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ANNÉE 1917-1918 Le NEUCHATEL IMPRIMERIE WOLFRATH & SPERLÉ 1919 D À el A TRAVERS NOS ,MEMOIRES" ET NOS , BULLETINS NOTICE HISTORIQUE présentée à l'Assemblée générale du 25 janvier 1918 PAR P. KONRAD, Géom., président sortant de charge. Lorsque, il y a deux ans, vous avez bien voulu me confier la charge présidentielle, j’ai eu le désir de connaître le passé de notre Société. Il m’a suffi de consulter l’admirable collec- tion de nos Mémoires et de nos Bulletins. Or, cette consulia- tion, que je supposais monotone, n’a pas tardé à m'intéresser au plus haut degré. C’est une lecture qui très rapidement devient passionnante. Il y a dans ces pages plus que de la science ; il y a de la vie. La science y est animée par la personnalité même de ces hommes d'élite qui dans notre petit pays en ont été les cham- pions. Et puis, il se dégage de ces pages quelque chose de délicat, d’honnête et de réconfortant, qui charme d’abord et qui finit par émouvoir. De la première à la dernière, elles sont imprégnées d’un esprit de pur désintéressement, de bonté, charitable, d’amour du pays neuchâtelois et d’un grand désir de recherche de la vérité scientifique. Suivant les époques, elles vibrent d’une ardeur bouillonnante, ou bien, en des temps difficiles, elles témoignent d’une foi et d’une confiance superbes en l’avenir. Le passé de notre Société est peu connu des jeunes. Je voudrais, en quelques notes, malheureusement trop brèves, le faire revivre pour eux. Et si je réussis à leur communi- quer cette impression bienfaisante que j'ai ressentie en lisant nos Mémoires et nos Bulletins, j'en serais heureux. Quant aux vétérans, aux contemporains de ce robuste passé, ils voudront dr NZ bien pardonner la hardiesse et l’imperfection d’un jeune, qui tente de réveiller de vieux souvenirs en touchant à une si grande cause. Comme vous le savez, notre Société ne date pas d’hier. Elle est plus qu’octogénaire. Elle entre aujourd’hui dans sa 86° année, ayant été fondée le 6 décembre 1832. A cette époque, Neuchâtel n’était qu’une toute petite ville de quelques milliers d'habitants, point perdu sur la mappe- monde. Et cependant, cette cité minuscule n’était pas ignorée ; sa réputation allait grandissant. C’est qu’un foyer scientifique venait d'y naître. L'âme de ce foyer, c’est Louis AGassiz (1807-1873), un jeune professeur d'histoire naturelle, fraîchement arrivé, mais qui bientôt s'impose par la publication de son grand ouvrage sur les poissons fossiles. Autour d’Agassiz, d’autres hommes se groupent. C’est Lours CouLon (1804-1894), que l’on appelait alors Coulon fils, sur l’activité duquel nous reviendrons. Ce sont HENRI Lapame (1807-1870) et Henri DE Joannis (1797-1873), pro- fesseurs de chimie, de physique et de mathématiques. C’est le D' Jacoues-Lours Borez (1795-1863), médecin du roi. C’est enfin AucusTE DE MonrmoLzix (1808-1898), le géologue qui le premier a reconnu le terrain crétacé du Jura, terrain qui, en son honneur, fut baptisé Néocomien, dénomination univer- sellement admise aujourd’hui dans la nomenclature géolo- gique. Ces six hommes sont les fondateurs de notre Société. Ils sont plus que cela. Ils sont les véritables créateurs de notre tradition scientifique. Ils sont les promoteurs d’un mouvement intense, dont le magnifique essor se traduit par la création du beau et riche musée d'histoire naturelle de Neuchâtel, par la construction du Gymnase, inauguré en 1835, édifice où se concentre pendant bien des années l’activité scientifique de Neuchâtel. Leur ardeur débordante, leur influence stimulante transforment rapidement la petite cité. En 1837, la réputation scientifique de Neuchâtel est consa- crée par le retentissement universel qu'ont en cette ville les assises de la Société helvétique des Sciences naturelles. C’est là qu'avec témérité, Agassiz proclame la théorie glaciaire qui ouvre à la science des horizons nouveaux. Un an plus tard, le Gouvernement de la Principauté ne résiste plus et réalise une ancienne promesse : la première _ a :) = Académie est fondée en 1838, par rescrit royal de Frédéric- Guillaume III ; elle ouvre ses portes en 1840 et est solennel- lement inaugurée le 18 novembre 1841. De 1840 à 1846 ont lieu, sous la conduite d’Agassiz, les expéditions annuelles au glacier de l’Aar, où l'Hôtel des Neu- châtelois, primitif campement sous un bloc de gneiss, est bien- tôt le lieu de rendez-vous de savants des deux mondes. Dans une telle ambiance, les débuts de la jeune Société sont inévitablement brillants. D’autres grands noms viennent s’ajouter à ceux des fonda- teurs.Citons parmi eux : Ebouarp DEsor (1811-1882), collabo- rateur d’Agassiz,géologue et archéologue, dont l’activité féconde et inlassable va se manifester pendant près de cinquante ans ; ArNOLD Guyor (1807-1884), titulaire de la chaire de géogra- phie physique, auteur des premiers et magnifiques travaux sur la répartition des blocs erratiques et l’étendue des gla- ciers ; LÉO LEsQuEREUx (1806-1889), travailleur infatigable, peu favorisé de la fortune, infirme par surcroît — il était absolument sourd — mais qui s’est illustré par son catalogue des mousses et ses recherches sur les marais tourbeux ainsi que sur les fossiles de l’époque carbonifère ; CHARLES-HENRI Goper (1797-1879), botaniste, auteur de la Flore du Jura, parue en 1854 ; FRÉDÉRIC DuüuBois DE MONTPERREUX (1798- 1850), géographe, géologue et archéologue, qui revenait de l'étranger ; l’éminent géographe-topographe JEAN-FRÉDÉRIC D'OsTERWALD (1773-1850), bien connu par ses magniïiques travaux cartographiques ; le capitaine Auaustre VoucA (1795- 1884), zoologiste à Cortaillod ; Louis DE POURTALÈS {1796- 1870), mathématicien, et d’autres encore. Le premier volume des Mémoires paraît en 1835; le tome I des Bulietins en 1843. La même année 1843, une section est fondée à La Chaux- de-Fonds, section très active jusqu’en 1848, ainsi qu’en font foi les procès-verbaux, grâce surtout à l’influence du phar- macien CÉLESTIN Nicozer (1803-1871) et du D' CHARLES DE PURY. La Société compte à cette époque une cinquantaine de membres, parmi lesquels le général prussien de Pfuel, gou- verneur de la principauté. Le premier président est PAuz-Lours-AuGusTE CoOULON (1777-1855), dit Coulon père, grand philanthrope, qui s’est surtout voué à trois institutions : le Musée d'histoire naturelle, la Bibliothèque de la ville et la Caisse d'épargne de Neuchâtel, dont il fut le créateur en 1812. Il occupe la présidence pen- NS MR dant cinq années et ne la quitte que pour se charger de la caisse, et, comme celle-ci n’est pas riche, il fait en sorte que les comptes bouclent sans déficit. En 1837, Coulon père est remplacé à la présidence par son fils Louis Coulon, membre fondateur, ce grand Neuchâtelois que quelques-uns d’entre vous ont eu le privilège de connaître et qui, pendant plus d'un demi-siècle, est resté à la tête des deux institutions qu'il a fondées et dont il était l’âme : le Musée d'histoire naturelle et notre Société. C’est la maison de Coulon, au Faubourg de l'Hôpital, qui est le berceau de la jeune société ; les séances s’y tiennent jusqu'au jour où le nouveau Gymnase lui donne asile. Rappelons que les archives de notre Société se trou- vaient encore dans les combles de l’immeuble de Coulon, quand éclata l'incendie de 1910. Depuis lors, ces archives ont été transférées à l’Université. Un nom doit encore être cité pour compléter cette bril- lante énumération : celui de JEAN-FRÉDÉRIC DE CHAILLET (1747-1839), nommé vers la fin de sa carrière président hono- raire de notre Société, botaniste éminent, en relations avec les grands mycologues de son époque, qui fut dans notre canton le premier pionnier de l’étude des champignons. Cette période féconde, qui a jeté un si vif éclat dans le monde et que nous venons d’esquisser bien sommairement, prend fin vers 1846. Depuis quelque temps déjà, Agassiz projette un voyage d'étude aux Etats-Unis. Le roi de Prusse lui en facilite les moyens par l'allocation d’un subside. Le départ a lieu en 1846. L’émoi est grand à Neuchâtel. Agassiz promet bien de revenir, mais on n’ose trop y compter. Peu après éclatent les événements politiques de 1848. La monarchie est renversée. L'Académie est supprimée. Les pro- fesseurs quittent le pays. Agassiz, que la révolution a délié de ses engagements, se fixe définitivement aux Etats-Unis. Arnold Guyot, Edouard Desor, Léo Lesquereux, le zoologiste Francois DE PourTALÈSs (1823-1880) l’y rejoignent. Ces dé- parts portent un coup sensible à notre Société. Mais la crise est surmontée, grâce à la constance et à la foi de son prési- dent. Avant d’aller plus loin, permettez une parenthèse. Quelles pouvaient être les ressources financières d’un savant de la valeur d’Agassiz ? Les hommes de notre géné- ration, pour la plupart affairistes et grands chasseurs d'’ar- sent, apprendront sans doute avec étonnement qu’Agassiz, qui n'avait guère que son traitement de professeur pour vivre, LDC AO recevait, au début de son séjour chez nous, 80 louis par année, soit un peu moins de 1300 francs de Neuchâtel. Sollicité par les Universités de Genève et de Lausanne, Agassiz décide, en 1838, de rester à Neuchâtel ; il lui est alors offert un traite- ment de 2000 francs avec garantie de trois années consécu- tives. Agassiz, qui devait subvenir à ses coûteuses recherches, à son établissement lithographique, à ses publications nom- breuses, à ses travaux sur le glacier, a connu chez nous la détresse des embarras financiers. Cet exemple démontrerait, si cela n’était superflu, que la science désintéressée, qui enrichit l'humanité, n’enrichit pas ses flambeaux. Mais les savants ont heureusement des satis- factions d’ordre intellectuel qui valent mieux que les grands proïits matériels. Revenons à notre sujet. Nous disions que la crise de 1848 est surmontée, grâce à la vaillance de Louis Coulon. Ce dernier est entouré du D' Borel, qui remplace Louis de Pourtalès à la vice-prési- dence, d’Edouard Desor, revenu d'Amérique en 1852 avec un riche bagage de faits et d'observations, des professeurs Henri Ladame, FréÉDÉRIC Sacc (1819-1890), puis CHARLES Kopp (1822-1891), représentant les sciences chimique, physique et météorologique. Ce dernier est pendant une vingtaine d’an- nées un sociétaire des plus actif. Dès 1854, un nouveau domaine s'ouvre à l’investigation des savants, celui des antiquités gauloises. Dès lors, notre Société enregistre pendant de longues années et de nos jours encore une quantité de travaux d’archéologie préhistorique dus aux recherches inlassables de Desor, du D' CHARLES Vouca (1827-1875), du géomètre Henri-Louis OTrz (1821- 1902), du D' Eucène CLémenr (1828-1870), et d’autres encore. Les collections d’antiquités lacustres de Neuchâtel s’enrichissent parallèlement aux collections d’histoire natu- relle. Inutile de rappeler que ces recherches se poursuivent aujourd’hui sous la direction d’un jeune sociétaire, M. Paul Vouga. Cette époque est celle de la construction dans notre pays des premiers chemins de fer. C’est un filon que la science ne manque pas d'exploiter. Le percement des tunnels juras- siens permet au géologue soleurois ARMAND GREssLY (1814- 1865) de vérifier les coupes des massifs des Loges et du Hauenstein. Les travaux des ingénieurs mettent à jour de nou- LR NT AS velles grottes dans les Gorges de l’Areuse ; l’on y découvre des ossements préhistoriques. C’est la première campagne de Cotencher, qui a précédé les fouilles reprises aujourd’hui avec le succès que vous savez, par notre collègue, M. le professeur Auguste Dubois. En 1855, la Société helvétique des Sciences naturelles se réunit à La Chaux-de-Fonds, sous la présidence de Céiestin Nicolet. À cette occasion la section montagnarde renaît pour quelque temps. La même année, la Société compte 81 membres ; lies admis- sions sont nombreuses, une seconde phase de prospérité se dessine. Trois ans plus tard, en 1858, le Grand Conseil neuchâte- lois décide la création de l'Observatoire cantonal, destiné à faciliter dans nos Montagnes la fabrication de l’horlogerie de précision. Dans le but d’assurer une autorité reconnue à ses bulletins de marche, le nouvel établissement est doté de moyens scientifiques suffisants. En 1861, notre société se rend à l'Observatoire, afin de répondre à l'invitation de son direc- teur “qui désire que l’établissement soit inspecté par l’auto- rité scientifique du pays ». Ce sont là les termes propres de l'invitation. Plus encore que le nouvel établissement, la personnalité de son directeur, le D' AporrHe Hirscx (1830-1901) donne un nouvel éclat au renom scientifique de Neuchâtel. Pendant 40 années, les Bulletins de notre Société s’enrichissent de la pensée de ce savant ; ses travaux y foisonnent : la chronomé- trie, l’astronomie, la météorologie et surtout la physique du globe, sa science de prédilection, lui fournissent matière à quantité de communications. Il participe aux travaux de la Commission géodésique suisse, puis à ceux de l’Association géodésique internationale ; il prend part à la convention du mètre, ainsi qu’à la fondation du Bureau international des poids et mesures. De cette époque date la publication en Suisse de la mnagni- fique carte Dufour, puis une dizaine d’années plus tard de l'Atlas Siegfried. En 1864 commencent dans notre canton les levés cadastraux sous la direction d’Henri-Louis Otz. Ces grands travaux topographiques donnent lieu, au sein de la Société, à des discussions intéressantes. La météorologie et l’hydrométrie se développent chez nous. Le professeur Kopp publie les observations faites dans notre pays depuis le XIV": siècle ; on s’occupe du rendement des vignes et de la qualité des vins au cours des siècles pas- te tan ati DO. sés. Des stations météorologiques sont établies ; la tempéra- ture du lac est régulièrement mesurée. Des limnimètres sont installés, afin d'observer le débit des rivières et le niveau de nos lacs jurassiens. — Rappelons que ces précieuses obser- vations ont été reprises et sont continuées de nos jours par M. Samuel de Perrot, ingénieur. — On est à la veille des grands travaux de correction des eaux du Jura, dont l’exécu- tion de 1874 à 1881 a pour effet d’abaisser de trois à quatre mètres le niveau du lac. En 1862, Desor remplace le D' Borel à la vice-présidence. Le président Louis Coulon est toujours fidèle à son poste ; régulièrement, il signale les dons et les acquisitions qui, sous sa direction paternelle, ne cessent d'enrichir le musée d’his- toire naturelle. La Société est pour la deuxième fois en pleine prospérité. Le D’ Hirsch et Edouard Desor, alors professeur de géologie, y entretiennent une activité inlassable. Ces deux Neuchâtelois d'adoption sont en relations avec les notoriétés scientifiques de leur époque. Ces savants étrangers viennent parfois à Neuchâtel ; ils assistent à nos séances ; ils y prennent la parole ; ou bien ils écrivent et leur correspondance est lue, discutée, réfutée. En 1866, Neuchâtel reçoit pour la deuxième fois la Société helvétique des sciences naturelles, sous la présidence de Louis Coulon. En même temps a lieu à Neuchâtel le premier congrès international d'anthropologie et d'archéologie pré- historique. Ce magnifique réveil aboutit la même année 1866 à la fondation de la nouvelle Académie, et cela à la suite d’une motion déposée par Desor, député au Grand Conseil. D’autres hommes de grand mérite exercent alors une bien- faisante influence sur l’activité de notre Société. Citons le professeur Louis Favre (1822-1904), figure aimable, patriote chérissant la terre neuchâteloise, sociétaire dévoué, membre fondateur de la section de La Chaux-de- Fonds en 1843, lequel pendant plus d’un demi-siècle a coopéré à toutes les initiatives généreuses qui ont vu le jour dans notre pays. Esprit universel, encyclopédie vivante, son œuvre est d’une prodigieuse diversité. Au sein de notre Société, il n'est resté étranger à aucun domaine ; il s’est beaucoup occupé d'archéologie et fut un excellent vulgarisateur de champignons comestibles. Citons Marrnras Hirp (1813-1893), l’ingénieur-directeur de la fabrique de télégraphes, habile horloger, savant élec- Se | e tricien, inventeur hardi, dont les créations remarquables ont été appréciées dans le monde entier. Citons M. le D' Lours GUILLAUME, qui serait aujourd’hui notre doyen s’il était resté sociétaire ; esprit éclairé, il a rendu des services signalés à son pays, par sa grande notoriété dans le domaine de l'hygiène et de la salubrité publique. Citons encore GUILLAUME RiTTER (1835-1912), le bouil- lant et fougueux ingénieur, dont le nom revient fréquemment dans nos Bulletins, pendant une vingtaine d'années. C’est par lui que la question de l’alimentation de Neuchâtel en eau potable fut posée et discutée pour la première fois et cela au sein de notre Société. Dès 1876, il projette de fournir de l’eau en abondance partout où il en manque dans le canton. Onze ans plus tard, en 1887, les eaux de l’Areuse arrivent à La Chaux-de-Fonds et à Neuchâtel. Il est également un des pionniers de l’utilisation industrielle des forces hydrauliques et de leur distribution électrique à distance. En ce qui con- cerne l’Areuse, son nom doit être lié à celui de M. le D' François Borer, l’un des fondateurs de la fabrique de câbles de Cortaillod. Citons ces professeurs, aujourd’hui disparus, dont les tra- vaux ont illustré les débuts de la seconde Académie : le géo- logue GEORGES DE TRIBOLET (1830-1873), PHirippe DE Rou- GEMONT (1850-1881), enlevé trop tôt à la zoologie, JEAN- Prerre IsEzy (1826-1891), chef d’une lignée de mathémati- ciens, le D' HExRI SCHNEEBELI (1849-1890), professeur de physique, le D' Pauz Mortier, de Dombresson (1823-1887), qui publia en 1870 avec Louis Favre le Catalogue des cham- pignons du canton, puis le botaniste Frirz TriPer (1843- 1907), secrétaire-rédacteur de nos Bulletins depuis 1879. Citons enfin les médecins qui, dès l’origine de la Société, ont pris une large part à ses travaux. Parmi eux, le D' Léo- POLD DE REYNIER (1808-1904) ; le D' Epouarp COoRNAZz (1825-1911), qui, pendant une activité sociale de 61 années, a apporté maintes contributions tant à la science médicale qu’à la botanique ; le D' Jures Lercx (1818-1896), médecin à Couvet, botaniste infatigable, collaborateur de Charles-Henri Godet ; le D' François DE Pury (1829-1902), trésorier de notre Société pendant près d’un quart de siècle ; puis le D' CHarLes Nicozas (1846-1898), qui, par ses études sur les épidémies de fièvre typhoïde, a contribué à doter Neuchâtel d’eau salubre ; et le D' HERMANN ALBRECHT (1847-1899). Cette brillante et longue énumération est encore incom- plète. RERARS Pendant cette période, les interventions de notre Société sont fréquentes auprès des autorités. Il s’agit soit d'obtenir des installations scientifiques nouvelles ou des améliorations aux installations existantes : colonne météorologique, tables d'orientation, limnimètres, soit une protection légale des té- moins menacés par la cupidité des hommes, témoins de l’époque glaciaire, blocs erratiques, roches polies, témoins des âges préhistoriques, antiquités lacustres, etc. Enregistrons avec satisfaction que toujours ces demandes désintéressées ont été accueillies avec bienveillance. En 1891 cependant, le bloc erratique du Mont Boudry ne fut sauvé de l’avidité des autorités communales de Bôle que par une souscription pu- blique (700 fr.). En 1881, Louis Favre est nommé vice-président, en rem- placement d’Edouard Desor, dont la santé chancelante ne lui permet plus d’habiter nos climats. Après 19 ans de vice-pré- sidence effective, Desor est nommé vice-président honoraire, honorariat éphémère, car cet homme, qui a tenu chez nous une si grande place, succombe quelques mois après, à Nice, en 1882. Cette même année 1882 marque le cinquantenaire de la fondation de notre Société. Une séance publique est tenue au Château de Neuchâtel, le 14 décembre. Cette solennité per- met de célébrer en même temps les 50 années d'activité sociale et les 45 années de présidence du vénéré Louis Coulon. Notre Société compte à ce moment-là 115 membres effec- üfs, 56 correspondants et 20 honoraires. Parmi ces membres, dont la liste nominative a été publiée au 1‘ juillet 1879, neuf seulement nous restent. Ce sont, par rang d’ancienneté : MM. Jean de Montmollin, propriétaire, à Neu- châtel. Reçu en 1863 D' Auguste Châtelain, ancien recteur de l’Université, Saint-Blaise. > 54865 D' François Borel, ancien directeur de la fabrique de câbles, Cortaillod. 1865 Henri de Montmollin, docteur en médecine Neuchâtel. D: > L8TO D' Maurice de Tribolet, professeur de mi- néralogie, Neuchâtel. D RO T2 D' Otto Billeter, professeur de chimie, Neuchâtel. SLA IM876 MM. Albert Favarger, ingénieur, directeur de | la fabrique de télégraphes, Neuchâtel. Reçu en 1876 Albert Bourgeois, pharmacien, Neuchâtel. >» » 1878 Edouard Berthoud, ancien directeur de la fabrique de câbles, Cortaillod. ae 1 À: € Nous saisissons cette occasion pour féliciter ces dignes vétérans de leur belle activité et pour les remercier de leur fidélité et de leur attachement à notre Société. Souhaitons que pendant longtemps encore, nous ayons le privilège et le bonheur de les posséder parmi nous. 1885 voit le retour dans notre canton de la Société helvé- tique des sciences naturelles, laquelle tient ses assises au Locle, sous la présidence d’Auguste Jaccard. En 1886, le bâtiment académique est inauguré et nos séances s’v tiennent dès lors régulièrement. En 1890, Louis de Coulon, âgé de 86 ans, renonce à la pré- sidence effective et est nommé président honoraire. Dès lors et pendant trois ans, les présidents changent chaque année. Ce sont Louis Favre, de 1890 à 1891 ; M. le professeur Billeter, de 1891 à 1892, et Paul Godet, de 1892 à 1893. En 1893, un nouveau règlement fixe la durée de chaque présidence à deux années. Sous ce régime et jusqu’à la fin du siècle écoulé, les présidents successifs ont été : M. le pro- fesseur Billeter pour la deuxième fois, de 1893 à 1895 ; Louis Favre pour la seconde fois, de 1895 à 1897 ; M. le pro- fesseur Maurice de Tribolet, de 1897 à 1899, et M. le profes- seur Billeter pour la troisième fois, de 1899 à 1901. Ce même règlement de 1893 modifie notre raison sociale. La Société des sciences naturelles de Neuchâtel élargit son cadre et devient la Société neuchâteloise des sciences natu- relles. C’est dire que notre Société n’est plus locale — en fait elle ne l’a jamais été — mais bien cantonale. Et pour mieux marquer cette intention, des séances publiques itiné- rantes sont décidées et ont dès lors lieu chaque année dans une autre localité du canton. Les six districts sont tour à tour visités. La première séance publique annuelle a lieu à Fleu- rier en 1894 ; les suivantes au Locle en 1895, à Colombier en 1896, à La Chaux-de-Fonds en 1897, à Cernier en 1898, à Saint-Blaise en 1900, etc. Nous sommes en 1894. Nous allons porter le deuil de plu- sieurs de nos meilleurs membres. L’éclat de notre Société en sera quelque peu terni. C’est d’abord son président honoraire Louis de Coulon, qui s'éteint, entouré du respect général. L'année suivante, c’est le tour d'AUGUSTE JACCARD (1835- 1895), autodidacte dans toute la force de ce terme, titulaire de la chaire de géologie de l’Académie, depuis 1873. Ce savant a puissamment contribué à la connaissance de la structure du Jura, à son étude hydrologique, ainsi qu’à la recherche des conditions de gisement et d’origine de l’asphalte du Val-de- Travers. Notre Société a tenu à honorer sa mémoire en pre- nant l'initiative de l’érection d'un monument au Locle, sa ville natale. Puis, deux ans après, c’est Léon Du Pasquier (1864- 1897), vice-président, enlevé dans le plein épanouissement de ses grandes facultés. Ses concitoyens saluaient en lui un savant destiné à un avenir glorieux. Géologue de valeur, il s'était spécialisé dans l’étude des phénomènes de la glacia- tion. Sociétaire zélé, son ardeur était communicative ; il avait l'ambition de faire de notre Société un centre lumineux, rayonnant sur tout le pays. Son nom est gravé dans le granit de notre plus beau bloc erratique. En effet, dès l’année sui- vante, on peut lire ces mots sur la Pierre-à-Bot : « À la mé- moire de Louis Agassiz, Arnold Guyot, Edouard Desor, Léon Du Pasquier, pour leurs travaux sur le terrain glaciaire. La Société neuchâteloise des sciences naturelles, 1898. > En 1901, le D' Hirsch meurt en léguant sa fortune — plus de 200,000 francs — à l'Etat de Neuchâtel, dans le but de favoriser le développement de l'Observatoire. Notre Société à visité en 1913 les nouvelles installations scienti- fiques du Mail que la générosité d’Adolphe Hirsch a permis d'acquérir. Et pendant que nous parlons de nos derniers disparus, rappelons la mémoire de Pau GonEr (1836-1911), le savant probe et consciencieux dont le nom est attaché à la faune conchyliologique de notre pays, collaborateur puis digne con- tinuateur de Louis de Coulon à la tête du Musée d'histoire naturelle de Neuchâtel ; rappelons la mémoire du physicien RoBErT WEBER (1850-1915), de Wiccram Wavre (1851- 1909), archéologue, de FRÉDÉRIC CONNE (1862-1905), chimiste cantonal, et tout récemment du mathématicien Lours IsEzY (1854-1916), de FrÉDÉRIC DE RouGEMoONT (1838-1917), l’ento- mologiste de Dombresson, auteur du catalogue des lépidop- tères du Jura neuchâtelois, et d'EmMmMAnuEL BAULER (1841- 1917), notre caissier pendant vingt ans, tous dévoués et zélés sociétaires. PTE Le siècle qui vit naître notre Société se termine par deux événements dignes d’être signalés. D'abord la Société helvétique des sciences naturelles est reçue en 1899 pour la troisième fois à Neuchâtel et pour la cinquième fois dans notre canton. Ses assises sont présidées par M. le professeur Maurice de Tribolet. Puis M. Jean de Perregaux publie la même année une table des matières des quatre premiers volumes de Mémoires et des vingt-cinq premiers Bulletins parus jusqu’en 1897. Cette table des matières résume l’activité de notre Société pendant les 65 premières années de son existence. Elle permet d’em- brasser d’un seul coup d’œil l’immensité de l’œuvre accomplie par nos prédécesseurs. Plus de 3300 communications scienti- fiques, sans compter les affaires administratives, travaux tou- chant à une vingtaine de domaines différents, présentés par 234 auteurs, discutés, ouïs, lus ou simplement parcourus par environ 600 sociétaires, travaux figurant par voie d'échange dans les bibliothèques de 270 sociétés savantes de Suisse et de l'étranger, tel est le bilan de cette prodigieuse activité. Que d’efforts consentis dans un but de recherche scien- tifique désintéressée : recherche des phénomènes naturels qui frappent nos sens, recherche de la connaissance toujours plus approfondie de cette terre neuchâteloise dont le sol, la flore, la faune sont fouillés dans tous les sens ; recherches de laboratoire, creuset où s’élaborent les progrès pratiques mis à la disposition de l’humanité. Toutes les grandes inventions qui ont bouleversé le monde dans la seconde moitié du XIX"° siècle trouvent leur écho dans nos bulletins. Les pages de ceux-ci sont comme des plaques sensibles qui enregistrent au fur et à mesure qu'elles apparaissent les découvertes scientifiques et leurs applica- tions. En les feuilletant, on assiste à la genèse de ces décou- vertes, aux espoirs qu'elles font naître, aux déceptions qui en résultent souvent, aux résultats définitivement acquis. Rien de plus passionnant que l’histoire de cette évolution scienti- fique. La lecture des Bulletins fait vivre une époque passée alors que, comme des dieux, on connaît déjà ce qu'est l’avenir de cette époque, notre présent. Ainsi, dans les premiers Mémoires et Bulletins, le pro- fesseur Ladame relate les mémorables expériences de Fara- day sur les courants induits ; quarante ans plus tard, Hipp parle des premiers essais d'éclairage électrique au moyen de la machine de Siemens ; l’été dernier, notre Société a visité la nouvelle usine hydro-électrique du Chanet sur Bou- CPAS dry, inaugurée en 1914, qui fournit notre région d'énergie électrique. Qui aurait supposé, à l’époque de Faraday, que ces courants induits, expériences de laboratoire, aboutiraient d’une façon si magistrale au transport à distance de l’énergie? La vapeur, l'électricité occupent, cela va sans dire, une large place dans nos bulletins. Les inventions relatives aux machines thermiques, hydrauliques et électriques y sont si- gnalées. Il en est de même du télégraphe, des câbles sous- marins, du téléphone, jusqu’au phonographe enregistrant la voix. En 1861, le professeur Kopp parle d’une nouvelle huile pour l'éclairage, dite pétrole d'Amérique ; dix ans plus tard, il s'occupe de l'éclairage au gaz, les usines à gaz commençant à se répandre en Suisse. Dans les années 1895-1897, les pro- fesseurs Weber et Billeter signalent l’acétylène qui vient d’apparaître. À la même époque, les rayons Roentgen sont connus. Puis en 1901, M. le professeur Billeter relate les pre- miers travaux de Becquerel et de Curie, sur les nouveaux éléments radio-actifs ; que nous réserve cette découverte ? C’est là de l’histoire de demain. D’un autre côté, les grands bouleversements du globe sont commentés : Kopp revient sur le tremblement de terre de 1711 à Bâle, M. Maurice de Tribolet parle en 1881 de l’ébou- lement d’Elm, le D' Hirsch de l’éruption du Krakatau en 1885. Léon Du Pasquier de l’Altels en 1895, M. le professeur Schardt de la Clusette, qui faillit s'effondrer en 1901, et des grands sismes de San Francisco en 1907 et de Messine en 1908. Nos botanistes s’occupaient, il y a 70 ans, d’une plaie me- naçante : la maladie des pommes de terre ; aujourd’hui, ce sont les maladies de la vigne : mildiou, oïdium et autres cham- pignons parasites, dérivant de la lutte contre le phylloxera, qui retiennent leur attention. Dans un autre ordre d'idées, les Bulletins nous font assis- ter au développement économique et technique de notre pays : parachèvement du réseau ferroviaire, distribution de l'heure dans nos rues, alimentation de nos villes en eau potable, distribution de lumière et d'énergie électrique, cons- truction de nos premiers funiculaires, projets de chemins de fer régionaux et de tramways électriques. En 1880, le percement du Gothard fournit au D' Hirsch l’occasion de mesures géodésiques et thermiques du plus haut intérêt ; vingt ans plus tard, en 1903, M. le professeur Schardt nous entretient des venues d’eau lors du percement du Simplon. Te Nos Bulletins embrassent la plus magnifique période de progrès scientifiques et de développement technique qui ait jamais existé. Leur publication est un monument inséparable de la prospérité générale de notre pays. # # Disons encore que, dès le début de sa fondation, notre Société est entrée en relations d'échange avec la plupart des Sociétés savantes et des institutions scientifiques du monde entier. Les riches et importantes publications reçues sont régulièrement déposées à la Bibliothèque de Neuchâtel et constituent un instrument de travail de premier ordre, d’une valeur inestimable, dont notre ville universitaire retire le plus grand profit. C9 et dan L'histoire de notre Société au début de ce XX"!° sièele est de l’histoire contemporaine. Les faits qui se rattachent à cette période vous sont connus, et ce serait abuser de votre patience que de nous y arrêter. Signalons seulement qu’en 1902, un président d'honneur est désigné pour la troisième fois, en la personne de Louis Favre. Ce sociétaire modèle s'éteint deux ans plus tard. Les présidents qui se succèdent sont : M. Jean de Perre- gaux, ingénieur, de 1901 à 1903 ; M. le professeur Henri Rivier, de 1903 à 1905 ; M. le professeur Eugène LeGrandRoy, de 1905 à 1907 ; M. le professeur Hans Schardt, de 1907 à 1909 ; M. le professeur Otto Fuhrmann, en 1910 et 1911 ; M. le D' Eugène Mayor, en 1912 et 1913 ; M. le professeur Adrien Jacquerod, en 1914 et 1915, puis votre serviteur, Paul Konrad, géomètre, en 1916 et 1917. Enfin, vous venez d’élire ce soir le quinzième président de la Société, en la personne de M. le professeur Henri Spinner. En 1909, un décret du Grand Conseil érige l’Académie en Université, fait de nature à exercer une heureuse influence sur le développement de notre Société. La même année, la section de La Chaux-de-Fonds renaït, pour la troisième fois, d’une vie hélas éphémère, nous sem- ble-t-il aujourd’hui. En 1914, un cinquième volume des Mémoires est publié, magnifique ouvrage que vous avez tous admiré et qui contient les résultats acquis à la science au cours d’un voyage d’ex- Es ploration fait en Colombie par deux de nos sociétaires, MM. Fuhrmann et Mayor. Enfin, à la demande de notre savant sociétaire M. le pro- fesseur Emile Argand, géologue, l'Etat de Neuchâtel se pré- occupe, en ce moment-ci, d'installer dans les locaux désaf- fectés de l’ancien pénitencier du Mail, et avec l’appui finan- cier de la Ville de Neuchâtel, de l’Université et de généreux Mécènes, un moderne Institut de géologie. Nous saluons avec joie ce projet, dont la réalisation va donner un nouvel éclat au renom scientifique de notre petit pays. Aujourd’hui, notre Société est de nouveau, et pour la troi- . sième fois, en pleine période de prospérité. Nos sociétaires, au nombre de 298 membres effectifs, n’ont jamais été si nom- breux, nos séances sont très courues ; notre activité scienti- fique est grande ; enfin, après une crise aiguë, nos finances sont assainies. Nous pouvons dire que notre Société est comme autrefois un foyer de travail intense. Il n’en saurait être autre- ment, puisque nous avons le privilège de compter dans nos rangs toute une pléiade de chercheurs, de travailleurs infa- tigables, de savants professeurs, dont la valeur égale la mo- destie, ce qui m'oblige à taire leurs noms. La Société neuchâteloise des Sciences naturelles est riche d’un glorieux passé, dont nous avons le droit d’être fiers. À nous le devoir et l'honneur de lui préparer un non moins glo- rieux avenir. è BULL. SOC. SC. NAT. T. XLIII CLADOCÈRES DES ANDES PÉRUVIENNES CAVEC TROIS PLANCHES) PAR THÉODORE DELACHAUX (Travail du laboratoire de zoologie de l’Université de Neuchâtel). Le matériel qui a fait l’objet de cette étude a été recueilli en 1915 par M. Ernest Godet, ingénieur. Il provient de trois lacs situés à une altitude de 5140 m. dans les Andes cen- trales du Pérou, au nord-est de Lima, dans la région de Huancavelica (province du Cerro de Pasco). M. Godet décrit cette région de la manière suivante : « Le caractère ancienne- ment volcanique de cette contrée se manifeste par d'énormes massifs de lave décomposée, par des sources d’eau chaude et sulfureuse et par des gisements de charbon bitumineux. Cette région très accidentée, mais peu peuplée, est essen- tiellement rocheuse ; ce sont des roches minéralisées conte- nant surtout du fer, du cuivre et du plomb argentifère, du zinc, du manganèse, du bismuth, de l’antimoine, etc. Ces pics rocheux émergent de vastes marais semés de lagunes ali- mentées uniquement par les eaux de neige et de pluie et dont le trop-plein se déverse soit dans le bassin hydrologique du grand fleuve Amazone (par le rio Anticona), soit dans l'Océan pacifique par les rios de la Costa (rio Huascar). » La température moyenne de l’eau de ces lacs est d’envi- ron 10° centigrades. Ils sont peu profonds et possèdent un sol vaseux chargé de matière organique lui donnant une con- sistance floconneuse. La composition de l’eau doit différer d’un lac à l’autre ; tandis que les lacs Huaron et Lavandera contiennent une eau normale et potable, celle du lac Nati- cocha serait fortement minéralisée. Nous verrons que ce fait influe beaucoup sur la composition de la faune des Clado- cères, comme nous avons pu l’observer auparavant sur celle des Harpacticides. EURE 0 ARE M. Godet a recueilli le matériel en question au moyen d’un petit filet à plankton d’un diamètre de 14 cm., en pêchant presque quotidiennement pendant deux mois et en faisant des grattages sur les galets des rives et les plantes aquatiques. Nous tenons à remercier M. Godet d’avoir bien voulu nous confier l'étude du riche matériel microscopique qu’il a rap- porté de son séjour au Pérou. Le premier travail consacré à l’étude de cette faune a été celui de M. le D' M Weber sur les Hirudinées *. Dans deux travaux suivants, nous avons étudié les Harpacticides **. Les Ostracodes, les Copépodes, les Hydracarines, les Nématodes, les Oligochaetes, etc., feront le sujet de travaux ultérieurs et ont été en partie confiés à divers spécialistes. Nous avons pu dresser une liste de 22 espèces de Clado- cères pour les trois lacs dont nous avons étudié le matériel. Peu d’espèces parmi ces dernières sont représentées par un grand nombre d’exemplaires. D’une façon générale, nous pouvons dire que cette faune est très pauvre en individus. Voici cette liste indiquant la présence respective de chaque espèce dans les trois lacs : 1 Dr Mce Weger. «Hirudinées péruviennes.,» Zool. Anz. Bd. XLVIII, nos 3 et 4/5, 1916. ? TH. DeLacHaux. « Neue Süsswasser Harpacticiden aus Süd-Amerika. » Zoo!. Ans. Separatabdr. Dez. 1917. (Bd. XLIX, nes 11-15.) .* Tu. DeracHaux. «Nouveaux Harpacticides de l'Amérique du sud.» Revue suisse de sool. 1918. LPROU EEE LACS ESPECES E É È FC É 1. Daphnia pulex var. propinqua ne 2e 2. Daphnia longispina var. hyalina + 3. Ceriodaphnia reticulata var. dubia forma Silvestrii CE 4. Simocephalus serrulatus var. nudifrons nv, + 5. Bosmina longispina var. huaronensis nv. + 6. Macrothrix montana var. major ae 7. Macrothrix triserialis TE 8. Iliocryptus sordidus var. denticulatus nv. + + Eph. 9. Camptocercus naticochensis nov. Spec. PE 10. Alona ajffinis a 11. Alona glabra a 12. Alona guttata nn 13. Alona cambouei si 14. Alona poppei + 15. Alona intermedia <= CE 16. Pleuroxus inermis de 17. Pleuroxæus similis var. fuhrmanni =E 18. Alonella excisa var. chlatratula SD 19. Chydorus godeti nov. spec. Fi 20. Chydorus poppei partie terminale du postabdomen. . Bosmina longispina var. huaronensis nov, var. Q partie terminale du postabdomen. . Iliocryptus sordidus var. denticulalus nov. var. Q détail de la seconde antenne. > postabdomen. PLANCHE II . Camptocerceus naticochensis nov, Spec. Q@ > partie terminale du postabdomen. organe de fixation. . Alona poppei Richard, ® > postabdomen. . Alona glabra G.-0. Sars © . Alona intermedia G.-0. Sars ® > appendice labial. » postabdomen. . Alona cambouei de Guerne et Richard. PLANCHE III . Alona guttata G.-0. Sars ® , postabdomen. . Alona affinis Leydig, postabdomen. . Pleuroxus inermis G.-0. Sars . Idem, postabdomen. . Pleuroxus similis var. fuhrmanni Stingelin postabdomen. . Alonella excisa var. chlatratula (G.-0. Sars). . Chydorus poppei Richard, appendice labial. >» postabdomen. . Chydorus godeti nov, spec. Q > appendice labial. > postabdomen. . Chydorus sphaericus O. F. M. var. pectinatus nov, var, @ >» postabdomen. PLANCHE I TH. DELACHAUX — CLADOCÈRES PLANCHE Il TH. DELACHAUX — CLADOCÈRES PLANCHE III TH. DELACHAUX — CLADOCÈRES PT: : NV LISTE DES OUVRAGES CITÉS Les numéros entre [ |] dans le texte correspondent à la numé- rotation de cette liste. La bibliographie complète pour les Clado- cères de l’Amérique du Sud jusqu'en 1914 se trouve dans les numéros 1 et 8. 1. Dapay, E.-v. Untersuchungen über die Süsswassermikro- fauna Paraguay’s. Zoologica, Heft XLIV. 1905. 2, Id. Die Süsswassermikrofauna Deutsch Ostafrika’s. Zoolo- gica, Heft LIX. 1910. 3. DELACHAUX, Th. Cladocères de la région du lac Victoria Nyanza. Rev. suisse de zool., vol. XXV. 1917. 4. EKMAN, Sven. Cladoceren aus Patagonien. Zoo!. Jahrb., Bd: X EN; 1901: 5. Moxiez, R. Sur quelques Cladocères et un Ostracode nou- veau du lac Titicaca. Revue biol. du nord de la France. 1889. 6. DE GUERNE, J. et Richard. Nouveaux Entomostr. de Mada- gascar. 1893. 7. RicHaARD, J. Entomostr. de l’Amér. du Sud. 1897. 8. STINGELIN, Th. Cladoceren aus den Gebirgen von Kolum- bien. Mém. de la Soc. neuch. des se. nat.; vol. V. 1914. 9. Rüxe, F.-E. Monographie des Genus Bosmina. Zooligica, Heft LXIII 1 et 2. 1912. 10. Sars, G.-0. Contr. of knowledge of the freshwater Entom. of South America. Arch. Naturw., Christiania, 1901. 11. Breum, V. Die Cladoceren. Deutsche Zentral-Afrika Expedit. 1907-1908, unter Führung Adolf-Friedrichs, Herzog zu Mecklenburg. Zoologie, Bd. II. 12. Mixxiewicz, S. Die Crustaceen der Tatraseen. Bu. Ac. de Cracovie. Nov.-Déc. 1916. —— 22 << à— matter" hernie CONTRIBUTION à l’'Étude des Protozoaires de la vallée de La Chaux-de-Fonds Communication faite à la Société neuchâteloise des Sciences naturelles PAR le Dr Eucëne BOURQUIN-LINDT, médecin à La Chaux-de-Fonds Dans l'introduction de sa magistrale étude sur les Rhizo- podes du bassin du Léman, PENARD [1] émet cette idée très juste que le hasard joue souvent un rôle prépondérant pour l'observateur, dans le choix du domaine où se confineront ses recherches occasionnelles. J’ai fait cette expérience ; séduit par la lecture du livre de Le Dantec sur une < Nouvelle théorie de la vie> [10], j'attendais des circonstances favorables pour me familiariser avec les phénomènes de la vie des amibes dont il traite lon- guement ; je passais journellement auprès d’un plantureux fumier et d’une grande fosse à purin, exposée en plein air, débordant fréquemment sur le voisinage et le polluant, et situés tous deux à 100 ou 200 mètres des établissements hos- pitaliers de notre ville ; nous y étions envahis chaque année, à la belle saison, par des myriades de mouches domestiques qui constituaient non seulement un pénible ennui mais un véritable danger pour nos très nombreux pensionnaires ; il devait y avoir corrélation entre cette fosse malencontreuse et les inconvénients dont nous souffrions, et pour appuyer un rapport que j’adressais à l’autorité compétente pour y remé- dier, j'en examinai macroscopiquement et microscopiquement le contenu ; j'y trouvai naturellement une quantité de larves des diptères incriminés et toute la faune grouillante des « Protistes > des eaux ammoniacales et putrides, infusoires, amibes, flagellés ,etc. ; parmi ces derniers surtout, l’« Eu- 2m ANT glena viridis > y pullulait à en former un vert tapis mousseux et écumeux, qui en recouvrait toute la surface et que je pre- nais pour des algues. Le hasard jouait pour moi ! Vivement intrigué par ce « nouveau monde », que je découvrais, je pour- suivis patiemment mes investigations en les généralisant, depuis octobre 1913 jusqu’à la fin de 1917. Commencées dans un simple but de délassement et d’ins- truction personnelle, elles me donnèrent peu à peu des résul- tats qui dépassèrent ceux que j'avais entrevus, me permettant d’allonger sensiblement la liste des espèces déjà identifiées dans notre canton et d'aborder quelques points particuliers de leur habitat et de leur distribution géographique. Ce sont ces résultats que je vous soumets aujourd’hui dans un travail que je vous prie d’agréer comme celui d’un amateur qui n’a d’excuses que celles d’aimer les choses de la nature ; je l’ai entrepris, livré à mes seules ressources, loin d’un laboratoire et d’une bibliothèque scientifiques, pendant des loisirs profes- sionnels souvent très mesurés, et obligé de l’interrompre à plusieurs reprises pour des raisons de santé. Je sais ce qu'il renferme de lacunes et d’imperfections et je réclame, me pla- çant au bénéfice de ces circonstances atténuantes, toute votre indulgence et votre bienveillance. M. le professeur O0. Fuhrmann m'a aidé dès le début de ses conseils en me donnant d’utiles renseignements sur la lit- térature à consulter ; je l’en remercie sincèrement en disciple un peu... bien neigeux !! mais d’autant plus reconnaissant. Les Protozoaires, à tous les points de vue sont d’un puis- sant intérêt ; morphologiquement par la richesse, la variété de leurs formes, la multiplicité de leurs adaptations ; physio- logiquement par la facilité qu’ils offrent, grâce à leur trans- parence parfois complète, à leur exiguité, à l'intensité de leur activité, de pénétrer les phénomènes les plus importants de la vie, et cela dans un microcosme unicellulaire à peine différencié en de rudimentaires < organelles >. Présents tou- jours où existe un peu de l’humidité nécessaire à leur déve- loppement, bravant la sécheresse et les intempéries, munis souvent d’armes défensives ou offensives perfides et redou- tables, ils luttent avec une impitoyable âpreté pour leur précaire existence, illustrant sous le microscope le tableau le plus démonstratif de l’amoralité des lois de la nature, l’expli- cation dès le bas de l’échelle de spectacles autrement effa- rants !! Victimes à leur tour ils se vengent sur d’autres créatures, choisissant les puissantes entre les puissantes, et le médecin ne le sait que trop depuis qu’il est avéré que nombre JA = d’entre eux sont parmi les ennemis les plus dangereux du genre humain, dévastant d'immenses régions du globe ter- restre, les plus belles et les plus propices, empêchant ou refoulant toute civilisation, toute colonisation, terrassant gens et bêtes indifféremment ! Qu'on songe en effet aux ravages de la « dyssenterie amibienne > des Tropiques, aux Hémos- poridies des m. alarias diverses, aux Trypanosomes de mala- dies du sommeil et de ses variétés * [19], ou bien, autour de nous, qu'on réalise les méfaits des Spirilles de la fièvre récurrente et ceux plus rapprochés encore des Spirochaetes de la syphilis, spirochaetes que des auteurs comme Dôflein rangent déjà dans un groupe intermédiaire, les « Profla- gellés >, et l’on se convaincra que leur rôle, en nosologie humaine (et animale) ne le cède en rien à celui des microbes les plus pernicieux de nos contrées, les bacilles de la tuber- culose, de la diphtérie, du typhus ou du choléra, etc., etc. Il faut donc pour bien comprendre les Protozoaires, ne pas se borner à une recherche superficielle, à un examen purement formel et extérieur, fait en vue seulement de leur détermination systématique, mais au contraire envisager l’ensemble de leurs propriétés anatomiques, physiologiques et biologiques ; c’est dans cet ensemble que gît leur principal intérêt. On trouvera à ce propos dans l’œuvre capitale et toujours ‘fondamentale de Bürscazr [11] une mine de faits inépui- sable et incomparable ; on consultera avec beaucoup de profit les ouvrages de DELAGES et HÉROUARD sur la « Zoolcgie con- crête > [12], de LampPert [13], de Forez [14] et le « Traité des Protistes > de DürLein [19]; ce dernier, conçu surtout au point de vue de la parasitologie, est en même temps une mise au point toute moderne de nos connaissances actuelles sur la cytologie, la classification et la distribution des êtres dont nous nous occupons ; il est d’une lecture facile, infiniment ins- tructive, suggestive, et ne devrait manquer dans aucune biblio- thèque médicale. Ces auteurs divers ne donnent à la systématique qu’une place secondaire, et ne poussent les descriptions en général que jusqu'à celles des genres. Nous possédons par contre pour la Suisse les nombreuses monographies de PENARD [1 à 9], sur les Rhizopodes et les Héliozaires, surtout d'ordre 1 D’après Dôflein, page 144, il est mort dans la dernière décade plusieurs centaines de milliers d'hommes dans les contrées où règne la trypanosomyase, et dans la province de Busoga, région du «Victorianyansa », possession britan- nique, de 1902 à 1905 le nombre des victimes fut de 30,000. SAUT EE systématique, mais remplies d'observations biologiques, minu- tieusement établies, le beau travail du D' JEAN Roux [15] sur les Injusoires des environs de Genève, et le Catalogue des Infusoires de la Suisse, par EmiLe Anpré [38]. Nous trouvons en eux de précieux instruments de travail dont, à ma connaissance du moins, il n’existe pas d’analogue pour les Flagellés de la Suisse ; lacune fâcheuse qui se com- blera certainement ; ce groupe est certainement le plus cap- tivant des trois ; par sa phylogénie, il semble dériver des bactéries les plus compliquées et dans le cycle ontogénique de beaucoup de ses espèces on retrouve des traits d’union qui les ramènent tantôt aux Rhizopodes, tantôt aux Infusoires, mais surtout aux Algues injérieures ; beaucoup de naturalistes les rattachent encore aujourd’hui au règne végétal ; c’est ainsi que dans une « Flore des eaux douces de l’ Allemagne, de l’Autriche et de la Suisse >, encore en voie de publication sous la direction du Prof. PascHer de Prague, ils y sont l’objet d’études diverses dues à LEMMERMANN [17], Scxir- LING [18] et Pascner lui-même [16]. Cette Flore, que j'ai utilisée avec le plus grand profit, permet de se diriger avec une certaine aisance dans le dédale un peu compliqué des Flagellés et sa lecture prouve qu’ils sont loin d’être suffi- samment connus. En dehors de ces entreprises de large envergure, un nombre fort respectable d’observateurs suisses se sont livrés à des recherches fauniques locales plus ou moins étendues ; il faut citer avant toutes, et comme hors de pair, les travaux du Prof. ZscHokkEe de Bâle [22, 23, 24, 25] sur les lacs du pays et surtout sur les hauts lacs alpins, qu’il a résumés dans sa si belle publication sur le monde animal des hauts lacs alpins, de 1900, puis celles de PERTY, IMHOF, ANDRÉ, AM- BERG, FUHRMANN [26 et 27|, Dupzessis, Forez [14|, Heinis [32] et autres. Le canton de Neuchâtel a fourni son contingent à cette liste ; PAuzL Goper a donné, dans le Bul- letin de notre Société de 1900, un Catalogue des Protozoaires neuchätelois, dessinés avec le talent que vous lui connaissiez et dont les planches sont conservées au laboratoire zoolo- gique de Neuchâtel [28]. Un peu plus tard, le professeur Fuhrmann et Paul Godet lui-même encouragèrent quelques-uns de leurs élèves à de nouvelles recherches plus circonscrites et approfondies, dans quelques stations apparemment favorables. JuLESs FAVRE et Maurice THiéBauD explorèrent ainsi les mares de Pouil- lerel, à 1200 ou 1300 m. d’altitude, sur l’un des contreforts y c'e de notre vallée [30] ; TarépauD s’appliqua à un travail bio- logique du lac de Saint-Blaise [29], et un club de quelques jeunes gens, des gymnasiens de Neuchâtel, les < Amis de la nature > [31], à une étude limnologique de ce même petit lac et des mares de Souaillon. Mon désir était à l’origine de continuer les observations de mes prédécesseurs un peu partout dans notre pays ; les événements actuels, mais surtout l’abondance des matériaux recueillis dans le rayon urbain et suburbain de la Chaux-de- Fonds même, me décidèrent à restreindre mon champ d’acti- vité ; à quoi bon en effet se disperser en surface seulement quand il apparaît, en avançant au travail, que ce champ est à peine labouré, qu’il est encore en friche? pauca sed matura ! Il fallait du reste, avec une expérience plus sûre, refaire et multiplier des observations insuffisantes, corriger ou compléter des diagnoses incertaines. Sauf donc quelques excursions fortuites au Val-de-Ruz, aux Convers, dans la vallée des Ponts et de La Sagne, à la Côte-aux-Fées, je me bornai à fouiller nos flaques et nos mares, adventives ou permanentes, naturelles ou artificielles, nos étangs, nos marécages et nos tourbières, les mousses de nos arbres et de nos murs, du sol et de nos toits. La vallée de La Chaux-de-Fonds est située à 1000 m. d’al- titude (exactement 986 m.); elle est orientée S.0.-N.E., ouverte aux vents les plus fréquents et les moins favorables et sa réputation d’inclémence n’est plus à faire. Les quelques chiffres suivants tirés des données de l’observatoire de Neu- châtel et établis par son directeur, le D' Arndt [33] en per- mettront une exacte appréciation ; ils concernent une période de 16 années allant de 1901 à 1916 inclusivement. La moyenne annuelle de la température fut de 5,96° C. (Neuchâtel 8,92° C.). — Les maximums oscillèrent entre : —24,5° C. et +29,2 C. (Neuchâtel +29,0° C. et +34,5° C.) ; les minimums, entre : —10,8° C. et —25,6° C. (Neuchâtel, de : =6,9° C. à —16,4 C.). — Le nombre des jours de pluie, (somme tombée en 24 h. : égale à 1 mm. ou plus grande que 1 mm.), fut en moyenne de 164 (Neuchâtel 130) ; moyenne d’eau tombée annuellement 1536 mm. (Neuchâtel 818) ; maxi- mum d’eau tombée en 24 heures : 58 mm. (Neuchâtel 46 mm.). — Heures d’insolation, moyenne annuelle pendant ces 16 années : 1500 (Neuchâtel 1454). Pression barométrique, moyenne 676"",1 (Neuchâtel 718 mm.). Abondance et fréquence des condensations atmosphé- riques, protection insuffisante contre les courants et les ARE NURE vents les plus critiques, variations thermiques d’une ampli- tude de près de 55° C. (+-29,2 à —25,6°) ; ensoleillement plutôt favorable grâce à l’absence de brouillard et aux mois secs et lumineux de la montagne, tels sont les désavantages et les quelques rares avantages de nos hautes vallées juras- siennes ; il y règne un climat un peu analogue à celui des basses Alpes, et Thurmann affirme qu’il a, à altitudes égales, une moyenne de température de 1° C. inférieure à celle des Alpes. La faune et surtout la flore dans celles où s’étalent des marécages ou des tourbières, et elles sont nombreuses, y ont été influencées, et ce n’est pas sans raison que le D' Cxrisr [34] lui attribue un facies nordique accentué ; il cite entre autres quelques lignes du botaniste CHARLES MARTINS, que je crois utile de reproduire : « Lorsque je vis pour la pre- mière fois la végétation de la grande tourbière qui recouvre le fond de la vallée des Ponts, à 1000 m. d'altitude, il me sembla que javais de nouveau devant les yeux le paysage de la Laponie que ÿavais visité vingt ans auparavant ; non seu- lement les arbres mais aussi les herbes appartenaient aux mémes espèces que celles du Nord. > Ce n’est pas sans raison non plus que nos concitoyens de la plaine, plus favorisés que nous, comparent notre pays aux plaines de la Sibérie ; il y a dans cette comparaison, avec une pointe de malice bien- veillante, un fond de vérité scientifique que « nolens volens'> il nous faut accepter ! Géologiquement, la vallée est un étroit synclinal de juras- sique supérieur avec flanquements de Purbeckien, de Valan- gien et de Hauterivien curieusement remaniés et bouleversés (voir JuLEs FAVRE [35]) ; le fond de la cuvette est formé de dépôts tertiaires assez importants, molasse marine ou lacustre, grèsique, marnocalcaire ou calcaire (Oeningien, Burdigalien, Vindobonien) et, en strates horizontales, se sont déposés plus tard des limons et des cailloutis glaciaires qui en ont colmaté les fissures. Ces couches sont imperméables et ont produit plus tard des marécages et des tourbières qui sont encore visibles aux Eplatures sur une superficie de 1800 m. de longueur et de 200 m. de largeur, et à l’est de la ville, entre les rues de la Charrière et du Collège, « sur les Ponts >; partout ailleurs, ils ont disparu par la culture et le drainage rationnel de l’agglomération urbaine. Quoique très indigente en eaux courantes de surface, la vallée possède cependant des étangs naturels (emposieux obstrués) ou artificiels assez nombreux et d’une certaine étendue, servant de « Patinoir » et à l’exploitation de la glace, aux Crosettes, aux Eplatures. 7,9 Site Nos promenades publiques, pare des Crettets, Bois du Petil Château, sont agrémentés de quelques vasques cimentées, d’où cascadent des ruisselets retenus d'étage en étage dans de petits bassins allongés de quelques mètres sur 4 à 8 dm. de largeur, constituant de fait une série de véritables minus- cules aquariums, facilement abordables en tout temps ; les uns, < aux Crettets >, sont exposés en plein soleil ; d’autres au «< Bois du Petit Château > sont ombragés de vieux sapins, de hêtres, de buissons divers qui les garantissent contre une température trop vive, mais qui les combleraient rapidement de leurs déchets s’ils n'étaient soumis à des curages pério- diques ; les matières animales y sont également abondantes, amenées de plus haut par l’eau qui s’y déverse après avoir traversé des étangs où s’ébattent quelques couples de palmi- pèdes, cygnes, canards, égarés sur nos monts ? ; l’eau y circule lentement, régulièrement, partout ; leurs parois se recouvrent d’un chevelu d’algues et de mousses aquatiques (Vaucheria- cées, Fontinales) et nos protozoaires, là et dans le feutre organique du fond des bassins, y trouvent d’excellentes con- ditions d'existence. L’un des trois étangs des Eplatures n’est plus nettoyé depuis quelques années ; il s’envase lentement et est envahi dans sa partie la moins profonde d’une vigoureuse végétation d’« Equisetum limosum >», serrés les uns contre les autres et qu’il faut écarter pour y voir surnager les lentilles d’eau, les renoncules aquatiques, les algues et les conferves ; l’autre partie se revêt en été d’une croûte de potamots divers d’un gris sale ou brunâtre, de sordide apparence. Le fond vaseux entretient d'innombrables larves d'insectes, des vers, des crus- tacés, des rotateurs, etc., etc. ; il s’y rencontre outre nos batra- ciens quelques poissons (tanches et « vérons >). À la haute saison, il y a dans cet étang un fourmillement, une fermen- tation de vie presque extraordinaire à notre altitude, un petit monde à part qui mériterait à lui seul une monographie biologique complète. Le fait dominant, celui qui donne à notre faune des Pro- tozoaires sa physionomie plus spéciale, est l’existence aux mêmes Eplatures des marécages et surtout des tourbières dont j'ai fait mention tout à l’heure ; actuellement inexploitées, elles sont creusées de fossés à moitié éboulés, de flaques, de mares isolées ou communicantes, parcourues par de minces filets d’eau, pleines d’humus, de boue noire, tapissées de mousses gazonnantes immergées ou à sec, accompagnées des plantes du marais, les prêles, les laîches, les vacciniées, bou- PERS ‘SE leaux, pins, aulnes, etc., etc. ; l’eau y est tantôt assez pure, tantôt saturée de substances organiques en décomposition, souvent brunâtre, ferrugineuse, voire même sulfureuse. En dehors de ces éléments du «< marais plat > s'élèvent à d’autres endroits des amas de sphaignes mélangés de leucobryum en coussinets, s’exhaussant au-dessus du sol sous forme de «< marais bombant >, préparant insensiblement la future tour- bière ; j'y reviendrai plus tard. J'ai pu faire un peu partout de fréquentes et parfois de fructueuses récoltes. Je ne me suis servi pour y arriver que de moyens aussi simples que possible, puisant à même la main dans des tubes ou des flacons de verre à large ouver- ture ou avec un puisard de fortune ; si le but était moins accessible, je me servais d’un filet à fines mailles fait d’une étamine de soie semblable à celle employée pour les blutoirs de nos minoteries ou d’un crochet métallique un peu lourd fixé à une cordelette, jeté dans l'étang, et me ramenant comme un harpon, les matériaux que je voulais m’approprier ; mes préparations étaient rapportées à domicile dans mes fla- cons entourés de papier humecté, transvasées dans des bocaux de verre de dimensions diverses et dans la mesure du pos- sible examinées aussitôt ; certains organismes supportent mal le transport, périssent rapidement ; d’autres au contraire ne se montrent bien qu’au bout de 24 ou 48 heures ; j'ai rare- ment fait usage des fixateurs au formol ou des solutions de sublimé, car il m'était loisible de les renouveler ; j’ai employé fréquemment par contre les colorations < vitales > ou < post- mortelles > avec les dérivés du carmin, du bleu de méthylène. de l’hématoxyline, de la safranine, du jode, du tanin, etc. Je renvoie à ce sujet le lecteur désireux de s'initier à la tech- nique de la recherche des Protozoaires, aux chapitres que leur consacrent DÔFLEIN, LAMPERT, PENARD, PASCHER et sur- tout au petit manuel de ProwazEeck [36]. J’eus à ma dispo- sition mon microscope de praticien, un Leitz avec oculaires 2, 3 et 4, objectifs secs 3 et 8, immersion 1/12. Les grossis- sements obtenus ne furent malheureusement pas toujours ce que j'aurais souhaité. Pour modérer l'allure turbulente et souvent très gênante des Infusoires et de quelques Flagellés, j'introduisais sous le verrelet un peu de mucilage fluide obtenu par l’infusion froide de quelques « pépins de coing ». Pour obtenir plus aisément les habitants des sphaignes et des mousses, je défaisais avec quelque soin le matériel recueilli dans des récipients un peu grands (cuvettes de fer émaillé), lavant brindille après brindille, rinçant le tout, et le passant à travers un fin tamis métallique ; il se dépose au fond du dernier récipient une bouillie noirâtre, pulvérulente, que de décantation en décantation je concentre dans un cristallisoir ; le nombre des individus ainsi ramenés est parfois prodigieux. Un petit appareil à centrifuger m’a souvent rendu d’excel- lents services. L'ordre de mon catalogue est celui de DüFLEIn : 1. Fla- gellés ; 2. Sarcodinés ; 3. Ciliés. La classification suivie est celle de PASCHER, LEMMERMANN et SCHILLING pour les Fla- gellés, de PENARD pour le second groupe, de Roux et d’Ax- DRÉ pour les Ciliés. Abréviations : Les Eplatures —"EpL Etangs — Etgs. Les Crosettes — les Cros. Marécages — Mar. Bois du Petit Château — B. d. P. Ch. Tourbières — Tourb. Le Patinoir — 1e Par Sphaignes — Sph. FLAGELLÉS: (Mastigophora-Flagellata) Ier Ordre PANTOSTOMINÆ. Ilme Famille RhizomastigaceÆæ. Genre MASTIGAMŒBA (E.-F. Schulze) Lemmermann. 1. Mastigamæba spec. ? — Etgs, Epl. et sur les sph. Juillet 1915. Genre MasriGELzLA Frenzel. 2. Mastigella Penardii Lemmermann. — Sph. des Epl. Oc- tobre 1915, août 1917. Genre CErcoBopo Krassilstschick. 3. Cercobodo crassicauda (Alexieff) Lemmermann. — Ma- rais, Epl., 1% février 1914, eau glacée ; avril 1914. 4. Cercobodo longicauda ? ? (Stein) Senn. — Epl., étgs. Août 194:7. Pere Ilm Ordre PROTOMASTIGINÆ. lre Famille Oïcomonadacæe. Genre Oicomonas S. Kent. 5. Oicomonas termo (Ehrenb.) S. Kent. — B. d. P. Ch. Flaques près des anciens abattoirs. Août 1917. Ilme Famille Bicæeaceæ. Genre Bicœca J. Clark. 6. Bicœca ovata Lemm. ? Etgs des Epl. Août 1917. Genre Coponosicopis Senn. 7. Codonosigopsis Robinii Senn. ? ? — Flaques, usine à gaz. Août 1917. VIlme Famille Monadaceæ. Genre Moxas (Ehrenb.) Stein. 8. Monas vivipara Ehrenb. — Patinoir, étgs des Epl., fré- quent à toute saison. 9. Monas vulgaris (Cienk.) Senn (synonyme de Heterochro- monas vulgaris de Pascher. — Fréquent dans toutes les eaux chargées de matières organiques putréfiées. Les Epl., Pat. — Purin, ferme « des arbres ». Genre DENDROMONAS Stein. 10. Dendromonas virgaria (Weiss) Stein. — Flaques des Epl. Mars 1914. Genre ANTopHysA Bory. 11. Antophysa vegetans (O.-F. Müll.) Stein. — Dans un ruisselet conduisant à la Sorge, au-dessous des Geneveys-sur- Coffrane. Juillet 1915. IXme Famille Amphimonadaceæ. Genre RHIPIDODENDRON Stein. 12. Rhipidodendron splendidum Stein. — Octobre 1915. Etgs des Epl. Famille Tetramitaceæ. Genre CozcLopycrion Carter. 13. Collodyction triciliatum Carter. — B. d. P. Ch. 1915. Fosse à purin, ferme « des arbres ». Avril 1914. Ille Ordre DISTOMINÆ. Famille Distomatacezæ. Genre TriGoNoMoNASs Klebs. 14. Trigonomonas compressa Klebs. — Fosse à purin, ferme « des arbres ». Avril 1914-1915. Genre TREPOMONAS Dujardin. 15. Trepomonas agilis Duj. — Août 1917. Etgs des Epl. 16. Trepomonas Steinii Klebs. — Août 1917. Etgs des Epl. IVe Ordre CHRYSOMONADINÆ. Cet ordre a été l’objet par Pascxer d’une division en groupes, sous-ordres, sous-groupes, tribus, familles, très pra- tique pour les travaux de détermination mais qui risque- rait d’alourdir et de compliquer outre mesure la liste des quelques espèces que j'ai rencontrées. Je me borne à indiquer le nom des familles, renvoyant le lecteur au travail original de l’auteur. Famille Chromulineæ. Genre CHrRoMuLINA Cienkowsky. 17. Chromulina stellata ? Pascher. — Février 1914, dans eau glacée, ruisselets, Epl., marais. 18. Chromulina Steinii ? Pascher. — Février 1914, dans eau glacée ; plus tard, avril, mai, août 1914, Epl., marais ruis- selets. Ces deux espèces sont à revoir. Famille Kytochromulinesæ. Genre CHrysococcus Klebs. 19. Chrysococcus rufescens Klebs ? — Espèce à confirmer. Mares, étgs, Epl. Avril, mai 1914. 4 RULL. SOC. SC. NAT: T: XLIII EU ee Famille Lepochromulin#æ. Genre CHrysopyxis Stein. 20. Chrysopyxis bipes Stein. — Août 1917 ; sur une algue, « Mougeotia », étgs des Epl. 21. Chrysopyxis stenostoma ? Lauterborn. — Espèce à revoir ; même habitat que l’espèce précédente, sur « Mougeo- tia ». Famille Lepisochrysidinæ. Genre DErEPyxIs Stockes. 22. Derepyxis amphora ? Stockes. — Août 1917. Epl. étgs, sur des algues. 23. Derepyxis dispar Senn ? — Août 1917. Epl. étgs, sur des algues. Famille HymenomonadezÆ. Genre HyYMENoMoNASs Stein. 24. Hymenomonas roseola ? Stein. — Etgs des Epl. Août 1917. Genre SyxurA Ehrenb. 25. Synura uvella Ehrenb. — Espèce fréquente. P. B. d. Ch., Epl. Avril, juin, août 1914-1915. Famille Gchromonadin:Ææ. Genre OcHrRoMoNASs Wyssotzki. 26. Ochromonas mutabilis Klebs. — Etgs des Epl., août d9L7; 27. Ochromonas chromata Meyer. — Tourbières, Epl. Août 1917. Genre URoGLENA Ehrenb. 28. Uroglena volvox Ehrenb. — Epl., ruisselets, dans eau glacée. 1°" février 1914, juin, août 1915. Famille Lepochromonadin:#æ. Genre Dixogryonx Ehrenb. 29. Dinobryon cylindricum Pascher. — Tourbières des Epl. « Août 1917. | er DER 80. Dinobryon utriculus ? Stein. — Sur filaments d’algues, Epl., étgs. Août 1917. 31. Dinobryon sertularia Ehrenb. — Etgs des Epl. Août 7. 32. Dinobryon divergens Chodat. — Etgs des Epl. Août 1917. 33. Dinobryon stipitatum Stein. — Patinoir, Epl. Août 1917. 34. Dinobryon sociale Ehrenb. — Un peu partout, Epl., Pat. Crosettes. Famille Rhizochrysidinæ. Genre Lacynion Pascher. 35. Lagynion Scherjjelii ? Pascher. — Epl., août 1917, sur algues, en compagnie de Chrysopyxis bipes (Mougeotia). Vue Ordre CRYPTOMONADINÆ. Je fais pour cet ordre les mêmes remarques que pour l’ordre précédent et me borne aux noms de famille, de genre et d'espèces. Famille Cryptochrysidezæ. Genre CRYPTOCHRYSIS. 36. Cryptochrysis polychrisis ? Pascher. — Tourbières, étgs, Epl. Août 1917. Genre CHroomMonAs Ehrenb. 37. Chroomonas Nordstedtii ? Hansgirg. — Août 1917. Epl. étgs. Genre CRYPTOMONAS. 38. Cryptomonas erosa Ehrenb. — Epl., marais, Pat., sph. Août 1915. 39. Cryptomonas compressa Pascher. — Sph., Epl. Août 1917. Genre CHiLoMonAs Ehrenb. 40. Chilomonas paramecium Ehrenb. — Fréquent dans toutes les eaux sales et putrides. — D2 Viue Ordre EUGLENINÆ. Jre Famille Euglenaceæ: Genre EucLrenA Ehrenb. 41. Euglena terricola Lemm. — Mars 1914. Mares Epl. 42. Euglena splendens Dangeard. — Patinoir, marais, Epl. Août 1915, juillet 1916. 45. L'uglena viridis Ehrenb. — Eaux putrides ammonia- cales. Fréquent toute l’année ; partout. 44. Euglena intermedia (Klebs) Schmitz. — Marais des Ponts-de-Martel, avril 1916, et parc Girard-Gallet, juillet 1915. 45. Euglena acus Ehrenb. — Flaques sur «iles Ponts » ; La Chaux-de-Fonds, sous la glace. 1° février 1914. 46. Euglena spirogyra Ehrenb. — Crosettes, Pat. Mai, juillet 1915. 47. Euglena oxyuris Schmarda. — Pat. juillet 915 ; Epl. étgs, juillet 1915. 48. Euglena tripteris (Dujard.) Klebs. — Convers, gare, ruisseau de la « Grand’Combe ». Avril 1915. 49. Euglena deses Ehrenb. — Juillet 1915. Etgs des Epl. 50. Euglena proxima Dangeard. — Epl., étgs. Août 1915. D’après Pascher signalée jusqu’à présent en France seule- ment ; me paraît indubitable comme espèce. 51. Euglena gracilis Klebs. — Août 1915. Etgs, marais, les Epl. Genre LEPocINcLis Perty. 52. Lepocinelis Butschlii Lemm. — Epl., étgs. Avril, juillet 1914-1915. 53. Lepocinclis texta (Dujard.) Lemm. — Pare Girard- Gallet, chaque année et seulement là. Juin 1914, 1915, 1916. Genre PHacus Dujardin. 54. Phacus longicauda (Ehrenb.) Dujard. — Pat., juiliet 1915. Epl., marais, 1° février 1915, dans eau glacée. 55. Phacus caudata Hübner. — Epl., étgs, juillet 1914. B. d. P. Ch., avril 1914. 56. Phacus pleuronectes Dujard. (0.-F. M.) — Juillet 1915. Pat., Epl., étgs. 57. Phacus triqueler Dujard. — Etgs des Epl. ; Pat. Juin, juillet 1914, 1915, 1916. RE 58. Phacus acuminata ? ? Stockes. — Etgs des Epl. Juin 1915. Signalé en Amérique seulement. 59. Phacus pyrum Stein. — 1% mars 1914. Sous la glace, Epl. Du reste répandu. Genre TRACHELOMONAS Ehrenb. 60. Trachelomonas volvocina Ehrenb. — Epl., sph., octobre 1914. Marais, ruisselets, Epl., sous la glace, le 1° février 1914. Du reste fréquent. 61. Trachelomonas volvocina var. cervicula Lemm. (Stoc- kes). — Etgs des Epl. toute l’année. 62. Trachelomonas volvocina var. subglobosa Lemm. — Mêmes localités. 63. Trachelomonas oblonga Lemm. — B. d. P. Ch. Mai 1914. 64. Trachelomonas euchlora (Ehrenb.) Lemm. — Sph., étgs., Epl. Octobre 1915. 65. Trachelomonas euchlora var. cylindrica (Ehrenb.) Lemm. — Epl., étgs. Août 1917. 66. Trachelomonas hispida (Perty) Stein. — Pat. juillet 1915. Cros., mai 1917. Epl., étgs, vivant sous la glace, le 1® février 1914. 67. Trachelomonas hispida, var. punctata Lemm. — Etes des Epl. Juillet 1917. 68. Trachelomonas hispida, var. subarmata Schrôüder. — Tbidem. 69. Trachelomonas armata (Ehrenb.) Stein. — Etgs des Epl. Juillet 1917. 10. Trachelomonas caudata ? ? (Ehrenb.) Stein. — Marais des Ponts-de-Martel. Avril 1916. Genre Coracrum Ehrenb. 71. Colacium vesiculosum Ehrenb. — Les Epl., étgs, marais. Avril 1914. Rare. 72. Colacium arbusculum Stein. — Les Epl., tourb., mares. Juillet 1917. Rare. I[me Famille Astasiaceæ. Genre AsrasraA Dujardin. 73. Astasia Dangeardi Lemm. — Convers, ruisseau. Juin 1915. 74. Astasia Klebsii Lemm. — Sph., mousses, Epl., étgs. Octobre 1915. 75. Astasia mobilis ? (Rehberg) Alexeiff. Pas parasite ? — Sph. des Ponts. Juin 1915. 76. Astasia lagenula ? Lemm. — Lentilles d’eau, Epl. Juillet 1915. D’après Lemmermann manquerait en Europe. Genre MEXOÏDIUM Perty. 77. Menoïdium pellucidum Perty. — Juillet 1917. Etgs, ma- rais, les Epl. Genre DrsricmA Ehrenb. 78. Distigma proteus Ehrenb. — Les Epl., marais. Août 1915. Genre SPHENOMONAS Stein. 79. Sphenomonas teres Klebs. — Août 1917, les Epl., marais. IIlme Famille Peranemacezæ. Genre PERANEMA Dujard. 80. Peranema trichophorum (Ehrenb.) Stein. — 1° février 1914, les Epl., sous la glace. Pat., juillet 1915. Genre PETALOMONAS Stein. 81. Petalomonas mediocanellata Stein. — Pat. Juillet, août . 1915. 82. Petalomonas abscyssa (Dujard.) Stein. — Pat., août 1915. B. d. P. Ch., mai 1915. Genre HETERONEMA Stein. 83. Heteronema acus (Ehrenb.) Stein. — 1° février 1914, dans eau glacée ; les Epl., Pat. Mai 1914. 84. Heteronema nebulosum (Dujard.) Klebs. — Août 1915, marais, les Epl. Genre TroPIDOxYPHUS Stein. 85. Tropidoxyphus octocostatus Stein. — Août 1915, marais, les Epl. Genre ENTOSYPHON. 86. Entosyphon ovatum Stockes. — Assez répandu, toute l’année. PPT. à Genre ANISONEMA Dujard. 87. Anisonema ovale Klebs. — Marais des Ponts. Avril 1916. Genre DinxEMA Perty. 88. Dinema griseolum Perty. — B. d. P. Ch. Juin 1915. VIlw Ordre VOLVOCINÉES, Genre PAnxporINA Ehrenb. 89. Pandorina morum Ehrenb. — Epl., étgs, avril, juillet 1914. Crettets, juin 1915. Parc Girard-Gallet, juin 1916. Genre CHLAMYDOMONAS. 90. Chlamydomonas pulvisculus Ehrenb. — Val-de-Ruz, des Geneveys-sur-Coffrane à la Sorge. Août 1915. Genre PyrRAMIMONAS Ehrenb. 91.Pyramimonas spec. ? — 1° février 1914, eau glacée. Juillet 1915. Genre Goniuvm Ehrenb. 92. Gonium pectorale Ehrenb. — Parc Girard-Gallet. Juil- let 1917. VIllme Ordre DINOFLAGELLATZÆ. Sous-ordre Peridineæ. lre Famille Kyrtodiniaceæ. Genre GymnopiniumM Schill. 93. Gymnodinium paradoxzum Schilling. — Etgs des Epl. Juillet 1915. LD: Genre GLENODINIUM. 94. Glenodinium cinctum Ehrenb. — Etgs des Epl., juin, juillet, octobre 1915-1916-1917. 95. Glenodinium oculatum Stein. — Ibidem. Avril, mai, octobre 1915-1916. 96. Glenodinium neglectum Schill. — Etsgs, tourb., Epl. Juin, août 1916. 97. Glenodinium pulvisculus Stein. — Etgs et tourb. des Epl. Juillet, octobre 1914-1915 ; 1° février 1914, dans eau gla- cée. 98. Glenodinium uliginosum Schill. — Tourb. des Epl. Juil- let 1917. Genre CysropiNIuM. 99. Cystodinium cornifax (Schill.) Klebs. — Mares, tourb., étgs des Epl. Juin, août 1914-1915-1916. 100. Cystodinium Steinii Klebs-Schill. — Tourb., étgs des Epl. Avril, juin 1914-1915-1916. 101. Cystodinium unicorne Klebs. — Ibidem. IIme Famille Crossodiniacez. Genre PEripiNiuM Ehrenb. 102. Peridinium tabulatum (Ehrenb.) Clap. et Lachm. — Etgs, tourb., Epl. Juillet 1914-1915. 103. Peridinium bipes Stein. — Ibidem. Août, juillet 1914, 1915. 104. Peridinium Willei Huitfeld-Kaas. — Tourb. des Epl. Juin, juillet, août 1915, 1916. 105. Peridinium cinctum Ehrenb. — Ibidem. Juin, juillet, août 1915, 1916 ; mars 1916. 106. Peridinium Marssonii Lemm ?? — Tourb., Epl. Juil- let 1917 ; à revoir. 107. Peridinium anglicum G.-S. Went. ?? — Tourb., Epl. Juillet 1917 ; à revoir. Genre CERATIUM. 108. Ceratium cornutum CI. et Lachm. — Epl., étgs, tourb., toute l’année. SARCODINES Classe SARCODINA. Ire Sous-classe Lobosa. Is Ordre AMŒBÆA : (GYMNAMŒBÆA). Genre AmMoEBA Ehrenb. 1. Amœba limax Dujard. — Epl. 1° février 1914, par tem- pérature de —15° ; eau à 1-2° C. ; très active. Pat., B. d. P. Ch. Cros., très fréquente. 2. Amæba guttula Dujard. — B. d. P. Ch. Avril 1914. 3. Amœba proteus Rôsel. — Fréquente un peu toute l’an- née. Cros., B. d. P. Ch., dans mousses. 1914. 4. Amæba nitida Penard. — Parc Girard-Gallet. Avril 1914. 5. Amœæba laureata Penard. — Espèce visible à l’œil nu ; rare ; B. d. P. Ch. Juillet 1914 et 1915 ; correspond en tous points à la description de Penard. 6. Amæba radiosa Ehrenb. — Pat. Epl. Mars et juillet, entre les Lemnacées ; fréquente. 7. Amœba vespertilio Penard. — Rencontrée à plusieurs reprises, marais des Epl., mars 1914. Caractères semblables à ceux donnés par Penard. 8. Amœæba alveolata Mereschkowsky. — 1° mars 1914, dans une eau mélangée de purin, fermes sur les Ponts, La Chaux- de-Fonds; nombreux exemplaires; très actifs, malgré tempéra- ture basse, extrême (—15-18° C.). 9. Amœba terricola Greeff. — Mousses humides, feuilles et terreaux humides, fréquente, Joux-Perret, B. d. P. Ch., Epl. Mars, juin, août, octobre 1914, 1915. 10. Amæba sphaeronucleolus Greeff. — Sph. des Epl. Juin 1914. Mousses terrestres, Joux Perret. Juillet 1915. 11. Amæba striata Penard. — (Am. verrucosa.) Avec Am. terricola. Genre PELOMYXA. 12. Pelomyxa palustris Greeff. — B. d. P. Ch. Juillet 1915 CtMAI9É7: Pat. 13. Pelomyxa Belewsky Penard. — B. d. P. Ch. Juillet 1914, 1915, 1916. Très caractéristique et correspondant à la descrip- tion de Penard dans tous ses détails. 14. Pelomyxa prima ? Gruber (part). — B. d. P. Ch. Avril et juin 1914. J'ai encore quelques doutes au sujet de cette espèce ; rare. Genre Hyaropiscus Hertwig et Lesser. 15. Hyalodiscus rubicundus Hert. et Less. — Sph. et mousses des Epl., juin 1914. B. d. P. Ch., août 1915. Espèce rare. 16. Hyalodiscus Korotnevi Mereschkowsky. — Image exacte de Penard. Crettets. Juillet 1917. Espèce rare. Genre AMPHIZONELLA Greeff. 17. Amphizonella violacea Greeff. — Vu une seule fois. Mai 1914. B. d. P. Ch. Rare. JIme Ordre TESTACEA. Genre CorycrA Dujard. 18. Corycia flava Greeff. — Mousses et sph., Epl. Avril 1914. Mousses du B. d. P. Ch. Juin 1915. 19. Corycia coronata Penard. — Vu un seul exemplaire, brisé, mousses et sph. des Epl. Mai 1915. Rare. Genre PseupocxLamys Claparède et Lachmann. 20. Pseudochlamys patella Clap. et L. — Mousses du marais des Epl. Juin 1915. Genre CocHriopoprum Hertwig et Lesser. 21. Cochliopodium actinophorum (Auerbach.). — Mai 1914 et 1915. B. d. P. Ch., parc Girard-Gallet, mai, août 1916. Pat. 1% mars 1914 (par température de —15° C. Espèce à nom- breux exemplaires, mais pas répandue ? 22. Cochliopodium echinatum Korotneff. — Pat., B. d. P. Ch. Mai 1915. 23. Cochliopodium obscurum Penard. — Mars 1914. Marais des Epl. Genre PARMULINA Penard. 24. Parmulina cyathus Penard. — Mousses des Epl. (co- quilles vides). Avril, juin 1915. Genre DirrFrzuciA Leclerc. 25. Difflugia piriformis Perty. — Fréquente partout, à toute saison avec ses variétés multiples : 26. Difflugia pirifjormis var. claviformis Penard. — Epl, Pas bBrd2P. Ch. 27. Difflugia piriformis var. nodosa Leidy. — Epl., Pat. EdP: Ch. 28. Difflugia piriformis var. bryophila : Penard. — Sph, mousses, Epl. Mai, juin 1915-1916. 29. Difflugia pulex ? Penard. — Epl., marais. Août 1917. 30. Difflugia bacillifera Penard. — Fréquente dans les sph. et mousses, Epl. Mai 1916. Novembre 1917. Très typique. 31. Difflugia acuminata Ehrenb. — Etgs des Epl. Juillet 1915. 32. Difflugia acuminata var. umbilicata Penard. — Marais, ruisselets des Epl., avec l’espèce type. Mai, juin 1916. 33. Difflugia globulosa Dujard. — Marais des Epl. Mai 1914 et 1915. 34. Difflugia binucleata Penard. — Très conforme à des- cription de Penard, Epl., marais et ruisselets, dans la vase. Mai 1914. 35. Difflugia urceolata Carter. — Avril 1915. Epl., marais. 36. Difflugia lobostoma Leidy. — Pat. Cros., Epl., fréquente. Mars, août, novembre 1914, 1915, 1916. 37. Difflugia corona Wallich. — Epl., étgs, marais. Mars, août 1914. 38. Difflugia amphora Leidy. — Marais, Epl. Mai 1915. 39. Difflugia arcula Leidy. — En grande quantité en mars 1914 dans les sph. des Epl., et retrouvée à plusieurs reprises au même endroit. J’ai constaté des coquilles remplies de pro- toplasma enkysté ; nombreuses coquilles vides, parfois abri- tant des larves de petits insectes, des vers ? ! comme loca- taires ? 40. Difflugia tuberculata Wallich. — Marais des Epl. Août 1915 et 1917. 41. Difflugia curvicaulis Penard. — Les Epl., parmi les sph. Août 1917. 42. Difjlugia constricta Ehrenb. — Fréquente partout sous toutes ses formes, à toute saison, mousses des arbres, des murs, dans les sphaignes et les mousses, les mares. et + EPST à Genre CENxrroPyxis Stein. 43. Centropyxis acuelata Stein. — Epl., marais, mousses, fréquente partout, à toute saison ; comme « Difflugia cons- lricta >, un ubiquiste typique. 44. Centropyxis acuelata var. discoides Penard. — Sph., mousse, fréquente à toute saison. Les Epl. 45. Centropyxis laevigata Penard. — Mai, mars 1914, dans les sphaignes et les mousses des Epl. 46. Centropyxis arcelloides Penard. — Mousses des arbres et des rochers. Mars, mai, août 1915. Genre CUcUuRBITELLA Penard. 47. Cucurbitella mespiliformis Penard (?) — Epl. B. d. P. Ch. Août 1915. Genre PoxTiIGUuLAsIA Rhumbler. 48. Pontigulasia incisa Rhumbler. — Octobre, novembre 1915. Sph., Epl. Août 1917. 49. Pontigulasia spiralis Rhumbler. — Ibidem. Epl., sph. Août 1917. Genre LEsQuEREUsIA Schlumberger. 50. Lesquereusia spiralis (Ehrenb.). — Sph., Epl. Juin, octobre 1914. Novembre 1915. Abondante, ainsi que la sui- vante avec laquelle elle vit en compagnie. 51. Lesquereusia epistomium Penard. — Très typique, les Epl., sph. Novembre 1915. Genre HYALOSPHENTA. 52. Hyalosphenia papilio Leidy. — Ne manque dans aucun examen des sphaignes des Epl. ; toujours présente en très nombreux exemplaires, en hiver comme en été, en compa- gnie de l’espèce suivante, fréquente aussi, mais moins abon- dante : 53. Hyalosphenia elegans Leidy. — Sph., Epl. Juin 1914, août 1917. Genre NeBELA Leidy. 54. Nebela collaris Leidy. — Novembre 1914. Sph. et mousses, les Epl.; mousses Joux-Perret, Chambrelien, mousses des arbres. Juillet 1915. TOR 55. Nebela bohemica Taraneck. — Mousses inmmergées des marais, sph., les Epl. Novembre 1914, juin 1915 et 1916. 56. Nebela minor Penard. — Sph. et mousses immergées, les Epl. Octobre 1915. 57. Nebela tubulosa Penard. — Sph. et mousses immergées, les Epl. Octobre 1915. 58. Nebela lageniformis Penard. — Mousses des souches et des arbres. Joux-Perret, Chambrelien. Juillet 1914 et 1915. Mousses des marais, les Epl. Mai, octobre 1914. 59. Nebela galeaia Penard. — Avril 1914 Mousses, sph., les Epl. Avril 1914. 60. Nebela marginata Penard (?) — Marais, les Epl., sur mousses et sph. 61. Nebela americana Taraneck. — Mars 1914. Les Epl., sur mousses et sph. 62. Nebela bursella Veijdovsky. — Mars, mai, novembre 1915. Les Epl., sph. et mousses ; très fréquente et abondante. 63. Nebela militaris Penard. — Novembre 1915. Sph., les Epl. 64. Nebela crenulata Penard. — Marais des Ponts. Juin 1915. Sph. et mousses des Epl. Octobre 1915 et 1917. Espèce peu fréquente ? 65. Nebela tenella Penard. — Sph., les Epl. Octobre 1915. Fréquente, variable. Genre QuapruLA F.-E. Schulze. 66. Quadrula symmetrica F.-E. Sch. — Les Epl., août 1915, marais. 67. Quadrula irregularis Archer. — Sph., mousses, les Epl. Mars, mai 1914. 68. Quadrula irregularis var. discoïides Penard. — Mêmes localités. Mars, mai 1914. 69. Quadrula irregularis var. globulosa Penard. — Mêmes localités. Mars, mai 1914. Genre HELEOoPORA Leidy. 10. Heleopora petricola Leidy. — Marais, ruisselets, vase, les Epl., juin 1915, et mousses des arbres, Joux-Perret, juillet 1915. 71. Heleopora petricola var. amethysta Penard. — Très typique, ruisselets vaseux, les Epl., 1‘ février 1914; dans eau glacée, mars, avril 1914, octobre 1915. RE uk 72. Heleopora rosea Penard. — Sph., mousses, vase, les Epl. Mars, août 1914. 13. Heleopora picta Leidy. — Juin 1914, sph., mousses, les Epl. 74. Heleopora sylvatica Penard. — Juin 1916. Mousses des arbres.»Birds P:Ch. Genre ARCELLA Ehrenb. 75. Arcella vulgaris Ehrenb. — Fréquente partout, en toute saison, dans eau glacée aux Epl., sur les mousses. 16. Arcella hemisphærica Perty. — Juin 1914, les Epl. Ma- rais, étgs, juillet 1915. 71. Arcella costata ? — Ehrenb. — Juin 1914 et 1915. Ma- rais, étgs, les Epl. 78. Arcella discoïdes Ehrenb. — Juin 1914. Marais, ruisse- lets, étgs, les Epl. 79. Arcella arenaria Greeff. — Octobre 1914, juin 1915. Mousses, sph., les Epl. 80. Arcella artocrea Leïdy. — Juin 1914. Mousses, sph., les Epl., étgs. 81. Arcella stellaris Perty. — Les Cros., Pat., Epl., marais. Juin-août 1915. Genre PyxrpuLA Ehrenb. 82. Pyxidula patens Clap. et Lachm. — Très typique ; exem- plaires en conjugaison ; espèce rare, les Epl., vase des ma- rais, mousses. Juin 1915. 83. Pyxidula cymbalum Penard. — B. d. P. Ch. Juin 1915. Vu une seule fois. 84. Pyxidula operculata Ehrenb. — Parmi des lentilles d’eau, « sur les Ponts », La Chaux-de-Fonds, mars 1914, par température très basse. Genre PHRYGANELLA Penard. 85. Phryganella paradoxa Penard ??? — Vu une seule fois; je conserve des doutes sur ma diagnose. Vase du Pat. Juillet 1916. Genre CRYPTODIFFLUGIA Penard. 86. Cryptlodifilugia oviformis Penard. — Marais, vase des Epl. Novembre 1915. B. d. P. Ch., juin 1915. ; les Cros., août 1915. Assez fréquente. Vu exemplaires en conjugaison. CN Ilme Sous-classe Filosa. Ier Ordre MONOSTOMINA. Genre PaAmpHaAGus Bailey. 87. Pamphagus hyalinus Ehrenb. — B. d. P. Ch. Août 1915. 88. Pamphagus granulatus F.-E. Schulze. — Val-de-Ruz, des Geneveys ‘/Coffrane à la Sorge. Août 1915. B. d. P. Ch. Août 1915. Genre PsEupopiIFFLuGIA Schlumb. 89. Pseudodifjugia gracilis Schlumb. — Sph., mousses, les Epl., novembre 1917. Genre CyPHoODERIA Schlumb. 90. Cyphoderia ampulla Ehrenb. — Pat. février 1914, mars. Les Epl., dans les sph. et les mousses — assez commune —, les Cros. Juin 1915. 91. Cyphoderia ampulla var major Penard. — Mars 1914. Les Epl., dans les mousses et les sph. 92. Cyphoderia trochus Penard. — Epl., mousses, sph. Juin 1914. 93. Cyphoderia calceolus Penard. — Les Epl., marais, le pat. Juin 1915. Genre EucryPHA Dujard. 94. Euglypha alveolata Dujard. — Les Epl., sph. Novembre 1915, juin 1914. 95. Euglypha aspera Penard. — Ibidem. 96. Euglypha ciliata (Ehrenb.). — Ibidem. Octobre 1915, et à la Sauge ‘/Chambrelien, juillet 1915, dans une mare. 97. Euglypha strigosa Leidy. — Les Epl., sph. et mousses. Novembre 1915. 98. Euglypha compressa Carter. — Ibidem. Juin 1914. 99. Euglypha cristata Leiïdy. — Ibidem. Juin, août, noveni- bre 1915. 100. Euglypha laevis Perty ? — Ibidem. Mars 1914. Genre PLacocysrA Leidy. 101. Placocysta spinosa Leidy. — Marais des Epl., mousses, sph., étgs. Octobre, novembre 1917. CENÉETS FEES 102. Placocysta jurassica Penard ? — Pas très sûr comme diagnose. Sph. et mousses des Epl., étgs des Epl. Novembre 1917. Genre AssuLziNA Ehrenb. 103. Assulina semilunum Ehrenb. — Mousses des arbres, Hôpital. Avril 1914. Sph. et mousses des Epl. Avril, mai, sep- tembre 1915. Commune. 104. Assulina minor Penard. — Epl., marais, étgs. Avril 1914. La Sauge sur Chambrelien. Juillet 1915. (Assulina mus- corum de Greeff., voir Heinis.) Commune. Genre SPHENODERIA Schlumb. 105. Sphenoderia lenta Schlumb. — Marais des Ponts-de- Martel. Avril 1916. Sph. 106. Sphenoderia jissirostris Penard. — Sph. et mousses, les Epl. Novembre 1915. 107. Sphenoderia dentata Penard. — Sph. et mousses, les Epl. Avril 1915. Marais des Ponts-de-Martel. Sph. Avril 1915. Genre TrINEMA Dujard. 108. Trinema enchelys Ehrenb. — Mousses des arbres, Hôpital, La Chaux-de-Fonds, fréquente un peu partout. Avril 1914. B. d. P. Ch. Août 1915. 109. Trinema complanatum Penard. — Les Epl., sph. et mousses. Avril 1914. 110. Trinema lineare Penard. — Mousses, Chambrelien. Juillet 1915 et sph. et mousses des Epl. Mars, juin, novembre 1915. Genre CoryrHIon Taraneck. 111. Corythion dubium Taraneck. — Epl. Juin, juillet, no- vembre 1914. Sur les sph. 112. Corythion pulchellum Penard. — Les Epl., mousses, sph. Mai, juin 1914, 1915. Im Ordre AMPHISTOMINA. Genre AmMPHiTREMA Archer. 113. Amphitrema stenosioma Nüsslin. — Marais, sph., étgs des Epl. Juin, août, novembre 1914, 1915, 1917. — 65 — 114. Amphitrema flavum Archer. — Etgs, mousses et sph. des Epl. Juin 1914 et 1915. Espèce assez abondante et fré- quente, sphagnicole. 115. Amphitrema Wrightianum. — Les Epl., sph. et mousses. Plus rare. Octobre 1915. Marais des Ponts-de-Martel sur sph. Juillet 1916. IVme Sous-classe Heliozoa. I“ Ordre APHROTHORACA. Genre Acrinopxrys Ehrenb. 116. Actinophrys sol Ehrenb. — Fréquent, les Epl., sur mousses immergées. Février 1914, juillet 1915. Hôpital dans un aquarium artificiel. Juillet 1916. Sur «les Ponts > dans Lemnacées. Août 1915. 117. Actinophrys vesiculata Penard. — Flaques « sur les Ponts », La Chaux-de-Fonds, dans des lentilles d’eau. 1° mars 1914 par température de —15° C. Vu trois exemplaires au milieu de l’espèce type Act. sol ; très typiques et conformes à l'espèce de Penard ; examinés dans préparations fraiches ; jexelus la possibilité d’asphyxie ou l’inanition. Genre ACTINOSPHAERIUM Stein. 118. Actinosphaerium Eïichhorni Ehrenb. — Fréquent un peu partout, à diverses époques, Pat. Epl., sur mousses im- mergées, B. d. P. Ch., les Cros. 119. Actinosphaerium Eïichhorni var. viride Penard. — Rare. Dans lentilles d’eau, sur «les Ponts », La Chaux-de- Fonds. Mai 1914 et 1915. Im Ordre CHLAMYDOPHORA. Genre AcanrHocysTis Carter. 120. Acanihocystis periyana Archer. — Marais des Epl., étgs. Août 1914. Rares exemplaires. 121. Acanthocystis ludibunda Penard ? — Les Epl., étes, marais. Rare. Août 1915, septembre 1917. 122. Acanthocystis aculeata Hertw. et Lesser. — Abondant. Les Epl. les Cros. le Pat., B. d. P. Ch. Mai 1914, juin 1915, novembre 1917. D RUDLASOC ESC. INATAUTAUXETTE IVn Ordre DESMOTHORACA. Genre CLATHRULINA Cienkowsky. 123. Clathrulina elegans Cienkowsky. — Juin 1914. Les Epl., sur mousses, sph., vase du marais. Rare. Genre HEpriocysris Hertw. et Lesser. 124. Hedriocystis pellucida Hertw. et Lesser. — Marais des Epl. Août 1915. Rare. Classe INFUSORIA. lre Sous-classe Giliata. Ile Ordre HOLOTRICHA. ler Groupe ASTOMATEA. Ilme Sous-ordre Astomidæ. Famille Hoplitophrynæ. André. Genre HopPpriropHryA Stein (Cepède emendat.). 1. Hoplitophrya hamata Cépède. — Dans les lombries. A toute saison. Ilme Groupe STOMATEA. Ier Sous-ordre Gymnostomidæ. Ire Section Prostomata Famille Holophrynæ. Perty. Genre HocopnHryA Ehrenb. 2. Holophrya simplex Schewiakoff. — Marais, étgs, ruisse- lets des Epl. et au Pat., le 1‘ février 1914, dans eau glacée. Fréquente plus tard aux mêmes endroits en août, novembre 1914, 1915. 3. Holophrya ovum Ehrenb. — Même habitat. Espèce fré- quente. 4. Holophrya discolor Ehrenb. — Mares, étgs, les Epl., les Cros. Mai 1914, novembre 1916. | LUE rie Genre UroTrICHA Clap. et Lach. 5. Urotricha jfarcta Clap. et Lach. — Dans la vase, mares des Epl., dans eau glacée, le 1°’ février 1914. Du reste espèce fréquente plus tard, un peu partout. 6. Urotricha globosa Schewiakoff. — Les Cros. les Epl. Avril 1914. Genre SPArHipruM Dujard. 7. Spathidium spathula O.-F. Müller. — Marais des Ponts. Mai 1915. Rare dans notre région. Genre ProropoN Ehrenb. 8. Prorodon niveus Ehrenb. — Mai, avril 1914. Les Epl. les Cros., B. d. P. Ch. Août 1917. 9. Prorodon teres Ehrenb. — 1‘ février 1914, les Epl., eau glacée. Plus tard, mêmes endroits, toute l’année. 10. Prorodon farctus Clap. et Lach. — Même habitat, mêmes époques. Répandu. Genre LaAcryYMaARrIA Ehrenb. 11. Lacrymaria olor O.-F. Müller. — Fréquent partout, dans toutes les eaux. 12. Lacrymaria coronata Clap. et Lach. — Les Epl., mai 1914. La Côte aux Fées, juin 1915. 13. Lacrymaria coronata var. aquae dulcis Roux. — Les Epl, mares. Août 1915. Genre TRACHELLOPHYLLUM Clap. et Lach. 14. Trachellophyllum pusillum Clap. et Lach. — B. d. P. Ch. Avril 1914. Pas fréquent. Famille Colepinæ Ehrenb. Genre Corers Ehrenb., Nitzsch. 15. Coleps hirtus O.-F. Müller. — Ubiquiste par excellence, en toute saison. 16. Coleps uncinatus Clap. et Lach. — Beaucoup moins répandu. B. d. P. Ch. Juillet 1915. Le Famille Cyclodinæ Stein. Genre Drpinium Stein. 17. Didinium Balbianii Bütschli. — Les Epl., mai 1914. B. d. P. Ch., août 1915. Sous la glace, 1° février 1914, les Epl. Pas très répandu. Genre MEsopiniuMm Stein. 18. Mesodinium acarus. — Les Epl. Etgs. Juillet 1914. Peu répandu. Ilme Section Pleurostomata. Famille Amphileptinæ Bütschli. Genre AmpPxiLEePpTus Ehrenb. 19. Amphileptus Claparedei Stein. — Fréquent toute l’an- née. Février 1914. Les Epl., Pat. sous la glace. Ubiquiste par excellence. 20. Amphileptus carchesii Stein. — Mai, juin, août, étgs des Epl., 1914, 1915. Genre Lronorus Wrzesn. 21. Lionotus jfasciola Ehrenb. — Eau glacée, février 1914, les Epl. Fréquent partout, à toute saison. 22. Lionotus anser Ehrenb. — Sous la glace, février 1914, les Epl. Pat. août 1915. 23. Lionotus lamella Ehrenb. — Fréquent partout, sous la glace, février 1914. Juin, septembre 1915. 24. Lionotus diaphanes Wrzesn. — Les Epl., février 1914, sous la glace. Pat., août 1915. Les Cros. Pas répandu. Genre LoxopayLzLum Dujard. 25. Loxophyllum meleagris O.-F. Müller. — B. d. P. Ch., les Cros., les Epl., étgs. Mai, juin 1915. Famille Loxodinæ Bütschli. Genre Loxopes Ehrenb. 26. Loxodes rostrum O.-F. Müller. — Etgs des Epl., 1° fé- vrier 1914, dans eau glacée. Fréquent partout, à toute saison. EE Le Famille Frachelinæ Ehrenb. Genre Dicerrus O.-F. Müller. 27. Dileptus anser O.-F. Müller. — Avril 1914. Les Epl. Fréquent un peu partout en hiver comme en été, les Cros. Mai, avril, novembre 1915. Une forme décrite comme : 28. Dileptus gigas par Godet, Claparède et Lachm. est fréquente également ; elle se distingue par ses dimensions beaucoup plus grandes ; elle est plus paresseuse, souvent bourrée de proies. (Voir Synonymie dans ANDRÉ.) Genre TRACHELIUS. 29. Trachelius ovum Ehrenb. — Etgs des Cros. Juillet 1916. Plutôt rare. Famille Nassulinæ Bütschli. Genre NassuLa Ehrenb. 30. Nassula ornata Ehrenb. — Etgs, les Epl., 1914, peu fré- quente. Ime Section Hypostomata. Famille Chlamydodontinzæ. Genre CHizopox Ehrenb. 31. Chilodon cucullulus O.-F. Müller. — Fréquent partout ; sous la glace, les Epl., 1“ février 1914, Pat., les Cros., etc. 32. Chilodon dentatus (uncinatus) Fromentel. — Fréquent. Val-de-Ruz sur Bottes, Pat. et les Epl. sous la glace, 1° fé- vrier 1914. Habituellement meurt pendant le transport à domicile. IVue Sous-ordre Trichostomidæ. Famille Chiliferinæ Bütschli. Genre CryYProcHiILUuM Maupas. 33. Cryptochilum nigricans O.-F. Müller. — Février 1914. Mares « sur les Ponts >», La Chaux-de-Fonds, B. d. P. Ch. Août 1917. Val-de-Ruz, des Geneveys-sur-Coffrane à la Sorge. Juillet 1915. Be Te Genre LEucoPHRYDIUM Roux. 34. Leucophrydium putrinum Roux. — Trouvé une seule fois à plusieurs exemplaires, aux Convers dans une petite mare en dessous de la fabrique de ciment. Juillet 1916. Genre GLaucoMmA Ehrenb. 35. Glaucoma scintillans Ehrenb. — Fréquent partout, sous la glace, 1° février 1914, aux Epl. Pat., Epl., juillet 1914. 36. Glaucoma pyriforme Ehrenb. — Août 1914, 1915, 1916 dans la fosse à purin de la ferme « des arbres ». Côte-aux- Fées, août 1915. 37. Glaucoma colpidium Schew. — Etgs des Epl. Août 1917. 38. Glaucoma setosum Schew. — Marais et étangs, les Epl. Août 1917. Genre Cocrrpium Stein. 39.Colpidium colpoda Ehrenb. — Dans eau glacée, < sur les Ponts », La Chaux-de-Fonds. Février 1914. Genre CocropaA O.-F. Müller. 40. Colpoda cucullus O.-F. Müller. — Cros. Mai 1915. Ma- rais des Ponts-de-Martel. Août 1916. 41. Colpoda Steini Maupas. — Marais des Ponts. Août 1916. Les Cros. Juin 1916. Genre FrontTon1A Ehrenb. 42. Frontonia leucas Ehrenb. — Pat. Février 1914. Pas fré- quente dans la région. Genre OpxryoGLENA Ehrenb. 43. Ophryoglena atra Lieberkühn. — Février 1914, les Epl., Pat. 44. Ophryoglena flava Ehrenb. — Commune, les Epl., étgs, mares. Août 1916. Famille Microthoracinæ \Wrzesn. Genre MicrorHorax Engel. 45. Microthorax pusillus Engelm. — Les Epl., marais, parmi les Lemnacées. Août 1916. LR) Famille Paramecinæ Bütschli. Genre PaAraAMEcIUM Hill. 46. Paramecium aurelia O.-F. Müller. — Très fréquent, par- tout, à toute saison, avec sa variété suivante : 47. Paramecium caudatum Ehrenb. — Pululle partout, eaux décomposées. 48. Paramecium bursaria Ehrenb. — Espèce très commune, toute l’année. 49. Paramecium putrinum CI. et Lach. — Les Epl., 1° fé- vrier 1914, sous la glace. Fosse à purin, ferme « des arbres », juin 1915-16. Espèce fréquente. Famille Urocentrinæ Cl. et Lachm. Genre UrocENTRuüuM Nitzsch. 50. Urocentrum turbo O.-F. Müller. — Les Epl., 1° février 1914, sous la glace. Cros., août 1915. Pas précisément fréquent dans la région. Famille Pleuronemæ Bütschli. Genre PLEURONEMA Dujard. 91. Pleuronema chrysalis O.-F. Müller. — Etgs, Epl., mai, août, novembre 1915. B. d. P. Ch., août 1915. Genre CRISTIGERA Roux. 52. Cristigera pleuronemoïdes Roux. — Pat. Juillet 1915. Genre LEmpApIoN Perty. 53. Lembadion bullinum O.-F. Müller. — Les Epl., marais, 1% février 1914. B. d. P. Ch., mai 1914. Peu commune. Genre CycripiuM Hill. 54. Cyclidium glaucoma O.-F. Müller. — Partout fréquent ; sous la glace, février 1914. Plus tard à toute saison. Genre BaAraANTIOPHORUSs Schewiakoff. 95. Balantiophorus minutus Sch. — Août 1915, dans un vieux bassin de fontaine de bois, en dessus des Convers, parmi des algues (Batrachiospermum). Pas revu ailleurs. Famille Plagiopylinæ Schew. Genre PraAcropyLaA Stein. 06. Plagiopyla nasuta Stein. — Juillet 1917, dans une petite vasque artificielle derrière la morgue de l'Hôpital, La Chaux- de-Fonds. Pas fréquent. Im Ordre HETEROTRICHA. Famille Plagiotominæ Cl. et Lachm. Genre BLEPHARISMA Perty. 57. Blepharisma lateritia Ehrenb. — Etgs des Epl., juillet 1915. Pat., mai 1914. Bords du Doubs, « aux Graviers », mai 1915. Genre Meropus Cl. et L. 58. Metopus sigmoïdes CI. et L. — Etgs des Epl., 1° février 1914, dans eau glacée. Parc Girard-Gallet, mai 1914. Pas fré- quent. Genre SrrrosromuM Ehrenb. 59. Spirostomum ambiguum Ehrenb. — Fréquent un peu toute l’année, fourmillant parfois comme de petits vers de 3 à 4 mm. B. d. P. Ch., parmi les Pelomyxa palustris et Plu- matella repens. 60. Spirostomum ambiguum var. minor Roux. — Août, sep- tembre, Epl., 1915. 61. Spirostomum teres Clap. et Lach. — Les Epl., marais. Août, septembre 1916. Famille Bursarinæ Stein. Genre THyLAKkipIuM Schew. 62. Thylakidium truncatum Schew. — Marais des Epl. Mai 1915. Pas commun. Famille Stentorinæ Stein. Genre Srenror Oken. 63. Stentor polymorphus Ehrenb. — Cros. Mai 1915. Fréquent un peu partout, surtout en automne. 64. Stentor cœruleus Ehrenb. — Egalement répandu, ma- rais des Ponts, avril 1916. Epl., Cros., février, mai 1916. Sous la glace, les Epl., 1er février 1914. 65. Stentor Ræselli Ehrenb. — Moins répandu. Les Cros. dans un étang artificiel près du Restaurant. Avril 1916. 66. Stentor igneus Ehrenb. — Fréquent. Cros. Mai 1914. 67. Sientor niger Ehrenb. — Crettets, juillet 1917, Cros. Mai 1914. Famille Gyrocorinæ St. Genre CŒNOMORPHA Perty. 68. Cœnomorpha medusula Perty. — Juillet 1915, les Epl., étgs à Equisetum. Espèce rare. IVm Ordre OLIGOTRICHA. Famille Halterinæ CI. et Lachm. Genre STROBILIDIUM Schew. 69. Strobilidium gyrans Stockes. — Marais des Ponts, avril 1916. Les Epl., marais, août 1917. Genre SrromMBipiuM Cl. et L. 70. Strombidium turbo CI. et L. — Mares, étgs des Epl. Août 1916. Genre Hazrerr1A O.-F. Müller. 71. Halteria grandinella O.-F. Müller. — Fréquente dans toutes les pêches aux Epl., au Pat. Ve Ordre HYPOTRICHA. Famille Oxytrichinæ Ehr. Sous-famille UROSTYLINÆ Bütschli. Genre UrosryLA Ehrenb. 72. Urostyla grandis Stein. — Pat., juillet 1915. Les Epl. étgs, février, mars 1916. 73. Urostyla viridis Stein. — Marais, étgs des Epl. Février, mars, juin, août 1915. CARE" A Genre STICHOTRICHA Perty. 74. Stichotricha acuelata Wrzesn. — Pat., février 1914. Les Epl., étgs, mai 1915. 75. Stichotricha secunda Perty. — Les Epl., marais. Août JOINT: Genre UroLEprus (Ehrenb.) Stein emendat. 76. Uroleptus musculus Ehrenb. — Février, les Epl., sous la glace. Marais des Ponts, avril 1916. Pat., juillet 1915. 17. Uroleptus mobilis Engelmann. — Marais, étgs des Epl. mars 1914. Pas fréquent. 78. Uroleptus piscis Ehrenb. — Mars 1914, étgs des Epl. Peu abondant. Sous-famille PLEUROTRICHINÆ Bütschli. Genre OxvrricHA Ehrenb. 79. Oxytricha pellionella O.-F. Müller. — Espèce très fré- quente, en hiver sous la glace, partout en avril, mai, août, novembre 1914-1915. 80. Oxytricha ferruginea Stein. — Etgs des Epl., août 1917, mai 1916. 81. Oxytricha platystoma Ehrenb. — Mares des Epl., août 1917. Genre SryzonycHiIA Ehrenb. 82. Stylonychia mytilus O.-F. Müller. — Partout, toute l’an- née, sous la glace. Février 1914. 83. Stylonychia pustulata O.-F. Müller. — Egalement com- mune, février 1914, sous la glace, au Pat., mares et ruisselets des Epl., les Cros., etc. Sous-famille PSILOTRICHINÆ Bütschli. Genre BarLaApiNA Kowalewsky. 84. Balladina parvula Kowal. — Avril 1914. Mares et étgs des Epl. 85. Balladina elongata ? Roux (diagnose un peu douteuse). — Mares, étgs des Epl. Mai 1915. 2 HONTE Famille Euplotinæ Ehrenb. (Stein emend). Genre EuPrLotes Ehrenb. 86. Euplotes charon O.-F. Müller. — Partout, toute l’année, sous la glace. Février 1914. 87. Euplotes patella O.-F. Müller. — Très commun. Toute l’année. Février 1914, dans eau glacée. Famille Aspidiscinæ Stein. Genre AsprpiscaA Ehrenb. 88. Aspidisca lynceus O.-F. Müller. — Commune. Les Epl., étgs, les Cros., B. d. P. Ch., à toute saison. 1914-1915. 89. Aspidisca costata Dujard. — Mousses sur arbres de l’H6- pital, février 1914. Les Epl., février, mars 1914, dans les étgs. 90. Aspidisca turrita CI. et L. — Mars 1914. Lentilles d’eau, « sur les Ponts >», La Chaux-de-Fonds, et dans les mares des Epl. Moins fréquente. Vin Ordre PERITRICHA. Sous-ordre Dexiotrichidæ. Famille Vorticellinæ. Sous-famille VORTICELLINADINÆ Bütschli. Genre VorriceLzLA Linné, section ConrracrTiziA Bütschli. 91. Vorticella nebulifera O.-F. Müller. — B. d. P. Ch. Octo- bre 1917. Sur des Vaucheria et des mousses où elles forment un liseré argenté, frappant. 92. Vorticella campanula Ehrenb. — Août 1917. B. d. P. Ch. 93. Vorticella nutans O.-F. Müller. — Mares . Les Epl., ruisselets, étgs, également sur « Naïs >. 101. Epistylis umbilicata CI. et L. — Sur « Tubifex tubi- fera >, innombrables, dans un fossé de drainage conduisant des Geneveys-sur-Coffrane à la Sorge. Juillet 1916. Sur « Naïs >, marais et étgs des Epl., Pat. Février 1914. 102. Epistylis nympharum Engel (?) — Etgs des Epl. sur « Naïs >. Mai 1914. Genre RHABposryLA Kent. 103. Rhabdostyla ovum Kent. — Fréquent aux Epl., dans les sph., août 1915. Les Cros., août 1915. B. d. P. Ch., février 1914, sur un < ostracode >». 104. Rhabdostyla inclinans d’Udeck. — Sur « Naïs >, Pat. février 1914, mars 1915. Espèce correspondant entièrement à la longue description de Roux. 105. Rhabdostyla brevipes CI. et L. — Vivant sur « Naïs », Cros., mai 1914. Mars, avril, étgs des Epl., 1915, 1916. Genre OpHrypiuM (Bory) Ehrenb. emend. 106. Ophrydium versatile O.-F. Müller. — Juillet 1914, les Epl., étgs. B. d. P. Ch., juillet 1915. Marais des Ponts, avril 1916. Ophrydium versatile var. acaulis Roux. — Les Epl., B. d. P. Ch., maï 1915, 1916. Section Cothurnea Bütschli. Genre CoraurniA Ehrenb. 107. Cothurnia crystallina Ehrenb. — Mares, étgs des Epl. juillet 1915. Les Cros., septembre 1917. 108. Cothurnia truncata Fromm. — La Côte-aux-Fées. Juil- let 1915. Rare. Genre Coraurniopsis Entz. 109. Cothurniopsis vaga (Schek). — Mars, les Epl., étgs, fixé sur un petit crustacé (Candona). Rare. Avril 1915. Sous-famille LAGENOPHRYNINÆ Bütschli. Genre LAGENOPHRYS St. 110. Lagenophrys labiata Stockes. — La Côte-aux-Fées, sur un crustacé < Candona candida >. Juillet 1915. Pas rencontré dans la région de La Chaux-de-Fonds. Ifme Sous-classe Infusoires suceurs. Suctoria vel Tentaculifera. Famille Podophrynæ Bütschli. Genre PopopHeiA ? Ehrenb. 111. Podophrya jixa O.-F. Müller. — Pat., mai 1914, dans Lemnacées. Aquarium, Hôpital, mai, juin 1914. 112. Podophrya libera Perty. — Epl., mars 1914, étgs. Famille Metacinetinæ Bütschli. Genre MeraciNETA Bütschli. 113. Metacineta mysticina Ehrenb. — Juillet 1914 B. d. P:Ch: Genre TokoPxeyA Bütschli. 114. Tokophrya quadripartita CI. et L. — Dans Lemnacées, sur «les Ponts », La Chaux-de-Fonds. Mai 1915. Genre AcINETA Ehrenb. 115. Acineta (sp. ?) — Sph., mousses, étgs des Epl. Juin 1916. Prob. cucullus CL. et L. OBSER VATIONS Les annotations intercalées dans les listes précédentes, de nature faunique ou biologique, nécessitent quelques brèves remarques. Les points interrogatifs concernent les espèces sur l'identité desquelles j'ai conservé des doutes, soit qu’elles ne furent aperçues qu’une fois ou deux et imparfaitement déterminées ou qu’à leur égard mon microscope ait été déci- dément insuffisant. En général les diagnoses des Sarcodinés et des Ciliés, facilitées par les descriptions et les reproduc- tions graphiques minutieuses de Penard et de Roux furent moins laborieuses que celles des Flagellés, des Flagellés inco- lores en particulier ; les dessins de la flore de Pascher, à l'exception de ceux des de Schilling, très pous- sés, sont de valeur inégale ; la faute n’en est point aux auteurs ; elle est inhérente à la nature même des organismes en cause, à leur métabolisme, à leurs dimensions très réduites et à la complexité de leur structure. Je crois bon cependant de conserver ces espèces douteuses, car elles sont sûrement différentes de celles qui restent dûment analysées, et peuvent servir à la statistique. Malgré quatre ans consacrés à mes recherches j'arrive à cette conviction qu’elles sont loin d’être définitives et qu'il faudrait pour épuiser le sujet un temps encore prolongé ; nombre de formes n’ont été qu’entrevues, devinées ; d’autres, communes dans des stations très rapprochées, m'ont échappé jusqu’à présent ; je dis jusqu’à présent car je présume qu’en étendant mes fouilles je finirais par les dépister ; c’est ainsi que « Volvox globator > par exemple, signalé à Pouillerel, à 2-3 kilomètres des Eplatures, et « Ceratium hirundinella >, un hôte caractéristique des hauts lacs alpins et de la plaine, (d’après Zschokke) m'ont manqué jusqu’à ce jour. J'ai pu confirmer à ce propos les nombreuses observa- tions faites antérieurement au sujet de la distribution appa- remment paradoxale de nos protozoaires dans une aire limitée ; ubiquistes par excellence ils peuvent se grouper en faunules distinctes et indépendantes, sans se pénétrer, dans des localités très voisines l’une de l’autre ; j'ai rencontré pendant trois années consécutives < Gonium pectorale > dans les mêmes anfractuosités d’un rocher artificiel remplies d’eau pluviale, au milieu d’un parc séparé par la largeur d’une route, du «Bois du Petit Château >, où il ne s'est jamais montré; mêmes remarques pour les « Lepocinclis arbusculum > et , <« Pandorina morum >, dont je pouvais renouveler les cueillettes à volonté, mais toujours au seul et même endroit. Il y a là une question d'habitat à reprendre un peu plus loin. D’autres annotations ont trait aux espèces nouvelles que Penard a décrites dans son ouvrage sur les Sarcodinés, et elles n’ont d’autre but que de souligner et d’affirmer, par l'apport de mon modeste témoignage, leur présence dans notre Jura Neuchâtelois. Tels sont les <« Amæba laureata, nitida, vespertilio, alveolata, Pelomyxa Belewsky, Corycia coronata, Cochliopodium obscurum, Parmulina cyathus, Dif- Îlugia pulex, baccillifera, binucleata, tuberculata, arcula, une forme semblable à Cucurbitella mespilijormis, Lesquereusia epistomium, Nebela minor, tubulosa, galeata, marginata, crenu- lata, Heleopora v. amethysta, rosea, Actinospherium sol var. viridis, Actinophrys vesiculata, etc., etc. J'avais trouvé en 1914 dans la vase des aquariums du Bois du Petit Château, un organisme correspondant en tous points au < Pelomyxa palustris > de Greef, par son volume, son immobilité, son contenu, ses bâtonnets, etc. L’année der- nière, en juillet, à la même place, je découvrais pour la pre- mière fois dans la contrée de nombreuses colonies d’un Bryo- zaire cosmopolite par excellence, < Plumatella repens >, fréquent dans toute la Suisse, de la plaine aux vallées alpestres. Il tapissait de ses croûtes de cuir ramolli gazon- nantes les parties supérieures des bassins, ou s’aggrégeait en petites masses arrondies du volume d’une noisette ou d’une noix, autour des branchettes tombées à l’eau. Je les détachai et les recueillis avec prudence, évitant intentionellement de les mélanger de boue ou d’autres détritus ; après un jour ou deux, je remarquai dans le fond des bocaux où ils vivaient, un semis de petites taches blanchâtres qui n'étaient autres que des larves sexuées de Plumatella en voie d’accroissement; les statoblastes étaient légion à la surface du liquide ; au milieu des larves je revis l’être bizarre que représente le Pelomyxa palustris, en très nombreux exemplaires, facilement discernables à l’œil nu, atteignant une longueur de 800 mi- crons à 2 mm. arrondis ou cylindriques, d’un gris-vert sale, entourés d’une membrane distincte un peu flexueuse, bourrés de matières organiques et minérales de vague com- position, de vacuoles et de noyaux nombreux, de corps bril- lant mais contenant fort peu des bâtonnets et des bacilles sur lesquels Penard insiste si fortement ; l’ectosarc était réduit à une mince couche de protoplasma translucide, dans lequel SR" UE il me sembla voir, avec beaucoup de patience, s’ébaucher des contractions à peine perceptibles. Ils ne pouvaient provenir que des colonies de Plumatella, et il m’apparut un instant qu’il n’y avait entre eux qu’un rap- port fort banal, celui qui existe entre un intestin qui a digéré et son bol excrémentaire ? ! La présence d’une membrane autour du rhizopode, sa résistance à l’influence de désagré- gation du liquide ambiant, le rapport de son volume à celui du canal alimentaire du bryozoaire, d’autres faits encore me ramenèrent à des vues moins. prosaïques ! Je renouvelai ma petite expérience avec les mêmes précautions, à plusieurs reprises, avant la disparition de < Plumatella > ; chaque fois j'obtins le même résultat. Sans rien conclure, je me demande pourtant s’il ne faut voir dans cette communauté apparente d'habitation qu’une simple série d’observations fortuites et dues au hasard ou bien s’il faut y chercher une espèce de commensalité, de parasitisme extérieur qui profiterait à l’un des intéressés. Notre Plumatelle forme, en infiniment petit, comme une forêt de coraux ou de mousses, à la surface de laquelle l’eau est en agitation constante et énergique grâce au tourbillon qu'y produisent les innombrables cils vibratiles qui recouvrent ses longs tentacules ; le « Pelomyxa palustris > dont l’indolence notoire a même fait douter de sa vraie nature, rechercherait-il entre les branches tutélaires de son hôte béné- vole un logis approprié à sa paresse, avec pension alimen- taire, service de chambre et le reste ? Ce ne sont là que pures hypothèses, auxquelles il ne faut attacher que l'importance qu’elles méritent, mais qu’il m'a paru intéressant de relater. I1 y aura lieu cette année, si les circonstances me le per- mettent, de reprendre cette petite étude. (J'ai lu quelque part, pendant mon travail de rédaction, que la présence du Pelomyxa parmi les Plumatelles a été déjà signalée ; je ne puis me souvenir ni du nom de l’observateur ni de la publi- cation où il en parle.) A la fin de janvier et aux premiers jours de février 1914, je fis une vingtaine de pêches dans les étangs des EÉplatures, au Patinoir, dans leurs ruisselets efférents réduits momenta- nément à de maigres filets de liquide vaseux où flottaient et surnageaient des glaçons ou de la neige fondante, dans les bassins de citerne congelés des fermes situés sur « les Ponts , cassant la glace dans une eau de +1 à +2° C.; les tempé- LL GA ratures nocturnes depuis une huitaine descendaient à —16° ou —18° C. pour se relever à +2 ou +3° C. dans le milieu du jour. J'examinai mes préparations dans la règle le jour même de leur prise pour éviter les erreurs qu’aurait pu provoquer le réveil plus ou moins rapide de formes encystées ou engour- dies placées brusquement dans un local chauffé à +15 ou 16° C. ; ou bien quand faire ne se pouvait, je les maintins entre les « fenêtres doubles >» du logis où je les retrouvais le matin à une température voisine de 0°, ou recouvertes d’une pellicule de glace. J'aurais dû simultanément déblayer les sphaignes des Eplatures de la couche de 30 cm. de neige qui les recouvrait pour voir comment s’y comportaient leurs locataires habi- tuels ; je n’y ai pas songé ; malgré cette lacune, le résultat de mes examens fut convaincant ; le nombre des espèces trouvées bien vivantes, en pleine activité, fut de 72, soit 14 Flagellés, 10 Rhizopodes et 48 Infusoires. Ce n’était pourtant qu'un coup de sonde limité, un instantané rapide ; pour le compléter, il eût été nécessaire de l’étendre à de plus noni- breuses stations, de le renouveler pendant les 3 ou 4 mois les plus froids de l’hiver et durant quelques années. Le temps m'en à manqué. Protozoaires trouvés dans eau à 40 et 20 C. le 4er février 1914. FLAGELLES Cercobodo crassicauda. Phacus pyrum. Monas vivipara. Trachelomonas volvocina. Chromulina stellata. — hispida. — Steinii. Peranema trichophorum. Uroglena volvox. Heteronema acus. Euglena acus. Pyramimonas, spec. ? Phacus longicauda. Glenoidium pulvisculus. SARCODINÉS Amœæba limax. Arcella vulgaris. — alveolata. Pyxidula, spec. ? Hyalosphenia papilio. Cyphoderium ampulla. — elegans. Actinophrys sol. Heleopora petricola — vesiculata. v. amethysta. 6 BULL. SOC. SG. NAT. T. XLIII Glaucoma scintillans. Colpidium colpoda. Lacrymaria olor. Prorodon teres. Holophrya ovum. — simplex. Urotricha farcta. Prorodon farctus. Coleps hirtus. Didinium Balbianii. Amphileptus Claparedi. Cryptochylum nigricans. Metopus sigmoïdes. Spirostomun ambiguum. Stentor coerulus. Ophryoglena flava. — atra. Uroleptus musculus. Oxytricha pellionella. Euplotes charon. — patella. Aspidiscum lyncas. — costatus. Cyclidium glaucum. 82 — CILIÉS Stylonychia pustulata. — mytilus. Urocentrum turbo. Lembadium bullinum. Lionotus fasciola. — anser. — Jamella. — diaphanus. Loxodes rostrum. Chilodon cucuüllulus. — dentatus. Urostyla grandis. Stichotricha acuelata. Frontonia leucas. Vorticella nutans. + 4ibai — microstoma. — monilata. Rhabdostyla ovum. Epistylis plicatilis. — umbilicata. Paramecium aurelia. — putrinum. — caudatum. La résistance des Protozoaires aux basses températures est établie depuis longtemps par les travaux d'ÉHRENBERG, de Perry, FOoREL, IMHOF, APSTEIN, STUDER, DUPLESSIS, HENSCHER, FUHRMANN, LEVANDER, LAUTERBORN, Heinis et d’autres, travaux qui embrassèrent la Suisse et ses hautes chaînes de montagnes aussi bien que les pays du nord, du Spitzberg aux Açores, de l’Europe comme de l'Amérique sep- tentrionale. Le professeur ZscHokkE a rassemblé et analysé dans sa grande monographie sur les lacs alpins les observations faites avant lui en y ajoutant toutes les siennes et a jeté une lumière définitive sur cette question de biologie générale. D'une tabelle où il résume ses conclusions je trouve pour les trois groupes d'animaux qui nous intéressent les chiffres suivants : Er» ARE Nombre Recueillies jus- Espèces atteignant Groupes FÉVR ere AI espèces | Tu à la limite de la cote la plus élevée Rhizopodes 29 2800 mètres | Difflugia piriformis Flagellés 24 2558 » Ceratium hirundinella Ciliés 60 2635 » Colpoda cucullus Que sont en comparaison mes 72 espèces et nos mille mètres d'altitude de La Chaux-de-Fonds, et Heinis n’a-t-il pas trouvé une Euglypha à 4000 mètres, sur le Weissmies et Dif- Îlugia globulosa à 3800 mètres, dans des lichens, sur les flancs du Cervin ? STATISTIQUE La surface mesurée des Eplatures au Patinoir, de l'Ouest à l'Est, et des Crosettes au Bois du Petit Château, du Nord au Sud, équivaut approximativement à 10 kilomètres carrés ; si j'en retranche toute la partie de la ville de La Chaux-de-Fonds occupée par les habitations, les places publiques, les rues et les terrains vagues, soit 5 kilomètres carrés, c’est en somme sur une étendue de 5 kilomètres carrés qu'ont porté mes recherches ; jy ai identifié 346 espèces, dont : Flagellés 108 Sarcodinés 123 Ciliés ES Ce résultat a dépassé de beaucoup mes suppositions du début et il ne s’explique que par le concours des circonstances favorables dans lesquelles je me suis trouvé, existence en pleine ville des nombreux bassins-aquariums de nos prome- nades publiques, proximité des étangs du Patinoir et des Cro- settes et présence des marais tourbeux des Eplatures acces- sibles en quelques minutes par chemin de fer ; je pus ainsi poursuivre ma tâche en la creusant sans trop de peine, sans sacrifice de temps exagéré, souvent même en vaquant à ma profession. I1 faut s’incliner avec d’autant plus de respect devant le travail considérable que s’imposa en son temps Paul Godet pour arriver, en parcourant tout le canton, à éta- blir son «< Catalogue des Protozoaires neuchätelois >. Dans ce catalogue, publié avant l'apparition des ouvrages de PENARD, d'ANDRÉ, de Roux, PASCHER, LEMMERMANN et ScHiLLiNG, il y recense 170 espèces environ ; en les compa- rant avec celles décrites par ces auteurs, j'ai constaté qu'il fallait en élaguer une dizaine, pour des motifs divers ; ce sont, dans l’ordre suivi par Godet lui-même : N° 6, Lacrymaria vermicularis Ehrenb., espèce très douteuse pour André, ab- sente dans Roux, probablement une variété de Lacry. olor Ehrenb. ? ? ; n° 18, Dileptus cithara Ehrenb. forme ambiguë pour Godet, manquant à Roux et à André ; n° 105, Amblio- phrys viridis ? ? Ehrenb., absente dans Pascher, comme genre et comme espèce ; n° 70, Vorticella infusionum Ehrenb. ?, synonyme de V. micrositoma, d’après André, absente dans Roux : n° 133, Amæba quadripartita From. d’après Penard (voir son chapitre sur la Synonymie) synonyme d’Am. terri- cola ; n° 134, Amœæba crassa From. ? ?, manquant à Penard ; n° 139, Amæba brachiata From., pour Penard synonyme de Am. radiosa ; n° 142, Amœæba spathula Penard ? ?, pas trou- vée dans Penard ; n° 162, Actinophrys stella Perty, pour Pe- nard synonyme de Act. sol. ; n° 165 et 166, Vampyrella late- ritia Leidy, et Diplophrys archeri Barker, deux espèces, pour Penard à retrancher des vrais Protozoaires. (Total douze espèces.) Sur les 160 qui demeurent incontestables, et je ne me suis permis la réduction qui précède que dans l'intérêt d’une statistique aussi rapprochée que possible de la réalité, 19 ne se sont pas rencontrées dans la vallée de La Chaux-de- Fonds. Ce sont : Enchelys pupa, Trachelophyllum apiculatum, Mesodinium, species ??, Nassula rubens, Condylostomum vor- ticella, Climacostatum virens, Vorticella cucullus, Vorticella citrina, Epistylis umbellaria, Sphaerophrya pusilla, Monas guttula, Dinobryon thyrsoïdeum, Ambliophrys viridis (2? ?), Colponema loxodes, Anisonema grande, Uvella glaucum, Hae- matococeus pluvialis, Phalansterium digitatum (2), Ceratium macroceros où hirundinella ; au total 10 Ciliés, 9 Mastigo- phores. Dans le lac de Saint-Blaise, THréBAuD a réuni 88 espèces, dont 8 ne figurent ni parmi celles de Godet, ni parmi les miennes : Campascus minutus, Euglypha brachiata, Acantho- cystis turfacea, Difflugia lucens, Difflugia lucida, Gymnodi- nium fuscum, Volvox globator, Oxytricha platicystoma ; soit 5 Sarcodinés, 2 Flagellés, 1 Cilié. Favre et Turésaup ont à Pouillerel, 41 espèces, dont 6 étrangères aux 3 listes antérieures, Difflugia elegans, Plagio- phrys gracilis, Strombilidium viride, Carchesium epistylis, pe Eee Carchesium spectabilis, Epistylis digitalis ; 2 Sarcodinés, 4 Ciliés. Heinrs, qui a poussé une pointe dans notre région jusqu’au Creux-du-Van, y a constaté un Rhizopode nouveau de Penard, Cochliopodium crassiusculum. Le compte des Protozoaires du canton de Neuchâtel s’éta- blirait définitivement en ajoutant mes espèces à celles qui n'ont été signalées jusqu'ici que par l’un ou l’autre des auteurs précités, comme dans le tableau suivant. Protozoaires du canton de Neuchâtel Groupes Flagellés IRarcodinés| Ciliés | TOTAUX Catalogue Godet: canton de Neuchà- tel. 160 espèces, dont non communes AU ALISCeS SUIVANTES #3 sh mes 200. Le 9 — (Ua 19 Lac de Saint-Blaise. Thiébaud: 88 | espèces, dont non communes à | | a le tiannbrmats. moe) Sal il o) Pouillerel. Favre et Thiébaud: 41 es- | | pèces, dont non communes aux deux | Meunécédentess ALERT AMEL Creux-du-Van. Heinis. 1 espèce, nou- | véleépour lelcanton: 1 . “HA INES ER EE | Vallée de La Chaux-de-Fonds. Bour- | quin. Espèces à ajouter aux précé- | | | DEEE ERNST, 6 408 Pr 1845 Lt or 347 Total pour le canton de Neuchâtel | 119 | 132 | 130 | 381 ti) = _ nr 9) Sur 380 espèces que possède le canton de Neuchâtel, 347 sont présentes ainsi dans la vallée de La Chaux-de-Fonds. PENARD [8] (Catalogue des Invertébrés de la Suisse), en 1905, estime à 285 les Sarcodinés de la Suisse, et, d’après lui, ce chiffre représenterait à peu près le 92 % des espèces d'eaux douces connues dans le monde entier, ce qui les amè- nerait au nombre de 310 ou 320, en tenant compte des quel- ques acquisitions nouvelles. Notre canton avec ses 132 espèces et la vallée de La Chaux-de-Fonds avec ses 124 espèces en aurait à leur compte un peu plus de 38 %. SN SE D’après Axpré (page 208, n° 38): «Les auteurs ont signalé jusqu’à présent en Suisse et dans les régions limilrophes l'existence de 247 espèces infusoriennes, dont 28 vivent en endoparasites et commensaux sur les animaux d’eau douce. Nous laisserons les premiers de côté ; leur aire de répartition coïncide presque toujours avec celle de leurs hôtes. Quant aux seconds, ils représentent près des 4/5 des Infusoires des eaux douces du monde entier. > Le canton de Neuchâtel, avec ses 130 espèces, en possé- derait, d’après ces données, près du 49 %, et La Chaux-de- Fonds à elle seule, avec 115 espèces, le 45 %. La flore de PascHer, à l'exclusion des Volvocinées qui sont décrites dans un cahier que je n’ai pas pu me procurer jusqu’à maintenant, comprend environ 625 espèces. Le canton de Neuchâtel avec La Chaux-de-Fonds en possèderaient approximativement de 15 à 16 %. En résumé les cinq kilomètres carrés de la vallée de La Chaux-de-Fonds explorés par moi contiennent : le 15 à 16 % des Flagellés, le 38 % des Sarcodinés, le 433 % des Infusoires, d'eaux douces connus dans le monde entier. Le cosmopolitisme des Protozoaires en est une fois de plus démontré. Il manque pourtant à notre faune locale des éléments importants ; ce sont particulièrement les Rhizopodes des eaux lacustres, aussi bien ceux de la surface que les formes des couches profondes, et surtout les Héliozoaires. Malgré des recherches patientes je n’en ai rassemblé que cinq genres avec neuf espèces sur les 28 genres et les 69 espèces énumé- rées par Penard dans son catalogue ; tout un groupe, celui des Héliozoaires réticulés nous fait défaut. Je ne puis vraiment pas attribuer cette lacune à ma seule inexpérience, et force m'est bien alors de faire intervenir ici la question d'habitat ; je ne saurais à ce sujet m’exprimer mieux qu’en empruntant ses propres termes à notre savant compatriote genevois (page 154. Catalogue des invertébrés de la Suisse). « Ces organismes étant en effet cosmopolites (les Rhizo- podes) il n'y a pas de raisons pour qu’on ne les retrouve pas à peu près tous, les uns après les autres, dans un pays d’une certaine étendue. Disons cependant que le cosmopolitisme est doublée d’une question de milieu ou d'habitat. Toute espèce EPRAN OC EE est susceptible de prospérer dans une région quelconque du globe sans que les conditions climatériques ou géologiques semblent avoir sur elle la moindre influence, mais pourvu qu’elle y trouve le milieu immédiat qui lui convient. Il sera parfaitement indifjérent par exemple, à certaines « Nebela > de se trouver transportées par le vent dans les Montagnes Rocheuses, en Suisse, dans l’'Hymalaya ou au Japon, à condi- tion que le vent les dépose dans les Sphagnum : partout ail- leurs elles périront. Un bon nombre d'espèces n’ont été ren- contrées jusqu'ici que dans les grands lacs profonds de la Suisse, et jamais ailleurs ; peut-étre alors serions-nous en droit de supposer qu’elles se trouvent également dans les grands lacs du reste de l’Europe, de l'Amérique, etc. Mais cette constatation qui serait très intéressante, n’a pas encore été faite, et il faut le dire, on n'a pas encore cherché à la faire. > Et plus loin : « Quoiqu'il en soit, on peut dès aujourd'hui prévoir que les études ultérieures montreront qu’il existe, en Suisse, une faune très riche de Sarcodinés. Tous les habitats y sont repré- sentés, marécages, tourbières, grands lacs profonds et neiges éternelles, et sous ce rapport, notre pays peut sans doute compter parmi les plus javorisés du globe. > Ce rôle de premier. plan de l’habitat explique aussi bien, dans un sens négatif, la pauvreté de notre faune locale en Sarcodinés des eaux profondes lacustres et des Héliozoaires, que la richesse remarquable de certaines stations favorable- ment mais différemment dotées, telles que celle de <{4 Pointe-à-la-Bise près de Genève, connue depuis longtemps par les travaux de Penard, avec 91 espèces, ou celle des Eplatures, ignorée jusqu’à ce jour, dans laquelle, parallèle instructif, dans un étang, des marais et une petite tourbière, je dénombre un chiffre équivalent de 90 espèces. Cette abondance de formes aux Eplatures est due à la présence en ce lieu de la faune des mousses et des sphaignes ; remarquée déjà par Dujarpin et Macci, elle fut méthodi- quement étudiée par RicatTEer et en Suisse par PENARD [1] dans le Jura méridional et quelques localités des Alpes, puis par Hernis [32] au triple point de vue des Tardigrades, des Rotateurs et des Rhizopodes, dans quelques massifs du Gothard, du Weissmies, du Cervin, dans les Vosges et la Forêt-Noire, mais surtout dans le Jura septentrional (bâlois, argovien, soleurois, bernois). Leurs conclusions sont concor- dantes ; ils ont prouvé l’existence de deux catégories de Sar- Le OST ARS codinés vivant sur les mousses, les Sylvicoles, qu'on retrouve indifféremment sur toutes celles de la forêt, des murs ou des lieux immergés, et les Sphagnicoles, propres seulement aux sphaignes. Penard a relevé pour ces derniers une vingtaine de formes qui ne se rencontrent jamais normalement (c'est lui qui souligne) en dehors de cet habitat (page 665, loc. cit.) ; j'ai extrait des 77 espèces de Heinis les mêmes chiffres et mes constatations pour la station des Eplatures sont à peu près identiques. Il ne saurait s’agir dans ces estimations que de nombres approximatifs, car il arrive facilement qu’un indi- vidu sylvicole s’égare momentanément sur les sphaignes, ou vice versa qu’un sphagnicole soit occasionnellement trans- porté sur des mousses avoisinantes, que tous deux puissent finir là leur existence sans s’y perpétuer. L'origine de cette faunule a été diversement interprétée ; elle touche à des problèmes de biologie générale, auxquels les proportions microscopiques des organismes en jeu ne donnent que plus d’intérêt ; j'aimerais, pour clore ce travail, abandonnant un instant le terrain des faits pour me placer sur celui des hypothèses, examiner celles qui semblent le mieux motiver son apparition. Il faut pour cela rechercher en quoi, morphologiquement, les Sphaignes diffèrent des autres Muscinées et pourquoi ils occupent en général dans le monde végétal une place si particulière et si hors de proportion comme influence, avec leur humble apparence et le nombre si limité de leurs espèces ; rechercher ensuite si les possi- bilités de vie dans leur milieu suffisent à exercer éventuel- lement une action dynamique et morphogénique sur les mœurs et les formes des hôtes nombreux et variés qu'ils abritent. La question peut se poser si l’on compare ces con- ditions avec ce que nous savons de l’adaptation d’autres pro- tozoaires à des habitats plus ou moins différenciés. Les propriétés distinctives des sphaignes sont leur struc- ture cyto- et histologique et leur intolérance absolue vis-à-vis des eaux calcaires ou souillées par de grandes proportions de matières organiques en décomposition ; ces deux traits, anatomique et physiologique, sont fonction l’un de l’autre ; le premier leur permet d’absorber et de retenir des quantités considérables de liquide et de se prémunir ainsi contre des sécheresses excessives ; sans être immergés dans le sens strict du mot, ils subsistent cependant dans un milieu toujours aqueux ; leur surface sera le siège d’une évaporation éner- gique, d’une vraie distillation ; si l’eau qu’ils renferment con- tenait des sels de chaux en quantité appréciable, ceux-ci se es déposeraient lentement dans les cellules et les canaux de leurs tissus, et finiraient par les encroûter, les obstruer, leur enlevant leur propriété fondamentale de spongiosité ; le même inconvénient se produirait dans un milieu putride, par l'accumulation de détritus et de déchets baccillaires. De là, pour les sphaignes, la nécessité de fuir les sols et les ruis- sellements calcaires, de s'élever en hauteur à la rencontre des eaux atmosphériques, de l’air et de la lumière ; de là leur mode de végétation, le rôle prépondérant et presque exclusif que jouent dans leur accroissement leurs organes aériens, le rôle presque nul de leurs poils-racines ; de là leur entassement en coussins épais qui se superposent et se renou- vellent par leur surface libre, leur progressive destruction par la base, sous forme d’une macération dans une eau acide, antiputride, la conservation indéterminée de leur cellulose, l’amoncellement de celle-ci en strates qui peuvent atteindre des mètres et des mètres d'épaisseur, engloutissant avec elles les troncs, les souches, les débris des plantes, les os des ani- maux qui cohabitent avec eux ; de là enfin l’aboutissement final de tout ce processus à une fossilisation de charbon ve- gétal, la tourbe de nos marais, les lignites du passé, peut-être celles de l’avenir. Nos Sarcodinés vivent dans les régions superticielles du feutre des sphaignes, dans des conditions d’< existence pri- maire de lumière, de milieu et de substratum > dont on peut presque à l’avance fixer les caractères les plus saillants. La lumière y sera régulière, abondante, mais atténuée et comme tamisée par l’écran végétatif de la surface ; elle y sera suffi- sante au développement des Rhizopodes eux-mêmes et des petits êtres, algues, chlorozoelles, ou diatomées, qui sont parties constituantes, parfois même indispensables à maintes de leurs espèces (les Amphitrema, Hyalosphenia papilio, Dij- flugia baccillifera). L’humidité ne manquera que tout à fait exceptionnellement et son action sera de première importance dans l’æcologie des organismes qui nous occupent ; grâce à elle et à l’encontre de ce qui se passe chez leurs congénères sylvicoles, ils ne seront pas dans la nécessité pour échapper à la dessication, de s’encyster, d'interrompre ou de diminuer leur activité physiologique, de restreindre leur accroissement ou leur reproduction ; elle aura une autre influence tout aussi utile sur les oscillations thermiques du milieu ; par la forte évaporation diurne, la masse semi-liquide, semi-solide des sphaignes sera maintenue à une température moins élevée que celle des lieux environnants (champs, près, mares ou EU: pr étangs) ; pendant les heures fraiches de la nuit au contraire, la chaleur emmagasinée pendant la journée provoquera au contact des couches d’air froid des condensations de vapeur sous forme de hâle ou de brouillards qui s’interposeront et diminueront les effets du rayonnement nocturne. Les écarts de température dans les sphaignes seront ramenés à un mini- mum comparable, dans une certaine mesure, à celui que nous connaissons dans les couches profondes des eaux de nos lacs subalpins et les espèces sténothermes y trouveront leur profit. Pour autant, l'exubérance bien établie de la végétation des sphaignes n’en sera pas arrêtée, puisqu'ils se sont dès long- temps accoutumés à ces circonstances ; les échanges organi- ques y seront intenses, l'absorption d'acide carbonique et la sécrétion de l'oxygène très actives, l'oxydation du substratum et de tout son contenu facilitée ; les produits d’assimilation de la chlorophylle (amidon, sucre, cellulose, etc. etc.) y seront largement représentés, soit en dissolution, soit à l'état de sus- pension et la richesse d'alimentation végétale réalisée d’une façon opportune pour les hôtes qu'ils hébergent. Le substra- tum lui-même apparaît aussi commode et aussi propice que possible à des êtres lents, paresseux et mal défendus ; le fouillis des tiges et des feuilles des sphaignes leur servira de soutien et de protection aussi bien contre les grosses intem- péries, la gelée, le vent, les violentes chutes de pluie, les ruis- sellements de surface que contre leurs ennemis les plus habi- tuels, petits insectes, petits crustacés, vers, tous nageurs émé- rites, qui y seront empêchés dans la vivacité de leurs ébats et trouveront leurs proies plus facilement ailleurs ; de fait ils y sont plutôt rares. En résumé, les sphaignes seront comme un district un peu spécial du monde végétal, dont les propriétés seront une lumière régulière et atténuée, une humidité constante, une température réduite dans ses oscillations et en général abais- sée, une alimentation végétale abondante, une forte oxygéna- tion accompagnée d'une énergique épuration d'acide carbo- nique et de ferments putrides, l’absence d’eau calcaire, la présence de la silice et une protection mécanique idéale contre les dangers extérieurs. N'y a-t-il pas dans la réunion de ces multiples facteurs de quoi constituer un habitat < sui generis >», de quoi motiver l'apparition de cette faunule qui s’y sera lentement adaptée et définitivement fixée par une longue hérédité. Je le crois pour mon compte. Nous savons que d’autres protozoaires se sont pareillement adaptés à des milieux très différents, y Ces il est vrai, mais qui ne semblent pas à première vue pré- senter des particularités ni plus nombreuses ni plus mar- quées que celles que nous venons d’analyser. C’est ainsi que les Héliozoaires en général redoutent les eaux impures ou celles qui sont trop riches en sels de chaux ; ils fuyent les mares où s’épanouissent les minuscules forêts des Characées, elles-mêmes avides de ces mêmes sels qui leur donnent ieur structure rigide et cassante. Certains /nfusoires se multiplient d’une façon prodigieuse dans les infusions végétales et ani- males, se nourrissant principalement des bactéries qui y sont les agents de décomposition, tels les Paramecium, Leucophy- dium putrium, certaines Vorticelles, les Lacrymaria, etc., ete ; d’autres recherchent de préférence les eaux limpides, les bassins de jets d’eau, les eaux stagnantes moins impures, les flaques ou les mares à Lemnacées, à Conferves, etc., etc. ; de nombreux Vorticellidés incontractibles se sont accoutumés à une existence de parasites ectodermiques, agrippés sur de petits vers, sur de minuscules crustacés, sur les branchies d’autres animaux plus élevés. Chez les Flagellés, la question d'habitat et de milieu joue un rôle tout aussi manifeste ; LEm- MERMANN les a classés sous ce rapport en quatre groupes selon qu’ils choisissent de préférence comme domicile les eaux pures (groupe des Dinobryon), les eaux ferrugineuses (groupe des Antophysa), les eaux ammoniacales putrides (Les Eugléninées) et les eaux chargées de matières animales ou végétales en décomposition (groupe des Bodo, des Astasia- cées, etc., etc.). Il y a mieux encore : chez ces Flagellés, des expériences récentes de ZumsTeIN et de TERNETZ (voir PAScHER, p. 11-12, Heît I) ont démontré la possibilité de faire disparaître les chromatophores des « Euglena gracilis > en les soumettant à un régime purement organique ; PASCHER lui-même en arrive à supposer que des subdivisions entières de ces organismes, aujourd’hui dépourvus de pigment, ont eu comme souche des formes anciennement colorées par la chlo- rophyle ou ses dérivés qui ont substitué progressivement et par une lente adaptation des matières organiques solubles, animales ou végétales, à leur alimentation primitivement et exclusivement holophytique (par assimilation directe de l’acide carbonique). Ces expériences et ces déductions sont d’une portée qui dépasse de beaucoup la modestie de leur cadre apparent et touchent à un problème de haute biogénie géné- rale sur lequel je n’ai pas à m’étendre en cette étude ; voyons plutôt si nos humbles sphagnicoles se différencient d’une façon ou d’une autre de leurs proches congénères ; une réponse — 92 affirmative est chose déjà plus délicate et réclame la plus élémentaire prudence. HEinis a constaté par des mensurations minutieuses et comparatives que des espèces très rapprochées, les unes sylvi- coles, les autres exclusivement sphagnophiles, présentaient dans leurs dimensions de notables et habituelles divergences ; par exemple : « Arcella artocrea > sphagnicole, arrive à une taille moyenne de 120 », et Arcella arenaria, sylvicole, à 54 et 68 p ; — Dijjlugia pyriformis, variété lacustris, spha- onophile, à 180-200 & ; la variété bryophila, à 70 et 100 x — Euglypha compressa, sphagnicole, à 86 & ; Euglypha ciliata, sylvicole, à 58 u. — Il y a là un premier fait démonstratif, de cause physiologique, résultant vraisemblablement de la qualité et de la quantité de la nourriture offerte par les sphaignes, et nous pourrions, à la rigueur, nous en contenter ; il en est un autre qui m'a frappé personnellement ! Il m'a paru (??) que les coques des sphagnicoles sont en général (je dis bien en général) construites d'éléments siliceux ou chitino - siliceux plus fins, plus délicats, plus réguliers, plus transparents, plus homogènes, mieux préparés, mieux choisis que ceux des espèces ou des genres voisins sylvicoles ; cette particularité est la plus apparente si l’on compare les enve- loppes des Difflugia, des Heleopora, des Centropyxis acuelaia, des Pontigulasia avec celles de Hyalosphenia papilio, de plu- sieurs Nebela, des Amphitrema, des Lesquereusia, Sphéno- deria ou des Euglypha, etc. ; les premières sont plus massives, plus grossières, plus hétérogènes, elles contiennent plus de matières étrangères, de déchets de fortune, brindilles végé- tales, petites pierres amorphes, frustules de diatomées mal élaborées; c’est comme si nos espèces sphagnicoles disposaient de plus de temps, de plus de quiétude et de plus de moyens pour préparer les matériaux dont elles se recouvrent ; ayant moins à lutter dans certaines directions elles peuvent plus aisé- ment forcer leurs dimensions et consacrer une partie de leur activité à l’édification d’une demeure protectrice mieux ordon- née, tout aussi résistante quoique plus légère, et pour celles qui sont liés à une symbiose, plus propre à la diffusion des rayons lumineux grâce à sa transparence. Ces avantages, elles les doivent finalement aux conditions favorables de leur habitat. Elles s’y sont faites ; elles s’y sont acclimatées, elles y ont trouvé bénéfice ; elles ont fait des sphaignes leur séjour défi- nitif ; l’hérédité a fixé leurs caractères et leurs mœurs ; elles ne s’en ecartent plus qu’accidentellement. nr Re: CONCLUSION La faune des Protozoaires de la vallée de La Chaux-de- Fonds est relativement riche ; elle est composée en grande majorité d’espèces cosmopolites, eurythermes ; le rôle de l'habitat est facile à discerner ; il lui manque une assez impor- tante partie des espèces sténothermes des eaux profondes des lacs sub-alpins et des lacs alpins, beaucoup d’Héliozoaires et de formes eurythermes des eaux plus chaudes de la plaine. Certains de ses éléments sténothermes (faunule des sphaignes, etc., etc.) rappellent les conditions climatériques des hautes vallées jurassiennes et pourraient être considérés comme un reliquat de l’époque glaciaire ? et il y existe une certaine analogie entre la flore de ces vallées froides, isolées, monta- gneuses et certains de ses protozoaires (caractère nordique). LITTÉRATURE CONSULTÉE 1. PENARD, Eugène, Dr. Faune rhizopodique du Bassin du Léman. Genève, 1902. 2. Id. Etude sur les Rhizopodes d’eau douce. Mém. Soc. phys. et hist. naturelle, Genève, 1890. 3. Id. Contribution à l'étude des Rhizopodes du Léman. A7- chives science. phys. el nalur. Genève, 1891. 4. Id. Les Rhizopodes de la faune profonde dans le lac Léman. Revue suisse de zoologie, t. VII, 1899. 5. Id. Notes complémentaires sur les Rhizopodes du Léman. Rev. suisse de zoologie, t. IX, fase. 2, 1901. 6. Id Sur quelques Héliozoaires des environs de (Genève. Rev. suisse de zoologie, t. IX, fasc. 5, 1901. 7. Id. 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De nombreux arguments, qui n’ont pas besoin d’être rappelés ici, militent en faveur de cette dernière théorie, et c’est à son appui que nous désirons présenter ici les résultats d’une étude comparée entreprise sur les lacs d’origine glaciaire. Les tabelles suivantes ne contiennent que les lacs éche- lonnés sur le cours d’un même lobe glaciaire, et rangés par ordre d’altitude. Les lacs isolés, comme les lacs insubriens, restent donc en dehors de cause. 1. Lacs suisses. Glacier Lac Prof. max. Alt. niv. Alt. fond. m. m. m. Rhône Léman 309,7 311,9 62 Neuchâtel 153 432,4 2179 Bienne 751 482,1 307 Aar Brienz 261,9 566,9 305 Thoune 217 560 343 dog" Glacier Lac Prof. max. Alt. niv. Alt. fond. Reuss Quatre-Cantons 214 436,9 2925 Zoug 198 416,7 219 Sempach 87 506 419 Baldegoe 66 466 400 Hallwyl 47 451 404 Aa Lungern ! 68 657 589 Sarnen 52 475 421 Alpnach 99 436,9 121,998 Linth - Wallenstadt 151 423 272 Zurich 143 409 266 Rhin Constance sup. 252 395 143 » inf. 46 395 349 Inn Sils “Al 1800 1729 Silvaplana, Campfer 77 1794 1717 St. Moritz 44. 1771 1727 2. Lacs de l'Autriche et du Tyrol. Lac Prof.max. Prof. moy. Alt. niv. Alt. fond. Long. m. m. m. m. km. 1. St. Wolfgang 114 47,10 539 425 10,5 Mondsee 68 36 479 471 MAIU Irrsee 22 15,30 558 il 4,7 Wallersee 23 — 504 481 10,5 2. Walchen 196 — 803 607 Starnberg 114 — 980 472 Ammer 78 — 534 456 3. Hallstätter 125 — 494 309 Traun 191 — 422 231 4. Reschen CAS) —— 1478 1456 Mitter Wa —— 1474 1457 Haider 16,5 ee 1450 1434 5. Achensee 133 — 929 196 Tegernsee 71 — 726 655 6. Weissensee 97 = 918 821 Millstättersee 140 806,45 580 440 Ossiachersee 46,5 19,9 494 448 Wôrthersee 84 48,2 439 309 1 Avant la correction qui a abaissé de 30 m. son niveau. 7 BULL. SOC. SG. NAT, T. XLIII 98 — 3. Lacs d'Ecosse. On doit au «Scottish Lake Survey > dirigé par S. John Murray, Fred. et Laurence Pullar, la connaissance précise des nombreux lacs glaciaires de ce pays. Nous donnons ici les principaux lacs ou « Lochs » remplissant les conditions énoncées plus haut. Les profondeurs et altitudes sont en pieds, les longueurs en milles. Bassin Roe Kirkaig Garvic IPeith 4 [Re Tay Morar Shiel Conon. I. 2. Lac Crocach An Tuire Veyatie Fionn Lurgain Bad à Ghaill Owskeich Voil Lubnaig . Katrine Achray Vennachar Ericht Rannoch Tummel Morar, 1re fosse » me » € » gme » » 4me » Shiel, 1re fosse » me » » gme » » 4me » » 5me » Fannich Luichart à Chroisg Luichart Alt. 990 200 964 306 173 165 Long. 1,40 0,81 4,05 Profondeur max. moy. wi 16 99 10 126 A1 90 20 156 60 180 61 153 46 98* 40 146 42 495 199 97° 30 111 42 512 189,2 440 167 128 48 Ole 9284 928 » 708 » 712 » 419 81,65 420 » 38) » 224 » 112 » 289": 108 164 66,8 168: 1 73, 164 66,8 Longueur Profondeur : max. moy. 104 440 109 428 170 521 129 622 131 330 62 182 03 173 139 451 145 498 85 211 68 218 190 498 150 405 116 306 113 302 61 217 » » » » 219 1125 » » » 150 390 165 399 109 248 163 599 Bassin Lac Alt. Beauly 1.Affric 1417 Beinn à Mead’hoin — 2. Lungard 761 Mullardoch — 3. Monar 664 Bunacharan 306 4. Calavie 1128 An Tachdaidh _ An Gead = Ness 1. Quoich 556 Garry 257 99 Long. 9,20 2,64 1,44 4,16 4,10 1,26 1,12 0,62 1,21 6,95 4,9 Profondeur max. moy. 221 93,6 167 633 129" 63.6 OP TÉS 260 98 Ji 5 pe 84 38 62 18 30 11 281 104,6 213. 78 4, Lacs scandinaves. Prof. moy. 181 213 119 283 220 133 156 185 966 901 232 Nous regrettons de ne pouvoir donner une plus longue liste de lacs glaciaires scandinaves. Mais les données limno- logiques sont disséminées dans un grand nombre de publi- cations et il est fort difficile souvent de se les procurer. 1. Le Torne-Träsk, situé sur le cours supérieur du Torn- elf se compose de 3 bassins successifs dont la longueur totale est de 68 km. Abiskobäcken Kaisenjarkabäcken Nakervarebäcken prof. max. 164 m. » 135 » » 1210 2. Le Stora Lule, long de 140 km., comprend 9 bassins. 1. Alemusjaure 67 m. 2. Suorvajaure 92 » 3. Kärtjejaure 81 » 4. Païjebjaure 73 » 5. Langasjaure 27 » 1 TU 6. Stuo » » » rlulejaure 19 m. » 25 » 16 » 3. Sur la Luspe Strom, affluent de la Stora Lule : Lac Altitude m. Saggat 303 Skalka 295 Randi 283 Purkijaure = Longueur km. Profondeur m. 83 30 27 14,5 2 AOD 2 4. Plus au sud se trouve le complexe lacustre de Hornafvan. Lac Altitude Longueur Profondeur m. km. m. Hornafvan 425 63 221 Uddjaure 419 25 CAE Storafvan 418 39 21 Cette énumération de près de 100 lacs, quelque incom- plète qu’elle soit pour les lacs suédois, suffit cependant à démontrer la proposition suivante : Toutes les fois que, sur le cours d’une même langue gla- ciaire, se trouvent deux ou plusieurs lacs glaciaires éche- lonnés, la profondeur de ces lacs diminue à mesure que l’on s'éloigne du centre d'irradiation des glaciers. Les quelques exceptions, signalées par un astérisque, s'expliquent facilement par des circonstances locales d’allu- vionnement postglaciaire. Bien plus, la même loi semble s'appliquer dans un même lac aux fosses successives : les lacs du Torne-Träsk et de Stora-Lule illustrent suffisamment la chose ; le Léman se compose de 6 fosses successives : Evian 310 m., Nyon 76 m, Tougues 70 m., Coppet 66 m., Chevran 70 m., Bellevue 50 m. Les lacs, originairement unis, actuellement séparés par les alluvions d’un affluent latéral rentrent naturellement dans ce cas. Une pareille diminution de la profondeur si régulièrement en rapport avec l'éloignement du centre de glaciation, ne peut être le fait du hasard, et doit être attribuée à un déterminisme quelconque. Pour le saisir nettement, il est nécessaire de redire en quelques mots le mode d’action des glaciers. Tout prouve que l’avancée et la retraite des glaciers se sont faites toujours graduellement, par légères progressions ou légers reculs successifs. Toutefois la théorie du surcreu- sement des lacs considère d’abord le glacier à l’état station- naire', puis passe à l’étude du glacier vivant, soit qu’il se déplace en avant, bouleversant ses moraines frontales, soit qu'il recule, abandonnant alors de nouvelles moraines, traces et témoins de sa déchéance. L'étude des moraines ainsi boule- versées et des'stratifications qui en résultent a été faite d’une facon magistrale par LÉON DUPASQUIER:. Mais cette étude de la retraite doit aussi s'appliquer au déplacement de la cuvette La de surcreusement, et là, nous nous trouvons en presence d’un 1 Hess. Die Gletscher. — A0 — - facteur puissant : le temps d’action du glacier. Il est clair que plus longtemps le glacier séjourne en un point, plus il érode. En outre, DE MARTONNE (1911) a fait remarquer que le maxi- mum de frottement du glacier, donc d’érosion, a lieu aux ruptures de pente. Il en résulte qu’une cuvette une fois commencée à la faveur d’une première et légère rupture de pente ou d’un étranglement quelconque, tendra toujours à s’approfondir par les retours subséquents du glacier, et cela d’autant plus que le temps d’affouillement est plus long. L’ac- tion du glacier sera donc d’autant plus grande que le point envisagé est plus voisin du centre d'irradiation. Cela peut s’observer non seulement dans les lacs, mais aussi dans les formes des vallées ; les plus rapprochées des glaciers actuels présentent certainement des caractères glaciaires plus accen- tués que celles du Jura par exemple, plus éloignées, qui ont aussi subi l’érosion glaciaire, mais incomparablement moins longtemps. DE MARTONNE a remarqué aussi que la profondeur des lacs subalpins est due « moins à leur qualité de bassins terminaux qu’à leur position en un point où la topographie préglaciaire commandait le creusement >. On peut ajouter à ce facteur de la conformation préglaciaire de la surface — qui a déterminé l’emplacement actuel de nos lacs — le facteur temps d’action qui en a déterminé la profondeur. Ainsi le glacier du Rhône a travaillé beaucoup plus long- temps, et avec une pression plus considérable, dans le lac Léman que dans celui de Neuchâtel puisqu'il y a eu pour chaque oscillation double du glacier, deux époques pendant lesquelles le second de ces lacs était libre de glaces tandis que le premier était encore glacié. L'action affouillante s'exerce done pendant des temps différents, suivant l’éloigne- ment du centre de glaciation, et comme cette action augmente avec le temps, Les lacs les plus rapprochés du centre en ques- tion seront les plus profonds, au moins à l’origine. C’est ce que tendent à démontrer les chiffres ci-dessus. Une constatation encore : les glacialogistes envisageant un glacier à l’état stationnaire, placent le maximum de vitesse vers les deux tiers de la langue glaciaire, comptés depuis l’origine. Le maximum de surcreusement glaciaire a des chances de se produire en cet endroit. La pente amont est donc plus douce que la contrepente aval, et le maximum de profondeur d’un lac doit se trouver vers les deux tiers de sa longueur. Or, ce maximum, malgré l’alluvionnement postgla- ciaire, est ordinairement situé à l’extrémité amont du lac. Que faut-il en conclure sinon qu’il n’est pas permis d’envi- — 102 — sager le surcreusement de nos lacs par un glacier stationnaire, mais qu’il faut considérer ce dernier avançant petit à petit, se retirant de même, usant donc beaucoup plus aux endroits où son séjour s’est prolongé. DE MARTONNE a proposé, comme nous le verrons plus bas, une équation de frottement du glacier. L’érosion e dépend naturellement de ce frottement j, d’un certain coefficient & dépendant de la nature des roches érodées et du temps T pendant lequel le glacier a agi. On est donc conduit à la formule suivante : e — afT, qui, avec des unités adéquates (c’est bien là que réside la difficulté !) permettrait d'établir la valeur de l’érosion et du surcreusement glaciaire. Ce principe, dont on ne peut nier la justesse théorique, suppose nécessairement que les autres conditions, dureté des roches, attitude des couches, pente générale, soient identiques ou du moins comparables dans les deux bassins lacustres successifs en question. Il s’en faut de beaucoup que ces con- ditions soient réalisées ; cherchons donc à étudier ces facteurs séparément et à se rendre compte de leur influence sur la profondeur des lacs. Ces facteurs sont : la conformation de la surface préglaciaire, l’inégale dureté des roches érodées, la succession de quatre glaciations distinctes, l’inégale épaisseur des glaciers, les actions postglaciaires. 1. La conformation de la surface préglaciaire, peu connue, dont la reconstitution présente de singulières difficultés est de tous ces facteurs le plus important à considérer. PENCK, d'accord avec W.-M. Davis, conçoit le massif alpin comme poussé jusqu’à une maturité préglaciaire assez avancée. C’est à des vues pareilles que se rallie LAUTENSACH au moins pour le bassin du Tessin qu’il a étudié. E. DE MARTONNE, au con- traire, s’appuyant sur l’idée que l’érosion glaciaire a besoin d’être amorcée par des ruptures de pentes, croit à une topo- oraphie préglaciaire rajeunie par un soulèvement datant de la fin du tertiaire et du commencement du quaternaire. Quoi qu’il en soit, le glacier a dû se mouler, s'adapter à cette surface et son érosion a été influencée et guidée en grande partie par cette topographie. Si celle-ci, déterminée par l’éro- sion fluviatile tertiaire se rapprochait, suivant PENCK, de la surface parabolique classique à laquelle tend toute contrée, elle présentait nécessairement des pentes plus fortes au centre du massif que sur les bords. Or la formule de pe MARTONNE F — gvhP A cos «x (F — frottement, » — vitesse, P — pression, À — adhérence, « — angle de pente) montre : 1° que l'érosion glaciaire est limitée aux paliers, tandis que | {à EME = la torrentielle l’est aux gradins ; 2° que le frottement du glacier, donc son pouvoir érosif, varie avec le cosinus de l'angle de pente, toutes autres conditions étant égales. En appliquant cet important résultat au surcreusement des lacs, en supposant d'autre part les autres conditions identiques et notamment le temps d’action, on trouve que le glacier aurait dû éroder davantage à sa périphérie qu’en son centre, puisque la pente y est plus douce. C’est précisément le contraire qui a lieu : d’autres facteurs plus puissants ont donc dû se super- poser à l’angle d’inclinaison de façon à en voiler complètement les effets. Ce ne peuvent être qu’un moindre temps d’action et une moindre pression de la glace. Si on suppose au contraire une topographie rajeunie, un profil complexe avec ruptures de pente, paliers et gradins successifs, les pentes seront, dans leur ensemble, plus consi- dérables encore dans le centre du massif que sur ses bords, et le même raisonnement peut s’y appliquer. 2. La dureté différente des roches, l’inclinaison diverse des couches peuvent largement influencer l'érosion glaciaire. Ce facteur, en liaison intime avec la structure géologique des bassins, demande donc une discussion pour chaque cas parti- culier. Cependant certains lacs, Neuchâtel et Bienne, Baldegg et Halwyl, sont creusés, les premiers, dans le crétacique et ia mollasse, les deuxièmes, dans la mollasse et présentent donc des conditions très comparables. Or le premier de chacun de ces groupes est plus profond que l’autre. De même dans le Léman, la fosse d’Evian, creusée, en partie du moins, dans la masse des nappes préalpines est plus profonde que les fosses suivantes fouillées dans la mollasse. De même pour les lacs de Walenstadt et de Zurich. Un autre facteur, plus puissant, a donc surmonté l’effet de l’inégale dureté des roches, et ce facteur ne peut être que le temps de glaciation. 3. Les actions postglaciaires d’alluvionnement dont le rôle a dû être considérable, ne sont pas parvenues au moins dans les grands lacs, à voiler le phénomène en question. Lorsque deux lacs sont situés successivement sur le même cours d’eau — Baldegg et Halwyl, Brienz et Thoune — la rivière dépose nécessairement dans le bassin supérieur où elle entre en premier lieu la totalité de ses alluvions. Elle ressort limpide du premier lac et ne dépose dans le bassin inférieur qu’une infime quantité de matériaux. Les affluents latéraux, de moindre importance ordinairement, ont un bassin d’alimen- tation moins étendu, et leur action est dépassée par celle de l’affluent principal. D’autre part, le lac démolit ses rives ; à la ET longue des falaises, une beine apparaissent pendant que le fin limon se dépose sur tout le plat-fond. Cette action d’érosion est toutefois comparable dans deux lacs de conditions sem- blables. Il résulte de tout ceci que le facteur postglaciaire principal est l’alluvionnement fluviatile ; que son action tend à combler plus rapidement la cuvette supérieure que l’infé- rieure et que par conséquent, actuellement, les premières devraient être moins profondes que les deuxièmes. Or la nature nous montre précisément le cas opposé : les diffé- rences de profondeurs ont donc été, immédiatement après les glaciers, plus considérables qu’à présent, puisqu'elles sont arrivées à se maintenir encore. Toutefois les lacs de faibles dimensions, parcourus par un cours d’eau important, tels que ceux de la Haute-Engadine, ont subi puissamment l'influence de l’alluvionnement. La loi de diminution des profondeurs brutes ne s’y applique done pas. 4. Les temps glaciaires se sont étendus sur une très longue période pendant laquelle les glaciers ont subi quatre oscilla- tions doubles principales avec un grand nombre d’oscilla- tions secondaires. Il en résulte que le facteur «temps de glaciation > a dû être plus considérable dans le centre du massif alpin que sur les bords ; son influence a été multipliée par le nombre total des oscillations. Ce fait ne sert donc qu’à rendre plus vraisemblable encore le principe étudié. 5. A cette action du temps s’ajoute encore l’action d’une pression de glace plus forte au centre qu’à la périphérie. Ces deux facteurs contribuent puissamment à créer les remar- quables différences de profondeurs qu’on observe dans les lacs échelonnés. RÉSUMÉ 1° La profondeur de plusieurs lacs glaciaires échelonnés sur le cours d’un même glacier, diminue en même temps que croît la distance qui les sépare du centre d'irradiation. 2° L’altitude du point le plus profond du lac eroît dans la même proportion, si les altitudes de niveau ne sont pas très considérables. 3° La dureté des couches, la surface d’érosion préglaciaire, les alluvionnements postglaciaires, fluviatile et littoral ten- draient plutôt à un résultat contraire. 4° Ce phénomène est dû aux deux causes suivantes : a) à la pression plus grande au centre du massif que sur les bords, à cause d’une accumulation plus grande de glaces. b) à ce que le glacier a agi pendant un temps plus long dans les cuvettes voisines de son centre. Le fait de quatre glaciations successives avec de nombreuses oscillations secon- daires a multiplié cette influence du temps dans l'érosion glaciaire et rend l'hypothèse encore plus probable !. BIBLIOGRAPHIE . Atlas Andrée et Atlas Stieler. . 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Billeter, pensant que cette anomalie provenait de la pression de l'oxygène, fit des essais dans ce sens, mais sans succès. En 1910, Marcel Delépine, dans une série de travaux ? sur les corps oxyluminescents — qui ne sont autres que nos corps autoxydables — cita parmi ceux-ci les esters thionecarboniques. M. Billeter reprit à nouveau ses essais en opérant cette fois-ci en présence d’autres bases que le carbonate sodique qu'il avait employé jusqu'ici. L'ammoniaque, qui ne favorise pas l'autoxydation des thiuréthanes, est au contraire nécessaire quand il s’agit des esters thionecarboniques. M. Billeter, voyant ainsi se rouvrir le chapitre des com- bustions lentes, nous proposa d'étudier cette question. 1 H. BerrTHouD. Auloxydation des thiurélhanes aliphatiques bisubstituées. Thèse, Neuchâtel, 1905, p. 60. ? DELÉPINE. Bull. (4) VII, pp. 404 et 722. APERÇU HISTORIQUE Depuis Schônbein, qui par sa découverte de l’ozone (1840) donna l'impulsion à l'étude de la combustion lente, ce sujet a fait l’objet de nombreux travaux. On sait que dans les autoxy- dations, la quantité d'oxygène absorbée est souvent plus grande que celle qui est nécessaire pour former les produits oxygénés. En outre, certaines substances, qui seules ne sont pas ou sont difficilement oxydables, sont entrainées dans la réaction. Ces phénomènes ont donné lieu à diverses interprétations que l’on peut grouper en deux catégories. Pour certains savants la molécule d'oxygène se scinde, un des atomes s’unit au corps autoxydable, l’autre qui est «activé », forme le peroxyde. Pour d’autres, l'oxygène s'ajoute en molécules complètes ; c'est cette dernière interprétation qui est le plus généralement admise. Schônbein voyait dans l’autoxydation une scission de loxv- gène en ozone, chargé négativement, et en antozone, de charge positive. Cette dernière s’unissait à l’eau pour donner l’eau oxygénée, tandis que la forme négative formait l’oxyde du corps considéré. Brodie donne une interprétation semblable en admettant, comme Clausius, que l'oxygène est formé de deux atomes doués de charges électriques contraires. Van’t Hoff a repris cette théorie en y introduisant les no- tions modernes. Pour lui l'oxygène agit à l’état demi-dissocié (—0—0—). Par là ce savant se rapproche du second groupe, dont les principaux représentants sont Traube, Engler, Wild et Weissberg, pour n’en citer que quelques-uns. Tandis que Traube ne conçoit que les autoxydations en présence d’eau, où l'oxygène s’additionne à l'hydrogène de ce corps, d’après le schéma bien connu : OHH —0O : Zn + — | — Zn (0 H), + H 0, OHH —0O les autres, se basant sur de nombreuses vérifications expéri- mentales, donnent une interprétation beaucoup plus générale du phénomène. L’oxygène agit en complexe non saturé, « dissocié », suivant leur expression, et ce complexe s’addi- tionne à l’cautoxydeur » pour former un peroxyde qui n'est 27 08 = pas nécessairement l’eau oxygénée. Au contraire, cette dernière n'est souvent qu'un produit secondaire, provenant de la sapo- nification du peroxyde. 0 O0H H—0 AÇI+H,0 —+ AC Dep A ONE | O OH HO (Saponification partielle) Pour qu'un corps soit autoxydable, 11 faut done qu'il pré- sente des propriétés d’addition, qu'il soit dissocié, et par là ces auteurs entendent la faculté de former un système non saturé !. Ainsi, par exemple, pour une aldéhyde cette disso- ciation réside dans la mobilité que présente la double liaison qui lie l'oxygène au carbone : ON AO) O RC + | RO NO À 6 DA H Tandis que pour le sulfite de sodium elle n’est autre que la dissociation électrolvtique : NaSO, —0 NaSO, — Or O0 O Na d Enno ne à | à ske K Na — 0 Na— 0 m0 00 Na Sel sodique de l'acide de caro. Engler et Weissberg en déduisent la loi: €Sans dissocia- tion, pas d'autoxydation » ?. Suivant la manière dont se passe le phénomène, ces auteurs distinguent les autoxydations directes et indirectes. Dans les premières, € ‘est le corps autoxydable lui-même qui additionne l'oxygène pour former un peroxyde où moloxæyde de la forme: 0 R— 0 Ron | a) R—0 Ce peroxyde peut céder tout ou partie de son oxygène à un autre corps dit accepleur, qui peut aussi bien être lautoxy- deur lui-même ou l'oxygène (dans ce dernier cas 11 y a forma- tion d'ozone): 1 ENGLER et WEISSBERG. ÆÂritische Studien über die Vorgünge der Auto- æydation. S. 49. 2 ENGLER et WEISSBERG. Loc. cit., $S. 49 dre = UN = O O PARC ME RO BO où Re | LoOBSY9PO No No O Do Re RrT 20 O O D 10->RO4O, (0) Dans les autoxydations indirectes, par contre, la substance occasionnant l’autoxydation n’additionne pas elle-même l’oxy- gène, mais elle dispose d’un second corps au moyen duquel elle forme le produit capable d’additionner l’oxygène. Engler et Weissberg! nomment le premier pseudoautoxydeur et le nouveau corps formé l’autoxydeur indirect. Ces autoxydations se font suivant le schéma : pseudoautoxydeur antoryieur none OHR —0O OH R—O A + AR A ee | OHR —0 OH R—0O HARO AR: 0 H,0 -R0 ou es À Ç Fe Beni He SA gs | Hé QH'RL} 150 H,0 R—0O Les autoxydations «humides », les seules possibles pour Traube, se rattachent donc à cette dernière catégorie, en remplaçant dans le schéma ci-dessus R par H. Les corps que nous avons étudiés sont bien des autoxy- deurs directs; leur pouvoir additif provient de la double ei liaison S—C<. Delépine a constaté que seuls les dérivés \ thionés contenant ce groupe sont autoxydables, d’où il déduit que Sr est nécessaire et suffisant?. L’oxygène s’additionne O—0 ET pour former en première phase le peroxyde IE cg? COPS PLAN ENET R’ 1 ENGLER et WEISSBERG. Loc. cit., S. 93. 2 DELÉPINE. Bull. XI, p. 576. Cet auteur a même constaté qu'il suffit d’avoir un atome de soufre uni par double liaison à un autre élément pour avoir un corps autoxydable. Lz À Il a constaté l’autoxydabilité de combinaisons S — P & telles S = P CL etc. — 110 — qui n’a pas été isolé Jusqu'ici et qu se décompose en donnant 4 le dérivé oxygéné correspondant re — qu'on recon- nait facilement — et l’oxyde hypothétique $S O, dont une partie est oxydée à son tour en SO, et S0,. Enfin, ces trois oxydes s'unissent à la base présente pour donner les sels de différents oxacides du soufre ; ce que l’on peut représenter schématique- ment par les équations suivantes : 2S0 + RO —+S, OR SO, + R,0 —+ SO,R, SO +2S0, + RO —+S,0,R 3S0O+SO+RO —>5$,0,R 5S0 + RO a SO, RA0 er (SOI, Comme les thiuréthanes, les esters thionecarboniques ré- pandent à l’air des fumées luminescentes. C’est par elles que se manifeste l’autoxydation. Chez les esters thionecarboniques l’autoxydation, en général beaucoup plus intense que pour les premiers, s'arrête également au bout de quelque temps si lon n'a soin d’absorber les acides formés par une base appropriée. Ainsi que nous l’avons dit dans l’introduction, les esters thionecarboniques ne s’autoxydent qu’en présence d’ammo- niaque et pas en présence des carbonates alcalins, tandis que c'est l'inverse qui à lieu pour les thiuréthanes. Nous n’avons pas trouvé d'interprétation satisfaisante de cette différence. Les acides formés se composent en majeure partie d'acide sulfurique ; on peut constater, en outre, des quantités moindres des acides thiosulfurique, sulfureux et trithionique. Les pro- duits de saponification, dûs à l’ammoniaque, souvent entrainés dans la réaction, gênent les titrages. Il n’a ainsi pas toujours été possible de donner une composition quantitative exacte des acides formés. Nous reviendrons sur ce sujet dans la partie expérimentale. Les corps étudiés dans le présent travail sont: le xantho- sénate d'éthyle, qui a servi aux principales expériences ; le méthylxanthogénate de méthyle; le thionecarbonate d’éthyle; le thionecarbonate de méthyle; les chlorothionecarbonates d'éthyle et de méthyle et le thiophosgène. Ainsi que l’a constaté Delépine, l’autoxydabilité décroit à mesure que l’on avance dans la série f. 1 DELÉPINE. Bull. VII, p. 404. LL M — PARTIE EXPÉRIMENTALE 1. Substances employées et préparation des esters thionecarboniques. Perchlorméthylmercaptan. — Nous avons préparé ce corps, dont nous avions besoin pour obtenir le thiophosgène, d’après la méthode de Klason (DR P 83124. B. XXVIII. R 942). Une molécule de sulfure de carbone est additionnée à froid de trois molécules de chlore suivant l’équation : CS, + 3CL —> SCL + CSCI, Le perchlorméthylmercaptan est séparé du dichlorure de soufre par distillation dans le vide. Cette quantité de chlore est avantageuse car 1l ne se forme ainsi à Côté de CSCI, que du SCL. On peut évidemment employer moins de chlore, soit par exemple réaliser l'équation 20S, +5CL —> 2CS CI, + CL Dans ce cas, la distillation fractionnée est difficile, le S, CL bouillant à 138 et le CS CI, à 1470, il faut alors détruire le chlorure de soufre par l’eau. Le rendement obtenu par la première méthode est d’en- viron 60 !/,, il n’est que de 30-40 ?/, pour la seconde. Thiophosgène. — [1 a été préparé en réduisant le perchlor- méthylmercaptan par le chlorure stanneux, d’après la méthode Billeter et Strohl (B. XXI, 102). L'opération se fait le plus avantageusement en ajoutant par petites portions la solution de chlorure stanneux (densité 1.6) au perchlorméthylmercaptan se trouvant dans un entonnoir à séparation. Lorsqu'une nou- velle adjonction de chlorure stanneux ne produit plus d’élé- vation de température, la réaction est terminée. On sépare les deux couches, on lave, sèche sur du chlorure de calcium, et on rectifie par distillation dans une atmosphère d'acide carbonique. Nous avons eu des rendements de 80-90 ?/,. Les méthyl et éthylxanthogénates de potassium ont été obtenus en mélangeant à froid du sulfure de carbone à une solution concentrée de potasse caustique dans Falcoo! absolu. SUEZ Méthylæanthogénate de méthyle et éthylxanthogénate d’'é- thyle. Une molécule de xanthogénate de potassium et une molécule d'halogène alcoyle sont chaulflées au bain marie dans un ballon muni d’un réfrigérant. Lorsque aucune condensation ne se fait plus dans le réfrigérant, la réaction est terminée, ce qui à lieu au bout de vingt-quatre heures. La masse est épuisée par l'éther, le dissolvant est ensuite chassé par distillation au bain marie et le résidu rectifié par distillation dans le vide. Nous avons obtenu le premier au moyen d’iodure de méthyle et le second au moyen de bromure d’éthyle. Le rendement dans les deux cas a été de 60 0/,. Les chlorothionecarbonates de méthyle et d'éthyle ont été préparés en faisant agir l'alcool absolu correspondant, en excès sur du thiophosgène, ainsi que Delépine le décrit (Bull., IX, 901). Nous avons obtenu nos meilleurs résultats en faisant couler lentement quatre molécules d’alcool dans une de thiophosgène. Ce dernier se trouve dans un ballon remph d’a- cide carbonique et refroidi par de l’eau courante. Le mélange est laissé deux à trois jours à lui-même, à température basse, dans une atmosphère d'acide carbonique et dans l'obscurité. La couleur du thiophosgène a alors presque complètement disparu; on ajoute un volume d’éther, puis en refroidissant, un volume d’eau; on sépare à l’entonnoir et, après séchage sur du chlorure de calcium, on distille dans l'acide carbonique et dans l'obscurité. | Le rendement est de 50-55 !/,. Il faut éviter autant que possible l'action de la lumiere, on sait qu’elle favorise la décomposition de ces esters suivant l'équation : Carre ECO SEE RIGUK NOR Les thionecarbonates de méthyle et d'éthyle s'obtiennent de la manière suivante : le chlorothionecarbonate correspondant est dissout dans environ deux fois son poids d’éther absolu et la solution placée dans un cylindre dans lequel cireule un lent courant d'hydrogène. On introduit peu à peu l’alcoolate de sodium sec, finement pulvérisé, en ayant soin que la tempé- rature ne s'élève pas trop. Lorsque la solution à une réaction 1 DELÉPINE. Bull. IX, 901. — 113 — alcaline, on dissout le chlorure de sodium dans un peu d’eau, puis on neutralise exactement avec de l'acide chlorhydrique. On sépare à l’entonnoir, puis, après avoir épuisé la solution aqueuse par de l’éther, on distille dans une atmosphère d'acide carbonique. Le rendement est d'environ 50 0/,. CS (OCH.), bout à 118 et C—S (0 C, H.), à 157-1580 Un essai de préparation de ces esters à partir du thiophos- gène snr l’alcoolate a complètement échoué. 2. Mode opératoire. L'appareil dont nous nous sommes servis est celui employé par MM. Berthoud et Pistorius. Il se compose d’un flacon tubulé A d'environ 300 em? muni d’un robinet à 3 voies et relié par un tube de caoutchouc à un cylindre gradué contenant l'oxygène. La pression du gaz est maintenue constante au moyen d’un syphon dont l'extrémité B pénétre dans le cylindre et dont l’autre C plonge dans un entonnoir constamment rempli d’eau au même niveau que B. L'oxygène est donc remplacé au fur et à mesure par de l’eau. La substance à autoxyder, contenue dans une ampoule de verre mince, est introduite dans le flacon avec la quantité d'ammoniaque nécessaire, puis, on fait le vide dans le flacon, on le relie au cylindre et en ouvrant le robinet, le flacon se remplit d'oxygène, ce qui, en même temps, amorce le syphon. 8 BULL. SOC. SG. NAT. T. XLIII — 114 — Le flacon est fixé sur la machine à secouer et celle-ci mise en mouvement. Dès que l’ampoule se brise, d'épaisses fumées manifestent le commencement de l’autoxydation. Par des lec- tures fréquentes, on apprécie l'oxygène absorbé dans un temps déterminé et l'opération est terminée quand il n'y à plus d'absorption, ce qui coïncide avec la disparition des fumées. Le liquide est alors transvasé exactement dans un entonnoir à séparation et secoué avec du tétrachlorure de carbone pour extraire les substances organiques. Les produits morganiques sont étudiés dans la solution aqueuse, tandis que par distillation, on sépare la substance organique de son dissolvant. La solution aqueuse était soumise tout d’abord à un examen qualitatif que nous effectuions d’après le tableau suivant. 1. La solution est acidifiée par l'acide sulfurique : Précipité blanc de soufre et odeur de S O, : thiosulfale et polythionates (à froid S0,”, à chaud après quelque temps seulement Sx 0%”). En l'absence du précipité de soufre, odeur de SO», confirmer en ajoutant du zinc: dégagement de SH, : sulfile. 9, Nitroprusiate de sodium (en présence de SO, Zn) colo- ration rouge : sulfile. 3. Cl, Ba en solution neutre. a) précipité (S O, Ba, SO, Ba, S, O, Ba); il est traité par CI1H dilué; résidu blanc: sulfate. (Le soufre provenant du thiosulfate se reconnait à côté du sulfate de baryum en le faisant s’agglomérer par ébullition.) b] solution; elle est chauffée à l’ébullition. Un précipité immédiat décèle le trithionate, un préci- pité se formant beaucoup plus lentement où mieux, en ajoutant quelques gouttes d’une solution d'iode décèle le tétrathionate. Pour reconnaitre l'un à côté de l’autre, traiter par l’iode à chaud et titrer ensuite l’acide formé (voir plus loin dans les titrages par l’iode). Le chlorure et le thiocyanate, qui peuvent se trouver comme produits de saponification, sont recherchés par les réactions habituelles. En l'absence de thiocyanate, on peut confirmer la présence du thiosulfate au moyen du chlorure ferrique. En ajoutant à la solution neutre une goutte de chlorure ferrique, elle prend une coloration violette intense, qui disparait ensuite. (25,0, Na, + 20, Fe —2CINa + Cl, Fe + S,O,;Na)!. Si à ce moment-là on ajoute du thiocyanate de potassium, il ne se produit donc pas la coloration rouge sang, puisque Fe::: a été réduit en Fe‘, mais une goutte de solution de ni- trite produit cette coloration. Cette réaction est extrêmement sensible. On peut aussi, — en l'absence de thiocyanate — recon- naître le thiosulfate et les polythionates? en chauffant leur solution avec de la soude caustique et du cyanure de potas- sium. Il se forme ainsi du thiocyanate qu'on reconnait en ajoutant du chlorure ferrique après acidification. Essais quantitatifs. — On titre d’abord l'excès d’ammo- niaque, puis, dans le même échantillon, l'ammoniaque totale, — pour s'assurer qu'il n’en à pas été perdu. — Après avoir ajouté de la soude caustique, on distille l’ammoniaque ainsi mise en liberté, et on la reçoit dans une quantité connue d'acide sulfurique dont on titre l'excès. Nous faisons ensuite un dosage que nous appelons soufre total. Une partie de la solution est traitée par du brôme, dont on chasse l’excès au bain-marie, puis le sulfate formé est dosé sous forme de sel de barvum. Nous avons ainsi la totalité du soufre contenu dans les sels et par là même la quantité de substance autoxydée. Suivant les résultats de l’essai qualitatif nous faisions encore les déterminations suivantes : le sulfite et le thiosulfate étaient titrés par la méthode de M. Billeter, telle que l’a décrite M. Berthoud*, soit la somme des deux par l’iode, et le sulfite par le bisulfure -de potassium. Le trithionate, qui se trouve parfois dans nos solutions, est titré par l’iode dans la solution où à agi le bisulfure, ou mieux par dosage sous forme de sulfate de baryum, avec le sulfate déja existant, après avoir éliminé le sulfite et le thiosulfate. Nous reviendrons plus en détail dans la suite sur ces dosages. Dans bien des cas, malheureusement, les titrations ont été troublées par des matières organiques qui ne sont pas élimi- nées par le tétrachlorure de carbone, et nous avons dû nous borner à un essai qualitatif. 1 TREADWELL. Chim. analyt., éd. fr. I, p. 378. 2 Treadwell indique cette réaction pour les thiosulfates. Loc. cit., p. 379. 3 BErTHOUD. Thèse, p. 41. MP Re Autoxydation du xanthogénate d'éthyle. Il a été fait en tout vingt-quatre essais avec ce corps (voir tableau D. Il s'agissait en premier lieu de déterminer les con- ditions lés plus favorables à l'autoxydation. En essayant par hasard avec une solution d'ammoniagne double normale, à raison de quatre équivalents par molécule de xanthogénate, nous avons été frappés de ce que la réaction n’était pas COm- plète. Tandis que la diméthylxanthogénamide s’autoxyde presque quantitativement, nous n'arrivons dans notre Cas qu'à trans- former les 60 ?/, environ. En faisant varier la quantité, puis la concentration de l’ammoniaque, on constate qu'un grand excès de cette dernière, de même qu’une forte concentration nuisent à l'autoxydation, le xanthogénate étant en partie saponifié par l’ammoniaque. En vue de diminuer cette réaction secondaire, nous avons essayé d'introduire l’'ammoniaque peu à peu, ce qui correspond à une faible concentration, mais sans avoir l'inconvénient d’un trop grand volume. Dans le but de faire cette introduction au- tomatiquement, nous avons essayé le mélange d'un sel ammo- niacal et d’une base faible. Ainsi des essais furent tentés, mais sans succès, avec du carbonate de sodium, de loxyde de magnésium, de l’oxyde de zine, mais la réaction est presque nulle. Nous avons également essayé, mais sans succés, d'ajouter à la solution ammoniacale du chlorure d’ammonium dans Île but de diminuer la concentration des hydroxylions. Un essai avec de la diméthylamine n’a donné aucun résultat; de même en essayant de diluer le xanthogénate dans du tétrachlorure de carbone. C’est une solution d’ammoniaque décinormale qui convient le mieux, mais pour éviter une trop grande dilution, qui nuit aux titrages, nous nous sommes arrêtés à une solution normale, à raison de deux équivalents par molécule de xanthogénate. On est ainsi sûr que la quantité de base est suffisante, puisque pour un atome de soufre, il ne peut pas se former plus de deux équivalents d'acide. Malgré cela, pas plus des 60-701/, du xanthogénate n'étaient autoxydés. L'ammoniaque diluée, en diminuant considérable- ment l’hydrolvse, ralentit également l’'autoxvdation au point de la rendre pratiquement nulle après quelques instants. ILest curieux de constater que là où la saponification est lorte, il y a également une grande quantité d'oxygène absorbé. Tandis | que les titrages révèlent la formation presqu'exclusive d'acide sulfurique (90!/, environ), ce qui ne nécessite en tout que quatre atomes d'oxygène (DCS + 40 —+ :CO + SO.), nous en avons Jusqu'à 11.9 d’absorbés. Il faut donc admettre que les produits de la saponification sont entrainés dans l’au- toxydation. Nous avons constaté entre autres la présence d’aldéhyde acétique !, qui provient évidemment de l'oxydation de l’alcoo! produit par l’hydrolvse du xanthogénate. Or l'alcool, traité dans les mêmes conditions, n'absorbe pas l’oxygène. Nous sommes ici en présence de ce qu'Engler et Weissberg nomment un accepteur ?. Le tableau no [T nous montre que la quantité d'oxygène absorbé par les produits de saponification est relativement constante. Le tableau n’est qu'approximatif puisqu'il admet la formation exclusive de sulfate et que tout le xanthogénate soit ou autoxydé ou saponifié. Il nous prouve cependant que les produits d'hydrolyse sont autoxydés et il explique ces écarts dans la quantité d'oxygène absorbé. Si dans les opérations, dans lesquelles la saponification à été faible, l’autoxydation n’est pas plus complète, cela tient à la raison émise plus haut concernant les solutions diluées. IT faut remarquer spécialement dans ce tableau les trois premières opérations, où les nos | et 2 diffèrent considérablement de la troisième opération et où cependant loxygène absorbé par les produits de saponification est constant. IB autoxydation du xan- thogénate d’éthyle donne donc presque uniquement de l'acide sulfurique, de 80-901/,, ce qui est confirmé par la neutralisa- tion de deux équivalents d'ammoniaque. À côté de cela il se trouve des traces de sulfite et thiosulfate, mais cependant pas suffisamment pour combler la diflérence entre le soufre total et le dosage direct du sulfate. Cela provient de la formation de mercaptan qui est oxydé par le brôme en acide sulfurique, tandis qu'il disparait ‘dans le dosage direct du sulfate en acidi- fiant et en évaporant. Pour nous assurer de la formation de mercaptan dans l’hydrolyse du xanthogénate, nous avons traité celui-ci par de l’ammoniaque, dans des conditions analogues à celles réalisées dans les autoxydations, — sauf naturellement l'introduction d'oxygène. Il se forme eflectivement dans ces conditions du mercaptan. reconnaissable à l'odeur, puis, comme dans le cas cité Ci- dessous, par la formation de mercaptide de plomb. Le même 1 L’aldéhyde acétique a été constatée par la réaction bien connue du miroir d'argent et par la formation d'iodoforme en traitant la solution alcaline par l’iode. : 2 ENGLER et WEISSBERG. Loc, cil., p. 40. — 118 — essai a été effectué, qualitativement dans une solution prove- nant d’une autoxydation. Quant au produit organique, il est bien comme on pouvait 0 CG Hs s'y attendre, le thiolcarbonate d’éthyle CD qui bout S Co H; à 1550 (Beilstein, LIT. Auflage. I. 883: 156-7). D'après cet ouvrage, ce corps, chauffé avec la potasse alcoo- lique se décompose de la façon suivante : /0GH, C=0.. +2KO0H—+CO.K,+CH:0H+CHSH NSCGH, Cette réaction a été effectuée en chauffant dans une éprou- vette scellée, au bain marie à 700, une partie du produit avec un excès de potasse alcoolique. Le mercaptan fut ensuite distillé et reçu dans un peu d’alcool puis précipité par une solution alcoolique d’acétate de plomb. Pour s'assurer que le précipité était bien du mercaptide de plomb, une portion du précipité, séchée sur du pentoxyde de phosphore, fut trans- formée en sulfate de plomb et pesée. Auparavant cette méthode avait été essayée avec du mercaptan pur. Avec le mercaptan provenant Avec le mercaptan pur: du OCR Hs (a ee À F7 TRS I I Poids du mercaptide de plomb : gr. 0,2059 or. 0,1667 gr. 0,2106 » sulfate de plomb: » 0,1872 » 0,1534 » _0,1936 théorie : » 0,1896 » 0,1533 » 0,1940 Vitesse de la réaction. — L'autoxydation des esters thio- carboniques est beaucoup plus rapide que celle des thiuré- thanes ; elle est toujours accompagnée d'un dégagement de chaleur. La vitesse croit au début, — probablement par suite d'une catalyse — puis, après avoir atteint un maximum, redes- cend brusquement pour enfin décroitre progressivement. Considérant que la vitesse variait irrégulièérement même pour deux autoxydations semblables, nous avons pensé que — 119 — cela provenait du volume du flacon. A cet effet il a été conduit trois opérations avec des quantités identiques, et dans les mêmes conditions sauf le volume réservé à la phase gazeuse. Les résultats sont identiques quant au pour cent de xanthogé- nate autoxydé et aux produits formés. Dans le tableau IT et les graphiques À et 2 on voit que dans l'essai & la vitesse atteint son maximum entre les minutes 5 et 10; dans 8 entre 3 et 4; et dans y entre 2 et 3. Le fait qu'il n’existe pas de rapport simple entre le volume réservé à la phase gazeuse et la vitesse de la réaction, provient de ce que la surface de con- tact, et par conséquent la vitesse de vaporisation n'est pas nécessairement proportionnelle au volume. Cette expérience ne prouve cependant pas que l’autoxydation se fasse à la phase gazeuse, la question de la surface de contact pouvant tout aussi bien s'appliquer à la vitesse de dissolution de l’oxygène. 120 TABLEAU | : = EE :È à XANTHOGÉNATE D'ÉTHYLE Aa SES] ONCE le 8 Millimolécules 0, et FE Milliatomes molécule de FE REMARQUES employées |autoxydées autoxydé concentration ER absorbés ont e| 4 22.05 | 14.01 |63.56| NH,2n | 4 |86.55| 6.17 | 14 2 |94.40|15.31 |62.74| NH,92n | a |96.89 | 6.32 | 19 3 |928.34| 9.22139.54| NH,2n | 6 .|1,09.77 | 11.90 | 28 | A | 4 21.00! 41.78 156.09! NH,9n 2 |69.44| 5.89 | 16| || | | | 5 |16.78/10.71 163.82! NH,37n | 2 |59.99) 5.60 | 15 61385) 7417/5170 | HQE, | 4 |109! 446 | 40 7 11199) 6.56 SAT |CO NE 4 |2262| 345) — 8 | 2.94! 1.68 156.99 | NH, 3.7n | 9 |4296| 7.32 | 15 | Ajouté 4 gr. CINE, a || 9° 9 96 9 - ||GOs(N Hi 1.5n || , | à AG 9 ee Cnr 9 | 4.93] 2.225257 |CACENx | 4 | 7.69| 3.46 | 25 Granit sale des 401 417! 1.62 139.00! NH, 2n | 2 41.47 | 7.08 | 65 || Dilué le xanthogénate dans \ | F | | du tétrachlorure de carbone 11|) 5.49] 2.38 | 43.40 | NH, 8.5n | 2 |14912| 8.03 | 20 1! 6.81! 40815007! NH9n | 2 |92224) 5.47 | 90 | ri, pui us 13] 8.82| 613169.60| NH,2n | 4 |33.90| 5.53 |130 Id. 1414.09 1 — Ie H,) NH 5 2 2e = __ || Aucune absorption. | EE À | | | 45| 9.71| 5.96161.30| NH, | 9. | 33.92): 5.691120 16| 7.63] 49516485| NH, | 2 |90.78| 490 | 50 47| 7.80] 3.77 | 48.40 | 2 lo0.54| 5.45 | 75] | Il CINH,9n | co 48 9.08! 4.54 | 50.00 | 4 2 |9437| 5.36 | 65 4.54 | 5 \ Mg O 4.37 | 5.30 491141.42| 6.35 | 57.10 |/ 4 |37.40| 5.90 | 75 201113.00| — — |CINH,;+Zn0| 4 re — | — Aucune absorption. 21 114.49! 8.04155.50| NH, _ 2 | 23799] 4.63 [170 | Flacon très rempli. 22 110.162 | 6.991 |68.87| NH; 2 |33.31| 4.77 | 90 23/10.58|6.900 68.91! NH,+ | 2 |33.67| 473] 55 94 | 104! 7.047/6912| NH,2 | 2 |3546| 5.03| 45 il | TABLEAU II POUR UNE MOLÉCULE DE XANTHOGÉNATE EMPLOYÉE nombre d’atomes d'oxygène absorbés autoxydé saponifié TOTAL par le par les produits Pts (par dosage) (par différence) (mesuré) xanthogénate | de saponification saponiflé a | b La b-4a E 7 1 0.6356 0.3644 3.93 2.54 1.39 MO O2 2 0.6274 0.3726 3:97 2.51 1.46 Mo: 02 3 0.3254 0.6746 3.87 1.30 2.57 3.81 11 0.4340 0.5660 3.48 1.74 1.74 3.07 13 0.6960 0.3040 3.84 2.78 1.06 fe.) 15 0.6130 0.3870 3.49 2.45 1.04 2.70 16 0.6485 03515: 9.79 2,00254013 0.36 19 057AD2 0.4290 |: . 3.37 2.28 4.09 : 2.55 0.5550 0.4450 | 2.57 9,99 0.35 0.78 TABLEAU III lé É ï Détail Volume de la | 9 cm3 | 410 cm3 190 em3l de la marche de la réaction phase gazeuse pendant Millimolécules 10452 10.158 10.197 top enete les dix premières minutes : Volume d'oxygène absorbé : Volume absorbé rat Arras cm? à Oo et 760 mm Ho cm3 à 00 et 760 mm 5 114.2 | 201.7 | 255.8 8 | Ÿ 10 131.7 | 1140 79.4 ERA ae 15 43.9 | 26.3 | 17.6 ; + de | 20 17.6 17.5 17.6 F re 95 17 6 8 8 8 8 3 43.8 ? 201.7 61.7 ? 955.8! : “a 4 | 52.6 \ 44.2 \ 35 8.8 88 | 8.8 SAGE RE 45 8.8 AP nn) #67 A06 30.9 60 8.8 = 8.8 7-=9:7 13.2 | 80 8.8 _ = 8 |17.5 114.0 | 13.2 79.2 100 AA Re res 9 |131| 13.9 | 40 |134) 89) Volume total| 373.4 | 3771 | 396.8 Xanthogénate autoxydé er 68.90 0/, |69.120/5 minutes minutes Remarque : Le graphique n° I représente le volume d'oxygène absorbé par unité de temps, c’est donc la courbe de la vitesse. Le graphique ne IT, par contre, nous montre le volume total absorbé à un moment donné. Autoxydation du méthylxanthogénate de méthyle. Nous avons opéré pour ce corps dans les conditions qui s'étaient montrées les meilleures pour le xanthogénate d’éthyle, soit avec des solutions d’ammoniaque décinormales, puis nor- males, cette dernière afin d'éviter les trop grandes dilutions. La première chose qui frappe dans ces autoxydations, c’est la vitesse de la réaction, qui est beaucoup plus grande que dans le cas du dérivé éthylique. Ce fait avait du reste déjà été observé pour les thiuréthanes!; ainsi, comme nous l'avons dit plus haut, plus on avance dans la série, plus la vitesse de l’autoxydation est lente. Dans le tableau 4 et le graphique 3, nous avons mis en parallèle une autoxydation de GS . OC, H, SC avec une. de C—=S . Les conditions sont assez sembla- SS CH, bles pour que l'influence du volume de la phase gazeuse n'entre pas en ligne de compte. Les deux opérations sont faites en présence d’ammoniaque décinormale, à raison de deux équivalents par molécule. Les volumes d'oxygène sont rapportés au volume total absorbé. L’autoxydation du méthylxanthogénate de méthyle étant plus rapide, est par ce fait même plus complète. Les 80-85/, de la substance sont généralement autoxydés. A côté de l'acide sulfurique, il se forme des quantités no- tables des acides sulfureux, thiosulfurique et trithionique. Les dosages sont également rendus difficiles par la présence de toutes sortes de combinaisons organiques dont nous parlerons plus loin. Nous avons cependant obtenu dans deux cas des dosages suffisamment exacts pour donner une idée de la composition de la solution. (Voir le détail du titrage p. 138.) 0/, de soufre transformé en : I Il Sulfite : 7.4 9.6 Thiosulfate : 32.1 10.6 Trithionate : 26.1 31.3 Sulfate : 34.3 48.5 1 BerTHOUD. Loc. cit., p. 61. — 124 — Comme on le voit, les quantités des différents acides formés sont loin d’être constantes d’une opération à l’autre. Dans ces deux autoxydations, le seul facteur qui ait été modifié est le volume de la phase gazeuse et par conséquent la vitesse de la réaction. La seconde a été la plus rapide. DA O CG H, Une autoxydation de C—S a été faite en présence NSCH, d’un grand excès d’ammoniaque pour favoriser la saponification et examiner les produits formés. Comme dans le cas du dérivé éthylique, il se forme de l’aldéhyde par oxydation de l'alcool provenant de l'hydrolyse. Ici l’aldéhyde agit sur l’ammoniaque avec formation d'hexamé- thylènetétramine dont la présence fut constatée en évaporant à sec une certaine quantité de la solution, puis en mélangeant le résidu avec de l'acide salicylique et enfin en chauffant le tout avec de l’acide sulfurique, il se produit une coloration rouge qui décèle l’hexaméthylènetétramine!. À côté de cela il se forme également des traces de mercaptan, décelées comme précédemment pour le dérivé éthylique. L’ammoniaque, dans ces autoxydations, est aussi entraînée dans la réaction et partiellement autoxydée en hydroxylamine ou en produit plus riche en oxygène. Un dosage fait en traitant la solution d’où on a éliminé l’ammoniaque par de la poudre de zinc et en recueillant l’ammoniaque formée, à démontré que les 2,5°/, de l’ammoniaque étaient oxydés. Ces substances nuisent aux titrages; on sait que l’hydroxylamine, ainsi que l’hexaméthylènetétramine absorbent lentement de l’iode. 1 Pharmacopea helvetica. °l Volume total. è + © — 1925 — TABLEAU IV °/; DU VOLUME Temps Total d'oxygène absorbé minutes | /O0CH; A oc H, C=S ES NSGH SC Ha 9 40.4 58.4 10 95.9 26:6 15 13.2 102 20 6.6 3.6 25 4.4 1.2 30 3.6 35 3.3 ce 40 4 es 45 141 20 50 11 Les | Total 100.0 100.0 9, 10 15 29 25 30. 35 ni res : minulte 2. L'autoxydation du thionecarbonate de méthyle s’est effec- tuée sans aucune difficulté. La réaction est extrêmement vive et est accompagnée d’un dégagement de chaleur. Dans les deux opérations qui ont été faites avec ce corps, en une minute les 870/, de l'oxygène étaient absorbés. L’absorption des 15 1}, restant n’est qu'apparente et est due surtout au refroidissement de l'appareil. On peut done admettre que, en une minute, l'opération est pratiquement terminée, alors que dans les cas précédemment étudiés, pour des quantités semblables, lauto- xydation durait environ vingt minutes, dont dix au moins d'absorption intense. Les 851/, environ de la substance sont autoxvdés et absorbent, par molécule, de 3-3,7 atomes d'oxygène. Les 38 ?/, du soufre donnent de l’acide sulfurique et le reste, les acides sulfureux et thiosulfurique surtout, et un peu d’acide trithionique. Autoxydation du thionecarbonate d'éthyle. PO C£S POLE Ce corps présente la particularité de ne pas s’autoxyder en présence d'oxygène pur; il lui faut donc une pression réduite. Nous avons ici un exemple du fait bien connu qu'un corps donné ne s’autoxyde qu'entre certaines limites de pression. Ainsi on sait que le phosphore n’est pas autoxydé dans l’oxy- sène pur!. Il est seulement curieux que le thionecarbonate d’éthyle, le seul parmi ses homologues, ait d’autres limites de pression. Nous avons essayé de faire agir l'oxygène à la pres- sion de 1/;, d’atmosphère puisque le corps est autoxydable à l'air, mais nous n'avons point obtenu de bons résultats. Un essai fut également tenté de renouveler l’oxygène dans Pair 1 ENGLER et WEISSBERG, Loc. cil., p. 49. primitivement introduit dans le flacon. Ces deux méthodes, probablement pour des questions d’appareillage, n’ont pas réussi. Les autoxydations furent faites en renouvelant l'air chaque fois que les fumées étaient tombées. On ne peut pas de cette manière mesurer exactement le volume de l'oxygène, aussi n’avons-nous fait que les dosages de la solution aqueuse. Par cette méthode, les 401/, de la substance étaient auto- xydés. Les 14 1/, du soufre se retrouvent sous forme d’acide sulfurique, en outre, comme pour le dérivé méthylique, il se forme les acides sulfureux et thiosulfurique et des traces d'acides polythioniques. L’hydrogène sulfuré, qui se forme également, provient de la saponification. Autoxydation des dérivés chlorés. | CI Le chlorothionecarbonate de méthyle C—$S s’autox yde NO CT extrémement rapidement et avec dégagement de chaleur. Dans ce cas surtout, on remarque l'influence de l’espace de la phase gazeuse sur la vitesse de la réaction. La vitesse de l’autoxydation peut ainsi être diminuée au point d’être dépassée par la saponification. Dans un essai effectué en ne laissant qu'un très petit espace aux gaz, l’autoxydation à été prati- quement nulle, le corps étant très facilement saponifié. Nous avons opéré ici de préférence en présence d'ammoniaque demi-normale. Dans la première demi-minute, il a été absorbé les 831/, de l’oxygène. De nouveau, dans ce cas-ci, les titrages sont troublés par les produits de l'hydrolyse — CINH,, CNSNH,, S(NH,), —. Cependant, nous pouvons dire que dans deux opérations, les 78°/, de la substance étaient autoxydés et que le soufre en acide sulfurique représentait les 16,9 ?/,. A côté de cela, il se forme presque uniquement de l'acide sulfureux. On peut ici contrôler facilement le dosage du soufre total — soit la quantité de substance autoxydée — par litration à l’azotate d'argent, du chlorure qui s’est formé par saponifi- cation. On constate ainsi que pratiquement tout ce qui n’est pas autoxydé est saponifié : — 128 — Volume total de la solution: 178 emÿ. IL Il 15 em3 donnent respectivement gr. 0.2280 gr. 0.2332 de sulfate de Baryum, ce qui fait au total 11.73 millimolécules de substance autoxydée. 5 cm3 acidifiés par de l’acide sulfurique et chauffés à l’ébullition pour éliminer le mercaptan emploient 0.85 cm3 0.85 cm* d’une solution d'azotate d'argent a Ce qui correspond pour le volume total à 3.03 milli- molécules de substance saponifiée. d'où: Substance autoxydée : 11.73 millimolécules Substance saponifiée : 3.03 » Total : 14.76 » Parti de 14.99 » , U Le chlorothionecarbonate d’éthyle. C—S se comporte N'OCLE de façon semblable. Il faut également éviter que l’autoxydation soit trop lente et par conséquent opérer dans des récipients suffisamment grands pour laisser toute la place voulue à la phase gazeuse. Comme on peut s’y attendre, la vitesse est moins grande que pour le dérivé méthylique : en une minute, les 65 1/, environ de l'oxygène sont absorbés. Les 707, de la substance sont autoxydés et les 421/, du soufre transformés en acide sulfurique. CI Le thiophosgène CS présente certaines difficultés à CI cause de la formation du phosgène qu'il s’agit de condenser pour ne pas diluer l'oxygène. Divers dissolvants ont été essayés, mais ils diluent aussi le thiophosgène et ainsi empêchent lPau- toxydation de se produire. Nous nous sommes bornés à re- froidir avec de la glace le flacon d'absorption rempli d'oxygène, puis à secouer le flacon fermé jusqu'à ce que les fumées tombent. À ce moment-là on introduit de nouveau de l'oxygène et ainsi de suite. La vitesse de la réaction ne peut de cette manière pas être mesurée ; on se rend compte toutelois que l’autoxydation est extrêmement rapide. Nous avons ainsi réussi à autoxyder les 30 1/, du thiophosgène, le reste se décompo- sant pour donner du chlorure et du sulfocyanate d'ammonium et du soufre. Une molécule de thiophosgène absorbe environ 3 à 4 atomes d'oxygène et le soufre, est presque exclusivement oxydé en acide sulfurique. — 429 — TITRAGES ET DOSAGES Comme nous l'avons vu, les produits inorganiques de l’au- toxydation sont des acides oxygénés du soufre. Ceci nous a amené à titrer et à doser ces différents acides. Beaucoup de recherches ont été faites dans ce sens; nous les exposerons brièvement ici, bien que toutes ne nous aient pas donné des méthodes applicables à notre cas particulier. 1. Titrages. TITRAGES AU BISULFURE DE POTASSIUM M. Berthoud! cite déjà ce mode de titrage — dû à M. Bil- leter — employé avec succès pour déterminer le sulfite à côté du thiosulfate. Nous n'insisterons donc pas sur cette méthode, mais nous indiquerons seulement que le titrage se fait de façon beaucoup plus nette et plus rapide si l’on ajoute à la liqueur à titrer une certaine quantité d’un sel ammoniacal. Voiei la marche à suivre que nous avons établie : On ajoute par 100 em$ de solution à titrer, 25 cm* de chlorure d’ammonium double normal. La liqueur à titrer ne doit pas être diluée à plus de 100 cm pour 10 em* de $, Ko + Une plus grande dilution accélère le titrage, mais rend la fin de la réaction moins perceptible. Au contraire, une concen- tration plus forte rend le titrage plus long et la fin de la réaction moins nette. Pour éviter une oxydation du sulfite, on fait bouillir l’eau et le chlorure d’ammonium avant de l’ajouter à la solution à titrer, puis on fait circuler un courant d'acide carbonique au-dessus du liquide. Dans un premier titrage, on introduit le bisulfure goutte à goutte jusqu’à coloration Jaune persistante. Dans un second essai, on ajoute d'emblée presque toute la quantité employée la première fois. Il est im- portant d'opérer rapidement. La réaction a lieu à une tempé- rature voisine de l’ébullition. La solution doit être neutre ou légèrement alcaline. Voici quelques résultats de titrage d'une solution de sulfite de sodium. Il a été employé chaque fois 5 cm° d’une solution 0,966 normale, ce qui fait donc 4,83 milliéquivalents. 1 BERTHOUD. Loc. cil., p. 41. 9 BULL. SOC. SG. NAT. T. XLIII — 130 — Ajouté à la solution de sulfite S, K, employé Durée CNT LpN H..0 Re : em solution 2n cm Res THUReE Lo 0.5 20 4.83 12 20 4.25 50 4.81 Ge, 30 2.5 100 4.82 14 Le titre de la solution de bisulfure est établi par titrage avec une solution de sulfite, titrée elle-même au préalable par l'iode. On peut aussi l établir directement en pesant le soufre contenu dans le bisulfure. Pour cela, 20 cm* de solution de bisulfure de potassium étaient reçus, dans une solution conte- nant un léger excès d'acide acétique et de l’acétate de sodium. Après avoir éliminé l'hydrogène sulfuré par ébullition dans un courant d'acide. carbonique, on filtre le soufre, qui s’est bien agoloméré pendant l’ébullition, sur un petit entonnoir à laine de verre taré, on lave soisneusement, on laisse sécher dans le vide sulfurique et on pèse. Dans la solution, on titre le thio- sulfate qui est toujours en plus ou moins grande quantité dans le bisulfure. Cette quantité doit être connue pour pouvoir en tenir compte dans les cas où la liqueur, où à agi le bisulfure, est encore titrée par l’iode. Voici les résultats obtenus par cetté méthode; ils concordent avec les titrages au sulfite cités plus haut. ] (nl moyenne Poids du soufre dans 20 cm de bisulfure: gr. 0.3196 0.3211 0.32035 1000 cm3 de solution contiennent donc 16.015 gr. de soufre, c’est-à- dire 0.9992 équivalents. La solution est donc 0.9992 normale. Dans les solutions d’autoxydation contenant du trithionate, on constate dans le titrage au bisulfure, une précipitation de. soufre qui disparait quelquefois avant la fin du titrage. Nous reviendrons plus loin sur l’action du sulfure de potassium sur les trithionates. [1 se produit la réaction suivante : S OR HO KE 72858 Uk et si au lieu du sulfure on fait agir un ee le soufre se sépare et est éventuellement additionné par le sulfite, si celui-ci se trouve en excés. ae + So Ke => 2 DR ES et S O3 Ko + S —> S, 0, Ko = AU On évite cette précipitation de soufre en titrant en solution alcaline ou mieux en ajoutant à la liqueur à titrer du mono- sulfure de potassium; la transformation du trithionate enthio- sulfate est alors quantitative; comme nous l’indiquons plus loin, ce qui est important si l’on titre par l’iode le thiosulfate total formé (v. p. 140). TITRAGES PAR L'IODE Nous ne citerons pas ici les titrages bien connus des sulfites et thiosulfates, pour ne mentionner que les cas spéciaux que nous avons rencontrés. Ne : Mélange de sulfite et bisulfite. Ce titrage peut se faire par méthode acidimétrique, de la façon suivante : | Un premier titrage à l’acide chlorhydrique avec le méthyl- orange comme indicateur, nous donne le sulfite neutre : CH + S O0, Na, —> CINa + SO, NaH dans laquelle l’équivalent d'acide correspond à 2 équivalents de sulfite. Dans le même échantillon, on titre en arrière avec Na O H, en présence de phénolphtaleine, ce qui nous donne le total du sulfite acide. (Celui déjà existant et celui formé par le premier titrage.) dans laquelle un équivalent de soude correspond à 2 équiva- lents de sulfite acide. Soit l’exemiple suivant : Il CLH employé: 8.10 milliéquivalents d’où 16.20 milliéquivalents de sulfite NaOH employé: 10.65 » DE AO » de bisulfite [2 (10.65-8.10)] Total 21.30 milliéquivalents Il CIH employé: 8.10 milliéquivalents d’où 16.20 milliéquivalents de sulfite Na OH employé: 10.63 ) » 5.06 ) de bisulfite Total 91.96 milliéquivalents Moyenne : 16.20 milliéquivalents de sulfite 5.08 . de bisulfite Total 21.28 milliéquivalents LS = Cette méthode exige bien des précautions à prendre; le titrage en arrière par la soude, notamment a un virement peu marqué. On peut par contre titrer beaucoup plus simplement l'acidité formée dans le titrage par l’iode. Milliéquivalents d'iode Milliéquivalents d'acide L 21.25 23.87 Il 21.27 23.85 Moyenne 91.26 23.86 Si nous appelons x le nombre de milliéquivalents de sulfite et y ceux de bisulfite et que nous représentons par n le nombre de milliéquivalents d’iode employés dans le titrage et par nn ceux de soude, en nous basant sur les équations : S O, Na + 23 + H,0 —> SO, Na + 23H 2 équivalents 2 équivalents et _ SO, NaH +2) + H0—>SO,NaH + 27H 2 équivalents 3 équivalents nous avons le système: n—=Xx+Y) DR LION d'où nous tirons: v—2(n —n)etx=n—Y Dans notre exemple où n — 21.26 et n, — 25.86, nous trouvons pour x — 16.06 et pour Y — 0.20. Titrage des trithionales el tétrathionates. 1. Après réaclion avec le sulfure de potassium. Nous avons dit, à l’occasion des titrages au bisulfure de potassium, que le trithionate agit sur le bisulfure en donnant du thiosulfate avec séparation de soufre. En faisant agir sur le trithionate le monosulfure alcalin, il n°y a naturellement pas séparation de soufre, mais bien formation quantitative de thiosulfate. Avec le tétrathionate, il y à aussi formation de thiosulfate, mais la réaction n’est pas quantitative. Ces deux réactions peuvent se formuler : Dans le cas du trithionate seulement, cette réaction peut s’employer pour le titrage. La solution du sel alcalin est addi- tionnée d'environ quatre fois la quantité théorique d'une Le loue solution quatre fois normale de sulfure de potassium. Le mélange est chauffé quelques minutes, jusqu’à disparition de la coloration jaune qui se forme au début. A froid, la réaction est très lente. On introduit ensuite de l’acétate de sodium, puis on acidifie à l’acide acétique et, après avoir chassé l'hy- drogène sulfuré par ébullition dans un courant d’acide carbo- nique, on titre, à froid, par l’iode. Exemples : l Il II IV gr. gr. gr. gr. Poids du trithionate de potassium 0.1672 0.2466 0.2286 0.2501 Milliéquivalents 1.2388 1.8268 1.693 1.850 Milliéquivalents d’iode employés 1.243 1.841 1.704 1.888 À un équivalent de trithionate }) Le L 1.003 1.007 1.006 1.006 correspond équivalent d’iode $ Dans les essais IIT et IV, le sulfure de potassium a agi à froid et ce n’est qu'après 6 heures que la réaction est complète. 2. Par titrage à chaud avec l'iode. On peut s'attendre à ce que les trithionates et tétrathionates soient oxydés par l’iode suivant les équations: S3 O6 Ke + 83 +6H0 —>SO,KR + 8JH+2S0,H, et S,0% Ka + 149 + 10H40 —> SO,K, + 14H +3S0,H, M. Billeter ayant constaté que cette réaction a lieu à chaud, nous l’avons examinée au point de vue quantitatif. Elle se passe comme l’indiquent les équations et est complète si l’on a soin de neutraliser l’acide qui se forme. Elle peut donc être utilisée pour des titrages sans toutefois être très précise. Nous opérons dans un ballon rond, fermé par un bouchon de verre muni d’un robinet. La solution contenant le sel à titrer est additionnée d’un excès d’iode, environ 20 1/,, et d'un peu d’acétate de sodium pour neutraliser les acides qui se forment. Après avoir réduit la pression à 40 mm (la perte d’iode est insignifiante) on chauffe le ballon pendant 2 heures au bain-marie. Après refroidissement la solution est soigneusement trans- vasée dans un verre et l’excès d’iode titré au thiosulfate. Il faut avoir soin d'éviter un trop grand excès d’iode, sans quoi une partie sublime et on a de la peine à le remettre en solu- tion. La marche de la réaction peut être contrôlée par titrage de l’acide formé. — 134 — Voici quelques résultats obtenus : a) Trithionate de potassium : Poids Iode Equivalents d'iode Acidité de trithionate milliéqui- pour 1 molécule Equivalents par grammes valents de trithionate mol. de trithionate l 0.0724 2.178 8.14 11.92 IT 0.0688 2.083 8.10 11.87 Théorie 8.00 12.00 b] Tétrathionate de sodium: La solution était directement préparée par titrage du thiosulfate de sodium par l’iode. Equivalents d’iode Equivalents d'acide pour 1 molécule de tétrathionate l 14.55 20.11 Il 14.51 20.11 Théorie 14.00 20.00 On pourrait théoriquement litrer un mélange de trithionate et tétrathionate en utilisant le titrage par l’iode à chaud et l'acidité formée. Cependant, comme on peut s’en rendre compte dans l'exemple ci-dessous, bien que les titrages se rapprochent de la théorie dans les limites d'erreur admises, grâce aux grands facteurs des formules le résultat définitif s’écarte no- tablement de la théorie. | Exemple : I Il Milliéquivalents de trithionate 0.388 0.433 » tétrathionate 0.097 0.097 lode 2.225 2.428 Acidité 3.310 3.610 Si nous représentons par & le nombre de milliéquivalents de trithionate (SG N2) et par 8 celui de tétrathionate (EEE) ; par n les milliéquivalents d’iode et n, les milliéquivalents d'acide, (c'est-à-dire le 1/,, du nombre de em* de solution décinormale d’iode et de soude) nous avons les équations suivantes : ; , H—42-+ 78 et. m0) —= 6: -PAD'E d’où l’on tire: @— "100 @& B—3n—n, ce qui nous donne pour notre exemple : Il Il AC EE 0.460 0.495 ee 0.060 0.060 — 135 — Théoriquement, on aurait dù obtenir dans les titrages : Il Il pour 0.388 méq. de 5, O4 K: 1.552 méq.J et pour 0.433 méq. 1.732 méq.J - » 0.097 » SO, Na 0.679 » 0.679 » Total 2.231 méq.J .- 2.411 méq.J et l’on a employé’: 2295 » 2.428 » Pour l'acidité : Milliéquivalents Milliéquivalents du trithionate 2.33 2.60 du tétrathionate 0.97 0.97 Total 3.30 3.51 Trouvé J.3 3.01 La réaction s'effectue aussi à froid en solution alcaline. Des essais de titrage en opérant comme dans le cas de l’acè- tone, du phénol, etc., ont donné des résultats trop forts. Nous opérions en ajoutant à la solution à titrer un excès de soude caustique, puis un excès d’iode. Après avoir laissé reposer pendant un quart d'heure, on acidifie et on titre par le thio- sulfate l’excès d’iode ainsi mis en liberté. Nous avons ainsi employé pour un équivalent de tétrathionate, 7.11 et 7.19 équi- valents d’iode. 2. Dosages. Dosage des polythionates alcalins au tube de verre. — Cette méthode, due à M. Billeter et déjà citée par M. Pistorius, donne de bons résultats. Elle consiste à calciner le sel alcalin dans un tube de verre et à peser le sulfate, le soufre et, par diflérence, le dioxyde de soufre qui À nd se sont formés. La réaction est la suivante : SOK, —>SO,K,LAISHSO, etc. Mode opératoire. — Environ 0.1 gr. de sub- | stance est introduit dans un petit tube taré, en Hl--—Sufe verre solide, de 8-10 cm. de long et 0.5 cm. de {l diamètre. On ferme ensuite le tube avec un peu de laine de verre, puis on refait la tare. On Et chauffe ensuite avec précaution, en ayant soin que la partie supérieure du tube reste froide, pour que tout le soufre se condense. Aprés re- -$ulfate froidissement, on pèse à nouveau: la différence = 4%. — correspond au dioxyde de soufre. Le tube est coupé ensuite en À et les tronçons pesés séparément. Le fond, contenant le sulfate, est lavé soigneusement, séché, puis pesé; on a ainsi le poids du sulfate. Dans la partie-supérieure du tube, on éli- mine le soufre en chauffant et une nouvelle pesée nous en donne le poids. , Exemple : I Il v" Théorie Poids de S30,K, gr. 0.0810 0) 0.1865 (JA 0/0 » ISO 0.0513 63.33 O01074 6450 644 ) SE 0.0195 24.07 0.0403 24.20 23.69 ) S 0.0093 11.48 0.0193 11.59 11.86 Total 98.88 100.29 100.00 Dosage des oxacides du soufre, sous forme de sulfate de baryum. — On sait que les oxacides du soufre Sont oxydés par le chlore et le brôme en acide sulfurique. M. Berthoud oxydait avec le chlore, pour faire ce que nous appelons le dosage du soufre total!. Nous avons opéré de préférence avec le brôme, qui est d’un emploi plus facile. La solution à doser était additionnée d’eau de brôme, jusqu'à coloration persis- tante, puis l'excès était chassé en chauffant au bain-marie. Nous avons ainsi obtenu pour le dosage de trithionate de potassium, fraîchement recristallisé, 99.70 et 99.50 0/,. Le trithionate peut aussi être dosé sous forme de sulfate de baryum sans être oxydé. On sait que l'acide trithionique se décompose par la chaleur, suivant l’équation : SOU, 80, HE SOS Ce dosage nous était nécessaire pour doser le trithionate parfois contenu dans les produits d'autoxydation. La réaction n’est cependant quantitative que si l’on prend certaines pré- cautions. Ainsi, en évaporant à sec une solution de trithionate de potassium acidifiée par l’acide chlorhydrique, on n’obtenait que les 93-94 1/, de trithionate transformés en sulfate. Si par contre on répète plusieurs fois cette évaporation à sec, en acidifiant chaque fois, les résultats sont notablement trop forts (103.35 et 103.45 9/,). Pensant que ces résultats trop forts provenaient de l'oxyda- tion de l'acide sulfureux pendant cette longue évaporation dans une capsule, des essais furent tentés dans un récipient fermé, où l’on faisait arriver de l'acide chlorhydrique gazeux. Les 1 BerTHouD. Loc. cit, p. 42. — 137 — résultats sont encore plus forts (126 ?/,). Enfin, nous avons essayé de faire passer dans la solution, un courant de vapeur d’une solution aqueuse d’acide chlorhydrique (densité 410). L'opération se faisait dans un appareil analogue à ceux que lon emploie pour les distillations à la vapeur d’eau. La majeure partie du soufre était ainsi entrainée. Ici encore, les résultats furent trop forts (108 ?/,), ce qui peut faire supposer que, l’acide chlorhydrique agissant comme catalyseur, le dioxyde de soufre s’oxyde à son propre détriment, de la façon : 4 3S0,. L2H0 —>S +2S0,H; ou encore: 290,1 > SH +3S0,EE Cette dernière réaction à en tous cas lieu pour les sulfites ; ensuite l'hydrogène sulfuré, agissant sur l'acide sulfureux, nous avons en fin de compte la réaction exprimée par l’équation 1. En doublant 2: Ste 09 0 El LS 0e LOS 9S0, +6H,0—>3S +<6S0,H Après avoir fait, sans succès, quelques essais en rempla- çant l’acide chlorhydrique par l’acide phosphorique, nous en sommes resté à la méthode -— donnant des résultats un peu faibles — qui consiste à acidifier par l’acide chlorhydrique, puis à chauffer près de l’ébullition dans un courant d'acide carbonique. Lorsqu'ii ne se dégage plus d'acide sulfureux — ce que l’on constate en plongeant le tube abducteur dans une solution diluée d’iode — on filtre le soutre, puis on précipite l'acide sulfurique par le chlorure de baryum. Nous avons obtenu ainsi 97.90 et 97.50 1/, du trithionate transformé en sulfate. Comme dans les produits d’autoxydation, il se trouve à côté du trithionate, du sulfate, du sulfite et du thiosulfate, il s'agissait de voir si ces deux derniers étaient complètement éliminés et si la méthode était applicable au mélange. Des essais faits dans ce sens ont donné de bons résultats : Il Il poids gr. millimolécules poids gr. millimolécules S O, K 0.3457 1.982 1° 0.3462 1.985 ÉROUK, 0.13945 0.486 0.1396 0.516 2,468 2.501 trouvé: 2.485 —"100.7 0/, 2.487 — 99.5 9/9 En outre, le mélange contenait dans chaque cas : 1.813 mil- limolécules de S, 0, Na et 2.445 millimolécules de SO, Na. — 138 — 3. Titrages et Dosages combinés. En combinant ces titrages et dosages, on peut déterminer quantitativement des mélanges de sulfate, sulfite, thiosulfate et trithionate, toutefois sans beaucoup de précision. Nous avons établi dans ce but, le système d'équations suivant : | Nous posons comme inconnues les milliéquivalents des différents acides, soit: LS 07. LE Lee Ets LÉ Ace l'ISS En ne le Cie pe re (Pour le thiosulfate, nous employons l’équivalent iodomèé- trique pour plus de simplicité.) Les quantités connues sont : n — nombre de milliéquivalents d’iode (1/,, du nombre de cm* de solution décinormale). nu, —= nombre de milliéquivalents de bisulfure (— nombre de em* de solution normale). n, — nombre de milliéquivalents de S O, Ba dans le dosage du soufre total. n,; — nombre de milliéquivalents de SO, Ba dans le dosage du sulfate et du trithionate. Nous posons les équations : n=X+y; n—=x; nm —x+4y+3z+u;n zu d'où l’on tire: Ke "1 RE + 3n, m (4n + n) « V4 / pass = < De een, AE Jn, +4n = (n, + 3n,) On verra par les exemples suivants, l'application de cette méthode à l’analyse des produits d’autoxydation et la marche que nous avons suivie. Exemple 1. — Produit d’autoxydation du méthylxantho- génate de méthyle. Volume total de la solution aqueuse : 120 cm. ne M LE Excès d'ammoniaque. L 5 cm* emploient 0.90 cm° CIH+/ moyenne pour 120 em? IL 5 cm® » 90cm CIH 2 29.90 milliéquivalents Ammoniaque totale. — Les 5 cm titrés ci-dessus sont alcalinisés ; l’ammoniaque est distillée et reçue dans une solu- tion titrée d'acide sulfurique. I donne 2.78 m.éq. d’ammoniaque IT : 2.81 m.éq. moyenne pour 120 em° 67.10 milliéquivalents Ammoniaque neutralisée par les acides formés : 67.10 — 22.20 — 44.90 milliéquivalents. (A ce nombre, il faudra ajouter lorsqu'on la connaîtra, la moitié des milliéquivalents du sulfite, car dans le titrage par l'acide chlorhydrique au méthylorange, le virement ne se produit que lorsque la réac- tion CH + SO, Na, —> CINa + SO, Na H a eu lieu.) Ï IL moyenne p. 120 em° cm cm cmè Titrage par l’iode ü ocm* emploient 4.63 4.63, ll ne 111 Titrage par 5: Ko a 25 cm° » 1.10 LADSSE=T 15.99 Ni 300 m.éq. Soufre total 5 cm domeant gr. SO, Ba: 0.3110 0.3334 — 68.30 | n, — 68.30 Sulfate el trithionate 10 cm3 ) ) 0.3022 0.3007 — 31.00 mi— 91.00 En remplaçant dans le système d'équations ci-dessus n, ny, D, D3, par leurs valeurs, nous trouvons, exprimés en milliéqui- valents : EN lo 4e 40 et, 20.00 On peut avec ces résultats faire ce que nous appelons le bilan, c’est-à-dire comparer la somme des équivalents acidi- métriques avec les équivalents d’ammoniaque neutralisée et également la somme de l’oxygène contenu dans ces acides à la quantité mesurée lors de l'absorption. Comme preuve du degré d’exactitude des calculs on compare le soufre contenu dans les acides au soufre total dosé. Nous avons ainsi le tableau : = WW — Milliéquivalents Milliatomes Milliatomes acides d'oxygène de soufre dans x 9.99 9.39 2.66 y 11.56 11.56 11.56 Z 4.42 11.05 6.63 u 26.58 39.87 13.29 dans l'ester, d'aprè Fe RU TUE à Total 47.89 101.96 94.14 Par titrage Par mesure Par dosage direct du volume absorbé du soufre total 44.90 17, x — 47.56 119.6 3415 0/, retrouvé : ‘100.7 89.2 99.96 Exemple 11. — Produits d’autoxydation du méthylxantho- génate de méthyle. Nous n’insistons pas sur le détail des litrages qui ont été menés comme dans l'exemple 1. Nous avons obtenu les chiffres suivants : n—= 9:02 nm 7:06, en 7218; ne ce qui nous donne les valeurs respectives : 100: v—41:90, 0:88; üu — 90:04, et nous avons comme bilan : Milliéquivalents Milliatomes Milliatomes acides d'oxygène de soufre dans x 7.06 7.06 3.93 ÿ 3.92 3.02 3.02 2 6.88 17.20 10.32 u 30.64 + 54.96 18.32 dans l'ester, d'après | «42 Dre le soufre total f Jl .09 sr: Total 04.50 119.23 30.09 Par titrage Par mesure Par dosage direct du volume absorbé du soufre total 17, x = 54.50 136.76 36.09 0/, retrouvé 98.4 87.27 100.0 Les résultats sont relativement concordants pour ce qui est de l'acidité formée ; pour l'oxygène, l'écart provient de ce qu'une partie est absorbée par les produits d’hydrolyse et ainsi échappe à ces dosages. On peut vérifier cette méthode en titrant le thiosulfate formé dans le titrage par le bisulfure. Dans ce cas, le dosage — AA — du soufre total sert de vérification, sans entrer dans le système d'équations. Nous avons alors le système où les lettres ont la même signification que précédemment, sauf que n, tombe et que N, représente les milliéquivalents d’iode dans le nouveau titrage introduit. nn — X à X DQ—=x N=s+y+z n—2+u d'où nous tirons : ee EURE Era 0e TR T Re 11 = CN — 0n, Nan u—n+n, ge 1H N,) Dans l’exemple 1, N,—147#, ce qui nous donne les valeurs : D D O0. MNT z —6.,29; W— 2270. et le Don devient : Milliéquivalents Milliatomes Milliatomes acides d'oxygène de soufre dans x D.99 9.939 2.66 \ 12.56 12.56 12.56 Z 6.29 45.72 9.43 u 24.71 97.06 12.35 Ron ee ss Total 47.89 103.82 36.00 2/, retrouvé 100.7 86.0 105.4 Dans l'exemple LT, N, —13.19, ce qui donne: we = 2:00, Y=—1.90; HI et le bilan devient: Milliéquivalents Milliatomes Milliatomes acides d'oxygène de soufre dans x 7.06 7.06 3.53 Y 3.09 3.09 3.02 Z 7.80 19.25 41:09 u 939.19 D3.13 17.91 es) 00.00 ru Total 54.50 120.05 30.91 0/, retrouvé 98.4 87.18 102.3 0 — — Die von. À. Monard gesammelten Nematoden der Tiefenfauna des Neuenburgersees VON Privatdozent D' G. STEINER Vorwort. Vor etwa Jahresfrist richtete Herr A. MonarD, in Neuenburg, den Wunsch an mich, das bei seinen Untersuchungen über die Tiefenfauna des Neuenburgersees aufgesammelte Nematodenma- terial zu bestimmen. Ich kam dem Wunsche um so lieber entge- gen, als ich jenen See in Bezug auf seine Nematodenfauna bisher noch nicht persôünlich hatte kennen lernen. Dazu waren gerade von dort einige Mermithiden-Arten beschrieben worden, die ich mir schon früher in typischen Exemplaren als Studienmaterial gewünscht hatte. Die Untersuchung hat nun weit mehr Ergebnisse gezeitigt, als ich ursprünglich erwartete. Da Herr MONARD in seiner zusammenfassenden Arbeit auf diese Ergebnisse mehrfach Bezug nehmen wird, sollen sie schon jetzt verôfientlicht werden. Auf manches werde ich in einer im Werden begriffenen grôssern Arbeit später zurückkommen. Die Fragen ôkologischer Art wird Herr MONARD behandeln. Die aufgeführten Formen geben natürlich bei weitem kein vollständiges Bild der wirklich vorhandenen Nematodenfauna. Die so zahlreichen kleinen Arten mügen in manchen Fängen ganz entgangen sein. Dies haben wir bei der Beurteilung der vorliegen- den Ergebnisse besonders zu berücksichtigen. Die Arbeit will aber keine erschôpfende Darstellung der Nematodenfauna der Tiefe dieses Schweizersees sein. Sie mag nur zeigen, dass auch da rein systematisch-faunistisch, geschweige denn ükologisch und etholo- gisch viel zu tun bleibt und manches zu holen ist, trotzdem die letzten Jahre in dieser Beziehung nicht müssig waren. SAR = Angaben über die benutzte Literatur habe ich hier der Druck- kosten und des Papiermangels wegen weglassen müssen. Herrn A. Monarp môchte ich an dieser Stelle noch herzlich für das Ueberlassen des Materials, Herrn Prof. Dr. FUHRMANN und der Naturforschenden Gesellschaft Neuenburg für das weite Entgegenkommen bezüglich des Druckes dieser Arbeit danken. Hinleitung. AH Unsere Schweizerseen gehôren bezüglich ihrer Nematoden- fauna zu den bestgekannten Gewässern. Am erschôpfendsten ist der Genfersee durch HOFMÆNNER und STEFANSKI untersucht worden. Aus den übrigen Seen liegen teilweise nur vereinzelte Angaben vor, die in der Arbeit von HOFMÆNNER und MENZEL zusammengestellt sind und hier deshalb nicht nochmals auîfge- führit werden sollen. Die eigentliche Tiefenfauna ist freilich mit Ausschluss etwa des Genfersees nur lückenhaîft bekannt. Sehr ungenügend sind namentlich auch unsere Kenntnisse über die Mermithiden. Der Neuenburgersee ist von HOFMÆNNER ebenfalls in den Kreis seiner Studien gezogen worden. In seiner gemeinsam mit MExZEL herausgegebenen Arbeit werden von dort 31 freilebende Formen aufgeführt, ein grosser Teil freilich nur aus der Litoral- zone. Trotzdem lieferte das Material von MoNaRD, wie die nach- folgende Darstellung zeigt, mehrfach Neues. Dies gilt namentlich für die Gruppe der Mermithiden ; Dapay hat solche bereits aus dem Neuenburgersee beschrieben, da O. FÜHRMANN ihm sein Material überlassen hatte. Eine Neuuntersuchung der von DaDay aufgestellten Mermithiden-Arten muss aber in mehrfacher Hin- sicht heute als sehr wünschenswert bezeichnet werden ; das wird auch aus den nachfolgenden Abschnitten deutlich hervorgehen. Es lagen mir rund etwa 800 Exemplare von Nematoden vor, die sich auf 15 Gattungen und 31 Arten, Subspezies und Varietäten ver- teilen ; davon gehôren 3 Gattungen und 10 Arten zu der Familie der Mermithiden. Neu sind 4 Arten und 5 Subspezies und Varie- täten. A. SYSTEMATISCHER TEIL. 1. Fundliste, (Formen bei denen keine Angaben stehen, werden weiter hinten im Texte eimgehender behandelt. ) 4. Alaimus primitivus de Man. (Nur 1Q aus 120 m Tiefe.) 2. Aphanolaimus aquaticus v. Daday. (39 9, 1 aus 53 m, 34 m, 133 m und 139 m Tiefe.) 3. Monohystera vulgaris de Man. (7Q © 16 juv. Tiere aus 33 m, 34 m, 30 m, 73 m, 103 m, 120 m und 135 m Tiefe.) 4. Monohystera filiformis de Man. (Nur 19 aus 35 m Tiefe vorliegend.) o. Monohystera paludicola de Man. (29 @ aus 35 m und 435 m Tiefe.) 6. Monohystera dubia Bütschli (siehe weiter hinten). 7. Trilobus gracilis Bastian forma lypica ) 8. » » var. homophysalidis n.var. » 9. » » » _allophysis n. var. » 10. Tripyla papillata Bütschli 49, 19, 1 juv. aus 35 m Tiefe, 10. April 1918.) 11. Diplogaster rivalis Leidig. (29 © aus 52 m Tiefe, 3. september 1917.) 12. Mononchus macrostoma Bastian. (1@ juv. und 1 juv. aus 9 m und 34 m Tiefe.) 13. Lronus ignavus Bastian (siehe weiter hinten). 14. » » » val. COLOUTUS Nn.var. » 15. Plectus cirratus Bastian. (Nur 1 aus 30 m Tiefe.) 16. » pedunculatus Hofmänner. (39 aus 33 m, 44 im und 103 m Tiefe.) 17. Cylindrolaimus He Hofmänner. (33 4, 29 Q aus 34 m, 435 m und 139 m Tiefe.) 18. Chromadora bioculata M. Schultze. (19,3 d'o aus 103 m und 135 m Tiefe.) 19. Tylenchus spez. (Aus 84 m Tiefe.) 20. Dorylaimus carteri Bastian forma longicaudata Mico- letzky. (2 © © aus 35 m und 65 m Tiefe.) FAR Dorylaimus fecundus Cobb. subsp. helveticus n. subsp. (siehe weiter hinten). 22. Dorylaimus longicaudatus Bütschli var. aquatilis n.var. (siehe weiter hinten). 25. Mermis pachysoma n. sp. 24. » aorista n. Sp. 25. Paramermis contorta (vx. Linstow) emend Kohn. var. bathycola n. var. 26. Paramermis Zschokkei Schmassmann. 27. » limnetica v. Dadaw. 28. ) annulosa ) 29. » conura » 90. ) bathybia » 31. ) macroposthia n. sp. 99: » austriaca (Micoletzky). 33. Bathymermis Fuhrmanni v. Dada. 2. Bemerkungen zu einzelnen Arten und Genera. Im nachfolgenden Abschnitt werden nur die neuen Formen und einige interessante und bemerkenswerte Funde eingehen- der behandelt. MONOHYSTERA DUBIA BÜTSCHLI Vorliegend : 259,4, 2 juv. aus 12 m, 17 m, 22 m, 34 m, 45 m, 65 m, 67 m, 103 m, 133 m, 135 m und 139 m Tieïe. Weitere Verbreitung. — Schweiz: Genfersee (Hoïmän- ner, Stefanski) ; Rhone (Stefanski) ; Vierwaldstättersee (Hofmänner) ; Zürichersee (Steiner) ; Langensee (Hoï- männer). Deutschland : Main, botanischer Garten, Frankfurt a. M. Bütschli) ; Frisches Haff (Vanhôffen). Ungarn : Plattensee (von Daday). Oesterreich : Attersee (Micoletzky). Bukowina : Bei Czernowitz (Micoletzky). Finnland : Tvärminna, finnischer Meerbusen (G. Schnei- der). Bemerkungen. — Die Frage, ob Monohystera dubia Bütschli und M. setosa Bütschli identisch sind, ist auch heute noch nicht gelôst. Laut brieflicher Mitteilung von FiILIPJEV, sind die beiden Formen sicher verschieden. Ja, dieser For- scher schreibt mir, dass unter den beiden Namen bisher drei 10 BUI.L. SOC. SC.INAT. T: XLIIT Te verschiedene Arten zusammengefasst worden seien. Die eigentliche M. dubia Bütschli besitze deutlich spiralige Seiten- organe, M. setosa Bütschli aber kreisfôrmige ; weiter sei diese letztere Form von HormMANNER’s M. setosa Bütschli deutlich verschieden. Die Monographie von Frrrpyev über die freilebenden Nematoden des Schwarzen Meeres konnte ich bis heute noch nicht einsehen. Darin sollen die drei Formen genau umschrie- ben sein. Die HormAnner’Sche M. setosa Bütschli — meiner M. dubia Bütschli soll darin als M. pseudosetosa (nom. nov.) aufgeführt sein. Da ich mir mangels Kenntnis der Arbeit Frzrpyev's kein eigenes Urteil bilden kann, sollen die hier vorliegenden Tiere unter altem Namen aufgeführt werden. Entsprechen die Mitteilungen Frrrpyev’s den tatsächlichen Verhältnissen, so würden spâter folgende Formen zu unter- scheiden sein : 1. M. dubia bei Bütschli — M. dubia bei G. Schneider. 2. M. pseudosetosa bei Filipjev — M. setosa bei Hofmän- ner — M. setosa bei Stefanski — M. setosa bei Micoletzky = ? M. setosa bei Vanhôffen — M. dubia bei Daday — M. dubia bei Steiner — M. dubia bei Hofmänner und Menzel — M. crassoides bei Micoletzky. 38. M. setosa bei Bütschli — M. setosa bei de Man — M. se- tosa bei G. Schneider — ? M. setosa bei Vanhôffen. Die vorliegenden Tiere wären nach dieser Auffassung unter M. pseudosetosa (Filipjev) einzuordnen ; bevor wir dies tun kônnen, muss erst die Arbeit Frrrpyev’s abgewartet werden. Nun noch einige weitere Bemerkungen. In meiner frühern Arbeit habe ich die Zahl der Kopi- borsten mit 6 angegeben. Das Studium eines umfangreichen Materials mit den besten Linsensystemen erwies aber bald, dass die vorliegende Form und auch die von mir früher gefundenen Tiere tatsächlich nicht 6, sondern 12 Borsten besitzen, je eine grôüssere, kräftigere und eine kleinere, fei- nere, sowohl submedian als lateran. Micorerzky hat also richtig gesehen, als er für seine M. crassoides 12 Kopfborsten zählte. Die kleinere, feinere Borste steht meist (namentlich lateran) hinter und nicht neben der grôsseren. Wie Mrcorerzky bemerkt, sind die Seitenorgane tat- sächlich nach den Geschlechtern leicht dimorph ausgebildet, indem sie beim Männchen etwas grôsser sind. Stets sind sie kreisrund, oft leicht quer oval. Sie stellen seichte Vertiefun- gen dar ; der Boden ist in der Mitte leicht vorgewôlbt. An der a 2 innern, hintern Wand setzt sich eine lange Zelle an, in der feine, bald zu einem Bündel zusammentretende Fasern nach dem nervôsen Zentralorgan, dem Nervenring, streichen. Es scheint, dass auch hier diese Fasern den Boden des runden, flachen Becherchens durchbrechen (an der innern, hintern Wand) und ganz wenig in den Hohlraum desselben vorragen. Schliesslich sei noch bemerkt, dass ich bis heute nie Exemplare gefunden habe, bei denen die Kôrperborsten gleich stark und kräftig waren wie die Kopfborsten (vgl. die Fig. 1 bei HorMANNER, 1913). Bei den mir vorliegenden Exemplaren waren die Kôrperborsten stets ganz ausseror- dentlich fein, die Kopïborsten dagegen, namentlich die grôs- sern, sehr kräftig. TRILOBUS GRACILIS BASTIAN. Bemerkungen. — Sämtliche Beobachter, die diese Form etwas eingehender untersucht haben, sind darin einig, dass sie eine ganz ausserordentliche Variabilität zeigt. Es ist hier nicht der Ort, in aller Breite die von mir bis heute beobach- teten Varietäten darzustellen. Es soll nur in einigen Sätzen zu der von SreFANsKk1 und MicorErrzky aufgeworfenen Frage des Vorhandenseins von Rassen Stellung genommen werden. Ersterer unterscheidet 4 Rassen, deren Vorhandensein aber Mrcozerzky glaubt verneinen zu kônnen. Im Neuenburgersee habe ich zwei der Rassen Sreranskis gefunden, dazu noch eine Fünfte, von ihm nicht aufgeführte. Fassen wir in übli- chem Sinne die Rasse als Pluralvariation mit erblicher Abän- derung, so kônnen wir allerdings heute noch kein Urteil über die Erblichkeit der von Stefanski aufgestellten Rassenmerk- male abgeben. Die endgültige Entscheidung über das Vor- handensein erblicher Rassen müssen wir wohl dem Experi- ment überlassen. Doch halte ich das Vorhandensein von sol- chen oder vielleicht besser Unterarten für sehr wahrschein- lich. Wir kônnen die bisher unter dem Namen Trilobus gracilis zusammengefasste Formengruppe in eine ganz Anzahl mor- phologisch gut abgegrenzter Varietäten zerlegen ; vielleicht, ja wahrscheinlich sind einige derselben auch physiologisch, 6kologisch und ethologisch abzugrenzen. Die meisten Be- obachter haben mit Ausnahme von STrEFANSkI und MICOLET- zKy nicht versucht, diese Variabilität, d. h. die verschiedenen Formen in ihrer Eigenart zu erfassen. Und doch kann uns — 148 — nur dies zu einem vollen Verständnis der vorliegenden Art führen ; es ist aber recht schwierig. Vor allem, das môchte ich schon hier festhalten, ist es nicht auf nur morphometri- schem Wege müglich. Wir müssen die gesamte Organisation dafür herbeiziehen und nicht nur relative Grôssenverhältnisse von Kôürperabschnitten und Organen. Vor allem ist zur schär- feren Fassung der verschiedenen Variationsformen der vor- liegenden Art die Kenntnis der Seitenorgane wichtig. Meines Wissens sind gerade diese Bildungen beim Genus Trilobus bisher nur noch von Cors für Trilobus longus Leidig gese- hen oder wenigstens erwähnt worden; sie sind aber von grossem interesse. Hier konnte ich zum ersten Mal für freilebende Nematoden sog. Endfaser-Bündel nachweisen, nervôse Bildungen, die bisher nur noch bei den Mermithiden beobachtet waren, aber auch sonst bei den Nematoden vorkommen. Uberhaupt zeigen die Seitenorgane des Genus Trilobus in ihrem Bau grosse Aehnlichkeiït mit den Seitenorganen der Mermithiden. Doch soll hier nicht näher auf diese Dinge eingetreten wer- den. Wir sind also der Ansicht, dass die von STEPHANSKI auîge- stellten Rassen zu Recht bestehen. In dem vorliegenden Ma- terial aus dem Neuenburgersee konnten wir 2 derselben fest- stellen. Ich führe dieselben aber nicht als Rasse I, IT, IIT und IV auf, wie SreransKk1, sondern aus den oben bereits gestreif- ten Gründen unter besondern Namen als forma typica und als Varietäten. Das Auseinanderhalten dieser verschiedenen Formen wird dadurch erschwert, dass sie geographisch nicht etwa scharf getrennt sind, sondern neben einander vorkommen, vielfach in ein und demselben Gewässer. Wir kônnen sie deshalb nicht als Subspezies auffassen und bezeichnen (Subspezies umschrieben als : «eine von der Art räumlich getrennte, sie im betreffenden Gebiet ersetzende Form, forma vicaria »). Aber gerade das Vorkommen verschiedener Formen unter denselben Umweltsverhältnissen spricht für die Auffassung SrePHANSKIS ; er hebt dies übrigens auch hervor. Die im Nachfolgenden aufgeführten Formen lassen sich für den Kenner auf den ersten Blick auseinander halten. Von der Var. homophysalidis lag mir ein umfangreicheres Material vor ; es wies in Bezug auf die aufgeführten Merkmale we- nigstens in unserm See durchaus einheitliches Gepräge mit kaum erkennbarer Variabilität auf. Dies gilt namentlich für die Grôsse und den Bau der Seitenorgane ; auch ihre Lage A ist recht konstant. Während sie bei der f. typica bei Männ- chen und Weibchen gleich ausgebildet waren, besass die Var. homophysalidis einen Geschlechtsdimorphismus insofern, als diese Organe beim Männchen (fig. II à, b, c u. d) deutlich grôsser wWaren als beim Weibchen. Es ist dies bei Nematoden eine schon mehrfach beobachtete Erscheinung (Mermithiden, Cylindrolaimus braystoma, Monohystera dubia, usw.). TRILOBUS GRACILIS BASTIAN FORMA TYPICA. (Fig. 1 a-e.) Vorliegend : 6 © © und 4 ', aus 17 m., 33 m., 42 m., 70 m. und 88 m. Tiefe. Grôüssenverhäültnisse : Formel nach CoBg : Kopf Mundhühle Nervenring Oesophagus Vulva Aïter 0 4,9 7,4 DE 7 16,9 89,9 | 1,899 mm! e RES ER M NN Mitte 3.3 nent Le 0 et Le, 1. 708 mr 125 v. 2.6 3.9 3,9 2,2 | 0,069 mm Formel nach pe Max : PQ eires a—%,5 (19,8 — 93,9) 25,4 (25,3— 95,5) E=02%6939= 245)" n—92 4,6 (4,4— 48), n—2 092 10.7) 13.65.(13,6 — 14,1) OO F # L —1,899 mm (1,782 mm — 2,016 mm) } dpt D — 0,088 mm (0,086 mm — 0,091 mm) \ t- Êêé e L — 1,703 mm (4,620 mm — 1,786 mm) D — 0,078 mm (0,068 mm — 0,070 min) 1 Mittel von zwei Individuen. 2 Messungen an 2 Y d°. — 150 — Als forma typica bezeichne ich hier eine Form, die mit SrepHANsKkis Rasse I gleichgeltend ist. Diagnose. — Haut bei starker Vergrôsserung fast immer eigenartig längsgestreift; Striche nur kurz, aber eng gedrängt; Fig. da. Trilobus gracilis Bastian forma typic«. Vorderende, Ansicht von der Dorsalseite. E Endfasern des Seiten- organs ; F zum Seitenorgan streichender Nerv; K Verdickung der Mundhôhlenwand, Ansatz der dorsalen Kante derselben. Vergr. 330. Fig. 1b. Trilobus gracilis Bastian forma Lypica. Vorderende, Seitenansicht. B Becher des Seitenorgans ; Z Zahn in einer Ausbuchtung der hintern Mundhôühlenwand. Vergr. 330. . Fig. 1e. Trilobus gracilis Bastian forma typicu. Schwanzende eines Männehens. Vergr. 330. Fig. 14. Triobus gracilis Bastian formu lypica. Ventromedianes, präanales Hülfsorgan. Vergr. 330. Fig. de. Trilobus gracilis Bastian forma typica. Unter dem Hautmuskelschlauch liegende Reïhe von Kristallen ; K ein einzelner Kristall. Vergr. 250. da SE mit stärksten Linsen sind deutlich quere dichte Reiïhen feins- ter Punkte zu sehen. Zerstreut ausserdem vereinzelte, feine, kurze Borsten. Kopj : typisch, mit 6 Lippen, jede mit einer Papille ; 10 Kopiborsten, je eine kürzere und längere subme- dian, eine längere lateran. Seitenorgane der Lateranborste sehr genäühert (fig. I a u. b) von der Fläche gesehen langoval mit querovaler Oeffnung vorn ; Profilansicht (fig. I a) ; End- fasern gut sichtbar (bei fixierten Exemplaren Immersion) am Bechergrunde durch eine enge Oeffnung in eine hinten ansetzende Zelle (Drüsenzelle ?) übertretend und von dort in einem Strang zum zentralen Nervenring streichend. Schwanz von typischer Form, an der Spitze leicht angeschwol- len und dort mit geschichteter Haut, aber ohne Endborste. Mundhôhle von der typischen Becherform ; nur ein eigent- licher Zahn, in der hintersten Ausweitung (vgl. fig. [ b). Kôrper mehr oder weniger opak ; dies infolge einer grôsse- ren oder kleineren Zahl kristallähnlicher Kürperchen (vgl. fig. I e) zwischen Hautmuskelschlauch und Darmrohr. Manche Exemplare besitzen diese Gebilde, vermutlich Reservestoffe, in ungeheurer Zahl. Männchen mit wenig gebogenen Spicula und kleinem Gubernaculum (vgl. Fig. 1c) von typischer Form, präanale Hülfsorgane (Papillen) typisch, meist 6—8 (die vorliegenden Männchen aus dem Neuenburgersee be- sassen durchwegs 8), ausnahmslos in der auf Figur 1 c fest- gehaltenen Anordnung. Bemerkungen. — Diese Form ist an der Lage und am Bau der Seitenorgane, an der Form und der Bewaïffnung der Schwanzspitze, den eigentümlichen Kristallen in der Leibes- hôhle und der Form der Spicula und der präanalen Hülfs- organe leicht kenntlich. Ob an den Spicula die bei der folgenden Varietät beschrie- bene Fahne (vgl. Fig. 2 i) ebenfalls vorhanden ist, konnte ich leider nicht feststellen, da es mir nicht gelang, bei einem der Männchen die Spicula auszustossen und die An- oder Abwe- senheit dieser Fahne sicher festzustellen. TRILOBUS GRACILIS BAST. VAR. HOMOPHYSALIDIS EN INT ARE (Fig. 2 a-i.) Vorliegend : 589 9,215 und 34 juv., aus 12 m, 16 m, 17 m, 22 m, 30 m, 34 m, 35 m, 42 m, 44 m, 45 m, 53 m, 60 m, 65 m, 67 m, 69 m, 84 m, 88 m, 103 m, 112 m, 120 m, 122 m, ep”: ET 139 m, Tiefe. Erwachsene und jugendliche Tiere wurden zu allen Jahreszeiten gefunden. Grüssenverhäülinisse : Formel nach Co : Kopf Mundhühle Nervenring Oesophagus Vulva After 9,5(3,9) 10,5 (5,3) (0) 2,94 110 44,230 44,2 92,6 | 2,651 mm° do Pur A0 Te OISE 1,98 | 0,107 mm Mitte 60 0 Doc t1,0 29,1 90,0 90,0 ! 2,229 mm° g DA DIS CNP TRE OR NET E | 0,085 mm Formel nach pe Max : ae wo a — 24,8 (18,0 — 28,5 28,05 (26,1 — 30,0) B— 4,9(3,9— 4,6); n—4 48 (4,4— 5,9), n=3 AS MAO 446) L4,45 (13,6 — 15,3) \ Ke L — 2,651 mm (2,376 mm — 2,876 mm) } Leg D — 0,107 mm (0,097 mm — 0,111 mm) | TM Gites L— 92,222 mm (1,940 mm —- 2,473 mm) } Di D — 0,085 mm (0,083 mm — 0,088 mm) | D Diese Varietät entspricht Sreranskr’s Rasse IT. Diagnose. — Haut wie bei der forma typica, meist eigen- artig längsgestreift und mit sehr engstehenden queren Reiïhen feiner Punkte besetzt ; zerstreut feine Borsten ; diese na- mentlich beim Männchen in der Aftergegend und um die präanalen Papillen kräftiger und zahlreicher. Kopf typisch. Seitenorgane grôüsser als bei der vorhergehenden Art und etwas weiter hinten liegend (Fig. 2 a-d), von Becherform mit querovaler Oeffnung. Endfaserbündel am Bechergrund durch 2 . 1 opôc, gleich. gvozhic, Blase. ? Mittel von vier Messungen. 3 D drei — 153 — eine enge Oeffnung durchtretend ; die dem Becher ansitzende Zelle (Drüsenzelle ?) relativ gross. Schwanz von typischer Form, aber die bei der forma typica vorhandene Schichtung an der Spitze fehlend ; letztere aber stets mit einer feinen Endborste. Mundhôühle mit zwei Zähnchen, die in gruben- oder taschenartigen Ausweitungen der becherfôrmigen Mund- hôhle stehen (vgl. Fig. 2a—d) ; ïihre Anordnung wie die Fig. 2a-—d zeigen. Die bei der jorma typica vorhandenen kristallartigen Gebilde unter dem Hautmuskelschlanch fehlen dieser Varietät vollständig. Beim Männchen die präanalen Papillen sehr gross, aus der Haut vorragend und an diesem freien Teil mit feinen Bôürstchen besetzt. Zahl dieser präana- len Papillen wie bei Sreranskr's Exemplaren aus dem Gen- fersee, stets 5 ; ihre Anordnung wie dort. Spicula mit schma- ler Fahne, diese freilich nur in ausgestülptem Zustande gut erkennbar ; Gubernaculum wie die Figuren 2e und 2h es zeigen. Bemerkungen. — Sreranski schreibt dieser Form 3 Mund- zähnchen zu ; tatsächlich sind nur 2 solche vorhanden, dazu kommt dann noch eine mehr hôücker- oder wulstartige Vorra- gung der Mundhôühlenwand, die der erwähnte Forscher wohl irrtümlicherweise ebenfalls als Zahn bezeichnet hat. Wie bereits weiter oben ausgeführt wurde, zeigt die vorliegende Varietät in den Seitenorganen Geschlechtsdimorphimus inso- fern als die Organe bei den Männchen stets auffällig grôsser sind als bei den Weiïibchen. Wie aus der Fig. 2 a ersichtlich ist, wird das Lumen dieser Organe durch eine schleimige Masse angefüllt, die oft aus der Oeffnung hervorquillt. Wie bereits erwähnt, sind die präanalen Hülfsorgane beim Männchen dieser Form sehr gross und erinnern an BRACKEN- Horrs Trilobus grandipapillatus. Sie sind aber im Gegensatz zu diesem immer in der Fünfzahl vorhanden und durchaus von gleicher Grôüsse. . Nun befanden sich unter den 21 männlichen Exemplaren auch zwei Tiere, die in ihrem gesamten Bau dem der vorlie- genden Varietät entsprachen ; sie besassen aber noch nicht deutlich ausgebildete Spicula, obgleich die Hoden und ihre Ausfuhrwege und die präanalen Hülfsorgane bereits vorhan- den waren. Diese letzteren waren ebenfalls in Fünfzahl vor- handen und ganz in der für die Varietäüt typischen Weise angeordnet ; aber sie verhielten sich in ihrer Grüsse abwei- chend ; sie waren nicht grüsser als die der forma typica und lagen wie bei dieser bis auf die apikale Papille unter der Haut. Ich kann mir diese Erscheinung vorläufig nur so erklä- — 154 — ren : beide Tiere stehen vor der letzten Häutung (die Spicula sind ja noch nicht voll entwickelt !) und die präanalen Hülfs- organe sind infolgedessen noch nicht fertig ausgebildet, zeigen vielmehr noch larvalen Charakter. Dabei sind diese larvalen Hülfsorgane denen der forma typica durchaus gleich. Das für die Varietät typische Aussehen dieser Organe wird Fig. 2a. Trilobus gracilis Bastian var. homophysalidis n. var. Vorderende eines «, Ansicht von einer Medianseite. D Drüsenzelle des Seitenorgans ; E Endfasern des Seitenorgans ; F zum Seitenorgan strichender Nerv ; Z1 u. Z die 2 Zähne der Mundhôhle : sie stehen in flachen Vertiefungen der Mundhôhlenwand, Diese Zähne sind gut von andern wulstartigen Vorsprüngen der Mundhôhlenwand zu unterscheiden. Man beachte auch die Lage dieser Zähne, namentlich im Verhältnis zum Seitenorgan, die typisch ist. Vergr. 330. Fig. 2h. Trilobus gracilis Bastian var. homophysalidis n. var. Vorderende eines d', Seitenansicht. B Seitenorganbecher ; O Oeffnung desselben. Man beachte wie die Endfasern des Seitenorgans in der Flächenansicht fächerfôrmig auseinandergehen. Vergr,. 330. Fig. 2c. Trilobus gracilis Bastlian var. homophysalidis n. var. Vorderende eines © in Seitenansicht. B Seitenorganbecher. Man beachte die auffällig geringere Grôsse dieses Bechers im Verhältnis zu demjenigen der Fig. 2a u. b, die zu einem j gehüren. Der Geschlechts- dimorphismus ist hier sehr deutlich, betrifft aber nur die Grôsse dieser Organe. Fig. 2a, b, € u. d sind mit derselben Vergrôsserung gezeichnet. Vergr. 330. Fig. 24. Trilobus gracilis Bastian var. homophysalidis n. var. Vorderende eines © in Medianansicht. Die Seitenorgane waren in ihrer hintern Umgrenzung bei diesem Exemplar nicht deutlich zu sehen. K Verdickung der dorsalen Kante der Mundhôhlenwand. Vergr. 330. Fig. 2e. Trilobus gracilis Bastlian var. homophysalidis n. var. Schwanzende eines in Seitenansicht. Von den 5 ventromedianen, prä- analen Hülfsorganen kam nur das hinterste auf die Figur. P prä- anales Hülfsorgan ; Sp Spiculum ; G Gubernaculum ; M Endborste an der Schwanzspitze, für die Varietät typisch. Vergr. 140. Fig. 2f. Triobus gracilis Bastian var. homophysalidis n. var. Ein einzelnes ventromedianes präanales Hülfsorgan in Profilansicht stärker vergrôssert. Der Pfeil gibt die Richtung nach der Schwanz- spitze an. Man beachte wie der über die Kôrperoberfläche vorra- gende Teil des Organs mit feinen Borsten dicht besetzt ist. Ueber diese ragt allerdings die apicale Endpapille vor, die vielleicht ner- vôüser Natur, vielleicht aber auch die Mündung eines Drüsenausfüh- rungsrôhrehens oder dann beides zusammen ist. Vergr. 330. Fig. 20. Trilobus gracilis Bastian var. homoplhysalidis n. var. Ein ventromedianes, präanales Hülfsorgan in Flächenansicht (von der Ventro-Medianseite !). Vergr. 330. Fig. 2h. Trilobos gracilis Bastian var. homophysalidis n. var. Ansicht des Spicularapparates von der Ventro-Medianseite. Vergr.170. Fig. 21. Trilobus gracilis Bastian var. homoplhysalidis n: var. Seitenansicht eines vorgestossenen Spiculums, um die Fahne desseben zu zeigen. F diese Fahne. Das Gebilde ist vermutlich für die vor- liegende Varietät typisch. Vergr. 170. LAERS also noch später, vielleicht erst während der letzten Häutung erreicht. Die forma typica wird so deutlich als primitiver gezeichnet, wenigstens in Bezug auf diese Organe. Die var. homophysalidis ist, wie aus der eingangs stehen- den Zusammenstellung ersichtlich ist, in allen Tiefen des Neuenburgersees vorhanden. STEFANSKI erwähnt sie für den Genfersee aus 11 m, 300 m und 305 m Tiefe. Vermutlich hat sie auch HOFMANNER gesehen, da er erwähnt : « Les habitants. de la région profonde ont un œsophage plus long et une queue plus courte » (1913, p. 617). Ob die Form auch identisch ist mit MicoreTzky’s forma projunda (1914, p. 257), wage ich nicht zu entscheiden. Es müssten dazu ausser blos morpho- metrischen auch noch andere Angaben vorliegen. TRILOBUS GRACILIS BAST. VAR. ALLOPHYSIS ! N. VAR. (Fig. 3 a-b.) Vorliegend : 1® , aus 33 m Tiefe, am 10. April gesammelt. Grüssenverhältnisse : Formel nach Co : Mundhühle Nervenring Oesophagushinterende Vulva After 12,9(5) 13,5 (4,7) 0,1 6,9 21,9 44,7 89,8 | 1,728 mm 1.5 És DT 4,9 ? | 0,079 mm Formel nach pE Max : O + a — 91,9 8 — 4,6 1= 7,05 Diagnose. — Haut ohne die eigenartige Längsstreifung äer beiden vorangehenden Formen und ohne die engen, queren Punktreihen. Kopf typisch ; Seitenorgane bedeutend weiter hinten gelegen als bei den vorangehenden Formen, 0,029 mm vom Vorderende entfernt, in gleicher Hôhe mit dem hintern Mundzahn. Das Organ mit viel kleinerem Becherchen und enger Ooffnung (vel. Fig. 8 a u. b) ; die ansitzende Zelle nur 1 4hAo'0c, anders: côauw, Wesen, natürliche Beschalfenheit. Mme SEA schmal ; die Endfasern, die an der Becherbasis eintreten, nur ein kleines Bündelchen bildend. Schwanz relativ lang, am Ende ohne erkennbare Haut- schichtung und ohne kleine Borste. Mundhôühle becherfôrmig, mit zwei taschenartigen Ausweitungen, in denen je ein klei- nes Zähnchen steht. Die kristallähnlichen Kôrperchen zwischen Hautmuskel- schlauch und Darmrohr fehlen vollständig. Bemerkungen. — Diese Varietät nähert sich stark der var. homophysalidis, ist aber durch den langen Schwanz ohne Endborste und die Lage und Form der Seitenorgane leicht von derselben zu unterscheiden. Das zugehôrende Männchen wurde noch nicht gefunden. Auch die Rasse IV STEFANSKr’S steht dieser Varietät nahe. Ernührungsweise. — Der Darm des vorliegenden Exem- plares war prall mit zahlreichen Exemplaren eines nicht bestimmbaren Wimpertierchens gefüllt. Ob dies die einzige und ausschliessliche Nahrung ist, bleibt fraglich ; jedenfails lebt die vorliegende Form carnivor ! Fig. 3a. Trilobus gracilis Bastian var. allophysis n. var. Vorderende eines © in dorsaler Ansicht. B Seitenorganbecher ; E End- fasern ; F zum Seitenorgan streichender Nerv; K verdickte Kante der dorsalen Mundhôhlenwand ; Z1 u. Z Zähne der Mundhôhle ; man beachte insbesondere die Lage dieser Zähne im Verhältnis zu den Seitenorganen ; sie ist typisch für die Varietät. Vergr. 330. Fig. 3b. Trilobus gracilis Bastian var. allophysis n. var. Vorderende eines © inSeitenansicht. B Seitenorganbecher; V verdickte Wand der Mundhôühle in einer einen Zahn tragenden flachen Ver- tiefung derselben. Vergr. 330. 198 °— IRONUS IGNAVUS BASTIAN FORMA TYPICA (Fig. 4 a-b.) Vorliegend : 165 © ©, 79 S' « und 52 jugendliche Tiere, zusammen 296. In allen Tiefen verbreitet und zu allen Jahres- zeiten vorkommend. (Vgl. die Arbeit von A. Monarp !) Sexualziffer — 47,9. Bemerkungen. — Grüssenverhälinisse : Formel nach Copge : Kopf Mundhôble Nervenring Oesophagus Vulva After 0,25 ol 6,2 18,5 ES 90,4 | 3,938 mm D DEbinacs tou L6) bu ad Mitie 0,26 3,2 6,1 18,6 90,0 94,3 | 3,450 mm HMEPSSL : NOEL AGENT MORIN PRES ; 0,079 mm Y TEE (12 — 920,5) n — 97 938 mm (3,197 mm — 3,960 mm) | = 0 085 > mm (0,075 mm — 0,093 mm) ! etof a —45,4(38 —47 ) B— 95,4(5,0— 5,9) = 16; LU =:20,7) ne) L — 3,450 mm (3,054 mm — 3,704 mm) D — 0,079 mm (0,072 mm — 0,086 mm) , V —53,50/, (49,4—55,60/,) n—13 G,— 923,317, @i —925 /,) l' Go—=24 °/ (21 STAY o)(? H —75,81/, (70,1 — 78 op.) \ 1 Zur Berechnung der Copr’schen Formel wurde hier für das ® das Mittel von Messungen an 27 Éxemplaren, für das Z an 9 Exemplaren gewählt. malo cites LT 2e Zahl der Eier : meist 1, selten 2, dann stets auf beide Uteri verteilt. Eilänge — 0,150—0,161 mm. Eidurchmesser — 0,046-——0,055 mm. Diskussion der Grüssenverhältnisse. — Wie die voran- stehenden Messungen zeigen, besteht die Zronus ignavus Po- pulation des Neuenburgersees aus relativ grossen Indivi- duen ; dies fällt namentlich bei einem Vergleich mit den Angaben Micorerzkv’s, BRACKENHOFF’S und Cogg’s auf. Im Genfersee hat übrigens HorMinNer eine ähnlich grossge- wachsene Population gefunden. Was die pe Maw’schen Ver- hältniszahlen betrifft, entsprechen sie gut denjenigen, die von den verschiedenen Forschern bereits errechnet wurden. Fig. 4a. Jronus ignavus Bastian formu lypicu. Vorderende eines © in Seitenansicht. A submediane Kopfborste ; C Kopfpapille ; E Endfasern, man beachte die leichte Knickung dieser Fasern, die aber nur in der Flächenansicht deutlich ist ; F zum Seitenorgan streichender Nerv ; O Oeffnung des Seitenorgans. Vergr. ungef., 250. Fig. 4b. Jronus ignavus Bastian forma typic«. Vorderende eines © von der ventralen Medialseite gesehen. M ventro- submediale Oesophagusdrüse. Vergr, urgef. 250. — A16Ù — BRACKENHOrE! führt an: a — 47 — GÙ : G—D à —0,9;: y—14 —92 HOFMÆNNER und MENZEL : a— 49 —09:; 0 8—=5320 :., JU de MAN: LE AU == OC REED n * y—14 97 MicoLETzKY (1914) : a 38 22 55: MbB=D DE 10)0EN HIER Nach HormAnner und MicorerzkyY sind die Tiefenformen unserer Art relativ grôsser ; für das hier vorliegende Mate- rial aus dem Neuenburgersee scheint dies nicht zuzutreffen. BRACKENHOFF macht den Vorschlag, Zronus ignavus mit I. longicaudatus de Man zu vereinigen. Nach der neuesten Arbeit von Cozg scheint dies aber schon mit Rücksicht auf die Ventraldrüse nicht môglich zu sein. Ob nun BRACKENHOFF eine sehr langschwänzige Varietät des Zronus ignavus Bast. oder tatsächlich der typische 1. longicaudatus de Man vorlag, wäre erst noch zu entscheiden. Einiges Interesse bietet auch ein Vergleich der Angaben der verschiedenen Autoren über das numerische Verhältnis der beiden Geschlechter. BaAsriAN, BÜürscHLr, DITLEVSEN und Cogg sahen überhaupt nur Weiïbchen ; pe Man fand als erster auch das Männchen, ohne aber Angaben über die An- zahl der gefundenen Exemplare zu machen. MicoLETzKY macht die ersten diesbezüglichen Mitteilungen ; er fand auf 6 Weibchen 4 Männchen, was eine Sexualziffer von 66 erge- ben würde ; doch ist auf diese Ziffer kein Gewicht zu legen, da sie sich nur auf 10 Individuen stützt. HorMANNER will auf 48 © ® je 1 « gezählt haben; dies würde eine Sexualziffer von 12,5—25 ergeben. Nach Eckmanx kommt Jronus ignavus auch im Vättern vor ; im Juli und August zählte er auf 26 © ® nur 6 So, was die Sexualziffer 23,09 ergeben würde. Borer zählte im St. Moritzersee im Engadin auf 12 © je 8 , was die Sexualziffer 75 ergibt. 1 BRACKENHOFF’S var. brevicaudalus. LEE HorMANNER und BORNER führen aber leider nicht an, auf welches zahlenmässige Material sich ihre Angaben stützen. Die von mir errechnete Sexualziffer stützt sich, wie aus der weiter oben stehenden Zusammenstellung ersichtlich ist, auf insgesamt 244 erwachsene Individuen, mag also den im Neuenburgersee bestehenden tatsächlichen Verhältnissen ziemlich nahe kommen. Ob nun die Sexualziffer nach dem Wohnort und den geographischen Gebieten wechselt, bleibt noch eine offene Frage. Die vorliegenden Angaben lassen diesbezüglich die Türe für alle môglichen Vermutungen offen. Cogg hat in seiner Arbeït über die Nematoden der Sand- Filter der Wasserleitungen amerikanischer Städte eine aus- gezeichnete Beschreibung des typischen Jronus ignavus ge- geben. Dort wird auch zum erstenmal das Seitenorgan dieser Art beschrieben. Doch beschränkt sich die Darstellung nur auf die Form des Organs. Wie aus den Fig. 4 a u. b zu ersehen ist, entspricht auch bei /ronus der Bau desselben in seinen Hauptzügen demjenigen, den ich weiter oben für Trilobus beschrieb. Das Organ hat bei Zronus ignavus die Form einer breiten aber engen Tasche, was sich aus einer Verbindung der beiden Figuren leicht ergibt. Die Tasche ôffnet sich immer gleich hinter dem deutlich abgesetzten Kopf; die Oeffnung ist in der Flächen- und Profilansicht immer leicht zu sehen, auch bei Vergrüsserungen von 500-1000 ; dies gilt auch für die innere Umgrenzung der Tasche. Dagegen müssen zum deutlichen Erkennen der Endfasern stärkere Linsen- systeme herangezogen werden. Diese Endfasern habe ich hier für das Genus zum erstenmal dargestellt. Sie verhalten sich gleich wie diejenigen der hier dargestellten Trilobus-, Mermis- und Paramermis-Arten. Ihre Zahl konnte ich leider nicht sicher bestimmen, sie ist aber relativ bedeutend. Sie vereinigen sich an der innern Basis der Tasche und treten dort durch die Taschenwand durch. Nachher streichen sie zu einem Strang vereinigt auf geradem Wege dem Zentralorgan zu. Vermutlich umgibt auch hier eine drüsenartige Zelle diesen Faserstrang wenigstens unmittelbar an seiner Aus- trittstelle aus dem taschenfôrmigen Organteil. Schliesslich sei bemerkt, dass bezüglich der Grôüsse dieser Seitenorgane auch die vorliegende Form einen gewissen Geschlechtsdimorphismus zeigt ; die Taschen sind bei den Männchen etwas grôsser als bei den Weibchen. Man kann dies übrigens schon aus einem Vergleich der Fig. 4a u. b ersehen ; Fig. 4a ist nach einem männlichen, Fig. 4b nach 11 RBULL: SOC. SC. NAT. T. XIII CAD einem weiblichen Exemplar gezeichnet und zwar bei dersel- ben Vergrôüsserung. Die von SrerANski und auch Coge erwähnten kristall- ähnlichen Kôrper in der Leibeshôhle unserer Tiere waren bei manchen Individuen in ungeheurer Menge, oft schon um den hintern Oesophagus herum zu sehen. Ich sah im Gegen- satz Zu STEFANSKI nur lange, stäbchenfôrmige und kurze, etwas breitere Kristalle, die einer Tabellaria fenestrata im Umriss vôüllig gleichen. Cogg hat als erster einige Vermutungen über die Wir- kungsart der Mundzähne geäussert. Er glaubt, dieselben dienten zum Ritzen von Gegenständen, deren Kôrpersaft nachher ausgesaugt werden soll. Ich halte diese Vermutung für sehr wahrscheinlich ; doch ist môglich, dass die Zähne ebensosehr zum Festhalten, wie zum Ritzen selbst dienen. Wie oben bemerkt wurde, lagen 79 “ ' zur Untersuchung vor ; bei allen war die präanale Borste vorhanden, aber stets in Einzahl. Die Borste ist vermutlich sensitiver Natur ; immer- hin hat sie Rührenform und erweitert sich proximal trichter- artig, Was seinerseits wieder der Vermutung ruft, dass sie als feines Drüsenausführungsrôhrehen funk- tioniere. Doch scheint mir die erste Ansicht mehr Berechtigung zu haben. Ekmaxnx stellt für den Vättern- see in Schweden, ein anscheinen- des Ueberwiegen des Zronus igna- vus Bast. var. brevicaudatus Bra- ckenhoïj, also unseres I. ignavus Ï. typica, auf spärlich mit Chitinse- diment bedecktem harten Boden in 10—13°m Tiefe fest. Nach mündli- chen Mitteilungen des Herrn A. MoxarDp, scheint für den Neuen- burgersee nichts Derartiges Gel- tung zu haben. Die Form ist dort vielmehr in durchaus gleicher Fig. D. Lronus ignavus Bastian var. colourus n. var. Schwanzende eines in Seitenansicht, BM Bursalmuskeln: DA Dilata- tor ani; PSp Protractor spiculi, nur teilweise eingezeichnet ; RSp Retractor spiculi ; Sp Spiculum ; G Gubernaculum ; H präanale Borste. Vergr. ungef. 250. A — Menge in allen Tiefenzonen und auf allen Grundformen ver- breitet. E. v. Dapay (1911) hat aus dem Neuenburgersee, aber auch Vierwaldstättersee einen neuen /ronus beschrieben, I. helveticus. Wie aus seiner Beschreibung und den Figuren hervorgeht, handelt es sich um dieselbe Form, die mir vorlag, also um den typischen Zronus ignavus Bastian. Die halbmond- fôrmige Hakenform der Zähne, die larvalen Ersatzzähne und das Vorhandensein eines Gubernaculums (akzessorisches Stück) sind Eigenschaften die auch dem typischen 1. ignavus zukommen, aber in den Darstellungen älterer Forscher nicht genügend deutlich hervortraten. IRONUS IGNAVUS BASTIAN VAR. COLONRUS ? N. VAR. (Fig. 5.) Fundangabe : 2 © ® und 2 + aus 60 m, 69 m, 72 m und 81 m Tiefe. Grüssenverhälinisse : Formel nach Co : Nervenring Oesophagus Vulva After 6,6 19 64,0 97 3,401 mm PAT LS 24 2,6 1 0,090 mm 6,7 20 D0 92%, /635001mnm 4,6 DRE) 2 4 1,5 | 0,081 mm Formel nach pe Max : pe D 90,9 (00 39 )} 11,1(40,2— 42 ) 54 (53 5,5)! n—92 5,0( 49— 51)(n—92 3439 )| 34,7(32.5 37 ) Diagnose. — Allgemeiner Kôrperbau wie bei der forma typica, der Schwanz aber zum Unterschied von derselben sehr kurz, kegelfürmig mit stumpier Endspitze (vgl. Fig. 5) ; y = 32,5—39. 1 #6À0%00$, mit abgestutztem Sehwanz. Bemerkungen. — Unter dem vorliegenden Material des Ironus ignavus fanden sich vermischt 4 Individuen, je 2 ® ® und24 mit auffällig kurzem, kegeljürmigem Schwanz. Die relative Kürze desselben fällt namentlich bei der Berechnung der pe Maw’schen Verhältniszahl auf, die bei diesen For- men plôtzlich zwischen 30 und 40 liegt, während sie beim Typus nach DE Max und BRACKENHOFF im Maximum 22 und nach meinen Messungen an den Exemplaren aus dem Neuen- burgersee 20,5 erreicht. Es war mir bis jetzt nicht môglich, Uebergänge zu finden ; doch sind solche sehr wahrscheinlich vorhanden. Im Uebrigen vermochte ich keine Unterschiede von der typischen Art festzustellen. Es mag noch erwähnt werden, dass auch die beiden Weïbchen dieselbe Schwanz- form aufweisen wie das auf Fig. 5 festgehaltene Männchen. DoRYLAÏÎMUS LONGICAUDATUS BÜTSCHLI VAR. AQUATILIS N. VAR. (Fig. 6 a—b.) Vorliegend : 299,29, 2 juv. aus 72 m u. 55m liere (27 Febr. 1918). Weitere Verbreitung der forma typica: Deutschland, Holland, Dünemark, Laibach a. d. Drau, Czernowitz, Schweiz. Es ist wahrscheinlich, dass einige dieser Funde, soweit sie das Süsswasser betreffen, ebenfalls auf die neue Varietät zu beziehen sind. Grôüssenverhälinisse : Formel nach Co8e : Verdickung Oesophagus- Kopi Nervenring d. Oesophagus hinterende Mitte After 0,1 6,51 9,81 207 00,0 85,3 | 2,934 min ADR. 1,637. 01 _A,81 1,70 4,09 | 0,053mm 0,1 5,4 9,18 24:5 90,0 70,1 | 2,822 mm (o 0,42 Cite CRSAT HR 91 1 Erbr 1,06 | 0,054 mm 13,9 (13,2) 43,9 (7,6) 0,1 5831 9,2 ANT 41,3 83,3 | 2,587 mm ® 650 18 — 22% 22% 1,12|0058mm — 165 — Formel nach pe MAN : ef d'a ? Q juv. QE juv. Be 0 FH 44,6 E=2152r0m 43,5 Rx 4,8 4,0 4,6 D — 0,049 mm 4.4 t—10.8 3,4 6,0 V — 1,080 mm 8,1 Das vorliegende jugendliche Weiïbchen besass bereits die Geschlechtsôffnung ; die beiden Gonadenäste wiesen aber noch deutlich jugendlichen Charakter auf, so dass ich das Exemplar als noch vor der letzten Häutung stehend ansehen muss. Das erwachsene Weibchen be- sass ein 0,126 mm langes und 0,036 mm dickes Ei im hintern Uterusast. Diagnose der Varietät. — Kôürper schlanker als bei der forma typica, « bei den beiden Männ- chen über 50 gegen 30—35 mm bei der forma typica. Oesophagus bereits vor der Mitte angeschwollen, nämlich bei d'1 bei 0,288 mm, RAonrenee 0,608 mm CS 02000, > 0,608 CSC 0238: >, » 0,562 MS QU AOL...S..: > 0,518 Schwanz beim Männchen und Weibchen von genau gleicher Form, stark verlängert und fein fadenfôrmig ausgezogen ; die forma typica hat im Männchen (siehe DE Max 1876, Taf. 6, Fig. 12 c) einen leicht verlängerten, aber nicht fadenfürmigen, fein ausgezoge- nen Schwanz. Fig. Ga. Dorylaimus longicaudalus Bütsehli var. aquatilis n. var. Schwanzende des «. Fig. 6b. Dorylaimus longicaudatus Bütschli var. aquatilis n. var. Schwanzende des bei schwächerer Vergrüsserung um die ganze Länge des fadenfôrmigen Schwanzes zu zeigen., — 166 — Bemerkungen. — Die vorliegende Form gehôürt zu den wenigen Dorylaimus-Arten wo beide Geschlechter einen lang Tadenfôrmig ausgezogenen Schwanz besitzen. Die allgemeine Kôrperform der vorliegenden Tiere entspricht gut der Be- schreibung DE Max’s. Die Verjüngung nach vorn ist ausge- prägt ; noch in der Gegend des Nervenringes ist der Kôrper- durchmesser nahezu das Vierfache des Kopfdurchmessers. Die 6 Lippen am deutlich abgesetzten Kopf waren gut kenntlich, ebenso die beiden Kopfpapillenkreise. Die Ver- dickung des Vorderdarmrohres schon vor der Mitte ist auch von Micorrrzky bei dem einzigen ihm vorliegenden Weib- chen beobachtet worden. Sein Exemplar besass merkwürdi- gerweise noch einen bedeutend kürzern Oesophagus, nämlich nur 14,2 % der 2,935 mm betragenden Gesamtlänge, während die Oesophaguslänge meiner Exemplare zwischen 20—22 % der Gesamtlänge schwankt. Weiter liegt bei dem mir hier vorliegenden Weibchen die Vulva viel näher der Mitte als bei demjenigen Micocerzkv’s (47,3 % gegen 37,0 %), ja bei dem jugendlichen Weibchen liegt sie sogar leicht hinter der Mitte. Es ist dies wohl ein Hinweis darauf, dass die Verla- gerung der Vulva nach vorn ein sekundärer Erwerb ist. Die männlichen Gonaden sind paarig ; der eine Ast ist nach vorn ausgestreckt ; sein Ende war bei «, 0,936 mm vom Kopfe entfernt ; die andere Gonade ist zurückgeschlagen ; die Brücke zwischen den beiden ist sehr schmal und bei 1,195 mm. vom Vorderende entfernt und das Ende des hin- tern Hodens 1,426 mm. Bei ç', zählte ich ausser der Anal- papille noch 22, bei «, noch 23 ventromediane Papillen, alle, wie es pe Max bereits sehr gut darstellt, enggedrängt. Die Spicula haben 2 zentrale Verstärkungsleisten ; die rudimentären Gubernacula sind schmal und klein (siehe Fig. 6 a). Der Schwanz war bei beiden vorliegenden Männ- chen ausserordentlich lang und fein ausgezogen. Die vorliegende Varietät hat im Männchen unbedingt einen primitivern Charakter bewahrt als die von DE MAN beschriebene forma typica. Es ist sehr zu bedauern, dass Dircevsen, der viele Männchen gesehen zu haben scheint, über deren Aussehen nichts sagt. Haben sie wie bei der forma typica ausgesehen ? HorMANNER scheint nur Weibchen gesehen zu haben. Aus den genauen und scharfen Angaben Micocerzkv’s scheint hervorzugehen, dass das einzige ihm vorliegende Weibchen in der allgemeinen Kôrperform und im Bau des Oesophagus ebenfalls zu der vorliegenden Va- rietät gehôürte. on. < ON Schliesslich mag noch erwähnt werden, dass sämtliche Tiere einen grün gefärbten Darminhalt, wenigstens in seinen vordern und mittlern Abschnitten, aufwiesen. Der prärectale Abschnitt war deutlich abgesetzt und durchsichtig hell. Die Seitenwülste sind 14—15 y breit. DoryLAIMUS FECUNDUS COBB SUBSP. HELVETICUS N. SUBSP. (Fig. 7 a—k.) Literatur über die forma typica : 1914. Dorylaimus fecundus Cobb, in : North American free- living fresh-water Nematodes, in : Trans. American Mi- croscop. Soc., Bd. 33, p. 54, tab. 5, fig. 12. Vorliegend : 78 ® © , 113 « und 78 jugendliche Tiere, zusammen 269 Exemplare. Sexualziffer — 144,7. Grôssenverhältnisse : Formel nach Co : Desophagus- Kopî Nervenring verdickung Desophagus Vulva Aïter 19,54 (19,51) 21,02 (21,02) A 0 6,0 10,1 21,8 43.8 94,6 | 3.808 mm! 405 119,3 Es 3,5 3.8 1,3 | 0,145 mm ? | Mitte 65 0 6,9 1,5 2952 50,0 97,6 | 3,209 mm° HIER: da 7 38 18 012%mm Formel nach DE Max : P © oo 2269 7(02.7:=:39 à): 920:5(29 SU) HD 470004910189) En nastsale 33) (ns = 194 (149 = 97.8) \ EG S(AO ="08 +) 1 Mittel von Messungen an 8 Exemplaren. ? Mittel von Messungen an 15 Exemplaren, — 168 — AE LE L=—:3,808 min (3,020 mm 4,579 mm) D — 0,145 mm (0,115 mm — 0,162 mm) cher L — 3,209 mm (2,808 mm — 3,798 mm) D — 0,122 mm (0,104 mm — 0,137 mm) Ei : Länge 26—30 y, Dicke 12—15 y. Eizahl in jedem Uterus 1—6. Zahl der ventromedianen präanalen Papillen (ohne die paarige Analpapille) 45,6 (36—55). Zahl der Ventrosubmedianen präanalen Papillen 33 (27—38). Diagnose. — Allgemeine Organisation wie beim Typus. Haut mit 32 Längsrippen (Fig. 7 c), zerstreut mit feinen Pa- pillen, namentlich am Vorderende. Seitenorgane taschen- fôrmig (Fig. 7 a u. 7b), Mundstachel mit einem üusserst dünnen, nahe dem Mundeingang stehenden vordern und einem hintern etwas deutlicheren und kräftigeren Führungs- oder Gleitring. Schwanz beim Weibchen verlängert, sehr variabel, oft spitz endigend, oft mehr oder weniger haken- fôrmig gebogen (vogl. Fig. 7 d, e, j). Männchen mit kurzem, stumpfgerundetem Schwanz. Geschlechtsorgane des Weib- chens typisch ; beim Männchen Spicula von typischer Form ; Gubernacula lanzettfôrmig, scharf zugespitzt; prâäanale und postanale Papillen zahlreich und von cha- rakteristischer Anordnung; ventromedian aus- ser der Analpapille noch eine Reïhe von 36—55 enggedrängten, in gleichen Abständen stehenden Papillen ; ausserdem jederseits davon je eine submediane Papillenreihe (27—38 Papillen); diese zum Unterschied von der ventromedianen Reiïhe schon nahe vor dem Aîfter beginnend und nach vorn bis zum Kopulationshôcker oder darüber hinaus gehend; diese Submedianpapillen feiner als die Medianpapillen, namentlich auch der zustreichende Nerv. Hinter dem Afler, am männlichen Schwanz, eine grosse Zahl postanaler Papillen ; für ihre Anordnung, vergleiche Fig. 7k:; beim Mäünnchen durchwegs ein deutlicher Kopula- tionshücker ausgebildet. — 169 — Bemerkungen. — Unter dem Namen Dorylaimus stagnalis wurde bisher ein ganzer Formenkreis verschiedener Dorylai- mus-Arten, Subspezies, Varietäten usw. zusammengefasst. Ich sehe dabei von älteren Angaben durchaus ab ; dort wurden ja vielfach überhaupt sämtliche Dorylaimus-Arten zu D. stag- nalis gestellt. Aber auch die jüngsten Autoren halten die verschiedenen Formen hier durchaus nicht in genügender Schärfe auseinander, namentlich nicht in Bezug auf die vielen lokalen Abweichungen, die gerade diese Art oder Arten- gruppe zeigt. Auch die vorliegende neue Subspezies gehôürt meiner Ansicht nach in den Formenkreis des D. stagnalis ; dasselbe gilt wohl auch vom typischen D. fecundus Cobb. Aber es ist heute noch nicht klar, wie genetisch-systematisch die ganze Gruppe geordnet werden muss ; ich werde darauf an anderer Stelle später zurückkommen. Um ein Namen- Wirrwar zu vermeiden, soll die vorliegende Form vorläufig als Subspezies zu D. fecundus Cobb gestellt werden, dem sie in der Anordnung der männlichen Genitalpapillen, in der Ausbildung eines Kopulationshôckers beim Männchen usw. am nächsten steht. D. fecundus besitzt im Gegensatz zum typischen D. stagnalis ja ausser einer ventromedianen auch ventrosubmediane präanale Papillenreihen. Er erinnert in dieser Beziehung an D. crassoides Jügerskiôld aus dem Thu- nersee, nur scheinen bei diesem die ventromedianen Papiilen zu fehlen. So hielt ich es für das beste, die vorliegende Form aus dem Neuenburgersee zu D. fecundus zu stellen. Vom typi- schen fecundus unterscheidet sich unsere Subspezies in der Hauptsache nur durch die weit grôssere Zahl der ventro- medianen präanalen Papillen. Ihre Zahl beträgt bei diesem nach Cogg nur 18 ; unsere Subspezies besitzt deren meistens 42-52, nur seltene Individuen gehen noch hôher bis 55 oder bleiben unter 42, d. h. bis 36. Die Papillenzahl unserer Tiere beträgt also stets mindestens das Doppelte, oft sogar das Dreifache derjenigen des typischen D. jfecundus. Da das gesammte diesbezügliche Material aus dem Neuenburgersee einen durchaus einheitlichen Charakter, ein durchaus ein- heitliches Gepräge zeigt, scheint es mir das naheliegendste, die Neuenburgersee-Form als geographische Subspezies zu betrachten. Es wäre nun natürlich sehr interessant zu wissen, ob im nahen Bielersee und auch im Murtensee dieselbe Form vorhanden ist. Leider kann ich darüber heute noch keinen Aufschluss geben. Vom Doryl. crassoides des Thunersees unterscheidet sich — 170 — unsere Form leicht durch das Fehlen der ventromedianen Papillenreihe und das vüllig anders gestaltete Gubernacu- lum ; weiter besitzt das Weibchen unserer Form die für die D. crassoides-Weïbchen beschriebenen Schwanzpapillen nicht. Von Dapay und vermutlich auch HOFMANNER stellen die vorliegende Form zu D. stagnalis, den sie beide für den Neuenburgersee aufführen, der mir aber nie zu Gesicht gekommen ist. Die Läüngsrippen der Haut sind wie beim typischen D. stagnalis ausgebildet ; es handelt sich bei diesen Rippen nicht etwa nur um blosse membranôüse Bildungen. Wie die Fig. 7e zeigt, sind es im Querschnitt stumpf gerundete kräftige Längsleisten. Recht häufig treten gerade durch diese Längsrippen Nervenfasern an die Oberfläche und bilden Hautpapillen, namentlich am Vorderende. Der Kopf ist deutlich abgesetzt ; die 6 wenig ausgepräg- ten, gerundeten Lippen tragen 2 Kreise sehr kleiner Papil- len. Die Seitenorgane sind relativ grosse, enge aber breite Taschen (vel. Fig. 7 a u. b). Leider gelang es mir bis jetzt nicht, die Endfasern genauer zu untersuchen ; sie sind zweifellos vorhanden, waren aber immer stark zusammen- geballt, so dass die Tasche am Grunde wie von einer fremden Masse angefüllt schien. Bei näherem Zusehen, waren aber deutlich einzelne Fasern zu erkennen. Genaue Resultate kônnen vermutlich nur an lebendem Material erhalten wer- den. Der zur Tasche führende Nerv tritt ganz innen und hinten ein. Ueber die Variabilität der weiblichen Schwanzform geben am besten die Fig. 7 d,e u. f Aufschluss. Die Hakenform der Fig. 7a. Dorylaimus fecundus Cobb subsp. helvetieus n. subsp. Medianansicht des Vorderendes. OSt Oeffnung des Mundstachels ; vG vorderer Führungs- oder Gleitring des Mundstachels ; hG hinte- rer Führungs- oder Gleitring des Mundstachels ; vK vorderer Kreis von Kopfpapillen ; hK hinterer Kreis von Kopfpapillen : S Seiten- organ im Profilschnitt ; HP Hautpapille oder Kôrperpapille. Vergr. ungef. 250, Fig. 7b. Dorylaimus fecundus Cobb subsp. helvelicus n. subsp. Seitenansicht des Vorderendes. E Endfasern des Seitenorgans ; F zum Seitenorgan streichender Nerv. Vergr. ungef. 250. Fig. 7e. Dorylaimus fecundus Gobb subsp. helveticus n. subsp. Querschnitt durch den Hautschlauch, um die Anordnung der 32 Längs- rippen der Kôrperoberfläche zu zeigen. Fig. 7d, 7e, 7f. Dorylaimus fecundus Cobb subsp. helvelicus n. subsp. Verschiedene Schwanzformen des Weibchens. Die Schwanzspitze ist sehr variabel, bald hakig eingerollt, bald einfach gerade. Vergr. ungef. 70. 171 | re Z = || S ” HD Fig. 7e (e — 172 — Spitze ist bereits früher bei D. striatus von Daday und D. crassoides Jüägerskidld beschrieben worden. Der männliche Schwanz ist immer stumpf gerundet und besitzt zahlreiche postanale Papillen (vgl. Fig. 7 k). Der gänsekielartige Mundstachel weist keine Besonder- heiten auf ; Führungs- oder Gleitringe sind durchwegs zwei vorhanden. Ein vorderer, nahe beim Mundeingang gelegener, ist nur fein und dünn; der hintere ist dagegen sehr gut sichtbar und kräftiger ; doch ist er bei weitem nicht so lang als ihn Cogg bei der typischen Form auf Taf. 5 darstellt. Der Oesophagus verdickt sich ungefähr in seiner Mitte, oft leicht vor, seltener hinter derselben. Die zurückgeschlagenen Ovarien reichen bei ausgewach- senen Exemplaren immer bis zur Vulva zurück, ja manch- mal noch darüber hinaus. Die Hoden sind paarig ; die Form des Spiculums ist aus den Fig. 7h,i u. k ersichtlich ; sie gleicht derjenigen des D. stagnalis, des D. crassoides, des D. fecundus usw. Das Gubernaculum ist länger als beim typischen D. stagnalis, sonst aber von durchaus gleicher Form ; auf die Verschiedenheiït desjenigen des D. crassoides wurde schon oben hingewiesen. Die sog. Analpapille hat die gewühnliche Lage und ist paarig (Fig. 7i) ; die ventrome- diane, präanale Papillenreihe beginnt erst in etwa 1 :/,—2- facher Spiculalänge vor dem After ; die Papillen selbst stehen eng hintereinander bis nahe zum Kopulationshôcker. Mit diesem Namen bezeichne ich jene Stelle der ventrome- dianen Kôrperfläche, die (im Profil gesehen !) von vorn nach hinten plôtzlich einwärts biegt ; der dahinter folgende Kôrperabschnitt verjüngt sich plôtzlich und scheint dünner als der vordere und von diesem abgesetzt. Vermutlich um- rollt das männliche Schwanzende das Weïbchen nur bis zu Kio. 7e. Dorylainus fecundus Cobb subsp. helvelicus 0. subsp. Ansicht eines Teiles der ventromedianen und ventrosubmedianen, prä- analen Papillenreihen des Männechens von der Fläche gesehen. Man beachte die schon etwas wulstartige Beschaffenheit der ventromedia- nen Papillenreihe, die schon ausgeprägt Anklänge an die Papillen- anordnung bei Mermithiden zeigt. Auch das Vorhandensein von 2 submedianen Papillenreihen kann als Anklang in eben derselben Richtung gedeutet werden, s submediane Papille ; m mediane Papille. Vergr. 250. Fig. 7h. Dorylainus fecundus Cobb subsp. helvelicus n. subsp. Männliches Schwanzende von der Seite gesehen. KP Kôrperpapille ; sP ventrosubmediane, präanale Papillenreihe ; KH Kopulations- hôcker ; vP ventromediane, präanale Papillenreihe ; PR Prärectum ; ZV zentrale Verstärkungsleiste des Spiculums ; G Gubernaculum.; A Analpapille ; PSp Protractor Spiculi. Vergr. ungef, 100. bois Lire CA \ 7 7 LU y, WE} ep, 82 TNT |] DID rl dt st D” AN Ve D N \\ N\ ÿ SEAT KP Fig. 7i. Dorylaimus fecundus Cobb subsp. helvelicus n. subsp. Ansicht des Spicularapparates von der ventralen Medialseite. A die Analpapille, die paarig ist; G Gubernaculum ; sP ventrosubmediane präanale Papille. Vergr. ungef, 170. Fig. 7k. Dorylaimus fecundus Cobb subsp. helvelicus n. subsp. Schwanzende des Männchens in Seitenansicht, um die Anordnung der zahlreichen postanalen Papillen zu zeigen. G Gubernaculum ; pP post- anale Papille. Vergr. ungef. 170. Apps dieser Stelle ; der Vorderkürper des Männchens steht in der Kopulationsstellung in schiefem oder rechtem Winkel vom Weibchen ab. Dieser Kopulationshôcker ist bei sämtlichen Männchen der untersuchten Population mehr oder weniger deutlich ausgebildet. Die ventromedianen Papillen scheinen immer auf einer der obenerwähnten Längsrippen zu liegen ; es ist dies ja eigentlich sehr natürlich ; denn diese Papillen müssen eben an die äusserste Kôrperstelle kommen, sollen sie ihren Zweck ganz erfüllen ; dasselbe gilt übrigens auch für die gleich zu erwähnenden submedianen Papillenreihen. Diese stehen der ventromedianen Reiïhe sehr nahe ; vermutlich sind sie nur durch eine Längsrippe von ihr getrennt. Die zu ihnen führenden Nervenfäden sind viel feiner als jene der Ventromedianreihe. Die submedianen Papillenreihen be- ginnen hinten übrigens gleich vor der Analpapille und gehen nach vorn bis zum Kopulationshôcker oder über diesen hinaus ; die Papillen stehen aber viel weniger eng als in der ventromedianen Reihe ; die Abstände untereinander sind nicht sehr gleichmässig (vel. Fig. 7 g, 7 h u. 7 i). Schliesslich seien noch einige Ansichten über die mut- massliche Lebensweise unserer Tiere geäussert. Ich halte es für wahrscheinlich, dass unser Dorylaimus eine auf dem See- grunde vagile Lebensweise führt. Der Darm war bei sämt- lichen Exemplaren braungelb, liess aber nie einen geformten Inhalt erkennen, so dass es naheliegt, anzunehmen, unsere Tiere ernähren sich vornemlich vom Saîfte anderer Wesen, die sie aussaugen. Das zahlreiche Vorkommen bis in die grôssten Tiefen lässt vermuten, dass dabei vornehmlich Tiere als Beute in Betracht fallen. Bemerkungen zur Terminologie des Mermithidenkôrpers. Mit dem Nachweis der Zugehôrigkeit der Mermithiden zu den Nematoden, den wir als sicher erbracht erachten, hat natürlich für die morphologische Beschreibung usw. für erstere die bei letzteren gültige Terminologie in Anwendung zu kommen. Wir behalten uns vor, an anderer Stelle für die Terminologie des Nematodenkôrpers einheitliche Normen vorzuschlagen. Hier sei nur auf folgendes verwiesen. Zur Orientation am Nematodenkôrper ist von der Ventro- — "1475 — mediallinie auszugehen, die durch die Geschlechtsôffnung bei erwachsenen Individuen immer leicht kenntlich ist, aber auch bei larvalen Stadien durch den sog. Excretionsporus und den Aîfter oder einen rectalen Gewebestrang gekenn- zeichnet wird. Ich spreche hier ausdrücklich von der ven- tralen Mediallinie und nicht vom ventralen Medianwulst oder einem ventralen Medianfelde. Die sog. Längslinien (Medialli- nien) sind am Nematoden- und damit auch am Mermithiden- kôrper rein ideale Orientierungslinien, die zur exakten Lage- bezeichnung am drehrunden, zylindrischen Kôrper dienen. Durch diese idealen Längslinien wird der Nematodenkôrper in einheitliche Sektoren geteilt und mit ihrer Hülfe ist es dann môglich, alle Bildungen wenigstens in Bezug auf den Querschnitt in ihrer Lage exakt zu bestimmen. Bisher wurde von manchen Autoren für die Längswülste die Bezeichnung Längslinien benutzt, was nur zu Verwirrungen Anlass geben kann ; denn diese Längswülste fallen in ihrer Lage sehr oft nicht mit den idealen Orientierungslinien zusammen ; so sind gerade die dorsosubmedialen Längswülste bei Mermi- thiden sehr oft dorsad verschoben, also der Dorsomedial- linie stark genähert und fallen folglich nicht mit der Dorso- submediallinie zusammen. Wir haben also gut auseinander- zuhalten : 1. Längslinien : ideale Orientierungslinien zur exakten Lagebestimmung, namentlich in Bezug auf den drehrunden Kôrperquerschnitt und die zylinder- bis spindelfôrmige Ge- stalt. 2. Längswülste, wulstartige Längsverdickungen des Hypo- dermisschlauches, die in die Leibeshôühle vorragen und die Längsmuskulatur des Kôrpers in sog. Muskelfelder teilen. 3. Läüngsfelder, durch besondere Bildungen (Ornamentie- rungen, Knôtchen, Stäbchen usw.) charakterisierte, bandartig die Oberfläche des Kôrpers von vorn nach hinten überzie- hende Felder. Die Flächenansichten der Längswülste sind nicht als Längsfelder zu bezeichnen ; leider hat das Wirrwar in der Nematoden-Terminologie bewirkt, dass diese Unter- scheidung bisher nicht durchgeführt wurde. Längsfelder haben wir nur vor uns, wenn die Kutikula, oft nur auf der Oberfläche, besondere Bildungen aufweist, die eben zu Längsbändern geordnet sind. Die Verwechslung der beiden Ausdrücke : Längswülste und Längsfelder ist in der Literatur weit verbreitet. So spricht, um nur ein Beispiel zu erwähnen, von LiNsrow in seiner Bearbeitung der parasitischen Nematoden in der be- 176 kannten Brauer’schen Süsswasserfauna Deutschlands stän- dig von Seitenfeldern, meint aber dabei die lateralen Längs- wülste, so z. B. schon in der Bestimmungstabelle, Seite 47. Es würde zu weit führen, alle die Verstôsse, die von verschie- denen Autoren in dieser Beziehung gemacht worden sind, aufzuführen. Die Klarheit der Darstellung hat darunter oft sehr gelitten. Und wenn eben Leute wie von Linsrow, der lange Jahre in der Helminthologie eine führende Rolle ge- spielt hat, solche Unklarheiten begehen, so ist es verständlich und entschuldbar, wenn sie auch von andern, mehr gelegent- lich an demselben Stoff arbeitenden Leuten und Anfängern ebenfalls begangen werden. Zu welchen schon sprachlich widersinnigen Bezeichnungen man dabei kam, mag das fol- gende Beispiel, das der eben erwähnten Literaturstelle ent- nommen ist, zeigen. Von Linsrow spricht nämlich von Sei- tenfeldern, die hoch und von andern, die niedrig seien. Was einem Neuling, der die Terminologie nach ihrem sprachlichen Sinn zu nehmen gezwungen ist, solche Ausdrücke sagen, ist leicht einzusehen. Er kann tatsächlich nichts damit machen. Und dass Derartiges in Bestimmungsbüchern für Anfänger nicht sehr geeignet ist, muss von jedermann zugegeben werden. Die Längsfelder liegen in der Tat oft über den Längs- wülsten, in manchen Fällen aber lassen sie keine Beziehun- gen zu diesen erkennen. So weit meine Kenntnisse reichen, sind bis heute noch keine Mermithiden mit typischen Längs- feldern beobachtet und beschrieben worden. Für exakte Lagebezeichnungen sind folgende Ausdrücke, die im Anschluss an F. E. Scaurze gebildet wurden, zu gebrauchen. 1. Regionale Bezeichnungen. ( dextrolateral lateral t sinistrolateral ar] ( dorsomedial t ventromedial dus ( dextrodorsosubmedial t sinistrodorsosubmedial submedial ( . i { dextroventrosubmedial : ventrosubmedial t sinistroventrosubmedial 2. Bezeichnungen oberflächlicher Bildungen. ( dextrolateran Pateran 1 Sistrolateran ; ( dorsomedian median lt ventromedian dextrodorsosubmedian | rm dorsosubmedi à 26 : edian } sinistrodorsosubmedian submedian | ; dextroventrosubmedian Venirosubmediant) : t sinistroventrosubmedian Als Submediallinie bezeichnen wir die Linie, die von der Medial- und Laterallinie gleich weit entfernt ist. Ist eine Bildung der Laterallinie mehr genähert als der Submedial- linie, so ist ihre Lage sublateral. Kritisches zur Systematik der Mermithiden. Bis zum Jahre 1899 wurden alle bekannten Mermithiden zu einem einzigen Genus, nämlich Mermis vereinigt. DE Max hat 1903 das Genus Pseudomermis aufgestellt. Als Gattungsmerkmale nennt er : 1. die dünne Kutikula ohne Kreuzfaserung, 2. die dicht hinter den Kopfpapillen liegen- den Seitenorgane. Dabei muss ganz besonders betont werden, dass DE MAN glauben musste, im Vorhandensein von Seitenorganen ein ganz hervorstechendes und für die neue Form spezifisches Merkmal gefunden zu haben. Seitenorgane waren ja bisher noch bei keinen Mermithiden beschrieben worden, obgleich sie auch bei den bis dahin untersuchten Arten vorkommen. So musste aus der ungenügenden Beschreibung seiner Vor- gänger notwendigerweise der Irrtum des ausgezeichneten holländischen Forschers entstehen. Heute wissen wir nun genugsam, dass Seitenorgane wohl bei sämtlichen Mermithi- den vorkommen, ihr Fehlen oder Vorhandensein somit nicht zur Sonderung von Gattungen benutzt werden kann. Das Genus Neomermis endlich wurde 1904 von O0. von Lixsrow aufgestellt und durch folgende Eigenschaïften cha- rakterisiert : 12 BULL. SOC. SC. NAT, T. XIII pre 1. Zehn Kopipapillen. 2. Ein bis zum Schwanzende reichendes Oesophagusrohr. 3. Durch das Vorhandensein von nur 2 Längswülsten, und zwar einem dorso- und einem ventromedialen. 4. Durch das Vorhandensein von 2 gleichen Spicula beim Männchen. Für die Unterscheidung der verschiedenen Gattungen und zu ihrer Charakterisierung wird also wesentlich die Zahl der Spicula, die Zahl der Kopfpapillen, die Zahl und Anordnung der Längswülste, das Fehlen oder Vorhandensein einer Kreuzfaserung und die Länge des Oesophagusrohres heran- gezogen.' Dapay (1912 u. 1913) hat diese Grundlagen in seinen zwei Arbeiten angenommen und namentlich auf die Zahl und Anordnung der Längswülste besonders Gewicht gelegt. Als neues Gattungsmerkmal wird weiter die Form der Vagina, die bald S-fôrmig gekrümmt, bald birnfôrmig sei, benutzt. Mit Hülfe dieser Eigenschaften und ïihrer verschiedenen Kombination kommt er dazu, 9 verschiedene Gattungen zu unterscheiden, nämlich : Neomermis v. Linst ; Mesomermis v. Daday ; Limnomermis v. Daday ; Pseudomermis de Man ; Bathymermis v. Daday ; Paramermis v. Linst ; Mermis Dujardin ; Hydromermis Corti ; Eumermis v. Daday. Diese Einteilung scheint nach den Angaben Dapay's sehr einfach, macht aber bei näherem Zusehen stark den Ein- druck des Schematischen und Künstlichen. So kônnen wir es verstehen, dass HaGmerER ihr nicht beizustimmen vermochte. Sie ist zudem auch keine praktische, denn es ist in den ein- zelnen Fällen oft recht schwer, die Zahl der Längswülste festzustellen. Auch wenn Querschnitte gemacht werden, wird man gezwungen sein, verschiedene Kôrperregionen heranzu- 1 SrILES hat 1908 ein weiteres neues Genus, Agamomernis fur Filaria resli- formis Leidy 1880 aufgestellt, ohne dasselbe zu charakterisieren. Aus der Schil- derung der Spezies ist nicht ersichtlich, dass dieselbe Eigenschaften besitzt, die die Aufstellung eines eigenen Genus rechtfertigen. eng The Ziehen, um über das Vorhandensein derselben mit Sicherheit etwas aussagen zu kôünnen. Doch ist nicht dies das Ausschlaggebende zur Beurteilung des Wertes dieser Merkmale zur Sonderung und Umgrenzung der einzelnen Gattungen. Es sind noch Bedenken anderer Art. Dapay fusst in der Bewertung der Längswülste auf den gewiss irrigen Vorstellungen von Lixsrow’s. Letzterer hat 1897 ein System der Nematoden aufgestellt hauptsächlich auf den Bau, das Fehlen oder Vorhandensein der lateralen Längswülste sich stützend. Er gründet daraufhin zuerst 3 seiner sog. Familien : 1. Secernentes ; 2. Resorbentes ; 3. Pleuromyarii, denen dann später (1909) in BrauEr’s Süsswasserfauna Deutschlands, Heft 15 noch eine 4. zugeïügt wird, nämlich die der Adenophori. Dieses System ist etwas ausserordentlich Absurdes und Oberflächliches. Dafür nur ein Beleg. Die Adenophori charakterisiert er wie folgt : » In den Seitenlinien schmale, hohe Seitenfelder, ohne Längsgefäss ; wenn ein Porus excretorius vorhanden ist, ist er die Mündung einer Halsdrüse, die ventral liegt ; 2 gleiche Spieula ; hierher die freilebenden Nematoden.” Zu dieser Familie kommen nun nach Linsrow die Rhab- ditiden, bei denen bereits Bürscaci 1873 bei mehreren For- men ein relativ entwickeltes Seitengefässystem beschrieben hat, das sogar in manchen Fällen an den H- oder X-fôrmigen Typus sich anschliesst. Eine ganze Anzahl solcher Belege liessen sich noch an- führen. Das Lixsrow’sche System reisst oft eng Zusammen- gehôriges weit auseinander. Wenn nun DApay dasselbe Prin- zip zur Sonderung der Mermithiden in verschiedene Gattun- gen benutzen will, wird für den Eingeweihten das Vorgehen in Anbetracht der Resultate Linsrows zweifelhaften Charak- ter bekommen. Man kônnte zwar einwenden, dass Merkmale, die für einzelne systematische Kategorien (hier die sog. Familien) unbrauchbar sind für andere (also hier die Gat- tungen) hochwertig und gut brauchbar sein künnen. Das trifft tatsächlich in der Systematik oft zu, hier aber, wie mir scheint, nicht. Die Zahl, die Anordnung und der Bau der Längswülste kann bei Mermithiden, die oft bezüglich ihrer sämtlichen andern Eigenschaften eng zusammengehôren, — 180 stark varieren. Ich halte diese Bildungen des Nematoden- kôrpers für rein mechanische Verstärkungsleisten am Hypo- dermisschlauch. Letaterer muss als zum Hautskelett gehürend eine gewisse Stütze und Festigkeit gewähren und anderseits wieder die Bewegungsfähigkeit nicht behindern. So wird baulich das Gewebematerial am besten angeordnet, wie es tatsächlich geschehen ist, d. h. an einem sehr dünnwandigen, zylindrischen oder spindelfürmigen Schlauche werden Läüngs- verdickungen, Längsleisten, also hier unsere Längswülste, angebracht. Tatsächlich scheint nun die Zahl und die Stärke derselben ein gewisses Wechselverhältnis zur Grüsse der Tiere zu zeigen. Die Grôsse hinwieder ist bei den Mermi- thiden in gewissem Grade abhängig vom Wirtstier, also üfters vom reinen Zufall. Das Heranziehen der Längswülste für die Aufstellung eines Systems der Mermithiden scheint mir also weder genetisch noch praktisch begründet zu sein. Auch der Berücksichtigung der Ein- oder Zweizahl der Spicula zur Aufstellung und Abgrenzung der Mermithiden- genera stehe ich skeptisch gegenüber. Erstens wissen wir, dass bei den übrigen Nematoden in sehr verschiedenen Ge- nera und unabhängig von einander die Zweizahl der Spicula reduziert wurde und wir bei einzelnen Gattungen Formen mit paarigen und unpaarigen Spicula nebeneinander finden (z. B. Euchromadora). Zweitens scheint gerade die Reduktion der paarigen Spi- cula bei den Mermithiden auf zwei verschiedenen Wegen vor sich gegangen zu sein, einmal durch Verschmelzen zweier Stücke zu einem einzigen unpaaren und dann durch Schwund eines Paarlings, wobei eben das eine Spiculum all- mählich reduziert wird. Der unpaare Zustand wird hier also genetisch nicht einheïtlich erreicht. Dann kann die Re- duktion auch bei verschiedenen Ausgangsformen eingesetzt haben. So erachte ich es als sicher, dass auch die Zahl der Spicula für die Sonderung von Gattungen sehr vorsichtig herangezogen werden muss. Hochwertiger scheinen mir dagegen die Kopfsinnesorgane für die generische Sonderung zu sein, also die Kopfpapillen und die Seitenorgane. Dann ist auch das Fehlen oder Vor- handensein der sog. Dorsalkommissur in dieser Richtung sehr wahrscheinlich gut brauchbar und genetisch begründet. Auch dem Bau der Vagina für die Beurteilung der Verwandt- schaft der verschiedenen Formen mag eine gewisse Bedeu- tung zukommen. Uebrigens muss mit der zunehmenden Artenzahl der A Mermithiden nicht unbedingt eine Vermehrung der Zahl der Genera derselben parallel gehen. Und nur aus quasi num- merischen Gründen Gattungen zu bilden, ist naiv. Wir halten auch heute noch den systematischen Ausbau der Familie der Mermithiden für verfrüht und namentlich die Frage der für die Unterscheidung und Charakterisierung von Gattungen zu benutzenden morphologischen, physiolo- gischen und biologischen Eigentümlichkeiten für noch nicht abgeklärt genug. Wenn ich hier deshalb die Genera Bathymermis, Para- Mmermis angenommen habe, geschieht dies nur unter einem gewissen Vorbehalt. GENUSs MErMis DuJARDIN, 1842. Wir wollen hier von einer Aufzählung der recht umfang- reichen Literatur absehen und uns auch bezüglich der Cha- rakterisierung des Genus nur mit einigen Bemerkungen begnügen. Ich habe im Nachfolgenden alle Arten zu Mermis gestellt, die sich nicht mit Paramermis und Bathymermis, wie sie weiter unten umschrieben sind, vereinigen liessen. Die Eïinteilung der heute zu Mermis gerechneten Arten muss noch verschoben werden. Welche Grundsätze dabei in An- wendung kommen müssen, lässt sich heute noch nicht sagen. Jedenfalls müssen die Kopfpapillen und Seitenorgane dabeï eingehend berücksichtigt werden. So gehôren vielleicht alle Formen mit nur 4 Kopfpapillen näher zusammen. MERMIS PACHYSOMA ! N. SP. (Fig. 8a u. b.) Fundangabe : Ein jugendliches Weiïbchen in 45 m Tiefe, am 16. Okt. 1917. ÆUSSERES. — Grôüssenverhälinisse : Formel nach Core : Hinterende Kopfpapillen Nervenring Vulva des Fet{kürpers 0,12 3,07 18,89 97,67 6,185 mm UN" © — SE ST ET Pi 0,71 DAS 3, SMS" 2 20. |::0,2209mm Formel nach pe MAN. 77 e +) at #f) x 0 eil Qi 4 1 nay0T, dickleibig, feist. LE EE rue Die Kôrpergestalt ist im Vergleich zu andern Mermithi- den relativ dick, aber trotzdem fadenfôrmig und namentlich vorn rasch, fast kegelfürmig verjüngt. Die Färbung ist eine hell-gelbliche, der Fettkôrper dunkel (das vorliegende Tier ist eine weibliche Larve vor der letzten Häutung). Die Dicke der Haut ist am Vorderende ungefähr doppelt so gross (7—8 y» ) als am übrigen Kôrper (3—4 ; ) ; doch auch an der gerundeten Schwanzspitze ist sie beträchtlicher. Besonders hervorgehoben muss werden, dass die Haut eine jeine Kreuz- faserung besitat ; dadurch unterscheidet sich unsere Form leicht von andern Arten mit ebenfalls nur 4 Kopfpapillen. Fig. Sa. Mermis pachysoma n. sp. Seitenansicht des Kopfendes. Vergr. ungef. 170. Fig. 8b. Mermis pachysomu n. sp. Schwanzende, Vergr. ungef. 70. Die Zahl der Längswülste ist nicht sicher festgestellt. Die Zelien der Lateral- und Medialwülste ragen weit nach innen vor und sind deshalb gut sichtbar. Die Breite der Seiten- wülste beträgt in der Kôrpermitte und am Hinterende 48 bis 90 » ; vorn laufen sie ziemlich spitz zu und enden nahe hin- ter den Seitenorganen. Es ist môüglich, dass nur der eine Medialwulst breit und gut sichtbar entwickelt ist. Das Kopfende ist nicht abgesetzt ; vorn ist es stumpf ge- rundet. Die Zahl der Kopfpapillen ist 4; sie ragen etwas über die Oberfläche vor und stehen submedian. Die Seiten- organe sind relativ klein und stehen den Kopfpapillen sehr _ nahe ; ihre Entfernung vom Vorderende misst 18»; sie erinnern in der Flächenansicht an die Form einer Birne (Fig. Sa). Im Profil gesehen, sind es kleine, becherfôrmige 7 AR Einsenkungen mit enger Oeffnung. Infolge eines Miss- geschickes ging mir das abgeschnittene Vorderende des ein- zigen Exemplares verloren, bevor ich eine Zeichnung der Profilansicht der Seitenorgane angefertigt hatte. So war es mir auch nicht môüglich, exakte Beobachtungen über die Zahl und Anordnung der Endfasern, über die Form der Drüsen- zelle usw. zu machen und ich muss mich deshalb auf das in der Fig. 8a Festgehaltene beschränken. Von der Basis der Seitenorgane streicht bogenfôrmig jederseits je ein Faser- bündel medialwärts ; diese Bündel sind sehr gut sichtbar. Das Schwanzende wies noch typische Larvencharaktere auf ; es ist stumpf gerundet ; doch sitzt der Rundung ein stachelfôrmiger, heller Fortsatz auf ; das ausgewachsene Tier wird aber vermutlich einen ausgesprochen stumpfen Schwanz ohne diesen Fortsatz besitzen, der übrigens eine Länge von 61 » hat. INNERE ORGANISATION. — Den Mundeingang konnte ich nicht auffinden ; das Oesophagusrohr ist sehr eng ; seine Länge ist nicht bekannt. Der Fettkôrper reicht vorn bis auf 0,252 mm ans Vorderende heran, hinten bis auf 0,144 mm an die Schwanzspitze ; über seinen Bau kann ich nichts Näheres mitteilen. Von den weiblichen Geschlechtsorganen konnte nur die Lage der Vulva, die vor der Kôrpermitte liegt, festgestelit werden. Bemerkungen. — Ich habe diese Larvenform binär be- nannt und so in das System eingeführt, da ich der Ueberzeu- gung bin, dass die Spezies nach den vorliegenden Angaben auch in erwachsenen Exemplaren wiedererkannt werden wird, namentlich an der relativ grossen Dicke, der Form des Vorderendes (nicht vom Kôrper abgesetzt !) an den 4 Kopf- papillen und der Lage und Form der Seitenorgane. Hier anschliessend wäre auch noch die Frage zu erwägen, ob nicht etwa alle Mermithiden mit nur 4 Kopfpapillen in eine Gattung vereinigt werden sollten. Jedenfalls wäre ein solches Vorgehen begründeter als die Dapav’sche und Linsrow’sche Trennung der Genera nach Längswülsten. Da aber bei den Nematoden ôfters Reduktion der Seitenpapillen bei ganz verschiedenen Genera vorkommt, stehe ich der Sache etwas skeptisch gegenüber ; denn sehr wahrscheinlich wäre ein solches Genus künstlicher Art und genetisch und verwandtschaftlich nicht einheitlich. Weitere Studien haben uns diesbezüglich erst noch die nôtige Tatsachengrundlage zu erbringen. MERMIS AORISTA ! N. SP. (Fig. 9 a—d.) Fundangabe : Ein jugendliches Männchen in 17 m Tiefe, am 6. August 1917. ÆUSSERES. — Grüssenverhältnisse : Formel nach Co : Kopfpapillen Nervenring Mitte as After | 0,09 2.30 50.0: ‘ 97,84 A0. 0Mmm CL ner 1356 208 1,39/ 0,209 mm Formel nach pE Max : a — 48,06 ET 7 = 46,5 Die Kürpergestalt entspricht der üblichen Fadenform ; die Verjüngung nach vorn und hinten ergibt sich aus der oben- stehenden Cors’schen Formel. Die Färbung ist hell, äusserst schwach gelblich mit dunklem Fettkôrper (jugendliches Tier !). Die Haut besitzt keine Kreuzfaserung ; dadurch lässt sich die vorliegende Form leicht von der ebenfalls 4 Kopf- papillen aufweisenden M. pachysoma unterscheiden. Das ein- zige gefundene Exemplar war ein vor der letzten Häutung stehendes Männchen. Um das Kopfende besser drehen und untersuchen zu kônnen, schnitt ich es etwas hinter dem Ner- venring vom Kôürper ab. Nun lôste sich aber in der Folge an diesem Kopfstück die äussere Larvenhaut gänzlich los, wohl teilweise auch infolge des beim Rollen ausgeübten Druckes (vgl. Fig. 9 ce). Die gelôste Larvenhaut war dann ganz durch- sichtig und liess an der Oberfläche eine feine Punktierung sehr deutlich erkennen ; sie war freilich auch an ungehäu- teten Abschnitten zu sehen. Weiïter waren an dieser Larven- haut durchbohrte Stellen zu sehen, die ich mir nicht anders erklären kann, als Durchbruchstellen von Kôrperpapillen, die an intakten Exemplaren vermutlich nur schwer zu sehen sind ; ich sah derartige Oeffnungen jederseits lateran in etwas unregelmässiger Anordnung ; sie sind auch median vor- handen (vgl. Fig. 9 c). Die Dicke der Larvenhaut betrug an diesem losgelôüsten Stück 5—6 ». 1 A0PLFTO6) unbhestimmL. Fig. Ja. Mermis aorista n. sp. Medialansicht des Vorderendes. Das Tier steht vor der Häutung ; die äussere Larvenhaut und die innere Haut des erwachsenen Tieres liegen dicht aufeinander, kônnen aber gut unterschieden werden. aH äussere Larvenhaut ; iH innere, bleibende Haut ; B Seitenorgan- becher ; E Endfasern ; D zum Seitenorgan gehôrende Drüsenzelle ; M merkwürdiger, vom Oesophagusrohr zum Seitenorganbecher strei- chender Strang, vermutlich muskulôser Natur. Vergr. 250. Fig. 9b. Mermis aorista n. sp. Seitenansicht des Vorderendes. Die auf Fig. 9 a noch eng aufliegende larvale Haut hat sich hier losgelôst und ist nicht mehr zu sehen ; das Oesophagusrohr aber ist noch nicht gehäutet. D zum Seitenorgan gehôrende Drüsenzelle ; M eigentiümliche, am Seitenorgan ansetzende Faserstränge, vermutlich muskulôüser Natur. Vergr. 250. Fig. 9c. Mermis aorista n. sp. Das von der Larvenhaut losgelôüste, aber noch in dieser steckende Vorderende. Die Larvenhaut ist deutlich punktiert. O. Oeffnung des Seitenorgans in der Larvenhaut ; S Seitenorgan in Flächenansicht ; T eigentümliche Vertiefung an der Innenwand der Larvenhaut. Vergr. ungef. 170. Fig. 9d. Mermis aorista n. sp. Hinterende des vor der Häutung stehenden Männchens. Vergr. ungef. 70. — 186 — Die Zahl der Längswülste ist 8 ; die lateralen bestehen aus 2 Zellreihen ; die submedialen sind nur sehr schmal ; 2 derselben, vermutlich die ventrosubmedialen, stehen viel weiter von der Mediallinie ab, als die 2 andern (vermutlich die dorsosubmedialen). Das Kopfende ist nur durch eine ganz leichte Einschnü- rung in der Gegend der Seitenorgane vom übrigen Kôrper abgesetzt. Es sind 4 submediane Kopjpapillen vorhanden ; leider kann ich über ihren feinern Bau nichts bemerken ; sie ragen übrigens kaum über die Kôrperoberfläche vor. Die Seitenorgane stehen nur wenig hinter den Kopfpapillen, ihre Form (Profil- und Flächenansicht) ist aus den Fig. 9 a u. b zu ersehen. Dabei liegt dem auf Fig. 9 a dargestellten Vorder- ende die Larvenhaut noch dicht an, während sie demjenigen der Fig. 9 b abgehoben ist. Nach den Verhältnissen hier zu urteilen, würden die Seitenorgane nicht von der Häutung betroffen, d. h. nur der äusserste Abschnitt ihres Lumens geht mit der umgebenden Larvenhaut weg. Doch môchte ich diese Ansicht vorläufig nur mit allem Vorbehalt äussern ; denn es besteht immerhin die Môglichkeit, dass die Larven- haut beim Rollen des Tieres von den eventuell in die Häutung miteinbezogenen Teilen der Seitenorgane losgerissen und losgesprengt wurde und dass doch namentlich die kutikularen Teile des Becherchens auch der Häutung unterworien werden. Die Seitenorgane unserer Form sind übrigens in der Flächen- ansicht längsovale Becherchen mit sehr enger Oeffnung. Die Wände scheinen ziemlich dick zu sein ; die Zahl der Enrd- fasern ist nicht sehr gross. Die basale Oeffnung und die durchgleitenden feinen Fasern waren gut zu sehen. Auch die ansitzenden Drüsenzellen konnten gut erkannt werden. Einigermassen râätselhaft bleiben mir nur einige faserige, scheinbar an die Aussenwände der Seitenorgane ansetzende Stränge. In der Flächenansicht sah ich bestimmt 2 vordere, also mehr der Oeffnung genäherte Stränge, die schief nach hinten strichen (vel. Fig. 9 b), aber nur auf eine kurze Strecke zu verfolgen waren. Weiter hinten war ein zweites Muskel- paar zu sehen, das vom vordern nicht scharf getrennt war, scheinbar tiefer, aber sonst ganz ähnlich lag. In der Profil- ansicht der Seitenorgane konnte ich von diesen Faserbündeln nichts sehen, dagegen war dann ein anderes Bündel, das vom Seitenorgan nach vorn und scheinbar zum kutikularen Oeso- phagusrohr strich, sehr deutlich zu sehen. Es kann sich dabeï nicht um die bei fast sämtlichen Arten beobachteten Rück- ziehmuskelstränge des vordern Oesophagusendes handeln, die ENT bei tieferer Einstellung ebenfalls zu sehen waren. Es scheint hier vielmehr nun eine muskulôüse Verbindung der Seiten- organe mit dem vordern Oesophagusrohr vorzuliegen, eine Verbindung, die meines Wissens bis jetzt noch nie beobachtet wurde." Jedenfalls bedürfen diese Verhältnisse einer weitern Aufhellung. Das Schwanzende ist stumpf gerundet ; die vor der letzten Häutung stehenden Larven scheinen also bei der vorliegenden Art den üblichen besondern Schwanzanhang nicht zu besitzen. INNERE ORGANISATION. — Der Mundeingang ist eng ; die Länge des Oesophagusrohres konnte nicht bestimmt werden. Der Fettkôrper reicht bis auf 0,396 mm ans Vorderende heran ; hinten endigt er direkt vor dem proximalen Spikulum- ende. Das Männchen besitzt paarige, nur schwach gebogene Spicula (vel. Fig. 9 d) ; ihre Bewegungsmuskulatur und auch die Genitalpapillen waren nicht zu sehen. Bemerkungen. — Hier vorangehend sind 2 Mermithiden mit nur 4 Kopfpapillen beschrieben worden, nämlich M. pa- chysoma und die voranstehende. Von M. pachysoma unter- scheidet sich M. aorista durch den Mangel einer gekreuzten Faserschicht in der Haut, die anders gebauten und grüsseren Seitenorgane und weiter auch durch die Zahl und Anordnung der an diese ansetzenden Faser- oder Muskelbündel. Auch die Beschreibung der M. aorista bedarf ganz wesent- licher Ergänzungen. Doch halte ich dafür, dass sie an den hier aufgeführten Merkmalen gut wiederzuerkennen sein wird. GENUS PARAMERMIS v. LinsTow 1899. TYpuSs. PARAMERMIS CONTORTA (VON LINSTOW) EMEND. KoHN. Genusdiagnose. — Mermithiden mit glatter Haut ohne Kreuzfaserung, 6 Kopjpapillen, von denen je eine lateran und submedian steht, mit mehr oder weniger stark dor- sad und orad zwischen die Kopfpapillen ver- lagerten Seitenorganen, die durch eine Dorsal- kommissur verbunden sind, mil oft ventrad verla- gerter Mundôüjifnung, mit vermutlich in beiden Geschlechtern 1 Etwas Aehnliches habe ich bei Paranermis gastrostoma Steiner aus der Unterelbe beobachtet. Vergl. STEINER, G.. Studien an Nematoden aus der Nieder- elbe. T. Teil: Mermithiden. Mitt. a. d. Zool. Museum Hamburg. 19H18. — 188 — paarigen Gonaden, S-fürmig gewundener Vagina und nur einem einzigen unpaaren Spiculum. In dem Bestreben, die Gattungen môglichst zu genetisch und verwandtschaftlich einheitlichen Gruppen zu gestalten, glaube ich das Genus Paramermis so umschreiben zu sollen, wie es hier vorangehend geschah. Unzweifelhaft kommt der sog. Dorsalkommissur, jener faserigen, sehr wahrscheiïnlich muskulôsen, kaum nervôsen Verbindung der beiden Seiten- organe über die Rückenseite hoher genetischer Wert zu, so dass wir gerade in dieser Eigentümlichkeit ein Hauptmerkmal des Genus Paramermis sehen müssen. Aus diesem Grunde habe ich nicht gezôgert, Formen, die diese Dorsalkommissur besitzen, aber anderer Eigenschaften wegen von Dapay zu seinen Genera Limnomermis u. Hydromermis gestellt wur- den, mit Paramermis zu vereinigen. Ob eine solche Vereini- ogung mit sämtlichen Vertretern der beiden Dapay'schen Genera zu erfolgen hat, lässt sich heute nicht entscheiden, da wir nicht wissen, ob die Dorsalkommissur ihnen durchwegs zukommt. Ich halte es für wahrscheinlich, und wenn dies zutreffen sollte, so würde auch das einfache unpaarige Spicu- lum als Gattungsmerkmal hochwertiger sein, als dies heute noch der Fall ist. Wichtig wäre, in dieser Beziehung auch zu wissen, ob die Dapav’sche Eumermis gracilis eine Dorsal- kommissur besitzt oder nicht. Die Verschiebung der Seiten- organe orad und damit verbunden meist auch dorsad geht fast durchwegs parallel mit einer Verlagerung der Mund- ôffnung auf die Ventralseite. Wir sehen dies bei Formen wie P. rosea Hagmeier, P. aquatilis Dujardin, P. gastrostoma Steiner sehr auffällig. Bei der letzterwähnten Art ôffnet sich der Mund in gleicher Hôühe mit den Kopfpapillen ; die Ver- lagerung tritt hier am stärksten in Erscheinung. Die verschie- denen Paramermis-Arten scheinen also in der Verlagerung der Seitenorgane und der Mundôffnung eine Stufenreihe zu bilden, der sehr wahrscheinlich phylogenetischer Wert zu- kommt ; dadurch werden Formen wie P. gastrostomu als relativ jung gekennzeichnet. Ueberhaupt scheint das Genus Paramermis stammesge- schichtlich eben durch den Erwerb einer Dorsalkommissur und das unpaare Spiculum als rezenter und jünger als die übrigen Mermithidengenera charakterisiert zu sein. Bis zum heutigen Datum sind nur noch aquatil lebende Vertreter des Genus Paramermis bekannt. Bei den geringen Kenntnissen über die terrikolen Mermithiden, über die wir heute verfügen, wäre es nun allerdings voreilig, schon jetzt das Genus als ausgesprochen aquatil lebend zu bezeichnen. — 189 — PARAMERMIS CONTORTA (VON LiNSTOW) EMMEND. Koux VAR. BATHYCOLA N. VAR. (Fig. 10 a—c.) Fundangabe : 1 Männchen in 67 m Tiefe, am 24. Okt. 1917. Verbreitung der typischen Art. — Scawerz : Limmat, bei der Brücke von Hôngg ; in Fontinalisrasen im Aabach bei Oberuster ; Silvaplanersee, 10—15 m Tiefe (Schmassmann) ; Silsersee, 39 m Tiefe (Schmassmann); Oeschinensee (Schmass- mann). DEUTSCHLAND : Gôttingen, in einem Graben (von Lins- tow) ; Graben bei Handschuhsheim und bei Langenbrücken, Rheinebene (Hagmeier). ŒSTERREICH : Zwischen Liesing und Brünn, in verschie- denen Wasserläufen des Wienerwaldes (Kohn). ÆUSSERES. — Grüssenverhältnisse : Formel nach Co : 4 Kopfpapillen Nervenring Mitte Aïter Aa 40220 50,0 98,17 | 14,724 mm 0,33 0,83 1.05 0,73 | 0,155 mm Formel nach pE MA : a — 95,0 Bt == 04,5 In der nachfolgenden Beschreibung hebe ich nur die die neue Varietät besonders auszeichnenden, also ïhre spezi- fischen Eigenschaften hervor und trete auf eine Schilderung der mit P. contorta gemeinsamen Züge nicht näher ein. Die allgemeïine Kôrpergestalt, die Färbung und die Struk- tur der Haut sind wie bei Paramermis contorta. Für diese letztere stütze ich mich vorzüglich auf die Angaben Hacmerers. Von den Längswülsten war am Vorderende auch an Totalpräparaten sehr deutlich je ein Dorsal- und Ventral- wulst und jederseits ein Lateralwulst zu erkennen. Ueber das Fehlen oder Vorhandensein von Subventralwülsten kann ich nichts sagen. Die allgemeine Form des Kopfendes gleicht mehr derjenigen der Paramermis fluviatilis Hagmeïer als der der P. contorta, indem der Vorderrand viel ausgeprägter se konvex vorgewôlbt ist als bei der letzterwähnten (vgl. Fig. 10 a u. 10e). Die Kopjpapillen ragen wenig vor und sind typisch an- geordnet, also je eine lateran und submedian. Einen eigenartigen und spezifischen Bau weisen die Seitenorgane auf. Sie sind leicht dorsad verschoben und lie- gen in einer wenig ausgeprägten Halseinschnürung hinter dem Kopfpapillenkreis. Vergleicht man ihre Lage mit der- jenigen bei der typischen P. contorta, so fällt sofort ihre grôüssere Entfernung vom eben erwähnten Papillenkreis auf. Die Form nähert sich darin der P. fluviatilis. Das Wesentliche ist aber ihr Bau, der sie ebenfalls der letzterwähnten Art stark nähert, wie aus den Fig. 10 a—e zu ersehen ist. Das rechte und linke Organ sind übrigens bei dem vorliegenden Tiere leicht verschieden. Eine Flächenansicht des linken gibt die Fig. 10e. Die Fig. 10 d zeigt dasselbe Organ in der gleichen Lage, aber bei hoher Objektiveinstellung, die Fig. 10 c dagegen bei tiefer Einstellung. Die Oeffnung des Organs nach aussen ist also eher elliptisch mit konkavem Vorderrand. Wie die tiefe Einstellung zeigt, wird das Lumen nach innen enger. Während man bei hoher Einstellung nur 2—3 Endfasern erkennen kann, wird bei tiefer ein ganzes Bündel von 16 solchen im optischen Querschnitt sichtbar. Sie sind alle enggedrängt. Dasselbe Organ sehen wir auf Fig. 10 a links im Profil und optischen Längsschnitt. Auch hier zeigt sich das Lumen innen sehr eng ; aus der Oeffnung scheint eine helle glasige Masse vorzuragen, die als erhärtetes Sekret scedeutet werden kann. Das rechte Organ ist grôsser, das ergibt sich leicht aus einer Flächenansicht, aber auch aus einem Längsschnitt. Im Gegensatz zum linksseitigen Organ scheiïnt die Oeffnung nach vorn verschoben und ziemlich genau kreisfôürmig zu sein. Die Fig. 10 b bringt dies deutlich zum Ausdruck ; sie stellt die Flächenansicht bei hoher und tiefer Objektiveinstellung kom- biniert dar. Die Fig. 10 a gibt rechts den optischen Längs- schnitt desselben Organes. Verbinden wir beide Ansichten . (Fig. 10 a u. Fig. 10 b) des Organs miteinander, so ergibt sich, dass dasselbe einen ziemlich weitlumigen Becher darstellt. Das Bündel Endfasern ist sehr gut sichthar. Aus der Oeffnung an der Kôrperoberfläche ragt ebenfalls die bereits erwähnte glasige Masse vor (vgl. Fig. 10 b). Ein Vergleich des rechten und linken Organs ergibt die bedeutendere Grôsse des rech- ten und auch dessen grôsseres Lumen. Die sog. Drüsenzelle war an beiden gut zu sehen. Ein feines Kanälchen oder eine te D: feine Faser scheint von der Drüsenzelle durch die Wandung des Organs nach der Basis oder besser der Ansatzstelle der Endfasern zu gehen. Beide Organe, das rechte und linke, sind durch die erst- mals von HaAGmeïER entdeckte Dorsalkommissur mit einander verbunden. Sie hat ausgeprägt faserigen Charakter. Die Fasern scheinen wenigstens teilweise die Becher der Seiten- Fe 10 Fig. 10a. Paramermis contorta [v. Linstow] Kohn var. bathycola n. var. Medialansicht des Kopfendes. V Vestibulum ; E Endfasern ; B Seiten- organbecher ; D zum Seitenorgan gehôrende Drüsenzelle ; M fase- riger, am Seitenorgan festgehefteter Strang, vermutlich muskulôser Natur ; DK Dorsalkommissur, vermutlich ebenfalls muskulôser Natur. Vergr. 390. Fig. 10b. Paramermis contorta [v. Linstow] Kohn var. bathycola n. var. Ansicht des rechten Seitenorgans (hohe und tiefe Einstellung ver- bunden. Fig.10c, 104. Paramermis contorta [v. Linstow]) Kohn var. bathycola n. var. 10c linkes Seitenorgan bei tiefer Einstellung. 10 d linkes Seitenorgan bei hoher Einstellung. Fig. 10e. Paramermis contorta (vo. Linstow] Kohn var. bathycola n. var. Seitenansicht des Vorderendes (linke Seite). Vergr. 170. organe zu umklammern. Es schien mir auch, dass einzelne bis zu der oben erwähnten Verbindungsôffnung oder Ver- bindungsfaser zwischen Drüsenzelle und Endfaserbündel streichen. Nach unserem Dafürhalten unterscheiden diese Besonder- heiten die neue Varietät scharf von der typischen contorta. Die Form des männlichen Schwanzendes hingegen zeigt bei unseren Tieren denselben Bau, den HaGmerEr und Ko für P. contorta schildern. Das innere Ende des Spiculums ist noch stärker ventrad umgebogen, als es HAGMEIER darstellt ; doch scheint diese Eigenschaft, wie ich an anderem Material von P. contorta jorma typica sah, stark zu variieren ; auch dort sah ich Formen mit sehr stark hakenfôrmigem innern Ende des Spiculums und andere, wo ein Haken kaum an- gedeutet ist. Die Papillenanordnung entspricht den Angaben Hac- MEIERS. Es sind 3 Reiïhen vorhanden ; die seitlichen weisen 7 prä- und 6 postanale Papillen auf, die mittlere ist vor und hinter dem After doppelt ; vor dem After zählte ich 20, von denen 8 einfach hinter einander und 6 doppelt sind ; doch sind die Paare der letztern nicht exakt nebeneinander, son- dern in der Längsrichtung etwas gegen einander verschoben. Hinter dem After zählte ich insgesamt 13 Papillen ; 8 sind einfach hinter einander geordnet, der Rest bildet ebenfalls eine Art Doppelreihe. Sonst besass der Schwanz des vor- liegenden Exemplars typisch die Form der Fig. 44, Taf. 20, bei HAGMEIER. Bemerkungen. — Aus den voranstehenden Angaben geht hervor, dass die neue Varietät zwischen der typischen P. con- torta Wie sie von HAGMEïIER beschrieben wurde und der von demselben Forscher aufgestellten P. fluviatilis eine Art Mit- telstellung einnimmt. Die Seitenorgane der var. bathycola nähern sich in ihrem Bau ausserordentlich stark denjenigen der P. fluviatilis, dasselbe gilt überhaupt vom Vorderende. Das männliche Schwanzende und auch der gesamte übrige Kôrperbau entsprechen hingegen ganz der typischen P. con- torta (von Linstow) emend. Kohn. Aus diesem Grunde hielt ich es für das Beste, die neue Form vorläufig als neue Varietät der P. contorta zuzuordnen. Ob die besondere Grôsse und Form der Seitenorgane mit dem Wohnort (67 m Tiefe) in etwelchem Zusammenhang steht, bleibt noch eine offene Frage. Immerhin scheint das Vor- kommen fast derselben Form von Seitenorganen bei P. flu- viatilis eher dagegen zu sprechen. PARAMERMIS ZSCHOKKEI SCHMASSMANN. (Fig. 11 a—d.) Fundangabe : 1 Männchen, am 16. Okt. 1917, in 45 m Tiefe. Weitere Verbreitung. — Scuweiz : Silvaplanersee, in Se 30 m Tiefe ; Vierwaldstättersee, in 4—10 m Tiete (Schmass- mann, 1914). ÆUSSERES. — Grüssenverhäülinisse : Formel nach Coge : Kopfpapillen Seitenorgan Nervenring Mitte After 0,14 __ 0,42 2,59 90,0 96,92 | 5,137 mm 0,79 0,70 1402 1,83 1,32 | 0,094 mm Formel nach pe Max : a — 54,6 pe? 7 33,1 Länge des Spiculums 0,155 mm. Länge des Oesophagusrohres 1,080 mm. Der Kôrper weist die für die Mermithiden so typische Fadenform auf. Die Fürbung ist ein leicht ins Gelbliche gehendes Grau. Die Haut entbehrt der Kreuzfaserung und auch jeder andern Streifung ; sie ist wenig dick; ich mass nur 1,8 y. Besonders erwähnen môchte ich noch, dass sie bei unserm Tier in regelmässigen Abständen quere Falten bildet. Diese sind vermutlich durch postmortale Kontraktion verursacht. Die Längswülste habe ich nur an Totalpräparaten unter- sucht ; am Vorderende konnte ich feststellen, dass relativ breite Seitenwülste vorhanden sind ; sie erreichen 216 Breite und scheinen 3 Zellreihen aufzuweisen. Die Sub- ventralwülste sind bedeutend schmäler, aber auch am Total- präparat gut kenntlich. Von den beiden Medialwülsten ist der ventrale stärker entwickelt als der dorsale, aber nicht breiter als die Subventralwülste. … Kopjende. — Wie schon ScHmassmanN bemerkt, ist der Kopf durch eine schwache Halseinschnürung vom übrigen Kôrper abgesetzt ; sie ist am ausgeprägtesten bei medialer Lage des Tieres. Der Kopfvorderrand ist gleichmässig kon- vex ; die 6 Papillen ragen nur wenig über die Oberfläche vor ; sie besitzen mindestens 6 Endfasern, die fein und dünn sind. Die hyalinen Fasern, die ScHmMassmanN an der Ober- fläche der von ihm als halbkugelig und durchsichtig beschrie- benen Papillen beobachtete, konnte ich nicht auffinden. Die Anordnung der Papillen ist die typische, d. h. je eine lateran und submedian. Die Seitenorgane habe ich in den Fig. 11 a u. b von der Fläche und im Profil gesehen, dargestellt. Sie sind leicht 1(53 BUI.L. SOG. SC. NAT. T. XLIII LAN dorsad verschoben und durch eine gut sichtbare Dorsal- kommissur verbunden, von der SCHMASSMANN in seiner vor- läufigen Mitteilung nichts erwähnt. Die Seitenorgane sind relativ weite und grosse becherartige Gebilde. Ihre Flächen- ansicht ist beinahe die eines Kreises ; der axiale Durchmesser vom innern Rand der Oeffnung bis zum Ansatz der Drüsen- Fig. 11a. Paramermis Zschokkei Schmassmann. Kopfende eines Männehens in Seitenansicht. V Vestibulum oder Mundbecher ;: O Oeffnung des Seitenorgans ; E. Endfasern ; M am Seitenorganbecher aussen ansetzender faseriger Strang, vermutlich muskulôser Natur:; D Drüsenzelle, zum Seitenorgan gehürend. Vergr. 330. Fig. 11b. Paramermis Zschokkei Schmassmann. Ansicht des Kopfendes von einer Medialseite. DK Dorsalkommissur. Vergr. 330. Fig. 11c. Paramermis Zschokkei Schmassmann. Schwanzende des Männchens. F Fettkôrper ; vP ventromediane Pa- pillenreihe ; SP ventrosubmediane Papillenreihe ; PSpProtractor spiculi ; FSp Fixatores spiculorum. Vergr. 70. Fig. 114. Paramermis Zschokkei Schmassmunn. Eine einzelne ventromediane Papille im optischen Längsschnitt. zelle mass 18 », die Breite 16 v. Merkwürdigerweise konnte ich die von ScHmassmanN erwähnten ,, der Kürperwand angehôrenden Chitinbogen ” nicht auffinden. Das Organ war vielmehr mit der Rückwand scheinbar nach vorn bis zwischen die Papillen spitz ausgezogen (vgl. Fig. 11 a). Die Oeffnung des Organs nach aussen bildet einen ziemlich weiten Kreis. Die sog. Endfasern sind gut entwickelt und bilden ein kräf- tiges Bündel, das der Basis des Bechers aufsitzt. An der — 195 — Ansatzstelle der Fasern liess sich leicht eine Oeffnung durch die Becherwand feststellen. Durch diese gehen feine Fasern, die dann wenigstens scheinbar in die Drüsenzelle ausstrahlen. Die beiden hinten am Seitenorgan ansetzenden Muskelbänder waren gut zu sehen ; sie setzen sich weiter hinten am Hypo- dermisschlauch fest. Vom Aussehen des Schwanzendes gibt die Fig. 11 c eine Vorstellung. Er ist stumpfkegelfôrmig gerundet und 0,158 mm lang. INNERE ORGANISATION. — Darm. — Das Oesophagusrohr konnte ich auf etwas mehr als einen Millimeter nach hinten verfolgen ; doch war sein Hinterende nicht genau festzustel- len. Der von ScHmassmann erwähnte ,, ziemlich tiefe Mund- trichter ” ist auch bei unserem Exemplar gut ausgebildet. Der Fetikôürper beginnt vorn 0,191 mm vom Vorderende und endet hinten unmittelbar vor dem innern Spiculum-Ende. Vom Exkretionssystem war ventromedian hinter dem Nervenring ein ganz rudimentärer Porus excretorius vor- handen, der ganz ähnlich aussah wie der in Fig. 12f für Paramermis limnetica abgebildete. Mäünnliche Geschlechtsorgane. — Der Hoden ist paarig und in üblicher Weise angeordnet. Die genaue Ausdehnung liess sich leider nicht bestimmt feststellen. Das Spiculum hat die in Fig. 11 c abgebildete Form ; der innere Abschnitt ist nicht derart gerade gebildet wie ScHMAssmManx es für sein Tier abbildet ; das distale Ende ist stumpf gerundet. Die Bewe- gungsmuskulatur desselben ist bei unserem Exemplar genau gleich angeordnet, wie bei dem SCHMASSMANN’S, nur fehlt der grosse Retraktor am innern Ende, von dem ich absolut keine Spur auffinden konnte. Handelt es sich da vielleicht um einen individuellen Defekt ? Die Bursalmuskulatur geht nicht besonders weit nach vorn. Die Anordnung der männlichen Genitalpapillen ist aus der Fig. 11 c ersichtlich. Es ist eine ventromediane und jeder- seits eine ventrosubmediane Papillenreihe vorhanden. Die mediane besitzt vor dem After 12 und hinter demselben 7 Papillen, die rechte submediane 8 vor und 6 hinter, die linke 7 vor und 5 hinter dem After. Wir haben also leicht asymmetrische Ausbildung. ScHmassmann führt folgende Papillenanordnung an : median 18 prä- und 9 postanal, sub- median jederseits je 15. Die submedianen Reïhen scheinen bei seinem Exemplar also symmetrisch entwickelt zu sein. Bemerkungen. — Ich habe das vorliegende Tier ScHMAss- MANN’S Paramermis Zschokkei zugeordnet obgleich geringe = 14419017 — Verschiedenheiten vorhanden sind, wenigstens nach der vor- läufigen Mitteilung ScHmassmanv’s zu urteilen. So konnte ich die hyalinen Fasern, die der erwähnte Forscher für die Kopfpapillen beschreibt, nicht auffinden, desgleichen waren die von demselben Forscher abgebildeten und erwähnten, der Kürperwand angehôürenden Chitinbogen” nicht zu sehen. Dann erwähnt jener Forscher nichts von einer Dorsal- kommissur zwischen den Seitenorganen. Im Fehlen eines Spiculumretraktors sehe ich bei unserem Tier eher einen individuellen Defekt. Sonst aber scheinen die von SCHMASS- Max beschriebenen Tiere mit dem vorliegenden gut überein- zustimmen, so dass ich an ihrer artlichen Nämlichkeit nicht zweifeln kann. Die Abweichungen in der Zahl und Anord- nung der männlichen Genitalpapillen spielen bei der grossen Variabilität gerade dieser Bildungen bei ein und derselben Mermithidenart keine Rolle. PARAMERMIS LIMNETICA (VON DADay). (Fig. 12a—h) Fundangabe : 1 Männchen, am 19. Okt. 1917, in 22 m Tiefe auf der submersen Insel La Motte. ÆusserEes. — Grüssenverhälinisse : Formel nach Cops : Kopfpapillen Nervenring Mitte After 93,08 0,14 2,04 90.0 97,79 | 10,575 mm 0,4 TON DA ed: 00 0,85 | 0,180 mm Formel nach pE MAN : Qi GR B A Ÿ — 45,2 Die Kôrpergestalt ist die für die Mermithiden so typische Fadenform ; die Verjüngung macht sich erst an den beiden äussersten Enden geltend ; dies bringt übrigens die voran- stehende Cors’sche Formel gut zum Ausdruck. Die Färbung ist eine hell gelbbraune. Der Haut fehlt die Kreuzfaserung ; sie ist glatt und relativ dünn ; ich mass nur 3,6—4.0 » Durchmesser. Borsten und Papillen fehlen, aus- genommen die Kopfpapillen und die männlichen Genital- Lo AOT ee papillen. An Totalpräparaten konnte die Zahl der Längs- wülste am Vorderende gut bestimmt werden ; sie beträct 6, je einer lateral, dorsal, ventral und ventrosubmedial. Die Lateralwülste messen in der Kôrpermitte 36 » Breite; die Ventrosubmedial-, Dorsal- und Ventralwülste sind bedeutend schmäler. Die Seitenwülste weisen, soviel ich erkennen konnte, nur 2 Zellreihen auf ; DApay gibt deren 3 an. Das Kopfende ist durch eine leichte, halsartige Einschnü- rung vom übrigen Kôrper abgesetzt. Lippen fehlen. DieZahl der Kopfpapillen ist 6 und ihre Anordnung ist die typische, je eine lateran und submedian. Dapav beschreibt allerdings die Lage derselben anders ; je zwei sollen ,, mediolateral ” und je eine ,, dorsal ” liegen. Das beruht aber auf einem Irrtum, wie ich in der Schlussbemerkung weiter unten näher ausführen werde. Die Papillen ragen nur wenig über die Oberfläche vor ; die Zahl der in ihnen enthaltenen Endfasern beträgt mindestens 2, vermutlich aber mehr. Der Bau der Seitenorgane ist ausserordentlich kompli- ziert. Sie liegen nicht exakt lateral, sondern sind leicht dor- sad verschoben ; das Zentrum des Organs liegt also nicht genau hinter der Seitenpapille, sondern mehr dorsalwärts, wie aus den Fig. 12 a u. 12 b leicht zu ersehen ist. Eine wei- tere Eigentümlichkeit besteht in der Verschiedenheit des rechten und linken Organs, wenigstens an unserem Indivi- duum. Danay macht leider über den Bau dieser interessanten Organe keine Angaben, indem er nur schreibt : ,, Das Seiten- organ liegt hinter der postoralen Papillenzone 0,918 mm weit und ist kreisfôrmig mit einem Durchmesser von 0,012 mm”. Und da mir nur ein Exemplar dieser Art vor- liegt, lässt sich heute nicht sagen, ob die hier beobachtete Asymmetrie zwischen rechtem und linkem Organ eine indi- viduelle Abweichung oder eine artliche Eigentümlichkeit bildet. Schildern wir erst das rechte Organ ; es stellt eine breite Tasche dar, wie sie in Fig. 12 b abgebildet ist. Die dorsale Seite der Tasche ist zwischen die Seiten- und Submedian- papille nach vorn gezogen und das Lumen scheint dort ge- rundet zu enden, während es ventrad in eine Spitze ausläuft. Dieses rechte Organ besitzt zudem dorsad einen länglichen, eigentümlich glänzenden Kôrper, der auf Fig. 12a von der Seite abgebildet ist. Dieser Kôrper war im linken Organ nicht zu sehen. Aus der Oeffnung des rechten Organs quoll weiter eine helle, glasige Masse hervor, die sich teilweise über den Rand auf die Kôrperoberfläche ausbreitete. Dies — 198 — ist am schônsten in den optischen Längsschnittbildern auf Fig. 12 d u. 12e zu sehen; bei hoher Objektiveinstellung ergibt sich das Bild der Fig. 12 d. Die glasige Masse wird also dorsad hôher und schmäler, ventrad flacher und breiter. Und nun das linke Organ. Fig. 12c gibt eine Flächen- ansicht desselben und Fig. 12 a einen optischen Längsschnitt. Die Oeffnung dieses linken Organs ist im Gegensatz zum rechten rund-oval ; der glänzende Kôrper am dorsalen Ta- schen-Ende fehlt. Eigentümlich ist der optische Längsschnitt ; er zeigt, dass aus der Oeffnung des Organs ebenfalls eine helle, glasige Masse hervorquillt, die nun aber über die Haut- oberfläche caudad herabliegt. Es macht auch hier ganz den Anschein, als ob jene glasige Masse ein erhärtetes Sekret wäre, das aus der Oeffnung der Seitenorgane hervorquoll. Die Endfasern waren sowohl im rechten als auch im linken Organ gut zu erkennen. Sie bilden ein Bündel, das an der Basis des Lumens enggeschlossen ist und der Wand des Organs dort aufsitzt. Die Wand ist an dieser Stelle deutlich durchbrochen und durch die Oeffnung Fig. 12a. Paramermis limnetica [». Daday). Vorderende in medialer Ansicht (Rückenseite), V Vestibulum oder Mundbecher : vB merkwürdige Verdickung der Becherwand des rechten Seitenorgans ;* gS aus dem Seitenorgan hervorquellende glasige Sekretmasse ; E Endfasern ; DK Dorsalkommissur ; ab fase- rige Abzweigung der Dorsalkommissur ; hK hyaline Kôrperchen. Vergr. 340. Fig. 12b. Paramermis limnetica [v. Daday). Ansicht des Vorderendes von der rechten Seite. RM Retractor des Oesophagusrohres ; M am Seitenorganbecher festgehefteter faseriger Strang, vermutlich muskulôser Natur ; D Drüsenzelle zum Seiten- organ gehôrend ; hK hyaline Kürperchen. Vergr. 340. Fig. 12c. Paramermis limnetica [v. Daday). Ansicht des Vorderendes von der linken Seite. Vergr. 340. Fig. 124, 12e. Paramermis limnetica [v. Daday). Zwei verschiedene optische Längsschnittte durch die aus dem rechten Seitenorgan hervorquellende glasige Sekretmasse. Fig. 12f. Paramermis limnetica [v. Daday). Bild des rudimentären Exkretionsporus. Fig. 1928. Paramermis limnetica (v. Daday). Seitenansicht des männlichen Schwanzendes. RSp Retractor spieuli ; FSp Fixatores spiculi ; PSp Protractores spiculi ; Bm Bursalmusku- latur : vP ventromediane Papillenreihe ; sP ventrosubmediane Pa- pillenreihe. Vergr. 70. Fig. 12h. Paramermis limuelica ([v. Daday). Ansicht des männlichen Schwanzendes von der ventralen Medialseite, um die Anordnung der männlichen Genitalpapillen zu zeigen. A Anus. ee ee gehen feine Fasern in die hier ansitzende Drüsenzelle hin- über, wo sie wieder auseinander strahlen und in ihrem Ver- lauf nicht mehr weiter zu verfolgen waren. Das rechte und das linke Organ sind zudem mit einer breiten, bandfôrmigen und faserigen Kommissur verbunden, die über die Dorsalseite verläuft und die vorliegende Art zum Genus Paramermis weist. Auch hier schien es mir, dass diese Kommissurfasern die Seitenorgane wenigstens teil- weise umklammern ; ein Teil der Fasern streicht scheinbar ebenfalls zur Oeffnung an der innern Basis der Becher. Die aussen an den Seitenorganen ansetzenden zwei faserigen Stränge wWaren sehr gut zu unterscheiden ; sie laufen schief nach hinten und setzen sich dort scheinbar an der Haut fest. Hacmeïer hält sie für muskulôser Natur, eine Vermutung, die wenigstens nach unsern jetzigen Kenntnissen am meisten Berechtigung zu haben scheint. Das Schwanzende unseres einzigen Exemplars ist scharf zugespitzt (vgl. Fig. 12 g u. 12h). Auf die Schilderung seines Baues werden wir weiter unten bei der Beschreibung der männlichen Geschlechtsorgane zurückkommen. INNERE ORGANISATION. — Darm. — Es war mir leider nicht môglich, die genaue Länge des Oesophagusrohres zu bestimmen. Der Bau seines Vorderendes ist aus den Figuren 12 a—c ersichtlich und bietet nichts Besonderes. Der Fettkôürper beginnt vorn 0,875 mm vom Vorderende und endigt hinten nicht weit vor dem innern Spiculum-Ende. Ueber die Muskulatur habe ich nichts Besonderes zu be- richten. Von einer Beschreibung des Nervensystems muss ich ebenfalls absehen, da selbst am Zentralorgan die verschiede- nen Ganglien und abgehenden Faserzüge nur ungenau zu erkennen waren. Vom Exkretionssystem war nur ein ventromedian hinter dem Nervenring liegender Porus excretorius (vgl. Fig. 12 f) von ganz rudimentärer Form zu sehen. Dagegen sei noch bemerkt, dass in der Leiïbeshôhle dieses Tieres die von Bucxion als Blutkôürperchen beschriebenen hyalinen Kürperchen vorkommen. Sie sind in der Flächen- ansicht kreisrund, von der Schmalseite betrachtet, ein stumpf gerundetes Oval. Münnliche Geschlechtsorgane. — Die Hoden sind paarig ; der nach vorn ausgestreckte reicht bis auf 0,498 mm ans Kopfende heran. Es ist nur ein unpaares Spiculum vorhan- den, dessen Länge 0,187 mm beträgt; von Dapay führt 0,135 mm an und zeichnet das Organ in der Tat auch kürzer OT ue und plumper als wir es bei unserm Tiere vorfanden, so dass man diesbezüglich für die Identität des vorliegenden Tieres mit der DAnavy’schen Form im Zweiïfel sein kann. Doch zeich- net der erwähnte Forscher gerade dieses Organ ziemlich schematisch und bei zahlreichen Formen gleich. Das innere Ende des schlanken Spiculumes ist etwas verbreitert und leicht hakenfôrmig nach der Bauchseite gebogen. Das distale Ende ist stumpf gerundet. Die Lage der gesamten Bewegungs- muskulatur, die aus Retraktoren, Fixatoren und sehr kräf- tigen und mächtigen Protraktoren besteht, ist am besten aus der Fig. 12 g zu ersehen. Auch die Bursalmuskulatur ist gut entwickelt und aus- gedehnt. Sie beginnt, wie ebenfalls aus dieser Figur ersicht- lich ist, nahe an der Schwanzspitze. Die Anordnung der Genitalpapillen wird durch die Fig. 12h erläutert. Es sind 3 Papillenreihen vorhanden, von denen die mittlere, ventromediane, eigentlich eine Doppel- reihe ist und auf einem niedrigen Wulst zu stehen scheint. Ventromedian vor dem After scheinen 23, vielleicht sogar 25 Papillen zu stehen, hinter demselben 13 ; die Zahl der Papillen der rechten und linken Submedianreihe ist ver- schieden und ïihre Anordnung eine symmetrische, wie Fig. 12h deutlich zeigt. Die rechte Reihe (von der Dorsal- seite gesehen) zählt 9 prä- und 6 postanale, die linke 12 prä- und 5 postanale Papillen. Bemerkungen. — Wir kônnen das vorliegende Tier nur mit einem gewissen Zweifel von Dapav’s Limnomermis limnetica zuordnen. Der erwähnte Forscher gibt leider in den wichtigsten Punkten zu wenig exakte Angaben, als dass man seine Arten bestimmt wiedererkennen künnte. So be- schreibt DApay beispielsweise die Kopfpapillen auf folgende Art: ,,In der postoralen Papillenzone befinden sich je 2? mediolaterale, ferner 1 dorsale und 1 ventrale Papille (von mir gesperrt !), die kegelfôrmig sind und je mit einem hellen Kügelchen enden ”. Dapay irrt sich in der Lagebestimmung dieser Papillen auf das Bestimmteste, das geht schon aus seinen Figuren hervor, auf denen er auf der einen Seite 4 Papillen einzeichnet ; er zeichnet nämlich seine ,, Dorsal- und Ventralpapillen ” nicht dorso- resp. ventromedian, son- dern submedian, wo sie in der Tat auch liegen. Dapay gibt richtig an, dass 6 Kopfpapillen vorhanden sind, aber er begeht einen grossen Irrtum, indem er für ihre Lagebestimm- ung vom Seitenorgan ausgeht und dieses fälschlicherweise als exakt lateral gelegen annimmt. Hätte er seine Mermithi- — 9202 — den in dieser Beziehung nicht nur von der Seite untersucht, sondern eben auch gedreht, so müsste ihm aufgefallen sein, dass bei diesen Tieren die Seitenorgane recht häufig dorsad verschoben sind, also nicht mehr genau lateral liegen. Er wäre dann nicht gezwungen gewesen, bei der Gattungsdiag- nose von Limnomermis zu bemerken : ,, dass die Arten der Lage der postoralen Papillen nach in 2 Gruppen eingeteilt werden kônnen, und zwar gibt es solche, von deren 6 Pa- pillen sich je 1 in der mediolateralen, 2 in der dorsalen und 2 in der ventralen Linie erheben (sollte heissen in der sub- dorsalen und subventralen ! — von mir eingefügt !), während bei anderen von den 6 postoralen Papillen je 2 in der medio- lateralen und je 1 in der dorsalen und ventralen Linie liegen ”. Nein, die Kopfpapillen liegen bei den Mermithiden und überhaupt bei den Nematoden in überaus konservativer Weise fast immer lateran und submedian ; die Seitenorgane sind namentlich bei Mermithiden relativ häufig etwas dorsad verschoben. Dies gilt auch für die vorliegende Art. Weiter erwähnt von Dapay nichts von einer dorsalen Kommissur bei der ihm vorliegenden Form. Ich glaube aber, dieselbe ist ihm entgangen, wie sie übrigens auch schon bei den lang bekannten Paramermis-Arten erst von HAGMEIER beobachtet wurde. Ich glaube deshalb auch auf diese Diffe- renz kein Gewicht legen zu müssen. Schliesslich wären auch noch das Spiculum und die Geni- talpapillen zu erwähnen, worüber meine und Dapay’s An- gaben von einander abweichen. Das Spiculum betreffend, habe ich weiter oben bei dessen Beschreibung meine Bemer- kungen bereits eingeflochten. Ueber die Genitalpapillen sei noch Folgendes erwähnt : Dapay führt folgende Papillenzahl an: ,, Die präanalen 2 lateralen Papillenreihen enthalten je 10, die mediale 14, die postanalen 2 lateralen je 7 und die mediale 11 Papillen ”. Nach diesem Forscher wären also die submedianen Papillen- reihen einander vüllig gleich ; dass die ventromediane Reihe doppelreihig sei, erwähnt er ebenfalls nicht. Doch ist kaum anzunehmen, dass DaApay die Tiere so gedreht hat, dass er die 3 Reihen von oben betrachten konnte. Ich vermute viel- mehr, die Angaben Dapay’s enthalten Irrtümer ; ich glaube mich zu dieser Annahme umsomehr berechtigt, weil das Vor- handensein von ganz derselben Papillenzahl und -Anordnung in der linken und rechten Submedianreihe einige Zweifel zulässt, da dies eine ganz ausserordentliche Erscheinung 7" JE wäre. Solche Regelmässigkeiten kommen kaum wirklich vor und sind wohl nur ein Produkt zu stark schematisierender Tendenzen. Nach diesen Erwägungen über die Differenzen zwischen Dapav’s und meiner Darstellung, glaube ich doch mit einiger Berechtigung das mir vorliegende Tier mit Paramermis lim- netica nämlich erklärt zu haben. Eine endgültige Entscheidung der Frage ist aber wohl nur müglich, wenn einmal die Mermi- thidenfauna des Vierwaldstättersees einer gründlichen Neu- untersuchung unterzogen wird, wobei dann wohl sicher auch Exemplare aufgefunden werden, die jenen entsprechen, die Dapay vorlagen. PARAMERMIS CONURA (VON DApay). (Fig. 13 a—c.) Synonym : Hydromermis conura von Daday. Fundangabe : 1 Männchen, vor der letzten Häutung stehend, am 19. Nov. 1917, in 22 m Tiefe. Das einzige von Dapay zur Verfügung stehende Weib- chen war in 104 m Tiefe von Prof. Dr. FuHrMANx ebenfalls im Neuenburgersee gesammelt worden. ÆUSSERES. — Grôüssenverhäültinisse : Formel nach Co : Kopfpapillen Nervenring Mitte After ur 0,14 4,80 50,0 97,48 | 10,156 mm TG 0,99 1,52 1,02! 0,155mm Formel nach pe Max : 00.9 de VX) Die Kôürpergestalt ist auch hier typisch fadenfôrmig, die Fürbung wieder ein ganz schwaches Gelblichbraun ; die Haut entbehrt der Kreuzfaserung und besitzt einen Durch- messer von 3,6—4 ». Die Zah]l der Längswülste beträgt 8 ; ihre Breite in der Gegend des Nervenringes, wo sie an auf- gehellten Totalpräparaten gut zu sehen sind, ist folgende : 1 Zur Berechnung dieser Verhältniszahl wurde die Länge des Larven- schwanzes benutzt. CE Of Seitenwulst 0,0206 mm Ventromedialwulst 0,009 Dorsomedialwulst 0,0150 Ventrosubmedialwulst 0,0072 Dorsosubmedialwulst 0,0072 >» Seitenwulst in der Kôrpermitte 0,036 Das Kopjende ist stumpf gerundet und nur äusserst schwach vom übrigen Kôrper abgesetzt. Es sind 6 Kopf- papillen in der üblichen Anordnung vorhanden ; sie ragen nur ganz Wenig über die Kôrperoberfläche vor. Die Seitenorgane sind 0,0252 mm vom Vorderende ent- fernt ; ihr Durchmesser in der Kôrperhauptachse beträgt 0,015 mm. Der Durchmesser der Oeffnung an der Oberfläche misst nur 5 ». Form und Bau sind für die Art spezifisch und am besten aus den Fig. 13 a u. 13 b zu ersehen. Das Organ hat, von der Fläche betrachtet, die Form eines Kreises ; da aber die Wandung sehr dick ist, erhält das Lumen die Form eines typischen Bechers. Ganz spezifisch für die vorliegende Art ist die Anordnung der Endfasern ; die sitzen nicht etwa der Basis des Bechers direkt auf ; das Bündel besitzt viel- mehr einen deutlichen, aus feinen Fasern bestehenden Stiel, der dann durch eine rôhrenfôrmige Oeffnung in die: Drüsenzelle übertritt. Nach vorn reicht eine scheinbar eben- falls zu unserem Organ gehôrende dreieckige Fläche bis nahe zu den Kopfpapillen. Die Seitenorgane sind übrigens auch hier leicht dorsad verschoben und durch eine gut erkennbare Dorsalkommissur verbunden. Caudad setzen an der äussern Becherwand 2 schief nach hinten laufende faserige Bündel an, vermutlich die mehrfach erwähnten 2 Muskeln. Das Schwanzende weist bei unserem Exemplar noch lar- vale Züge auf ; doch ist deutlich zu erkennen, dass das aus- gewachsene Männchen einen stumpf-kegelfôrmigen Schwanz besitzt ; der larvale Endstummel misst bei unserem Tier 0,187 mm, während der ganze postanale Abschnitt 0,256 mm lang ist. INNERE ORGANISATION. — Ueber die Länge des Oesopha- gusrohres kann nichts Bestimmtes mitgeteilt werden. Der Fettkürper reicht bis auf 0,220 mm nach vorn und ist hinten nur 0,357 mm von der larvalen Schwanzspitze entfernt. Ein rectaler Gewebestrang war nicht zu erkennen. Doch war der Endteil des Ausfuhrkanals der männlichen Geschlechts- drüsen birn- bis blasenfôrmig angeschwollen und täuschte einen rectalen Abschnitt vor. Ueber den Bau der männlichen LF1008 = Geschlechtsorgane lässt sich leider nichts Bestimmtes aus- sagen, da das Tier vor der letzten Häutung stund. Die Um- risse des unpaaren Spiculums waren nicht gut erkennbar und namentlich das proximale Ende desselben sehr undeutlich. Dort war ein merkwürdiges Gebilde zu sehen (Fig. 13 c bei Fig. 13a. Paramermis conura (v. Dadayl]. Medialansicht des Vorderendes. DK Dorsalkommissur ; D zum Seiten- organ gehôrende Drüsenzelle ; M faseriger, am Seitenorganbecher festgehefteter, vermutlich muskulôser Strang. Vergr. 340. Fig. 13b. Paramermis conura [v. Daday|. Seitenansicht des Vorderendes. Vergr. 340. Fig. 13c. Paramermis conura (v. Daday|. Schwanzende eines Männchens vor der letzten Häutung. F Fett- kôrper ; Z zellige Masse, vermutlich Bildungsherd des Spiculums : AH Ausführungsgang des Ductus ejaculatorius ; PSp Protractores spiculi ; FSp vermutlich ein Fixator spiculi; BM Bursalmuskeln, Vergr. 70. — 206 — z) ; es bestund aus mehreren eng hinter einander liegenden Kôürperchen und steht vermutlich mit der histologischen Bil- dung des Spiculums und dessen Tasche in Beziehung. Die Bursalmuskulatur und auch die Bewegungsmuskulatur des Spicularapparates waren schon vorhanden ; sie sind auf Fig. 13c nur teilweise dargestellt Von den männlichen Genitalpapillen war noch nichts zu sehen. Bemerkungen. — Wenn ich das mir vorliegende jugend- liche Männchen zu Dapav’s Hydromermis conuru bringe, geschieht dies nur mit einem gewissen Vorbehalt ; denn die Beschreibung des erwähnten Forschers ist gerade in den wichtigsten Punkten so ungenügend, dass seine Form kaum sicher zu érkennen ist. Es lag ihm zudem nur ein Weibchen vor, das nun allerdings auch aus dem Neuenburgersee stammt ; dies war mit ein Grund, das vorliegende Tier hier einzuordnen. Weiter kam noch das stumpif gerundete Schwanzende und namentlich Lage, Form und Durchmesser der Seitenorgane für die Zuordnung in Betracht. Die Breite der Längswülste und ihre Ausbildung ils bei den einzelnen Mermithidenarten sicher grossen individuellen Schwankungen unterworfen und dasselbe gilt auch für die Grôsse und Aus- dehnung des Fettkôrpers und der Gonaden. Bevor der senaue Bau der männlichen und weiblichen Geschlechts- organe bekannt ist, müssen wir als Haupterkennungsmerkmal der vorliegenden Art vor allem den Bau der Seitenorgane bezeichnen : deren kreisrunde Form, ihre relativ enge und am Vorderrand des Umrisses liegende ebenfjalls kreisrunde Oejfnung, die innerhalb der Kôrperhaut stark verdickte Becherwand, die Form des Bechers und das gestielte End- faserbündel. Spätere Untersuchungen müssen dann zeigen, welche weitere Eigenschaîften noch als ebenfalls spezifisch für die Art hinzukommen. PARAMERMIS ANNULOSA (VON DADaAy). (Fig. 14a—p.) Synonym : Hydromermis annulosa von Daday. Fundangabe : 11 geschlechtsreife, zum Teil schlecht erhaltene Weibchen aus folgenden Tiefen und Fundzeiten : — 207 — 30 1 m Tiefe vom 24. Oktober 1917. 14. Juni und 10. April 1918. 24. Oktober 1917. 4, Juni 1917. 1 Exempl. aus 2 > D RUMEE ST > » 2 » DAT D D 2 » DATA > > ; 2 » SPAS » » 1 1 1 Core ADN 1 sat me à re > 14. Juni 1917. > 80 » 27. April 1917. MOTOS MP Navembers 19117. > 144 > > >» 3.September 1917. Das von Dapav’sche Exemplar kam ebenfalls aus dem Neuenburgersee und wurde von Prof. Dr. FUHRMANX in einer Tiefe von 75 m gesammelt. ÆUSSERES. Grôüssenverhältnisse : Formel nach Co : Hinterende Kopfpapillen Nervenring Vulva des Fettkôrpers 13,6 51,7 O 0,09 1,26 47,53 99,3 11,437 mm Tel FH 2,08 0,91 0,238 mm 15,46 49,2 ve j o 0,08 1,34 90,69 99,69 | 13,410 mm 0 51 1502 1,64 0? 0,220 mm 38,49 53,66 o 0,12 1,28 45,01 98,67 | 15,441 mm 20 0,90 1,63 1,924 | 0,252 mm x 37,8 57,6 à dr . or 1,91 41,9 99,2 9,504 mm FO) 4,4 A5 à 1,02 0,241 mm Formel nach DE Max : D: Do D; ®, a — 43,8 60,9 61,3 39,4 LE 9 ? 9 MT 4 9 F. =, l Die Kôrpergestalt ist wie üblich fadenfôrmig, die Fürbung ein ganz schwaches Braungelb. Die Haut ist vorn 4—5 y, hinten nur etwa 2—3 » dick ; Kreuzfaserung fehlt. Die Zahl der Längswülste beträgt 8 ; sie sind schon in der Gegend des Nervenrings alle 8 an Totalpräparaten zu erkennen. Nur wenig hinter dem Nervenring wurden bei einem Exemplar für dieselben folgende Breiten gemessen : MU Mu Seitenwülste 0,079 mm Ventromedialwulst 0,034 >» Dorsomedialwulst 0,036 >» Ventrosubmedialwulst 0,019 >» Dorsosubmedialwulst 0,014 >» In der Gegend der Vulva erreichen aber die Seitenwülste eine Breite von 0,108—0,132 mm. Fig. 14a. Paramermis annulosa [v. Daday}. Seitenansicht (links) des Vorderendes (©). V Vestibulum ; M Muskel- strang, vermutlich ein Retractor des Oesophagusrohres oder des Vestibulums ; D zum Seitenorgan gehôrende Drüse ; S vermutlich koagulierte Sekretmasse im Lumen des Seitenorgans ; SM faseriger, am Seitenorgan festgehefteter Strang, vermutlich muskulôser Natur. Vergr. 340. Fig. 144b. Paramermis annulosa [v. Daday). Ansicht des Vorderendes des Individuums der Fig. 14a, von der Rückenseite. DK Dorsalkommissur. Man beachte die scheinbar ver- schiedene Form der Wandung der beiden Seitenorgane, Auch die koagulierte Sekretmasse im Lumen derselben verdient besondere Beachtung. Vergr. 340. Fig. 14c. Paramermis annulosa (v. Daday). Schwanzende des auf Fig. 14a u. 14b dargestellten Weibchens. Man beachte die besondere Form der Schwanzspitze. G Endabschnitt der weiblichen Gonade ; F Endabschnitt des Fettkôrpers. Vergr. 70. Fig. 14d. Paramermis annulosa [v. Daday). Seitenansicht des Vode Ie eines andern Weibchens ; die Seiten- organe weichen in ihrer Form und im Aussehen von den des Weib- chens der Fig. 14a—ec ab. V Vestibulum ; B Seitenorganbecher, hier deutlich kugelig ;: M am Seitenorgan festgehefteter faseriger, ver- mutlich muskulôser Strang. Vergr. 340. Fig. 14e. Paramermis annulosa [v. Daday}. Dorsalansicht desselben Tieres wie Fig. 14 d ; man beachte die Form der Seitenorgane und die Endfasern und vergleiche diese Bildungen mit denjenigen des Exemplars des Fig. 14a—c. DK Dorsalkommissur. Vergr. 340. Fie. 44f. Paramermis annulosa [v. Daday|. Fa) { y Ansicht der Vagina und ihres Verlaufes von der Seite. Fig. 440. Paramermis annulosa (v. Daday). Schwanzende des auf den Fig. 14 d4—f dargestellten Weiïbchens. Man beachte die Form der Schwanzspitze und vergleiche sie mit derjeni- gen des Exemplars der Fig. 14 a—c. G Endabschnitt der weiblichen Gonade ; F Fettkôürper. Vergr. 70. Fig. 14h. Paramermis annulosa ([v. Daday). Seitenansicht des Vorderendes eines 3. Weibchens, das von dem- jenigen der Fig. 14a—c und demjenigen der Fig. 14 d-—2 von neuem abweicht, namentlich in der Form und im Pau der Seitenorgane, S Seitenorgan der rechten Seite. Vergr. 340. Fig. 1441. Paramermis annulosa ([v. Daday). Das Vorderende des in Fig. 14h dargestellten Weibchens von der Rückenseite gesehen. Man vergleiche auch hier die Form der Seiten- organe und die Endfasern mit denjenigen der Fig. 14a—c und den- jenigen der Fig. 14 d—g. DK Dorsalkommissur. Vergr. 340. 14 BULL. SOC. SC. NAT. T. XLIII 210 — Das Kopfende ist leicht abgesetzt. Der Kopifvorderrand ist ziemlich stark konvex vorgewülbt. Es sind 6 Kopfpapillen in der üblichen Anordnung, d. h. je eine lateran und submedian vorhanden. Sie ragen nur wenig über die Oberfläche vor. Die Seitenorgane sind schwach dorsad verschoben und scheinen in ihrer Form etwas variabel zu sein. Doch ist môglich, dass diese Unterschiede mehr nur darauf beruhen, dass sie bei den verschiedenen Exemplaren bald stärker, bald schwächer, eine schiefe Lage zur Kôrperhauptachse ein- nehmen. Diese Aenderung in der Lage wird vielleicht durch Fig. 414k. Paramermis annulosa [v. Daday). Linkes Seitenorgan des auf Fig. 14h u. 14i dargestellten Weibchens bei tiefer Einstellung. Vergr. 750. Fig. 441. Paramermis annulosa (v. Daday). Das auf Fig. 14k dargestellte Seitenorgan bei hoher Einstellung. Vergr. 790. Fig. 14m. Paramermis annulosa (v. Daday). Eine Kopfpapille des auf den Fig. 14h—0o dargestellten Weibchens, von der Fläche gesehen. Vergr. 790. Fig. 14n. Paramermis annulosa (v. Daday). Schwanzende des auf den Fig. 14h—o dargestellten Weibchens. Man vergleiche dasselbe mit den Fig. 14e und 14g der beiden andern Weibchen. G Endabschnitt der weiblichen Gonade, stark geschrumpft. Vergr. 25. Fig. 140. Paramermis annulosa (v. Daday). Hinterende des Oesophagusrohres. Kontraktion der beiden hinten am Seitenorganbecher an- setzenden, schief nach hinten und aussen verlaufenden, als Muskeln gedeuteten faserigen Stränge verursacht. In den Fig. 14a, 14b, 144, 14e, 14h, 14i, 14k, 141 habe ich die Seitenorgane bei 3 verschiedenen Exemplaren sowohl in Flä- chenansicht als auch im optischen Längsschnitt dargestellt. Es ist môglich, dass die geringen Verschiedenheiten auch durch mangelhafte Fixierung und Konservierung bewirkt werden. Anderseits kônnen dieselben auch tatsächlich vor- handen sein und eben auf starker Variabilität des Organs beruhen. Dieses stellt jedenfalls in Flächenansicht immer à ein kleines Becherchen dar, bald mehr kreisrund, bald mehr länglich. Auch die vorn liegende Oeffnung ist bald kreisrund, bald mehr oval. Oft steht das Organ mit seiner Hauptachse fast senkrecht zur Kôürperhauptachse, wie die Fig. 14h, 14k u. 141 es zeigen, wo zudem der Umriss an ein sphärisches Dreieck erinnert. Auch das Endfaserbündel im Innern variiert ; bald ist es mehr zylindrisch, bald mehr Spindelfôrmig oder locker. Bei dem auf Fig, 14a u. b dargestellten Exemplar waren die Fasern verklebt, ja beim linken Organ durch eine scheinbar fremde Masse an die Rückwand gedrückt. Die Dorsalkommissur ist gut sichtbar ; die der Basis aussen ansitzenden Drüsenzellen sind relativ klein. Das Schwanzende ist in seiner Form ebenfalls recht va- riabel ; ich habe in den Fig. 14 c, 14 g u. 14 n mehrere solcher Variationsformen dargestellt ; dabei scheint ein gewisser Zusammenhang zwischen Schwanzform und Form der Seiten- organe zu bestehen, sodass es môglich ist, dass die hier ver- einigten Formen verschiedene Biotypen oder Subspezies dar- Stellen. E. von Dapay bildet übrigens eine noch weitere Schwanzform ab. Ein endgültiges Urteil über das Verhältnis dieser vielen Formen zueinander lässt sich heute noch nicht abgeben, namentlich auch deshalb nicht, weil noch kein Männchen gefunden wurde. INNERE ORGANISATION. — Darmrohr. — Der Mundeingang liegt in der Mitte des Kopfes. Vorn am kutikularisierten Oeso- phagusrohr war bei mehreren Exemplaren ein kleines Ves- tibulum zu sehen. Die ebenfalls ganz vorn ansetzenden Retraktoren sind nur schwache Stränge. Das Oesophagusrohr geht etwas über die Vulva hinaus nach hinten und endet als geschlossenes Rührchen vgl. Fig. 140). Der Fettkôrper reicht bis auf 0,288 mm ans Vorderende heran ; wo er hinten endet, ist aus der obenstehenden Cogs’schen Formel ersicht- lich. Von After und Rectum war nicht der geringste rudimen- täre Rest mehr zu sehen. Die weiblichen Geschlechtsorgane und die Gonaden sind beidseitig der Vulva ausgestreckt. Die Vagina ist stark S- fôrmig gebogen und auch die beiden Uterusäste oft, namen- ich bei jugendlichen Weiïbchen, stark geschwungen und gewunden. Die Eier sind rund und dünnschalig. Bemerkungen. — Die vorliegenden Tiere wurden zu der VON VON Danay beschriebenen Hydromermis annulosa gestellt. Ich vereinige, wie weiter vorn ausgeführt wird, Hydromermis mit Paramermis. In seiner Beschreibung dieser SR RUPTSS Art, legt vox Dapay besondern Nachdruck auf die Ringelung der Haut, die bewirkt sein soll durch Ringfasern in der mitt- lern Hautschicht. Ich konnte von solchen Ringfasern nichts sehen, habe aber eine ,,Ringelung” wie sie von Dapay ab- bildet, bei einzelnen Exemplaren auch beobachtet, sehe aber darin nur eine quere Fältelung der Haut, bewirkt durch un- gleiche Kontraktion der Kôrper-Längsmuskulatur. Jedenfalls handelt es sich dabei um kein spezifisches Merkmal. Weiter môchte ich hier noch die Vermutung äussern, dass das weiter oben beschriebene Männchen von Paramermis conura (von Daday) vielleicht zu P. annulosa gehôrt, ja, dass diese Dapav’sche Art vielleicht überhaupt in den Formen- kreis der P. annulosa gehôürt. PARAMERMIS BATHYBIA (VON DApay). (Fig. 15 a—g.) Synonym : Limnomermis bathybia von Daday. Fundangabe : 1 Weiïibchen in 45 m Tiefe, 16. Oktober 1917. 1 Männchen in 53 m Tiefe, 27. März 1918. 1 Männchen in 72 m Tiefe, 10. Juni 1918. Weitere Verbreitung : Vierwaldstättersee, in 40 m, 70 m, 80 m, 96 m, 214 m Tieïe. ÆussErEs. — Grüssenverhälinisse : Formel nach Co : Hinterende Kopfpapillen Nervenring Vulva des Fettkôrpers NAUDIT 4741 PA 0,13 a 48,70 98,32 | 6,682 mm Ÿ 0,59 4,60 D 1,54 | 0,155mm Seitenorgan Vorderrand Nervenring Mitte Oesophagus After 0,3 SU 90,0 5112 96,4 | 9,328 mm Ti DR À 14 | 0430mm OT CET 90,0 ? 97,8 | 10,242mm 240 1 117 0,9 | 0,124mm Die Kôrpergestalt hat auch hier die übliche Fadenform und die Fürbung ist ebenfalls das gewühnliche hellgelbliche Braun ; die Gonaden waren noch stark dunkel ; dagegen war ROM der Fettkôrper bei allen 3 Exemplaren stark vakuolisiert und aufgehellt. Die Haut ist dünn und ohne Kreuzfaserung. Die Zahl der Längswülste scheint 8 zu sein, nämlich 2 late- rale, je 1 dorso- und ventromedialer und je 2 dorso- und ven- trosubmediale. Immerhin môchte ich erwähnen, dass die beiden ventrosubmedialen am Vorderende an Totalpräpa- raten nur undeutlich zu erkennen sind. Die lateralen schei- nen 2 Zellreïhen aufzuweisen, die übrigen nur je 1; doch môchte ich ausdrücklich erwähnen, dass diese Zahlen der Nachprüfung bedürfen. Das Kopjende ist ganz schwach abgesetzt ; sein Vorder- rand ist nur wenig konvex. Die 6 Kopfpapillen sind wie üblich angeordnet, d. h. je 1 steht lateran und submedian. Sie ragen als niedrige Hôcker leicht über die Oberfläche vor. Die Endorgane konnten nicht näher untersucht werden. Die Seitenorgane scheinen in Bau, Form und Lage die hervorragendste Eigentümlichkeit der Art auszumachen. Sie sind stark nach vorn zwischen die dorsalen Submedian- und die Lateranpapillen verschoben und liegen infolgedessen auch stärker dorsad als gewôhnlich (vgl. Fig. 15 a). Von der Fläche gesehen (Fig. 15 a u. 15 b) sind es lange aber relativ schmale Becherchen, die orad ziemlich spitz enden. Die vorn liegende Oeffnung scheint eifôrmig oder kreisrund zu sein, wobei im ersten Falle die Spitze ebenfalls orad gerichtet ist. Die Becherwand ist nur dünn ; ob das auf den Fig. 15a u. 15 b durch bogenfôürmige Linien um die Organe abgegrenzte Gebiet auch noch zu diesen gehôrt, konnte nichi entschieden werden. Die Fig. 15c gibt ein Bild des optischen Längsschnittes der Organe ; danach wäre die Becherwand stark verdickt (vgl. namentlich das linke Organ !). Das Lumen selbst ist nicht besonders weit. Die Fig. 15 c zeigt das linke Organ auch noch schief von der Seite gesehen. Auffällig war, dass die zu den Organen streichenden ner- vôsen Stränge ausserordentlich scharf und deutlich umrissen waren. Die innere Basis des Bechers ist auch hier von einer feinen Oeffnung durchbrochen, die scheinbar in ein von dem vorerwähnten Strang gebildetes Lumen führt. In letzterem waren zahlreich feine Fasern zu sehen, die von der Wand des Stranges dick umhüllt sind. Erst lag mir von diesem interessanten Tier nur ein © vor; vor Abschluss dieser Arbeit erhielt ich durch die Güte des Herrn Moxarp noch 2 geschlechtsreife Männchen. Bei diesen waren die Seiten- AVE organe grôsser als beim Weibchen und also auch grôsser als sie auf den Fig. 15 a—d dargestellt sind. Diese sind nämlich nach dem einzigen Weibchen angefertigt. Bei den Männchen ist die Oeffnung rund und die Bogenkonturen um die Becher- chen waren nicht zu sehen. Die zwischen den beiden Organen auch hier vorhandene faserige Verbindung, die Dorsalkommissur, war gut sichtbar. Auch die hinten und seitlich an den Becherchen ansetzenden, schief nach aussen und hinten verlaufenden faserigen, ver- mutlich muskulôsen Stränge konnten festgestellt werden. Das Schwanzende ïist bei beiden Geschlechtern stumpf gerundet (vgl. Fig. 15 d u. 15 f). INNERE ORGANISATION. — Darmrohr. — Der Mundein- gang ist leicht ventrad verschoben. Die neue Art gehôrt also zu jener Untergruppe von Paramermis-Arten, die dorsad ver- schobene Seitenorgane und einen ventrad verlagerten Mund- eingang, also ein Vorderende mit sekundär bilateralsymme- trischen Zügen besitzen. Freilich steht Paramermis bathybia (von Daday) noch am Anfang der Stufenreihe, deren Extrem uns heute P. gastrostoma Steiner aus der Unterelbe erreicht zu haben scheint.' Leider konnte ich die Länge des kutikula- ren Vorderdarmrohres nicht bei allen Exemplaren genau bestimmen ; bei dem einen Männchen reicht er bis 51,5% der Gesamtlänge nach hinten. Der Fettkôrper beginnt beim vor- liegenden Weibchen 0,216 mm hinter dem Kopfvorderrand. Die sog. hyalinen Kôrperchen oder Blutkôrperchen waren Fig. 154. Paramermis bathybia (nm. Daday). Ansicht der linken Seite des Vorderendes eines Weibchens, O Oeff- nung des Seitenorgans ; E Endfasern ; B Seitenorganbecher : W Wandung des zum Seitenorgan streichenden Stranges ; diese Haut umschliesst vermutlich sowohl die Drüsenzelle als auch die Nervenfasern ; N Fasern des zum Seitenorgan streichenden Nerven. Vergr. 340. Fig. 45b. Paramermis bathybia (v. Daday). Ansicht der rechten Seite des Vorderendes des auf Fig, 15a dar- gestellten Weibchens. V Vestibulum ; F durch bogenfôrmige Bildun- gen abgegrenzte Fläche, ventrad vom Seitenorgan ; M faseriger, vermutlich muskulôüser, am Seitenorgan befestigter Strang. Vergr. 340. Fig. 15c. Paramermis bathybia (v. Daday). Ansicht des Vorderendes des auf Fig. 15a u. 15 b dargestelten Weib- chens, von der Rückenseite, DK Dorsalkommissur ; St eigentümliche Streifung in der Becherwand des Seitenorgans ; hK hyaline Kôrper- chen, Vergr. 340. 1 STEINER, G. Studien an Nemaloden aus der Niederelbe. T. Teil: Mernii- thiden. Mitt. a. d. Zool. Museum zu Hamburg. 1918. Fig. 154. Paramermis bathybia (v. Daday). Seitenansicht des Schwanzendes eines Männchens. BM Bursalmusku- latur ; RSp Retractor spiculi ; FSp Fixatcres spiculi ; PSp Protractor spieuli ; vP ventromediane Papillenreihe ; sP ventrosubmediane Pa- pillenreihe. Vergr. 70. Fig. 15e. Paramermis bathybia (v. Daday). Proximales, stark verbreitertes Ende eines Spiculums, Fig. 15f. Paramermis bathybia (v. Daday). Schwanzende eines Weibchens. Vergr. 70. 216 — auch bei dieser Spezies vorhanden, wenn auch nicht gerade in grosser Zahl ; sie scheinen bikonvex zu sein. Diesem weiblichen Exemplar fehlt jede Andeutung eines Rectums oder einer Afterôffnung. Die Vulva liegt, wie die obenstehende Corz’sche Formel zeigt, etwas vor der Kôrpermitte ; die beiden Gonadenäste sind gerade ausgestreckt. Die Vagina hat dieselbe Form, die von Dapay auf Fig. 5, Taïf. 1, abbildet. Die dünnschaligen Eier sind kreisrund und haben einen Durchmesser von 54 bis 58 y. Mäünnliche Geschlechtsorgane. — Die Hoden scheinen paarig zu sein ; der eine ist nach vorn, der andere nach hinten ausgestreckt. Bei den 2 vorliegenden Männchen konnte aber nur für das kleinere das vordere Hodenende festgestellt werden, das 0,490 mm vom Vorderende entfernt war. Das unpaare Spiculum mass bei diesem kleineren Tiere in der Bogensehne 0,130 mm, beim grôsseren 0,162 mm. Es ist, wie die Fig. 15 d zeigt, kräftig und wie Dapav schreibt, sichel- fôrmig gebogen. Das innere Ende ist verbreitert, ja, beim grôsseren Männchen sogar recht stark (vgl. Fig. 15e). Die distale Spiculumspitze weist eine kleine, dünne Lamelle auf. Leider waren die beiden Männchen nicht sehr gut erhalten. So konnte auch die Bewegungsmuskulatur des Spiculums nicht voll befriedigend festgestellt werden. Was sich be- stimmt erkennen liess, wurde auf Fig. 15 d dargestellt. Leider kann ich ebenfalls nur für das kleinere Männchen bestimmte Angaben über die prä- und postanalen Papillen machen. Es sind 3 einfache Reïhen vorhanden. Die ventromediane Reiïhe zählt 11 präanale und 8 postanale, die linke submediane Reïhe 12 präanale und 5 postanale, die rechte submediane Reihe 8 oder 9 präanale und 5 postanale. Beim zweiten Männ- chen scheinen ventromedian 12 präanale Papillen vorhanden zu sein ; die postanalen liessen sich nicht deutlich erkennen ; links submedian zählte ich 9 präanale und 5 postanale. DApAY erwähnt ventromedian 16 prä- und 7 postanale, submedian 9 prä- und 7 postanale Papillen. Sie sind niedrig und scheinen einreihig angeordnet zu sein ; nur die Papillen der ventro- medianen Reiïhe schienen mir unmittelbar vor dem After seit- lich etwas gegeneinander verschoben zu sein, also nicht mehr genau hintereinander zu liegen. Bemerkungen. — Der Bau der männlichen Geschlechts- organe hat mich zur Ueberzeugung gebracht, dass die vor- liegenden Tiere wohl zu der von Dapay aufgestellten Limno- mermis bathybia zu stellen seien. Da aber, wie weiter oben — 217 — ausgeführt wurde, das DaAnav’sche Genus Limnomermis kaum beizubehalten ist und anderseits die vorliegenden Tiere die typischen Charaktere des Genus Paramermis (Dorsalkommis- sur, unpaaraes Spiculum) zeigen, ist die Form zukünftig zu diesem zu stellen. Freilich lässt sich auch hier die Diesel- bigkeit erst genau feststellen, wenn die Mermithidenfauna des Vierwaldstättersees aus dem die Dapav’schen Exemplare stammten, neu durchgearbeitet sein wird. Die Angaben und Zeichnungen Dapav’s lassen die Dieselbigkeït nicht mit Sicherheit nachweisen, da die Seitenorgane nicht mit der heute notwendigen Schärfe und den so wichtigen Einzel- heiten dargestellt sind. Besonders betonen môchte ich noch, dass das Vorderende des kutikularen Vorderdarmrohres bei allen 3 Exemplaren in gleicher Weise leicht ventrad ver- schoben war. Paramermis bathybia scheint in dieser Bezie- hung eine Anfangsstufe zu bilden zu einem Zustand, wie er dann bei P. rosea Hagmeier und P. aquatilis Dujardin in stärkerem und bei P. gastrostoma Steiner in hôchstem Grade vorkommt. PARAMERMIS MACROPOSTHIA * N. SP. (Fig. 16 a—» > 21—22 y. Länge des Spiculums 190 1 Vergleiche Anmerkung Seite 21#. | UT À | | Fig. 17a. Paramermis austriaca (Micoletzky). Ansicht des Vorderendes von der linken Seite. P als feine Faser die stark verdickte Haut durchquerende Kopfpapille ; BP Basis dieser Kopfpapille : O Oeffnung des Seitenorgans ; BW Wand des Seiten- organs ; vBW verdickter Abschnitt der Wand des Seitenorgans ; HE Falte der Haut um das Seitenorgan ; D zum Seitenorgan ge- hôrende Drüsenzelle ; M am Seitenorganbecher ansetzender faseriger Strang, vermutlich muskulôser Natur ; Z Zelle unbekannter Natur. Vergr. 340. Fig. 17b. Paramermis austriaca (Micolelzhy). Ansicht des Vorderendes von der Rückenseite, HF Hautfalte, die seitlich um die Seitenorgane herumgreift ; gS vermutlich glasige, aus. dem Seitenorgan hervorquellende Sekretmasse ; DK Dorsalkom- missur ; HP Hautpapille. Vergr. 340. Fig. 17c. Paramermis austriaca (Micoletzky). Seitenansicht des männlichen Schwanzendes. BM Bursalmuskulatur ; RSp Retractor spiculi ; PSp Protractor spiculi ; sP ventrosubmediane Papillenreihe ; vP ventromediane Papillenreihe, Vergr., 70. LE 00 ES Kürpergestalt fadenfôrmig, erst ungefähr vom Nervenring an nach vorn auffällig verjüngt. Fürbung nach MrcoLEeTzKky am lebenden Tiere zart rosa. Der Fettkôrper war bereits auf- gebraucht. Die Haut ist relativ dünn, in der Kôürpermitte nur 3—4 , am Kopfende aber bis 10 dick, glatt und ohne Kreuzfaserung. Von den Längswülsten konnte ich an Totalpräparaten des einzigen vorliegenden Exemplares nur die Seitenwülste (in der Kôürpermitte 18 breit) und einen Dorsomedialwulst sicher feststellen. Auch ein Ventromedialwulst scheint vor- handen zu sein. Ob auch Submedialwülste da sind, konnte nicht entschieden werden. Das Kopjende ist nur schwach abgesetzt und vorn stumpf gerundet. Die 6 Kopfpapillen ragen nicht über die Oberfläche vor ; sie sitzen sehr tief, da die Haut am Kopfe stark verdickt ist. Die Papillenenden sind vielmehr leichte Vertiefungen der Oberfläche. Der Kopf erhält dadurch ein ganz spezifisches Aussehen. Sehr charakteristisch sind die Seitenorgane. Es sind breite und tiefe aber enge Taschen (vgl. Fig. 17 a u. 17 b). Wenn sie im Profil eingestellt sind, scheint der Kopf wie abgeschnürt. Von der Fläche gesehen, hat die Oeffnung die Form eines queren Ovals. Die Wandung des Organs ist ziem- lich dick. Die Eintrittsstelle der Endfasern ist ganz innen und hinten ; die Endfasern selbst konnte ich nicht mit Sicherheit erkennen ; dagegen war die dem Organ ansitzende Drüsen- zelle deutlich sichtbar (vgl. Fig. 17 a u. 17 b). Auch hier quoll aus den Oeffnungen der beiden Organe eine helle, glasige Masse hervor, namentlich aus dem linken. Die für das Genus typische Dorsalkommissur ist vorhanden. Rechts konnte ich etwas hinter dem Seitenorgan eine feine Hautpapille auf- finden. | Das Schwanzende ist bei erwachsenen Männchen stumpf gerundet (vgl. Fig. 17 c). INNERE ORGANISATION. — Leider kann ich über dieselbe nur wenig mitteilen. Der Fettkürper reicht beim vorliegenden Tiere bis auf 0,256 mm ans Vorderende heran. Münnliche Geschlechtsorgane. — Die Hoden sind paarig und, wie üblich, ist der eine nach vorn, der andere nach hinten ausgestreckKt ; sie liegen beide links seitlich. Die Form des unpaaren Spiculums ist aus der Fig. 17c ersichtlich. Seine Länge beträgt 190 ». Das distale Ende ist ganz schwach lamellenartig verbreitet. Die Anordnung der Bewegungsmuskulatur ist ebenfalls aus jener Figur zu er- sehen. Es sind 3 Reïhen prä- und postanaler Papillen vorhanden. NN Die ventromediane Reiïhe scheint nur einfach zusein ; präanal zählte ich in derselben 14, postanal 11 niedrige, einfache Papillen ; von den submedianen habe ich nur die linken ge- zählt ; hier waren 12 präanal und 8 postanal. Bemerkungen. — Das Kopfende der vorliegenden neuen Art erinnert an Mermis tenuis, namentlich bezüglich der Kopfpapillen und dann auch der Seitenorgane ; doch sind diese Aehnlichkeiten nur scheinbar, da unsere Form durch das Vorhandensein einer Dorsalkommissur und durch das unpaare Spiculum sich sehr deutlich als Paramermis kenn- zeichnet. Gerade die männlichen Geschlechtsorgane unter- scheiden die neue Art scharf von der erwähnten Mermis. Die Form des Spiculums erinnert vielmehr an Paramermis Zschokkei Schmassmann, von der sie aber der Bau des Vor- derendes trennt. MicocerzKky hat diese Form bereits 1913 aus der Tiefe des Lunzer Untersees beschrieben, aber zum Dapay’schen Genus Limnomermis gestellt. Da ïihm die Dorsalkommissur entging, und die Arbeit HacmerïEr’s damals nicht bekannt vewesen zu sein scheint, ist diese Zuordnung zu begreifen. Wohl ebenfalls auf Dapay fussend, glaubt Mrcocerzky die 6 Kopfpapillen als submedian und dorsan und ventran be- zeichnen zu müssen. Er hat vermutlich das Vorderende auch nur seitlich untersucht und dabei das Seitenorgan als genau in der Laterallinie liegend angenommen. Hätte er das Vorder- ende auch auf eine Medialseite gedreht, wäre ihm wohl auch aufgefallen, dass die Seitenorgane dorsad verschoben sind und man zur Lagebestimmung der Kopfpapillen nicht von diesen ausgehen dar. Wenn man von diesen bestimmt irrtümlichen Angaben Micoerzkv’s absieht, so zeigt das mir vorliegende Tier weit- gehende Uebereinstimmung mit seinem Exemplar. Die zart rosa Färbung des Kürpers, die der erwähnte ôsterreichische Forscher für das lebende Tier feststellt, konnte ich an mei- nem bereits fixierten Exemplar nicht mehr beobachten. Der Bau des Kopfendes, der Seitenorgane, des männlichen Schwanzendes usw. zeigt sonst weitgehende Uebereinstim- mung ; dies gilt namentlich auch für die Form des Spiculums und die Anordnung der Genitalpapillen. Das Oesophagusrohr ist kürzer als bei MicoLETzKY'S Exemplar, d. h. nur 449 % der Kürperlänge gegen 50 % dort. Das von Mrcorrrzky erürterte Verwandtschaftsverhältnis zu Dapav’s Limnomermis limnobia aus dem Vierwaldstätter- see kônnen wir heute auch nicht näher umschreiben, da wir letztere Form noch zu wenig genau kennen. MR HS GENUS BATHYMERMIS VON DADAY. E. vox Dapay charakterisiert das Genus mit der Kreuz- faserung der Haut, 6 Längswülsten, 6 Muskelfeldern, 6 Kopi- papillen, einer verkürzten, mehr oder weniger birniôrmigen Vagina, 2 Spicula und 3 prä- und postanalen Papillenreihen. Nach meinem Dafürhalten kommt vielleicht nur dem Bau der Vagina etwelcher Wert zu für die Abtrennung des neuen Genus. Zur richtigen Beurteilung der Verhältnisse müssen erst noch weitere Tatsachen gesammelt werden ; bis dahin ist es wohl zweckmässig, diese Gattung von Dapav’s anzu- nehmen. BATHYMERMIS FUHRMANNI VON DADAY. (Fig. 18 a—n.) Fundangabe : 1 Männchen in 77 m Tiefe, am 14. Juni 1917. 1 Männchen in 85 m Tiefe, am 1. November 1917. 1 © aus 42 m Tiefe, am 15. Juni 1917. 2 Weibchen aus 44 m Tiefe, am 14. Juni 1917. 1 Weibchen aus 77 m Tiefe, am 14. Juni 1914. 1 Weibchen aus 103 m Tiefe, am 25. April 1918. Die Exemplare von Dapav’s stammten ebenfalls aus dem Neuenburgersee und wurden von Prof. Dr. FUHRMANN ge- sammelt, nämlich 2 Weibchen aus 90 m Tiefe und 1 Männchen aus 104 m. ÆUSSERES. — Grôüssenverhältnisse : Formel nach Co : Kopfpapillen Nervenring Mitte After 16,86 r 0,19 3,14 90,0 97,49 | 5,724mm 0,77 2,14 2,70 1,64 | 0,155 mm Hinterende Kopfpapillen Nervenring Vulva des Fettkôrpers 12,3 (2,4) 36,3 - o 0,19 2.22 16,52 98,52 | 12,154 mm SO 1:42 CAE 1,72 | 0,328mm 0,04 245 44,23 | 8,914mm +0 1© .) .) .) ti | ) d H ‘ | ‘ Le or ®) O 3 A Gesamtlänge von 11,349 mm 9,175 mm Lage der Vulva 99,4%, 59,50), Formel nach DE MAN : ’ ef Oo 190,9 nr EN | Be). ÿ- F— 10 00,8 Kôrpergestalt. — Die Tiere besitzen die für die Mermi- thiden so typische fadenfôrmige Gestalt. Die Verjüngung nach den beiden Kôrperenden ist am besten aus den exakten Zahlen der obenstehenden Coss’schen Formel zu ersehen. Fürbung bei auffallendem Licht weiss, bei durchfallendem gelblichbraun ; der Fettkôrper ist, wenn noch nicht vakuoli- siert, dunkelbraun. Die Haut zeigt typische Kreuzfaserung ; die Fasern kreuzen sich in spitzen Winkeln. Die Dicke der Haut beträgt 18-20 » . Namentlich am Vorderende und ventral am weib- lichen Hinterende sind feine, die Haut vor allem lateral durchquerende Fasern zu sehen, die wohl als Nervenfasern zu deuten sind ; eigentliche papillenartige Erhebungen sind aber an diesen Stellen auf der Hautoberfläche nicht fest- zustellen. Die Zahl der Längswülste konnte ich nicht sicher bestim- men; die beiden Lateralwülste sind beim Männchen 18—40 » breit ; nach Dapav sind ausser den Lateralwülsten noch 4 Submedialwülste vorhanden. Das Kopjende ist ziemlich stark verjüngt (vgl. Fig. 18 a bis 18 d) und vorn ziemlich spitz gerundet. Lippen sind natür- lich nicht zu unterscheiden. Der Mundeingang ist nur als seichte Vertiefung zu erkennen. Es sind 6 Kopfpapillen vor- handen, die die übliche Lage einnehmen, d. h. 4 sind sub-, median und 2 lateran. Alle 6 scheiren auch einen einheit- lichen Bau aufzuweisen. Sie ragen nur wenig über die Kôrperoberfläche vor ; doch erhebt sich ïhre Basis kegel- stumpfartig in die Haut hinein. Die Seitenorgane liegen nur wenig hinter den Kopfpa- pillen ; ihre Entfernung vom Vorderende beträgt 18—25 » : sie sind zudem leicht dorsad verlagert, liegen also nicht 15 BULL. SOC. SC. NAT. T. XLIII Fig. 148a. Bathymernis Fulrmanni v. Daday. Seitenansicht des Vorderendes eines Männchens. aF der Oeffnung des Seitenorgans anhaftende Fremdkürper oder erhärtetes Sekret ; E End- fasern ; RO Retractor des Oesophagusrohres. Vergr. 340. PV, ee genau in der Seitenlinie. Die Organe sind bei unserer Art relativ gross. In den Fig. 18 a u. 18 b habe ich versucht, ein Bild ihres Baues beim Männchen zu geben, so weit er sich an Totalpräparaten und bei dem gegebenen Erhaltungs- zustand erkennen liess. Es sind becher- bis blasenfürmige Gebilde ; ihre Länge beträgt bei den vorliegenden Männchen 30—36 :. Die Wandung der Organe ist nur dünn ; ihre Oeff- nung an der Oberfläche ist kreisfrmig und besitzt einen Durchmesser von 6—7 . Bei einem der vorliegenden Männ- chen war sie mit kleinen Kôrperchen verklebt, die ich für fremden Ursprungs halte. Am innern und hintern Ende des blasenfôrmigen Organs heftet sich die bekannte drüsenartig aussehende Zelle an. Auf der nach hinten gerichteten Basis des Hohlraums erhebt sich ein Bündel von vermutlich 9 End- fasern. Bei dem einen der untersuchten Männchen waren sie verschiedenartig gebogen und geschwungen (vgl. Fig. 18 b), nicht aber bei den übrigen Exemplaren, wo sie gerade nach vorn ausgestreckt waren ; dies scheint mir auch das normale Verhalten zu sein; das erstere ist vermutlich durch das Fixieren sekundär verursacht worden. Bei den Weiïbchen (Fig. 18 c) sind die Seitenorgane be- deutend kleiner, aber sonst gleich gebaut wie bei den Männ- chen. Wir haben also auch hier wieder den von HAGMEIER bereits beobachteten Geschlechtsdimorphismus, den wir in Fig. 18b. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. Medialansicht des Vorderendes eines Männechens. Vergr. 340. Fig. 18c. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. Seitenansicht des Vorderendes eines Weibchens. HF das Seitenorgan umfassende Hautfalte. Vergr. 170. Fig. 18d. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. Seitenansicht des Vorderendes eines Männchens. N Nervenring ; PE rudimentärer Exkretionsporus ; © Oesophagusrohr ; F Fett- kôrper. Vergr. 70. Fig. 18f. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. Seitenansicht des Schwanzendes eines Männchens. R rudimentärer rectaler Gewebestrang der dem Fettkôrper hinten ansitzt ; RSp Re- tractor spiculi; FSp Fixatores spiculi ; BM Bursalmuskulatur ; vP ventromediane Papillenreihe ; 1. vsP ventrosubmediane Papil- lenreihe ; 2. vsP ventrosubmediane Papillenreihe. Vergr. 70. Fig. 18g. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. Ansicht der distalen Spiculum-Spitze von der Rückenseite. Fig. 18h. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. Ansicht der distalen Spicula-Spitzen von der ventralen Seite. Fig. 18i. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. Genitalpapille im optischen Längsschnitt. — 228 — dieser Arbeit schon bei mehreren Nematodenarten er- wähnten. Das Schwanzende ist bei beiden Geschlechtern stumpÿf gerundet (vgl. Fig. 18 f u. 18 m). INNERE ORGANISATION. — Das Oesophagusrohr konnte ich bei Männchen 1 auf eine Strecke von 2,430 mm, bei Männ- chen 2 auf 2,700 mm nach hinten verfolgen. Am Hinterende 1 #l e À a À fl © © © a] CEE Fa A 8 Ë $ 8 | Su gl © © | b eo] +, © ) | BrÈS 1 5 a D | 8 à à S La OO)! # © Q | © e°)/ © 5)! o © / G Q o ? © Y Fg.18k Fig. 18k. Bathymermis Fuhrmanni ». Daday. Ventromediale Ansicht des Schwanzendes eines Männchens mit 3 Pa- pillenreïihen. À Anus. 5 Fie. 481. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. £ y y Ventromediale Ansicht des Schwanzendes eines Männchens mit 4 Pa- pillenreihen und ausgeprägt asymmetrischer Papillenanordnung. A Anus. Fig. 48m. PBathymermis Fuhrmanni v. Daday. Schwanzende eines Weibchens. Vergr. 50. Fig. 18n. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. Proximale Spicula-Enden, um zu zeigen, dass die Spicula paarig sind und am innern Ende auseinander spreitzen. Fig. 18e. Bathymermis Fuhrmanni v. Daday. Weibliche Geschlechtsôffnung mit Vagina und Uterusabschnitt. Vergr. 18. des Fettkôrpers ist deutlich noch ein schmaler Gewebestrang, der Rest eines ursprünglich rectalen Abschnittes, zu sehen. Exkretionssystem. — Ein letzter Rest desselben ist ven- trad hinter dem Nervenring als undeutliche Oeffnung quer durch die Haut zu sehen ; eine besondere Zelle oder gar ein weiter nach innen gehendes Kanälchen war nicht festzu- stellen. 299 — Weibliche Geschlechtsorgane. — Die Vulva liegt vor oder hinter der Kôrpermitte ; sie hat die Form einer ziemlich langen, queren Spalte. Die Vagina ist nur kurz und gerade (vel. Fig. 18 e) ; sie besitzt also die Form, die von Dapay als spezifisch für die Genera Pseudomermis de Man und Bathy- mermis von Daday bezeichnet. Der vordere Gonadenast ist an seinem Ende auf ein kurzes Stück zurückgeschlagen, der hintere aber nicht. Bezüglich der relativen Grüsse der beiden Aeste vergleiche die CoBs’sche Formel weiter oben. Beide Gonadenäste scheinen asymmetrisch rechts laterad vom Fettkôrper zu liegen. Die Eïer sind mehr oder weniger aus- geprägt kugelig und besitzen einen Durchmesser von 60 bis 70 &. Die Eischale ist nur 1—1,5 “ dick. Bei dieser Form zäblte ich im hintern Uterusast eines senilen Weibchens allein 96 Eier ; es müssen also ganz beträchtliche Eimengen produziert werden. Miünnliche Geschlechtsorgane. — Die Spicula sind paarig ; sie liegen aber fast ihrer ganzen Länge nach eng aneinander, so dass man der Meinung sein kônnte, es sei nur ein einziges, unpaares Spiculum vorhanden, wenn nicht die proximalen Enden, wie es die Fig. 18 n zeigt, auseinander weichen wür- den. Bei Männchen 1 besassen sie eine Länge von 0,3456 mm, bei Männchen 2 eine solche von 0,284 mm; von Dapay erwähnt für sein 8,4 mm langes Männchen 0,32 mm Spicula- länge. Wie aus der Fig. 18f zu ersehen ist, sind sie sehr schlank ; ihr distales Ende habe ich auf Fig. 18g u. 18h in seitlicher Ansicht stärker vergrôssert dargestellt ; es scheint dort nämlich eine lamellôse Verbreiterung vorhanden zu sein. Die Fig. 18 h gibt ein Bild des distalen Endes der beiden Spicula von vorn gesehen ; jedes Spiculum scheint eine enge, nach vorn offene Rinne zu bilden. Dadurch, dass sie aber beide eng aneinander liegen, wird zwischen ihnen eine dritte Rinne, scheinbar die Hauptrinne, gebildet. Von der Bewegungsmuskulatur konnte ich nur die am proximalen Ende ansetzenden Retractores deutlich erkennen, die den für die Mermithiden üblichen Bau und Verlaui haben ; auch die von Hacmetïer als Fixatores verzeichneten Muskeln waren zu sehen. Der Hoden scheint, wie schon von Dapay angibt, paarig zu sein, wobei der eine nach vorn, der andere nach hinten ausgestreckt ist. Der Ductus ejacula- torius verläuft ventrad vom Fettkôrper. Die Anordnung der männlichen Genitalpapillen ist stark variierend, wenigstens so weit die mir vorliegenden 2 Männchen und die Angaben von Dapav’s ein Urteil gestatten. Meine beiden Männchen 230 — weichen in der Papillenanordnung nicht unbedeutend von einander ab, und auch das Männchen, das dem ungarischen Forscher vorlag, scheint wieder eine andere Papillenanord- nung besessen zu haben. Schildern wir erst die Verhältnisse bei Männchen 1 : Es sind prä- und postanale Papillen vorhanden, die bei diesem Männchen (vgl. Fig. 18 f u. 181) merkwürdigerweise 4 Längsreihen bilden, die asymmetrisch liegen. Eine Reïhe ist ventromedian, 1 links ventrosubmedian und 2 rechts (immer dorsal betrachtet !) ventrosubmedian. Die ventro- mediane Reiïhe weist bei diesem Tiere 16 prä- und 9 post- anale Papillen auf. Namentlich die unmittelbar vor dem Anus liegenden 13 Papillen sind so enggedrängt, dass sie manchmal leicht gegen einander verschoben sind. Im Uebrigen ist ihre Anordnung bei diesem Tier aus den Fig. 18 f u. 181 gut er- sichtlich. Die linke ventrosubmediane Reihe ist einfach und besitzt 8 prä- und 7 postanale Papillen, die in mehr oder weniger regelmässigen Zwischenräumen aufeinander folgen. Die rechten beiden ventrosubmedianen Reïhen schliess- lich, scheinen durch Verdoppelung aus einer ursprünglich einheitlichen Reihe hervorgegangen zu sein. Die innere weist 10 prä- und 6 postanale Papillen auf, die äussere, die sich vorn der innern nähert, 8 präanale und 4 postanale. Die Zwischenräume sind ziemlich unregelmässig. Die Papillen- anordnung ist bei diesen Tieren infolgedessen eine aus- geprägt asymmetrische. Bei Männechen 2 finden wir nun einfachere Verhältnisse. Es sind nur 3 Papillenreihen vorhanden, eine ventromediane und jederseits eine submediane (vel. Fig. 18 k). Die ventro- mediane besitzt 12 prä- und 7 postanale Papillen, die nur vor dem After etwas enger stehen. Die linke Submedianreihe besitzt 10 prä- und 8 postanale, die rechte 12 prä- und eben- falls 8 postanale Papillen. Eine dieser 8 postanalen Papillen liegt aber jederseits ausserhalb der Reihe mehr medianwärts. Auch bei diesen Submedianreihen sind die Zwischenräume der Papillen unregelmässig gross. Auch hier ist die Papillen- anordnung eine asymmetrische, wie die Fig. 18k deutlich zeigt ; aber die Asymmetrie ist viel geringer als bei Männ- chen 1. Vergleichen wir nun damit die Angaben von Dapay’s ; er schreibt : ,Von den präanalen Papillenreihen enthält die mittlere 7 und die 2 lateralen je 3 Papillen”. Dies ist alles, was er schreibt und zu einem Vergleich mit unsern Funden ganz ungenügend. Was nun schliesslich noch die Form der Papillen betrifft, so handelt es sich um sehr deutliche, halbkugelige, inner- vierte Vorwülbungen der Kürperoberfläche. Eine Papille im optischen Schnitt habe ich auf Fig. 18 i dargestellt. Bemerkungen. — Ich habe die im Vorangehenden be- schriebenen Tiere der Bathymermis Fuhrmanni von Daday gleich erachtet. Da DApay’s Beschreibung leider recht unvoll- ständig ist, namentlich bezüglich der so wichtigen Seiten- organe, muss diese systematische Zuordnung mit einigen Vor- behalten gemacht werden. Die mir vorliegenden Männchen besitzen eine etwas andere Papillenanordnung als DaApay sie beschreibt. Die Abweichung in der Zahl der Papillen der einzelnen Reihen lässt sich ohne Schwierigkeit als Variation deuten ; solche Variationen in der Papillenzahl kommen bei den Männchen fast aller Nematodenarten vor. Die grôssere Schwierigkeit bot aber das Seitenorgan, das von von Dapay für seine Bathymermis Fuhrmanni für das Männchen als ziemlich eifôrmig, für das Weibchen als ,,kreisfôrmig” be- schrieben wird. Da aber die von von Dapay neu aufgestell- ten Mermithiden-Spezies nach den Figuren zu urteilen fast durchwegs dieselben kreisfôrmigen Seitenorgane mit zentra- lem Fleck aufzuweisen scheinen, liegt es näher, anzunehmen, diese Organe seien hier weitgehend schematisiert worden, so weitgehend, dass die Darstellung ungenau wird. So sind es vor allem folgende Eigentümlichkeiten ge- wesen, die mich bewogen, die vorliegenden Tiere zu Bathy- mermis Fuhrmanni von Daday zu stellen : 1. Die allgemeine Form sowohl des Kopi- als auch des Schwanzendes. 2. Die Uebereinstimmung der Grôssenverhältnisse der Tiere. 3. Die Uebereinstimmung der männlichen Kopulations- organe. 4, Der Umstand, dass Bathymermis Fuhrmanni bis jetzt nur aus dem Neuenburgersee bekannt war, von wo ja auch meine Tiere stammen und wo sie in ähnlicher Tiefe wie jene gefunden wurden. | Lo "2 [Se | Bemerkungen über die Artenzahl der Mermithiden. Die Mermithiden sind viel weiter verbreitet und kommen viel häufiger vor, als man bis in die jüngste Zeit annahm. Ihre Individuen- und Artenzahl muss eine ganz beträchtliche sein, namentlich auch in der reinen Erde. Ich werde später Gelegenheiïit haben, dies mit Tatsachen zu belegen. Bis auf von Dapay und HAGMEIER War man eben geneigt, in etwa gefundenen Mermithiden immer nur Vertreter von M. albi- cans und etwa M. nigrescens zu sehen. Das war falsch. Wer- den diese Tiere etwas eingehender untersucht, so zeigt sich bald eine grosse Mannigfaltigkeit. Die Arbeit HAGMEïER‘’S, in der zum ersten Mal die gesamten Organisationsverhältnisse etwas gründlicher untersucht werden, muss als die für die Mermithidenforschung bisher wichtigste und bedeutungs- vollste bezeichnet werden. Bemerkungen über die horizontale und die ver- tikale Verbreitung der Mermithiden in unsern Gewässern, über kummulatives Vorkommen und über Wurmregen. Mermithiden sind in unsern stehenden Gewässern ver- mutlich überall in viel grôsserer Arten- und Individuen- zahl vertreten, als man bisher annahm. Es ist nicht unmôg- lich, dass ihr Vorkommen in einem gewissen Verhältnis steht zur nummerischen Vertretung der Dipterenlarven. Arm erwähnt in seiner Arbeit : ,,Faunistische und biologische Un- tersuchungen im Hjälmaren” * die Mermithiden als in grosser Menge unter Steinen in der Brandungszone und in Tiefen von 6—8 m auf von Ton und Gyttja gemischten Boden vor- kommend. Nun ist ja allerdings zu bemerken, dass gerade für ihre Häufigkeit sich keine bestimmten Regeln aufstellen lassen. Ist einmal irgendwo ein Infektionsherd geschaffen und sind die Wirtstiere zahlreich, so kann die Zahl der Mer- mithiden an dieser Stelle eine ganz beträchtliche werden. So war im Frühjahr 1916 in unserem Garten jede dritte Limax 1 Arkiv for Zoologi, Bd, 10. OC agrestis infiziert und enthielt im Mittel 2—3 Mermislarven. Die Zahl dieser Schnecken mag aber auf einer Fläche von 100 m° 12000 betragen haben, womit die Zahl der Mermis- Individuen auf derselben Fläche ebenfalls um rund 1—2000 schwankte, also eine ganz beträchtliche Population. So wird es auch in unsern Gewässern Gebiete und Stellen geben, die wenigstens während einigen Jahren sehr reich an Mermi- thiden sind und andere, in denen sie nur spärlich vorkommen oder ganz fehlen. Ein solcher Kummulationsherd wird übri- gens von beschränkter zeitlicher Dauer sein ; denn die Wirtstiere spüren die Wirkungen der Infektion meistens doch und môgen ihr mit der Zeit erliegen. Solche Infektionsherde kônnen übrigens auf ein einziges weibliches Individuum zurückgehen. Die Eier werden ja von den Mermithidenweibchen zu Hunderten abgelegt und zwar meistens an ein und derselben Stelle. Die auskriechenden Larven verteilen sich dann auf die nächste Umgebung und infizieren dort alle vorhandenen Wirtstiere meist so, dass 1—40 und mehr Exemplare in ein und dasselbe Wirtstier eindringen. Im Erdboden werden die Larven wohl meist nur auf geringe Entfernungen von ihrem Muttertier, d. h. dem Orte der Eiablage, sich zu entfernen vermôgen. So fand ich im Februar 1916 einmal in einer kleinen Erdprobe aus etwa 20-30 cm Tiefe viele Hunderte Mermithideneier in allen Entwicklungsstadien und verschieden entwickelte Larven vor der ersten Häutung. Das Muttertier konnte ich aber nicht auf- finden. Wären nun diese Larven auf eine Ueberwinterungs- stelle von Insekten, Insektenlarven oder Schnecken gestossen, hätten sie diese Tiere infiziert. Angenommen, die Wirtstiere seien relativ wenig bewegliche Wesen (z. B. manche Schnec- ken), so hätte sich hier eine ganz beträchtliche Mermithiden- population entwickelt. Gerade Schnecken überwintern ja häufig in grosser Zahl in Erdlôchern beisammen ; auch In- sektenlarven kommen oft in grosser Menge, namentlich in jugendlichen Stadien, nahe beieinander vor. Sie môgen viel- fach auch bald nach dem Ausschlüpfen aus dem Ei von den Mermithidenlarven infiziert werden ; HAGMEïER äussert sich übrigens in ähnlicher Weise. Die in der Literatur schon ôfters erwähnte Erscheinung des sog. Wurmregens, d. h. des Vorkommens von grossen Mengen von Mermithiden auf relativ kleiner Fläche, steht sicher im Zusammenhang mit der Bildung solcher Infektions- herde. Die Wirtstiere sind dabei sehr zahlreich, dazu stark, d. h. mit vielen Individuen infiziert, werden von diesen meist auch um ungefähr dieselbe Zeit verlassen, erreichen einheit- lich die Geschlechtsreife und kommen wieder um dieselbe Zeit zur Eiablage. Machen sie dann, durch warmen Regen gelockt, eine morgendliche Wanderung an die Erdoberfläche, so kônnen sie durch ihr tausendfaches Erscheinen die als Wurmregen bezeichnete Erscheinung hervorrufen. Wir sind heute also durchaus in der Lage, dieses massen- haîte Erscheinen von Mermithiden zu verstehen. Grundbe- dingung dazu ist das Vorhandensein zahlreicher, wenig beweglicher Wirtstiere auf engen Raum. Ein solcher Wurm- regen kann sich aber nicht Jahre hindurch wiederholen, da die Wirtstiere vermutlich durch die gesteigerte Infektion doch stark leiden und zu Grunde gehen. Mit ihrem Zurück- gehen ist dann auch eine Vorbedingung des Neuauftretens erloschen. Nun soll die vertikale Verbreitung der Mermithiden in unsern stehenden Gewässern noch kurz berührt werden. Sie scheint eine ziemlich gleichmässige zu sein. Wenigstens lässt das vorliegende Material und auch die von von Dapav be- arbeitete Ausbeute ZscHokkE’s und FuHrMANN’s und die Untersuchung EKMAnw’s diese Annahme rechtfertigen. Da- gegen kônnen wir nicht beurteilen, ob es für grüssere Tiefen spezifische Arten gibt. Die vorliegenden Daten sind dies- bezüglich noch viel zu gering, scheinen aber nicht dafür zu sprechen. Wir müssen unsere limnetischen Mermithiden als eurybath (Dahl) ansehen, Sie verhalten sich diesbezüglich wie ihre Wirtstiere. Bemerkungen über die sogenannten Seitenorgane der Mermithiden und ihre Deutung als Sinnes- organe bei den Nematoden überhaupt. Eine Frage wollen wir hier noch besonders berühren. Es betrifft dies die Seitenorgane der Mermithiden. Die ausser- ordentlich grosse Zahl von verschiedenen Formen dieses merkwürdigen Sinnesorganes gerade bei dieser Gruppe muss auffallen. Bei näherem Zusehen freilich zeigt es sich, dass dieser Formenreichtum eigentlich auf blosser Variation ein und desselben Typus, nämlich des ,taschenfôrmigen”, be- ruht. Indem nun die ursprünglich wohl enge Tasche bald grôsser, bald kleiner, bald tiefer, bald flacher wird und auch sonst in der Form stark schwankt, kommt ein ausserordent- SH licher Formenreichtum zustande. Ich wüsste unter den Nema- toden keine Gruppe zu nennen, die diesbezüglich den Mer- mithiden gleichkommen würde. Im Allgemeinen finden wir sonst die Seitenorgane bei ein und derselben Gattung recht einheïtlich gebaut. Die reiche Formenmannigfaltigkeit dieser Bildungen bei den Mermithiden ist vielleicht Folge des ontogenetischen Wechsels von parasitischer und freilebender Lebensweise, vielleicht hängt sie auch zusammen mit dem verschiedenen Chemismus der Wobhntiere. Oder ist es eine Begleiterschei- nung des stammgeschichtlichen Wandels der Lebensweise ? Die Ahnen der Mermithiden waren bestimmt ausgesprochen freilebende Tiere. Der Uebergang zu zeitweise parasitischer Lebensweise hat sich vor allem in einer Vergrôsserung der Gestalt und allen mit dieser in Korrelation stehender Organe kundgetan. Dann scheint es, als ob der stammesgeschichtliche Wechsel der Lebensweise die Variabilität ausserordentlich gesteigert habe. Dafür liessen sich gerade für die Mermi- thiden zahlreiche Beispiele anführen (z. B. die Form des Schwanzendes, männliche Genitalpapillen, Spicularapparat, Kopfende usw.). Schliesslich scheint auch die grosse Arten- zahl damit in Zusammenhang zu stehen. Dies alles legt die Vermutung nahe, dass auch die Mannigfaltigkeit der Seiten- organe in kausalem Verhältnis zum stammesgeschichtlichen Wechsel der Lebensweise steht. Wir kônnen ja auch sonst für das Organismenreich fest- stellen, dass ein Wechsel in der Lebensweise ôfters einer Starken Neubildung nicht nur von Varietäten, sondern auch von Arten ruft. Bei keinen Nematoden konnte man bisher den Bau der Seitenorgane so genau untersuchen wie bei den Mermithiden. Zum erstenmal scheint mir hier einwandfrei festgestellt worden zu sein, dass diese Bildungen einerseits drüsiger, anderseits nervôüser Natur sind, also komplexe Organe dar- stellen. Freilich sind schon ôfters bei andern Nematoden zu den Seitenorganen streichende Fasern als nervôs ange- sprochen worden und andererseits hat man an diesen Bil- dungen auch schon verschiedentlich Sekrettrôpfchen und Kanälchen, die als mit diesen Trôpfchen in Beziehung stehend, also als Drüsenausführungsrôhrchen aufzufassen sind, beobachtet. Die Verbindung dieser beiden Elemente wurde zuerst von Zur STRASSEN erkannt, freilich bei einer Form, wo sie viel weniger deutlich ist, als bei den Mermi- thiden. Bei diesen ist dann erst HAGMEtIER darauf aufmerk- — 236 — sam geworden und in schônster Weise konnte er als erster die sog. Endfasern nachweisen. Er ist freilich in der Deutung derselben als nervôse Endorgane etwas zurückhaltend, aber nach meinem Dafürhalten lassen sich diese Bildungen be- stimmt nicht anders auffassen. Das Vorkommen von sog. Endfasern ist meines Wissens bisher nur noch bei Mermithiden beobachtet worden. Sie scheinen da eine ganz allgemeine Erscheinung zu sein. Aber ähnliche oder gleiche Bildungen lassen sich auch bei den übrigen Nematoden feststellen ; ich verweise in dieser Be- ziehung nur auf die Darstellung der Seitenorgane bei den Varietäten des Trilobus gracilis und des ronus ignavus, weiter oben. Wir wollen hier nicht die gesamte, die Seitenorgane betreffende Literatur durchgehen. Es soll dies an anderer Stelle später mit aller Ausführlichkeit erfolgen. Nach meinem Dafürhalten, hat uns in der Deutung dieser Organe die Arbeit Zur SrrAssEN’s über Anthraconema—Siphonolaimus am wesentlichsten vorwärts gebracht. Nachdem die Seiten- organe früher namentlich als funktionell exkretorisch an- gesprochen worden waren, spricht er zum erstenmal bestimmt die Meinung aus, dass wir es hier mit einem Sinnesorgan und zWar sehr wahrscheinlich mit einem chemischen zu tun hätten. Seit Zur STRASSEN ist etwas Entscheidendes in dieser Beziehung nicht mehr beigetragen worden. Cogg spricht unter anderm auch die Vermutung aus, dass es sich um eine Art statisches Organ handle. HacmetïERr, der als erster den Bau dieser Organe bei den Mermithiden eingehender untersuchte, wiederholt im Wesentlichen die verschiedenen Meinungen seiner Vorgänger und schliesst sich dann ZUR STRASSEN an. Meine bereits auf viele Jahre ausgedehnte Nematoden- studien haben es mit sich gebracht, dass ich diese Organe bei einer grossen Zahl namentlich freilbender Nematoden unter- sucht habe, freilich meist nicht besonders eingehend. Auf Grund dieser vergleichenden Studien, glaube ich heute der Deutung Zur SrRAsSSEN’S, dass diese Organe chemische Sin- nesorgane seien, zustimmen zu kônnen. Ja, es ist nach meinem Dafürhalten bestimmt keine andere Deutung müg- lich. Vermutlich orientiert dieses Organ die Nematoden über den Chemismus der Wohnflüssigkeit. Es ist also eine Art Geschmacksorgan. Für diese Deutung spricht auch das fol- gende. Marine Nematoden besitzen durchwegs sehr hochent- wickelte Seitenorgane. Bringt man diese Tiere aus ihrer Wohnflüssigkeit in Süsswasser, so strecken sie sich augen- —. blicklich wie vom Schlage gerührt. Ich kann diese plôtzliche Wirkung nicht auf blosse Osmose durch die Haut zurück- führen. Denn die letztere ist, wie Experimente gezeigt haben, oîft sehr undurchlässig, ja bei manchen marinen Formen sehr dick gepanzert. Deshalb ist die plôtzliche Wirkung des Süss- wassers auf marine Nematoden wohl nur auf dem Wege über die Seitenorgane zu erklären ; die Tiere werden direkt gelähmt. Vergleichen wir die Grôsse der Seitenorgane bei den aquatilen und den terrikolen Mermithiden, so fällt auf, dass die erste biologische Gruppe im Allgemeinen Vertreter mit grôsseren Organen aufweist. Das Wasser als Wohnraum scheint auf die Grôssenentwicklung dieser Bildungen günstig einzuwirken. Es scheint dies überhaupt eine allgemeine Erscheinung bei den Nematoden zu sein. Das wird stets am auffälligsten beim Vergleich aquatiler und terrestrischer Arten ein und derselben Gattung. Es mag dies seine Ursache zum Teil darin haben, dass bei in der Erde wühlender Lebensweise diese Bildungen meist nach innen verlagert und geschützt werden, um Schädigungen mechanischer Art oder durch Verunreinigung zu verhindern. Jedenfalls ist die Erschei- nung so auffällig, dass ich nicht umhin konnte, auf sie hin- zuweisen. Bemerkungen über die Sexualrelation bei den Nematoden. Seit den glänzenden Untersuchungen von Mauras weiss man, dass bei recht zahlreichen Nematoden Hermaphroditis- mus und Parthenogenese vorkommen. Wir wissen auch, dass diese Erscheinungsformen der Fortpflanzung bei den Nema- toden mit typischer Zweigeschlechtigkeit durch zahlreiche Zwischenstufen verbunden und hier die denkbar zahl- reichsten Uebergänge vorhanden sind. Leider hat die zahlenmässige Feststellung des Verhältnisses der beiden Geschlechter bisher nur bei wenigen Autoren die gebührende Aufmerksamkeit gefunden. Doch scheinen die vorliegenden Angaben immerhin darauf hinzuweisen, dass bei den meisten 1 Man vergleiche diesbezüglich den interessanten Vortrag : MICOLETZKY, Die Bedeutung der freilebenden Nematoden für die Experimentalzoologie, in: Verhandl. d. k. k. zool.-bot. Ges. Wien, Jahrg. 1916, S. 52-71. — 238 — freilebenden Nematoden die Sexualziffer unter 100 liegt, d. h. dass fast bei sämtlichen bis heute untersuchten frei- lebenden Nematoden die Weibchen häufiger sind als die Männchen, ja meist in ganz bedeutender Ueberzahl vor- kommen. Meines Wissens ist bis heute noch für keine frei- lebende Nematodenspezies eine über 100 liegende Sexual- zitfer festgestellt worden, wenigstens nicht auf Grund eines zahlenmässig umfangreicheren Materials. Die in der vor- liegenden Arbeit festgestellte Sexualziffer 144,7 für Doryl. lecundus subsp. helveticus stellt in dieser Beziehung etwas Eigenartiges dar, das verdient, besonders hervorgehoben zu werden. Es scheint mir nicht wahrscheinlich, dass diese aus- nahmsweise hohe Sexualziffer blos auf einem durch die Art des Sammelns bedingten Zufall beruhe. Dann môchte ich auch noch darauf hinweisen, dass bei den meisten bis heute bekannt gewordenen Mermithiden- Arten die Männchen mindestens ebenso häufig, ja häufiger zu sein scheinen, als die Weïbchen. Freilich gründet sich diese Feststellung für die einzelnen Arten auf ein meist nur wenig umfangreiches Material. Eine Erklärung für dieses Verhalten kônnen wir heute noch nicht geben, wenigstens nicht in befriedigender Weise. Der Satz, dass die Männchen zahlreicher seien als die Weibchen, weil diese letztern schwer autzusuchen sind, kann nicht gut herbeigezogen werden, da wir uns ja zur Erklärung des Männchenschwundes auf ähn- liche Argumente stützen. Man müsste ja dann annehmen, dass die Natur dasselbe Ziel, hier also das Neutralisieren der Schwierigkeiten im Sichfinden der Geschlechter auf ganz entgegengesetzten Wegen lôst. Einerseits durch Vermehrung der Zahl der aktiv vorgehenden Männehen, anderseits durch Uebergang zur parthenogenetischen resp. hermaphroditischen Fortpflanzungsart. Bemerkungen über die hyalinen oder sogenann- ten Blutkôrperchen der Mermithiden und die kristallähnlichen Bildungen in der Leibes- hôhle der Nematoden, den Bau der Haut und die Häutung. Auch ich fand bei mehreren hier beschriebenen Para- mermis-Arten in der Leibeshôhle die sog. hyalinen Kôürper- chen. Sie waren durchwegs bikonvex, während HAGMETER auch uhrglasfôrmige gesehen hat. Vermutlich handelt es sich um Reservestoffkôrperchen. Ihre Bildungsart ist auch heute noch unbekannt. Es liegt nahe, in ihnen Analoge der kristall- ähnlichen Bildungen in der Leibeshôühle von Trilobus gracilis forma typica, von Ironus ignavus, von Rhabditis usw. zu sehen. Ja, nach meinem Dafürhalten müssen wir alle diese Bildungen vereinigen und auch in diesen kristallähnlichen Stäbchen usw. Reservestoffe sehen. Dafür scheint mir ihr verschiedenes Mengeverhältnis bei verschiedenen Individuen zu sprechen und speziell ihr Verschwinden beim Altern so- wohl bei Mermithiden als auch den übrigen erwähnten Nema- toden, zu sprechen. Die variabel Form dieser Gebilde nach den verschiedenen Gattungen und sogar Arten scheint den alten Satz von der biochemischen Verschiedenheit der Arten zu bekräftigen. Ihre Bezeichnung als Blutkôrperchen hat nach diesen Darlegungen keinen Sinn mehr. Auch HAGMEIER macht diesbezügliche Bemerkungen. Ihre genaue Untersuch- ung bei den verschiedenen Nematodengruppen, die Art ihrer Bildung usw. zu kennen, wäre sehr wünschenswert und viel- leicht auch für die Aufstellung eines Nematodensystems ver- wertbar. Das Vorkommen von ähnlichen derartigen Bildungen bei Dorylaimus-Arten und Mermithiden scheint mir beispiels- weise meinen Satz von der genetischen Zusammengehôürigkeit der beiden Gruppen zu bestätigen. Eine Beobachtung, die Haut betreffend, môchte ich hier noch anbringen ; soweit meine Untersuchungen heute reichen, scheint mir dieselbe bei terricolen Mermithiden-Formen durchgängig stärker zu sein als bei den aquatilen Arten. Sollte sich diese Beobachtung allgemein bestätigen, so wäre sie wohl als ursächlich mit dem Lebensraum zusammen- hängend hinzustellen ; denn schon aus rein mechanischen Gründen lässt sich die Verstärkung der Haut bei terricoler Lebensweise verstehen. Erdmermithiden werden immer gezwungen sein, relativ grosse Strecken wühlend zurückzu- legen, während die Wasserformen erstens den viel weichern Schlamm haben und sich zudem meist nicht tief in diesen eingraben. Das Untersuchungsmaterial enthielt einige vor der letzten Häutung stehende Männchen. Da war es nun interessant, fest- zustellen, dass die Genitalpapillen erst ganz zuletzt, vielleicht erst nach dem Abwerfen der letzten Larvenhaut, gebildet werden. Die Tiere besassen alle schon gut entwickelte Spi- cula, teilweise sogar deren Bewegungsmuskulatur und durch- wegs auch schon die fertig ausgebildete Bursalmuskulatur. = SD, — Aber von den Genitalpapillen war noch nichts zu sehen. In der individuellen Entwicklung werden vermutlich Bursal- muskulatur und Spicula ziemlich gleichzeitig ausgebildet, dann folgt zeitlich die Bewegungsmuskulatur der Spicula und wie es scheint erst unmittelbar vor, während oder unmittelbar nach der Häutung die Ausbildung der Genitalpapillen. Es ist damit nicht gesagt, dass dieser Vorgang bei sämtlichen Nema- toden nun auf diese selbe Art abläuft ; die weiter oben geschilderten Verhältnisse bei Trilobus gracilis var. homo- physalidis lassen vielmehr vermuten, dass die Ausbildung der männlichen Genitalpapillen zeitlich oft vor, oft nach und oft gleichzeitig mit der Ausbildung der Spicula erfolgen kann. Ferner môchte ich hier auch noch bemerken, dass die Seitenorgane (siehe das weiter oben über die Mermis aorista n. sp. Gesagte !) sehr wahrscheinlich trotz ihrer oberfläch- lichen Lage nicht von der Häutung ergriffen werden ; das- selbe gilt von den Kopfpapillen, taktilen, hochentwickelten, nervôsen Endorganen. Nur die Haut wird um dieselben abgelôst ; die abgehobene Larvenhaut scheint an diesen Stellen manchmal direkt durchbrochen zu sein. RECHERCHES SUR LE DÉVELOPPEMENT DES CESTODES 1. Le cycle évolutif des Bothriocéphales Etude sur l’origine des Cestodes et leurs états larvaires par D' Félix ROSEN Laboratoire de zoologie de l'Université de Neuchâtel — + > 4 << #— INTRODUCTION Les recherches présentées dans ce mémoire font la suite de mes « Recherches expérimentales sur le cycle évolutif du Dibothriocephalus latus >, travail paru il y a une année dans ce même bulletin. Les recherches en question ont élucidé le développement de ce parasite, en établissant l'existence de deux hôtes intermédiaires, dont le premier est : Cyclops stre- nuus où Diaptomus gracilis. Une fois le cycle d’un des Bothriocéphales élucidé, il était évident que l’évolution des autres espèces !: s'effectue de même par une triple migration. Le premier hôte intermé- diaire pouvait être d’une espèce ou d’un genre différent, mais son existence était hors de doute. En effet, le dévelop- pement embryonnaire de tous les Bothriocéphales aboutit au stade homologue d’une coracidie ; le développement ultérieur devrait donc correspondre. Si je me suis intéressé, malgré cette certitude, à leur évolution, j'ai eu d’autres raisons : par la mise en lumière des procercoïdes des différents Bothrio- céphales, j'avais l’espoir d'établir entre eux des relations intéressantes et de pouvoir les comparer avec les stades inter- ! des Bothriocéphales segmentés, 16 BULL. SOC. SG. NAT, T. XLIII NON LE di médiaires des autres cestodes. La suite a pleinement justifié mes prévisions. Et quoique ces recherches soient loin d’être accomplies, je veux néanmoins donner déjà un aperçu som- maire des résultats obtenus. L’exposé de mes expériences commencera par la nou- velle description du cycle évolutif du D. latus. On remarquera que la morphologie de l’oncosphère, du procercoïde et du plérocercoïde se présentera sous un autre aspect. Le déve- loppement du procercoïde en plérocercoïde, accompagné de nouveaux détails œcologiques, sera exposé de même pour la première fois. En plus, je donnerai ici les raisons méthodolo- giques qui ont dirigé mon travail. À mon grand regret, je suis obligé de déclarer nulle et non avenue la publication sur le même sujet, parue il y a une année ‘, à cause des faits exposés dans l’annexe. Quelques mots de reconnaissance à ceux qui m'ont aidé à mes recherches. Avant tout, je veux exprimer ma profonde gratitude à M. le prof. O. FUHRMANN, qui m’accueillit avec une large hospitalité dans son laboratoire. Je n’ai pas besoin d’ajouter combien de précieux conseils et d'importantes indications ont accompagné cette hospitalité. Mais je veux souligner le fait que, grâce à la bienveillance que M. FuHRMANN m’a témoi- gnée, le laboratoire de zoologie de Neuchâtel est devenu mon second foyer. Les dessins, qui accompagnent ce travail et dont la beauté rivalise avec l’exactitude, sont dus au crayon de M. Tx. DELAcHAUX, que je remercie chaleureusement. Je remercie encore M. A. Monar», l'assistant au labo- ratoire, qui a eu l’obligeance et la patience de me prêter son concours pour la rédaction française de ce mémoire. Si, malgré les temps difficiles, j'ai pu jouir d’un matériel énorme et varié pour mes recherches et expériences, c’est grâce à M. Ch. SerneT, auquel j’exprime toute ma gratitude. 1 Le cycle évolutif du eee mel latus. Recherches expérimentales M et observations par C. JANIGkI et F. ROSEN. Bull. soc. neuch. se. nat., t. XLIT, 1917. | HISTORIQUE Tout récemment encore, le cycle évolutif des bothriocé- phales était un problème. Pourtant l’histoire de leur déve- loppement a attiré depuis longtemps l'attention des savants. L'objet principal de leurs recherches était le Dibothrioce- Phalus latus, en sa qualité de parasite de l’homme. Cepen- dant, ces nombreuses recherches n’ont apporté de lumière qu'en un point: en établissant que le D. latus passe dans l’homme, le chien et le chat par l’ingestion de poissons, dont plusieurs espèces sont de sûrs porteurs de son scolex, le plérocercoïde. Mais la manière dont ces poissons se trou- vaient infectés, ou, autrement dit, le chemin pris par les embryons hexacantes pour se développer ultérieurement, restait inconnu. Un grand nombre d’investigations n’aboutirent à rien ; soit qu’on cherchât à infecter les poissons par les embryons hexacantes, soit que l’on se basât sur la supposition de l’exis- tence d’un premier hôte intermédiaire — les recherches res- tèrent infructueuses. Et, jusqu’à ce jour, l’histoire du déve- loppement des autres bothriocéphales est également demeu- rée un problème, certains cas étant même aujourd’hui moins connus. Après maintes investigations, je suis arrivé, grâce à des recherches expérimentales, à résoudre ce problème, en dé- couvrant le premier hôte intermédiaire. Il me fut alors pos- sible d'observer le développement de loncosphère, qui aboutit dans ce premier hôte au stade, que j'ai nommé procercoïde. En infectant ensuite les poissons de ces procercoïdes, je pus alors suivre leur développement en plérocercoïde et fermer ainsi le cycle évolutif des bothriocéphales. Arrivé au but après tant de recherches infructueuses, il me semble opportun de tracer en quelques lignes leur his- toire, — d’éclaircir ainsi le problème et d’en rendre la solu- tion plus compréhensible. x # # Les bothriocéphales ne furent décrits et distingués des ténias qu’à la fin du XVI" et dans le courant du XVIe siècle. Déjà à la fin du XVIII", avant même que les recherches d'anatomie pure arrivent à leurs fins, fut exécutée 244 la première expérience helmintologique dans le but d’élu- cider le développement de ces parasites. En 1790, le Danois ABrLDGAARD, dépassant de beaucoup son temps, put démontrer le développement partiel d'un bothriocéphale. Il s’agissait d’un parasite d’oiseau, le Schis- tocephalus dimorphus dont l’épinoche héberge le plérocer- coïde. Au lieu de se livrer aux spéculations d’usage dans ce temps-là sur la generatio equivoqua des cestodes, ABILD- GAARD, Saisissant expérimentalement le problème, démontra que le parasite hébergé par l’épinoche se développe en un ver adulte dans l'intestin des oiseaux. CRÉPLIN confirma cette expérience en 1829, et quand v. Sresozp, en 1835, eut découvert l’oncosphère des ténias, CRÉPLIN réussit alors à élever dans l’eau les embryons d’un bothriocéphale (Bothrio- cephalus ditremus) qu’il nomma « infusorielle Junge » (1837). J1 constata encore que ces embryons, contrairement à ceux des ténias, ont des coques munies d’un couvercle, et que les embryons de ces derniers ne se développent pas dans l’eau. I1 ressort du travail de WAGENER: que CRÉPLIN fut aussi le premier à connaître et à élever les « larves ciliées > des Ligules et des Triaenophores. Les deux faits principaux du développement des Cestodes étaient ainsi découverts et per- mettaient de nouvelles recherches : d’un côté les embryons hexacantes (oncosphères ou «larves ciliées >), se dévelop- pant des œufs des Cestodes, et de l’autre un stade intermé- diaire, devant être transporté dans un autre animal pour s’y développer en un adulte à organes sexuels mûrs. Mais un temps considérable s’écoula jusqu’à ce que ces faits fussent reconnus. C’est seulement en 1847 et en 1850, grâce aux recherches de E. BLancHarD et P.-Y. van BENEDEN que l’on a com- mencé à envisager le développement des Cestodes comme comportant deux hôtes successifs. Par des observations dé- taillées sur les Cestodes des poissons, tous deux parvinrent à la conviction que le développement de ces parasites s’ef- fectue au cours de migrations successives dans des animaux différents. Mais la nature même de leurs recherches, purement d'observations, ne leur fournissant pas de preuves tangibles, empêchait toute certitude. Il restait trop de lacunes pour mettre fin aux controverses. I1 a fallu les expériences classiques de KÜCHENMEISTER (1850-1860) pour élucider la question et faire ressortir en 1 Die Entwicklung der Cestoden, 1854. set MODS TES même temps, que l’expérience helmintologique est le moyen fondamental des recherches sur le développement des Ces- todes. Grâce à ses expériences, la migration des Cestodes d’un animal à un autre fut reconnue comme la condition nor- male de leur développement, et, depuis, cette donnée est devenue une acquisition certaine de la science. Et c’est KÜcHENMEISTER lui-même qui a montré le chemin à suivre pour élucider le développement des Bothriocéphales. Les ob- servations sur un bothriocéphale des ours blancs, sur la répar- tition géographique du D. latus et la nourriture des hôtes qu’il fréquente, l’amenèrent à conclure que les scolex de ce para- site doivent exister dans les poissons (1861). Et même il émit la supposition que le Dibothriocephalus latus se développe à l'instar des autres Cestodes dans deux hôtes intermédiaires successifs (1878) ‘. Dès lors, la plupart des recherches sur le développement des bothriocéphales foret restreintes à celles du D. latus, et dès lors l’histoire du problème des bothriocéphales n’est presque plus que l’histoire des recherches sur le développe- ment de ce parasite. Parmi les savants qui étudièrent cette question, il faut nommer en premier lieu SCHUBART qui, en 1850, réussit à élever les embryons hexacantes du bothriocéphale de l’homme. Puis, en 1859, après les expériences de KÜcHEN- MEISTER, Un médecin de Saint-Pétersbourg, Knxocx, essaya de résoudre le problème. Ignorant la découverte de ScHuBaARrtT, il réussit à élever les embryons du D. latus et entreprit ensuite une série de recherches pour en reconnaître le sort ultérieur. Il tenta d’abord, mais sans succès, d’infecter avec ces embryons toute une série d'animaux aquatiques, crustacés, insectes, amphi- bies, et surtout des poissons, trouvant dans ces derniers une quantité de scolex de bothriocéphales. Puis il tâcha d’in- fecter des chiens et des chats avec ces scolex * et conclut que le résultat était négatif, voyant après un certain temps que le chien ne rendait pas de cucurbitains !!!*. L’infection des poissons par les embryons hexacantes (< larves ciliées ») et celle des chiens par les scolex des bothriocéphales ne lui ayant pas donné de résultats, KNocH conclut que les 1 Die Parasiten des Menschen, p. 246. 2 Ces scolex provenaient de la cavité cœlomique et de la paroi slomacale de Lota vulgaris. 3 Les connaisseurs du problème verront combien KNOCH était près de la solution partielle du problème. PF AOADE ee bothriocéphales devaient, à l’encontre des autres Cestodes, accomplir leur développement depuis l'embryon jusqu’à l’adulte dans le même animal. Les expériences qu'il entre- prit alors sur les chiens, dans cet ordre d’idées, semblèrent confirmer ses suppositions, car il retrouva dans le sujet quel- ques bothriocéphales. Mais ses démonstrations étaient fort sujettes à caution, ses expériences étant conduites sans la rigueur nécessaire et ses observations présentées sans le sens critique le plus élémentaire. Un hôte intermédiaire étant déjà connu chez quelques bothriocéphales (Schistocephalus dimorphus et Trianophorus nodulosus), et KNocx même ayant découvert des scolex de Bothriocéphales dans les pois- sons !, il est étonnant que les affirmations de cet auteur aient tout de même trouvé une adhésion chez quelques savants, quoique plusieurs, et parmi les plus compétents, demeuras- sent sceptiques. La question du développement des bothriocéphales restait donc ouverte ?. Leuckarr chercha alors à contrôler expéri- mentalement les assertions de Knocx et essaya sans aucun résultat d’infecter de jeunes chiens, et de s’infecter lui-même, avec des embryons et des « larves ciliées >». Puis, certain de l’existence d’un hôte intermédiaire, il tenta d’infecter, avec ces mêmes « larves », de jeunes truites, mais en vain, car, mal- gré le nombre immense des embryons et larves ciliées em- ployées, il ne trouva aucune trace d'infection. A cette époque, des stades intermédiaires de Caryophyllaeus ayant été décou- verts chez les Tubificides, LEeuckArT supposa que l'hôte intermédiaire des Bothriocéphales devait être recherché non dans les Poissons, mais chez des Invertébrés (1876). Les recherches de Vocr (1878) sur les Mollusques, Gammarus, Cyclops, Daphnies et larves d'insectes n’aboutirent à rien de positif. Et Vocr mentionna une croyance populaire des rive- rains du Léman, que le parasite est transmis à l’homme par les poissons, ajoutant que quelques-unes de ses observations semblaient confirmer la chose. Enfin, en 1882, Max BRAUN soumit à une analyse appro- fondie les scolex des Bothriocéphales trouvés dans les pois- sons et réussit ensuite de ses expériences à démontrer que par l’ingestion de ces scolex l’homme, le chien et le chat acquièrent le parasite en question. Il établit que les hôtes intermédiaires du D. latus sont les Esox, les Lota et les Perca, 1 Scolex ressemblent fortement à la tête de Dibothriocephalus latus. 2 Les recherches de BERTOLUS, parues simultanément avec celles de KNOCH, n'ont pas donné plus de résultats. découverte confirmée peu après par des expériences faites en Italie, en Suisse et au Japon. Toute l’attention des savants fut désormais fixée sur le mode d'infection du poisson. Knocx et LEUCKART avaient déjà tenté d’infecter des poissons avec des « larves ciliées », mais sans résultat. La découverte certaine du poisson comme hôte intermédiaire du D. latus incita alors LEUCKART à de nouvelles expériences cette fois sur des brochets, mais toujours en vain. De même, peu de temps après (1885), SCHAUINSLAND chercha, mais sans y réussir, à infecter des lottes ; ce fut le dernier essai’. Depuis lors, le problème n’avança pas ; la supposition que peut-être le Bothriocéphale se développe successivement dans deux hôtes intermédiaires fut abordée ici et là, puis de nouveau abandonnée ; en un mot, on errait dans l’obscurité. MATÉRIEL D'EXPÉRIENCE Le Coracidium Le matériel nécessaire à mes expériences se composait forcément des embryons hexacantes sortis de l’œuf. Je veux donc donner un aperçu des moyens d'obtenir ce matériel et quelques détails sur l’organisation de la larve. Le développement des « œufs > de Bothriocéphales per- met de distinguer deux groupes de ces parasites ; les uns dont les embryons ne se développent qu'après leur arrivée dans l’eau, et les autres dont le développement embryonnaire s’accomplit déjà dans le corps maternel. L’embryon des espèces du premier groupe se compose : 1° d’une coque épaisse, munie d’un couvercle polaire ; 2° d’un grand nombre de cellules vitellogènes sous-jacentes ; 3° de l'œuf proprement dit enveloppé de ses cellules. Le déve- loppemeñt embryonnaire, au cours duquel la cellule ovu- laire, par divisions successives, donne naissance à un em- bryon couvert de cils vibratiles, commence dès que l’œuf est arrivé dans l’eau. Le développement accompli, l’embryon, 1 A propos de recherches récentes de GALLI-VALERIO et JANICKI, voir l'annexe, encore entouré de son enveloppe, éclot dans l’eau, et le tout se meut lentement grâce aux cils de l’enveloppe. L'embryon des espèces du deuxième groupe se compose des mêmes éléments que celui du premier groupe. Seule- ment la coque en est mince, sans couvercle, et le vitellus est moins abondant. Le développement embryonnaire s’accomplit dans l’utérus des proglottis. L’œuf, minuscule d’abord, grandit rapide- ment pendant que la coque s’amincit progressivement. A la fin du développement, c’est un embryon homologue à celui du premier groupe, mais il n’est pas cilié. Ces embryons, enveloppés de leurs coques, sont expulsés de l’hôte avec les excréments et arrivent dans l’eau. Jusqu'à présent, les embryons du premier groupe étaient appelés «larves ciliées >, tandis que ceux du deuxième groupe n'avaient pas eu de terme spécial. Je propose d’ap- peler ces deux genres du nom commun de coracidium :. Pour se procurer les coracidies nécessaires à l’expérience, il faut naturellement avoir à sa disposition des parasites adultes. On se les procurera dans les Poissons, sauf ie D. latus et quelques autres ; par la macération des proglot- tides, les œufs seront libérés en quantités inouïes. Mais tandis que dans les espèces du deuxième groupe on obtiendra des coracidies déjà développées enfermées dans leur coque, on n’obtiendra dans les espèces du premier groupe que des « œufs > non développés. Ceux-ci devront donc être élevés dans l’eau. La vitesse de leur développement dépendant de la température (DonaADrEu) et de la teneur en oxygène (LEeuckART), on pourra l’accélérer en les cultivant dans des récipients plats (plaques de Petri, par exemple), favorisant l’oxygénisation de l’eau et en les exposant à une température douce (16-20°). Dans ces conditions, on obtient des cora- cidies après huit à quinze jours d'élevage. Les < œufs >» du D. latus et des Ligules, par exemple, sont plus difficiles à obtenir, car ils habitent le premier l’homme, les seconds les oiseaux sauvages. Dans ce cas, si l’on ne peut se procurer un ver adulte, on tentera d’obtenir les « œufs >» en traitant les excréments (Donapireu - Ligula ?, JaAnicKkI - D. latus). Ce dernier procédé se base sur le fait que, contrairement aux œufs des Ténias, ceux des Bothriocéphales sont expulsés du 1 Coracidium — Kosxdtoy — petite fille; voir partie générale p. 287. 0 ? Pour obtenir les «œufs » de Ligules on infecte tout simplement des canards domestiques. proglottis déjà dans l’hôte et sortent disséminés dans les excréments. À cause de leur poids spécifique élevé, on peut les séparer du reste des excréments par des lavages et décan- tations successifs ; le résidu de ces opérations se composera en grande partie d’« œufs >» de Bothriocéphales. On dispose ce résidu dans les plaques de Petri et on le traite comme dans le cas précédent’. Ce procédé de lavage des excréments donne, à vrai dire, des résultats tout à fait satisfaisants ; tou- tefois, si on peut se procurer des proglottis mürs, on arrivera à des résultats tout aussi satisfaisants, avec combien plus de facilité et de propreté. Le cycle évolutif du Dibothriocephalus latus. Dans la partie historique (cf. aussi l’annexe) de ce mé- moire, on a pu voir que le problème des Bothriocéphales demeurait obscur. Leur coracidie se développe-t-elle direc- tement dans le poisson en plérocercoïde, ou bien existe-t-il deux hôtes intermédiaires ? Les deux questions, les deux possibilités ont dû être abordées. Il fallut élucider d’abord la première question. Après tant de tentatives précédentes, demeurées vaines, une rigou- reuse minutie pouvait seule en justifier de nouvelles. C’est dans cet esprit que j’entrepris une série de recherches aui commencèrent avec le D. latus. |. Tentatives d'infection directe des poissons par les Coracidies (Novembre 1916-avril 1917) Presque toutes les espèces de poissons connues comme porteurs du plérocercoïde du D. latus furent soumises à ces expériences : 1. Trutta fario; 2. Salmo salvelinus ; 3. Esox lucius ; 4. Perca jluviatilis ; 5. Lota vulgaris. 1 L'élevage des coracidies, dans ce cas, dure un peu plus longtemps. (20 jours environ.) Tous ces poissons étaient de jeunes exemplaires de 5 à 15 cm. de longueur, dont l’âge variait de quelques mois à une année. Ils furent installés dans dix aquariums, sans aucun appareil d'aération de l’eau, mais richement munis de plantes leur assurant l’oxygène nécessaire. Deux tentatives d’infection des poissons avec les coraci- dies furent entreprises en novembre et décembre 1916 pen- dant dix jours chacune. Pour augmenter la possibilité d’infec- tion, je ne me suis pas seulement contenté de peupler l’eau des aquariums de quantités considérables de coracidies, mais j'ai employé les procédés suivants : Les coracidies écloses dans des récipients plats se ras- semblent à la surface et se groupent à la périphérie du liquide. Je plaçai donc des poissons dans ces petits cristalli- soirs, abondamment pourvus de coracidies, et je les y laissai jusqu’à ce que l’épuisement de l’oxygène les oblige à monter à la surface, vers la périphérie. Le contact avec les coracidies était ainsi assuré. En même temps, je fus frappé du fait que la teneur en cal- cium varie considérablement de l’un à l’autre des différents lacs suisses. Ainsi le lac des Quatre-Cantons en est très pauvre, le Léman et le lac de Neuchâtel en sont riches. (Quatre-Cantons 7-9 mmg., Léman 170 mmg., Neuchâtel 135 mmg. par 1). Les poissons du lac des Quatre-Cantons n'étant pas, contrairement à ceux des lacs romands, infectés de scolex de bothriocéphales, je pensai à un rapport possible entre cette richesse en chaux et l'existence des plérocercoïdes, ces derniers étant munis de nom- breux corpuscules calcaires. J'ajoutai même dans quelques aquariums du chlorure et du carbonate de calcium pour maintenir approximativement une teneur en chaux égale à celle de l’eau du lac de Neuchâtel. Mais des analyses et des renseignements chimiques concernant les dif- férents lacs de la Suisse et de l'Italie septentrionale, recueillis à Lausanne par l'intermédiaire de MM. Galli-Valerio et Janicki, ne donnèrent que des résultats contradictoires. Il fallut donc abandonner cette supposition. Les examens de poissons qui suivirent ces essais d’in- fection directe furent faits avec un soin minutieux. Pendant les trois semaines suivantes, les intestins des poissons furent d’abord examinés à l’état frais. Ensuite le canal digestif entier, coloré par l’hémalun, fut monté en préparations totales. Comme ultima ratio, j'ai employé des coupes de paraffine. Après trois mois de pareilles recherches, le résultat fut ex- PQ. DL) traordinairement pauvre. Ici et là, une formation suspecte pouvait à la rigueur être prise pour une oncosphère en déve- loppement, mais bientôt il me fallut reconnaître que ce rayon d’espoir n’était qu’un mirage. Ces trois mois d’essais d'infection écoulés et l’examen des intestins n’ayant même pas donné un point d'appui pour une infection effective, je me décidai à commencer l’examen de la cavité générale et de la musculature des poissons. Il était après tout possible que, malgré toute apparence, un autre chemin d'infection existât, un lieu de prédilection par exem- ple, qui permettait aux coracidies de pénétrer quand même dans les poissons pour s’y développer jusqu’au stade de plé- rocercoïde. J’examinai donc la cavité générale et la muscu- lature des poissons à l’état frais d’abord ; puis toute la mus- culature fut colorée et montée en préparation. Il va de soi que les autres organes des poissons, branchies, peau, etc. furent aussi l’objet d’un examen attentif. Malgré tous les soins apportés à ces recherches, la longue durée des expériences et les conditions particulièrement favo- rables dans lesquelles furent tentés les essais d'infection directe des poissons, le résultat fut négatif :. 9 Recherches d'un deuxième hôte intermédiaire (Mai-juillet 1917) Il ne restait donc qu’à chercher la solution du problème en supposant un cycle évolutif à deux hôtes intermédiaires, inconnu jusqu'ici chez les Cestodes, c’est-à-dire l'existence d’un autre groupe d’animaux dans lesquels la coracidie pénètre d’abord, s’accroît et se développe ensuite jusqu’au jour où elle peut à son tour infecter les poissons, connus comme porteurs de plérocercoïdes. Les espèces dans les- quelles on trouve les plérocercoïdes étant très carnassières, je supposai que ce premier hôte intermédiaire pouvait fort bien être un poisson blanc. L’infection directe des poissons indiqués plus haut paraissant de moins en moins probable, je commençai, en décembre 1916 déjà, des essais d’infection de divers poissons blancs (Abramis brama, Alburnus luci- dus, Leuciscus rutilus). Mais des recherches frès exactes sem- blables aux premières ont montré que je m'engageais dans 1 Malgré ces recherches, les résultats obtenus ne me parurent pas absolument probants. Un léger doute persista jusqu'au jour où le problème fut définitivement résolu. une mauvaise voie. Les poissons blancs éliminés ainsi du cercle des possibilités, il fallait chercher le premier hôte intermédiaire parmi les divers Invertébrés servant de nour- riture à nos poissons. Quoique les expériences et les recherches sur les Inver- tébrés fussent plus simples à mener à bien, le nombre consi- dérable d’espèces à examiner pouvant toutes fort bien entrer en ligne de compte, rendait au premier abord la tâche des. plus ardues et le problème singulièrement compliqué. Il n'existait pas, à vrai dire, de ligne directrice. Personne jusqu'ici n’avait émis de supposition à ce sujet ; aucun fait même ne permettait d'en faire. Seule une considération géné- rale me vint en aide et donna un plan et une orientation à mes recherches : On sait en effet que les parasites, surtout dans les stades intermédiaires, sont des organismes ayant rarement comme hôtes plusieurs espèces animales. Cepen- dant, si le cas se présente, les divers hôtes appartiennent généralement à des espèces très voisines. Partant de ce prin- cipe, il a fallu déterminer la nature des aliments envisagés comme communs à tous les poissons connus comme porteurs de plérocercoïdes. Ce procédé devait donner quelques lignes directrices, naturellement générales, mais tout de même im- portantes. Ne pas être obligé d’expérimenter sans aucune orientation était déjà un soutien appréciable pour les recher- ches, un appui moral pour l’expérimentateur. Toutefois, en face de cette situation difficile, accrue encore par les dimensions minimes de la coracidie (48 » }), il sem- blait indiqué de chercher un autre point de départ. En partant des faits connus : du poisson et de la « larve > du bothriocé- phale qu’il contient, on pouvait essayer d’arriver à la solu- tion du problème. En effet, la réflexion a pu suggérer qu’en partant du plérocercoïde connu, on devait, en examinant les poissons, arriver à découvrir son origine. BRAUN déjà indiqua cette voie en interprétant les parasites de la paroi stomacale du poisson, découverts par KNocx, comme étant des pléro- cercoïdes de D. latus en migration. Il semblait donc, au pre- mier abord, que la meilleure méthode de recherches était de remonter ce chemin de migration. Mais jusqu'où ? Là rési- dait toute la dijjiculié. Comme on s’en souvient, mes recher- ches sur l'infection du poisson par la coracidie ont apporté une base solide à la supposition qu’il existe deux hôtes inter- médiaires. Découvrir ce premier hôte, et le parasite qu’il abrite, était dès lors le but d’une recherche intégrale. La tâche consistait donc à poursuivre le plérocercoïde de la ee 0 paroi stomacale jusqu’à l’intérieur du canal intestinal et là le retrouver dans son hôte. Mais un peu de réflexion m'a montré qu'en comparaison avec le premier, ce chemin n’était pas rationnel. Qu'on réfléchisse ! Mes expériences avaient déjà abouti à la constatation que l’hôte intermédiaire devait être recherché parmi les invertébrés, animaux qui, par milliers, consti- tuent l’aliment quotidien des poissons. D’autre part, le nombre des plérocercoïdes trouvés dans les poissons est relativement petit (de 0 à 30). En prenant 5 comme moyenne, et en compa- rant ce nombre avec celui des animaux — hôtes intermé- diaires possibles qui ont servi de nourriture au poisson — on constatera combien sont rares les hôtes infectés du para- site recherché. Trouver ce parasite dans l'intestin même doit être une rareté, le trouver là encore dans son hôte, — une rareté exceptionnelle ‘. Aussi je me décidai à suivre le che- min difficile des expériences éliminatoires plutôt que celui de l'observation directe des poissons qui semblait à première vue promettre le succès. Le chemin choisi, je cherchai à soumettre la nourriture des poissons en question à une analyse. Me basant sur le fait mentionné que les hôtes intermédiaires à chercher devaient être de la même espèce ou tous d'espèces voisines, je cherchai à établir la nourriture commune à tous ces pois- sons. De précieux renseignements me furent communiqués par M. le professeur FuHRMANN, et les données de la litté- rature spéciale me fournirent des points de repère impor- tants, quoique je m’aperçus bientôt qu’il subsistait encore des lacunes dans ce domaine. Ajoutons encore que la nourriture varie suivant l’âge du poisson et que l’influence possible de l’âge sur l'infection était ignoré. Tout au plus pouvait-on dé- duire, du fait que l’on n’a pas trouvé de plérocercoïdes de moins de 6 mm. dans les poissons, que l'infection doit se faire pendant son jeune âge (supposition qui ne s’est d’ailleurs pas justifiée). En se basant sur nos connaissances actuelles de la nourriture des jeunes poissons, je dressai une tabelle des espèces animales les plus connues leur servant de nourri- ture. Il en ressortit que quatre groupes d’animaux, pouvant 1 La suite a donné raison à mes réflexions. Après avoir découvert les hôtes intermédiaires, mes recherches ultérieures m'ont obligé d'examiner, dans un autre but il est vrai, des milliers de ces hôtes et des milliers d’intestins de pois- Sons ; jamais je n’ai découvert le procercoïd ni dans les hôtes, ni dans l'intestin même du poisson. être considérés comme nourriture commune des poissons em question, entraient en ligne de compte. Ce sont : 1° le plancton ; 2° les larves d'insectes (chironomides et Corethra) ; 3° les Gammarides ; 4° les Oligochètes. Ces quatre groupes devaient, avant tout, être soumis aux expériences. Le procédé était clair et simple. Chacun d’eux devait être soumis à un essai d'infection, et, si les résultats étaient négatifs, être éliminé pour faire place à un autre groupe. J’espérais, par ce procédé d'élimination, sinon tom- ber directement sur l'hôte intermédiaire, du moins rétrécir peu à peu le cercle des possibilités et approcher de plus en plus de la solution. Selon leur habitat, les quatre groupes en question pou- vaient être divisés en deux sections : 1° les animaux de fond ; 2° le plancton. Par laquelle fallait-il commencer ? Les faits parlaient tantôt pour l’une, tantôt pour l’autre. En prenant en considé- ration l’organisation, le genre de vie et le caractère pélagique de la Coracidie il semblait au premier abord plausible de rechercher le pre- mier hôte intermédiaire parmi les organismes du plancton se rapprochant biologiquement le plus de la coracidie. Maïs si, d'autre part, on se basait sur le genre de vie des poissons de graves objections se présentaient contre le plancton. En effet, un des poissons les plus infectés, la Lota vulgaris, ani- mal de fond, ne semble pas se nourrir de plancton, alors que les corégones, mangeurs de plancton par excellence, ne sont en général pas connus comme porteurs de plérocercoïdes, — fait sur lequel Knxocx a déjà attiré l’attention. Les expé- riences sur le plancton faites par Kwocx d’abord, Vocr en- suite et JAxIcKI enfin, ont donné des résultats négatifs. Aussi commençai-je par les animaux de fond :. 1 Le matériel employé pour ces recherches provenait du lac de Neuchâtel. Les gammarides furent pêchés à l'embouchure des ruisseaux exceptés les Niphargus, qui furent dragués à différentes profondeurs, de même que les larves d'insectes et les oligochètes. ue. ee a) Expériences sur les animaux de fond. En premier lieu, les Gammarides furent soumis à l’expé- rience ‘, puis les larves d'insectes, et enfin les Oligochètes. Dès le deuxième jour après l’essai d'infection, tous, sauf les Oligochètes, furent examinés de la façon suivante : la partie postérieure du corps était coupée, la partie antérieure soi- gneusement fendue ; la tête détachée du corps entraïînait alors l’intestin qui est très fin et parfaitement transparent. Celui-ci était aussitôt soumis à un examen: à l’état frais d’abord, puis fixé et coloré, et finalement emparaffiné et coupé. Le reste du corps était toujours examiné à fond quoi- qu’il présentât peu de chances de renfermer des oncosphères. Les résultats de ces recherches furent négatifs. Le dernier mot appartenait toujours aux coupes de paraffine, où aucune larve ne pouvait échapper à l’œil, et cependant le microscope ne révéla rien. Ici et là, on apercevait dans l'intestin une coracidie déjà attaquée par les sucs digestifs. Les jeunes Oligochètes, à cause de leur transparence parfaite, ne furent examinés qu'à l’état vivant, avec les mêmes résultats néga- tifs. (Les recherches en question furent poursuivies de fin mai à fin juin 1917.) Les animaux de fond ainsi éliminés, je me tournai vers le plancton. M. le professeur FUHRMANN m’ayant alors indi- qué que beaucoup de Copépodes sont les hôtes intermédiaires des Cestodes, ce renseignement m’encouragea à de nouvelles recherches. C’est ainsi que commencèrent, le 17 juin 1917, mes expériences sur le plancton qui furent heureusement couronnées de succès. b) Expériences sur le plancton. (17 juin-fin août 1917.) Le matériel nécessaire fut pêché le 19 juin dans le lac de Neuchâtel, en partie près du bord, non loin des égoûts, en partie dans la région pélagique de la surface à une pro- fondeur de 70 m. Il fut réparti dans des bocaux de 2 et 4 litres 1 JANICKI m'avait indiqué que les intestins des lottes regorgent surtout de Gammarus et d'Asellus ; c’est pourquoi je choisis le Gammarus en premier heu (l'Asellus n'habite pas le lac de Neuchâtel). Per ne et, du 19 au 25 juin, le plancton ainsi réparti fut soumis à l’in- fection d’un très grand nombre de coracidies. Les recher- ches commencèrent le 20 juin avec les Daphnia, Leptodora et Bylotrephes, toujours sans résultat. Je commençai alors à con- sidérer les Copépodes qui me causèrent au début une nou- velle déception. Une espèce littorale, le Cyclops viridis, qui ne craint pas les eaux sales et vit en abondance à l’embou- chure des égoûts, semblait tout indiquée pour entrer en con- tact avec les coracidies et s’en « nourrir >. Les recherches, hélas ! donnèrent un résultat tout à fait négatif. Les coracidies étaient bien absorbées, mais retrouvées un peu plus tard à moitié digérées dans l'intestin. Les Cyclops oithonoïdes, C. macrurus, C. vernalis et C. Leuckarti donnèrent aussi des résultats négatifs. Le 24 juin enfin, j’entrepris l’étude du Cyclops strenuus, espèce des plus communes et des plus répandues dans tous les lacs. Tout d’abord, je ne remarquai rien de particulier. Les nombreuses gouttelettes de graisse qui remplissent le corps de ces crustacés empêchaient d’ailleurs une observation très détaillée. En faisant rapidement partir l’eau de dessous le couvre-objet, de sorte que par sa pression il écrasât légère- ment l’animal en faisant sortir les gouttelettes de graisse, l'examen n’eut plus d’obstacle. Mon étonnement fut immense lorsqu’en examinant à un plus fort grossissement (Apochr. 3 mm. et Ocul. 8 Zeiss) quelques-unes de ces « gouttelettes graisseuses », je constatai que plusieurs n'étaient rien d’autre que des oncosphères, toutes déjà dans la cavité du corps du cyclops. L'un après l’autre, tous les exemplaires se montrè- rent infectés et contenaient d’une à huit ou dix oncosphères. Il n’y avait plus aucun doute, je me trouvais en présence du premier hôte intermédiaire, ou en tous cas d’une espèce très voisine du véritable hôte. Il s'agissait d’être prudent avant d'affirmer trop catégoriquement que la solution définitive du problème était enfin trouvée, car les Diaptomus gracilis se révélèrent aussi infectés, moins souvent, mais tout aussi for- tement que les Cyclops strenuus. Disons dès maintenant que ces deux espèces sont bien les premiers hôtes intermédiaires du D. latus. Mais avant de suivre le développement de l’on- cosphère dans l’un d’eux, le Cyclops strenuus, examinons d’abord la coracidie elle-même. = ef ST 1 dE i) La Coracidie. La coracidie éclose se présente sous la forme d’une sphère très régulière de 40 à 42 » de diamètre. Par un long séjour dans l’eau, elle se gonfle et atteint, 3 ou 4 jours après l’éclo- sion, 48 et même 55 ». La coracidie se compose de deux parties : 1° l’oncosphère qui seule possède le pouvoir d’in- fection et forme plus tard le procercoïde ; 2° l’enveloppe embryonnaire qui disparaît après la pénétration de la cora- cidie dans l’hôte (fig. 1, pl. Ï). L’oncosphère ‘ a 22 à 30 » de diamètre. Elle se compose d’un nombre assez considérable de cellules (20 à 25 sur une coupe optique) enveloppées d’une fine membrane. Les limites des cellules ne peuvent être distinguées que fort difficile- ment sur le vivant. Seuls les noyaux sont clairement visibles. La plus grande partie de ces cellules sont des corps homo- gènes peu réfringents. Pourtant 2 à 3 cellules se distinguent des autres par les granulations caractéristiques de leur plasma. Ces granulations possèdent des mouvements de tré- pidation et de tournoiement, et j'attire ici déjà l’attention sur elles”. En un des points de l’oncosphère, caractérisé par une transparence plus grande des tissus, on remarque trois paires de petits crochets dont chacun mesure la moitié du diamètre de l’oncosphère. Ils se meuvent fortement et, au premier abord, on pense à la présence de fibrilles muscu- laires. Mais seule l’extrême contractibilité du plasma de l’on- cosphère provoque ces mouvements. La position des crochets (fig. 1) est la suivante : la hampe est à l’intérieur, les cro- chets proprement dits sortent de l’oncosphère, en s'appuyant Sur la membrane de celle-ci par la dent du milieu. L’oncos- phère étant entourée de l’enveloppe embryonnaire, ces cro- chets s’enfoncent en retirant avec eux une partie de la mem- brane de l’oncosphère. Il se forme alors trois invaginations au-dessus des crochets, invaginations qui paraissent être tout d’abord des formations spéciales à l’intérieur de l’oncosphère. Directement appliquée à l’oncosphère se trouve l’enve- loppe embryonnaire. Elle présente un épithélium formé d’une seule couche de cellules alvéolaires dont les contours, ainsi que ceux des noyaux, ne sont que faiblement visibles. Cet épithélium est recouvert intérieurement et extérieurement par une membrane ; la membrane extérieure est fortement ? Je donne ici une description plus complète que dans mon premier travail. ? Voir «l'intestin rudimentaire des Cestodes »,.p. 279. 17 BULL. SOC. SG, NAT. T. XLIII ER cutinisée et enveloppée d’une couche de granulations réfrin- gentes. De la base de cette cuticule s'élèvent les cils vibra= tiles partant des corpuscules basaux ; ces cils traversent la cuticule et se prolongent librement à l'extérieur dans un rayon de 35 « . Ils sont régulièrement distribués, tous de même longueur et au nombre de 600 environ. b) Développement de l’oncosphère dans le premier hôte intermédiaire. Après que la larve ciliée a pénétré dans le Cyclops, elles perd son enveloppe embryonnaire et l’oncosphère contractile cherche à se fixer sur les parois de l’estomac en y projetant vigoureusement la paire centrale de ses crochets. Par des contractions suivies et à l’aide des paires latérales de cro chets, l’oncosphère se pousse lentement à travers la paroi intestinale jusqu’à ce qu’elle ait gagné la cavité générale où elle reste fixée par ses crochets à la paroi extérieure de l’in= testin ; elle perd alors peu à peu sa contractibilité. Toute cett traversée s’est faite si rapidement que six heures après l’ab- sorption des coracidies par le Cyclops il est rare d’en trouve encore dans l'intestin. Le développement de l’oncosphère consiste tout d’abord dans une augmentation de taille pendant laquelle sa form devient de plus en plus ovale. Dès le sixième ou huitièm jour (la rapidité du développement est très irrégulière), l’on cosphère, qui mesurait au début 24 », a atteint 100 à 150 Aussitôt qu'elle a atteint 200 , ce qui arrive du huitièm au douzième jour, les principales transformations commen cent à s'effectuer (fig. 2). Tout le corps montre alors u jeune tissu parenchymateux formé de petites cellules à gro noyaux. La membrane de l’oncosphère est transformée en cuticule et quelques rares corpuscules calcaires apparaissen çà et là ; les musculatures transversale et longitudinale coms mencent à se former. Aux deux extrémités du corps apparaissent des forma tions différentes. Le pôle caractérisé par la présence des crochets possèd déjà un tissu plus clair et tout à fait homogène ; au cours du développement ultérieur, cette extrémité se détache peu à peu du reste du corps par un étranglement de plus en plus accentué, et lorsque la larve est âgée de 12 à 15 jours et mesure 0,35 à 0,40 mm., ce pôle prend la forme d’une sphère reliée au corps par un étroit pédoncule (fig. 2, pl. I). Cet — 959 — appendice sphérique terminal présente une forme à peu près identique à la forme de départ : l’oncosphère. Les seuls carac- tères qui le distinguent de l’oncosphère sont : la cuticule déjà fortement épaissie, une plus forte taille et la présence acci- Fig. 2. Fig. 3. dentelle d’un ou deux corpuscules calcaires. On a l’impres- sion d’une formation en voie de dégénérescence. Cet appen- dice sphérique reste longtemps sans changement et ce n’est qu’une dizaine de jours plus tard, lorsque la larve a atteint de 0,5 à 0,6 mm., que l’étranglement cuticulaire sépare com- plètement l’appendice du reste du corps ; l’appendice se dé- A RE compose alors peu à peu et les crochets de l’oncosphère, per- dant leur appui dans ce tissu dégénéré, s’éliminent. Examinons maintenant l’autre pôle de la larve, celui qui subit les transformations les plus considérables. Parallèle- ment au développement de l’appendice sphérique, on com- mence à distinguer au pôle opposé un tissu plus serré que dans le reste du corps et une musculature plus prononcée. La cuticule est déjà recouverte, mais, à cet endroit seulement, de fines soies (fig. 2) ; autour du pôle apparaissent des raies longitudinales qui ne tardent pas à s’accentuer et se laissent bientôt reconnaître comme des conduits glandulaires avec leur cellule correspondante. Le sommet même du pôle se transforme lentement. Une dépression d’abord faible s’accen- tue peu à peu et s’approfondit jusqu’à former une invagina- tion conique ; les formations g'andulaires disposées en rosace aboutissent à cet enfoncement. (Fig. 2, pl. IL.) Pendant ce temps, le corps entier a subi d'importantes transformations ; la cuticule s’est renforcée considérablement et s’est recouverte presque entièrement de soies, qui sont plus fortes dans l’enfoncement terminal et plus petites près de l’appendice sphérique qui en est privé. Elles sont un peu recourbées, dirigées en arrière sur le corps, en avant dans l’invagination, c’est-à-dire en harmonie avec leur direction générale. À travers la cuticule, les corpuscules calcaires appa- raissent en nombre déjà considérable ; la musculature lon- gitudinale et transversale est déjà développée et en pleine fonction. J'ai déjà mentionné la trouvaille remarquable de cellules très particulières dans l’oncosphère. Elles n’ont pris que peu de part au développement ultérieur de l’oncosphère et ne se sont que faiblement multipliées. A la fin du développement seulement, elles apparaissent en nombre ; on voit alors le parenchyme divisé en deux parties : une partie périphérique formée du parenchyme proprement dit et une partie centrale composée de ces cellules particulières à gros corpuscules. Cette masse centrale occupe à peu près les trois quarts du corps à partir de l’invagination. Elle est piriforme, sa partie PLANCHE I, (Figures 1-4, d’après le vivant.) 1. Coracidium, qui vient d’éclore (K 600). 9. Procercoïde extrait de la cavité cœlomique du Cyclops str. 40 jours après l'infection (K 340). 3. Plérocercoïde de la cavité coelomique du brochet (K 15). 4. Le même. Tête vue de côté (X 45). 5 Kragment de la paroi stomacale de la Lola v., infecté des plérocercoïdes d'âges différents (K 1, 5). 4 I. Dibothriocephalus latus. PACE D'\' 4 dt es Las Cp 1 à Mode diodtt 4 Pl 4 s ? rétrécie vers l’invagination. La figure 2, pl. I, illustre cette courte description. (La nature de ces cellules sera soumise à un commentaire dans la partie générale.) Tel est le développement de l’oncosphère dans son pre- mier hôte intermédiaire. Il s’accomplit entièrement en deux ou trois semaines, et le parasite ainsi formé à partir de l’on- cosphère qui mesurait 24 » , mesure maintenant 0,5 à 0,6 mm. Il est libre dans la cavité de son hôte (fig. 3) dans lequel il commence déjà à accomplir de légers mouvements qui s’ac- centuent de plus en plus avec le temps. Extrait de son hôte, il exécute de forts mouvements péristaltiques, de même que des déplacements assez considérables, l’invagination en avant. Il change continuellement de forme, passant de l’ovoïde à un ellipsoïide aplati, affectant même des contours très bizarres. L’invagination terminale s’invagine et se dévagine alternativement. Un plus long séjour dans son hôte ne paraît pas amener d’autres modifications dans l’organisation du parasite qu’un accroissement de cellules particulières granuleuses formant la partie centrale de l’animal. J'ai déjà nommé procercoïde, cette formation du D. latus dans son premier hôte intermédiaire, nom qui semble être accepté dans la science. De toutes les oncosphères qui pénètrent dans la cavité géné- rale du premier hôte, deux au plus arrivent à leur développement complet; toutes les autres s'arrêtent au stade primitif d’une oncos- phère de 0,12 mm. à peu près. Il est extraordinaire que, plusieurs mois après l'infection, ces oncosphères soient encore vivantes, fixées sur la paroi externe du tube digestif de leur hôte. Chassées par la pression hors du corps, elles exécutent encore des mou- vements de reptation. c) Infection du poisson. Après avoir poursuivi le développement de l’oncosphère jusqu’au stade de procercoïde, il restait encore à infecter un des poissons connus comme porteurs de plérocercoïdes, et fermer ainsi le cycle évolutif du D. latus. L’expérience fut tentée, pour la première fois, le 6 août 1917. Six petites truites furent placées dans un aquarium avec un nombre assez considérable de Cyclops et Diaptomus infec- tés. Cinq à six heures après l’ingestion de ces crustacés par les truites, l’une de celles-ci fut ouverte et le contenu de son estomac et de ses intestins examiné. En regardant très atten- es tivement l’estomac, la région des appendices pyloriques et même l'intestin grêle, on constatait la présence de procer- coïdes libres, se détachant peu, à cause de leur transparence, des tissus intestinaux. Quelques-uns portaient encore l’appen- dice caudal. Mon attention fut tout d’abord attirée par ceux- ci, et je puis indiquer que le procercoïde avec ou sans appen- dice semble posséder le même pouvoir d'infection. La suite des expériences a donné un tableau complet du sort des pro- cercoïdes dans l’estomac du poisson. Libérés par la digestion du Cyclops, les procercoïdes se meuvent tout d’abord quelque temps dans l’estomac du poisson ; puis ils s'arrêtent et exé- cutent de forts mouvements péristaltiques contre la muqueuse stomacale. Dès que la fixation est effectuée, les parasites se contractent, prennent une forme plus ramassée et, par des mouvements lents, mais continus, pénètrent dans la muqueuse. Ici s'arrêtent les observations directes sur le mode de péné- tration. Pour savoir la suite, il est nécessaire d’avoir recours à la macération ou à l’emparaffinage et aux coupes. Le deuxième jour après l'infection, les procercoïdes, toujours fortement contractés, sont enfoncés dans la sous-muqueuse ; libérés au moyen d’une aiguille, ils ne se meuvent plus aussi activement que dans l'intestin du poisson. L’invagination ter- minale, elle aussi, est presque immobile ; des mouvements lents et rares témoignent seulement de la vitalité des pro- cercoïdes. Le troisième ou même le quatrième jour après l’in- fection, on les voit encore à travers la*sous-muqueuse ; plus tard, ils disparaissent à l’intérieur des tissus. Le cinquième ou le sixième jour après l'infection, la pénétration dans la musculature de l’estomac est achevée. Huit jours plus tard, on trouve les parasites dans la zone périphérique de cette mus- culature. Aucune enveloppe ne les entoure. Comment s'opère la sortie du plérocercoïde dans la cavité du corps ? Arrivé à la périphérie de la musculature, il s’ar- rête et grandit encore sensiblement. Par suite de cette crois- sance, il se forme une protubérance à la surface de l'intestin, correspondant à la forme et la grandeur du parasite. Elle grandit avec celui-ci en s’amincissant de plus en plus et finit par crever en libérant ainsi le parasite qui émigre alors à l’intérieur de la cavité cœlomique (pl. I, fig. 5). De là, il pénètre dans la musculature du corps ou dans les viscères ’. 1 BRAUN a vu dans la mucosité stomacale des lottes des trous qui contenaient des plérocercoïdes de plus d'un em. de longueur. Envisageant l'impossibilité du développement de ces plérocercoïdes dans la cavité stomacale du poisson, il a supposé que la coracidie se développe dans un autre animal jusqu'à l'état de ces jeunes Les procercoïdes peuvent aussi passer directement du tube digestif dans ses organes accessoires ; c’est ainsi que des procercoïdes furent trouvés dans le foie de la Trutta fario six jours après l'infection. Le temps total nécessaire au parasite pour arriver à l’ex- térieur de la paroi stomacale varie suivant l’âge du poisson. Les temps que j'ai indiqués ci-dessus ne se rapportent qu'aux poissons de quelques mois. Mais plus le poisson avance en âge et plus la musculature stomacale est épaisse, plus le temps de pénétration augmente. De 12 à 14 jours dans les jeunes poissons, il peut s’élever à des mois dans les poissons âgés. La vitesse de pénétration dépend aussi de l'épaisseur de l'endroit où le parasite se fixe dans l’intestin. Le procer- coïde augmentant de taille pendant le temps nécessaire à la migration, La grandeur du parasite présent dans des parois intestinales et dans la cavité du corps diffère considérable- ment, non seulement d’une espèce de poisson à une autre, ou d’un individu à l’autre, mais encore dans le même poisson. d) Le développement du procercoïde en plérocercoïde. Le procercoïde ayant pénétré dans la musculature stoma- cale du poisson subit les modifications qui le conduiront à l’état final de son développement . dans ce deuxième hôte ‘intermédiaire, état connu sous le nom de plérocercoïide. Les modifications subies par le procercoïde sont beaucoup moins prononcées que je ne le pensais d’abord *. Tous les caractères du procercoide restent présents, mais s’accentuent davantage Les soies cuticulaires subsistent, se renforcent et s’émous- sent. Les formations cuticulaires du plérocercoïde décrites jusqu’à présent comme formations papillaires ne sont autre chose que Les soies présentes déjà dans le procercoïde, mais agrandies et émoussées. L’invagination terminale persiste et est, relativement au procercoïde, fortement développée (fig. 3 et 4, pl. 1). Elle représente une troisième bothridie. plérocercoïdes qui à leur tour infectent les poissons. Cette juste supposition était néanmoins fondée sur des faits inexacts. Ces jeunes plérocercoïdes provenaient sans doute d’un autre poisson digéré par la lotte. Quant aux perforations de la paroi stomacale extérieure que BRAUN a supposées et que JANICKI. en suivant ses traces, a même cru voir, elles sont dues sans doute, ainsi que le lecteur le voit, à des causes étrangères au plérocercoïde. 2 La supposition exprimée dans mon premier travail concernant la disparition de soies cuticulaires et de l’invagination terminale du procercoïde pendant sa migration est contredite par mes nouvelles observations. — 266 — Les caractères qui distinguent le plérocercoïde du pro- cercoïde consistent : 1° en caractères déjà présents dans le procercoïde, mais qui, par un développement intensif, chan- gent le caractère extérieur du parasite, et 2° en formations nouvelles. Les caractères de la première catégorie consistent tout d’abord en un grossissement général de l’animal. L’épaissis- sement de la cuticule et la multiplication énorme des corps calcaires donnent au plérocercoïde son aspect extérieur carac- téristique. Les formations nouvelles consistent dans l’apparition et le développement rapide des deux bothridies ainsi que des svstèmes nerveux et excréteur (dans le procercoïde il n’y a aucune trace visible de ces systèmes). Les bothridies dor- sale et ventrale s’aperçoivent au commencement comme de légères dépressions sur les côtés du parasite ; puis elles s’approfondissent et s’allongent. Eiles commencent tout près de l'ouverture de l’invagination terminale et attei- gnent une longueur moyenne de 7 à 8 fois cette dernière. La forme extérieure du scolex et de ses bothridies est extrême- ment variable, étant donnés sa grande mobilité et ses mou- vements péristaltiques. La musculature du parenchyme s’as- socie et s'adapte à la forme et à la fonction des bothridies. Elles sont pourvues en outre, comme l’invagination termi- nale, de cellules glandulaires. c Le système excréteur apparaît après la pénétration du procercoïde dans la musculature stomacale. Dans le paren- chyme apparaissent des lacunes claires qui se réunissent peu à peu et forment un système excréteur finement ramifié. Les anastomoses sont si nombreuses et si compliquées qu'il est impossible de fixer le nombre des vaisseaux longitudi- naux. Le cycle évolutif de Triaenophorus nodulosus. (2 mars-30 avril 1918) Le Triaenophorus nodulosus adulte vit dans l'intestin du brochet (Esox lucius). L'infection se produit par l’ingestion de perches et de truites, dont le foie héberge le plérocer- coïde de ce parasite. L’infection a lieu en été, la maturité ne s’accomplit qu’à la fin de février. Puis à la fin de juin les + JR TES parasites sont éliminés du brochet avec les excréments, et le canal digestif se peuple de nouveaux plérocercoïdes par l’in- gestion de perches (l'hôte intermédiaire principal). À la fin de février, le dernier proglottis du parasite con- tient des « œufs > mûrs, qui, cultivés dans des plaques de Petri (18°), donnent naissance après 8 jours à une coracidie. La Coracidie. Aussitôt éclose, la coracidie nage vivement grâce à ses cils, sans accomplir les mouvements de rotations constatés chez celle du D. latus. Au commencement, elle ne mesure que 30 & , mais par un séjour dans l’eau (24 h.) elle se gonfle tellement que son diamètre atteint même 65 y (fig. 1 et 2, pl. I). La coracidie est formée d’une oncosphère entourée d’une enveloppe embryonnaire. L’oncosphère se compose d’un cer- tain nombre de cellules homogènes et de nouveau, comme chez le D. latus, de 3 cellules granuleuses, très réfringentes. Ces granulations sont de même très mobiles. Trois paires de crochets, très minces, se trouvent dans un des secteurs de la sphère. L’oncosphère accomplit déjà dans l’intérieur de l’en- veloppe embryonnaire des mouvements plus prononcés que celle du D. latus et se détache souvent de l’enveloppe. Celle- ci est composée d’une seule couche de cellules dont les limites ne se distinguent pas. Elle est bordée d’une membrane interne et d’une membrane externe, cette dernière cutinisée. De sa base, commençant par des corpuscules basaux, s'élèvent les cils qui, traversant la cuticule, se prolongent à l’extérieur. Tandis que chez le D. latus ces cils sont de grandeurs égales et régulièrement distribués, chez la coracidie du T. nodulosus ces cils ont une disposition particulière. Au pôle opposé aux crochets se trouve une touffe à pointe fine de soies de diffé- rentes longueurs qui dans le mouvement est dirigée en avant. À gauche et à droite de cette touffe, les cils sont disposés symétriquement d’après leur grandeur, mais dans des direc- tions divergentes ; leur longueur diminue à mesure que l’on s'approche du pôle opposé ‘. Pendant le gonflement produit par le long séjour dans l’eau, l’enveloppe embryonnaire se décompose ; ses cellules dispersées se trouvent en quelques points entre l’oncosphère et la cuticule distendue. La touffe 1 Cette distribution des cils explique la facon dont nage la coracidie. — 968 — des cils ne s'aperçoit plus ; les mouvements se réduisent à une oscillation continue (fig. 2, pl. Il). Cette structure et ce genre de vie de la coracidie, tout à fait semblables à ceux du D. latus, avaient fait prévoir que le premier hôte intermédiaire était sinon le même, du moins un très proche parent de l’hôte intermédiaire du D. latus. Et, effectivement, le Cyclops strenuus, avec le C. fimbriatus, se montrèrent les premiers hôtes intermédiaires du Triano- phorus nodulosus. Infection du premier hôte intermédiaire. (2-30 mars 1918) Après que la coracidie a pénétré dans un Cyclops, elle perd son enveloppe embryonnaire, et l’oncosphère, très con- tractile, traverse très tôt la paroi intestinale. Deux heures après l'infection, on en trouve déjà dans la cavité générale. Contrairement à celle du D. latus, elle flotte librement dans cette cavité et conserve sa contractilité pendant tout le déve- loppement. L’oncosphère se développe rapidement, non pas qu'elle augmente de taille plus vite que celle du D. latus, mais du fait que sa différenciation commence très tôt. Déjà au cinquième ou sixième jour après l'infection, l’oncosphère (fig. 3, pl. IT) accomplit de forts mouvements de déplacement pendant lesquels on voit s’accentuer la différenciation en deux extrémités. Au dixième jour, l’oncosphère ayant 0,25 mm. (fig. 4, pl. IT), montre déjà la formation de l’appendice caudal qui, surtout pendant les mouvements, s’étrangle et se distingue mieux. Au pôle opposé, à la place de linvagination future, apparaît une légère dépression. Quelques rares cor- puscules calcaires transparaissent à travers la membrane de l’oncosphère transformée en cuticule. Dans le cours du déve- loppement s’accentuent d’une part l’appendice caudal, de l’autre l’invagination terminale. Le premier avec ses crochets embryonnaires est caractérisé par son tissu tout à fait homo- gène. [Il prend, pour sa formation, une partie plus importante du corps que chez le D. latus. Sa séparation du reste du corps PLANCHE IL. (D'après le vivant.) 1. Coracidium qui vient d'éclore (K 600). 2. Le même deux jours après l'éclosion (XK 600). 3. Oncosphère de la cavité cœlomique du C. fimbrialus cinq jours après l'infection (XK 340) 4 La même âgée de huit jours (X 340). D. Procercoïde extrait de la cavité cœlomique du C. fimbriatus (K 340). 6. Le même. Système vasculaire (K 380). Triaenophorus nodulosus. IT Use 2 ‘ sit Met Det : AB ATOEE MERE LA PRE: — 271 — achevée, il est plus volumineux et demeure plus longtemps contractile que ce n’est le cas chez D. latus. Il s’allonge et se contracte, prend tantôt la forme figurée dans la planche (pl. IT, fig. 5), tantôt une forme sphérique comme chez le D. latus. Dans l’hôte, sa forme est allongée et j'ai pris cette « queue à l’Archigetes > comme base aux dessins. Parallèlement à la formation de l’appendice se développe l’invagination terminale au pôle opposé. La dépression déjà mentionnée s’approfondit en un canal mince. Elle est plus profonde que l’invagination conique du D. latus, mais beau- coup plus étroite. Dans ses environs apparaissent bientôt une série de cellules glandulaires, qui (observées sur le vivant) n'atteignent pas, avec leurs canaux, l’invagination. Elles ne possèdent ni la forme en rosette, ni la densité et le nombre si caractéristiques pour le D. latus. À droite et à gauche de l'invagination, on voit marquée la place où les crochets du scolex se formeront. Pendant le temps que ces différenciations s'effectuent aux deux extrémités du parasite, la formation entière s’est développée considérablement. La cuticule renforcée s’est munie d’un revêtement de soies, plus fortement développées et très régulièrement distribuées sur toute la surface du corps, que ce n’était le cas chez le D. latus. Depuis l’invagi- nation terminale jusqu'à l’invagination qu’on remarque au pôle opposé pendant l’étranglement de l’appendice eaudal, le revêtement de soies est régulièrement et uniformément distribué. Toutes les soies sont courbées dans le même sens, c’est-à-dire en arrière sur la surface du corps, en avant dans les invaginations. À travers la cuticule transparaissent les corps calcaires plus nombreux qu'auparavant, mais toutefois en moindre quantité que chez le D. latus. Dans le tissu parenchymateux apparaissent ici et là des lacunes claires, qui se réunissent peu à peu et forment un système excréteur finement ramifié (fig 6, pl. II). De nom- breux capillaires et anastomoses, ces dernières limitant quel- quefois des îlots, caractérisent ce système. Trois anastomoses principales limitent trois champs principaux. Le nombre des canaux longitudinaux est difficile à déterminer. En tous cas, il existe une paire de canaux internes et une paire périphé- rique. Les capillaires longitudinaux forment-ils des vaisseaux distincts, ou sont-ils des rameaux latéraux des 4 canaux lon- gitudinaux principaux, je ne veux pas me prononcer à Ce Su- jet. Le réseau capillaire est spécialement bien développé dans la région de l’invagination où on peut le poursuivre jusqu’à Do la cuticule. Les deux canaux longitudinaux périphériques el les deux internes, moins forts, aboutissent à une vessie fine- ment ciliée. Un peu avant la vessie se détachent des deux canaux périphériques des rameaux latéraux remontant vers l'invagination terminale et qui sont réunis par des canaux transversaux d’un côté à la cuticule, de l’autre aux deux vaisseaux périphériques. Ici et là on aperçoit dans les canaux des mouvements vibratiles, sans pouvoir cependant discerner les cils qui les produisent. Le tissu entier du procercoïde se compose, comme chez ie D. latus, de deux parties différentes, d’une partie périphé- rique de parenchyme proprement dit,,et d’une partie centrale de cellules à gros corpuscules. Comme chez le D. latus, les trois cellules granuleuses de l’oncosphère n’ont pris, au com- mencement, qu’une très faible part au développement et n’ap- paraissent en grand nombre qu’à la fin du développement dans le premier hôte, formant cette partie centrale du para- site. Elle occupe à peu près les deux tiers de la longueur de l’animal ; elle est moins volumineuse et située moins en arrière que chez le D. latus (voir p. 279). Le parasite loge le long du tube digestif du Cyclops, dans la cavité générale, accomplit de lents mouvements péristaltiques et de déplacement. Extrait de son hôte, il de- vient très mobile. Son pôle, à l’état dévaginé, est très pointu. Il mesure alors 0,5 mm. environ. Ce stade terminal du développement de l’oncosphère du T. nodulosus dans le Cyclops se désignera, comme chez le D. latus, sous le nom de procercoïde ”. L'infection du poisson par le procercoïde fut essayée et réussie comme chez le D. latus. Je ne veux donner pour le moment que quelques indications générales. Une quantité de jeunes perches furent nourries de Cy- clops infectés et examinées ensuite. Sept heures après l’in- gestion, on trouve déjà des procercoïdes libres dans tout l’in- testin. Mais tandis que le procercoïde du D. latus s’attaque tout de suite à la paroi stomacale (intestinale) et au foie et y pénètre, le procercoïde du T. nodulosus demeure quelques jours dans le canal intestinal. Là, en même temps que le parasite, s’accroissent le revélement de soies, la cuticule et 1 De toutes les oncosphères qui, lors d’une forte infection du eyclops, ont pénétré dans la cavité générale, trois au plus arrivent au stade de procercoide. ie ire usé Big re Din l’invagination (celle-ci faiblement). Puis il émigre dans le foie des perches, où, comme le D. latus, il poursuit son dévelop- pement. La différence consiste en ce que le procercoïde du T. nodulosus est isolé du poisson par un kyste bien formé, tandis qu'il n’en existe pas chez le D. latus. Pendant le développement en plérocercoïde, aucun des caractères du procercoïde ne se perd. Les soies persistent, Mais sans s’émousser ‘ ; elles augmentent considérablement de taille. Comme chez le D. latus, ce revêtement de soies fut tenu pour des formations papillaires ou analogues à des pa- pilles. Les fins capillaires du système excréteur, qui abou- tissent à la cuticule, furent pris pour les canaux spéciaux en relation avec ces papilles. L’invagination subsiste, mais son canal, conservant à peu près son diamètre primitif, devient plus étroit par rapport à la grandeur du parasite. Elle fonctionne comme une troi- sième bothridie. La cuticule elle-même, quoique renforcée, reste plus transparente que chez le D. latus ; le nombre des corpuseules calcaires et leur grandeur sont moindres que chez ce der- nier. Les acquisitions nouvelles du parasite sont : les deux bo- thridies, les deux paires de crochets et le système nerveux. Dans le foie de Perca fluviatilis, le T. nodulosus se déve- loppe jusqu’à une longueur de 4 à 5 em. Le cycle évolutif de Abothrium infundibuliformis. (15 avril-30 juillet) Après avoir élucidé le cycle évolutif de deux Bothriocé- phales à coracidies ciliées, j'ai entrepris des recherches sur le développement d’un Bothriocéphale à coracidie non-ciliée, l’Abothrium infundibuliformis. Ce parasite vit à l’état adulte dans les appendices pylo- 1 Comme c’est le cas chez D. latus. ? Les jeunes plérocercoïdes que j'ai trouvés en automne 1917 dans l'intestin du brochet, c'est-à-dire à la même époque que les plérocercoïdes décrits ici, ne mesuraient que 2-3 cm. Je suppose donc qu'avant la production des proglottis, la partie postérieure du plérocercoïde se résorbe. La supposition de WAGEKNER de l’absorption de « l’appendice caudal » du plérocercoïde dans l'intestin des brochets serait donc justifiée avec cette correction qu'il ne s’agit pas de l’appendice caudal du procercoïde, inconnu de WAGENER. 18 BULLE. SOC. SC: NAT T XIII riques de Trutta lacustris. Le poisson s’infecte en général à la fin de l’été par l’ingestion de perches dans lesquelles vit le parasite à l’état de plérocercoïde. La maturité sexuelle de l’Abothrium ne s’accomplit dans la Truite qu’à fin mars ou commencement d'avril. Puis au mois d’août suivant, le para- site commence à se décomposer et est éliminé de la Truite avec les excréments. Le canal digestif de la Truite se peuple en même temps, par l’ingestion de perches, de nouveaux plé- rocercoïdes. Quoique la coracidie de l’Abothrium ne soit pas ciliée, j'ai essayé quand même d’en infecter les Cyclops pour rechercher l’hôte intermédiaire chez cette espèce. Mes expériences, faites en avril 1918, ont établi que Cyclops strenuus et Cyclops serrulatus sont les premiers hôtes intermédiaires de l’Abothrium injundibuliformis. La Coracidie. Le développement embryonnaire de l’Abothrium s’accom- plit dans l’utérus du proglottis. Le terme de cette évolution est une coracidie homologue à celle du D. latus et du T. nodu- losus, mais dépourvue de cils. Les embryons contenus dans les coques sont expulsés dans l'intestin du poisson par l’ou- verture de l’utérus ou éliminés à l’extérieur avec les pro- glottis. Quelque temps après l’arrivée des embryons au fond de l’eau, la coque se rompt en deux moitiés égales et libère la coracidie qui flotte non loin du fond. La coracidie se compose d’une enveloppe embryonnaire et d’une oncosphère. La première est, comme chez les autres bothriocéphales, une simple couche de cellules épithéliales, dont les limites et les noyaux scnt bien distincts. L’oncos- phère, enveloppée par cet épithélium, se compose de nom- breuses cellules homogènes et de deux ou trois cellules carac- lérisées par un plasma à granulations, lesquelles sont moins réfringentes que chez les D. latus et T. nodulosus. Trois paires de crochets caractéristiques sont situés à l’un des pôles. Pendant que chez le D. latus l’oncosphère conserve, tant qu'elle est dans son enveloppe embryonnaire, une forme sphérique, — que chez le T. nodulosus elle n’accomplit que de légères variations de forme, elle est chez l’Abothrium extraordinairement mobile et change de forme et de position dans son enveloppe embryonnaire (fig. 1 et 2, pl. III). La coracidie est considérablement plus grande que celle du D. latus et du T. nodulosus ; elle mesure 0,070 mm. 2 JR = Infection du premier hôte intermédiaire. Les coracidies, avec ou sans leur coque, sont happées par les Cyclops. Dans le premier cas, la coque se rompt en deux moitiés dans l'intestin de l’hôte intermédiaire. Après la dissolution de l'enveloppe embryonnaire, l’oncosphère libre pénètre à travers les parois intestinales dans la cavité générale. Là se passe son développement en procer- coïde, qui s’accomplit dans ses grandes lignes comme chez les D. latus et T. nodulosus. L’oncosphère libre dans la cavité générale du Cyclops est très mobile ; de même chez le T. no- dulosus, elle se livre à des mouvements péristaltiques et de déplacement. Au commencement, la croissance est très rapide ; mais au moment de la transformation en procer- coïde elle se ralentit considérablement. Déjà au cinquième ou sixième jour, le parasite mesure de 0,1 à 0,15 mm. et l’on aperçoit, dans l’état d'extension de l’oncosphère, habituelle chez cette espèce, les deux pôles qui se transformeront plus tard en appendice sphérique et scolex. Quand le parasite, deux ou trois semaines plus tard, mesure 0,3 mm. (sans l’ap- pendice caudal), la différenciation des deux pôles en appen- dice caudal et en futur scolex est accomplie (fig. 3 et 4, pl. IT). L’appendice caudal, formé d’un tissu peu réfringent, donne l'impression d’une formation en dégénérescence. Une part de la totalité du corps beaucoup plus grande encore que chez le T. nodulosus, contribue à sa formation. Il se distingue déjà à première vue par son aspect dégénéré et par l'absence de contractions quelconques. Parallèlement à la formation de l’'appendice caudal s’effectue la différenciation du pôle op- posé. Mais au lieu d’une invagination il s’y forme une évagi- nation pointue, pourvue d’une rangée de fibres musculaires. Pendant que s’accomplissent ces différenciations aux deux pôles, le corps entier grossit. La cuticule s’est peu à peu renforcée, mais sa surface ne s’est pas revêtue de soies ; les corpuscules calcaires ne sont que peu nombreux, les muscu- latures longitudinale et transversale se sont développées. Le système excréteur commence à apparaître. Hors de l’hôte, le parasite exécute de faibles mouvements péristaltiques et de déplacement ; l’évagination s’aplatit et s’invagine légèrement puis se dévagine de’nouveau. (Dans l’eau, hors de l’hôte, le parasite se décompose très rapidement ”. 1 La division du tissu chez ce procercoïde n’est pas représentée dans le des- sin et j'ai omis exprès d'en parler, pour des raisons qui ne peuvent être expo- sées pour le moment, —. 970 — Ee développement du proccrecoïde en plérocercoïde. Par suite du manque de matériel, je ne pus installer les expériences d'infection des poissons. Mais des recherches effectuées sur de jeunes perches en automne 1917 m'ont donné les résultats suivants : Après sa libération par l’ingestion des Cyclops, le procer- coïde ne pénètre que rarement de l'intestin dans ses organes accessoires. Parmi ceux-ci, je n’ai pu constater, comme lieu de pénétration, que le foie de toutes jeunes perches. Plus tard, le développement se passe sans que le parasite soit isolé par un kyste. Mais dans la plus srande partie, les procer- coïdes restent dans l'intestin des perches. La structure du procercoïde correspond à cette conduite. Il ne possède ni revêtement de soies, ni invagination bothridienne pouvant lui faciliter la pénétration dans les tissus. Le développement en plérocercoïde (fig. 5 et 6, pl. III) est tout aussi peu une transformation que chez D. latus et T. nodulosus *. L'évagination s’aplatit et forme comme un petit chapeau dont le sommet, comme dans le procercoïde, peut prendre une forme pointue. Les deux bothridies, par des dé- pressions légères, se forment peu à peu. Dans la suite, ces dépressions s’approfondissent tellement qu’il ne subsiste entre elles qu’un pont étroit de tissu très dense. Par un effet de réfringence, les parois des bothridies étant très minces, ce pont ressort nettement et donne au scolex un aspect carac- téristique. Dans la suite, des fibres musculaires apparaissent dans les parois des bothridies, se développent surtout à leur base et les font saillir hors du scolex. Dans le scolex du parasite adulte, on peut voir distincte- ment que les deux bothridies se prolongent jusqu’au chapeau formé par l’évagination (fig. 7, pl. ID). 1 Les dessins ne soulignent pas mon point de vue. I] faut voir les deux stades du développement à l’état vivant pour se rendre compte des faits. PLaNcue IL. (D'après le vivant.) 1. Coracidium dans sa coque (X 600.) 9, L'oncosphère, libérée de l'enveloppe embryonpaire (X 600). 3. Oncosphère de la cavité cœlomique du GC. serrulalus huit jours après l'infection (X 340). 4. Procercoïde extrait du GC. strenuus (dévaginé) (X 340). 5. Plérocercoïde de l'intestin de la perche (avec la dévagination en chapeau) (X 90). 6. Le même. Tête vue de face (X 90). 7. Adulte, sommet du scolex vue du haut (X 30). HI. Abothrium infundibuliformis. PRE CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES L’intestin rudimentaire des Cestodes. Un des plus importants caractères systématiques des ces- todes est l’absence totale de l’intestin, conséquence du para- sitisme intestinal. Il devient donc intéressant de signaler ici la présence d’une ébauche d’intestin, ainsi que son dévelop- pement passager au cours de l’ontogénèse. En examinant de nouveau le développement du D. latus au cours de l’hiver 1917-1918, mon attention fut attirée par des cellules de l’oncosphère d’un aspect particulier. Il s’agit de 2 à 3 cellules situées à l’intérieur de l’oncosphère, qui tranchent nettement sur les autres cellules homogènes par la présence de nombreux corpuscules, accomplissant sans cesse des mouvements d’oscillation. Ces mouvements devien- nent plus prononcés aussitôt que l’oncosphère sort de son enveloppe. Je cherchai à savoir si les oncosphères des autres Cestodes en possèdent de pareilles ; je constatai leur pré- sence non seulement chez le Trianophorus et l’Abothrium, mais même chez lchtyotaenia perca et I. torulosa. Comme je l’ai décrit dans la partie spéciale, ces cellules apparaissent en nombre une fois le procercoïde développé et occupent la partie centrale du parasite. Le vrai parenchyme n’est pré- sent qu’à la périphérie. Les figures reproduites ici donnent une juste idée de ce phénomène. Si j'ajoute que les Zchtyotae- nia mentionnés montrent le même phénomène, il est évident qu'un tissu si constant doit avoir une signification importante. D’après sa forme et sa situation, en prenant en considération le caractère de ses cellules, on peut difficilement repousser l'opinion qu’il s’agit ici de l’intestin rudimentaire des Ces- todes :. Le fait que les cellules glandulaires groupées autour de l’invagination terminale ont le même caractère, avec cette restriction qu’elles seules possèdent un canal excréteur, pourra à peine être opposé à l’opinion émise. Que l’épithé- lium intestinal, privé de sa fonction, se soit transformé en partie en formations glandulaires, cela est bien possible. Mais, d’autre part, je n’ai aucune donnée sur le fait que ces glandes 1 Quand je fis part de cette trouvaille à M. le prof. FUHRMANN, il attira mon attention sur l'étude de MRAZEK sur le Caryophyllaeus, où cet auteur mentionne l'existence d’un complexe cellulaire central chez le procercoïde de ce parasite qu'il interprète comme un intestin rudimentaire. (Centr. f. Bakt., Park 1, Abt. XXIX, Bel. 1901.) RAGE" DUR proviennent des cellules caractéristiques de l’oncosphère :. Plus un procercoïde (ou plérocercoïde d’Ichtyotaenia) séjourne dans le Cyclops, plus s’accentue cet intestin rudi- mentaire. Chez le D. latus, que j'ai étudié le plus en détail à ce point de vue, j'ai pu constater la dislocation de ces cel- lules pendant son développement en plérocercoïde. Le développement des Cestodes. Les conceptions sur le développement des Cestodes ont subi à travers les lemps maintes transformations. Quand les expériences de KÜCHENMEISTER (1851-54) ont apporté la preuve définitive que les embryons des Cestodes pénètrent tout d’abord dans un hôte intermédiaire, puis passent dans l’hôte définitif pour accomplir leur évolution, on a conçu ce développement comme une alternance de générations. La vésicule, issue de l’oncosphère, était considérée comme pro- duisant par bourgeonnement endogène le scolex, qui à son tour par bourgeonnement donnait naissance à des proglottis — animaux sexués. Pourtant on découvrit bientôt des Ces- todes primitifs, Archigetes, Caryophyllaeus, Ligula, qui jetè- rent — et pour cause — un jour nouveau sur ce développe- ment. L’Archigetes paraissait être le parasite le plus primi- tif, étant sans aucune segmentation et atteignant son plein développement dans la cavité du corps d’un invertébré, son hôte unique. On a supposé qu’il s'agissait d’une larve de Caryophyllide, dont le Tubifex, autrefois hôte intermédiaire, était devenu l'hôte définitif. Le Caryophyllaeus, à son tour, marquait un pas en avant. Non segmenté comme l’Archigetes, il accomplit son développement déjà par migration d’un hôte intermédiaire (Tubifex) à un hôte définitif (poisson blanc). La «larve », se développant dans l'hôte intermédiaire, pos- sède bien les organes sexuels, mais ne devient adulte qu'après la migration dans l'intestin de l’hôte final. Chez la Ligula enfin, on a constaté une multiplication des organes sexuels sans segmentation extérieure. Le scolex primitif d’Arechigetes et la transformation directe de l’extrémité antérieure de la « larve > des Caryophyllides en scolex chez l’animal sexué, ont contribué à éclaircir et à changer l’idée qu’on se faisait du bourgeonnement endogène du scolex. La connaissance de la 1 L'’oncosphère d'Amphilina ne pourra plus dorénavant occuper une place spéciale parmi celles des autres Bothriocéphales. Quant à la nature des cellules particulières de l’oncosphère de ce parasite, l'étude du développement encore inconnu pourra seul nous apporter une solution. 281 — Ligula qui, par sa segmentation uniquement interne (sans formation du proglottis), conduit des Cestodes non segmentés aux Cestodes segmentés, a remis en question l’idée du bour- geonnement du proglottis, ainsi que l’idée de la polyzootie de ces parasites. Mais les complications dans la formation du scolex chez plusieurs Cestodes ont maintenu la conception d’un bourgeonnement et la supposition que les Cestodes seg- mentés forment une colonie a trouvé jusqu'ici ses défen- seurs :. Toutefois, récemment encore, on a cru pouvoir établir une distinction entre le développement des Bothriocéphales et celui des Ténias. Sans connaître le développement ultérieur de l’oncosphère chez les premiers, on a supposé que la trans- formation de l’oncosphère en scolex est directe, tandis qu’on conservait, pour les Ténias, la conception du bourgeonne- ment. C’est ainsi qu’en 1915 encore BRAUN écrit * : « Demnach kann man in der Enitwicklung der Finnen- stadien zwei Modi unterscheiden : in dem einem Falle wan- delt sich die Oncosphaera direkt in den Scolex um... ; in dem andern Falle entsteht der Scolex erst secundär im umge- wandelten Kôürper der Oncosphaera der selbst späterhin zugrunde geht und den Scolex als den Erzeuger des Band- wurmes allein übrig lässt. » Le premier cas de BRAUN es qu’une construction théo- rique fondée sur une transformation inconnue de l’oncos- phère des Bothriocéphales en un plérocercoïde. Mes recher- ches ont montré que cette supposition était inexacte et que le développement des Bothriocéphales correspond à celui des Ténias. De même, et définitivement je pense, la conception du bourgeonnement des scolex disparaîtra ; car tous ceux qui ont suivi le développement de l’oncosphère en procercoïde, et qui jettent un regard sur les mêmes phénomènes chez les Ténias, doivent reconnaître qu'il s’agit dans le développement du scolex de la transformation d’une forme larvaire, l’onco- sphère. Mais une analyse critique du développement des Ces- todes par rapport aux conceptions courantes et à la termino- logie est nécessaire depuis que j'ai démontré l’existence du stade de procercoïde. Je,veux essayer d'exprimer ma pensée d’une façon aussi simple que possible. 1 De ce fait, il est à peine étonnant qu'une recherche de URAZEK pouvait paraître il y a deux ans, dans laquelle l’auteur combat l'idée du bourgeonnement du scolex avec un riche matériel et des arguments impressifs. 2? Die tierischen Parasiten des Menschen, Würzburg, 1915, p. 225. L'origine des Cestodes. En élucidant le cycle évolutif des Bothriocéphales segmer- tés, j'ai montré chez ces parasites un nouveau stade inter- médiaire, le Procercoïide. Ce stade, par sa formation si carac- téristique, éclairecit d’une façon particulière le développement des Bothriocéphales non segmentés. L’Archigetes, le Caryo- ghyllueus et surtout le Cyathocephalus (segmenté seulement intérieurement) — pour ne parler momentanément que de ceux-ci — peuvent dorénavant être soumis à une analyse approfondie, qui donnera à son tour l’explication du déve- loppement de tous les Cestodes. Les faits suivants concernant les parasites ci-dessus men- tionnés sont déjà connus. L’Archigetes habite dans la cavité cœlomique du Tubifex, son hôte unique, et y devient adulte. Le Caryophyllaeus n’ac- complit son développement qu’ensuite d’une migration : dans la cavité du corps de Tubifex, le Caryophyllaeus atteint un stade semblable à l’Archigetes adulte, et après la migration dans l’intestin de certains poissons, devient apte à la produc- tion des éléments sexuels. De même le développement de Cyathocephalus s’accomplit par migration de la cavité cœlo- mique de Gammarus dans l'intestin des poissons (Lota vul- garis). Les organes sexuels de l’Archigetes et du Caryophyl- laeus sont simples, tandis que ceux de Cyathocephalus sont déjà segmentés. L’Archigetes et les stades intermédiaires des deux autres parasites, habitant la cavité cœlomique, montrent une concordance frappante avec les procercoïdes des Bothrio- céphales segmentés. Toutefois les premiers possèdent les or- ganes sexuels, tandis que les derniers ne possèdent pas méme l’ébauche de ceux-ci. Ces faits permettent tout d’abord de considérer l’Archi- getes comme un Bothriocéphale primitif, qui devient adulte au stade de procercoïde, le Caryophyllaeus et Cyathocephalus, comme les Bothriocéphales dont les procercoïdes ne devien- nent adultes qu'après la migration (passif) dans l'intestin d’un poisson. Le Cyathocephalus apparaît comme le parasite qui montre le plus distinctement le passage des Cestodes sim- ples aux Cestodes segmentés. D’une part ce parasite n’est pas encore extérieurement segmenté, quoique les organes sexuels le soient déjà ; d’autre part son développement montre des états primitifs, rappelant ceux de l’Archigetes et du Caryo- phylleus : au stade du procercoïde, il possède déjà les organes sexuels, son unique bothridie n’est que l’invagination termi- = 96e nale du procercoïde ‘. Enfin les Bothriocéphales segmentés. Leur développement s’accomplit par une triple migration. Le procercoïde de la cavité cælomique de Cyclops se développe tout d’abord en plérocercoïde dans la cavité du corps (ou les annexes de l'intestin) des poissons, puis le plérocercoïde, en passant (passivement) dans l'intestin de l’hôte final, devient adulte en produisant des proglottis — les éléments sexuels. En se basant sur ces faits, je soumettrai à l’analyse la question de l’origine des Cestodes. Il existe deux conceptions sur le développement du para- sitisme chez les Cestodes. Les uns supposent que les para- sites intestinaux et leurs hôtes aujourd’hui définitifs sont phylogéniquement les plus anciens ; les autres, au contraire, considèrent comme tels les stades aujourd’hui intermédiaires de ces parasites (plérocercoïdes, cysticerques, etc.). Pour les premiers, les formes vivant dans la cavité cœlomique des hôtes intermédiaires sont des adaptations ultérieures de para- sites tout d’abord uniquement intestinaux. Pour les autres, par contre, le parasitisme intestinal est une accentuation, une adaptation plus adéquate au parasitisme tout d’abord cœlo- mique. Sans exposer ici les raisons présentées en faveur de ces deux conceptions, je veux essayer, à la suite de mes recher- ches, de jeter un jour nouveau sur cette question. 1. Les procercoïdes décrits dans ce mémoire et les stades correspondants de Caryophyllaeus, Cyathocephalus et Archi- getes montrent que, malgré des différences (relativement pe- tites), une grande uniformité caractérise ce stade. Si on veut considérer ces formes comme des adaptations secondaires de parasites tout d’abord intestinaux — j’uniformité du procer- coïde paraît étrange. Qu’un processus d’adaptation chez des parasites aussi différents que par exemple le D. latus et le T. nodulosus conduise à des formes si semblables de procer- coïdes est difficile à admettre. 2, Si vraiment les stades intermédiaires des Cestodes sont des adaptations de parasites tout d’abord intestinaux, il serait étrange que cet état secondairement acquis persistât juste- ment, tandis que l’état primitif de ver intestinal disparaissait (Archigetes). Un fait d'autant plus étrange que 1 Contrairement à l'opinion des auteurs qui considèrent cette invagination comme le résultat de la réunion apicale de deux bothridies. — 284 — 3. l’Archigetes, comme le montrent les procercoïdes des Bothriocéphales segmentés, ne devrait pas être muni à ce stade-là d'organes sexuels, c’est-à-dire que l’espèce aurait dû les acquérir. La présence des organes sexuels dans les procercoïdes des Caryophyllaeus et Cyathocephalus, tandis que les Bothrio- céphales segmentés ‘ en sont privés, illustre et confirme la justesse de ma pensée. L’uniformité du procercoïde d’un côté, la différence dans le développement des organes sexuels de l’autre côté *, n’est guère compréhensible si on veut consi- dérer ces stades comme des formes secondairement acquises. Par contre, si on considère les états intermédiaires comme primitifs, le fait devient compréhensible que les Bothriocé- phales segmentés ne possèdent plus d'organes sexuels, tan- dis que les Bothriocéphales primitifs, moins modifiés par le parasitisme, les possèdent encore. 4. Je n’insiste pas sur la présence d’une ébauche de l’in- testin dans le procercoïde, qui, s’il s’agit vraiment de cela, montrerait clairement et sans équivoque que ce stade est pri- mitif et pas secondaire. 5. D'un autre côté donner Fecampia en exemple suf- lira pour me faire comprendre. Ce Turbellaire Rhabdocèle est celui où l’endoparasitisme a atteint son plus haut degré ; et c’est justement dans la cavité du corps des crabes et iso- podes que Fecampia habite à l’état adulte. Ensuite de ces considérations, la question de l’origine des Cestodes est tranchée. Si le stade de procercoïde des Cestodes est vraiment phy- logéniquement primitif, il ne peut demeurer aucun doute que leur origine doit être cherchée parmi les Turbellaires Rhabdo- cèles. L’habitat du procercoïde et le cas de Fecampia le dé- montrent. Monozootie ou polyzootie ? La question de savoir si un Cestode représente une colo- nie ou n’est qu’un seul animal a été peut-être une des plus discutées et des plus difficiles à résoudre. Les partisans des deux conceptions ont présenté des arguments importants, sans pouvoir trancher la question d’une façon décisive. Peut- 1 Ligule y compris. ? Voir plus loin, le cas de Cyathocephalus. — 9285 — être les considérations qui précèdent apaiseront-elles la dis- cussion en apportant cette fois-ci des preuves sans équivoque. J'ai déjà mentionné un Bothriocéphale primitif, le Cyatho- cephalus, qui montre le passage des Cestodes simples aux Cestodes segmentés. Son procercoïde présente des particu- larités encore plus remarquables *, Comme on l’a vu, le pro- cercoïde de ce parasite possède déjà de multiples organes sexuels. Or, pendant son développement, les ébauches des organes sexuels de tous les segments futurs apparaissent ensemble et ne forment qu'ensuite des segments sexuels dis- tincts. Si donc le procercoïde représente la forme originelle, la moins modifiée par le parasitisme, on est obligé d'admettre, en se basant sur le mode d'apparition des organes sexuels dans le procercoïde de Cyathocephalus, qu'un Cestode n’est qu'un seul animal. Amphilina ; Gyrocotyle ; Ligula ; Schistocephalus. J'ai mis intentionnellement hors de discussion les Amphi- lina, Gyrocotyle, Ligula et Schistocephalus. J'ajouterai main- tenant quelques remarques sur des particularités intéres- santes chez ces parasites. Je peux dire dès maintenant que la Ligula effectue une triple migration”. Dans le premier hôte intermédiaire se développe un procercoïde semblable à ceux des Bothriocéphales segmentés. Comme on sait, la Ligula atteint dans le cœlome de son deuxième hôte intermédiaire (poisson blanc) un stade de développement qui correspond à l’animal adulte. Par l’inges- tion de ces poissons infectés, la Ligula passe du cœlome des poissons dans l'intestin de certains oiseaux, où, après quel- ques jours, elle produit les œufs et est ensuite expulsée *. Il en est de même pour le Schistocephalus, qui est segmenté ! Malgré tous mes efforts, je ne suis pas parvenu à obtenir des Cyathocephalus mûrs pour pouvoir entreprendre des expériences sur son développement. Mais il y a une douzaine .d’années, a paru un travail de WoLrFr, où l’auteur décrit quelques stades intermédiaires de Cyathocephalus de la cavité coelomique du gammarus. Les dessins qu'il donne suffisent tout à fait pour appuyer mes con- sidérations. (Wolff. Zool. Anz. XXX. Bd. No 1/, 1916). ? Les recherches concernant Ligula ne sont pas encore terminées, par manque de matériel. L'automne prochain, j'espère pouvoir publier en détail les résultats de ces études. * Un remarquera combien ces faits correspondent à la conception que le parasitisme intestinal est une adaptation ultérieure, surtout en mettant en pa- rallèle Amphilina. — 286 — extérieurement déjà dans le deuxième hôte intermédiaire (Gasterosteus). Si on compare cette évolution avec celle des autres Bothriocéphales (qui accomplissent de même une triple migration) (Dibothriocephalus, Triaenophorus, etc.), la différence entre ces développements est frappante. Tandis que chez ces derniers le procercoïde se développe dans le deuxième hôte intermédiaire en un plérocercoïde qui ne re- présente, d’après la terminologie courante, que le scolex du ver adulte, dans les genres susnommés le procercoïde saute le stade de plérocercoïde, formation distincte dans l’un des hôtes intermédiaires, et se développe directement déjà dans la cavité cœlomique du deuxième hôte en un parasite com- plet et même segmenté (Schistocephalus) ‘. | À ce point de vue, on peut placer l’Amphilina et le Gyro- cotyle près des Ligulides. Les « plérocercoïdes >» de Gyro- cotyle, vivant dans les Lamellibranches, leurs hôtes intermé- diaires, sont des parasites déjà tout formés, et seule la pro- duction des œufs s'effectue dans l'intestin de l’hôte définitif. L’Amphilina devient même déjà mûre dans la cavité cœlo- mique de son deuxième hôte et montre ainsi un état biologi- quement plus primitif que le Gyrocotyle (cas analogues : Archigetes, Caryophyllaeus *). Ces phénomènes de développement, particuliers chez ce groupe, me paraissent d'autant plus dignes d’attention qu’il s’agit ici de peu d'espèces qui montrent cette particularité parmi les espèces très nombreuses des Pseudophyllides. Les états larvaires des Cestodes. Jusqu'à présent, on a considéré les stades intermédiaires des Cestodes (Procercoïde - Plérocercoïde, Cysticerque et Cysticercoïde) et même l’Archigetes comme des états lar- vaires. Cette importante question morphologique, une fois éclaircie, fera mieux ressortir les considérations précédentes, comme celles-ci à leur tour appuyeront ce qui suivra. Mais avant d’aborder cette question, il est nécessaire de considé- rer du même point de vue le premier état larvaire des Bo- thriocéphales : 1 On peut voir, d’après ces faits, que la distinction entre le plérocercoïde et le ver segmenté est moins profonde qu'on aurait pu le croire. > Comme le développement d'Amphilina et de Gyrocotyle n'est que partiel- lement connu, cet exposé n'est basé que sur une analogie avec Liqula. Ce serait compréhensible sans autre, si je suppose chez Amphilina un, et chez Gyrocotyle deux hôtes intermédiaires. — 287 — La larve ciliée. Le développement embryonnaire des Bothriocéphales aboutit à la formation d’une oncosphère qui, entourée encore de son enveloppe embryonnaire ciliée ou non, quitte la coque. On considère les premiers comme des larves («larves ciliées >), les dernières comme de simples embryons. Cette distinction a été établie en se basant sur le fait purement extérieur que les «larves ciliées > mènent une vie libre. Mais comment arrive-t-il donc qu’un embryon encore ren- fermé dans son enveloppe embryonnaire soit nommé « larve » ? Le simple fait que dans ce cas particulier l’em- bryon, en dehors de la règle générale, sort de sa coque avec son enveloppe et mène une vie libre en apparence ne justifie aucunement ce terme. L’oncosphère seule est la larve, et cela au moment où elle rejette l'enveloppe embryonnaire dans son hôte et devient vraiment libre. Qu'on regarde la « larve » ciliée du D. latus et l'embryon de l’Abothrium et l’on se con- vaincra que la larve réelle est seulement l’oncosphère. Il ne faut pas créer une séparation artificielle où règne une unité naturelle. C’est pourquoi j'ai réuni tous les em- bryons des Bothriocéphales sous le même terme de Coracidie et rien n'empêche d’appliquer le même terme aux « œufs » des proglottis mûrs des Ténias, ces derniers avec leurs enve- loppes étant tout à fait homologues à la coracidie. Le terme d’« œufs >», par contre, induit en erreur et doit être aban- donné. Le procercoïde et les pléroccreuïdes représentent-ils des états Jarvaires ? L'état larvaire se définit couramment comme un état d’ani- mal jeune, caractérisé par la présence d’organes provisoires dits larvaires. Pour atteindre sa forme définitive, l’animal subit des transjormations profondes, tandis que les jeunes des animaux, dont le développement s’accomplit sans un état larvaire, ressemblent déjà à l’adulte. Or, les considérations précédentes sur l’origine des Ces- todes ont montré qu’il existe toute une gamme de stades de passage entre les procercoïdes et les vers adultes. Parmi ces stades de passage, les « plérocercoïdes » de Ligula et Schisto- cephalus ne peuvent plus être considérés comme des états lar- vaires, et depuis peu ne le sont plus, à cause des faits si évi- dents cités plus haut. N’est-il donc pas étrange qu’on regarde pe de encore les procercoïdes et les plérocercoïdes des autres Bo- thriocéphales comme des larves ? Pourquoi, par exemple, con- sidérer les procercoïdes de Caryophyllaeus et Cyathocephalus comme des larves, puisqu'ils possèdent à ce stade-là déjà les organes sexuels, comme c’est le cas chez les néothénique. Le fait que ce parasite, en opposition avec tous les Cestodes adultes *, a son habitat définitif dans la cavité du corps et non dans l'intestin, est l'appui pour la conception de la régressi- vité de l’espèce. Examinons de près cette façon de voir. Les procercoïdes décrits et figurés dans ce travail mon- trent qu'à chaque espèce de Bothriocéphale correspond un procercoïde caractéristique. Quand on compare l’Archigetes avec le procercoïde de Caryophyllaeus, il devient évident que le premier ne peut aucunement être considéré comme appar- tenant aux Caryophyllides. C’est une espèce « sui generis ». D'autre part, le fait que l’Archigeies est parasite de la cavité du corps n’est pas forcément la preuve d’un processus de régression. Ce fait montre seulement un état primitif, et, comme on a vu, donne une indication philogénique sur le développement du parasitisme chez les Cestodes (Fecampia). Mais la présence de bothridies chez un parasite cæœlomique est vraiment à première vue inexplicable si le développe- ment de l’Archigetes s'effectue vraiment dans un seul hôte ?. Pour ne pas amener des discussions inutiles sur une question non encore susceptible d’être tranchée, je laisse de côté la question de savoir si le parasite en question repré- sente une forme effectivement régressive ou non. Je veux retenir seulement que l’Archigètes est une espèce « sui ge- 1 Sauf l’Anphilina. ? Cette dernière supposition, quoique paraissant probable, n'est pas la seule possible ; car il peut tout aussi bien s’agir ici comme chez les Caryophyllaeus et Cyatocephalus, d’un plérocercoide primitif. Dans ce cas-là, les bothridies d’Archi- getes s’expliqueraient d’elles-mêmes. Dans la supposition du développement de l’Archigetes dans un seul hôte, le fait de la présence des bothridies n’est aucunement une preuve décisive pour une régression vraiment accomplie. Car si dans l’ontogénie c’est l’oncosphère qui, en traversant l'intestin du Tubifex, passe dans la cavité cælomique et donne naissance au parasite Archigetes (dont les bothridies, par leur étrange présence, font penser à une régression de l'espèce), dans la phylogénie, le parasitisme précède la formation de l’oncosphère. Il y a dû y avoir, en premier lieu, une série d'adaptations au parasitisme, subies par une espèce non parasite, adaptations dont l’oncosphère est tout aussi bien le résultat que les bothridies. Les ancêtres de l’Archigeles n'étaient pas forcément dès le commencement des parasites du cœlome, et il est bien possible que pendant l’évolution de cette espèce vers le parasitisme, les organes de fixation conformes à l'endroit où le parasitisme a 19 BUT ISOCA SC-NATE UT XIII neris >» et que les nouveaux faits que j’apporte donnent une base solide à la conception que les états intermédiaires des Cestodes sont primitifs en relation avec des états aujourd'hui définitifs. Qu'il y ait régression ou non, l’Archigetes, comme le montre le stade de procercoïde, est un parasite primitif d’un groupe qui s’adaptera au parasitisme intestinal (Fecampia, Archigetes, Procercoïde). Ce stade est ainsi, ou du moins était autrefois, définitif. Si l’on prend en considération que le développement des parasites s’effectue d’une manière tout à fait particulière, que le parasitisme provoque souvent de telles modifications dans la forme extérieure des animaux, qu'on ne peut con- clure de la parenté des espèces parasites et non parasites d’un même groupe qu’en se basant sur leur développement, il est inadmissible que chez les parasites par excellence, les Cestodes, un Archigètes soit considéré comme un état lar- vaire par rapport aux parasites modifiés grâce à l'habitat dans l'intestin. On serait encore autorisé de considérer l’Ar- chigetes comme un phénomène néothénique, si vraiment il était un jeune stade de développement de Caryophyllaeus, devenu sexué. Mais ce n’est pas le cas. Au contraire c’est un fait que l’Archigetes existe comme tel, car personne n’a encore trouvé dans un intestin un parasite qui aurait pu être considéré comme l'adulte du « procercoïde >» Archigetes. Comme l'anatomie, les faits de développement de Bothriocé- phales (procercoïde) et la conception phylogénique (Fecam- pia) démontrent que l’Archigetes est un Bothriocéphale qui montre l’état primitif du parasitisme chez les Cestodes. De ce point de vue on ne pourra pas considérer d’une façon différente le développement des Ténias. Car, comme on le voit, le développement de l’oncosphère en Cysticerque ou Cysticercoïde est tout à fait pareil à celui de l’oncosphère en procercoïde ou plérocercoïde : commencé, se sont développés, organes qui étaient peut-être plus accentués encore. La présence des bothridies chez l'Archigeles ne sera une preuve sans équivoque de la régressivité de lespèce, qu'autant qu'une base solide ne sera pas apportée à la conception que les cestodes sont dès l’origine des parasites intestinaux, conception qui, comme Je l’ai montré, n'est pas justifiée. On doit se garder d'admettre une «explication » qui est plausible comme une gouverne suffisante pour les phénomènes de la nature. Comme le cas le démontre, la pensée humaine peut s’accommoder de différentes « explications », mais les faits ; seuls peuvent déterminer le choix. PR procercoïde — si on prend en considération les Bothrio- céphales primitifs, plérocercoïde — si on prend en considération les Bothrio- céphales segmentés. L’appendice caudal peut se conserver et subir dans cer- tains cas une transformation accusée (Cysticerques). Mais si l’on considère en même temps les plérocercoïdes de Ichthyo- taenia, il sera difficile de vouloir distinguer les plérocer- coïdes des cysticercoïdes ou cysticerques. Je pense donc qu’il est plus conforme à la réalité de ne considérer dans le développement des cestodes qu'un seul état larvaire: l'oncosphère libérée de son enveloppe em- bryonnaire. En émigrant dans le cœlome d’un animal, la larve — l'oncosphère —— se transforme en un jeune parasite. Celui-ci devient adulte, soit dans le même hôte (Archicetes) soit en passant dans l'intestin de l'hôte final (Caryophyllaeus, Cyathocephalus, Ichthyotænia, Tænia) ou enfin en intercalant entre les deux encore un hôte intermédiaire (la plupart des Bothriocéphales). Si les faits ne suffisent pas, si l’on veut absolument des preuves phylogéniques, je réponds Fecampia-Archigetes; Archigetes-Procercoïde. = 2 — ANNEXE Histoire d’une collaboration. 1. Il y a une année, j'ai publié dans ce même bulletin mes « Recherches expérimentales sur le eyele évolutif du Dibothrio- cephalus latus >. Le mémoire en question à comme titre général : « Le cycle évolutif du Dibothriocephalus latus, recherches expé- rimentales et observations », et porte à côté de mon nom celui de C. .Jaxrokt, lequel a exposé dans une partie signée de son nom les résultats fragmentaires de ses observations sur la même question. Depuis lors, certains incidents se sont produits qui m'o- bligent à exposer ici l’histoire de cette publication pour mettre les choses au point. En 1915, Janickt (alors au laboratoire de Bâle) a eu l’heu- reuse idée de soumetire aux recherches le problème du déve- loppement du Dibothriocephalus latus. Après un an de prépara- tifs ei d'essais, J. remarqua que les recherches destinées à résoudre le problème en question étaient tellement compliquées que seul un grand sacrifice de temps aurait permis de les exé- cuter, — un sacrifice auquel J. ne pouvait consentir. Il eut alors au printemps 1916 l’obligeance de s'adresser à moi en me pro- posant de m'occuper de ces recherches. Dans les publications, en cas de réussite de ma part, il n’a prié de mentionner Île fait que lui-même m'avait conseillé d'entreprendre ce travail, et il ajoutait : «Je serais très content si au moins de cette façon mon nom est lié au problème.» (Lettre du 7 mars 1916.) Mais à ce moment je dus quitter la Suisse pour quelques mois ; il m'était donc impossible d'accepter à cet instant la proposition. Alors J., dans un louable effort, décida d’entreprendre quand même les recherches en question. En automne de la même année, je revins en Suisse. Dans une entrevue avec J. à Lausanne, je le trouvai fort découragé : quoi- qu’il eût réussi d'obtenir des quantités d’embryons de Bothriocé- phales et d’élever les quantités de larves ciliées nécessaires à l'expérience, il n'avait obtenu que des résultats négatifs. Soit qu'il eût essayé d’infecter les poissons par les larves ciliées, soit que, supposant l'existence de deux hôtes intermédiaires, il eût tenté d’infecter le plancton, les résultats étaient demeurés nuls. Du reste J. attribuait une si faible importance au résultat de ses recherches, surtout en ce qui concerne les poissons, qu'il n’a pas même cru les pouvoir publier. Et vraiment, en voyant la façon 293 — dont J. a procédé dans ses recherches, je me suis tout de suite aperçu qu'avec un matériel fixé au formol et examiné in lolo, aucune conclusion précise n’était possible, en prenant en consi- dération les dimensions de l’oncosphère — 27 y ! C’est dans ces conditions que j’entrepris alors en automne 1916 mes recherches au laboratoire de zoologie de Neuchâtel où toutes les conditions favorables de travail se trouvaient réunies. Je com- mençai par les essais d'infection directe du poisson par la « larve ciliée ». Et pendant le cours de ces recherches les opinions de J. changèrent suivant mes résullats. J'avais à peine commencé mon travail quand J. me notifia que son opinion concernant ses investigations avait changé. Il m’écrit (lettre du 16 octobre 1916) : < Maintenant, en considérant plus froidement la série de mes expériences pendant l’été, j'in- cline à attribuer à mes résultats négatifs une plus grande impor- tance qu’au mois de septembre, quand je me trouvais sous l’im- pression d’une expérience manquée, ….et j'ai l'intention, à l’en- contre de ma décision première, de publier mes expériences (ce que M. Galli-Valerio m'a conseillé de faire dès le commence- ment :).» Ces changements d'opinion m'ont montré encore davan- tage à quel point une recherche vraiment approfondie était néces- saire pour élucider cette question. D'autant plus que je savais que le changement d'opinions de J. était dû à l'influence de M. Galli-Valerio ?, qui depuis longtemps avait essayé mais vaine- ment d’infecter les poissons et avait supposé, comme beaucoup de zoologistes, l'existence de deux hôtes intermédiaires chez les. Bothriocéphales. Mais au cours de mes recherches, un fait attira mon attention : la relation entre la quantité de calcium dans les lacs et l'existence de Dibothriocephalus latus (voir p. 250). J. abandonne tout de suite sa réserve et est tellement affecté de cette trouvaille que, par l'intermédiaire de M. Galli-Valerio, un chimiste de l’Uni- versité de Lausanne fait l'analyse des eaux des lacs suisses, tandis que M. Galli-Valerio demande des détails par écrit sur les lacs du Nord de l'Italie. Mais les analyses n’ont donné que des résul- tats contradictoires et il fallut abandonner cette supposition. J. commence de nouveau à être sceptique quant à la possibilité de l'infection directe des poissons par la larve ciliée, mais se montre pourtant très prudent : il devait tenir une conférence au congrès des zoologistes suisses à Lausanne le 29 décembre 1916 et m'é- crivit préalablement (lettre du 19 décembre 1916): «Si vous obtenez un résultat positif quelconque avant le congrès, je vous prie de bien vouloir m'en informer et j’abandonne alors ma con- férence. » 1 Les lettres de JANICKI sont écrites en partie en polonais, en partie en alle- mand. Je citerai toujours le texte original en note lorsqu'il s’agit de lettres alle- mandes. 2 Dans le laboratoire duquel, à Lausanne, J. a fait ses recherches. — 9294 — Tels étaient les opinions de J. sur l'infection directe des pois- sons jusqu’au mois de janvier 1917, au moment où mes dernières expériences n'avaient apporté aucun résultat positif (voir p. 251). J'informai J. de ce fait et c’est à cette époque seulement qu'il commence à rédiger le mémoire sur ses essais d'infection des poissons. Quel fut mon étonnement quand recevant en octobre 1917 les tirages à part de cette publication : je pus lire la der- nière phrase de J. : Die vorstehenden Untersuchungen berech- tigen zu der Schlussiolgerung dass Trutla, Esox, Perca, Lota, immun sind in Bezug auf Flimmerembryonen von Dibothrioce- phalus latus und das die Existenz eines unbekannten ersten Zwi- schenwirtes angenommen werden muss. Dans tout ce inémoire ne se trouve aucune mention pour indi- quer même légèrement à qui cette certitude était due. 2. Mes recherches sur l'infection directe des poissons par la «< larve ciliée >» m'ont done apporté une base solide à la supposi- tion que le cycle évolutif des Bothriocéphales nécessite deux hôtes intermédiaires. Au printemps 1917, je commençai à faire des préparatifs pour les recherches dans cet ordre d’idée. J., qui pendant l'hiver 1916-1917 avait définitivement abandonné les recherches en question, est revenu dès le mois d'avril 1917 de son projet et se mit de son côté au travail. Mais tandis que je suis resté convaincu que seulement par des expériences élimina- toires on pouvait arriver à la solution du problème (voir p. 252- 253), J. — rendu prudent par ses recherches antérieures — a voulu chercher la solution par un procédé qu'il envisageait comme moins hasardeux : l'observation directe du poisson en partant d’un fait connu, le plérocercoïde. Déjà les premiers pas dans cette voie lui inspirèrent de la confiance. Il trouva dans la paroi stoma- cale des poissons quelques jeunes plérocercoïdes (connus déjà de Kxocx et de BrRaux et que celui-ci avait interprétés comme des plérocercoïdes de D. latus en migration). J. était alors convaincu de pouvoir résoudre le problème en suivant cette voie. IL m’écri- vit le 17 mai 1917 : «Je crois que toute l’énigme peut se résoudre par l'observation de l'estomac. La question est d’avoir un grand nombre de poissons de sources différentes et de la patience.? » Mais le temps s’écoula et aucun fait nouveau n’esi venu con- firmer ce bel optimisme de J. Entre temps, mes expériences avaient éliminé une quantité d'animaux qui pouvaient entrer en ligne de compte, et il ne res- 1 C. Janicxr. Experimentelle Untersuchungen zur Entwicklung von Dibothrio- cephalus latus. TX. Ueber negative Versuche, junge Forellen, Hechte und Barsche direkt mit Flimmerembryonen zu infizieren. Centrbl. f. Bakt. u. Parasitnk., vol. 79, 1917. 2 «Ich glaube, dass das ganze Rätsel durch Studium des Magens zu lôsen ist. Es ist eine Frage von genügend grossem Fischmaterial aus verschiedenen Quellen, und von Geduld.» Pr OME tait malgré toute apparence que le plancton parmi lequel j’es- pérais trouver l’hôte intermédiaire tant cherché. J. vint à ce mo- ment à Neuchâtel et, dans une entrevue avec M. Fuhrmann et moi, la question fut envisagée de ce point de vue. Et pendant que j'installais les expériences sur le plancton,-J. commençait à Lau- sanne l'examen approfondi des poissons de toute petite taille (perche de 7 à 12 cm. de longueur) dont le planeton forme la nourriture essentielle (20 juin 1917). Mes expériences ont bientôt porté des fruits : deux espèces de copépodes, un Cyclops et un Diaptomus se sont vraiment trouvés infectés par l’oncosphère. L'existence d’un premier hôte intermédiaire était établie et le premier hôte lui-même enfin trouvé. Il fallut quand même être prudent quant au dernier point, car quoique l'infection ait réussi, les espèces en question auraient pu ne pas être les vrais hôtes intermédiaires de D. latus, mais des espèces voisines. J'informai J. quelques jours après (30 juin 1917) de ce fait important en ajoutant l’objection ci-dessus. Déjà le 2 juillet je reçus une réponse. J. me félicite et m'informe que ses dernières recherches sur les toutes jeunes perchettes, enfre- prises après sa visite à Neuchâtel, lui ont de même apporté un fait nouveau : Il a trouvé dans la mucosité de l'estomac de ces poissons quelques jeunes parasites qu'il considère comme étant probablement un tout jeune stade du plérocercoïde de D. latus. Un petit Ne r. Seb Lt Ér hits x Ts (qu ut * F ve ae FÉES nee Pre o bre SES i i is ici TA bed dessin que je reproduis ici (en grandeur naturelle) PRE était joint à une courte description de ce parasite que na je cite textuellement : « Le dessin que j'ajoute illustre leur aspect général. La tête apparemment sans aucune différenciation, en tout cas sans aucune trace de ven- touse ou de crochet. Dans la partie postérieure, un pore excréteur ; les corps calcaires très peu nom- Lt breux. Une grande mobilité. La cuticule dans la SA partie antérieure possède apparemment des soies rigides. … J’incline fortement à interpréter ces formes comme de jeunes stades de D. latus. Autant que je peux me rendre compte, ces formes peuvent être encore de jeunes stades de Tricenophorus nodulosus. La Ligule est trop rare chez Peïea pour entrer en considération. … J'attends un éclaireissement de recher- ches ultérieures que j’entreprends maintenant rapidement. … Mais même dans le cas d’une nouvelle désillusion, ne perdons pas cou- rage pour continuer . » Mais aucun fait nouveau ne vint à l’aide de J. pour l’éclairer 1 «Ihr allg. Aussehen ist aus nebenstehender Skizze ersichtlich. Kopf anschei- nend ohne jegliche Differenzierung, auf jeden Fall ohne alle Spur von Saugnäpfen oder Hacken, am Hinterende ein Éxcretionsporus, Kalkkôrperchen sehr spärlich. Grosse Beweglichkeit. Cuticula des Vorderkôrpers anscheinend mit starren Härchen besetzt. ...Ich bin sehr geneigt diese Formen als Jugendzustände von Bothr. latus zu deuten. Soweit ich die Sachlage übersehe, kônnten es event. — 296 — sur la nature des parasites qu’il avait trouvés. La lettre du 17 juillet en contient l’aveu : « Malheureusement, pas uñ seul fait nouveau. Est-ce l'influence de la saison ? Le premier jour, un résultat admirable et après rien, mais rien ! » Entre temps, mes expériences aboutirent à un résultat clair : les oncosphères se sont développées dans le Cyclops et ont donné naissance à un jeune parasite. Le problème était résolu. Les Bo- thriocéphales ont deux hôtes intermédiaires, et dans le premier l’oncosphère se transforme en un jeune parasite, le procercoïde. J'ai informé J. et il vint deux jours plus tard à Neuchâtel. Il admire mes démonstrations, me félicite. On parle de publier mes résultats aussitôt que l'infection des poissons par ce procercoïde sera effectuée. J. m'exprime son désir de contribuer à ma publi- cation par la description de ses résultats fragmentaires. Je donne tout de suite mon consentement. On a vu de quelle façon J. l’a fait. Au lieu de dire tout clairement ce qui s’est passé, il préféra faire croire que ses recherches ont abouti quand même. Qu’on relise les mémoires en question pour voir toute l’énormité des assertions de J. (assertions qui sont néanmoins modestes en com- paraison de ce que contenait son manuscrit ! Il a fallu supprimer bien des phrases et des affirmations). En voyant le grand regret de J. et son désir ardent (et com- préhensible) d’être associé à la solution du problème, — je don- nai néanmoins mon consentement à la publication. Mais je fus mal récompensé. Voyant la facilité avec laquelle il avait obtenu mon consentement, J. désira avoir plus encore. Mais comment y arriver ? C’est sur ces faits que je suis obligé de donner des explications que, certes, j'aurais préféré taire. J. voulant s’attribuer la découverte du procercoïde change tout simplement à mon insu le texte de mon travail! et en envoie l'épreuve directement à l'imprimerie. En même temps il m'écrit, tâche d'expliquer sa facon d'agir en m'accusant de l'avoir trompé et exerce une pression de mauvais aloi pour me faire accepler les modifications de mon texte faites par lui. Dès lors je rompis les relations avec J. et lui fis savoir que je publiais mon travail sans son « concours », ses recherches n'ayant pas con- lribué à la solution du problème. Malgré cela, J. revint à la charge à différentes reprises, en s'excusant de ce qui s'était passé. Mon silence le fit s'adresser à de tierces personnes pour me faire reve- nir sur ma décision et accepter sa « collaboration ». Je lui fis parvenir alors un petit document pour établir clairement que ses accusations n'étaient que de perfides insinuations, que ni sa nur noch Thriænophorus — jugendzustände sein. Ligula ist wohl bei Perca zu selten, als dass man sie in Betracht zu ziehen hätte. ..Von einer weiteren Unter- suchung, die ich mit Volldampf jetzt aufnehme erwarte ich Klärung. ...Aber auch im Fall, wenn uns etwa wieder eine Enttäuschung erwartet, sollten wir den Mut zur weiteren Fortsetzung nicht verlieren.» 1 Changement qui consistait à me faire dire que c'est lui qui avait découvert le procercoïde. EH" TS publication sur les expériences d'infection des poissons ', ni celle à venir ?, à laquelle je donnais toutefois mon consentement, ne sont des exposés véridiques des faits. J. n’a pas même essayé de se disculper et ce silence en dit long *. J'aurais à ce moment oublié le passé si un nouvel acte de mauvaise foi de J. n’était survenu. Il a été fait à ce moment un compte-rendu de mon travail avec la « collaboration >» de J. pour le Correspondenz-Blatt für Schweizer Aerzte. Cette fois-ci J. change tout simplement le texte signé de mon nom et, sans me présenter l’épreuve, l’envoie directement à la rédaction. Je ne sus de quoi il s'agissait qu'en recevant le tirage à part‘. Je rompis et cette fois définitivement avec J., en lui signifiant que je ne l’autorisais plus de faire état des résultats de mes recherches pour se jaire passer comme collaborateur à la solution du problème. Je saisis l’occasion pour déclarer nulles et non avenues les publications en question. J'aurais préféré que les incidents ci-dessus soient restés intra muros. Mais la conduite toute récente de J. m'oblige décidément à les publier comme un garde-à-vous pour le monde savant. Au moment où les recherches, qui font le sujet de cette publi- cation, étaient depuis longtemps achevées (seule l'étude de la Ligule en avait fait retarder la publication), j'ai eu connaissance d’un travail de J. paru en octobre dernier et intitulé : Neue Stu- dien über postembryonale Entwicklung und Wirtswechsel bei Bothriocephalen. 1. Triaenophorus nodulosus (Pall.). (Corr.-Blatt für Schweizer Aerzte 1918.) Qu’après tout ce qui s'était passé J. ait cru digne de poursuivre mes recherches, c'était son affaire personnelle. Mais que, »rofi- tant de mon silence courtois, il commence son travail en procla- mant à tout le monde : Durch meine*° und Rosen’s Untersuchungen ist der Nachweis erbracht worden, dass im Entwicklungszyelus von Dibothrioce- phalus latus ein dreifacher Wirtswechsel stattfindet : Als erster 1 C. JANICKI. Experimentelle Untersuchungen zur Entwicklung von D. latus. Centr. f Bakt. u. Par., vol. 79, 1917. J'ajoute que les.épreuves de ce travail furent corrigées par J., après qu'il ait eu connaissance de la réussite de mes expériences. 2 C. JANICKI et F. Rose. Le cycle évolutif du Dibothriocephalus latus L. Recherches expérimentales et observations. Bulletin de la société neuchâteloise des sciences naturelles, t. XLII, p. 19-53, 1917. 3 [l m'est impossible de reproduire ici tous les documents écrits de la main de Janicki et qui sont en ma possession. 4 C. JaANICkI et F. ROSEN. Der Entwicklungszyclus von Dibothriocephalus latus L. Experimentelle Untersuchungen und Beobachtungen. Corr.-Blatt für Schweizer Aerzte 1917, no 45. 5 C’est moi qui souligne. 298 — Zwischenwirt dienen Copepoden-arten (Cyelops strenuus oder Draptomus gracilis).. cela dépasse tout de même les bornes de l'honnêteté la plus élémentaire et j'en laisse juges ceux qui auront eu la patience de me suivre jusqu'ici. Encore quelques mots à propos de la publication de J. sur le Triaenophorus nodulosus. J. donne la description suivante du développement du procercoïde en plérocercoïde chez ce parasite : le procer- coïde, après sa pénétration dans le foie du poisson, perd son revêtement de soies ; dans la cuticule apparaissent alors des formations nouvelles, les papilles, qui ont la fonction de pro- duire le kyste. Une fois ce dernier produit, les papilles dis- paraissent et la cuticule du plérocercoïde formé devient de nouveau lisse. Ces quelques observations — d’une pure fan- taisie d’ailleurs — suffisent à J. pour construire un nouveau stade du développement des Cestodes, le « Mésocercoïde » ! Comme je l’ai décrit dans le présent mémoire, le revête- ment de soies du procercoïde reste présent pendant tout son développement en plérocercoïde (D. latus et T. nodulosus). Aucune disparition des formations cuticulaires ne se pro- duit pendant ce temps et les « papilles > de J. ne sont autre chose que ces soies. Le « Mésocercoïde » avec les « Cystogen- zotten > et «Cystogengranula > ne sont que les résultats d’une observation défectueuse. Preuve en est le fait qu’un fort revêtement de soies cuticulaires caractérise le plérocer- coïde de T. nodulosus *, même après son passage dans l’intes- tin du brochet, tandis que J., au contraire, le décrit comme tout à fait lisse. 1 De même que le plérocercoïde du D. latus. TRE RAPURE 4. AriLpGaarp, P. C. Allgemeine Betrachtungen über Eingeweide- würmer. (Schriften der Naturf. Ges. zu Kopenhagen I. Bd. 4 Abth. 1793.) 2. CREPLIN, K. C. H. Novae observationes de entozois. Berolini 1829. 3. SIEBOLD, GC. Th. v. Helmintologische Beiträge. (Archiv f. Nature. I. Jahre. 1. Bd. Berlin 1835.) 4. CREPLIN, F. C. H. Distoma (in Ersch und Gruber, allg. Eneyclo- paedie I. Sect. 1837.) D. BLANCHARD, E. Recherches sur l’organisation des vers. (Annal. d. sc. nat. 3. Série Zool. T. VIT et X 1847-1848.) 6. BENEDEN, P, J. van. Recherches sur la faune littorale de Belgique. Les vers Cestoïdes. (Nouv. mém. de PAcad. Roy. de Belg. T. XXV 1850.) 7. KÜCHENMEISTER, K. Vorläufige Mittheilung. (Günsburg’s Zeitschr. f. klin. Medezin. Jahrg IT. Breslau 1851.) 8. Id. Ueber die Umwandlung der Finnen (Cysticerci) in Band- würmer (Taenien). (Prag. med. Vierteljahrsschr. Jahrg 9. Bd. 33. 1852.) 8a. Ueber den Eisbärbandwurm im zoologischen Garten zu Dresden und ueber die Entstehung des Bothriocephalus latus des Menschen. (Deutsche Klinik Bd. XIII. 1861.) 9. WAGENER, G. R. Die Entwicklung der Cestoden. (Verh. d. K. Leop.-Carol. Acad. d. Naturw. Bd. XXIV Suppl. Breslau 1854.) 10. Id. Beiträge zur Entwicklungsgeschichte der Eingeweidewürmer. Haarlem 1857. 11. Leuckart, R. Die Blasenbandwürmer und ihre Entwicklung. Giessen 1856. 42. ScauBerT. Embryonen von Bothriocephalus latus. (Bericht von VERLOREN auf der 33. Vers. d. Naturf. u. Aerzte in Bonn 1859.) 43. KNnocx, J. Die Naturgeschichte des breiten Bandwurms. (Mém. de l’Acad. imp. de St-Pétersbourg. 7 Série T. V. 1863.) ‘ 29: 30. — 300 — BerrozLus. Note sur le développement du Bothriocéphale de l’homme. (Comp. rend. Acad. sc. Paris T. LVITI 1863.) . Leuckarr, R. Die menschlichen Parasiten. (1. Band, Nachträgliche Zusätze p. 797-765. 1863.) . RarTzez, F. Zur Entwicklungsgeschichte der Cestoden. (Arch. f. Naturg. 34. Jahrg. Bd. I. 1868.) . SALENSKY, W. Ueber den Bau und die Entwicklungsgeschichte der Amphilina. (Zeitschr. f. Wiss. Zool. Bd. XXIV 1874.) . DonxnanEu, A. L. Contribution à l’histoire de la Ligule. (Arch. de zool. exp. et gén. T. V. 1876.) . LEuckarr, R. Die menschlichen Parasiten. (IL. Band. Zusätze zum ersten Band p. 865-868. 1876.) . Id. Archigetes Sieboldi, eine geschlechtsreife Cestodenamme. (Zeitsch. f. wiss. Zool. Bd. XXX. Suppl. 1878.) 4. Vocr. C. La provenance des entozoaires de l’homme et leur évo- lution. Genève 1878. 29, KÜGHENMEISTER, F. und ZÜRW, K. Die Parasiten des Menschen. 2 Auf. Lyszg. 1878-1881. . Braux, M. Zur Entwicklungsgeschichte des breiten Bandwurmes (Bothriocephalus latus Brem.). Würzburg 1883, LeucrarT, R. Die Parasiten des Menschen. (2 Auf. I. B. 1 Abt. p. 902-921. 1879-1886.) . SGHAUINSLAND, H. Die embryonale Entwicklung der Bothrio- cephalen. (Jen. Zeitschr. f. Naturw. Bd. 19. 1885.) ÿ. MRazek, Al. Ueber die Larve von Caryophyllaeus mutabilis. (Centr. f. Bakt. Parsk. und Infkr. 1. Abt. XXIX Ne 11. 1901.) Id. Cestoden-Studien. (Zool. Jahrb. B. 39. Heft 4. 1916.) FünrManx, O. La nourriture de nos poissons. (Bull. suisse de Pêche et Piscicult. 1917, 6 et 7.) Travaux sur Fecampia : GARD, À. Sur un Rhabdocoele nouveau, parasite et nidulant. Fecampia er ue ee (Compt. Rend. Ac. Sc: T:108-1p: 499., 1886.) CAULLERY, M. et Mesnil F. Recherches sur les € Fecampia » Giard, Tu re parasites internes des crustacées. (Ann. d. Fac, d. Sc. de Marseille TXT, 1906) A propos de quelques espèces de Peronospora trouvées nouvellement en France PAR Ernest GAUMANN Dans une collection de Peronospora de l’herbier du Musée de Paris mise à ma disposition par l’amabilité de M. le proî. L.-M. Mana, il m’a été possible de distinguer trois espèces de Peronospora qui, comme il semble, n’ont pas encore été décrites dans la littérature et qui ont servi de base pour les recherches discutées ci-dessous. Je tiens à remercier très sin- cèrement M. le prof. MaxGix pour le grand service qu'il vient de me rendre en me permettant d'étudier ces matériaux uniques et de même M. le D' Eug. Mayor, à Perreux, qui a bien voulu me les transmettre. A. PERONOSPORA HARIOTI n. Sp. Dans un de ses derniers mémoires sur quelques Urédinées et Péronosporacées, Pauz Harror' mentionne une forme de Peronospora qui croît sur Buddleia globosa Hope et il se décide à la placer parmi la Peronospora sordida Berk. qui d'ordinaire ne comprend que les formes sur Scrophularia et Verbascum. Cette manière de voir est assez intéressante parce que la plante hôtesse n’est plus considérée du tout comme Scrophulariacée, mais plutôt comme Loganiacée, ce qui à été observé aussi par Harior. C’est ainsi qu’il faut se deman- der si vraiment la forme de Peronospora sur Buddleia glo- bosa est bien placée parmi la Peronospora sordida ou s’il ne vaudrait pas mieux en faire une révision. Les matériaux originaux ont été collectionnés chez un jardinier à Orléans en 1913 par M. G. ARNAUD et se trouvent, comme dit, au Musée de Paris. Les gazons sont assez com- 1 Harior P. « Sur quelques Urédinées et Péronosporacées. » (Bull. Soc. Myc. France, XXX, 1914, p. 330-335.) CHE Sie pacts et forment de petites taches brunes sur toute la face inférieure des feuilles. Je n’ai pas pu voir de traces sur la face supérieure. Les conidiophores sortent des stomates au nombre d’un à quatorze et atteignent une hauteur de 180 à 350 v. Elles sont très graciles, le tronc n'ayant que 8 » et les branches que 4 à 6 : de diamètre (fig. 1, groupe 1). Les. conidies ont une longueur de 22 à 24 » et une largeur de 21 » et sont donc presque sphériques (fig. 1, groupe 2). Leur couleur est d’un brun clair. Si l’on cherche parmi les sept espèces de Peronospora qui ont été décrites sur les Scrophulariacées et qui peuvent être prises en considération en vue de la forme sur Puddleia globosa, on n’en trouve pas une qui coïncide avec elle d’une manière suffisante. Certes, les conidiophores des formes sur. Scrophularia et sur Verbascum sont tout à fait semblables à celles de Buddleia globosa. Mais leurs conidies montrent des différences très remarquables. Si l’on compare par exemple les courbes de variation y relatives, le sommet des longueurs. est situé chez les formes sur Scrophularia et Verbascum au- dessus de 21 » environ, et pour les largeurs au-dessus de 16 », tandis que nous trouvons chez la forme sur Puddleia globosa (fig. 2 et 3, courbe 2) les valeurs de 23 » pour les longueurs et 21: pour les largeurs, ou bien, exprimé par les moyennes de ces courbes : Moyenne des longueurs Moyenne des largeurs Verbascum thapsiforme 19,97 p. 19,78 Scrophularia nodosa 21,44 mu 16,10 p Buddleia globosa 23,14 p 20,74 v Il en résulte donc que les conidies sur Buddleia globosa sont tout à fait différentes de celles de la Peronospora sordida. et il est, par conséquent, justifié de considérer la forme sur Buddleia globosa comme une nouvelle espèce que je me per- mets de dédier à feu M. P. Hariot, l'excellent mycologiste français. Peronospora Harioti n. sp. Caespitulis densis, brunneo- violaceis, tergum foliorum nonnulla parte subtegentibus. Conidiophoris singulis vel plurimis (1-14) e stomatibus exeun- tibus, 180-350 » altis, gracilibus, trunco ‘/,-*/, totius altitu- dinis efficienti, 6-10 » crasso, basi saepe leviter tumida. Ramis 3-6ies dichotome ramosis, leviter curvatis. Furcis QE terminalibus (fig. 1, sect. 1) rectangulis, 10-25 : longis, fere leviter curvatis. Conidiis (fig. 1, sect. 2) late ellipsoideis vel paene globosis, leviter flavis, 16-31, fere 21-26 p longis, 14-27, fere 18-23 latis. Longitudine media 23,144, lati- tudine media 20,74:. Oosporis ignotis. Habitat in foliis vivis Buddleiae globosae Hope in Gallia centrali. Fig. 1. (Grossissement 15/;). Groupe 1 : Fourchettes des conidiophores sur Buddleia globosa. 2 » 2 : Conidies de la Peronospora sur Buddleia globosa. » 3: Conidies de la Peronospora sur Pulmonaria officinalis. » 4: Fourchettes des conidiophores sur Specularia speculum. » » : Conidies de la Peronospora sur Specularia speculum. B. PERONOSPORA SPECULARIAE N. SP. Dans le même ouvrage que je viens de citer en vue de la forme de Peronospora sur Buddleia globosa, HAR1OT men- tionne aussi une Peronospora Phyteumatis Fckl. sur Specu- laria Speculum veneris (L.) DC. et Specularia hybrida (L.) DC., la première étant trouvée dans les environs de Nice, la seconde à Châlons s/M. Cependant les deux échantillons que j'ai pu étudier : et qui sont conformes tout à fait l’un à l’autre, 1 Sur Specularia speculum : Alpes maritimes, Nice, 28, IV, 13, leg. G&. Poirault,. Sur Specularia hybrida : Marne, entre Jaloy et Matongues, 21, V, 13, leg. Maury. MA TRES ont montré que les différences entre la Peronospora Phyteu- matis et la Peronospora sur Specularia sont trop grandes pour pouvoir réunir ces formes dans la même espèce ; par exemple, le sommet de la courbe des longueurs des conidies est situé chez la Peronospora Phyteumatis au-dessus de 21 environ, chez la Peronospora sur Specularia au-dessus de 16 » , et le sommet de la courbe des largeurs est situé chez la Peronospora Phyteumatis au-dessus de 145 », chez la Peronospora sur Specularia au-dessus de 13,5 # , ou bien exprimé par les moyennes : Moyenne des longueurs Moyenne des largeurs Specularia speculum 45,94 p 13,47 Phyteuma orbiculare O0 FT 14,82 pu La forme de Peronospora sur Specularia est donc à regar- der comme espèce distincte qui doit être placée parmi la section des Parasiticae du groupe des Leiothecae. Peronospora Specularia n. sp. Caespitulis mollibus, griseo- flavis, totum tergum foliorum subtegentibus. Conidiophoris singulis vel plurimis e stomatibus exeuntibus, 250-450 w altis, trunco ‘/.,-/, totius altitudinis efficienti, 7-13 & crasso. Ramis 5-Jies dichotome ramosis, valde curvatis ; fureis terminalibus (fig. 1, sect. 4) 5-30 » longis, rectangulis, saepe litterae graecae sigma similiter curvatis. Conidiis (fig. 1, sect. 5) fere hyalinis, late ellipsoideis, 9-23, fere 12-18 k longis, 8-20, fere 11-16: latis. Longitudine media 15,94 », latitudine media 13,47 » . Oosporis singulis in foliis marci- dis, 27-31 » diam., episporio laevi, 6-8 & crasso. Oogoniis e membrana persistenti, saepe plicata, formatis, 45-50 v diam. Habitat in foliis vivis Speculariae Speculi veneris (L.) DC. (in Gallia meridionali) nec non Speculariae hybridae (L.) DC. (in Gallia septentrionali). C. PERONOSPORA PULMONARIAE n. Sp. Notée pour la première fois pour le territoire de la France par MaAxG1x : sous le nom de Peronospora Myosotidis De By. la forme sur Pulmonaria officinalis L. va subir le même pro- cédé que la Peronospora Harioti et la Peronospora Specula- riae. Certes, ses conidiophores sont semblables d’une manière suffisante à celles de la Peronospora Myosotidis ; mais ses 1 Maxaix L. «Liste des Péronosporées recueillies aux environs de Paris en 4890. » /Bull. Soc. Bot. France, XXXVII, p. 280-284.) oc 12,8 16 192 FR4 A6 288 JR J92 Figaro: Courbe 1 : Courbe des longueurs des conidies sur Specularia speculum. » dr: » ) » Buddleia globosu. ) d.: » D » Pulmonaria officinalis. Fig. 3. Courbe 1 : Courbe des largeurs des conidies sur Specularia speculum. RUE » » ) Buddleia globosa. DRaoié ) » ) Pulmonaria officinalis. Les abscisses représentent l'échelle en 11, les ordonnées donnent le nombre des conidies qui possèdent les dimensions Une Le nombre des spores me- surées se monte à 500 dans les courbes 1 et 2 et à 80 dans la courbe 3 qui fut relativement agrandie. 20 BULL. SOC. SC. NAT. T. XLIII —. 9306 — conidies en démontrent des différences d’autant plus grandes comme il résulte du tableau des moyennes ci-dessous tirées des courbes de variation y relatives. Moyenne des longueurs Moyenne des largeurs Myosotis stricla 20,48 + 15,87 y Syniphytum cordatum 21 0 48,05 » Cynoglossum virginicum JLASE 16,06 y Omphalodes scorpioides 23,87 L 20,74 p. Asperugo procumbens RUE 22,90 pu Puimouaria otficinalis 25,05 y 26,46 y Echinospermum Lappula 9027 x 99,10 » Lithospermum arvense 20,50 & 29,40 y D'ailleurs il faut remarquer que SWINGLE ” détache par exemple la Peronospora Cynoglossi de la Peronospora Myoso- tidis quoique les conidies ne présentent qu’une différence ‘un seul » d’une espèce à l’autre. À plus forte raison faut- il regarder comme une espèce spéciale la forme sur Pulmo- naria qui, certes, est très voisine de la Peronospora Echinos- permi Swingle * quant à la longueur des conidies, mais qui en diffère très sensiblement au point de vue de la largeur : les conidies de la Peronospora Echinospermi étant elliptiques, celles de la Peronospora Pulmonariae étant plutôt sphériques. Peronospora Pulmonariae n. sp. Caespitulis mollissimis, griseo-albis, difficile visibilibus, tergum foliorum nonnulla parte subtegentibus. Conidiophoris singulis e stomatibus exeuntibus, 200-400 & altis, trunco 9-12: crasso, basi leviter tumida. Conidiis (fig. 1, sect. 3) paene globosis, hyalinis, 21-36, fere 25-30 longis, 20-32, fere 24-29 vw latis. Longitu- dine media 2803v, latitudine media 26,46 ». Oosporis ignotis. Habitat in foliis vivis Pulmonariae officinalis L. in Gallia septentrionali. 1 SwINGLE W.-T. GA list of Kansas species of Peronosporaceae. » (Transact. 21. meet. Kansas Acad. sc. XI, 1889, p 63-87). 2 SwINGLE W.-T. « Some Peronosporaceae in the herbarium of the division of vegetable Pathology.» (Journ. of Mycol. VI, 1894, p. 109-136). — + Dr < #— EXTRAITS DES PROCES-VERBAUX DES SEANCES —_ — Année 1917-1918 SÉANCE DU 2 NOVEMBRE 1917 Présidence de M. P. KONRAD AFFAIRES ADMINISTRATIVES M. le PRÉSIDENT ouvre la séance en souhaitant que, malgré la guerre, notre Société suive sa marche ascensionnelle. Le grand nombre d’assistants à cette première réunion de l'hiver qui vient est du reste le meilleur indice de l'intérêt que nos membres portent à la science. M. KONRaD fait part à l’assemblée de la distinction offerte à notre délégué, M. le Prof. FUHRMANN, par la Société sœur de Bâle. En sa séance du 13 juillet 1917, elle l’a nommé membre honoraire. C'était à l’occasion de la célébration de son centenaire. Il est ensuite annoncé trois candidatures, celles de MM. Dr Arnold Borel à Cortaillod, Dr Félix Rosen à Neuchâtel, et Albert Monard, licencié ès-sciences, à La Chaux-de-Fonds. Une agréable nouvelle est apportée par M. le D' GEORGES BoREL, il apporte un chèque de 250 francs, second cadeau de la Zénith du Locle en faveur des fouilles de Cotencher. Un cordial merci à ces intelligents donateurs. À ce propos, M. AuG. Dupois, annonce que les fouilles faites en 1917 ont donné des résultats très intéressants dont il nous entretiendra plus tard. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES La partie scientifique est remplie tout entière par une confé- rence de M. le prof. ARGAND sur les récents progrès de la géologie en Suisse. SÉANCE DU 16 novembre 1917 Prési lence de M. P. KONRAD AFFAIRES ADMINISTRATIVES MM. D: ArnoLD Borez à Cortaillod, D' lÉLIX RosEN à Neu- châtel, et ALBERT Moxarp, licencié ès-sciences, à La Chaux-de- Fonds, sont reçus en qualité de membres actifs. M. R.-O. Frick, étudiant à Neuchâtel, est présenté comme candidat. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. Lours pe MarvaL. nous parle de l'institut sérothérapique antiophidien du D" Vital Brajil à Sao-Paulo du Brésil. Il décrit les serpents les plus importants de la région, ainsi que les moyens employés à les combattre, eux et leur venin. M. le Prof. Cas. KNapp traite ensuite de la tribu équatorienne des Indiens Jivaros. Il décrit leurs mœurs, leurs usages belliqueux et termine par la présentation d’une tête momifiée, trophée d’une bataille, destinée à orner notre Musée ethnographique. SÉANCE DU 30 NOVEMBRE 1917 AFFAIRES ADMINISTRATIVES M. R.-0. Fricxk, étudiant à Neuchâtel, est reçu en qualité de membre actif. Il est présenté en outre quatre candidats. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. P. Konrap parle des cueillettes de truffes faites dans notre canton ; il rappelle les beaux exemplaires de Tuber aesti- vum, trouvés l’an dernier à cette époque dans la forêt de chênes de Fontaine-André. Différents documents et renseignements lui permettent d'établir que cette même espèce a été trouvée, il y a une cinquantaine d’années, par le professeur Louis Favre, dans la région de Cornaux et, plus récemment, par M. le Dr Vouga, à Saint-Aubin. Ces constatations démontrent que ce comestible recherché existe d’un bout à l’autre du Vignoble neuchâtelois, dans la région des chênes située entre les vignes et la zone des — 309 — sapins. Il suffirait de fouiller méthodiquement cette région, à l’aide de chiens-truffiers ou de porces-truffiers, pour obtenir des cueillettes aussi fructueuses que cela est le cas dans d’autres régions de la Suisse. Par contre, Tuber brumale et sa variété melanosporum, les- quels ne sont pas autre chose que la véritable truife du Périgord, encore plus parfumée que Tuber aestivum, n’ont, jusqu’à ce jour, pas été trouvés dans notre canton ou du moins n’ont pas été reconnus scientifiquement. Il est probable, sinon certain, que ces truffes existent aussi chez nous. A défaut de Tuber brumale, M. P. Konrad présente une tubé- racée nouvelle, non seulement pour le canton de Neuchâtel, mais pour la Suisse. Ce n’est pas une truffe proprement dite, mais un champignon voisin, Hydnotrya carnea, appartenant aussi à la famille des tubéracées. Ce champignon, caractérisé par un hymé- nium en forme de plis contournés à la façon des circonvolutions du cerveau, a été trouvé en juillet dernier, à La Chaux-de-Fonds, dans une promenade publique, sous des sapins du Pare des Cré- tets. Cette trouvaille présente un intérêt scientifique, car elle per- met de fixer une espèce jusqu’à présent encore douteuse, et un intérêt de géographie botanique, puisque ce champignon n’était jusqu'ici connu qu’en Bohême, en Saxe et en Silésie. Notre canton est un véritable paradis des mycologues. Il est non seulement très riche en champignons épigés, croissant à la surface du sol, mais aussi en champignons souterrains, qu'il suf- firait de rechercher méthodiquement pour mettre à jour des espèces intéressantes. M. O. FUHRMANX parle de la découverte du cycle vital complet de Dibothriocephalus latus, découverte faite dans son laboratoire par M. le D: Félix Rosen, en collaboration avec M. le Dr Janicki, à Lausanne, Un travail complet a paru sur ce sujet dans le Bulletin de la Société. SÉANCE DU 14 DÉCEMBRE 1917 Présidence de M. H. SPINNER, vice-président AFFAIRES ADMINISTRATIVES MM. HENRI JEANRENAUD, fondé de pouvoirs de la fabrique Martini, à Neuchâtel, PHiLiPPE BoURQUIN, instituteur à La Chaux-de-Fonds, JEAN-JacquEs RoMAxG. ingénieur des arts et métiers à Paris, et WiILLY DE. PERROT ingénieur à Neuchâtel, sont reçus en qualité de membres actifs. — 310 — COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. SAMUEL DE PERROT. présente ses Notes sur une trombe d’eau à Saint-Sébastien le 30 juillet 1917. M. AuG. Dupois traite d’un bloc erratique intéressant et d’une nouvelle poche à fossiles albiens. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 29 JANVIER 1918 Présidence de M. KONRAD AFFAIRES ADMINISTRATIVES M. le PRÉSIDENT ouvre la séance en annonçant que la Société zoologique suisse a établi son Comité central à Neuchâtel ; M. le Prof. Fuhrmann en est le président, MM. les D'S Piguet et M. Weber les vice-président et secrétaire. I1 lit ensuite le rapport de gestion pour l'exercice 1917. Mesdames, Messieurs, Arrivé au terme du mandat qui nous a été confié, nous cons- talons avec la plus grande satisfaction que notre Société continue vaillamment sa marche en avant. En dépit de la guerre européenne, malgré la dureté des temps et les préoccupations angoissantes de l’époque funeste que nous vivons, nous nous maintenons et même nous continuons à pro- gresser dans la voie qui nous a été tracée par nos devanciers. Notre Société compte aujourd’hui 298 membres actifs, internes et externes, soit 14 de plus qu’il y a un an. Ce nombre n’a jamais été atteint. Au cours de l'exercice écoulé, nous avons enregistré la démission de trois sociétaires. La mort nous en a enlevé cinq : Frédéric-Henri de Rougemont, pasteur à Dombresson, le Docteur Georges Sandoz, médecin de Préfargier, Emmanuel Bauler, phar- macien à Neuchâtel, M. Remy, propriétaire à la Tour de Trème, et Fritz Chabloz, président du Technieum du Locle. Nous avons, d'autre part, reçu ou réintégré 22 sociétaires. Il n’y a aucune muta- tion dans le rôle de nos membres honoraires, lesquels sont au nombre de 16. Le total de nos sociétaires actifs et honoraires ascende ainsi à 314. Parmi les 20 Sociétés cantonales de Sciences naturelles de la Suisse, nous obtenons quantitativement le qua- trième rang et ne sommes dépassés que par les Sociétés des can- tons beaucoup plus populeux et importants de Saint-Gall, de Zurich et de Bâle. Ce fait démontre que la tradition scientifique est vivace dans le pays de Neuchâtel. =" Nous avons tenu 15 séances, dont une assemblée générale, une séance ordinaire au Locle et une excursion à la Grotte de Coten- cher. Toutes ces séances, au cours desquelles 29 communications scientifiques ont été présentées, ont été suivies avec intérêt par de nombreux sociétaires ; quelquefois même le spacieux auditoire de physique de l’Université, obligeamment mis à notre disposi- tion, s’est trouvé trop petit. Les communications présentées par des sociétaires n’appartenant pas à l’Université sont encore en majorité, mais nous constatons avec plaisir que la proportion de celles-ci est bien moins grande que précédemment. La plupart des travaux présentés sont les résultats de recherches personnelles et originales ; plusieurs ont une grande valeur scientifique et font honneur à leurs auteurs et à notre Société. La séance ordinaire tenue au Locle est une innovation résul- tant de la guerre et de la difficulté que nous aurions rencontrée à organiser, dans les circonstances actuelles, une réunion pu- blique d’été aux Montagnes neuchâteloises, ainsi que nous en avions l'intention. Ce fut pour le Comité une agréable occasion de maintenir le contact avec nos nombreux et excellents sociétaires loclois. Du côté loclois, le désir a été exprimé de voir le Comité lui revenir régulièrement une fois chaque année. Peut-être serait-ce là le moyen d’entretenir une activité scientifique bien- faisante dans les localités où se groupent un nombre important de sociétaires ? Peut-être serait-ce aussi le moyen de réveiller la section de La Chaux-de-Fonds qui, depuis quelques années, ne donne plus signe de vie. Le semestre d'hiver a été clos par une visite des fouilles de la Grotte de Cotencher. Notre Société suit avec le plus grand inté- rêt ces fouilles fécondes en importants résultats scientifiques. Nous aurions voulu y participer financièrement dans une large mesure, mais nous avons dû limiter nos efforts à nos moyens qui, pour le moment, sont encore restreints. Cependant, grâce à l’ap- pui de nos dévoués sociétaires et à la bienveillance de la Société anonyme Zénith du Locle, à laquelle nous exprimons encore notre reconnaissance, nous avons été en mesure de verser une somme de 500 irancs à l’œuvre de Cotencher. Après deux années d'interruption, nous avons repris la série de nos publications ; le tome XLI de nos Bulietins, s'étendant à la période 1913-1916, a paru en avril dernier. Le Comité s’est occupé de la revision de nos échanges de publications ; il a cherché à en augmenter le nombre là où cela était désirable et possible. IL à aussi procédé à l’inventaire de nos propres publications et a mis en vente à prix réduit des exem- plaires isolés de Bulletins et de Mémoires ne dépareillant pas la cinquantaine de séries complètes ou presque complètes qui nous restent. Mais la préoccupation essentielle du Comité a été de continuer l'œuvre d'assainissement de nos finances. Dans cet ordre d'idées, nous avons le grand plaisir de constater que nous avons atteint le — 312 — but que nous nous étions proposé. Nos anciennes dettes sont éteintes ; le volume Ve des Mémoires, paru en 1914, et qui nous a coûté au total 14,534 Îr. 50, est aujourd’hui entièrement payé. Même le tome XLI des Bulletins, pour lequel notre imprimeur nous a remis facture le 31 décembre dernier, est aujourd’hui aux trois-quarts payé. L'exercice 1918 nous permettra, sans aucun doute, d’en payer le solde ainsi que la totalité du prochain Bulle- tin, tome XLII, devant paraître sous peu. Ce n’est pas sans satisfaction que nous voyons enfin dispa- raître la rubrique « Embarras financiers », boulet encombrant que nous traînons depuis près de dix ans. Ce résultat, nous le devons à tous ceux qui nous ont donné leur appui bienveillant, en par- ticulier à la Commune et à l'Etat de Neuchâtel qui nous subven- tionnent et auxquels nous exprimons encore toute notre gratitude. Mais nous le devons avant tout à nos sociétaires qui nous sont restés fidèles et qui nous ont toujours encouragés dans nos efforts. Aujourd’hui, nous voyons l’avenir de notre Société avec le plus bel optimisme. Notre situation prospère justifie de grandes espé- rances. Que longtemps encore notre Société poursuive son œuvre féconde et pacifique et contribue à maintenir bien haut cette brillante tradition scientifique dont notre petit pays s’honore. Nous vous prions, Mesdames et Messieurs, lorsque vous aurez pris connaissance des autres rapports administratifs qui vont vous être présentés, de donner décharge à votre Comité de sa gestion et des comptes pour l'exercice 1917. Neuchâtel, le 29 janvier 1918. Le président : P. KONRAD. .. M. H. SPINNER, président de la Commission pour la protection des monuments naturels et préhistoriques, présente ensuite le rapport suivant : La Commission sus-nommée n’a pas eu de séances en 1917. Cela prouve tout simplement que son intervention n’a pas été nécessaire. Toutefois, elle a été consultée deux fois. Au commencement de l’année nous avons reçu du Comité de la Société suisse de préhistoire une circulaire demandant de veiller à ce que l’exploi- tation des tourbières ne nuisît point aux stations lacustres. M. le Dr VouGa., spécialiste en la matière, s’est occupé de la question et a pu répondre que ce danger n'existait pas chez nous. Plus tard, le Comité central de la Société pour la protection de la nature nous demandait par circulaire de faire procéder à une enquête portant sur l'existence de la loutre dans notre canton, sur sa fréquence, sur la législation spéciale qu’elle pourrait avoir suscitée, sur le nombre de loutres tuées ces derniers temps, etc. Nous répondimes que ce carnassier était très rare chez nous, trois bêtes tuées en cinquante ans, et que le problème de sa dis- parition ne se posait en somme pas. MR Aujourd'hui, tous les yeux sont iournés vers Cotencher, notre plus beau joyau préhistorique. Notre Commission fera comme tout le monde, tout en les détournant de temps en temps pour suivre ses travaux courants. Au nom de la Commission : Le président : Prof. D' H. SPINNER. Le caissier, M. BÜTZBERGER. expose le résultat financier pour l'exercice 1917, ainsi que le budget pour 1918. COMPTES DE L’'EXERCICE 1917 RECETTES : Cotisations : 192 membres internes à Fr. 8. Fr. 1536 97 membres externes » D.— » 185, — Fr." 2091 — Entrées : 18 finances d'entrée à Fr. 5.— . . . » 90.— Subventions : ; HiatdenNenchatele ee PSN AErE 9550. Commune de Neuchâtel . . . D 10 »HM100 == Souscription : 2me annuité, dons volontaires . . » D0.— Ventes : PR: Publications de la Socièté par M. Fuhrmann » 61.90 Intérèts : Caisse d'Epargne . due te ad: Æ0 Banque DuPasquier, Montmollin Cie » 18.35 ) 27.75 Cotencher: Produit des souscriptions dans la Société en faveur des fouilles de Cotencher » AM9— — Total des recettes . Fr. 3710.65 65 Solde en caisse reporté de 1916 » 452.69 Total Fr. 4993.32 934 DÉPENSES : Administration: convocations, expéditions, assu- rance incendie, honoraires, gratification con- cierge de l’Université, etc. TE PET EU Fr. 308.90 Cotencher: Souscriptions reçues et subvention dela caissende TS OCIÉ LÉ MN AMEN MO Fr. 808.90 Mémoires: versement à M. P. Attinger du solde restant. dû- au 312décembre 1916: : : <=. » 2000.— EOtAEAeS Te peEnSES NP ECC Fr. 2808.90 PORTES ne LU RPM OR r 4405 54 DÉPENSES CNE cr. » 2808. 90 Solde en caisse et en banque Fr. Fr. 1414.44 au 31 décembre 1917 20 # BUL SSOCASC.LN AIT CT RIDE — 314 — SITUATION FINANCIÈRE AU 31 DÉCEMBRE 1917 Actif: Solde en caisse et en banque . . . Fr. 1414.44 Passif: Note Wolfrath & NU pour le tome al du Bulletin. . . » 1560.80 Notes Reymond, ne 42 Sales PLV » 25.50 Notes Attinger convocations . . . . . » 16.— Notes Strauttmann encadrement . . . » 10.— LOTAI Pare NP PPT RET Ye Fr. 1672.30 ACTE en ES ss ES Le DEA De » 1414.44 Excédent du passif sur l'actif | à Fr. 257.86 contre, au 31 décembre 1916 . . Fr. 1444791 Diminutiont en 1917000 TEE » 1289.45 Après lecture par M. C.-A. MicHEL du rapport des vérifica- teurs de comptes, la gestion et les comptes pour 1917 sont approu- vés et décharge en est donnée au Comité et spécialement au cais- sier avec remerciements. Il est procédé ensuite à l’élection du Comité pour la période 1918-1919. Sont nommés : Président, M. H. SPINNER: vice-président, M. EMILE PIGUET ; caissier, M. ALF. BÜTZBERGER; autres membres, MM. A. MATTHEy-DUPRAZ, E. ARGAND, P. VouGa et P. KONRaD. MM. LIENGME et KUuNZ sont désignés en qualité de vérifi- cateurs de comptes. M. P. KoNRAD ne veut pas quitter la présidence sans dire à la Société combien il a été touché et encouragé par le zèle des membres, leur dévouement et la confiance qu'ils lui ont sans cesse prodiguée. Le nouveau président lui répond en disant que c’est grâce à son activité que M. KoNRAD a fait faire à la cause de la science un si grand pas en avant à Neuchâtel. M. P. KonRAD communique enfin une Notice historique glanée à travers nos Mémoires et nos Bulletins et qui sera publiée in extenso dans notre prochain Bulletin. En passant, il présente une pièce intéressante; c’est un diplôme de la Société helvétique des sciences naturelles, signé d’Agassiz, de Chs-H. Godet et de H. Ladame, don de M. Du Pasquier de Berne. Ce diplôme encadré est réservé au futur Institut de géo- logie au Mail. LTÉE EE SÉANCE DU 8 FÉVRIER 1918 Présidence de MM. SPINNER et KONRAD AFFAIRES ADMINISTRATIVES M. P. RicHarD, étudiant au Gymnase, est reçu en qualité de membre actif. M. SPINNER, président, fait part du décès de trois de nos membres actifs, MM. CH. PERREGAUX, administrateur du Techni- cum du Locle, J. WAGNER, pharmacien au Locle, et J. BEGUIN, architecte à Neuchâtel ; et d’un membre honoraire, M. le Prof. E. YuNG, à Genève. Après avoir rappelé brièvement l’activité des disparus et les services rendus par eux à notre Société, M. SPIx- NER invite l’assemblée à se lever pour honorer leur mémoire. M. le PRÉSIDENT annonce ersuite la constitution définitive du Comité. M. le Prof. ARGAND ä été nommé secrétaire-correspondant, M. le Prof. FUHRMANN est confirmé dans ses fonctions de biblio- thécaire-archiviste, et M. M. WEBER remplace M. Spinner comme secrétaire-rédacteur. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. SPINNER parle de l'alternance des générations chez les dia- tomées, et donne un aperçu de l’état actuel de nos connaissances sur les phénomènes de reproduction chez ces algues microsco- piques, phénomènes très différents suivant qu'on a affaire aux diatomées planktoniques ou aux diatomées bentiques. M. L.-G. Du PASQUIER nous entretient du principe de relativité dans ses rapports avec la géoméirie non euclidienne. Cette pre- mière conférence est consacrée à expliquer la théorie du relati- visme basée surtout sur les expériences de Einstein et qui ren- verse complètement les données de la mécanique classique. SÉANCE DU 22 FÉVRIER 1918 Présidence de M. SPINNER ÂFFAIRES ADMINISTRATIVES M. SPINNER fait part de la demande du Comité central de la Société helvétique des sciences naturelles (par l'organe de M. le Prof. Fischer de Berne) au sujet de la réunion de l’helvétique en 1919 à Neuchâtel. Le Comité s’est réuni le 14 février et a décidé à x l'unanimité de répondre négativement à cette demande, notre — 316 — Société ne pouvant se charger dans les circonstances actuelles de l’organisation d’une réunion aussi importante. M. BILLETER se demande si la Société n'aurait pas dû être consultée avant l’en- voi de la réponse négative. M. SPINNER répond que le Comité a sérieusement examiné la question, et la réponse à M. Fischer n’est pas un refus catégorique. Il est d’ailleurs possible que l’assemblée de 1919 soit purement et simplement supprimée. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. BILLETER expose en quelques mots le sujet d’une commu- nication qu'il fera ultérieurement sur la recherche de l’arsenic. Il rappelle qu'il n'existait aucune méthode absolument certaine: permettant d'isoler sûrement de faibles quantités d’arsenic con- tenues dans l’organisme. M. BILLETER préconise une méthode nou- velle qui permet d'obtenir l’arsenic pur après l'avoir isolé des autres substances sous forme de chlorure d’arsenic, lequel est distillé ensuite avec de l’acide chlorhydrique. La solution obtenue de cette manière est additionnée d’acide hypochloreux. M. L.-G. Du Pasquier développe la seconde partie de sa con- férence sur le principe de relativité dans ses rapports avec Ia géométrie non euclidienne. Il rappelle, au moyen de quelques exemples, que le mouvement comme le temps sont des choses relatives et développe rapidement les conséquences de la trans- formation de Lorentz. M. Einstein a retrouvé par des moyens com- plètement différents de ceux employés par Lorentz les formules de transformation citées plus haut. M. Du PASQUIER fait encore quelques remarques sur les développements mathématiques que Mixkowskt a fait subir à la théorie de la relativité. D’après ce physicien, le temps se fusionne à l’espace dont il devient la qua- trième dimension. Une intéressante discussion fait suite à l’exposé de M. Du- PAsQUIER. M. JAQUEROD, comme physicien, fait quelques restric- tions concernant la validité des théories de Einstein qui ne repo- sent que sur un petit nombre de faits expérimentaux. M. REY- MOND défend les droits de la philosophie et de la métaphysique et nous annonce une petite communication sur cette intéressante question. SÉANCE DU 8 MARS Présidence de M. SPINNER AFFAIRES ADMINISTRATIVES M. le PRESIDENT présente un chèque de 1000 francs, don de l'Américan Machinery Import Office, en faveur de la réunion à Neuchâtel de la Société helvétique des sciences naturelles. Le 317 — Comité avait décidé dans sa séance du 14 février de refuser l’or- ganisation de la réunion de l’helvétique en 1919 à Neuchâtel, ceci principalement par suite des frais considérables qui en résulte- raient. Grâce au D' G. Borel, qui a parlé en notre faveur à une réunion d'actionnaires de la Société citée plus haut, un premier don vient de nous parvenir. Il sera, paraît-il, suivi d’un autre, et nous devrons examiner à nouveau la question. M. BorrkL donne quelques explications au sujet de l’origine du chèque présenté par M. SPINNER. MM. KONRAD et SPINNER remercient vivement, au nom de la Société, notre excellent et dévoué collègue. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. A. Monarn, présente un travail sur la profondeur des lacs et leur origine glaciaire, problème ayant donné lieu à bien des discussions et à une foule de recherches. M. MONArD consta- tant que nos lacs sont de moins en moins profonds à mesure qu'on s'éloigne du glacier dont ils proviennent, a recherché si ce phénomène était général. Il présente une statistique fort sugges- tive portant sur quarante lacs environ et qui tous présentent le même phénomène. M. MoNaxD énonce comme suit la loi résu- mant ses observations. La profondeur des lacs glaciaires va en diminuant à mesure qu’on s'éloigne du centre d'irradiation. C'est le temps qui est évidemment le facteur principal de l'érosion glaciaire, mais une foule d’autres phénomènes agissent encore, accentuant ou retardant le phénomène. M. ARGAND félicite l’auteur de cette nouvelle théorie et l’en- gage vivement à poursuivre ses recherches dans ce domaine en les étendant à un nombre de cas encore plus grand. M. de PERROT demande quelques explications au sujet de la profondeur du lac de Neuchâtel. M. AuG. Dugois. expose les résultats de sa campagne de fouilles à Cotencher en 1917. Le travail s’est poursuivi d’une façon absolument normale du 24 mai au 4 septembre. Une nouvelle salle de 6 m. 50 de côté environ fut découverte à droite de l’en- trée de la caverne. Comme en 1916, le terrain à enlever fut par- tagé en tranches de 25 em. d'épaisseur. La couche supérieure, d'argile feuilletée, a fourni une trentaine de pièces de monnaie, de nombreux fragments de poteries anciennes et récentes et tout un mobilier néolitique, semblable à ce que l’on trouve à la grotte du Four. La couche de galets morainiques comme la couche phos- phatée sont riches en ossements. Cette dernière a en outre été exploitée et a fourni 12,500 kilos d'engrais utilisé à Planeyse. Les ossements recueillis en 1916-1917 atteignent le nombre de 11,726, auquel il faut ajouter 1859 dents. Certains ossements assez peu fracturés permettent des reconstitutions intéressantes (tibia, péroné, vértèbres). M. DuBois espère pouvoir monter une colonne vertébrale complète. 1800 ossements, appartenant à des espèces = in ee rares ont été récoltés en 1917 (240 en 1916). Citons en particu- lier comme espèces alpines ou nordiques : le lièvre variable, le campagnol des neiges, le glouton. On a même trouvé des pha- langes de rhinocéros et de cerf, toutes apportées évidemment par des ours des cavernes. M. DuBors évalue à mille au moins le nombre de ces carnivores ayant cherché un refuge à Cotencher. Ajoutons que le nombre des silex taillés découverts jusqu'ici se monte à 228. M. Dupois pense terminer les fouilles en 1918, et laissera intact un bloc formant à peu près le 40 % du remplissage total. Une intéressante discussion, à laquelle prennent part MM. ARGAND, MOULIN et SPINNER. fait suite à la communication de M. Dusors. SÉANCE DU 22 MARS Présidence de M. SPINNER AFFAIRES ADMINISTRATIVES MM. H. Revymoxp, industriel à Neuchâtel, et D' R. CHABLE médecin à Neuchâtel, sont reçus en qualité de membres actifs. M. SPINNER communique à l’assemblée la décision du Comité chargé de recevoir en 1919 la Société helvétique des sciences naturelles à Neuchâtel. Il ouvre la discussion sur cette question. M. A. BERTHOUD ne pourra voter oui pour diverses raisons, mais tout particulièrement à cause des locaux absolument insuf- fisants dont nous disposons à la Faculté des sciences. Une réunion de l’helvétique, actuellement, ne serait qu’une mauvaise réclame pour l’Université et ferait honte aux professeurs chargés de rece- voir leurs collègues. M. G. BOREL annonce un nouveau don de 1000 francs de la part du Conseil d'administration de la Société d’exploitation des câbles électriques à Cortaillod. Ce don est fait à la condition que la réunion ait lieu en 1919. M. SPINNER remercie vivement M. BOREL. M. BILLETER est absolument d’accord avec M. BERTHOUD au sujet de l'insuffisance de nos locaux, mais comme nos collègues des autres cantons connaissent déjà notre situation, M. BILLETER ne pourra voter non. Au vote, la réunion de l’Helvétique en 1919 est acceptée à une forte majorité (50) contre trois voix. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. A. Marraey-Dupraz parle des variations de la mouette rieuse et présente une jolie collection de ces oiseaux obligeam- ment prêtée par le Museum de Genève. Plusieurs projections 2h illustrent sa causerie, ainsi que quelques cartes montrant les routes suivies par les mouettes lors de leurs migrations. M. le D' DARDEL nous entretient des radiations humaines, et cite quelques cas curieux observés par lui dans lesquels il sem- blerait bien que le corps humain émet dans certaines conditions des rayons ou des radiations que nos organes de sens sont inca- pables de percevoir. M. JaQuERoD donne quelques explications sur cette question après que M. ZINTGRAFF nous eût entretenus de ses expériences personnelles dans le domaine du magnétisme. M. BILLETER expose ensuite très brièvement la méthode ima- ginée par lui pour la recherche de l’arsenic. En perfectionnant l'appareil de Marsch, il est arrivé à pouvoir faire des observations extraordinairement précises. La sensibilité de l'appareil est pres- que illimitée. On peut y constater en tous cas très facilement la présence d’un vingt millième de mmg. d’arsenic. M. BILLETER €roit être sur le point de trouver un procédé permettant de doser exactement les quantités d’arsenic entrant en ligne de compte dans le cas d’une intoxication. SÉANCE DU 26 AVRIL 1918 Présidence de M. SPINNER AFFAIRES ADMINISTRATIVES Le PRÉSIDENT annonce la réception d’un chèque de 2000 fr., don de la Maison Suchard S. A., en faveur de notre Société. Cette nouvelle est accueillie par des applaudissements nourris. Une lettre de remerciements sera adressée aux généreux donateurs. M. Ep&Gar JAcoOT professeur à l'Ecole supérieure de commerce, est reçu en qualité de membre actif. Le Comité élargi, réuni le 19 avril, a décidé à l’unanimité de proposer à l’assemblée annuelle de l’Helvétique, qui se réunira en septembre à Lugano, MM. les Prof. O. BILLETER et A. JAQUE- ROD comme président et vice-président de la réunion de 1919 à Neuchâtel. L'assemblée unanime approuve par acclamations la proposition du Comité après que M. BILLETER eut expliqué les raisons pour lesquelles il n’a pas cru devoir refuser cette nomi- nation. M. SPINNER communique enfin les changements survenus dans l’organisation intérieure des organes administratifs de l’Hel- vétique et invite les membres de notre Société qui ne font pas partie de l’Helvétique à s’en faire recevoir. La cotisation n’est que de 5 francs par année. — 320 — Sur la proposition de M. SpPINNER la Commission d’études scientifiques du Parc national a décidé que le double de la col- lection géologique serait déposé à Neuchâtel. M. ARGAND remer- cie vivement au nom du nouvel institut géologique qui recevra en dépôt cette intéressante collection. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. GFELLER. statisticien de la Maison Suchard, présente une communication illustrée de nombreuses projections sur l’indus- trie du cacao. I1 rappelle l’origine de cette industrie qui remonte à la conquête du Mexique par les Espagnols et montre par quel- ques chiffres le développement formidable qu'ont pris les im- portations et la consommation du cacao au cours du dernier quart de siècle. Les projections nous montrent les méthodes employées pour cultiver le cacaoyer et récolter les fèves. M. GFELLEI com- pare en terminant la consommation dans les différents pays et explique pourquoi l’industrie du cacao est si florissante dans notre pays. M. MicHEL ajoute quelques mots d’explications à l’intéres- sante communication de M. GFELLER pendant que des échantil- lons de cacao et de chocolat cireulent dans la salle. SÉANCE DU 10 MAI 1918 Présidence de MM. SPINNER. président et PIGUET, vice-président AFFAIRES ADMINISTRATIVES MM. P. PRINCK, étudiant en chimie, et J.-P. MASSEÉLoOSs. étu- diant en sciences commerciales, tous deux à Neuchâtel, sont reçus en qualité de membres actifs. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. KuHRMANX traite d’un cas extracrdinaire de parasitisme verminien chez l'homme. Il s’agit d'un nématode, le Trichoce- phalus dispar, qui habite fréquemment, mais en très petit nombre, le caecum intestinal de l’homme. Dans le cas ci-dessus, qui cons- titue un record, il n’y avait pas moins de 2800 Trichocéphales dans l'intestin d’une femme décédée à l’hospice de Perreux le 22 avril dernier. (2304 exemplaires ont été recueillis et dénom- brés exactement.) M. KFUuHRMANN expose le cycle vital de ces parasites et leur rôle pathogène dans notre organisme, de même que les symptômes permettant de conclure à la présence de ces vers dont les œufs, en forme de citron (de 50 # de long), se ae de trouvent toujours dans les selles de l'individu atteint. On ne con- naît malheureusement aucun moyen absolument certain de chas- ser les trichocéphales, ce qui est d’ailleurs rendu difficile par le fait qu’ils habitent toujours le caecum. Des préparations micros- copiques montrent des œufs du parasite. M. SPINNER parle de la génération alternanie dans les dijfé- rents groupes végétaux. Par des exemples empruntés aux diffé- rents groupes, il nous fait voir rapidement la variété et la com- plexité des modes de reproduction dans le règne végétal. SÉANCE DU 24 MAI 1918 Présidence de M. SPINNER Cette séance étant la dernière séance ordinaire avant les vacances d’été, M. G. LÉPINE, présenté au début de la séance, est reçu immédiatement en qualité de membre actif. M. SPINNER fait part de la proposition du Comité de remplacer la séance annuelle d’été par une excursion à Tête-de-Ran le dimanche 9 juin prochain. M. le Prof. BILLETER demande qu'une petite séance scienti- fique ait quand mème lieu ce jour-là. Le Comité est chargé de revoir la chose. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES M. le Prof. A. BERTHOUD parle des points d'ébullition anor- maux et des études entreprises par lui pour arriver à résoudre la question du rapport entre la composition chimique d’un corps et son point d’ébullition. D’après la théorie de Vernon, chimiste français, théorie généralement admise aujourd’hui, le point d’ébullition dépendrait surtout du degré d’association des molé- cules constitutives du corps étudié. M BERTHOUD. grâce à une étude très approfondie de la question, est arrivé à la conviction que le rôle des associations liquides a été fortement exagéré et que d’autres facteurs, non encore déterminés exactement, inter- viennent pour une grande part dans la détermination du point d’ébullition. M. R.-0. FRricKk, étudiant, présente un résumé des travaux récents sur la flore des Grisons. Il s’agit surtout ici de la région de Schuls en Basse Engadine, dont l’altitude moyenne est de 1200 à 1300 m. Cette région, l’une des plus chaudes de la Suisse, présente une flore à caractères nettement xérophiles, flore adap- tée à la sécheresse qui, très tôt en été, brûle les pâturages. Les feuilles des végétaux sont couvertes d’un épais feutrage de poils, elles sont souvent enroulées sur elles-mêmes pour diminuer leur surface d’insolation et mieux résister à la sécheresse. Souvent, il existe même des organes spéciaux pour retenir l’eau. Cette région ne reçoit pas plus de 650 mm. d’eau de pluie par année, les jours clairs y sont très nombreux et le brouillard presque inconnu. En un mot, c’est une zone à climat nettement continental. M. le Prof. SPINNER insiste sur l'influence du vent dans la formation des flores, ainsi que sur la répartition des pluies. Il importe égale- ment de tenir compte d’autres facteurs tels que la température du printemps et la température du sol qui jouent un grand rôle dans le développement des végétaux. RÉUNION ANNUELLE A TÊTE-DE-RAN le dimanche 9 juin Une vingtaine de sociétaires du bas se trouvent à Valangir pour gravir les pentes qui mènent à Tête-de-Ran. Chemin fai- sant, on botanise, car la flore des prairies du Val-de-Ruz est à son apogée et si elle ne renferme aucune espèce rare, du moins elle résume admirablement le monde végétal de l'étage moyen de nos régions. Il fait chaud et la montée est dure, surtout de la Jonchère aux Hauts-Geneveys. Aussi une halte s’impose-t- elle à l'entrée de la forêt de sapins qui domine ce dernier village. Nous sommes à 1000 m. d'altitude et la végétation a changé subi- tement, c’est la flore montane avec quelques éléments subalpins. Nous reprenons notre route, admirant le paysage à travers les éclaircies, et enfin nous voilà près de l'hôtel où nous attend une petite troupe de montagnards, à peu près autant que nous-mêmes. Comme le temps est radieux, nous pique-niquons en plein air et avons ainsi l’occasion de fraterniser avec nos sociétaires de La Chaux-de-Fonds et du Locle. M. le Prof. RŒSINGER, qui connaît à merveille la région, organise une excursion géologique pour l’après-dîner, tandis que M. le Prof. SPINNER s’occupera des adeptes de la science aimable. L'appétit satisfait, nous grimpons au sommet, admirant les quelques représentants de la flore alpine qui y ont persisté mal- gré le bétail et l’homme, puis la troupe se dirige du côté de la Vue-des-Alpes. Les géologues s'appliquent à trouver les traces du pli-faille qui fend la région ; ils constatent la présence de nombreux et superbes emposieux et de petits bassins fermés locaux. Les botanistes sont frappés par la répercussion remar- quable des phénomènes géologiques sur la végétation. Sur les argiles imperméables humides, un tapis épais, touffu, opulent, descendant jusque dans les fonds ; sur les calcaires que le pli- faille a fait chevaucher et qui affleurent çà et là en plaques grises, une végétation maigre, xérophile, clairsemée. L'excursion se termine à l'auberge de la Vue-des-Alpes, chacun est satisfait et nos collègues du Haut ne demandent qu'à réci- diver en septembre. Nous sommes d’accord. TABLE DES MATIÈRES DES PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES A. AFFAIRES ADMINISTRATIVES Admissions . 19 308, 309, 315, 318, 319, 320, Démissions ei ares Nominations . EN CRE 710 PI LA RS VUE ‘307, 310, 314, Rapports statutaires ny Lrbi MACE Dares 510-312, Allaires iiranciéeres. ""." 0 2 307, 313, 314, 316, 318, 0 Serre 915,1911, SL0US19; 320, 321, B. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES 1. MATHÉMATIQUES G. Du Pasquier. — Le principe de relativité dans ses rap- ports avec la géométrie non euclidienne . . 315, 2, CHIMIE Dr Dardel. — Radiations humaines . 0. Bilieter. — La recherche de l’arsenic. . : A. Berthoud. — Les points d’ébullitions anormaux . 3. GÉOLOGIE ET PALÉONTOLOGIE E. Argand. — Les récents progrès de la géologie en Suisse A. Monard. — La profondeur des lacs et leur res gla- ciaire _. A. Dubois. — Résultats de la campagne ( de fouilles à Coten- cher en 1917 ae CHENE 4. ZOOLOGIE L. de Marval. — L'institut sérothérapique antiophidien de Sao-Paulo (Brésil) x O. Fuhrmann. — Découverte du cycle vital complet du « Dibothriocephalus latus » — Un cas extraordinaire de parasitisme verminien chez l’homme A. Mathey-Dupraz. — Les variations de la mouette rieuse Pages 321 315 319 314 319 322 316 319 319 321 307 — 9324 — 5. BOTANIQUE P. Konrad. — Cueillettes de truffes dans notre canton . H. Spinner. — L’alternance des générations chez les diato- mées ; — Génération ‘alternante chez les végétaux Et R.-0. Frick. — Travaux récents sur la flore des Grisons 6. ETANOGRAPHIE Ch. Knapp. — La tribu équatorienne des Indiens Jivaros 7. Divers S. de Perrot. — Notes sur une trombe d’eau à Saint-Sébas- tien le 30 juillet 1917 RE RE | P. Konrad. — Notice historique : « À travers nos Mémoires et nos Bulletins » ERP EEt . - M. Gfeller. — L'industrie du cacao . EE ———— TABLE DES MÉMOIRES ET COMMUNICATIONS DU TOME XLIII P. Konrad. — A travers nos « Mémoires » et nos « Bulletins » Th. Delachaux. — Cladocères des Andes péruviennes . Eug. Bourquin-Lindt. — Contribution à l’étude des Proto- zoaires de la vallée de La Chaux-de-Fonds . A. Monard. — La profondeur des lacs et leur origine gla- ciaire . B. Wavre. — Un cas de combustion lente : autoxydation de quelques dérivés de l'acide thionecarbonique G. Steiner. — Die von A. Monard gesammelten Nematoden der Tiefenfauna des Neuenburgersees . F. Rosen. — Recherches sur ie développement des Cestodes E. Gaumann. — A propos de quelques espèces de Peronos- pora trouvées nouvellement en France Extraits des procès-verbaux des séances . Pages 308 315 321 321 308 310 314 320 106 142 241 301 307 Annexe au rapport du directeur de l'Observatoire cantonal de Neu- châtel : Observations météorologiques faites en 1917. L. Arndt. XE———————— OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES FAITES A L'OBSERVATOIRE CANTONAL DE NEUCHATEL PUBLIÉES PAR LE Dr L. ARNDT, directeur de l'Observatoire Les pages suivantes contiennent les observations mé- téorologiques faites en 1917. À partir de cette année, les indications de l'heure ne sont plus données à l’heure moyenne de Neuchâtel, mais à l'heure de l’Europe centrale, heure légale en Suisse, en nous conformant à l’usage adopté par le Bureau cen- tral de météorologie à Zurich. Les températures très basses des mois de janvier, de février et de décembre, ainsi que les températures éle- vées des mois de mai, de juin et de septembre sont le trait caractéristique de l’année 1917. Vers la fin de la première décade de janvier, une vague de froid intense venant du Nord et du Nord-Est et accompagnée d’assez fortes chutes de neige, se répandait sur l'Europe centrale et s’est étendue vers l'Ouest et le Sud. Provoquée par la formation d’un centre de haute pression au-dessus de la Suède, elle s’est maintenue pendant les deux premiers mois de l’année. Ce refroidissement général a probable- ment eu sa répercussion sur la température des mois suivants, car les mois de mars et d'avril accusent des moyennes qui restent de beaucoup en dessous des moyennes observées depuis 1864. Par contre, le mois de 1 AUD QTEC) ea mai a été relativement chaud. Ces particularités de la première partie de l’année 1917, en se compensant, dis- paraissent presque complètement dans les températures moyennes des saisons. Le régime pluvial en 1917 a été normal dans notre contrée. La quantité totale recueillie au pluviomètre était de 953"m ; les 53 années d'observation de 1864 à 1916 ont donné comme moyenne 955"m, La durée d’insolation dépasse de 176,5 heures la moyenne des quinze dernières années pendant lesquelles l’insolation est enregistrée à l'Observatoire de Neuchâtel. Le nombre total en 1917 est de 1730,2 heures. Le nombre maximum 1861,5 heures a été enregistré en 1911 et le nombre minimum 1350,1 h. en 1902. TEMPÉRATURE MOYENNE 4 = = . & En-10 AE OP EU £S $E = El 4 2e © OMS 2 3 E to 5 0% = œ es D à Le] D St d = æ) = ALTITUDE 488 m. 488 m. 1127 m. 800 m. 986 m. 1917 (o (9 0 o () Janvier . . | -0.8 | - 1.5 | -5.9 — - 4.9 Février . . 1 Oh r2r DS EC 7 _ <18 0 Marsa tie 4:2 D TEE AO == = ANRT re eZ 8.9 er O.4 un 1.9 MAP RS ne ut 0250 15.9 12 — 1360 ; nie RAR LE" Lei 18.4 14.5 — 1510 13.5 TUE EE 18.6 18.3 1375 -— 15.0 1533 A'OUITS LEP NE 17.8 16.3 1273 —- RER 12 O Septembre . | 14.4 | 16.4 | 13.4 — 13,44 | Octobre . . 8.8 7.0 3.5 _— A.4 3.4 Novembre . 4.0 1.3 1.6 — 1:6 0.5 Décembre . OSMNS 3341 E deu | — = $5r | (722 s.2 3-8 Année . . . 5.9 8.2 4.6 | = Réunies par saisons, nous trouvons les moyennes sui- vantes : HIVER PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE Dée., janv., févr. Mars, avril, mai Juin, juill,, août Sept, octob., nor. Neuchâtel o o o o Moyenne 1864-1916 0.2 8.7 117 9.0 1917 Neuchateli.n 2. . - 0.4 7.9 11187 9.5 ChHaUMontntes. Le EL - 3.4 3.6 13.4 6.2 La Chaux-de-Fonds - 2.9 4.6 14.5 6.5 PAMBTÉVINE. 0.0 - 4.0 D Al 12.9 He Les températures extrêmes ont été observées, en 1917, comme suit : Le maximum absolu : Le minimum absolu : Oo o A Neuchâtel 29.5 le 29 juillet — 13.8 le 29 décembre. Chaumont . 923.1 » 7 juin —16.0 » 29 janvier. La Chaux-de-Fonds 925.2 » 14 juillet — 20.2 » 27 décembre. La Brévine. . . 24.8 » 19 sept. —25.0 » 4 février. La grande période de froid pendant les deux premiers mois de l’année a commencé le i1 janvier et s’est ter- minée le 17 février. Pendant cette période, la température moyenne diurne est restée constamment en dessous de zéro degré. Le reste du mois de février, les mois de mars et d'avril étaient assez froids, empêchant le développe- ment de la végétation et nous privant d’un printemps proprement dit. Ce n’est que vers la fin du mois d’avril que la température s’élève et ouvre sans transition la saison chaude. Le 13 mai, nous enregistrons déjà un maximum de 27°,8. La température la plus basse de ce mois (6°,4) a été constatée le 7 mai. En 1917, nous avons compté 42 jours d’été pendant les- quels la température a atteint ou dépassé 25°, savoir : en mai 5 jours, en juin 15, en juillet 15, en août 4 et en septembre 3. Le nombre de jours de gelée où le mini- mum de la température était de zéro degré ou au-des- sous de zéro degré, était 126. Parmi ce nombre, nous avons compté aussi les jours d'hiver pendant lesquels RE pr en le maximum de la température était égal à zéro degré ou au-dessous. Ces jours étaient de 49 au total (16 en janvier, 12 en février et 21 en décembre. La dernière gelée a eu lieu le 27 avril et la première de l’hiver suivant le 30 octobre. Les plus longues périodes de froid, pendant lesquelles la moyenne diurne de la température est restée au-dessous de zéro degré, étaient de 32 jours, du 11 janvier au 12 février, 4 jours en mars (du 6 au 10) et de 34 jours du 3 décembre au 6 jan- vier 1918. : Jours Jours Jours Dernière Première Plus longue Année d'été d'hiver |de gelée A 4 > 4 max, > 95°|max, € 0min. < 0° gelée gelée pér. de froid Nombre de jours Mois 1901 38 33 100 19 avril nov ee) PI 1902 33 97 77 19 mars AUS TOMSNIE 1903 41 97 92 26 avril 417 aLAR 1904 66 19 89 0) 1500 soil 1905 58 20 AN 9 » 18 oct. 5 hall 1906 63 29 99 Sal) 91 nov. 8 ‘XII 1907 43 18 93 2 mai EME» 4 400 1908 47 29 106 23 avril 23 oct. 8 XII 1909 29 33 110 3 mai 6 nov. | 16 IetIl 1910 925 5 90 3 mai 11 nov. TPM 1911 74 23 82 15 avril 8 nov. JAI 1912 23 11 91 17 avril 2 nov 7 XIL 1913 926 11 75 16 avril > déc. GMT 1914 28 33 81 29 mars 12 oct: 28 TetIl 1915 28 15 96 16 avril 28 oct 19 IetIl 1916 14 6 90 17 avril 92 oct. | 4ILIet XII | 1917 42 | 49 126 27 avril 30 oct. 92 let Il La moyenne annuelle de la pression atmosphérique était 719mm,5. La plus haute pression (733"",9) fut enre- gistrée le 17 mars vers 8 heures du matin par un temps peu nuageux, faible vent NE et transparence de l'air : toutes les Alpes étaient visibles. Le minimum de la pres- sion atmosphérique (687"",8) a été enregistré le 7 mars SE ee vers 5 heures du soir par un temps couvert et faible vent, qui tourna de l'Est vers le Sud-Ouest au moment du minimum. L’amplitude annuelle de l'humidité relative de l'air était en 1917 de nouveau assez prononcée. Le minimum (26 %) fut enregistré le 27 juillet par un temps de fœbn. La fréquence de la direction du vent fut constatée comme suit, en l’exprimant en % des nombres d’obser- vations : Neuchâtel Chaumont La Chaux-de-Fonds N 12 A 3 0/ 5 0/0 NE 24 » 1RALS 93 » E 10 » RS 4 5» SE 6 » à LOT D'op S 2 » 0 » 100 SW 115) JE» 391 » W 12 » 16 » 11:25; NW 12 » 3 » 2) » Calmes 9» 7% » 9 » La quantité de pluie recueillie était 953" ; l’année 1917 était donc, au point de vue de la pluie, une année normale (955). Le mois le plus pluvieux (180"") était le mois d'octobre; le mois le plus sec (12"") était le mois de février. Le tableau suivant donne la hauteur moyenne d’eau tombée sous forme de pluie et de neige à l’'Obser- vatoire pendant les années 1864 à 1916, ainsi que la quantité de pluie recueillie en 1917 : Moyenne de Janvier Février Mars Avril Mai Juin 1864 à 1916 55mm HOmm (Gémm (G9mm SOmm {03mm en 1917 73 » On TT os 75 0 Va TA D 98 » Moyenne de Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 1864 à 1916 O3mm {0Oimm SImm J2mm 8Omm 7Tmm en 1917 104%50 147» 00.38 » 1180 » "58% 21 » Réunies pour les quatre saisons, nous trouvons : HIVER PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE Moyenne de 1864 à 1916 188mm 215mm 297mm 252mm en 1917 2500) 993 » 349 » 275 » De > hrs Dans les quatre stations principales de notre canton, on a recueilli : A Neuchâtel . . . 953mm; 195 jours de pluie = 1mm,0 Chaumont . . . 1169 » 140 » » La Chaux-de-Fonds 1685 » 174 » » La Brévine . . . 1426 » 161 » » Les plus fortes chutes de pluie en 24 heures ont été notées en 1917 comme suit : À Neuchâtel. . . . 45mm Je 8 janvier Chaumont "te 47 OO NOCIObrE La Chaux-de-Fonds. 47 » » 9 octobre La Brévine hi sut. "605". 5 5" im Nous avons compté à Neuchâtel 29 jours de neige, 19 jours où des flocons de neige ont été observés, et 10 jours avec de la neige mêlée de pluie. Des couches de neige ont été mesurées : 5 cm. le 8 janvier, 8 cm. le 15 janvier, 10 em. le 15 janvier. La neige couvrait le sol depuis le 13 janvier au 22 février et du 3 décembre au 15 janvier de l’année suivante. La dernière neige du printemps est tombée le 21 avril; en automne, la pre- mière neige arrivait le 24 octobre. Les plus longues périodes de pluie, c’est-à-dire le nombre de jours consécutifs où nous avons recueilli de la pluie, furent notées comme suit: en mars 5 jours avec 26" de pluie ; en avril 11 jours avec 65" ; en juin 5 jours avec 17" ; en août 8 jours avec 74m et 10 jours avec 49m ; en octobre 12 jours avec 120", Le nombre total des jours où nous avons recueilli une quantité d’eau appréciable au pluviomètre était de 169 en 1917. Les plus longues périodes sans pluie et neige étaient de 12 jours en janvier, 7 jours en février-mars, 14 jours en mai, 8 jours en juillet, 8 jours et 9 jours en septembre, et 9 jours et 7 jours en décembre. Le nombre maximum des jours consécutifs pendant lesquels le soleil n’était pas visible, était 11 jours en janvier et 11 jours en dé- cembre. SPACE En 1917, nous avons compté 4 jours (2 en février, 1 en novembre et 1 en décembre) avec un brouillard plus ou moins dense sur le sol pendant toute la journée, 29 jours (dont 1 en janvier, 5 en février, 1 en mars, 3 en juin, 2 en août, 4 en septembre, 4 en octobre, 6 en novembre et 3 en décembre) avec du brouillard le matin, et 1 jour avec du brouillard le soir. Quant à la transparerice de l'air, nous avons noté 30 jours où les Alpes étaient visibles (2 en janvier, 5 en février, 7 en mars, 7 en avril, 2 en mai, 1 en juin, 2 en août, 1 en septembre, 2 en octobre, 2 en novembre et 1 en décembre. Des manifestations électriques dans l'atmosphère ont été observées au cours de 51 jours, dont 47 jours d'orage proprement dits, et 4 jours où des éclairs seulement furent observés. Les jours d’orage se répartissent sur les différents mois comme suit : 7 en mai, 18 en juin, 9 en juillet, 7 en août, 6 en septembre. Le premier orage en 1917 fut constaté le 1° mai, et le dernier de l’année le 24 septembre. Le nombre d’heures pendant lesquelles le soleil a brillé a été enregistré comme suit : 1917 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Neuchâtel . . . 34.6 76.0 104.1, 178.7. 207.0, 965.0 La Chaux-de-Fonds 58.1 128.0 68.5 137.8 182.4 918.7 1917 Juillet Août Septemb. Octob. Novemb. Décemb. Neuchâtel . . . 958.3, 902.3 905.3, 80.1; 75.7 42.8 La Chaux-de-Fonds 217.3 172.3 904.0 93.2 78.8 84.4 Pour les saisons, nous trouvons : HIVÉR PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE 1917 Dée., janv., févr. Mars, avril, mai Juin, juillet,aoùl Sept. octob., nor. heures heures heures heures Nenchaici he M D 48910. A T06: 7 860.2 La Chaux-de-Fonds 2324 388.7 608.3 376.0 La durée totale d’insolation en 1917 était : A Néuchatel. © #00 1730.29: "heures La Chaux-de-Fonds. . 1643.5 » — RE. le 2e ” £ j > 7 æ RE D on, rt LE |) ba ri £tor €"r6 | Sefr lo‘ 1gr | 1'o91 | p'e91 lo‘ ££rlo Lorl£ cSr|t'gci|z 86 | g'ol|9'9€t ° eos r're A 20 ES 0 40 7 CN 20 2 ne LE © à ei 20 100 3 0 LÉO Lo es ES — | — | — | 91qw999q g'g4 lei alor) ie TI lo OAI 6 cb IE SE) En — | — | — | s1queaAoN z'£6 t'on loco WE rer Mer PES | Sci |6 or |ÉD loir — | — | — | : 914090 o‘pot none brio on |2' 1e drafcalr eat '1c: |6*oc-lorgx I6YkD | be: | 0 ‘“quadag S'eLT Pro) rer Cr CSC RANOPETI Jorion LT pepe Sri ÉECr | EYES = CATON RULTE Meovlaeri/ronnloLL l'O or Moi som lime lot. ET |'FYr-| gp ONG Pole SIN lance DOM RO D ASE rm ICT NO Em or room |) brelr os | Srog. l'or) 2ecr | os Peunp Y'egI agi 6 ot rente Cu Pr EME TZ om 0 QT 0210 |6207 MEUGT | LS A TEDE EPS EReATe IT QUE RS OT louer eV I Gt NOTA OC EArMlore Tor LÉ | FE — | — |" : ‘IUAY S°e9 HS er 6 opel D SO M A PONT 0 AIG QIOQUE — | — |. — "SIP O'QTI re bo re om Polo or Too motors" ET Ur | — | — | — | * ‘IUAI 1°@S | 400 Ko 0 lo" 00/1L'OPNPrENLSIOHO1| PRO IOET lo: CO ENEeU “JOrAUBf SANOM-HCI-XNVEHO V'I — LT6IL Sz'o£Lil oo 19-2616 Lg" Sri v'ESr|$E-gorl fo: ELr] tel SLrlo‘1411eC1l6 £6r|6" 101] L'99|€*1€|*c'1 | * owwos 42 — — —|‘o"0 1°Ÿ (SA |É 7207 ONE 153 COM Ge | CA EEE be = 9IqU99(I ESSr A ele | Pr cPo-orar ce |féter Moore 6/6 po) SN en Aie ion SO — | — | g'o | 6°9 OAOIR| RE TT SON EE LOSOTS | 96 |" Quel SONT | SR El umo Soc le -DlE)rro PET NAE Cioral res née, Er étre exc T| Or Cr) Éon A TOI “quados Ééteor en Rép ete etre) 10110: CE): 6n érrocdionrc| g6t} C1 or 9" ST| 6292) al ON doc l1°o | 1 rfn 01/1671 |16:1& | 912 |6"61 |fo*6r |“6’oc| Pic] c'oc| L'61| 6:91) *S5Sx| por! £co!% o7mf onto leo Son Cr TS So on) tou | or pme Ponce | pr" H ere tr) "0 °re 21) 0er 60 Se SUN fo loc | = | 0 M6 ocre Mospre| on For fétore) 661) a'oc| g'67 for) Lx) gril OR CIE Sol Se Ge are ou re) Geo | Cr Moser so oc LT sprl oùcr| AIR GE SORA Sr °Vvor | — — |$/'o |$r'6 OT ECLON RERO £o-ot SONO OLO0TIÉÉ 6 | re | NOTES -—- RE STUIU o‘9/ —| £'o | z'£ |“6-g ro Dom COTTON" Oo QUIRONT IEEE) PET OO ER * “AOHA9; g°vé£ PE ETS VAT AE EC ee LOT EN 20e LE A TOR 0 de ES OT A EE RS fe | one ln) del our F-£ 6-3 8- mer |er-11 | 17-07 | o7-6 | 6-8 | 8-L | z-9 | 9-ç | g-+ SION 2e (exroquaïoSQGO) 'THMLVHONHN — LTGETI I4N3H 4Vd SAT13NSNIN SIMNMNOS — NOILVIOSNI.A 331unq | Ér ÉGmPaRITr lite Or 00 | teen Sur | Fo@l 00 00 |'r6 °°: :. snoss9q-101q Pat — | — |") 6se FO O L ë 7 7 7: SHIIAIN GER PSCNOETT Or re 0 PO T/oT OL, COM cA A AIRCÉ mt nr HE B TON Ne = Pic COM NOEEt Nae Ge I OM 06 NL è De TT ME SCT N OGM On NT Mince ME CO T6 MCE 2/27 rI8EE * : ‘ ‘ ‘ UOSSAaIqUUO( Ehe| oor116oux éd, 60.) 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FÉVRIER 1917 NEUCHATEL (OBSERVATOIRE) 2 PRESSION ATMOSPHÉRIQUE ” TEMPÉRATURE DE L'AIR + 700mm Thermomètre humide Therm. extr. Thermomètre sec VE 2 1 = A SO OPEN ONE RENTE EU SRE CSI ECS RER S SO OR EE ON ce A $ © | E RER PE PE CO PT LE: OR NET EP ETS CE TA NS € i > = SE EE ST N OU mm mmma À On ARNO + © © HAMMAM AN AR A Éd CE] =— A — À . O VO. ON sf so HR a Fo AO TEE + © n'H O < = mA min LA + a NOoO+rOa PARA «m2 RAC RO LP [el HUM MNNAMmNNNONAQN He NAN A NA [al La : . MAN OO WOO HO 4H MO Em Dh oO en ©O OO Q'C MS ONE [a £= SUN ER (D Te UT Le. Lis die) Lu Net er IS Poe RUES Let yar USER NS Mere À = ER OU NO nm Q OO mm memnem a Tr eo Am + mn € Fume ne OO QE ER QU QU QU QU QU QU QU OÙ OÙ QÙ « AE. E : . 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Z, vent du SW dès 4 h. % s. neige fine intermittente mêlée de pluie fine pendant la nuit et jusqu’à 11 h. m.; soleil perce vers le coucher : le ciel s’éclaireit par moments dans la soirée. clair le matin ; ciel se couvre vers 12 h. # : neige en tour- billons à partir de 5 h.-%-s: neige fine pendant la nuit ; les Alpes visibles l'après-midi. toutes les Alpes visibles l’après-midi. pluie intermittente tout le jour ; brouillard sur le sol à Nha: pluie fine intermittente pendant la nuit et jusqu’à 8 h. m. et quelques gouttes entre 1 h. # et 2 h. % ; soleil par ins- tants de 10 h. à 11 h. et vers le coucher. soleil visible pendant quelques instants entre 9 h. % et 10 h. % ; pluie fine intermittente dès 10 h. *% m. pluie fine intermittente pendant la nuit et jusqu’à 6 h. s. mêlée de quelques flocons de neige entre 1 h. % et 2 h. : le ciel s’éclaircit dans la soirée. toutes les Alpes visibles. toutes les Alpes visibles. toutes les Alpes visibles ; on entend les cloches de Cudre- fin entre 8 h. et 9 h. %# m. : fort Joran dès 9 h.s. fort Joran le soir. É pluie fine intermittente mêlée de neige de 10 h. mm. à » h. s.: soleil perce par instants dès midi. neigé de 12 h. % à 12 h. * ;: assez fort Joran à partir de DATES neige fine intermittente de 9 h. % m. à 2? h. neige fine pendant la nuit. | neige fine pendant la nuit et jusqu’à 8 h. 2 m. fort Joran de 4h. aur/h. UE. fort Joran par moments, surtout le soir. les Alpes visibles le matin ; flocons de neige fine à 5 h. : gouttes de pluie fine par moments pendant toute la soirée. toutes les Alpes visibles le matin ;: gouttes de pluie fine par moments avant 8 h. ! mm. et pluie intermittente dès 8 h. # m. ; forte pluie de 5 h. # à 6 h. % s. oHluie intermittente tout le jour ; soleil un moment entre 9 h. %# et 10 h. 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À s. pluie fine intermittente pendant la nuit et jusqu’à 9 h. # m. . quelques gouttes de pluie l’après-midi ; fort Joran à partir de 4 h.s. pluie intermittente à partir de 6 h. # s. ; les Alpes visibles l'après-midi. quelques flocons de neige fine pendant l'après-midi et gouttes de pluie dans la soirée. toutes les Alpes visibles avant 7 h. m. et l’après-midi. pluie intermittente pendant la nuit et le jour ; flocons de neige fine par moments mêlée à la pluie pendant tout le jour ; soleil un petit instant à 5 h.s. pluie fine intermittente mêlée de neige pendant la nuit et jusqu’à 11 h. et pluie fine intermittente à partir de 5 h. % s.:; soleil perce par instants de 11 h. %# à 2 h. pluie à partir de 7 h. %s. pluie pendant la nuit et des gouttes par moments de 9 h. %# à 11 h. € m. pluie fine pendant ja nuit et des flocons de neige fine intermittente de 1 h. %# à 5 h. #. neige mêlée de pluie fine intermittente pendant la nuit et tout le jour. neige fine intermittente pendant la nuit et tout le jour. neige fine intermittente pendant la nuit ; brise SW sur le lac à 1 h. % ; les Alpes visibles l’après-midi. pluie fine intermittente pendant la nuit et jusqu'à 1 h. % et de nouveau à partir de 9 h. % s. flocons de neige fine par moments jusqu’à 3 h. et pluie dès 9 h. 105. pluie pendant la nuit ; fort Joran vers le soir. grésil à 10 h. m.; soleil par moments. la bise tombe après 7 h. s. ; le ciel s’éclaireit dans la soirée. vent SW dès 11 h. et assez fort Joran à partir de 4 h. premier chant du coucou. les Alpes visibles vers le soir. Joran le soir. AVRIL 1917 NEUCHATEL (OBSERVATOIRE) rc) = El eu O TNT VO HA DA æ O0 0 DE OEM DE TE NN LAD OO MONCOME N = & 2 nm mm HO mA enO LA LAaliO À HO O © ON MMA A mm mm GO ll S £ MMM EE EH M M M Em M EE IN UON CN N COOON CNNIENEONSEtEES » = ll Del — —— 7 1 an = . OO H MUR + HO OO 4 HO AO Gen © LA Gta 1 tn en 1 el © 1 ( D S Ë mn O +++uma nm en mm © ODRAN MMA À MO mA .-M Z À ES A A OO EE EE CO ED ON ON ON CON ON ON MEN EN NI E » = ll SI TRS Æ . DER O0 mn O0 © + © OC + HO A OO GO + NN ON mn An I XO \ MD RE Ale On où - ns OC ++o a a à m0 RAA RER ne NN mA A A nAAQ EH SA 1 Ei ed Et en ed ed A ed dd Ad Ed 4 mA mm » mn 1 Em = = Æ . 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L 9 69 Co (4 QC (To) LY LS VA ‘4 6 La: °/, uo ON ON AN CANONS [ai M ON en + in\O ISO CN OP Oo Oo EMEMEUR CN en + AO oi — sano f LIGT IN (AHIOLVAHAS4HO) TALVHIQUAN 12, Remarques. — Juin 1917 , coups de tonnerre au NW de 3 h. à 4 h. ; gouttes de pluie d'orage par moments de 4 h. # à 5 h. assez fort Joran à partir de 6 h. % s. pluie faible pendant la nuit. nuages orageux (cumul.) au Nord à partir de 10 h. :».; coups de tonnerre au SE de 4 h. à 5 h.; orage au SW allant au NW de 7 h. à 9 h. ; le temps reste orageux pen- dant toute la soirée. pluie faible d’orage pendant la nuit ; cumul. au Nord dès 10 h. mm. pluie faible pendant la nuit ; nuages d'orage tout le long du Jura à 1 h. % ; coups de tonnerre entre 3 h. et 4 h. ; temps orageux au Sud de 5 h. à 6 h. avec quelques née de pluie à 6 h. * ; un orage éclate subitement RMS MINe et dure jusqu’à 9 h. % et pluie jusqu'à 10 h. s. coups de tonnerre au Nord depuis midi % à 1 h. # ; courte averse à midi %#, éclairs au NW à 9 h. %. coups de tonnerre au Nord depuis 10 h. %# à 11 h. %# et TMD etat Su a or EMOort Joranade2#he à 4 h. %. temps orageux au NW de 12 h. % à 3 h. et le soir de S h. *% à 9 h. %;:; pluie d'orage fine intermittente de 2 h. 4 à 4 h.; éclairs au SW et au NE entre 9 h. # et 10 h. pluie intermittente pendant la nuit et jusqu’à 3 h.; pluie d'orage intermittente jusqu’à 5 h.; un orage éclate subi- tement à 2 h. avec quelques coups très violents durant jusqu'à 2 h. % : temps orageux ensuite au NW jusqu'à 4 h. #%. pluie fine intermittente pendant la nuit et jusqu’à 4 h.s. et de nouveau à partir de 9 h. 4 s. pluie fine intermittente pendant la nuit ei jusqu'à 12 h. % et de 7 h. #4 à 8 h. % s.; soleil pendant quelques instants l’après-midi. faible brouillard sur le sol et le lac jusqu’à 8 h. # m.: nuages orageux (eumul.) au NW à 1 h. %. cumul. à l'horizon à 1 h. #. temps orageux au Nord de 12 h. # à 2 h. % et de 5 h. à St , le ciel se couvre en partie dans la soirée. c À € T'IRAN 4 ë ‘ , temps orageux au SE et Sud de 2 h. Z à 3 h. * et pluie 37 d'orage de 3 h. % à 4 h.; pluie fine de 5 h. à 5 h. {1 et à 8h. As : pluie fine ape la nuit et à partir de 4 h. * par mo- ments ; temps orageux au NW et au SW de 4 h. % à 9 h. et pluie d’orage dès 5 h. * ; forts coups de Joran de 5h25 A Sen eus pluie intermittente jusqu’à 4 h. s. et à partir de 7 h. # $s.; œrêlons mêlés à la pluie de 12 h. 20 à 12 h. # et à 2 h. 4 : forts coups de Joran le soir. pluie fine intermittente pendant la nuit et jusqu'à 8 h. et dell h.-àa 12 h.:;/assez fort. Joran le soir. 24, assez fort Joran le soir. gouttes de pluie fine par moments pendant tout le jour : coups de tonnerre au Nord à 3 h. Z et à l'Ouest de 5 h. #4 É156) Joie Et temps brumeux avant 7 h. m.; temps orageux à l'Ouest entre 8 h. %# et 9 h. s.:; éclairs dans presque toutes iles directions vers 10 h. s. pluie faible pendant la nuit ; coups de tonnerre au SW entre 9 h. # et 10 h. Z% ; éclairs dans toutes les directions. pluie intermittente pendant la nuit jusqu’à 7 h. m. et de 1h &# à 3 h. # s.; coups de tonnerre à l'Ouest vers 1 h. pluie fine pendant la nuit et des gouttes par moments dans la matinée et pluie assez forte de 2 h. à 5 h. s. avec quelques coups de tonnerre à l'Est à 3 h. Doro lErot OO Morel ST o‘PI S'yt o'S1 LNGT (AT T'9OI a 2 O'QI z'91 | o€ MO PS0 TE) MOMIE ne SRG AT Q'"£I QI j70 o°£t CHIC 1 O7 1°ŸI T'eI 6° Sr | 6 SOI OT Ron AO | OCT PAC) +'61 9'91 Ver |A OrecIIRe Où £'oz £'er | gx SUPAPO OUR CAOT NIET) Toi OA 9'Q1 TI LES OH ENT Oo‘OT | g'6I Qc Mec NTSRE TS (SEA LES CA A QC 2 O2 9'VI 9'PI 9° OT AA £'p1 ÿ'o1 £'o1 TL Moc Cp SEC IES MTS EU STE ON PT RAA HS WCT 9°Vz O'OI 9'RI OBAT 6‘tc TT (z DÉEa ANOSEc Pol ce are ral Gict ÉRT £ y Elo NO "L O’LI LA ÉD | LCR alt He ÉtaNRO EeNbrerr| 1e 60 he CS TT ÿ'oI O'VI | 1'O1 9'I 6*6 C'VI NEO T'eI ÿ'or | £z oO OEM OT No 26 OT TOI INQEAINT Q'OI Gel O'OI A OAET co An Era PORC SO E/0 Te) OT GTI ROC CHE Q'6I ENS S'Cz RE T'I AR o'z S IT ONOLAIGRLE eV (SOC 20/7 Q'pI THOSE Pékce | oi £'ot (EG Soc: |: O6IIIOT ETS Fo) METRE AE CE ETS or ÉOcL yo Lire Re Dre 617-0200 Mono | FO CAPE ORAN OT More) Earth. 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brise Sud sur le 14 15 16 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 , M » , M , s 5 , “ , , ” ” “ lac à 5 h. %.s. pluie intermittente pendant la nuit et de 9 h. # à lien. pluie fine intermittente pendant la nuit et jusqu’à 1 h. % s. pluie fine intermittente pendant la nuit et jusqu’à 5 h. s. pluie fine intermittente de 9 h. * m. à 7 h. #58. brouillard sur le sol de 7 h. à 10 h. m. ; soleil perce après 10 h. # ; quelques gouttes de pluie après 5 h. # s.; Joran vers 8 h. s. pluie intermittente de 10 h. # à 11 h. m. et quelques gouttes à 2 h. #. pluie intermittente tout le jour. pluie intermittente pendant la nuit jusqu’à 7 h. * m. pluie intermittente de 2 h. # à 4 h. et dès 8 h. 4 s. pluie intermittente pendant la nuit jusqu’à 7 h. m. et fine intermittente de 3 h. à 8 h.s. temps brumeux le matin ; soleil perce vers 8 h. ; éclairs à l'Ouest à partir de 9 h. et dès 11 h. dans toutes les direc- tions. temps orageux au SW vers 3 h. m.; l’orage éclate sur nous vers 4 h. avec pluie ; le temps reste orageux jusqu’à 8 h. ; nouvel orage du SW à 11 h. *#, passe par notre zénith avec très forte pluie de midi à 12 h. # et de nouveau de DNA (5: pluie d’orage pendant la nuit et pluie fine intermittente dès 7 h. # s. ; temps orageux au Nord de 3 h. # à 4 h. % ; assez fort Joran de 5 h. # à 8 h.s. pluie intermittente pendant la nuit et la matinée et quel- ques gouttes l’après-midi. toutes les Alpes visibles vers le soir. nuages d'orage au NW et l’Ouest et coups de tonnerre à 2 h.; l’après-midi, temps orageux à l'Ouest et au NW et le soir dans toutes les directions avec pluie de 7 h. # à 9 h. un orage éclate sur nous avec forts coups de tonnerre vers 6 h. # m. et se dirige vers le Nord ; gouttes de pluie entre 9 h. et 9 h. # m. et pluie fine intermittente à partir 4 3 va % s.; coups de tonnerre au NE et à l’Est vers h. ». pluie fine intermittente pendant la nuit ; le ciel s’éclaireit peu à peu dans la matinée et complètement le soir. brouillard sur Chaumont et brume sur le lac le matin ; brouillard se lève vers 11 h. %. brume sur le lac le matin ; le ciel se couvre en partie l’après-midi et le soir ; temps orageux au NW et Nord à partir de 19 h. &# s. pluie d'orage pendant la nuit ; assez fort Joran de 4 h. # Gil OC Joran entre 6 h. # et 8 h. % s. faible brouillard sur Chaumont et brume sur le lac le matin ; éirrus à 1 h. # ; les Alpes visibles ; un orage de courte durée éclate sur nous vers 8 h. # avec pluie inter- mittente ; le temps reste orageux au Nord et NW avec fort vent dès 9 h. #4. pluie d’orage pendant la nuit ; toutes les Alpes visibles avec Montblanc ; vers le soir, l’air est d’une rare trans- parence ; le ciel se couvre entièrement dans la soirée ; quelques gouttes de pluie fine vers 10 h. % s. les préalpes visibles à 7 h. # m.: le ciel se couvre en partie dans la matinée ; gouttes de pluie vers 2? h. %# et dès 4 h. et pluie d’orage intermittente à partir de 7 h. %# ; temps orageux au Nord. pluie d’orage pendant la nuit et pluie intermittente dans la soirée ; fort vent SW tout l’après-midi avec gouttes de pluie à 1 h. # et dès 4 h. % s. pluie fine intermittente pendant la nuit et des gouttes par moments dans la matinée ; le ciel s’éclaircit dans la soirée. d'O14 || DO Kid] & Yiu oct Fc MOT Dicra lt er) Ofer l'OI CHOTAINONOT HOTMIS SITE) 16 OI L'PTAIEIR I FOI €*@r- |-9°pr-|-9*çer RORCAIRONÉCEISLR RE CGT Ti Ve |Fonce L:61 || L661 | £*61 Or a |F QT 07 ro T4) MA AP EETe r< Fox ME oc ROUGE Dhécalie: cc |ELNE ae PCR CO OC cure oec |MOUEC Gaz CAM S*e1 (AN 6 I NE £'or OCT | TON Dore) ERP "O7 O6ralPerér Lorbx 6°eI (SON 0 à C0 p'61 mor |ROTOT GET PAG |EOLOI Sr | ha TA CCR D CAD = |[ACe FAC) STE QI HOT |SONQ1I Der rois ler one) ET SONT Groræsll #01 |R£‘GI C'gr Cor ED "QI UIUU *ULUX ‘tu ouu2{on ‘4 6 "NT + wuu002 T LVIL Duc KL “Si 2) QE] (ee 22e 1°11 | 6:p1 9'"91 | 8 CI TRS CA MEN an 2 6e | SEPT OA ESS: 10e, CUT ASC REC SOC IEIO NEO paoc RAR QE NIO"9T pire 0" Lip CET 9 07 | o‘£1 DER E OT LÉO ANS ÿ'or | ÿ‘'LI (GES 0 ES S"61 | g'S1 ISO QT DOC RSS PAIT 9H} ©91 IE OCT COTON Q°@I | c'pi CT 6" CT 14070 Où ES © TOTAL GI Conan 700 *TUUI (o) ‘4 L auu940 HADIAHHASONLV NOISSHUd LIGT LNOV ; y ti L ÿy1 CNET CAT 6*6 ESC 9'II CRE rat 1'91 Veil GE Q°TI QUE 6Yar £'g1 TAG Q'RI (Aa: ÿ'6t Gr Q°QI O‘ÿI o'61 L°VI O°QI 91 9°61 I°ÿI 9'61 CAPI Fa DAC o°S1 PET ar S*ÿr 9°S1 CEA: O'OT 1'OI CR Et £'or | 6*or Gi Voir g°SI 6°S1 O'‘GI QI Q'LT 9° S1 CH Hat QI 9°£T OT LaCr Q'£ OT ce CAT O‘91 0 (e) #'u6 % UT 9PIUNY 2172 UOUHM9U TJ, Dal 5°1T | S'IL [9S OT | TS STNpGTMOT Por TE v°e o‘ŸI LEA A 6‘ot Side Et) Men Fu EU A T'OI S'er £'o1 p'£r VACT Ar 0207 6'£1 L'ec OO DRAP MONTE ÿ'o1 é02 | 660 ÿ'or 9‘91 dcr V'TI tHEX AA S'6 9'9I gas Pate ÿ'e1 SAT 2] SOON CHEN DST (FES ÿ pi g"£t L: VI 6'gi OZ Q CT cel DSC CAT S'61 g"61 T £T g'ÊÉI Sage MOI Q°L1 FAST bre 7 ÿ'VI FC 9'TI O'SI O'91 CRC KIT O'O7 CRT Por | ox p'GI (OS OO ROME o'61 ÿ'or Te LAON ie £*oI T7 Q12 |} SON v'vc ALT ee ROC 1°91 | o‘SI Le O'TI PRO Se: gi ya: Ex OT Pice | OaI v'oi 9g'£1 L'ot O’91 (erera TT OI S‘at 9 91 1e ei TA EEE: GOIS|| V6 ivoire O'‘PI Scan ere Tel ONLT 691 961 ‘ci 1 0 eee) CN ELA 1°QI Q°IT 6*or | 6°er CHOMIO ON rTe ||. 0": @ 91 Gi SN CS: Q'TI p gi TA 9°ÿT | 9'’o1 (A 9'L1 p'£c T'VI OLTE QuCT (A: 291 Le £°TI cect |etTD ANT | LENT O'IT GG I'QI O°£1 AS o‘FI CE CET v'e1 ÿ'c1 L VI 9'PI T'OI 9'TI Pérou RO TSI z'(T £'cI T'OT TT 9'S1 O°FI EG O'TI 9'61 1H I : V£1 | 9°61 0 0 0 0 () | 0 S'a2 V'uxen | ‘urumx fouuotog| %'u6 | H'UT ‘1JX9 ‘UMOU,, 998 91}9WOUHU TJ, ALV,'T AG HHNLVAHANAL (HHIOLVAHASHO) TALVHINQAN a ce e 9 Ce S ç lé £ OO [ai ee [eo M AN M umO oO sanof “+. ewumos aWmOoS (Oo UTC do) 2 KE CNET RES, 0'9 NO g'0g de Dot BADERIAFONE 8 5 L 6 DENNNE NE NS EN IR EN te £g oL Ce EE lc iRe L S 8 8 TRE EC AE ANS oL 99 SE GET ÿ°S 6 OI ç 6 I MS T MS T MS Te 06 L9 9°6t | o'} ç OI OI € I MS T MS t M GE ç6 t QT bot Ÿ OI € Ç I _ MS I MS D SAN (9 6£ SE ES 57 Lz Great Rre 9 OI 9 CA £ MN 1.6 I 44 NF 6L 94 Lo £6 9T : AONEN 4 L fe t ISIN TRES De ef (72 1ÿ: GS 6@ t Lio A L 6 9 L LE TS ÈTe CSM 69 £9 L9 94 ÿz p'p 9°6 ç S £ € I M IPS I MN 1 94 69 66 £z : L'an € (0) O OI I MN SELS Fa S Sg 14 @6 co S:6 F O £ 6 I MN I= HS I MS IQ 6L 99 L6 Ne 9° AG Q OI Q 74 I MN I MS Le NN v6 L6 Lg L6 OT p'S (SA ç OI € t T MS RES = N SL 1Q LAS 06 GI 0 O O O O I MN 1:58 I MN A €L T9 S6 QI as I O I € O MN I S O IN GL Te to F6 Li p'I SEE 9 € 9 6 I MN CE NX IL M 98 06 9L £6 91 p'£ z 6 9 8 Q t T MN T MS I MS (92 06 S6 GL SI OCT 6:£ Q f, OI Q I MS I MS LAN 6@ 0Q 06 LG ÿi RE SC*or 9 L t OI O MN IS RTS NT Tg £Q L9 LG £1 L'o 146 L ÿ L OI JF =N I S dE ac 6g z6 94 @6 Ch GIZ 6°9 6 OI Q OI Her ANT I MS I M GL 98 OL O8 II T'O ALT L e) OI OI I MN I MS I MS ÿ IL Q9 06 OI Sp1 OI OI OI OI & MN I MS O IN 06 re £6 £G 6 9'0O Q'TI O O I O DENT I S I SN OQ £< S9 Œ Q o°£ ÿ-9 ç € 9 L ON I MS lé NN 6L IQ 19 68 L 3 G°r 6 OI 9 OI V& ÈN 1 HS O IN te 6L 89 ç6 9 V'I “9'0 6 Q o1 | OI I MN I MS I MN 6@ £G 98 6@ S (244 SEE Q Î Q O1 I MN I MN I MN zÔ 68 Le Q6 ÿ Let Lo) OI 6 OI OI I MN T MS £ M 1 Fe Se T6 € g°S A) L OI ÿ L AE ARE FEAT 94 LL 19 06 t case (ci $ OI Q x I MN RS LC Se 96 89 06 I ‘ut sainou dE aa FU euuofon | #46 |t,‘qyr | tue 4/4 6 UT t/ USE ouuo£om | ‘y 6 SH ‘U L —" BE E EE —————— ——————————| + 5 et E 2 ë 1494100 9ISU9qUI J9 UOIJO9I( 0/, ue Ê Sore RC JU] Jn07 — O7 {soSenu suvs — Ch : Es s, a En | HLISOTNAUN LNHA HALLV'IAY ALIGINAH 9 IN FRE se its REMARQUES Septembre 1917 assez fort Joran le soir. gouttes de pluie vers 6 h. # s. brouillard sur le lac à 6 h. m. ; le ciel se couvre légè- rement vers 3 h. %# s. quelques gouttes de pluie à 5 h. m. et pluie d’orage inter- mittente de 4 h. % à 8 h. s.; temps orageux au SW de 3 h. % à 5 h.; l’orage s’éloigne ensuite vers l'Est ; rou- lement continuel du tonnerre de 3 h. *% à 5 h. ; forts coups de vent NW de 4 h. # à 4 h. *% ; temps orageux au Nord vers 6 h.s. un seul coup de tonnerre au NW après 5 h. s. coups de tonnerre au NW vers 2 h. et quelques gouttes de pluie après 3 h brouillard sur le lac et en bas Chaumont à 7 h. {# m.; soleil perce vers 11 h brouillard sur le sol jusqu’à 9 h. ; soleil perce vers 11 h. ; pluie fine intermittente de 6 h. 10 à 8 h. s. avec forte averse à 7 h. % ; éclairs au Sud pendant toute la soirée. , orage au Sud de 5 h. à 6 h. m. avec forte pluie d'orage intermittente jusqu’à 7 “+ ; pluie intermittente à partir de 9 h. pendant tout le jour et très forte de 3 h. à 4h. % ; forts coups de Joran le soir. pluie intermittente pendant la nuit jusqu'à 7 h. # m quelques gouttes de pluie pendant la nuit. averse à 12 h. %. brouillard sur le sol par moments de 8 h. à 9 h. m. ; toutes les Alpes visibles l’après-midi. brouillard sur le sol par moments jusqu’à 8 h. # m. forte rosée le matin et le soir. brouillard épais sur le sol par moments jusqu’à 8 h. m. quelques gouttes de pluie vers le matin et à 8 h.; assez fort Joran de 2 h. # à 8 h.s. brouillard sur le sol par moments jusqu'à 9 h. % m.; coups de tonnerre au Nord entre 2 h. # et 3 h. s. coups de tonnerre au Nord de 2? h. # à 3 h. et ensuite au NW jusqu'à 6 h.; pluie d'orage de 4 h. à 7 h.s. brouillard épais sur le sol jusqu’à 9 h. m. ; soleil perce vers 1 h. brouillard épais sur le sol jusqu’à 10 h.; soleil perce vers 10 h %4 brouil. épais sur le sol jusqu’à 9 h. ; soleil perce vers 10 h. brouillard en bas Chaumont et sur le lac le matin ; soleil perce vers 1 h. assez fort Joran de 3 h. à 7 h. #58. 9£"91:(5h6"7 + 6/11 + f/14) : !/: AO A g'tI 6-17. - OS ete LiDE ARS PETAE TANT LES \O 2% a RS Le) a [ail ECS PES ET IT EE 9 ET S'z1 Q"S1 ÿ'cI £'ét TT O'9I Q"PI z'61 (SNS ON to en CCR AE VAT A A Tr 20 MO D 2 g'tI PT O'PI ee QT OZ: 9'YI er £°vi (e deSe l'OP0c MO z M6 Sc eGST O‘VI ÿ'@1 ÿ°S1 9'TT 6 Lip O‘TT LACIS QE ere 1/0 0200 EAN AOL ANG EEE 2 UOTE 9'S1 9'QI O‘$I Luc F'ai Lo 2 oi Pl © lee NOMre|MoNCeS MGR TT LE ja ÿ'e1 OCT v'cc ACT One OC OT Vital Sparte | gral nYna). or -lb'o1 ML Z re, #67 LP CRT APT MIRE Copa tonte ML Ge "Pal" 6" T'VI O'QI S‘z1 Q'TT T'VI (ar TA) Dire Re N'Oprr te Ve | FSI OP S°Y1 O'/1 9'OI DACT V'EST Aa A L'OTAE ET oc Neal ir oc 16 it O'TI TE CD lice z'£1 CHE Pre R ec 12e OLIS) | 16" 0e | SOS En"rI OI £°or OCT OUcz ‘pi CE ACTE o'Sz hic |U've | Q Sert 6*(1 9'g1 o‘SI ere 20 Cigc Gr MOT ge Es TPE FN" oi g" ST L267 tp ‘97 6°61 LT AR ES ui 2 El EC: ré réel Sr, | -6"01 O'L1 Q'6I g'£t 1‘pe 9'L1 OùST ISGMETARONT o'zraliréica | D'12-L0'xcl 9"! 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OCTOBRE 1917 NEUCHATEL (OBSERVATOIRE) : ES IO NM NAEETEU NOUNOU EH Moyenne 7» PRESSION ATMOSPHÉRIQUE 9 h. TOO dune .mHAamm OO + mn AGIR Sie onae NÉNANANAAE NT SIGNE NY CO TENUE e © sas e) = mA + a CS O Où mn EN RNCS [Cie PIS ORON SAC ER rRES aNS DRE ENS LISE NS ado LA IS 90 00 00 a D co o = nm NN NANHME EH He L- ASS SEreS SORTENT © ++0o S +0 S+me ORDONRE HO NN EH Q NN Q HRONNEEEN e 4 8 6 .0 I 2 .O 3 .8 4 4 7IR 8 4 Q A Wn\O SNS MORE m4 Tr Oo © SNECIESNONESEN SRNe) ES SO © a en I em OO o aa NO AO \O DR « OL ENRE HANNAH À nm = 0 7I8.2 2 CN ai es ed = mm CORTE SO CHEN SO SINOOMESRSIO D HO NY 9 9 RO HR Geo NON mm mn = 718.4 LORD SR Sue GHNLO LS one) nr CINE EEE EE KO m CO «+ = ONO \O ARLES da LAS ele cie Eee \O a ——————_—_—_—_ — —— ———— … —— "À L Le! 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DECEMBRE 1917 NEUCHATEL (OBSERVATOIRE) © , a E à ON COS EME ONE ES + en LA00 mn en 1 00 00 CN SONO + ON L A nn Toile. 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Dr Otto Fuhrmann, archiviste de la Société, à Neuchâtel: MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE NEUCHATEL Vol. 1, 1835, avec dix-huit planches, à 15 fr. lexemplaire, renfer- mant entre autres: Agassiz : Description de quelques espèces de Cyprins; Fos- siles du terrain crétacé du jura; Prodrome d’une mono- graphie des Radiaires. A. de Montmollin: Mémoire sur le terrain crétacé du Jura. L. Coulon: Description de quelques animaux nouveaux, etc. Vol. 11, 1839, avec vingt-six planches, à 5 fr. l’exemplaire, ren- | fermant entre autres: ï Nicolet: Essai sur la constitution géologique de la vallée de la Chaux-de-Fonds. Godet : Enumération des végétaux vasculaires du canton de Neuchâtel. Tschudi: Classifi- cation des Batraciens. Agassiz : Mémoire sur les moules de mollusques vivants et fossiles. À. de Montmollin : Note explicative de la carte géologique du canton de Neu- châtel, etc. Vol. lil, 1845, avec seize nee à 5 fr. l’exemplaire, renfermant entre autres: Lesquereux : Hudiotdé sur les marais tourbeux et Cata- logue des mousses de la Suisse. Agassiz et Vogt: Anatomie des Salmones. Guyot: Notice sur la carte du fond des lacs de Neuchâtel et Morat, etc. Vol. IV, première partie, 1859, avec sept planches, renfermant: Desor et Gressly: Etudes géologiques sur le Jura neuchä- telois, etc. Vol. IV, deuxième partie, 1874, avec quinze planches, renfermant: Desor et Favre: Le bel âge du bronze lacustre en Suisse. De Loriol: Description de quelques Astérides du terrain néocomien. De Tribolet: Recherches géologiques et paléontologiques dans le Jura neuchâtelois. | Chaque partie se vend [ fr. aux sociétaires et 2 fr. 50 aux non-sociétaires. 20 Plusieurs polections complètes qu Bulle Fe à partir du t. IV, à raison de 4 fr. le volume pour | _ sociétaires et de 3 fr. pour. les nûn-s0Gétaires, A 118 30 Notes laissées par L. Couleru sur les papillons ïk à Chasseral, de 1829 à 1850; prix 1 fr. 40 Catalogue des Lépidoptères du Jura neuchâtelois par Frédéric de Rougemont, avec deux planches e _ couleurs peintes par Paul Robert; prix 1 fr. 50. 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