1888 . 4 » 1912-13 . » 1889 . 6 » 1914 . .. 2 » 1890 . 4 b 1915 . .. 2 » 1891 . 4 b 1916 . .. 2 » 1892 . 4 » 1917 . .. 3 1893 . . 4 » 1918 . .. 5 » 1894 . 4 » 1919 . . . 6 B La collection complète des Bulletins (1871 à 1918 inclus) pourra être fournie aux nouveaux sociétaires au prix réduit de 120 francs. X Nouvelle Série — XL1X* Année — 1919 BULLETIN DE LA Société dTludes Scientiriques D’ANGERS SIÈGE SOCIAL : Ancienne Cour d' Appel, place des Halles ANGERS ( France ) ANGERS G. GRASSIN, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 40, rue du Cornet et rue Saiut-Laud 1920 COMPOSITION DU BUREAU POUR 1920 Président . . M. Préaubert. Vice-Président . . * . «... M. Abot. Secrétaire . M. Desmazières. Trésorier . M. Péert. Archiviste . M. Surrault. Les Sociétaires, qui désirent faire des emprunts à la bibliothèque ou qui rapportent des ouvrages empruntés, devront s’adresser : 1° pendant les séances mensuelles, 1er jeudi de chaque mois, 20 heures du soir, à M. Desmazières; 2° sur semaine, à M. Bouvet (Herbier Lloyd, même bâtiment, au 1er étage), les Lundi, Mercredi et Vendredi, de 14 heures à 16 heures de l'après-midi. Les opinions émises dans le Bulletin sont exclusi¬ vement propres à leurs auteurs . La Société n entend nullement en assumer la responsabilité . LISTE DES MEMBRES au 3i Décembre 1919 MEMBRES FONDATEURS MM. Bouvet. MM. Millet. Huttemin. Mareau. Préaubert. Verrier. MEMBRES HONORAIRES MM. Bigot, A., professeur de géologie à T Université de Caen (Cal¬ vados). Joubin, Louis, O. I. p, docteur en médecine, docteur ès sciences, professeur au Muséum d’ Histoire naturelle, rue de l’Odéon, Paris (VIe). Lacroix, Alfred, professeur au Muséum d’ Histoire naturelle, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, rue Humboldt, 23, Paris (XIVe). — Minéralogie, Géologie, Physique du globe. Meunier, Stanislas, O. I. Q, §, professeur au Muséum d’ Histoire naturelle, quai Voltaire, 3, Paris (VIIe). Le Maire d’Angers, à la Mairie, Angers. Perrier, Edmond, C. directeur du Muséum d’ Histoire naturelle, au Muséum, Paris (Ve). — Anatomie comparée. Le Préfet de Maine-et-Loire, à la Préfecture, Angers. Rutot, A., directeur du Musée royal d’ Histoire naturelle de Belgique, rue Vautier, 30, Bruxelles. Trouessart, Edouard-Louis, docteur en médecine, I. professeur au Muséum d’ Histoire naturelle, rue Cuvier, 57, Paris (Ve). Welsch, professeur de géologie à l’Université de Poitiers (Vienne). IV MEMBRES TITULAIRES MM. Abot, Gustave, rue La Fonfaine, 22, Angers. — Botanique, Entomologie, Paléontologie. Bécret, Louis, inspecteur départemental du travail, ingé¬ nieur-agronome, rue Danjoutin, 12, Angers. — Géologie et Minéralogie. Bédier, Emmanuel, électricien, rue Saint-Martin, 10, Angers. Bellanger, Francis, A. ||, directeur d’école en retraite, rue Jean-Bodin, 1, Angers. Bellanger, Pierre, ingénieur en chef des Mines, rue Fran¬ klin, 52, Angers. — Géologie appliquée. Bessonneau, Julien, manufacturier, consul de Belgique, rue Louis-Gain, 21, Angers. Bigeard, Prosper, g, directeur de l’usine à gaz, rue Bo- reau, 15, Angers. Bougère, Ferdinand, député, rue Chevreul, 12, Angers. — Statistique. Boulard, Louis, pharmacien honoraire, Châteauneuf-sur- Sarthe (Maine-et-Loire). Boutard, Victor, I. rédacteur des Postes, place du Pélican, 4, Angers. Bouvet, Georges, I. Q, directeur du Jardin des Plantes et du Musée d’ Histoire naturelle, conservateur de l’Herbier et de la Bibliothèque Lloyd, rue d’Alsace, 7, Angers. Brin, Henry, A. ||, docteur en médecine, avenue Turpin-de- Crissé^ 7, Angers. Camus, Fernand, I. ||, docteur en médecine, villa des Gobe- lins, 7, Paris (XIIIe). — Botanique, Muscinées. Chéreau, Émile, courtier en vins, rue Bonne-Nouvelle, 13, Angers. — Astronomie. Cornu, Henri, opticien-oculiste, rue Voltaire, 4, Angers. Couffon, Olivier, docteur en médecine, rue Fulton, 66, Angers. — Géologie, Paléontologie. David, Henri, docteur en médecine, pharmacien, rue de la Gare, 6, Angers. Decuillé, Charles, boulevard Chanzy, 62, Cholet (Maine- et-Loire). De Farcy, Maurice, A. Ç|, ingénieur civil, président de So¬ ciétés sportives, rue du Parvis-Saint-Maurice, 3, Angers. — Mécanique, Photographie. Deletre, Fernand, pharmacien de lre classe, droguiste, place du Pélican, 4, Angers. Denizot, Georges, préparateur de Géologie à la Faculté des Sciences, Marseille (Bouches-du-Rhône); à Angers, rue du Mail, 20. — Botanique, Géologie. Desmazières, Olivier, A. receveur particulier des finances honoraire, rue Bressigny, 86, Angers. Fouchet, André, pharmacien, rue Saint-Aubin, 3, Angers. — Chimie, Minéralogie. Gasnault, Jules-Eugène, I. Q, agrégé de l’Université, pro¬ fesseur au Lycée David-d’ Angers, rue Saint-Léonard, 17, Angers. — Physique et Chimie. Gaudin, Joseph, I. Q, pharmacien supérieur, rue Lenepveu, 1, Angers. — Bactériologie. Gérard, Charles, O. colonel, rue Inkermann, 1, Angers. > — Géologie, Botanique. Gendre, Ernest, docteur en médecine, sous-inspecteur de l’Assistance publique, à la Préfecture, Angers. — Zoologie, Parasitologie. Gibert, Maurice, contrôleur des contributions directes, rue Saint- Joseph, 19, Angers. — Géologie. Grassin, Georges, imprimeur, boulevard Carnot, 18, Angers. -Grimault, Auguste, pharmacien, rue Bressigny, 15, Angers. Hervé-Bazin, Jacques, professeur de Droit à la Faculté catholique, Angers. — Entomologie (Diptères). Humbert, Henri, contrôleur de la manufacture de Trélazé, (manufacture de l’État), rue Saint-Laud, 4, Angers. — Botanique. Jauneau, Jean, ingénieur-acétyléniste, rue d’Anjou, 12, Angers. — Sciences physiques. Jeudy, René, chirurgien-dentiste, rue Saint- Julien, 2, Angers. — Astronomie, Météorologie. Lemonnier, Ëmilien, A. rue du Bellay, 73, Angers. — Minéralogie. Mesfrey, Émile, pharmacien, place du Ralliement, 1, Angers. Papin, Paul, A. Q, docteur en médecine, directeur du Labo¬ ratoire bactériologique, passage Rochetière, Angers. Paré, Gaston, imprimeur, rue du Cornet, 34, Angers. Péert, Victor, négociant, rue de l’Évêché, 3, Angers. — Botanique, Géologie. Ponsolle, Léon, ingénieur, rue de Bel-Air, 16, Angers. — Sciences physiques. Préaubert, Ernest, I. Q, £, professeur honoraire, directeur des Cours municipaux, rue Proust, 23, Angers. Prud’homme, Isidore, négociant, rue d’Iéna, 3, Angers. — Géologie, Préhistoire. Roland, Auguste, négociant, place Sainte-Thérèse, 17, Angers. — Entomologie. Surrault, Théodore, I. Ç|, professeur honoraire à l’École normale d’instituteurs, rue de la Madeleine, 176, Angers. Taugourdeau, Pierre, A. Ç|, professeur au Lycée, rue du Fresne, 8, Angers. Thézée, Henri, A. p, pharmacien, docteur en médecine, professeur d’ Histoire naturelle à l’École de Médecine et de Pharmacie, rue de Paris, 70, Angers. Urseau, Charles, I. chanoine titulaire de la Cathédrale, montée Saint-Maurice, 21, Angers. Verchaly, Paul, opticien, boulevard de Saumur, 8, Angers. Vézac, Louis, rue Monfroux, 8, Angers. MEMBRES CORRESPONDANTS MM. Amsler, étudiant en médecine, rue Bigot, 15, Angers. Bachelier, Alexandre, comptable, rue Carnot, 17, Lorient (Morbihan). Barbin, Henri, pharmacien de lre classe, Le Lion-d’ Angers (Maine-et-Loire). Bariller, Joseph, président de la Commission du Musée de Baugé, rue Saint-Nicolas, 34, Baugé (Maine-et-Loire). — Géologie, Préhistorique. Barrois, Charles, O. I. membre de l’Institut, profes¬ seur de géologie à la Faculté des Sciences de Lille, rue Pascal, 37, Lille (Nord). Basty, Fernand, O. §, commandant, commandant le centre de groupement de Marseille, camp Victor (Bouches- du-Rhône). — VII — Bazantay, Lucien, propriétaire, à Faveraye-Mâchelles, par Thouarcé (Maine-et-Loire). Bernier, I. Q, professeur au Collège, rue de la Petite- Bilange, Saumur (Maine-et-Loire). Béziau, Pierre, I, Ç|, avenue du Maine, 7, Paris (XIVe). Brault, Albert, A. Q, percepteur à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire); à Angers, rue Saint-Léonard, 43. — Archéologie. Brin, Lucien, pharmacien, Candé (Maine-et-Loire). — Mycologie. Bureau, Louis, docteur en médecine, rue Gresset, 15, Nantes (Loire-Inférieure). Chelot, Émile, licencié-ès-sciences, rue Monge, 82, Paris (Ve). — Géologie, Paléontologie. Couffon, Désiré, O. fl, §, docteur en médecine, Saint- Quentin-en-Mauges, par Sainte-Christine (Maine-et-Loire). Davy, Léon, desservant, naturaliste, à Fougeré, par Clefs (Maine-et-Loire). Davy, Louis, I. f|, ingénieur civil des mines, Château- briant (Loire-Inférieure). Desnos-Bouvier, Jean, juge d’instruction, rue de Bazouges, Châteaugontier (Mayenne). — Botanique. Delalande, Julien-Charles, professeur de physique au Lycée, rue du Château, 62, Brest (Finistère). Dollfus, Adrien, directeur de la Feuille des Jeunes Natu¬ ralistes, rond-point de Longchamp, 5, Paris (XVIe). Dollfus, Gustave, géologue, rue de Chabrol, 45, Paris. Du Doré, Joseph, propriétaire, château du Doré, au Puiset- Doré, par Montrevault (Maine-et-Loire). — Entomologie, Lépidoptères. Dulau, and Co, Ltd., Publishers, Foreign and English Booksellers, 37, Soho Square, London W. (Angleterre). Émeriau, Jean, I. f|, directeur d’école 'en retraite, Baugé (Maine-et-Loire). Fiévé, docteur en médecine, Jallais (Maine-et-Loire). Fraysse, Camille, A. f|, percepteur, Jarzé (Maine-et-Loire). — Paléontologie, Archéologie. Frémy, Lucien, industriel, Chalonnes-sur-Loire (Maine-et- Loire). — Électricité. Gadeau de Kerville, Henri, I. U» O. §, homme de sciences, rue Dupont, 7, Rouen (Seine-Inférieure). ii — viii — Gazeau, Joseph, horloger, Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). — Astronomie, Météorologie. Gendrot, Ernest, pharmacien, Yihiers (Maine-et-Loire). — Botanique, Cryptogamie. Georges, Jean-Marie, I. ||, §, pharmacien honoraire, rue de l’Hôpital, Baugé (Maine-et-Loire). Godivier, expert-géomètre, Pouancé (Maine-et-Loire). — Archéolgie, Paléontologie, Agriculture. Grard, Alexandre, capitaine, contrôleur des Mines, Sarrebruck, S. P. 158. Grossouvre (de), Marie-Félix, ingénieur en chef des mines en retraite, rue Mayet-Genltry, Bourges, et à Savi- gny-en-Septaine (Cher). Guittonneau, P., A. ||, instituteur en retraite, Saint- Rémy-la- Varenne, par Saint-Mathurin (Maine-et-Loire). Hauet, Paul, O. ingénieur-conseil, Pouancé (Maine- et-Loire). — Industrie minière. La Bouillerie (Baron de), château de la Bouillerie, Cros- mière (Sarthe), et rue de l’ Université, 80, Paris (VIIe). — Paléontologie, Géologie. Lambert, Eugène, instituteur, Le Guédéniau, par Baugé (Maine-et-Loire). — Sciences naturelles. Letort, René, négociant, Pouancé (Maine-et-Loire). Macé, Joseph, avocat, Montrevault, à Bohardy (Maine-et- Loire). — Botanique, Géologie, Géographie. Marcesche, Émile, négociant, rue Carnot, 17, Lorient (Morbihan). Moron, Pierre, propriétaire, Saint- Rémy-la- Varenne, par Saint-Mathurin (Maine-et-Loire). Ne au, Gabriel, commis de perception, Thouarcé (M.-et-L.) Œlhert, D., O. A. correspondant de l’Institut, conser¬ vateur du Musée d’ Histoire naturelle, Laval (Mayenne). — Géologie, Paléontologie. Ogereau, Gustave, propriétaire, Saint- Rémy-la- Varenne, par Saint-Mathurin (Maine-et-Loire). Ogereau, Léon, propriétaire, Saint- Rémy-la- Varenne, par Saint-Mathurin (Maine-et-Loire). Olivier, Ernest, aux Ramillons, près Moulins (Allier). — Botanique. Papin, Augustin, instituteur, Le Pin-en-Mauges, par Beau- préau (Maine-et-Loire). — Entomologie, Agriculture. IX — P a vis, Pierre, instituteur, Rablay, par Saint-Lambert-du- Lattay (Maine-et-Loire). — Botanique, Mycologie. Peton, ^,0. §, I. Q, docteur en médecine, rue des Payens, 13, Saumur (Maine-et-Loire). Picquenard, Charles, docteur en médecine, secrétaire de la Société archéologique du Finistère, rue de Brest, 19, Quimper (Finistère). — Botanique, Lichens. Poilane, Alfred, huissier, Saint-Pierre-Montlimart (Maine- et-Loire). — Archéologie préhistorique. Pougnet, Joseph-Eugène, ingénieur des mines d’or de la Cortada de San Antonio, par Puerto-Perrio et Pavas, département d’Antioqua (Colombie). Poutiers, Raymond, administrateur de l’Insectarium, Menton (Alpes-Maritimes). — Sciences physiques, Entomologie. Pyat, Félix, capitaine-commandant, 8e génie, Angoulême (Charente). — Mycologie. Rabouan, Eugène, pharmacien, Doué-la-Fontaine (Maine-et- Loire). — Cryptogamie. Rocher, Ernest, notaire, Grande-Rue, 40, Mayenne (Mayenne). — Botanique. Rollet du Coudray, Félix, pharmacien, Tours (Indre-et- Loire). — Mycologie. Sourd rille, Albert, docteur en médecine, Thouarcé (Maine- et-Loire). — Botanique. Terrien, Frédéric, greffier de justice de paix, place du Ch⬠teau, Baugé (Maine-et-Loire). — Archéologie. Terquem, Em., libraire-commissionnaire, pour N. Y. P. L., rue Scribe, 19, Paris (IXe). Thuau, François, I. docteur en médecine, avenue Jeanne-d’Arc, 4, Baugé (Maine-et-Loire). Trisler, John, La Fayette, 8377 avenue Curzon, Hartwell, Ohio (États-Unis). Valotaire, Théodore, I. professeur au Collège en retraite, conservateur du Musée, rue des Basses-Per- rières, 20, Saumur. — Botanique. Versillé, Léon, jardinier, Gonnord (Maine-et-Loire). — Préhistorique. Ville de Saumur (bibliothèque). Waquet, Oscar, ingénieur de la Société des Forges et Aciéries de Pont-à-Mousson, rue Saint-Léon, 11, Nancy (Meurthe- et-Moselle). — Géologie. N ÉOROLOGI E depuis 1915 MM. Galard, Ëlie, pharmacien en retraite, décédé à Angers, le 2 avril 1915. Desêtres, Gaston, avocat, décédé à Angers, le 3 avril 1915. Lorin, juge de paix, décédé à Gennes (Maine-et-Loire), le 10 juin 1915. Baron, Alexandre, ancien négociant, trésorier de la Société, décédé à Angers, le 23 avril 1916. Bessonneau, Julien, industriel, décédé à Angers, le 4 août 1916. Prieur, Albert, ancien négociant, décédé à Angers, le 20 no¬ vembre 1916. Joxé, Jean, ancien maire d’Angers, décédé à Angers, le 23 décembre 1916. Sudre, H., professeur à l’École normale d’instituteurs, décé¬ dé à Toulouse (Haute-Garonne), en décembre 1917. Allard, Gaston, naturaliste, décédé à Angers, le 6 janvier 1918. Mareau, Gustave, docteur-médecin, membre fondateur de la Société, décédé à Angers, le 4 mai 1918. Barbot, Arsène, botaniste, décédé à l’Armée d’Orient, le 18 octobre 1918. Bureau, Édouard, professeur honoraire au Muséum d’His- toire naturelle, décédé à Paris, le 14 décembre 1918. Poisson, Jules, assistant honoraire au Muséum d’ Histoire naturelle, décédé à Paris, le 29 novembre 1919. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES SCIENTIFIQUES E)\a. NGERS Procès-verbaux des Séances ANNÉE 1919 Séance du 6 février 1919 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 5 décembre 1918 est lu et adopté. M. le Président donne lecture de la correspondance. M. le Directeur de la Société d’Anthropologie de Paris fait appel aux Anthropologistes de tous les pays ligués pour la défense de la civilisation, dans le but d’organiser un Centre commun d’action,- assurant un renouveau d’activité aux sciences anthropologiques. Un congrès préparatoire aurait lieu après la conclusion de la paix. La Société d’ Études scien¬ tifiques s’associe au projet de fondation d’un Institut inter¬ national d’Anthropologie et délègue, pour la représenter, son président, M. Préaubert, à son défaut, M. Desmazières, secrétaire, ou M. Harmois; archéologue à Paris. La date des vacances scolaires semble propice à cette réunion. L 'Anglo-French Society, dans le but de développer les liens d’estime entre l’Angleterre et la France, a créé une salle de lecture et une bibliothèque fréquentées par un public instruit; elle sollicite, de la part de notre société, l’envoi gratuit du bulletin. Satisfaction sera donnée à cette demande. Un fascicule, envoyé par l’Académie des Sciences de Paris, contient le résultat de la 2e session de la conférence interalliée - XII des Académies scientifiques (séances des 26 au 29 novembre 1918). Ces conférences semblent plutôt concerner les grandes sociétés internationales; notre société se borne à faire des vœux pour la réussite des propositions émises. L'Union des grandes associations françaises contre la propa¬ gande ennemie, dans le but de constituer un comité départe¬ mental dans notre région, a tenu une réunion préparatoire, le lundi 6 janvier 1919, à la préfecture de Maine-et-Loire. La lettre d’avis étant parvenue au siège de la Société après la séance, M. le Président va exprimer tous ses regrets au bureau de l’Association, en l’assurant de son dévouement à l’œuvre entreprise par l’Association. M. le Président se charge d’exprimer à M. le Dr Louis Bureau, directeur du Muséum d’histoire naturelle de Nantes, les condoléances émues des membres de la Société d’ Études scientifiques, à l’occasion de la réception du faire-part de la mort de son frère. M. Édouard Bureau, l’éminent profes¬ seur honoraire au Muséum d’ Histoire naturelle de Paris, membre de l’Académie de Médecine. M. Desmazières présente une série d’instruments préhis¬ toriques des époques paléolithiques et néolithiques, prove¬ nant des recherches de M. Versillé; le très zélé et très heureux archéologue, qui explore la région de Gonnord (Maine-et- Loire) depuis plusieurs années. M. Desmazières attire plus particulièrement l’attention de ses collègues sur deux haches chelléennes en calcaire lacustre, trouvées l’une à la ferme de la Croix , l’autre, route de la Salle, commune de Gonnord et sur un grattoir en silex probablement moustérien du Bois-Joué, même commune. Des observations de M. Versillé, il résulte qu’il y a, repo¬ sant sur le schiste ou sur le falun, à Gonnord, les couches suivantes : 1° Argile rouge compacte à silex patinés, épaisseur 0 m. 50 à 1 mètre, manifestement transportée. 2° Couche assez irrégulière et mince de cailloux (quartz, etc.) non roulés, constituant parfois un poudingue ( choin , chien noir ) renfermant des instruments chelléens. Cette couche ravine la précédente et forme dans le falun des poches (jusqu’à 2 mètres); l’une a fourni des restes deCervus elaphus , dont un bel échantillon est présenté à la séance. XIII 3° Terre végétale argilo -siliceuse à petits cailloux. L’ensemble simule un plateau à l’altitude de 70 à 80 mètres, et est entamé par le vallon actuel. MM. Denizot et Desmazières font remarquer que l’argile n°l peut avoir une grande ancienneté. Le caillou n° 2, qui la ra¬ vine, est contemporain de la Basse-terrasse de la vallée de la Maine (niveau d’Ëcouflant). M. Denizot expose les observations qu’il a faites sur les alluvions des plateaux dans l’angle S-W du département. Comme l’avait montré M. Préaubert, ces dépôts sont loca¬ lisés au-dessus de 100 mètres d’altitude; ils occupent une pénéplaine très bien caractérisée, dont l’altitude s’élève lentement vers le sud. Ce sont des argiles sableuses chargées de cailloux divers, de provenance régionale, sans stratifi¬ cation visible. A Beaupréau, ces dépôts présentent à la base quelques mètres de cailloutis rouges, supportés en continuité parfaite par huit mètres environ de sable blanc à blocs de kaolin et feldspaths. L’ensemble est antérieur aux quatre niveaux quaternaires de l’Anjou et paraît représenter le cycle pliocène. Diverses considérations sont échangées sur les pénéplaines. Ces observations de M. Denizot seront poursuivies et feront l’objet d’une note destinée au prochain bulletin. .M. Denizot présente des échantillons d 'Aspidium lobatum (Huds), dont il a trouvé un pied unique, route de Beau- préau à La Poitevinière, à l’Homme; cette fougère, que Boreau indique à tort comme assez commune, n’est repré¬ sentée dans son herbier que de trais stations et pour chacune par un seul échantillon (cf. Soc. d’Ët. sc. Ang. 1915, pp. 32-33); stations non retrouvées depuis. Il s’agit donc d’une plante très rare chez nous. Il expose les caractères difïéren- ciels de cette plante et de Asp. angulare Kit. et présente de belles frondes de Y Asp. Bicknelli Chr., provenant de ses récoltes à Mazières-en-Gâtine (D.-S) et de Saverne (Walter); cette fougère, considérée comme l’hybride des précédentes, n’est, selon lui, qu’un Asp. lobatum « luxuriant », grand et plus découpé. M. Péert, trésorier de la Société, communique à l’assem¬ blée les chiffres de l’exercice financier de 1918. La situation est résumée comme ci-dessous, au 31 décembre 1918 : — Xiv Recettes En caisse au 31 décembre 1917 . 1.502 35 Recettes en 1918: . 1.257 05 Total. . . 2.759 40 Dépenses Dépenses en 1918 . 1 . 380 45 Reste en caisse au 31 décembre: . 1 . 378 95 Il est procédé au vote sur les candidats proposés. Sont admis à l’unanimité : Membre titulaire : M. Gibert, Maurice, contrôleur des contributions directes à Angers, parrains MM. Abot et Préaubert. Membres correspondants : M. Neau, Gabriel, commis de perception à Thouarcé, parrain M. Pavis; M. Trisler, John, La Fayette, sergent d’infanterie à l’armée américaine, parrain M. Préaubert. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le secrétaire, O. Desmazières. Séance du 3 avril 1919 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 6 février est lu et adopté. M. le Président donne connaissance de la correspondance. M. Gibert, nouveau membre de la Société, s’excuse de ne pouvoir assister à la séance. Mme Barbot fait part du décès de son fils, M. Arsène Barbot, membre de la Société, qui a succombé, en Orient, le 18 octobre 1918. Des compliments de condoléance lui seront adressés. M. Bacon, professeur d’agriculture à Saumur, veut bien prendre la direction du travail de géologie agricole projeté par la Société. XV Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont présentés. M. Préaubert donne lecture d’un très intéressant relevé 1850. — Ammonites Erato d’Orbigny. — Paléont. Franç. Terr. Jurass., I. Cephal., p. 531, pl. CGI, fig. 3. 1875. — Ammonites Erato Ern. Favre. — Descr. Terr. Jurass. des Voirons, p. 28, pl. I, fig. 15. Mém. Soc. Paléont. Suisse, II. 1898. — Haploceras Erato A. de Riaz. — Des Am. des c. à Peltoceras transversarium de Trept (Isère), p. 50 pl. XVI, fig. 5. 1900. — Haploceras Erato P. de Loriol. — Et. s. 1. Moll, et Brach. de Toxf. inf. du Jura Lédonien, p. 40, pl. III, fig. 16. 1913. — Lissoceras Erato R. Douvillé. — Classification des Oppeliidés. B. S. G. Fr. (4), XIII, p. 73, fig. 7. Diagnose originale. — Coquille comprimée, discoïdale, non carénée. — Spire peu embrassante, formée de tours compri¬ més, peu convexes, entièrement lisses, recouverts sur leur moitié. Ombilic assez large. Dos rond. Bouche comprimée, oblongue, arrondie en avant. Lorsqu’elle est complète, elle offre, chez les jeunes individus, une pointe latérale de chaque côté. Cloisons symétriques, divisées, de chaque côté en cinq lobes assez compliqués, formés de parties impaires. Dimensions. — Diamètre : millimètres. — Par rapport 42 au diamètre : largeur du dernier tour : — ; épaisseur du 23 11 dernier tour : — ; recouvrement du dernier tour : — ; 100 100 largeur de Tombilic : . 6 100 176 — 28 — Observation. — Petits exemplaires nombreux. Cette espèce est bien reconnaissable à ses flancs plats, à sa région siphonale arrondie et à son large ombilic qui la distingue des autres espèces du' même genre. La ligne suturale des cloisons, étudiée par de Loriol (loc. cit.) et R. Douvillé (loc. cit.), est « très découpée, à divisions profondément incisées et enchevêtrées. Lobe siphonal très large, avec deux courts rameaux ; lobe latéral supérieur presque sans corps, beaucoup plus long que le siphonal, large et profondément divisé en quatre rameaux inégaux. Lobe latéral inférieur beaucoup plus court. Quatre lobes auxi¬ liaires dont le premier est nota¬ blement plus développé que les trois autres. Selles très divisées par des lobes accessoires très longs ; la latérale inférieure est bien plus large et aussi longue que la supérieure » (de Loriol) (fig. 23). Rapports et différences. — Par son ensemble lisse cette espèce est voisine de Lissoceras ooliticum d'Orbigny dont elle se distingue par ses tours moins renflés et plus étroits. (Ekotraustes Salvadorii Parona et Bonarelli. 1897 PI. XIV, fig. 8-8b 1897. — (Ekotraustes Salvadorii Parona et Bonarelli. — Faune Callov. inf. Savoie, p. 130, pl. III, fig. 2. Diagnose originale. — Coquille discoïdale, comprimée» carénée. Spire formée de tours comprimés à côtés excavés, ornés, près de l'ombilic, d'environ quinze tuber¬ cules allongés, fortement proverses, qui s'étendent jusqu'au tiers intérieur de la largeur des tours et disparaissent ensuite. En dehors naissent une cinquantaine de côtes rétroverses, peu arquées, qui s'éva¬ nouissent brusquement près du dos, sans y former de tuber- / 29 — ' 177 cules. Dos très étroit, caréné. Section des tours en fer de lance à côtés excavés. Ouverture du péristome comprimée, subovale, pourvue d'un étranglement et (très probablement aussi) d'oreillettes latérales (spatuliformes ?) (Fig. 24). Dimensions. — Diamètre : 42 millimètres ; hauteur du dernier tour : 15 millimètres ; largeur du dernier tour : 10 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 15 millimètres. Observation. — Nous possédons un seul exemplaire de cette très rare espèce absolument identique, quoique un peu moins complet, par sa taille et son ornementation à la figure que Parona et Bonarelli ont donné de l'unique exem¬ plaire sur lequel ils ont créé leur espèce. Rapports et différences. — Très voisine par son ornementa¬ tion de Lunuloceras lunula d'Orbigny (pl. CLVII, fig. 1-2) non Zieten, elle s'en distingue cependant nettement par la forme géniculée du dernier tour. Très voisine sinon même identique à Hecticoceras Brighti Pratt var. subnodosa Tsito- vich. L'exemplaire de cette dernière espèce que nous possé¬ dons de Montreuil-Bellay (tranchée de Bordeaux z. à Reineck. anceps) étant incomplet ne nous permet pas de trancher la question. Il est d'ailleurs à remarquer que la figure originale de Hecticoceras Brighti Pratt comporte un dernier tour géniculé. Hecticoceras heeticum Reinecke. 1818 sp. Pl. XIV, fig. 9-9b 1818. — Nautilus hecticus Reinecke. — Maris protogaei * Nautilos et Argonautas, p. 70, pl. IV, fig. 37. 1846. — Ammonites hecticus d'Orbigny. — Paléont. franç. Terr. Jurass., I. Céphalop., p. 432, pl. CLII, fig. 1-2. 1857. — Ammonites hecticus Oppel. — Jurafor., p. 552. 1885. — Ludwigia hectica Haug. — Monogr. des Ammon. Harpoceras, p. 691. 1887. — Ammonites hecticus perlatus Quenstedt. — Amm. Schwab, p. 700, pl. LXXXII, fig. 1. 1893. — Hecticoceras heeticum Bonarelli. — Hect. n. g., p. 83. Non : 1846. — Ammonites hecticus d^'Orbigny. — Paléontol. 178 — 30 — Franç. Terr. Jurass., I. Céphalopodes, pl. CLII, fig. 3-4. == Œkotraustes inflexus Grossouvre. 1846. — Ammonites hecticus d’Orbigny. — Paléontol. Franç. Terr. Jurass., I. Céphalopodes, pl. CLII, fig. 5 = Hecticoceras Pompeckyi Parona et Bonarelli. 1871. — Harpoceras hecticum Neumayr. — Cephalopoden von Balin., p. 28, pl. IX, fig. 6. = Hecticoceras balinense Bonarelli. 1887. — Ammonites hecticus perlatus Quenstedt. — Ammon. Schwab, pl. LXXXII, fig. 2 = Hecticoceras pleurospanium Parona et Bonarelli. 1887. — Ammonites hecticus Quenstedt. — Ammon. Schwab, p. 797, pl. LXXXIX, fig. 23 = Hect. nodosulcatum Lahusen. Diagnose originale. — Ouverture subpentagonale lancéolée ; suture à lobes dentelés. Quatre tours inégalement ornés de plis noduleux ; plis terminés sur le pourtour par un tubercule. Épine formant carène. Siphon sous la carène. Dimensions. — Diamètre : 20 millimètres ; hauteur du dernier tour : 9 millimètres ; largeur du dernier tour : 7 milli¬ mètres ; diamètre de l'ombilic : 6 millimètres. Observation. — Coquille comprimée, carénée. Spire com¬ posée de tours comprimés, aplatis sur les flancs, ornée en long sur le milieu de leur largeur d’un sillon peu prononcé. En dedans du sillon on voit dix-huit tubercules transverses plus #ou moins réguliers et en dehors de trente à trente-six côtes qui sont terminées de chaque côté du dos par un tubercule. Carène festonnée à côtes lisses. Ombilic assez large. Cette espèce est rare dans la carrière du Chalet. Dans la tranchée de Bordeaux nous avons recueilli un magnifique exemplaire, identique comme grandeur et comme ornementation à l’é¬ chantillon des figures 1 et 2 de d’Orbigny et qui permet d’écrire à son sujet ce qu’ont écrit Parona et Bonarelli (Callov. inf. Savoie, p. 133) : « que les figures 1 et 2, planche CLII d’Orbigny ne sont pas, comme beaucoup d’autres dans son ouvrage, la restauration idéale d’un exemplaire mal conservé. » — 31 — 179 Hecticoceras Montreuilense Couffon, 1917 PL XVII, fi g. l-lb Diagnose originale. — Coquille comprimée, carénée, subinvolute. Spire composée de tours comprimés, un peu convexe sur les côtés; chaque tour recouvre environ les deux tiers du précédent. Les flancs sont ornés de côtes partant de l’ombilic, allongées, peu élevées, arrondies, proverses, s’effaçant presque vers le milieu des flancs où elles deviennent rétroverses, minces et virguliform.es, terminées extérieu¬ rement sur le bord de la région dorsale par de petits tuber¬ cules. Ombilic étroit et profond. Dos étroit, arrondi avec une carène peu saillante. Cloisons inconnues. Dimensions. — Diamètre : 20 millimètres; hauteur du dernier tour : 8 millimètres; épaisseur du dernier tour : 7 millimètres; diamètre de l’ombilic : 5 millimètres 5. Rapports et différences. — Espèce voisine de Y Hecticoceras Chanasiense Paronna et Bonar., principalement de la variété (PL IV, fig. 2); mais en diffère par ses côtes plus fortement proverses à la partie interne, ne se divisant pas à la partie externe ainsi que par l’absence du sillon longitudinal. Par la partie externe virguliforme et rétroverse de ses côtes elle se rapproche de Hecticoceras pauper Parona et Bonarelli mais elle en diffère par la présence de côtes ombilicales, par son ombilic plus étroit et ses tours plus embrassants. Hecticoceras balinense Bonarelli. 1893 PL XVII, fig. 2-2* 1871. — Harpoceras hecticum Neumayr. — Cephal. v. Balin, p. 28, pi. IX, fig. 6. 1893. — Hecticoceras balinense Bonarelli. — Hect. nov. gen., p. 86. Diagnose originale. — Coquille discoïdale, comprimée, carénée ; tours comprimés subinvolutes, flancs légèrement convexes ornés de côtes transverses ; côtes simples à la partie interne, bifurquées à la partie externe, noduleuses ; dos presque plan, orné et caréné ; carène entière ; ouverture comprimée, ovoïde ; ombilic large, costé ; flancs enveloppants. 180 — 32 — Rapports et différences. — Voisine d’ Hecticoceras hecticum cette espèce en diffère par son ombilic plus grand, ses tours plus bas avec une ornementation totalement différente ; les côtes du dernier tour simples assez rares dans la région ombilicale se continuent sans interruption jusque sur les côtés du dos en se bifurquant cependant presque toutes à moitié des flancs. Chez Hecticoceras hecticum , au contraire, les côtes ne se bifurquent généralement pas, partant de la région ombilicale elles se dirigent fortement en avant ; puis elles se replient en arrière et décrivant une courbe légère elles rejoignent les côtés du dos ; au milieu des flancs on ob¬ serve une cannelure qui interrompt chaque côte en son point d’inflection. Parona et Bonarelli (Callov. inf. de Savoie, p. 135) ont fait remarquer l'analogie qui existait entre l'ornementation de Hect. balinense Bonarelli et celle de Amm. varions Quens- tedl (1849, Cephalopoden,pl. XVII, fig. 4) non Sowerby mais dans l'espèce de Bonarelli l'ombilic est plus large, la carène moins saillante et les côtes plus nombreuses. Dimensions. — Diamètre : 60 millimètres ; hauteur du dernier tour : 25 millimètres ; largeur du dernier tour : 21 millimètres; diamètre de l’ombilic : 24 millimètres. Hecticoceras punctatum Stahl. 1824 sp. PI. XIV, fig. 2-2* et 3-3b; pl. XVII, fig. 3; pl. XVIII, fig. l-la. 1824. — Ammonites punctatus Stahl. — Wurttemberg, landwirthschaftl. Corréspondenzblatt VI, p. 48, fig. 8. 1830. — Ammonites punctatus Zieten. — Verst-Wurtt., p. 13, pl. X, fig. 4. 1845. — Ammonites hecticus Zeuschner. — Palæontologia Polska, pl. II, fig. 2-5. 1847. — Ammonites lunula d'Orbigny. — Paléont.Franç. Terr. Jurass., pl. CLVII, fig. 5. 1847. — Ammonites hecticus Quenstedt. — Cephalopoden, pl. VIII, fig. 1. 1857. — Ammonites punctatus Oppel. — Juraform., p. 553. 1858. — Ammonites putealis Leckemby. — Kellow. foss. York, p. 11, pl. II, fig. 3ab. 1873. — Harpoceras punctatum Waagen. — Cephal. of the Kutch p. 62, pl. XIII, fig. 9, (10?). — 33 — 181 1881. — Harpoceras punctatum Uhlig. — Kellowayk., p. 391, pl. VII, fi g. 4. 1883. — Harpoceras punctatum Teisseyre. — Cephalopo- denfauna ornât. Rjasah, p. 6, pl. I, fig. 4-5. 1890. — Harpoceras punctatum Kilian. — S. q. q. Cephal. nouv. ou peu connus, I, p. 6, pl. I, fig. 3-6. 1892. — Harpoceras punctatum Neumayr et Uhlig. — Jurafossilien des Kaukasus, p. 44. 1894. — Harpoceras punctatum Siemiradski. — Neue Beitrâge z. kenntniss d'Ammonitenfauna d. poln. Eisenoolithe Zeitschr. d. deuts. geol, Gesell. XLVI, p. 529. 1898. — Hecticoceras punctatum P. de Loriol. — Et. s. 1. moll. et Brach. de F'&xf. inf. du Jura Bernois. Mém. Soc. paléont. Suisse, XXV, p. 32, pl. III, fig. 7-9. 1899. — Hecticoceras punctatum Simionescu. — Fauna Calloviana din valea Lupalni, p. 17, pl. II, fig. 3. 1914. — Hecticoceras punctatum R. Douvillé. — Et. s. 1. Oppeliidès de Dives et Villers-sur-Mer, p. 6, fig. 1, pl. I, fig. 1-6 Non. — 1871. — Harpoceras punctatum Neumayr. — D. Cephal. v. Balin, p. 28 pl. IX fig. 8. = H. metomphalum Bonarelli. 1883. — Harpoceras punctatum Lahusen. — Faun. Jurass. Rjasan, p. 73, pl. XI, fig. 6-9 = H. rossiense Teisseyre. Diagnose originale. — Cette Ammonite semble, à première vue, très analogue à Ammonites bifurcatus cependant elle diffère de cette dernière espèce en oe qu'entre les côtes four¬ chues assez élevées, s'intercalent d'autres côtes simples. Ces côtes n'atteignent pas toutes la ligne dorsale surélevée et lisse, mais se terminent à une certaine distance de cette dernière en un petit tubercule. Dimensions. — Diamètre : 40 millimètres ; hauteur du dernier tour.: 15 millimètres; largeur du dernier tour : 12 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 16 mm. 5. Observation. — Ligne suturale composée de cinq selles à faible découpure, larges et d'apparence qua- drangulaire. Lobes tri- fides, lobe antisiphonal impair à terminaison arrondie (fig. 25). Fia. 25. 3 182 — 34 — Rapports et différences. — Voisine de H. mathayense Kilian, elle en diffère par sa carène unique, ses tours moins épais et surtout par ses côtes secondaires dont l'inflexion en arrière est plus prononcée et qui sont par conséquent moins rectilignes que celles de H. mathayense (1). Hecticoceras pseudo-punctatum Lahusen. 1874 sp. PI. XIV, fig. 4-4b 1847. — Ammonites Lunula d'Orbigny non Zieten. — Paléont. Franç. Terr. Jurass., I. Cephal., pl. CLVII, fig. 3-4 (non 1-2, non 5). 1849. — Ammonites hecticus lunula Quenstedt. — Cephalo- poden, p. 118, pl. VIII, fig. 2. 1883. — Harpoceras pseudo-punctatum Lahusen. — Fauna d. Juras Bild. d. Rjasan Gouv., p. 74, pl. XI, fig. 10-13. 1893. — Hecticoceras ( Lunuloceras ) pseudo-punctatum Bonarelli. — Hecticoceras nov. gen. Ammonidarum, p. 296. 1909. — Harpoceras pseudo-punctatum E. Benecke. — Uber einen neuen Jura, im Unter. Elsass, p. 420, pl. IX, fig. 1-3. 1914. — Hecticoceras pseudo-punctatum R. Douvillé. — Etudes s. 1. Oppeliidés de Dives, p. 8, fig. 2, pl. II, fig. 1-8. Diagnose originale. — Espèce intermédiaire entre Harpoce¬ ras lunula et Harpoceras punctatum. Les côtes présentent absolument les mêmes caractères que celles de H. lanula mais elles sont plus accentuées, la section des tours est moins élevée et l'ombilic plus large. Les tours les plus internes sont lisses. Les tubercules d'abord saillants deviennent aplatis comme chez H. punctatum. En augmentant de diamètre la section des tours devient plus élevée et l'ombilic plus resserré. Dimensions. — Diamètre : 44 millimètres ; hauteur du dernier tour : 18 millimètres ; largeur du dernier tour : 14 mil¬ limètres ; diamètre de l'ombilic : 16 millimètres. (1) La tranchée de Bordeaux â Montreuil-Bellay nous a fourni un magnifique exemplaire de H. Mathayense Kilian en tous points iden¬ tique à la figure donnée par cet auteur (S. qq. Cephal. nouv. ou peu connus I, pl. I, fig. 12), — 35 — 183 Observation. — Forme peu épaisse à ornementation peu ac¬ centuée, côtes flexueuses, points de bifurcation relativement très éloignés de l’ombilic, presque au milieu des flancs. Ombilic étroit pour un Hecticoceras ; côtes ombilicales assez saillantes ; les côtes externes à peine surélevées sur la région ventrale. La forme des côtes, ainsi que Ta noté Robert Douvillé, est très caractéristique : « La partie comprise entre rombilic et le point de bifurcation est fortement inflé¬ chie en avant et passa¬ blement surélevée vers le point de bifurcation de façon à figurer plus ou moins nettement une rangée ombilicale de tubercules allongés et obliques d’où par¬ tent les faisceaux de côtes externes. Celles-ci fortement incur¬ vées se dirigent d’abord tout droit en arrière puis reviennent brusquement en avant vers le quart externe des flancs. Elles s’arrêtent un peu. avant d’arriver à la carène siphonale en se surélevant très légèrement. Lignes suturales comprenant cinq selles à aspect quadrangulaire peu découpées (fig. 26). Rapports et différences. — Espèce voisine de Hecticoceras punctatum Stahl mais s’en distinguant par la section de ses tours qui est plus aiguë par suite du peu de surélévation des côtes externes sur la région ventrale, par ses points de bifur¬ cation des côtes qui au lieu d’être tout près de l’ombilic, au tiers interne des flancs, se trouvent presque en leur milieu. Hecticoceras nodosulcatum Lahusen. 1874 sp. PL XIV, fig. 5-5* 1874. — Harpoceras nodo-sulcatum Lahusen. — Rjasan, pl. XI, fig. 17-18. 1887. — Ammonites hecticus Quenstedt (non Reinecke). — Ammon. Schwab, p. 797, pi. LXXXIX, fig. 23. 1893. — Hecticoceras ( Lunuloceras ) nodosulcatum Bonarelli. — Hecticoceras nov. gen. Ammonidarum, p. 101. 1914. — Hecticoceras nodosulcatum R. Douvillé. — Et. s. 1. Oppeliidés de Dives et Villers-sur-Mer, p. 11, fig. 5, pl. II, fig. 9. 184 — 36 — Diagnose originale. — Les tours à flancs plats augmentant insensiblement de diamètre et les côtes primaires, peu nom¬ breuses et peu visibles s’épaississant des deux côtés de la carène la séparent de VH. lunula et rapprochent notre es¬ pèce de VH. hecticum ; cependant les tours de spire de cette dernière espèce sont plus épais, les côtes et les ren¬ flements qui touchent les côtés externes de la carène sont plus forts. Dimensions. — Diamètre : 54 millimètres ; hauteur du dernier tour : 26 millimètres ; largeur du dernier tour : 15 millimètres ; daimètre de l’ombilic ; 14 millimètres. Observation. — Notre échantillon présente un nombre de côtes un peu plus grand que la figure originale de Lahusen et se rapproche par ce caractère de la figure donnée par R. Douvillé. Les côtes sont absolument droites et ne présentent plus trace d’inflexion au milieu des flancs, elles restent rectilignes jusqu’au moment où elles se courbent brusque¬ ment en avant, en se surélevant un peu des deux côtés de la carène. Les côtes primaires sont si peu marquées que le tiers interne des flancs ainsi que la partie des tours internes visible dans l’ombilic paraissent lisses à l’œil nu. Hecticoceras (Lunuloceras) lunula Reinecke. 1818 sp. PI. XIV, fig. 1-1» 1818. — Ammonites lunula Reinecke. — Maris Protogaei Nautilas, p. 69, pl. IV, fig. 35-36. 1830. — Ammonites lunula Zieten. — Verst. Wurtembergs, p. 14, pl. X, fig. 11. 1847. — Ammonites hecticus lunula Quenstedt. — Cepha- lopoden, pl. VIII, fig. 2. 1847. — Ammonites lunula d’Orbigny. — Paléont. franç. ,Terr. Jurass., I. Cephal., p. 439, pl. CLVII, fig. 1-2 (non 3-4. = H. pseudo-punctatum ; non 5 = H. punctatum). 1857. — Ammonites lunula Oppel. — Juraf., p. 553. 1871. — Harpoceras lunula Neumayr. — Gephalopoden v. Balin, p. 10, pl. IX, fig. 7. — 37 — 185 1873. — Harpoceras lunula Waagen. — Cephal. of Kutch, p. 63, pî. XIII, fig. 1. 1883. — Harpoceras lunula Teisseyre. — Cephal. fauna ornât . Rjasan, p. 542, pl. I, fig. 2. 1883. — Harpoceras lunula Lahusen. — Fauna Juras. Rjasans, p. 72, pl. XI, fig. 1-5. 1891. — Ludwigia lunula Borne. — Urmias, p. 9, pl. II, fig. 9. 1892. — Harpoceras lunula Neumayr et Uhlig. — Jura- fossilien des Kaukasus, p. 44. 1899. — Hecticoceras lunula Simionescu. — Fauna callo- viana din valea Lupalni, p. 206, pl. I, fig. 11 a. b. Non : 1887. — Ammonites hecticus lunula Quensted . — Ammon. Schwab., p. 703, pl. LXXXII, fig. 21, 49 = Lunu- loceras Pompeckyi. Diagnose originale. — Ouverture elliptique ; sutures en forme de feuilles touffues et se touchant. Quatre tours, lisses, légèrement convexes. Profil en forme de petit croissant plié. Dos convexe faiblement caréné. Siphon sous le dos. Dimensions. — Diamètre : 37 millimètres ; hauteur du dernier tour : 15 millimètres ; largeur du dernier tour : 10 mm. 5 ; diamètre de l'ombilic ; 12 millimètres. Observation. — Coquille comprimée, carénée au pourtour ; spire formée de tours un peu tran¬ chants extérieurement, très compri¬ més, ornés, près de l'ombilic, de quinze à dix-sept tubercules trans¬ verses obliques qui s'étendent jus¬ qu'au tiers de la largeur des tours sous forme de côtes incertaines et disparaissent ensuite. En dehors, il naît une quarantaine de côtes arquées, simples qui, elles-mêmes, s'évanouissent près du dos, sans former de tubercules. Dos subcaréné, tranchant lorsque le test existe, presque arrondi et lisse dans le moule interne. Bouche com¬ primée en fer de lance, fortement échancrée en arrière par le retour de la spire {fig. 27). Rapports et différences. — Espèce voisine de Hecticoceras hecticum dont elle se distingue par le manque de tubercules à l'extrémité externe des côtes et par sa carène non festonnée. 18ô — 38 — Hecticoceras (Lunuloceras) Pompeckyi Parona et Bonarelli. 1897 PL XIV, fi g. 6-6b 1847. — Ammonites hecticus d’Orbigny. — Paléont. franç. Terr. Jurass., I, Céphal., pl. GLU, fig. 5 (non 1-4). 1887. — Ammonites hecticus lunula Quenstedt. — Amm. Schwab, p. 703, pl. LXXXII, fig. 21, 49. 1897. — Lunuloceras Pompeckyi Parona et Bonarelli. — Faune Callov. infer. Savoie, p. 138, pl. IV, fig. 6. 1899. — Hecticoceras Pompeckyi Simionescu. — Fauna calloviana din Valea Lupalni, p. 206, pl. I, fig. 4. 1918. — Hecticoceras Pompeckyi Petitclerc. — Espèces d'Ammonites rares ou peu connues du callovien de Niort, p. 21, pl. XVII, fig. 3-5. Diagnose originale. — Coquille discoïdale, comprimée, carénée. Spire composée de tours peu embrassants, comprimés, convexes sur les côtés, ornés en travers de nom- Obreuses côtes minces, simples, arquées en arrière, peu prononcées et limitées à la région extérieure des flancs. Ces côtes s'évanouissent près du dos, sans y former de tubercules. Dos presque aigu , pourvu fig. 28. d'une carène peu saillante. Ombilic large, tout à fait lisse. Section des tours comprimée, à côtés convexes (fig. 28). Cloisons inconnues. Dimensions. — Diamètre : 21 millimètres ; hauteur du dernier tour : 9 millimètres ; largeur du dernier tour : 5 milli¬ mètres ; diamètre de l'ombilic : 8 millimètres. Observation. — Exemplaire identique comme dimensions et ornementation à la figure 49 de Quenstedt ; tours un peu plus aplatis que la figure 6b de Parona et Bonarelli. Rapports et différences. — Espèce très voisine de Lunulo¬ ceras lunuloides Kilian dont elle se distingue, nettement par ses tours moins larges, ses côtes moins nombreuses et limitées à la région extérieure des flancs et par son ombliic lisse et plus large. — 39 — 187 Hecticoceras (Lunuloceras) metomphalum Bonarelli. 1893 PI. XIV, fig. 7-7* 1871. — Harpoceras punctatum Neumayr (non Stahl). — Cephal. v. Balin, p. 28, pi. IX, fig. 8. 1887. — Ammonites hecticus nodosus Quensted. — Amm. Schwab, p. 702, pl. LXXXII, fig. 39 (non 10-14). 1891. — Ludwigia nodosa G. Borne. — D. Jura am Ostufer des Urmias, p. 6, pl. I, fig. 4. 1893. — Lunuloceras metomphalum Bonarelli. — Hectic. n. g. Ammon., p. 90. 1897. — Lunuloceras metomphalum Parona et Bonarelli. — Faune Callov. infér. Savoie, p. 137, PI. IV, fig. 5. Diagnose originale. — Co¬ quille discoïde, fortement com¬ primée, carénée; tours compri¬ més, subembrassants, couverts de côtes ; côtes noduleuses, espacées à la partie interne, puis bi ou trifurquées, recour¬ bées; dos aigu; ouverture en fer de lance (fig. 29) ; ombilic noduleux, entouré d'une petite dépression longitudinale ; flancs légèrement convexes. Fig. 29. Dimensions. — Diamètre : 45 millimètres ; hauteur du dernier tour : 17 millimètres ; largeur du dernier tour : 10 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 19 millimètres. Observation. — La carène est mince, presque tranchante, l'ombilic assez large est assez profond. Les côtes se terminent sur le bord externe par une nodosité plus ou moins apparente. Bonarellia (1) Zieteni Parona et Bonarelli 1897 sp. Pl. XV, fig. 3-3* 1860. — ? Ammonites bipartitus Hébert et Deslong. — Mém. s. 1. foss. de Montreuil-Bellay, p. 7. (1) Cossmann (Rev. crit. de Paléozool, II. p, 75, 1898) a fait remarquer que le nom de Distichocera était préemployé par Kirby et a proposé le nom de Bonarellia pour le genre créé par Munier Ghalmas sous le nom de Disti- choceras (Bull. Soc. géol. Fr. (3, XX. n° 6. C, R. Somm. p. GLXXI 1892). 188 — 40 — 1897. — Distichoceras Zieteni Parona et Bonarelli. — Faune Callov. infer. Savoie, p. 141, pl. IV, fig. 7. Diagnose originale. — Coquille comprimée, carénée. Spire mi-involute, composée de tours comprimés, un peu convexes sur les flancs, où la région interne est presque lisse, tandis qu'en dehors, au-delà du milieu, naissent des côtes arquées, peu prononcées, très larges, partagées en long par une petite dépression et terminées, par de larges pointes comprimées, arrondies et très saillantes. Sur la surface extérieure de la coquille, cette bisection longitudinale des côtes est peu visible. On remarque encore, au milieu de la longueur des tours, une très légère saillie longitudinale. Les tours sont tronqués carrément au pourtour de l'ombilic, en y formant deux teniolae (ou bandelettes ombilicales) verticales, avec deux carènes ombilicales ridées par de nombreux et très menus tubercules. Dos plan, caréné, délimité latéralement, par les deux séries de tubercules terminaux des côtes. Ces tubercules sont disposés alternativement de l'une des deux séries à l'autre. Bouche comprimée en fer de lance épointé. Cloisons inconnues. Dimensions. — Diamètre : 31 millimètres ; hauteur du dernier tour : 15 millimètres ; largeur du dernier tour : 10 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 10 millimètres. Rapports et différences. — Espèce voisine du Distichoceras bipartitum Zieten dont elle se distingue par ses tours moins comprimés, ses côtes plus rares, son ombilic notablement plus large, par ses carènes et ses bandelettes ombilicales bien apparentes. Stepheoceras eoronatum Bruguière. 1789 sp. Pl. XII, fig. 9-9e, 10-10e : pl. XIV, fig. 10-10a 1789. — Ammonites coronatus Bruguière. — Encycl. Méthod., p. 43, n° 23. 1830. — Ammonites coronatus Zieten. — Verst. Wurtt., p. 1, pl. I, fig. 1. 1830. — Ammonites anceps Zieten (non Reineck). — Verst. Wurtt., p. 1, pl. I, fig. 3. 1845. — Ammonites coronatus d'Orbigny. — Voy. en Russie, p. 440, pl. XXXVI, fig. 1-3. — 41 — 189 1846. — Ammonites coronatus d’Orbigny. — Paléont. Franç. Terr. Jurass. Cephal., pl. CLXIX (non CLXVIII = Steph. Banksii Sow.). 1846. — Ammonites coronatus Keyserling. — Petschoral, p. 332, pl. XX, fig. 11, 12. 1849. — Ammonites anceps-ornati Quenstedt. — Cephalopo- da, p. 177, pl. XIV, fi g. 5. 1858. — Ammonites anceps-ornati Quenstedt. — Der Jura, p. 537, pl. LXX, fig. 22. 1876. — Stephanoceras coronatum Neumayr. — Tschulho- wo, p. 341, pl. XXV, fig. 1-2. (non 3-4). 1878. — Stephanoceras coronatum Bayle. — Expi. carte géoî., IV, pl. LIV, fig. 2-3. 1883. — Stephanoceras coronatum Teisseyre. — Rjasan, p. 548, pi. II, fig. 8. 1884. — Stephanoceras coronatum Lahusen. — Rjasan, p. 52, pl. VI, fig. 2-4. 1887. — Ammonites anceps-ornati Quenstedt. — Ammon. Schwab, p. 775, pl. LXXXVII, fig. 30. 1892. — Stephanoceras coronatum Neumayr et Uhlig. — Jurafossilien des Kaukasus, p. 51. 1912. — Stepheoceras coronatum R. Douvillé. — Etudes s. 1. cardioceratidés de Dives, Villers-sur-Mer, etc., p. 31, fig. 21-24, 27, 28. Diagnose originale. • — Coquille subglobuleuse, striée transversalement, tours couronnés des deux côtés vers les sommets par des tubercules coniques. Cette espèce est une des plus rares de tout le genre, elle est presque ronde et de la grosseur d'une châtaigne ; son dos est très large et convexe, et il est marqué de stries aigues et écartées, qui vont se terminer par paires à des tubercules coniques et creusés qui sont placés vers les sommets ; les tours de la spire sont au nombre de cinq, ils sont très enfoncés vers les sommets èt accompagnés d’un rang de tubercules également coniques, qui y forment une couronne semblable à celle de la Volute œthiopique ; le tour extérieur est le plus apparent, il couvre tous les autres ; il présente sur sa super¬ ficie, outre les stries aiguës dont nous avons parlé, des sutures en forme de trèfle qui s’articulent les unes dans les autres 190 — 42 — avec beaucoup de délicatesse ; son ouverture est presque lancéolée et transverse, elle est lunulée dans la partie qui appuie sur l'avant dernier (1) tour. % Dimensions . — Diamètre : a) 27 millimètres, b) 13 milli¬ mètres ; hauteur du dernier tour : a) 8 millimètres, b) 4 milli¬ mètres ; largeur du dernier tour : a) 15 millimètres, b) 7 milli¬ mètres ; diamètre de l'ombilic : a) 9 millimètres, b) 6 milli¬ mètres. Observation. — Co¬ quille fortement ren¬ flée, non carénée. Om¬ bilic large, profond, en entonnoir. Tours pres¬ que deux fois aussi épais que larges, cha¬ que tubercule donne naissance en moyenne à trois côtes arrondies passant sur le côté externe avec une légère inflexion en avant. Cloison profondément découpée, Première selle latérale très large et très élevée, deuxième selle latérale étroite et peu élevée (fig. 30). Rapports et différences. — Espèce très voisine de Stepheo- ceras sublaevis Sowerby dont elle se distingue par son ombilic plus large et ses plis moins prononcés. Voisine également de Stepheoceras Bankii elle s'en distingue par ses tours moins larges, sa deuxième selle latérale très étroite par rapport à la première alors que chez Steph. Banksii la deuxième selle atteint et parfois dépasse en largeur la première. * Stepheoceras Banksii Sowerby. 1817 sp. PI. XIII, fig. 11-11* 1817. — Ammonites Banksii Sowerby. — Miner, conch., p. 229, pl. CC. 1846. — Ammonites coronatus d'Orbigny. — Paléont. franç. Terr. Jurass. Céphal., pl. CLXVIII (non CLXIX). 1858. — Ammonites anceps-ornati Quenstedt. — Der Jura p. 537, pl. LXX, fig. 22. (1) Le texte original porte le second . 1912. — Stepheoceras Banksii R. Douvillé. — Études sur les Cardioceratidés de Dives, Villers-sur-Mer,p. 32, fig.25, 26, 29, 30, 31. Diagnose originale. — Coquille discoïde, très épaisse, tours intérieurs visibles ; flancs concaves amplement tuberculés ; face externe cannelée, légèrement convexe : ouverture trans¬ verse toujours trois fois plus large que haute. Dimensions. — Diamètre : 24 millimètres ; hauteur du dernier tour : 8 millimètres ; largeur du dernier tour : 24 milli¬ mètres ; diamètre de Fombilic : 7 millimètres. Observation. — Flancs étroits, convexes, ornés d'environ dix gros tubercules obtus. La grande largeur de la face externe donne à l'ensemble une ap¬ parence massive. La largeur du dernier tour est égale au diamètre total. La cloison se fait remarquer par la largeur considérable de la deuxième selle latérale ( fig . 31). Rapports et différences. — Espèce voisine de Stepheoceras coronatum dont elle se distingue par ses tours plus larges et par la largeur de sa deuxième selle latérale. Stepheoceras linguiferum d'Orbigny. 1846 sp. PI. XIV, fig. 11-11»» 1846. — Ammonites linguiferus d’Orbigny. — Paléont. franç. Terr. Jurass. Céphal., I, p. 402, pl. CXXXVI. 1858. — Ammonites Humphriesianus plicatissimus Quens- tedt. — Jura, p. 398, pl. LIV, fig. 3. 1886. — Ammonites Humphriesianus plicatissimus Quens- tedt. — D. Ammon. Schwab. Jura, p. 532, pl. LXV, fig. 16. I ^ 1905. — Stephanoceras linguiferum Popovici Haîzeg. — Cephal. Jur. moyen Mont Strunga, p. 21, pl. VI, fig. 6. 192 — 44 — Diagnose originale. — Coquille discoïdale, un peu renflée, non carénée, ornée, en travers de quarante à quarante-cinq côtes, qui partent du pourtour de l'ombilic, s'infléchissent en avant, et forment, au milieu de la largeur des côtés, un fort tubercule mucroné, qui, en dehors, se divise en faisceaux de quatre ou cinq côtes qui passent sur le dos et vont de l'autre côté se réunir aux autres tubercules. Spire for¬ mée de tours déprimés se recouvrant assez. Dos rond, très convexe. Bouche ovale transversalement pourvue, lorsqu'elle est entière, d'une expansion linguiforme de chaque côté. Dans la jeunesse, elle forme des pointes latérales. Cloisons symétriques découpées de chaque côté en quatre lobes formés de parties impaires (fig. 32). Lobe dorsal aussi long et aussi large que le lobe latéral supé¬ rieur, orné de trois rameaux irréguliers. Selle dorsale aussi large que le lobe latéral supérieur, très irrégulièrement décou¬ pée et comme déchirée. Lobe latéral supérieur pourvu de trois branches de chaque côté. Selle%térale moins large que le lobe latéral supérieur, profondément partagée en deux parties inégales, la plus grande externe. Le lobe latéral inférieur et le lobe suivant sont de même taille et non obliques. La ligne du rayon central, en partant de la pointe du lobe dorsal touche l'extrémité du lobe latéral supérieur, et passe bien au-dessous de tous les autres. Dimensions. — Diamètre : 57 millimètres; hauteur du dernier tour : 24 millimètres ; largeur du dernier tour : 28 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 15 millimètres. Rapports et différences. — Espèce voisine à la fois, par ses côtes et par ses lobes des A. Humphriesianus et A. Braiken- ridgii. Elle se distingue de la première par ses tubercules moins saillants et par ses côtes plus nombreuses et plus rapprochées, par sa bouche pourvue d'expansions latérales, enfin, par ses lobes non obliques tout différents ; de la seconde par ses côtes et ses tubercules bien plus rapprochés et par ses lobes diffé¬ rents. — 45 — 193 Cadoceras modiolare Luidius. 1760 sp. PL XIII, fi g. 8-8e 1760. — Nautilites modiolaris Luidius. — Lithophylaei Britannici Ichonographia, p. 18, n° 292, pl. VI, fig. 292. 1885. — Cadoceras modiolare Nikitin. — Der Jura der umgegend v. Elatma. — Nouv. mém. Soc. Imper, natural. Moscou, XV, (2), p. 52, fig. 1, pl. XI, fig. 48-51. 1887. — Ammonites anceps-ornati Quenstedt. — Ammon. Schwab., p. 774, pl. LXXXVII, fig. 24. 1909. — Cadoceras modiolare R. Douvillé. — Céphalopodes Calloviens d'Argences, p. 124, fig. 4, pl. VIII, fig. 7. Diagnose originale. — Coquille devenant avec l'âge de plus en plus globuleux, rappelant le moyeux d'une roue. Dimensions. — Diamètre : 10 millimètres ; hauteur du dernier tour : 4 millimètres ; largeur du dernier tour : 11 milli¬ mètres ; diamètre de l'ombilic : 4 millimètres. Observation. — Forme générale globuleuse, à section sur¬ baissée, non carénée, lisse dans l'âge adulte et prenant, selon la comparaison de Deslongchamps (notes Paléontolo- giques II, n° 1, p. 27), l'aspect d'un gros crâne dénudé ; chez les échantillons jeunes l'ombilic est entouré d'une série de tubercules disposés en couronne et d'où partent de nom¬ breuses côtes rudimentaires. Spire embrassante, formée de tours dé¬ primés, étroits ; le maximum de leurdargeur est situé au pourtour de l'ombilic, où les tours pré¬ sentent une partie anguleuse qui descend obliquement en dedans de l'ombilic sans laisser de sépa¬ ration entre les tours. Dos très large, convexe. Bouche trans¬ verse, étroite, arquée en dehors, anguleuse sur les côtés (fig. 33). Rapports et différences. — A l'état jeune cette espèce est voisine de Cadoceras sublaevis Sowerby, mais elle s'en dis¬ tingue par ses tubercules ombilicaux plus petits et par ses côtes qui à l'âge adulte disparaissent complètement. 194 — 46 — Sphaeroeeras globuliforme Gemmellaro. 1872 sp. PL XV, fig. 1-1* 1872. — Stephanoceras globuliforme Gemmellaro. — Sopra alcune faune Giuresi e Liasiche di Sicilia, p. 20, pl. III, fig. 5 ; pl. V, fig. 3. 1897. — Sphaeroeeras globuliforme Parona et Bonarelli. — Faune Callovien infér. Savoie, p. 144, pl. VI, fig. 1. Diagnose originale. — Le Stephanoceras globuliforme Gemm. est une espèce très gonflée, globuleuse, irrégulière dans son accroissement. La spire se compose de tours qui en se développant forment un ombilic rétréci ; mais le dernier tour de la spire présente un diamètre plus petit, l'ombilic devient plus large et l'ensemble de la coquille prend un aspect difforme. Son contour extérieur est largement arqué. Du bord arrondi de l’ombilic partent de nombreuses côtes ra¬ diales qui à égale distance se trifurquent pour la plupart, quelques-unes se bifurquent en donnant naissance à un grand nombre de côtes fines et rapprochées. Le contour de la bouche et le dessin des lobes se confondent. Dimensions. — Diamètre : 36 millimètre ; hauteur du der¬ nier tour : 15 millimètres ; largeur du dernier tour : 23 milli¬ mètres. Observation. — Un des deux exemplaires de cette espèce que nous possédons, venant du Chalet, conserve son péristome complet et par ses dimensions et son ornementation il corres¬ pond exactement à la figure de Parona et Bonarelli. Rapports et différences. — Espèce voisine de Sphaeroeeras Bombur Oppel, mais en différant par ses dimensions plus grandes, par la finesse de ses côtes et leur plus grand nombre. Sphaeroeeras Devauxi de Grossouvre. 1891 sp. Pl. XV, fig. 2- 2e 1860. — Ammonites microstoma Hébert et Deslongchamps. — Mémoire s. 1. foss. de Montreuil-Bellay, p. 6. 1881. — Ammonites cf. Brongniarti Uhlig. — Ueber die Fauna des Rochen Kell {fide de Grossourre). — 47 — 195 1891. — Ammonites Devauxi de Grossouvre, — Callovien ouest de la France. Bull. Soc. géol. Fr. (3), XIX, p. 261, pl. IX, fig. 6. Diagnose originale. — Cette espèce est très voisine d 'Am. Brongniarti par sa forme, son mode d'enroulement et son ornementation : elle s'en distingue néanmoins assez facile¬ ment. Les côtes sont moins fines, moins saillantes, bien moins infléchies en avant. La forme du dernier tour est très différente ; il est moins régulier que celui de Am. Bron¬ gniarti et rappelle un peu celui de Am. microstoma ; sa plus grande épaisseur est vers le commencement de sa première moitié ; à partir de là, l'épaisseur diminue très rapidement ainsi que la hauteur. L'aspect général de la coquille est donc plus globuleux que celui de Am. Brongniarti, d'autant plus que le bord externe est plus déprimé et moins convexe que dans cette dernière espèce. La formé de la bouche est aussi bien différente ; elle est fortement infléchie en avant et pré¬ sente un bourrelet saillant, très prononcé sur le bord externe au-delà duquel il se prolonge encore par une expansion qui n'est pas conservée entièrement sur l'échantillon figuré, mais qui montre latéralement, au contact avec le tour précé¬ dent, un second bourrelet à peu près aussi saillant que le premier. Le péristome venait s'appuyer sur le tour précédent car on aperçoit les traces et il en résulte que l'ouverture de la coquille devait être très rétrécie. Dimensions. — Diamètre : 19 millimètres ; hauteur du dernier tour : 7 millimètres ; largeur du dernier tour : 14 milli¬ mètres. Sphaeroceras Trigeri Hébert et Deslongchamps. 1860 sp. Pi. XII, fig. 17-17b, PI. XIV, fig. 12-12b 1860. — Ammonites Trigeri Hébert et Deslongchamps. — Mém. s. 1. foss. de Montreuil-Bellay, p. 9, pl. VIII, fig. 1. 1887. — Ammonites Brongniarti Quenstedt. — Ammon. Schwab. II, p. 663, pl. LXXVIII, fig. 14, 15 (non 12, 13, 16). 1897. — Sphaeroceras Trigeri Parona et Bonarelli. — Faune Callovien infér. Savoie, p. 147, pl. V, fig. 1. 196 — 48 - Diagnose originale. — Coquille très globuleuse, ellipsoïdale, plus épaisse que large, ombilic presque nul, réduit à une petite fente ovalaire de un demi millimètre de diamètre. Dos large et régulièrement convexe. Spire entièrement embrassante, formée de tours étroits d'égale largeur dans toute leur étendue, arrondis, ornée d'un grand nombre de côtes droites, serrées et peu prononcées, se bifurquant près de l'ombilic, et légèrement infléchis en avant. Dimensions. — Diamètre (1) : 36 millimètres ; hauteur du dernier tour : 8 millimètres ; largeur du dernier tour : 21 milli¬ mètres ; diamètre de l'ombilic : 0 mm. 5. (2). — Diamètre : 18 millimètres ; hauteur du dernier tour : 10 millimètres ; largeur du dernier tour : 19 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 0 mm. 2. (3). — Diamètre : 13 mm. 5 ; hauteur du dernier tour : 7 millimètres ; largeur : 15 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 0 mm. 2. Observation. — L'échantillon figuré par Quenstedt ( loc . cit.) fig. 14, provient de Montreuil-Bellay. Nous donnons d'après Parona et Bonarelli le dessin de la cloison pris sur un échantillon de Chanaz (fig. 34). Sphaeroceras Bombur Oppel. 1862 sp. PI. XIV, fig. 13-13®, 14- 14e, 15-15e 1858. — Ammonites Brongniarti Quenstedt (non Sowerby). — Jura, p. 479, pl. LXIV, fig. 10. 1862. — Ammonites Bombur Oppel. — - Palâontol. Mitth., p. 150, pl. XLVIII, fig. 3. 1871. — Stephanoceras Bombur Neumayr. — Cephalopo- den von Balin, p. 13. 1887. — Ammonites Brongniarti Quenstedt. — Ammon. Schwab, p. 663, pl. LXXVIII, fig. 12, 13, 16 (non 14, 15). (1) Echantillon type, collection Hébert Laborat. géologie, Faculté des Sc. de Paris. — (2, 3) : Notre collection; le (3) correspond aux figures de Quenstedt loc. citât. — 49 — 197 Diagnose originale. — Si on considère Y Ammonites Bombur dans ses grandes lignes, on peut la comparer avec un échantil¬ lon bien développé de Ammonites buUatus. Mais les deux ne peuvent appartenir à une seule et même espèce parce que le contour externe de Y Ammonites Bombur diminue et se rétrécit avant que la coquille ait atteint le diamètre 1”, tandis que Y Ammonites bullatus atteint une dimension quadruple avant d'être complètement développée. Elle se distingue par son ombilic étroit et ses nombreuses nervures fines de Y Ammonites Brongniarti avec laquelle le professeur Quenstedt l'a assimilée. Cette espèce s'écarte encore plus de Y Ammonites microstoma. Le péristome de Y Ammonites Bombur présente sur le côté un sillon profond, arqué sur le devant, qui commence à la suture, devient peu à peu moins profond et disparaît dans le voisinage de la face dorsale. Cloison inconnue. Dimensions. — Diamètre : 10 millimètres ; hauteur du dernier tour : 6 millimètres ; largeur du dernier tour : 8 milli¬ mètres. Observation. — Nous possédons trois échantillons sem¬ blables aux figures 12 et 13 de Quenstedt et 12 semblables à la figure 16 du même auteur. xWacrocephalites Canizzaroi Gemmellaro. 1868 sp. PI. XV, fig. 4-4b 1849. — Ammonites macrocephalus- compressas Quenstedt — Cephalopoda, p. 182, pl. XV, fig. 1. 1868. — Stephanoceras Canizzaroi Gemmellaro. — Terebrat. janitor (1), p. 45, pl. IX, fig. 9-11. 1887. — Ammonites macrocephalus compressas Quenstedt. — Ammon. Schwab, p. 648, pl. LXXVI, fig. 14-15 (non 4). 1887. — Macrocephalites macrocephalus Zittel. — Traité de Paléontologie, p. 467, fig. 672. 1897. — Macrocephalites Canizzaroi Parona et Bonarelli. — Faune Callovien infér., Savoie, p. 150, fig. a. 4 Diagnose originale. — Coquille discoïdale, plutôt enflée sur les côtés ; contour externe convexe et arrondi, les tours sont larges, convexes, enveloppants et se ter¬ minent brusquement au centre en formant un contour ombilical anguleux. L'ombilic est étroit, profond. La section transversale des tours est ovale, plus haute que large, réguliè- ment convexe en haut et fortement échancrée en bas par le retour de la spire. La plus grande largeur de la section est un peu au-dessus du contour ombilical (fig. 35). Cette coquille est ornée de nombreuses côtes transversales, qui en partant du contour om- fiq. 35. bilical sont très fines et très rapprochées ; en s'étendant sur les côtés elles se développent peu à peu et de là se prolongent sur la face ventrale où elles prennent leur plus grand développement et s'écartent davantage les unes des autres. Toutes ces côtes sont légèrement ondulées sur les côtés de la coquille, mais ensuite elles suivent une direction rectiligne et fortement dirigée en avant. Les cloisons sont élégamment dentelées ; le lobe siphonal beaucoup plus large et un peu plus long que le premier lobe latéral est pourvu sur cha¬ cun des côtés de deux grandes branches. Le pre¬ mier et le second lobe laté¬ ral ainsi que le premier lobe accessoire ont à peu près la même forme, ils sont im¬ pairs et se terminent en pointe. La sçlle externe est grande, haute et se termine par trois feuilles inégales, dont la centrale, qui est la plus grande, est dirigée en dehors ; la selle latérale et la première accessoire ont en petit la forme de la selle externe, mais sont bien plus courtes, la seconde selle accessoire tombe sur le contour ombilical (fig. 36). Dimensions. — Diamètre : 45 millimètres ; hauteur du dernier tour : 23 millimètres ; largeur du dernier tour : 17 milli¬ mètres ; diamètre de l'ombilic : 7 millimètres. Rapports et différences. — Espèce voisine de Macrocepha - — 51 — 199 lites macrocephalus dont elle se distingue par la direction de ses côtes et par la hauteur de son ouverture beaucoup plus grande par rapport à la largeur. « Macrocephalites macrocephalus Schlotheim. 1813 sp. PL XV, fig. 5-5* 1742. — Bourget. — Traité des pétrif., pl. XL, fig. 267. 1813. — Ammonites macrocephalus Schlotheim. — Min. Tasch, VII, p. 70. 1820. — Ammonites macrocephalus Schlotheim. — Petre- factenkunde, n° 16, p. 70. 1830. — Ammonites macrocephalus Hartmam. — Würth, p. 22. 1834. — Ammonites formosus Sowerby. — Transaction geol. Soc. London (2), vol. V, pl. XXIII, fig. 7. 1854. — Ammonites macrocephalus Huppé. — Hist. fis. y polit, de Chile, p. 36, pl. II, fig. 1. 1857. — Ammonites macrocephalus Oppel. — Jura, p. 547. 1872. r — Stephanoceras macrocephalum Gemmellaro. — Sopra alcune faune Giuresi e Liasiche, p. 23, pl. VI, fig. 1. 1875. — Stephanoceras macrocephalum Waagen. — Palaeon- tologia Indica. — Jurassic fauna of Kutch, I-, p. 109, pl. XXV XXVII, fig. lab, XXXIII, fig. 5. 1887. — Ammonites macrocephalus compressus QuenstedL — Ammon. Schwab, p. 648, pl. LXXVI, fig. 4. 1895. — Macrocephalites macrocephalus Nœ:ling. — Pa- læont. Indica. Juras, fauna, I, part. 1, p. 12, pl. VII, fig. l-la, VIII, IX, fig. 1. 1897. — Macrocephalites macrocephalus, Parona et Bona- relli. — Faune Callovien infér. Savoie, p. 151, fig. b. 1912. — Macrocephalites macrocephalus Lissajous. — Jurass. Mâconnais, foss. caract., p. 49, pl. VI, fig. 9. Non : 1830. — Ammonites macrocephalus Zieten. — Verst. Würth., p. 19, pl. V, fig. 1 == Macrocephalites Pilleti Parona et Bonarelli. 1841. — Ammonites macrocephalus compressus Quenstedt — Cephalop., p. 182, pl. XV, fig. 1 = Macr. Canizzaroi Gemmellaro. 1846. — Ammonites macrocephalus d’Orbigny. — Paléont. franç., Terr. Jurrass. Céphal., pl. CLI. 200 — 52 — 1852. — Ammonites macrocephalus Quenstedt. — Handb. d. petref., p. XXXVI, fig. 24. 1858. — Ammonites macrocephalus Quenstedt. — Jura, p. 477, pl. LXIV, fig. 15= Macroceph . tumidus Reinecke. 1881. — Stephanoceras macrocephalum Nikifln. — Diese Schrift. der Jura der Umgegend von Elatma, p. 113, pl. X, fig. 15. 1885. — Stephanoceras aff. macrocephalum Nikitin. — Cephal. v. Kostroma, S. 32. 1885. — Macrocephalites macrocephalus Nikitin. — Der Jura der Umgegend von Elatma, p. 10, pl. X, fig. 44. ' 1887. — Ammonites macrocephalus Quenstedt. — Ammon. Schwab., p. 648, pl. LXXVI,fig. 1, 2, 3 = Macroceph. tumi¬ dus Reinecke. Diagnose originale. — Cette espèce est très reconnaissable en ce que le dernier tour de spire se dilate à la façon de celui d’un Nautile et est incomparablement plus épais que le reste de la coquille qu’il recouvre en délimitant l’ombilic. Dans les variétés les tours internes sont plus ou moins visibles dans l’ombilic. Les côtes sont plus ou moins fortes et plus ou moins bifurquées. Ces côtes passent également sur le dos qui est rond, épais et non divisé. Une variété se distingue surtout sous le nom de Paradoxus par son tour externe épais qui semble s’amincir vers l’ouverture buccale. fig. 37. Dimensions. — Diamètre : 38 millimètres; hauteur du dernier tour : 19 millimètres; largeur du dernier tour : 19 millimètres ; diamètre de l’ombilic : 7 millimètres. Observation. — Dernier tour de spire recouvrant presque en totalité les tours précédents, laissant voir une petite partie de tours dans l’ombilic qui est assez étroit. Ces tours ont les flancs ornés de côtes assez fines qui partent de l’ombi¬ lic même, se bifurquent et se trifurquent tous près de celui- ci et passent sur le côté externe de la coquille. Dans le — 53 — 201 jeune âge ces côtes sont assez serrées autour de l’ombilic. Rapporte et différences. — Espèce très voisine de Macroce- phalites Canizzaroi dont elle diffère par sa forme moins comprimée (fîg. 37), ses côtes plus larges et plus rares qui font complètement défaut dans rombilic et qui parfois aussi sont presque invisibles au pourtour de rombilic, enfin par le tracé des cloisons (fig. 38). Macrocephalites tumidus Reinecke. 1818 sp. PL XV, fig. 6-6* 1818. — Nautilus tumidus Reinecke. — Mar. prot. Naut. et Argonaut., p. 74, n° 21, pl. V, fig. 47. 1818. — Ammonites H erveyi Sowerby. — Min. conch., p. 215 pl. CLXXXV, fig. sup. (non fîg. inf. = M. H erveyi). 1825. — Globites tumidus de Haan. — Amm. et Goniat., p. 146. f 1830. — Ammonites tumidus Zieten. — Verst. Wurtt. p. 19, pl. V, fig. 7. 1858. Ammonites macrocepkalus Quenstedt. — Jura, p. 477, pl. LXIV, fig. 15. ?. 1860. — Ammonites Herveyi Hébert et Deslong. — Mém. foss. Montreuil-Bellay, p. 6. 1875. — Stephanoceras tumidum Waagen. — Jurassic cephalop. of Kutch, p. 115, pl. XXVI, XXVII, fig. 1, 2**. 1887. — Ammonites macrocepkalus tumidus Quenstedt. — Ammon. Schwab, p. 648, pl. LXXVI, fîg. 6-10. 1887. — Ammonites macrocepkalus Quenstedt. — Ammon. Schwab, p 648. pl. LXXVI, fig. 1, 2, 3. 1897. — Macrocephalites tumidus Parona et Bonarelli. — Faune jurass. infer. Savoie, p. 152, pl. VI, fîg. c. 1910. — Macrocephalites tumidus P. Lemoine. — Annales de Paléontologie, V, p. 32, pl. XVIII, fig. 2. Non : 1881. — Stephanoceras tumidum Nikitin. — Diese Schrift der Jura des Umgegend von Elatma p. 115, pl. X fîg. 18, 19= Macroceph. Pilleti Parona et Bonarelli. Diagnose originale. — Ouverture semi-elliptique, sutures lobées, lobes épineux divisés, fig. 47, 48. (Walch. P. II, pl. I, fig. 4, pl. Ia, fig. 1). 202 — 54 — Quatre tours de spire visibles dans l'ombilic, recouverts par le dernier tour, convexes, couverts de côtes rapprochées, côtes bifurquées. Om¬ bilic cylindrique, profond. Dimensions. — Diamètre : 22 milli¬ mètres ; hauteur du dernier tour : 10 mil¬ limètres ; largeur du dernier tour : 16 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 5 millimètres. Observation. — Tours très renflés à côté externe large et arrondi (fig. 39). fig. 39. Ornés de nombreuses côtes assez étroites qui partant de l’ombilic se bifurquent et se trifurquent aus¬ sitôt pour passer ensuite sur le côté externe de la coquille ou elles deviennent plus fortes. Ombilic assez large. Rapports et différences. — Espèce voisine de Macrocepha- lites Morrisi Schlippe (1888. Faun. d. Bathon. imoberrheim. Tiefl. pl. VII), mais elle s'en distingue par ses cloisons (fig. 40), par ses côtes plus nombreuses» ses tours plus hauts et tombant plus perpendiculairement sur l'ombilic, par son ombilic plus étroit fig. 40. Macrocephalites subtumidus Waagen. 1875 sp. Pl. XV, fig. 7-7b 1849. — Ammonites macrocephalus rotundus Quenstedt. — Cephal., p. 184, pl. XV, fig. 2% b, *. 1852. — Ammonites macrocephalus Quenstedt. — Handb. d. petref., pl. XXXVI, fig. 24. 1840. — Ammonites Herveyi Sowerby. — Transact. Geoî. Soc. London (2), V, p. 719 (non Ammon. Herveyi Sowerby. Min. conch., p. 215, pl. CLXXXV, ni Ammon. Herveyi Sow. Transac. geol. (2), V, pl. XXIII, fig. 5. 1875. — Stephanoceras subtumidum Waagen. — Palaeontol. Indica. Jurassic. fauna of Kutch, I, p. 118, pl. XXVIII, fig. 4V. — 55 — 203 1887. — Ammonites macrocephalus rotundus Quenstedt. — Ammon. Schwab, p. 648, pl. LXXVI, fig. 11-13. 1897. — Macrocephalites subtumidus Parona et Bonarelli. — Faune Callov. infér. Savoie, p. 155, fig. d. Diagnose originale. — Notre espèce est une forme plutôt renflée, à tours arrondis, sans bord ombilical et à petit ombilic ; mais le dernier tour de spire est ordinairement un peu plus large que chez Stephan. tumi- dum. Les tours sont couverts de côtes fines, tranchantes, qui commencent sur la suture ombilicale et deviennent dichotomes ou tricotomes quand elles atteignent le côté siphonal. Sur le milieu du côté siphonal elles s’inclinent légèrement en avant. Dimensions. — Diamètre : 33 millimètres ; hauteur du dernier tour : 16 millimètres ; largeur du dernier tour : 26 millimètres ; diamètre de l’ombilic : 6 millimètres. Rapports et différences. — Espèce voisine de Macroceph. tumidus dont elle diffère par son aspect plus globuleux (fig. 41); voisine également du véritable Macrocephalites Fig. 42. Herveyi elle s’en distingue par l’arrange¬ ment général des cloisons qui font un angle de plus de 20° avec les côtes de la spire (fig. 42). Macrocephalites Tuguriensis Hébert et Deslongchamps. 1860 sp. Pl. XV, fig. 8-8* 1860. — Ammonites Tuguriensis Hébert et Deslongchamps. Mém. s. 1. foss. de Montreuil-Bellay, p. 10, pl. I, fig. 2, VIII, fig. 2-3. 1914. — Macrocephalites Tuguriensis R. Douvillé. — Am¬ monites remarquables ou peu connues, première note B. S. g. F. (4), XIII, p. 359, pl. VII, fig. 1 et 4. 204 — 56 - Diagnose originale. — Coquille globuleuse, assez voisine par sa forme de Y Ammonites Herveyi mais s'en distinguant aisément par son ornementation toute par¬ ticulière. Dans le jeune âge, au diamètre de 8 millimètres, elle est couverte de petites côtes qui, partant de l'ombilic, font le tour de la coquille en devenant de plus en plus fortes sur le dos. A la taille de 15 milli¬ mètres de diamètre il existe entre chacune une côte moins prononcée et qui n'existe que sur le dos. Bientôt ce sont deux côtes plus faibles qui viennent se placer entre elles et se bornent à couvrir le dos sans aboutir aux extrémités latérales. A mesure que la coquille s'ac¬ croît, les côtes principales s'es¬ pacent, diminuent de nombre, se courbent en avant sur le dos, et les côtes intermédiaires se soudent à leurs extrémités, mais à des distances inégales de la carène à laquelle la première seule aboutit, et au lieu de deux côtes intermé¬ diaires il y en a souvent trois. Dimensions. — Diamètre : 18 millimètres ; hauteur du dernier tour : 8 millimètres ; largeur du dernier tour : 13 milli¬ mètres ; diamètre de l'ombilic : 5 millimètres. Observation. — Cette espèce est bien recon¬ naissable à son ombilic large, la section de ses tours surbaissée (fig. 43) et son ornementation virgatitoïde rendue très Fig. 45. particulière par la suré¬ lévation des branches maîtresses des faisceaux (fig. 44). Les échantillons du Chalet ne montrent point les cloisons mais Robert Douvillé (loc. cit.) a pu d'après les échantillons de la même espèce récoltés à Pamproux (Deux-Sèvres) par M. de Grossouvre, étudier la ligne suturale ; d'après cet auteur la ligne suturale de Macrocephalites Tuguriensis — 57 — 205 comprend une selle siphonale haute et mince, trois selles grêles, trois lobes assez ouverts ( fig . 45). (Ecoptychius refractus Reinecke. 1818 sp. PL XV, fig. 9-9d 1780. — Walch. — Naturforscher, p. 35, pl. I, fig. à (fide Quenstedt). 1780. — Schmidel. — Vorstellungen merkw. Verst., pl. III, fig. 1-6 (fide Quenstedt). 1818. — Nautilus refractus Reinecke. — Naut. et Argon., p. 66, pl. III, fig. 27-30. 1825. — Ammonites refractus Haan. — Monogr. Ammon. et Goniat., p. 132, n° 70. 1830. — Scaphites bifurcatus (Hartm.) Zieten. — Verst. Würt, p. 22, pl. XVI, fig. 8. 1830. — Ammonites refractus Zieten. — Verst. Würt., p. 14, pl. X, fig. 9. 1830. — Ammonites refractus Hartmam. — Würt., p. 24, n° 4. 1848. — Ammonites refractus d'Orbigny. — Paléont. franç. terr. jurass. Céphal., I, p. 473, pl. CLXXII, fig. 3-7. 1849. — Ammonites refractus Quenstedt. — Cephalop., p. 150, pl. XI, fig. 12. 1852. — Ammonites refractus Quenstedt. — Handbuch. d. petref., pl. XXXVI, fig. 11. 1858. — Ammonites refractus Quenstedt. — Der Jura, p. 524, pl. LXIX, fig. 25-30. 1887. — Scaphites bifurcatus Quenstedt. — Ammon. Schwab., p. 368, pl. XLVI, fig. 7. 1887. — Ammonites refractus Quenstedt. — Ammon. Schwab., p. 762, p. 767, pl. LXXXVI, fig. 37-51. Diagnose originale. — Ouverture elliptique, variable dans les différents stades du développement, sutures dentelées. Un seul tour de spire semblant passer à l'hyperbole d'une spirale ou de deux spirales se coupant à angle aigu et formant une pointe. Dos tantôt lisse, tantôt canaliculé. Dimensions. — Diamètres : 27 X 15 millimètres ; hauteur du dernier tour : 7 millimètres ; largeur du dernier tour : 12 millimètres ; diamètres de l'ombilic : 2 X 2,5 millimètres. 206 58 — Observation. — Coquille irrégulière dans son accroissement ornée de côtes transversales qui partent du pourtour de l'ombilic, se bifurquent en arrivant à la face externe où elles s'interrompent sur la ligne médiane. Spire embrassante et irrégulière, le dernier tour est géniculé (forme scaphitoïde de Munier Chalmas) à l'opposé de l'ouverture, embrassant- l'ombilic qui est transverse trigone. Bouche rétrécie, péristome muni d’un roste ventral en forme de capuchon ou Fig. 46. de cuilleron pédiculé qui est bifurqué à son extrémité, et de deux apophyses jugales pointues. Cloisons symétriques ( fig . 46). Rapports et différences. — D'Orbigny a rapproché cette espèce de Sphaeroceras bullatus d'Orbigny qui lui ressemble par son aspect renflé et irrégulier mais dont elle diffère par sa forme beaucoup plus géniculée, par son ornementation et par son péristome. Voisine de Œcoptychius Christoli Beaudouin dont elle diffère par ses côtes interrompues par un sillon ventral, par l'extrémité bifurquée de son rostre ventral et par la présence d'apophyses jugales. Reineckeia anceps Reinecke. 1818 sp. (1) pl. XV, fig. 10-10*»; pl. XVII, fig. 4-4* 1818. — Nautilus anceps Reinecke. — Maris Protogaei Nautilos et Argonautas delineavit, p. 82, pl. VII, fig. 61. 1818. — Nautilus ellipticus Reinecke. — Maris Protogaei Nautilos et Argonautas delineavit, p. 83, pl. VII, fig. 62. 1847. — Ammonites anceps d’Orbigny. — Paléont. Franç. Terr. Juras. Céphal., I, p. 462 (Exclusa synon.) pl. CLXVII (non CLXVI). 1846. — Ammonites Parkinsoni coronatus Quenstedt — Cephalopoden, p. 147, pl. XI, fig. 8. 1880. — Reineckeia anceps Bayle. — Explic. carte géol. France, pl. LVI, fig. 1. 1887. — Ammonites cf anceps franconicus Quenstedt. — Ammon. Schwab, p. 634, pl. LXXIV, fig. 40 (non fig. 39). jrw (1) Deux exemplaires recueillis au Chalet, alors que cette espèce est relativement abondante dans le Callovien de la tranchée de Bordeaux, — 59 — 207 1912. — Reineckeia anceps Lissajous. — Jurass. Mâconnais, fossiles caract., p. 49, pl. VI, fig. 11. Non : 1830. — Ammonites anceps Zieten. — Verst. Wür- temb., p. 1, pl. I, fig. 3= Stepheoceras coronatum Brug. 1875. — Perisphinctes anceps Waagen. — Kutch., p. 207, pl. LVII, fig. 4a, b = Reineckeia Greppini Oppel. Diagnose originale. — Ouverture transversale à double pointes latérales (têtes) ; sutures lobées, lobes dentelés. Un seul tour de spire visible en dehors de l'ombilic, flancs angu¬ leux aigus, épineux. Dos large, légèrement convexe, trois côtes se réunissent à la nodosité du flanc. Dos canaliculé. Ombilic infondibuliforme, ouvert, plissé. Dimensions. — Diamètre : 30 millimètres ; hauteur du dernier tour : 9 millimètres; largeur du dernier tour : 12 mm. 5; diamètre de l'ombilic : 16 millimètres. Observation. — Reinecke dans sa description du Nautilus anceps dit que la région externe (pour lui le dos, spina) est canaliculée, mais il a oublié de représenter cette ligne canali- culée sur sa figure N. ellipticus du même auteur n'est certaine¬ ment qu'une déformation par écrasement de la même espèce, mais ici le texte et la figure indiquent également le canal ventral. « Cloisons symétriques, découpées de chaque côté en quatre lobes et en selles formées de parties impaires. Lobe siphonal plus court et plus large que le lobe latéral supérieur, orné de trois branches latérales. Selle siphonale irrégulièrement divisée en deux branches dont l'externe plus large est trilobée, lobe latéral supérieur, droit, étroit, muni de trois branches latérales et d'une branche terminale très grande. Selle latérale aussi large que la selle siphonale, di- Fia. 47. visée obliquement en deux parties dont la plus grande est interne. Les trois lobes qui suivent sont très petits, très obliques et séparés par d'étroites selles. La ligne du rayon central en partant de l'ex- 208 60 — trémité du lobe siphonal, coupe la branche terminale du lobe latéral supérieur, passe au-dessous . du lobe latéral inférieur, mais coupe les deux autres. » (D’Orbigny.) {fi*. *7.) Bayle (Explications de la carte géol. de France IV. Paris 1878, LVI, fig. 1) a institué le genre Reineckeia sur un échan¬ tillon de Marolles-lesyBraux (Sarthe) dont les tours intérieurs paraissent bien correspondre à la figure 61 de Reinecke. Rapports et différences. — Cette espèce prise par Bayle pour type du genre Reineckeia diffère des espèces voisines par les gros tubercules pointus qui existent sur les grosses côtes des tours vers son tiers interne, par les côtes de la face externe qui sont plus espacées et plus fortes ; enfin par la partie centrale de cette même face qui est toujours déprimée, surtout dans le jeune âge, et qui est alors bien délimitée par une série de tubercules mousses. Reineckeia Kiliani Parona et Bonarelli. 1897 PL XV, fig. 11-11* 1887. — Ammonites plicomphalus Quenstedt. (non Sower- by). — Ammon. Schwab, p. 681, pi. LXXX, fig. 4 (non 5). 1897. — Reineckeia Kiliani Parona et Bona¬ relli. — Faune Callov. infér. Savoie, p. 162, pl. VI, fig. 3. Diagnose originale. — Coquille discoïdale, comprimée. Spire très peu embrassante, formée de tours déprimés, ornés en travers de côtes noduleuses terminées par des pointes bien prononcées qui donnent naissance à deux ou trois côtes secondaires (quatre ou cinq dans le dernier tour) ; d'autres côtes secon¬ daires se trouvent entremêlées avec elles sans rejoindre les tubercules. Section des tours elliptique. Dimensions. — Diamètre : 43 millimètres ; hauteur du dernier tour : 14 millimètres ; largeur du dernier tour : 18 millimètres ; diamètre de l’ombilic : 20 millimètres. Fig. 48. — 61 — 209 Rapports et différences. — Espèce voisine de Reineckeia antipodum Gottsche, mais s'en distinguant par ses dimensions plus petites, ses tours moins larges, ses pointes moins accusées, sa spire moins évolute. Voisine de Rei¬ neckeia anceps Reinecke elle s'en distingue par sa spire plus évolute, par la section déprimée et ellip¬ tique de ses tours, la face externe large et les pointes très prononcées placées au milieu des flancs ( fig . 48-49). Reineckeia Liffolensis Steinmann 1881 PI. XV, fig. 12-12b 1847. — Ammonites anceps d’Orbigny. — Paléontologie française, Terr. Jurass. I. Céphal, p. 462, p. CLXVI, fig. 1-2 1881. — Reineckeia Liffolensis Steinmann. — Z. Kenntn. d. Jura und Kreidef. v. Caracoles (Bolivie). N. Jahrb. f. Minerai, und géologie, I. p. 287. 1915. — Reineckeia Liffolensis P. Petilclerc. — Essai s. 1. faune du callovien des Deux-Sèvres, p. 97. pl. XII, fig. 5. 1918? — Reineckeia Liffolensis P. Petitclerc. — Note s. plus. esp. d’Ammonites du Callov. moyen d’envir. de Niort P. 26, pl. XVIII, fig. 3-4. pl. XIX, fig. 15. Diagnose originale. — Sous ce nom je comprends les échan¬ tillons qui possèdent encore les principaux caractères de R. anceps] à savoir d’épaisses nervures faisant saillie en avant et de fortes nodosités proé¬ minentes mais dont le flanc est cependant déjà sensiblement plus arrondi et dont les nervures primaires se gonflent progressive¬ ment en formant une nodosité assez élevée. La forme jeune de cette espèce pourrait être représentée par la figure de d’Orbigny (loc. cit .), pl. CLXVI, fig. 1-2. Dimensions. — Diamètre : 43 millim.; Hauteur du dernier tour : 12 millimètres, largeur du dernier tour : 17 millimètres. Diamètre de l’ombilic : 21 millimètres. Observation. — Notre échantillon est identique à la figure donnée par M. Petitclerc (loc. cit.) pl. XII, fig. 5; c’est une forme épaisse et renflée, à tours plus larges que hauts, con- 210 — 62 — vexes sur la région siphonale et très convexes sur les flancs (fig. 50); ombilic très profond, tubercules gros (18 sur le der¬ nier tour) arrondis à leur base et pointus à leur extrémité. Des tubercules partent 2 ou 3 côtes fortes, saillantes et inter¬ rompues au milieu de la région siphonale. Les côtes princi¬ pales issues de Pombilic même sont grosses. Quatre cons- trictions par tour. Rapports et différences. — Espèce voisine de Reineckeia anceps dont elle diffère par sa forme plus renflée, ses flancs plus convexes, ses tubercules ombilicaux plus nombreux et son ombilic plus profond. Cosmoceras Jason Reinecke. 1818 sp. PI. XV, fig. 13-13® 1818. — Nautilus Jason Reinecke. — Maris Protogaei Nautilos et Argonautas, p. 62, n° 8, fig. 15-17. 1830. — Ammonites Jason Zieten. — Verst. Würtembers, p. 5, pl. IV, fig. 6. 1842. — Ammonites Sedgwickii Pratt. — Mag.of Nat. Hist., p. 163, pl. V, fig. 1. 1845. — Ammonites Jason d'Orbigny. — Géologie Russie d'Europe, p. 442, pl. XXXVI, fig. 13. 1846. — Ammonites Jason Keyserling. — Petschoral,p.325, pl. XXII, fig. 6. 1847. — Ammonites Jason d'Orbigny. — Paléont. franç. Terr. Jurass., I. Cephal., p. 446, pl. CLX, fig. 1 et 2 (non 3 et 4 = Cosmoceras Castor Rein, ni pl. CLIX). 1849. — Ammonites Jason Quenstedt. — Cephalop., p. 140, pl. X, fig. 4 (non 5). 1852. — Ammonites Jason Quenstedt. — Hand. d. Petref., pl. XXXVI, fig. 10. 1858. — Ammonites Jason Quenstedt. — Der Jura, p. 527, pl. LXIX, fig. 14, 36 (non 35). 1878. — Ammonites Jason Bayle. — Explic. carte géol. France, IV, pl. LVII, fig. 1 (non fig. 2). 1881. — Cosmoceras Jason Nikitin. — Rybinsk, Mologa und Mychtin an d. ob. Wolga. Mém. acad. Sc. Saint- Pétersbourg, XXVIII, n« 5, p. 69, pl. IV, fig. 28-30. — 63 — 211 1883. — Cosmoceras Jasôn Teisseyre. — Ein Beitrag ?ur Kenntniss der Cephal. der Ornatenthone im Gouvern. Rjasan, p. 553, pl. II, fig. 12. 1883. *- — Cosmoceras Jason var. Sedgwickii Lahusen. — Jura v. Rjasans, p. 56, pl. VII, fig. 5 (non 2-4). 1883. — Cosmoceras Guilielmi Lahusen. — Jura v. Rjasans, p. 57, pl. VII, fig. 7. 1887. — Ammonites Jason Quenstedt. — Ammon. Sehwâh, p. 713-717, pl. LXXXIII, fig. 1, 3-5, 7-10, 18, 19 (non fig. 2, 11-17, 20, 22, 28), fig. 6 et 12 douteuses. 1890. — Cosmoceras Sedgwickii Siemiradzki. — O Miecza- kach Glowonogich Brunatnego Jura, p. 55, pl. I, fig. 10. 1896. — Cosmoceras Jason L. Brasil. — Les Genres Pelto- ceras et Cosmoceras dans les couches de Dives, p. 14, pl. IV, fig. 6, 7. 1912. — Cosmoceras Jason Lissajous. — Jurass. Mâconnais, foss. caract., pl. VI, fig. 4, p. 52. 1915. — Cosmoceras Jason R. Douvillé. — Études sur les Cosmoceratidés, p. 36, pl. IX, fig. 2, 6, 7, pl. X, fig. 3-9. Non : 1883. — Cosmoceras Jason Lahusen. — Jura v. Rjasans, p. 56, pl. VII, fig. 2-4. Diagnose originale. — Ouverture lancéolée, tronquée, sutures lobées dentelées (Walch. P. II, pl. A, fig. 1). Quatre tours de spire, flancs plans, ceints chacun de deux séries de nodosités, Tune à la naissance des côtes, l'autre près de l'ombilic ; flancs inclinés vers le pourtour, régulièrement costulés. Chaque nodule des flancs donne naissance à deux côtes se dirigeant vers le pourtour. Dos tronqué, plan, doublement noduleux, des deux côtés sur le pourtour environ soixante nodules. Ombilic ouvert. Dimensions. — Diamètre : a) 26 millimètres, b) 95 milli¬ mètres ; hauteur du dernier tour : a) 8 millimètres, b) 28 milli¬ mètres ; largeur du dernier tour : a) 7 millimètres, b) 24 milli¬ mètres ; diamètre de l'ombilic : a) 7,5 millimètres, b) 26 milli¬ mètres. Observation. — Forme comprimée, à tours minces très éle¬ vés, ombilic petit. Ornementation composée de côtes por¬ tant une première rangée de tubercules sur la carène ombili¬ cale, une seconde au tiers interne des flancs, puis bifurquées 212 — 64 - en trois ou quatre côtes secondaires, elles-mêmes tuberculées à leur extrémité distale. La rangée de tubercules des flancs disparait avec l'âge. Les échantillons adultes de grande taille présentent des côtes très fines qui peuvent même disparaître ainsi que les tubercules siphonaux. La cloison est complètement distendue dans le sens latéral comme si, ainsi que le fait très justement remarqué R. Dou- villé (loc. cit.) tous les éléments sorte ou- La selle ex¬ terne occupe toute la région comprise entre les deux rangées de tubercules siphonaux. (fig. 51). Le dessin de cloison donné par Lahusen semble se rapporter à Cosmoceras Bigoti Bizet. viue (loc. cit.j tous le s'étaient, en quelque rJ\) %) V ^ verts vers le haut. L; Fig. 51. Kepplerites Gowerianus Sowerby. 1827 sp. PI. XVI, fig. l-lb 1827. — Ammonites Gowerianus Sowerby. — Miner, conch., VI, pi. DXLIX, fig. 2. 1829. — Ammonites Gowerianus Phillips. — Illust. Geol. of Yorksh, pl. VI, fig. 21. 1864. — Ammonites Gowerianus Seebach. — Hanov. Jura, p. 151, pl. X, fig. 2. 1883. — Cosmoceras Gowieranum Lahusen. — Jura v. Rjasans, G, p. 54, pl. VI, fig. 6, 7, 8 (non 5), VII, fig. 1. 1897. — Kepplerites Gowerianus Parona et Bonarelli. — Faune Callovien infér. Savoie, p. 169, pl. VIII, fig. 1. 1909. — Kepplerites Gowerianus R. Douvillé. — Gephal. callov. d'Argences, p. 121, fig. 1, 2, pl. VIII, fig. 1, 5, 6 1915. — Kepplerites Goweri R. Douvillé. — Etudes sur les Cosmoceratidés, p. 29, pl. VIII, fig. 1, 4 ; pl. IX, fig. 1, 5. Diagnose originale. — Coquille comprimée, rayée avec une épine sur chaque rayure au point où elle se divise en trois ou quatre ; face externe arrondie ; tours convexes, les tours internes ne se voient qu'à demi et montrent le rang d'épines ; ouverture presque orbiculaire (fig. 52). Les rayons sur cette belle coquille commencent fig. 52. tout près du bord interne du tour; ils sont nombreux, proé¬ minents et tranchants sur presque la moitié du flanc, à cette — 65 — 213 distance chaque rayon est généralement muni d'une grande épine pointue à la base de laquelle il se divise en au moins trois rayons proéminents, obtus, annulaires, qui passent sur la face externe arrondie; la hauteur de l'ouverture occupe environ le tiers du diamètre de la coquille, le bord de l'ouver¬ ture que nous avons observé seulement sur un spécimen est mince et légèrement sinueux près de sa terminaison interne. Les épines des flancs disparaissent graduellement vers l'ou¬ verture. Dimensions. — Diamètre : 45,5 millimètres ; hauteur du dernier tour : 16 millimètres ; largeur du dernier tour : 16 millimètres ; diamètre de la l’ombilic : 18 millimètres. Observation. — Large ombilic, à paroies abruptes. Tours épais. Les côtes primaires sont légèrement incurvées en avant ; les côtes secondaires sont au contraire rigides et sont forte¬ ment déviées en avant. La cloison étudiée par R. Dou- villé (Callov. d'Argences, p. 123) est caractérisée par une Fig- 53. première selle très large et un premier lobe latéral très étroit comme pincé à l'entrée (fig. 53). Rapports et différences. — Voisine de Kepplerites uralensis d'Orbigny elle s'en distingue par son ombilic moins large et son ornementation plus délicate. Perisphinctes submutatus Nikitin. 1881 sp. PI. XVI, fig. 4-4e 1840. — Ammonites mutabilis Buch. — Beitrage zur Bestim. der Gebirgof, in Russland, p. 84. 1862. — Ammonites mutalus Trautschold. — Glanzkorn. Sandst., p. 409, pl. VI, fig. 2. 1881. — Perisphinctes submutatus Nikitin. — D. Jura d. Umgegend v. Elatma, p. 107, pl. VII, fig. 4, 5. 1883. — Perisphinctes submutatus Lahusen. — Rjasan, p. 64 et 93, pl. IX, fig. 3. 1884. — Perisphinctes subaurigerus Teisseyre. — Rjasan, pl. V, fig. 39, pl. VI, fig. 36-38. 5 214 — 66 — 1885. — Perisphinctes submutatus Nikitin. — Kostroma, p. 39. 1885. — Perisphinctes submutatus Nikitin. — D. Jura d. umgegend y. Eîatma. — Nouv. Mém. Soc. Imper. Natur. Moscou, XV (2), p. 46, pl. X, fig. 40. 1897. — Perisphinctes submutatus Parona et Bonarelli. — Faune Callov. inf. Savoie, p. 181, pl. X, fig. 2. 1915. — Perisphinctes submutatus Petitclerc. — Faune du callovien des Deux-Sèvres, p. 68, pl. V, fig. 3. Diagnose originale. — Forme aplatie, à contours arrondis, parvenant a une taille de 80 millimètres. L'ombilic est plat et large. Les tours ne recouvrent pas plus de la moitié du tour précédent. La section des tours internes est presque entièrement ronde mais elle tend bientôt vers un ovale allongé dont le plus grand diamètre se trouve un peu au-dessus du tour précédent. Les côtes se comportent comme celles du type des Perisphinctes curvicosta. Les nervures principales sont fortes près du bord ombili¬ cal, puis elles se transforment vers la moitié du flanc en rameaux (généralement trois) minces et fins. Ces rameaux sont si ténus au point de leur ramification que souvent on ne peut les distinguer. Sur la face externe ils se courbent quelque peu en arrière, ce que l'on peut facilement voir aussi bien sur les petits tours internes que sur l'habitacle. A l'état adulte on peut à peine la distinguer fig. 54. du Perisphinctes curvicosta Oppel. Au milieu de la surface externe les côtes s'aplatissent presque jusqu’à disparition ce qui la rapproche du type de Perisphinctes Mosquensis. Les cordons et les traces des premières ouver¬ tures sont très rares et toujours peu nettes (fig. 54). Dimensions. — Diamètre : 57 mi¬ llimètres ; hauteur du dernier tour : 16 millimètres ; largeur du dernier tour : 18 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 22 milli¬ mètres. Fig. 55. — 67 — 215 Observation. — Les lignes paraboliques sont munies de nœuds demi-circulaires rangés aux côtés du dos. Perisphinctes Steinmani Parona et Bonarelli. 1897 PI. XVI, fi g. 7-7* 1887. — Ammonites convolutus Quenstedt. — Ammon. Schwab, p. 674, pl. LXXIX, fig. 16. 1897. — Perisphinctes Steinmani Parona et Bonarelli. — Faune Callov. infér. Savoie, p. 180, pl. IX, fig. 2. Diagnose originale. — Spire mi-involute, à accroissement rapide, composée de tours arron¬ dis, à côtés convexes, ornés en travers de côtes nombreuses, bifurquées, sur la région dorsale. On voit parfois, chez quelques exemplaires, de rares étranglements. Sur le dernier tour de la spire se trouvent six lignes paraboliques (fig. 56), qui ne sont pas visibles dans la figure de Quenstedt citée en synonymie, parce qu'elle représente un moule. Les côtes sont peu élevées sur le moule. Fig. 56. Dimensions. — Diamètre : a) 16 millimètres, b) 33 millimètres ; hauteur du dernier tour : a) 4 millimètres, b) 5 millimètres ; largeur du dernier tour : a) 1 millimètres, b) 10 millimètres y2 ; diamètre de l'ombilic : a) 7 millimètres, b) 15 mil¬ limètres. Rapports et différences, — Tous ces caractères et ses petites dimensions Fia- 57 • différencient nettement cette forme de tous les autres Perisphinctes du même groupe. Perisphinctes Recuperoi Gemmellaro. 1872 Pl. XVI, fig. 2-2* 1872. — Perisphinctes Recuperoi Gemmellaro. — Sopra alcune faune Giuresi e Liasiche, p. 26, pl. V, fig. 9-11. 1887. — Ammonites cf plicomphalus Quenstedt. — Ammo- niten Schwab, p. 694, pl. LXXXI, fig. 24. 216 — 68 - 1897. — Perisphinctes Recuperoi Parona et Bonarelli. — Faune Callov. infér. Savoie, p. 173. 1915. — Perisphinctes Recuperoi Petitclerc. — Faune du Callovien des Deux-Sèvres, p. 77, pl. VIII, fig. 2. Non : 1881. — Ammonites Recuperoi Milachewitch. — Kostroma, p. 162= Perisph. euryptychus Neumayr (Nikitin- Kostroma. 1885, p. 118). 1889. — Perisphinctes Recuperoi Siemiradzki. — Monogr. Beschrei, d. .Ammon, Perisph., p. 295, fig. 68. Diagnose originale. — Coquille discoïde, très largement ombiliquée, à tour externe largement arrondi. Sept à huit tours de spire lentement croissants, plus épais que hauts, flancs convexes, paroi suturale régulièrement arrondie. Section transversale des tours réniforme, arrondie en haut, largement échancrée en bas. Flancs ornés de côtes radiales robustes, élevées, égales, qui partant du tour de l'ombilic se dirigent directement en dehors ; mais au centre des flancs eHes se bifurquent ou même se trifurquent et passent sans interruption sur la région ventrale. Dans les grands spécimens les côtes principales sont distantes les unes des autres et sur la partie externe entre les côtes qui naissent par division on en trouve d'autres nouvelles intercalées. Sur le bord inférieur du tour externe du spécimen désigné (dépourvu de la chambre d'habitation) on compte trente-quatre côtes rayonnantes. Chaque tour porte deux larges et profonds étranglements buccaux. Le lobe siphonal est très long et se termine de chaque côté par deux ramifications ; le premier lobe latéral est unjieu oblique moins long que le précédent et se^ær- mine par trois pointes. La selle externe est aussi haute que la selle latérale, cette dernière cependant est étranglée à la base et divisée en haut en deux parties dont l'interne est beau- fig. 58. C0UP Plus basse que l'externe (fig. 58). Dimensions. — Diamètre : 60 millimètres ; hauteur du dernier tour : 12 millimètres ; largeur du dernier tour : 14 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 33 millimètres. Rapports et différences. — Espèce très voisine de Peris¬ phinctes Eurypticus Neumayr dont elle se distingue par la — 69 — 217 régularité de ses costules, par la forme transversale de la section de ses tours, également par la forme de son premier lobe latéral qui se termine par trois rameaux. Perisphinctes curvicosta Oppel. 1858 sp. PL XVI, fig. 9-9b 1849. — Ammonites convolutus parabolis Quenstedt. — Gephalopoden, p. 169, pl. XIII, fig. 2. 1858. — Ammonites curvicosta. Oppel. — D. Juraformation, p. 555, n° 30. 1858. — Ammonites convolutus parabolis Quenstedt. — Jura, pl. LXXI, fig. 10. 1871. — Perisphinctes curvicosta Neumayr. — Gephal. v. Balin, V, p. 34, pl. XII, fig. 2 (non 3). 1875. — Perisphinctes curvicosta Waagen. — Jurassic cephalopoda of Kutch., p. 169, pl. XXXIX, fig. 4-6. 1878. — Perisphinctes poculum Leckemby cf. curvicosta Uhlig. — Beitr. zur Kenntniss der Juraformation, pl. XVI, fig. 2. 1881. — Perisphinctes curvicosta Uhlig. — Ueber die fauna des rothen Kellowaykalkes, p. VII, fig. 3. 1887. — Ammonites convolutus parabolis Quenstedt. — Ammon. Schwab, p. 691, pl. LXXXI, fig. 13 (non 14, ni 27). 1915. — Perisphinctes curvicosta Petitclerc. — Faune du Callovien des Deux-Sèvres, p. 68, pl. V, fig. 4. Diagnose originale. — Se rencontre fréquemment avec Y Ammonites anceps à Oberlenningen et Gammelshausen près de Boll. Je la possède de France du même niveau de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) et de Mamers (Sarthe). Observation. — Coquille caractérisée par des tours compri¬ més, larges, à côté siphonal arrondi, ornés de côtes fines se dichotomisant sur le dos et par de profonds repos de bouche qui échancrent fortement les tours. Om¬ bilic large. Un caractère non visible sur la figure originale de Quenstedt mais en revanche bien rendu par le même auteur en 1887 (pl. LXXXI, fig. 132) est constitué par ce fait que le dernier tour présente entre deux repos de bouche les côtes A Fig. 59. 218 — 70 — du dos dirigées d'avant en arrière comme chez les Nautiles (fi g- 59). Dimensions. — Diamètre : 44 millimètres ; hauteur du dernier tour : 14 millimètres ; largeur du dernier tour : 12 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 18 millimètres. Rapports et différences. — Espèce voisine de Perisphinctes euryptychus Neumayr, mais s'en distinguant par son ombilic moins ouvert, ses tours plus comprimés, ses côtes périphé¬ riques très renversées en arrière et la présence de plusieurs étranglements bien accusés sur le dernier tour. Deslongchamps (1889. Notes paléontologiques, p. 36) a, à tort pour nous, réuni Perisphinctes curvicosta Oppel à Perisphinctes sulciferu du même auteur. Perisphinctes Cottauanus Hébert et Deslongchamps. 1860 sp. PL XVI, fi g. 10-10b 1860. — Ammonites Cottaldi Hébert et Deslongchamps. — Mém. s. 1. foss. de Montreuil-Bellay, p. 11, pl. I, fig. 3, pl. VII, fi g- 5. Diagnose originale. — Voisine de forme de Y Ammonites plicatilis Sowerby. Tours moins embrassants, plus carrés, le dos étant sensiblement aplati aussi bien que les faces latérales. Côtes plus droites, non courbées en avant ; se bifurquant sur le dos. Ligne de petits tubercules irréguliers aux points de bifurcation, formant une carène latérale qui n'existe jamais dans Y Am. plicatilis ; quelquefois aussi de semblables tubercules au pourtour intérieur. Observation. — Les échantillons du Chalet présentent un très grand nombre de côtes fines. Dimensions. — Diamètre : 32 millimètres ; hauteur du dernier tour : 11 millimètres ; largeur du dernier tour : 14 millimètres ; diamètre de l'ombilic : 11 millimètres. Rapports et différences. — Espèce voisine de Perisphinctes plicatilis Sowerby dont elle se distingue par son aspect plus carré et sa carène latérale ; voisine également de Perisphinctes Pottingeri Sowerby elle s'en distingue par ses cô’ es continues sur le dos. - 71 219 Perisphinctes Pottingeri Sowerby. 1834 sp. PL XVI, fi g. 3-3b 1834 (1). — Ammonites Pottingeri Sowerby in W. H. Sykes. — A NoticeTèspecting some fossilscollectedinCutch by Capt. Walter Since of the Bombay Army. Transact. géol. Soc., V, (II), 1840. p. 719, pl. LXI, fig. 10. 1847. — Ammonites chauvinianus d'Orbigny. — Paléontol. franç., Terr. Jurass., I. Céphalopodes, p. 460, pl. CLXV. 1850. — Ammonites Pottingeri d'Orbigny — Prodrome Paléontol. stratigr., I, p. 329, n° 24. 1889. — Parkinsonia chauvinianus Deslongchamps. — Notes paléontologiques, II, premier article, Rapp. s. 1. foss. oxford d. 1. collect. Jarry, p. 124 (tir. à part, p. 33). Diagnose originale. — Coquille discoïde, épaisse, costée ; tours intérieurs visibles; face externe, presque plate, côtes aiguës, saillantes, se divisant en 2 ou 3 sur la partie externe, ouverture transversalement ovale. Observation. — Coquille composée de tours un peu compri¬ més, à section presque carrée. Tour orné de vingt-huit côtes un peu arquées partant du bord déclive de l'ombilic et se dirigeant vers le bord externe où elles se divisent en donnant lieu à une légère nodosité en deux ou trois côtes qui passent sur la face externe. Sur le test ces côtes ne s'interrompent pas sur la ligne médiane; sur le moule interne au contraire elles paraissent interrom¬ pues. Face externe légère¬ ment convexe. D'Orbigny (Paléont. franç., p. 460) a donné de la cloison la des¬ cription suivante :