln poinoldyip, MM. lu!. Rigclé et J. B. Leiiaerts pour la floriiultiiro, M. W. JikIiciii pour rarcliitccture de serres et jardins et culture d'arliustes d'oiMiruv.ul, M. Theunen poui> la géométrie et M. Will('iu<^ pour riiistoire liiirlieolc et naturelle des animaux utiles et nuisibles. La Société Van Mons puldie, par l'intermédiaire du conseil de rédac- tion précité, une revue annuelle, mentionnant les inléressajits travaux des diverses sections. Cette revue |)araîi en livraisons mensuelles, et relate tout ce qui peut intéresser les personnes s'oecupant d'Iiortienlture et d'agriculture. L'administrateur de la Société Van .Mons, Is. Desmedt, donne tous les dimanches de l'année des cours gratuits de eullnre et de taille des arhres frniti<'rs. Ces inlércssmls cours sont régulièrement suivis par un nomhreux auditoire, et se donnent pour la théorie au local de la .Société, et pour In pratique dans le j irdiii d'agrément du président J. L. Van Leckwxek, ([ue celui-ci met obligeamment à la disposition des élèves. Comme les cours de M. Desmedt sont si étendus et si pratiques, il en résulte que chaque année des élèves se présentent pour l'examen à l'école d'Iiortienlture de l'Etal à Vilvorde. Cette année ont reçu un diplôme MM. Van .Scboolen, de Nieukcike, et .Apers, de Burght. La Société vient ejicore de former comme division un Cercle de Rosiéiistes, lequel est appelé à un bel avenir. Ce cercle ne s'occupera que de ce qui se rapporte à la Rose exelusi\cnn nt, par des conférences et expositions instructives. Pour informations au sujet de cette nouvelle institution, l'on est prié de s'adresser au président J.-U. Lenaerts, n" 60, rue des Fortifications, à Anvers. La 10<' exposition de la Société a eu lieu les 7, 8 et 9 octobre dans le local « het Kattcnhof » à Borgcrhout. Un superbe contingent de poires, pommes et raisins était étalé dans 2, (ÏOO assiettes. On a surtout admiré les riches collections de poires variées de .M. J.-L. van Leekwyek. Plusieurs colleclions de pommes se distinguaient supérieurement. Les raisins de serre et de plein air exposés étaient généralement bien cultivés. Le jardin du local agréablement arrangé par M. W. .Fuchem contenait de belles variétés de plantes; entre autres, citons particulièrement MM. Ferd. Von liai et W. Van Bomberghem pour les plantes ornemen- tales, M""- E. Rigelé, pour ses Aucubas et Géraniums panachés, M. W. Juchem pour ses Conifères en grands exemplaires, MM. Kenhen ctJuchem pour parterres mosaïques, M. J.-B. Lenaerts pour ses Roses coupées. Un lot de 12 Palmiers petits exemplaires et nouveaux faisait le plus charmant effet, et a valu à M. Van Bomberghem un I" prix. Les produits agricoles de .M.M. Lnjekx, de Rroeckem, et Labaek, de Bevcrcn, étaient beaux et prouvaient d'une culture raisonnée. nAPPORTS DES SOCIETES, ETC. 89 La Société Linnacus,(le Boi'gerhout,avail envoyé un lot de ISO superbes fleurs de Dahlia. M. Vandcn Wyngacrt, de Wilmarsdonck, avait exposé quelques bouteilles de vin de fraises de sa fabrication. Cette nouveauté, dégustée par des appréciateurs, a été trouvée excellente. La preuve, c'est que le fabricant, l'exposition finie, n'avait (|ue des flacons vides à emporter. M. Van Berckelaer avait envoyé un riche lot de plantes médicinales et M. J. Opdebeeek des animaux et insectes nuisibles. Le 21 octobre <à(i heures du soir a eu lieu la distribution des médailles. Un concert était organisé avec le concours bienveillant de quelques amateurs. La salle du Kattcnhof, ornée pour la eirconslanee, était garnie d'une foule nombreuse et sympathique. Tous les morceaux du pro- gramme ont eu franc succès. Un des secrétaires a prononcé un discours de circonstance faisant ressortir l'utilité des institutions de ce genre; entre autres, il y dit « que la Société Van Mous, toujours fidèle à son programme, s'attache principalement à civiliser et instruire la classe ouvrière, l'objet de ses soins particuliers, i ce passage avait sa valeur et fut soulignés d'unanimes bravos. Les lauréats ont reçu, aux applaudissements du public, les récom- penses qui leur étaient décernées. Ensuite on a procédé au tirage de la magnifique tombola due à la générosité des membres du conseil d'administration de la Société. Le Secrétaire, Le Directeur, Le Président B. Lenaerts. p. Desmedt. J.-L. Van Leckwyck. 90 RVPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. École d'horticulture de l'État à Gand. FOiNDATIOX : l8i'J-60-71. lUM. J. J. KicKX, professeur à l'Université, directeur. E.M. Rouic.is, professeur, nuitre d'eludes. Ed. Py.naert, professeur. Fréd. Burve.mch, professeur, chel' de culture. H. J. Van Hulle, professeur, chef de culture. Louis BossAEHTS, sous-clief de culture. P. DE Paknemaeker, professcuT de dessin el de peinture des plantes. Local : Jardin botanique de l'Université. Délégué: M. J. J. Kictx, directeur. conseil de surveillance. MM. DeSmet-De Langue, niembr'jde la Chambre des représentants, à Gand. Leirens, secrétaire de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand, ÛE Graet-Bracq, propriétaire, à Gand, Par arrête ministériel du iO août 1876, sont nommés membres du jury ciiargc d'examiner les élèves de Técolc d'horticulture de Gand qui désirent faire constater leurs connaissances afin d'obtenir un certificat de capacité : MM. De Smet-dc Langhe, président de la commission de surveillance de l'école et membre de la Chambre des représentants; Gillekens, directeur de l'école d'hoiticulture de l'Etat, à Vilvorde; Kick.x, id., à Gand; Marchai, professeur, à Vilvorde ; Pynaert, professeur à l'école d'horticulture de l'Etat, à (iand. M. De Snict-de Langlie remplira les fonctions de président et M. Kiek.v celles de secrétaire du jury. RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. 91 Trois élèves de l'école d'horticultuic do Gand se sont présentes pour subir l'examen de sortie; deux ont obtenu le di| lômc de capacité, savoir : Les sieurs Van Lierdc (Omer), d'Ooslerzecle (Flandre orient.) avec grande dislinctlon; Van CompernoUe (Cliarles), de Gand, dune manière satisfaisante. Trente-cinq élèves ont fi'équenté les cours de l'Ecole de Gand, pendant l'année scolaire 187o-7(); tous sont externes. Les dépenses se sont élevées en 1875 : Pour le personnel, à l'r. G, 700 » Pour le matériel, à ■■ 9,700 » Total » 16,400 92 KAPPOIITS DES SOCIÉTÉS, ETC. Ecole d'horticulture de l'État à Vilvorde. INSTITUEE EN 1849. Réorganisée par tirrélé royal du 29 septembre I8C0 el. du 14 août 1875. MM. J, GiLLEKENS, directeur, professeur d'iirbnriculttire théorique. Arnaud Driesen, professeur de langue ffanç;iise et de comptabilité. Louis FucHS, professeur d'aicliitecture de j.irdins. ..... professeur do culture inaraîclière et démonslratcur d'arboriculture. E. March.vl, professeur de liolaiiique. A. JoRis, surveillant-ruailre d'études. H. Derooyer, jardinier-démonstrateur. COMMISSION DE SURVEILLANCE. Présidetil : Christvn Co.mte de Rireaucoirt, -<[<, membre du Sénat, vice-président de la Société agricole du Rrabant. Metubies .• Baro.-v de Vi.vcg des Deux Orp, propriétaire, à Canipenhout. .Muller, président de la Société Lirinéenne de Brii.velles. Nombre d'élèves en 1874-73 : .'50. Délégué : M. J. Gillekens, directeur. llAPl'OliTS Dlis SUCIÉTÉS, ETC. 95 Par arrêté ministériel du 10 août I87C, sont nommés membres du jury chargé d'examiner les élèves de l'école d'horticulture de Vilvorde qui désirent faire constater leurs connaissances afin d'obtenir un certificat de capacité : MM. Doucct, propriétaire, à Bruxelles; Kickx, directeur de l'école de l'État, à Gand; Gillekens, id.,à Vilvorde; Marchai, professeur à la même école ; Pynaert, professeur à l'école d'horticulture de l'Etat, à Gand. En casd'empcchcmcnt de M. Kickx, il sera remplacé par M. Van Huile, professeur à l'école d'horticulture de l'Etat, à Gand. M. Doucet remplira les fonctions de président et M. Gillekens celles de secrétaire du jury. Ecoles D'HonTiciLTimE de l'État. — Examens de sortie. 187(5. Les jurys chaigés d'examiner les élèves des écoles d'horticulture de l'Etat qui ont terminé leurs études se sont réunis à Vilvorde et à Gand dans le courant du mois d'août. i\cuf élèves de l'école d'hoi'ticulture de Vilvorde se sont présentés pour subir l'examen de sortie ; huit d'entre eux ont obtenu le diplôme de capacité, savoir : Les sieurs Tenimerman (J. B.), de Zillebcke (Flandre Occid.), avec grande distinction. Bccquct (Paul), de Bruxelles, avec distinction. Dechamps (Emile), d'Acosse (Liège), avec distinction. Lecocq (Joseph), de Lesoes (Namur), » Jadoul (Célestin), d'Hambraine (Namur), avec distinction. Charlier (Joseph), d'Overyssche (Brabant), n Michiels (Gustave), de Montaigu (Brabant), d'une manière satisfaisante. Servais (Désiré), de Wasseiges (Liège), d'une manière satisfaisante. Trente-deux élèves ont fréquenté cet établissement pendant l'année 1875-1876. 12 appartenaient à la 1° année d'études. 10 « 2" » 10 . 3« » Les dépenses se sont élevées en 1873 : Pour le personnel, à fr. 9 150 » Pour le matériel, à fi>. 20,150 » Total. . fr. 29,300 T 94 RAPPORTS DES SOCIÉTÉS, ETC. Institut agricole de l'Etat à Gembloux. FONDÉ PAR LA LOI DU 18 JUILLET 1870. Organisé par arrêté royal du 30 août 1870. PERSONNEL. MM. Pn. Lejeuse, directeur, professeur d'économie rurale. C. FouguEi, sous-directeur, professeur d'agriculture générale et spéciale. C. Malaise, professeur d'histoire naturelle. Leyded, professeur de zooteclinic. L. Chevbon, professeur de chimie, de physique et de technologie. Ad. Da.mseaux, professeur de comptabilité et de droit rural. Tom.melein, professeur de mathématiques et de génie rural. J. Ptro, professeur de génie rural. Em. Parisel, professeur de sylviculture. Ch. Michel, répétiteur d'agriculture et d'économie rurale. W. Wabsage, répétiteur d'histoire naturelle, de zootechnie. Sauvage, économe. J. B. Bauwix, jardinier, démonstrateur. JIimette, surveillant, bibliothécaire. J. ScHLAG, surveillant, commis aux écritures. J. MoTEEu, aide-préparateur et conseivateur des collections. Nombre d'élèves en 1874-75 : 82 Délégué: M. Pu. Lejeune. COMMISSION DE SURVEILLANCE. MM. le Comte G. d'Aspremont-Lynde?*, sénateur-président. le Baron Snoï, membre de la Chambre des Représentants. De Wilde, professeur de chimie à l'école militaire, à Bruxelles. Docq-Delri'e, échevin à Gembloux. Gaudv, membre de l'Académie de Médecine. T'Serstevens, propriétaire, à Ittre. M. le Gouverneur de la province de Namur peut prendre part aux réunions de la Commission. Lorsqu'il y assiste, il en a la présidence. IIAPI'OIITS DKS SOCIÉTÉS, liTC . 95 Le nombre des élèves ([iii ont fréquenté l'Institut pendant l'année scolaire 187o-7G, a été de oô, dont 3 Leone, Gennaro, de lîari-des-Pouilles (Italie), Preud'homme, Walther, de Huy (Liège), De MarnefTc, Emile, d'Ordange (Limbourg), Fiaibo, Francisco, de Rin-de-Janeiro (Brésil), Dubois, Guillaume, de Flémalle-Grande (Liège), Masson, Eugène, de Sprimont (Liège), Bonar, Ernest, d'Oberlabnstein (Nassau), Francier, Firmin, de Bouillon (Luxembourg), Scoumannc, Arsène, d'Ecaussines-Lalaing (Hainaut), Lahaye, Jules, de St-Josse-ten-Noode (Brabant), Nys, Henri, de S'-Trond (Limbourg), Fouage, Prosper, de la Neuville (Luxembourg), Tydgadt, Maurice, de Gand (Flandre orient.), Caillez, Léopold, d'Ostende (Flandre occid.), Sabadell y Ferrando, Alphonse, de Barcelone (Espagne), Ravioli, Fortunato, d'Alexandrie (Italie), Ilaumont, Julien, de Genoels-Elderen (Limbourg), Barthélémy, Xcstor, de lloudremont (Namur), Darimont, Hubert, de Jalhav (Liège), Woroniecki (Prince Paul), de Varsovie (Russie), 'JtJ IlAPPOIlTà DES SOCIÉTÉS, ETC. Niiuuz, Manuel, de \igo (Espagne), Van EIst, Philippe, de Rctiiy (Anvers), Haldanil, Nicolas, de Baiade-Arama (Roumanie), Lecart, Alphonse, de Drossart (Liège). Dertcano, Ailuro, de Lima (Péi'ou), Oeconomos, Serge, d'Alhènes (Grèce), Oeconomos, Alexandie, » » Beck-Friis (haron Corfitz), de Bocrriugc (Suède), De liloehouse, Alexandre, d'Ixelles (Brahant), Giovanola, Albert, de Cannobio (Lac Majeur), Italie, Giovanola, Jean, « i » FLORALIES DE 1876. RAPPORTS SUR L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE ORGANISÉE PAR LA SOCIÉTÉ ROYALE DE FLORE ET ouverte à Bruxelles le 30 avril 1876 EN coïncidence AVEC LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE BOTANIQUE CONVOQUÉ PAR LA FÉDÉRATION DES SOCIÉTÉS D'HORTICULTURE DE BELGIQUE LIEGE, BUREAUX DE LA FÉDÉRATION DES SOCIÉTÉS D'HORTICULTURE nOVERIE 1. 1877 PREAMBULE. La Sofiit'U; de Flore Je Bruxelles a été fondée en IGCO. Elle portait alors le titre de Confrérie de Sainle-Dorollice. En 1821, sous le gouver- nement néerlandais du roi Guillaume, elle fut réorganisée et |)rit le nom de Société de Flore. Le roi des Belses, Léi)])ol(l I'% l'autorisa, en 1840, à prendre le titre de Société royale. D'illustres personnages du pays ont fait partie de cette antique Société, dont le registre et les archives eonliennenl les armoiries des notabilités qui en furent membres et les signatures de tous les sociétaires qui se sont succédé depuis sa fondation. Ce précieux recueil est fort curieux à consulter. Ainsi, on y voit figurer les signatures du prince Charles de Lorraine, gouvei-neur des Pays-Bas ; des ducs d'Arenberg, des princes de Croy, de Guillaume 1'^'', roi des Pays-Bas ; du prince d'Orange, de Léopold I", roi des Belges; de la reine Marie-Louise, de Léopold II, de la reine JLirie-Henrietlc, etc., etc. La première exposition de fleurs, avec concours, de la Société de Flore, se fit en 1822. Elle comprenait environ fiOO plantes, placées sur des gradins dans la salle de la rolonde du musée. L'exposition de 1876 est la centième et la deuxième exposilion inter- nationale organisée par la Société. La première exposition internationale eut lieu en 18C4, place du Tronc, où elle occupai! un espace d'environ 2,000 mètres de superficie. Le local du Pctit-Sablon, où a lien l'exposition internationale de 187G, occupe une supei'ficie de plus de 4,000 mètres et il est insullisant. Le Roi, la Reine, le comte de Flandre ont offert des médailles d'hon- 4 II.ORALIKS DE 1870. ncur pour les diniTcnts toncoiirs. Le goiiverneineiil, I;i province ilo Briib.'iiit et la ville de Bruxelles ont accordé des subsides. Les adminis- trateurs de la Société ont également offert des médailles de grande valeur. Il est ouvert 230 concours auxquels sont affectés : une médaille d'or de 1,000 francs; douze de ;iOO Crânes ; vingt-six de 200 francs et quatre- vingt-trois de 100 francs. En outre : 145 médailles en vermeil de grand module ; 83 médailles en argent, id.; 70 médailles en vermeil et 70 médailles en argent de petit module; plus ciiu| p)imes en espèces. On rcmar([ue beaucoup d'envois d'exposants étrangers de l'Angleterre, de la Hollande, mais peu d'envois de France et d'Allemagne. L'exposition sera ouverte du 50 avril an 7 mai. Le 1"' jour(/)0 avril), le prix d'entrée sera de 3 francs; le 1" mai, de 5 francs; les 2 et 3 mai, de 2 francs; les 4 et 3 mai, de 1 franc ; les 0 et 7 mai, de 30 centimes par personne. C'est l'habile architecte de jardins, M. Fuchs, qui a été eliargé de disposer et de grouper les collections ainsi que de l'ornementation générale. Le Roi fera l'ouverture de l'exposition aujourd'hui ÔO avril à une heure et demie. Le jury est composé des notabilités horticoles de tous les pays. 11 s'est réuni le 29 avril, et a été reçu le soir à l'hôtel-dc-ville. Le banquet aura lieu le 1" mai, dans la salle de la Société des nobles, à 6 heures du soir. Le mercredi 3 mai, le jury se rendra par train spécial à Engbien, et y sera reçu par M'"^ la duchesse tl'Arenberg, afin de visiter le magnifique domaine de cette illustre famille. Le congrès de botanique s'ouvrira le 1" mai, à midi, dans la salle des Académies au Musée. Les gouvernements de France, des Pays-Bas, du grand-duché de Luxembourg, de Prusse, de Hambourg, de Colombie, etc., ont envoyé des délégués au congrès. {jVon. Belge, 30 avril 1876) 1-I,0IIAIJES UE 1876. RAOUT DE L'HOTEL DE VILLE. Les membres du congrès international d'horticulture et du jury de l'exposition florale qui va s'ouvrir se sont réunis le 20 avril, à l'hôtel (le ville de lîiiivclles, dans un raout auquel l'adniinistralion communale les avait conviés. MM. les Ministres de l'intérieur et des travaux publics assistaient à cette petite l'ète inauii;urative d'une réunion dans laquelle tous les pays de l'Europe et même le nouveau monde sont rc|)résentés et ([lie l'on pourrait en quelque sorte appeler un concile (cciiménique du culte de Flore et de Ponione. Citons, parmi les éti'angers, MM. Regel, Wolkenstein et Petline, de St.-Pétersbourg; Veitch, Williams et le doc- teur llogg, de r>ondres ; le marquis Casanova et le |)riiicc Troulietskoï, \eiuis d'Italie; Julcke (Allemagne); Xiepraschk (Cologne); HauwenhofT, Krelagc, Dudock de Witt cl Wilte (Hollande) ; Planchon (Montpel- lier), IJonth (Hambourg); Wagner (Riga); Fonrnicr, président de la Société de Rotanique de France. MM. de Ribaucourt, président ; Linden, vice-président ; Lubbers, secrétaire ; Doucet, Van lloobroiick et Warocqué, membres de la Société r()\ale de Flore, avaient accompagné leurs h('Ues à l'hôtel de ville, où la réception s'est laite par M. le bourgmestre, les échcvins et des membres du conseil communal, dans la salle gothique, décorée de trophées et de drapeaux, et dans le cabinet de M. le bourgmestre. M. Jules Ans|)ach a souhaité la bienvenue à tous ces messieurs « venus pour représenter toutes les nationalités à la centième exposition de la Société de Flore. « Si le temps (|ui détruit tout a respecté l'œuvre de la Société de Flore, a dit M. le boiirgmcsti-e, c'est |)eul-ctre parce qu'elle cultive inic des deux choses (juc, selon le vieux dicton, une femme ne refuse jamais : on comi)liment et une fleur. » M. .\nspach a tei-miné en anuoricanl comme une véritable merveille cette exposition dont il a félicité les organisateurs et qui sera certaine- ment admirée. Le raout de l'hôtel de ville s'est terminé vers onze heures. Une collation a été servie aux invités j)ar le restaurateur Sa|iin. {Echo tin l'arlrmcnl, 50 avril.) FI.OKALlIib DE 1870. DINER A LA COUR. Les délégués des gouvcrneiiients étrangers à l'exposition de la Société de Fiofc et au Congrès internalional de botanique iiorticole, ainsi (juc les membres des Commissions organisati'iees ont en riionneur d'être invités à dinei' au Palais le 30 avril. Le diner était de 120 couverts. Leurs Majestés le Roi et la Reine avaient inauguré rexposition le même jour à une heure et demie. Le soir les membres du jury se sont rendus au théâtre de la .Monnaie, où le balcon avait été loué i>our eux par la Société de Flore. BANQLET. Le banquet offert à l'occasion de la magnifique exposition de la Société de Flore aux délégués des gouvernements étrangers, aux membres du jury et du Congrès de botanique horticole a réuni lundi soir près de cent trente convives dans le beau local de la Société des Nobles. Les invités se sont rendus dans le grand salon qui précède la salle de bal, où se donnait le dîner ; ils ont été reçus, ainsi que MM. les ministres de l'intérieur et de la guerre, par le président et les membres du conseil d'administration. .4vanl d'entrer dans la salle du baïKpiet, M. le Ministre de l'intérieur, en présence du président, des administrateurs et des invités, a remis au nom du Roi, à M. Lubbers, les insignes de chevalier de l'Ordie de Léopold. Ce témoignage de la bienveillance royale envers un homme qui n'a cessé de rendre des services à la Société de Flore, dont il est depuis longlem|is le secrétaire, acte vivement apprécié, et M. Lubbers a reçu les (clicitalions de tous. A 6 heures et demie, les convives ont pénétré dans la salle du banquet, où leur entrée a élé saluée par la musiiiue des guides. La table était dressée en l'orme de l'er à clicxal. Le banquet était présidé par .M. le comte de Ribaucourt, président de la Société rovale de Flore ; il avait à sa droite, M. Dcicour, ministre de l'intéricui' ; M. le docteiu' FLORALIES DE 1876. 7 Rcgcl, directeur du jardin botanique de Saint-Pétersbourg ; M. Vervoort, administrateur de la Société royale de Flore; le marquis DcUavalle de Casanova, délégué d'Italie ; le colonel Courtin, du régiment des guides; Karl Kocli, professeur à Berlin ; Hardy, directeur de l'école d'horticul- ture de Versailles, délégué du gouvernement français; don José Triana, consul général à Paris, délégué du gouvernement de Colombie ; Wol- kenstein, secrétaire de la Société impériale d'horticulture de Saint- Pétersbourg, délégué de la Russie; Van Lunteren, d'Utrccht, délégué des Pays-Bas; Dudok de Wit, d'Amsterdam, id.; Kruyft, id. M. le président avait à sa gauche MM. le lieutenant général Thicbauld, ministre de la guerre; de Cannart d'Hamale, sénateur, président de la Fédération des Sociétés d'horticulture et du Congrès de botanique horticole; J. Anspach, bourgmestre de Bruxelles; lleuft van Velscn, délégué des Pays-Bas; Ronnbcrg, dirccteui' au ministère de l'intérieur et administrateur de la Société royale de Flore; Aschman, du Grand-duché de Luxembourg; Hong, secrétaire de la Société royale d'horticulture de Londres; le prince Pierre Troubet/koy, Italie ; J. de Rongé, président du Cercle artistique et littéraire; Reichenbach, directeur du jardin botanique de Hambourg ; II. Wilte, de Leyde. A l'intérieur avaient pris place MM. Planchon, professeur de botanique à Montpellier; D. Moore, directeur du jardin botanique de Dublin ; Krelagc, horticulteur à Haarlem ; Barzi, secrétaire de la Société d'horticulture de Florence ; le baron de Sélys-Lonchamps, sénateur; Morrcn, secrétaire de la Fédération. L'ordonnance du banquet avait été confiée à la direction et aux soins de M. Sapin, le restaurateur en vogue, qui n'a rien laissé à désirer sous le rapport de la chère et des vins. A 8 heures ont commencé les toasts. M. le président, comte de Ribau- court, a porté la santé du Roi et de la Reine, qui ont daigné prendre cette fctc centenaire sous leur haut patronage et montrer tout l'intérêt qu'ils portent à l'horticulture. L'honorable président s'est exprimé en ces termes : ■( Au Roi, « A la Reine, qui a daigne prendre notre exposition sous son liant patronage. .< Dans la visite que le Roi et la Reine ont bien voulu faire à notre Exposition, vous avez pu remarquer les précieuses connais- sauces que Leurs Majestés possèdent en horticulture et l'intérêt sympathique qu'Elles lui |iorlent. Le Roi donne une éloquente preuve de cet intérêt en élevant dans le Parc du domaine royal de Laeken un jardin d'hiver ([ui n'aura point de rival. 8 FLORALIES DE 1870. « Je porte donc un toast au Roi, protecteur éclairé de rhorticul- ture, ainsi qu'à la famille royale. » Des applaudissements unanimes ont couvert ces paroles, et les cris de \ivc le Roi ! \ ive la Reine ! vive la Famille royale ! ont éclaté dans toute la salle. M. Vervoort a remercié de leur concovn-s les membres du jury et du congrès et les exposants. L'orateur remplaçait le vice-président de la Société de Flore, M. Linden, qu'une indisposition avait empêché d'assister au banquet. M. Vervoort a trouvé des paroles chaleureuses pour féliciter de leur concours ces étrangers que nous espérons revoir et qui, nous l'espérons aussi, emporteront avec eux un bon souvenir de l'hospitalité belge, après avoir apporté, les uns leurs lumières, les autres d'admirables produits horticoles. « Nous sommes fiers et heureux, .Alessieurs, a dit l'orateur, de vous posséder parmi nous, de vous voir assis à nos agapes fraternelles. Votre présence nous léjouit autant qu'elle nous honore. (Applaudissements.) a La Société de More célèbre son ('cnteriairc par une Exposition qui éclipse toutes les exhibitions précédentes. Grâce aux exposants étrangers le but que l'on visait a été atteint. (Bravo!) Merci au Congrès interna- tional qui honore la Belgique et aux exposants qui vulgarisent les mer- veilleuses beautés de la flore des jardins. Un littérateur fraiu;ais disait un jour à un jardinier qui lui offrait une plante : « Vous me donnez mieux qu'une statue, car ou ne brise pas une Heur, elle renaît ! » (Applaudissements.) Après M. Vervoort, M. Regel, de St-Pétersbourg, a pris la parole au nom des délégués des gouvernements étrangers. Après avoir remercié de l'honneur qu'on lui a fait en lui donnant la présidence du jury, M. Regel a déclaré (]ue la lOt)" exposition de Flore est la plus belle et la plus riche qu'il ail jamais vue en Europe et que jamais collections n'ont été dispo- sées avec autant de goût, d'habilelé et d'ordre. La Belgique, a ajouté l'ora- teur, est depuis longtemps connue pour sa supériorité dans riiorliculture. Les établissements de M.M. Van Houtte, Verschalfell, Linden et Dallière soni connus dans le monde entier. La Belgique produit aussi les meilleurs journaux d'horticulture et les plus beaux spécimens de publications illustrées. Voici le toast de M. Regel : .le remercie d'abord le .Jurj que j'ai eu l'Iionneur de |)rcsider; je n'ai pas considéré cette position comme due à mon mérite, mais comme lui témoignage de ce ipic vous vous souvenez avec bienveil- lance de l'Exposition de Si-Pélersbourg, où brillèrent au premier FLORALIES DE 1870. 9 rang les produits de riiorticulture belge. J'iti donc accepté cet lion- neur avec empressement comme un des délégués du Gouverne- ment russe, sans m'effacer devant tant d'hommes savants, membres du Congrès et du Jin-y, qui mériteraient plus ([ue moi d'être portés à la présidence d'une Exposition que nous tous, qui nous trouvons réunis ici, nous proclamons la plus belle et la plus riche, qu'on ait vue jusqu'ici en Europe. Jamais nous n'avons vu réunies tant de plantes belles et rai'cs, en spécimens d'une beauté si exquise et d'une culture si parfaite.. Jamais nous n'avons vu les produits des plus célèl)res établissements de la Belgique, de l'Angleterre, des Pays-Bas, de la France et des autres pays réunis dans un ensemble avec autant de goût (pie d'hahilclé. Jamais nous n'avons fonctionné comme membres du Jury en occasion pareille, oîi toutes les mesures et les préparatifs pour nos opérations se trouvaient dans un ordre aussi parfait que celte fois-ci. Messicuirs et ciiei's collègues, c'est la Belgique «pii sur le conti- nent est depuis longtemps le pays par excellence pour l'avancement (le l'horlicnllure. H y a plus de quarante ans (luc, jeune homme, j'ai déjà admiré les célèbres établissements (riiorticulture de votre pays. Aux établissements d'un Jacob-Makoy, d'un Louis Van Houtte, d'un Alexandre Vcrsehaffelt et d'autres, se sont joints les établisse- ments célèbres de Lindcn, d'Ambroise et Jean Verschaffelt, des Van Geert et de tant d'autres, (|ui jouissent d'une réputation solide et connue dans toute rEuro|)e et parloul où on aime l'horli- cullure. Messieurs, c'est en Belgique où, sur le continent, ont paru les premières revues périodiques illustrées d'horliculliire; maintenant encore, c'est dans la petite Belgique que se trouvent les rédactions de quatre recueils de bolani(pie liorlicole avec de magnifK|ues illustrations, d'une haute valeur pour ravancement de riiorticul- ture, nombre presque égal aux semlilables ouvrages illustrés du continent entier. Si nous nous demandons d'où vient cette force ex|)ansive, nous devons répondre que c'est l'intelligence de la population belge, animée par l'influence d'une Société qui célèbre aujourd'liui sa 10 FLOItALIES DE 1876. centième Exposition, tluiic Société qui possède parmi ses mcmjjrcs tant de savants botanistes, tant d'Iioi'lieulteurs célèbres, dont les noms brillent et brilleront lonjours dans les annales de l'Iiorti- cullnre. Permettez-moi donc, Messieurs, de boire à la prospérité di; la Société royale de Flore de Bruxelles, et à la santé de son bonorable président, à Monsii'ur le (".onile de Ribaucourt. Des marques d'assentiment ont atcucilli ces compliments flatteurs. .M. Planchon, de Montpellier, a Cait ressortir avec humour les bienfaits de la Fédération des Sociétés d'iiorlieullure qui a oiganisé le Congrès: Messieurs et chers confrères de Belgique, Appelé par un honneur inatiendu à |)arler au nom du ('ongrès lie botanique boi'lieole, j'ai d'aboid à cœur de remercier la Belgique loute entière, p(jur l'Iiospitalilé si large et si cordiale (|u'ellc nous donne. Mais je ei-ains (|ue le lemerciment ne semble banal, tant votre libre et sage pays est naturellement bospitalier : il l'est par position, par tradition et par borme et (Vanclie volonté. Notre gratitude s'adresse plus directement aux deux Sociétés, dont l'action commune nous a |)réparé ces Itelles fêtes des yeux, de l'intelligence et du eœiu'; je veux dire, la Société royale de Flore de Bruxelles et la Fédération des Sociétés d'iiorlieullure de Bel- gique. La première semble plus spécialement représenter le goût des Heurs, la seconde, la science appliquée à la culture. Mais, au fond, leur but est le même, leurs fi'ontières se confondent, et le soi-disant antagonisme entre la science et la |)i-ati(pie, n'est déjà jilus qu'un préjugé d'un autre âge. Qu'on me déeouM-e dans (pielquc bibliothèque poudreuse un liolaiiisle, perdu dans les abstractions, et dédaigneux des vivanies et brillantes réalités! .le ne veux pour lui d'autre peine ipie d'être transporté de force dans votre splentlide ex|)Osilion : là nous le couronnerons de fleurs, comme les Faunes et les lymphes (ireiit un jour au \ieux Silène, et s'il résiste à cet attrait, nous chargerons sa femme d'achever sa convei'sion. I-LOIIALIES DE 1876. 11 Mais trêve de badinage. Le mot de fédération, emprunté à la langue politique, cl presque aux conditions locales de notre existence historique, exprime licureuscmcnt une idée juste. C'est le lien qui relie nos Sociétés, sans en entraver l'action individuelle; c'est l'association libre pour la poursuite et la réalisation du bien et du beau. Il vous appartenait plus qu'à d'autres de nous donner ce bel et noble exemple de fralernelle entente. Puisse l'exemple rayonner autour de \ous, et porler au milieu de nos discordes un élément d'apaisemeni et d'Iiarmonie. Buvons, Messieurs^ de fait à la Fédé- ration future de toutes les Sociétés d'Iiorticulture de l'Europe et du Monde. A cette spirituelle saillie du vice-président du Congrès, a sucucdc la réponse de M. Williams, de Londres, au nom des exposants étrangers : les Anglais sont heureux d'avoir conirihuc à l'éclat d'une Exposition trcs-remarquahle de tous points, et ils sont prêts à recommencer chaque fois que leurs amis les Belges leur en fourniront l'occasion. Ce petit speech a terminé la soirée. Les convives se sont retires vers neuf heures. Il convient de remercier la Société de Flore pour des fêtes qui font honneur à la Belgique aux yeux de l'étranger. VISITE AU PARC D'ENGIIIEÎV. Comme couronnement aux fêles (pii ont marqué sa centième exposition, la Sociélc royale horticole de Flore avait eu l'idée d'olTVir aux exposants et aux hotanistes que cette splendidc exhibition avait attirés, une excursion au domaine de la maison d'Arenherg, à Enghien. M"'° la duchesse d'Ai'cnberg avait gracieusement accédé à la demande de la Société, et a\aiit-liici' encore, les organisateurs de cette excursion pouvaient complcr sur de nomiji'cuses adliésioiis. Pourtant, c'est en pclil rniinluT rclali- vemcut, vingt-ciiuj au plus, (pie les hommes de la dernière heure étaient, hier matui, au rcnilcz-vous donné à la gare du iMicli. Vingt-ciruj, cl l'on en attendait une centaine! Tant ])is pour les absents; ceci est un 12 FLORALIES DE 1870. mot d égoïste, in;iis nous sommes heureux de le pronoiicei' ; ils ont perdu à rabsteiitioii. Il y avait pour eux dans une visite aux serres du domaine d'Eni^hicn, roccasion de voir des richesses sans pareilles, principalement dans les serres chaudes, pleines de Palmiois dont quelques-uns, par leurs dimen- sions, sont véritablement uniqties en Europe. IN'ous citerons, pour augmenter leurs legrets, un Corijpha umbrucuUfcru, un Lutania liurbo- iilca et un Cijras clrciiKilis justement admirés par des lionimes qui n'ont pas cru qu'Enghien était au bout du monde. Nous pouirions leur donner des remords en leur détaillant avec quel intérêt ou s'arrêtait à chaque pas devant une larcté, et les commentaires qif'elie soulevait, les observations faites sur leur origine, Icui' façon d'être par des gens revenus des pays lointains, obseivalions hMmoristi(|ucs, spirituelles et gaies qu'on écoutait avec |)laisir, sans prendre garde ([u'on ap|)rcnait quel(]ue chose. Puissent ces lignes leur tomber sous les yen\. D'aimables gens que ces botanistes, toujours à l'afl'ùt d'une découverte, et heureux au |)ossible de l'avoir faite. 11 fallait voir ceux qui étaient venus! ("alepiii et eiayon en main, ils allaient, conduits par M. Siraul, régisseur général de cette superbe propriété, l'interrogeant, l'interpellant, l'appelant d'un bout de la serre à l'autre pour éclairer leur opinion sur les mérites de telle ou telle plante. Et M. Siraut allait, répondant à tous, et, de son côté cherchait à s'éclairer sur l'authenticité de certains noms. On n'a pas la science infuse, et quand l'occasion vous met sous la main des savants venus de tous les points de l'Eui-ope, on aurait tort de n'en pas prolitcr. Il faisait beau voir ces ving-cinq curieux, initiés ou profanes. ■ — Il y a des profanes partout, — passant de serres froides en serres chaudes, tous également captivés par les proj)os cjui s'échangeaient, si bien qu'on ne pouvait guère faire cuire eux de distinction. Cela aurait pu durer longtemps, e(, de fait, on n'en a fini qu'à la sortie de la dernière serre. On entrait alors dans le parc. Quel pare! Les habitants d'Enghien le connaissent à fond, car il leur est ouvert, et ils peuvent y faire de longues et chai'mantes pioiiicnadcs, par d'excellents chemins macadamisés, ou le long de vastes pièces d'eau, sur le velours des pelouses que la dent du nnniton a délicatement tondues, ou par les sentiers courant sous la futaie. A cha(|ue pas c'est un point de \ue toujours pittoresque, ou profond, ou vaporeux. Bien que la résidence soit inhabitée, le domaine est admirablement entretenu. Pour le moment, il porte la marque des violences de l'ouragan du 12 mars, quia couché là par teirc, près de huit cents arbres. Mais si nous les avons vus, c'est (ju'on y a mis la co(iuctterie du sinistre que le malheur touche peu, car on pouri'ait errer longtemps dans le parc d'iMighien sans voir ces victimes géantes d'un vent inqiitoyable. A la suite île M. Siraut, noirs nous somnu's mis en marche, heureux. II.OllAI.IKS DE 1876. 13 liiininiil l'nir, coiiliimls, iiaiTs, ;ill:inr sur ses pns i"i lii coikiikHc de rorangeric. Nous y arriviinu's. L'ornrigeiic est un long liàliuienl dcvaril lo(|uel s'étend une large pelouse. C'est une clairière. Deux groupes en marbre hlane Tort jolis eouiiuandent elHuiue exlrémilé de eelte orangerie. Ce sont deux enlèvemcnis, Tun liistori(|ue, l'aulre mUliologi(|ue, l'enlève- ment des Sabiiies et celui de Prnserpine, du même eiscau, eroyons-nous, mais d'expression bien dillérente. Proserpinc résiste et son beau corps se contourne en efforts qui |)araissent très-réels pour échapper à l'étreinte du dieu. Mais la Sabine semble triompher dans les bras (|ui l'emportent et ne point redouter le sort qui l'allcnd. Elle a la défaite pleine de grâces. Laissons ce sujet cl entions dans l'orangerie. Il est bon de voir comment les orangers s'y comportent, en attendant le soleil (pii doil leur en ouvrir la porte. Trahison! Les oi-angers sont contre la muraille et une table joyeusement couverte s'offre à nos yeux. Que vous dirai-jc? L'occasion, le grand air, la mine appétissante des galantines et des volailles, l'aspect résolu des fdets en chaud-froid ; les risettes de la salade russe, le grenat du bordeaux, l'or du madère... Bref, chacun fit honneur à la collation que la gracieuse châtelaine. M'"'' la duchesse d'Arenberg, offrait à ses hôtes d'un instant. Et ce fut la fin. L'heure du refour avait sonné. Nous serrâmes la main à M. Siraut dont l'obligeance a beaucoup ajouté au charme de l'excursion, et on lui remit, avant de reprendre le train, une adresse portant la signature des visiteurs et exprimant à la duchesse toute leur gratitude pour l'accueil hospitalier qui leur avait été fait en son nom. OUVERTURE DE L'EXPOSITION. Dimanche 1" mai, à une heure et demie, a eu lieu l'inauguration, par Leurs Majestés, de l'exposition horticole organisée dans le local du Petit-.'sablon par la Société royale de Flore. Leurs Majestés étaient accompagnées par MM. le lieutenant-général baron Gocthals, aide de camp, le général-major baron L. Prisse, com- mandant du palais, le comte G. de Lannoy, grand maître de la maison de la Reine, le capitaine Donny, officier d'ordonnance, le comte J. d'Oultremont, adjudant du palais. M""" la comtesse d'IIanins de Mocrkerke, dame d'honneur, et la vicomtesse de Beughcm, dame du palais. a FLORALlliS DE 187('). Le Roi et la Reine ont été reçus à l'entrée de l'exposition pnr M. le comte de Ribancourt, sénateur, président de la Société royale de Flore, M>1. Linden, vice-président, Lubbcrs, secrétaire, et les autres membres du Bureau et du Conseil d'administration, parmi lesquels avait pris place M. Dcicour, ministre de l'intérieur, MM. Jules Anspach, bourgmestre ; Funck et Lcmaicur, éelievins de Bruxelles. Le Roi portait l'uniforme de lieutenant-général. La Reine avait une toilette très-élégante : robe de soie mauve, manteict de dentelle noire, chapeau de soie paille, garni de fleurs. Leurs Majestés ont été introduites par le président dans la salle d'exposition et M. le comte de Ribaueourt a adressé au Roi et à la Reine les paroles suivantes : « Sire, « Au nom du conseil d'administration et des membres de la Société royale de Flore, pcrmeltcz-moi de remercier Votre Majesté pour le nouveau témoignage de sympathie qu'Elle veut bien donner à notre Société cl à l'horticulture, cette science aussi utile qu'agréable, qui procure de bien douces jouissances et qui est, en même temps, une source de richesses pour la Belgique. « La Société royale de Flore fut fondée en 16G0. Elle exista jusqu'en 1791, sous le nom de Confrérie de Sainte-Dorothée. En 1821, elle fut réorganisée sous le nom de Société de Flore. Sa première exposition eut lieu en 1822. Elle se composait de 642 plantes. " En 1840, la Société fut autorisée par le Roi Léopold I", Votre Auguste Père, à prendre le titre de Société royale. Elle fut toujours l'objet de sa plus vive sollicitude. Il lui portait l'intérêt le plus réel. Votre Majesté a daigné lui continuer ses faveurs et l'a ainsi aidée à se développer et à s'élever au rang distingué qu'elle a conquis. " Tout ce qui touche à la culture intéresse au plus haut point Votre Majesté; elle en donne une nouvelle preuve en élevant, dans le Parc royal de Laeken, un jardin d'hiver qui n'aura pas de rival. « La Société royale de Flore s'honore d'avoir organisé en 1864, la première exposition internationale d'horticulture. Cet exemple a été suivi par les principales ville du royaume et de l'Europe. Mais FLORALIES DE 187(). 15 aucune de ces expositions ne surpassa, ni en mérite ni en impor- tance, celle de Bruxelles. « Depuis cette première exposition internationale, douze années se sont écoulées. Grâce aux puissants encourairemenis de Votre Majesté, à l'appui de son gouvernement et de la ^ ille de Bruxelles, ainsi qu'aux efforts de la Société, l'horticulture n'a cessé de progres- ser. L'exposition de 1876 en est la preuve. « Le caractère à la fois jubilaire et international de cette solennité florale, les nombreuses récompenses accordées, parmi lesquelles figurent les grandes médailles d'or offertes par ^"otre Majesté et la Famille royale, ont stimulé le zèle des amateurs et des horticulteurs les plus renommés. « Aussi cette fête horticole est-elle des plus remarquables et en réimissant à Bruxelles les savants de toutes les nations, elle resserrera encore davantage les liens d'amitié qui unissent la Belgique aux autres pays. « Madame, « Le gracieux patronage que Votre Majesté a bien voulu accorder à cette grande œuvre en a assuré le succès. Daignez recevoir l'hommage de notre respect et l'expression de la plus vive reconnaissance des membres de la Société royale de Flore. » En terminant cette allocution, M. le président a fait entendre le ci-i de : Vive le Roi! Vive la Reine! qui a été ciialeineusement répété. Le Roi a répondu qu'il saisissait avec le plus vif plaisir roccasion de visiter une exposition vraiment splendide et dont l'organisation mérite les plus vifs éloges. S. M. a prié la commission de recevoir les souhaits qu'Elle forme pour la prospérité de la Société de Flore. Après avoir complimenté les délégués des gouvernements étrangers, au nombre de dix-huit, et quelques membres du jury, le Roi a par- couru avec la Reine les diverses sections de l'Exposition florale, le compartiment de serre chaude, et les annexes où sont exposés les meubles de jardin, les bouquets et les fruits. Sur leur passage, LL. MM., qui ont exprimé à diverses reprises leur adnjiration, ont adressé les félici- tations les plus flatteuses aux exposants belges et étrangers, dont on verra les noms ci-après. 16 FLOllALlES DE 1870. Beaucoup d'exposants ont été présentés à Leurs Majestés. Le Roi a eu un mot aimable et bienveillant pour chacun d'eux. On sait le tact exquis que Sa Majesté sait déployer en ces circonstances. Le Roi parle des fleurs et de l'art de les cultiver non-seulement en véritable amateur, mais surtout en parfait connaisseur. Rien de ce qui concerne Fart et la science n'est étranger au Roi, et l'on aime à entendre parler Sa Majesté dans ces sortes de solennités. L'éloge du Roi était dans toutes les bouches. Les exposants ont surtout été satisfaits de l'accueil diarmant (|ni leur a été fait par Sa Majesté. L''excursion royale dans l'exposition n'a pas duré moins de deux heures. Le Roi et la Reine se sont retirés, enchantés de leur visite, après avoir de nouveau félicité la Commission du succès de son œuvre. ACTES DU GOUVERNEMENT. Ordre de Léopold. — Nomination. LÉOPOLD II, Roi des Relges, A tous présents et à venir, Salut. Voulant, à l'occasion de la centième exposition de la Société royale de Flore, reconnaître par un témoignage public de Notre bienveillance les services rendus à l'horticulture par M. Lubbers, secrétaire de ladite Société ; Sur la proposition de Notre Ministre de l'Intérieur, Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1". M. Lubbers (Louis) est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold. Il portera la décoration civile et prendra rang dans l'Ordre, en cette qualité, à dater de ce jour. Art. 2. Notre Ministre des affaires étrangères, ayant l'administration de l'Ordre de Léopold dans ses attributions, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné àLaeken, le 30 avril 1876. LÉOPOLn. Par le Roi : Le Ministre de l'Intérieur, Delcodr. FLORALIES DE 1876. 17 LÉOPOLD II, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut. Voulant, à l'occasion de la centième exposition de la Société royale de Flore, reconnaître, |)ar un témoignage public de Notre bienveillance, les services rendus à l'iiorliculture par M. Van Hoobrouck de La Motte (Léon), administrateur de cette Société ; Sur la proposition de Notre Ministre de l'Intérieur, Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1'^'. M. Van Hoobrouck de La Motte (L.), préqualifié, est nommé clievalier de l'Ordre de Léopold. Il portera la décoration civile et prendra rang dans l'Ordre, en cette qualité, à dater de ce jour. .\rt. 2. Notre Ministre des affaires étrangères, ayant l'administration de l'Ordre de Léopold dans ses attributions, est charge de l'exécution du présent arrêté. Donné à Laekcn, le 12 juin 187G. LÉOPOLD. Par le Roi : Le Ministre de l'Intérieur, Delcour. DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'EXPOSITION. Cette exhibition surpasse par le nombre, la richesse et la variété des envois, toutes celles qui Tout précédée. Au dire des connaisseurs, on n'aurait jamais vu un aussi brillant ensemble de produits de l'horticul- ture. Le centenaire de la Société royale de Flore marquera dans les annales de cette science, que M. le Comte de Ribuucourt, dans son discours au roi, qualifiait hier « d'utile et agréable. » Le local est vaste, d'un très-bel aspect, et les collections y ont été disposées avec beaucoup de goût par M. Fuchs. Il est envahi par des flots de curieux. Faisons comme eux, examinons les fleurs et procédons par ordre. Le local offre à l'amateur l'avantage d'embrasser du regard toute l'étendue de l'Exposition. Dans ce vaste parallélogramme orné de 2 18 rLOHALlES DE '187G. drapeaux aux couleurs de In Jîcltçique cl des nations étrangères, de niagniri(|Mes Palmiers etd'aiili'es |>lantes des régions tropicales, dominent une quantité de parterres, de corbeilles de fleurs odorantes et éclatantes. En entrant, le visiteur rencontre d'abord, à sa droite, les remarquables collections de grands Palmiers de MM. Linden et Van Ilouttc, de Gand. En face, d'admirables Azaléas blaïu's, roses, rouges, violets; puis des Bégonias, fort beaux sans doute, mais ib'tiôni's aujourd'hui par des plantes de création nouvelle. Un semis d'Azaléas, de M. Vervaene, de Gand, sert de bordure au bosquet de Palmiers. Plus loin sont placées les Aroïdécs de 51. Linden, plantes que les connaisseurs signalent comme de beaux sp(''cimcns de culture; les miscellanées de M. Williams, de Londres, un choix remar- quable i>our la distinction des plantes, leur culture et leurs variétés qui vont des Orchidées aux plantes de jardin. Signalons en courant les plantes, de création nouvelle, obtenues par M. Wills, de Londres, au moyen de semis. Les nuances — rose et vert — de ces feuillages charmants sont d'une distinction rare, et ces spécimens ont surpris, paraît-il, les membres du jury habitués pourtant à voir des chefs-d'œuvre. Cet envoi est un des plus brillants. Une autre curiosité pour l'amateur, ce sont les Maranlas inti-oduils en Belgique et cultivés par M""' Lcgrelle-d'IIanis, d'Anvers. A ces Marantas, M. Van Iloutte, de Gand, oppose une série d'Azalea pontica, dont la gamme harmonieuse et séduisante parcourt les nuances du jaune, du rose et du rouge. En avançant, on rencontre six Fougères magnifiques, exemplaires envoyés par un des meillem's horticulteurs de la Hollande, M. Willinck, d'Amsterdam . On arrive ensuite aux superbes Roses de l'anglais William Paul, en passant entre une corbeille de Roses et de Clématites, blanc e( lilas, due à un autre anglais, M. Veitch, de Londres, et un groupe verdoyant de Phormium sortis des serres de M""" Legrelle-d'lfauis. La feuille du Phor- niium contient une matière textile dont on tire le lin de la Nouvelle- Zélande . On parle beaucoup de cet envoi de trois cents Rosiers fait par William Paul, de Londres. Ce sont de grands exemplaires, remarquables pour leur culture et leur développement, et dont le choix fait honneur à leur propriétaire. Les couleurs variées de ces belles fleurs offrent un ravissant cou|t d'oeil . Il y a notamment des Roses-thé, d'un ton délicat et dont le parfum est délicieux. Jamais la rose n'a mieux justifié son titre de reine des fleurs. Tout à côté de ces richesses, on voit les Azalées de M. de Ghellinck de Walle, de Gand. Le père de M. de Ghellinck était autrefois le |)résident de la Société d'horticulture de Gand; on voit avec plaisir le fils de ce spécialiste distingué continuer la ti'adition patci-nclle. FLORALIES DE 187G. 19 Le long de la rloisoii, du cô(,(; droil, il y a de jolies Aiirieules de M. Charles Tiirner (Angiclorre), des petits CacUis, des Eclievcrias de M. Louis de Siiiet, de Gand, une variété de plantes bulbeuses de M. Van dei- Linden, d'Anvers, et de très-jolis Cyclamen de M. Williams, de Londres. Le compartiment de serre chaude est fort intéressant. Le chauffage y a été organisé de la façon la plus satisfaisante. Les Anglais remportent encore ici la palme, c'est le mot, à propos de plantes ornementales. Il y a aussi une spécialité de Fougères, dites fdmy- ferns, très-intéressante au point de vue de la culture spéciale de ces cryptogames d'une race toute arislocrati(|ue. Ces herbacées artistiques, noyées dans l'eau, sans laquelle elles ne sauraient vivre, deviennent pour ainsi dire translucides; elles ont un charme particulier. Ce sont de grands exemplaires. Il faut signaler encore les Gloxiiiias, envoyés de Versailles par M. Duval, et surtout les deux Palmiers de M. Bull, de Londres, une rareté. M. Bull a baptisé ses précieux Palmiers du nom peu harmonieux de Prilchardia grandis. Les Orchidées de MM. Massange et Lamarche, de Liège, et de M. Linden, la collection de plantes nouvelles, inti-oduiles pour la première fois par MM. Linden, Jacob-Makoy (Liège), De Smet (Gand), Bull, Wills et Williams (Angleterre), complètent de la façon la plus intéressante, sous le ivipport horticole cl scientifique, les espèces placées dans la serre. Il importe cependant de ne point oublier les remarquables Orchidées (grands spécimens) de M. Williams, ni les étranges Népenthes, dont la forme frappe le regard. Il y a sur celte jolie plante une légende assez curieuse et qui mérite d'être relatée. On dit que les insectes s'intro- duisent dans les petites urnes suspendues aux minces tiges du Népenthes, et aspirent le suc de ses fruits pour se nourrir de cette délicate friandise. De là, le nom peu gracieux et bizarre de « plante carnivorc » donné au Népenthes. Devant l'énorme glace qui couvre la cloison du fond, prenez soin de vous arrêter, Jlesdames, et après avoir jeté un coup d'oeil sur vos charmes, n'oubliez pas d'accorder un regard à d'autres fleurs, non moins charmantes, les quarunte Azaléas de M. Van Houtte obtenus, dit le programme, par des serais de son établissement. Reste le côté gauche. On s'y arrêtera au passage devant les Tulipes a très-hollandaises » et les Jacinthes variées de MM. Krelage, de Harlem, et Barnaart, de Vogelensang. On n'oubliera pas non plus les riches et belles collections de Roses de nos concitoyens, MM. Peeters, de Saint- Gilles lez-Bruxelles et De Mcsmaeker, de Molenbeek-Saint-Jean. Une chose non moins digne d'être mentionnée, c'est l'envoi considérable de miscellanées fait par M. Veiteli, de Londres. Les fruits et les produits de l'industrie horticole se trouvent dans les 20 FLORALIES llli 1876. galeries inlV'iieiires près de rentii'c du lor.il. Signalons les fruits de M. De [îiseau, de Binche, les fruits forec's de M. De Goes, les poires de M. Pycke, les pommes de M. H. Capeiniek et Jones, les ananas de M. De Vinck, les raisins de M. De Goes, les fraisiers et les vignes cultivés en pots de M. d'iloogvorsl. Pour les bou([uets, les corbeilles, les oulils de jardinage, la nomen- clature des exposants nous eondiiirail trop l(jin ; on la trouvera au catalogue. La médaille d'or offerte par le Roi à l'exposant étranger, qui par la richesse et le mérite de ses envois aura le plus contribué à la splendeur de l'Exposition, a été décern(''e à l'unanimité à M. Williams, de Londres. Celle offerte par le comte de Flandre, à M. Veitch, de Londres. La médaille d'or de grand module a été attribuée à M. Bull, de Londres, pour le mérite scientifique et l'ensemble de ses envois. Les médailles réservées aux exposants belges ont été décernées : celle de la Reine à M. Linden, celle de la comtesse de Flandre à M. Van Ilouttc et la médaille d'or à M'"" Lcgrelle-d'llanis. Hourrah ! pour In vieille Angleterre et pour la cité d'Artevelde. Une médaille spéciale a été votée par le jury afin de remercier M. Fuchs du talent dont il a fait preuve dans la disposition des envois et l'arran- gement original de l'Exposition. (Echo du Parlement, 2 mai) RAPPORT PAR M. L. LUBBERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL. (Extrait du Compte-rendu de la situation et des travaux de la Société en 1876). L'Exposition internationale organisée par la Société Royale de Flore à Bruxelles, a été l'événement horticole le plus im])ortant de 1876. Le retentissement qu'elle a eu, l'éclat dont elle a été entourée, les relations internationales (ju'elle nous a mis à même de créer ou de resserrer, ont accru nos forces et consolidé notre renommée. L'influence qu'elle a exercée sur l'industrie horticole, a été des plus heureuses, et ses résultats ont été, à tous égards, des plus satisfaisants. Nous ne pouvons songer à donner ici un compte rendu de notre 100* exposition. Ce travail a, du reste, été traité par les hommes les plus compétents des diverses nations et la ])resse horticole européenne en a publié des aperçus complets. Aussi nous bornerons-nous à esquisser les principaux traits de nos floralies jubilaires et <à en indiquer briève- ment la statistique. Notre œuvre a -encontre l'appui le plus sympathique. Les amateurs les i)lus renommés, les horticulteurs les plus distingués du royaume, ont FLOllALIES DE 1870. 21 ié|)(iiKlii à noire ;ip|)d avec le plus vif cnipressenieiU. Les nations voisines, et particulièreniciit rAngieleri'e, ont tenu à lionneiir de nous envo3er leurs |)lus beaux ])roiltiils et les e\|)0sanls n'ont reculé devant aueunc peine pour figurer avec avantage dans le pacifique tournoi auquel nous les avions conviés. Malgré ses dimensions exceptionnelles, le local dont nous pouvions disposer, et (|ui était douliic de celui qui avait été airccté à notre exposi- tion iniernalinnalc de 1804, suflisail à peine pour contenir les richesses végétales qui nous ont été envoyées. L'adjonction d'annexés et le parti avantageux qui a été tire des moindres recoins, nous ont |)erinis de placer convenablement tous les |)i'oduits. Enfin, malgré les dillicultés inhérents à l'organisation d'tnie aussi vaste entreprise, le jury a pu commencer ses oiiérations au jour cl à l'heure fixés et l'exposition a été ouverte solennellement par Leurs Majestés le Roi et la Reine, le 30 avril. Nous n'essaierons pas de décrire l'aspect splendide que présentait l'ensemble de cette exposition. Cet aspect avaii qucl(]uc chose de féerique, (|uc l'on ne pouvait analyser, mais que l'on ne se lassait pas d'admirer. La profusion des Heurs, l'éclat et la diversité des tons et des couleurs, ces feuillages tantôt imposants par leurs dimensions, tantôt légei-s et gracieux par leur port ou leur forme, les uns habilement disséminés, les autres groupés avec art, formaient un tableau qui défiait le pinceau le plus exercé et qui impressionnait vivement la foule des visiteurs en contem]>laiion dc\ant ces merveilles végétales. Si de renscmblc on passait aux détails et si l'on établissait des com- jiai'aisons avec les précédentes ex|)osilions, on rcmai'(]uail des progrès étonnants dans l'art de la culture et on constatait une transformation com|)lètc de divers genres de plantes. On était frappé de voir certaines espèces réputées rebelles à tous les soins, se montrer sous un aspect de santé et de vigueur inconnu précédemment et l'on pouvait admirer dans toute leur beauté certaines floi'aisons que l'on ne connaissait (juc par des descriplions ou des peintures accueillies souvent avec incrédulité. Divers groupes justifiaient des elForts persévérants de l'horticulteur, tentés en vue de modifier ou de perfectionner les attraits dont la nature a jiaié certaines plantes. Enfin, des Heurs et des feuillages de formes nouvelles, les uns bizarres ou étranges, les autres richement ornés, constituaient le résultat des recherches périlleuses de ces hardis vovageurs qui les avaient arracliés aux solitudes inexplorées des pays lointains pour en enrichir les collections. Par le nombre, la force cl la dimension des exemplaires, les Palmiers et les Fougères arborescentes formaient la partie la j)lus grandiose de l'exposition, de même que les espèces à feuillage orncmenlal, si recherchées aujourd'hui. Ces plantes dominaient les groupes de fleurs ou faisaient avantageusement ressortir les corbeilles d'Azalées qui. 22 ILOIIALIES UE 1871). semblables à d'immenses bouquets, caplivaicnt cl éblouissaient le regard. Les colicctiotis d'Orchidées surpassaient en magnificence tout ce que l'on avait jamais réuni sur le continent en ce genre. L'abondance des (leurs, la beauté et la vigueur des sujets justifiaient amplement la prédilection dont ces plantes sont devenues Fobjet pour certains amateurs. On rcmai-(]uail avec un vif intérêt des variétés hybrides, issues de semis et paraissant pour la première fois en Belgique. Parmi le grand nombre de plantes récemment introduites et de pi'ove- nanees les plus diverses on admirait plusieurs espèces dont rap|)nrilion a été saluée avec un vif enthousiasme. Elles témoignaient une l'ois de plus que le champ ouvert aux investigations des explorateurs est encore loin d'être épuisé. Les Roses formaient l'un des grands attraits de l'exposition. Indé|>cn- damment des collections provenant des jardins belges et (juc l'on proclamait irréprochables sous le rapport du choix des vai'iétés et de la culture, les collections anglaises étaient remarquables [)ar la dimension des exemplaires. Comme témoignage de l'importance que certains exposants attachaient à cette solennité horticole et des sacrifices qu'ils se sont imposés pour y faire figurer les produits de leurs cultures, nous citerons, à propos des concours de Roses, l'exemple d'tin horticulteur de Londres, qui, afin de présenter ses plantes dans toute leur fraîcheur, avait loué des serres à Bruxelles pour y faire cultiver par des jardiniers spéciaux, des exemplaires expédiés plusieurs mois à l'avance. Malgré l'avancement de la saison, les plantes bulbeuses brillaient de tout leur éclat et justifiaient l'antique renommée dont jouissent nos voisins de la iVéerlande dans ce genre de culture. Les Jacinthes et les Tulipes, de même que les Amaryllis, étalaient leur magnificence et la diversité de leurs coloris ne le cédait qu'cà la profusion et à la perfection de leurs fleurs. L'horticulture gantoise à laquelle l'exposition doit une grande part de ses succès, se distinguait surtout par les envois de spécialités qui ont porté au loin sa célébrité. Les Camellia, les Rhododendron, et surtout les Azalées (|ui constituent une des grandes richesses de la « Ville des fleurs, » étaient représentés par l'élite des collections. Parmi les innom- brables variétés d'.Azalées obtenues de semis, on distinguait des coloris nouveaux et même des formes inédites. Ces plantes témoignaient de l'habileté des semeurs gantois et des elTorls incessants qu'ils tentent pour perfectionner un genre ih'jà si riche en variétés, .\ussi le jur\ a-l-il eu fort à faire |)(Uir décerner la palme à la plus méritante. Certains lots de plantes à feuillage j)au:iché ou orné, les .Maïaula, les Aroïdces, et surtout les Dracœna dont la vogue est si grande aujcuird'hui FLORALIES DE 1876. 23 offraient un vif intérêt par Iciii' diversité et la perfection de leur culture. Enfin, les collection-; de pj.iritcs viiricos en fleurs se dislini^uiiieiit ])ar le choiv des espèces et le d('veioppcment des exemplaires. Tels étaient les lots de plantes du Ca() e( de la Nouvelle-Hollande dont plusieurs étaient ])résentécs en e\eni|)laires d'une dimension et d'une abondance de floraison exceplionnelles. Nous ne pouvons rappeler ici, même sommairement, les principaux envois qui enrichissaient celte rcmaïquablc exposition, mais nous devons une mention tout spéciale à une collection des liorticiillcurs anglais. Si la Belgique peut être fièrc de son horticulture, il n'en est pas moins vrai que, dans certaines branches, l'horticulture anglaise lutte avantageu- sement avec elle. Certes, nos collections de Camellias et d'Azalées ont peu de rivales; beaucoup de pays, sans en excepter rAngiclcrre s'approvisionnent chez nous de Palmiers et d'autres plantes à feuillage ornemental. Grâce à certains de nos grands établissements, secondes par des \oyageuis aussi intrc|iides que dévoués, nous intiodiiisons cba([ue année dans les cultures euro|)écnnes un grand nombre de plantes parmi lesquelles nous pourrions en citer beaucoup dont l'apparition a produit une profonde sensation. Enfin nous possédons des collections d'Orchi- dées et de Fougères très-estimées, mais nous devons nous incliner devant ces admirables spécimens de plantes de tous genres, ces splendides touffes de Nepenthes, d'ixora, de Croton, ces Anœctoehilus et une foule d'autres espèces qui brillaient de toute leur beauté dans les envois des horticul- teurs anglais, alors que nous ne les rencontrons dans nos cultures qu'en exemplaires de proportions réduites ou peu caractérisés. Les limites assignées à notre résumé ne nous permettent pas de rappeler les noms de tous ceux qui ont piis part à cette grande solennité horticole, mais nous considérons comme un devoir de mentionner comme s'étant tout particulièrement distingués : MM. Veitch, Williams, Bull, Paul et Wills, hoiticulteurs à Londres; MM. Krelagc et Poolman Mooy, de Ilaaricm; Baarnacrt de N'ogclensanget Wiliinck, d'Amsterdam; M. Uuval, horticulteur à 'Versailles; M. Nicpraschk, directeur du jardin o Flora » à Cologne, M. Rose, horticulteur à Mayence. Parmi les amateurs belges, Madame Legrclle-d'IIanis, d'Anvers, Madame la duchesse d'Arenberg, M. de Ghellinck de Walle, de Gaud, M. Bcaucarne d'Ecnacme, JIM. Oscar Lamarcbe et Massange-de Louvrex, de Liège. Parmi les horticulteurs : MM. Lindcn, De Smet, Jean Vcrvaene, Joseph Vervacne, Vuyisteke, de Gand; Van Riet, De Messemaeker, Pccters et De Goes, de Bruxelles. Enfin nous devons une mention toute spéciale en même temps qu 'un souvenir de profond regret à Louis Van Houtle que la mort a frappé au lendemain d'un de ses plus beaux triomphes, dernièie récompense de la jiart si active qu'il a prise au progrès de l'horticulture et de l'impulsion qu'il a donnée à cet art, dont il fut, l)cndant toute sa vie, l'un des plus zélés promoteurs. 24 FLORALIES DE 1876. Les chiffres suivants compléteront notre ti-avail et établiront l'impor- tance de notre 100° exposition. Elle occupait une superficie de près de 5000 mètres carrés. Le nombre des exposants était de 182, se répartissant en 141 belges, 15 néerlandais, 11 anglais, 9 français, (j allemands, un portugais, un russe. Le nombre des concours était de 238. Le nombre des envois était de oôl, comprenant : 477 lots de plantes. 18 lots de fruits. 5C lots d'objets d'art ou d'industrie se rattachant à l'horticulture. 11 a été décerné 307 distinctions représentant une valeur d'environ vingt-deux mille francs et comprenant : 4 médailles d'or offertes par LL. MM. le Roi et la Reine. 2 médailles d'or offertes par LL. A.A. RR. le Comte et la Comtesse de Flandre. Une médaille d'or offerte par la Fédération des Sociétés d'horticulture. Une médaille d'or offerte par M. le Président de la S. R. de Flore (valeur mille francs). Six médailles d'or offertes par les membres du Conseil d'Adminis- tration (valeur SOO fr. chacune). Une médaille d'or de 500 fr. 20 id. id. de 200 fr. 47 id. id.de 100 fr. 82 39 id. id. de vermeil j d'argent j ° and module. 40 id. de vermeil. 64 id. d'argent. 2 primes en espèces. Elles ont été réparties comme suit : Angleterre 38. Allemagne 7. Belgique 223. . . France 7. Pays-Bas 31 . Portugal 1 . Sur les 225 distinctions décernées aux exposants belges ; Anvers en a obtenu 17 Bruxelles 64 Gand 108 Liège ,...11 Autres villes 23 Les dépenses,}' compris les frais d te — :.o lO '>i :ï " 1. Ai-eiulsten (M"''), Haailem 2. Baetens, L., Schaarheck 5. Baarnaert, Vogclensang i. Beaucarne, Ecnanie . b. Bergman, Feiiières . 6. Berckelaers, b., Anvers 7. Bogaeiis, F., Scliaeibeek 8. Bo.ssaei'ts. Gaiid . 9. Bull, William, Londres 10. Burlon, Bruxelles . 11. Buss, Gand . . . 12. Canon, id. . . . 13. Capeinick, id. \i. Cliarctte, Bru.xclles . IS Coene, Alb., Laeken. Iti. D'Avoine, H., Malines 17. De Beukelaer, F., St. Josse len No 18. De Beucker, F., Anvers 19. De Biseau, Binche 20. De Bruvne, Lille. . 21. De Connu-k, Gand . 22. De Coninek, frères, Diest 25. De Coster, Melle 2-4. De Craen, Ant., Bruxel 25. De Craen, C, St. Gilles 26. De Damseaux, Mons. 27. De Ghellinck de Walle, Ga 28. De Goes, J , Schaerlieek 29. De Graet-Bracq, Gand 30. De Guy, Lueien, Paris 31. De Koster (M""), Bruxelles 32. De Lombacrde, Seliaarbeek 35. De Jlessemaeker, Molenbec! 3i. De Moulin, G , Mons 35. De Panncmacker, Gand 3fa. Desliois, id. . 37. De Smet, Louis, Gand 5S. De Smet-de Wilde, id. 59. De Vinck d'Orp (le B"), Brnxell iO. De Vis, J., Malines . il. De Vos, Bruxelles . 42. D'IIaene, Gand . . iô. D'Ilondt, id. . . U. D'Hoogvorst (le B"), Mey 45. Dinoir (JI""), Tournai i6. Duchamps, Bruxelles 47. Dudoek de Witte, Amsterdam 48. Dumortier-Sommer, Malines A reporter de PLOIIALIES DE 1876. 27 NOMS ET RÉSIDENCE DES EXPOSANTS, MEDAILLES EN OR. ^- I. O 1 O o o 1' classe 2» classe Report. iS. Durie, Sehaeibcek 'M. Diival, Versailles. . . b1. Duviviei-, E., Schaerbeek S2 Ecole Liiimcus, Wateji^raa S3. Flora (Sociélé), Cologne. 5i. Fuclis, père, Ixelles . 55. Fuelis, lils, iil. . . 56. GennoUe, Florin, Bru,\clles 57. Gelinotte, père, id. 58. Gillon, J., St. Josse len Noode 59. Gulileniop, Bruxelles CO. fiulinck.v, Gand . 61. Ilalkin (M""-), St. Gilles . 62. Ilanssens, Jlolenbeck 63. llerberlz, Cologne . 6i. Hippc, A., Bru.\elles. 65. Hye, .Iules, Gand 66. Jacob-Mackoy et C", Liège 67. Jardon-baems, Bruxelles 68. Jollcy et O' id. 6i(. .lones, Windsor . 70. Krelage, Ilaariem 71. Laniaicbe,0., Liège 72. Lebrun, Schaerbeek. 73. Legrelle d'Hanis (Jl'), Anvci 7i. Lezaak, V., Spa 75. Lemo[inier, Bru.telles . 76. Lignier (AI»»») id. 77. Linden, J. id. 78. Jlabboux, Spa 79. Maesen, J.,Biu.\elles 80. Massange-de Louvrex, Liégc 81. Mas.'.aerl, Etterbeek . 82. Mayné, Lxelles 83. Molyn {M'"), Rotterdam 84. Jlorren, E., Liège 85. Nevill (Lady D.), Londres 86. Oliveira Junior, Porto . 87. Otto, H. W., Gouda 88. Paul William, Londres . 89. }'au\vels, IL, Anvers 90. Peeters, A., St. Gilles . 91. Pennock, Ainsleidam 92. Pfersdorll, C, Paris 93. Poolman Mooy, Haarlem 9i. Pycke, L., Courlrai 95. Rieard, P., Bruxelles . 96. Rotscbild, Paris . . . 97. Uoze, Mayence 98. Seveiyns, Bruxelles . . A reporter (0 1 1 1 I 2 I 1 1 1 1 3 1 1 1 1 1 » i 1 1 2 7 2 1 8 I 1 I 20 1 I 2 1 1 i i 1 I 5 1 i 1 2 1 2 3 i 197 (1) M. Linden a obtenu une médaille d'or du Roi et les deux médailles d'or de la Reine. 28 FLORALIES DE 1876. SiÉOAILLES E.N OR. 1« classe 2"^ classe NOJIS ET RÉSIDENCE DES EXPOSANTS. -'T"7~"~"7-'"— r — ^ ^ — _; O *~ •— ■ ■— '-■ *— S o û c- 2 s te ? te ?K o sT s i-î Si ■^ > a s ES Report .... 1 197 99. Siraux, Enghien. . . 1 1 100. Springer, Amsterdam . . 1 1 ICI. Stor>', Laeken .... 1 1 102. Turner, Slough. . . 1 1 10.3 Vandercruysscn, E., Gand 1 1 \0i. Vanderlinden, H., .invers. 1 1 103. Vandermersch, frères, Gan d ' ; 1 106. Vandermersch, .\nvers 1 1 107. Van den Wouver, id. . 2 1 3 108. Vanderswaelmen, Gand 1 1 109. Vandriessche (M"«) id. 1 \ 110. Van Eeckhaute, id. 1 1 2 111. Van Geert, Aug. id. 4 1 !5 112. Van Geert, Charles, .invers 1 1 ll.ï. Van Hontte, L., Gand . . (î) 2 i 10 i 8 8 37 11^. Van Lil, Bruxelles . . 1 1 113. Van Riel, St. Gilles. . . m 1 1 3 116. Van Ryswyck, l.a Haye 1 1 1 17. Van Schoor, .Jette . 1 1 1 3 lis. Veitch, .1., Londres . i(') 2 119. Veriacne, D. père, Gand 1 1 120. Vervaene, Jean, id. 1 1 1 3 121. Venaene, .loseph, id. 1 1 122. Veniiet, Laeken . . 1 1 2 123. Vonder Heiden, llilden 1 1 12i. Vuyisteke, Gand . . 1 1 ." 1 6 123. Warner, K., Londres . 1 1 126. Warocqcié, Bruxelles . 1 1 127. Wilkinski, Hambourg . 1 1 12%. William*, Londres . . a-,) 2 S 5 1 1 U 129. Willinck, Amsterdam . 1 2 3 1.50. Wills, Londres . . . 1 1 2 1 S 131. Wolters, Groningue 1 1 2 132. Wvckaert, Gand . . 1 1 ToUl 307 (2) M. Van Houtte a obtenu la médaille de la Comtesse de Flandre. (3) Médaille offerte par la Fédération. (4j M. Veitch a obtenu la médaille du Comte de Flandre. (3) M. Williams a obtenu une médaille du Roi. FLOliALIES DE I87(i. 29 LISTE DES PLAiVTES NOIJVELLEMEM INTRODUITES QUI ONT FIGURE A LA 100'^ EXPOSITION. M. William IhiU, hoiiicidleiir à Londres Aralia splcndiclissima, \">^ Calédonie (1875). Prittharditi grandis, llos Salomoii (1872). Croton elegantissiimis, N"" Hébrides (1874). Dicffenbachia Sliiiltleworllii, Colombie (1875). DiciTcnbacbia Chelsoni, Colombie (1875). Alocasia Jobnslonii, N"" Guinée (1875). Dielïenbaciiia Rcgina, Colombie (1875). Croton Ifcndersoni, Iles Fidji (1875). Aralia spectabilis, N"" Calédonie (1875). Davidsonia pungens, Australie (1875). Dracaena Goldicana, Afrique (1872). Artocarpus Canoni, lies de la Société (1873). M. Louis De LSmet, horlicuUeur à Garni. Aralia capcnsis, Cafrérie (1876). Gasteria ramosa, Cafrérie (1876). Fourcroya Roezii atropurpurea, N"'" Grenade (1876). Cotylédon macropbylhim rubro marginat. Cafn'rie (1876). Echinocactus Leopoldi, Nouveau-Mexique (1876). MM. Jacoh-Makoy, et C d Liège. Aneimia tessellata, Brésil (1875). Aphelandra illustrata, Brésil (1876). Liparis elcgantissima, Java (1875). Maranta Massangeana, Brésil (1875). Paulinia tbalictrifolia argentea, Brésil (1875). Ruellia Devosiana, Brésil (1875). Pavonia Wioti, Brésil (187.5). ."U FLOliALlES DE 187(). M. .1. Ltnden à Bruxelles. Nouvelle-Calédonie 1873 Nouvelle-Calédonie 1870. Selenipedium vittalum. Cypripcdiiim Drupyi. Policycnis sp. nova. Dcsmonchus tenuifolius. Kentia Lindeni. ï {i;racilis. Zamia lougifolia. » Lindeni. » lloczli. » nianieata. Cyathea niger, Cibolium giganteuni, Lomaria Neo Caledonica, Alsophila sp. nov., Cyathea De]danchci, Lomaria gigantca, Aralia filicifolia. — Veilchi gracillinia. Artanllie magnifica. Amorphopliallus pictus. Croton Andreanum. Lespedezia Bonpiandi. Dracacna qiiadricolor. Dieffenbacliia illuslris. Lomaria gigantea. — praemoi'sa. Maraltia attenuata. Tillandsia fcnestralis. Todea Pancheri. Antliurium crystallinum, Lind. et And. Nouv. -Grenade, 1873. Aralia elegantissima, Hort., Nouvelle-Calédonie, 1875. Curmeria picturata, Lind. et And. Nouvelle-Grenade, 1873. Croton hasiiferum, Lind. et And. Vaiiicoro, 1875. Dieffenbacliia iu)|)ci'ialis, Lind. Pérou, 1873. — antioquensis, Lind. et And. Nouvelle-Grenade, 1874. Dracacna gloriosa, Lind. et And. Vanicoro, 1873. Clidemia vittata, Lind. et And. Pérou, 1875. Ei-anthcmuni atropurpureum, Hort. Iles Fidji, 1875. Fourcroya Lindeni, Jacoby, Pérou, 1873. Phyllota-nium Lindeni, André, Nouvelle-Grenade, 1873. Tillandsia musaica. Lind. et And. Pérou, 1875. FLOHALIES DE i87f). Ôi M. Ferdinand Massange-de Louvrex, â Lmje. Caraguata nnisaica. Croton majesticum. Dracœna Fraseri. — Ilciulersoni. Maranta Kegeijani. Spalhiphylliim pictiim. M. Auguste Van Geert, horticulteur, à Gand. Grcvillea Preissi. Boronia nicgastigma. Cycas Boililami. Ai'cca Uicksoni. Artocarpus Canoni. Iligginsia Ghicshreghti fol. var. Phyllantlius atropurpureus. Habrolhaninus argentcus. Cycas Nordnianyana. Croton Yoiingi. Araucaria Van Geerti. Croton Coopcri. — majesticum. — spirale. Paulinia oceanica. Dcsmonclius granatensis. Aralia elegantissima. Crowea angustifolia. Tillandsia musaïca. Readia glauccsccns. Phyllantlius niimosacfolius. Macrozamia plumosa. Pandanus Van Geerli. Rliopala gracilis. Tillandsia tessellata. Aralia niaculata. Kentia rubricaulis. Adiantum gracillimum. Cyathea Dregei. Ceterach aureura. Polysticlium lepidocaulon. 32 FLORALIES DE 1876. M. Williams, horticultein-, à Londref;. Photinia serriilata vaiiegata. Dieffenbachia Pescatorei marniorala. Zamia crassifolia. Plalycerium \YiIlinkii. Adiantum gracillimuni. Aralia elegantissima. Croton majesticum. Dracacna hybrida. Tillandsia musaica. Antbericum variegatum. Agave Taylorii. Polysticbuni lepidocaulon. iVepentbes intermedia. — Chelsonii. Gleiclienia glaucesccns. Bertolonia Van Houttei. Todea intermedia. Rentia Forsteriana. jEchmea Maria» Reginae. Aralia Veitcbii. Croton Weismanii. Dracacna Fraserii. Dracaena Baptisti. Pandanus Veitcbii. Croton Jobannis. Maranta Makoyana. Odontoglossum Roezlii. Kentia Mooreana. Cycas intermedia. AVIS. Les Bulletins de la Société royale de Flore ont publié 1° le programme de l'exposition. 2° la liste des délégués des gouvernements étrangers. 5" les membres du jury international. 4" le catalogue de l'exposition. 5° les décisions du jury. l'LOKALIES DE ÏHH). 55 COMPTE REXDU DU GARDENlîR'S CUKONICLE. (Tkaductio.n). G Mai 187(;. Une fois de. plus une (jraii(le expnaitioii inlernalioiade d'horticulture et un congrès botanique ont eu lieu avec succès à Bruxelles, et ce fuit devrait Ijieu nous rappeler <|ue noire tour ilinaugurcr une réunion du même genre viendra hienlol, s'il n'est niè(ne déjà venu. A la preuiièi'C réunion du jury, présidée par le comte de Ribaucourt, président de la Société de Flore, o!i (It les nominations suivantes : président du jury : D' Regel; viees-présideuls : D' Karl Kocli, le marquis Délia Valle de Casanova, D' 1). Moore, M. Plauclion, le prince C. Trou- belzkoi; secrétaire, le prol'csseui' lid. Morren. Le jury fut ensuite iéparli en ([uatoi'ze sections, composées chacune d'un présidctit, d'un secrétaire et de trois ou ([uatre membres. C'est ainsi que la premièie division fut chargée des vingt-quatre classes consacrées aux plantes nouvelles ; elle avait pour président le professeur Koch, pour secrétaire, le professeur Morren, et comme membres .MM. Thibaut cl A. Verschaffelt. Les classes 23 à 65, consacrées aux Orchidées furent jugées par le professeur Reichen- bach, président, Kegeljan, secrétaire, et MM. Bergman, le comte de Bousies, Rollisson et Veitch, membres. Les Palmiers, lesCycadées et les Pandanées furent soumis au jugement du prince Troubetzkoi, président, .M. Wendiand, secrétaire, elM.M. Delà Dcvansaye, Niepraschk, Ravené et Witte, membres ; et ainsi de suite. L'exposition était l'une de celles dont nos amis de Belgi(juc ont bien le droit d'être liers, tant les produits exposés étaient, en général, excellents. Il convient aussi de les féliciter de la rapidité qu'ils ont mise dans leur besogne, surtout pai' rapport à la publication de leur catalogue: cette célérité contrastait avec ce qui s'est passé dans certaines expositions du continent. Pour les Palmiers et les plantes à grand feuillage, les cultivateuis du pays avaient l'avantage, et l'influence (jue quelques beaux s|)éeimcns de ce genre exerce sur relfet pittores(jue est consi- dérable. Quant aux Azalées indiens, qui étaient largement icprésenlés, les cultivateurs du pays ont aussi été à même, soit par l'effet de la culture ou du climat, soit par l'effet de ces deux éléments, de [iioduire des plantes niagnirii|uument fleuries et supéi'ieures, sous ce rapport, à tout ce que nous avons riuibitutle de voir chez nous. D'autre part, les Orchidées et les Roses, nonobstant les dangers du transport, étaient mises en pleine lumière par les horticulteurs anglais, comme les Jacinthes l'étaient pur les Hollandais. 3 S4 FLOnAl.lES DE 1876. Il est (iidlfile de peinilre par des paroles un étalage si étendu el si complet; on en trouvera d'ailleurs le détail plus loin. Mais nous essayerons de donner une faible idée de son arrangement. Le bâtiment comprend une nef et deux ailes à cliaque côté II est à peu près orienté du noid au sud elson entrée se trouve près do rextrcmilc nord. \ l'entrée, on avait placé une très-grande glace qui semblait doubler la véritable longueur du local ; devant cette glace se tiouvait un beau groupe d'A/aléas ; à droite et à gauche, deux nobles Palmiers du jardin de la duchesse d'Arenbcrg ; tout près, à la gauche de la nef, vers le sud, un auti-e grand spécimen, haut de vingt piedsC), appartenant à la même collection, se dressait au milieu diiu groupe d'arbres à feuillage. Au-delà, un lot considéiable d'Azaléas formait un massif aux couleurs éclatantes, et faisait contraste avec les plantes à feuillage et les Aroïdées qui venaient ensuite. On voyait le groupe varié de M. Williams, dont une partie considérable consistait en plantes fleuries, puis des plantes à feuillage, J/a?-aH<«, et».; et dans le lointain, plusieurs Fougères arbo- rescentes de haute taille. Des sentiers sinueux conduisaient au milieu des plantes de la nef et de deux ailes placées à gauche, puis, se croisant pi'ès du centre, ils donnaient accès aux objets exposes dans les ailes de droite; ils étaient bordés de vannerie clouée au sol. A droite deux groupes de Palmiers des établissements de M.Linden et île M. Van Iloulte, d'une beauté remarquable, occupaient la première aile et s'avançaient un peu dans la nef. Ces Palmiers arrivaient à peu près à la moitié de la longueur du bcâ- timent et cachaient aux yeux l'enclos chauffé destiné aux plantes tendi-es; au nord, l'autre partie du beau groupe de Palmiers de la duchesse d'Arenbcrg, remplissait l'extrémité de l'aile. Ces groupes se terminaient par quelques-uns des meilleurs œillets Souvenir de. la Malmaison, que l'on ait jamais vus, par des Rhododendrons, de petits Azaléas, de petits Palmiers et enfin par les Draeacnas de M. Wills. Venaient ensuite quelques grands spécimens d'Angiopteris, envoyés d'Amsterdam par M. Willinck; plus loin, un très-beau Palmier à éventails de W. Lemonnier ; au bout se trouvait une autre glace, ayant devant elle une fontaine bordée d'Amaryllis aux brillantes couleurs; une partie de l'espace intermédiaire au centre vers l'extrémité sud, était occupée par des Roses, des Azaléas rustiques, etc. Dans l'aile droite, au-delà des Palmiers on voyait quelques magnifiques Azaléas de M. de Ghellinck de Walle ; la seconde aile (aile extérieure) était remplie surtout de Roses. La moitié septentrionale était clôturée et chauffée, afin de recevoir les Orchidées et les plantes nouvelles. Dans l'aile située à la gauche de la nef se trouvait un beau lot d'Azaléas (I) Le pied anglais = 0,00479. FLORALfES DE I87(!. 3o de M. V'ervaene; vcnnit pnsiiito un groupe élevé de Pnhniers divers, de Cycndéos, etc., proven.iiU de M. Fjndcn. Le coin gauche de la seconde aile était consacré aux plantes fleurifs de serre chaude et tempérée. Près du mur on voyait des parterres de Jacinthes et de Tulipes hrillantes, etc. ; plus loin, des Roses, et ensuite, eneorc des Jacinthes et des Tulipes. En face se trouvait la helle collection variée de SIM. Veitch et fils, l'un des principaux ornements de l'exposition, arrangée avec un hon goût remarquable. Au-delà se trouvait un groupe de Rhododendrons, et une collectioM intéressante de plantes officinales ; le coin du sud était rempli par nn groupe de plantes à grand feuillage. Dans l'aile du milieu, après les Cyeadécs de M. Linden, il y avait un houquct élincelant de Jacinthes et de Tulipes, serrées les unes contre les autres sur un j)lan incliné escarpé; cette disposition les montrait à leur avantage. Ici l'on trouvait un groupe magnifi(jue de variétés d'\zalea mollis, un autre groupe fort joli de Yucca et d'Agaves, de la eolleelion de M. Beauciyne ; vis-à-vis on vovait une antre helle collection d'Azalea indica. Les murs étaient décorés au moyen de plans de jardin et de dessins de plantes ; ceux de la partie clôturée étaient presque entièrement tapissés au moyen des planches delà Flore des serres et d'autres publications, élégamment encadrées. Ces planches servaient parfaitement à cacher la nudité des murs. Telle était, en peu de mots, l'exposition : elle s'élevait pi-obablement par la qualité des objets exposés aussi h. du petit Sablon, édcvée porrr' l'exposi- tion triennale des Boarrv-.ArIs. Celle constr'uclion, qiioiqire renfermée dans un espaci- assez étroit, no laissait pas cependant d'('lre convenable sous d'airlres rapports. Elle consiste en une nef d'une longueur et d'une lar'geur considéi'ables, et de deux ailes de oliaquo côté; une partie de l'une de ces ailes avait été clôturée et cliaufTée afin de recevoir' les Or-eliidées et d'autres plautos (bMioates. Tout l'espace dont on poirvait dis- poser était r-ompli de piaules d'un mérite iri'épi'oebabje : l'effrl produit le jour de ronvcriure apr-ès l'appar-enle eorrfusion de la veille, jour où 58 ILOllALlEb DE 187G. le jury dut rcmplirsa tâche, étoit do nature à étonner ecux qui n'avaient aucune idée du système que l'on suit sur le continent, pour remettre les matériaux en ordre de façon à produire un tableau imposant quand on a pris les décisions sur les prix à accorder. Les grands traits de l'exposition ii]ihi/lli(iii ra et sapida, Aatrodiri/um Airi, Calamus adspcrsiis, Carijolu ninirphii, Ceroxi/tnii. ni.ccinn, Clui- viaerops excelsa et hiinilfis nivcd, Dai'Dionoivps Irichroiis, Il ijnpltorlie indica et Verschnjfellii, Jitlmcd. spcclahilis, Kciilia Foi-s!cri(uia, Laliinia horlionica , Livistoiia alli.ssima et Hi)ogfndorpii, Oiicospcrniu Van Iloutleaniim , Phacnicophoriuin Sechelluniiii , Pritchardia panfua , (I) Le yard = 0,91 i. FLORALIES Di; 1. 41 Tlirinax clr(jan<<, Canjotn soholifera (ecttp plante faisRit tpès-bcl effet dans le groupe), liralwa diilcis, Chamacrops Intmilis, gracilis cl Areiirja ■sacchari/era. Dans le eoncours de douze Palmiers remarquables par leur rareté ou leur nouveauté, le l" prix érlnit à M. Linden, et le 2'' à M. A. Van Ge.-rt. Les plantes de M. Linden étaient les suivantes : Aslrocarijinii (ciniifoliinii, Acanlhorliizii WarKcewiczii, Aslrorarj/inn .)f(ili/l)0, Co'-ns Yiinimdifiittft, Gi'oiioniii qracilis, Glaziova in.'iirjnis, Kciilia Lindcui et riipiroUi, Mnrltiwzia distkha, Prilcliurdiu macro- carpa, Pleclornniia hijslrir. et Tlirimix Cliiicn. Le groupe de M. Van Geert était eom|insé comme suit : Kenlia /ifihnnreaiia et Forsiei-iana, Plijciio.tpi'niia Alcraii'irae, Areca Dicl.snni, Thrinat gracilis, Zalacca ediilis, PliKuifia Kiililci , Cocos Wcddclliana, Kentiopsis sp., Areca qracilis, Calohlashis EikjcH, et Diieiiinnnrnps Lewisiaiiiis. Le prix pour un Palmier rcmarquahic par son élégance fut accordé à M. Jlassart d'Ettcrbeck ; il cxposiit le Coco'i Wfdddiluna. Un très-beau Linslona olivaeformis àe M. Lemonnicr, occupait une place cminentc vers l'cxtrc- niité sud du bâtiment ; mais il était bors concours. Lcspri\ offerts pour des groupes de Cycadées n'ont pas été disputés. PANDANEES. Dans les concours consacrés à ces plantes de bel effet, 3Î. Van Ilonttc a été seul sur les rangs, et dans chaque classe il a obtenu un premier prix. Le concours de dix espèces comprenant les P. amarijUidifoliiis, decnrus, re/Ieriis, ptjgmaeus, utilis, Veitchii, Vandermeerschii, et trois espèces innommées. Le concours pour trois comprenait les P. ornatiis, rcflcxus et iililis. La plante rcmar(|uablc par son développement a été un P. oriialus. Ces plantes présentaient beaucoup d'intérêt. Le P. reflexus était représenté par une grande plante, faisant avantageusement valoir ses feuilles tombantes à grosses épines blanches. Le P. decorus est une espèce d'un babitus divergent, à feuilles vertes bordées dépincs vertes menues. Le P. annirylliflifoliiis a un liabitus nain, trapu, avec des feuilles vertes épaisses, à bords mous. Une jolie espèce sans nom, de Madagascar, est de petite taille; elle a un tronc braiieliu et des feuilles plutôt étroites, (]ui se montrent farineuses vers la base. Le P. ornatiis est une fort belle espèce, à feuilles vert glauque de six pieds de long, bordées d'épines courtes, petites, blanches et serrées. Le P. Vander- meerschii, dont il v avait un exemplaire haut de 10 pieds est d'un vert lustré et bi'illant, à épines somhres; il croit en spirale d'une façon très-marquée, comme c'est le propre de ces arbres h feuilles disposées en hélice. FLORALIES DE 1870, AZALEAS, ETC. Ces fleurs échilaiiles étiiioiit l'une des principiiics gloires de l'exposi- tion; leui-s belles couleurs, que l'on avait su bieu distribuer, servaient à cclaircir l'aspect relativement sombre des |)lanles à feuillage; comme spécimens de haute culture, elles étaient irréprochables. L'ensemble des Azalcas indiens exposés était d'un grand mérite sous ce rapport; c'étaient aussi les plus abondamment fleuris que nous nous rappelions avoir jamais vus. Dans le concours de quarante vai'iétés, grands spécimens, bien fleuris et bien cultivés, M. de Ghellinck de Walle obtint le 1^' prix, et M. Beaucarne, le 2''; dans le concours pour 2"j variétés, M. Jean Ver- vaene obtint le premier rang, M, Van Eeekbaute, le second. Le premier prix du concours de quinze variétés fut l'emporté par M. de Ghelliuk de Walle, le 2'', par M. Jean Vervaene. Dans le cojicours de six vaiiétés, M. Joseph Vervaene obtint la première place, M. Jean \'ervaene, la seconde: pour un seul spécimen d'Azalea, M. de Ghellinck de Walle obtint le premier prix et le second. Les plantes qui formaienl ces difl'é- rcnls contingents étaient la plupart d'un même Ivpe, à tiges courtes et à tètes en forme de dôme. Cette forme n'est pas aussi agréable, nous semble-l--il, que celle des tètes globuleuses qui avaient autrefois la vogue ; mais il se peut que cela provienne nécessairement de ce que les plantes ont avancé en âge, la suiface supérieure gardant plus lojiglcmps sa vigueur que la surface inféi'ieure. Les plantes les plus grandes avaient une lige nette haute d'environ 2 pieds et des tètes mesurant en moyenne de 4 à (i pieds en travers, convexes ou en forme de dôme; les plus petites, avaient des tiges de 1 pied 1/2 et des tètes de 2 à 5 pieds. Nous avons pensé qu'il serait plus utile de noter les particularités de quelques-unes des variétés les plus remarquables qui se trouvaient répandues dans toute l'exposition, que de donner la liste des collections particulières. Celles qui nous ont semblé les plus dignes d'être notées sont les suivantes : le Jean Van Gtert d'un rose brillant; le prince Albert, d'un écarlate clair, ÏEugène Mazel, du même style que le Stella ; le Cedo Nulli, pourpre : cette couleur est assez rare dans ces fleurs; le Harrij Veitch d'un rose profond, grand, à bords crispés; le Roi Léopuld, saumon biillant, à taches pourpre; le Itoi des blancs, d'un blanc pur; le pidiclulata, blanc, mais largement rayé de rose et tacheté de pourpre ; le /luron de V'/'ière, blanc, faiblement rayé, à bords crispés; le La Victoire, d'un écarlate rougcàtre biillant, à petites taches tirant sur le pourpi'c; le Roi de Hollande, d'un écarlate cramoisi \if, lisse cl brillant; le Soiirenir du prince Albert, rose profond, bordé de blanc ; l'Adolphe de Xussuii, d'un écarlate cuivré vil, à roirgerrr' pour'pre ; le Madame van der Criiyssen, rose clair, double; le Ferdinand Ki'çjcljun, écarlate saumorr, moucheté f! FLORALIES DE 1876. ''*"J de pourpre foncé, p;i'and et lisse; le .VoM-/K(n;(7, couleur elinir à bord blanc et à taches d'un cramoisi foncé; le La Sujn'rbe, d'un éearlate cramoisi vif, à macule pourpre : c'est une variété remarquable par sa couleur et très-glabre ; le M'"' Louise du Kerkchnve, saumon foncé à flocons rouges, bctrdé de blanc; le di.nlL'sse de Beaiifort, losa vif, à taches sombres, grand et glabre : c'est une magnifique (leur; ['Apollon, très-grand, blanc, faiblcmenl (loconneux, un peu crispé; le Heine des Roses, d'un rose vif; \(^M'""M'irievan A'e(;A7t«(«(e, grand, blanc, avec ([uelques flocons rouges , comme V Apollon ; le Hooihrink, d'un poui pi'C foncé ; le Riihens, d'un éearlate orange vif ; l'Alice, belle plante double, d un pourpre foncé ; le M"' Léoiiie Van HouUe, grand, glabre, blanc; [c Siijisinond Riicker, d'un rose foncé, à taches rose sombre et bord blanc : b.lle fleur brillante ; le Johii Gould Veitch, à flocons roses, d'un rose magenta foncé moucheté de rose à bords crispés ; le Grande Duchesse de Bade, d'un léger éearlate sau- mon, demi-double, fleur qui attire l'attention ; le Bernhard Andréa d'un rose magenta foncé, à bords crispés, demi-double, de fort bel aspect; le Marie Vervuene, blanc, à légers flocons écarlatcs, à bords crispés ; le cuccinea major, d'un orange éearlate bi'illant : cette plante formait une masse bien foncée et brillante ; le Pelargoniaeflora, nuance délicate de rose-magenta à taches foncées ; le Baron de Prêt, rose tirant sur le pourpre, à taches foncées ; le coloris nova, d'un cramoisi riche à belles taches : c'est une belle variété ; J/(«/am« Verscha/felt, couleur chair, à taches cramoisi très-distinctes et bord blanc; le Modèle, à taches rose clair; le Brillantine, pourpre à taches riches, belle plante ; le Marie-Louise, rose très-clair à taches pourpres, grand et glabre. On avait aussi exposé quelques beaux semis ; il en sera parlé plus loin. Une médaille fut accordée à M. Van lloutle pour un groupe de douze variétés d'Azalea mollis. Cette espèce, que les botanistes rattachent à r.l. sinensis, mais qui en diffère au point de vue de l'horticulture, promet de nous donner une plante à lloraison liàtivc d'une très-grande valeur : elle déploie une grande variété de couleurs et semble devoir être très- utile comme plante d'ornement précoce; ses fleurs sont, en effet, grandes et forment des bou(iuets plus massifs que ceux des Azaléas rustiques ordinaires. Les plantes de M. Van Ilouttc formaient de magnifiques buissons, dont les suivants étaient, parmi les douze, les meilleurs et les plus distingués : le Comte Pajmdopoli, couleur saumon, à centre jaunâtre; cette fleur s'épanouit très-bien; le Comte de Gomer, h [wu près de la même couleur; le Madame C. V(ui Wanibeke, jaune orange; le Madame Caroline Legrelle- d'il unis, saumon foncé; belle fleur; et le Comte de Quinceij, jaune primevèi'c, à grandes Heurs. Quchiucs semis de 1876 formaient une collection distincte; mais il n'y avait là ni variété nouvelle, ni amélioiatioJi. Il y avait deux ou trois collections A'Azalsaponlica; mais elles ne produisaient pas troj) d'effet, parce qu'elles 44 FLORALIES DE 1870. n"(Uaicnl p;is liioii floiir'ii's : siiuf, pourtant, une (leur hybride, nommée Dintxant. C'était là, en effet, une nouveauté eemarquable, avee sa masse de tàelies noires dans le irenre de rpielques-unes des variétés indiennes. Les (leurs sont de i;;rande taille et se produisent en loufTes pleines et robustes; elles sont rouîmes avee une çjrande laebc de points eramoisis, ee qui augmente ijrandement leur beauté et leur eharmc. Dans le même !;;roupe, exposé par M Van Iloutte, il y avait une bonne variété doni>lc, rose, du nom de Louis Bloiiiiiiacrt. Les Rhododendrons rustiques faisaient relativement maigre effet, bien quon eût organisé pour eux de p;rands enneours. Les fleurs étaient pauvres, et les touffes petites dans la majorité des exemplaires; ee-^ plantes venaient bien loin derrière les nobles fleurs qui se voient à nos expositions d'Angleterre ; elles semblaient avortées pour avoir été for- cées dans une atmosphère trop sèehe. Le jin-v semble avoir pensé de même, puisqu'il n'a pas déeerné de premiei' prix pour les eoneotu's de quarante et de quin/.e, et qu'il n'a aocordé qu'un prix, eelui du eoneours de vingt-einq. Les variétés étaient surtout de eelles (|ui sont eonnues eomnie bonnes, et comprenaient le ni/lxnniuni, le Lord IJroiifjIiloii, VEvercsiianiim, le Sir Tliomns Sebriqlil, le Minnie et le M" John U'atcrcr ; c'étaient là les lueilleures (|ue l'on ait exposées. On voyait aussi quel(|ues Caniellias ; mais leur noudtre limité et leur pauvreté nous permettent de les passer sous silence. PLANTES A BRAU FEUILLAGE. Il y en avait en aliundanee, de l'acon qu'elles l'ormaient un des earae- tèi'cs distiuetifs de l'ex|iosilion. Le premier prix pour un groupe de quar.inte espèces oi-nemeulales diverses échut au lot de M. Linden, ilont les ])lanles formaiciit un grand groupe serré. Dans le nombre il y avait des Draeaenas, des Palmiers et des Fougères arborescentes; un Tlieopliraxla imperialis, jeune plante d'environ six pieds de haut, avec de grandes feuilles lisses, plissées, dentelées d'épines; le T. marro- phi/lla ; le Pliihdeiulrnn Meiiiwni, mesurant d'outi-e en outre 10 pieds, avec des feuilles hardiment cordées et sagittées, longues de 2 pieds, j)ortécs |iar des jx'lioles massifs, ai-rondis jiar derrière; le Dntciioui «mahilin, Q\\ bon ('lat; cinq Zaïnia, y compris le lainKjinasn, l'ormaut une belle eoiM'onne,et portant des feuilles longues de fi ])ieds ; les Ca/fra, Lehmaniii rilaiicajiorridci, et Vroomii; et un noble exemplaire de Todea barbara exposé sous le nom de T. caffnt. Dans le concours de l'i ])lanles de ee genre, le I' prix fut donné à Madame LcgrclIe-d'Hanis, d'Anvers; le 2' ; à M. Beaucarne, d'Eeuame. Les plantes de M""" Legrelle compre- naient un très-beau Prilchardiu Mnrliuiia, portant une demi-douzaine FLORALIES DE I87C. 45 de i:;randes reiiillcs en I'oimiic d'éveritïiil, sur de longs pétioles à arêtes tranclunites, couverts trunu ei'oùle brune blancliàtre; le Ceratozainiu mcxkaiM, plante remarquable, portant de cin(iuante à soixante longues feuilles pendantes; le Cijalhea meduUuris, avec une tige de 12 pieds; VAulrMurijuin brusiliense, sur une tige mince, ronde, couverte d'aiguil- lons, liante de 10 pieds, et portant une couroinie en voûte, l'orméc de feuilles pinnccs et argentées ; le Vriesia Glaziimana et le Bonaparlea gracilis, formant un beau eorymbe de feuilles étroites, bordées en forme de scie et droites. Le groupe de M. Beaucarne comprenait les plantes suivantes : Ruuliinu piUiiirniaefolia, Huiiuptirlva /iluDwiUosu, Chaïuae- rojis excelnu diirea, et Cliinnuei-ops gracilis. Le pi'iucipal groii])e de Plantes panaciiées (2.'i exemplaires) provenait de .AI. Van lloutle, qui obtiiil le 1" |)rix. C'étaient de beaux spécimens tra|)us, variant de 2 à 4 pieds. Quelques-unes dc^ plantes les [dus atlrayantes de ce groupe étaient le Marunla Mukaijuna, le beau lii'rio- loiiiu Van Iloiitlvaita, le l'hijllotanjiiinn Lindeiii, le Pundanus Veikliii, et le Dii'lf'enbacliia liuiriiianid. Les prix du concours de douze plantes panaciiées furent disputés pai' M. Liiuien et Madame Lcgrelle-d'Hanis, qui lurent placés par le jury dans l'ordre où nous venons de les citer. M. Linden avait une maguilique piaule ^VAnlhuriiiin cryslallinum, avec six feuilles cordées, splendidement colorées et parfaitement développées, longiics de 2 pieds, larges de I 1/2 pied, d'un vert satiné foncé qui sert à montrer très-distinctement SCS veines blanches; un très-bel exemplaii'e de Drucuena amabilis, bien coloré ; un Dieffenhachia imperiulis , espèce à tronc épais, à forts pétioles, et dont les grands limbes de feuilles ovales sont d'un vert sombre, largement tacheté de jaune vert ; le Dicf- feubachia Bowmuani, haut de 5 pieds, recouvrant le pot; le Maranla Mazellii, formant une masse basse mesurant d'outre en outre 4 pieds; ses larges feuilles presque rondes sont ornées au centre et vers les bords d'une grande bande d un gris argenté; le Croluii Veilcliii en buisson, bien coloré; et un joli spécimen de SiihurrugijiK; latifolia. La collection de Jladame Legrclle contenait le Pandainis iitilis rarieguta, VAnthariinn crijslullinuin et leucoiiearnin, le Dic/j'cnbucltia Bausei, le Carculigo recurijuta varieguta, le MaraïUu aiggiea, le Karatas Legrellue, les Dracaena regiiia et Joungii, le Uieffenbachia umuzonica, Wlnanasua Porteajiu et le Crolon WaisiHanni. AROIDEES. Il y avait des prix pour de bons spécimens de 2îi Aroïdées ; le premiei- fut remporté par JI. Linden, pour un beau groupe de magnifiques plantes, dont plusieurs sont [leu connues, entre autres : le Dicffenbachia lalimucukUa, à feuilles de forme linéaire, d'un pied et demi de long, W FI.ORALrES DE 1870. hii'ges de six ponces ; le iiiiihc csl rouvert sur presque loule sn surface de verl j.iuunlre el poi'le (juclques taches d'un verl sombre; un beau A>. Bdiisi'i, le D. Parlalorei, à feuilles étendues, dont les pétioles révèlent la tige; le limbe commence lout près de la gaine; la couleur est vert foncé; la longueur, de 2 pieds; les nervures sont très-épaisses; le D. virens, à feuilles péliolées, oblongues, ovales, obliques, d'un vert sombre et poi-lant une nervure jaunâtre; le D. untioquensis, avec des feuilles à pétiole droit, ayant des limbes droits, oblongs, ovales, d'un vert sombre à taches jaunâtres; le Philodendron calophylbim, à feuilles vertes, sessiles, épaisses, droites, en forme de lance, de 5 pieds de longueur, ayant une nervure médiane remarquablement épaisse; le Philodendron Metinoni, dont il a di'jà été (pieslion ; VAnihnriiim cryslallinum, avec une demi-douzaine de feuilles bien développées; le Curmeria picturata, VAlocasia Sedeni, VAnthuriiim Scherzerianum, le Philodendron hipinnniifidiim, le Monslera eqreqia, et d'autres encore. Le lot qui obiint le 2'' prix, exposé |)ar Madame Legrelie-d'IIanis, était formé de plantes grandes mais assez rudes, parmi lesquelles on distinguai! une belle masse de Philodendron crassipeit. Le premier et le second prix pour vingt-ciii([ Caladium échurent respectivement à M. Van lloutte et à M. Devis, de Malines. Ces plantes avaient-elles été produites trop tôt par une chaleur trop vive ou bien trop de ri'oisements avaient-ils alléré leurs caractères distincts ? Quelle qu'en ait été la cause, elles produisaient très-peu d'effet. Le 2'' prix pour un groupe de six Dieffenbachia fut accordé à M. Van Houtic, dont l'envoi se composait des D. Dausei, Bowmanni, hrasiliensis, gigantea, iwperialis et nohilis. Le prix pour six Aloeasia ne fut pas accordé, et celui qui était offert pour six Anihurium ne fut pas même disputé. DRACAEiNA. Il y avait une belle exhibition de ces nobles plantes, parce que le programme pioineltait une grande médaille d"or poin* un groupe de vingt-cinq v.irié'lés. Le prix fut chaudement disputé par M. V^'ills d'Auerley et M. Linden ; le premier de ces deux exposants l'emporta, mais le Jury demanda une médaille spéciale pour M. Linden. SI. Wills exposait un choix de ses nouveaux hybrides dans de splendides condi- tions : ces plantes étaient les meilleures de celles qu'il avait exposées l'automne dernier à Soulh-Kensington ; on les avait mises à part et on en avait fait des spécimens vigoureux et compactes, couvrant le pot, et d'une liauleur de 1 '/s <'t 2 pieds. Les D. Wilhii, Baiisei, Barroni, Berkeley!, Mastersii, et eximia forment un groupe où se développe une belle FLORALIES DE 187fi. 47 panactuire roiigo variôc; Vcxiinia n, do plus, des marges d'un cramoisi bi'illiinl. Le D. Li'opoldia une teinte rosée, à ni.iri^es pâles. Les D. regalis, NtlzschiTm, Elizahctha, Impcralor, pirtiinila et Thomsoni ont une belle panaeliurc crémeuse et constilncal un ijroupe parfaitement nouveau . Les D. Alexundrae et VkUtriu sont de beaux spécimens de panachure blanelie. Le D. rjiganlca présente un habitus très-robuste et a des marges rougis. Le D. sulmnnea d'un type très-distinet, a une panaebure crème et ponceaii , le D. Canirelli est trcs-sonibre et a un mince bord i-ouge. Le D. rcniisld a des feuilles vertes, tombantes, avec un bord couleur crème, pourvu dune ligne marginale cramoisi. Le D. majcstica est vert, à marge tirant sur le saumon. Quelques autres hybrides d'Auerley ont figuré dans les eoneouis pour plantes nouvelles et il en sera question dans ce chapitre. La eolleclion de M. Linden se composait de plantes bien cultivées, dont plusieurs avaient une taille considérable. Pai'mi les plus nouvelles se trouvaient le D. Reaii, à fcriillcs très-larges, pourvues à leur base d'une large panachure rose; elle devient couleur eième au sommet; le O. H'aroctiuei, k panachure rosée bigaiiée; le D. Oisunoru, à feuilles larges, courtes, d'un bronze très-sombrc, pourvues à leur base d'une panachure cramoisie; le D. Sahiali, à feuilles étroites et droites, bronzées de cramoisi; le D. bellula, avec des feuilles étroites à panachure rouge. On peut encore citer IcsD. amainlis, Mooreuna, reglnav, mugni/ica, UapUsti et d'autres. FOUGERES ET LYCOPODES. Comme quantité et comme qualité, il n'y avait pas ce à quoi nous nous étions attendus. Le prix pour douze Fougères arborescentes, offert parle Roi, n'a p;ovoqué que l'envoi d'une seule collection : celle de M. Linden, qui remporta le prix. La collection comprenait un beau Dicksonia anlarrtica, a troue élevé et fort, mais non tout à fait droit près du sommet ; les Cyathea excelsa, mcdiiUan's et dcalliata d'iuic taille modérée; le Cyalheu iiigra, le dgathca jn-incc/is (que, dans les jardins, on appelle à tort Ciboliiiiii), plante élevée, assez endommagée par le transport; il en était de même du Cyathea fiinehris; VAlsophila atistra- lis; les Cihotiiim spectabile et giganteiint : ce dei-nier est une plante qui ressemble au Cyathea ; le Dicksonia Deplaiirltei, qui, s'il n'est même le D. Jovngii, s'en rapproclie du moins considérablement; le Lomaria neo-caledonica, qui semble ètic la forme fortement développée, arbo- rescente, du L. gihha; et une grande touffe de Todea harhara portant une multitude de couronnes. Pas de concurrents pour le concours de six Fougères arborescentes, ni pour celui de trois. Le premier prix pour une seule Fougère arborescente fut accorde à M. d'Avoine, de Malines, qui 48 Pl.ORALEES DE 187(). pi'ôseiilail 1111 gi'ainl Uickionki unlaixlicu. Celui pour une seule fougère arborescente remarquable par son élégance fut accordé à M. Van Houtte pour une belle plante de Ci/athea /Jiirkei, à tige droite et forte, haute de 10 pieds environ, et à noble feuillage. Dans le concours pour une seule Fougère herbacée, icinarquable par son développement, M. Wil- linck, d'Amslerdain, obtint le prix : il présentait un spécimen remar- quable d'OleiuuIra liirlidUi. Quant au concours de six Alaraltia et Angiopteris, M. Willinek envoya ([ucbjues belles plantes et obtint le premier prix. Le groupe comprenait ÏAïKjiopteris hupoleuca, belle plante à cinq frondes immenses et éten- dues, longues d'environ 12 à 15 pieds et d'un bel effet ; l'.l. Willincki et l'.l. Miiiiicliaiia, presque aussi grands que le [iréeédent ; le reste du groupe eoiuprenait de beaux spécimens de Marultia ciciiUu'folia et sorbifoUa à fronde bipennée et de M. Laiicheuua à frondes Iripeniiées. M. Williams obtint un {•" prix pour un groupe de dix Fougères herbacées, qui comprenait des spécimens bien fournis d'Adiaiitiiin Farleyense et gracilliinton, de Duvullia Mooreana et hemipteru, de Uraineu insiijnis, de Tlianmopleris nidu.s, et quatre Gleichenia, savoir les G. Meiuk'Ui, nipestris, dichotoma et speluacae. Un l"'' prix fut encore accordé à M. Williams pour un groupe de douze Fougères trans- lucides, comprenant diverses espèces de Todeu, de Trichomaues et d'Hymenopliylliim, qui excitaient une vive admiration. Il n'y eut d'exposés ([iie deux groupes de (piiiize Selaginella ; le prix pour le premier fut accordé à M. Willinek, le prix pour l'autre, à M. de Gliellinck de Walle. Le premier se composait de terrines de 2 l/'2 pieds contenant des Selaginella Willdeiiinrii, apiis, Galcoltuuia, viticnlosu, Marlensii et Murlensii varicqulu, oblusa, slolunifera Poulieri, cuesia {uncinala) Dunielsiana, une haute plante en buisson de S. cacsia arborea. et des spécimens de deux formes de Lijcopodiuiii dkholomuin et L. taxifoliuiii. PHORMIU.M. Le prix offert pour dix variétés de (Miormium remarquables par leur croissance et leur beaulé fut remporté par Madame Legrelle-il'Hanis, qui avait envoyé un groupe bien caractérisé et d'un grand effet, comprenant de grandes masses des espèces suivantes : P. teiiax variegatinii, P. tenux Veikliil, /'. Colensoi, P. Cookii, P.Cookii vitiiiii, P. rillulinn, /'. atru- piirpiirfinii, P. iiigro-pirldiii, P. viridc lutifoliinn et P. brevi/iiliiim. ri.OKAMES DE I87C. 49 ROSES. Les Roses en pot, bien (|ii(^ ne niontriint poiiil eette fraklieur et cette vigueur que nous avons l'Iuibilnile de voir en Angleterre, formaient eepenilant un trait distinelif et attrayant de l'exposition. Les colleetions prineipales fuient envo3ées pai' .MM. \V. Paul et (ils de Waltliaiii Cross, qui remportèrent ein(( prcmiei's prix: celui du concours de cent liybrides perpétuelles, celui du concours de cinquante bybrides pcrpc'tuelles, celui du concours de vingt plantes pyramidales, celui du concours de cin- quante Roses-tlié et celui du concours de vingt-cinq Roses-tlié. Ces variétés étaient celles qui paraissent généralement à nos expositions, et il serait fastidieux de donner une liste de leurs noms; qu'il suffise de dire qu'elles ont été envoyées en Belgique avant leur entier dévelop- pement, il y a environ deux mois, et que, par suite, leurs fleurs se sont produites sous l'influence du climat de la Belgique; oi', ce pays, plus sec que le nôtre, est moins favorable au développement de la taille qu'à celui de la carnation des fleurs. Le '2'' prix pour cinquante bybrides perpétuelles échut à M. De Messcmakcr, qui avait des types à petite tète. MM. Veitch et fils ont également exposé une collection de cinquante Roses, bordée de petites plantes de Clématites en Heur. BROMELIACEES. On avait exposé deux ou trois groupes de vingt-cinq Broméliacées, mais, bien qu'ils continssent plus d'un sujet intéressant au point de vue botanique, ils ne produisaient pas grand effet comme plantes d'exposition. Le 1"' prix échut à M. Desbsis, de Gand, (|ui exposait VAcrlmifu Weilbachi- VAnunassa saliva variegutu, les Bromeliu Binoli et undulala, le Cryp, lanthus zonattis variegafus, [' Echinoslachijs Pineliuna, les Encliolirion coralliiium, Sauitdcrsii, et JoiKjlu-i. le Hohcnhfvg'm aiiynsla, le jVidiila- rium fulyuns, IitniiccHli, mannorutum, Meijendor/ji et speclabile ; l'Ortgiesia iillandsioidcs, le Pniirretiu urgi-nlea, les Tillandsia Lindeni, musuicu, saiigalnoh'nUi, staliceflora, lessellata et Zuhnii; les Vriesea glaucoithijllu et splciideiis. Les yidulariiiin produisaient le plus d'eiTct, à cause de leurs centres eoloiés. Les autres prix furent décernés à M. Pyeke et à M. Bcaucarne. JiO FI.OlULrES DE 187(i. GLOXINIA. Un très-beau lot ilc ces plantes somptueuses, d'une culture remar- quable et niagniiii]uemcnl fleuries, avait été exposé par M. Duval, do Versailles; cet exposant obtint le 1"' prix. Quelques-unes des fleurs les plus attrayantes de cette charmante collection étaient \ti Liseré d'argent d'un cramoisi brillant à bni-d blanc; le Patrie, belles grandes fleurs, à tube et gorge pourpiT passant au violet pcàle vers le bord blanc; le William Rohinson, rose, à taches délicates et serrées, avec une bande couibe de rose profond à l'inlérieur du boid des lobes; le Mont-Blanc cl le Boule de Xeige, d'un bon blanc : le premier des deux a la plus belle fleur; le J/arfaïue //oy, lilas, d'une couleur bien caractérisée; et le Carmin, d'un riche eracnoisi éearlale, plus pâle au bord. Le 2'' prix fut remporté par M. Van lloutlc, parmi les variétés duqu(d figuraient VAmi Thibaut, à fond blanc, portant des lignes serrées ondoyées, et réti- culées, et des points pourpies, et le Madame de Staël, a fleurs rose ponc- tuées. Les variétés exposées appailenaient suitout au type à fleurs érigées. JACINTHES, ETC. 11 y avait quelques belles collections de Jacinthes cl de Tulipes; par leurs couleurs brillantes et voyantes elles donnaient de l'éclat aux places qu'elles occupaient. Les prix furent remportés par .M. Kielage de Haarlem et M. Barnaart. Ce qui produisait un fort bel eflet, c'était un concours de vingt grands pots ou terrines ayant chacun dix bulbes; ces toufTes de dix épis de même taille et de même couleur produisaient beaucoup d'efTet et c'est certainement là le meilleur nioven d'exposer les Jacinthes quand on désire obtenir un effet pittoresque frapjjant. GROUPES DIVERS. Nous avons souvent l'occasion de parler des groupes divers exposés par nos horticulteurs comme des parties les plus intéressantes de nos expositions anglaises; c'est ce qui se confirme encore dans le cas actuel : MM. Veitch et fils ont, en effet, fait une exposition d'une remarcjuablc beauté en ce genre, et c'est ce qui leur a valu la haute récompense dont il a déjà été parlé. Ce groupe était placé sur une table basse pourvue de trois projections semi-circulaires, réunies par des lignes droites. Le groupe comprenait soixante-quinze espèces et variétés d'Orchidées, neuf espèces de Crolon, douze de Diacœna, quinze de plantes hybrides, FLOItALIKS DE 1876. SI trente et une de Palmiers, Fougères et Cycadées, et Ircnte-ciiiq de sujets divers, dont plusieurs fij^niaient en double. L'effet d'un le! grou|ie disposé avec goùl, reliaussé i;iieore par la lornie de la table sur laquelle il se trouvait, était d'une beauté remarquable, et les plantes elles-mêmes étaient pleines d'intérêt. Une énuniération eomplète nous prendrait trop de plaee; nous pouvons toutefois mentionner comme ayant spécialement attiré l'atlenlion, un bon Succolabiiiiii ciiriufoliuin, a (leur orange cuivré ; une belle tonlîe de Cuelogijiie crislalu, les Adiantuia speciosuin et digiUUuin si intéressants, un Anlliurium Sclierzerianitm à cinquante spatlies, VA. Scliui-zerianum ((/(»»;((, beaucoup plus nouveau, le .Ve/>eH(/tes laitdia, avec plusieurs belles urnes, le Dniciiena hijhriilu, nouveauté à belle panaeliure erème et rose, mais qui parait présL'uter le meilleur aspcel (|uaMd il a la lornie de petites plantes ; et plusieurs Cijjiripcdiiim hybrides. Il y avait aussi une demi-douzaine de nouveaux Hbododen- droMs liybrides du (y|)e .fiis)iuiiiflonnii ; nous en parlerons plus loin, à propos des plantes nouvelles. M. Williams avait un groupe semblable mélangé, en outre de ses nombreux envois pour la plupart des concours. Le Irait dislinctif de ce groupe c'était la piésence de quatre Sarraccnia en (leur, savoir : le S. }ii(ipurea,-à fleurs tirant sur le poui-pre ; le S. Dnanmondi alba, à fleurs rouge chocolat ; le 5. jlava à fleurs vertes, et le .S\ jlava maxima ayant les fleurs blanches. Ici se trouvait aussi l'Anthurium blanc ; une spathe coupée exposée en même temps que les jeunes plantes en fleur mesurait trois pouces entiers de longueur ; ce qui prouve que celte variété, quand elle se sera fortifiée, atteindra les dimensions de la variété écarlate. LAdianlum gracillimiim se trouvait dans cette collection: à |)iopos de celte piaule, il faut remari[uer qu'on devrait relever dans une serre froide ou tempérée, et non dans une serre chaude : sinon on la force et on lui fait peidre son caracicre naturel. Le reste du groupe se composait surtout (rOrcbidées, de rougères, de plantes à ascidies et de Cyclamen. M. Liiiden obtint nu 1" prix pour un groupe de cinquante plantes officinales ou utiles, série ([ui a toujours de l'intérêt |)onr le savant si elle n'allire pas beaucoup ceux qui ne viennent que pour le plaisir des yeux. Les sujets les plus intéressants étaient le Coea {Erijlhroxi/lon Coca), sur lequel s'est récemment portée l'atlenlion publique, l'arbre vache, Guluclodciulron itlilc ; le caoutchouc indien, Siithuitia claslica ; le caféier de Libéria, C. Liberica ; le Quassia amara, le Cedron, Siiiuibu Ccdroii, le Copaifera ofjiciitalis, et l'Ainyrys bahamifera. Il y avait un concours pour les Erables du Japon ; le I" ]Mix échut à M' De Graet-Bracq et le 2'' à M. Van Iloultc. Le loi (|ui leniporta le l°''prix comprenait de jolis buissons en pyramide, hauts de 4 hli pieds; c'étaient des plantes agréables à voir, soit par la couleur de leurs feuilles, soit jiai' leiu's élégantes découpures. Le plus remarquable sous ce dernier 52 KLOKALIES DE 187(). rayiport élinl VAcer juponicum piiimtti/iiliiiii dont les (euilles soiil loti élégamment déeoupccs. Le reste de la eolleetion comprenait les Acer jaiioiiiciim, dinscrluni, viride, utropiirpureum, sungatneum, roseiim et relirulalam. On avait exposé un ou deux groupes de Bégonias tubéreux, pour les- quels M. Van lloulle oljliiit le 1" prix et M. Van Selioor, le 2''; le groupe de M. Van Houlte eontenait plusieurs belles variétés, sans nom encore; en outre, les suivantes, qui frappaient et attiraient le visiteur : le Madame Oscar Lamarclw, à grandes fleurs d'un rouge vermillon foncé et d'une bonne forme; le Churli'n Rans, écai-late rosé foncé; et le Madame Zimmerman, rose, à pétales arrondis et très-larges. M. De r.oes exposait hors concours un beau groupe de deux douzaines d'exemplaires de l'OEillet Souvenir de la Malmaison; il reçut une médaille en vermeil pour cet envoi; à bon droit, eir ces plantes avaient été cultivées avec beaucoup d'habileté. Elles mesuraient une hauteur de 15 à 18 pouces et portaient de douze à vingt tiges fleuries, dont chacune se terminait par une grande fleur, tout en étant couvertes abon- damment de boutons destinés à se succéder dans la floraison. M. C. Turner avait une très-jolie eolleetion d'Aurieules, qui formait, sur l'une des tables, un coin d'un aspect fort gai. Dans le nombre, on trouvait la double variété jaune connue sous le nom de Yelloiv Prince. Cette collection remporta le i"'' prix. Les Cactus étaient très-bien repi-ésentés par les collections bien cultivées de vingt-cinq espèces. La première de M. Demoulin, comprenait les plantes suivantes : Mamillaria crucigera et hyslrix ; Echinocaclus cornigerus, ecludna, Mirhelli, Kochii, Monvillei, mi/riostigma, pilosus, PoUsii, plalijcereus, cbmllatiis, recurvus, robustus, lexensis, ttdensis ; Echinopsis formosissima et mulliplex cristata ; Pilocereus senilis, Houl- letianus, et clirijsomeltus ; Cereus corine, ehurneus, Dumorlieri, mullan- gularis, et Opuntia tunicata. La collection qui obtint le 2'' pri.x provenait de M. Pfersdorirde Paris; la 5°, de M. Story, de Laeken. M. PfersdorfF exposait, entre autres, VAnhalonium prismuticum et le Pilocereus Hoppenstedlii. Un très-beau groupe de Yucca, de l)as\ lirion et d'.Vgave était exposé par M. Beaucarne, qui obtint le l'''^ prix. Parmi les Agaves, nous avons noté spécialement 1'^. hijstrix glauca comme se rapprochant beaucoup de YA. Richardsii ; VA. Beaucarnei est une plante très-caractéristique, à feuilles glabres de 8 à 9 pouces de longueur, avec bord blanc et ne por- tant que peu de petites épines assez clairsemées. La collection comprenait un bel Â. applanata et un joli spécimen du petit ,-1. Bessemerianu. Un grand exemplaire d'Iinuntophijllum miniatum, avec vingt tètes de fleurs largement épanouies avait été exposé par M. Van .Sehoor, qui obtint un premier prix. FLORALIES DE 1870. 55 PLANTES NOUVELLES. Pour si\ pliintcs nouvelles non eneore dans le eommerce, M. Bull de Chelsea obtint le I" laii^' el MM. Jacob-Makoy el C"", le second. Voici les plantes de .M. lUill : Pritcliardia grandis des iles Salomon, beau Palmier dun vert brillant à feuilles presque rondes, concaves, plissées, avant un bord à double ran,néc de dents et des pétioles plats el épineux. (Gurd. Chron. 1874, vol. 1 p. 4lo); Dicffcnbachia Shiittleiiorthii, de la Colombie : espèce d'un petit habitus, à feuilles amples, oblongues, lancéolées, de 9 pouces de longueur, d'un vert satiné, ayant au centre une barre argentée, large d'un pouce; Crolon elegantissimiis, des Nouvelles-Hébrides, plante bien colorée, à tiges rouges et jaunes, à longues feuilles retombantes d'un vert sombre, larges d'un demi-pouce, dont la base à la nervure médiane est d'un jaune d'or profond; Dk'lfenhacliia Chidsoni, à feuilles ovales, jaunes, ponctuées; Aralia splendidissima, de la Nouvelle-Calédonie, plante à feuillage dense : les feuilles, pennées, longues de 1 i/-2 pied, ont environ onze paires de folioles opposées et lobées; et Alocasia Johnsoni de la Nouvelle-Guinée : cette espèce a des tiges pourpre, pommelées, pourvues de courts aiguil- lons formant groupe et des feuilles sagittées, droites, d'un vert sombre, veinées de rouge. Dans le groupe de M. Jacob-Makoy se trouvaient les plantes suivantes : Marctnia Maxsançjenna, belle espèce à feuilles plates, marron, veloutées, de figure presque ronde et oblongue, avec une bande lobée et argentée au centre, et des lignes, semblables à des veines, courent jusqu'au bord, qui est vert; de même, Liparis elefiantissima, dont les feuilles ont un centre couleur bronze et un bord pâle et làcbeté; et Aplielandra illustrala, plante à petit habitus, avec des feuilles ovales, acuminées, vert sombre, marquées de lignes blanches transversales; des fleurs couleur orange sortent de bractées épineuses à bords sombres. Quant au concours de trois plantes non encore dans le commerce, M. Bull fut de nouveau premier; son envoi se composait de V Aralia spectabilis, du Dieffenhachia regiiia et du Croton Heiidersoni ; M. Williams fut '2''; il avait exposé le Photinia serrulata variegata, le Dielft-nhacliia Parlatori'i inarmnrala et le Zamiu crassifutiu. L'Aralia provient de la Nouvelle-Calédonie et c'est le même que l'A. filicifolia de M. Linden; il a des feuilles pinnées pinnatifides; les pinnulcs sont lancéolées ainsi que sinuées et lobées. Le Dic/fenhacliia regina vient de la Colombie et porte de petites feuilles étendues, d'un ovale oblong ; elles ont un centre verdàtre pâle avec des tâches peu nombreuses d'un vert sombre ; le bord est de même. Le Crolon Hcndcrsoni a de très- S4 FLORALIES DK 1870. larges feuilles oblongues et piTS(|iie ovules, d'un vert sombre, avec lies veines dorées; le bord est l'orlement niar(iiié de la couleur d'or, le Pholinia serrulala variegala de Chine est panaché de jaune et de bronze. Le Zumia crassifolia a un tronc haut d'environ un pied et des feuilles pinnées; les pinnules sont petites, très-noinbi'cuses, et pai-tent du racliis vigoureux en diverses directions. Le 1" pri\ pour une plante nouvelle en fleur fut accordé à BLM. Jacob- Makoy, pour le Pavoniu Wioti, dont nous avons parlé; le 2'', à M. de Smet pour un Colijlcdo/i macrophijllinn rubro murfiinulum de la Cafréric. Le premier prix pour une plante nouvelle non fleurie, fut égale- ment remporté par MM. Jacob-Makoy pour le Muranta Masmngeatia qui vient d'èlre déciil; le S"* échut à M. Bull |iour son Davidsonia pungenH, de l'Australie septentrionale; planle ci'oissanl librement, avec de larges feuilles pinnées, ayant environ cin(( paires de folioles oblungues, acuminées, niiLuics de dents aiguës; les fidioles inférieures sont plus petites; les feuilles ont des stipules cl perlent une aile lobée jusqu'au rachis. Le ô™" pri\ fut décerné à M. De Smet pour son MelocucUts Lcopotdi, plante globulaire, avec de très-nombreuses épines d'une nuance rougcàtre, plus [)àle à la base, et dont les plus grandes ont 2 1/2 pouces de longueur. Les plantes nouvelles appartenant aux autres classes étaient trop nom- breuses pour que nous puissions les passer en revue; nous nous contente- rons donc de noter quelques-unes des plus frappniitcs exposées par diverses personnes, sans chercher à les classer. Le groupe le plus impor- tant sous ce rapport était celui de M. Lindcn : parmi ses plantes, nous avons surtout noié Wlrrdiu filicifulia, cité plus haut; le Crotoii Andrea- niim, à larges feuilles, semblables à celles du Laurier, bien colorées : sa nervure médiane jaune se développe en veines jaunes, unies au bord, la couleur jaunese changeant au bout en une teinte orange ; YAralia Veitchi gruciUimu, de la Nouvelle-Calédonie, belle petite plante dont les segments sont les plus étroits de Ions; elle est brune et marquée d'une nervure n)édianc blanche ; VArlauthe mcigiiiftcd, du Pérou, à tige cannelée, avec de grandes feuilles d'un ovale oblong, luslrées, d'un vert sombre ; la moitié inférieure delà nervure médiane est blanche; le Cespedcsia lioiiplaiidi, du Pérou, plante droite, semblable au Tlieophraslu ; le Lomariu j)raemursa, de la Nouvelle-Calédonie, qui est le même que le Z. ciliala; le Mavatlia altenuata, de la Nouvelle- Calédonie, espèce à stipes tirant sur le pourpre et foncés transversa- lement : il porte des frondes Iripennées, à pinnules oblongucs et aeiiminées; le /.(iiiKiriii gigajitca, de la Nouvelle-Calédonie, grande plante (|Mi ressemble au L. giblni, avec des frondes longues de ." à 4 pieds et diminuant à la base de façon à former de tout petits lobes arrondis; le Lomaria neo-ralcdonica, déjà cité; le CJidcniiu vittata. à feuilles ovales pourvues de côtes argentées , le Diclf'enbachia illiistris, a feuilles obliques FLORALIES DE 1876. SS hardies marquées à la façon de celles du Bausei; le Foiorroija Lindcni, belle forme : ses feuilles ont un bord épineux doré bien distinct ; et YEranlhemum atrojyurpvrevm, à larges feuilles ovales d'un marron pourpre sombre. MM. Jaeob-Makoy et C'- exposaient une nouvelle Orchidée, le Zygopelalum Massangei, avec des sépales et des pétales bruns et une lèvre à veines bleues, à la façon du Z. iiitcrmedium. M. Williams avait un Cijcas inlermediit, belle plante à lige cylindrique de deux pieds et ayant une belle tèle d'élégantes feuilles pinnées ; un Platycerium WUlincki dont nous avons donné une gravure (I87'j, vol. III p. 303) et qui se trouvait également dans le groupe divers de .M.M. Veitcb et un Pobjslirhum lepidocaulon; c'est la Fougère du Japon à frondes prolifères semblable au Ctjrtomiuiii (voir 1873, vol. III p. 203). M. A. Van Geert avait un Araucaria Van Gcerlii plante australienne, encore très-jeune, à feuilles en aiguilles ; les pointe.s de la jeune plante ont une teinte rougctàtrc ; un Pandaiius Van Geertii, à feuilles vertes, glauques, recour- bées, rouges à la base, et ornées de belles dentelures brunes ,• un Kenlia rubricaulis, à feuilles ovales pennées, ayant les pétioles rouges; un Yucca U7(//j/)/ei à longues feuilles étroites, droites, linéaires aiguës, cannelées, glauques, longues de 1 i/s pied. Dans les différentes collections de M. De Smet, on remarquait un Echeveria Desmetiana columnaris, du Mexique, plante droite, haute d'environ G pouces ; les feuilles sont placées rangée sur rangée et forment une colonne ; un Agave Warelliana du Mexique, qui a des feuilles vertes avec une raie pâle, oblongues, acumi- nécs,longues de 6 pouces, armées à la partie inférieure d'épines sombres; la partie supérieure n'est pas armée et se termine en une épine brune longue d'environ un pouce; un Sempervivum sjilKicrindeum, des îles Canaries, dont les feuilles forment une tcte en forme de dôme, ayant environ 8 à 9 pouces. M. Bull exposait un Croton formosum, hybride d'un caractère intermédiaire entre le C. Veitchii et le Weismanni. M. Wills exposait dans cette catégorie son Dracaena voluta, dont toutes les feuilles sont recourbées en volute, avec panachure bien marquée, d'une couleur crème et rose; le D. Frederica est bronzé, avec un bord d'un riche cramoisi laque ; le D. Ernesli a d'étroites feuilles recourbées, à panachure crémeuse et rose cramoisi; et le D. stricta alba a une pana- chure blanche bien marquée. MM. Veitch et fils avaient des Rhododendrons nouveaux du lypejasmi- >(/'/7o?v/;)î ,• ces arbustes, avec les autres variétés déjà bien connues con- stituent de bonnes plantes décoratives. Elles semblent toutes avoir été obtenues du Tt. Lobbii écarlate et du Princesse. Royale. Le Roides Belges a des fleurs grandes pour ce type, couleur saumon, plus foncée au centre, avec des segments oblongs. La Reine des Belges est d'un rose-saumon délicat, avec un centre blanc; le duc de Brabant est rouge orange ; le Professeur .Unrrcn est d'un beau rouge orange et d'une bonne forme; le Î)C FI.OIIALIFS DE 1876. prinrp Alhcri F/r/or est d'un ronge saumon; la Duchesse d' Fdimbmirrf est d'un éeai'late de cire brillant. Ce sont là toutes formes à grandes fleurs et à segments de eorolles oblojigs bien caractérisés. On avait exposé de très-bcanx semis d'Azaléas ; dans le nombre, nous avons choisi les suivants qui paraissent devoir être les pins recber- chés et dont la nouveauté est la plus marciuce. M. Van Houlte exposait le Herman Liihbers, large fleur cramoisi à taches pourpre sombre, poi'tant au centre une petite touffe serrée, et pétaloïde, et le Professeur Ed. Morren, d'un écarlatc cramoisi brillant, avec plusieurs rangées de larges segments glabres, formant une mince fleur double. M. Jean Vervaene exposait le Flambeau, d'un cramoisi très-brillant, avec petits segments oblongs ; le ./('((/( VVrrHt'/iP, très-belle variété, à grandes fleurs foncées d'une couleur saumon, ayant une tache de points pourpre et une nuance de pourpre sur le lobe supérieur, des flocons rouge vermillon répandus çà et là et un bord blanc formé de pièces irrégnlières couraiit pins ou moins vers l'intérieur; le .Xolile lieltjuiue, très-grand, couleur chair pâle à taches pourpre, avec nn large bord blanc ; et Vimhricata varieqata, double, à fleurs rouges, floconnéc de ronge et ayant les lobes extérieurs verdâtres. M. Joseph Vervaene exposait une belle variété à doubles fleuis, aussi pleine qu'un bon Pétunia double, et formant une fleur compacte et solide. Celle-ci est blanche, légèrement barrée et floconnéc et d'un cai-aclèrc entièrement nouveau. De M. Ch. Vuylstcke, on avait le Souvenir de Madame Rudolph A bel, blanc rouge délicat, avec pièces radiées de taches pourpre sur les segments supérieurs se continuant parfois aussi sur la partie inférieure. M. E. Van dcr Crnysscn exposait deux Azaléas hybrides croisés de Rhododendrons, et montrant une légère altération dans la feuille, mais conservant le caractère habituel des fleurs, si ce n'est que ces dernières sont très-grandes. Parmi ceux-ci Le Vengeur a des fleurs d'un rosé brillant à bord légèrement crispé, les fleurs me- surent pleinement 4 pouces ; le Patelle d'Orléans présente les mêmes caractères, inais les fleurs sont d'un blanc pur. Il y aurait encore bien des sujets à noter ; mais pour tout donner en détail, il nous faudrait trop de place. C'est pourquoi nous nous borne- rons à ajouter qu'il y avait là les boui|ncts de noces et d'antres, comme de coutume, et desgionpes pour la table d'un mérite inégal. [| y avait aussi une belle exliibilion di^ fiuils, comprenant spécialement des pommes et des poires de l'an dernier. Pour conclure, nous pourrons dire que cette exposition était digne de la circonstance, c'est-à-dire de la célébration du centenaire de la Société Royale de Flore; et ceux qui ont en le plaisir d'y assister n'oublieront de sitôt ni le haut méi'ite général des objets exposés, ni la bonne volonté cor'diale, ni la large hospitalité qu'ont rencontré partout ceux qui ont profité de cette occasion poui' faire nn pèlerinage à Bruxelles. (Garileiiv?-'!: Chrnnicle du (i m:ii lt<7(), pp. 6(K)-()03). ILORALIKS DK 187(5. 57 COMPTE RENDU DE LA REVUE HORTICOLE. PAR M. A. DE LA DeVANSAYE I. Lorsqu'il y a Irois mois je fus iiivilc à prendre part aux travaux du jurv qui devait juger les eoneours de Texposilion du 2!) avril à Jîiuxeiles, j'étais loin de soupçonner les merveilles qui seraient soumises à noire tribunal et offertes à notre admiration. Si la loi du progrès n'existait pas, je dii-ais sans erainic que le souvenir de ees elioscs extraordinaires reste- rait le plus vif et le plus vivant dans ma mémoire d'amateur de plantes rares et bien cultivées. Cette exposition n'a pas été seulement un suceès; elle a aussi été la preuve la plus positive du talent et de la persévéranec hortieolcs de la Belgique cl de l'Anglelerrc. Ces deux nations, en effet, ont le rare privi- lège du bien faire, et chacune d'elles arrive à la perfection dans des genres différents. On croirait presque que ees deux peuples, connaissant la valeur de leurs voisins, ont choisi des spécialités diverses, afin que leurs succès ne fussent pas réciproquement nuisibles à une industrie qui est nécessaire en Angleterre, et nationale en Belgi(|ue. Certes, Anglais et Belges peuvent se dire les maîtres de l'horticulture de luxe en Europe; aussi les richesses végétales de l'exjjosition de Bruxelles étaient-elles l'expression la plus parfaite de la culture de se-re chaude et de ([uelques spécialités de scri-c froide ; cependant, il faut bien le dire, à côté de cette multitude de fleurs rares et de cet amas énorme de feuillages gigantesques et bizarres, on cherchait vainement les produits d'une utilité |>lus prati(|ue qui font la réputation des maraî- chers parisiens et des arboriculteurs français. Pourquoi s'étaient-ils tenus à l'écart, alors que leur place était marquée dans cette magni(ique mani- festation horticole, oij ils eussent si dignement représenté leurs indus- tries? Le regret que je viens d'exprimer et la part que je fais à l'horticulture anglaise montrent clairement que la lutte à l'exposition de Bruxelles était en grande partie réduite aux Belges et aux Anglais; le mot lutte n'est même peut-être pas le tci-me juste qu'il convient d'appliquer à ce con- cours spontané de deux nations amies : comme l'a très-bien dit un des lauréats des grands prix d'honneur, M. Williams, dans sou charmant di-icours prononcé au banquet de la Société de Flore : t Nous sommes venus ici, Messieurs, pour essayer de relever encore, autant que cela était possible, l'éclal des fêtes florales que vous vouliez 38 FLOnALiES Di; 187G. donner pour c('k'brer (ligiicment ranniv-priaire de la centième cxpnsiiion de votre Société. Nous avons travaillé de notre mieux, et si nous sommes arrivés au succès avec nos Orchidées et nos plantes nouvelles, croyez, Messieurs, que notre seule pensée était de vous pi'ouver que nous avions su marcher sur vos traces dans la voie que vous avez ouverte les premiei's... » En effet, cette fête du centenaire de la Société de Flore était en quelque sorte la fidèle représentation de l'industrie de la Belgique horti- cole dont les fleurs sont les armes parlantes. Ce pays si riche, espénms-le, ne s'arrêtera pas dans un aussi beau chemin, car si la perfccti. Mastersii {nigrescens X reginae). 1 1" />. venusta [coneinna X reginae). 12" Z>. Bausei (CItelsoni x reginae). 13" Z>. Rarroni [terminalis X reginae). •14° D. Victori [concinna X reginae). \o" D. Taylori {magni/ica x Mooreanu). Telles sont les ViiriL'tcs qui nous oui srinblé Jeslinées à produire de bons résultais; il faut aussi eitei- un hybride obtenu par M. Veitch, le Dracucna voliita, Cooperi X reginae. Toutes ces plantes étaient fort belles; mais elles avaient aussi Icuis dignes rivales parmi celles qui composaient le lot de Dracœua de M. Linden, parmi lesquels on distin- guait les types suivants : D. Casanome, D. splendens, D. fleali, D. Fraseri, D. Warocquei admirables comme coloris, proportions et comme culture. Puisque nous parlons de l'hybridation, rappelons cette |)hrase d'un de nos collègues du Congrès : «. La fécondation artificielle a tué les Caladium; elle fera aussi disparaître les Dracœna. » Celte prédiction me semble par trop absolue, et, pour plusieurs raisons, je ne puis partager celte idée, d'abord parce qu'il est impossible de comparer deux sortes de plantes qui diffèrent essentiellement les unes des autres : les Caladium sont bulbeux; les Draca;na, grandes plantes ornementales, ne le sont point. Les végétaux bulbeux se cultivent pendant une partie de l'année seulement, alors que les s(>rres sont vides; les Dracania, au contraire, restent toujours tout l'été et tout lliiver sous verre, différence considé- rable au point do vue pratique. Un horlieulteur ne craint jamais d'avoir trop de Caladiums, de Gcsnériaeées, de Bégonias; mais, généralement, il n'aime pas à encombrer ses serres de plantes fortes, âgées de deux ou trois ans, qui, au moment d.- leur plus grande beauté, c'est-à-dire lorsqu'elles sont bien caractérisées, peuvent être détrônées par un semis nouveau qui, infailliblement, fera baisser considérablement le prix des sujets bons pour la vente. Je ne me serais pas étendu aussi longuement sur cette question ; mais, comme je l'ai déjà dit dans la Revue horticole (187G, p. 105), je crois qu'il est utile de repousser certaines attaques malveillantes dirigées contre quelques semeurs français qui ont pour ainsi dire créé les Aroïdées et les Gcsnériaeées, plantes d'une vente facile et pour lesquelles le commerce n'a point à redouter la multiplicité des variétés. 62 FLORALIES DE 187(5. Api'cs ce rapide coup d'œil sur I ensemble de l'exposition, passons un inslani dans la salie spéciale cliauirce au llicrniosiplion et destinée aux Orchidées et aux ijitioduetions nouvelles, parmi lesquelles nous trouvons, à une place d'honneur, les gains d'un horticulteur français, M. Duval (de Versailles). Ses tiloxinia étaient tellement heiuix, qu'on les a juges dignes de ligurei' au milieu des raretés tropicales. Les plus beaux lots appartenaient à M. Linden dont il faut citer les Orchidées et les ÎVepenthes ; ses Palmiers nouveaux ou rares coni[)rcnaicnt plusieurs espèces nouvelles de Iventia, le Kenlia rupicola, K. Lindeni, K. gracilis; de belles Cycadécs Zumia loïKjifolia, Lindeni, Roezli, municala; quel- ques belles Fougères, Cyalhea niijru. Cibolium (ji(]unleum. Cyalhea Deplanckei, Lomaria gigantea, etc. A cette liste il faut encore ajouter quelques noms des plantes remarquables placées çà et là dans l'exposition, les Arulia eleganli,isim((, Cliilemia villatci, Crolon Andreanum, un heau Ceroxylon niveum.Aphelandra Sinnilzini, puis encore un grand Ghtziova insignis, un beau Prilchardia pacifica et une espèce nouvelle, Fril- chardiu macrocarpa . MM. Jacob-Makoy exposaient un nouveau Maranta, le M. Massungeana, non encore au commerce; six plantes nouvelles, un joli Pavoiiia WioH (Brésil, 187.*)) ; — M. Van Geert, de Gand, un Areca gracilis, Artocarptis Cannoni, Mucrozamia phimosa, Kenlia ruhrieaiili^, Aenliopsis species, Areca Diclcioni, Culoblasltiti Engeli, Zulaccu ediilis, Duemonorops Letvi- sia7ius; — M. Veitch, lui Cœlogi/ne cristata de 80 centimètres de dia- mètre, un joli Lomaria cgcadoides, et le ])lus bel Anilnirium Schert- zerianum de l'exposition; — M. Bull avait apporté deux Pahnici's appelés par lui Prilchardia grandis estimés 14,000 fr. Ces deux plantes appartiennent très-probablement au genre Tri/smannia, species nova ? Ces Palmiers, par leur faciès, ont quelque ressemblance avec les Licualu et les Livislona, entre lesquels est leur véritable place. Citons encore Dieff'enhachia Shutlleworlhii (Colombie, 187iij, /). Chelsoni (Colombie, 1875), Alocusia Johnslonii (.\ouvelle-Guinee, 1875), Aroïdée fort cu- lieuse qni parait être un Loasia; le Dracaena Goldiana {\h-\c[oe , 1872). Il faudrait un véritable catalogue pour citer toutes les belles plantes de MM. Williams, 0. Lamarche, Kegeljan, Massange, Legrelle-d'Hanis ; aussi, après cette trop courte et trop rapide excursion autour de l'expo- sition, devrai-jc donner dans une autre note la liste complète des col- lections exposées. Malgré tout le grand intérêt qui retient à toutes ces merveilles, il faut pourtant s'en sé|)arer et jeter en passant un regard sur les niagniliqiies Palmiers de serre froide de M"" la duchesse d'Arenberg, près desquels se trouvent les vingt-cin(] grands Palmiers variés de M. Linden (1") parmi lesquels un beau Phœnieophoriam, un Verscha/feltia, des Calaniiis, etc., et ceux de ce pauvre M. Van lloutte (2' prix), enlevé si brus(jnemcnt au lendemain de ses nombreux succès, derniers fruits d'une existence vouée l'I.OHALIES I)E 187G. (iÔ tout entière à riiorlitulliiic ilont il lïil à la rois le poète cl l'apôtre. Ce lot, fort, beau égaleineiit, eoiii|ji'eiiait un Irèj-gi-anil Caryota liiunphii, un superbe Livisloaa Hootiendurpi et le Irès-rare I/rjophorbe iiidicu, espèce qu'on a souvent le tort de conronclrc avee les H ijojtiturhu luUscens et //. spcciosa ((ui en sonl très-distinctes. Nous voici près de la gr'ande porte d'entrée. C'est là, au milieu des Azalées de M. Van Iloutle, au-dessous d'une ininiense glace où se reflèlent les gigantcs(|ucs Palinicis \enus des serres d'Kngbicn, (]uc jurés et exposants attendent la Coui' (le 30, à midi) pour l'ouvei'ture solennelle de l'exposition, qui est déjà eM\ahie par une luule coiisidéiablc au nnlicu de hujuelle se promènera le roi après une chaude et sym|)atlii(]ue récep- tion commencée par un discouis de M. le comte de Ribaucourt, et dont voici un passage intéressant au point de vue historique : « En 1840, dit M. de Ribaucourt, sous le loi Léopold I"', la Société fut autorisée de prendre le litre de Société royale ; elle fut toujours l'objet de sa plus vive sollicitude. Il lui portait l'intérêt le plus léel. Votre Majesté a daigné lui continuer ses faveurs et l'a ainsi aidée à se dé\eloppcr et à s'élever au rang distingué qu'elle a conquis. Tout ce qui touche à l'horticulture intéresse au plus haut point Votre Majesté, qui en donne une nouvelle preuve en élevant dans le parc royal de Laeken un jardin d'hiver qui n'aura pas de rival ... « La Société ro}ale de Flore s honore d'avoir organisé en I8G4 la pre- mière exposition internationale d'horticulture. Cet exemple a été suivi par les principales villes du royaume et de l'Europe : mais aucune de ces expositions ne surpassa ni en méiite ni en impoitance celle de Bruxelles...» Après une courte réponse du roi, S. M. a prié la Commission de la Société de Flore de i-ecevoir les souhaits qu'Ellc forme pour la prospérité de la Société d'hoi'tieulturc. Après avoir complimenté les dix-huitdélégués des gouvernements étrangers et quelques membres du jury, le Roi et la Reine ont visité l'exposition, félicitant en passant les horticulteurs, qui faisaient eux-mêmes les honneurs des lots qu'ils exposaient. Alors commença la promenade dans cette grande salle du Petit Sablon, décorée de nombreux drapeaux. Après avoir admiré le grand massif des Palmiers les plus rares déjà signalés, chacun s'arrête devant les Azalées de M. de GhcUink de Walle (1°' prix pour 40 Azalées et ï"' prix pour 13 Aza- lées en grands exemplaires). Les Aroïdécs et les grandes plantes orne- mentales de M. Linden excitent l'admiration générale ; citons : Philoden- dron Meluioni et P. calopliiitiuii), P. giganteinn (vrai). Plus loin, M"" Legrelle expose quelques grandes Aroïdécs moins nouvelles que celles de M. Linden et moins bien nommées aussi : en revanche, ses !\[aranta sont tout à fait hors ligne comme bonne culture et comme choix des espèces. Les grandes Fougères de M. Willinck, d'Am- sieidam, étonnent tous les visiteurs; citons ; Aiujiopluris Miquelkma, A. W'IUinckii, MaruUiu sorhijoUu, M. Laiicheana, M. ciciiluefolia. 64 ILOIIALIES UE llaccs assignées ou sur rinsudisance de l'espace accordé; et, avec un iuNuriable sourire sur les lè\rcs, il aidait toujours le méconicnt, lui doniuint salisficlion par quelques mots aimables. Nous n'a\ous pas eucoi'c assisté à une réception mieux organisée, mieux réussie et répondant mieux à son but que celle que le Bourg- mestre de Bruxelles a faite le vendredi iJ8 avril à l'Hôtel-de-Ville. Il recevait chacun en particulier à l'entrée de la salle et il avait pour tous un mot aimable et bon. Puis, (|uaud on put croire que la plupait des invités étaient arrivés, il souhaita la bienvenue en ((uelques mots partis du cœur; dès ce moment, les invités se lépandirent librement cl à leur aise dans les vasies et beiiux salons complètement ariaugcs dans ce but; heaucoup de personnes, grâce à une force ualurelh^ d'attraction, avaient trouvé les buffets vasies et hien pourvus, auxquels elles firent grand honneur; et cela, de plus en plus selon (|ue l'on retrou\ait d'anciennes connaissances ou que l'on formait de nouvelles relations. L'élémeiU hollandais n'était cei'tcs pas l'un des moins représentés, et les Hollandais n'étaient pas isolés; on remarquait leur présence et on ue les laissait point de côté; au contraii'c, ils étaient de ceux qui, sans cesse, étaient saisis au passage et à la santé desquels on consacra plus d'un verre. Quel monde d'intelligence se trouvait réuni là en ce moment! Les notoriétés les plus distinguées de l'horticulture cl un grand nombre de botanistes et d'amateurs connus, s'abreuvaient à ce fleuve de science (|u'aiiètaieul par ci pai' là seulement la plaisanterie et la belle humeur; à peu près comme ces pierres qui arrêtent un ruisseau impétueux sans pouvoir empêcher l'eau de rejaillir au-dessus d'elles et de montrer une limpidité d'autant plus éclalanle. Certes, il n'y a ni festin brillant, ni banquet magnifique el coûteux qui puisse laissci' d'aussi agréables souvenirs qu'une réception de ce genre la veille de la réunion d'un jury, el le bourgmestre de la capitale de la Belgique a montré en celte circonstance, comme en beaucoup d'autres. 70 FLORALIES DE 1876. (Hi'il snil apprécier à sa juste valeur la réunion d'un si grand nombre de TiotaI)ilil('s; il a prouvé (ju'ii eoniprenait ([ue rien ne pounait leur être plus agréable qu'une réunion libre et eordiale : il a présidé à cette réunion d'une manière qui lui fait tout honneur ainsi (|u'à la capitale : il a contenté tout le monde et s'est assuré la reconnaissance de tous les invités (Le rapporteur consacre la fin de ce premier arti( le à un examen élogieux des dispositions prises pour assurer la proniplitude des opéra- lions du jury, et à l'énumération des récompenses oblenues par les exposants hollandais; il termine en disant quelques mots des prix d'hon- neur. Ces détails étant sufllsannncnt connus de nos lecteurs, nous cioyons devoir laisser de eolé cette paitie de l'aitirle). DEUXIÈME ARTICLE (EXTRAIT OU N" 21). A coup sur, celui qui s'est rendu à lîruxellcs avec de grandes espérances aura éprouvé une certaine déception lorsqu'il s'est trouvé Place du Petit Sablon, devant cette laide baraque de bois; mais ici aussi s'appliquait la comparaison dune rude écorce qui renferme un beau fruit. Il n'y avait sur la valem- de celle exposition qu'une voix : tout le monde disait qu'elle dépassait de beaucoup ce (|ue l'on attendait; qu'elle élait extraordinairement riche en beautés du règne végétal, et cela, bien (|uc 1)7 des 238 articles du programme n'eussent pas été remplis; c'était là [ilus du quart de tout le programme, sans compter (pie pour beaucoup d'autres concours il y avait à peine un seul envoi. En prenant ces faits en considération lorsque l'on voyait cet espace trop rempli, on ne pouvait s'cmpéclier de se demander comment le Comité avait osé choisir une telle eonstruclion avec un tel programme, car |)our différents numéros, on devait s'attendre à des envois cl, pour d'autres, à une concuirenec plus grande; dans ce cas, l'espace déjà limité aurait été sans aucun doute insudisant. On a osé, cl toni s'est bien passé; toutefois une tciilative aussi hardie nous semble bien dangereuse. Qu'avec une telle surabondance on n''a\ail pu penser à un ariangcment esthétique, c'est ce que comprendra toute personne un peu au courant des règles d'une exposition. Faire d'une telle exposition un ensemble bien ordonné cl harmonique, cùl été impossible; si même on eût pu disposer de plus (le temps. Cependant les principales colleclions étaient mises en oi-dre par les propriélair( s i ux-incines cl la Commission n'a p:is eu à \ inlroduiie beaucoup de modifications. On avail dû assigner d'avance fi.ohalies or 1870. 71 les |)l:u'('s iuix envois les plus consiiléiahles sans savoii' au juste ce qu'ils seraient et quel cfFct ils produiraient. Il ne restait donc le dernier jour qu'à arianser immédiatement à l'aide des petits envois que l'on peut classer arhilr'airemeut, de façon à produire un ensemble complet; et rien (|ue cela exige déjà beaucoup de science, de goût et de tact. Si l'on ne perd pas ces observations de vue (et pour juger, il ne faut pas les oublier) on doi( dire que M. Fticlis s'est tiré avec distinction de la làclie, certainement l'ort difficile, qu'on lui avait imposée. On ne pouvait, il est vrai, trouver la moindre barmonie dans l'ensemble ; il n'y avait pas là apparence de svstème ; mais chaque chose était placée de façon à se l'aire pleinemciil valoir et aucun objet ne nuisait aux autres : c'est là beaucoup dire en pareille matière. Une certaine étendue du local avait été réservée pour recevoir les plantes de serre chaude et les plantes nouvelles, qui sont si sensibles. On avait ainsi une grande salle indépendante, ayant trois grandes tables au milieu et des tables sans solution de continuité le long des murs : ces murs eux-mêmes étaient utilisés pour re\|iosilion de plans, de gra- vures, etc. Cette salle étaii le centre d'attraction, non seulement pour le public pris en masse, mais aussi pour ceux qui peuvent se flatter de connaître les plantes; là se trouvait un trésor de plantes, comme on en voit rarement et dont nos courtes notes ne peuvent donner même une faible idée. Ce n'étaient eerlainenient pas les Orchidées qui cbariuaicnt ici le moins les visiteurs, quels qu'ils fussent. Trois grandes collections et quelques autres de moindre imporlancc, dont les premières se composaient de plantes pour In plupnit (Tuiie foiie cl d'une (loraison extraordinaires, eomprenaienl tant de belles choses dans une famille si remaïqualile déjà sous tatit de rapports, que V numération des noms donnerail une lislc étciuluc; c'csl pourquoi nous nous ijoinons à parler de (|uel(iucs-unes des plantes (jui ont le plus attiré les regards. Nous devons tout d'abord nolei- un Palmier nouveau, dont il y avait deux exemplaiix's : c'était le PriUhaidia (iraitilis, ini|)orté en 1872 des îles Saloinon, eu Auijieterie. Il hiiil a\oii- vu eette plante, avec son liabilus eorapacte, ressemblant à un Liciuilu, et ses niagnifuiues feuilles vert foncé en forme d'éventail pour comprendre quelle valeur elle pourra avoii' pour les amaleurssi on l'importe en nombre sullisaiit. Dans ce grand nombre de plantes nou\ elles, l'atteiilion se portait purlieu- lièrement sur les suivantes : Aralia (Piutax) spectabilis et splendidissiimt ; différentes espèces ou variétés de Divjfenhachia ; VAlocasUi JohnslouH, (|ui a pour caractère le plus marquant de poi'ter cà et là sur ses pétioles des épines disposées irrégulièrement; le Croliui l'Ingaitthsiinum, le Ci\ Jleiidfr.sonii., ce dei-nier ayant des feuilles pres(|ue aussi grandes (jui; celles du Maijiwliu ijrandijlonr, le Davidsonlu jiiintjans, |)lanle oi'nenien- lale robusli', dont les feuilles fout |)enser à celles du Rlius scmiuluta ; l'.irulia t'icfjanlissiinu, le Diuctwita Guldiuiui ; V Arlucurpus Caniwiii , déjà introduit depuis l'année dernière, à feuilles brunes; le Crotuii funntiiium, b\ bride du Cr. Yeikhii et du Cr. Weismanitii; le Dnaaeiui vulutu, dont les feuilles, sur la moitié de la longueur, sont frisées vers le l)as ; le Muranta Mussangeana, déjà expose l'année dernière à Cologne, cl (jiii, sera bientôt mis dans le commei'ce |)ar le possesseur (la maison Jaeob-Makoy) : sans aucun doute, pour l'éclat des feuilles, c'est ce ([uc l'on a vu de plus beau en ce genre ; le Puvuiiiu Wioli, (|ui, par sa lloi'aison originale, avait déjà tant altiré l'attention l'année dernière à Anvers ; VApkelaiidra illiL-itriti, ayant des feuilles d'un vert très-foncé, à nervures blanc clair et de délicates fleuis louges : c'est une plante petite, mais exlrèmcmcnt jolie ; ]c Lipuris elcfiaiitisaima, Orcliidée des Indes orientales, à feuilles très-jolimcnl maïquées ; le Zij graciltima, d'une beauté et d'un clKiiim^ exlrcnics ; le Cespedezia ISonplandi, l)ellc |ilrtiitc oriipincntale, nxaul V\\;\h[\.us i\y\ Tlieophrasla ; le Marutlia allcniiuta, ayant un stipc comme VAiUjioiitvris : ses |iétioles ridés ressemblent à une trompe d'olépbant ; le Lomuria Neu- Caledonicu, Fougèi'e aiboresecnte oi-ncmenlah- au plus haut dci^i'é; le ClidciHÙi vKtald, maj;nili([uc plante à feuillage, (|ui ne le cède pas en beauté aux CijunoiihijUum ; le Photinia serridula vuru'fiatu, plante de serre froide, dont les feuilles cbaugeni de ecdoration à mesure qu'elles vieillissent; le Kealiu Mooreanu, Palmier très-rccomrnan- dable, croissant vigoui'eusenient : c'est, jaiis doule, une piaule très-robuste ; YAdiaiUum graclllimuiii, déjà connu de beaucoup de nos lecteurs, au moins de nom; il n'est pas possible d'imaginer une plus belle variété de cette famille si charmante; le /ierlolonia Van Hoitllei, connu aussi déjà de réputation : des milliers de personnes l'ont admiré l'année dei'nière à Cologne; etc., etc. Les plantes (|nc nous avons énuméi-ées ici ne forment qu'une pailie des laretés que l'on offrait à l'admiration du public. La grande nef du bâtiment comprenait une abondance de ])lantes dans un excellent état de cultuie : mais, sauf (|ncl(|ucs grands Palmiers de série froide et qucl(]ues Balanliuni uiiluniiciim géants, il n'y avait que peu de plantes qui se distinguassent particulièrement par la masse ou la hauteur ; ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en avait pas beaucoup d'une grandeur extraordinaire si l'on tient compte de l'espèee. Les deux priiiei- palcs collections de Palmiers étaient riches en espèces magnifiques et fortement développées, surtout si l'on ne perd pas de vue la rareté des espèces. Toutes deux étaient d'origine belge et témoignaient des bons soins que l'on donne en Belgique aux représentants de cette famille lovale. On n"a certes pas encore vu en Europe de plus grands troncs de Fougères que ceux qui étaient ici : les troncs des Balantium avaient vraiment une apparence imposante. Outre quehiues Camellias d'une grandeur extraordinaire, on en trouvait aussi d'un moindre développement ; mais ces derniers étaient cultivés avec tant de soin et jouissaient d'une si belle santé que l'o'il se plaisait à se reposer sur ces fleurs. Les Rhododendron aussi, comprenaient beaucoup de plantes magnifiquement eulti\écs cl l'ichement fleuries. 11 n'est pas besoin de dire que, parmi les plantes llein'ies, les Azalées in" diennes attiraient le plus les regards. Us étaient si richement représentés, si grands, et cultivés d'une façon si irréprochable qu'il n'est pas possible de trouver les mots pour rendre l'impression produite par les masses de ces fleurs. Voilà déjà plusieurs années que nous |iensions, et bien d'autres avec nous, avoir vu ce qu'oji pouvait montrer de plus beau en ce genre, et cependant chaque année cela va crencvadu. Laissant de côté la question de sa\oir si ces boules de fleurs, dans lesquelles on ne neut décou\rir une ombre de \erdure, remplissent \raiuient les exigences 74 FLOriALIRS DE 187{i. (lu bon i;OLit, on ne peut scmpùclici- de pavci" iiii tribut iladiniralion à riiortieulteur doiil le zèle persévérant, la patience et l'atlention ont pu réussir à amener les formes d'une telle perfeelion. Seule la tuînienelalure détaillée des collcelions de plantes variées lournirait la matière d'un compte rendu étendu. IVous nous conten- terons donc de dire que l'on avait rarement vu ensemble tant de |)lantcs magnifiques, ilont beaucoup, vu la dilllculté de leur culture, ne se trouvent même pas toutes jeunes, si ce n'est par exception. Les Pandanées n'étaient pas grandement repiéseutécs ; mais cc(|u'il y en avait était fort bon. Ceci s'applique surtout au joli Paiiilainis Vaiidcr- vieerschii, espèce qui est loin d'être commune et qui mérite bien d'être remarquée pour sa croissance compacte et la couleur jaune du pied des feuilles; un Panil. Vcilchti de grande dimension témoignait haute- ment de la valeur ornementale de cette espèce. Une couple d'autres encore méritait bien l'attention : c'étaient deux espèces non déterminées de Madagascar, dont l'une se distinguait par des feuilles, à la base fortement saupoudrée de blanc. Outre les grandes Fougères arborescentes, il est juste de citer (|uelques Marattiacées, spécialement des variétés d'Angiopteris et une remarquable collection de Lycopodiacées qui se distinguait surtout jiar beaucoup de .Selaginclla de grande taille et, en outre, une couple île Lycopodium rares. Ces deux collections étaient d'origine hollandaise. Une autre collection de Selaginclla, d'origine belge, aurait certainement fait b(uinc figure si les précédentes ne l'avaient éclipsée. Par elle-même elle avait beaucoup de mérite. Quant aux Draca-ua, ils réporniaieut pleinement à ce qu'en attendaient ceux qui se rappelaient quelle valeur donne à cette famille sa richesse ornementale et qui pensaient à ce qu'on en avait vu l'année dernière à Cologne. Il y avait surtout deux collections, chacune de 2.3 plantes, l'une venant d'Angleterre, l'autre, de Iîelgi(|ue, qui se disputaient la grande médaille d'or de ce concours. Les plantes anglaises l'ont emporté; mais lejurv, ne pouvant accorder de second prix, demanda au comité prin- cipal, [lar cxce])li(m, un prix tout spécial de même valeur pour la d(''cci'ner à cette collection ; il fut immédiiitement accordé, bien <|ue le programme détei'minàt que l'on ne tiendrait pas compte de pro|)Ositions de ce genre, l'ne telle \igucur, une telle fraiclieur, une telle richesse de coloris, des formes si agréables, c'est ce (jue l'on n'a jamais vu réuni aune exposition en aussi grande quantité. On pou^ait voir ainsi ce que des soins intelligents peuvent faire de ces belles plantes. Heureusement qu'il n'y avait pas d'Agaves, en ce sens que e'et'it été probablement un problème diflieile à résoudre que de savoir où on les placerait ; ce|)endant cette absence complète ne laissait pas que d'étonner; il n'y avait, en effet pas de collections, car on ne peut tenir compte d'un exemplaire isolé qu'on rencontrait par ci, par là. Cela nous a paru FLORALIES DE 1870. 7S ravant-eoureur de la réalisation de ce que nous avons prédit il 3a déjà quelques années : nous disions qu'avant peu, les anialeurs les abandon- neraient, malgré le zèle passionné et malgré tous leurs sacrifices. Les produits hollandais par excellence, les J.ieinthcs et les Tulipes, étaient niagniliquenient rc|)réscnlés malgré l'avancement de la saison, et cela, gràee aux peines et aux efforts de trois de nos principaux horticulteurs. Ces riches envois ont certes considérablement contribué à maintenir le nom de la Hollande en honneur. Malheureusement nos Amarvilis manquaient; ceux de culture bilgc que l'on trouvait à l'exposition faisaient, il est vrai, bon effet autour de l'eau et devant les glaces où on les avait placés ; mais on aurait aulienunt regardé si l'on s'était trouvé devant ces magnifiques fleurs que produit spécialement l'une de nos maisons de Ilaaiieni. On n'a probablemenl pas voulu gâter l'effet que l'on en attend au printemps pioelmin à l'exposition d Amster- dam; nous comprenons et nous approuvons cette idée. Quant aux Roses, l'Angleterre a fourni un contingent en ee genre. Un seul exposant remplissait cinq concours très-remarquables du pro- gramme, avec 230 |)laiites, toutes en beaux exemplaires; il y en avait beaucoup cultivées en pyramides d'un mètre ou plus de haut, et d'une largeur à l'avenant; toutes étaient richement fleuries, portant des fleurs complètement épanouies; il y avait là des milliers de Roses ouvertes des variétés les plus choisies; c'était presque à ne pas y croire et cela formait un spectacle vraiment féerique, surtout les deux ou trois premiers jours. Il y avait encore d'autres roses anglaises ou belges, toutes frnîclies, toutes magnifiques; mais un envoi comme le précédent est UMi(|ue, cl bien en état de fournir la preuve du haut degré (|ue les liurtieulleurs anglais ont atteint dans cette spécialité. Dans une autre partie de la salle on admirait une collection très-vaste de plantes variées de serre chaude, venant également d'Angleterre. Elle se distinguait par des curiosités cl non moins par des plantes de culture choisie. On y trouvait de magnifiques variétés de Ncpenthes,- nombre d'Orchidées des plus rares, en partie hybrides, dont les parents étaient nommés; différentes espèces rares de ces plantes qui, dans ces derniers temps, sont devenues partieulièrenienl célèbres sous le nom de carnivores, telles que différents Sarracenia, des Darlingtonia, des Cephalotus, des Drosera capensis et des Dr. spathiilata ; de magnifiques Croton et Draeaena; des Fougères extrêmement rares et belles. En un mot, de tout ce que les serres chaudes contiennent d'élégaut, de beau, de rare, on avait fait une collection de clioix, qui, comme telle, peut certainement être nommée la plus intéressante de toute l'exposition, ce qui, vu les circonstances, veut certes dire beaucou|i. Aussi bien pour le botaniste éclairé que pour l'amateur et le profane, il y avait là plus de choses à voir, à remarquer, à adniii'er que n'en 76 l'LOHALlES UE I87(j. présente souvent toute une exposition, lin n'iulnietliint même pas le s\stème de eet lioiticulteur, l'un des plus eonnus de l'Iunope, de ne pas concourir sur le continent, il liiul reeonnaili'e pourtant (|ue ee eaux, des fraises et notamment des raisins, d'origine belge, étaient vraiment dignes d'admiration. On voyait des gra|)pcs de raisin si grandes et si pesantes, •lu'elles faisaient penser à celles que l'Angleterre avait exposées eu ISti'.l à Hambourg cl qui lirent alors une telle sensation qu'on les nomma grappes de Chanaan. En fait de meubles de jardin, d'instruments, etc., il n'y avait rien de particulier; le Comité avait veillé à limiter ces envois, pour la bonne raison (|u'il n'y avait pas moyen de les placer. C'est a\ee plaisir que le Comité peut et doit reporter ses regards sur les premiers jours du mois de mai de cette année, car la centième exposi- tion de la Société de Flore a été coniplélement digne de cette antique Société. Elle a parfaitement réus.çj sous tous les rappoits et la présence de pres(|ue toutes les notabilités horticoles de l'Europe montrait que les elfoits du Comité étaient digricnicnt appréciés. On peut dire (|ue le corps international était au complet et de l'avis de tous, chacun était content autant de l'accueil aimable et brillant (jue de ee qu'il voyait et de ee qu'il apprenait. Aussi les différentes feuilles et journaux ont-ils été unanimes dans les éloges qu'ils ont faits de tout ce qui concerne cette véritable exposition jubilaire, dont nos communications fugitives ])euvcnt à ])eiiic donner une faible image. TABLE DES MATIERES. Pagee. Pirnmliule 3 naoïilile l'flùtL-l (levillo S Diiier à la Cour 6 Banquet 6 Visite au Parc d'Enghien 11 Oiiverlure de rK.\posltinn 13 Actes du Gouvcrnemciit ■16 Description générale de TExposilioii 17 Rapport de M. Lubbers 20 Liste des plantes nouvelles 29 Comptes-rendus du Gardcvrrs, Chronicle 33 Compte-rendu de la Revue liorticnle 57 Compte-rendu du Siehnltlin 68 ACTES CONGRES DE BOTANIQUE HORTICOLE REUM A BRUXELLES sous LES AUSPICES DE LA FÉDÉRATION DES SOCIÉTÉS D'HORTICULTURE DE BELGIQUE Xj E 1"' 3vn A.X 1 8 7 s nF.niGÉs PAn M. EDOUARD MORREN SECRETAIRE DU CONGRÈS LIEGE HUREAUX DE LA FÉDÉRATION DES SOCIÉTÉS D'HORTICULTURE RuvEnin 1 1877 PREAMBULE La Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique a convoqué à Bruxelles un Congrès de botanistes pendant l'exposition interna- tionale d'horticulture organisée par la Société royale de Flore. Ce Congrès a eu spécialement pour but d'arrêter un plan d'en- semble pour la publication d'un Hortus enropaeus ou Catalogue méthodique des plantes cultivées eu Europe. Il a aussi discuté des questions de physiologie végétale concernant la valeur scientifique de la sève des plantes. Le Congrès a tenu trois séances. La Commission organisatrice se composait du bureau de la Fédé- ration : MM. F. DE Cannart d'Hamale, sénateur, Président. J. LiNDEN, vice-président de la Société Royale de Flore, Vice-Président. C" Ch. de Kerchove de Denterghem, membre de la Chambre des Représentants, Président de la Société Royale d'agriculture et de botanique de Gand, Vice- Président. A. RoNNBERG, directeur-général de l'agriculture au Minis- tère de l'Intérieur à Bruxelles. Ferd. Kegeljan, secrétaire de la Société royale d'horti- culture de Namur. Edouard Morren, membre de l'Académie Royale de Bel- gique, professeur à l'Université de Liège. — 4 — «. Liste des membres du Congrès. ALLEMAGNE. D'' C. J. Andra, .secret, de la Soc. d'hist. nat. de la Prusse rhén. et de la Westphalie, à Bonn. Ern. Benary, horticulteur à Erfurt. J. Booth, horticulteur à Hambourg. C. Bouché, inspect. du Jai'd. bot. de Berlin. Rob. Caspary, prof, de bot. à l'univ. de Kœnigsberg. De Craecker, consul de Belgique, à Hambourg. Funck, directeur du jardin zoologique de Cologne. D' A. Garcke, professeur à l'université de Berlin. D' Goeppert, directeur du .Jardin botanique de Breslau. Grube, dir. des jard. du prince de HohenzoUern, à Sigmaringen. Heiss, inspecteur du Palmengarten, à Francfort s/le Mein. H. Hoffmann, prof, de bot. et dir. du jard. bot. de Giessen (Hesse). Jûhlke, dir. des jard. roy. de Sans-Souci, à Potsdam. D" Cil. Koch. prof, de bot. à l'université de Berlin. M. Kolb, inspecteur du jardin botanique de Munich (Bavière). Max Leichtlin, propriétaire à Baden-Baden (Bade). Mardner, secret, de la Soc. d'hort. de Mayence. Muller, bourgmestre à St-Wendel, Trêves. Neubert, rédacteur du Deutsch. Garten Mag. à Stuttgart. •J. Niepraschk, dir. du jardin de la Soc. Flora, à Cologne. Ohrt, hofgarten inspecter, à Oldenbourg (Oldenbourg). B°" Ed. Oppenheim, présid. de la Soc. Flora, à Cologne. Ravené, conseiller de commerce à Berlin. D'' H. -G. Reichenbach, directeur du Jard. bot. de Hambourg. H. Wendland, direct, des parcs et jardins, à Herrenhausen. D"' A. Wigand, prof, de bot. à l'univ. de Marburg. D'' L. Wittmack, secret. -gén. de la Soc. d'hort. de Berlin. AUSTRALIE. B°" Ferd. von Mueller, botaniste du Gouvernement, à Melbourne. AUTRICHE-HONGRIE. R. Abel, horticulteur, à Vienne. Franz Antoine, directeur de K.K. Hof-Garten à Vienne. .Jos. Benn;uiii, secret, de la Soc. d'hort. de Vienne. S. A. S. Mgr. le prince Camille de Rolian, à Sicrow (Bohême). D"' Aug. Kanitz, prof, direct, du Jard. bot. de Klausenbourg. D' H. W. Reichardt, prof de bot. à l'univ. de Vienne. Rodeck, Kolhmarkt, 7, à Vienne. D' M. Willkiimm, prof, de pliysiol. vëg. à l'univ. de Prague. BELGIQUE. A. Allard, secret, de la Soo. roy. d'hort. de Tournay. L. M. Bauwens, rue Schmitz, 15, à Koekelberg. Jean Beaucarne, à Eenaeme. Const. Bernard, secret, de la Soc. roy. Linnëenne, à Bruxelles. Bogaerts, directeur des Jardins royaux, à Laeken. J. E. Bommer, prof, de bot. à l'univ. de Bruxelles. F. Burvenich, prof, à l'école d'horticulture, à Gand. D' Ern. Candèze, membre de l'Académie, à Glain-lez-Liége. Edni. Clans, adm. de la Soc. roy. d'agr. et de bot. à Gand. Alf. Cogniaux, secret, de la Soc. roy. de bot. de Belgique, à Bruxelles. L. Coomans, trésorier de la Soc. roy. de bot. de Belgique, à Bruxelles. Coumont, présid. hon. de la Soc. roy. d'hort.'et d'agr. à Verviers. Fr. Crépin, directeur du jardin botanique de l'Etat, à Bruxelles. Al. Dallière, horticulteur, à Gand. H. d'Avoine, secret, de la Soc. i-oy. d'horticulture, à Malines. J.-J. Ue Beucker, adm. dç la .%c. roy. d'hort., à Anvers. C. Debouny, trésor, de la Soc. hort. et agr. de Chàtelet. C'°A. de Bousie, adm. de la Soc. roy. d'hort., à Mons. F. de Cannart d'Hamale, sénateur, présid. de la Soc. roy. d'horticulture, à Malines. B"" C. de Caters, président de la Soc. d'hort. d'Anvers. Alph. DeCock, secret, de la Soc. d'hort. d'Anvers. De Craecker. — 6 — Em. (le Damseaux, prësid. de la Soc. agr. et hort. du Hainaut, à Ghlin. De Graet-Bracq, propriétaire, à Gand. Ed. De Haussj, adm. de la Soc. roy. de Flore, à Bruxelles. C'° Ch. de Kerchove de Denierghem, pré.sid. de la Soc. roy. d'agric. et de bot. de Gand. Osw. de Kerchove de Denterghem, proiiriétaire, à Gand. Emm. Del Marnioi. prés, de la Soc. roy. d'hort. de Namur, à Montaigle. C. H. Delogne, aide-nat. au Jard. bot. de Bruxelle.s. Om. de Malzine, propriétaire au château de Péville, lez-Liége. Ath. de Meester, adm. de la Soc. d'hort. d'Anvers. G. De Moulin, président de la Soc. roy. d'hortic. à Mons. P. E. de Puydt, secret, de la Soc. roy. d'hort. à Mons. C" de Ribaucourt, présid. de la Soc. roy. de Flore, à Bruxelles. J. B. de Saegher, adm. de la Soc. roy. d'agr. et de bot., à Gand. B°" Edm. de Sélys-Longchamps, sénateur, membre de l'Acadé- mie, à Liège. L. De Smet, horticulteur, à Gand. gon (]g vincq d'Orp, adm. de la Soc. roy. de Flore, à Bruxelles. A. De Vos, conserv. des collect. bot. de l'université, à Liège. G. Dewalque, memb. de lAcadémie, prof, à l'univ., à Liège. H. Doucet, secret. -adj. de la Soc. roy. de Flore, à Bruxelles. E. Drugman, adm. de la Soc. roy. de Flore, à Ixelles. A. Dunion de Menten de Homes, secret. -adj. de la Soc. d'agr. et de bot. de Bruges. F. Dupré, adm. de la Soc. royale de Flore, à Bruxelles. Funck, membre de la Chambre des Représent., adm. de la Soc. roy. de Flore, à Bruxelles. J. Giele, jardinier en chef du jardin botanique, à Louvain. Gh. Gilbert, admin. de la Soc. roy. de bot. de Belgique, à Anvers. J. Gillekens, direct, de l'Ecole d'horticulture, à Vilvorde. B"" Goethals. lieuten. -général,* adm. de la Soc. roy. de Flore, à Bruxelles. Goossens, secret, de la Soc. des Conférences agr. et hort., à Ixelles. L. Halbrecq, vice-prés, de la Soc. agr. et hort. du Hainaut, à Cuesmes. Ch. J. Herry, adm. de la Soc. roy. de Flore, à Laeken. Ph. Janssens, trésorier de la Soc. roy. Linnéenne, à Bruxelles. D'' Gust. Jorissenne, à Liège. Ferd. Kegeljan, secret, de la Soc. roy. d'horticulture, àNamiir. C. Kervyn-Van Zuylen, présid. de la Soc. d'agr. et de bot., à Bruges. .J. J. Kickx, prof, de bot. à l'université de Gand. Ose. Lamarche-de Rossius, présid. de la Soc. roy. dhort., à Liège. Ch. Leirens, secret, de la Soc. roy. d'agric. et de bot. de Gand. Ph. Lejeune, directeur de l'Institut agricole, à Gembloux. Général J. B. J. Liagre, secret. -perp. de l'Académie, à Bruxelles. Léop. Limet, président de la Soc. agric. et hort. d'Andenne. J. Linden, vice-président de la Soc. royale de Flore, à Bruxelles. Lucien Linden, horticulteur, à Gand. F. Lison, président de la Soc. roy. d'agr. et de bot., à Louvain. L. Lubbers, secrétaire de la Soc. royale de Flore, à Bruxelles. J. Macorps, président de la Soc. agr. et horticole, à Huy. G. Malaise, membre de l'Acad., prof, à l'Institut agr., à Gembloux. El. Marchai, prof, de botanique à l'École d'hortic, à Vilvorde. Maréchal-Ranwez, secret, de la Soc. agric. et hort., à Huy. L. Maskens, adm. de la Soc. royale de Flore, à Bruxelles. Dieudonné Massange-de Louvrex, à Baillonville, près Marche. Ferd. Massange-de Louvrex, adm. de la Soc. roy. d'hort., à Liège. L. Mathieu, secret, de la Soc. roy. d'agric. et de bot., à Louvain. L. Modave, secret, delà Société royale horticole, à Liège. L. Moons, secret, de la Société d'hort. et d'agric, à Laeken. Ed. Morren, membre de l'Académie, prof, de l'univ., à Liège. Édm. Morren, trésorier de la Soc. royale de Flore, à Jette. Félix MuUer, présid. de la Soc. royale Linnéenne, à Bruxelles. J. Nuytens-Verschaffelt, horticulteur, à Gand. P. H. Olivier, prés, de la Soc. roy. d'hort. et d'agr., à Verviers. B°° Ed. Osy deWyghen, vice-prés, de la Soc. d'hort. d'Anvers. D' F. Pirotte, prés, de la Soc. royale horticole, à Liège. Preudhomme de Borre, conserv. au Musée d'histoire naturelle, à Bruxelles. Putzeys, secret. -gèn. au Ministère de la Justice, à Bruxelles. E. Pynaert, professeur à l'école d'horticulture, à Gand. Ronday, capitaine à l'école spéciale, à Hasselt. Em. Rodigas, secret. -gén. du Cercle d'Arb. de Belgique, à Grand. A. Ronnberg, Directeur-général de l'Agriculture, au Ministère de l'Intérieur, à Bruxelles. — 8 — M. Sandbrinck, secrétaire de la Société horticole, à Hasselt. Fél. Simon, sec.-gén. de la Soc. agric. et hort. d'Andenne. Arm. Tliielens, à Tirlemont. L. Thooris, secret, de la Soc. d'agric. et de bot. de Bruges. Ch. Vander Linden, adm. de la Soc. d'hort. d'Anvers. Aug. Van Geert, horticulteur, à Gand. Ch. Van Geert, adm. de la Soc. d'hort. d'Anvers. L. Van Hoobroeck, économe de la Soc. roy. de Flore, à Bruxelles. Louis Van Houtte, horticulteur, à Gand. H. J. Van Huile, vice-président du Cercle d'arbor. de Belgique, à Gand. Jean Van Volxem, propriétaire, à Bruxelles. G. Verhulpen, admin. de la Soc. d'hort. et d'agr. de Laeken, à Koekelberg. Amb. VerschafFelt, vice-présid. de la Soc. roy. d'agric. et de bot. de Gand. J. Verschaffelt, admin. de la Soc. roy. d'agric. et de bot. de Gand. P. Vervoort, adm. de la Soc. royale de Flore, à Bruxelles. J. Vreven, président de la Société horticole, à Hasselt. A. Warocqué, membre de la Chambre des Représentants, adm. de la Soc. roy. de Flore, à Bruxelles. Ant. Willems, présid. de la Soc. des conférences agr. et hort., à Ixelles. Fr. Wiot, de la maison Jacob-Makoy et C'% à Liège. DANEMARCK. Tyge Rothe, directeur des Jardins royaux, à Copenhague. EGYPTE. Gust. Delchevalerie, dir. des parcs et jard. vice-roy., au Caire. ■ ' ' ' ' FRANCE. H. Bâillon, jirof. à la faculté de médecine, à Paris. J. A. Barrai, secr. de la Soc. centr. d'agric. de France, à Paris. Ferd. Bergmann, chef des cultures chez M. le B"" de Rotschild, à Ferrière-en-Brie. — 9 — C, Bernardin, secr. de la Soc. d'hort. de Coulommiers, à Brie- C'-Robert. E. A. Carrière, rédacteur de la Bévue horticole, à Paris. Ant. Chantin, horticulteur, à Paris. V'' de Forceville, propriétaire, à Amiens. A. de la Devansaye, vice-prés, de la Soc. d'hort. de Maine-et- Loire, château du Fresne, par Noyant. C" L. de Lambertye, présid. de la Soc. d'hort., à Epernay. Léon de S'-Jean, à Lyon. B. Desiiortes, dir. de l'établissement André Leroy, à Angers. Dutreux-Pescatore, château de la Celle-S'-Cloud. D'' Eug. Fournier, conseil, de la Soc. bot. de France, à Paris. Hardy, directeur de l'École horticole, à Versailles. R. Houllet, chef de culture au Muséum d'hist. nat., à Paris. Alph. Lavallée, secr.-gén. de la Soc. centr. d'hort. de France, à Paris. J. Leroy, jard. en chef chez M. Guibert. à Passy-Paris. Mazel, boulevard de la Madeleine, 46, à Marseille. Nardy, horticulteur, à Salvadour, Hyères. J. E. Planchon, prof, à la faculté des sciences de Montpellier. Rougier-Chauvière, horticulteur, à Paris. Léon Simon, pépiniériste, à Nancy. Thibaut, horticulteur, à Sceaux. J. Triana, botaniste, à Paris, 105, rue de Rennes. Truffaut, horticulteur, à Versailles. D-- J. A. Weddell, à Poitiers. ILES BRITANNIQUES. Anderson, horticulteur, à Londres. Archibald 0. Barron, Royal Hort. Soc. London. W. Bull, horticulteur, à Londres. Le Rév. Honywood Dombrain, Horticultural Club, Adolph's Terrace, Londres, W. C. B. Findley, Botanical Garden, Manchester. E. G. Henderson, horticulteur, à Londres. James Heywood, 26, Kensington Palace Garden's, London. Rob. Hogg, secr. de la Soc. roy. d'hort., à Londres. D-'M. T. Masters, réd. en chef du Gardenefs C/mwwc, à Londres. D"' David Moore, dir. du .Tard. bot. de Glasnevin, près Dublin. — 10 — Th. Moore, direct, du -Tard. bot. de Chelsea, Londres. William Paul, horticulteur, à Londres. W. Richards, Gardeners Chronkle, London. Robinson, rédact. en chef du Gardmi, à Loiulres. Rollisson, horticulteur, à Londres. Shirley Ilibberd, i-ëdact. du Gardeners Magazine, à Londres. G. Thomson, dir. des jard. du Palais de Cristal, à Sydenham, Londres. Turner, horticulteur, à Londres. Veitch, horticulteur, à Londres. Warner, amateur d'horticulture, à Londres. Williams, hortictdteur, à Londres. R. Wilson, secrétaire honoraire de la Société d'horticulture de Li ver pool. Maurice Young, à Milford. ITALIE. César Barsi, admin. k la Soc. d'hort. de la Toscane, à Florence. Le Marquis de Casanova, à Pallanza. Fenzi, secret, de la Soc. d'hort. de la Toscane, à Florence. Guillon Manguilli, i)résid. de la Soc. d'hort., à Venise. LUXEMBOURG (grand-duché de). D' E. Aschmann, présid. du Collège médical, à Luxembourg. J. B. .J. Koltz, secret, de la Soc. bot. du Grand-duché, à Luxembourg. De Wacqaant, présid. de la Soc. d'agr. et d'hort., à Luxembourg. PAYS-BAS. Collard, admin. des jard. du Prince Henri des Pays-Bas, à Soestdyck . De Wassenaer Cutryck, à La Haye. C. A. A. Dudok de Wit, amateur d'horticulture, à Baern. Glym, horticulteur, à Utrecht. J. C. Groenewegen, jardin, en chef du Jard. bot. d'Amsterdam. Hœuft Van Velsen, chambellan de S. M. le Roi des Pays-Bas, à Amsterdam. — 11 — J. H. Krelage, horticulteur, à Haarlem. D' N. W. P. Rauwenhoff, dir. du Jard. bot. d'Utrecht. F. G. C. Scliemniplpenninck. D' W. F. R. Suriiig-ar, prof, à l'Univ., direct, du Jardin bot., à Leyde. Baron Van Knobbelsdorf Vande Gelder, à Overyssel. Vaii Lunter?n, horticulteur, à Utr'echt. J. A. Willink, amateur d'horticulture, k Amsterdam. H. Witte, jardin, en chef du Jardin botan., à Leyde. PORTUGAL. J. D. de Oliveira, direct, du Journ. d'horticult. proMq., à Porto. J. A. Henrique.s, dir. duJar(hn bot., à Coïmbre. RUSSIE. D' A. Fischer de Waklheim, prof, de bot. cà l'univ. de Varsovie. N. Petline, délégué de la Soc. Inip. d'hort. de Russie à St.-Péters- bourg. D"' Ed. Regel, direct, du Jard. imp. de bot. à St.-Pétersbourg. Solirt, jardin, de la Cour, à Tsarskoe-Selo, près St.-Pétersbourg. Sparman, insp. du Jard. bot. de Varsovie. Wagner, ancien horticult., à Riga. Pierre Wolkenstein, secret, de la Soc. Imp. d'hort. de Russie, à St.-Pétersbourg. SUEDE ET NORVÈGE. D'' N. J. Andersson, prof, à l'Acad. des sciences de Stockholm. D"' F. C. Schiibeler, direct, du Jard. bot. de Christiania. SUISSE. Alph. De CandoUe, à Genève. Frœbel, horticulteur, à Zurich. Ed. Ortgies, jardin, en chef du Jard. bot. de Zurich. - 12 - Congrès de Botanique Horticole. SÉANCE DU 1 MAI 1876. La séance est ouverte à 11 heures, dans la grande salle des académies, au Palais du Musée, à Bi'uxelles. Le bureau est occupé par M. F. de Cannart-d'Hamale, sénateur, président de la Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique et président du Congrès; M. A. Ronnberg, directeur-général au Ministère de l'Intérieur; M. F. Kegeljan, membre du Comité- directeur et M. Ed. Morren, membre de l'Académie, secrétaire- général du Congrès. M. Delcour, Ministre de l'Intérieur assiste à la séance et prend place au bureau. L'assistance est fort nombreuse : on y remarque beaucoup de notabilités de la botanique européenne, les membres du jury de la Société de Flore, les délégués de presque toutes les Sociétés d'horti- culture du Royaume et même quelques dames. M. LE Président prononce le discours suivant : Messieurs, « C'est à la demande et sur les instances de la Société royale de Flore, qui vient d'ouvrir cette riche et splendide exposition de fleurs, admirée par chacun de vous, que la Fédération des Sociétés d'horti- culture de Belgique, dont nous sommes les représentants, a eu l'honneur d'organiser le présent Congrès de botanique horticole. — Elle a désiré. Messieurs, que nous continuions l'œuvre dont nous avons pris l'initiative en 1864, œuvre qui avait eu pour but, à cette époque, comme elle l'a encore aujourd'hui, l'union intime de la botanique et de Thorticulture, de ces deux sœurs dont la dernièi'e, quoique la sœur aînée, se prête bien volontiers aux enseignements de la première. •' - ■ « Heureusement, Messieurs, nous ne vivons jikis à l'époque où la botanique faisait fi de l'horticulture, où elle la dédaignait et la regardait comme en dessous de sa dignité; cette aimable science. — 13 — car c'en est une, est entrée dans une voie plus large et plus géné- reuse ; elle n'a jjIus cet esprit étroit et mesquin qui lui faisait repousser tout ce qui se rattachait à l'horticulture ; elle y voit aujourd'hui autre chose qu'un simple délassement, qu'une profession mercantile; elle reconnaît bien volontiers la nécessité de vivre avec elle en bonne intelligence afin de pouvoir, à l'aide de ces inces- santes découvertes, étudier de visu et ex vivo, les nombreux végé- taux exotiques que l'horticulture ne cesse d'introduire en Europe. — Et, si l'horticulture met à la disposition de la botanique une foule de plantes exotiques dans des conditions qui permettent le mieux de les étudier, la botanique, à son tour, offre à l'horticulture tous les éléments nécessaires pour ciiltiver avec succès ; elle lui enseigne les principes de physiologie végétale qui donnent, avec les connais- sances du mécanisme de la vie des plantes, l'intuition de certaines règles qui l'éclairent sur la culture, ainsi que des notions de géogra- phie botanique qui lui font voir la distribution des végétaux sur le globe et \env modus videndi, si je puis m'exprimer ainsi. « M. Alphonse De CandoUe, ce savant et célèbre botaniste dont l'autorité ne saurait être contestée, a fait ressortir, d'une manière victorieuse, dans un discours qu'il a prononcé à la séance d'ouverture du Congrès botanique tenu à Londres en 1866, la nécessité de l'union de la botanique et de l'horticulture, c'est-à-dire de l'union de la théorie et de la pratique. Messieur.s, « Comme je viens d'avoir eu l'honneur de vous le dire en commen- çant, il y a douze ans, et à peu près à la même époque, que nous eiimes l'honneur d'ouvrir, ici, à Bruxelles, également à l'occasion d'une grande exposition internationale de fleurs, le premier Congrès de botanique horticole, de vous y convier comme aujourd'hui et d'établir d'aimables et affectueuses relations avec la plupart d'entre vous. Ces relations. Messieurs, n'ont fait depuis que se resserrer davantage et elles sont devenues de plus en plus intimes par les Congrès qui depuis lors se sont succédé dans presque toutes les capitales de l'Europe jusqu'au moment où la guerre, ce fléau du genre humain, est venue interrompre le cours de ces pacifiques assises. « Aujourd'hui, Messieurs, nous vous avons conviés de nouveau sur ce même sol libre et hospitalier de la Belgique, nous vous y — 14 — avons conviés pour préparer la moisson de l'avenir. Travailleurs pacifiques, cœurs dévoués, vétérans et nouvelles recrues du monde savant, éclairez-nous du flambeau de la science ; communiquez- vous réciproquement les riches trésors de vos connaissances, de votre érudition, de votre expérience et soyez les bienvenus parmi nous. o: Il me reste. Messieurs, à vous remercier, et à vous remercier avec la plus cordiale effusion, de l'empressement que vous avez mis à vous rendre à notre invitation. « Je ne forme qu'un seul désir, qu'un seul vœu, c'est de vous voir retourner dans vos foyers avec un agréable souvenir de votre visite en Belgique, emportant avec vous la conviction que vous laissez ici des cœurs reconnaissants qui se rappelleront toujours avec bonheur, l'honneur que vous nous avez fait de prendre part à nos travau.x. a Encore une fois, Messieurs, soyez les bienvenus parmi nous. a Mais je ne veux pas retarder par plus de paroles, l'ouverture de vos intéressants travaux et je déclare ouverte la session du Congrès de botanique horticole. » {Ajrplaudissements). Messieurs, la présence de M. le Ministre de l'Intérieur m'engage à remplir un autre devoir : le remercier de l'intérêt qu'il prend à notre Congrès et de la bienveillance avec laquelle il a bien voulu nous accueillir tous. {Ap'planMssements) M. Delcour, Ministre de l'Intérieur : « Je remercie l'assemblée de la vive sympathie avec laquelle elle a accueilli les dernières paroles prononcées par M. le président. Je suis heureux de me trouver au milieu d'une assemblée aussi nombreuse de savants étrangers et belges . « Hier a été ouverte une exposition qui fera époque dans les annales florales de la Belgique. Nulle part, à aucune époque, je crois, on n'a vu une exposition plus belle, plus splendide, plus complète. Hier, nous admirions les plus ravissantes productions de la nature ; aujourd'hui, vous les considéi'erez au point de vue plus élevé de la science. « Je suis heureux de joindre mes remercîments à ceux de votre président; je le fais avec d'autant plus de satisfaction que le Gouvernement, dans toutes les circonstances, désire encourager tout ce qui se rapporte à la botanique, à l'agriculture et à l'horticul- ture et tout ce qui peut, de ce côté, apporter dans notre riche Belgique de nouvelles sources de prospérité. — 15 — « Les membres étrangers qui ont bien voulu s'associer à notre œuvre scientifique ont droit à notre reconnaissance. M. le Prési- dent leur disait tantôt qu'il espérait qu'ils emporteraient un souve- nir agréable de la Belgique ; je viens à mon tour appuyer cette parole toute patriotique. « La Belgique est un pays neutre sur le territoire duquel tout le monde peut se donner la main. Nous voulons la liberté et par elle, le progrès des sciences. {Applaudissements). « Sur ce terrain nous serons tous unis. » (Applaudissements). M. MoRREN, secrétaire, fait connaître les noms des adhérents au Congrès. Cette liste est très-longue et comprend des savants distingués de presque toutes les nations de l'Europe : MM. N. J. Andersson, de Stockholm, J. A. Barrai, de Paris, H. Bâillon, de Paris, Professeur Hoffmann, de Giessen, M. Willkomm, de Prague, J. Bermann, secret, de la Soc. d'hort. de Vienne, Max Leichtlin, de Baden-Baden, J. B. i. Koltz, de Luxembourg, J. A. Henriques, dir. du Jard. bot. de l'univ. de Coïmbre, D. Moore, dir. du Jard. bot. de Glasnevin (Dublin), Oli voira J', de Porto, D' Rob. Caspary, de Kœnigsberg, R. Houllet, de Paris, Nardy, de Salvadour (Var), E. A. Carrière, à Paris, C" Attems-Petzenstein, à Leechwald (Styrie), D'' H. W. Reichardt, à Vienne, José Triana, à Paris, D'' A Garcke, à Berlin, D"' G. J. Andrà, cà Bonn, D'' Goeppert, à Breslau, E. Bouché, à Berlin, D"" Wigand, à Marburg, Weddell, à Poitiers, Schirley Hibberd, à Londres, Hardy, dii'. de l'Ecole d'horticulture, à Versailles, adhèrent au Congrès et expriment le regret de ne pouvoir s'y rendre. — 16 — M. Morren après avoir donné la liste des membres du Congrès dit : L'assemblée actuelle étant une conférence sur un sujet déter- miné, la Fédération a pensé qu'il conviendrait de maintenir en fonctions le bureau actuel, mais elle espère que vous voudrez bien le compléter et l'honorer en lui adjoignant, en qualité de vice-prési- dents honoraires, un certain nombre de délégués des nations étrangères. L'assemblée maintient en fonctions le bureau de la Fédération et appelle à la vice-présidence honoraire : Pour l'Allemagne : MM.D' Ch. Koch, professeur de botanique à l'Université de Berlin. D'' prof. H. G. Reichenbach, directeur du .Tard. bot. de Hambourg. Herm. Wendland, directeur du domaine royal de Herren- hausen, près Hanovre. M. Kolb, inspecteur du Jardin botanique de Munich. Max Leichtlin, amateur de botanique, à Baden-Baden. Pour la France : MM-D' J. E. Planchon, professeur à la faculté des sciences de Montpellier. D"' Eug. Fournier, administrateur de la Société botanique de France, à Paris. Pour l'Angleterre : MM. D"' R. Hogg, secrétaire de la Société royale d'horticulture de Londres. D'' M. T. Masters, réd. en chef du Gardenefs Chronicle, à Londres. D'' David Moore, directeur du Jardin botanique de Glasuevin, jirès Dublin. D"^ Th. Moore, directeur du Jardin botanique de Chelsea, Londres. Pour les Pays-Bas : ; MM. D'' prof. Rauwenhoff, directeur du Jardin bot. d'Utrecht. Hoeuft Van Velsen, chambellan de S. M. le Roi des Pays-Bas, à Amsterdam. • *• Krelage, horticulteur, à Haarlem. , . — 17 — Pour l'Italie : MM. César Barsi, délégué de la Soc. Toscane d'hort. de Florence. Manguilli Guillon, prés, de la Soc. d'horticulture de Venise. Pour la Russie : MM. D' Ed. Regel, directeur du .Jardin botanique impérial de St-Pétersbourg. Pierre Wolkenstein, secrétaire de la Société impériale de Russie à St-Pétersbourg. Pour la Suisse : M. Ortgies, inspect. du Jard. botan. de Zurich [Applaudissements). On remarque, en outre, dans l'assemblée, parmi les botanistes étrangers : MM. D' L. Wittmack, de Berlin; Juhlke, de Potsdam, Niepraschk, de Cologne; Neubert, de Stuttgart; A. de la Devan- saye, d'Angers; V"' de Forceville, à Amiens; H. Witte, à Leyde; le Marquis de Casanova, à Pallanza; D' C. Aschmann, de Luxem- bourg; Wagner, de Riga; Petline, de St.-Pétersbourg. Parmi le grand nombre de savants belges qui ont adhéré au Congrès, nous avons reconnu : MM. B°° de Sélys Longchamps, D' Candèze, Malaise, membres de l'Académie, prof. J.-J. Kickx, Bommer, Cogniaux, Marchai, Delogne, Oswald de Kerchove, D'' Jorissenne, de Puydt, etc., etc. M. MoRREN dépose un manuscrit intitulé Hortus belgicus, catalogue méthodique de toutes les plantes décrites ou figurées dans les publications belges depuis le commencement du siècle. Il prononce le discours suivant, qui sert d'introduction à ce travail : Histoire et Bibliographie de l.-v Botanique Horticole en Belgique au XIX" siècle. Nous avons pris notre point de départ au commencement de ce siècle qui se trouve être précisément l'origine d'une ère nouvelle de prospérité et de rénovation. Après la glorieuse période du XVP siècle, célèbre dans les fastes de la botanique et de l'horticulture, — 18 — illustrée par les ouvrages immortels de Dorlouée, de de l'Obel et de l'Escluse, la botanique, comme presque toutes les sciences, était retombée dans le marasme; mais le XIX° siècle a vu naître et grandir une nouvelle période d'activité, bien faible d'abord, comme un enfant qui vient au monde pendant la domination française, qui grandit et se fortifie sous le gouvernement des Pays-Bas et qui prend enfin tout son essor et sa splendeur avec l'émancipation du pays et le self-goveo'nement de la nation. Ce développement de l'horticulture nationabi en Belgique est intéressant à étudier. Le premier document qui se pi'ésente à nous remonte à 1802 : c'est le catalogue des plantes du Jardin botanique de Gand, par Couret-Villeneuve. Les jardins botaniques sont essentiellement con- servateurs : ils gardent dans leur enceinte silencieuse les vieilles plantes que la mode délaisse, comme les cloîtres du moyen âge ont gardé les papyrus et les parchemins de l'antiquité, en les multipliant et en les rajeunissant. Ce catalogue de 1802 est pour ainsi dire la première pierre de tout l'édifice de l'horticulture scientifique moderne en Belgique. Il fut bientôt suivi des catalogues de Mussche en 1810, avec son supplément de 1811 et la nouvelle édition de 18 ;7. P. Nyst donna en 1826 le catalogue du Jardin botanique de Bruxelles; H. Gaede, avec la collaboration de R. Courtois, celui de Liège, en 1828 ; celui de Louvain parut en 182'J, et celui d'Anvers, par Sommé en 1844 et 1849. Il serait utile de procéder actuellement à un nouveau recensement de nos collections publiques de végétaux cultivés. Les jardins botaniques émanent de l'action gouvernementale: quand ils sont seuls à représenter l'état de la science et de la culture, on peut affirmer que celles-ci ne sont pas dans les goûts ou dans les aptitudes delà nation. 11 n'en est pas ainsi en Belgique : chez nous, l'horticulture est populaire et l'activité publique n'attend pas tout du pouvoir. C'est encore à la ville de Gand que revient l'honneur d'avoir constitué la première Société libre, dans le but d'exciter et de diriger en commun l'heureuse union de la culture et de la bota- nique. C'est en 1809 que parurent les premiers bulletins de cette Société, bien modeste à son origine, aujourd'hui puissante, honorée et renommée partout, parce qu'elle a fait beaucoup de bien. A son exemple et dans le même but, des Sociétés analogues se formèrent entre les adeptes de la botanique horticole dans les principales villes du pays : nous ne parlons pas des fleuristes qui font de la culture un — 19 — simple objet de commerce, mais de ces associations si fécondes en bons résultats qui s'établirent entre les cultivateurs de profession, les amateurs éclairés et les botanistes, pour développer à la fois la richesse publique et le progrès scientifique. Nous les considérons ici d'après les documents dans lesquels sont consignées les preuves de leur activité, c'est-à-dire d'après leurs publications que nous avons eu la bonne fortune de pouvoir réunir à peu près com- plètement, bien qu'elles consistent en bulletins détachés qui sont chacun de mince épaisseur, mais qui par leur réunion constituent une collection consiilérable et non sans intérêt. Ainsi, tandis que les bulletins de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand ont commencé à paraître en 1809, ceux de la Société de Lûuvain datent de 1820; de la Société royale de Flore à Bruxelles, de 1822 ; ceux de la Société royale d'horticulture d'Anvers, de 1828 ; de la Société royale de Liège, de 1830. Ce sont les plus anciennes : plus tard vinrent les bulletins de la Société Linnéenne de Bruxelles, en 1847, de la Société royale d'horticulture de Namur, en 1855, etc., etc. Nous n'avons pas à les citer tous, mais ceux-là seulement qui offrent de l'intérêt pour l'histoire de la botanique horticole dans notre pays, cnix dans lesquels sont consignés des faits authentiques concernant l'apparition des plantes nouvelles. Pendant longtemps, chaque Société locale bornait son activité au siège même où elle était établie : bien que constituées toutes dans un but identique, nul lien ne les unissait entre elles : il en devait être ainsi à une époque où les communications matérielles et intellectuelles étaient encore lentes et mal étalilies ; c'était la période féodale pendant laquelle chaque seigneur juchait en haut lieu son manoir isolé, comme l'aire d'un aigle, c'était en un mot le moyen âge de l'horticulture nationale. La Société de Gand entra la première dans une voie plus large et plus libérale, en ouvrant des concours internationaux dans ses grandes expositions quinquennales. Ce bon exemple fut suivi, et, en 1860, toutes les Sociétés d'horticulture du royaume se réunirent en fédération, non pour se fusionner ou céder quoi que ce soit de leur autonomie, mais, appliquant notre vieille devise « l'Union fait la force, s> pour réunir leurs efforts et se prêter un mutuel appui. Les Sociétés unies ont ouvert des concours scientifiques ; elles ont déjà publié 16 volumes de bulletins qui font connaître d'année en année, la situation de l'horticulture en Belgique. - 20 — La Fédération a exercé la plus heureuse influence sur le développe- ment de l'horticulture nationale, et il n'en pouvait être autrement, puisque fondée sur le principe île l'élection et de la délégation, elle se compose de toutes les activités et de toutes les bonnes volontés; ses assemblées générales représentent le pays horticole, comme les chambres législatives représentent le pays politique : de même que celles-ci, elles sont ouvertes à toutes les discussions. C'est de la Fédération que sont nées ces belles réunions interna- tionales qui ont élevé le niveau de l'horticulture à une hauteur qu'elle n'avait jamais atteinte : ces grandes luttes internationales où les armes sont des fleurs, et ces importantes réunions auxquelles les hommes de science les plus éminents veulent bien communiquer les fruits de leur labeur. Ce ne sont plus seulement les amateurs, les horticulteurs et les botanistes d'une commune qui voisinent et dissertent ensemble à l'ombre du clocher, comme à l'époque féodale dont nous parlions tantôt : ce ne sont plus même les adeptes et les savants d'un pays qui se réunissent sous le même drapeau, mais ce sont tous les cœurs et toutes les intelligences qui fraternisent, et qui la main dans la main, travaillent et s'entr'aident. Le premier Congrès de botanique horticole a été ouvert à Bruxelles en 1864, en même temps que l'exposition internationale organisée par la Société royale de Flore. De grandes floralies de la même importance ont eu lieu successivement à Amsterdam en 1865, à Londres en 1866, à Paris en 1867, à St-Pétersbourg en 1869, à Vienne en 1873, à Florence en 1874, tandis qu'une autre série de concours internationaux, d'un caractère moins scientifique, mais plus technique, avait lieu à Gand, en 1868, à Hambourg, en 1869, à Cologne, en 1875, etc. On sait de quel éclat ont brillé dans toutes ces occasions les productions du sol belge. Nos horticulteurs, dont le zèle était surexcité, ont obtenu les distinctions les plus flatteuses et les mieux méritées : les prix d'honneur, les cadeaux souverains, les distinctions honorifiques ont été la récompense des difficultés surmontées et des services rendus. Il y a loin de là aux accessits, aux médailles d'encouragement, aux montres d'or et aux houlettes d'argent que se disputaient les concurrents de 1816. En eflet, les débuts de notre commerce de plantes, au commencement du siècle, furent modestes ; les transactions étaient fort restreintes, mais dès qu'elles s'étendirent un peu, l'usage s'établit de publier des catalogues ou inventaires des collections réunies dans les — 21 — établissements île culture. Ces minces opuscules sont aujour- d'hui intéressants à consulter, non seulement pour apprécier la valeur des plantes, mais aussi comme docament statistique et historique. Nous ne savons pas s'il en existe une collection plus complète que celle que nous avons rassemblée et collationnée. Les premières pièces dont elle se comjwse ne remontent pas au delà de 1825 : avant cette date, il nous faut recoui'ir aux bulletins des Sociétés dont nous avons parlé plus haut. Elle comprend les catalogues de Jacob-Makoy depuis 1835, Jean Van Geert (1825 — ), Charles Van Gc.ert{ 1838....), Auguste Van Geert (1850....), Alexandre Verschaf- felt(1846.. .), Jean Verschaffelt( : 845....), Ambroise Verschaffelt (1852...), J. de Jonghe(1848...), Ale.x.is Dallière (1852...), Narcisse Ganjard (1857 ), Louis De Smet ( 862 ), Adolphe Stelzner (1862-75), Louis Van Houtte (1840....) et J. Liuden (1847. ...)(1). Ces anciens documents nous intéressent aujourd'hui, parce qu'ils établissent la date à laquelle une plante est apparue en Belgique et par qui elle a été inti'oduitH. Il en est surtout ainsi quand ils éma- nent de natui-alistes voyageurs qui vont eux-mêmes à travers mille dangers, à la recherche de plantes exotiques nouvelles ou qui éta- blissent des relations avec les régions les plus reculées du globe, ou enfin qui envoient chercher au loin des plantes encore sauvages pour les soumettre à la culture et augmenter nos collections. Dans les premières années du siècle, notre commerce de plantes allait en Angleterre chercher des nouveautés, et encore n'était-ce pas une mince affaire par ce temps de pataches et de voiliers. Petit à petit, des relations se sont établies, d'aliord en Europe, puis, sous le gouvernement des Pays-Bas, avec les Indes-Orientales, la Chine et le Japon. Les importations du docteur von Siebold, dont les voyages au Japon commencèrent en 1823, furent un coup de fortune et d'éclat pour nos cultivateurs et pour nos savants. Le gouvernement hollan- dais favorisait ces relations : l'établissement géographique des frères Vander Maelen, à Bruxelles, et la Société royale d'horticulture, qui fonda le Jardin botanique de Bruxelles, secondèrent ses vues. Plus tard, on se porta vers l'Amérique où il y avait à faire une plus belle (I) Nous n"avons pas encore renconti'é de catali^gues de P. A. Verschaffelt, père, Fr. Spae, père et lils, André Donkelaar, J. li. De Saegher, Deodat tspae. et plus riche moisson de découvertes et où se trouve réellement le paradis terrestre du règne végétal. Le Mexique fut d'aljord exploré par H. Galeotti (1835-40), puis par Verlieyen (1843-44) et Tonel. En 1 837, commencèrent les voyages scientifiques de MM. .J. Linden, N. Funck, Ghiesbreght, Schlim, etc., qui s'étendirent au Brésil, au Mexique et à la (''olonibi(i : ces voyages furent très-fructueux et depuis son retour parmi nous, M. Linden n'a cessé d'envoyer des lieutenants munis des instructions les plus détaillées pour continuer à explorer ces beaux parages de 1" Amérique centrale. Chaque année, il a enrichi la botanique et l'horticulture d'un riche contingent de végétaux jusqu'alors inconnus. En ce moment même, il reçoit des arrivages précieux de la Nouvelle-Calédonie, et un de ses amis et collaborateurs, M. Ed. André, herborise avec ardeur auprès des sources de l'AmazoneC). Les catalogues des collections particulières fournissent parfois certains renseignements qui peuvent être utiles : on peut citer ceux de de Knyff-della Faille (1840), chev. Parthon de Von (1842), Parmentier (1853), E. de Man de Lennick (1856), J. J. Vander- vinnen (1864), Aug. Tonel (1867), baron Ed. Osyde Wychen (1S68), V. Vanden Hecke de Lembeke (1870), Hugo Brys (1870), J. de Nélis (1870), mais on peut regretter que tant de riches et précieuses collections particulières soient dispersées sans laisser d'autres traces que des souvenirs éphémères. Jusqu'ici nous avons suivi dans son évolution ce qu'on peut appeler l'activité technique de la botanique borticole : nous avons à consi- dérer maintenant se.s productions scientifiques Au commencement du siècle, il n'y a rien autre que les courtes et sèches nomenclatures consignées dans les procès-verbaux des concours et dans les inventaires des jardins botaniques. Il semble qu'à cette époque on n'apprenait pour ainsi dire qu'à épeler les noms des plantes. Peu de temps après apparaissent quelques articles d'un caractère pratique et qui trouvent place dans des revues générales, telles que le Journal (l'agriculture, fondé à Bruxelles, par J. C. Lefebvre, en 1816, dès la constitution du royaume des Pays-Bas, et surtout les Annales des sciences pliysiques qui parurent en 1819, (I) Voir, sur les explorations de botanique Ijorticole, notre rapport sur les Plantes des serres, dans \es liapp. du jury international (1867), publiés sous la direction de M. Michel Chevalier. — 23 - sous la direction de Bory de St Vincent, Drapier et Van Mons : le nom de ce dernier évoque le souvenir d'une puissance créatrice dans le domaine de la pomologie, et le nom de Drapiez, celui d'un infatigable vulgarisateur qui a répandu dans la nation belge, encore trop jeune pour produire elle-même, des modèles tirés des nations plus fortes et qui, en l'instruisant, lui ont appris à lire et à écrire elle-même dans le langage scientifique Les Annales des sciences physiques contiennent de bons articles de botanique horticole- Vint ensuite en 1823, le Messager des sciences et des arts, recueil publié à Gand par la Société des beaux-arts et des lettres et par la Société d'agriculture et de botanique réunies. On voit que c'est encore à la Société gantoise que revient le mérite d'avoir fondé le premier organe de publicité en faveur de la flore des jardins. Ce recueil abonde en productions originales par MM. Drapiez, Dumortier, J. Kickx, Ch. Morreu, Schajes et Sommé. On y trouve des appré- ciations critiques sur les expositions de l'époque, non-seulement à Gand, mais dans d'autres villes du royaume. Tout en prenant goiit aux plantes exotiques, le public demandait à les connaître ; il réclamait des ouvrages de botanique appropriés à ses besoins. Drapiez, d'origine française, lui en fournit de sa façon. Il commença en 1828 à faire paraître à Bruxelles YHerhier de l'amateur des fleurs, qui fut terminé en 1835 et qui contient 600 planches coloriées. Cet ouvrage est, à quelques planches près, la reproduction de V Herbier général de Vainatevr. que Mordant de Launay avait publié à Paris de 1816 à ' 827. Drapiez lança en 1833 la Flore des serres et des jardins de V AngleteJ're (6 vol. in-f"), qui est une grossière copie des recueils périodiques anglais, tels que le Botanical Magazine, le Botanical Register et le Botanical Cabinet. C'était l'époque des contrefaçons littéraires, mais nous sommes bien aise d'établir ici que le reproche ne tombe pas sur un botaniste belge. Drapiez, véritable rap.sode, non content de contre- faire les œuvres d'antrui, alla jusqu'à contrefaire ses propres com- pilations, en publiant, sous le titre de EncyclograpMe du règne végétal, une autre anthologie, dans laquelle il réunit aux planches de sa Flore des serres et des jardins de V Angleterre, d'autres dessins découpés dans divers ouvrages et qu'il réunit par genres pour en composer ce qu'il appelle des monographies. Tout en constatant ce que sont ces livres d'apparence luxueuse, n'en disons pas trop de mal et reconnaissons que ce sont comme des spiciléges botaniques qui valent bien les chrestomathies littéraires auxquelles des hommes — 24 - de goût ne dédaignent pas d'attacher leur nom. Du même acabit est le Sertum hotanicum, 6 vol. in-folio minimo, de 600 planches, dont le prospectus porte le nom de B. C. Van Geel, administrateur de la Société royale d'horticulture des Pays-Bas, à Bruxelles, et que l'on trouve souvent sous un faux titre, poi'tant la date de 1845, bien que l'ouvrage soit antérieur à 1830. Jusqu'alors le pays n'avait pas encore produit de savants pour étudier d'eux-mêmes et directement les plantes rares et précieuses qui faisaient les délices des anthophiles, et d'ailleurs, jusqu'à ce moment, les plantes cultivées en Belgique avaient généralement passé sous les yeux des savants étrangers, des botanistes de l'Angle- terre surtout dont nous étions encore les pupilles. Charles Morren entra résolument le premier dans la lice ; en effet, dès que von Siebùld nous apporta vers 1832-1833 les récoltes de ses herborisa- tions au Japon, il les soumit à l'analyse scientifique, avec la collabo- ration d'un ancien condisciple, M. J. Decaisne, déjà établi à Paris. Dès cette époque datent en botanique Y H eterotropa asaroides, X Hoteia japonica et un grand nombre d'Epimedium, etc. En même temps, en 1833, Ch. Morren qui habitait alors àGand, créa avec Louis Van Houtte le premier recueil péz'iodique et illustré, ayant pour but de publier la description et l'iconographie d'après nature des plantes nouvelles introduites directement en Belgique dans la flore horticole ; de donner des indications judicieuses sui l'art de les élever et de les propager ; de répandre des connaissances utiles de botanique et de physiologie végétale. Ce recueil est \ Horticulteur lielge qui forme 5 volumes, renfermant 116 planches coloriées et qui dis])arut en 1839, mais sous une autre direction. La même année (1833), Richard Courtois, observateur habile des végétaux exotiques cultivés à Liège par Lambert Jacob-Makoy, commença à faire paraître son Magasin d'horticulture qui eut hélas ! une existence aussi éphémère que celle de son malheureux directeur, mort prématurément en 1 834, et qui se compose seule- ment d'un volume et une livraison. La voie était ouverte; bientôt les savants s'y portèrent; elle fut étendue et élargie. L'éditeur Parent fonda à Bruxelles, en 1844, le Journal d" horticulture pratique qui fut successivement rédigé par ScheiJweiler, Ysabeau, Galeotti et M. N. Funck, et qui, après avoir donné 19 volumes et 280 planches, se fusionna avec la Belgiçtie horticole, en 186\. - — 25 — En 1845, la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand ^'oulut enfin publier en Belgique un ouvrage digne de rivaliser avec les meilleures publications anglaises, et elle confia la direction de ses Afmales à Charles Morren, en lui donnant le titre de secrétaire honoraire. Ces Annales de Gand furent éditées avec luxe et avec soin : elles donnèrent des plantes inédites qui fleurissaient pour la première fois et qui furent décrites et figurées d'après nature. On compte 310 plantes représentées dans les cinq volumes dont se compose la collection. Ces Annales ont rendu service à la bota- nique et à l'horticulture, mais elles ne pouvaient suaire à tout, ni servir tous les intérêts. Les plus grands établissements de Gand voulurent disposer d'un organe propre de publicité : on appréciait déjà l'utilité de ces ouvrages illustrés qui sont à la fois théoriques et pratiques et qui répandent au loin et au large la connaissance des végétaux cultivés ; de plus ou se sentait assez fort et assez riche pour les soutenir. Eu 1845, Louis Van Houtte commença la publication de sa Flore des serres et des jardins de l'Furope dont les planches, arrivées aujourd'hui au numéro 2261, réunies en 21 volumes, sont d'admi- rables chromolithographies donnant des plantes le portrait le plus séduisant. Dans cette période, les publications nouvelles de botanique se pressent et rivalisent. Charles Lemaire, qui avait été à l'origine le rédacteur principal de la Flore des serres, fonda, sous les auspices d'un groupe d'horticulteurs gantois, le Jardin fleuriste qui fournit 4 volumes (1851-54) et 430 planches. 11 rédigeait en même temps la Nouvelle Iconographie des Camellias (1848-60), éditée par Ambroise Verschaffeit, dans laquelle ou ne trouve, en 12 volumes, pas moins de 576 variétés différentes de cette fleur qui charme la vue, sans émouvoir le sentiment. En 1854, le Jardin fleuriste est remplacé par V Illustration horticole de M. Amb. Verschaff'elt, avec Ch. Lemaire pour rédacteur général jusqu'en 1869. Cette première série de V Illustration horticole se compose de 16 volumes avec 614 planches. De son côté, Ch. Morren, en 1851, après les Annales de Gand, fonda la Belgique horticole qu'il conduisit jusqu'en 1855 et que nous avons amenée, eu 1876, à son 26° volume, avec 781 planches coloriées. M. J. Linden, après avoir fait paraître quelques iconographies accompagnées de descriptions dans ses catalogues et dans X H or tus — 26 — Lindenianus (1859), dota, en 1860, la littérature botanique et horticole d'un ouvrage magnifique et important, la Pescatorea, bel album de 48 Orchidées d'élite. Depuis 1870, M. Linden, devenu propriétaire de l'établissement d'Ambroise Verschaffelt, à Gand, dirige aussi, avec la collaboration de M. André, V Illustration horticole, qui, pendant cette nouvelle série, à déjà fourni 7 volumes et 230 planches . Il nous reste à mentionner les Plantes ornementales de M. Al. Dallière, deux albums contenant ensemble 60 j^lanches et dont le texte a été soigneusement rédigé par MM. Cogiiiaux et Marchai, attachés au Jardin botanique de l'État, k Bruxelles; enfin, la Revue de Vliorti culture belge, récemment fondée (1875) à Gand, par un groupe nombreux de collaborateurs attachés pour la plupart à l'École d'horticulture de l'État, et qui semble, par la position qu'elle a prise dans la presse périodique, vouloir remplacer l'ancien Journal d'hor- ticulture pratiquf. Nous avons donc en ce moment en Belgique quatre revues pério- diques de botanique horticole qui sont, dans l'ordre de primogéni- ture, la Flore des Serres, la Belgique horticole, V Illustration horticole et la Revue de l'Horticulture. L'ensemble des publications que nous venons d'énumérer ne contient pas moins de 7337 planches coloriées. Nous avons relevé, aussi approximativement que notre expérience nous l'a pei-mis, l'ensemble des sommes que ces publications ont coûtées (H et nous sommes arrivé au chiffre respectable de 1,414,000 francs. (!) Hei-biei- Je l'Amutyur. . . 600 pi., 8 vol., à lO.UOO fr. = 80,000 fr. Flore des Stires, par Drapiez. 231 „ 6 „ à 6,000 „ = 36,000 n Kiicyolo^'i-aphie 211 „ 3 „ à 10,000 „ = 30,000 , ««l'tuiii 600 „ 6 „ . . . = 100,000 n Horticulteur belge. ... 116 -, 5 n . . . . = 25,000 „ Magasin d'horticulture . . !„....= 1,500 n Joui-n. d'horticult. pratique . 280 , 19 >,.... = 40,a)0 „ Annales de Gand .... 310 « b ^ . . . . = 75,000 » Klore des Serres . . . .2261 n 22 „ à 20,000 „ -— 440,000 n Jardin deui-iste. ... 430 r, 4 n . . . . = 50,000 „ Nouv loon. des aniellia. . 576 >, 12 n = 60,000.! Belgifjue horticole ... 781 „ 25 n à 8,000 >. = 200,000 , Hortus Lindenlinus ... 13 „ 1 ...... = 0,5lO n ' Pescatorea 50 .. 1 „ . . . = 25,000 n Illustration horticole ... 844 ■. 23 .. à 10,000 ., = 230,000 » Plantes ornementales. . . 60 n 2 ...... := 5000 n Revue de l'Horticultui-e . . 24 ,. 2 .. à b,0(X) .. = 10,000 n Total. . . . l,^14,OO0l■I^ — 27 — Voilà ce que font les petits ruisseaux! Nous pouvons être fiers de ce chiffre plus convaincant que toute éloquence. Les éditeurs ont dépensé cette somme d'argent que le public leur a remboursée ; non seulement le public belge, mais pour une bonne partie le monde entier, car nos publications ont pénétré aux Etats-Unis, dans l'Amérique du Sud et jusqu'en Australie où elles vont porter dans les pays d'origine des plantes de serre, la connaissance scientifique de ces mêmes plantes. C'est donc presque un million et demi de francs que la botanique horticole a déjà appliqué, en Belgique seulement, depuis 1830, à la publication de ses archives générales et elle a tiré cette somme de son propre fond, par le self help. Les subsides de l'État ne sont pas réclamés pour suffire à ces dépenses : cette branche de la science est affranchie de ce patronage tutélaire qui n'intervient que pour une très-faible part et à titre d'encouragement. Cbaque année, c'est une somme de 50,000 francs environ qui est appliquée par des souscriptions volontaires à l'impression des diverses revues citées plus haut. A ce propos, nous avons voulu poursuivre un peu plus loin nos recherches statistiques. Nous avons, en Belgique, 25 grandes Sociétés d'horticulture et de botanique et une quinzaine de petites. Nous avons compté pour les premières 10,000 membres et nous attribuons aux autres environ 2000 membres, soit 12,000 en tout. Nous avons supputé qu:^ les cotisations volontaires de ses adeptes produisent annuellement une somme de 100,000 francs, que les diverses Sociétés locales, prises dans leur ensemble, appliquent au développement de l'horticulture : cent mille francs par année, soit un million eu dix ans ! Il y a en Belgique, chaque année, une douzaine de grandes exposi- tions florales qui comptent un millier de concours. A chaque concours sont affectés des prix d'une valeur moyenne de 25 francs, au moins 25,000 francs distribués en primes, .sans compter les frais généraux d'organisation. Quant à la statistique commerciale de l'horticulture et des arts et industries qui s'y rattachent, nous regrettons de ne trouver nulle part les éléments nécessaires pour l'établir. Dans notre relevé bibliographique, nous avons aussi à tenir compte des publications exclusivement théoriques, telles que les Mémoires et les Bulletins de l'Académie royale de Belgique, dans lesquels on trouve aussi de nombreux documents sur les plantes — 28 — cultivées, notamment par H. Galeotti, A. Spring, R. Courtois, Spae, Ch. Morren, M.Martens, J. Kickx, Lejeune, Linden et Planchoii, Scheidwoiler, Ed. Morren, A. Cognianx, etc. Il en est de même des Bulletins de la Société royale de Botanique où nous avons relevé des communications de MM. J. E. Bommer, A. Wesmael, Fr. Crépin, etc. Il y a lieu aussi de recourir à certains ouvrages publiés directe- ment par leur auteur, parmi lesquels nous nous plaisons à citer ici la Monographie historique et littéraire des Lys, par M. Fr. de Cannart d'Hamale, ainsi que les ouvrages si judicieux de M. P. E. De Pujdt sur les végétaux de serre froide Jusqu'ici, nous n'avons parlé que de la botanique des plantes ornementales. Sans entrer dans les détails, nous devons au moins signaler rapidement les ouvrages les plus considérables qui con- cernent la pomologie, cette branche si intéressante des jardins et des vergers. Les fruits nouveaux, nés en Belgique ont d'abord été décrits et figurés dans les Annales des Sciences jihysiques et dans le Messager de Oand\ ils ont d'ailleurs toujours trouvé place dans nos diverses revues périodiques, mais, en outre, notre biblio- thèque pomologique commence en 1835, par l'ouvrage de ,1. B. Van Mons sur les Arbres fruitiers, se continue par YAlbuin de pomo- logie d'Alex. Bivort, les Annales de pomologie belge, par une Commission officielle, les Fruits du Jardin Van Mons, de Bivort, les Bulletins du Cercle d'arboriculture, enfin la Pomone Tour- naisienne, de M. B. C. Dumortier. On voit par cette rapide esquisse, quelle a été l'évolution de la botanique horticole en Belgique, depuis le commencement du siècle, et comliien l'alliance de la science et de l'art a été féconde. Dans son développement, elle a toujours été soutenue et considérée. C'est un honneur pour l'horticulture de rapprocher et d'unir tous les rangs de la société, toutes les pi'ofessions. Il semble que par une loi naturelle qui se perpétue dans la civilisation, tous les hommes soient demeurés égaux devant la nature et ses productions, surtout devant la terre, notre mère nourricière à tous. A côté des nombreux travailleurs, à côté des jardiniers, artistes et poètes de la botanique, depuis les j)lus modestes, jusqu'cà ceux qui se sont élevés au premier rang et dont le nom est porté au loin sur les ailes de la renommée, sont une foule d'amateurs de i)lantes, depuis ceux qui fêtent leurs parents par l'hommage de quelque Heur suave et pure, qui les entre- tiennent dans la mansarde ou sous quelque coin du ciel pour leur — 29 — confier leurs plus intimes rêveries, juscin'aux dilettante de la culture qui réunissent des collections choisies, et enfin jusqu'aux Mécènes qui élèvent de véritables tinnples consacrés à la floriculture et parmi lesquels nous avons le devoir de nommer parmi les meilleurs, MM.Fr. de Cannartd'Hamale, à Malines, Ferd. Kegeljan, càNamur, G. De Moulin, à Mons, Jean "Van Volxem, à Trois-Fontaines, Madame la duchesse d'Arenberg, à Enghien, Arthur Warocqué, à Mariemont, Oscar Lauiarche-de Rossius et Ferdinand Massange- de Louvrex, à Liégè, Dieiidonné Massange-de Louvrex, à Raillon- ville, de Ghellinck de Walle et le comte de Kerchove de Den- terghem, à Gand, et enfin une aimable et savante dame, la douairière Caroline Legrelle-d'Hauis, cà Anvers. Les pouvoirs publics, les Chambres et le Gouvernement n'ont cessé en Belgique d'exciter et de soutenir le développement de cette branche si nationale de notre activité : sans rien détailler, nous devons leur rendre cet hommage de reconnaissance et signaler au moins les fonds votés annuellement avec le budget, les conférences publiques et gratuites instituées sur tous les points du pays, un enseignement supérieur organisé dans les écoles spéciales de Gand, de Vilvorde et de Gembloux, l'entretien des jardins botaniques auprès des Universités de Gand et de Liège, et enfin la fondation du Jardin botanique de l'État, à Bruxelles, qui est richement doté et si largement pourvu, qu'il pourra sans doute prendre rang parmi les établissements les plus considérables de l'Europe. Pour couronner ce tableau, pour l'éclairer sous le jour le plus brillant, qu'il nous soit permis encore de découvrir un instant la personne auguste de notice Roi bien-aimé, digne successeur en cette matière, comme dans toutes les autres, de son père Léopold I, dont la botanique nationale garde fièrement le souvenir, et qui, après avoir créé lui-même un parc admirable autour du château d'Ardenne, fait élever en ce moment même, auprès du palais de Laeken, le plus beau palais qui ait jamais abrité la flore exotique, sous nos rudes climats et qu'il a voulu surmonter par l'image de sa couronne royale . — 30 — BIBLIOGRAPHIE DE LA BOTANIQUE HORTICOLE KN BELGIQUE, AU X1X° SIÈCLE. Jardins ho taniques . 1802. L. P. Couret-Villeneuve. — Description de toutes les plantes qui se cultivent au Jardin botanique de Gand, 1802. 1 vol. in-12. 1810. Mussche. — Catalogue des plantes du Jardin botanique de Gand, avec supplément (181 1). 1817. J. H. Mussche. Hortu.s Gandavensis ou Catalogue de toutes les plantes exotiques et indigènes cultivées au Jardin botanique de Gand. 1826. P. Nyst. — Catalogue des plantes cultivées au Jardin bota- nique de Bruxelles. 1828. H. Gaede et R. Courtois. — Index plantarum in hor. bot. Leodiensis. 1829. Elenchus plantarum quae in hort. bot. Lovaniensi collentur. 1829. 1 vol. in-8". 1844-49. Sommé. — Catalogus plantarum hort. bot. Antwerpiensis. Sociétés d'Horticulture et de Botanique. 1809. Bulletin de la Société d'agriculture et de botanique de Gand, 1809-.... 1817. Ch. Van Hulthem; - Discours sur l'état ancien et moderne de l'agriculture et de la botanique dans les Pays-Bas. Gand, 1817,in-8°. 1861. J. Van Damme-Sellier. ^ Histoire de la Société royale d'agriculture et de bot. de Gand, Gand, 180l, 1 vol. in-8'\ 1820. Bull, delà Soc. roy, d'agric. et de bot. de Louvain, 1820.... 1822. Bulletin de la Société royale de Flore, à Bruxelles. 1822-.. . 1828. Bulletin de la Société d'horticulture d'.\nvers. 1828-.. . 1830. Bulletin de la Société d'horticulture de Liège, \" série; 1830-59. 2" .série : 1860-.... 1834. Bulletin de la Société royale d'agriculture et d'horticulture de Tournay, D" série, in-S": 1834-71. Nouvelle série: 1872-.. . — 31 — 1847. Bulletin de la Société royale Linnéenne de Bruxelles. 1" série : 1847-7'. Nouvelle série : 1872-.... 1855. liuUetin delà Société royale d'horticulture de Namur. 1855-.. 1855-(3;3. Bulletin de l'Académie d'horticulture de Gand, in-8". 1850. Bulletin de la Société agricole et horticole de l'arrondis- sement de Huy. Huy, in-8", 1856-.. . 186U. Bulletin de la Fédération des Sociétés d'horticulture de i^elgique. Gand, 16 vol. in-8% 1860-.. . 1864. Bulletin du Congrès international d'horticulture tenu à Bruxelles. Gand, 1864, 1 vol. in-8". 1864. Catalogue de l'exposition internationale d'horticulture à Bruxelles, br. in-8". 1865. Bulletin du Congi'ès international d'horticulture et de bota- nique, tenu à Amsterdam en 1865. Rotterdam, 1 vol. in-8". 1865. Catalogue de l'exposition internationale d'horticulture à Amsterdam. 1 vol. in-8". 1866. The international Horticultural Exhibition and Botanical Congress held in London. London, 1866, 1 vol. in-8". 1866. Catalogue of the international Horticultural Exhibition and Botanical Congress held in London. London, 1 br. in-8°. 1867. .\ctes du Congrès international de botanique tenu à Paris en 1867 Paris, 1867, 1 vol. in-8°. 1867. Exposition universelle de Paris. — Catalogues horticoles. 1867. Ed. Morren. — Plantes de serres ; extrait des rapports du jury international de l'Exposition universelle de Pai'is. Paris, 1867, 1 br. in-8". 1867. Ed. Morren. L'horticulture à l'Exposition universelle de Paris, en 1867. Bruxelles, 1870, br. in-S" (Ext. des rapports belges). 1869. Bulletin du Congrès international de botanique et d'horti- culture tenu à St-Pétersbourg. St-Pétersbourg, 1869, 1 vol. in-8". 1869. Catalogue de l'Exposition internationale d'horticulture à St-Pétersbourg, br. in-8°. 1869. (Ed. Morren). — Floralies russes de 1869. Gand, 1869, 1 vol. in -8°. 1869. Catalogue de l'Exposition internationale d'horticulture à Hambourg. 1873. Catalogue de l'Exposition internationale d'horticulture à Vienne. — 32 — 1874. C;italogo générale délia Esposizione internazionale d'orticul- tura tennta in Firenze di 1 1 al di 25 maggio 1874. Firenze. 1874. Bulletin du Congrès international de botanique tenu à Florence. Catalogues des horliculteurs . 1835-.... L. .Jacob-Makoy et C'°. — Catalogues et prix-courants. 1835- Jean Van Geert, à Gand. — Catalogues et prix-courants. 1838- — Cil. Van Geert, à Anvers. — Catalogues et prix-courants. 1840-.... L. Van Houtte, à Gand. — Catalogues et prix-courants. 1846. Alex. Verschaffelt, à Gand. — Catalogues et prix-courants. 1 845-. . . . .Jean Verschaffelt, àGand. — Catalogues et prix-courants. 1852-.... Ambr. Verschaffelt, à Gand. — Catalogues et pri.x-courants. 1847-. .. J. Linden. — Catalogues et prix-courants. 1848-.... J. De Jonghe, à Bruxelles. — Catalogues et prix-courants. 1850-.... Aug. Van Geert. - Catalogues et prix-courants. 1852-.. . Al. Dallière, à Gand. — Catalogues et prix-courants. 1857-.... N. Gaujard, à Gand. — Catalogues et prix-courants. 1862-.... L. De Smet, à Gand. — Catalogues et prix-courants. 1862-1875. A. Stelzner, à Gand. — Catalogues et prix-courants. Catalogues de coUeclions particulières. 1840. Catalogue de la collection des plantes de de Knyf'-della Faille. 1842. Catalogue de la collection des plantes du chevalier Parthon de Von. 1853. Catalogue de la collection des plantes de Parmentier, à Enghien. 1856. Catalogue de la collection des plantes de J.-J. Vandervinne, à Bruxelles. 1867. Catalogues delà collection des plantes d'Aug. Tonel. 1868. Catalogues de la collection des plantes du B»" Ed. Osy de Wychen, à Anvers. 1870. Catalogue de la collection des plantes, de vanden Hecke de Lembeke, à Gand. 1870. Catalogue de la collection des plantes de Hugo Brys, à Bornhem. 1870. Catalogue de la collection des plantes du chevalier J. de Nélis, à Muyssen-lez-Malines. 33 Recueils et Publications de Botanique horticole. 1810-35. J. C. Let'ebvro, — Journal d'agriculture. Bruxelles, 1816-35, 38 vol. in-8". 1819-21. Bory de St-Vinceut, Drapiez et Van Mons. — Annales des sciences physiques, Bruxelles, 8 vol. in-8". 1823-.. Messager des sciences et des arts; recueil publié parla Société royale des beaux-arts et des lettres, et par la Société d'agriculture et de botanique de Gand. 1828-35. Drapiez. — Herbier de l'amateur des Heurs. Bruxelles, 8 vol. in-4°. 1833-38. Drapiez. — Flore des serres et des jardins d'Angleterre. Bruxelles, 6 vol. in-f". 1833-35. Drapiez. — Eucyclographie du règne végétal. Bruxelles, 3 vol. in-f". 1828-36. B. C. Van Geel -• Sertuin botauicum, Bruxelles, 6 vol. in-f". 1833-38 L'Horticulteur belge, par L. Van Houtte et Ch. Morren, 1833; - Ch. Morren, 1834-35; — Drapiez, 1836; — Scheidweiler, 1837-38; Ensemble, 5 vol. in-8°, Bruxelles. 1833. R. Courtois. — Magasin d'horticulture. Liège, 1 vol. in-S" et une livraison de 48 pages. 1844-61. Journal d'horticulture pratique. 1" série, Bruxelles, 14 vol. in-12'', rédigé par Scheidweiler. 1844-48; — par Ysabeau, 1849-51 ; — par H. Galeotti, 1852-57; —2" série. Bruxelles, 5 vol. in-8°, rédigé par H. Galeotti, 1857-58; — par N. Funck, 1859; -fusionné ensuite dans la Belgique horticole. 1845-49. Ch. Morren. — Annales de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand. Gand, 5 vol. in-8° max. 1845-.. . La Flore des Serres et des Jardins de l'Europe, sous la dii'ectionde M. L. Van Houtte, Gand. 21 vol. in-8" max. 1851-54. Ch. Lemaire. — Le Jardin fleuriste, Gand, 4 vol. in-8° max. 1848-60. Nouvelle iconographie des Camellias (rédigée par Ch. Le- maire), éditée par Alex, et Ambr. Verschaffelt, 12 vol. in-S". 1851-.... La Belgique horticole, par Ch. Morren (1851-54) et par — 34 — Ed. Morren (1855-76). l'« série, 1851-70, 20 vol. in-8°. 2" série, 1871-76... 6 vol. in-8^ En.semble 26 vol. in-8". 1859. Hortus Lindeniaiuis. Recueil iconographique des plantes nou- velles introduites par l'établissement de J. Linden. Bruxelles, 1859, 13 planches et 25 pages. 1850. Pescatorea. Iconographie des Orchidées, par M. J. Linden, 1 vol. in-f°. 1854-.... L'Illustration horticole, l"" et 2" séries, rédigée par Ch. Lemaire et éditée par Ambr. Verschaflélt, 1854-69, 16 vol. in-8° max. 3" série, rédigée par Éd. André et éditée par J. Linden, 1870-.... 7 vol. in-8"' max. Ensemble 23 volumes. 1866. Annales de l'Horticulture en Belgique. Bruxelles, 1"= série, 1866-70. 2^çérie, 1872-.... 1873-74. Les plantes ornementales, ouvrage rédigé par A. Cogniaux et El. Marchai, et édité par Al. Dallière. Gand, 2 vol. in-f°, oblong. 1874-.... L. G. Gillekens. — Le Moniteur horticole belge, in-8°. 1875-.. . Revue de l'horticulture belge, Gand, 2 vol. 111-8°. Recueils académiques. 1834-. .. Annales des sciences natui'elles. Paris, V série 1834, in-8". — Gh. Morren et J. Decaisne : Observations sur la flore du .Japon ; Monographie du genre Epimedium. 1835-.... Mémoires et Bulletins de l'Académie royale de Belgique. Voir : 1872. Ed. Morren. — Mémorandum des travaux de botanique et de physiologie végétale qui ont été publiés par l'Académie royale de Belgique, pendant le premier siècle de son exis- tence. Bruxelles, 1 vol. in-8° max. 1860-.. . Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Publications particulières. 1860. P. E. De Puydt. — Plantes de serre froide, Brux., 1860, 1 vol. in- 12°. 1866. » Les plantes de serre, Mons, 1866, 1 vol. in-12°. 1873. >. Guide de l'amateur de fleurs. Mons, 1873, 1 vol. in- 12°. — 35 — 1870. F. de Cannart d'Hamale. — Monogr. hist. et litt. des Lis. Broch. in-8". Derote. — Les jardins au Chili et au Pérou, broch. in-8°. Pomologie. 1835-36. J. B. Van Mons. — Arbres fruitiers en Belgique, leur culture et leur propagation. Louvain, 2 vol. in-r2°. Al. Bivort. — Album de Pomologie. 1853. Album de Pomologie belge et étrangère. Bruxelles, in-f". 1854-64. Bulletin de la Société Van Mons, Bruxelles, 2 vol. in-8°. 1863. Bulletin du Congrès international de Pomologie tenu à Namur en 1862. Gand, 1 vol. in-8°. 1867-68. Al. Bivort. — Les fruits du jardin Van Mons, 1 br. in-8°. 1865-.... Bulletin du Cercle d'arboriculture de Belgique. Gand, 11 vol. in-8°. 1869. B.-C. Dumortier. — Pomone Tournaisienue. Tournai, 1 vol. in-8°. M. le Ministre de l'Intérieur quitte la séance. Sur l'invitation de M. Morren, M. Regel prend place au bureau. M. Morren. Nous pouvons, je crois, aborder la discussion de notre ordre du jour. .J'aurai à réclamer de nouveau votre attention pour vous soumettre un avant-projet ou plutôt QUELQUES CONSIDÉRATIO.NS SUR l'HORTUS europaeus. Messieurs, Le Congrès de 1864 et ceux qui lout suivi chez nos amis d'Amsterdam, de Londres, de Paris, de St-Péters- bourg et de Florence, ont eu cet excellent résultat d'établir des relations, de nous faire connaître et estimer les uns les autres. Ces bonnes relations ont produit d'heureux etïets. — 36 — Cette fois nous avons convoqué une conférence inter- nationale sur un sujet déterminé qui présente uu caractère d'utilité générale et pour lequel la collaboration la plus vaste est indispensable. 11 s"agit de YHortus curopaeiis qui résume pour ainsi dire daus ces doux mots l'alliance indissoluble entre la botanique et l'horticulture L'idée de rédiger un Catalogue général et scientifique de toutes les plantes cultivées a été accueillie ;ivec faveur. Notre réunion a spécialement pour but d'ouvrir un échange de vues sur le plan de cet ouvrage. On a compris qu'une œuvre aussi étendue ne peut être entreprise par un seul auteur et qu'elle intéresse également toutes les nations scientifiques. La Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique en a pris l'initiative. Permettez-moi de soumettre à votre examen quelques considérations sur la composition et le plan de cei ouvrage Cherchons d'abord à nous rendre compte de la tâche à entreprendre, à déterminer le nombre d'espèces auquel nous avons à faire, nous voulons dire le nombre de formes diffé- rentes que l'on a déjà distinguées et classées dans la parure végétale dont la nature a couvert la surface du globe. On peut regretter qu'Adam et sa famille n'aient pas songé, dans les loisirs de leur heureuso jeunesse, à écrire l'inventaire du jardin de délices qui fut le berceau de l'humanité. Notre premier père donna, parait-il, à chacun des animaux son nom véritable, tandis qu'il s'occupa des arbres à un tout autre point de vue^ el c'est précisément pourquoi les botanistes se trouvent encore chargés de dénommer et de classer, à la sueur de leur front, toutes les plantes qui sont sur le monde. Sans remonter au Paradis d'où sortaient le Phison, le Géhon, le Tigre et l'Euphrate, ni même au Jardin des Hes- — 37 — pérides, nous croyons devoir présenter quelques notes sur le nombre des plantes connues. Dans la Bible, il est fait mention de 50 plantes environ, nettement déterminées et d'une cinquantaine d'autres désignées en termes plus généraux. Les œuvres d'Hippocrate mentionnent 234 végétaux et celles de Théophraste environ 500. Dioscoride en connais- sait près de 600, et on a relevé 800 noms de plantes dans l'Histoire naturelle de Pline. On a quelques données sur les plantes cultivées à l'époque de Charlemagne et dans les manoirs féodaux auxquels les Croisés apportèrent quelques embellissements. Mais c'est à partir de la Renaissance que la botanique, comme toutes les sciences d'observation et les arts techni- ques, prit enfin son essor. Dans le XVl' siècle on peut relever : 800 plantes dans les œuvres de Conrad Gesner ; 1,400 » » celles de Charles de l'Escluse ; 2,731 » » ïllistofia generalis flaniarum de J. Dalechamps, en 1587; 6,000 » » le Pinax Tlieatri botanici de Gas- pard Bauhin. Le XVIP siècle est illustré par les œuvres de Tournefort (1694) : il connaissait 10,146 espèces; le premier, il les répartit en genres, au nombre de 694. UHistoria plantarum de Jean Ray (1686- 1704) traite de 1S,655 espèces de plantes, parmi lesquelles on peut, il est vrai, constater un assez grand nombre de doubles emplois. Le XYIll*" siècle vit paraître l'immortel Charles Linné, \o fondateur de la nomenclature scientifique et le plus judi- cieux des botanistes. La première é(liti<.iu de son Systeina fhnitanim. en 1753, — 38 — comprend 6,200 espèces nettement caractérisées. A la tin de sa vie, il avait défini : 5,790 dicotylédones, 881 monocotylédones, 623 cryptogames. Ensemble 7,294 végétaux distribués en 1239 genres. Nous arrivons enfin au XIX'' siècle : D'après le Synopsis plantarum de Persoon (1805-7), on connaissait alors dans toute la botanique de 25 à 26,000 espèces réparties entre : 5-6,000 cryptogames, 4-5,000 monocotylédones, 15,000 dicotylédones. L'ouvrage comprend 2,303 genres de phanérogames seulement. Remarquons qu'il s'agit là de toutes les plantes connues, y compris d'infimes moi.sissures et tout ce que ren- fermaient les herbiers. Quant aux plantes élevées dans les jardins, pour nous former une idée approximative de ce qui existait alors, nous avons compulsé les ouvrages les plus importants de cette période et nous avons trouvé : 6,351 noms de plantes dans Y Enumeratio plantarum H. R. Bot. Berolinensis de Willdenow ( 1809) ; 9,123 espèces, non compris les variétés, dans la 2'' édi- tion de YHorius Kewensis de W. T. Alton (1810-13); 10,299 espèces dans Y E mimera tio plantarum H. R. B. Berolinensis de H. F. Link (1821). Versla même époque, en 1819, A. P. de Candolle, dans la 2" édition de sa Théorie élémentaire de botanique, évalue à 30,000 le nombre des espèces alors connues scientifi- quement. — 39 — Si l'on compare les nombres de Persooii et de De Candolle avec ceux de Willdenow, Alton et Link, on voit que le rapport des plantes cultivées aux plantes connues est assez approximativement d'un tiers. En 1824, Steudel publie la 1'" édition de son Nomenclator ootanicus, vaste compilation dans laquelle il énumère, par ordre alphabétique et sans critique, tous les noms des plantes qu'il avait pu relever dans les livres publiés depuis ceux de Linné. 11 donne : 59,684 noms de phanérogames. 10,965 » 1) cryptogames. Soit 70,649 » » plantes rangées dans 3,933 genres. La seconde et dernière édition de ce catalogue, tou- jours utile malgré son âge, porte à 78,000 le nombre des phanérogames et à 6,722 celui des genres. Mais qu'on le remarque bien, ces nombres s'appliquent aux noms exis- tant dans la science bien plus qu'aux choses existant dans la nature. Vers le même temps paraissent en Angleterre des ouvra- ges qui doivent particulièrement tixer notre attention, par ce motif que le but vers lequel nous tendons en ce moment esc de les étendre et de les compléter. Nous voulons parler des Hortus britannicus de Robert Sweet et de Jean Claude Loudon. Celui de Sweet parut en 1827 et s'améliora succes- sivement dans ses éditions de 1830 et de 1839; le second parut en 1830, 1832 et 1839. S'il n'a pas le mérite de la priorité, il offre au moins l'avantage d'être classé dans l'ordre naturel. 11 s'agit, comme on sait, je suppose, dans ces deux ouvrages, du catalogue général, méthodique et annoté de toutes les plantes déjà cultivées en Angleterre. Nous aurons à apprécier ces ouvrages sous maints points — 40 — de vue ; il suffit, en ce moment, de constater que le Loudon de 1839 en u mère : 31 .731 espèces. et 3,732 genres. Or, en 1845, Lasègue évalue les plantes connues à 15,000 cryptogames et 80,000 phanérogames. John Lind- ley, en 1846, répartit ces dernières en : 66,435 dicotylédones, 13,952 monocotylédon es Etienne Endlicher (1836-40) décrit, dans son mémorable Gênera flantarum 6,895 genres connus dans le règne végétal, y compris les fossiles, ou seulement 6,135 genres actuellement vivants et 240 familles Les jardins renfer- maient donc à cette époque un tiers environ des phanéro- games décrites et plus de la moitié des genres existants. En 1853, J. Lindley [Vefjetable Kingdoni] évalue comme suit le nombre des genres et des espèces dans l'ensemble du règne végétal : Geures. E-pècfls. Thallogènes ' . 936 8,394 Acrogènes 310 4,086 Alonocotylées 1,457 14,005 Dicotylées . . . ... '. . 6,248 66.435 Soit : Cryptogames . . .'"' . . . . 1,246 12,480 ' Phanérogames . . . ' . ". . . 7,685 80,440 Total. . . . . 8,931 92,920 L'augmentation du contingent est rapide et incessant. Dans la première moitié du siècle, le nombre des espèces cultivées a été porté, en chitFres ronds de 10 à 30.00(^ et celui des plantes d'herbiers de 30 à 90,000, c'est-à-dire qu'ils ont été portés au triple. — 41 — Enfin, en 1863, Bentley estime les espèces connues à : 100,000 phanérogames ; et 25,000 cryptogames. On est disposé à admettre que ces nombres seront doublés quand on aura herborisé sur toute la surface de la terre. En attendant, on peut évaluer l'ensemble de ce qui est connu maintenant à : 90,000 dicotylédones, 20,000 monocotylédones, 40,000 cryptogames. Environ 150,000 espèces réparties en 8,000 genres. La Synonymia hotanica du D-^ L. Pfeiffer (1870) donne, il est vrai, 12,908 noms de genres, mais en y comprenant tous les fossiles et une foule de genres douteux. On peut donc supposer que le catalogue des plantes actuellement cultivées comprendrait quelque chose comme 40,000 espèces botaniques, sans compter les races et les variétés. A ce compte, il y aurait 10,000 espèces à ajouter aux Hortus de 1839, soit un chitfre rond de 250 à 300 espèces par an, ce qui concorde, paraît-il, avec le chiffre qu'on peut trouver directement. Ainsi, l'inventaire dressé par M. André De Vos, rien que des plantes ornementales décri- tes ou figurées pour la première fois en 1876, comprend 175 noms nouveaux. La flore des serres et des jardins comprend donc environ 40,000 espèces cultivées, tandis que dans la flore rurale de Belgique, on en compte tout au plus 1,200. Le bon public ne s'imagine pas à quelle épreuve il soumet l'esprit du botaniste, quand il lui demande le nom d'une plante avec laquelle celui-ci n'est pas familier. — 42 — Nous abordons maintenant l'examen des différents points qui concernent la composition de l'ouvrage. Quelles plantes faut-il y comprendre ? Toutes les plantes connues ou strictement les plantes cultivées ? Est-il possible, est-il convenable d'établir une démar- cation? Sans doute, les jardins botaniques ne sauraient l'admettre. Ici se présentent les questions concernant l'inscription et la nomenclature des variétés, des races, des métis et des hybrides et même des espèces. Il faut bien reconnaître, non sans une certaine confusion, que deux nomenclatures différentes se sont jusqu'à un cer- tain point introduites depuis une trentaine d'années, l'une dans les herbiers, l'autre dans les cultures, et que le travail le plus ardu, comme le plus important, consistera précisé- ment à trancher les différents et les conflits, en appliquant judicieusement la loi de priorité. On ne saurait admettre, sans un contrôle avec les herbiers et les livres, tous les noms qui courent sur les étiquettes, les prix-courants et parfois même dans les revues périodiques. Lorsqu'on sera bien d'accord sur l'ensemble des bases générales, on pourra, nous parait-il, s'en rapporter à chaque collaborateur. Que dira-t-on de chaque plante ? Evidemment autre chose que le nom latin. Celui-ci doit être immédiatement suivi de son étymologie, et, chaque fois qu'il y a lieu, du nom usuel dans.... quelle langue.... une seule ou plusieurs? Le nom du genre doit aussi fixer l'attention el, être accom- pagné du nom de son auteur, de l'étymologie, de la date et du livre. • ,. ; , r . Pouvons-nous espérer une diagnose ou au moins un — 43 — caractère exprimant un signe distinctif? J'aime aie croire, pourvu qu'on laisse une large place aux sjjecies non satis notae ou incertac sed/s. Il est de toute nécessité, nous paraît-il, dans un ouvrage bien travaillé, de disposer tout en ordre méthodique, y com- pris les espèces et même les variétés. La nomenclature des variétés doit ditïérer, nous sem- ble-t-il, suivant les groupes et suivant leur importance relative. Il convient toutefois de les prendre, autant que possible en considération , pour satisfaire aux exigences assez naturelles des praticiens, mais en même temps de les soumettre rigoureusement aux principes de nomen- clature qui sont exigés en science et qui ont été for- mulés par M. De Candolle. On entend par synonymie le bagage que les plantes em- portent avec elles dans leurs voyages scientifiques : il est parfois bien lourd, mais quand on sait s'y prendre, il y a moyen de le réduire à ce qui est vraiment nécessaire. La patrie des plantes est un renseignement dont on ne saurait se dispenser, et chaque fois qu'il sera possible, il convient de mentionner la station naturelle et l'altitude. Les sources à consulter pour la première description de la plante, pour une bonne description, pour une figure recommandable et accessible, pour un spécimen authen- tique d'herbier ou de culture, et en général pour la littéra- ture et la bibliographie, ne sauraient être négligées. Je me permettrai de noter ici que, dans les citations bibliographi- ques, il est utile de mentionner la date de publication. Ainsi au lieu de Boûanical Magazine, tome L, pi. 2,392, ne vaut-il pas mieux dire : Bot. Mag., 1823,^/. 2,392. Tout ce qui précède intéresse particulièrement le bota- niste et, surtout, est exclusivement de sa compétence. L'horticulteur a d'aussi légitimes revendications à exercer. — 44 — Ainsi la première question qui se pose est celle de savoir si la plante est en culture, depuis quand et comment elle y est venue. De même que le botaniste veut connaître l'origine de l'espèce dans la science, le cultivateur veut savoir l'origine de la plante dans le jardin. Le port et la durée des plantes sont des données d'iniérét général, notamment en ce qui concerne les , , Annuelles , \ Bisannuelles Monocarpiennes ^, j Plurannuelles Herbacées \ Pseudovivaces „, 1 Polycarpiennes i . „, . Plantes \ I > ^ Rhizomes ' on , là Bulbes Vivaces \ Sous-frutescentes { Arborescentes. Ligneuses Frutescentes Le cultivateur doit être renseigné sur certaines particu- larités ayant rapport à la volubilité des tiges, la carnosité des tissus (plantes grasses ou succulentes), la durée du feuillage, mais convient-il de donner plus de renseigne- ments de ce genre, par exemple, la hauteur, l'époque de floraison, la couleur des tleurs, la nature du sol, le mode de propagation par graines, boutures, greffes, marcottes, éclats ou autrement? Convient-il de mentionner l'usage des plantes, comme objet agricole, alimentaire, fourrager, textile , oléagineux, tinctorial, médicinal, vénéneux ou simplement ornemental? Il parait au moins indispensable de mentionner les exigences culturales sous un climat déter- miné qui serait pris comme type moyen, celui de Paris, par exemple, non parce que Paris serait la capitale du monde, mais parce que son climat est étudié avec tant de soin et de — 45 — sagacité, eiitr'autres par MM. Becquerel, père et fils et par M Marié-Davy. On dira donc si laplanl"! est indigène ou si elle croît en pleine terre, sans abri, l'hiver sons une ct iverture de litière, un châssis vitré, ou une orangerie, si elle prospère en serre tempérée ou si elle exige la serre chaude, si elle est aquatique ou si elle veut demeurer- à l'ombre. Il importe de remarquer que, selon l'usage établi, tous ces renseignements^ si longs à exposer ici, peuvent être con- signés dans les livres à l'aide d'un petit nombre de signes typographiques, connus et très-simples, mais sur lesquels il est cependant nécessaire qu'un accord s'établisse. Signes à employer. Sp. Species. x Hybride. z Sport, lusus. Var. Varietas. x Métis. V Seedling, semis. Pr. Proies, race. Sexualité : h staminée, 9 pistillée, mâle, femelle. / hermaphrodite ou synoïque^ Ç dichogame. Port et durée : O, O, ili, a, annua, annuelle. 0, 00, (D, o", b, biennis, bisannuelle ®, plurannuelle. @, pseudovivace. ^, A, p, perennis, vivace. I>, ligneuse. "j^, sutfrutex, sous-arbrisseau. 5, arbuste de 2 pieds. ^ polygame, 3' 9 monoïque, °'~? dio'ique. — 46 — §, arbuste de 10 pieds. ;5, petit arbre. ^, grand arbre. ^ , volubile. Station horticole : •s^^i^i SSi^' ^!/-' aquatique. — , s. d.. sub die, en plein air. A , à couvrir. I \, châssis. V . orangerie. u, umhra, à ombrer. Liî-, Fr., Frigidariura, serre tempérée. LJ" ; C, Caldariura, serre chaude. Signes généraux . ?, doute. !, certitude. Il est évident que chaque groupe devra être traité par un spécialiste, particulièrement compétent, et que l'ouvrage, comme \e Prodrome, se composera en réalité d'une suite de monographies rédigées d'après un plan d'ensemble. Il convient donc de profiter de toutes les bonnes volontés, de toutes les aptitudes qui se présenteront, et de mar- cher en avant dans toutes les directions qui sont ouvertes, sans se buter contre certains passages momentanément infranchissables. Nous voulons dire que chaque groupe pourrait être imprimé dès qu'il serait élaboré : c'est là un détail de typographie et de pagination Viennent ensuite toutes sortes de questions matérielles et d'exécution. Le format : l'in-octavo maximo paraît indispensable. Le titre : veut-on substituer Hortus universalis, qui — 47 — s'appliquerait aux cinq parties du monde au simple Hortus Europaeus. Le mode d'édition : La Fédération des Sociétés d'horti- culture de Belgique pourrait prendre des arrangements avec un éditeur de Paris, d'Allemagne, de Londres, de New- York. .., non-seulement pour les besoins du commerce, mais peut-être pour des éditions en français, en anglais, en allemand, voire même en latin. Les droits des auteurs. Les honoraires. Les commissions d'examen. Les sources à consulter en fait de livres, d'herbiers et même de collections vivantes. Ce sont là toutes questions qu'il convient de discuter et de décider à tête reposée. Je propose donc de nous réunir en sections dès demain. Je n'ajouterai qu'un mot. C'est que sans méconnaître la nécessité d'un travail assidu, il ne faut pas non plus s'exagérer les difficultés de l'entreprise. La Fédération a pensé que le moment ost venu de se mettre à l'œuvre : elle s'est adressée avec confiance aux personnes les plus compétentes. Vous vous êtes rendus à son appel ; beaucoup d'autres nous ont envoyé leur adhésion et la promesse de leur collaboration. Nous marcherons donc la main dans la main et nous accueillerons avec empressement et sympathie tous ceux qui viendront à nous, animés de sentiments de bonne volonté, pénétrés de noire devise nationale ; l'Union fait la force. M. MoRREN rend compte des principales communications quiUii ont été faites par correspondance au sujet de V Hortus europaeus. — 48 — M. Alpli. de CandoUe, de Genève en faisant part des circonstan- ces qui l'empêchent de se rendre à Bruxelles, ajoute : « Vous êtes bien placés en Belgique pour le recueil dont vous me parlez sur les pliintes cultivées. II me semble que les ouvrages des anglais Sweetet Loudon, peuvent servir d'exemples pour la condensation de beaucoup de détails précis en un seul volume. L'écueil serait qu'un compilateur ordinaire ne prit comme exacts tous les noms de plantes figurées dans les journaux botaniques. Il y a des erreurs ; par conséquent, on ne peut pas citer, sans comparer et vérifier, ce qui exige un botaniste. Il faut tenir compte aussi de ce que la même plante est figurée souvent sous divers noms. L'ouvrage de Pritzel sur l'iconographie végétale montre l'incon- vénient des compilations où l'on ne fait pas attention à ces ques- tions de synonymie » M. A. Lavallée, secrétaire-général de la Société centrale d'hor- ticulture de France, à Paris, « La nomenclature horticole, en ce qui concerne les végétaux ligneux m'a beaucoup occupé depuis quinze ans, et m'a permis de reconnaître l'intéi'èt con- sidérable d'une publication telle que celle de ïHortus europaeus, si ce vaste travail est consciencieusement fait. J'ai reçu des arbres de tous les points du globe et je ne sais que trop l'effroyable difficulté de se reconnaître au milieu d'une multitude de noms, parfois donnés tout à fait au hasard, et très-souvent n'exprimant aucun caractère. Vous recevrez prochainement l'énumération des espèces réunies dans mes collections de Segrez, et vous verrez l'affreuse synonymie que j'ai relevée pour chaque espèce. Je serai donc charmé d'assister à un Congrès où sera arrêté le plan de la publication d'un catalogue méthodique des plantes cultivées en Europe — » M. le D'' Aug. Kanitz, dir. du Jardin bot. de Klausenburg, off"re de rédiger pour VHortus Euro2Meîts, les Urticées, les Haloragées, les Campanulacées, les Lobéliacées, etc. M. le B°° Ferd. von Mueller, à Melbourne, veut bien se charger pour VHorius Europaeus de la végétation australienne. M. J. Niepraschk, de Cologne, exprime le vœu qu'il soit publié une édition allemande de VRortus Europaeus. 49 Discussion. M. F. DE Cannart d'Hamale. — Je déclare la discussion ouverte. M. Planchon. — Je ne pense pjs que l'on puisse faire une objection de principe contre la publication même de l'ouvrage tel qu'il a été conçu par M. Morren; je crois que cet ouvrage répondrait à une sorte de besoin ; il serait en quelque sorte le Prodromus de De Can- dolle, mais avec des descriptions moins longues. Il y a cependant des difficultés pratiques qui ont dû frapper tous les membres du Congrès et principalement M. Morren, qui a étudié la question de plus près. Ainsi, je crois qu'il ne serait guère possible de publier cet ouvrage d'après un plan méthodique, en suivant une progression continue. Cette objection disparaît si l'on publie successivement les diverses monographies, au fur et à mesure de leur réception ; mais alors il n'y aura pas d'uniformité dans la manière de concevoir l'espèce, la variété, la race. Il y aura une Commission de rédaction qui tâchera d'introduire de l'uniformité dans l'ouvrage; malgré cela, je crains qu'il n'y ait encore de grandes divergences sur la manière de concevoir l'espèce. Cette objection est dans la nature même des choses, aussi je me borne à la constater. D'ailleurs on pouvait la faire aussi au Prodrome de De CandoUe. Dans le premier volume, on retrouve l'esprit de De Candolle, mais dans le dernier, qui est l'œuvre de plusieurs colla- borateurs, on remarque de grandes divergences d'appréciation. Je ne pense pas que l'on puisse arriver aujourd'hui à avoir un ouvrage général bien fait, dans lequel règne un seul et même esprit ; c'est une (euvre à laquelle il faut renoncer. Cependant ces objections ne me paraissent pas devoir être diri- mantes ; il faut tâcher d'en atténuer autant que possible la portée et se mettre à l'œuvre, suivant le plan indiqué par M. Morren, en faisant appel à la bonne volonté des botanistes et en leur fournissant tous les documents nécessaires. Je ne pense pas qu'une famille entière puisse être traitée en peu de temps par une seule personne, mais il y a certains genres pour la description desquels on trouverait facilement des spécialistes. — 50 — J'exprime toutes mes sympathies pour l'œuvre proji^toe. Il ne faut pas espérer que Yllortus paraîtra eu peu do temps ; il ne faut même pas le désirer, car vous auriez beaucoup moins de souscrip- teurs. Je ferai encore une observation au sujet de l'onlre à suivre dans la publication. Je crois qu'il y aurait intérêt à commencer par les Monocotylédo- nées. Dans l'état actuel de la science, le Prodromus répond en général, au moins pour les botanistes, aux nécessités présentes; il y aura lieu cependant de faire une étude approfondie des groupes quand on voudra faire de la science nouvelle. Il se fait en ce moment de très-bonnes monographies de Liliacées, M. Morren s'occupe des Broméliacées et les Graminées sont traitées par plusieurs auteurs. On pourrait commencer par là. J'exprime le vœu que l'on commence bientôt. M. Reichenbach. — Permettez-moi de faire une remarque pratique. Je crois que l'on devrait commencer par charger M. Morren de présenter un spécimen de la manière dont il désire que l'on traite la question. Bien que M. IMorren se soit beaucoup occupé de la question, je crois qu'il serait préférable qu'il ne fût pas seul chargé de ce travail. Ces spécimens pourraient être l'objet d'une discussion dans notre prochaine réunion. Lorsqu'on a un modèle devant soi, le travail est beaucoup plus facile. M. Regel [m allemand). — Témoigne aussi de ses sympathies pour le projet, mais il doute qu'il soit possible d'atteindre le résultat désiré. Il est au moins évident qu'un long espace de temps sera néces- saire ; il faut, en outre, que chacun apporte au travail commun le concours de ses connaissances particulières; les monographies rédigées par les divers collaborateurs devraient être ensuite coordonnées. M. KoLi!. — Si j'ai bien compris M. Morren, il désire que l'ouvrage ait de la valeur pour les horticulteurs. .Te crois que pour atteindre ce but il est nécessaire de discuter la question du sol. Les monographies seront faites par les savants, comme M. Planchon et M. Morren nous l'ont dit, mais il faut aussi consulter les praticiens. Ce n'est qu'à cette condition que le livre aura une valeur générale. Nous ignorons pouniuoi telle plante, telle espèce ou telle variété — 51 — qui se cultive parfaitement à tel endroit, ne réussit pas à une demi- lieue de cet endroit. C'est là, selon moi, une question très-importante. Cette question doit-elle être discutée? M. MoRREN. — Je crois que l'opinion exprimée par M. Planchon est favorablement accueillie et qu'il convient d'entreprendre l'ouvrage par les régions inférieures du règne végétal, c'est-à-dire par les Fougères et les Monocotjlédonées. C'est précisément en vue d'atteindre le but indiqué par M. Reichen- bach, c'est-à-dire pour pouvoir faire un essai et soumettre des épreuves au Congrès, que nous devons nous elTorcer dans la discussion de fixer quelques bases, d'arrêter quelques principes ; par exemple, de décider la question, de savoir s'il faut employer des signes convention- nels ou des signes typographiques pour les diverses indications. Le programme que je vous ai soumis, répond-il bien à toutes les exigences? N'ai-je rien oublié? Voilà ce que je voudrais voir discuter. J'ai à compléter ce que j'ai dit tantôt par une considération générale qui est de nature à nous rassurer et à rassurer en particulier M. Kolb. Je ne considère pas VHortus Europaeus comme devant être une œuvre d'initiative, comme devant introduire dans la science de nou- veaux éléments. Bornons-nous à recueillir ce que le passé a accumulé, constatons l'état actuel de nos connaissances. Si nous allions entrer dans les questions d'écoles, d'influences chimiques du sol, nous ferions fausse route. Les praticiens ont fait des observations sur les exigences de certaines catégories de végétaux relativement au sol ; ces observations peuvent être imprimées partout, mais je verrais avec beaucoup de peine introduire dans VHortus des idées nouvelles : non est locus. Bornons- nous à enregistrer tous les svpriij.x connus, d'après les monographies les plus récentes et les mieux faites, de manière à présenter briève- ment tous les renseignements dont on a généralement besoin. Faisons un ouvrage qui représente l'état actuel de la science, sans courir au- devant de l'avenir. Nous ne demandons pas des monographies nouvelles, il sufBt qu'elles expriment tout ce qui se trouve disséminé dans les recueils périodiques. Nous ne pouvons pas demander de nouvelles espèces ; bornons-nous à celles qui sont connues. La question des variétés a préoccupé beaucoup de personnes. Je - 52 — crois qu'il ne sera pas dlflîcile de concilier toutes les opinions. Toutes les variétés notables qui ont reçu une nomenclature peuvent espérer figurer dans Vllorlns, pourvu qu'elles soient classées. Personne n'attend que YHortus donne la nomenclature de toutes les variétés de Camélias qui ont été produites et insérées dans les catalog ues . Plusieurs essais ont déjà été publiés sur les variétés de Camélias. Le botaniste auquel écherra ce genre, aura, sous sa responsabilité, à apprécier (|uelle est la classification la meilleure; il ne faut pas que l'ouvrage soit encombré par une longue liste de noms de variétés; mais il doit osé d'une toute autre façon, dans les écoles pratiques et dans les établissements d'instruction supérieure et dans les ouvrages au courant des nouvelles découvertes et des observations de chaque jour. — 63 — Ce fait, je l'ai encore constaté dernièrement à l'occasion de la pulilicatinn d'un livre au sujet duquel j'avais à me prononcer en ina((nalité de puljliciste. M. GiJlekens a fait paraître une nouvelle édition de son Traité de la taille et de la culture des arbres fruitiers. Comme j'attache une grande importance à l'œuvre à laquelle M. Gillekens sedévoue, je ne me suis pas borné à écrire quelques compliments banals, à décerner de vagues éloges, comme on le fait souvent lorsqu'on reçoit un ouvrage. J'ai distingué dans ce livre deux parties: une partie pratique et une partie physiologique. Dans la partie pratique qui concerne la taille des arbres, je n'ai que des conseils à recevoir et des enseigne- ment à suivre ; mais j'ai qualifié d'archaïque, d'arriérée la partie de cet ouvrage qui se rapporte à la physiologie végétale. Les arbori- culteurs ont puisé dans les livres de botanique les jirincipes de physiologie reproduits dans l'ouvrage de M. Gillekens ; ces principes m'ont été enseignés, il y a 25 ans, mais les botanistes ne les admet- tent plus aujourd'hui. Je l'ai fait remarquer et de là est née, en Belgique la question de la sève. Je crois qu'il entrera dans les vues de l'assemblée de s'occuper aujourd'hui spécialement de cette question. Si M. Gillekens veut bien exposer sa théorie, j'aurai l'honneur de lui répondre. M. Gillekens. — M. Morren vient de résumer en quebjues mots les discussions qui ont eu lieu en Belgique au sujet de la circulation de la sève. Ainsi qu'il vous l'a dit, les arboriculteurs, les praticiens sont en désaccord complet sur ce point avec les botanistes. M. Morrei! vous a dit que les arboriculteurs avaient trouvé toute faite la théorie qu'ils enseignent. Cette théorie, ils l'ont épousée. Pourquoi ? Parce qu'elle leur vient admirablement en aide, parce qu'elle permet d'exposer tous les phénomènes de la végétation, ce qui serait presque impossible avec la théorie prétenduement nouvelle. Voyons quelles sont les différences qui existent entre les deux théories, voyons en quoi consiste le désaccord : Permettez-moi de résumer en quelques mots la théorie des arboriculteurs, celle que nous développons dans les conférences publiques. Nous admettons que les plantes absorbent dans le sol par les dernières racines formées, les éléments qui sont nécessaires à leur existence. Nous admettons que ces éléments ne peuvent pénétrer dans la plante que pour autant qu'ils soient dissous, transformés en eau tenant en dissolution des substances nutritives. — 64 — Nous (lisons que cette eau chargée de principes nutritifs pénètre dans la plante par les racines, qu'elle passe ensuite dans la tige et qu'elle se dirige vers les dernières ramifications de la plante. Nous disons encore que cette eau, une fois arrivée au souamet, s'élabore, se modifie. Jusque-là elle a été excessivement claire, liquide; elle s'élabore et disparaît en grande partie; le reste descend en laissant entre le bois et l'écorce les éléments nécessaires à la formation d'une nouvelle couche de bois; ce qui reste encoredescend plus bas et concourt à la formation de nouvelles racines et à l'allon- gement des racines déjà existantes. Voilà en deux mots la sève montante et la sève descendante. M. Morren n'admet pas que la sève monte; il n'admet donc pas non plus la sève descendante. La sève va partout, dit-il, je suis de son avis, mais je lui ferai remarquer qu'il y a un courant principal, très-accentué, de bas en haut. La sève venant des racines monte, c'est incontestable. Ce qui le prouve, c'est que ce sont précisément les yeux du sommet qui se trouvent aux extrémités des rameaux qui se développent les premiers. Si la sève ne montait pas, tous les yeux se développe- raient à la fois : ceux de la partie inférieure aussitôt que ceux du sommet. Nous constatons le contraire. La sève monte donc ; mais en montant une partie de la sève se dirige horizontalement. C'est ainsi que si l'on creuse une tranchée parallèlement et à 5 ou 6 mètres du lit d'une rivière, cette tranchée se remplit d'eau et cependant le courant principal se fait toujours vers l'aval de la rivière. Quand la sève monte, je maintiens qu'elle descend aussi et qu'elle descend par l'écorce. J'ai ici des preuves à l'appui de ce que j'avance. La sève descend, car chaque fois que l'on enlève un anneau d'écorce, on constate que la partie qui se trouve au-dessus de l'anneau grossit considérablement, tandis que la partie située au- dessous ne grossit pas. De plus, on constate à la partie inférieure de l'arbre des développements de bourgeons. Ces développements tiennent à ce que l'on a arrêté une partie de la sève destinée à se porter dans le sommet de l'arbre. Je résume. La sève monte, et tout en montant elle se dirige horizontalement ou obliquement ; le courant principal se dirige de bas en haut ; une fois que la sève est élaborée dans les feuilles, — 65 — elle descend principalement pai- l'écorce, comme sëve de formation plastique, débarrassée de tous les principes inutiles. Voilà pour la circulation. Nous avons maintenant à examiner une antre question, celle de l'absorption. C'est principalement sur ce point qu'il y a désaccord. Nous disons que les racines absorbent de l'eau chargée de principes nutritifs et que cette eau pénètre dans la plante. D'après la théorie nouvelle de Julius Sachs, au contraire, la plante prendrait dans l'eau les éléments qui lui sont nécessaires; ce ne serait donc pas l'eau qui enti-erait dans la plante, mais les racines prendraient dans la dissolution les éléments nécessaires à la plante. Or, c'est lace que l'on devrait nous démontrer. Je crois que jusqu'ici les preuves que l'on a données ne sont pas absolument évidentes. En effet, Julius Sachs nous dit : Il y a bien un pouvoir électif de la pai'tdes racines d'absorber certains principes plutôt que d'autres, mais ce pouvoir n'est pas absolu. Nous constatons, en effet, que les plantes qui croissent dans un sol humide ont un tissu beaucoup plus mou que les autres et qu'elles ne s'aoùtent pas aussi rapidement. Le phénomène contraire se constate dans les plantes qui croissent dans un sol léger parce qu'elles n'absorbent pas une aussi grande quantité d'eau. Avant d'aller plus loin, il me serait agréable de connaître sur ce point l'opinion des éminents botanistes ici présents. M. MoRREN. Je répondrai succinctement à ce que vient de dire M. Gillekens. Les discussions préalables qui ont eu lieu entre nous n'ont pas été inutiles, car je n'ai presque rien à reprendre à ce qu'il vient d'avancer. Ce n'est pas contre cette opinion là que je me suis élevé naguère; les expressions qui ont provoqué mes observations ne sont pas celles qui ont été employées aujourd'hui. J'ai eu, cette année, l'occasion d'entendre un des meilleurs conférenciers de notre pays, dans sa première leçon consacrée aux préliminaires d'anatomie et de physiologie végétales. Voici ce qu'il disait : Les ramifications des racines des plantes sont baignées par les sucs de la terre; ces ramifications sont terminées par des spon- gioles percées de pores qui exercent une action de succion (c'était l'image dont le conférencier se servait); les sucs entrent dans les s — 66 — racines, .s"élèvent dans la tige et se concentrent dans les feuilles ; là se trouvent d'autres pores, appelés stomates, qui exercent une action d'expiration, laquelle chasse l'excès d'eau. S'il y a jamais eu des théoriciens au monde, ce sont bien ceux qui disent des choses pareilles. Lorsque la discussion a commencé, on enseignait que les végétaux absorbaient au moyen des spongioles les principes nutritifs du sol. J'ai dit que cela n'était pas. On prétendait encore que les végétaux absorbaient les principes nutritifs du sol dissous dans l'eau, que ces sucs dissous introduits dans le végétal constituaient la sève ascendante. J'ai dit : Non, cette séve-là n'existe pas. J'affirme encore aujourd'hui que chez les plantes terrestres l'absorption se fait par les papilles radicales, par l'épithélium de la radicelle. J'affirme en second lieu que chaque principe nutritif est absorbé séparément, isolément, quelquefois par des cellules diffé- rentes; que ces principes entrent dans le végétal par sélection et que jamais dans les tissus de la plante, il ne se trouve un liquide bien déterminé auquel on puisse donner le nom de sève ascendante, de sève non élaborée. En ce qui concerne l'absorption par les spongioles, l'affirmation dont je vous parlais en commençant n'a pas été reproduite ; je ne pense pas qu'on la soutienne encore. Sève est un mot qui n'a pas d'équivalent scientifique ; il n'est pas en usage en anatomie végétale, c'est-à-dire dans la science qui observe et décrit la structure intime des végétaux. Ce mot a été employé pour la première fois, paraît-il, par Charles Etienne, dans son Praeclium msticiim : parlant de la larme qui s'écoule d'une section faite à un arbi-e, il ajoute : Vnlffns vocal la. sève. C'est, en eff'et, ce liquide aqueux qui, dans certaines circonstances, s'écoule des blessures faites aux arbres, qu'on appelle vulgairement la sève. Mais ceux qui en parlent, savent-ils bien ce qui compose ce liquide. Il ne contient nullement les principes absorbés dans le sol, mais au contraire des matières organiques, des hydi'ates de carbone, du sucre et un peu de matières azotées. La sève de l'Erable, de l'Agave et du Bouleau fournissent du sucre ou des boissons fermen- tées. M. GiLi.EKENS. — Il serait désirable de savoir ce que l'on entend par spougiole. J'ai toujoui's compris que c'était la partie destinée à absorber. Entend-on par là tout simplement l'exti-émitè radicellaire ? — 67 — Les poils, dont vient de parler M. Morreii, ne constituent-Us pas des spongioles ? M. MoRREN. — Ce sont les botanistes qui sont coupables. Nous avons enseigné jadis que l'absorption se faisait par les spongioles. M. GiLLEKENS. — Voici ce que j'ai dit : « Les racines absorbent dans le sol ou dans tout autre milieu « où elles sont plongées, par leurs extrémités radicellaires « (spongioles) et en général par toutes leurs parties jeunes et « perméables, l'eau dans laquelle sont dissous des sels et des « matières organiques qui constitueront la base de la nourriture « de la plante. » M. MoRREN. — Cela n'existe pas. M. GiLLEKENS. — Démontrez-le. M. MoRREN. — Cette eau chargée de principes minéraux et organiques n'existe pas dans un sol arable. Si vous prenez un mètre cube de terre, si vous jetez de l'eau dessus et si vous recueillez ce que produit le fi'trage, vous ne recueillez pas les sucs de la terre. Lorsque vous versez sur ce cube de terre du purin, une eau fortement chargée de matières organi- ques, c'est presque de l'eau distillée que vous recueillez ; la terre retient tout, les particules d'humus restent chargées des matières organiques. Le sol est un milieu très-compliqué : il renferme des éléments minéraux, des éléments organiques, de l'eau et de l'air dans des proportions déterminées; je parle d'un sol arable. Les racines s'insinuent dans ce milieu, elles s'y développent si elles y trouvent les principes nécessaires à leur alimentation. Les papilles radicales se mettent en contact avec les éléments renfermés dans le sol ; chacune d'elles, selon sa nature, absoi'be certains principes qu'elle rend elle-même solubles. Un exutoire s'établit entre telle papille et tel morceau d'os par exemple, des réactions s'opèrent, et les phosphates pénètrent dans la plante : d'autres radicelles agiront de même lorsqu'elles se trouveront en contact avec des particules d'humus, d'alumine, de calcaire ou d'autres sels. Chaque principe alimentaire est absorbé par le végétal si celui-ci le réclame. Quand les substances sont ainsi absoi'bées, elles montent par le .système ligneux du végétal. Je veux bien me servir encore du terme - 68 — sève ascendante : ce terme peut être utile, mais il doit être inter- prété tout autrement qu'il ne l'a été jusiiu'ici. La sève n'est pas un liquide homogène que l'on peut extraire, mettre en l)outeille. M. GiLi.EKENS. — Nous n'avons jamais dit cela. M. MoRREN. — Quand vous recueilliez les pleurs de la vigne, vous disiez ; Voilà la sève. J'affirme que les principes nutritifs absorbés ainsi isolément, continuent à circuler isolément dans le parenchyme ligneux; ensuite que leau d'évaporation circule dans les fibres ligneuses, enfin que l'air circule dans les trachées, dans les vaisseau.K annulaires du bois. L'anatomie du bois se résume en trois choses : des cellules, des fibres, des vaisseaux. Ces trois éléments servent au transport et à la circulation de trois principes différents : les matières minérales unies déjà à des matières orga:iiques, l'eau pure et l'air. J'appelle sève, l'ensemble de ces trois principes ; je réunis dans cette expression ces trois choses qui sont toujours séparées. Voilà en peu de mots la théorie de la migration qui explique le mieux tous les phénomènes de la circulation. J'invoquerai le mode de vie des (orchidées, des Broméliacées suspendues dans nos serres. Comment voulez-vous qu'elles absorbent les sucs contenus dans la terre? Elles n'ont pas de terre; beaucoup n'ont pas de racines. De temps en temps des poussières viennent .s'appliquer contre l'un ou l'autre de leurs organes d'absorption ; l'eau est absorbée pure, les matières minérales sont absorbées chacune par un point différent; l'air leur apporte l'ammoniaque, l'acide azotique, l'anhydride carbonique. Ce qui se passe chez ces plantes épiphvtes, se passe aussi chez les plantes terrestres. Songez aux .\lgues : elles n'ont pas de fibres ligneuses et n'ont point de transpiration; elles n'ont pas d'eau d'évaporation. C'est à cette eau d'évaporation que les arboriculteurs se laissent aller à donner le nom de sève ; quant à la sève élaborée, descendante, comme on l'appelle, je l'admets aussi, mais non pas comme un liquide concret, déterminé. La nutrition des plantes est indirecte ; l'alimentation est une phase de la nutrition, ses résultats ne sont pas immédiatement appliqués aux besoins de la plante. La sève consiste en principes définis qui circulent chacun pour leur compte. La sève élaborée n'est pas par le fait même descendante. Lorsque la pomme de terre pousse des jets, c'est la sève élaborée qui monte; lorsqu'une - 69 — jacinthe, mise dans l'eau, allonge ses feuilles et ses hampes, c'est la sève élaborée qui monte. Sans doute, dans le poirier, la plus grande par'tie des principes nutritil's descend, se rond dans le bois, dans les racines, mais dans d'autres circonstances ces mêmes principes s'élèvent, par exemple pendant la pousse des rameaux, le développement des feuilles et surtout pendant le grossissement des fruits. La grande quantité de sucs que l'on trouve dans la poire n'est pas produite par le fruit lui-même; elle vient du système général du végétal qui se dépouille au profit du fruit, de même qu'une mère qui nourrit son enfant s'appauvrit pour lui. Voilà quelques affirmations qui montrent que la théorie de la sève est un peu plus compliquée que celle que l'on a exposée jusqu'à présent. M. FouRNiER. — Ce que nous venons d'entendre nous montre qu'il règne certaines dissensions entre les botanistes et les arbori- culteurs belges. Nous, étrangers, nous ne sommes pas venus dans l'intention de les mettre d'accord, mais pour contribuer, pour autant que nous le puissions, au progrès de la science. J'avais l'intention de soumettre à la section quelques considé- rations relatives à un engrais que je crois utile pour la guérison de certaines plantes malades et à leur amélioration. Je suis entraîné, par ce qui vient d'être dit, à parler de l'absorption. Il y a 30 ou 40 ans, A. -P. de Candolle enseignait que l'absorption se fait par les spongioles, par l'extrémité terminale des racines. Mais les anatomo-physiologistes ont reconnu que les racines se trou- vent toujours en voie de décomposition à leur extrémité terminale et par conséquent que les spongioles ne peuvent rien absorber du tout. Il est reconnu que l'absorption a lieu à quelques millimètres au-dessus de l'extrémité, en un point où les tissus sont en voie de formation, où rien dans l'épithélium qui les entoure ne s'oppose par la constitution d'une masse solide quelconque à l'absorption, car c'est précisément quand les tissus sont en voie de formation que l'absorption se fait par leur intérieur. Il y a du reste im mot qui n'a pas été prononcé et qui pourrait l'être ici : c'est l'excrétion radicellaire qui a été repoussée par l'Académie des sciences de France. Que l'Académie en veuille ou n'en veuille pas, les physiologistes sont bien obligés de l'accepter, car elle est prouvée. Je rappellerai à cet égard les expériences qui — 70 — ont été faites en Allemagne sur l'impression que font les racines dans du marbre. Cette excrétion radicellaire explique l'absorption et va mettre d'accord sur un point MM. Gillekens et Morren. M. Morren dit : l'eau que vous jetez sur un cube déterre n'entraîne rien avec elle; cependant, objecte M. Gillekens, si je donne de l'engrais à la plante, elle en profite, elle l'absorbe. C'est vrai, mais cela tient à ce que les radicelles sécrètent un agent chimique qui est capable de modifier les sels et les matières contenus dans le sol, de les rendre solubles et de les entraîner dans l'absorption. La meilleure preuve en est dans l'absorption des silicates. L'eau ne les dissout pas et cependant on les trouve dans les végétaux. Si l'on examine des Urticées au microscope, on en trouve des fragments immenses, formant des stalactites appendues au plafond des cellules ; ils sont montés avec la sève et cependant on ne pourrait les dissoudre dans l'eau distillée. Par cette absorption, il se constitue une sève ascendante, une sève utile renfermant des principes minéraux et des principes organiques. Si les plantes n'absorbaient pas les engrais qu'on leur donne, on ne ferait pas de dépenses pour leur en donner. Le point en contestation est celui de savoir quels sont les engrais qu'il faut donner; mais avant d'i^xaminer cette question, je désire appeler votre attention sur les matériaux de réserve; c'est le point le plus important de toute cette question et celui qui va vous mettre tous d'accord. Les plantes absorbent de l'eau en grande quantité. M. Morren rappelait tantôt les pleurs de la vigne. Les expériences qui ont été faites montrent à quelle force cette colonne d'eau est soumise dans le végétal. Cette eau entraîne avec elle des matières organiques et surtout des matières minérales. Quand le bois est constitué en automne, après l'aoùtage, il renferme, accumulé dans son intérieur, mais principalement dans les cellules (lui entourent l'étui médullaire, une grande quantité de matériaux, composés surtout de granules d'amidon souvent fort gros. Si l'on met cet amidon dans l'eau, il ne se dissout pas ; mais si l'on fait pénétri'r la sève ascendante dans le végétal, cette sève va se répandre dans l'intérieur du bois et, sous l'influence de propriétés vitales que je ne connais pas, entraîner avec elle une grande quantité de matériaux. Les granules d'amidon, elle les rencontre dans les matériaux de réserve. Quand la plante est développée, les matériaux de réserve se forment dans toutes les parties jeunes sous l'influence du soleil et de la chlorophylle. Il est certain que l'amidon se constitue dans les feuilles sous l'influence de la lumière. Cet amidon devient soluble; pendant la nuit, il va s'accumuler dans les organes où il doit former des matériaux de réserve. Dans la pomme déterre il va s'accumuler dans le tubercule. La sève est élaborée parce qu'elle contient, des matériaux de réserve, parce qu'elle renferme de l'amidon. La sève qui monte est le typa de la sève élaborée du végétal, mais elle diflere de la sève qui pénètre dans la plante : cette sève là, c'est de l'eau tenant en dissolution certains matériaux chimiques ; quand elle a passé dans l'intérieur, quand elle contient de l'amidon, c'est de la sève. La sève est un liquide constitué surtout par de l'eau tenant en dissolution certains principes minéraux qui varient selon le sol et la plante, et renfermaut l'amidon formé l'année précédente ou contenu dans les cotylédons, par exemple, dans le lupin, le haricot. La sève qui monte dans l'axe de la plante est de la sève déjà élaborée. Je ne voudrais pas insister davantage sur ce point. Si l'assemblée le permet, je lui exposerai quelques idées au sujet d'un nouvel engrais peu connu. M. GiLLEKENS. - Terminons d'abord la question de la sève. M. MuRRAY {En anglais.) — Conteste la valeur des preuves invoquées eu faveur de la descente de la sève. M. MoRREN. - M. Murray pose ce principe : en science, il ne faut rien admettre qui ne soit prouvé ; la descente de la sève est plus un article de foi qu'un article de science; il y a une foule de preuves en faveur de l'ascension de la sève. M. Murray conteste la valeur des preuves invoquées en faveur de la sève descendante; selon lui, la dècortication, les ligatures, ne prouvent pas la descente d'une sève élaborée. M. KocH {Résumé). - 11 ne reconnaît que les expériences, et s'adressaut aux arboriculteurs, il leur demande : Qu'appelez-vous la sève? La connaissez-vous? Quant à moi, dit-il, je ne reconnais que la pratique, c'est-à-dire l'observation et je dédaigne les livres pour l'étude de la nature, .l'ai suivi la pratique et les leçons de M. Lepère, j'ai fait des études sur le pincement, etc., et je déclare que ce que vous appelez la sève n'existe pas. Les aliments des — 72 — plantes sont l'acide carboniqne, l'eau et sept métaux qui sont les excitateurs de leur activité. Avec ces éléments et à l'aide de la lumière, les plantes élaborent la nourriture, c'est-à-dire les hydrates de carbone et les matières azotées. Ces substances sont les aliments des animaux. Il faut aux plantes du soufre, du phosphore, du fer, (le la potasse, de la chaux, etc., et quand l'une ou l'autre de ces substances manque, la vie des plantes est impossiljle. La véritable nourriture des plantes consiste dans les hydrates de carbone Dans une plante annuelle, les sucs ne font que monter. Dans les pousses herbacées, les aliments montent pendant la formation des feuilles et sont les excitateurs de la croissance.... Si vous pressez une plante, il en sortira des sucs complexes et mélangés et suivant l'époque, suivant la période pendant laquelle vous la pressez, elle vous donnera des sucs de composition toute différente. Faites des expériences et que celui qui n'a pas expérimenté n'élève pas la voix. Je suis plein d'égards pour ce que les pomologistes ont constaté expérimentalement. J'ai moi-même beaucoup apjiris par le jardinage et je m'en glorifie. La pratique suggère des observations, mais il faut savoir les faire. M. Reichenb.\ch. — Traduit en français le discours de M. Koch. M.R.\u\VENHOFF. — Je partage en grande partie les opinions émises par MM. Morren et Fournier. Je ne crois pas que la plante trouve ses éléments nutritifs tout faits dans le sol. Les botanistes l'ont cru, il y a quelques années; ils se basaient sur des expériences, mais ces expériences étaient mal faites. Ils ne connaissaient pas la .structure des radicelles, ils croyaient qu'elles étaient percées de petites ouvertures ; mais les plus puissants microscopes ne permettent pas d'y découvrir la moindre ouverture; leur tissu est un tissu continu. Il faut donc que l'eau et les matières qui s'y trouvent dissoutes pénètrent dans la plante à travers les membranes, par endosmose, par diffusion. Je crois pouvoir rappeler les expériences célèbres de Th. de Saussure, au commencement de ce siècle. Il a démontré que les plantes absorbent des quantités diverses de solutions différentes, que d'une même solution diverses plantes prennent des quantités diffé- rentes et que les plantes absorbent même des éléments qui leur sont fatals, par exemple, des solutions de cuivre. Je ne puis donc admettre que les plantes trouvent leurs sucs nutritifs tout faits dans la terre. — 73 — Je partage l'avis de M. Fonrnier ; les expériences des botanistes allemands, de Liebig entre autres, démontrent que le contact de la racine et de la terre dissout certains éléments que l'eau seule ne peut dissoudre ; c'est ce que l'on appelle l'excrétion des racines. Les différents orateurs qui viennent de prendre la parole ont parlé de sève ascendante et de sève descendante. Bien que M. Morren ait donné de ce mot une explication qui concorde avec ce que la science enseigne, je crois cependant qu'il y a un certain danger à l'employer, parce que, sans le vouloir, on piraît attacher ainsi un certain prix à l'opinion qui était autrefois en faveur, mais qui n'a plus de valeur aujourd'hui. C'est d'ailleurs ce que vient de nous dire l'honorable M. Koch. Il n'y a pas de sève dans le sens ordinaire de ce mot ; il n'y a dans les plantes qu'une solution de différents éléments : dans chaque cellule il y a une antre solution. Lorsque deux cellules sont contiguës, leurs membranes sont imprégnées d'eau ; leurs éléments entrent en com- munication, le contenu de l'une des cellules passe dans l'autre et réciproquement ; certaines substances qui étaient solubles dans l'une deviennent insolubles dans l'autre. Il en est de même de l'amidon qui se forme dans la chlorophylle sous l'influence du soleil; cet amidon d'abord fixe, devient soluble sous certaines influences, il se rend dans les cellules qui le réclament, il ne suit pas une route fixe, il va là où sa présence est nécessaire. Cet amidon en solution marche d'une cellule à. une autre, se dépose pendant quelque temps, puis est de nouveau mis en circulation. Je ne crois donc pas qu'il y ait une sève dans le sens oi-dinaire du mot; il ne faut pas parler de sève ascendante ni de sève descendante. Je sais que les partisans de l'opinion contraire s'appuient sur diverses expériences, entre autres sur ce fait que lorsqu'on enlève un anneau d'écorce à un arbre il se forme un bourrelet plus épais an- dessus de la décortication qu'en dessous ; mais je rappellerai l'expé- rience de M. Trécul : il a fait une décortication tout autour de la tige et il a vu le bois se former ;i un endroit qui était complètement isolé. M GiLLEKENs. — Voici un spécimen de la même expérience.. M. Rauwenhoff. — M. Trécul a isolé cette partie, et il a vu du bois nouveau se former sous l'écorce. Il n'y a là ni sève ascendante ni sève descendante. — 74 - M. FouRNiER. — La sève a passé dans un autre sens. La circu- lation se fait de cellule en cellule. M. MuRRAY. — Cela dépend de la profondeur à laquelle on a coupé l'ëcorce; si le cambium subsiste, cela peut se faire. M. WiTTMACK. — Je n'ai que quelques mots à dire. Il me semble que l'on a oublié une substance qui est au moins aussi importante que les hydrates de carbone ; les hydrates de carbone ne forment pas la nourriture principale de la plante. Il ne faut pas oublier l'azote. L'azote n'est pas élaboré par les feuilles. Il vient du sol, pour la plus grande partie du moins. Vous savez que d'après les expériences qui ont été faites, l'aminoniaque de l'atmosphère n'est pas absorbé par les feuilles ou ne l'est que très-faiblement. L'azote se trouve dans le sol sous forme d'acide nitrique ou azotique. Eu ce sens il y a une sève ascendante puisque l'acide nitrique se trouve dans le sol et non dans l'air. Il ne faut pas considérer la plante comme un individu, mais comme une agglomération de cellules dont chacune est un individu par elle-même ; en ce sens il n'y a pas de sève. M. MoRREN. - Ce que vient de nous dire M. Wittmack est aus.si judicieux que tout ce qu'il nous a communiqué jusqu'ici. Je ne conteste pas la valeur des expériences dont il nous a parlé, mais je ne suis pas convaincu que toutes les matières azotées que l'on trouve dans les plantes viennent exclusivement du sol. Je suis arrivé à une certaine défiance à cet égard en observant la végétation des épiphytes et notamment ceux du genre Tillandsia. Ces plantes n'ont pas de racines, elles sont suspendues à un fil dans nos serres ; elles ne peuvent donc absorber l'azote par leurs racines; l'ammo- niaque atmosphérique intervient donc. Pour toutes les plantes terrestres la plus grande partie de l'azote vient des racines. M. WoLKENSTEiN. — La productiou, la formation et la circu- lation de la sève sont une source intarissable de discussions et d'expériences. Résoudre la question de la sève, c'est résoudre une des plus importantes questions de physiologie, c'est dire le dernier mot de l'histoire de la plante. Nous sommes encore dans les ténèbres au sujet de l'influence de la sève et de la manière dont elle agit. Les différends entre praticiens et hommes de science le prouvent. On a comparé la plante à un être animé, on a dit : la sève ascendante représente les veines, la sève descendante représente les artères. Il n'y a ni veines, ni artères — 75 — dans la plante, il n'y a pas de cœur chez elle. Il fauf envisager la plante comme une agglomération de cellules, d'individus; il y a alors une sève ascendante et une sève descendante ; une sève centripète et une sève centrifuge; la sève circule dans toutes les directions. Il ne faut pas comparer la plante à un animal, tout deviendra alors clair et précis. M. MoRREN. — Cette discussion a surtout pour but et pour résultat de constater l'état de l'opinion publique parmi nous sur la question portée à l'ordre du joui'. Je crois pouvoir résumer cette opinion de la manière suivante : I. Les végétaux absorbent les matières alimentaires contenues dans le sol par les radicelles et non par les spongioles. II. Chaque substance alimentaire est absorbée séparément et en proportion différente suivant la plante et suivant l'èixique. III. Chaque substance nutritive circule séparément selon les besoins des membres et des tissus du végétal. IV. Les végétaux ont le pouvoir d'absorber des matières qui se trouvent à l'état solide et qu'ils liquéfient au contact de leurs radicelles. V. En un mot, il n'existe pas de sève définie, déterminée chez les végétaux. Il y a autant de sucs, autant de principes qu'il y a de sub- stances en conflit dans les tissus. Sous ce rapport, je partage l'avis de M. Wolkenstein : on a tort de comparer la plante à un animal ; mais si l'on descend plus bas dans l'échelle, si l'on compare la plante aux animaux inférieurs, je ne vois plus de différence. La structure est la même, elle est cellulaire de part et d'autre Les plantes s'alimentent comme nous. Dans le bouillon, nous prenons tel élément, dans les légumes nous en prenons tel autre; lorsque nous avons ingéré différents mets qui sont en somme des sels, des hydrates de carbone, des matières azotées, nous avons ingéré chacune de ces matières séparément. L'animal digère ces aliments. Chez les plantes il y a digestion des aliments élaborés par elle-même. M. Gii.LEKENS. — Je suis d'autant plus heureux de la discussion qui vient d'avoir lieu que j'ai pu constater que le désaccord entre arboriculteurs et botanistes n'était pas bien grand ; mais, par contre, j'ai constaté aussi que l'on a eu soin de laisser de coté la question essentiellement pratiqu:'. Nous admettons une sève montante. Pourquoi l'appelons-nous montante ? C'est parce qu'elle part des racines et qu'en somme la racine est toujours la partie inférieure de la plante. — 76 - MM. Moi-ren et Koch disent que ce n'est pas de la sève. Qu'est-ce alors ? C'est un liquide, dit-on. Il faut donner un nom à ce liquide. Ce nouveau nom n'existe pas aujourd'hui. Dimanche pro- chain je serai appelé adonner une conférence pratique; je parlerai du pincement, je devrai donc parler de la partie humide, du liquide qui est contenu dans les bourgeons. Que dois-je faire? Dois-je dire': il n'y a plus de sève? On me répondra : qu'v a-t-il alors? Comment nommez-vous ce liquide ? Voilà où nous en sommes arrivés ! Quant à l'absorption, d'après M. Morren qui développe en définitive la théorie de Julius Sachs, les racines auraient un pouvoir électif, c'est-à-dire que telle racine absorberait tel principe, telle autre racine tel autre principe. Je suppose que M. Morren admette que certaines racines de la même plante absorbent des principes différents. M. MoRREX. J'admets cela. M. GiLLEKENS. — Cela ne dépend-il pas du milieu dans lequel elles se trouvent ? Il y a une autre question que j'apjiellerai la question de l'avenir : c'est la microscopie. Nous admettons que les matières pénètrent dans les cellules, mais certaines parois ne sont-elles pas plus perméables les unes que les autres ? La question n'est-elle pas une question de perméabilité ? Les instruments actuels ne sont malheureusement pas assez perfectionnés pour le constater; c'est pourquoi j'ai dit que c'était la question de l'avenir. Il ne m'a pas été démontré que la sève qui vient des racines et qui forme la nourriture de la plante ne monte pas. J'ai dit que le courant principal allait de bas en haut, mais qu'en même temps il y avait un courant horizontal, un courant oblique ascendant, un courant oblique descendant En voici la preuve : Que remarquons-nous sur cette tige dans laquelle on a pratiqué des incisions, il y a deux ans ? Nous voyons que la partie qui est restée en contact avec la partie inférieure a grossi considérablement. Ici, il n'y a communication que par le sommet; il y un grossisse- ment, mais il est moins considérable. 'V'oici une partie complètement isolée, il y a eu accroissement, formation de bois, non pas par la sève venant d'en haut, mais avec le cambium qui se trouvait élaboré au moment où l'opération a été ~ 77 — faite. Il se peut aussi que ce soit avec des matériaux venant de l'iiitérieur, que ce bois se soit formé sur place. M. Wolkenstein nous a dit qu'il n'admettait pas que la nourriture vienne exclusivement du sol. Aucun arboriculteur sérieux n'a prétendu cela. Les ai'boriculteurs ont dit que la majeure partie de la nourriture venait du sol. Prétondre le contraire, ce serait nier l'utilité des engrais. Lorsque nous voulons avoir une végétation vigoureuse, nous mettons au pied de nos arbres ce que nous appelons vulgairement de l'engrais. On a parlé de plantes épiphytes qui prospèrent suspendues dans les serres. Que diraient mes auditeurs si je leur disais dimanche prochain : il ne faut pas qu'une plante ait des racines pour qu'elle prospère ? Si vous suspendez un poirier dans une chambre il desséchera évidemment. Tout dépend de l'essence. Nous , arboriculteurs , nous nous occupons des essences ligneuses, nous savons que pour obtenir une végétation vigoureuse et des fruits abondants, il faut préparer le sol, le fumer. On ne m'a pas démontré qu'il n'y a pas un courant ascendant et un courant descendant. Je maintiens que ces deux courants exis- tent. Nier le courant ascendant, ce serait nier l'efficacité des entailles. Voici une incision qui a été pratiquée dans le courant de l'été dernier; nous remarquons des bourgeons immédiatement au- dessous. Les couches ligneuses ont été mises à nu. M. Fournier nous a dit que l'ascension de la sève se faisait principalement par les couches ligneuses ; je crois qu'elle se fait plutôt par les couches les plus jeunes qui se trouvent dans le voisinage de l'écorce. Que font les arboriculteurs lorsqu'ils veulent faire développer un œil latent ? Ils pratiquent une forte entaille au-dessus de cet œil. Il faut donc bien, puisqu'on n'entame que les couches les plus extérieures, que ce soit par ces couches que passe la sève qui vient des racines. Il y a un courant descendant. En voici la preuve. Nous avons enlevé ici un anneau d'ècorce, la partie qui se trouve au-dessus de l'anneau est plus développée que la partie inférieure; le bourrelet inférieur n'est pas aussi fort parce que la sève a été arrêtée. Il y a donc un courant descendant. Si vous en doutez, expliquez le fait. M. Rauwenhoff. — On vient de nous dire que le bourrelet qui se forme au-dessus de la décortication est une preuve de l'existence d'une sève descendante. — 78 — Je crois que l'on a négligé d'analyser le bois. Quand un bourrelet ou une formation extraordinaire quelconque se produit, le bois qui se forme ainsi a une toute autre structure que l'autre. Dans ces derniers temps on a démontré que l'on pouvait à volonté faire pro- duire à un ar'bre du bois de printemps et du bois d'automne, rien qu'en augmentant ou eu diminuant la pression de l'écorce sur le bois. Le bourrelet, cette augmentation de volume, résulte de ce qu'ici le bois peut se former sans être soumis à une pression extérieure ; vous avez tout simplement une autre structure anatomique. Il est démontré que la forme du bois peut être altérée par diffé- rentes causes. L'ancienne preuve que l'on a invoquée n'a presque plus de valeur. Je crois avoir fourni dans ce peu de mots quelques objections contre la théorie défendue par M. Gillekens. J'ai une autre observation à présenter. On a beaucoup parlé de la sève, c'est-à-dire d'un liquide qui contient différents éléments. On a parlé aussi d'un courant, mais on n'a pas dit et démontré où il se trouve. Lorsqu'il y a une rivière, il faut un lit pour que l'eau s'écoule ; il n'y a pas de lit dans les plantes pour la prétendue rivière de sève. Le liquide se déplace dans la plante de cellule en cellule, tantôt d'un coté, tantôt d'un autre. Les prétendus canaux, les vaisseaux en général, ne contiennent pas de liquide; ils contiennent de l'air. Ce n'est qu'au printemps, durant quelques semaines, que l'on trouve dans ces vaisseaux un peu de liquide ; en général ils ne contiennent que de l'air. Il n'y a qu'un liquide contenant différen- tes matières qui se trouve dans les cellules; ce liquide entre en communication avec celui des cellules contiguës et se modifie considérablement ; c'est ce que l'on appelle la nutrition de la plante, et nous la connaissons encore imparfaitement. Il faut encore une quantité d'expériences aussi simples que possible pour que nous arrivions à la connaître. A mon avis, il n'est pas encore permis dans des conférences populaires de parler de la nutrition comme vous le faites, car nous, hommes de science, nous n'en savons presque rien. M. MoRREN. ^ Je prends texte de ce que dit M. Rauwenhoff pour cli"iturer la discussion. La plupart des livres que je suis obligé d'indiquer à mes élèves lorsqu'ils me demandent un guide, ne répondent pas aux exigences de la science. M. Koch nous a dit d'ailleurs que les livres étaient — 79 — mauvais. Instriiisons-nous par l'observation et par l'expérience. Nous avons un vif désir de nous instruire ; vous êtes venus sous ce rapport nous rendre un nouveau service en nous faisant connaître les résultats de vos études et de vos observations. Discussion sur l'emploi des matières fertilisantes. M DE LA Devans.we. — Permettez à un simple amateur de présenter une observation au sujet de ce que M. Wittmack a dit de la nutrition des plantes au moyen des feuilles. M. \Mttmack paraissait douter de cette nutrition. M. Morren a cité avec beaucoup de raison l'exemple de certaines Broméliacées épiphytes qui n'ont pas de racines et qui doivent par conséquent se nourrir par les feuilles. J'ajouterai que pour réussir dans la culture de ces plantes, il faut les nourrir au moyen de l'atmosphère. On y arrive au moyen de tuyaux-gouttières sur lesquels circule de l'eau à ciel ouvert et dans laquelle on jette une substance azotée. J'ai cultivé des plantes d'après ce système et j'ai obtenu des résultats extraordinaires. Les tuyaux sont placés dans la serre et non pas sous le plancher; l'absorption se fait donc par les feuilles. Il y a un fait plus curieux. Je m'occupe spécialement de la culture des Palmiers; j'ai cherché le moyen d'activer leur végétation et surtout d'obtenir des feuilles sans taches ; je l'ai trouvé en mettant certaines substances dans l'eau avec laquelle on lave les feuilles. J'ai obtenu des résultats extraordinaires. Pour les Palmiers qui croissent au bord de la mer, j'ai eu soin de mettre un peu de sel dans l'eau. Ce moyen est nouveau pour le seringage, pas pour l'arrosement. Le Cocotier a fructifié en Angleterre parce que l'on avait eu soin de l'arroser avec de l'eau salée. Je continue mes expériences sur des plantes de peu de prix; je cherche de nouveaux éléments pour activer leur végétation. Le savon noir ne nettoie pas seulement les feuilles, il leur donne encore une puissance végétative extraordinaire. M. Rauwenhofp. — L'expérience dont vient de parler M. delà Devansaye es't très -intéressante; elle vient à l'appui de ce que nous disions : les plantes s'accommodent au lieu où elles se trouvent et à la nourriture qu'on leur donne soit par les feuilles, soit par les racines; elles s'habituent à différentes manières de vivre. — 80 — M. Reichenbach. — Je voudrais fixer les observations que vous [lourriez faire sur la superazotisation. J'ai vu, il y a bien longtemps, une personne qui possédait un moyen secret pour obtenir des Orchidées d'une grandeur immense et surtout des Plialaenopsis, comme on en voit rarement. Lors- qu'on lui demandait quel procédé il employait, il répondait : c'est mon secret ; cette personne est morte et elle a emporté son secret dans la tombe. Mais étant entré la nuit dans une serre avec de la lumière, j'ai vu que l'on mettait pendant la nuit de l'engrais sur les tuyaux. On n'a pas été très-satisfait de ce que je m'en étais aperçu, mais les plantes que l'on obtient ainsi ont une durée très-courte. On commence a apercevoir que ces spécimens ont peu de vitalité et qu'il est préférable d'acheter des plantes plus modestes qu'on est certain de pouvoir conserver. Les plantes que l'on obtient par ces mo yens artificiels ne vivent pas longtemps. M. MoRREN. — La question soulevée par M. de la Devansayeest très-intéressante et très-pratique. Je puis également communiquer le résultat de deux observations. J'ai une petite serre chaude dans laquelle je cultive un grand nombre de plantes épiphytes. J'ai aussi un petit secret de culture mais je le divulguerai volontiers. Je mets dans un coin de ma serre, un peu à l'écart, un petit morceau de carbonate d'ammoniaque, de la grandeur d'un morceau de sucre ; au bout de huit jours, il est volatilisé et je le remplace alors. Le cai'bonate d'ammoniaque qui est un sel volatile, est dissous dans l'atmosphère. Je donne ainsi à l'atmosphère de ma serre un certain surcroît d'acide carbonique et d'ammoniaque, parce que j'y cultive des plantes provenant de forêts dans lesquelles la putré- faction du sol produit une grande quantité d'ammoniaque : les plantes sont donc placées dans des conditions plus naturelles. Par la chaleur et l'humidité on excite les jjlantes, ou les affame, mais on ne les nourrit ()as. Je suis persuadé que dans l'atmosphère des contrées tropicales, il y a quelques millièmes d'acide carbonique et d'ammoniaque d« jilus que dans nos serres chaudes. Je suis entré parfois le soir dans ma serre pour y jouir de l'aspect admirable d'iuie serre pendant la nuit; j'ai vu toutes les plantes — 81 — couvertes d'une buée abondante. Je laisse toujours refroidir l'atmos- phère la nuit, car ceux de mes amis qui ont eu le bonheur de voyager dans les contrées tropicales m'ont dit que l'humidité nocturne y était considérable. L'eau qui se précipite sur les plantes entraîne l'ammoniaque avec elle, et j'obtiens de belles plantes, moi qui suis cependant le jardinier le plus distrait qui puisse exister. Je suis donc enclin à croire que l'absorption a lieu par les feuilles. Il y a, en effet, une grande quantité de plantes qui n'ont pas de racines ou dont les racines ne servent que de support. M. DE LA Devansaye. — Au Muséum on suspend aux tuyaux de petits tubes en verre dans lesquels on met du soufre. M. MoRREN. — J'ai peine à croire que ce soit du soufre. M. Gii.LEKENS. — Nous faisons la même chose dans nos serres à vignes pour les préserver de l'oïdium. M. DE LA Devansaye. — Ce que je viens de dire n'était pas cru non plus de la plupart des professeurs et des jardiniers. C'était un Suisse qui avait la direction de cette serre; on n'a jamais eu d'aussi belles plantes que lorsqu'il a employé ce moyen. M. MoRREN. — J'ai peine à croire cela, car le soufre n'est pas volatil ; quelques cent millièmes d'acide sulfureux dans l'atmosphère nuisent à la végétation. M. GiLLEKENS. — Comment se fait-il alors que ce soit le moyen que l'on emploie contre l'oïdium ? M. MoRREN. — C'est que le soufre tue les champignons. M. DE LA Devansaye. — Je crois que dans le traité de Thompson sur la culture de la vigne on recommande l'usage du soufre sur les tuyaux. M. FouRNiER. — J'avais l'intention de vous parler d'un nouvel engrais; l'heure étant assez avancée, je tâcherai d'être bref. Il s'agit d'un agent chimique que je crois très-utile ; comme je l'ai découvert par hasard, je ne fais aucune difficulté à vous le faire connaître. Je me suis occupé de la question de savoir comment les Hortensias qui sont généralement roses chez nous deviennent bleus. La plupart des horticulteurs sont d'avis que c'est le fer qui les fait bleuir; beaucoup de savants chimistes supposaient qu'il se produisait une action chimique et que la teinte rose se changeait en teinte bleue 6 — 82 — sous l'influence de sels de fer. J'ai fait des expériences. Le fer n'a produit aucun résultat; le sulfate de cuivre a tué la plante; l'alun l'a fait bleuir. L'alun n'est pas soluble, mais on trouve facilement de l'alun ammoniacal. L'alun est un sulfate double d'alumine et de potasse; dans l'alun ammoniacal, la potasse est remplacée par l'ammoniaque. J'ai arrosé mes Hortensias avec de l'eau dans laquelle je mettais une faible quantité d'alun ammoniacal ; les feuilles sont devenues plus larges, plus belles, plus vertes, et j'ai eu des fleurs bleues. J'ai répété plusieurs fois l'expérience, elle a toujours réussi. J'étais en possession d'un agent minéral très-simple, renfermant beaucoup d'azote et qui est absorbé dans des proportions extraor- dinaires. J'ai fait la même expérience sur d'autres plantes, j'ai constaté que l'azote rendait à la végétation des services considérables. On obtient de très-bons résultats en arrosant avec de l'alun ammoniacal les plantes chlorotiques. Pourquoi le fer fait-il bleuir les Hortensias ? C'est parce que l'Hortensia rose que l'on traite par les sels de fer devient plus vigoureux et rentre dans les conditions du Japon, son pays natal, où il est généralement bleu. Le fer ne passe pas dans la sève, l'azote au contraire y arrive toujours; il est donc préférable de l'employer. Je pourrais présenter d'autres considérations, mais je crois devoir me borner aujourd'hui à ces quelques indications. — La séance est levée à 1 1 heures et demie. TABLE DES MATIÈRES. Préambule Liste des membres du Congrès "* Première séance '^ Discours de M. de Cannart d'Hamale, président 12 Discours de M. Delcour, ministre de l'intérieur 14 Correspondance 1^ Constitution du bureau '° Histoire et bibliographie de la botanique horticole en Belgique au XIX'' siècle, par Ed. Morren 1'' Quelques considérations sur VHortus europaeus, par Ed. Morren .... 35 Discussion sur la question de VHortus europaeus 49 Deuxième séance °<5 .Suite de la discussion précédente o^ Troisième séance 62 Discussion sur la sève des plantes 62 Discussion sur l'emploi des matières fertilisantes "8 PRINCIPES ELEMENTAIRES PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE CONFÉRENCE POPULAIRE DONNÉE PAE LE PKOFESSEUK EDOUARD MORREN LE 18 PÉVEIER 1877 à l'inauguration du Cours pratique d'arboriculture fruitière, institué sous le patronage de la Société Royale d'Horticulture de Liège STEISrO GieA-FHIE GAND IMPRIMERIE C. ANNOOT-BRAECKMAN 1877 Extrait du Bulletin de la Fédération des Sociétés d' horticulture de Belgique, 1876. Messieurs, Il y a un an, j'ai assisté à l'ouverture du cours d'arbori- culture fruitière que le gouvernement fait donner à Liège, sous le patronage de la Société Royale d'horticulture, et qui est confié à M. Millet. Je suis heureux, au nom de la Société, de remercier et de féliciter M. Millet. De l'avis unanime de tous ceux qui l'ont entendu, il a pleinement répondu à l'attente de la Société ; il l'a même dépassée et les enseignements qu'il a donnés ont été appréciés. L'affluence que je vois aujourd'hui en est une preuve nouvelle. Mais en sortant de sa première conférence, j'ai dit à mon honorable ami, que les enseigne- ments relatifs à la physiologie végétale étaient très-suran- nés, bien dépassés par les progrès aujourd'hui réalisés par la science. Je reconnais que dans un cours pratique et populaire, il faut peu de science, mais enfin il faut de la vraie science, de vrais principes. J'avais donc fait à mon honorable ami quelques observa- tions, quelques critiques. Il m'a très-justement répondu que ses enseignements étaient ceux qu'on lui avait donnés à lui-même, lorsqu'il avait fait son instruction : qu'il les avait retrouvés dans les livres, même dans ceux qui ont delà réputation; que si, en ma qualité de botaniste, je croyais avoir quelque chose à reprendre, je ferais bien de m'en occuper moi-même et de donner aux arboriculteurs les premiers principes scientifi- ques et physiologiques nécessaires pour fournir une base certaine à leurs travaux. Je n'ai rien eu à répondre à cette observation, si ce n'est que je la trouvais parfaitement juste et que j'avais par con- séquent à m'exécuter, à j^reudre pendant quelques moments sa place pour venir enseigner ces principes physiologiques, tels que je crois qu'il convient de les exposer, c'est-à-dire en rapport avec les connaissances aujourd'hui acquises scientifiquement ; c'est ce que je vais avoir l'honneur de faire. Je vais m'efforcer, pendant une heure à peu près — le minimum du temps possible — de vous exposer brièvement les principaux faits de physiologie végétale qui me semblent utiles à connaître pour la culture arboricole en général et pour beaucoup d'applications horticoles. Mais je ne me dissimule pas que c'est difficile en aussi peu de temps ; c'est un grand mérite de condenser en quel- ques mots un ensemble de principes utiles. Nous avons donc à nous occuper de physiologie, de la vie des plantes. La vie, c'est le mouvement; l'être vit, parce que, en ce moment, il n'est plus exactement ce qu'il était un moment auparavant. C'est précisément ce qui caractérise tout organisme, tout être organisé vivant. Eh bien ! pour pénétrer dans ce mouvement, il convient de suivre la même voie que l'on suit en mécanique pour apprécier quel est le mouvement, le mode d'activité d'un mécanisme complique, et certainement, la plante est quel- que chose d'infiniment plus compliqué que n'importe quel appareil, quelle machine créée par l'industrie humaine. Si l'on voulait apprécier le mouvement d'une locomotive, il faudrait la démonter, pénétrer dans les rouages, recon- naître l'utilité et l'intervention de chaque pièce, puis les remonter, les combiner de nouveau ensemble pour se faire une idée de leur mouvement général. Il convient de suivre la même voie dans l'étude de l'être vivant. Il faut aussi s'ofTorcer de rechercher et d'analyser les principes, les bases fondamentales, puis de coordonner tout cela ensemble et ne pas perdre de vue que les différen- tes pièces de l'organisme, les différents mouvements recon- nus sont tous enchevêtrés l'un dans l'autre. Il faudra bien que je suive une voie méthodique ; que i'étudie successivement les différents phénomènes, mais il ne faut pas perdre de vue qu'ils sont solidaires les uns des autres, connexes. Ces différents principes dans lesquels on peut ramener l'activité de la vie végétale, sont ce qu'on appelle, en ter- mes scientifiques, les fonctions des plantes, les phénomènes vitaux qu'elles manifestent. Or, tous ces phénomènes, toutes ces fonctions concourent vers deux grands buts : celui de la conservation de l'indi- vidu et celui de la conservation de l'espèce. Les premiers sont les phénomènes de la nutrition, en vertu desquels chaque individualité se développe ; les seconds sont les phénomènes de la reproduction à l'aide desquels la même individualité assure l'existence de sa progéniture, alors qu'elle-même aura perdu son activité, qu'elle sera morte. Nous avons donc à examiner successivement les lois de la nutrition et celles de la reproduction Dans la première catégorie, dans les phénomènes de la nutrition, on peut reconnaîti-e plusieurs fonctions ayant chacune un but déterminé, mais qui toutes concourent vers un ensemble commun. La première de ces fonctions est celle de l'absorption : il faut qu'un être vivant puisse s'approprier des matériaux étrangers, puisse les absorber, pour, après les avoir soumis a un certain travail, les faire siens, les incorporer dans sa propre substance. Il faut, en un mot, qu'il s'alimente. Or, les végétaux absorbent leur nourriture dans le sol, dans l'air et dans l'eau. Ce sont, avec le feu, — vous vous en souvenez — les quatre éléments des anciens. Il est encore parfaitement vrai que l'eau, l'air, la terre et le feu, c'est-à-dire l'air et la terre, la chaleur et la lumière, fournissent aux plantes les éléments de leur activité. Celles-ci absorbent dans le sol, dans l'eau et dans l'air les éléments qui leur sont nécessaires. Or, l'analyse chimique permet de déterminer quels sont les éléments nécessaires ; ce sont : oxygène, hydrogène, azote, carbone, soufre, phos- phore, potasse, chaux, quelque peu de soude, de fer, de magnésie, etc. Ce sont là à peu près tous les principes qui se rencontrent dans le sol arable, dans l'air atmosphérique et dans l'eau, de manière à ne jamais faire défaut à la végé- tation naturelle. Où ils manquent, le sol est stérile. Ordinairement ces éléments se trouvent dans le sol, dans l'eau et dans l'air, principalement dans le sol, sous la forme dans laquelle ils doivent être absorbés. Le premier principe essentiel qui se présente consiste à reconnaître que toutes les matières alimentaires des plantes se trouvent à l'état minéral, inerte ou inorganique, comme on l'appelle encore. Ce n'est pas à un état de pureté que je fais allusiou, mais à un état physique tel qu'il n'a plus rien de commun avec la matière vivante. Cela peut vous étonner, car tout le monde sait que les matières fertilisantes, le purin, les engrais, contribuent pour beaucoup à l'alimentation des plantes; c'est incontes- table, mais il est non moins incontestable que ces matières doivent être tout à fait décomposées, avant de pouvoir être utilisées par le végétal. Dans cet état, les aliments des plantes sont l'eau, l'acide carbonique à l'état de liberté ou de combinaison avec des bases, la potasse, la chaux, l'ammoniaque, ce sont encore les nitrates, les phosphates, les sulfates, les chlorures ; en un mot des substances qui appartiennent au règne minéral. Les engrais sont utiles précisément parce qu'ils sont transformés dans ces substances, parce qu'ils finissent toujours par les donner plus ou moins vite. Il ne serait pas possible de nourrir des plantes avec du bouillon, c'est-à-dire avec une substance organisée qui réunirait tous les éléments nécessaires à la nutrition ; il faut que le bouillon se décompose, comme le purin et se trans- forme en matières minérales. La transformation dans les engrais est plus ou moins rapide; celle du guano s'opère en moins d'une année; pour d'autres engrais, la transformation est beaucoup plus lente, et il en résulte qu'ils font sentir leur action pendant un plus grand nombre d'années, mais avec moins d'intensité. La raison scientifique que l'on donne pour expliquer que l'absorption ne peut s'exécuter que sur des substances minérales, c'est que celles-ci sont seules en état de passer à travers les membranes végétales. Le sol dans lequel les racines pénètrent pour pouvoir entretenir la végétation doit donc renfermer certains miné- raux, des débris organiques désagrégés, des éléments de fertilité, de l'eau et de l'air. Tout sol doit être humide et suffisamment aéré. Il ne faut d'excès ni dans un sens, ni dans l'autre. Quand le sol est composé de sable, de silice, il est peu fertile, mais nous avons le moyen, par les amendements que nous lui apportons, de fournir à ce sol les substances miné- rales qui peuvent lui manquer. En Campine et en Ardenne, c'est avec de la chaux, qu'il faut amender la terre. Il faut en culture un surcroît de substances fertilisantes, du fumier qui par sa décomposition fournit principatement des sels d'azote et de phosphore. Il faut de l'eau, qui est le véhicule indispensable et nécessaire de toute dissolution ; il faut enfin de l'air parce que sa pi'ésence est nécessaire pour vivifier le sol, pour décomposer les débris organiques qu'il contient et pour la respiration des racines des plantes. C'est précisément pour aérer le sol qu'on le désagrège par la charrue ou par la bêche. Le drainage a le même effet : quand l'eau est en trop grande abondance, l'air n'a plus de place : tous les inter- stices sont remplis par de l'eau qu'il faut soutirer au moyen du drainage. En résumé le sol où croissent les plantes doit contenir les aliments nécessaires, il doit être meuble, humide et aéré et ainsi perméable aux racines. Je dirai en passant, que l'eau telle qu'elle existe dans la nature, présente, jusqu'à un certain point, une composition analogue à celle d'un sol arable, car l'eau est imprégnée d'une quantité de matières salines qui lui fournissent les éléments minéraux de fertilisation. L'eau qui n'aurait pas d'air, serait sans vie. J'ajoute que l'aii' lui-même, a au fond et essentiellement la même composition que le sol. L'air n'est pas un pur mélange de gaz, comme disent quelquefois les chimistes. L'air atmosphérique est pénétré d'humidité et d'une quan- titc de matiores minérales et fertilisantes à l'état de poussière qui, dans certains cas, suffisent pour nourrir différentes plantes. On cultive en serre des Orchidées et d'autres plan- tes des tropiques, suspendues a un fil, qui trouvent dans l'air tout ce qu'il leur faut pour vivre, en y comjDrenant le phosphore et la chaux ; ce qui prouve que c'est dans l'air ou bien par l'eau venant par l'intermédiaire de l'air, que ces plantes se sont procuré ces aliments. L'absorption se fait, de la part des plantes, au moyen de leurs racines et de leurs feuilles. C'est ainsi que l'on peut distinguer l'absorption terrestre et l'absorption atmosphérique. L'absorption dans le sol, — surtout au point de vue de la culture des arbres fruitiers — est la plus importante. Le sol fournit au poirier par exemple, la plus grande partie de l'eau et des matières minérales dont il doit s'alimenter. Cette absorption se fait au moyen de petits organes, dont les parties jeunes des racines sont toujours pourvues. Ces petits organes sont des dépendances de la racine, d'une grande ténuité, mais d'une grande énergie et d'une grande importance. Ce sont les radicelles, les fibrilles et les papilles radicales. Les jeunes racines sont pourvues d'organes filamenteux, plus ou moins ramifiés qu'on appelle les radicelles. De plus, avec de bons yeux ou avec l'aide d'une loupe, on reconnaît sur ces radicelles, d'autres organes, beaucoup plus ténus, plus minces encore, qui peuvent se trouver aussi sur la partie principale de la racine, de véritables poils qu'on appelle les papilles radicales. Les radicelles et les papilles forment la plus grande partie de ce qu'on appelle le chevelu des racines. Ce sont les organes de l'absorption. Ils se renouvellent constamment, ils se remplacent. La pellicule, l'épiderme de — 10 — la racine elle-même est aussi capable d'absorber et môme très-activement. Mais c'est une ancienne erreur, que les savants du moyen- âge ont accréditée, de croire que l'extrémité même de la racine, qu'on a appelée la spongiole en la comparant à une petite éponge, c'est une erreur de croire que cette spongiole soit en état d'absorber. Tout au contraire : sa structure est telle qu'il lui est impossible d'absorber quoi que ce soit. En eflfet, cette extrémité de la racine, cette spongiole, qui con- siste, il est vrai, en un tissu délicat, un tissu de cellules qui se renouvelle incessamment, par lequel la racine s'accroît, se trouve recouverte d'une peau épaisse, dure et imperméa- ble, que les savants ont appelée le cliapeau de la racine. Mais les savants sont très-forts en grec, comme vous savez, et, en grec, ce chapeau de la racine doit s'appeler pilorliize. Ils l'ont comparé à un chapeau de bouilleur qui préserve la tête de l'ouvrier du contact des pierres. On peut aussi le compa- rer au dé dont nos femmes recouvrent l'extrémité de leur doigt dans leur travail de couture, car c'est précisément le même ofBce que \a j^Horhize doit remplir ; elle doit empêcher la spongiole, cette partie jeune par laquelle la racine s'al- longe, d'être déchirée par des corps durs se trouvant dans le sol à travers lequel elle doit se frayer un chemin. La nature l'a pourvue d'une coiffe, d'un dé qui met le tissu délicat à l'abri de ces frottements, de telle sorte que l'accroissement delà racine est toujours assuré. La spongiole sert à l'allon- gement de la racine et ce n'est pas par cette spongiole que l'absorption se fait ; c'est par les papilles radicales. {Démon' stration au tableau). Voyons maintenant comment une radicelle parvient à tirer du sol les aliments qui s'y trouvent. Lorsqu'elle ren- contre un morceau d'os, d'alumine, d'humus, de calcaii^e, de plâtre, de fer, de silice, — un bon sol doit présenter un mélange de toutes ces substances — cette radicelle se soude — 11 — çà et là avec l'uuo ou l'autre de ces particules. Elle se colle contre elle au poiut qu'on ne peut l'en détacher qu'en la déchirant. Il y a un contact direct, immédiat, entre l'organe d'absorption et les particules nutritives du sol. Dans la radi- celle se trouve la sève, le suc vivant de la plante (ce que les savants appellent le protoplasme) qui se trouve par suite de cette soudure en contact avec la particule de terre que la radicelle a saisie ; ce suc cellulaire agit sur cette particule terreuse, la décompose, la transforme, la rend soluble, la fait fondre et attire ainsi vers lui, c'est-à- dire vers l'inté- rieur de la plante, une plus ou moins grande quantité de la matière dont la particule est composée. Si la radicelle s'est soudée avec un morceau d'os, par exemple, le phosphate de chaux pénètre dans la plante par ce véritable suçoir ; le plâtre fournira le soufre, le calcaire fournira la chaux, l'argile livrei'a la potasse et ainsi de suite, la plante se procurera par ses diverses i^adicelles qui tendent à s'insinuer partout dans le sol, la magnésie, le fer et surtout l'azote dont elle a le plus grand besoin. Cette manière d'agir des minces filaments d'une racine est assez facile à vérifier. Il est impossible de déraciner une plante en état de végétation sans blesser toutes les parties délicates de la racine et l'on peut voir que les radicelles ont contracté une étroite union avec les éléments qui constituent la terre. Je ne dis pas qu'il y ait toujours pareille soudure: les radi- celles peuvent s'insinuer entre les particules du sol et se trouver ainsi en contact avec des corps solubles, avec de l'eau qui sera retenue par capillarité dans les interstices du sol, et avec de l'air. En même temps que les principes du sol arable pénètrent par les radicelles, il y pénètre aussi de l'air et de l'eau qui sont nécessaires principalement pour la respiration et pour la transpiration. — 12 — Quaut à expliquer cette succion, à dire la raison pour laquelle ces divers principes sont absorbés, l'examen de ces questions m'entraînerait loin, mais je puis dire en un mot que la cause est celle que les savants appellent aujourd'hui la diffusion, une tendance de tous les corps de la nature à se mélanger les uns aux autres quand ils sont fluides et quand ils sont sollicités par leurs propriétés respectives. Cette tendance s'exerce entre les sucs de la plante, les principes de la sève et les matières de l'extérieur, en vertu de l'appel que les premiers exercent sur les secondes. Il y a une consommation de i^rincipes dans la plante. Mais il ne faut pas croire non plus que les plantes absor- bent indistinctement tout ce qui se présente à elles et qu'elles absorbent indéfiniment pendant toute l'année. L'absorption par les racines se fait à certaines époques, aux époques où les racines croissent, aux époques où les princi- pes fertilisants, les sulfates, le carbone, l'azote sont con- sommés en plus grande abondance, en général, quand les bourgeons se développent. En été, au contraire, quand la floraison est accomplie, que la plante ne pousse plus, mais qu'elle travaille avec les matériaux qu'elle a absorbés, il y aura une grande absorption d'eau qui doit sufiire aux besoins de l'évaporation. Souvent en automne l'absorption cesse complètement. Remarquez encore que l'absorption est d'autant plus énergique que les racines poussent davantage. L'absorption atmosphérique, c'est-à-dire l'absorption que les plantes exercent à l'aide de leurs feuilles sur l'air qui les environne, se fait au moyen de véritables bouches dont toutes les feuilles sont pourvues avec une profusion extraordinaire. Ces bouches des feuilles s'appellent stomates, d'un mot grec qui signifie bouche, et qui a été bien choisi par les savants, car les stomates ont la même construction, le même — 13 — usage que notre propre bouclie. Ils servent à l'entrée des aliments et des fluides gazeux de l'atmosphère et à la sortie des gaz et des vapeurs dont la plante doit se débarrasser. Ils sont souvent accumulés sur la face inférieure de la feuille. Mais c'est une erreur de dire qu'il n'y en a jamais que sur cette face inférieure. Dans le plus grand nombre de plantes, par exemple la plupart des légumes, les deux faces de la feuille sont cri- blées de ces petites bouches au nombre de plusieurs milliers. C'est par cet appareil que l'oxygène, l'acide carbonique et l'ammoniaque de l'air sont absorbés par la plante. Le fait le plus important qui résulte de ce qui précède, c'est que chaque principe nutritif est absorbé isolément selon les besoins du végétal. C'est une erreur de croire qu'il existe quelque part dans le sol un liquide qui fournira tous les aliments nécessaires. Cela n'existe pas; vous pouvez vous en convaincre aisément; il faut toujours s'instruire par la pratique, par l'observation des faits. Prenez quelques kilogrammes de terre, mettez-les sur un linge fin, dans un entonnoir, versez de l'eau dessus, recueillez cette eau sous le filtre, analysez-la, et vous n'y trouverez pas les sucs de la terre. L'eau filtrée sera propre; loin d'abandonner ses principes utiles, la terre les conserve presque tous. Mais, vous n'avez pas besoin de faire vous-même cette expérience ; allez dans le bois, voyez l'eau qui filtre naturellement du sol couvert de feuilles mortes et de débris de toutes sortes. Est-ce de l'eau chargée des sucs de la terre? Mais c'est au contraire, comme on dit de l'eau de source. Elle est limpide et elle est chargée de bien peu de principes fertilisants. C'est encore une erreur de croire que les matières doivent être dissoutes avant d'être absorbées par les plantes. Les plantes peuvent les dissoudre elles-mêmes; les radicelles, — u - dont je vous parlais tout à l'heure, agissent sur ces ma- tières pour les rendre solubles. Lorsque les aliments ont pénétré dans la plante, ils se répandent vers les divers organes; en ce qui concerne ceux qui viennent des racines, ils suivent généralement une marche ascendante. Cette ascension est un fait connu depuis longtemps. Cette circulation minérale, cette circulation des principes absorbés dans le sol, se fait principalement par le bois. C'est par le système central, c'est-à-dire par le bois — non par l'écorce, — que la sève monte. Je répète, avec les anciens, que la sève monte par le bois. Pour se rendre compte de cette ascension, il faut donc savoir ce que c'est que le bois. Le bois est un tissu assez compliqué. Il présente trois éléments; des fibres, des vaisseaux et des cellules. Les fibres sont des cellules allongées, terminées en fuseaux aux deux extrémités; elles forment la partie la plus solide du bois. Les vaisseaux sont des tubes très-longs, ordinairement larges et maintenus ouverts par des an- neaux ou par une spirale. Les simples cellules du bois sont courtes et comme de petits prismes disposés autour des fibres et des vaisseaux. Tous ces éléments de struc- ture sont creux à l'intérieur, pressés les uns contre les autres et allongés suivant la direction de la tige ou des branches. Nous examinerons à quoi servent ces trois éléments. Nous constatons que dans les fibres il n'existe générale- ment que de l'eau pure; c'est par les fibres que l'eau monte. Dans les vaisseaux, nous trouvons presque toujours de l'air. Dans les cellules, il y a de la sève, un suc cellulaire qui renferme plus ou moins d'azote, de carbone, de potasse, de chaux, de phosphore, de soufre. C'est donc par les cellules que les substances absorbées par les racines, continuent à monter dans le bois. — 15 — Si nous examinons de plus près le suc des cellules, nous verrons que les matériaux signalés y sont inégalement représentés ; tantôt il y a plus et tantôt moins de soufre, de cliaux et de phosphore; les proportions varient selon les époques, suivant la plante et une foule de circonstances, preuve que chaque principe circule pour son compte, isolé- ment, sollicité par des forces différentes. Ce suc cellulaire est la sève, mais que l'on ne s'imagine pas qu'il existe quelquepart dans la plante un liquide déterminé ayant une composition qu'on puisse comparer à celle du sang dans le corps. Ce liquide renfermant tout ce qu'il faut pour vivre ne circule nulle part dans le végétal. Par conséquent, il est impossible que les physiologistes l'admettent. Ce qui existe, ce qui circule, c'est de l'air dans les vaisseaux, de l'eau dans les fibres et un suc cellulaire plus ou moins riche dans les cellules. Chacun de ces prin- cipes est en mouvement, circule et se rend dans les organes vers lesquels il est sollicité, mais ils circulent chacun avec des vitesses très-différentes. L'eau, par exemple, est très- rapidement élevée des racines vers les feuilles pour pourvoir aux besoins de l'évaporation. Quelques minutes suffisent ordinairement pour que les feuilles pendantes d'une plante qui a soif reprennent leur position naturelle quand les racines ont été arrosées. Quant aux matières minérales fournies par le sol, elles circulent plus lentement, chacune avec une vitesse difTérente, en proportion différente et dans une direction différente. Nous avons suivi deux fonctions des plantes ; l'absorp- tion et l'ascension de la sève. C'est vers les feuilles que ce courant se dirige. Une troisième fonction se présente alors, au moins chez toutes les plantes dont le feuillage vit dans l'air. C'est l'évaporation, en vertu de laquelle l'eau do la plante retourne à l'atmosphère. — 10 — L'évaporation de l'eau par le feuillage est un phénomène qui se manifeste seulement dans les plantes qui vivent dans l'air. Les plantes qui vivent dans l'eau ne transpirent pas; elles n'ont pas de fibres qui transportent l'eau à l'extré- mité de leurs feuilles. Puisque le phénomène ne se pro- duit pas, l'organe qui en est la manifestation n'existe pas non plus. On peut déduire de ce fait la preuve que les fibres servent bien à conduire l'eau qui est dirigée vers les feuilles, qui circule dans toutes les parties vivantes de la plante et dans tous les sens, de bas en haut et de haut en bas. Quant aux matières minérales, on prétend qu'elles vont toutes aux feuilles. Que quelques-unes y arrivent et y soient modifiées, c'est incontestable, mais il est non moins incontestable, que beaucoup d'entre elles n'ont pas besoin d'être portées jusque là, parce que, quand elles se trouvent dans les cellules, elles sont déjà en rapport avec la sève, et elles se combinent avec les principes qui les réclament. Le fait est qu'elles circulent dans toutes les directions et de cellules en cellules jusqu'à ce qu'elles soient employées où il est nécessaire et où elles restent fixées. L'évaporation de l'eau par le feuillage est un phéno- mène notable ; c'est surtout dans le but d'y pourvoir qu'on arrose les plantes. L'eau qu'on leur donne ne dissout pas les principes du sol: elle est absorbée à l'état d'eau. Quand une plante a soif, que son feuillage est flasque, parce que les tissus n'ont plus la tension, la rigidité nécessaire, vous l'arrosez et quelques minutes après, le feuillage a repris sa position naturelle. L'eau n'a donc pas dissous les prin- cipes nutritifs renfermés dans le sol ou seulement en proportion infime, l'eau a été conduite dans le feuillage et elle agit seule, comme eau d'évaporation. L'évaporation est d'autant plus énergique qvi'il y a plus de stomates. Les — 17 — feuilles du peuplier en portent sur leurs doux faces plu- sieurs milliers et l'on sait que ces arbres réclament un terrain humide. Les plantes grasses n'eu possèdent presque pas ; aussi n'est-il pas nécessaire d'arroser beaucoup ces plantes; elles n'évaporent presque pas et conservent l'eau dans leurs tissus; elles croissent dans les terrains les plus secs et en plein soleil. Un nouveau phénomène intervient dans les feuilles, très- important, essentiel : c'est l'élaboration. Nous avons vu que les matières nutritives, les aliments des plantes, sont inorganiques, ne vivent pas. La plante les a absorbés pour se les approprier. La première chose qu'elle doit faire, le premier phénomène qu'elle exerce sur ces aliments, c'est la transformation de ces matières inertes en matières organiques. Ce phénomène se passe dans les feuilles et en général dans tous les tissus qui sont verts, sous l'influence de la lumière. L'acide carbonique est décomposé dans les organes verts des plantes, pour autant que la lumière agisse sur eux parce que c'est la lumière qui leur fournit la force nécessaire pour accomplir ce travail. A l'aide de deux substances, l'acide carbonique et l'eau, les plantes forment la matière organique. Remarquez que je ne dis pas encore la matière organisée. Les plantes forment ainsi de la fécule, de l'amidon; c'est synonyme. L'amidon et l'albumine senties points de départ de toute matière vivante, de toute matière organisée. La formation de l'amidon ou fécule a lieu dans les feuilles pendant le jour, quand la lumière agit sur elles. Ce travail aussi merveilleux que considérable, s'opère à l'intérieur des cellules vertes des plantes qui, seules dans la nature, ont le pouvoir d'utiliser dans ce but la lumière du soleil. Par ce travail mystérieux, la matière inerte et minérale passe ù l'état de matière nutritive pour les êtres vivants, A mesure que l'amidon se forme dans les feuilles, il est utilisé pour l'accroissement et pour la i-espiration, mais le surplus est emmagasiné, pour ainsi dire entreposé quelque part; il vient s'accumuler dans l'écorce, dans le bois, dans la moelle, dans les bourgeons, dans les tubercules, dans les racines, etc. En effet, la matière organique, formée dans les feuilles, va se rendre ensuite vers différents tis- sus et différents organes, en général, pour y être mise en réserve. Les plantes ont cette prévoyance de mettre de côté une bonne partie des produits de leur travail. C'est une nou- velle circulation qui s'accomplit et cette fois une circula- tion de principes organiques. Les savants la désignent quelquefois sous le nom de migration ; ils étudient, c'est-à- dire qu'ils observent les migrations de la fécule, de l'al- bumine, des phosphates, des sulfates, etc. Cette nouvelle circulation s'enchevêtre plus ou moins avec la circulation minérale dont nous parlions tout à l'heure. Ce travail de préparation et de circulation de la matière organique, les feuilles l'exécutent d'une manière vraiment extraordinaire, admirable. En effet, pendant tout le cours de l'année, tant que les feuilles sont actives, ce double travail s'opère mais ne se manifeste nullement à l'extérieur, si ce n'est par le maintien de la couleur verte qui est le signe de la sauté et de l'activité du feuillage, mais au déclin de leur vie, quand leur activité faiblit, alors la migration des matières élaborées l'emporte sur la production ; la feuille se vide de tout ce qu'elle renfermait de bon et d'utile; elle perd sa couleur verte, elle jaunit et meurt. La feuille qui tombe à terre est vraiment dépourvue de toute vie, de tout ce qu'elle renfermait de nécessaire à l'alimenta- -lo- tion. Tout cela a été mis eu réserve quelque part pour les besoins à venir. La chute des feuilles est un phéno- mène remarquable; les plantes ne pouvant pas se débar- rasser comme nous, par des moyens mécaniques, des matières devenues inutiles ou même nuisibles, remplacent ce procédé par un autre bien ingénieux, en laissant choir les organes dans lesquels il ne reste plus que des matières inutiles. Bien des conséquences pratiques sont à tirer de ces prin- cipes par les cultivateurs. Les feuilles sont les organes de la production organique, la vigueur des plantes se manifeste par l'ampleur et la verdure de leur feuillage. Il ne faut donc pas dépouiller un arbre de ses feuilles même partiellement si cela n'est absolument nécessaire. Il ne faut couper une feuille que le plus tard possible, alors qu'elle est réellement vidée de tout ce qu'elle contenait de bon. Il en est de même des jeunes tiges qui portent les feuil- les; c'est par leurs tissus que la circulation s'établit. Ce sont les grandes routes par lesquelles les matières pré- parées dans les feuilles sont transportées vers les magasins de dépôt qui sont souvent les fruits et les graines. Quand il en est ainsi, les fruits grossissent et les graines mûrissent. Ce serait une erreur de croire que les graines et les fruits préparent eux-mêmes les matériaux dont ils sont formés. Ces matériaux leur viennent du feuillage, soit directement, comme chez nos arbres fruitiers, les pois, les haricots, etc., soit indirectement, comme chez les betteraves et les plantes bisannuelles. Dans tous les cas, la plante se vide et s'épuise en faveur de ses fruits qui lui enlèvent une quantité con- sidérable de matières nutritives. La production de fruits, leur grossissement, sont, sous ce rapport, la conséquence de l'activité des feuilles. Cependant une certaine quantité de matière nutritive — 20 — est aussi mise en réserve pour la plante elle-même, en automne et pendant l'hiver, pour le développement qui doit se faire au printemps suivant. Elle forme dans les boui'geons, dans la moelle, etc., des dépôts de fécule et d'albumine qui remplissent certains tissus. Mais pour émigrer, pour circuler, les matières élaborées doivent revêtir une forme soluble qu'elles n'ont pas naturellement. L'amidon n'est pas capable de se dissoudre dans l'eau; l'albumine non plus; tout au plus peut-elle s'y mêler; les autres principes azotés des plantes sont encore moins solubles. La cause qui les rend solubles est difficile à expliquer clairement aux personnes qui n'ont pas fait d'études scien- tifiques et d'ailleui"s elle n'est pas encore bien comprise par tous les savants. Je soutiens cependant que cette cause est une véritable digestion, la même que celle que nous faisons subir dans notre tube digestif à nos propi'es aliments. Remarquons en effet que ces aliments sont précisément les matières organiques prépai'ées par les végétaux. Tous nos aliments j)roviennent des plantes, soit directement, soit indirectement après avoir servi à nourrir les animaux dont nous utilisons la cliair, le lait ou les œufs et qui eux- mêmes se sont nourris de jD^antes. Il est digne de remarque que nous repoussons instinctivement la claair des ani- maux qui se nourrissent d'autres animaux, comme si elle se trouvait déjà dans un état trop avancé pour servir à notre alimentation. Sans nous arrêter à ces considérations, constatons seule- ment que les aliments essentiels de l'homme, des animaux et des plantes elles-mêmes sont la fécule (le sucre, l'huile, etc.) et l'albumine (la fibrine, la caséine, le gluten, etc.). Nous sommes arrivés dans notre étude de la vie des — 21 — plantes à ce moment où elles vont pouvoir utiliser et s'ap- proprier les substances élaborées par elles-mêmes pour se les assimiler et en faire leurs nouveaux organes. A ce moment-là, les dépôts nutritifs subissent exactement les mêmes influences, les mêmes modifications que celles que nous leur ferions subir si nous nous les appropriions nous- mêmes; en un mot, ils sont digérés. Lorsque nous mangeons un grain de blé, plusieurs grains de blé, c'est-à-dire du pain, ou bien des pommes de terre, il est bien entendu que nous devons les digérer ; il serait vraiment extraordinaire que l'homme fût oblige de digérer les substances dont il se nourrit, tandis que les plantes pourraient se les approprier sans les digérer. Aussi les choses ne se passent-elles pas ainsi. Lorsque le grain de blé, que la plante a préparé pour elle-même ou au moins pour nourrir le germe qu'elle y a déposé, vient à germer, il se ramollit, il devient pour ainsi dire liquide comme du lait et il s'épuise à mesure que le germe grandit. 11 est tout à fait vide quand celui-ci a formé des racines et qu'il est pour ainsi dire sevré. De même un bourgeon (ce que les arboriculteurs appellent un œil), quand il s'allonge au printemps et qu'il déploie au soleil ses jeunes feuilles, qui s'étalent à l'air et à la lumière comme les ailes d'un papillon sortant de la chrysalide, s'alimente de la nour- riture déposée dans son sein en quantité suflisante pour le conduire au moment où ses feuilles pourront se sufl&re à elles-mêmes et recommencer le travail des feuilles qui lui ont servi de mère. C'est ce qui se passe dans une pousse d'asperge ou dans un rameau de poirier. Il en est encore de même d'une pomme de terre qui se fond pour ainsi dire à mesure que les jets qu'elle produit s'allongent; d'un oignon dont les tuniques s'amincissent comme des pellicules quand il monte à fleur. Nous pourrions multiplier les exemples. Ceux que nous — 22 — avons cités sont suffisants pour se rendre compte de ce qui se passe. Le blé, l'asperge, la pomme de terre renferment des matières qui nous servent d'aliments, mais quand non s ne les utilisons pas, c'est la plante elle-même qui les emploie pour elle, pour se les approprier, pour nourrir la pousse. Nous prétendons qu'elle les emploie de la même manière que nous, en les digérant. Si vous me demandez en quoi consiste la digestion, je me bornerai ici à vous dire que c'est une nouvelle préparation des aliments qui les modifie, les rend très-solubles et en état do passer dans la substance même du corps. Les aliments digérés peuvent nourrir l'organisme, le faire grandir, former de nouveaux tissus, produire de nouveaux organes ; ils peuvent, comme on le dit en un seul mot, être assimilés. L'assimilation est le but de tous les phénomènes que nous avons passés en revue ; c'est le terme de la nutrition. La matière qui était minérale avant l'absorption est d'abord élaborée, puis digérée et finalement assimilée par les orga- nes en voie d'accroissement ou de consolidation. Il est un phénomène essentiel que nous avons négligé jusqu'ici, c'est la respiration. La respiration est le signe de la vie ; elle est générale et indispensable, elle se manifeste par l'impérieux besoin d'air que tout être vivant éprouve, parce que sans air il ne saurait pas vivre. Tout le monde sait aujourd'hui que c'est le gaz oxygène qui est le principe vivifiant de l'air. Ce gaz est aussi nécessaire aux plantes qu'à l'homme, par la raison toute simple que leur respira- tion est la même que la nôtre. Tout ce qui vit dans la plante respii-e ; il en résulte qu'il leur faut de l'oxygène partout, dans le sol, dans l'eau, dans l'air, dans leurs tissus : elles l'absorbent par tous leurs pores, par les papilles radicales et par les innombrables stomates dont leurs feuilles et tous leurs jeunes oi'ganes sont criblés à la surface. Les plantes absorbent donc l'oxygène de l'air, mais leur respiration — 23 — est bien moins énergique que celle des animaux et elles jîroduisent bien peu de gaz acide carbonique, c'est- à-dire de gaz irrespirable, si ce n'est toutefois quand elles sont accumulées comme dans les monceaux d'orge qu'on fait germer pour fabriquer la bière. Il j a même alors production de chaleur, comme on le constate aussi dans quelques fleurs. Mais à ce propos, je dois vous prémunir con- tre un préjugé trop répandu d'après lequel la respiration des fleurs dans une chambre à coucher pourrait produire l'asphyxie. Le moindre roquet ou même un petit oiseau dans une cage, respire plus qu'un bouquet de fleurs. Cependant, ici comme d'habitude, il y a quelque chose de vrai dans le préjugé. Le voisinage des fleurs est nuisible à certains tempéraments à cause des parfums qu'elles exhalent : l'odeur des fleurs peut donner le mal de tête et agir sur le système nerveux. En ce qui concerne les fonctions de la nutrition, je me bornerai encore à vous rappeler que toutes ces fonctions sont connexes les unes des autres et qu'elles se manifestent pendant les différentes phases de la vie des plantes. Il ne faut pas confondre les phases avec les fonctions de la vie, comme ou le fait souvent. Les fonctions, je viens de vous les définir : ce sont l'absorption, la circulation, la transpira- tion, l'élaboration, la migration, la digestion, l'assimilation et la respiration qui les domine toutes. Les phases de la vie des plantes sont principalement la germination, l'accroissement, la floraison, la fructification, parfois la somnolence ou le repos; on pourrait ajouter la feuillaison, la défoliation et la vieillesse ou sénescence : elles diffèrent suivant les plantes que l'on a en vue. Quelques mots de la floraison; cet ordre de choses touche au côté le plus poétique de la botanique et en même temps aux questions les plus pratiques pour le cultivateur. — 24 — C'est par l'état de bouton que débute une fleur et tout le monde sait qu'une fleur contient les sexes des plantes; elle forme, en général, un ensemble de structure assez compliquée. Le bouton est au fond la même chose qu'un simple bour- geon, c'est-à-dire que comme uu jeune rameau, le bouton est composé d'une petite tige centrale et de feuilles dispo- sées alentour; ce qui efface la ressemblance, c'est que la tige de la fleur reste fort courte et que les feuilles florales sont ordinairement embellies et transformées en vue du but qu'elles auront à remplir. La partie de la tige qui se trouve sous la fleur et qui par conséquent supporte la fleur, s'appelle le pédoncule. Il se termine souvent par un léger renflement ou par un un petit évasement sur lequel se trouve tout l'appareil floral, tous les organes floraux. On l'appelle le réceptacle de la fleur et il présente des diversités de conformations qui jettent une grande vai'iété dans la structure des fleurs. Ainsi par exemple dans le fraisier, cette partie fournie à la fleur par la tige est réellement considérable, si consi- dérable que le calice, la corolle, les étamines se trouvent notablement en dessous de sa terminaison. Ce sont les organes femelles qui seuls en accaparent la plus grande partie: ils sont situés sur l'extrémité du réceptacle renflée en forme de cône. Pendant la fructification, cette extré- mité du réceptacle se gonfle considérablement et devient succulente, surtout cliez les fraisiers cultivés: elle est char- gée d'un grand nombre de petits corpuscules bruns qui sont les vrais fruits, renfermant la semence. La fraise elle-même n'est donc pas un véritable fruit pour un bota- niste en tant que savant, mais à table il se gardera de mettre la chose en doute. La fraise mûre est un morceau de bois très-tendre sur lequel sont fixés de petits fruits durs comme des cailloux. Dan s la fi-amboise, la même structure se modi- fie un peu pour donner lieu à une apparence fort différente. Le réceptacle floral demeure ligneux et forme la mèclie de la framboise, tandis que les véritables fruits deviennent succulents et grossissent assez pour se souder ensemble et couvrir la mèclie dont on les détache pour les manger. (Démonstration au tableau.) Considérons ensuite une fleur d'églantier; chez elle le pédoncule de la fleur se termine en forme de vase par vme véritable coupe, au fond de laquelle se trouvent les fi'uits quand la maturité est venue et que la coupe qui les contient a revêtu une belle et vive couleur rouge vermillon. Le poirier nous intéresse particulièrement ici. Sou pédon- cule se termiriie aussi en forme de vase. Au sommet se trouve le calice qui consiste en cinq petites folioles vertes : on les retrouve souvent sur la poire mûre sous la forme d'une petite étoile desséchée. Un peu à l'intérieur se trouvent les pétales d'un tissu délicat et d'une blancheur éclatante, tandis que ceux du pommier ont une tendance à rougir, peut-être en souvenir du péché originel. Entre les pétales se trouvent les organes de la fructi- fication. Ceux-ci sont les étamines, orgaues fécondateurs: elles consistent en un mince filament qui supporte un petit sac, l'anthère. Celle-ci s'ouvre à un moment donné, et laisse échapper ce qu'on appelle la poussière fécondante des végétaux ou en un mot le pollen. C'est une poussière jaune qui, à l'œil nu, ne présente aucune structure appré- ciable mais qui, à l'aide du microscope, montre au contraire une organisation remarquable. Chacun de ces grains de jDoUen consiste dans une vésicule ou cellule pourvue d'une double envelojjpe renfermant une matière qui ne diffère pas en apparence de celle qui existe dans toute cellule active et vivante, mais qui acquiert ici une importance toute — 26 — particulière, parce que c'est la substance fécondante par excellence. (Démonstration.) A l'intérieur de la fleur, au centre, se trouve le fruit rudimentaire ou pistil. Il est formé, chez le poirier, de cinq petits sacs qu'on nomme carpelles. L'intérieur de chaque carpelle est creux ; il s'y trouve une sorte de petite loge, qu'on appelle l'ovaire et dans laquelle se développent de petits œufs, qui doivent être fertilisés pour devenir les graines. On les retrouvera plus tard dans le fruit mûr à l'état de pépins, ordinairement au nombre de deux dans chaque loge. Chaque ovaire se prolonge à la partie Supérieure en une sorte de stylet, qu'on appelle le style, et qui se termine par une petite éponge, le stigmate, organe très-délicat, dont les cellules sont pour ainsi dire à nu et qui est destiné à recevoir et à fixer les grains de pollen que le vent, les insectes, quelquefois la main de l'homme lui apportent. Le pollen est retenu sur le stigmate par la forme papil- leuse et par l'humeur gluante de cet organe ; lui-même s'imprègne de cette humeur ; il gonfle un peu et bientôt sa pellicule extérieure s'entr'ouvre, tandis que la membrane intérieure passe à travers cette ouverture et se développe eu forme de tube extrêmement mince et délicat, le tube poUinique entraînant avec lui dans son intérieur, la substan- ce que renfermait le grain de pollen. (Démonstration.) On appelle ce phénomène la pollinisation du stigmate. Ce n'est pas encore la fructification. Plusieurs grains de pollen, parfois même un grand nom- bre germent ainsi sur le stigmate et chacun produit un tube pollinique. Celui-ci s'allonge dans l'intérieur du style où se trouve un tissu très-délicat, très-mou qui le conduit pour ainsi dire dans la loge de l'ovaire, aussi l'appelle-t-on le tissu conducteur. — 27 — Le temps nécessaire pour accomplir ce trajet depuis la surface du stigmate jusque dans la loge de l'ovaire est, ordinairement, de quelques heures ou une journée. Arrivés là, les tubes polliniques rencontrent les œufs que chez les plantes on a l'habitude de désigner sous le nom d'ovules. Ils doivent pénétrer dans leur intérieur, ce qui est facile à cause de la structure de chaque ovule en ce moment. En effet chaque œuf de plante, fixé par sa base sur un point de l'ovaire, est protégé par une double enveloppe qui le couvre partout, excepté au sommet où se trouve une pe- tite ouverture. C'est par cette ouverture que pénètre un tube pollinique et il s'y enfonce jusqu'à ce qu'il rencontre une gi-ande cellule qui est la partie essentielle de l'œuf. Il s'arrête là et s'y applique fortement. n est probable que pendant ce contact la substance renfermée dans le tube pollinique passe dans la cellule de l'œuf {Démonstration ) . Aussitôt après, le germe, im embryon comme disent les botanistes, se forme dans l'œuf et il prend bientôt l'appa- rence d'une petite plante en miniature avec sa tigelle, sa radicule et ses feuilles séminales. Dès lors l'œuf est devenu graine et le germe repose dans son sein. Des matières nutritives, de la fécule surtout, vien- nent s'accumuler autour de lui et les enveloppes de la graine durcissent. Le style et le stigmate désormais inutiles se détachent et tombent, les charmes de la fleur se flétrissent et ses pétales fanés se dispersent au gré des vents. Mais l'ovaire passe à l'état de fruit, il grossit et de toutes parts les principes nourriciers, les matières élaborées, tenues en réserve, afiiuent dans ses tissus. Dès que la fructification est assurée, dès que les germes sont déposés dans les semences, toute la sollicitude de la oo mère se porte sur les produits de son enfantement. La plante s'épuise littéralement pour sa progéniture. C'est une erreur de croire que le fruit forme lui-même les matières nutritives qu'il contient. Les aliments qu'il renferme viennent de la plante, et ont été préparés par le feuillage, mis en réserve dans le bois, et lui parviennent pendant qu'il grandit. Ces vérités sont utiles à connaître et à mettre en prati- que dans la culture des arbres fruitiers. Ces arbres sont fort exigeants ; ils consomment beaucoup ; leurs fruits sont généralement beaucoup plus volumineux que les fruits sauvages et l'on tient à en récolter le plus grand nombre possible. Mais lorsque vous aurez fait la récolte, lorsque vous vous serez nourris de la chair des fruits, il faut songer à l'état dans lequel se trouve la plante, à son épuisement ; il faut assurer à nouveau les récoltes pour les années suivantes. Cette récolte ne pourra pas être obtenue si l'alimentation est insuffisante. Il faut rendre au sol tout ce que la végé- tation lui a enlevé. Il n'est même pas permis d'espérer des arbres fruitiers une longue série d'années d'abondance. Il arrive des années de repos, même quand la température est favorable. La fructification est le terme de la végéta- tion, le but vers lequel tendent tous les phénomènes de la vie : cresGÎte et viuUiplicamini. Mais je m'aperçois que j'ai déjà quelque peu dépassé le temps dans lequel je dois me limiter et j'ai hâte de céder la parole au conférencier. J'espère vous revoir bientôt et quand je pourrai encore disposer d'un peu de temps, je me ferai un véritable plaisir de vous le consacrer. LISTE DES JARDINS, DES CHAIRES ET DES MUSÉES BOTAHIQIES IW10ISI>E Ciniiutènie Edition. Septembre 1877. LIECxE, BOVERIE, N° i. 1877. Gand, iniiirinicrie C. Annoot-Braecknian. PRÉFACE DE LA CINQUIÈME ÉDITION. Cet opuscule est destiné à faciliter les relations entre les botanistes des cinq parties du monde. Il fait connaître les représentants les plus actifs de la botanique dans les divers États du globe et il permet aussi d'apprécier l'organisation de la science dans les principaux centres d'étude. Les renseignements pour l'améliorer et le tenir an courant affluent avec tant d'empressement que la Gorres- pondance botanique est devenue une œuvre collective dont nous ne sommes que l'éditeur. Nous espérons qu'il en sera de même dans l'avenir et que nous pourrons donner chaque année, vers le mois de Mai, une édition nouvelle et meilleure. Quelques botanistes, d'ailleurs excellents, ne sont pas nommés dans notre liste parce que, par une modestie bien regrettable, ils négligent de faire suivre, sur leurs publications, la mention de leur nom d'une indication relative à leur qualité ou à leur résidence. Liège, Septembre 1877. Ed. Moreen. EUROPE. A.llemagne. Prusse. Berlin (Berolinum), Brandebourg. Université et Herhier royal : MM. DrL. Kny, prof, de phy3. vég. à l'Dniv., dir. do l'Institut de physiol. végétale, Dorotheenstrasse, 95-96. Dr Karl Koch, prof. ext. de bot., à l'Uuiv., Trebbiner,>îtr., 15. Dr A. Garcke, prof, à l'Univ., conservateur de l'Herbier royal, Friedrichstr.', 227. Dr P. Ascherson, prof, à l'Univ., conserv. de l'Herbier royal, Frjedericlistr., 217. Dr Oscar Brefeld, docent à l'Univ. {mycologue), Mittelstr., 41. Dr P. Magnus, privât docent à l'Univ., Bellevuestr., 8. Dr L. Wittniack, privât docent à l'Univ., Schutzenstr., 26. M. Perring, jard.-ehef du Jard. bot. de l'Univ. Académie des sciences ■■ MM. Dubois Keymond, secrétaire-perpétuel. Dr prof. N. Pringsheim, memb. del'Acad.des ac, Bendlerstr., 13. a rORRESPOXDANCE BOTANiqUE. Jardin loianiquc: MM (lir. (lu Jard. roy. de bot. Karl Koch, dir.-adj. " " C. Bouclit', inspecteur, " " Vf. Vatke, aide-botauisto, " " Botanistes : MM. Dr M. Kuhn, Louiaenstrasse, 67. Dr E. Loew (coUab. du D' Just), Grossberenstrasse, 26. Dr P. Kurtz ( « « ), Kœnigin-AngnstaatraBse, 50. Dr F. Kienitz - Gerlofi', ord. Lehr. an d. Friedricks-Realschnle' Albrechtstr., 21. Dr Hermann Bauke, Breidstr, 21. Dr Jessen, professeur, Kastauien-Allee. Dr Drban, Lichterfelde, près Berlin. Dr Ed. Koehne, Waldemarstrasse, 41. Dr Schwarz, Hallisches Ufes, 21 (DiatonMcces). P. Sydow, Steinmetzstrasse, 74 (Echanges). Société d'horticulture (Verein zur Befôrderung des Gartenbaues) : MM. Dr C. Bolle, vioe-présid. delà Société, Leipziger Platz, 13. Dr L. Wittmack, priv. doc. à l'Univ., secret. -gén. de la So ciétc Scliutzenstr. 26, S. W. Musée aç/ronomiqtie (Landwirthschaftliches Muséum) : M. Dr L. Wittmack, conservateur. Parcs de la ville ; M. C. Meyer, dir. des parcs de la ville do Berlin. Altona, près Hambourg, Holstein. M. Dr Gottsche (BL'patiques). Aseliei'Sleben, Magdehourg. M. Adolphe Schraidt,archidiaconus (Diatomacc'cs). Bad Iiaiideek, 8ilésic. M. Otto Weberbauer {mycolo(jne). Btirivalde. M. R. Ruthe, médecin vétérinaire (hryohgne). Blberipli ad Rlieiiiini, Nassau. M. Vi^ener (Echanges). Bonn (Bonna), Prusse rhénane. Université et Jardin botanique: MM. Dr J. Hanstein, prof. ord. de bot. à l'Uuiv., dir. du Jard. bot. Dr C. J. Audra, prof, de paléout. véar- COBKESrONDANCE BOTANIQUE. 7 MM. Dr H. Voechting, privât docent, prép. à l'Institut do phys. vég. J. Bouché, inspect.dn Jardin bot. Académie agricole de Poppelsdorf : MM. Dr Kôrnicke, prof, de bot. à l'Académie agr. Dr Ulrich Kreualer, dir. du labor. de l'Acad. agr. Dr G. Avenstein, attach. au labor. Lindemuth, insp. du Jardin agricole. Société d'histoire naturelle : M. Dr prof. C. J. Andrii, georét. de la Soc. d'hist. nat. Botanistes : M. G. Becker, pharmacien (Flore rhénane). Paléontologie végétale : M. E. Krantz, dir. du comptoir minéral. Brcslaii (Vratislavia). Silésie. MM. Dr H. R. Goeppert, prof. urd. de bot. k l'Univ., dir. d i Jard. bot. Dr F. Cohn, prof. ord. de bot. à l'Univ., secr. de la seot. bot. de la Soc. Silésienne, dir. de l'Inst. de phyg. vég. Dr Conwentz, préparateur du com-a de botanique. Dr C. Schumaiin, assist. au Jard. bot. C. G. Nées von Esenbeck, insp. du Jard. bot. Dr E. Eidam, aide à l'Inst. de physiol. vég. Dr prof. Kôrber, conserv. des coll. do la Soc. Silésienne (lichénoloijnc). G. Limpricht, professem-, Paradiesgasse, 4 (bryolognc). Dr G. Stenzel. de Uechtritz. BroinberS; Foscn. M. Dr E. Heinrich, dir. de la station agron. Cassel (Castellum), Hcssc-Nassaxi,. M. Dr L. Pfeiffer. Clève (Olivia), Prusse rhénane. M. Dr J.C. Hasskarl. Cologne (CoLN, Colonia Agrippina), Prusse rhénane. MM. J. Niepraschk, dir. du Jardin de la Soc. Flora. Dr O. W. Thomé, prof, à l'éc. polytechnique. Dr Kalender. 8 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Daltme, Brwndehourg. JIM. Dr J. Fittbogen, dir. de la état, agron. J. Groenland, prof, de se. nat. à la stat. agrou. .Danzlg, Prov. de Prwsse. M. Dr prof. Bail, dir. du Jardin bot. de la ville. Dletniannsdopf, Silésie- M. Felsmann {Echanges). Dusseldorf, Prusse rhénane. M. 0. Heriiif,', dir. du parc. Elsleben (Islebiae), Mersehurg. M. Joh. Kunze, Lutheratrasse, 10 (imjcohgue). Eldena, Poméranie. MM. Baumstarck, dir. de l'Académie agricole. Fintelman, insp. du Jardin agr. Ellricli a. Harz, Erfurl. M. de Tiirckheim. Enderleh, près de Bonn. M. Pien-e Dreeaen {hryologue) . Francfort s/le ITIein (Fbancofurtu.m ad Mœnu.m), nesse-Nassau. MM. Dr Geylor, consorv. du Muséum de l'inst. de Seuckenberg (coll. duDr Just), Sandweg, 80. Weber, jardinier en chef de la ville. Heisa, insp. du Palmengarten. P. Kesselmayer. Cïlesniaunsdorf, près Neisse, Silésie. M. Wiukler. Goerlltz, Silésie. M. Dr Phil. Peck, dir. du Jard. bot. de la ville. CSÔttlilsue (Goettinga), Hanovre. MM. Dr A. Griaebacb, prof. ord. de bot. à l'Université, dir. du Jard. bot. Dr J. Reinke, prof, de physiol. vég. à l'Univ. Dr 0. Drude, conserv. de l'Herbier royal, priv. doc. à l'Univ. Dr Paul Falkenborg, priv. doc. de bot. à l'Univ. Gieseler, jard. en chef du Jard. bot. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. " Cirelfswald (Gryphiswaldia), Poméranie. MM. Dr J. Miinter, prof. ord. cle bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. Dr Edm. Goeze, insp. du Jard. bot. L. Hoitz, aide au Jard. bot. Dr Marsson, pharmacien (algologue). HaHe-sur-Ia-Sa»Ie (Halae), Merselurf;. MM. Dr G. Kraus, prof. ord. do bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. Dr Fréd. Schmitz, privât docent de bot. Dr J. Kûhn, prof, h l'Univ., dir. de l'Institut agric. M. Paul, insp. du Jard. bot. 0. Wolf, jard. on chef de l'Institut agr. Dr Ch. Mùller {Synopsis vmsconiw) . Hanovre. M. H. Wendland, dir. des parcs et jardins de Herronhausen. Herford, Mlnden. M. Dr. H. F. Bonordon, médecin de régiment (mijoolo'jue). Hllde^llieliii, Hanovre. M. U. Alberti, dir. de la station de chimie agricole. Hoclifeld ad Rhenuin, Hiitte Vulkau, près Didshurg. M. Otto N. Witt (Diatomacées) Ulel (Kilia), Holstein. MM. Dr A. W. Eichler, prof. ord. de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. P. Hennings, assist. au Jard. bot. (collab. du Dr Just.) E. Hild, jard. en chef du Jard. bot. DrChr. Jenssen, dir. du Samen-Controlanstalt . Dr Enmierliug, dir. de la stat. agron. (coll. du Dr Just). I&.œulgsberg (Regiomons), Fnisse Orientale. MM. Kob. Caspary, prof. ord. de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. C. Einicke, insp. du Jard. bot. Eug. Roseubohm, assistant au Jard. bot. Dr Baenitz. H.usehen, M. Dr Eugène Wildt, dir. de la station agron. lilppatadt. M. Dr U. Muller, collab. du Dr Just. Ijyek, Prusse Orientale. M. Dr C. Sauio. 10 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Marhurg (Marpuugum), Besse-Nansau. JIM. Dr A. Wigand, prof. ord. de bot., dir. da Jard. bot. Guill. Zeller, jard. en chef du Jard. bot. ]Uùlldeil, Hanovre. MM. Dr N. J. C. MûUcr, prof, de se. nat. et dir. du Jard. do l'Acad. Zabel, iusp. du Jardin de l'Acad. forest. i7Iunstep (Monasterium), Wesiphalie. IIM. D' Nitscliko, prof, de bot. à l'Univ. catholique. Heidenreicb, iusp. du Jard. bot. Dr A. Karsch, prof. ord. de bot. à l'Acad. (Flore de Wcstphalic) . ITIuskau, Silésie. M. Petzold, directeur de l'acadcmie forestière. JVeustailt-Eberi^walde, Brandebourg. MM. De DaDkelmann, directeur de l'Académie forestière. Dr Robert Hartig, prof, de bot., dir. du Jard. de l'Acad. for. IVordhausen, pris Erfart. M. Dr C. T. Kiitzing. Potsdaill, Brandelourrf. MM. Jiihlke, direct, des Jardins roy. de Sans-Souci. Lauche, inspecteur de l'école d'horticulture. Wrede, insp. de la pépin, roy. d'Altgeltow, près Potsdam. Dr Edm. von Freyhold (morphologie générale). Proskau. Silésie supérieure. MM. Dr Settegast, direct, de l'Académie agricole. Dr Heînzel, prof, de bot. et dir. du Jardin agricole. Dr O. Kirchner, aide botaniste. Stoll, directeur do l'Institut de pomologie. Dr Paul Sorauer, dir. de l'Institut physiol. (Pflanzenphysio- logische Vcrsuchs station), (collab. du Dr Just). Dr Otto Pfeiffei-, assist. à l'Institut do physiol. vég. Dr Tschaplowitz, assist. à l'Inst. do phys. vég. Dr Koch, assist. à l'Inst. de phys. vég. K. Hermann, jardinier en chef. Sonderliausen, Thuriiir/c. M. Dr M. Irmisch, professeur de Ijotanique. CORRESPONDANCE BOTANiqUE. H j^tettlll, Poméran'tr. M. Dr Miuks, médecin (collab. du Dr Just), Flschsraarkt, 3 (liché- nologue). Varel, Oldenbourg. M. 0. Boeckeler (Cypéracc'es) . '%VedeI, Holstein. M. J. D.Moeller (Dî'afoniacces). Bavière. ITIunieK (MuNCHEN, Monaciiium). MM. Dr C. G. von Naegeli, prof, de bot. à l'Univ., conaorv. du Jardin bot. et de l'Herbier roy., dir. du l.abor. de phys. végétale. Dr. L. Radlkofor, prof. ord. de bot. à l'Univ., conserv. du Jard bot. et de l'Herb., dir. du labor. bot. Dr Ad. Engler, privât doc. à l'Univ., gardien do l'Herbier (col- lab. du Dr Just). Dr Otto Harz, priv. doc. de bot. à l'École polytoclin. Dr A. Peter, aide au labor. de physiol. vég. Max. Kolb, inspect. du Jardin bot. Prof. Dr von Kobell, secrét.-général de l'Acad. roy. des eciencea. A. von Krempelhnber, k. Kreisforstmeister (licliânologiie) . Prof Dr. Jul. Lehmann, dir. de la station centr. agron. EfTner, jardinier en chef du Roi de Bavière. Anshaeli^ Franconie moyenne. M. Dr Kayser, médecin (bryologtte) . Augsbourg (AuGUSTA Vindelicoruîi), Soiuihc. MM. Dr B. Dietzell, dir. de la station agronomique. Dr Britzelmayer. AsehaffV>iibiii*g, Bassc-Frauconie. MM. Dr Doebner, prof, de bot. à l'Académie forestière. Dr K. Prantl, docent à l'Acad. forestière. Bayreuth, Ilnnte-Franconle. M. Dr Walther. Bertolzheim, près Nenbourg a. Doncm. M. le comte du ^loulin. Elclisttadt, Franconie noijenne. M. F. Arnold, conseiller de justice {lkli.Ci\oloiiv.e). 12 CORBESPONDANCK BOTANIQUE. Erlailgeii, Fmnconîe moyenne. MM. Dr Max Reess, pi-of. ord. de bot. à l'Ouiv., dir. du Jard. bot. F. Francke, jard. en chef du Jard. bot. Dr Paul Epinsoh (Algues et Champignons). Dr. chev. E. vou Gorup-Besanez, prof. ord. de chini. physiol. JLohr, Basse-Fraiiconie, Bas-Meiu. M. Dr Rehm (mycologue). >'eustailt^ur la-Hai-dt, Palatinat du Rhin. M. Dr Edmond List, dir. de la stat. agron. Katisboiiiie (Regensburg, Ratisbona). M. Dr J. Singer, prof, de se. nat., dir. de la Soc. bot., rédac^t. de la Flora. Tplesdorf, yrès d'Atishach, Franconie moyenne. M. C. Kraus, docteur en médecine. 11'ellienfite|>han, près Munich. M. Dr Braungardt, prof, de bot. à l'Acad. agric. I^'urzboiirg (Herbipolis), Bassc-Franconie. MM. Dr Jul. Sachg, prof. ord. de bot. à l'tjniv., dir. du Jard. bot. Dr Hennann Millier, aide au labor. de bot. Dr Em. Stahl, priv. docent à l'Univ. C. Salomon, jard. en chef du Jai'd. bot. WolfF, Semmehtrasse (algologue). Wurtemberg. Stuttgart. JIM. Dr C. F. F. Kraus, dir. du Jard. bcjt. Dr Ahles, prof, à l'école polytechnique. Schmidt, jard. en chef des jardins et parcs royaux. Gmelia, conseiller du tribunal. Moheuheini, près Tuhingne. MM. Dr Rau, dir. de l'Académie agric. Dr Fleischer, prof, de bot. et dir. du Jard. agric. Prof. Dr E. von Wolff, dir. de la station agron. Kappeln. M. Dr Fuchs, dir. de la station agron. Reutllnisen. M. D' Ed. Lucas, iusp. de l'Institut pomuL COKRESPONDANCE BOTANIQUE. 13 Tùbliigue. MM. D' S. Schwemlcuer, prof, à l'Uuiv., dir. du Janl. hnt. D' Fr. Hcgelmaier, prof, de bot. W. Hochstetter.jard. en chef du Jard. bot. Saxe Royale. Dresde. MM. Dr L. H. G. Reichenbach, prof, de bot. h l'Acad. polytechn., dir. du .Jard. roy. de Pilluitz. G. A. Poscharsky, insp. du Jard. bot. Dr Haubner, dir. de la station agron. Gertenberger, Schuldirector, Antonstadt {DiatomacéesJ. Krause, jard. en chef des Jard. roy. AlwinVoigt, préparateur,Antonstadt,Lui8enstr., 20. ll(hryologurJ . E. Weiasflog, Altstadt : Strehlener Str. 7 (Diatomacées). Otto Kuntze, Entritzsch. {Phytophylacis). Dobelii. M. Dr W. Wolf, dir. do la station agron. Frelberg. M. G. Krecscher, professeur {algoloyue). lieipzig (Lifsia). MM. Dr Schenk, prof. ord. de bot., dir. du Jard. bot. Dr Chr. Luerssen, attaché au labor. de pliysiol. vég. F. Funck, insp. du Jard. bot. Dr B. Frank, conserv. de l'Herbier do l'Univ. Prof. Dr F. Stohmann, dir. de la station agron. Dr Otto Delitsoh, professeur. Paul Eichter, praecept. (algologue), à Raudnitz. ITIeisseu-an-der-Elbe. M. Dr L. Raljeuhorst, Villa Louisa. inocUeni. M. Prof. Dr Gust. Kiihn, dir. de la station agron. Plllnitz. M. Terschek, jard. en chef de S. M. le Roi de Saxe. Poniniritz. JI. Prof. Edouar.l Ueideii, dir. de la station agi-on. H- i:OBKESPO.\DANCE BOIA.N'IQUK. Tliarniiil. JIM. J. F. Jutlcich, dir. de l'école forestière. Dr Fréd. Nobbe, dir. du Jard. for., de la stat. agron. et prof, de bot. Saxe-Cobourg-Gotha. Ohrilriir, Tlinnntje. if. Dr Fr. A. W. Thomas, prof, (collab. du Dr Just), (Galles). Saxe-Weimar-Eisenacli. Eiseiiaeh. M. II. Jaeger, chef du Jardin royah Celsa. M. A. Geheeb, pharmacien (bryologue). léiiR. MM. Dr Ed. Strasburger, prof. ord. de bot. à l'Cniv., dir. du Jard. bot. (collab. du Dr Just). Dr Hallier, professeur extr. à l'Université. L. Maurer, insp. du Jai'd. bot. Dr D. Dietrich, couserv. de l'Herb. de l'Univ. Dr Chr. Ed. Langethal, prof, à l'Institut agric. H. Maurer, jard. en chef de la Cour du Grand-Dur de Saxe. Grand-Duché de Bade. C'ai'lsrulie. Mil. Dr il. Seubert, prof, de bot. à l'éc. polyteehn. C. Mayer (père), dir. du Jard. Graud-Ducal. Mayer (fils), insp. du Jard. bot. W. Schiile, dir. de l'école d'horticultui-e. Prof J. Doell (Flore du Rhin et de Bade). Dr Léop. Just, prof, de chimie agr. et de physiol. vég. à l'école polyt. Prof. Dr Jul. Nestler, dir. do la stat. agron. Badeu-Baileii. M. Max Leichtliu. COHBKePONDANCK BOTANIQUE. [5 Constance ou Konstanz. MM. Dr E. Stizeuberger (lichi'iiolorjue) ■ Jack, pharmacien (Ju'paticoloriue). Donauesrhlnsen. M. Kirchhoff, jard. en chef du Prince Fiirstenberg. FrI bourg en Brisr/au. MM. Dr P. Hildebrand, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. H. Rettxg, jard. en chef du Jard. bot. Sauerbeck, Hofgerichtsrath (Diatomacées). Heldelberg. MM. Dr E. Pfitzer, prof. ord. de l)Ot., dir. du Jard. bot. Ch. Lang, jard. en chef du Jard. bot. Dr E. Aakenasy, privât docent de botanitiue. Hastadt. M. D' Schroeter, médecin (mycologue). Grand-Duché de Hesse. Darnistadt. MM. D' L. Dippol, dir. du Jard. bot., prof, de l)ot. îi l'éc. polyteclin. P. vSchmidt, jard. en chef du Jard. bot. Cilessen. MM. H. Hoilmann, prof. ord. de bot., dir. du Jard. bot. J. F. Millier, j.ird. en chef du Jard. bot. Duché de Brunswick. Brnnt^iwifk (Bhaunschweig). MM. Dr. Hartig, prof, et dir. du Jardin forestier. Dr. W. Blasiua, prof, de bot. et dir. du Jard. bot. de l'École polytechnique. Emile Bouché, insp. du Jard. bot. de l'École polytechn. Dr Hugo Schultze, dir. de la station agron. Blaukcnbui'g-a-Harz. M, Dr Erucst Hampe {hrijoloriiic). Keesen a Harz. M. Dr Schàfer. 16 COEEESPO.NDANCE BOTANIQUE. Grand-Duché de Mecklembourg-Schwérin. Rostock. MM. Jean Roeper, prof. ord. de bot. à l'Univ. Prof. Dr Heinrich, dir. de la station agron. Duché D'Anhalt. Coethen. M. Dr F. Heidepriem, dir. de la stat. agron. (sucreries). Villes Libres. Brème (Bremex). MM. Dr Buclieuau, dir. du Jardin botanico-zoologique. Dr W. 0. Focke, collab. du Dr Just (liuhus). Hambourg. MM. Dr H. G. Reichenbaoh, dir. du Jard. bot. et prof, de bot. G. Holtz, au Jardin botanique. Dr W. Sonder, dir. de l'école de pharmacie, Wandabecker Chaussée, Hirschgraben, 7. Dr R. Sadebeck, prof, de phys. vég. au Johanneum (coll. du Dr Just), Oben Borgfelde, 16a. Ed. Otto (Hamb. Qart. u. Blmncnz.), 16 Schaeferkamp Allée. J. D. E. Schmeltz jun., dir. du Musée Godeffroy. Ch. Vetter, grosse Bleichen, 32 (Vente d'Herbiers, etc.). liubeek. M. Dr Brehmer, sénateur. Alsace-Lorraine. ^ttrasbourg (Argentoratum ou Argentina). MM. Dr A. De Bary, prof. ord. de bot. à l'Univ., dir. du .Tard. bot. Comte de Sulms-Laubacb, prof. extr. de bot. à l'Univ.^ P. W. Schiuiper, prof. ord. de paléont. vég. à l'Uuiv. Dr J. Wydler, professeur. Dr K. Wilhelm, assist. au labor. de bot. Auguste Griin, jard. en chef du Jard. bot. Dr F. A. Fliickiger (collab. du Di' Just), prof, de pharmacie. Prof. Buchinger (coll. bot.). Briimath. M. R. Gothe, dir. de l'École de pomol. (Obstbau-Schule). CORRESPONDJINCF. BOTANIQUE. 17 Ruf'neli. il. Dr Kurt Weigclt, dir. de la station agron. (œnologie.) u^utrioUe-Hongrie. Cisleythanie. Autriche. Tieuiie (Wien, Vindobona). MM. Dr Ed. Fenzl, prof. ord. de bot. à l'Univer., dir. du Jard. bot. Dr J. Wiesner, prof. ord. d'anat. et de phys. vég. à l'Univ., dir. de l'Institut de phys. vég. Alservorstadt, Tiirkenstr. 3. Dr H. W. Reichardt, prof, de bot. à l'Univ., Traungasse, 4. Dr A. Vogl, prof, de pharmacologie à l'Univ., Dr J. Peyritsch, conserv. de l'Herbier impérial. Dr K. Mikosch, assist. à l'Institut de physiol. vég. à l'Univ. Fr. Benseler, jard. en chef, du Jard. bot. Eust. Woloszczak, assist. au Jard. bot. Académie des scienees : M. Dr Jos. Stefan, secret, de la classe des se. nat. de l'Acad. imp. École polytechniqtie : M. Dr A. Kornhuber, prof, de zool. et de de bot. École d'agriculture et Station agronomique: MM. Prof. Dr Ignace Moser, dir. de la station agron. Prof. Dr F. Haberlandt, dir. du labor. de physiol. agr. Dr Phil. Zôller, prof, de chimie agr. àl'Ecole sup. d'agric. Dr Jos. Boehm, prof, de physiologie végétale. Société impériale d'Iiort'CuUure : MM. Gerh. Schirnhofer, seorét.-gén. Jos. Beermann, secrétaire, rédact. du Qartenfreund. AUg. Oestcrr. Apotkeher Verein: MM. Dr SchifFner, président. Dr. H. Braun, eonaei-vateur du Musée. Dr J. A. Knapp, collabor. du Musée. IS COKKE'iPONDANC'E IIOTANIQUE. Botanistes : MM. Brei'ller, Obeie VVeisgasbes str. 15, III (hryologue) . Dr Alf. Burgei-steiu, à l'Inst. de phys. vég. Dr ITalàcsy. Jacob Jaratzka, Salvator, 12 {hryologue). Dr Alex. Skofitz, édit. de VOesterr. bot Zeitschrift., V. SobloRs- gasse n" 15. Horticulteurs : JIM. Fr. Autoine, direct, du Jardin privé de l'Hof Burg. Fr. Maly, jard.8eu chef du jardin imp. du Belvédère. Alsterslielili, Haute- Autriche. M. Dr K. Keck (Echange et vente). Bernilorf, près de Vienne. M. A. Grunow, Sùdbahn station : Leobersdorf (aîj;oJoj«e). Hobesbriiiiii. M. Matz. H.IaStei>lieilbUPg;, près de Vienne. MM. B°" A. W. von Babo, dir. de l'Ecole d'agr., pom. et œnolog. Dr prof. L. Roealer, dir. du labor. de chimie et de phya. gon Y. Thiimen, réd. de la MycotJieca universalis, mycologue au lab. de phys. vég. I&reiiisinùuster, Haute-Autriche. M. Strobl. lilliz, Haute- Autriche. MM. Dr Rauscher, conserv. dudép. bot. du Musée. Dr Schiedermey er (cryptogamiste) . Randess, Basse-Autriche. M. Poetsuh, docteur en médecine (Uchétiologiie) . Scboeiibruun, près de Viinne. M. Ad. Vetter, iuspect. des Jardins impériaux. Salzburg (Salisbukgum), Haute-Autriche. M. Dr Chevalier A. Sauter, docteur en médecine. COKKKSI'UNDANCK BOTANIQUE. IK Bohême. Prague (Marobodunum, Pkaga). MM. Dr M. Willkomm, prof. ord. de bot. et dir. du Jard. bot. Dr A. Weiss, prof. ord. de physiol. vég. à l'Univ. Dr P. V. Kosteletzky, ancien prof, de bot. Dr L. Celakovsky, prof, de bot. à l'Univ. M. Tatar, jard. en chef du Jard. bot. Fiala, jard. en chef de la Soc. d'hort. F. Tempsky. Kaplltz. M. L. Kii-chner, docteur en médecine. liObositz. M. Dr Jo3. Hanammaun, dir. de la stat. agric. Weleswasser. M . D. Purkinje, dir. de l'École forestière. Bukoviue. C'zerno\'lc. M. Ed. Tangl, prof, extraord. à l'Université. Carinthie. Mlageiifurt. MM. B°° de Jabornegg-Gamaenegg, dir. du Jard. bot. G. Ad. Zwanziger, réd. du Karatner Qartenbau Zeitimg {Paléon- toi. vég). Malborgeth. M. Dr Eeasmann. Oarniole. lialbaeli. MM. W. Vo33, professeur à la Realschule {mycologue). Guill. Linhart, professeur {cryptogainiste). 20 CORRKSPONDANCE BOTANIQUE. Galicie. Ci'aeovle (Krakau). MM. Dr Czerwiakowski, prof, de bot., dir. du .Jard. bot. L. Schwarz, insp. du Jard. bot. Dr Ed. von Janczewski. privât docent d'anat. à l'Univ. Dr Rostafinski, priv. doc. à l'Uaiv. liOiiiberg Ou lieogiol (Lwow, Leopolls). MM. Dr ï. Ciesielski, prof, de bot., dir. du Jard. bot. Dr Em. Godlewski, prof, à l'Institut teclinique. S. Giyglewicz, dir. adj. du Jard. bot. C. Bauer, jard. en chef du Jard. bot. lUyrie ou Littoral. Trîestc (Tergestum). MM. le Chevalier de Tommasini. Hanck, via Rosotfi, 29 (algologue). Ourz OU Cioritz. M. F. Belle, dir. de la station bacologique. Pola. MM. Dr H. Wawra, chevalier de Pernsee. Freyn. Moravie. Briinn (Bruna). MM. G. Niessl de Meyendorf, prof, à l'Ecole polytechn. Al. Makowsky, prof, à l'Ecole polytechn. Dr Sehmerz, professeur. Dr Schur. Styrie. ÎJralz (Graecdm ou Graetia). JIM. II. Leitgeb, prof ord. de bot., dir. du Jard. bot. Dr Const. von Ettingshausen, prof ord. de bot. L. Kristof, prof, au lycte des Dmndcmos. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. MM. J. PutiascL, janl. en chef du Jard. bot. J. Struskii, jard. ou chef de la Soc. Styi-. d'hortic. Chevalier Pitloui de Dannenfeldt. Perd. Graf. Ylarltiirg. M. H. Goethe, dir. do l'Ecolo do pomol. et do viticult. 21 Tyrol. Iniiiîibruek (Oenipons). MM. D. A. Kerccr, prof. ord. do bot. à l'Uuiv., dir. du Jard. bot. Stein, jard. eu chef du Jard. bot. (lichénoloçjue) . Comto Bentzel-Steruau (6ri/olo;;«e). Iiienz. M. Gauder, coUocteur do Mousses, Hépatiques et Lichous. Méran. M. J. Pruclia, jard. du Parc. Trente (Trient, Tridentuii). MM. Fr. Ambrosi, dir. du Musée. Dr G. Venturi, avocat [bryoloijue}. Transleythanie. Hongrie et Transylvanie. Buda Pesth (BuuArEsTUii). MM. Dr L. Juranyi, prof, de bot. à l'Univ., dir. du Jard. bot. Jos. Fekete, jard. en chef du Jard. bot. H. Lojka {licliénoloijue), Goldeue Haudgasae, 3. P. Pulszky, dir. du Musée nation, de Hongrie. V. von Janka, conserv. de la sec t. bot. du Musée nation, de Hougrie. J. De Frivaldszky, conserv. du Musée nation, de Hongrie. Borbas, professeur. Richter Lajoa, Marie-Valerie Gasse, 1 (Eclumijes). Alteiiburg (Ung. Altexbukg). MM. Dr E. Ulbricht, prof, de chimie, chef de la stat. agron. Linhart George, prof, de bot. et de culture. Dr Kossutânip, prof, et agrégé à la stat. agron. 22 CORRESPONDA.NCE BOTANIQUE. EperJeH. M. Fr. Hazslinaki, professeur. Ercfuiii. M. Dr Tauscher, physicien du Comitat. Kaloesa. Mgr. Dr Archevêque L. Haynald (Herbier de Schott, etc.). Klaiisenburg (Claudiopolis, Kolozsvak), Transylvanie. MM. Dr Aug. Kauitz, prof. dir. du .Tard, bot., réd. du Mariyar Nôvenij- tanilapok (collab. du Dr Just). Ch. Mika, asist. au Jard. bot. Lud. Walz, jard. eu chef du Jard. bot. Dr Szanislôh, dir de l'École agron. liaiisentlial, près de Blasendorf. M. C. Barth. SJagy-Eiiyed. MM. J. de Csatô. Al. de Pâvay. ^Vallendorf, Zips. M. C. Kalchbrenner, pasteur {mycologue). Croatie. Agram (Zageabia, Zabreb). MM. L. de Farkas-Vukotinovic, ancien député et membre de l'Acad. Slew. mérid. Dr chevalier J. de Schlosger-Klekovski, protoraedicua (Flora croatica). Piume. Flunie. Madame Anna M. Smith (Flore de Fmme). Slavonie. Vlnkovce. M. le capitaine Schulzor vuu Miiggenburg. CORRESPONDANCE BOTANICiUE. -•"> ^Belgiqixe. Bruxelles. Jardin hotamqtie : MM. Bartli. Du Mortier, président dn Conseil do surveilUince. Fr. Crépiu, direct, du Jard. bot. J. E. Bommer, conserv. des colleotiona. El. Marchai, conservateur. Alf. Cogniau.\, conservateur. C. H. Delogne, aide-naturaliste. L. Lubbera, chef des cultures. Académie royale des sciences: Général J. B. J. Liagre, secrétaire perpétuel. Société hotanique : MM. Barth. Du Mortier, président. Fr. Crépin, secrét.-gén., rue de l'Esplanade, 8. Alf. Cogniaux, secret, des publications. Universilé: M. J. B. Bommer, prof, de botanique. Êeok vétérinaire de Curegheni: M. Norb. Gille, prof, do botanique. Société royale Lirinéenne: M. Louis Pire, prof, de bot., rue Keyenveld, 111, à Ixel!e\ Anvers (Antvebpia). MM. Dr H. Van Heurck, prof, de bot., dir. du Jard. bot. H. Sebus, jard. en chef du Jard. bot. Ciand (Gandayum). MM. Dr J. J. Kickx, prof, de bot. à l'Unir., dir. du Jard. bot. H. J. Van Huile, jard. en chef du Jard. bot. J. Linden, dir. de Vlllustratîon horticole. Dr Jules Morel (coll. de matières médic). Bernardin, prof, à l'Instit. commercial de Melle-lez-Gand {techn. végétale). Simon, dir. de la station agron. Cenibloux. MM. Dr C. Malaise, prof, d'hist. uat. et dir. du Jard. bot. à l'Institut agric. Dr A. Peterniaun, dir. de la station agron. 24 rORRESPoXDANCE noTANlQUE; liackeii. M. Bogaertg, dir. des Jardins royaux. liiége (Leodium, Luik, Luttich). MM. Dr Ed. Morren, prof, do bot. ;'i l'Uuiv., dir. ilu .Jurd. bot. André de Vos, conserv. des coUect. bot. de rUuiv. E. Rodembourg, jard. en chef du Jard. bot. Dr Alf. Gilkiuet, attacli. au lab. de pharmacie (mycohgie). Dr Eru. Candèze, secret. -gén. do la Soc. roy. des sciences. liOuvain (Lovanium). MM. Dr Ed. Martens, prof, de bot. à l'Univ. Abbé Dr Carnoy, prof, de paléont. vég. J. F. Giele, jard. en chef du Jard. bot. IVaiiiur. MM. l'abbé Chv. Schmitz, S, J., prof, d'hiat. uatur. aa collège do la Paix. J. Chalou, docteur en sciences naturelles. St. Troud. M. l'abbé H. Vauden Born, prof, à l'École normale. I>a,ii.emaroli . Copenhague (Hau^nia, Kjobenhavn). Uiiivvreilé : MM. F. Didrichsen, pruf. de bot., dir. du Jard. bot. Dr E. Wanning, prof, de bot. {collah. dii, Dr Just). H. Kiaerskou, conserv. de Musée et de l'Herbier. Th. Priedrichsen, jard. en chef du Jard. bot. Laboratoire " Carlsherg: " M. Dr R. Pedersen (coUab. du Dr Just). Académie royale cVcKjrimilime et d'horticulture : MM. Johann Lange, prof, de bot., édit. de la Flora Danica. J. A. Dybdahl, prof, d'horticulture. Tyge Rothe, chef du Jardiu. Jardin, royal de Uusritbonj : M. Tyge Rothe, dir. des Jardins royaux. 25 CORRESPONriANCE BOTANIQUE. Académie des sciences: M. Jolianu Lanp;o, prof, de bot. Société d'histoire naturelle: MM. Jap. Steenstrup, présideut. Chr. Gronland, botaniste. Dr Lûtken, rédact. du Videnskabelige Meddelelrer. Société hotani(jue: MM. Johann Lange, président. 0. G. Petersen, secrétaire. n. Kiaerskou, rédacteur du Botanisk Tidsskrift. BotoMistes : MM. Samaiie Lund. Viggo Poulzen, Osterbro. Emile Chr. Hauaen, Ehlers Collegium (my coloriue). Skarup) lires de Svendhorg. M. E. Eostrup, professeur au séminaire. Espagne. JTIadrltl (M.\ntua Carpet.4.noeum). Muséum des sciences naturelles : MM. Dr Miguel Colmeiro, prof, de bot., doyen do la fac. des sciences, dir. du Jard. bot aide-botaniste. Francisco Aléa, jard. en chef de l'École do bot.,cons.de3 graines. Louis Vie, jard. en chef des serres. Faculté des sciences: M. Dr Antonio Orio, prof, de bot. et de miiicr. Faculté de médecine: M. Dr Francisco Xavier de Castro, prof, de thérap. et de nuxt. méd. Faculté de pliarmacio: M. Dr Pedro Lletget, prof, de mat. pharm. végét. École générale d'agriculture (La Florida) : MM. Pablo Gonzalez de la Pefia, directeur. Zoilo Espejo, sous-directeur. Eugénie Prieto Moreno, prof, de culture.. 26 COltKK.SPONDAiN'CE BOTANIQUE. MM. Casiido Azcarate, prof, do pathol. végét. Juan Francisco Cortc.s, aide de culture. Mariauo Gonzalùz, jardinier. École forestière (Escurial). MM. Miguel Bosch, direct;Mir. Maximo Laguua, chef de la Commission de la flore forestière. Botanistes: MM. Salvador Calderon, prof, à l' Institut libre. Le Comte de Torrepando. Barcelone (Barcino), Catalogne. MM. Dr José Planellaa-Giralt, prof, d'hist. nat., dir. du Jard. bot. Dr Antonio Cipriano Costa, prof, émérite de bot. Dr Narciso Carbd, prof, de thérap. et de mat. méd. à la fac. de méd. Dr Antonio Sanchez-Comendador, prof, de mat. pharm. vég. il la fac. de pliarm. Dr Juan Texidor, prof, de la pratiq. de classif. des pi. et prod. vég. à la faculté de pharm. Dr. Federico Tremola, prof, à la fac. de pharm. Dr Fructuoso Plans, " " " " Juan Puiggari, médecin. Antonio Chaveg, jard. en chef du Jard. bot. C'adix (Gades), Anàalov,sie. MM. Dr Juan Bapt. Chape, prof, d'hist. nat. Francisco Ghersi, jard. eu chef. Casteli^eràs, Aragon. M. Francisco Loscos, pharmacien. CSrena«le (Granata), Audalonsie. MM. Dr Pedro Sainz-Gutierrez, prof, d'hist. nat., dir. du Jard. bot. Dr Maiiano del Amo, doyen de la fac. de pharm. mallOM (Mago), Ile Mînorqne. M. Juan Kodriguez y Femenias, calle de la Libertad, 48. ]TI4Iaga, Malaga. M. Di' Pablo Prolongo, pharmacien. Pal ma, Ile litajorquc. M. Francisco Barcelô y Combis, prof, de phys. à l'Instituto Balear. CORRESPONDANCE BOTAN'iqrE. 27 Santiago (S' Jacques de Compostelle), Galice. M. Di-.Viucento Gonzalez y Canales, prof, d'higfc. nat., dir. du .Tard. bot. Saragosse (Caesar-Augusta), Arar/on. jl prof, d'hist. nat. SéYille (HisPALis), Andalousie. MM. Dr Antonio Machado, prof, d'hist. nat., dir. du Jard. bot. Dr Francisco S. de Câeerca, aide-naturaliste. Valence (Valentia), Valence. MM. Dr José Arévalo, prof, d'hist. nat. Fernando Bosoâ, aide-botaniste. José Marti, premier jardinier. Manuel Llopis, second jardinier. Tallatlolid, Vieille-Castille. MM. Dr Pascual Pastor, prof d'hist. nat., dir. du Jard. bot. Dr Luis Perez-Minguez, prof, d'hist. nat. France. Paris (Lutetia). Muséum d'histoire naturelle : MM. Joseph Decaisne, prof, de cultui-e, membre de l'Institut, rue Cuvior, 57. Edouard Bureau, prof, de bot. rurale, quai de Béthunc, 24. Edouard Spach, conserv. des herbiers, rue Cuvier, 57. Maxime Cornu, chargé du cours de bot., aide-naturaliste, place Monge, 5. Dr P. P. Debérain, aide-naturaliste de culture. Jules Poisson, aide-naturaliste, me Buffon, 69. Dr B. Renault, aide-naturaliste de paléontologie végétale, H. Moissau, attaché au labor. de culture. Dr Edmond Bonnet, préparateur de botanique. Hérincq, préparateur de Iwitanique. Albert Gouault, jard. en chef. B. Verlot, chef de l'école de botanique. E. HouUet, chef des serres. E. A. Carrière, chef des pépinières. Dr J. Vesque, préparateur de culture. J. Daveau, chef du laboratoire des graines. 28 corhespondance botanique. Académie des sciences: MM. Damas, secrétaire porpétiiol. A. Chatin, membre de l'Iustitut. P. Duchartre, membre du l'Iustitut. Ch. Naudin, membre de l'Institut. Trécnl, membre de l'Institut. L. R. Tulasne, membre de l'Institut, rue Cuvier, 57. Pli. van Tieghera, rue de l'Odéon, 20. Faculté des sciences: MM. P. Duchartre, prof, de bot., raerab. do l'Inst., ruo do GrenoUo, 81. Bertrand, répétiteur de botanique. Faguet, préparateur du laboratoire des hautes études. Faculté de médecine (Rue Cuviei', 12) ; MM. Dr H. Bâillon, prof, d'hist. nat. raéd., dir. du Jard. de bot. méd Dr Ad. Gubler, prof., rue du Quatre-Seplembre, 18. Dr de Lauessau, prof, agrégé, rue Neuve des Petits-Champs, 17. Dr Jules De Seynes, prof, agr., rue S'- Dominique, 11. Dr Mussat, aide au labor. Lennuyez, jard. du .Tard, de bot. méd. École supérieure de pharmacie : MM. Ad. Chatin, dir., membre de l'Institut, rue de Kennes, 129. Gustave Plauchon, prof., boul. S'-Michel, 139. Dr Léon Marchand, agrégé d'hist. nat. Joannès Chatin, agrégé d'hist. nat., ruo do Ruuues, 129. Drevault, jard. en chef. École normale : M. Ph. Van Tieghem, maître do confér., rue de l'Odéon, 20. École centrale des arts et manufactures: M. Edouard Prillieux, prof, de bot., rue Cambacérès, 14. Institut national cujronomique : MM. Boussingault, dir. des laboratoires de recherches. Edouard Prillieux, prof, de bot. Du Breuil, prof, d'hort., d'arbor. et de viticulture. Tisserand, inspect.-gén. de l'agric, rue du Circiuo, 1 7. Université catholique : M. Dr Ed. Tis.sijii, prof, de botauique. C0RKE3P0NDANCE BOTANIQUE. 29 Sociélé hotanique (rue de Grenelle, 84) : MM. De Seynes, président (1877). Ad. Chatin, secrétaire-général. Ed. André, rue Léonie, 14. Dr Bertillon, rue Monsieur le Prince, 20. Em. Bescherelle, rue Notre-Dame-des-Champs, 60. Dr Ed. Bomet, quai de la Tournelle, 27. Dr Canvet, pliarm. en chef de l'hôp. milit. de Vincennes. Dr Ern. Cosson, rue Abbatuoei, 7. Pierre de Tchihàtclicf, corresp. de l'Institut, Hôtel de France et de Bath, rue St-Houoré. Em. Duvergier de Hauranne, rue de Tivoli, 5. Cb. Formond, pharmacien en chef de la Salpêtricre, rue Pas- quier, 28. Dr Eug. Fouruier, rire Neuve-St-Augustin, 10. Eug. Gaudefroy, me do la Montagne S"^-Geueviève, 8. E. Germain de Saint-Pierre, nie de Vaugirard, 22. Ad. Larcher, avenue de Clichy, 127. Emile Mer, garde-général des forêts, rue de Médicis, 13. W. Nylandcr, l'ue Pornety, 4, Montrouge. Paul Petit, rue des Quatre Vents, IG (Aljues, etc.). A. Ramond, rue des Ecoles, 38. Ernest Roze, rue des Feuillantines, 101. J. Triana, rue de Renues, 103. H. Vilmorin, rue Taranne, 1. Société Liani'enne de Paris: MM. D' H. Bâillon, président. D' Mussat, secrétaire. Dutailly, rue des S"-Pères, 63. Sociélé centrale d'horticuUnre (rue de Grenelle, 84): M. Alph. Lavallée, secrétaire-général, rue Penthièvre, G. Société d'acclimatation : MM. A. Geoffroy Saint-Hilaire, seorét.-gén., rue de Lille, 19. Quihou, jardinier en chef. Jardin du Luxemlotirg : M. Jolibois, jardinier en chef, boulevard St-Michel, 64. Ville de Paris: M. Nouton, chargé des parcs et jardins de Paris, chaussée de la Muette, Passy. 30 CORRESPONUANCE llOTANlQUli. Musée des Colonies françaises : M. Aubry-Le Comte, conserv., Institut des provinces de France : M. Druilliet-Lafargne, secret, perpétuel, 28 rue S'-Benoît. Alx (Aquae Sextiae), Bouches-du-Rliône. M. le comte Gaston de Saporta, paléontologiste. Alençon, Orne. MM. Paul Alexandre, rue de l'Écusson (iiii/coîojiie). C. C. Gillet, 23, rue de l'Adoration (mycoloQue). Alfort, Seine. MM. Magne, dir. de Técole vétérinaire. A. Chargueraud, jard. en chef du Jard. bot. Angers (Andegavum), Maine-et-Loire. MM. D' J. Lieataud, dir. du Jardin des plantes et prof, à l'École de médecine. Jolibois, jard. eu chef. Dr Ail. Dezaimeau, prof, à l'école de médecine. Annecy (Annecium), Haute-Savoie. M. Louis Revon, conservateur du Musée, etc. Arnas, lihône. M. Gandoger. Arras (Atrebatum), Pas-de-Calais. M. Pagnoul, dir. de la station agron. Besançon (Vesontio), Douls. MM direct, du Jai-din bot. Gaston Moquiu-Tandou, prof, de bot. à la fac. des sciences. Bordeaux (Bukdigala), Oironde. MM. Laurent Saint Cricq, dir.-admin. du Jardin des Plantes. Ch. Diirieu de Maisonneuve, dir. hou. du Jardin des Plantes. A. Millardet, prof, à la faculté des sciences. Arm. Clavaud, professeur de botanique. J. Comme, sous-directeur du Jardin des Plantes. A. Caille, jard. euchef du Jardin des Plantes. V. Eaulin, prof, de bot. à la faculté des sciences. Serré-Guino, secret, gén. de ta Soc. dos se. phys. et uat. Dulignou-Desgranges, sec. gén. de la Soc. Liunéenne, rue des Faunets, 9. COKRESl'ONDANCE BOTANIQUE. 31 Bourges, Cher. M. U' Ripart, rue de l'Arsenal, 1 (niUect. lot.). Brest (Brivates), Finislire. M. J. Blanchard, jard. eu c-bef du Jard. bot. de la Marine. Bruyères, Vosr/cs. M. Ant. Mougeot, docteur en niL-decine. Caen (Cadomum), Calvados. MM. Eugène Vieillard, direct, du Jard. bot. J. Morière, prof, de bot. à lafao. des aciencea, rue de Bayeux, 38. Isidore Pierre, prof, à la fac.dea ec. et dir. de lastat. agron. Angis, chef de culture au Jard. bot. Cahan, par Athis (Orne). M. Th. Husnot (Revue hrtjologicpte.) Cannes, Alpes-Maritimes. M. J. Heilman, consei-v. du Musée. Cette, Hérault. M. Nap. Doûmet-Adanson, prcsid. de la Soc. d'hortio. et d'hist. nat. de l'Hérault. Chanionlx, Haute-Savoie. M. Vén. Fayot, memb. de la Soc. bot. de France. ChAteauroux, Indre. M. Guenon, dir. de la station agron. Cherbourg (Caesaris Burgus), Blanche. M. D' A. Le Jolis, arch. perp. de la Soc. nation, des se. nat. Cheveruy, par Cour-Chevemy, Loir-et-Cher. M. le marquis de Vibraye, cori'esp. de l'Institut. Cleriuond-Ferrand (Arverni, Claromon.s), Puy-de-Dôme. MM. Martial Lamotte, prof, d'hist. nat. à l'école de méd., rue de l'EcIache, 15. Citerne, jard. en chef du Jardin des plantes. Truchot, dir. de la station agron. Cluny (Cluniacum), Saûne-et-Loire. M. Dr Paul Sagot, prof, il l'Ecole normale spéciale. 32 CORKESPONIJANCK BOTANIQUE. Collionre (Cocouberis), Pijrénées-Orienialeg. M. Charles Naudin, membre de l'Institut. Coup Clievepiiy, Loir-cf-Cher. M. A. Franchet, botaniste. Dijon (Divio), Côte-d'Or. MM. Dr Laguesse, dir. du Jardin des plantes. Emery, prof, de bot. à la fac. des sciences. J. B. Weher, jard. en chef. Ladrey, dir. de la station œnologique. Dr Viallanes, prof, à l'école de médecine. Crédre, 2'"'' I^"^'' JSmUes-Pijrcnées. M. Bordère, instituteur, raemb. delà Soc. bot. de France. Glères-Uriage, |)«c Grenoble, Isère. M. l'alibé T. Chaboisseau. Oraiid-Jouail, Loire-Inférieure. M. Saint-Gai, prof, de bot. et de sylvic. à l'éc. d'agric. Grenoble (Gratianofolis), Isire. MM. J. B. Verlot, dir. du Jardin des plantes. Lory, dir. de la station agron. Dr Ed. Heckel, prof, de bot. à la faculté des sciences. Griguon, par NeaiqMe-le- Château, Seine-et-Oise. MM. Dr Muasat, prof, de bot. appliq. à l'école d'agric. Mouillefert, prof, de sylvic. à l'école d'agric. liR Croix. €le Bléré, Indre-et-Loire. M. Ed. André, rédact. de l'Illustration Iwrticole. lillle (Insula), Nord. MM. Giard, prof, de bot. à la fac. des sciences. Abbé Boulay, prof, il l'Université libre. Coreuwinder, dir. de la station agron. liiniogeH, Ilaute-Vienne. M. Ed. Lamy de la Chapelle {coll. liât.). lij'OU (Lugdunum), Bliône. MM. Ern. Faivre, prof, à la fac. des se, dir. du Jard. des pi., Gentil, 27. Dr Lortet, prof, d'idst. uat. il l'École de médecine. Dr Cauvet, prof, de uiat. méd. ,à l'École do médecine. Th. Denis, jard. en chef du Jard. bot. du parc de la Tète-d'Or. COKEESPONDANt'K liOTANlQUE. 33 MM. Ch. Fortuné Willermoz, dir.de la pépin, dép. à Ecully. Dr Saint- Lager, préaid. de la Soo. botan., cour de Brosses, 8. Ant. Magniu, secrét.-génér. de la Soc. botan., rue do la Barre. Al. Jordan, 40, rue de l' Arbre-Sec. (coll. hot.). ITIAcon, Saône-ei-Loire. M. Francisque Lacroix, pbarm.-chim. (coll. hot.). Marseille (Massilia), Bouclies-du-BMne. M. Derbès, prof, à la faculté des sciences, rue Reynard, 35. Ifloiitbéliard, Doubs. M. Dr Quélot, mycologue. Montpellier (Mons Pessulanus), Hérault. MM. Ch. Martius, corresp. de l'Institut, prof, de bot. à la fac. des se, dir. du Jard. des pi. J. E. Planchon, corresp. de l'Institut, prof, à la fac. des se, dir. de l'École sup. de pharmacie. J. Duval- Jouve, insp. hon. d'acad., rue Auguste Broussonnet, 1. Fanre, aide de botanique à la fac. de médecine. A. Barrandon, conaerv. des herbiers au Jardin des plantes. A. Aubouy, memb. de la Soc. bot. de France, rue de la Gen- darmerie. Roux, jard. en chef du Jardin des plantes. Grasidou, jard. en chef de l'École de pharmacie. Maillot, dir. de la station séricicole. Henri Loret (Flore de Monlpclliei'), rue Barthez, 4. IVaney, Meut-the-et-Moselle. MM. D. A. Godron, prof. hon. à la fac. des se, dir du Jardin des plantes, r-ue de la Monnaie, 4. J.Chantard, doyen de la faculté des sciences. Aug. Mathieu, insp. des forêts, rue Stanislas, 46. L. Grandeau, dir. de la stat. agron. IlîaiiteB (Namnetes), Loire-Inférieure. Jardin de jjlantes: MM. Dr Écorchard, directeur. J. M. Placier, jard. en chef. Muséum d'histoire naturelle: M. Edouard Dufour, directeur-conservateur. 34 eOEEESPONDANCE BOTANIQUE. École préparatoire de médecine: MM. Dr Delamarre, prof, d'hist. nat. Dr Amb. Viaud-Grand-Marais, prof, de pathol. méd. et dir. du Jard. des pi., place St.-Pierre, 4. Aiulonard, prof, de chimie. Société académique de Nantes ; MM. L. Bourgault-Ducoudray, rue Dubocage, 3G. Dr Arm. Le Peltier, rue de Feltre, 10. Gaston Genevier, quai delà Fosse, 83 (PMhns). Reuou, avocat. Dr De Rostaiug de Rivas, rue Crébillon, 22. Dr Thoinet, rue St.-Clément, 44. James Lloyd, rue de la Bastille, 23 (Flore de l'Ouest). Georges de l'Isle, rue Jean- Jacques Rousseau, 6. Station ar/ronomiqîcc : M. A. Bobierre, directeur. Sîlce, Alpes-Maritimes. MM. J. B. Barla, direct, du Musée. Andoynaud, direct, de la station agron. Abbé Montolivo, bibliothécaire de la ville. Orléans (Aukelianuji), Loiret. MM. Rossignol, administrateur du Jardin des plantes. Duneau, jard. en chef du Jard. des pi. Perpignan, Pyrénées Orientales. M. 0. Debeaux, pharm. en chef à l'hôpital militaire. Poitiers (Pictavidm), Vienne. M. G. Lemonnier, prof, de zool. et de bot. à la fac. des sciences Kenues, Ille-ei-Vilaine. M. Sirodot, doyen et prof de bot. à la fac. des sciences (Lémanéacées). Rochefort, Charente-Inférieure. MM. Dr. Barallier, dii-ect. du Jard. bot. do la Marine. Dr Peyremal, prof, de bot. Ch. Wingarter, jard. en chef du Jard. bot. Roinorautln, Loir-et-Cher. M. Em. Martin (eolh'ct. hot.). COHBESPllNUANCE BOTANIQUE. 35 Rouen (Rotiiomagus), Seine-Inférieure. MM. Dr Emm. Blanche, dir. du Jardin des plantes. O. Martin, chef des serres. Dr Penaotier, direct, du Musée d'hist. nat. Bidard, direct, de la station agron. Malbranche, rue de Joyeuse 26 (Lichens). St. 'Etienne, Loire. M. Grand'Eury, ingénieur {paléontologie véjétale). St. -Quentin, Aisne. M. Léon Magnier, direct, du Jardin bot. Toulon, Var. M. J. B. Chabaud, jard. en chef du Jard. bot. de la Marine, à St-Mandrier. Toulouse (Tolosa), Hante-Garonne. MM. Dr D. Clos, prof, à la fac. des sciences, dir. du Jard. des plantes. C.Koumeguère, rue Eiquet, 37. Ed. Timbal-Lagrave, rue Eoumiguière, 15. Dr Jeanbernat, 5, rue du Musée. Dr Noulet, prof, à l'Ecole de médecine. Tours (TuEONEs), Indre-et-Loire. MM. David Barnsby, dir. du Jardin des plantes, prof, de bot. à l'Ecole de médecine. Madelain, jardinier en chef. Or and.e-Br etagne . Angleterre. liondres (Lonmnium, London). Jardin royal de Kew, 2yrès Londres : MM. Sir Joseph Dalton Hooker, K. S. I., présid. delà Soc. roy., dir. W. T. Thiselton Dyer, directeur adjoint. Daniel Oliver, F. R. S., prof, de bot. au collège de l'Univ. conserv. des herbiers. J. G. Baker, ass. -conserv, des herbiers. S. Le Marchant Moore, Esq., 2' assis-conserv. des herbiers. N. E. Brown, 3' assis.-consei-v. des herbiers. J. R. Jackson, conserv. du Musée de bot. Walter Pitch, aquarelliste. John. Smith, curateur. 36 COEEESPONDANCE BOTANIQUl!. Jardin botanique de Chelsea, près Londres: M. Thomas Moore, curateur co-i-édact. du Gardene-i-s'Chronicle, rédac- teur du Florist and Pomologist. British Muséum: MM. W. Carruthers, F. R. S., conserv. de la sect. bot. H. Trimen, aide-conserv. de la eec. but., réd. en chef du Journal of Botany. J. Britten, aide-conservateur. George R. M. Murray junior, assistant. India Office Miiseum (South Kenslngton) : MM. Dr Forbes Watson, directeur général. Dr George Birdwood, couserv. général. M. C. Cooke, chef de la section botanique. Université: Kév. M. J. Berkeley, examin. de bot., Sibbertoft Market, Harborough. Dr Maxwell T. Masters, F. R. S. Enseignement -. MM. D. Oliver, F. R. S., prof. University Collège. E. M. Holmes, prof, de bot. à l'hôpital de Westminster. Alf. W. Bennett, prof, de bot. à l'hôpital St. -Thomas. E. Bentley, prof, de bot. au Kings Collège et à la Société de Pharmacie. J. A. Hanbuiy, prof, à l'hôpital St. -Mary. Rév. G.Henslow, prof, à l'hôp. St-Bartholomée. J. G. Baker, prof au London Hospital. Alfred Grugeon, Lecturer on Botany in tho Workiug Mens Collège, Great Ormond street. Société Royale : Sir Joseph Hooker, président. MM. Prof. George Gabriel Stokes, secrétaire, Lensfield Cottage, Cambridge. Thomas Henry Huxley, secrétaire, 4, Marlborough-place, Abbey- Eoad, London, N. W. Société Linnéenne: MM. Prof. George Allraau, président. Fréd. Currey, (Fimjii), botanical secret., New-sq., Lincoln'a-inn. W. C, and Vanburgh Park, S. E. K. Kippist, librarian. D' J. Mûrie, assistant secretary. CORRESPOND\NCE BOTANIQUE. 37 Société holan'uim (Royal Botanic Societii of London) : MM. W. Sowerby, secrétaire, Eegenta' Parle. W. Coombor, surintendant dn .fardin de la Société. Société royale d'horticulture {South Kenslngton): MM. Andrew Murray, Scientific Director, 67, Bcdford Garden, Kensington, W. R. Hogg, L. II. D., secrétaire. W. B. Hemsley, conserv. de la biblioth. Lindley. A. F. Barron, jard. en chef de la Soc. roy. d'hort. à South Kensington et Chiswick. Botanistes : MM. John Bail {Flore des Alpes, Maroc, etc.), 10 Sonthwell Gardeus, S. Kensington. G. Bentham, F. R. S., Kew. Dr R. Braithwaite, Clapham Road {Musci). Dr Bob. Brown, M. A., 2G, Guilford Road, Albert Square, il. C. Cooke, réd. du Grevillea, 2, Grosvenor Villas, Junction Road, W. Rév. J. M. Crombie {Lichens), F. G. S., 1, Rockhall Terrace, Cricklewood, N. W. Francis DaiTvin, M. B., F. L. S., à Beckenbam. M. P. Edgeworth, Anerley {Flora Indica). Hiern, W. P. {Ebéiiacées), 1, Poxton Villas, Richmond. G. J. Joad, Oakfield, Wimbledon Park. Dr M. T. Maators, F. R. 3., réd. en chef du Gardeucr's Chronicle, 41, Wellington Str. Strand. Miers, T., Addison i-oad, South kensington. W. G. Smith, F. L. S., 15, Mildmay Grove, N. Dr T. Thomson, F. R. S. {Flora Indica), Bast-Farleigh, près Maidstone (Kent). John Smith A. L. S., Excurator of Royal Gardens, kew {FilicesJ. Botanique horticole : MM. Shirley Hibberd, dir. du Qardener's Magazine, Stoke Newington,N. W. Robinson, F. L. S., rédact. en chef du Qarden, 37, Southamp- ton Str., Covent Garden, W. C. G. W. Johnson, co-rédact. du Journal of hnrt■iclllt^lre. Alex. Roger, curateur du Battersea Park. John Gibson jun., jard. en chef du Hyde Park. A. Mac Intyre, surintendant du Victoria Park. G. Thomson, jard. en chef du Crystal Palace. A. Gi-aham, superintendant des jardins de Hampton Court. W. Brown, superiut. de Regent's Park. 38 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Batheaston, Somerset. M. C. E. Broome (mycologue), BeriTlek-8ur-Tiveeil (Barvicum), Nortlmmherland. M. John Crombie BrowB, L. L. D. (form. Gov. Bot. at the Cape of Good Hope.) Birmingham, Wanvickshire. ilM. Dr Hinds, prof, de bot. da Qaeens' Collège. Latham, dir. du Jard. bot. Cambridge, Camhridgeshire. MM. C. C. Babington, prof, de bot. à l'Unie., dir. dn Jard. bot. W. Mudd, curateur du Jard. bot. Cireiieester, Gloucestershire. M. Boulger, prof, d'hist. nat. Eoyal Agricult. Collège. Down. Beckenham, Kent. M. DrCh. Kob. Darwin. Hnrstpierpoliit, Sussex. M.W. Mitten, (bryologiie). Hull, Yorlshire. M. James C. Niven, curateur du Jard. bot. Klng'B-Iiynn, Norfolk. M. C. B. Plowright (mycologue). Iilverpool, Lancashire. M. Harbord Lewis, Mill St. 180 (Kufci, etc.). ITIanehester, Lancaghire. MM. Bruce Fiudlay, curât, du Jard. bot. Dr Williamson, F. R. S. prof, d'hist. nat. Owens Collège. Léo Grindon, prof, de bot. Ox.ford (Oxona), Oxfordshire. MM. Mannaduke A. Lawson, prof. dir. du Jard. bot. W. Hart Baxter, curateur du Jard. bot. Penzan«e, Coryiouailles. il. W. Curnow, Pembroke Cottage (bryologue). Rotiiamsted. MM. Dr J. H. Gilbert, F. R. S. dir. de la station agron. J. B. Lawcs, F. E. S. 39 CORBESPONDANCE BOTANIQUE. Rotherfield, Sussex. M. James Keiiny (mycologue). Slieffleld, YorltsUre. M. John Ewing, curateur du Jard. bot. Shrewsbury, Salop. M. W. Phillips {mycologue). Kéy. W. A. Leighton (lichinotjraphc) . Thames Dlttou, ^res Londres. M. H.C. Watson (Géographie botanique). H'elshpool. Rev. E.Vize, Forden Vicarago (prép. microsc. de mycologie). ^Voi-fliiiig, 8usse:c. M. Saimders, W. Wilson, F. R. S. Ecosse. Edimbours (Edinbuegu, Edina). ilJI. Dr J. H. Balfour, prof.de bot. à l'Univ., dir. du Jardin bot. J. Sadler, préparateur du cours de botanique. James Mac Nab, inspecteur des jardins. F. M. Webb, conserv. de l'Herbier au Jard. bot. Sir Eob. Christison, Bart.,11. D., prof, de mat. méd., prés, de la Soc. bot. d'Edimbourg. Dr Thomas A. G. Balfour, P. K. S. E., 51, George Square. Dr I. Bayley Balfour, 27 Inverleith Eow. I. Andersen Henry, Hay Lodge, Trlnity. Aberdeen, Aberdeen. MM. Dr. J. W. H. Trail, prof, de bot. à l'Université. Dr G. Dickie, ex. prof, de bot. à l'Univ. (algologiie). Balniuto, Fifeshire. M. Dr J. T. Boswell, édit. du English Botany. Glasgow (Glascua), Lanarh. MM. Dr Alex. Dickson, prof, de bot. à l'Univ. R. Bnllen, curateur du Jard. bot. Dr .Jos. Stirton. 15 Newton Str. (Jichénolague) . 40 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. PePth, Pcrfshire. M. Dr J. Bochanan Whito, l'dit. du Scottish Natiiralist. S Andrew», Fifi'shire. MM. H. A. Nicholson, prof, d'hist. nat. à l'Univ. Dr Cleghorn (Forêts des Indes Orient). Irlande. Malilin (Ebi.ana). MM. Dr David Mooro, dii-. du Jard. royal de Glasnevin, pr^s Dublin. Dr Will. Earasay Mac Nab, prof, de bot. au CoUégo roy. des sciences. Dr E. Perceval Wriglit, prof, de bot. au Trinity Collège, Univ. de Dublin. A. G. More, curateur du Sluséum of Arts and Sciences. Frédéric Moore, curateur du Jardin bot. de l'Univ., Ball's Bridge. Belfast, Antrim. MM. Dr R. 0. Cauningham. prof, de bot. Johnston, curât, du Jard. bot. Grèce. Athènes. MM. Théod. de Heldreicli, dir. du Jard. bot. et du Musée d'hist. nat. Th. G. Orphanides, prof, de bot. Ph. Phasaulig, jard. en chef du Jard. bot. Fr. Smith, jardin, en chef du Jardin du Roi. H. Kloetzcher, chef des serres au Jardiu du Roi. DrX. Landerer. Italie. Rome. MM. G. B. Canepa, vice-directeur du Jard. bot. P. Mauri, jard. -conserv. au Jardin bot. Cuboni, aide au Jardin bot. Comtesse Elisabeth Piorini-Mazzanti (cryptogamiste). Dr Matth. Lanzi (cryptogamisfe) ■ Ch. Bagnis {mycologui'). Asti. Picmimt. M. I)r(ira.ssi, dir. de la station œnolo.^ique. CORRESPONDANCE BOTANIQUE. 41 Avola, Sicile, prov. de Sumoise. M. Joseph Bianca {Flore d'Avola, monogr. du genre Amyri.lalus). Bologne (Bononia). MM. Joseph Bertoloni, prof., dir. du JarJ. bot. A. Bertoloni, agrégé. Giovanini, jard. en chef du Jard. bot. Cagliari (Cll\ki.s), Sanlaigne. M. Dr P. Gennari, dii\ du Jard. bot. Caser ta, Terre de Lahoiir. MM. N. Terracciano, prof, de bot. et dir. du .lardiu roy. anglais. U. Ferroro, prof., dir. de la station agron. Catane (Catania), Sicile. M. Fr. Tornabene, prof, et dir. du Jard. bot. Conegllano. M. C. Spegazzini, mycologue. Faeiiza, Bomagne. M. Lodovic Caldesi (cryptogamiste). Wano, Bomagne. M. l'abbé François comte Castracaue degli Autelminelli {Diatomées). Ferrare. M. Fr. Jachelli, dir. du Jard. bot. Florenee (Plorentia; Firenze). MM dir. de l'Institut de phys. et d'hist. nat., préfet du Jard. bot. L. Scaffai, conserv. des herbiers. Dr Jean Arcangeli, prof, adjoint conserv. des colleot. cryptog. J. Gemmi, conserv.-adj. des herbiers. L. Ajuti, jardinier botanique en chef. J. Baatianini, jardinier cultivateur en chef. P. Baroni, jard. en chef et dir. du Jard. bot. dei SimpUci. Dr E. Levier, collab. du Jahreshericht du Dr Just. Em. Beohi, prof., dir. de la station agron. Dr Emile Marcucci. Dr Demètre Bargelliui {mycologue). H. Groves, pharmacien. Stephen Sommier. Edouard Beccari. 42 CORRESPONDANCE BOTANIQUE. Forli. M. A. Pasqualini, prof., dir. de la etation agron. CSéiies (Genua; ii. Genova). JIM. Delpino, prof, de bot. à l'Univ. Fr. Baglietto, attaché au Jard. bot. J. Bucco, jardin, en chef du .Jard. bot. Dr Antoine Piccone, prof, au lycée {crypU)gamistc). liieata, Sicile. M. Vito Beltrani. liueques (Lccca). M. Dr Bicchi, prof, de bot. au lycée et dir. du Jard. bot. Milan (Mediolanum; Milano; en ail. Meiland). MM. F.Ardissone, prof.de bot., dir. du Jard. bot. (Hort. Braidensis). G. Pecorara, jard. en chef du Jard. bot. Ferdinand Sordelli, adjoint au Musée civique (xiaUoiitolorjue). Gaetano Cantoni, prof., dir. de la station agr. ITIodène (Mutinia). JIM. Dr Joseph Gibelli, prof, de bot. et direct, du Jardin bot. J. Pirotta, insp. du Jardin bot. inonza, près de Milan. JI. le comte Vittore Trevisan Ccryptogam., sp. Filices et Lichenes.) IVapIes (Neapolis). JIM. Baron Vincent Cesati, prof, et direct, du Jardin bot. J. A. Pasquale, conserv. du Jard. bot. Caj. Licopoli, conserv. du Jard. bot. Alfred Dehnhardt,inspect.-adj. du Jard. bot. Antoine Délia Valle, chargé de l'enseignement des sciences nat. à l'Institut teohnol. Jos. Camille Giordano, prof, à l'Institut techn. (bryologue). Dr Vincent Tenore, prof, à l'Institut zooïatrique. Padoue (Patayium). MM. Dr R. De Visiani, prof., dir. du Jard. bot. de l'Univ. Dr Carus Massalongo, adj. à la chaire et au Jard. bot. G. Pigal, jard. en chef du Jard. bot. Dr P. A. Saccardo, prof, de bot. (mycologue). K. Verson, prof., dir. de la station séricicole. CORRESPONDANCE BOTANIQrE. 43 Palernie (Panoemus). MM. Ang. Todaro, prof., dir. du Jardin bot., Macqueda, 7. M. A. Console, adj. au Jard. bot. N. Citarda, jard. ou chef. Ing. 6. Briosi, dir. de la station chim.-agron. expérimentale. Joseph Inzenga, prof, d'agronomie {mycologue). Parme. MM. J. Passerini, prof., direct, dn Jardin bot. N. Ceccoti, jard. en chef du Jardin bot. Pavle (TiciNUM, Pavia). MM. Santo Garovaglio, prof., dir. du Jard. bot. J. Traverse, jard. en chef du Jard. bot. Pérouse (Pekugia), Umbrie. MM. Al. Braschi, prof, à l'Univ. libre et dir. du Jard. bot. Al. Morettini, jardin, en chef du Jard. bot. Pesaro. M. L. Guidi, prof, dir. de la station agron. PIse. MM. T. Caruel, prof., dir. du Jard. bot. et dir. du Nuovn Oiomale Botanico ItaUaiio. Ant. Mori, aide au Jard. bot. prof, de bot. à l'école d'agronomie. Ferd. Cazzuola, conserv. du Jard. bot. H. Garinei, conserv. des collect. bot. J. Nencioni, jard. en chef du Jard. bot. Cristofani, dessinateur. Portlcl, près de Naples. MM. Dr Hector Celi, dir. et prof, d'agriculture. Dr N. A. Pedicino, prof, de bot. à l'école sup. d'agriculture. Dr Horace Cornes, adjoint à l'école sup. d'agriculture. Alph. Cessa, prof, dir. de la station agron. Ruvo dl Puglia, prov. Napolitaine. M. Antoine Jatta (Jichénologue) . San Remo, Porto Maurizio. M. Panizzi. Sienne (Sena). M. Att. Tassi, prof, dir. du Jard. bot. 44 COERESPONDANCE BOTANiqUE. Teranio, Ahruces. M. Dr Frcd.d'Amato, prof, à l'Institut tecbnol. Turin (Turinum). MM. J. B. Delponte, prof, de bot., dir. da .Tard. bot. J. Gibello, prof., assist. au Jard. bot. Dr F. Bi-iiiio. nssist. au .J;nd. bot. Udilie, Vmiik. MM.Xallino, prof., dir. de la station agron. Dr J. Pirona. l'rhiiio. Uinhrte. M. Dr Froderici. l'ailoiiihroiiin, Toscane. MM. Chevalier Adolphe de Bérenger, dir. de l'Institut royal forest. {cryptonam.). Ant. Borzi, prof, de bot. à l'Institut royal forest. Yarallo. Piémont. M. l'abbé Ant. Carestia (crypto'jaiiiiste). Venise. MM. Dr Jean Zauardini, prof.-émérite, secret, de l'Inst. Edouard Guillion Mangilli, prés, de la Soc. d'hort. Vereell (Vercelli), Piémont. M. Alexis Maliuverni, ingénieur {Isoetes Maltinvcrnia-na). Vérone. M. Augustin Goisan, prof de physique au lycée. Or*aTiULOlié ou.rg Iiuxenibourg. MM. Dr Aschnian, président de la Soc. bot. du Grand-Duché. J. B. J. Koltz, secrétaire. IVlalte. lia Valette. M. Di- J. <'. (iivL-îi Delir:it:i {Fin,;, Melitcnsis). COREESPONDANCE BOTANIQUE. 45 F*ays-^Bas. Ainsterdani (Amstelodamum). MM. Dr C. A. J. A. Oudemans, prof, de bot. à l'Université, dir. du Jard. bot. Dr Hugo de Vries, lecteur de bot. physiol. expérimeutale. C. M. van der Sande Lacoste (hryologue). J. C. Costeras, prof, à l'école moyenne. J. C. Groenewegen, jard. en chef du Jard. bot. Apeldoorn. M. Dr Vf. Barck, prof, il l'école moyenne. droiiingue. MM . P. De Boer, prof., dir. du Jard. bot. W. Kent, jard. en chef du Jard. bot. Haarleni. JIM. F. W. van Eeden, dir. dn Musée colon, des possess. néerl. Dr E. C. Ekama, biblioth. de la Soc. Teylerienne. Dr P. W. Korthals. lie. Mouvelle-Grenade. Bogota. M. Dr Bayon, prof. îl l'Univ. I?IeiIcIIiii. M. Dr And. Posada-Arango, prof, do bot. à l'Univ. Venezuela. Cararas. M. Dr Ernst, prof., dir. du Jard. bot. Equateur. Quito. MM. R. P. Al. Sodiio, prof, de bot. à l'École polytecliniiiue et dir. du Jard. bot. Aug. Cou.sin, propriétaire. Ciuayaquil. M. Dr Destrugo, consul. E*©rou.. Iiima. MM. Dr Miguel de los Rios, dir. du Jard. bot. Henri Donckelaer. jard. en chef du Jard. bot. Fr. Iriarte, conserv. du Musée nation, d'hist. natur. J. B. Martinet, ancien prof, de bot. à l'École de médecine (cor- resp.: M. J. Martinet, place Monge, 3, à Paris). Prof. Dr Raimondi. Barranca. COEBESPONDANCE BOTANIQUE. 65 SAntlago. MM. DrR. A. Philippi, prof, de bot. Angel Vaaquez (Hist. nat., pharmacie, etc.) Ftépublique A.rgeiitiiie oix Eîtats-XJnis du rtio-8 Harz, 0 11 HasBkarl, J. C 7 Haubner 13 Hayen, F.V 60 Haynakl.L. • 22 Hazslinaki, Fr 23 Heckel.Ed 32 Hector, Jara 68 Heer, 0 54 Hegelmaier, Fr 13 Hegetschwoilor 53 Hoiden.Ed 13 Heidenreioh 10 Heitlepriem, P 16 Heilman, J 31 Heinrich, R 7 Heinrich 16 Heinzel 10 Heiss 8 Heldreich (de), Th. ... . 40 Hellbom, P. Z 52 Hemsley, W. B 37 Henderson (j(j Henninga, P 9 Henriques, J. A 16 Henry, John M 66 Henry, Jo3 56 Henslow, G 36 Herder (de) F 46 Hérincq 27 Hering, 0 8 Hermann, R 10 Herrera, Alf. 62 Hesseling, G.B 67 Hiern, W. P 37 Hieronymns, G 65 Hild, E 9 Hildebrand, F 15 HiU, Walt 67 Hind3 38 Hoch3t«tter, W 13 Hofimann, H 15 Hogg, R 37 Holmes, E. M 36 Holtz, G 16 PAOE Holtz, L 9 HoHzer.H 46 Hooker, J. D 35, 36 Hooper, E. J 57 Horne, J 55 Houllet.R 27 Huard, V. A fil Husnot, Th 31 Hutting, J 51 Huxley, Th. II 36 Inzenga 43 Iriarte, Fr 64 Irmiach, M 10 Jachelli, Fr 41 Jack 15 .Jackson, J. R .35 Jaeger, H 14 Jaeggi, Jac 54 James, Thog 58 Janczewski (von), E. ... 20 .lanka, (von) V 21 Jatta, Ant 13 Jeanbernat 35 Jenman, G. S 62 Jenssen, Chr 9 Jessen, C 6 Joad, G. J 37 Johnson, G. W 37 Johnston 40 Jolibois 30 Jones, M. E 58 Jonkman, H. F 45 Jordan, Al 33 Joubcrt 68 Judeich, J. F 14 Jûlhke 10 Juranyi, L 21 Juratzka, Jac 18 Just, Léop 14 76 TABLE DES NOMS PROPRES. H PAGE Kalchbrenner, C 22 Kalender 7 Kanitz, Aug 22 Karaseyicz, N. L 47 Karsoli, A 10 Karsten, P. A 49 Katzei- 49 Kaufifert, B 47 Kayser 11 Keck, K 18 Keit 56 Kellogg, A 57 Kent, W 45 Keruer, D. A 21 Kesselmayer, P 8 Kiaerakou, H 24 Kiokx, J. J 23 Kionitz-Gerloff, F 6 Kindberg, N. C 51 King 66 Kippist, R 36 Kirchhoff 15 Kirchner, L 19 Kirchner, 0 10 Kirtland, Jared P 60 Kjellraan, R. P 52 Kloetzcher, H 40 Kuapp, J. A 17 Kny, L 5 Kobell (vou) 11 Koch 10 Koch, K 5, 6 Koehne, E 6 Kolb, M 11 Koltz, J. B. J 44 Korber 7 Kornhuber, A 17 Kornicke 7 Korolscow, N. J 50 Korthalg, P. W 45 Kossntâmp 21 Kosteletzky, F. V 19 Krantz, E 7 Kraus, C 12 Kraus, C. P. P 12 Kraus, G 9 Krauso 13 Krocacher, G 13 PAGE Krempellinber (von), A. . . 11 Kreusler, Ul 7 Krieger, W 52 Kristof, L 20 Krok, F. 0. B. N 51 Krout, A 60 Krutizki, P. J 47 Kiihu, Giist 13 Kiihn, J 9 Knhn, M 6 Kuleschow, S. J 47 Kuntze, 0 13 Kunze, Job 8 Kurz, S 66 Kiirtz, F 6 Kùtzing, C. T 10 Lacroix, Fr 33 Ladrey 32 Laflamme, J. D. D 61 Lagerstedt, N. G. W. . . . 51 Laguesso 32 Laguna, M 26 Lamotte, Mart 31 Lamy de la Cbapelle, Ed. . . 32 Landerer, X 40 Lang 49 Lang, Cb 15 Lang, C. J. F 65 Lange, J 25 Langetbal, Gbr. Ed 14 Lanzi, M 40 Larcher, Ad 29 Larsson, L. A 51 Latbam 38 Laucbo 10 Lavallée, Alpb 29 Lawea, J. B 38 Lawson, G 61 Lawson, Marm. A 38 Leggett, W. H 60 Lebmann, Jul 11 Leicbtlin, M 14 Leigbton, W. A 39 Leitgeb, H 20 Le Jolis, A 31 TABLE DES NOMS rUOPKES. 77 PAGE Lemmon, J. G 57 Le Marcliant Moore, S. . . 35 Lemonnior, G 34 Lennuyez 28 Le Peltier, Arm 34 Leresche, L 53 Le Roy, P. V. , 59 Lesquereux, Léo 60 Levier, B 41 Lévy, P 63 Lewakowsky, N 48 Lewis, Harb 38 Liagie, J. B. J 23 Licopoli, Caj 42 Lieutaud, J 30 Limpricht, G 7 Liudbcrg 48 Lindeberg, C. J 51 Lindemann (de), E 48 Lindemuth 7 Linden, J 23 Lindgren, B 50 Linhart George, 21 Linhart, Guill 19 List, Edm 12 LIetget, P 25 Llopis, M 27 Lloyd, J 34 Loew, E 6 Lojka, H 21 Lorentz, G. P 65 Loret, H 33 Lortet 32 Lory 32 Loscos 26 Lowegren, G 51 Lubbers, L 23 Lucas, Ed 12 Luerssen, Chr 13 Luna. D 63 Lund, P 64 Lnnd, S 24 Lundstrôm, A. N 52 Lùtken 25 Ifl Mac Gibbon 55 PAGE Machado, Ant 27 Mac Intyi-e, A 37 Mac Ivor, W. G 66 Mao Lca, J. H 55 Mac Nab, J 39 Mac Nab, W. Ram 40 Macouu, J 61 Mac Owan, P 55 Madelain 35 Magae 30 Magnier, L 35 Magniu, Aut 33 Magnus, P 5 Maillot 33 Makowsky, Al 20 Malaise, C 23 Mal branche . 35 Malinverni, Al 44 Maly, Pr 18 Mann, G 65 Marchai, El 23 Marchand, L 28 Marcucci, Em 41 Mares, P 54 Margat, P 65 Marason 9 Martens, Ed 24 Marti, J 27 Martianoff, N 67 Martin, Em 34 Martin, 0 35 Martinet. J. B 64 Martins, Ch. ...;.. 33 Massalongo, C 42 Massink, A 67 Masters, Max. T 36, 37 Mathieu, Aug 33 Matthew, G. F 61 Matz ... ; 18 Maurer, H 14 Maurer, L 14 Mauri, P 40 Maxiniowicz (de), C. J. . . 46 47 Mayer (père), C 14 Mayer (fils), 14 Meehan, Th 60 Mellichamp, J. H 57 Mer, Em, 29 Mercklin 47 78 TABLE DES NOMS PR0PUE3. PAGE Mesnier, P. G 46 Meyei-, C 6 Micheli, M 53 Miers, T :i7 Mika, Ch 23 Mikosch, K 17 Millardet, A 30 Minks n Mitten, W 38 Moe 52 Moeller, J. D 11 Moisf5au, H 27 Moller, A. Fr 46 Moll, J. W 45 Mohr, Ch 56 Montolivo 34 Moore, Ch 68 Moore, D 10 Moore, Fr 40 Moore, Th 36 Moquin-Tandon, G 30 More, A. G 40 More], J 23 Moreno, E. P 25 Morettiui, Al 43 Mori, Ant 43 Morière, J 31 Morren, Ed 24 Morthier, P 53 Mosen, Hj 50 Moser, Ig 17 Mougeot, A 31 Moaillefert 32 Mudd, W 38 Mueller (von), F G8 Millier , 48 Mûller, Ch 9 Muller, Fr 62 Muller, H 9 Muller, H 54 MûUer, Henn 12 Muller, J 53 Millier, J. F 15 Muller, N. J. C 10 Mûnter, J 9 Murray, A 37 Murray, G. R. M 36 Murtou 66 Mussat 28, 29, 32 IV PAGE Naegeli, (von) C. G 11 Nallino. . 45 Nathorst, A. G 51 Naudin, Ch 28, 32 Nedzelsky, Ant 50 Nceg von Esenbeck, C. G. . . 7 Ncncioni, J 43 Nestler, J 14 Nioholson, H. A 40 Nicolson 61 Niepraschk, J 7 Niessl de Meyendorf, G. . . 20 Nitschke 10 Nitzschner, W 53 Niven, J. C 38 Nobbe, Fr 14 Nordstedt, 0 51 Norman, J. M 52 Noulet 35 Nouton 29 Nowakowsky, L 50 Nylander, W 29 Nyman, C. F 50 o Oliver, D 36 Orio, Ant 25 Orphauides, Th. G 40 Ortgies, B 52 Otto, Ed 16 Oudemans, C. A. J. A . . . 45 Pagnoul 30 Panehich, J 50 Paniaset, Alf. 54 Panizzi 43 Papier, A 55 Parry, C. C 58 Pasquale, J. A 42 Pasqnalini, A 42 Passerini, J 23 Pastor, P . , 27 Paul, M 9 TABIE DES NOMS PROPRES. 79 PAGE Payot, V 31 Peck, Cb. H 59 Peck, P 8 Peokolt, Th 63 Pecorara, G 42 Pedersen, R 25 Pedicino, N. A 13 Penafiel, A 62 Pennetier, 35 Perez-Minguez, L 27 Ferez, V 56 Perring, M 5 Peter, A, 11 Petermann, A 23 Peterson, O. G 24 Petit, P 28 Petounikow '19 Petraach, J 21 Petrowsky, And 48 Petterason, F 52 Petzold 10 Peyremal 31 Peyritsch, J 17 Pfefier, G 52 Pfeifler, L 7 Pfeiffer, 0 10 Pfitzer, E 15 Phaasulis, P 40 Philippi, R. A 65 Phillips, W 39 Piconne, Ant 42 Pierre 66 Pierre, Is 31 Pigal, G 42 Pire, L 23 Pirooa, J 41 Pirotta, J 42 Pitra, A 48 Pittoni de Danueafeldt. . . 21 Placier, J. M 33 Plagge, Cb 48 Plancbon, G 28 Plauchon, J. E 33 Planellas-Giralt, 3 26 Plana, Fr 26 Plowrigbt, G. B 38 Poetsch, 18 Poissou, J 27 Popandopulo 49 PAGE Porter, Th. C 60 Posada-Arango, A 64 Poscbaraky, G, A 13 Post, G. E 67 Poulzen, Viggo, ..... 25 Prantl, K 11 Prestoe, H 62 Prillieux, Ed 28 Pringle, G. C 61 Priugsheim, N 5 Probat, J 53 Prolongo, P, 26 Provanober 61 Pracha, J. , 21 Paiggari , J 26 Pulazky, F 21 Purkinje, D 19 Putnam, F. W Ô9 Qiiélet . Quibou. 33 29 R Rabenhorst, L 13 Radde, G 50 Radlkofer, L 11 Raimondi 64 Ramond, A 29 Rand, E. S 58 Eau 12 Eaulin, V 30 Rauacber 18 Rauwenboff, N. W. P. . . . 45 Eavenel, n. W. . . , . . 57 Reboud 54 Eeess, M 12 Regel (de), Ed 46, 47 Regnell, P 64 Eehm, U' 12 Reichardt, H. W 17 Eeicbenbach, H. G. . . , . 16 Reicbenbacb, L. H. G. . . . 13 Reinbardt, L 48 Reinke, J 8 80 TADLE DES NOMS PROTEES. PAGE Eeinsch, P 12 Eenartl, C iQ Renault, B 27 Eenny, J 39 Eenou 34 Kessmanu 19 Rettig, H 15 Revon, L 30 Eichard 55 Eichter Lajos 21 Ricliter, P 13 Eipart 31 Eischawi L 49 Rissoto, V 65 Rivière, Cli 51 Robinson, J 59 Robinson, W 37 Eodembourg, E 2i Kodrigues, J. Bai-b 63 Rodriguez, J. J. ..... 63 Rodriguez y Femenias, J. , .26 Roeper, J 16 Roesler, L 18 Roger, A. ....... 37 Rogowicz, A 49 Eoseubolim, E 9 Eossignol 3t Rostaûuski, J 20 Rostrup, E 25 Roumeguère, C. ..... 35 Roux 33 Eoze, E 29 Rudolpb, E 49 Rugcr, M 60 RusBow, Edmoud 48 Rutbe, E 6 S Sabatier, L 67 Saccardo, P. A. • .... 42 Saclis, Jul 12 Sadebeck, R 16 Sadler, J 39 Sagot, P 31 Sarasoe-Lund 25 Sauchez-Comendador, Ant. . 26 Sanio, C Û Sankey Saint Cricq, L Saint-Gai Saint-Lager Sainz-Gutierrez, P. . . . Saldanba da Gama. . . . Salomon, A Salomon, C Sauderson, J Santo Garovaglio .... Sargent, C. S Sauerbeck Sauuderg, W. W Sauter, A Scaffai, L Scbflfer Scharrer Scbe£fer, E. H. C. C. . . . Schell, Jul Sehenk, Sobentz, D. N. J Scbiedermeyer Schiffuer Schimper, P. W Scbirnhol'er, G Scbmalhauseu, J Schmeltz. J. D. E. . . . Schmerz Scbmidt Scbmidfc, Ad Scbmidt, P Scbmitz, Cbr Scbmitz, Pr Sobnée, G Scbnetzler Scbomburgk, E Scbroeder, E Scbroeter Scbuyder, O Schiibeler, P. C Scbiicb de Capauema, G. . Scbiile, W Scbultze, H Scbulzer van Mùggenburg . Scburaann, C Scbur Scbwaokc, C. A. Guil. . . Sehwarz, D' Scbwarz, L PAGE 65 30 32 33 26 63 49 12 55 43 58 15 39 18 41 15 50 67 4S 13 52 18 17 10 17 46 16 20 12 6 15 21 9 49 53 67 49 15 65 52 63 11 15 22 7 20 63 6 20 lAULE DES NOMS l'KOl'KES. 81 PAGE Schweinl'iuth, G 54i Schweudener, S 13 Scott, J 66 Scrobischewsky, L 49 Scudder, S. H 58 Sebus, H 23 Selheim, G 47 Serré-Guino 30 Settegast 10 Seubert, M 14 Severin, A 52 Shaw, J. . , 55 Shirley Hibberd 37 Shuttleworth, A 66 Simon 23 Singer, J 12 Sirodot 34 Skofitz, Al 18 Smeets, J. A 45 Bmirnoff. 48 Smith, Aub. H 60 Smith, A. M 23 Smith, Fr 40 Smith, J 35, 37 Smith, W. G 37 Sodiro, AI 64 Sohrt 48 Solsky (de) N 47 Sommier, St 41 Sonder, W 16 Sorauer, P 10 Sordelli, F 42 Sorokin, N. W 48 Sowerby, W 37 Spach, Ed 27 Spai-mann, H. C 48 Spegazziui, C 41 Sprague, C. J 58 Sredinsky, N 47 Staats 48 Stahl, Ern 12 Staudigel 49 Steenstrup, J 25 Stefan, J 17 Steiu 21 Stenzel, G 7 Stohmann, P 13 Stoke3, G. G 36 Stoll 10 Storer, F, U. . . Stii'ton, J. . . . Stizenberger, E. . Strasburger, Ed. . Strioker, J. P. . . Strobl Strockarch. . . . Struska, J. . . . Sumichrast . . . Surezey, G. D. . . Suringar, W. P. R. Sydow, P. . . . Szanislôh . . . Szavits AGE 59 39 15 14 67 18 68 21 62 57 45 6 Taugl, Ed 19 Taasi, A 43 Tatar, M 19 Tauscher 22 Terapsky, P 19 Tenney 59 Tenore, V 42 Terracciano, N 41 Terschek 13 Texidor, J 26 Teysmann, J. E 67 Thedenius, K. F 51 Theorin, P. G 51 Thoinet 34 Thomas, Fr. A. W 14 Thomé, O. W 7 Thompson, R 66 Thomson, G 37 Thomson, T 37 Thomson, R 62 Thiimen, F 18 Thurber, G 59 Thmy 53 Thwaites, G. H. K 66 Tidmarsh, Ed 55 Timbal-Lagrave, Ed 35 Timh-azeff, C -18 Tisserand 28 Tisson.Ed 28 Todaro, A 43 Tommasini, (de) 20 7 82 TABLE DES NOMS VROPIiES. PAGE Tonel, J 62 ïomabene, Fr 41 Torrepando (de) 26 Trail, J. W. H 39 Trautvetter, E. R. (de) ... 47 Travers, J .68 Traverse, J 43 Trécul 28 Treruols, Fr 26 Treub, M 45 Trovisan, V 42 Triana, J 29 Trimen, H 36 Tristedt, R. H 53 Trueharfc, F 65 Truchot 31 Tschaplowitz 10 Tuckerinan, Ed 58 Tulasne, L. E 28 Tùrcklieim (de) 8 Tyge Rothe ........ 24 IJ Uechtritz (de) ..,,.. 7 TJlbrioht, R 21 Urban 6 Van den Boru, H 24 Van den Brinck, G 45 Van der Sande Lacoste, C. M. 45 Van Eedeu, F. W 45 Van Heurck, H 23 Van Huile, H. J 23 Van Tieghem, Ph 28 Vasey, G 56 Vasquez, A 65 Vatko, W 6 Venturi, G 21 Verlot, B 27 Verlot, J. B 32 Verson, E 42 Veselûfeky (de) 47 Vesque, J 27 Vetter, Ad 18 PAGE Vettei-, Ch Ifi Viallaues 32 Viaud- Grand-Marais, A. . . . 34 Vie, L 25 Vieillard, E 31 Vigener 6 Vildpret 56 Vilmorin, H 29 Visiani (de), R. . , , , , 42 Vize, E 38 Voeclitiug, H 7 Vogl, A 17 Voigt, A 13 Voigb, J 48 Vosg, W 19 Wahlstedt, L. J 51 Walther 11 Walz, J. J 49 Walz, L 22 Warming, E. ...... 24 Wartmann, B 53 Waterhouse-Hawkius .... 59 Watson, F 36 Watson, H. C 39 Watson, Ser 58 Watt, D. A. P 61 Wawra, H 20 Webb, F. Jt 38 Weber 8 Weber, J. B 32 Weberbauer, 0 6 Weigelt, K 17 Weiss, A 19 WeissBog, E 13 WendlauJ, H 9 Wiesuer, J 17 Wigand, A 9 Wigman, H. J 67 Wiidt, E 9 Willermoz, Ch. F 33 Willey, H 59 Williamson 38 Willkomm, M 19 Wilson 55 Wingarter, Ch 34 TABLE DES NOMS PROPRES. 83 PAGE Winkler, 8 Winter, G 51 Witmaok, L 5, G Witt, 0. N 9 Witte, H -15 Wittrock, V. B 50 Wobst, M 49 Wolf, 0 49 Wolf, W 13 Wolff. . 12 Wolff, R 49 Wolff (von), E 12 Wollo, Fr (50 Wolkonstein (de), E. P. . . 47 Wolkoff, A 49 Woloazczak, E 17 Wood, H. C 60 Wood, J. W 55 Woronine, M 47 Wrede 10 PAGE Wright, E. Perc 40 Wright, S. H 60 Wydler, J 16 Yela, J 61 Zabel 10 Zabel, N 49 Zanardini, J 44 Zeller, G 10 Zetterstedt, J. E 51 Zôllor, Ph 17 Zwanziger, G. Ad 19 TABLE DES NOMS GÉOGRAPHIQUES. A PAGE Aberdeen 39 Abo, 48 Acadie (51 Adélaïde 67 Afrique 54 Agram 23 Aiken 57 Aisfcerheîm 18 Aix 30 Alabama 56 Albany 59 Alençon 30 Alexandrie 54 Alforfc 30 Alger 54 Algérie 54 Allemagne 5 Alsace-Lorraine 16 Altenburg 21 Altona 6 Amérique méridionale ... 63 Amérique septentrionale. . . 56 Amhers 58 Aynsteîodœmum 45 Amsterdam 45 Andegavmn 30 Angers 30 Angleterre 35 Anhalt (duché d') 16 Anncciion 30 PAGE Annecy 30 Ansbach 11 Antigoa 61 Antilles 61 Antverpia, 23 Anvers 23 Apalachicola 57 Apeldoorn 45 Aquac Sextiac 30 Arboga 51 Argentùia, 16 Argentoratnm 16 Arizava 62 Arnas 30 Arras 30 Arverni 31 Arzew 54 AscbafFenburg 11 Aschersleben 6 Asie 65 Assomption 65 Assumptjaô 65 Asti 40 Asuncïon 65 Athènes 40 Athens 57 Afrehatuni 30 Augsbourg 11 Aariusta Vindclicorum. ... 11 Aureliamiyn 34 Australie 67 TABLE DES X05IS GÉOGEAPillQUES. 85 Autriche. Avola. . PAGE . 17 . 41 Bart Landeck C' Bade (Gd. duché de). ... 14 Baden-Baden 14 Bahia . 63 Bâle 52 Balmuto 39 Bandoeng 67 Bangalore 65 Barcelone 26 Barcino. ........ 26 Barvicum 38 Biirwalde 6 Basilea 52 Batheaston 38 Bavière 11 Bayreuth 11 Belfast 40 Belgique 23 Belgi-ade 50 Belleville 61 Berlin 5 Bemdorf 18 Berne 52 Berolinum 5 Bertolzheim 11 Berwick-sur-Tweed .... 38 Besançon 30 Bethlehem 60 Beyrouth 67 Biberich ad Khenum .... 6 Binningliam 38 Blankenburg-a-Harz .... 15 BluSftou 57 Bogor 67 Bogota 64 Bohême 19 Bologne 41 Bombay 66 Bonn 6 BoriTia 6 Bononia 41 Bordeaux 30 Boston 58 PAGE Bourges 31 Brème l*» Bremen 16 Brésil 63 Breslau 7 Brest 31 Brisbane 6/ British America 61 Brivates ^^ Bromberg ' Bruraath 16 Bruna 20 Brûnn 20 Brunswick 15 Brunswick (duché de). ... 15 Bruxelles 23 Bruyères 31 Bucarest . .' 46 Bucaresta 46 Bucharesf 46 Bucuresci 46 Buda-Pesth 21 Bmlapestnm 21 Buenos-Ayres 65 Buffalo 59 Bujtenzorg 67 Bukovino 19 BwOAgala 30 Cadix 26 Cadomum 31 Caen 31 Caesar-Avgusta 27 Caesaris Burgus 31 Cagliara 41 Caban 31 Calcutta 66 Caldas 64 Californie 56 Cambridge 38 Cambridge 58 Campinas 64 Canada 61 Canaries 56 Cannes, 31 Canton 59 86 TABLE DES NOMS GEOGRAPHIQUES. PAGE Cap.de-Bonne-Eapérance . . 55 Cape-Town 55 Caracas 61 Carintliie 19 Carkow iS Carlski'ona 51 Carlsruhe 14 Carlstad 51 Camiole 19 Caroline du Sud 57 Caserta 41 Cassel 7 CasteUum 7 Castelséras 26 Catane 41 Catauia 41 Cette 31 Chamonix 31 Charkow 48 Charlotte 61 Cliàteanroux 31 Cherbourg 31 Cheverny 31 Chicago 57 Chicoutimi 61 Chili 65 Christiania 52 Christianstad 51 Cirencester 38 Cisleythanie 17 Claromons 31 Claudio-polis 22 Clermont-Ferrand 31 Clève 7 Cleveland fiO Cliaris 41 Olivia 7 CVuniaxum 31 Cluny 31 CocoUheris 32 Coethen 16 Coïmbra 46 Coimbre 46 CoUiouve 32 Culu 7 Cologne 7 Colombie 64 Colonia. Afjrippina 7 Columbia 56, 60 PAGE Columbug. . 60 Conception del Uruguay . : ; 65 Conegliano 41 Congo . . . , 56 Conimhfica . , . . 46 Connecticut 57 Constance 15 Constautino 54 Copenhague 24 Coplay 60 Corcelles 53 Cordova . 62, 65 Cour Cheverny 32 Cracovie 20 Croatie 22 Czernovie 19 Dahnie, ,,,,.,,• 7 Danemarck 24 Danzig 8 Darmstadt 15 Davenport 58 Delaware 57 Dietmannsdorf 8 Dijon 32 Divio 32 Dobeln 13 Donaueschingen 15 Dorpat 48 Down Beckenham 38 Drammen 52 Dresde 13 Dublin 40 D'Urban 55 Dusseldorf 8 E Easton 60 Eblajia 40 Ecosse 39 Edimbourg 39 Edina 39 Edinburgh 39 Egypte 54 TABLE DES N051S GÉOGRAPHI Pages. . 68 . 70 . 72 s . . . . 75 . 7i . 7.5 76 . 77 . 78 . 79 . . 80 . . 82 . . 84 . . 8S eihoiit lez- \nvers . . 87 . . 90 . . 92 . . 94, 1 Publications de la Fédération des Sociétés d'horti- culture de Belgique : Bulletin de la Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique, 1850 à 1876, 17 volumes in-S", prix du volume 5 n La collection complète 85 » Sommaire dn BaUetin de la Fédération. Bulletin pour 1860. — Documents concernant la fondation. Floraison d'un Agave americana, par M. RiGOurs. Bulletin pour 1861. — Monog-rapliie des Populus, par M. A. Wesmael. — Plantation d'un jardin fruitier, par M. Buisserbt, etc. Bulletin pour 1882. — L'Ardenne, par M. F. Crépin. — Les Ormes, par M. Wesmael. — Le jardin fruitier, par M. F. PoossET. — Les féconda- tions croisées, par M. Wesmael. Bulletin pour 1863. — Monographie des Groseilliers, par M. Wes.mael. — Catalogue raisonné des arbres de pleine terre, etc. Bulletin pour 1864. — L'acclimatation végétale, par M. Morren. — Mono- graphie des Saules, par M. Wesmael. — Traité d'Entomologie horticole, par M. Dubois. — Souvenirs d'Allemagne, par M. Morren. Bulletin pour 1865. — Flore forestière de Belgique, par M. A. Wesmael. Bulletin pour 1866. — Esthétique florale, par M. De Puydt. — Les Composées potagères, par M. Van Berghem. — Flore exotique, par MM. ScHNizLEi.N- et Morren, etc. Bulletin pour 1867. — Catalogue raisonné des plantes ornementales, par M. G. Delchevalerie. — Des Platanes cultivés dans les jardins de Belgi- que, par M. A. Wesmael Bulletin pour 1868. — L'Exposition quinquennale de Gand de 186S. — Les floralies Girondines, par M. de Cankaet d'Hamale. — L'azote et la végétation, par M. Damseaux. — Instructions pomologiques, par M. KocH. Bulletin pour 1869. — Biographie de V. van den Hecke de Lembeke. — Les jardins en Egypte, par M. G. Delchevalerie. — Les Chênes d'Amérique, par M. A. Wesmael. Bulletin de 1870. — Mémorial du naturaliste et du cultivateur, par MM. MORRE.N et De Vos. Bulletin pour 1871. — Alex. Bivort, par M. Rodigas. — Exposition de Londres. — Le Dattier, par M. G. Delchevalerie. Bulletin pour 1872. — La Flore de Cordova, par M. 0. de Malzine. — Les jardins botaniques du monde. — Les Sociétés d'horticultui'e de Belgique. Bulletin pour 1873. — L'Exposition quinquennale de Gand en 1873. — Biogr. de L. Jacob-Makcy, par M. Ed. Morren. — Biogr. de Godin, par M. F. NÈVE. — L'horticulture à Londres, par M. Cus. — Correspon- dance botanique, 2'' édition, par M. Ed. Morren. Bulletin pour 1874. — Ch. de l'Escluse, par M. Ed. Morren. — Corres- pondance botanique, 3'' édition. — Exposition de Vienne en 1873. Bulletin pour 1875. — Floralies Colonaises. — Mathias de l'Obel, par M. Ed. Morren. — La question des examens universitaires, par M. Ed. M. — La théorie des plantes carnivores et irritables, par M. Éd. M. — Correspondance botanique, 4' édition, par M. Éd. M. — L'Énergie de la végétation, par M. Ed. M. Bulletin pour 1876. — Floralies bruxelloises. — Actes du Congrès intern. de botanique horticole. — Princ. élément, de Physiol. vég. — Correspon- dance botanique, 5= édition. »,J, A New Vork ^°'î5','|Tf|,,^mJiî|]|lim'lfl'iïll||l 3 5185 00257 9421 ^m^' ::^.' .^.^^Jr X: -, •^- ^r -l"^