BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE NORMANDIE Les opinions émises dans les publications de la Société sont exclusivement propres à leurs auteurs ; la Société n'entend nullement en assumer la responsabilité (art. 22 du règlement intérieur). La Société Linnéenne de Normandie ayant été reconnue éta- blissement d'utilité publique, par décret en date du 22 avril 18GI5, a qualité pour accepter les dons et legs dont elle serait gratifiée. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE NORMANDIE FONDÉE EN 1823 Et reconnue d'iililité publique par décret du 22 avril I8(>{ 4e SÉRIE. — 4:e VOLUME AMi'VKK l«90 GAEN HENRI DËLESaUES, IMPRL^IEUR-LIBRAIRE RuR Fboide , !i et à 1890 COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ. Pour l'année 1890. Président MM. Charbonnier. Vice- Président deFormigny de laLonde. Secrétaire Lignier (1). Vice-Secrétaire .... Léger (L.-J.). BiUiothécaire Sausse (G.). Vice-Bibliothécaire (2). Adel. Trésorier honoraire. . S. Beaujour. Trésorier de Renémesnil (3). Arcliiviste. Huet. Sont membres de la Commission d'impression pour l'année 1890 : MM. les Membres DU Bureau ; Berjot, Fauvel et Letellier, élus en 1888 ; D"' Fayel. Lecornu, D'' Catois, élus en 1889. (1) Nommé en remplacement de M. Eudes-Deslongchamps, décédé (10 février 1890). (2) Fonction nouvelle (3 mars 1890). (3) Nommé en remplacement de M. Lignier (10 février 1890). "3^*2T^ W SÉANCE DU 13 JANVIER 1890. Présidence de M. Charbonnier , président. La séance est ouverte à 8 heures. En l'absence du Vice-Secrétaire, malade, M. Dan- geard, le plus jeune des membres présents, remplit les fonctions de Secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 2 décembre der- nier est lu et adopté sans observation. La correspondance contient : 1° Une lettre de M. le Dr Penzig, directeur du journal « Malpighia », acceptant l'échange de publi- cation avec la Société L'nnéenne. M. Penzig adresse en outre les 7 premiers fascicules de ce journal pour l'année 1889 ; ■ 2° Une lettre M. Le Covec, dans laquelle il ex- prime les regrets que lui cause la mort de iM. Des- longchamps. M. Le Covec demande que le Bulletin lui soit envoyé en un seul volume à partir de l'année 1890 ; 3° Une lettre de M. de Boispréaux, qu'une cruelle maladie force à quitter la Société. MM. Godard et Maury, présentés dans la séance précédente, sont élus à l'unanimité membres corres- pondants. M. le D'' Barette, professeur de clinique externe à l'École de Médecine et de Pharmacie de Caen, est présenté par MM. Charbonnier et le D' Fayel. — / M. le Président rappelle, en termes émus, la perte douloureuse, que la Société vient de faire en la per- sonne de son éminent secrétaire, M. Deslongchamps, et demande que la séance soit levée en signe de deuil. Après la mort encore récente de M. Morière, M. Deslongchamps avait pris activement en main la direction de la Société Linnéenne, et s'était dévoué à son œuvre. La maladie, qui le minait depuis quel- que temps déjà, vient de l'enlever à l'affection de tous. La Société décide l'impression dans son Bulletin des discours prononcés par son Président, sur la tombe de M. Deslongchamps, ainsi que de celui de M. de Saint-Germain, doyen de la Faculté des Sciences. Le Président annonce encore la mort de deux de nos plus sympathiques collègues : MM. Lubineau , receveur municipal à Caen, et Moncel, directeur des postes. La séance est ensuite levée , conformément à la proposition du Président. DISCOURS DE M. CHARBONNIER, Président de )a Société. Messieurs , Au nom de la Société Linnéenne de Normandie . je viens, au seuil de cette tombe, adresser un der- nier adieu à notre dévoué secrétaire, Eudes-Des- longchamps, ravi à l'affection des siens , enlevé à ses nombreux collègues, à l'âge où , d'ordinaire, il — 8 — est permis de récolter à l'homme qui a péniblement semé. Fils d'un naturaliste d'une grande valeur, comme noblesse oblige, Deslongchamps devait faire hon- neur à son nom. 11 ne faillit pas à cette tâche ardue et difficile. Bien d'autres que lui auraient pu jouir paisible- ment de la fortune paternelle et négliger l'étude des sciences naturelles ; mais il avait été élevé à bonne école, et il profita largement à la fois des conseils qui lui furent donnés et des exemples qu'il eut sous les yeux. Son esprit ne se reposait jamais. Aussi, lui devons-nous de nombreux mémoires très importants, tous empreints d'une grande éru- dition et dont la plupart ont été imprimés dans le Bulletin de notre Société. Du reste, Eudes Deslongchamps était ce qu'on peut appeler un savant de bon aloi, un travailleur infatigable et un chercheur obstiné. Ses connaissances profondes et multiples le pla- cent incontestablement dans cette phalange d'hom- mes véritablement savants qui font honneur à leur pays. Depuis qu'il était membre de notre Société, il n'a cessé de nous donner les preuves de son dévoue- ment et de son affection pour l'œuvre commune. Ainsi , il y a quelques mois à peine, il étudiait un grand proj^et de centralisation scientifique ayant pour but de grouper dans une seule publication tous les travaux des naturalistes du Nord-Ouest de la France. - 0 — Lorsque la mort nous enleva noire vénéré secré- taire , M. Morière, Eudes-Deslongchamps , par ses nombreuses relations avec les savants de tous les pays, par sa longue expérience et l'autorité de son nom, était pour ainsi dire appelé à lui succéder de droit. Il prit résolument cette nouvelle tâche à cœur, el nous savons, nous tous, qui l'avons vu à l'œuvre, avec quelle compétence et quel dévouement il remplit sa mission jusqu'à la fin. Telle est, en quelques mots, la carrière si utile et si bien remplie de notre regretté collègue. Mais, Messieurs, ne quittons pas celte tombe sans en tirer un enseignement. Il est triste de mourir, de payer à la nature hu- maine la dette que nous avons contractée envers elle en venant au monde, mais il est plus cruel encore de mourir inutile. C'est à vous , jeunes gens, à qui je m'adresse, vous qui représentez ici sa grande famille d'adop- tion; vous qui avez aujourd'hui la force et la santé, ne craignez pas d'imiter son exemple : travaillez , travaillez sans cesse , ce sera le meilleur moyen d'honorer la mémoire de votre maître, de vous rendre dignes des sacrifices que vos parents font pour vous et d'être un jour utiles à vos semblables et à la Patrie. Adieu, Eudes-Deslongchamps, adieu! - 10 - DISCOURS DE M. DE SAIiNT-tiERMAIN, Doyen de la Faculté des Scieuces. Messieurs , Je viens, au nom de la Faculté des Sciences , rendre un hommage suprême à l'éminenl profes- fesseur qui a appartenu à notre Faculté pendant plus de vingt-cinq ans et qui est si prématurément enlevé à raifection de ses collègues et aux intérêts de la science. Eugène-François-Guillaunie Eudes- Deslongcliamps est né à Gaen, le 10 mars 1830; fils d'un des naturalistes les plus distingués de l'époque, il eut, dès sa sortie du Lycée, la meiPeure direction pour aborder l'étude des sciences naturelles et il s'en rendait bien compte , car il professa toujours pour l'autorité scientifique de son père la plus pro- fonde vénération : c'est môme un vœu exprimé par ce savant en 1838. qui déterminale programme des plus importants travaux entrepris par notre collègue. Une partie considérable du sous-sol de la Basse- Normandie est constituée parles diverses couches du terrain jurassique; elles avaient été étudiées dans leurs grandes lignes par d'éminents géologues, Arcisse de Gaumont, Buckland, Élie de Beaumont, Jacques Deslongchamps ; mais ce dernier savant écrivait qu'il serait bien désinible que la délimita- lion de tous ces terrains si différents d'aspect, si singulièrement partagés quant au nombre et quant aux espèces de leurs fossiles , fût faite avec soin et détails. Son fils se mit à l'œuvre, œuvre qui lui — 11 — parut d'abord simple et limitée , mais qu'il voyait s'élargir chaque jour. Ce qui caractérise les travaux de notre collègue, c'est qu'il essaie toujours d'ar- river à la connaissance complète de la vérité en in- terrogeant sincèrement la nature et sans se préoc- cuper de faire concorder ses observations avec des idées préconçues : il tient compte de tous les détails, les rapproche avec habileté et donne des bases iné- branlables aux conclusions qu'il tirera de ses re- cherches. Le marleau à la main, M. Dcslongchamps explore toutes les falaises el les carrières du Calvados, de la Manche et de l'Orne; ses nombreuses observa- tions font l'objet de notes très intéressantes, publiées dans les Bulletins de la Société Philomatique, de la Société Linnéenne de Normandie, de la Sociélé Géolo- gique de France ; mais c'est seulement après quinze années d'études qu'il se décide à publier un travail d'ensemble, sa thèse sur les étages jurassiques infé- rieurs de la Normandie, depuis le lias jusqu'à la grande oolithe, et il n'a pas à regretter le temps el la patience qu'il a dû dépenser pour mener son œuvre à bien, car son livre est un monument pour la géologie ; les résultats qu'il contient sont défi- nitifs et serviront forcément de point de départ pour les recherches ultérieures sur les mêmes sujets. Dès 1864 , M. Deslongchamps avait pris rang parmi les représentants autorisés de la géologie et la paléontologie française : les compagnies savantes, lant nationales qu'étrangères, comme les Sociétés (Géologiques de Vienne, de Trêves, de Moscou, tin- — 12 — rent successivement à honneur de se rattacher, et le 3 décembre 1864 , il fut chargé de suppléer son père dans l'enseignement de la géologie à notre Faculté. Ses leçons furent justement appréciées et, le 10 décembre 1868, il était nommé professeur titulaire. M. Deslongchamps avait rapporté de curieuses observations d'une excursion faite, en 1865, sur les bords de la Méditerranée; on lui doit des notes intéressantes sur quelques cas de tératologie vé- gétale et sur beaucoup de questions de zoologie et de paléontologie ; il faut signaler ses études sur les brachiopodes et les térébratules , études qu'il a poursuivies jusqu'à ce qu'il fût satisfait de lui- même, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'il eût levé toutes les difficultés. Mais il revint toujours avec prédilec- tion à l'étude du sol normand, dont nul mieux que lui ne connaissait l'histoire géologique. Plusieurs de vous, Messieurs, ont gardé le souvenir d'une con- férence où il décrivait magistralement les révolu- tions successives de notre terrain jurassique, iden- tique^ comme notre collègue le remarquait avec insistance, à celui de l'Alsace; avec quelle précision il traçait les limites successives des mers qui ont recouvert notre sol ! Avec quel talent d'artiste et de savant il nous présentait les faunes qui ont animé ses paysages préhistoriques! Nous avons aussi gardé le souvenir de ses belles découvertes sur les sauriens fossiles et du succès qu'obtint à l'Exposition de 1878 la reconstitution qu'il avait su faire de deux crocodiles normands. Mais ce que notre collègue aurait voulu avant tout, — 13 — c'eût élé de faire connaître, dans une grande publi- cation sur le Jura normand, les richesses qu'il avait accumulées ; il entreprit l'œuvre à ses frais, mais il ne pouvait la continuer seul et malheureusement l'État et les Sociétés savantes hésitèrent à le soute- nir ; c'est seulement cette année que la Société Géo- logique de France décida qu'elle poursuivrait la publication du Jura normand; pourquoi faut-il que notre collègue ne puisse voir se réaliser son vœu le plus cher? De son côté, tout était prêt : il faut du moins espérer qu'un travail si précieux et si com- plet ne sera pas perdu pour la géologie. Les travaux de science pure ne suffisaient point à l'activité de notre collègue : son père avait organisé le Musée de Caen ; lui-môme se voua avec passion au développement et à la mise en état de nos col- lections géologiques^ paléontologiques et ethnogra- phiques ; il en a plus que triplé l'importance et quelques sections de notre Musée, comme celles des oiseaux-mouches et des paradisiers, comptent parmi les plus complètes qui existent. Vous savez avec quel art étaient présentées ces belles collections ; mais il faut aussi signaler les services que rendront à la science les nombreux moulages dus à l'habileté de M. Deslongchamps, et sur lesquels , comme on sait, les études sont souvent plus fructueuses que sur les pièces originales. Depuis une quinzaine d'années , on a créé des laboratoires maritimes qui ont attiré les savants ; M. Deslongchamps se rendit bien compte de l'uti- lité de cette création et trouva l'occasion de rendre un nouveau service à la science en ouvrant le labo- — 14 — ratoire de Luc, dont il fut le premier directeur. Mais quand l'extension de l'enseignement supérieur eut nécessité le dédoublement de la chaire de bota- nique et de géologie, M. Deslongchamps quitta l'en- seignement de la zoologie pour celui de la géologie et de la paléontologie, auxquelles se rapportaient ses meilleurs travaux. Les fatigues que lui imposa le transport de ses collections, les mécomptes qu'il éprouva, finirent par altérer sa santé sans refroidir son ardeur pour le travail ; quand il n'était pas occupé, malgré l'in- clémence du temps, à étudier encore nos falaises, on était bien sûr de le trouver au milieu de ses col- lections ou dans son atelier de moulages ; mais il finit par être vaincu par le mal et il meurt victime de son dévouement à la science à laquelle il eût pu rendre encore tant de services. Cette application constante et désintéressée au travail est un exemple pour tous et assure à notre collègue la respectueuse sympathie de ceux qui aiment la science ; l'absolue droiture de son carac- tère commande à tous ceux qui l'ont connu la plus profonde estime. Sa mort laisse un grand vide parmi les géologues , mais ils n'oublieront pas son nom qui restera attaché à l'une des conquêtes de leur science. Puisse cette certitude adoucir les regrets d'une famille si cruellement frappée ! Pour nous , c'est de tout cœur que nous nous associons à son deuil et avec une bien vive émotion que nous vous disons adieu, mon cher collègue. SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1890. Présidence de M. Charbonnier , président. La séance est ouverte à 8 heures. Le Vice-Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance de janvier. Ce procès-verbal est adopté. La correspondance renferme : Une lettre de M. le Préfet relative aux allocations que l'Étal accorde chaque année à la Société ; Une lettre de M. Godard remerciant de l'avoir nommé membre correspondant. M. le Président présente les volumes reçus depuis la dernière séance. M. Chevrel , membre correspon- dant, envoie à la Société un exemplaire du mémoire qui vient de lui valoir, en Sorbonne, le titre de docteur ès-sciences naturelles ; ce mémoire est in- titulé : Sur l'Anatomie du système nerveux grand sympathique des ElasmoWanthes et des poissotis osseux. M. le D' Barette, présenté à la séance précédente, est nommé à l'unanimité, membre résidant. MM. Corbière et Lignier présentent, comme mem- bre correspondant, M. Thériot, directeur de l'École primaire supérieure du Havre. L'ordre du jour appelle l'élection d'un secrétaire, en remplacement de M. Deslongchamps. M. Lignier, professeur de botanique à la Faculté des Sciences , ayant obtenu la majorité absolue des suffrages, est - 10 — proclamé Secrétaire pour l'année 1890. Il remercie vivement la Société pour le grand honneur qui vient de lui être accordé, et fait un appel chaleureux au concours actif de tous ses collègues. La nomination de M. Lignier , précédemment trésorier , nécessite un nouveau scrutin pour le remplacer. M. de Renémesnil, qui ohtient la majo- rité absolue des suffrages, est proclamé trésorier pour l'année courante. Il adresse ses vifs remercie- ments à la Société. M. le D'' Fayel lit un intéressant mémoire sur Ameline, professeur à l'École de Médecine de Gaen , inventeur des mannequins d'anatomie clastique. Ce mémoire, écrit à propos d'une statue qu'on élève au D"" Auzoux, est un éloquent plaidoyer en faveur de notre concitoyen. M. le D' Fayel y démontre avec la plus grande évidence et en invoquant l'appui de nombreux écrits et rapports officiels, que l'inven- teur des mannequins d'anatomie clastique est M. Ameline, de Gaen, et non M. le D' Auzoux. Celui- ci a pu perfectionner les procédés de fabrication commerciale, mais l'honneur de l'invention revient certainement à M. Ameline. M. le D' Fayel ne veut d'ailleurs nullement contester le mérite du I)'' Auzoux, mais il demande que les compatriotes de ce dernier rendent, au pied de la statue , justice à la priorité des œuvres d'Ameline. Le mémoire de M. le D"" Fayel est publié dans ï Année Médicale, et accompagné de photographies représentant les man- nequins d'Ameline. Ces photographies , non-seule- ment montrent combien étaient meiveilleux les mannequins construits par notre compatriote, mais — 17 — encore elles prouvent que l'œuvre d'Ameline ne se résume pas en un seul mannequin, comme on l'a dit, mais en une série excessivement complète de modèles dont l'École de Médecine de Caen possède encore une grande partie. M. le Président remercie vivement M. le D"" Fayel de cette énergique revendication dont toute l'Ecole de Caen lui sera reconnaissante. Le Secrétaire rend compte des négociations enta- mées avec M. Mériel, maire de Caen, relativement à la nouvelle installation de la Bibliothèque de la Société. A la suite de ce rapport, la Société vote des remerciements à M. Mériel et le proclame membre honoraire. M. le Préfet est également proclamé membre honoraire en remerciement des services qu'il a rendus à la Société. M. Lecornu propose d'insérer dans le Bulletin les tableaux météorologiques que publie le Bulletin mensuel de la Société météorologique du Calvados ; ils intéresseraient certainement un grand nombre de membres et de sociétés correspondantes. Une assez longue discussion montre que la proposition de M. Lecornu est intimement liée à celle du choix d'un imprimeur dont la Commission d'impression est actuellement saisie. Aussi cette p-roposition est- elle renvoyée à la Commission avec un avis favo- rable. En raison de la brièveté de certains délais, la Commission aura pleins pouvoirs pour décider. M. Léger lit l'analyse suivante d'un travail de M. Fayod. — 18 — Note sur une nouvelle application de la Photographie en Botanique, par V. Fayod, ex-assistant de physiologie à l'Université de Gênes. (1 pi., Mal- pighia, 3* année, fasc. III-IV, 1889.) Le procédé exposé dans cette note a été imaginé par l'auteur. Il a pour but la reproduction photogra- phique des organes foliacés végétaux et consiste à employer la feuille elle-même comme négatif pho- tographique. Dans le cas le plus simple, la feuille est mise, sans aucune préparation, dans un châssis ordinaire, elle est recouverte d'une feuille de papier sensible et le tout est soumis à une pression assez forte, pour bien faire adhérer le papier à la feuille à reproduire. Le châssis est exposé au grand soleil pendant un temps variable : 5 à 20 minutes. Les nervures, étant généralement plus ou moins translucides et dépourvues de chlorophylle, laissent passer assez facilement les rayons lumineux; ceux-ci au contraire, sont arrêtés, presque complètement, par le tissu chlorophyllien du mésophylle, de telle sorte qu'après l'exposition au soleil, la feuille se détache en blanc sur un fond noir, et les nervures, même les plus fines, apparaissent en un réseau plus ou moins foncé. Un grand nombre de feuilles peuvent servir ainsi de négatif sans aucune préparation, mais, suivant les espèces, tantôt on doit choisir déjeunes feuilles, tantôt de vieilles, pour avoir la transparence voulue dans les nervures. D'autres feuilles ne peuvent être employées sans — 19 - subir un léger traitement, parce que les nervures de 2"'% 3"'...., ordre sont plongées dans le méso- phylle et, par conséquent, masquées par la chloro- phylle. Dans ce cas, on décolore la feuille par l'alcool, on la plonge, pendant quelques instants, dans une solution assez concentrée et bouillante de potasse caustique et on la lave ensuite à l'eau aiguisée d'acide chlorhydrique , puis à l'eau pure. Après avoir été séchées à la presse, ces feuilles peuvent servir de négatif et alors les nervures sont opaques, surtout par rapport au mésophylle devenu transpa- rent. Le dessin positif qui en résulte est un peu moins foncé que le fond du papier et les nervures apparaissent en blanc. Certaines feuilles sont opa- ques à l'état frais, mais laissent apercevoir leur ner- vation complète après dessication et un commen- cement de macération. Les feuilles des plantes conservées en herbier constituent également de bons négatifs. Les épreuves tirées par le procédé indiqué ci- dessus sont virées au chlorure d'or et fixées à l'hyposulflte de soude par les moyens ordinaires. L'auteur indique un autre procédé de virage: il consiste à plonger l'épreuve, après fixation, pen- dant 30 heures environ dans un bain composé d'une faible solution d'alun de chrome additionnée de quelques gouttes d'une solution d'éosine. On obtient ainsi un gris purpurin analogue à celui des épreuves dont le virage est trop poussé ; la couleur des épreuves se fonce un peu pendant une semaine, puis demeure stationnaire. L'auteur recommande aussi de laisser quelque ~ 20 — temps à l'air, avant de s'en servir, les feuilles fraîches employées comme négatif, afin de leur faire perdre un peu de leur humidité et d'éviter leur adhérence au papier albuminé. L'auteur indique en outre Tapplicalion de son procédé à certains cas d'observations physiologiques ; par exemple, des feuilles, traitées parle chloral iodé ou par la liqueur de Fehling, donneraient sur le positif l'indication de la localisation de l'amidon ou du glucose. Ce procédé permettrait aussi de faire des agrandissements photographiques permettant de montrer à tout un auditoire les plus petits détails de la structure microscopique des feuilles. Anal. L.-J. L. M. Léger ajoute qu'il a lui-même employé maintes fois la méthode proposée par M. Fayod et qu'il en a retiré les meilleurs résultats. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 10 heures 1/2. SÉANCE DU 3 IVIARS 1890. Présidence de M. Ciiarbon.nier, président. La séance est ouverte à 8 heures. Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance de février. Ce procès-verbal est adopté sans observations. M. le Président annonce le décès d'un des membres les plus anciens et les plus dévoués de la Société, M. Duhamel, de Camembert. Les volumes reçus depuis la dernière séance sont passés en revue. M. Corbière, membre correspondant, adresse à la Société un important mémoire sur les Micscinées de la Manche. Le Secrétaire annonce que le 4"^ fascicule du liulleiiii pour Tannée 1888-89 vient d'être achevé et que le volume le sera très prochainement. Il dépose sur le bureau un exemplaire de l'un et de l'autre. Le Secrétaire rend compte des travaux de la Com- mission d'impression pendant le mois de février. Après avoir pris connaissance des propositions faites par divers imprimeurs, elle a conservé l'impression du. Bulletin k M. Delesques, mais à des conditions bien plus favorables pour la Société que celles des années précédentes. En conséquence de cette déci- sion, les tableaux météorologiques pourront être insérés dans le Bulletin, suivant la proposition faite par M. Lecornu et la décision prise par la Société dans sa dernière séance. — 22 — La Commission a en outre élaboré un nouveau règlement intérieur plus en rapport que l'ancien avec les besoins actuels de la Société. Les formalités prescrites pour toute modification au règlement ont été remplies. Le Secrétaire donne lecture des articles élaborés par la Commission et ces articles sont successivement votés à l'unanimité après dis- cussion. Finalement l'ensemble des articles est adopté à l'unanimité. Ce règlemen t devra être adressé à chacun des membres actuels de la Société, puis successivement aux nouveaux membres reçus en même temps que leur diplôme. Le nouveau règlement ayant établi une nouvelle fonction, celle de Vice-Bibliot?iécaù^e, la Société nomme à l'unanimité M. Adel pour la remplir pen- dant l'année 1890. MM. Corbière et Lignier présentent , comme membre correspondant, M. l'abbé Toussaint, curé du Bois-Jérôme, par Vernon (Eure). M. Thériot, présenté dans la séance précédente est, à l'unanimité, proclamé membre correspondant de la Société. Le Secrétaire demande aux membres de la Société de vouloir bien songer à présenter, à la prochaine séance, des projets en vue de l'excursion annuelle. Les départements dans lesquels les réunions de la Société ont été les moins fréquentes sont l'Eure et la Seine-Inférieure et c'est par suite de ce côté qu'il y aurait lieu de faire l'excursion cette année. On pourrait, par exemple, choisir le Havre. M. le D'' Fayel pense qu'il serait bon de faire coïncider cette réunion avec celle de l'Association des médecins du Calvados qui doit avoir lieu à Ronfleur. — 23 — M. Lignier lit le résume de quelques observations qu'il a faites incidemment sur la structure des fleurs de Chamœdorea elegans. CONTRIBUTIONS A LA CONNAISSANCE DU BOUTON FLORAL IVIALE DE (PI. I.) Par M. O. LIGNIER, Professeur à la Faculté des Sciences de Caen, Secrétaire de la Sociéié Linnéeime de Normandie. Les boutons floraux mâles de Chamœdorea e/egaas sont sessiles et portent, autour de leur base, une petite collerette qui représente le calice, cs s s -5 rt «r g3 .S IS o a O ■0) _] S cfi O eu S i S m ■ ta > ê 2 -^ ^ '-'eu co H ce -g ;z! iH ■o ^ ai 0 z b, '^ -eu » a noirs noirs, et grès rouges érats. -• "3 -a c3 -0) "ce ■ S- Q) en . Q. • -. ^ i) t; J5S ^ t) •^ '0 (£ -&T- ■^ oq r/l - 57 — M. Lignier offre à la Société un exemplaire du mémoire qu'il vient de publier sur les Léci/thi- (lacées (1), mémoire dans lequel il fait connaître la structure histologique et anatomique des organes végétatifs chez un grand nombre de plantes de cette famille. Le premier chapitre de ce mémoire est consacré à l'étude de la tige et de la feuille, d'abord à l'étude histologique, puis à l'étude anatomique. Cette der- nière est traitée simultanément dans la tige et dans la feuille, conformément à l'opinion précédemment exposée par l'auteur devant la Société , dans sa séance du 3 décembre 1888, c'est-à-dire en considé- rant la tige comme formée par la réunion des extré- mités inférieures des feuilles. Un second chapitre est consacré à la connaissance des racines et un troi- sième à celle des germinations si curieuses de Gus- tavia Leopoldi. Les résultats produits par cette étude anatomique sont nombreux, M. Lignier a pu tout d'abord expli- quer facilement l'anomalie caulinaire si particulière des Lécythidacées chez lesquelles l'écorce renferme de nombreux faisceaux libéro-ligneux, et même celle des Barringtoniées dont les faisceaux corticaux ont toujours le bois tourné vers la surface de la tige. Il montre, p. 386, que cette anomalie n'est en réalité qu'un cas particulier de la structuregénérale des tiges (l; Recherches sur l'Anutomie des organes végétatifs rl,'s Lécythidacées (Lécythidées, Barringtoniées et NapoléonvesJ , 12 fig. dans le texte et 4 pi. [liaUetin scienti/iijue de la France et de la Belgviae, t. XXI, 1890. Doin, Paris). , -^ 58 — de Dicotylédones, et qu'elle est due : 1« à ce que le système libéroligneux-foliaire de ces tiges est larçje- ment ouvert; 2» à ce que les faisceaux qui le compo- sent sont très écartés les uns des autres ; 3° à ce que ces faisceaux sont les uns principaux, les autres surnuméraires. Par suite de ces particularités des systèmes foliaires successifs, leurs faisceaux princi- paux médians sont seuls agglomérés lors de la for- mation et de l'extension des zones cambiales ; ils entrent donc seuls dans la composition de la cou- ronne libéro-ligneuse ordinaire, et, de ce fait, les autres semblent dès lors être corticaux. Quant à l'orientation renversée des faisceaux corticaux des Barringtoniées, elle est due à des plissements de l'arc libéro-ligneux foliaire et au déplacement consé- cutif des faisceaux qui le composent. Au point de vue taxinoraique, cette étude des Lécythidacées montre l'importance du rôle que peut jouer l'anatomie. Dans le cas présent, les caractères nnatomiques ne contredisent jamais les caractères floraux , mais ils les précisent d'une façon remar- quable en indiquant les opinions qui , parmi celles si diverses des botanistes descripteurs, doi- vent être adoptées. C'est ainsi que les Lécythi- déesetles Barringtoniées se montrent très proches parentes; elles sont cependant douées de caractères propres si nets qu'on peut, même sur une simple sec- tion transversale du pétiole ou delà tige.les distinguer les unes des autres immédiatement et sans la moin- dre hésitation. Les Napoléonées sont un peu plus éloignées des deux tribus précédentes ; cependant M. Lignier n'hésite pas à en former la troisième - 59 — , tribu des Lécythidacées. D'autre part, l'auteur a été amené à considérer, avec M. Miers, le genre Gusta- via comme étant une Lécythidée, et non une Bar- ringtoniée ; il pense toutefois qu'il y a lieu de distin- guer les Gustaviées des Eulécylhidées. Une clef dichotomique, p. 385, permet d'utiliser facilement ces données anatomiques en vue de la détermina- tion. Quelques autres résultats taxinomiques plus parti- culiers ont encore été fournis par l'anatomie des or- ganes végétatifs : le genre Fœtidia est une Barring- toniée; les Âsteranthos sont des Napoléonées; les Sonneratia ^ Cupheontlnis et Catosteimna ne sont pas des Lécythidacées. M. Lignier termine son mémoire par des considé- rations générales sur l'emploi de l'anatomie et de l'histologie dans la classification des plantes, et, en particulier, sur celui du système libéro-ligneux- foliaire dont il a été le premier à déterminer la connaissance et l'utilité. En dernier lieu, il indique la subordination des caractères anatomiques telle qu'il a pu la déterminer chez les Lécythidacées. M. Bigot signale à la Société des exemples de phé- nomènes de décalcification que présente la carrière du Pont-de-Landes. Les calcaires à Ammonites spi- natns (roc) sont fortement corodés, creusés de po- ches remplies d'argile ferrugineuse; les couches supérieures sont venues s'enfoncer dans ces poches et décrivent des courbes à concavité supérieure d'un rayon de plus en plus grand à mesure qu'on se rapproche de la surface du sol, les dernières couches — flO — étant restées presque horizontales. La mâlière à Aminonites Murchisonai est à l'état d'argile à silex et Foolithe ferrugineuse réduite à ses oolithes et à ses fossiles. Les carrières de La Gaîne présentent les mômes phénomènes qui ont été attribués à des ra- vinements quaternaires. Il y a seulement décalcifi- cation suivant ralïleureraent des anciennes vallées. La décalcification de la mfdière et sa transformation en argile à silex est un phénomène constant, partout oii cette assise se trouve à la surface du sol, entre Évrecy et Landes et dans le Bessin. A May on peut constater la liaison de ces phéno- mènes de décalcification avec les anciennes vallées. Au Nord des grandes carrières de May, au bord d'un petit vallon, l'oolithe ferrugineuse comprise entre les poudingues du Lias moyen et l'oolilhe blanche est réduite à 0'",40 ou 0"%80 d'épaisseur de grains d'oolilhe ferrugineuse. C'est un exemple absolument comparable à celui des minerais de fer de Poix et de Neuvizy, dans l'Ardenne, qui pro- viennent de la décalcification des calcaires oolithi- ques de l'Oxfordien inférieur et moyen. Cet exemple montre en outrele rôle que jouent dans ce cas les eaux d'infiltration puisque à May l'oolilhe blanche subsiste souvent sans altération au-dessus de l'oolithe ferru- gineuse décalcifiée. Dans la carrière Cavalle et dans la carrière du Diguel où l'on est éloigné de toute vallée, les couches n'ont subi aucune modification, mais ces points sont intéressants pour montrer l'irrégularité et les modifications des dépôts jurassiques sur le récif. La partie supérieure des Calcaires à Pentacrinites -- 61 - contient Ammo7iites bifrons et serpentinus. Elle a été exondée dans les carrières du Diguet pendant le dépôt des couches à Aimnonites Mwchisonœ. L'oolithe ferrugineuse la ravine et les trous de lithodome sont remplis par les sédiments du Bajo- cien moyen. M. Bigot reviendra sur l'ensemble du Jurassique de May et donnera un travail détaillé, accompagné de coupes, pour faire connaître, avant la disparition de ces carrières, les faits si nombreux et si intéres- sants qu'elles présentent. La séance est levée à 10 heures. h f EXCURSION ANNUELLE DE LA A Villers-sur-Mer, Pont-Âudemer et Le Havre Les S7, 28 et 29 Juin 1890 La Société ayant résolu de tenir sa séance extra- ordinaire dans la ville du Havre le dimanche 29 juin 1890, il fut décidé qu'en raison de la nature des ré- gions à explorer, l'excursion préliminaire serait faite en deux sections. L'une, plus spécialement composée de géologues, devait se réunir, le ven- dredi, à Villers-sur-Mer; l'autre, formée de bota- nistes, avait rendez-vous à Pont-Audemer, le samedi seulement. Les deux sections, après avoir opéré isolément, devaient ensuite se réunir le dimanche, au Havre, pour le banquet et la séance tradition- nels. Conformément à ce programme, la section de Villers emploie la journée du vendredi à l'explora- tion de la côte. Sous l'habile direction de M. Len- nier, le savant directeur du Muséum d'Histoire naturelle du Havre, membre honoraire, elle étudie 5 k — 64 — rOxfordien moyen entre Villers et Trouville, puis visite le faciès coralligène de l'Oxfordien supérieur dans cette dernière localité. Elle gagne ensuite le Havre par le paquebot du soir. Le lendemain, la section géologique, toujours conduite par M. Lennier et accompagnée de plu- sieurs membres de la Société Géologique de Nor- mandie, quitte le Havre, dès le matin, par la voiture d'Étretat et arrive vers huit heures à Gauville. Le temps, incertain au début, est devenu magni- fique et les excursionnistes, après avoir admiré une vue superbe du cap d'Antifer, se mettent à étudier les falaises, dans lesquelles ils trouvent entre autres raretés de très beaux Aptichus des ammonites kim- méridgiennes. Le retour, malheureusement con- trarié par la pluie, s'elTectue à pied, par la plage, jusqu'aux falaises de Sainte-Adresse. Pendant ce temps, les botanistes réunis à Pont- Audemer font, aux environs de cette ville et dans le marais Vernier, des explorations dont M. Corbière, le sympathique professeur du lycée de Cherbourg, membre correspondant, a bien voulu faire le compte- rendu. Les excursions prévues pour le dimanche matin aux environs du Havre durent être contremandées par suite du mauvais temps. Les excursionnistes purent visiter le Muséum d'Histoire naturelle et ad- mirer les superbes collections qu'il renferme. A onze heures et demie, un banquet réunissait les excursionnistes des deux sections. A eux s'était joint un certain nombre de personnes étrangères à la Société : MM. Quinette de Rochemont, ingénieur - 65 - en chef des ports maritimes, Bazan, vice-président du Conseil général de la Seine-Inférieure, etc , ainsi que quelques membres de la Société géologique de Normandie: MM. Savalîe, Lécureur, Prudhomme et Beaugrand. Divers toasts furent prononcés : par M. Charbon- nier, président, à Linné et à la municipalité ha- vraise ; par M. Lennier, à la Société Linnéenne, aînée de la Société Géologique de Normandie; par M. le D"" Fayel à M. Lignier, secrétaire ; par M. Gouver- neur, maire de Nogent, à M. Bigot, M. Bigot re- mercie M. Lennier pour le concours qu'il a donné à la Lin«é»ftne dans l'organisation de sa réunion extraordinaire et pour son habile direction de l'ex- cursion géologique. Enfin M. Savalle, abandonnant le ton sérieux, chante une chanson humoristique sur les géologues et met ainsi l'assemblée dans une franche gaieté. Après ce banquet, oii n'avait cessé de régner la plus grande cordialité; les excursionnistes se rendent à l'Hôtel-de-Ville pour y assister à la séance publique dans la salle A, que la municipalité havraise avait libéralement mis à la disposition de la Société. — 66 — COMPTE-RENDU DE L'Excursion faite par la Société Linnéenne de Normandie Les 21 et 28 juin i890 A Pont-Audemer et au Marais Vernier (Eure) Par M, L. CORBIÈRE, Professeur de Sciences naturelles au Lycée de Cherbourg. La Société Linnéenne de Normandie avait convié celte année les botanistes à se réunir à Pont-Audemer pour aller, de là, explorer le marais Vernier, l'une de nos plus riches stations normandes. Se trouvaient au rendez-vous : MM. Charbonnier, président de la Société; de Formigny de la Londe, vice-président; D"" Fayel, de Caen ; Bertot, de Bayeux ; Joseph- Lafosse, de Saint-Gôme-du-Mont ; Ravenel, de Falaise ; Letellier, professeur de sciences natu- relles au lycée de Caen ; Lecointe , professeur à l'École normale d'Évreux ; Duquesne. pharma- cien à Pont-Audemer ; l'abbé Toussaint, curé de Bois-Jérôme ; Gouvey, instituteur à Condé- sur-Risle ; et l'auteur de ce compte-rendu. Nous avons vivement regretté que, au dernier moment, plusieurs de nos collègues dont la présence était annoncée, n'aient pu se joindre à nous, en par- ticulier notre dévoué secrétaire, M. Lignier, retenu chez lui par une indisposition. — 67 — Le vendredi 27, les botanistes qui avaient pu arri- ver la veille ou le matin ont fait aux environs im- médiats de Pont-Audemer une intéressante herbori- sation d'avant-garde, guidés par notre obligeant et aimable collègue^, M. Duquesne^ qui connaît si bien la flore de sa région (1). Nous nous dirigeons d'abord vers le Nord, du côté de Saint-Mards, remarquant dans les haies ou sur les talus au bord des chemins : Bromiis asper L., Itiida conyza DC, Lactuca muralis Fres., Carex prœcox L. et C. divulsa Good., Satyrimn hircinum L., Hieraciimi sitvaiicmn L., Brachypodium pinna- tum Pal. BediUW., Epiloôùmi lanceolatnm Seb. et M., Dianthus armeria L.^ Trifoliiim filiforme L. (RR.) et T. minus Rehl. répandu à profusion. Sur le coteau de la Lorie, formé d'un calcaire marneux entremêlé de silex, nous rencontrons: Vincetoxicum officinale Mœnch, Helleborus fœtidus L., Senecio silvaticus L., Air a fie xuo sa L.,A. caryophyllea'L. et A.prœcox'L., Digitalis lutea L. , D. purpnrea L. et, à notre grande satisfaction, le rarissime D. piapurascens Roth I Cette dernière plante, qui faisait l'objet principal de notre excursion , n'était malheureusement pas assez avancée ; aucune fleur n'était encore épanouie, et il fallait l'œil exercé de M. Duquesne pour la dis- tinguer au milieu des touffes de D. lutea, dont elle a le port et à peu près le feuillage. Il nous a donc (1) Vid. Petit Catalogue des plantes phanérogames et crypto- games semi-vasculaires des environs de Pont-Audemer, par A. Duquesne {in Bullet. Soc. Amis se. nat., Rouen 1884, 1" sem.). - 68 — été impossible de nous prononcer, séance tenante, sur la valeur spécifique de cette plante. Mais depuis lors M. Duquesne a bien voulu m'en adresser vivant un exemplaire, qui m'a permis de constater facile- ment, après beaucoup d'autres botanistes, que ce Digitalis était, sans aucun doute, un hybride des deux autres. M. de Brébisson l'a bien décrit dans sa F/ore de Normandie (édit. 2-5), et il correspond exactement à la forme nommée purpiireo-hitea par Grenier et Godron (FI. Fr. II, p. 603). Dansleschamps du voisinage nous notons : Lathyrus Nissol/a L., commun dans la région, Sagina apetala L. et Ranuncidus arvensis L. ; puis nous gravissons le coteau boisé des Carmes, d'oii la vue s'étend au loin, sur la ville entière qu'elle domine, et une grande partie de la fertile vallée de la Risle. Chemin faisant, tout en admirant la beauté du paysage , nous remarquons : Galiura saxatile L. ; Saponaria officinalh L., sans doute naturalisé plutôt qu'indi- gène ; Veronica perdcaVoiV^., espèce introduite qui tend à supplanter un peu partout les F. agrestis L. Ql politaFr. ; Melittis melissophyllwn L. , Teucrium chamaeàrys L. Poteriiim dictyocarpiim Sp., OrcMs conopseah., 0. Simia L., O. pyramidalis L. et Ophrys arachnites Hoffra. ; mais nous cherchons en vain Monotropa hypopitys L. var. glabra DC, que M. Duquesne y a découvert en 1875. Nous fran- chissons ensuite la Risle pour nous diriger vers Saint-Paul. 'Nous voyons au passage, au bord d'un petit chemin ombragé, Eupliorbia diilcis L. et Agri- monia eiipatoria L. var. sepiimi ^vob. \ puis, dans le lit même de la rivière, Petasites vulgaris Desf — 69 — dont quelques spécimens atteignent des dimensions énormes. Nous avons mesuré une feuille dont le pétiole dépassait un mètre de longueur et le limbe 75 centimètres de diamètre. Au milieu de la Risle croissent en abondance : Rammcidus fluitans Lam. et les Potamogeton perfoliatush. , densus L. eipec- tinalus L. Je récolte sur un peuplier Orthotrichiim tenellum Bruch ; puis notre guide nous conduit à l'entrée d'un petit bois, où se voyait naguère, auprès d'une source, Asarum europœum L. M. Duquesne croit que cette station très restreinte et d'apparence peu naturelle était le résultat d'une introduction. S'il en est ainsi, la nature a repris ses droits, car VAsarmn a totalement disparu. Au bord d'un fossé plein d'eau, nous apercevons, à côté de Carex re- motah., Glyceria plicaia Fr. qui n'est pas rare dans l'arrondissement, mais que sa ressemblance avec G. fluitans L. a fait négliger jusqu'ici. Kn rentrant à Pont-Audemer, nous notons enfin, sur le revers d'un fossé, Trifolium striatum L., très rare dans la région. Un de nos collègues les plus zélés, M. l'abbé Tous- saint, qui était dans la contrée depuis plusieurs jours et qui avait mis son temps à profit, a bien voulu nous faire part de ses récoltes, parmi les- quelles je citerai : Lepigonum seg étale Koch, La- thyrus Nissolia'L., Veronica acinifoliah. el Gaudi- nia fragilis Pal. B., provenant de Saint-Martin - Saint-Firmin ; Glyceria maritima Wahlb., G. pli- cata Fr. , Lepigonum marinimi Wahlb. et Trifo- lium maritlmum Huds, trouvés à l'embouchure de la Risle, vers la pointe de la Roque. ~ 70 — Le lendemain, vers midi, deux voilures nous em- portaient vers le marais Vernier, notre objectif prin- cipal. Ce marais, situé au fond de l'estuaire de la Seine, entre les pointes delà Roque et de Quille- beuf, forme une vaste cuvette largement ouverte au nord sur la Seine, et limitée vers le sud par des collines assez élevées qui s'allongent en demi-cercle et permettent d'un coup d'œil d'en embrasser toute l'étendue. De 8 à 9 kilomètres de long sur 6 à 7 kilomètres de large, le marais Vernier exigerait plu- sieurs jours d'exploration ; et nous ne pouvons dis- poser que de 2 ou 3 heures I Heureusement notre excellent guide, secondé par M. Couvey, est là pour faciliter nos recherches et nous conduire sûrement aux bons endroits. Nous pénétrons dans le marais vers le Sud, et le champ de nos investigations s'é- tend jusqu'à la C?'evasse, sur le territoire des com- munes de Saint-Ouen et de Sainte-Opportune, dans l'ouest de la Grande Mare. Dès notre entrée, nous examinons, non sans inté- rêt, par quel procédé ingénieux et rapide on extrait la tourbe ; puis notre moisson commence, abon- dante et variée. Les principales espèces rencontrées sont : Thalîctrum flaviim L. C. Nymphœa alba L. Drosera rotundifolia L. et D. intermedia Hayne. Polygala depressa Wend. Lathyriis palustris L. AR. OEnantJie fistulosa L. Sium laîifolium'^. R. — 71 — Galium palustre L. avec une petite forme des endroits relativement secs : c'est la var. débile Duquesne {loc. cit.) non Desv. Cirsium angliciim Lam. G Scorzonera hiimilis L. G. Lobelia urens L. R. Erica tetralix L. G. Memjanthea trifoliata L. PC. Veronica anagallis L. et F. scutellata L. AG. Utricularia vulgaris L. et U. minor L. AG. Pinquicida lusitanica L. G. Lysimachia vulgaris L. G. S amollis Valerandi L. G. Polygonum amphibium L. G. Ceratophyllum demersum L. (j. Eiiphorbia palustris L. G. iS'a/îo: repens L. R. Myrica gale L. G. Alisma ranunculoïdes L. AG. Orchis latifolia L. et 0. palustris Jacq. G. Epipactis palusùis Gr. G, Sph^anthes aestivalis Ricti. PG. Hydrocliaris morsus-ranae L. GG. Potamogelon polygonifoUus Purr. G. et sa forme submersa (i) à feuilles atténuées le plus souvent aux deux extrémités (P. fluitans Bréb. ?^o^^ Roth). Potamogeton plantagineus Ducr. PG. et P. crispus L. AG. (1) Fid. L. Corbière, Nouvelles herborisations aux environs de Cherbourg, p. 109. {in Bull. Soc. Linn. Norm., 4« sér. 1" vol.) — 72 - Lemna ?m7iorL., L.\trisiilca L. el L. polyrhiza L. ce. Typha lalifolia L. PC. et T. cmgiistifolia L. CG. Jimcus obtiisiflorus Ehrh. G. Luzula midtiflora Lej. et sa forme congesta (Lej.)R. Schœniis nigricans L. G. Cladium mcuiscus R. Br. CG. Scù'piis jnariiimiis L. R. Eleocharis miilticaulis Dietr. G. Eriophorion angustifoUum Rchb. C. Carex pseiido-cijperus L. , G., C. panicea L. G., C. OEderi Retz, GG. et C. paniculata L. GG. Triodia decumbens Pal. B. GG. GlyceriajjlicataFr. PC. Calamagrostis epigeios Roth AR. Phalaris arundinacea L. G. Agrostis canina L. AG. Festuca arundinacea Schreb. G. A&imlium dilatatum Sw. RR. — Vu une seule touffe en entrant dans le marais; Aspidium theh/pteris Sw. GG. Osmunda regalis L. GG. et en superbes touffes ; Ophioglossiim vulgaiian L. R. Le marais Vernier est non -seulement riche en phanérogames et en fougères ; mais il mériterait aussi d'être exploré à fond au point de vue bryolo- gique..Nul doute qu'on y fasse d'excellentes trou- vailles. Absorbé par la recherche des phanérogames, je n'ai ramassé — pour ainsi dire en courant - qu'un très petit nombre de muscinées, et ce sont, — 73 — pour la plupart, des espèces ou variétés nouvelles pour le département de l'Eure : Sphagum subsecundum Nées var. obeswn Wils. ; S. papiUositm Lindb.: variétés ;?«cc^c^^m?if/ et oii se traduit la profonde vénération qu'il avait pour son père. « En mettant en œuvre, disait-il, les immenses ma- tériaux recueillis par mon père pendant le cours de sa laborieuse carrière, en donnant la publicité aux notes et aux documents de tout genre qu'il m'a laissés, je pense remplir son désir le plus cher et le mieux honorer sa mémoire. » De ce travail, fruit de deux existences, il est bien difTicile aujourd'hui de tirer le parti que E, E. Des- longchamps seul aurait pu en tirer. Le travail exis- tait dans son esprit; un grand nombre de dessins sont terminés, la bibliographie faite, mais les notes sont rares. Ce n'est pas cependant sans regret que nous verrions perdre pour la science et pour la mé- moire des noms J. A. Eudes-Deslongchamps et de E. E. Deslongchamps le fruit de soixante années de travaux des deux grands naturalistes nor- mands. Fort heureusement leur bagage scientifique est encore assez important pour qu'ils laissent un grand nom^ et pour E. E. Deslongchamps en particulier, les lignes suivantes, empruntées à un article du Geological magazine montrent en quel estime il était tenu par les savants étrangers : « M. E. E. Des- longchamps était peut-être un des derniers de cette ancienne école de naturalistes universels ; c'était une qualité nécessaire pour un homme qui avait consacré sa vie à l'étude de l'histoire naturelle en- tière d'une contrée aussi variée et aussi grande que i — 94 — la Normandie. 11 fut tour à tour botaniste, zoologiste, géologue, et archéologue ; il était toujours prêt à étudier tout problème qui se présentait à lui et sem- blait avoir autant de plaisir à étudier les cas térato- logiques des Fuchsias que les Crocodiles jurassi- ques, l'histologie des Brachiopodes, la corrélation des couches jurassiques de France, tous sujets qui touchaient à sa chère Normandie. 11 sera vivement regretté par les savants de cette province, et la mort de ce naturaliste d'une expérience si grande et si variée laissera dans la Société Linnéenne de Nor- mandie un vide qu'il sera diflicile, sinon impossible de combler. » E. E, Deslongchamps a eu trop d'influence sur le développement de la Société Linnéenne pour que nous n'ajoutions pas quelques lignes aux pages pré- cédentes, écrites pour la Société Géologique de France et insérées dans son bulletin. Il suffit de parcourir la collection des publications de la Société Linnéenne pourvoir jusqu'à quel point il a contri- bué à maintenir le renom que lui avaient conquis J. A. Eudes-Deslongchamps et A. de Caumont. Non content d'enrichir le Bulletin et les Mémob^es de nombreux travaux personnels, il mit souvent son habile crayon de lithographe au service de ses con- frères pour les planches accompagnant leurs notes. Appelé au secrétariat un an avant sa mort, il eût voulu que la Société Linnéenne, l'aînée des compa- gnies scientifiques de Normandie, prît l'initiative d'une fédération des autres Sociétés pour publier, à frais communs, sous le titre de Mémoires de l'Asso- ciation des naturalistes du Nord-Ouest, des travaux - 05. ~- de longue haleine. 11 faul atlendi-e que des cir- constances plus favorables permettent de mettre à exécution cette heureuse idée, à laquelle on sera forcé de revenir tôt ou tard. HERBORISATIONS BRYOLOGIQIES DANS LES VALLÉES DE SAINT-AUBIN-ROUTOT ET D'OUDALLE, Par M. THÉRIOT Directeur de FEcole primaire Mipérioiire da lla\ie Depuis mon arrivée au Havre, c'est-à-dire depuis le mois d'octobre dernier, j'ai parcouru toutes ou à peu près toutes les localités environnantes. La flore bryologique m'en a paru peu riche et peu variée. Gela tient sans doute à la constitution géologique, à l'absence de rochers siliceux ou granitiques, de ma- rais, de vastes forêts. Cependant, un des points que j'ai visités fait exception à cette règle : j'ai en elfet rencontré, réunies dans les vallées d'Oudalle et de Saint- Aubin-Routot, un assez grand nombre de ra- retés, pour qu'on puisse considérer ces vallées comme de bonnes localités bryologiques ; c'est pour- quoi j'ai formé le projet de vous les faire con- naître. Si nous ouvrons une carte d'état-major de la ré- gion du Havre et que nous portions les yeux à l'est d'Harfleur, nous remarquons tout de suite deux longues et étroites vallées très voisines, qui viennent aboutir toutes deux à la falaise sur la- route de Tan- — 0() - carville, el qui naissent, l'uneà Saint-Aubin-Roulot, l'autre non loin de Saint-Romain (c'est celle-ci qu'on désigne communément sous le nom de vallée d'Ou- dalle). Pour les explorer, il convient de prendre le train jusqu'à la station de Saint-Romain, puis la voiture publique jusqu'à Saint-Romain. Le retour s'effectue parla route de Tancarville à llarfleur, où l'on reprend le train. Si l'on fait à pied le voyage de la station de Saint- Romain jusqu'au village, on pourra récolter sur le talus de la route d'Etainhus, en face le pont du chemin de fer, Fissidens incurvus Schw.eg. et b'issi- dens algarvlcus Solms-Laub., rareté bryologique nouvelle pour le département, Hymenostoniwn ini- crostonium R. Ba., espèce répandue autour du Ha- vre et presque aussi commune que Weisia viridula lledw., Braclit/teciiun salebrosinti lin. et Scu. On arrive à Saint-Aubin-Routol par un chemin creux, sur les talus humides duquel croissent Fos- su)nbi'onia pasUUi Du.m., Coub., Musc. Manche, p. 354_, Webera Tozeri Sciip., deux espèces qui ne sont pas à dédaigner. Sur les vieux toits de chaume, on peut récolter Dicramim scopariion IIkdw. var. alpestre Husn., Corbière 1. c. [Pénétrons maintenant dans la vallée; un petit chemin qui prend naissance près de l'église nous y conduit promptement. Un bois taillis couvre les deux flancs de la vallée, le sol en est caillouteux. Sur les arbres on récoltera : Zygodon viridisshrim Brid. Cnjphéea lieteromalla Muhk. jSeckera puinila Heias . - 07 — Lophocolea lieteropliylla Dum. Radida compkmata Dum. Metzgeria fuvcata Dlm. Sur la terre : tloinalia tricJiomcuiohles Scur. Eurhynchium pilifenini Sciu-. SderopodUun illeccbriuti Schf. Plagiotliecium syloaticum Schp. — dpjiticnlatum, densuin /'. ariuni- nata Boul. tlijlocoiiiiuiti lureum Sciir. — brevirostre Scur. Plagiochila asplenioides, major Ll\i»k. Lepidozia reptans Dum. Et dans les endroits humides : Canipijlopus turfaceus Br. eur. Mnlwti punctatiiiti HED^\■. Plaijlotlieciam luidalalioii St.iir. Hijlocuuiiuin sqiiurnjsiiin Sour. Sur les pierres : Beterocladuun heteropterunt v. fuUax MiLnii. Brachyledum populcum Sghp. c. Ir. Rlnjnchoslcjjumi deprcssuin Sciu». c. fr. IJypmou nwUascum Hedw. Toutes les espèces ci-dessus énumérées sonLassez répandues, et par suite assez faciles à trouver. Il n'en est pas de môme d'un certain nombre d'autres que je n'ai vues que sur des espaces restreints ou môme en un seul point. Pour celles-là, il y a lieu de préciser. L'une de mes meilleures trouvailles, la perle de cette herborisation, c'est le Lophocolea spkata Tayl. J*ai découvert cette hépatique le 27 mars dernier; mais c'est à notre sympathique collègue, M. Cor- bière, que j'en dois la détermination. Inconnue des hépaticologues français, celte espèce n'a été trouvée jusqu'alors que dans un fort petit nombre de loca- lités en Irlande et en Angleterre ; et ce n'est qu'après de nombreuses démarches que M. Corbière a pu se procurer les quelques brins de la plante type néces- saires pour identifier la nôtre sans laisser place à aucun doute. Le Lophocolea spicata croît sur les troncs des ar- bres, tout à fait à la base et quelquefois sur les pierres voisines. La plante est rare dans la vallée de Saint-Aubin-Routot ; j'ai consacré à sa recherche cinq ou six heures en trois herborisations différen- tes, sans trouver plus de quatre à cinq arbres por- tant la précieuse hépatique, tous ces arbres sont situés à gauche du chemin^ dans une zone comprise entre le premier et le troisième kilomètre à partir de Saint-Aubin. M. Corbière a bien voulu m'envoyer la descrip- ; tion de ce Lophocolea, traduite du Synopsis liepati- carum, de Gottsche, Lindb. et Nées. Il me semble utile de la publier ici: Lopliùcolea spicata Tayl. — Tige rampante, ra- meuse ; feuilles ovales, subhorizontales, polymor- phes par suite de la denliculation variable du som- met, qui est émarginé à 2, 3 ou un plus grand nombre de dents ( celle du milieu plus grande); amphigastres libres, petits, bifides, parfois avec une dent vers la base de chaque lobe. Frnit terminal ; périanthe prismatique à angles non ailés, lacinié- I I — 90 — denticulé à l'orifice ; feuilles involucrales plus grandes, à sommet pluridenté, quelquefois denti- culées au bord dorsal ; amphigaslre de l'iiivolure ovale bifide, à divisions anguleuses au bord. Au confluent de la vallée de Saint-Aubin et de celle qui descend de Routot, des rochers calcaires taillés à pic attirent l'œil du bryologue. Je les ai visi- tés malgré les ronces et les épines qui en défendent les abords ; mon exploration a été fructueuse. J'ai récolté sur les parties ensoleillées: Fissidens decipiens de Not. Didyrnodon rubellus Br. euh. Barbulatortuosa W. et M., une rareté. Neckera crispa Hedw. Eurhynchium circinnatum Schp. Et sur les parois humides et ombragées : Eucladium verticillatum Br. eur. Selifferia piisilla Br. eur. Jimgerma?iiiia pwnila WiTK cfr., autre rareté. Continuons notre route en visitant les amas de cailloux (silex et calcaire) assez fréquents à droite et gauche du sentier. Nous aurons chance d'y aperce- voir les espèces suivantes;, qui affectionnent les sup- ports siliceux : Rhacotnitinum la?mginosum Bri])., c. fr. Pterigipiandum gracile Sw. Frullania tamarisci Dum, Un peu plus loin, la vallée s'élargit. A droite, un sentier peut conduire l'excursionniste sur la plaine de Rogerville ; c'est en le suivant que j'ai trouvé le Campi/lopus fragilis Br. eur. Nous atteignons bientôt la route "de Tancarville, r ~ 100 - fini longe la falaise ; nons sommes alors tout près de la localité où croît le Fhsidciis miniitiihis Sull., espèce également nouvelle pour la France. Enga- geons-nous dans la courte vallée de Rogerville, si- tuée à l'ouest de celle que nous venons de quitter ; h notre gauche se trouve un taillis oii nouspourrions récolter Eurlii/ncliiuni pyœloiujum, atrovircns Scii. E. crassitirrviinn Scii. , lircichi/leciuiH populciini Smi., lilii/ncliostcfjiitm r/pp>'/'ss//m Sun., et à droite un pré, puis un champ. Ce champ est horde par une haie; la haie cache un l'ossé et de grosses pierres souvent humides, qui sont couvertes de Fhsidoiu 7ninutulus. Il me reste maintenant à vous dire quelques mots de la vallée d'Oudalle. Je serai bref. Beaucoup moins riche que sa voisine, elle possède cependant plu- sieurs espèces intéressantes que je n'ai pas rencon^- trées dans la vallée de Saint-Aubin. Je me contente d'énumérer rapidement ces dernières : Didi/modon luridt/s Horn. }]''eùera annothia Sc.ur. Ulotd ih'udiii Brid. — ph;/ liant lia Biud. iHafiiotliecium dcnliculataat, densinu, ï. rll/p- tica BouL. Ulipnxim soinmerfeUh Myr. c. fr. Jungennannia vcntricosa Diks. Scapania compacta Dum. Madotlieca lœvirjala Dum. — platyphylla Dum. (cette espèce gé- néralement commune partout me paraît très rare autour du Havre). — 101 — Enfin, autour de l'ancien étang d'Oadalle, j'ai re- cueilli : Mjiiion affine, var. elatum ? st. Brachytecmm rivulare Br. eur. ? Ambb/stegium riparium, trichopodium ITusn. Hijpmim hieiffii, pungens Mull. — fllicinum L. Cet exposé rapide du résultat de mes herborisa- tions dans les vallées d'Oudalle et de Saint Aubin- lloutot, justifiera, j'en suis convaincu, la proposition par laquelle j'ai débuté, savoir que tout bryologue qui se décidera à visiter ces deux vallées, en empor- tera le meilleur souvenir. Havre, le 15 juin 1890. L'APPAREIL LACTICIFÈRE DES FUMARIACÉES Par L.-Jules LÉGER Licencié os-seiences naturelles, iiréparaleiir à la Facullé îles Sciences de Caen. Certains auteurs ont regardé le latex comme un suc nécessairement laiteux et composé d'un liquide tenant en suspension de nombreux globules de na- ture particulière : ils ont désigné sous le nom de laticifères les seuls réservoirs de ce suc laiteux. D'autres auteurs, au contraire, n'ont accordé à la lactescence et à la présence des globules qu'une valeur secondaire, en montrant que, ^dans certaines ~ 102 — plantes, le contenu des laticifères est quelquefois complètement limpide pendant une période plus ou moins grande de la vie du végétal, ou bien qu'un môme tissu peut contenir, chez une espèce, un suc laiteux et chez l'espèce voisine, un suc homogène et transparent. Ces derniers auteurs n'oni plus caracté- risé les laticifères par leur contenu, mais ont compris sous cette appellation tous les élémentsà suc spécia- lisé,—quelle que soit d'ailleurs la nature de ce suc— présentant les caractères particuliers de constitution et de répartition indiqués en premier lieu chez les laticifères typiques à suc laiteux. A l'appui de cette seconde manière de voir nous signalerons la famille des Fumariacées comme pos- sédant de véritables laticifères à suc propre non lactescent et sans granulations. En effet, nous avons constaté la présence^ chez les plantes de cette famille, de certains éléments spé- ciaux, remarquables par leur contenu coloré et sou- vent aussi par une nature histologique particulière, et présentant dans leur ensemble, par leur réparti- tion au sein des organes et par leur constitution, les caractères d'un véritable appareil laticifère. Ces éléments se rencontrent dans les divers organes et dans presque tous les tissus. L'appareil laticifère des Fumariacées se distin- gue de celui des Papavéracées par de notables diffé- rences : la principale repose sur la nature même du contenu de chaque appareil. Chez les Papavéracées, le latex est un suc laiteux, composé d'un liquide tenant d'innombrables glo- bules Qn suspension ; il est blanc ou coloré en jaune — 1.03 — plus ou moins orangé, rarement rouge-brique ; chez les Famai-iacées, au contraire, le suc propre est limpide, non laiteux; il ne contient aucun globule en suspension et est cVune belle couleur rouge- groseille. (Chez de rares espèces, il devient jaune- citron dans l'ùge adulte, mais ne cesse d'être lim- pide). Les laticifères des Fumariacées se présentent sous divers aspects : ils comprennent à la fois des cellules et des canaux proprement dits. a. Les cellules laticifères sont de forme variable : les unes, peu différenciées histologiquement, seront semblables à leurs voisines, elles en auront la forme et les dimensions et ne s'en distingueront que par leur contenu ; elles seront courtes ou allongées, étroites ou larges, suivant la forme des éléments du tissu où elles sont plongées ; d'autres l'emporteront par leurs dimensions sur celles qui les entourent ; d'autres enfin, seront au contraire très étroites, mais très étendues longitudinalement et se rappro- cheront par là des canaux proprement dits. Ces di- verses formes d'éléments laticifères limités peuvent être isolées dans les tissus, ou groupées en petit nombre, ou bien encore, disposées en files longitu- dinales ; dans ce dernier cas, il arrive quelquefois que les parois transversales se résorbent plus ou moins complètement, amenant ainsi la formation de \éri tables canaux laticifères. Chez certaines espèces [Corydalis nobilis, Pers., (\ lutea, DC. , Fumaria officinalis, L., etc.), par suite du progrès de l'âge, de nombreux éléments la- ticifères. principalement ceux qui sT)nt le plus al- — 104 - longés, cpuississenl notalilemenl leurs parois, les- quelles prennentle plus souvent une coloration jau- nâtre; de plus.chezleC /it^e^, cette paroi épaissie est pourvue de petites ornementations linéaires obli- ques sur la direction de Taxe de Télément. Le suc rouge disparaît ordinairement de ces éléments épaissis. p. Les canaux latici fores sont également de forme variable et il est peut-être nécessaire de compter deux types parmi eux. Le premier comprendra de véritables tubes cylin- driques ou prismatiques, rectilignes et pourvus d'une paroi propre. Pour chaque canal, le diamètre reste sensiblement constant. Ces tubes, comme d'ailleurs tous les autres élé- ments laticifères, n'ont entre eux aucune anastomose transversale, ils n'émettent pas de branches laté- rales. Le second type renfermera de petits canaux raéati- formes, à lumière souvent triangulaire. Ces canaux, sont de diamètres divers et, par leur forme variable, passent insensiblement au type précédent; ils sont placés dans les angles d'éléments parenchymateux. Les plus gros montrent assez facilement une paroi propre, tandis que chez les plus grêles, nous n'avons encore pu dislinguer si cette paroi existe véritable- ment. Ces tubes sont-ils de simples méats qui plus tard se revêtent d'une paroi propre ? ou sont-ce, au contraire, de petits vaisseaux auxquels la pression des éléments voisins d(jnne un aspect particulier? ou encore, des éléments produits par des recloisonne- ments angulaires longitudinaux des cellules du — 105 — parenchyme ambiant , recloisonnements analo- gues à ceux qui fréquemment s'accomplissent dans les tissus libériens et ligneux? Nous espérons que de nouvelles recherches nous permettront de formuler une opinion à ce sujet. Nous avons néanmoins cru qu'il était nécessaire de désigner ce faciès spécial des canaux laticifères. Dans les divers éléments laticifères de forme cel- lulaire, les noyaux se distinguent souvent avec faci- lité, môme sans le secours de colorants. Dans les canaux, au contraire, nous n'avons pu déceler la présence de ces noyaux. Les canaux et les cellules laticifères se rencontrent concurremment dans les divers organes, mais le rap- port entre le nombre de chacun de ces éléments n'a rien de fixe. Chez le C. solicla Smith., par exemple, les tubes sont abondants relativement aux cellules laticifères, tandis que chez d'autres espèces {Dicen- ù'a, Fumaria) ces tubes sont beaucoup plus rares; peut-être même manquent-ils quelquefois complè- tement. En un mot, le degré de ditlérenciation his- tologique de l'appareil varie avec les espèces. L'abondance du suc coloré est fort variable sui- vant l'espèce, la région et l'âge de l'individu. Ce suc se rencontre généralement en notable quan tilé chez les jeunes plantes, tandis qu'à l'âge adulte il disparaît plus ou moins complètement, principale- ment dans les régions oi^i la croissance intercalaire a été la plus intense; par exemple, un entre-nœud en sera complètement dépourvu, alors que dans les deux nœuds limitants, il sera encore possible de rencontrer des laticifères remplis de leur suc coloré. - 106 — La disparition du latex rend Tétude des laticifères souvent fort difficile ; cette étude devient mémo impossible lorsqu'une nature histologique spéciale ne désigne pas ces éléments à l'attention. Le latex rouge des Fumariacées est identique d'aspect au liquide coloré que renferment certaines cellules épidermiques ou sous-épidermiques chez un grand nombre déplantes et quidonne une teinte rougeàtre à la surface tics organes. Soumis à l'action faible des alcalis, le latex rouge vire au bleu et demeure limpide; le suc jaune, dans les mêmes conditions, vire au brun intense. Ces deux liquides ainsi impressionnés reprennent leur coloration primitive sous l'action des acides. Nous pouvons donc penser que le latex présente au sein de la plante une réaction acide. En faisant agir les alcalis d'une façon plus intense que précé- demment, on produit, outre le changement de colo- ration indiqué, un précipité abondant de très fines granulations paraissant noires. Les réactifs généraux des alcaloïdes amènent aussi la formation de divers précipités. Le suc propre des Fumariacées, quelle que soit d'ailleurs sa coloration, est très soluble dans l'eau, l'alcool, la glycérine, etc. Il ne présente pas, comme le latex de nombreuses Papavéracées, la propriété de se coaguler facilement sous l'action de divers réactifs et parla, de déceler avec facilité les éléments qui le contiennent. L'étude de l'appareil laticifère présente même de nombreuses difficultés par suite de cette disposition particulière du latex, à laquelle il faut ajouter la grande fluidité de ce liquide;, lui — 107 — permettant de s'extravaser avec la plusgrande facilité et de se répandre dans les éléments voisins, lorsque les laticifères sont tranchés par le rasoir. Nous avons, en partie, remédié à ces embarras de technique par l'emploi du bichromate de potasse en solution dans l'eau^ lequel amène une coagulation partielle du lalex. Néanmoins, rexamcn d'échantillons vivants est indispensable pour contrôler les résultats obtenus par ce procédé, car le bichromate de potasse peut former également des précipités dans les éléments non laticifères et, d'un autre côté, le lalex coagulé est souvent redissous rapidement parle réactif ainsi que par les divers véhicules employés pour les préparations. La répartition anatomique des laticifères , chez les Fumariacées, étant assez complexe, nous pour- rons, pour la facilité de l'exposition, la considérer avec quelques détails dans deux espèces, donnant deux types un peu ditlérents l'un de l'autre : Corfj- ilalh solkla et Fumaria capreolata. Corydalis solida Smith. Dans cette espèce, les éléments laticifères sont nombreux, bien développés et leur degré de diiiérenciation dépasse la moyenne ordinaire de la Famille. Le suc qu'ils contiennent est rouge et abondant à toutes les époques de la vie des organes aériens. L'appareil est composé en grande partie par des canaux continus, les cellules laticifères étant beau- coup moins fréquentes que ceux-ci.^ Canaux et cel- ^ k — 108 — Iules oGfrent les caractères iiidiqués précédemment d'une manière générale. Certaines cellules de l'épiderme de la lige con- tiennent un suc coloré, semblable d'aspect au li- quide que l'on rencontre dans les laticilères des tissus plus profonds. Cette particularité se trouve, plus ou moins développée, dans l'épiderme des au- tres espèces de la famille. Le suc rouge des cellules épidermiques n'est pro- bablement pas absolument identique, par ses pro- priétés, au suc des lalicifères internes. 11 ne se conduit pas entièrement comme ce dernier en pré- sence de tous les réactifs et, en outre, on verra chez le F. capreolata, que, dans le cours de la vie de la plante, il ne subit pas les modifications visibles qu'éprouve le latex proprement dit : il demeure rouge tandis que celui-ci prend une coloration jaune. L'assise sous-épiderniique de la tige conlieul de nombreux canaux lalicifères, les cellules y sont plus rares. Ces dernières sont en général isolées, rare- ment en fileslongitudinales, elles sont plus allongées que leurs voisines non lalicifères. Entre les cellules de cette assise et celles de l'épiderme, on renconlre quelques petits éléments à aspect de méat, signalés plus baut. Dans la couche herbacée, les lalicifères sont beau- coup plus rares que dans l'assise précédente ; ils y sont surtout représentés par le type cellule. La partie du parenchyme cortical, intérieure à la couche herbacée, est certainement le tissu de la lige oîi le sy^lèujL' lalicifère présente son plus j'ivtnd dé- — loi) - veloppemenl. En majeure partie, les lalicifères de celle région sont des tubes continus, cylindriques ou prismatiques, du type général. Leur diamètre e-t très variable, mais généralement inférieur à celui des cellules du parenchyme ambiant; chez quelques- uns on peut distinguer des débris de parois transver- sales, indiquant la nature priniilivement celluiuire du canal. Les faisceaux libei'o-ligtieux sont isolés sur une seule circonférence; de vastes rayons médullair>'S s'étendent entre eux. Les lalicifères sont répartis dans ces rayons de la même façon que dans le pa- renchyme cortical sous-herbacé; ils y sont aussi nombreux. La région externe de la moelle renferme éga- lement quelques éléments à suc propre, tandis que la portion centrale en est dépourvue ; il résulte delà, que tout le parenchyme environnant des fais- ceaux est pourvu de lalicifères; c'est même dans cette région périphérique des groupes ligneux qu'ils sont le plus abondants. Les faisceaux libéro-îigneux contiennent aussi des éléments lalicifères. La région libérienne en pré- sente d'assez nombreux, disséminés dans les diverses régions du liber mou, primaire et secondaire,' leur diamètre égale celui des autres éléments libériens, ils sont limités transversalement, mais atteignent souvent une grande longueur. Quelques-unes des cellules du parenchyme primitif de la région ligneuse du faisceau se montrent de même remplies de suc rouge. Dans le pétiole, les lalicifères oij'rent une dispo- L - 110 ~ sitîon à peu près identique à celle de la tige; ils sont encore répartis sous Tépiderrae; dans le paren- chyme conjonctif, principalement à la périphérie des faisceaux ; dans le liber et dans quelques-uns des éléments primitifs de la partie ligneuse des faisceaux. Quelques-unes des cellules de Tépiderme sont colo- rées ainsi qu'il a déjà été dit ; nous ne reviendrons pas sur cette particularité. Les laticifères sous-épîder- miques sont situés plus particulièrement entre l'épi- derme et l'assise sous-jaccnle et offrent fréquemment laspect de méats. Quelquefois, la cellule épider- mique superposée à un laticifère se recloisonne plu- sieurs fois radialement. A l'intérieur du limbe de la feuille, les laticifères se rencontrent dans le parenchyme lacuneux inter- fasciculaire ainsi qu'à la périphérie des faisceaux des nervures, aussi bien vers la partie libérienne que vers la partie ligneuse du faisceau. En résumé, les organes végétatifs aériens du C. solida sont amplement pourvus d'éléments à suc propre. Cette espèce est remarquable par le dévelop- pement important que prend chez elle le système laticifère ; par le degré avancé de diff''rencialion qu'il alfectc, la plupart des éléments se présentant sous la forme tubulaire; et aussi par l'abondance et la constance du suc rouge propre à ce système. Fumaria capreolata L. v. speciosa. Dans cette espèce, l'appareil laticifère est encore bien développé, mais présente cependant un état de différenciation moins accusé que celui du Cori/dalis ... ili _ solida. Le lalex y est moins abondant et ne se ren- contre pas constamment dans toutes les parties des organes . aux dilîérents âges de l'individu. D'un autre côté, il olfre un caractère spécial, ne se rencontrant que dans de rares espèces de la même famille : celui de subir, avec le progrès de l'âge, un changement complet de coloration. Généralement, chez les Fu- raariacées^ ainsi qu'on l'a vu chez le C solida, le latex reste rouge pendant toute la vie de l'individu, tandis que dans la plante qui nous occupe ici, le latex, rouge dans le jeune âge, devient promptement jaune -citron et continue àprésenter cette coloration chez l'individu adulte. Pour cette raison, il est né- cessaire de commencer l'étude du système lalicifère par l'examen d'une jeune plante. Si, avant l'apparition des productions secondaires, on considère la région de l'axe hypocotylé où s'insère le faisceau de la racine, on remarque dans le liber primaire des laticifères de grand diamètre, nom- breux par rapport à l'importance du tissu. Ces lati- cifères sont constitués par des éléments limités transversalement, souvent très allongés et ordinai- rement isolés. Leur contenu est entièrement rouge et limpide. Le parenchyme cortical contient aussi des élé- ments laticifères, principalement dans les couches contiguës à l'endoderme. Ils sont en plus grand nombre en face les îlots libériens. Ces laticifères sont beaucoup plus étroits que les cellules du parenchyme cortical, ils ont en grand nombre l'aspect méatiforme. A rencontre des latici- fères libériens, ceux-ci forment des canaux continus 8 - lL-2 - recliligiies ou à contours régulièremciil flexucux par suite de la compression qu'exerceiit sur eux les cellules voisines. Leur suc propre est également coloré en rouge. Dans la couche sous-épidermique on voit égale- ment des éléments à suc rouge. Lorsque lu zone cambiale fonctionne depuis un certain temps dans le cylindre central, elle l'orme en cette région de l'axe hypocotylô, à la périphérie du cylindre, une zone continue de tissus nouveaux. Dans la partie la plus externe de ces nouveaux tissus apparaissent de nombreux lalicifères dont le suc propre n'est plus rouge, mais jaune-citron. Les lati- cil'ères primaires se trouvent rejetés à la périphérie et bientôt localisés en deux petits îlots diamétrale- ment opposés. Leur suc est toujours rouge, rare- ment, dans quelques-uns, il devient orangé. En même temps que se produisent ces change- ments, des nouveaux laticifères, pourvus de suc jaune, apparaissent dans le parenchyme cortical. Si, au moment oii l'axe hypocotylé ne contient pres- que exclusivementquedu lalexrouge,on examineles tissus en descendant dans la racine principale, on voit des lalicifères à suc jaune remplacer peu à peu ceux pourvus ^îe suc rouge, puis bientôt l'emporter en nombre et finalement se montrer seuls dans la racine. Les laticifères sont d'ailleurs de moins en moins nombreux, à mesure qu'on s'éloigne de l'axe hypocotylé. Dans les radicelles, il s'en trouve encore dans le liber et le parenchyme cortical, mais ils sont peu nombreux et leur contenu est entièrement jaune- citron. — 113 — Lorsque la tige a acquis un certain développement et se compose de quelques entre-nœuds, les lalici- fères y sont assez faciles à déceler, principalejneiit dans les régions basilaire et nodales ; Tépiderme contient des cellules à suc rouge, plus ou moins noinbreuses suivant l'àge de la plante, la face de la tige, etc., la lumière ayant probablement une grande action sur cette coloration de l'épiderme. L'assise sous-épidermique renferme égalemen!, quelques éléments à suc rouge. Les laticifères sont assez nombreux dans le parenchyme cortical ; ils sont constitués par de grandes cellules, souvent presque aussi larges que longues et par des tubes continus, reclilignes ou flexueux, identiques à ceux du parenchyme cortical de l'axe hypocotylé. A la périphérie des faisceaux libéro-ligneux , il existe de longues cellules et des canaux continus ordinairement isolés. Dans le liber les laticifères sont étroits, fort allongés, peut-être même tubulaires. Le laLex, dans tous ces éléments, est en grande partie jaune. Le lalex rouge ne se montre que dans la partie la plus externe des faisceaux libéro-ligneux, appartenant probablement au liber primaire, ainsi que dans quelques rares cellules du parenchyme cortical, cellules quadrangulaires et allongées. Dans la suite, le suc rouge disparaît complètement des parties internes de la plante, et la tige adulte ne renferme plus qu'un lalex de couleur jaune. Seul le suc épidermique coloré, conserve toujours sa teinte rouge. A mesure que se fait sentir la croissance interca- laire, le latex diminue de quantité et finit par man- quer complètement dans les régions de plus grande clongation ; on ne le rencontre plus qu'en petite quantité dans la région des nœuds. Souvent môme, il est si rare qu'il devient dillicile de déceler sa présence et, par suite, de discerner les laticifères. Il y a , sur ce point , une diiïérence très grande entre cette espèce et le C.soUdaoii les laticifères se montrent abondamment pourvus de suc rouge, pendant toute la vie des organes végétatifs aériens. Dans la partie supérieure de la tige, sur laquelle s'insèrent les pédoncules floraux, ainsi que dans ces pédoncules, la répartition des laticifères est, à quel- ques détails près, la même que celle rencontrée dans les parties plus inférieures de la tige. Le latex est très rare dans la pétiole de la feuille et manque même chez les sujets adultes ; lorsqu'il existe, on peut le distinguer dans quelques éléments du liber et à la périphérie des faisceaux libéro-li- gneux; il est presque toujours de couleur jaune. En revanche, les laticifères se voient facilement dans les pétiolules des folioles, depuis la base jusqu'au sommet de l'organe. Ce sont de longs tubes cylin- driques et sans anastomoses. Ils sont répartis, comme dans la lige, dans l'assise sous-épidermique, le pa- renchyme conjonctif et la périphérie des faisceaux. Ils se continuent dans la limbe foliaire et paraissent plus nombreux dans les régions interfasciculaires du mésophylle qu'aux environs des faisceaux libéro-li- gneux. Dans ce premier cas, Us cheminent principa- lement dans la partie profonde du parenchyme lacu- neux en contact avec le parenchyme en palissade. — 115 — Chaque pédoncule floral se développe à l'aisselle d'une petite bractée insérée sur la tige. Cette brac- tée est limitée extérieurement par deux épidermes, en contact entre eux sur les parties latérales et sé- parés l'un de l'autre dans la partie moyenne par une couche parenchymateuse herbacée, plus ou moins épaisse suivant la région. Au milieu du pa- reachyme circulent trois faisceaux libéro-ligneux longitudinaux : deux latéraux, un médian. Les lati- cifères sont peu nombreux dans cette bractée ; ordi- nairement on n'en rencontre qu'un ou deux dans le parenchyme herbacé, au contact et de chaque côté du faisceau médian et un seul au contact de la partie libérienne de chaque faisceau latéral. Quel- quefois, ces deux petits faisceaux latéraux ne sont pas différenciés sur ton te la longueur de la bractée; à leur place, subsiste un laticifère qui s'étend longitu- dinalement dans la région qu'aurait dû occuper le faisceau. On rencontre aussi, mais non d'une ma- nière constante, un ou deux laticifères isolés dans le mésophylle de la bractée, entre le faisceau médian et les faisceaux latéraux. Tous ces laticifères de la bractée sont des tubes continus. Une disposition analogue se retrouve dans les sépales : deux épidermes constituent seuls les tissus de l'organe dans les parties latérales; un parenchyme interposé aux deux épidermes existe dans la région centrale, et contient trois, quatre ou cinq faisceaux de petite taille ; l'un d'eux, le plus gros, occupe la partie médiane. A la périphérie de chaque faisceau, au contact du liber, on voit un, deuxx>u trois lalici- — 116 — fères. Quelques lalicifèrcs isolés se ronconlrent dans les régions interfasciculaires du parenchyme. Les lalicifères sont relalivement nombreux dans la corolle, principalement aux environs de la partie libérienne des faisceaux ; on en rencontre également dans le parenchyme conjonctif. La disposition et l'abondance des lalicifères sont identiques dans les quatre pétales composant la corolle. Nous avons pu observer quelques lalicifères à la base de l'ovaire, ainsi qu'à la périphérie de cet or- gane, dans la couche chlorophyllienne, aune distance de deux ou trois cellules de l'assise épidermique. En somme, on voit que l'appareil laticifère est bien développé dans l'espèce que nous venons de considérer et largement réparti dans les divers or- ganes. De plus, le suc propre de ce Fumaria nous a montré la remarquable propriété de changer de coloration suivant l'âge de l'individu ; cette pro- priété est peu répandue dans la famille. En terminant, nous signalerons la présence de suc rouge et limpide chez d'autres plantes appartenant à la famille des Papavéracées ( Eschholtzia cali- fornien, Cham. et Ë. ie.mtifoJia Buth.), ainsi que chez VHypecoum procumbensh., espèce d'un genre incertm sedis , à suc laiteux, rangé par les uns par- mi les Papavéracées et, parles autres, parmi les Fu- ma ri a céo«. Dans le jeune âge. le cylindre centi-al de l'axe hypocotylé et de la partie supérieure de la ra- cine contieni, chez ces trois espèces, de nombreux laticifères à suc orangé et laiteux ; au milieu de eeux-ci, on remarque, en plus, un petit nombre — 117 — de lalicifères dont le suc est rouge, limpide, sans granulations et absolument identique d'aspect à ^ celui des Fnmariacées, Ce latex spécial ne persiste pas et, lorsque la plante a avancé en âge. on ne retrouve plus que des laticifères à suc propre laiteux et orangé, là môme oi^i précédemment on rencontrait le suc groseille et limpide. Ces faits nous ont paru intéressants à signaler: nous pensons quMls pourront servir à établir un rap- prochement entre le suc limpide des Fumariacées et le late\ laiteux des Papavéracées. En résumé, de tout ce qui précède, on peut rete- nir les conclusions suivantes : Les Fumariacées possèdent un appareil laticifère constitué à la fois par des éléments cellulaires divers et par des canaux lubulaires. Ces éléments sont répartis dans les divers organes de la plante, ainsi que dans les divers tissus ; le pa- renchyme cortical de la tige- est une région où ils sont particulièrement nombreux. Le suc propre des Fumariacées dilfère complète- ment des latex ordinaires laiteux : c'est un liquide limpide, dépourvu de globules . non lactescent et d'une coloration bien spéciale, rouge-groseille, la- quelle peut quelquefois varier et passer au jaune- citron. Enfin, certaines Papavéracées, dans le jeune âge, renferment, dans quelques-uns de leurs laticifères, un latex rouge, d'aspect semblable à celui des Fu- mariacées ; ce suc ne persiste pas et est remplacé par le latex jaune et laiteux. — ]1.S — Les recherche?, dont les principaux résultats sont indiqués dans la présente note, ont été eirectuées au Laboratoire de Botanique de la Faculté des Sciences de Gaen. ÉPOIJI'ES ET MODE D'APPARITION Des différentes espèces de Poissons SUR LES COTES DES ENVIRONS DE CHERBOURG Par M. Henri JOUAN. Les diiïérentes espèces (1) de Poissons, qu'on pê- che à Cherbourg et dans le voisinage, paraissent sur le marché pendant toute Tannée pour la plupart; quelques-unes, cependant, y sont représentées, à certaines époques, par un nombre d'individus beau- coup plus grand; il y en a même dont on peut dire qu'elles ne se montrent régulièrement que pendant une saison, en dehors de laquelle ce n'est qu'excep- tionnellement qu'on rencontre quelques individus leur appartenant. Il arrive quelquefois, rarement il est vrai, de prendre dans nos eaux des poissons dont Vhahitat ordinaire est loin de chez nous, et qui, par suite, sont, le plus souvent, inconnus à nos pêcheurs et à nos (1) Les noms vulgaires donnés dans ce qui suit sont, en général, ceux sous lesquels les espèces sont connues à Cher- bourg ; quelques espèces peu connues n'y ont pas de noms particuliers. - 110 — marchandes. Par contre, un certain nombre d'es- pèces qui vivent dans des parages relativement peu éloignés, — le golfe de Gascogne par exemple — manquent complètement dans nos eaux, et si, par hasard, quelque représentant de ces espèces vient s'y égarer, il n'y est pas mieux connu que ceux dont Vhabitat est plus éloigné. Si quelques-unes de nos espèces sont grandement représentées sur le marché, il en est d'autres qui, au contraire, ne le sont que par un petit nombre d'individus. Je m'occuperai, d'abord de ces trois dernières ca- tégories : 1° Nos marchandes et nos pêcheurs connaissent la <( Lamproie » [Petro^nyzon marinus L.), qu'ils appellent « Anguille musique », bien qu'elle soit très rare. Ce n'est que dans le milieu du mois de mars i80 des côtes de Provence où elle est commune, dépas- sant parfois le poids de 100 kilogrammes. Notre in- dividu ne pesait guère que 3 kil. et demi. 5" M. de La Blanchère {Nouveau Dictionnaire des Pèches, 18G8) dit — Lacépède avait dit à peu près la même chose avant lui — que la « Raie Coucou « fRaia citculns Lacép.) est commune à Cherbourg el à Tembouchure de la Seine. Pour ma part, je n'ai jamais vu (avril 1864) qu'un tout petit individu qui avait été, très probablement, pris dans la mer qui baigne la côte orientale du département de la Manche. (y Toute l'année, on pêche trois espèces de Raies : » rOxyrhinque », connue sous le nom de « Caban ». qui atteint une très grande taille, ]a.Raia bâtis, qu'on appelle « Raie blanche (1) », la « Raie ronce « [Raia rubiis Guv.) qu'on vend sous les noms de « Raie grise» ou de « Raie bouclée », de beaucoup îa plus commune, apportée, en grande quantité, par les barques de pêche de Grandcamp. La véritable « Raie (1) Les Raies de taille moyenne et de petite taille, au dos brun avec des ondulations noires et blanches, et des séries points blancs disposés symétriquement par rapport à la ligne médiane, qu'à Clierbonrg on appelle « Brunettes », et qui se rapportent à la « Rair ondulée et à la Raie inosaïijue »,de Lacé- pède, ne sont-elles pas de simples variations de la Raia balis, dues au jeune âge ? — 121 — bouclée ;> {llaia clcwata L.) ne se voit que très rare- ment sur notre marché. Le « Miraillel » [Il mirale- tns Lacép.). signalé comme étant de la Méditerra- née, et qu'on pêche en abondance dans le fond du golfe de Gascogne (A. Lafont in « Annales de la Soc. Linn. de Bordeaux, « 1808), y paraît quelquefois, principalement en été. 7" Le « Rhinobate » {Rliinobatos Du]iameU,XS\mn- ville), ne se montre chez nous que très rarement. Je n'en ai vu (en hiver, il y a plus de trente ans) qu'un seul exemplaire que les pécheurs appelaient « Ange », comme le Squatina angélus Duméril, qu'on voit quelquefois sur notre marché, principalement en hiver. 8" Pendant toute l'année, on prend en grand nombre, dans nos eaux, plusieurs espèces de Squales: Sci/Uium Cnnicula Cuv., Scyllium catulus Cuv. , tous les deux appelés « Roussettes »: Mttstela lœvis Cuv., « Moutelle » « Chien de mer <> : AcantJiias viilgaris Risso « Chien de mer » : Galeiis canis Rond., « Milandre » des auteurs , appelé à Cherbourg « Hant », ou mieux « Haxv » (avec la prononciation anglaise), plus commun en été que pendant le reste de l'année. Carcharias glancus Cuv., « Peau-bleue » des ma- rins, est commun dans le golfe de Gascogne, mais il se lient plutôt au large que près des côtes. On le trouve également dans la Méditerranée. Il ne doit se montrer que très rarement sur notre littoral ; du moins je n'en ai jamais vu que deux individus (no- vembre 1876) sur l'identification desquels il n'y avait pas à se méprendre. - 122 — Egalement très rare esile Carcharias lamiaRi^so, qui ne diiïère de C. glaiicus que par la couleur du dessus du corps, qui est brun cendré clair au lieu d'être bleu foncé comme chez ce dernier. ■ Ordinairement pendant l'hiver — mais pas tous les ans — on apporte à Cherbourg quelques indi- vidus de la grande espèce pélagique Lamna cornu- bica Guv., « Squale long-nez » Lacép. , connue par nos pêcheurs sous le nom de « Taupe ». Dans les premiers jours de juillet 1873, un Squale commun sur les côtes de Portugal où on l'appelle Annequin, et qui ressemble beaucoup au « Squale long-nez », VOxyrlnna gomphodon Mull. et Henle, a été pris dans notre voisinage. Il était long de 0", 70, mais l'espèce arrive à la taille de 2'" à 2'", 50. Un autre Squale, signalé par MM. Yicente Barboza Du Bocage el Félix de Brito Capello [Apontame7ilos para a Ichlyologia dp Porturial , Lisbonne, 1866) comme pas très rare sur la côte portugaise oii les pêcheurs lui donnent le nom de Peixe prego « pois- son-clou " (1), Y Echinosus spinosas Bonap. {Scym- nus spinosas Riss., Sqaale bouclé'Qoun.) fut apporté à Cherbourg, le 17 novembre 1875, par une barque de Grandcamp qui l'avait pris non loin de la côte d'Angleterre, en face de Torbay (2). Ce poisson, long de 2'",30, fut exhibé, dans les rues de la ville, par les capteurs auxquels il était aussi inconnu qu'à nos pécheurs. (1) A Cadix on l'appelle également « Poisson-Clou », Pe: clavo (Don Anton Machado, (Zat. pez. de Cadiz). l2) Gosse /Mawvta/ of Marine Zoologij for Ihe Ih-iiish l.^lesj le signale sous le nom vulgaire de Spinous shark, « liequin épi- neux ». — m — 9° Chaque année, ordinairement pendant la belle saison, quatre ou cinq «Esturgeons» {Acipenseï' 5;?/r^o L.) paraissent sur le marche, provenant, le plus souvent, c'e l'embouchure des cours d'eau qui se jettent dans l'angle Ibrmé par les départements de la Manche et du Calvados. 10° De loin en loin, on apporte à Cherbourg une « Lune» [Orthagoriscus 7710 la Schn.). Quelques in- dividus sont énormes. 11° On confond, à Cherbourg, sous le nom de « Lançon » les deux espèces CiA77imochjtes, A. tohla- nua L. et .1. lancea Cuv., qu'on pêche en toute sai- son, mais plutôt en été. 12° Le « Congre » {Murœ7ia Congei^ L.) se voit toute l'année, mais la pêche la plus abondante a lieu en août, dans les parages rocailleux du cap de la Hague et des lies Anglaises. 13" Le « Gras Seigneur » [Cijcloptenis U(77ipi(s L.) ne paraît sur notre marché que de loin en loin, or- dinairement pendant l'été. 14^ Les Pleuronectes qu'on voit sur notre marché, dans tout le cours de l'année^ sont : le « Turbot » {R/w)7ibHS r7îaxÙ7ius Giw.), la. « Barbue -> [Wi. vul- garis Cuv.), tous deux assez communs : la « Sole de Rochers » ( l{ho7nbus podas Delaroche ), rare : la « Sole » [Solea vulgaris Cuv.), très commune : le MoiiocJiirus variegaUis Thompson, VAc/tirns ? tous deux, le deuxième surtout, très rares : la « Plie » {Platessa vulgaris Cuv.), très commune : la >( Flou - dre « (Platessa flesi/s Cuv.), commune : la « Liman- de ;> {Platessa lima7ida Cuv.), peu commune: la « Limandelle » (appelée aussi « LimanMe )) ; Platessa — 124 - lœvis Tui'lon), rare : le « Limandier » {Pleuronectes cardina Cuv.), peu commun. 15° La présence du Raniceps ranhms Cuv. ' ïilen- ?ims ranhms Grael. , Bleiine Qrenomller Bon n .) semble bien cire tout àfail accidentelledansnoseaux. Je n'ai vu m tout que deux individus de celle espèce des mers du Nord, l'un loul petit, pris au large de la digue de Cherbourg, en 1864, l'autre, long de 0'",25, apporté sur le marché en 1875. 16" Le poisson appelé « Colin » à Cherbourg est le Merlangus pollachius Cuv. ( en Bretagne), c'est- à-dire les diverses variétés du Labrits bergijUa As- can., et plusieurs Grénilabres, se voient sur notre marché pendant toute l'année, mais bien plus com- muns pendant la belle saison qu'en hiver, très com- muns même. Les deux variétés du « Labre Varié » [Labrus mixtus Artedi) et le « Labre à trois t§ches » {Labnis carneus Bloch) sont, au contraire, rares en tout temps : quinze ou vingt individus peut-être par an ; cependant, dans les derniers jours d'avril de cette année (1890), ces deux espèces ont paru au marché beaucoup plus nombreuses que d'habitude ; je n'en avais jamais autant vu à la fois. Nos mar- chandes et nos pêcheurs les appellent « Violons ». 26° V A theri?ia presbf/ter Cuv., qu'à Cherbourg on appelle « Eperlan », ou plutôt « E'plan » (bien que ce ne soit pas du tout un Eperlan), est assez com- mune, en troupes nombreuses, principalement pen- dant l'hiver. 27° Chaque année, ordinairement en juin et en juillet, on apporte au marché sept ou huit exemplai- res—rarement plus — de l'espèce Sciœna aquila Guv., le « Maigre » des auteurs, appelé à Cherbourg « Haut-Bar », à cause d'une certaine ressemblance avec le « Bar » [Labrax lupus L.). Ces magnifiques poissons, mesurant quelquefois en longueur plus d'un mètre et demi, sont ordinairement pris dans le voisinage des Casquets et du Cap de la Hague; je n'en ai jamais vu, chez nous-, qu'à l'état adulte, alors — 127 — qu'on en prend de petits sur les côtes de Provence, sur la côte d'Espagne baignée par l'Atlantique et dans le golfe de Gascogne. 28° Trigla pmi Bloch, Trigla lineata L., tous deux appelés « Rougets », très communs, le premier surtout, en toute saison, peut-être plus nombreux e,i\\\\\Q.\\ Trigla hiriindo h., Trigla gurnardus L., « Grondins », beaucoup moins communs. La pré- sence de Trigla lyra L. paraît tout à fait acciden- telle. Je n'ai jamais vu qu'un individu de celte espèce, en juin 1875 (1). Les marchandes de poissons et les pêcheurs ne la connaissaient pas. 29" Le « Surmulet » {Miilliis simnuletus L.), peut- être notre meilleur poisson, n'est pas trôs commun ; on le voit, au marché, plus souvent pendant la belle saison qu'en hiver. 30° Serranus cabrilla Guv. et Val., espèce très commune dans la Méditerranée, ne se montre dans nos eaux qu'accidentellement, et à de longs intervalles. G'est à peine si, depuis trente ans, j'en avais vu trois ou quatre fois un exemplaire isolé , mais dans le^ derniers jours de marsdecette année, et au commencement du mois d'avril, j'ai eu l'occa- sion d'en voir une dizaine : cette abondance relative me parait bien être un fait exceptionnel. Nos pê- cheurs et nos marchandes, qui prennent ce poisson pour une sorte de Labre, l'appellent « Violon », comme les Labres aux formes allongées, Labre va- rié, L. triple-tache. 31° Les « Vives « [Trachimis draco L., T. vipera (1) Cet individu a été envoyé par moi au Musée de Caen. 9 - 128 — L. Peu communes : plutôt en hiver que pendant le le reste de Tannée. 32° Le « Bar » [Labrax lupus L.) assez commun pendant'toute l'année, mais plus commun en été. Je passe maintenant aux espèces qui ne se mon- trent chez nous — du 7noms rejwésentées par des in- dividus très pio?nb)'eux — qu'à des époques régu- lières, chaque année. 33° Les « Maquereaux » ( Scomber scombriis L. ) commencent à se montrer en avril, mais c'est à la fin de mai, en juin et au commencement de juillet qu'ils sont en plus grand nombre, et en excellent état, les mâles laitus elles, femelles rogûes. Il arrive de prendre quelques rares individus en hiver. 34° Les '< Carranques » {Caranx trachuriis Lacep.) se montrent en même temps que les Maquereaux, mais bien moins nombreuses. 35" La « Brème » ou « Brêne », de nos pêcheurs et de nos marchandes ( qui n'est pas du tout la « Brème de mer », Canthanis brama Cuv., mais le Pagellus centrodontus Cuv. et Val.) est extrêmement commune pendant l'été, tandis que pendant le reste de l'année, c'est à peine si, de temps en temps, on voit, sur le marché, quelques individus de cette espèce. 36° Un autre Sparoïde, la « Brème de rochers w, « Sarde » [Cantharus griseus Cuv. et Val.), se voit aussi du commencement du printemps au com- mencement de l'automne, mais en bien moins grand nombre. 37° 11 y a quelques annéeS;,les « Harengs » {Cliipea harengvs L. ) n'apparaissaient pas par grands bancs - 129 — sur notre littoral (1); il arrivait bien quelquefois de prendre de ces poissons, au commencement de l'hi- ver, en quantité assez notable, mais cependant en bien trop petit nombre — des lots de 2 ou 300 indi- vidus au plus, — -et trop irrégulièrement, pour don- ner lieu à une pèche, et, encore moins, à une industrie suivie. Il n'en fut pas de môme à la fln d'octobre, pendant le mois de novembre et les pre- miers jours de décembre 1884. Les Harengs se mon- trèrent alors, à Cherbourg et aux environs, en telle abondance que leur pêche fit, pendant cette période de temps, à peu près abandonner la pèche des au- tres poissons, bien qu'il eût fallu, pour ainsi dire, improviser un matériel, un outillage qui man- quaient. On en faisait des pèches miraculeuses; on venait des campagnes^ à plusieurs lieues à la ronde, les enlever par charretées pour les saler, les fumer et en faire de l'engrais. Il fallait remonter à l'année 1832 pour retrouver quelque chose qui rappelât une telle abondance. Depuis 1884, cette pêche du Hareng continue, chez nous, avec le même succès, mais cela durera-t-il? On a souvent constaté que, dans des localités où les poissons abondaient à certaines époques, de temps immémorial, ils disparaissaient tout d'un coup pour ne reparaître — quand ils repa- raissaient— qu'après un long intervalle, souvent de longues années. Jusqu'à présent on n'a pas encore, que je sache, expliqué ces apparitions et ces dispa- ritions d'une manière satisfaisante. On s'en est pris (1) Les « Sardines » s'y montrent encore plus rarement; il est même tout à fait extraordinaire d'en voir aU marché. - 130 — à la température, au froid, au chaud. C'était, ail- leurs, le bruit des cloches, ou le tapage que faisaient les tonneliers en travaillant aux barils, qui met- taient les poissons en fuite; dans un petit port dont le nom m'échappe, on fit même intervenir la Divinité outragée: la disparition des Harengs était une puni- tion du ciel que les habitants avaient justement méritée parce qu'ils avalent abandonné leurs mœurs primitives, leurs habitudes patriarchales, pour des fêtes de tout genre, bals, concerts, etc., etc., toutes autant d'occasions dépêcher! Il paraîtrait, pourtant, que le cas n'était pas si grave puisque, quelques années après, les Harengs revinrent aussi nombreux qu'autrefois. Je n'ai pas parlé des petits poissons, Gobies, Blennies, Syngnathes, etc., etc., qu'on trouve en abondance sur nos côtes rocheuses, ces espèces se rencontrant à toutes les époques'^de l'année. Sont proposés pour faire partie de la Société Linnéenne : MM. Gramond, de Caen, par MM. Charbonnier et Lignier ; Anne , conseiller général du Calvados , par MM. Charbonnier et le D"" Bourienne ; André Gautier, d'Alençon, par MM. Bigot et Leboucher ; Delaunay, conseiller général de la] Seine-Infé- rieure, à Fécamp, par MM. Le Borgne et le D' Fayel ; I — 131 — D"" Lafosse, du Havre, par MM. Joseph-Lafosse et le D"" Fayel; Maurice Hovelacque, de Paris, par MM. Lignier et Léger. A 4 heures la séance est levée. SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1890 Présidence de M. Berjot. La séance est ouverte à 8 heures 1/4. Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance de juin. Ce procès- verbal est adopté. La correspondance renferme : Une lettre de M. Sausse, par laquelle il se démet de ses fonctions de bibliothécaire. Une demande d'échange de publications adressée par la Société botanique bavaroise de Munich (die Bayerische Botanische Gesellschaft). Accordé. Une invitation, par la Société d'Horticullure de Cherbourg, à se faire représenter dans le jury de son exposition. M. Corbière a. été délégué à cet elle t. M. de Formigny de la Londe, vice-président, an- nonce la mort de M. de Bonnechose, l'un de ses membres les plus anciens et les plus dévoués ; il a exprimé sur sa tombe les regrets de la Société Lin- néenne et signalé qu'elle lui avait décerné une mé- daille à l'effigie de Linné. M. de Formigny rappelle en outre l'inauguration du buste Morière et indique son intention de pren- dre l'initiative de l'érection d'un buste à Isidore Pierre. Le Secrétaire dit que la Société a été représentée au Congrès Pomologique, tenu dernièrement àCaen, — 133 — par trois de ses iMembres : MM. Charbonnier, prési- dent, Lignier, secrétaire, et le D"" Fayel. Il rappelle que c'est à cette occasion qu'a eu lieu l'inauguration du buste Morière, dont M. de Formignyetla Société d'Agriculture du Calvados avaient pris l'initiative. Cette inauguration a été signalée par plusieurs dis- cours, parmi lesquels ceux très applaudis de M. de Formigny, comme président delà Société d'Agricul- ture, et de M. Bigot, au nom des^'anciens élèves de M. Morière. M. Aug. Letellier offre à la Société une note ,à l'Institut intitulée : Recherches sur la pourpre pro- duite par le Purpura Lapillus et un^mémoire sur le même sujet. M. Bigot dépose son discours sur M. Morière et une Notice sur les travaux de M. Eug. Deslong - champs . Sont encore offerts à la Société : Extrait des procès-verbaux du comité géologique de Rouen (1889), par M. Fortin, membre correspon- dant. Faune de Normandie, fasc. II {Oiseaux), par M. Cadeau de Kerville, membre^correspondant. Le même auteur adresse en outre 7|brochures sur des sujets variés. Catalogue des plantes phanérogames vasculaires et cryptogames' semi-vasculaires, par M. Niel. Description des- mollusques ifossiles des teiTains crétacés delà Tunisie (avec atlas), 'par M.Péron (don du Ministère de l'Instruction publique). Le Secrétaire dit que le classement de [la Biblio- thèque est achevé. Il demande que M- le D'" Catois, — 134 - qui Ta bénévolement aidé pour arriver à ce résultat, soit ofTiciellement investi des fonctions de bibliothé- caire devenues libres par la démission du titulaire. Adopté. M. le Président annonce qu'une subvention dépar- tementale a été^ comme d'habitude, accordée à la Société. Sont ensuite présentés comme membres corres- pondants : MM. HouEL (Philippe), ingénieur des Arts et Manu- factures àCondé-sur-Noireau, par MM. Léger et Bigot; GuÉRiN (Charles), propriétaire à Mesnil-Thié- bault; par Isigny-le-Buat (Manche), par MM. Chevrel et Lignier; Et comme membre résidant : M. LiOT^ ancien juge de paix, 2 bis, chemin d'Authie à Gaen, par MM. Lignier et de Renémesnil. M. Charbonnier entre en séance et prend place au fauteuil de la présidence. Il adresse ses meilleures félicitations, au nom de la Société, à MM. leD'"Catois et le D^'Huet qui viennent d'être, l'un, titularisé dans la chaire d'Hygiène et de Thérapeutique, à l'École de Médecine, l'autre, nommé professeur suppléant d'Histoire naturelle à la même École. H félicite éga- lement M. Adel, préparateur de Géologie à la Faculté des Sciences, à qui ses services nombreux et dévoués ont valu les palmes d'oiTicier d'Académie. H est passé au scrutin secret sur les présentations faites dans les séances précédentes. Sont élus: Gomme membres résidants: — 135 — MM. Gramond, professeur suppléant à l'Ecole de Mé- decine et de Pharmacie ; Anne, vétérinaire, conseiller général du Cal- vados. Comme membres correspondants : MM. Gautier (André), d'Alençon ; Lafosse (D""), du Havre ; Delaunay (Ernest), conseiller général de la Seine-Inférieure, de Fécamp ; Hovelacque (Maurice), docteur es Sciences na- turelles, de Paris. Le Secrétaire donne lecture d'un mémoire de M, Jardin, membre correspondant, sur la Flore du Gabon. APERÇU SUR LA FLORE DU GABON AVEC QUELQUES OBSERVATIONS SUR LES PLANTES LES PLUS IMPORTANTES Par M. Ed. JARDIN, Correspondant du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Un demi-siècle s'est bientôt écoulé depuis l'épo^ que où, jeune et plein d'ardeur, nous parcourions les rivages torrides de la côte occidentale d'Afrique, - 136 — de l'îlot deGorée, au Sénégal, jusqu'à Saint-Paul-de- Loanda, capilale des possessions portugaises, dans le sud du Congo. Tout alors était nouveau pour nous, depuis le Baobab immense jusqu'à la plus mo- deste Graminée. Malgré l'abondance de nos récoltes, nous aurions voulu plus recueillir encore ; bien souvent nous avons laissé en soupirant de belles espèces, que nous n'avions pas encore vues, mais qu'il nous eût été impossible de conserver, étant donné le peu d'es- pace dont nous disposions à bord du bâtiment qui nous transportait d'un point à un autre, et la diffi- culté de dessécher convenablement^ à cause de l'humidité constante du milieu dans lequel nous vivions. La liste des plantes que nous avons récoltées pen- dant cette campagne de trois ans se ressent (1) na- turellement de ces diflicultés. Aussi^ voyons-nous avec un grand intérêt, les voyageurs qui nous ont succédé, augmenter le nombre des espèces indi- quées. Nous occupant aujourd'hui d'une manière plus particulière de la végétation du Gabon, où nous avons passé plusieurs mois à diverses reprises, nous avons conçu l'idée de réunir, autant que possible, les premiers éléments d'une flore de ce pays, deve- nu depuis quelques années une de nos belles colo- nies. C'est un simple aperçu qui sera nécessairement augmentera mesure que la colonie prendra du dé- fi) Herborisations sur la côte occideatale d'Afrique de 1845 à 1848. — 137 — veloppement et que ses richesses végétales seront plus complètement étudiées. Mais d'abord, qu'entend-on par le Gabon? Jadis c'était le territoire au milieu duquel coule la rivière, ou plutôt se développe l'estuaire du Gabon ; c'est maintenant tout le pays arrosé au N. par les rivières Moondah et Danger, ou Moony, dans la baie de Corisco, et au S. par l'Ogowé, ou rivière de Nazareth, non encore explorée, lorsque nous étions sur cette côte (i). (1) On sait que les possessions espagnoles de la côte et du golfe de Guiiiée, en outre des îles Fernando-Pô, Ânnobon, Lo- risco et Elobey (*), comprenaient sur le continent même une certaine étendue de côtes, s'étendant au N. jusqu'au Rio del Campo, où elles confinent au nouvel établissement allemand de Batanga et au Sud, jusqu'à la frontière septentrionale de notre colonie du Gabon, de 0 4(1 N. à 0"40 S. Seulement, on ue s'entend point sur l'endroit précis où doit être placée cette frontière septentrionale. Les documents offi- ciels français et notamment la Notice sur les Colonies, publiée en 1884 par le Ministère de la Marine, comprennent dans les limites de notre colonie tout l'estuaire de Moondah, dans lequel se jette la rivière Rhamboé, et le territoire situé au Nord jus- qu'à la rivière Moony, appelée aussi rivière Danger. D'après une brochure publiée en français par le lieutenant espagnol Sorela, et d'après la carte du colonel Goello, les pos- sessions espagnoles iraient sur la côte, dans le Sud, jusqu'à la pointe Clara au sud du cap Esterias. Les Espagnols auraient donc le protectorat de la côte depuis Moondah jusqu'à cette pointe, et se trouveraient à 15 kilomètres seulement de Libre- ville. Les cartes allemandes placent, au contraire, cette limite Sud (*) Cette dernièrô île, d'acquisition récente et même, s'il faut s'en rap- porter à certains documents, de propriété contestable, par suite de traités passés antérieurement à la première occupation espagnole, entre un des commandants français du Gabon et les chefs indigènes d'Elobey. — 138 — Dans l'estuaire se jettent plusieurs rivières, dont les principales sont le Como et le Rhamboë. Ces di- vers cours d'eau prennent leur source dans les mon- tagnes de Gryslal et les Caméroons. On ne saurait préciser les limites] du territoire, soit au N. de la rivière Moondah, soit au S. de rOgowé, soit enfin dans TE., le point le plus intéres- sant est l'occupation sans conteste des^deux rives des cours d'eau indiqués ci-dessus. Les voyageurs, qui ont étudié plus particulière- ment les richesses végétales du Gabon, sont les mé- du territoire espagnol à la pointe d'Elobey ou à] l'embouchure de la rivière Danger, ce qui fait une différence de 50 à 60 kilo- mètres. Jusqu'à présent, cette possession de côte est plus nominale qu'effective," puisqu'il n'y a pas encore d'établissements Espa- gnols ou Français sur cette partie de la côte africaine.^ Mais il est à désirer que la question ne reste pas plus longtemps in- décise (*). Une notice fort étendue, avec carte à l'appui, intitulée Le li- tige franco- espagnol dans le golfe de Guinée, place à l'embou- cbure du Rio Campos, où se trouve un poste français, la li- mite septentrionale de la colonie du Gabon, d'après la conven- tion franco-allemande de 1885 (**).— Une délégation de la Com- mission de délimitation des territoires français et espagnol a dû quitter Paris en janvier dernier^et se^rendre au Gabon pour flxer^les limites définitives (note ajoutée pendant l'impression). M. Alf. Fourneaux est chargé (1890) d'une exploration de la contrée^comprise 'entre rOgowélet la côte dans|le/N.-0. ,du Gabon, [et doit déterminer laligne deifaîte qui limite les bassins du Gabon et de la rivière'Moonyàou Danger. Il a pourj second M. Paul Dolisie. (*) Bull. de'Ja Société jlejGéog rapide de'iMarseille,\1885 , p. 5260. '(*•) Bull, de la Soc, de Géogr. commerciale de Paris, 1887-88, p. 754. — 139 — decins de la marine. Mais, ces savants dans l'art de guérir, s'appliquent principalement à connaître les ressources du pays, au point de vue du traitement des maladies, de l'alimentation et de leur emploi dans le commerce et l'industrie. Ils ne se préoccupent pas des espèces végétales non susceptibles d'attirer leur attention pour un motif quelconque utilitaire. C'est pour cela que la partie Gryptogamique est à peu près inconnue. Que de questions sont à résoudre, qui n'attendent que l'arrivée au Gabon d'unbotanistezélé continuant l'œuvre de ses devanciers! Le travail ci-après comprend : 1° L'indication des botanistes et voyageurs pour l'histoire naturelle , qui ont parcouru la côte d'Afrique et particulièrement le Gabon ; 2° La liste des plantes reconnues végéter au Gabon, dont nous avons eu connaissance; 3° Celles des végétaux non encore déterminés, avec leurs noms indigènes, qui sont très variables^ et quelques propriétés de ces végétaux ; 4° Enfin quelques observations sur certaines des plantes qui croissent au Gabon. J^ei Les botanistes, qui ont décrit ou indiqué les plan- tes de la côte occidentale d'Afrique, sont peu nom- breux, si Ton fait la comparaison avec les autres parties des deux continents. Encore faut-il compren- dre parmi eux les savants qui ne se sont occupés du règne végétal qu'à un point de vue particulier, les — 140 — médecins de la marine française, par exemple, aux- quels on est redevable d'une foule de renseigne- ments précieux. Que de richesses inconnues encore cependant, qui n'attendent que l'arrivée d'un savant botaniste voyageur, pour se faire connaître! Le moment arri- vera sans doute, alors quela France et quelques au- tres nations de l'Europe concentrent leurs efforts pour adoucir les mœurs de ces peuplades barbares et souvent sanguinaires. Nous donnons ici la liste des voyageurs et bota- nistes qui ont écrit sur la flore de la côte occidentale d'Afrique. Cette liste ne comprend pas ceux qui se sont occupés des îles voisines du continent noir. Nous n'avons pas, non plus, cité tous les savants étrangers, anglais, allemands, espagnols et portugais, qui ont apporté leur tribut à l'étude du règne végétal dans ce long développement de la côte, depuis le Sénégal jusqu'au pays des Hottentots. Leurs obser- vations sont peut-être assez restreintes, pour que leurs travaux ne figurent pas dans les catalogues ou queles auteurs plus connus n'en fassentpas mention. Le premier qui ait écrit sur la botanique de la côte occidentale d'Afrique, et encore sur une faible partie, est le naturaliste Michel Adanson qui, dans le sup- plément de la grande Enajclopédie, a. donné plusieurs articles sur les plantes exotiques, 1775. Paul Erdmann Isert avait exploré la Guinée de 1783 à 1786, où il partit pour les Antilles. Il publia la relation de son voyage, à Copenhague et à Nu- remberg. Ses plantes se trouvent au jardin botani- que de Copenhague et à l'Université de Leipzig. — 141 - Le savant professeur d'Upsal, Afzelius, publia dans les premières années du siècle un Gênera plantarum guineensium, Upsal, 1804, ^^m?,' Remédia Guineensia, Upsal, 1813^ et Stirpium m Giiinea me- ridionali species novœ, Upsal, 1825. Le botaniste Palisot de Beauvois fait paraître à la même époque la Flore d'Oware et de Bénin. Plusieurs années s'écoulent sans que personne ne s'occupe de celte partie de l'histoire naturelle. Guillemin (J.-B.-A.), Perrotet et Richard font pa- raître, en 1831-33, la Flore deSénégambie ou la des- cription, l'histoire et les propriétés des plantes qui croissent dans les diverses contrées de la Séuégambie. Le Prieur récolte quelques Algues au Sénégal. S'il nous est permis de nous citer, nous avons, de 1845 à 1848, visité la côte occidentale d'Afrique, de- puis Gorée, au Sénégal, jusqu'à Saint-Paul-de-Loan- da, chef-lieu des possessions portugaises, dans le sud de la ligne, et nous avons donné le résultat de nos récoltes dans les Nouvelles A7i7iales maritimes sous le titre de Herborisations sur la côte occidentale d'Afrique, de 1845 à 1848. Les plantes elles-mêmes se trouvent en majeure partie dans les herbiers des villes de Caen et de Nantes. Le botaniste anglais Whitefleld était en même temps que nous dans la Rio Nûnez, 1843, et faisait de nombreuses découvertes en phanérogames. Au sud du territoire exploré par Whiteiield, W.-J. Hooker étudie la végétation des bords du Niger, et donne, en 1849, Niger flora ou énumération des plantes de l'Afrique occidentale tropicale, recueillis par Th. Vogel. — 142 — H. Bâillon, professeur à la Faculté de Médecine de Paris, commence Je précieux recueil qu'il intitule Adansonia et donne des indications précises sur plusieurs plantes africaines. Le botaniste prussien Bolle, recueille, la même année, au Cap-Vert, des plantes cellulaires qui sont déterminées parle D'' G. Montagne et publiées sous le titre de Florula Gorgonea [Aiin. de la Soc. nat. 5otow«5^?, M. de Lanessan cite un grand nombre d'espèces africaines , employées à divers titres parles indigènes. Le voyageur autrichien Oscar Lenz, le quatorzième Européen qui ait pu traverser l'Afrique de l'Ouest à l'Est, apporte aussi son tribut à la botanique de ce continent, 1885-1887. LeD Barret, encore un médecin français, publie l'année suivante un ouvrage d'un haut intérêt à di_ vers points de vue : U Afrique occidentale, la nature de l'homme noir. L'un des plus importants chapitres est consacré à la flore du Gabon. Enfin, en 1889, le D"' Noury fait paraître dans les Archives de Médecine navale un travail ayant pour titre : « Contributions à V étude de la flore de la Sé- négambie et du Nord du Foutah Djallon. » Signalons encore le voyageur Heudelot qui a ex- ploré le Foutah Djallon et recueilli bon nombre d'es- pèces nouvelles. Il n'a rien publié de son voyage. Vallot qui a fait paraître les « Nouvelles études sur la Flore de la Sénégajubie (non continué). — 145 — Le professeur Bâillon, qui a publié un >< Recueil d'observations botaniques » , et qui continue ses études snr la flore de la région qui nous occupe. Alph. de Candolle qui a décrit les (^ampanulacées d'Angola recueillies par Welwitsch (^?i?i. se. nat.). Le comte de Ficalho qui donne en 1884 « Plantas iitels de Africa portuguese . v Enfin, le Catalogue desproduits des Colonies fran- eaises à l'Exposition de 187 S, travail élaboré par MM. Aubry Lecomte, conservateur du musée des colonies, et J. Poisson, aide naturaliste au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Ce dernier botaniste a été pour moi d'une inépuisable complaisance et d'un grand secours pour la classification de certaines es- pèces et l'indication de noms indigènes correspon- dant, sauf nouvel examen, aux noms scientifiques. S 2- Liste des plantes reconnues au Gabon par les divers naturalistes et voyageurs, qui ont visité ce pays ou qui ont étudié sa végétation. CRYPTOGAMES. ALGUES. Sargassuni baccilerum, Ag. Dictyota. Padina lobata, Grev. Ceramiuni. Enteromorplia. Ulva - l'iG - .MULSSKS. (Jftoljlei)liai'is iilbida. Hkdw. LICHENS. Kainulina cuinplanata, Ach. Roccella. LYCOPODIACÉKS. Lycopodiiun cernuuni, L. scandens, Sw. \ul(j. (Jbumboaluu. Se]aginclla, FOir.KJUiS. Polypodium, Ceratopteris tlialicti'oïdes, Bu. Pliegopteris, Allosurus, (Dleaiidra articulata, Presl. Aspidium, Litobracliya luarghuUa, PiAXi':i:s. Pandanns, PAl.MIEP.S. Sagus vinifora, G.krtn. Ai'eea cateeliu, L. Phœnix sylvestris, Ro\b. Vulf/. N'cligo. Elteis guineensis, Jacq. » Avoira de Guinée, oila Chamœrops glabra, Will. Cocos nucifera, L. » Owauga-tenga, Borassus œthiopicus, M art. Calamus secundiflorns, Pal. Brauv. f » Saiigogo (1). Metroxylon ? Sagus ? C.RAMINKES, Panicnin iiisoulptum, Stkud. (Isaclme) liystiix, Steud. Jardini, Steud. pscudo-uiidulatifolium, R. ot S. iiienoritanum, Spr. f — ("2 espèces indot.). Paspalnm gnineense, Steud. Jardini, Steud. s(xiiamatum, Steud. ■! (heib. col.). (^plismenus sylvaticus, Kuxtk. r^onnisetuni lenui-spiculatuin, Steud. Aristida papposa, v. senegalensis, Rupr. Agrostis ? paradoxa, Steud. (l) Petit Palmier, levé en 1878 dans les serres coloniales de Per»nn. — 148 — Eragrostîs^ Jardini, v. major, Steud. V. iiiinor, Stei'ii. treiuLila, Lamk, Lepturopsis triaristata, Steud. Gtenium serpentinnm, Steud. Digitaria œgyptiaca, Willd. Holcus Sorghum, L. Dactyloctenium a-gyptiaLUiii, Wilk. Saccharuin offlciiiarmii, L. V'///r/. Ikoko. Andropogon densilloruiii, STEri). exertum, Strud. v. tennissimnni. platypus, Trin. Zea maïs, G.ertn. Vidf/. M'ba. Jardinea gabonensis, Steuu. (Pliytaclnie). Guaduella maranta^l'olia, P. Th. Oryza sativa, L. » Orezi. Bambusa arundinacea, Retz. » ( Mé. Tabacaria, Pom. (Arundo, Louit.). Puelia eiliata, Fr. Rottboella villosa, Poir». CYPÉRACÉES. Cyperus polystaehyus, v. fuseo-viridis, Roth. aristatus L. v. contraetus. papyrus, L. ? — (lierb. col.). Fimbristylis rivularis, Steud. vestita, Steud. Eleocliaris capitata, R. Bb. Nemum spadieeiim, Detv. Fuirena pubesoens, Ku.nïh. Mariscus cylindrostachyius, Steud. Scleria (2 esp. indét. lierb. col.). .TONCÉES. Flagellaria indica, L. — 149 - RESTIACÉES. Xyris eom])l;inata, H. B\. (i)]atyenulis, Poin.). COMMÉLINÉES. Floscopa Hainiltonii, HAA"k. v. glabrata. V. liisiDida, Palisota, Conimelina l)enghalensis, L. (C. Forskalii, Vahl.). ? Aneilema vaiiinatiim, R. Br. COLCHICAGÉES. Voratriiin? LILIACÉES-ASPARAGÉES . Draeœna tenniualis, L. Vulff. Ogouma Ogoumé. Smiiax Goadotiana, A. DG. Sanse^'iera angolensis, Milla, DIOSCORÉES. Dioscorea alata, L. Vulg. Mongo. sativa, L, ? (bulbilles au Jardin des Plantes de Paris). BROMÉLIACÉES. Bromelia ananas, L. Yiflf/. Igounou. Ananassa sylvestris (importé ?) MUS AGEES. Musa sapientum, L. » Itoto. paradisiaca L. - » Ikondo. ir.o SCITAMINEES. Costiisafer, Kkr. V/////. Koan.mii liv. giganteuni, Or.iv, » Conibi-Conibi ORCHIDÉES. Epidondvnm A'anilln, L. )) Itaneo. Angrax-um fragrans, P. Th. PHANÉROGAMES (Dicolylôdons). MYRTCÉKS. Myrica corifora, L. ? ARTOCARPÉES. Avtor-arpus incisa, L. (importe). intogrifolia, L. (importé), (l) A levé dans les terres coloniales de Persan, en 1878. An ij. ac Oinlci, in lierb. Grifinn fin Rellny? — 151 — Fieus daMUoiunn, Vaml. Vnhj. Boiidonlou. indien, L. clastica, Roxh. bcnglialensis, L. (en Paliouin) Eméicu? 2 cs])(''cos indct. (herb. col.). Importé. CELTIDIÔES. SjMinin IRTICÉES. Ceoropia digitata, Tkx. (herb. col,). Flenrya a^stuans, Gaud. Urtica, Scepocarpns Mannii, ^'N'Eon. CAXNAlîlNÉKS. Cannabis indien, Lamk. l'"'.'/- Linnil)a. sntivn, L. » Lianiba nmconi. PII'ÉRACKES. Piper siibpcltatum, ^^'J^JJ). Pliyllanthns nirnri, L. l'y////. Niangiri. ETPHORTÎTACÉES. , » Tangoii S Enpborbia Herinentiana, Ch.Lejiatre (Il ^ n Soapou. \ » Bougon. 2 espaces non déterminées. Siphonia elastica, Pers. ? IVlicrodesmis ]>uberula, Hook. Jntropha mnltifida, L. manihot, L. )> Ogoumé(2) 1 1) Nous ne saurions dire lequel de ces noms indigènes s'ap- plique à VE. Hermenliana. (2) Le D"" Barret (Afrique occid.) indique une autre plante du I nom de nf!;oumé, voisine du Drannna terminalis, — 152 — Ciircas purgans, Med. Aleliornea coi-data, Bexïh. Alenritos galjoiieiisis, Ricinus cominunis, L. Antliostema Aubryanum, H. 13x. Mallotus subulatus, Miii.i>.(Rottlera, Roxb.) F»///.Oeliongo« Cjatliogync A'ii-idis, Miii.r.. Pentabracliion reticulatum, Miii.r.. Pierardia Griffoniana, H. Bx. Oklfieldia africana. ? (Rapporté par Millier aux Sapinda- eùes) . CUCURBITACRES. Cueuuieropsis Maunii, Naud. Vulg. Onando. Lagenaria vulgaris, Ser. Telfairia pedata, Hook. » Ogadiolca Momordica, Cyelanthera, (1). Cogniauxia podokena, H. Bx. PAPAYACÉES. Carica papaya, L. » Otolo. OLACINÉES. Xinienia gabonensis, H. Bx. » Elosi-zêgué. Coula odulis, H. Bx. » N'ooula. LAURINÉES. Laurus cinnanionium, L. (im])orté). persea, L. (importé), (^assylha guineensls, Schum. et Thûxn. (1) Le C. dissecta existe dans le Sonora. — 153 — NYCTACINÉKS, Boovliaaviii repanda, Wiijj). -> AMARANTACKKS. Aniarantiis iKuiieulatus, Rn\n. l'(^/,v. <;)jiOun(lia. adscendens, Loin. Gomphi'ciia globosa, L. Var. cylindriea, Schiim. Alternantliera, 2 esiiècos. AclnTantlies, » Connagounia. SAUVAGÉSIÉES. Sauvagosia erecta, L. RÉSÉnACÉES. Astrocai'pus NYMPILEACÉES. Nymplia^a lotus, Guirj.. et Peur, » Aro-aroiio. abbreviata, H. B.\. cxcriilica, Savign. DILLEMACÉES. Tetraeera an T. alnifolia? » Néni, senegalensis, DC. MAC.NOLIACÉES. Liriodendron tulipifora, L. » N'ieliiogo. ANONAGÉES. Oxymitra patens. L. trans. - 154 — Anona squainosa, L. (inip.)- palusti'is, L. (inip. ?). Alonodora grandiflora, Bkxth. \ Ynlfi . Poussa. jMyristica, Dun. j Xylopia a^hiopica. A. RiCH. )) Ogana. MYRfSTICKKS. Myristica aroiiiatica, Lamk. longifolia, angolensis, ^"^.V- KouiIjo. Kombo, H. Bn. » Kombo. Nioliué, H. Bx. 9 \ » Nioliué. ( » NioAvé. MI'.MSPERMKES. Jateoi'hiza strigosa, Miers. Cissauipelos j)areira, L. (1). Anthostonia Aubryanuiu, H. B.\. OCIINACKES. ( ;)elina dubia, (iun.L. et Perh. » Pcndziego. Goui])luarcticulata, Pal. Beauv. Duparquetiaua, H. Bx. Di'yopetalum Griffonii, H. Bx. Ann. hoL, IV, p. 101. ZYC.OPUYLLKES. Tribulus oistoïdes, L. ^(AT.YACKES. Gossypiuui herbaceum, L. " < )kondo. l'cligiosuni, L. (1) Le G. pareiraL. est décrit dans le « Flora Senegambiœ ten- tamen n sous le nom de C. mucvoiiata, A. Jlicb., qu'on rapporte .111 G, îomen'-osa dfi OC. (Il, r.n.h — LOO — ■ Hibiscus eluius, S\v. surattensis, L. V»///. Isaiiguo. Pariliiun tiliaceuni, S. Hii.. » Evoiiouo. t » Owono. Urena, (2 espoces.) U(J.MI$ACÉES. Bonibax cciba, L. 2)entandruui L. STERCULIACKES. Siplioniopsis inonoica, Karts. )• Kola. Adansoiiia digitata, L. Cola acuminata, R. Bk. (Kola remclle) » Ombéiiê. Duparquetiana, H. B.\, ficifolia, Masï. lieteropliylla, M a st. cordifolia, Cav. gaboneusis, ]\Iast. Sterculia tomentosa, Guilk. tragaeaiitha, Lind. » Pobalia. '?. )) ObachoLi. BYTINElllACÉES. Waltlieria americana, L. f TILIACÉES. Triuini'etta (2 espc'ce>.) HCMIUIACÉES. Aubna gaboiiensis, H, Bx. » I^j^ug^i- TEUNSTIIOE.MIACÉES. Coclilospenniim — 156 — CLUSIACÉES. Peiitadcsiiui Initymcoa, R. Br. Vulg. Odjendc(l). Garcinia kola, Heckel, (Kok^ mâle). Xantliocliynius guinceusis, G. Dux. DIl'TKROCAUPÉES. Dryobalanoiis ? » Oclioeo. HYPÉRICIXÉES. Haronga madagascariensis, Giioisy. » Ogiua-gina. SAPINDACÉES. Paullinia senegalonsis, Juss. Dodoiuca viseosa, L. MALPHIGIACÉES. Banisteria lanrifolia, L. MELI ÂGÉES. Melia azedaracli, L. arguta, L. GÉDP,ELÉEy. S^^'ietcnia maliagoni, L. Cedrela toona, Roxb. australis, V. Mulleu. AURANTl AGEES. Citi'us aurautium, L. » lloslii. (1) On devra probablement rapporter rodjendc à un llcri- liera plutôt qu'au Pciitadesma. — 157 — Citrus medica, L. Vi(l;j. liai!, lia (indét., lierl). col.) BURSÉliACÉES. CanariuRi albuin, Reusch. » ( )taiiga,. Bursera » (Jeouina. ? (encens du cap Lo[)i-ez), Irvingia Barteri, J. Hook. (I. gabonensis, H. Bx. (t). — Mangifera,. .. A. Lecomte.) » Oba. COXNA RACÉES. Connarus airicanus, Cav. (au Gabon ?) Grilïonianus, II. Bx. Cnesti« corniculata, La.mk. n Oboqui. obli((ua, Pal. Beauv. l'erruginea, Dl. Manotes Griftoniana, H. Bx. Agelœa villosa, Sol. ANACAIIDIACÉES, Mangifera indica. (imi). ex Bernardiji). Quassia aMcana, H. Bx. PAPILIONACÉES. Omiocarpus yermeosus, P. Beauv. Àracliis hypogœa, L. » M'beiida. Uraria picta, Desy. Mucuna (an pruriens f Jlagellipes, Vog. ?) » N'tona. i Eréré i Physostigma venenosum, Balf. J Osérc ^^^^Calebar. ( Djirou en Pahouin. (l) II. Bâillon {Adansonia, VIII), donne des détails très com- plets sur les genres Irvhuj ta et Mamjifera, et syr le pain doDika. — i5S - - Crotakii-iu pisiforniis, (tUiu.. et Piaut. ■\errueosa, L. C'ylindroear])^, DC. retusa, L. Teplirosia leptostaeliya, L. Vogelii, HouK. fils. V»/'/. Igoiigo. Eiiosema rufa, DC. Dioclea rellexa, Hook. lils. » (!)goiiJca. i » ossangué. ' » ozcguè f urens, L. » Otendi.(l] Dolichos lablab, L Desmodiuin latii'oliuni, DC. adscondens, L. (2) .Escliynomeiic diiîusa, L. Guilandina Ijonduc, L. ^ ^'(v- Njougè, tcliouglio. Ijondueella, DC. » Tclioanga. , , , • T ' Adepou. Odepou. Stylosantlies guineonsis, Scii. et Tho.nw. Voandzeia subtermuea, P. Th. (tilycine L. F.) Pterocarpus angolensis, DC. Viih- Kzigoou Vijigo, Loucliocarpus seiieeus, H. BK. » Osani. formosianus, DL. » <)s8ani. Didelotia alricana, H. Bx. (Adans. a". 3G7.) Huiuljoldtia (Adaiisoiiia, v. 34.) Anthonuta niac-ropliylla, Pal. Beauv. » ( )koiiiljo. crassiloJia, H. B.\. f Vouapa maerophylla, H. B.\. demonstrans, H. B^. (1) Cette espèce et VAbrus precatorius ont levé en 1878 dans les serres coloniales de Persan. La graine du dernier porte au Gabon le nom de Kéné ou Atchou-Kéné. (5) Cette espèce présente de nombreuse.'? Ini-mcs — 159 — VoLiapa e.vplicuns, H. B\. (^Iriffonia simplicifolia (1). pliysocai'pa, H. B.\. (Bandcira, Welw.). Vidg. Njalissa-U Luuigo. Duparquetia urchidacca, H. En. (Oligostemum, Benth.). Vulg. Ngaiulji. Milletia Grifloniana, H. Bx. (2). rliodantha, Wight et Aiixni/r. Berlinia ou Vouapa acuminata, SoLAMi). » M'buno Ijono '? Heudelotiana, H. B.n. Al/elia afiicana, H. Bn. Heeastapliylluni » N'chava. Dalbergia Gui))oiirtia eu palliera. Bapliia lauiifolla, H. Bx. » M'pano. l>ilosa, H. Bx. nitida. lieinatoxylon, H. Bx, C(»l>:SALriMÉES. Cassia occideiitalis, L. tora, L. alata, L. nilmosoides, L. Dlalium nltldum, Vahl. Aiidlra ? gabonlca, H. Bn. Cœsalpinia f Pohiciana pulclierrima, L. (Indigène f). Erytliro])hlirum guineense, Don. (1) Cl'. Ilooker lils, Bentham et Ilooker, Gêner, plant., 1-008. (2) Note de l'herbier colonial : a rare au Gabon ». Est-ce un Lonc/wcarpus ? Il faudrait avoir des gousses. ^ 11 — 160 MIMOSEES. PiU'kia globosa, Bentu. Mimosa pudica, L. V?arc[uctiana, H. Bn, Adenautlicra pavoniua, L. » Zanganéré. CHRYSOBALANÉES. Acioa (Ivn'aiidra) leondéi-é, H. B.\. {injUfans., VI 22^2) ; ,^ ,, ^^ ,^ vulr/. koiidorc. Belleyana, H. B\. ^ j^allescens, H. Bx. Parinariam cnratelkcfoliani, PL. » M'pogo. Clirysobalaniis Icaco, L. » M'peiido. elliptious, SoLXiSD. (3). MYRTACÉES. Psidiuiii guyava, Raudi. (importé). (1) L'herbier des Colonies indique un geiiro voisin, sous le nom de Ilabeiau ou Owala du Roquoë. (2) Semis levé dans les serres Col. de Persan, Catalojue des produits coloniaux, Exposition de 1878. (3) Ne parait être qu'une variété à feuillco plus allongées, du C. Icaco. Une plante du nom de M'poga envoyés par .M. Aubry Leco.Tite n'a pu être déterminée sûrement à cause du manque d'échantillons satisfaisants. — 161 — MÉLASTOMACÉES. O.sbeckia, decunibens, DC. Acisautliera lUlIZOl'IlOMÉES. Dactylopotaluiu Baibci'i, Hook. Vul(/. Aboouulchuiui. Rhi/opliora imiiigle, L. (aiiR. racemosa, Mey.) M Ilanda. COMBRÉTACÉES, Laguucularia racemosa, G.eutn. m Anibianbiolan. Conoearpus crecta, Jacu. racemosa, L. ? Combretum inueroiiatuni, Thonx :' » Kouleiiibùné. PASSJFLOUÉES. Passillora (juadrangularis, L. Soyauxia Gabonensis, Oliv. RHAMNÉES. Gouaiiia rotinaiia, DC. Chailletia j)edLuiculata, DC A.MPÉLlDÉEb. Vitis vinifera, L. llll'l'UCRATÉACÉES. Salacia ÉBÉXACÉES. Diospyros Ebeiium, Retz. n 0\ila. — 162 — SArOTACKES. Acliras Sajxjta, R. Br. (importé). Miniusops Vulf/. M'bimo. Bassia Djuve, H. Bx. » Djave. Noungou, H. B.\". » Noungou. ? » Asolc. Sitlcroxylon incriiie, L. VKIUJKNACKKS. Vilcx ciiiicata, » Evijio Aviceunia AMcana, Pal. Beauv. tomentosa, L. ( 'lerodeiidi'um (2 espaces). Tectona Vu!'j. Teck du Gabon, E.\p, 1878. LABIÉ K8. Hyptis Ocymuni ieliriJugum, Keiî. (< ). virido, \N'iljjj.) ACANTHACKES. Acaiithus Ruollia (2 csjjrces). y>'i'J- Lindagcjui. Justicia lîlCXOMACEES. Spatliodea caiiipaiiulata, Pal. Beauv. » Tcliiogo. Crescentia eui'cubitana, L. SCROPHL'LA!{IÉES. Torenia Scoparia diilcis, L. SOLANÉES. Suluium œthiopicuiu, L. aculeatissimuin acq. — 163 — Pliysalis somnifera, L. Datiiva sti'ainonium, L. Nieotiana tabaeum, L. Capsieum annuuin, L, ininiinum, Mii.l. Viihi. Nlogolo. BORRAGFNKES. Heliotropiiini luidulatuni, Vahl. CONVOLVLLACKKS. Ipoinœa » Goiiil)(\i:rnii))(''. Coiivohiilns (5 espèces à (Irtemiiner). hatatas L. ASCLKPIADKKS. Asclepias proccra, R. Bh. Parqiiotia gabonica, H. Bx. Al'OCVNKES. . < )bouété au Gabon. Taliernantlie Iboga, H. B.x. Iboga au Ca]> Copez. \ Aboua chez les Pahonins. Taberno^iuoutana (liei'b. col.)- Vulg. Azenda-N'tchigo, Landolfia Vahea senegalensis, DG. (Ogowù) (1) » Ndanibo. Rauwollia uitida, L. ? yidrj. Ejonguiré. Car[)odinus duleis, Don. w Al)ehmé ipona ou E]joia. Stroplianthus liispidus, DG. (S.Kanibo, (Jliv. i Onaye. ! (herb. col.) VuUj. | Iné. ( Inaye. (1) M. Aimé Girard a trouvé dans le caoutchouc un uouveau principe volatil et sucré, auquel il a donné le nom de Rham- bonite (voir sa note dans VVnion pJiarriiaceiUiqueASC)!, p.SSi). { Caja, ou Icaja. 1 M'))Oiind(.)U. — 164 — LOGANIACKES. Siryr-hnos Icaja, H. B\. (1) V»///. I.unalia Vnlg. Atcliiinô. RUBIACÉES (2). Heinsa jasminiilora, DC. Oxyaiitlius tulnlloviis, T)('. (?,) » Ejoinliola. Oldenlandia ])illoi'a, L. stric'ta, L. iimhellata, L. Muss.piida pnl^escens, DC, Coffea aral)ica, L. mierocarpa, DC. Psyeliotria Kolly, Schum. (lierb. col.) Viih/. Kollidjo. Sarcocephalus esculentus, Afz. )) Doiindaké. Poiuatiuin spicatum, G.erïn. COMPOSÉES. Ageratuin eonyzoïdes, L. Bigelowia verticillata, Spk. Eniilia sagittata, DC. Ridens pilosa, L. Mikania Vernonia cinerea, Less, Elcphanthoj)us scaber, L. Erlangoa (Jardinia) pluniosa, Sr.ii. l^p. 1) Se trouve aux sources de la rivière Como, près des mon- tagnes de Crystal. (2) 2 Rubiacées ont levé dans les serres âa Persan en 1878. (3) Une variété à grandes fleurs, une autre à fleurs [ilus petites. — 1C5 — Le Journal de la Société fJnnée7ine (t. IX, 1802- 1(S(35) indique plusieurs espèces et genres nouveaux, de la rivière Cameroons, du vieux Calebaretde loca- lités voisines du Gabon, sans que cette région soit indiquée, mais il est probable que, vu la môme na- ture du terrain.il s'y en trouvera au moins quelques- uns. Citons: Pj/i'amidocarpus Hackii.Q. Mann., An- cistrocarpus densi-spinostis, recueilli par Barter et Eppeh, Enantia chloraittha, recueWM par W. Thomp- son, Allanblackia floribunda, G. Mann., Alsodeiopsis Mannii^ Oliv., Campylostema Welvistcliii, Piptostiq- mapilosum, recueilli par W. Thompson, P.pubes- cens,G. Wàwxv., Rhabtopetaliun coriaceum, de Fer- nando-Pô, Leptocladus Thompsonii et Oclolepis cas- caria, du vieux Calebar. Il est bien probable que l'immense herbier de Kew , que nous n'avons pu consulter, contient des espèces qui ne sont pas indiquées dans notre liste. Un travail ultérieur sur la flore du Gabon sera né- cessairement plus complet. § 3. Noms indigènes de plantes non encore déterminées, avec l'indication de quelques propriétés. . La nomenclature des plantes du Gabon, toute in- complète qu'elle est, le serait encore plus, si nous ne donnions pas la liste des noms affectés par les indigènes à plusieurs végétaux utiles, et qui n'ont pas été déterminés jusqu'à ce jour. Ces noms se trouvent cpars dans les écrits des divers savants qui — 1G6 — ont parcouru ce pays, notamment leD-" Barret (1) et Bernardin (2), conservateur du musée commercial et industriel à la maison de Melle-lès-Gand. Il est bien probable que, faute d'une orthographe exacte, tel auteur aura écrit le même nom d'une manière, tel autre, d'une autre. Une seconde cause d'incertitude ou d'erreur vient de ce que les ditférents groupes indigènes ne don- nent pas toujours le môme nom à la même plante. On a vu un Tabernantlie appelé au Gabon Oboueté, au Cap Lopez, à quelques milles, lbù(ja, et chez les Pahouins, Aboua. C'est ce qui explique les doubles emplois qui ne disparaîtront qu'à la suite d'une étude plus appro- fondie du règne végétal au Gabon. « L'origine de la connaissance des noms gabonnais date chez nous de 1854, époque à laquelle Aubry- Lecomte envoya des matériaux très intéressants et tout à fait nouveaux. Mais les fruits et graines n'é- tant pas accompagnés d'échantillons d'herbiers, on n'a pu leur appliquer un nom scientifique certain. A peine quelques feuilles, presque jamais de fleurs. Ces matériaux sont restés à l'état de problème. Griffon du Bellay, quinze ans après, fit ,de belles récoltes, surtout si l'on songe à la difficulté de se procurer, dans un pays toujours humide, et où les communications sont difficiles, des échantillons d'herbier satisfaisants. C'est grâce à cet herbier que (1) L'Afrique occidentale. La nature et l'homme noir. (2) L'Afrique occidentale. Elude sur ses produits commer' cianœ, Itrorli. in-S» de W papes, Gand,1877. f — 107 — l'on a pu identifier plusieurs noms gabonnais avec les noms scientifiques. Un autre obstacle : les noms clé Griiron du Bellay ne concordaient pas toujours avec ceux d'Aubry-Lecomte, et certainement ce der- nier avait recueilli des choses que le premier n'avait pas retrouvées. Ainsi VOchoco, qui est un type fort curieux, et que j"ai rattaché avec doute à une Dip- térocarpée , n'a pas été retrouvé , à ma connais- sance toutefois. » (Lettre de M. Poisson du 27 mars 1890). Les propriétés dont jouissent les végétaux du Ga- bon, quiattendent encore leur baptême scientifique, l'usage qu'on en fait ou qu'on en pourrait faire, sont indiqués principalement dans l'ouvrage précité du D'" Barrel et dans le catalogue des produits des Colo- nies françaises à l'Exposition de 1878, dressé par les soins deMM. Aubry-Lecomte, conservateur du musée des Colonies, et Poisson, aide-naturaliste au Jardin des Plantes de Paris. Nous menlionnons très sommairement ces pro- priétés, avec le nom de la famille, lorsqu'il est pos- sible. On remarquera que la plupart de ces espèces sont des bois, graiues oléagineuses ou plantes médici- nales, dont on pourra un jour tirer un grand parti, mais qui, pour le moment, restent dans l'ombre, faute d'être suffisamment connues. Al:>aountchoua ou Oviiouiitclioua : Artoe:ir]>(''C , Figuiei' , Bernakdi.x (1), Adzom Ivéné , (1) Une [\hi7.oplinrée porte .-nissi ce nom. " — 16(S •— Ajigo, Aveiulo , Agoué , Balakotou , Boulkiwongo , BoLiloko , » Camma , Coissenda , Dadigngo , Diiia , Djavè , Djiroa , Elojado , Gako, II)oa , llanda, Inound()in\clé, Inono, IntoAvo, Kaska, Kongogo, Langa ozégué, Linil)é-lim1)è, Maudji, M'bilingi, M'pembai'Ogé, M'poga, M'pangé, M'slioumo, M 'ponde, N'dainbo, Olivier du pays. Fruit oléagineux appelé Panda. Rosacée, citée par le D'LAiiTicLTn Méliacée de 5 à 7 ni. de haut. Orchidée médicinale. Bois jaune (eat. Expos. 1878). Ecorce réputée toxique. Bois de haute futaie, ass. c. Amoniée. Bois d'ébénistcric. C;itc à la famille des Sapotées. Combrétaeée. Bois pour outils, jaune ])àlo. Graine oléagineuse. Liane à caoutchouc (1). Bois ])our constructions. Graminée. Liane. Bois pour menuiserie. Ecorce vénéneuse. Plante textile. Graine oléagineuse. Bois pour menuiserie. Bois jaune brnn. Vénéneux stupéliant. Amande huileuse (2). Cité jiar le D' Barrkt. d" Ficus non dét. (herb. col.) Liane à caoutchouc (3). {[) Voir ci-après la note au nom indigène N'daoîbo. (2) ]^e Parinarinm CHratelU''foHu>n porte aussi le nom indi- gène de M'poga. (3) Voir la note du Vnliea (Apocynées), p. 103. — 1G9 — Notcliono. Ngonslio. N'kondjio, N'togolo, Ogoli, Ojoli, (_)joli N'damba. Olcongago, <)lainba, Ombonolioiio, ( )noiio, ( Jponibalo, ( )loiinii, Gré ré, OrA'ala, orvalé ou owa- la (2), Osnnié (Lonehocavpus) , Osherandé , Gsliambi , Oshoko , Osholi , Ouai'é , Oui s sa , Tulipier du Tiabon, évidoniiiient la nu'iueiiue N'tcliogo, Bois jaune brun. Arbre de -M) m rires. Piment, plusieurs variétés. Plante grimpante, Baruet, Bois pour meubles. Ficus elastica, ex Barbedor. Vénéneux. Aj^ocynée à caouteliouc. Bois rouge sang, serait-ce le Bcr- linia acumiuata, SoL. ? Liane sox)ori tique. Les graines ont levé, on 1878, dans les serres coloniales dePor- san. Fournit de la graisse et de l'huile (1). Au id ae osani, ossani ? l)ois pour constructions. Bois léger, jaune verdàtre. Bois lu'un rougeàtre. Bois jaune brun. Cité jDar le D'' Baurfct. Fournit une matière grasse, Oléaeineux. (1) Une Sterculiacée, le Cola Gabonensis, porte le nom de Orenda ou Oréré; ne serait-ce pas la inème espèce? (2) Un Penlaclelhra porte le nom de Owala (D' Rarret) et une Ébenacée, Diospyros, celui de Ovila. Il faudrait être sur les lieux pour lever ces incertitudes. 170 — Ou rende , C)nando , Oyaiiiignia, Oyamba , Panda on Pond je, Poncho , Pondo , Sangogo , Sangol , Tak-lianiba, Yancuébcré, Aphrodisiaque. Oléagineux. Le Cueumeropsis est ap])elè Ouendo. Rosacée, bois pour pirogues. Bois pour meubles. Arbre magnifique (D' Baurkt) (1). Médicinal. Bois pour meubles. Palmier, levé en 1878 dans les serres coloniales de Persan. Est- ce un Calanius .'^ Santal rose d'Africpie. Kxp. 1878. Ménispermée du (iabou ( 1) Sambuc). Textile. (Teck du Gabon, Exp. de 1878.) Cité par le D' Barret ; serait-ce le même que Zanganéré, Adenan- thera f Comme on le voit, la plupart des plantes citées dans cette trop longue liste sont des espèces utiles. LeD"" Barret, dans un des cliapitres de son livre sur l'Afrique occidentale, donne des détails plus com- plets sur plusieurs de ces végétaux. Il importe beau- coup qu'ils soient étudiés plus attentivement. Pour arriver à un résultat satisfaisant, 11 est donc nécessaire que les voyageurs botanistes recueillent des échantillons aussi complets que possible , feuilles, fleurs et fruits; alors, il sera facile de les déterminer en France. (1) An id Panda? qu'on pense être une Euphorbiacée, qui n'a pu être déterminée d'une façon satisfaisante, faute d'échan- tillons complet?!. — 171 4. Observations sur quelques-unes des plantes qui croissent naturellement au Gabon. Cryptogames. 11 est hors de doute qu'au Gabon, comme dans les régions chaudes et humides des deux continents, les Mousses, Lichens et Lycopodiacées sont large- ment représentés. L'attention des voyageurs n'ayant pas été attirée sur ces espèces inférieures du règne végétal, le nombre de celles qu'on peut citer est extrêmement restreint, pour ne pas dire nul. lien est de même des Algues, soit de mer, soit d'eau douce. Le D'' Lartigue a rencontré un grand nombre de Champignons, pendant ses courses dans la lagune de Fernand-Vas et le delta de l'Ogowé, mais il ne cite aucune espèce. Quant aux Fougères, qui font l'ornement des pays intertropicaux, nous ne pouvons indiquer que huit ou neuf modestes espèces mal étudiées. Peut-être en découvrira-t-on" davantage, quand on aura pé- nétré plus avant dans la région montagneuse. Aroidées. CalacUmn. — La culture du C. esculentum est né- gligée au Gabon, alors qu'elle est pratiquée sur une grande échelle dans plusieurs îles de l'Océanie et ailleurs entre les tropiques. Son rhizome et ses feuilles servent de nourriture sous le nom de Tao, Taro. Le Colocasia antiquorum, Schott., est aussi cultivé en Egypte sous le nom de Koalkas. \ — 17-J — Pandanées. Pandanus. — C'est un arbre qui, sous le nom de Vacoa, Vaquois , Baquois, fournit, à la Réunion, les feuilles dont on fait des sacs pour le transport du sucre et du café. Le V. cdulis pourrait être cul- tivé, mais les indigènes n'ont pas besoin du fruit pour leur nourriture, ni des feuilles pour transporter leurs récoltes. Ils s'abstiennent de tout travail qui n'est pas indispensable. Palmiers. Ils sont assez nombreux dans la région gabon- naise. Elœf's. - VE. Guineemis est cultivé sérieuse- riient par les missionnaires de Sainte-Marie qui fa- briquent environ 5,000 kilos d'huile par an. Quant aux indigènes^ ils se contentent d'en manger l'a- mande ou le bourgeon dont la disparition amène la destruction de l'arbre. Sur la côte d'Angola, plus au sud, ce palmier porte le nom de Magi-ia-dendé. Originaire de l'Afrique, il s'est répandu en Amé- rique oii il est naturalisé maintenant. Cocos. — Selon E. Reclus (Géog. univ.^ t. XIII)^ le Cocotier n'aurait été planté au Gabon qu'en 18-52. Nous ne saurions nous rappeler si nous en avons vu en 1846, mais il est à supposer que la colonie avait déjà ce palmier, qu'on trouve dans toute la zone lorride. Borassus. — Le B. œthio/jui/i Mart. est l'espèce de la côte occidentale d'Afrique. Le B. flahellifor- ■niis appartient à l'Inde (Naudin); existe-t-il au Ga- — 173 — l)ûn?Adanson cite le llondier sur les bords du Ni- ger. Phœnix. — Lq P. spinosa existe au Congo; son nom indigène est Calolo. M. Barbedor lui attribue celui de Enimba et appelle Itchori le fruit qui ren- ferme une huile excellente. On dit que la liqueur spiritueuse pure résultant de la fermentation des dattes est le nectar de dattes, que boiventles rois du Congo. GU A. Ml NÉES. Panicum. — Le P. maximum, Jacq. Herbe de Gui- née et le/', spectabile, Nées, de la côte d'Angola, de Sierra-Leone et de SI Thomas, se trouvent proba- blement aussi au Gabon, de même que les P. nudi- gluma, Koschtt, paspaloïdes, Sleud, plnjUomœrum Steud, porrantlitnn et hirsutissimt/m Steud, tricho- piptum Steud, que nous avons recueillis dans la baie de Loango. L'herbier des colonies conlient deux es- pèces non déterminées. Paspalum. — L'herbier des colonies renferme une espèce indéterminée. Aristida. — \Yelwitsch signale de la côte d'An- gola VA. prodifjiosd, * Sacchanim. — Cette graminée (indigène ?) n'est pas cultivée comme elle devrait l'être au Gabon. Les naturels se contentent d'en mâcher la tige pour en extraire la matière sucrée. Zea. -- Le Maïs a été probablement importé de l'Amérique du Sud oii M. de Saint-Hilaire croit l'avoir trouvé à l'état sauvage. Il est maintenant cul- tivé au Gabon, dans la plantation de Lebangué. — 174 — Jardmca.—luQ. savant agrostologue allemand Steu- del s'était chargé de déterminer les glumacées que j'avais recueillies sur la côte occidentale d'Afrique. Il avait reconnu, dans une graminée de grande taille, un nouveau genre publié dans son « Sijnopsis plan- iarmn glitmaceannn « sous le nom de Jardinea CUCURBITACÉES. Cucumeropsis . — Dans le Q"" vol. de la 5* série des A7in. des Sciences natur. bot., 1866, M. Gh. Naudin donne la description du C. Mannii Naud. reçu du Gabon et du Vieux-Galebar. Le genre C. a été créé par la difficulté de faire rentrer l'espèce gabonnaise dans les genres Cucumis ou Cucurbita. (Obs. de M. Naudin). 11 ne renferme que deux espèces. Telfairia. — Ch. Naudin et Millier, dans le « Ma- nuel de r Acclimateur », signalent une espèce de ce genre, le T. occidentalis Hook f. (Bot. Mag. 6272), récemment découverte, et qui diffère du T. pedata par la figure de son fruit, plus lourd, et relevé longi- tudinalement de 8 à 10 ailes tfès saillantes. Gette espèce se trouve sur la côte, depuis Sierra-Leone jusqu'à Angola. Il est bien probable qu'elle ne fait pas défaut au Gabon. Le T. est indiqué par le D"" Barret, ses graines sont oléagineuses et alimen- taires. On le cultive en Afrique. Bernardin (loc. cit.) dit que l'huile du T. pedata est comparable à la meilleure huile d'olive. - 182 — Momoi'dica. — Le M. Charantia L. végète en Sé- négambie. Lamarck l'indique sous le nom de M. Se- negalensis, qui n'en est qu'une variété. Nous don- nons, dans Y Émimération des nouvelles plantes^ etc., page 45, quelques détails sur le Momordica, que nous avons recueilli au Gabon. Cyclanthera. — Ce genre de Cucurbitacées, que cite le D"" Barret, est voisin du g. Elatherhim. 11 croît en Amérique ; on l'appelle aussi Biscanthera (Torrey et Gray). Le C. edulis Naud. est de la Nouvelle-Grenade. On pourrait peut-être rencontrer le C. rijnclios- pora, dont une espèce, le R. Welwitschiana, se trouve à Loanda. Co«7?«'tmcrm (1). — Ce genre, dont on ne connaît encore qu'une seule espèce, est spécial au Gabon. Olacinées. Koula. — D'après le Catalogue des produits des Colonies françaises, 1878, le Koula ou Coula fourni- rait 32,88 °/o d'huile propre aux usages de la table. Le fruit est comestible. Ximenia. — Les fruits du A^ americcma, qui croît dans la Floride, ressemblent à des prunes et ont une saveur aigrelette. La culture pourrait peut-être rendre comestibles ceux de l'Élosy-Zégué ou Citron de mer, ainsi appelé par les indigènes à cause de l'habitat de ce végétal sur les bords de la rivière. La (1) L'orthographe Cognauxia (Bâillon , Hist. des Plantes, p. 409, mais non p. 417 et 446) est assurément le résultat d'une erreur typographique. — 183 — savonnerie pourrait utiliser la matière grasse que fournit la graine de cette plante. Nyctaginées. Bœrhaavia. — Nous avons recueilli au Gabon deux espèces de ce genre qui ne sont pas encore détermi- nées {B. erecta L.?) Une troisième espèce, non dé- terminée, a été recueillie dans l'archipel des Bissa- gos {Éymm. des nouv. plantes). lies racines des B. sont purgatives et vomitiques. On n'a pas encore signalé le genre Pisonia, commun dans les régions chaudes des deux continents. Amarante AGEES. Alternanthera. — On trouve au Gabon une espèce de ce genre, dont la description a été donnée som- mairement dans YEnumération des nouv. plantes, p. 49. Deux autres espèces, également à déterminer, croissent dans les Iles de Loss et dans la baie de Loango. Les échantillons de ces espèces doivent se trouver aux Musées de Nantes et de Caen. Achyranthes. — Ainsi des échantillons d'4. que nous avons recueillis dans le Rio Nûnez, le Gabon et à Loango. Nymphéacées. ISymphœa. — M. Barbedor a cru reconnaître le N.centlœa qui est de l'Egypte. Ne serait-ce pas le N. dentata, de la côte de Guinée ? On indique aussi le A', scutifolia, de l'Afrique australe (Naud. et Mull.). — 184 — DlLLÉNIACÉES. Tetracera. — Le T. alnifolia est signalé en Guinée. Magnoliacées. Liriodendron. — Dans le Bull, de la Société de géogr. de Paris, 1869, M. Barbedor cite un arbre qu'il appelle le Tulipier du Japon, nom indigène: Netchoua. Il s'agit évidemment du même végétal. Le L. Tulipifera, originaire de Virginie, a sans doute été importé. Anonacées. Oxiniytva. — Cette espèce a été recueillie par M. Duparquet. Anona. — Le Corossol et la pomme Ganelle ont été importés. Xijlopia. — Bel arbre à résine, dont les graines aromatiques sont connues sont le nom de Poivre de Guinée. Monodora. — Les M. donnent une graine aroma- tique et oléagineuse. Deux autres M. se trouvent dans l'Afrique occidentale , les M. Angolensis Welw. eti\/. Myrisiica, Noix de pape. Uvaria. — On trouve cet U. dans la Gasamance avec V U . parviflora , dont la graine est. connue sous le nom de Poivre de Sedhiou. On n'a pas encore si- gnalé le genre Popowia qui appartient à l'Afrique tropicale. Myristigées. Myristica.— On tire du M. Angolensis un aslrin- - 185 — gent fixatif des couleurs, le Kino. Cette espèce porte au Congo le nom de Pao caxâo. Le M. Kombo est Tarbre à suif du Gabon. Le bois sert à faire des piro- gues. MÉNISPERMÉES. Cissampelos. -Le C. Pareir^aL. est décrit, dans la Flore de Sénégambie de Guill. et Perr., sous le nom de C. mucy^onata A. Rich., qu'on rapporte au C. tomentosa DC. {Etudes sur VherUer du Ga- bon, H. Bâillon, Adansonia, t. V et suiv.). PhYTOLACC ÂGÉES. Les genres Limeum, Rivina, Mohlana, pourraient se trouver au Gabon, c'est pour ce motif que nous les citons ici. Malvacées. Hibiscus. — On n'indique point au Gabon le Gombo, //. esGulentus L., abondant dans tous les pays intertropicaux, quoiqu'il soit originaire d'Afrique. (De Candolle, Origine des plantes culti- vées). VH. Sabdariffa L. , du Sénégal, sert d'aliment aux nègres sous le nom d'Oseille de Guinée. On se sert au Sénégal de la fleur de 1'//. Sabdariffa comme rafraîchissant. La fibre est connue sous le nom de Roselle. La fleur de YH. surattensis est assez remarquable pour qu'on puisse introduire cette plante dans nos serres chaudes. Cette espèce est à étudier. H. Bâillon classe parmi les Malvacées le genre Waltheria, Byttnériacée, qu'on trouve plus loin. — 186 — Sterculiacées. Sterculia. — Le D'' Barret et Dorvault pen- sent que le S. acumînata Pal. Beauv. n'est qu'une variété du Kola, café du Soudan, Gourou ou N'gou- rou, mais M. Heckel fait remarquer que ce café du Soudan est la graine d'une légumineuse : Inaa M- globosa. Il est douteux, dit le même auteur, que les graines de S. tomentosa renferment de la caféine et de la théobromine. M. H. Bâillon pense avec raison que le véritable Kola est la graine de S. acuminata. Dans un mémoire publié en 1884 (1), le D"" Hec- kel et Schlagdenhauffen donnent l'analyse de la noix de Kola, qui se décompose comme suit : sur cent parties on trouve : Caféine 2.346 Théobromine 0.023 Tannin 1.591 Glucose 2.875 Amidon 33.754 Gomme 3.040 Matières protéiques. . . . 6.761 plus une faible proportion de sels, matières colo- rantes, etc. Le rendement en matières oléagineuse est de 62,87 0/0. M. Heckel l'a fait introduire par le Gouvernement (1) Bull, de la Soc. de Géographie de Marseille, 1885. Voir dans le Bull, de la même Société, 1883, p. 105, Des Kolas Afri- cains, par M. Heckel, avec planche coloriée. — 187 — français dans plusieurs de nos colonies, notamment au Gabon. Il est à souhaiter que la culture de cet arbre précieux se répande de plus en plus. Aubry-Lecomte a, le premier, apporté du Gabon sous le nom d'Ourendé les fruits d'un Sterculia, voisin du précédent, et dont le péricarpe passe, dans le pays, pour un aphrodisiaque puissant. Byttnériacées. Waltheria. — Doit-on rapporter à l'espèce améri- caine celle que j'ai vue au Gabon ? C'est un petit ar- brisseau à feuilles alternes, dentées en scies inéga- lement ovales-lancéolées, très soyeuses, à capitules floraux axillaires ou terminaux {Enum. des plantes, etc.). TlieobroTYia. — La' Mission cultive le Th. Cacao qui vient parfaitement, ainsi que le présumait A. de Candolle {Origine des plantes cultivées). Plusieurs autres espèces de Th. fournissent également des graines de Cacao. Signalons, en passant, un Melochia, de Sénégam- bie, non encore déterminé. TlLIAGÉES. Trîumfeita. — J'ai recueilli au Gabon deux es- pèces à déterminer^ dont peut-être le T. angulata Lam. Le fruit du Greicia megalocarpa Pal Beauv. est mangé en Guinée. Une étude plus ample de la flore gabonnaise fera peut-être découvrir les genres Carpidopiera, An- cisirocarpus , Honcheneja, Displatzia, Duboscia, qui sont de la cote d'Afrique. 188 HUMIRIACÉES. Aubrya gàbonensis. — Le Djouga est signalé comme un bois excellent. Les indigènes font avec le fruit une boisson fermentée qu'ils nomment Stou- tou [Cat. de l'Eœp. 1878, fferb. col.) M. Bâillon {Histoire des plantes) fait rentrer cette petite famille dans celle des Linacées, 4^ série. On ne connaît jusqu'à présent que le genre Humiri appar- tenant à l'A^mérique, sauf l'.l. gàbonensis. Ternstrcemiacées. CocJdosiJermum. — Nous signalons ici pour mé- moire ce genre, classé dans les Bixacées par H. Bâillon, et qui existe sans doute au Gabon. On voit en effet le C. tinctorimn au Sénégal oii il est connu sous le nom de Fayard, et fournit une matière colo- rante. Le C. angolense, borotrite, végète surles bords du Congo. La graine du C. Gossypiwn, de l'Inde, fournit de l'huile. DiPTÉROCARPÉES. Dryol)alanus[i). — Est-ce une espèce différente du D. aror/iatica Gaerln. ou Camphrier de Bornéo, (1) Ce nom avait été attribué à l'Ochoco du Gabon dont la la graine seulement connue et donnant une matière oléagi- neuse solide avait été étudiée par Gloez. Mais il faut, au moins quant à présent, ne pas maintenir l'Ochoco dans les Diptéro- carpées. tant qup l'on ne connaîtra pas mieux cptfp espèT» (Note de M. J. l'oisson;. - 189 - Sumatra ? Le Catalogue des produits coloniaux si- gnale le D. comme pouvant donner un produit oléa- gineux abondant. Le D. fournit les bûches d'ébéne. Les Pahouins, tribu voisine des Gabonnais, dans l'intérieur, peuvent en livrer chaque année 100,000 bûches. Le Lophira alata Gaertn. , bel arbrisseau, com- mun dans la Gasamance et le Rio Nùnez, n'a pas encore, que nous sachions, été trouvé au Gabon. 11 serait à désirer que ce bel arbuste reçût l'hospitalité dans nos serres chaudes. Guttifères-Glusia cées . Pentadesma. — Les colons anglais de Sierra- Leone donnent au P. le nom de« arbre à beurre » ou « à suif » ; on en retire par incision un suc résineux qui constitue une espèce de beurre à odeur de té- rébenthine. On le trouve dans le Foutah Djallon et à Saint-Thomas. Nous n'avons vu cité que par iM. Heckel, au Gabon, le P. biityracea. Cet arbre est décrit par le savant de Marseille d'une manière très complète. Il pense qu'il en existe des variétés nombreuses, vu son aire d'ex- pansion depuis le Sénégal jusqu'au Gabon. Le suc qui donne ce que les Sénégalais appellent « beurre de Kanya » et les Gabonnais « beurre d'Oddjendé », découle de l'incision ou de la rupture du fruit. M. Schlagdenhautfen a fait l'analyse de cette production végétale et a trouvé 32,5 0/0 d'un corps gras lequel contient lui-même 81,65 0/0 d'acide stéarique. Cette pauvreté en matière grasse, dit M. Heckel, en rend l'exploitation industrielle à peu près impossible. Ce - d90 — serait cependant un produit de haute valeur pour la production des bougies stéariques (1). Le D"" Sambuc fait remarquer qu'il ne faut pas confondre le Garcinia Kola Heckel, de Sénégambie appelé Kola mâle ou Kola bitter, avec le Kola, {Ster- culia acuminaia), dont il n'a pas les principes azo- tés et alibiles (2). Le Mangostan, espèce de (?., donne, dans l'Inde, un fruit délicieux. Hypéricinées. Haronga. — Indiqué dans le Catalogue de 1878 comme médicinal (gomme et feuilles) Haronga jm- niculata Lodd. Sapindacées. Paullinia. — L'espèce du Gabon, non déter- minée, est peut-être le P. africana de Sénégambie. Ce genre offre des espèces dont les propriétés sont différentes. Le P. SorMlis compose la pâte de Gua- rana, et les P. Cururu, noxia, pinnata, sont véné- neux, feuilles, graines, racines. MÉLIACÉES. Melia. •— On a quelquefois attribué la fièvre jaune du Bengale aux émanations odorantes du M, ^^2C^«^- 7'atcha. Les Sapindus Senegalensis, Guineensis, sapo- na?Ha, Surinamensls, appartiennent à l'Afrique oc- (1) Bull, de la Société de Géographie de Marseille, 3* et 4» trimestres, 1889. (2) Thèse du D' Samhnc, pharmacien de la marine [Coyitri- butions à l'étude de la flore de la Sénégambie). — 191 — cidentale, Sénégambie. Ce genre n'a pas encore été indiqué au Gabon, non plus que le Chytranihus, de l'Afrique tropicale occidentale. Cédrelées. Swietenia. — C'est celte espèce (indigène?) qui fournit l'acajou du commerce. Elle n'est pas indi- quée dans le Catalogue de 1878. Le Kaya senega- lensis, Cailcédra, se trouve au Sénégal et dans le Rio-Nùnez, avec le C. Tooiia Roxl. et le C. Australie F. Millier, l'écorce du C 7'oona est astringente. Le Ca- rapa guyanensis., Touloucouna, fournit l'écorce as- tringente connue dans le commerce et la pharmacie, sous le nom de Andiroba. BURSÉRACÉES. Irvingia. — L'arbre porte le nom indigène de Oba, le fruit, de Iba et le pain arrondi, brunâtre, produit par l'amande, celui de Dika ou O'dika. C'est le chocolat du Gabon que les naturels mangent avec la banane cuite. La graine pourrait servir à la con- fection du savon. A l'analyse, on trouve dans le Dika, sur cent parties : Graisse 65.5 Fécule 10.0 Cellulose . 3.0 Protéine 9.5 Eau 5 Gomme 2.6 Matières minérales 4.4 (1). (I) Catalogue des produits des colonies 'françaises, Expos. 1878, p. 152. 13 — 192 — M, Bâillon a classé les Irvingia dans la X^ série i^Quassiées) de la famille des Rulacées [Hist. des plantes, t. IV, p. 501). Bursera. — Il se Irouve au Gabon deux espèces de 5. non déterminées. L'une d'elles produit la ré- sine connue sous le nom de Encens du Cap Lopez. CONNARACÉES, Connarus, Cnestis, Manotes. — Ces trois genres sont représentés par des espèces qui ont figuré dans l'herbier du Gabon, exposé en 1878 par Griffon du Bellay. Le Manotes Griffomana est-il une bonne espèce ? Anacardiacées. Mangifera. — L'espèce gabonnaise est citée par Dorvault. D'après O'Rorke, qni a publié sur le pain de Dika un mémoire fort intéressant, il est possible que le Dika provienne de deux espèces différentes, V Irvingia et le Mangifera, qui, selon M. Bâillon, seraient le même végétal, le Wild Mongo des colons anglais {Adansonia, VIII, p. 87). M. Barret donne le nom de Dika au produit de V Irvingia Barteri Hook. et celui de Oba au produit du Mangifera gabonensis A. Lee. Quelles nom- breuses questions à élucider, dont la solution est réservée aux botanistes voyageurs qui visiteront le Gabon ! V Anacardium n'est pas compté au nombre des essences qui croissent dans la région gabonnaise. Il est cité par Oliver {Flora of Tropical Africa) comme espèce cultivée au Congo et dans les îles du golf — 193 — de Guinée. Alph. de Candolle ne croit pas ce genre indigène de l'Afrique. Oliver et Hooker citent de l'Afrique tropicale oc- cidentale le Mannia africana Hook. et Hannoaun- dulataPl. Papilionacées. Physostigma. - Cette plante est rare au Ga- bon même ; on la trouve auprès des sources de la rivière Gomo, au pied des montagnes de Crystal. Au Calebar, la fève sert pour les épreuves judi- ciaires (1). Tephrosîa. — Il y aurait à déterminer trois T. recueillis par nous sur la côte occidentale d'Afri- que, au Gabon? Voandzeia suMerranea P. T. — Cette petite papi- lionacée annuelle enfonce^ comme VArachis, ses gousses dans la terre pour les y mûrir. On la trouve aussi à Madagascar. A Rio-Janeiro^ on vend aux nè- gres, dans les rues, ses graines torréfiées. Dolichos. - Le D. Lablab est-il une espèce distincte de la plante désignée par les naturels sous le nom de Ossangué ou Ozégué, haricot du bord de la mer ? Pierocarpus. — On exporte du Gabon les 3/4. du bois rouge consommé en Europe et en Amérique. Cette espèce y est très abondante. M. Bernardin cite sur la côte d'Angole le P. iinciorius Tacula. Au (1) Note sur la fève du Calebai- et les poisons végétaux de la côte occidentale d'Afrique, par le D' Méry (Arch. de Médecine navale, 1866, p. 328). Vée, Recherches chinniques et physiques sur le Physostigma et l'Esérine. Thèse de Paris, 1865. — 194 — Sénégal on trouve les P. Adansoiiii et erinaceus. Les Anglais qui en exportent lui donnent le nom de African rose wood. Le Santal rose n'est qu'une va- riété du Santal rouge. Le genre Andira, voisin des P., n'est pas encore cité au Gabon. Vouapa. — Les noms spécifiques V. eœplicans et demonsirans , donnés par H. Bâillon à deux espèces du Gabon, l'ont été à cause de leur mode d'inflorescence. L'herbier des colonies renferme une troisième espèce non déterminée. Millelîa. — L'absence de gousses ne permet pas de savoir si les espèces M. Gri/foniana et rJio- danthe n'appartiennent pas au genre Lonchocarpus. Le M. rhodanihe existe dans le Rio-Nùnez; est-il réel- lement au Gabon ? Berlinia. — La plante désignée par les natu- rels sous le nom de M'bono m'bono est-elle un Vouapa ou un Berlinia ? DaWergia. — Les D. fournissent de très bon bois d'ébénisterie — espèce à déterminer. Originaire de l'Inde et de l'Amérique méridionale, est-ce une importation? Le D. melanoœylon existe au Sénégal. Guibourtia. —Cette espèce fournit la gomme Gopal. BapMa. — De la section des Swartziées, les deux espèces de B. du Gabon donnent du bois de teinture, on les appelle bois de Gam ou Gam wood. Le B. laurifolia, se trouve principalement sur la Côte d'or. Il est rare au Gabon. Cette division des Légumineuses renferme le Deta- rium, dont l'espèce, appelée par les noirs du Rio-Nù- nez Niey Detar, constitue un poison violent. 195 CCESALPINIÉES. Cassia. — M. Decaux, qui a étudié la graine du C. occidentaux pour l'éelosion d'un Bruchus^ a cons- taté que cette graine, qui sert à falsifier le café, con- tient un principe malsain pour la santé, et demande que la vente en soit interdite. {Rapp. à la section d. Se. nat. du Congrès des Soc. sav. mai 1890. ) Erythrophlœwn. — La poudre de l'écorce de cet arbre est un poison très violent. MlMOSÉES. Parhia. — Est-ce le Houlle ou Café du Sou- dan? (1). ;. Pentaclethra. — Le P. niacropliylla Benth. est commun au Gabon de même que le P ? Gri/foniana. Les graines de la première espèce sont oléagineuses et donnent un rendement de 48 0/0 (H. B. in .4rfans., VI, 265). Les gousses éclatent avec violence, comme celles de VHura crepitans. Rosacées. Parinarium. — La côte d'Afrique a plusieurs es- pèces de ce genre. Au Sénégal, c'est le P. eœcelsum Don. et senegalense Perr. ; sur la côte d'Angola, le P. NWola. Ce sont des arbres de grande dimension. Les fruits de^ quelques espèces de la Guyane sont comestibles. (1) Les végétaux utiles de l'Afrique tropicale. Du Houlle, par iVi. Ed. Heckel. Soc. de Géog. de Marseille, 1887. I — 196 - Chrysobalanées. Chrysobalanus. — Cette espèce a-t-elle été im- portée des Antilles, où elle est indigène, ou est-elle également indigène de l'Afrique tropicale? Myrtacées. Psidium. — Le Goyavier a été importé d'Amé- rique. C'est un arbrisseau dont la propagation est des plus faciles et quelquefois même nuisible aux autres cultures. Aux Marquises, ce sont les porcs à demi sauvages qui se repaissent de la Goyave, et se char- gent ainsi de la diffusion de la plante. Rhizophorées. Le genre Bruguiera, si voisin du lUiizopliora, existe peut-être au Gabon, Le mot français Palétu- vier s'applique aussi à d'autres genres : VAvicennia. WEgiceras, le ConoccD'pus. Combrétacées. Le D"" Barret signale une Gombrétacée à fleurs jaunes, dont le fruit, d'un rouge brun orangé, con- tient des graines que les indigènes du Gabon regar- dent comme très vénéneuses. Les genres Comhre- tumel Terminalia sont fréquents sur la côte occiden- tale d'Afrique. Il est possible qu'ils ne soient encore connus au Gabon que sous leurs noms indigènes. On les appelle Mangliers flibustiers. Passiflorées. Passiflora. - Le P. quadrangularis ou Barba- — 197 — dine est originaire du Brésil et de l'Amérique cen- trale ; il a dû être importé sur la Côte occidentale d'Afrique, h cause de son fruit qui est très- agréable. Soyauœîa. — Ce genre ne compte qu'une espèce, le S. gabonensis. Ampélidées. Vitis. — Cette vigne ne donne que de petits grains de couleur violette, ayant une saveur aigre- lette. Vu l'humidité du sol et l'ardeur du soleil, cette espèce ne pourrait sans doute pas être améliorée. C'est la question que se pose le D'" Barrct. Nous avons vu aux Marquises quelle ditïiculté il y a pour faire produire à la vigne quelques grains de raisin passables. A besoin de couvertures contre le soleil. Ébénacées. Diospyros. — 11 est possible de rencontrer au Gabon deux espèces, le B. Bendo et le B. mes- pilifolius, qui sont de l'Afrique occidentale (Naudin et F. MuUer). Sapotacées. Mimusops. — Les fruits sont comestibles et les graines fournissent une huile fixe. Bassia. — Les B. Bjave eU Noungou donnent une graine comestible à l'état frais. Lei?. 'bidyracea, donne ce qu'on appelle au Sénégal le Beurre de Ka- rity, de Bamboux ou de Galam, employé contre les douleurs rhumatismales. Les B. latifQlia et longi- — 198 — folia (Mowah) de l'Inde fournissent l'Illipé, matière grasse servant pour l'éclairage et la cuisine. Verbénacées. Avicennia. — Ce genre qu'on trouve dans les deux continents sur le bord de la mer est désigné aux Antilles sous le nom de Manglier ou Palétuvier, bien que ce ne soit pas le Rhizophora. Clerodendrum. — Aucun des auteurs consultés ne parle du C. dont nous avons recueilli deux espè- ces au Gabon, l'une d'elles, le C. coccinewn, dans le cimetière de l'ancien poste. Labiées. Hyptis. ~ A déterminer. Le D"" Lartigue {La la- gune de Fernand-Vas et ledeltade l'Ogoicé) cite un Melissa et une autre labiée arborescente. Le D"' Sambuc indique une Menthe et un Basilic de la Sé- négambie. Nous avons recueilli deux espèces d'Ocy- mum et un Leonitis à l'île du Prince , un Ocy- mum dans le Rio-TNùnez, un Micromeria à Loango. En général cette famille est mal représentée dans les contrées chaudes des deux continents. ACANTHACÉES. Ruellia. — Plusieurs espèces de R. habitent la Côte occidentale d'Afrique. J'en ai recueilli sept qui ne sont pas encore, déterminées [Enumération des plantes, etc.). Acanthus. — VA. recueilli au Gabon (?) diffère de VA . ilicifoliwn L. par sa tige non armée d'aiguil- — 199 - Ions. Est-ce une espèce nouvelle, de même que le Justicia de la même localité? BiGNONIACÉES. Spaihodea campanulata Beauv. — On l'appelle Tulipier du Gabon. Le D" Barret donne aussi ce nom à un Liriodendron. Les genres Sesamum et Bignoaia se trouvent au Sénégal. Le -S. indicimi L. Var ? est indigène aux Iles de Loss oiiles habitants le cultivent. SCROPHULARIÉES. Torenia. — L'espèce recueillie au Gabon a les feuilles ovales, lancéolées, très faiblement dentées, opposées; les fleurs axillaires à pédoncules velus, égalant ou dépassant les feuilles. A déterminer. Signalons en passant deux Striga du Rio-Nùnez et de Loango et un Buchnera, des Bissagos, également à déterminer. Le D-" Lartigue indique un Muflier à Fernand-Vas ou dans l'Ogowé. SOLANÉES. Solayiwn. — Il semblerait, d'après le nom spéci- fique, que le S. guineense Lamk. doit figurer dans la liste des plantes du Gabon. Nous n'avons pas ren- contré cette espèce et les auteurs consultés ne la signalent pas dans cette localité. Il en est de même du S. Thonnmgii, indiqué en Guinée par Ch. Nau- din et F. MûUer. Les baies du S. .Ethiopicum sont comestibles. Le D' Lartigue a remarqué le S. Lycopersicum dans l'Ogowé ou à Fernand-Vas. — 200 — CONVQLVULACÉES. Convohmlus. — Le même savant signale dans ces localités le C. Batatas ; nous ne l'avons pas recueilli au Gabon, oii nous avons constaté cinq espèces dis- tinctes, dont la description sommaire est donnée dans V Énu7né7'aiion des espèces nouvelles, etc. Le Rio-Niinez et Loango nous en ont donné six autres espèces. Ipomœa. — Cette espèce du Gabon est à déter- miner. ASGLÉPIADÉES. Asclepias. — Fréquent sur les rivages sablon- neux. Les Indiens se servent beaucoup de cette plante sous le nom de Mudar, comme succédanée de ripécacuanha. Son écorceest textile. L'^l. gigan- tea, de l'Afrique portugaise, appelée Bombardeira, est la même plante que le Calotropis giganiea du Sénégal, appelé Fafetone. Apocynées. LandolpMa. — Cette plante, probablement le L. floynda Benth. , se trouve sur toute la côte d'A- frique. Vahea. — Le V. Heudelotn, de Sénégambie, et le F. Owariensis, du Congo, fournissent, comme la précédente , des fruits comestibles , d'après Wel- witsch, et surtout du caoutchouc, produit qui sera de plus en plus recherché si l'on arrive en France à paver les rues avec cette substance, comme on com- mence à le faire en Allemagne. — 201 — Carpodinus. — Liane à caoutchouc. Strophanthus . — Le S. hispidus DC. est une Apocynée à fleurs blanches tachetées de couleur sang, qui existe au village de Denis (1). J'ai recueilli une espèce de ce genre dans le petit archipel des Iles de Loss, au sud de Sierra-Leone. De nombreuses études ont été faites tant en Rus- sie qu'en Angleterre et en France, au sujet du poi- son de rinée surreconomieanimale.il a été reconnu que c'est un des toxiques les plus énergiques. M. Fraser a publié, en 1872, dans les Actes de la Soc. d'Edimbourg, un article sur les poisons à flèche africains. M. Van Hasselt en a fait l'objet de deux communications à l'Académie d'Amsterdam, en 1871 et 1873. Citons en France MM. Garville, Bâillon, Hardy et Gallois, Arnaud, qui ont fait une étude ap- profondie de cette espèce. LOGANIACÉES. StrycJmos. — Le poison du S. porte, au Gabon, le nom de Caja ou Icaja ; au cap Lopez, celui de M'boun- dou. Il réside dans l'écorce de la racine et sert à consta- ter (?) la culpabilité des accusés. C'est l'herbe du juge- ment. MM. Pécholie et Saint-Pierre ont fait de cette substance l'objet d'une étude très sérieuse. Les fruits du S. sont employés comme ventouses par les médecins du pays. Ignatia. — Les graines sont toxiques. RUBIACÉES. Coffœa. — On a découvert des pieds de Caféier (1) Arch. de Méd. nav., 1866. Article du D^ Méry. — 202 — dans la forêt de Moundah (Barret). Quatre variétés sont cultivées au Gabon par la Mission catholique, celle de Monrovia, celle de Moka, celle de l'île du Prince et celle de Benguela. Mais ce ne sont encore que des essais. Il paraît qu'actuellement on cultive dans les plantations de Libangué 30 hectares de caféiers, transportés de Libéria {Géogr. comm. de Bordeauœ, 1886, p. 209). Psychoiria. — L'herbier des colonies renferme un échantillon de ce genre, bien déterminé, et un échantillon douteux. Sarcocephalus. — Le Doundaké, appelé Pêcher des nègres par les Européens, est répandu sur la côte depuis la Sénégambie jusqu'au Gabon. Le D»" Sarabuc en a fait mention dans son travail sur la flore de la Sénégambie. L'écorce de cet arbuste ren- ferme un principe amer, qui paraît jouir des pro- priétés analogues à celles du Quinquina, contre les fièvres de marais (1). Composées. Emilia. — Section du genre Senecio. Vernonia. — Conyza cinet^ea L., Chrysocoma violacea Schum., Isomeria cinerea Wight, tonique et antidiarrhéique. E7^langea. — Schultz, bip. avait donné à ce nou- veau genre le nom de Jardinia ; il le changea en celui de Erlangea, parcequeSteudel, qui étudiait en (1) L'Union médicale (1883, p. 205) donne l'analyse d'une note de MM. Rochefontaine, Féris et Marc sur les propriétés physiologiques de l'écorce du Doundaké. — 203 — même temps nos glumacées africaines, avait déjà désigné un nouveau genre, sous le nom de Jardi- nea: « Quod novum graminarum genus paulo ante <* meum. licetetiarn tantura nomine, publiai juris (( factum est. » (Triga, nov. cass. gen. auct.) Gfr. Schultzbip. Abdruckaus flora, 1853, n°3). Ce recueil donne la description de YE. phmiosa, auquel Schultz avait aussi donné le nom de Edeles- tania (corresp. d'oct. 1852, communiquée par M. R. Lenorraand) (1). La parole est ensuite donnée à M. Bigot. I. — M. Bigot indique la constitution et ï allure des terrains anciens dans le Sud du département de VOrne. Dans cette région, l'Ordovicien est très complet et ses niveaux, y compris les ;Sc/i?5^e5 à Trinucleus, ont été reconnus fossilifères dans les environs de Sées. C'est au niveau des Schistes à Trinucleus qu'on doit rapporter l'alternance de schistes et de grès du Pont de Caen au Nord de Domfront. A l'Ouest de la feuille d'Alençon, le Grès armoricain repose directe- ment sur les Phyllades en discordance, ou sur le Granité, postérieur à lArchéen et antérieur à . VOr- dovicien (Mortain, Bagnoles). A l'Est de la Forêt de Monnaye on voit s'amorcer, au dessous du Grès ar- moricain, concordant avec lui et discordant avec les Phyllades, le Cambrien représenté par 10 mètres de conglomérats avellanaires; l'étage prend plus d'im- (1) Cf. Herborisations sur la côte occidentale d'Afrique de d845 à i84S, par Ed. Jardin. Paris, Bailiière. — 204 — portance vers Lande-de-Goult où les conglomérats, les schistes pourprés et les grès feldspatiques sont bien développés, tout en restant beaucoup moins épais que dans le reste de la Normandie et dans la Sarthe. Gomme dans cette dernière région (Couë- vrons, M. OEhlertJ, il s'intercale à ce niveau une assise de brèches pétrosiliceuses, également très réduite. M. Bigot rappelle qu'il a déjà essayé de démontrer qu'une partie du Massif breton a été émergée pen- dant le dépôt du Cambrien ; l'étude détaillée du Sud du département de l'Orne vient confirmer cette ma- nière de voir, en même temps que l'indépendance absolue, dans le Nord du Massif breton, du Cam- brien et de rOrdovicien, sur laquelle il a aussi ap- pelé l'attention dans ses précédents travaux. A l'Ouest de Bagnoles, le Silurien présentel'allure ordinaire du Massif breton, en grandes bandes recti- lignes, régulières, dont les éléments plongent régu- lièrement de 30 à 45" vers le Nord ou le Nord-Est. A l'Est de Bagnoles, le Silurien est très peu incliné, les directions rectilignes disparaissent. La Forêt d'Écouves est une grande voûte anticlinale, crevée à ses deux extrémités, au centre desquelles apparais- sent, dans une fourche de Grès armoricain, des mas- sifs de microgranulite. Le flanc Nord de cet anticli- nal limite au Sud un pli synclinal, aligné E.-O., fer- mé vers l'Ouest, et dont le fond est occupé par les ampélites. Sans détailleries cassures de moindre importance, M. Bigot signale une grande faille E.-O, se conti- nuant à l'Ouest dans lu Manche au Nord du bassin — 205 — de Morlain. Cette faille limite au Nord le Silurien du Sud du département de l'Orne, jusqu'à l'Est de la forêt de Monnaye, en faisant buter les ampélites con- tre les Phyllades ou le Granité. Une deuxième faille N.-O.-S.-E prend en écharpe le Silurien entre le Châtelier et Saint-Michel-des-Andaines et fait buter le Granité et les Phyllades successivement du Nord au Sud contre les Schistes àCalymènes, le Grès de May, etc. Des cassures transversales divisent ces bandes en tronçons avec rejet horizontal. Ces rejets acquièrent leur amplitude maximum à Domfront, oii une faille transversale abaisse la chaîne Silurienne de 4 kilomètres vers le Sud. II. — Le Massif ancien dont il a été question dans la communication précédente a servi de rivage à quelques-unes des mers jurassiques qui se sont avancées assez loin vers le Sud. M. Bigot a reconnu l'existence d'un lambeau de Lias au sud de Joué du Bois, achevai sur la faille qui met en contact le Gra- nité et rOrdovicien. Les dépôts de Lias étudiés aux environs de Briouze par M. Morière contiennent de nombreux débris de végétaux [Scliizoneura, Fou- gères); l'existence de ces végétaux prouve le voisi- nage de terres émergées. Les environs de Sées présentent dans le Batho- nien moyen un véritable sol terrestre. A Aunou-sur- Orne,àla partie supérieure de sables considérés par Guillier comme un équivalent du Bathonien in- férieur (Fuller's earth), M. Bigot a pu étudier de nombreuses racines, en place, et recueillir plusieurs exemplaires ^Equisetum. Ces sables sont recou- - 206 — verts par des sables marins, à fossiles mal conser- vés, parmi lesquels un Corbis du Bathonien moyen, et que surmontent les calcaires sub-lithographiques de l'oolithe miliaire. A quelques kilomètres de distance, à Bursard, les sables, épais de 4 m. à Aunou, présentent des inter- calations de plaquettes et de sables oolitbiques à fossiles marins {Corbis du Bathonien moyen). Au dessus se développent des calcaires à Lucina Bel- lo7ia et Mac7'odon hirsoiiense, puis des calcaires crayeux et lithographiques où abonde une Gyrène associée à des Nérinées et des Cardium. Le sommet de la carrière est formé par des calcaires à fossiles spathiques, entièrement semblables à ceux de la tranchée de Sées et contenant Z/Z11 - tiennent pas à la dimension et à l'épaisseur des cristaux, car ils appartiennent à des systèmes cris- tallins incompatibles. La façon dont les différentes radiations du spectre agissent sur les substances purpurigènes est remar- quable : le rouge extrême, le jaune et le vert sont sans action, mais les rayons infra-rouges et par con- séquent obscurs agissent sur la matière colorante à l'égal des rayons violets et ultra-violets dont l'ac- tion chimique est depuis longtemps connue et mise à profit. Le spectre d'absorption de la pourpre une fois formée se compose d'une bande rouge et d'une bande verte en contact par irradiation. J'ai indiqué dans mon mémoire la méthode à sui- vre pour préparer et séparer les trois substances qui réunies donnent la pourpre par insolation. C'est une opération assez longue; il faut enlever les bande- lettes à pourpre <à plusieurs milliers d'animaux si l'on veut obtenir une petite quantité de matière colorante. On traite ces bandelettes par l'éther qui dissout les trois corps. Ensuite on évapore et on reprend le résidu par une solution de potasse causti- que. On filtre le liquide qui passe renferme la sub- stance jaune que l'on ne peut séparer par l'acide acétique. Quant au résidu arrêté par le filtre, il est mis en digestion avec du chloroforme : on filtre et par évaporation du dissolvant on a les cristaux vert pomme ; les cristaux vert cendré sont en majeure partie restés sur le filtre. Il faut plusieurs opérations pour arriver à une séparation convenable quoique non complète. Celte manière d'opérer a besoin d'être perfectionnée, si l'on veut opérer en grand et ne point avoir recours à la fin au prisme redresseur. — 21-2 - La pourpre une fois formée est totalement inso- luble dans l'eau et les hydrocarbures. L'acide azo- tique la détruit, l'acide sulfurique Tavine d'abord, puis la fait viser au bleu et enfin la charbonne. Il aurait été extrêmement intéressant de savoir la nature des phénomènes chimiques qui donnent naissance à pourpre, mais il n'est pas possible d'avoir des données exactes à ce sujet tant qu'on ne con- naîtra pas la composition des corps qui la forment avant et après l'insolation. Y a-l-il oxydation ? Beau- ooup le pensent et pourtant cela n'est pas certain. En cherchant à oxyder la poudre verte abandonnée par l'éther, avec lequel on a traité les bandelettes, on n'obtient pas de pourpre. En réduisant la même poudre verte par l'amnlgame de sodium, on a une poudre rouge sombre qui semble bien être de la pourpre. D'autre part, la pourpre, formée par inso- lation, puis oxydée, devient verte. Si ensuite on la soustrait aux agents chimiques et si on l'expose à la lumière, elle se colore en rose. J'espère sur ce point compléter dans un avenir prochain les recherches que j'ai entreprises. Actuellement je demande qu'il me soit fait crédit de quelque temps, celui peut- être de préparer les bandelettes d'une centaine de mille de Purpura lapillus. Je termine cette communication par une remar- que qui a son importance pour tous ceux qui s'occu- pent des cas tératologiques que peuvent présenter les coquilles des mollusques. J'ai cassé aujourd'hui vingt-cinq à trente mille Purpura, j'en ai eu de toutes les provenances, de toutes les formes, je poiiiTais presque dire (ùi a été pris un échantillon - -213 - qu'on me présenterait, s'il venait des côtes de la Normandie, rien qu'à l'allongement ou au raccour- cissement de sa spire, à la propreté, à la dureté de sa coquille, eh bien ! je n'en ai jamais rencontre qui fussent inverses. La séance est levée à 9 heures 1/2. OUVRAGES REÇUS PAR LA SOCIÉTÉ LIEÉENNE DE NORMANDIE Pendant l'année 1889-90 (1). OUVRAGES SPECIAUX Barette D'", (Exposé des titres scientifiques du). Barrows W., The english sparrow [Passer domesticiis] in North America. Bigot A., Note sur quelques Pélécypodes des Grès si- luriens de l'Ouest de la France. — Revue de géologie pour l'année 1888. Partie stra- tigraphique. — Discours prononcé à l'inauguration du buste de M. Morière. Blanchard Pt., Compte-rendu des séances du Congrès international de zoologie, 1889. Chevrel R.. Sur l'Anatomie du système nerveux grand sympathique des Elasmobranches et des Pois- sons osseux. (]hof['at P., Etude géologique du tunnel du Rocio. (Corbière L., Musciuées du département de la Manche. (1) Les Auteurs et Jes Sociétés correspondantes sont priés lie considérer la mention de leurs publications aux Ouvrages reruK comme un accusé de réception. - 215 — Delisie L., Littérature moderne et histoire du Moyen- Age. Doumet-Adanson, Rapport sur une mission botanique en Tunisie exécutée en 1884. Fortin, Extrait des procès-verbaux du Comité de géolo- gie de Rouen, année 1889. Gadeau de Kerville , Faune de Normandie, fasc. Il (Oiseaux). — Sur un levrault monstrueux. — - Comptes-rendus annuels de la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen, 1888-89. — Sur un cas d'amitié réciproque chez deux oiseaux. — Expériences tératogéniques sur différentes espèces d'insectes. — Deuxième addenda à la faune des Myriapodes de la Normandie. — Sur l'existence des Palxmonetes varians Leach. dans la Seine-Inférieure. — Sur la venue du Syrrliapte paradoxal. Gervais J., Droits sur les textiles. Gossart E., Mesure des tensions superficielles dans les liquides en caléfaction (méthode des larges gouttes). Grotli P., Ueber die Molekularbeschaffenheit der Krys- talle. Harrie A^ ood. Minerai products of New South Wales. Ilart Merriam, Revision of the North American Pocket Mice. Hébert, Remarques sur la découverte faite par M. Rer- geron de la faune primordiale en France. Hébert, Remarques sur la Zone à Belemnitella plena. Holmes W., Textile fabrics of Ancient Pcru. Lasteyrie (de) et Lefèvre-Pontalis, Bibliographie des - 216 — travaux historiques et archéologiques de France, (4" livr.). Le Bhmt , L'épigraphie chrétienne en Gaule et dans l'Afrique romaine (don du ujinistère de l'Instruc- tion publique). Letellier Aug., Recherches sur la pourpre produite i)ar le Purpura lap'iUns. — Une communication à l'Académie sur le même sujet. Lignier 0., Recherches sur l'Anatomie des organes vé- gétatifs des Lécythidacées. Lommel Eug., Georg Simon Ohm's wissenschaftliche Leistungen. Loriol (de) P., ])escri[)tion de la Faune jurassique du Portugal. — Embranchement des Echinodermes, fasc. I. MackenzieJ., Description of the Seams of Goal Wor- ked in New South Wales, Maury P., Le tracé des cartes de géographie bota- nique. Nery Delgado, Relatorio du Congresso internacional de Anthropologia. Niel, Catalogue des plantes phanérogames vasculaires et cryptogames semi-vasculaires de l'Eure. Oldham, A bibliography of indian Geology. Van Oppenraaij, Amor. Péron Alph., Description des mollusques fossiles des terrains crétacés du Sud de la Tunisie (avec atlas) (don du ministère de l'histruction publique). Pilling J.-C., Biljliography of the iroquoian languages, 1888 et 1889. Schilde J. Schach dem Darwinismus ! Thomas G., The problem of the Ohio niounds. - 217 — — The cii'cular, Square, and octogonal earthworks ol Ohio. Wilkinson, Noies of the Geology of New South Wales. Exploration internationale des régions polaires 1882- 83 et 1883-84. Expédition finlandaise, 2 vol. Adam et Christus. Epistola ad Abraham. Sveriges offentliga bibliotek Stockholm, Upsala, Lund, Gôteberg, Accessions-Katalog, 4, 1889. REVUES Al;er. Bulletin de la Société des sciences physiques, naturelles et climatologiques de l'Algérie : 26® an- née, 1889. Allier. Bulletin de la Société d'Emulation de l'Allier : t. XVIII, 1,2, 3. — Catalogue du musée départe- mental de Moulins. Aube. Mémoires de la Société académique d'agricul- ture, sciences et arts de l'Aube: 3^ Série, t. XXVI, 1889. Bouches-du-Rhône. Mémoires de l'Académie d'Aix : t. XIV, 1889. Calvados. Année médicale: janvier à juillet 1890. — Mém. de l'Académie nationale des Sciences , Belles-Lettres et Arts de Caen : 1889. — Bull, mensuel de la Commission météorologique du Calvados : mai 1889 à septembre 1890. — Résumé des faits principaux en 1885-86-87. CoNSTANTiNE. Comptes-rendus de l'Académie d'Hip- pone, pages 1 à XLIY. - 218 - Côte-d'Or. Mém. de l'Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts de Dijon: 4« s'% t. 1,1888-89. — Bull, de la Société des Sciences historiques et naturelles de Semur : 2" s'% n'^ 4, 1889. Creuse. Bull, de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse: 2® s'^, t. I, n°* 2, 3. Deux-Skvres. Maître-Jacques : 1889 , n«^ 10 a 12 ; 1890, n°' 1 à 10. Eure. Bull.de la Société 'd'Agriculture, Sciences et Arts de l'Eure : 1886-87-88. — Le département de l'Eure à l'Exposition universelle de 1889. Finistère. Bull, de la Société académique de Brest : 4« .s'«, t. XIV, 1888-89. Gard. Bull, de la Société d'études des Sciences natu- relles de Nîmes : 1889, n" 4 ; 1890, n" 1. Haute-Garonne. Mém. de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse : 8® s'^, t. X, 1888; 9« si«,t. I, 1889. — Bull, de la Société d'Histoire naturelle de Tou- louse : 1888, avril à sept. ; 1889 , janvier à juin. — Bull, de la Société des Sciences phj^siques et natu- relles de Toulouse : t. VIII, 1888. — Bull, de la Société franco-hispano-portugaise de Toulouse :t. X, 1890, n° 1. Gironde. Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, 2«s'^ t. II, 1888. — • Mém. de la Société des Sciences physiqi?(*s et natu- relles de Bordeaux : t. IV, 1888; t, V, 1889. HÉRAULT. Annales de la Société d'Horticulture et d'His- toire naturelle de l'Hérault: 2« s'% t. XXI, 1889, n"' 3 à 6; t. XXII, 1890, nM. — 219 — Indre-et-Loire, Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de Tours : t. LXIX, 1889. Isère. Bull, de l'Académie Delphinale : 4« s'**, t. III, 1889; table générale, 1787-188G. Loire-Inférieure. Ann, de la Société académique de Nantes: 5" s'% vol. X, 1889, 2<'sem.; 6« s'^ vol.I, 1890, !«'■ sem. Lot-et-Garonne. Recueil de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Agen : 2" s'%t. XI, 1''' et 2*= par- ties. Maine-et-Loire. Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers : t. III, 1889. — Bull, de la Société d'Etudes scientifiques d'An- gers : XVIIP année, 1888. — Bull, de la Société industrielle d'Angers : LIX** an- née, 1888, l'-- et 2-^ sem. ; LX-^ année, 1889, l^'' et 2" sem. — Ann. de la Société d'Horticulture de Maine-et-Loire : 1889, 1"=' à 4« trim. Manche. Mém. de la Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg : 3* s", t. YI, 1889. Marne. Mém. de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Marne : 1888 ; 1889, l'*^ et 2*^ parties. — Bull, de la Société des Sciences et Arts de Vitry-le- François : t. XIV, 1885-86 ; t. XV, 1886-87. Meurthe-et-Moselle. J3u11. de la Société des Sciences de Nancy : 2« s'«, t. X, fasc. XXIIl. — Séances, 1890, n"' 3 à 5. Meuse. Bull, de la Société philomatique de Verdun ; t. XI, 1889. Nord. Méra. de la Société d'Emulation de Carabi-ai : t. XLIV, 1888 ; XLV, 1889. — Ann. de la Société Géologique du Nord : t. XVI, 1888-1889. — Revue biologique du Nord de la France : l""" année, 1889, n°^ 3 à 12 ; 20 année, 1890, n"' 1 à 2. Puy-de-Dôme. Méra. de l'Académie des Sciences, Bel- les-Lettres et Arts de Glermont-Ferrand ": 2" s'", fasc. I, II.- Bull. : 2« série, 1889, 1 à 10. Pyrénées (Hautes). Bull, de la Société Ramond: 1888, 3"trim. ; 1889, 2% 3« et 4' trira. ; 1890, 2« trim. Pyrénées-Orientales. Bull, de la Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orien- tales, t. XXXI. Rhône. Ann. de la Société d'Agriculture, Histoire Na- turelle et Arts utiles de Lyon : 6' s'", t. II, 1889 : — Ann. de la Société linnéenne de Lyon : n*"'^ s'', t. XXXV, 1888. Saône-et-Loire. Bull, de l'Académie de Màcon : 2° s'", t. VI, 1888. — Bull, de la Société d'Histoire naturelle d'Autun : t. III. Sarthe. Bull, de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe: 2° 8^°, t. XXIV, 1889-90, fasc. 2 et 3. Seine. Mém.de la Société zoologique de France : t. II ; t. III, 1 à 3. — Bull. : t. XIV, 8 à 10; t. XV, 1 à 7. — Bull, de la Société mycologique de France : t. V, fasc. 1, 2, 4; t. VI, fasc. 1 à 3. — ±2i - — Bull, de la Société Botanique de France : t. XXXV, table; t. XXXVI, C.-R. G, 7 et R-bibl. CD; t. XXXVII (2« série, t XII), C.-R. 1 à 3 et R.- bibl. A, B, C. — Annales du Bureau central météorologique de France ; observations à Ste-Honorine-du-Fay : 1878 à 1887. Feuille des Jeunes Naturalistes : 20'' année, 231 et 232, 234 à 237, 239 à 242 ; catal. de la Biblio- thèque, fasc, 7, 8, 9. — Annuaire géologique universel : t. V, 1888. — Bull, de la Société géologique de France : 3^ s'", t. XVI, n''^8 et 11 ; t. XVII, n°^ 8 et 9 ; t. XVIII, n°^ 1 à 6. — Journal de l'École Polytechnique: cahier, 59, 1889. — Annales de l'École des Mines : 8" s'% t. XVI, liv. 4 à 6; t. XVII, liv. 1 à 4. - Bulletin de la Société philomatique de Paris : 8^ s'% t. I, 1888-89. — Ministère de l'Instruction publique. Revue des tra- vaux scientifiques : t. IX; n°' 3 à 12 ; t. X, n°^ 1 à 4. — Bull, des Bibliothèques : i889, no 2 ; an- nuaire 1890. — Bulletin scientifique de France et de Belgique : t. XX, 5 à 12 ; t. XXI ; t. XXII, 1, 2. Seine-Inférieure. Bull, de la Société havraise d'Étu- des diverses : 56'' année, 1889, Mém. de la Société géologique de Normandie : t. XII, 1886. — Bull, de la Société des Sciences et Arts agricoles et horticoles du Havre : XLI, 1888-89; XLII, nov. 1889-juin 1890. — 222 — — Précis analytique de l'Académie des Sciences, Bel- les-Lettres et Arts de Rouen : 1888-89. — Bull, de la Société centrale d'Agriculture de la Seine-Inférieure: 1889, 2% 3^ et 4" trira. ; 1890, l^'' et 2«trim, — Bull.de la Société des Amis des sciences naturelles de Rouen : 3'' s'% 25'' année, 1889. Seine-et-Oise. Bull, de la Société d'Horticulture de Seine-et-Oise : 1889, 7 à 12; 1890, 1 à 6. Somme. BùU. de la Société d'Emulation d'Abbeville : 1888,;fasc. 1 à 4 ; 1889, 1 à 4. — Mém. : 4-^ S'% T. I, 1889, r-^part. — Bull, de la Société linnéenne du Nord de la France : T. VII, 1886-88 ;T. IX, n°« 199-210. Vienne. Bull, de la Société Académique d'Agriculture, Belles-Lettres , Sciences et Arts de Poitiers : n»^301, 303, 304. Vosges. Ann. de la Société d'Emulation des Vosges : LXVIe année, 1890; table générale, 1860-89. — Bull, de la Société Philomatique Vosgienne : T. XV, 1889-90. Yonne, Bull, de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne : 43*^ vol., 1889 ; 44*^ vol., 1890, l^-- sera. Berlin. Berliner entomologische Zeitschrift : B. XXXIV, 1889, H. 2 ; B. XXXV, 1890, H. I. DuRKHEiM-A-M. Pollichia. Mitth. : B. XLVIII, 1889, 3,4. GiESSEN, Oberhessisclie Gesellschaft fiir Natur- und Heilkunde. Bericht, 1889. Hambouhc. Naturwissenschaftlicher Vereiii zu Ham- burg : B. XI, H. i. — Abhandlungen aus dera Gebiete der Naturwissenschaften. Kœxigsbf.ro. K. pbysikalisch-okonomische Gesellschaft zu Kônigsberg : Schriften, 1889. Munich. K. Bayeriscbe Akademie dcr Wissenschaften zu Miincben. Sitzungsb. d. math.-phys. Classe : 1888, H. III ; 1889, H. I, II.— Abhandl. d. math.- phys. Classe : B. XVII,9A. 1. Ratisbonne. Zoologisch-mineralogischer Verein zu Regensburg. Berichte, 1888-89, H. 3. Stuttgart. Verein fur vaterlandische Nalurkunde in Wurtemberg : Jahresh. 45, 1889 ; 46, 1890. Sydney. IJepartment of Mines. Annual Report : 1888, 1889. — Records of the Geological Survey : Vol. I, 1889, P. I, II, III ; Vol. II, 1890, P. I. — Me- moirs of the Geol. Surv. : Paléontologie, n°* 1,3, 4,8. — Linnean Society of New South Wales. Proceedings : 2« S'% Vol. III, P. II, III. AUXRICHE-HOIVGRIE BiUiNN. Naturforschender Verein inBrûnn. Vcrhandl. : B. XXV, XXVII. — Bericht d. meteor. Commis- sion : V, VII. Buda-Pesth. Ungarische geologische Anstallt. Magyar. Foldt. Tàrs. : K. XIX, F. 7 à 12; K. XX, F. 1 à 4. — Mittheil. : B. IX, H. I. — Jahresb. 1888. — Katalog der Bibliothek ; N. II. ^ 15 — â24 — Vienne. K. K. Akademie der Wissenschaften. Sitzunssb. math.-natunv. : B. XCV : A. I , H. 1 à 5 ; A. II, H. 3 à 5 ;— B. XCVI : A. I, H. 1 à 4 ; A. II, H. 1 à 5.-B. XCVII : A. I, H. G à 10; A. II, II. 8 à 10.- B. XGVIII : A. I, II. 1 à 3 ; A. II a, H. 1 à 3 : A II b, H. 1 Ji 3. — K . K, geologische Reichsanstalt. Jahrbuch : B. XXXIX, 1889, H. 1 à 4 ; B. XL, 1890, H. 1 à 2.— Verhandi. : 1888, n" 14 ; 1889, n°^ 13 à 18 ; 1890, nos i >^ 9 _ Abhandl. : B. XIII, II. 1 ; B. XV, H. let 2. — K.K. zoologisch-hotaaische Gesellschaft in Wien, Verhand. : B. XXXIX, Q. I :i IV ; B. XL, Q. I et II. BELGIQUE: Bruxelles. Académie R. des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Bull. : T. 28 ; table générale des T. là XXV, 1802-67. — Société R. raalacologique de Belgique. Bull. : XXIII, 1888. — Procès-verbaux des séances : juillet 1888 à juillet 1889. Gand. Dodonea. Bot. Jaarb. : 3" année, 1890. Liège. Société R. des Sciences de Liège. Mém. : 2" s'*-', T. XVI. li:SPA.G!VE: Madrid. Societad espiuiôla de Historia natural. Ann. : T. XVII, G. 2; T. XVIII, G. 2, 3. — Real Academia de Ciencias cxactas, (isicas y natu- rales. Mem. : T. XIII, P. 2. - 225 r- EXAXS-URUS BosTOX (Mass.). Society of natui'al Ilistory. Procecd. : Vol. XXIV, P. I, II. — American Acaclerqy of Arts and Sciences. Procced. : Vol. XV (XXIII , anc. s'-^) , P. II; Vol. XVI (XXIV), 188S-8U. C.vMiiiiiucE (Massj. JMuseum ol comparative Zoology at llarward collège. Annual Picport : 1887-88 , 1888-89. — lîull. zool. : Vol. XVII, n« G; Vol. XIX, n°^ 1 à 4. Bull. géol. : Vol. XVI, n''^2, 0, 8, . 9; Vol. XX, n° 2. — American Academy of Arts and Sciences. Journal : Vol. VI, P. I. — Mém. : Vol. XI, P. V (n° VI), VI (n« VII). Chapel-IIill (North-Carolina . T^Iisha IMitchel scicntllic Society. Journ. : Vol. VI, P. II ; Vol. VII, P. I. INIiXNE.^i'OLis. Minnesota Academy of natural Sciences. Bull. : Vol. III, n" 1. New-York. ïhe New-York Academy of Sciences. Ann. : \o\. IV, n« 12; \, n"' 1-3. — Trans- act. : Vol. VIII, n"' 5 à 8 ; Vol. IX, n«* 1 et 2. . — The New-York microscopial Society. Journ. : \'ol. V, n" 4 ; Vol. VI, no^ 1 à 3. Phil.vdei.phie. The Academy of Natural Sciences. Proceed. : 1889, P. I à III; 1890, P. I. — The Wagner Frce Institute of Sciences. Transact. : Vol. II et III. S.VN-Fr..\NCisco. California Academy of Sciences. Pro- ceed.: 2-= s'% Vol. I, P. 1; Vol. II, 1889. — Bull.: Vol. II. n° 8. -^ 226 — ToPEKA (Kansas). Kansas Academy of Sciences. Trans- act.: Vol. XI. Washin(;ton. Smithsonian Institution. Bull, of the U. S. nat. INluseuni: n"* 33 à 38. — Proceed. oftlie U. S. nat. Muséum : Vol. X , 1887; XI, 1888; XII, 1889. - Rep. of the B. of Ethnology : V. 1483-84; VI, 1884-85. — Ann. Bep. of. U. S. Geol. Survcy: 1885-80; 188(3-87, P. 1 et II. — — Smith, Contrib. : Vol. XXVI.— Ann. Rep. of the board of reg-ents of the Sniiths. Inst. : 188(5, P. II; 1887, P. lot II. WiscoNSiN. Academy of Sciences, Arts and Letters. Trans.: Vol. VII, 1883-87. Amsterdam. K. Akademie van Wetenschappen.Jaarb. : 1888. ~ Versl. : Naturk. , 3" s'°, D. 5 à 7 ; Let- terk. 3« s'% D. 5, 0. — Verhand. : Naturk., D. XXVL XXVII ; Letterk. : D. XXVII, XXVIII. — Natura Artis Magistra.Bidrag.: 14; 15^ G. 1,2; 16. — Feest-nuramer. Leyde. Nedci'landsche entomologische Vereeniging : 1887-88. A. III, IV; 1888-89, A. III, IV. NiMKGUE, Nederlandschc Krindkundig Archicf. Bot. : 2'=s''', D. 5, S. 3. l'^DiisBOURG. Royal physical Society of Ediniburgh. Proceed. : Vol. X, P. 1. Londres. Linnean Society of London. The Journal : — 227 — Bot. : Vol. XX, n"^ 130, 131 ; XXI, n»^ 132 à 140; XXII, n"^ 141 à 149; XXIII, n°^ 150, 151; XXIV, n° 158; XXV, n°^ 171, 172 ; XXVI, nol74; XXVII, n°U8I, 182. Zool. Vol. XV, n^' 80, 88; XVII, n^^ 101 à 103 ; XVIII, n°^ 10 i à 107 ; XIX, no« 108 à 115; XX, n^^^ 118, 117, 122, 123; XXI, n'^' 120 à 129; XXIII, n°^ 141 à 144. — Procee- dings : nov. 1882-juin 1883 ; nov. 1883-juin 1880 ; nov 1887-juin 1888. — Liste des membres, 1800. — Rntomological Society of London. Transact. : 1887, 1888, 1889. — Geological Society of London. Quat. Journal : ^'ol, XLV, 180 ; Vol. XLVI, 181 à 184. — Liste des membres, 1889, 1890. — Zoological Society of London. Proceed.: P. II à IV; 1890, P. là III. Maxchesteh. The Manchester litterary and philoso- phical Society. Mém. : 3» s'% Vol. V, (vol. XXX). Florence. Societa entomologica Italiana. Bolet. : 1889. T. I-III ; 1890, T. I à IV. — Bolletino délie publicationi italiane : 1888, n°' 71, 72; 1889, n°' 103 à 100 et table ; 1890, n°^ 107 à 117. Gènes. Museo civico di Storia naturale di Genova. Ann. : 2" S'% Vol. VI (XXVI), 1888. — Malpighia. Anno III, fasc. l-II, V à XII ; Anno IV, fasc. I à VIII. Mexico. Sociedad cientilica Antonio Alzate. Mëra. : T. il, n» 12 ; T. III, u"^ 1 à 12 ; ï. IV, n»^ 1, 2. — 228 — — Obscrvatorio moteorologico central. Bolet, mens. : T. II, n»^ 1 à 0, 8 il 12. — Kstudios : T. I. — Annales : T. ^'I1I. — Coraercio : n°"' 4î) à ()0 ; indice jiara las materias, Julio 18.S8-juin 1889. I»ORXUGAt, LisnoxxK. Goramissao dos trabelhas geologicos de Por- tugal. Communicaçoes : T. Il, fasc. 1. KiEW, Société des Naturalistes de Kiew. nul). : T. X, B. 2, ;5; T. XI, lî. 1. Moscov. Sociét('' impériale des Naturalistes de Moscou. Bull. : 1889, n"" 2 à 4; 1890, n° i. — Nouv. Méin. : T. XV l'XX delà coll""), liv. 0 — Meteor; Beol). : 1889, II. 1. Satxt-Pi':ti:rsiu)uu(;. Académie impériale des Sciences. Mém. : ï. XX.Wl, n^- 9 à 17 ; T. XXXVIIl, n'- 1 à 7. — Comité Géologique. Bull. : T. VII, 1888, n"^ G à 10 et suppl.; T. VIII, 1889, n"^ i à 10 et suppl.— Mém..: T. III, n" 4; T. VIII, n'' 1 ; ï. IX, n" 1 ; XI, n' 1. — Société entoraologique russe. Hora^ : T. XXIII, 1889. SUÉDE EX IVORAY'ÈGE LuND. Universitas Lundensis. Acta : T. XXV, 1888-89. Stockholm. Kœngliga Svenska Akademien. Bihang : B. 9, H. 1, 2; B. 10, H. 1, 2; B. Il, II. 1. 2; _ 229 P>. 13, H. 1 à4; B. 14, H. 1 à 3. — Mémoires ; B. 20, II. 1, 2; B. 21, H. 1 (avec atlas), 2. — <:)fverslgt ; 1884-85-8G-87-88. — Liste des mem- bres : l885-8()-87-88-89. — Forteckning 1826- 1883. — Lefnadst. : B. 2, H. 3. Upsal. Societas Scientiarum Upsalensis. Nova Acta : 3'^ S'^ Vol. XIV, fasc. 1. — Catal. des Acta et des Nova Acta, 1744-1889. SUISSE Griskvf.. Société de Physique et d'Histoire naturelle. Mém. : T. XXX, 2« partie. Lausanne. Société vaudoise des Sciences naturelles. Bull. : 3'' .s'% \o\. XXV, n"' 100, 101. LISTE DES SOCIÉTÉS SAVANTES AVEC LESQUELLES U SOCIÉTÉ FAIT DES ÉCHANGES DE PUBLICATIONS. s* France. 1. Aisne. Sai/it-Qiie/iti/i. — Société Académique de Saint-Quentin. 2. Allieiî, Moulins. — Société d'Emulation de. l'Al- lier. 3. Ali>ks-Maritimks. Nice. — Société des Sciences naturelles, Lettres et Beaux- Arts des Alpes-Maritimes, 4. Ardkchr. Pri\'as. — Société d'Agriculture de l'Ar- dèche. 5. Aube. Troyes. — Société académique d'Agricul- ture, Sciences et Arts de l'xVube. G, Bouches-du-Rhône. [Marseille. — Académie des Sciences, Lettres et Ams des Bouches- du-Rhône. 7. id. Marseille. — Société de Statistique des Bouches-du-Rhône. 8. id. Ai.v. — Académie d'Aix, 9. Calvados. Cacn. — Année Médicale de Gaen. 10. id. Caen. — Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres. — 231 — 11. Calvados. Caen. — Société d'Horticulture. 12. CHAnENTE-iNFÉRiEURiî. Saint- Jeaii-d' Aiigcly. — So- ciété Linnéenne de la Charente-Infé- rieure. 13. CÔTE-D'On. Dijon. — Académie des Sciences, Bel- les-Lettres et Arts de I3ijon, 14. id. Se/ni/r. — Société des Sciences historiques et naturelles de Seraur. 15. Creuse. Giiéret. — Société des Sciences natu- relles et archéologiques de la Creuse. 16. Douns. Besancon. — Société d'Agriculture, Scien- ces et Arts du Doubs. 17. id. Besançon. — Société libre d'Emulation du Doubs. 18. id. Besançon. — Société d'Horticulture, d'Ar- boriculture et de Viticulture du Doubs. 19. Eure. ' fÀTen.v. — Société d'Agriculture, Sciences et xVrts de l'Eure. 20. Finistère. Brest. — Société Académique de Brest. 21. Gard. N/mes. — Société d'étude des Sciences natu- relles de Nîmes. 22. Garonne (Haute-). Toulouse. — Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse. 2.'>. id. Toulouse. — Société d'Histoire naturelle de Toulouse. 24. id. Toulouse. — Société des Sciences phy- siques et naturelles de Toulouse. 25. id. Toulouse, — Société franco-hispano-portu- gaise de Toulouse. 20. Gironde. Bordeaux. — Société Linnéenne de Bor- deaux. 27. GinoNDK. JJordeaii.r. — Société des Sciences physi- ques et naturelles de l'ordcaux. 28. ici. Commission météorologique de la CA- rondc. - 29. IIî:i!AT'r,T. Monipplller. — Société d'IIortlcullurc et d'Histoire naturelle de l'Hérault. .'50. id. Montpellier. — Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. 81. IsKniî. Grenoble. — Académie ])elphinalc, o2. — • Grenoble. — Société de Statistique des Sciences naturelles et des Arts de l'I- sère. 3.'). LoinK-lMKiiiKURK. Nfiiites. — Société Académique de Nantes. ?ik. LoT-i; r-G.\KONNE. Agen. — Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Agen. .■]5, MAixK-KT-LoinE. Angers. — Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers. .80. id. Angers. — Société Académique d'Angers. ,'57. id. Angers. — Société d'I^tudes scientifiques d'Angers. .88. id. Angers. — Société Industrielle d'An- gers. 39. id. Angers. — Société d'Horticulture de Mai- ne-et-Loire. 40. Manche. Clierbourg. — Société nationale des Sciences Naturelles et Mathématiques de Cherbourg. 41. Marnf.. Chdlons. — Société d'Agriculture, Scien- ces et Arts de la Marne. 42. id. Vitry-le-Franeois. — Société des Sciences et Arts de Vitrv-le-Francois. — 233 — 43. MF.tnTHF.-F.T-MosF.i.LK. Nû/icij. — Société des Sciences de Nancy (Ancienne Société des Sciences naturelles de Stras- bourg). 'l'i. IMeusf.. Verditii. - Société Philoinatique de ^'er- dun. 'i5. Xoni). Cawl)rai. — Société d'iMuulation de Cam- brai. 40. id. Douai. — Société d'Agriculture et Scien- ces de Douai. 47. id. fÀlle. — Société des Sciences, Agriculture et Arts de Lille. 48. id. Taille. — Société Géologique du Nord. 40. id. Lille. — Revue biologique du Nord de la France. 50. Orxf. Argentan. — Société Flammarion, ôl. Pas-ok-Calais. Arras. — Académie des Sciences, Lettres et Arts d' Arras. r)2. PrY-nK-DnME. Clermont. — Société Historique et vScientilique de l'Auvergne. 5."). id. Clermont. — Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont- Ferrand. 54. Pyrknkks (Hautes-). Bn<^iicres-de-Bi}^orre. — So- ciété Ramond. 55. Pyrénkes-Orientalks. Perpignan. — Société Agri- cole, Scientifique et Littéraire dos Pyrénées-Orientales. 5(). Rhône. Lyon. — - Société d'Agriculture, Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon. 57. id. Lyon. — Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Lvon. — 234 — 58. Rhône. Lyon. — Société Linnéenne de Lyon. 59. S.vnXF.-KT-LoiUE, Ma'con. — Académie de INIacon. 00. id, Autii/i. — Société d'histoire naturelle d'Autiin. 61. Sautiie, Le Mans. — Société d'Agriculture, Scien- ces et Arts de la Sarthe. Paris. — Société Zoologique de France. Paris. — Société Mycologique de France. Paris, — Société Botanique de France, Paris. — Société Géologique de France. Paris. — Annuaire géologique (15, rue de Tournon). Paris. — Ecole Polytechnique. Paris. — Ecole des Mines. Paris. — Association Scicntilique de France. Paris. — Société Philomatique de Paris. Paris. — La Feuille des Jeunes Natura- listes (35, rue Pieri'e-Charron), 72. id. Paris. — Ministère de l'Instruction pu- blique. — Revue des travaux scienti- fiques. 73. id. Paris. — Ministère de l'Instruction pu- blique. — Bulletin des Bibliothèques et des Archives. 74. id. Paris. — Bulletin Scientifique de France et de Belgique (14, rue Stanislas). 75. Sfjnf.-Inférikuue. Le Havre. — Société havraise d'Etudes diverses. 7G. id. Le Jiai're. — Société Géologique de Nor- mandie. 77. id. Le Havre. — Société des Sciences et Arts ao^ricoles et horticoles du Havre. 62. Seine 63. id. 64. id. 65. id. m. id. 67. id. 68. id. 60. id. 70. id. 71. id. — -235 - 78. id. Rouen. — Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts de Rouen. 79. i(l. Rouen. — Société centrale d'Agriculture de la Seine-Inférieure. 80. id. Rouen. — Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. 81. Seine-kt-Oise. Versailles. — Société d'Horticul- ture de Seine-et-Oise. 82. Skvkes (Deux-). Niort. — Société d'Agriculture des Deux-Sèvres. 83. Somme. Abheville. — Société d'Emulation d'Ab- bevillo. 84. id. Amiens. — Société Linnéenne du Nord de la France. 85. Vah. Draguignan. — Société d'Etudes scienti- fiques et archéologiques du Var. 86. Vienne. Poitiers. — Société académique d'Agri- culture , Belles-Lettres , Sciences et Arts de Poitiers. 87. VosoES. Epiiial. — Société d'Emulation des Vosges. 88. id, St-Dic. — Société Philomatique Vos- gienne. 89. Yonne. Au.rerre. — Société des Sciences histo- riques et naturelles de l'Yonne. Algérie. 90. Alger. Alger. — Société des Sciences physiques, naturelles et climatologiques de l'Algé- rie. 91. CoNSTANTiNE. Bàne. — Académie^ d'Hippouo. -» 236 -r- Alsace-Lorraine. 92. CuLMAi!. Société d'Histoire naturelle de Gol- raar. Do. Metz. Académie de Metz. Allemagne. 94. lîKiîLix. Berliner entornologische Zeitsclirilt. 95, DuiiKHiUM a/h. Pollichia (Natunvisscnschartii- cher Verein der Rheinpfalz). 90. GiESSKN. (Jberhcssische Gesellschaft fiïr Natur- und Iloilkunde. U7. Hamuoiiu;. Aaturwissenschaftlicher ^'erein zu Ilamburg. î)8. Ii';na. Medicinisch-Xaturwissenschaftlicher Ge- sellschaft zu lena. DU. IvŒNKisiiinu;. K. [)hysikalisch-ûkononiische Ge- sellschaft Kûnigsberg. JOO. Munich. K. Bayerische Akademie der W'issen- schaften zu Mïinchen. loi. id. Ijayerische botanische Gesellschaft. 102, MuNSTKU. ^Vestfalischer Provinzialverein (ur^\"is- senschaft uud Kuust, jMiïnster. 103, Oi'i-KNiiACH a/m. Offenbacher \'erein fiir Natur- kunde. lO'i, llATisiiONNE. Zoologisch-uiineralogischer Verein zu Regensburg. 105. Stuttgaiît, Verein fiir vaterlandische Xatur- kunde in ^\ urtemberg. Australie. 100. Adélaïde. Royal Society oi Soulh Australia. — sar — 107. Sydney. Département of Mines. 108. id. Linnean Society of New South Wales. Autriche-Hongrie. lOî). IjkuiNN. Naturforschcnder Verein in J>riinn. 110. Iîuoa-Pksth. Ungarischc geologisclie Anstallt. 111. \'ij:xne, K. K. Akaderaie der Wissenschaften. 11-. id. K. K. Natia-liistorischor Ilofnuiseuia. ll'J- iti. Iv. K, Geologisclie Reiclisanstalt. 114. id. K. Iv. Zoologiscli-botanisclicGeselischalt in ^^len. Belgique. 115. Jjulxelles. Académie R. des Sciences , des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. 110. id. Société R. de Botanique de Belgique. 117. id. Société R. Malacologique de Belgique. 118. id. Société Entomologique de Belgique. 119. id. Société belge de INlicroscopie. 120. G.\xj). Dodonea. 121. LiÈ(;e. Société Géologique de Belgique. 122. id. Société R. des Sciences de Lièye. Brésil. 12;>. Rio-de-Janeiiîo, La Escola de Minas de Ouro- Preto. Muséum nacional do Rio-de- Janeiro. Gosta-Rica. 124. Sax-Jusé. .innales del Musco nacional. — ^238 — Espagne. 125. Madiud. Sociediitl cspaùola de Ilistoria natural. 120. id. Real Acaderaia de Ciencias exactas lisi- cas y naturales. États-Unis. 127. Boston (Mass.). Society of natural History. 128. id. American Academy of Arts and Sciences. 129. Cambridge (Mass.). Muséum of comparative Zoôlogy at Harward collège, 130. id. American Academy of Arts and Sciences. 131. Chapel-Hill (North Garolina). Elisha Mitchel scientific Society. 132. New-Haven. Connecticut Academy of Arts and Sciences. 133. Xew-Yoric. The New-York Academy of Sciences. 134. Philadelphie. The Academy of natural Sciences of Philadelphia. 135. id. The ^^^lgner Free Institute of Sciences. 13G. St-Louis du INIissouri. The Academy of Sciences of St-Louis. 137. San-Francisco. California Academy of Sciences. 138. ToPEKA (Kansas). Kansas Academy of Sciences. 139. Trenton. The Trenton natural History Society. 140. Washington. Smithsonian Institution, Hollande. 141. Amsterdam. Académie des Sciences d'Amsterdam (Koninkligde Akademie van Weten- schappen). 4 - 239 — 142. Amsterdam. Société royale de Zoologie « NatuiM artis magistra. )) 143. Leyde. Nederlandsche dierkundige Veree- niging. 144. id. Nederlandsche entomologische Veree niging. 145. NiMÈGUE. Nederlandsche kruidkundig Archief. Iles-Britanniques. 146. Dublin. Royal geological Society of Ireland. 147. Edimbourg. Royal physical Society ofEdinburgh. 148. Glasgow. Geological Society of Glascow. 149. Londres. Linnean Society of London. 150. id. Entomological Society of London. 151. id. Geological Society of London. 152. id. Zoôlogical Society of London. 153. id. Royal microscopical Society. 154. Manchester. The Manchester litterary and phi- losophical Society. Indes anglaises. 155. Calcutta. Geological Survey of India. Italie. 156. Florence. Societa Entomologica Italiana. 157'. id. Accademia economico-agraria dei Geor- gofili di Firenze. 158. id. Bibliotheca nazionale centrale di Firenze (Bolletino délie pubblicazioni italiane). 159. GÈNES. Museo civico di Storia naturale di Ge- nova. 16 - 240 — 160. GÈNES. Malpighia. 161. Rome. R. Istituto botanico di Roma. Luxembourg. 162. Luxembourg, Société des Sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg. 163. id. Société de Botanique du grand-duché de Luxembourg, Mexique. 164. Mexico. Sociedad cientifica Antonio Alzate. 165. id. Observatorio meteorologico central. Portugal. 166. Lisbonne. Gommissâo dos trabelhas geologicos de Portugal. République Argentine. 167. CoRDOBA. Academia nacional de Ciencias. Russie. 168. Helsingfors. Société des Sciences de Finlande (Finska Vetenskaps Societeten). 169. KiEW. Société des Naturalistes de Kiew. 170. Moscou. Société impériale des Naturalistes de Moscou. 171. Odessa. Société des Naturalistes de la Nouvelle- Russie. 172. Saint-Pétersbourg. Académie impériale des Sciences. - -241 - 173. Saint-Pétehsbour!;. Comité géologique. 174. id. Société entomologique russe. Suède et Norwège. 175. Christiania. Université royale de Norwège. 176. LuND. Universitas Lundensis, 177. Stockholm. Kœngliga Svenska xVkademien. 178. Upsal. Societas Scientiarum Upsalensis ( K. Wetenskaps Societet). Suisse. 179. Genève. Société de Physique et d'Histoire na- turelle. 180. Lausanne. Société vaudoise des Sciences natu- relles. 181. Neufchatel. Société des Sciences naturelles de Neufchàlel. 182. Schaffouse. Société Entomologique Suisse (Schweizerische Entomologische Ge- sellschaft). LISTE GENERALE DES MEMBRES DE LA. SOCIETE Au 1er Janvier 1891. MEMBRES HONORAIRES. Date de la }ioinination S. M. Don Pedro de Alcantara, Empereur du Brésil 1877 MM. MÉRiEL, maire de Caen, rue Jean-Romain, 27 « 1890 BoREux, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, Paris 1875 Capellini, professeur de géologie à l'Université de Bologne (Italie) 1878 DouviLLÉ, professeur de paléontologie à l'École des mines, boulevard St-Germain, 207, à Paris. 188 2 GvSNiER, à Vimoutiers (Orne) 1869 GuiLLOUARD, professeur à la Faculté de Droit de Caen 1890 Leblanc (Edouard), inspecteur général des Ponts et Chaussées, 65, rue des Vignes, Paris . . . 1873 Leboucher , professeur honoraire à la Faculté de? Sciences, rue de Bretagne, à Caen. . . . 18/i8 Le Jolis , président de la Société des Sciences naturelles de Cherbourg 1860 Lennier, président de la Société Géologique de Normandie, au Havre 1880 Letellier, ancien professeur au Lycée, rue Desgenettes, 5, à Alençon 1869 Liais (Emmanuel), ancien directeur de l'Obser- vatoire de Rio-de-Janeiro (Brésil), à Cher- bourg 1874 Mceller (de), professeur de paléontologie à l'In- stitut des mines, à St-Pétersbourg ( Russie ). 1878 Nylander, naturaliste, 61, passage des Thermo- pyles, à Paris-Plaisanc" 1861 - 243 — Date (le la nomipation MM. Saporta (le marquis Gaston de), correspondanl de rinslitul, à Aix (Bouches-du-Rhône) . . ^878 Sauvage (D'), directeur de la Station aquicole, à Boulogne-sur-Mer d883 ViLLERS (Georges de), secrétaire de la Société Académique de Bayeux 1845 MEMBRES RESIDANTS. Adel (Auguste), préparateur de géologie à la Faculté des Sciences, vice-bibliotliécaire en 1890, rue de Geôle 1888 AuE, professeur libre, rue Caponière, 18. . . . 1867 Anne, vétérinaire, conseiller général du Cal- vados, rue des Jacobins, lili 1890 Barettr (D'), professeur à l'École de Médecine, rue Jean-Romain, 22 1890 Beaujour ( Soplironyme) , notaire honoraire, trésorier honoraire, rue des Chanoines, 10. 1872 Berjot, secrétaire de la Chambre de Commerce, rue des Carmélites, 10 1863 Bigot (A.), chargé de cours à la Faculté des Sciences, rue de Geôle, 113 1881 BouRiENSE (D'), directeur de l'École de Méde- cine, rue de Geôle, 76 1854 Catois (D'") , licencié es sciences, professeur à l'École de Médecine, biblioiliécaire en 1890, rue Écuyère, 15 1879 Charbonnier, professeur à l'École de Médecine, président en 1890, rue Froide, 22 1870 Chevrel, docteur es sciences naturelles, chef des travaux de zoologie à la Faculté des Sciences, rue de Bras 1882 Dangeard, chef des travaux à la Faculté des Sciences (en congé), impasse Bagatelle, 3. . 1883 — 244 — /) ./(' (le 1(1 noiniiialion MM, Danis, licencié es sciences physiques, prépaïa- tciT (le chimie à la Fiiculté (les Sciences. . 1889 Demiîlli;, |)luirmacien de 1" classe, boulevard du Théâlre 1880 Fauvel (Albert I, avocat, rue d'Auge, là. . . 1859 Fayel (Df), professeur ù l'École de Médecine, boulevard du Théâtre, 6 1859 !'"oiiMiGNY DR La Londr Idr) , président poiiv 1891, rue des r.armes, .'l.'î 186i GossARD (Emile), professeur au Lycée, chargé de conférences ù la Faculté des Sciences, rue Rosnières,23 1887 GossELiN [B'), professeur à l'École de Médecine, rue de Lengannerie, U 1878 Gramonii, professeur suppléant à l'École de Mé- decine, rue Écuyèro, 1 1890 HuET D' Lucien, maître de conférences à la Faculté des Sciences, professeur suppléant à l'École de Médecine, archiviste, rue de la Chaîne, 8 1885 JouANNE, professeur au Lycée, rue Si-Martin . 1869 La Néele (D'), rue de l'Oratoire 1889 Li; Blanc-H ABDEL, ancien imprimeur-libraire, rue Froide, 6 (et 18, rue Demarquay, Paris). 1869 Lkboeuf, pharmacien de première classe, rue St-Pierre, 27 1879 Lecoiinu (Léon), ingénieur des Mines, maître de conférences à la Faculté des Sciences, rue Jean-Romain, 1i 1879 Légeu ( L. -Jules ), licencié es sciences natu- relles, préparateur de botanique à la Faculté àe?: Sciences, vice-secrétaire, 17, place de la République 1887 IjEtellirr ( Augustin ) , docteur es sciences, professeur au Lycée, rue Crusse 1881 LiGiMER lOctave), professeur de botanique à la — 245 - Date de la notniniilion Faculté des Sciences , secrétaire, route de Creully, 10 1887 MM. LiOT, ancien juge de paix, bibliothécaire pour 1891, 2 bis, cliemin d'Auliiie 1890 Marie (Aimyre), ancien pharmacien, vice-biblio- thécaire pour 1891, rue Calibourg, li . . . 1882 MuLLOis, pharmacien, me St-Pierre, il. . . 1882 Nbyreneuf, professeur à la Faculté des Sciences, rue St-Martin, 82 1870 OsMOM, contrôleur principal des douanes, rue de l'Oratoire 1873 Rabut, ingénieur des Ponts et Chaussées, rue des Jacobins, 18 1882 Renémesnil (P. de), chef de division à la Mairie, trésorier, rue l'Église-St-Julien, 12. . 1878 Sausse (Arthur), préparateur à la Faculté des Sciences, rue Crusse, 4 J887 Vieillard, directeur du Jardin des Plantes, rue Saint-Jean, 245 1801 MEMBRES CORRESPONDANTS MM. Appert ( Jules), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Fiers vOrne) 1878 Bansard des Bois, ancien député, maire de Bcl- lême (Orne) 1888 Barbé (Charles), médecin, à Alençon 1886 Barré ( Edmond), docteur-médecin, rue de St- Pétersbourg, 1,5, i> Paris 1877 Basshrie, colonel en retraite, boulevard Négrier, 26, au Mans (Sarliie) 1873 Beaumont (Félix Élie de), ancien procureur de la République, rue des Saints- Pères , H, à Paris, et au château de Canon , Mézidon (Calvados) 1877 - 246 - Date de la nomination M.Vr. Bergounioux, médecin-major Qu 15° régiment de dragons, Libourne (Gironde) 1882 Bertot , inspecteur des piiarmacies , président du Tribunal de commerce, rue des Clianoines, 16, à Bayeux 1851 BiZET, conducteur des Ponts et Cliaussées, à Bel- lême (Orne) 1885 Blier (Paul), professeur au Ljcée de Cou- tances (Manche) 1880 BoTTARD (D'), boulevard de Strasbourg , au Havre 1886 BouDiER (Emile), pharmacien, "20, rue de Grétry, à Montmorency Seine-et-Oise) . . . 1876 Bougon, docteur-médecin, rue du faubourg Montmartre, /i5, à Paris. , 1872 BouTiLLiER, géologue, à Ronclierolles , par Darnétal (Seine-Inférieure) 1866 Brongniart (Charles), rue Linné, 9, à Paris . . 1879 BucAiLLE, géologue, rue St-Vivien , 132, à Boucn 1866 Bureau (Ed.), professeur au Muséum, quai de Béthune, 26, i» Paris 1858 Canivet, conseiller général de l'Orne, maire de Ghambois, 11, boul. Magenta, Paris, . . 1872 G ARuiNE, pharmacien , à Courseulles 1875 Chapelle (de La), naturaliste, rue de la Comédie, 41, à Cherbourg (Manche) 1883 Clément (l'abbé), curé de Tourgéviile, par Touques (Calvados) 1878 Corbière, professeur au Lycée, rue Sogondat, à Cherbourg ' 1878 CoTTEAu, membre du Comité de la paléon- tologie française, à Auxerre (Yonne). . . . 1863 Courtois, instituteur, à StVaast ( Manche ). . 1881 Créances (J.-B.), principal du Collège d'Arnay-le- Duc (tIaute-Marne), 1886 — 247 — Date de la nomination MM. Debon , négociant, ancien maire d'Isigny. . . 1882 Delalnaï (Rriiest), conseiller général de la Seine- Inférieure, à Fécamp 1890 Delavigne, herboriste et pharmacien de 1 "= classe, Graude-Rne, 55, Alençon 188A Demagny, négociant, maire d'Isigny 1882 Demerliac, ingénieur des arts et manufictures, directeur des usines de Fontaineriaut, à Sées (Orne) 1889 Dewalque (Gustave), professeur de minéralogie, géologie et paléontologie, à l'Université de Liège (Belgique) 1857 DiAVET (l'abbé Félix), curé de St-Martin-d'As- pres, par N.-D. d'Aspres (Orne) 1879 DoLLFus (Gustave), membre de la Société géolo- gique de France, rue de Chabrol, à5, à Paris 1873 DucHESNE-FocRNET ( Paul ) , Conseiller général du Calvados, à Lisieux . 875 Ddpont, pharmacien, à Mézidon (Calvados) . 1872 DuQUESNE, pharmacien, à Pont-Audemer (Eure . 1873 DunET, professeur à la Faculté libre de Méde- cine de Lille (Nord) 1870 DuTOT, avocat, à Cherbourg 1883 FjciiET, juge de paix, 7, rue Malakoflf, à Brest (Finistère) 1878 Fleuriot (D'), conseiller-général du Calvados, à Lisieux 1873 Fontaine, naturaliste, à La Chapelle-Gauthier par Broglie (Enre) 1881 Fortin (Raoul), 2/i, rue du Pré, à Rouen . . . 1884 Foucher, rue delà Véga, 17 et 19, Paris . . . 1871 Frébet (l'abbé), professeur au Petit-Séminaire de La Ferté-Macé (Orne) 1881 Gadeau de Kerville, 7, rue Dupont, à Rouen. . 1888 Gahéry , receveur municipal, à Lisieux. , . . 186/i — 248 - Date de ta iiom'i%.lJTE:URS MM. Bigot. Communication sm' VArchéen et le Cambrien dans le Nord du Massif breton et leurs équivalents dans le Pays de Galles, p. 33. — Communication sur Quelques Péléci- podes des Grès siluriens de l'Ouest de la France , p. 47. — Communication sur des phénomènes de décalcification que présente la carrière de Pont-de-Landes, p. 59. — Notice nécrologique sur M. Eugène Eudes- DeslongchamiDS, p. 83. — Communications sur la constitution et l'allure des terrains anciens dans le Sud du département de l'Orne, p. 203. Charbonnier. Discours sur la tombe de M. Eug. Eudes- Deslongchamps, p. 7. -- Allocution à la séance du Havre, p. 75. Corbière (L.). Compte -rendu de l'excursion botanique faite par la Société, les 27 et 28 juin 1890, à Pont-Audemer et au marais Vernier (Eure), p. 66. Dangeard. Communication relative à un article de M. Kuntsler, p. 45. Fayel (D'). Communication sur M. le D'' Ameline , in- venteur des mannequins d'anatomie élas- tique, p. 16. 254 — Fayod, Sur une nouvelle application de la photo- graphie en Botanique (analyse de M. L.-J. Léger), p. 18. Jardin (Ed.). Aperçu de la Flore du Gabon, p. 135. JouAN (H.). Époques et mode d'apparition des diffé- rentes espèces de Poissons sur les côtes des environs de Cherbourg, p. 118. Lecornu (L.). Proposition relative au Bulletin météorolo- gique du Calvados, p. 17. — Sur le bassin silurien de la Brèche-au-Diable ( avec planche), p. 49. LÉGER (L.-J.). Analyse d'une note sur une nouvelle appli- cation de la photographie en Botanique, par M. Fayod, p. 18. — L'appareil latiei- f ère des Fumar lacées , p. 101. Lennier, Allocution à la séance du Havre, p. 76. Letellier (Aug.). Explications à propos du dépôt d'un Mémoire sur la couleur pourpre produite par le Purpura lapillus, p. 208. LiGNiER (O.). Contributions à la connaissance du bouton floral mâle de Chamœdorea elegans (planche I), p. 23. — Communication sur ses Recherches sur Vanatomie des organes végétatifs des Lécythidacées , p. 57. — Exposé de l'état de la Société depuis sa réunion de Bellème, p. 78. Mériel. Lettre de M. Mériel, p. 32. Saint-Germain (de). Discours sur la tombe de M. Eug. Eudes-Deslongehamps, p. 7. TABLE DES MATIÈRES Pages. Comi^osition du Bureau pour l'année 1890. ... 5 SFANCE DU 13 JANVIER. Discours (le M. Charbonnier , président, sur la tombe de M. Eug. Eudes-Deslongchanips 7 Discours de M. de Saint-Germain, doyen delà Faculté des Sciences 10 SEANCE DU 10 F1':VRIER. Communieatioîi de M. le D' Fayel sur le D' Ameline , inventeur des mannequins d'anatomie élastique. . l(i Proposition de M. Lecornu relative au Bulletin météo- rologique du Calvados 17 Note sur une nouvelle application de la Photogra- phie en Botanique, par V. Fayod (Analyse de M. L.-J. Léger) 18 SEANCE DU 3 MARS. Contributions à la connaissance du bouton floral mâle du Chamœdorea elegans, par M. O. Lignier (PI. I). 23 Observations de M. Danijeard 30 — 256 SEANCE DU 14 AVRIL. Lettre de M. Mériel, maire de Caen 32 Communication de M. Bigot sur VArchéen et le Cam- hrien dans le Nord du Massif breton et levrs équi- valents dans le Pays de Galles 33 Communication de M. Dangeard relative à un article de M. Kuntsler 45 SEANCE DU 5 MAI. La Société Dodonea de Gand demande l'échange des publications 4(5 Communication de M. Bigot sur Quelques Pélécipodes des grès siluriens de F Ouest de la France. ... 47 SEANCE DU 2 JUIN. Résolution d'échange de publications avec V Annuai^'e géologique universel 48 Sur le bassin silurien de la Brèche-au-Diable , par M. Lecornu (avec planche) 4!) Communication de M. Lignier sur ses Recherches sur VAnatomie des organes végétatifs des Lécythi- d accès 57 Communication de M. Bigot sur des phénomènes de décalcification que présente la carrière de Pont-de- liandes 5'> — 257 — EXCURSION ANNUELLE A VILLERS-SUR-MER , PONT-AUOEMER ET LE HAVRE. Pfogrannue général de l'excursion 63 Excursion géologique Id. Banquet du Havre 64 Compte-rendu de l'excursion botanique faite par la Société Linnéenne de Normandie , les 27 et 28 juin 1890, à Pont-Audcmer et au marais Vernier (Eure), par M. L. Corbière 0() SÉANCE PUBLIQUE AU HAVRE, LE 29 JUIN. Allocution de M. Charbonnier, président 75 Allocution de M. Lennier 76 Exposé de la situation de la Société depuis la réunion de Belléme 78 Notice nécrologique sur M. Eugène Eudes-Deslong- champs, par M. Bigot 83 Herborisait ions bryologiques dans les vallées de Saint- Aubin-Routot et d'Oudalle, par M. Thériot ... 95 L'appareil laticifère des Fumariacées par M. L. -Jules Léger 101 ICpoques et mode d'apparition des différentes esi)èces de Poissons sur les côtes des environs de Cherbourg, par M. Henri Jouan 118 SEANCE DU 10 NOVEMBRE. La Socicté holanique bavaroise de Munich demande l'échange des publications 132 Inauaiuration du buste de M. Morière Id. — 258 — Nomination de M. le D' Catois aux fonctions de Bi- bliothécaire de la Société 13o Aperçu sur la flore du Gabon, par M. Ed. Jardin. . 135 Communications de M. Bigot sur la constitution et l'allure des terrains aiîciens dans le Sud du dépar- tement do rOinc 203 SEANCE DU 1" DECEMBRE. Photographie d'Iguanodons itvcmntée par M. Beijot. 208 Communication de M. Letellier à propos du dépôt d'un Mémoire sur la couleur poui'pre produite par le Pur- pura lapillus Id. Ouvrages reçus par la Société Linnéenne de Norman- die pendant l'année 1890 211 Sociét'^s savantes avec lesquelles la Société échange ses publications 230 Liste des Membres honoraires, résidants et correspon- dants 242 Table des communications par noms d'auteurs. . . 253 Table des matières 255 Bulletins mensuels de la Commission météorologique du Calvados (année 1890) Caon, Imp. M. Delesciiies. PL L OLignier.deU lith BULLETIN MENSUEL DE LA COMMISSION MÉTEOllOLOGKiUE DU CALVADOS Janvier 18GO I _ Brouillard (Pf, S-H, Ts, V). i - Brouillarrl (Pf, Ts, V). — Gelée blanche (M). — Halo lunaire (S.H). ;] _ Grésil (Ts). — Verglas (Pf, Ts). ' îj — Ciel l'ouge au lever du soleil (S.O). (5 - Brouillard (A). 7 _ Gelée blanche (M). 8 - Brouillard le matin (A, G, Ln, Pf, S.H). — Gelée blanche (Br, V). ;t — Brouillard le matin (A, Pf, S.O, S.S).—Bourfjeonneme)it du sureau (V). 1(1 — Brouillard (A, S. S, V). — Floraison chi perce-neige (A). Il - Brouillard (A, G, Lx, Pf, S.S, T). — Brume (V). \-2 - Brouillard (A, S.S, T). — Brume (Br, R). i:^ - Brouillard (A, M, Pf, S.S, T). — Brume (Br, R). j.'j — Brouillard (M). — Floraison de la primevère (A). 17 — Brouillai d (Pf, R). — Brume (V). — Gelée blanche (S.O, Ts, V). — _ Ciel rouge au lever du soleil (G). 10 — ÉCLAIRS le soir (I, R). — Bourgeonnement du noisetier (S.O). •2<3 - Tonnerre (V). - Grêle (T, Ts, V). — Floraison de la violette (A) et du jonc marin (S.O). '21 — Tonnerre, éclairs et grêle (R). — Giboulées (Pf). — Neige (R, S.O). — Passage d'oiseaucc de mer (A). ■1-1 - Tonnerre (H, Pf, S.S, T). — Eclairs (H, Pf, S.S). - Grêle (H, S.S, T, V). — Grésil (Br). - Arc-en-ciel (V). •2:t - Tonnerre (Br, Ln, R, S.S). — Eclairs (Br, G, R, S.S). — Violente tempête: nombreux arbres renversés; la mer, démontée, rompt les digues à Houlgate et Isigny , couvre les marais de Sallenelles , , Ver, etc., et coupe la voie ferrée près de Gabourg. • ■24 - ÉCLviRs (Ln). — Gelée blanche (G). -- Giel rouge au levant (S.O). '2;J — Arc-en-ciel le matin (G). — Débordement des fosses de Souci. — Inondation partielle de la prairie de Caen. — Bourgeonnement des arbres fruitiers (V). -2(î - Brouillard le matin (A). — Floraison de l'ellébore d'hiver, de l'ané- mone et du crocus (G). i' - Brouillard (A, I). — Floraison de la corbeille d'arqent ( Arabis alpina) (G). 28 - Arc-en ciel le soir (M). — Floraison de la violette de chien (S O). 211 - Brouillard (A, S.S). — Floraison de la violette bleue des jardins (S.O). :tii — Brouillard (A). — Floraison de la pommerole (S.O). •il - Brouillard (A, Br, I, Pf, R, T, Ts). - Gelée blanche (Ln). — Flo- raison de la pervenche bleue (S.O). — Apparition de mou- cherons (G). ABREVIATIONS. — A, Annebault — Bn , Bénv-Boc:igo - Br . Brémov — C. Ca-n — I m. (.aumoni-rKvenic - H, Honfleur - I, Isigriy — ln , L(}nault — ' Lx , Lisieux — M . Montpin,;oii - O . Oyeslrcham — Pf , I^ienofittc — Pv . Ponl-rEvêque — R , Roucamps — •■ n e-Honorme — S.O, SL-Ouen-le-Pin — SS , St-Sevpi- — T Tronville — Ts . Trévièrcs ~ * , 1 Mare de Ver. Mois doux, humide et brumeux, caractérisé par la circulation de nombreuses dé- pressions entre l'Irlande, la Norwège et la Russie. Dans la nuit du :J1 au 22, une forte lempete se manifeste sur nos côtes ; le '■>?>, une tempête encore plus violente, venue ;i Angleterre, cause en France de grands ravages : le vent atteint, au sommet de la 'fur Lillel, une vitesse de 30 mètres par seconde. A CD CD LU CD 5 -; i 2_"~iS2H;;2L::i2iL;^^3Sl-i;iS — I-:':-:2.;:i-HJ-'^^^'-^*~* "^^ x"Lt x"iT^ E l^ •-=; X X 'Cî =|: l^ X X C-.^X X l:^ X X X Cî C; X ~. X X L^ 1-- X t^ ~. x 61c~^ 2 -■ y. n r. A r. -y. r. -/: x •/! ce Z m ï; y ''• 1 z * -^ x v: x L }. " s- 6 /J O ' ^. ~. -r. " ^ ~. ^. O ^ 6 c/i ^ - 0 35 y y ^ ! >^ r. X x X X 73 ry) X -x i^ ., -^ ' '^ .^ ; ^' >'. X -X X -X X X X ■/} Z y, x' c« X •/ /' 1 Q î X X 'M '^t t^ C: ri O 71 1:5 — >* te » I^ C3 'M Ci — ;,-t v* c. ".C C: •' -.e i^ ~- T" rt et ~ '71 0 i- >^ -0 t- X X -T- I-- —. 71 X -■-* 10 rt -.e i^ c: ~ ot 71 5 S -c Ti - - X X ot si :n --^ et" cr. :o ci :^ O x' l^- X -O G-i |-^' --i-' — .' 71 :--t ■^' x x' v* v* v* v* ' ~' :--t «^ -^ ^ :o îD --r: ^ -o îO :n) 0 : t ;r? :_-î 10 -.u-t ^ «* >^ -* -o 0 — H — t^ X 0 l-t >* 7< X c; et X 3 »* c w »^ et C; >-■* 1^ 13 (M - ^7:- ;--t :o L-- -* 1^ X :ct 71 — et X X 0 -TH .r- 0 ce 71 «^ ce :o t^ -^ t. x b P. ^ 5 ,£ = X 0 71 X co et et 0 '-0 X 1-- 0 X X X r^ co 0 ^' 71 ^i< x x' t^' t^' -.-<' v* -n ~-" ' ' ;rt ^ ^ -^ .Ci •— ■ te te ^t :-7 :» te i-t i-t :o :rî ;r^ -^ >^ -^ v-t et et v-* -c* ilt Jt v* .^: .~ ~ — 3 --* ^7 te 0 C' t^ X w >^ »--* X y- 71 -O et -v- et 'tt X te' -<* c- -^ ^-^ 3 -». ^ — ' c". :rî te t^ Ci te X -T< X 0 t^ 71 '^ -r. -:r< et »î* te TH 71 71 0 7» t-5 c «j* 0 X H , . 'C. 'O 71 r^ — ' 71 et X X i:^ X 'O X X X 1^ •<*' 'O ^' ^' te" ci et" x' i--' -c v' -A J. '«i - g :-7 :ct -* -^ :-7 te -^ i:t k7 M ^-7 te -jO) ^7 :7 :7 ^7 :o v* -.-* vt et et v* v* :7 :.7 -^ x i " - = :.-■ :.7 X :-7 71 >* >^ f- Ci — «^ "O :^7 -^ >^ C. et i^ vi- 17 3 C: — — "X; »>- :.7 i-j p X -* X Ci C-. t- 71 ^ij" 71 71 ce 'O -7 ce; 7i i^ 71 0 te 7i 0 et te x c: te :.7 et v- = - 0 C: 71 71 'te 0 ~ et Ci 0 t^ X 0 X X X t^ v* 0 ^' ■<* X x' x' x" 1-' ■^' 'tt 1^' '-' -' - ■0 :o 27 vj. «if 17 te te ;o te » ;7 te 17 17 ;7 :7 :« t7 v* «^ v* e: 71 v* v* :.-î ^.-^ ^ ;-V .v .; o te -^ Ci — ^ --* te Ci ^ t^ et 'tt »^ •<*■--f et 1— te -.e x x :7 71 x x r:' - te :7 -^ ■* et et — ~ ^ 71 71 ^ CO 71 -r- « -^ 71 « -T- R = ï 71 -rH -r^ et 71 71 "<* V? -H 71 71 -^ -H «* — -Il o ~ ° "^ H "1 "1 X' •-/■: « ": X 6 ^ o" d - -^ ^ ^ 'V5 ° ^ ^ 6 0 ^ ^ ^^ = z c / 2 x' x' x vj x" X xj x" 'X x' X* X* x' X '^ 75 tfi ..H r- £ t-i\ . f:J .a . • a t" • • d . 6 6 6 'J. 'J. 6 6 6 i • o ■ 6 ■ 6 • .ii ■ s . a . X' 73 . . X O . c O • '^ . O . » Z • Z ?: rx -X Xî X X IX X X X X X X cy3 7} CO "/) Z • li • H fci 'd d • K • d d d • 6 6 'd • 0 • • ~ • w "^ e 7^ 7-: aï . ^ t; d d d X . . '--^^ . -^ . . o . . .0 .XX . z :z; 73 X 73 X X X X X X X X X '^ _0 17 o -rH o 17 « r- o « o a 'O o 'C; et « t- « o 'O 'O t7 c et -r- c c: « Z - ' " Ci i^ L^ -.7 O O » et :7 -r- Si et o Ci o o 17 t7 et t^ :7 ce Ci o r^ et c o is £ - 1 2 O 'C' Ci c O - « c^ «-^ -'' 2 2 2 2 ^' 3 = 2 ""^ "'^ 3 2 2 ■' '" "" H î '" .^ î o = ai ix3 r- X -^ te X 71 te -^ 71 71 »^ te -^ *-i; v* -v-t 7i te te 7i te -■■*_ 7i x - Ts 71 o ce' o o :!0 :^ i--' et ci :7 Ci X X te 71 te o :7 ^ «^ :-7 X Ci i^ •— 1^ ~i - - 1 1 --- j: vj. 71 71 71 te X X 71 71 71 X 71 71 X 71 X 71 X X ^] - "'. 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Durant les trois derniers jours, les basses pressions ^onlraste'"cL'pTet''avec cêhh'rîanJl:" ''" *^"''""'^ '' ™^'^ ''^ ^^^"^'" ^'™^ "" R C3 =■ — C0 as o ..- \ (î-l L^ ^ CM t^ :.-î ^ 20 T^l ~* ce .oocoi:^c^oO[>:oo 6- o j= c/2>cZ.O.......OWO.a3..o^---ï5-2 0 5< Z ^ Z :?; cfi ce ce en w 73 Z 25 Z Z ;j ■Ji ■/. s: . . . ^ . . _ qq _ _ ^ . u3 co H M o • . . . Z Z • • 55 cTD Iz: y. "Z. -r. œ t: ce /. "Z. y, Z, 'Z Z. Z, -=■ r. 2: >?; ce >< >^ Z J^ -j^ -j^ w /i v: -e Z Z -< Z Z Z O 22 ^ oc "M -^ X — < c*î o 00 G-i co --. »i* -cj o O »--t G'i ce — 1 :o 00 o c; -T< c; ce — ^ o ^* — < ^-3 i^ G-l oc Ci ■.* o -^ >* t^ o :o 115 l^ -^ l^ Ci ^ c^ irj o G^ -^ ^» •o o; 1^ o Ci ce «* o t^ t^ ce OC' -«t co t- --■* i.o vj- cTw Gi v* vc* 00 >c* M Gi --O X 00 C3 i.-^ 'w :o :o :.e » :q :o iTî iO :0 «* «cj. -* ^ vt -* ^e ^ :rî iO O 'O O irî lO W » .c -* ^ S -?' ^' ^"5 ^ ^ »• ^1 -^i <5C -^ -O G-i -^ Ci ^ -T^ ce O O >* ^ -^ Gi ce ce ce -^Givtce-rHCîO:o:o-r-t-->cj* ><* >^ vj< -^ -o i.e » -o O co iO t-o :o o oc c; G^i :.-e oo l^ -o — -^^ g» Gi G-i i^ --C Ci — c. i^ te G-i -o Gi oo O -^ ce io i;5 ^:.e ce ^ Ci o G^i -TH 00 -^ I-- o '3 -^ T^ -* :o -o i-^ i^ o ci r- o G-i ^ -•■? O -^ . 00 00 -^ — ^ — . OC' t^ ce r^ -^ ^'î --o '00 i^ if: ir^ — 1 ^ 'Ce iD G-i >* Gi 00 w Ci o S ^e ir5 ce :.e ;-0 :e :,■^ ;.e i.e :-e » ^ >^ ^ ** vt >* :.e! lo irj :o — o -e :--3 :-e -Zi -o -C = ce Ci ce Ci ce -^ ce — . Le ^■*< oc iD -* i^ ce --■* o G-» ce -T- -^ r^ -^ — o -^ » 00 o Ci t-- Gi vj" ce :^ 00 Ci ce i>. M 1^ ce 'Ci 'O îc !>• -rH «^ ce 'O Gi iTj Gi Ci -e Ci -TH = ;.e :o o :-e 20 -^ -jri le re :o irs '•->' -^ ^ ^ --■* -^ ire :;:? -Si :.e 0 O --D ^e iO i.e 'O o Gi vj" Gi Ci 'O -th >cj ■.* 0 Ci t-- t^ re oc -o ce t^ Gi -^ C' ce — ' c^ 'O Ci Gi ire » >^ 0 »^ -^ :.e i^ -^ i> 3^1 le 0 0 0 ^e ce io -r^ '00 :-e -r- ce ^3 ^j* i^ -r- ce ;o >* Ot--G^:oce~*cioo^i^-ocicec:-^t-.»-^-^-*'<*-e)-T* 0 G-i io 0 'O 1^ io — ^ ~^ gi --■* :o ce ce --C c: Ci G) -o ce 00 >* ^ -H ci i-e -0 gi e:' 00 gi t- ce 00 co -e gi 'O gï ao co ire ;c te :-e lo :-e tre :e ;ei ire 'o ^-^ «^ ce »•-* •*.->• ce ;.e ;.e t.e "O '-C to :c :e 'O ie E- us es p «-TH^ = s^r^i_H a « «Gice a-T^Gl^G-lGl => ^GTceG1v^CeG1-T< •X -M -TH Gi G1 -^ ce GT Gi •-r.' G1 G1 ce -T^ Gi ce ce ce Gt Gi * -:?h (m ce ce ■«* ce gi ce o t=3 ~ 5 W.-ZH'-WWWW HSO Z Z Z Z ce ce -^ co ce X Z Z Z Z Z Z Z Z HH-ZW-'H .i^&q . .;/ . .^i;.aZ • -H • • ■ • ^ ;z; Z z T. ce ■/} -Ji j. r. z z z z z z hhzzh .h . .HHaa . . . .lïî&qa'O z z z in -r. -n f. Z Z Z Z Z Z Z tA t'A _, « 0 « -TH 0 ce i-e « s = « ce ire 'O 'O 'O - ce « 0 « 0 'O ce 0 '— 0 ° ■j^ « t- 10 = 0 0 ce = « « « « 'O 0 O' :rî i-~ :-e ce 'O 'O 0 'O -T- « ^^ Ci O = ce 1- -:t^ « 'O 0 'O « « = « « 0 0 c: ce Ci -^e I- cr.' 0 0 c ce r^ = 00 -.rr i 00-^ 00 Gl G'I 00 00 te >^ 'X 00 Gl 00 -^00^ Gl "^ G( 0 ce -r^ — < 0 0 0 -^ Gi -^ -T' 0 — 1 V* ce ^ i^ te 'e t~^ Gi ce ~ 0 ?e Gi Gi '^ 1 1 1 M 1 1 t OCGTOO »^CTG1«^ 00 Gl~* vaiCMoOvtX^'tGlOO ce ce >^ 0 0 '~ 0 0 0 -rn ..^ 0 0 ^ '^ IC OC 00 Ci Ci t^ vj 0 -r< 'X ©■! 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(M). 2 _ Neige presque générale (12 centim. à Isigny). 3 _ Neige (A, I, Ln, S.O). — Halo solaire (V). — Nidifica lion du merle el de la 2^ le (V). 4 __ Neige (I, Lx, M). — Floraison de la jonquille (A). 5 — Neige (A, Br, Lx, S.O).— Grésil (C, S.O).— Verglas (A, Br).- Couchant ronge (V). — Floraison de la jacinthe (A). (5 _ Brouilla:d le malin (A). — Feuillaison de la primevère jaune (S.O). 7 _ Brouillard le matin (A). — Chant du rossignol (S.O). 8 — Giboulées (Br, Ts).— ^Arc-en-ciel le matin (V). — Brouillard le matin (A). Chant de l'alouette (V). — Réveil de la chauve-souris (S.O). — Flo- raison du saule (S.O). — Feuillaison et floraison du poirier du Japon (R). 9 — Grêle (M, R, S.O, V). - Grésil (S. H.) — Giboulées (O, Pf, T.s). — Gelée blanche (Br). — Brouillard (A). 10 — Gelée blanche (A, C, îî.Yi).— Passage du pluvier doré (Y).— Floraison de l'orme (S.O). 11 _ Brouillard le matin (A). A^^rivée de la bergeronnette (V). — Départ de la hécassine (V). — Nidification du corbeau (V). 12 — Brouillard le matin [k). — Feuillaison du groseiller (V). 13 — Brouillard le matin (A). — Apparition de papillons (S. H).— Papillons jaunes (forêt de Cinglais).— Réveil de la chauve-souris {N). — Nar- cisses en fleurs (forêt de Cinglais). 14 — Brouillard le matin (A). — Gelée blanche (G, R, S. S, S.O). — Passage du van.neau huppé (V). Ig — Brouillard le matin (A). — Butinage des abeilles (V). — Floraison de la primevère blanche (S.O). 16 _ Bi'ouillard le matin (A). -- Arc-en-ciel le soir (V). — Floraison de l'abricotier (A). 17 - Brouillard (Pf.). — Gelée blanche (A, Br, C, I, Pf, R, S. H, Ts, V). - Halo solaire (V). 18 — Brouillard (A). — Gelée blanche (C, I, R, S. H, V). — Floraison du pêcher en espalier (A). — Semailles du blé de printemps (A). 19 - Brouillard (A, M, R). 20 — Gelée blanche (A, Ts). — Semailles de Vavoine de printe^nps (A). 21 — Gelée blanche (A, Br, M, R, S. H, Ts, V). 22 — Brouillard le matin (A). — Gelée blanche (Br, Ts, V). — Floraison de l'abricotier et du pêcher (V). 24 - Grè'.e (S.O). — Brouillard (A, R). - Gelée blanche (S.O). — Arc-en-ciel le soir (V). — Violente averse à Caen. 25 — Grêle (T.s). — Giboulées (T.s). - Plusieurs arcs-en-ciel (V). — Feuil- laison du lis (S.O). ■ 27 — Brouillard le matin (A). — Réveil de la grenouille (V). — Sortie de la limace grise (S.O). — Cri du crapaud {'S.O).— Apparition du bourdon des champs (V). — Arrivée des premières hirondelles (Pf). 28 — Brouillard (A, C, S. H, Ts). — Arrivée des premières hirondelles (V). 29 — Brouillard (AJ M, Pf, Ts). — Apparition du bourdon (S.O). — Passage d'oiseaux sauvages allayit au nord (R). 30 - Brouillard (A, C, R, Ts, V). 31 — Brouillard le matin (A). — Feuillaison et floraison du groseiller à piquants (S.O). ABRÉVIATIONS. — A, Annebault — Bn , Bény-Bocage — Br , Brémoy — C, Casn — Cm, Caumont-l'Eventé — II, Honfleur — I, Isigny — Ln , Lénault — Lx, Lisieux — M, Montpincon — 0, Ovestreliam — Pf . Pierreflife — Pv, Pont-I'Evêque — R, Roucamps — S.H. Ste-Ilônorine — S.'O, S'-Oiien-Ie-Pin — S S, St-Sever — T Trouville — Ts, Trévières - V, Phare de Ver. Jusqu'au 12, la pression est élevée sur l'Océan, basse sur l'Europe centrale et septentrio- nale. Le 12, les hautes pressions se propagent vers l'Est, puis elles sont refoulées sur la Russie par des dépressions qui abordent les côtes anglaises le 15 et le 24. Durant la dernière semaine, les hautes pressions reparaissent vers TEspagne. o . -O L^ r?l CO -o t^ o QO O CO :0 ^1 ^^ ^ ro t^ ^ \M 3C O G^l O 00 oo "-0 ^"5 G^ -n CO ^ O = :rî oc — iO r- i-- :-"3 t^ en et oo t^ lo '-i' 'X; o (X> o co i- co ce r^ i^ c; oo c: oo i.o [^ !0 ■a: u_ ^ r-r" r-ri ... ^ .... 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M -x o o î/3 . o . . u: a' 3 S Pi O -• S S CO O O '^i ^( G-1 ^ -TH G^l C^ G-» G-1 O O ■vi' O C^ -i- t- O O G-1 C?0 CO O 00 00_ 00 ce LU h— O >* — t^ G^T -^ Ci -r< 00 -^ -'S' oo O 1^ 00 M CT Gl --i ■5-1 '-0 œ t-- CO :^2 -^-5 ce (^ --■? ce -,2 ^ i5 O b S:. :uO -* vj« 1.-5 O îO :o ;o -^ 0? ce ce ce «^ v^ >^ ^ -^ M -^ M :o -O -O :o :.-; oo LU ^ ,-~,»^^^.^*r^^-o-^ OC' i-^ T-i 00 O i^ C5 c^ co vj< CM r- CM O -TH i> G^i co O es ce »_ '^ C5 -r^_ »^_ :o_ X d ce d !>•" ■^* ^' d G-T-o o ce o o 1-- Ci ce C-. ce o g-j -o ^ co ce 53 •^ ^e gt >^' ce ^.j S -.o S » i-e ;-e >^ >* » --0 --0 -.rs :o '^ ce ce ce ce >^ «* -* '^ ^ ce >--)' ;.e ;o :rî 0 -^ ;.e LU --* ^ ,^T (î-i ^ 0 t^ 0 ^ --e G-i G-1 00 arî ce 00 «^ 00 jo 3-e ce L— 00 co » c- -TH ^ ^ .T^ Gj ^ _L^ -ô oe S Gi 0 ^ 00 0 00 G'I » :o G^l I^ >^ i-e M Ci 0 Ci -^ -^^ -* t- g^t^ -*_ Ci — ._ Gi 0 OC o .^' /~â d 00' -rH -:rH CD G-i d 0 ce 0 0 t^ 0 T^ 00 ce Ci G-i »=}" Ci co ce -:r-( ce co -rH ^ ce as g lè S? 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H, S.O). — Passage de gibier de mer (V). — Chant du coucou (S. H). — Floraison du merisier (A). 3 _ Gelée blanclie (A, C, S. H, S.O). — Brouillard (M). — Passage de gibier de mer (V). — Arrivée du chardonneret (S.O).— Floraison du poi- rier d'espalier (A). 4 _ Gelée blanche {k, R). — Passage de gibier de nier fV). — Arrivée des hirondelles (Ts). — Floraison de l'épine noire (S.O). y — Gelée blanche (A, R, Ts). — Arrivée des hirondelles (S. H). — Feuil- laison de l'aubépine et du marronnier (S.O). 6 - Gelée blanche (Pf, R, S.H, Ts). — Brouillard (A, Pf, V). 7 _ Giboulées (Ln). — Grésil (S.O). — Chant du coucou (A). 8 _ Tonnerre (H, Ln, M, Pf, R, S.O, Ts). — Éclairs (M.R). — Grêle (G, H, Ln, M, Pf, R, S.H, S. S, T.s, T.V). 9 — Tonnerre (A). — Éclairs (A).— Grêle (Ln). — Brouillard le matin (A). \0 _ Grêle (Ln, R, S. S). — Neige (A, Ln, Pf, R). — Feuillaison de l'au- bépine (A). 11 — Gelée blanche et giboulées (Ln). — Neige rare (A, S.O). — Chant du coucou (S.O). — Épiaqe du seigle (V). 12 — Gelée blanche (A, C, I, R, SlH, SO, Ts). — Grésil (S.O). — Brouillard (G, S.H). — Floraison de l'orme (M). 13 - Tonnerre (Ts). — Gelée blanche (A, R, S.H, S.O, V). 14 — Tonnerre (Ts). -- Gelée blanche (A). — Chant du coucou (M). — Feuillaison du mélèze (S.O). — Floraison du poirier en haut vent (S.O). 15 _ Tonnerre (C.M). — Brouillard le matin {A.).- Arrivée de la caille (V). — Arrivée des hirondelles (M, S.O). 16 — Tonnerre et éclairs dans tout le département. Quatre vaches tuées et trois hommes renversés par la foudre (St-Vigor-le-Grand). — Un bœuf foudroyé (Marigny). — bOO gerbes de blé et d'orge brûlées par la foudre (Cintheaux). — Grêle (A, Br. C. V, 0). — Couchant rouge (Br). — Arc-en-ciel le matin (S.O). 17 — Tonnerre (A, Br, C. H, R, S.H, S.S, Ts, V). - Éclairs (A. Br, C, H, S. S, Ts). — Grêle (Caen). — Arc-en-ciel le matin (S.O). — Sortie de la limace rouge (S O). — Arrivée des hirondelles de cheminée (A), 18 — Brouillard (A, Pf, R, S.O, T). — Feuillaison du bouleau, du coudrier, du nias, du saule (S.O). 20 — Tonnerre, éclairs et grêle (M). — Brouillard le matin (A). — Se- mailles de la betterave (V). 23 — Brouillard (A). — Arc-en-ciel (M). — Feuillaison du tilleul (S.O). — Feuillaisoyx du hé Ire (A). 25 - Tonnerre (Ln, V). — Grêle (S.O, T. V). — Brouillard (A).— Tempête. 26 - Tonnerre (A, Ln). — Grêle (Br, C, R). 27 - Tonnerre (A, Ln, R, S.O, S.S). — Éclairs (S.S). - Brouillard (V). — Chant du coucou (V). 28 - Tonnerre (A). — Grêle (Br, S.S, Ts, V). — Gelée blanche légère (G, V). — Feuillaison du hêtre (Br). 29 — Gelée blanche (C, S.O). — Brouillard le matin (A). 30 — Tonnerre (S.S). — Brouillard le matin (A).— Gelée blanche (R).— Halo solaire (C). — Halo lunaire (G, S.H). — Feuillaison du hêtre et du chêne (S.O). ABRÉVIATIONS — A, Annebaiilt — Bn , Bény-Bocage — Br , Brémoy — C, Ca;ii — Cm, Caumont-l'Evpnlé — H, Honfleiir — I, Isigny — Ln , Li^^nault — Lx , Lisieux — M, Montinn-^on — 0, Ovestieham — Pf , Pierrefitte — Pv , Pont-l'Evêque — R , Roucam|is — S.H, Sie-Honorine — S."0, St-Oucn-le-Pin — S.S, St-Sever — T Trouville — Ts, Trévieres — V, Phare de Ver. Après une semaine de temps h-oid, dû à l'existence de basses pressions dans la région méditeri-anéenne, on voit s'établir jusqu'à la fin du mois un régime tout particulier : une muraille de hautes pressions barre en quelque sorte la route, du côté de l'Oural, aux de- pressions venues de l'Océan, les refoule sur TEurope centrale, et multiplie par la sur nos tètes les manifestations orageuses. D CD O QQ CD 00 a- 00 LU CD OC CD as ^: 0 0 ■A 0 0 Tl ^ M X X c- irs 00 ;0 CO ^ G-l G^l -^ 0 X X CO '71 0 -r< X c; c-- -^ 0 -T- 0 — S 1 -^ ^.-î »* O' X X X Ci C-. 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X X Cl >îi< -^ -..o :o 71' 71 et" 71 1-' c ^' X X -* ~-- 71 X 71 --C 71 71 71 -^ --C •«? 71 -<*• -.c -JT •- X X ^- --C '^ -0 et «T -^ :c --C 7t Ci '•i' :c icî ^ -T< ^0 t^ 0 Cl 0: X --C t^ Ci — . 71 — l- 0: X l-^ X 0 ■jc XV(1 1 -^ 71 et ^ i-O 0 L- X Ci c -r^ 71 et ~-i" :o VD L^ X Ci O ;:" Ji et ;^ r: ^ r;- X Ci O iilJLLETlN MENSUEL DE LA COM'îllSSlON MEIEOROLOGIIJUE DU CALVADOS Mai 1800 i — Brouillard le matin (A). (S. H). — CJia,/ttl<; la tourterelle {\). — Ai'rlcce de la huse cendrée (V). 2 _ ToxNEHRE (Bi% R, S.H). — Ec.r.AUis mv). - Bfouilhird le matin (X, C, Ts). Halo lunaire (G). — Roséo (V), — An^h-ce du Ltrerf/iti (Y). — Floraison du x>Qramier (Br). — Floraison du lilaset du fraisier (A). 3 — Broiiillaril (A, M. S.O). — Floraison du trèfle rouge (V). 4 — Tonnerre (A, <:, Lx, S.O. Ts, Tv, V). - Écl.urs (S.O), — Arrivée du martinet noir (V). — Feuillaison de l'Orme (Br). 5 — Tonnerre (.\, C, H, Ln, M, Pf. S.O, SS, T.s, Tv). — Éclairs (A, H, Pf, S.O). — Grêle (A, C, Lx, M, S.O, Tv). - Aurore boréale (A). - Ciel rouye le soir, au N. et à l'B. (Br). 6 — Tonnerre (Br, G, I, Ln, Pf, R, S. S, Ts, Vl —Éclairs (Pf, S.U, S.S, Ts, V). — Grkle (Br, S H, Ts). 7 — ToN'NKRaE (Br, Ln. R, SS. — Écr.AiRS (S.S). — Grklr (S.S). — Arrivée du martinet (SU). — Floraison, d% muguet. (S.O). 8 — ToNNEiîRE (Pf, R, Ts). - Brouillard (A, Br, G, M, Pf, R, S.H, Ts, V).— Goiiclianl ronge (S.O). î) — ToNNER-.E (Pf, S.S). - Brouillard (A, Pf, Ts). — Arrivée du martinet (S.O). — du raie (M).. 10 — TuNNKRRK (ï, S.S). — ÉCLAiHS (A). — Flovaison du cytise (S.O). — Floraison du marronnier d'Inde et du trèfle rouge (A). H — To.NNERRE (Br, I, S.O, S.S, Ts). — Éclairs (A, Br, I). — Grêle (Br). — Réveil du hérisson (A). — Floraison du lilas (S.O). 12 — Kclairs (A). 15 — Floraison de Vépine Manche et rouge, du seigle^ du sainfoin (.\). — Floraison du frêne, du noyer, du petîpller fS.O). H) - ToxxERRK (A. Br, 'J, H, M, JPf. R, S.O Ts, Tv, V). - Éclairs (A, Br, (/, H, l'f, S.O, V). — Grêle (C). Deux hommes tués par la foudre à CambriMuer. — Une vache tuée à tlérouville. 17 — ToNNERiuc (A, S.H). - É>;,LURS(.\. S.H). — Grêle (S.H). - Floraiso,/ de fauhépine iS.O^. — Floraison du sainfoin, du laiteron; plein floraison de la sauge des prés et de la pimprenelle : fruclifcatio. des ajoncs (marais dWrgences). 18 — Tonnerre lointain, Écr.AiRs (A). 49 — Tonnerre (A, Bn. Br, C, Lu Lx, Pf, R, S.H, S.O, Ts, V).— Éclairs (Bn, G, Lx, Pf, R, S.H, Ts, V). — S bœufs tués par la foudre au Dézert, près Gondé. 22 — Rosée blanche (C) 23 — Tonnerre (M). — Rosée (S.H). — Floraison du coquelicot, de la digitale liourprée : pleine floraison de Voseille, de la fleur de coucou, du glaïeul; fructification des laiches et cli Veuphorbe des bols (bord de l'Orne, à Hai-courî). 2.i — Tonnerre (Br, G, L M, Pf, R, S.H, Ts). - Éclairs (Br, C, I, R, Ts). — Grêle (L Ts). — Gouchant rouge (Br). — Floraison du sureau (A). m — Tonnerre presque général. — Éclairs (A. Br, G, H, I, S.H, S.O. Ts).— Grêle (A, Ts). — Peupliers et carreaux brisés par la foudre, pr^ - dTsigny. 2G — Tonnerre (Lx, R, S.H). — Floraison du catalpa et du piaulon-nla S.O 27-28-29. — Bi-ouillard le matin (A). 30 — Brouillard (A, Tv). 31 — Brouillard le matin (A). ABRÉVIATIONS. — A. Annebault — Bn , Bény- Bocage — Br . Brémoy — C, Casn — Cm. C:uimom-rK\enu' — II, Ilontlear — I, Isigay — Ln , Lénault — Lx , Lisieux — M. Monipini-;on — O. Oyestrehnm — Pf . Pierrofilte — Pv, Pont-l'Evêquo — R, Roucamps — S.II, Ste-Honoiine — S.O, Si-Ouen-Ie-Pin — S.S, St-Sever — T, Trouville — Ts, ïrcvières — \', Phare de Ver. Depuis un siècle, la moyenne barométrique de mai n'avait jamais été plus basse (753 milHmètres à Saint-Maur, prés ParisW— Aussi lôs dépressions orageuses ont-elles régné presque en permanence sur nos régions: o LU OC o ^ ~~i i— — t^ t|- 2C c^ 00 ^ p GO ce OC' c^ -^ r- lo oc :o i^ X c. — lo t^ in c X 1^ X rT^ Z v. M X co ;z; . ^ œ M ;^ o o , • a O Z . ^ Z Z /: 6 a • '• • -H Q M 73 yj OH . .O • . -w- -o. y y^ ' y •/ '/^ z . c /. -^ c. Q co ^ X ?i c; X ;--5 O ■* ■-"•■? ~^ce>ij''gj'v»-j*cecevT~^~q':^Le~-~ »^ '-f -r irs ;rî ue ~e> Tr -rr v^ ».+ ;e :.e :s ! c>i Ti X œ — ■ ce i^ G'i ^i" — 1 o "O ^i ce ci ■-o o ce ~ t^ o~ô~o~5rïrî~rr!rT-r^-~crâc~-- xo(?ioc;ocexoci-^i^i:^xoieot--L^-^îOiei:rî-r^ccG-Tc:2ceî> — ' :o c; t> Ci o -r- X r-' 3: x' :e" ',2 t' •'■' ^■r ~^ ~-~ ce ^ »i* ~^ «jy ce ce '^ ce "^ :a '-e >^ >^ '^ -f ^e -o -e m -^ -r -r -t ^e îo ie i!: ce Ci o -r- C-- -yi vt -5* X o Ci i^ Cl O ~ X CM r^ Ci ô -ri t- o ci Ci -- ^c^.x^z^ j_:-e_ le t^ 1-^ i^ X — te -^ o X X Cï iCi Ci i^ Ci i-~ 1-^ X o i^ Ci —1 v:r Cl «-■» -^ -* X c: I . 1-e X 1-. g «^ ^* -.-. Ci CI ce ce >^ «* vî* -r- X «* ce GC »^ ce ce -^ -o le M -* ^i' ^ ^ X P -r- X 1-^ c X 1-e ■<* V-* V-* V* .-; g r^- i*:5 ■ce t^ ce 1-e X ^ X X c -^ -<* vj. o Cl -JZ «^ CiCi CJ Cl — ■<* »5r ~^ X Ci r^ o X O O Cl ce r- o *^ Cl •^ VT >^ lO X lO --C Cl Ci Ci X --0 Ci iC ■«* •^Ci p- i^ ce lo ce 1-^ O X ---»• l^ 1^ ce C3C 1-.' 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X — i^ t^ îc X Ci o c: p- o Cl 2 2 CI ^ X >-- vc •^■* Cl «^ Cl Cl ^ Cl -^ ~* o «^ Cl X X ~* :c Cl X •-C ■5*' -^ ■te -n Cl ^ c.' :e Cl cr *«* ÎC w X Ci Cl — " 1—^ ^1 CT" -^ !."^ ""^, 1^ -v^ '-^ —', , /-M r^^ h.w "-^ --~ »^ ^f ""^ "" ^— '^l ^ i^'* ;e — ( ^ X — • — ■ . — Cl ce ^ ^. w 1^ X - - - 2^ ^ 1, - - ^ 2E - ;?i -Ti ci CI CI ci CI CI '?■ ^' --^ BULLETIN MENSUEL DE LA COMMISSION MÉTÉOROLOGIOLE DC CALVADOS Juin 18GO 1 — Brouillard le malin (A). — Gelée blanche (C, S.O).,— Couchant rouge (Bf). — Passage d'oiseaux sauvages (C). — Épiaf/e de l'avoine d'hiver (A, V). — Êpiage du blé (A). 2 - Brouillard le matin (A). — Maturité du trèfle rouge (A). — Semailles du sarrazin (V). 3 — Bi'ouillard (Aj. — Arrivée du maquereau (V). — Floraison du trè/fe hla>ic et de la vesce (A). -i — Brouilla rtl (A). — Coupe de la luzerne (V). 0 — ÉCLAins le soir (Br). — Floraison du sureau (Br, S.O). G — Tonnerre (M). -- Coupe du sainfoin (V). 7 — Tonnerre lointain (Rj. — Épiage du blé (V). — Floraison de la ciguë; pleine poraison de la camomille, du bleuet, de divers trèfles, de la scabieuse, de la clouce-amère; fructification de l'oseille el du saxi- frage granulé, etc. (entre Allemagiie et St-André). 8 — Tonnerre lointain (R), — Chant de la huppe (M). 9 — Éclairs le soir (A). 10 — Tonnerre (Pf, R). — Éclairs (A). — Biouillard (A). — Semailles du sarrazin (A). 11 - Ondées (S.H). — Épiage du blé (S.O). 12 — Tonnerre (A). — Brouillard épais (A). 13 — Tonnerre (A, C, Ln, Pf, R, S.O). — Éclairs et ciel livide (C). — Brouillard épais (A, Tv). 14 - Tonnerre (R). — Brouillard (A). 1.^ — Tonnerre et éclairs (A). — Brouillard (A, C, M, S.O). — Épiage de l'orge d'hiver (A). 16 — Brouillard (A, G, S.H, Ts, V). — Passage d'oiseaux sauvages (C). 17 — Tonnerre et éclairs (M), 18 — Brouillard (A). — Arrivée du râle; chant de la caille (8.0). 21 — Brouillard (M). — Apparition du taon (S.O). — Floraison du blé {\). 25 — Brouillard (S.H, Ts). — Floraison du blé (A). 26 — Passage d'oiseaux de iner (V). — Floraison de la luzerne [A). 27 — Éclairs le ispagne, puis s'étend sur la France, refoulant à l'Est et au Nord les centres de dépression. A la lin du mois, l'aire de hautes pressions rétrograde vers le Sud, et, le oO, une bourrasque assez forte fait son apparition en Ecosse. a- c/î az. LU oo □Q CD ^ ■'■ 1 ^ Ti _ -.ra -T- •..= — X — X L- ;c X -M c 7i 7i •^■*' n --r 7i — x ■ ce c ti 0 ~ i^ 3 ~ — »* ^ ce -- — ^ ^"î — '- '-c (JI 1^ -0 t-. i^ 71 — --:: -- -^ i^ ira tr x x -.o -■*—<— c cç --o ira ira ira ira ira ira vd ^z ira >^ •«t -^ ira --c ic ira ^ ira ira ira ira ira ira ira ira ira ira ira »* ce — 53.60 54.02 51.86 50.63 55.86 55.1)5 61.53 57.20 53.16 47.32 46.51 46.48 56. i4 62.01 61.93 57.26 5 '..00 56.85 57 . 30 55.61 5(5.09 58.17 58.20 57.06 54.81 50.97 50.71 59.05 50.50 36.80 0 c. — ce ira -0 71 CD 0 — -r- X — 71 X X -o ce ira 0 '-0 t^ ci ce en ce t- 71 ce -r- 4-O ~ ^ >07< -.-* -v-* -.-r CI -J2 >* 71 — 'Ce 0 X c ira i^ 71 » t- ^ 0 »* C; "T- 1^ t^ X ce . -^ ce 71 0 0 vr -r< t^ ce -.o -o ira ira 71 — 1-- --■* '-o i^ ira ira x x t^ ira -r» 0 x c 0 H ira ira ira ira ira ira w ira ira -■* >^ >Jt ira :c --c ira ira ira ira ira ira ira ira ira ira 1.0 ira ^ ira ot ^ = 0 71 c ce i^ -* «j* r- -o — — co ~ ce c X -^ — 3 X — i^ f^ ce c ce 71 cr. t^ vd 5 ira t^ 7< ira c; ira 0 0 X 7. tr; 71 X *,:; ce ~ X --2 ce et i^ — C5 ~* ira ic X 0 71 -r- 0 >^ ce ce 0 *^ ce' — <' x' ■^ -^^ 10 ce ce — ' — ■' ci •«* -o i^ -o ira x 1- t^ ira — ■ 0 c. — "-o 0 ira ira ira ira ira ira -.c ira ira -t ^ -^ ira -.c -o ira ira ira ira ira ira ira ira ira ira ira w >^ s ra ce - i^ X 71 ce c 0 0 71 r- r- -^ X ira — ce' X ~ x -.c :c ira ce c. 0 «* 7i 0 ira x 0 •^ ce 1^ ce >^ «^ «^ -TH 71 c; Ci c 71 71 c. 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S, V). — Éclairs (Br Ln R). — Chute du tonnerre sur une maison, sur des peupliers et sur des lils télégraphKiues, à Crouay. - Clocher de l'Hôtellerie détruit parla foudre. — Brouillard (A).— Tempête. 0 — Tonnerre (Pf, S,H, S.O). — Brouillard (A). 7 — Cessation du chant du coucou (S.O). — Halo (C). — Floraison du sarrazia (V). — Brouillard (M). 8 — Couchant rouge (Bv).— Maladie des pommes de terre (V). ~ Floraison du lys hlanc des jardins (S.O) 9-10 — Brouillard le matin (A). 11 — Couchant rouge (Br). 1-2 — Tonnerre (St-Aubin). — Halo (C). 13-14 — Brouillard le matin (A). — Tonnerre (M). Il) — Brouillard le matin (A). — Couchant rouge (Br, Y). 16 - Brouillard le matin (A), et le soir (M). — Rosée (C). — Battage du colza (V). 17 — Tonnerre et Éclairs dans tout le département, - Chute du tonnerre sur le collège de Condé; cheminées brisées. Plusieurs élèves disent avoir vu une boule de feu. — Grèlk (M) (Le même orage s'est dé- chaîné avec violence dans tout le nord de la France, en Belgique, en Angleterre). 18 — Maturité du seigle (A). — Fauchage de l'avoine d'hiver (Y). 19 - Tonnerre (C). ■20 - Rosée (C). "21 — Brouillard le matin (A, M). — Cessation du chant du rassianol (S.O).' 22-23-24. — Brouillard le matin (Aj. 25 — Tonnerre (R). — Brouillard le matin (A, M).— Brume (Ln). — Halo (C). 27 — Brouillard le matin (A). — Couchant rouge (Br). 28 — Brouillard le malin (A, S.O). — Halo (G). 29 - Brouillard le matin (A). — Rosée (C). — liécolte du seigle (A). — Ma^ turité de l'avoine d'hiver (A). 30 — Brouillard le matin (A). — Halo (C). 31 — Brouillard le matin (A). ABRÉVIATIONS. — A, Annebault — Bn , BéQv-Bocage — Br , Brémov — C, Cajn — Lm , Caumont-l'Eventé — H , Honfleiir — I , Isigny — Lu , Lénault — " Lx , Lisieux — M. MontpiiKjon — 0, Ovestieham — Pf . Pierrefilte — Pv, Pont-l'Evêque — R, Roucamps — l; Ste-Honorine — S.'O, St-Ouen-le-Pin — S.S, St-Sever — T, TruuviUe — Ts, Tréviùres — V, Phare ae Ver. pu 1'^ au 20, le temps reste pluvieux et orageux; la situation atmosphérique est trou- vée soit par des bourrasques bien nettes, comme celle qui aborde le 4 les eûtes de iretagne pour se transporter le l\ sur la mer du Nord, soit par des mouvemenis tourbil- lonnaires assez confus. Le grand orage du 17 se rattache à une dépression iiiarcliant du golfe de Gascogne vers les Pays-Bas. A partir du :!0, les hautes pressions se dessinent sur I Océan et s'étendent progressivement vers la France et fEuroiie centrale, refoulant au •>ord les basses pressions. Pendant cette dernière période, le temps devient assez beau. G CD QC — — OO '_j a. § .■ ii2:£ifii::2i:Sî;i::^25a^22ï^^5s22=^^^5^2* 5 o c; ~. o c. o 'r: r: :0 '3C w O 00 :0 :.-S irî ce l^ 00 t^ --0 iO iO v* o -^ G-l CO ---r v* ;.-; ;^ ^dôx.ff^^i.; = °d^^^xx^ôzdo6zdd6^x° Z X X X r. X -f. A A rr. z. -. O- 6 X ^' d d d X >^ d d '^ X ^ ^ X d oÀ^.ôàà^O^^Ô^.''.^. X X X X X X X ce 03 ^ C • ./ ,• d • ~ - d . • d • d d • • o • • • d • • ô d • ~ • • o . - ^-' "■^- . o .X . li; o . X . . X H . o z o . o o . .X . X X . O C— <; o '5'a?.§^^:S8îgS^^,:5gg3^f^a^?§g!^?^8'^5g?.l^?.SS =5§g5î^g83§L:?3SSS^.^SSsgg£î§5S§Sn;S^^Sg ^" SSx^^ï5si^5;lS5?2^g^??SgSg§?8SSSBSSS^;t?!g ^' +SS'^.?,i^ë?=,'^s?,âi2?i;;iS5;^S8:iSSâB2§^'22s:.e:^§ g^^^^|^§3^£5SggS5Sg^SgS5-î§î§S§ggS-Sgs: - l:;:Sf/c:;S§'§g5r:^^~^gi3Sâ?i^/i.âSSf2!>sSs5?t£;§ g?§^^^^5g^ï5??gS?SSSS^3SS^G;SSSSSs;SSS 2 j: ^§^,§Së^S-li;â?£?2Sir^^SS§§82â?^li^??§^5,^â5§^ -r5^oo^cc«^o^go^^^c.o^^^^^^;g^goc,gg ;^' s fM ^ co ^ i^l T-l et G-T -^ -rH (?a » Gvi ^ ^ r?! G<| fM -H -r^ ^ * ^ '3-1 CO ffi (?i !M f— es ~ 5 N.O. 0. 0. S. E. N.O. S. 0. s. s. 0. 0. N.O. N.O. S. 0. s. o. s. E. N. N. .S. o. S. N. N. N.O. S. O. 0. S. 0. N. N.E. S. O. 0. N. S. O. N.E. _'3 c '66^66 -666 -doKd .666.666'-666--o Z 2: œ Z !z X ce Z ce «3 «3 Z ;<: x Z Z c» Z A m n vr . .H . • Ô .Hd • • -d -d • -6 . • . ô 6 o ô é, ^ o .«6 ^ o .XX . o . . Z - o .X . O O . o Z Z . • . • • • • o • . X X X X X Z X X Z X Z Z Z X Z cfi Hé] ^t^ O i^ O L^ -o O O 00 ;ni O Cï O « CO = 00 O O' CO CO t^ co :o r^ co « eo ^ '3; « " -O c O O O ^O :0 ~J o ^ -.o C-. iO 'CO C' co o ^O o -^ iO o l^ o --o o co t> 50 i- a E t- o o o o -o :s o o o t^ ;^ o o -o l- -o o o co :o o co o Ci o S-O G-1 co ce 05 i 00 OD --C G-1 00 '00 G-l G-I 00 :0 --O X -^ X' ©1 >iS« X X "O >^_ •-^_ -^_ ^_ '--"_ 'O X X -^^ d co* G-w cd T.^ s^i >^' » co' -th' co o o -A o td -o >*' co -^' --^ :o -* i^ m ^ ^'^ 2 5 2 j= '^ G-1 ><* >^ o :0 CT >^ œ X X X G-l CM X o (M o 3-1 X_ ~*_ •* co -^' -^ -^' d co' as co t^ co' M ■-^' r- o 1- r- X M » ;^ 2 2 ^ 2 s — 2 ^ 2 2 § c -^ CT '-o 'M o X vj >;:< -^ vj> G-1 X >^ G-1 X CM (?ï X X -<* >^^ X "O O O G-1 00 S co' co 'm' -th ^ o C?1 cm' co fM cm co co 'O -o ■** t^ iS OT !?« co ^ I>- ■* s-i x 3-i G-i -^_ _^_ x G-i»-^'^-T^cô~*-^oo4co4oc. d; ocoxosô»o:^ol--o^-^-■xx^ ■=^ ■V* X o «^ CM -o s^i s-i --0 v:: «r XX CM X_ >^_ -^_ -^^ w C>i -*_ -^^ ff| 2; !;; 2 s ^" ï^ -' 2 ii s' "5 2 s ?i ^ Il s s ^ 2 i 2 § ï:; 2 2 ?; i 2 ^'^ C?l X o X -o X X -î* «si" C?l CM X G-1 >^ >* ©1 » -*_ ">0 T< X ^_ X CM_ -^i; 00 •^._ :.o ■-.i' ©1 ^ -T.; c^i 00 c^^ --0 oo' 00 o :.o 00 t-^ d d lo o •«* ^ o o 2 2 2 2 g 2 2 ^ •s:ij.va 1 — CM et --■* : - -^ 1 - X — . — — £1 co -* -^ -^ L~- X ^ _j ^ G;i ^^.^ ^ p^ — <^ ^- -^^ j: j. A BULLETIN MENSUEL DE LA COMMISSION MÉTÉOROLOGKJUE DU CALVADOS J^oût 1890 \ — Tonnerre (C, Ln, M,Hf, R.S.H).— Rosée (V).— Brouillard le matin (A). 2 _ Tonnerre (C, Ln, Pf, R, S.H, S.O, V). — Éclairs (C, Ln, Pf, S.H ). — Brouillard le matin (A). 3 — Brouillard (A, Pf, S.O, Ts). — Passage de courlis (V). — Dépari du martinet (S.O). 4 — Brouillard (A, Pf, S.O, Ts). — Couchant rouge (R). —Sciage du blé (A). 8 — Rosée blanche (C). — Brouillard (A, G, N, Pf, S.H, S.O, Ts, V). — Coupage de l'avoine d'hiver (R). 6 — Brouillard (A, Pf, Ts, S.O, V). — Passage de hérons (V). 7 — Brouillard le matin (A, C, Pf, S.O, Ts, V). 8 — Tonnerre (S.H). — Brouillard (A, Pf, S.O, Ts, V). — Mer agitée (V). 9 — Tonnerre et Éclairs (G, Ln, I, R, S.H, Ts, V). — Brouillard (A, S.O, V). — Passage d'oiseaux de mer (St-Aubin). 10 — Tonnerre (A, C, I, Lx, M, Pf, S.O). — Éclairs (I, S.O). — Grêle (A). — Fauchage de l'avoine (A). U _ Tonnerre et Éclairs (A). — Grêle (A). — Brume (Ln). 12 — Fauchage de l'orge (V), U — Tonnerre (M). 16 — Tonnerre (A). — Coupage du blé (R). 17 — Tonnerre (M, Pf, S.O).— Éclairs (Pf, V, S.H).— Brouillard le matin (A). 18 _ Tonnerre (G, I, Pf, R, S.H, Ts, V). — Éclairs continuels embrasant tout le ciel. — Grêle (Ts, V). — Deux vaches et un peuplier fou- droyés (I). — Mer phosphorescente (St-Aubin). —Passage de courlis (St-Aubin). 19 _ Tonnerre (M). — Brouillard le matin (A). 20 — Arc-en-ciel le matin (A), — Fauchage de l'orge (A). 21-22 — Brouillard le soir (A). 23 — Tonnerre et Éclairs (S.O). 24 — ÉCLAIRS (G, R, S.H, V). — Arc-en-ciel (M). 25 — Tonnerre et Éclairs (H). — Rosée blanche {C). — Rassemblement des hirondelles (Pf). — Coupage de l'orge (R). 26 — Grêle (A). — Gouchant rouge (A). 27 — Tonnerre (A). — Éclairs (A, S.O). — Grêle (A). —Plusieurs arcs-en- ciel (V). — Sciage du sarrazin (A). 28 — Tonnpjrre (M, S.H). — Brouillard (M). — Rassemblement des hiron- delles (V) 29 - Tonnerre (G, Ln, Lx, R, S.H, S.O, T, V). — Éclairs (Ln, S.H, S.O V). — Brouillard (M). — Passage d'oiseaux de mer (S.H). 30 — Gelée blanche (G, Ln). . ,^ „ ^ rr. ttv 31 - Tonnerre (G, Ln, M, R, S.H, S.O, Ts, V).- Eclairs (Ln, S.O, Ts, V). — Ghute de la foudre sur le clocher de St-Aubin (légères avaries. — Gouchant rouge (M). ABRÉVIATIONS. — A, Annebault — Bn , Bény-Bocage — Br, Brémoy — C, Casa — Cm, Caumont-rEventé - H, Honfleur - I , kigny - Ln , Lénault - Lx , Lisieux - M, Montpinçon-0, Oyestreham - Pf . Pierrefitte - Pv. Pont-l Eveque - R, Roucam s - S.H. Ste-Honorine - S.O, St-Ouen-le-Pin - S.S, St-Sever - T, TrouviUe - Ts, Trévieres — V, Phare de Ver. Le 15 et le 26, des bourrasques importantes sont signalées au large de l'Ecosse, mais ne pénètrent pas sur le continent. En revanche, la situation est fréquemment troublée pay. ^es dépressions orageuses. L'orage de la soirée du 18 n'a été, dans le Calvados, que 1 écho afiaibli d'un terrible cyclone, qui a exercé ses ravages à Vitré, Dreux, Epone, et a &ie- Claude (Jura). ■gr. ..- OCOO»-rHO-^C0-^COC0O-^C?l00(?lO(MC0Mt^Ci'-OOG^«*OiQ0I:^irî!Xi p i71-00Q000l-0000C5l>0C'Cft ta a z: ta es a ;f Zcc Mt/jaicfiwZ ^ ,/^- •^•o6--Hd--6.--6H6-6- .666 .66hh ZZ Zm Z œZcc t/) t/îcorr. mZZZ ^" c^6 6°°6 6'^'^c/5^6 6^'6^°'^. ^^°6^=^^'°^°^°- r/j rr* Z Z v; c« U3 c» Z ^2 co .73 m rJ> m m itj Vi cô ai (M a' 3 O H O o ^"ÎOG^IC^t^v^OG'lCOTOt^CSOOaiOîG^OCOt^i^TTOOOOGOOOOCOOJOOcOC; G-IOOOOv*i-^0-^»*l^00^1ir5C;~*Ci~*C^:OCCCO^-'-^05COO(?1:00(3-TG'l-^ io rn ;o i-î :o 10 ra » ~* -^ jO ■«* >* ---' >^ so >^ ^ -<* îo ^ti irs >^ -<* -^t vt vj" M » » « wr^cooi7^t-.«^cooi-TH:aG^vsiooco(MG-ioO'^-rHeoi>îDooccoc-rHCOi:^c-. es Cit^^^îOCMOO-sr^OOG-lMOOl^l^OO-rHîOCOCCOO-THG^CSSOSOOOOOOltCCS ^ -* _f-0tO-^-r"'-l>«)t^-rHL-^00inC^CCt>»O00X500G^lO-TH00C000^l>C0l>. ■OOCOf^GOO><3"CO-THOOt^OîOOt^G300THOI>-t-ff«50r^OC»:OCOOGO-H-0-r^l>.|:^^T:f5t^Ci20CO'«*C200-:-G^1I>- C5G-1000t^îO>^G-1C5COClCr.C^OOl-^dG^t^t>-^tOîOOsnO---*0500-rH(^10 -• o ClO'^CC'^ 3; CO — OCTj ^O»*OC:tC-rHOC000CQO~*00C0C0G^lOO« O-THOOOOO^O'sJ'COOCOOOCar^OOt^OOG'lOCt^CMM-^'-OriOCOOr^OG-'» •jO m :rï :.-5 » :rî ;o :o :o »^ --■* ■^■i' ■<* -j^" >;!* >* -O ^ -^ --O ---"î » 50 -^ >^ »* ~* »^ :o » -o z; Cd a Cd es o G^T^_^^^(y|00(M(MG^G>l-^<5'1-r<-r--rH^1-rH^G^1.^ «-rH-rH>^CO-rH-:^.^ * .^--H,^.,-H a,_<.^.._Hgq(y.ic,î..^..^._iîO-rH-rH-^-r' J% «:5-^C0-T^-T^G>^-^^CC-r^-:--r^ E- Cd z: o ta 71 '5 6 6 6 • • •6h -6^6 •6-66666 -6 •• ^. -zzzzzzz .000 . .0.. .0 .0 .• . . .z-zh ZZ xn rxi m ^ ^ VI m rxi 'Zt ^si m xn % -c .i: „ o .-ZZ-ZZZZmO-OOO .-z .• . .ooz . . •••■1 wZ z z rn ^ vi ^ xn VI yjojTjZZZ ci 6.666 • -H -K • . ■ 6 \à. 6 6 .^666'à6-6o6-6'À . 0 . . . 0 z • z . 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C, Lx, M, Pf, S.H, S.O, V). — Semailles de Vavoiae d'hiver et du seigle (R). 7 - Brouillard (A, G, Ln, Lx, M, Pf, S.O, V). ^ _ Brouillard le matin (A. Ts). 0 _ Brouillard (A, C, S.H, Ts). 10 - Brouillard (A, G, S.O, Ts). - Rosée blanche (M). 11 - Brouillard (A, G, Lx, Pf, S.H, S.O, Ts, V). — Rosée blanche ;M). 1-2 — Brouillard le matin (A, C, Lx, Pf, S.O, Ts). — Gelée blanche (VI). — Départ des hirondelles (Rj. 18 — Brouillard le matin (A, G, Ts).— Gelée blanche {M).— Départ des liiroa- detles (V), 14 — Tonnerre (M). — Brouillard le matin (A, Ts). iU — Brouillard (A, G, M, Ts). — Gelée blanche (G). — Départ des hiron- delles (Bn). 10 - Brouillard (A, G, Ts). — Rosée (G, S.H). M — Tonnerre (G, H, Ln, Lx, Pf, R, S.H, S.O, S.S, T. V).— Éclairs (G, H, S.H, S.O, V). — Grosse grêle (St-Aubin). — Brouillard le matin (.\). — Passage d'oiseaux de mer (S.H). 18 — Tonnerre (A, S.S). — Écl.\irs (A). — Départ des premières hii'on- delles (S.O). 19 — Tonnerre (A). — Éclairs le soir (A, G, R). — Arrivée des bécassines (V). 20— Tonnerre (G). — Éclairs (A. G). — Brouillard (M). —Giboulées.— Arc-en-ciel l'après-midi (A), — Arrivée du râle et du genêt (Y). •21 — Tonnerre et Eclairs (I). — Grêle légère (I).— Brouillard le malin (A).~ Disparition des hirondelles (S.O) •2n — Tonnerre (H, R). — Éclairs (H, S.O). — Brouillard (M). — Rosée blanche (C). — Gouchant rouge (A). U — Gelée blanche (Ts). — Gouchant rouge (Br, M). 20 — Gelée blanche (Ts). — Gouchant rouge (A, Br). — Maturité du raisin (A). ■20 — Brouillard (Pf, S.O). — Rosée blanche (G). — Gouchant rouge (A, M). 27 — Brouillard (A, Br, Lx, Pf, S.O, T, V). — Récolte des premières pommes (A). — Maturité du pécJier de haut voit (A). 28 - Brouillard (A, S.O, V). 29 - Brouillard (A, Br, M, S.O). 30 — Brouillard (A, Br, Lx, Pf, S.O).— Gelée blanche (Ts).— Gouchant ronge (Br). — Passage d'oiseau.»' de mer (.\). ABRÉVIATIONS. — A, Annebault — Bn , Bény-Bocage — Br , Brémoy — C. Ca;n — l-'m , Caumont-l'E venté — H , Ilonfleur — I , Isigfiy — Ln , Lénaull — Lx , Lisieu.x — M. Montpinçon — 0, Oyeslrebam — Pf . PieiTefttte — Pv, Pont-l'Evêque — R, Roiicamps — S.ll, Ste-Houorine — S.O, Si-Ouen-le-Pin — S, S, St-Sever — T, Trou ville — Ts, Trcvi.>res — V, Phare de Ver. F.es basses pressions qui régnent au début, d"une part sur le nord-ouest de l'Europe, (l'autre part sur la mer ^'oire, se réunissent le G à travers la Hussie, et y séjournonl jus- qu'au 16. Pendant ce temps, la iiression reste assez élevée sur nos régions. Du 13 au t(>, un mouvement secondaire se manifeste sur la Méditerranée. Le 13, le baromètre baisse sur Ifs iles Britanniques, annonçant le voisinage de fortes bourrasques qui. jusqu'à la lin du mois, circulent entre l'Irlande et les côtes de Xorwège. Leur inlluence se traduit en France ilu 17 au 26 par des manifestations orageuses accompagnées de pluies al)ondantes. Le 11, lie 1,'randes inondations ravagent l'Ardèebe, le Var et une partie des départements voisins. I ^^ 'M co -^ G-i co -?-• o o ■ O --C Cl -■* -o ^O o ce G-< -^ CO G-1 fM^j, _,/->— i 1^ L^ 1-- 00 :0 Cl :^ !■- :0 1^ O O :0 r^ 3: --C t^ Cî O GO t^ L^ "O ID 00 O t> i^ jq" o . .O .oa . -HOHEfiaoo - z O • x; • • w Z ^- • ^- • • . . _X 2 Z a; '/U '^. y. 7^ A fi -r. 75 2 ?c y-, -A y, y. y. -/) -J: m :fl T. 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T.\)? ^^' ^^' ^^' ^■^' '^•'^- - Brouillard (Br, C, Lx, 2 - Givre (Br,' M, Pf, R, S.O). - Brouillard (Br, C, Pf. R. S O S S V^ 3 - Neige (A) - Givre (R, S.O). - Brouillard (Br G, rVs S V) _ Levant et couchant rouges (Br). v , ^, n, o.^, vj. Levant A — Neige (Br, Ln). — Verglas (Lx, M). - Brouillard (Pf S S) îi - Neige (Ln). — Givre (M). - Brouillard (M, R, S.S). ' () - Brouillard (Br, Pf, R, S.S). ' ^ 7 — Givre (R). — Brouillard (A, Br, S.S). 8 - Givre (R). - Gelée blanche (S.H, Ts). - Brouillard le soir (\) — Pas- sage a oiseaux de mer (V). '' .!! - S^^^^ ^/l^"^^^ ^^hr~ ?^<>^^illa''f^ (A, Br, C). - Couchant rouge (Br). 10 - Givre ^^^-^R^- " Verglas (A). - Brouillard (Br, C, I, Lx, M, Pf, S.O, '^ ~ ^''ràg^i\t)' '^' ^'^^' ~ ^'°""^^^"^^ (^'^^•' C, Pf, S.H, V). -Couchant 12 - Givre (Br, M, R, S.O, V). — Gelée blanche (V). - Brouillard (\ Br V) 13 - Givre (M, R). — Brouillard (Br, V). — Couchant rouge (Br) 14 - Eclairs le soir (Br). - Brouillard (C, V). - Passage d'un bolide à Branville (A). 15 - Neige (S.O). - Givre (M). - Brouillard (Br, C). - Levant rouge (Br). — Passage de cygnes (A). & v / 16 -. Neige (Br). — Brouillard le matin (Br). ■ \l - S'^-'^ (g-^' J^)- - 9'T'^ (G, T). - Passage de gibier de mer ( V]. 18 _ Neige (Br, H, I, O, S.O, T). - Grésil (C, S.O, T). - Verglas (T> — Brouillard le matin (C). ° ^ ' 19 - Neige (C, Ln, M, R, Ts). - Verglas (Pf). - Cinq centimètres de neige (C). — Tempête. ^ 20 — Verglas (M). — Couchant rouge (Br). 21 — Gelée blanche (S.H). - Brouillard (C, V). 22 - Givre (Br, Pf, R, S.O). - Brouillard (Br, C, I, M, Pf, R, S.H, S.O, S.S, 23 - Givré (Br C, M, Pf, R, S.S). - Brouillard (Pf) - Levant et couchant rouges (Br). 24 — Givre (Br, Pf, R). — Brouillard (Pf). ~ ^'(BrV'^^' ^^ ^' ^^^' ~ ^'""'"^'■'^ *^'^' P^' ^^' ^')- - Couchant rouge 26-27-28 — Givre et brouillard dans plusieurs stations. 2J - Neige (I). - Givre (R, S.O). - Brouillard (Br, M). - Couchant rouge ^ (Br). — Passage de hérons (A). .A _ Verglas général. ^ Couchant rouge (Br). — 28 centimètres de glace sur 1 étang (M). — Passage d'oiseaux de mer (M.V). Cr^^^^^"^}^^- — -^' Annebauit — Bn , Bény-Bocage — Br, Brémov - C, Ca^n — M 'Vf.n,""'°°'"^^''.^°'^ - H' Honfleur - I, Isigay - Ln , Lénault - ' Lx , Ùsieux - M. .Montpin.-on- 0, Oyestreham - Pf . Pierrefilte - Pv. Pom-rEvêque - R , Roiicamps - - V Slf-Honorme - S.O, Sl-Ouen-le-Pin - S S, St-Sever - T, Troaville - Ts, Trévières ', rnare de Ver. 1p :^ ;ri — ^ ^■t IZ tL :^ — tZ >^ V* ï-5 • "j l^ S E i^ ■£ — L^ ~ ^ ~ X 1 - '£ X -^ :i; J; i2 "-^ i: :£ X — ^ X 'Z. :2 ir l- :r, tl. ^ ^ '", îf. --■ ËiÉ S à â ii K ôj ~ -j S TT^ 6 y , , ■n w y -r uj '_) ■yj d ■XI -^, -r a '-"• ^ K V _ T. X ■a: ^ 'A M A 73 -/; y, v: X y: — à . S a 5^ W 53 H 0 ^ ■y. y y w -M y.> w X n ■/! y^ y. r. a ;^ 5^ ^ "" y^ y. si yj -/! -yj v: -/■ V. ■r. -y-j a A a a 6 -.; « y ^ a a H à a H r.; à K — ■f. 0 w a 7; , M '^' ■r "À '^ W à C ' ''- ■r. ■r. -/- ■ji ■y.> V.' ■/.■ 7. 'y. T: ■y: >; X ■M '/< 1^ ■0 ::t 2 -0 — X -^ ^ i^ ÎCÎ Lô ^ S G't » ;--i E -0 X X "M l^ 2! 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BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE NORMANDIE FONDÉE EN 1823 Et reconnue d'ulililé publique par décret du 22 avril 186!{ 4e SÉRIE. — 4^ VOLUME AIVIVÊE ISOO GAEN HENRI DELESQUES, L^IPRLMEUR-LIBRAIRB Rue FnoiDR , 2 et 4 1891 re.. Paru le 20 Mars 1891. .fê'i Afin de pernieltre à ses membres de compléter leur collection, la Société Linnéenne leur donnera, 'a prix réduits, les volumes suivants des Mémoires : Terne 1 5 fr. an lieu de 8 fr. Tome VI 8 — 10 Tome VTII 15 — 20 Tome IX 12 — 15 Tome X 15 — 20 Tome XI 15 — 20 Tome XII 12 — 15 Tome XIII 15 — 20 Tome XIV 20 fr. Tome XV 20 fr. Tome XVI AO fr. Le prix de chaque volume du Bulletin est porté à. . . . 10 fr. l'our obtenir ces volumes, s'adresser à M. Lior, bibliothécaire de la Société, 2j>'\ Chemin d'Autbie, à Caen. Par décision prise à la Séance du 3 décembre 1888, la Société a décidé que dorénavant le Bulletin paraî- trait par fascicules trimestriels. Toutefois, ces fascicules ne seront adressés trimes- triellement qu'à MM. les Membres correspondants ou résidants qui en auront fait la demande, II en sera de même pour les Sociétés correspondantes. Tous les autres Sociétaires et toutes les autres So- ciétés recevront le Bulletin en un seul volume, qui paraîtra dans le courant de janvier de chaque année. h. jm MBL WHOI I.IBRAHV UH lôNÛ L