P7f Jilf' Nouvelle Série — XLVIle Année — BULLETIN DK LA ultimes D’ANQERS SIÈGE SOCIAL : Ancienne Cour d' Appel , place des Halles ANGERS ( France ) Les Membres de la Société d’Études Scientifiques d’Angers, qui désireraient compléter la collection des Bulletins, sont prévenus qu’il reste encore quelques exemplaires des volumes ci-après, aux prix réduits de : Première Série. • 1895 . . 6 » 1871 (lre année) . . 1 » 1 1896 . . . 6 » 1872 . . . . 3873 (réimpression en 1911). 2 » 1897 . . 4 » 2 » 1898 . . 4 » 1874-75 . 2 » 1899 . . 5 » 1876-1877 (deux fascicules) 3 50 1900 . . 4 » 1878-79 . 2 50 1901 . . . 5 » 1880 (deux fascicules) . 3 50 1902, . » 1881-82 . . 5 » 1903 . . . 5 » 1883 . 3 » 1904 . . 5 » 1884 . 6 » 1905 . . 5 » Supplément de 1884 . 1 50 1906 . . 5 » Deuxième Série. 1885 . 4 » 1907 . . 3 » 1886 . 4 » 1908 . . 5 » 1887 . 6 » 1909 . . 4 » 1888 . 4 » 1910 . . ........ 4 » 1889 . 6 » 1911 . . . 4 > 1890 . . . . 4 » 1912-13 . r . 4 » 1891 . 4 » 1914 . . 2 » 1892 . 4 » 1915 . . 2 » 1893 . . . . 4 » 1916 5 » 1894 . * » 1 1917 . . 5 La collection complète des Bulletins (18"îi à 1917 inclus) pou être fournie aux nouveaux sociétaires au prix réduit de 110 francs. HJ N 26 1919 Nouvelle Série — XLVIle Année — 1917 BULLETIN DE LA • r 4 * rÉiniies D’ANQERS SIÈGE SOCIAL : Ancienne Cour d’ Appel, place des Halles ANGERS ( France ) ANGE R S (i. GRASSIN, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 40, rue du Cornet et rue Saint-Laud 1918 COMPOSITION DU BUREAU POUR 1918 Président . Vice-Président Secrétaire . Trésorier . Archiviste . M. Préaubert. M. Abot. M. SüRRAULT. M. Baron. M. Bellanger. Les Sociétaires, qui désirent faire des emprunts à la bibliothèque ou qui rapportent des ouvrages empruntés, devront s’adresser : 1° pendant les séances mensuelles, 1er jeudi de chaque mois, 20 heures du soir, à M. Surrault; 2° sur semaine, à M. Bouvet (Herbier Lloyd, même bâtiment, au 1er étage), les Lundi, Mercredi et Vendredi, de 14 heures à 16 heures de l’après-midi. Les opinions émises dans le Bulletin sont exclusi¬ vement propres à leurs auteurs. La Société n entend nullement en assumer la responsabilité. B'LfLI-.ETÏN DE LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES SCIENTIFIQUES DAN8ERS Procès-verbaux des Séances ANNÉE 1917 Séance du II Janvier 1911 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 7 décembre 1916 est lu et adopté. M. le Président donne lecture d'une lettre de M. Edmond Perrier, membre de l’Institut, directeur du Muséum d’ His¬ toire naturelle de Paris et d’une lettre de M. Lacroix, membre de l’Institut, professeur de minéralogie au Muséum d’His- toire naturelle de Paris, qui, tous les deux, acceptent le titre de membre honoraire de la Société d’Études scientifiques d’Angers. M. le Président fait part à l’Assemblée de la mort de M. Joxé, ancien maire d’Angers et ancien député, membre honoraire de notre Société. M. le Président donne la liste des publications françaises et étrangères reçues depuis la dernière séance et parmi lesquelles figurent trois brochures de M. Janet, dont l’auteur fait hommage à notre bibliothèque. Il est ensuite passé aux communications inscrites à l’ordre du jour. M. le L)r O. Couffon, remet une note touchant la révision de la Faune Miocène en Anjou : Gastéropodes, Pectini- — IV — branches (Holostomes), Scutibranches, Tectibranches, Gehy- drophiles et Thalassophiles. — L’auteur donne une liste de 267 espèces l, chaque nom spécifique accompagné d’une référence à une figure et à une description. La section des Holostomes comprend 126 espèces réparties dans 39 genres appartenant à 17 familles. L’ordre des Scutibranches est représenté par 107 espèces réparties dans 22 genres appar¬ tenant à 12 familles. L’ordre des Tectibranches est représenté par 22 espèces réparties dans 6 genres appartenant à 6 fa¬ milles. L’ordre des Gehydrophiles est représenté par 11 espèces réparties dans 7 genres appartenant à la famille des Auricu- lidées. L’ordre des Thalossophiles est représenté par le Williamia taurosimplex Sacco. La famille des Trochidae avec 60 espèces, la famille des Cerithiadae avec 26 espèces, celle des Rissoiidae avec 16 es¬ pèces, celle des Fissurellidae Wec 15 espèces et celle des Patellidae avec 5 espèces sont particulièrement remarquables. Les espèces Helvétiennes sont au nombre de 142, dont 60 propres aux gisements Helvétiens, 43 communes au Rédonien, 28 communes au Rédonien et encore vivantes à l’heure actuelle, 11 encore vivantes mais non communes avec le Rédonien. Soit une moyenne de 27,4 % encore vivantes. Les espèces Rédoniennes au nombre de 196 comprennent 79 espèces propres à cet étage, 43 communes avec l’Helvé- tien, 46 encore vivantes et non connues dans l’Helvétien, 28 communes avec l’Helvétien et encore vivantes, soit une moyenne de 37, 7 % encore vivantes. Si maintenant nous considérons les 267 espèces dans leur ensemble, nous trouvons une moyenne de 31, 8^% encore vivantes à l’heure actuelle. La synonymie des espèces de Millet est soigneusement notée. Quatre espèces de cet auteur seules sont conservées. Enfin l’étude de ces différentes espèces, notamment celles appartenant aux familles des Cerithiadae et des Trochidae, permet d’affirmer que le gisement de Reneauleau appartient 1 En 1854, Millet (Paléontologie de Maine-et-Loire) donnait, pour ces mêmes genres, une liste de 99 espèces qu’il portait en 1865 (Indicateur de Maine-et-Loire) à 107 espèces. En 1907-1908, le Dr Couffon (Miocène en Anjou et supplément) en avait porté le nombre à 177 espèces. au Rédonien et non à l’Helvétien moyen (Faciès Pontélivien) où il avait été classé jusqu’ici. M. Pavis a fait parvenir une note relative à un tremble¬ ment de terre ressenti à Rablay (Maine-et-Loire) et dans les communes voisines, le lundi, 25 décembre 1916. M. Pavis communique la note suivante : Le lundi 25 décembre, jour de Noël, un assez fort tremblement de terre a été ressenti à Rablay et dans les environs. Je venais moi-même de sortir et je me suis arrêté net dans la rue, me demandant ce qui se passait : c’était un roulement sourd qui dura quelques secondes. Je tirai ma montre; elle marquait exactement 2 h. 17 (14 h. 17). Au bureau de tabac où je suis entré, les consommateurs m’ont dit avoir entendu une sorte de choc qui avait fait trembler le parquet sous leurs pieds. Une minute après, je passais dans le haut du bourg; sept ou huit personnes étaient déjà sorties commentant ^e fait, parlant de la « secousse » et du « roulement », des verres avaient tinté sur une table. A l’église (c’était le moment des vêpres) tous les assistants ont perçu comme des boules qui roulaient sous les dalles. M. D. qui était appuyé au mur, a sursauté, croyant à une explosion profonde dans les fondations. A Thouarcé, M. N. a eu l’impression qu’une auto avait « butté » dans sa maison; il est sorti pour voir. Les cloches et les vitraux de l’église auraient vibré. Un cultivateur qui était dans ses' champs « a vu comme une petite vague qui venait à lui et lui passa sous les pieds ». A Beaulieu, à Joué-Étiau, des phénomènes analogues ont été observés. Le soir, vers huit heures, une autre secousse, moins forte, a été remarquée, mais celle-ci m’a échappé. Le lendemain soir, vers 9 heures, autre roulement, que j’ai fort bien entendu, ainsi que d’autres personnes qui m’en ont parlé. A propos de la communication de M. Pavis, M. Préaubert lit une petite note du Journal de Maine-et-Loire , dans laquelle il est dit qu’il a été ressenti une légère secousse de tremble¬ ment de terre dans la Vendée, le dimanche 31 décembre 1916, vers 10 heures du soir. Cette secousse sismique a été également perçue à Cholet — VI (M. Delâge) et à Angers (M. Abot), également vers 10 heures du soir. M. de Farcy présente 1° un équipage magnétique de bous¬ sole marine système Duchemin, provenant d’un torpilleur; 2° des épreuves très curieuses de photographies à transfor¬ mations. M. Fouchet fait une communication sur l’intérêt qu’il y aurait à dresser les enfants des écoles rurales à la récolte de certaines plantes médicales abondantes dans nos bois, nos champs et nos prés, en vue de diminuer l’importation en cette matière. La quantité totale de plantes importées et dont la récolte pourrait être faite en France s’élève à 20 ou 30 millions de francs annuellement. Il y aurait donc intérêt à provoquer la récolte des plantes qui poussent spontanément chez nous et, dans cet ordre d’idées, le Syndicat général de la Droguerie française, qui en fut le promoteur, prépare des brochures de propagande pour contribuer à sa diffusion. M. Bouvet, qui s’intéresse à cette initiative, présente quelques objections concernant le droit de récolte sur les propriétés privées. Il proposerait de faire récolter par loca¬ lités les plants qui y poussent abondamment, afin que les récoltants n’éparpillent pas leurs efforts sur les plantes dont la recherche n’est pas intéressante. M. Fouchet promet de se procurer les documents qui ont trait à cette question et de les communiquer à la Société. M. Préaubert, trésorier par intérim, donne connaissance de la situation financière de la Société au 31 décembre 1916. Cette situation est résumée dans le tableau ci-dessous : En caisse le 31 décembre 1915 . 838 80 Recettes en 1916 . 817 60 Total en caisse . 1.656 40 Dépenses en 1916 . 563 40 Reste en caisse le 31 décembre 1916. . . . 1 .093 » L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire y Th. Surrault, Séance du 1er Février 191? Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 11 janvier est lu et adopté. M. le Président donne la liste des publications reçues depuis la dernière réunion. M. le Président présente le 1er volume de l’ouvrage de M. Bureau « Étude des gîtes minéraux de la France, bassin de la Basse-Loire », qu’il a obtenu du Ministère par l’entre¬ mise de M. Ferdinand Bougère. L’ouvrage désormais complet , trois volumes, est destiné au musée de paléontologie et de minéralogie. M. Ponsolle présente l’observation suivante d’un acte d’intelligence réfléchie chez un corbeau apprivoisé : « Parmi les idées et les observations intéressantes que j’ai recueillies au cours de mes conversations avec les paysans des environs de Brissarthe (Maine-et-Loire), il y en a une que j’ai revue récemment et qu’il est sans doute bon de faire connaître et de fixer scientifiquement. Je la tiens de M. Louis David, fermier à la Gaulerie, de Chemiré-sur-Sarthe, décédé depuis un an environ. M. Louis David, en arrivant à la Gaulerie, venait .de la ferme de la Verrouillère (de Châteauneuf-sur-Sarthe). Il avait amené un corbeau élevé tout jeune à la ferme et auquel, suivant l’habitude, on tenait les plumes d’une aile toujours taillées court, afin de l’empêcher de s’envoler. Le corbeau, qui vécut là plusieurs années, avait pris l’habitude de tourmenter les jeunes canetons et les oisons. Mais, ces derniers grossissant très vite, ne manquaient pas, quelques mois plus tard, de gratifier le corbeau de bons coups de becs, si bien que la rencontre d’une des bandes d’oies de la ferme mettait le corbeau dans l’obligation de s’enfuir. Mais un jour qu’il se trouvait à picorer seul dans le che¬ min allant de la cour de la ferme à la route, il se trouva pris entre une bande d’oies rentrant de la route, une autre se dirigeant vers la route, le mur de l’étable en bordure du chemin et une haie très serrée en face. Le fermier qui était à une dizaine de mètres de là s’arrêta pour voir ce qui allait se passer. Or les oies, en voyant leur ennemi et sans aucun doute le jugeant bien pris, continuèrent leur marche dans une atti¬ tude agressive non équivoque. Le corbeau ne pouvait s’échapper. Sautant, voletant maladroitement, il voyait ses adversaires se rapprocher le cou tendu et vingt becs prêts à le plumer, lorsque, après avoir fait deux ou trois tentatives infructueuses pour forcer les deux lignes d’oies, il sauta au pied du mur de l’étable, et d’un puissant coup de bec il saisit une baguette de bois de fagot qui se trouvait là, puis, la dressant de son mieux, il marcha droit à l’une des bandes d’oies. Ces der¬ nières, certainement effrayées par la vue de la baguette, s’écartèrent en manifestant une crainte réelle, et le corbeau passa. Maître David m’a confirmé le fait, lorsque, un peu après sa première narration, je voulus le fixer sur mes notes. Sa famille connut l’aventure immédiatement et pourrait en témoigner. Bien qu’une telle manifestation d’intelligence ne soit pas très surprenante chez un animal aussi fin que le corbeau, elle mérite d’être retenue parce qu’il y a là autre chose certainement qu’un simple réflexe. — Le corbeau avait vu les oies, dociles devant une baguette tenue par un enfant de la ferme, et il lui a fallu un travail mental déjà compliqué et rapide, pour transporter et utiliser dans son cas désespéré, l’observation qu’il avait faite. » H M. Préaubert signale quelques cas de parthénogénèse chez les végétaux aquatiques de notre flore. Ses observations ont porté sur diverses espèces de Calli- triche, plantes d’eau, vivant dans les mares, les ruisseaux, et présentant deux sortes de fructifications. Les premières se rencontrent sur les parties basses, et toujours immergées des tiges; elles procèdent par parthénogénèse et ne sont précédées ni accompagnées d’aucun organe de sexualité; les secondes prennent naissance dans la rosette de feuilles flottantes que le végétal parvient à amener à la surface de l’eau; elles sont accompagnées de l’appareil floral et procèdent par fécondation régulière. M, Préaubert présente encore un Peplis Porlula qui, IX ayant été submergé, s’est reproduit aussi par parthénogénèse. Il présume que ce mode de reproduction est beaucoup plus fréquent qu’on ne le supposerait. En particulier, divers végétaux offrent d’abord une floraison normale, puis une floraison à fleurs fermées ou cléistogames ; plus tard encore ces fleurs fermées se réduisent à un très petit volume et on n’y distingue plus d’étamines. On aurait donc successive¬ ment, sur le même végétal, les floraisons chasmogames, cléistogames et parthénogénétiques. La parthénogénèse apparaîtrait comme un moyen de fortune permettant au végétal de se reproduire quand même, lorsque les conditions normales de fécondation ne sont pas réalisées. Il serait intéressant de poursuivre cette étude. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. Séance du Ier Mars 1911 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 1er février est lu et adopté. M. le Président donne connaissance de la correspondance et des titres des ouvrages reçus depuis la dernière séance. M. Chéreau entretient l’assemblée des intéressantes constatations qu’il a eu l’occasion de faire, au pont de Bou- chemaine, sur les phénomènes glaciaires pendant le froid de cet hiver. 11 a étudié la formation de l’embâcle provoquée par' les piles du pont, les projections des lames de glace à la suive de l’arrêt brusque des banquises flottantes, la for¬ ma ion des empilements stratifiés. Son attention a égale¬ ment été attirée par la structure en cellules prismatiques, à la manière du basalte, qu’a présentée la glace formée en Loire, et en Loire seulement. M. Chéreau réunira ces diverses observations dans une note qui sera insérée au prochain bulletin. M. Fouchet dit que l’on a rarement occasion de voir par soi-même l’évolution successive du mécanisme de la karyo- kinèse, par lequel une cellule vivante se dédouble en deux; le plus souvent le phénomène n’est connu que par les gravures des livres classiques. Il présente une série de préparations en coupes minces faites sur des liliacées, dans le sommet végétatif de la racine; à l’aide du microscope muni d’un ob¬ jectif à immersion, on peut au milieu de ces coupes retrouver tous les stades possibles de la karyokinèse, tels qu’ils sont décrits dans les ouvrages en question. Les sociétaires présents prennent un vif intérêt à l’examen de ce si curieux phénomène et expriment leurs remerciements à M. Fouchet. M. Verchaly fait parvenir le relevé des observations météorologiques relatives au fnois précédent. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Pour le Secrétaire empêché , E. P. Séance du 5 ivril 191Î Présidence de M. Préaube rt Le procès-verbal de la séance du mois de mars est lu et adopté. • A la correspondance figure une lettre circulaire de la revue industrielle « Eurêka » que M. le Président remet à M. Ponsolle, aux fins d’examen. M. le Président donne lecture des titres des publications reçues depuis la dernière séance. M. Préaubert présente le manuscrit d’une nouvelle étude sur La vie. mode de mouvement. C’est une reprise de son travail sur le même sujet publié dans le Bulletin de 1896. Depuis cette date déjà éloignée, la science s’est enrichie de connaissances nouvelles sur la constitution intime de la matière; cela a permis à fauteur de préciser d’une façon plus formelle certains points laissés quelque peu dans l’indé¬ cision; cela lui a également permis d’aborder l’étude de - XI diverses questions de psychologie^ dont l’interprétation reste très obscure dans les autres systèmes. Sa conclusion finale est que, conformément aux prévisions de divers physiciens et physiologistes, la vie peut être rattachée au dynamisme électronien; et, en conséquence, la biologie devra prendre place dans l’avenir comme chapitre de l’élec¬ tricité. Ce nouveau mémoire, renfermant sous forme d’annexe divers chapitres du premier, sera publié dans un prochain Bulletin. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. Séance du 3 Mai 191T Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 5 avril est lu et adopté. La correspondance est exposée, ainsi que la série des ouvrages reçus depuis la dernière réunion. M. Abot présente des clichés photographiques obtenus avec des ailes de papillons et mettant en évidence le sys¬ tème de nervuration de ces ailes. On peut tirer de ces docu¬ ments de bons caractères pour la classification. M. Bouvet expose le plan d’ensemble de la dernière partie de son travail sur la Floride des Rubas d? V Anjou. Cette partie traite des Rubus hétér acanthes, caractérisés par une tige non anguleuse portant à la fois des aiguillons, des soies et des glandes. Ce groupe se subdivise en tomentosi, cæsii et appendiculati. Tandis que les deux premières subdivisions n’offrent pas de difficultés sérieuses, au contraire la dernière se présente avec des caractères très complexes et d’une délimitation parfois pénible; elle comprend les sous-groupes des vestiti, radulae , rudes, hystrices, glandulosi. Le travail de M. Bouvet figurera au prochain Bullelim ou au suivant. ‘ — ,XII - Le résumé météorologique du mois précédent, n’ayant pu être établi par M. Surrault empêché, sera rattaché à celui du mois suivant. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Pour le Secrétaire empêché ,- E. P. Séance du 7 Juin 191T Présidence de M^Préaubert Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. A la correspondance figure une lettre de l’Académie latine des Sciences, Arts et Belles-lettres, qui nous demande des documents en vue de consacrer une étude à notre Société dans la Revue des Sciences morales et sociales , qu’elle publie. Le Secrétaire est chargé de répondre. M. le Président donne la liste des publications reçues depuis la dernière réunion. M. le Dr O. Couffon communique le résultat de ses re¬ cherches sur la Faune du Châlet, terrain Jurassique, étage Callovien, de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire). Ce travail figurera dans le prochain Bulletin. M. Préaubert lit une note du journal L'Ouest, relative au violent orage qui, dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 mai dernier, a causé un véritable désastre à Montreuil- Bellay et dans les communes avoisinantes. Une trombe de grêle, avec des grêlons pesant jusqu’à 350 grammes, et un déluge de pluie ont tout ravagé, défonçant les toitures, brisant les vitres, hachant les arbres et les vignes, détruisant toutes les récoltes. C’est une véritable catastrophe pour cette riche contrée maintenant couverte de ruines. Après avoir entendu les explications de M. le Président sur l’impression du Bulletin de l’année prochaine, l’Assem¬ blée décide de publier dans ce bulletin le travail de M. le Dr O. Couffon sur le Callovien du Châlet à Montreuil-Bellay et 40 pages du Conspectus desHieracium d'Europe de M.Sudre. Le travail de M. Bouvet sur les Rubus de l’Anjou est reporté à une date ultérieure. Sur la proposition de M. le Président, il est décidé qu’à partir de ce jour-ci les séances de la Société auront lieu tous les deux mois, jusqu’à nouvel ordre. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, Th. Surrault. Séance du II Octobre 1911 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du mois de juin est lu et adopté. A la correspondance figure une lettre de M. Gazeau, membre correspondant aux Ponts-3e-Cé. Notre collègue demande à M. le Président de faire les démarches nécessaires pour qu’on lui permette de rétablir l’antenne de son ancien appareil de télégraphie sans fil, afin qu’il lui soit possible de reprendre les observations météorologiques qu’il faisait avant la guerre. . ‘ M. le Président a présenté la requête de M. Gazeau à la gendarmerie d’Angers; il lui a été répondu que la demande devait être adressée directement au général commandant la région de l’Ouest, en résidence à Tours. Cette réponse a été transmise à M. Gazeau. On ignore la suite que ce dernier a donné à la question. M. le Président lit une note très intéressante de M. Ray¬ mond Poutiers, membre correspondant, dans laquelle l’auteur rappelle ses souvenirs de captivité en Allemagne et fait connaître le résultat de ses recherches entomologiques dans le camp de Gardelegen. Cette note sera insérée dans le Bulletin en cours de publication. M. Préaubert fait part de ses observations sur les dépôts désignés par les auteurs de la carte géologique, feuille de Cholet, à l'aide de la notation p1 et de la rubrique marginale sables , graviers et argiles des plateaux . Ses observations ■*- xiv *— \ ont porté sur les environs de Beaupréau. Au-dessous de la cote de 100 mètres, il n’y a pas réellement de dépôts, il y a seulement l’usure de la roche sous-jacente, et sa transfor¬ mation en terre arable. Au-dessus de 100 mètres d’altitude et jusqu’à la cote 125 mètres environ, se rencontrent des dépôts alluvionnaires nettement caractérisés et qui méritent d’être signalés sur la carte géologique. La configuration de ces dépôts s’obtient d’ailleurs aisément en réduisant les plages de la carte, désignées par p1, aux seules altitudes supérieures à 100 mètres. Ces plages ainsi rectifiées ne semblent avoir aucun rapport avec les cours d’eau actuels de la région. Ce seraient des terrains de transport extrêmement anciens et vraisemblablement d’époque tertiaire. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, Th. Surrault. Séance du 6 Décembre 1911 Présidence de M. Préaurert Le procès-verbal de la séance du 11 octobre est lu et adopté. M. le Président passe en revue la série des publications reçues depuis la dernière séance et parmi lesquelles figure un lot d’une douzaine de brochures de M. Gadeau de Kerville sur divers sujets. M. le Président se charge de remercier M. Gadeau de Kerville de son bel envoi pour notre biblio¬ thèque. M. Gasnault, prié par M. le Président d’examiner une note de la Société de chimie industrielle de Paris, lit un rapport des plus documentés auquel il a donné pour titre : Dévelop¬ pement possible de V industrie chimique en Anjou, et dans lequel il étudie surtout la question de l’industrie métallur¬ gique et celle de la fabrication des superphosphates de chaux. Le rapport de M. Gasnault sera inséré dans le bulletin de la Société. - ■( 'MNÉÉÈHÉttltfittilKIfita M. Denizot fait la communication suivante : Sur la répar¬ tition du quaternaire entre Angers et Candé : « J’ai signalé à la Société (1913, p. 88-91) les dépôts d’allu- vions qui s’observent au N. et à l’W. d’Angers au-dessus de 50 mètres. Parmi ces dépôts, seuls ceux immédiatement voisins de la ville sont de caractère fluvial, avec cailloux roulés. A l’W. (Beaucouzé, Saint- Jean-de-Linières), ils sont minces, argilo-sableux, jaunes, avec débris non roulés; ils occupent des surfaces légèrement déprimées et assez irrégu¬ lièrement réparties; ce sont des dépôts de vallons subor¬ donnés à la nappe fluviale qui paraît ne s’être pas élevée au-dessus de 60 mètres. Ce n’est que bien au-delà que nous rencontrons une nappe plus élevée, formée de sables rouges, emre 60 ou 65 et 80 m. (le Rossay, le Louroux-Béconnais, Candé, etc...), abondants dans le Ségréen et se prolongeant largement dans la Loire- Inférieure. Ils correspondent à la partie terminale d’un ancien réseau fluvial très différent de l’actuel. Dans cette même région s’observent des dépôts d’âges variés dus à l’altération et au remaniement du substratum, et qu’on a confondu avec les sables précédents d’autant plus facilement qu’ils ont pu contribuer à les former : des résidus de décalcification des f aluns ont fait remonter les sables rouges dans le Miocène. A Bécon abondent les arènes grani¬ tiques remaniées, manifestement transportées en certains endroits. D’autre part, le remaniement des sables par les ruisseaux a fait croire à leur présence au-dessous de leur base réelle. Tous ces dépôts sont confondus par la carte sous la rubrique pb, et, trompé par ces indications, j’avais primitivement cru à leur synchronisme probable (cit. p. 91). En réalité nous avons, en dehors des dépôts locaux, deux niveaux fluviatiles, atteignant 80 et 60 mètres au-dessus de la mer, et qui me paraissent représenter le Quaternaire ancien Haug, ou Pliocène récent. » M. le Président fait part à l’Assemblée des difficultés qu’il éprouve au point de vue pécuniaire, quant à la publica¬ tion du Bulletin, par suite de l’augmentation continuelle des prix de l’impression et du papier. II donne à ce sujet lecture d’un avis de la Société géologique de France préve- nant ses membres qu’il ne sera accordé que 32 pages de texte à chaque auteur. Après discussion, l’Assemblée décide que la Société accor¬ dera désormais 16 pages de texte à chaque auteur, qui devra faire les frais du surplus, si son travail dépasse ces 16 pages. ^ M. le Président fait savoir que M. Péert, nommé trésorier de la Société d’Études Scientifiques en remplacement de M. Baron, décédé en avril 1916, et qui était mobilisé, vient d’être mis en sursis d’appel illimité et a pris effectivement possession de son poste. Dans ces conditions, l’Assemblée décide de donner pleins pouvoirs à M. Péert pour toucher F allocation que la Muni¬ cipalité d’Angers accorde à la Société d’Études Scientifiques d’Angers. ✓ L’Assemblée maintient en fonctions le Bureau actuel pour l’année 1918, savoir : Président . MM . Préaubert . Vice- Président . ' Abot. Secrétaire . Surrault . Trésorier . Péert. Archiviste . Bellanger. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Th. Surrault. CONSPECTUS SYSTEM ATI CUS HIERACIORUM EUROPÆ auctore H- SüDRE Professeur à l’École normale de Toulouse On a décrit, pour l'Europe seulement, environ 5.000 Hieracium, qui sont de valeur très inégale. Comme il n'existe aucun travail d’en emble récent et à peu près complet sur ce genre, il m'a paru nécessaire de donner un classement méthodique des espèces qu'il renferme et un aperçu de leur distribution géographique. J'ai numéroté les espèces les plus importantes et leur ai subordonné celles qui m'ont paru être de 2e ordre (Sous- espèces, A, B, C...) ou de 3e ordre ( Microgènes , a, b, c . . . ), chacune de ces espèces pouvant présenter des variétés (a, /3, 7. Quelques Hieracium in¬ suffisamment précisés par leurs auteurs ont été passés sous silence, ainsi que beaucoup de variétés qui ne m'ont pas paru dignes d'être retenues. Toulouse , mai 1917. H. Sudre. 2 HIERACIUM L. Subg. I — PILOSELLA L. Sect. I — PILOSELLINA Fr.|] l a — EUPILOSELLINA Sud, 1 — H. HOPPEANUM Schultes; H. macranthum Ten., H. piloselliforme Hop. a. gènuinum N. P. /3. ophiolepium N. P. y. medium; var. imbrication et subnigrum N. P. 5. oolepium; H. oolepium N. P. c. virentisquamum; H . virentisquamum N. P. et viridiatrum eor. Tirolia, Helvetia, Aprutii, Carnia, Garpathes. b — H. eglandulosum Sud. — Pyrenæi eentr. c — H. pilisquamiim N. P. (sensu amplo). a. verum; H. pilisquamum N. P.' — Bulgaria. p. leucolepium; H. leucolepium N. P. — Serbia. y. acutum; H. hypeuryum ssp. acutum N. P. — Helvetia. S. macrolepium; H. macrolepium N. P. — Aprutii. d — H. leucocephaluin Vukot. ; H. leucopsilon A.-Tr, H. macranthum Boiss. a. gènuinum (2. testimoniale N. P., 3. glaucophyllum eor. non Sch.). /3. obtusifolium ; H. obtusifolium N. P. y. osmanicum; H. osmanicum N. P. S. mediterraneum ; H. macranthum H. du Pav., non Ten., II. serpylloides Z. e. atrichum; H. atrichum N. P. ç. multisetum ; H. multisetum N. P. Italia, Croatia, Turcia, Serbia, Græcia,"~etc. B — [H. hypeuryum N. P.; H.Pilos. va r.T grandiflora Scheele. a. gènuinum; 2 ."polyphyllum et //. pingue N. P. rp. Grundlii ; II. Grundlii N. P. — 4 — y. lasiothrix ; HT lasiothrix N. P. 5. lamprocomum ; H. lamprocomum N. P. «. pinguistolonum ; H. pingue p. pinguistol. N. P ; H. oxytorum N. P. Pyrenæi, Helvetia, Austria. G — H . cilicicum N. P. — Cilicia. 2 — H. PELETERIANUM Mérat ; H. Pilos. var. pilosissi- mum Wallr., H. globulare Zahn. p. obtusum N. P. y. acuminatum N. P. 5. vellereum N. P. Scandinavia, Britannia, Helvetia, Pyrenæi, Alpes, Transsilvania, etc. b — II. pcriphauoides Zahn ; H. periphanoidiforme ej. — Gallia centr., Helvetia, Alpes marit. c — H. subpeleterianum N. P. p. tonsum N. P. y. sabulosorum; H. sabulosorum Dahlst. Alpes, Suecia. d — H. saussureoides A. -T. — - Delphinatus. HYBRIDÆ H. tessellatiilll A.-T. et Faure; H. Peleterianum X velutinum eor. — ; Alpes. H. antennarium A.-T. et Faure; H. Peleterianum X tardans eor. — Delphinatus. b — H. PILOSELLA L. — Europa tota. a — H. trichoscapum N. P. (sensu amplo). a. verum. — Vulgatum. p. polycomum ; H. polycomum N. P. — Prussia. 7. dasyphyton ; H. dasyphyton Zahn. — Delphinatus. 5. polycomoides Sud. — Occitania. t. trichophorum ; H. trichophorum , crassipes , Thu- menii N. P. ç. trichocephalum ; H. trichocephalum N. P. = H. impexum Zahn. y. pseudomelanops ; H. pseudomelanops N. P., P. coalescens Norrl. 0. mégalo trichum ; H. megalotrichum N. P. — Hei¬ delberg. t. xerophilum ; H. xerophilum Norrl. — Fennia. b — H. tricholepium N. P. (sensu amplo). — Europa media. a. verum; H. tricholep. N. P., H. firmistolonum Dahlst. — 2. tricholepioides (N. P.). — 3. borussorum (N. P.). — 4. fuliginellum (Zahn). 8. zagrabiense ; H. zagrabiense N. P. — Croatia. y. hololasium ; H. hololasium N. P. 8. eurhabdôtum ; H. eurhabdotum , bruennense f. lon- gipilum N. P., H. trichoscapoides Dahlst. e. subtardans ; H. subtardans , periphanes N. P., ciliaticuspis , viridulans , perstriatum , suban- gustius Zahn. — Alpes. Ç. microcephaloides Sud. — Gallia, Germania. c — H ermineum N. P. (sensu amplo). — Helvetia, Tirolia. /3. sericeum ; H. sericeum N. P. = H. circumvelodum Zahn. y. brevipes ; H. brevipes N. P. non Jord. = H. pra- vipes Zahn. IIuc pertinent : IL leucopsarum , adpressifloc- cum , elongatipes Dalhst., e Scand. d — H. melanops N. P. — Europa media. «. verum. — 2. trichosoma longipilum N. P. /3. barbisquamum ; IL barbisquamum N. P., H. hypo- chlorum Stenstr. y. pseudopachylodes ; IL pseudopachylodes N. P., H. globiferum Norrl. 8. globosiceps ; H. globosiceps N. P., micropachylodes Zahn. — Ba varia, Liguria. e. aclados ; IL aclados N. P. — Helvetia. IIuc pertinent : II. colorans , favillicolor , prœci- nereum , magnipes Dahlst., e Scandinavia. e — II. lincarilaiiccuin N. P. (sensu amplo). — Europa media. a. verum. — 2. lanceolatum (N. P.). — Tirolia. (3- pilinum ; IL pilinum N. P. 7. polyxystum ; H. polyxystum N. P. — * Prussia. dasycephalum ; H. dasycephalum et stenobium N. P. — Prussia. f — H. latiusculum N. P. (sensu amplo) ; H. straminei- florum Norrl. — Europa tota. a. verum; H. alemannicum N. P., pseudoprasinatum Norrl. jS. averiarum; H. averiarum N. P. y. euryphyllum ; H . euryphyllum N. P., homoptum Norrl. S. prasinatum; H. prasinatum Norrl. - — Fennia. e. pachyanthum ; H. pachyanthum N. P., platycranum Stenstr. ^ ç. dilatatum ; H. dilatatum , turficola N. P., profugum , spathoglossum Norrl. y), demotum ; H. trichoscapum latifolium N. P. g — H. minuticeps N. P. (sensu amplo). — Europa media. /3. parvulum ; H. parvulum N. P. — Moravia. y. mediofurcum ; H. mediofurcum N. P. — Tirolia. 5. parviflorum ; H. parviflorum N. P. — Moravia, Bohemia. h — H. trichadenium N. P. (sensu amplo) ; H. leuco- polium Stenstr. — Europa. a. verum ; H. grisellum N. P. /3. balticum ; H. balticum , pachylodes N. P., consper- sum Norrl. — Europa bor. y. microcephalum ; H. microcephalum N. P. — Europa centr. S. pedemontanum ; H. pedemont. N. P., non B. et Gr. ; H. bruennense p. p!, multisquamum eor. ; H. cingulatum Zahn, longiradians Norrl. e. Loritzii ; H. Loritzii et longisquamum N. P. — Bavaria. ç. melanocomum ; H. melanoc eucomoides et amau- ropogon N. P. Y), nigrescens ; H. nigrescens Fr., chœtocaulon N. P. Hue pertinent : H. irroratum , stramineum Norrl., robusticeps , leucopsaroides , granu~ II || SMÜ — 7 - latum , candescens , scaposum Dahlst., e Scan- din. i — H. subvirescens N. P. (sensu ampïo). — Europa tota. «. verum ; 77. amauron N. P., Hilmœ Norrl. /3. subcaulescens ; 77. subcaulescens N. P., exacutum , erythrolepis Norrl., polyphœum Stenstr. y. sigmoideum ; 77. sigmoid ., paroicoides , diluticeps Norrl. 8. pachycephalum ; IL pachycephalum N. P. — Pedemontium. t. babiagoræ ; 77. babiagorœ N. P. — Austria. ç. submplanops ; 77. submelanops) oligochœtium , fr-i- chosoma p. p. N. P. ». sericopus ; 77. sericopus N. P. — Pyrenæi cent. Hue pertinent : 77. obscuriceps, lividipes Norrl., venustum , cinereicolor , mdanochroum , cras- sescens, subcrassescens , atrovillosulum, tapei- num , furviceps Dahlst., svedalense , vanki- vense , stenostictum , schistocaulon Stenstr. j — H. stenophyllum N. P. (sensu amplo). — Europa tota. a. verum. /3. tomentisquamum ; H. tomentisquamum N. P. — Transsilv. y. scalptum ; H. scalptum N. P. — Moravia. 8. amphichlorum ; H. amphichlorum N. P. — Fennia. £• albulæ ; H. albulœ N. P. — Helvetia. ç. stenodes ; 77. stenodes N. P. — Hungaria. ». polyxystoides ; 77. polyxystum. 2. pleiadenium N. P. — Prussia. c. guestphalicum ; 77. guestphalicum N. P. — Germ.. Hue pertinent : 77. tyrianthinum, erminellum Stenstr., iodolepis , obscur ipes Norrl., laceri- lingua , acrophyllum, æruginicolor , alboli- neatum , laxisquamum Dahlst., e Scandinavia. k — II. rosulatum N. P. (sensu amplo) ; 77. lilacinum Norrl. — Europa media. a. verum ; 77. pachyanthum p. p. N. P., luridipes Norrl. - 8 - p. geoides ; H. geoides N. P. — Franconia. 7. rigidistolonum ; H. rigidistolonum et plantagi - niforme N. P. 5. argenticapillum ; //. argenticapillum N. P. 1 — H. megaladenium N. P. (sensu amplo). — Europa media et bor. «. verum ; H. stabilipes , prœcilocybe Norrl. j p. obscurisquamum ; H. obscurisquamum N. P. 7. altioriceps ; Ii. altioriceps Norrl. — Fennia. m — H. inalpestre N. P. — Europa cent, et bor. a verum; H. lancigerum Norrl. p. micradenium ; H. micradenium N. P. 7. marinum ; H. marinum N. P. — Amrum. 5. transalpinum ; H. transalpinum N. P. — Alpes, t. varium ; H. varium N. P., angustellum Norrl. £. aureum N. P. — Helvetia, Pyrenæi. n — H. vulgare Tausch, N. P. — Europa tota. a. verum ; H. brachytrichum , tenuistolonum N. P., pseadangustellum , incons picuum, disignalum Norrl. p melanocepha’um ; H. melanocephalum N. P. non Tsch, atripileolum Zahn. 7. fulviflorum ; H. fu.viflorum N. P., urnigerum , tenuilingua , dolichocybe, flavolutescens Norrl. S. angustius ; H. angustius N. P. «. indivisum ; H. indmsum N. P., borussorum cal- vescens eor. ç. euronotum ; H. euronotum N. P., polylepium Stenstr. ». holadenium ; H. holadenium N. P. G. nudicaule; H . nudicaule N. V.,semiprasinatum Norrl. t. rigidipilum; H. rigidipilum , angustissimum N. P., hamatulum Stenstr. x. platycephalum ; H. platycephalum , laticeps N. P. Hue pertinent : H. comtulum , bostadense , polychorum Stenstr., poliochlorum , rhodo- glossum , adamplians , jodolepideum Dahlst., suwalense Norrl. 0 — H. holostenum N. P. (sensu amplo) ; H. cœspiti - forme Brenn, — Europa. — 9 - a. verum. — Moravia, Occitania. (3. stenomacrum ; H. stenomacrum N. P. — Europa media. y. paucilingua ; P. pauqlingua, acutilingua , brevi - cula Norrl. § breviusc ulum ; H. breviusculum Dahlst. — Europa bor. B — H tardans N. P. ; H . capillatum A.-T. — Europa occid. a. niveum (Muell.) N. P. 5 angustisquamum N. P. y. holotrichum N. P. 5. plant agino ides ; H. plantaginoides N. P. C — H pseudopilosella Ten. ; H. Tenoreanum Frœ\ — Europa merid. p. sericatum N. P. ; H. nigrocomosam Zalin, — Turcia, L’guria. y. tenuicaule ; H. tenuicaule N. P. — Hispania. 3. argyrocoma ; H. argyrocoma Fr. — Hispania. D — H velutinum Heg. et Heer ; H. Camerarii Callav. — Alpes occid. /S. albovelutinum ; H. albovelutinum N. P. y. macrosW.onum N. P. 5. rarovelutum ; H. rarovelutum N. P. «. nigripilum ; H. nigripilum N. P. ç pulverulen'.um ; H. pulvçrulentum N. P. b — H. velutifoliiim N. P. — Alpes occid. p. astrotrichum ; H. astrotrichum N. P. y albofloccosum ; H. albofloccosum N. P. — Apen- nini. 5 nivescens ; //. nivescens N. P., bicoloriflorum , amphipolioides Zahn. — Tirolia, Ivguria. t allomicans ; //. albomicans Zahn. — Delphinatus. c — H. hclliditorme N. P. — Tirolia, Helvetia. p. amphileucum ; //. amphileucum N. P. y. parvinilosella ; //. parvipilosella N. P. 3 pilifolium ; II. pili folium N. P. E — H subuliferum N. P. ; II. argentinum et nevadense A.-T. p. p. — Hispania. — 10 — /3 Winkleri; 77. Wirikleri N. P. — Sierra Nevada. F — H. amphipolium N. P.; H.argentinum A.-T. p. p. — Hispania,‘ Helvetia. b — CASTELLANINA N. P. 4 ■ — H. CASTELLANUM Boiss. et Reut. — Hispania, Lusi- tania. Sect. II — FLAGELLINA A.-T. a — " S U B HO P PE A NA Sud. H. latisquamum N. P. (Hoppeanum-Auriculd). — Alpes Europæ mediæ. a. genuinum ; H. diaporphyrum , acrocladium , rubri - catum N. P. p. stenolepium ; 77. stenolepium et polychætium N. P. y. lætum ; H, lætum, alpigenum N. P. 3. brachylepium ; 77. brachylepium, adenodes , euce- phalum N. P. t. spathulîfolium ; 77. spathulifolium Vuk. 5 — H. FURCATUM Hoppe ; H. sphærocephalum Frœl. ; H. H oppeanum- glaciale N. P. — Alpes Europæ mediæ. «. genuinum ; H. subfurcatum , meiocephalum , atris- quamum , furcellum N. P. p. brevifurcum ; H. brevifurcum, amphitiltum , cla- riceps N. P., Schmidii Kæs. y. furcatiforme ; //. furcatiforme , malacodes , mega- lanthes N. P., œnovallis Pet. 5. brachycladum; H . brachycladum , psilophyllum N. P. s. fîocciferum; // . flocciferam, vittatiflorum, fiircellatum, parmm , vittatum , craspedotum , brevisetum, stria¬ tum N. P., striatellum Zahn. b — H. eurylepium N. P. ; //. Hoppeanum y glaciale N. P. — Europa media. a. genuinum ; 77. Pischæ Kæs., melanophorum, nigri- carinum , pachypilon , lathræum , isolepium N. P. â. pseudofurcatum ; 7/. pseudofur catum N. P. y. phæocomum ; 77. phæocomum , rhabdanthe j N. P. — 11 — §. poliophyllum ; H. poliopkyllum N. P. e. chnoodes ; H. cknoodes Pet. holog^ucurrf; H. hologlaucum N. P. c — H. pemiutatum N. P. ; H. Hoppeanum < glaciale N. P. — Europa media. 3. algidifolium ; H. algidifolium N. P. y. laxiceps ; H. laxiceps N. P. 5. subulisquamum ; H. subulisqiiamum N. P. t. furculigerum ; H. furculigerum N. P., amaurochæ - tium Pet. HYBRIDÆ H. hortnlannm N. P. = H. Hoppeanum X florentinum eor. — Italia. a. genuinum ; H. tricolor et arnoserioides N. P. |3. hadromastix ; H. hadromastix N. P. y. lividum; H. liridum N. P. 8. calabrum ; H. calabrum N. P. H. Halacsyi Heldr. ; H. Hoppeanum leucocephalum X cymosum. — Græcia. H. pistoriense N. P. ; H. Hoppeanum leucocephalum — : Bauhinii; H. gracilicaule , aneimenum , cineraceum N. P. — Italia, Hungaria, Galicia. b — SUBPELETERIANA Sud. H. auriculiforme Fr. ; H. Peleterianum X Auricula ; H. xystolepium , upsaliense , Lindebergii N. P., lin - copieuse Dahlst., auriculare A.-T. et Faure. Europa media et bor. et. x\stolepium ; H. xystolepium genuinum N. P. p. thyonense ; H. xystol. var. thyonense N. P. y. brachypodum ; H. brachypodum N. P. 5. atriceps ; H. atriceps Dahlst. «. curvicollum ; //. curvicollum Norrl. II. Faurei A.-T. ; //. Peleterianum X glaciale ; //. finalense N. P., lautareticum Rouy. — Alpes occid. a. subglaciale A.-T ; H. oreoxerum A.-T., salayense , aletschense , sabrubentijorme , valdevittatum Zahn. p. subpeleterianum A.-T., H.' subrubens A.-T., fina¬ lense N. P. — 12 - c — S U BP ILO SELLA Sud. H. Schultesii F. Sch.; H. Pilosella — A uriculaF. Sch. — Europa media. a. Schultziorum ; H. Schultziorum , melanochlorum , erythrogrammum , frondosum , sïlvicola , megalo- phyllum , glaucoviride , Holubyanum, palatinatum , mastigopogon N. P., pseudauriculiforme Zahn. j3. microbium ; //. microbium N. P., berninense Zahn. 7. atrum ; i7. N. P., psilophyllum G. And., nudifolium Norrl. 5. verum ; H . Schultesii, agrammum , usurpatorium N. P., microsphæricum, pulvinellum , cryptas - trum , etc. Zahn. e. leptolepium ; H. leptolepium, tenuiscapum, Men- delii, coryphodes N. P. h — H. tiltophyllum N. P., velutinum X vel — Auricula; H. stellipilum N. P. — Alpes occid. jS. puhigerum ; H. pubigerum N. P. 7. suprafloccosum ; H. suprafloccosum N. P. ; H. Kraettlii Cand. c — H. tardiusculum N. P. ; H. tardans X Auricula eor. ; H. triplex, eginense, singulare, subeglan- dulosum, ternarium N. P., poliocephaloides Zahn. — Alpes occid. H. basifurcum N. P. ; H. furcatum — Pilosella eor. — Helvetia, Tirolia, Bavaria. a. genuinu’m ; H. basischistum, basitrichum N. P. p. pilosifurcum ; H. pilosifurcum et haploscapum N. P. 7. tephrophyllum ; H. tèphrophyllum N. P. S oligoclados ; H. oligoclados et epilosum N. P. H. piloselliflorum N. P.; H. Pilosellay floribundum eor.; H. pratigenum eor. — - S lesia, Saxonia, Moravia, Rossia. a. genuinum ; H. pilosellifl. et Paxii N. P. ; H. say- danum Zahn. p. striiferum ; H. striiferum N. P. ; H. Friesii A.-T., Buzkii A.-T. y aupaëase ; H. aupaënse N. P., geisingense Missh. HYBRIDÆ H. glaciellum N. P. ; H. Pilosella X glaciale eor. ; H. Beylil A.-T. — Salisburgia, Tirolia, Liguria. x. genuinum ; H. alvense, lienzinum N. P. 3. obscuriceps; H. obscuriceps N. P. y. oriaulon ; H. oriaulon N. P. ; H. hybridum v. pusittum Rchb. H. polioeephalum N. P. ; H. tardans X glaciale eor. — Pedemontium, Helvetia, Tirolia. 3. limonicum ; H. limonicum N. P. y. sericophorum ; H. sericophorum N. P. 5. macracladium ; H. macracladium N. P. H. hypoleucnm A.-T H. glaciale X velutinum N. P. — Helvetia, Del- phinatus, Carinthia. a. velutellum ; H. vslutellum N. P. 3. subincanum ; H. subincanum, zermattense et stenops N. P. y. noricum ; H. noricum, nisoricum, guttatisquamum N. P .,Linderi Wolf. 5. fariniferura ; H. fariniferum N. P. «. velutiniforme ; H. çelutiniforme N. P. *. parviceps ; H. parviceps et viride N. P. 4. eurycephalum ; H. eurycephalum N. P. G — H. CERXUATUM Sud. ; H. cernuum Fr. non Friv ; H. nutans A.-T. non al. — Europa bor. a. genuinum ; H. inceptans Norrl. subcernuum (N. P.). y. chrysophthalmum ; H. chrysoplithalmum Norrl., prognatum ej. 5. polonicum ; H. polonicum N. P. t. lachnocaulon ; H. lachnocaiilon N. P., homos- tegium Norrl. H. flagellare Wlld. ; H. Pilosella > pratenseS ob.; H.sto- loniflorum Koch. — Europa centr. «. genuinum ; H. sarmentosum N. P. 3. Vukotino^cii ; II. Vukotinovicii N. P. y. tatrense ; II. tatrense , glatzense , uliginosum N. P., callimorphopsis Zahn. S. cernuiforme ; II. cernuiforme , haplocaulon N. P., amauracron Missb. et Z. HYBRIDA II. duplex N, P.; H. pratense x tardans. — Bavaria. - 14 - H. canutn N. P.; 77. cymosum X P ilosella eor.;~ 77. adul- terinüm N. P.; 77. leptocomum Ob. et Z.; 77. cani - forme Zahn; 77. pleiastrum Besse et Z. — Europa media et orientalis. a. verum ; 77. ckaradræum , virenticanum , hptobium , Za- garum,melanoxanthum , arenicola,prælongum N. P., gracile Tsch, stenophyton , Abrezolianum Zahn. j3. cymosellum ; 77. cymosellum , almonicum , pere- grinum , polianthelum , melanolepium , lepteilema , pleianthum , Krausii , catoschistum, diffusum N. P., dresdense Missb. et Z., filiparum Benz et Z., y. anoscie^ium ; 77. anosciadium N. P. 3. pastum ; 77. pastum N. P. 7 — H. BRACHIÀTL’M Bertol. ; 77. Pilosella y Bauhinii ; 77. acutifolium Grisb., 77. püosellinum G. G., leptoclados N. P., H. Doellianum Zahn. — Europa media et merid. а. genuinum ; H. hungaricum #Simonk., orsoviense N. P., Fernandii G. Beck, pseudostolonosum Zahn. 3. pseudobrachiatum ; 77. pseudobrachiaium , Zo^gZ- sarmentum, nudipedunculum , flavum , paragonum N. P. y. bellum ; 77. bellum N. P., striatilingua VolL et Z. — Tatra. 8. limnobium ; 77. limnobium , mendax N. P. — B avaria. e. matrense ; 77. matrense N. P. — Hungaria. ç. crociflorum ; 77. crociflorumy stenosomay polys- chistum N. P., bifurciforme Litw. et Z. >?. pedunculatum ; 77. pedunculatum Wallr., dicra - nocaule Vuk., attmanense Benz et Z.T exclusum Rehm. б. pilosellinum ; 77. püosellinum et bitense F. Schultz, simulons y brachiocaulon N. P., rupellense .Maill. et Gir., subgermanicum Zahn, erythroglossum Tout, et Z. e. flagelliflorum ; 77. flagelliflorum Schur, anopo- lium , apophyadium , amblyphyllum N. P., lau- tumiarum Dahlst. - 15 - je. sarmentiferum ; ZZ. sarmentiferum , nematocaulon, tephroleucum , melanadenium N. P., pirnense Missb. X. subtile ; ZZ. subtile , tapinum N. P. — Bavaria, Silesia. fi. vittatopetalum ; Z/, vittatopetalum Vukot., lim- nobioides , acroschistum N. P. v. brachiatiforme ; ZZ. brachiatiforme , gracillimum , abbreviatum N. P., pieniakense Rehm., parago- niforme Ob. g. bavaricum ; ZZ. bavaricum , polyscapum, acrobra- chion N. P. o. Villarsii; ZZ. Villarsii F. Ssh.; ZZ. tubuliflorum N. P. 7T. cinerosum ; ZZ. cinerosum N. P. — Vallesia. p. valdestriatum ; ZZ. valdestriatum , obscuration N. P. a. radians ; ZZ. radians N. P. — Bavaria. t. epitiltum ; ZZ. epitiltum et tilophorum N. P. — Garinthia. Zf. bifurcum M. Bieb. ; ZZ. echioides X Pilosélla N. P. — Europa media. *. genuinum — Austria. S. thayense ; ZZ. thayense N. P. — Moravia. 7. cinereum ; ZZ. cinereum Tsch, Langii N. P. — Hungaria, Bohemia. I. tephræum; ZZ. tephræum N. P. — Moravia, e. mesoschistum ; ZZ. mesoschistum N. P. — Moravia. Ç. pachycladum ; ZZ. pachycladum , comatum N. P., psammophilum Blocki. — Moravia, Galicia. x. Szovitsii ; ZZ. Szovitsii , vindobonense , Kolenatii N. P., iephrophyton Ob. et Z. 0. sterromastix ; ZZ. sterromastix , praticola} longi - pes N. P. c. Haynaldii ; ZZ. Haynaldii N. P. — Hungaria. . x. comosissimum ; ZZ. comosissimum N. P. — Croatia. >. pataviense ; ZZ. paiaviense N. P. — Italia. Sect. HI — AURIGULINA Fr. 8 — H. MYULADENUM Boiss. et Reut. — Hispania. |3. Vahlii ; ZZ. Vahlii Frœl. ; H. anisotrichum Grisb. — ' Aragonia. - 16 - y. oligadenum; if . oligadenum Arv.-T. — Teruel : Origuela. 9 — H. AURICULA L. ; H. Bueckii Thüm., pycnocephalum Vukot. — Europa tota (ex 1. Britannia). a. genuinum. [3. mucronatum N. P. y. melaneilema ; H. melaneilema , ventricaium , lam- preilema , littuanicum N. P. 8. acutisquamum ; H. acutisquamum N. P., glauco - plumbeum Norrl. *. tricheilema ; H. tricheilema , limbatum , magnum , magnauricula , fuUiescens , beverianum , èrepeN. P., sundense Dahlst. ç. glacialiforme Lamotte. — Arverna. >). amaureilema ; if. amaureilema N. P. ô. coniophorum ; if. coniophorum N. P. — Helvetia. B — H . serpyllifolium Fr. ; if. micranthum Huet du Pav. — Italia. (3. nanum ; H. nanum Scheele ; H. Kralikii Rouy. — Pyrenæi, Corsica. b — H. brachycomum N. P.; H. furcatum — Auricula eor. «. genuinum ; H. brachycomum , breunium , armi- gerum , austerum N. P., macrocephalum Pet., macrocephaloides Z. jS. dasypogon ; H. dasypogon , acrochætium N. P. y. megalocephalum ; 77. megalocephalum N. P. 8. collutum ; if. collutum , melanotrichum , acomum , apocladum, hemisphæricum N. P. c. lævifolium; TT. lævifolium N. P. Ç. hypomnoom ; if. hypomnoon , fissum , lampro- lepium, amplisquamum N. P. Helvetia, Tirolia, Ba varia, 1400-2500m. 10 — H. SMITHII Arv.-T.; ii. niphobium JN. P., scto- cymum , tinctilingua Zahn. a. niphobium ; if. niphobium , tinctum N. P. p. niphostribes ; if. niphostribes , auriculifolium , chrysoniphobium N. P. y. hemimeres ; if. hemimeres N. P. - il - §. calodes ; 77. calodes , glacialiforme, glaucophyllum (glaucophylloides Z.), acrophyes N. P. e. lachnocephalum ; 77. lachnocephalum , capillatum, lasiocephalum N. P. Ç. atricapitulum ; 77. atricapitulum N. P. u. algidiforme ; 77. algidiforme N. P. Helvetia, Tirolia, Alpes occident., 1600-2500m H. amaurocephalum N. P. ; 77. fulgens X Auricula eor. — B avaria. p. amaurops ; 77. amaurops N. P. 11 — H. FLORIBUXDUM Wimm. et Grab.; 77. pratense — Auricula P. M. E. ; 77. auriculinum Almq. a. genuinum (N. P.) ; 77. Koernickianum , regimon. tanum N. P. p. spathophyllum ; 77. spathophyllum , samoviæ N. P. y. anomelanum ; 77. anomelanum, Baenitzii N. P. 8. polyastrum ; H. polyastrum , Csatoi , Peckianum | N. P., ladogense Norrl. t. exorrhabdum ; H. oxorrhabdum , erubescens N. P., ■ • * H fennicum Norrl. Ç. atramentarium ; H. atramentarium N. P. >j. Ahlbergii ; 77. Ahlbergii N. P. 0. oreium ; 77. oreium N. P., longiscapum Boiss. et Kotschy, indescriptum N. P, oreiops Benz et Z. -x. cuspidatum Fr. ; 77. pseudauricula N. P., islan- dicum , islandiciforme Dalilst., riganam Ssyr. et Z. t. sudavicum ; 77. sudavicum N. P. X. amblycephalum ; 77. amblycephalum , diatentum N. P., leucocraspedum Pet., lærbroense Almq. fx. suecicum ; H. suecicum Fr., hollolense , asperulum, cochleare , subpratense , interruptum , nigellum , ta- bulescens , suppleens Norrl., teplitzense, ciliati- folium N. P., stellatum Ldg., dubium Fr., etc. v. subauricula ; 77. subauricula , brachycephalum , pw- fotts, hosigoviense , gumbinnense , denigratum N. P* 5. scissum ; 77. scissum, stipitiflorum N. P., delica- lulum Loennr. Europa media et borealis, Asia rninor. b — H. nigriceps N. P. ; 77. floribundum > et — 7)i- losella eor. 3 — 18 - a. genuinum ; H. pilicaule Sagorski, atramentarioides Missb. et Z., floridum N. P. p. bregense ; H. apatelinum bregense N. P. y. iseranum; H. iseranum Uechtr., conglomerans , subconfinium Zahn, pseudonigriceps N. P. 5. trichotum; H. apatelinum trichotum N. P., alten- bergense Z. t. confînium ; H. confinium , schwarzerianum N. P. Ç. fasciculatum ; H. fasciculatum N. P. y. apatelinum ; H. apatelinum N. P. Silesia, Saxonia, Bohemia, Sudeti. Sect. IV — ROSELLINA Fr. a — EU ROSELLINA Sud. 12 — H. PUMILUM Lap. ; H. breviscapum DC ; Ii. Can- dollei Monn. — Pyrenæi. 13 — H. GLACIALE Reynier ; H. angustifolium Hoppe. a. algidum ; H. algidum , dolomiticum N. P. p. canofloccosum ; H. canofloccosum , holotiltum N. P., subcanofloccosum , albibracteolatum Zahn. y. luridum; IL luridum, xanthocephalum N. P. S. Reynieri ; H . glaciale , seticaule, lin are, pseudo- glaciale N. P. e. pullum ; H. pullum N. P. Ç. angustifolium ; H. angustifolium Hoppe, fullya- num , chætodes , subglaciale , crestanum, cro- canthes N. P. »?. sericocephalum ; //. sericocephalum N. P. e. globulariifolium ; //. globulariifolium A.-T. t. camptoclados ; H. camptoclados N. P. x. eriocephalum ; //. eriocephalum N. P. I. lanuginosum ; H. lanuginosum N. P. Alpes Europæ mediæ, 1800-2600m. b — ALPICOLINA N. P. 14 — H. BAXATICOLUM Sud. ; II. Oreades Heufï., non Fr; H. petræum Heufï. non Hoppe. — Banatus. 15 — H. ALFICOLA Schleich. 7.. normale. j$. macracladium N. P. ; H. Rouyanum Wolf. y. rhodopeum N. P. ; H. rhodopeum Grisb. Vallesia, Tirolia, Alpes Galliæ, Turcia, Tatra. b — H. micromegas Fr. — Rumelia. c — H. petræuni Frivald. ; H. glandulifolium N. P. — Serbia, Rumelia. Sect. V — PRATENSINA Ascb. a — CRU EN T IN A Sud. I — Rubellina A.-T. H. substoloniflorum N. P. ; H. aurantiacum — Hop- peanum N. P. j3. erectum ; H. erectum N. P. y. chloromelanum ; H. chloromelanum Pet. 8. pachysoma; H . pachysoma N. P. Alpes Bavariæ, Helvetiæ. HYBRIDÆ H. xanthoporphyrimi N. P. = substoloniflorum X pachylodes eor. II. rotilum N. P. = xanthoporphyrum X Bauhlnii. II. eminens N. P. =* substoloniflorum X latisquamum eor. H. spontanenm N. P. = substoloniflorum X canum eor. H. dlnotum N. P. = substoloniflorum X Roihianum eor. in horto botan. Monacensi sponte enatæ (sec. N. et P.) b — H. rubriflorum Zahn ; H. pseudorubrum Tout, et Z. ; H. aurantiacum y Hoppeanum Z. — Helvetia. H. stoloniflorum W. K. ; H. aurantiacum — Pïlosella N. P. ; II. fulgidum Saut. ; H. reigidense Z., bijlorum A.-T., Ruprechtii Boiss., Kindbergii , Dahlst. a. genuinum ; H. oligocephalum Schur, Gremblichii , meringophorum, lividisquamum N. P. p. Hausmannii ; H. Hausmannii Rchb., Schurianum N. P., Peterianum Kæs. — Alpes Europæ mediæ et occident. I - 20 ^ b — H. rubrum Pet. ; H. aurantiacum y Pilosélla N. P. ; H. chaunanthes , tephrosanthes, pseudover - sicolor N. P. — Bohemia, Tirolia, Helvetia. H. fulgens N. P. ; H. aurantiacum-furcatum eor. ; H. mirabile eor. p. nutans ; H. nutans Holler ; H. subeminens Tout, et Z. y. spelugense ; H. spelugense , pallidisquamum N. P. 5. euryanthes ; H. euryanthes N. P. g heterochromum ; H. heterochromum tuorsinum N. P. ç. calanthodium ; H. calanthodium Pet., ellipticum N. P. = pseudellipticum Z. — Helvetia, Bavaria. HYBRIDÆ j H. atactum N. P. = fulgens X pratense. H. calanthcs N. P. = fulgens X basifurcum. In horto botanico Monacensi sponte enatæ (sec. N. P.) b — H. fuciflorum A.-T. — Delphinatus. H. Soleirolianum A.-T. et Briq. — Gorsica. II — Aurantellina (A v.-T.) 16 — H. AURANTIACUM L. a. genuinum ; H. aurantiacum, fusciflorum , carpa- thicola N. P. p. porphyromelanum ; H . porphyromelanum , pseu- l daurantiacum , melinoides N. P. y. auropurpureum ; H. auropurpureum , claropurpu- reum N. P. 8. flammans ; H. flammans N. P. «. spanochætium ; H. spanochætium N. P. ç. achnolepium ; H. achnolepium , porphyranthes N. P., Hinterhuberi Sch.-Bip. u. glaucescens Ldg. ; H. scandicum N. P. 6. subaurantiacum ; //. sub aurantiacum, pyrrhopho- rum N. P. Europa media et borealis, in pascuis elatis. - 21 - b — H. decolorans Fr. «. genuinum ; H. rubroonegense , semionegense , Z/apo- mense , obsistens , imponens , concoloriforme Norrl. /3. rubrocroceum ; 77 rubrocroceum N. P. 7. valdersianum ; 77 valdersianum , diaphanum N. P., kajanense Malmgr., blyttianoides Z., excelsius Norrl. 0. isocomum ; if. isocomum N. P. — Helvetia. t. algovicum ; 77. algovicum N. P. — Algovia. Europa borealis, Helvetia, Galba, Tirolia. — H. FUSCUM Vill. ; 77 aurantiacum — Auricula Schultz ; 77 nervisetum Hut. a. genuinum ; 77 tiroliense Kern., auriculiflorum , laxum , fucijorme N. P., rhodanthum Fr. /3. chrysanthes ; H . chrysanthes N. P. = chrysopha- num Z. 7. pyrrhanthoides ; H. pyrrhanthoides , raripilum N. P., chrysocephaloides Norrl. — Galba, Helvetia, Tirolia, Bohemia. b — H. pyrrhanthes N. P. ; H. aurantiacum y Auricula. y. . verum = H. aurantiacum X Auricula. p. latibracteum ; H. latibracteum Pet. — Sudeti. 7. atropurpureum ; H. atropurpureum N. P. — Tirolia. 3. detonaticum ; H. detonaticum N. P. t. 1 ævisquamum ; H. lævisquamum N. P. ç. pustaricum ; H. pustaricum N. P. Tirolia, Bavaria, Helvetia, Transsilvania, Carin- thia. c — II. Blyttiamim Fr. ; H. aurantiacum < Auricula. a. genuinum ; H. norvegicum N. P. = pseudonor- vegicum Z. p. permixtum ; permixtum N. P. 7. flammeum ; H. flammeum F r., dasyclados, varie- gatum , fiiscescens N. P., chrysanthemum Norrl. 0. Norrlinii; II. Norrlinii , julgidum N. P., discoloratum , Sælanii , chrysocephalum, pseudoblyttiijulvoluteum, dimorplioides , pulvinatum , crocinulum , disjectum , concordons , clinoglossum1 integrilingua , ærugi- - 22 — nescens , parvipunctatum, Elfingii , vernicosum , for- quescens , e*c., Norrl. e. fulvauricula ; 77. fulvauricula N. P. — Helvetia. ç. concolor; 77. concolor , renidescens , xanthostigma Norrl. «. savonicum ; 77. isthmicola , œneolivens, albicilia- ium, helicopsis , laxicollum , spadiceum , lividicaule , œneororatum , subpulvinatum Norrl. Europa borealis. HYBRIDÆ fl. rubriforme N. P. = hypeuryum X fuscum. H. tetradymum N. P. = subtoloniflorum X fuscum. H. quincuplex N. P. = flagellare x fuscum. In horto botanico Monacensi sponte enatæ (sec. N. P.) 18 — H. RIIBRICYMOSUM Sud. ; H. cruentum N. P., non Jord. ; 77. rubellum Zahn non N. P. a. genuinum ; 77. cruentum N. P. ; 77. rubriflorum A.-T. j3. erythrodes ; 77. erythrodes N. P. y. rubrisabinum ; 77. rubrisabinum N. P. 5. atrocrinitum ; 77. atrocrinitum A.-T. = 77. 7Væ- ‘ gefoï Norrl. «. roxolanicum ; TT. roxolanicum Rehm., Rehmannii N. P., rubricymigerum eor. Ç. sanguineum ; TT. sanguineum N. P. Alpes Europæ mediæ, 1.400-2.400 mètres. b — H. fluthnîckiannm Heg. et Heer. — Helvetia. [ /3. erythrosabinum ; H. erythrosabinum Z. c — H. bicolor Koch ; H. acrostictum N. P. — Austria, B — H. umbella N. P. ; H. rubricymosum y Pïlosélla. — Helvetia. j3. primuliforme ; H. primuliforme A.-T. — Del- phinatus. HYBRIDÆ H. aurantelliun N. P. ; H. aurantiacum X glaciale ; H. aurantiacoide $ , L A’-T- P-P- (3. Kæseri ; H. Kæseri N. P. y. Bonjeanii ; H. Bonfeanii N. P. Helvetia, Pedemontium. 23 - H. calomastix = H. Bauhînii X aurantiacum eor. — Hybr. artiflc. H. trigenes N. P. = H. Pilosella X calomastix eor. — Hybr. artific. H. ruficundom N. P. = H. aurantiacum X basifurcum eor. — Bavaria. b — PRATELLINA (A.-T.) 19 — H. PRATENSE Tausch ; H. collinum N. P. ; H. Gochnatii Meyer; H. leopoliense Blocki; H. chætophorum Dahlst. a. genuinum; H. collinum , altaicum , leptocaulon N. P. р. dimorphum ; H. dimorphum , ostrogothicum N. P. 7. sudetorum ; H. sudetorum N. P. d. silvicola Fr. ; H. brevipilum N. P., transbottnicum , onegense Norr]., centrorossicum Zahn, xantho- thyrsum Fest et Z., scabrifolium Dahlst., sténo - cephalum , madarum N. P. с. adenolepium ; H. adenolepium, dissolutum, sub - flaccidum N. P. Ç. Porcii ; H. Porcii , ipecense N. P. >j. boicum ; H. boicum N. P. 0. Uechtritzii ; H. Uechtritzii N. P., karelicum Norrl., pratensiflorum Fest et Z. — Europa media, bo- realis et orient. HYBRÏDÆ H. prussieum N. P. ; H. Pilosella X pratense Asch. ; H. Buekii A.-T. ; H. strehlencnse Z. p. gnaphaliura ; H. gnaphalium N. P. 7. chlorops ; chlorops N. P. 5. Casparyanum ; H. Casparyanum N. P. «. Scharlokianum ; H. Scharlokianum N. P. Europa media. H. nothagenes N. P. ; H. pratense X brachlatum ; H. melinomelas et macromastix N. P. — Bavaria. H. ineptum N. P. ; H. pratense X glaciale. — Bavaria. II. fuscoatrum N. P. ; H. pratense X aurantiacum. — Bavaria. II. Obornyanum N. P.; H. pratense Y. Bauhînii', H. effusiforme Benz et Z. ; H. no8alicum et strictiaule N. P. Moravia, Carinthia, Tatra. - 24 - Sect. VI — CYMELLINA A.-T. a — CY MOS IN A N. P. I — Eucymosina Sud. ' 20 — H. CïMOSÜM L. ; H. VaiUantiU, Tausch. a. genuinum ; H. poliotrichum Wimm., arctogenum Norrl., canopilosum A.-T. p. p. /3. laxiflorum ; H . laxiflorum Vuk., tavastiacum N. P., barbaticeps , scotodes, fuliginascens Norrl. 7. meizocephalum ; H. meizocephalum , chrysophass , f_ viridans, actinanthum N. P., ensiferum Norrl., xanthophylloides Zahn. 5. lanipedicellum ; H. lanipedicellum N. P. — Alpes occid. «. Uplandiæ ; H. Uplandiæ N. P., psilanthum Dahlst. — Suecia. Dusenii ; H. Dusenii, samoboricum) petasodes N. P. — Europa media et borealis. b — H. cymigerum Rclib. ; H. subglomeratum A.-T. ; H. evolanæ Besse et Z.; //. stiptotrichum Almq., hirteüiceps Dalhst., Andrzejowskii Blocki. a. genuinum ; H. pubescens Lindbk, denticuliferum , allochroum , insequens , suchonense , auriginans, admonens , parikkalense , etc. Norrl., cymosifolium N. P. j3. Nestleri ; H. Nestleri Vill. — Franconia. 5 pilipes; H. pilipes Sælan; II. heterotrichum Dalhst., nigrans Almq. e colliniflorum ; H . colliniflorum Pet., prolongatum, setulosum N. P. 7. firmicatile ; H. firmicaule , adtingens Norrl., vistuli- genum N. P., euryanthelum Dahlst. 'ç. curvescens ; H. curvescens Norrl., fallaciforme Almq. >j. pulveratum ; H. pulveratum N. P., confleciens Norrl. Europa media et borealis. c — H. xanthophyllum Vukot. — Croatia. — 25 - d — H. sabinum Seb. et Maur. jS. gnaphalophorum ; H. gnaphalophorum N. P. 7. Heldreichianum; H. Hcldrcichianum N. P., alhi - pedunculoides Zahn. — Græcia. 5. Dingleri ; H. Dingleri N. P. — Turcia. «. sphærophorum; H. sphærophorum N. P. — Silesia. Europa media et orientalis. B — H. Laggeri Sch.-Bip. ; H. sabinum- glaciale N. P. |3. chætobium ; H. chætobium N. P. 7. densicapillum ; H. densicapillum N. P., Chabertii Wolf. § sparsicap ilium ; H. sparsicapillum, niphobioides , hispidulum ( — H. hispidellum Z), primulaceum, hyperbordforme N. P., Verguinii Z. non al. t Regelii ; H. Regelii et Mettenii N. P. ç. parvisabinum ; H. parvisabinum , orthorhizon N. P., pastorale A. -T. pp. yi albipedunculum ; H. albipedunculum N. P. Hue pertinent : H. procurrens Norrl., conges- tum Sæl. Alpes Europæ mediæ, 2.000-2.600m. HYBRIDÆ H. sciadophorum N. P. ; H. cymosum X Auricula. a. genuinum ; IL corymbuliferum A.-T. p.p., flammula ej. p.p., di- chrostylon A.-T. et G., polysarcum, amblylepium N. P. digenes ; H. digenes , Zollikoferi, tridentinum, humidicola, chauno- thyrsum N. P., lusaticum Hoffm/et Sag. 7. ignotum ; H. ignotum N. P. — Galicia. Alpes occident., Bavaria, etc. II. tendinum N. P. ; H. sabinum X Smithii ; H. hybridopsis Zahn ; H. Bessei Kæs. ; H. niphobiomorphum Zahn. Helvetia, Pedemontium. G — H. anchusoides A.-T. ; II. echiifolium et panicu - latum A.-T. ]S . irregulare ; H. irregulare N. P., lioidicostatum Norrl., pseudo- U plandiæ Dahlst., fasciculiflorum A.-T. 7. setulosum ; II. setuLsum A.-T. et G. 0. sertiflorum ; II. sertiflorum A.-T. — Provincia. t transmarinum ; II. transmarinum N. P. — Nor- vegia. - 26 Ç. pseudocymosum ; H. pseudocymosum N. P.; Pii. Rothiana Sch.-Bip. subspeirum ; H. subspeirum Norrl. — Finlandia. Europa media et borealis. b — H. macranthelum N. P. ; H. glomeratum y Pilo- sella N. P. ; H. Polakianum N. P. Norvegia, Bohemia. 21 — H. GLOMERATUM Fr.; 27. cymosum-pratense N. P. a. genuinum ; H. tenerescens , anthracinum Norrl. p. polymnoon ; 77. polymnoon N. P., gnaphalocladum Brenn. 7. cymigeriforme ; H. cymigeriforme N. P. S. snbambiguum ; 77. subambiguum N. P., oligochæ- tum Dahlst., vacillans Norrl. s. dubium ; H. dubium L. ç. anceps ; H. dubium var. anceps Ldg. >j. glomeruliferum ; 77. glomeruliferum N. P. 0. ambiguum ; 77. ambiguum Ehrh. ; galactinum, glossophyllum , detonsum, sphacelatum, griseum , juncicaule , Haraldii , reflorescens, conferciens, suomense, æquiparabile, etc. Norrl., acradenium N. P. t. subpræaltum ; 77. subpræaltum Ldg., origenes , suprafastigiatum , longipedunculum , floribundi- forme , isothyrsum , binatum N. P., pruinosum , tonsilinguum, griseicauh, inscendens Norrl., cras- siusculum Almq. x. microtrichum ; 77. microtrichum Dahlst., orphno- des , tephrolepis , lamprophthalmum Norrl., schweid - nitzensi N. P. X. umbelliflorum ; 77. umbelliflorum , macilentum N. P. glomerosum Dahlst., oppletum , oppletiforme, hypo- trachynum Norrl., megalanthelum Brenn. I*. neglectum ; 77. neglectum, micans Norrl. Hue pertinent : 77. scissicaule , dubiifolium , istrogeton N. P., progenitum Norrl. Europa borealis, Bavaria, Silesia. ^2 — H. FALLAX Willd. ; 77. echioides-cymosum N. P., 77. subechioides Loennr. - 27 — «. genuinum ; H. Pancicii , granense N. P., wolgense Zahn. |3. trichanthum ; H. Rothianum Ldg., pleiophyllum N. P., setigeriforme Dahlst., mollisetum 1. Zri- chanthum N. P. 7. durisetum ; //. durisetum N. P., granitophilum Norrl. — Moravia. S. znoymense ; #. znoymense N. P. — Moravia. t. elegans ; H. elegans N. P. ; H. pseudocalodon eor. Europa media et borealis. II - SüBROSELLINA Slld. 23 — H. HYBRIDLH Chaix ; H. cymosum-Peleterianum N. P. ; H. calophyton, leucocomum, rhyparum , calocephalum N. P., ochranthum A.-T. et Gir. ; H. cymelloides et basigriseum Zahn. Alpes Galliæ et Italiæ. B — H. spurium Chaix; H. cymiflorum, trichodes (non Grisb.) N. P., pseudotrichodes Zahn, pastorale A.-T., holocomum Pet. ; H. cymosum y Pilosella N. P. Alpes occident., Helvetia, Pedemontium, Del- phinatus. C — H. pseudohybridum A.-T. — Hispania. D — H. leptobrachiùm A.-T. ; H. neohybridum A.-T. — Catalaunia. E — H. Rothianum Wallr. ; H. echioides- Pilosella N. P. — Germania. b — MACROTRICHINA N. P. 24 — H MACROTRICHUM Boiss. — Lydia. Sect. VII — PRÆALTINA N. P, 25 — H. FUSSIANUM Schur ; H. Pavichii Fr. p. minutiflorum ; H. minutiflorum N. P. 7. hololeion ; H. hololeion N. P. 5. Ziljeanum ; H. Ziljeanum Oborny. . — 28 — e. janinense ; N. janinense Sud. = H. turcicum A.-T. non N. P. Ç. oligorrhabdum ; H. oligorrhabdum N. P. Europa merid.-orientalis. 26 — H. FLORENTINUM AU. ; if. piloselloides Vill., asto- lonum Vukot. a genuinum ; H. squarrosum , cylindriceps , glar^osum , glareicola , bellovense N. P. p. gramineum : if. gramin um N. P. — Italia. 7. lancifolium ; if. lancifolium , parciffoccum , mVi- gemmum , senescens N. P., mondoviense Zalm. 5. austroalpinum ; H. austroalpinum , méridionale, subflorentinum , cunense N. P., foliatum Vuk., guardianum Zahn. e genuense ; if. genuense N. P. — Genua. Ç. florentine forme ; if. florentiniforme, argyrocepha - Zwm, argyrocalyx N. P. >7. effloccosum ; if. ejfloccosum N. P., Vestooi Dahlst- 6. alethes ; if. alethes N. P. — Ba varia, Moravia. t. radiatum ; if. radiatum N. P. — Silesia, Bavaria. x. turcicum ; if. turcicum N. P. — Turcia. L 'delphinatum ; H. delphinatum, regressum , ceps N. P. Europa media et meridion. b — H. poliocladum N. P. a. genumum ; if. subcymigerum , subumbellosum N. P p, Arnoldi’; if. Arnoldii N. P. — Fram onia. 7. læve; H. læve N. P. — Moravia. S. canipedun uum; if. canipedunculum , Hugueninii , fl occipedunculum, rhodanum, ilyodes , salisbur- gense , floccosum , euganeum, albulanum , fom- phyllum N. P., subhyperboreum Pet., subcani- pedunculatum Zahn. «. Michelii ; if. Michelii Tausch, herbipolitanum N. P. 5. cincinnosum ; if. cincinnosum , cincinnocladum, pedunculare (non Tausch) N. P. Europa media et merid. c — II. præaltum Vill. ; ii. fcdlax DG; if. insolent Norrl. «. verum ; H. lyccense, porrettanum , subgottlandicum , Sanii, limnophilum , Almquistiiyrumélicum , hirsu- iulum , littorale , assimile , passoviense , phxodes N. P., septentrionale , assimilatum Norrl. |3. ingens ; 77. ingens N. P., sororians Norrl., cZege- rœrase Sæl. y. Deseglisei ; 77. Deseglisei N. P. non Jord. ; 77. gerae- pense Zahn. 5. anadenium ; 77. anadenium N. P. non A. -T. e. hirsuticeps ; 77. hirsuticeps N. P., pseudovistuli- num Ob. ç. albidobracteum ; 77. albidobracteum N. P., ga/ac- tiniceps Norrl. vj. obscurum Frœl.; 77. obscurum Rchb.; 77. ciliosum, excedens , infrapilellosum , subfrigidarium , subobs - curum , polianthes N. P., farreum Norrl. 6. Berninæ Grisb. ; 77. Berninæ, obscuriforme , ericz- torum , latifrons , phxum N. P., peregrinum A.-T., gotlandicum Fr. Europa media et borealis. Hue pertinent : 77. acrotrichum Brenn., cata - leptum , fruticulescens, curvulum , hemichlo - rw/ft, etc. Norrl. HYBRIDÆ ? H. nothum N. P. = obsurum X pratense ( colliniforme ). H. apatorium N. P. = obscurum X floribundum ( spathophyllum ). in horto botan. Monacensi sponte enatæ (sec. N. P.) d — H. horrisetum A.-T. ; H. ester ellense Zahn. — Alpes marit. B — H. hyperboreum Fr. ; 77. florentinum > Blyltianum N. P. |3. panteblaston ; 77. panteblaston , semicymosum N. P. Norvegia. C — H. Zlzianum Tausch; II.florentinum-cymosumN.P.; II. asperum Tse h. «. genuinum; //. tergicanum , austrotiroliense , postdi- luviale, multifidum , samadense , anolasium, arvi- cola N. P., sclerotrichum A.-T. 20 - p. Bertramii ; 77. Bertramii , coarctatum , acrocomum, frondigerum , oliganthes N. P., pachyrhizum , symphoreum Norrl., horrentipes Dahlst., cæspito- sicaule Zahn. y. obscuricymum ; 77. obscuricymum, remotiflorum , leptophyllum , mastigophorum , sténo phy es, vitti- ferum, eryihrochristum , molendianum N. P., micro- meres Zahn, ingentiforme Kæs. et Z., apricans Norrl. §. subinsigne ; 77. insigne (non Sauzé et M.), amasti- chium , affine N. P., cymellanthum , rhenomllis , \ vinacris , perthusiensc , coar datif orme Zahn. e. asciadium ; H. asciadium N. P., kiviniemense, scopulinum Norrl. ç. farinosum ; 77. farinosum N. P., subfarinosum Zahn. Hue pertinent : .77. cyrtophyllum , incrassati - forme , apoleptum , abortiens , austericaule , acclinifolium , etc. Norrl. Europa media et borealis. D — H. calodon Tausch; 77. florentinum-echioides N. P. «. genuinum ; 77. strictiramum , multiceps , ochrophyl - Zwm. N. P. р. sphaleron ; H. sphaleron , phyllophorum N. P. y. polanum ; 77 polanum , atticum N. P. 5. tenuiceps; H.tenuiceps N. P., semicymigerum Litw. et Z. с. psammophilum ; 7/. psammophilum N. P. — Prussia. ç. bœoticum ; TT. bœoticum N. P. — Bœotia. Europa media et orient. E — H . montanum N. P. ; H. præaltum y Pilosella ; H. suberassipes Zahn. a. verum ; 77. montanum , chromatophilum , depaupe- ratum , posticefloccosum , crepidiforme N. P., tricho - psilum Dahlst. p. dichotomum; 77. dichotomum (Fr.), arense Dahlst. — Suecia. y. rubrivittatum; 77. rubrivittatum , declivium , telma- tiæum , atroviride , inopiforme N. P., vittosum Almq., bigeminum Loennr., poliodermum Dalhst, — 31 — 5. .acutifrons ; H. acutifrons, catopolium , pseudo- bscurum, raviceps N. P. t. Loennrothii ; H. Loennrothii Almq., arvicoliforme, brevipedunculum N. P., transbalticum Dahlst., subfallax Loennr., fallax Fr. Hue pertinent verisimiliter : H. poecilum , oblon- gifolium , glaucochlorum N. P. Bavaria, Croatia, Saxonia, Scandinavia. F — /f. a dri&ticum Næg. ; H. florentinum y Pilosella N. P. ; H. florentinoides A.-T. pp., junciforme et caricinum ej. a. genuinum ; H. adriaticum et distans N. P. p. valgranæ ; H. valgranx, reversum N. P., carici¬ num A.-T., ivanicense Pane. 7. farinifolium \H. farinifolium N. P. — Vallesia. 8. ripariifornie ; H. ripariiforme , Ripariæ N. P. — Pedemontium. g. leucocalyx ; H. leucocalyx N. P. — Vallesia. Europa meridion : Istria, Pedemontium, Helve- tia, etc. b — H. Tisianii F. Seh. ; H. furcatum Vis. ; H. floren¬ tinoides- Pilosella N. P. ; H. florentinoides pp. A.-T.; H. paragoniforme Bess et Z. a. genuinum ; H. anobrachium A.-T. et G. p. orthophyes ; H. orthophyes, pseudovillarsii, præal- tifolium , cinerosiforme N. P. y. bracteolosum ; H. bracteolosum , subbracteolosum1 imbecillum N. P. 8. venetianum ; H. venetianum , isochromum} uratense N. P. *. tiltum ; H. tiltum N. P. — Garnia. Ç. nudum ; H. nudum N. P. — Pedemontium. n. argenteum ; H. argenleum N. P. = argentellum Zahn. — Tirolia. 6. stippinum ; //. stippinum N. P. — Calabria. Europa meridionalis. HYBRIDÆ ? H. ralblense Huter ; H. arnoserioides N. P. p. p. ; H. florentinum X Jloppeanum ( leucocephalum ) N. P. — Cariathia. H. adriaticiforme Zahn ; H. hybridiforme ej. ; H. leucense Wolf ; H. hybrl- dum (non Chaix) et promeces N. P. ; H. florentinum X Pelete- rianum N. P. a. genuinum ; H. rhenopalatinum, adriaticiforme Zahn, subhybridum N. P. ]S. rosæmontis ; H. rosæmontis N. P. y. naxense ; H. naxense N. P., leucense Wolf. f 5. rigidisetum ; H. rigidisetum Besse et Z. Palatinatus, Helvetia. H, tephrodes N. P. ; H. florentinum X tardans N. P. ; H. acrotephrodes , Goatyanum Zahn, cilrinum Besse et Z. — Helvetia, Alpes Italiæ. c — H. Heuffelii Janka ; H. Zizianum y tardans. — Banatus. d — H. Cineraria N. P.; H. florentinum — cernuatum N. P. — Norvegia. HYBRIDÆ H. sulphureuui Doell ; H. florentinum X Auricula N. P. a. genuinum ; H • glogaviense, pascuorum, pseudoflorentinum, rosu- liferum N. P., violascentipes Zahn. /3. brevicaule ; H. brevicaule N. P. — Vallesia. Germania, Tirolia, Pedemontium, etc. H. frigidarium N. P.; H. florentinum X glaciale e or.; H. lorethicum ■ Pet. — Helvetia. II. inopa N. P. ; H. flagellare X florentinum. — Bavaria. 27 — H. BAÜHI1VII Bess. ; H . piloselloides Wallr., filife- ferum Rchb., magyaricum N. P., Lobarzenskii Rehm., pillkallenense Zahn. a. genuinum ; H. mnoophyllum , holomnoon, macrocaule nematomastix N. P., melachætum Tausch, erio- mastix, macedonicum , florentinifolium N. P., palatinatus Zahn, plicatum, viscidulum Tausch. j3. radiocaule ; H. radiocaule Tausch, obscuribrac - teum , macrum N. P. 7. rodnense ; H. rodnense , poliothyrsumy hunyadinum N. P. S. polyanthemum ; H. polyanthemum , arvorum, Weis- sianum N. P., fastigiatum Tausch. e. cymanthum ; H. cymanthum, transgressum , bau- hinifolium , pseudobauhini , spathuligerum N. P., hispidissimum Rehm. — 33 - £. thaumasium ; 77. thaumasium , thaumasioides , m- gricum N. P. #. Kerneri ; 77. Kerneri, megalomastix , doroghense , gr'æcum , volhynicum N. P., subauriculoides Bloeki. 6. Besserianum ; 77. Besserianum Sp; eng., heothi- num, pseudauriculoides , amnoon , armeniacum , Branæ N. P., filiferum Tausch. c. magyaricum ; 77. magyaricum, submagyar icurn , adenocymum N. P. x. tephrops ; 77. tephrops N. P., trichobauhinii Zahn, atticum Nym. 4. subtolonifenjm ; 77. subtoloniferum , marginale, cattarense , nigrisetum N. P. p. holopsilon ; 77. holopsilon , decolor N. P. v. effusum ; 77. effusum , irinothum, egregium N. P., sparsum Friv., erythryophyllum Vuk., pseudef- fusum N. P. >. cryptomastix ; 77. cryptomastix, gemmiferum , par- vistolonum, empodistum N. P. Europa media et meridion-orientalis. B — H. auriculoides Lang ; 77. Bauhinii-echioides N. P. ; 77. sarmentosum Frœl., pannonicum N. P., ciliatum et valdeciliatum Boeki. «. genuinum ; 77. macrosciadium N. P., asperrimum Schur. /3. echiogenes ; 77. echiogenes, echiocephalum, hetero - doxum N. P. y. parvicapitulum ; 77. parvicapitulum, remotum (non Jord.) N. P., Sagorskianum Pet., submi- rum Litw. et Z. 5. polytiltum ; 77. polytiltum N. P. «. lasiophorum ; 77. lasiophorum, eumorphum, lon- gisetum, pannonicum , ancylocladum N. P. ç. nudescens ; 77. nudescens , thracicum, Bourgeaui (non Boiss.), flexiramum , tanythrix, umbellosum, leiocaulon, xystrophyllum N. P. U. stoloniferüm; 77. stoloniferam Bess., pachymastix, mirum, Parreyssianum N. P., prxcox, arvense, Tausch, duriacense Zahn. 4 6. Prantlii ; H. Prantlii N. P. — Franconia. Europa media et méridional. -orientalis. HYBRIDÆ? H. liorrèns N. P. = auriculoides X pratense eor. H. horridulum N. P. = horrens X florentinum eor. H. caloscias N. P. = auriculoides X cymosum eor. H. macrotkyrsum N. P. = canum X auriculoides eor. H. cœsariatum N. P. = brachiatum X auriculoides eor. H. subfallens ; ( H . fallens N. P. non Jord.)= montanum X auriculoides . H. eallicomum N. P. — H. horrens X fallacinum. in horto botan. Monacensi sponte enatœ (sec. N. P.) C — H . umbelliferum N. P. ; H. B auhinii- cymosum ; H. radiocaule Frœl. non Tsch. *. genuinum ; H. N eilreichii, saxonicum N. P., pseu- dovaillantii Zahn. S. denjiflorum ; H. densiflorum Tausch, comocymo- sum, lasiaucolon , asthenes, budense N. P., austro. saxonicum Missb. et Z. y. acrosciadium ; H. acrosciadium , manothyrsum N. P. 5. ochrocephalum ; H. ochrocephalum N. P. i. mnoophorum ; H. mnoophorum N. P. ç. cymosiforme ; H. cymosiforme N. P. Europa media et orientalis. D — H. fallacinum F. Schultz ; H. germanicum N. P. ; H. Bauhinii y Pilosella ; H. euchætium, pollapla- sium N. P., hyperdoxum Sag., rhenanum Zahn. a. genuinum ; H. alsaticum , ischiense, discolor N. P. |3. euchætium ; H . euch rtium, longum , obtusatum N. P. y. megatrichum ; H. megatrichum Borb. 3. recticaule ; H. recticaule , superbum , alriceps} bau- hiniflorum N. P. g. germanicum ; H. germanicum N. P. ç. tephrocephalum ; H. tephrocephalum Vuk., albi- pedunculum ej., polycladum S' hur. * anocladum ; H. anocladum, pauciflorum N. P., polyanthemoides Z. 0. leptophyton; H. leptophyton , leptosoma , eurhostum , acrothyrsum N. P. e. mollicaule ; H. mollicaule Vuk., sychnoschistum N. P., macranthiforme Zahn. Europa media et meridion. Hue pertinent : H. callimorphum et hadrocau - Ion N. P. HYBRIDÆ H. iilegitimum N. P. = fallaclnum X tardans. H. oenodes N. P. = tardans X iilegitimum. H. pentaphyllom N. P. = iilegitimum X pratense. H. sparsiforme N. P. = Bauhinii X fallacinum. in horto botanico Monacensi sponte enatæ (sec. N. P.) Seot. VIII — ECHININA N. P. 28 — H. SETIGERUM Tausch ; H. echioides > Pilosella N. P. 0. pseudechioides \ H. pseud chioides, holopolium N. P., arenarium Tsch. — psammobium Zahn. 7. luganum ; H. luganum N. P. — Rossia. Germania, Austria, Macedonia, Suecia. b — H. adenocephalum N. P. — Taurus. H. monasteriaie N. P. ; H. setigerum x aurantiacum N. P. — Hybrida artific. 29 — U. ECHIOIDES Lumn. ; H. asiaticum N. P. ô. albocinereum Rupr. y. echiophyllum ; H. echiophyllum N. P. 8. macrocymum; H. macrocymum N. P., Freynii , traductum eor. i. proceriforme ; H. proceriforme N. P. — Taurus. ç. malacotrichum ; H. malacotrichum N. P. — Macedonia. Europa media et meridion.-orientalis. H. tepbroglaucum N. P. ; H. echioides X Auricula N. P. ; II. aculeatum N. P., Nlesslii Ob. — Moravia, Transsilvania. „ 1/1] 30 — H. FROCERUM Fr., H. persicum Boiss., Bnhsei N. P. — Rossia, Asia min or. b — Balansæ Boiss., //. scabricaule Kotschy, macrochæ - tium N. P. — Asia ininor. — 36 — 31 — H. CAUCASICUM N. P.; H. Hohenackeri Sch.-Bip. - Caucasus. 32 — H. INCANUM M. Bieb. p. depilatum Fr. ; H. verruculaium Link. y. Karpinskyanum ; H. Karpinskyanum N. P. — Taurus, Caucasus, Rossia. Subg. II — EUHIERÀCIUM Torr. et Gray. Sect. I — GERINTHOIDEA Koch. a — LANIFERA Fr. 33 — H. MIXTUM Frœl. p. bombycinum Scheele ; H. bombycinum Boiss. et Reut. y. Loretii ; H. Loretii Fr., H. mixtiforme A.-T. Pyrenæi gallici et hispanici. 34 — PHLOMOIDES Frœl. ; H. Lapeyrousii Rouy, pseu- doser iceum ej., Boryanum A.-T. Pyrenæi centr., Aragonia, Arania, Catalaunia. b — H. araclmoideum Timb. a. rupicaprinum ; H. rupicaprinum A.-T. et G. p. andurense ; H. andurense A.-T. y. amplum Sud. Pyrenæi : Arania, Andura, etc. cr — H. laniferum Cav. — Pyrenæi centr., Hispania borealis. d — H. vellereifolium Sud. ; H. lanifolium A.-T. et G. non N. P., H. albacetum A.-T. p. p., æmulum A.-T. et G. pp. p. briziflorum ; H. briziflorum A.-T. — Catalaunia. y. jabalambrense ; H. jabalambrense Pau, Elisæanum A.-T., mariolense Rouy pp. — Aragonia. 5. Almerianum ; H. Almerianum A.-T. — Alméria, e. balearicum ; H. balearicum A.-T. — Insula Majore. . ç. orteganum ; H. orteganum A.-T. et G. — Cata- n launia. Pyrenæi, Hispania boœalis. — 37 — B — H. neophlomoides A.-T. ; H. sericeum Rouy, venaspanum A.-T. et G., subimbricatum , tri - chocerinthe pp. A.-T. a. sericeum Sud. p. subvirescens Sud. ; H. gavarnianum Rouy. y. trichocerinthe ; H. trichocerinthe A.-T. pp. 5. saxicapellum ; H. saxicapellum A.-T., Elisæa- num ej. pp. e. globuliferum ; H. globuliferum A.-T. et G. Pyrenæi gallici et hispanici, 900-2300m. C — H. eriopogon A.-T. et G.; H. halimium eor. Pyrenæi centr., Aragonia. D — H. eriocerinthe Fr. ; H. cordifolium Rouy. p. Bowlesianum ; H. Bowlesianum A.-T. et G., cabrer anum A.-T. y. penæum ; H. penæum A.-T. — Andura. 5. Pittonianum ; H. Pittonianum A. -T. et G. — Andura . Pyrenæi centr., Catalaunia, Aragonia, Andura. 35 — II. CAXDIDOI Scheele ; H. flocciferum A.-T. pp., concinnifloriim, leucodernum Arv.-T. et G., Grael- sianum eor. p. argyreum Sud. ; H. argyreum A.-T. et G. Pyrenæi gallici et hispanici. b — H. vellereum Scheele ; H. flocciferum A.-T. pp. Pyrenæi. 36 — H. LAAYSOXII Vill. ; H. saxatile ej. non Jacq. ; H. scopulorum Lap., Maladettæ A.-T. et G., rimigenum A.-T., parietinum ej. p. saxigenum; H. saxigenum A.-T. Pyrenæi, Gebennæ, Jura, Alpes. b — H. rupivivum Sud. — Pyrenæi centr. B — H Bicknellianum A.-T. et Belli ; //. Lawsonii X tomentosum ? — Alpes. 37 — II. ÆML’LIFLORVM Sud.; H. æmulum A.-T. et G. non N. P. p erosulum; H. erosulum A.-T. et G H neosaxatile A.-T., corrosif olium ej. y. saxatiliforme Sud. — Catalaunia. 38 — $. plexicorde ; H. plexicorde A. -T. — Pyr. centr. Corbarii, Pyrenæi hispanici et gallici. B — H. hastiliforme Sud. ; H. cryptanthum A.-T. et Marc., hastile A.-T. et G. pp. p. pendulinum ; H. pendulinum A.-T. et G. Pyrenæi gallici et hispanici. b — H. hastile Arv.-T. et G.; H. petrophilum Tb. et Jb. non Loennr. p. heteradenum ; H. heteradenum A.-T. et Cad. Pyrenæi orient., Catalaunia. c — H. longicuspidatum Sud. — Aragonia. C — H. adenodontum A. -T. et G. ; H .hypoleontodon A.-T. et G. p. Colmeiroanum ; H. Colmeiroanum A.-T. et G. b — H. Ramondii Grisb. — Pyrenæi centr., Aragonia. 38 — H. SPATHIILATUM Scheele ; H. castellanum A.-T. non Boiss. et Reut. = H. castellicolum Sud. p. bellidifolium ; H. bellidifolium Scheele. 7. cataractarum ; H. cataractarum A.-T. et Hute~. . Hispania, Aragonia, Castella, etc. 1 39 — H. NEOCERINTHE Fr., H. Gouanii A.-T., verni- cosum , berganum ej., protocerinthe A.-T. et Sen., : macrophyllum Scheele. a. genuinum Willk. et Lge ; H. berganum A.-T., leptocoleum ej., purpurascens , macrophyllum , Scheele, etc. p. Dubyanum ; H. Dubyanum A.-T. — Andura. 7. plecoides ; H. plecoides A.-T. — Catalaunia. 5. leptoclinium ; //. leptoclinium A.-T. — Catalaunia. t. eriocaulon Scheele ; H. hilaricum A.-T. pp., Lagascanum A.-T. et G. ç. trichophyllum Sud. ; H. Bubanianum A.-T., prœ- Ë cordatum A.-T. et G., Pardoanum A.-T. et G., nesliifclium , linguicorde A.-T., sericifolium A.-T. et G. Pyrenæi orient., Catalaunia, Andura. I B — H. hispatiicum A.-T. — Catalaunia. •1 — 39 — . b — EUCERINTHEA Sud 40 — H. LOXGIFOLIOI Sehl. ; H. cerinthoides — villosum N. P. S. ellipticum A.-T. et G. y. neocerinthoides ; H. neocerinthoides A.-T. et Br. $. Briquetianum Rouy, H. Briquetianum A.-T. Alpes Sabaudiæ, Vallesiæ, Delphinati. b — H. Wahlenbergianum A.-T. — Sabaudia, Vallesia. 41 — H. CERIXTHOIDES L. ; H. Lapeyrousii Frœl. pp., lamprophyllum Scheele, a. villosum Scheele ; H . origanocerinthe A.-T., Souliei , neochlorum A.-T. et G. nanum Sud. ; H . catocerinthe , ellipsocerinthe A.-T. 7. chamæcerinthe ; H. chamvcerinthe A.-T. et G. 5. axaticum Sud. ; H. axaticum A.-T. et G., vagini- folium et Endressii A.-T. s. cinereum Sud. ; H. Fontanesianum , Lloydianum A.-T. et G. y. glandulosum Scheele ; H. Cavanillesianum A.-T. et G. ». exaltatum Sud.; H. exaltatum, megalocerinthe , orthoce- rinthe A.-T., trichodoronicum A.-T. et G .,lustratum A.-T. et Guil., spectandum Jb. et Tb. 8. cylindraceum Sud. — Arania. ». pullatiforme Sud. — Pyr. centr. x. conocerinthe ; H. conocerinthe A.-T. et G. 1. Langei Sud.; H. Langei Fr _ chloroides A.-T., coleoides A.-T. et G., cezicolum eor. pp., Grenieri Tb. et Jb., scotocerinthe , neoleontjdon A.-T. et G. pp. fi. intermedium Sud. ; H. coleoides A.-T. et G. pp., subpullatum Sud. v. Perusianum ; //. Perusianum Timb., flexuosum Lap., panduriforme Timb., soyer oides A.-T. et G., gymnocerinthe A.-T. et G. pp., Jussiæanum , Lamarckianum A.-T. et G. Ç. platycerinthe ; //. plalycerinihe A.-T. et G., mu- cronaliim eor. non al., p. p. •. gavarniense ; //. gavarniense A.-T. et G., cezicolum eor. pp., scotocerinthe et acrocerinthe A.-T. — 40 — Tt. obovatum ; H. obovatum Lap. ; H. mucronatum A.-T. et G. p. p. p. benearnense ; II. benearnense Sud. a. rhomboidale ; H. rhomboidale Lap., gymnocerinthe A.-T. et G. p. p., Foucaudianum A.-T. r. platycerinthoides Sud. ; H. simplex Timb. et Jb. u. oxycerinthe ; H. oxycerinthe A.-T. et G. glau- cum N. P. а. genuinum N. P. 0. flexuosum ; H. flexuosum W. K. y. pseudopantotrichum ; H. pantotrichum N. P. p.p. S. bernense ; H. bernense Christ. t. heterocephalum ; H. hiterocephalum N. P. ; H. j squamatum A.-T. £. schizocladum ; H. schizocladum Zahn. n. polybracteum ; H. polybracteum , speciosiforme , $ turritum , longistipes N. P. б. neapolitanum ; H. neapolitanum Huet du Pav. t. basiglaucum ; H. basiglaucum, myocomum , trigla- 1 viense N. P. Alpes Europæ mediæ et occident. b — H. calliaiitlium A.-T. p. gapense ; H. dentatum var. gapense A. -T. Alpes occidentales. B — H. pulchrum A.-T. ; H. megalocladum N. P. ; IL ' Boissieri A.-T. p.p. «. normale; H. Vulpianum , dolichocephalum , supra-- calvum N. P. ■ p. comolepium ; H. comolepium N. P., pulcherrimum , - puchriforme Murr. ■ — 55 — y. Boissieri ; H. Boissieri Huet du P. ; H. patulum N. P., Scheppigianum Freyn. 5. melanophæum; H. melanophæum , melananthum N. P. e. leoninum ; H. leoninum N. P. blepharosum ; H. blepharosum A. -T. Alpes Europæmediæ et occidentales. b — H. cklorifolium A.-T. ; H. morascanum Zahn. 3. phyllobracteum ; H. phyllobracteum N. P. Alpes occidentales, Tirolia.. c — H. Beckianum Gremli ; H. digeneum Beck. — Austria. C -r H. glabratum Hoppe ; H. trichocephalum Willd. a. genuinum; H . leontinum Hut. et Gand., trichoneu- rum Prantl, niphoneurum , pseudoflexuosum N. P. _p. trichocephalum ; H. trichocephalum Willd., dorato- lepium N. P., glabratoides , halense Murr. y. sparsiramum ; H. sparsiramum N. P. §. Ozanonis ; H. Ozanonis F. Sch., gymnophyllum , nudum (Kern.) N. P., glabratiforme Murr. c. Burlei ; H. scorzonerifol. var. Burlei Fr. ; H. gym- nosoma , isoplates N. P. ç. subglaberrimum ; H. villos. var. subglaberrimum Sendt. Alpes Eurôpæ mediæ et occidentales. D — H. speciosum Horn. ; H. Balbisii Frœl. — Hun- garia, Algovia. d — BABBATA Grl. 77 — H. SUBtflYALE G. G. ; //. subniv alif orme Zahn. — Alpes occident. b — H. auadcnum A.-T. — Alpes occident. B — H. bellidioides A.-T. et G. — DelphinatOs. 78 — 11. PILIFERL’M Hoppe ; Ii. alpinum Hoppe. a. genuinum N. P. ; H. pseudopilijerum eor., Schra- deri Schl. *3. multiglandulum N. P. ; H. mesomorphum N. P., amphigenum A.-T. — 56 — ^ 7. fuliginatum H ut. et Gand. 8. leucoehlorum ; H. leucochlorum A.-T., singulare Hut., aphyllum N. P., crispulum eor., nalunsicum Zahn. Pyrenæi, Arverna, Alpes. B — H. hololeucum A.-T. et Faure. — Delphinatus. 79 — H. GLANDULIFERIIM Hoppe. a. vestitum A.-T. S. pilicaule N. P. ; H. leptophyes N. P. p.p., amphi- genum A.-T. p.p., amphigenoides ej., ciavaletense Zahn. 7. calvescens Fr. ; II. hololeptum N. P. Pyrenæi, Arverna, Alpes, etc. b — H. leucopsis A.-T. — Delphinatus. c — H. ustulatum A.-T. /3. nigritellum A.-T. ; H . seirasicum , Tissieri , pseudo- glanduligerum Zahn, pseudalpinum N. P. 7. biscutellifolium ; H. biscutellifolium A.-T. 8. Favreanum ; H. F avreanum A.-T., H. Besseanum Favrat. t. absconditum A.-T. ; H. absconditum H ut. ç. exostylum ; II. exostylum A.-T.; H. ustulatum x armer io ides ej. Alpes occidentales, Vallesia. B — //. armerioides A.-T. ; H. Murithianum Favre, penninum Rap. a. genuinum ; H. Touvetii , phalacrophyllum N. P. hololeptomorphum Zahn. /s. puberulum A.-T. : H. trichocladum A.-T. 7. nigrellum A.-T. ; H. myanthoides A.-T. Alpes occidentales, Tirolia. (A suivre.) NOTES ENTOMOLOGIQUES PAR R. ROUTIERS Membre correspondant Monsieur le Président, J’aurais aimé assister à la séance prochaine de notre Société. Outre le plaisir que j’aurais eu à reprendre contact avec les charmants collègues que, à mon gré, j’ai vus trop peu souvent, j’aurais voulu vous parler moi-même des pérégrinations dont a été remplie mon existence de soldat depuis la guerre, et des recherches entomologiques que les circonstances m’ont permis de faire pendant ce temps. Je vous prierai donc, M. le Président, d’exprimer à ces Messieurs tous mes regrets et, tout en même temps, ma joie de retrouver en vous, comme interprète auprès d’eux, le maître d’autrefois, dont la voix autorisée dirigea mes études scientifiques au Lycée et m’aida si souvent de ses sages avis. Le début de la guerre ne me favorisa guère puisque, blessé une fois, en août 1914, puis reparti au front quelque temps après, je fus fait prisonnier au milieu du mois de no¬ vembre, au début de la gigantesque bataille des Flandres, qui, heureusement, fut un échec de plus qu’enregistra l’enne¬ mi. L? camp, où je fus conduit, était situe en Prusse à quelque cent kilomètres ouest de Berlin, tout près de la petite ville de Gardelegen. Comme tous les camps allemands, au début de la guerre, celui-là paraissait extérieurement assez bien aménagé; il comprenait de vastes baraquements en bois? ornés de nombreuses fenêtres, éclairés à l’électricité, etc. Malheureusement, nous fûmes entassés 150 et plus dans des locaux suffisants pour, peut-être, 80 ou 100 prisonniers, couchant sur des maigres et étroites paillasses bourrées de - 58 - fibres rie bois, sans hygiène, sans le confort strictement indis¬ pensable, n'ayant pour toute nourriture que les différentes mixtures dont les journaux français ont si souvent donné la composition, mais que nous dévorions presque aussi gloutonnement que nos gardiens qui s'en contentaient... avec la viande qui leur était cependant allouée en supplément. Les premières observations entomologiques que j’eus l'occasion d'entreprendre ne furent pas très tentantes. Je veux parler des quelques parasites qui ont été pendant quelques mois les compagnons fidèles mais bien gênants de notre captivité. Introduites surtout par nos bons alliés les Russes, les espèces nombreuses autant que variées de Pediculus se multiplièrent sur chacun de telle sorte que bientôt une terrible épidémie de typhus exanthématiquej véhiculée par ces insectes, éclata dans le camp. J’ai rapporté un certain nombre de ces poux typhiques prélevés sur un Russe atteint de cette maladie et me promets de les examiner d'une façon spéciale. Les Allemands ayant déclaré la quarantaine et fui, avaient établi autour du camp un cordon sanitaire. Ils nous laissaient ainsi à loisir mourir presque sans soins, tout au moins sans alimentation digne de ce nom; aussi avons-nous pu jouir pendant quelques mois d’une liberté relative — à l'intérieur de ce cordon sanitaire — ce qui me permit, le printemps venu, d’utiliser mon temps à la récolte des bestioles qui» enfreignant les défenses, et plus courageuses que nos gar¬ diens, voulaient bien affronter les dangers de l'épidémie. Le camp était bordé au Sud de grandes forêts de pins et de sapins et justement le champ de mes investigations se trouvait de ce côté. Au mois d'avril 1915, j'assistai à une remarquable éclosion de jolis petits longicornes, Y Astyno- mus dcdilis Lin., dont j'ai pu capturer plus de cent individus, parmi lesquels de jolies variétés de tailles. En même temps apparaissaient des carabides, des bostry- chides, des cérambycides, etc. Le sol était très sablonneux, les rayons du soleil de mai le réchauffait vite et les insectes aimaient y courir l'après-midi, s'y reposer le soir; sans se douter qu’un entomologiste était là, prêt à assouvir sur eux sa passion dë collectionneur l C'est ainsi que dans le courant du printemps et de l'été j’ai pu capturer les espèces suivantes : - 59 — s Ciciudelides Cicindela campestris L. — Très nombreuses. hybrida L. — Très nombreuses. Carabides Calosoma reticulatum F. — Un exemplaire, très rare. Carabus auratus L. — Nombreux. — granulatus L. — Un exemplaire. Notiophilus aquaticus L. * — Nombreux. Broscus cephalotes L. — Très nombreux. Hydrocanthares Dytiscus marginalis L. g. et $ plusieurs exemplaires. Brachelytres Nombreux Staphylinidœ non encore déterminés. Clavicornes Silpha lœvigata F. — Plusieurs exemplaires. — rugosa L. — Plusieurs exemplaires. Hister 4-maculatus L. — Plusieurs exemplaires. Lamellicornes Minotaurus typhœus L. — 2 exemplaires. Phillopertha horticola L. — Nombreux. Anomala œnœa Deg. — Nombreux. et autres espèces non encore déterminées. L Elatérides Lacon murinus L. — Nombreux. Elater cinnabarinus Esch. — Nombreux. — balteatus L. — 2 exemplaires. tessellatus L. — Plusieurs exemplaires. Cardiophorus ruficollis L. — Plusieurs exemplaires. Athous vittatus F. — Plusieurs exemplaires. Corymbites pectinicornis L. — Trois exemplaires. tessellatus F. — Plusieurs exemplaires. — latus F. — Très nombreux, et autres espèces non encore déterminées. — eo — • Téléphorides Telephorus obscurus L. — Nombreux. — rusticus Fall. — Très nombreux. — lividus L. — Très nombreux. et autres espèces non encore déterminées. Clérides Thanasimus formicarius L. — Trois exemplaires. i . . ‘ ^ j • V*’ . Anthicides Notôxus monoceros gbl. — Nombreux. Cnrculionides Parmi les Curculionides déterminés jusqu'à présent _je signalerai comme très nombreux des : Sitones , Polydrosus , Phyllobius , Peritelus , etc. Cleonus nebülosus L. — Deux exemplaires. Liophlœus nubilus Fab. — Plusieurs exemplaires. Hylobius abietis L. - — Ün très grand nombre. Otiorhynchus , Ceutorhynchus , Rhyncolus , etc. Scolytides Hylastes ater Payk. — Très nombreux. Hylurgus ligniperda Fab. — Très nombreux. Bostrichus typographus L. — Nombreux. — curvidens Germ. — Nombreux, etc. Cerambycides • Spondylis buprestoides L. — En grand nombre. Ergates faber L. — Deux exemplaires. Phymatodes testaceus L. — Plusieurs exemplaires. — var. cœruleus. — Plusieurs exemplaires. Hylotrupes bajulus L. — Plusieurs exemplaires pris sur les poteaux soutenant les fds de fer barbelés. Criocephalus polonicus Mis. — Très nombreux, pris sur les poteaux soutenant les fds de fer barbelés. Criocephalus férus . — Très nombreux, pris sur les poteaux soutenant les fds de fer barbelés. Asemum striatum L. — Plusieurs exemplaires. / — 61 — Clytus arcuatus L. — Deux exemplaires. Tetropium castaneum L. — Plusieurs exemplaires. Astynomus ædilis L. — Très nombreux. Rhagium inquisitor L. — Très nombreux, quelques Leptura et StrangaXia. Chrysomélides La culture de l’asperge étant très développée autour du camp, j’ai trouvé en grande abondance les : Crioceris asparagi L. — - Avec des variétés. — duodecimpunctata L. — mer digéra L. Cryptocephalus aureolus Sufïr. — violaceus Fab. et autres. Enfin, quelques Haltica et Coccinellides dont je me réserve de faire une liste, avec les nombreux autres Coléoptères et insectes d’autres ordres, aussitôt qu’ils seront déterminés. •> > NOTE relative à deux phénomènes observés pendant l’hiver 1917 E. CHÉREAÜ Membre titulaire , Étant garde-voie à Bouckemaine pendant les grands froids de cette, année 1917, j’ai pu observer les deux phénomènes ci-dessous décrits. Le froid ayant commencé par un temps très calme, la prairie qui s’étend au-dessus du pont de Boucliemaine sur la rive gauche jusqu’à l’autre pont du chemin de fer de la ligne de Gandé, s’était recouverte d’une couche de glace qui rapidement avait atteint environ 15 millimètres d’épaisseur. Le troisième jour, un fort vent de N.-E. s’étant levé, la glace se détacha du bord de la prairie et cette petite banquise î traversant d’un sol bloc la Maine vint se souder à la rive droite, faisant ainsi l’amorçage d’une embâcle très sérieuse. Mais le vent soufflant de plus en plus fort, la pression augmenta dans de telles proportions, que ce grand champ de glace de plusieurs hectares se fragmenta; poussé tant par le courant que par le vent, il descendit le cours de la rivière. En arrivant au pont, des ruptures se produisaient sur les piles, se propageant jusqu’à 5 à 6 mètres en amont, et le plus souvent à la limite de cette rupture, la lame de glace qui la précédait directement se trouvait brusquement lancée avec bruit sous un angle d’environ 20 degrés, et franchissant les quelques mètres qui la séparaient de la pile, venait se ■ briser dessus. Le froid continuant et l’épaisseur de la glace augmentant — 64 — à chaque moment, il y eut bientôt autour de chaque pile, un tas feuilleté de glace dépassant de près de 50 centi¬ mètres le plan du champ et retenant les parties voisines, qui à leur tour servaient d'arrêt aux suivantes. C’est ainsi que dès le cinquième jour, il y avait en amont du pont une embâcle capable d’empêcher la navigation. Le même phénomène se passait sur la rive droite et j’ai pu voir là, où le courant n’agissait pas, des épaisseurs de glace dépassant 75 centimètres, exactement faites comme la pâtisserie appelée « feuilleté ». J’ai pu ainsi en recueillir d’énormes blocs, qu’il était possible de séparer partiellement ‘en leurs éléments. Plus tard, à la débâcle, il y eut une assez forte crue. La Loire refoula pêle-mêle et les glaces descendantes de la Maine et les siennes propres. J’eus alors l’occasion de remarquer une formation curieuse de ces blocs de glace* Sur une épaisseur qui atteignait encore à ce moment là 30 centimètres, ils affectaient une forme basaltique. Ils étaient composés de prismes irréguliers, mal formés, du diamètre moyen d’environ 8 à 10 millimètres et d’une lon¬ gueur égale à l’épaisseur du bloc. Cette formation était la règle générale de tous les blocs observés. On séparait assez aisément un de ces blocs en ses élé¬ ments prismatiques. t LE CALLOVIEN DU CHALET Commune de Montreuil-Bellay (M.-&-L.) PAR LE Dr Olivier COUFFON Membre titulaire Historique. — G. Ballu a raconté (1907, Bull. Soc. Et. Sc. d’Angers, XXXVII, p. xxxi) comment le gisement du Chalet fut découvert en 1851 par Reveliêre, surnumé¬ raire à Saumur, mais pendant quelques mois le secret de cette découverte fut gardé par quelques privilégiés dans le but de l'exploiter sans concurrence. En août 1853, Reve- lière communiquait une partie de ses échantillons à Alcide d'Orbigny qui lui renvoyait, le 17 octobre suivant, une liste de 35 espèces presque toutes inédites. Au mois de septembre de la même année, il y conduisait Marie Rouault. En 1854 Millet de la Turtaudière (Paléontologie de Maine-et-Loire, p. 75 et suivantes) donne une description de la carrière du Chalet et une liste des fossiles rencontrés. Malheureusement une détermination un peu superficielle amène cet auteur à assimiler la plupart des échantillons, notamment tous les Gastropodes et Pélécypodes à des espèces Bajociennes ; et il en conclut que le banc de calcaire oolithique appartient au Bajocien. A titre de mémoire nous donnons ici la liste des espèces signalées par Millet dans cette couche oolithique : 1 , j CÉPHALOPODES Aptychus C batelier ianus Millet. Ammonites polymorphus d’Orb. Ammonites Murchisonæ Sow. 5 2 r— 66 — Ammonites Gervillei Sow. Ammonites Blagdeni Sow. Ammonites Humphriesianus Sow Ammonites interruptus Brug. Ammonites oolithicus d’Orb. Ammonites subradiatus Sow. Ancyloceras sp. ■ ' ÏJ Gastropodes Chemnitzia turris d’Orbigny. Chemnitzia procera d’Orbigny Nerinæa sp. Natica Bajocensis d’Orb. (Natica Calypso d’Orb.). Natica Lorieri d’Orb. Neritopsis Bajocensis d’Orb. (Neritopsis tæniolata H. et u. . Neritopsis Hebertana d'Orb. (Neritopsis Guerrei H. et D.). Neritopsis vicinalis Millet (Neritopsis spinosa H. et D.). Trochus duplicatus Sow. Solarium Caillaudianum d’Orb. Phasianella Micheliniana Millet. Turbo Davoustii d’Orb. (Turbo segregatus H. et D.). Pleur otomar ia granulata d’Orb. (Pleurotomaria Montreuilensis H. et D.). Pleurotomaria ornata d’Orb. (Pleurotomaria striata Lec- kemby). Pleurotomaria mutabilis Deslongchamps. Pterocera Hamus d’Orb. (Rostellaria seminuda H. et D.). Spinigera longispina d’Orb. (Spinigera compressa d’Orb.). Purpurina pulchella d’Orb. (P. granulata H. et D.). Purpurina Bellona d’Orb. (P. Orbignyana H. et D.). Purpurina bianor d’Orb, Cerithium Circe d’Orb. Cerithium nodoso-costatum Munst. PéLÉCYPODES Nucula Nucléus Deslong. (N. Calliope Desl.). A rca sp. Pinna sp. Lima proboscidea Sow. (Plesiopecten subspinosus Schl.). Plicatula Bajocensis d’Orb. (P. peregrina d’Orb.). Plicatula Empla d’Orb. Bràchiopodes Rhynchonella quadriplicata d'Orb. (Rh. Fischeri Rouill.). Terebratula perovalis Sow. Terebratula subplicatella d'Orb. (Ter. plicata Buckm.). Terebratulasubresupinatad’OTb.(WdL\dheimidLCdLTmaXa.Lmck.). Terebratula Bajocina d'Orb. Echinodermes Holectypus concavus Desor. Cidaris sp. Encrinus sp. (4 espèces). Polypiers Montliv allia sp. Millet classe dans le Callovien les couches supérieures à la couche à oolithes et à l'appui de sa classification il donne une liste de 1 gastropode et 13 céphalopodes parmi lesquels Ammonites refractus Haan qui ne se rencontre au Chalet que dans la couche à oolithes, quant aux autres Ammonites cristagalli d'Orb. Ammonites tumidus Zieten. Ammonites lunula Zieten. Ammonites Jazon Zieten. Ammonites coronatus Brug. ils se trouvent aussi bien (sinon plus fréquemment) dans la couche des oolithes que dans celles qui la surmontent. Dès 1856 Sæmann (Bull. Soc. géol. Fr. (2), XIII (2 juin 1856), p. 652 et suiv.) relève que la liste de Millet « contient des espèces qui ne se trouvent jamais ensemble ou ne se trouve pas du tout » ; cet auteur nous donne, en outre, la liste suivante des fossiles de la couche oolithique du Chalet : Ammonites sub-Bakeriæ. Ammonites macrocephalus. Ammonites lunula. Ammonites hecticus. Ammonites modiolaris. Ammonites anceps. Ammonites coronatus. Ammonites pustulatus. Ammonites refractus. Ammonites microstoma. Trochus cf. duplicatus. Rhynchonella quadriplicata . Rhynchonella Moorei Dav. Terebratula bicanaliculata Ziet. Pentacrinus sp. Dysaster Orbignyanus Cotteau. Acrosalenia sp. 4 — 68 - La même année (1856. Bull. Soc. Linn. Normandie, I, p. 95 et suiv.) Eugène Deslongchamps fait paraître une note sur les Brachiopodes de Montreuil-Bellay. Dans cette note Fauteur classe la couche à oolithes dans le Kelloway et donne la liste avec description succincte de quatorze espèces, savoir : Terebratula dorsoplicata Suèss. T. dorsoplicata var. excavata Eug. Desl. T. intermedia Sow. T. sub-maxillata ? Dav. T. Trigeri Eug. Desl. Waldheimia ornithocephala Sow. Waldheimia hypocirta Eug. Desl. Waldheimia pala de Buch. Waldheimia bi-appendiculata Eug. Desl. Rhynchonella quadriplicata Zieten. Rhynchonella trigona Quenst. Rhynchonella iriplicosa Quenst. Rhynchonella acutoloba Eug. Desl. Rhynchonella funiculata Eug. Desl. En 1858 Oppel (1856-58. Die Juraformation, Stuttgart, 1 vol. in-8°) écrit, p. 512 : « Le grand nombre d'espèces fossiles que j'ai reçues de ‘ cette région sont des coquilles caractéristiques de la zone ■ à Ammonites anceps : quelques-unes toutefois dont les Ammo¬ nites macrocephalus, Ancyloceras calloviensis et Rhyncho¬ nella triplicosa semblent démontrer que les zones à Ammo¬ nites macrocephalus et Ammonites anceps sont en ce point réunies en une même couche, mais les deux zones restent paléontologiquement caractérisées. » Et revenant . sur le gisement du Chalet pp. 529 et 530 cet auteur, faisant abstrac¬ tion d'espèces nouvelles dont il annonçe la publication par Hébert, donne la liste suivante des fossiles du Chalet qui lui , v C ’ Ammonites lunula. Ammonites curvicosta (A. sub- mutatus Nikitin). Ammonites anceps. Ammonites coronatus. Ammonites polygonius. Pleurotomaria Niobe. ont été communiqués : Ammonites macrocephalus. Ancyloceras calloviensis. Area subtetragona. Rhynchonella triplicosa. Nautilus calloviensis. Ammonites punctatus. - 69 - 5 Alaria armigera. Spinigera semicarinata. Pecten fibrosus. Terebratula dorsoplicata. Terebratula Trigeri. Terebratula hyporcirta. Terebratula biappendiculata . Rhynchonella funiculata. Rhynchonella acutoloba. Rhynchonella phaseolina. Rhynchonella Orbignyana . Rhynchonella cf. trigona. Terebratula pala. vv Et Oppel ajoute : « Les quatre premières espèces indiquent la zone à Macrocephalites , le reste ne laisse aucun doute sur la présence de la zone à Ammonites anceps. Au-dessus, d'après Deslongchamps, on trouve la zone à Ammonites athleta et Belemnites hastaius tandis que, en dessous, on rencontre les oolithes du Bathonien recouvrant elles-mêmes les oolithes inférieures. » En 1860 paraît enfin ( Bull Soc. Linn. de Normandie, T. V) le Mémoire sur les Fossiles de Montreuil-Bellay (Maine- et-Loire) de Hébert et Deslongchamps, ces auteurs, défal¬ cation faite des espèces appartenant au Callovien supérieur nous font connaître comme provenant de la couche ferru- i gineuse du Chalet : vingt-sept céphalopodes et soixante et onze gastropodes. Parmi les gastropodes signalés et décrits cinquante-sept le sont comme espèces nouvelles. La portée de ce mémoire et son succès furent considérables, 1 notre gisement devint universellement célèbre et son âge j Callovien à peu près indiscuté. Toutefois en 1865 Millet de la Turtaudière (Indicateur de Maine-et-Loire, II, p. 247-250) reproduit la liste de sa Paléontologie en remplaçant cependant les déterminations de ses gastropodes qu’il maintient dans le Bajocien par celles de Hébert et Deslongchamps. Aux Pélécypodes nous trouvons signalées trois nouvelles espèces • Area contracta Millet, Area sinuata Millet, Plagiostoma sulcata Soworby. Depuis cette époque le gisement du Chalet est signalé par presque tous les auteurs qui étudient la faune du Callo- vien inférieur, il est de par le travail d’Hébert et Deslong- - champs devenu un gisement type et cependant il reste encore beaucoup à faire pour que l’étude de ce niveau si riche soit complète 1 ; quelques-unes des nouvelles espèces de Hébert 1 De Grossouvre (1891). — Callovien de l’ouest de la France Bull. Soc. Géol. de Fr. (3) XIX, p. 254, a ajouté 2 espèces à la liste des Brachio- 6 70 — et Deslongchamps font double emploi ; les Céphalopodes de ce niveau, n'ont été que superficiellement étudiés, quant aux Echinodermes (Crinoïdes et Echinoïdes), aux Annélides, aux Anthozoaires, Bryozoaires et Pélécypodes 1 aucune étu,de ni même aucune liste sérieuse n'en a été donnée, ce qui permet à Bizet (1894. Note sur les limites du Terrain Callovien, Bull. Soc. géol. Norm ., XVI, p. 95) de dire que les Pélécypodes sont rares en Maine-et-Loire a, et que les Echi- nides ne s'y rencontrent qu'accidentellement *. Situation. — La carrière du Chalet est située au sud-est du département de Maine-et-Loire sur la rive gauche et sur les bords mêmes du Thouet, à deux kilomètres en aval de Montreuil-Bellay près du château de la Salle. En cet endroit le Thouet coule entre deux escarpements en forme de pro¬ montoires rétrécissant la vallée. Cette carrière fut exploitée en grand au milieu du xixe siècle pour l'extraction d'un banc de calcaire blanc assez pu;, très dur, susceptible d'être poli et de servir comme marbre. Malheureusement la pierre se trouvant gelive l'extraction dut être abandonnée ; à l'heure actuelle cette carrière n'existe -plus pour ainsi dire, une partie de son emplacement est rendue à la culture. Au milieu de débris de roches et de broussailles, dans une excavation, on peut encore reconnaître les assises signalées par Millet, Sæmann, Hébert et Deslongchamps. Ces couches sont en allant de haut en bas constituées comme suit : a) Terre végétale . 1 mètre i b) Bancs de calcaire argileux grisâtre à Belemnites hastatus très fossilifères . . 5 — podes du Callovien inf. de Montreuil- Bellay, à savoir : Rh. solitaria Oppel et Ter. antiplecta Buch, (Ter. dorsoplicata var. excavata Deslong.). 1 Aux 9 Pélécypodes signalés par Millet et dont nous trouverons la synonymie au cours de ce travail il faut ajouter : Area subtetragona et Pecten fibrosus signalés par Oppel (loc. cit.) et Trigonopis præsimilis Cossmann (Trigonopis similis Bigot non Sowerby), Cœlopis Lorieri d’Or- bigny, Espèces signalées par M. Bigot (1894-95, Mémoire sur les Tri-, gonies, Mémoire sur les Opis), * Hébert dans la préface de son travail annonçait que les acéphales seraient étudiés par E. Deslonchamps, cette étude n’a jamais paru et M. Haug ( Traité de Géologie , II, p. 1017) y signale le premier une quantité de lamellibranches d’une très belle conservation. 3 Le Callovien ferrugineux du plateau de la gare contient Collyrites castanea Desor c’est à l’heure actuelle, pour nous, son seul gisement connu en France. 71 - 7 c) Banc de pierre à moellons ou 1er banc à Belem- nites hastatus et crinoldes . — d) Banc de calcaire blanc ou gris blanchâtre non oolithique pouvant être poli comme marbre ... 0 m. 25 é) Banc d'argile . 0 m. 02 /) Banc de calcaire blanc à moellons . 0 m. 14 g) Banc oolithique ferrugineux à Pélécypodes et Hecticocera.s . 0 m. 25 h) Banc oolithique ferrugineux argileux à Gastro¬ podes, MacrocephalitesMacrocephalus, Stepheo- ceras coronatum, Cosmoceras Jason . 0 m. 25 i) Calcaire bleu compact à surface corrodée, silex, Rhynch. lotharingica . 0 m. 50 j) Calcaire gris blanchâtre compact et très dur peu fossilifère . 0 m. 40 Les bancs i et /, doivent être rattachés au Bathonien supé¬ rieur, g et h au Callovien inférieur, c à / au Callovien supé¬ rieur, b à l’Oxfordien. Ici nous ne nous occuperons que des couches c à g dont la faune a rendu le- gisement du Chalet célèbre dans le monde entier. Constitution. — Ces couches sont constituées par un cal¬ caire assez dur de couleur gris jaunâtre avec oolithes ferru¬ gineuses à grains nombreux, plus ou moins gros et plus ou moins ronds. Les bancs d'argile jaune séparant les couches de calcaire dégagent, au dire de Millet, une odeur aliacée, ou ammoniacale si fétide que lorsque les ouvriers les remuaient pour la première fois ils étaient « obligés de s'éloigner pen¬ dant quelque temps avant de reprendre leurs travaux ». Dans les points où la couche a été désagrégée par les agents athmosphériques on peut recueillir une faune très riche en Ammonites, Gastropodes, Pélécypodes, Brachiopodes et Echinides le tout dans un état de conservation aussi parfait que celui des fossiles de Grignon; le test conservé est trans¬ formé en carbonate de chaux. Faune. — La faune telle qu'on la trouvera décrite dans les pages qui suivent présente, au premier abord, au point de vue biologique un mélange étrange de formes pélagiques (Ammonites, Bélemnites et Nautiles) et de formes littorales (Gastropodes, Pélécypodes, Echinides), mais les Géphalo- 8 — 72 - podes peuvent vivre aussi bien près des plages que dans la haute mer et la faune du Chalet dans son ensemble indique un dépôt côtier formé dans des conditions analogues à celles de l'oolithe ferrugineuse de Bayeux et à celle de Chanaz. La fréquence chez le& Ammonoïlées des formes naines paraît indiquer des conditions biologiques défavorables. Il semble que nous nous trouvions en présence d'un ancien cordon littoral remué par la vague aux grandes marées et rapide¬ ment envasé dans l'intervalle 1. Age. — Comme nous l'avons vu dans l'Historique, les premiers géologues qui ont étudié le gisement du Chalet trompés par une détermination spécifique trop superficielle ont cru pouvoir identifier la faune du Chalet avec celle du Bajocien de Normandie, mais depuis les travaux de Deslongchamps sur les Brachiopodes, de Oppel, et surtout d’Hébert et Deslongchamps sur les Céphalopodes et Gastropodes tous se sont rangés à l'avis de ces auteurs et ont classé la couche à oolithes ferrugineuses du Chalet dans le Callovien inférieur mais tandis que Oppel (Die Juraformation) puis plus récem¬ ment Parona et Bonarelli (Faune du Callovien inférieur de Savoie) y voient l'ensemble des zones à Macrocephaliles macrocephalus et Reineckeia anceps confondues « en un tout harmonique » ; Chofîat (Annuaire géologique univer¬ sel, 1888, IV, p. 227) se basant sur l'analogie des couches de Montreuil-Bellay et de Saint-Rambert et classant ces dernières dans la zone à Macrocephalites Macrocephalus considère la couche à Gastropodes du Chalet comme repré¬ sentant la zone à Macrocephalites Macrocephalus. M. de Grossouvre au contraire (1891. Sur le Callovien de l'ouest de la France et sur sa Faune, Bull. Soc. Géol. Fr. (3), XIX, p. 248), classant les couches de Saint-Rambert dans la zone à Reineckeia anceps est amené à y classer également la couche à oolithes ferrugineuses du Chalet, et à considérer comme manquante la zone à Macrocephalites Macrocephalus. Le Callovien inférieur présenterait donc à sa base une lacune en Maine-et-Loire. Cette opinion n'est pas admise par M. Haug (Traité de Géologie, II, fasc. 2, p. 1017). Si nous comparons 1 V. O. Couffon et R. Douvillé. Note préliminaire sur la faune juras¬ sique des environs de Montieuil- Bellay. S. G. F. O. F. >$., 17 juin 1912, p. 111-112. — 73- 9 maintenant la faune que nous décrivons à quelques-unes de celles qui ont été étudiées jusqu'à ce jour, noos voyons que non seulement elle présente un rapport assez élevé avec des localités assez rapprochées comme Pas-de-Jeu (Deux- Sèvres), Champ-Rouge, Montbizot, Chaufïour (Sarthe), Exmes et Basse-Sussaye (Orne) mais encore avec des loca¬ lités plus éloignées comme Saint- Rambert (Ain) et surtout Chanaz (Savoie) dont la faune si bien étudiée par Parona et Boranelli présente un tel rapport avec celle du Chalet que ces auteurs n'ont pas hésité à admettre des communi¬ cations assez directes entre le bassin méditerranéen et le bassin a.nglo-parisien au début du Callovien. Enfin sur vingt-cinq espèces de Gastropodes citées à Popeliany (Russie) par Riabinin (Verhandl. Rus. K. Miner. Gesell. (2), 48, 1912, n° VI I) neuf sont communes avec le gisement du Chalet. Cette grande similitude de faune qui existe entre la zone ferrugineuse du Chalet et le gisement de Chanaz 1 nous amène¬ rait à elle seule à adopter pour le l*r la conclusion tirée par Parona et Bonarelli pour le gisement de Chanaz à savoir qu'au Chalet les zones à Macrocephalites et Reineckeia n'en font qu'une. Mais de plus une partie des échantillons que nous avons étudiés (ancienne collection Babin) ayant gardé leur gangue nous avons pu ainsi suppléer au manque de visibilité de l'ancien front de carrière, les espèces appar¬ tenant à la zone à Macrocephalites macrocephalus sont cou¬ verts d'une gangue jaune foncé à oolithes nombreuses alors que ceux appartenant à la zone à Reineckeia anceps ont une gangue blanchâ .re ou même blanche plus ou moins saccharoïde. avec seulement quelques rares oolithes. Les couches g et h à Gastropodes appartiennent donc bien à la zone à Macroce¬ phalites Macrocephalus, c à / à la zone à Reineckeia anceps , b représenterait l'Oxfordien. En outre, alors que les Macroce¬ phalites y sont assez communs, les Reineckeia y sont rares. 1 Parona et Bonarelli (loc. ci t. , p. 46 et 54) signalent que sur les 166 espèces rencontrées par eux à Chanaz, 24 espèces sont communes aux gisements de Chanaz et de Montreuil- Bellay, rien que l’étude actuelle du gisement du Chalet nous en fait connaître 61 et si nous ajoutons 8 autres espèces rencontrées dans le Callovien de la tranchée du chemin de fer (tran¬ ché? d’Ang'rs) à savoir : Cardioceras Chamousseti, Cardioceras funiferum, Hecticoreras mathayense, Lunuloceras cf. nodosulcatum, Perisphinctes Orion, Perisphinctes curvicosta Opp., Perisphinctes annularis et Peris¬ phinctes patina nous arrivons à un total de 69 espèces communes. Cette similitude de faune se fait surtout sentir dans les Céphalopodes 42/99, Brachiopodes 8/13, Echinoides 4/6. I 10 — 74 — FAUNE DU CHALET CRINOIDEA Cyclocrinus macrocephalus Quenstedt 1858 sp. PL I, fig. 1 1858. — Mespilocrinites macrocephalus Quenstedt. — Der Jura, p. 514, pi. LXVIII, fig. 29-33. 1859. — Acrochordocrinus insignis Trautschold. — Bull. Soc. Sc. nat. Moscou, pi. I. 1867. — Mespilocrinites macrocephalus Quenstedt. — Handbuch der Petrefactenkunde (2), p. 729, pl. LXX, fig. 6, 7. - 1-870. — Mespilocrinus macrocephalus Rômer. — Géologie von Oberschlesien, p. 226, pl. XVII, fig. 9-11. 1876. — Mespilocrinus macrocephalus Quenstedt. — Petrefact. Deutsch. Echinodermen, p. 382, pl. CIV, fig. 138, 151-154, 157. pl. CV, fig. 1-2. 1878. — Mespilocrinus macrocephalus P. de Loriol. — I Monog. Crinoïdes foss. de la Suisse (Mém. Soc. paléont. Suisse ] F), p. 104, pl. XIV, fig. 1-22. 1886. — Cyclocrinus macrocephalus P. de Loriol. — I Paléont. franç. Terr. Jura, Crinoïdes (2), p. 18, pl. CXXV, j fig. 7-13, pl. CXXVI, fig. 1-9. 1912. — Cyclocrinus macrocephalus Lissajous. — Crinoïdes \ des environs de Mâcon. Soc. Hre Nne Mâcon, p. 16, pl. III, t fig. 10-14. Diagnose originale. — A l'extérieur les articles sont par¬ faitement polis et un peu convexes au milieu de leur longueur ; (en forme de fût) ; le canal central est extrêmement fin. i Surface articulaire présentant sur son bord un cercle de jF petites stries très fines; par contre au milieu s'élèvent de réels petits mamelons grenus irrégulièrement enchevêtrés. ■* Dimensions. — Diamètre : 4 millimètres ; hauteur des '< articles : 4 millimètres. Observation. — : Tige cylindrique composée d'articles \ discoïdes ; ordinairement assez minces, mais arrivant cepen- ^ dant, bien que dans des cas rares, à une hauteur égale à leur diamètre. Quelques-uns sont renflés en leur milieu. * Les pustules de la surface articulaire assez grosses sont comme déchiquetées et plus ou moins rapprochées. Rapports et différences. — Espèce voisine de Cyclocrinus rugosus d’Orbigny dont elle se distingue par son mode de division des tiges, son volume plus fort, la fréquence moins grande des pustules. Miilericrimis granulosus Etallon 1862 PL I, flg. 2-2° 1862. — Millericrinus granulosus Etallon. — Thurmann et Etallon. — Lethaea bruntrutana, p. 347, pl. XLIX, fig. 11. 1878. — Millericrinus granulosus P. de Loriol. — Mono¬ graphie des crinoïdes foss. de la Suisse, p. 66.pl. XIII, fig. 14-19. 1883. — - Millericrinus granulosus P. de Loriol. — Paléont. franç. Terr. Jurass. Crinoïdes, p. 360, pl. LXIV, LXV, LXVI, fig. 1-3. Diagnose originale. — Tige de petite taille subpentagonale, arrondie ; aux angles une petite carène lisse, uniforme, se correspondant d’article en article ; sur les faces latérales une granulation fine et serrée, sans ordre (10 à 12 par milli¬ mètre carré). Canal assez grand ; rayons d’articulation par¬ tant à une petite distance du centre, inégaux, ayant une tendance à former cinq faisceaux. Dimensions. — Diamètre : 6 millimètres ; épaisseur des articles : 3 mm. %. Observation. — Fragments de tiges composés d’articles pentagones, dont les angles sont marqués par une carène souvent très prononcée et devenant lamelliforme, avec une ondulation marquée. En considérant -une série de fragments on voit peu à peu les carènes devenir moins saillantes, les angles eux-mêmes s’affaiblir et, finalement les tiges devenir tout à fait cylindriques. En général les articles sont plans en dehors mais ils sont parfois un peu convexes. Ils sont toujours égaux entre eux et assez élevés. Facette articu¬ laire tout à fait plane et couverte de sillons qui rayonnent du centre au pourtour, vers lequel ils deviennent 2 ou 3 fois plus nombreux; ils sont droits, réguliers, séparés par des intervalles à peu près de même largeur. Au centre de la facette articulaire et au milieu d’une petite dépression lisse se trouve l’orifice du canal central singulièrement étroit. La surface ext erne des fragment s est couverte d’une granu- la' ion irrégulière très fine, très serrée, d’une sorte de rha?rin qui disparait facilement par l’usure. 12 - 76 - Rapports et différences. — Aucune tige de crinoïde connu à ce jour ne peut être confondue avec celle de Millericrinus granulosus. Balauocrinus pentagonalis Goldfuss 1826 sp. PL I, fig. 3-3b 1826. — Pentacrinites pentagonalis Goldfuss. — - Petr. Germ. I, p. 175, pi. LUI. fig. 2. 1858. — Pentacrinus pentagonalis Quenstedt. — Der Jura, p. 513, pl. LXVIII, fig. 35. 1876. — Pentacrinus pentagonalis Quenstedt. — Petrefac- tenkunde Deutsch. IV. Echinodermen, p. 241, pl. IG, fig. 1-9. 1879. — Balanocrinus pentagonalis P. de Loriol. — Monogr. des Crinoïdes foss. de la Suisse, p. 168, pl. XVII, fig. 17-28. 1883. — Pentacrinus pentagonalis Lahusen. — D. Fauna d. Ju ass. Bildung. d. Rjasan. Gouvern. Mém. com. géol. Rusee I, n° 1, pl. I, fig. 1-2. 1885. — Pentacrinus pentagonalis G. Bruder. — Die Fauna der Juraablageiung von Hohns ein in Sachsen, p. 47, pl. I, fig. 9. 1887. — Balanocrinus pentagonalis P. de Loriol. — Paléont. franc. Terr. Jurass. Crinoïdes XI (2), p. 327, pl. CLXXXVIII, cxc. 1912. — Balanocrinus pentagonalis Lissajous. — Juras. Mâcon, foss. caract., p. 174, pl. XVIII, fig. 33, 34. Diagnose originale. — Pentacrinite à tige presque cylindrique, lisse, articles égaux, surfaces articulaires cunéiformes, lignes marginales des secteurs très courtes, transverses, presque parallèles; lignes du pourtour plus longues et divergentes. Dimensions. — Diamètre des articles : 2 à 5 millimètres ; hauteur des articles : 2 /5 du diamètre. Observation. — Les faces des articles sont souvent convexes et ont des angles marqués par une carène tranchante, au milieu de chaque face et sur la suture on distingue parfois une petite dépression poriforme. Face articulaire plane. Les sutures bien que très peu ouvertes sont bien distinctes, les lèvres des sutures sont quelquefois très légèrement merginées. Canal central extrêmement fin. Rapports et différences. — Espèce très voisine du Balano¬ crinus subteres Munster mais s’en distinguant par ses tiges pen¬ tagonales dont les angles tranchants sont marqués d’une carène continue ou interrompue et par ses faces articulaires planes. — 77 — 13 ECHINOIDEA Holectypus depressus Leske 1778 sp. PI. I fi g. 4-4 * et 5-5e 1778. — Echinites depressus Le?ke. — Additamenta ad Kleinii Naturalis dispositio Echinodermatum, p. 164, pl. XI, fi g- 5-6. 1828. — Galerites depressus Goldfuss. — Petref. Germ. I, p. 129, pl. XLI, fig. 3. 1839. — Discoidea depressa Agassiz. — Echin. foss. Suisse, I, p. 88, pl, XIII, fig. 7-13. 1842. — Discoida depressa Desor. — Monog. Galerites, p. 68, pl. X, fig. 4-10. 1849. — Holectypus Ormoisianus Cotteau. — Echin. foss. de l’Yonne, I, p. 84, pl. VIII, fig. 6-8. _ 1854. — Holectypus depressus Cotteau. — Echin. foss. de l’Yonne, I, p. 215, pl. XXXII, fig. 9. 1856. — Holectypus depressus Wright. — Monogr. Echin. foss., II, p. 260, pl. XVIII, fig. 1. 1857. — Holectypus depressus Cotteau et Triger. — Echin. Départ, de la Sarthe, p. 38, 81, 132, 261, pl. XIV, fig. 5-8. 1858. — Galerites depressus Quenstedt. — Jura, p. 511, pl. LXVIII, fig. 21. 1867. — Holectypus depressus Lauhe. — Die Echinoder- men des braunen Jura v. Balin, p. 5, pl. I, fig. 5. 1868-1872. — Holectypus depressus Desor et Loriol — Echinologie helvétique, p. 258, pl. XLIV, fig. 3-4. 1873. — Holectypus depressus Cotteau. — Paléont. franc. Terr. Juras. Echin. irrég. IX, p. 413, pl. CI 1 1, fig. 8-14, CIV, cv. 1894. — Holectypus depressus Bizet. — Note sur les limites du terrain Callovien. — Soc. géol. Normandie XVI, p. 116, pl. XIII, fig. 9. 1912. — - Holectypus depressus Lissajous. — Jurass. Mâcon, foss. caract., p. 161, pl. XVII, fig. XXXIII, XXXIV. Diagnose originale — Echinites déprimé. — Dix aires non élevées, dont les plus grandes sont divisées par une suture médiane ; dix lignes ambulacraires biporeuses. Sommet déprimé, ambitus orbiculaire, bouche médiocre, munie de dix plis aigus. Anus grand et ovale. 14 - % - Dimensions. — Diamètre : 12 à 20 millimètres ; hauteur : 4,5 à 10 millimètres. Observation. — Espèce de forme très variable, circulaire, subpentagonale, plus ou moins conique en dessus, plus ou moins renflée à l’ambitus, légèrement concave en dessous. Aires ambulacraires et interambulacraires garnies de petits tubercules disposés en rangées verticales assez régulières et dont le nombre est subordonné à la grosseur des individus ; sur chacune des aires, deux de ces rangées, un peu plus développées que les autres, persistent jusqu'au sommet. Tubercules augmentant de nombre et de volume vers l'ambi- tus et sur les bords de la face inférieure. Espace intermédiaire rempli, sur toute la surface du test, par des granules fins, uniformes, égaux, pressés les uns contre les autres, groupés quelquefois autour des tubercules, mais formant le plus souvent des séries linéaires assez régulières et qui donnent au test cet aspect strié qui le caractérise. Appareil apica^ subpentagonal ; quatre plaques génitales marquées de pores très distincts, la cinquième plaque plus petite.imperforée ; corps madréporiforme intimement soudé à la plaque anté¬ rieure de droite, irrégulier, largement développé et faisant saillie au milieu de l'appareil. Anus très grand, pyriforme, occupant à peu près tout l'espace compris entre la bouche et le pourtour du test. Péristome subcirculaire, décagonal et profondément entaillé. Rapports et différences. — Par sa forme et par ses dimen¬ sions cette espèce est très voisine de Holectypus corallinus d’Orbigny, mais elle s’en distingue par ses granules miliaires alignés horizontalement au lieu d'être disséminés au hasard. Voisine de Holectypus hemisphæricus Desor, elle s'en dis¬ tingue par sa forme plus déprimée, son ouverture basale, son pli marginal plus aigu, enfin par son anus pyriforme dont la pointe est dirigée vers la bouche alors que dans H. hemisphæricus c'est justement l’inverse. Voisine égale¬ ment de Holectypus oblongus Wright; H. depressus s'en dis¬ tingue par sa forme circulaire ou subpentagonale au lieu d’êlre oblongue, par les tubercules d’une partie des plaques interambulacraires qui forment une simple ligne alors que chez H. oblongus ils sont disposés sur deux rangs sur toute la plaque. — 79 — 15 Holectypus Sarthaceusis Cotteau 1856 PL I, fi g. 6-6 1856. — Holectypus Sarthaceusis Cotteau, Mss. — In Davoust : Note sur les fossiles spéciaux à la Sarthe, p. 7. 1857. — Holectypus Sarthaceusis Cotteau et Triger. — Echinides Dépt. de la Sarthe, p. 37. pl, IX, fig. 1-4. 1858. — Holectypus Sarthaceusis Desor. — Synopsis des Echinides, p. 173, p. 488. 1873. — Holectypus Sarthaceusis Cotteau. — Paléont-Fr. Terr. Juras. Echinides irrég., IX, p.424, pl. CVI. Diagnose originale. — Espèce subpentagonale, épaisse et renflée sur les bords, légèrement déprimée en dessus, concave en dessous. Tubercules très petits à la face supérieure, plus développés aux approches de la bouche et vers Fambitus où ils forment des rangées concentriques assez régulières, les plus gros de ces tubercules sont distinctement crénelés, perforés et entourés d'une zone lisse, circulaire, très légère¬ ment déprimée. Granules intermédiaires, inégaux, espacés, disposés sans ordre. Pores simples, arrondis. Appareil apical subcirculaire ; quatre plaques génitales perforées, la cin¬ quième imperforée, un peu plus grande qu'elle ne l'est ordi¬ nairement dans Y Holectypus. Anus grand, ovale, très éloigné de la bouche, inframarginal, entaillant un peu le pourtour du test. Péristome central, de petite taille, décagonal, marqué d'entailles apparentes s'ouvrant dans une dépression profonde. Dimensions. — Hauteur ; 16 millimètres ; diamètre transversal : 34 rpillimètres ; diamètre antéropostérieur : 35 millimètres. Rapports et différences. — Espèce voisine de Y Holectypus Ilemisphæricus Desor dont elle se distingue par sa. taille plus forte, plus déprimée, plus pentagonale et par son anus moins rapproché du bord. Collyrites elliptica Lamark 1816 sp. PL I, fig. 7-7b. 1811, — Spatangites ovalis Parkinson. — Organic Remains, III, pl. III, fig. 3. 1816. — Ananchites elliptica Lumarck. — Animaux sans vertèbres, III, p. 318. 16 — 80 — 1842. — Dysaster ellipticus Desor. — Monogr. des Dysaster, p. 12, pl. II, % 5-7. 1842. — Dysaster malum Desor. — Monogr. des Dysaster, p. 16, pl. II, fi g. 11-13. 1857. — Collyrites elliptica Desor. — Synopsis des Echi- nides, p. 203, pl. XXXVI, fig. 5-8. 1857. — Collyrites elliptica Pictet. — Traité de Paléonto- ‘ logie, IV, p. 189, pl. XCIII, fig. 1. 1858. — Dysaster ellipticus Quenstedt. — Der Jura, p. 510, pl. LXVIII, fig. 13-14. 1858. — Collyrites elliptica Gotteau et Triger. — Echin. Dépt. de la Sarthe, p. 82, pl. XVIII, fig. 1 à 4. 1867. — Collyrites elliptica Cotteau. — Paléont. franç. r Terr. Juras, IX, Echin. irrég, p. 58, pl. X-XII. 1894. — Collyrites elliptica Bizet. — Note s. 1. limites du terr. Callovien. Bul. Soc. géol. Norm., XVI, p. 116, pl. X, fig. 7-8. 1912. — Collyrites elliptica Lissajous. — Juras. Mâcon, foss. caract., p. 166, pl. XVII, fig. 48. ~ Diagnose originale. — Ananchite ovale, elliptique, bombée, - très entière, un peu saillante ; deux sommets éloignés. Dimensions. — Hauteur : 17 millimètres ; diamètre trans¬ verse : 32 millimètres; diamètre antéropostérieur : 34 milli¬ mètres. Observation. — Espèce oblongue, subcirculaire, arrondie en avant, un peu rétrécie et subtronquée en arrière. Face supérieure plus ou moins renflée, légèrement déclive dans la région antérieure ; face inférieure presque plane ; sommet * subcentral, quelquefois un peu rejeté en avant. Ambulacres formés de pores obliques, les pores externes un peu plus allongés que les autres, très rapprochés à la face supérieure mais s'espaçant en dessous et se multipliant près de la bouche. Ambulacre antérieur droit, sans apparence de sillon, si ce n'est au-dessous de l'ambitus et aux approches de la bouche. Ambulacres latéraux subflexueux, arrondis au som¬ met. Ambulacres postérieurs un peu plus larges que les autres, arrondis comme , eux et convergeant bien au-dessus de l'anus.Tubercules très petits, inégaux et épars, rares à la face supérieure, plus abondants vers l’ambitus. Granules nombreux, serrés, homogènes. Appareil apical très allongé avec plaques ocellaires latérales superposées aux plaques — 81 17 génitales et en contact par le milieu. L’appareil antérieur est relié aux plaques ocellaires postérieures par une série de petites plaques inégales et irrégulières qui se prolongent jusqu’à l’anus. Anus elliptique, aigu au sommet, supramar- ginal, sans trace de sillon. Péristome excentrique en avant, subpentagonal. Rapports et différences. — Espèce très voisine de Colly rites dorsalis Agassiz et Desor, espèce qui lui a été rattachée à titre de variété courte et renflée, par plusieurs auteurs mais dont elle se distingue par sa forme moins trapue, plus longue et moins renflée, par ses aires ambulacraires anté¬ rieures plus arrondies et plus flexueuses, ses aires ambula¬ craires postérieures un peu plus éloignées du périprocte, enfin par l’absence d’un sillon antérieur près du sommet. Rhabdocidaris copeoides Agassiz 1840 sp. PL I,fig. 8-8b 1840. — Cidaris copeoides Agassiz. — Gat. syst. Ectyp., p.10. 1840. — Cidaris spatula Agassiz. — Echin. fos. de la Suisse, II, p. 79. pl, XXI», fig. 24. 1849. — Cidaris hastalis Agassiz et Desor. — Catal. rais, des Ech. Ann. Sc. nat. (3), VI, p. 333. 1850. — Cidaris copeoides Gotteau. — Et. s. 1. Echin. foss. de l’Yonne, I, p. 82, pl. VIII, fig. 3-5. 1855. — Rhabdocidaris copeoides Desor. — Synopsis Ech. foss., p. 41, pl. IX, fig. 3-7. 1855. — Rhabdocidaris remus Desor. — Synopsis Ech. foss., p. 43, Pl. IX, fig. 1-2. 1855-69. — Rhabdocidaris copeoides Cotteau et Triger. — Echinides Dépt. de la Sarthe, p. 22, pl. V, fig. 1-7. 1878. — Rhabdocidaris copeoides Gotteau. — Paléont. franç. Terr. Jurass. X, Echin. régul. lre partie, p. 269, pl. 215. 1915. — Rhabdocidaris copeoides H. Douvillé. — Les terrains secondaires du massif du Moghara, p. 80, pl. X, fig. 15-16. Nous rapportons à cette espèce des Radioles robustes, allongées, très variables dans leur forme, les unes subcylin¬ driques, plus ou moins comprimées, recouvertes de stries lon¬ gitudinales et granuleuses, les autres armées de fortes épines qui se montrent tantôt à la base, tantôt sur les bords, quel¬ ques-unes s’élargissent en rames plus ou' moins épaisses 6 — 82 — 18 1 garnies également d'épines, de stries ou de granules irrégu¬ liers. Collerette relativement grêle, courte, à peine distincte. Anneau saillant ; facette articulaire profondément crénelée. ASTEROIDEA Goniaster împressae Quenstedt 1852 sp. PL I, fig. 9-'9e 1852. — Asteriàs impressae Quenstedt. — Handbuch der Petrefactenkunde, p. 594, pi. LI, fig. 3-12. 1858. — Asteriàs impressae Quenstedt. — Jura, pl. LXXIII fig. 60-80. 1874-76. — Asteriàs impressae QuenstedL — Petrefact. Deutsch., IV, p. 32, pï. XCI, fig. 23-84. 1883. — Goniaster impressae Zittel et Barrois. — Traité de Paléontologie, I, p. 460, fig. 332. 1912. — Goniaster impressae Lissajous. — Jurassique Méconnais, foss. caract., p. 150, pl. XVIH, fig. 40-41, 60-61. * Cette espèce est représentée par des plaquettes marginales supérieures à contour polygonal irrégulier; face' externe granuleuse, faces latérales légèrement concaves. ANTHOZOA Trochocyathus Maguevillianus Michelin 1840 sp. A r pl. I, fig. 10-10°, 11-11* , 1840. — Turbinolia Magnevilliana Michelin. — Iconogr., zooph., p. 8, pl. II, fig. 2. 1851. * — Trochocyathus Magnevillianus Edw et H. — Monogr. British. fosèil corals, p. 126, pl. XXVI, fig. 1. 1865. — Trochocyathus Magnevillianus FromenteL — Paléont. franç. Terr. Jurass. Polypiers, p. 15, pl. II, fig. 2. Diagnose originale. — Turbinolie turbinée ; étoile ronde, lamelleuse, excavée ; stries externes, simples, base presque lisse, souvent adhérente. Dimensions. — Hauteur : 4 millimètres ; diamètre : 7 mm. - Observation. — ■ Coralliaire simple, libre, hémisphérique, surface basale présentant une fossette centrale entourée d’un petit bord élevé et d’un cercle lisse. Côtes droites, granuleuses, striées tranversalement, presque unies, mais — 83— 19 un peu plus épaisses et légèrement proéminentes près du calice et alternativement assez inégales en dimensions ou de 4 à 6. Cloisons proéminentes, un peu épais¬ sies dans le milieu et formant 4 cycles complets ; celles du 2e cycle presque égales à celles du premier. Columelle petite, papilleuse et bien caractérisée. Les palis minces, ceux des 2 premiers cycles plus larges que ceux du 3e (fig. 1). Fio. 1. Rapports et différences. — Espèce voisine par sa forme générale de T. Harvey anus Edw. et H. (Bristish. fossil corals p. 65, pl. XI, fig. 4) et de T. obesus Edw. et H. (Monogr. Turbinolides. Ann. Sc. nat. (3), IX, p. 313, pl. X, fig. 2) elle en diffère par saT base et la structure de ses côtes. Voisine de T. Michelini Edw. et H. (Monogr. Tubinolides. Ann. Sc. nat. (3), IX p. 314,) elle s'en distingue par sa forme générale un peu plus élevée et moins régulièrement convexe en dessous, ses côtes à dos plus arrondies et plus fines. N.-B. — De Fromentel (loc. cit.) indique cette espèce comme provenant du Bajocien de Montreuil-Bellay, nous ne la connaissons de cette localité que du Callovien du Chalet. Tïochocyathus proximus Fromentel Pl. I, fig. 12-12* 1865. — Trochocyathus proximus Fromentel. — Paléont. franc. Terr. Juras. Polypiers, p. 22, pl. III, fig. 2. Diagnose originale. — Polypier court, subturbiné, éperonné. Côtes assez fortes, presque égales, à dos légèrement aigu et finement strié en travers. Calice arrondi et à bords épais. Cloisons épaisses surtout au pourtour, peu serrées, médio¬ crement larges et peu inégales entre elles, quoique les douze premières soient un peu plus développées. Trois cycles complets et quelques cloisons du quatrième. Columelle et palis peu visibles ; ceux de ces derniers qui correspondent au 3e cycle paraissent peu épais, assez allongés et plus forts. Dimensions. — Hauteur ; 5 millimètres ; diamètre : 4 mm. nombre de cloisons : 26. Observation. — L’échantillon type provient de Montreuil* Bellay et est rapporté par Fromentel au Bajocien. Nous n’en possédons qu’un spécimen provenant du Callovien du Chalet, Rapports et différences. — Espèce voisine par sa forme du Tr. calcar Fromentel mais s’en distinguant par ses côtes plus grosses, plus finement striées en travers, son calice à bords plus épais et ses cloisons moins nombreuses, moins serrées et plus épaisses. Trochocyathus Delimontaiius Thurmann 1851 sp. pl. I, fig. 13-13*» 1851. — Tubinolia Delemontana Thurmann. — in Abra¬ ham Gagnebin. Fragm. hist. Sc. Jura Bernois , p. 137, pl. II, fig. 24. 1852. — Turbinolia impressae Quenstedt. — Handbuch der Pétref., p. 655, pl. LIX, fig. 16. 1857. — - Montlivaultia ? Delemontana Milne Edw.et Haime. — Hist. nat. des Cor., Il, p. 328. 1858. — Turbinolia impressae Quenstedt. — Der Jura, p. 587, pl. LXXIII, fig. 87-88. 1865. — Trochocyathus Delemontanus E. de Fromentel. — Paléont. franç. Terr. Jurass. Polypiers, p. 25, pl. V, fig. 3. Diagnose originale. — J’ai sous les yeux quatorze exem¬ plaires de ce joli fossi’.e provenant de la Combe d’Escherl et aussi de l’Ain. On ne saurai le confondre ave: le piécéden [Anthophyllum Erguelense]. Les lames qui le erminen de toutes paTs n’ofLen nulle tra e d’anciens bouriele s recou¬ vrant, e son1 bien droits et en iè es, c’es -à-dire, non den¬ tées. Que’ques exemplaires n’ont pas plus de 2 à 3 milli- mè res. Ils son' fo més d’un calcai e noir. Dimensions. — Hauteur : 11 millimètres; diamètre-: 7 mil¬ limètres ; nombre des cloisons : 36. Observation. — Polypier un peu allongé, à base conique, tantôt droite ou légèrement coudée et munie d’une petite cicatrice centrale arrondie et oblongue, tantôt repliée obli¬ quement sur elle-même et à demi fracturée. Côtes visibles dans toute la hauteur, minces un peu écartées de 2 en 2, assez souvent bifurquées à différents niveaux, s’épaississant légèrement au pourtour calicinal, paraissant striées sur leurs faces latérales, et très finement granulées, mais d’une manière peu visible sur le dos qui est arrondi. Calice circulaire ou légè¬ rement ovalaire, médiocrement profond et à bords assez minces. Cloisons assez épaisses, arrondies à leur naissance, r .*'• — 85 — 21 bien développées et très finement dentées. Trois cycles complets et dans quelques échantillons la première moitié du quatrième. Palis petits, libres à leur sommet et granif ormes. Columelle peu visible et d’un aspect chicoracé. Ainsi que M. le Pr Rollier de Zunch a bien voulu nous le faire remarquer, le terme Delemontcinus n’es', pas tou: à fai" correct, puisque De’émont est en ïa+in D élimons (ou Felii- mons suivant les anciens manuscri's) et l’adjectif doit faire Deli- (ou Feli -) montanus. Rapports et différences. — Espèce très voisine de Trocho- cyathus Erguelensis Thurmann dont il ne diffère que par des granulations différentes. Montlivaltia Arduennensis Fromentel et Ferry 1877 PI. I, fig. 14-14* 1877. — Montlivaultia Arduennensis Fromentel et Ferry. — Paléont. franç. Terr. Juras. Polypiers, p. 240, pl.LVI, fig. 4, LYII, fig. 1. Diagnose originale. — Polypier court, évasé supérieurement. Côtes subégales, à dos tranchant et finement denticulé. Calice subcirculaire, peu profond, à bords arrondis. Cloisons assez minces, droites, peu serrées, arquées supérieurement, finement dentées et cannelées latéralement. Celles des trois premiers cycles subégales, un peu plus épaisses et saillantes que les autres arrivant jusqu’au centre où leur bord interne est taillé un peu obliquement et parfois légèrement courbé. Elles laissent entre elles un petit espace columellaire vide. Traverses rares et minces. Dimensions. — Hauteur : 20 millimètres ; diamètre calicinal 34 x 32 millimètres ; nombre des cloisons : 96. Observation. — Nous rapportons à cette espèce un échantil¬ lon en mauvais état de conservation qui peut provenir aussi bien dis couches supérieures de la carrière du Chalet. Montlivaltia regularis d’Orbigny 1847. PI. I, fig. 15-15b 1847. — Montlivaltia regularis d’Orbigny. — Prodrome Paléont. slra', I, p. 346, 12* ét. n° 278. 1877. — Montlivaltia regularis Fromentel et Ferry. — Paléont. franç. Terr. Juras. Polypiers, p. 164, pl. XLVII, fig. 2. 22 - 80 — Diagnose originale. — Espèce cupuliforme, très régulière, à cloisons très saillantes en dessus. Dimensions. — Hauteur : 11 millimètres ; diamètre calicinal 14 millimètres ; nombre des cloisons : 64. Observation. — Polypier cylindroïde droit, peu élevé, plus large que haut, convexe à la base où Ton distingue au centre une cicatrice d'adhérence. Epithèque épaisse et forte¬ ment plissée, remontant jusqu'au dessous du bord calicinal. Espace columellaire allongé, plein et occupant le cinquième environ du diamètre du grand axe. Galice subelliptique, superficiel, subconvexe. Cloisons minces, serrées, arquées supérieurement et très finement denticulées. Celles des trois premiers cycles subégales, atteignant la ligne columellaire, - coudées et un peu élargies à leur extrémité interne. Celle des quatrième et cinquième cycles moins larges, mais peu différentes en saillie et en épaisseur. Rapports et différences. — Cette espèce est tellement- voisine du Montlivaltia Sarthacensis d'Orbigny et du Montli- valtia Waterhousei Edw. et H aime qu'il me paraît difficile de séparer ces trois espèces basées sur un nombre plus ou moins grand de cloisons, nombre d'ailleurs variable avec les dimensions chez chaque espèce. VERMES Serpula limax Goldfuss 4826 PL I, fig. 16-16* 1826. — Serpula limax Goldfuss. Petrefacta Germaniae, p. 217, pl. LXVII, fig. 12. 1912. — Serpula limax Lissa jous^ - — Juras. Mâcon, foss. caract., p. 149, pl. XVI, fig. 53. Diagnose originale. — Serpule à test sinueux, partie anté¬ rieure cylindrique, striée transversalement, partie postérieure à section triangulaire, à carène droite, flancs subconvexes. Rapports et différences. — Diffère de Serpula Thermarum P. de Loriol (1876 Ammon. tenuilobatus Baden p. 6, pl. L fig. 1) par sa surface striée et rugueuse. N.- R. — Se rencontre sur les Belemnites et sur Avicula inaequivalvis. — 87 — i > 23 Serpula Ilium Goldfuss. 1829 PL I, fig, 17-17» 1829. — Serpula Ilium Goldfuss. — Petref. Germaniae, p. 234, pl. LXIX, fig. 10 a-d. 1864. — Serpula Ilium Etallon. — Thurmann et Etallon Lethaea bruntrutana, p. 438, pl. LX, fig. 5. 1876. — Serpula Ilium de Loriol. — -Monogr. z. à Ammon. tenuilobatus Baden, p. 9, pl. I, fig. 5 à 8. Diagnose originale , — Serpule à test filiforme, grêle, lisse, enroulé en spire irrégulière, allongée, interrompue ou agglo¬ mérée. Dimensions. — Diamètre : 0 mm. 75 à 1 mm. 25. Observation. — Tubes cylindriques, ne variant pas de dia¬ mètre dans un même individu, contournés, enroulés, noués de manière à former un petit peloton. Ouverture arrondie. Rapports et différences. — Espèce voisine de Serpula gordialis Schlotheim mais en différant par son diamètre plus faible, ses tubes plus enroulés et plus pelotonnés. Serpula Medusida Etallon 1864 Pl. I, fig. 18-18» 1864. — Serpula Medusida Etallon. — Thurmann et Etallon Lethaea bruntrutana, p. 439, pl. LX, fig. 16. 1876. — Serpula Medusida P. de Loriol. — Monogr. z. à Ammon. tenuilobatus Baden, p. 10, pl. I, fig. 9 et 10. 1880. — Serpula Medusida P. de Loriol. — Monogr. z à Ammon. tenuilobatus d’Oberbuchsitten, p. 6, pl. I, fig. 1 et 2. Diagnose originale. — Petite espèce, étroite, très allongée, formant des paquets très contournés sur eux-mêmes, en replis serrés tout à fait irréguliers, plus rarement étalée, et à flexuosités lâches, test lisse, assez épais. Dimensions. — Diamètre des tubes : 1 mm. 25 à 1 mm. 50/ Observation. — Tubes cylindriques, longs. Rapports et différences. — Espèce voisine du Serpula gordialis Schlotheim dont elle diffère par ses tubes plus étroits, noués et enroulés d’une manière plus compliquée ; elle est intermédiaire entre cette espèce et Serpula Ilium Goldfuss. k'V .-B. — Se rencontre sur toutes les coquilles. 24 88 — ! T-' BRYOZOA Diastopora Diluviana Lamouroux 1821 sp. PL I, fi g. 19 1821. — Berenicea diluviana Lamouroux. — Exp. méthod. polyp. p. 81, pl. 80, fig. 3-4. 1854. — Berenicea diluviana Haime. — Bryoz. Jurass. Mèm. Soc. géol. Fr. (2), V, p. 177-178, pl. VII, fig. 2a, 2* (non 2b). 1867. — Berenicea striata Reuss. — Die Bryozoen d. Br. Jur. v. Balin, p. 7, pl. I, fig. 5 (non J. Haime). 1889. — Bosacilla diluviana Sauvage. — Bryoz. Jurass. Boulogne. Bull. Soc. géol. Fr. (3), XVII, p. 44, pl. IV, fig. 11. 1896. — Berenicea diluviana Gregory. — Catal. Jurass. Bryoz., p. 89, pl. IV, fig. 4. 1897. — Berenicea Beussi Parona et Bonarelli. — Faune Callov. infer. de Savoie, p. 83. 1898. — Diastopora diluviana Ganu. — Ef. s. 1. ovicelles des Bryoz, d. Ba+honien d’Occaignes. Bull. Soc. géol. Fr. (3), XXVI, p. 266, fig. 1-4 (non synon). 1912. — Berenicea diluviana Lissajous. — Jurass. Mâcon, foss. caract., p. 142, pl. XVI, fig. 23-24. non : 1838. — Diastopora diluviana M. Edwards. — Mém. Cris. Ann. Sc. nat. géol. (2), IX, p. 228, pl. XIV, fig. 4 et pl. XV fig. 3. (= Beptomultisparsa microstoma Grégory). Diagnose originale. — B. fossile; cellules pyriformes; ou¬ verture polypeuse plus grande que dans les autres espèces. Elle se présente en expansions arrondies quelquefois de plus d’un centimètre de rayon; les cellules quoique peu saillantes sont faciles à distinguer à l’œil nu. Dimensions. — Ouverture : 0,13 à 0, 14, péristome : 0,17 à 0,18 ; largeur zoéciale ; 0,21 ; longueur zoéciale : 0,75 à 1,25. Observation. — Zoarium mince, encroûtant, souvent fixé sur des coquilles de céphalopodes ou de gastéropodes qu’il arrive à recouvrir entièrement. Zoécies cylindriques totale¬ ment ou partiellementvisibles, surtout apparentes au voisinage du péristome. Les péristomes sont circulaires, un peu relevés et espacés d’environ deux fois leur diamètre. Les tubes adultes encroûtés de pores origelliens en rangées transver¬ sales présentent un aspect strié. — 89 — 25 M. Canu (loc. cit.) a donné une excellente étude et un fort intéressant historique de cette espèce; la synonymie donnée par cet auteur doit cependant être revisée. Stomatopora dichotonioides d’Orbigny 1849 sp. PI. I, fig. 20 1841. — Alecto dichotoma Michelin. — Icon. zoophyt. p. 10, pl. II, fig. 10 (non Lamouroux). 1849. — Alecto dichotomoides d’Orbigny, — Prodrome Paléont. strat, I, p. 288, 10e étage. n° 468. 1852. — Alecto dichotoma Quenstedt. — Handb, der Petref., p. 638, pl. LYI, fig. 21 et 22. 1854. — Alecto dichotomoides d’Orbigny. — Paléont. Franç., Terr. crét. Y, p. 835. 1854. — Stomatopora dichotomoides Haime. — Bryoz. Juras. Mém. Soc. géol. Franc. (2), V, p. 163, pl. YI, fig. 2. 1896. — Stomatopora dichotomoides var. aüenuata Gregory. — Catal. foss. Bryozoa, p. 50, pl. I, fig. 4. (non Walford). 1912. — Stomatopora dichotomoides Lissajous. — Jurass. Mâcon, foss. caraet. p. 143, pl. XVI, fig. 36-37. non : 1896. — Stomatopora dichotomoides Gregory. — Catal. foss. Bryozoa, pl. I, fig. 3. Diagnose originale. — Polypier adhérent, filiforme, rameux, dichotome, articulé ; cellules cylindriques, subégales, enflées à la partie supérieure, naissant les unes des autres ; ouverture ovale, saillante, subterminale. Dimensions. — Ouverture : 0,10; largeur zoéciale : 0,20; distance : 1,00. Observation. — Zoarium rampant, rameaux se bifurquant au moins toutes les deux zoécies. Mailles du zoarium hexa¬ gonales. Zoécies à peu près lisses; partie rampante longue, subturbinée, se renflant d’arrière en avant et faiblement aplatie. Pores inégaux, plus grands à l’origine des zoécies. La portion redressée est au iroins une fois plus étroite que la portion traçante et ses parois sont plus épai ses. Haime (loc. cit.) a signalé dans son intérieur quelques cents iné¬ gales. Rapports et différences. — Espèce voisine de Stomatopora dichotoma Lamouroux dont elle diffère par sa dichotomie plus fréquente, plus régulière et s’opérant suivant un angle 26 — 90 — plus grand. Voisine par sa petite taille et les mailles hexa¬ gonales de.son zoarium de Stomatopora Walloni Haime (loc. cit. p. 162, pl. VI, fig. 3), elle s’en distingue par ses zoécies subconiques et ses pores inégaux. [ ' H BRACHIOPODA Rhynchonella Orbignyi Oppel. 1857. Pl. II, fig. l-lc 1850. — Rhynchonella quadriplicata d’Orbigny (non Zieten). — Prodrome, I, p. 286 et 315, 1857. — Rhynchonella Orbignyana Oppel. — Die Jura- formation, p. 577. 1859. — Rhynchonella Fischeri Deslongchamps. — Note sur le terrain Callovien d’Argentan. Bull. Soc. Linn. Nor¬ mandie, IV, p. 42, pl. IV, fig. 16, 17. 1859. ■— Rhynchonella Fischeri Deslongchamps (in parte). — Mém. s. les Brachiop. du Kelloway, p. 50, pl. VI, fig. 8- 12, 17, 18? 1883. — Rhynchonella cf. Orbignyana de Loriol. — Couches à Mytilus des Alpes Vaudoises, p. 86, pl.-XII, fig. 10-13. 1916. — Rhynchonella Orbignyi H. Douvillé. — Terr. second, du Moghara, p. 65, pl. VII, fig, 20-24. Diagnose originale. — Cette espèce est une des plus ré¬ pandues et des plus communes dans le Callovien de France. J’ai dû lui donner un nom nouveau car elle diffère absolu¬ ment de Rh. quadriplicata Zieten. D’Orbigny la cite le pre¬ mier d’une série de localités françaises, mais en même temps il la place dans son Bathonien, ce que E. Deslongchamps (Bull. Soc. Lin. Norm ., 5 mai 1856, p. 98, 99) contesta avec raison. J’en possède de nombreux échantillons de la zone à Am. anceps des environs de Mamers (Sarthe), j’en possède des échantillons plus rares d’autres localités de ce même département : Chauffour, Montbizot, etc.; plus loin on la rencontre à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) et Deslong¬ champs la cite d’Argentan (Orne). Elle se rencontre égale¬ ment à Clucy près Salins (Jura) avec Am. anceps dans le minerai de fer oolithique callovien de Marcou. Je ne connais pas cette espèce provenant d’horizons plus élevés, par contre, elle paraît apparaître un peu plus bas car je possède un — 91 — 27 échantillon conforme au type qui a été trouvé aux environs de Bopfingen et doit provenir de la zone à Am. macrocephalus. Observation. — Belle coquille transverse, ornée depuis le crochet jusqu'au front de 11 à 13 plis larges et aigus, un peu couchés vers les côtés, marquée d'un lobe médian, à courbure régulière et élégante, formé de 3 plis ; les ailes portant chacune de 4 à 5 plis. Grande valve régulièrement convexe au crochet, redressée sur les côtés, marquée sur la région frontale d'un sinus large et très profond, très infléchi vers le bord. Petite valve régulièrement convexe à lobe médian très prononcé et infléchi sur les côtés. Crochet recourbé et aigu. Rapports et différences. — Cette espèce est très voisine de Rhynchonella Fischeri Rouiller à laquelle elle a été réunie par plusieurs auteurs ; nous maintenons sous ce nom les échantillons moins massifs, formant un angle dont l'ouver¬ ture ne dépasse pas 75 degrés, dont le nombre des plis varie de 11 à 13, et dont le sinus frontal est orné de trois plis. Très voisine également de Rhynchonella quadriplicata Zieten elle s'en distingue par ses plis plus gros et son bourrelet médian plus renflé. Dimensions. — Largeur : 23 millimètres ; longueur : 22 mil¬ limètres ; épaisseur : 15 millimètres. Rhynchonella Fischeri Rouiller 1846 sp. PI. II fig. 2-2e et 3-3° 1846. — Terebratula Fischeri Rouiller. — Bulletin de Moscou, pl. B, fig. 15. 1847. — Terebratula Fischeri Rouiller. — Bulletin de Mos- couy XX, p. 391, fig. 14. 1849. — Rhynchonella quadriplicata Millet. — Paléonto¬ logie de Maine-et-Loire, p. 83, n° 66. 1856. — Rhynchonella quadriplicata Deslongchamps. — Catalogue des Braehiop. de Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Linn. Norm ., I, p. 98. 1859. — Rhynchonella Fischeri Deslongchamps (in parte.) — Mém. s. les Braehiop. du Kelloway, p. 50, pl, VI, fig. 14» 15, 16, 18? 1894. — Rhynchonella Fischeri Bizet. — Sur les limites du terrain Callovien. Bull. Soc. gêol. Norm., XVI, p. 112» pl. XIII, fig. 1, 28 — 92 — 1901. — Rhynchonella Orbignyana Raspail. — Falaise jurassique.de Villers-sur-mer. Feuille des j. natur. (4), XXXI, pl. XI, fi g. 13. 1912. — Ryrtchonella Fischeri Lissajous. — Jurras. mâconn. foss. caract., p. 121, pl. XV, fig. 50-51 Diagnose originale. — Notre espèce vient se placer entre la Rh. trilobata Munster et la Rh. tetraedra Sowerby. Une autre forme voisine est la Rh. intermedia Lmck. ; cependant l'accroissement plus en largeur, les deux genres de plis dis¬ paraissant presque vers la charnière, l'oreillette aréale très grande, portant à sa partie supérieure une autre dent arrondie assez prononcée, et logée, ainsi que la partie correspondante de la ventrale, dans une profonde dépression suffiront pour distinguer notre espèce de toute forme voisine. Un caractère constant chez Rh. Fischeri et ses variétés est la grandeur et la profondeur de Y oreillette et de Y area. Observation. — Le nombre des plis sur le bourrelet varie de 4 à 5 bien marqués et deux latéraux moins marqués ; les ailes portent ordinairement trois plis saillants avec un ou deux moins bien marqués. L'angle cardinal varie de 97 à 115 degrés. Cette espèce est constamment plus large que longue ou épaisse, cependant la largeur augmente bien moins rapidement que la longueur. Bizet (loc. cit.) donne les 2 noms de Rh. Fischeri et Rh. Orbignyana à l'espèce de la Sarthe, l'échantillon qu'il figure présente un angle de plus de 90 degrés Rhynchonella spathica Lamarck 1819 sp. Pi. II, fig. 4-4 g. et 5-5 g. 1819. — Terebratula spathica Lamarck (in parte). — Ani¬ maux sans vertèbres, VI, p. 256, n° 53. 1836. — Terebratula spathica Deshayes. — Animaux sans vertèbres, “2e^édit., VII, p. 235, n° 53. 1849. — Rhynchonella quadriplicata d’Orbigny (in parte). — Prodrome, Etage Callovien, n° 235. 1849. — Rhynchonella Royeriana d'Orbigny (in parte). — Prodrom3, Etage Callovien, n° 234. 1850. — Rynchonella spathica Davidson. — Examination of Lamarck speciea of fossil Terebratulas, p. 15, pl. XIV, fig. 53. — 93 — 29 1853. — Terebratula spathica Guéranger. — Répertoire paléontologique de la Sarthe. Etage oxfor. inférieur, p. 25. 1855. — Rhynchonella Calloviensis Triger. — Ms. in litteris. 1857. — Rhynchonella spathica Oppel. — Die Jurafor- mation, n° 99, p. 576. 1859. — Rhynchonella spathica E. Desl. — Note sur le Callovien des environs d' Argent an. Bull. Soc. Lin. Norm, IV, p. 246. 1859. — Rhynchonella spathica E. Desl. — Mém. s. 1. Brachiopodes du Kelloway Rock., p. 55,- pl. VI, fig. 19-27. 1883. — Rhynchonella spathica P. de Loriol et H. Schardt. — Et. Pal. des couches à Mytilus des Alpes Vaudoises, p. 87, pl. XII, fig. 17, 18. Mém. Soc. Pal. Suisse , X. 1892. — Rhynchonella spathica Neumayr et Uhlig. — Jurajÿssilien des Kaukasus, p. 5, pl. VI, fig. 9-11. 1894. — Rhynchonella spathica Bizet. — Note s. les limites du terrain Callovien, Soc. géol. Normandie, XVI, p. 113, pl. VIII, fig. 4, pl. XIII, fig. 3. Diagnose originale. — Coquille subtrigone, subglobuleuse, bord supérieur sinueux, crochet aigu assez allongé. Observation. — Coquille globuleuse, gibbeuse vers le crochet, marquée d'environ 28 côtes rayonnantes assez fines étendues depuis le crochet jusqu'au front. Grande valve gibbeuse près du crochet présentant un sinus médian assez profond et bien délimité, souvent arrondi au milieu ; parties latérales redressées, crochet épais, obtus, extrême¬ ment recourbé, atteignant la petite valve. Petite valve très globuleuse marquée d'un fort lobe médian plus ou moins prononcé et correspondant au sinus de la grande valve. Contrairement à ce qu'écrivait Deslongchamps 1859 (loc. cit.) cette espèce est relativement abondante au Chalet et pullule dans la tranchée d'Angers. Rapports et différences. — Espèce très voisine de Rhyn¬ chonella varions dont elle se distingue par sa taille générale¬ ment plus grande, par ses formes plus arrondies et sa petite valve plus bombée. Très voisine également de Rhynchonella tetraedra du Lias moyen. .. Dimensions. — Largeur : 16 millimètres ; longueur : 14 millimètres ; épaisseur : 10 millimètres. 9i - 30 Rhynchonella funiculata E. Deslonchamps. 1856. PI. II, fi g. 6-6* 1849. — Rhynchonella acasta d'Orbigny (in parte). — Prodrome paléont. strat., I. Étage Callovien, p. 343, n° 233. 1849. — Rhynchonella varions d'Orbigny (non Schlotheim). — Prodrome paléont. strat., I. Etage oxfordien, p. 376, n° 461. 1856. — Rhynchonella funiculata E. Deslongchamps. * — Catalogue des Brachiopodes de Montreuil-Bellay. Rull. Soc. Lin. Normandie , I, p. 99. 1857. — Rhynchonella funiculata Oppel. — Die Jurafor- mation, p. 575, n° 94. 1859. — Rhynchonella funiculata E. Deslongchamps. — Mém. s. 1. Brachiop. du Kelloway-Rock, p. 43, pl. VI, fig. 1-5. 1879. — Rhynchonella funiculata Szajnocha. — Die Bra- chiopoden der oolithe von Balin bei Krakau, p. 39, pl. VII, 21-22. Diagnose originale. — Coquille petite, légèrement trans¬ verse, presque entièrement lisse, ornée dans la région fron¬ tale et sur les côtés de plis disposés en limbe circulaire et d'un lobe médian incurvé régulièrement. Grande valve très large et remarquable par un sinus tiré au cordeau, cro¬ chet épais, aigu et légèrement recourbé, caréné vers les côtés. Aréa plane allant du crochet à la ligne cardinale. Deltidium plan. Petite valve plus gibbeuse et un peu convexe vers le crochet. Dimensions. — Largeur : 12 millimètres ; longueur : 11 mil¬ limètres ; épaisseur : 7 millimètres. Rapports et différences. — Voisine de Rhynchonella varians Schloth, avec laquelle d'Orbigny l'avait confondue mais elle s'en distingue par ses plis frontaux qui atteignent à peine - le tiers de la coquille et surtout par son lobe médian qui est bien moins prononcé. Elle pourrait également être confondue avec Rhynchonella triplicosa Quenstedt dont elle se dis¬ tingue par les arêtes aigues de ses plis frontaux et par l'ab¬ sence de plis sur la région apiciale. Les arêtes aigues de ses | plis frontaux la distinguent aussi de Rhynchonella Oppeli Deslongchamps qui en outre possède des plis bien plus gros. Voisine également de Rhynchonella Thurmanni Voltz. — 95 — 31 Rhynchonella acutiloba E. Deslongchamps. 1856 PL II, fig. 7-7* 1853. — Terebratula lacunosa juvenis Quenstedt. — Hand- buch der petref., p. 455, pl. 36, fig. 25. 1856. — Rhynchonella acutoloba E. Desl. — Catalogue des brachiopodes de Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Lin. Norm., 1855-56, I, p. 99. 1858. — Rhynchonella acutoloba Oppel. — Die Jurafor- mation, p. 575. 1858. — Terebratula lacunosa sparsicosta Quenstedt. — Der Jura, p. 633, pl. 78, fig. 20-22. 1858. — Terebratula lacunosa acuta Quenstedt. — Der Jura, p. 634, pl. 78, fig. 23. 1859. — Rhynchonella acutiloba E. Deslongchamps. — Mém. s. 1. brach. du Kelloway-Rock, p. 41, Pl. V, fig. 4-8. Mèm. Soc. Linn. Norm., XI. Diagnose originale. — Coquille assez petite, globuleuse, lisse d'abord, marquée ensuite, dans sa région frontale, de plis et de sinus plus ou moins apparents. Grande valve peu bombée, présentant, à la région frontale, un profond sinus replié carrément sur la ligne médiane et^marqué presque toujours de deux plis, plus rarement d'un ou trois plis. Petite valve très bombée, surtout vers le crochet, à courbure uniforme sur les côtés où elle présente un grand développe¬ ment, presque droite à la région frontale qui n'offre pas de lobe correspondant à l'énorme sinus de la grande valve. Dimensions. — Longueur : 10 millimètres ; largeur : 10 mil¬ limètres ; épaisseur : 7 millimètres. Rapports et différences. — Espèce voisine par ses plis aigus des Rhynchonella acuta Sowerby, Rh. loxia Fisch., Rh. cynocephala Rich., Rh. personata de Buch ; mais elle se distingue facilement des trois premières par sa forme plus globuleuse ; quant à Rhynchonella personata ses valves plus aplaties et ses plis plus arrondis permettent do l'en distin¬ guer. Elle rappelle les Rhynchonella monsalvensis et Rhyn¬ chonella jastigata Gillieron, du Gallovien des Alpes de Fribourg. 32 — 96 — • ; Rhynchonella Ferryi E. Deslongchamps 1859. PL II, fig. 8-8^ 1859. — ^Rhynchonella Ferryi E. Deslongchamps. — Mémj s. 1. Brachiopodes du Kelloway-Rock, p. 47. Rhyuchonella Ferryi Roemer. — Géologie von OberschleJ sien, p. 238, pl. XXI, fig. 16. 1879. — Rhyuchonella Ferryi Szajnocka. — Die Brac.1 fauna der oolithe von Balin bei Krakau, p. 31, pl. VI, fig. 18- j 21. 1912. — Rhyuchonella Ferryi Lissajous. — Jurass. mâcon- ’ nais, foss. carâctér., p. 121, pl. XV, fig. 58. Diagnose originale. — Coquille triangulaire, très aigue 1 au crochet, très évasée à la région frontale; côtés présentant . un méplat concave, étendu depuis le front jusqu’au crochet ; front légèrement arrondi, montrant un limbe coupé à angle^ droit ; surface ornée de plis longitudinaux nombreux. ' Grande valve ayant sur la ligne médiane un sinus très large, ' très peu profond, étendu depuis le crochet jusqu’au front;’ crochet assez fort, allongé, aigu, proéminent. Petite valve évasée à la région frontale, très bombée vers le crochet où elle est marquée d’une légère dépression longitudinale. Dimensions. — Largeur : 23 millimètres; longueur: 27 mil¬ limètres; épaisseur : 14 millimètres. Rapports et différences. — Espèce très voisine de Rhyn- chonella picatella Sowerby dont elle se distingue par sa forme plus allongée et son crochet plus délié. i m Rhynchonella minuta Buvignier 1843 sp. Pl. II, fig. 9-9* 1843. — Terebratula minuta Buvignier. — Foss. nouv. départ, de la Meuse et des Ardennes. Mém. Soc. phil. de Verdun , II, p. 236, pl. V, fig. 4-6. 1849. — Rhynchonella minuta d’Orbigny. — Prodrome Paléont. strat., I, Et. oxfordien, p. 376, n° 463. 1856. — Rhynchonella phasolina E. Deslongchamps (non Desl. Ann. Inst, des provinces). — Catalogue des Brachio¬ podes de Montreuil-Bellay. Bull. soc. Linn. Norm., I, p. 99. 1857. — Rhynchonella phaseolina Oppel. — Die Jurafor- rnation, p. 576, n° 98. - 97 — 33 1857. — Terebratula Furstembergensis Quenstedt. — Der. Jura., p. 496, pl. LXVJ, fig. 26-27. 1857. — Terebratula Steinbeisii Quenstedt. — Der Jura, p. 496, pi. LXVI, fi g. 28-29. 1859. — Rhynchonella minuta E. Deslongchamps. — Mém. s. 1. Brach. du Kelloway-Rock, p. 48, pl. V, fig. 19, 25-27. 1912. — Rhynchonella minuta Lissajous. — Jurass. mâcon- nais foss. caract., p. 123, pl. XVI, fig. 8. Diagnose originale. — Coquille arrondie, déprimée, à côtes convexes, présentant quelques bifurcations à leur nais¬ sance. Leur nombre est très' variable. Il en est de même de l’angle des arêtes cardinales. Le deltidium est étroit, l’aréa presque nulle, le crochet court, aigu et recourbé. On dis¬ tingue à la loupe des stries rayonnantes qui se croisent avec des stries d’accroissement. Il y a de trois à cinq côtes dans le sinus ; celui-ci est peu prononcé. Observation. — Coquille de petite taille, un peu plus large que longue, les deux valves également convexes. Foramen allongé, très apparent, entouré d’une sorte de bourrelet frangé. Le Deltidium est prolongé latéralement en ailes. La commissure des valves forme, sur le côté frontal, un sinus plus ou moins apparent. Dimensions. — Largeur : 9 millimètres ; longueur : 8 mil- mètres; épaisseur : 4 millimètres. Rapports et différences. — Espèce très voisine de Rhyn¬ chonella phaseolina E. Deslongchamps (Ann. Inst, des pro¬ vinces pour 1855, p. 23, pl. I, fig. 24-26) dont elle diffère par sa toute petite taille, sa forme moins renflée et ses plis moins accusés. • _ 4 . _ _ « ! Rhynchonella triplicosa Quenstedt 1852 sp. Pl. II, fig. 10-10* 1849. — Rhynchonella acasta d’Orbigny (in parte). — Prodrome Paléont. strat., I, Et. Callov., p. 343, n° 233. 1852. — Terebratula triplicosa Quenstedt. — Handbuch d. Petrefact., II, p. 454, n° 13. Atlas, pl. 36 fig. 26. 1856. — Rhynchonella triplicosa E. Deslongchamps. — Catal. Brach. Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Linn. Normandie, 1, p. 99. 1 34 — 98 — 1857. — Rhynchonella triplicosa Oppel. — Die Juraforma- tion, p. 375, n° 95. 1858. — Terebratula triplicosa Quenstedt. — Der Jura, p. 496, pl. 66, fig. 30-32. 1859. — Rhynchonella triplicosa E. Deslongchamps. — Mém. s. ]. Brach. du Kelloway-Rock, p. 44, pl. V, fig. 11, 12, 20, 23 et 24. 1867. — Terebratula triplicosa Quenstedt. — Handb. d, Petrefact. Tubingen (2e édit.), p. 542, pl. 46, fig. 26. 1871. ; — Terebratula triplicosa Quenstedt. — Petrefact. Deutsch. Brachiopoden, p. 99, pl. 39, fig. 1-11. Diagnose originale. — Coquille globuleuse, le plus souvent transversale, presque lisse vers les crochets, ornée vers le pourtour et le front de plis et d'un lobe médian à deux, quatre ou cinq, le plus souvent trois plis. Apex médiocre, valves également convexes. Grande valve marquée vers le bord frontal d'un sinus médian peu manifeste ; petite valve convexe à lobes latéraux peu relevés et ornés vers le front d'un lobe peu manifeste (Deslongchamps 1859, loc. cit.). Dimensions. — Largeur : 15 millimètres ; longueur : 15 mil- mètres ; épaisseur : 9 millimètres. Observation. — Ainsi que l'a fait remarquer Deslong¬ champs (1856), les échantillons de Montreuil-Bellay s'éloignent un peu du type de Quenstedt, c'est pourquoi nous donnons la diagnose de Deslongchamps comme se rapportant exacte¬ ment aux échantillons du Chalet. La coquille est un peu déprimée. Les plis du lobe médian sont arrondis ou légère¬ ment aigus. Rapports et différences. — Espèce très voisine des Rhyn¬ chonella funiculataE. Deslongchamps et Rhynchonella Oppeli Deslongchamps avec lesquelles elle avait été confondue par d'Orbigny, mais dont elle se distingue par ses plis moins gros, moins arrondis, sa grande valve moins bombée. Cer¬ tains échantillons dont la région apiciale est ornée de petits plis rudimentaires, rappellent Rhynchonella furcillata de Buch. Rhynchonella Oppeli Deslongchamps 1859. Pl. II, fig. 11-11* 1859. — Rhynchonella Oppeli Deslongchamps. — Mém. s. 1. Brachiop. du Kelloway, p. 44, pl. V, fig. 13-18, 21-22. — 99 — 35 Diagnose originale. — Coquille petite, robuste, trans¬ verse, lisse d'abord, ornée ensuite, à son pourtour, de plis arrondis et d'un lobe médian épais, marqué de deux, trois, quatre ou cinq plis arrondis. Grande valve bombée surtout à lajégion apiciale, à crochet robuste et assez aigu, présen¬ tant un sinus médian large et profond. Petite valve légère¬ ment déprimée vers le crochet, plane au milieu et fortement relevée sur les côtés ; lobe médian peu marqué si on le com¬ pare à la grandeur du sinus correspondant sur l'autre valve. Dimensions. — Largeur : 14 millimètres ; longeur : 13 milli¬ mètres ; épaisseur : 9 millimètres. ■ Rapports et différences. — Espèce voisine de Rhynchonella triplicosa Quenstedt, mais s'en différenciant par ses plis bien plus gros, plus arrondis, plus indépendants de la partie non plissée ; sa grande valve bombée, sa petite valve aplatie avec une légère dépression vers le crochet. Rhynchonella Voultensis Oppel. 1865 PL II, fi g. 12-12» et 13-13» 1856. — Rhynchonella trigona E. Deslongchamps (non Quenstedt). — Catalogue des Brachiop. de Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Lin. Norm., I, p. 99. 1857. — Rhynchonella trigona Oppel. — Die Jura forma¬ tion, p. 578, n° 103. 1859. — Rhynchonella trigona E. Deslongchamps. — Sur les Brachiop. de la Voulte. Bull. Soc. Lin. Normandie , IV p. 202, pl. Il, fig. 8. 1859. — Rhynchonella trigona E. Deslongchamps. — Mém. s. 1. Brach. du Kelloway-Rock, p. 45, pl. V, fig. 9 et 10. 1865. — Rhynchonella Voultensis Oppel. — Palæontol. Mittheil, I, p. 317. Diagnose originale (Deslongchamps 1859). — Coquille petite, triangulaire, très évasée à la région frontale, où elle est quelquefois légèrement prolongée en ailes sur les côtés. Côtés occupés par un méplat concave, étendu depuis le front jusqu'au crochet. Front légèrement arrondi, occupé par un limbe coupé à angle droit. Surface à peu près lisse près des crochets, marquée au tiers de la coquille d'un petit nombre de gros plis longitudinaux de plus en plus prononcés vers la 36 — 100 — région frontale. Grande et petite valves très peu bombées. Crochet assez fort, peu aigu, un peu recourbé. Petite valve marquée vers les crochets, d'une dépression longitudinale très légère. Dimensions. — Largeur : a) 14 millimètres, b) 10 milli¬ mètres ; longueur : a) 12 millimètres, b) 10 millimètres ; épaisseur : a) 8 millimètres, b) 7 millimètres. a : échantillons présentant 9 plis ; b : échantillon présen¬ tant 6 plis. Observation. — Espèce connue en France jusqu'ici unique¬ ment à la Voulte (Ardèche) et Montreuil-Bellay où elle est assez abondante. Rapports et différences. — Espèce très voisine de Rhyn- chonella trigona Quenstedt avec laquelle elle a été confondue par Eugène Deslongchamps, cependant elle en diffère par ses plis plus gros et moins nombreux, sa coquille plus renflée et un peu moins triangulaire. Rhynchonella solitaria Oppel. 1861. PL II, fig. 14-14* 1861. — Rhynchonella solitaria Oppel. — Ueber die Weissen und rothen Kalke von Vils in Tyrol, p. 37, pl. III, fig. 2 a-d (Wurttemb. naturw. Jahresh. Jahra., XVII). 1871. — Rhynchonella solitaria Quenstedt. — Atlas z. d. Brachiopoden, pl. XL, fig. 79. 1891. — Rhynchonella solitaria de Grossouvre. — Callo- vien ouest de la France. Bull. Soc. géol. Fr. (3), XIX, pl. IX, fig. 12-13. Diagnose originale. — La coquille paraît être presque lisse non loin de la portion frontale qui est unie ; cependant à la loupe on aperçoit de légères stries radiales qui néanmoins ne paraissent pas se continuer jusqu'aux extrémités, la sur¬ face supérieure de la coquille ressemblant à celle de Rhyn¬ chonella Wrigthi : elle présente les stries caractéristiques des Rhynchonelles. On aperçoit d'abord au voisinage de la région frontale des costulations arrondies, élevées, dont 4 ou 5 sur la région médiane légèrement saillante, tandis que de chaque côté il y a également des côtes encore plus courtes. La coquille forme à la périphérie un triangle isocèle dont le côté le plus large est formé par la portion frontale. — 101 — 37 La coquille paraît après restauration avoir un rostre de 5 millimètres de long sur 5 mm. 1 fl de large et 3 millimètres de haut. Je ne voulais pas passer sous silence l'exemplaire figuré qui est le seul que j’aie recueilli dans les calcaires blancs de Vils ; peut-être plus tard cette espèce sera-t-elle trouvée en abondance dans d’autres localités. Dimensions. — Largeur : 12 millimètres ; longueur * 12 millimètres ; épaisseur : 6 millimètres. Observation. — Ainsi que l’a fait remarquer M.de Grossouvre (1891. Callov. Ouest de la France. Bull. Soc. géol. Fr. (3), XIX, p. 254), les échantillons de l’ouest de la France que l’on rap¬ porte à cette espèce sont de bien plus grande taille que l’échantillon unique de Vils figuré par Oppel. Zeilleria biappendieulata E. Deslongchamps. 1856 sp. . PI. III, fig. 1-1* 1854. — Terebratula emarginata Millet. — Paléontol. M.-et-L., p. 83, n° 71. 185C-. — Waldheimia biappendieulata E. Deslongchamps. — Catal. Brach. de Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Linn. Norm ., I, p. 98. 1859. — Terebratula biappendieulata E. Deslongchamps. S. le Callov. d’Argentan. Bull. Soc. Linn. Norm., IV, p. 98. 1859. — Waldheimia biappendieulata E. Deslongclu mps. — Mém. s. 1. Brach. du Kelloway-Rock, p. 32, pl. IV, fig. 1-7. 1857. — Terebratula burgundiaca Cotteau. — Paléon¬ tologie de l’Yonne, p. 135. 1879. — Waldheimia biappendieulata Szajnocka. — D. Brach. fauna d. ool. von Balin bei Krakau, p. 17, pl. IV, fig. 13-16. 1894. — Terebratula biappendieulata Bizet. — S. les limites du Callovien. Bull. Soc. géol. Normandie , XVI, p. 114, pl. XI II, fig. 6. 1912. — Zeilleria biappendieulata Lissa jous. — Jurass. Maronnais, foss. caract., p. 137, pl. XV, fig. 9. Diagnose originale. — Coquille allongée, à grande valve fortement carénée, et à petite valve aplatie, bilobée à la région frontale, se rapprochant un peu de la Waldh. obovata dont elle est cependant fort distincte. Assez commune. 38 — 102 Dimensions. — Longueur : 21 millimètres ; largeur : 14 mil¬ limétrés ; épaisseur : 11 millimètres. Observation. — Coquille subovale. Bord frontale tronqué ou échancré, souvent allongé en deux pointes mousses. Côtés plans. Crochet petit, mince, presque droit, légèrement caréné sur les côtés. Foramen petit. Septum médian visible par transparence. Rapports et différences. — Espèce voisine de Terebratula emarginata Sowerby et de Terebratula vicinalis Schlotheim. Elle diffère de la première par sa région frontale bien moins tronquée et par sa grande valve plus bombée ; de la seconde par sa forme moins bombée, son front et ses côtés marqués d’un limbe coupé à angle droit. Zeilleria subrugata E. Deslongchamps. 1859 sp. PL II. fig. 15-15° 1856. — Terebratula ornithocephala E. Deslongchamps. — Catal. Brach. de Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Linn. Norm., I, p. 98. 1859. — Terebratula subrugata E. Deslongchamps. — Note s. 1. Brachiop. du Callov. de la Voulte. Bull. Soc. Linn. * Norm, , IV, p. 201, pl. Il, Fig. 7. -1859. — Terebratula (Waldheimia) subrugata E. Deslong¬ champs. — Mém. s. 1. Brach. du Kelloway-Rock, p. 36. pl.V.fig. 1. Diagnose originale. — Coquille ovalaire, allongée, un peu déprimée, légèrement tronquée en avant, rarement lisse, plus souvent marquée de rides transversales plus ou moins fortes et plus ou moins nombreuses, parallèles aux lignes d’accroissement. Valves également convexes ; grande valve bombée sur la ligne médiane. Crochet peu recourbé, très fortement caréné sur les côtes. Dimensions. — Longueur : 21 millimètres ; largeur : 13 mil limètres ; épaisseur : 10 millimètres. Zeilleria umbonella Lamarck. 1819 sp. Pl. III, fig. 2-2° 1819. — Terebratula umbonella Lamarck. — Animaux sans vertèbres, VI, p. 249. — 103 — 39 1832. — Terebratula umbonella Deshayes. — Encyclop. méthod., III, p. 1.028, pi. 240, fig. 5 a. b. 1845. — Terebratula Royeriana d'Orbigny. — Géologie Russie d'Europe, II (3), pl. XLII, fig. 33, 34. 1850. — Terebratula umbonella Davidson. — Exaniin. of Lamarek spec. foss. Tereb.( Annals of natural history), p. 6, no 18, pl. XIII, fig. 18. 1853. — Terebratula umbonella Guéranger. — Répertoire Paléôntologique de la Sarthe, p. 24. 1857. — Terebratula Royeriana Gotteau. — Et. s. les moll. foss. de PYonne, p. 153. 1857. — Terebratula Royeriana Oppel. — Die Juraforma- tion, p. 571, n° 86. 1859. — Terebratula umbonella Deslongchamps. — Mém. s. 1. Brach. du Kelloway-Rock. Mém. Soc. Linn. Norm ., XI, p. 35, pl. IV, fig. 8-23. 1859. — Terebratula umbonella Deslongchamps. — Sur le Callovien d' Argentan, p. 241. 1884. — Terebratula umbonella Deslongchamps. — Etudes critiques s. d. Brachiop., p. 270-271. Diagnose originale. — Coquille allongée, renflée, com¬ primée sur les côtés, tronquée en avant, lisse, valves assez élevées, crochet recourbé. Dimensions. — Longueur : 22 millimètres ; largem : 17 millimètres ; épaisseur : 15 millimètres. Observation. — Le crochet plus ou moins caréné sur les côtés est très recourbé et touche la petite valve par son extrémité libre. D'après Des¬ longchamps (Brach. Kelloway, p. 34, fig: 9), l'appareil interne se compose d'un grand septum médian très épais et très élevé vers les crochets, mince et peu apparent à partir du milieu de la coquille. Appareil brachial robuste, très long, dont les branches laté¬ rales s'élèvent sans diverger et se soudent sur la ligne médiane par une bande trans- Fig. 2. versale assez large où elles s'arrêtent brusquement^en for¬ mant deux saillies (fig. 2). Deslongchamps (1859, loc. cit.) considère cette espèce 40 — 104 — comme manquant complètement à Montreuil-Bellay. Nos échantillons correspondent bien aux figures 11, 19 et 22 de cet auteur. I Rapports et différences. — Espèce voisine de Zeilleria lagenalis Schlotheim et Zeilleria subfurcata elle s’en dis¬ tingue par sa forme plus arrondie et plus régulièrement - convexe. Zeilleria hypocirta E. Deslongchaiûps. 1856 sp. PI. III, fig. 3-3° 1856. — Terebratula hypocirta E. Deslongcliamps. — Gatal. des Brachiop. de Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Linn. Nor¬ mandie, I, p. 98. ^ 1857. — Terebratula hypocirta Oppel. — Die Jurafoma- tion, p. 573, n° 90. 1859. — Waldheimia hypocirta Deslongchamps. — Mém. s. 1. Brach. du Kelloway-Rock, p. 28, pl. III, fig. 4-12. Mém. Soc. Linn., t. XI. Diagnose originale. — Coquille petite, globuleuse, enflée, plus ou moins tronquée vers le front, lisse. Grande valve légèrement convexe, arrondie sur les bords ; crochet recourbé, épais, caréné vers les côtés ; foramen petit, petite valve con* vexe, remarquable par son sinus médian large et qui partant du front s’arrête à la partie moyenne de la coquille, appareil brachial robuste, long et développé. Dimensions. — Longueur : 10 millimètres ; largeur : 8 mil¬ limètres ; épaisseur ; 7 millimètres. Observation. — Dans son mémoire sur les Brachiopodes du Kelloway-Rock Deslongchamps donne la description sui¬ vante de l’appareil interne : Septum médian grand, très épais, atteignant presque le bord frontal. Appareil brachial très robuste, égalant en lon¬ gueur les 3/4 de la coquille et dont les deux branches laté¬ rales, descendant vers le front, suivent, à quelque distance du fond, la courbure de la petite valve, s’évasent ensuite en un processus triangulaire duquel naissent les branches — 105 — 41 médianes ; celles-ci remontent en produisant une anse allon¬ gée en forme d'û, presque jusqu'au niveau du crochet où elles s'épanouissent en une large surface dont la concavité est dirigée du côté du foramen ( fig . 3 et 4). Rapports et différences. — Cette espèce ressemble beaucoup à de jeunes échantillons de Aulacothyris pala mais elle s'en distingue par sa forme plus globuleuse, ses bords arrondis, le sinus de la valve dorsale plus profond, son crochet arrondi, son appareil brachial très robuste, son septum interne médian robuste et très épais, enfin par la forte carène de sa valve ventrale. Aulacothyris pala de Buch. 1834 sp. PL III, fig. 4-4° et 5-5c 1834. — Terebratula pala de Buch. — Uber Terebr., Berl. Ak., p. 114, pl. III, fig. 44. 1834. — Terebratula pala de Buch. — Mém. Soc. géol. Fr ., III, p.. 228, pl. XX, fig. 9. 1849. — Terebratula chauviniana d’Orbignv. — Prodr. Paléont. strat., I, Etage Callov., p. 344, n° 247. 1856. — Terebratula pala Deslongchamps. — Catal. Bra- chiop Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Linn. Normand , I, p. 98. i 1857. — Terebratula pala Quenstedt. — Der Jura, p. 493, pl. 489, fig. 19-20. 1857. — Terebratula pala Oppel. — Die Juiaformation, p. 574, n° 92. 1857. — Terebratula Geisingemis Oppel. — Die Juraforma- tion, p. 573, n° 91 . 1858. — Terebratula pala Quenstedt. — Handbuch der Petrefa 'tenkunde, p. 560. pl. 47, fig. 46, 1868-71. — Terebratula pala Quenstedt. - — Petrefacten- - kunde Deutseh. Brach, p. 354. pl. 47, fig. 43-71, 1879. — Waldheimia pala Szajnocka. — D. Brach. fauna der ool. v. Balin bei Krakau, p. 21, pl. V, fig. 9. 1886. — - Waldheimia , pala Rothpletz. — Monogr. d. Vil-:'- ser Alpen, p. 39 et 127. 1892. — Waldheimia pala Neumayr u. Uhlig. — Kauk. . Jurafor., p. 16. 1912. — - Aulacothyris pala Lissajous. — Jurass. mâcon. foss. caract., p. 140, pl. XV, fig. 10-11. i Diagnose originale. — Terebratula pala présente deux côtés parallèles qui sont coupés à angle droit par le front à peu près comme chez T . digona. Mais la valve dorsale^ est fortement carénée et son contour longitudinal forme un demi-arc de cercle. La valve ventrale est simplement un couvercle concave sans élévation. On distingue à partir du bord cardinal une ligne ou sinus médian dont les côtés s'in¬ clinent comme les côtés latéraux d'une gouttière. Toute la surface ventrale est concave vers le haut depuis la charnière jusqu'au premier quart, ensuite vers le bas du côté du front. La ligne de séparation des deux valves suit latéralement cette courbure, mais la ligne frontale se recourbe vers le côté dorsal en un arc qui occupe toute la partie frontale. Les arêtes ventrales se recourbent et se rencontrent sous un angle obtus près de la charnière sans se terminer en pointe. L’angle des arêtes cardinales est de 65 degrés. Le rostre est très recourbé,, son col non saillant, comprimé, caréné sur les côtés, le foramen est d’ailleurs petit. Le deltidium est visible dans toute son étendue, formant près du quart du pourtour de l’ouverture. La valve dorsale s’élève régulière¬ ment jusqu’à la partie médiane puis devient régulièrement déclive dans la partie frontale. Sur les côtés par contre la déclivité est brusque et rapide. A partir du milieu on remarque très confusément deux arêtes divergentes qui cessent aux angles de la partie frontale et des plis latéraux. Dimensions. — Longueur : 28 , millimètres; Largeur : 19 millimètres; épaisseur : 17 millimètres. Observation. — L’espèce de Montreuil-Bellay atteint des dimensions plus grandes que le type allemand. — 107 — 43 Deslongchamps (Mém. s. 1. Brach. du Kelloway-Rock, p. 29, pl. III, fig. 21, 22) a donné une excellente descrip¬ tion et d’excellentes figures de l’appareil interne : Septum médian, grand, mince atteignant presque le bord frontal. Appareil brachial très délié, très long, dont les branches médianes divergent assez, vers le milieu de leur trajet, pour dépasser les branches latérales, et se soudent, vers le tiers de la coquille, par une branche transversale auprès de laquelle elles s’arrêtent brusquement (fig. 5-6). Rapports et différences. — Espèce voisine de Z eilleria ornithocephala Sowerby et de Z eilleria lagenalis mais s’en différenciant par sa petite valve aplatie marquée d’un grand sinus longitudinal. Voisine également de Terebratula impressa de Buch dont elle se distingue par ses valves plus élevées et plus allongées, par son crochet fortement courbé et par son front tronqué. Nous avoirs vu que à l’état jeune elle pouvait être confondue avec Zeilleria hypocirta. Terebratula intermedia Sowerby. 1812. Pl. 111, fig. 6-Gc 1812. — Terebratula intermedia Sowerby. — Miner, conch., I, p. 48, pl. XV, fig. 8. 1837. — Terebratula intermedia Sowerby. — Transac. Géol. Soc!, V, p. 328, pl. XXII, fig. 11. 1837. — Terebratula biplicata Sowerby. — Transac. Geol. Soc., V, p. 328, pl. XX 11, fig. 10. 1851. — Terebratula intermedia Davidson. — Ool. and Lias Brachiop., I, p. 52, pl. XI, fig. 1-5. 1857. — Terebratula interhiedia Oppol. — Die Juraforma- tjon, p. 495, n° 88. 44 — 108 — 1857. — Terebratula Fleischeri Oppel. — Die Juraforma- tion, p. 497, n° 92. 1859. — Terebratula intermedia (var. Fleischeri) E. Deslong- champs. — S. le Gallovien d’Argentan. Bull. Soc. Linn. Nor¬ mandie , IV, p. 233, pl. IV, fig. 3, 4. 1859. — Terebratula intermedia E. Deslongchamps. — Mém. s. 1. Brachiop. du Kelloway-Rock, p. 12, pl. I, fig. 1-3. 1878. — Terebratula intermedia Davidson. — Suppl, ool. and. Lias. Brach., p. 123, pl. XVII, fig. 12. 1882. — Terebratula intermedia Haas et Pétri. — Brach. v. Elsass-Lothring, p. 260, pl. XI, fig. 7, 8, 11, 13, 14, 17, pl. XII, fig. 3. 1904. — Terebratula intermedia Modeste Clerc. — Et. monogr. des foss. du Dogger, p. 74, pl. II, fig. 19, 20, 21 Diagnose originale. — Coquille obtusément pentagonale, assez déprimée, lisse; la grande valve très convexe, bord frontal ondulé. Trois dépressions sur la petite valve et deux sur la grande. Dimensions. — Longueur : 24 millimètres ; largeur : 23 mil¬ limètres; épaisseur : 15 millimètres. Observation. — Les échantillons de Montreuil-Bellay se distinguent du type par le rapprochement des deux plis, l’angle très aigu formé vers le front par la réunion des deux valves et la légère dépression qu’on remarque sur la petite valve; c’est sur ces caractères que Oppel a créé sa variété Fleischeri. Rapports et différences. — Intermédiaire entre Terebratula perovalis Sowerby et Terebratula globata Sovv. ; se distingue de Ter. perovalis par sa valve supéiieure plus renflée, par sa forme plus large, plus inéquivalve et obtusément pentagonale, par son crochet plus couit et par le bord fiontal comprimé et non tronqué, les replis des deux valves sont plus marqués. Plus difficile à distinguer de Terebratula globata car on ren¬ contre souvent des exemplaires transitoires que l’on peut indifféremment attribuer à une espèce ou à l’autre; cepen¬ dant en s’en tenant à la distinction de Davidson on peut considérer comme Terebratula intermedia tous les individus qui se distinguent de Terebratula globata par leur aspect plus comprimé et plus large avec un foramen plus grand et une — 109 — 45 ligne frontale moins sinueuse. Terebratula intermedia est également très voisine de Terebratula Phillipsii dont elle diffère par sa forme plus circulaire. Dans le jeune âge il est impossible de distinguer : Terebratula intermedia , Terebra¬ tula maxillata et Terebratula Phillipsii. Terebratula dorsoplicata Suess. 1855 (in litteris) PI. III,. fig. 7-7° et 8-8° 1845. — Terebratula biplicata Zejszner. — Paleontologia polska, pl. VI, fig. 1-5. 1854. — Terebratula perovalis Millet. — Paléontologie Maine-et-Loire, p. 83, n° 69. 1856. — Terebratula dorsoplicata Deslongchamps. — Cata¬ logue Brach. de Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Linn. Nor¬ mandie, I, p. 97. 1856. — Terebratula dorsoplicata var. excavata Deslong¬ champs. Catalogue Brach. Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Linn. Normandie , I, p. 98. 1857. — Terebratula dorsoplicata Oppel. — Die Jurafor- mation, p. 570, n° 82. 1859. — Terebratula dorsoplicata E. Deslongchamps. — S. le Callovien d’Argentan. Bull. Soc. Linn. Normandie , IV, p. 231. 1859. — Terebratula dorsoplicata E. Deslongchamps. — Mém. s. 1. Brachiop. du Kelloway-Rock, p. 17, pl. I, fig. 5-18. 1859. — Terebratula dorsoplicata var. Perieri Deslong¬ champs. — Mém. s. 1. Brachiop. du Kelloway-Rock, p. 24, pl. II, fig. 1 et 2. 1859. — Terebratula dorsoplicata var. excavata Deslong¬ champs. — Mém. s. 1. Brachiop. du Kelloway-Rock, p. 22, pl. II, fig. 3 à 4 (non 5). 1871. — Terebratula dorsoplicata Dumortier. — Sur quel¬ ques gisements de l’Oxfordien inférieur de l’Ardèche, p. 42. 1879. — Terebratula dorsoplicata Szajnocha. — Die Brac. Fauna der ool. von Balin bei Krakau, p. 6, pl. I, fig. 4-9. 1892. — Terebratula dorsoplicata Neumayr u. Uhlig. — Kauk. Juraformation, p. 11. 1912. — Terebratula dorsoplicuta Lissajous.-Jurass. Maçon¬ nais, foss. caract., p. 131, pl. XIV, fig. 29-30. 46 — iiô — Diagnose originale .f! — Coquille plus longue que large, ovale ou subtriangulaire, un peu renflée, très robuste, entière¬ ment lisse, sans aucune trace de petites lignes rayonnantes, marquée seulement de lignes légères d’accroissement. Grande valve presque plane à la région frontale, convexe au centre; convexité s’augmentant de plus en plus vers le crochet; celui-ci arrondi, très renflé, percé d’un large foramen sub¬ circulaire. Petite valve convexe, marquée, à la région fron¬ tale, de deux gros plis latéraux très obtiis, séparés par un sinus très large et peu profond, occupant les 2 /3 de la longueur de la coquille. Appareil brachial égalant en lon¬ gueur le i /3 environ de la coquille, formé d’une lamelle très mince et très étroite, à branches latérales légèrement divergentes, à branches moyennes re¬ montant très peu et présentant, à leur soudure sur la ligne médiane, une dé¬ marquée. Absence complète de septum Fig. pression a peine médian (fig. 7). Dimensions. — Longueur : 27 millimètres ; largeur : 24 mil¬ limètres; épaisseur : 14 millimètres. Un jeune échantillon nous a donné, longueur : 12 milli¬ mètres; largeur : 10 millimètres; épaisseur : 6 millimètres. Variété excavata E. Desïongchamps. PI. III, fig. 9-9°. Cette variété est beaucoup plus raccourcie que le type, et porte à sa petite valve un sinus très profond, de profondeur, du reste, très variable. Observation. — Coquille subtriangulaire, grande valve mon¬ trant à la région frontale, une surface très légèrement con¬ vexe se terminant, de chaque côté, par un sillon peu profond auquel succède un bourrelet assez marqué, foramen médiocre. Les gros plis latéraux de la petite valve sont entièrement rejetés et prolongés sur les côtés en deux pointes aigües. Sur les côtés le reploiement brusque des deux valves forme une surface plane. Variété Perrieri E. Desïongchamps. PI. III, fig. 10-10°. Intermédiaire entre le type et la variété excavata; coquille plus longue que large, triangulaire, assez renflée, entièrement lisse, grande valve présentant à la région frontale une surface presque plane limitée de chaque côté par un bourrelet obtus, crochet arrondi, peu renflé, percé d’un foramen circulaire-mé¬ diocre. Les deux gros plis latéraux delà petite valve sont obtus rejetés et prolongés sur les côtes en deux pointes très obtuses, limitant un sinus large, plus ou moins profond. Les côtés des deux valves forment une surface arrondie. Observation. — On observe au Chalet tous les intermé¬ dianes entre la forme type et les variétés et il est souvent difficile de les délimiter. La forme la plus fréquente au Chalet est la forme inclinant vers la variété excavata , c’est-à-dire correspondant à la figure 15 de la planche I de Deslong- cbamps, alors que dans la Tranchée d’Angers la forme la plus fréquente est celle représentée par Deslongchamps, planche I, figure 9 et 11. Dimensions : Variété excavata : Longueur : 20 milli¬ mètres; largeur : 17,5 millimètres; épaisseur : 16 millimètres. Variété Perrieri : Longueur: 25 millimètres; largeur : 17 millimètres; épaisseur : 15 millimètres. Forme intermédiaire à excavata : Longueur : 32 milli¬ mètres; largeur : 26 millimètres; épaisseur : 21 millimètres. Terebratula antiplecta de Buch. 1834 PL III, fig. 11-11° 1834. — Terebratula antiplecta de Buch. — - Uber Terebra- teln. Berl. Ak., p. 80, pl. II, fig. 38. 1834. — Terebratula antiplecta de Buch. — Mém. Soc. géol Fr ., III, p. 187, pl. XVII, fig. 8. 1859. — Terebratula dorsoplicata var. excavata (échantil¬ lon anormal) Deslongchamps. — Brach. Kelloway-Rock, pl. II, fig. 5 (non 3 et 4). 1871. — Terebratula antiplecta Quenstedt. — Atlas z. d. Brachiopoden, pl. XLIV, fig. 144, 145. 1891. — Terebratula antiplecta de Grossouvre. — Callovien ouest de la France. Bull. Soc. géol. Fr. (3), XIX, p. 254. Diagnose originale. — La forme générale est triangulaire, triangle à côtés égaux chez les petites; triangle à hase plus 48 — 112 — courte chez les plus grandes. Sur la valve ventrale on remar¬ que une large côte médiane entourée par deux nervures latérales fortement divergentes. Vers le natis elles se réu¬ nissent toutes en une seule. Sur les exemplaires dont le test est conservé on les verrait rester distinctes jusqu'au natis. Sur la valve dorsale on voit deux côtes dorsales plus rappro¬ chées l’une de l'autre allant du crochet au bord et deux autres plus fortes et plus saillantes forment les bords latéraux. La valve ventrale ne s'élève que très doucement à partir du natis et s’abaisse rapidement sur les côtés en correspondance avec la forte élévation des nervures latérales sur la surface dorsale. L'angle des arêtes cardinales est d'environ 70 degrés. Les arêtes cardinales sont très longues et se prolongent jusqu’au delà du milieu de la longueur. Les arêtes latérales, qui forment avec elles un angle obtus n'ont pas la moitié de leur longueur, et comme elles se réunissent avec elles suivant une courbe arrondie, la forme pentagonale se change à très peu près en celle d'un triangle. Le front qui est large atteint les 2/3 de la longueur des arêtes cardinales. Les arêtes ventrales au bord cardinal se réunissent sous un angle de 90 degrés. L'aréa s'arrondit du côté de la valve dorsale. Le crochet est recourbé et son foramen est en con¬ tact avec la pointe de la valve ventrale. Le Deltidium reste invisible. Appareil brachial égalant environ 1/3 de la coquille, formé d’une lamelle très mince et très étroite, à branches latérales légèrement divergentes, à branches moyennes remontant très peu et présentant à leur soudure sur la ligne médiane une dépression à peine marquée. Absence complète de septum médian. Dimensions. — Longueur : 32 millimètres ; largeur : 25 mil¬ limètres; épaisseur : 21 millimètres. Observation. — Les échantillons de Montreuil-Bellay correspondent bien aux figures de Buch et de Quenstedt. La petite valve s’abaisse en pente douce vers la commissure frontale. Rapports et différences. — Par sa petite valve cette espèce se rapproche de Terebratula conglobata du Bajocien, espèce d’ailleurs facile à distinguer. A première vue cette espèce paraît semblable à Terebratula biplicata mais les plis sont situés sur la valve dorsale et non sur la face ventrale. Voisine — 113 — 49 également de Terebratula dorsoplicata var. excavata Desl. elle en diffère par l’absence du sinus qui dans l’espèce de Deslongchamps entame profondément la petite valve dans la région frontale. Terebratula subcaualiculata Oppel. 1857 PL III, fi g. 12-12® 1837. — Terebratula seUa Sowerby. — Terebrat. from. the Cutch. Transac. géol. of London V, p. 328, pl. XXII, fig. 12. 1849. — Terebratula bicanaliculata d’Orbigny (non Schlo- theim, non Zieten) . — Prodrome Paléont. strat., I, p. 344, Et. callov., n° 245. 1857. — Terebratula subcanalicukUa Oppel. — Die Jura- formation, p. 569, n° 79. • 1857. — Terebratula longiplicata Oppel. — Die Jurafor- mation, p. 569, n° 80. 1859. — Terebratula subcanalicülata Deslongchamps. — Mém. s. 1. Brachiop. du Kelloway. Mém. Soc. Linn. Norm . XI, p. 15, pl. II, fig. 6. 1859. — Terebratula subcanaliculata Deslongchamps. — S. le Callovien d’Argentan. Bull. Soc. Linn . Norm., IV, p. 235, pl. IV, fig. 10-11. 1892. — Terebratula subcanaliculata Neumayr u. Uhlig. — Kaukas. Jurafoss., p. 11, pl. VI, fig. 12-14. 1912. — Terebratula subcanaliculata Lissajous. — Jurass. Mâcon, foss. caract., p. 130, pl. XIV, fig. 25-26. Diagnose originale . — Terebratule à deux plis, assez plate dans le jeune âge, mais montrant chez l’adulte deux plis à la région frontale qui sont séparés par un large intervalle en même temps que la coquille forme un sinus. Les plis sont eux-mêmes peu recourbés et ne forment pas une forte saillie. L’ouverture du foramen est de grandeur moyenne. On la trouve en abondance dans les schistes à Macrocephalus de Geisingen. Je lui ai donné un nom nouveau parce que l’espèce unique citée par d’Orbigny dans son Prodrome qui puisse lui être rattachée a été classée d’après une détermination inexacte. D’après E. Deslongchamps Ter. subcanaliculata se trouve aux environs d’Argentan (Orne) dans un schiste approximativement de même âge que les couches où on trouve cette espèce en Souabe. 8 50 - 114 — Dimensions. — Longueur : 31 millimètres ; largeur : 21 mil¬ limètres; épaisseur : 15 millimètres. Observation. — Coquille ovale, renflée, plus longue que large, crochet arrondi un peu comprimé, foramen presque circulaire. Bord frontal en général fortement biplissé. La surface paraît lisse mais à la loupe et sur des échantillons bien conservés on voit des plis rayonnants très fins et abon¬ dants. La grande valve présente un bourrelet médian limité par 2 sinus latéraux partant du bord frontal et atteignant le tiers de la coquille. Par leur forme un peu trapue. les échan¬ tillons que l’on rencontre à Montreuil-Bellay se rapportent tous à la variété longiplicata Oppel. Rapports et différences. — Deslongchamps (1859. S. 1. Callov. d’Argentan, p. 241) a montré combien dans ses variétés cette espèce se rapproche tantôt de Terebratula bicanali- culata Schlotheim, tantôt de Terebratula insignis Schübler. Dictyothyris Trigeri Deslongchamps .1856 sp. PL III, fi g. 13-13^ 1849. — Terebratula reticulata d’Orbigny (in parte). — Prodrome Paléont. stratigr., I, p. 344, n°242. 1856. — Terebratula Trigeri Eug. Deslongchamps. — Cata¬ logue Brachiop. Montreuil-Bellay. Bull. Soc. Linn. Nor¬ mandie, I, p. 97. 1857. — Terebratula Trigeri Oppel. — Die Juraformation, p. 571, n° 87. 1857. — Terebratula Trigeri Cotteau. — Etudes sur les mollusques fossiles de l’Yonne, p. 153. 1859. — Terebratula Trigeri Deslongchamps. — S. le Callov. d’Argentan. Bull. Soc. Linn. Normandie , IV, p. 237. 1859. — Terebratula Trigeri Deslongchamps — Mém. s. 1. Brach. du Kelloway-Rock. Mém. Soc. Linn. Normandie , XI, p. 23, pl. II, fig. 7-14. 1886. — Dictyothyris Trigeri H. Douvillé. — S. qq. Bra¬ chiop. Terr. Jurass. Bull. Soc. Hist . et Sc. nat. de V Yonne, 2e sem. 1885, p. 54. 1886. — Terebratula Trigeri E. Deslongchamps. — Et* critiques s. d. Brachiop., p. 142, pl. XX, fig. 2. •—■116 — 6l Diagnose originale. — Coquille subpentagonale ou presque cordiforme, ornée de lignes longitudinales très serrées. Grande valve fort convexe. Bec un peu saillant, recourbé. Foramen ovale; remarquable par son sinus médian partant du bec pour atteindre le milieu de la région frontale et qui d’abord plan devient insensiblement subexcavé près du bord frontal; côtés obliquement plans. Petite valve presque plane, remarquable par son lobe médian convexe opposé au sinus de la grande valve. Dimensions. — Longueur : 28 millimètres ; largeur : 22 mil¬ limètres; épaisseur : 18 millimètres. Observation. * — La dépression médiane de là grande valve ft’est guère qu’un méplat à peine creusé qui disparaît à peu de distance du bord frontal, les costules longitudinales sont très fines et visibles seulement à la loupe; elles sont très sou¬ vent inégales. L’appareil brachial occupe plus des deux tiers de la coquille. Deslongchamps (1886. Et. critiques) a donné une descrip¬ tion détaillée de cet appareil ainsi qu’une figure totalement différente de celle donnée par le même auteur en 1859, d’après un échantillon du Callovien des environs de Tournus L’apophyse calcanienne est courte, forte et creusée en godet. Les pointes des crura ou apophyses convergentes se portent obliquement en bas elles sont longues et fines. Les branches currentes forment de chaque côté un arc long et délié. A l’extrémité des branches currentes se rattachent sous un angle très aigu, par une expansion d’union, les branches récurrentes qui se relèvent brus¬ quement vers le haut en deux larges lamelles remontant jusque près des pointes des crura, elles s’unissent enfin brusquement par une lamelle en forme de pont qui est évidée et concave {fig. 8). . Rapports et différences. — Espèce voisine de Dictyothyris Bentleyi Davidson et de Dictyothyris coarctata Parkinson. Elle diffère de la première par sa forme plus étroite et plus allongée, par sa petite valve presque plane et par ses plis plus accentués; de la seconde par sa taille plus forte, sa forme pins, allongée et par les stries. beaucoup plus fines et presque efîacéea de son ornementation. — 116 — 12 PELEGYPODA Grypliaea [Lyogryphaea] bullata Sowerby 1816. PI. III, fi g. 14-14b 1816. — Gryphaea gigantea , bullata Sowerby. — Miner» conch. IV, pl. 368. 1835. — Gryphaea bullata Phillips. — Geol. Yorkshire, pl. IV, fig. 36. 1860. — Gryphaea dilata Damon. — Geol. of Weymouth, p. 31, suppl. pl. III, fig. 7. 1903. — Gryphaea dilatata Ilovaïsky. — Oxford, et Sequan* gouvern. Moscou et Riasan .Bull. Soc. Natur. Moscou , p. 249, pl. VIII, fig. 6-7. 1912. — Gryphaea bullata Lissajous. — Jurass. Mâcon. Foss. caracter. p. 63, pl. VIII, fig. 11-12. Diagnose originale. — Coquille à contour subcirculaire ou transversalement ovale, irrégulière, lisse, mince, dépri¬ mée, crochet petit; valve supérieure 1 concave, lobe latéral peu sensible chez les échantillons adultes. Quand les individus de cette espèce ont atteint leur plein développement ils sont souvent plus larges que longs et leur crochet est très petit, bien qu'incurvé il neN présente pas la courbure aussi accentuée que les autres espèces de ce genre. A l'état jeune les individus présentent un crochet plus prohéminent et le lobe latéral, bien que petit, est dis¬ tinct et très différent de la fausse oreille que l'on observe parfois chez les huitres. La surface de la coquille est lisse et ondulée, non imbriquée ; la coquille est uniformément mince et la surface d'adhérence généralement très petite. Bien que ressemblant beaucoup à une huitre par sa forme générale, elle se distingue de ce genre par son aspect. L'exis¬ tence d'un lobe dans le jeune âge confirme que c'est une Gryphite. La convexité uniforme de la valve convexe et le défaut de lamelles imbriquées nous confirme dans cette dis¬ tinction. 1 Sowerby appelle la grande ralre, valve supérieure au lieu de Taire inférieure. — 117 — 53 Dimensions. — Longueur : 32 millimètres, diamètre transverse : 33 millimètres ; épaisseur de la grande valve : 24 millimètres. Observation. — L’impression musculaire est presque circulaire, située à mi hauteur du côté anal. Surface externe de la valve inférieure à peu près lisse, sauf quelques accrois¬ sements irréguliers. Une dépression dissymétrique, séparant une expansion un peu boSsuée, existe du côté postérieur. Valve supérieure d’un diamètre inférieur à celui de la valve inférieure. Le sommet de nos échantillons est tronqué. Plieatula peregrina d’Orbigny 1847. PI. III, fig. 15-15*. 1837. — Plieatula pectinoides Sowerby. — Transac. Geol. Soc. of. London (2), V, p. 328, pl. XXII, fig. 6. 1847. — Plieatula peregrina d’Orbigny. — Prodrome de Paléontol. I, p. 342, 12e ét. n° 222. 1858. — Plieatula cotyloides E. Deslongchamps. — Ess. s. 1. Plicatules fossiles des terrains du Calvados. Mèm. Soc. Linn. Normandie , XI, p. 96, pl. XVI, fig. 14-20. 1907. — Plieatula peregrina Cossmann. — S. le Callovien de la Haute-Marne, p. 32, pl. III, fig. 20-21. Non. 1819. — Plieatula pectinoides Lamarck. — Anim. sans vertèbres, VI, p. 224. 1816. — Plieatula pectinoides Sowerby. — Miner, conchyl., p. 409, pl. XXII, fig. 9*. Diagnose originale. — Taille un peu au-dessous de la moyenne ; forme peu convexe, irrégulière quoique orbicu- laire, à valve supérieure excavée sauf vers le crochet qui ne fait aucune saillie sur le bord cardinal ; contour palléal arrondi ; valve inférieure adhérente à des corps étrangers sur une étendue plus ou moins large de la région avoisinant le crochet. Surface externe également ornée, sur les deux valves, d’une quinzaine de côtes rayonnantes plus étroites que leurs interstices, portant des tubulures parfois très saillantes et presque équidistantes ; stries concentriques d’accroissement beaucoup plus serrées que les tubulures des côtes (Cossmann. loc. cit.). Dimensions. — Longueur : 18 millimètres ; largeur 15 mil¬ limètres ; épaisseur des 2 valves : 5 millimètres. Rapports et différences. — Espèce voisine de Pîicatula Quenstedli de Loriol dont elle se distingue par ses tubulures, sa forme moins trigone et moins large", ses côtes moins fines ; de Pîicatula paropsis Deslongchamps, dont elle se distingue par sa forme moins allongée et plus inéquilatérale ; de Pîicatula tubifera Lamarck par le nombre de ses côtes qui est double (15 au lieu de 8) et ses tubulures moins fortes ; de Pîicatula lyra Laube par ses côtes tubuleuses et non écailleuses ; de Pîicatula concreta Deslongchamps, par ses côtes moins serrées et non écailleuses; de Pîicatula Ogerieni de Loriol par sa forme presque orbiculaire et l'absence de côtes intermédiaires entre les principales. Hinnites (Prospondylus) Pampliilus d'Orbigny 1847. PI. III, fig. 16. 1847. — Hinnites Pamphilus d'Orbigny. — Prodrome de Paléont, I, p. 342, ^^étage, n° 220. 1907. — Eopecten cf. Pamphilus Cossmann. — Sur le Callo- vien de la Haute-Marne, p. 34, pl. III, fig. 10. Diagnose originale. — Espèce souvent irrégulière à côtes rayonnantes très inégales, variant de côtes à des stries fines. Dimensions. — Diamètre : 50 millimètres ; épaisseur des 2 valves : 12 millimètres. Observation. — Taille assez grande ; forme peu convexe, largement orbiculaire, à oreillette postérieure indécise ; l'antérieure non échancrée ; bord cardinal à peu près recti¬ ligne, très étroit, sur lequel les crochets un peu gonflés font une faible saillie ; contour antéro-supérieur déclive, finement crénelé : contour palléal arrondi. Surface de la valve infé¬ rieure ornée d'une vingtaine de costules rayonnantes, minces, écartées, dans les intervalles desquelles apparaissent géné¬ ralement trois filets beaucoup plus fins ; oreillette antérieure ornée seulement de stries fibreuses d'accroissement. Surface de la valve supérieure ornée de nombreuses côtes rayon¬ nantes à peu près égales ou un peu alternées, et très serrées, sans la moindre analogie avec l'ornementation de l'autre valve. f Rapports et différences. — Voisine de Eopecten Bonjouri de Loriol elle s'en distingue par ses côtes moins nombreuses et sa forme plus symétrique. - 119 - 55 Chlamys fibrosa Sowerby 1818 sp. PL III, 17, 17», 18. 1818. — Pecten fibrosus Sowerby. — Miner, conch., pl. 136, %. 2. ] 1831. — Pecten -fibrosus Deshayes. — Coq. caract., p. 82, pl. VIII, fi g. 5. 1834-1840. — Pecten fibrosus Goldfuss. — Petref. Germ., II, p. 46, pl. XC, fig. 6. 1839. — Pecten fibrosus Phillips. — Geol. of Yorkshire, p. 112, pl. VI, fig. 3. 1845. — Pecten fibrosus d’Orbigny. — Geol. Russie d'Europe II, syst. Juras., p. 476, pl. XLII, fig. 3-4. 1847. — Pecten fibrosus Bayle. — Cours de géologie pro¬ fessé à l’École des ponts et chaussées. Pl. IV, fig. 44. 1860. — Pecten fibrosus Damon. — Handbook Geol. Weymouth. Suppl, pl. III, fig. 1. 1883. — Pecten fibrosus Lahusen. — Fauna Jurass. rja- sansch. Gouv., p. 23, pl. II, fig. 3. 1894. — Pecten fibrosus Bizet. — Note s. 1. limites terr. Callovien. Soc. Geol , Norm ., XVI, p. 92, pl. XI, fig. 8. 1901. — Pecten fibrosus Raspail. — Etude falaise Jurass. de Villers, F. des j. natur., (4) XXXI, p. 193, pl. XII, fig. 9. 1915. — ^ Pecten fibrosus H. Douvillé. — Les terrains . secondaires du massif du Moghara, p. 74, pl. X, fig. 1. Diagnose originale. — Coquille peu bombée, orbiculaire avec une charnière rectangulaire, neuf ou dix sillons diver¬ gents assez larges et de nombreuses stries concentriques tranchantes ; oreillettes égales, rectangulaires ; bord intérieu¬ rement ondulé. Plutôt plus longue que large ; l’angle formé par les deux côtés est quelquefois plus grand, mais rarement plus petit que l’angle droit ; les ondulations du bord sont régulières et plutôt profondes. Les stries sont constituées par de petites crêtes tranchantes, très prohéminentes qui maintiennent solidement la coquille à la roche sur laquelle elle repose. Dimensions. — - Longueur : 34 millimètres ; largeur : 30 milli¬ mètres ; épaisseur : 10 millimètres. Observation. — On compte douze côtes rayonnantes sur la valve inférieure, on n’en compte que huit sur la valve 56 - 120 — / supérieure. Les côtes de la valve inférieure sont ornées de crènelures régulières, celles de lh valve supérieure sont traversées par des lamelles concentriques. Chlamys (Syncyclonema) briconensis Cossmann 1907. PL IV, fi g. 1. 1907. — Chlamys ('. Syncyclonema ) briconensis Cossmann. — S. 1. Callovien de la Haute-Marne, p. 40, pl. III, fig. 14-15. 1912. — Chlamys ( Syncyclonema ) briconensis Cossmann. — Qq. Pélécyp. Jura'ss. recùail. en France (art. 5), p. 3, pl. I, fig. 20. Diagnose originale. — Taille petite ; forme discoïdale, très comprimée, inéquisculptée, à contour à peu près circu¬ laire, quoique un peu plus haute que large ; crochets petits, peu saillants, encadrés d'oreillettes qui les dépassent. Surface de la valve inférieure ornée de lamelles concentriques, régu¬ lièrement écartées et relativement serrées, dans les inter¬ valles desquelles on aperçoit deux sillons concentriques cinq ou six fois plus serrés que les lamelles de la valve oppo¬ sée. Oreillettes lisses séparées par une rainure du contour légèrement excavé de la valve contiguë. Dimensions. — Longueur : 21 millimètres ; diamètre transversal : 19 millimètres ; épaisseur des deux valves réunies : 3 millimètres. Rapports et différences. — Diffère nettement de toutes les espèces jurassiques par son aplatissement remarquable. Chlamys (Camptonectes) lens Sowerby 1818 sp. } ' PI. IV, fig. 2. 1818. — Pecten lens Sowerby. — - Miner, conch. III, p. 3, pl. 205, fig. 2-3. 1833. — Pecten lens Goldfuss. — Petref. Germ., p. 49, pl. 91, fig. 3. 1839. — Pecten lens Zieten. - — Petref. Wurt., pl. LU, fig. 6. 1853. — Pecten lens Morris et Lycett. — Moll. Gr. bol., p. 11, pl. II, fig. 1. 1858. — Pecten lens Quenstedt. — Jura p. 322, 342, 354, 432, pl. XLIV, fig. 2. — 121 — 57 1901. — Pecten lens Raspail. — Etude falaise jurass. de Villers, F. j. natur. (4), XXXI, p. 193, pl. XII, fîg.-14. 1912. — Camptonectes lens Lissajous. — Jurass. Méconnais, foss. caract. p. 76, pl. X, fig. 6. Diagnose originale. — Coquille circulaire, convexe ; surface présentant des stries divergeantes, arquées ; stries profondément ponctuées. Coquille presque lenticulaire, plus épaisse près des crochets; la coquille semble délicate car les exemplaires sont presque toujours brisés. Les oreilles ne sont complètes dans aucun de nos spécimens. Dimensions. — Longueur : 40 millimètres ; diamètre transversal : 38 millimètres ; épaisseur : 2 millimètres. Observation. — Coquille un peu moins large que longue, légèrement inéquivalve et inéquilatérale ; très petites oreil" lettes et un crochet non saillant sur la ligne cardinale. Valve gauche un peu plus bombée que la valve droite. L'orne¬ mentation un peu effacée vers le crochet se compose de lignes rayonnantes de fines ponctuations qui vont en divergeant en courbe à mesure qu'elles se rapprochent des bords. Elles se prolongent sur les oreillettes. Ctenostreon proboscideum Sowerbv 1820 sp. Pl. 4, fig. 3. 1820. — Lima proboscidea Sûwerby. — Miner, conch., III, p. 115, pl. 264. 1833. — Lima proboscidea Goldfuss. — Pelref. German. p. 88, pl. 103, fig. 2. 1853. — Lima pectiniformis Morris et Lycett. — Moll. of. great oolit, p. 26, pl. VI, fig. 9. Suppt, p. 89, pl. XXXIX, fig. 1. 1860. — Lima pectiniformis Damon. — Géol. Weym., p. 39, Suppt. pl. IX, fig. 11 (non Schloth). 1862. — Lima pectiniformis Etallon. — Leth. bruntr. p. 236 pl. XXXII, fig. 1. 1893. — Lima proboscidea Greppin. — Moll, corail, ober. p. 74, pl. VI, fig. 1. 1903. — Lima proboscidea Ilovaïsky. — Oxfor. et Sequan, gouvern. Moscou et Rjasan, Bull. Soc. Nat. Moscou p. 250» pl. VIII, fig. 10. 38 — 122 1913. — Ctenostreon proboscideum H. Douvillé. — Les terrains secondaires du massif du Moghara, p. 75, pi. X, fi g- 3. Diagnose originale. — Coquille large, ovale, convexe âvuc 12 côtes. Chaque côte est garnie de plusieurs grandes épines tubuleuses ; oreilles petites. Les épines tubuleuses sont plus fortes que les côtes dont elles proviennent ; elles atteignent 25 millimètres et plus de long, elles sont dirigées dans différent s 'sens et serrées contre la coquille. Leur extré¬ mité libre est souvent développée. Elles sont à peu près semblables sur les deux valves ; les côtes sont larges et unies à part çà et là quelques rudiments d'épines. Le rapport de la longueur à la largeur est à peu près comme 3 est à 2. La profondeur n'est pas considérable. Les valves isolées de cette coquille sans leur charnière peuvent être prises pour des valves de Spondyles, mais a similitude des deux valves et l'ouverture qui existe entre elles sur un côté semble confirmer l'idée que cette coquille fait partie du genre Lima, bien que n'ayant pas encore vu l'intérieur de la charnière nous pouvons nous tromper car la connaissance de la char¬ nière peut nous amener à créer un nouveau genre. Dimensions. — Longueur : 53 millimètres ; diamètre transversal : 49 millimètres ; épaisseur de chaque valve : 14 millimètres. Observation. — Grande espèce peu renflée à 12 grosses côtes assez irrégulières, peu écailleuses, parfois onduleuses, à épines tubuleuses irrégulièrement distribuées. La valve droite présente à la base de l'aile antérieure une profonde échancrure byssale. Rapports i et différences. — Espèce voisine du Ctenostreon pectiniforme Schîotheim dont elle diffère par le nombre de ses côtes et leur écartement qui égale deux fois leur largeur. Plagiostoma teuuistriata Goldfuss 1836 sp. PL IV, fig. 4-4*» 1836. — Lima tenuistriata Goldfuss. — Petref. German.,II, p. 82, pl. CI, fig. 3, Diagnose originale. — Coquille convexe, obliquement — 123 — 5S semicirculaire, tronquée en avant. Lignes rayonnantes fines, serrées. Interstices couverts de stries concentriques très m°nues. Lunule concave. Dimensions. — Longueur : 43 millimètres; diamètre transversal : 39 millimètres ; épaisseur : 10 millimètres. Observation. — Les deux échantillons que nous avons recueillis à Montreuil-Bellay et que nous rapportons à cette, espèce Bajocienne correspondent bien aux figures de Goldfuss. Pecten globosus Quenstedt 1851 1851. — Pecten globosus Quenstedt. — Das Flôzgebirge WürttembergS, p. 476. 1912. — Pecten globosus Lissajous. — Juras. Mâcon, foss- caract. p. 75, pl. X, fig. 5. Diagnose originale. — Les deux valves sont renflées comme celles du Pecten gryphaeatus de la craie et lorsqu'elles sont accolées ensemble la forme de la coquille est presque sphérique. Les côtes sont bien marquées, égales, jamais dichotomes et les sommets sont séparés l'un de l'autre comme ceux des Pectunculus. Dimensions. — Longueur : 32 millimètres ; diamètre trans¬ verse : 27 millimètres ; épaisseur de la valve : 7 millimètres. Observation. — Coquille subcirculaire, assez renflée, cordi- forme, équivalve ; crochets assez développés, fortement recour¬ bés. Ornements: des côtes rayonnantes, nombreuses, serrées, égales, subcarrées ; portant sur les arrêtes de petites écailles qui leur donnent un aspect dentelé. L'intervalle qui sépare les côtes es"t étroit et garni de lâmelles transverses serrées. Rapports et différences. — Espèce voisine du Pecten sub- pactatus Quenstedt (loc. cit. p. 434), mais s'en distinguant par ses plus grandes dimensions. N.-B. — L’unique échantillon de cette espèce que nous possédions s’est trouvé malheureusement b>isé et il nous est impossible de le faire figu er. Plesiopecten subspinosus Schlotheim 1820 sp. Pl. III, fig. 19-19°, 20-20° 1820. — Pectinites subspinosus Schlotheim. — Petrefac- tenkunde p. 223. « m . . — 124 — 1835. — Pecten subspinosus Goldfuss. — Petref. German. II, p. 46, pl. XC, fig. 4. 1878. — Pecten Oromedon de Loriol. — Monogr. couche à A. tenuilobatus Baden, p. 160, pl. XXII, fig. 21. 18Ç3. — Pecten subspinosus G. Bœhm. — D. Bivalven d.Stramberger-Schichten, p. 612, pl. LXVII, fig. 40-41. 1912. — Plesiopecten subspinosus Lissajous. — Jurass. Mâcon, foss. caract., p. 75, pl. IX, fig. 20. 1915. — Pecten (Plesiopecten) subspinosus H. Douvillé. — Les terrains secondaires du massif du Moghara, p. 74, pl. IX, fig. 6. Diagnose originale . — Coquille atteignant au plus un pouce (om. 0255) de diamètre avec oreillettes relativement assez larges munies de stries transversales grenues. Deux valves arquées de façon semblable, les côtes fortes se réunissent à angle aigu et sont garnies de petits piquants. Les stries transversales sont très fines, très rappochées, saillantes, et seulement visibles dans l'intervalle des côtes. Dimensions. — Longueur : 10 millimètres ; diamètre transverse : 10 millimètres; épaisseur d'une valve : 3 milli¬ mètres. Observation. — Coquille arrondie, équilatérale, subéqui- valve; ornée de 12 fortes côtes, anguleuses, portant quelques épines courtes. L'ornementation est la même pour les 2 valves. L'oreillette antérieure plus développée que l'autre est ornée de deux ou trois côtes rayonnantes. Lima (Radula) semitegulata Etallon 1861 Pl. IV, fig. 5-5» 1861. — Lima semitegulata Etallon. — Et. pel. Jurass. Haut- Jura, p. 123. Diagnose originale. — Espèce d'assez petite taille, compri¬ mée, étalée, à peine inéquivalve, nettement tronqué du côté buccal, ornée de grosses côtes arrondies, lamelleuses au nombre de 10 sur chaque valve, un peu inégalement rayon¬ nantes, et sur les flancs de celle-ci d'autres petites, nom¬ breuses, égales ; intervalles un peu plus étroits que les côtes, creusés en canal circulaire ; surface couverte -de lamelles d’accroissement ; oreillettes très développées, lamelleuses, — 125 — 61 en lignes droites vers le crochet ou peu coudées, arquées dans la région buccale à cause d'une large ouverture baillante et elliptique. Dimensions. — Longueur : 14 millimètres ; diamètre transversal : 13 millimètres ; épaisseur de la valve : 4 milli¬ mètres. Rapports et différences. — Espèce voisine de Lima tegulata Munster dont elle se distingue par sa moindre épaisseur, ° sa forme moins arrondie, ses côtes moins nombreuses et son oreillette anale plus grande. Voisine de L. angustata Buvignier elle s'en distingue par ses côtes plus nombreuses et sa forme subcirculaire. Sa taille plus petite, ses sillons plus marqués, sa troncature du bord buccal et le grand développement des oreillettes la séparent nettement de Lima Magdalenoides Etallon. Limatula gibbosa Sowerby 1817 sp. PL IV, fig. 6-6*» 1817. — Lima gibbosa Sowerby. — Miner, conch., II, p. 119, pi. 152, fi g. 1-2. 1894. — Lima gibbosa Bizet. — Sur les limites du Callovien, pl. XI, fig. 3. 1912. — Limatula gibbosa Lissajous. — Jurass. Mâcon, foss. caract., p. 67, pl. 8 fig. 27. „ Diagnose originale. — Coquille allongée, gibbeuse, lisse; présentant des côtes longitudinales dans la partie moyenne ; oreilles non limitées. Coquille environ 2 fois aussi longue que large, légèrement oblique présentant dans la partie moyenne environ 18 petits plis aigus sans écaille ni rugosité. Les oreilles ne sont pas dignes de ce nom n'étant que l'expension des côtes le long de la ligne de charnière. La profondeur de chaque valve est plus considérable à la base des sommets, là elle égale toujours la largeur. Dimensions. — Longueur : 19 millimètres; diamètre transversal : 12 millimètres; épaisseur des 2 valves : 10 milli¬ mètres. Observation. — Les côtes un peu anguleuses occupent la - m partie moyenne de la coquille, on remarque souvent entre elles une côte linéaire plus ou moins apparente. En avant et en arrière les côtes s'espacent et sont remplacées à l'ap- pro-ihe de la charnière par des stries rayonnantes. La surface rde la coquille est en outre marquée de stries concentriques serrées assez apparentes. Rapports et différences. — Espèce voisine de Limatula consobrina d'Orbigny, mais s'en distinguant par sa forme moins oblique et par ses côtes qui n'occupent que la partie médiane. Avicula (Oxytoma) inaequivalvis Sowerby 1819. PL IV, fig. 7-7° Avicula inaequivalvis Sowerby. — Miner, conch., III, p. 78, pl. 244, fig. 3. ‘ 1907. — Avicula (oxytoma) inaequivalvis Cossmann. — S. le Callovien de la Haute-Marne, p. 49, pl. III, fig. 5-7. 1909. — Oxytoma inaequivalvis Borrisjak. — D. Pelecy- poden d. Jura. — Ablag. im Europae Russland, VI, Aviculi dae, p. 4, pl. I, fig. 10. 1912. — Oxytoma inaequivalvis Lissajous. — Jurass. Mâcon, foss. caract. p. 78, pl. X, fig. 21. Diagnose originale. — Coquille oblique, elliptique, convexe avec une large oreille saillante, couverte de stries rayon¬ nantes et de nombreuses côtes minces; valve convexe plus unie, lisse, marquée de sillons divergeants, Var. a. Stries plus fines, Var. b. stries fortes. Le bord de la valve profonde de cette très rare espèce dépasse celui de l'autre valve qui de ce fait semble enfoncée dans sa cavité, bien qu'aucune cassure ne puisse même diffi¬ cilement en être la cause. Les oreilles postérieures 1 sont très petites. Les rayons sont au nombre d'environ 14, très élégamment continués jusqu'au sommet, ceux de la plus grande valve constituent des côtes élevées, ceux de l'autre valve sont des sillons peu profonds ; l'espace entre les rayons est finement strié sur la plus grande valve, mais est lisse sur l'autre. La grossièreté des séries dans la variété b est toute la différence que j'ai trouvéb avec la variété a. •;1 Sowerby dit postérieure pour antérieure. — 127 — Dimensions. — Longueur : 20 millimètres ; diamètre transverse : 27 millimètres; épaisseur de la valve gauche: 8 millimètres. Observation. — Valve gauche oblique, assez convexe’, à oreillettes très inégales, l'antérieure très petite et fortement échancrée pour le passaga du Byssus, la postérieure subtrr- gône et allongée se raccordant au contour dorsal par une excavation en demi cercle ; bord cardinal rectiligne, sur lequel le crochet forme une petite saillie, au quart de sa lon¬ gueur environ, du côté antérieur. Surface dorsale bombée, séparée de l'oreillette postérieure par une dépression profonde, à contour antérieur retroussé vis-à-vis de l'échancrure byssale ; 12 à 15 côtes rayonnantes, sublamelleuses et écar¬ tées, dans les intervalles desquelles on aperçoit un fin treillis de filets rayonnants, égaux et équidistants, croisés par des accroissements qui forment avec eux des nuilles carrées. Surface cardinale étroite et lisse en avant du crochet, portant en arrière un long sillon ligamentaire. Valve droite ou supé¬ rieure complètement aplatie ; oreillette antérieure réduite à une courte pointe séparée de la valve par une entaille aigue, oreillette postérieure dilatée, isolée par une dépression peu profonde. Surface dorsale ornée d'une vingtaine de rayons inéquidistants et peu saillants. Charnière correspondant exactement à celle de l'autre valve. Rapports et différences. — Espèce voisine . de Avicula costata Sowerby ma.is en différant par ses côtes bien plus nombreuses et le fin treillis qui les sépare. Voisine également de Avicula Munsteri du Bajocien inférieur elle s'en distingue par sa coquille moins renflée et la forme de ses oreillettes enfin par ses côtes principales qui sont moins nombreuses et plus espacées. Perna mytiloides Lamàrck 1816 PI. IV, fig. 8. 1788. — Ostrea mytiloides Linné. — Syst. nat., p. 3.339, n° 130. 1816. — Perna mytiloides Lamarck. — Animaux sans vertèbres, VI, p. 142. pi 1830. — Perna mytiloides Zieten. — Die verst. Würlt, p. 71, pl. LIV, fig. 2-3. ' 84 -128^- 1831. — Perna mytiloides Deshayes. — Coq. caract., p. 48, pl. IX, fig. 5. 1834-1844. — Perna mytiloides Goldfuss. — Petrefacta German., pl. CVII, fig. 12. 1847. — Perna mytiloides Bayle. — Cours de géologie professé à l’École des Ponts et Chaussées, pl. IV, fig. 50. '1853. — Perna mytiloides Desîiayes. — Traité élément. Conchyl. Expi. des planches, p. 27, pl. 45, fig. 3. 1860. — Perna mytiloides Damon. — Handbook Géoh Weymouth, p. 33 ; Suppt. pl. II, fig. 5. 1888. — Perna mytiloides De Lapparent. — Fossiles caract., pl. VIII, fig. 27. 1897. — Perna mytiloides de Loriol. — Oxfordien supérieur et moyen Jura Bernois, Mém. Soc. géol. Suisse XXIV, p. 124, pl. XVI, fig. 1-4. 1901. — Perna ^mytiloides de Loriol. — Moll, et Brach. de l’oxf. supérieur et moyen Jura Bernois, p. 98, pl. VII, fig. 1. Diagnose originale. — Coquille ovale allongée, peu épaisse, crochets aigus ; charnière oblique. Dimensions. — Longueur : 34 millimètres ; diamètre transversal : 28 millimètres ; épaisseur de la valve : 8 milli¬ mètres. Observation. — Coquille à test épais mytiliforme très iné¬ quilatérale. Crochet très allongé, surplombant notablement le bord buccal. L’oreillette est très oblique, mal limitée, donnant à la coquille sa plus grande largeur. Flanc convexe et un peu renflé jusqu’à la moitié environ de la largeur, puis s’aplatissant notablement jusqu’au bord palléal. La surface est sans ornement, elle porte seulement des plis d’accrois¬ sement lamelliformes, très accusés vers le bord palléal. Bord buccal très excavé sous le crochet puis rejoignant le bord palléal par une courbe régulière. Face buccale longuement et profondément creusée au milieu. Bord anal presque rectiligne. Bord palléal arrondi, un peu fuyant vers le bord buccal ; la région palléale est très amincie. Bord cardinal plus ou moins rectiligne et plus ou moins oblique à partir du crochet. La seule valve que nous ayons rencontrée étant empâtée dans la roche ne nous a pas permis de voir la lame cardinale qui, d’après de Loriol (loc. cit.),« est large, * 129 — 05 et occupée toute entière, depuis le sommet du crochet jusqu'à l'autre extrémité, par des fossettes ligamentaires très étroites, séparées par des intervalles environ trois fois aussi larges qu'elles-mêmes. » Modiola gibbosa Sowerby 1817 PI. IV, fi g. 10, 10a. Modiola anatina Smith. — Strat. System., p. 89. 1817. — Modiola gibbosa Sowerby. — Miner, conch., III ). 19, pl. 211, fig. 2. 1853. — Mytilus gibbosus Chapuis et Dewalque. — Foss. second, du Luxembourg, p. 189, pl. 25, fig. 7. 1863. — Modiola gibbosa Lycett. — Supplem. Moll, great ool., p. 42, pl. 33. fig. 11. 1867. — Modiola gibbosa Laube. — Die Bivalven des braunen Jura von Balin, p. 21, pl. XI, fig. 4. 1868. — Modiola gibbosa Eichwald. — Lethæa rossica, p. 529, pl. XXII, fig. 4. 1894. — Mytilus gibbosus Bizet. — S. les limites du Callo- vien. Bull . Soc. Géol'. Norm ., XVI, pl. XI, fig. 11. 1906. — Modiola gibbosa Borissjak. — D. Pelecyp. d. Jura. Ablager, im. Europ. Russland, III, Mytil. p. 4, pl. 1, fig. 8-12. 1907. — Modiola gibbosa Cossmann. — S. le Callovicn de la Haute-Marne, p. 53, pl. III, fig. 3. Diagnose originale. — Coquille allongée réniforme, très gibbouse, lisse ; dos large, cintré. Environ trois fois aussi longue que large ; la profondeur de chaque valve est égal»1 à sa largeur. Le crochet est obtus et caractère qui distingue à tout âge cette espèce, elle ne présente aucun angle. La région postérieure est bien définie et gibbeuse. Dimensions. — Longueur : 32 millimètres ; diamètre transverse : 16 millimètres ; épaisseur des 2 valves : 20 milli¬ mètres. Observation. — Crochets cordiformes, le bord palléal présente une excavation très sinueuse correspondant à la très profonde dépression incurvée qui sépare la région dorsale de la convexité buccale. 9 66 — 130 — Rapports et différences. — Espèce voisine de Modiola tulipæa Lamarck mais s'en distinguant par sa forme plus courte et par l'absence de toute strie. Modiola subaequiplicata Goldfuss 1830 sp. PL IV, fig. 11-11*. 1830. — Mytüus subaequiplicatus Goldfuss. -^- Petref. Germant, II, p. 177, pi. CXXXI, fig. 7. 1836. — Modiola subaequiplicata Rœmer. — Verst. Ool. Geb., p. 93, pl. V, fig. 7. 1837. — Modiola compressa Ivoch. — Beitr. z. Kenntniss d. Nord, Oolith, p. 44, pl. V, fig. 5. 1906. — Modiola subaequiplicata Borissjak. — D. Pelecy- poden d. Jura. Ablag. im Europae, Russland, III, Myti- lidae, p. 8, pl. I, fig. 16. Diagnose originale. — Coquille ovale, allongée, convexe, couverte de. stries concentriques, crochets subterminaux arqués. Bord cardinal droit et court, dos caréné ; flanc inférieur, déclive, subconvexe. Bord presque droit. Dimensions. — Longueur : 52 millimètres ; diamètre transversal : 20 m'ilimètres ; épaisseur de la valve : 20 milli¬ mètres. Observation. — De Loriol (1893. - Couches Séquaniennes de Tonnerre p. 131) a réuni Modiola subaequiplicata Rœmer à Modiola aequiplicata S.rombeck, notre espèce est plus é. roi te et plus gibbeuse. Mytilus (Myoconcha) Eudesii Morière 1864 Pl. IV, fig. 12-1 2a 1864. — Mytilus. Eudesii Morière. — Note sur deux espèces nouvelles de Mv.ilidées fossiles. Mèm. Soc. Lin. Normandie , XIV (3), p. 3, pl. I, fig. 3-4.- Diagnose originale. — Coquille oblongue, triangulaire, forcement arquée, gibbeuse, renflée, marquée d’un grand nombre de stries d'accroissement fines et concentriques, n’ofîrant pas de stries rayonnantes. Côté buccal assez long, obtus ; les crochets légèrement dépassés par la région palléale. Côté anal obtus, oblique. Région du ligament convexe ; région palléale concave.jj Dimensions. — Longueur : 92 millimètres ; diamètre transverse : 45 millimètres ; épaisseur : 47 millimètres ; angle apieial : 32 à 33 degrés. Observation. — C'est avec doute que nous rapportons à cette espèce un fragment d’un grand Myfcilus bombé à coquille très épaisse (8 millimètres). (A suivre.) Dr Olivier Couffon. - 133 — / TABLE DES MATIÈRES Pages Composition du Bureau pour 1918 . . . . . n Année 1917 : Séance du 11 janvier 1917 . ni — du 1er février 1917 . vu — du 1er mars 1917 . ix — du 5 avril 1917 . x — du 3 mai 1917 . xi — du 7 juin 1917 . xn — du 11 octobre 1917 . xm — du 6 décembre 1917 . xiv Conspectus systematicus Hieraciorum Europæ. auctore H. Sudre, professeur à l’École normale de Toulouse .... 1 Notes entomologiques, par R. Poutiers, membre corres¬ pondant . . . 57 Note relative à deux phénomènes observés pendant l’hiver 1917, par E. Chéreau, membre titulaire . 63 Le Callovien du Chalet, commune de Montreuil-Bellay (M.-et-L.), par le Dr Olivier Couffon, membre titulaire. 65 Résumé des observations météorologiques faites à la station municipale d’Angers, sous la direction de M. Verchaly en 1917, par Th. Surrault, secrétaire de la Société . 133 Angers, imprimerie a. Gressin. — 42418 Le siège de la Société d’ Études Scientifiques est situé à Angers, ancienne Cour d’Appel, place des Halles. Les Membres qui changent de résidence sont priés d’en prévenir le Président ou le Secrétaire. La correspondance, lorsqu'elle présente un caractère urgent , devra être adressée au Président ou au Secrétaire, à leur adresse person¬ nelle consignée dans la liste des membres de la Société, et, dans tout autre cas , au siège de la Société ci-dessus indiqué. Les envois d’argent par la poste devront être adressés à M. Péert, trésorier, 7, boulevard du Palais, Angers. On peut se procurer la collection des Bulletins au prix de 180 francs. Ce prix est abaissé à 110 francs pour les nouveaux Sociétaires, qui désireraient acquérir la collection. Le prix du présent. Bulletin est de 5 francs. Il sera fait une dimi¬ nution de 1 fr. 50 à toute personne qui demandera à faire partie de la Société, soit comme membre titulaire, soit comme membre corres¬ pondant. La Société échange son Bulletin contre celui de toute Société qui en fait la demande et contre toute publication scientifique, après approbation de l’assemblée. La Société, désireuse d’accroître les collections publiques de la ville d’Angers, fait appel à tous ses membres et les prie de vouloir bien lui réserver les objets intéressant l’histoire naturelle locale ou régionale dont ils pourraient disposer. D’accord avec les Directeurs et les Commissions spéciales, elle se charge de déterminer ces objets et de les répartir ensuite, sous le nom de leur donateur, dans les différents Musées INSERTION DES TRAVAUX DANS LE BULLETIN Les travaux proposés à l’insertion sont soumis à la Commission de publication. Les clichés, pierres lithographiques, dessins sur papier autogra¬ phique, etc., nécessaires au tirage des planches, sont à la charge des auteurs. TIRAGES A PART Les membres dont les communications ont une certaine étendue recevront, à titre gracieux, 15 exemplaires de leur travail, sans pagi¬ nation spéciale, ni couverture imprimée. Ils pourront faire exécuter, à leurs frais, un tirage à part, aux conditions suivantes : Nombre d’exemplaires, papier du Bulletin ( couverture non imprimée) sans ou avec pagination spéciale. 25 50 75 ÎOO 200 500 sans avec sans avec sans avec sans avec sans avec sans avec Pour 1/4 feuille, 4 pages 2 60 3 » 2 85 3 25 3 10 3 50 3 35 3 75 4 35 4 75 7 35 7 75 — if2 — 8 — 3 25 4 » 3 75 4 50 4 25 5 » 4 75 5 50 6 75 7 50 12 75 13 50 — 1 — 16 — 4 50 6 » |5 50 7 » 7 50 8 » 7 50 9 » 12 50 13 »| |23 50 25 » ÎOOO \2 35 22 75 43 50 12 7 Trois quarts de feuille sont comptés comme feuille. Couverture imprimée jusqu’à 100 exemplaires 3 francs, chaque cent e: plus 0 fr. 75. 8 S