S-ES- A Bound HARVARD UNIVERSITY LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOÔLOGY ET x ch a n a e q87q NOUVELLE SÉRIE — XXIIe ANNÉE — 1892 - - - BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES SCIENTIFIQUES 3D ' A. 3ST GERS ANGERS GERMAIN & G. GRASSIN , IMPRIMEURS-LIBRAIRES 40, rue du Cornet et rue Saint-Laud 4 Les ^Membres de la Société d’Études Scientifiques d’Angers qui désireraient compléter la collection des Bulletins , sont prévenus qu’il reste encore quelques exemplaires des volumes ci-après , aux prix réduits de : Première Série. Deuxième Série. 1871 (lre année) . 1 » 1885.. . 4 » 1872 . 2 » 1886.. . 4 » 1874-75 . 2 » 1887 . . . 6 » 1876-1877 (deux fascicules) 3 50 1888.. . 4 » 1878-79 . 2 50 1889.. . . 6 » 1880 (deux fascicules) . 3 50 1890 . . . 4 » 1881-82 . 5 » 1891 . . . 4 y> 1883 . 3 » 1884 . 6 » Supplément de 1884 . 1 50 La collection complète des Bulletins (1871 à 1891 inclus), sauf le volume de 1873, épuisé, pourra être fournie aux nouveaux socié¬ taires au prix réduit de 50 francs. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES SCIENTIFIQUES D’ANGERS \ NOUVELLE SÉRIE — XXIIe ANNÉE — 1892 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES SCIENTIFIQUES D'ANGERS ANGERS GERMAIN & G. GRASSIN , IMPRIMEURS-LIBRAIRES 40, rue du Cornet et rue Saint-Laud 1893 LISTE DES MEMBRES Au 1er octobre 1893 MEMBRES FONDATEURS MM. BOUVET. MM. MILLET. HUTTEMIN. MAREAU. PRÉAUBERT. VERRIER. MEMBRES HONORAIRES MM. ASSIOT, Louis, préfet honoraire du département de Vaucluse, à Avignon. BARDON, Charles, O. préfet du département du Puy-de- Dôme. BÉCHADE, Abdon, trésorier-payeur général, à Nantes. COTTEAU, membre de la Société géologique de France, bou¬ levard Saint-Germain, 17, Paris. DECHARME, #, ancien professeur de l’Université, officier de l’Instruction publique, docteur ès-sciences, rue Saint- Louis, 8, Amiens. FAIRMAIRE, L., entomologiste, ex-président de la Société entomologique de France, rue du Dragon, 21, Paris. LIGIER, Herman, $*, I. Ç|, préfet de Maine-et-Loire. MAILLÉ, Alexis, A. f|, rue des Luisettes, 17. MEUNIER, Stanislas, professeur au Muséum d’histoire natu¬ relle, boulevard Saint-Germain, 7, Paris. MOURIN, Ernest, $<, I. recteur de l’Académie de Nancy. NELSON-CHIERICO, $*, directeur de la Banque Algérienne, Alger. POISSON, J., aide-naturaliste au Muséum de Paris, répéti¬ teur à l’Ecole des Hautes-Études, rue de Buffon. PREUD’HOMME DE BORRE, A., conservateur au Musée Royal d’histoire naturelle de Bruxelles, rue Seutin, 11, Schaerbeck, Bruxelles. PUCHERAN, docteur-médecin, à Bouillousse, par le Port- Sainte-Marie (Lot-et-Garonne). SCHNERB, O. conseiller d’État, Paris. VERLOT, directeur du jardin botanique de Grenoble. MEMBRES TITULAIRES MM. AIVAS, ingénieur, architecte de la ville d’Angers, rue du Bellay, 52, Angers. ALLARD, Gaston, naturaliste, route des Ponts-de-Cé, à la Maulévrie, près Angers. ANGIBAULT, juge de paix, à Bais (Mayenne). AUBERT, juge de paix, rue Franklin, 74, Angers. AUDRA, Eugène, (le pasteur), rue de Paris, 85, Angers. AVRILLEAU, Eugène, banquier, boulevard des Pommiers, 3, Angers. BAHUAUD, A. ||, docteur-médecin, professeur à l’Ecole de Médecine d’Angers, rue du Mail. BARON, Alexandre, industriel, place de l’Ecole nationale des Arts-et-Métiers, 2, Angers. BATTUT, négociant, rue Saint-Georges, 9, Angers. BERTAULT, Fernand, photographe, rue d’Alsace, 1, Angers. BESSONNEAU, O. $*, I. ||, manufacturier, avenue du Mail, - Angers. BICHON, Auguste, A. ||, médecin-pharmacien, rue Beaure- paire, 31, Angers. BIGEARD, directeur de l’Usine à gaz, Angers. BLEUNARD, Albert, A. ||, professeur de physique et de chimie au Lycée David d’Angers, rue Daillière. 13, Angers. BOUIC, A. ||, professeur au Lycée David d’Angers, rue Saint-Léonard, 21, Angers. BOULARD, Louis, pharmacien à Châteaunenf (Maine-et-Loire). — yli — BOUTRÉ, Adolphe, entrepreneur, faubourg Bressigny, 109, Angers. BOUVET, Georges, A. Q, pharmacien, rue Lenepveu, 32, Angers. BURD1N, André-François, I. ||, imprimeur, rue Garnier, 11, Angers. CHAILLOU, Pierre, expert-comptable, rue du Mail, 31, Angers, CHARRIER, Charles, docteur médecin, chef des travaux ana¬ tomiques à l’école de Médecine d’Angers, rue des Lices, 31 , Angers. CHEUX, Alfred, membre de la Commission météorologique de Maine-et-Loire, rue Delaâge, 47, Angers. COINDRE, Jean-Marie, $*, ingénieur en chef des ponts-et- chaussées, avenue Turpin-de-Crissé, 7, Angers. COINTREAU, Édouard, A. ||, négociant, quai Gambetta, 39, Angers. COULBEAU, A. |$, imprimeur, à Chateaubriand (Loire-Infé¬ rieure). DAVID, Henri-Ferdinand, pharmacien de lre classe, rue de la Gare, 11, Angers. DECUILLÉ, Charles, rue de le Madeleine, 62, Angers. DESÊTRES, Gaston, avocat, rue du Canal, 19, Angers. DEVAULX DE CHAMBORD, propriétaire à Millau (Aveyron). DOUET, A. docteur-médecin, professeur à l’École de Médecine d’Angers, rue Corneille, 9. DREUX, Alfred-Alexandre, opticien-oculiste, rue Voltaire, 4, Angers. DURAND-GRÉVILLE, chemin de la Barre, Angers. FEBVRE, Hyacinthe, droguiste, rue de la Roë, 7, Angers. FROUIN, Bertrand, I. ||, directeur de l’École primaire supé¬ rieure, Angers, rue du Grand-Talon, 9-11. GALLOIS, Joseph, A. ||, naturaliste, Déville-les-Rouen, 99, rue Gambetta (Seine-Inférieure). GAUDIN, Joseph, pharmacien, rue du Mail, 64, Angers. GENNEVRAYE, Paul, conseiller honoraire à la Cour d’Angers, conseiller général de Maine-et-Loire, rue Ménage, 6, Angers. ii — VIII — GLÉTRON, Jacques-Louis, A. fj*, négociant, place Ayrault, 3, Angers. GOBLOT, Edmond, A. O, professeur de philosophie au Lycée David d’Angers, rue Bourgonnier, 8, à Angers. GOBLOT, René, architecte, ancien élève médaillé de lre classe de l’Ecole des Beaux-Arts, rue Béclard, 31, Angers. GONTARD DE LAUNAY, Léonce, membre de la Société archéologique de France et des Sociétés d’horticulture de Nantes et d’Angers, à Noëllet, par Pouancé (Maine et-Loire). GRASSIN, Georges, imprimeur, rue du Cornet, 40, Angers. GUITTET, Maurice, vétérinaire, boulevard des Pommiers, 20, Angers. HUTTEMIN, Henri, industriel, rue Lareveillère, 23, Angers. JEANVROT, Victor, conseiller à la Cour d’Appel d’Angers, rue Rabelais, 16, Angers. JÉGU, Alfred-Urbain, propriétaire, rue de Paris, 58, Angers. LABESSE, Paul, pharmacien, rue des Lices, 38, Angers. LACOUR, Édouard, étudiant, boulevard de Saumur, 9, Angers. LAMOTTE-PRÉVOST, Henri-Simon-Joseph, pharmacien, à Chantelle-le-Château (Allier). LAURENT, ingénieur des Mines, rue du Pré-Pigeon, 22, Angers. LAVENNIER, ancien notaire, passage Rochetière, Angers. LESTANG, François-Clovis-Emmanuel, A. p, directeur de l’École normale d’instituteurs, rue de la Juiverie, 16, Angers. LUCHINI, Joseph, artiste statuaire, rue Toussaint, 51, Angers. MAILLARD, Auguste-Alfred, architecte, rue du Mail, 75, Angers. MAREAU, Gustave, A. docteur en médecine, professeur à l’École de Médecine d’Angers, rue du Commerce, 2. MUTHELET, pharmacien à la Pyramide, par Trélazé (Maine- et-Loire). MAXWEL, Procureur de la République, à Saumur. MILLET, Stanislas, secrétaire de la Société d’horticulture d’Angers, rue Proust, 23. M0NPR0FIT, Ambroise, docteur-médecin, professeur à l’École de Médecine, rue de la Préfecture, 5, Angers. — IX — MORANCÉ, Lucien-Maurice, A. directeur de l’École annexée à l’École normale d’Angers, rue Lebas. MOULINIER, Auguste, rue de la Juiverie, 7, Angers. PERACCA, Marius-Hyacinthe (le comte), docteur ès-sciences naturelles, rue Saint-Anselmo, 6, Turin (Italie). PERRAUDIÈRE (René de la), entomologiste, propriétaire, château de la Perraudière, commune de Lué, par Jarzé (Maine-et-Loire). PIETTE, Éd. A. Q, juge honoraire, à Rumigny (Ardennes). POIRIER, Alexis, agent consulaire des États-Unis, boulevard de Saumur, 14, Angers. POULAIN, à la Saulaie, commune de Martigné- Briand (Maine-et-Loire). PRÉAUBERT, Ernest, A. #, professeur de physique au Lycée, rue Proust, 13, Angers. PRIEUR, Albert, A. négociant, boulevard des Pom¬ miers, 6, Angers. QUÉLIN, Jules, A. 24, rue du Mail, Angers. RADIG01S, Léon, garde-mines, rue de Saumur, 22, à la Roche-sur-Yon (Vendée). RICHÉ, Jean-Baptiste, paléontologue, employé, rue de l’Asile- Saint-Joseph, 25, Angers. ROUSSEAU, Henri, pharmacien, boulevard Ayrault, 54, Angers. ROUXEL, J., contrôleur des télégraphes, électricien, rue des Lices, 38, Angers. SURREAULT, Théodore, A. f|, professeur à l’École normale, rue de la Madeleine, 93, à Angers. TRÉDILLE, Prosper, pharmacien, rtie Voltaire, 6, Angers. VANNIER, Jean, inspecteur de l’Enseignement primaire, rue des Cordeliers, 7, Angers. VÊLÉ, Alexandre, architecte, rue du Quinconce, Angers. VERCHALY, étudiant, rue des Poëliers, 8, Angers. VÉZAC, Louis, naturaliste, rue Fargeton, 8, à Angers. — X — MEMBRES CORRESPONDANTS MM. ALLIOU, professeur de physique au collège de Beaufort (Maine-et-Loire). BARBIN, Henri-Charles, pharmacien de lre classe, au Lion- d’Angers (Maine-et-Loire). BARROIS, Charles, î&, I. Q, professeur-adjoint de géologie, à la Faculté des sciences de Lille, 37, rue Pascal, Lille (Nord). BAYLES, Antoine-Émile, A. Q, directeur de l’École normale de Dax (Landes). BAZANTAY, Lucien, propriétaire, à Faveraye-Machelles, par Thouarcé (Maine-et-Loire). BELLANGER, Francis, instituteur, Cour des Cordeliers, Angers. BELLIARD, A. ($, docteur-médecin, à Montjean (Maine-et- Loire). BERTHEAU, A. Q, docteur-médecin à Pouancé (Mainet-et- Loire). BÉTHUNE, Albert, naturaliste, ancien notaire à Tours-sur- Marne, 5, rue du Petitfour (Marne). BOELL, Édouard (le docteur), A. médecin de l’hôpital civil de Baugé, membre du Conseil d’hygiène et de salu¬ brité de l’arrondissement de Baugé, à Baugé (Maine-et- Loire). BONNEMÈRE, Lionel, A. 0, président de la Société artis¬ tique et littéraire de l’Ouest, rue Chaptal, 26, Paris, et à Louerre (Maine-et-Loire). BRUN (l’abbé), naturaliste, Grande-Rue, 76, Nogent-sur- Marne (Seine). BUREAU, docteur-médecin, directeur du Muséum d’histoire naturelle de Nantes, rue Gresset, 15, Nantes (Loire-Infér.) CARRET (l’abbé), professeur à l’institution des Chartreux, à Lyon (Rhône). CESPRÉ, Théodore-René, docteur-médecin, à Saint-Georges- sur-Loire (Maine-et-Loire). — xr — CHABRUN, Émile, docteur-médecin à Andouillé (Mayenne;. CHAILLOU, Charles, Port-Navalo, par Arzon (Morbihan). CHANTEGRAIN, directeur de l’École primaire supérieure de Maintenon (Eure-et-Loir). CHELOT, Émile, licencié ès-sciences, 82, rue Monge, Paris. COLAS, J. -B., instituteur à Saint-Saturnin (Maine-et-Loire). CRIÉ, Louis, professeur à la Faculté des sciences de Rennes, (Ille-et-Vilaine). DANIEL, Lucien-Louis, professeur au collège de Château- Gontier (Mayenne). DAVY, Louis-Paul, ingénieur civil, directeur des mines de Chateaubriand (Loire-Inférieure). DELALANDE, Julien-Charles, professeur de physique au lycée de Brest, rue du Château, 62 (Finistère). DESMAZIÈRES, percepteur à Blaison (Maine-et-Loire). DEVAUX, Alphonse-Pierre, chef de section du chemin de fer de l’État, à Melle (Deux-Sèvres). DOLLFUS, Adrien, directeur de la Feuille des Jeunes Natu¬ ralistes, rue Pierre-Charron, 55, Paris. DOLLFUS, Gustave, géologue, rue de Chabrol, 45, Paris. DUFOSSÉ, Albert, instituteur à Belle-Église (Oise). DUMAS, Auguste-Marie, inspecteur à la Compagnie des chemins de fer d’Orléans, rue Sully, 6, à Nantes (Loire- Inférieure). EMÉRIAU, Alphonse, instituteur au Fief-Sauvin (Maine-et- Loire). FOURCAULT, Victor, gérant de la Commission des ardoi¬ sières de Renazé, à Renazé (Mayenne). FOURNIER, Alphonse-Gabriel, conservateur du Musée d’his¬ toire naturelle de Niort, 58, rue de Trianon, à Niort (Deux-Sèvres). FRIDRICI, Edmond, chimiste, directeur du Musée d’histoire naturelle de Metz, place Sainte-Croix, 10 (Lorraine). GADEAU DE KERVILLE, Henri, A. 0, homme de science, rue Dupont, 7, à Rouen (Seine-Inférieure). GASNAULT, botaniste, ex-instituteur, Beaufort Maine-et- Loire). — xtf GAULIER, Alexis, ancien instituteur, météorologiste à Durtal (Maine-et-Loire). GEORGES, Jean-Marie, pharmacien àLongué (Maine-et-Loire). GIRAUDIAS, Louis, receveur de l’Enregistrement, à Poitiers, rue Victor-Hugo, 12. GIRAUX, Louis, naturaliste, rue Saint-Biaise, 22, Paris. GRANDIN, Théophile, A. Q, professeur su lycée de Tours, rue de Jérusalem, 6, à Tours (Indre-et-Loire). GROSSOUVRE (de) Marie-Félix- Albert-Durand, $*, ingénieur en chef des mines, à Bourges (Cher). GUÉRARD, médecin-dentiste, rue Nationale, 39, à Tours (Indre-et-Loire). GUÉRY , Georges , avocat , entomologiste , rue Saint-Por- chaire, 1, Poitiers. GUITTONNEAU, P., instituteur à Saint-Rémy- la-Varenne (Maine-et-Loire). HOULBERT, Constant-Vincent, professeur de l’enseignement moderne au collège d’Evron (Mayenne). HUET, Clair, médecin, rue du Calvaire, 32, Nantes (Loire- Inférieure). ICHON, ingénieur des Mines, directeur de l’École des Maîtres mineurs d’Alais (Gard). JULLIEN-CROSNIER, botaniste, rue d’Illiers, 54 bis, à Orléans (Loiret). LABBÉ, Alphonse, étudiant, rue Madame, 61, Paris, ou rue des Serruriers, à Laval (Mayenne). LAGARDE, Cyrille, médecin à la Membrolle (Maine-et-Loire). LANDRÉ, inspecteur adjoint à l’inspecteur principal des chemins de fer de l’État, boulevard Heurteloup, 17, à Tours (Indre-et-Loire). LANGLAIS, Henri-Louis, pharmacien à la Ferté-Bernard, rue Bourgneuf (Sarthe). LAUMONIER, Arthur, docteur-médecin, à Vernoil, par Ver- nantes (Maine-et-Loire). LEBLANC, Charles-Ernest, ingénieur des chemins de fer de l’État, à Saintes (Charente-Inférieure). XIII LEBRETON, Julien, instituteur à Fontaine-Guérin (Maine-et- Loire). LE JARIEL, Gabriel, entomologiste, à Jublains (Mayenne). LEMAITRE, Valentin, instituteur, à la Jumellière (Maine-et- Loire). LEMARIÉ, Eugène, conservateur du Musée d’Histoire naturelle de Royan (Charente-Inférieure). LOCHARD, Gustave, docteur-médecin, à Paris, 26, rue de la Faisanderie. MANTIN, Georges, botaniste, quai de Billy, 54, Paris. MALM, A. -H., docteur en philosophie, intendant des pêche¬ ries maritimes suédoises, à Gothembourg (Suède). MARCESCHE, Émile, instituteur, maître-adjoint à l’École primaire supérieure d’Angers, rue du Grand-Talon, 9, Angers. MARQUET, chimiste à la Compagnie des chemins de fer de l’État, Paris. MESNET, Adrien, pharmacien, Thouars (Deux-Sèvres'. MICHEL, Alphonse, docteur-médecin à Gonnord (Maine-et- Loire). MICHEL, Auguste, â Carrière-sous-Bois, par Maison-Laffite, Villa Félix (Seine-et-Oise). MIGNEN, Gustave, docteur-médecin à Montaigu (Vendée). MONTANDON, Arnold, naturaliste, à Bucarest, filarete Strada viilar (Roumanie). NEUMANN, Louis-Georges, professeur d’Histoire naturelle à l’École vétérinaire de Toulouse (Haute-Garonne). NICOLLON, Eugène, pharmacienne Croisic (Loire-Inférieure). NOËL, Paul, chimiste au Bois-Guillaume, 15, rue d'Anguy, près Rouen (Seine-Inférieure). ŒLHERT, Daniel, A. géologue, paléontologiste, biblio¬ thécaire de la ville de Laval, rue de Bretagne, à Laval (Mayenne). OLIVIER, Ernest, botaniste, aux Ramillons, près Moulins (Allier). PARROT, ingénieur des Arts et Manufactures, imprimeur lithographe, rue du Delta, 12, Paris. — XIV — PERREAU, Maurice, docteur-médecin, rue Bodin, 8, à Sau- mur (Maine-et-Loire). PERRIER, docteur-médécin, à Nantes, rue de l’Ermitage (Loire-Inférieure). PÉTON, A. 0, docteur-médecin, à Saumur (Maine-et-Loire). PINGUET, Joseph, A. $>, ex-économe au Lycée d’Alençon (Orne). PLANCHENAULT, Louis, numismate, sous-économe à l’asile de Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire). POMARAT, Jean-Marcellin (l’abbé), naturaliste, professeur au Séminaire de Pléau (Cantal). POUGNET, Joseph-Eugène, ingénieur des mines d’or de la Cortada de San Antonio, par Puerto-Perrio et Pavas, département d’Antioqua (Colombie). RABJEAU, Émile, docteur-médecin, à Ingrandes-sur-Loire (Maine-et-Loire). RAFFRAY, Achille, vice-consul de France, à Singapour (Inde). RAGUSA, Enrico, naturaliste, directeur du Naturaliste sili- cien, à Palerme (Sicile). RENOU, Jacques, conducteur des travaux aux mines de Désert, ancien élève de l’École des maîtres-ouvriers mineurs d’Alais (Gard), à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et- Loire). REVERCHON (le docteur), directeur-médecin en chef de l’asile des aliénés Saint-Luc, à Pau (Basses-Pyrénées). RICHAULT, Félix, chef de section principal, attaché à la construction des chemins de fer de l’État, rue Daillière, 18, Angers. RISTON, Victor, naturaliste, à Malzéville, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). ROQUENCOURT, géologue, rue Portalis, 11 bis, Paris. ROUCHY (l’abbé), naturaliste, vicaire à Castel-sur-Murat (Cantal). ROSERAY, Alfred, professeur d’agriculture du département de la Manche, chevalier du Mérite agricole, à Saint Lô. RUAIS, docteur-médecin, à Martigné-Briand (Maine-et-Loire). — XV — SACHÉ, Jean-Ernest-Fortuné , pharmacien de lre classe, à Melle (Deux-Sèvres). SAHUT, Félix, naturaliste, avenue Pont-Juvénal, 10, à Mont¬ pellier (Hérault). SIMON, François, instituteur, entomologiste, à Drain (Maine- et-Loire). TARDIF, Edmond, étudiant en médecine, interne à l’Hôtel- Dieu, à Angers. THUAU (l’abbé), entomologiste, curé à Pontigné, par Baugé (Maine-et-Loire). THIRIAT-DEGUINES, naturaliste, 61, rue Neuve, Calais (sud) (Pas-de-Calais). TRILLON, cultivateur au Petit-Coudré, commune d’Andouillé (Mayenne). TROUESSART, Édouard-Louis, docteur en médecine, I. 112, avenue Victor-Hugo, Paris. TROUPEAU, Paul, pharmacien de lrc classe, à Mouy (Oise). VIGNAIS, Joseph, percepteur au Puy-Notre-Dame (Maine-et- Loire). Nota. — Les membres dont les adresses et dénominations seraient inexactes sont priés de les faire rectifier et d’adres¬ ser leurs réclamations au Secrétaire ou au Trésorier de la Société. MEMBRE DÉCÉDÉ M. CHAILLOU, Pierre, décédé le 25 avril 1893, Angers LISTE DES SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES Au 30 Septembre 1893 1° SOCIÉTÉS FRANÇAISES Alger. — Société des Sciences physiques, naturelles et cli¬ matologiques, Amiens. — Société linéenne du nord de la France. — Société industrielle d’Amiens. Angers. — Société d’horticulture de Maine-et-Loire. — Société industrielle et agricole. — Société de médecine. — Société académique de Maine-et-Loire. — Société d'agriculture, sciences et arts d’Angers. Auxerre. — Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne. Besançon. — Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. Béziers. — Société d’Études des Sciences naturelles. Blois. — Société d’histoire naturelle du Loir-et-Cher. Bordeaux. — Société linéennne. — Société des Sciences physiques et naturelles. Boulogne-sur-Mer. — Société académique. Caen. — Société linéenne de Normandie. — Laboratoire géologique de la Faculté des Sciences. Châlons-sur-Marne. — Société d’Agriculture, de Commerce, de Sciences et d’Arts de la Marne. Châlons-sur-Saône. — Société des Sciences naturelles de Saône-et-Loire. Chambéry. — Société d’histoire naturelle de Savoie. Cherbourg. — Société nationale des Sciences naturelles et de mathématiques. Cholet. — Société des Sciences, Lettres et Beaux-Arts. Dax. — Société de Borda. Dijon. — Académie des Sciences. — XVII Draguignan. — Société d’Études Scientifiques et Archéolo¬ giques. Elbeuf. — Société d’Étude des Sciences naturelles. Le Havre. — Société géologique de Normandie. — Société des Sciences et Arts, agricole et horti¬ cole du Havre. Lille. — Société géologique du Nord. — Académie des Sciences de Lille. Lyon. — Société linéenne de Lyon. — Société botanique de Lyon. Le Mans. — Société d’Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe . Marseille. — Société d’Étude des Sciences naturelles. — Société botanique et horticole de Provence. — Société scientifique Flammarion. Montpellier. — Société d’horticulture et d’histoire naturelle de l’Hérault. Morlaix. — Société d’Études scientifiques du Finistère. Nancy. — Société des Sciences. — Société industrielle. Nantes. — Société académique. — Société des Sciences naturelles de l’Ouest de la France. Nîmes. — Société d’Étude des Sciences naturelles. — Société d’Études scientifiques. Paris. — Société d’anthropologie. — Société philomatique. — Société philotechnique. — Société botanique de France. — Société d’Études scientifiques. — Société entomologique de France. — Société de géographie. — Société zoologique de France. — Société nationale d’acclimatation de France. — Société d’astronomie. Perpignan. — Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales . Poitiers. — Société d’agriculture, belles-lettres, sciences et arts. Reims. — Société d’histoire naturelle. — XVIII — Rochechouart. — Société des amis des Sciences et des Arts. La Rochelle. — Société des sciences naturelles de la Cha¬ rente-Inférieure. Rouen. — Société des amis des Sciences naturelles. Royan. — Société linéennnc de la Charente-Inférieure. Toulouse. — Société académique Franco-Hispano-Portugaise. — Société d’Histoire naturelle. — Société des Sciences physiques et naturelles. Tours. — Société médicale du département d’Indre-et-Loire. — Société de géographie. Villefranche. (Rhône). — Union philomatique. Vitry-le-François. — Société des Sciences et Arts. 2° SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES Europe A Isace-Lorraine Colmar. — Société d’Histoire naturelle. Metz. — Société d’Histoire naturelle, Strasbourg. — Société des Sciences, Agriculture et Arts de la Basse-Alsace. Allemagne Berlin. — Académie royale des Sciences (Sitzunberithe der K. prussichen akademie der Wissenschaften). — Société de Géologie (Deustch. Geolog. Gesselch). — Société de Géographie. Brême. — Société des Sciences naturelles (Abhandlungen herausgegeben vom naturvischench. Verein zü Bremen). Dresde. — Société de Géographie (Jahresb. der Vereins für Erd-Kunde zü Dresden). Halle. — Académie impériale des curieux de la nature (Bericht über die Sitzungen der Naturforschen- den Gesselschaft zü Halle). — Société Léopoldina. Leipzig. — Société des Sciences naturelles (Sitzunsberitche der Naturforforschenden Gesselschaft). — XlX Munich. — Académie royale des sciences (Sitzunberitche der Akademie der Wissenchaft). Münster. — Société provinciale Westphalienne des Sciences et Arts (Jahresb. des Westfalichen Provinziale- Vereins). Regensburg. — Société d’Histoire naturelle. Autriche Prague. — Société impériale des sciences naturelles. — Société d’histoire naturelle (Lotos). Vienne. — Société impériale et royale de zoologie (Verhand lungen der K. K. Geologischen Reichanstalt). — Société de géologie et de botanique (Verhand lungen Gesselch). — Club scientifique (Jahresberichte und monash- blatter des Wissenschaftlichen Club'. — Section für naturkende osterreichen Touristen club (Burgung, 7). — L’Ornis, société d’ornithologie. Zagreb. — Société Croate d’Histoire naturelle. Belgique Bruxelles. — Société belge de microscopie. — Société royale malacologique de Bruxelles. — Société entomologique de Belgique. — Société royale de botanique de Belgique. Liège. — Société géologique de Belgique. Italie Gênes. — Annales du Musée civique de Gênes. Padoue. — Société Veneto-Trentina des sciences naturelles. Pise. — Société des sciences naturelles de Toscane. Rome. — Comité royal géologique d’Italie. — . Rassegna delle Scienze geologiche in Italia. Turin. — Académie royale des Sciences. — Observatoire de l’Université royale — Musée de zoologie et d’anatomie comparée. Espagne Barcelone. — Société catalaniste d’excursions scientifiques. XX Pays-Bas Leyde. — Société Néerlandaise de zoologie (Tijdshrift der nederlansche Dierkundige Yereenining). Rotterdam. — Société batave de philosophie expérimentale. Portugal Lisbonne. — Académie des sciences. Porto. — Société d’instruction (Revista da Societade de ins- trucao do Porto). Russie Saint-Pétersbourg. — Société impériale de botanique. — Comité géologique. Kiew. — Société des naturalistes. Moscou. — Société impériale des naturalistes. Suède Helsingfort. — Société pour l’étude de la faune et de la flore de Finlande (Meddelanden af societas pro fauna et flora Fennica). Stockolm. — Société entomologique (Entomologisk tidskrift). — Académie royale suédoise. Suisse Bâle. — Société des Sciences naturelles. Chambésy, près Genève. — Bulletin de l’Herbier Boissier. Genève. — Société de physique et d’histoire naturelle. Lausanne. — Société vaudoise des Sciences naturelles. Neufchâtel. — Société des Sciences naturelles. Zurich. — Société des naturalistes. Amérique du Nord Boston. — Société d’histoire naturelle (Proceedings natural history society). Cambridge. — Musée de zoologie comparée (Bulletin of the muséum of comparative zoologie at Havard college). Davenport. — Académie des Sciences naturelles. XXI Granville (Ohio). — Association scientifique. New-York. — Société de microscopie. — Société de Géographie, n° 1 29 west 29 th street- Philadelphie. — Académie des Sciences naturelles (Procee- dingsof the academyof natural Sciences). — Institut des Sciences. Raleigh. — Société scientifique (Elisha Mitchell). San-Francisco. — Académie des Sciences. Saint-Louis. — Académie des Sciences (Transactions of the academy of Sciences). Trenton. — Société d’Histoire naturelle. Washington. — Institution Smithsonienne. Amérique du Sud Buenos-Ayres. — Société scientifique Argentine (Annales de la societad cientifica Argentina. — Institut Géographique Argentin. Cordoba. — Académie nationale des Sciences. Costa-Rica. — Annales du Musée national. Rio de Janeiro. — Archives du Musée national. La Plata. — Annales du Musée d'Histoire naturelle. A us trahie Adélaïde. — Société royale des Sciences naturelles. Sydney. — Société linéenne. Nouvelle-Zélande Wellington. — Institut de la Nouvelle-Zélande. Indes Anglaises Calcutta. — Société asiatique du Bengale (Proceedings asia- tic Society of Bengal). — XXII — 3° PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Angers. — Revue de l’Anjou. Paris. — Revue des travaux scientifiques (publication du Ministère de l’Instruction publique et des Beaux- Arts). — Revue des Sciences mutuelles de l’Ouest, 14, bou¬ levard Saint-Germain. — Feuille des jeunes naturalistes. — Annuaire géologique universel, 36, avenue Hoche. Lyon. — L’Échange. Moulins. — Revue scientifique du Bourbonnais et du centre de la France. Reims. — Union médicale et scientifique du Nord-Est. Toulouse. — Revue médicale et scientifique d’hydrologie et de climatologie pyrénéennes. — Revue de botanique, rue Nineau, 10. Padoue. — La Nuova Notarisia, Jardin botanique de l’Uni¬ versité. Palerme. — Il naturalista Siciliano. Venise. — Notarisia, revue consacrée à l’étude des algues. — Neptunia, San Samuele, 3452. Lisbonne. — Journal des Sciences mathématiques, physiques et naturelles. Nouvelle-Zélande. — The New-Zealand journal of Sciences. COMPOSITION DU BUREAU POUR 1893 Président . M. PRÉAUBERT, à Angers. Vice-Président . * . M. BLEUNARD, à Angers. Secrétaire . M. SURRAULT, à Angers. Archiviste . M. QUELIN, à Angers. Trésorier . M. BARON, à Angers. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D'ÉTUDES SCIENTIFIQUES D’ANGERS Séance du 14 janvier 1892 Présidence de M. Préaubert M. Préaubert, élu président à la dernière réunion, ouvre la séance. Il remercie ses collègues de l’avoir nommé à ce poste d’honneur et de travail et il fait appel à la bonne volonté de tous pour l’aider à faire prospérer la Société. En sa qualité d’ancien secrétaire , M. Préaubert donne lecture du procès-verbal delà dernière séance. Adopté sans observations. M. le Président donne la liste des publications en¬ voyées par les Sociétés correspondantes depuis la dernière réunion. Dans cette liste figurent plusieurs fascicules (tirages à part) de M. Kadeau de Kerville, secrétaire de la Société des Amis des Arts de Rouen : 1 — 2 — Biographie de Pierre-Eugène Lemeteil ; Note sur deux vertébrés albins ; Colonies hibernantes de chauves-souris. L’assemblée vote des remerciements à M. Kadeau de Kerville pour ce don fait à notre bibliothèque. La correspondance comporte : 1° Une lettre de faire-part de la mort de M. Héron- Royer. La Société, dont M. Héron-Royer était l’un des membres correspondants les plus actifs, envoie tous ses compliments de condoléance à la famille du dé¬ funt. Une notice nécrologique sera publiée dans le prochain bulletin. 2° Une lettre de M. Bonnemère annonçant qu’il a fait de nouvelles recherches préhistoriques dans la région et qu’il donnera plus tard un travail à ce sujet pour le Bulletin de la Société d' Études scientifiques. Communications diverses : M. Labesse. — Analyse des vins d’Anjou. M. Labesse rend compte du résultat de ses recherches qui ont porté sur vingt-trois échantillons de vins de provenance et d’âge différents. M. Labesse a dosé dans ces vins : alcool 0/0 en volume ; alcool 0/0 en poids ; extrait à 100°; extrait réduit; cendres; tartre; ma¬ tières réduisant la liqueur cupropotassique calculée en glucose ; acidité en acide sulfurique ; somme aci¬ dité-alcool ; rapport de l’acool à l’extrait réduit ; sul¬ fate de potasse ; la densité. Les résultats de cette analyse intéressante seront consignés dans une note que l’auteur se propose de donner pour le bulletin de la Société. M. le Président remercie M. Labesse de sa commu- - 3 — nication. A propos de ce travail, diverses observations sont échangées : \° Quant à la durée de la fermentation du jus de raisin ; 2° Quant à la question de savoir si le soutirage ne serait pas pour quelque chose dans l’arrêt de la fer¬ mentation et, par suite, dans la quantité de sucre non transformé en alcool que Ton retrouve dans l’extrait solide ; 3° Quant à la composition du sucre des divers rai¬ sins ; 4° Quant à l’influence des conditions météorolo¬ giques sur la quantité de sucre de raisin et, par suite, sur le degré alcoolique. M. Quélin qui, il y a quelques années, a fait des recherches à ce sujet, dit que, d’après ces recherches, le titre alcoolique du vin serait d’autant plus élevé que le nombre de jours clairs de l’année aurait été plus grand. Ce serait donc la nébu¬ losité et non la température qui interviendrait. M. Quélin lit le résumé des observations météorolo¬ giques faites à l’observatoire du Jardin des Plantes pendant le mois de décembre. M. le Président profite de cette occasion pour deman¬ der à la réunion si elle veut publier dans son bulletin des graphiques relatifs à la pression barométrique. Ces graphiques sont faits par M. Quélin pour la Com¬ mission départementale de météorologie. D’après ce qui a été convenu avec la Commission de météorolo¬ gie, la Société d'Études scientifiques n’aurait à payer que le tirage et le papier des cinq cents exemplaires qui lui seraient nécessaires. Adopté. — 4 — M. Surrault rapporte que, pendant les quelques beaux jours qui ont suivi le 1er janvier, il a observé des anthonomes du poirier qui, en sortant des anfrac¬ tuosités de l’écorce des poiriers, se recherchaient pour l’accouplement ; d’où il tire cette conséquence que la ponte doit se faire avant la fin de mars, comme il est dit généralement, et que les chaulages qui ont pour but de détruire ces insectes devraient être faits plutôt en février qu’en mars. M. Lavenier montre à l’assemblée un aigle Jean-le- Blanc qu’il a tué dans la Vendée, qu’il a fait monter et qu’il offre au Musée de la ville. M. le Président remercie M. Lavenier au nom de la Société et au nom de la Commission du Musée dont il fait partie, et l’as¬ sure que la Société appuiera la demande qu’il pour¬ rait faire pour obtenir l’autorisation de chasser en tout temps dans une région déterminée pour approvi¬ sionner le Musée d’Angers. Le même membre offre pour les collections un Cypricardia trouvé dans un tuffeau d’une maison d’Angers. M. Baron, trésorier, expose la situation financière de la Société au 31 décembre 1891. Cette situation est résumée par le tableau suivant : En caisse au 31 décembre 1890 . 67f, 55 Recettes de 1891 . 1598f, 25 Total . 1665f, 80 Les dépenses en 1891 se sont élevées à. . 1548', 30 Reste en caisse au 31 décembre 1891 . . . 117f, 50 — 5 - M. le Président adresse ses remerciements au Tré¬ sorier pour sa bonne gestion. Admission d’un membre titulaire : M. Louis Vezac fils, présenté à la dernière séance par MM. Lavenier et Préaubert, est admis en qualité de membre titulaire. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. Séance du 4 février 1892 Présidence de M. Préaubert Le Secrétaire lit le procès-verbal de la dernière séance, qui est adopté. Correspondance : M. le Ministre informe M. le Président que notre bulletin a été expédié aux Sociétés correspondantes. M. le Président énumère les ouvrages reçus depuis la dernière séance. Dans cette liste figurent les bulle¬ tins des Sociétés correspondantes et une brochure de M. le Dr Duchourcau : Étude sur le climat de Pau et du Sud-Ouest de la France. Communications diverses : M. le Président annonce qu’il a reçu de M. Reverchon la deuxième partie de son Catalogue des Plantes de la Mayenne ; il dit que de ce travail il résulte que la flore mayennaise est assez pauvre en espèces mar¬ quantes; cette flore, sans caractère propre, ce qui tient à l’uniformité du terrain (schiste silurien), a — 6 — beaucoup de rapports avec celles deCholet et de Segré. La flore de la Mayenne a perdu de son intérêt surtout à cause du dessèchement des marais. Cette deuxième partie du travail de M. Reverchon sera publiée dans le prochain bulletin ; il serait à dé¬ sirer que la troisième partie pût, elle aussi, figurer dans ce même bulletin. M. Bouvet écrira à l’auteur pour savoir s’il pourrait envoyer immédiatement la fin de son Catalogue. M. Quélin dépose le résumé des observations météo¬ rologiques du mois de janvier. M. le Président fait connaître que les importantes collections de coléoptères et de fossiles de M. Gallois vont être vendues. La Société, considérant que ces collections contiennent de nombreux matériaux rela¬ tifs à l’Anjou et qu’il serait regrettable qu’elles dispa¬ russent de la ville d’Angers, émet le vœu qu’elles soient achetées par la ville et annexées à notre Musée d’histoire naturelle. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. Séance du 3 mars 1892 Présidence de M. Préaubert Le Secrétaire lit le procès-verbal de la dernière séance. Adopté. Correspondance : M. Dames, libraire à Berlin, demande les parties m et iv, Rongeurs et Carnivores, du Catalogue des mam- — 7 — mifères du Dr Troüessart. Le Secrétaire enverra les trois fascicules du bulletin de la Société contenant cette partie du Catalogue ; prix, 6 francs. Le Club alpin de Crimée , qui vient de se fonder à Odessa, demande à échanger ses publications scienti¬ fiques contre le bulletin' de la Société. La Société accepte l’échange, mais seulement si les publications du Club alpin d'Odessa sont écrites en français. Le Secrétaire écrira dans ce sens. M. le Président donne la liste des publications reçues depuis la dernière réunion. Dans cette liste figurent les bulletins de Sociétés correspondantes et un vo¬ lume détaché : Centenaire de la fondation de la Société de Physique et d' Histoire naturelle de Genève. Communications diverses : M. Quélin dépose le bulletin des observations météo¬ rologiques faites pendant le mois de février et un tableau résumant les observations faites en 1891 à l’observatoire municipal d’Angers. 11 fait connaître, en un travail qui sera publié dans le bulletin de la Société, la physionomie de l’année 1891 mois par mois. M. Bouvet fait connaître qu’en sa qualité de prési¬ dent de la Commission du Musée, il a fait les démarches nécessaires pour acquérir, pour le compte du Musée d’histoire naturelle, les belles collections de M. Gallois. Il a été acheté sur le crédit ordinaire du Musée pour 1,200 francs. Cette acquisition comporte tout ce que la collection de paléontologie contient se rappor¬ tant à l’Anjou et, de plus, tout ce qu’il y existe des terrains silurien et dévonien, des terrains jurassique et crétacé, des terrains faluniens ; une belle collection — 8 — de sp'ongiaires et une remarquable série d’échinides de tous les étages géologiques ; tous les échantillons de préhistorique et des dépôts quaternaires et de su¬ perbes pièces de Musée telles que crâne d’CJrsus spe- lœusy molaire d 'elephas primigeniuSy etc. Il reste encore à acquérir une fort belle série de fossiles tertiaires, terrain parisien, qui compléterait avantageusement les collections paléontologiques du Musée ; M. Bouvet a demandé à la municipalité de vouloir bien lui accorder les 300 francs nécessaires pour cet achat; il espère que cette somme sera votée. Quant à la collection de coléoptères, il faut renoncer à l’acquérir, faute de fonds. M. Bouvet présente comme membre correspondant M. Mesnet, étudiant en pharmacie. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. Séance du 7 avril 1892 En l’absence de M. Préaubert empêché, la séance est ouverte sous la présidence de M. Quélin. Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la dernière séance. Adopté sans observations. M. le Président donne lecture de la liste des ou¬ vrages reçus depuis la dernière séance (bulletins des Sociétés correspondantes). A la correspondance figure une lettre de M. le Ministre de l’Instruction publique relative à la réunion — 9 — du Congrès des Sociétés savantes à la Sorbonne du 7 au 11 juin prochain. M. Quélin dépose le bulletin météorologique du mois de mars duquel il ressort que, pendant le mois qui vient de s’écouler, le vent a surtout soufflé des direc¬ tions comprises entre N. et N.-E., 51 fois sur 90. M. Mesnet, étudiant en pharmacie, présenté à la dernière séance, est admis en qualité de membre cor¬ respondant. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. Séance du 5 mai 1892 Présidence de M. Préaubert Le Secrétaire donne lecture du procès verbal de la dernière séance. Adopté. M. le Président énumère les publications reçues depuis la dernière réunion. A la correspondance figure une lettre de Y Associa¬ tion scientifique de Granville (Ohio, États-Unis), qui demande l’échange de ses publications contre le bul¬ letin de la Société ; l’échange est accepté. Communications : M. Quélin dépose le résumé des observations faites à l’observatoire du Jardin des Plantes pendant le mois d’avril ; de la lecture de ce bulletin, il ressort que la température a été très chaude dans la première quin- — 10 — zaine d’avril. La moyenne des treize premiers jours donne le chiffre élevé de 22° 1/2. L’ordre du jour appelle une communication de M. Quélin sur l’influence de la lune en météorologie. M. Quélin n’est pas absolument prêt pour cette com¬ munication, parce que les recherches qu’il a entre¬ prises sont très longues; toutefois, il croit pouvoir dire déjà que les 4/5 des perturbations atmosphériques se produisent aux changements de phase de la lune. A ce propos s’engage une discussion sur les effets de la lune dans la production des marées de l’Océan et des marées atmosphériques, montrant que les effets pro¬ duits sont bien faibles relativement à la masse ter¬ restre et que les changements de phase de la lune sont sans action sur les mouvements du baromètre, ainsi qu’on peut s’en assurer en consultant le gra¬ phique dressé par M. Bleunard pour la pression baro¬ métrique de l’année 1889 ; d’où il résulte que les changements de temps liés aux variations baromé¬ triques le seraient peu avec les changements de phase de la lune. L’assemblée engage M. Quélin à pour¬ suivre son travail et à lui faire part de ses recherches. M. Préaubert : Les pulmonaires de V Anjou. Dans son Catalogue des plantes de Maine-et-Loire, Boreau indique quatre espèces de pulmonaires : P. tuberosa Schranck, P. longi folia Bast., P. ovalis Bast., P. af- finis Jord. Il résulte des recherches de MM. Préaubert et Bouvet que nous n’avons en Maine-et-Loire que P. tuberosa avec formes longifolia et ovalis ; quant à P. affmis, M. Préaubert dit qu’elle n’a pas encore été trouvée en ! — 11 — Anjou et que, jusqu’à plus ample information, il y a lieu de ne pas l’admettre dans notre flore locale. M. Lavenier montre des poires d’un développement extraordinaire pour la saison, mais toutes déformées par des larves d’un diptère logées à l’intérieur. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, Th. Surrault. Séance du 2 juin 1892 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté après quelques rectifications relatives à la communication de M. Quélin. M. le Président fait part à l’assemblée de la mort de M. Regel, le savant directeur du Jardin botanique impérial de Saint-Pétersbourg, membre correspondant de la Société d' Etudes scientifiques d'Angers. Le Président fait connaître la liste des ouvrages reçus et rend compte de la correspondance. Outre les publications périodiques et celles des Sociétés correspondantes, nous devons indiquer une brochure de M. A. de Borre : Matériaux pour la faune entomologique d'Anvers. L’ordre du jour appelle les communications diverses. M. Quélin lit le résumé des observations météorolo¬ giques faites à l’observatoire municipal du Jardin des Plantes pendant le mois de mai 1802. Cette communi¬ cation montre que le mois de mai a été d’une sèche- 12 — resse extraordinaire pour notre localité ; il n’a été relevé que 7m/m,8 de pluie. La température maxima a monté à 31°, sans que toutefois la température moyenne, 13°, 2, cesse d’être normale. M. Quélin dit également quelques mots sur l’éclipse de lune du 12 mai, remarquable par la coloration rouge brique de l’astre et par la facilité avec laquelle on pouvait distinguer les accidents de terrain de la lune. M. Préaubert présente un appareil à photographie nouveau construit par M. Charpentier. Cet appareil réalise pour le touriste un réel progrès grâce à ses petites dimensions et à son peu de poids, ce qui le rend très transportable. Il comprend deux appareils distincts : un appareil à photographie instantané (photo-jumelle) et un appareil amplificateur. L’appa¬ reil instantané est muni d’un magasin à plaques avec mécanisme pour faire glisser chacune des douze plaques de l’arrière à l’avant et réciproquement. M. Préaubert fait circuler une photographie de l’Hôtel de la Poste et son agrandissement obtenus à l’aide de cet appareil, dont il indique le fonctionne¬ ment. M. Bouvet présente de la part de M. Michel, conser¬ vateur du Musée Saint-Jean, un nid d’une espèce de guêpe cartonnière trouvé dans une ruche. M. Bleunard demande si la Société veut l’autorisera reproduire dans le journal qu’il vient de fonder cer tains articles du bulletin. La Société ne fait aucune difficulté pour accorder cette autorisation, à la condi¬ tion que l’article reproduit soit suivi de cette mention : — 13 — « Extrait du Bulletin de la Société d'Etudes scienti¬ fiques d'Angers » , et que l’auteur de l’article ait consenti à la reproduction. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. Séance du 7 juillet 1892 . Présidence de M. Préaubert Le Secrétaire lit le procès-verbal de la dernière séance ; il est adopté. Le Président fait connaître la liste des ouvrages et publications reçus depuis la dernière séance et il procède au dépouillement de la correspondance. Une lettre du Président de Y Association française pour l'avancement des Sciences informe que le Congrès de l’Association se tiendra cette année à Pau du 15 au 22 septembre, et prie la Société de se faire représenter audit Congrès. M. Préaubert annonce qu’il se rendra probablement à Pau à l’époque fixée. Le Directeur du Laboratoire géologique de la Fa¬ culté des sciences de Caen demande l’échange de son bulletin contre celui de la Société d'Études scienti¬ fiques d'Angers. L’échange proposé est accepté. M. le Président répondra à la demande qui lui a été faite. Communications diverses : M. Quélin lit le résumé des observations météoro¬ logiques faites pendant le mois de juin 1892 à l’obser¬ vatoire municipal du Jardin des Plantes. Il résulte de cette communication que la température a été très élevée (maximum sous abri, 37°, 6), que la quantité de pluie a été très faible, 39 millimètres, et que la nébu¬ losité a été normale. M. Labesse envoie un travail relatif à l’analyse des vins d’Anjou. Ce travail sera inséré dans le bulletin en cours de publication. M. Préaubert fait savoir que M. Alfr. Reinier, de Marseille, lui a adressé, pour être présenté à la Société, un travail intitulé : Nouvelle proposition de réforme de la nomenclature botanique. L’idée de l’auteur serait d’employer un seul vocable pour désigner le type et ledit vocable suivi d’un qualificatif pour nommer les espèces reconnaissant ce type pour origine. L’assem¬ blée s’intéresse à cette idée qui mériterait d’être sou¬ mise à un Congrès de botanistes. M. Surrault appelle l’attention de ses collègues sur un article de M. Decaux paru dans la feuille des Jeunes Naturalistes du 1er juillet 1892, et ayant pour titre : Le pommier , ses principaux ennemis, moyens de des¬ truction , dans lequel l’auteur se livre à une assez longue étude sur l’anthonome du pommier et du poi¬ rier. Le même membre annonce qu’il vient de dresser la table décennale des travaux contenus dans le bulletin de la Société pour les années 1881-1890. Le Président remercie M. Surrault de ce travail qui pourra figurer au bulletin actuellement en cours de publication. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. - 15 - Séance du 6 octobre 1892 Présidence de M. Préaubert Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la dernière séance. Ce procès-verbal est adopté. M. le Président dépouille la correspondance qui comporte : 1° Une lettre de M. le Ministre de l’Instruction pu¬ blique qui annonce que le Congrès des Sociétés sa¬ vantes tiendra désormais ses séances pendant les vacances de Pâques. Cette lettre est accompagnée du programme du Congrès qui aura lieu à la Sorbonne en 1893. 2° Une lettre de la Société des Amis des Sciences et Arts de Rochechouart qui demande l’échange de ses publications contre le bulletin de notre Association. Accepté. Communications diverses : M. Quélin lit et dépose les bulletins des observa¬ tions météorologiques faites à l’observatoire du Jardin des Plantes pendant les mois d’août et de septembre. M. Quélin donne ensuite connaissance d’un travail sur Belle-Ile-en-Mer et sur quelques recherches mé¬ téorologiques qu’il a faites dans xette île pendant le mois d’août. Les conclusions de ce travail sont les suivantes : la moyenne de la température de l’été est inférieure à celle du continent, tandis que la moyenne de la température annuelle est supérieure de 2° à celle du continent ; la quantité de pluie tombée est plus grande et le nombre des jours pluvieux est — 16 - moindre que sur le continent ; les vents suivent le régime des vents du continent et, d’après les obser¬ vations faites par un conducteur des ponts et chaus¬ sées, le vent dominant serait celui du N.-E. ; peu ou point d’orages. M. Préaubert relate en quelques mots le voyage qu’il a fait dans les Pyrénées (Ariège) avec la Société Botanique de France, au mois d’août. Au point de vue botanique comme au point de vue du pittoresque, cette région des Pyrénées est de beaucoup inférieure aux Alpes. M. Préaubert dit que toutes les forges catalanes ont disparu de cette région, les fours catalans ne pouvant pas soutenir la concurrence des hauts fourneaux. M Préaubert montre un bel échantillon du zamenis viridi flava qu’il a capturé en septembre, à Mortagne- sur-Gironde, pour le Musée. MM. Quélin et Verchaly présentent comme membre titulaire M. Durand-Gréville, chemin de la Barre, à Angers. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. Séance du 3 novembre 1892 Présidence de M. Préaubert Le Secrétaire lit le procès-verbal de la dernière séance. Adopté. La correspondance comporte une lettre de M. Gaulier, - 17 — de Durtal, accompagnée d’une note météorologique relative à la prévision du temps pour le troisième tri¬ mestre de 1892. La Société prie M. Quélin d’étudier ce travail, d’en rendre compte à la prochaine séance et d’entrer en relation avec l’auteur. M. le Président donne lecture de la liste des publi¬ cations reçues depuis la dernière séance et déposées sur le bureau. Communications diverses : M. Bouic présente quelques observations sur les mœurs, les habitudes et la viviparité des anguilles de nos rivières. 11‘ rapporte qu’à sa connaissance une vingtaine de faits, depuis seize ans, montreraient que certaines anguilles seraient vivipares. Les petites anguilles qui naissent ainsi dans nos cours d’eau sont moins grosses que les civelles qui remontent de la mer. Il paraît assez facile de distinguer les anguilles vivipares des autres au développement de l’ovaire. M. Préaubert fait remarquer à ce sujet que la sexualité des anguilles est difficile à recon¬ naître et que les auteurs sont partagés quant à la question de viviparité et d’oviparité; toutefois, on admettrait assez généralement que la reproduction en mer est ovipare, et il est à peu près certain que les anguilles qui se reproduisent dans les eaux douces sont vivipares, car à aucun moment de l’année on ne rencontre d’œufs chez ces animaux. MM. Borne et Préaubert promettent de consigner leurs observations dans une petite note pour le bul¬ letin de la Société. M. Quélin lit et dépose le résumé des observations 2 — 18 — météorologiques faites à l’observatoire municipal d’Angers pendant le mois d’octobre 1892. Il est tombé pendant ce mois d’octobre une quantité de pluie extraordinaire, 180m/m. M. Quélin lit un travail sur la périodicité des vents. De l’étude à laquelle s’est livré notre collègue, il a déduit la formule suivante qui, espère-t-il, pourra prendre le nom de loi lorsque l’expérience l’aura confirmée : « Pendant le printemps, le vent parcourt dans le sens rétrograde la même somme de rhumbs parcou¬ rus dans le sens direct pendant l’hiver. « Même rapport entre l’automne et l’été. » Sur la demande de M. Quélin, l’assemblée nomme une commission de trois membres, MM. Bleunard, Verchaly et Surrault, pour vérifier les calculs de l’au¬ teur et rédiger un rapport. M. le Président remercie M. Quélin au nom de la Société et l’engage à continuer ses recherches. M. Durand-Gréville, présenté à la dernière séance par MM. Quélin et Verchaly, est admis à l’unanimité en qualité de membre titulaire. M. Préaubert présente comme membre correspon¬ dant M. Dufossé, instituteur à Belle-Église (Oise). M. Quélin présente comme membre correspondant M. Gaulier, à Durtal. MM. Préaubert et Surrault présentent comme membre titulaire M. Vannier, inspecteur de l’ensei¬ gnement primaire à Angers. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. — 19 — Séance du 8 décembre 1892 Présidence de M. Préaubert Le Secrétaire lit le procès-verbal de la dernière séance. Adopté sans observations. Correspondance : M. Eug. Autran, conservateur de l’herbier Boissier, à Chambesy, près Genève, demande l’échange du Bulletin de l'Herbier Boissier contre notre publication. La Société décide d’accepter cette proposition. M. le Président donne lecture de la liste des ou¬ vrages reçus depuis la dernière séance. Communications diverses : M. Dreux, opticien, présente une paire de lunettes pour corriger le strabisme après l’opération chirurgi¬ cale. Dans ces lunettes, les verres sont remplacés par une lame ronde de métal avec coulisseau diamétral permettant de ne laisser voir le malade que par un trou sténopéique qui peut occuper toutes les positions du cercle grâce au mouvement de la plaque métal¬ lique dans sa monture. M. Décuillé présente un Catatogue des Lichens qu’il a recueillis dans un rayon de 3 à 4 kilomètres autour d’Angers ; il lit la préface de son travail dans laquelle il expose que ce sont les résultats de ses recherches personnelles qu’il publie. M. le Président remercie ces messieurs de leurs inté¬ ressantes communications ; le travail de M. Décuillé sera publié au prochain bulletin. M. Bleunard lit le rapport qu’il a rédigé sur le tra- — 20 — vail de M. Quélin au nom de la commission nommée à cet effet dans la dernière séance. Ce rapport sera publié dans le bulletin de l’année prochaine. M. Quélin lit et dépose le résumé des observations météorologiques faites au Jardin des Plantes pendant le mois de novembre. M. le Président distribue aux membres présents le bulletin de 1891. MM. Dufossé et Gaulier, présentés à la dernière séance, sont admis comme membres correspondants. M. Vannier, inspecteur de l’enseignement primaire, est admis en qualité de membre titulaire. L’ordre du jour appelle le renouvellement du Bureau. Sont nommés pour l’année 1893 : Président : M. Préaubert ; Vice-Président : M. Bleunard ; Secrétaire : M. Surrault ; Archiviste : M. Quélin ; Trésorier : M. Baron. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. ESSAI BIBLIOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE SUR LA GÉOLOGIE ET LÀ PALÉONTOLOGIE E3ST ANJOU PAR M. O. DESMAZIÈRES Membre correspondant PREMIÈRE PARTIE Histoire de la Géologie et de la Paléontologie en Anjou La plupart des couches dont se compose l’écorce du globe se trouvent représentées en Maine-et-Loire ; aussi l’étude de la Géologie, de la Paléontologie et de la Minéralogie a-t-elle été depuis longtemps cultivée dans notre pays. Le 7 juin 1746, Pierre Berthelot du Pasty pro¬ nonce son discours de réception à l’Académie royale d’Angers sur YUtilité de l'histoire naturelle en Anjou. Après avoir rapidement énuméré les richesses miné¬ rales de l’Anjou, il dit : — 22 — « Les pétrifications, ces monuments divins du plus mémorable de tous les événements ne sont-elles pas un vrai ornement de notre province, où elles se trouvent plus abondamment qu’en aucune autre? Ne sont-elles pas les délices des savants et dignes d’être placées dans notre histoire naturelle. » Ainsi, dès cette époque, les fossiles nommés alors pétrifications , attiraient l’attention des naturalistes angevins. En 1751, Jean-Étienne Guettard, membre de l’Académie des Sciences, écrit ses ouvrages sur les Éponges , sur les Fongites, auxquels on a donné le nom de figues, de pommes, de poires, de grenades, d’oignons, de rabioles et autres semblables, selon qu’ils approchent, par leur figure, de ces fruits ou de ces racines, sur quelques corps fossiles peu connus (1). Les observations faites par Guettard en Maine-et- Loire ont contribué en grande partie à faire connaître la véritable organisation des polypiers fossiles; il en avait trouvé en grand nombre dans notre pays et la plupart furent déposés dans le cabinet du duc d’Orléans. En parlant de ces pétrifications, Guettard dit : « Je ne suis point du tout persuadé que ce soient des fruits terrestres pétrifiés, je crois que ce sont des corps qui ont crû dans la mer, que cet élément ren¬ ferme une infinité de productions qui ont quelque (1) Voir pour la bibliographie des ouvrages de Guettard, YÉtude sur Guettard , par M. Aimé de Soland (numéro 121 de notre notice bibliographique). — 23 — rapport avec celles de la terre. — Ces sortes de fos¬ siles ne sont pas rares dans ce pays-ci, c’est-à-dire aux environs de Saumur ; j’y trouve à peu près les mêmes que j’ai recueillis à Vendôme, en Tou¬ raine. » En 1757, Guettard publie son remarquable Mémoire sur les Ardoisières d'Angers (78) (1). Après avoir décrit les ardoisières et signalé le quartz, le spath blanc et les pyrites cubiques qui se trouvent en grande partie dans nos schistes, Guettard écrit : « Les accidents les plus curieux qui se rencontrent dans les ardoisières sont, sans contredit, les em¬ preintes des plantes et des poissons. » Les premiers spécimens de ces curieuses empreintes avaient été envoyés par M. Sartre, directeur général de la Société d’Agriculture de la Généralité de Tours, à M. de Montigny, membre de l’Académie des Sciences, et déposés par lui dans le cabinet de cette Société. Guettard avait pu étudier ces échantillons de nos schistes. Jusqu’à cette époque, les divers auteurs qui s’étaient occupé des ardoisières avaient considéré les em¬ preintes trouvées dans les feuillets des schistes comme des figures de plantes ou des dendrites ; Guettard, le premier, fait remarquer les traces de trilobites dans nos ardoisières et les classe dans les crustacés ; il les compare aux crabes, aux écrevisses et aux pous de (1) Les numéros du texte renvoient aux numéros de la deuxième partie (Bibliographie). — 24 — mer , aux langoustes. La description qu’il en donne est très détaillée. Les premières études de Guettard sur ces curieux vestiges du passé ont eu lieu à la carrière de Bouillou, à Angers; les fossiles y étaient très nombreux à cette époque. Notre compatriote Renou, un des premiers, s’oc¬ cupe sérieusement des études minéralogiques en Anjou et, par suite de ses recherches faites spéciale¬ ment en vue de cette science, est amené à traiter quelques sujets de Géologie et de Paléontologie. En 1780, Renou, alors directeur des mines de Saint- Georges, envoie au docteur Morand une collection de fossiles et d’impressions trouvés dans la houille; il se forme aussi pour lui-même une collection de roches et des empreintes de ce terrain en indiquant sur les échantillons la profondeur et la couche. Nommé professeur à l’École centrale d’Angers , Renou fait un cours remarquable sur la Minéralogie en Anjou. Renou n’a rien publié, mais, par ses recher¬ ches, il a fourni des matériaux importants à d’autres auteurs qui ont pu consulter ses manuscrits. En 1790, dans son Essai manuscrit sur Y Histoire naturelle du département de Maine-et-Loire (108), Renou s’occupe de la description géologique du can¬ ton de Saint-Florent-le-Vieil; les fossiles du Dévonien lui font écrire les lignes suivantes : « On trouve dans les bancs de marbre à chaux des pétrifications de madrépores de différentes espèces et des coquillages qui sont du genre des peignes et des — 25 — cardes; il y a même des endroits où les pétrifications de madrépores, surtout de l’espèce des rameaux, sont si abondantes qu’elles forment une roche entièrement composée de cette espèce de polypiers joints à quel¬ ques coquillages plus ou moins changés en marbre. » Nos pierres coquillères n’ont pas échappé à ses recherches ; il écrit : « A l’ouest et au midi du coteau de marbre à chaux se trouve une autre production remarquable et qui étale, avec une sorte de profusion, les vestiges les moins équivoques de l’ancien séjour des eaux de la mer. » Remarquant l’horizontalité des couches des fossiles de ces terrains, Renou fait cette réflexion : « Cette disposition des couches horizontales et d’une épaisseur uniforme dans une aussi grande étendue, prouve que cet amas de corps marins n’a pas été formé subitement par une révolution violente, mais qu’il est l’effet d’un dépôt successif formé par les eaux. » Nous trouvons dans les herborisations de Merlet de la Boulay, publiées en 1809 par ses élèves (1), une note concernant les faluns de Saint-Clément-de-la- Place. Le savant botaniste y signale un dépôt de fos¬ siles situé au milieu de rochers et de débris de granit; ces fossiles, communiqués à M. Ménard La Groie, furent examinés par lui : il a reconnu une quaran¬ taine d’espèces. (1) Angers, in-8°, Fournier-Mame, 1809. — 26 — Dans son Histoire naturelle des Crustacés fossiles (1) éditée en 1822, Charles Brongniart décrit deux ogygies de nos schistes ardoisiers, YO. Guettardi et YO. Desmarestii. En 1834, M. Desvaux donne une première des¬ cription géologique et minéralogique de notre pays dans la Statistique naturelle de Maine-et-Loire (3) pu¬ bliée par la Société d’Agriculture, Sciences et Arts d’Angers. La première partie contient une description minéra¬ logique très étendue. La seconde nous donne quel¬ ques renseignements sur la formation de nos ter¬ rains et sur les fossiles déjà découverts. Desvaux classe nos diverses formations dans l’ordre suivant : 1° Terrains meubles superficiels. Il signale dans cet étage des bambous sur les grès de Cheffes , des frondes de palmiers du genre Chamœrops à Étriché, sur les coteaux de la Loire entre Gennes et Saint- Saturnin des impressions de plantes dicotylédones, une surtout appartenant au genre Banksia ou Dryan- dra. Desvaux fait remarquer un des premiers que nos fossiles des grès appartiennent à la flore intertropi¬ cale. 2° Calcaire poly zoonique. L’auteur fait remarquer la présence dans nos faluns de nombreux débris des grands animaux antédiluviens (lamantins, masto¬ dontes, crocodiles, etc.). (1) Paris, in-8°, Levrault, 1822, avec onze planches. — 27 — 3° Calcaire d'eau douce. Desvaux a observé à Pon- tigné , à Saint-Martin-d’Arcé , à Champigny , des paludines, des cyclades, des planorbes et des mê¬ lâmes. 4° Calcaire zoonique. Sous cette dénomination, Des¬ vaux comprend le crétacé et le jurassique ; il signale quelques fossiles et cite entre autres un cône de pin et des impressions de feuilles. 5° Formations oligozooniques ou de transition. Dans ce chapitre, l’auteur nous donne quelques détails sur le dévonien et le silurien de l’Anjou; il énumère les fossiles trouvés à cette époque : des trilobites, des favosites, des troncs de palmiers, des graines, des fougères, des lycopodes, etc. 6° Formation azoonique ou primitive comprenant les terrains primitifs de l’arrondissement de Cholet, les granits de Bécon, Saint-Lambert-la-Potherie. En 1842, dans la Statistique du département de Maine-et-Loire (1) rédigée par M. de Beauregard, nous trouvons une nouvelle description géologique du dé¬ partement, d’après M. Lechatellier, ingénieur des mines. Nos terrains sont classés en sept groupes princi¬ paux : terrains non stratifiés ou d’origine ignée, de transition, jurassiques, crétacés, tertiaires, diluvium, modernes. Peu de fossiles sont signalés. Dans le dilu¬ vium, M. Lechatellier signale près de Champtocé un bloc de grès lustré arrondi; d’autres se rencontrent sur les bords du Layon, à Machelles et aux Noyers. Nos faluns sont identifiés avec ceux de la Touraine. — 28 — L’ouvrage se termine par des coupes des puits arté¬ siens de Saumur et de Beaufort. M. Wolski, ingénieur civil, présente au Congrès scientifique de France réuni à Angers en 1843 son travail sur le Gisement du Bassin anthraxifère dans le département de Maine-et-Loire (113). Le terrain anthraxifère est étudié dans ses plus grands détails, surtout au point de vue de l’exploitation des couches, de leur stratigraphie et des relations avec les divers terrains qui les avoisinent ou les recouvrent. Une belle carte de notre bassin houillier et des coupes du terrain accompagnent l’ouvrage. En 1845, M. Cacarrié, ingénieur des mines, pu¬ blie sa Description géologique du département de Maine-et-Loire (2). Ce travail, très savant et très com¬ plet, est fait surtout au point de vue stratigraphique et contient peu de renseignements sur les fossiles. M. Cacarrié donne le tableau suivant des divers ter¬ rains de l’Anjou. TERRAINS NON STRATIFIÉS Granits divers. Roches euritiques et pétro-siliceuses. Roches feldspathiques, amphiboliques et talqueuses. Porphyres quartzifères. TERRAINS STRATIFIÉS Terrain non fossilifère ou métamorphique. Terrain Silurien. de transition . Anthraxifère. — 29 — . . Lias. Terrain jurassique. J ( Oolithe inferieure. Terrain crétacé inférieur. [Grès inférieurs. Calcaire d’eau douce. Molasse coquillère. Sables supérieurs. Terrain Diluvium. Alluvions. M. Cacarrié identifie nos schistes siluriens de Tré- lazé avec ceux de Dudley. L'ouvrage se termine par l’indication de la nature géologique de chacune des communes du départe¬ ment ; il est complété par une carte géologique du département éditée à part et quatre coupes des diffé¬ rents terrains, savoir : 1° Coupe par Beaupréau, Saint-Georges-sur-Loire, Châteauneuf ; 2° — par Angers et Baugé ; 3° — du terrain anthraxifère ; 4° — du plateau de Montreuil-Bellay. L’année 1833, M. Rolland publie une étude sur le Terrain anthraxifère des bords de la Loire aux environs de la Haie-Longue (109); l’auteur joint à son travail de belles reproductions d’empreintes de fou¬ gères des schistes anthraxifères et de palmiers dans la pierre carrée. Cet ouvrage complète celui de M. Wolski. - 30 — M. Millet fait paraître en 1854 son important ou¬ vrage sur la Paléontologie de Maine-et-Loire (1) : c’est jusqu’ici l’ouvrage le plus complet sur cette partie de l’histoire naturelle de notre département; des cri¬ tiques ont été faites sur les inexactitudes des déter¬ minations de Millet, mais pour juger cet ouvrage il faut se rappeler le peu de documents dont disposait Millet pour nommer ses fossiles et se reporter à l’état de la science à cette époque. Cet ouvrage est souvent cité par les géologues, il est toujours consulté avec le plus grand intérêt au point de vue des recherches à faire dans l’Anjou. Au début de son travail, Millet nous donne la clas¬ sification des terrains de Maine-et-Loire d’après les travaux de A. d’Orbigny. Chaque terrain est ensuite examiné successivement au point de vue de la Géo¬ logie, de la Minéralogie et de la Paléontologie. Ren¬ seignements précieux pour un ouvrage local, les com¬ munes et même les carrières où ont été trouvées les roches et les fossiles sont indiquées avec le plus grand soin. Dans sa Paléontologie, Millet énumère huit cents fossiles. En 1865, Millet complète quelques-uns des rensei¬ gnements donnés dans sa Paléontologie en publiant Y Indicateur de Maine-et-Loire (8), sorte de guide où le naturaliste trouve de nombreuses indications. Pour chacune des communes de Maine-et-Loire, Millet nous donne sa composition géologique, les roches et les fossiles qu’on y rencontre. Nous espérons qu’un jour un géologue angevin — 31 - voudra bien mettre oet ouvrage au courant des décou¬ vertes plus récentes. La même année, M. Menière fait paraître son Essai minéralogique du département de Maine-et- Loire (6) ; quelques pages seulement sont consacrées à la Paléontologie. Grâce aux renseignements de MM. Bayan, O. Bor- reau et surtout M. de Yerneuil, l’auteur peut nous donner une liste de quarante-qualre espèces du Dévo¬ nien des Fourneaux, près Angers. Nous allons maintenant examiner successivement les divers travaux publiés depuis la Paléontologie et l’Indicateur de Millet, et constater les progrès accom¬ plis; mais, pour faciliter notre étude et la rendre plus claire, nous classerons les publications par terrains. TERRAIN SILURIEN Nous ne ferons que mentionner les observations faites en 1861 et 1864 par M. Menière sur le méta¬ morphisme des schistes en Anjou. M. le Docteur Farge publie en 1871 une Note sur les progrès de la Géologie et de la Paléontologie dans le département de Maine-et-Loire (67). Ce travail a augmenté beaucoup nos connaissances sur le terrain silurien de l’Anjou. M. Farge classe l’assise moyenne et principale de nos schistes dans le silurien inférieur de Murchison, faune seconde de Barrande, et l’assimile au Llandeilo d’Angleterre. Il fait connaître des gisements de grès à bilobites, chondrites, fucoides et spécialement cru - - 32 - ziana Prevosti et Cordieri à Combrée, Pouancé et Segré. L’auteur donne la coupe suivante du terrain : 1° Grès à bilobites ; 2° Quartzites ferrugineuses et minerais de fer ; 3° Ardoises à Galymene Tristani et Orthis. Les grès fossilifères à bilobites forment partout la base de notre silurien. Dans une des séances de la Société d’Études scien¬ tifiques d’Angers (1), M. Préaubert nous fait con¬ naître que, dans une promenade aux Ponts-de-Cé, M. Cotjean, alors professeur à Poitiers, a découvert et remis à M. Boreau, directeur du Musée d’histoire naturelle d’Angers, un échantillon de graptolithes trouvé dans des phtanites servant à l’empierrement des routes. M. Farge a pu jalonner à l’aide des carrières ou¬ vertes sur divers points une des bandes de quartz lydien à graptolithes ; elle traverse les communes de Denée, Savennières, Saint:Martin-du-Fouilloux, Saint- Augustin-des-Bois, la Pouèze et Vern. L’examen des échantillons a permis de reconnaître les espèces sui¬ vantes : Graptolilhus, Becki (Barrande). — Sedgwicki ? (Portl). — deux espèces indéterminées. Diplograpsus, Folium (Hisinger). — Pristis (Hisinger). Rastrites, Peregrinus (Barrande). (1) Bull. Soc. Ét. sc. d’Ang., t. II, p. 49, 1872. — 33 - M. Farge a, le premier, nommé nos graptolithes; il classe les quartzites ou grès lydiens qui les ren¬ ferment dans le terrain silurien (faune seconde). D’après le Catalogue raisonné des Fossiles siluriens de V Anjou et de la Bretagne (112) publié en 1875 par MM. de Tromeiin et Lebesconte, nos schistes ardoisiers renferment plus de soixante -six espèces distinctes. Les fossiles les plus communs sont : Calymene Tristani , fllœnus giganteus , Asaphus Desmaresti , Dalmanites socialis , Placoparia Tourneminei, Tri- nucleus ornatus , Orlhisi etc. Au mois de septembre 1877, M. Préaubert fait de nombreuses observations sur le Silurien des environs d'Angers (107) et spécialement sur la position des bancs de minerais de fer de ce terrain ; il lui attribue la composition suivante du nord au sud : 1° Bande de phyllades à tigillites ; 2° Veine nord de minerai ; 3° Bande de grès à tigillites ; 4° Veine sud ferrifère ; 5° Bande de phyllades à tigillites ; 6° Schistes grossiers phylladiques ; 7° Grès phylladiques ; 8° Schistes ardoisiers à Orthis (Tour-Bouton). A l’appui de son travail, M. Préaubert donne les coupes suivantes : 1° Coupe de la tranchée du chemin de fer de l’Ouest dans la colline de la Tour-Bouton ; 3 - 34 2° Coupe de la tranchée du chemin d’Épinard entre le vallon de Tartifume et le Tertre-au-Jeau ; 3° Coupe à travers la colline de Reculée près la ferme des Loges ; 4° Coupe à travers la butte de la ferme de l’Étang. M. Préaubert, en réponse aux théories de M. l’abbé Choyer sur la déformation des trilobites de nos schistes, donne l’explication suivante du phénomène. Les trilobites engagés d’une façon quelconque dans la substance argileuse ont dû, au moment où s’est exercée la pression qui a modifié la roche, s’aplanir dans le sens des feuillets.' En 1878, M. Hermite constate la présence du silu¬ rien supérieur près du bourg de la Meignanne (82), dans une carrière exploitée depuis longtemps et dont il donne la coupe. L’auteur a recueilli les espèces suivantes dans le calcaire ampéliteux du silurien supé¬ rieur de cette localité. Orthoceras ambigena, Barr. — fasciolatum. Barr. — aff. 0. Bohemicum. Barr. — aff. 0. dulce. Barr. — spec. Platystoma spec. Cardiola interrupta. Sow. — aff. C, tenuistriata. Goldf. Terebratula aff. T. obovata. Barr. La même année, M. Hermite publie son Étude pré¬ liminaire du terrain silurien des environs d'An¬ gers (81). M. Hermite nous dit d’abord brièvement que notre silurien se compose principalement d’une série puissante, de schistes renfermant quelques bandes de grès d’une faible épaisseur, puis il entre dans le détail des différentes couches et, pour bien nous en faire comprendre l’allure tourmentée, nous donne une coupe du silurien, de Juigné-Béné à la Maine. D’après M. Hermite, notre silurien offre la succession suivante : 1° Schistes inférieurs, souvent lustrés ; 2° Grès à bilobites ; 3° Minerais de fer ; 4° Schistes noirs sans fossiles ; 5° Grès supérieurs ; 6° Schistes ardoisiers fossilifères à Calymene Tris- tani ; 7° Schistes à nodules très fossilifères ; 8° Phtanites à graptolithes ; 9° Calcaire de la Meignanne (silurien supérieur). M. Hermite nous fait remarquer que les grès à bilo¬ bites sont largement représentés aux environs d’An¬ gers et renferment des Cruziana Prevosti (Rouault) ; il les distingue des grès supérieurs qui constituent un horizon moins important. Le savant professeur nous donne la liste de trente- quatre espèces trouvées dans nos schistes à nodules, fossiles caractéristiques de l’horizon de la Hunau- dière ; M. Hermite fait plusieurs remarques sur ces fossiles et les compare avec ceux de Bohême. Dans sa Notice géologique des environs de Segré (50) éditée en 1880, M. Davy complète les recherches de M. Hermite sur noire silurien ; son étude porte prin¬ cipalement sur les bandes de minerai de fer qui tra¬ versent le silurien d’Anjou, il trace une remarquable carte géologique de l’arrondissement de Segré et donne un tableau chronologique des terrains qui le traversent ; vu l’importance de cet ouvrage, nous ne pouvons l’analyser complètement. Pour faire comprendre en quelques lignes la con¬ texture géologique de l’arrondissement de Segré , M. Davy nous donne une coupe normale à la direction générale des terrains; elle fait voir la succession sui¬ vante : 1° Six bandes de schistes ardoisiers ; 2° Huit bandes de grès armoricain ; 3° Trois bandes du silurien inférieur ; 4° Le terrain dévonien dans un repli du silurien. M. Davy fait la remarque qui suit au sujet de la stra¬ tigraphie de notre silurien : « Les grès armoricains placés immédiatement au- dessous des schistes ardoisiers forment un horizon géologique nettement défini et caractérisé par des fossiles spéciaux. Dans ce terrain, des minerais de fer en couches entrent comme parties constituantes et se rencontrent aussi souvent et aussi régulièrement que la houille dans le terrain houiller. — Ces couches fer¬ rugineuses ne sont pas placées en contact et entre les grès et les schistes, mais bien dans la masse elle- même du terrain. » Dans nos grès armoricains, M. Davy cite des bilo- bites genre Cruziana , des lingules, ces dernières très — 37 — rares, et constate l’absence des trilobites qu’on a trouvés au contraire dans les assises de Bretagne. L’auteur nous donne l’analyse des minerais de fer des environs de Segré et leurs principaux caractères physiques. En 1888 (32), M. Louis Bureau décrit deux nou¬ veaux Dalmanites des ardoisières d’Angers et de la Pouèze : Dalmanites, Edwardn. — Lapeyrei. En 1892, M. Barrois, le savant professeur de la Faculté de Lille, dans son important ouvrage sur les Graptolithes (22), donne la liste des espèces des schistes d’Angers ; ces fossiles n’ont pas tous été recueillis dans notre département, mais nous les citons comme appartenant à la faune de nos schistes : Didymograptus Murchisoni. Beck. — euodus. Lapw. — nanus. Lapw. — furcillatus. Lapw. Les phtanites de l’Anjou et de la Loire-Inférieure ont fourni à M. Barrois dix-huit espèces ; il assimile nos phtanites aux coniston-madstone du nord de l’An¬ gleterre ; c’est un niveau spécial, propre de la série silurienne et non, comme on l’a cru jusqu’ici, un faciès siliceux de l’élage des ampelites à C. interrupta et Colonus (opinion de MM. de Tromelin , Farge et Bureau). — La faune des phtanites de l’Anjou diffère complètement des faunes graptolitiques inférieures — 38 — de la Bretagne pour se rapprocher des faunes des ampelites supérieures. Les nombreux filons de fer de notre silurien ont été exploités depuis la plus grande antiquité, de nom¬ breuses traces d’anciennes exploitations ont été trou¬ vées en Anjou ; au point de vue de la découverte de ces mines, de leur histoire, de leurs relations géolo¬ giques, on pourra consulter : Menière : Recherches bibliographiques sur les mines de fer suivies d'une ancienne mine en Anjou (88), 1877 ; Ancienne mine de fer (97), 1880; Observations sur d'anciens gîtes métallifères de l'Anjou (89), 1860. Préaubert : Observations sur d'anciennes mines de fer (107), 1879. Bodard : Sur l'exploitation des mines de fer en Anjou au XIIe siècle (26), 1861. Davy : Notice géologique des environs de Segré (50), 1880. Danton : Notice géologique sur les gisements mé¬ tallifères de l'Anjou (49 bis), 1873-1877. M. Danton, ingénieur civil des mines, suppose que ces mines remontent à l’époque gallo-romaine, M. Cé- lestin Port a reconnu que des noms caractéristiques tels que ceux de la Ferrière existaient au xie siècle. — M. Daubrée, dans son étude sur Y Exploitation des métaux dans la Gaule [ 1), parle de nos anciennes mines de fer et résume les travaux des auteurs angevins. (1) Revue archéologique, numéro de juin 1881. Paris, Didier. — 39 — QUESTION DE L’EOPTERIS Les 3 septembre 1877 (110 bis) et 18 novembre 1878 (110 ter), M. de Saporta annonce à l’Académie des Sciences la découverte de deux empreintes d’une nou¬ velle plante terrestre dans les schistes ardoisiers d’Angers; le premier échantillon lui avait été commu¬ niqué par le professeur Morière, le second par M. Crié. Dans son ouvrage : Le monde des plantes avant V apparition de l'homme, M. de Saporta fait remarquer que ces plantes doivent être regardées comme les plus anciennes des plantes terrestres de notre conti¬ nent, il les classe parmi les fougères et leur donne les noms d 'Eopteris Morierei et d'E. Criei. L’auteur pense que YEopteris est la souche ancestrale des Cardiop- teris et des Cyclopteris carbonifères et dévoniens ; \'E. Morierei est figuré en couleur en tête de l’ouvrage. Lors de la présentation de cette nouvelle plante à la Société de Géologie en 1879, M. de Tromelin fait toutes ses réserves au sujet de l’existence de l 'Eopteris qu’il considère non comme une plante, mais comme une formation résultant de simples herborisations pyriteuses. Dans son ouvrage sur les Anciens Climats et les Flores fossiles de l'Ouest de la France (48), M. Crié figure l’ Eopteris Criei et nous donne le tableau des flores fossiles de l’ouest de notre pays. M. Hermite, en 1879 (83), dans une communication à la Société Géologique de France et dans la Revue des Questions scientifiques , ne partage nullement les théories de MM. de Saporta et Crié au sujet de YEop- — 40 — teris ; pour lui cette empreinte n’est pas une fougère, dans l’axe central il voit simplement un canal creusé dans la vase molle par des annélés ou tout autre ani¬ mal ; le sulfure de fer s’est introduit par ce canal el infiltré entre les différents feuillets du schiste. En 1880 (53), M. Davy, ingénieur à Segré, résume, dans un remarquable mémoire, les opinions émises sur Y E opter is et considère que la solution de la ques¬ tion n’est pas encore trouvée. Il est hors de contestation maintenant que les pré¬ tendus folioles ne sont autres que des dendrites pyri- teuses, mais la tige reste en discussion et il paraît difficile à M. Davy d’admettre l’opinion de M. Her- mite; il suppose plutôt que le sillon autour duquel se sont formées les dendrites a été probablement formé par une plante marine et non par un ver, car la trace diminue de largeur d’une extrémité à l’autre. D’ailleurs, le 23 août 1879, M. de Saporta lui-même déclare n’avoir jamais considéré l’existence de YEop- teris comme absolument démontrée, et il suppose que nous aurions, dans les empreintes de cette sorte, des rayons épars détachés des nageoires de sélaciens de la famille des raies. M. Davy réfute cette opinion en quelques mots. TERRAIN DÉVONIEN Nos calcaires dévoniens ont été l’objet de nom¬ breuses et savantes études depuis quelques années tant au point de vue stratigraphique qu’au point de vue delà dénomination des fossiles. Pour faciliter la revue — 41 — des diverses publications faites sur ce terrain, nous les diviserons en deux groupes : l’un sur la rive gauche de la Loire, Tautre sur la rive droite. Calcaire de la rive gauche de la Loire. — En 1878, M. Hermite, dans son étude sur la présence du silu¬ rien supérieur à La Meignanne (82), classe la carrière de Vallet près Chaudefonds dans le silurien supérieur; M. Triger et M. Rolland l’avaient considérée comme appartenant au dévonien supérieur. M. Davy nous donne, en 1884 (51-52), une coupe de la même carrière et attribue la formation du cal¬ caire qu’on y exploite au dévonien supérieur. Comme celui de Cop-Choux, dans la Loire-Inférieure, ce cal¬ caire se trouve presque au contact du terrain anthraxi- fère entre ce dernier et le dévonien moyen. La même année, M. Œhlert, après un premier examen des fossiles recueillis par M. Davy, les range dans la faune du dévonien supérieur, niveau à Rhyn- chonella cuboïdes. En 1886, M. Barrois écrit un Mémoire sur le Cal¬ caire dévonien de Chaudefonds (20) ; d’après lui, les fossiles de la carrière de Vallet font partie d’un banc de calcaire détritique, ce banc n’est pas de formation corallienne à la façon d’un atoll, mais il constitue un banc de calcaire sédimentaire qu’on a pu, jusqu’ici, rattacher aux autres bandes dévoniennes de la région. Partant de cette conclusion, M. Barrois fait ressortir — 42 — toute l’importance de la détermination des fossiles pour le classement des couches de la carrière de Vallet. Le savant géologue décrit vingt-neuf espèces re¬ cueillies par M. Davy et les classe dans un tableau comparatif. La faune de ce calcaire est principalement composée de trilobites, de brachiopodes et de cri- noïdes. M. Barrois conclut en faisant remarquer que c’est avec le dévonien moyen des Ardennes et du Rhin (de l’Eifélien au Givetien) que le calcaire de Chaude- fonds a le plus de relations paléontologiques. M. Bar- rois croit que le calcaire de Vallet doit se raccorder à quelques-unes des bandes dévoniennes de l’Anjou, il a dû probablement être relevé par une faille et pro¬ venir du calcaire des couches souterraines de Cha- lonnes. De nouvelles recherches seraient encore nécessaires pour établir à quelle partie de la masse du dévonien moyen de Ghalonnes on doit assimiler le banc de Vallet, s’il y est représenté ou s’il forme un niveau plus élevé. En 1880, le célèbre professeur Nicholson publie sa note sur : Quelques Polypiers encore peu connus du Dévonien de France (101) ; il étudie nos polypiers de Chalonnes et de Montjean et les compare avec des fossiles du dévonien inférieur de la Baconnière et de Viré (Mayenne) ; de cette comparaison ressort l’exis¬ tence de deux horizons distincts. Les principaux polypiers de Ghalonnes et de Mont¬ jean décrits dans cet ouvrage sont : % - 43 — Endophyllum, Œhlerti. Nich, sp. n. Montjean. Pachypora, cervicornis. De Blainville. Montjean. Favosites, inosculans. Nich, sp. n. Chalonnes. Heliolites, porosus. Goldf. Chalonnes. — inter stinc tus. Wahl. Montjean. Les autres polypiers cités appartiennent plutôt à la faune de la Baconnière et de Viré. En 1881, M. Œhlert fait paraître une note sur le calcaire de Montjean et de Chalonnes (103). Au début de son travail, il divise nos calcaires dévoniens en quatre groupes qui doivent appartenir à des niveaux différents. Le premier groupe au sud-ouest du département appartient au dévonien inférieur et comprend les cal¬ caires de Liré et de Bouzillé étudiés en 1839 par M. Bureau ; il se trouve placé sur la rive gauche de la Loire. Le deuxième groupe sur la même rive de la Loire, mais un peu plus au nord, constitue la masse des calcaires de Montjean et de Chalonnes ; la faune qui fait l’objet de la note comprend peu de fossiles, mais ceux qui ont été recueillis sont complètement dis¬ tincts de ceux du dévonien inférieur de notre pays. La troisième bande sur la rive droite de la Loire n’est guère connue que par la citation faite par Cacarrié dans sa Description géologique du dépar¬ tement de Maine-et-Loire. Le quatrième groupe comprend les exploitations des calcaires d’Angers, de Saint-Barthélemy et Vern, comme dans le premier groupe se manifestent les caractères du dévonien inférieur. — 44 — Les fossiles de Montjean et de Ghalonnes, examinés par M. Œhlert, affectent des formes nouvelles et n’ayant guère d’analogie avec les autres faunes pa¬ léozoïques signalées dans le dévonien. L’auteur ne les range ni dans le silurien, ni dans le carbonifère ; il les considère comme faisant partie d’un horizon tout spécial ; aucune des espèces signalées dans ce calcaire ne se retrouve dans les gisements du dévo¬ nien inférieur de l’Ouest. Les couches de cette région sont caractérisées par les fossiles suivants : Uncites Galloisi. Œhlert, sp. n. Rhynchonella sp. Pentamerus Davyi. Œhlert, sp. n. Amphigenia Bureaux. Œhlert, sp. n. plus douze polypiers dont quelques-uns signalés par Nicholson. M. Louis Bureau nous donne le résumé d’une Excursion géologique de Chalonnes à Montjean (33) faite en 1890 avec les membres de la Société d’Études scientifiques d’Angers. Dans cette excursion, M. Bureau a principalement étudié nos calcaires dévoniens, mais en passant il a jeté un regard sur les lambeaux du miocène et sur le carbonifère. La coupe qui accompagne l’ouvrage tra¬ verse le terrain de Montjean à Champtocé et la Pom- meraye, elle montre les couches suivantes : 1° Cambrien métamorphique ; 2° Grès et schistes armoricains ; - 45 - 3° Schistes avec calcaires et phtanites à grapto- lithes ; 4° Calcaire à Uncites Galloisi ; 5° Grawacke à plantes ; 6° Houille, poudingue, psammites avec tufs porphy- riques (pierre carrée) ; 7° Faluns à terebratula perforata ; 8° Porphyrite andésitique. Calcaire de la rive droite de la Loire. — En 1885, M. Œhlert donne la description d’un échantillon de Goldius Gervillei (104) Barrande, dont un exemplaire a été trouvé dans le dévonien de Saint-Malo. En 1889, dans son Étude sur le Dévonien des envi - rons d'Angers (105), M. Œhlert s’occupe du qua¬ trième groupe dévonien, celui d’Angers, Vern et Saint-Barthélemy, l’auteur tend à démontrer : 1° Que les calcaires de Saint-Malo, Les Fourneaux et Chauffour sont identiques au calcaire d 'Erbray et qu’ils sont supérieurs aux grès à Orthis Monnieri; 2° Qu’il existe dans le bassin de Laval un niveau semblable : à Chassegrain près Joué (Sarthe), et à Saint-Germain-le-Fouilloux (Mayenne) ; 3° Que la faune d’Erbray-Angers parait bien être l’équivalent du Hercynien. M. Œhlert constate le peu de développement des grès dévoniens aux environs d’Angers, le grès armo¬ ricain n’y est représenté que par des alternances de grès et de schistes luisants de peu d’épaisseur. Le premier, M. Œhlert signale aux environs du parc de Pignerolles de nombreux débris de grès à Orthis Monnieri et anneaux d'homalonotus , spirifers — 46 — de petite taille, en un mot les fossiles caractéristiques du grès dévonien. La liste des fossiles trouvés dans cette région com¬ prend soixante-dix espèces. Nous donnons ci-dessous seulement les espèces nouvellement nommées par l’auteur : Prætus Rondeaui, nov. sp. Dechenellà? incerta, nov. sp. Cryphina Andegavensis , nov. sp. Dalmanites (Probolium) Galloisi , nov. sp. Goldius Desmazieresi nov. sp. Calymene reperta , nov. sp. Evomphalopterus subalatus (de Verneuil), var. conoïdea, nov. sp. Palæacmea Barroisi , nov. sp. Spirifer Bazini, nov. sp. Spyridiocrinus Cheuxi , nov. gen. En 1890 (110), M. l’abbé Rondeau complète les études de M. QEhlert en cherchant quelles roches limitent notre dévonien d’Angers et de Chauffour au sud et au nord et comment il se relie au silurien. Le travail de M. Rondeau est accompagné d’une carte géologique du terrain dévonien aux environs d’Angers, les conclusions des patientes recherches de ce géologue sont les suivantes : 1° Notre dévonien est resserré dans un pli synclinal du silurien ; 2° La phtanite, qui termine le silurien des environs d'Angers, n’étant pas signalée au nord du dévonien, — 47 — on peut supposer une faille au nord du dévonien entre ce terrain et le silurien ; 3° En ce qui concerne la région d’Angers à Saint- Malo et spécialement le calcaire des fourneaux, on peut admettre avec M. QEhlert que les assises se suc¬ cèdent normalement du sud au nord jusqu’à la Grau- wacke inclusivement; 4° Le grès à Orthis Monnieri est stratigraphique- ment inférieur au calcaire dans la région d’Angers à Saint-Malo ; 5° Le grès à O. Monnieri de la région de Saint-Bar¬ thélemy à la Varenne ne se rattache pas à la roche correspondante d’Angers à Saint - Malo > ces deux roches ayant une faune identique et probablement du même niveau géologique, devaient primitivement for¬ mer un seul banc de grès sous un seul banc calcaire. Pour expliquer le défaut de continuité, M. Rondeau fait trois hypothèses : 1° Décrochement horizontal brisant les assises dé¬ voniennes près Saint-Barthélemy; 2° Faille longitudinale séparant le dévonien de Saint-Barthélemy à la Varenne du dévonien d’Angers à Saint-Malo ; 3° Le grès dévonien de Saint-Barthélemy forme un pli anticlinal (en relief) sur les deux versants duquel apparaissent les deux parties d’un même banc cal¬ caire brisé à la crête du pli. Lel6décembre 1890(106), M.Œhlert fait connaître à la Société Géologique de France une nouvelle espèce d’Encrine recueillie par M. Cheux, d’Angers, dans le calcaire dévonien des fourneaux : c’est le Spyridio - — 48 — crinus Cheuxi déjà noté en 1889 parle même auteur; dans cette nouvelle étude, M. QEhlert donne la des¬ cription complète de ce nouveau genre. M. QEhlert termine sa note en admettant les con¬ clusions de la brochure de M. l’abbé Rondeau citée plus haut. TERRAIN JURASSIQUE En 1860 (79), M. Hébert, professeur de géologie à la Faculté des Sciences de Paris , et M. Eudes Deslongchamps, préparateur du cours de géologie à la même Faculté, publient une remarquable Étude sur les Fossiles de Montreuil- Bellay ; la plupart des échantillons décrits proviennent de la carrière du Chalet et appartiennent à YOxford-Clay inférieur. Précédemment, dans les bulletins de la Société Géo¬ logique de France, M. Eudes Deslongchamps avait déjà nommé les brachiopodes de cette carrière (1), et M. Hébert avait tracé la coupe géologique (2). Le mémoire des deux savants professeurs comprend la description de trente céphalopodes, soixante-dix gastéropodes ; de très belles planches dessinées par Eudes Deslongchamps accompagnent l’ouvrage. En 1861, M. Farge, docteur-médecin à Angers, signale dans le lias moyen un exemplaire de spirife- rina (d’Orb.) trouvé à Lézigné.En 1862, il décrit quatre (1) Mémoire sur les Brachio-podes de la zone ferrugineuse du Callovien , t. XI (Mém. Soc. Linn. de Normandie) avec 6 pl. (2) Bull. Soc. Géol. de France, t. XII, p. 1264. — 49 — nouvelles acteonines des carrières des environs de Montreuil-Bellay (71). La même année, M. Farge publie un très remar¬ quable travail sur les calcaires jurassiques des envi¬ rons de Durtal (72). Le savant géologue angevin cherche d’abord à établir le véritable horizon géolo¬ gique de la pierre de rairie et étudie ensuite les rap¬ ports du lias et de l’oolithe inférieure dans cette région. M. Farge cite les opinions de MM. d’Archiac, Gacarrié, Millet et, après avoir combattu quelques- unes de leurs conclusions, établit la stratigraphie des environs de Durtal. D’après l’opinion de l’auteur : Le calcaire de Lézigné appartient à une formation plus ancienne que celui de la Rairie, il est liasique. Les calcaires de Gouy, Durtal, Saint-Léonard, la Rairie appartiennent à l’oolithe inférieure des Anglais, troisième strate oolithe ferrugineuse, c’est l’étage dixième bajocien d’Alcide d’Orbigny. Une faille du terrain jurassique sépare les deux époques et court du sud au nord presque perpendicu¬ lairement au Loir. Les carrières des Montrieux, du Grip et de Port- Ham sont classées dans le lias supérieur. A l’appui de ces classifications, M. Farge cite de nombreuses listes de fossiles recueillis dans les diffé¬ rentes carrières et plusieurs coupes du terrain ; le mémoire se termine par des renseignements sur l’exploitation de la pierre de rairie. En 1864 (77), M. Guéranger signale la présence du Nautilus Julii de Baugier à Montreuil-Bellay. 4 - 50 — En 1884 (63), M. A. Devaux, chef de seclion des chemins de fer de l’État, donne une note sur la tran¬ chée ouverte à cette époque sur la ligne de Montreuil- Bellay à Angers. La coupe de cette tranchée contient quatre étages du terrain jurassique : 1° L’Oolithe inférieure ou Bajocien ; 2° La grande Oolithe ou Bathonien ; 3° L’Oxford-Glay ou Oxfordien inférieur ou Callovien ; 4° L’Oxfordien. M. Devaux nous donne la description de chaque étage avec la nomenclature de quelques-uns des fos¬ siles qu’il contient, principalement des ammonites. L’année suivante (64), M. Devaux complète et revise son travail ; les fossiles sont, cette fois, rangés suivant la classification de M. Renevier, de Lausanne, classification plus moderne et plus détaillée que celle de d’Orbigny adoptée précédemment. Cependant, pour faciliter le travail des géologues, l’auteur a conservé les dénominations de la Paléonto¬ logie de d’Orbigny et indiqué les noms synonymiques des principaux auteurs. M. Devaux fait remarquer le peu d’épaisseur des étages qui figurent dans la tran¬ chée et sont placés horizontalement. L’énumération des nombreux fossiles cités dans cet ouvrage nous en fait .connaître environ deux cents espèces trouvées dans les différentes couches. En 1887 (75), M. A. de Grossouvre, dans le Bul¬ letin de la Société Géologique de France , établit un certain nombre de coupes du terrain jurassique; selon — 51 - lui, les couches jurassiques de Montreuil-Bellay appar¬ tiennent au lias supérieur, elles sont recouvertes par des calcaires à gros blocs de silex contenant Ostrea subcrenala, Oursins , ter. perovalis du bajocien infé¬ rieur, puis vient une épaisseur considérable de calcaire blanchâtre avec Am. neuffensis du bajocien supérieur. Le Bathonien inférieur environne la gare de Mon¬ treuil ; Le Bathonien supérieur repose sur les couches pré¬ cédentes ; L’Oolithe ferrugineuse très fossilifère se trouve en¬ core au-dessus. A Montreuil, il existe une discordance entre le Bathonien et le Callovien. Le 8 février 1890 (76), M. A. de Grossouvre, dans une communication à l'Académie des Sciences, fait remarquer la présence à Montreuil-Bellay du Callo¬ vien des Alpes et des Carpathes; c’est ainsi que, dans cette localité, l’auteur a trouvé la Terebratula antepli- cata, ainsi qu’une ammonite complètement identique à un échantillon de la Galicie. La présence de ces fossiles dans l’ouest de la France montre que la courbe qui limite le faciès alpin du faciès septentrional fait, à partir de la Voulte, une pointe très prononcée vers le nord jusqu’à la vallée de la Loire, aux environs de Saumur, pour redescendre vers le Portugal. Le 19 janvier 1891 (74), le même auteur, dans une note à la Société Géologique de France, compare les faunes de Montreuil-Bellay et de Saint-Rambert ; il constate l’analogie entre ces deux faunes et les consi¬ dère comme appartenant à la zone typique de Y Am. — 52 — anceps d’Oppel et non à la zone des Am. macroce- phalus7 comme le prétend M. Choffat (1). TERRAIN CRÉTACÉ En 1860, M. Farge, dans ses Additions à la Paléon¬ tologie de Maine-et-Loire (68), ajoute trente-deux es¬ pèces du cénomanien aux soixante-quatorze recensées par M. Millet dans ce terrain. Dans une secondé note parue la même année, il nous décrit un nouveau pecten du cénomanien, le Pecten Guerangeri , et cite cinq espèces déjà décrites, mais non signalées dans le même étage (70). En 1861, M. Courtiller publie une intéressante Étude sur les Polypiers de l'étage sénonien d'Orbigny des environs de Saumur (38-39). Dans une première édi¬ tion insérée dans les mémoires de la Société Linnéenne de Maine-et-Loire, Courtiller décrit cent vingt espèces environ; les planches figurent les principales espèces. Une seconde édition plus complète et contenant cent six planches est publiée en 1874 à Saumur. En 1862, le même auteur donne la description de plusieurs Nullipores (40) des sables sénoniens des environs de Brézé; il les considère comme des êtres organisés et non comme des stalactites ou des traces de la foudre comme le croyait Desvaux, *qui les avait signalés. Huit espèces sont décrites. Quelques mois après cette première étude, Courtiller ajoute à cette liste une nouvelle espèce : Nullipora excipiens (41). (1) Annuaire géologique universel (1888, t. IV, p. 227). — 53 - En 1864, dans sa Note sur la classification des Nul- lipores (42), Courliller les considère comme apparte¬ nant au groupe des polypiers ; il fait remarquer les minces filets blancs qui les accompagnent. Dans le Traité de Paléontologie (1) de Stanislas Meunier, les nullipores sont classés parmi les plantes et consi¬ dérés comme des algues incrustantes; l’auteur cite et figure le Nullipora fusiformis Courtiller. En 1867, Courtiller, continuant ses recherches sur la Paléontologie angevine et saumuroise, donne la description des huit espèces suivantes d’ammonites observées dans le tuffeau des environs de Saumur, étage turonien (43) : Am. Woolgarii, Mantell. — peramplus , Man tell. — Lewesiensis, Solwerby. — Fleuriausianus , d’Orbigny. — Deverianus , d’Orbigny. — cephalotus , sp. nov. — RevelieranuSy sp. nov. — Salmuriensis, sp. nov. Les trois dernières nommées par l’auteur. Dans une courte note de la même année, Courtiller ajoute à cette liste Am. Ligeriensis et Carolinus d’Orbigny (37). L’année suivante, le même auteur, dans sa Note sur les terrains crétacés des environs de Saumur (44), étu¬ die la stratigraphie du crétacé de cet arrondissement; il reconnaît la présence de trois étages parmi les sept énumérés par d’Orbigny dans le crétacé, savoir : (1) Paris, Rothschild (2e édition). — 54 Le Cénomanien ; Le Turonien ; Le Sénonien. M. Courliller donne des renseignements sur les fos¬ siles et sur leurs positions dans les différentes couches. Une planche nous figure une coupe de l’étage séno¬ nien prise dans les coteaux de Saumur, versant du Thouet. En 1891, M. Crié publie ses Recherches sur les Palmiers silici fiés des terrains crétacés de l'Anjou (49); il décrit le Palmoxylon Ligerinum et le P. Andega- vense , deux nouvelles espèces trouvées par M. Lebreton à Fontaine- Guérin. De belles coupes de palmiers accom¬ pagnent l’ouvrage. TERRAIN TERTIAIRE FALUNS En 1858 (54), M. Delagenevraye donne la des¬ cription d’un certain nombre de fossiles trouvés près le bourg de Noyant, route de Saumur au Lude; les os et les dents des grands animaux de l’époque tertiaire abondent dans ce dépôt. L’auteur cite une magnifique dent de mastodonte de 0m10 des vertèbres, des dents de Dynoteriumy etc. En 1860, le docteur Farge fait paraître une Note sur la chaux de F album (66) ; l’auteur étudie les falhums des environs de Thouarcé et fait remarquer 55 — leur richesse en phosphate, qualité précieuse pour l’agriculture. Cette note renferme des analyses des falhums des carrières du canton de Thouarcé faites par MM. Bros- sard de Corbigny et Mangeon. Millet complète en 1865 les renseignements don¬ nés dans sa Paléontologie sur les Faluns en publiant une liste de deux cent soixante-dix-huit espèces du tertiaire marin ou miocène supérieur de Maine-et- Loire (99). Millet fait remarquer qu’un grand nombre d’espèces de notre tertiaire falunien sont communes aux faluns de la Touraine, de Dax et des environs de Bordeaux, mais, d’après lui, la plupart sont des espèces propres à notre pays. En 1880, M. Davy, ingénieur civil, dans sa Notice géologique sur V arrondissement de Segré (50), s’oc¬ cupe un peu des dépôts tertiaires du bassin de Bennes dont fait partie cet arrondissement. D’après ce géologue, ces dépôts se seraient formés dans le lieu même où on les trouve aujourd’hui et ne résulteraient pas de l’entraînement vers l’Océan des couches plus étendues de la Touraine ; il donne à l’appui de sa théorie le fait suivant : « J’ai découvert un de ces gisements reposant sur du calcaire dévo¬ nien; or, ce calcaire a été perforé par des Lithophages appartenant à l’époque tertiaire. Ce fait prouve que la mer tertiaire falunienne a recouvert à un moment donné toute la presqu’île de Bretagne. » — 56 — M. l’abbé Bardin commence en 1881 une série de travaux sur les terrains miocènes de l’Anjou. Il débute par une étude des faluns de l’arrondissement de Baugé dans laquelle il nous donne la description de trois cent cinq espèces, trouvées la plupart dans la localité de Breil-le-Foin, commune de Genneteil. Millet n’en citait que quatre-vingt-douze espèces (17). M. Bardin fait remarquer que sur les trois cent cinq espèces décrites, deux cents environ sont communes aux faluns de Baugé et de la Touraine. L’auteur classe les faluns de cette région dans le miocène moyen, contrairement à Millet qui les consi¬ dérait à tort comme faisant partie du miocène supé¬ rieur. Le travail de M. Bardin a été fait avec le plus grand soin; les fossiles décrits ont été nommés ou vérifiés par des spécialistes éminents tels que MM. Deshayes, Hoernes de Vienne, Raoul Tournouër, le comman¬ dant Morlet. Les dénominations de Millet ont toujours été mises en regard des nouvelles déterminations pour celles qui ont été rectifiées. En 1882 (18), dans un nouveau travail, le même auteur étudie les faluns de Genneteil et de Saint-Clé- ment-de-la-Place. M. Bardin commence par se demander si tous les faluns de l’Anjou sont du même âge géologique, comme l’ont pensé jusqu’ici tous les auteurs qui s’en sont occupés ; l’auteur conclut par la négative et éta¬ blit par la différence des faunes la différence d’âge des faluns de Genneteil et de Saint-Clément-de-la- Place ; les premiers sont identifiés avec ceux de Pont- - 57 — Levoy, les seconds sont placés à un niveau supérieur et rapprochés de ceux de Salles dans la Gironde, de Rennes en Bretagne, de Beaulieu dans la Mayenne. La même année, M. Bardin publie une Note sur quelques Pectinidées du Miocène de l'Anjou (19) et nous décrit quatre espèces : Pecten Fasciculatus , Millet. — Puymoriæ, Ch. Mayer. — Aldrovandi, Defrance. — Notant, Bardin. Cette dernière du nom de M. Noland, lieutenant au 77e d’infanterie, auteur de la planche qui accompagne la brochure. En 1887, M. Gustave Dollfus décrit une nouvelle espèce des faluns de l’Anjou d’après des échantillons trouvés à Genneteil par M. Gallois. Cette espèce appar¬ tient au genre Melongena cornuta (Agassis) Pyrula. M. Dollfus fait l’historique du genre, donne sa dis¬ tribution géographique et le compare avec les espèces vivantes ; l’ouvrage est accompagné de magnifiques planches (65). GRÈS ÉOCÈNES Les premières études importantes faites sur nos grès tertiaires remontent à 1878. A cette époque, M. Crié publie sa Thèse sur la Végétation de l'Ouest de la France à l'époque tertiaire (47). Cette élude comprend les grès des environs du Mans et pour notre département ceux de Cheffes, Soucelles, Corzé, Mon- — 58 — treuil-sur-Loir, contenant la flore à sabalites Andega- vensis. Ces grès rapportés pendant de longues années au miocène sont définitivement classés par l’auteur dans l’éocène. D’après M. Crié, la végétation de notre région à cette époque avait le caractère tropical et présentait une forêt sablonneuse et ombragée; les familles qui dominent à cette époque sont les suivantes : 1° Capulifères et Myricées ; 2° Palmiers (Sabalites et Flambellaria ) ; 3° Apocynées ( Nerium , Echitonium , Apocynophyl- lum) ; 4° Les Conifères (Avançantes, Podocarpus). Viennent ensuite les fleurs et fruits de divers végé¬ taux : Fleurs et fruits de Diospyros senescens ; Syncarpes de Morinda Brongniarti ; Coques du Carpolithes Saportana ; Fruits de Apeibopsis Decaisneana. Dans quelques pages éloquentes, M. Crié reconsti¬ tue la physionomie du paysage de notre pays à l’époque éocène; il constate l’absence des plantes de la zone tempérée et la perpétuelle verdure qui régnait alors; la température moyenne approchait de 25° cen¬ tigrades et le climat avait une grande analogie avec celui de La Havane et de Calcutta à l’époque actuelle. L’année était partagée en deux saisons distinctes : l’une sèche de mai en novembre, l’autre humide de décembre à avril. Les recherches de M. Crié consignées dans cet ou- - 59 - vrage portent à cinquante, environ, le nombre des espèces de la flore de nos grès éocènes. Cette flore se relie avec celle des grès du Soissonnais, l’argile blanche d’Alumbay, la flore de Skopau et d’Aix ; elle est bien, comme l’avait déjà annoncé le professeur Hébert, contemporaine de l’âge des grès de Beau- champs, vers l’éocène moyen. En 1884, dans son Essai descriptif des Plantes fos¬ siles de Cheffes (46), M. Crié fait la révision des végé¬ taux de cette localité et donne les nouvelles espèces suivantes : trouvées dans les grès des environs : Fougères : Cheilanthes Andegavensis, Crié. Palmiers : Flambellaria Milletiana , — Artocarpées : Ficus Milletiana , — Acerinées : Acer Andegavense , — Anacardiacées : Anacartides Andegavensis, — Légumineuses : Lèguminosites Andegavensis , — Le 16 mai 1888, le remarquable botaniste de la Faculté de Lille, M. l’abbé Boulay, nous donne la description des plantes fossiles des grès tertiaires éo¬ cènes de Saint-Saturnin et de Gennes (28) ; l’auteur nous énumère trente-six espèces, dont quatre nou¬ velles nommées par lui, savoir : Myrica latipes. Ficus pachyneura. Daphnogene patulinervis. Apocynophyllum ligerinum. Et treize autres non encore citées comme faisant partie de la flore de nos grès : - 60 — Podoloma (spec.). Glossochlamys (spec.). Myrica æmula. lleer. Ficus Dehayesi. Watelet. — Schlechtendalii. Heer. Laurus primigenia. Unger. Notelea eocenica . Ett. Echitonium cuspidatum. Heer. Apocynophyllum nerii folium. Heer. Myrsine doryphora. Unger. Bumelia minor. Unger. Cassia P hase otites. Unger. Acacia Brongniarti. Watelet. — Saportæ. Watelet. M. Boulay rapproche notre flore de celle de Sotzka, en Saxe. J’ai publié en 1890 (58) une courte note dans laquelle j’indique les gisements des plantes fossiles de nos grès tertiaires dans les communes de Blaison, Saint- Jean, Saint-Saturnin, Saint-Suipice, Gohier, Saint- Rémy et Coutures. TERRAIN QUATERNAIRE Le 3 juin 1863 (92), M. Menière lit à l’Académie d’Angers un important Mémoire sur notre Terrain quaternaire ; il en donne le tableau suivant : 1° Terre végétale, humus. 2° Tourbes, dépôts limoneux, vaseux. 3° Sables, galets de roches primitives, lit de la Loire reposant sur des lignites. — 61 — «2 CD G C S 'o G 03 03 G #o ’> 1° Banc supérieur de sable provenant des grès avec paquet de marne, à Beaupréau. I 2° Bancs de sables avec galets de grès tendre, [ etc., à Beaupréau. I 3° Bancs de sables blancs avec ossements, à [ Chalonnes. I 4° Bancs de sables rouges avec galets pyro- \ maques, à Angers, Écouflant. 5° Marnes noires et rouges avec gompholites, à Chalonnes. M. Menière signale des cavernes à ossements à Cha¬ lonnes, Chaudefonds, Châteaupanne. Dans une de ces cavernes, à Chalonnes, il a été trouvé de nombreux ossements ; M. Menière signale des os d’hyène, de blaireau, de petit ours, de campagnol, de lièvre, de lapin, de cheval, de rhinocéros, de cerf, de renne, de mouton, etc., des silex. L’auteur nous donne la liste des principales localités où sont déposées les alluvions anciennes de notre département. M. Menière étudie ensuite les alluvions modernes, la formation du lit de la Loire, la composition de ces alluvions ; il termine sa notice par des détails sur l’utilité industrielle et agricole de nos alluvions, il signale d’après Millet la découverte faite par M. Cour- tiller de différents ossements de cerf, de sanglier, etc., dans les tourbes de la Dive. Nous ne nous occuperons pas ici des recherches faites sur les silex taillés, sur les cavernes de l’époque quaternaire, etc. ; nous ne voulons pas donner trop de développement à notre travail, déjà trop long; — 62 — d’ailleurs, ces recherches, jointes à celles faites sur les dolmens, constituent maintenant une science spé¬ ciale, l’archéologie préhistorique. GÉOGENIE Les questions relatives à l’histoire de la formation de la terre et à l’évolution des êtres ont été traitées par divers auteurs, en Anjou ; nous croyons devoir citer quelques-uns de leurs travaux. En 1862 (9), M. Adville, bibliothécaire de la ville d’Angers, nous donne un mémoire : Doutes sur la valeur scientifique de quelques théories cosmologiques et paléontologiques. Nous nous bornerons à le citer. En 1866, M. Danton, ingénieur civil des mines, fait paraître la Gêogenie , élude sur la formation de la terre (13). Dans cette intéressante brochure, l’auteur démontre que la prédominance de l’eau sur la terre nous apparaît comme une preuve de sa longue com¬ bustion, puisque ce liquide ne se produit qu’en brûlant l’hydrogène au contact de l’oxygène. De 1870 à 1875, les ouvrages de M. l’abbé Choyer, la Théorie géogenique et la Science des anciens et la Géologie sans cataclysme (10-11-12), font l’objet d’in¬ téressantes discussions entre l’auteur, partisan de la formation de la terre par voie acqueuse et M. Faye, de l’Institut, M. le docteur Farge et M. d’Espinay, d’An¬ gers, qui soutiennent la théorie contraire : c’est la - 63 — querelle, dans notre province, des Plutoniens et des Neptuniens. — L’ouvrage de M. l’abbé Choyer est encore bon à consulter pour notre région; les preuves qu’il cherche à donner à l’appui de sa théorie sont puisées dans la constitution du sol de l’Anjou ; il s’étend longuement sur la déformation des fossiles de nos ardoises, sur la formation des blocs isolés dans les argiles au-dessus des masses calcaires des fours à chaux d’Angers, sur les blocs de granit du boulevard Descazeaux, dans la même ville. En 1891, M. l’abbé Rondeau analyse, dans un rapport à la Société d’Agriculture, Sciences et Arts d’Angers, les Principes de Géologie; Explication de V Époque quaternaire sans hypothèse (16), par M. Her- mite père. L’auteur du rapport fait quelques remar¬ ques personnelles sur les théories de M. Hermite. ÉVOLUTION - TRANSFORMISME Au cours des séances du Congrès scientifique inter¬ national des catholiques tenu à Paris en 1891, M. le Docteur Paul Maisonneuve, d’Angers, a lu un Mémoire sur la Théorie de l'Évolution (15). D’après l’auteur, le transformisme peut se concilier avec l’or¬ thodoxie catholique ; il fait sienne la théorie de l’évo¬ lution, il prétend que cette doctrine n’a rien qui ré¬ pugne à l’idée d’un Dieu créateur tel que le comprend la Genèse. — 64 — SOCIÉTÉS SCIENTIFIQUES Les diverses Sociétés scientifiques d’Angers ont toutes contribué au progrès des sciences géologiques en Maine-et-Loire; c’est grâce à elles qu’ont pu pa¬ raître la plupart des travaux cités dans notre étude. Ces Sociétés sont au nombre de quatre : 1° La Société d’ Agriculture, Sciences et Arts d’An¬ gers ; 2° La Société Académique de Maine-et-Loire (actuel¬ lement Académie des Sciences et Belles-Lettres d’An¬ gers) ; 3° La Société Linnéenne de Maine-et-Loire ; 4° La Société d’Études scientifiques d’Angers. MUSÉES — COLLECTIONS PARTICULIÈRES Le Musée Paléontologique et Minéralogique d’An¬ gers renferme de belles collections ; en 1856, M. Bé¬ raud, dans une étude sur nos établissements scien¬ tifiques (114), signale une belle série de cent vingt espèces du silurien de Bohême; plus tard, la collection Millet vient enrichir notre Musée de beaux échan¬ tillons des fossiles de l’Anjou ; négligée pendant quelque temps, la galerie de géologie a été en partie dispersée, mais grâce à MM. Gallois, Préaubert, à la Commission spéciale du Musée, au concours de la Société d’Études scientifiques, d’importantes acquisi¬ tions ont été faites ces dernières années. Nous cite- — 65 — rons particulièrement les collections Gallois et Soye qui apportent à notre Musée de remarquables échan¬ tillons de l’Anjou et de la région de l’Ouest. Le Catalogue du Musée de Saumur a été dressé en 1868 par M. Courtiller (45). Ce cabinet renferme la nombreuse collection de ce géologue saumurois. La ville de Cholet commence à rassembler les maté¬ riaux d’un Musée d’histoire naturelle. Nous citerons encore les collections particulières de MM. Bazin, Bonnet, Cheux, Préaubert, l’abbé Ron¬ deau , l’abbé Jouiteau ; M. Reveillère , d’Angers ; M. Poirier, de Durtal ; M. l’abbé Lelièvre, à Allonnes ; l’Université catholique d’Angers; l’École normale, etc. J’ai réuni quelques échantillons des grès éocènes et du dévonien des environs d’Angers. J’ai recherché avec le plus grand soin les différents ouvrages sur la Géologie et la Paléontologie et indi¬ qué quelques-unes des publications relatives à la Minéralogie. Je dois cependant avouer que j’ai dû faire des omissions, car ces études ont été dispersées dans de nombreux recueils souvent difficiles à con¬ sulter. Je me fais un devoir de remercier tous les géologues qui m’ont prêté ou donné leurs travaux et ceux qui m’ont envoyé d’utiles renseignements : MM. Bazin, Bouvet, Préaubert, l’abbé Rondeau, d’An¬ gers ; M. Davy, de Châteaubriant ; M. OEhlert, de Laval; M. Lebesconte, de Rennes; MM. Barrois et l’abbé Boulay, de Lille ; M. Danton, de Paris. 5 — 66 — ABRÉVIATIONS Ann. Annales. Bull. Bulletin. Sér. Série. Soc. Société. Nat. Naturelle. Mém. Mémoires. P. Pages. T. Tome. Vol. Volume. N. p. Nouvelle période. Soc. Agr. S. A. d’Ang. Société Nationale d’Agricul¬ ture, Sciences et arts d’An¬ gers. Soc. Acad. d’Ang. 1 Société Académique de Maine- j et-Loire. Soc. Acad, de M.-et-L. j Académie des Sciences et f Belles-Lettres d’Angers. Soc. Ét. sc. d’Ang. Société Études scientifiques d’Angers. Soc. Lin. de M.-et-L. Société Linnéenne de Maine- et-Loire. Soc. Géol. de F. Société Géologique de France. Libraires-Éditeurs des Sociétés Scientifiques et Littéraires d’Angers Société Nationale d’Agriculture, Sciences et Arts. — Lachèse et Cie. Société Académique. — Lachèse et Cie. .Société Linnéenne. — Lachèse et Cie. Société d’Études scientifiques. — Germain et G. Grassin. DEUXIÈME PARTIE BIBLIOGRAPHIE Ouvrages généraux — Statistiques (Concernant le département de Maine-et-Loire) Beauregard (de). 1 Statistique du département de Maine-et-Loire, publiée par la Société Nationale d’Agriculture, Sciences et Arts d’Angers. lre édition 1842, 2e édition 1850. — Angers, 1 vol. in-8°, Cosnier et Lachèse. Gacarrié (Ingénieur des Mines). 2 Description géologique du département de Maine- et-Loire, publiée conformément à la délibération du Conseil général. — Angers, 1845, 1 vol. grand in-8°, Cosnier et Lachèse. Desvaux. 3 Statistique naturelle de Maine-et-Loire, publiée sous les auspices du Conseil général du département par la Société d’Agriculture, Sciences et Arts d’An¬ gers. — Angers, 1834, 1 vol. in-8° avec atlas in-4°, P a vie. 68 — 4 Minéralogie du département de Maine-et-Loire. — Angers, 1837, 1 vol. in-8°, Pavie. 5 Nouvelle Classification minéralogique. — Angers, 1834; extrait : mémoires Soc. Agr. S. A.d’Ang., lre sér., t. II, p. 189. Menière (Charles). 6 Essai sur la Minéralogie du département de Maine- et-Loire. — Angers, 1863 ; extrait : mémoires Soc. Acad. d’Ang., t. XVIII, p. 119. Millet de la Turtaudière (P. -A.). 7 Paléontologie de Maine-et-Loire, comprenant, avec des observations et l’indication des diverses formations géologiques du département de Maine-et- Loire, un relevé des roches, des minéraux et des fossiles qui se rapportent à chacune d’elles. — Angers, 1854, 1 vol. grand in-8°, Cosnier et Lachèse. 8 Indicateur de Maine-et-Loire ou indication par communes de ce que chacune d’elles renferme sous les rapports de la géographie, des productions naturelles, des monuments historiques et du com¬ merce, etc!, avec 86 planches. — Angers, 1865, 2 vol. grand in-8°, Cosnier et Lachèse. Géogénie — Evolution Adville (J.-G.). 9 Doutes sur la valeur scientifique de quelques théories cosmologiques et paléontologiques. — Angers, 1862, in-8°, Barassé (1 brochure). — 69 — Choyer (l’abbé). 10 La théorie géogénique et la science des anciens. — Paris, 1872, in-8°, Lethielleux (1 brochure). 11 Ma brochure et mes critiques. — Paris, Lethiel¬ leux. — Angers, Briand et Hervé, in-8°, 1873 (1 bro¬ chure). 12 La Genèse du globe terrestre, d’après les tra¬ ductions antiques et les découvertes de la science moderne. — Paris, Savy ; Paris, Lethielleux, in-8°, 1873, 1 vol. avec figures dans le texte. Danton (D.), Ingénieur civil des Mines. 13 Géogénie, étude sur l’origine et la formation de la terre. — Angers, Lachèse, Bellœuvre et Dolbeau, 1 brochure in-8°, 1866. Espinay (d’). 14 La Théorie géogénique et la science des Anciens, par l’abbé Choyer ; rapport : mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., 3 sér., t. XVI, p. 177, 1873. Maisonneuve (L.-P.), le docteur. 15 Création et Évolution (compte rendu des séances du Congrès scientifique international des catholiques, tenu à Paris en 1891). Rondeau (l’abbé). 16 Rapport sur les principes de géologie de M. Her- mite, père; mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., n. p., 4e sér., t. V, p. 77, 1891. — 70 - Publications sur la Géologie, la Minéra¬ logie et la Paléontologie des différents terrains de l’Anjou (notes, mémoires, cita¬ tions diverses). Bardin (l’abbé). 17 Études paléontologiques sur les terrains ter¬ tiaires miocènes en Maine-et-Loire. — Mémoires Soc. Agr. S. A. d’Ang., 3e sér., t. XXIII, p. 1, 1881. 18 Étude stratigraphique sur les Faluns de Genne- teil et les Faluns de Saint-Clément-de-la-Place ; mé¬ moires Soc. Agr. S. A. d’Ang., 3e sér., t. XXIV, 1882. 19 Note sur quelques pectinidées du miocène de l’Anjou, avec une planche. — Mémoires Soc. Agr. S. A. d’Ang , t. XXIV, p. 114, 1882. Barrois (Charles). 20 Mémoire sur le calcaire Dévonien de Chaude- fonds (Maine-et-Loire), avec deux planches; extrait : annales, Société géologique du Nord, t. XIII, page 170. Séance du 3 mars 1886. 21 Voir sur le même sujet une communication faite à la Société géologique de France. — Barrois, Bull. Sôc. Géol. de Fr., 3e série, t. XIII, p. 7, 1884. 22 Mémoire sur la distribution des Graptolites en France ; extrait des annales, Société géologique du Nord, t. XX, p. 73 ; 22 mars 1892. Consulter : 1° liste des espèces de schistes d’Angers, page 141 ; 2° liste des espèces des phtanites de l’Anjou, page 147, — 71 — Béraud (T.-C.). 23 Sur les études minéralogiques à Angers et sur un bloc de quartz aciculaire radié déposé au Musée d’histoire naturelle de cette ville. — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. IV, p. 89, 1838. 24 Notes pour faire suite au rapport de M. Ménière sur le tableau géognostique du département de Maine- et-Loire, par Prévost. — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. IV, p. 103 (1838). Blavier. 23 Note sur la propriété du schiste ardoisier d’An¬ gers et sur son application à la couverture des édi¬ fices. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., 2e sér., t. III, p. 115, 1852. Bodard. 26 Sur les exploitations des mines de fer en Anjou au xne siècle. — Mém., Soc. Acad. d’Ang., t. X, p. 38. 1861. Boreau (A.). 27 Notice sur la Fontaine d’Avor. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., 2e sér., t. I, p. 316, 1850. Boulay (l’abbé). 28 Notice sur les plantes fossiles des grès tertiaires de Saint-Saturnin (Maine-et-Loire). — Extrait du jour¬ nal de botanique, numéro du 16 mai 1888. Bouvet (G.). 29 Notes sur deux espèces minéralogiques du département de Maine-et-Loire : 1° fer oxydulé tita- nifère ; 2° fer titané des sables de la Loire. — Bul. Soc. Ét. sc. d’Angers, 2e année, p. 176, 1872. l — 72 — Bureau (Édouard) et Bureau (Louis). 30 Notice explicative de la feuille géologique d’An- cenis (description géologique de la partie S. -O. de notre département). — Bull. Société des Sciences naturelles de l’Ouest, t. I, p. 54. — Nantes, 1891. Bureau (Louis). 31 Note sur le service de la carte géologique détaillée de la France, avec une carte présentant le tableau d’assemblage et d’avancement au 15avrill891. — Bull. Soc. Sciences nat. de l’Ouest, t. I, p. 48. — Nantes, 1891. 32 Note sur deux nouveaux Dalmanites des schistes ardoisiers d’Angers, avec 2 planches. — Bull. Soc. Études sc. d’Angers, 18e année, p. 183, 1888. 33 Excursion géologique de Chalonnes à Montjean (M.-et-L.), avec une planche. — Bull. Soc. Études sc. d’Angers, 19e année, p. 213, 1889. Cheron. 34 Rapport sur une note de M. Desvaux ayant pour titre : Des stalactites souterraines ou prétendues ful- gurites. — Mém. Soc.Agr. S. A. d’Ang., 1. 1, p. 114, 1850. Cornilleau. 35 Essais sur le canton de Longué. — Mém. Soc. Acad. d’Angers : 1° Essai, t. XXVII, p. 1, 1872; 2° Essai, t. XXIX, p. 1, 1873; 3® Essai, t. XXXI, p. 1, 1875. Quelques passages concernent la géologie du canton de Longué. Courtiller (jeune). 36 Position des fossiles dans les derniers étages du terrain crétacé des environs de Saumur. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., 3e sér., t. III, p. 80, 1860. 37 Description de trois nouvelles espèces d’Am- monites du terrain crétacé des environs de Saumur, avec une planche. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang. 3e s., t. III, p. 246, 1860. 38 Éponges fossiles des sables du terrain crétacé supérieur des environs de Saumur (étage sénonien d’Orbigny), avec 40 planches. — Angers, 1861, in-8°, Gosnier et Lachèse; extrait Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. IV, p. 117. 39 Le même ouvrage suivi des Nullipores à sque¬ lette siliceux. — Saumur-Paris, 1874, gr. in-8°, avec 106 planches. 40 Les Nullipores de l’étage sénonien, avec huit planches. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. V, p. 25, 1862. 41 Sur le Nullipora excipiens. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. V, p. 95, 1862. 42 Observations sur les Nullipores et sur leur clas¬ sification. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. VII, p. 65, 1864. 43 Les Ammonites du Tuffeau, avec huit planches. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. IX, p. 1, 1867. 44 Les terrains crétacés des environs de Saumur, avec une planche en couleur. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. X, p. 88, 1868. 45 Catalogue du Musée de Saumur. — Roches et fos¬ siles, p. 1 à 86.— Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. X, 1868. Crié (Louis). 46 Essai descriptif sur les plantes fossiles de Cheffes (Maine-et-Loire). — Bul. Soc. Ét. sc. d’Angers, t. XIV, p. 402, 1884, 47 Recherches sur la végétation de l’Ouest de la France à l’époque tertiaire. — Flore des grès éocènes du Mans et d’Angers, in-8°, avec 15 planches. Paris, Masson, 1878. 48 Les anciens climats et les Flores fossiles de l’Ouest de la France. — In-8°, avec une planche. Rennes, 1879. 49 Recherches sur les palmiers silicifiés des ter¬ rains crétacés de l’Anjou. — Bull. Soc. Ét. sc. d’An¬ gers, t. XXI, p. 97, 1891. Danton (ingénieur civil des Mines). 49bis Notice géologique sur les gisements métalli¬ fères de l’Anjou. — In-8°, lre éd., Saumur, P. Godet, 1873; 2e éd. avec une carte, Frédéric Henry, Paris, 1873-1877. Davy (Louis), ingénieur civil des Mines. 50 Notice géologique sur l’arrondissement de Segré (M.-et-L.) et particulièrement sur les gisements des minerais de fer de ce pays, avec une carte géologique de l’arrondissement et une carte des affleurements des minerais. — In-8°, Saint-Étienne, Théolier, frères, 1880. — Extrait du Bul. de la Société de l’Industrie minérale, 2e sér., t. IX. 51 Le terrain Dévonien supérieur à Chaudefonds. — Bull. Soc. Géol. Fr., 3e sér., t. XIII, p. 2, séance du 3 novembre 1884. 52 Le terrain Dévonien supérieur à Chaudefonds (2e étude). — Bull. Soc. Ét. sc. d’Angers, t. XIV, p. 135, 1884. 53 Note sur l’Eopteris. — Mémoire Soc. Acad. d’Angers, t. XXXV, p. 179, 1880. — 75 - Delagenevraye. 54 Notice sur un gisement d’ossements fossiles de la commune de Noyant près Baugé. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. III, p. 304, 1858. 55 Revue minéralogique de l’arrondissement de Saumur. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. III, p. 312, 1858. 56 Notice sur une chaux sulfatée produite par double décomposition dans un fer sulfuré de Saumur (M.-et-L.). — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. II, p. 47, 1856. Deslonchamps (Eugène-Eudes). 57 Mémoire sur les brachipodes de la zone ferru¬ gineuse du callovien (à consulter pour les brachio- podes de la carrière du Chalet de Montreuil-Bellay), (avec 6 planches). — Mém. Société Linnéenne de Nor¬ mandie, t. XL Desmazières (O). 58 Note sur les Grès-Eocènes de la rive gauche de la Loire en Maine-et-Loire (avec une carte). — Bull. Soc. Ét. sc. d’Angers, t. XX, p. 131, 1890. Desvaux. 59 Stalactites hypogées ou Fulgurites (avec une planche). — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang. lre sér., t. I, p. 109, 1831. 60 Du quartz aventuriné et de ses gisements. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., lre sér., t. I, p. 244, 1831. 61 Sur la découverte faite par M. Bourgeois, d’une terre à porcelaine en Anjou. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Angers, lre sér., t. I, p. 406, 1831. - 76 — 62 Note sur la substance minérale trouvée dans le département de Maine-et-Loire et que M. Desvaux a fait connaître sous le nom deNaphteïne. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Angers, lre sér., t. II, p. 139, 1834. Devaux (A). 63 lre note sur la tranchée ouverte en 1884 par l’administration des chemins de fer de l’État sur la ligne de Montreuil-Bellay à Angers (avec une planche). — Bull. Soc. Ét. sc. d’Angers, t. XIV, p. 413, 1884. 64 Deuxième note sur la tranchée ouverte en 1884, par l’administration des chemins de fer de l’État sur la ligne de Poitiers à Angers. — Bull. Soc. Ét. sc. d’Angers, t. XV, p. 185, 1885. Dollfus (Gustave). 65 Une coquille remarquable des Faluns de l’Anjou (avec quatre planches). — Bull. Soc. Ét. sc. d’Ang., t. XVII, p. 25, 1887. Farge (Le docteur). 66 Note sur la chaux de Falhum. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., 3e sér., t. III, p, 71, 1860. 67 Mémoire sur les progrès de la Géologie et de la Paléontologie dans le département de Maine-et-Loire. Lu aux assises scientifiques d’Angers en 1871. Extrait de l’annuaire de l’Institut des Provinces de France en 1871, petit in-8°. — Le Puy-Marchessou, 1873. 68 Addition à la Paléontologie de Maine-et-Loire (terrain crétacé cénomanien). — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. IV, p. 64, 1861. 69 Note sur le lias moyen en Maine-et-Loire (avec une planche). — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. IV, p. 161, 1861. — 77 — 70 Addition à la Paléontologie de Maine-et-Loire (Note sur le Pecten Guerangerei ), avec une planche. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. IV, p. 164, 1861. 71 Note sur les Actéonines de Montreuil -Bellay (avec une planche). — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. V, p. 115, 1862. 72 Essai d’étude sur les calcaires jurassiques des environs de Durtal. — La pierre de Rairie. — La pierre de Lésigné. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. V, p. 121, 1862. 73 Terrain jurassique des environs de Durtal. — Actéonines de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), avec trois planches, tirage à part. — Angers, 1863, Cosnier et Lachèse, in-8°. 13 bis Sur un fragment d’os d’Haliterium portant des traces d’incisions (trouvé à Chavagnes-les-Eaux, Maine-et-Loire), avec une planche. — Extrait Bulletin Soc. Géol. de F., p. 642, 2e sér.. séance du 7 sep¬ tembre 1871. Grossouvre (A. de). 74 Sur le callovien de l’Ouest, de la France et sur sa Faune. — Bull. Soc. Géol. de Fr., séance du 19 janvier 1891, 3e sér., t. XIX, p. 247 (à consulter pour la région de Montreuil-Bellay). 75 Sur le système Oolithique inférieur dans la partie occidentale du bassin de Paris. — Bull. Soc. Géol. de Fr., séance du 18 avril 1887, 3e sér., t. XV, p. 513 (à consulter pour le jurassique de Montreuil- Bellay). 76 Sur le callovien de Montreuil-Bellay, voir compte¬ rendu d’une communication faite à l’Académie des — 78 — sciences les 27 janvier et 3 février 1890. (Revue scien¬ tifique, n° du 8 février 1890.) Guéranger (Ed.). 77 Étude sur Y Ammonite discus Sowerby, suivie de la description du Nautilus Julii Baugier (avec trois planches). — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. VII, p. 184, 1864. Guettard. 78 Mémoire sur les Ardoisières d’Angers. (Mémoires Académie des Sciences 1857) reproduit dans les Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. XIII, p. 60, 1871. On trouvera dans le même volume l’énumération complète par M. de Soland des œuvres de Guettard, ces publica¬ tions n’ont plus qu’un intérêt historique. Hébert et Deslonchamps (Eugène Eudes). 79 Mémoire sur les fossiles de Montreuil-Bellay (avec neuf planches in-8°). — Paris, Derache et Savy, 1860 ; Caen, Hardel ; extrait des Ann. de la Soc. Lin. de Normandie, t. IV* Hébert. 80 Consulter pour la coupe du gisement de Mon¬ treuil-Bellay. — Bull. Soc. Géol. de France, t. XII, p. 1264. Hermite (H.). 81 Études préliminaires du terrain silurien des environs d’Angers. — Bull. Soc. Géol. de France, 3e sér., t. VI, p. 531, séance 29 avril 1878. 82 Sur la présence du silurien supérieur à la Mei- gnanne, près d’Angers (Maine-et-Loire). — Bull. Soc. Géol. de France, 3e sér., t. VI, p. 544; séance 29 avril 1878. - 79 - 83 L ’Eopteris Morierei et VE Criei ; com. à la Soc. Géol. de France, séance du 19 mai 1879 ; Revue des Questions historiques, n° 19 juillet 1879. Jouitteau (L’abbé). 84 Notes pour servir à la minéralogie de Maine-et- Loire. — Bull. Soc. sc. Nat. de l’Ouest, t. II, p. 245, 1892. Lebreton. 85 Sur le fer arsenical d’Angers ou mispikel décou¬ vert en 1830 par M. Millet et sur celui de Saint-Pierre- Montlimart. Analyses. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., lre sér., t. J, p. 45, 1831. Lebesconte (1). (Voir Tromelin). Menière (Ch.). 86 Rapport sur le tableau géognostique du dépar¬ ti) Nous donnons ici la liste des principales publications de M. Lebesconte concernant la Géologie de l'Ouest : Note stratigraphique sur le bassin tertiaire des environs de Rennes (1 plan et 2 coupes) — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3e sér., t. Vil, 1880. Sur la classification des Assises siluriennes de V Ille-et-Vilaine. — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3e sér., t. X, 1881. De l'apport par la mer sur les plages bretonnes des roches et fossiles du calcaire grossier et du crétacé. — Bull. Soc. Géol. de Fr. 3e sér., t. X, 1881. Publication des œuvres posthumes de Marie Rouault (avec 20 planches). — Rennes, Oberthur, 1883. Les Cruziana et les Rysophicus , connus sous le nom général de Bilobiles, s ont-ils des végétaux ou des traces d'animaux ? (avec 2 planches). — Rennes, Oberthur, 1883. Réunion du Finistère , constitution générale du massif breton (avec 3 planches). — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3e sér., t. XIV, 1886. Réunion du Finistère , constitution physique du massif breton. — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3- sér., t. XIV, 1886. La théorie qui considère les Cruziana comme des contre-mou - — 80 — tement de Maine-et-Loire de M. Provost jeune. — Mém. Soc. Acad. d’Angers, t. IV, p. 98, 1858. 87 Du sulfure d’antimoine et des oxydes d’anti¬ moine observés dans le calcaire dévonien des fours à chaux d’Angers. — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. IV, p. 108, 1858. 88 Recherches bibliographiques sur les minerais de fer, suivies d’une ancienne mine en Anjou. — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. XXXIII, p. 1, 1877 ; tirage à part. — Angers. in-8°, Lachèse, Belleuvre et Dolbeau, 1877. 89 Observations sur d’anciens gites métallifères de l’Anjou, suivies d’une étude sur les Lignites et le fer sulfuré. — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. VIII, p.109, 1860. 90 Observations sur le Métamorphisme des schistes en Anjou (1er mémoire). — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. X, p. 250, 1861 ; tirage à part in-8°. — Angers, Cos- nier et Lachèse, 1861. lages de pistes d'animaux ne peut plus exister. — Bull. Soc. Géol. de Fr. 3* sér., t. XVI, n° 6, 1888. Sur les Assises siluriennes les plus anciennes de Bretagne. — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3e sér., t. XVII, nos 7 et 8, 1889. Sur la présence du carbonifère en Bretagne , comptes rendus des séances de l’Académie des sciences, p. 366-368, 25 août 1890. Existe-t-il une série de couches nouvelles entre les schistes rouges et le grès armoricain? — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3e sér., t. XIX, n° 1, 1891. Étude géologique sur l'Ouest de la France. — Bull. Société scientifique et médicale de l’Ouest, n° 1, Rennes, 1892. En collaboration avec M. Gaston de Tromelin : Observations sur les terrains primaires du nord du départe¬ ment d'Ille-et-Vilaine et de quelques autres parties du massif Breton (paléozoïque de l’Ouest de la France). — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3e sér., t. IV, p. 583, 26 juin 1876. Note sur quelques fossiles des grès siluriens de Saint-Germain- sur-Ille. — Quimper, Cotonnec, 1875. — 81 — 91 (2e mémoire). Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. XVI, p. 37, 1864; tirage à part in-8°. — Angers, Cosnier et Lachèse, 1864. 92 Études sur le terrain quaternaire de Maine-et- Loire. — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. XIV, p. 118, 1863. 93 Eaux Minérales ferrugineuses du département de Maine-et-Loire. — Mém. Soc. Acad. d’Ang. t. Il, p. 133, 1858. 94 Note sur l’GEtite ou pierre d’Aigle. — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. XX, p. 135, 1866. 95 Du sulfure d’antimoine et de ses oxydes (2enote). — Mém Soc. Acad. d’Ang., t. XXVI, p. 45, 1871. 96 Remarques sur la vitrification des éléments du granit causée par la foudre. — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. XXVI, p. 51, 1871. 97 Ancienne mine de fer et nouveaux fossiles dévo¬ niens (2e mémoire). — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. XXXV, p. 67, 1880. Meunier (Stanislas). 98 Note sur une pierre météorique tombée à Angers en 1822. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. XII, p. 132, 1870. Millet de la Turtaudière (P. A.). 99 Paléontographie ou description des fossiles nou¬ veaux du tertiaire marin ou terrain miocène supérieur du département de Maine-et-Loire, in-8°. — Angers, Cosnier et Lachèse, 1866. Morren. 100 Eaux de la Loire, de la Mayenne et des puits d’Angers (analyses). — Mém. Soc. Agr. S. A. d’An¬ gers, lrc sér., t. II, p. 125, 1834. 5 — 82 — Nicholson (H. -A.). 101 On some new or imperfectly known species of corals from the devonian rocks of France. (Sur quelques espèces nouvelles ou peu connues des poly¬ piers des calcaires dévoniens de France). — From the Annals and Magasine of Natural Ilistory for January, 1881. Œhlert (D.-P).. (1). 102 Note sur un nouvel horizon dans le terrain dévonien du département de Maine-et-Loire. — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3® sér., t. VIII, p. 276, 1880. 103 Note sur le calcaire de Monljean et Chalonnes (Maine-et-Loire), avec deux planches. — Ann. Soc. Géol. de Fr., t. XII, séance du 7 février 1881. — Ce travail a paru ensuite dans le Bulletin de l’école pratique des Hautes-Études, section des sciences naturelles. 104 Description de Goldius Gervillei (de Saint-Malo, (1) On pourra encore consulter les ouvrages suivants de M. Œhlert; nous donnons les noms des fossiles cités et les localités de Maine-et-Loire : Documents pour servir à V étude des faunes dévoniennes dans l'Ouest de la France. — Mém. Soc. Géol. de Fr., 3e sér , t. II avec six planches), 1881. A consulter pour le Turbo Januarum de Vern. Cité à Vern par Millet. Note sur les Chonetes Dévoniens de l'Ouest de la France (avec deux planches!. Bull. Soc. Géol de Fr., 3e sér., t. XI, p.514, 1883. A consulter pour le Chonetes sarcinulata cité à Vern. Note sur Terebralula ( centronella ) Guerangeri (avec deux planches). — Bull. Soc. Géol. Ét. S. d’Ang., t. XIII, p. 59, 1883. Ce fossile est cité à Vern. Étude sur quelques fossiles dévoniens de l'Ouest de la France (avec cinq planches). — Ann. sc. Géol., t. XIX, 1886. Cités : Athyris undata, Defrance. Conocardium Marsi, trouvés à Vern. — 83 près Angers), avec une planche. — Bull. Soc. Ét. S. d’Ang., t. XV, p. 113, 1883. 103 Sur le Dévonien des environs d’Angers (avec quatre planches). — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3e sér., t. XVII, p. 742, séance du 17 juin 1889. 106 Sur le genre Spyridiocrinus (trouvé aux four¬ neaux d’Angers), avec deux planches. — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3e sér., t. XIX, p. 220, séance du 16 décembre 1890. Préaubert. 107 Observations sur des anciennes mines de fer et sur le terrain Silurien des environs d’Angers. — in-8°, Angers, Germain et G. Grassin, 1879. Extrait Bull. Soc. Et.S. d’Angers, t. VI et VII, p. 126etl33, 1876-1877. Renou. 108 Essais sur l’histoire naturelle du département de Maine-et-Loire. — Mémoire adressé en 1790 aux administrateurs du Mont-Glonne (alias Saint-Florent- le-Vieil), avec une carte en couleur donnant la des¬ cription minéralogique du canton de la Pommeraye. Manuscrit, bibliothèque d’Angers. Rolland (directeur des mines de Layon et Loire). 109 Note sur le terrain Anthraxifère des bords de la Loire aux environs delà Haie-Longue, entre Roche- fort et Chalonnes, avec une carte et 7 pl. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. I, p. 40, 1833. Rondeau (l’abbé). 110 Études sur le terrain Dévonien aux environs d’Angers avec une carte. — in-8°, Angers, Lachèse et Dolbeau, 1890. Extrait des Mém. Soc. Agr. S. -A. d’Ang. N.-P. 4e sér., t. IV, p. 133, 1890. — 84 — Saporta (G. de). 110 bis Sur la découverte d’une plante terrestre dans la partie moyenne du Silurien (schistes d’Angers). Compte rendu, Académie des sciences, 3 sept. 1877. — Paris, in-4°, Gauthier-Villars. 110 ter Sur une nouvelle découverte de plantes ter¬ restres siluriennes dans les schistes ardoisiers d’An¬ gers, due à M. Louis Crié (avec figure de YEopteris Criei). Compte rendu, Académie des sciences, 18 nov. 1878. — Paris, in-4°, Gauthier-Villars. Sæmann. 110 quat Relations géologiques d’un nouveau gise¬ ment de fossiles à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire). — Paris, in-8°, 1856. Tireau. 111 Note sur une analyse de marne des environs de Pouancé. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. VI, p. 33, 1863. Tromelin (de) et Lebesconte (P.). 112 Catalogue raisonné des fossiles siluriens de l’Anjou et de la Bretagne méridionale. — Association française pour l’avancement des sciences, Nantes, 1875. Wolski (An.), ingénieur civil. 113 Mémoire sur le gisement du terrain Anthraxi- fère dans le département de Maine-et-Loire et sur ses relations géologiques avec les divers terrains qui l’avoisinent et qui le couvrent ; avec une pl. de coupes et une carte. Congrès scientifique de France, t. II, 1843. — in-8°, Angers, chez tous les libraires ; Paris, Derache. — 85 — Études Géologiques diverses concer¬ nant le département de Maine-et- Loire (Biographies, mélanges, musées, etc.). Béraud (T. -G.). 114 Établissements scientifiques et artistiques d’An¬ gers. Musée d’histoire naturelle. — Mém. Soc. Agr. S. -A. d’Angers, t. Vil, p. 182, 1856. Boreau (A.). 115 Notice biographique sur M. Millet, naturaliste. — Mém. Soc. Acad. d’Ang., t. XXX, p. 1, 1874. Bouvet (G.). 116 Le musée d’histoire naturelle et le jardin bota¬ nique d’Angers (voir galerie de minéralogie et de paléontologie). — Bull. Soc. Et. S. d’Ang., t. XV, p. 145, 1885. Bourgeois (L.). 117 Lettre sur des silex taillés (Quaternaire), offerts au musée d’histoire naturelle d’Angers par M. Bour¬ geois. — Ann. Soc. Linn. de M.-et-L., t. Vil, p. 57, 1864. Farge (le docteur). 118 La section d’histoire naturelle à l’Exposition d’Angers en 1864. — Ann. Soc. Linn., t. VII, p. 191, 1864. Lucante (A.) 119 Essai géographique sur les cavernes de France et de l’étranger. — Bull. Soc. Ét. Sc. d’Ang., t. XI et — 86 - XII, p. 2 3, 1881. Les pages 108, 109 et 144 concernent Maine-et-Loire. Maisonneuve (L.-P.) 120 Notice biographique sur M. Henri Hermite. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang , t. XXII, N. -P., p. 1, 1880. Soland (Aimé de). 121 Étude sur Guettard (celte étude comprend la biographie de Guettard et la liste complète de ses travaux, le mémoire de Guettard sur les ardoisières d’Angers est reproduit. — Ann. Soc. Linn. de M.-et-L., t XIII, XIV, XV, p. 32, 1871-72-73. 122 Mélanges d’histoire naturelle. — Ann. Soc. Linn. de M.-et-L., t. IX, 1867; tremblements de terre en Anjou, p. 146; aérolithes tombés en Anjou, p. 134. 123 Note sur une fougère antédiluvienne (Eopteris). Compte rendu. — Ann. Soc. Linn. de M.-et-L., année 1880, p. 217. 124 Compte rendu des excursions de la Société Linnéenne. — Ann. Soc. Linn. de M.-et-L,, t. II, p. 296, 1837. Études sur les sciences géologiques publiées dans le département de Maine-et-Loire, mais ne concernant pas le sol de ce département. (Mélanges, biographies de naturalistes, etc.) Archiac (Le vicomte d’). 123 Note sur la Paléontologie du terrain primaire. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. VIII, p. 23, 1863. - 87 - 126 Explication du profil géologique de l’Angle¬ terre, avec une planche en couleurs. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. IX, p. 128, 1867. Bourgoin. 127 Les Grands Naturalistes français au commen¬ cement du xixe siècle. — An. Soc. Lin. de M.-et-L., Lamarck-Buffon, t. VI, p. 185, 1863; Blainville, t. XI, p. 111, 1869; Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire, t. VII, p. 67, 1864 ; Cuvier, t. VIII, p. 83, 1865. Ghelot (E.). 128 Notice sur la vie et les travaux d’Albert Guillier (liste de ses travaux géologiques). — Bull. Soc. Ét. sc. d’Ang., t. XV, p. 237, 1885. Davy (L.). 129 Ages des sables rouges de la forêt du Gâvre (Loire-Inférieure). — Bull. Soc. Ét. sc. d’Ang., t. XIX, p. 183, 1889. 130 Étude du métamorphisme des environs de Nozay (Loire-Inférieure). — Bull. Soc. Ét. sc. d’Ang., t. XIX, p. 193, 1889. Farge (Le docteur). 131 Elephas meridionalis , nouveau gisement (des¬ cription d’un fragment important découvert à Chan- tonay (Vendée). — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. VI, p. 85, 1863. Fouquet (Le docteur). 132 Quelques mots sur la géologie du Morbihan. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., t. IV, p. 25, 1861. Maisonneuve (L.-P.). 133 Notice biographique sur M. J. Barrande. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang. , t. XXVII, n. p., p. 90, 1885. - 88 — Morren. 134 Fer météoritique (Analyse). -- Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., lre s., t. II, p. 344, 1834. Œhlert (D.-P.). 135 Élude sur les terrains Paléozoïques de l’Ouest de la France. Description d’un nouveau genre de Lamellibranche du terrain Dévonien inférieur. Gue- rangeria Davousti , signalé à Brûlon. — Bull. Soc. Ét. sc. d’Ang., t. X, p. 2:25, 1880. 136 Note géologique sur le département de la Mayenne, avec carte géologique du département de la Mayenne. — Bull. Soc. Ét. sc. d’Ang., t. XI et XII, p. 225, 1881-1882. 137 Études sur quelques trilobites du groupe des Prœtidæ, avec deux planches. — Bull. Soc. Ét. sc. d’Angers, t. XV, p. 121, 1885. 138 Brachiopodes du Dévonien de l’Ouest de la France ( Localité citée : Galiard), avec une planche. — Bull. Soc. Ét. sc. d’Ang., t. XVII, p. 57, 1887. 139 Description de quelques espèces dévoniennes du département de la Mayenne, avec cinq planches. — Bull. Soc. Ét. sc. d’Ang., t. XVII, p. 65, 1887. Ravain (l’abbé). 140 Note sur un travail de M. Ch. Velain, établis¬ sant une limite précise entre le lias supérieur et l’oolithe inférieure, d’après des documents laissés par feu M. Hermite, professeur à la faculté catholique d’Angers. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., t. XXIV, p. 173, 1882. Rivière. 441 Note géologique sur la Vendée. — Mém. Soc. Agr. S. A. d’Ang., t. II, p. 52, 1834. - 89 — Soland (Aimé de). 142 L’art, l’industrie, les lettres et les sciences en Anjou. Elude sur le géologue Ferdinand Bayan, avec la liste de ses travaux. — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., p. 163, 1880. Viennot (T.-C.). 143 Le Diamant (étude historique et scientifique). — Ann. Soc. Lin. de M.-et-L., p, 101, 1880. Cartes géologiques (profils géologiques). 144 Carte géologique du département de Maine-et- Loire, exécutée conformément à la délibération du Conseil général par MM. de Montmarin, Lecha- tellier et Gacarrié, ingénieurs des mines, terminée et publiée par M. Gacarrié. — Paris, lith. de Kaep- pelin, 1843, une feuille. 145 Carte géologique du département de Maine-et- Loire, dressée sur les documents fournis par le service des Mines. — Angers, Barassé, 1872, une feuille. 146 Carte géologique détaillée de la France au 80.000e, feuille d’Ancenis. Collaborateurs, M. Édouard Bureau, professeur au Muséum de Paris, et Louis Bureau, de Nantes. — Paris, Baudry et Cie, éditeurs, 1891. (Cette carte comprend toute la partie Ouest de notre département.) 147 Carte hydrologique du département de Maine- et-Loire, dressée par Renou, 1796, manuscrit, éditée par L.-P. Davy, en 1880. - 90 148 Carte géologique des environs de la Haie- Longue, entre Rochefort et Chalonnes-sur-Loire, par M. Rolland, 1841 (voir n° 109 de la notice bibliogra¬ phique). 149 Carte du terrain Anthraxifère situé dans le département de Maine-et-Loire, par A. Wolski, 1843 (voir n° 113 de la nolice bibliographique). 150 Carte géologique de l’arrondissement de Segré, par L.-P. Davy, 1879 (voir n° 50 de la notice bibl.). 151 Carte des Grès éocènes de la rive gauche de la Loire, par O. Desmazières, 1890 (voir n° 58 de la notice bibl.). 152 Carte des exploitations des mines de fer aux environs d’Angers, par E. Préaubert, 1876 (voir n° 107 de la notice bibl.). 153 Carte pour l’étude du terrain Dévonien aux environs d’Angers, par l’abbé Rondeau, 1890 (voir n° 110 de la notice bibl.). 153 bis Carte géologique de l’arrondissement de Segré (M.-et-L.), par D. Danton, ingénieur civil des mines. — Une feuille en couleurs, Paris, Fraillery. (Déposée aux Archives des Cartes et Plans le 4 octobre 1874.) 153 ter Plan géologique du canton de Vihiers (M.-el-L.), par D. Danton, juge de paix, ancien ingé¬ nieur civil des mines. — Une feuille en couleurs, An¬ gers, lilh. Lemesle, 1870. Mille, Thoré et Guillier. 154 Profils géologiques de la ligne de Paris à Brest, réseau d’Orléans, par Vendôme, Angers, Nantes et Châteaulin. — Paris, 1867 (profil de 20 m. de long dans un carton in-4°). — 91 — Triger et Guillier. 155 Profil géologique de la ligne du chemin de fer du Mans à Angers. — Paris, 1864. Guillier. 156 Profil géologique de la ligne du chemin de fer de Vendôme à Angers, par Château-du-Loir et La Flèche, profil inédit. Nous prions les personnes qui remarqueraient dans cette étude quelques erreurs ou omissions, de vouloir bien avoir l’obligeance d’envoyer les renseignements propres à les rectifier à l’auteur ; une note complémentaire sera publiée s’il y a lieu. Maison, 20 février i893. TROISIÈME PARTIE SUPPLÉMENT Publications concernant le départe¬ ment de Maine-et-Loire (parues ou signa¬ lées pendant l’impression). Blavier (A.). Essai sur l’Industrie ardoisière d’Angers. — Bull. Société industrielle d’Angers, t. XXXIV, p. 93 et 199, 1863. Danton (D.-D.), ingénieur civil des mines. (Voir précédemment nos 13, 49bis, 153bis, 153ter. Historique des Mines de fer de l’Anjou. — Paris, janvier 1877, Frédéric Henry. Cette brochure contient la partie historique de la notice géologique sur les gisements métallifères de l’Anjou (n° 49bis)- M. Danton, fondateur des mines de fer de l’Anjou, a le premier révélé la richesse des minerais du dépar¬ tement de Maine-et-Loire et en particulier de ceux de l’arrondissement de Segré; ses études géologiques et historiques sur nos minerais de fer sont très remar¬ quables. Des conclusions de l’auteur résultent les constatations suivantes ; — 93 - Des fouilles et des scories très anciennes abondent en Maine-et-Loire ; les premiers travaux d’extraction durent être établis sur les crêtes des gîtes faisant saillie à la surface du sol, ces premiers travaux furent arrêtés par l'infiltration des eaux à une faible pro¬ fondeur ; sur quelques points, comme au bois de la Chapelle, près de Champigné, les fouilles atteignent la profondeur de dix mètres et sont complétées par des galeries souterraines reliant les différents puits. En général, ces excavations ne font qu’effleurer la partie supérieure des gîtes. M. Danton signale un grand nombre d’amas de sco¬ ries et de petites forges (environ 32) exploitées sui¬ vant une méthode primitive se rapprochant du pro¬ cédé catalan. Dès cette époque lointaine, les minerais étaient mélangés de manière à en faciliter la fusion. La grande quantité de forges enfantines signalées en Anjou prouve que la richesse de ce pays était connue des anciens. Se fondant sur une découverte de quatre petits ob¬ jets en bronze trouvés dans une ancienne fouille près d’Angrie, et que M. le Directeur du Musée de Cluny a reconnu être des agrafes de ceinturons romains , M. Danton attribue à nos anciennes mines de fer une origine gallo-romaine. Un fait bien constaté par l’auteur est l’absence complète de traces de poudre dans les anciens tra¬ vaux. M. Danton fait remarquer l’extrême abondance et la pureté des minerais de fer de l’Anjou. La page 60 de la notice géologique nous donne le - 94 - résumé de cinquante-six analyses des différents mine¬ rais de fer de l’Anjou ; ces analyses ont été faites à Paris, au laboratoire de l’École des Mines. Note sur la Géologie et les Minerais de fer de l’Anjou. — Bulletin de la Société de l’Industrie miné¬ rale, t. X, 3e liv., 1881. Saint-Étienne, Théolier. Dans ce travail, l’auteur signale un gisement fossi¬ lifère silurien important entre les bourgs d’Avrillé, le Plessis et la Meignanne. Études techniques et économiques sur les Minerais DE FER ET LEUR TRAITEMENT INDUSTRIEL. — Extrait du Bulletin de la Société de l’Industrie minérale, t. V, 2e liv., 1891. Saint-Étienne, Théolier. Dans ce travail, qui comprend la genèse et la trans¬ formation lente des minerais de fer, l’auteur prend souvent les minerais de fer de l’Anjou comme exemple, il donne les coupes suivantes concernant l’Anjou : 1° Coupe du gite de la Boitellerie (la Chapelle-sur- Oudon) ; 2° Coupe du gite de Pince-Loup (commune de Bouillé- Ménard) ; 3° Croquis de la nappe d’érosion du gîte de la Bos- serie ; 4° Croquis d’une coupe, chemin de Nyoiseau à l’Hô- tellerie-de-Flée. Notes sur la Géologie de l’Ouest de la France. ■ — Communication à l’Association Française pour l’avan¬ cement des sciences, séance du 14 août 1889. Congrès de Paris 1889. Paris, au secrétariat de l’Association. 1° Constatation d'une nouvelle zone de terrain dévo¬ nien dans le sud du Maine et- Loire, s'étendant dans la direction du département des Deux-Sèvres. - 95 - L’ensemble de cette zone, essentiellement arénacée, se compose de poudingues de grès, et quelquefois de couches schisteuses grises, jaunes ou noires ; sa lar¬ geur varie de 200 à 2.800 mètres en formant des len¬ tilles. L’auteur l’a constatée sur un parcours de 32 kilomètres en traversant les communes de Saint- Georges -du- Puy- de -la -Garde, Melay, La Salle- de - Vihiers, Sainl-Hilaire-du-Bois, les Cerqueux et Cléré (Maine-et-Loire). 2° Sur une première constatation de fossiles dans les sables ferrugineux tertiaires de l'Ouest de la France. Le gisement signalé pour la première fois par M. Danton se trouve entre Gandé et Chalain-la-Po- therie, en descendant du Moulin-Dauphin vers Chalain, principalement entre les bornes kilométriques 27 et 28. C’est vers la base des graviers argilo-sableux que reposent sur des couches siluriennes les coquilles de ce dépôt, empâtées dans un magma ferreux. L’auteur fait remarquer que ces fossiles sont communs aux faluns des mêmes régions auxquels ces sables pa¬ raissent être supérieurs ; cette assise de transport lui paraît former une sorte de transition entre le miocène et le pliocène. 3° Sur la constatation d'un important gîte de fossiles siluriens au nord-ouest de l'Anjou. Le gîte est signalé au nord de la commune d’An- grie. Au milieu de couches siluriennes (grès armori¬ cains) se trouvent intercalées des couches de minerais de fer. Dans l’espace compris entre la route de Loiré et le moulin du Dauphin, l’auteur a trouvé en 1873 un bilobite et une lingule ; la couche de minerai - 96 — explorée sur les fermes des Essards et du Chêne ren¬ ferme des fossiles extrêmement nombreux; beaucoup se rapportent aux trilobites. Les trois gisements révélés en 1889 par M. Danton étaient absolument inconnus avant la publication de ses études. 4° Sur la constatation d'un gîte remarquable de jaspe rouge , en roche , avec manganèse oxydé , par métamorphisme de schistes préexistants en Maine-et- Loire. Le point signalé est à quelque distance au nord du lieu dit la Carrière-Rouge (commune de Denée près Angers) (1). Sur le Métamorphisme des Roches. — Communica¬ tion à l’Association Française pour l’avancement des sciences, séance du 27 août 1878. Congrès de Paris 1878. Paris, au secrétariat de l’Association. Cette importante communication se rapporte au bassin carbonifère de la Basse-Loire qui commence à l’est de Doué (Maine-et-Loire), pour se terminer à Nort (Loire-Inférieure). Notice Géologique sur le canton de Vihiers (Maine- et-Loire), AVEC UNE CARTE EN COULEURS. — Angers, J. Lemesle, 1870. L’auteur donne successivement : la description géo¬ logique du canton, les produits industriels et gise¬ ments divers et la géologie agricole. (1) Au môme Congrès, dans la séance du 14 août 1889, M. Danton a fait une communication sur une preuve scientifique de l'origine ignée de la terre , complément de sa brochure sur la géogénie (n° 13). - 97 — Fournier (A.). Études Géologiques sur les lignes de chemins de fer du Poitou : 1° Ligne de Paris à Bordeaux (État) entre Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) et Villeneuve-la - Comtesse (Charente-Inférieure). — Mémoires de la Société de Statistique, Sciences, Lettres et Arts du département des Deux-Sèvres, 3e sér., t. VIII, 1891. M. Fournier donne d’abord le tableau des terrains rencontrés dans l’ensemble des tranchées ; ensuite il décrit en détail toutes les tranchées. Nous nous bor¬ nerons à signaler pour Maine-et-Loire : Tranchée n° 1 de Montreuil-Bellay ; Tranchée n° 2 de la Giraudière, commune de Mon¬ treuil-Bellay (Maine-et-Loire), et de Saint-Martin-de- Sanzay (Deux-Sèvres) (1). Ichon (ingénieur des mines). Notice sur l’Exploitation souterraine des Ardoisières d’Angers. — In-8°, Angers, Lachèse et Dolbeau, 1890. (L’auteur décrit au commencement de l’ouvrage les conditions de gisements de nos ardoisières.) Lebesconte (P.). (Voir précédemment n° 112.) Étude Géologique sur l’Ouest de la France. — Bul¬ letin de la Société scientifique et médicale de l’Ouest, t. II, n° 1, Rennes, 1893. (1) On pourra encore consulter de M. Fournier l’ouvrage sui¬ vant : Documents pour servir à V étude géologique du détroit poitevin. — Bull. Soc. Géol. de Fr., t. XVI, p. 113-181, séance du 21 no¬ vembre 1887 (1888). 7 (Nous avons reçu pendant l’impression de notre notice un exemplaire de cet important ouvrage, que nous n’avons pu que mentionner dans les notes à l’article Lebesconte.) Dans cette étude, M. Lebesconte étudie la géologie générale du massif breton, comprenant : la Bretagne, la Normandie, le Maine, l’Anjou et la Vendée. — On pourra consulter spécialement sur l’Anjou les passages suivants : Assise des schistes ardoisiers à Calymene Tristani , étage D1 2 de Barrande ; Assise des phtanites de l’Anjou ; Assise des calcaires et schistes à Athpris undata; Assise du calcaire de Chaudefonds (Eifelien); Assise du calcaire de Montjean ; Les sables de Beau- champs (grès à Sabalites Andegavensis) ; Faluns de l’Anjou; Classification des assises secondaires, ter¬ tiaires, quaternaires et modernes du massif breton ou armoricain. Rondeau (l’abbé). (Voir nos 110 et 16.) Description géologique des environs d’Angers, avec UNE CARTE EN COULEURS AU 1/40.000 ET PLUSIEURS COUPES géologiques (1). — In-8°, Lachèse et Cie, 1893. (Extrait des Mémoires de la Soc. d’Ag., Sc. et Ar. d’Ang.) L’auteur résume d’abord les travaux des différents géologues sur la géologie des environs d’Angers, il donne ensuite le but de son travail : « Relever, roche par roche, toutes les assises de nos terrains ange¬ vins avec leur inclinaison, leur direction, leur faune ; (1) En vente à la librairie Lachèse et Cie, Angers, rue Chaussée- Saint-Pierre. (3 fr. 50 l’ouvrage complet.) — 99 — et résumer cette description dans une carte géolo¬ gique ou plan par terre des environs d’Angers, accom¬ pagné de deux coupes tirées perpendiculairement aux lignes d’affleurement, à l’est et à l’ouest de la Maine. » M. Rondeau décrit dans tous ses détails le sol des environs d’Angers et particulièrement les ardoisières de Trélazé, la tranchée des Granges, les carrières de Saint-Malo et des Fourneaux, les différents affleure¬ ments du silurien dans l’intérieur de la ville. Voici le résumé très succinct des conclusions de l’auteur : La majeure partie du sol des environs d’Angers appartient au silurien et au dévonien. Les assises siluriennes (schistes pourprés, grès armoricains, schistes à nodules) sont classées dans le silurien moyen caractérisé par la faune seconde de Barrande. Les schistes du Lion-d’Angers peuvent être rangés dans le silurien inférieur; les schistes à phtanites et les schistes et calcaires de la Meignanne dans le silu¬ rien supérieur. Les gisements fossilifères des environs d’Angers semblent exclusivement renfermés dans le pli syn¬ clinal septentrional ; on y trouve : 1° Les bilobites et les scolites de la tranchée des Granges et du Tertre-au-Jau ; 2° Les trilobites des ardoisières de Trélazé et d’Avrillé ; 3° Les nodules fossilifères des schistes que suit la ligne de Segré ; 4° Les graptolites de la phtanite ; - 100 — 5° Les sphéroïdes du calcaire ampéliteux de la Mei- gnanne ; 6° Enfin les faunes de nos grès et de nos calcaires dévoniens d’Angers-Saint-Barthélemy. Les minerais de fer y sont nombreux. Cet ouvrage peut servir de guide très complet aux géologues et aux paléontologistes qui veulent étudier les intéressants environs de notre ville ; la carte a été faite avec le plus grand soin, avec beaucoup de clarté et complète très utilement le texte. Au point de vue de la stratigraphie, les coupes seront consultées avan¬ tageusement (1). Blaison, 20 mai 1893. (1) On pourra consulter utilement quelques passages de l’ou¬ vrage suivant qui concernent notre pays : Lapparent (A. de). Traité de Géologie , avec 666 gravures dans le texte. — Paris, Savy, 1885. Voir : Silurien français, Anjou-Maine, avec une coupe de silu¬ rien d’Angers, d’après M. Hermite. Pages 756, 757, 758. — Types du dévonien français, Anjou-Maine Pages 781, 782. — Système permo-carbonifère, Basse-Loire. Pages 846, 847. — Étage bajo- cien, Poitou- Anjou-Maine. Page 959. — Le système éocène dans l’ouest de la France, Anjou-Perche-Normandie-Maine. Pages 1147, 1148. — Faluns de l’Anjou, du Maine, de la Bretagne et du Cotentin. Pages 1196, 1197. CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE MAINE-ET-LOIRE PAR J. GALLOIS CINQUIÈME ET DERNIERE PARTIE (1) CURCULIONIDES (suite) Genre TRACHODES Schœnherr. — VII, p. 108 1750. T. hispidus Lin. — En battant de vieux fagots de chêne (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. LEUCOSOMUS Motschulsky. — Lacord . VI, 126 1751. L. Ophthalmicus Rossi. — Sur les luisettes des bords de la Loire (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. CLEONUS Schœnherr. 1752. C. marmoratus Fab.— (tr) Anjou (Mil.). 1753. C. trisulcatus Herbst. — (r) Anjou (Mil.). (1) Voir, pour les lre, 2e, 3e et 4e parties, les Bulletins de 1886, 1887, 1888 et 1889. - 102 G. STEPHOCLEONUS Motschulsky. Lacord , VI, 4,28 1754. S. turbatus Fahr. — Anjou (Mil.). 1755. S. obliquus Fab. — Sur les luisettes, au bord de la Loire (r) ; Anjou (Mil.). G. MECASPIS Schœnherr. — Lacord . VI, 529 1756. M. costatus Fab. — Sur les luisettes, au bord de la Loire (r) ; Sainte-Gemmes (GaL). 1757. M. cinereus Schr. — Avec le précédent. Anjou (Mil.). 1758. M. alternans 01. — Anjou (Mil.). G. RHYTH1DERES Schœnherr. — Lacord . VI, 4,21 1759. R. plicatus 01. — (r) Anjou (Mil.). G. BOTHYNODERES Schœnher. - II, 226 1760. B. albidus Fch. — (r). Trouvé plusieurs fois à Sainte-Gemmes dans la mousse, au pied des chênes (GaL). G. PAGHYCERUS Gyllenhal. — Sch. VI, 118 1761. P. albarius Gyl. — Terrains sablonneux (r). La larve a été signalée dans XEchium vulgare. Anjou (Mil.). G. RHINOCYLLUS Germar. — Sch. VII, 225 1762. R. latirostris Latr. (R. conicus Frœlich.). — Sur Carduus nutans et Centaurea nigra (r). Montreuil- Bellay (Mil.). — 103 — G. LARINUS Germar. — Sch. VU , l 1763. L. cynaræ Fab. — Sur l’artichaut (r) ; Sau- mur (Mil.). 1764. L. cardui Rossi. — Sur les chardons (pc) ; Anjou (Mil.). 1765. L. jacæ Fab. — Lieux incultes. Sur Centaurea jacea, sur les chardons (Mil.). 1766. L. carlinæ 01. — Sur Carlina vulgaris et Cirsium arvense (Mil.). La larve a été signalée dans les capitules des Cirsium arvense et palustre. Voir Laboulbène, An. Soc. Eut. de Fr., 1879. G. LIXUS Fabricius 1767. L. paraplecticus Lin. — Au bord des rivières, des étangs, sur les plantes herbacées (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.) ; Chaloché, excursion. 1768. L. turbatus Gyl. — Signalé sur la ciguë, sur l’angélique cultivée, sur l’iris des marais (pc) ; Durtal (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1769. L. angustatus Fab. (L. algirus Lin.). — Sur les mauves et sur les fèves de marais ; Lué (R. de la Per.) ; commun à Beaufort (Mil.). 1770. L. cribricollis Bohm. — Sur les Rumex ; Saumur, Sainte-Gemmes. 1771. L. spartii 01. — Endroits sablonneux ; sur le genêt à balai (r) ; Saumur (Court.). 1772. L. bicolor 01. — Terrains chauds et sablon¬ neux; signalé sur Senecio jacobea; (r) Anjou (Mil.). 1773. L. Ascanii Lin. — Sur Beta vulgaris (r). 1774. L. bardanæ Fab. (L. cylindricus Herbst.) — Sur la bardane, les rumex; marais de l’Authion (Mil.). 1775. L. filiformis Fab. (L. elongatus Goeze). — Sur Carduus nutans (r) ; Anjou (Mil.). G. LEPYRUS Germar. — Sch. VI, 295 1776. L. colon Lin. (L. palustris Scop.). — Sur les luisettes des bords de la Loire (ac) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1777. L. binotatus Fab. (L. capucinus Schal.). — Avec le précédent ; plus rare. Quelquefois dans les détritus à la suite des inondations ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. IIYLOBIUS Germar. — Sch. VII, 297 1778. H. abietis Lin. — Sur les pins ; forêt de Baugé (Gai.). 1779. H. fatuus Rossi. — (r) Anjou (Mil.). La larve vit dans les racines de Lythrum salicariæ. G. PISSODES Germar. — Sch. 1780. P. picæ Gyl. — Sur les pins ; Baugé (Gai.). 1781. P. pini Lin. (P. notatus Fab.). — Sur les pins cultivés (R. de la Per.) ; Baugé (GaL). G. GRYPIDIUS Schœnherr. — VII, 180 1782. G. equiseti Sch. — Bords des étangs, sur les prêles; Anjou (Mil.); Sainte-Gemmes (GaL). G. ERIRHINUS Schœnherr. — VII, 162 1783. E. scirpi Fab. — Angers, bords de la Maine, sur les Scirpus palustris et maritimus (Mil.), — îos — 1784. E. acridulus Lin. — Sur les plantes au bord des marais, surtout sur les carex; bords de l’Authion (Gai.). 1785. E. pilumnus Gyl. — En fauchant sur les plantes au bord de la Loire (r); Sainte-Gemmes (Gai.), Indiqué surtout comme vivant sur Matricaria chamo- milla. 1786. E. infirmus Herbst. — Sur les chatons de saule, en avril (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1787. E. festucæ Herbst. — Angers, bords de la Maine, sur Scirpus palustris (Mil.). 1788. E. scirrhosus Gyl. — Sur les plantes aqua¬ tiques (r) ; Marson (Gai.) ; Chaloché (R. de la Per.). 1789. E. vorax Fab. (S. G. Dorytomus Germ.). — Sur les trembles, les peupliers, les saules (c) ; Anjou (Mil ). 1790. E. costirostris Gyl. — Mêmes mœurs que le précédent. Sainte-Gemmes (Gai.). 1791. E. validirostris Gyl. — Sur les saules; (c) Sainte-Gemmes, bords de la Loire (Gai.). 1792. E. flavipes Panz. — Avec le précédent, plus rare ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1793. E.pectoralis Panz. — Bords de la Loire, dans la mousse, sur les peupliers (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1794. E. dorsalis Herbst. (E. sanguinolentus Bedel). — Au printemps, sur les saules (r). G. MECINUS Germar. — Sch. VIII , 188 1795. M. pyraster Herbst. — La larve dans les tiges de Plantago media L. L’insecte sur le poirier sauvage ; Anjou (Mil.). — 106 — 1796. M. janthinus Germ. — Avril à juillet, sur Linaria vulgaris (r). 1797. M. circulatus Marsh. — Au printemps, sur Plantago lanceolata (r). Voir pour la larve : Perris larves , 1877, p. 391. 1798. M. filiformis Aubé. — Terrains sablonneux, sur les Linaria (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. HYDRONOMUS Schœnherr. — VII , 188 1799. H. alismatis Marsh. — Sur les plantes aqua¬ tiques ; surtout sur Alisma plantago ; Anjou (Mil.). G. BAGOUS Germar. — Sch. VIII, 74, 1800. B. limosus Gyl. — Sur les herbes, endroits marécageux (r). Capturé à Sain t-Florent-le- Vieil par M. Chevrolat. 1801. B. frit Herbst. — Fossés des bords de l’Au- thion (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1802. B. lutosus Gyl. — Mêmes mœurs (r). Bords de l’étang de Marson, au pied des roseaux (Gai.). 1803. B. tempestivus. — (r). Saint-Florent-le- Vieil (Chevrolat). G. TANYSPHYRUS Germar. — Sch. VI, 397 1804. T. lemnæ Payk. — Sur les lentilles d’eau (tc). G. SMICRONYX Schœnherr. — VII, SIS 180o. S. cicur Gyl. (S. jungermanniæ Reich.). — Avril et mai, en fauchant sur les herbes des prairies (pc). Sainte-Gemmes (Gai.). 107 — G. ANOPLUS Schœnherr. 1806. A. plantaris Holm. — Sur Betula alba (r). G. BRACHONYX Schœnherr. — VII, 92 1807. B. indigena Herbst. (B. pineti Payk). — Vit sur le Pinus sylvestris (r). Baugé (Gai.). G. APION Herbst. - Sch. V , 869 1808. A. pomonæ Fab. — La larve vit dans les gousses du Lathyrus pratensis et de la Vicia sepium , d’après Perris ; l’insecte parfait en avril et mai, sur les arbres fruitiers (c). 1809. A. opeticum Bach. — Commun sur Orobus vernus ; Sainte-Gemmes (Gai.); Lué (R. de la Per.). 1810. A. craccæ Lin. — D’après Perris, la larve dans les fruits de Vicia cracca L. et multiflora Pal. ; signalé également dans les gousses de Lathyrus syl¬ vestris (c). 1811. A. subulatum Kirb. — Mai à juillet, dans les gousses de Lotus corniculatus (c). 1812. A. ochropus Germ. — Moins commun que les précédents ; vit sur les mêmes plantes ; Anjou (Mil.). 1813. A. carduorum Kirb. — (tc) sur différents carduus, surtout sur l’artichaut. 1814. A. onopordi Kirb. — La larve vit dans les tiges de la Centaurea nigra ; l’insecte parfait commun sur les Rumex ; Sainte-Gemmes (Gai). 1813. A. stolidum Germ. — Sur Chrysanthemum leucanthemum (ac). — 108 — 1816. A. flavimanum Gyl. — La larve vit dans les racines de Mentha rotundifolia L. (pc) Anjou (Mil.). 1817. A. pubescens Kirb. — Sur les saules (c) ; Sainte-Gemmes (GaL). 1818. A. ulicis Forst. — La larve vit dans les gousses de divers Ulex (pc). 1819. A. difficile Herb. — Sur les genêts et sur le chêne (tc). 1820. A. bivittatum Gerst. — Sur les genêts (r). Excursion de Soucelles, 1873 (GaL). 1821. A. fuscirostre Fab. — Sur le Spartium scoparium , de juin à août (c). 1822. A. genistæ Kirb. — De juin à août, sur dif¬ férents genêts (c). 1823. A. vernale Fab. — La larve vit dans les tiges des Urtica urens et dioïca; l’insecte parfait en août, sur ces plantes (c). 1824. A. malvæ Fab. — Sur les mauves (c) ; la larve vit dans les fruits des Malva sylvestris et rotun¬ difolia. 1825. A. flavofemoratum Ilerbst. — Sur le trèfle rouge (r) ; Sainte-Gemmes (GaL). 1826. A. radiolus Kirb. — Mêmes mœurs que le précédent ; la larve a été signalée également dans le houx par Westwood, et dans la tanaisie par Cha- puis et Gandèze; l’insecte parfait sur les mauves (c). 1827. A. æneum Fab. — Mêmes mœurs (c). 1828. A. rufirostre Fab. — La larve a été signalée dans les fruits des Malva sylvestris et rotundifolia ; l’insecte parfait sur ces plantes (c). — 109 — 1829. A. miniatum Germ. — Sur les Rumex (c); la $ pond ses œufs sur la côte médiane des fruits. 1830. A. hæmatodes Kirb.(A. frumentarium Lin.). — Sur les Teucrium et les Rumex (c). 1831. A. sanguineum De G. — Sur les Rumex; plus rare que les deux précédents ; Saumur, Sainte- Gemmes (Gai.). 1832. A. flavipes Fab. — Sur les trèfles (c). 1833. A. nigritarse Kirb. — Également sur les trèfles ; signalé aussi sur le noisetier. 1834. A. viciæ Payk. — La larve vit dans les gousses de Vicia cracca. 1835. A. varipes Germ. — Sur Trifolium pra- tense (c). 1836. A. fagi Lin. — Également sur Trifolium pra¬ tense. Voir pour les métamorphoses de cette espèce : Guérin-Menneville, An. Soc. Ent. de Fr ., 1843. 1837. A. assimile Kirb. — Sur les trèfles (c). 1838. A. trifoli Lin. — Commun sur Trifolium pratense (c). 1839. A. lævicolle Kirb. — Mai et juin, également sur les trèfles (r). 1840. A. difforme Germ. — En automne, sur les Polygonum (r). 1841. A. scutellare Kirb. — Landes de Soucelles, sur des Ulex. Excursion de 1873 (Gai.). La larve vit dans les jeunes pousses de Y Ulex nanus. 1842. A. meliloti Kirb. — Sur les mélilots (r) ; Saumur, Baugé (Mil). 1843. A. seniculum Kirb. — Sur différentes plantes et surtout sur Trifolium pratense (c). — 110 — 1844. A. angustatum Kirb. — Sur Lotus cornicu - latus ; la larve vit dans les gousses de cette plante. 1845. A. tenue Kirb. — La larve indiquée dans les tiges de Melilotus altissimus , officinalis et macro - rhiza, ainsi que dans celles de Medicago sativa. Lué (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1846. A. vorax Herbst. — Sur les pois, les vesces (tc) ; indiqué aussi sur le frêne , le noisetier , le sapin. 1847. A. platalea Germ. — Sur Vicia cracca (c) ; Sainte-Gemmes (GaL). 1848. A. ononis Kirb. — Sur les Ononis repens et campestris (r). 1849. A. elegantulum Payk. — Anjou (Mil.). 1850. A. pisi Fab. — La larve vit dans les gousses de Lathyrus pratensis; l’insecte parfait sur les trèfles (c). 1851. A. æthiops Herbst. — La larve dans les gousses de Vicia sepium; l’insecte sur les arbres fruitiers (c). 1852. A. punctigerum Germ. — De juin à août, sur Vicia sepium (r). 1853. A. Ghevrolati GyL — Signalé comme vivant sur Helianthemum guttatum L. Anjou (Mil.). 1854. A. humile Germ. — Sur Rumex acetosa (c) ; la larve vit dans les tiges de cette plante. 1855. A. violaceum Kirb. — Mai et juin, sur divers Rumex (c); Lué (R. de la Per.); Sainte-Gemmes (GaL). 1856. A. affine Kirb. — De juin à juillet, sur Spartium scoparium. — 111 — G. APODERUS Olivier. — Ent. V , 1795 1857. A. coryli Lin. — D'avril à août, sur le noise¬ tier; a été signalé aussi sur l’aulne, le chêne, le hêtre, le bouleau (ar). G. ATTELABUS Linné. — Syst. nat. //, 619 , SOS 1858. A. curculionides Lin. — En juin et juillet, sur le chêne, le châtaignier; Trélazé (Mil.); Lué (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (GaL). G. RYN CUITES Herbst. — Sch. F, 220 1859. R. auratus Scop. — La larve vit dans le fruit du prunellier épineux; l’insecte parfait de mai à juillet (c). 1860. R. Bacchus Lin. — Sur les fleurs des arbres fruitiers, surtout sur le pommier, au printemps; Anjou (Mil.). 1861. R. æquatus Lin. — Au printemps, sur l’au¬ bépine en fleurs (tc). 1862. IL cupreus Lin. — D’avril à juin, sur les pomacées (r) ; Anjou (Mil.). 1863. R. conicus Illig. — Au printemps, dans les jardins, sur les arbres fruitiers (c). 1864. R.æneo-virens Marsh. (K.fragariæ Gyl.).— Avril et mai, dans les bois sur les bourgeons de chêne (r) ; Saint-Florent (Chevrolat). 1865. pauxillus Germ. — Sur le prunellier et le néflier (r) ; Sainte-Gemmes (GaL). 1866. R. nanus Payk. — Printemps, sur le bou¬ leau (r). 1867. R. populi Lin. — Sur le Iremble et le peu¬ plier ; Lué (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1868. R. betuleti Fab. — Vit sur le bouleau, sur le hêtre et sur la vigne; Lué (R. de la Per.); Sainte- Gemmes (Gai.). 1869. R. sericeus. — Sur les jeunes pousses de chêne (r) , Lué (R. de la Per.). 1870. R. pubescens Herbst. — Au printemps, sur le chêne, le charme (c). 1871. R. tomentosus (Gyl.). — Sur le bouleau, sur l’aulne (r). 1872. R. betulæ Lin. — Sur le bouleau, l’aulne, le charme, le hêtre (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. BALAN1NUS Germar. — Sch. VII , 276 1873. B. elephas Gyl. — Sur le chêne; la larve vit dans le gland (c). 1874. B. venosus Germ. — Avec le précédent. 1873. B nucum Lin. (B. glandium Marsh.). — A l’état de larve dans les fruits du noisetier ; Anjou (Mil.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1876. B. turbatus Gyl. — Sur le chêne (c). 1877. B. villosus Fab. — La larve vit dans les noyaux de cerises ; Anjou (Mil). 1878. B. crux Fab. — Sur les luisettes, les saules, au bord de la Loire (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1879. B. brassicæ Fab. — Sur les saules ; vit aussi sur les choux (c). 1880. B. pyrrhoceras Marsh. — (r) Chaumont ; landes de Marson (Gai.). — 113 - G. ANTHONOMUS Germar. — Sch. VII , SIS 1881. A. ulmi Deg. — Sur l’orme, l'aubépine (c) ; Anjou (Mil). 1882. A. pedicularius Lin. — Sur les fleurs de Cratægus acantha , au printemps ; Anjou (Mil.). 1883. A. pomorum Lin. — Sur le pommier (c). 1884. A. pyri Kollar. — Sur le poirier ; la larve vit dans les bourgeons, de mars à mai (c). 1885. A. rubi Herbst. — Sur le framboisier, les ronces ; Anjou (Mil.). 1886. A. pruni Desbr. (A. rufus Gyl.). — Sur les boutons à fleurs de Prunus spinosa. Voir pour la larve Perris : Larves , 1877, p. 4,01. 1887. A. druparum Lin. — Sur les fleurs des ceri¬ siers ; signalé également sur le merisier et sur l’au¬ bépine (r) ; Anjou (Mil.). ACALYPTUS Schœnherr. — VII, 8S7 1888. A. carpini Herbst. — Au printemps, sur le charme et sur les saules (r) ; Anjou (Mme de Buz.). 1889. A. rufipennis Gyl. — Mêmes mœurs que le précédent (r). G. ORCHESTES Uliger. — Sch. VII, 870 1890. O. quercus Lin. — Sur le chêne (tc). 1891. O. rufus 01. — Sur le chêne, l’orme, le saule marceau, l'aubépine (c). Voir pour les métamorphoses de cette espèce Laboulbène, An. Soc. Ent. de Fr., 1858. 8 1892. 0. semirufus Gyl. (0. scutellaris Fab.). — Sur l’aulne, le bouleau (c). 1893. 0. 5-maculatus Chevr. — Sur le bouleau (r) ; Saint-Florent-le-Vieil (Chevrolat). 1894. 0. alni Lin. — Sur l’aulne, sur Forme (c). 1895. 0. ilicis Fab. (0. pilosus Fab.). — Baugé (Gai.) ; Jarzé (R. de la Per.). 1896. 0. fagi Lin. — Sur ie hêtre, le chêne; forêt de Baugé (Mil.). 1897. 0. loniceræ Fab. — Sur le chèvrefeuille (r); Anjou (Mil.). 1898. 0. populi Fab. — Sur les peupliers et les saules (c). 1899. 0. avellanæ Donov. — De mai à juillet, sur les chênes, les saules. 1900. 0. erythropus Germ. — Sur le chêne (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1901. 0. salicis Lin. — Sur les luisettes et les saules, au bord de la Loire (c). 1902. 0. rufitarsis Germ. — Sur les saules (c) ; Sainte-Gemmes. 1903. O. stigma Germ. — Sur le saule marceau, le bouleau, le peuplier, l’aulne (c). 1904. O. saliceti Fab. — Sur les saules, principa¬ lement le saule marceau ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1905. O. luteicornis Ghev. — Saint-Florent-le- Vieil (Chevrolat). G. CORYSSOMERUS Schœnherr. VII, 268. 1906. C. capucinus Beck. — (r) Sainte-Gemmes, en fauchant sur des genêts en fleurs (GaL). — 115 - G. LIGNYODES Schœnherr. VII, 189. 1907. L. enucleator Panz. — (r) Montreuil-Bel- froy (Raf.). G. TRYGHIUS Germar. — Sch. 7//, 298 1908. T. 5-punctatus Lin. — Au printemps, sur les genêts (c). 1909. T. venustus Fab. — Avec le précédent (c). 1910. T. striatulus Gyl. — En fauchant sur les herbes des prairies, au printemps (c). 1911. T. tomentosus Herbst. — Prairies des bords de la Loire et de l’Authion (c). 1912. T. junceus Reich. — Au printemps, prairies des bords de la Loire (ac) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1913. T. tibialis Bohm. — Avec le précédent. 1914. T. hematocephalus Gyl. (S. G. Pachyti- chius Jekel). — (r). Landes entre Saumur et Marson, sur les ajoncs (Gai.). 1915. T. sparsutus 01. — Commun sur les genêts en juin et juillet (c). 1916. T. pygmæus Wat. (S. G. Barytychius Jek.). — Au printemps, en fauchant sur les herbes au bord de la Loire et de l’Authion (Gai.). 1917. T. cuprifer Panz. (S. G. miccotrogus Sch.). — Avec le précédent (Gai.). 1918. T. sodalis Germ. (S. G. sibynes Sch.). — Sur les herbes des prairies. 1919. T. canus Herbst. — Avec le précédent ; Lué (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1920. T. viscaria Lin. — Mêmes mœurs que les précédents ; Sainte-Gemmes (Gai.). — 116 - 1921. T. femoralis Germ. — Avec le précédent. 1922. T. primitus Herbst. — Égalements bords de la Loire et de l’Authion. G. CIONUS Clairville. — Sch. VIII , 178 1923. C. scrophulariæ Lin. — Sur les Scrophu- laires (c). 1924. C. verbasci Fa b. —Sur Verbascum thapsus L. 1926. C. thapsus Fab. — Sur Verbascum thapsus ; Sainte-Gemmes et les bords de la Loire (Gai.). 1926. G. olens Fab. — Sur les Verbascum (r) ; Anjou (Mil.). 1927. C. blattariæ Fab. — Sur Verbascum blatta- ria L. ; Anjou (Mil.). 1928. C. solani Fab. — Sur la douce-amère; Anjou (Mil.). 1929. C. fraxini Delj. — Sur les frênes (r) ; Anjou (Mil.). G. NANOPHYES Schœnherr. VIII, 191 1930. N. Siculus Bohm. — Sur les bruyères (ac) ; environs de Ghaloché (Gai.). 1931. N. hemisphæricus 01. — Sainte-Gemmes, en fauchant sur des herbes au bord d’une mare (Gai.). Vit sur Lythrum salicaria L. 1932. N. lythri Fab. — Avec le précédent (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1933. N. ulmi Germ. — En fauchant sur les herbes au bord de l’Authion ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. GYMNETRON Schœnherr. VIII 1934. G. pascuorum Gyl. — En juin et juillet, sur les Plantago (c). — 117 — 1935. G. ictericus Gyl. — En fauchant sur les herbes des prairies; surtout sur les Plantago ; Sainte- Gemmes (Gai.). 1936. G. villosulus Gyl. — Sur les Veronica ana- galis L et beccabungæ L. ; Anjou (Mil.). 1937. G. beccabungæ Lin. — Sur Veronica becca¬ bungæ L. et scutellata L. ; Anjou (Mil.). 1938. G. labilis Herbst. — Sur Plantago lanceo- lata L. ; Anjou (Mil.). 1939. G. linariæ Panz. — Sur Linaria vulgaris ; Saint-Florent (Chevrolat). 1940. G. teter Fab. — Sur Anthirrhinum majus L. ; Anjou (Mil.). 1941. G. noctis Herbst. — Sur Linaria vulgaris ; Saint-Florent (Chevrolat). 1942. G. anthirrhini Germ. — Sur Anthirrhinum majus L. ; Anjou (Mil.). 1943. G. campanulæ Lin. — Sur les campanules (c). Voir pour les métamorphoses de cette espèce : Laboulbène, An. Soc. Ent. de Fr., 1858. G. CRYPTORHYNCHUS Illiger. — Sch. VIII, 392 1945. C. lapathi Lin. — Bords de la Loire, sur les saules, les peupliers et sur divers Rumex (r); Sainte- Gemmes (Gai.). La larve vit dans le saule et le peu¬ plier. G. RAMPHUS Clairville. — Sch. V, 151 1945. R. flavicornis Clairv. — Sur les jeunes pousses de peuplier ; signalé aussi sur l’épine blanche ; Sainte-Gemmes (Gai.). — 118 — G. MONONYCHUS Germar. — Sch. VIII , k08 1946. M. pseudacori Fab. — Sur les fleurs de l’iris des marais ; commun dans l’arrondissement de Segré (Mil.). G. CŒLIODES Schœnherr. VIII, 892 1947. C. quercus Germ. — Sur le chêne (c). 1948. C. ruber Marsh. — Avec le précédent (c). 1949. C. fuliginosus Marsh. — Sur les chardons (c). 1950. C. subrufus Herbst. — En fauchant sur les talus des bords de l’Authion, à Sainte-Gemmes (Gai.). 1951. C. 4-maculatus Lin. — Avec le précédent. 1952. C. exiguus 01. — Vit sur la mercuriale; Sainte-Gemmes (Gai.). 1953. C. didymus Lin. — Sur les orties ; Anjou (Mil.). La larve vit dans les racines de l’ortie dioïque. G. CEUTORHYNCUS Germar. — Sch . VIII, ISI 1954. G. floralis Payk. — Sur Typha latifolia et angustifolia ; Anjou (Mil). 1955. G. horridus Panz. — Sainte-Gemmes, sur les chardons (Gai.). 1956. G. troglodytes Fab. — Commun en fauchant les herbes des prairies, en juin; Sainte-Gemmes. 1957. C. erysimi Fab. — Sur Erysimum alliaria L. ; Anjou (Mil.). 1958. C. contractus Marsh. — Au printemps, sur différentes plantes. 1959. C. assimilis Payk. — La larve de cet insecte a été signalée comme vivant dans les siliques du Brassica asperifolia. Sainte-Gemmes (Gai.). — 119 — 1960. G. suturalis Fab. — Baugé, bords du Couas- non (excursion de 1874) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1961. C. litura Fab. — Commun sur les chardons. 1962. G. 3-maculatus Fab. — Baugé (excursion de 1874); Sainte-Gemmes (Gai.). D’après M. de Frauen- feld, la larve vit dans le collet du chardon à foulon. 1963. C. echii Fab. — Commun sur la vipérine. 1964. C. crucifer 01. — Également sur la vipé¬ rine (ac). 1966. C. arcuatus Herbst. — Saint-Florent-le-Vieil (Ghevrolat). 1966. — C. campestris Gyl. — Baugé (excursion de 1874) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1967. C. rugulosus Herbst. — Sainte-Gemmes (Gai.). D’après Perris, la larve de cette espèce vit dans les tiges de Matricaria chamomilla. 1968. C. pollinarius Forst. — Anjou (Mil.). 1969. C. napi Germ. — Sur les navets et le chou colza, auxquels il cause parfois de grands dom¬ mages. 1970. G. denticulatus Schr. — Prairies des bords de la Loire et de l’Authion (r); Sainte-Gemmes (Gai.). 1971. C. macula-alba Herbst. — Sur les chardons, le coquelicot ; Anjou (Mil.). 1972. C. sulcicollis Gyl. — Sur les choux et les navels cultivés (c). 1973. C. ericæ Gyl. — Sur Ericacinerea, tetralixel scoparia ; Soucelles (Gai.). 1974. C. chalybœus Germ. — (r). Excursion de Baugé (1874) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 120 — G. POOPHAGUS Schœnherr. VIII, 176 1975. P. sisymbri Fab. — Sur Sysimbrium amphi- bium (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. TAPINOTUS Schœnherr. VIII, 176 1976. T. sellatus Fab. — Sur les Lysimachia ; bords de l’étang Saint-Nicolas, à Angers (Mil.). G. PHYTOBIUS Schœnherr. VIII, 343 1977. P. leucogaster Marsh. (S. G. Litodactylus Redt.). — D’après Millet, sur le Myriophyllum spi- catum. 1978. P. granatus Gyl. — En fauchant sur les herbes au bord des étangs. 1979. P. comari Herbst. — Bords de l’Authion (Gai.). 1980. P. quadricornis Gyl. — En fauchant dans les prairies marécageuses ; Sainte-Gemmes (Gai.) ; Saumur (Mil.). G. RHINONCUS Schœnherr. VIII, 172. 1981. R. castor Fab. — En fauchant dans les prai¬ ries marécageuses des bords de la Loire et de l’Au¬ thion ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1982. R. bruchoides Herbst. — Avec le précé¬ dent (c). 1983. R. inconspectus Herbst. — Sur Polygonum amphibium; Anjou (Mil.). 1984. R. pericarpius Fab. — Prairies des bords de la Loire. 1985. R. guttalis Grav. — Avec le précédent (r). — m — G. AMALUS Schœnherr. VII, 298 1986. A. scortillum Herbst. — Au printemps, sur les herbes des prairies (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. BARID1US Schœnherr. VIII, 114 1987. B. artemisiæ Redt. — Dans les tiges et près des racines d’Artemisia vulgaris (r) ; Sainte- Gemmes (Gai.). 1988. B. picinus Germ. — Se développe dans les racines de plusieurs crucifères, les choux, les colzas, la moutarde ; Anjou (Mil.). 1989. B. cuprirostris Fab. — Sur les choux. La larve vit dans les tiges de choux de diverses espèces et cause parfois de grands dommages. 1990. B. chloris Fab. — Sur les colzas (c) ; Sainte- Gemmes. 1991. B. cærulescens Scop. — Sur Réséda luteola et lutea (r) ; Anjou (Mil.). 1992. B. chlorizans Germ. — Sur diverses espèces de choux (c). 1993. B. lepidii Germ. — Sur les Nasturtium syl¬ vestre et amphibium (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 1994. B. villæ Comol. — Mêmes mœurs que le précédent (r). 1995. B. T. album Lin. — Endroits marécageux ; vit sur le Cladium germanicum et YAtriplex latifolia; Anjou (Mil.). G. SPHENOPHORUS Schœnherr. VIII, 204 1996. S. piceus Pal. — Endroits secs, sous les pierres (r) ; Anjou (Mil.). - m — 1997. S. abbreviatus Fab. — Plus commun que le précédent ; Sainte-Gemmes (Mil., Gai.). 1998. S. meridionalis Gyl. — (r). Sainte-Gemmes, Angers, promenade du Mail (Mil.). G. SITOPH1LUS Schœnherr. VIII, 263 19^9. S. granarius Lin. — Commun dans les gre¬ niers à blé et à farine. G. DRYOPHTHORUS Schœnherr. VIII, 288 2000. D. lymexylon Fab. — Dans le bois mort, sous les écorces ; Anjou (Mil.). G. COSSONUS Clairville. — Sch. VIII , 266 2001. C. linearis Fab. — Sous les écorces (r) ; Anjou (Mil.). 2002. C. ferrugineus Clairv. — Avec le précédent ; Anjou (Mil.). 2003. C. cylindricus Sahl. — D’éclosion dans des fagots venant des forêts de Baugé (Gai.). G. RHYNCOLUS Creutzer. — Sch. VIII , 280 2004. R. cylindricus Bohm. — (r). Sous l’écorce d’un ormeau ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2005. R. cylindrirostris 01. — Commun dans les plaies des vieux platanes ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2006. R. truncorum Germ. — Sous les écorces; Anjou (Mil). 2007. R. punctulatus Bohm. — Sous l’écorce des platanes ; Sainte-Gemmes (Gai). SCOLYTIDES (1> G. HYLASTES Erichson. — RedL, B 64, 2008. H. ater Payk. — Sous l’écorce des pins ; Anjou (Mil.) ; Baugé (Gai.). 2009. H. angustatus Herbst. — Sous des écorces de pins et de sapins abattus ; étang Saint-Nicolas, à Angers ; forêt de Chandelais (Gai.). 2010. H. palliatus Gyl. - Sur les conifères, sur¬ tout les pins (r) ; Baugé. Passe l’hiver sous l’écorce des hêtres. 2011. H. trifolii Mul. — Sur le trèfle et le genêt à balai (r). G. HYLURGUS Latreille. — RedL 868 2012. H. ligniperda Fab. — Sous les écorces rési¬ neuses des troncs de pins (r) ; Anjou (Mil.). G. BLASTOPHAGUS Eichwald. 2013. B. piniperda Fab. — Sur les pins, dans l’in¬ térieur des pousses terminales (c). 2014. B. minor Hart. — Sur 1 "Epicéa; Anjou (Mil.). 2015. B. hederæ Sch. — Dans les vieux lierres (r); Sainte-Gemmes (Gai.). G. PHLŒOPTHORUS W. 2016. P. spartii Nord. — Sur le genêt à balai (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). (1) Voir, pour les métamorphoses et les mœurs des Scolytides : Perris, Ins. du pin maritime, An. Soc. Ent. de Fr., 1856. — 124 — G. HYLESINUS Fabricius. — Redt. 362 2017. H. crenatus Fab. — Sous l’écorce des frênes (r) ; Anjou (Mil.). 2018. H. fraxini Fab. — Avec le précédent; Anjou (Mil.). 2019. H. vittatus Fab. — Sous l’écorce de l’orme et du tilleul et en battant des fagots de chêne (r) ; Baugé. G. PHLÆOTRIBUS Latreille. — Er. 86 , 56 2020. P. oleæ Fab. — Sur le chêne, le troène, le lilas (pc) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. POLYGRAPHUS Erichson. — Redt. 362 2021. P. pubescens Fab. — Dans l’aubier des pins et des sapins ; Anjou (Mil.). G. SCOLYTUS Geoffroy. — Redt. 860 2022. S. Ratzeburgi Jans. — Recueilli par Millet sous l’écorce d’un orme malade, boulevards d’Angers (r). 2023. S. destructor 01. — Sous l’écorce de l’orme et du chêne ; Sainte-Gemmes (Gai). 2024. S. pygmæus Herbst. — Sur le chêne et l’orme ; Anjou (Mil.). 2025. S. intricatus Ratz. — Sous l’écorce du chêne et de l’orme ; Anjou (Mil). 2026. S. multistriatus Marsh. — Sur les chênes, les saules (r) ; Anjou (Mil.). 2027. S. pruni Ratz. — Sous l’écorce des arbres fruitiers malades : pruniers, pommiers, poiriers; aussi sur l’orme ; Anjou (Mil.). - 125 - 2028. S. rugulosus Ratz. — Mêmes mœurs que le précédent. * 2029. S. castaneus Ratz. — Sous l’écorce du ch⬠taignier ; Anjou (Mil.). G. CRYPTURGUS Erichson. — Redt. 369 2030. C. pusillus Gyl. — Sous des écorces de pin maritime, forêt de Chandelais (Gai.). 2031. G. cinereus Herbst. - Mêmes mœurs que le précédent ; Baugé. G. CRYPHALUS Erichson. — Redt. 369 2032. G. tiliæ Fab. — Sous l’écorce du tilleul, du charme ; Gholet, Fontevrault (Mil.). 2033. G. fagi Fab. — Sortant de fagots de chêne venant de la forêt de Monnoie (Gai.). G. BOSTRYCHUS Fabricius. — Redt. 356 2034. B. stenographus Duft. — Sur les pins morts et abattus. 2035. B. chalcographus Lin. — Sur le pin com¬ mun ; Anjou (Mil.). 2036. B. oblitus Perris. — Forêts de Baugé, sur les pins (Gai.). 2037. B. bidens Fab. — Sur les pins, avec le pré¬ cédent ; Anjou (Mil.). 2038. B. laricis Fab. — Forêt de Baugé, sur les pins. G. DRYOCŒTES Eich. 2039. D. autographus Ratz. — Dans les jardins, sur V Epicéa ; Angers (Gai.). — 126 - 2040. D. villosus Fab. — Sur le chêne, le châtai¬ gnier. 2041. D. bicolor Herbst. — Sous l’écorce du chêne, du hêtre, du charme. G. XYLEBORUS Eich. 2042. X. dispar Fab. — Recueilli en quantité en battant des charmes ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2043. X. monographus Fab. — Dans le chêne, le châtaignier. 2044. X. dryographus Er. — Sous l’écorce du chêne ; Anjou (Mil.). 2045. X. Saxeseni Ratz. — Éclosion : sortant de branches de chêne pédonculé venant de la forêt de Ghandelais (Gai.). G. PLATYPUS Herbst. — Redt. 356 2046. P. cylindrus Fab. — Signalé par Millet à Baugé, sous l’écorce du chêne. G. PLATYRHINUS Clairville. * 2047. P. latirostris Fab. — Vit sur le hêtre (r). Trouvé en Maine-et-Loire, d’après Millet. G. TROPIDERES Schœnherr. V, 206 2048. T. sepicola Herbst. — (tr). Fagots de bois mort venant de la forêt de Ghandelais (Gai.). La larve dans les branches mortes du hêtre et du charme. 2049. T. niveirostris Fab. — (r). Lué, en battant des fagots de sarment (R. de la Per. et Gai.). — 127 — G. E1NEDREYTES Schœnherr. V, 215 2050. E. oyacanthæ Bris. — Vit sur le hêtre (r) ; sortant de branches mortes de hêtre venant de la forêt de Baugé (Gai.). 2051. E. hilaris Fahr. — Lué (R. de la Per.). G. ANTHRIBUS Geoffroy. — Sch. V , 210 2052. A. albinus Lin. — Dans le bois mort, sur¬ tout dans le châtaignier ; Anjou (Mil ). G. BRACHYTARSUS Schœnherr. V, 166 2053. B. scabrosus Fab. — En hiver, sous l’écorce des ormes (tr) ; Lué (R. de la Per.). BRUCHIDES G. URODON Schœnherr. V, 141 2054. U. rufipes Fab. — Sur les fleurs des résédas lutea et luteola, et sur celles de l’épine blanche (pc) ; Anjou (Mil.) ; La Meignanne, Lué (R. de la Per.). 2055. U. suturalis Fab. — Mêmes mœurs que le précédent (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.) ; Lué (R. de la Per.). 2056. U. pygmœus Gyl. — En juillet, sur le réséda (R. de la Per.). G. SPERMOPHAGUS Steveni. — Sch. V, 133 2057. S. cardui Bohm. — Sur les fleurs des char¬ dons (pc). G. BRUCHUS Linné. — Sch. V, i 2058. B. biguttatus 01. — Vit sur les légumi¬ neuses (c) ; Anjou (Mil.). 2059. B. variegatus Germ. — Sur les fleurs de l’épine blanche ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2060. B. dispar Gyl. — Sur les légumineuses; Sainte-Gemmes (Gai.). 2061. B. marginellus Fab. — La larve et l’insecte parfait sur le genêt à balai ; signalé aussi sur l’astra¬ gale (r) ; Anjou (Mil.). 2062. B. inspergatus Gyl. — Sur le genêt à balai ; Anjou (Mil.). 2063. B. varius 01. — Sur le trèfle ; Anjou (Mil.). * 2064. B. cisti Fab. — Indiqué comme trouvé en Anjou par Millet ? 2065. B. pygmæus Bohm. — En fauchant sur les herbes des bords de la Loire; Sainte-Gemmes (Gai.). 2066. B. pisi Lin. — Commun sur les pois cultivés. 2067. B. rufimanus Bohm. — Vit sur les fèves de marais ; commun à Beaufort et dans la vallée de l’Authion. 2068. B. nubilus Bohm. — Sur les vesces (ac) ; Sainte-Gemmes. 2069. B. viciæ 01. — Avec le précédent (c). 2070. B. laticollis Bohm. — Sur le lotus. 2071. B. seminarius Lin. — Anjou (Mil.). 2072. B. ater Marsh. — Anjou (Mil.). — m — CERAMBYCIDES G. PRIONUS Geoffroy. — Muls, 20 2073. P. coriarius Lin. — A l’état de larve et à l’état parfait sur le chêne (r). G. ÆGOSOMA Serville. — Muls. 2074. Æ. scabricorne Fab. — Signalé comme vivant dans le tilleul, le marronnier, l’orme; Sainte- Gemmes, commun dans les troncs des vieux platanes, ou le soir au vol (Gai.) ; Lué (R. de la Per.). G. CERAMBYX Linné. — Muls. 29 2075. C. cerdo Lin. (G. héros Scop.). — De juin à septembre sur le chêne, dans les bois; souvent le soir à terre ou au vol (c) ; sur les fleurs de sureau (Mil.). 2076. C. miles Bon. — Sur le chêne (r). 2077. C. scopoli Laich. — Sur le chêne, le pommier et sur les fleurs de spirea , de cratægus , de sambucus, d’avril à juillet (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.). D’après Chapuis et Candèze, la larve vit sous l’écorce du chêne, du pommier, du cerisier. G. PURPURICENUS Serville. — Muls. 32 2078. P. Kœhleri Lin. — Sur les luisettes des bords de la Loire (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. ROSALIA Serville. — Muls. 35 2079. R. alpina Lin. — Vit sur le hêtre, le saule (r). Recueilli plusieurs fois à Sainte-Gemmes (de Place, 9 - 130 - Huttemin, Gai.); Angers, Saint-Jean-de-la-Croix (Mil.); Lué (R. de la Per.); sur une tige de luzerne près d’un chantier de bois. G. AROMIA Serville. — Muls. 36 2080. A. moschata Lin. — Juin et juillet, sur les luisettes des bords de la Loire et de l’Authion; (^cer¬ taines années. G. CALLIDIUM Fabricius. — Muls. 12 (S. G. RHOPALOPUS Mulsant.) 2081. C. clavipes Fab. — Juin et juillet, sur les saules, les peupliers, bords de la Loire (r); Anjou (Mil.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2082. G. femoratum Lin. — Vit sur le bouleau (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). (S. G. CALLIDIUM Muls.) 2083. C. violaceum Lin. — Sur le chêne, le sapin, dans les chantiers de bois, juin et juillet; Anjou (Mil.); Sainte-Gemmes (Gai.). 2084. G. sanguineum Lin. — Au printemps, sur le chêne (tc) ; dans les bûchers, à l’intérieur des maisons. 2085. G. rufipes Fab. — Avril à juin, sur le chêne; aussi sur Prunus spinosa (r). 2086. C. alni Lin.. — Avril à juin, sur le chêne, le châtaignier, l’aulne (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). (S. G. PHYMATODES Muls.) 2087. C. variabile Lin. — Sur le chêne, le châtai¬ gnier, souvent à l’intérieur des maisons ; dans les — 131 — bûchers, au premier printemps (tc), avec var. Fennicus Fab., nigricollis Muls., testaceus Lin. 2088. C. melancholicum Fab. — Sur les luisettes des bords de la Loire (a) ; sur des fagots de chêne à Saint-Florent-le-Vieil (Ghevr.) G. HYLOTRUPES Serville. - Muls. 55 2089. H. bajulus Lin. — Mai et juin (tc), sur les pins, les sapins; Angers, bords de l’étang Saint- Nicolas ; Baugé (GaL). — Cause parfois de grands dommages dans les planchers et charpentes en sapin. G. ASEMUM Esch. — Muls. 6 S 2090. A. striatum Lin. — (c) sous l’écorce des pins malades ; Baugé (GaL) ; Lué (R. de la Per.). G. CRIOCEPHALUS Mulsant. 2091. C. rusticus Lin. — La larve vit dans les souches de pin; l’insecte parfait en juin et juillet (tr); Baugé, forêt de Ghandelais. G. IIESPEROPHANES Mulsant, 66 2092. H . cinereus Vil. — Vit dans le chêne, attaque souvent les charpentes de nos maisons (r) ; Baugé (GaL). 2093. II. pallidus 01. — La larve a été signalée dans le chêne et le peuplier (tr). L’insecte parfait recueilli d’éclosion dans des fagots de chêne pédon- culé venant de la forêt de Ghandelais (GaL). — 132 — G. CLYTUS Fabricius II, 345 2094. G. détritus Lin. — De mai à août, sur les fleurs en ombelles, ainsi que sur les chênes et ch⬠taigniers abattus (r) ; coteaux de Beaulieu, Saumur (Mil.) ; Angers (du Bros.) ; Chandelais (Gai.). 2095. C. arcuatus Lin. — De mai à juillet sur le chêne, dans les chantiers de bois (c); Sainte-Gemmes (Gai.) ; Saint-Barthélemy (R. de la Per.). 2096. C. liciatus Lin. (C. rusticus Lin.). — Assez commun à Sainte- Gemmes, sur des peupliers abattus (Gai.) ; Angers, Ponts-de-Cé (du Bros.). 2097. C. tropicus Panz. — En juin, sur le chêne et sur les ombellifères (r) ; Anjou (Mil.). 2098. C. arvicola 01. — Sur le tremble, le charme, le tilleul, etc. ; de juin à juillet ; sortant de branches mortes de chêne pédonculé ; forêt de Baugé (Gai.) ; Durtal (du Bros.). 2099. G. arietis Lin. — De mai à août, dans les chantiers de bois ; aussi sur les ombellifères (c). 2100. C. rhamni Germ. — De mai à juillet, sur les fleurs d’ombellifères (r) ; Anjou (Mil.). 2101. G. trifasciatus Fab. — Sur les fleurs en ombelles (r) ; Saumur (Court. Revell. ). 2102. C. verbasci Lin. (G. ornatus Herbst.). — Sur les fleurs de carottes; aussi sur le tilleul (r) ; Anjou (Mil.) ; Durtal (du Bros.) ; Lué (R. de la Per.). 2103. C. quadripunctatus Fab. (G. pilosus Forst.). — Sur le noyer, le poirier, le pommier, le chêne (ac) ; Sainte-Gemmes (du Bros., Gai.); Lué (R. de la Per.). 2104. G. Massiliensis Lin. — Sur les fleurs en — 133 — ombelle (c); Les Ponts-de-Cé (du Bros.); Sainte- Gemmes (Gai.) ; Lué, Saint-Mathurin (R. de la Per.). 2105. G. plebejus Fab. (C. figuratus Scop.). — Sur les fleurs de Rubus ; avril à août ; Anjou (du Bros.). 2106. C. mysticus Lin. — Sur les fleurs d’ombel- lifères; aussi sur les troncs de hêtre, de tremble (c). G. GRACILIA Fabricius. — Muls. 102 2107. G. pygmæa Fab. — La larve vit dans l’osier sec ; commun en secouant les vieux paniers, au prin¬ temps. 2108. G. Brevipennis Muls. — Mêmes mœurs que le précédent, plus rare. Villevêque (Troues.) ; Angers (Gai.). G. NECYDALIS Linné. — Muls. 110 2109. N. major Lin. — Vit sur le saule, le hêtre, l’orme (r); Lué (R. de la Per.); Sainte-Gemmes (Gai.). 2110. G. umbellatorum Lin. — De mai à juillet, en battant les haies, sur les fleurs ; Anjou (Mil.). G. STENOPTERUS llliger. — Muls. 113 2111. S. rufus Lin. — Commun au printemps, en fauchant sur les herbes des prairies, surtout sur les ombellifères. G. D0RCAD10N Dalman. — Muls. 122 2112. D. fuliginator Fab. — Juillet à septembre, sur les sentiers battus, dans les prairies des bords de la Loire; Sainte -Gemmes, (c) en certaines années. Var. quadrilineatum Chev. ; avec le type, mais plus rare. — 134 — G. MORIMÜS Mulsant 131 2113. M. lugubris Fab. — D’avril à septembre, sur les troncs de peuplier, de châtaignier et d’orme (r) ; Anjou (Mil ) ; Sainte-Gemmes (Gai.). La larve a été signalée dans le peuplier, le saule, le poirier, le sapin, par Mulsant. G. LAM1A Fabricius. — .1 luis. 185 2114. L. textor Lin. — D’avril à septembre, sur le saule, le peuplier; (c) certaines années à Sainte- Gemmes (Gai.). G. ASTYNOMUS Redtembacher, 493 2115. A. ædilis Lin. — A l’état de larve dans l’écorce des pins et des sapins ; l’insecte parfait en août(R); Sainte-Gemmes (Mil.); bords de l’étang Saint- Nicolas (Al. et Gai ) ; Lué (R. de la Per.). 2116. A. griseus Fab. — De juin à août, sur les pins (r). Millet l’indique trouvé à Saumur par Cour- tillier. G. LEIOPUS Serville. — Muls. 14,9 2117. — L. nebulosus Lin. — D’avril à août, sur le chêne, le charme, l’aulne (ar) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. EXOCENTRUS Mulsant 2118. E. Lusitanicus Lin. — La larve vit dans le tilleul, l’ormeau (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). - 135 - G. POGONOCHERUS Latreille 2119. P. hispidus Fab. — Signalé sous l’écorce du figuier, du chêne, du hêtre, du coudrier, du tilleul (r) ; Anjou (Mil ) ; Lué (R. de la Per.). 2120. P. dentatus Fourcr. — Sur le chêne, le tilleul, l’orme (r); Anjou (Mil.); Fontaine-Milon, Com- brée (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. MESOSA Serville. — Muls. i66 2121. M. curculionoides Lin. — Sur le noyer, le peuplier, le platane, le tilleul ; Saumur (Mil.) ; Lué (R. de la Per.) ; Baugé (GaL). 2122. M. nubila 01. — La larve a été signalée dans les saules ; l’insecte parfait dans les branches mortes du Robinia pseudo-acacia (Mil.) ; Lué (R. de la Per.) ; fagots provenant de la forêt de Chandelais (GaL). G. ANÆSTRET1S Mulsant, 171 2123. A. testacea Fab. — La larve signalée dans le chêne, le saule, le bouleau, le châtaignier; Saumur, Baugé (Mil.). G. AGAPANTHIA Serville. — Muls . 17S 2124. A. asphodeli Latr. — Vit sur VAsphodelus sphœrocarpus et sur les chardons (r) ; Distré, bois de Pocé et Écouflant, bois de la Charbonnière et de Séné (Mil.). 2125. A. cardui Lin. (A. suturalis Fab.). — Sur le Carduus nutans (r) ; Le Coudray-Macouard, Mon¬ treuil-Bellay (Mil.). — 136 — G. HIPPOPSIS Serville 2126. H. gracilis Greutz. — Mai à juillet, sur les graminées, souvent sur les orties; la larve a été signa¬ lée comme vivant dans les tiges du blé, près de l’épi (r) ; Anjou (Mil.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). H. SAPERDA Fabricius 2127. S. carcharias Lin. — Sur les peupliers (r) ; Angers, promenade des fours à chaux (Gai.); Saumur (Court.). 2128. S. tremulæ Fab. — La larve dans le tremble, le tilleul (r) ; Anjou (Mil.). 2129. S. punctata Lin. — La larve signalée dans l’orme (r); Anjou (Mil.); Durtal, sur des ronces (R. de la Per.). 2130. S. scalaris Lin. — La larve dans le noyer, le cerisier, le pommier (pc) ; Soucelles (Gai.). 2131. S. populnea Lin. — Mai à juillet, sur les trembles, les bouleaux, les saules (ac) ; Lué, sur des pousses de tremble (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. TETROPS Stephens. — Redt. 199 2132. T. præusta Lin. — Au printemps, sur le chêne, le charme; signalé aussi sur le poirier, l’aman¬ dier; d’après Millet : Angers, Baugé, Saumur; Sainte- Gemmes (Gai.). G. OBEREA Mulsant, 194 2133. O. oculata Lin. — Bords de la Loire, sur les luisettes, les saules, la lanaisie (ac). La larve vit dans le saule. — 137 - 2134. 0. pupillata Gyl. — Vit dans le chèvre¬ feuille, le châtaignier (r) ; Anjou (Mil.). 2133. 0. linearis Lin. — Sur le noisetier (r); d’après Millet : Angers, Combrée, La Breille. 2136. 0. erythrocephala Fab. — D’après Millet, sur les Euphorbia cyparissias et Gerardiana ; île Po- neau, près Saumur (Revel.). * G. PHYTŒCIA Mulsant, 199 2137. P. Jourdani Muls. — Sur les ombellifères (r) ; d’après Millet, fréquemment sur Chœrophyllum temulentum; Angers, Segré. 2138. P. lineola Fab. — Sur les herbes des prai¬ ries, au bord de la Loire (pc) ; Saumur (Court.) ; Sainte- Gemmes (Gai.). 2139. P. nigricornis Er. — Sur les fleurs de la tanaisie (r); Saint-Jean-de-la-Croix (Mil.); Sainte- Gemmes (Gai.). 2140. P. cylindrica Lin. — Sur les Euphorbes , aussi sur le tremble et le coudrier (r) ; Maine-et-Loire (du Bros.). 2141. P. virescens Fab. — Commun sur la vipé¬ rine. G. RHAMNUSIUM Latreille. - Muls . 220 2142. R. salicis Fab. (R. bicolor Sch.). — Dans les ormes, les vieux saules, les peupliers, etc. — En juin 1868, onze individus de cette espèce, fraîchement éclos, furent capturés en quelques minutes sur un vieil orme, près le pont Fouchard, à Saumur, par MM. Raoul de la Perraudière, Reverchon et Gallois. — 138 — La var. Glaucopterus Sch. a été rencontrée à Sau- mur, sur un mûrier, par M. Revellière. G. RHAGIUM Fabricius. — Muls . 222 2143. R. mordax Fab. — A l’état de larve dans le tronc des vieux chênes, des châtaigniers, des pins, des sapins. A l’état parfait sur les fleurs de l’épine blanche (pc) ; Lué (R. de la Per.). 2144. R. bifasciatum Fab. — A l’état de larve dans le châtaignier, le pin, le sapin. Rencontré à l’état parfait sur les mêmes arbres (pc). G. TOXOTUS Serville. — Muls. 2Si 2145. T. meridianus Lin. — Vit sur le frêne (r) ; Segré, bords de l’Oudon (Mil.); Sainte-Gemmes (Gai.). G. PACHYTA Serville. — Muls. 287 2146. P. collaris Lin. — Sur les fleurs de Cratægus , de Rubus, de mai à août (c). D’après Perris, la larve vit sous l’écorce des vieux échalas en châtaignier. G. STRANGALÏA Serville. - Muls. 250 2147. S. aurulenta Fab. — La larve vit dans l’orme et le saule ; l’insecte parfait sur les souches de chêne, de hêtre, d’aulne et de châtaignier; Anjou (Mil.). 2148. S. quadrifasciata Lin. — De mai à août*, sur les fleurs de sureau, de Rubus ; sur les souches d’aulne, de peuplier (r) ; Montfaucon, les Ponts-de-Cé (du Bros.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2149. S. maculata Poda. — Lué, sur le coudrier (R. de la Per.). — 139 — 2150. S. arcuata Panz. — Sur les fleurs (r). 2131. S. attenuata Lin. — De mai à juillet, sur les ombellifères (c). La larve signalée dans les vieux pieux en châtaignier. 2152. S. nigra Lin. — Sur les fleurs des ombelli¬ fères, de mai à juillet (c). 2153. S. melanura Lin. — De juillet à septembre, sur les fleurs (c). La larve vit dans le chêne, d’après Mulsant. 2154. S. revestita Lin. — Sur l’orme, le chêne et les ombellifères, de mai à juin (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2155. S. bifasciata Muls. — Sur les ombellifères, mai à septembre (c) ; Lué ^R. de la Per.). G. LEPTURA Linné. — Muls. 266 2156. L. testacea Lin. — En battant les haies au bord de la Loire (r). 2157. L. scutellata Fab. — De juin à septembre, sur les troncs de hêtre, de bouleau (r) ; forêt de Baugé (R. de la Per.). 2158. L. hastata Fab. — En fauchant sur les herbes des prairies, au bord de la Loire. 2159. L. fulva De Ger. — Sur les fleurs d’ombelli- fères, de juin à août (c) ; Lué (R. de la Per.). 2160. L. livida Fab. — Sur les ombellifères; Chry- santhemum , Achillea (c). G. ANOPLODERA Mulsant, 285 2161. A. sexguttata Fab. — Sur les fleurs de Chærophyllum et de Rubus , aussi sur les saules ; de mai à août (r) ; Anjou (Mil.). — 140 — G. GRAMMOPTERA Serville. — Muls. 289 2162. G. ustulata Schal. (G. lævis Fab.). — Sur le chêne, le châtaignier, les fleurs de pommier, d’avril à août (r) ; Anjou (Mil.). 2163. G. femorata Fab. — Sainte-Gemmes, éclo- soir, sortant du chêne (Gai.). 2164. G. analis Panz. — Avec le précédent (Gai.). 2165. G. ruficornis Fab. — Sur les ombellifères, d’avril à juillet, ainsi que sur les fleurs de Cratægus de Rosa (c). — La larve vit dans le lierre. 2166. G. præusta Fab. (G. variegata Germ.). — D’avril à mai, sur les chênes (r) ; Sainte- Gemmes (Gai.). PHYTOPHAGES SAGRIDES G. ORSODACNA La treille. — Lacord. 69 2167. O. cerasi Fab. — Vit sur le poirier, le ceri¬ sier (r). Col. de Buz. 2168. O. humeralis Latr. — Sur les fleurs de l’épine blanche (r). Mme de Buz. DONACIDES G. DONACIA Fabricius. — Lacord. 92 2169. D. crassipes Fab. — Vit sur Nymphæ alba et lutea (c). 2170. D. bidens 01. — Sur diverses plantes aqua¬ tiques (c). — 141 — 2171. D. dentata Hop. — Avec le précédent (r). 2172. D. lemnæ Fab. — Sur différentes espèces de Lemna. 2173. D. sagittariæ Fab. — Sur Sagittaria sagit- tæ folia et Alisma plantago. 2174. D. menyanthidis Fab. — Surtout sur Me- nyanthes trifoliata. 2175. D.linearis Hop. — Sur Sparganium ramosum et simplex . 2176. D. discolor Hop. — Sur Callha palustris ; Anjou (Mil.). 2177. D. sericea Lin. — Sur les plantes aquatiques et particulièrement sur Arundo donax ; Anjou (Mil.). 2178. D. hydrocaridis Fab. — Sur Hydrocharis morsus ranæ ; fosse de Sauges, étang Saint-Nicolas (Mil.); étang de Cunault (Mme de Buz.); La Meignanne (de Joan.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2179. D. tomentosa Ahr. — Sur Typha latifolia et angusti folia et sur Equisetum palustre (Mil.). G. HÆMONIA Latreille. — Lacord. 255 2180. H. Chevrolati Lac. — La larve vit dans des coques sur les racines des Potamogeton et Myriophyl - lum. L’insecte parfait en septembre et octobre sur les mêmes plantes (tr). Dans la Maine, à Bouchemaine (Gai.). G. ZEUGOPHORA Kunze. — Lacord. 283 2181. Z. subspinosa Fab. — Sur le bouleau, le noisetier, le peuplier (ar) ; Anjou (Mil.). 2182. Z. flavicollis Marsh. — Lué (H. de la Per.). — m — G. LEMA Fabricius. — Lacord. 516 2183. L. cyanella Lin. — Sur les herbes des prai¬ ries, au printemps ; sur le blé, d’après Millet (c). 2184. L. melanopa Lin. — Mêmes mœurs (r). Anjou (Mil.), et var. nigra. (r) Lué (R. de la Per.). G. CRIOCERIS Geoffroy. — Lacord. 516 2185. G. merdigera Lin. — Sur la douce-amère et sur différentes espèces de lis (c). 2186. G. brunnea Fab. — Vit sur Convallaria ma - jalis et sur Allium ursinum (r) ; d’après Millet : Angers, Baugé, Saumur. 2187. C. duodecimpunctata Lin. — (tc) sur les asperges. 2188. G. asparagi Lin. — (c). Avec le précédent. CLYTHRIDES G. CLYTHRA Laichartaing. — Lacord. 190 (S. G. LABIDOSTOMIS Lacord.) 2189. G. tridentata Lin. — Sur les herbes, au pied des chênes (r) ; Anjou (Mil.). 2190. G. longimana Lin. — Sur les gazons et sur les noisetiers ; Anjou (Mil.). 2191. C. quadripunctata Lin. — Vit sur le chêne, l’aubépine, le noisetier, le bouleau, le hêtre (r). (S. G. CLYTHRA Lac.) 2192. C. læviuscula Ratz. — Lué (R. de la Per.). - 143 — (S. G. GYNANDROPHTHALMA Lacord.) 2193. C. cyanea Fab. (G. salicina Scop.). — Sur les saules (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). (S. G. CHEILOTOMA Redtemb.) 2194. G. bucephala Fab. (C. musciformis Goeze). — Sur les touffes de Rumex acetosella (r) ; Sainte- Gemmes (Gai.). (S. G. COPTOCEPHALA Redtemb.) 2195. G. scopolina Lin. — Anjou (Mil.). 2196. G. quadrimaculata Lin. — Sur les fleurs des prairies (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2197. C. floralis 01. — Sur Artemisia campestris ; Anjou (Mil.). EUM0LP1DES G. COLAPHUS Redtembacher, 546 2198. C. ater 01. — Sur les luzernes, les trèfles (c). G. CHRYSOCHUS Redtembacher, 558 2199. C. pretiosus Fab. — Vit sur YAsclepias vin- cetoxicum Lin. (r) ; forêt de Fontevrault (Mil.). G. BROMIUS Redtembacher, 558 2200. B. obscurus Lin. — Sur les luisettes des bords de la Loire (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2201. B. vitis Fab. — Sur la vigne; (c) certaines (années; Angers, Saumur, Sainte-Gemmes (Gai.); Lué (K. de la Per.). — 144 — G. PACNEPHORUS Redtembacher, 587 2:202. P. arenarius Fab. — Sur les plantes ou sous les pierres, au bord des rivières (r) ; Saumur (Court.). G. CRYPTOCEPHALUS Geoffroy. — Hist. Ins. /, 1762 2203. C. rugicollis 01. — Sur les fleurs de chi¬ corée (r). 2204. C. coryli Lin. — Surles coudriers, les saules (r) . 2205. C. variabilis Schn. — Sur Salix viminalis et Cratægus oxyacantha (r). 2206. C. violaceus Fab. — Surles mêmes plantes (r). 2207. C. sericeus Lin. — Sur les chardons, la cen¬ taurée (ac). 2208. C. hypochæridis Lin. — Sur les saules (r). £209. C. moræi Lin. — 4 Sur les Hypericum, les Gallium et le Spartium scoparium (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2210. C. flavipes Fab. — Sur les saules, les aulnes, les bouleaux (c). 2211. C. 10-punctatus Lin. - En juillet, sur les saules (r). 2212. C. fulcratus Germ. — Sur les aulnes (r). 2213. C. marginatus Fab. — En mai, sur les bou¬ leaux, les saules (r). 2214. C. bipunctatus Lin. — Sur Betula alba et Salix caprea (c). 2215. C. vittatus Fab. — Sur Spartium scopa¬ rium (c). 2216. C. bilineatus Lin. — Sur Stratice armeria (r). — 145 - 2217. C. pusillus Fab. — Sur les chênes, les noise¬ tiers, les saules. 2218. C. pygmæus Fab. — Sur Thymus serpillum et les légumineuses (r). 2219. C. gracilis Fab. — Sur les coudriers, les saules (c). 2220. C. minutus Fab. — Sur les peupliers, les saules (c). 2221. G. Hubneri Fab. — Sur les saules des bords de la Loire, en juin et juillet (c) ; Saint-Florent-le- Vieil (Ghevr.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2222. C. labiatus Lin. — En juin, sur les chênes, les saules, les peupliers. 2223. C. populi Suf. — Sur le peuplier (r) ; Saint- Florent (Ghevr.). 2224. C. geminus Gyl. — Sur les saules, les bou¬ leaux (c). G. PACHYBRACHYS Suffrian. — Lin. Ent. ///, i8l8 2225. P. hieroglyphicus Fab. — Sur les peupliers et le bouleau ; Sainte-Gemmes (c) ; sur les luisettes, bords de la Loire. CARYSOMELIDES G. TIMARCHA Latreille. — Regn. an. {829 2226. T. tenebricosa Fab. — Vit sur les Gal¬ lium (c). 10 — 146 — 2227. T. coriaria Fab. — Au printemps, dans les chemins, le long des haies (c). G. CHRYSOMELA Lin. — Syst. nat.f p. 868 2228. C. Banksi Fab. — Vit sur Ballota fœtida[ r); souvent au bord delà Loire après les inondations; Sainte-Gemmes (Gai.). 2229. C.staphylæa Lin. — En société sur Œnanthe crocata ; Anjou (Mil.). 2230. C. Gœttingensis Lin. — Indiqué comme vivant sur Mentha sylvestris ; Aubigné (Mil.) ; bois de Gennes (Mme de Buz.). 2231. C. varians Fab. — Sur Centaurea jacea et les Hypericum ; Anjou (Mil.); Lué (R. de la Per.). 2232. G. hæmoptera Lin. — Sur le millepertuis et sur les graminées (r) ; butte de Rivet (Mil.). 2233. G. molluginis Suf. — Sur Gallium mollugo et Centaurea scabiosa (r) ; Anjou (Mil.). 2234. G. sanguinolenta Lin. — Commun sur le gazon ; la larve sur les Linaria (c). 2235. G. limbata Fab. — Trouvé en quantité à Soucelles à la suite d’une inondation du Loir (Troues.). 2236. C. lurida Lin. — Au printemps, sous les pierres ; sous les planches de peuplier ; Sainte- Gemmes (Gai.). 2237. G. violacea Panz. — Dans les endroits hu¬ mides, sur les menthes (r) ; île Maffray, près Saumur (Revel.) ; Saint-Jean-de-la-Croix (Mil.). 2238. C. menthastri Suf. — Sur les menthes, sur¬ tout sur Mentha sylvestris; Anjou (Mil.); Sainte- Gemmes (Gai.). — 147 — 2239. G. cerealis Lin. — (r) Baugé (Turp.) ; bois de Pocé, sur Erica scoparia (Mil.); Saint-Hilaire- Saint-Florent (Court.). 2240. C. graminis Lin. — Sur Tanacetum vulgare et sur les Hypericum (r) ; Anjou (Mil.); Sainte-Gemmes (Gai.). 2241. C. fastuosa Lin. — Sur les labiées Galeopsis, Lamium ; aussi sur Urtica , Parietaria ; bords de l’étang de Marson (Mil.) ; Lué, sur une troène (R. de la Per.). 2242. C. polita Lin. — Sur diverses espèces de menthes ; bords de la Loire (Gai.) ; marais de Presle, commune de Dislré (Mil.). 2243. C. rufoænea Suf. — Indiqué à Saumur par M. Fairmaire, Soc. Eut. de Fr., 1856. 2244. C. fucata Fab. — Sur Hypericum perfo- liatum; Anjou (Mil.). 2245. C. 4-gemina Suf. — En juin, sur le mille¬ pertuis (r) ; Lué (R. de la Per.). G. LINA Redtembacher, 551 2246. L. ænea Lin. — Sur l’aulne, le bouleau (c). 2247. L. cuprea Fab. — Sur le millepertuis (c). 2248. L. populi Lin. — Sur les peupliers, les saules; Sainte-Gemmes (Gai.). 2249. L. tremulæ Fab. — Sur le tremble ; Anjou (Mil.). G. G0N10CTENA Redtembacher, 557 2250. G. viminalis Lin. — Anjou (Mil.) (c). 2251. G. litura Fab. — Commun sur les genêts, en septembre. 148 — G. GASTROPHYSA Redtembacher, 513 2252. G. polygoni Lin. — Sur Polygonum avicu- lare (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.); Lué (R. de la Per.). 2253. G. raphani Fab. — Sur les radis cultivés (c); Sainte-Gemmes (Gai.) ; Lué (R. de la Per.). G. PLAGIODERA Redtembacher, 558 2254. P. armoraciæ Lin. — Sur le cresson; aussi sur le saule, le peuplier (c). G. PHÆDON Latreille. — Redtembacher, 554, 2255. P. betulæ Lin. — Sur différentes espèces de renoncules aquatiques (c) ; Anjou (Mil.). 2256. P. cochleariæ Fab. — Sur le cresson (c). 2257. P. salicina Helr. — Sur les saules, les lui- settes, au bord de la Loire (c). G. PHRATORA Redtembacher, 554 2258. P. vulgatissima Lin. — Bords des fossés de l’Authion, sur les herbes ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2259. P. vitellinæ Lin. — Avec le précédent (c). G. PRASOGURIS Latreille. — Redt. 555 2260. P. marginella Lin. — Sur diverses espèces de renoncules (c). 2261. P. phellandrii Lin. — Sur Phellandrium aquaticum (c). 2262. P. beccabungæ Illig. — Sur les Veronica beccabunga et anagallis (c). 149 — GALERUCIDES G. ADIMONIA Laicliartaing. — Tyr. Ins. /, 19 1, 17 8 1 2263. A. tanaceti Lin. — Commun sur la tanaisie. 2264. A. rustica Schal. — Dans les prairies, au printemps (c). 2265. A. sanguinea Fab. — Sur les fleurs de l’épine blanche (c). 2266. A. capræ Lin. — Sur les saules, les luisettes des bords de la Loire (c). Nous ne croyons pas devoir mentionner à ce Cata¬ logue l’A. aptera Bon. signalé par M. de Joannis, dans sa monographie du genre, comme habitant par¬ ticulièrement le département de Maine-et-Loire. Cette espèce est propre à l’Italie. G. GALERUCA Geoffroy. — Redt. 528 2267. G. viburni Payk. — Commune sur Viburnum opulus (Mil.). 2268. G. xanthomelæna Schr. (G. cralægi Forst.). — (c) sur l’orme; Sainte-Gemmes (Gai.). 2269. G. nymphæa Lin. — (c) sur les Nymphæa ; Anjou (Mil.). 2270. G. lineola Fab. — Sainte-Gemmes, en bat- lant les haies (Gai.). 2271. G. calmariensis Lin. — Sur l’orme (c). 2272. G. tenella Lin. — Sainte-Gemmes (Gai.). — 150 — G. MALOCOSOMA Chevrolat. — Dict. d'Orbigny , XII, 1816 2273. M. Lusitanica Lin. — Sur les chardons, les plantes basses, endroits secs (c). G. AGELASTICA Redtembacher, 525, 540 2274. A. alni Lin. — Sur les saules (c). 2275. A. Halensis Lin. — Moins commun ; Sainte- Gemmes (Gai.). G. LUPERUS Geoffroy. — Hist. Ins., 1761 2276. L. circumfusus Marsh. — Au printemps, sur les herbes des prairies (c). 2277. L. betulinus Fourcr. — Sur le bouleau (c). 2278. L. flavipes Lin. — Sur le coudrier (c). 2279. L. megalophthalmus de Joannis. — (N’est, d’après Bedel, que le c? de L. flavipes.) Lué, le soir,, au vol (R. de la Per.). ALTISIDES G. CREPIDODERA Chevrolat. — Dict. d'Orb. VI, 1816 2280. C. lineata Ros. — Sur les bruyères (r) ; Lué (R. de la Per.) ; Soucelles (Gai.). 2281. C. salicariæ Payk. — Sur Lythrum salica- ria et Lysimachia vulgaris (c). 2282. C. transversa Marsh. — Lué (R. de la Per.). 2283. G. ferruginea Scop. — Sur les orties (c). 2284. C. rufipes Lin. — Vit sur Orobus vernus et Vicia sepium (ar). 2285. G. nitidula Lin. — En juin et juillet, sur les luisettes des bords de la Loire (c). 2286. G. helxines Lin. — Sur les saules, les peu¬ pliers, les trembles (c). 2287. C. aurata Marsh. — Avec le précédent (c). 2288. G. chloris Foud. — Sur les saules (c). 2289. G. smaragdina Foud. — Également sur les saules (c). 2290. G. modæeri Lin. Vit surtout sur Equisetum arvense. 2291. G. pubescens Hoff. — Sur Solarium dulca- mara; Sainte-Gemmes (GaL). 2292. G. atropæ Faud. — En juillet, août et sep¬ tembre, sur Atropa belladona. G. HERMOPHAGA Poudras. — Muls. 1860 , p. 299 2293. H. cicatrix lllig. — En automne, sur Mer- curialis annua ; Anjou (Mil.). G. GRAPTODERA Chevrolat. — Dict. d'Orb. Vf, 18i5 2294. G. erucæ 01. — En juin, sur les jeunes pousses de chêne (c). 2295. G. lythri Aubé. — Au bord des ruisseaux, sur la salicaire (c). 2296. G. helianthemi 01. — Lué (R. de la Per.). 2297. G. oleracea Lin. — Au printemps, dans les jardins potagers, sur les plantes basses; signalé aussi sur la luzerne et sur les jeunes pousses de chêne (c). - 152 - G. APHTHONA Chevrolat. — Dict. d'Orb. //, 184,2 2298. A. cyparissiæ Hoff. — Juillet et août, sur Euphorbia cyparissias (c). 2299. A. lævigata Illig. — Également sur les Euphorbes. 2300. A. cœrulea Hoff. — Sur fris pseudoacorus. 2301. A. nigriventris Milsc. — Sur les plantes, au bord des marais ; Saint-Florent (Chevr.). 2302. A. euphorbiæ Schr. — Sur Euphorbia syl- vatica (c). G. SPHÆRODERMA Stephen. — Illustr. 1881 2303. S. cardui Gyl. — Sur les chardons, surtout sur Carduus nutans (c). 2304. S. testacea Fab. — Sur les chardons et la centaurée (c). G. PHYLLOTRETA Foudras. — Muls. 1860 , 250 2305. P. antennata Hoff. — En été, sur Réséda lutea? (c). 2306. P. atra Hoff. — Au printemps, sur les choux, les radis (c). 2307. P. pœciloceras Gomol. — En avril et mai, sur Sisymbrium murale et Cochlearia armoracia (c). 2308. P. diademata Foud. — Dans les jardins maraîchers, au printemps. 2309. P. nigripes Panz. — Avec le précédent (tc). 2310. P. ochripes Gurt. — Mêmes mœurs. 2311. P. sinuata Steph. — Sur les plantes pota¬ gères, au printemps. — 153 — 2312. P. nemorum Gyl. — Commun sur les cruci¬ fères, surtout les colzas. 2313. P. vittula Redt. — Sur Nasturtium amphi- bium (c). 2314. P. undulata Kust. — Avec le précédent. 2315. P. brassicæ 01. — Commun sur le chou cul¬ tivé, sur les colzas (c). 2316. P. bimaculata 01. — Sur les plantes, au bord des marais; Saint-Florent (Chevr.). G. PODAGRICA Foudras, 1860, I, 337 2317. P. fuscipes Fab. — Sur Malva sylvestris (c). 2318. P. malvæ Illig. — Avec le précédent (c). 2319. P. fuscicornis Lin. — Sur Althea officinalis et rosea et sur Malva sylvestris (c); Lué (R. de la Per.). G. PLECTROSCELIS Latreille. — Reg. an. i826 2320. P. chlorophana Duft. — En mai et juin sur les herbes, surtout sur les joncs; Sainte -Gemmes (Gai.). 2321. P. dentipes Hoff. — Avec le précédent (c). 2322. P. tibialis Illig. — Prairies des bords de l’Authion ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2323. P. Mannerheimi Gyl. — Juin et juillet, en fauchant dans les endroits humides. 2324. P. aridula Gyl. — Avec le précédent (c). 2325. P. aridella Gyl. — Mêmes mœurs (c). 2326. P. meridionalis Foud. — Dans les prairies humides, au bord de la Loire (c). — 154 — G. BALANOMORPHA Chevrolat. — Dict. d'Orb ., 18U , 831 23:27. B. rustica Lin. — Au printemps, sur les joncs, bords de la Loire ; Sainte-Gemmes (GaL). G. APTEROPEDA Chevrolat. — Dict . d'Orb. 1812, p. 48 2328. A. ciliata 01. — Sur les graminées, dans les bois (r) ; Soucelles (GaL). G. THYAMIS Stephens. — (G. Longitarsus Latreille) 2329. T. verbasci Panz. — Sur les Verbascum et la scrophulaire (c), et var. thapsi Marsh, avec le type. 2330. T. melanocephala Gyl. — Au printemps, sur l’herbe des prairies (c). 2331. T. pratensis Ail. — Avec le précédent (c). 2332. T. holsatica Lin. — Dans les marais, sur les prêles (c). 2333. T. echii Hoff. — Sur Echium vulgare et Lycopsis arvensis (c). 2334. T. atricilla Gyl. — Sur les luzernes (c). 2335. T. flavicornis Steph. — En fauchant sur les plantes marécageuses ; bords des fossés de l’Authion (Gai.). 2336. T. femoralis Marsh. - Sur Echium vulgare. 2337. T. pusilla Gyl. — En août, sur le serpolet (c). 2338. T. dorsalis Fab. — En fauchant dans les prairies (c). 2339. T. castana Duft. - Sur Senecio Jacobea. 2340. T. lurida Scop. — Sur les Borraginées (c) ; signalé sur la luzerne. 2341. T. picipes Steph. — Au printemps, sur les herbes des prairies (c). 2342. T. thoracica Steph. — Avec le précédent (c). 2343. T. rutila Illig. — Sur les scrophulaires (c). 2344. T. ochroleuca Marsh. — Au printemps, sur les herbes des prairies (c). 2345. T. parvula Payk. — En battant des haies, des charmilles ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. PSYLLIODES Latreille. — Cuv. reg. an. 1829 2346. P. chrysocephala Lin. — Sur les choux, sur les chrysanthèmes (c). 2347. P. napi Hoff. — Dans les prairies maréca¬ geuses (c). 2348. P. affinis Payk. — Commun sur Solanum dulcamara (c). 2349. P. attenuata Hoff. — Vit sur le houblon, sur le chanvre (c). 2350. P. dulcamaræ Hoff. — Sur Solanum dulca¬ mara (c). 2351. P. hyoscyami Lin. — Sur Hyoscyamus niger. 2352. P. luteola Mul. — Sur les solanées ; surtout sur les pommes de terre, en juillet et août (c). HISPIDES G. H1SPA Lin. — Redt. 538 2353. H. atra Lin. — En battant les plantes basses, endroits secs (c). - 156 - CASSIDES G. CASSIDA Lin. — Boh. //, 829 2354. G. murræa Lin. — Dans les prairies, sur diverses plantes et surtout sur Inula Helenium (r); Anjou (Mil.). 2355. G. vittata Fab. — Bords de la Loire; signalé sur le peuplier par Millet (r). 2356. C. rubiginosa Illig. — Sur Carduus nutans et surtout sur l’artichaut (r). 2257. G. vibex Lin. — Sur Cirsium arvense et Car¬ duus nutans; Anjou (Mil.). 2358. C. thoracica Fab. — Anjou (Mil.). 2359. C. sanguinolenta Bohm. — Au bord de la Loire, sur la tanaisie (Gai.); signalé par Millet sur la chicorée sauvage dans les terrains calcaires de l’arrondissement de Saumur. 2360. G. nobilis Lin. — Sur les orties, la centau¬ rée (c) ; signalé sur la bette ordinaire par Millet. 2361. C. margaritacea Schol. — Sur les orties; Anjou (Mil.). 2362. C. nebulosa Lin. — Sur Convolvulus arvensis et Chenopodium album; bords de l’étang Saint-Nicolas (Mil.). 2363. G. obsoleta Illig. — Anjou (Mil.). 2364. C. equestris Fab. — Sur les chardons et les menthes aquatiques. - 157 — ÉROTYLIDES G. TRIPLAX Herbst., 1793, p. 146 2365. T. Russica Lin. — Dans les agarics et dans la mousse, sur les arbres (ac) ; Lué (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2366. T. rufîcollis Steph. — En battant les buis¬ sons (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2367. T. bicolor Marsh. — Dans les champignons, au pied des arbres ; Anjou (Mil.) G. ISGHYRUS Lacordaire, 89 2368. I. lepidus Fald. — Dans les champignons qui croissent sur le chêne (r). G. TR1TOMA Fabricius. — Lacord. S18 2369. T. bipustalata 01. — Dans les champignons ligneux (ar). G. ENGIS Fabricius. — Gyl. /, SOS 2370. E. humeralis Fab. — Sur les vieilles souches de chêne ; dans les champignons ligneux (ar). SULCICOLLES G. LYGOPERDINA Latreille. — Gerst. S08 2371 . L. bovistæ Gyl. — Dans les lycoperdons (ac) ; Lué (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). - 158 — G. ENDOMYCHUS Panzer. — Gerst. §68 2372. E. coccineus Panz. — Dans les champi¬ gnons, sur les vieux arbres (r); Saumur, près le pont Fouchard (R. de la Per.). COCCINELLIDES G. HIPPODAMIA Muls. 1846, p. 30 2373. H. tredecimpunctata Lin. — Sur les plantes aquatiques (r) ; Anjou (Mil.) ; Saumur (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. ANISOST1CTA Duponchel. — Dict. d'Orb. {812, p. 54,2 2374. A. 19-punctata Lin. — Sur les plantes aquatiques, surtout sur les roseaux; Anjou (Mil.); Sainte-Gemmes (Gai.). G. ADONIA Mulsant, 37 2375. A. mutabilis Scrib. — Sur les plantes, dans les terrains sablonneux et arides (c). G. ADALIA Mulsant, 1851, p. 49 2376. A. bipunctata Lin. — Commun sur le tilleul; Sainte-Gemmes (Gai.). Également sur les poiriers attaqués par les pucerons. 2377. A. undecimnotata Sch. — Sur les sapins (r) ; Villevêque, landes de Foillez (Dr Troues.). Égale¬ ment sur les chardons ; Sainte-Gemmes (Gai.). — 159 — G. HARMONIA Mulsant, 75 2378. H. marginepunctata Schal. — Anjou, sur¬ tout sur les pins (r). 2379. H. impustulata Lin. — Sur les luisettes des bords de la Loire (c) ; Sainte-Gemmes, sous l’écorce des platanes (Gai.). 2380. H. duodecimpunctata Fab. — Signalé sur le chêne, sur l’orme; Anjou (Mil.); Sainte-Gemmes (Gai.) (r). . G. COCCINELLA Linné. — Syst. nat. i758 2381. G. variabilis Illig. — Sur différents arbres, surtout sur l’ormeau (tc). 2382. G. hieroglyphica Lin. — Dans les landes, sur les bruyères ; Soucelles (Gai.). 2383. C. 7-punctata Lin. — Commune sur les rosiers attaqués par les pucerons (tc). 2384. G. 5-punctata Lin. — Anjou (ar) ; sur les chardons, Sainte-Gemmes (Gai.). 2385. C. labilis Muls. — Sur les luisettes des bords de la Loire ; Sainle-Gemmes (GaL). G. S0SP1TA Mulsant, 141 2386. S. tigrina Lin. — Sur l’aulne (r) ; Anjou (Mil.) ; Lué (R. de la Per.). G. MYRRHA Mulsant, 145 2387. M. 18-guttata Lin. — Sur les pins, les gené¬ vriers (r). - 160 - G. CALVIA Mulsant, 143 2388. G. 14-guttata Lin. — Sur les luisettes des bords de l’Authion ; signalé également sur le chêne (r) ; île Saint-Jean-de-la-Croix (Mil.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. HALYS1A Mulsant, 1848, p. 148 2389. H. 16-guttata Lin. — Sur les luisettes des bords de la Loire ; Anjou (Mil.). G. THEA Mulsant, 206. 2390. T. 22-punctata Lin. — En battant les haies, les buissons, surtout sur l’aubépine; Sainte- Gemmes (c). G. PROPHYLEA Mulsant, 212 2391. P. 14-punctata Lin. — Sur les saules, les luisettes des bords de la Loire (c). G. MICROSPIS Redtembacher, 1843. — Muls. 2i8 2392. M. 12-punctata Lin. — Commun sur les pommiers, dévorant le puceron lanigère. G. CHILOCHORUS Leach. 1815, p. 106 2393. G. bipustulatus Lin. — Sur les plantes her¬ bacées (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. EXOCHOMUS Redtembacher, 1843. — Muls . 176 2394. E. auritus Scriba. — En battant les plantes, au bord de la Loire (r). 2395. E. 4-pustulatus Lin. — Sur le chêne (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.) ; Lué (R. de la Per.). — 161 — G. HYPERASPIS Redtembacher, 1843, p. 16 2396. H. Hoffmanseggi Muls. — Sur les arbres, faisant la chasse aux pucerons (r) ; Villevêque (Troues.); Sainte-Gemmes, sur la luzerne (Gai.). 2397. H. campestris Herbst. — Mêmes mœurs que le précédent, plus commun. G. EP1LACRNA Chevrolat. — Muls 700 2398. E. argus Geof. — Commun sur la bryone ; Durtal, Lué (R. de la Per.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. LASIA Mulsant, 882 2399. L. globosa Schn. — Sur la saponaire, au bord de la Loire ; se trouve aussi sur les trèfles, les vesces, les luzernes (c). G. CYNEGET1S Redtembacher. — Muls. 881 2400. C. impunctata Lin. — Sur les plantés, dans les terrains marécageux. G. MYS1A Mulsant, 137 2401. M. oblongoguttata Lin. — Sur les pins (r); Baugé. G. PLATYNASPIS Redtembacher, 1843, p. 11 2402. P. villosa Eourcr. — Sur les plantes, endroits secs et arides ; également sur le chêne (c). 11 — m — G. SCYMNUS Kugelman, 1794. — Muls. 950 2403. S. 4-lunulatus lllig — En battant les arbres, les buissons (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2404. S. nigrinus Kug. — Avec le précédent. Cette espèce a été signalée comme vivant aux dépens du phylloxéra du chêne. 2403. S. marginalis Rossi. — Sainte -Gemmes (Gai.) ; sur les chardons. 2406. S. apetzi Muls. — En battant les buissons, au bord de la Loire (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.) ; souvent sur l’ormeau. 2407. S. fasciatus Geof. — En battant les haies, les buissons (c) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 2408. S. arcuatus Rossi. — Signalé sur le chêne, sur l’épine noire (r). 2409. S. hemorroidalis Herbst. — Signalé sur le chêne et l’ormeau. 2410. S. capitatus Fab. — Lué (R. de la Per.); Sainte-Gemmes (Gai.). * 2411. S. minimus Payk. — Signalé surtout sur les sureaux (ac). G. RH1ZOB1US Stephens 2412. R. litura Fab. — Sur les pins, sur l’au¬ bépine (c). G. COCGIDULA Kugel. — Muls. 1007 2413. C. scutellata Herbst. — Sur les plantes, au bord de l’Authion ; endroits marécageux (c). 2414. C. rufa Herbst. — Mêmes mœurs, plus rare; Sainte-Gemmes (Gai.). — 163 — G. ALEXIA Stephens. — - Redt. {98 2415. A. pilifera Kust. — Sous les fagots, sous les détritus (c). 2416. A. pilosa Panz. — Avec le précédent (c). UNE NOUVELLE ESPÈCE D’AETHIONEMA PAR M. GIR AUDI AS Membre correspondant A. DIMORPHOCARPUM Giraudias En étudiant sur les rochers qui dominent Foix et la plaine de Montgaillard VAethionema pyrenaïcum , espèce rarissime qui n’a été signalée que là et aux environs de Saurat, j’ai eu la surprise, il y a quelques années, de constater que quelques pieds portaient pêle-mêle, au milieu de leurs silicules normales, sub¬ arrondies, monospermes, dressées contre l’axe des silicules plus grosses, moins étroites, creusées en gouttière en dessus, polyspermes, disposées par suite de la réflexion du pédicelle perpendiculairement à l’axe, et munies d’ailes larges rappelant celles de Y A. saxatüe , mais bien davantage les fruits de l’es¬ pèce espagnole (et française?) que Boissier a désignée sous le nom d’A. ovali folium. J’ai donné à cette plante curieuse, que je rencontrai plus abondante d’année en année, à mesure que je la recherchais da¬ vantage, le nom d’A. varians , et j’émis l’hypothèse — 166 — qu’elle pouvait bien être une hybride des A. pyre- naïcum et ovalifolium . Néanmoins cette supposition ne s’établit jamais dans mon esprit comme une certitude. J’étais étonné, malgré mes recherches les plus minutieuses, en par¬ courant les rochers où croissent les deux plantes, de n’y pas rencontrer la plante de Boissier. En outre, le propre des hybrides est de si bien mélanger les carac¬ tères des parents que la description de l’hybride tient toujours, et pour chacune de ses parties, de la des¬ cription de ces derniers. C’est ce que j’ai constaté, notamment pour les globulaires hybrides qui croissent précisément dans les mêmes rochers. Cette obscurité s’éclaira d’une vive lumière lorsque je découvris sur Saint-Sauveur et la rive gauche de l’Ariège, puis dans mes plantes desséchées provenant des environs de Tarascon, une plante que j’avais rap¬ portée à VA. pyrenaïum et que M. Mailho m’avait communiquée sous le nom d’d. ovalifolium , laquelle portait à la fois des silicules monospermes du pre¬ mier, et les silicules polyspermes du second. Mais ces fruits, au lieu d’être disposés pêle-mêle, sans mé¬ thode, comme dans 1\4. varians, sont disposés régu¬ lièrement les polyspermes à la base de la panicule, les autres à la partie supérieure. Depuis, j’ai aperçu, sur les rochers de Bonychère, à Foix, une magnifique touffe de cette espèce ; elle y est sans doute encore, car je n’ai pas voulu, pour la conquérir, risquer une chute dangereuse; elle doit être répandue sur le mont Colonnier, près de Saurat, où elle croît. Sans doute, c’est VA. pyrenaïcum. Je crois donc pouvoir affirmer 167 — aujourd’hui qu’il s’agit d’une espèce de premier ordre, à laquelle je propose de donner le nom d’d. dimor- phocarpum. Faut-il voir dans VA. varians une hybride de cette dernière espèce et de Y A. pyrenaïcum ? Je ne le pense pas et je suis plus porté à croire que nous nous trouvons en présence d’un fait bien caractérisé d’évolution actuelle, que le dimorphocarpum est l’es¬ pèce primitive, probablement contemporaine des pté¬ rodactyles, des plésiosaures et autres monstres qui, comme elle, réunissaient le caractère d’espèces qui depuis se sont divisées. Cette plante serait en voie de disparaître, pour laisser la place à Y A. pyrenaïcum, et le varians ne serait qu’un des points de repère de cette transformation. On peut supposer (ce n’est qu’une hypothèse) que VA. ovalifolium, dont les fruits sont identiques à ceux de la base dans VA, dimorphocarpum , marque une évolution en sens opposé. Mais je n’ai jamais récolté la plante de Brithier que je ne possède qu’en petits échantillons récoltés par Bordère, en Aragon. Je n’ai donc aucun élément pour la solution du second pro¬ blème. Quoi qu’il en soit, voilà le fait que je livre à l’appré¬ ciation de mes confrères. Ils en saisiront toute l’im¬ portance et comprendront, en présence des vives dis¬ cussions que suscitent depuis longtemps les théories darwiniennes, que j’aie hésité à leur faire une commu¬ nication qui peut ranimer les controverses. Mais les faits sont indéniables, et je n’ai pu leur donner une explication qui me satisfasse davantage. Pour compléter la partie historique de cette courte — 168 — note, j’ajouterai que, d’après les échanges d’idées auxquelles a donné lieu la découverte de VA. pyre- naïcum , Boutigny avait récolté avec sa plante des pieds d'A. varians ; que lui-même aurait à peu près méconnu le caractère essentiel tiré des fruits, et que l’on n’avait attaché que peu d’importance à la présence simultanée sur la même tige de fruits si différents. Enfin, il existe en Orient une autre espèce d'Aethio- nema désignée par Gay sous le nom d 'A. heterocarpum. Poitiers , 25 avril 1893. RAPPORT DE LA COMMISSION SUR LA COMMUNICATION FAITE PAR M. QUÉLIN A la séance du 3 Novembre 1892 Membres de la Commission : MM. Verchaly, Surrault et Bleunard. — Rapporteur : M. Bleunard. M. Quélin, à la suite de trois années complètes d’ob¬ servations faites à l’Observatoire municipal de la ville d’Angers, a formulé une loi que nous reproduisons ici : « Pendant le printemps, le vent parcourt, dans le « sens rétrograde , la somme des rhumbs parcourus, « dans le sens direct , pendant l’hiver. Même rapport « entre l’automne et l’été. » Le rhumb est ici la seizième partie de la rose des vents. Le déplacement direct est celui qui se fait dans le sens du mouvement des aiguilles d’une montre ; le déplacement est rétrograde s’il se fait dans le sens contraire. M. Quélin a le soin de faire remarquer qu’il néglige dans ses calculs un déplacement qui ne s’étend que - 170 — d’un seul rhumb, s’il n’est pas le résultat d’un mou¬ vement distinct. D’autre part enfin M. Quélin fait coïncider le com¬ mencement de l’hiver avec la phase principale la plus rapprochée du solstice, de préférence la nouvelle lune, si elle précède le 21 décembre ou le suit de près. Nous donnons ci-dessous le tableau dressé par M. Quélin, dont les résultats lui ont permis d’énoncer sa loi. HIVER PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE Vents directs J Vents 1 rétrogrades Vents directs | Vents ( rétrogrades Vents directs | Vents i rétrogrades Vents directs | Vents 1 rétrogrades 1 Années 1889 176 130 226 176 136 79 132 133 g \ - 1890 170 118 214 178 135 112 195 131 t£ J g ) - 1891 168 151 208 172 189 239 220 179 1 — 1892 188 202 225 198 Nantes — 1890 176 132 213 193 205 220 229 199 M. Quélin a vérifié la loi sur les observations faites à Nantes en 1890. La Commission, après avoir pris connaissance de ce tableau, a en effet reconnu qu’il y avait eu pendant ces quatre années 1889, 1890, 1891 et 1892 une rela¬ tion très intéressante entre la somme des mouvements directs du vent en hiver et en été et la somme des mouvements rétrogrades du vent au printemps et à l’automne. Elle engage donc M. Quélin à se procurer les documents nécessaires pour vérifier l’exactitude — 171 — de sa loi pendant une longue série d’années à Angers et dans les départements voisins. Cette vérification sera d’ailleurs faite par un grand nombre de per¬ sonnes et nous saurons bientôt exactement à quoi nous en tenir sur la plus ou moins grande exactitude de la loi énoncée. Le peu d’années comprises dans le tableau dressé par M. Quélin ne peut encore donner une certitude absolue : une loi météorologique doit être consacrée par les observations faites antérieure¬ ment depuis un grand nombre d’années et dans un très grand nombre de localités. Cette loi ne peut, en effet, être vraie seulement pour la région d’Angers ; elle doit forcément comprendre la plus grande super¬ ficie de l’Europe, soumise en somme aux mêmes per¬ turbations météorologiques. Les grands observa¬ toires, où les directions du vent de terre sont prises chaque jour avec une grande précision, auront donc vite fait de vérifier l'exactitude de la loi. La Commission a cru devoir se borner à recevoir communication du travail de M. Quélin. Quant aux considérations qu’il développe sur les causes pro¬ bables de la loi et sur ses conséquences, elle n’a aucun avis à émettre. Elle juge, avec raison, qu’avant de chercher les causes et les effets d’une loi, il faut avant tout vérifier cette loi. Elle fait d’ailleurs tous ses vœux pour que les travaux de M. Quélin reçoivent leur con¬ sécration à la suite de vérifications nombreuses et multipliées. A. Bleunard. Matériaux destinés à l’établissement d’un Catalogue Lichenographique du départe¬ ment de Maine-et-Loire. LICHENS RÉCOLTÉS AUX ENVIRONS D’ANGERS PAR CH. DECUILLÉ Membre titulaire Les schistes ardoisiers des communes d’Angers, Trélazé, Avrillé, Juigné-sur-Loire ; les roches méta¬ morphiques d’Angers (à la Baumette), de Pruniers, Bouchemaine; les coteaux schisteux avoisinant l’étang Saint-Nicolas ; les roches calcaires malheureusement en petit nombre de Saint-Barthélemy (à Chaufour) et d’Angers (aux Fours-à-Chaux), en même temps que le sol et les écorces des arbres de ces régions, m’ont fourni les lichens dont l’énumération suit. Que l’on ne s’étonne donc pas de trouver dans la liste des lichens que publia Guépin dans sa Flore de Maine-et-Loire (3e édition 1845), et qui est à ce point de vue l’ouvrage le plus complet que nous possédions, un grand nombre d’espèces qui ne sont — 174 — point mentionnées ici ; ses investigations portaient sur tout le département, les miennes embrassent une étendue beaucoup plus restreinte, 3 à 4 kilomètres environ autour d’Angers. Si cependant les recherches du savant docteur avaient été publiées en entier ; si même l’indication des localités avait été mise soit dans sa Flore, soit dans son Herbier (1), cet essai aurait moins sa raison d’être ; l’on n’aurait mainte¬ nant qu’à faire ce qui se pratique pour les Phanéro¬ games : ajouter des localités nouvelles, rectifier cer¬ tains genres mal étudiés, certaines espèces fausse¬ ment définies. C’est pour combler cette lacune que je viens donner le relevé des différents lichens que j’ai re¬ cueillis autour de notre ville ; et, si le champ de mes explorations est restreint, cette liste sera, du moins je l’espère, le noyau d’un catalogue lichenographique départemental qui pourra s’établir plus tard. Beaucoup, mieux que moi, auraient dû aborder ce travail qui peut fournir assez de matériaux pour un ouvrage de longue haleine, tant cette étude est dé¬ laissée chez nous ; c’est grâce à la complaisance d’un lichénologue émérite et bien connu, j’ai cité M. l’abbé Olivier, qui a guidé mes premiers pas dans cette branche de la Botanique, rectifié mes déterminations souvent erronées, si je peux aujourd’hui dresser ce (1) Il est bien à regretter que cet Herbier qui, au point de vue des Lichens particulièrement renferme tant de beaux échan¬ tillons, ne comprenne pas le groupe Cladonia , dont le carton, paraît-il, n’aurait jamais été déposé à la Bibliothèque Munici¬ pale de notre Ville. — m — catalogue. Lui en attester ici toute ma reconnais¬ sance est chose bien superflue, il la connaît. Je dois mentionner maintenant, outre la Flore du docteur Guépin, les travaux antérieurs donnés sur les lichens par les botanistes angevins, où j’ai puisé quelques renseignements : 1° Herborisations dans le département de Maine-et- Loire, par Merlet de la Boulaye, publiées par plu¬ sieurs de ses élèves (1809). Dans cet ouvrage j’ai trouvé l’indication de 77 es¬ pèces ainsi réparties : 20 aux Fours-à-Chaux, près Angers ; 41 sur les rochers, la terre et les arbres du bois de la Haie; 16 sur des substratums divers et à des endroits différents. C’était beaucoup pour cette époque, alors que l’im¬ pulsion n’était pas encore donnée par les Fries et les Nylander ; mais, il faut le dire à la louange du bota¬ niste angevin, c’était exact. J’ai recueilli presque tous ces lichens aux endroits indiqués. 2° Essai sur la Flore du département de Maine-et- Loire, par Bastard (1809). Là, aucune localité, aucun endroit clairement indiqué pour vérifier les données d’une énumération pourtant riche, puisqu’il donne 167 noms, tout en mettant espèces et variétés actuelles au même plan. Par conséquent, en admettant que je doive tenir compte de cette liste qui, j’aime à le croire n’ayant pu voir son herbier, devait s’appuyer sur des données précises, je n’ai pu cependant bien m’y attacher. Toutes proportions gardées, j’ai fait — 176 — plus grand cas du Supplément à cette Flore paru en 1812, et ai recherché les 7 espèces qui y sont indi¬ quées. 3° Observations sur les plantes des environs d'Angers (1818) et Flore de V Anjou (1827), par Desvaux. L’au¬ teur cite 25 espèces, en crée même de nouvelles et indique généralement leur lieu de croissance. J’ai mis ses travaux à contribution. 4° La Flore de Maine-et-Loire et Y Herbier du doc¬ teur Guépin, dont j’ai parlé au commencement de cette étude et sur lesquels je n’ai rien à ajouter, ayant montré ce qui les empêchait, à mon point de vue, d’avoir une valeur scientifique inattaquable. Le manuscrit du même auteur , Herborisations faites dans le département de Maine-et-Loire par divers bo¬ tanistes angevins , déposé à la Bibliothèque Munici¬ pale de notre ville et où les herborisations du docteur paraissent consignées' jour par jour, m’aurait été d’un plus grand secours si les lichens avaient été traités par lui avec moins de réserve, comme d’ailleurs on aurait eu lieu de l’espérer chez un cryptogamiste aussi distingué. Je n’ai relevé dans ce recueil que l’énumération de 23 espèces dont quelques-unes dans ce nombre sont plusieurs fois répétées. 5° L'Herbier Boreau. -Là, comme dans l’herbier Guépin, mais avec des localités mieux précisées, abondance de types de provenances diverses , de France comme de Terre-Neuve, déterminés par des spécialistes bien connus : Lenormand, Delise ; offerts par des collectionneurs éminents : M. et Mme Cauvin du Mans, Despréaux de Vire, etc., ou encore, et seu- — 177 — lement pour la plus petite partie, recueillis par lui dans le centre de la France. Mais de Lichens ange¬ vins, très peu : Cornicularia jubata Schœr.; Lobaria scrobiculata Ach.; Endocarpon GuépiniMoug.; Endo- carpon Hedwigii Ach., et quelques autres espèces rares croissant autour d’Angers sont cependant repré¬ sentées dans ses collections; on sent que, peu au courant de cette étude, il aimait, en vrai collection¬ neur plutôt qu’en savant, posséder les types rares croissant autour de nous, et qui, bien sûr, lui auront été signalés par des chercheurs plus au courant que lui de cet embranchement de la cryptogamie. Comme l’a dit un des meilleurs botanistes angevins actuels : « Phanérogamiste éminent et dont les avis faisaient « loi, Boreau manquait d’assurance lorsque, aban- « donnant la simple loupe qui suffit généralement « pour les végétaux à fleurs, il lui fallait recourir au « microscope pour discerner les minuscules organes « de végétation ou de reproduction des crypto- « games (1). » Ces réflexions faites au sujet des characées sont justes aussi pour les lichens. Je n’ai rien à y ajouter. 6° Quelques lignes de M. de Soland dans les Bulle¬ tins de la Société Linéenne d'Angers , donnant l’indi¬ cation de 8 espèces récoltées à Mûrs. Comme on le voit ces données sont insuffisantes par elles-mêmes pour servir de base au catalogue des (1) Préaubert, Révision des Characées de la Flore de Maine-et- Loire ( Bulletin de la Société d' Éludes scientifiques d'Angers , 1882-1883, page 107). 12 — 178 — Lichens de notre région. De plus, je ne les ai mises à profit que pour en vérifier scrupuleusement l’exacti¬ tude, si bien que j’ai préféré mettre en note seule¬ ment quelques espèces communes croissant, d’après ces botanistes, dans la limite de mes explorations, parce que je n’ai pu les retrouver jusqu’à ce jour aux endroits qu’ils indiquaient. Par ce fait, ce catalogue est la liste exacte de ce que j’ai recueilli; chaque indi¬ cation s’appuie sur le type mis en mon herbier. L’on y ajoutera sûrement un grand nombre d’autres es¬ pèces; je doute que l’on puisse en retrancher quel¬ ques-unes. La méthode que j’ai suivie dans ce travail n’est pas celle de pulvérisation à outrance qui semble se géné¬ raliser de plus en plus (1); j’ai groupé au contraire autour d’une espèce bien définie les formes souvent disparates que j’ai rencontrées dans mes excursions. Si l’on considère en effet la facile assimilation du Lichen avec les différents substratums qui lui servent d’appui et que, généralement par un travail soit phy¬ sique, soit chimique, il désagrège lentement, comme on en a la preuve par les corpuscules minéraux qui se trouvent absorbés dans le thalle, ou mêlés à l’hy- pothalle des Lichens crustacés, ou encore parles cris¬ taux dûs à la combinaison d’acides qu’il engendre avec des bases inorganiques fournies par ces substra¬ tums, on comprendra que cette variabilité, tout au (1) Le Dr Wainio décrivit 24 formes par le seul Lecidea macro¬ car pa Th. Fr. dans ses Contributions à la Licheno graphie de la Laponie finlandaise et de la Finlande boréale (Lamy de la Cha¬ pelle, Lichens Cauterets, page XIV). - 179 - moins dans la forme extérieure bien entendu, il peut la devoir en partie aux résistances qu’il éprouve dans ce travail de dislocation. C’est même justement pour cette raison que, vu la presque identité des substra- tums schisteux qui entourent Angers avec les mêmes roches pyrénéennes, je crois devoir avancer que nous avons beaucoup de chances de trouver autour de notre ville un grand nombre d’espèces végétant dans ces régions lointaines étudiées par Nylander (Lichens des Pyrénées -Orientales) et Lamy de la Chapelle (Lichens de Cauterets). Quant à la théorie algo-lichenique, quoiqu’elle soit généralement enseignée dans les ouvrages classiques de Botanique générale, je ne peux m’y ranger pour le moment , les raisons qui militent en sa faveur étant à mon point de vue insuffisantes. Des lichéno- logues émérites : Nylander, Crombie, Krempelhuber, Th. Fries, Frank, Caruel, Koerber, Archangeli, Brisson, Richard, Flagey, ont réfuté une à une les raisons avancées par les partisans de la doctrine de Schwen- dener, et ont montré le peu de fondement des expé¬ riences entreprises par Famintzin et Baranetzky, Max Reess, Bornet, Treub et Stahl. Sans refaire à nouveau cette critique, ce qui serait superflu après les travaux de Richard, Brisson et Flagey (1), qui résument sa¬ vamment tout l’historique de cette question, qu’il me soit permis d’ajouter aux nombreuses objections (1) Je dois à l’obligeance de M. H. Olivier la communication des travaux de ces trois auteurs. Répartis dans des Revues scien¬ tifiques, on les trouve par malheur difficilement en librairie. — 180 — faites par ces lichénologues une raison de plus en faveur de l’autonomie de ces plantes. C’est de la dis¬ position symétrique des gonidies dans le thalle d’un grand nombre d’espèces dont je veux parler, laquelle, je crois, est difficile à expliquer si l’on s’en tient à l’hypothèse algo-lichenique. En effet, si dans les genres à thalle crustacé ou foliacé appliqué horizontalement sur le substratum, comme dans les Parmelia> Physcia , Squamaria, Lecanora , on rencontre généralement les gonidies disposées en couche continue sous la couche corti¬ cale, dans les genres à thalle fruticuleux on remarque que cette couche gonidiale est plus souvent formée de glomérules diversement répartis, soit comme dans les Stereocaulon , Roccella , Cetraria , Evernia, où ils sont épars sous la couche corticale, soit comme dans les Alectoria, Ramalina , où ils sont situés à la partie supérieure du thalle, soit enfin comme dans les po- detions des Cladonia où on les trouve à la partie infé¬ rieure seulement. Le genre Xanthoria a des gonidies éparses entre les filaments médullaires dans les es¬ pèces à thalle ascendant, tandis qu’elles forment une couche continue sous la couche corticale dans les es¬ pèces à thalle plan (1). Cette disposition générale peut-elle toujours sub¬ sister aussi invariablement en admettant le parasi¬ tisme du champignon? à quelle loi ce champignon (1) Th. Fries, dans le Lichenographia scandinavica, et H. Oli¬ vier dans sa Flore de l’Orne, donnent pour chaque genre la dis¬ position générale des gonidies. — 181 — obéit-il pour perpétuer dans sa croissance l’uniformité que l’on constate dans cette situation des gonidies ? D’ailleurs, n’est-il pas certain que celles-ci, quelques formes qu’elles affectent , quelques ressemblances qu’elles aient avec les algues dont on veut les rapprocher, remplissent chez le Lichen une fonc¬ tion physiologique de premier ordre, la nutrition? La chlorophylle n’est-elle pas là, comme dans toutes les autres plantes où elle existe, pour assimiler l’acide carbonique que lui apporte l’air ambiant et répartir ainsi dans les hyplies un des principes constitutifs de la lichenine, le carbone ? Car, dès lors qu’il n’y a pas parasitisme du Lichen sur un substratum organique ou en voie de décom¬ position, qui, comme dans les champignons, fournit à la plante les hydrocarbures qui lui sont nécessaires pour vivre, d’où provient le carbone, si ce n’est du travail chimique qu’opère la matière verte sous l’influence des rayons solaires? Espère-t-on mieux expliquer cette nutrition en la rapportant au fait du convivium de l’algue avec le champignon? Cependant si, par des expériences analytiques ou synthétiques faites d’une manière où tout raisonne¬ ment, quelque logique qu’il fût, tombait devant la force des faits, on venait à prouver que le Lichen est bien composé de deux plantes distinctes, je me refuserais toujours à croire au pseudo-parasitisme de ces plantes et ne pourrais, en dernier ressort, qu’ad¬ mettre une symbiose. Je croirais alors que cette sym¬ biose s’est faite à des époques géologiques où la nature, préparant l’époque actuelle, semblait encore — 182 — chercher sa voie. Le Lichen serait provenu de l’asso¬ ciation d’une algue et d’un champignon, et bientôt, grâce à une adaptation sur des substratums où ni cette algue ni ce champignon n’auraient pu vivre isolé¬ ment, il aurait acquis une autonomie qui s’est perpé¬ tuée jusqu’à nous, et cela sans variation dans sa forme, sans changement dans les fonctions physiolo¬ giques qui seraient devenues propres à la plante nouvelle au moment même où aurait eu lieu cette symbiose. Cette genèse qui, malgré toutes les découvertes que l’on pourra faire en paléontologie, restera toujours une hypothèse, tant il est difficile, sinon impossible, de remonter aux causes premières, aurais-je raison d’y croire? Je ne le pense pas, ce serait se perdre dans des suppositions que la science ne peut mettre au rang des connaissances solidement acquises; ce serait ouvrir un champ nouveau à des conjectures sans nombre que pourraient encore amener des expé¬ riences trop légèrement faites comme celles sur les¬ quelles s’appuient Schwendener et les partisans de sa théorie. La croyance pure et simple à l’autonomie du Lichen est plus naturelle, je m’y suis rangé. Qu’il me soit permis maintenant d’adresser des remerciements à MM. Préaubert et Bouvet qui, quoique peu versés dans cette partie de la cryptogamie, m’ont quand même aidé de leurs conseils, mettant à mon service les nombreuses connaissances acquises par une longue expérience jointe à une parfaite érudi- — 183 — tion. Ce sont eux qui m’ont encouragé dans l’entre¬ prise de cette étude tellement au-dessus de mes forces, que j’aurais dû, malgré son état forcément incomplet, laisser à de plus savants botanistes le soin de la faire. « On doit tendre avec effort à l’infaillibilité sans y prétendre », a dit quelque part, après Malebranche, notre vénéré Chevreul ; ce fut le principe qui m’a guidé dans ce travail, que ce soit l’excuse des nom¬ breuses erreurs que j’ai pu faire involontairement. C’est dire par là que je ferai droit à toute rectification justifiée. Angers, le 8 décembre 1892. — 184 — PRÉCIS DES LOCALITÉS EXPLORÉES Au nord d’Angers : Les Fours- à- Chaux, et par extension les affleurements calcaires s’étendant à peu près depuis cette exploitation jusqu’à la carrière de Chaufour située à l’est de Saint-Barthélemy , non loin des bois de Pignerolles. Les Fours- à- Chaux, il faut le dire, ont bien perdu comme localité botanique ; des propriétés privées se sont élevées sur les terrains qui les entourent et ont ainsi réduit le champ des explo¬ rations. A l’est et au sud-est : La suite à peine inter¬ rompue de débris d’ardoises plus ou moins recouverts de terre, passant par les exploitations de la Paperie , Y Aubinière, pour aboutir à Trélazé. De là, vers les Ponts-de-Cè , les anciennes exploitations de Sorges et de Rivet , situées de chaque côté de la route de la Pyramide aux Ponts-de-Cé. Au sud : Les roches de Mûrs et d ’Érigné, bordant les rives du Louet ou affleurant dans les landes situées au-dessus. Dans les mêmes localités, les tranchées de la route départementale, avant et après Mûrs, jus¬ qu’au petit pont de YAubance. De l’autre côté d ’Érigné, les schistes ardoisiers de Juigné-sur- Loire et les grès de Blaison et de Saint- Sulpice. Au sud-ouest : Les affleurements schisteux de Sainte- Gemmes, Frèmur ; les rochers de la Baumette d’un côté de la Maine, et de l’autre les rochers de Bouchemaine, principalement avant le pont du chemin - 185 - de fer ; et ceux de Pruniers , métamorphiques à la Rive , porphyriques à Grézillé. A l’ouest : A droite de V étang Saint- Nicolas, avant le barrage : la Haloperie, comprenant les rochers, les bois, les landes qui avoisinent cet étang; plus bas, environ depuis le champ de tir jusqu’à l’écluse, le Colombier, avec les rochers situés au bord de l’étang, émergeant dans les bois ou situés au-dessus dans les landes. A gauche de V étang : Le bois de la Haie, ses rochers schisteux avant et après le barrage, ses bois de pins ; puis les rochers de Roc-Épine et de la Garenne situés en face ceux du Colombier. Roc-Épine et la Garenne sont devenus propriétés privées et fermées en quelque sorte aux explorations des botanistes. Au nord-ouest : A A vrillé : d’un côté les anciennes carrières de la Grande-Planche, les bois de pins et les éboulis situés auprès; les rochers affleurant le sol au Monil, en face du château de la Plesse. De l’autre côté, sur la droite de la route d’Angers à Avrillé, les terrains argileux et les rochers schisto- argileux des Rafoux situés aux environs du champ de manœuvres, et, par extension, la tranchée du Tertre- au-Jau en revenant des Rafoux à Angers par la route d’ Épinard. ABRÉVIATIONS Var. Variété. f. Forme. S. Stérile. F. Fertile. — 186 — Famille I. ÉPHÉBACÉS SIROSIPHON Kuntz. S. saxicola Nœg. in Kuntz. Rochers schisteux d’Angers, des deux côtés de l’Étang Saint-Nicolas ; de Pruniers, à la Rive ; de Mûrs, au bord du Louet, etc. — S. Ce doit être l’ancien Collema velutinum des auteurs ange¬ vins : Guépin, Flore de Maine-et-Loire, édition 3, page XC ; de Soland (Bn de la Société Linnéenne), qui l’indiquait à Mûrs. EPHEBE (Fr.) Nyl. E. pubescens Fr., Nyl. — Cornicularia intricata DC. Rochers schisteux d’Angers, à Roc-Épine, côté gauche de l’Étang Saint-Nicolas. — S. Cette plante est très peu abondante dans cette localité. OMPHALARIA DR; Mont. O. pulvinata Nyl. — Collema stygium , var. pulvi- natum Schœr. Rochers schisteux inondés l’hiver de la Rive, à Pruniers. — F. Il est mélangé en cet endroit avec Endocarpon leplophyl - lum Ach. ; c’est le Collema stygium de Guépin. — 187 — Famille IL COLLEMACÉS COLLEMA Ach. C. cheilum Ach. Sur le mortier des murs : Pruniers, à la Rive ; Angers, etc. — F. — Var. metzleri Kœrb. Sur le mortier d’un vieux mur à Pruniers, à la Rive. — F. G. cristatum Hoffm. — (Lamy, Cat. Mont-Dore , n° 10.) Sur le mur qui enclôt la propriété de la Haie, route de La Meignanne à Avrillé. — S. Cette espèce devra vraisemblablement se retrouver en bien d’autres endroits. G. crispum Ach., Nyl. Sur la terre calcaire, aux Chênaies, près Saint- Barthélemy. — F. Merlet l’indiquait aussi « parmi les mousses, à Angers, aux Fours-à-Chaux ». C. flaccidum Ach. Sainte-Gemmes-sur-Loire, sur un mur, à la Barre; Pruniers , sur les rochers et les mousses , à la Rive. — F. Dans les échantillons que j’ai recueillis sur les mousses, à la Rive, j’ai remarqué la tendance des hypes médullaires à se souder en une sorte de pseudo-parenchyme. Cette espèce se retrouvera sans aucun doute sur d’autres rochers autour d’Angers. — 188 G. melænum Ach. Sur la terre calcaire : Saint-Barthélemy, à Chau- four; Pellouailles, talus des fossés (au Tertre); sur les mortiers calcaires, la mousse des murs : Angers, en Saint-Augustin, à Roc-Épine ; Beaucouzé, à la Halo- perie; Saint-Léonard, Saint-Barthélemy, etc. — F. Les échantillons recueillis sur la terre calcaire de Chaufour à Saint-Barthélemy, et sur les murs de la Haloperie à Beau¬ couzé, sont pourvus de nombreux paquets de rhizines blan¬ châtres qui donnent à la plante un aspect caractéristique. Peut-être peut-on faire à cette occasion la même remarque qu’a faite Nylander pour le C. cheilum Ach. (Voir Lamy de la Chapelle, Lichens de Cauterets et de Lourdes, n° 18.) — Var. hypergenum Nyl. Sur la terre calcaire à Angers, aux Fours-à-Chaux ; sur les rochers schisteux, dans le bourg de Pru¬ niers; sur les murs à Sainte-Gemmes, aux environs du Hutreau. — F. Cette variété se distingue du type par la grandeur de ses spores qui dépassent souvent 0,030 en longueur. Elle ne doit pas être rare aux environs d’Angers. G. pulposum Ach. Sur la terre et les mousses des régions calcaires : Saint-Barthélemy, à Chaulour ; sur les murs : Saint- Léonard ; Sainte-Gemmes-sur-Loire ; Saint-Barthé¬ lemy, etc. — F. — Var. biatorinum Nyl. Sur les murs : Angers, en Frémur. — F. — Var. tenax Nyl. Angers, sur un mur le long du chemin qui mène aux anciens thermes romains, en Frémur. — F. J’ai rencontré à Trélazé, sur la terre des murs, près la tour de Rosseau, une forme que j’avais déterminée tout d’abord — 189 — comme Leptogium spongiosum Nyl. M. Olivier, à qui j’en ai soumis un échantillon, a cru plutôt à une petite forme mal venue de C. pulposum , var. prasinum Nyl. G. nigrescens Ach., var. furfuraceum Schœr. Commun sur l’écorce des arbres, principalement sur les hêtres et les ormeaux. G. furvum Ach. Sur les murs, à la Baumette, près Angers. Presque toujours stérile, je n’ai rencontré qu’une fois cette espèce fructifiée à Épiré, près La Pointe, sur le mortier du mur d’une petite fontaine, près le chemin de fer. G. plicatile Ach. Angers, sur la terre d’un mur après le pont de la route de Saint-Barthélemy. — F. Cette espèce paraît rare. G. agregare Nyl. Merlet indiquait cette espèce à Angers, sur les murs près de Saint-Nicolas, sous le nom de C. Fasciculare. Je n’ai pu la retrouver. G. variabile? Très probablement cette espèce, indiquée par Merlet aux Fours-à-Chaux, est le Caloplaca variabilis Th. Fr., Collema variabile DC., que j’ai en effet récolté à cet endroit. Inu¬ tile de dire que la structure anatomique de cette plante, ses spores, etc., l’empêchent de faire partie de la famille des Collemacées. G. nigrum? Guépin in herb. J’ai trouvé à Saint-Sulpice, sur une terre schisteuse qui se décomposait, un thalle de Collema exactement semblable aux échantillons de l’herbier Guépin, incrits sous le nom de C. Nigrum. Je n’ai pas pu, vu la petite quantité que j’avais récoltée, mieux étudier cette espèce ni en établir la synony¬ mie. De plus, je doute que l’échantillon de Guépin soit le C. Nigrum Ach. avec lequel il n’a que des rapports très éloignés. - 190 LEPTOGIUM Fr. L. tremelloides Nyl. — Collema tremelloides Ach. Sur les mousses d’un rocher, près la Pierre-Béche- relle, à La Pointe. — S. L. palmatum Nyl. — Collema palmatum Ach. Angers, sur le rocher de la Baumette, quelques mètres seulement avant d’arriver à l’escalier taillé dans le roc. — S. L. scotinum Nyl. — Collema scotinum Ach. Blaison, sur les grès, à Touchebœuf; Angers, sur la mousse des rochers du Colombier, rive droite de l’Étang Saint-Nicolas. — F. — Var. sinuatum Ach. Pruniers, rochers de la Rive, parmi les mousses. — S. Cette forme a le bord du thalle ponctué de blanc provenant des hyphes médullaires qui font excroissance à travers la couche corticale. L. lacerum Nyl. — Collema lacerum Ach. Sur la terre, parmi les mousses : Angers, aux Fours-à Chaux ; Pellouailles, talus de la route, à Jupilles ; Pruniers, rochers de la Rive ; Murs, route de Denée, etc. — F. — Var. lophæum Ach. Sur la mousse des murs; Angers, environs du cimetière de l’Est. — F. — Var. pulvinatum Ach. Talus des fossés dans les terrains argileux : Pru¬ niers, environs du bois de Mollières. — S. — 191 — J’ai rencontré aussi une autre forme, que je crois devoir rapporter, avec doute cependant, à cette dernière variété. Elle croît sur les murs du Hutreau, à Sainte-Gemmes-sur-Loire. L. subtile Nyl. — Collema subtile Ach. Sur les mousses d’un mur, à la Rive, à Pruniers. — S. Cette espèce doit être rare chez nous. L. muscicola Nyl. — Collema muscicola Ach. Sur les petits coussinets de mousses des rochers : Pruniers, à la Rive; Angers, au Colombier et à Roc- Épine; Épiré, etc., et sur les mousses, à la base des troncs d’arbres; ormeaux, etc. — S. L. byssinum Nyl. Sainte-Gemmes-sur-Loire, sur le mur de la Levée de la Loire, derrière l’asile. — S. Famille III. LICHÉNACÉS CALICIUM Ach. C. curtum E. Fr., Nyl. Sur les chênes ; Avrillé. — F. G. trachelinum Ach., Nyl. Sur un chêne, à Chauffour, en Saint-Barthélemy. — F. Cette famille doit être représentée autour d’Angers par un plus grand nombre d’espèces. L’exiguité des types tout d’abord, peut-être aussi l’absence de substratums convenables, sont la cause du peu d’importance qu’elle tient dans cette liste. Des recherches plus grandes amèneront certainement la décou¬ verte d’autres espèces. — 192 — GOMPHYLLUS Nyl. G. calicioides Nyl. Angers, sur les petits coussinets de mousses, sur les rochers de la Haloperie qui tombent à pic un peu après le barrage de l’Étang Saint-Nicolas, et mêlé à des granulations stériles de Coniocybe. — F. Je suis peu certain de la bonne détermination de cette espèce que, vu le peu d’échantillons récoltés, je n’ai pu étudier à fond. CONIOCYBE Ach. C. furfuracea Ach. — Calicium sulphureum DC. Sur les mousses des vieux troncs d’arbres et sur les racines mises à découvert dans les talus ombra¬ gés. Angers, bois de Mollières ; Avrillé, bois de la Haie, etc. Ce Lichen se trouve souvent à l’état stérile. — Var. fulva Nyl. J’ai trouvé cette belle variété parfaitement fructifiée à la base des troncs de pins, dans le bois de la Haloperie, à Beau- couzé. SPHINCTRINA Fr. S. microcephala Nyl. Parasite sur le thalle de Perlusaria communis DC. Avrillé, à la Plesse, sur les charmes. — 193 — BÆMYCES Pers. B. rufus DC. Sur la terre schisto-argileuse. Saint-Sulpice, au haut de la côte. — F. — Var. sessilis H. Olivier [Fl. de l'Orne, p. 176). Sur des petites pierres : Pruniers, à la Rive, dans le sentier qui descend de cette ferme à la Maine ; Angers, sur la terre et les pierres sous les pins du bois de la Haie. — F. B. roseus Ach. Cette espèce fructifie parfaitement dans les ter¬ rains argileux d’Avrillé, aux Rafoux. — F. On la trouve très souvent à l’état stérile sur nos coteaux schisteux d’Angers, au Colombier ; de Tré- lazé, Juigné-sur- Loire, etc. B. icmadophilus Nyl. — Lecidea icmadophila Ach. Je n’ai vu cette espèce qu’une seule fois à Pru¬ niers, au bas du coteau situé à l’est de la ferme de la Rive, presque en face la station de lleppia Gue- pini Nyl., mais de l’autre côté du chemin. — F. STEREOCAULON Schreb. S. coralloides E. Fr., Nyl. Cette espèce se rencontre assez communément, mais en petite quantité, sur les schistes ardoisiers, les débris d’ardoises : Trélazé, Avrillé, Juigné-sur- Loire. — F. 13 194 — — Var. conglomeratum Th. Fr. Sur un mur d’ardoises, à la Paperie, près Angers. - F. Cette variété se relie au type par toutes transitions. S. denudatum Flk. Sur les débris schisteux aux anciennes carrières de Juigné-sur- Loire. — F. S. pileatum Ach. Sur le mortier des murs des fossés devant Pigne- rolles, à Saint-Barthélemy. — S. Espèce peu commune. Je ne l’ai jamais rencontrée en d’autres endroits. LEPROCAULON Nyl. L. nanum Nyl. — Stereocaulon nanum Ach. Commun parmi les mousses des murs et des ro¬ chers. Angers, à la Baumette, au Colombier ; Mûrs (de Soland) ; Pruniers, etc. — S. PYCNOTHELIA Ach. P. papillaria Duf. — Cladonia papillaria Hoffm. Je n’ai pas encore trouvé cette espèce, qui constitue le Clado¬ nia papillaria des anciens auteurs, au lieu où Bastard l’avait récoltée. Ses indications cependant sont trop affirmatives pour nier qu’elle n’existe pas dans nos bruyères et nos landes arides où elle se plaît généralement. Dans le Supplément à la Flore de Maine-et-Loire , Bastard l’indique sur les « coteaux « de Saint-Nicolas parmi les mousses et les autres Lichens, « dans les localités où croissent le Cladonia vermicularis , le « Sedum atratum, V Hypericum lineari folium, le Réséda sesa- « moides... etc., » et le docteur Guépin, dans le Manuscrit des « Herborisations faites dans le département... etc., » marque l’avoir récoltée au Vieux-Baugé, sur les buttes de Neuillé et dans les landes de Verrerie et des Ulmes. — 195 — CLADONIA Hoffm. G. alcicornis Flk. — Cenomyce alcicornis Ach. Sur la terre des rochers et des murs ; il abonde sur tous nos coteaux schisteux. Angers, Avrillé, Érigné, Sainte -Gemmes -sur- Loire, Trélazé, La Pointe, etc. — F. J’ai rencontré à Roc-Épine (coteaux Saint-Nicolas) des échan¬ tillons ayant un thalle très développé et des poils très allongés. Cette variation de forme a été expliquée par Floerke dans sa Monographie des Cladonia, où il dit : « Poils plus pâles et allongés dans les terrains frais, venant parfois à manquer dans les terrains secs. » (H. Olivier, In lilt.) La forme proliféra Schœr. se trouve sur les co¬ teaux Saint-Nicolas, à Roc-Épine ; la forme phyllo- cephala Schœr. se trouve aux mêmes endroits que le type avec lequel elle est souvent mélangée. G. pyxidata El. Fr. — Cenomyce pyxidata Ach. Sur la terre, sur les murs ou à leur base. Plante calcicole, mais qui cependant végète bien sur nos pelouses schisteuses d’Angers au bois de la Haie, au Colombier, à Rivet. — F. J’ai récolté de très beaux échantillons à Pel- louailles sur la banquette des fossés, près du Tertre. On trouvera communément aux mêmes endroits les formes marginalis Schœr. et proliféra Schœr., presque toujours mélangées avec le type. — Var. pocillum Ach. Commun, mais sur les murs calcaires seulement. Les formes phyllocephala Schœr. et syntheta Ach. se rencontrent, la première sur les rochers de Pru- — 196 - niers, la seconde parmi les débris de schistes à la Paperie, près Angers. — F. — Var. costata Kœrb. Cette variété affectionne les endroits essentielle¬ ment calcaires, le sommet des murs ou les talus à leur base. Angers, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Saint- Barthélemy, etc. — F. — Var. chlorophea Flk. Plus rare que les variétés précédentes. Angers, parmi les mousses des éboulis du Colombier et de Roc-Épine, rives gauche et droite de l’Étang Saint- Nicolas. — F. G. pityrea Flk. — Cenomyce pityrea Ach. Sur les mousses ou les débris de végétaux : Angers, pelouses schisteuses de la Paperie, sur un petit mur au bois de la Haie ; Avrillé, débris de schistes à la Grande-Planche. — F. G. decorticata Flk. Sur les mousses et les végétaux en décomposition. Angers, coteaux Saint-Nicolas, à la Garenne. — F. — Var. primaria Th. Fr. Sur les détritus de végétaux. Angers, au Colom¬ bier, près le barrage de l’Étang Saint-Nicolas; Pru¬ niers, à la Rive. — F. Les formes fastigiata H. Olivier; botryosa H. Oli¬ vier; acuminata Ach. de cette variété se trouvent aux mêmes endroits. G. cariosa Flk. — Cenomyce cariosa Ach. Angers, pelouses des rochers du bois de la llaie. — F. C. fimbriata El. Fr. — Cenomyce fimbriata Ach. Sur la banquette des fossés, au pied des arbres ; sur les mousses des rochers. Espèce très commune, n’ayant pas de variétés proprement dites, mais des formes dont les principales sont : — f. conista Ach. — f. tubæf orrais Ach. — f. longipes Del. — f. tenuipes Del. D’ailleurs, là comme pour bien d’autres Lichens, il existe des transitions entre les différentes formes qui rendent souvent toute classification impos¬ sible. — F. G. radiata Ach. — Cenomyce radiata Ach. ; Cladonia fimbriata, var. radiata Nyl. Mêmes localités que C. fimbriata avec lequel il est souvent mélangé. — S. Comme dans l’espèce précédente, pas de variétés bien tranchées, mais encore des formes plus ou moins bien définissables dont les principales sont : — f. subulata Schœr. — f. phyllostr otoides H. Oliv. Cette dernière est rare autour d’Angers ; je ne l'ai rencontrée qu’à Avrillé, à la Grande-Planche, à la base des pins. — S. C. gracilis Flk. — Cenomyce gracilis Duby. Pelouses rases, bruyères. Angers, coteaux Saint-Nicolas ; Érigné ; Mûrs ; etc. — F. J’ai distingué les trois variétés suivantes, qui croissent aux mêmes endroits que le type : — 198 — — Var. aspera Flk. — Var. macroceras Ach. — Var. leucochlora Ach. Les podetions sont souvent plus ou moins revêtus de squames thallines, et les différentes formes qui en ont, sont alors dénommées, comme dans toutes les autres espèces du genre Cladonia : squamulosa Schœr. G. verticillata Flk. — Cenomyce verticillata Ach. Sur les talus schisteux de la route de Denée, à Mûrs ; Angers, au Colombier. — F. — f. phyllocephala Schœr. Avrillé, anciennes carrières de la Grande-Planche. — F. G. cervicornis Schœr. — Cenomyce cervicornis Ach. Commun sur les pelouses schisteuses, bruyères, terre des murs : Angers, rochers du Colombier, à la Paperie ; Érigné, etc. — F. — f. phyllocephala Schœr. Aussi commun que le type avec lequel il est mé¬ langé. — f. symphycarpa Schœr. Angers, rochers Saint-Nicolas, à Roc-Épine. — Var. cladomorpha Del. Sainte-Gemmes-sur-Loire, sur les murs, à Nid- de-Pie, près le Hutreau ; Mûrs, talus de la route de Denée. — F. — Var. megaphyllina Kœrb. Très souvent stérile, cette variété se distingue bien du type par l’abondance des squames thal¬ lines. — 109 — Pruniers ; Angers, au Colombier, etc. — Var. myriocarpa Del. Angers, rochers Saint-Nicolas, au Colombier. — F. Différents échantillons donnent K — . Cette absence de réac¬ tion les fait dénommer C. sobolifera Nyl. C. ochrochlora Flk. Angers, rochers Saint-Nicolas, au Colombier. — S. — Var. ceratodes Flk. Sur la terre et les débris de schiste à la Papene, près Angers. — S. G. degenerans Flk. Angers, au Colombier, parmi les éboulis, en face Roc-Épine. G. crispata Nyl. — Cenomyce crispata Ach. Angers, pelouses schisteuses des coteaux Saint- Nicolas, au Colombier. — Var. trachyna Ach. Même localité. G. furcata Flk. — Cenomyce fur cala Ach. Pelouses rases , rochers moussus , terre des landes, etc. Plante aussi commune que polymorphe, dont les différentes formes peuvent rentrer dans les variétés ci-dessous : — Var. subulata E. Fr. — Var. racemosa Th. Fr. Formes principales se rattachant à cette dernière variété : — f. regalis Flk. — f. recurva Del. — f. implexa Flk. — f. scabrluscula Del. - 200 — — f. spinosa Schœr. — f. strict a Ach. — Var. pungens Th. Fr. Formes principales se rattachant à cette variété : — f. incrassata Del. — f. nivea Del. — f. spinulosa Del. Toutes ces variétés peuvent être revêtues de squames thallines et donnent alors les formes squa- mulosa Schœr. La forme nivea Del. est la plus rare ; je l’ai trou¬ vée sur les pelouses schisteuses de Rivet, près Angers. Les autres formes abondent partout. — F. Les apothécies sont assez variables dans le G. pungens Th. Fr. ; tantôt elles sont globuleuses, noirâtres (Pruniers, rochers de la Rive) ; tantôt, et c’est la forme la plus répan¬ due, elles sont ovoïdes, lancéolées, tortillées et d’une couleur généralement plus pâle. On observe d’ailleurs toutes transi¬ tions entre ces deux caractères. G. delicata Flk. — Cenomyce delicata Ach. Généralement sur les troncs d’arbres pourris, les vieilles souches : Pruniers, au bois de Mollières ; Avrillé, aux Rafoux. — F. G. cœspititia Flk., var. plumosa Ach. Angers, au Colombier, parmi les éboulis situés en face la carrière de pieux de Roc-Épine. — F. G. squamosa Flk. — Cenomyce squamosa Duby. Rochers moussus : Angers, coteaux des deux côtés de l’étang Saint-Nicolas; Mûrs, Érigné, etc. — F. On rencontre mêlé au type : — f. crassa Del. — f. asperella H. Olivier (in litt.). — 201 — — f. proliféra Schœr. — Var. squamosissima Schœr. Angers, rochers du Colombier, ainsi que la forme frondosa Schœr. — F. — f. paschalis Del. Mûrs, rochers de la route de Denée. — Var. speciosa Del. Bouchemaine, sur les talus du chemin de fer, près le. pont. — F. — f. dilacerata Schœr. — f. attenuata Schœr. Ces deux dernières formes se rencontrent sur les rochers moussus de la rive gauche de l’étang Saint- Nicolas. La variété speciosa que j’ai indiquée ci-dessus, à Bouche¬ maine, ayant donné la réaction K + lutescens, appartient au groupe C. subsquamosa Nyl. Le type et les autres formes donnent K — . D’ailleurs ces deux groupes « peuvent avoir exactement les « mêmes variétés et les mêmes formes, puisque, sauf l’action « de K, il n’y a pas l’ombre d’une différence entre elles. Tout « au plus pourrait-on voir dans subsquamosa une simple « variété accidentelle (1). » G. coccifera Flk. — Cenomyce coccifera Ach. ; Cla- donia cornucopioides Nyl. Commun sur les pelouses rases, dans les landes, sur les rochers moussus. Angers : au Colombier, à Rivet, à la Paperie ; Trélazé ; Pruniers; Bouche¬ maine ; Avrillé, etc. — F. — f. humilis Del. (1) H. Olivier, Étude sur les Cladonia de la Flore française , page 22. - 202 Assez rare. Avrillé, à la Grande-Planche, parmi les débris schisteux. — F. — f. proliféra H. Olivier. Mélangé avec le type. — F. G. deformis Schœr. — Cenomyce deformis Ach. Sur la terre stérile, parmi les bruyères. Angers, coteaux Saint - Nicolas ; Avrillé, à la Grande-Planche ; Pruniers ; Érigné. — F. On trouve aux mêmes endroits, mélangé au type : — Var. gonecha Ach. — Var. pulvinata Ach. Et les principales formes décrites par Schœrer, sous les noms de : crenulata , subulata, fastigiata , cornuta, marginalis. Ces formes peu importantes résultent de la force végétative des différents types analysés. Il est impossible, par ce fait, de chercher à les circonscrire exactement, car le plus souvent même elles se rencontrent plusieurs sur chaque type, et mettent ainsi les botanistes dans l’impossibilité de leur assi¬ gner un nom convenablement approprié. — Cette remarque, peut-être mal placée ici, s’applique à tout le genre Cladonia. (Voir Étude sur les Cladonia , H. Olivier.) C. digitata Flk. — Cenomyce digitata Ach. Mêmes localités que C. deformis et non moins commun. — F. — Var. brachytes Ach. Angers, coteaux Saint-Nicolas. — Var. cerucha Ach. Angers, coteaux Saint-Nicolas, au Colombier; Trélazé, etc. — Var. monstrosa Del. Avrillé, débris de pierres, à la Grande-Planche. 203 — Outre ces principales variétés, j’ai rencontré le plus souvent, mélangées avec elles, les formes dé¬ crites par Schœrer sous les noms de : subulata, attenuata , phyllocephala et proliféra. Dans cette espèce, la solution alcoolique de sublimé colore le thalle en jaune verdâtre, ou tout au moins dissout et en¬ traîne une matière qui tache en jaune le papier sur lequel les échantillons sont fixés. C. Floerkeana Nyl. Angers, au bois de la Haie; Juigné-sur-Loire. — F. G. macilenta Nyl. Angers, au Colombier, rive droite de l’étang Saint- Nicolas. — F. CLADINA Nyl. G. rangiferina Flk. — Cenomyce rangiferina Ach. Très commun aux environs d’Angers sur les pe¬ louses rases , dans les landes , sur les rochers moussus. 11 abonde sur les terrains schisteux des ardoisières de Juigné, Trélazé, Avrillé. — Rarement fertile. On trouvera aux mêmes endroits, mélangé avec le type : — f. tenuior Del. — S. — f. verrucosa H. Olivier. — S. C. sylvatica Flk. — Cenomyce rangiferina , var. sylvatica Ach. — F. Mêmes localités que C. rangiferina , et le plus souvent mélangé avec lui, ainsi que les formes sui¬ vantes : — f. prostata H. Olivier. — S. — 204 — — f. fissa Schœr. — S. — f. tennis Flk. — S. — f. portentosa Schœr. — S. — f. lacerata H. Olivier {In litt.). — F. — f. cymosa H. Olivier (In litt.), — F. Ces deux dernières formes sont assez rares; lace¬ rata se rencontre sur les pelouses des coteaux du bois de la Haie ; cymosa sur les rochers de Roc- Épine, et en Frémur sur la terre d’un mur, à Nid-de- Pie. La forme prostata vient sur les débris de schistes, à Trélazé. — Var. gigantea Ach. Angers, au Colombier, sur les débris de schistes, en face de Roc-Épine. — F. J’ai rencontré aux mêmes endroits les formes fissa Schœr., portentosa Schœr., cymosa H. Oliv., à sommets atrophiés. Elles constituent alors la variété morbida Del. qui-se trouve être au C. sylvatica ce que la variété verrucosa H. Oliv. est au C. rangiferina. G. uncialis Hoffm. — Cenomyce uncialis Ach. Landes, pelouses rases. Angers, à Rivet, au Colom¬ bier ; Érigné ; Saint-Sylvain, etc. — S. Formes principales : — f. pseudo-occiceras Del. — S. — f. turgescens Del. — S. — f. spinosa H. Olivier. — S. — f. biuncialis Hoffm. — S. Ces deux dernières formes sont plus rares que le type : spinosa se trouve parmi les débris pierreux, à Rivet ; biuncialis au Colombier, parmi les débris pierreux, juste en face l’exploitation de Roc-Épine. — 205 - G. amaurocrœa Flk. — Cenomyce occiceras Ach. Angers, au Colombier, au même endroit que C. biuncialis Hoffm. — S. THAMNOLIA Schœr. T. vermicularis Nyl. — Cenomyce vermicularis Ach. Indiqué par Bastard sous le nom de Cladonia vermicularis comme croissant à Angers, sur les coteaux Saint-Nicolas, avec C. papillaria. Merlet de la Boullaye le cite aussi au bois de la Haie. Je n’ai pu, jusqu’à ce jour, le retrouver à cet endroit. RAMALINA Ach. R. calicaris El. Fr. — Lobaria calicaris Hoffm. — Var. fraxinea El. Fr. » » f. ampliata Ach. » » f. tuberculata Ach. — Var. fastigiata El. Fr. — Var. farinacea El. Fr. » » f. minutula Ach. » » f. pendulina Ach. Le type, les variétés et leurs formes sont com¬ muns principalement sur les peupliers et les vieux saules. — F. Angers, route de Paris ; Pont^-de-Cé ; Saint-Jean- de-la-Croix, etc. La courbure des spores, caractéristique des variétés, est souvent peu tranchée et laisse place à toutes formes transi¬ toires. La variété farinacea est stérile, les autres variétés fructifient. R. pollinaria Ach. Saxicole : Angers, rochers de la Baumette; Pru¬ niers, rochers de la Rive. — S. 206 — — Var. humilis Ach. Saxicole : Angers, rochers de la Baumette. — S. Corticicole : Sur les peupliers, Angers, route de Paris. — S. Merlet l’indiquait au rocher de la Baumette, sous le nom de Physcia squarrosa. R. evernioides Nyl. Cette espèce doit être rare autour d’Angers ; je ne l’ai trouvée qu’une fois sur les peupliers de la vallée de la Loire, à Saint-Jean-de-la-Croix. — S. USNEA Hoffm. U. hirta Hoffm. — Usnea barbata, var. hirta Fr. Assez commun sur les arbres : pins, acacias, saules, chênes, etc. Les individus qui croissent autour d’Angers sont rarement bien développés. C’est une espèce plus particulière aux lieux boisés, aux forêts. — S. — Var. ceratina Ach. Angers, sur les bouleaux, au bois de la Haie. - S. CETRARIA Ach. G. aculeata E. Fr. — Cornicularia aculeata Ach. Commun parmi les mousses et les lichens sur la terre des landes et sur nos pelouses schisteuses : Angers, coteaux de l’étang Saint-Nicolas; Érigné; Pruniers ; Trélazé, etc. — S. — Var. acanthella Ach. — Mêmes localités. — Var. edentula Ach. — Mêmes localités. Ces deux variétés sont peu importantes et se rattachent au type par toutes transitions, de telle sorte qu’il est souvent fort difficile de les limiter exactement. — 207 - EVERNIA Ach. E. prunastri Ach. — Physcia prunastri DC. Sur les arbres : chênes, bouleaux; sur la mousse et sur le bois mort : Avrillé, à la Grande-Planche ; Angers, à la Paperie, etc. — S. — Var. soredifera Schœr. Mêmes localités que le type, aussi commun et souvent mélangé avec lui. — S. PARME LIA Ach. P. caperata Ach. — Imbricaria caperata DCL Commun sur les écorces et les rochers moussus. La forme corticicole est presque toujours stérile ; j’ai rencontré la forme saxicole fertile sur des blocs de grès à Saint-Sulpice, près Blaison. P. conspersa Ach. — Imbricaria conspersa DC. Très commun sur les débris schisteux : Trélazé, Avrillé, Juigné, etc. — F. — Var. isidiosa Nyl. (Lamy, Cat. Mont-Dore , n° 126, en note). Mêmes localités que le type, mais en plus petite quantité. — S. — Var. stenophylla Ach. Avrillé, à la Grande-Planche, sur les débris de schistes ardoisiers ; la Pointe, sur les talus du che¬ min de fer, près la Pierre-Bécherelle ; Angers, sur les rochers, à Roc-Épine. — F. La forme typique donne K HjZ lutesc. > rubr. vel fus. Cependant j’ai trouvé des échantillons du type (Sortes, aux anciennes carrières) et de la variété stenophylla (Angers, à Roc-Épine ; La Pointe) réfractaires à l’action de la potasse — 208 (K =). Ils appartiennent par conséquent au groupe subcons- persa Nyl. qui ne diffère absolument du type que par cette absence de réaction. P. Mougeotii Schœr. (Desmazières, Exs. n° 1597). Avrillé, sur les débris d’ardoises, à la Grande- Planche. — S. Ce type doit être rare autour de nous ; je ne l’ai encore ren¬ contré qu’à l’endroit indiqué ci-dessus. P. perlata Ach. Gorticicole : ormeaux, bouleaux, etc — S. Saxicole : schistes de Trélazé; Mûrs; Érigné ; An¬ gers, à la Baumette, à Rivet, etc. — Var. sorediata Schœr. Presque toujours mélangé avec le type. — S. — Var. ciliata Schœr. Angers, à la Paperie ; Mûrs; Beaucouzé, à la Haloperie. — S. Je n’ai jamais rencontré cette variété sur les écorces ; elle parait essentiellement saxicole. P. olivetorum Nyl. — Pamelia perlata Ach. (pro parte). Beaucouzé, rochers de la Haie, près l’ancien bar¬ rage. — S. La réaction seulement du chlorure de chaux sur la mé- dulle distingue cette espèce de la précédente ; aussi puis-je avancer sans crainte de faire erreur qu’elle doit exister en d’autres localités où je ne l’ai pas encore rencontrée. P. tiliacea Ach. Je n’ai pas rencontré le type de l’espèce propre¬ ment dit, mais la forme furfuracea Schœr. : sur l’écorce d’un chêne, au bord d’un ancien trou de carrière, à Rivet, près Angers. — S. — 209 — P. scortea Ach. Saxicole : Angers, sur les pelouses schisteuses de Rivet et sur les rochers du plateau de la Bau- mette. — S. P. revoluta Flk. Je n’ai rencontré que les variétés : — Var. rugosa Arn. Angers, rochers des coteaux Saint-Nicolas, au Colombier. — S. — Var. relicina Schœr. Angers, rochers des coteaux Saint Nicolas, à la Ilaloperie. — S. P. Borreri Ach. Saxicole : sur les débris d’ardoises; Angers, à Rivet ; Trélazé. Corticicole : sur les ormeaux ; Angers, route de Nantes. — Var. stictica Del. in Duby. Sur les débris d’ardoises, aux anciennes carrières de Sorges et de Rivet, près Angers. J’ai trouvé cette variété fertile dans cette dernière localité. Elle fructifie très rarement. P. saxatilis Ach. — Var. retiruga Th. Fr. (type). — Imbricaria reti- ruga DC. Commun sur les écorces de toutes sortes et sur les rochers. — S. — Var. sulcata Nyl. — Parmelia sulcata Tayl. Saxicole : Beaucouzé, rochers de la Haie, près le barrage. — S. 14 — 210 — La forme rubescens Roumeguère ne provient très probable¬ ment que des échantillons âgés de cette dernière variété. — Var. omphalodes E. Fr. — Parmelia ompha- lodes Ach. Saxicole : Angers, rochers des coteaux Saint- Nicolas, à la Garenne. — S. P. acetabulum Duby. Sur les ormeaux : Angers, Pellouailles, etc. — S. P. prolixa Nyl. — Parmelia olivacea , var. pro¬ lixa Ach. Saxicole : schistes de Trélazé, sur les débris d’ar¬ doises ; Angers, au Colombier, à la Baumette, à Uoc-Épine. — F. — Var. dentritica Nyl. Sur les débris d’ardoises, à Sorges et à Bouche- maine. — F. — Var. Delisei Duby. Saxicole : sur les rochers de Pruniers, à Grézillé; Angers, rochers des coteaux Saint-Nicolas ; Sainte- Gemmes-sur-Loire, sur les rochers, près le Moulin- Carré. — F. P. isidiotyla Nyl. (Lamy, Lichens Mont-Dore , n° 146). Angers, sur les rochers qui affleurent dans les landes du Colombier, coteaux Saint-Nicolas. — S. Très ressemblant au P. prolixa, dont il diffère par l’action des réactifs (K = C =), et aussi par « des verrues isidioides • olives cendrées devenant blanches et un peu sorediées à la « fin. » (H. Olivier, In lût.) P. fuliginosa Nyl. — Parmelia olivacea , var. fuli- ginosa Fr. , Saxicole : rochers de Pruniers, à Grézillé; Angers, à Roc- Épine; La Pointe, à la Pierre-Bécherelle. — S. — 211 — P. phy sodés Ach. Angers , rochers du bois de la Haie , sur les mousses. — S. — Var. labrosa Ach. Cette variété paraît plus commune que le type ; je l’ai trouvée : Saxicole : Avrillé, au Monil ; Beaucouzé, à la Bor- derie. Corticicole : Beaucouzé, à la base des pins, à la Haloperie. Muscicole : Sainte-Gemmes-sur-Loire, sur les mousses d’un mur, à Nid-de-Pie. — S. D’autres espèces appartenant à ce genre devront certaine¬ ment se trouver autour d’Angers; conformément au plan que j’ai adopté, je ne les ai pas indiquées parce que je ne les ai pas encore trouvées. Ce sont : P. subaurifera Nyl., commun à l’état stérile « sur les bois et les écorces ». (H. Olivier, Fl. de l'Orne.) P. perforata Nyl., croissant sur les rochers et se distinguant ~f* jaune du P. perlala par la réaction K , J 1 ^ + rouge sang. P. exasperata Nyl., sur les branches des ormes et des peu¬ pliers. STICTINA Nyl. S. limbata Nyl. — Sticta limbata Ach. Sur les rochers moussus : Angers, à la Baumette; Mûrs, rochers de la route de Denée. — S. Il existe aussi dans Y Herbier Boreau, récolté sur les rochers Saint-Nicolas (Angers). LOBARINA Nyl. L. scrobiculata Nyl. — Sticta scrobiculata Ach. — 212 — Je n’ai pu rencontrer cette espèce au lieu où Boreau l’avait recueillie ; voici la note qui accompagne l’échantillon dans son herbier : « J’ai pris ces échantillons le 19 juin 1831, à deux lieues « d’Angers, sur le bord de la Loire, au rocher dit la Pierre- « Bécherelle, au-dessous de la Pointe. » Il est à remarqner que, depuis cette époque, cette localité a dû bien changer par suite des travaux exécutés pour l’établis¬ sement du chemin de fer. LOBARIA Nvl. L. pulmonacea Nyl. — S tic ta pulmonacea Ach. Espèce essentiellement forestière que je n’ai pas trouvée aux environs de notre ville. Le Dr Guépin l’indique à Baugé dans la forêt de Chandelais et aux environs de Saumur. (Guépin, Herborisations faites dans le département , etc.) PELTIGERA Hoffm. P. malacea Fr. — Peltidea malacea Ach. Très rare : talus des fossés à Juigné-sur-Loire, près les anciennes carrières. — S. P. canina Hoffm. — Peltidea canina Ach. Très commun sur les rochers moussus, sur la mousse des murs, au pied des haies. — F. — Var. ulorrhiza Schœr. Juigné-sur-Loire ; Angers, à la Baumelte ; Ponts- de-Cé, levée de l’Authion ; Avrillé. — F. — Var. membranacea Ach. Angers, au bois de la Haie et à la Baumette; Juigné-sur-Loire. — F. La forme sorediata Schœr. est commune aussi ; ce n’est que le type ou les variétés plus ou moins sorediés. Les rochers moussus des coteaux Saint-Nicolas m’en ont fourni de beaux spécimens. — 213 — P. rufescens Hoffm. Saint-Barthélemy, sur les mousses, à Chaufour ; Angers, aux Fours-à-Chaux. En dehors de ces loca¬ lités essentiellement calcaires, je l’ai aussi récolté sur les coteaux schisteux de Saint-Nicolas, un peu avant Roc-Épine, au-dessous même de l’extrémité du mur qui surplombe l’étang. — F. P. spuria DG. — Peltigera canina, var. spuria Ach. Sur les talus de la route entre La Pointe et Bou- chemaine. — S. P. scutata Duby. — Peltidea scutata Ach. Beaucouzé, rochers moussus des coteaux Saint- Nicolas, à la Haloperie. — S. — Var. limbata Del. in Duby. Beaucouzé, rochers moussus de la Haloperie ; La Pointe, talus des fossés de la route de Bouchemaine ; Angers, plateau de la Baumette. — - S. P. polydactyla Hoffm. — Peltidea polydacty la Ach. Angers, à la Baumette, sur la mousse, au pied des rochers. — F. P. horizontalis Hoffm. — Peltidea horizontalis Ach. Beaucouzé, rochers moussus de la Haloperie (co¬ teaux Saint-Nicolas). XANTHORIA Th. Fr. X. chrysophthalma H. Olivier. — Borrera chry- sophthalma Ach. Assez commun sur l’écorce des jeunes branches d’arbres. Angers, Avrillé, Pellouailles. — F. — 214 — Je l’ai rencontré une seule fois, et en très petite quantité, saxicole sur des roches schisto-argileuses à Avrillé, aux Rafoux. — F. X. parietina Th. Fr. Parmelia parietina Ach. Écorces, bois, rochers, etc. — F. C’est l’espèce classique citée,dans les ouvrages de botanique pour montrer l’indifférence des Lichens en fait de substra¬ tum. Remarque exacte en effet pour cette plante, mais loin d’être générale, bien s’en faut, pour beaucoup d’autres Lichens. — f. chlorina Chev. Sur les branches d’arbres tombées à terre ou exposées à l’humidité. — F. Cette forme n’est que celle du type placé dans des conditions hygrométriques différentes. — Var. auréola Nyl. — Parmelia auréola Ach. Sur les rochers, les toits, les ouvrages d’art for¬ tement exposés aux rayons du soleil. Angers, rochers delaBaumette; Bouchemaine; Ponts-de-Cé,etc. — F. — Var. ectanea Ach. Angers, sur les rochers qui se trouvent au-des¬ sous du mur qui surplombe l’étang Saint-Nicolas, à Roc-Épine. — S. Xanthoria lychnea Th. Fr. et Xanthoria concolor Th. Fr., espèces généralement communes sur les arbres dans les lieux cultivés, devront certainement être récoltées autour d’Angers ; je ne les ai pas encore rencontrées. PHYSCIA E. Fr. P. ciliaris DC. — Borrera ciliaris Ach. Très commun sur les écorces; souvent même sur les rochers. — F. — 215 — Je l’ai rencontré dans la tranchée du Tertre-au-Jau (route d’Angers à Épinard) avec un thalle de couleur sensiblement semblable à celle du substratum argileux sur lequel il repo¬ sait ; M. Lamy de la Chapelle citait déjà, dans son Catalogue des Lichens du Mont-Dore et de la Haute- Vienne, les varia¬ tions de couleur de cette espèce. (Voir plus loin l’observation relative à Urceolaria scruposa.) P. leucomela Duby. — Borrera leucomela Ach. Angers, sur les rochers qui émergent dans les landes du Colombier (coteaux Saint-Nicolas), en face le barrage de l’étang. — F. P. pulverulenta Nyl. — Parmelia pulverulenta Ach. Assez commun sur les ormeaux, frênes, peupliers. Je l’ai aussi recueilli sur les rochers de la Rive, à Pruniers. — F. — Var. argyphæa Ach. Corticicole, principalement sur les acacias. — F. — Var. pityrea Nyl. — Parmelia pityrea Ach. Sur les chênes. — (F. ?) — Var. muscigena Ach. — Parmelia muscigena Ach. Sur les mousses des rochers : Angers, rochers de la Baumette ; Mûrs; et aussi à la base des troncs moussus. Angers, à Orgemont, sur un chêne. — S. P. stellaris Nyl. — Parmelia stellaris Ach. Sur des branches mortes : Beaucouzé, à la Halo- perie. — F. P. adscendens Th Fr. - Borrera tenella Ach. Assez commun sur les écorces diverses, principa¬ lement sur les troncs âgés d’acacias. — S. J’ai rencontré sur des acacias à Sainte-Gemmes-sur-Loire, en face le Hutreau, une forme dépourvue de cils. J’ai cru devoir la rapporter à la variété exempta Ach. — 216 — — Var. tenella Nyl. Très commun sur les pierres, les écorces, le bois mort, etc. P. astroidea Nyl. Sur des branches de prunus ; Angers, à la Ga¬ renne (coteaux Saint-Nicolas). — F. P. cæsia Nyl. Sur les rochers de Bouchemaine. — Var. albinea Nyl. Angers, rochers schisteux inondés l’hiver des coteaux Saint-Nicolas, à RocrÉpine. — Var. tribacia Schœr. La Pointe, rochers près la Pierre-Bécherelle. P. obscura Nyl. — Parmelia obsura El. Fr. Assez commun sur les pierres et les écorces, la mousse même. Saxicole : Sorges, débris d’ardoises, à Champ- fleuri. — F. Muscicole : Érigné, route de Mûrs. — S. Corticicole : Angers, peupliers des prairies Saint- Serge. — F. — Var. cycloselis Schœr. — Parmelia cycloselis Ach. Sur les peupliers : Écouflant ; les Ponts-de-Cé. — Var. sciastrella Nyl. Sur rochers de Pruniers, à la Rive. — Var. virella Th. Fr. — Parmelia virella Ach. Sur les peupliers : Ponts-de-Cé, à Belle-Poule. P. agglutinata Nyl. — Parmelia agglutinata Flk, Assez commun sur l’écorce des cerisiers. — 217 — UMBILICARIA Hoffm. U. pustulata DG. Très commun sur les rochers arides. Angers, ro¬ chers du bois de la Haie ; Avrillé, au Monil ; Pruniers, à Grezillé, etc. — S. J’ai trouvé à Pruniers, sur les coteaux schisteux de la Rive avoisinant la Maine et exposés au sud, des échantillons dont le thalle mesurait jusqu’à 25 centimètres de longueur. GYROPHORA Ach. G. hirsuta Ach., var. murina Krb. — ümbilicaria hirsuta DC. Commun sur les rochers de Grezillé, à Pruniers, et du bois de la Haie, à Angers. — S. PANNARIA Nyl. P. microphylla Nyl. — Lecanora microphylla Ach. Avrillé, sur les rochers schisto-argileux des Ra- foux. — F. P. nebulosa Nyl. — Psora nebulosa Hoffm. Sur les coussinets de mousses, dans les terrains calcaires : Saint-Barthélemy, à Chaufour. — F. — Yar. coronata Flk. Angers, rochers schisteux du Colombier (coteaux Saint-Nicolas). — F. P. nigra Nyl. — Collema nigrum Ach. Sur les rochers schisteux : Pruniers ; Trélazé ; Avrillé ; Érigné. Sur les pierres calcaires : Saint- Barthélemy, à Chaufour; Aubigné. Commun aussi sur les murs : Sainte-Gemmes-sur-Loire, etc. — F. — 218 - — Var. trisepta Nyl. Kochers schisto-argileux du Tertre-au-Jau (An¬ gers, route d’Épinard); débris de schistes, à Tré- lazé ; sur les murs, à Sainte-Gemmes-sur-Loire ; Mûrs, etc. — F. HEPPIA Nyl. H. Guepini Nyl. — Endocarpon Guepini Moug. Pruniers, à la Rive, dans le petit sentier qui des¬ cend de cette ferme au bord de la Maine, sur le rocher d’un talus, en face un vieux mur. MM. Bouvet et Préaubert m’avaient indiqué cette plante comme croissant sur les rochers de l’étang Saint-Nicolas, où le Dr Guépin l’avait tout d’abord recueillie; malgré toutes mes recherches, je n’ai pu, jusqu’à ce jour, la rencontrer sur ces rochers où elle croît certainement. AMPHILOMA Nyl. A. lanuginosum Nyl. — Parmelia lanuginosa Ach. Écorces et rochers moussus. Angers, rochers des coteaux Saint-Nicolas ; Avrillé, etc. — S. PSOROMA Nyl. P. hypnorum Nyl. — Lecanora hypnorum Ach. Sur la terre des coteaux Saint-Nicolas, à Roc- Épine. — S. Je note cette espèce sans affirmer son authenticité; le manque d’apothécies dans mes échantillons empêche toute détermination précise. SQUAMARIA Nyl. S. saxicola Nyl. — Lecanora saxicola Ach. Très commun sur les rochers : Pruniers; Avrillé; Angers, etc. — 219 — J’ai rencontré cette espèce sur les roches schisto-argileuses du Tertre-au-Jau, sur la route d’Angers à Épinard, avec un thalle presque nul et des apothécies très nombreuses L’aspect, tout d’abord, était celui du L. Ftotlowiana. S. cartilaginea Nyl. — Parmelia cartilaginea Ach. Sur les rochers au bord de la Maine et de la Loire ; Angers ; Pruniers ; La Pointe. — F. S. crassa Nyl. — Lecanora crassa Ach. Sur la terre, dans les terrains calcaires : Aubigné, talus de la route de Martigné-Briand ; Angers, aux Fours-à-Chaux. — F. S. lentigera Nyl. — Lecanora lentigera Ach. Sur la terre des terrains calcaires : Aubigné, aux mêmes endroits que S. crassa. — F. PLACOD1UM DC. P. fulgens Nyl. — Lecanora fulgens Ach. Sur les mousses, dans les terrains calcaires : Angers, aux Fours-à-Chaux, sur les mousses des murs qui entourent cette exploitation; Aubigné, sur les murs. — F. P. elegans DC. — Lecanora elegans Ach. Débris d’ardoises, à la Paperie, près Angers. — F. P. murorum Nyl. — Lecanora murorum Ach. Angers, sur les marbres des Fours-à-Chaux. — F. Merlet l’indiquait aussi en cet endroit. — Var. lobulatum Nyl. Très commun sur les pierres calcaires des ou¬ vrages de maçonnerie ; plus rare sur les rochers : Angers, à la Baumette ; Bouchemaine. — F. — m — P. ruderum Malb., var. coronata H. Oliv. — Pla- codium decipiens Arn., var. ruderum Malb. Assez commun sur les rochers schisteux : Mûrs ; Angers, à la Baumelte. — F. P. callopismum Ach. — Lecanora callopisma Ach. Sur les marbres des Fours-à-Chaux, à Angers; sur les murs calcaires de Saint-Barthélemv, etc. — F. — Var. heppianum Wedd. Sur le mortier des murs : Angers, Pruniers, etc. — F. — Var. leucothallum Malb. Sur les pierres calcaires (marbre) des murs, aux environs de Saint-Barthélemy. — F. CALOPLACA Th. Fr. G. variabilis Th. Fr. — Lecanora variabilis Ach. Rochers calcaires de Saint-Barthélemy, à Chau- four. J’ai vu aussi cette espèce sur les mêmes rochers des Fours-à-Chaux, à Angers. — F. G. jungermanniæ Th. Fr. — Lich. scand ., p. 179. Sur les mousses des rochers de la Rive, à Pru¬ niers. — F. Je crois cette espèce très rare; je ne l’ai trouvée qu’une fois à l’endroit indiqué ci-dessus, et en petite quantité. Thalle K — ; spores polariloculaires, mais paraphyses K — au lieu de K + viol, indiqué par Th. Fr. [Lich. scand., p. i80). Il serait bon, je crois, avant de l’admettre dans notre Flore angevine, de trouver d’autres échantillons pour enlever le doute qui me reste au sujet de cette plante. G. cerina Th. Fr. — Lecanora cerina Ach. Corticicole : hêtres, acacias, ormeaux, etc. — m — Lignicole : sur les barrières des champs : Saint- Barthélemy, Angers. — F. — Var. cyanolepra Duby. Le peuplier est le substratum le plus générale¬ ment indiqué, mais j’ai trouvé aussi cette variété sur les frênes, à Sainte-Gemmes, près le Hutreau. — F. — Var. hæmatites Nyl. Commun sur les jeunes branches de peuplier. — F. G. citrina Th. Fr. — Lecanora citrina Ach. Commun à la base des murs. 11 croît aussi sur les rochers schisteux de Bouchemaine ; de la Pointe, à la Pierre-Bécherelle ; d’Angers, à la Baumette. Je l’ai aussi rencontré à ce dernier endroit, sur la terre provenant d’une roche en décomposition. — F. — Var. phlogina Nyl. — Lecanora phlogina Nyl. Sur l’écorce des ormeaux : Angers, route de Sainte-Gemmes. — F. G. incrustans Nyl. — Lecanora incrustans Ach. Bouchemaine, rochers en amont du pont du che¬ min de fer. Saint-Sylvainj Mûrs; Pruniers, etc. — F. G. aurantiaca Th. Fr — Lecidea aurantiaca Ach. Je n’ai point rencontré le type de cette espèce essentielle¬ ment corticicole ; mais j’ai trouvé à Érigné, sur les rochers à la Fontenelle, une forme athalline qui semble se rapprocher de la description donnée de cette plante. — Var. rubescens Nyl. Angers, coteaux du bois de la Haie, sur les blocs de rochers qui précèdent ceux de Roc-Épine. — F. — Var. erythrella Ach. Même localité que la var. rubescens . — F. 222 — C pyracea Th. Fr. — Lecidea luteoalba, var. pyra- cea Ach. Sur les écorces des vieux saules. Ponts-de-Cé. — F. C. ferruginea Th. Fr. — Parmelia ferruginea E. Fr. Très commun sur nos rochers schisteux. Angers, à la Baumette ; Pruniers, rochers de la Rive ; La Pointe, à la Pierre-Bécherelle. Les spores des échantillons recueillis dans cette dernière localité mesurent 18,20 x 10,12 /*. On rencontre, mélangé avec le type, les diffé¬ rentes variétés suivantes qu’il est souvent fort dif- . ficile de séparer nettement. — Var. fusciuscula Lamy (Lich. Mont-Dore, n°233, en note). Juigné-sur-Loire, débris d’ardoises; Pruniers, sur un caillou, à la Rive. — Var. festiva Nyl. — Lecidea cœsio-rufa, var. fes- tiva Ach. Rochers de la Rive, à Pruniers ; Mûrs ; Avrillé, aux Rafoux. — f. athallina H. Olivier {in lût.). Mûrs, rochers de l’Aubance sur la route de Denée ; Bouchemaine. — Var. cæsiorufa Nyl. — Lecidea cæsiorufa Ach. Angers, rochers de la Baumette; Érigné, route de Mûrs. — Var. lamprocheila H. Oliv. — Patellaria lam- procheila DC. Blaison, à Touchebœuf, sur les grès; Sorges, débris d’ardoises, aux Moulins. — Var. concilians Nyl. — 223 — Angers, rochers de la Baumette. — Var. obscura Th. Fr. Érigné, route de Mûrs ; Angers, à la Baumette, sur les talus du sentier qui descend vers la Maine, au sud du rocher. — Var. festivella Nyl. (Lichens des Pyrénées-Orien¬ tales). Angers, débris d’ardoises, à Rivet, et au Colom¬ bier (coteaux Saint-Nicolas); Érigné, route de Mûrs. — Var. fuscoatra Nyl. Angers, rochers de Rivet ; Pruniers, à la Rive. — Var. confluens Grog. Corticicole : sur les ormeaux, à Pellouailles ; sur les chênes, Angers, au Colombier; Écouflant, au Perray. J’ai récolté aussi cette variété saxicole sur les rochers schisto-argileux des Rafoux, à Avrillé. Toutes ces variétés sont fertiles. G. luteoalba Th. Fr. — Lecidea luteoalba Ach. Saxicole : rochers de la Rive, à Pruniers. — F. Corticicole : sur les ormeaux : Saint-Barthélemy. — F. G. vitellina Th. Fr. — Lecanora vitellina Ach. Sur les rochers : Pruniers, à la Rive ; Angers, au Colombier; Avrillé, aux Rafoux; Mûrs, etc. - F. Une forme athalline est particulière aux débris d’ardoises : Avrillé; Angers, à Rivet, etc. Peu impor¬ tante. — F. — Var. xanthostigma Th. Fr. — Lichen xanthos- tigma Pers. Saint-Sulpice, sur les grès. — F. — 224 - R1N0DINA Krb. R. turfacea Th. Fr. — Lichen turfaceus Wnbg. Je n’ai trouvé cette espèce qu’une seule fois, à Angers, en Frémur, sur l’herbe d’un petit mur qui enclôt un moulin près le chemin menant aux ruines gallo-romaines. — F. R. sophodes Th. Fr. — Lecanora sophodes Ach. Assez commun sur l’écorce des chênes. Angers ; Écouflant; Saint-Barthélemy. — F. Le thalle de cette espèce est généralement pâle brunâtre ou obscur, mais je l’ai rencontré une fois à la base d’un chêne, aux Rafoux, à Avrillé, ayant une couleur verte très persis¬ tante. Selon M. Olivier, cette aberration provenait de l’endroit ombragé et humide où cette plante avait été récoltée. — Var. milvina Th. Fr. — Lecanora milvina Ach. Saxicole : Pruniers, rochers schisteux de la Rive, et métamorphiques de Grezillé ; Angers, rochers de la Baumette; La Pointe, à la Pierre-Bécherelle. — F. — f. submilvina Nyl. Angers, rochers de la Baumette ; Avrillé, rochers du Monil. — F. R. exigua Th. Fr. — Lecanora periclea, var. exigua Ach. Gorticicole : Angers, en Orgemont, sur un or¬ meau. — F. Saxicole : Beaucouzé, rochers de la Haloperie ; Pruniers, à la Rive ; Mûrs. — F. — Var. confragosa Th. Fr. — Lecanora air a , var. confragosa Ach. Pruniers, rochers métamorphiques de Grezillé ; Saint-Sulpice, sur les grès. — F. - m — — f. firma Nyl., Lich. Scand ., page 150. Rochers d’Érigné, sur la route de Mûrs. — F. — Var. Friesana Duby. Angers, rochers de la Baurnette. — F. R. Bischoffii Krb. — Psora Bischoffii Hepp. Angers, rochers de la Baurnette. — F. Cette espèce doit être assez rare autour d’Angers; je ne l’ai jamais rencontrée en d’autres endroits. LECANORA Ach., Nyl. L. circinata Ach. Sur les grès, à Saint-Sulpice, près Blaison. — F. L. galactina Ach. Sur les débris d’ardoises, à la Paperie, près An¬ gers. — F. L. Flottowiana Krb. Espèce commune sur les rochers et sur les murs. — F. — Var. dispersa Th. Fr. — Lecanora galactina , var. dispersa Ach. Saxicole : Bouchemaine; Avrillé, aux Rafoux. — F. J’ai trouvé cette variété sur la terre, dans le premier chemin qui monte de la promenade de la Baurnette sur le plateau ; elle croissait là en compagnie de Caloplaca incrustans Nyl. L. subfusca Ach. Corticicole : frênes, charmes, peupliers, etc. — F. Saxicole : Avrillé, aux Rafoux; Saint-Sulpice. — F. Comme le fait remarquer Lamy de la Chapelle dans son Catalogue des Lichens du Mont-Dore , les variétés argentea et glabrata Ach. correspondent au type même de l’espèce. La forme detrila Ach. mérite à peine être signalée ; elle ré¬ sulte du parasitisme d’un petit champignon. On la trouve principalement sur les frênes. 15 — m — J’ai distingué les principales variétés suivantes : Formes saxicoles : — Var. campestris Schœr. Angers, rochers de la Baumette ; Bouchemaine ; Érigné; Pruniers ; Sainte-Gemmes-sur-Loire ; Écou- flant. — f. angulosa H. Olivier [in litt.). Avrillé, rochers du Monil. — Var. gangaleoides Nyl. Avrillé, au Monil; Angers, au Colombier; Beau- couzé, rochers de la Haie. La solution alcoolique de sublimé colore le thalle de cette variété en jaune persistant. — f. schistina Nyl. — H. Olivier [Supplément à la Flore de l'Orne). Saint-Sulpice, sur les grès. — Var. coilocarpa Ach. Forme assez rare que je n’ai rencontrée que sur les rochers du Colombier, près Angers. Formes corticicoles : — Var. parisiensis Nyl. Angers, ormeaux de la route de Paris; Saint- Jean-de-la- Croix, sur un noyer. — f. intermedia Krempf. Angers, sur les ormeaux de la route de Nantes. Cette forme est rare. — Var. chlarona Ach. Sur toutes sortes d’écorces. — Var. rugosa (Pers.) Nyl. Angers, sur les ormeaux, à Orgemont. — m — — Var. intumescens Krb. Avrillé, sur des chênes et des saules au bord des anciennes carrières de la Grande-Planche. L. albella Ach. Gorticicole : commun sur les noyers, charmes, chênes, saules, etc. — Var. cæsiorubella Ach. Ponts-de-Cé, sur un chêne, au Grand-Pouillé ; Pruniers, à la Rive, sur les branches mortes d’un noyer. — Var. angulosa Ach. Ponts-de-Cé, sur les saules. — f. minus Arn. (H. Oliv., Fl. de l'Orne , page 153). Avrillé, aux Rafoux, sur des chênes. L. atrynea Nyl., var. cenisea Ach. — Lecanora subfusca , var. atrynea Ach. Peu commun : Angers, rochers des coteaux Saint- Nicolas, rive gauche; Bouchemaine, rochers en amont du pont. — F. C’est peut-être à tort que je sépare cette espèce du L. sub¬ fusca Ach. dont beaucoup d’auteurs n’en font qu’une variété. L subcarnea Ach. Sur les schistes : anciennes carrières de Juigné- sur-Loire ; Angers, au Colombier. — F. — Var. scutellaris Ach. Juigné-sur-Loire, débris d’ardoises. — F. — Var. Swartzii Ach. Bouchemaine, rochers en amont du pont; Angers, rochers Saint-Nicolas, au Colombier. — F. — 228 — L. glaucoma Ach. Rochers schisteux : Juigné-sur-Loire ; Angers, au Colombier, à la Garenne ; Pruniers. — F. La seule différence entre cette espèce et la précédente con¬ siste dans la réaction fournie par le chlorure de chaux. Ca Cl + lut. (1) L. sulphurea Ach. Pruniers, rochers de Grezillé ; Angers, coteaux Saint-Nicolas. — F. L. varia Ach. Sur une vieille barrière, à Saint-Barthélemy. — F. — Var. illusoria Ach. Sur les débris d’ardoises, à Trélazé et à Juigné- sur- Loire ; La Pointe, sur la Pierre- Bécherelle. — F. — Var. ravida Th Fr. Pruniers, sur les rochers de la Rive. — F. L. symmicta Ach. Je n’ai point vu jusqu’à ce jour le type propre¬ ment dit, mais les variétés suivantes que beaucoup d’auteurs ont élevées au rang d’espèces : — Var. expallens Ach. Sur l’écorce d’un vieux chêne, en Frémur, près Angers. — F. — Var. orosthea Ach. J uigné-sur-Loire, débris de schistes, aux anciennes carrières ; Pruniers, rochers de la Rive. — F. (1) Je crois utile de rappeler ici que le chlorure de chaux em¬ ployé en Lichenographie, et dont la notation chimique Ca Cl n’est qu’empirique, est le chlorure de chaux du commerce (mélange de chlorure de calcium et d’hypochlorite de chaux). — 229 — — Var. conizæa Ach. — Lecanora expallens, var. conizæa Ach. Sur les pins, à Saint-Barthélemy, bois de Ver¬ rières. — F. L. polytropa Nyl. — Lecidea polytropa Ach. Angers, sur les rochers Saint-Nicolas, à Roc-Épine; sur les pierres d’un mur, en Frémur. — F. . L. Sambuci Nyl. Sur les saules, aux Ponts-de Cé, à Belle-Poule; Angers, à la base d’un chêne, à la Baumette. — F. L. atra Ach. Gorticicole : Pellouailles, sur des ormeaux. — F. Saxicole : Saint-Sulpice, sur les grès. — F. — Var. grumosa Ach. Angers, rochers de la Baumette et de Rivet; Jui- gné-sur-Loire. — F. Il est aussi fort commun sur les pierres d’ardoises des murs. Sous le nom de Patellaria tephromelas DC, Merlet indiquait la forme corticicole du type à Angers, sur les arbres du bois de la Haie, où Ton doit encore la trouver. L. tartarea Ach. Sur les rochers du bois de la Haie, à Angers. — S. Je n’ai jamais pu trouver cette espèce fructifiée ; la seule manière dont j’ai pu la distinguer des autres Lichens a été la réaction qu’elle donne avec le chlorure de chaux : Ca Cl + rub. L. parella Ach. Assez commun sur les rochers : Angers, à la Bau¬ mette; Bouchemaine ; La Pointe, sur la Pierre- Bécherelle ; Pruniers ; Mûrs. — F. On la trouve aussi quelquefois sur le mortier des murs. — F. - 230 — — Var. corticola H. Oliv. Avrillé, aux Préaux, sur des châtaigniers ; An¬ gers, à la Baumette, sur les frênes. — F. Il est à remarquer que la couleur du type suit celle du substratum; la remarque faite à ce sujet pour Physcia ciliaris et Urceolaria scruposa est donc aussi applicable ici. L. cinera Nyl. — Urceolaria cinera Ach. Rochers de Bouchemaine, en amont du pont ; La Pointe, rochers de la Pierre -Bécherelle inondés l’hiver. — F. Il existe aussi dans YHerbier Boreau, provenant de cette dernière localité. La remarque que fait Lamy de la Chapelle (1) relativement à la rareté de cette plante, n’est peut-être pas aussi générale qu’il le dit ; son habitat dans la Loire-Inférieure n’a rien de surprenant, étant donné les endroits où je l’ai récoltée, c’est-à-dire sur les rochers des bords de la Maine et de la Loire. La réaction K + flav. > rubesc. enlève toute confusion avec les espèces ci-dessous. L. gibbosa Th. Fr. — Urceolaria gibbosa Ach. Angers, rochers de la Baumette; Bouchemaine. — F. Le sommet des paraphyses, dans la plupart des échan¬ tillons que j’ai récoltés, est moniliforme et tend à se désarti¬ culer. — Var. lusca Nyl. Cette variété est plus commune que le type ; on la trouve sur les schistes de Pruniers; Juigné-sur- Loire; Mûrs; Angers, à Rivet, à la Baumette et aux rochers Saint-Nicolas; sur les grès, à Saint-Sul- pice. — F. (1) Lamy de la Chapelle, Catalogue des Lichens du Mont-Dore . page 84. - 231 — — Var. plumbea Th. Fr. — Lich. Scand., p. 277, obs. A. Écouflant, sur un banc en pierre, chaussée de la Mare. — F. L. calcarea Th. Fr. — Urceolaria calcarea Ach. Angers, sur les marbres des Fours-à-Chaux ; Saint- Barthélemy, à Chaufour; Pruniers, rochers de Grezillé et rochers schisteux de la Rive ; Bouche- maine ; Angers, à la Baumette. — F. Comme on le voit, cette espèce n’est pas aussi essentielle¬ ment calcaire que son nom l’indique. — Var. cæsioalba Duby. Rochers schisteux en amont du pont de Bouche- maine. — F. — Var. opegraphoides DG. Angers, rochers de la Baumette. — F. — Var. contorta Ach. Mûrs, sur les rochers près le Louet ; Bouche- maine. — F. Souvent on trouve le type ou la variété contorta avec un thalle stérile, mais couvert de spermogonies. L. lacustris Th. Fr. — Lichen lacustris With. Sur les rochers de Mûrs, au bord du Louet ; Angers, étang Saint-Nicolas, sur le mur du barrage. — F. ACAROSPORA Krb. (1) A. squamulosa Th. Fr . — Parmelia squamulosa Ach. (1) J’ai placé ce genre à la suite du genre Lecanora, imitant en cela la plupart des Lichenographes actuels; je trouve cependant qu’il rompt la série, naturelle quant à la forme et à la grosseur des spores, qui devrait, selon moi, aller des Lecanora lartarea , parella , gibbosa, calcarea , aux Pertusaria et aux Urceolar ia. - m — Angers, rochers schisteux des coteaux Saint-Nico¬ las, au Colombier et à Roc-Épine; Pruniers, rochers de la Rive. — F. Cette espèce, ainsi que les suivantes, est assez rare autour d'Angers. A. discreta Th. Fr. — Lecanora badia , var. dis - creta Ach. Angers, rochers schisteux du Colombier (coteaux Saint-Nicolas). — F. A. glaucocarpa Th. Fr. — Lecanora glaucocarpa Ach. Sur la terre calcaire : Angers , aux Fours-à- Chaux. — F. A. fuscata Th. Fr. Angers, schistes des coteaux Saint-Nicolas, à la Garenne. — F. LECANIA Krb. L. Erysibe Nyl. — Lecidea luteola var. Erysibe Ach. Angers, rochers de la Baumette. — F. L. cyrtella Th. Fr. — Lecidea cyrtella Ach. Sur les jeunes écorces, principalement des frênes. Sainte-Gemmes ; Avrillé. — F. HÆMATOMMA Krb. H. coccineum Krb., var. porphyrium Th. Fr. Pruniers, rochers de la Rive. — S. Cette espèce doit être rare aux environs d’Angers ; je n’ai recueilli à Pruniers qu’un bien maigre échantillon. Merlet l’indiquait à Angers, sur les rochers de marbre des Fours-à-Chaux, sous le nom de Patellaria hœmatomma DC. — 233 — PERTUSARIA DC. P. communis DG. Espèce commune sur toutes sortes d’écorces : chênes, charmes, cerisiers. — F. On peut distinguer les variétés suivantes : — Var. sorediosa Nyl. Mêmes substratums; thalle stérile. — Var. variolaria H. Oliv. (in litt.). Corticicole : vieux chênes ; Avrillé. — S. Saxicole : schistes de Juigné-sur-Loire. — S. — Var. saxicola Nyl., var. rupeslris DG. Angers, rochers de la Baumette, du Colombier ; Mûrs ; Bouchemaine, etc. — Var. zonata Garov. Beaucouzé, rochers de la Haloperie. — S. J’ai trouvé dans Y Herbier Boreau des échantillons dénom¬ més var. aspergilla DC, et que j’ai pu récolter sur les ro¬ chers de Pruniers et de La Pointe, aux mêmes endroits où ce botaniste les avait déjà recueillis ; cette variété sans im¬ portance est maintenant classée avec les formes soredi- fères. — S. P. amara Nyl. — Variolaria amara A ch. Sur les chênes et les frênes : Angers, bois de la Haie ; Saint-Barthélemy. — S. P. corallina Th. Fr. — Isidium corallinum Ach. Sur les coteaux schisteux de Beaucouzé, à la Borderie. Ces coteaux ne sont que le prolongement des rochers Saint-Nicolas. J’ai cru distinguer aussi cette espèce sur les ro¬ chers du bois de la Haie. — S. Sous le nom de Variolaria dealbata DC, Merlet l’indiquait sur les rochers de marbre des Fours-à-Chaux. - 234 — P. Wulfeni DG. Commun sur les chênes : Épinard; Avrillé; Ponts- de-Cé; etc. — F. — Var. rugosa Ach. Sur les cerisiers : Pruniers, à la Rive. — F. P. leioplaca Schœr. — Porina leioplaca Ach. Noyers, charmes : Saint-Barthélemy, à Pigne- rolles ; Avrillé, à la Plesse et aux Préaux. — F. P. melaleuca Duby. Sur des chênes : Angers, à la Haloperie. — F. PHLYCTIS Wall. P. agelæa Krb. Sur les chênes : Saint-Barthélemy, à Pignerolles. Sur les platanes et les peupliers : Angers, à la Halo¬ perie. — F. URCEOLARIA Ach., Nyl. U. actinostoma Schœr. — Verrucaria actinos- toma Ach. Sur les rochers. Mûrs, au bord du Louet, et plus loin, auprès du pont de l’Aubance ; Pruniers, à la Rive; Angers, rochers du bois de la Haie, dans le premier vallon avant Roc-Épine. — F. U. scruposa Ach. Très commun sur la terre, les murs, les rochers. - F. La couleur du thalle de cette espèce se rapporte toujours à celle du substratum; cendrée sur le mortier des murs (Saint- Barthélemy, Frcmur, Angers), jaunâtre sur les schistes argi- - 235 — \ leux du Tertre-auJau (route d’Angers à Épinard), elle devient bleuâtre sur les schistes ardoisiers et les débris d’ardoises (Juigné-sur-Loire, Trélazé, Angers, etc ). — f. punctata H. Oliv. Saint-Barthélemy, sur un mur. — F. — f. bryophila Ach. Parasite sur le thalle des Cladonia. — F. — Var. bryophiloides Nyl. Parasite sur le thalle des Pertnsaria. Sainte- Gemmes-sur-Loire, à la Maison-Carrée. — F. Cette variété diffère du type par la réaction I =. — Var. scruposula Nyl. (Lichens des Pyrénées- Orientales). Cette variété doit être rare autour d’Angers ; je ne l’ai rencontrée que sur les rochers de la Rive, à Pruniers. — F. « Plus petit que scruposa , thalle cendré mince, spores 30.36 x 12. 16 pt. » (Nyl., Pyrénées-Orientales , p. 11; H. Olivier [in litt.). TONINIA Th. Fr. (1) T. aromatica Th. Fr. — Lecidea aromatica Ach. Sur les rochers : Angers, schistes de la Baumette, de la Garenne (coteaux Saint-Nicolas). On le ren¬ contre aussi sur le mortier des murs : Angers, à Orgemont; Saint-Barthélemy, à la Romanerie. — F. (1) Je n’ai pas suivi pas à pas la classification de Nylander dans l’ordre adopté dans ce Catalogue relativement aux deux grandes tribus des Lecanora et Lecidea. C’est peut-être à tort ; mais la classification du Lichenographia scandinavia de Fries m’ayant paru plus simple m’a tenté, et je l’ai suivie. — 236 — T. candida Th. Fr. — Lecidea candida Ach. Commun généralement sur le calcaire : Aubigné, sur le talus de la route de Martigné-Briand; Angers, aux Fours-à-Chaux. Je l’ai trouvé aussi sur le mortier des murs à Angers , à Saint-Augustin ; à Trélazé, sur les murs de la tour de Rosseau ; et à Saint-Léonard. — F. T. cœruleonigricans Th. Fr. — Lichen cœruleo- nigricans Lightf. Je crois cette espèce plus rare encore autour d’An¬ gers que les deux précédentes ; je l’ai rencontrée sur les rochers de la Baumette, mais encore était- elle en mauvais état. — F. BACIDIA Th. Fr. B. rubella Krb — Bacidia rubella Mass. Lignicole : sur la barrière d’un champ au bord de la route d’Avrillé à La Meignanne. — F. B. incompta Arnold. — Lecidea incompta Borr. Sur une souche de chêne à Sainte-Gemmes- sur- Loire, près les ruines des thermes romains. — F. B. umbrina Th. Fr. — Lecidea umbrina Ach. Saxicole : rochers de la route d’Érigné à Mûrs ; Angers, à la Baumette. — F. B. endoleuca Arnold. — Biatora luteola , f. endo- leuca Nyl. Assez commun sur les chênes et les saules : An¬ gers, au Colombier; Avrillé. Je l’ai aussi rencontré lignicole sur la barrière" d’un champ, au bord de la route d’Avrillé à la Meignanne. — F. — 237 — GYALECTA Ach. G. cupularis E. Fr. — Lecidea marmorea, var. cu- pularis Ach. Bouchemaine, rochers en amont du pont. — F. Cette espèce est rare autour d’Angers. Elle croît sur les rochers de Mûrs (. Herbier Bouvet). BIL1MBIA Krb. B. hypnophila Th. Fr. — Lecidea hypnophila Ach. Sur les mousses : Trélazé, à l’Aubrière ; Saint- Barthélemy, à Chaufour. Angers, sur des branches d’arbre pourries et décomposées, au Colombier. — F. B. milliaria Krb. — Lecidea milliaria E. Fr. Sur les mousses : Saint-Barthélemy, à Chaufour. — F. — Var. trisepta Th. Fr. — Biaiora trisepta Nœg. Saxicole : Érigné, rochers de la route de Mûrs. — F. — Var. lignaria Th. Fr — Lecidea lignaria Ach. Angers, prairies Saint-Serge, sur les traverses (injectées) soutenant les fils de fer autour du che¬ min de fer de l’Ouest, en face les Fours-à-Chaux. — F. B. premnea II. Oliv. — Lecidea premnea Ach. Sur un saule, aux Ponts-de-Cé. — F. B. Nægelii Anzi. — Biatora Nægelii Hepp. Sur les saules, Ponts-de-Cé, à Belle-Poule. — F. B. melæna Arn. — Lecidea melæna Nyl. Trélazé, sur la terre du mur qui enclôt la tour de Rosseau. — F. — 238 — BIATORELLA Th. Fr. B. campestris Th. Fr. — Biatora campestris E. Fr. Je l’ai trouvé lignicole sur la barrière d’un champ près la Paperie, à Angers. Les auteurs l’indiquent généralement lerricole. — F. B. pruinosa Mudd. — Lichen pruinosus Sm. Sur les pierres calcaires de Chaufour, à Saint- Barthélemy. Sur la terre des talus de la route d’Avrillé à La Meignanne, près le château de la Plesse. Sur un mur, en Frémur, près Sainte-Gemmes- sur-Loire. — F. Merlet l’indiquait aux Fours-à-Chaux sous le nom de Patel- laria immersa. B. simplex Br. et Rostr. — Sarcogyne simplex Nyl. Très commun sur les débris de schistes ardoi- siers : Trélazé ; Juigné-sur-Loire; Avrillé ; sur les roches en décomposition : Pruniers, à Grezillé ; Angers, à la Baumette ; Érigné, etc. — F. B. clavus Th. Fr. — Patellaria clavus DC. Sur les murs de la propriété de Pignerolles, à Saint-Barthélemy ; sur un mur, à Rivet, près An¬ gers ; sur les rochers au bord du Louet, à Mûrs. — F. LECIDEA Ach. L. inquinans Nyl. Parasite sur le thalle de Bæmyces roseus. Avrillé, aux Rafoux. — F. (1). (1) Cette espèce, qui peut-être n’est pas un véritable Lichen, a été aussi classée parmi les funginées sous le nom de Nesolechia inquinans , Krb., Arn. — 239 — L. lucida Ach. Rochers de Pruniers, à la Rive. — F. Cette espèce doit être rare autour d’Angers ; je ne l’ai rencontrée jusqu’à ce jour, et encore en petite quantité, qu’en cette localité. L. coarctata Nyl. — Lecanora coarctata Ach. Sur les rochers de schiste : Angers, à la Bau- mette ; Bouchemaine ; Mûrs ; sur les petites pierres schisto-argileuses à Avrillé, aux Rafoux. — F. — Var. argiliseda Nyl. Sur la terre des fossés de la route d’Avrillé à La Meignanne, aux environs du château de la Plesse. — F. L, granulosa Schœr. — Lichen granulosus Ehrh. Sur la terre : Angers, au bois de la Haie ; sous le bois de pins, près du barrage de l’étang. — F. L. uliginosa Ach. Sur la terre argileuse : Avrillé, aux Rafoux, avec le Bæmyces roseus. Angers, au bois de la Haie, près le bois de pins, avec L. granulosa sur la terre de bruyère. — F. L. viridescens Ach. Angers, sur la racine découverte d’un chêne, à la Baumette. — F. L. gelatinosa Ach. Sur la terre : Angers, au bois de la Haie, avec L. uliginosa et L. granulosa. — F. L. rupestris Ach. Rochers schisteux de Bouchemaine, en amont du pont. — F. — 240 — Merlet l’indiquait aussi à Angers, sur les rochers du bois de la Haie. — Var. rufescens Leigt. Rochers de Bouchemaine (schistes); Saint-Barthé¬ lemy (calcaire), à Chaufour. — F. L. vernalis Ach. Sur la terre : Angers, bois de la Haie, sous le bois de pins, à peu près dans le même endroit où se trouvent L. granulosa , L. uliginosa , L. gelatinosa. — F. Dans certains échantillons, le thalle est plus pulvérulent que celui du type; la couleur des apothécies semble aussi varier du roux pâle au roux foncé. L. erratica Krb. Pruniers, rochers de la Rive. — F. Plante peut-être rare autour d’Angers; je ne l’ai pas encore vue en d’autres localités. L. sylvicola Fw. Angers , rochers schisteux des coteaux Saint- Nicolas, au Colombier. — F. L. fuliginosa Tayl. Assez commun sur les coteaux schisteux : Angers, au Colombier, à la Baumette; Bouchemaine; Avrillé, au Monil; Pruniers, rochers métamorphiques de Grezillé. — F. Les spores des échantillons récoltés à ces endroits sont géné¬ ralement très difficiles à constater. L. eleochroma Th. Fr. « Très commune et répandue partout, cette espèce « est par là même très variable dans ses formes. « Toutes les variétés que nous allons décrire rentrent a trop les unes dans les autres pour qu’il soit pos- « sible de les considérer comme des espèces propre- — 241 — « ment dites. On ne doit même pas s’étonner d’être « parfois embarrassé pour choisir entre telle ou « telle variété (1). » Formes saxicoles : — F. — Var. latypea Th. Fr. — Lecidea latypea Ach. Débris d’ardoises, rochers schisteux : Angers; Pruniers ; Bouchemaine ; Érigné ; Sorges, etc. — Var. goniophila Krb. — Lecidea goniophila Krb. Mêmes substratums et mêmes localités. La réaction K + lut. n’a pas toujours lieu ; j’ai trouvé des échantillons sur les rochers de la route de Mûrs à Denée ayant un thalle plus épais que le type et donnant K — . — Var. æquata Th. Fr. — Lecidea sabuletorum, var. æquata Flk. Angers, rochers de la Baumette et du Colombier. Cette variété et la suivante sont plus rares que les autres formes saxicoles. — Var. argiliseda H. Oliv. Fl. de l'Orne , p. 210. Sur les rochers argilo- schisteux d’Avrillé, aux Rafoux. — Var. pungens Th. Fr. — Biatora pungens Krb. La Pointe, sur les rochers, à la Pierre-Bécherelle. Formes corticicoles : — F. — Var. achrista Smrft. Sur toutes sortes d’écorces. Le thalle de cette variété se montre parfois décussé par l’hypothalle, et constitue alors la forme limitata. On le ren¬ contre ainsi fréquemment sur les écorces lisses. — Var. Laureri Th. Fr. — Biatora Laureri Hepp. Sur les frênes et les hêtres : Angers; Ponts-de- Cé, etc. (1) H. Olivier, Flore de VOrne , page 209. 16 — 242 — — Var. hypoleuca Th. Fr. Sur toutes sortes d’écorces. La forme rugulosa Ach., qui se rapporte à cette variété, vient de préférence sur les frênes. — Var. fiavicans Th. Fr. — Lecidea anomala , var. flavicans Ach. Kare autour d’Angers ; je ne l’ai rencontré que sur un sapin aux environs de la ferme d’Orge- mont. L. platycarpa Ach. Très commun sur les rochers schisteux : Angers, à la Baumette et au Colombier; Juigné-sur-Loire ; La Pointe; Pruniers, à la Rive; Trélazé; etc. — F. L’épaisseur du thalle de cette espèce est très variable ; presque nulle sur certains rochers (Angers, à la Baumette), elle devient très forte sur d’autres (Angers, au Colombier). Je ne crois cependant pas que ces variations proviennent de l’exposition ou du substratum, car on rencontre souvent au même endroit des échantillons ayant des thalles de différentes épaisseurs. — Var. superba Th. Fr. — Lecidea superba Krb. Rochers schisteux d’Érigné, route de Mûrs ; Épi¬ nard, roches argilo-schisteuses du Tertre-au-Jau. — F. — Var. flavicunda Nyl. — Lecidea flavicunda Ach. Rochers schisteux de Sainte-Gemmes-sur-Loire, auxGrillers; d’Angers, au Colombier; Trélazé. — F. L. crustulata Krb. — Lecidea parasema var. crus- tulata Ach. Sur les grès, à Saint-Sulpice ; sur les rochers de la Rive, à Pruniers; Sainte-Gemmes-sur-Loire, sur les rochers en face le portail de l’asile d’aliénés. — F. — 243 Dans cette dernière localité, les apothécies des échantillons que j’ai recueillis, affectent une disposition concentrique qui donne à cette plante un aspect particulier. L. convexa Th. Fr. — Lecidea contigua , var. con- vexa Schœr. Angers, sur les rochers des coteaux Saint-Nicolas, au Colombier, en face la Garenne, au bas même du dépotoir actuel. — F. Malgré la présence. d’un grand nombre d’apothécies, je n’en ai trouvé aucune en état d’être étudiée; les spores, les thèques les paraphyses paraissaient comme déformées. L. confluens E. Fr. — Patellaria confluens Duby. Rochers de toutes sortes ; Angers, à la Baumette et au Colombier; Mûrs ; Blaison; Pruniers ; Avrillé. — F. L’épaisseur du thalle est parfois très variable, et la réaction de l’iode sur la médulle souvent peu sensible. L. lithophila Ach. Sur les débris d’ardoises aux carrières de la Grande-Planche, à Avrillé. — F. Je l’ai aussi rencontré dans cette commune, sur des roches argilo-ferrugineuses aux Rafoux. Merlet le cite au bois de la Haie, sous le nom de Patellaria albocœrulescens. L. lapicida Ach. Sur les rochers de Mûrs, au bord du Louet. — F. L. immersa Krb. Sur les pierres calcaires aux Fours-à-Chaux, à Angers. — F. L. fuscoatra Th. Fr. — Lichen fuscoater Lin. Très commun sur les schistes qui environnent Angers. — F. — 244 — — Var. fumosa Th. Fr. — Verrucaria fumosa Hoffm. Angers, rochers du Colombier. — F. — Var. subcontigua Fr. Angers, en Frémur, sur la culée du pont du Chemin de fer, aux Ruelles. — F. Espèce à thalle excessivement variable; je ne serais pas surpris que, parmi les échantillons que j’ai classés sous ce nom , plusieurs appartiennent à des espèces affines ou nou¬ vellement créées par les Lichénologues actuels. CATILARIA Th. Fr. G. lenticularis Th. Fr. — Lecidea lenticularis Ach. Trélazé, sur les débris de schistes à l’Aubinière ; Angers, sur les roches calcaires émergeant de terre près la ligne du chemin de fer de FOuest entre la Tour-Bouton et le Bois-l’Abbé. — F. BUELLIA Th. Fr. B. canescens Th. Fr. — Lecidea canescens Ach. Très commun sur les arbres, pierres, murs, etc. Quoique rarement fertile, j’ai trouvé cette espèce fructifiée sur un chêne, aux Ponts-de-Cé ; sur les rochers, à Mûrs, non loin du pont de l’Aubance. L’alcool colore le thalle en jaune verdâtre persistant. B. leptoclinis Krb. — Lecidea leptoclinis Flott. Sur les rochers schisteux de Pruniers, à la Rive ; Angers, sur les rochers du bois de la Haie. Il est plus rare en cette dernière localité. — Var. superans Nyl., Lichens des Pyrénées-Orien¬ tales. (H. Oliv., in litt.). Je n’ai trouvé cette belle variété que sur les ro- — 245 — chers de Pruniers, à la Rive, près du lieu où croît Gagea bohemia. — F. Elle se relie au type par des transitions nom¬ breuses. Voici ce que m’écrit M. Olivier à ce sujet : « C’est « le Buellia leptoclinis , var. superans Nyl., Pyré- « nées-Orientales, p. 38. Thalle plutôt fendillé qu’a- « réolé, apothécies planes à bord presque effacé, « spores pouvant mesurer jusqu’à 30 x 9. Je ne la « vois signalée en France que sur les rochers schis- « teux de la Massanne (Pyrénées-Orientales) Nyl., « sur les grès à Secquigny (Eure) Malb. Peut-être « est-elle confondue çà et là avec le leptoclinis dont « elle se rapproche tant extérieurement. » Je la trouve aussi indiquée en plusieurs endroits dans les Deux-Sèvres (Richard, Catalogue des Lichens des Deux-Sèvres , 1877). B. concinna Th. Fr. Sur les débris d’ardoises, aux anciennes carrières de l’Aubinière, à Trélazé. — F. B. stellulata Th. Fr — Lecidea stellulata Tayl. Sur les rochers de la Rive, à Pruniers ; Angers, coteaux Saint-Nicolas rive gauche, au bois de la Haie, sur des roches schisto-ferrugineuses. — F. B. alboatra Th. Fr. — Lichen alboater Hoffm. Je n’ai pas trouvé le type de l’espèce proprement dit, qui pourtant doit être commun autour de nous, mais seulement sur les variétés suivantes : — Var. epipolia Th. Fr. — Lecidea epipolia Ach. Calcicole : Angers, sur les rochers calcaires entre la Tour-Bouton et le Bois-l’Abbé, près la ligne du — 246 — chemin de fer de l’Ouest; sur les tuffeaux d’un vieux portail, à Pruniers. — F. — Var. venusta Th. Fr. — Diplotomma venustum Krb. Calcicole : parapet du pont de l’Authion, à Sainte- Gemmes- sur-Loire. — F. — Var. zabotica Th. Fr. — Diplotomma zaboticum Krb. Gorticicole : sur des saules, aux Ponts-de-Cé. — F. — Var. crenulata Krb. Corticicole : sur des frênes, aux Ponts-de-Cé, à Belle-Poule. — F. — Var. athroa Nyl. — Lecidea parasema , var. athroa Ach. Corticicole : sur un vieux chêne à la Papillaie, à Pruniers. — F. B. myriocarpa Mudd. — Patellaria myriocarpa DC. Lignicole : sur les vieilles barrières. Commun. — F. Corticicole : chênes, etc. — F. — Var. athallina H. Oliv. (in lût .). Sur un chêne écorcé à Avrillé, près le château de la Plesse. — F. — Var. punctiformis Mudd. — Verrucaria punc- tatay var. punctiformis Hoffm. Saxicole : schistes d’Érigné ; d’Angers, à Rivet ; pierres calcaires dans les landes du Perray, à Saint- Sylvain. — F. Corticicole : sur un vieux chêne à Avrillé, à la Plesse; sur des acacias, à Sainte -Gemmes -sur- Loire. — F. — 247 — — Var. stigmatea Krb. Saxicole : Avrillé, rochers argilo-schisteux des Rafoux ; Érigné, rochers de la route de Mûrs. — F. RHIZOCARPON Th. Fr. R. geographica DG. — Lichen geographicus Lin. Assez commun sur les rochers : Pruniers, à la Papillaie; Juigné-sur-Loire; Angers, coteaux Saint- Nicolas, au Colombier. — F. — Var. atrovirens Schœr. — Lecidea atrovirens Ach. Rochers de Grezillé, à Pruniers, — F. — Var. contigua Schœr. Rochers de Grezillé, à Pruniers. — F. R. chionophilum Th. Fr. — Lecidea alpicola Nyl. Angers , rochers schisteux des coteaux Saint- Nicolas, au Colombier. — F. R. Œderi Krb. — Lichen Œderi Web. Sur les débris d’ardoises aux anciennes carrières de l’Aubinère, à Trélazé. — F. R. ohscuratum Krb. — Lecidea petræa, var. obscu- rata Ach. Rochers de Grezillé, à Pruniers. — F. — Var. lavata Nyl. Rochers de Mûrs, près le Louet. — F. R. calcareum, var. concentricum Th. Fr. — Lichen concentriez Dav. Sur les rochers de grès, à Blaison ; de Grezillé, à Pruniers. — F. - 248 — GRAPHIS Ach. G. scripta Ach. — Lichen scriptus Lin. Je n’ai rencontré cette espèce autour d’Angers que sur les charmes où elle est commune ; j’ai dis¬ tingué les variétés suivantes : — Var. limitata (Ach.) Arn. — f. stellata Arn. — f. diffracta Arn. — Var. varia Arn. — f. spathea Arn. — Var. elongata Arn. — Var. eutypa Arn. Avrillé, à la Plesse ; Saint-Barthélemy, à Pigne- rolles. J’ai aussi rencontré la variété eutypa Arn. sur un châtaignier, à Avrillé, près la Plesse. — F. G. dendritica Ach. Sur les charmes : Saint-Barthélemy, à Pignerolles. — F. G. anguina Nyl. Avrillé, sur un acacia, à la Grande-Planche. — F. Desvaux indique (1) un Graphis qu’il a recueilli sur le houx, dans les bois de Soucelles, et lui donne le nom de G. sinica Desv. Cette espèce, qui n’a pas été conservée par les Lichenologues actuels, doit être le G. elegans ou l’une de ses variétés. (1) Desvaux, Observations sur les plantes des environs d'Angers, 1818. — 249 — OPEGRAPHA Ach., Nyl. O. lyncea Schœr. — Arthonia lyncea Ach. Commun sur les frênes : Angers, à la Baumette ; Sainte-Gemmes-sur-Loire, etc. — F. On remarque presque toujours une petite funginée, le Spilo- mium graphidearum Nyl. parasite sur le thalle de ce Lichen. O. varia El. Fr. Commun sur l’écorce des arbres : chênes, peu¬ pliers, pommiers, etc. Angers; Ponts-de-Cé; Sainte- Gemmes-sur-Loire ; Pruniers, etc. — F. — Var. rimalis Ach. Sur les chênes, les ormeaux, etc. : Angers, à Orgemont ; Saint-Barthélemy, à Pignerolles. — F. La forme simplex Del., qui se rattache à cette variété, se rencontre aussi sur les chênes : Avrillé, route de Saint-Clément. O. notha Ach. Corticicole : hêtres, chênes. Commun, mais géné¬ ralement sur les écorces âgées. — F. Lignicole : vieilles barrières des champs. — F. — Var. signata Ach. — Opegrapha diaphora , var. signala Ach. Sur divers troncs d’arbres : chênes, pommiers, etc. Pruniers ; Angers. — F. O. atra Pers. Croît généralement sur les écorces lisses : épines, charmes, cerisiers, pommiers, etc. — F. — Var. hapalea Nyl. — Opegrapha hapalea Ach. Assez commun sur les frênes : Sainte-Gemmes- sur-Loire. — F. — 250 - — Var. maculata H. Olivier [in litt.). Sur les chênes : Angers, à Orgemont. — F. — Var. platanoides Del. Sur le lierre croissant le long des murs qui en¬ tourent Pignerolles, à Saint-Barthélemy. — F. — Var. cerasi Chev. Commun, et comme son nom l’indique, principa¬ lement sur l’écorce du cerisier. — F. O. Chevallieri Leigt. Espèce très rare que je n’ai rencontrée qu’en petite quantité sur les rochers de la Rive, à Pru¬ niers. — F. O. vulgata Ach. Commun sur les écorces lisses : jeunes chênes, épines, etc. Angers, à Orgemont. — F. — Var. steriza Nyl. Sur les chênes : Avrillé. — F. O. herpetica DC. Sur les charmes et les chênes : Saint-Barthélemy, à Pignerolles. — F. Dans ses Observations sur les plantes des environs d'Angers , Desvaux crée une espèce nouvelle, O. cerasina , qu’il décrit ainsi : « On doit bien distinguer cette opégraphe du Graphis cerasi; elle a ses sporanges élevés et beaucoup plus courts » sans indiquer ni substratum ni localité. Doit-on tenir compte de cette espèce, dont le nom, peut-être à cause de cette des¬ cription trop vague, n’a été adopté par aucun Lichenologue ? ARTHONIA Ach. A. cinnabarina Nyl. — Coniocarpon cinnabari- num DC. — 251 — Commun sur les écorces lisses : hêtres, cerisiers, charmes. — F. — Var. pruinata Del. Sur les chênes : Avrillé, aux Rafoux; Pruniers, au Grand-Tertre ; Angers, au Colombier. — F. — Var. rubra Nyl. — Var. gregaria Schœr. J’ai recueilli ces deux dernières variétés sur les charmes : Saint-Barthélemy, à Pignerolles; Avrillé, à la Plesse. — F. A. pruinosa Ach. Pruniers, sur un vieux chêne, à la Rive. — F. A. astroidea Ach. Commun sur l’écorce des chênes, peupliers, frênes, etc. Saint-Barthélemy, Sainte-Gemmes-sur- Loire, Avrillé. — F. — Var. radiata Ach. Sur les peupliers à Sainte-Gemmes-sur-Loire, et sur les chênes à Saint-Barthélemy. — F. A. galactites Nyl. — Verrucaria galactites DC. Sur l’écorce des jeunes chênes et des jeunes peu¬ pliers. — F. A. minutula Nyl. Commun sur les jeunes chênes : Saint-Barthé¬ lemy ; Angers ; Avrillé. — F. ENDOCARPON Hedw. E. miniatum Ach. Pruniers, à la Rive, sur les rochers du côté droit du sentier qui descend de cette ferme au bord de la Maine. — F. — 252 — A première vue cette espèce pourrait être prise pour Gyrophora murina Krb. E. leptophyllum Ach. Rochers inondés l’hiver de Pruniers, à la Rive. — F. Ces rochers sont tout à fait au commencement des coteaux schisteux qui bordent la Maine. Ils sont situés au sud-ouest d’Angers, juste en face ceux de la Baumette. E. fluviatile DC. Sur les rochers au bord des eaux : Angers, ro¬ chers du Colombier, coteaux Saint-Nicolas. — F. E. hepaticum Ach. — E. Hedwign Ach. Terrains calcaires, parmi les mousses : Saint-Bar¬ thélemy, à Chaufour ; Angers, aux Fours-à-Chaux. — F. Boreau, dans son Herbier, dit avoir trouvé cette plante « dans une herborisation faite en compagnie du Dr Guépin sur les rochers schisteux des coteaux Saint-Nicolas, près Beau- couzé ». Comme cette espèce est généralement calcicole, on ne doit guère espérer, selon toutes probabilités, pouvoir la recueillir à nouveau en cet endroit. D’ailleurs l’échantillon de Y Herbier Boreau n’est pas YEndo- carpon hepaticum Ach. — Var. exiguum Nyl. Pruniers, sur le mortier d’un vieux mur, à la Rive. E. pallidum Ach. Beaucouzé, à la Haloperie, sur les rochers au bord de l’étang, un peu avant le barrage ; Pruniers, à la Rive, sur les mêmes rochers où croît Heppia Gue- pini. — F. POLYBLASTIA Mass. P. umbrina Nyl. - 2o3 — Angers, à la Baumette, sur les rochers qui af¬ fleurent le sol des prairies, après avoir dépassé le rocher de la Baumette proprement dit; Sainte- Gemmes-sur-Loire, sur les pierres d’ardoises de la Levée de la Loire, derrière l’asile d’aliénés. — F. P. intercedens Krb. Sainte-Gemmes-sur-Loire, sur les pierres calcaires du parapet de la Levée de la Loire, derrière l’asile d’aliénés. — F. P. albida Arn. — Lamy, Lichens de Cauterets , n°503. Angers, en Frémur, sur la culée du pont du che¬ min de fer, aux Ruelles. — F. VERRUCARIA Nyl. V. nigrescens Pers. Sur les roches dures, le calcaire, les schistes : Mûrs ; Sainte-Gemmes-sur-Loire ; Pruniers ; Bou- chemaine. — F. Merlet l’indiquait aussi aux Fours-à-Chaux, sur les rochers de marbre. — Var. fuscella Nyl. Sur les grès, à Saint-Sulpice ; Sainte-Gemmes- sur-Loire, pierres calcaires de la Levée, derrière l’asile d’aliénés ; Angers, aux Fours-à-Chaux. — F. V. fusco-nigrescens Nyl. Sur les pierres calcaires : Saint-Barthélemy, à Chaufour. — F. V. glaucina Ach. Angers, sur le mur même du barrage de l’étang Saint-Nicolas ; sur le mortier d’un mur, aux Justices ; - 254 - Sainte-Gemmes-sur-Loire, derrière l’asile d’aliénés, sur les pierres calcaires de la Levée. V. macrostoma DG. Angers, sur le mortier calcaire du mur du barrage de l’étang Saint-Nicolas ; Sainte-Gemmes-sur-Loire, sur les pierres calcaires de la Levée, derrière l’asile d’aliénés ; généralement sur les pierres de tuf des ouvrages d’art. — F. V. hydrela Ach. Sur les rochers schisteux : Pruniers; Angers, à Rivet, à la Baumette. — F. — Var. lævata Ach. Syn., p. 94. Sur les rochers de Pruniers, à la Rive. — F. Diffère du type par la couleur blanche du thalle. V. acrotella Ach. Sous ce nom, quelque peu singulier, s'abritent un certain nombre de Verrucaires mal développées, indéterminables , et qui semblent se rapprocher plus ou moins de l'espèce précédente (V.æthiobola Whlnb). (Lamy, Catal. des Lichens du Mont-Dore , n° 587.) Angers, petites pierres aux Fours-à-Chaux ; Pru¬ niers, à la Rive ; Beaucouzé, à la Haloperie, etc. — S. V. muralis Ach. Angers, rocher de la Baumette. Sur les pierres calcaires des ouvrages d’art : Pru¬ niers, sur les piles d’un vieux portail. — F. V. integra Nyl. Sainte-Gemmes-sur-Loire, sur les pierres calcaires du parapet de la Levée de la Loire, derrière l’asile d’aliénés. — F. — 255 V. margacea Nyl. — Pyrenula margacea Ach. Sur les rochers schisteux de Bouchemaine, en amont du pont du chemin de fer. — F. V. Schraderi Ach. Desvaux ( Obs . sur les piaules des environs d'Angers , p. 39) indique cette plante « commune sur les marbres des Four¬ neaux ». Je ne l’ai pas encore recueillie en cet endroit, mais on l’y trouvera certainement, cette espèce étant généralement com¬ mune sur les rochers calcaires. ARTHOPYRENIA Krb. A. oxispora H. Oliv. — Verrucaria oxispora Nyl. Commun, principalement sur l’écorce des bou¬ leaux : Juigné-sur-Loire ; Avrillé. — F. A. lectissima H. Oliv. — Segestrella lectissima E. Fr. Beaucouzé, rochers de la Haloperie avant le bar¬ rage de l’étang Saint-Nicolas. — F. A. epidermidis Mass. — Verrucaria epidermidis Ach. Commun sur les écorces lisses. — F. — Var. antecellens H. Oliv. — Verrucaria ante- cellens Nyl. Avrillé, sur les racines découvertes d’un chêne, à la Grande-Planche. A. nitida H. Oliv. — Verrucaria nitida Ach. Sur les charmes : Saint-Barthélemy, à Pigne- rolles. — F. Très probablement sur bien d’autres écorces. — 256 - ACROCORDIA Krb. A. conoidea Krb. — Verrucaria conoidea E. Fr. Sur les grès : Saint-Sulpice ; Blaison. — F. A. gemmata Krb. — Verrucaria gemmata Ach. Commun sur les chênes, frênes, hêtres : Angers, au Colombier, à la Baumette; Saint-Barthélemy, etc. — F. A. biformis H. Oliv. — Verrucaria biformis Nyl. Commun sur les écorces lisses : pommiers, chênes, frênes : Juigné-sur-Loire; Sainte-Gemmes-sur-Loire; Pruniers ; Angers. — F. LEPRA Je ne mentionne ce genre que pour mémoire ; il n’a pas été conservé par les Lichenologues actuels depuis que les études entreprises sur ces productions végétales ont montré qu’elles n’étaient que les thalles sorédiés et imparfaits de différentes espèces bien déterminées. Lecanora sulphurea ; Lecanora parella; différents Pertusa- ria , etc., fournissent les principaux types de ces lèpres. Quelques jours après la lecture de ce travail à la Société d’Études Scientifiques d’Angers, M. l’abbé Hy présenta à la Société d’Agriculture, Sciences et Arts de la même ville, la première partie d’une étude sur les Lichens de l’Anjou (P hyco- Lichens). Le savant professeur de botanique des Facultés Catholiques d’Angers ne suit pas la même voie que - 257 — moi : partisan de la théorie algo-lichenique, sa me thode d’observation est par conséquent basée sur les rapports qui existent entre les gonidies des Lichens et les Algues. Plusieurs chemins, un seul but. Le résultat de ces études sera la connaissance plus ap¬ profondie de cette partie de la flore angevine mal étu¬ diée jusqu’à ce jour. Aussi verra-t-on avec plaisir la continuation de cette publication qui, étant donné les profondes connaissances cryptogamiques de M. l’abbé Hy, ses recherches particulières non limitées comme les miennes à un rayon relativement peu étendu, les herbiers de la Faculté catholique dont il peut disposer et qui doivent renfermer des documents plus utili¬ sables que ceux qu’ont laissés Guépin et Boreau, sera poussée à un degré de perfection auquel le présent travail ne saurait prétendre. 17 258 TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES Pages Acarospora Krb. . . . 230 Acrocordia Krb . 256 Amphiloma Nyl . 218 Arthonia Ach . 250 Arthopyrenia Krb . 255 Bacidia Th. Fr . 236 Bæmyces Pers . 193 Biatorella Th. Fr . 238 Bilimbia Krb. . . . 237 Buellia Th. Fr . 244 Calicium Ach . 190 Caloplaca Th. Fr . 220 Catilaria Th. Fr . 244 Cetraria Ach . 206 Gladina Nyl . 203 Cladonia Hoffm . 195 Collema Ach . 187 Coniocybe Ach . 192 Endocarpon Hedw . 251 Ephebe Nyl . 186 Evernia Ach . . . . 207 Gomphyllus Nyl . 192 Graphis Ach . 248 Gyalecta Ach . 237 Gyrophora Ach . 217 Hæmatomma Krb. . . . . . 232 Ileppia Nyl . 218 Lecania Krb . 232 Lccanora Ach. . . 225 Lecidea Ach . 238 Lepra . 256 Leprocaulon Nyl . 194 Leptogium Fr . 190 - 259 — Lobaria Nyl . 212 Lobarina Nyl . 211 Omphalaria DR . 186 Opegrapha Ach , Nyl. . . . 249 Pannaria Nyl . . 217 Parmelia Ach . 207 Peltigera Iloffm . 212 Pertusaria DG . 233 Phlyctis Wall . 234 Physcia El. Fr . 214 Placodium DC . 219 Polyblastia Mass . 252 Psoroma Nyl . 218 Pycnothelia Ach . 194 Ramalina Ach. . . . 205 Rinodina Krb . 224 Rhizocarpon Th. Fr . 247 Sirosiphon Kuntz . 186 Sphinctrina Fr . ...... 192 Squamaria Nyl . 218 Stereocaulon Schreb . 193 Stictina Nyl . . 211 Thamnolia Schœr . 205 Toninia Th. Fr . 235 Umbilicaria Hoffm . 217 Urceolaria Ach., Nyl . 234 Usnea Hoffm . 206 Verrucaria Nyl . 253 Xanthoria Th. Fr . 213 OBSERVATOIRE MÉTÉOROLOGIQUE MUNICIPAL B’ANGERS PHYSIONOMIE DE L’ANNÉE 1892 PREMIER TRIMESTRE Bien que la moyenne barométrique soit assez nor¬ male et plutôt au-dessous, on remarque de fortes pressions en janvier (773,3) malgré les vents d’ouest à nord-ouest qui dominent et donnent durant la der¬ nière quinzaine une série de jours pluvieux. Une seule dépression un peu grave (734,7) se présente en février et fournit une longue série de pluies, anormale en ce mois. Le mois de mars présente une assez bonne moyenne barométrique. La température reste basse *une bonne partie de janvier, se relève en février et retombe en mars fré¬ quemment au-dessus de 0 ; nous la voyons même tomber à — 7°3, le 4 mars, sous l’influence des vents de Nord-Est. Moyenne du premier trimestre : Baromètre, 756,4 ; thermomètre, 5°1 ; pluie totale, 122ra/m65 en 45 jours; nébulosité, 5 dixièmes 9. 17. — 262 — DEUXIÈME TRIMESTRE Après plusieurs fortes chutes de pluie dans les der¬ niers jours de mars, commence une longue période de jours secs qui caractérise ce printemps. Avril et mai donnent ensemble moins de 25 millim. Au milieu de juin seulement, par suite d’un mouvement cyclo¬ nique venant extraordinairement de nord-est, vient une forte chute de pluie (1 7m65) qui refroidit singu¬ lièrement l’atmosphère assez chaude jusque-là. Moyenne du deuxième trimestre : Baromètre, 756,7; thermomètre 14°4 ; pluie totale, 63m/m35 ; nébulosité, 4,5. TROISIÈME TRIMESTRE L’atmosphère revient à l’état normal : ni très fortes pressions, ni dépressions profondes. Quelques fortes chaleurs au mois d’août. Le 17, le thermomètre atteint 35°5, mais trois orages consécutifs amènent quelque fraîcheur. A la suite, des pluies abondantes ravivent les sources, les boires et les fossés. Cependant ces pluies, arrivant au moment de la moisson, la compromettent et lui causent d’assez graves dommages. Moyenne du troisième trimestre : Baromètre, 759,1 ; thermomètre, 18°8; pluie totale, 145m/m70 en 38 jours; nébulosité, 4,9. QUATRIÈME TRIMESTRE Plusieurs assez fortes dépressions, dans le mois d’octobre, amènent encore deux orages pendant les- — 263 — quels il tombe une forte hauteur de pluie; presque aucun jour de ce mois n’en est exempt (26 jours); novembre en reçoit une bonne moyenne, mais dé¬ cembre reste au-dessous (18 millim. seulement) de la normale. La température assez normale ne descend au-dessous de 0° qu’à la mi-décembre. Elle descend vite dans la dernière quinzaine et nous la voyons à — 8°, le 31. Le maximum même reste souvent à 0 et au-dessous. Les brumes recouvrent toutes les sur¬ faces humides ou glacées, présageant un hiver rigou¬ reux. Moyenne du quatrième trimestre : Baromètre, 757,5; thermomètre, 7°7 ; pluie totale, 231m/m35 en 60 jours; nébulosité, 5,9. Le Directeur , Jules Quélin. TABLE DES MATIERES Pages Catalogue des Coléoptères de Maine-et-Loire, par M. J. Gallois . 101 Essai bibliographique et historique sur la Géologie et la Paléontologie en Anjou, par M. O. Desmazières . 21 Lichens récoltés aux environs d’Angers, par M. Ch. Decuillé . 173 Observatoire météorologique municipal d’Angers. — Physionomie de l’année 1892, par M. Jules Quélin . 261 Rapport de la Commission sur la communication faite par M. Quélin à la séance du 3 novembre 1892. . . 169 Une nouvelle espèce d’Aethionema, par M. Giraudias. 165 Séance du 14 janvier 1892 . 1 — 4 février 1892 . 5 — 3 mars 1892 . 6 — 7 avril 1892 . 8 — 5 mai 1892 . 9 — 2 juin 1892 . 11 — 7 juillet 1892 . 13 — 6 octobre 1892 . . . . . . 15 — 3 novembre 1892 . 16 — 8 décembre 1892 . 19 Angers, imp. Germain et G. Grassin. — 1448-93. Le siège de la Société d’Etudes scientifiques est situé à Angers, ancienne Cour d'Appel, place des Halles. Les Membres qui changent de résidence sont priés d’en prévenir le Secrétaire ou le Trésorier. La correspondance devra être adressée au Secrétaire à l’adresse ci-dessus. Les cotisations (10 francs pour les Membres titulaires, 5 francs pour les Membres correspondants ) doivent être versées entre les mains du Trésorier, avant le 1er mars de chaque année. (Voir Statuts, art. 23.) On peut se procurer la collection des Bulletins au prix de 65 francs (sauf le volume de 1873, épuisé). Ce prix sera abaissé à 50 francs pour les nouveaux Sociétaires qui dési¬ reront acquérir la collection. Le présent Bulletin sera vendu 5 fr. Il sera fait une diminution de 2 francs à toute personne qui demandera à faire partie de la Société, soit comme membre titulaire, soit comme membre correspondant. La Société échange son Bulletin contre celui de toute Société qui en fait la demande et contre toute publication scientifique. La Société ayant installé des collections recevra avec plaisir tous les échantillons qu’on voudra bien lui envoyer. Tout Membre a droit à 20 exemplaires gratuits (tirage à part, sans couverture imprimée) des travaux qu’il publie dans le Bulletin. PRIX DES TIRAGES A PART La feuille in-8°, papier du Bulletin, couverture non imprimée : 25 exemplaires . 6 fr. 50 - 7 100 — 9 Couverture imprimée, 3 fr. en plus. 2044 106 223 852