NS MUNIE CR RON as (in &'À Ke K Mat à UT IN LAURE PLRE [AUS CORRE) (IEC RACE dt TH CEE AA LH AAA CAES TROT CARTE UE à (ii À RICO Ps LAC LE A ALU Lui GE (RCA CIE TES EUR AT RARE 4 ni RO dt 0 A LA A AE 4 QU A RRQ à 4 A Sen GRR TU AH À CCE AU UL REUILET IRAN 1] eux aa a L'ILE HONTE 4 Î Pa “x à à s'en CCE NAN Juris PTT TENTE EEE D RN AAA NA a AN a ne { NOM TON ET N 1 CI AA À ICE î # nf TN CARE NURAON \ 4 NON PA HE RC RE A da RE QE AR ‘4 COSTA d'a at EUX dard #4 « CRETE LRO ANR 1 ONE HR AAC NL TEE 2e UE EHILE EU AS HAN Et DNA EALAR ELU LA ANRT NS ANNEE DNS A 4 uen DAT UE ON ui IR A AU \ d'à ui à 1 qu due NN 40? \ on ANAL ER AU AAC LEO AT ANACONE O EUTE LES HE EN CALME AT) 4 À À A LG RE M RUE te AAA Me RAA EL fu, TRE (an CAT AA UC 4 NA Han n AT EE EAN d À à NAT I (en \ mn JA À A LA Ex n Maé qu SU X A LANCE MU se f ie À à “ KA NH à! AQU ni PATES PATRELTENE CNT jo (RE CRED: (RE CE DROTNTEN da A AE LA AU UE Aie je lé. {D “ RE As al jus Mr A CA 4 4e port din 1} ci he 144 “ ji ANNE [4 al (de) CLÉ i] A tx UHR à hi LES Ne \; di NA LATE so (2 du h ) Ni la se 44! LH ae Hi Lu avi CRPAETTENT (at RU DIR A AT ( LEUR NET) : ji LANDE RUN AIN NAT DA a (A y hd 2e! à us Act 4 au ht 1 we vi t AN LE ( AN ‘À 4e ie “ à ce 4 x RUE à { TR ET NE ENENE e ra LR AA EL ON DNOOE À MN CRT NOTE (RATE T'RTENS AUX AA pu LRO En LA CCE Man CAR # CRTED TRUE FAIT ON EE a Wen NO ja YU EST PAT PAM QUE k sut Pa at A a UA ci FEU ï MAUR ANNE CRT L su ls Eu 4 LCR ï 4: Nr ne * Ni Hi n tr \ de dt FAT N fn) 4 Fe LA] LAN Pi Qi F RUN AU de a Pat AN ES HD ice AL Oh RNA 6 UNUREE RAS A n HAUTS n A AE LE EAN ENS Ut { va ke pin Cat ces AULe Ld, CARS ke CC au va ( REC ‘ (Eu Quau {: + | PETEN v TON A0 RUE A CR EN TAN OU ‘at LATE il 0e @ eu À DATE eu 4 il l AA a FEU AG pate ANA W LES 4 LENCO A DAME A INA L: ACT ï (aim | À PORTER ï RER qi re ue ( tie TER EE DOS x 1629 $ CORCLCEE TRE UT CHONATA HAN CHA f m ja CU $ { CO ATLAS PARUS 4e HOPÉUE CARTER CI HET OR TA (EEE L'A 1 MN MAUR NE AECUANES ADS CS AUAAUAAIR 1 AAA EAU AC la CAE AE NPA RARES DATA) | A AA A Qeu AL ICRA CRAN j ‘ su 1 À AL (x An ES WU tue } f wi (Li 1 LU " Le LU à 44 CAR!) W CAES PAT AA RUE (ANATOLE CLR TN ET " Men 4 VON REP TES CT "as ji À is is RÉ ‘ (à Cu te À (CAC AE a te HAN ACER ha er se AU NPARE NAT ra ARE SLA PATPACIT IE TATELLR UT in ‘ MUR RENE Né QUE ENT URL rap ae RAPDACHS [RAI St # fn “he Ta | AL A 0) RAA PURE PTE DRE AL AURE AU CAES Sr Us f Ge Wed { HU A (NCTANE CNET ACNUN ne EL MPEN TT AL & (ex Part Es Net 4 AURAI hu LAICPIELUN r LOT x LAC ATEN APP À à 4h dAA “ AL UNE ATOS Hi CAR lei 1f Fate sit CAT ELET AU " ca sis Hu cn 4 on “4 ï ï ( JE ( ie Pare (au AO AL (A A qu is MALE APN SA We LU à [is va (ll DU OU ï “AL \, WA ee 1 4 à ( (2 |! DATE is CH rue ni ae ii A à ER À He 4 . COPIE f 4 as te Ru aies | LADE NME nue ni ue von 1 Er A à fe: TALONS 4 set LUE Hat 2 (0 etant ae at CRETE be [ see ne es ÿ ‘t 1 TX is on a Mat Lu 1l SEE is = ‘ Hu ii mi ie : WT ie Ad RER pa UCI nee ire CAGE \ EE He js tn AA te el WU ti pa Lun k a re ne HU At Tara foi Au :4 4! no. on fab ü Hi au LE SL ONE HA GS (fs ah At on AA daniel RO. AUS ST Meg tal ML ALECON wi Le We. w ie Se te fa HN L s Late Une MIRE Let uen | R “in de GA RAC) AA ! na Ly 11 bé ls où «A AS te Là Al or oi h ‘ HR HA ne Wii st à ARE Un LADA W de en | auto Lede Ft AC OT ACTA ENT ni ALI DUREE fPn ALAN RATE NET CHUTES Aa 1 xt ni HER: PEU de rare Gt sur HA À % ju (xx HAT at 1 2. de te AAA RAT (HA AU! () LAS ait ou ne FAUX 4 ART HA) “! AUTO AURA LG oi RATE RAA AE Let à A À ID A ANA Lhel V EAU LH MEN AO TETE RUE jà ) tr où ARE MR REC 4 ; x EE mé js Fete A À rte Rs mé AT LOI RIT à St RRePU AU 4 AAAUIE JAUE teen ï { RUE Wa b LAS CRETE AA (S Hute TARN 4 \ * LEA Le ni de “de RAT il . as x À dete4t DATA PS MEN PA (ALREUE Et (HAT | Ca AE ot 4 ii A ane AE LEA A 2 1 HA Le DA nn ATE LA 1 jo “ni 4 ‘hi is Ent EN traR 4 que i! DANONE a! CAATEIE DA " HE À TU (et ete r shit Ne DES ba As ANSE dr TR RUE A Le di nt FCRETENTES KA aan PORTANT PTITNT Û WA à qu a Ut A ANNE d A Tnt je ti (4 tr es vaut j£ jé E ;} LH se ni ai ne de NS fine ue CAEN PAS ra beteaue BANTNTETEE ET Lo da nr tieu \ ie at We 1} Elu sh CÉRAT Ti À ARE “dun cn ARS pire LELENRS à x CHEN Lu du SR N ne NES re MALI A fs ne & Nu ie RUE, RP a vu is 7 "4 ja je UM nel te a sd 1 de sut LATE APRES RTS k Ty fo Ni (tu ATH0T AT E A ut se ie fou ÿ os (l POELE EPA ue Ho 0 sn À {a af BUT LU fe HA il, HU 4 IP w EEE M FEUX Ne À RL he je (XIELTETR ji LUE af Het ru . fl hi ji OL) (x au AO (AS ue OUEN tn e (prenne dits ie rh Mat quais Y Anar ! l Sd st HE NE AAA LA HA LEE te 1 ie ue qe ee vs sel ce ANS NA pl AAA D Pl ni) pe 16 AE ci AAA ee nee NS x fta AC ds de eo nus Gas ME En es FT “. 4 qu ns dt ïs E Eh Mit ME \ AN FUN E ANT di LRU K k : BULLETIN SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS À FONDÉE EN 1788 SÉRIE X. — TOME II No LOL SARA APE RAD PNNIP RNA IANNNNINAARA PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS A LA SORBONNE IL IG es Le Secrétaire- Gérant, H. COUTIERE". SOA ins tie : qi" y. NN É Le Bulletin paraît par livraisons bimestrielle A Le 7 . ee - FEB21 1019 # Ke /, er a $ a ‘Ons use ha Ee. Se ee. ue / 7. : COMPOSITION DU BUREAU POUR 191 Président : M. C. MATIGNON, 17, B‘Carnot, Bourg-la-Reine. Vice-Président : M. Hua, 254, boulevard Saint-Germain. Trésorier : M. RaBaup, 3, rue Vauquelin. Secrétaire des séances : M. WINTER, 44, rue Saint-Placide. Vice-Secrétaire des séances : M. LeBoN, 4 bis, rue des Écoles. Secrétaire du Bulletin : M. Couriëre, 118, avenue d'Orléans. Vice-Secrétaire du Bulletin : M. NEUVILLE, 55, rue de Buffon. Archiviste : M. HENNEGUY, 9, rue Thénard. La Société Philomathique de Paris se réunit les 2° et 4° Samedis de chaque mois, à 8 h. 1/2, à la Sorbonne {salle de travail des _ Étudiants). { æ ; Les membres de la Société ont le droit d'emprunter des livres à la Bibliothèque de l'Université. Ils ont également droit, sur leur demande, à 50 tirages à part gratuits des Mémoires qu'ils publient dans le Bulletin. Pour le paiement des cotisations et l'achat des publications, s'adresser à M. VÉzINAUD, à la Sorbonne, place de la Sorbonne, Paris Ve. . BULLETIN DE LA NOCIETE PHILONATHIQUE DE PARIS FONDÉE EN 1788 DIXIÈME SÉRIE. — TOME II PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS A LA SORBONNE 1911 22) 087 9 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ Membres du Conseil pour les années 1909, 1910 ef 1911 MM. AnbRÉé, 70 bis, rue Bonaparte. D. BertaeLor, 21, rue de Tournon. Doncrer, 87 bis, Grande-Rue, Bourg- la-Reine. Grévy, 62, rue Saint-Placide. HenneGuy, 9, rue Thénard. Laisanr, 1462, avenue Victor-Hugo. Lévy (Lucien), 12, rue du Regard. VaizLanr, 36, rue Geof.-St.-Hilaire. PHILOMATHIQUE DE PARIS Membres du Bureau pour 1909 Président : M. Hua, 254, boulevard Saint-Germain. Vice-Président : M. SERYANT, 8, rue des Saints-Pères. Trésorier : M. RaBauD, 3, rue Vau- quèlin. Secrétaire des Séances : M. LeBow, 4 bis, rue des Écoles. Vice-Secrétaire des Séances : M. FAUrRÉ- Frémier, 1454, Bi Malesherbes. Secrétaire du Bulletin : M. CouTriÈRE, 118, avenue d'Orléans. Vice-Secrélaire du Bulletin : M. Neu- VILLE, 55, rue de Buffon. Archiviste : M. HENNEGUY, 9, rue Thénard. ABRÉVIATIONS A.M. Assistant’au Muséum. E'E.P: Examinateur à l'Ecole Polytechnique. APE Ingénieur des Ponts et Chaussées. L.G.M. Inspecteur général des Mines. I. G. A. — — de l'Agriculture. M. A.M. Membre de l’Académie de Médecine. M. I. — de l'Institut. M. C. Maître de conférences. BACS Professeur au Collège de France. P'A:M. — au ‘Conservatoire des Arts et Métiers. PEN. — à l'Ecole normale supérieure. PAEM —- — des Mines. PABP — — Polytechnique. PAPACE — — des Pontset Chaussées. RAR P ht —— — Supérieure de Pharmacie. P.F.M. — à la Faculté de Médecine. BARS" — _ des Sciences. P.M. — au Muséum. PAHC Professeur honoraire. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS 3 ÉTUDE ET AMITIÉ LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS Fondée en 1788 État de la Société en Mars 1911 PREMIÈRE SECTION.— SCIENCES MATHÉMATIQUES 1859 (12 fév.) 1860 (2 juin). 1861 (13 avril). 1863 (28 mars). 1871 (23 déc.). — id. 1872 (27 janv.). 1875 (26 juin). 1876 (23 déc.). — id. 1878 (26 janv.). ATEN.) MEMBRES HONORAIRES MM. Lévy (Maurice), M. [.,P.C. F.,15, avenue du Troca- déro. Hatox pe La GoupizeiÈère (J.-Napoléon), M.[.,56, rue de Vaugirard. Tissor (Nic.-Aus.), E.E.P., à Voreppe (Isère). Roucué (Eugène), M.I., 213, boulevard Saint-Ger- main. CoLLIexon (Édouard), 6. rue de Seine. Darsoux (Gaston), M. [. (Secrétaire perpétuel, Doyen Hon. F.S., 36, rue Gay-Lussac. Jorpan (Camille), M.[., P.E.P.,P:C.F:,48; rue de Varennes. Fourer (Georges), E.E.P., 4, avenue Carnot. Picouer (Henri), E.E.P., 4, rue Monsieur-le-Prince. Axpré (Désiré), P.H., 70 bis, rue Bonaparte Leauré, M.I., 20, boulevard de Courcelles. Laisaxr, E. E. P., 5, rue du Conseil, à Asnières (Seine). e 1881 1884 ) 1887 (17 déc.). 26 janv.). (10 mars). déc) 27 juin). ) ) 1892 1960 1902 1902 41905 1905 1906 HAMNIÉ TS) id. 22 (Sdéc — (22 déc.). 1907 1908 1909 1909 (11 mai). (9 mai). ( ( 26 juin). 15 mars). 12 nov.). SN UTOV.): 413 déc.). 1% janv.). 27 mai). 24 fév.). 1906 (12 mai). LISTE DES MEMBRES MEMBRES TITULAIRES MM. C. ne Porienac, Radmannsdorf, Carniole (Autriche). Humgerr (Georges), M. I., 6, rue d'Aubigny. Cuemix, P.P.C., 33, avenue Montaigne. Lévy (Lucien), E. E. P., 12, rue du Regard. Kæœnies, P.F.S., 101, boulevard Arago. Biocue, Prof.Louis-le-G.,56, rue N.-D.-des-Champs. Leau, Prof. Stanislas, 83, rue Denfert-Rochereau. Le Roy, Prof. Stanislas, 117, boulevard Raspail. Descrames, 195, rue de Tolbiac. Grévy, Prof. Saint-Louis, 71, rue Claude-Bernard. MaicreT, [. P.C., 11, rue de Fontenay, à Bourg-la- Reine (Seine). SERVANT, Chef des tr. F.S., 8, rue des Saints-Pères. Leon (Ernest), P. H., 4 bis, rue des Écoles. Tarry (Gaston), 182, boulevard de Strasbourg, Le Havre. Farov, astronome adjoint à l’ DARENVAUQNNE, 172, bou- levard Montparnasse. Hexri(Victor), M: C.(Hautes Études), 82, rue Claude- Bernard. CHAPELON Ca Ing. au Corps des M., 21, rue Bréa. RousiEr, 206, boulevard Raspail. LéauTé (André), 60, boulevard Saint-Michel. Léauré (A.), Ing. au Corps des M., École des Mines. MEMBRES CORRESPONDANTS MM. 1903 (28 mars). Lieutenant-Colonel du Génie Brocanp, 75, rue des juin 2 déc. Év.). 2 )- AMEN) 1 )- Ducs, Bar-le-Duc. Berpox (Louis), 39, Cadogan Street, Londres S. W. GuccrA, Palerme. Desvouzin, P.F.S., 10, rue Joseph-Plateau, Gand. À. Gérarpin, 32, quai Claude-le-Lorrain, Nancy. DE LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS 5 DEUXIÈME SECTION. — SCIENCES PHYSIQUES 1862 (10 juill.). 1863 (18 juill.). 1864 (31 janv.). 1873 (12 avril). 1874 (23 mai). 1875 (10 ) 1876 (27 ) 1877 (24 fév.). 1882 1854 1886 1887 11 (9 avril). Û SZ 1901 (26 janv.). 1903 (28 fév.). — (14 mars). id. — (12 déc.). 1904 (25 janv.). 17 avril). 9 juillet). MEMBRES HONORAIRES MM. Troosr (Louis), M.I., GrAnDEau (Louis), I. donnais. Wozr (Charles), M. [., P. H. F.S., 36, avenue de l'Observatoire. Fron, Météorologiste tit., 19, rue de Sèvres. Branzy, M. I. Prof. Inst. Cath., 21, av. de Tourville. P.H.F.S., 84, rue Bonaparte. G.. A., 4, avenue de La Bour- . Carzcerer, M. I., 75, boulevard Saint-Michel. 1). Boury, M. [L., P.F.S.,5, Faubourg Saint-Jacques. LIPPMANN (Gabriel), M. [., P. F.S., 10, rue de l’'Eperon. . Cocuin, député, 53, rue de Babylone. BourGgois (Léon), À. M., 1, boulevard Henri-I[V. Borper (Lucien), 181, boulevard Saint-Germain. Varcor (Joseph), Directeur de l'Obs. du Mont- Blanc, 37, rue Cotta, à Nice. | VincenrT, Prof. Saint-Louis, 207, rue de Vaugirard. MEMBRES TITULAIRES MM. . Benoisr, Prof. Henri-IV, 26, rue des Écoles. .;. DoxcGrer, Météor. tit. Obs. de Paris, 99, Grande- Rue, à Bourg-la-Reine (Seine). . Marienon, P. C. F:, 17, boul. Carnot, Bourg-la- Reine. Winrer, 44, rue Saint-Placide. BerraeLor (Daniel), P. E. Ph.,21, rue de Tournon. Descrez, P.A. F.M., 78, boulevard Saint-Germain. Darzexs, Répét. E. P., 22, avenue Ledru-Rollin. CHauveau, Météor. adj. Obs. de Paris, 51, rue de Lille. 6 LISTE DES MEMBRES 4904 (29 mai). Moureu, M. A. M., P.E. Ph., 15, rue Soufflot. — id. MauLer, Ingénieur civil des Mines, 2, rue Decamps. — (9 juillet). Marace, 14, rue Duphot. 1905 (14 janv.). Harcrox, chef de Lab. C. F:, 54, faub. Saint- Honoré. — (11 mars). Vareur, P.A.E.Ph.,73, boulevard Montparnasse. __ (A® avril). Gouraz, P. suppl. E. M., 60, boulevard Saint- Michel. à — (13 mai). Mouxeyrar, 20, rue Godot-de-Mauroi. 1906 (43 janv.). Mayer, M. C. (Hautes-Etudes), 33, rue du Fau- bourg-Poissonnière. — (24 fév.). Joaxxis, P. F.S., 7, rue des Imbergères, Sceaux. 1907 (14 déc.). Becouerez (Jean), I. P. C., P. M., 15, boulevard Saint-Germain. MEMBRES CORRESPONDANTS MM. 1905 (13 mai). Maruias, P.F.S., 44, allées Lafayette, à Toulouse. — (22 juil.) Moxrirrar», 22, boulevard Saint-Marcel. | TROISIÈME SECTION. — SCIENCES NATURELLES MEMBRES HONORAIRES MM. 1856 (20 déc.). Prizcreux (Ed.), M. [., sénateur, 14, rue Cambacérès. 1862 (7 mai). Bureau (Ed.),P.H.M.,M.A.M.,24, quai de Béthune. 1863 (31 janv.). Varzuanr (L.-L.), P.H.M.,36,rue Geof.-Saint-Hilaire. 1871 (9 déc.). De Seyxes (Jules), P. A.F. M., 15, rue Chanaleilles. — (23 déc.) GranpiniEr (A.), M. I., 71 ss, rue du Ranelagh. — (26 déc.). Van Trecueu (Philippe), M. l:, P. M., 22, rue Vau- quelin. 1874 (26 déc.). Canin (J.), M. I., M. À. M., P. F.S., 174, boule- vard Saint-Germain. 1879 (10 mai). Hennecuy (Louis-Félix), M. 1.,M. A. M., P.C.F., 9, rue Thénard. 1883 (26 mai). Mocouarp, À. M. hon., 55, rue du Mont-Valérien, à Suresnes (Seine). 1886 (13 fév.). Bouvier (E. L.), M. [., P. M., 7, boulevard Arago. 1888 (11 fév.). 1890 (21 fév.). 1893 (11 mars). — (10 juin). 1893 (270oct.) 1894 (17 . 1899 (14 janv.). 1899 (25 mars). 1901 (12 janv.). 1399 ( ). 7 (AS mal) 1901 (12 janv.). 9 fév.) = ii juin). — (22 nov.). 1903 (28 fév.). — (11 avril). nn PAIN) 190% (9 janv.) — (23 janv.). — ic. — (26 mars). — (29 . mai). — (9 juil.) 1905 (28 janv.). ms ulo. 1909 (13 mars). — (26. juin). 1911 (11 mars). DE LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS | 7 Moror, À. M., 9, rue du Regard. Rocxé, 4, rue Dante. Hua, Direct. adj. de Lab. (H'* Etudes), 254, boule- vard Saint-Germain. JoussEaume, 29, rue Gergovie. DE Guerxe, 6, rue de Tournon. RozLaxp BoxaparTE, M. I., 10, avenue d'Iéna. LEcaizLow, P. F. S. Toulouse. Neuvizze, Prép. Mus., 55, rue de Buffon. PELceGrix, À. M.,1,rue Vauquelin. MEMBRES TITULAIRES MM. Mexecaux, À. M., 55, rue de Buffon (réintégré le 23 avril 1904). Gureysse, Chef de Lab. F. M., 63, boulevard Saint- Michel. Cuauveau, Direct. adj. de Lab. (Hautes-Etudes), 16, avenue d'Orléans. Rasaup, M. C. F.S., 3, rue Vauquelin. Lesace, Méd. des Hôp., 226, boulevard Saint-Ger- main. ANTHONY, Prép. Muséum, 12, rue Chevert. Couriëre, P. E. Ph., 118, Avenue d'Orléans. Lancerow, Prép. F. M., 78, rue de l’Abbé-Groult. Noé, Prép. F. M., 51, boulevard Montparnasse. Granoipier {G.), 2, rue Gœthe. DE Boissreu, 80, avenue d’Iéna. Jousin, P. M., 21, rue de l'Odéon. GrAviER, À. M.,55, rue de Buffon. Micuez (Auguste), Prof. Michelet, 7, rue Nicole. Launoy (L.), Prép. Inst. Pasteur. Cayeux, P. E. M., P. I. À., 6, place Denfert-Roche- reau. “A Lemoine (Paul), Chef des trav. Muséum, 96, boule- vard Saint-Germain. Lecenpre (R.), Prép. Mus., 24, rue Boissonnade. River, A. M., 61, rue de Buffon. Fauré-Frémier, 154, boulevard Malesherbes. 8 LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS MEMBRES CORRESPONDANTS MM. 1903 (27 juin). L.Perrr, 211, rue de l'Église-Saint-Seurin, à Bor- deaux. ô — (28 nov.) Devez, Cayenne. 1904 (93 avril). Buzz, Prép. à l'Institut Marey, 1, avenue Malakoff. — id. Tur, Ass. à l'Univ. de Varsovie. — id. Mararp, Chef de travaux Lab. de Zool. marit., St-Vaast-la-Hougue (Manche). — (29 mai). Marceau, P. E. M., Besançon, à l'École de Mé- decine. 1905 (26 nov.). Marenox, Chef des trav. de Physiol., E. Vét. de Lyon. — (11 mars). Neveu-Lematre, P. À. EF. M., Lyon, à l'École de Médecine. — (15 avril). Dreusr (L.), 16, rue Lacuée. 1906 (24 févr.). Osmax Gares Bey, le Caire (Égypte). 1908 (25 avril). J. Jarrrcor, chef de lab. F. M., 9, cours Gambetta, Lyon. 1909 (26 juin). Semicnow, prép. Museum, 27, rue Cassette. — — TERROINE, 4, rue des Fossés-Saint-Marcel. LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE Par A. MENEGAUX I. —— DISPARITION RÉCENTE DE DIVERSES ESPÈCES La question de la conservation des beautés naturelles, dont les oiseaux font partie, est, dans tous les pays, une question de la plus haute importance. Depuis quelques années, elle préoccupe vive- ment les artistes et les savants. M'inspirant des intérêts de l'Orni- thologie, j'ai été amené à rechercher, sans parti pris, en spectateur intéressé et plutôt prévenu, la part de vérité et d'erreur qui peut se trouver dans les attaques passionnées dont sont l'objet tous ceux quiutilisent les plumes de parure. Il est temps, en se basant sur des faits précis, de mettre au point cette grosse question et de chercher à résoudre les difficultés qu'elle soulève. L'étude que j en ai faite m'a pleinement convaincu qu'il est en- core très possible de sauvegarder la faune ornithologique du globe par l'extension de l'élevage de certaines espèces, par la domesti- cation de certaines autres, dont les dépouilles sont appréciées dans le commerce, enfin par l'établissement de réserves et d’une législation internationale de protection qui n'aurait pas comme but exclusif les intérêts de l’agriculture, mais qui saurait s’ins- pirer aussi bien de ceux de l’industrie que de ceux de la science. Quel que soit le point de vue sous lequel on envisage la question du commerce des plumèës, on en constate toujours la complexité, et les mesures préconisées pour la protection des oiseaux léseront toujours divers intérêts, soit ceux dela collectivité sion laisse anéan- tir les espèces par une chasse à outrance, soit ceux des particuliers si l'on veut prohiber ce commerce en interdisant une exploitation rationnelle et méthodique des richesses que la nature met à la dis- position de l’homme. [1 est certain qu'il y a eu des fautes commises et de la part de la Société et de la part des particuliers. La Société n’a su n1 prévoir, ni inventorier les richesses disponibles, et elle a laissé se produire une poursuite intensive, là où il eut fallu procéder avec les plus grands 10 A. MENEGAUX ménagements. Mais, dans presque tous les cas, ce n’est pas la fabri- cation des plumes qui doit être seule rendue responsable, comme on voudrait le faire actuellement, quand on veut présenter l'interdiction du commerce des plumes des oiseaux sauvages comme une panacée universelle. C’est bien plutôt la chasse qu'il faut incriminer, qu'elle soit faite soit au point de vue de la gloriole, soit dans le but utilitaire de se procurer une chair savoureuse, et des deux présents, plumage brillant et chair savoureuse, que la nature a faits à certains oiseaux, c'est assurément le second quiétait le plus dangereux. Il semblerait parfois que l’homme s’est donné pour but l’anéan- tissement de toutes les créatures emplumées, tant il déploie d'ingé- niosité à perfectionner les procédés qu'il emploie pour la chasse. Mais ce n'est pas seulement par ses attaques directes que l’homme exerce une action préjudiciable sur une foule d’espèces ornitholo- giques, il compromet encore leur existence d’une façon indirecte par la suppression de leurs retraites naturelles, par la destruction irré- fléchie des arbres, par l'extension des cultures qui amènent le défri- chement des landes et des bruyères, l’assèchement des marais, l’ar- rachage des haies et la dénudation des champs, par des constructions qui les génent dans leur vie ou leurs migrations : établissement de lignes télégraphiques et de phares. Ceux-ci attirent et éblouissent les oiseaux qui, par milliers, viennent se briser la tête contre les glaces de la lanterne et les murs de la tour. Ainsi à Helgoland, le 6 novembre 1868 (voir Zbis, 1875, p. 172), on captura trois mille quatre cents alouettes autour de la lanterne et onze mille six cents sur la plateforme au pied de la tour, et on avait entendu des eris d'appel d'une foule de bécasses, de pluviers et d’autres petits échas- siers. Au phare de Gatteville, près Barfleur, dans la nuit du 13 au 14 novembre 1910, environ deux cents pièces de gibier sont venues s’abattre sur les vitres du phare et parmi lesquelles cent cinquante bécasses ont été trouvées mortes au pied de la tour !. Ce cas n'est pas isolé, il se renouvelle plusieurs fois, à tous les passages, pour tous les phares. Dans les forêts tropicales, les récolteurs de caoutchouc en dé- truisent des quantités. Le peuplement intensif de certaines régions autrefois désertes les éloigne. L’enlèvement en grand des œufs de Flamants, dans la Camargue, de Pluviers en Angleterre, même de Manchots par les baleiniers et les expéditions scientifiques, est aussi une cause importante de leur diminution. (1) Voir Saint-Hubert Club illustré du 1° Mars 1911, p. 58. PS LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE 1 On peut encore au même titre blâmer les collections faites par simple curiosité, dont les propriétaires ne tirent aucun profit au point de vue scientifique. Ce n’est assurément pas la plumasserie, puisque sauf pour la plume d’autruche, elle ne date que des environs de 1870, qui a pro- voqué la disparition du nord de l'Amérique du Pigeon migrateur [Ectopistes migratorius (L.)] dont les rookeries (en 1808), compre- nant deux à trois milliards d'individus, couvraient des surfaces de trois cent cinquante kilomètres carrés dans lesquelles chaque arbre pouvait porter jusqu’à 90 nids. À Pétosky (Michigan), en 1873, on en tua environ un milliard; de plus, les jeunes servirent de pâture aux porcs. Etpourtant, en 1903, on ne connaissait plus que sept specimens en captivité de cette belle espèce et le prix de 1.500 dollars offert à celui qui en découvrirait un nid ne put être gagné. A la fin de 1910, il n’en restait plus qu'un spécimen vivant au jardin zoologique de Cincinnati. C'est une vieille femelle âgée de dix-huit ans dont le mâle, âgé de vingt-six ans, était mort quelque temps auparavant. Le même sort attend la Tourte- relle de la Caroline | Zenaidwra macrura (L.)], le Canard sauvage de l'Ouest des Etats-Unis, le Merle migrateur. Le Canard du Labrador |[(Casnptolæmus lubradorius (Gm.)|, au com- mencement du siècle dernier, se trouvait par légions sur le fleuve Hudson. La chasse qu'on lui a faite pour sa chair a amené l'extinc- tion si rapide de cette belle espèce qu'on n’en possède que 34 spéci- mens dans les Musées. Le Canard de la Caroline | Aix sponsa (L.)| est en diminution cons- tante, malgré une quasi-domestication. M. Grillet rapporte que jadis, à son arrivée au Mexique, en 1867, il y avait sur certaines rivières tellement de Canards qu’on pouvait les prendre à la main en se promenant en barque. Le grand Pingouin | Alca impennis (L.)] qui habitait par légions les côtes de l'Atlantique nord, déjà rare au commencement du siècle dernier, n’est plus qu'un souvenir du passé. Le dernier représentant de l'espèce fut tué à Saint-Augustin, au Labrador, en 1870, tandis qu'en Europe, il avait disparu en dernier lieu des côtes d'Islande, en 1844. On n’en connaît que soixante et onze spécimens dans les musées du monde entier dont six dans l’Amérique septentrionale et neuf squelettes. N'ya-t-il pas une certaine similitude dedestinée entre celle de ces animaux et celle des Bisons et des Castors d'Amérique et d'Europe. Les Manchots du Sud, abondants il y a cent ans dans le Sud de 12 A. MENEGAUX l'Amérique, ont reculé devant l'homme qui les poursuit encore dans leurs solitudes glacées, tout en consommant leurs œufs par milliers. Dans les îles Énatandee. Macquarie, Aukland, des établissements, fixes font des centaines de tonnes d'huile par an avec leur graisse, ce qui correspond à des millions d'individus détruits chaque année, sans qu'on pense à en utiliser les peaux. Le Perroquet mascarin s’est éteint à la Réunion à la fin du xvin siècle. La Huppe de la Réunion |#regilupus varius (L.)], dont les spécimens sont si rares, y vivait encore vers le milieu du xix° siècle (1858). Dans le groupe des Pigeons, on peut citer de nombreuses espèces disparues récemment, entre autres : la Golombe hérissée | Alectroena nitidissima (Scop.)] à l'île Maurice (1826); le Solitaire de l’île Rodigue | Pezophaps solitarius (Gm.)]|, de la gros- seur d'un Cygne, quiexistait encore àla fin du xvii° siècle ; le Dronte ou Dodo de l’île Maurice | Didus ineptus (L.\\, qui a été exterminé par les navigateurs vers 1681 ; le Dodo blanc | Didus borbonicus (Bp.)|, ._quia ra encore Dre récemment (fin du xvin° siècle) de la Réu- nion ; etc. Done moins de trois siècles, 18 espèces ontété enlevées à la faune de l’île Maurice (Oustalet). Les grands Moas ou Dinornis, atteignant 4 mètres de hauteur, si nombreux dans le sud de la Nouvelle- bu ont disparu vers 1700 par suite de la chasse ins leur faisaient les indigènes. Il est prouvé, de plus, que ce n'est qu'après cette disparition, quand cette chair leur manqua, que les Maoris devinrent anthropophages. L’Honourable W. Rothschild, dont le témoignage ne peut être sus- pect, après une étude approfondie de la question, nous apprend que depuis moins de cinq cents ans, cent quarante espèces au moins ont disparu de la surface du globe : soixante-trois ne sont connues que par des ossements, des plumes ou des œufs, et soixante-dix-sept sont connues par des dessins et des spécimens en peaux. En outre quarante-sept autres espèces sont presque éteintes, tan- dis que cinquante et une espèces sont menacées d'extinction dans un délai plus ou moins rapproché. De ces malheureuses espèces, les unes ont été extermirées direc- tement par l’homme, soit par imprévoyance, soit pour se procurer leur chair ou leurs œufs; d’autres l'ont été indirectement, par suite de l'introduction dans leur patrie de leurs ennemis, qui ont achevé ce que l’homme avait commencé. Enfin, pour d’autres, la disparition est due à des causes naturelles. Les conditions d’existence se sont modifiées au cours destemps : ou bien la nourriture ou les retraites LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE 13 préférées ont fait défaut, ou bien la matière vivante affaiblie a perdu en partie ses propriétés évolutives et reproductrices, en sorte que le nombre des naissances n’a pu remplacer le nombre des décès naturels, sans qu'il y ait eu d'intervention étrangère. Et d’après l'Honourable W. Rotschild le nombre de ceux qui ont disparu ainsi est aussi grand que celui de ceux qui disparaissent du fait de l’homme seul. Le Conure de Caroline [Conurus carolinensis (Briss.)|. et le Con- dor de Californie [Pseudogryphus californianus (Shaw et Nodd.)| ont à peu près disparu sans causes apparentes bien précises. La récente éruption de la Montagne Pelée à la Martinique et celle de la Soufrière à l'ile Saint- Mat ont fait disparaitre plusieurs espèces : deux Merles, un [Myiadestes sibilans (Lawr.)] à la Marti- nique et un |Myiadestes genibarbis (Sw.)] à Saint-Vincent ; deux Mo- queurs |Cinclocerthia gutturalis (Lafr.) et Rand actus brachyu- rus (Vieill.)] à la Martinique ainsi que le magnifique Perroquet de Saint-Vincent |CArysotis gquildingi (Vig.)] dont le Muséum ne pos- sède qu'un seul spécimen. L'introduction des Opossums carnivores à la Martinique a pro- voqué la disparition d'un Pétrel | Aestrelata hæsitata (Kubhl)]; celle des belettes, des putois, des chats, pour combattre les lapins, à la Nouvelle-Zélande, est la cause de la disparition de presque tous les oiseaux indigènes. Le Rat noir dans les diverses îles de la Polynésie, a été rabais à beaucoup d'espèces, de même que le Martin triste [Aer idotheres tristis (L.)|, à Kauaï, l’une des îles Sandwich. _ Les oiseaux savaient par hérédité se défendre contre les ennemis indigènes, mais ils n’ont pas su le faire contre de nouveaux. Lorsque les causes signalées ont pu agir simultanément, la des- truction a été d’autant plus rapide. De ce court exposé il ressort donc que, depuis des siècles, des vides nombreux se sont produits dans la population ornithologique du globe; que, pour des causes multiples, mais surtout par suite de l'influence de l’homme, des espèces d'oiseaux ont été anéanties et que d’autres sont en voie d'extinction plus ou moins rapide. IT. — IMPORTANCE DES OISEAUX DE BASSE-COUR EN PLUMASSERIE Si l'on pouvait autrefois évaluer à un chiffre élevé le nombre de petits oiseaux importés annuellement en France et utilisés pour la parure, ce nombre n'est plus l'expression de la vérité, étant données Â4 A. MENEGAUX les lois protectrices et même prohibitives établies par divers Etats et qui ont forcé les plumassiers à orienter leurs efforts vers l’utili- sation des plumages d'animaux domestiques, en sorte que les oi- seaux exotiques ou sauvages n'interviennent que pour une part infime, à peine 2 p. 100, dans le total des plumes utilisées pour la mode, et j'ajouterai qu'en Europe les oiseaux sauvages utiles à l’agriculture étant protégés, aucune de leurs plumes ne se trouvent dans le commerce. Ce n’est donc pas la plumasserie qui peut être rendue responsable de leur diminution. Ce sont les oiseaux de basse-cour, Oie, Coq, Dinde, Pintade qui, outre le duvet pour la literie, les plumes pour les jouets, les éven- tails, l'écriture et les cure-dents, sont mis à contribution pour rem- placer presque en totalité les plumes des aiseaux sauvages dont le prix trop élevé et l’approvisionnement limité s’opposent à la vente au grand publie et ne peuvent fournir que des modèles. C'est ainsiqu'on imite le marabout, les panaches des divers paradisiers, les vraies aigrettes, les aigrettes de Gouras; on fabrique même des ailes, des oiseaux entiers à bon marché. L'agriculture française et étrangère y a trouvé la vente de sous-produits inutilisés jadis, et elle en retire au bas mot plusieurs dizaines de millions de francs. Ainsi le grand marabout de Dinde, qui autrefois valait à peine 3 francs le kilogramme vaut actuellement plus de 30 francs. Certains éleveurs de Paons blanes ont obtenu jusqu’à 100 francs de rendement par animal et par an. Les faucilles et les lancettes du coq sont très employées. Ce sont les progrès de la chimie moderne, pour le blanchiment et la teinture, qui ont donné aux plumages des oiseaux domestiques cette grande valeur en permettant leur utilisation pour la parure, en sorte que les marchands de volailles sont ainsi devenus de grands fournisseurs de plumes. J’ajouterai que l’Autruche domestique rap- porte à l'Afrique australe plus de cinquante millions de francs par an, et qu'elle est en train de prendre une place importante dans l’agriculture de la Californie et de l’Arizona et dans celle de l’Aus- tralie. Le Nandou, domestiqué ou sauvage, est une précieuse source de revenus pour les propriétaires d’estancias dans la République Argentine et dans l'Üruguay. Dans ces pays, il y a environ cent mille Nandous domestiqués, chacun d’eux fournissant à peu près 500 grammes de plumes par an. Malgré cela, des personnes bienintentionnées sans doute, qui n’ont pas vu toute la complexité du problème, réclament l'interdiction dans le monde entier de l'emploi des plumes d'oiseaux sauvages. LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE 15 C’est une solution trop radicale et trop simpliste d'une difficulté, car la suppression de ce commerce n'empêcherait pas les destructions signalées. Pour surveiller d’une manière pratique l'application de telles lois, il faudrait des ornithologistes à demeure à la douane et dans tous les ports. Tout cela n’est guère possible. N'oublions pas non plus que les sous-produits de l’agriculture ne trouveraient que difticilement une autre utilisation. Ïl faudrait évidemment des exceptions en faveur des musées, afin qu'ils puissent obtenir quelques spécimens rares. On soutient parfois aussi qu'une grande partie des plumes pro- vient de chasses clandestines. Qu'y peut le commerce honnête? Ce sont faits de braconnage dont il ne saurait être responsable. La répression appartient aux pays d'origine, qui doivent s’effor- cer de ménager leurs ressources naturelles et d'assurer l’obéissance aux lois qu'ils ont. promulguées ; c’est surtout sur les indigènes qu'il faut agir, car ils tuent le plus souvent pour leur propre parure. III. — REPROCHES FAITS À L'INDUSTRIE DES PLUMES S1 l’on examine de près les divers reproches que l’on fait à la fa- brication des plumes, qui, sauf pour la plume d’Autruche, ne s'est développée sérieusement qu'il y a quarante ans, ils paraissent plus spécieux que sérieux. [ls sont au nombre de sept principaux, dont voici l’énumération : 1° Le plus grave, c’est celui d'utiliser des plumes d’Aigrettes et de favoriser ainsi la chasse de ces animaux pendant la période d’éle- vage des poussins, ce qui aurait amené leur quasi-disparition en Chine, et une notable diminution de leur nombre dans les Ever- glades de la Floride. En ce qui concerne la Chine, les plumassiers ont peut-être une certaine part de responsabilité. Mais il ne faut pas oublier que ce pays a une population très dense et que bien avant que ce commerce des plumes existàt, les Chinois tuaient les Aigrettes soit probable- ment pour consommer leur chair, soit plutôt pour fabriquer des éventails avec les ailes,et ils laissaient de côté les plumes dites aigrettes et crosses ou en confectionnaient d'élégants plumeaux. M. Gobert, colon, rapporte qu'il y a une vingtaine d'années il a acheté au Tonkin pour 2 sous un petit plumeau fait de crosses. Quand Îles Chinois ont appris la valeur que les Européens attribuaient à ces 16 A. MENEGAUX élégantes plumes, ils les leur ont vendues.Les Aigrettes ont donc, en Chine, été décimées surtout pour l’industrie locale. Un fait analogue se produit actuellement nouriles peaux d’Aigle. Les plumassiers ne peuvent les obtenir que si le prix qu'ils en offrent est bien supérieur à celui de l’industrie locale des éventails. N'oublions pas que la quantité de plumes tirée de la Floride n’a jamais été bien grande comparée à celle qui vient du Vénézuela et les diminutions constatées ne seraient-elles pas plutôt imputables au peuplement plus intensif et au développement de l'agriculture qu’à l’industrie des plumes. Il est probable qu'il ya eu jadis, au début, des excès ou des chasses inutiles et que l'opinion publique a eu raison de s'émouvoir. Mais depuis des années la façon de faire pour se procurer des plumes d'Aigrettes a changé complètement, et comme consécration de cet état d'esprit, on peut constater le vote de lois ou la promulgation d’arrêtés interdisant la chasse des Aigrettes au Vénézuéla, aux Etats-Unis, en Australie et dans l'Afrique occidentale française. On oublie aussi de faire remarquer que la superficie du Vénézuéla est à peu près deux fois celle de la France pour une population de deux millions et demi d'habitants. Et dans les vastes lagunes que forment l’Orénoque et ses affluents au moment des crues, il y a de nom- breuses garceros où les Aigrettes vivent par millions. En m’appuyant sur des documents que m'avait fournis M. Geay, voyageur scientifique du Muséum, je disais, dans /« Nature du 20 mars 1909 : « Il n’est pas besoin de faire des hécatombes d’Ai- grettes pour avoir leurs plumes ornementales. En effet, M. Geay, qui a vécu et voyagé de longues années au Vénézuéla, au Darien, à la Guyane française, a vu qu'au moment de la mue, chaque année, on voit les élégantes plumes disseiinées çà et là en grand nombre sur les buissons et au pied des arbres qui avoisinent lesilagunes et les petits cours d’eau. Des indigènes recueillent par kilogrammes ces plumes qui sans cela seraient perdues et les livrent au commerce, par conséquent sans porter préjudice aux deux espèces. Quand elles sont ramassées à temps, elles sont aussi belles que celles provenant del’animal tué. Dans aucun cas, on ne les arrache à l'animal vivant. » La Revue Française d'Ornithologie (nov. 1910) a publié une lettre de M. Léon Laglaize, qui confirme absolument ces renseignements. M. Laglaize a voyagé pendant deux ans dans les bassins de l'Oré- noque et de l’Apure, el il a vu que les propriétaires de garceros défendent de ramasser les plumes sous les arbres où nichent les Hérons, ou bien is louent le droit de les ramasser. LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE 17 Suivant leur importance, les garceros en fournissent de 3 à 25 kilogrammes pour la saison. Le chasseur professionnel n'existe pas au Vénézuéla et les pro- priétaires préféreraient voir tuer du bétail que leurs Aigrettes. Du Matto Grosso et de l'Etat de Goyaz, les plumes d’'Aigrettes viennent par Buenos-Ayres. Dans ces pays, les propriétaires auto- risent le ramassage de la plume tombée, à condo qu'on leur donne la moitié de la récolte. M. Grisol, habitant San Fernando de Apure, dans une lettre ren- due publique, nous apprend qu'il a récolté lui-même des plumes dans le garcero de Canitos, situé dans les Savanes de la Candelaria. Travaillant avec six hommes, il assure que pendant trois mois chaque homme put glaner de 450 à 500 grammes de plumes par jour. M. Grisol cite quinze garceros où l’on recueille environ 1.200 livres de plumes par an. Les propriétaires gardent jalouse- ment les hérons qui vivent dans leurs garceros ou leurs dormi- torios. Le Gouvernement est entré dans cette voie, car les plumes sont une source de revenus pour le trésor public. La loi de protection du 12 mars 1910 dit textuellement : ARTICLE PREMIER. — L'exploitation des plumes de l'Aigrette est une industrie de l'Etat. Arr. 2. — La chasse des Aïigrettes est absolument interdite, tant avéc les armes à feu que par tout autre moyen qui aurait pour résul- tat la destruction des oiseaux. La loi divise les garceros en sept classes, suivant le rendement, et fixe les redevances au Trésor, ainsi que celles des dormitorios. Actuellement il est done prouvé que les plumes exportées du Vénézuéla sont pour la grande part des plumes récoltées après la mue, sauf peut-être celles provenantdes animaux dont la chair a servi à l'alimentation. Un fait constaté récemment, c'est que le nombre des garceros a tendance à augmenter comme les récoltes, maintenant que l’on sait la valeur de l’Aigrette. Cette question paraît donc en bonne voie, et les hécatombes signalées jadis ne peuvent aucunement concerner l’é- poque actuelle. La domestication de l’Aigrette, déjà tentée à Tunis, résoudrait le problème. Il est probable qu'il sera possible de lui faire perdre son instinct migrateur, comme on l’a fait perdre au Ca- nard et à l’oie jones Le D' Bouet m'a raconté qu'à Madagascar il avait réussi à avoir des Aigrettes qui, pendant plusieurs mois, quittaient tous les ma- 9 A 18 A. MÉNÉGAUX tins le logis qu'il leur avait donné et y rentraient régulièrement tous les soirs. 2 Les Mouettes et les Goelands vivant sur les côtes atlantiques des Etats-Unis étaient, paraît-il, beaucoup plus nombreux il y a vingt-cinq ans. D'après divers dires, leur diminution devrait être attribuée aux chasses qu'on leur a faites pour avoir leurs plumes, malgré leur faible valeur marchande. Le Gouvernement s’en étant ému, on a, dès 1903, fait installer dans diverses îles des refuges ou réserves gardées dans lesquelles les oiseaux peuvent vivre ct élever leurs petits en sûreté. Cette chaine d'îles existe du Maine au Texas, c'est-à-dire sur une longueur d’au moins 15.000 kilomètres. L'existence des espèces est donc maintenant sauvegardée, à con- dition que la surveillance ne se relâche pas. 3° Les faits de maraude signalés vers 1904 aux iles Marcus et Li- siansky,deux groupes des nombreuses îles coralliennes du Pacifique, ne sont que des faits isolés dont on pourrait facilement empêcher le retour par quelque surveillance. Aux iles Hawaï, vingt-trois marau- deurs ont même eu l'audace d’aller chasser dans les réserves orni- thologiques nationales, ils y ont tué une quantité de Mouettes. €e fait prouve simplement une absence complète de surveillance, mais n'atteint en rien les fabricants de plumes pour parures qui iraient d’ailleurs incontestablement à l'encontre de leurs intérêts, s'ilsencou- rageaient de pareils actes de piraterie capables d'amener sinon la fin d'espèces intéressantes, tout au moins une diminution notable du nombre des individus. 4° En Australie, malgré la sévérité des lois, excellentes d’ailleurs, il se produit aussi des faits répréhensibles, en particulier dans la chasse des Oiseaux-Lyres(!) et de diverses espèces rares. Ce n'est qu'une surveillance active qui peut les empêcher, surveillance d’au- tant plus difficile que les espaces où vivent les oiseaux sont plus grands ; n oublions pas que l'Australie est à elle seule quatorze fois et demie aussi grande que la France et qu'elle est très peu peuplée, sauf au sud. 5° Dans l'Orégon méridional, dans la région des lacs, on trouvait d'immenses troupes d'oiseaux aquatiques, surtout de Grèbes (Po- diceps) pour l'exploitation desquels trente camps s'étaient établis en 1908. Des “vagons venaient trois fois par semaine chercher les four- rures de Grèbes préparées. Ila failli se passer là ce qui est arrivé 1. L’exportation atteint à peine deux à trois cents par an, LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE 19 pour le Bison et le Pigeon migrateur. Heureusement que le gouver- ment eut la sagesse d'agir rapidement et de constituer les lacs de la région en réserve nationale, où les espèces pourront se reconstituer en sûreté. 6° Les Oiseaux de Paradis habitent la Nouvelle-Guinée et les iles avoisinantes. Dans les portions hollandaise et britannique de la Nouvelle-Guinée on leur a accordé une large protection et aueune peau ne peut sortir du pays, sauf dans un but scientifique. Quelques espèces ont toujours été très rares, mais l'industrie ne les recherche pas, ce sont les Musées; une troupe de vingt chasseurs a passé plusieurs semaines pour arriver à tuer trois spécimens de l’Oiseau de Paradis du Prince Rodolphe! Paradisea rudolphi(Finsch)|. Ce fait n'intéresse en rien la plumasserie. Pour la fabrication, il faut une matière première régulière et facile à se procurer, car la mode n'est pas constituée par des exceptions. L'article en vogue est de- mandé par tout le monde et non par quelques-uns. IL est certain que le Paradisier émeraude ou apode,dont on ne tue que les mâles, qui seuls portent un panache orangé, doit être traité avec ménagements dans l'ile d'Arou, sa petite patrie, puisque celle- ci en fournit toujours depuis Linné. Il y a deux ans qu'on a lâché 50 spécimens de cette espèce dans les forêts de l’ile Tobago. Cet essai d'élevage et d’acclimatation est bien surveillé et paraît devoir réussir. Il est utile d'ajouter que la Nouvelle-Guinée a environ 2.000 kilomètres de long et une superficie de 785.362 kilomètres carrés, c'est-à-dire qu'elle est aussi grande que la France et l'Italie continentale réunies et qu'une faible partie du territoire étant explorée, il y a encore de vastes réserves. 1° La question des Colibris, qu'on exhume à nouveau, n’a actuel- lement aucune importance, puisque depuis plus de quinze ans la mode n'emploie plus ces animaux; ceux qui sont mis en vente ne trouvent plus d'acquéreurs à aucun prix. Celles des espèces qui jadis étaient le plus demandées ont donc eu le temps de se reconstituer. D'ailleurs quand on cite le chiffre de 26.000 spécimens mis en vente à Londres, on oublie d’abord de dire s'ils ont trouvé pre- neurs et en outre de le comparer aux surfaces immenses dans les- quelles vivent les Trochilidés. On sait qu'on trouve ces animaux surtout dans l'Amérique du Sud, dans l'Amérique Centrale et au Mexique, qui ont ensemble une superficie de plus de 10 millions de kilomètres carrés, deux fois celle de l'Europe, presque trente-huit fois celle de la France. Qu'est-ce que 26.000 individus prélevés dans ces vastes régions 20 A. MENEGAUX où les Colibris sont innombrables. Il y a des espèces qui sont deve- nues de plus en plus rares et qui tendent à disparaitre, c'est cer- tain, mais ce ne sont peut-être pas toujours celles qui sont le plus remarquables par leurs couleurs. La cause de leur diminution est certainement dans le peuplement, dans le progrès de la culture, ou bien, comme dans les Antilles, dans la disparition de certaines plantes et fleurs. Là aussi les gouvernements se sont émus, et il est bien difficile que des Colibris sortent de leur pays d'origine, sauf dans un but scientifique. IV. — FAITS DE PROTECTION Il ne faudrait pas croire que rien n’a été fait pour la protection des oiseaux. La législation sur ce sujet est très compliquée, confuse ou contradictoire dans un même pays, car souvent on a oublié de consulter les hommes compétents en Ornithologie. Les Oiseaux d'Europe ne jouant aucun rôle dans la parure, 1l n'y a donc pas lieu de s'occuper ici des mesures prises en leur faveur. Presque tous les Etats extra-européens ont pris des mesures éner- wiques pour protéger leurs richesses ornithologiques, et les repré- sentants européens du commerce des plumes ont exprimé leur désir d'aider de toutes leufs forces à une protection raisonnée; seulement ils tiennent à ce que le public comprenne bien que la destruction des oiseaux dans les pays étrangers est un fait qu'ils ne peuvent contrôler. Dès 1887, le Queensland a promulgué une loi pour la protection des oiseaux indigènes autres que les oiseaux gibiers. Les autres Etats d'Australie ont suivi cet exemple, et presque tous les oiseaux ont été rangés en trois catégories suivantle degré d'utilité et de nui- sibilité, et par conséquent suivant le degré de protection que doit leur accorder la loi. Dans la première section protégee toute l’année, on range tous les oiseaux utiles à l'agriculture, ainsi que beaucoup d'oiseaux de mer : Ibis, Hérons, Aigrettes, toutes les Mouettes et les Sternes, etc. Il n’est donc jamais permis de tuer ces oiseaux. | Dans la deuxième catégorie, la protection dure de juin ou juillet au 20 décembre : ce sont les Emous, les Cygnes, les Oies, les Canards, etc. Dans la troisième catégorie sont rangés les oiseaux reconnus nui- LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE 21 sibles et auxquels on n’accorde aucune protection : ce sont les Cor- morans, les Corbeaux, les Cacatoès, les Poules d’eau, les Platy- cerques, etc. Pour donner toute élasticité à la loi, le gouvernement a le droit de transférer un Oiseau d'une catégorie dans une autre, de faire varier les limites de l’époque de protection, et de fixer des districts continentaux ou côtiers où il y aura interdiction de poursuivre et de tuer les oiseaux des deux premières catégories. Les infractions sont frappées de peines assez fortes variant de 1 livre sterling à 95 livres. De plus, le commerce des plumes, des objets en plumes, des œufs, le dénichage sont interdits. L'intention est punie comme l'infraction elle-même. Tous les oiseaux spéciaux sont donc aussi bien protégés et leurs dépouilles saisies partout où on les trouve. Ces prescriptions, avec les modifications locales reconnues néces- saires, sont appliquées dans toutes les colonies britanniques, en Asie (Inde, Malacca, Hong-Kong), en Australie, dans la Nouvelle- Guinée britannique, aux iles Fidji, à la Nouvelle-Zélande, en Afrique (Cap, Natal, Côte-d'Or, Lagos, Afrique orientale anglaise), dans tout le nord de l'Amérique septentrionale, dansles Antilles (Bahama, Bermudes, Jamaïque), dans la Guyane britannique, à Trinidad, Tobago, etc. Le décret applicable aux Indes anglaises est daté de sep- tembre 1902 et est entré en vigueur le 1° janvier 1903. Il interdit l'exportation des peaux et plumes d'oiseaux non domestiques, à l’ex- ception des plumes d’autruche et des spécimens destinés aux Musées d'histoire naturelle. Dans les Indes portugaises, on a suivi l'exemple des Indes an- glaises, afin d'empêcher les marchandises de transiter par Goa. Le décret de protection est identique au précédent et daté du 21 no- vembre 1910. La Chine elle-même s'émeut, eten ce moment elle interdit l’expor- tation des dépouilles de Faisans, afin de ne pas laisser diminuer la richesse des chasses. Aux États-Unis, quelques États, dont celui de New-York, ont pro- mulgué des lois inspirées par les Sociétés Audubon, interdisant même l'importation et le port des dépouilles de beaucoup d'oiseaux sauvages et n'autorisant que celle des plumes d’autruche. | Divers États ont adopté la loi, proposée récemment par la Société Audubon de l'Iowa, qui déclare propriété de l'État tous les oiseaux sauvages, et qui, sauf pour les oiseaux gibiers, soumis à une légis- 99 A. MENEGAUX lation spéciale, décrète qu'aucun oiseau ne doit être capturé, tué, transporté où vendu, pas plus que les nids et les couvées, et qui interdit la vente de tout ou partie de leur plumage. La liste des oi- seaux auxquels on n’accorde aucune protection ne contient que trois ou quatre noms dont celui du Moineau d'Europe. Les États européens ont établi dans la plupart de leurs colonies des lois protectrices. Ainsi la chasse de l’Aigrette vient d’être inter- dite dans l'Afrique occidentale française. Une convention internationale a été conclue entre la Grande-Bre- tagne, l'Allemagne, l'Espagne, le Congo, la France, l'Italie et le Portugal, pour la protection des animaux sauvages du centre de l'Afrique, entre le vingtième parallèle, le fleuve Zambèze, et le nord du Sud-Ouest africain allemand. | D'autre part, dans l'Argentine, au Paraguay, dans l'Uruguay, on protège et on élève le Nandou; on ne le chasse plus, on le capture eton le plume, puis onle relâche ; de même qu'on procède en France à la plumée des dindons et des oies, dans toutes nos fermes... Le public a tendance à oublier que tous ces volatiles furent sau- vages autrefois, à une époque relativement récente. Ainsi chez les Romains, on plaçait un filet au-dessus des basses-cours pour empêcher ces oiseaux d'émigrer. Les autres Républiques ont aussi pris des mesures de protection. Au Brésil, la loi protège tous les animaux utiles à l’agriculture, et un décret du 15 janvier 1909 interdit la chasse des Nandous, des Mouettes et des Hirondelles de mer, des Cigognes et des Hérons, ainsi que l'enlèvement des jeunes et des œufs hors des nids et la destruction des lieux de ponte. Les autorités municipales sont char- gées de donner à ce décret la plus large publicité. D'autre part, les oiseaux de l'Amérique du sud, aux brillantes couleurs, ne sont plus employés dans la parure; ils jouissent donc d’une protection indi- recte. Les Tangaras, Manakins, Coqs de roche, Guits-Guits, Coli- bris n'arrivent donc plus en Europe que pour les Musées et les col- lections. De plus, à l'instar des États-Unis, la plupart des États ont com- plété leurs mesures législatives par l'établissement de districts protégés, de refuges pour les animaux (réservations), dans lesquels la chasse est interdite en tout temps. Ces réserves ont donné des résultats remarquables. Le premier en date est le Parc national (Yel- lowstonepark) établi en 1872 par les États-Unis, puis le Parc du Mont-Rainier, Washington, établi en 1899. Il y en a actuellement 10 aux Etats-Unis, dont la superficie dépasse 70.000 milles carrés LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE 23 (près de 230.000 kilomètres carrés). En Australie, on en compte 55. Dans nos pays européens, plus peuplés, cet exemple a été suivi, mais sur une échelle plus modeste. En Angleterre, de grands do- maines privés ont été réservés, de même qu’en Allemagne et en Hongrie. En Suisse, le val de Travers, dans le Jura, et le val Cluoza, dans l’Engadine, ont été récemment choisis dans ce but. Le long des côtes de la Baltique et de la mer du Nord, des îles ont été constituées en réserves (Memmert, Jordsand, Ellenbogen, Noderoog, Langenwerder) pour la nidification des oiseaux d’eau, comme aux Etats-Unis, et placés sous la surveillance de gardiens officiels. Aussi le nombre des nids de Mouettes qui, à Memmert, avait été de trois cents la première année, était-il de mille en 1910. L'Allemagne, à Seebach, près Cassel, et la Hongrie ont créé des stations ornithologiques modèles et officielles où l’on s'efforce de réa- liser, par des plantations appropriées, toutes les conditions maté- rielles qu’exigent les oiseaux pour leur nidificationet leur vie. Dans le sud-ouest de l'Europe, rien n’a été fait dans ce sens. C’est l'indif- férence la plus complète. [l serait à désirer que de semblables créa- tions se fissent dans tous les pays. Maïs à notre époque d’utilitarisme à outrance, on ne pourra arriver à des résultats postifs qu'en s’atta- quant au mal par sa racine. Il faudrait développer la bonté chez les enfants, leur inculquer, en éveillant leur curiosité, l'amour de la na- ture, des paysages, des beautés naturelles ainsi que le respect des animaux et de la vie sous toutes ses formes, par conséquent cher- cher à développer en eux l’idéalisme et l'amour du beau. Ce sont surtout les nids et les œufs qu'il faut protéger efficace- ment. Ainsi H. Macpherson cite le cas de la Mouette rieuse (Larus ridibundus) qui, en 1908, fut rayée de la liste des oiseaux protégés dans le Cumberland. Les résultats de ce fait furent une ruée des ha- bitants dans les lieux de ponte pour la récolte des œufs. Ceux qui ne furent pas consommés sur place furent envoyés à Londres et vendus sous le nom d'œufs de Pluviers. Quand la population de la Camargue était très clairsemée, on pouvait voir d'énormes troupes de Flamants dans les étangs; mais depuis que les centres habités sont devenus plus nombreux pour la culture de la vigne et l'exploitation des salines, le nombre des Fla- mants sédentaires a beaucoup diminué, plus par suite de l’enlève- ment des œufs dans les nids que par suite de la chasse. Dans certains endroits, on croit avoir constaté des diminutions inquiétantes ; au lieu de les attribuer à la destruction des individus, n'y aurait-il pas là plutôt un simple déplacement de l'habitat pro- 2% A. MENEGAUX voqué par le peuplement par l'homme d'espaces jadisinhabités. Ceci est vrai pour tous les oiseaux qui n'aiment pas le voisinage de l'homme et surtout pour toutes les espèces aquatiques qui préfèrent alors des lagunes plus inaccessibles, où la tranquillité pour eux et la sécurité pour leurs couvées leur paraissent plus grandes. Ce recul des espèces sauvages devant l'homme est un fait général, constaté partout et surtout dans les pays neufs. = V. — Les PLUMES ET LA MODE Actuellement, l'usage des plumes dans la parure féminine est attaqué avec violence sous prétexte qu'il constitue un reste des temps barbares, au même titre que le port des anneaux au nez et aux oreilles. Or, dès les temps les plus anciens, les peuples se sont servis des plumes soit pour rehausser le prestige des chefs dans les solennités et celui des guerriers, soit pour orner les flèches, les lances, les pi- rogues, les tentes, soit pour fabriquer des manteaux, des parasols, des éventails, des chasse-mouches. L'art plumaire était arrivé à un haut degré de perfection aux îles Hawaï et surtout au Mexique, où des artistes savaient figurer des dessins et des tableaux. L'exécu- tion de pareils travaux exigeaient plusieurs années de labeurs. Les fleurs artificielles, en plumes du pays, fabriquées jadis au couvent de Soledad, au Brésil, sont des merveilles de beauté, de goût et de patience. En Europe, au moyen âge, les plumes d’Autruche placées sur les casques prirent lenom de coquards, puis de cocardes; elles attei- gnaient 1,50. Cette mode abandonnée par les hommes vers 1700, fut reprise par les femmes et exagérée à tel point que jadis les nobles dames, pour entrer dans leur voiture, devaient quitter leurs chapeaux si bien empanachés. Mais, comme on le sait, la mode n’a rien à faire avec la raison; elle s'établit on ne sait comment, par snobisme, et chacun veut la suivre. En sorte qu’on peut assurer qu’il se passera beaucoup de temps avant que cette forme de la coquetterie féminine disparaisse. Peut-être faudra-t-il attendre jusqu'a ce que les lois décrètent la coupe des costumes, et y suppriment tout ce qui n'est pas nécessaire pour cacher la nudité ou conserver la chaleur du corps. Aussi le travail des plumes, aidé par les perfectionnements de la chimie LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE 23 moderne pour la teinture, a-t-il encore un bel avenir devant soi. comme celui des fleurs artificielles. Déjà en 1909 (v. Nature, p. 255), je disais: « La mode, parson essence même, est infiniment changeante : ses exigences affectent une certaine périodicité et provoquent de telles fluctuations dans les prix, que les dépouilles d'une espèce sont cotées tantôt à un prix très élevé, tantôt à un prix si bas que la chasse n'étant plus rémuneratrice, doit cesser d'elle-même. L'espèce à alors le temps de se reconstituer. C’est ce qui arrive pour les Oiseaux-Mouches, les Lophophores, etc., jadis tellement demandes sur le marché. » Tout le monde est d'accord, les plumassiers plus que ceux qui n'obéissent qu'à une certaine sentimentalité, pour reconnaître qu'il faut enrayer la destruction irréfléchie des oiseaux sauvages qui apportent un complément intéressant à leur industrie. Mais dans les résolutions prises, il faudra savoir garder une juste mesure pour ne pas sacrifier les intérêts légitimes, mais opposés, des espèces, des agriculteurs et des industriels. Savoir si un oiseau doit être protégé est très difficile, jusqu'où doit aller la protection l'est encore plus et savoir comment protéger est un problème très ardu, car la plupart des questions soulevées n'ont pas été suffisamment étudiées ; elles ne sont pas au point. Il est prouvé que certaines espèces, utiles dans une région, peuvent devenir nuisibles dans une autre, dans d’autres circonstances, comme les Etourneaux, par exemple. De plus, il est difficile a priort de savoir les perturbations qui se produiraient si on rompait l'équilibre naturel établi par la suite des siècles, en supprimant une espèce ou en en introduisant une nouvelle. D'autre part, pour certaines espèces, il est bon de ne pas exagérer la protection, car elles peuvent devenir nuisibles si elles sont en trop grand nombre. C'est sur les diverses espèces de Mouettes que les lois protectrices ont les effets les plus visibles. Maxwell a constaté que les Mouettes sont inoffensives dans le Middlesex et le Warwi- ckshire, mais les multitudes qu’on rencontre en avril et en mai à la surface des rivières très poissonneuses d’Ecosse sont très nuisibles en ce sens qu'elles détruisent par milliers les alevins de Saumon qui descendent à la mer. Ici la protection de ces oiseaux discrédite- rait toute mesure générale. Comme on le voit, il est déjà très difficile de faire des lois s’appli- quant même à tout un pays. J’ajouterai que, d’après les observations faites par des ornitholo- gistes qui font autorité (D' Bureau, de Nantes; D' Parrot, de Munich, etc.), et qui ont été publiés dans la Revue française d'Orni- 26 À, MENEGAUX thologie (fin 1910et commencement1911), il est prouvé que chez beau- coup d'espèces, les mâles immatures extérieurement, c'est-à-dire n'ayant pas encore leur plumage d'adultes définitifs, peuvent déjà non seulement cocher, mais féconder les femelles. Ce fait du plus haut intérêt a une très grande portée. M. A. E. Pratt (!) a constaté ce fait chez les Paradisiers et l’af- firme. Il a vu d'autre part que les indigènes protègent les femelles et les jeunes mâles et ne tuent que les mâles ayant leur plumage de noce, c'est-à-dire ayant au moins trois ans. VI. — MESURES PRÉCONISÉES Ces diverses faces de la question en montrent la complexité et, pour la résoudre, il faudra du temps, de l'expérience et de la patience aux spécialistes qui seront chargés de s'en occuper. Pour être efficaces, les tentatives de protection ne doivent pas rester isolées. Elles doivent s'exercer sur la plus grande partie du globe habité, et, pour coordonner les efforts, il faudrait réunir un Congrès international où tous les intérêts (science, commerce, agri- culture, monuments naturels ou historiques) seraient largement repré- sentés afin de rechercher les mesures à prendre, car il faut tenir compte aussi bien de la beauté d’une espèce que de son utilité, et nous admettons même que la beauté seule, à défaut d’autres qualités, doit suffire pour lui assurer la protection et la vie. C'est aux comités locaux qu'incomberait la tâche de rechercher si dans chaque pays des mesures spéciales, permanentesoutemporaires, sont nécessaires. Mais une impulsion une fois donnée ne peut suffire, il faut assurer la continuité des efforts. Les membres de ce Congrès formeraient un comité international, avec réunion annuelle qui aurait pour tâche de surveiller l'exécution des décisions prises, de leur impri- mer la vigueur, l’ensemble et l'harmonie qui ont manqué jusqu’à ce jour aux tentatives de ce genre, ce quia été la vraie cause de leur inefficacité. La codification des mesures locales et internationales rendrait de grands services. Les intérêts de tous devant être sauvegardés, il faut éviter de pro- mulguer des lois ou d'élaborer des règlements qui seraient basés (4) M. Prattest l'auteur de : Tho the Snow of Thibet through China, et de : Two years among New Guinea Cannibals. LA PROTECTION DES OISEAUX ET L'INDUSTRIE PLUMASSIÈRE 24 A uniquement sur des idées théoriques ou sentimentales et qui par leur sévérité ne pourraient être mises en pratique. Il est nécessaire de tenir compte des contingences du milieu dans lequel nous vivons et des moyens de subsistances fournis par une des catégories de la transformation des produits naturels. Il y a à Paris plus de 600 fabriques et ateliers où lon travaille les plumes etoù l'on fait plus de 150 millions d’affaires chaque année. Plus de 50.000 ouvriers des deux sexes y vivent de l’industrie de la plume et des industries annexes. Mais pour qu'une loi ou un règlement conserve toute sa valeur morale et toute son efficacité matérielle, il faut que les barrières, une fois établies, le soient pour tout le monde, même pour les grands du jour. C'est ce que prévoit le décret de protection de 1909 pour la Nouvelle-Guinée hollandaise, qui dit qu'il sera appliqué strictement, sans considération de personnes. Je rappellerai simplement ce qui vient d'arriver à propos du Pré- sident Roosevelt qui, aux Etats-Unis, avait beaucoup fait pour la protection des richesses naturelles et des oiseaux et à qui, dans l'Afrique orientale, on ouvrit même les territoires réservés si gi- boyeux, où furent tués en nombre les mammifères et les oiseaux les plus rares. Et il fut sacré grand chasseur. L'industrie plumassière et le commerce des modes, mettant en mou- vement des capitaux considérables, sont des facteurs si importants de la richesse publique que les gouvernements ont le devoir de les proté- ger, au même titre que d'autres, tout en ménageant les richesses animales, c’est-à-dire en ne sacrifiant pas l'avenir au présent. Pour cela, il serait urgent de créer dans tous les pays des insti- tuts d’Ornithologie et de Cynégétique pour l'étude de toutes les questions concernant les oiseaux et la chasse, afin de déterminer leur degré d'utilité et de nuisibilité par l'examen des estomacs, et les conditions dans lesquelles la chasse d’une espèce donnée peut être autorisée. Ces instituts, chargés aussi d'étudier les parasites et les maladies des oiseaux et du gibier, s'occuperaient de l'installation de stations modèles et de la garde des réserves, ainsi que de l’aména- gement des chasses. Ils favoriseraient, dans les pays d’origine, la multiplication des espèces dont les dépouilles sont demandées par l'industrie et, dans nos pays, s’intéresseraient à leur acclimatation et à leur domestication. Chaque pays ne pourra arriver à de bons ré sultats que par la fondation de vastes établissements, jardins zoolo- giques ou simplement ornithologiques, dans lesquels toutes ces ques- tions seront traitées avec la précision scientifique qu'elles comportent. 28 A. MENEGAUX Les ornithologistes n'ont qu'à s'inspirer de ce qui a été fait en aquicul- ture, et surtout en pisciculture, pour le repeuplement et l’acclima- tation. Ces Instituts seraient des offices de renseignements pour le public et les chasseurs et des offices consultants pour les gouver- nements lors de l'élaboration des lois concernant la chasse, la pro- tection des diverses espèces et l’utilisation des plumes. La question des ornithologistes-conseils, dont la création est demandée dans divers pays, serait ainsi résolue. Des primes serviraient à récompenser les éleveurs qui sauraient, par sélection, obtenir les plumages les plus brillants et les chairs les plus délicates. L'intérêt privé aidant, on pourrait arrivér à d’excel- lents résultats comme le prouve la domestication toute récente du Nandou et celle de l'Autruche. Il est bien certain que les colons du Cap ne pensaient pas arriver à des résultats aussi extraordinaires, quand, vers 1865, ils commencèrent timidement l'élevage de l’Au- truche australe. Il y avait alors soixante-cinq Autruches domes- tiques dans la colonie du Cap seulement; en 1904, on en comptait trois cent cinquante-quatre mille cinq cent soixante-dix. [1 y en a actuellement plus de cinq cent mille et beaucoup également dans les” colonies voisines. Comme je l'ai dit, c’est non seulement le droit, mais aussi le de- voir des gouvernants de veiller sur les richesses ornithologiques de leur pays, comme sur un dépôt sacré dont ils sont responsables vis-à-vis de nos descendants et d'assurer la conservation des espèces rares (qu'elles le soient pour des causes naturelles ou qu'elles le soient devenues par la faute de l’homme), au même titre que celles des monuments naturels ou historiques. | Dans ce but, il s’agit de grouper toutes les bonnes volontés, de faire un pressant appel à la solidarité humaine et de provoquer une entente internationale. Par des mesures de bon sens, sages et surtout prévoyantes, mûre- ment réfléchies, il sera facile, si cela est nécessaire, à un moment donné, de concilier les intérêts du pays, les nécessités de la mode et les besoins d’une nombreuse population ouvrière sans provoquer de trop graves perturbations dans la vie économique. En résumé il faut des lois protectrices raisonnables et raisonnées, des règlements de chasse sévères et des réserves ornithologiques étendues, mais la prohibition ne paraît pas possible. De cette manière, une satisfaction équitable serait offerte à tous. TOURS. — IMPRIMERIE DESLIS FRÈRES, 6, RUE GAMBETTA. Une feuille Trois quarts defeuille..| 4 » Une demi-feuille | Un quart de feuille ..… | Un huitième de feuille. | Plusieurs feuilles x. 50 ex.| 75 ex. [100 ex. 7.20 | 8.10 640 ET 5e) 5.60 Los AS dl GÙ l 6.30 | 7.20 10.60 PES 7.20 5.60 4.05 12.85 10.60 8.10 6.30 .&.50 41.70 150 €x.|200 ex.|250 ex. 14.85 12.45 DD) 8.85 Don Atserie 24789-18080. 17 ln NUE 8 volumes in-4°. DrSerie ASUS TS An OL NON EE 3 volumes in-4° deSérie s ARTS AS NS ....... «43 fascicules in-4° Le SSERE = MONS AS LR ee .... 2 volumes in-4° DRRSEDIC RS SD 0 AL Er da eue 28 fascicules in-4° Gisérie:- LeDA SAS RE NN ANR . 13 fascicules in-8° T1 Série 1811-1888 Lo te 11 volumes in-8° Chaque année pour les Membres dela Société er ee È francs _ pour le Re St UE CA de ni ui CRT Hs Hit Mémoires originaux publiés par la Société Philomathique A L'OCCASION DU CENTENAIRE DE SA FONDATION || 1788-1888 | Le recueil des mémoires originaux publié par la Société Philomathique à l’occa- sion du centenaire de sa fondation (1188-1888) forme un volume in-4° de 437 pages, |. accompagné de nombreuses figures dans le texte et de 24 planches. Les travaux | qu il contient sont dus, pour Les sciences physiques el mathématiques, à : MM. Dé- siré André; E. Becquerel, de l'Institut; Bertrand, secrétaire perpétuel de l'Ins- titut; Bouty, de l’Institut; Bourgeois; Descloizeaux, de l'Institut; Fouret; Ger-. nez; Hardy : Haton de La Goupillère, de l’Institut; Laïisant; Laussedat; Léauté, de l’Institut, Mannheim; Moutier; Peligot, de l'Institut; Pellat; — pour Les sciences naturelles, à : MM. Alix : Bureau : Bouvier, de l'Institut : : Chatin, de l'Ins- | titut; Drake del Castillo; Duchartre, de l'Institut : H. Filhol, de. l'Institut: Fran- En chet; Grandidier, de l'Institut : Henneguy, de l'Institat: Milne-Edwards, de l'Institut; Mocquard; Poirier; A. de Quatrefages, de l'Institut; G. Roze:. L. Vaillant. ee à À a Mers “ tx En A au prix de 35 francs «| AU SIÈGE DE. LA SOCIÉTÉ, À LA SPRBONNE TOU DESLIS FRÈRES, 6, RUE GAMBETTA. LS BULLETIN DE LA SOCIÈTÉ PHILOMATHIQUE _DE PARIS FONDÉE EN 1788 SÉRIE X. — TOME Ill N° 2-3 LIPSPIPPPLLIPSL EDREPPDPIPILLLLILPSPRERIN Mir NRA AAA IS PR PNPTER PPT ERRINPENENEEN D MMA roy € à Hian rt FE 21 1919 1 Et al Museute ro | PARIS AU SIÈGE DE La SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE: PARIS Le AP 4 A SORBONNE ET nue 2 ae T4 A Le Secrétaire-Gérant, H. COUTIÈRE. Le Bulletin paraît par livraisons bimestrielles COMPOSITION DU BUREAU POUR I9il Président : M. CO. Mamenon, 17, B‘ Carnot, Bourg-la- Reine. Vice-Président : M. Hua, 254, boulevard Saint-Germain. Trésorier : M. RaBaAUD, 3, rue Vauquelin. Secrétaire des séances : M. WINTER, #4, rue Saint- Placide. Vice-Secrétaire des séances : M. LEBon, 4 bis, rue des Écoles. Secrétaire du Bulletin : M. Courière, 118, avenue d'Orléans. Vice-Secrétaire du Bulletin : M. NEUVILLE, 55, rue de Buffon. Archoiste : M. HENNEGUY, 9, rue Thénard. F La Société Philomathique de Paris se réunit les 2° et 4° Samedis de chaque mois, à 8 h. 1/2, à la Sorbonne (salle de travail des 22 Étudiants). Fe Les membres de la Société ont le droit d'emprunter des livres à la Bibliothèque de l'Université. Ils ont également droit, sur leur demande, à 50 tirages à part gratuits des Mémoires qu'ils publient fie le Bulletin. Pour le paiement des cotisations et l'achat des publications, s'adresser à M. one à la Sorbonne, place de la Sorbonne, Paris, VS. # GALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ, Par M. le D' Josepx DESCHAMPS. l. — UNITÉ DE CHALEUR. Nous avons montré dans un précédent mémoire (!) la possibilité de mesurer les températures par un élément présentant les carac- tères d’une véritable grandeur additive et désigné par nous sous le nom d'intensité calorifique. L'intensité calorifique, avons-nous dit, est la quantité de chaleur contenue dans l'unité de volume du gaz choisi comme substance thermométrique, c’est-à-dire dans l'espèce, l'hydrogène. Cette intensité calorifique, variable suivant les circons- tances, sert à définir l’état calorifique correspondant du gaz et doit être mesurée à l’aide d’une unité de même espèce arbitrairement choisie.” Le choix le plus naturel et le plus simple consiste à prendre pour unité d'intensité calorifique la quantité de chaleur contenue dans l’unité de volume d'hydrogène à la température de fusion de glace et sous l'unité de pression, cette unité de pression pouvant être soit la pression d'un mètre de mercure, soit la pression atmosphérique moyenne correspondant à une hauteur de mercure de 760 millimètres. Le premier choix est plus logique ; le second est plus conforme à la pratique ordinaire, et c’est celui que nous adoptons. On peut encore choisir une autre unité d'intensité calorifique rappelant l'unité de mesure jusqu'ici employée dans la mesure des températures. Cette nouvelle unité est la centième partie de la varià- tion d'intensité calorifique de l'hydrogène lorsqu'on le fait passer de la température de fusion de la glace à celle de la vapeur d’eau bouil- lante sous la pression constante de 760 millimètres. Nous avons fait connaître le rapport de cette nouvelle unité à la précédente ; ce qui permet d'employer à volonté l’une ou l’autre de ces deux unités et de transformer, par une simple multiplication, des mesures obtenues à l’aide de l’une d'elles en mesures correspondant à l’autre. (1) Bulletin de la Société Philomathique de Paris, année 1910, n°° 4-5-6. 3 * 30 J. DESCHAMPS Sauf indication spéciale, nous emploierons la seconde unité, qui est notre nouvelle unité centigrade et à laquelle nous donnerons, pour abréger le discours, le nom d’i-calor. L'i-calor ainsi défini est à la fois l'unité de graduation d’une échelle thermométrique nouvelle, et aussi une véritable unité de chaleur destinée par conséquent à devenir l’unité naturelle de mesure calorimétrique. Ainsi apparaît un nouvel et considérable avantage du nouveau système sur l’ancien, en raison de la possibilité de con- fondre deux unités de mesure en une seule. Nous devons donc maintenant, pour compléter notre précédent exposé, faire l'application de notre méthode à la calorimétrie et à la thermodynamique qui reposent l’une et l’autre sur la mesure des températures et des quantités de chaleur, la part la plus importante de cette nouvelle étude étant naturellement consacrée aux gaz qui jouent dars.ces deux branches un rôle prépondérant. 1. — QuANTITÉ DE CHALEUR MISE EN JEU DANS UNE MODIFICATION ÉLÉMENTAIRE OU FINIE SUBIE PAR UNE MASSE DÉTERMINÉE D HYDRO- GÈNE. Lorsqu'il s’agit simplement d'évaluer la température d’un système, on s’assujettit à la condition essentielle de faire usage d’une subs- tance thermométrique dont la masse soit assez petite pour pouvoir être négligée vis-à-vis de la masse du système à étudier et telle par conséquent que les échanges de chaleur entre celui-ci et le thermo- mètre employé ne modifient pas d’une manière appréciable l’état calorifique dont on doit constater la valeur à un instant donné. Les indications du thermomètre n’ont donc pas pour objet de faire connaître les chaleurs échangées ; elles se bornent à faire connaître l’état calorifique de celui-ci, c’est-à-dire la quantité de chaleur actuellement contenue dans l'instrument et se manifestant sous la forme sensible dite thermique. Les explications données jusqu'ici ont eu pour objet de donner les moyens de mesurer cette intensité calorifique que l’on peut qualifier d'intrinsèque. Mais lorsqu'il est question de faire une mesure calorimétrique, i] devient indispensable d'évaluer toutes les chaleurs échangées sous quelque forme qu'elles se manifestent. Il faut alors tenir compte non seulement de la chaleur qui se manifeste sous la forme sensible de l'état thermique, mais encore des chaleurs qui revêtent d’autres formes et notamment celles du travail interne ou externe. : nés. CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 31 Or, en particulier, en ce qui concerne une substance gazeuse et, quil s'agisse ou non de la substance thermométrique, il y a en général des travaux produits qui ne peuvent pas être négligés et dont la production met en jeu des quantités de chaleur qu'il faut pouvoir constater et mesurer. Nous devons donc compléter à ce point les indications contenues dans notre premier travail, car celles-ci sont uniquement relatives à la constatation et à la mesure des chaleurs acquises et conservées par le gaz et constituant son état thermique. Les modifications calorifiques d’une masse gazeuse peuvent s’accomplir dans deux conditions bien distinctes : 1° sous volume constant ; 2° sous volume variable. I. Modifications sous volume constant. — Elles sont caractérisées par l’absence de tout travail extérieur, et par conséquent la chaleur fournie ou enlevée à la masse gazeuse sert uniquement à élever ou à abaisser sa température par augmentation ou diminution de l'inten- sité calorifique. Soit v le volume constant du gaz; le gain d'une quantité de cha- leur infiniment petite dy augmente l'intensité calorifique d’une quantité dI, et l’on a manifestement Le dg — vdl, d'où en intégrant d’abord entre O et I, (2) Ov: puis entre I, et L, (3) DOVE 1) On a ainsi trois formules permettant de calculer les quantités de chaleur nécessaires pour passer d’un état calorifique quelconque à un autre également quelconque, et réciproquement, Il. Modifications sous volume variable. — Ces modifications se distinguent des précédentes par deux circonstances entraînant entre elles des différences profondes et produisant au point de vue calorifique des conséquences de la plus haute importance. Ces deux 32 J. DESCHAMPS circonstances résident : la première dans la variation même du volume, laquelle produit automatiquement une variation de tempé- rature ; la seconde, dans le travail effectué ou subi par la masse gazeuse pendant sa dilatation ou sa contraction. Nous allons les étudier séparément. 1° Variation du volume. — Ainsi que nous l’avons expliqué dans notre premier travail sur ce sujet, à toute variation de volume cor- respond, par le jeu même de cetté variation, une variation d'in- tensité calorifique, exactement de la même manière qu’elle entraine une variation de poids spécifique ou de densité. Nous dirons même que c'est en cela que consiste la partie essentielle de notre conception touchantles intensités calorifiques, puisque c’est par là que nous pou- vons atteindre le rapport et par suite la mesure de ces intensités. Il n'est donc pas inutile d’insister encore sur ce point important. Supposons donc qu'une masse gazeuse prise au volume v et à l'intensité | passeau volume v'; par le faitde ce changementde volume : et en dehors de toute intervention extérieure, la quantité de chaleur primitivement répartie dans le volume v se trouve ensuite répartie dans le volume v'. Il en résulte pour chaque unité de volume une nouvelle intensité l’ telle que l’on a r' v (4) Lion C’est ainsi en particulier que, si le volume augmente, l'intensité calorifique diminue, et par suite la température s'abaisse. Si au con- traire le volume diminue, la température s'élève. Les variations de température ont été vérifiées dans le sens indiqué par toutes les expériences faites dans ce but et dont plusieurs sont historiques, comme celles de Joule et de Gay-Lussac. 2 Travail accompagnant la variation du volume. — A la variation de volume d’un gaz correspond presque toujours un travail effectué ou subi: travail effectué dans le cas d’une augmentation, travail subi, dans celui d’une diminution de volume. ll ne peut y avoir d'exception que dans le cas d’une augmentation, lorsque, par suite d’un dispositif spécial, le gaz peut se dilater sans avoir à surmonter aucune pression extérieure, comme, par exemple, si le gaz se répand dans un espace vide ou s'il se dilate par lefait du déplacement d'un piston soulevé par une force étrangère au système et sans que la pression du gaz intervienne en aucune façon dans ce déplacement. Nous ajouterons que, lorsqu'il y a augmentation de volume, il y a | CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 39 encore lieu de distinguer, entre les deux circonstances extrêmes où la pression du gaz n'est nullement équilibrée et celle où elle est totalement équilibrée, une circonstance intermédiaire où elle est partiellement équilibrée. Nous sommes donc ainsi amenés à consi- dérer dans l'augmentation de volume trois cas particuliers suivant que : | 1° Le travail effectué par le gaz est nul ; 2° Le travail effectué est maximum ; 3° Le travail effectué est inférieur au travail maximum. Au contraire, lorsqu'il y a diminution de volume, le gaz subit toujours le travail maximum. Ces distinctions étant posées, il est clair que, lorsqu ‘il n'y a pas de travail effectué, cela n'entraine aucune dépense ni aucun gain soit de chaleur, soit d'énergie interne. 11 en est différemment dans tous les autres cas. Mais alors les choses ne se passent pas de la. même manière suivant que la masse gazeuse est, ou non, en communication calorifique avec le milieu extérieur, c'est-à-dire suivant que ses mo- difications ne sont pas, ou sont adiabatiques. Nous allons donc pas- ser en revue tous les cas qui peuvent se présenter. PREMIER cas. — Dilatation isothermique sans travail effectué. — Soit une masse gazeuse de volume » et d'intensité calorifique ] ; sup- posons qu'elle subisse une augmentation de volume dv, avec la double condition que son intensité reste la même et qu'elle n'ait à effectuer aucun travail extérieur. La quantité de chaleur primitivement contenue dans cette masse gazeuse a pour expression Q —(U: La modification demandée, faisant varier le volume v, mais non l'intensité [, la variation correspondante 4Q de la chaleur contenue dans la masse gazeuse aura pour valeur . dQ = Ir. Cette quantité de chaleur dQ devra être fournie par le milieu en- vironnant. D'ailleurs l'absence de tout travail extérieur n'entraine l'apport d'aucune autre quantité de chaleur complémentaire, et par conséquent la quantité de chaleur mise en jeu par la transformation considérée est (1) dQ — Id, 34 J. DESCHAMPS Par suite, pour une modification finie faisant passer le volume de v, à w,, la chaleur totale fournie est 0 le Ido = 1 (Vo — Vy). rl DeEuxièMÉ cas. — Dilatation isothermique avec travail maximum.— La pression initiale de la masse gazeuse étant supposée égale à p, le travail effectué par le gaz sera maximum s'il doit se dilater à l'en- contre d'une pression extérieure dont la valeur est précisément égale à p ou plutôt à peine inférieur à p, car le cas de l'égalité correspond à l'équilibre, et non au mouvement. Nous nous placerons néanmoins dans le cas de l'égalité, ainsi qu'on le fait habituellement en ther- modynamique, car c'est le cas limite correspondant à ce qu'on ap-. pelle une modification réversible. Dans ces conditions, le travail effectué par le gaz pendant la dila- tation dv a pour mesure aW — par. Or la production de ce travail exige l'apport d'une certaine quan- tité de chaleur qui's’ajoutera à la quantité de chaleur exigée par la dilatation isothermique et précédemment calculée. Si donc nous désignons par € l'équivalent mécanique de l'unité d'intensité, c'est-à-dire de l’i-calor, la quantité de chaleur dg, corres- pondant au travail ZW est W dqs —= GA Les Ê dv. é C Comme d’ailleurs Du RTE il vient aW = RI =! du, Ÿ Be Lo RE do, CG 10) Cette quantité de chaleur dg, s'ajoute à la chaleur de dilatation dq, précédemment calculée, laquelle est dq == Idv. CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 39 Par suite, la chaleur totale dQ nécessaire pour produire la modifi- cation élémentaire considérée est dQ = dg1 + dqs 1 — Idv + BE do ou Val (3) dQ — (1 ne ) dv. (@ Si maintenant on considère une modification isothermique finie faisant passer le volume de v, à v, avec travail maximum, celui-ci a pour valeur ou (4) M Rte 108") 1 1 (à) BE Joe: Ê [ : Quant à la quantité totale de chaleur g nécessaire à cette transfor- mation, elle est GÈ=N0A 2; ou “1 RIT Vo (6) Vous r-los C on TrorsièME cas. — Dilatation isothermique avec travail inférieur au travail maximum. — Si la masse donnée d’hydrogène doit se dilater à l'encontre d’une pression p' inférieure à sa tension propre p, le travail fourni dW et la chaleur correspondante dg, ont des valeurs inférieures à celles qui viennent d’être calculées. C’est ainsi qu'on aura AN>— par; 36 J. DESCHAMPS et le travail total W effectué pendant le passage du volume v, au volume v, aura pour valeur Ur Wii l ” p'dv, LE vl l'intégrale du second membre devant se calculer d’après . condi- tions de variation de la pression extérieure p. è La chaleur g, nécessaire pour ce travail est mes f” p'dv. QuATRIÈME cas. — Dilatation hétérothermique sans travaileffectue. — Considérons encore une masse d'hydrogène de volume » et d’in- tensité calorifique 1 se dilatant librement sous l'influence d’une source de chaleur. Une augmentation de volume dv accompagnée d'une augmentation d'intensité d[ exige l’apport d'une do. de chaleur 4Q qu'il est facile de calculer. En effet la chaleur Q, primitivement contenue dans le gaz étant QT: les variations d et dl du volume et de l'intensité produisent une variation dQ de la chaleur contenue, dont la valeur est = dQ — Idv + val. Cette chaleur dQ doit être évidemment fournie par la source, et comme il n’existe aucune autre circonstance exigeant l'apport de chaleur, la formule précédente représente la quantité de chaleur mise en jeu dans la transformation considérée. Réciproquement, la méme formule permet de calculer la variation d'intensité d[ correspondant à l'apport d'une quantité de chaleur connue dQ. CINQUIÈME cas. — Dilatation heétérothermique avec travail maxi- mum. — Le travail effectué qui a pour expression AW — pdv = Rl' . CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 91 exige un apport de chaleur égal à y —1 RI' dv CRUE « qui s'ajoute à la chaleur précédemment calculée. Par conséquent la quantité totale de chaleur que doit fournir le milieu extérieur pour produire la dilatation dv et l'augmentation d'intensité 41 dans les con- ditions de travail indiqué est Fo es MEM)UD C Ù ou st (8) dQ — val + (1 + RE | do. CU SIXIÈME CAS. — Dilatation adiabalique sans travail effectué. — Cette modification ne fait pas varier la quantité de chaleur contenue dans la masse gazeuse. Par conséquent, comme on a primitivement Q = [v, et que TOO il en résulte 6 (9) val Æ Idv = 0, Cette formule permet de calculer la diminution d'intensité 4[ qui correspond à l’augmentation de volume dv, cette diminution ayant pour valeur (10) dd — — L do. v SEPTIÈME CAS. — Dilatation adiabatique avec travail maximum. — Le travail effectué a encore pour expression IN RIT D, et il exige pour sa production une quantité de chaleur EN | do Al ce C (] 9 38 J. DESCHAMPS qui, dans le cas présent, ne peut être qu'empruntée au gaz lui-même. Il en résuite pour la masse gazeuse une perte de chaleur qui entraîne une diminution d'intensité calorifique facile à calculer. En effet, la perte totale de chaleur pour le volume v étant dg, la perte de cha- leur pour l'unité de volume, c'est-à-dire la diminution d1, d’inten- sité calorifique est PRDSNGD AA dl = eu ER S° v k C V= Cette diminution s'ajoute à la diminution d'intensité dl, produite automatiquement par la dilatation telle qu'elle a été calculée dans le cas précédent, et dont la valeur est du, a - dv. La diminution totale d'intensité est donc dl = dl, + db ur (49 IE re ) (42) di ( +- De am () Huirième cas. — Compression isothermique.— Ce cas est l'inverse de la dilatation isothermique avec travail maximum, car une com- pression ne peut résulter que d’une pression extérieure allant à l’en- contre de la pression gazeuse, ce qui exige qu'elle lui soit supé- rieure Ou tout au moins égale. En nous plaçant dans le cas de l'égalité comme nous l’avons fait pour la dilatation, cette pression fait subir à la masse gazeuse un travail générateur de chaleur qui a pour expression AW = — pdv = — RIt a. Quant à la chaleur produite, elle tend à augmenter l'intensité ca- lorifique du gaz, et par conséquent, dans le cas supposé de l’isother- mie, elle doit être cédée par le gaz au milieu extérieur. On a donc pour la chaleur perdue de ce aa REY dr g © Ù dQ2 CALORIMETRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 39 Indépendamment de cette chaleur produite par le travail, la com- pression — dv tend elle aussi à accroître l'intensité calorifique, et pour que celle-ci se maintiènne à la valeur constante 1, il faut que le gaz perde une autre quantité de chaleur qui se calcule par des con- sidérations analogues à celles qui ont été faites dans le cas de la dilatation et dont la valeur est dqy = — I dv. Donc la chaleur totale cédée par le gaz au milieu extérieur est ici dQ — dg, + dq», c'est-à-dire S 1 (19) 10 (1 LORIE à di C (2) Cette chaleur est, comme on le voit, égale en valeur absolue à la chaleur absorbée par le gaz dans une compression isothermique, mais de signe contraire. NEUVIÈME cas. — Compression hétérothermique. — Cette modii- cation est l'inverse de la dilatation hétérothermique avec travail maximum. En supposant que cette compression soit accompagnée d'une diminution dl d'intensité calorifique, la chaleur dégagée pen- dant la compression dv sera égale, mais avec signe contraire, à la chaleur absorbée pendant la dilatation dv, on aura donc ici | RIT 2 = NE De (20) dQ — — val (1 + En ) da DixièME cas. — Compression adiabatique. — Cette modification, inverse de la dilatation adiabatique avec travail maximum, produit, pour une compression dv, et pour des raisons analogues, mais de sens contraire, à celles qui agissent pendant la dilatation, une aug- mentation totale d'intensité calorifique gl Te F Rte }de. { CU= D Cette augmentation d'intensité provient d’une part et automatique- ment de la diminution de volume et d'autre part du travail subi, lequel produit une certaine quantité de chaleur qui, par hypothèse, ne s'échappe pas à l'extérieur et reste confinée dans le gaz. 10 J, DESCHAMPS IT]. — CaALEuRS SPÉCIFIQUES DE L'HYDROGÈNE. L'analyse précédente fait ressortir la complexité du phénomène de la variation de volume d’une masse gazeuse et les différences no- tables qui peuvent se présenter, suivant les cas, au point de vue des quantités de chaleur absorbées ou cédées pendant la modification considérée. Dans le cas d’une dilatation isothermique ou hétérother- mique, ces quantités de chaleur varient avec la grandeur du travail produit. Dans le cas d’une dilatation adiabatique, la production d’une certaine quantité de travail fait varier, malgré l'absence de commu- nication calorifique avec l'extérieur, la quantité de chaleur contenue dans la masse wazeuse; une certaine quantité de chaleur se trouve en effet soutirée et transportée à l'extérieur sous forme de travail: il en résulte une diminution d'intensité calorifique qui s'ajoute à la dimi- nution d'intensité provenant de la dilatation. Nous rappellerons er outre que les dilatations non accompagnées de production de travail ne sont jamais, quelle que soit leur nature, des modifications réversibles, en sorte que la compression consécu- tive à la dilatation et ramenant le gaz au volume primitifne le ramène pas au même état calorifique. Toutes ces circonstances nous obligent à compléter ies considéra- tions théoriques développées dans notre précédent mémoire et au commencement de celui-ci. Nous nous occuperons d’abord de l’hy- drogène, qui nous a servi de point de départ pour la définition et la mesure des intensités calorifiques. _ Nous avons fait appel, pour l'établissement des formules ther- mométriques, à la notion des chaleurs spécifiques de l'hydrogène sous volume constant et sous pression constante et à la formule de Laplace qui utilise leur rapport regardé comme constant. Il importe d'abord de préciser leurs définitions et ensuite de chercher leurs valeurs mesurées à l’aide de la nouvelle unité de chaleur que nous proposons et que nous avons appelée l’i-calor. Considérons donc l'unité de masse, c'est-à-dire 1 gramme d’hydro- gène, et supposons qu’elle occupe le volume * sous la pression p et l'intensité calorifique I. 1° Ghaleur spécifique sous volume constant. — Soit Jg la quantité de chaleur qu'il faut fournir à cette unité de masse pour la faire pas- CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ Al ser de l'intensité I à l'intensité | Æ «[ sous le volume constant v ; le quotient (21) a He est par définition la chaleur spécifique de l'hydrogène sous le volume constant v et pour l'intensité I. Cette chaleur spécifique c est donc en principe fonction du volume occupé par l'unité de masse d'hydrogène et de son intensité calori- fique [, en sorte qu’on peut poser (22) Cie 0 (OU), Nous nous proposons dès lors de trouver la forme de la fonction w(v, 1). Nous rappellerons pour cela que d’après notre manière de voir, c'est-à-dire d’après la définition mème de l'intensité calorifique, la quantité de chaleur Q contenue dans la masse gazeuse dans les condi- tions considérées a pour expression (O1) En supposant que l'intensité devienne [ + af, le volume conser- vant la valeur constante », la variation de chaleur contenue dans la même masse unité, et par conséquent la quantité de chaleur qu'il faut lui fournir a pour valeur (23) d0—= du =val: On tire de la (GI NS ; io et par conséquent (24) Cru: Donc, la chaleur spécifique de l'hydrogène sous un volume cons- tant donné est égale à ce volume lui-même et indépendante de lin- tensité calorifique. Il résulte d’ailleurs de la formule (23) intégrée entre les limites I, et I: que la quantité de chaleur g, qu'il faut fournir à l’unité de 49 J. DESCHAMPS masse d'hydrogène pour la faire passer de l'intensité 1, à l'intensité I, sous le volume constant v est (25) Qi vo) Cette quantité de chaleur es! donc proportionnelle à la variation d'intensité calorifique. ù Enfin, la formule (24) (24) C— 0, montre que la chaleur spécifique de l'hydrogène sous volume cons- tant étant égale au volume occupé par l'unité de masse d'hydrogène est, comme celui-ci, variable suivant les conditions de pression aux- quelles elle est soumise. Elle est donc loin de présenter ce caractère de constance avec la masse que l’on attribue par habitude aux cha- leurs spécifiques. La chaleur, tout au moins en ce qui concerne l'hy- drogène gazeux à l’état parfait, se présente comme une grandeur se répartissant dans le volume plutôt que dans la masse. C’est d’ailleurs là une conséquence immédiate et nécessaire de notre conception de l'intensité calorifique. 2 Chaleur spécifique de l'hydrogène sous pression constante. — Supposons maintenant que l'unité de masse d'hydrogène passe de . l'intensité I à l'intensité I dl sous la pression constante », son vo- lume passant par conséquent de la valeur v à la valeur v + dv. Comme il faut pour cela lui fournir une certaine quantité de chaleur dQ, il semble très naturel, et par analogie avec le cas précédent, de dire que le quotient dQ al représente la chaleur spécifique de l'hydrogène sous la pression constante p. Or ici les choses sont beaucoup moins simples que dans le cas qui vient d'être examiné. En effet, dans le cas de la constance du vo- lume, la chaleur fournie à la masse gazeuse est exclusivement em- ployée à l’augmentation d'intensité calorifique et reste tout entière dans cette masse après y avoir pénétré. Au contraire, dans le cas de la constance de la pression et par con- séquent de la variation du volume, les choses peuvent se passer de CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 43 plusieurs façons différentes qui ont été étudiées dans le paragraphe précédent. C’est ainsi que la dilatation hétérothermique ici envisagée peut se faire : 1° Sans travail produit ; 2° Avec production de travail maximum; 3° Avec production de travail inférieur au maximum. Les quantités de chaleur à fournir sont alors différentes suivant que la dilatation se fait suivant l’un de ces trois modes. Or, ainsi que nous l’avons vu, les deux derniers modes où il y a production de travail se distinguent du premier, qui est celui de la dilatation pure, par ce fait qu'une certaine quantité de la chaleur qui pénètre dans la masse gazeuse est utilisée pour la production du travail et que, par conséquent, elle ne fait pour ainsi dire que traverser cette masse sans s’y localiser. La masse gazeuse ne conserve réellement que la chaleur ayant servi à produire la dilatation hétérothermique pure. Ces distinctions nécessaires et non encore faites jusqu'ici viennent donc compliquer la définition de la chaleur spécifique sous pression constante. Or, en raison de la variabilité de la quantité de chaleur nécessaire à la production de travail, en raison de ce fait que cette chaleur n’est pas conservée par le gaz, nous estimons qu'il ne faut faire entrer dans la définition de la chaleur spécifique sous pression constante que la quantité de chaleur nécessaire à la dilatation hété- rothermique en dehors de tout travail produit, chaleur seule réel- lement absorbée et emmagasinée par la masse gazeuse. En désignant par dQ cette quantité de chaleur correspondant à une augmentation d'intensité calorifique dl et à une augmentation de volume dv, le quotient = représente par définition la chaleur spéci- fique C sous la pression constante p, d’où l'égalité Or dis La restriction que nous apportons dans la définition de la chaleur spécifique sous pression constante nous oblige à faire des précisions sur des choses antérieurement traitées. En premier lieu, nous rappellerons que nous avons pris pour point de départ de l'établissement de nos formules thermométriques dans le mémoire déjà rappelé, le fait expérimentalement constaté de la constance du rapport entre la chaleur spécifique sous pression constante et la chaleur spécifique sous volume constant de l'hydro- 4% J. DESCHAMPS gène et la formule de Laplace qui en est la conséquence. Il reste donc entendu quil s’agit dela chaleur spécifique sous pression cons- tante, telle que nous venons de la définir. Et, s’il importe de faire cette précision, c'est en raison de la forme à donner aux expériences nouvelles qui pourront être faites en vue de vérifier plus rigoureu- sement encore l'exactitude ou la non-exactitude de ce fait fonda- = mental. On sait en effet, d'après la formule de Reech, que le rapport des deux chaleurs spécifiques d'un gaz est égal au quotient du coeffi- cient de détente adiabatique et du coefficient de détente isothermique de ce gaz, le coefficient de détente d'un gaz dans une circonstance déterminée étant la valeur que prend pour cette circonstance le rap- ÿ Cie port — _ La recherche du rapport 7 exige donc la mesure de ce do coefficient de détente dans une modification adiabatique produisant une variation de volume dv et dans une modification isothermique produisant la même variation de volume. Or, pour que les mesures se fassent dans les conditions conformes à nos définitions, il est indis- pensable que la modification adiabatique imposée à la masse gazeuse soit une dilatation pure sans aucun travail fourni, toute autre forme de modification pouvant nous induire en erreur. L'erreur occasion- née par la non-observation de cette règle peut sans doute n'être pas considérable en raison de la petitesse du travail correspondant à une faible variation de volume, et c’est peut-être à cause de cela que les expériences de Maneuvrier exécutées sans cette précaution spéciale ont donné des résultats si concordants. Mais enfin, comme il s’agit de vérifier un fait qui, dans la théorie présente, a une si grande impor- tance, il est indispensable de faire les mesures dans les conditions exactes où elles doivent être faites. La seconde chose sur laquelle nous devons appeler l'attention à propos de notre définition de la chaleur spécifique sous pression constante est la méthode de mesure des intensités caloriliques que nous avons indiquée comme étant la conséquence même de la défini- tion donnée par nous de ces intensités, et dans laquelle nous avons utilisé la formule de Laplace ci-dessus rappelée pv = Cte. Nous avons dit en effet que le thermomètre à hydrogène employé, pris dans un état initial déterminé, pouvait être supposé mis en équilibre thermique avec le système dont on cherche la température CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 45 à l’aide d’une modification adiabatique. Dans ces conditions, la varia- tion de l'intensité calorifique se déduit de la variation de son vo- lume. Or, d’après tout ce qui précède, ceci ne peut étre considéré comme vrai, et les calculs effectués ne peuvent correspondre à la réalité que si la modification adiabatique effectuée est une dilatation pure indé- pendante de toute production de travail. Nous sommes donc obligé d'apporter un léger correctif à notre premier exposé, dans lequel cette distinction n'avait pas été faite et où nous avions admis que l'équilibre thermique du thermomètre avec le système pouvait être réalisé, suivant les cas, par une dilatation ou par une compression adiabatiques. Nous devons préciser que cet équilibre hypothétique doit toujours être réalisé par une dilatation adiabatique sans tra- vail concomitant. Une telle manière de procéder est d’ailleurs tou- jours possible; il suffit pour cela : 1° d'adopter un dispositif empê- chant toute production de travail par le gaz du thermomètre; ® de prendre celui-ci dans un état initial de température assez bas pour qu'il soit au-dessous de celui du système à étudier, ce qui est évi- demment toujours possible. : Moyennant cette correction qui s'impose à notre premier travail, les considérations et les calculs subséquents subsistent dans leur en- tier ainsi que les résultats auxquels ils ont conduit. Cela étant dit, la chaleur spécifique C de l'hydrogène sous pres- sion constante à partir du volume v a pour valeur CG Yc;, et comme d’après ce qui précède il en résulte (26) CET On obtient le même résultat en calculant, d’après la formule Q — I, la quantité de chaleur dQ à fournir à la masse gazeuse pour une élévation d'intensité dl et une augmentation de volume dv, la pres- sion restant la même. On a en effet dQ = vdl + Idv, 4 46 j.' DESCHAMPS Or nous avons déjà montré dans notre premier Mémoire que, en tenant compte de la formule thermométrique ee Di D ere 0 qui correspond à une pression constante, on obtient, tous calculs faits, 5 (27) dQ = yvdl, d'où dQ < mi NC YC: Il est intéressant maintenant de calculer la quantité de chaleur g, qu'il faut fournir à l'unité de masse d'hydrogène pour la faire passer de l'intensité [, à l'intensité I, sous la pression constante p à partir du volume initial v. Il suffit pour cela de remplacer dans la for- mule (27) v par sa valeur et d'intégrer entre les limites I, .et [,. On trouve ainsi DO NT re te (La I, ) (28) Q2— On voit par là que cette quantité de chaleur n'est pas, comme la quantité g, qu'il fallait fournir à volume constant, proportionnelle à la variation d'intensité calorifique 1, — I,. Cette quantité de chaleur 4: est proportionnelle à la différence Rien On obtient encore le mème résultat en partant de la formule géné- rale Q = 1, x CALORIMETRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 47 qui donne pour les intensités 1, et I, correspondant aux volumes », et v, : dv, Q2 — Lo, d’où par différence Q» ue Q, — 9 — IELE — Lo, ; et comme pe V5 = Vo — 1 I; < [1° 1 Ùy —= Lo Aa? PL il en résulte finalement DÉEAUD ï Q2 RC I, — 1° (LH Lars 1,1) 3° Valeurs numériques des chaleurs spécifiques de l'hydrogène. — Les chaleurs spécifiques de l'hydrogène soit à volume constant, soit sous pression constante, sont, d'après ce qui précède, éminem- ment variables. Si donc on veut trouver leurs valeurs numériques, il faut préciser les conditions de température et de pression sous lesquelles on considère cette unité de masse. Néanmoins, quelles que soient ces conditions, les résultats obte- nus se présentent, dans leur variabilité, sous une forme d’énoncé très simple : 1° Sous une intensité calorifique el une pression déterminées, la cha- leur spécifique del'hydrogène sous volume constantest égale au volume occupé par l'unité de masse, c'est-à-dire par le gramme d'hydrogène, à celte intensité et à cette pression ; 2° Dans les mêmes conditions, la chaleur specifique sous pression constante est égale au produit de ce volume par le nombre y = 1,412. Nous rappellerons que les nombres obtenus représentent les me- sures de ces chaleurs spécifiques obtenues en prenant comme unité l'i-calor, c'est-à-dire la quantité de chaleur contenue dans un centi- mètre cube d'hydrogène à la température de la glace fondante et sous la pression de 760 millimètres. 48 J. DESCHAMPS 11 suit immédiatement de là que les volumes à évaluer doivent être exprimés en centimètres cubes. Cherchons, par exemple, la chaleur spécifique de l'hydrogène sous volume constant pour la température de la glace fondante et sous la pression de 760 millimètres de mercure. Le volume occupé par 1 gramme d'hydrogène dans ces conditions de température et de pression est = 1 © 0,001293 >< 0,0692 On trouve ainsi approximativement La valeur considérable du nombre trouvé prouve qu'il y a avantage à introduire une nouvelle unité de chaleur qui soit un multiple de l'ancienne. Par conséquent, de même que l’on a fait usage jusqu'ici de la petite et de la grande calorie, nous adjoindrons à l'i-calor préalablement défini la quantité de chaleur contenue dans un déci- mètre cube à la température de la glace fondante et sous la pression de 760 millimètres. Nous donnerons le nom de Z-calor à cette nouvelle unité qui est 1.000 fois plus grande que la première, et nous la dési- gnerons symboliquement par [., la première étant représentée par ©. Nous avons donc ainsi : = HAO0OUNe La chaleur spécifique calculée de l'hydrogène sera alors soit (= Me AUS soit D NET Quant à la valeur spécifique C de l'hydrogène sous pression cons- tante dans les mêmes conditions, elle est CM QUAI = MIO IV. — CHALEURS SPÉCIFIQUES DES GAZ AUTRES QUE L'HYDROGÈNE. En considérant des gaz parfaits autres que l'hydrogène et en pre- nant comme terme de comparaison la quantité de chaleur contenue CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 49 dans un centimètre cube ou dans un décimètre cube de chacun d'eux, nous aurions obtenu des résultats analogues à ceux qui viennent d’être trouvés pour l'hydrogène. Or il est impossible d’avoir autant d'unités de chaleur qu'il y a de gaz à étudier; et ce qu'il importe de faire maintenant, c'est d’éta- blir les relations qui existent entre ces diverses unités de chaleur, de façon à n'avoir qu'une seule unité qui est alors soit l’i-calor, soit le [-calor. C’est sous une autre forme le problème de la recherche des chaleurs spécifiques des gaz et leur expression à l’aide de nos nouvelles unités. La question n’est pas sans présenter une difficulté assez grande, car la comparaison directe des quantités de chaleur contenues dans des volumes égaux de deux gaz semble exiger des procédés expéri- mentaux de réalisation peu onde Pour la résoudre, nous pro- céderons indirectement en utilisant les résultats obtenus dans la recherche des chaleurs spécifiques des gaz par les méthodes jusqu'ici employées. Bien qu'il y ait une grande différence de principe entre les théories courantes et la théorie normale que nous proposons, et que par suite les méthodes basées sur ces deux théories ne soient pas comparables, il y a cependant certains résultats assez nets fournis par les anciennes méthodes permettant leur adaptation aux nouvelles. C'est ainsi qu'en prenant les chaleurs spécifiques des différents gaz telles qu'elles ont été exprimées en calories, nous pouvons dres- ser le tableau suivant, dans lequel la première colonne de nombres contient les chaleurs spécifiques, tandis que la seconde contient les densités par rapport à l'air : © Gaz à C D A CRU A A Lt Mer) 0,2375 1,00 OXYPONE SANTE en er Tee, 0,2175 1,1056 AVION RENE nee) NN ue 0,2438 0,972 HNÉTO SENTE SM TeS" 3,4090 0,0692 Ghlore ts A NE Re 0,1210 2,485 ACTE CAD ONU ARE AVE 0,2169 1e) Davdende carbone Arras 0,2370 0,967 Protoxyde d'azote ce. 0,2262 1,527 Bioxvde d'aroLe mener, 0,2317 1,039 Gardes MATAISE Annee Cent 0,5930 0,559 AGE SUIUTENXE SNMP un 0,154% 102,264 A la simple inspection de ce tableau, on constate que la chaleur spécifique d'un gaz est d'autant plus élevée que sa densité est plus \ 50 s J. DESCHAMPS faible et que l'ordre de grandeur des chaleurs spécifiques estexacte- ment l'ordre inverse de celui des densités. En poussant plus loin l'analyse, on peut vérifier que les chaleurs spécifiques sont senstble- menten raison inverse des densités, en sorte que le produit de la chaleur spécifique d'un gaz par sa densité est sensiblement le même pour les divers gaz. Pour interpréter plus commodément ce résultat, on peut vérifier que les chaleurs spécifiques des gaz suivent une loi analogue à celle de Dulong et Petit pour les leurs spécifiques des corps solides et des lan Le produit de la chaleur spécifique d'un gaz par son poids ato- mique est sensiblementconstant, ainsi qu'on le constate par le tableau suivant où ne figurent, ilest vrai, que trois gaz simples : HYUrOSÈNE RE ANS ERNMSNS eReARrr 3,4090 OXVSÈNE SSSR AE SR er PAR 3,4800 AZO TBE M NN RIRE D ne CR DE 3,4132 Ce second énoncé découle d’ailleurs immédiatement du précédent. En effet, les poids atomiques des gaz étant proportionnels à leurs densités, les chaleurs spécifiques des gaz doivent être inversement proportionnelles à leurs poids atomiques comme elles le sont à leurs densités. Or le produit de la chaleur spécifique d’un gaz par son poids ato- mique représente la chaleur de la masse gazeuse contenue dans l'unité de volume du gaz. Par conséquent la constance du” produit de la chaleur spécifique d’un gaz par son poids atomique entraine l'interprétation suivante : A égalilé de volume, les gaz ont la même chaleur spécifique. On peut d’ailleurs vérifier directement cette constance des chaleurs spécifiques rapportées à l'unité de volume en les exprimant en fonc- tion de celles de l’air prise pour unité. On trouve pour l'oxygène et l'hydrogène AT MERE RS Re PR et 1,0000 OXNÉ ONE PSN ER A 1,0126 HYAronene rer sénat RS AE 0,9971 Pour le chlore et la vapeur de brome, on trouve les nombres plus élevés Ghlore . 06e rene 1,24824 Vapeur debrome meer tee 1,2800 CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 51 On semble donc se trouver en présence d'une loi qui est, pour ainsi dire, comme les lois de Mariotte et de Gay-Lussac, une loi théorique s'appliquant aux gaz éloignés de leur point de liquéfaction et dits pour cette raison gaz parfaits. Dans ces conditions, tout ce qui a été dit jusqu'ici pour l'hydro- gène s'applique identiquement aux autres gaz, sous la seule réserve d'un éloignement sufisant de leur température critique de liqué- faction. V.— ENERGIE D'UNE MASSE GAZEUSE. VARIATION D'ÉNERGIE CORRESPONDANT A UNE MODIFICATION ÉLÉMENTAIRE OU FINIE. L'énergie d'un système pris dans un état défini est la capacité pour ce système de produire du travail. Cette capacité dépend de l’état du corps et vane avec lui. Si l’on peut exprimer cette dépen- dance sous la forme d'une fonction des variables qui définissent l’état du système, la valeur numérique que prendra cette fonction pour - des valeurs déterminées de ces variables pourra être regardée comme la mesure de l'énergie du système dans l’état correspondant. On sait que l'énergie d’un système est en général comme consi- dérée définie à une constante près; cela revient à dire qu'on a la possibilité de déterminer les variations de l'énergie plutôt que cette énergie elle-même. En ce qui concerne les gaz, leur état à un instant donné est défini par deux variables, par exemple par leur volume et leur intensité calorifique. Nous nous proposons de chercher les variations d'énergie correspondant aux variations de ces deux variables. Nous recher- cherons ensuite s'il est possible de trouver l'expression même de cette énergie avec ou sans constante. Variation de l’énergie d’une masse gazeuse. — Nous rappellerons que, d’une manière générale, on a par définition, en désignant par dU la différentielle de l'énergie, (29) = Cao AW, en désignant par dQ la différentielle de la chaleur cédée au système et par dW la différentielle du travail effectué par lui pendant la modification élémentaire considérée. Nous n'avons dès lors qu'à nous reporter aux cas déjà étudiés et aux valeurs trouvées de dQ et de ZW, 52 J. DESCHAMPS 1°. Dilatation isothermique sans travail effectué. — Nous avons vu qu'on a dans ce cas dQ = Eldv. Comme d’ailleurs iei AWNI="0; la formule générale (29) nous donne ; dU = CIdv ou (30) dU — Ed (Iv), à cause de I — C'<. Il en résulte pour une variation finie AU — €A (Iv), ou (31) Us — U, — (O1 (V9 — Vi). 2 Dilatation isothermique avec travail effectué maximum ou non. — Dans ce cas, la chaleur totale fournie 4Q se compose, d’après les explications données plus haut, de deux parties, dq, et dg,, dont la première ayant pour valeur dq = Idv sert à produire la dilatation, tandis que la seconde awW dire sert à la production du travail. La formule générale (29) devient donc dU — Cdgy + Edqs — dW — Eidv + dW — dW, CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 53 c'est-à-dire (32) AU CI éd lv). 3° Dilatation héteérothermique sans travail effectué. — Nous avons trouvé dQ = Idv + val = d (I), - d'où, à cause de 4W — 0, (33) dÜU—\Cd (In). 4° Dilatation hetérothermique avec travail maximum ou non. — Comme dans la dilatation isothermique, la chaleur fournie dQ com- prend deux parties, dont la première dgi — Idv + vdl sert à la dijatation hétérothermique proprement dite et dont la seconde aW DO or CZ sert à la production du travail. On a donc ainsi d'après la formule générale dU = € (dgy + dgs) — dW — CHdv + vdl) + dW — dW, c'est-à-dire dU = € (Idv + vdl) ou enfin (34) dU = Ed (Iv). Dans ce cas on a 5° Dilatation adiabatique sans travail effectue. à la fois dQ —0, dW—=0, 51 J, DESCHAMPS Il en résulte Or nous savons que par conséquent 10 TLE= 0; On peut donc encore écrire (35) AU — Cd A). Comme, dans ce cas, on a DD T0 EU il en résulte A0! Donc, quandun gaz se dilate adiabatiquement sans effectuer aucun travail, son énergie interne reste constante. 6° Dilatation adiabatique avec travail effectué maximum ou non. — La chaleur fournie dQ étant nulle, la formule générale (29) se réduit ici à. (36) dÜ = — dW. Or l’analyse de la modification nous a montré que, malgré l’ab- sence de toute communication calorifique avec l'extérieur, la quantité de chaleur contenue dans la masse gazeuse ne reste pas constante comme dans le cas précédent de la dilatation adiabatique pure. Le travail à produire dW exige une quantité de chaleur dg qui, dans le cas présent, est empruntée à la masse gazeuse elle-même et dont la valeur est ŒA es (7 (37) io CALORIMÉTRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 59 Or cetle perte de chaleur par travail produit une diminution dl, d'intensité calorifique, ayant pour expression : (38) lo == cé \ U qui s'ajoute à la diminution dl, d'intensité calorifique produite par la dilatation pure, en sorte que la diminution totale d'intensité calori- fique est = dl Æ dl. Cela étant, la combinaison des formules (36), (37) et(38) nous donne dU ES (@ val. D'autre part, on a d(Iv) = Idv + val — Ido + v(dl, -- dl). Mais, par le fait de la dilatation adiabatique, on a Ido + vdl, = 0. Ïl reste donc d (lv) = vdl. Par conséquent la valeur de dU peut s’écrire (39) | AU — Éd (Tv). __ Ilresterait à étudier les cas de compression; mais, comme ils sont les inverses des cas de dilatation avec production de travail, les cal- culs sont analogues et conduisent, comme dans les cas précédents, à la formule (0) dU = £d (Ir), qui est dès lors absolument générale. 56 J. DESCHAMPS Energie d'une masse gazeuse. — De la formule dÜ — Ed (I), on tire, en intégrant entre deux états 1 et 2, U—U—=E (oh — (I) }, ou, en prenant simplement l'intégrale indéfinie, De Co se 0 Pour déterminer la valeur de la constante, on remarquera que, soit pour [ — 0, soit pour v — 0, l'énergie est manifestement nulle. L'in- troduction de l’une ou l’autre de ces deux hypothèses dans la formule précédente nous donne Il en résulte (44) LCI formule qui résout complètement et sans indétermination aucune le problème proposé. Nous rappellerons que nous avons donné au produit Iv le nom de puissance calorifique dela masse gazeuse considérée (!). On voit que ce produit représente à un facteur près l'énergie de cette masse, qui se trouve ainsi exprimée de la façon la plus simple et la plus claire à la fois en fonction des deux variables I et v qui définissent l’état d'une masse gazeuse, et desquelles dépend la tension de celle-ei. Or la tension d'une masse gazeuse est essentiellement l'élément produc- teur de travail et par conséquent celui sous lequel se manifeste ce qu'on est convenu d'appeler l’énergie. Cette puissance énergétique se révèle dans toute sa pureté lorsque le gaz se dilate adiabatiquement à l'encontre d’une pression exté- rieure. Il agit alors, on peut le dire, par ses propres moyens; mais la production de travail diminue cette énergie, tandis que, dans la dilatation adiabatique pure sans production de travail, l'énergie reste constante. Dans les autres cas où la dilatation, au lieu d’être (1) Bulletin de la Société Philomathique, 1910, n° 4-5-6, p. 169. à sil. à ENT UT CPP Re De CALORIMETRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 51 A hatique. est isothermique ou hétérothermique, on peut dire que le gaz ne travaille pas en vertu de son énergie propre. Le travail est, en derntère analyse, produit par la be extérieure qui, sans travailler directement, opère par l'intermédiaire du gaz, dans lequel l'énergie calorifique se trouve transformée en énergie de tension. Cet apport de chaleur, en quantité suffisante ou surabondante, permet à la masse gazeuse de conserver ou d'accroître son énergie intrinsèque et d'en faire une réserve lui permettant de continuer le travail au cas où la chaleur extérieure viendrait à faire défaut. Dans tous les cas, nous avons à chaque instant l'expression exacte de cette énergie gazeuse. VI. — ÉQuiVALENT MÉCANIQUE DE L'I-CALOR. Il nous reste, pour terminer cette étude, à chercher la valeur de l'équivalent mécanique € de l’i-calor, dont nous avons fait usage dans les considérations précédentes. Nous le comparerons pour cela à l'équivalent mécanique E de la petite calorie, pour lequel nous adopterons la valeur E — 427 grammes- “mètre, qui est la valeur moyenne fournie par les diverses expériences rela- tives à sa mesure. Bien qu'il n'y ait pas proportionnalité entre les intensités calori- fiques et les températures proprement dites, nous pouvons admettre sans erreur sensible que cette proportionnalité existe dans le faible intervalle correspondant à une variation d’une intensité calorifique centisgrade comptée à partir du point de fusion de la glace. Nous rappellerons d'abord que l'équivalent mécanique de la calo- rie est le travail correspondant à la quantité de chaleur capable de porter un gramme d’eau de 0° à 1° de température centigrade, tan- dis que l'équivalent mécanique de l'i-calor est le travail correspon- dant à la quantité de chaleur capable d'augmenter d’une unité cen- tigrade l'intensité calorifique contenue dans un centimètre cube d'hydrogène pris au point de fusion de la glace sous la pression de 760 millimètres. É Il importe d'abord de remarquer que l'élévation de température de 0° à 1° ne correspond pas à une augmentation d'une unité dans l'in- tensité calorifique. Nous devons donc d'abord rechercher de combien 58 J. DESCHAMPS augmente l'intensité calorifique quand la température s'élève de 1°. Nous utiliserons pour cela la formule démontrée par nous (!) qui établit la relation entre les intensités calorifiques absolues et les températures absolues. La température absolue T, qui correspond à une température de 1° centigrade, est T — 274: donc 0.41 274\ 0,02 I, — o — 1,0089. Pour déduire l'intensité calorifique centigrade correspondante 5,, il faut faire usage de la formule (?) ï 88,183 I—=1 + On trouve ainsi ij — 0,0089 X 88,183 ou i, — 0,785. Cela étant, nous prendrons comme point de départ de notre cal- cul la chaleur spécifique sous pression constante de l'hydrogène évaluée en calories. Cette chaleur a pour valeur 3°,409 et correspond à un travail EX 3,409 — 427 X 3,409. D'autre part, la chaleur spécifique de l'hydrogène évaluée en i-calors est : 15.781ic. Bulletin de la Société Philomathique, année 1910, n°° 4-5-6, p. 166. Bullelin de la Société Philomathique, mème numéro, p. 165. (1) (?) CALORIMETRIE ET THERMODYNAMIQUE DES GAZ 59 Mais cette quantité de chaleur correspond à une intensité calori- fique égale à 1, laquelle dépasse la température de 1° centigrade prise comme point de repère dans la mesure des calories des cha- leurs spécifiques. Comme, d'après ce qui précède, l'intensité calo- rifique correspondant à 1° centigrade est 0,785, la chaleur cédée pour cette intensité à | gramme d'hydrogène est 15.7811 SC 0,785, laquelle correspond à un travail mécanique égal à EX 15.781 XC 0,785. Les travaux mécaniques évalués de ces deux façons étant mani- festement équivalents, on a, pour déterminer €, l'égalité EX 15.178! XC 0,785 — 427 >< 3,409, d'où l’on tire Gi DES AMIE c'est-à-dire en chiffres ronds environ 1 décigrammètre. Il en résulte pour l'équivalent mécanique de l’I-calor : 1178-05. Rapport de l'i-calor à la calorie. — Il est intéressant, pour ter- miner, de chercher le rapport de la nouvelle unité de chaleur, que nous désignons sous le nom d'i-calor, à l'unité ancienne appelée calorie. : Ce rapport setrouve aisément en remarquant que, d’après le cal- cul précédent, la quantité de chaleur cédée à la même masse d'hydro- gène s'exprime en i-calors par le nombre 15.181 X 0,785 et en calories par le nombre 3,409. \ Le rapport cherché est donc 3,409 D 00027. 15.181 X< 0,785 À 60 J. DESCHAMPS Par suite, le rapport de l’I-calor à la calorie est égal à 0,275, : EE Me c'est-dire à 3 environ. Telles sont les principales applications de la théorie nouvelle à la calorimétrie et à la thermodynamique des gaz. Cette théorie élucide, comme on le voit, un certain nombre de points restés jusqu'ici obscurs ou mal interprétés et fournit des résultats remarquables par leur clarté et leur simplicité. Tous ces résultats sont d’ailleurs è ne C absolument rigoureux sous le bénéfice de la constance du rapport —: C L ERRATA Nous devons signaler dans notre mémoire sur la définition et la mesure des températures par les intensités calorifiques, dont celui-ci est la continuation (!}, quelques erreurs typographiques qui n'ont pas été rectifiées. Deux surtout sont importantes et doivent être relevées pour l'exactitude de l'exposition. C’est ainsi que, page 159 à la dernière ligne, on lit — rs Un et page 160 à la quatrième ligne n L I — m — l, [l faut lire à la place n — m L En Do pr Les autres erreurs auront été facilement corrigées par le lecteur. (1) Bullelin de la Société Philomathique, année 1940, n°° 4-5-6. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS, Par A. MENEGAUX. En présentant aux ornithologistes le catalogue des spécimens au nombre de 4.000 rassemblés par le D'H. Marmottan et qui constituent la collection siconnue des Oiseaux d'Europe exposée dans les Galeries du Muséum, il est bon de faire remarquer que M. Marmottan a suivi pour le classement l'ouvrage de Degland et Gerbeet en a accepté les dénominations dans son catalogue. Je n’ai donc pas voulu me sous- traire à l'obligation de suivre iei cette classification, quoique le range- ment dans les galeries n’y soit pas toujours conforme. M. Marmottan a eu soin de réunir le plus de renseignements pos- sible et ceux-ci sont toujours donnés avec la plus entière certitude : âge, sexe, localité, date de la capture. J'insiste sur ce fait que le sexe a toujours été déterminé anatomiquement, puisque le D' Marmottan a eu en chair tous les oiseaux qui constituent sa si intéressante col- lection. Presque tous ont été montés par un excellent taxidermiste bien connu, M. Pierre Petit, qui collabora ainsi environ trente ans avec M. Marmottan. Pour faciliter le maniement du catalogue que je publie, j'ai eom- mencé par donner pour chaque espèce lenom le plus ancien, le seul qui actuellement, d'après les lois de la Nomenclature zoologique, puisse servir à la désigner, avec les quelques rectifications qu'y ont intro- duites les maîtres actuels de l'Ornithologie. J'ai indiqué ensuite le nom inscrit sur les étiquettes lors du rangement fait par M. Ous- talet en 1889 aux Galeries (Mus. P.) quand il diffère de ce premier, puis les divers noms francais, en mettanten relief celui qui est le plus souvent employé; enfin, j'ai terminé par l'indication du nom utilisé dans le catalogue manuscrit de la Collection (Cat. Marm.) qui est conservé au laboratoire d'Ornithologie. En outre, pour mes confrères, qui n'ont pas toujours une bibliothèque ornithologique complète à leur disposition, j'ai indiqué les noms adoptés jadis dans les ouvrages fondamentaux de l'Ornithologie et dans les principales faunes locales françaises ou européennes et dont b] 62551 A. MENEGAUX la connaissance est indispensable pour consulter ces ouvrages avec fruit. Dans beaucoup de Musées, les spécimens étant rangés d’après le Handiist of Birds de Gray, j'ai jugé utile d'indiquer les noms qu'a employés cet auteur quand ils diffèrent de ceux adoptés actuellement. J'ai fait de même pour le Æandlist of Birds plus récent de Sharpe. La collection que j'étudie est d'autant plus précieuse que par suite de l'application étroite et rigoureuse de la loi de 1844, il est maintenant impossible de se procurer des spécimens des diverses régions de la France. Jadis on admettait que les oiseaux étaient pro- priété de la Science avant d'être propriété de la collectivité. C’est pourquoi les ornithologistes étaient assez estimés pour qu'on leur accordât, après enquête et par faveur spéciale, l'autorisation de chasser les petits oiseaux en temps prohibé. L'ornithologiste n'est niun ennemi acharné, ni un ennemi dangereux des oiseaux. Il est certes beaucoup moins à craindre pour eux que le chasseur, puis- qu'il sait et qu'il veut borner ses récoltes aux espèces qu'il désire étudier ou renouveler dans sa collection, et qu'il laisse de côté la foule des autres qu'il possède déjà en nombre suffisant. D'ailleurs, les quelques spécimens que prélèveraient ces amateurs ne peuvent certainement pas influer sur la rareté ou la fréquence des individus, ainsi que sur la disparition d'une espèce. Il ne serait donc que juste de cesser de confondre le collectionneur d'oiseaux avec les braconniers et les malfaiteurs. On se rend compte qu'il ne sera possible de faire une géographie ornithologique de la France que lorsqu'on possédera des catalogues détaillés. Actuellement nous avons très peu de données sur les diverses formes ou variétés qui vivent dans notre pays et beaucoup de travaux qui les concernent ont été publiés dans leur langue par des savants étrangers, car les études de morphologie et de faunistique des Ver- tébrés ont été délaissées en France pour les recherches de laboratoire sur l’anatomie etla physiologie des animaux inférieurs. Sans se rendre compte que la solution de nombreuses questions dépend uniquement de la morphologie, on est souvent tenté de considérer cette sorte de recherches comme un amusement, un sport particulier, dont l’im- portance scientifique est incértaine et auquel se livrent des confrères d’une mentalité qu'on a tendance à regarder comme différente, sinon comme un peu inférieure. Et pourtant n'est-ce pas dans la patrie des Brisson, des Buffon, des Lamark, des deux Cuvier (Georges et Fré- déric), des deux Geoffroy Saint-Hilaire (Etienne et Isidore), des Ber- nard, des de Jussieu, des Lacépède, des Latreille, des Duméril, et de tant d’autres, que ces études comparatives d'histoire naturelle | D de CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 63 descriptive devraient être en honneur. N'est-ce pas la morphologie qui donne à toute observation anatomique ou physiologique son meilleur caractère d'authenticité ? Mais le champ de l’ornithologie est immense. Cette science n’a pas pour but uniquement l'étude morphologique des 18.000 espèces qui constituent le monde des oiseaux, elle comprend encore l'étude de tout ce qui a rapport à l'oiseau : changements de plumage, nour- riture, mœurs, chant, nidification, ponte, élevage et éducation des jeunes, pyschologie, hybridation, structure interne, sans laisser de côté l’éducabilité comparée des diverses espèces, deleur intelligence, des migrations et du sens de l'orientation, etc. C'est l'étude des formes locales qui nous permettra peut-être. d'élucider, dans un avenir plus ou moins éloigné, l'influence des conditions climatériques et de la nourriture sur ces organismes vivants, de préciser les limites de la variation qu'elles peuvent amener, et l'importance de la lutte entre l’adaptation et l’hérédité. Aussi chaque détail a-t-il son importance. Rien ne doit être laissé de côté. C’est dans la catégorie des espèces dites fixes, plus ou moins mo- biles, qui dans l’arrière-saison et en hiver exécutent de petites pro- menades dans les plaines en passant de la montagne à la plaine, comme les Pics, qu'on trouvera les formes locales les plus intéres- santes au point de vue morphologique et au point de vue biolo- ._ gique. Cette étude de la variabilité des espèces nous permettra non seulement de déterminer leur degré de tendance vers les formes mé- ridionales, mais encore de découvrir quelles sont les circonstances qui commandent le nombre des espèces et des individus sous les di- verses régions ou sous-régions fauniques. Etant données sa situation géographique, et la diversité de nos climats, la France parait être très propice. à de pareilles études. Avec ses forêts, son relief, ses nombreux cours d’eau, son étendue, elle offre, pour les oiseaux, des conditions modificatrices multiples, des milieux d'adaptation excessivement variées et desattractions très différentes correspondant aux exigences de nombreuses espèces. Les Alpes et les Pyrénées, qui la limitent au sud-est et au sud, avec leurs champs de neige et leurs glaces éternelles dont l'influence ré- frigérante se fait sentir dans les vallées avoisinantes, nourrissent dans leurs forêts, sur leurs rochers et leurs hauts sommets des espèces spéciales. Toutes les formes sédentaires dans la Provence et le Languedoc sont-elles absolument identiques à celles du Nord? Il y aurait aussi 64 A. MENEGAUX lieu d'étudier avec soin les oiseaux des belles forêts du Jura et des Vosges, ceux du Plateau Central et des Cévennes. Le long dévelop- pement des côtes, avec des relais à la baie de Somme (au Crotoy), à celle de la Seine, à la baie d'Arcachon, permet le voyage à de nombreux oiseaux aquatiques. À ce point de vuela vallée du Rhône est des plus intéressantes. C'est elle qui offre aux migrateurs venant dela plaine suisse et de la vallée de la Saône une route pour se rendre dans le sud, avec relai dans la Camañgue et les étangs voisins. « … C’est par ladite plaine suisse que se fait le plus grand pas- sage de nos oiseaux migrateurs, et cette large route, si bien orientée et arrosée, qui gagne le midi sans traverser les Alpes, est beaucoup plus fréquentée que celles plus difficiles etaccidentées qui conduisent directement et indirectement vers le sud et le sud-ouest par les cols souvent très élevés. Du rétrécissement de ce vaste entonnoir vers le sud-ouest du Léman, il résulte naturellement que les environs de Genève sont, de tout le pays, le lieu où l'on compte le plus d’es- pèces. » (Farro.) Ainsi des oiseaux marqués (bagués) à l'observatoire ornithologique de Rossitten sont venus se faire tuer à Lyon, d'autres dans la Ca- margue. Î[l y a donc là, pour les oiseaux de l'Europe occidentale, un point de convergence, dont l'étude méthodique serait du plus haut intérêt, au point de vue des migrations et où l'établissement d'un observatoire ornithologique serait tout indiqué. Pour cette ques- tion, on pourra consulter avec fruit le catalogue de la collection Marmottan, car une partie des récoltes a été faite dans la Camargue et ses environs. : L'Ornithologie touche aussi à de nombreuses questions pratiques d'ordre matériel. On n’a jamais recherché si les migrateurs ne nous rapportaient pas, au retour, des germes de diverses maladies. Nous ne sommes pas encore fixés, d'une façon certaine, suivant les époques de l’année, sur le degré d'utilité et des nuisibilité des diverses es- pèces pour l’agriculture, la sylviculture et l'horticulture. Il serait né- cessaire de bien faire comprendre aux populations rurales le rôle de l'Oiseau dans la nature, de leur apprendre à régler leur conduite vis-à-vis de lui, et il faudrait leur faire voir que c'est leur intérêt direct de soutenir toutes les mesures générales de protection. Malheureusement, à l'inverse de l'étranger, l’Ornithologie n’a sus- cité en France, faute de diréction, ni les bonnes volontés indivi- duelles, ni les encouragements administratifs qu'elle mérite. Aucun lien n'y existait entre les amateurs de cette belle science, et ils n avaient à leur disposition aucun périodique pourrecevoir leurs tra- CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 65 vaux originaux. C'est pour combler cette lacune, c'est pour coor- donner les efforts et grouper les ornithologistes français, afin de donner à leurs travaux la plus large publicité possible, sans oublier l'étude des problèmes techniques, que MM. L.. Denise et À. Menegaux ont fondé la Revue française d'Ornithologie, qui entre dans sa troi- sième année. Espérons que leurs efforts et ceux de leurs collaborateurs ne seront pas vains ! Paris, 1° mai 1911. I. — VULTURIDES 4. — Vultur monachus (L.,) 1766 Naumann, Brehm : V. cinereus Gm.; Vieillot et Oudart : V. niger Daud. Vautour moine, V. arrian ; le Chincou (Lev.). Cat. Marm. Vucrur monacaus Linn. Vautour moine, Vautour arrian. 1. ad., Kustendje (Danube, Roumanie). . 2. ad., Bagnères-de-Bigorre, 5 juin 1884. ù 2. — Gyps fulvus (Gm.) 1788 Gmelin, Temminek, Naumann : Vullur f.; Salvadori, Degland et G. : G, occi- dentalis Bp. _Vautour fauve, grand vautour, V, griffon. Cat. Marm. Gyrs ruzvus Briss. Vautour fauve. 1. 4 ad., les Aldudes (Basses-Pyrénées), 7 mars 1871. 2. S'ad., les Aldudes (Basses-Pyrénées), 15 mars 1871. 3. {'ad., les Aldudes (Basses-Pyrénées), 5 mars 1871. 4. © jeune d'un an, Basses-Pyrénées, 7 mars 1871. 5. O jeune, Hérault, 6 janvier 1888. 3. — Neophron percnopterus (L.) 1758 . Linné : Vullur perc.;: Temminck, Naumann, Brehm : Cathartes p. Néophron percnoptère; Vautour p.; Petit vautour; Catharte ali- moche; V. d'Egypte. 66 À. MENEGAUX Cat. Marm. NEOPHRON PERCNOPTERUS SaVig. Percnoptère. 1. {'ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 19 juin 1874. 2. { ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 10 juin 1878. 3. © jeune de l'année, Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), juin 1884. 4. j jeune de 2° année, Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 9 mai 1885. II. — GYPAETIDÉS 4. — Gypaetus barbatus (L.) 1766 Linné : Vultur b.; Gmelin : V. barbarus : Bonaparte, Salvadori : G. occidentalis Sch. Vautour des Alpes ; Gypaète barbu, Lämmergeier. Cat. Marm. : GyPAETUS BARBATUS Tem. Gypaète barbu. . © jeune, Pyrénées, 8 janvier 4867. { ad., les Aldudes (Basses-Pyrénées), 2 février 1872. . © jeune, Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 5 février 1878. 4. j ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 7 juin 1877. : III. — FALCONIDÉS 5. — Aquila chrysaetus (L.), 1758 Linné, Naumann : Falco chr. et fulvus; Loche : À. fulva; Temminck : 4. regalis ; Crespon : Falco imperiaüs ; A. barthelemyi. Jaubert. Aigle royal; À. commun; A. doré; grand aigle. Cat. Marm. : AoQuiLA FuLvA Savig. Aigle royal ou fauve. ® ad., Pyrénées, 5 janvier 1867. 1. © jeune de l’année, Roussillon (département de l'Ain), 16 sep- tembre 1879. 2. j ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 25 octobre 1877. 3. j'ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 25 janvier 1880. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 67 6. — Aquila maculata (Gm.) 1788 Gmelin : Falco m.; Sharpe (Cat.): 4. maculata clanga ; Naumann : Falco clanga ; Schlegel, Homeyer, Brehm, Reiser, Aq. clanga Pall. son Grand aigle criard. Cat. Marm. : AQuiLA cLANGA Pall. Aigle criard. 1. © poussin en duvet blanc, Varna (donné par M. Alléon). 7. — Aquila rapax naevioides G. (Cuv.), 1829 Gmelin, Naumann: Falco naevius; Falco belisarius Levaill. Mus. P.: AqQuiLzA raApaAx Tem. Petit aigle criard ; À. ravisseur ; Aigle plaintif; A. tacheté. Cat. Marm.: AqQuica NEvioibes Kaup. Aigle névioide, ravisseur. 1. jeune, l'Albaron (Camargue), 10 novembre 1879. 2. jeune, Saint-Gilles (Camargue), 3 novembre 1885. 8. — Nisaëtus fasciatus (Vieill.) 1822 Vieillot: Aquila fasciata; Temminck : Falco bonellii; Lesson, Bonaparte, Jau- bert et L.: Aquila bonellii ; Gray : Pseudaetus bonelli : Sharp (H. list) : Entolmaëlus f. Aigle Bonelli ; À. à queue barrée. Mus. P. et cat. Marm. : Aura FaAscrarTa Vieill. Aigle Bonelli. 1. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 9 novembre 1880. 2. O ad., Saint-Gilles (Camargue), 4 octobre 1881. 3. & ad., Saint-Martin-de-Crau, 1°" décembre 1882. 4. S ad., l'Albaron (Camargue), 19 novembre 1885. Ces quatre spécimens ont les parties inférieures rousses, avec des taches noires plus nombreuses sur le jugulum. 9. — Nisaëtus pennatus (Gm.) 1788 Gmelin, Temminck, Naumann: Falco+p.: Bonaparte, Jaubert et L.: Aquila pennata ; Kaup, Loche, Gray, Reichenow : Hieraetus p.; Sharpe (H. list) : Eutolmaëlus p. Aigle botté ; Le Faucon pattu (Brossin). 68 À. MENEGAUX Mus. P. et cat. Marm. : AouiLa PENNATA Brehm. Aigle botté. 1. { ad., Ferrières, près Paris, vers le mois de mars 1849. Les parties inférieures et les culottes sont très rousses. 2 "Olad Pologne. 3. © ad., Bosphore (Turquie), 1° avril 1865 (coll. Alléon). 4. © ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 24 juin 1881. 5. ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 18 septembre 1881. 6, Z ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 28 août 1882. 10. — Haliaëtus albicilla (L.) 1758 Linné: Vultur alb.: Naumann : Falco alb.: Gray: Hallaeëlus alb. Pygargue ordinaire ; Aigle pyg.; À. à queue blanche; grand aigle pêcheur ; Orfraie. Cat. Marm. : Hazrarrus ALBIcILLA Leach. Pygargue ordinaire, orfraie, aigle de mer. 1. jeune de l'année, le Crotoy, 45 janvier 1868. 2. jeune de deuxième année, Rue (Somme), 3 décembre 1874. 3. © jeune, le Crotoy, 5 mars 1875. 4. © jeune, usure année, le Crotoy (garennes de Saint-Quen- tin), 9 décembre 1875 5. © jeune, année, le Crotoy (garennes de Saint-Quen- tin), 143 décembre 1875. . { jeune, étang de Cazeaux (Landes), 1° mars 1880. < jeune, deuxième année, Biscarosse (Landes), 18 décembre Q ad.. Biscarosse (Landes), 18 décembre 1882. 41. — Pandion haliaëtus (L.) 1758 Linné, Naumann : Falco À. Balbuzard fluviatile ; Petit aigle pêcheur. Cat. Marm. : PANDION mALIAETUS Linn. Balbuzard. 4. 4 semi-ad., le Crotoy, 14 septembre 1888. 2. ad., ad., Malprate (bassin d'Arcachon), 43 septembre 4872, . î % De. # CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 69 ® ad., le Crotoy, 16 septembre 1872. . & ad., le Crotoy, 13 mai 1876. . © ad., le Crotoy, 17 août 1877. ® ad., le Crotoy, 1° septembre 1878. . Q ad., le Crotoy, 16 avril 1880. . © jeune, le Crotoy, 9 septembre 1880. 9. © jeune, Saint-Gilles (Camargue), 8 octobre 1881. 10. ad., la Camargue, 5 septembre 18892, 11. J ad., le Crotoy, 9 octobre 1883. 1 D à ww @e) 12. — Circaëtus gallicus (Gm.) 1788 Gmelin : Falco q.; Naumann ; Falco brachydactylus Tem. ; Gircaète Jean le Blanc; Aigle J. le BI.; Circ. des serpents : Cat. Marm. : CircAETUS cazricus Vieill. Jean le Blanc. 1. © jeune pris au nid, vieille forêt de la Teste, 9 juillet 1871. 2. ® semi-ad., vieille forêt de la Teste, 21 avril 1872. 3. ad., forêt de Biscarosse (Landes), 6 mai 1872. 4. © ad., forèt de Biscarosse (Landes), 6 mai 1872. 5. ad., forêt de Teste, 18 mai 1872. 6.. © très ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 15 octo- bre 1874, 7. © poussin (21 jours), vieille forêt de la Teste, 20 juin 1875, 8. ad., Vauvert (Gard), 11 mars 1877, 9. © ad., Saint-Martin-de-Crau, 5 octobre 1884. 10. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 18 octobre 1884. 13. — Buteo buteo (L.) 1758 Linné, Naumann : Falco b.; Buleo mutans Vieillot; Loche : B. cinereus Bp.: B. variabilis Baïlly; Gray : But. vulgaris. Buse vulgaire ou commune : B. barrée, B. changeante, Busard. Mus. P. et Cat. Marm.: Bureo vurcaris Bechst. Buse ordinaire. (! ad., le Crotoy, 19 novembre 1868). (' ad., Saint-Dinies, novembre 1868). 1. ad., le Crotoy, 24 novembre 1868. _ 2. { ad., le Crotoy, 20 novembre 1868. Sur ces deux spécimens les parties inférieures sont blanches, les 70 A. MENEGAUX flancs sont marqués de quelques taches brunes. Les parties supé- rieures sont moins foncées que sur la forme normale. 3. { ad., forêt de la Teste, 3 mars 1872. 4. © ad., forêt de la Teste, 15 avril 1872. 5. { ad., forêt de la Teste, 21 avril 1872. 6. ® ad., Piquey, sur le bassin d'Arcachon, 9 janvier 1874. 7. 4 ad., forêt de la Teste, 10 janvier 1874. 8. © ad., Cuts, près Noyon, 30 novembre 1875. 9. { ad., Cuts, près Noyon, 30 novembre 1875. 10. Z ad., Cuts, près Noyon, 30 novembre 1875. ( ad., Cuts, près Noyon, 3 décembre 1875). 11. ad., la Teste, 15 janvier 1876, forme albine., 12. Q© ad., Cuts (Oise), 7 février 1876, dos blanc, ainsi que la cour- bure de l’aile. ad., Bué, près Sancerre (Berry), 9 octobre 1876. 14. Z ad. (var. blanche), Cuts,'près Noyon (Oise), 10 novembre 1876; dos blanc, ainsi que la courbure de l’aigle. 15. Z ad., le Crotoy, 21 novembre 1877. 16. © ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 10 novem- bre 1878. 17. / poussin, forêt de Compiègne, 5 juin 1881. 18. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 23 septembre 1881. 19. © ad. (var. blanche), Remiremont (Vosges), 21 juin 1882. 20. ç ad., le Crotoy, #4 janvier 1888. 14. — Buteo desertorum (Daud.) 1800 Daudin : Falco des.; Nieillot : But. des.; Loche : Buleo cirtensis Lev. Buse des déserts : le Rougri (Levaillant). Cat. Macm. : Bureo pEsErToRuM Daud. Buse des déserts, buse de Martin. 1. J' jeune de l'année, Varna, 6 avril 1882. Les anales et les sous- caudales seules sont isabelles ; elles sont marquées de deux rangées de quatre taches noirâtres. 15. — Buteo ferox (Gm.) 1770 Gmelin: Falco ferox ; Bonaparte : B. canescens Hodgs.; B. leucurus Naumann. Buse féroce. Cat. Marm. : Bureo FErox Temm. ' Buse féroce. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 71 1. Un adulte. 2. Q ad., la Dobrudscha, 12 août 1882. Les pattes sont marquées de longues stries noires longitudinales. 46. — Archibuteo lagopus (Brünn.) 1764 Brünnich, Gmelin, Naumann : Falco lag.: Baïlly : Buteo lagopus. Buse pattue ; Archibuse ; Buse gantée (Levaillant). Cat. Marm.: ArcaiBuTEs LaGopus Brehm. Archibuse pattue. (4 ? ad., le Crotoy, novembre 1866 ?) (Q ad., le Crotoy, 1‘ mai 1868). ad., Cuts, près Noyon (Oise), 20 décembre 1875. ad., le Crotoy, 22 décembre 1875. ad., le Crotoy, 22 décembre 1875). ad., le Crotoy, 4 décembre 1876. ad., le Crotoy, 6 mars 1877. ad., le Crotoy, 17 mars 1879. ad., le Crotoy, 7 décembre 1879. ad., le Crotoy, 24 décembre 1879. 8. ® ad., le Crotoy, 25 mars 1880. 9. ad., le Crotoy, 17 décembre 1885. œ ur ee PS . ù 1 © © 47. — Pernis apivorus (L.) 1758 Linné, Naumann : Falco ap.:; Vieillot: Buteo ap. ; Loche: Pernis ap. ; Pernis communis Lesson. Buse bondrée ; Bondrée apivore ; le Tachard (Levaillant). Cat. Marm.: PERNIS APIvoruSs Bp. Bondrée. 1éthade Berry. 2. Q ad., forêt de Compiègne, 4 août 1868. 3. O jeune pris au nid, forêt de Compiègne, 20 août 1870. Les parties inférieures sont d’un châtain brun très foncé, plus ae sur les spécimens suivants. k. 4 ad., forêt de Compiègne, 20 août 1870. 5. O ii forêt de la Teste, 25 juin 1871. 6. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 7 septembre 1882. 1. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 27 septembre 1883. 8. { ad., Poulx, près de Nîmes, 1° octobre 1883. 72 À. MENEGAUX 18. — Milvus milvus (L., 1758 R Linné, Naumann: Falco m.; Sharpe (Cat.): Miluus iclinus Savigny ; Gray, Bonaparte, Loche, Salvadori: M. regalis Roux. Milan royal ; M. commun ; Buse à queue fourchue. Mus. P. et cat, Marm. : Mrzvus reGaris Briss, Milan royal. { ad., forêt de la Teste, 3 mars 1871. Q ad., forèt de la Teste, 24 mars 1872. < ad., forêt de la Teste, 24 mars 1872. @ ad., Mestras, près de la Teste, 8 janvier 1872. . O jeune pris au nid, forêt. de la Teste, 24 juin 1877. Les parties inférieures sont d'un jaune très pâle, comme sur le suivant. 6. © ad., le Crotoy, 19 octobre 1878. 7. Q ad., forêt de Compiègne, 1° janvier 1879. Les parties infé- rieures sn très foncées. 8. © jeune de l’année, le Crotoy, 25 octobre 1861. Les ane inférieures sont très pâles. = ©œ We ©c 19. — Milvus korschun (Gm.) 1771 Gmelin: Accipiler K.; Daudin: Milous aler Gm.:; Naumann : Falco fusco-ater Meyer; Loche, Salvadori: M, niger Bp.; Gray, Reichenow : M. migrans Strickl, Milan noir. Mus. P. et cat, Marm. : Mivus nicer Briss. Milan noir. ; 1. © jeune pris au nid, forêt de la Teste, 25 juin 1871. Les parties inférieures sont plus pâles que sur les trois spécimens suivants. 2. © jeune au sortir du nid, forêt de la Teste, 25 juin 1871. 3. © jeune au sortir du nid, forêt de la Teste, 25 juin 1871. 4. © jeune au sortir du nid, forèt de la Teste, 2 juillet 1871 5. J ad., Malprate (bassin d'Arcachon), 24 mars 1872. 6. ® ad., forêt de la Teste, 30 mars 1872. 1. 4 ad., forêt de la Teste, 30 mars 1872. 8. D ad., forèt de la Teste, 13 avril 1872. 9. 4 ad., forèt de la Teste, 15 avril 1872. { ad., forêt de la Teste, 21 avril 1872. ® ad., forêt de la Teste, 6 mai 1872. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 15 ] 12. © ad., forêt de la Teste, 6 mai 1872. 13. ad., Biscarosse (Landes), 10 avril 1884. 14. © ad., forêt de la Teste, 19 avril 1887. 20. — Milvus govinda (Sykes) 1832 M. cheela Jerdon. Cat. Marm. : Mrran covinpA. 1. jeune, Motaï Bey (Constantinople), 23 août 1887 (M. Alléon). 21. — Elanoides furcatus (L.) 1766 Linné, Daudin : Falco f. Mus. P. et cat. Marm. : Nauccerus FurcATUs Vig. Naucler martinet. {. Un adulte, donné par M. Bouvier. 22. — Falco cherrug (J. E. Gr.) 1833 Bonaparte, Salvadori: F. sacer Gm.; Temminck, Bonaparte, Naumann, Rei- chenow : F. laniarius Pall. ; G.R. Gray, Loche : Gennaia saker; Sharpe (Cat.) Hierofalco saker. Mus. P. : Iligrorazco sAcEr Gray. Faucon sacré : le Sacre (Brisson et Buffon) ; le Sacre hagard. : Cat. Marm. : Farco sacer Briss. : Faucon sacré. 1. © ad., Dimirdji (Turquie), 28 mars 1866 (coll. Allion). 29 bis. — Mus. P.: [ieroFarco Laniarius Schleg. Cat. Marm. : Farco Lanrarius Schleg. Faucon lanier. 2. Un semi-adulte, Pologne. 23. — Falco peregrinus |Tunstall.) 1771 Gmelin : F. orientalis, communis et peregrinus : Lesson, Bonaparte : Falco communis Gm. ;: Temminck Naumann : F. peregrinus. Faucon pèlerin; F. ordinaire, commun; F. des perdrix, Gros Emouchet. 74 A. MENEGAUX Cat. Marm. : Facco communis Gm. [ARvon pèlerin. 1. © jeune, le Céotoy, 5 septembre 1869. 2.0 jeune, pris au nid, falaise de Dieppe, 10 juin 1870. 3. O jeune, avant la première mue, falaises de Dieppe, 15 juil- let 1870. 4. © jeune, le Crotoy, 21 novembre 4873. >. © jeune, le Crotoy, 27 novembre 1873. D) 6. ç{ jeune en transition, le Crotoy, 23 décembre 1873. (Q ad., Berry, près Sancerre, 14 février 1874). 7. © jeune, le Crotoy, 26 octobre 1875. 8. © jeune, le Crotoy, 6 novembre 1875. 9. © jeune, le Crotoy, 17 novembre 1875 10. { jeune d’un an, le Crotoy, 10 mat 1876. 11. -/ jeune de la première année, ie Crotoy, 13 août 1876. 12. © jeune, le Crotoy, 25 août 1876. 13. / jeune, le Crotoy, 17 novembre 1876. 1 14. ç{ jeune de deuxième année, le Crotoy, 16 septembre 1877. 15. & f jeune d'un an, le Crotoy, 7 août 1878. 16. 9 jeune, le Crotoy, 14 décembre 1879. 17. Z ad., le Crotoy, 20 mars 1880. 18. © ad., le Crotoy, 8 mars 1881. 19. d ad., le Crotoy, 28 juillet 1881. 20. { jeune, le Crotoy, 20 septembre 1881. 21. © jeune de deuxième année, le Crotoy, 18 octobre 1881. 22. ad., le Crotoy, 30 décembre 1881. 23. { ad., le Crotoy, 27 mai 1884. . © jeune de l’année, le Crotoy, 8 novembre 1887. . © jeune de l’année, Bagnères (Hautes-Pyrénées), 1869 (sous om de F. peregrinoides dans le catalogue manuscrit). 24. — Falco barbarus (L.) 1758 Lichtenstein, Fritsch : Æ. peregrinoïdes Tem., Bonaparte, Loche : Gennaia b. Faucon S. Barbarie. Mus. P. et cat. Marm. : Fazco PEREGRINOÏDES Fritsch. FaLcco 8arsarus Linn. Faucon pérégrinoïde. 1” Sad. Bagnères (Hautes-Pyrénées), 1869. das. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN =] (TA 25. — Falco subbuteo (L.) 1758 Temminck, Naumann : F. subb.; Boie, Kaup, Gray, Degland et G.: Hypo- lriorchis subb. Faucon hobereau ; Emouchet à gorge blanche, Petit Emouchet noir. Cat. Marm. : Farco sussutreo Linn. Hobereau. (4 jeune, Pyrénées). ({ ad., le Crotoy, 1°" mai 1868). jeune, Cazeaux, près d'Arcachon, 13 septembre 1873. (Q ad., forêt de la Teste, 26 avril 14874). = e d' . 2. © ad., forêt de la Teste, 19 avril 1875. 3. Q ad., forêt de la Teste, 14 avril 1877. 4. © ad., forêt de la Teste, 14 avril 1877. 5. { jeune le Crotoy, 27 octobre 1878. 6. 7 ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 22 août 1882. 1. { ad., Saint-Gilles (Camargue), 4 octobre 1883. 8. © jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 10 octobre 1863. 9. jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 15 avril 1883. 10. jeune de l’année, la Bernerie (Loire-Inférieure), 13 oc- tobre 1884. Sur ces trois spécimens, les culottes ne sont pas encore teintées de roux châtain. 11. © jeune, le Crotoy, 26 septembre 1886. («! ad., forèt de la Teste, 23 avril 1887). 26. — Cerchneis vespertinus (L.) 1766 Linné, Roux, Salvadori : Falco vesp.: Temminck, Naumann : Falco rufipes Bescke ; Brehm, Bonaparte, Gray, Sharpe (H. list) : Erytlu'opus vesp. ; Gray : Tinnunculus vesp. Faucon Kobez ; K. à pieds rouges. Cat. Marm. : Fazco vesPerTinus Linn. Faucon Kobez. . © jeune, le Crotoy, 11 septembre 1869. . & ad., le Berry, près Sancerre, mars 1890. © ad., Belgrade, 5 mai 1874 (coll. Alléon). . © jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 13 octobre 1883. Les stries sont moins fournies et moins nombreuses que sur le spécimen 1. CO NO æ 5 16 A. MENEGAUX T 27. — Gerchneis merilla (Gerini) 4767 Gerini: Falco merillus ; Roux. Lesson, Brehm : Falco lifhofalco Gm.; Tem- minck, Gray, Naumann : F. aesalon Gm.; Gray : Hypotriorchis aesalon ; Sharpe (Cat.): F. requlus Pall. ; Sharpe (H. list) : Falco merillus. Faucon émérillon ; le F. de roche. Mus. P. et cat. Marm. : FALco Lirmorazco Gm. * Emérillon. 1. { Saint-Dizier, fin mars ? Sur ce vieil adulte, les parties infé- rieures sont d’un roux foncé. 2. © jeune, le Crotoy, 25 septembre 1868. 3. © jeune, Mestras, près d'Arcachon, 28 octobre 1872. 4. { jeune, le Crotoy, 25 novembre 1873. 5. ad., le Crotoy, 28 avril 1874. 6. jeune, le Crotoy, 16 octobre 1875. 7. © jeune, Berry, près Sancerre, 28 novembre 1875. 8. © jeune, le Crotoy, 21 septembre 1878. 9. Z ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 7 novembre ® ad., l’Albaron (Camargue), 43 février 1881. 11. jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 28 octobre 1881. ad., le Crotoy, 17 février 1882. { ad., l'Albaron (Camargue), 6 novembre 1882. 14. © jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 13 octobre 1883. 15. ad., l’Albaron (Camargue), 23 octobre 1885. 28. — Cerchneis tinnuncula (L.) 1758 Linné, Temminck, Naumann: Falco tinnunculus ; Gray, Bonaparte: Tinnunceu- lus alaudarius (Gm.). Faucon cresserelle ; Emouchet rouge. Mus. P. et cat. Marm.: Facco TiNnuncur.us Linn. Cresserelle._ 1. adulte. 2. © jeune, le Crotoy, 24 décembre 1873. 3. ® ad., le Crotoy, 15 novembre 1874. 4. 4 ad., le Crotoy, 26 décembre 1874. 5. © poussin, Cuts, près Noyon (Oise), 23 juin 1875 ; encore en duvet blanc. 6. © ad., forèt de la Teste, 30 juin 1875. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 7 1 a [Re] KO O ONMNX O 10 +040 HA HO ad., le Crotoy, 3 novembre 1875. ad., forêt de la Teste, 10 décembre 1876. ad., forèt de la Teste, 20 février 1877. ad., forêt de la Teste, 20 février 1877. ad., la Bernerie (Loire-[nférieure), 25 septembre 1878. ad., le Crotoy, 18 janvier 1879. poussin, forêt de Compiègne, 6 juillet 1881. ad., Saint-Gilles (Camargue), 28 octobre 1881. ad., ad., Saint-Gilles (Camargue), 28 décembre 1881. poussin, forêt de Compiègne, 1° juillet 1882. poussin, forêt de Compiègne, 1° juillet 1882. ad., l’Albaron (Camargue), 12 février 1886. ad., le Crotoy, 2 janvier 1887. 29. — Cerchneis naumanni (Kleisch) 1818 Fleisch : Falco n.; Falco tinnunculoïdes Tem. ; Vieillot: F. finnuncularius Roux, Naumann : #. cenchris Cuv. ; Bonaparte : Tinnunculus cenchris : Gray: Tichornis ce. Faucon cresserine ; Mus. P. et cat. Marm. : Fazco cencaris Naum. Cresserellette. de d jeune d’un an, Acropole d'Athènes, 2 mai 1875 2.6 Fe por F Athènes, 9 mai 1875. 3. d ad., ravin de Constantine (Algérie), 8 avril 1881. 30. — Astur palumbarius (L.), 1758. Linné, Daudin, Temminck, Naumann : Falco p.; Savigny, Lesson. Daedalion p.: Cuvier, Bonaparte, Loche : 4: pal. Autour des palombes ; Epervier autour; Gros épervier; E. bleu. Cat. Marm.: AsTur PAzuMBARIUS, Berhst. Autour. (had, Pyrénées): 1. ç{ jeune avant la première mue, Ferrières, décembre 1869. 2. © jeune en transition, Berry, près Sancerre, 22 décembre 1869. Prend déjà son passage au menton et sur les culottes. 3. © ad., en transition, Saint-Dizier, 1° mars 1870. 4. © ad., en transition, Berry, 6 mai 1870. 5. O jeune, pris au nid, forêt de la Teste, 2 juillet 1871. LPS 1 À. MENEGAUX 6. © ad., pris au nid, Cuts, près Noyon (Oise), 24 novembre 1876. 7. 4 ad., jeune de l’année, Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 14 oc- tobre 1881. 8. Q ad., Boulogne-sur-Mer, 29 décembre 1881. 9. 4 ad., Avallon (Yonne), 10 novembre 1885. Q LQ e 10. j jeune de l’année, Raon-l'Etape (Vosges), 5 novembre 1887. 31. — Accipiter nisus (L.) 1758 Linné, Naumann : Falco n.; Bonaparte, Loche, Salvadori; Ace. nisus; Nisus communis Lesson ; Kaup: Nisus fringillarius Sav.; Astur inajor Degland. Epervier commun; Autour épervier; E. tacheté. Cat. Mar. : Acciprrer Nnisus. Pall. Epervier. 1. Z ad., le Crotoy, 16 décembre 1868. : 2. © Auzoire-la-Ferrière, 27 juin 1870. 3. { ad., Mestrat, près Arcachon, 43 octobre 1872. 4. jeune, Mestrat, près Arcachon, 43 octobre 18735. 5. dj jeune, cap Ferret, près Arcachon, 29 septembre 1873. 6. ® poussin, Auzoire-la-Ferrière, 27 juin 1870. Taille double de celle du suivant. 7. { poussin, Auzoire-la-Ferrière, 27 juin 1870. | 8. © ad., Bruay, près Béthune, 2 février 1875. 1 9. © poussin, Auzoire-la-Ferrière, 1° juillet 1875, en duvet blanc. 4 10. ® ad., Becquerel, près Rue, 15 octobre 1837. | 11. jeune d’un an, le Crotoy, 15 octobre 1876. 12. 4 ad., forêt d'Ourscamps (Oise), 4 février 1877. 13. © jeune de l’année, le Crotoy, 22 décembre 1879. Encore strié en long sur la poitrine antérieure et déjà en travers sur l'abdomen. 14. ! jeune de l’année, l’Albaron (Camargue), 4° janvier 1880. 15. jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 28 octobre 1881. 16. -/ jeune, Saint-Gilles (Camargue), 28 décembre 1881. 17..© jeune, l'Albaron (Camargue), 18 septembre 1882. 18. ad., Saint-Martin-de-Crau, 8 novembre 1884. 19. jeune de l’année, la Teste (Gironde), 20 novembre 188%. 20. © jeune de l’année, Turquie, 23 août 1887 (Alléon). (Sous le nom d’Æpervier brun dans le Cat. manuscrit). C'est un jeune foncé, étant données les grosses taches brunes des parlies inférieures dont beaucoup sont cordiformes et les bordures brunes des rémiges secondaires et des couvertures des ailes. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 79 31 dès. — Cat. Marm. : Acciprrer MAJOR Degl. Epervier majeur. d jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 28 octobre 1881. Ce , de grande taille, est aussi grand que les ® de l'Epervier ordinaire, de plus les taches des parties inférieures sont plus larges, plus noires et plus serrées. Les documents me Danquent pour décider s'il appartient à une espèce spéciale. 32. — Circus aeruginosus (L.) 1758 Linné : Falco aer.; Temminck, Naumann : F. rufus (Gm.); Savigny, Lesson. Loche : Circ. aer. Busard des marais ; B. harpaye; B. ordinaire ; B. roux. Cat. Marm. : Circus AERUuGINOSUS Savig. Busard des marais, grenouillard, harpaye. 1. Z semi-adulte, le Crotoy, 10 septembre 1898. 2. © jeune, le Crotoy, 9 octobre 1898. ( © jeune, Arcachon, 24 décembre 1871. ( 4! ? jeune, le Crotoy, 33 avril 1873.) cd Jeune, le Crotoy, 3 novembre 1875. © jeune, le Crotoy, 31 octobre 1875. Q semi-ad., marécages de la forêt de la Teste, 26 mars 1876. . d. ad., le Crotoy, 20 mai 1877. d jeune, le Crotoy, 13 août 1877. © © jeune de l’année, le Crotoy, 10 septembre 1877. 9. © ad., le Crotoy, 21 septembre 1877. 10. Z ad., Camargue, 10 décembre 1878. — Variété noire, très foncée en dessus et en dessous. 44. ad., l'Albaron (Camargue), 23 décembre 1879. 112% : semi-ad., le Crotoy, 25 mars 1880 (avec des taches pectorales inches. 43. © poussin, marais de Merlimont(Pas-de-Calais), 29 juin 1880. 1%. j poussin, marais de Merlimont (Pas-de-Calais), 20 juin 1880. Ce spécimen est plus grand que le précédent, mais les rémiges, les rectrices et des dorsales sont seules colorées et sont bordées de brunâtre pâle. : 15. j jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 7 décembre 1881. 16. { ad., Saint-Gilles (Camargue), 28 Janvier 1882. 17. j! jeune, Saint-Gilles (Camargue), 7 décembre 1881. 80 18. 19. 20. A. MENEGAUX © jeune, Saint-Martin-de-Crau, 19 octobre 1882. { ad., l'Albaron (Camargue), 1° décembre 1882. © jeune de l’année, le Crotoy, 17 septembre 1883 ; d’un châtain foncé uniforme en dessous. 21 226 19) L9O 9. 24. . © ad., Saint-Gilles (Camargue), 27 novembre 1853. © jeune, Saint-Gilles (Camargue), 10 décembre 1883. { ad., l'Albaron (Camargue), 21-novembre 1884. { semi-ad., la Crau, 14 décembre 1885. Poitrine blanche tachetée de brun. 33. — Circus cyaneus (L.) 1766 Linné, Temminck: Falco cyaneus; Gmelin: F. griseus; Naumann: F. pygargus; Gray, Loche : S/rigiceps c. Busard Saint-Martin ; Busard blanc ; B. bleuâtre. Cat. Marm. : Circus cyaneus Boie. Sovuparuwn = SI OI oo oc 00 Soubuse, Busard Saint-Martin. ad., Berry, 12 avril 1858?) ad., le Crotoy, 19 novembre 1868. ad., Berry, 12 avril 1870. ad., Saint-Dizier, 15 mai 1875. jeune d’un an, le Crotoy, 7 novembre 1875. ad., le Crotoy, 14 novembre 1876. jeune d’un an, le Crotoy, 28 avril 1877. ad., le Crotoy, 18 novembre 1877. ad., le Crotoy, 17 décembre 1871. jeune d’un an, le Crotoy, 25 mars 1878. ad., le Crotoy, 18 janvier 1879. ad., Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 21 octobre 1879. ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 5 novembre ad., rives du bassin d'Arcachon, 15 novembre 1879. ad., le Crotoy, 8 mars 1881. jeune, Saint-Gilles (Camargue), 26 octobre 1882. jeune, Saint-Gilles (Camargue), 26 octobre 1882. ad., Saint-Gilles (Camargue), 17 décembre 1882. ad., la Crau, 144 décembre 1885. ad., le Crotoy, 3 novembre 1886. (@) EN OK ( PT NT TT CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 81 34. — Circus pygargus (L.) 1758 Linné : Falco p.: Lesson: Circus montaqui Nieïll.; Circus cinerascens Stephens, Fritsch: Sérigiceps cinerascens ; Gray : Glaucopteryx cineraceus. Bussard montagu ; B. cendré. Mus. P. etcat. Marm.: Circus ciNeraceus Naum. Busard montagu. 1. jeune, le Crotoy, 1° septembre 1868. 2. ad., le Crotoy, 95 avril 1870. 3. 4 ad., Berry, 8 mai 1870. Ce sp‘ ‘imen est tout entier d’un noir cendré, sauf à la face inférieure de ] -ueue. [Indique le passage à l'adulte :;. 4. 4 ad., Mestras, près d’Arcac' n, . 11 1873. 5. J! jeune, Villers, près Nantes, 8 septembre 1873. 6. © ad., le Crotoy, 14 mai 1877. ( jeune de l’année, le Crotoy, 6 août 1877). 7. ® jeune de l’année, Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 30 juillet 1879. 8. jeune de l’année, Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 12 août 1879. 9. jeune de l’année (forme mélanique), marais de Merlimont (Pas-de-Calais), 5 septembre 1879. 10. © ad., Camargue, 11 septembre 1879. 11. © jeune de l’année, marais de Merlimont (Pas-de-Calais), 6 juil- . let 1880. 12. < jeune de l’année, marais de Merlimont (Pas-de-Calais), 6 juil- let 1880. 43. Z ad., le Crotoy, 16 mai 1881. 14. 4 ad., Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 21 avril 1882. 15. jeune de l’année, le Crotoy, 29 juillet 1883. Tout entier d’un brun foncé, sauf la face inférieure de la queue. 16. -' jeune, le Crotoy, 25 juillet 1885. 17. 4 ad., le Crotoy, 10 mai 1887. 35. — Circus macrourus (Gm.) 1771 Gmelin : Accipiler m.: ©. albescens Lesson ; Bonaparte : Sérigiceps pallidus (Sykes) ; Fritsch, Loche: Strigiceps swainsont : Gray : Glaucopteryx pallidus. Busard pâle ; B. blafard ; B. de Swainson, 82 À. MENEGAUX Mus. P. et cat. Marm. : Circus Svainsont Smith. Busard pâle. jeune ? Saint-Gilles (Camargue), 28 avril 1882. ad., Saint-Gilles (Camargue), 8 avril 1885. Parties inférieures d’un brun très pâle. 5. J ad., la Dobrudscha, 18 mars 1882. TS IV. — STRIGIDÉS 36. — Surnia ulula (L.) 1758 Linné : Shrix funerea et ulula: Strix caparorch Müll. ; Naumann : Sérix nisorid Woll.; Sharpe (H. List) : Sur: ulula (L.). Chouette ou Surnie caparoch. Mus. P. et cat. Marm. : SurNIA FUNEREA Brehm. Capararoch, chouette à longue queue de Sibérie. 1. Un adulte, en plumage de noce, Europe. 37. — Nyctea nyctea (L.), 1758 Linné, Daudin, Vieillot, Temminck, Naumann : S/rix nyctea; Slrix arlica Gray; Nyclea nivea (Thunh.) ; Sharpe (H. list); Nyctea nyclea (L.). Harfang ; la Chouette blanche. Mus. P. et cat. Marm. : Surnia nycrea Keys. et Blas. Harfang. 1. Un adulte ; présente de nombreuses taches brunes transver- sales. > 2. / ad., Gatteville (Manche), 18 mars 1876, tué près du phare par le marquis d'Aigneaux. 38. — Glaucidium passerinum (L.) 1758 Linné: S{rix passerina ; Naumann : S/rix acadica Tem. : Reichenow : Carine p. Shrix pygmaea Bechst. ; Gray: Microplynx passerina. Chevêchette ; Chouette chevêche ; Ch. perlée. Mus. P. et cat. Marm. : Surnia passerina Keys. et Blas. Chevéchette. 1. Un adulte, Pologne. PQ PE TPE PT CE TE NP PEINE e CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 83 39. — Athene noctua (Scop.) 1769 Scopoli, Naumann, Bailly : Sfrix n.; Kaup, Sharpe (Cat.) : Carine n.; Athene . psilodactyla Brehm. Ghevèche commune ; petite chouette. Cat. Marm. : Nocrua minor Briss. Chevêche commune. 4. © poussin. 2. ad., le Crotoy, 23 avril 1875. 3. 4 ad., la Teste, 30 avril 1875. 4. © ad., la Bernerie (Loire-[nférieure), 22 juin 1878. 5. ad., l'Albaron (Camargue), 10 novembre 18179. 6. Q ad., la Bernerie (Vendée), 8 octobre 1882. 40. — Athene noctua glaux (Sav.) 1809. Strix persica Vieillot: A/hene meridionalis Lesson: Bonaparte, Loche : Athene persiea : Sharpe (H. list) : 4. glaux. Mus. P.: ATHexe eLAux Sav. Cat. Marm. : Nocrua PErsicA. Vieill. Chevêche de Perse, de Numidie. 1. Un adulte, Algérie. 41. — Nyctala tengmalmi (Gm.), 1788. Gmelin, Temminck, Naumann, Roux : Shrix (.; Cuvier : Noctuat.; Bonaparte : Nyctale richardsoni et funerea ; Joubert et L. : Nyclale funerea Bp. Cat. Marm. : NycraLa TENGMALMI Bp. Chouette Tengmalm. 4. Z ad., Auzoire-la-Ferrière, novembre 1852. 2. Un poussin, Barcelonnette, mai 1869 {de couleur brun foncé). 42. — Syrnium aluco (L.) 1758. Linné, Vieillot, Naumann, Roux : Sérix al. ; Keyserling et Blasius : Ulula al. Chouette hulotte: Chat-huant de Buffon ou hurleur; Ch° barre: Cat. Marm. : Syrnium ALUcO. Brehm. Hulotte, chat-huant. 1: Un poussin, Passy. Les plumes des parties inférieures et du \ Pre 84 R. MENEGAUX dos et les couvertures portent des bandes brunes et sont terminées d’un blanc plus ou moins pur. 2. © ad., forêt de la Teste, 45 avril 1872. 3..4 ad., Saint-Dizier, 25 avril 1872. 4. © ad., forêt de la Teste, 29 avril 1876. < ad., Cuts, près Noyon (Oise), 16 novembre 1876. ad., Cuts, près Noyon (Oise), 24 novembre 1876. @ jeune de l’année, Raon-l'Etape, 14 juillet 1878. © jeune de l'année, Raon-l'Etape, 14 juillet 1878. © ad., forêt de Rambouillet, 30 octobre 1887. 10. © ad., Bonnières, près Mantes (Seine-et-Oise) 20novembre 1887. Les taches sont très noires, comme sur le numéro 2. © Œ 1 G © 43. Syrnium uralense (Pall.) 1771 Pallas, Temminck, Naumanun : Strix uralensis ; Gray, Bonaparte: Plynx ur.; Strix macrura Meyer et Wolf. Cat. Marm. : Prynx uraLENsis. Blyth. Chouette de l’Oural. 4. Un adulte, Russie. 44. — Syrnium lapponicum (Sparrm. Retz.) 1800 Retzius, Temminck, Naumann: Sfrix lapponica; Gray, Fritsch : Syrnium cinereum Bp.; Keyserling et Blasius : Ulula barbata (Pall.); Sharp (H. list) Scotiaptex lapp. (Retz.). Chouette de Laponie. Cat. Marm. : Urura rapponica Less. Chouette laponne. 4. Un ad., Kiew, Russie. 45. — Strix flammea (L.) 1766 Linné, Temminck, Naumann, Lesson : Sé. fl. ; Selys-Longchamps : Stridula fi. Chouette effraye ; chat-huant moucheté ou des clochers. Cat. Marm. : Srrix FLAMMEA Linn. Effraye. (© ad., ventre blanc, le Mans ?) (@ ad., v. jaune tacheté, Saint-Dizier, fin décembre 1867.) 1. © ad., v. jaune foncé, le Crotoy, 45 novembre 1868. RC és CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 85 À. ad., v. blanc moucheté, la Teste, 13 octobre 1872. 3. © poussin, Cuts, près Noyon (Oise), 23 juin 1875. 4. © poussin, Cuts, près Noyon (Oise), 23 juin 1875. 5. Q ad., ventre jaune, le Crotoy, 16 octobre 1876. ad., ventre jaune, Bruay, près Béthune, 10 novembre 1876. ad., ventre jaune pâle, le Crotoy, 24 octobre 1877. ad., vent. mi-jaune mi-blanc, la Teste, 17 septembre 1878. ad., ventre blanc, Rang-du-Fliers, 23 décembre 1879. = CHEN 40 C\ +0 OS OO OO O © +0 ad., v. blanc, l’Albaron (Camargue), 5 septembre 1882. A1. ad., v. jaune, Biscarosse, 28 novembre 1884. 12 ad., v. blanc, Colombes (Seine), 24 juillet 1886. © pt ad., la Teste (Gironde), 20 novembre 1887. 46. — Asio accipitrinus (Pall.) 1774 Pallas : Sérix Gore Gmelin, Vieillot, Naumann, Roux : Sérix brachyotus Forst.; Jaubert et L. : Ofus brachyotus: Fritsch : Brachyolus palustris BP. : Gray : Brachyolus brachyotus (Forst.) Hibou brachyote ; H. des marais ; Grande Chevèêche. Cat. Marm. : Orus BrAcayorus Boie. Hibou Brachyote, Chouette. 1. £ ad., le Crotoy, 27 novembre 1868. 2. Q ad., le Crotoy, 22 octobre 1872. JE ue le Crotoy, 15 novembre 1873. 4. J! ad., le Crotoy, 30 octobre 1875. Sur ces Ju spécimens, les parties inférieures sont blanches. 5. © ad., le Crotoy, 16 octobre 1876. 6. ad., le Crotoy, 26 octobre 1876. FR Obad Le Crotoy, 29 avril 1878. N°5, 6, 7 : les parties inférieures sont d’un jaune brunâtre. 47. — Otus otus (L.) 1758 Linné, Vieillot. Naumann, Roux : Strix otus; Jaubert et B. Lap., Gray, Loche : Otus vulgaris Flem.; Cuvier : Otus otus ; Olus communis Lesson; Sharpe (H. list) : Asio ofus (L.). Mus. P. : Asro orus L. Hibou commun ; Moyen due ; Chat-huant à oreilles. Cat. Marm. : Orus vurcaris Flem. Moyen duc. 86 À, MENEGAUX 1. Z ad., Lesigny, près Coulommiers, 10 novembre 1872. 2. © ad., Cuts, près Noyon (Oise), 2 février 1876. 3. & ad., Cuts, près Noyon (Oise), 2 février 1876. 4. poussin, le Beauchet (Haute-Marne), 28 avril 1872. Présente encore des stries peu distinctes sur les parties inférieures. 5. © ad., Pontoise, 23 février 1879. 6. © ad., le Crotoy, 30 octobre 1879. 7. © ad., l'Albaron (Camargue), & novembre 1879. 8. © ad., l’Albaron (Camargue); 5 novembre 1879. 9. © ad., la Crau, 31 décembre 1886. 0. © ad., le Hourdel (Somme), 26 octobre 1887. 48. — Bubo bubo (L.) 1758 £inné, Temminck, Roux. Naumann : Sérix b.: Dresser: B. ignavus Forster: Gray, Loche, Salvadori: B. mazximus Flem. Mus. P.: Buso rexavus Forst. Grand-Duc ; grand FHibou. Cat. Marm.: Buro maximus Flerm. Grand-duc. À 1. ad., Hyères, 8 novembre 1867 ? très foncé. 2. © ad., Kiew (Ukraine) ? 3. ad., Saint-Martin-de-Crau (B.-du-R.), 28 novembre 1881. 4. © ad., Saint-Martin-de-Crau (B.-du-R.), 28 novembre 1881. 5. © ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 8 janvier 1882. 6. 4 ad., Saint-Martin-de-Crau, 19 décembre 1883. 7 { [ad., Saint-Gilles (Camargue), 1° novembre 1884.] ad., la Dobrudscha, 5 avril 1883. . d ad., l'Albaron (Camargue), 28 octobre 1887. DEA 49. — Pisorhina scops (L.) 1758 Linné, Temminck, Naumann, Roux : S/rix Scops; Scops ephialles Sav.; Scops aldrovandi Flem.; Keyserling et Bl.: Ephialles scops (L.) ; Sharpe (Cat.): Scops giu (Scop.): Gray: Scops zorca : Sharpe (H. list) : Scops scops (L.). Mus. P.: Scops cru Scor. Scops ; Hibou petit-duc ; petite Chouette à oreilles. Cat. Marm. : Scops ALpRovanDI Willughbi. Scops. à 1. Un poussin demi-adulte. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 87 2: ® ad., bois de Boulogne, 23 avril 1868. 3. 4 ad. noce, Maligny (Yonne), 3 mai 1878. 4. © ad. noce, l’Albaron (Camargue), 30 mai 1877. 5. © ad, noce, l’Albaron (Camargue), 6 avril 1881. 6. O ad., Saint-Martin-de-Crau, 25 septembre 1882, 1, 4 ad., l'Albaron (Camargue), 14 octobre 1887, V. — PICIDÉS 50. — Dryocopus martius (L.) 1758 Linné, Gmelin, Cuvier, Naumann, Temminck, Lesson, Hargitt (Cat.): Picus m.: Boie, Gray, Salvadori. Dresser : Dryocopus m.: Jaubert et B. Lap., Malherbe, David et Oust.: Dryopicus m.; Dubois : Picus niger Brehm. Pic noir. Cat. Marm. : Dryopicus marrius Boie. Pic noir. (Q adulte, Pologne). (1 adulte, Pologne). 1. Q adulte, Bagnères-de-Bigorre (Htes-Pyrénées), 6 octobre 1879. 2. -{ adulte, Bagnères-de-Bisorre (H.-P.), 23 novembre 1880. 3 adulte, Bagnères-de-Bigorre (H.-P.), 23 novembre 1880. adulte, Bagnères-de-Bigorre (H.-P.), 20 octobre 1883, adulte, Raon-l'Étape (Vosges), 26 septembre 1886. À. +0 +040 K 51. — Dendrocopus major (L.) 1758 Linné, Gmelin, Temminck, Malherbe, Jaubert et Lap., Gray : Picus major. Pic épeiche ; grand Epeiche ; grand Pic varié. : Mus. P. et cat. Marm. : Prcus masor Linn. Pic épeiche. ile gi ad., le Crotoy, 10 février 1873. 2. J ad., la Teste, 17 octobre 1873. (® ad:, la Teste, 28 février 1875.) 3. Q De la Teste. 5 avril 1875. 4. © ad., Marseille, 13 décembre 1878. (4 ad., Raon-l'Etape (Vosges), 25 décembre 1880.) 5. { ad., Bagnères- de-Bigorre (Htes-Pyrénées), 20 octobre 1879. 88 A. MENEGAUX 6. - ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes - Pyrénées), 7 novembre 1880. 7. © ad. (noce), Dannemarie, près Melun, 2 avril 1882. 8. jeune de l’année, Dannemarie, près Melun, 14 juin 1882. 9. © jeune de l’année, Dannemarie, près Melun, 14 juin 1882. 10. © ad., le Crotoy, 6 décembre 1883. 11. ad.. Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 5 octobre 1882. 12. ad., Raon-l’'Etape (Vosges), Î4 septembre 1885. Le front et les parties inférieures sont d’un brun isabelle accentué. 43. Z ad., forêt de la Teste, 23 avril 1887; légère teinte isabelle. 52. — Dendrocopus leuconotus (Bechst.) 1802 Bechstein, Vieillot, Brehm, Malherbe : Picus L. ; Bonaparte : Pipripicus L.; Gray : Dendrodromas l. é Picus leuconote. Mus. P. et cat. Marm. : Prcus LEuconoTus Bechst. Pic leuconote. 1. adulte, Pologne. 53. — Dendrocopus medius (L.) 1758. Linné, Scopoli, Bechstein, Temminck, Roux, Naumann: Picus medius: Picus värius, Vieillot ; Cabanis et Heine, Gray, Hargitt (Cat.), Sharpe (H. list) : Dendrocoptes m. Pic mar; Moyen Epeiche ; Pic varié (Brisson). Mus. P. et Cat. Marm. : Prcus meorus. Pic mar. d" ad., Choisy-le-Roi, 3 mai 1869. d' ad., Touraine, 5 novembre 1871. O jeune pris au nid, forêt de Compiègne, 9 juin 1877. O jeune pris au nid, forêt de Compiègne, 9 juin 1877. RS Re den 54. Dendrocopus minor (L.) 1758. Linné, Bechstein, Brehm, Naumann, Loche : Picus minor: Bonaparte : Pipri- picus m.; Gray : Xylocopus minor. Pic épeichette; Epeichette d'Europe; Petit Pic varié. Mus. P. et cat. Marm. : Prcus minor Linn. Epeichette. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 89 (< ad., Pologne). (Q ad., Alsace, décembre 1868.) 1. © ad., bois de Boulogne, 28 mars 1876. 2. 4 ad., Maligny (Yonne), 4 juin 1877. 3. ad., Grand-Camps (Calvados), 18 janvier 1880. 4. ' ad., 5 décembre 1879. 55. — Picoïdes tridactylus (L.) 1758 Linné, Gmelin, Cuvier, Brehm, Naumann : Picus trid.; Boie : Dryobutes trid. : Malherbe : Picoïdes europaeus (Less); Swainson, Bonaparte : Ap/ernus lrid. Pic tridactyle. Cat. Marm. : Picoines rripacryzus Lacép. Pic tridactyle. 1. Z ad., Norvège, septembre 1868. 56. — Picus viridis (L.) 1758. Boie, Bonaparte, Gray, Gilioli, Dubois, Hargitt (Cat.), Sharpe (H. list): Geci- nus v.; Malherbe : Chloropicus v. Pic-vert; Pivert. Mus. P. et Cat. Marm. : Gecinus virinis Boie. Pic vert. ad., bois de Boulogne.) ad., le Crotoy, 15 octobre 1872. ad., Fontainebleau, 20 novembre 1872. ad., le Crotoy, 2 janvier 1874. ad., forêt de la Teste, 10 mars 1875. ad., le Crotoy, 17 décembre 1876. ad., Vauvert (Gard), 18 novembre 1877. jeune de l’année, le Crotoy, 16 juin 1878. < jeune de l’année, l'Albaron (Camargue), 30 mai 1880. jeune de l’année, l'Albaron (Camargue), 29 mai 1880. d ad. (variété), Saint-Martin-de-Crau, 6 décembre 1881. L0HDARNAIA HO EC D — > D 1e 57. — Picus canus viridicanus (Wolf) 1818 Wolf : Picus viridi-canus : Roux : Picus canus Gm. Sharpe (H. list) : Gecinus canus (Gm.) (part.) Pic cendré verdâtre,; Pic à tête grise. 90 À. MENEGAUX Mus. P. et Cat. Marm. : Gecinus canus Boie. Pic cendré. 1. Z ad., Saint-Symphorien (Manche), 12 avril 1865. 2. .Q ad., ad., Saint-Dizier, novembre 1868. . À 3. ® ad., Val Jouan (Seine-et-Marne), 17 janvier 1879. î 4. ad., Raon-l'Etape (Vosges), 27 février 1887. 4 58. — Jynx torquilla (L.) 1758 Linné, Gray, Lesson, Jaubert et Lap. : Yunx lorg.; Brehm : Jynx {.; Salvadori Jynx €. pi Torcol ordinaire; Torcol verticille; Tord-cou. Cat. Marm. : Yunx rorquiLza Lin. Torcol. 4. © ad., Arcachon (cap Ferret,, 27 mars 1873. 2. © ad., Arcachon (cap Ferret), 148 août 1873. 3. { ad., Arcachon (maison mauresque), 5 septembre 1873. 4. © ad., Arcachon (maison mauresque), 5 septembre 1873. 5. { ad., la Teste, 15 septembre 1877. 6. - jeune de l’année, l’Albaron (Camargue), 9 octobre 1880. 7. Q ad., Saint-Gilles (Camargue), 20 décembre 1881. 8. { ad., le Crotoy, 18 avril 1887. 9. © ad., le Crotoy, 18 avril 1887. , VI. — CUCULIDÉS N 59, — Cuculus canorus (L.) 1758 Coucou commun, ordinaire ou gris. Mus. P. et cat. Marm. : Cucuzus canorus. L. Coucou gris. 1 057 ads : ({ ad., forêt de Compiègne, 16 mai 1869.) 2. © jeune, forêt de Compiègne, 3 juillet 1869. ({ ad., Mestras, près Arcachon, 24 avril 1871.) ad., Villenoye, près Meaux, 30 mai 1875. ad., la Teste, 29 avril 1876. ad., la Teste, 6 mai 1876. ad., la Teste, 21 mai 1876. © jeune de l’année, le Crotoy, 11 août 1876. DE X CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 9 8. J' ad., forêt de Compiègne, 12 mai 1877. 9. 7 jeune de l’année, le Crotoy, 31 juillet 1877. 10. ' jeune de l’année, le Crotoy, 16 juillet 1878. 11. j ad. noce, la Teste, 9 mai 1879. 12. © jeune de l’année, la Bernerie, 26 août 1882. 13. J' ad., Bicarosse (Landes), 2 mai 1885. 14. © jeune, le Crotoy, 2 août 1886. 60. — Goccyzus americanus (L.) 1758 Linné, Temminck : Cuculus am.; Bonaparte : Erythrophrys œn.; Gray : C. bairdi. Sel. Coucou de la Caroline (Brisson). Cat. Marm. : Coccyzus AMERICANUS Jenyns. Coulicou américain. 4 -Oad:, Nissan (Hérault), 20 juillet 1886. VII. — CORACIIDÉS 61. — Coracias garrulus (L.) 1758 Linné, Temminck, Gray, Naumann : C. garrula; Nieillot, Roux : Galgulus g. Rollier d'Europe ; R. ordinaire ; Geai bleu ; Rollier-Geai. Cat. Marm. : Coracras cArruLA, L. Rollier ordinaire. (Oo ad., Russie.) 4. j ad., Russie. 2. ad., France méridionale. 3. jeune de l’année, l'Aloaron (Camargue), 17 août 1879. 4. ad. noce, Bosphore (Turquie), 5 mai 1875. 5. © jeune de l’année, l’Albaron (Camargue), 27 août 1882. 6. © jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 6 septembre1883. VIII. — MÉROPIDÉS 62. — Merops apiaster (L.) 1758 Guêpier commun ; Cat. Marm. : Merops APIAsTER L. Guêpier vulgaire. 92 A. MENEGAUX (ad., Kustendje, 19 mai 1875.) (ad., Kustendje, 14 mai 1875.) . ad., Séville (Espagne), 16 juin 1877.) 1. / adulte (noce), Saint-Gilles (Camargue), 95 avril 1880. { ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 25 avril 1880. < ad. (noce), Buth-Deré Turquie), 11 avril 1870.) 3. ® ad. (noce), les Iscles (Camargue), 10 juin 1881. 4. { ad., Sada (Algérie), 5 mai 1882. { ad., l’Albaron, 2 septembre 1885. Q ad., l'Albaron, ? septembre 1885. D © 63. — Merops persicus (Pall.) 1773. Keis. et Bl., Brehm, Dresser: M.persicus; Lesson, Bonaparte, Loche : M. aeoyp- tius Forsk. : Heuglin, Bocage : M. superciliosus Vieill.; Temminck, Crespon : M. Savignu. Le guëêpier Savigny; le guêpier rousse-sorge; G. d'Egypte. Cat. Marm. : Merops AEGyrrius Forskal. Guëpier Savigny. 1. Oumache, près Biskra, juin 1884. IX. — ALCÉDINIDEÉS 64. — Alcedo ispida (L.) 1758 Gray, Lesson: À. hispida. Martin-pêcheur ; Martin-p. alcyon; Alcyon; Saint-Martin; Mar- tinet-pêcheur. Cat. Marm. : Azceno 1spipA L. Martin-pêcheur vulgaire. l'Un-ad: (@ ad., le Crotoy, 4 octobre 1872.) 2. © jeune de l’année, le Crotoy, 2 septembre 1877. 3. jeune de l'année, le Crotoy, 10 septembre 1877. 4. © jeune de l’année, le Crotoy, 18 septembre 1877. 5. O ad., le Crotoy, 2 septembre 1878. 6. Q ad., Maligny (Yonne), 15 novembre 1878. 7 . d ad., Maligny (Yonne), 15 novembre 1878. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 93 65. — Geryle rudis (L.) 1758 Linné, Vieillot, Temminck : A/cedo rudis ; Boïe, Loche : C. rudis. Le Martin-pècheur blanc et noir (Brisson). Cat. Marm. : CErRYLE ruDis Boie. Ceryle pie. 1. Un adulte, Europe. X. — CERTHIIDÉS 66. — Sitta europaea caesia Volf, 1804 Bechstein, Temminck, Roux, Naumann, Lesson, Jaubert et B. Lap. : S. euro- paea; Gray, Degland et Gerbe, Dresser, Schalow, Sharpe (H. list) : Sitta caesia. Sittelle Torchepot. Mus. P. et cat. Marm. : si EUROPAEA L. Sittelle d'Europe. { ad., Saint-Symphorien (Manche), 20 octobre 4869. < ad., la Teste, 28 février 1875. © ad., la Teste, 28 février 1875. Q ad., Raon-l'Etape (Vosges), 25 septembre 1878. < ad., Raon-l’Etape (Vosges), 24 septembre 1881. © ad., forêt de la Teste, 12 mars 1886. J ad., Raon-l’Etape (Vosges), 16 octobre 1886. S ND æ IS 67. — Certhia brachydactyla (Brehm) 1880 à megarhynchos Brehm ; Gray: C. familiaris. Mus. P.: CerrHaiA ramiLraris (L.). Grimpereau ordinaire. Cat. Marm. : Cerraia BRAcHYDAcrYLA Brehm. Grimpereau- brachydactyle. (oc . Un ad. . Un ad. (Q ad., bois de Boulogne, 1e décembre 1878). d sb bois de Clamart (Seine), 5 février 1882. 19 Q© 4. © ad., environs de Melun, 2 avril 1882. 5. { ad., le Crotoy, 10 décembre 1886. 6. ad., la Teste (Gironde), 22 janvier 1888. 94 A. MENEGAUX 68. —— Certhia familiaris macrodactyla (Brelhim) 1831 Brehm : C. macrod. et C. brachyrhynchos, 1855; C. Coslae Bailly ; Sharpe (H. list): C. familiaris L. (part.). Grimpereau Gosta (Fatio). Mus. P. et cat. Marm. : Cerria FamiLraRis L. Grimpereau familier. 4. 4 ad., Raon-l'Etape (Vosges), 29 septembre 1878. 69. — Tichodroma muraria (L.) 1766 Linné : Certhia mur.; Vieillot : Petrodroma m.; Tichodroma phoenicoptera Tem. Grimpereau de muraille. Cat. Marm. : Ticaonroma murariA Illig. Tichodrome échelette. ® (noce), Bagnères-de-Bigorre, 10 mars 1878. <{ ad., (hiver), Bagnères-de-Bigorre, 29 mars 1878. { ad., (hiver), Bagnères-de-Bigorre, 15 février 1880: Q ad., Bagnères-de-Bigorre, 6 décembre 1881. © ad., Bagnères-de-Bigorre, 10 décembre 1882. © ad., Bagnères-de-Bigorre, 22 février 1886. ® ad., Bagnères-de-Bigorre, 20 février 1888 HORS D + XI. — UPUPIDÉS 70. — Upupa epops (L.)1758 Huppe commune: Huppe; Puput (Brisson). Cat. Marm. : Urupa epoprs L. Huppe vulgaire. (Q ad., le Crotoy, 16 mai 1869.) 1. Q ad., le Crotoy, 4 septembre 1876. . d ad., le Crotoy, 11 août 1877. . d ad. (noce), le Crotoy, 4 avril 1878. d ad., le Crotoy, 20 avril 1879. (© jeune de l’année, l’Albaron (Camargue),27 juin 1880.) . © jeune de l’année, la Bernerie (Loire-[nférieure), 14 août 1880. . d Jeune de l’année, la Bernerie (Loire-Inférieure), 14 août 1880. J ad., Saint-Gilles (Camargue), 8 août 1885. Æ © © I D CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN XIT. — CORVIDES T4. — Corvus corax corax (L.) 1758 Corvus maximus Scopoli; C. littoralis Brehm. Corbeau noir; Gros corbeau; le grand corbeau. Cat. Marm. : Corvus corax, L. Grand corbeau. > . @ jeune, falaises de Dieppe, 20 mai 1869. . jeune, falaises de Dieppe, 20 mai 1869. ® ad., vieille forêt de la Teste, 10 mars 14873. . Q ad., vieille forêt de la Teste, 23 mars 1873. . Q ad., vieille forêt de la Teste, 98 janvier 1873. d ad., vieille forêt de la Teste, 9 mai 1879. © ad., vieille forêt de la Teste, 13 février 1886. [9] 1 DO SO à 72. — Corvus corone (L.) 1758 Gray, Sharpe (Cat.) : Corone corone. Corneille noire : Corbeau corneille. Cat. Marm. : Corvus coroNE L. Corneille. 4. ad., bassin d'Arcachon, 8 février 4872. 2. O ad., la Teste, 26 janvier 1873. 3. d! ad., forêt de la Teste, 18 mars 18177. 4. © ad., forêt de la Teste, 18 mars 1877. 5. { ad., Saint-Martin-de-Crau, 12 janvier 1883. © 73. — Gorvus cornix (L.) 1758 Corvus cinereus Leach ; Gray. Sharpe (Cat.) : Corone cornix. Corneille mantelée ; C. grise; Corbeau mantelé. Cat. Marm. : Corvus cornix L. Corbeau mantelé. = 4. 4 ad., le Crotoy, 27 novembre 1868. 2. { ad.,le Crotoy, 27 décembre 1874. © ad., le Crotoy, 27 décembre 1874. © ad., le Crotoy, 27 décembre 1874. © ad., bois de Boulogne, 14 décembre 1845, TX à © Jo 96 À. MENEGAUX 74. — Corvus frugilegus (L.) 1758 Loche, Sharpe (Cat. et H. list): Trypanocorax fr.; Gray : Frugilegus fr. Mus. P. TrypANocoRAX FRUGILEGUS (L.). Corbeau freux ; Freux; la Corneille moissonneuse (Brisson). Cat. Marm. : Corvus FRUGILEGUS L. Freux. 4. © ad. (anomalie, mandibule supérieuré allongée et fortement recourbée). : | 2, © jeune de premièreannée,Mestras(Arcachon), 8novembre1872. 3. { ad., Bruay, près Béthune, 25 décembre 1874. 4. © jeune de l’année, le Crotoy, 27 décembre 1874. (Q jeune de l’année, le Crotoy, 27 décembre 1874). 5. © poussin, Cuts, près Noyon (Oise), 3 mai 1876. 6. © poussin, Cuts, près Noyon (Oise), 3 mai 1876. 7. © poussin, Bagnères-de-Bigorre, 20 décembre 1878. 75. — Colœus monedula spermologus ! Vieill.) 1817 Linné : Corvus Mon. ; Vieillot : Corvus sperm. ; Boie, Bonaparte : Lycus mone- dula; Kaup, Sharpe (Cat.): Colœus mon. (part. ); Brehm : Monedula turrium ; Gray : Lycos m.; Sharpe (H. list) : Col. spermologus. Corbeau choucas ; petite Corneille ; C. des clochers; Choucas. Mus. P. et Cat. Marm. : Corvus monepura Linn. Choucas. Î. / ad., forêt de Compiègne, 3 mai 1869. 2. O ad., forêt de Compiègne, 16 mai 1869. 3. Q ad., bois de Boulogne, 22 mai 1879. | 4. J ad., bois de Bo donc 22 mai 1879. : 5. { ad., bois de Boulogne, 22 mai 1879. | 6. 7 ad., bois de Boulogne, 24 mai 1879. : 1 ? ibne de l’année, forêt de Compiègne, 10 juin 1885. 8. dj jeune de l’année, forêt de Compiègne, 10 juin 1885. a Ce ms pit é + à. 76. — Pyrrhocorax graculus (L.) 1758 (!) Linné : Corvus graculus ; Temminck,Sharpe (Cat.) : Pyrrh. pyrrh.; Gray, Nau- mann, Roux, Jaubert et Lap.: Pyrrh. alpinus N.;? Keichenow : Pyrrhocorax alpinus, puis P. graculus ; Sharpe (H. list) : Pyrrh. alpinus Vieill. . (1) V. Harter, Vôügel palaearct. Fauna, 1, p. 36, et p. 35 pour l'espèce suivante. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 97 Ghocard des Alpes ; Choucas des Alpes, Chocard alpin; Corneille à bec jaune. Mus. P. et cat. Marm. : PyrrHocorax aLrinus Vieill. Chocard des Alpes. (o ad., Pyrénées). 1. Z ad., les Aldudes (Basses-Pyrénées), 15 mars 1871. 2. O ad., Bagnères-de-Bigorre (H'-Pyrénées), 20 décembre 1878 3. J ad., Alpes de la Suisse, 15 janvier 1879. 4, © ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 10 avril 1882. 5. J ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 10 avril 1882. 6. j ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 6 mars 1888, 77. — Pyrrhocorax pyrrhocorax (L.) 1758 Linné : Upupa pyrrh.: Lesson, Olphe-Galliard : Fregilus europaeus Lesson; Naumann : Corvus graculus ; Pyrrh. rupestris Brehm; Reichaow : Pyrrh. .graculus, puis Pyrrh. pyrrhocorax ; Sharpe (Cat. et H. list) : Graculus gra- eulus ; Fatio, Gilioli : Fregilus graculus. Mus. P. : Frecizus cracuLus L. Crave commun ; Pyrrhocorax coracias ; Coracias à bec rouge. Cat. Marm. : CoracrA GrACULA Gray. Coracias des Alpes ; Crave ordinaire. (Gh?ad., Pyrénées). (4? ad., Pyrénées). . 4 ad., Bagnères-de-Bigorre(H'#-P yrénées), 21 décembre 1878 . © ad., Belle-Ile-en-Mer, 25 décembre 1879. . & ad., Belle-Ile-en-Mer, 6 février 1880. Q ad., Belle-Ile-en-Mer, 6 février 1880. . ® ad., Belle-lle-en-Mer, 20 octobre 1881. . { ad., Belle-Ile-en-Mer, 8 janvier 1882. © ad., Belle-Ile-en-Mer, 8 janvier 1882. . 4 ad., Bagnères-de-Bigorre, 13 février 1882. . { ad., Bagnères-de-Bigorre, 20 octobre 1885. © 1 EE à CE NN 78. — Nucifraga caryocatactes caryocatactes (L.) 1758 Linné : Corvus car. ; Neumann : Muc. car. Casse-noix commun ; C. moucheté. Cat. Marm. : NucIFRAGA cARYOCcATACTES Tem. Casse-noix ordinaire. 98 A. MENEGAUX 1 Sad 2. © ad., octobre 1850. 3. Z ad., montagnes du Jura, 8 décembre 1885 (acheté aux Halles). 4. 4 ad., Bagnères-de-Bigorre, 27 octobre 1887. 5, © ad., Raon-l’Etape (Vosges), 4 octobre 1887. 79. — Pica pica (L.) 1758 Linné, Temminck, Naumann : Corvus p. ; Pica melanoleuca Vieillot ; Bonaparte, Jaubert et Lap. : Pica caudata Keys, et BI, ; Pica vulgaris Brehm : Picarusliea Dresser; Gray: P. caudatu. Mus. P.: Pica nusrica (Scop.) Pie d'Europe ; Pie commune ; Agasse, Cat, Marm. : Pica caupara L. Pie ordinaire. ad. (var. blanche), le Crotoy, 1° janvier 1870. ad., la Teste, 28 janvier 1873. ad., la Teste, 28 janvier 1873. ad.. le Crotoy, 22 décembre 1876. poussin, Cuts-(Oise), 20 mai 1877. poussin, Cuts (Oise), 20 mai 1877. ad., (hiver), les Iscles (Camargue), 13 janvier 1878. ad., Saint-Martin-de-Crau, 26 décembre 1881. ad., Saint-Gilles (Camargue), 24 janvier 1882. Re Se ue A 10 40 O O 10 +0 40 80. — Cyanopica cyanus cooki (Bp.) 1830 Bonaparte, Fritsch, Dresser : Cyanopica cooki; Gray: Pica coofi: Sharpe (H. list): Cyanopolius o. Mus. P.: Cyanoporius cyaneus (Pall.), Cat. Marm. : Pica cyanra Wagl. Pie bleue. 1. 7 ad., Espagne, 24 avril 1868. 2. © jeune de l’année, Corca del Rio, près Séville (Espagne), 22 juin 4877. 81. — Garrulus glandarius (L.) 1758 Linné : Corvus gl.; Glandurius ÿgermanicus, G. septentrionalis, etc. Brehm. Geai commun ; G. glandivore. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 99 Cat. Marm. : GARRULUS GLANDARIUS Vieill. Geai ordinaire. 4. © ad., Villers, près Mantes, 12 novembre 1871. 2. O ad., le Crotoy, 4 octobre 1872. (Q ad., la Teste, 31 mai 1875.) 3. © ad., le Crotoy, 19 octobre 1875. 4. d!' poussin, Cuts (Oise), 24 juin 1877, + 5. J' poussin, Cuts (Oise), 24 juin 1877. + 6. jeune sortant du nid, Cuts (Oise), 2 juillet 1877, + 7. & ad., Cuts (Oise), 20 octobre 1878, (A suivre.) PRÉSENTATION A LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS Par M. ERNEST LEBON DE SON OUVRAGE INTITULÉ : SAVANTS DU JOUR : GABRIEL LIPPMANN, BrocraPale, BIBLIOGRAPHIE DES Écrits (!) Séance du 22 juillet 1911 J'ai l'honneur de présenter à mes collègues l'Opuscule consacré à M.Gasriez Lippmanx, Membre honoraire de la Société Philoma- thique. Je reproduis tout d’abord les paroles prononcées par M. Gasron DarBoux, Secrétaire perpétuel, en signalant cet Opus- cule à l’Académie des Sciences dans la séance du 17 juillet 1941. Cette Notice nouvelle est composée avec le même soin, avec le même souci de l’exactitude et selon la même méthode que les notices précé- demment parues. Nous y signalerons plus particulièrement les détails si intéressants et si curieux que donne M. E. Lebon sur la jeunesse et les premières études de notre illustre confrère, sur les séjours qu'il à fait dans les Universités étrangères, sur l’ accueil qu'il y reçut des savants les plus éminents : Kirchhoft et Helmholtzen particulier. Je me souviens encore que,lors d'un passage à Paris, Helmholtz prit plaisir à nous signaler celui qu'il avait vu à l’œuvre dans son laboratoire comme un de ceux qui devaient sans retard être pourvus d’un enseignement HRBISUAE à la Sorbonne. M. Ernest Lebon ne néelige pas de nous faire connaître la genèse des plus belles découvertes de Gapriez LiPPMANN, il nous donne une longue liste des travaux qu'il a inspirés et qui ont été accomplis dans son labo ratoire de la Sorbonne. Nous n'hésitons pas à prédire à cette nouvelle Notice le succès et la faveur qui ont accueilli les précédentes. En faisant remarquer que M. G. Lippmann a bien voulu m'aider à faire le classement de ses Mémoires et Notes et qu'il a approuvé la (1) Un volume grand in-8° de vin-10 pages, papier de Hollande, avec un portrait en héliogravure : Paris, Gauthier-Villars, 15 juillet 1911. PRÉSENTATION À LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS 101 dernière épreuve d'imprimerie de cet Opuscule, je demande que l’on veuille bien me permettre de reproduire quelques-uns des para- graphes de la Notice que j'ai composée sur la Vie et les travaux de M. GaBriez LipPMANN. M. G. Lippuanx ouvrit très brillamment sa carrière scientifique par la découverte de l’Électrocapillarité. Lorsqu'il travaillait dans le laboratoire du physiologiste W. Kühne, à Heidelberg, celui-ci lui montra une expérience qui fut le point de départ de ses recherches. Cette expérience, très ancienne d’ailleurs, mais presque oubliée alors, était la suivante : un globule de mercure immergé dans de l’eau acidulée se contracte brusquement lorsqu'on le touche avec un fil de fer, comme se contracte un muscle tétanisé. Le phénomène restant sans explication, M. G. Lippmanx chercha à en trouver l'in- terprétation. Un lien n'’existerait-il pas entre les phénomènes élec- triques et les phénomènes capillaires? [1 constata expérimentalement que des relations étroites unissaient la capillarité et l'électricité : le mouvement est dû à la variation de la tension superficielle du mer- cure: celle-ci est fonction continue de la force électromotrice, ou différence de potentiel, établie à la surface. Sur ce principe qu'il avait énoncé dans une Note présentée par Pasteur à l'Académie des Sciences, le 9 juin 1873, M. G. Lippmanx construisit l’électromètre capillaire. La description et le mode d'emploi de cet appareil se trouvent dans la plupart des Traités d’ Électricité. D'un maniement facile, aux indications instantanées, l'électromètre de M. G. LirPmANN est aussi le plus sensible des électromètres, car il mesure au delà des dix-millièmes de volt. Son importance est considérable. Non seulement M. G. Lippmaxx lui-même en a fail de nombreuses appli- cations, parmi lesquelles il convient de citer ses expériences de 1885 pour la mesure de la résistance des liquides, mais plusieurs physiciens l'ont appliqué avec succès à des recherches qu'il eût été impossible d'aborder sans son secours. Les physiologistes même l'ont employé. Ainsi M. Marey en fit usage pour saisir et fixer à l’aide de la photo- graphie les fluctuations rapides que subit le courant fourni par le cœur et les muscles pendant leur contraction. Guidé par la théorie, M. G. Lrppmanx constata ensuite que les phénomènes électrocapil- laires sont réversibles, c'est-à-dire que si l’électrisation produit une variation de la surface mercurielle, inversement une variation de l’aire de cette surface produit une force électromotrice. Tout appareil électrocapillaire est réversible : si, par exemple, on réunit deux élec- tromètres capillaires par un fil électrique, ils se commandent réci- 102 ERNEST LEBON proquement et peuvent servir, comme deux téléphones, à transmettre la parole. À. Breguet a construit ainsi, en 1881, des téléphones élec- trocapillaires. M. G. Lippmaxx a de mème réalisé un moteur électro- capillaire qui est réversible, comme le sont les dynamos ®l'instrument tourne quand on le met dans le circuit d’une pile et, inversement, 1l fournit indéfiniment un courant électrique quand on entretient son mouvement de rotation. L'expérience de l’entonnoir en particulier a été répétée et variée par un grand nombre de physico-chimistes qui y ont cherché la confirmation de leurs théories. Un fil de mercure sort de la pointe eflilée d’un entonnoir plongeant dans de l’eau acidulée : on obtient ainsi un courant électrique qui dure autant que l’écoulement du mercure. C'est à la surface des gouttes qui se forment, surface dont l'aire va en croissant, que se trouve la source d'électricité. Depuis l'année 1872, M. G. Lirpmaxx publiait des Notes sur les résul- tats de ses délicates recherches. Ces Notes forment les prémisses de la Thèse qu'il soutint en Sorbonne le 24 juillet 1875 et qui est inti- tulée : Relations entre les phénomènes électriques et capillaires. Cette Thèse fut très remarquée des savants. Après avoir étudié expérimen- talement les phénomènes électrocapillaires, M. G. Lrppmanx établit, sans avoir recours à aucune hypothèse sur le jeu des forces molécu- laires, une théorie mathématique complète de ces phénomènes. Cette théorie est reproduite dans plusieurs Ouvrages importants sur l'Elec- tricité, notamment dans ceux de J. Joubert et E. Mascart, J. Jamin. et M. E. Bouty en France, de M. O. D. Chwolson en Russie. Elle repose à la foissur la considération du cycle fermé, comme la théorie de Sadi Carnot sur laquelle elle est calquée, et sur le principe de la conservation de l'énergie. Ce fondement est tellement solide que, depuis trente ans, il n'y a eu rien à changer au premier travail de M. G. Lippmanx. Avec la découverte de l'Électrocapillarité, la découverte qui honore le plus M. G. Lippmann et qui lui a valu une réputation mondiale, c’est celle de la Photographie des Couleurs par la méthode interfé- rentielle. Ces deux découvertes diffèrent essentiellement : tandis que la première est surtout la découverte d’une loi, la seconde est l’appli- cation géniale d'une théorie. Dès 1886, en enseignant l’Optique à la Sorbonne, M. G. LippmanN avait entrevu la possibilité de fixer les couleurs du spectre solaire sur la plaque photographique. Mais la théorie ne pouvait être véri- fiée immédiatement par l'expérience, car, pour réaliser les conditions exigées par elle, une couche sensible, transparente et sans grains PRÉSENTATION À LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS 403 était indispensable; or, celle-ci ne fut trouvée par M. G. LippMANN qu'entre 1887 et 189L. Les résultats obtenus furent décisifs, et, le 9 février 1891, M. G. Lippmanx faisait connaître à l’Académie des Sciences son «admirable » et « sensationnelle » découverte de la pho- tographie des couleurs du spectre par la méthode interférentielle. « Je me suis, dit-il, proposé d'obtenir sur une plaque photographique l'image du spectre avec ses couleurs, de telle sorte que cette image demeurât désormais fixée et pût rester indéfiniment au grand jour sans s'altérer. » Sa Communication fut résumée dans la plupart des journaux quotidiens et reproduite dans un grand nombre de Publi- cations périodiques françaises et étrangères, toujours accompagnée des commentaires les plus élogieux et les plus enthousiastes. M. G. Lippuanx était donc parvenu à obtenir des spectres brillants : il avait employé les substances sensibles, les développateurs et les fixatifs courants en photographie à cette époque, mais il avait modi- fié notablement les conditions physiques de l'expérience... Actuellement, grâce aux progrès de la technique, la durée de pose ne dépasse pas une minute et les résultats sont beaucoup plus beaux que ceux du début. On peut faire non seulement des paysages, des reproductions de tableaux, des photographies de fleurs, de fruits, d'objets divers, mais aussi des portraits et jusqu'à des photo- graphies d'animaux. Dans son laboratoire de la Sorbonne, M. G. Lipp- Mann montre les diverses photographies qu'il a obtenues lui-même par la méthode interférentielle. On remarque entre autres des vues prises dans le parc de Versailles, dans la forêt de Fontainebleau, en Normandie, en Suisse, dans les Pyrénées, à Venise. Toutes ces vues sont la reproduction exacte de la réalité. Les teintes plus ou moins vives, la lumière éclatante ou atténuée, l’air léger et transparent, sec: ou humide,les contours nets ou adoucis sont rendus avec une vérité frappante. Malgré cela, l’industrie française se désintéresse de la photographie interférentielle. Il n’en est pas de même de l'indus- trie allemande : la maison Carl Zeiss, à [éna, s’en occupe active- ment, et la maison R. Jahr, à Dresde, fabrique les plaques nécessaires. Ce ne serait pas la première fois qu une invention française nous reviendrait de l'Étranger avec tous les perfectionnements qui la rendent pratique. | Bien des honneurs furent rendus à M. G. Lippmanx à l'occasion de sa découverte de la photographie des couleurs naturelles. Deux surtout sont à retenir. En 1895, lord Kelvin était venu en France pour représenter la Société Royale de Londres à la célébration du centenaire de l’Institut de France. Profitant de son voyage, la 104 ERNEST LEBON Société lui donna pour mission d'inviter M. G. Lippmann à aller lui exposer les résultats de ses recherches sur la photographie des couleurs. M. G. Lirpmann accepta l'invitation et, le 23 avril 1896, il faisait devant la Société Royale une très brillante Commu- nication. Le 10 décembre 1908, l'Académie Royale des Sciences de Suède lui attribuait la plus haute distinction qu'un physicien puisse désirer : le prix Nobel de Physique. Après un discours, prononcé en suédois, dans lequel il rappelle « les traits principaux de la méthode Lippmann », le Président de cette Académie, M. C. B. Hasselberg, se faisant l'interprète des sentiments de ses collègues, adressa à M. G. Lippmanx, en français, les paroles suivantes, qui font bien sen- tir la valeur et la beauté de tout l’œuvre de ce savant physicien : Monsieur le Professeur, dans ce que je viens de dire, j'ai tenté de donner les traits principaux d’un travail qui, parmi les nombreuses et belles recherches dont vous avez si souvent enrichi la science, a dû en premier lieu déterminer notre Académie à vous décerner le prix Nobel de Physique de cette année. Inutile de dire que ce travail, bien connu de tout le monde, est votre splendide découverte de la photographie des cou- leurs, découverte par laquelle vous avez donné non seulement un déve- loppement extrêmement précieux à l'art photographique, mais encore une illustration des lois générales de l’optique physique d’une élégance extraordinaire. Comme la photographie elle-même, ce grand problème de la fixation des couleurs est d'origine française; mais, ce que, pendant de longues années de travail assidu, n’ont pu obtenir ni Edmond Becquerel lui-même, ni ses successeurs dans tous les pays, vous l’avez réalisé d’une manière qui, à juste titre, doit être considérée comme essentiellement définitive, Agréez donc, Monsieur le Professeur, nos félicitations les plus sincères pour ce grand succès de vos travaux scientifiques, travaux par lesquels vous avez si puissamment contribué au progrès intellectuel de l'humanité et à la gloire scientifique de votre belle patrie. | TABLE DES MATIÈRES DU FASCICULE II-III se Pages . Descamps. — Calorimétrie et thermodynamique DES Sa REA Er nee 29 A. MexsGaux. — Catalogue des oiseaux de la collection Marmottan je Mu- Sera dimstoies nature HeAde Paris En ne Rs Rte. Aire 61 . LEBON. — G. Lippmann, biographie, bibliographie des écrits. ........... 100 \ Une feuille .......... 4.50) 5.85| 7.20 | 8.10 | 10.60) 12.85/14.85 Trois quartsdefeuille. .| 4 »| 5 »} 6.10 | 7 » | 9 »| 10.60/12.15 |! | Une demi-feuille...… Ja le 560 7.20) 8.10 9, [PUn quart de feuille ...| 2.70) 3.60] 4.25 | 4.75 | 5.60] 6.30) 8.85 || Un huitième de feuille.| 2 »| 2.70) 3.15 | 3.60 | 4.05) 4.50] 5 » Plusieurs feuilles. 4 »| 5.40] 6.30 | 7.20 | 9 »| 41.704 » PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE 1e série: 1189-1805, 41 cd. 3 volumes in-4° De Série O0 ES le Re EE POS ir 3 volumes in-4° de Séries ele l820 rer ue nee 13 fascicules in-4° £v gérie.: 1839-18832.42).2. 0 rene Cie 2 VOIES Im 5° série : 1836-1864 1.5.7 PS ne 28 fascicules in-# Gr Série AS AIG Rens er . 43 fascicules in-8 1 SÉRIE 0 MASSE RAT ARR RE ARE 11 volumesin-8 : Chaque année pour les Membres de la Société NS SEE Robe 5 francs — pour lé publie FRS Re RNA RSS ER Re A 2 Sr Mémoires originaux publiés par la Société Philomathique CENTENAIRE DE SA FONDATION 1788-1888 Le recueil des mémoires originaux publié par la Société Philomathique à l'occa- sion du centenaire de sa fondation (1788-1888) forme un volume in-4° de 431 pages, accompagné de nombreuses figures dans le texte et de 24 planches. Les travaux qu'il contient sont dus, pour les sciences physiques el mathématiques, à : MM. Dé: siré André; E. Becquerel, de l'Institut; Bertrand, secrétaire perpétuel de lins- titut ; Bouty, de l'Institut; Bourgeois; Descloizeaux, de l'Institut; Fouret; Ger- | nez ; : Hardy: Haton de La Goubpillère, de l'Institut; Laisant; Laussedat : Léauté, de l'Institut ; Mannheim; Moutier; Peligot, de l'institut : Pellat, — pour les sciences naturelles, à : MM. Alix; Bureau : Bouvier, de l'Institut : Chatin, de l’Ins- titut; Drake del Castillo : Duchartre, de l'institut: H. Filhol, de l'Institut; Fran- chet; Grandidier, de l'Institut : Henneguy, de l'Institut; Milne-Edwards, de l'Institut : Mocquere Poirier; A. de Quatrefages, de l'Institut : Le es L. Vaillant. * En vente au prix de 35 francs =. AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ, . LA SORBONNE TOURS, IMPRIMERIE DESLIS FRÈRES 2 ce, 8, RUE GAMBETTA. > BULLETIN | SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS FONDÉE EN 1788 SÉRIE X. — TOME III N° 4-5-6 RP PPRPIREPLERPRPPPPPPPLPDRRPSPPPRRIPN 100 02 2 0 0 0 0 0 0 0 9 2 0 a 0 0 2 0 0 0 0 se 2 NN AA EN) Li PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE PARIS A LA SORBONNE 1211. Le Secrétaire-Gérant, H. COUTIÈRE. . Le Bulletin paraît par livraisons bimestrielles COMPOSITION DU BUREAU POUR 19. Président : M. Hu, 254, boulevard Saint- es Ha Vice-Président : M. SERvVANT, 33, Grande-Rue, Hourg-le-Roine. Trésorier : M. RaBau», 3, rue Vauquelin. Secrétaire des séances : M. WiNTER, 44, rue Saint- Placide. er Vice-Secrétaire des séances : M. Lepon, 4 bis, rue des Écoles. es Secrétaire du Bulletin : M. Courière, 118, avenue d'Orléans. Vice-Secrétaire du Bulletin : M. NEUVILLE, 55, rue de Buffon. 7 Archiviste : M. HENNEGuY, 9, rue Thénard. HR ) La Société Philomathique de Paris se réunit les 2° et 4 Samedis de chaque mois, à 8 h. 1/2, à la Sorbonne (salle de travail des Étudiants). ss de Re = Les membres de la Société ont le droit d'emprunter des livres à la Bibhothèque de l’Université. Ils ont également droit, sur | . leur demande, à 50 tirages à part gratuits des Rose qu ls publient dans le Pulletin.-. a Le J ————————_— 2] Pour le paiement des cotisations et l'achat des publications, s'adresser à M. VÉzINAUD, à la Sorbonne, place ce Ja Sorbonne; PAS, Ve + on EXTRAITS DES COMPTES RENDUS DES SÉANCES Séance du 25 fevrier 1911 Présipence DE M. HuaA, PRÉSIDENT M. Legendre fait une communication sur la salubrité des huîtres et des parcs ostréicoles. Séance du 8 avril 1911 Présinence DE M. LéÉcAILLON, ANCIEN PRÉSIDENT M. Fauré-Fremiet fait une communication sur la spermatogenèse de l’Ascaris megalocephala. M. Henneguy fait une communication sur la parthénogenèse expérimentale chez la grenouille, obtenue par piqûre d'œufs non fécondés. Séance du 29 avril 1911 M. Marage fait une communication intitulée : Contribution à l'étude des consonnes. M. Malher fait une communication sur une étude de l'oxydation de la houille (étude poursuivie à l'École des Mines). Séance du 13 mai 1911 Présence pe M. Hua, PRÉSIDENT M. Henneguy fait une communication sur ce qu'il a vu au Congrès des anatomistes de Leipzig relativement à une nouvelle méthode d'Oskar Schülze pour la préparation de muscles, de nerfs et d'or- ganes de petits animaux. M. Launoy fait une communication sur la réaction de Wassermann et son mécanisme. M. Terroine faitune communication sur la catalyse parles ferments. 8 106 EXTRAITS DES COMPTES RENDUS DES SÉANCES Séance du 22 juillet 1911 Présroexce DE M. Hua, PRÉSIDENT Le Président présente un ouvrage de M. Ernest Lebon, intitulé Savants du jour : Gabriel Lippmann, Biographie, Bibliographie des Ecrits. Séance du 28 octobre 1911 Présinence DE M. ua, PRÉSIDENT M. À. Méregaux présente à la Société son opuscule intitulé : La protection des oiseaux et l’industrie plumassière. Séance du 11 novembre 1911 Présinence DE M. HENNEGUY, ANCIEN PRÉSIDENT M. Fauret-Frémiet fait une communication sur la valeur des indi- cations données par quelques colorants vitaux. M. Paul Lemoine présente son ouvrage intitulé : Géologie du Bassin de Paris. Séance du À décembre 1911 Présinence DE M. Hua, PRÉSIDENT M. Pellegrin fait une communication sur un Poisson-caméléon, le Mesonauta insignis Hækel, dont les transformations de couleur sont très rapides. Séance du 23 décembre 1911 PRÉSIDENCE DE M. Hua, PRÉSIDENT M. Daniel Berthelot expose les expériences de M. Bouchard sur la stabilité des aéroplanes et les dangers de l’atterrissag'e. GATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS, Par A. MENEGAUX. (Suite) XL. — LANIIDÉS 82. — Lanius excubitor L., 1758 Lanius major Gmelin ; Gray : Collyrio exc. Pie-grièche grise. Cat. Marm. : Lanius Excusrror L. Pie-grièche grise. 1. © jeune de la première année, le Crotoy, 24 octobre 1869. 2. { jeune adulte, le Crotoy, 20 décembre 1877. 3. { ad., le Crotoy, 9 décembre 1879. 4. Q ad., Cergy (Seine-et-Oise), 30 novembre 1879. © ad., Paris, 7 février 1879 (coll. Alléon). < ad., environ de Nîmes, 3 février 1886. © ad., le Crotoy, 7 décembre 1886. 8. { ad., le Crotoy, 7 décembre 1886. IQ © 83. — Lanius excubitor meridionalis Tem., 1820 Gray : Collyrio mer.; Sharpe (H. list.) : L. merid. Mus. P. et Cat. Marn. : Lanius meriproxaLrs. Tem. Pie-grièche méridionale. (O jeune de l’année, Corca del Rio, près Séville (Espagne), 23 juin 1877). 1. Z ad., l’Albaron (Camargue), 22 décembre 1879. 2. { ad., l’Albaron (Camargue), 5 janvier 1880. 3. Q ad., Saint-Gilles (Camargue), 30 octobre 1884. 4. { ad., Saint-Gilles (Camargue), 13 novembre 1881. 5. { ad., Saint-Martin-de-Crau, 25 septembre 1882. 6. © ad., Saint-Martin-de-Crau, 15 octobre 1884. 1. 4 ad., Saint-Martin-de-Crau, 5 novembre 1884. 8. { ad., Saint-Gilles (Camarguc), 26 janvier 1886. 108 A. MENEGAUX 9. © jeune de l'année, Saint-Martin-de-Crau, 28 avril 1882. 10. jeune de l’année, Saint-Martin-de-Crau, 5 septembre 1882. Ces deux jeunes sont en premier plumage, car ni le front ni les ne sont noirs. 84. — Lanius minor Gm., 1788 Cabanis, Gray : Enneoctonus m.; Enneoctonus italicus Bonaparte; Laniu- roseus Bailly. Pie-grièche d'Italie. Mus. P. et Cat. Marn. : Lanius minor Gm. Pie-grièche d'Italie. 1. J ad., Sceaux, 15 juillet 1869. ad., Maligny (Yonne), 3 juillet 1877.] ad., l'Albaron (Camargue), 15 juin 1879.] ad., l’Albaron (Camargue), 15 juin 1879. ad., l'Albaron (Camargue), 21 juin 1879. ad., l'Albaron (Camargue), 21 juin 1879.] poussin, l’Albaron (Camargue), 10 juillet 1879. <{ poussin, l’Albaron (Camargue), 4 juillet 1879. { poussin, l’Albaron (Camargue), 14 juillet 1879. [ poussin, l’Albaron (Camargue), 14 juillet 1879.] Ces trois spécimens 4, 5, 6, n’ont pas de noir, ni au front ni aux lores. 7. © ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 11 mai 1880. 8. { ad., le Crotoy, 16 mai 1885. ce Ro OO, 40 +0 40 eux 85. — Lanius senator senator L., 1758 Linné, Gray : L. sen.; Gmelin, Bechstein, Naumann, Malherbe : Lan. rufus Briss.; Sharpe, Gadow (Cat.): L. auriculatus Müll.; Bonaparte, Loche : Enneoctonus rufus: Lanius rutilans Temminck; Gray : Phoneus sen. ; Sharpe (H. list) : Phoneus pomeranus (Sparm.) Pie-grièche rousse. Mus. P. et Cat. Marm. : Laxivus rurus Briss. Pie-grièche rousse. ({' ad., la Teste, 14 mai 1872). 1. © jeune de la première année, la Teste, 23 août 1873. 2. j jeune de la première année, Arcachon (Maison mauresque), 4 septembre 1873. 3. jeune de la première année, Arcachon (Maison mauresque), 7 septembre 1873. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 109 d ad., la Teste, 6 mai 1876. jeune de l’année, la Teste, 9 septembre 1877. jeune de l’année, la Teste, 15 septembre 1877. d ad. (noce), la Teste, 7 avril 18378. . © ad. (noce), la Teste, 7 avril 1878. [® ad. (noce), la Teste, 29 avril 1878]. 9. ad. (noce), environs de Nîmes, 10 mai 1880. Les numéros 1, 2, 3, 5, 6 n'ont pas encore la calotte rouge de l’adulte ; la tête, le dos et la face inférieure sont mouchetés de noir, le pourtour des yeux est blanchâtre. Dnaur 86. — Lanius collurio L., 1758 Boie, Cabanis, Gray, Bocage, Sharpe (H. list.) : Enneoctonus coll.; Enneoc- tonus reichenowi Shelley. Pie-grièche écorcheur, Ecorcheur. Cat. Marm. : Lanrus corcurro L. Pie-grièche écorcheur. ({ ad., Casteljaloux, 20 mai 1869). 1. jeune de première année, Arcachon (maison mauresque), AL août 1873. 2. © jeune de première année, Arcachon (maison mauresque), 2 septembre 1876. 3. { ad. (noce), la Teste, 20 juin 1875. 4. ' ad. (noce), la Teste, 29 avril 1876. 5. ad. (noce), la Teste, 6 mai 1876. 6. © jeune de l’année, Maligny (Yonne), 26 mai 1873. C'est le spécimen 6, du 26 mai, qui présente les taches les plus nombreuses ; celui de septembre (n° 2) en a moins. Le pourtour des yeux est blanchâtre. XIV. — STURNIDÉS 87. — Sturnus vulgaris L., 1758 Sé. varius Meyer ; St. septentrionalis, sylvestris Brehm; Sé. solitarius Montagu. Étourneau commun; Sansonnet. Cat. Marm. : Srurnus vuLcaris L. Etourneau. 4. © jeune de première année, Arcachon (cap Ferret), 8 no- vembre 1872. 410 A. MENEGAUX 2. ad., Arcachon, 8 mars 1874. A ({ ad., transition, Châlons-sur-Marne, 28 septembre 1877.) (2 ad., Farey-les-Lys, près Melun, 7 mars 1884. 3. ® jeune de première année, Saint-Martin-de-Crau, 28 no- vembre 1884. 4. 4 ad., Farcy-les-Lys, près Melun, 14 mai 1885. 5. d' ad., Farey-les-Lys, près Melun, 1% mai 1885. 88. — Sturnus unicolor Tem., 1820 Cat. Marm. : Srurnus unicoLor de la Marmora. Etourneau unicolore. 1. ad., Sardaigne, 26 mai 1866. 2. © ad., Espagne, 5 mai 1867. 3. { ad., Marseille, 6 janvier 1869 (coll. Alléon). 89. — Pastor roseus (L.) 1758 Linné, Pallas, Gmelin : Turdus roseus ; Scopoli : Siurnus roseus ; Naumann, Keys. et BL. : Merula rosea; Roux, Bonaparte, Selys-Longch. : Acridotheres roseus ; Cuvier : Gracula roseu. Martin roselin ; Martin rose ; Merle rose; le Roselin. Cat. Marm. : Pasror rosEus Tem. Martin roselin. 1. 4 ad., la Dobrudscha, 17 juin 1882. (QE ad., la Dobrudscha, 1882). XV. — FRINGILLIDÉS 90. — Passer domesticus (L.) 1758 Linné, Temminck, Roux, Naumann : Fringilla domestica ; Cuvier, Boie, Brehm : Pyrgila d.; Loche: P. tingitanus Bp. Moineau domestique ; M. franc ; Pierrot ; Gros-bec ; Moineau. Cat. Marm. : Passer pomEesricus Briss. Moineau domestique. ad. (albinos), Paris, 15 juin 1870. ad., le Crotoy, 19 septembre 1878; var. albine. ad., Paris, 48 juillet 1879 ; var. noire. | ad.. Saint-Gilles (Camargue), 30 octobre 1881 ; var. albine. ad., le Crotoy, 6 janvier 1883 ; var. noire. RSS À, Ki 40 HO CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 4Â44 E ad., le Crotoy, 16 janvier 1883. ® ad., le Crotoy, 6 février 1883 ; var. foncée. d ad., le Crotoy, 6 février 1883. ® ad., le Crotoy, 6 février 1883 ; var. foncée. ad., Bruay (Päs-de-Calais), 7 avril 1885. 10. © ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 9 juin 1885. NI OO SE 91. — Passer italiæ (Vieill.) 1817. Vieillot, Roux : Fringilla it. ; Crespon : Fr. cisalpina Tem.; Pyrgila ilalica Bp.; Keyserling et BI. : Passer italicus. Cat. Marm. : Passer 1racrae Vieill. Moineau cisalpin. 1. Un adulte. 92. — Passer hispaniolensis (Tem.) 1820. Temminck, Roux : Fringilla hisp. ; Fringilla salicola Vieillot; Pyrgila sali- caria Bp.; Loche: P. salicicolus (Vieill.). Cat. Marm.: Passer HisPaNroLEUSsISs Term. Moineau espagnol. 1. Z ad., (noce), Turquie, 2 juillet 1870 (coll. Alleon). 2. { ad., Constantinople, 26 avril 1886 (coll. Alleon). — Très noir sur la poitrine. 93. — Passer montanus (L.) 1758 Linné, Temminck, Roux, Naumann, Crespon : Fringilla montana; Cuvier, Bonaparte, Selys-Longch. : Pyrgita m. Moineau de montagne ; M. friquet; M. à tête rouge; Gros-bec friquet. i Cat. Marm. : Passer monranus Briss. Moineau friquet. ad., Meaux, 23 novembre 1873. ad., Paris, 12 décembre 1873. ad., Paris, 12 décembre 1873. ad., les Sylves de Quatret (Camargue), 40 janvier 1887. ad., la Teste (Gironde), 27 novembre 1887. ad., 11 janvier 1880. QT RC QE KA A À À 40 112 A. MENEGAUX 94. — Pyrrhula pyrrhula europæa Vieill., 1816 Vieillot, Dresser, Gilioli. Sharpe (H. list): P. europæa; Naumann, Crespon, Jaubert et B. Lap. : P. vulgaris Tem.; Gray : P. rubicilla Keys. et BL. Mus. P. : PyrrHuLA vucGanris (V.). Bouvreuil d'Europe ordinaire ; B. commun ; B. écarlate. Cat. Marm. : PyrruuLA vuLcaris Tem. Bouvreuil ordinaire. : 1. ad., Gisors, 6 avril 1873. 2. ad., la Teste, 10 mars 1875. (@) (Q ad., la Teste, 5 décembre 1885.) (© ad., la Teste, 5 décembre 1885.) 3. © ad., forêt de la Teste, 26 mars 1876. 4. { ad., forêt de la Teste, 26 mars 1876. 5. © ad., forêt de la Teste, 9 mars 1877. . (noce), Dannemarie, près Melun, 28 mars 1882. 6. j ad. ( 7. © ad. (noce), Dannemarie, près Melun, 28 mars 1882. 8. { ad. (noce), Daanemarie, près Melun, 2 avril 1882. 9. ' ad. (noce), Farcy-les-Lys, près Melun, 8 mars 1884. 10. © ad. (noce), Farey-les-Lys, près Melun, 8 mars 1884. 11. ad. (noce), Farcy-les-Lys, près Melun, 8 mars 1884. 12. © ad. (noce), Farcy-les-Lys, près Melun, 30 mars 1884, 13. ad. (noce), la Teste, 1% avril 1887. 14. J' ad., la Teste (Gironde), 20 novembre 1887. 15. © ad., la Teste (Gironde), 20 novembre 1887. ad., la Teste (Gironde), 28 novembre 1887. d' ad., Saint-Gilles (Camargue), 28 décembre 1867. 95. — Pyrrhula pyrrhula (L.) 1758 Linné : Loxia p.; Dresser : P. major Brehm.; Bonaparte; Gray, P. coccinea Selys-L. ; Reichenow : P. rubicilla Pall. Mus. P. : PyrrHuLA ruBiciLLAa Pall. Cat. Marm. : PyrrHuLA coccinEA de Sélys. Bouvreuil ponceau. (O ad., Pologne.) ( ad., Pologne.) 1. Q ad., Raon-l’Etape (Vosges), 11 octobre 1879. 2. j' ad., Raon-l'Etape (Vosges), 1°" novembre 1879. 3. J ad., Raon-l’Etape (Vosges), 1° novembre 1879. 4. J ad., Raon-l'Etape (Vosges), 1‘ novembre 1879. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 113 96. — Garpodacus erythrinus (P all.) 1770. Pallas, Gmelin : Loxia er.; Temminck, Naumann : Pyrrhula er. Cat. Marm. : Carpopacus ERYTHRINUS Pall. Roselin cramoisi. 1. ad., Pologne. 2. { ad., Pologne. 97. — Pinicola enucleator (L.) 1758 Linné: Loxiaen.: Vieillot, Roux : S/robilophaga en.; Cuvier, Bonaparte : Cory- lus en.; Temminck, Naumaun: Pyrrhula en. Bouvreuil Dur-bec ; Dur-bec. Mus. P. et Cat. Marm.: Coryraus ENUCLEATOR L. Dur-bec ordinaire. 1. 0? ad., Pologne. (4? ad., Pologne). 2. { ? ad., Pologne. 98. — Loxia curvirostra curvirostra L., 1758 Crucirostra abielina Meyer. Bec-croisé commun ; B. ou Loxie des sapins. Cat. Marm. : Loxia curvirosTrA |. Bec-croisé ordinaire 1. © jeune avant la première mue, le Crotoy, 18 septembre 1868. (4! ad. en mue, Fontainebleau, 24 octobre 1868). 2. ad., Normandie (Caux), 15 novembre 1868; mandibule infé- rieure recourbée à droite. 3. Q® ad., Normandie (Caux), 15 novembre 1868. 4. S ad., Saint-Dizier, 28 novembre 1868. 5. jeune de la première année, la Teste, 27 juillet 1873. 6. © jeune de la première année, Arcachon (maison mauresque), 11 août 1873. 1. { jeune de la première année, Arcachon (maison mauresque), 14 août 1873 ; mandibule recourbée à droite. 8. © ad. en mue, Arcachon (maison mauresque), 14 août 1873. 9. « jeune ad. de la deuxième année, la Teste, 18 octobre 1873. 10. © ad., la Teste, 18 octobre 1873 ; mandibule recourbée à droite. 11. ad., la Teste, 21 octobre 1873 ; mandibule recourbée à droite. 112% A. MENEGAUX 12. 4! ad., la Teste, 21 octobre 1873. 13. Z ad., la Teste, 21 octobre 1873. 14. © ad.,la Teste, 25 octobre 1873 ; mandibule recourbée à droite. 15. © ad., la Teste, 25 octobre 1873. 16. jeune de la deuxième année, la Teste, 25 octobre 1873; man- dibule recourbée à droite. 17. { jeune de la deuxième année, la Teste, 25 octobre 1873. 18. © ad., la Teste, 25 octobre 1873.- 19. jeune de la deuxième année, la Teste, 25 octobre, 1873. 20. ; jeune d’un an, la Teste, 4 avril 1874. (Q ad., Raon-l'Etape (Vosges), 26 octobre 1879). (Q ad., Saint-Martin-de-Crau, 25 octobre 1883). ({ ad., Saint-Martin-de-Crau, 95 octobre 1883). 21. © ad., Saint-Martin-de-Crau, 25 octobre 1883. < ad., Saint-Martin-de-Crau, 25 octobre 1883. 23. © ad., Saint-Martin-de-Crau, 25 octobre 1883. 98 bis. — Cat. Marm. : Loxra Prryopsirracus Bechst. 24. Q adulte, Pologne. 25. adulte, Pologne ; mandibule inférieure recourbée à droite. 26. adulte, Pologne. 27. ® adulte, le Crotoy, 17 octobre 1887. 99. — Coccothraustes coccothraustes {L.) 1758 Linné, Gmelin : Loxia cocc.; VNieillot, Bonaparte, Gray, Roux, Jaubert et B. Lap. : Cocc. vulgaris Pall.; Naumann, Crespon : Fringilla cocc.; Coc- cinea europæus Swainson. Gros-bec commun : Pinson gros-bec. Mus. P. et Cat. Marm. : CoccornmrAUsTEs vuLçaris Vieill. Gros-bec vulgaire. ad., Bois de Boulogne, 20 mai 1868. ad., la Teste, 1° janvier 1876. ad., la Teste, 5 novembre 1876. ad., Auteuil, 2 avril 1877. ad. (noce), Dannemarie, près Melun, 28 mars 1882. ad., la Teste, 2 novembre 1887. ad., 10 novembre 1879. ad., Farcy-les-Lys, près Melun, 3 janvier 1888. ad., Farcy-les-Lys, près Melun, 3 janvier 1888. . d' ad., Farcy-les-Lys, près Melun, 3 janvier 1888. SoHus&wEstwne HOjek LOCK CE TOOL CR > CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 145 100. — Ghloris chloris (L.) 1758 Linné : Loxia chl.; Temminck, Roux, Naumann, Crespon : Fringilla chl.; Bonaparte, Jaubert et B. Lap., Loche : Chlorospiza chl.; Sharpe (H. list) : Liqurinus chl. Mus. P.: Curoris Horrensis Brehm. Verdier commun; Vert-linot ; Gros-bec verdier. Cat. Marm. : lacurinus cacoris L. Verdier ordinaire. (Q ad., Arcachon (cap Ferret), 8 novembre 1872.) 1. ad., Arcachon (cap Ferret), 8 novembre 1872. 2. © ad., Bois de Boulogne, 14 avril 1875. 3. «/ ad., Rang-du-Fliers, près Verton, 3 novembre 1878. 4. 4 ad., l'Albaron (Camargue), 16 novembre 1880. 5. © ad., Farcy-les-Lys, près Melun, 30 mars 1884. 101. — Fringilla cœlebs L., 1758 Temminck, Roux, Naumann, Crespon, Jaubert et B. Lap. : Fr. cœl. Pinson ordinaire ; Gros-bec pinson. Cat. Marm. : Frincizza cœLess L. Pinson ordinaire. 4. ad., Arcachon (maison mauresque), 5 mai 1873. 2. ad., Meaux, 25 novembre 1873. 3. { ad., Meaux, 23 novembre 1873. 4. 4 ad. (noce), la Teste, 20 juin 1875. 5. © ad., la Teste, 26 mars 1876. 6. © ad., l’Albaron (Camargue), 16 novembre 1880. 7. 4 ad., Bruay (Pas-de-Calais), 10 avril 1885. 402. — Fringilla montifringilla L., 1758 Temminck, Roux, Naumann, Crespon, Jaubert et B. Lap. : Fr. mont. Pinson d’Ardennes ; P. du Nord; P. des montagnes; Gros-bec pinson. Cat. Marm. : FRINGILLA MONTIFRINGILLA L. Pinson d’Ardennes. 1. ad., le Crotoy, 10 janvier 1868. (® ad., le Crotoy, 10 janvier 1868.) 116 A. MENEGAUX 2. Q ad., Meaux, 23 novembre 1873. 3. { ad. (noce), la Teste, 15 mars 1873. 4. { ad. (hiver), la Teste, 13 décembre 1878. 5. { ad. (hiver), la Teste, 13 décembre 1878. 6. / ad. (hiver), la Bernerie (Loire-Inférieure), 10 janvier 1879. 7. Q ad. (hiver), la Bernerie (Loire-[nférieure), 10 janvier 1879. 8. j ad. (hiver), la Bernerie (Loire-Inférieure), 10 janvier 1879. 9. © ad. (hiver), la Bernerie (Loire-[nférieure), 10 janvier 1879. 10. ad. (hiver), la Bernerie (Loire-[nférieure), 10 janvier 1879. 11. Z ad., le Hourdel (Somme), 3 février 1888. 103. — Montifringilla nivalis (L.) 1765 Linné, Temminck, Roux, Naumann, Jaubert et Lap.; Fringilla niv.; Montif. glacialis Brehm. Pinson niverolle: N. des neiges; Gros-bec niverolle. Mus. P. et Cat. Marm. : MoxrirriNGILLA NivaLis Brehm. Niverolle des neiges. (! ad., Bagnères-de-Bigorre (H'"“-Pyrénées), 23 novembre 1878. (' ad., Bagnères-de-Bigorre (H'°-Pyrénées), 23 novembre 1878. 1. 4 ad., Bagnères-de-Bigorre (H'*-Pyrénées), 20 décembre 1878. 2. © ad., Bagnères-de-Bigorre (H'‘-Pyrénées), 20 décembre 1878. 3. { ad., Bagnères-de-Bigorre (H'*-P yrénées), 2 janvier 1880. 4. © ad., Bagnères-de-Bigorre (H'*-Pyrénées), 24 novembre 1881. 5. O ad., Bagnères-de-Bigorre (H'-lPyrénées), 24 novembre 1881. 104. — Garduelis carduelis (L.) 1758 Linné, Gmelin, Roux, Naumann, Crespon : Fringilla card.; Bonaparte, Jaubert et Lap. : C. elegans Steph. ; Hartert : Acanthis card. card. Chardonneret élégant ; Gros-bec chardonneret. Mus. P. et Cat. Marm. : Carpug1is ELEGANS Steph. Chardonneret. 1. ' ad., la Teste, 6 mai 1856. (j' ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 10 janvier 1879.) 2. j ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 25 janvier 1881. 3. J ad., Saint-Gilles (Camargue), 28 décembre 1881. à l'olettre ad., Saint-Gilles (Camargue), 9 janvier 1882.) ad., environs de Nîmes, 14 février 1886. ad., environs de Nimes, 14 février 1886. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 117 d ad., Saint-Gilles (Camargue), 20 janvier 1887. J ad., Saint-Gilles (Camargue), 20 janvier 1887. d ad., Saint-Gilles (Camargue), 2 janvier 1888. ® ad., Saint-Gilles (Camargue), 2 janvier 1888. 10. ad., Saint-Gilles (Camargue), 26 janvier 1888. SEE CHTICP 105. — Spinus spinus (L.) 1758 Linné, Temminck, Roux, Naumann, Crespon : Fringilla $p.; Carduelis SD Ligurinus sp.; Chrysomitris dybowskii Taczanowski ; Sharpe (H. list) : Spinus sp.; Hartert : Acanthis sp.; Chrysomitris sp. (L.). Tarin commun; Linot d'hiver ; Gros-bec tarin. Must. P. et Cat. Marm. : Carysomrrris spixus L. Tarin ordinaire. ( 4! ad., Casteljaloux, 4 mai 1869.) 1. Z ad. (hiver), forêt de la Teste (Gironde), 27 novembre 1877. 2. Q ad. (hiver), forêt de la Teste (Gironde), 27 novembre 1877. 3. { ad. (hiver), forêt de la Teste (Gironde), 27 novembre 1877. 4. © ad. (hiver), forêt de la Teste (Gironde), 27 novembre 1877. 5. { ad. (hiver), forêt de la Teste (Gironde), 27 novembre 1877. 6. © ad. (hiver), forèt de la Teste (Gironde), 27 novembre 1877. 7. 4 ad. (hiver), Maliony (Orne), 14 février 1878. 8. © ad. (hiver), Maligny (Orne), 14 février 1878. 9. ad. (hiver), Maligny (Orne), 14 février 1878. 10. Z ad. (hiver), forêt de la Teste, 14 décembre 1877. 11. Q ad. (hiver), forêt de la Teste, 14 décembre 1877. 12. ad. (hiver), forêt de la Teste, 14 décembre 1877. 106. — Spinus citrinella (L.) 1766 Linné, Temminck, Roux, Naumann, Keys. et Blasius : Fringilla cil.; Jaubert et Lap., Loche : Cifrinilla alpina Bp.: Salvadori, Gilioli : Chlorophila cit. Gray : Citrinella cil.; Hartert: Acanthis cit. Mus. P. : Canysomirris cITRINELLA L. Linotte venturon: Gros bec venturon, Venturon de Provence. Cat. Marm.: CirriNiLLa ALPINA Bp. Venturon alpin. 1. { ad. (noce), Vagney (Vosges), 2 avril 1880. 2. Q ad. (noce), Vagney (Vosges), 2 avril 1880. Linné, A. MENEGAUX d. (noce), Vagney (Vosges), 1° mai 1880. ad. (noce), Vagney (Vosges), 1° mai 1880. 107. — Serinus canaria serinus (L.) 1766 Temminck, Naumann : Fringilla ser.; Salvadori, Dresser, Gilioli, Reichenow : $S. hortulanus Koch; Bonaparte, Jaubert et Lap., Loche : S. meri- dionalis Brehm; Sharpe (Cat. et H. list) : Serinus serinus ; Gray : Dryospiza serinus. Mus. P. : SeriNus HorTALANus Koch. Cini; Serin meridional. Cat. Marm. : SERINUS MERIDIONALIS Bp. 1. © 2. SO 4. © D. d td 6 Linné, Serin méridional. Cini. ad., Arcachon (maison mauresque), 29 mars 1874. ad. (noce), environs de Nimes, 23 avril 1880. ad., environs de Nimes (coll. Alleon). ad., Poulx, près Nîmes, 7 décembre 1882. ad. (hiver), les Sylves de Quatret (Camargue), 21 janvier 1885. ad., Saint-Gilles (Camargue), 27 janvier 1885. ad., les Sylves de Quatret (Camargue), 12 février 1887. 108. — Acanthis cannabina (L.) 1758 Temminck, Naumann, Selys-Longch.; Fringilla can.; Bonaparte, Jaubert et B. Lap., Loche : Linota can.; Gray, Sharpe (H. list) : Linaria can. Linotte commune ; Linot; grande Linotte des vignes. Cat. Marm. : CANNABINA LINOTA Gray. Æ © D I © © N => SRE 40 +0 +0 O KO > en Linotte vulgaire. ad., Mantes, 10 mai.) ad., Arcachon (cap Ferret), 23 décembre 1872.] ad., Arcachon (cap Ferret), 23 décembre 1872. ad. (noce), le Crotoy, 28 juin 1875. ad. (noce), la Teste, 7 avril 1878. ad. (noce), la Teste, 7 avril 1878. ad. (noce), la Teste, 7 avril 1878. ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 23 avril 1879. ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 23 avril 1879. ad. (albinos), le Crotoy, 19 janvier 1885. ad. (var. albine), le Crotoy, 16 mai 1885. ad. (var. albine), le Crotoy, 26 mars 1887. ad. (var. albine), le Crotoy, 9 octobre 1887. CATALOGUE DES OISEAUX DE EA COLLECTION MARMOTTAN 449 109. — Acanthis flavirostris (L.) 1758 Linné, Gmelin : Fringilla fl.; Temminck, Roux, Naumann : Fringilla mon- lium Gm.; Cannabina fl.; Bonaparte, Jaubert et B. Lap. : Linola montium : Dresser : Linola fl.; Sharpe (H. list) : Linaria fl. Linotte de montagne ; L. à pieds noirs ; L. à bec jaune. Cat. Marm. : CannagiNa rLAvirosrris Brehm. Linotte montagnarde. 1. ad., le Crotoy, 2 décembre 1868. 2. ad.,le Crotoy, 19 février 1873. 3. S ad., le Crotoy, 19 février 1873. 4. © ad., le Crotoy, 19 février 1873. 5. © ad., le Crotoy, 19 février 1873. 110. — Acanthis linaria (L.) 1758 Linné, Temminck, Naumann : Fringilla lin.; Roux, Dresser : Linaria borealis Vieill. ; David et Oustalet, Salvadori, Gray, Gilioli : Aegiothus lin.; Linaria canescens Gould; Swinhoe : Aegiothus canescens (Gould): Sharpe (H. list) : Linaria lin. Mus. P. : Acanrais BoREALIS (V.). Sizerin boréal; Tarin-sizerin ; petit Linot de vigne. Cat. Marm. : LinariA BoREaALIS Vieill. Sizerin boréal. 1. Q ? ad., mars. 2. ? ad., mars. 410 bis. — Mus. P. : Acanrmis LcinariA (L.) Cat. Marm. : LinarrA cANEscENSs Gould. Sizerin blanchâtre. 1. { ad., Pologne. 2. O ad., Pologne. 411. — Acanthis linaria cabaret (P. L. S. Müller) 1776. Vieillot, Müller : Fringilla cabaret; Roux, Sharpe (H. list) : Linaria rufescens Vieillot, 1818; Jaubert et B. Lap.: Acanthis ruf.: Gray : Ægiothus ruf.; Salvadori : Ægiothus cabaret ; Sharpe (Cat.) : Ac. lin. rufescens (V.); Sharpe: (H. list) : Linaria ruf. Mus. P. : Acanrais RuFESCENS (V.). Sizerin cabaret; Tarin roussâtre. 1920 A. MENEGAUX Cat. Marm. : LinarraA eurEescexs Vieill. Sizerin cabaret. { ad. (hiver), Maligny (Yonne), 28 janvier 1878. © ad. (hiver), Maligny (Yonne), 28 janvier 1878. É di (hiver), Maligny (Yonne), 28 janvier 1878. x. 2 d. (hiver), Maligny (Yonne), 38 janvier 1878. 5 d. (hiver), Maligny (Yonne), 28 janvier 1818. 112. — Emberiza melanocephala Scop. 1769. Vieillot : Passerina mel.; Bonaparte, Salvadori : Euspiza mel. Bruant à tête noire; B. mélanocéphale. Cat. Marm. : PAsSERINA MELANOCEPHALAI SCOP. Passerine mélanocéphale, Crocote. O ad., Crimée. { ad. (noce), Dimidji (Turquie), 2 juillet 1870 (coll. Alleon). 413. — Emberiza calandra L., 1758 Linné (1766), Gmelin, Temiminck, Roux, Crespon, Jaubert et B. Lap. : E. miliaria ; Bonaparte, Loche : Cynchramus mil. ; Cabanis : Crilhrophaga mil. ; Sharpe (Cat. et H. list) : Miliaria mil. (L.); Gray : Spinus milliaria. Mus. P. : MicrariA SEPTENTRIONALIS (Brehm). Bruant proyer; Proyer d'Europe : Gros-bec bruant. Cat. Marm. : MirrariA EUrOPÆA Swains. Proyer d'Europe. { ad. (noce), le Crotoy, 8 mai 1875.] [7 ad. (noce), le Crotoy, 5 mai 1875.] 1. { ad. (noce), la Teste, 14 avril 1878. [-{ ad. (noce), la Bedetie. -en-Retz, 21 avril 1878., 2. © ad. (noce), la Bernerie-en-Retz, 21 avril 1878. [Q ad. (hiver), le Crotoy, 20 janvier 1879.] 3. ® ad. (hiver), le Crotoy, 17 décembre 1879. 4. Z ad. (hiver), le Crotoy, 17 décembre 1879. 5. © ad. (variété blanche), coll. Alleon. 6. j ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 17 janvier 1881. 7. © ad. (var. blanche), Saint-Martin-de-Crau, 18 septembre 1882. La tête, la gorge, le dos et les rectrices nédianes sont très blanches ainsi que les rémiges primaires. Dans le numéro 5, les rémiges pri- CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 421 maires sont restés foncés. Sur l’abdomen, les taches foncées iber- sistent. 414. — Emberiza citrinilla L., 1758. Gray : Citrinella cit. Bruant jaune ; B. commun. Cat. Marm. : EmBerizA cirRinizLzA L. Bruant jaune. CA ad. (variété) Saclay, août.]| ad., Meaux, 23 novembre 1873. ) ad., Villers, près Mantes, 24 juillet 1875.) ad., Villers, près Mantes, 21 juillet 1875.) ad., le Crotoy, 22 avril 1876.) ad., (hiver), le Crotoy, 23 février 1878.) poussin, Villers, près Mantes, 5 septembre 1875.] ad. (hiver), les [scles (petite Camargue), 16 décembre 1878.) ad. (hiver), le Crotoy, 4 novembre 1880. ad. (hiver), les Iscles, 17 janvier 1881. ad. (hiver), les Sylves de Quatret (Camargue), 19 jan- vier 1885.] = . D ER ENONCE ON TOME = 4. © ad. (hiver), les Sylves de Quatret (Camargue), 19 jan- vier 1885. 5. d ad., Bruay (Pas-de-Calais), 7 avril 1885. 6. © ad., Bruay, 7 avril 1885. 1. { ad., Bruay, 7 avril 1885. 8. j ad., Saint-Gilles (Camargue), 24 janvier 1887. 9. ad., les Sylves de Quatret (Camargue), 12 février 1887. 10. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 28 décembre 1887. 415. — Emberiza cirlus L., 1766 Gray : Cirlus cirlus (L.). Bruant zizi; B. de haies. Cat. Marm. : FmBerizA cirzus L. Bruant zizi. 1. 4 ad., forêt de la Teste (Gironde), 23 mars 1872. (© ad., forêt de la Teste (Gironde), 6 mars 1875.) 7 ({ ad., forêt de la Teste (Gironde), 21 mars 1875.) 122 A. MENEGAUX ({ ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 16 décembre 1878.) (© ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 16 décembre 1878.) 2. { ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 17 janvier 1881. 3. 4 ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 17 janvier 1881. 4. © ad. (hiver), Saint-Gilles (Camargue), 20 décembre 1881. 5. dj ad. (hiver), le Crotoy, 10 décembre 1883. 6. j! ad. (hiver), Bruay (Pas-de-Calais), 6 avril 1885. 7. © ad. (hiver), Bruay (Pas-de-Calais). 7 avril 1885. 116. — Emberiza cia L., 1766 E. lotharingica Gmelin ; E. meridionalis Cabanis : Gray : Cia cia. Bruant fou ; B. des prés; Fou des prés; B. passager. Mus. P. et Cat. Marm. : EmBeriza crA L. Bruant fou. ad., Besançon, 10 juin 1867). ad., Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales), 11 février 18717. ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 16 décembre 1878. ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 16 décembre 1878. ad. (hiver), les Sylves de Quatret (Camargue), 12 fé- vrier 1887. CS purws NM HORNRN 417. — Emberiza hortulana L., 1758 Bonaparte, Bettoni, Loche : Horltulanus chlorocephalus (Gm.); Gray : Glycy- spiza h. Bruant ortolan; B. à moustaches. Cat. Marm. : EMBERIZA HORTULANA L. Bruant Ortolan. 1. j' ad., Arcachon (Landes près la Hume), 31 août 1872. 2. © ad., Arcachon (Landes près la Hume), 31 août 1872. 3. ® ad., Arcachon (maison mauresque), 4 mai 1873. 4. J ad., Arcachon (maison mauresque), 4 mai 1873. 5. { ad., Arcachon (maison mauresque), 4 mai 1873. 6. ad., Arcachon (maison mauresque), 4 mai 1873. 7. d ad., Arcachon (maison mauresque), 5 mai 1873. [S ad., Arcachon (maison mauresque), 9 mai 1873.] [{ ad. (noce), environs de Nimes, 10 mai 1880.] CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 193 118. — Emberiza schœniclus (L.) 1758 Linné; Fringilla Sch.; Bonaparte, Jaubert et B. Lap., Loche : Schœænicola arun- dinacea (Gm.); Temminck, Roux, Naumann : Em. sch.; Gray: Schænicola schænicla. Bruant des roseaux ; Ortolan des roseaux. Moineaux des rivières. Cat. Marm. : CyncarAmus scHæœniczus Boie. Bruant des roseaux. 1. j jeune de l’année, la Teste (landes entre Cazeaux et la Teste), 28 décembre 1872. ® jeune de l’année, Mestras, près Arcachon, 6 janvier 1873. ad., le Crotoy, 19 février 1873. ad., la Teste, 21 mars 1875. ad., la Teste, 31 mars 1875.) 2. 3. 4 2 O, Où 40 40 O4 D 40 D 10 KO 10100 5. ad. (noce), Hable-d’Ault, près Cayeux, 20 avril 1877. 6. ad, (noce), Hable-d'Ault, près Cayeux, 1° mai 1877. 7. © ad. (noce), Hable-d’Ault, près Cayeux, 1° mai 1877. 8. { ad. (noce), Hable-d’Ault, près Cayeux, 1° mai 1877. 9. © ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 26 décembre 1877. 10. ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 13 janvier 1878. 11. J ad. (demi-noce), les [scles (Camargue), 19 février 1878. [ ad. (Gros-bec), les Iscles (Camargue), 4 janvier 18178.] 12. © ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 4 janvier 1879. 13. © ad. (noce), les Îscles (Camargue), 15 avril 1880. 14. 4 jeune d’un an, les Iscles (Camargue), 18 novembre 1881. 15: ad., les Sylves de Quatret, 12 février 1887. 16. 4 ad. (hiver), le Crotoy, 5 février 1888. - 119, — Emberiza phyrrhuloïdes palustris Savi. Savi, Roux, Bonaparte : Emb. pal.; Jaubert et B. Lap. : Schænicola pyrrhu- loïdes (nec Pall.) ; Sharpe (Cat. et H. list) : Pyrrhulorhyncha palustris; Gray : Schæœnicola pyr. Mus. P. : Cyxcnramus PALUSTRIS (Savi). Bruant de marais. Cat. Marm. : Cyncuramus PyrrHuLOïpEs Cab. Bruant pyrrhuloïde. 4 ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 4 janvier 1879. d. (noce), les Iscles (Camargue), 15 avril 1880. A K OR A XX +0 A A. MENEGAUX ad. (noce), les Iscles (Camargue), 15 avril 1880. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 17 avril 1880. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 29 avril 1880. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 29 avril 1880. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 29 avril 1880. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 29 avril 1880. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 29 avril 1880. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 6 mai 1881. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 6 mai 1881. ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 15 janvier 1882. ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 1° mars 1882.] ad. (hiver), ies Iscles (Camargue), 22 décembre 1883. ad. (noce), la Dobrudscha, 22 mars 1882. 7 ad. (noce), la Dobrudscha, 24 avril 1882. 120. — Passerina nivalis (L.) 1758 Linné, Tlemminck, Naumann, Gray : Emberiza niv ; Latham : Emb. glacialis ; Vieillot : Passerius niv.; Boiïe, Bonaparte, Jaubert et B. Lap.: Plectrophanes niv.; Salvadori, Sharpe (H. list.) : Plectrophenax nivalis. Bruant de neige; Plectrophane de neige; Ortolan de neige. Mus. P. et Cat. Marm. : PLECTROPHANES Nivauis L. 1O + e SR cu Bruant de neige. ad., le Crotoy, 15 octobre 1869. ad., le Crotoy, 5 décembre 1869. ad., le Crotoy, 5 décembre 1869. ad., le Crotoy, 10 février 1873. ad., le Crotoy, 14 décembre 1873. jeune de l’année, le Crotoy, 24 novembre 1873. ad., le Crotoy, 24 novembre 1873. ad., le Crotoy, 24 novembre 1873. ad., le Crotoy, 24 novembre 1873. ad., le Crotoy, 24 novembre 1873. jeune de l’année, le Crotoy, 24 novembre 1873. ad., le Crotoy, 2 juillet 1876; ayant vécu en cage depuis l'hiver précédent. Jeune de l’année, le Crotoy, 3 décembre 1877.) ad., le Crotoy, 24 novembre 1878. ad., le Crotoy, 24 novembre 1878 ; anneau net et très foncé sur le jugulum. Sr | CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 195 15. © ad., le Crotoy, 24 novembre 1878. ({ ad., le Crotoy, 24 novembre 1878.) 16. 4 ad., le Crotoy, 24 novembre 1878. 17. © ad., le Crotoy, 20 janvier 1879. XVI. — ALAUDIDÉS 121. — Alauda arvensis L., 1758 À. vulgaris Leach. ; Crespon, Gray: 4. montana Brehm. Alouette des champs; A. communis; A. noire; La Girole (Mont-. beilliard). Cat. Marm. : ALauDA aAnvensis L. Alouette des champs. 1. J ad. (variété isabelle), le Crotoy, 8 janvier 1868. 2. O ad., le Crotoy, 20 avril 1869. 3. 4 ad., le Crotoy, 20 avril 1869. 4. © ad., variété mouchetés, le Crotoy, 12 décembre 1871. 5. © ad., Mestras, près Arcachon, 13 mars 1872. 6. ® ad., variété blanchâtre, Mestras, près Arcachon, 41 no- vembre 1872, 7. 4 ad., très forte taille, la Teste, 31 mars 1875. 8. j ad. (variété isabelle), Paris, 3 janvier 1877. (® ad., le Crotoy, 29 novembre 1878.) 9. J ad., Saint-Gilles (Camargue), 1° décembre 1881. 10. ® ad.,très forte taille, Saint-Gilles (Camargue), 1” dé- cembre 1881. 11. © jeune de l’année, la Bernerie (Loire-Inférieure), 16 août 1884. 12. Ç ad., le Hourdel, 26 janvier 1886. 13. J ad., lé Hourdel, 26 janvier 1886. 14. © ad., le Hourdel, 26 janvier 1886. 122. — Lullula arborea (L.) 1758 _ Linné, Temminck, Naumann, Crespon, Jaubert et Lap., Loche : Alauda arb.: Roux : 4. nemorosa Gm.; Kaup.: Lulula arb. Alouette lulu ; Mauviette ; la petite Alouette huppée (Brisson). Cat. Marm. : ALAUDA ARBOREA L. Alouette lulu. 1. Z ad., le Crotoy, 10 janvier 1868. 496 A. MENEGAUX 2. O ad., le Crotoy, 40 janvier 1868. 3. { ad., le Crotoy, 10 janvier 1868. 4. © ad., Pornichet, près Saint-Nazaire, 44 juin 1878. 5. { jeune de l’année, Pornichet, près Saint-Nazaire, 29 juin 1878. 6. jeune de l’année, Pornichet, près Saint-Nazaire, 13 août 1878. 7. { ad., Saint-Gilles (Camargue), 20 janvier 1887. 8. © jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 20 janvier 1887. 123. — Calandrella brachydactyla (Leisler) 1814 Leisler, Temminck, Naumann, Jaubert, Crespon, Jaubert et Lap. : Alauda br.; Bonaparte, Gray : Al. calandrella Savi:; Loche, Sharpe (Cat. et H. list), Hartert : Cal. br.; Brehm : Melanocorypha gallica; Gray : Calandrella cal. Alouette à doigts courts ; À. calandrella. Mus. P. et Cat. Marm. : AcaupA BrAcHyYDACTYLA Leisler. Calandrelle. (© ad., sables du Pouliguen, près le Croisie, 31 mai 1865.) ( jeune, sables du Bourg-de-Batz, près le Croisic, 5 sep- tembre 1869.) (ad. Casteljaloux, 11 mai 1869.) 1. ad. (noce), environs de Nîmes, 10 mai 1880. 2. ad. (noce), environs de Nîmes, 25 mai 1880. 3. ad., Poulx, près Nimes, 20 juin 1883. 124. — Calandrella minor heinei (Hom.) 1873 Homeyer : Calandritis H.: Calandrella ou Alaudula pispoletla auct. (V. Hartert, I, p. 219); Sharpe (H. list) : Alaudula h. Mus. P. et Cat. Marm. : Araupa pispocerra Pall. Alouette pispolette. 1. © ad., bords du Volga, mai. 125. — Ammomanes deserti algeriensis Sharpe, 1890. Gmelin : Alauda lusitana ; Loche : Annomanes deserti : Bonaparte et Loche : Annomanes isabellina. Mus. P. : Aumomaxes ALGERIENSIS Sharpe. Cat. Marm. : ArAupA LusrTANA Gm. Alouette isabelline. LO ad., Algérie (Biskra), février. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN À27 [o ad., Algérie (Biskra), février.] [O ad., Sahara (Biskra), 10 avril 1881.] 126. — Ammomanes phœnicura arenicolor (Sundev.) 1850 Sundeval : Alauda arenicolor; Loche : Ammomanes regulus Bp. et Am. elegans Bp.; Sharpe (H. list) : 4. arenicolor (Sundev.). Mus. P. et Cat. Marm. : AmMomaxEs ciNcrurA Gould. Alouette. 1. Un ad., Sahara (Biskra), 10 avril 1881. 127. — Eremophila alpestris flava (Gm.) 1788 Gmelin : Alauda fl.; Temminck, Naumann, Selys-Longch. : Alauda alpestris L. ; Jaubert et Lap. : Ofocoris alp.; Cabanis, Dubois, Gray, Sharpe (Cat. et H. list) : Olocorys alp. Alouette hausse-col noir; À. ou Otocorys alpestre; Ceinture de prêtre. Mus. P. et Cat. Marm. : Orocoris ALPESTRIS Bp. Alouette de Sibérie, à hausse-col. ad., le Crotoy, 6 décembre 1869. ad., le Crotoy, 6 décembre 1869. © ad., le Crotoy, 8 décembre 1869. < ad., le Crotoy, 8 décembre 1869. ® ad., le Crotoy, 8 décembre 1869. © ad., le Crotoy, 8 décembre 1869. ad., le Crotoy, 8 décembre 1869. . d ad., le Crotoy, 8 décembre 1869. («! ad., le Crotoy, 8 décembre 1869.) 9. © ad., le Crotoy, 8 décembre 1869. 10. © ad., le Crotoy, 8 décembre 1869. 11. © ad., le Crotoy, 21 novembre 1878. 12. © ad., le Crotoy, 24 novembre 1878. (4 ad., le Crotoy, 24 novembre 1878.) 13. © ad., le Crotoy, 17 avril 1885. 14. J ad., le Crotoy, 24 janvier 1886. 15. © ad., le Crotoy, 24 janvier 1886. 16. ad., le Crotoy, 24 janvier 1886. RIDE Linné, Temminck, Naumann, Roux, Crespon : 128. — Melanocorypha calandra (L.) 1766 Alauda cal.; Brehm, Cabanis, Jaubert et Lap., Loche, Sharpe (Cat.). Melanocorypha cal. Alouette calandre ; Calandre ou grosse Alouette. Cat. Marm. : MeranocoRyPHA CALANDRA L. (Oo ad., Algérie, mars.) (O ad., Algérie, mars.) A AO) . © ad., environs de Nîmes, 13 janvier 1880. . © ad. (noce), environs de Nimes, 23 avril 1880. © ad. (noce), environs de Nimes, 25 mai 1880.] ad., environs de Nîmes, 13 janvier 1880. . d ad. (noce), environs de Nimes, 25 mai 1880. . & ad., environs de Nîmes, 11 juin 1882. . © ad., l'Albaron (Camargue), 8 octobre 1882. 27 MC) . { ad., Poulx, près Nîmes, 15 novembre 1882. ."{ ad., environs de Nimes, 14 avril 1883. Gimelin : Cat. Marm. : MELANOCORYPHA SiBIRICA Gm. ad., l’'Albaron (Camargue), 8 octobre 1882. 129. — Melanocorypha sibirica (Gm.) 1788 Alauda sib.; Gray : Mel. leucoptera. Calandre sibérienne. 1. Un adulte. 2. O ad., Dimirdji (Turquie), 2 janvier 1872 (coll. Alleon). Forster : Aladua y. ; Alauda nigra Stephens ; Alauda leucoptera Pall. | Mus. P. et Cat. Marm. : MeLaAnocoryPHA TATARICA Pall. Calandre nègre. 130. — Melanocorypha yeltoniensis (Forst.) 1767 { jeune de première année, steppes du Volga. ad., Russie, juin 1860. e numéro À est encore moucheté avec taches noires. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 129 131. — Alaemon alaudipes alaudipes Dessf, Desfontaines : Upupa al.; Temminck, Malherbe : Alauda bifasciata Leht ; Swainson, Gould : Certhilauda bif. (Leht.); Gray, Loche, Shelley, Dresser : Certhil. desertorum Rüpp.; Salvadori, Sharpe (Cat. et H. list) : Alaemon al. Cat. Marm. : CERTHILAUDA DESERTORUM Bp. Sirli des déserts. 1. Un «d., Biskra (Algérie), février. 2. Un ad. (plus petit de taille), Biskra (Algérie), mars. 132. — Galerida cristata (L.) 1758 Linné, Gmelin, Pallas, Naumann, Roux, Crespon : Alauda c.; Al. malutina Boddaert ; Boie, Jaubert et Lap., Loche, Dresser, Salvadori : G. cristala; G. et Megalophonus randoni Loche. Alouette huppée; A. cochevis. Cat. Marm. : GALERIDA CRISTATA L.. Cochevis huppé. [Oo ad., Algérie (Biskra), février.] [O ad., Algérie (Biskra), février.] 1. © ad., Meaux, 23 novembre 1873. 2. O jeune de l’année, le Crotoy, 28 juin 1875. ({ ad., le Crotoy, 26 septembre 1875.) (4! ad., le Crotoy, 26 septembre 1875.) [{ ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 10 décembre 1878.] 3. Q ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 25 décembre 1878. 4. © ad. (hiver), le Hourdel (Somme), 25 décembre 1879. 5. 4 ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 21 avril 1880. 6. © ad. Saint-Gilles (Camargue), 27 octobre 1881. 7. Q ad. Saint-Gilles (Camargue), 27 octobre 1881. 8. Q© ad. l’Albaron (Camargue), 22 février 1882. 9. © jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 31 juillet 1882. 10. © jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 2 avril 1883. 11. © ad., Maruejols-les-Gardon (Gard), 6 novembre 1884. 12. ad., Saint-Martin-de-Crau, 28 novembre 1884. 130 A. MENEGAUX XVII. — MOTACILLIDÉS 433. — Anthus campestris (L.) 1758 Linné : Alauda camp. ; Roux : À. rufus; Vieillot, Pennetier : À. rufescens Tem.. ; Gray, Bonaparte, Degland et G. : Agrodroma camp. Pipit rousseline ; Agrodrome champêtre ou rousseline. Cat. Marm. : AGRODROMA cAMPESTRIS L. Pipit Rousseline. 1. ad., le Crotoy, 29 avril 1868. 2. J ad., le Crotoy, 29 avril 1868. ( ad., le Crotoy, 31 août 1869.) 3. © ad., Mestras, près Arcachon, 26 avril 1874. 4. ® ad., landes d’Aresce, près Arcachon, 17 mai 1872. [O jeune de l’année, Arcachon (Landes, près la Teste), 13 août 1872. 5. © ad., Arcachon (Landes, près la Teste), 31 août 1872. 6. 4 ad., Arcachon (Landes, près la Teste), 31 août 1872. ( ad., le Crotoy, 14 mai 1875.) 1. 4 jeune, variété blanche, le Crotoy, 30 août 1875. 8. © ad., le Crotoy, 9 septembre 1875. 9. { ad., le Crotoy, 9 septembre 1875. 10. ad., la Bernerie, 4 septembre 1882. 11. 4 ad., la Bernerie, 4 septembre 1882. 434. — Anthus richardi Vieill., 1818. Gray, Loche : Corydalla Richardi. Pipit Richard ; Corydalle de Richard. Cat. Marm. : Corvoazca Ricnarpr Vieill. Pipit Richard. 4 J ad., le Crotoy, 30 avril 1869. 2. ® ad., le Crotoy, 30 avril 1869. 3. 4 ad., Asie centrale. 4. © ad., Asie centrale. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 131 135. — Anthus pratensis (L.) 1758 Linné.: Alanda prat. ; Gray : Spipola prat. Pipit farlouse; Pipit des prés, des buissons; Pipit becfigue; Alouette des prés. Cat. Marm. : Anraus prarexsis Bechst. Pipit des prés, Farlouse. -(® ad., Mestras, près Arcachon, 13 mars 1872.) ({ ad., Mestras, près Arcachon, 13 mars 1872.) (J' ad., Mestras, près Arcachon, 13 mars 1872) (Z ad., Mestras, près Arcachon, 13 mars 1872.) («{ ad., le Crotoy, 15 novembre 1878.) 1. ad., les Moutiers (Loire-Inférieure), 5 mai 1879. 2. ad., les Iscles (Camargue), 30 janvier 1881. 3. { ad., les Iscles (Camargue), 30 janvier 1881. 4. © ad., les Iscles (Camargue), 10 février 1881. (Q ad., Poulx, près Nîmes, 20 octobre 1881.) 5. J ad., Saint-Gilles (Camargue), 17 novembre 1881.] [® ad., Saint-Gilles (Camargue), 47 novembre 1881.) ( ad., la Bernerie, 20 septembre 1882.) 6. ad., la Bernerie, 20 septembre 1882. 7. @ ad., la Bernerie, 20 septembre 1882. 8. { ad., la Bernerie, 20 septembre 1882. 136. — Anthus trivalis (L.) 1758 Linneé : Alauda triv. : Temminck, Roux. Naumann : 4. arboreus Bechstein ; Pipastes arboreus ; Gray : Pipastes plumatus. Pipit des arbres; Alouette buissonnière, bocagère, gros Bec- figue. Cat. Marm. : Anraus aArBorEus. Bechst. Pipit des arbres, Farlouse. { ad., la Teste, 19 avril 1875. ® ad., la Teste, 19 avril 1875. < ad., Villers, près Mantes, 95 juillet 1875. 4. © ad., la Teste, 19 mai 1878. SALE 132 A. MENEGAUX 437. — Anthus cervinus (Pall.) 1827 Pallas, Naumann, Loche, Jaubert : Molacilla cervina; Bonaparte, Lichstenstein Taczanowski : 4. rufogularis Brehm. Cat. Marm. : Axraus cervinus Pall. Pipit gorge rousse. 1. 4, la Dobrudscha, 25 avril 1883 (donné par M. Alleon). 138. — Anthus spinoletta (L.), 1758. Linné : Alauda sp.: Temminck, Naumann : 4. aqualicus Bechstein, Jaubert et Lap., Sharpe (H. list), Hartert : À. spinoletta (L.). Cat. Marm. : ANTHUS sPpINOLETTA Bp. Pipit spioncelle. 1. { ad. (hiver), Camargue, 10 novembre 1879. [© ad. (hiver), Camargue, 10 novembre 1879.] [O ad., les Iscles (Camargue), 4 février 1860.] 2. { ad., Saint-Gilles (Camargue), 10 février 1881. 3. { ad., Saint-Gilles (Camargue), 17 novembre 1881. 4. { ad., Saint-Gilles (Camargue), 1° décembre 1881. { ad., Saint-Gilles (Camargue), 1° décembre 1881. 6. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 1°" décembre 1881. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 1 décembre 1881. ® ad., Saint-Gilles (Camargue), 9 janvier 1882. 9. ad., les Iscles (Camargue), 28 décembre 1883. 439. — Anthus obscurus (Lath.) 1790 Latham. : Alauda obs. ; Bonaparte, Naumann : 4. rupestris Nilss.; À. aqualicus Roux ; À. litloralis Brehm. Pipit obscur; P. aquatique. Cat. Marm. : Anraus oBscurus Lath. Pipit obscur, maritime. 4. © ad., Arcachon (Ile-aux-Oiseaux), 13 novembre 1872. 2. © ad., le Crotoy, 10 octobre 1878. 3. Q ad., le Crotoy, 8 novembre 1878. 4. © ad., le Crotoy, 8 novembre 1878. 5. { ad., la Bernerie (Loire-[nférieure), 2 janvier 1879. 6. ad., le Crotoy, 4 janvier 1888. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 133 140. — Budytes flavus (L.) 1758 Linné, Temminck, Naumann, Crespon, Sharpe (H. list) : Mofacilla flava; Gray, Cuvier, Brehm, Jaubert et L. : B. flava. Mus. P. : Moracirca FLava L. Bergeronnette de printemps; B. jaune. Cat. Marm. : Bupyres FLAvA L. Bergeronnette printanière, jaune. (® jeune de l’année, le Crotoy, 29 avril 1868 ) 1. { ad., le Crotoy, 20 avril 1869. d ad., Casteljaloux, 20 avril 1869.) Q ad., Casteljaloux, 25 avril 1869.) © jeune, le Crotoy, 9 septembre 1877.) rl { ad., Pornichet, près Saint-Nazaire, 15 juin 1878.) 2. ad., (noce), les Iscles (Camargue), 22 avril 1879. 3. O ad., marais des Bouin (Vendée), 93 avril 1879. 4. ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 23 avril 1879. [{ ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 23 avril 1879.] 5. j' ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 14 avril 1879. 6. ad., marais de Bouin (Vendée), 14 avril 1879. 7. © ad., variété, Marseille, 3 octobre 1880 (Alleon). 8. “ jeune de l’année, Arles (Bouches-du-Rhône), 29 avril 1884. 9. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 4 mai 1882. 10. ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 11 septembre 1882. 11. 4 ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 11 septembre 1882. 12. 4 ad., les Sylves de Quatret, près Aigues-Mortes, 29 avril 1889. 13. 4 ad., les Sylves de Quatret, près Aigues-Mortes, 29 avril 1889. 14. ad., les Sylves de Quatret, près Aigues-Mortes, 8 avril 1887. 15. J ad., les Sylves de Quatret, près Aigues-Mortes, 8 avril 1887. 141. — Budytes campestris rayi Bp. Bonaparte : B. rayi; Sharpe (H. list) : Mofacilla r. Cat. Marm. : Bunyres ravi Bp. Bergeronnette de Ray. (ad., Arcachon, 10 avril 1871.) 142. — Budytes melanocephalus (Leht.) 1823 Lichstenstein, Naumann : Motacilla melanocephala; Sharpe (Cat. et H. list) : Mot. feldeggi Michakelles. Mus. P. : MoraciLLa FELDEGGI Mich. 154 A. MENEGAUX Bergeronnette Feldegg; B. à tête cendrée; B. à tête plombée. Cat. Marm. : Buoyres rELDEGG1 Mich.(—B.melanocephala Menest.) Bergeronnette mélanocéphale. 4. ad. (noce), Tchekmedji (Turquie), 26 avril 1871 (coll. Alleon). 443. — Motacilla alba L., 1758 Bergeronnette grise; Lavandière. Cat. Marm. : MoracizLA ALBA L. ({ ad. Hochequeue grise, Lavandière. , Ozoir-la-Ferrière, 15 avril 1869.) 1. © jeune de première année, Arcachon (maison mauresque), 1° octobre 1873. | 9 © ad. [< ad. , Arcachon (cap Ferret), 12 octobre 1873. , Arcachon (cap Ferret), 12 octobre 1872.] 3. © poussin, le Crotoy, 24 juin 1875. ad. 4. © poussin, le Crotoy, 24 juin 1875. O (var. blanche), Jully, vallée de la Loire à 4 lieues de Gien, 42 octobre 1876. noce), le Crotoy, 1° avril 1879. noce), marais de Bouin (Vendée), 23 avril 1879.] (noce), le Crotoy, 17 mars 1880. (hiver), l’'Albaron (Camargue), 16 novembre 1880. hiver), l’Albaron (Camargue), 16 novembre 1880. (hiver), Saint-Gilles (Camargue), 9 janvier 1882. hiver), Saint-Martin-de-Crau, 15 octobre 1884. hiver), Marvejols-lez-Gardon, 2 décembre 1884. hiver), Marvejols-lez-Gardon, 2 décembre 188%. (noce), les Sylves-de-Quatret, près Aigues-Mortes, 14 mars 1886. 6. j ad. [{ ad. TAGNAdE Sade 9. ad, 10. ad. 11. J ad. 12 had, A OA 14. ad. 15. j ad. , Saint-Gilles (Camargue), 11 janvier 1887. 444. — Motacilla lugubris Tem., 1820 Gray, Jaubert et L., Naumann : M. yarrelli Gould; Loche : Mot. algira Selys.-L. Mus. P. : MoracicLa ALBA (var. LucuBris) (Tem.) Bergeronnette yarell; B. lugubre ; B. noire. 4 _ CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 135 Cat. Marm. : MoracrrLA YARELLI Gould. Hochequeue d’Yarell. (17 ad, Lille.) 1. Z ad., Arcachon (maison mauresque), 1‘ octobre 1873. 2. 4 ad., Arcachon (cap Ferret), 12 octobre 1873. 3. { ad., Arcachon {cap Ferret), 12 octobre 1873. 4. Q ad. (noce), la Teste, 26 mars 1875. 5. { ad., la Bernerie, 10 octobre 1882. 445. — Motacilla boarula L., 14771 Dresser, Reichenow, Sharpe (Cat.) : Mot. melanope Pall.; Naumann, Brehm : Mot. sulphurea Bechst.; Bonaparte : Pallenura sulph.; Calobates sulph.; David et Oust. : Calobales melanope; Gray : Calobales b. Mus. P.: MoracicLa MELANoOPE (Pall.) Bergeronnette jaune; B. boarule. Cat. Marm. : MoracizLa suzPaurEA Bechst. ad ad CERN OO OÙ 40 10 0, 10 D cs . Hochequeue boarule. (noce (noce ), les Aldudes (Basses-Pyrénées), 18 mars 1871. ) noce) , les Aldudes (Basses-Pyrénées), 18 mars 1871. , les Aldudes (Basses-Pyrénées), 18 mars 1871. . (noce), Bruay (Pas-de-Calais), 15 mars 1885. . (hiver), ( . (hiver), ( . (hiver), Bruay (Pas-de-Palais), 13 janvier 1886. hs ( ) ( Bruay (Pas-de-Calais), 15 novembre 1885. Bruay (Pas-de-Calais), 15 décembre 1885. hiver hiver Bruay (Pas-de-Calais), 30 janvier 1886. Bruay (Pas-de-Calais), 1°" février 1886. XVIII. — HYDROBATIDÉS (146. — Ginclus cinclus pyrenaicus Dresser, 1892) Dresser : C. melanogaster pyrenaicus; Sharpe (H. list) : C. cinclus (L., part.) Mus. P. : Cixczus aAquarTrcus (Bechst.) Cincle plongeur; Merle d'eau; Hydrobate; Agassière à ventre blanc. Cat. Marm. : HyprogarA ciNcLUuSs Gray. Cincle, Merle d’eau. 1306 A. MENEGAUX . ad., les Aldudes (Basses-Pyrénées), 14 mars 1871. . d' ad., les Aldudes (Basses-P yrénées), 14 mars 1871. Q ad., Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales), 1° avril 1877. . { ad., Luc (Lozère), 20 septembre 1883. & © ND æ XIX. — ORIOLIDÉS X 447. — Oriolus oriolus (L.) 1758 Linné : Coracias Oriolus: Gray, Naumann, Roux, Brehm, Jaubert et Lap., Loche ; Sharpe (H. list): Or. galbula L., 1766; Oriolus garrulus Brehm. Loriot d'Europe ; Merle d'or (Oiseau de Pentecôte des Allemands). Mus. P. et Cat. Marm. : OrroLus GazBuLa L. Loriot. 1. { ad., Arcachon (cap Ferret), 30 avril 1876. k 2. { ad., Arcachon (cap Ferret), 30 avril 1876. 3. O ad., Villenoye, près Meaux, 14 mai 1875. 4. { ad., Maligny (Yonne), 2 juin 1877. 5. © ad., la Teste, 4 mai 1877. 6. © ad., Maligny (Yonne), 30 juin 1877. 1 OPadee Ale Crotoy, 1 août 1877. 8. © ad., Biscarosse (Landes), 16 mai 1880. 4 9. 4 ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 6 juillet 1881. 10: ad., Saint-Gilles (Camargue), 23 avril 1883. 11. j ad., Bagnères-de-Bigorre, 27 avril 1885. XX. — TURDIDÉS 148. — Turdus merula L.., 1758 Gray, Boie, Kaup, Seebohm (Cat.), Sharpe (H. list) : Merula mer.; Jaubert et B. Lap., Loche : Merula vulgaris Selby ; Merula nigra Leach; Turdus pine- torum Brehm. Mus. P. : MeruLa niçrA (Leach.). Merle noir; M. commun, M. à bec jaune. Cat. Marm. : Turpus merura L. Merle noir. 1. ad., Villers, près Mantes, 24 mai 1874. 2. Q ad., la Teste, 18 octobre 1873. ee PL CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 137 3. ® ad., Arcachon (maison mauresque), 24 mars 1876. 4. { ad., jeune d'un an, Bruay, près Bethune, 15 décembre 1874. 5. { ad., Bruay, près Bethune, 24 décembre 1874. 6. © poussin, Cuts (Oise), 24 juin 1877. 1. © poussin, Cuts (Oise), 24 juin 1877. 8. O poussin, Paris, 5 juin 1878. 9. © ad. {très vieux), la Bernerie (Loire-Inf.), 23 décembre 1878 ; légèrement moucheté de blanc à la gorge. d ad., Marseille, 9 janvier 1880: entièrement gris; les pennes sont d’un gris brunâtre. { ad. (var.), Marseille, 9 janvier 1880; variété peu foncée; les rémiges sont largement bordées de brun clair. «{ ad., Marseille (coll. Alleon), moucheté de blanc. Q ad. (var. isabelle), Marseille, 15 décembre 1880 ; les rémiges sont très pâles et la gorge blanchâtre. 14. jeune de l'année, Passy, 1‘ juillet 1886; les parties infé- rieures sont déjà très foncées. ® ad., Bonnières, près Mantes (Seine-et-Oise), 20 nov. 1887. 16. 4 ad., Farcy-les-Lys, près Melun, 3 janvier 1888. 10 11. 12. 13. 449. — Turdus torquatus L., 1758 Jaubert et Lap., Loche : Merula torquala; Merula montana, collaris Brehm.; Gray. Thoracinclah A. Mus. P.: MEruLa rorquara (L.). Merle à plastron ; M. à collier; Grive à collier. Cat. Marm. : Turpus rorquarus L.. Merle à plastron. Q( ad., Crépy-en-Valois, 5 avril 1865.) 4. ad., Crépy-en-Valois, 5 avril 1865. 2. © ad., Arcachon (maison mauresque), 29 septembre 1873. 3. © ad., le Crotoy, 28 avril 1874. 4. 4 ad., la Teste, 30 octobre 1876. 5. © ad., la Teste, 30 octobre 1876. 6. j ad. (un an), Bagnères-de-Bigorre, 30 avril 1879; toutes les plumes de l'abdomen sont encadrées par une ligne droite et sont largement bordées de blanc; gorge blanche. 8. { ad. (noce), Bagnères-de-Bigorre, 30 avril 1879. 9. © ad. (noce), Bagnères-de-Bigorre, 30 avril 1879. 10. ad. (noce), Bagnères-de-Bigorre, 30 avril 1879. 10 138 A. MENEGAUX 11. © ad., Bagnères-de-Bigorre, 30 avril 1879 12. { jeune, de l’année, Saint-de-Martin-de-Crau, 6 octobre 1884. 13. © ad., Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 28 avril 188%. 14. J ad., Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 3 mai 1884. 15. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 16 mars 1886 ; le plastron est d'un blanc pur, et les plumes de l’abdomen comme sur le numéro 1. 150. — Turdus mig. migratorius L., 1766. Gray : Hodoiporus mig. Merle erratique ; Grive, Litorne du Canada (Buffon). Cat. Marm. : Turpus miGrarorius L. Merle erratique. 1. Un adulte. 151. — Turdus pilaris L., 1758 Grive litorne ; Merle litorne, Tourdelle (Buisson). Cat. Marm. : Turpus picaris L. Merle litorne. . { ad., le Crotoy, 27 décembre 1877. à < ad., le Crotoy, 27 décembre 1877. © ad., le Crotoy, 27 décembre 1877. . Q ad., la Bernerie (Loire-[nférieure), 23 décembre 1879. >= 452. — Turdus viscivorus L., 1758 Turdus major, T. arboreus Brehm. Merle ou grive draine ; Grive viseivore; G. de gui; grosse Grive. Cat. Marm. : Turpus viscrvorus L. Merle draine. © ad., forêt de la Teste, 23 mars 1872. . d jeune, forêt de la Teste, 11 mai 1873. Q ad., Cuts (Oise), 45 juin 1877. ® ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 25 janvier 1881. . jeune de l’année, Chaville, 15 juillet 1883. . ad. (var.), Chalantre (Seine-et-Marne), 10 juillet 1882. sHRwrwe CATALOGUE DES OISEAUX DE LÀ COLLECTION MARMOTTAN 139 453. — Turdus iliacus L., 1766 \ [Turdus musicus(?) L., 1158.]; Gray ; Hilocichla iliacus; Sharpe (H. list) : Hyl. iliaca (L.). Grive mauvis; G. de vigne; le Mauvis (Brisson). Cat. Marm. : Turpus rriacus Linn. Merle mauvis. 1. © ad., la Teste, 30 octobre 1876, 2. { ad., le Crotoy, 7 novembre 1884. 3. { ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 3 janvier 1887. 454. — Turdus philomelus Brehm, 1831 (Turdus musicus auct.; errore, V. Hartert.) (Turdus musicus L. 1766, non 7. mus. L. 1158.) Gray : Hylocichla musicus; Sharpe (H. list.) : Hylocichla musica (L.) Merle-grive ; G. musicienne ; G. chanteuse; petite Grive, Mus. P. et Cat. marm. : Turpus musicus L. Merle-grive. © ad., Arcachon (cap. Ferret), 8 novembre 1872. © ad., forêt de la Teste, 28 février 1875. « ad., forêt de la Teste, 28 février 1875. ad., forêt de la Teste, 28 février 1875. © ad., environs de Nimes, 5 mars 1886. d ad., forèt de la Teste, 1°" avril 1887. 455. — Erithacus rubeculus (L.) 1758 Linné, Bechstein, Gmelin : Motacilla rubecula; Scopoli, Temminck : Sylvia r.; Jaubert et B. Lap., Loche : Rubecula familiaris Blyth.; Keys. et Blas. : Lus- ciola rubecula ; Sharpe (H. list) : £. rubecula (L.). Mus. P. : ErrrHacus ruBEcuLA L. Rouge-gorge ; Rubiette rouge-gorge; Bec-fin rouge-gorge. Cat. Marm. : RuBecuLa Famicraris Blyth. Rouge-gorge. 1. © jeune de l’année, la Teste, 10 août 1872. (1) Hartert fait remarquer que Linné, X° (1758), a appelé celte esjèce 7. musicus ; mais il me parait difficile de changer son nom, la grive musicienne étant la suivante (n° 154). 140 À. MENEGAUX 2. { ad., la Teste, 5 octobre 1872. 3. 4 ad., la Teste, 6 mars 1875. ad., la Teste, 15 janvier 1876. ad., la Teste, 15 janvier 1876. ad., la Teste, 15 janvier 1876.) ad., Raon-l'Etape (Vosges), 29 septembre 1878. ad., Brucay (Pas-de-Calais), 7 avril 1885. ad. forêt de la Teste, 14 mars-1886. © 40 40 À 10 À +0 156. — Luscinia megarhyncha Brehm, 1831 (L. luscinia auct. ; errore, V. Hartert). Motacilla lusc. Linne; Temminck, Vieillot : Sylvia lusc. (L.), Jaubert et B. Lap., Loche, Salvadori : Philomela lusc.; Gray, Seebohm (Cat.) : Erithacus lusc.; Sharpe (H. list): Aedon megarhynchos (Brehm). Mus. P. : LusciNiA PHILOMELA (L.) Rossignol ordinaire ; R. de haie; Rubiette rossignol. Cat. Marm. : PaiLoueLza Luscinra Selby. Rossignol ordinaire. ad., la Teste, 11 août 1872. ad., la Teste, 11 août 1872. ad., la Teste, 13 août 1872. ad. (noce), la Teste, 14 avril 1878. ad., Paris, 40 avril 14886. Ron KA X +0 +0 457. — Luscinia luscinia (L.) 1758 Linné: Motacilla l.; Molacilla philomela Bechstein, 1195 ; Keys. et Blas., Fritsch : Lusciola ph.; Bonaparte : Philomela major Brehm.; Seebohm (Cat.); Eri- thacus ph. ; Gray : Luscinia ph.; Sharpe (H. list) : Aedon luscinia (L.). Rossignol progné; Rubiette philomèle ; grand Rossignol. Mus. P. et Cat. Marm. : PniLoMELA Maor Brehm. Rossignol progné. 1. Un adulte, Pologne. 158. — Luscinia suecica cyanecula { Wolf) 1810 Wolf : Sylvia cyan.; Seebohm (Cat.): Erilhacus cyaneculus ; Temminck, Nau- mann : Sylvia suecica (L.) : Jaubert et B. Lap., Gray, Loche : Cyanecula s. (L.); Sharpe (H. list); Cyanecula cyan. (Wolf). Rubiette gorge-bleue ; Bec-fin gorge bleue. 4 CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN AAl Mus. P. et Cat. Marm. : Cyanecura suecica Brehm. Gorge-bleue. . d ad., Besançon, avril 1860. . d ad. (transition), le Crotoy, 6 septembre 1869. [LS ad. (transition), Mestras, près Arcachon, 10 avril 1871. 3. ® ad. (transition), landes de la Hume, près la Teste, 3 août 1872. [4 jeune de l’année, les Iscles (Petite Camargue), 10 oc- tobre 1878. [4° jeune de l’année, les Iscles (petite Camargue), 10 oc- tobre 1878.] 4. ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 23 avril 1879. 5. ® ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 93 avril 1879. 6. ad. (noce), la Bernerie-en-Retz, 21 avril 14879. 7 8 9 19 = . d' Jeune de l’année, l'Albaron (Camargue), 2 octobre 1879. . & ad. jeune de l’année, l'Albaron (Camargue), 2 octobre 1879. . ad. jeune de l’année, l'Albaron (Camargue), 2 octobre 1879. 10. j' ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 14 avril 1880. 11. © ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 14 avril 1880. 12. ad. (noce), marais de Bouin (Vendée), 14 avril 1880. 159. — Luscinia suecica (L.) 1758 Linné : Motacilla s.; Gray, Bonaparte, David et Oustalet : Cyanecula cœru- lecula (Pall.); Seebohm (Cat.):Erithacus cæruleculus (Pall.); Sharpe (H. list) : Cyanecula suecica (L.). Mus. P. et Cat. Marm. : CyanecuLa cœruLECULA Bp. Gorge-bleue orientale. 4. J ad., Asie centrale. 160, — Phœnicurus phœnicurus (L.) 1758 Linné, Gmelin, Bechstein : Mofacilla ph.; Temminck, Vieillot : Sylvia ph.; Jaubert et Lap., Bonaparte, Gray, Loche, Seebohm (Cat.): Ruticilla ph. Rossignol de muraille; Rubiette rouge queue, Rossignol bâtard. Mus. P. et Cat. Marm. : Ruricizza PHœnicura L. Rouge-queue de muraille. @ ad., Lunéville, mai 1867. © ad., Villers, près Mantes, 12 septembre 1831. d ad., Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873. d ad., Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873. DCR 149 A. MENEGAUX 5. { ad., Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873. 6. { ad., Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873. [ ad. (transition), Arcachon (maison mauresque), 1* oc- tobre 1873.] 7. 4 jeune d’un an, Auteuil, 6 avril 1877. 8. { ad. (transition), le Crotoy, 28 avril 1878. 9. 4 ad. (noce), Boulogne-sur-Seine, 27 mai 1878. 10. < jeune de l'année, Raon-l'Etape (Vosges), 5 octobre 1879. A1. © poussin, Passy, 20 juin 1882. 12. © poussin, Passy, 20 juin 1872. 13. j jeune de l’année, Saint-Martin-de-Crau, 25 Septembre 1882. 14. J jeune de l’année, Arcachon, 3 octobre 1882. Ces deux spé- cimens ont la gorge mouchetée de blanc. 15. J adulte, le Crotoy, 26 avril 1887. 461. — Phœnicurus ochrurus gibraltariensis (Gm.) 1788 (Ph. litys auct.; errore, V. Hartert). Gmelin : Motacilla gib. ; Bechstein, Tem- minck : Sylvia tithys Scop. ; Cabanis, Jaubert et Lap., Loche, Seebohm (Cat.), Gray : Ruticilla tithys; Sharpe (H. list) : Phœn. titys (Scop.). Rubiette titys; R. rouge-queue; le Rouge-queue gris (Buffon). Mus. P. et Cat. Marm. : RuriciLLa rirays Scop. Rouge-queue tithys. 4. { ad., Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873. 2. © ad. Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873. [ ad. (hiver), les Iscles (Camargue), Gard, 26 décembre 1877.] [{ ad. (noce), la Teste, 18 mars 1877. 3. Q ad. (hiver), les Iscles, 31 janvier 1882. 4. 4 ad., environs de Nîmes, 1°" novembre 1882. 5. © ad., environs de Nimes, 1°" novembre 1882. 6. { ad., Saint-Martin-de-Crau, 6 novembre 1882. 7. 4 ad., l'Albaron (Camargue), 1°" janvier 1883. 8. { ad. (hiver), Sylves-de-Quatret, près Aigues-Mortes, 15 jan- vier 1886. 9. ad. (hiver), Sylves-de-Quatret, près Aigues-Mortes, 15 jan- vier 1886. 10. ad. (noce), le Crotoy, 21 mars 1886. 114. S ad., le Caïlar (Gard), 8 décembre 1886. 12. 4 ad., les Sylves-de-Quatret (Camargue), 2 janvier 1887. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 143 162. — Monticola saxatilis (L.) 1766 Linné, Gmelin, Temminck : Turdus s.; Boie, Cabanis, Loche : Mont. s.: Bona- parte, Jaubert et Lap.; Pelrocincluss.; ! Boie, Rüppel : Petr oCOsSyphUS $. ; Keys. et BI. : Petrocichla s. Merle de roche; M. bleu ; le petit Merle de roche (Brisson). Cat. Marm. : PErrociNCLA saxaTiLis Vig. Merle de Roche. ? ad. Pyrénées. d ? ad. Pyrénées. . d ad. (noce), Bagnères-de-Bigorre, 27 mai 1879. . { ad. (noce), Bagnères-de-Bigorre, 30 avril 1880. O jeune de l’année, Nissan (Hérault), 10 octobre 1883; mou- cheté de noir en dessus et en dessous. 6. ({ jeune de deuxième année, l'Albaron (Camargue), 19 avril 1886. we Qt 163. — Monticola sol. solitarius (L.) 1758 Linné, Gmelin : Turdus sol. ; Gmelin, Temminck : T. cyanus L. 1766; Boie, Bo- naparte, Gray, Loche : Petrocossyphus cyaneus L.; Jaubert et Lap. : ; Petro- cincla cyanea; Crespon : Turdus azureus ; David et Oust.; M. cyanea ; Seebohm (Cat.) : M. cyanus (L.); Sharpe (H. list) : Petrophila cyanus (L.). Mus. P. : Moxricoca cyaneus L. Le Merle bleu (Brisson), le Merle solitaire (Montbeilliard). Cat. Marm. : PerrocincLa cyANEA Keys. et BI. Merle bleu. . Un ad., Algérie. Q ad. eine Gilles (Camargue), 4 décembre 1880. ® un environs de Nimes, 11 juin 1882. d jeune de l’année, environs de Nîmes, 15 octobre 1882. @® ad., Saint-Gilles, 3 novembre 1882. d ad.. l'Albaron (Camargue), 21 janvier 1887. D à W NN —æ 164. — Saxicola œnanthe (L.) 1758 Linné, Gmelin, Bechstein : Motacilla æ.; Latham, Temminck : Sylvia æ.; Leach, Boie : Vitiflora @. Traquet motteux; Motteux, M. cendré ; le Vitrec(Buffon) ; Cul-blanc. Mus. P. et Cat. Marm. : SaxicoLa ŒNANTHE Bechst. Traquet motteux. 144 1. { ad 2 Ca 3. O ad. 4. { ad 5. ad 6. j ad. PACA Sad: SAME MIO Pau 10. ' ad. A1. J ad. 19.7O\ad. 143. © ad. 14. j ad. A. MENEGAUX ., le Crotoy, 23 mars 1868. ., Archon (cap Ferret), 27 mars 1873. , la Teste, 19 avril 1875. ., la Teste, 5 avril 1875. ., la Teste, 26 mars 1876. noce), la Teste, 7 avril 1878. noce), la Teste, 7 avril 1878. noce), le Crotoy, 10 avril 1878. var. ?), la Bernerie, près Pornic, 10 avril 1878. (noce), la Teste, 14 avril 1878.] noce), la Teste, 14 avril 1878. (noce), le Crotoy, 8 avril 1878. noce), Pornichet, 14 juin 1878. , Poulx, près Nimes, 20 octobre 1881. , le Crotoy, 20 mai 1885. 165. — Saxicola hisp. hispanica (L.) 1758 Linné : Motacilla hisp. et M. stapazina 1766 ; Vitiflora rufa Steph. ; S. atro- gularis Dubois; S. caterinæ Whitaker; Loche, Jaubert et Lap., Seebohm (Cat.):,5. stapazina; Sharpe (H. list) : Sax. rufa (Steph). Le Motteux roux ou Gul-blanc roux (Buffon). Mus. P.et Cat. Marm. : Saxicoca rurA Brehm. Traquet roux. . & ? Algérie, mai 1868. . © jeune, l’Albaron (Camargue), 13 juillet 1879. Hal 1 2 3. © jeune, l’Albaron (Camargue), 14 juillet 1879. 4 ., l'Albaron (Camargue), 14 juillet 1879. ). O ad. , l'Albaron (Camargue), 14 juillet 1879. . jeune, l’Albaron (Camargue), 14 juillet 1879. . d ad 9. j ad 10. j ad 11. ad 12. © ad D 6 7. Q jeune, l’Albaron (Camargue), 15 juillet 1879. 8 .- (noce), environs de Nîmes, 23 avril 1880. . (noce), environs de Nimes, 3 mai 1880. . (noce), environs de Nimes, 11 juin 1882. . (noce), environs de Nîmes, 14 avril 1883. ‘ ., Poulx, près de Nîmes, 20 juin 1883. 143. J' jeune de l’année, environs de Nimes, 2 août 1883. 465 bis. Mus. P. et Cat. Marm. : Saxicoca SrTapazina L. Traquet Stapazin. (Degland, Gerbe ne séparent pas S. s{apazina de S. ruf«.) le Le CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 145 14. ad., Algérie, mai 1868; front blanchâtre, calotte noirâtre ; le dos et l’abdomen sont d’un blanc pur. 15. 4 ad., l’Albaron (Camargue), 7 juillet 1880. 166. — Saxicola pleschanka pleschanka (Lepech.) 1770 Lepechin : Motacilla pl. ; Motacilla leucomela Pallas, 1769; Degl. et G.: Sax. leucomela (Pall.). Mus. P. et Cat. Marm. : Saxicoca morio H. et Ehr. Traquet leucomèle. [® ? ad., Biskra (Algérie), février.]| [ ? ad., Biskra (Algérie), février.]| . d ad., la Dobrutscha, 3 juin 1883 (donné par M. Alleon). ( ® ad., la Dobrutscha, 3 juin 1883 (donné par M. Alleon). ” ad., la Dobrutscha, 5 mai 1882 (donné par M. Alleon). COMRONE 167. — Saxicola leucurus syenitica Heugl., 4869 Heuglin : S. syenilica ; Jaubert et Lap., Loche : Dromolæa leucura ; Seebohm (Cat.), Sharpe (H. list): S. leucura (nart.). Mus. P. et Cat. Marm. : Saxicoca Leucura Keys. et BI. Traquet rieur. 1. 4 ad. (noce), Algérie, 27 mars 1856. 2. { ad. (Cat. Alléon). 168. — Saxicola deserti Tem., 1875 Gray, Bonaparte : S. pallida Rüpp. : S. albomarginata Salvadori ; S. komochroa Tristram. Mus. P. et Cat. Marm. : SaxicoLA DpEsErTIr Tem. Traquet du désert. 1. J ad., Algérie, 95 avril 1882. 169. — Pratincola rubetra (L.) 1758 Linné : Motacilla rub.; Bechstein, Naumann, Dresser : Saxicola rub.; Koch, Gray, Bonap., Jaubert et Lap., Loche, Sharpe (Cat.): Pral. rub.; Vieillot : OŒEnanthe rub. Tarier ; Grand Traquet; Traquet tarier. Mus. P. et Cat. Marm. : Prarincoca ru8errA Koch. Tarier ordinaire. 146 A. MENEGAUX 4. 4 ad., le Crotoy, 25 avril 1869. 2, © ad., Biscaros (Landes), 6 mai 1872. d ? [4 ad., Biscaros (Landes), 6 mai 1872.] { ad., Arcachon (maison mauresque), 29 septembre 1873. Q ad., la Teste, 6 mai 1876. Q ad., la Teste, 15 septembre 1877. 170. — Pratincola torquata: rubicola (L.) 1766 4 Linné : Motacilla rub.; Bechstein, Naumann : Saxicola rub.; Koch, Gray, Loche, Sharpe (H. list) : Prat. rub. ; Vieillot : ŒEnanthe rub. Tarier pâtre; Ouistrac. Mus. P. et Cat. Marm. : PrarINcOLA RuBIcOLA. L. Tarier rubicole, T. pâtre. ad., Suresnes, près Paris, 23 octobre 1868.) ad.. landes d'Arèse, près Arcachon, 17 mai 1872.) ad., landes d’Arèse, près Arcachon, 18 mars 1872.) g d À 1. { ad., Mestras, près Arcachon, 17 mai 1873. 2. 4 ad., la Teste, 21 mars 1875. 3. © ad., la Teste, 21 mars 1875. ({ ad., la Teste, 21 mars 1875.) (Q + , la Teste, 21 mars 1875.) 4 j'a ace) Boulogne-sur-Seine, 27 mai 1878. 5. { ad. (hiver), les [scles (petite Camargue), 10 octobre 1878. 6. 4 ad. (hiver), la Bernerie (Loire-Inférieure), 14 décembre 1878. 7. 4 ou (automne), la Bernerie (Loire-[Inférieure), 13 sept. 1878. 8. jeune de l’année, la Bernerie(Loire-Inférieure), 8 octobre 1881. 9. J ad. (noce), le Crotoy, 16 mars 1886. 10. jeune d’un an, Saint-Gilles (Camargue), 20 janvier 1887. 11. ad., la Teste (Gironde), 27 novembre 1887. 12. © jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 2 janvier 1888. 13. jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 2 janvier 1888. 174. — Luscinia calliope (Pall.) 1776. Pallas : Motacilla call. ; Seebohm (Cat.) : Erithacus call. ; E. ignigularis Dubois ; Jaubert et B. Lap. : Calliope camtschatkensis (Gm.); Sharpe (H. list) : Calliope call. Mus. P. et Cat. Marm. : CALLIOPE CAMTSCHATKENSIS Gm. Calliope du Kamtschatka. 4. Un adulte. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 147 172. — Prunella collaris (Scop.) 1769 Scopoli : Sfurnus coll.; Bechstein, Naumann, Roux, Gray, Selys, Jaubert et Lap. : Accentor alpinus (Gm.); Dresser, Sharpe (Cat. et H. list): Accentor collaris New. Accenteur alpin ; Fauvette des Alpes. Mus. P. et Cat. Marm. : AccenrTor ALPINÜS Gm. Accenteur Alpin, Pégot. . & ad., Suisse (Alpes), 15 janvier 1879. © ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 10 janvier 1881. . ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-P yrénées), 10 janvier 1881. . d ad., Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), 5 janvier 1885. = € NO 473. — Prunella mod. modularis (L.) 1758 Linné : Motacilla mod.; Bechstein, Temminck, Naumann, Sharpe (Cat.), Selys, Jaubert et Lap.: Accentor mod.; VNieillot, Degland et G., Loche, Bettoni : Pr. mod.; Sharpe (H. list), Gray : Tharrhaleus mod. Mus. P. : Accenror mopuLaris L. Mouchet:; Accenteur moucheté; Rossignol ou Fauvette d'hiver; Traîne-buisson. Cat. Marm. : PRUNELLA mopuLaris L. Accenteur moucheté, Traîne-buisson. ad., la Teste, 5 décembre 1875.) ad., la Teste, 26 mars 1876.) ad., la Teste, 30 octobre 1876.) ad., la Teste, 14 décembre 1877.) ad., Raon-l'Etape (Vosges), 5 décembre 1879. jeune de l’année, Raon-l'Etape (Vosges), 6 septembre 1882. ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 22 septembre 1884. ad., Bruay (Pas-de-Calais), 6 avril 1885. ad., la Teste, 19 mars 1887. ad., Saint-Gilles (Camargue), 26 janvier 1888. ad., Saint-Gilles (Camargue), 4 janvier 1888. RD = 2 co = +0 10 À +0 À 101000 148 A. MENEGAUX 174. — Sylvia atricapilla atricapilla (L.) 1758 Linné, Bechstein : Motacilla atr.; Temminck, Vieillot, Roux, Keys. et BI. : $. atr.; Bonaparte, Loche, Jaubert et Lap.: Curruca at.; Syl. ruficapilla Nau- mann ; Gray : Monachus at. Mus. P. et Cat. Marm. : Syzvia ATRIcAPILLA L. Fauvette à tête noire. ad., la Teste, 5 octobre 1872.) ad., Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873. ad., Arcachon (maison mauresque), 19 avril 1874. ad., Arcachon (maison mauresque), 19 avril 1874. ad. (noce), Auteuil, 6 mai 1877.] ad. (noce), l’'Albaron (Camargue), 6 avril 1881. ad., les [scles (Camargue), 28 avril 1883. ad., le Crotoy, 26 mars 1887. ad., la Teste (Gironde), 20 novembre 1887. ad., Saint-Gilles (Camargue), 18 janvier 1588. SS œ D æ 40 40 CA +0 D 410 10 À 175. — Sylvia curruca curruca (L.) 1758 Linné; Motacilla cur.; Jaubert et Lap.: Curruca garrula (Bechst.); Vieillot, Naumann, Roux, Crespon, Loche, Seebohm (Cat.) : S. curruca. Mus. P. : Sycvra curruca L. Fauvette babillarde. Cat. Marm. : Curruca carruLa Briss. Babillarde ordinaire. 1. J adulte. 176. — Sylvia hort. hortensis (Gm.) 1788 (— orphea auct. V. Hartert) Gmelin : Motacilla h.; Naumann, Keys, et Bl., Crespon : S. orphea Tem. ; Roux : S. grisea Vieill.; Bonaparte, Jaubert et Lap., Loche : Curruca orphea (Tem.); Seebohm (Cat.),, Sharpe (H. list.) : S. orpheus Tem.; Gray : Adophoneus Orpheus. Mus. P.: Sycvia orpaeus Tem. Fauvette Orphée. Cat. Marm..: CurrucA orPnea Boie. Babillarde Orphée. 1. J ad., Arcachon (maison mauresque), 14 août 1873. 2. 4 ad., l'Albaron (Camargue), 4 juin 1879. 3. d f ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 11 mai 1880. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 149 177. — Sylvia communis Lath., 1787 Temminck, Vieillot, Naumann, Roux, Crespon, Jaubert et Lap. : S. cinerea Bechst.; Gray : Sferparola cinerea; Sharpe (H. list.) : S. sylvia (L.). Mus. P. : Syivra cinerEeA Bechst. La Fauvette grise ou grisette. Cat. Marm. : Curnruca cinerea Briss. Babillarde grisette. [ ad., Biscaros (Landes), 6 mai 1872.] A. ad., la Teste, 13 août 1872. 2 ad., la Teste, 13 août 1872. (® ad., la Teste, 13 août 1872.) 3. ad., la Teste, 13 août 1872. 4. ad., Arcachon (maison mauresque), 5 mai 1873. ad., Arcachon (maison mauresque), 5 mai 1873. ad., Arcachon (maison mauresque), 19 avril 1874. ad., Arcachon (maison mauresque), 19 avril 4874. . , la Teste, 15 septembre 1877.) He. les Iscles (Camargue, Gard), 17 décembre 1877.] . (noce), l'Albaron (Camargue), 22 mai 1879.] ad. (noce), l'Albaron (Camaroue), 22 mai 1879.] 8. j' ad. (noc e), l'Albaron (Camargue), 6 avril 1881. HS A ee > ml 178. —- Sylvia cantillans cantillans (Pall.) 1764 (— S. subalpina Tern., 1820, V. Hartert). Pallas : Molacilla cant.; Sylvia leucopogon Meyer; Bonaparte, Loche : Stapa- rola subalpina (Tem.); Homeyer : Dumeticola sub.; Gray : Alsœcus sub. ; Sharpe (H. list.) : S. subalpina Tem. Mus. P.: Syzvia suBacpiNa Boie. Cat. Marm. : Curruca suBazPiNa Boie. Babillarde subalpine, Passerinette. [Un ad., l’Albaron (Camargue), 21 avril 1880.) 4. ad., (noce), l'Albaron (Camargue), 6 avril 1881. 179. — Sylvia conspicillata conspicillata Tem., 1820 Bonaparte, Loche : Séaparola consp. (Tem.) Mus. P.: Syzvia consPiciLiArA (Marm.) Fauvette à lunettes. 150 A. MENEGAUX Cat. Marm. : CurrucA conspicILLATA Boie. Babillarde à lunettes. 5 juin 1879, 11 juin 1879. AL juin 1879. 11 juin 4879. { ad., l’Albaron (Camargue) Q ad., l’Albaron (Camargue) d ad., l'Albaron (Camargue) { ad., l'Albaron (Camargue) ? ) 1 2 à CO Ro 180. — Sylvia nisoria nisoria (Bechst.) 1795 Bechstein : Motacilla nis.; Gray : Philacanta nis. Fauvette épervière. Cat. Marm. : Curruca nisorra Bechst. Babillarde épervière. 1. © ad., Shila (Turquie), 18 mai 1874 (Coll. Aïleon). 2. { ad., Varna, 29 mai 1882. 181. — Sylvia borin borin (Bodd.) 1783 (— hortensis auct. V. Hartert). Boddaert : Motacilla b.; Mot. passerina Gm; S. simplex Lath.; Roux : $. ædonia Vieill.; Temminck, Naumann, Crespon, Selys, Gray : S. hortensis Bechst. ; Gould, Jaubert et Lap., Loche : Curruca h. (Bechst.); Gray Epilais h. ; Sharpe (H. list.) : S. simplex Lath. La petite fauvette (ou parfois Passerinette); F. des jardins. Mus. P. et Cat. Marm. : SyLvia Horrensis Lath. Fauvette des jardins. 1. © ad., Maligny (Yonne), 10 mai 1883. 182. — Sylvia mel. melanocephala (Gm.) 1788 Gmelin : Motacilla mel.; Roux : S. rusticola VNieill. ; Jaubert et Lap., Loche : Pyrophthalma mel. ; Gabanis, Sharpe (H. list.) : Melizophilus melanocephalus ; Homeyer : Dumeticola mel. Fauvette mélanocéphale. Cat. Marm. : CurRucA MELANOCEPHALA Gm. Babillarde mélanocéphale. 1. 4 ad., l'Albaron (Camargue), 6 mai 1879. 2. ad., l'Albaron (Camargue), 30 mai 1879. [S ad., Saint-Gilles (Camargue), 8 janvier 1880.] 3. ® ad., les Iscles (Camargue), 4 février 1880. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 151 4. J ad., l'Albaron (Camargue), 16 novembre 1885. 5. { ad., l’Albaron (Camargue), 16 novembre 1880. [8 ? ad. ? Saint-Gilles (Camargue), 27 janvier 1880.] 6. j ad., les Sylves-de-Quatret (Camargue), 20 janvier 1887. 7. J ad., Saint-Gilles (Camargue), 20 janvier 1887. 8. { ad., Saint-Gilles (Camargue), 20 janvier 1887. 9. J ad., Saint-Gilles (Camargue), 28 décembre 1887. 10. 4! ad., Saint-Gilles (Camargue), 28 décembre 1887. 11. ad., Saint-Gilles (Camargne), 2 janvier 1888. 12. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 18 janvier 1888. 143. ad., Saint-Gilles (Camargue) , 26 janvier 1888. 183. — Sylvia undata undata (Bodd.) 1783 Boddaert : Motacilla und,; Temminck, Crespon, Keys et BL., Seebohm (Cat.), Dubois : S. provincialis (Gm.); Loche, Bonaparte, Cabanis : Melizophilus prov.:; Jaubert et Lap.; Pyrophthalma prov.; Gray : Melizophilus undata : Sharpe (H. list.) : Mel. undatus. Mus. P. : Syzvia Provincraris Gm. Pitchou ; le Pitte-chou de Provence (Daubenton). Cat. Marm. : MerizopHiLus PROvINCIALIS Gm. Pitchou provençal. 1. Q ad.. Landes, près la Teste, 12 mai 1872. 2. { ad., Landes, près la Teste, 12 mai 1872. ({'? ad.. landes de Cazeaux, près la Teste, 5 janvier 1875.) © ad., la Teste, 21 mars 1875. . & ad., la Teste, 21 mars 1875. d ad., la Teste, 21 mars 1875. ohad: Hanleste931 mars 1875. . d ad., la Teste, 29 septembre 1878. 184. — Hippolaïs icterina (Vieill.) 1817. Vieillot : Sylvia ict.; Jaubert et Lap., Loche : Hypolais Salicaria: Keys. et BI., Gould : Ficedula hypoluis ; Salvadori : Salicaria italica (Baldenst.); Seebohm : Hypolais ict.; Sharpe (H. list.) : Hypolais hypolais. Mus. P. et Cat. Marm. : Hyporais icrERINA Vieill. Hypolaïs ictérine, Contrefaisant. 1. © ad., Lunéville, mai 1867. ({ ad., Cambrai, 30 avril 1868.) 2. ad. (noce), Cambrai, 30 avril 1868. 152 A. MENEGAUX 185. — Hippolais polyglotta (Vieill.) 1817. Vieillot, Roux, Gray : Sylvia pol.: Jaubert et Lap., Loche, Salvadori, Sharpe ° (H. list.) : Hypolais pol.; Schlegel : Ficedula pol.; Seebohm : Hypolais ict. Fauvette lusciniole ou polyglotte; Bec-fin à poitrine jaune; K. jaune. Mus. P. et Cat. Marm. : Hypocais PoLyGLorrTA Vieill. Hypolaïs polyglotte, Lusciniole. ({ ad., Ozoir-la-Ferrière, juin.) 1. ad. (noce), l’Albaron (Camargue), 26 mai 1879. 2. © ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 26 mai 1879. [{ ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 26 mai 1879.] 3. Q ad. (noce), l’Albaron (Camargue), 30 mai 1879. 4. ad. (var. albine), l’Albaron (Camargue), 17 septembre 1879. + 186. — Hippolais pallida pallida (Hempr. et Ehrb.) 1833. Salicaria alaeica Lindermayer ; Hypolais, Ficedula el. (Linderm); Gray, Bona- parte, Loche; Chloropeta elæca (Lind.); Seebohm (Cat.); Hypolaïs pallida ; Sharpe (H. list.) : Iduna pall. Cat. Marm. : Hyporais zLœIcA Linderm. Hypolaïs ambiguë. 4 ad., Buck-dere (Turquie), 13 mai 1870 (coll. Alleon) | 187. — Acrocephalus ar. arundinæus (L.) 1758 Linné : Turdus ar.; Temminck, Naumann, Crespon : Sylvia turdoïdes Meyer; Brehm, Bonap., Loche : Calamorherpe lurd.; Gray, Dresser : Acrocephalus ar.; Calamodyla turdoïdes (Meyer). Mus. P. AcrocepaaLus rurpoïpes (Mey.) Rousserolle turdoïde ; Bec-fin rousserolle ; Fauvette rouss.; Ros- signol de rivière. Cat. Marm. : CacamouERPE Turpoïpe Boie. Rousserolle turdoïde, grande Rousserolle. 1. Q ad., Saint-Dizier, 13 juin 1873. 2. S ad., Arcachon (maison mauresque), 26 avril 1874. 3. J' ad., Cayeux (hable d'Aull), 16 mai 1877. 4. J' ad., Cayeux (hable d’Ault), 29 juillet 4877. 5. j ad., les Iscles (Camargue), 22 avril 1879. 6. ' ad., l’Albaron (Camargue), 5 mai 1881. ad., les Iscles (Camargue), 6 mai 1884. ad., 25 avril 1880. ad., 1° mai 1880. O0 X +0 +0 Q CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 153 188. — Acrocephalus strep. strepera (Vieill.) 1817 Calamoherpe arundinacea auct. : Bonap., Selys, Loche, Jaubert et Lap., etc. ; Vieillot, Roux : Sylvia st.; Gray : Calamodyta arundinacca (Gm.); A. horti- colus Naum. Mus. P. : AcropHALUS ARUNDINACEUS (Gm.) Rousserolle ou Bec-fin effarvatte; Fauvette eff.; Fauvette des roseaux ; Petite Rousserolle. Cat. Marm. : CALAMOHERPE ARUNDINACEA Gm. Petite rousserolle, Effarvatte. . d ad., Arcachon (maison mauresque), 24 septembre 1879. . ad., Auteuil, 10 septembre 1877. d ad., les Iscles (Camargue), 22 avril 1879. . d ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 22 mai 1879. ® ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 22 mai 1879. à No = OT 189. — Acrocephalus palustris (Bechst.) 1803 Bechstein, Temminck, Naumann, Roux, Crespon : Sylvia pal.; Boiïe, Brehm, Bonap., Jaubert et Lap., Loche : Calamoherpe pal.; Gray : Calamodyta pal. Rousserolle ou Bec-fin verderolle ; R. des marais. Cat. Marm. : CaLamonerpe PaLusrris Bechst. Rousserolle Verderolle. 1. J adulte. 2. { ad., l’Albaron (Camargue), 30 mat 1879. 490. -— Gettia cetti cetti Marm., 1820 Marmora, Vieillot, Savi, Roux, Crespon : Sylvia celli; Bonaparte, Loche : Cettia sericca (Tem.); Calamodyta cetli; Cabanis, Salvadori, Dresser : Bra- dyplerus cetti (Marm.). Bouscarle de Provence. Cat. Marm. : CerriaA cerria Degl. Bouscarle Cetti. 1. 4 ad., les Iscles (Camargue), 15 décembre 1882. 2. { ad., les Iscles (Camargue), 4 mat 1882. 191. — Lusciniola mel. melanopagen (Tem.) 1823 Temminck, Roux, Savi, Crespon : Sylvia mel.; Bonap., Gray : Calamodyla mel.: Keys. et Blas., Lindermayer : Salicaria mel.; Jaubert et Lap. : Ceftia mel. : Caricicola bonelli Brehmn. 11 154 A. MENEGAUX Cat. Marm. : AMNICOLA MELANOPOGON Tem. Amnicole à moustaches noires. (Un ad., Espagne, juin 1869. ) ({ ad., les Iscles (Camargue), 4 janvier 1879.) (4 ad., les Iscles (Camargue), 5 mars 1879.) (Q ad., les Iscles (Camargue), 5 mars 1875.) ad. les Iscles (Camargue), 5 mars 1879. AT 2! o ad., les Iscles (Camargue), 4 février 1881. 3. © ad., les Iscles (Camargue), 4 février 1881. 4. { ad., les Iscles (Camargue), 4 février 1881. 5. © ad., les Iscles (Camargue), 24 février 1881. 6. © ad., les Iscles (Camargue), 24 février 1881. 7. © ad., les Iscles (Camargue), 21 décembre 1882. 8. { ad., les Iscles (Camargue), 28 décembre 1882. 9. © ad., les Iscles (Camargue), 21 décembre 1882. 10. ad., Saint-Gilles (Camargue), 13 décembre 1884. A1. ad., Saint-Gilles (Camargue), 9 janvier 1886. 12. ad., Saint-Gilles (Camargue), 9 janvier 1886. 43. Q© ad., Saint-Gilles (Camargue), 28 avril 4887. 192. — Locustella nævia nævia (Bodd.) 1783 Boddært : Motacilla nævia; Vieillot, Naumann, Temminck, Roux, Crespon : Sylvia locustella Lath.; Brehm, Selys : Calamoherpe loc. Lath. : Gray : Cala- modyta loc. Lath. : Graz : Locustella rayi Bp.; Gray, Seebohm (Cat.) : Locus- tella loc. Lath. Locustelle ; Fauvette grise tachetée ; F. tachetée. Cat. Marm. : LocusrELLA Nazvia Degl. Locustelle tachetée. 1. ad., Pologne. 2. J'? ad., Ozoir-la-Ferrière, 21 juin 1868. 193. — Locustella lanceolata (Tem.) 1840 Cisticola L.; Salicaria L.; Calamodyta L.; Locustella L. Cat. Marm. : LocusTELLA LANCEOLATA Tem. Locustelle lancéolée. = 1. Un adulte. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 155 194. — Acrocephalus schœnobænus (L.) 1758. Linné, Vieillot : Motacilla sch.; Temminck, Naumann, Crespon : Sylvia phrag- milis Bechst.; Roux : Syluia sch.; Calamoherpe phrag.; Salicaria phrag.:; Jau- bert et Lap., Loche : Calamodyta phrag.; Gray : Calamodus sch.; Sharpe (H. list.) : Ac. phragmitis (Bechst.) Mus. P. : AcrocePHaALus PHRAGurTIS (Bechst.\ Bec-fin des joncs; B.-f. phragmite; La Roussette ou Fauvette des bois (Brisson). Cat. Marm. : CacamopyrTa PpHrAGMiTIS Bechst. Phragmite des joncs. ad., Biscaros (Landes), 6 mai 1872. d. (noce), marais de Verton (Pas-de-Calais), 5 mai 1881. (noce), marais de Verton (Pas-de-Calais), 5 mai 1881. (noce), marais de Verton (Pas-de-Calais), 5 mai 1881. (noce), marais de Verton (Pas-de-Calais), 5 mai 1881. (sb) [ob SRE OO, 40 NO, re aq. 495. — Acrocephalus aquaticus (Gm.) 1788 Gmelin, Temminck, Naumann : Sylvia aq.; Roux ; Sylvia paludicola Vieillot; Selys : Calamoherpe phragmitis (Bechst.) : Jaubert et Lap., Loche : Calamo- dyta ag.; Gray : Calamodus agq.; Sharpe (H. list) : Ac. aquaticus. Bec-fin ou Phramite aquatique. Cat. Marm. : CaLaMODyTA AQUATICA Bp. Phragmite aquatique. ad., étang de Trappes, près Versailles, 20 juin 1870. ad., Arcachon (maison mauresque), 21 avril 1874. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 25 avril 1878. ad., les Iscles (Camargue), 25 avril 1878. ad., les Iscles (Camargue), 25 avril 1878. ad., l'Albaron (Camargue), 4 mai 1879. ad. (noce), les Iscles (Camargue), 15 avril 1880. ad. (noce), les [scles (Camargue), 17 avril 1880. ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 14 septembre 1884. 5 4 no re. HOCRENON OCR ONE ER Dr 196. — Cisticola cisticola cisticola (Tem.) 1820. Temminck : Silvia cisticola ; Gray, Bonaparte, Loche : Cysticola Schænicola; Gray : Cist. et Drymoica cursitans (Frankl.). La Fauvette cisticole (Vieillot). Mus. P. et Cat. Marm. : CisricoLa scaænicoLa Bp. Cisticole ordinaire. ff ad. A. MENEGAUX (hiver), petite Camargue, près Aigues-Mortes, 15 dé- cembre 1878. [O ad. (hiver), petites Camargue, près Aïgues-Mortes, 15 dé- cembre 1878. [{ ad., [gt ad, [ ad. d ad. Q ad., ad, ad., ECS, ad, ad., ad., ad nsmRwnNEe XX +40 À À 40 +0 © les Iscles (Camargue), 27 avril 1879. les Iscles (Camargue), 11 mai 1879.] (noce), les Iscles (Camargue), 15 avril 1880.] Saint-Gilles (Camargue), 17 novembre 1881. les Iscles (Camargue), 6 décembre 1881. les Iscles (Camargue), 1° mars 1882. les Iscles (Camargue), 1°" mars 1882. Saint-Gilles (Camargue), 28 janvier 1886. Saint-Gilles (Camargue), 3 janvier 1888. Saint-Gilles (Camargue), 3 janvier 1888. Saint-Gilles (Camargue), 18; janvier 1888. ( k Saint-Gilles (Camargue), 18 janvier 1888. XXI. — TROGLODYTIDÉS 197. — Troglodytes trog. troglodytes (L.) 1758 Linné : Motacilla si ; Scopoli, Temminck : Sylvia tr. ; Bonap., Jaubert et Lap., Bailly, Loche : Europea Vieill.; Sharpe (Cat. et H. list) : Anorthura tr.; Gray : Trog. a Trogl. d'Europe; T. mignon; Anorthure tr. (parfois improprement appelé Roitelet). Mus. P. et Cat. Marm. : TrocLonyres parvuzus Koch. 1 © Œ à W NO © os — SAS Q ad., Sade, cha j ad. É ad. ad. ad., ad., ad: eh eau, : © Troglodyte. forêt de la Teste (Gironde), 15 janvier 1878. Bois de Boulogne, 13 avril 1879. Raon-FEtape (Vosges), 9 octobre 1879. , la Bernerie (Loire-Inférieure), 22 octobre 1879. , Saint-Gilles (Camargue), 20 décembre 1881. , Saint-Gilles (Camargue), 14 novembre 1884. Saint-Gilles (Camargue), 11 novembre 1885. la Teste (Gironde), 8 mai 1886. Saint-Gilles (Camargue), 11 janvier 1887. Saint-Gilles (Camargue), 20 janvier 1887. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 157 XXII — PHYLLOPNEUSTIDÉS 198. — Phylloscopus trochilus trochilus (L.) 1758. Linné : Motacilla Trochilus; Naumann : Sylvia tr.; Vieillot, Roux : Sylvia filis Bechst.; Boie, Phytloscopus tr.; Brehm, Bonap., Jaubert et Lap., Loche : Phyllopneuste {r.; Gray : Asilus tr. Pouillot fitis; Fauvette fitis. Cat. Marm. : PRYLLOPNEUSTE TROCHILUS. Pouillot Fitis. 1. J ad., la Teste, 13 août 1872. 2. { ad., la l'este, 26 mars 1876. 3. Q ad., l’Albaron (Camargue), 6 mai 1879. [® ad., l'Albaron (Camargue), 8 décembre 1879. 4. 4 ad., l'Albaron (Camargue), 6 avril 1881. 5. © ad., Raon-l'Etape (Vosges), 6 septembre 1882. 6. © ad., Raon-l'Etape (Vosges), 6 septembre 1882. 7. & ad., Raon-l'Etape (Vosges), 6 septembre 1882. 8. © ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 22 septembre 1884. 9. © ad., Bruay (Pas-de-Calais), 6 avril 1885. 10. ad., le Crotoy, 26 avril 1887. 199. — Phylloscopus collybita collybita (Vieill.) 1817 PR us taucte) Vieillot, Roux : Sylvia col.; Brehm, Cabanis, Jaubert et Lap., Bonap., Loche : Phyllopneuste rufa (Bechst.) : Gray, Asilus rufa:; Sharpe (H. list) : Ph. minor (Forst.). Mus. P. : PaycLoscorus rurus. Bechst. Bec-fin veloce; P. collybite. Cat. Marm. : PayzLopneusTE rurA Bechst. Pouillot véloce. [4 ad., Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873.] [4 ad., Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873.] [4 ad., Arcachon (cap Ferret), 27 mars 1873.] 4. ® ad., Arcachon (cap Ferret), 29 septembre 1873. [O ad. (hiver), les Iscles (Camargue), 13 janvier 1878. [4 ad., Turquie (coll. Alléon), 5 septembre 1875. 2. © ad., l'Albaron (Camargue), 8 décembre 1879. 158 A. MENEGAUX . Q ad., les Iscles (Camargue), 24 février 1881. . { ad., Raon-l'Etape (Vosges), 24 septembre 1881. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 4 janvier 1882. . { ad., Saint-Gilles (Camargue), 4 janvier 1882. . Q ad., les Iscles (Camargue), 4 février 1884. 200. — Phylloscopus sibilatrix sibilatrix (Bechst.) 1793 Bechstein : Molacilla sib.; Vieillot, Roux, Gray: Sylvia sylvicola Mont.; Nau- mann, Bonaparte: Sylvia sib.: Brehm, Bonap., Jaubert et Lap., Loche: Phyl- lopneuste sib. : Gray : Sibilatrix silvicola ; Sharpe (H. list) : Ph. sibilator (Bechst.). Mus. P. : PayzLoscopus sisiLAtTor (Bechst.). Pouillot siffleur; P. sylvicole; le grand Pouillot. Cat. Marm. : PHYLLOPNEUSTE siBILATRIX Bechst. Pouillot siffleur. 1. © ad., l'Albaron (Camargue), 6 mai 1879. [O jeune, Bois de Boulogne, 1° juillet 1879.] [Q ad., Dimidji (Turquie), 16 mai 1874 (coll. Alleon).] ad., les Iscles (Camargue), 21 avril 1883. ad., les Iscles (Camargue), 21 avril 1883. ad., les Iscles (Camargue), 21 avril 1883. ad., les [scles (Camargue), 21 avril 1883. ad., les Iscles (Camargue), 21 avril 1883. ad., les Sylves-de-Quatret (Camargue), 8 avril 1887. e 19 19% Où Où Os 40 Ca 10 201. — Phylloscopus bonelli bonelli (Vieill.) 1819 Vieillot, Roux, Bonaparte, Gray : Sylvia b.; Gould : Sylvia natlereri Tem.; Jaubert ct Lap., Loche, Salvadori : Phyllopneuste b.; Gray : Asilus b. Pouillot Bonelli, P. Natterer. Cat. Marm. : PHYLLOPNEUSTE BONELLtI Vieill. Pouillot Bonelli. [4 ad., Biscaros (Landes), 6 mai 1871. . d ad., Saint-Gilles (Camargue), 4 janvier 1882. . & ad., Saint-Gilles (Camargue), 4 janvier 1882. . d ad., les Iscles (Camargue), 15 février 1882. . d ad., les Iscles (Camargue), 15 février 1882. © ad., les Iscles (Camargue), 14 mars 1882. Q® ad., les Iscles (Camargue), 21 avril 1882. D à w À CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 159 202. — Regulus regulus regulus (L.) 1758 Linné : Motacilla reg.; Temminck : Sylvia reg.; Gray, Bonap., Keys. et BL. : Reg. cristatus Koch; Schinz, Roux, Bouteille : Reg. flavicapillus Naum. Roitelet ordinaire ; R. huppé. Mus. P. et Cat. Marm. : RecuLus crisrarus Koch. Roitelet huppé. TRS 100 À 40 À 10 À À O0 ad., le Crotoy, 11 octobre 1887.) ad., Bois de Boulogne, 5 mai 1878. ad., Raon-l'Etape (Vosges), 9 octobre 1879. ad., Marseille, 25 décembre 1879 (coll. Alleon).] ad., Marseille, 1° novembre 1879 (Coll. Alleon).] ad., les [scles (Camargue), 6 décembre 1881. ad., le Crotoy, 6 octobre 1884. ad., le Crotoy, 30 octobre 1887. ad., le Crotoy, 30 octobre 1887. NO = (ur) SO Eee 203. — Regulus ignicapillus ignicapillus (Tem.) 1820 Temminck, Naumann : Sylvia ig.; R. pyrocephalus Brehm ; R. mystaceus Vieil- lot; Gray, Sharpe (H. list) : Reg. ignicapillus. Roitelet triple bandeau; R. à moustaches. Cat. Marm. : Recurus 1G6Nicapiczus Licht. Roitelet triple bandeau. (® ad., Arcachon, 11 octobre 1872.) ({' ad., Arcachon, 13 octobre 1872.) . & ad., le Crotoy, 13 octobre 1876.) . d ad., Bois de Boulogne, à mai 1878. . d ad., le Crotoy, 4 novembre 1880. Q ad., le Crotoy, 22 novembre 1880. . 4 ad., Saint-Gilles, 20 décembre 1881. . d ad., Bruay (Pas-de-Calais), 10 avril 1885. @ ad., environs de Nimes, 3 février 1886. . d ad., Saint-Gilles (Camargue), 11 janvier 1887. . ad., la Teste (Gironde), 20 novembre 1887. . & ad., la Teste (Gironde), 27 novembre 1887. ® ad., la Teste (Gironde), 27 novembre 1887. = 160 A. MENEGAUX XXII. — PARIDÉS 204. — Parus major major L., 1758 Lesson : Parus ignotus"Lath. Mésange charbonnière. Cat. Marm. : Parus masor L. Grande charbonnière. [4 ad., Cuts (Oise), 15 juin 1877.] 1. j ad., les Iscles, 30 janvier 1881. 2. Q ad., Raon-l'Etape, 23 septembre 1881. 3. ® ad., Raon-l'Etape, 24 septembre 1881. 4. ad., les Iscles, 15 février 1882. 5. © ad., l'Albaron, 1° février 1883. 6. @ ad., les Iscles, 10 février 1883. 7. { ad., la Teste, 9 janvier 1886. 8. © ad., forèt de la Teste, 12 mars 1886. 9. © ad., le Crotoy, 21 décembre 1886. 10. ad., Saint-Gilles, 20 janvier 1887. 205. — Parus ater ater L., 1758. Parus carbonarius Pallas ; P. abietum Brehm.; Kaup. : Pœcila ater; Sharpe (H. list) : Periparus ater. Cat. Marm. : Parus ArTEr L. Mésange noire, petite Charbonnière. (4 ad., Ozoir-la-Ferrière, novembre) 1. 4 ad., Raon-l'Etape, 29 septembre 1878. 2. { ad., Raon-l'Etape, 5 octobre 1879. 3. Q ad., Raon-l'Etape, 9 octobre 1879. 4. { ad., la Teste (Gironde), 20 novembre 1887. 206, — Parus cœruleus cœruleus L., 1758 Gray, Kaup, Cabanis, Sharpe (H. list) : Cyanistes c. Cat. Marm. : Parus cœruLeus L. Mésange bleue. ( ad., la Teste, 28 février 1875.) ({ ad., la Teste, 6 mars 1885.) Se: CATALOGUE DES OISEAUX DE FA COLLECTION MARMOTTAN 161 («{ ad., la Teste, 28 février 1875.) (Q ad., la Teste, 6 mars 1875.) @® ad., la Teste, 22 avril 1878. © ad., la Teste, 22 avril 1878. Q ad., les Sylves (Camargue), 4 février 1884. . & ad., Saint-Gilles (Camargue), 17 décembre 1884. . d ad., Bruay (Pas-de-Calais), 10 avril 1885. . d ad., la Teste, 9 janvier 1886. © ad., la Teste, 14 mars 1886. . d ad., Saint-Gilles (Camargue), 3 janvier 1886. QD 1 © Où à © NO 207. — Parus cristatus mitratus Brehm, 1831 Brehm : P. mitralus et P. rufescens; Lophophanes cristatus brunescens Prazak ; Gadow (Cat.) : Parus cristatus L.; Sharpe (H. list) : Lophophanes mit. Mésange mitrée. Cat. Marm. : Parus crisrarus L. Mésange huppée. («{ ? ad., Barcelonnette, mai 1869.) 1. Q ad., la Teste, 24 décembre 1872. . & ad. (noce), la Teste, 14 avril 1878. . d ad., Raon-l'Etape, 19 octobre 1879. . d ad., Raon-l'Etape, 10 octobre 1879. . & ad., la Teste, 9 janvier 1886. . & ad., la Teste, 20 novembre 1887. . @ ad., la Teste, 27 novembre 1887. 1 OO SX à © N 208. — Parus palustris longirostris Kleinschm., 1897. Kleinschmidt; P. dresseri long. ; Gadow : Parus palustris L.; Sharpe (H. list) : Pœcila dresseri (Stejn.) (part.). Mus. P. : Parus paLusrnis L. | Mésange ou Nonnette des marais ; Nonnette cendrée. Cat. Marm. : Pœcicce communis Gerbe. Nonnette vulgaire, Nonnette cendrée. 1. d ad., Bruay (Pas-de-Calais), 10 avril 1885. 2. © ad., Bruay (Pas-de-Calais), 10 avril 1885. 162 A. MENEGAUX 208 bis. Cat. Marm. :Pæcice Pazusrris Kaup (var. alpestris). Nonnette des marais. 1. 4 ad., Barcelonnette, mai 1869. 209. — Parus lugubris lugubris Tem., 1820 Gray, Bonaparte : Pœcila lug.; Sharpe (H. list) : Pæcile lug. Coll. M. : Pæœcice LuGusris Kaup. Nonnette lugubre. [O ad., Varna (Bulgarie), octobre 1880. 4. © ad., Varna (Bulgarie), octobre 1850. 210. — Ægithalus caudatus roseus (Blyth) 1836 Blyth : Mecistura rosea; Mec. longicaudata Macgill. ; Gadow (Cat.), Sharpe Salvavori : Aeredula rosea ; Gray : Oriles roseus. Mésange à longue queue; Orite longicaude. Mus. P.: AcREDULA cAuDpaTA L. Cat. Marm. : Orrres cauparus G. R. Gray. Mésange à longue queue. 4. Z ad., Raon-l'Etape (Vosges), 11 octobre 1879. 2. © ad., Raon-l'Etape (Vosges), 11 octobre 1879. 3. © ad. (hiver), Grandcamp (Calvados), 20 février 1880. . 4. { ad., forêt de la Teste (Gironde), 12 mars 1886. 5. © ad., forêt de la Teste (Gironde), 20 novembre 1887. 6. { ad., forêt de la Teste (Gironde), 20 novembre 1887. 7. { ad., forêt de la Teste (Gironde), 20 novembre 1887. : @ ad., forêt de la Teste (Gironde), 22 janvier 1888. ) 9. { ad., forêt de la Teste (Gironde), 22 janvier 1888. 10. d el. forêt de la Teste (Gironde), 22 janvier 1888. 11. © ad., forêt de la Teste (Gironde), 4 février 1888. 12. © ad., forêt de la Teste (Gironde), 4 février 1888. 13. © ad., forêt de la Teste (Gironde), 4 février 1888. 211. — Panurus biarmicus biarmicus (L.) 1758. Linné, Bechstein, Temminck, Vieillot, Roux : Parus bi.; Selys-Longch.: Cala- mophilus bi. ; Boie : Ægithalus bi. ; Parus barbatus Pallas ; Mystacinus arun- dinaceus Brehm. Mésange à moustaches ; M. barbue ; M. des roseaux. Cat. Marm. : Panurus srarmicus Koch. Mésange à moustaches. 2 CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 163 [7 ad. (noce), les Iscles (Camargue), 4 avril 1878.] [8 ad. (noce), les Iscles (Camargue), 4 avril 1878.] [s' ad. (hiver), les Iscles, étang de Scamandre, 15 décem. 1878.] [® ad. (hiver), les [scles, étang de Scamandre, 15 décem. 1878.] [S ad. (hiver), les [scles, étang de Scamandre, 15 décem. 1878.] [® ad. (hiver), les [scles, étang de Scamandre, 15 décem. 1878.] 1. G ad. (hiver), Camargue, 4 janvier 1879. [S ad. (hiver), Camargue, 4 janvier 1879. [4 ad. (hiver), Camargue, 4 janvier 1879. [4 ad. (hiver), Camargue, 4 janvier 1879. [® ad. (hiver), Camargue, À janvier 1879. [J' ad., les Iscles, étang de Scamandre, 5 mars 1879.] [4 ad., les Iscles (Camargue), 27 avril 1879. 2, 4 ad., les Iscles, 27 avril 1879. 3. J ad., les Iscles, étang de Scamandre, 95 janvier 1880. 4. © ad. (hiver), les [scles (Camargue), 25 janvier 1880. 5. poussin, les Iscles (Camargue), 10 avril 4880. 6. ad., les Iscles (Camargue), 17 novembre 1881. 7. 4 ad., les [Iscles (Camargue), 20 décembre 1881. 8. © ad., les [scles (Camargue), 17 novembre 1881. 9. © ad., les Iscles (Camargue), 17 novembre 1881. ad., les Iscles : ad., les Iscles 19? ad., les Iscles 13. 14. ad., les Iscles 15: 16. > re HOÈRRXN HON À 1010 10 0 À À 40 212, — Anthoscopus pendulinus pendulinus (L.) 1758 Camargue), 4 février 1882. (Camargue), 4 février 1882. Camargue), 4 février 1882. ad., les Iscles (Camargue), 20 décembre 1882. ) ) Camargue), 20 décembre 1882. ) ad., les Iscles (Camargue), 28 décembre 1882. ad., les Iscles (Camargue), 16 décembre 1885. ad. (noce), Nissan (Hérault), 5 avril 1887. ad., Saint-Gilles (Camargue), 18 janvier 1888. ad., Saint-Gilles (Camargue). 18 janvier 1888. Linné : Motlacilla p.; Gmelin : Parus narbonensis; Boie, Cabanis, Gray; Ægi- thalus p.; Pendulinus polonicus et medius Brehm ; Sharpe (H. list) : Remiza p. Mésange remiz; M. Mus. P. et Cat. Marm. : /Æcrraazus PENDuLINUS Boie. 1. J ad., les Iscles penduline. Rémiz penduline. (Gard), 4 janvier 1879. 164 ; A. MENEGAUX 2. © ad., les Iscles (Card), 4 janvier 1879. 3. { ad., les Iscles (Gard), 5 mars 1879. 4. Q® ad., les Iscles (Gard), 5 mars 1879. 5. Q . les Iscles (Gard), 4 mai 1879. 6. < ad. (noce), l'Albaron (Camargue), le mai 1879. 7. ® ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 17 mai 1879. 8. { ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 17 mai 1879. |® ad. (noce), l'Albaron rene 17 mai 1879.] 9. © jeune, l’Albaron (Camargue), 25 juin 1879. 10. © jeune, l'Albaron (Camargue), 25 juin 1879. 11. © ad., les Iscles (Camargue), 4 février 1881. 12. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 9 janvier 1886. XXIV. — AMPÉLIDÉS 213. — Ampelis garrulus L., 1758 Temminck, Pennetier : Bombycivora garrula; Vieillot, Naumann, Reichenow : Bombycilla garrula. Jaseur de Bohême ; Grand Jaseur ; Jaseur ordinaire. Cat. Marm. : AmPgzcis Garruzus L. Jaseur de Bohème. D 1. { ad., Pologne. 2. Q ad., Pologne. 3. ® ad., Remiremont (Vosges), 15 janvier 1867. XXV. — MUSCICAPIDÉS 214. — Muscicapa atricapilla L., 1766 Gray, Sharpe (H. list) : Hedymela ut. Gobe-mouches noir ; Gobe-m. bec-figue. Cat. Marm. : Muscicapa nicra Briss. Gobe- mouches noir. ad., le Crotoy , 28 avril 1869.) ue Arcachon, 25 septembre 1873. ad., la Teste, 6 mai 1876.) jeune de l’année, la Teste, 15 septembre 1877. jeune de l’année, la Teste, 15 septembre 1877.) ad. (noce), l'Albaron, 6 mai 1879. ad. (noce), l’Albaron, 6 mai 1879. ad. (noce), l’Albaron, 15 avril 1880. > CES +O À TS A 19 XANXRX +0 Q _— RARE CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 165 6. ad. (noce), l'Albaron, 6 avril 1881. 7. { ad., Saint-Gilles, 28 avril 1887. 215. — Muscicapa grisola L., 1766 Gobe-mouches gris. Cat. Marm. : Burazis crisoza Boie. Butalis gris. ad., Arcachon, 25 septembre 1873.) ad., Arcachon, 25 septembre 1873.) ad. (noce), la Teste, 6 mai 1876. ad. (noce), la Teste, 6 mai 1876. ad., la Teste, 23 septembre 1877. ad., la Teste, 23 septembre 1877. ad., l’'Albaron (Camargue), 1°" octobre 1879. ad., environs de Nimes, 11 juin 1882. ad., les Iscles (Camargue), 9 mai 1883. HSE NE 40 40 40 OO, 40 O, 40 G, XXVIL — HIRUNDINIDÉS 216. — Hirundo rustica L., 1758 # H. domestica Pallas : H. cahirica Hartlaub. Hirondelle de cheminée. Cat. Marm. : Hiruxoo rusrica L. Hirondelle de cheminée. 1. 4 ad., Ozoir-la-Ferrière, 2 mai 1867. 2. & ad., Saint-Dizier, 29 août 1872. (Q ad., Saint-Dizier, 29 août 1872.) (jeune Saint-Dizier, 29 août 1872.) 3. © ad. (var. albine), Mestras, près Arcachon, 17 octobre 1872. 4. { jeune de l’année, Paris, 98 juillet 1875; gorge jaune pâle. ad., marais de Bouin (Vendée), 31 juillet 1881. . © jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 14 août 1884. © ad., le Crotoy, 11 mai 1885. 1 © 247. — Chelidon urbica (L.) 1758. Linné, Roux, Naumann, Hirundo urb.; Reichenow : Chelidonaria et Delichon urbica ; Brehm : Chelidon fenestrarum et tectorum; Sharpe (H. list) : Che- lidonaria ur. Hirondelle de fenêtre ; IH. au croupion blanc. 166 A. MENEGAUX Cat. Marm. : Cuerinon urgBica Boie. Hirondelle de fenêtre. © ad., le Crotoy, juillet 1868. . d ad., le Crotoy, juillet 1868. . d ad., le Crotoy, 20 mai 1877. © ad. (blanche), le Crotoy, 9 septembre 1879. © jeune de l’année, le Crotoy, 38 octobre 1881. = © D = ©c 218. — Riparia riparia (L.\ 1758 Linné, Temminck, Naumann : Hirundo rip.; Boie, Brehm., Bonaparte : Cotyle rip.; Gray, Sharpe (Cat.) : Cotile rip.; Sharpe (H. list) : Clivicola rip. Hirondelle de rivage, ou riveraine. Mus. P. et Cat. Marm. : Coryce ripariA Boie. Hirondelle de rivage; H. riveraine. ({ ad., le Crotoy, 27 avril 1869.) (® ad., le Crotoy, 27 avril 1869.) . 4 ad. (noce), le Crotoy, 26 avril 1878. (® jeune de l’année, le Crotoy, 21 août 1878.) (© jeune de l’année, le Crotoy, 21 août 1878.) ) ) ES ( jeune de l’année, le Crotoy, 21 août 1878. . jeune de l’année, le Crotoy, 21 août 1878. . jeune de l’année, le Crotoy, 21 août 1878.) © ad., marais de Bouin { Vendée), 28 août 1882. © jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 14 août 1884. . © jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 14 août 1884. © jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 14 août 1884. © jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 14 août 1884. . ® jeune de l’année, le Crotoy, 11 septembre 1885. D Œ à ON Es] co oo 219. — Cotyle rupestris (Scop.) 1769 Scopoli, Temminck, Naumann : H. rup.; Roux : H.montana (Gm.): Cotyle rup.; Gray, Lesson : Biblis rup. ; Loche, David et Oustalet, Sharpe (H. list) : Péyo- noprogne rup. Mus. P. : Coryce rupesrris (Scop.) Hirondelle de rocher; I. grise des rochers. Cat. Marm. : Biscis RuPESTRIS Scop. Biblis rupestre, hirondelle de rocher. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN * 467 1. J ad. (noce), bords du Gardon, la Baume, 23 avril 1880. 2. { ad. (noce), bords du Gardon, 3 mai 1880. 3. ad. (noce), bords du Gardon, 41 juin 1882. É 4. 4 ad. (noce), bords du Gardon, 14 avril 1883. 5. { ad. (noce), bords du Gardon, 16 août 1883. XXVIIL — GYPSÉLIDÉS e la Baume, Baume, Baume, Baume, 220. — Apus apus (L.) 1758 près près près près près Nîmes, Nîmes, Nimes, Nîmes, Nîmes, Linné, Gmelin, Bechstein : Hirundo apus; Boie, Hartert (Cat.) : Micropus apus ; Apus murarius; Roux, Gray, Brehm : Cypselus murarius Tem.; Lesson : Naumann, Sharpe (H. list) : Cypselus apus (L. Mus. P. : CyPsezus apus (L.) Martinet noir; M. de muraille. Cat. Marm. : CyPpseLzus aApus Ill. Martinet noir. ad., Paris, 25 mai 1871. ad Paris 29 mater ad., le Crotoy, 16 mai 1875. ad., le Crotoy, 16 mai 1875. ad., la Bernerie-Retz, 8 mai 1879. ad., le Crotoy, 24 juin 1884. DS 1% Où Ci 40 Ou 40 40 ) ad., Raon-l’Etape (Vosges), 23 mai 1885. 221. — Apus melba (L.) 1758 Linné, Gmelin, Beschtein : Hirundo m.; Vieillot, Roux, Naumann, Sharpe (H. list), Gray : Cypselus m.; Temminck, Crespon, Schalow : Cypselus alpinus ; Boie, Hartest, (Cat.) : Micropus m. Mus. P. : CyPsezus MELBA (L.) Martinet des Alpes ; Grand martinet à ventre blanc. Cat. Marm. : CYPSELUS MELBA 1h. Martinet alpin, à ventre blanc. 1. J ad., ravin de Constantine (Algérie), 12 avril 1881. 168 A. MENEGAUX © ad., ravin de Constantine (Algérie), 12 avril 1881. . 4 ad., ravin de Constantine (Algérie), 12 avril 1881. © ad., ravin de Constantine (Algérie), 12 avril 1881. < ad., ravin de Constantine (Algérie), 12 avril 1881. ec 1 XX VIII. — CAPRIMULGIDÉS 222. — Caprimulgus europæus L., 1758 xoux : Cap. vulgaris Vieillot. Engoulevent d'Europe; lette-chèvre ; Crapaud volant (Brisson). Cat. Marm. : CaprimuLGeus EuroPpAcus L. Engoulevent d'Europe. Q ad., la Teste, 30 avril 1872. Q ad., Villers, près Mantes, 15 juillet 1872. < ad., Villers, près Mantes, 15 juillet 1872. ad., la Teste, 8 mai 1873. ad., la Teste, 14 mai 1873. ad., la Teste, 13 juin 1873. ad., le Crotoy, 31 août 1875. ad., ie Crotoy, 7 septembre 1877. (© jeune de l’année, le Crotoy, 7 octobre 1877. 9. 4 ad., le Crotoy, 24 mai 1879. 10. ® ad., le Crotoy, 26 septembre 1882. 11. © ad. (variété), Saint-Gilles (Camargue), 13 octobre 1883; l'abdomen est blanc; les rémiges primaires sont blanches, ainsi que les grandes couvertures des ailes. HOUR © NN = N C9 XXIX. — COLUMBIDÉS 223. — Columba palumbus L., 1758. Bonap., Loche, Gould : Palumbus lorquatus (Leach.) Mus. P.: Pazumurus rorquarus Leach. Pigeon ramier; Colombe ramier ; Palombe. Cat. Marm. : CoczuuBa PALuMBuSs L. Ramier. 1. ® ad., Villenoye, près Meaux, 9 mars 1875. 2. { ad., Villenoye, près Meaux, 3 avril 1875. 3. à ad., le Crotoy, 24 février 1882. CATALOGUR DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 169 224. — Columba œnas L., 1758 Loche: Palumbæna columbella Bp. Pigeon colombin; P. sauvage ; Petit ramier. Cat. Marm. : CocuuBa œxas L. Colombin. 1. ad., Saint-Dizier, 2 avril 1869. 2. j ad., forèt de Compiègne, 6 avril 1869. 3. ad., le Crotoy, 7 septembre 1875. 4. J' ad., Bagnères-de-Bigorre, 15 octobre 1878. 5. ad., Bagnères-de-Bigorre, 15 octobre"1878. 225. — Columba livia Briss. 1760 Lesson : Col. «amaliæ Brehm. Pigeon Biset; Pigeon de roche. Coll. M. : CocuuBa Livia Briss. Biset sauvage. l. 4 poussin, côtes de l’île de Houat (Morbihan), 13 septemb. 1879. . ® poussin, côtes de l'île de Houat (Morbihan), 13 septemb. 1879. ad., grottes de Belle-Tle-en-Mer (Morbihan), 10 sept. 1879. ' ad., grottes de Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), 12 mars 1880. 5. © ad., grottes de Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), 14 mars 1880. 6. < ad., grottes de Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), 27 mars 1880. 7. © ad., grottes de Belle-[le-en-Mer (Morbihan), 8 janvier 1882. 8. { ad., grottes de Belle-[le-en-Mer (Morbihan), 7 février 1882. à Œ 1? Qi 226. — Ectopistes migratorius (L.) 1766 Linné, Gmelin, Temminek, Vieillot : Columba m.: Swainson, Gundlacher : E. migraloria ; Gray, Salvadori (Cat.) : E. migratlorius. Pigeon migrateur; lourterelle des Canards: Colombe voyageuse ; Pigeon de passage (Buffon). Cat. Marm. : Ecropisres micraTorius L. Pigeon migrateur. 1. Un j adulte, Europe. 4170 A. MENEGAUX 227. — Turtur turtur (L.) 1758 #i ch 4 SM) A0 Linné, Temminck, Savi, Naumann ; Columba t.; Turltur communis Selb.; Dresser, Kôünig ; Æ. vulgaris Eyt.; Bonap., Salvadori, Gould, Sharpe, Homey : E. aurilus Gray: Sharpe, Hartert. Salvadori (Cat.)£ T. furtur. Tourterelle des bois; T. d'Europe. Mus. P. et Cat. Marm. : Turrur Aurirus Ray. Tourterelle vulgaire. ad., forêt de la Teste, 11 mars mai 1873. ad., forêt de la Teste, 1° juin 1873. ad., forêt de la Teste, 1° juin 1873. ad. (noce), fogêt de la Teste, 18 mai 1878. ad., environs de Melun, 22 mai 1881 6 la Bernerie (Loire-Inférieure), 1°" juin 1884. DESRE CAC 410 À À +0 À +0 XXX. — PTÉROCLIDÉS 228. — Pteroclurus alchata (L.) 1766 Linné, Gmelin, Bonnat : Tetrao al.; Temminck, Lichtenstein, Kaup, Gray : Pterocles al.; Tetrao chata Pall.; Sharpe (H. list.); Pferoclidurus alchatus. Mus. P. : Preroces ALcHaTus L. Ganga cata. Cat, Marm. : PrerocLes ALcHATA L. Ganga cata. [4 ad., Algérie (Biskra), fin février.) [® ad., Algérie (Biskra), fin février.) L. © ad., la Crau, près Arles, 10 novembre 1879. 2. © ad., la Crau, près Arles, 1°’ janvier 1880. 3. Q lue de l’année, la Crau près Arles, 22 décembre 1879. 4. © jeune de l’année, la Crau près des, 10 décembre 1879. . 5. jeune de l’année, la Crau près Arles, 11 février 1880. 6. © ‘ad., Saint-Martin-de-Crau (Arles), 1° octobre 1881. 7. Q ad., Saint-Martin-de-Crau (Arles), 2 octobre 1881. 8. © ad., Saint-Martin-de-Crau (Arles), 13 novembre 1882. [{ ad., Saint-Martin-de-Crau (Arles), 3 décembre 1882.) 9. ad., Saint-Martin-de-Crau (Arles), 12 janvier 1883. 10. ad., Saint-Martin-de-Crau (Arles), 30 août 1884. ad., l'Albaron (Camargue), 21 novembre 1884. ad., la Crau, 11 décembre 1885. = 19 +0 CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 174 13. 4! ad., la Crau, 11 décembre 1885. 1%. © ad., la Crau, 14 décembre 1885. 15. © ad., la Crau, 15 décembre 1885. 16. ad., la Crau, 1°" janvier 1886. 17. ad., la Crau, 1° janvier 1886. ES ge +0 ad., la Crau, 31 décembre 1886. 229. — Pteroclurus senegallus (L.\ 1767 Tetrao sen. Linné ; Shelley : Pferocles senegallus; Gray Elliot : Plerocles sene- galis; Rüppell : Pferocles senegalis; Pterocles quttatus Lichtenstein. Ganga du Sénégal; Gélinotte du Sénégal. 1. © juv., oasis d'Aumale (Sahara), 28 avril 1882 (D' Martin). 2. J juv., oasis d'Aumale (Sahara), 29 avril 1882 (D' Martin). (Anciens n° 19 et 20 de l'espèce précédente.) 230. — Pterocles arenarius (Pall.) 1775 Pallas, Bonnat : Tefrao ar.; VNieillot : Oenas arenaria ; Sharpe (H. list) : Pteroclis ar. Gange unibande. Cat. Marm. : PrerocLEs ArENARIUS Pall. Ganga unibande. 1. ad., Espagne, 16 décembre 1880. 231. — Syrrhaptes paradoxus (Pall.) 1773 Pallas : Tetrao par.; Schinz, Jardine, Kaup : S. pallasii Tem.; S. heleroclita Vieill. Syrrhapte ou Tétras paradoxal; Poule des Steppes. Coll. M. : SyrRHAPrES paRaDOxUSs Pall. Syrraphte paradoxal. 1. ad., le Hourdel (Somme), 17 mai 1888. XXXI — TÉTRAONIDÉS 232. — Lagopus scoticus (Lath.) 1778 Latham, Schinz : Tetrao se.; Tetrao saliceli Tern.; Leach., Vieillot, Olphe-Gal- liard : Lag. scolicus. Lagopède d'Ecosse; Grouse; Poule des marais; Gélinotte d'Ecosse. 179 A. MENEGAUX Cat. Marm. : Ternao (Lacopus) scoricus Lath. Lagopède rouge ou d'Écosse. Grouse. © ad., Irlande. ad., Irlande. © jeune de l'année, Ecosse, 30 septembre 1887. jeune de l’année, Ecosse, 5 octobre 1887. 233. — Lagopus lagopus (L.) 1758 Linné, Gmelin, Pallas : Tetrao lag. ; Boie, Gray, Dresser: Lag. albus (Gm.) ; Olphe-Gaillard : Lag. subalpinus (Nilss.) et Lag. brachydactylus Gould. Mus. P.: Lacorus aAzBuSs Gm. Lagopède blanc ; Gélinotte blanche ; Grouse blanche. Cat. Marm. : Terrao (Lacorus) arBus Vieill. Lagopède blanc, subalpin. 234. — Lagopus mutus (Montin) 1786 Montin, Seebohm : Tetrao m.; Roux, Naumann, Schinz : Tetrao lagopus Scop. (nec Linné); Olphe-Galliard : Le vulgaris Vieill. et L. alpinus (Nilss.) Lagopède des Alpes ; Ptarmigan. Cat. Marm. : Lacopus murus Montin. Lagopède alpin; Gélinotte blanche. 1. jeune, pl. d'automne, Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). 2. ad., pl. de printemps, Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). 3. { ad., pl. d'hiver, vallée de Campan (Bagnères-de-Bigorre), 17 janvier 1870. 4. { jeunedel'année(automne), Bagnères-de-Bigorre, 10 oct. 1883. 5. © jeuncde l'année (automne), Bagnères-de-Bigorre, 4 oct. 1885. 6. © ad., (hiver), Bagnères-de-Bigorre, 5 janvier 1885. 7. Q ad., Bagnères-de-Bigorre, 6 mars 1888. 235. — Tetrao urogallus L., 1758 Salvadori: Urogallus vulgaris Flem. Mus. P.: TerrAoGALLuSs uRoGALLUS L. Grand coq de Bruyère. 1e . (hiver), Norvège (acheté à la halle de Paris), 5 mars 1886. 2. © ad. (hiver), Norvège (acheté à la halle de Paris), 5 mars 1886. 3. { ad. (hiver), Russie (acheté à la halle de Paris), 20 fév. 1888. 4. 4 ad. (hiver), Russie (acheté à la halle de Paris), 20 fév. 1888. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 173 Cat. Marm.: TEerrao urocazzus L. 1 2. ô. / b) -Q LAON Coq de Bruyère. ad., Remiremont (Vosges), 15 octobre 1868. ad., Luchon (Hautes-Pyrénées), 15 mai 1876. ad., Bagnères-de-Bigorre (H'*-P.), 1° septembre 1881. ad., Remiremont, 29 novembre 1881. ad., Raon-l'Etape, 7 avril 1884. Cat. Marm. : Terrao nys8ripus L. Tetras hybride. 1. 4 ad., Sibérie, 1884. 2. ad., Sibérie, 1884. Ce sont deux hybrides de Tétras ordinaire et de Tétras à queue fourchue. 236. — Tetrao tetrix L., 1758 Swainson, Jardine, Olphe-G., Gilioli, Ogilvie-Grant (Cat.), Sharpe (H. list) : Lyrurus tetrix (L.). Petit coq de bruyère ; Grouse noire. Cat. Marm. : TErrao TETRIx Linn. Coq de bruyère à queue fourchue. 1. 4 ad., Ecosse, octobre 1886. 2. © ad., Ecosse, novembre 1886. 3. { ad., Sibérie, 1884; variété mouchetée de blanc, les couver- tures des ailes sont blanches. 237. — Tetrao bonasia L., 1758 Bonap., Jaubert et Lap. : Bonasia sylvestris Brehm.; Keys. et BL., David et Oust., Ogilvie-Grant (Cat.), Sharpe (H list) : Tetrasles b.; Gray : Bonasa betulina (Scop.) ; Olphe-G. : Tetrastes bonasa. Gélinotte ; Grouse des noisettes. Mus. P. et Cat. Marm. : Bonasa syLvestris Brehm. Heu A +0 40 K À +0 Gélinotte des bois. ad., Remiremont (Vosges), 10 janvier 1861. ad., Remiremont (Vosges), 20 janvier 1869. ad., Ardennes, 10 octobre 1886. ad., Ardennes, 10 octobre 1886. ad., Russie (acheté à la Halle, 5 mars 1887). ad., Russie (acheté à la Halle, 15 février 1888). 174 À. MENEGAUX 238. — Francolinus francolinus (L.) 1766 Linné : Tetrao fr.: Vieillot, Valenciennes, Lesson, Malherbe : Perdix fr.; Gould, Gray, Schalow, Dresser : Fr. vulgaris Steph. ; Keys. et BI. : Atfagen fr. Francolin commun ; F. à collier roux. Mus. P. et Cat. Marm. : FrancoziNus vuLGaris Steph. Francolin vulgaire. 1. J ad., île de Chypre, 2 février 1882. 2. © ad., île de Chypre, 10 février 1882. 239. — Gaccabis saxatilis (Meyer) 1805 à Wolf et Meyer, Vieillot, Roux, Schinz, Crespon, Malherbe, Jaubert et L., Olphe-G. : Perdrix sax.; Bonap., Keys et BL.: Perdix græca Steph.; Gray, Olphe-G. : Caccabis græca (Steph.) Mus. P. : Caccapis cræcA Briss. Perdrix bartavelle ; Bartavelle. Cat. Marm. : PEerprix GRæcA Briss. Bartavelle. 1. ad. (acheté à Paris en chair), 20 décembre, 1872. { ad., Piémont (acheté aux halles de Paris), 5 décembre 1885. 240. — Caccabis chucar (Gray) 1830 Gray : Perdrix chucar. Cat. Marm. : Pernix cuukar J.-E. Gray. Perdrix Chukar. 1. ad., Pera (Turquie), 29 décembre 1871 (Coll. Alleon). 241. —- Gaccabis rufa (L.) 1758 Linné, Bechstein : Tetrao rufus: Vieillot, Millet, Roux, Bouteille, Naumann, Crespon : Perdix rubra Tem.; Gray, Salvadori, Olphe-G., Ogilvie-Grant (Cat.) : Caccabis rufa; Olphe-G. : Perdrix atrorufa Nincelot et P. xantho- pleura Vince. Perdrix rouge d'Europe. Cat. Marm. : Perpix RuBra. Briss. Perdrix rouge. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 1 = © 1. Q ad., Berry, janvier 1867. 2. O ad. (variété), acheté à Paris en chair, 7 novembre 1874. 3. { ad., Dourdan (Seine-et-Oise), 27 janvier 1877. [® ad., Dourdan (Seine-et-Oise), 27 janvier 1877, . Poussin, la Bernerie-en-Retz (Loire-Inférieure), 1°" octobre 1878. . Q ad. (variété), Châteauneuf (Charente), 8 novembre 1881. . © jeune de l’année, Sarthe, 31 août 1887. . © jeune de l’année, Sarthe, 8 septembre 1887. ad. (variété isabelle) (Camargue), 28 octobre 1887. NS @@ 1 © © 242. — Gaccabis petrosa (Gm) 1786 Gmelin : Telrao pelrosa: Sclater : Perdix barbara Bonn. : Vieillot, Temminck, Schinz, Roux, Malherbe : Perdix pel.; Gray, Kœænig, Ogilvie-Grant (Cat.) : Caccabis p. Perdrix de roche ou de la Gambra (Buffon); P. de Barbarie. Cat. Marm. : PerDix PErRosA Lath. Perdrix de roche. 1. © ad., environs de Constantine (Algérie), 2 avril 1881. 2. Q ad., environs de Constantine (Algérie), 2 avril 1881. 243. — Perdix perdix (L.) 1158 Linné, Bechstein : Tetrao p.; Temminck, Vieillot, Millet, Roux, Olphe-G. : P. cinerea Lath.; Bonaparte. Keys et BI., Jaubert et Lap., Dubois : Siarne cinerea; Gilioli : Slarne p.; Hartert, Ogilvie-G. (Cat.); Perdix p. Mus. P. : Pernix cixerEA Lath. Perdrix grise ; P. commune, Perdrix cendrée (Olphe-G.). Cat. Marm. : SrARNA CINEREA Bp. Perdrix grise. 1. © ad., Meaux, 15 octobre, 1871. 2. Q ad., Roquette, le Crotoy, 24 décembre 1871. 3. { ad., Roquette, le Crotoy, 24 décembre 1871. 4. 5,6. © Trois poussins, Cuts (Oise), 24 juin 1875. 7. © Deux poussins, Cuts (Oise), 24 juin 1878. 8. © jeune de l’année (variété), Cuts (Oise), 8 octobre 1875. 9. 4 ad., Cuts (Oise), 23 mars 1876. *10. 4 ad., Cuts (Oise), 23 mars 1876. 11. 4 ad. (var. montana) (acheté à la Halle de Paris). [® ad. (variété), Cuts, 16 septembre 1877.] 176 A. MENEGAUX 19 . & ad., Roquette, Bondy, 24 janvier 18178. 13. © jeune de l’année (variété), Cuts, 12 septembre 1882. 44. © ad., Sainte-Maure (Indre-et-Loire), 5 janvier 1882; variété moins rousse que la précédente. 15. { ad. (variété), plaines de la Beauce (achetée à la halle de Paris), 7 septembre 1885. 244. — Coturnix coturnix (L.) Linné Pallas : Tetrao cot.; Millet, Temminck, Vieillot, Crespon, Roux : Perdix cot.; Jaubert et Laup, Dresser : Cat. communis Bonn.; Montagu, Fontaine, Olphe-G. : Cot. major Bechst., Kœnig : Cat. dactylisonans Tem.; Keys.et BI. : Ortygion cot.: Colt. vulgaris Bout.; Ortyx communis Lemett. Caille commune; Caille vulgaire. Mus. P. et Cat. Marm. : Corurnis communis Bonnat. Caille. ® ad., Normandie, 7 septembre 1871. À < ad., Normandie, 7 septembre 1871. . © jeune de l’année, le Crotoy, 2 novembre 1871. @ ad. (hiver), la Bernerie(Loire-Inférieure), 10 janvier 1879. { poussin, l’Albaron (Camargue), 22 août 1879. . & ad. (automne), la Bernerie (Loire-Inférieure), 12 sep- tembre 1880. = 1. ad. (noce), la Bernerie (Loire-Inférieure), 21 septembre 1882. 8. jeune de l’année, les Moutiers (Loire-[nfér.), 95 juillet 1882. 9. ' jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 31 juillet 4882. 10, 11, 12. © trois poussins, le Crotoy, 27 août 1883. 13. 4 ad., Sylves-de-Quatret (Camargue), 10 janvier 1887. ot à OU RO (ep) 245. — Phasianus colchicus L., 1766 Faisan ordinaire ou de Colchique. Cat. Marm. : Paasranus coccnicus L. Faisan ordinaire. 1. J ad. XXXII — OTIDÉS 246. — Otis tarda L.. 1758 Otis major Brehm. Outarde barbue ; Grosse Outarde. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 1477 Cat. Marm. : Oris rarpa L. Grande Outarde, O. barbue. (© ad., Kustendje, 15 mai 1875.) 1. ad., Kustendje, 10 mai 1875; grande taille. 2. O ad., le Crotoy (garennes de Saint-Quentin), 6 avril 1880. 3. © ad., l'Albaron (Camargue), 19 janvier 1885. 247. — Tetrax tetrax (L,) 1758 Linné : Ofis {.; Bonap., Loche : Ofis campestlris Leach.; Ofis minor Brehm. Outarde canepetière ; Petite Outarde. Mus. P jet Cat. Marm. : Oris rerrax L. Canepetière. 1. Q ad., plaines de Châlons (Champagne), 28 septembre 1868. 2. { ad., les Grandes-Chapelles (Aube), 1° juin 1876. 3. ® ad., les Grandes-Chapelles (Aube), 16 juin 1874 4. J ad., Kustendje, 18 mai 1875. 5. jeune de l’année, champs entre le Crotoy et Rue, 6 sep- tembre 1875. 6. { ad., landes de Mestras, près la Teste, 26 mars 1876. 7. { jeune de l’année, plaines de la Crau, 20 novembre 1878. 8. ad. (noce), Sainte-Maure (Indre-et-Loire), 12 mai 1885. 9. © poussin, la Dobrutscha, juin 1882. 10. © poussin, la Dobrutscha, juin 1882. 248. — Houbara undulata (Jacq.) 1784 Jacquin : Psophia und. ; Vieillot, Temminck, Gurney, Kœnig: Ofis h.; Lesson, Gray : Chlamydotis h.; Gray: Eupodotis h.: Dresser: Ofis und. Petite outarde huppée d'Afrique ; Outarde houbara. Cat. Marm.: HouBara unpuLarTa G.R. Gray. Houbara ondulée. ({ ad., Algérie). 1. j ad., Algérie. A. MENEGAUX XXXIIT. — GLARÉOLIDÉS 249. — Glareola fusca (L.) 1766 Linné : Tringa f.; Keys. et BL., Jaubert et Lap., Loche, Sharpe (Cat. et H. list), Gray : Gl. pratincola Leach. Glaréole à collier ; GI. g'iarole ; Perdrix de mer à collier ; Giarole (Buffon). Cat. Marm. : GLAREOLA PRATINCOLA L. Glaréole à collier. 1. © ad., Kustendje, 22 mai 1875. 2. j ad., Kustendje, 20 mai 1875. ; [{ ad., les Marismas du Coto del Rey (Séville), 21 juin 1877.] 3. O poussin, les Marismas du Coto del Rey (Séville), 21 juin 1877; tacheté sur le jugulum. 4. J ad. (noce), le Crotoy, 29 mai 1879. 250. — Glareola melanoptera Nordm., 1842 Gray : Gl. nordmanni Fischer ; Gl. pallasi Bruch. Glaréole ou Giarole mélanoptère. Cat. Marm.: GLAREOLA MELANOPTERA Nordm. Glaréole mélanoptère. [Un ad., Europe orientale (M. Alléon).| 1. Un ad., Europe orientale (M. Alléon). XXXIV. — CHARADRIIDÉS 251. — Oedicnemus œdicnemus (L.) 1758 Linné: Charadrius oed. ; Naumann, Bonap. Crespon, Gurney, Kænig : Oed. crepitans Tem. ; Oed. Scolopax Dresser; Sharpe (Cat.), Hartert: Oed. oed. Oedicnème criard ; Courlis de terre ; Grand Pluvier. Cat. Marm.»OEnrcNemus crepiraxs Tem. Oedicnème criard. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 179 1. ad., le Crotoy, 22 juillet 1869. 2. .Q pis le Crotoy, 24 mars 1873. 3. ® ad., la Teste, 15 janvier 1876. À. © poussin, dunes de Saint-Quentin (Picardie), 18 juillet 1876 5. O poussin, dunes de Saint-Quentin (Picardie), 18 juillet 1876. Ces deux spécimens sont marqués de deux raies dorsales longitu- dinales noires et d’une raie de chaque côté sur les flancs. 6. © poussin, dunes de Saint-Quentin (Picardie), 26 juillet 1876. 1. ® ad., le Crotoy, 22 mars 1877. 8. j ad., le Crotoy, 12 avril 1877. 9. © poussin, dunes de Saint-Quentin, près le Crotoy, 10 juin 1878. Les raies noires sont peu nettes. 10. & ad., le Crotoy, 17 avril 1879. 11. ad., le Crotoy, 17 avril 1879. 12. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 16 octobre 1883. 13. © ad., Sainte-Marie (Loir-et-Cher), 27 avril 1887. 252. — Cursorius gallicus Gm., 1788 Gmelin, Bolle: Charadrius gall.; Bonap.:Cursorius europaeus Lath.; Temminck, Lesson, Crespon, Kœænig : Cursorius isabellinus Meyer et W.; Roux : Tachy- dromus gall.; Vieillot : Tachydromus europaeus (Lath.). Gourvite gaulois; C. isabelle ; le Court-vite (Buffon). Cat. Marm. : Cursorius GaLLicus Gm. Courvite gaulois. Un ad., Tunis, juillet 1868. Un ad., Constantine (Algérie), avril 1881. 253. — Charadrius apricarius L., 1:88 Vieillot, Temminck, Roux, Selys, Crespon, Jaubert et Lap., Sharpe (Cat. et 4. list.) : Char. pluvialis L.:; Naumann : Ch. aureus Suckow; Lesson, Bonap., Loche : Pluvialis ap. Pluvier ; P. doré. Cat. Marm. : Pruviazis Apricarius L. Pluvier doré. 7 ad. (noce), le Crotoy, 25 mai 1870 1. J ad 21 de l’année, Arcachon, 13 novembre 1872. 3. Q ad. (transition), le Crotoy, 28 février 1873. 180 A. MENEGAUX 4. { ad. (hiver), bassin d'Arcachon, 29 septembre 1873. 5. © jeune de l’année, le Crotoy, 17 septembre 1875. 6. © jeune de l’année, le Crotoy, 30 octobre 1876. 7. © ad. (transition), le Crotoy, 12 avril 1877. 8. © jeune de l'année, le Crotoy, 24 septembre 1878. . Q jeune de l'année, baie de Bourgneuf, la Bernerie, 11 oc- ne 1878. © 10. © ad. (hiver), Saint-Gilles (Camargue), 26 octobre 1882. 11. ' ad, l'Albaron (Camargue), 17 avril 1885. 12. < ad., Saint-Gilles (Camargue), 16 avril 1887. 143. © 1 Saint-Gilles (Camargue), 16 avril 1887. 14. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 16 avril 1887. 254. — Squatarola. squatarola (L.) 1758 Linné, Scopoli : Tringa sq.; Temminck, Crespon, Fallon : Vanellus melano- gaster Bechst. ; Lesson, Olphe-G. : Sq. grisea Leach. ; Roux, Jaubert et Lap. : Vanellus Rhone Vieillot ; Charadrius hel. (V.); San (Gat. et H. list), Gray : Squatarola hel. (V.); Naumann: Charadrius sq.(L.); Schlegel : Plu- vialis varius (L.). Mus. P. : Caaraprius varius Briss. Vanñheau suisse, V. pluvier. Cat. Marm. : PLuvrauis varius Briss. Vanneau suisse. 1. ® ad. (hiver), le Crotoy, 30 novembre 1869. 2. ad. (noce), le Crotoy, 21 mai 1812. 3. ® jeune d’un an (transition), Arcachon, 41 mai 1873. 4. ® ad. (transition), le Crotoy, 15 mai 1873. 5. j ad. (noce), le Crotoy, 15 mai 1873. 6. ® Jeune d’un an (transition), le Crotoy, 15 mai 1873. 1. J' ad. (transition), Le Crotoy, 15 mai 1873. 8. (Q ad. (transition), le Crotoy, 15 mai 1873). 9. J' ad. (noce), le Crotoy, 15 mai 1873. 10. j ad. (hiver), le Crotoy, 1° novembre 1875. 11. Ç ad. (noce), le Crotoy, 9 mai 1876. 12. ' ad. (noce), le Crotoy, 31 août 1878. 13. J' ad. (noce), le Crotoy, 16 mai 1881. 14. J ad. (transition), les Moutiers(baie de Bourgneuf), 20août1884. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 181 254. — Charadrius morinellus L., 1758 Gmelin : Ch. sibiricus Lepech.; Bonap., Schlegel, Loche : Morinellus sibiricus Lepech. ; Dresser, Seebohm, Sharpe (Cat. et H. list.), Gray : Eudromias mor. Pluvier guignard ; Petit Pluvier. Cat. Marm, : MorixezLus siriricus Bp. Pluvier guignard. ad., le Crotoy, 2 mai 1868. ad., le Crotoy, 2 mai 1868. ad., le Croloy, 2 mai 1868). jeune de l’année, le Crotoy, 1°" novembre 1868. ad., le Crotoy, 18 mai 1872). ad., le Crotoy, 18 mai 1872. ad., le Crotoy, 20 mai 1874. ad., le Crotoy, 13 mai 1876). ad., le Crotoy, 15 mai 1876. jeune de l’année, le Crotoy, 14 septembre 1877). 7 ad. (noce), le Crotoy, 29 avril 1878. 8. jeune de l’année, le Crotoy, 7 septembre 1878. 9. © jeune de l’année, le Crotoy, 5 septembre 1879. 10. ad., Saint-Gilles (Camargue), 29 août 1882. 1. © jeune de l'année, Saint-Gilies (Camargue), 29 août 1882. 12. ad. (noce), le Crotoy, 26 avril 1884. 13. 4 ad. (noce), le Crotoy, 27 avril 1886. 14. Z ad., le Crotoy, 29 août 1887. 15. © jeune de l’année, le Crotoy, 29 août 1887. Les quatre jeunes (3, 8, 9, 11) n'ont pas encore la ceinture noire et blanche. TS ES 100 101DAARX 10100 TS © D 255, — Charadrius hiaticula L., 1758 Temminek, Olphe-G., Schalow: Ch. hiaticula; Boie, Bonap., Gray, Dresser : Aegialitis h.; Sharpe (Cat. et I. list): Aegiulitis hialicola ; Hiaticula h. Leht. x Grand pluvier à collier; Pluvier hiaticule ; Maillotin. Cat. Marm. : Caaraprius HiArIcuLA L. Grand pluvier à collier. («{ jeune de première année, le Crotoy, 1°" septembre 1868). ({ ad., Arcachon, 4 mai 1873). 182 À. MENEGAUX © ad., Arcachon, 4 mai 1873). 2, © ad., le Crotoy, 21 mai 1873. { ad., le Crotoy, 20 mai 1874. 4. d ad., le Crotoy, 20 mai 1874. ({ ad., le Crotoy, 20 mai 1874. 5. d ad. (noce), le Crotoy, 15 mai 1876. 6. © jeune de l'année, le Crotoy, 12 septembre 1876. 7. 4 ad., la Teste, 3 mai 1877. 8. { ad. (transition), le Crotoy, 26 août 1877. 9. { jeune de l’année, le Crotoy, 25 août 1878. 10. -/ jeune de l’année, 28 août 1878. 256. — Charadrius dubius Scop., 1786 Jaub. et Lap., Loche : CA. curonicus Gm.; Jerdon, Schlegel : Ch. philippinus Lath.; Naumann, Crespon, Selys: Ch. minor Wolf ; Oustalet : Ch. fluviatilis Bechst.; Boie : Aegialitis minor (Wolf); Gray, Brehm : Aegialilis fluviatilis (Bechst.); Keys. et BI. : Aegialilis curonicus (Gm.); Sharpe (H. List) : Aegialihs dubia ; Gray : Hiaticula curonica (Gm.). Mus. P.: Cuaraprius FLuviaTiLis Bechst. Petit Pluvier à collier ; P. gravelotte; P. des Philippines ; Gravelot nain ; Petit Maillotin. Cat. Marm. : CHARADRIUS PHILIPPINUS SCOpoli. Petit pluvier à collier. (adulte, Besançon, mai). 1. © jeune de l’année, le Crotoy, 31 août 1869. 2. / jeune de l’année, le Crotoy, 1° septembre 1869. 3. © jeune de l’année, le Crotoy, 31 juillet 1876. 4. J' ad. (noce), les [scles (Camargue), 14 mai 1880. 5. ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 1°" mai 1881. = 6. ad., Gard, 24 avril 1884. 7. J ad. (noce), Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 20 avril 1886. 8. j ad. {noce), Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 29 avril 1887. ( 257. — Charadrius alexandrinus L., 1758 Vieillot, Temminck, Naumann, Jaubert et Lap., Loche : CA. cantianus Loth. : Boie, Bonap., Crespon, Dresser: Aegialitis cantianus (Lath.); Gray : Hiati- cula cantiana (Lath.) ; Gray : Aegialophilus cantianus ; Sharpe (H. list) : Aegialilis alexandrina (L.) Pluvier à collier interrompu ; P. à demi-collier ; P. poitrine blanche ; Gravelot de Kent. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 183 Mus. P. et Cat. Marm. : CHaranrius canTiaxus Lath. Pluvier à collier interrompu. ( ad., le Crotoy, mai 3333). . poussin, le Crotoy, 13 juillet 1869. . poussin, le Crotoy, 2 août 1869. . poussin, le Crotoy, 2 août 1869. ! jeune de l’année, le Crotoy, 25 septembre 1874. (4! ad. (noce), le Crotoy, 3 mai 1875). (4 ad. (noce), le Crotoy, 27 avril 1875. (Ÿ ( C2 DO —æ ad. (noce), le Crotoy, 20 avril 1875. (D ad. le Crotoy, 20 avril 1875). 5. ! Jeune de première année, le Crotoy, 12 septembre 1876. («{! ad. (noce), le Crotoy, 13 avril 1877). 6. O ad. (noce), le Crotoy, 15 avril 1877. 7. 4 ad. (noce), le Crotoy, 26 avril 1877. 8. © ad. (noce), le Crotoy, 26 avril 1877. 10. ad. (noce), le Crotoy, 29 avril 1877. (Q ad. (noce), le Crotoy, 3 mai 1877]. 11. © jeune de l’année, le Crotoy, 16 juillet 1877. (© jeune de l’année, le Crotoy, 16 juillet 1877) [« ad. (noce), le Crotoy, 12 avril 1880.] 12. © ad. (noce), le Crotoy, 17 avril 1880. 13. ' ad. (noce), le Crotoy, 23 avril 1885. 14. © ad. (noce), le Crotoy, 26 avril 1884. (® ad., le Crotoy, 20 avril 1885.) 15. ad., le Crotoy, 10 mai 1885. 258. — Vanellus vanellus (L.) 1758 Linné, Gmelin : Tringa van.; Gilioli, Reichenow : Vanellus capella (Schaeff.) Bechstein : Van. vulgaris ; Gray, Wolf et Meyer: Van. cristatus; Pallas, Naumann: Charadrius vanellus. Vanneau huppé ; Pivi. Mus. P. et Cat. Marm. : VaxerLus crisrarus Meyer et Wolf. Vanneau huppé. 1. 4 ad. (hiver), le Crotoy, 30 novembre 1869. [® ad. (hiver), le Crotoy, 183 novembre 1873. 2. poussin, dunes de Saint-Quentin-en-Tourmont, près le Crotoy. 184 A. MENEGAUX 3. Poussin, dunes de Saint-Quentin-en-Tourmont, près le Crotoy. 4. © ad. (été), dunes de Saint-Quentin-en-Tourmont, près le Cro- toy, 19 mai 1876. 5. Poussin, dunes de Saint-Quentin-en-Tourmont, près le Crotoy, ‘ mai 1876. . Poussin, dunes de Saint-Quentin-en-Tourmont, près le Crotoy, di mai 1876. 7 ci ad. (noce), dunes de Saint-Quentin-en- M one près le Cro- toy, 2 avril 1878. 8. g ad. (noce), dunes de Saint- Cents. -en-Tourmont, près le Cro- toy, on 1878. 9. jeune de l’année, Saint-Gilles (Camargue), 5 novembre 1881. 10. © ad., Saint-Gilles (Camargue), 5 novembre 1881. 11. © jeune de l’année, la Bernerie, 15 septembre 1884. 12. / jeune de l’année, la Bernerie, 15 septembre 188%. 13. { ad. (noce), Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 20 avril 1886. 259. — Haematopus ostralegus L., 1758 Lesson : Ostralega europæa. Huîtrier pie ; H. commun ; H. ostralègue. Cat. Marm. : Hœmuaropus osrrALEGUS L. Huîtrier, Pie de mer. 1. / ad. (noce), le Crotoy, 25 mars 1868. 2. 7 ad. (noce), le Crotoy, 25 mars 1868. 3. ad. (hiver), le Crotoy, 19 février 1870. 4. © jeune de l’année, le Crotoy, 5 septembre 1875. 5. © ad. (noce), Arcachon, 8 avril 1876. ). { ad. (noce), le Crotoy, 21 mai 1876. 1. 4 ad. (hiver), le Crotoy, 26 décembre 1876. { ad. (hiver), le Crotoy, 28 décembre 1876. 9. © ad. (hiver), le Crotoy, 5 mars 1877. 10. Q ad. (hiver), le Crotoy, 16 février 1879. [® jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 28 août 1882. 260. — Arenaria interpres (L.) 1758 Linné, Gmelin, Gätke : otage Voies Temminck, Crespon, Pennetier : Strepsilus collaris ; Gray : Cinclus int. ; Strepsilas int. Tourne-pierre vulgaire; T. à collier. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 185 Mus. P. et Cat. Marm. : SrrersiLas iNrerpres L. Tourne-pierre. ad., le Crotoy, mai 1867. ad., Arcachon, 12 mai 1868.) ad., le Crotoy, 12 mai 1869.) ad., le Crotoy, 15 mai 1870. ad., Arcachon (cap Ferret), 12 mai 1872. Jeune de l’année, Arcachon (cap Ferret), 9 septembre 1873. ad. (noce), le Crotoy, 15 mai 1876. ad., le Crotoy, 15 mai 1876. jeune de l’année, la Bernerie-en-Retz, 26 août 1877. jeune de l’année, le Crotoy, 15 novembre 1878. ad. (noce), le Crotoy, 29 avril 1879. ad. (noce), la Bernerie (Loire-inférieure), 1°" juin 1884. ES DHNBEHE HO 10100 NOK 1010 À S © XXXV. — SCOLOPACIDÉS 261. — Numenius arquatus (L.) 1758 Linné : Scolopax arquata ; Sharpe (H. list); N. arquata (L.). Courlis cendré ; Grand courlis cendré ; C. arqué. Cat. Marm. : Numenius anqQuara L. Grand courlis, Courlis cendré. ad., le Crotoy, 5 décembre 1871. ad., le Crotoy, 4 septembre 1877. ad., Marseille, 20 novembre 1878. ad., Marseille, 10 décembre 1878. ad., Saint-Gilles (Camargue), 20 mars 1885. mew 262. — Numenius tenuirostris Vieill., 1817 Cat. Marm. : Numexius TENuIRosTRIS Vieil]l. Courlis à bec grèie. Un adulte, marqué de nombreuses taches noires à l'abdomen; les stries sont larges et le bec est très long, 2 centimètres plus long que chez le suivant. 13 186 A. MENEGAUX 263. — Numenius phaeopus (L.) 1758 Linné : Scolopax ph. ; Gray : Phaeopus ph. Courlis corlieu ; Petit courlis ; Courlis de terre. Cat. Marm. : Nuuexius puaAropus Lath. Corlieu. ® ad., Arcachon, 4 mai 1873. ® ad., le Crotoy, 9 mai 1876. . 4 ad., le Crotoy, 9 mai 1876. Q ad., le Crotoy, 10 mai 1876. . d! jeune de l’année, la Bernerie (Loire-!nf.), 17 septembre 1878. . © jeune de l’année, la Bernerie (Loire-Inf.), 17 septembre 1878. >= © NN — Où © ® 264. — Limosa limosa (L.) 1758 Linné : Scolopax limosa ; Pallas, Bonaparte, Fatio et Studer, Gray: L. aego- cephala ; Leisler, Temminck, Naumann, Crespon : L. melanura; VNieillot, Roux : Limicula melanura ; L. melanuroïdes; Salvadori : Limosa belgica. Barge commune ; Barge aegocephale. Mus. P. et Cat. Marm. : Limosa AEGocEPHALA Leach. Grande barge ; Barge à queue noire. 4. Q ad., le Crotoy, 23 avril 1874. 2. O ad., le Crotoy, 28 avril 1874. 3. { ad., le Crotoy, 30 avril 1874. 4. ad., le Crotoy, 30 avril 1874. 5. ad., le Crotoy, 30 avril 1874. | ad. (noce), le Crotoy, 21 avril 1877.] 6. j jeune de l’année, Bouin (Vendée), baie de Bourgneuf, 13 novembre 1878. 1. 4 ad. (noce), le Crotoy, 26 mars 1886. 8. { ad. (noce), l’Albaron (Camargue), 29 avril 1880. 9. j jeune de l’année (sans roux), Saint-Gilles (Camargue), 2% octobre 1882. 10. © jeune de l’année (sans roux), Saint-Gilles (Camargue), 24 octobre 1882. 11. ' jeune de l’année (sans roux), Saint-Gilles (Camargue), 24 octobre 1882. 112. ' jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 20 août 1887.] (13. © jeune de l'année, marais de Bouin (Vendée), 20 août 1887.] CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 265. — Limosa lapponica (L.) 1758 Linné : Scolopax lap.; Temminck, Brehm, Naumann : L.rufa. Barge rousse; B. moyenne ; B. à queue barrée. Cat. Marm.: Limosa rurA Briss. Barge rousse. 4 ad., le Crotoy, 26 mars 1868. d ad., le Crotoy, 9 septembre 1869. © ad., le Crotoy, 24 février 1870. ad., le Crotoy, 18 mai 1872.) ad., le Crotoy, 10 février 1873. ad., le Crotoy, 11 mai 1874. ad., le Coton. 11 mai 1874. ad., le Crotoy, 13 mai 1874. ad., le Crotoy, 13 mai 1874. ad., le Crotov, 13 mai 1874.) ad., le Crotoy, 13 mai 1874.) ad., le Crotoy, 14 mai 1874. jeune d'un an, Arcachon, 1° janvier 1874. jeune d’un an, Arcachon, 1°" janvier 1874.) 13. © jeune d'un an, le Crotoy, 17 septembre 1875. 14. jeune d’un an, le Crotoy, 17 septembre 1875. “rwwe cæou RER OKTO) O,401010104100 ©, . jeune de l’année, le Crotoy, 8 septembre 1867. . © jeune de l’année, le Crotoy, 8 septembre 1867. 187 15. © ad. (transition), le Crotoy,. 26 août 1877; châtain, moucheté de blanc. 16. 4! juv., marais de Bouin (Vendée), 20 août 1887. 17. © juv., marais de Bouin (Vendée), 20 août 1887. 266. — Terekia cinerea (Guldenst.) 1874 Gutdenstedt: Scolopax cin. ; Temminck: L. {erek.; Gray, Blasius : Pallas : L. recurvirostra. Barge térek ; B. récurvirostre. Cat. Marm.: TEREKIA ciNEREA Güld. Barge de Térek. 1. 4 ad., le Crotoy, 18 mai 1883. Limosa cin.; 188 A. MENEGAUX 267. — Macrorhampus griseus (Gm.) 1788 Gmelin: Scolopax grisea : Lawrence : M. scolopaceus. Cat. Marm. : MacroramPaus Griseus Leach. Macroramphe gris. 1. ad. (noce), Amérique du Nord (Brunswick), mai 1884. 268. de Scolopax rusticola L., 1758 Boddaert, Naumann, Sharpe (H. list): S. rusticula. Bécasse commune ou B. ordinaire. Cat. Marm.: ScocoPax rusTicuLaA L. Bécasse. 1. @ ad., le Crotoy, 8 janvier 1867. 2. Z ad., Berry, 20 janvier 1861. 3. { ad., le Crotoy, 23 novembre 1875. ñ. { ad., la Bernerie (Loire-Inférieure), 23 novembre 1884; très blanchâtre en dessous. | Ed 5. à ad., dunes de Neufchâtel (Pas-de-Calais), 5 décembre 1887. 269. — Gallinago media (Frisch) 1763 Frisch, Schinz, Vieillot, Naumann : Scolopax media ; Gmelin, Temminck : Sco- lopax major ; Koch, Leach, Gray, Loche, Reichenow, Sharpe (H. list) : Galli- nago major ; Brehm : Telmalias in. Bécassine double; grande B. ; B. de marais. Mus. P. et Cat. Marm. : GALLINAGO Ma1orR Gm. Bécassine double. 1. 4 ad., le Crotoy, 20 avril 1870. 2. © ad., tourbières d’Ailly (Somme), près d'Amiens, 12 avril 1875. (© jeune de l'année, tourbières de Longpré, entre Amiens et Abbeville, 4 septembre 1875. 3. J jeune de l’année, marais de Rue, 7 septembre 1876. 4. © ad. (noce), le Crotoy, 8 avril 1878. 5. J ad. (noce), acheté à la halle de Paris, 18 mai 1879. 6. jeune de l’année, le Crotoy, 17 août 1881. 7. J ad., le Crotoy, 12 septembre 1881. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 189 8. ® jeune de l’année, le Crotoy, 15 septembre 1881. 9. O jeune de l’année, Villers-sur-Authie, 24 septembre 1882. 10. ® jeune de l’année, le Crotoy, 2 octobre 1884. 270. — Gallinago gallinago (L.) 1158 Linné, Temminck, Naumann: Scolopax gall. : Gray, Bonaparte, Loche: G. sco- lopacina ; Cripps, Koenig : G. gallinaria ; Dresser, Reichenow, Witaker : G. cœleslis. Mus. P.: Garzivaco scoLopacina Gm. Bécassine ordinaire; grande Bécassine. Cat. Marm.: GarrixaGo scoLopacinus Bp. Bécassine ordinaire. —— @) S\ ad., Rue (Somme), 24 mars 1872. ad., Rue (Somme), 24 mars 1872. ad., Rue (Somme), 24 mars 1872. ad., le Crotoy, 12 mars 1875. ad., le Crotoy, 22 septembre 1876. ad., marais de la Teste, 17 décembre 1876. [ad., var. pygmea (type), Abbeville, octobre 1832.) . © jeune de l’année, le Crotoy, 24 septembre 1878. [® ad., Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 3 mars 1883.) . © jeune de l’année, Rang-du-Fliers (P.-de-C.), 10 août 1883. . d jeune de l’année, Rang-du-Fliers (P.-de-C.), 5 août 1886. 10. © jeune de l’année, Rang-du-Fliers (P.-de-C.), 11 août 1886. & +0 À 40 À +0 1 © 271. — Gallinago gallinula (L.) 1766 Linné, Naumann : Scolopax gall.; Kaup. Loche, Shärpe (H. list), Gray, Salva- dori : Limnocryptes gall. Petite bécassine ; B. sourde ; B. gallinule. Cat. Marm. : GALLINAGO GALLINULA L. Bécassine sourde. [Q ad., marais de Pontoile, près Rue (Somme), 15 nov. 1867.] . d ad., marais de Pontoile, près Rue (Somme), 15 nov. 1867. ® ad., le Crotoy, 15 novembre 1873. - & ad., le Crotoy, 19 octobre 1875. A { ad., marais de Noyelles, près Rue, 30 octobre 1876. >eN…—- 190 A. MENEGAUX (© ad., le Crotoy, 4 octobre 1878.) . © ad., le Crotoy, 25 décembre 1878. © ad., marais de Rue (Somme), 27 septembre 1882. Q ad. (noce), le Crotoy, 26 avril 1884. @ ad., le Crotoy, 15 octobre 1886. . © jeune de l’année, le Crotoy, 27 septembre 1887. @ 1 © © © 272. — Calidris arenaria (L.) 1766 Linné : Tringa arenaria; Gmelin : Charadrius rubidus ; Meyer et Wolf: Are- naria calidris. Sanderling variable; Bécasseau des sables. Cat. Marm. : Cazipris ARENARIA L. Sanderling. ad. (noce), le Crotoy, 30 avril 1869. ad. (hiver), le Crotoy, 30 novembre 1869. ad. (noce), Arcachon (cap Ferret), 12 mai 1872. ad. (noce), le Crotoy, 14 mai 1872. jeune de l’année, Arcachon (cap Ferret), 10 septembre 1872. jeune de l’année, Arcachon (cap Ferret), 7 septembre 1873. ad. (hiver), Arcachon (cap Ferret), 14 novembre 18173. ad. (noce), Arcachon (cap Ferret), 19 mai 1874. ad. (noce), Arcachon (cap Ferret), 19 mai 1874. ad. (noce), le Crotoy, 19 mai 1874. ad. (hiver), le Crotoy, 7 décembre 1876. ad. (demi-noce), le Crotoy, 3 mai 1877. jeune de l’année, le Crotoy, 22 août 1877. jeune de l’année, le Crotoy, 22 août 1877. ad. (transition), le Crotoy, 7 septembre 1877. 15. Z ad. (hiver), le Crotoy, 26 novembre 1877. 16. ad. (hiver), le Crotoy, 26 novembre 1877. 17. © jeune de l’année, la Bernerie-en-Retz (baie de Bourgneuf), 26 août 1878. 18. © jeune (transition), le Crotoy, 24 septembre 1878. 19. jeune (transition), le Crotoy, 24 septembre 1878. 20. / ad. (noce), le Crotoy, 23 juillet 1879. 21. © jeune de l’année, les Moutiers (Vendée), 25 août 1882. 22. J ad. le Crotoy, 18 novembre 1882. 23. ® jeune de l’année, la Bernerie (Loire-[nférieure), 1° juin 1884 (date douteuse). 24. J ad. (noce), la Berneric (Loire-Inférieure), 1° juin 1884. / & © ND = (ON +0 ON NX ON Q ON D 1 © = ee EL OO, 40 40 D, ©, +0 © C4 10 FO CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN Naumann, Maubèch 273. — Tringa canutus L., 1758 Gätke : T. islandica L.; Brunnich, Temminck : T. cinerea. e commune; M. grise. Cat. Marm. : TrINGA canuTus L. 11024; © ad 2. 4 ad. 3. d ad. 4. J ad. 5. d ad. 6. j' ad. ad 8. { ad. DORA 1070) LÉSONEU 12. © ad 13. © ad 14. © ad Bécassine canut, maubèche. (noce), le Crotoy, 10 mai 1869. . (noce), le Crotoy, 10 mai 1869.] transition), le Crotoy, 16 mai 1869. hiver), le Crotoy, 30 novembre 1869. noce), le Crotoy, 14 mai 1872. (noce), le Crotoy, 20 mai 1874. noce), le Crotoy, 20 mai 1874. (noce), le Crotoy, 20 mai 1874. noce), le Crotoy, 29 juin 1875. eune de l’année, le Crotoy, 20 août 1876. eune de l’année, le Crotoy, 23 août 1876. . (hiver), le Crotoy, 5 décembre 1876. . (hiver), le Crotoy, 5 décembre 1876. . (noce), le Crotoy, 11 mai 1877. . (hiver), le Crotoy, 8 novembre 1877. 15. Q ad. (transition), le Crotoy, 31 août 1878. 46. 7 jeune de l’année, le Crotoy, 10 septembre 1878. 17. © jeune de l’année, la Bernerie, 16 septembre 1882. Gunelin, L Fritsch, 274. — Tringa maritima Brünn., 1764 491 esson, Naumann : 7. maritima: Brehm : T. nigricans Montagu; Tringa striata Salvadori; Gray, Sharpe (Cat. et H. list) : Arqualella mar ; Gilioli : Pelidna mar. Bécasseau violet: B. maritime. Cat. Marm. : TRINGA MaAriTIMA Brünn. (Q ad. Bécasseau violet. , le Crotoy, 3 novembre 1869.) 1. Z ad., le Crotoy, 27 novembre 1869. 2AON A , le Crotoy, 2 décembre 1869. 3. 4 ad., le Crotoy, 13 novembre 1875. ({ jeune de l’année, le Crotoy, 26 novembre 1877.) 192 A. MENEGAUX 4. J jeune de l’année, le Crotoy, 1° novembre 1882. 5. © ad., le Crotoy, 16 novembre 1882. 6. { ad., le Crotoy, 13 décembre 1883. 7. © ad., le Crotoy, 21 octobre 1883. (« ad., le Crotoy, 9 novembre 1885.) 8. © ad., le Crotoy, 13 novembre 1879. 275. — Tringa ferruginea Brünn., 1764 Temminck, Naumann, Reichenow : T. subarcuata; Kaup, Loche, Cry : AnCy- locheilus sub.; Sharpe (H. list) : Ancylochilus sub. Mus. P.: TRiNGA supBarqQuATA Güld. Bécasseau Gocorli; Petit courlis ; Grosse alouette de mer. Cat. Marm. : PELIDNA sUuBARQUATA Brehm. Bécasseau cocorli. [{' ad. (transition), le Crotoy, 8 mai 1867.] [«{ ad. (noce), le Crotoy, 2 mai 1868.! 1. © ad. (hiver), le Crotoy, Enovenes 1869. 2. { ad. (noce), le Crotoy, 8 mai 1872. 3. { ad. (noce), le Crotoy, 8 mai 1872. ad. (transition), le Crotoy, 27 août 1874. =) ad. (hiver), le Crotoy, 9 septembre 1874. ad. (hiver), le Crotoy, 25 septembre 1874. jeune de l’année, le Crotoy, 18 octobre 1875. ad. (noce), le Crotoy, 13 mai 1876. jeune de l’année, le Crotoy, 20 août 1876. jeune de l’année, le Crotoy, 13 septembre 1876. jeune de l’année, le Crotoy, 19 septembre 1876. ad. (hiver), le Crotoy, 19 septembre 1876.] a jeune de l’année, le Crotoy, 9 septembre 1877. ad. (transition), le Crotoy, 1° août 1878. ( jeune de l’année, le Crotoy, 25 août 1878.) 11. © ad. (transition), le Crotoy, 1° août 1878. 12. ' ad. (hiver)? le Crotoy, 31 août 1878. 13. ® jeune de l’année, la Bernerie, 13 septembre 1882. 14. © ad. (noce), le Crotoy, 19 mai 1883. 15. jeune de l’année, Beauvoir-sur-Mer (Vendée), 24 sept. 1884. 16. © jeune de l’année. Beauvoir-sur-Mer (Vendée), 24 sept. 1884. oi SARA HOHDARX ORAN 20 de oo. CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 193 276. — Tringa alpina L., 1758 Meyer et Wolf, Temminck, Olphe-G. : T. variabilis; Leach, Roux : T. cinclus : Naumann, Jaubert et Lap., Reichenow : T. schinzü; Degland : T. torquata ; Doderlein : Pelidna torq.; Sharpe (Cat. et H. list) : Pelidna alpina. Mus. P. : Trixca cxczus L. Bécasseau cincle; B. variable; B. à collier; Petite alouette de mer. Cat. Marm. : Psezinxa cceus L. Bécasseau cincle, B. variable. [« ad. (transition), le Crotoy, 2 septembre 1869.] 1. J! ad. (transition), le Crotoy, 12 septembre 1869.] : [® ad. (transition), le Crotoy, 12 septembre 1869. 2. © jeune (transition), le Crotoy, 14 septembre 1869. 3. { ad. (hiver), le Crotoy, 30 septembre 1869. 4. © ad. (hiver), le Crotoy, 23 décembre 1873. 5. ad. (transition), le Crotoy, 2 septembre 1877 6. ad., le Crotoy, 31 mars 1878. 7. © ad., le Crotoy, 31 mars 1878. 8. © ad., le Crotoy, 31 mars 1878. ad., Arcachon, 19 mars 1874.) jeune de l’année, le Crotoy, 1883. ad. (hiver), le Crotoy, 12 novembre 1883. © 40 40 @ 40100 10. 277. — Tringa alpina schinzi Brehm. Brehm, Naumann, Fallon, Jaubert et Lap.: Tr. schinzi; Degland et Gerbe : Pelidna cinclus var. P. torquata ; Olphe-G. : Pelidna pygmaea |Cuv.) ; Sharpe (Cat.) : Pelidna alpina, petite (orme P. schinzi; Sharpe (H. list) : P. alpina (L.): Reichenow, Hennicke : Tr. alp. sch. Mus. P. : TriNGA scxinzir Brehm. Cat. Marm. : PELiDNA Torquara Briss. Bécasseau brunette. [® ad. (noce), le Crotoy, 1°’ mai 1865.] 1. 4 ad. (noce), le Crotoy, 21 avril 1870. [! ad. (hiver), le Crotoy, 4 octobre 1872. 2 ad. (noce), Arcachon, 11 mai 1873. ad. (noce), Arcachon, 11 mai 1873. ad. (noce), Arcachon, 19 mai 1874.] ad. (noce) Arcachon, 19 mai 1874.] ad. (transition), le Crotoy, 19 août 1877. ad. (transition), le Crotoy, 30 octobre 1877. =: 40 1040 4040 0, E 194% A. MENEGAUX ‘ 5. { ad. (noce), le Crotoy, 31 mars 1878. 6. j ad. (noce), le Crotoy, 31 mars 1878. 7. Q ad. (noce), le Crotoy, 31 mars 1878. 8. { ad. (transition), le Crotoy, 7 septembre 18178. 9. ad. (transition), le Crotoy, 24 septembre 1878. 10. © ad. (noce tardive), le Crotoy, 18 août 1879. 11. Z ad. (noce), Saint-Gilles (Camargue), 12 avril 1880. 12. Z ad. (variété albine), le Crotoy, 23 avril 1886. 13. © jeune de l’année, marais de Bouin (Vendée), 28 avril 1882. 14. © ad., marais de Bouin (Vendée), 28 avril 1882. 278. —- Tringa minuta Leisl., 1812. Boie, Brehm : Pelidna min. ; Kaup, Salvadori, Kœnig, Gray : Actodromas min. Sharpe (H. list): Dionstes min... Bécasseau minule ; B. échasse. Cat. Marm. : PeLipna minura Leisl. Bécasseau échasse, minule. [ad. (hiver), le Crotoy, septembre 1866.] ad. transition), le Crotoy, 19 août 1869. ad. (hiver), le Crotoy, 19 août 1869. ad. (hiver), le Crotoy, 17 septembre 1869.) ad. (hiver), le Crotoy, 17 septembre 1869.] ad. (hiver), le Crotoy, 4 octobre 1872. ad. (noce), le Crotoy, 20 mai 1874. ad. (noce), le Crotoy, 15 mai 1875. ad. (noce), le Crotoy, 19 septembre 1876. ad. (hiver), le Crotoy, 20 septembre 1876. ad. (hiver), le Crotoy, 18 septembre 1876. ad. (hiver), le Crotoy, 18 septembre 1876. ad. (noce), le Crotoy, 23 mai 1877. jeune de l’année, le Crotoy, 18 septembre 18717. ad. (demi-noce), le Crotoy, 29 avril 1878. jeune de l’année, le Crotoy, 12 août 1878.) ad., le Crotoy, 11 mai 1885. ad., le Crotoy, 14 septembre 1887. ad., le Crotoy, 14 septembre 1887. ad. (hiver), le Crotoy, 30 décembre 1887. jeune de l’année, 9 septembre 1887. 14. © jeune de l’année, le Crotoy, 9 septembre 1887. = nn 3 3 — 9 Cl (WE) Ce oO OL ET OX 5: = LE Où D 0 Où CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN 195 279. — Tringa temmincki Leisl., 1812 Brehm : Pelidna t.; Bonaparte : Actodromas t.; Gilioli, Sharpe (Cat. et H. list): Limonites €.; Gray : Leimoniles t. Pélidna temmenia ; Bécasseau de Temminck. Cat. Marm. : Peripxa semmincxir Leisl. Bécassine temmia. [®' ad. (hiver), le Crotoy, 1° septembre 1869.] [O ad. (noce), le Crotoy, 20 mai 1874.] [® ad. (noce), le Crotoy, 20 mai 1874.] [« ad. (noce), le Crotoy, 20 mai 1874.] 4. 4 ad., le Crotoy, 20 août 1876. [® ad. (noce), le Crotoy, 4 mai 1877.| [D ad. (noce), le Crotoy, 10 mai 1877.] [O jeune de l’année, le Crotoy, 1°" septembre 1878. [{ ad. (noce), le Crotoy, 13 mai 1881. [Q ad. (noce), le Crotoy, 13 mai 1881. [4 ad. (noce), le Crotoy, 11 mai 1881.] 2. Q! ad. (noce), le Crotoy, 11 mai 1881. 3. © ad. (noce), le Crotoy, 11 mai 1884. 4. J ad., Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 28 juillet 1886. [® ad., Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 28 juillet 1886.) 280. — Limicola platyrincha (Tem.) 1825 Auct.: Tringa platyrhyncha: Naumann : Limicola pygmaea; Gray, Salvadori, Gilioli, Sharpe (Cat.), Reichenow : Limicola platyrhyncha. Mus. P. : TriNGa PLATyYrHyNcHA Tem. Bécasseau platyrhinque ; Tringa éloriode. Cat. Marm. : PELIDNA PLATYRYNcHA Tem. Bécasseau plathyrhynque. ( jeune, le Crotoy, 17 août 1877.) d ad., le Crotoy, 22 mai 1885. © ad., le Crotoy, 22 mai 1885. . © jeune de l’année, la Dobrudscha, 12 août 1882 (Alleon). . & ad. (noce), le Crotoy, 6 mai 1886. ® ad.. le Crotoy, 17 mai 1887. à © N S © 196 A. MENEGAUX 281. — Totanus pugnax (L.) 1758 Linné, Vieillot, Temminck, Roux : Tringa p.: Leach, Sharpe (Cat. et H. list) : Pavoncella p.; Cuvier, Naumann, Crespon : Macheles p.: Gray, Madarasz : Philomachus p. Chevalier combattant; Comb. variable; Bécasseau comb. Mus. P. et Cat. Marm. : Macuetes PuGNax L. Combattant. * [4 ad. (noce), le Crotoy, mai.] 1. Z ad. (noce), le Crotoy, 10 mai 1868. [ ad. (noce), le Crotoy, 17 janvier 1869.] [4 ad. (noce), le Crotoy, 27 avril 1869.] [4 ad. (noce), le Crotoy, 27 avril 1869.] 2. { ad. (noce), le Crotoy, 30 avril 1869.] : ‘4 ad. (noce), le Crotoy, 30 avril 1869.] 3. 4 ad. (noce), le Crotoy, 18 avril 1872. 4. { ad. (noce), le Crotoy, 5 mai 1872. |{ ad. (noce), le Crotoy, 13 avril 1873.] [« ad. (noce), le Crotoy, 23 avril 1873.] [4 ad. (noce), le Crotoy, 27 avril 1873.; 5. { ad. (transition), le Crotoy, 6 mars 1875. 6. © ad. (noce), le Crotoy, 25 avril 1875. 7. { ad. (noce), Cayeux-sur-Mer, 28 mai 1875. ad., le Crotoy, 13 mai 1875. jeune de l’année, le Crotov, 5 août 1875. É (4! ad., le Crotoy, 7 mai 1876.) 9. ad. (noce), Cayeux, 24 mai 1876. 10. 4 ad. (noce), Cayeux, 24 mai 1876. 11. ad. (noce), Cayeux, 24 mai 1876. 12. ad. (noce), Hollande, 11 mai 1876. 13. ad. (noce), Hollande, 11 mai 1876. | ad. (noce), Hollande, 11 mai 1876.) 14. ' jeune de l’année, le Crotoy, 3 août 1876. 15. jeune de l’année, le Crotoy, 16 septembre 1876. jeune de l’année, le Crotoy, 17 septembre 1876. jeune de l’année, le Crotoy, 18 septembre 1876. jeune de l’année, le Crotoy, 24 juillet 1877. jeune de l’année, le Crotoy, 2 septembre 1877. ad. (hiver), le Crotoy, 15 janvier 1878. ad. (transition), le Crotoy, 7 avril 1878. => (we) EK OCTO OX +0 À à Ile 1 É 1 À à 4 À CATALOGUE DES OISEAUX DE LA COLLECTION MARMOTTAN © 283. — Totanus littoreus (L.) 1858 197 22. ad. (transition), le Crotoy, 7 avril 1878. 23. { ad. (demi-noce), le Crotoy, 29 avril 1879. 24. 4 ad. (hiver), Camargue, 20 février 1880. [-{ ad. (hiver), Camargue, 20 février 1880.] [ ad. (noce), le Crotoy, 13 mai 1880.] 25. { ad. (noce), Cayeux-sur-Mer, 1°" juillet 1880. 26. ad. (noce), Saint-Gilles (Camargue), 15 avril 1882. 21. { ad. (noce), l'Albaron (Camargue), 27 avril 1882. 28. ad. (noce), Amsterdam, 5 mai 1882 29. ' jeune de l’année, Rang-du-Fliers, 5 septembre 1882. 30. { ad. (noce), Hollande, 11 mai 1883. 31. 4 ad. (noce), Rotterdam, 8 mai 1883. 32. {!' ad. (noce), Rang-du-Fliers, 20 avril 1886. 33. { ad. (noce), le Crotov, 7 mai 1886. 34. © ad. (vieille ©), Ranug-du-Fliers, 30 juillet 1886. 35. { ad. (noce), Hollande, 30 avril 1887. 36. ad. (noce) Hollande, 30 avril 1887. 37. { ad. (noce), Hollande, 30 avril 1887. 38. { ad. (noce), Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 6 avril 1887. 39. Z ad. (noce), Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais), 11 avril 1887. Linné : Tringa litt.; Bechstein, Temminck, Oustalet, Naumann : Tot. Glottis (Latt.) Finsche et Harland, Anderson. Matschic: Tof. canescens (Gwmw.); Glottis can.: Baïid. Gilioli : To. nebularius (Gm); Brehm. : Tof.littoreus: Bechstein, Degland et G.: Tot. griseus; Sharpe (Cat. et H. list) : Gray : Glottis glotlis. Mus. P. : Toranus Gcorris L. Gloltis nebularius : Chevalier aboyeur ; ch. barge : ch. à pieds verts ; la barge aboyeuse (Buffon); ch. gris. Cat. Marm. : Torranus criseus. Bechst. Chevalier aboyeur. 1. Q ad., le Crotoy, 5 mai 1874. 2. © ad., le Crotoy, 5 mai 1874. 3. { ad., le Crotoy, 5 mai 1874. 4. © ad., le Crotoy, 28 avril 1877. 5. © jeune de l’année, le Crotoy, 20 août 1878. (A suivre.) LE PROBLÈME DE CAUCHY POUR LES SURFACES APPLICABLES SUR LE PARABOLOÏDE DE RÉVOLUTION Par E. SERVANT. Les surfaces S, applicables sur le paraboloïde de révolution sont connues depuis longtemps(Weingarten, Ossian Bonnet). M. Darboux a donné les équations de la surface S sous une forme élégante et en a donné la contruction géométrique à l’aide de courbes à torsion constante. Plusieurs problèmes restent néanmoins à résoudre : nous étudierons ici le problème-de Cauchy. I s'agit de déterminer une surface S passant par un contour donné et admettant le long de ce contour des plans tangents donnés. Ce problème semble ne jamais avoir été étudié. Il est vrai que M. Calo (R. de Math.)a donné la solu- tion du problème de Cauchy pour les surfaces de Wengarten dont S est la développée; maisles deux problèmes sont très différents : tan- dis que le problème de M. Calo se résout par quadrature, le problème analogue relatif à la surface S dépend d’une équation différentielle du 3° ordre qu'il paraît impossible d'intégrer dans le cas général. On peut la mettre sous la forme : S est une fonction de la variable, SK et K, des constantes. Ce type d’équation fut étudié d'une facon complète par M. Painlevé; mais dans le cas présent cette étude ne semble pas devoir présenter beau- : coup d'intérêt. Après avoir étudié directement le problème, nous montrons qu'il peut se décomposer en deux problèmes distincts : 1° Trouver sur le paraboloïde une courbe G dont la courbure géo- désique est une fonction donnée de l’are; 2° Déformer le paraboloïde, de telle sorte que G’ vienne coïncider avec une courbe r. Ceci résulte immédiatement d'une remarque de M. Darboux (7h. des\Surf. tt. LU. Le premier problème dépend de l'équation différentielle du d | PROBLÈME DE CAUCHY 199 3° ordre et le second n’exige que des quadratures. On peut intégrer complètement dans le cas où r est une géodosique de la surface ou un cercle géodésique; malheureusement les formules sont encore compliquées et ne permettent pas d'applications simples. Nous étudions ensuite les surfaces S insciites dans une surface donnée et coupant une surface donnée sous un angle constant; ces problèmes se ramènent au problème de Cauchy; on peut en déduire en particulier des surfaces S ayant pour ligne de courbure une courbe plane. Le cas où l’on donne une asymptotique de S se traite sans aucune difficulté ; la courbe doit satisfaire à une condition que l’on peut exprimer sous forme géométrique d’une façon assez simple. Nous montrons enfin comment on peutpasser du problème de Cau- chy au problème traité par M. Calo; il faut pour cela intégrer l’équa- tion du 3° ordre. Proposons-nous de déterminer une surface applicable sur un paraboloïde de révolution passant par une courbe donnée C (xyz) et admettant le long de cette courbe des plans tangents donnés (XYZ). Prenons pour définir la surface (S) les formules de M. Darboux (Th. des surfaces, t. [11), on devra avoir, le long de la courbe C, dx — (p E 1) (dl —= dé) — (o + vi) (dr, — dy) (4) Mr) oh Re TE nd rd0) g—(f + fi) (deu — de) = (9 En) (df, — df) les formules sont, il est vrai, relatives à une surface applicable sur un paraboloïde imaginaire ; mais comme le raisonnement n'est aucu- nement modifié par cette circonstance et que l'on passe aisément au cas du paraboloïde réel, nous conserverons ces formules, qui sont un peu plus simples. Nous savons que l’on doit avoir : (2) Pt et il vient, en écrivant que la normale à la surface le long de C est XYZ, ae ne Q@ SON ù (3) EN T7 Considérons le trièdre formé par la tangente à la courbe C, la nor- 200 PBOBLÈME DE CAUCHY male (XYZ) et la droite perpendiculaire aux deux précédentes, soit (abc) ses cosinus directeurs ; on satisfait évidemment aux équations (2) et (3) en posant : etre dy (4) F) NO SE GIENTr ds dz | ÿ — pZ ne QU ue ve Fois He d (n=pY— gr dz 1, — AE PU er | VD Cet avec la condition : (5) Hdi Si l'on prend pour variable indépendante l'arc S de la courbe C et si l’on remplace dans le séquations (1) f,o,4,/,..., par leurs valeurs tirées de (4), il vient par un travail facile ie 50 (6) She | 4 — sp? ou l’on a posé : AU Gtfa Que |A me | ds ds ds ” ds? Il est facile de voir que le système d’équation (6) admet la rela- tion (5) comme intégrale première. Toute la difficulté du problème à seramène à l'intégration du système (6); en effet, si l'on connaïîtp,9,r, | on aura les valeurs de j, #, Ÿ sur la courbe C et les fonctions : f(S1) (Si) (5) b fa(S2) Pa(S2) VS) » fourniront £évidemment la solution. PROBLÈME DE CAUCHY 201 On peut écrire les équations du problème sous des formes diverses ; en voici une qui est moins simple mais plus symétrique : Posons : en tenant compte des équations (2) et (3). Si l’on remplace alors fs Pi Ÿ, par leurs valeurs tirées des équations précédentes dans (1), il vient : dx ne. — Ydy; — Zap dy Les — Zda — Xdy dz k Das — XdB — Yda SXa —= 0 et le problème est alors ramené à l'intégration du système précé- dent, on peut du reste le réduire au système (6), il suffirait de poser : dx 6) Set L —2qa 27. E On peut encore former un système d'équations différentielles qui donne f&}, il vient par un raisonnement analogue : ua ie en (ci ? de _ {À de 4 dr TH (ae ee NE (a | w? ds ? We}, 4 de 1 dy ds IE (a 1 «2 a) a (8 ie w2 ds ] 7 ne . m3 — 28Xf 2,4, seraient donnés par un système analogue. Considérons maintenant le système (6), qui parait le plus simple, 1% 202 PROBLÈME DE CAUCHY et voyons dans quel cas on peut l'intégrer. Deux cas se présentent immédiatement, c'est lorsque l’on a A — Oou À = Ce. 1° A — 0. Il vient de suite : Ps) dp\°? PES 2 — FL 2 (4 2) 4e ?P = 1 To d’où : &p?dp ds = —— VA = 752 —p? d’où, en posant : 4 — ro? — K? et Ê= sing ds CONERETe 2k — Sn pd et enfin : S — Sg — 2K? — K sin 2 si il viendra simplement : D DPAN==E NAT On a de suite : LR dp ETS RE AEe 4 en en intégrant : p3 r + a + m0 PROBLÈME DE CAUCHY 203 Si nous tirons la valeur de > de cette équation, il viendra : 3 pe (ptp 2 + (n + LE) =: d'où : intégrale hyperelliptique. Dans le cas où A (S) est une fonction quelconque de l'arc, on n'apercçoit pas facilement de moyen d'intégrer le système(!), mais on peutnéanmoins en tirer des conséquences intéressantes. Remarquons d'abord que le système (6) ne dépend que de la fonc- tion À (S), on en conclut de suite que si l’on peut résoudre le pro- blème de Cauchy pour un certain système (xyz, XYZ) on pourra également le résoudre pour tous les systèmes (x,y,3,, X,Y,Z,,) pour lesquels la quantité À sera la même fonction de S. (A a une expres- sion géométrique simple, c'est : où £ est le rayon de courbure de la courbe C et w l'angle de la nor- male XYZ avec le plan osculateur.) Voici la raison de ce fait : on voit facilement que le problème de Cauchy peut se ramener à la résolution successive des deux pro- blèmes suivants : 4° ProBLèmE. — Déterminer sur le paraboloïde une courbe r dont * la courbure géodésique exprimée en fonction de l'arc soit égale à A (S); 2 Déformer le paraboloïde de telle sorte que la courbe T vienne coïncider avec la courbe C. Nous allons montrer que le premier problème revient à l'intégra- tion du système (6) Soit : ds? — du? + C?dv? (1) Voir Darboux, Th. des surf., III. 204 PROBLÈME DE CAUCHY l'élément linéaire du paraboloïde, on aura : — du — & V1 — c?dC' et l'équation du problème sera : du” du’ dv AS ren (Toutes les notations sont celles de M. Darboux.) On aura dans le cas du paraboloïde : COS — a M==0 Vie ae ds du si l'on pose : p = 1 — C? et que l’on prenne p pour fonction inconnue, l'équation du problème devient : te ee 0) ds (a 1 4p DV (#P ds c'est précisément l'équation que l’on obtient en éliminant r et 4 entre les équations (6). Or il est bien évident que le problème (1) ne dépend que de A (S). Examinons maintenant le problème IT, nous connaissons la consbe je tracée sur le paraboloïde ; on a alors 40 et A en fonction de S. On calcule facilement les quantités pqr; il vient : DNA = PÆtÈ: il suffit donc pour achever le problème de calculer les cosinus direc- teurs XYZ; or on a, si (xyz) sont les coordonnées de C : Se ds du du ET mr PROBLÈME DE CAUCHY 205 qui donnent XYZ; la surface cherchée est alors donnée par les for- mules (4). Elles s’écrivent en remplaçant XYZ par leurs valeurs tirées des équations précédentes : f = pla coss + «’sinæ) + q({x Cosw + & sin) + r« CE pr A Je ou « Bya — x’ sont les cosinus directeurs de la tangente, de la nor- male principale et de la binormale à la courbe C. Nous allons donner quelques exemples simples de surfaces déter- minées par le problème de Cauchy. Examinons d’abord le cas où la courbe donnée doit être un cercle géodésique correspondant à un parallèle du paraboloïde; on a dans ce cas, si l'élément linéaire est : ds? = du? + C?dv? Ù —=\ C2 ou C —= c? et enfin : P == c? on en tire de suite 9 — 0 et — C'; on peut poser : p = cosy r = siny d’où à l’aide des formules (6); i ne LES IG; ( | &sinçpcos? bp d’où de suite les cosinus directeurs par les formules: X = c'coso + «sin Y = B'coss + £° et enfin on a pour : , Hu 2 dr (2) f = cosp(a'coss + a sin s) + Sing si la courbe est un cercle qui sera nécessairement une ligne de courbure de la surface ; on voit de suite que l'on a : p— 90 — GC 206 PROBLÈME DE CAUCHY par conséquent les courbes à torsion constante sont des hélices cir- culaires. Si la courbe est plane et que l’on connaisseoen fonction de l'arc on peut achever sans difficulté; le problème l'équation (1) donne wet il suffit d'appliquer les formules (2). Supposons que l'on ait p = ms, il viendra : sin & = K$ et l'onobtiendra une surface ayant pour cercle géodésique une spirale logerithmique. Sila courbe donnée doit être une géodésique de la surface,on doit avoir : Sin & — 0 et les formules deviennent : f=pa +qa +ra avec les conditions : dp GONE CENT EE r —= 72 d'où : 2 ds = —Er— — 4K2 sin edo CV? ou l’on a posé : ns Ar KP sine. Si l'on définit alors la courbe C par les formules : æ = K f 44 (o) sin? dy Sa —=M y = K/J 46 (+) sin? çdg z — K J 4y(+) sin2dy il vient : f=Ksinpa + K2cospa + r5a f\ =Ksina — K?cosoa — rja 1 PROBLÈME DE CAUCHY 207 en particulier si la courbe est plane, on a simplement : f=Ksinges + rox o = Ksinga + r5f Y — K?2cosy la courbe étant définie par les équations : x = &K f a (+) sin2odo V=—= &K JB (+) sin? od? HONTE Si la courbe est une géodésique transformée d’un méridien, on a ro = 0, d'où K — 1 et : f = Sin 8 — sinysiny — Sin pa — — sing cos Ÿ COS ? — COS p Exemple : si l’on prend di COS PAR E—SIRe la courbe est de la forme : mx — sin + c Ty = 3 cosy — cosy; c'est une courbe algébrique. SURFACES INSCRITES DANS UNE SURFACE DONNÉE Soit (2) H(ry2)=— 0 la surface donnée; pour pouvoir mettre en équation le problème, il suffira de se donner arbitrairement la courbe de contact : Soit C’ cette courbe et S la surface applicable sur le paraboloïde inscrit. Il est bien évident que le long de la courbe C ZX et S auront même courbure géodésique ; nous connaîtrons donc À (S) et le pro- blème se poursuivra comme précédemment. 208 PROBLÈME DE CAUCHY Inversement considérons les équations (6) : dr a t 98 0 dq Wie q —AP donnons-nous arbitrairement une des quantités psv ou, ce qui revient au même, une courbe T tracée sur le paraboloïde; on peut déformer le paraboloïde de telle sorte que Tr se transforme en une courbe quel- conque ; en particulier on peut déformerle paraboloïde de telle sorte que FT vienne coïncider avec C’ et pour que les plans tangents le long de C’soient précisément les plans . de >, il faut C'etil suffit que C’ ait même courbure eue sur > que l' sur le para- boloïde. Le problème revient donc à celui-ci : trouver sur X une courbe C ayant une courbure géodésique donnée A (S). On voit donc de suite que l’on peut toujours résoudre le problème quand Y est une développable; le problème revient alors à trouver une courbe plane dont le rayon de courbure est une fonction donnée de l’arc. Etudions d’une façon générale le problème suivant : déterminer sur une surface (S) une courbe de courbure géodésique donnée A(S). On a en général à intégrer l'équation : dv A (ST re tn 2 IS) Supposons que nous ayons mis l'élément linaire dela surface sous la forme : ds? — du? +- C?dv?, il vient de suite : dc —|0 = — " 4 du Loc en UE sin Qi RMS ne RE PROBLÈME DE CAUCHY 209 il est bien évident que si on parvient à déterminer w, le problème est résolu; deux cas intéressants se présentent donc immédiatement. Si C est fonction de v seulement, w se détermine par quadratures; c'est le cas où S est développable; si l’on a : ds? — du? + C?dv?, on aura à intégrer l'équation de Riceati : du , MSI Run Sin w la surface est alors à courbure constante. Dans le cas général, on a à intégrer le système des trois équations : cos C pus SEE “ SN on duw { de à —= nie FA Ter A S) eue, Sin tw A (S) Si l’on prenait des coordonnées rectangulaires quelconques sur la surface, ce système prendrait la forme : NE A QE ds ds du) il A A(SR— Fe + = cos w me sin w > eto, étant les courbures géodésiques des courbes coordonnées ; ce système n'est pas en général intégrable. Examinons en particulier le cas où la surface S doit être inscrite dans une sphère : sa courbure étant constante le problème dépend d'une équation de Riccati. Donnons-nous arbitrairement la fonc- tion p, nous en déduirons A (S) et les formules de Codazzi donnent de suite : ds? — du? + C?dv? nee IR xt) e ds cd Ha COST | 4,2 da qe Has 210 PROBLÈME DE CAUCHY on en tire de suite : a de à ea p — COS la courbe de contact C’ est alors déterminée par sa courbure et sa torsion, etl'équation de Riccati qui détermine la courbe est alors : do ds io2 da io id 0 ds 2 ds cos DCS On peut encore procéder de la façon suivante : prenons l'élément linéaire de la sphère sous la forme : dadf ds? = 4 (a — B} il vient de suite : duw î A(S) Fa + 3 (ei — e—iw) (4) clou = 2 du eTtw — 2 dv a — 5 ds a —$ ds on aura donc à intégrer l'équation de Riccati (!). Il est malheureu- sement presque impossible d'en tirer des applications, car si l’on prend pour À (S) des fonctions qui rendentil'équation (1) immédia- ment intégrable, on aura à intégrer le système (6). La courbe de contact C’ est une ligne de courbure de la surface. Proposons-nous plus généralement de déterminer toutes les sur- faces S qui coupent une surface donnée E sous un angle constant «. Si l’on se donne la courbe C’ tracée sur L, on aura immédiatement la courbure gédésique de C’ par rapport à S ; d’où A (S) par la for- mule : et l’on aura à intégrer le système (6). Inversement, si l’on se donne arbitrairement une des quantités pgr, il faudra déterminer sur L des courbes telles que : LT PROBLÈME DE CAUCHY 211 À (S) étant une quantité donnée. Supposons la surface L rapportée à un système orthogonal quelconque, on aura : ds? — A du? + Cdv? NE A a SIN © — ci f DS RTE do Sins ed 1 ee ur : HS ar De RAMRECOS En u dv dv M ce =sino(p Te + 7: R) + ceso (1 +) et l'équation du problème s'écrit : e cosa + a sin x — A(S). Pg Pu Supposons que L soit une sphère de rayon 1, il vient de suite : d'où : la courbe C’ est alors déterminée intrinsèquement, et l’on ést ramené à l'intégration d’une équation de Riccati. S1 la surface X est un plan, on a alors : Le problème revient à déterminer une courbe dont le rayon de courbure est donné en fonction de l'arc. On voit donc que l’on peut par ce procédé déterminer une infinité de surface S ayant pour ligne de courbure une courbe plane. À cause de la nature des équations (6), il est difficile de donner 219 PROBLÈME DE CAUCHY des exemples simples, car 4 (S) est d’une forme très compliquée. Posons par exemple : p —S" il vient : q— amsn nr VI SP — TER D &m(3m — 1) 83m 2 + — Na fe Vi — Sèm jen 16mS2 (3m—1) P A (S) do : sim il vient simplement : d'où donc b est de la forme : ES Do) ou PRICE ; A EN Sim = =; il vient : è L 2 4 DIS: g:— 252 r = VI —5S et ENS LA S 2 S 2 + > b JR 4 9) VS A(S) 7 Vi — 55 ANNITARES d'où : Voici encore un artifice de calcul qui permet de former quelques exemples relativement simples de surface ayant une ligne de cour- bure plane. PROBLÈME DE CAUCHY 213 Considérons le système (6). et posons : si l’on prend Z comme variable, on voit facilement que le système (6) se ramène à l'intégration de l'équation : | - CAL INTER À (1) D où les lettres accentuées désignent les dérivées par rapport à À. Si l’on se donne 7 arbitrairement en fonction de À; pet S seront déter- minés par les équations : où A est donné par l'équation (1). La courbe est alors déterminée de la manière suivante : posons ds dh PNA ner a on aura : h = Jicoso ds ICO RQ KA) Es à : Th y —fsine ds — fsin (K, — Kk) NS Prenons en particulier : il vient : De CR dm (mn — 4) m2) VE — HP (mn E APR 5 944 PROBLÈME DE CAUCHY sim — 1, il vient simplement : 1 — — ih?. LA La courbe est alors définie par les équations æ— 4, [cos (K, — Kk) kdh y — 2, fsin (K, — Kh) hd. Si m = 9, il vient : — (A2 + 2) VI — hi — 4h et les coordonnées de la courbe prennent de suite une forme com- pliquée. Si r — sinmh il vient : 1 Un TN = (1 — m2)? sinmh cosmh d’où : 1 3. D — (4 — m2)? sin 2mh et æ = pfcos(K, — Kh) sin 2mhdh y — pfsin (K — Kh) sin 2mhdh On a d’ailleurs : = nm) S — f2ah (4 — m2}? sin 2mh — cos 2mh 3 p — 2 (1 — m?}? cos a sin 2mh d'où la relation : & cos? amS? + p2 — 4(1 — m} c'est une courbe cycloïdale. Parmi les problèmes relatifs au problème de Cauchy, nous signa- lerons encore le suivant : | PROBLÈME DE CAUCHY 215 Déterminer une surface S passant par une courbe C, de telle sorte que la surface complémentaire S, passe par une courbe Co, les courbes C et C; se correspondant. Les courbes C et C, ne peuvent être prises arbitrairement, il ya entre elles une liaison géométrique évidente : supposons que l’on ait établi entre C et C, une correspondance par égalité d’arcs, soit M et M, les formes correspondantes de C et C,, T et T, les tangentes cor- respondantes, il faut que les plans MT, et M,T soient rectangu- laires. Supposons cette condition remplie, le problème se traite alors aisément. Soit M (xyz) et M, (x,y,25), les coordonnées des formes corres- pondantes de C et C° on aura : D op — Vos HE foidd, — Lidz, — [ed — vdo Lo = — ph + Vos Efoidh, — Vide, — [ed — bd d'où : Soit XYZ les cosinus directeurs de S au point M et X,Y,Z, les quantités analogues relatives à M,, ces cosinus se calculent de suite par les équations : SXAT —\0 SXo dt) SX (ZT — Zo) — 0 SXo (TZ — %o) — 0 et l’on aura d’autre part : Pete PRNAPRNTES donc on peut calculer fe... f,e,... par des opérations algébriques. Ce problèmeest celui résolu par M. Calo sont équivalents; en effet, si l’on se donne sur la surface W une courbe et les plans tangents le long de cette courbe, on peut immédiatement calculer les rayons de courbures principaux de la surface ce qui donnera les courbes C et C,(de Taunemberg, C.R.1903). Inversement C etC, étant connus, on a immédiatement les rayons de courbure de W et par conséquent une courbe de cette surface; les cosinus directeurs de la normale sont : LL — Lo Ve 70 ÆlemniZ0E 216 PROBLÈME DE CAUCHY Pour passer du problème de M. Calo au problème de Cauchy, il faut donc, étant donné la courbe C (xyz) et les cosinus directeurs XYZ, déterminer la courbe correspondante C,;. Il vient les équa- tions : S (x — %0) X = 0 SX [(y — Yo) dzo — (z — 20) dyo) = 0 Sdx)? = Sdzx? ‘ or ce système se ramène facilement au système fondamental (6). Surfaces ayant une asymptotique donnée. La courbe donnée C’ doit alors coïncider avec l’une des courbes coordonnées, on doit donc avoir : (1) dy — (à + du) df —(f où les /, 4, », sont constants, d'autre part le plan osculateur de C devant être tangent à la surface on aura : (2) f+h= V2 EE) à = wap LE à — V2 (EH) B' = wB! À x”, 8”, y” étant les cosinus directeurs de la binormale. Il vient : df = &"dw + wda” — a’dw + 0 À en portant dans les équations (1), il vient de suite : d'où de la condition : PROBLÈME DE CAUCHY 217 on tire alors : Sa VT telle est la condition à laquelle doit satisfaire la courbe C : le cosi- nus de l’angle de la binormale avec une direction fixe doit être égal a | V 2 e Les formules (2) donnent alors fo}, et on a une infinité de surfaces S satisfaisantes ; il suffit de prendre pour /, +, 4, des fonctions se rédui- sant pour 5 — £, à des constantes données. Surfaces ayant une droite pour asymptotique : Supposons que cette droite soit l'axe des Z, il vient : oo) ds ride 0 — (9 + 9) df — (f + fa) dé nl (+ fs) de — (9 + 1)df LE = vx P + Pi — wy d + ds — 0 df = wd X + X dw = ONU [42] on peut, sans diminuer la généralité, poser : X'— cosS Y—sinsS d’où w — 1 il vient donc finalement : f—= cosS — f} p— SINS — 7; DS de SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES Par M. Anoré GÉRARDIN Je ne compte pas étudier ici les problèmes classiques, mais seulement certains d’entre eux pour lesquels je suis parvenu à simplifier la solution générale, et que j'ai pu mettre sous la dépendance d'une seule méthode. — Je vais indiquer d'abord une brève bibliographie du sujet, en me bornant à une simple mention, sans renvoi spécial pour chaque problème, car cela me conduirait à un fort volume inédit sur la matière. — Mes citations sont faites au courant de la plume, et je n’ai pas établi de chronologie. — Consulter, en bloc, d’abord les périodiques classiques, Société Philoma- tique (S.P.) ; Nouvelles Annales (N.A.); Association Française pour l’avance- ment des Sciences (A.F.) ; Comptes rendus de l’Académie des Sciences (C.R.); Intermédiaire des Mathématiciens (E.M.) ; Mathesis (M.), etc. Je citerai plus spécialement : I.M., quest. 74, 1894, 26, 167 ; 418, 1895, 6, 394 ; 1464, 1900, 412: 1833, 1900, 389 : 2120, 1901, 160, 302; 3253, 1911, 201 ; 342%, 1909, 83 ; 3662, 1910, 49 ;/3695, 1910, 102. 21%: 3820; ATLANTA SD LOIRE ED AO M., 1839, 241. — A.F. 1910, 44-55 et beaucoup d’autres intéressants articles. J'indiquerai de même les travaux d'Eurer, dans les Commentationes Arithmeticae collectae (C.A.C.), les Opera Postuma (O.P.) et les Fragmenta ex adversariis Mathematicis (A.M., 3 vol. 1766-1775 ; 1775-1779 ; 1779-1783). Consulter aussi les œuvres de LAGRANGE, LEGENDRE, Ed. Lucas et tant d’autres géomètres illustres. Je citerai enfin spécialement quelques articles : LamÉ, étude sur les binômes cubiques x? + y3; Dessoves, sur l'emploi des identités algé- briques dans la résolution en nombres entiers des équations d’un degré supérieur au second (C.R. 1878, 159 et 321) et sur la résolution en nombres entiers de l'équation ax! + by — cz? (C.R. 1878, 522, 598) et mémoire sur la résolution en nombres entiers de l'équation aX” + bYm — c7r (N.A., 1879); Th. Pépin, sur quelques équations de la forme a? + cy? — 23 et nouveaux théorèmes sur l'équation indéterminée ax! + by! — 7? ; E. FAUQUEMBERGUE, note sur l'équation indéterminée Uä# + Vi — Si + Wi (M. 1889, 241); pour terminer, dans Sphinx-OEdipe (S.OE.), j'indiquerai, 1910, 1 ; 17; 177-186 ; 1911, 3-13, et 19-22. —— Je reste à la disposition de nos collègues, pour plus amples détails. CHAPITRE I Ayant une solution aa? + bai + ch? — h;? SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 219 de l'équation aX2 + bXY + cY? — h72 on demande une formule générale de résolution du problème. Je pose simplement aa + mt + bla + ma) (8 + my) + c(B + my}? — hy2 et j'en tire, après division par m, a (Sas + bB) + y(ba + 208). bé ax? + bxy + cy2 ? d’où la solution immédiate cherchée X = cay? — 2cBxy — x'(ax + DB) Y = afr? — 2aaxy — y? (ba + ch) (A) L = ay? + byxy + cyy? Il sera facile maintenant de trouver la solution de nombreux problèmes classiques ou nouveaux, où l'on pourra poser b = 0 par exemple. Ainsi, supposons on trouve immédiatement la solution générale : que tant de géomètres éminents ont déjà mis à l'étude, et pour laquelle ils ont déjà inventé de sinombreuses méthodes de recherches. En choisissant les valeurs suivantes : on retombe sur le cas si connu du triangle rectangle en nombres premiers entre eux Get — y2P + (Rayi = (e? + Ve On peut encore citer, par exemple, le cas où 2920 A. GÉRARDIN d'où la solution connue aussi (x? — 2} (22 — y?) (y? + 2xy) + (2 + ay) =? ay EP: Mais l'exemple le plus topique nous sera fourni par la décompo- sition des nombres, sujet étudié avec succes par plusieurs de nos collègues de la S. P. (!), et par ma méthode particulière de solution à l’aide d’une condition de la forme: AZ? + Bz LC — 7? Je ne puis rappeler ici, même brièvement, toutes les recherches classiques ou autres sur ce sujet, et je donnerai seulement un exemple simple, pris au hasard, me réservant de revenir sur ce point spécial de la décomposition des grands nombres. J'ai choisi 202 + 3x + 4 — 2 (1) dont nous connaissons, à première vue, deux solutions ; la première est « — 0 que nous négligeons ; la deuxième est « = 1, d’où y = 3. Nous devrons avoir, en général, 8 — 1, et Y — Æ 1, d'où Y = ax? — 2aaxy — y? (ba + c) = ax? — Qaaxy — y? (2 — a) — a(x — ay}? — (yy)2 que l'on peut écrire ., Nous aurons ici (3y} —2(z—y}—=+1; mais on sait que 24? — 1 n’est pas divisible par 3; il reste donc (By)? — 2x — y} —=1 équation de PEezc-Fermar dont nous avons toutes les solutions en entiers : jo 0 0 Done |3y|—=3, . 99, 3363, (1) MM. Ern. LeBon, G. Tarry, J. DESCHAMPS SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 291 On en tire facilement les valeurs æ,7 suivantes: 3, 4 ; — 14,1; — 31, 33; 103, 33; ... ce qui permet de donner en quelques minutes des solutions de (1), souvent fort difficiles et longues à trouver par d'autres méthodes. D 0700 en NON Gb touts — 10293, QE 107 AE Nous savons, d'autre part, que la plus petite solution de uw? — av? — + 1 est donnée par Lecenpre (théorie des nombres, table 10) pour a < 1.003, et par Cayzey (Report on the Pellian equation, 14893) pour 1000 < a < 1500. Je n’insisterai pas sur ce point, et noterai simplement que l'étude des Nombres de Mersenne (2* — 1 — N, avec n premier inférieur à 257) peut se faire par cette méthode, où & sera un nombre fixe égal à 2, puisque tout nombre N est de la forme 2u? — v? ou m°? — 2n?. Ainsi : D2n + A1 -_ 4 — 2 (27)? — 42 — (an +1 + 1)? — 9 (27 + AIRE ai 2 G?, D'autre part, F est impair, égal à 2m + 1, et l'on doit résoudre . 2m? + 92m? + 2m + 1 — 228 — G? G2 = m2 + (m + 1}? — (2r} J'ai trouvé ces solutions générales en posant 2 — » ou m + 1. Nous serons liés par des questions connues de limites (Voir TcHEBYcHEW, par exemple) mais j'espère éviter cette difficulté. Je tiens à citer les O. P. de Euzer (1, 205, n° 39, ou A. M. I, 95, C. A. C. I., 556) De critertiis aequationis ax + Byy = yz3 utrum ea resolutionem admittat nec ne? (1 décembre 1772). — Note de W. L. Krarr: si l’on connaît une solution off + Bgg = y;hh, en posant : = fp 899 - YT IP > afq; on trouve _æ—/f(rr — afss) + 28grs, y = g (17 — aBss) — 2afrs. J'ajoute la valeur z — h (rr + afss) ON A. GÉRARDIN Autres solutions de N Fuss [| (A. M. I 299, n° 41 et 492) CHAPITRE II Étude de aX2 LE EXY LE cY2 — h73 ayant une solution | ao? + bai + CB? — hy$ Ma méthode sera toujours la même, et il suffira de poser X = à + mx, Y = 8 + my, Z=Y;+mf On obtiendra hyè + Am + Bm? — hy5 + Cm + Dm? + Emë, d'où Em? + (D — B)m + (C — A) — 0 B — D E et l’on égalera A à C, puis on en tirera m — Ainsi, pour simplifier l'écriture, j'étudierai simplement a (a + me) + (8 + my} = R (1 + mf) J'en tire Fe 2aax + 206y PÈ ax? + Hs Shyf? 3h72 hf Exemple. L'=MNO = AR A a == 0 = les _ Ho — = En faisant un changement de variable 3y = z, on trouve une solution générale connue : (22 + 2298 — (9 — 3x22)2 + (18 — 3zx°)° SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 293 On sait aussi que (a? + 228 — (48 LE œ22)2 (728 L zy2)2, Le L Col Allan Cunxineuam et M. E. N. Barisien ont raiques des solutions générales de l'équation | X6—= x y2 — 722 Le Autre àpplication. Dee ee Re = 2x PL NIT EE Ty < Le ue 8x Avec le même changement de variable 3y — z, je trouve (2? — 22}3 — (28 + 3m22)2 — (78 + 32°:)° et j'en conclus une solution générale du problème suivant : X2 — Y2 — 73, X + Y = U3 X =} VS X — x3 + 3x2, Y = 23 + 3272 U= zx LE 3; V=— x — 2, Z=UV=r— 72 Au xvi° siècle, on connaissait les réponses suivantes de cette question, 2X — US + V3, 2Y — U3 — Vs, 7 =\UX ou bien, si Ÿ — Z X = a(ai — 1), Y=Z=0c—1 On peut encore citer, soit soit : X = 4st (iu3 + sus), Y — 4 st (tu3 —-= sui), Z = 4 stuv. 9294 A. GÉRARDIN CRIsTIE cite : i 2 pa nt 4 m8 = [nu + 0) x + 1] [énm+nf ea É n (n | Ê (n) (n — sf (2n)5 = [n (n + 2)P — [n (n — 2)P que l’on rendra facilement homogènes. Autre problème. L'équation X2 + 2Y2— 73 est donc résolue par X—p5—6pg® Y—3pq—29, Z—=p +20 Puisque INT _ 5hy2.— 9x? Pie es Net MST aus SUN LD} Or, dans un article du P. Prin, je trouve les intéressantes notes suivantes (1. M, 664, 1896. 284) Th. 6. — Si pour lé déterminant — n le genre principal ne renferme qu'une seule classe de formes quadratiques, toutes les solutions en nombres entiers et premiers entre eux de l'équation x? + ny? — 2?" +1 dans lesquelles z a une valeur unique, se déduisent des relations 2=pP+29, +Lax—pi—6pg, +y—3pq — 2 Le R. P. Pépin examinait plusieurs cas particuliers. Il y a donc des cas où notre méthode permet de trouver immé- diatement toutes les solutions d’un problème indéterminé. Dernier exemple AE, ES, h = a OU L’équation X2 + 3Y2 — 73 admet donc : Mer __— 92? + 81y? fe 34 de 8x3 à X — x — 9xz?, Y = 323 — 3r°z, ZL = x? + 37? UE 4e SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 295 Je vais citer ici une note de Réauis, qui peut servir de réponse à I.M., 3662, 1910, 49. La résolution de l'équation 2? + 3ÿ?— z3 en nombres entiers, se rattache directement à la théorie générale développée, par LAGRANGE, dans le S IX des Additions à l'analyse indéterminée d'Eurer. Le nombre z, diviseur du premier membre, ne peut être que de la forme «2 + 382; on a donc l'identité (a — 9482)? + 3 (3028 — 3602 — (ar + 362) renfermant toutes les solutions entières de l'équation. En effet, à toute valeur de z de la forme indiquée, c'est-à-dire à tout système de valeurs de « et f, correspondra un système de valeurs de x et y ; comme a et £ peuvent toujours être supposés premiers entre eux, autant il y aura de manières de représenter z par la forme susdite, autant il y aura (pour le z considéré) de solutions distinctes de l'équation. On s'assure sans peine, d’ailleurs, que l'identité ci-dessus, où à et $ restent indéterminés, ne saurait être remplacée par aucune autre formule donnant l'expression de («2+ 362} sous la forme requise. (CaraLan, Mélanges Math. 1885, p. 350.) M. E. FauquEMmBErRGuE a étudié Ê pa? + may + qu? = 2 et donné des formules générales du 3° degré ; il a aussi étudié le cas de »m — 0; cette équation est un cas particulier de la nôtre, OU A" M. Neuser6 a donné des solutions générales pour pr? + qu? + r22 = 18 et M. G. de Lonccnamrs pour ax? + By? + yz2 + dE — mais notre méthode généralise très simplement tous ces résultats avec un nombre quelconque d'inconnues. Je citerai aussi les travaux de Weresrusow qui transforme en carré et en bicarré sans aucune solution particulière une forme cubique. Mais ce travail peut être de préférence regardé comme un cas particulier des chapitres suivants. 19 19 (ep) A. GÉRARDIN CHAPITRE III Forme cubique égalant une forme carrée La méthode étant toujours la même, je n’étudierai plus que certains problèmes, et non plus la forme complète, ce qui nous entrainerait à une écriture trop compliquée. Résoudre No, NL t E'DACRACS Je vais employer d’abord la méthode de Fermar, et partant de la solution évidente 1% + 0% + 0% — 02 — 02? — 1?, je pose: (4 =Æ zm)$ + (my)$ + (mz)$ = (ma)? — (mp)? = #2 (4) qui devient 1 Sam + (32? — 02 — F2) m2 (at + Yi + 2) m8 = (s + 2 m + qu) = = À + 3zm + _ — 2) n m2 + 3gzxm3 + g?mA (2) Egalant les coefficients de #”?, j'en tire _ Sa? — 42 —4f2 A ip 8 ne Sue _ B(8y$ + 823 — 23 LE 120r + 1962x) | 8R ei ne (322 — 4e? — 45 TM Faisons un changement de variables AE CN = OUR D NU = 0) A = 3x? — 52 — (2, RS en et la solution cherchée devient (A2 + 8Rx) + (4Ru) + (4Rv)3 — (4RAS)2 + (4RAO) + (A3 + 12RAx + 8R2} Applications. — Résoudre X3 — A? + B?. Il faut poser u — 0, v — 0,8 — 0, A — 3x? — 61, R = — x + 3xd2 æ Ed —Y, &ôx — q d'où po) = (0 8r0) (psp) SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 297 Résoudre X3 — A? + B2 + C?. — Je pose u — 0, v— 0, et par exemple, à — 4, 0 — 9, d’où: (A2 + 8 Ru)$ — (4RA}? + (8RA)? avec A— 32 —5, R—— 23—+ 15x Je vais prendre un exemple simple, x — 1, avant de passer à ma solution du même problème général : X3 + V3 + 23 — A2 B2 + C?, et je trouve 24 389 — 293 — 142 -L 282 L 1532 11 faut encore noter que pour v — 0, 8 — 0, à — 0 on découvre à nouveau la solution de DEespoves (N.A. 1879) (xt + Su3x)3 E (4ui — Lux) — (8u$ + 20z$u3 — u6)? et pour v — 0, GE 0; æ—0,ona N — (51) + (4ui)3 — (02) + (2u2)6 — (56/2 (8u6)? — (453u3)2 + (Bus — D6)2 N—1{(52)2 + (Qu2)2][(02 — 4u?)2 + (202u2)2] — (56 — 80204)? + (8u6 — zu?01)? On peut poser QUE 0; PE Fr Je pars aussi de A + mx) + (my) + (m2)$ — (ma)? — (mB} = mais je pose H = 1 + m/f; j'ai donc 1 3mœ + m2(3? — 02 — f2) + ms (a$ + y8 + 26) — 1+ 92mf + m?f? J'écris d'où 4o2 + 46? — 37° T4 E 4 + 4zÿ 298 A. GÉRARDIN Applications. — X$ — A? + B? + C?. Faisant y—0, z—0,; on trouve Ne de … 42 LE 462 — 37? ES oi en 43 (x? + m2 + n2)3 — [m8 + m(n? — 3r?)P + [n$ Æ n (m2 — 3x2)? + [x — 3x (m? + n?)|? ; De DR Ain Aro in —2idonnent 24 389 — 298 — 702 + 922 + 1052? Résoudre X3+ Y$ — A? (K). — lifaut poser 1e 0 80/40 —10 3x 322 fes MI 2 | ka + hp SITE y — a? est une solution connue, on en aura une deuxième y ) par les formules : (a + Aya) — (8224) = [a (By — 2°); mais il faut bien remarquer alors que la connaissance d’une solution n’en indique que deux nouvelles, puis par réitération, 27. Je puis encore citer une solution de M. WEREBRUSOW : (Bai + 6a2b2 — b4)3 — (at — Ga2b? -— b1)3 — [6ab (3ai + b!)]2 J. A. Ever (A.M. I, 129; Op. 241 n° 40) cite les solutions 23 D 13 — 32; 83 73 — 4132; 653 L 563 — 6712; 743 — 473 — 549? ; LexeLL (id. n° 11) indique 373 + 113 — 298? ; TA3 — 233 — 5882 LAME cite encore 1053 — 1043 — 1812 On trouve aussi les formules X=2{t+1)(U ESA), Y—2u — à 4 +32) Z = &{ + 32) 6 SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 2224) qui représentent tous les points de la surface unicursale (K). Elles donnent donc toutes les solutions entières. J'en tire = 2(p + q) (a? + 3p°) Y—2(9 —p)(g® E3p), Z—4\? + 3p} Voir N.C. 1879, 98 ou C.R. 22 juillet et 19 août 17879, puis dans les Anales de la Universidad de Chile, un article de M. TareLuaAGHER (t. 97, p.63, 1897, Santiago). La ecuation 2% y — z? i una demostracion nueva del teorema de Fermat para el caso de las sestas potencias. Cf. SaxweriNG, 1902, Vereinfachte der Eulerschen Aufgabe 23 + y3 + 73 + #— 0. Anwendung des Abelschen theorems auf die Lüsung der diophantischen Gleichungen LA — 73 UN TS EU — 172 Cf. DesBoves, N.A. 1679, 399; cas où a — 1, b—1. Enfin je citerai AxEL Taue, Ueber die Auflosbarkeit einiger unbestimmten gleichungen (G.R. de la Soc. Roy. des Sc. de Norvège : Det Kgl. norske videnskabers selskabs skrifter, 1896, n° 6, pour z non multiple de 3). — Eurer (G.A.C.I., 20) avait indiqué les formules retrouvées par M. E. FAUQUEMBERGUE (I.M. 925, 1897, 111) que j'ai dû compléter en donnant les valeurs générales de z qui sont du sixième degré. Dans les O.P. (p. 232 n° 67, ou A.M. [, 99) lireles Varia conamina aequationis QE pr — impossibilitatem casu À > 2 demonstrandi. Le n° 4 est de W. L. Krarr qui cite, par exemple, en précurseur de Dessoves (at — 8nab3}8 Æ n(4ka3b + 4nb1}3 — (af E 20na%b% — 8n2b6}? Je vais indiquer ici quelques identités ou quelques solutions rencontrées dans le cours de mes recherches sur ces équations : 78 + 33 — 32 + 192 et 36 + 46 — 212 + 172 en nombre tous impairs. (QR2 2 302)3 LE (A2 — 3428 — (3h3 — 9h)? + (94)? 230 A. GÉRARDIN et si { = s?, on trouve (2h? + 351 + (2 — 351)8 — (3h — hs}? + (Bhs)' La même méthode donne encore (A2 à 3312)8 (2h? — 602) — (3h53 — Jn2) + (OR + 1898) Partant des deux solutions générales cohanes PRIE TER ls Rae (PS0 ET SU) je pose | [8 0) a NP So Elo So RSR ie = (2 + g) (af +00) = [af + 2) + (E(P + gp Sije fais a —06—1, 2 UP + GP = (F8 — 3P29 — 3fg? + 99) + (PS + 3P?g — 3 — g)2 De même, j'obtiens Nm CRC C1 OT RCE ae 0 DCS GA CE = an Ce AE CPI Pour a = b — 1, on a une nouvelle décomposition 2 9 NES a ee RUE À vrai dire, ces deux solutions sont implicitement connues, puisque la solution D ED ICE NUE impose 222 — 2a? + 9b?2 — 9e? + 242 = (a + 6 + (a — 6} — (ce + dj + (c— d}; mais il suffit de choisir a et b différents, pour éviter ce cas limite. Il sera, je crois, préférable de changer les inconnues, c’est-à-dire de prendre f et g pour connues ; ainsi f — 2, g — 1, donneront (Ba) + (5b}3 — (2a3 — 1163)? + (11a3 + 23}? — (10a8 + 5b3)2 E (bai — 10b3)2 SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 231 3 0 3 << RTL € D ° Q , ° Q L'équation &° + 3 — a? + &? une fois possible, l’est plusieurs fois, È à ee puisque x*°+y* est composé ; j'indique encore les formules Sulvantes : (2 + 5f292 + 391} + (fi — 2f292 — 39) (85 Æ 3f1g2)2 (18/88 + 6fSg + 9fg5) (BPS — 15fig? — 18f 292 + (3/98 + 12/59 —-9f95)? (SP — 46P 92 + 36P2giP + (57f398 — 18/59 — 9fg5}2 CCR OMS EMSETUREE "(31808 008) WU Exemples. — f —1,g—1 10% — 4% — 6? + 30?, solution quadruple. Si f = 2, g — 1, on trouve toutes les décompositions de 166 500 en sommes de 2 carrés : 166 500 — 55% + 53 — 2402 + 3302 — 1202 + 3902 — 3842 + 1382 — 62 | 4082. J'ai obtenu ces formules en posant dans : (pa + Qb}? + (ga — bp}? — (pa — qb} + (qa + pb} — (p? + q?) (a? + b?) LT RO ENUE SEEN ne PA CR) = ee Le ere ou bien DS INR RE IE ET e a — 3f° — 9fg?, b — 9f?g, Ge 2e DRE Je n’insisterai pas davantage sur ce point, et citerai l'identité de Carisrie qui est simplement la somme de 2 autres du même auteur: 1 5 1 (TE n3 + (n2 + n}3 — [5 n(n + 1) (2n + | — [5 n(n — | Je note encore (RE 0 1000 2129 CE SE GE (Ses (fe == = (0 29")2 0 Co 2e (A0 AGEN EE 20) et une identité rectifiée de G. de Rocquicny : (at + b2)3 + (a2 — b2)8 — (aë + ab2)? + (aë — ab2}? + (2 ab?) 232 A. GÉRARDIN ainsi qu'une formule de RéaLis (N. C. 1878) différente de la mienne : [22 + m2 + n28 — [n$ — 3nx? — m° (27 — n)}? + [as — 3n2x — m2 (2n — x)}? + [m$ Æ 4kmnz — m (x? £ n2)P Exemple = 24, m—=3,n—2 24 389 — 293 — 162 +.1492 + 1632. Passons à l'étude de ax + by + cz — kg? et aux applications immédiates. . Réazis a donné des formules du 3° degré pour résoudre 23 + y + 23 — ku2. Comme application intéressante, pour 4 = 1, on retrouve un pro- blème étudié par Cararan en 1843 (N. A. 553) et 1866 (Mélanges Math. 1885, p. 49-54), celui de la foroide qui lui a fourni une identité remarquable. On appelle foroides les parallèles à l’ellipse, c'est-à-dire les courbes qui ont mêmes normales qu'une ellipse donnée. Cette dénomination est fondée sur ce que la projection du contour apparent d'un tore, sur un plan quelconque, est une toroïde. L'équation de cette courbe est Le? + pe — où — D? — RP (a2y2 + br? — a2k2 — b2K2 — a2b2}2 + 4 a2b2k? (x? + 2 — 2 — D? — K2}3 — 27 aïbik! —E 18 a2b2k2 (x? y? — a? — D? — k2) (a2y2 + b2x2 — a?k2 — b2k2 — ab?) + 4 [ay + 2x2 — a2k2 — DE? — a2b2 | — 0. En posant DO OP EN PS ES la transformée est divisible par {* — 4a?k?, puisque l’ellipse devenant un cercle avec a — b, la toroïde se réduit au système de 2 cercles concen- triques avec le premier et dont les rayons sont u = a + k: enfin, avec Nas Ne PP Nonttrouve [as + 7añ89 EG — [ui Rap [Et 2608 — [3a262 SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 233 Cette solution de X5 + Y3 E Z3— U? est remarquable, car on a en même temps, X+HY HZ — [0e + 43 + pp. ‘ R£aris indique encore les solutions suivantes, et j'ajoute pour chacune la valeur générale de X + Y + 7, non encore remarquée : (a? + 302)5 — (a? — 302)6 — (42a202)3 — [6ab (at — 9b1)p2 X+LY+7—0 [X—4(a ab be, Y—— (a+ ab be, Z—3(d— 6} | X + Y + Z — 6(a2 — b2} | X = 4(a2 + 3ab + 302), Y = — (2 — 3628, Z = — 3 (a? LE ab + 363) | XL Y+7—9a 7 Y—— (a + 6ab 302), Z——3(42 — 2 ab — 3b2}2 XHY+LZ—0 Je vais indiquer maintenant mes résultats personnels. Partant de Code eee PA il suffit de poser | DR DES GE ND ES RTE DENT PE Lo 2 pour retrouver la première solution de RÉazis Si maintenant je. pose / — 344? dans [2n2 + 32]3 [n2 — 3258 — (9h21) — [3n3 — 9 RE]? j'en tire avec g? — !, et en rendant les inconnnes homogènes X— 9mi 25mks, Y = mi— 927mkè, ZL' = — 9m°k, U — 3mf — 81m°k> J'ai encore posé dans la même identité et dans sa voisine R2— 37 —1, d'où X — 9mf + 2n6, M 3m°n*, L— — Qn6, U = 27m° + 9m3n$ X — 36p6 + Q6, Y = — 3p°qi, L = — af, U = 216p° + 9p#qf J'arrive aux identités : X — Om + 2mki, Y— — 3m°k?, Z — — 2mk3, UÙ — 27m$ + 9m°k3 X — 36m mk, NV — 3n8k2, Z— —mk5, | U—216m + 9m et l'on peut en trouver facilement beaucoup d’autres. 16 A. GÉRARDIN to CE re CHAPITRE IV Problèmes sur les bicarres Ayant une solution ax + by' — cz? de l'équation aX* + NY? — c7?, on trouvera par la méthode des identités : X — 302221 — 4d°x°, Y — 3c2y2i — 4b?2y), L = kciz9 — 33 (ax — by')'; cf DesBoves, mémoire sur l'équation aX”* E BY" — c7?1(N. A. 1879, 265), quest. d'Algèbre (4° éd. 1892) où il indique quelques identités particulières, et C. R. 1887, t. CIV, p. 846 et 1832. — Lesescur, Résolution des équations biquadratiques DATE ES ED) = ET D = 94 SE 0ù (J. M.,t. XVIII, p. 73-86, 1853). Cet auteur a retrouvé pour X4 + 6Y{ + 72 les formules X = xi — byi, V—=rur Z = 31 + kbxiy! les nombres x, y, z formant une solution de la question. Ed. Lucas, ses recherches sur l'Analyse indéterminée, et divers articles. Ce qu'il faut remarquer ici c'est que les solutions générales connues de ce problème sont du 9°, 6° ou 4° degrés; je vais done indiquer à nouveau ma méthode qui permet de trouver X et Y à l’aide d’indéterminées au 3° degré. : Ayant une solution évidente fat — 98 X,?, de fX4 — gYi— kz? et une première solution fA# — gB* — ZC?, je pose , f (a + Au)t — g(8 + Bu)! = KZ? d'où RH E[faiA — gBBlu + 6 [fa2A? — 962B7u2 + 4 [faAS —"9 6 Bus + kOZui — K72 D'après la méthode de Fermar, j'écrirai L = y + Su + Cu? SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 235 l'équation devient alors : [4 (fa AS — gBBS) — 2XCS) 2 L [6 (fa2A2 — g62B? — K(S2 + 2C)] u LE [ElfasA — 988B) — 2XSy] — 0 Nous pouvons annuler soit le coeflicient de w?, soit le terme connu ; cela n’a aucune importance ici, car l’on voit que x, 6, y sont simplement permutés avec À, B, C. Je pose donc qu 2 (fa AS — g£B*) ae RG - et j'en déduis : ts 2kSy — k(fasA — 963B 1 Ge; PP) ASIE 270) que l’on peut écrire — — 2ACY (FaAS — gBB*) — 2ECAFA — ÿESB) RO [STAPS — gb?) — HyC]) — 2(feA — géB'} Il est inutile de chercher la valeur générale des inconnues, ce qui compliquerait singulièrement l'écriture ; il sera préférable de la cal- culer pour chaque cas particulier ; Voici deux exemples : 1° Résoudre X1—9V— 7?, quest. Réazrs, N.C. 596,octobre 1880, p. 478. fæi, im er Nes Viet or 29409 + 39263 4 Ty(54o + 326) me à _ Sa | 328 | 13502 + 172808 + 16888? — 3437 À” me ñ 11 est facile d’en tirer la valeur des inconnues X — 3(33923 — 39903) L 8aB(2164 + 2416) + 7y(113a + 968) Y— 4(44TaS — 2266) — 2748 (5a + 648) + 1y(408a + 1138) Z = A? + SmA + m2. 90) Résoudre. — X? — 3Y* — 137?, quest. de RéaLis (id., p. 479). FfÆl Te MER Pme St AOUe SX On trouve alors UE 13882 — 28a2 + 9628 — 1697 . S— 236 A. GÉRARDIN d’où les solutions X — 7645 + 96028 + 13583 + 15683 — 43y(19a + 128) Y = 5203 + 928028 — 9648? — 578% + 13y(16x + 198) Z — YA? + SmA — m° Plusieurs auteurs ont étudié aXi + bYi + dX2Y? — c72 et ont donné d'élégantes formules où X et Y sont du 4° degré ; mais . on n'a pas ainsi toutes les solutions (Dessoves, N.A. 1880, p. 461). Il est facile d'obtenir une solution générale du 3° degré pour Ale CETTE SE PAR EN ON ne Le problème d'Eucer : DEENMTEYAEENAl=72" n’est plus alors qu’un cas particulier de notre théorie, et il suffira d'avoir une solution simple de la question pour en tirer immé- diatement une solution générale du troisième degré. Notes diverses sur la résolution de a! Æ b? Æ ct — x Pour af + bi EL © — d#, M. Escorr cite a—mn;, b—nim+n), d—=mi+ mn + mn. c— mm + n) (m? + mn + 2n°) On connaît aussi, par exemple (ei + ay (at — api) (Ray)! (Bay)? = (222). d'où, en passant, une solution de Ai + B? — Ci + D? J'ai déduit de ces recherches (aie Une eu) ER TUE = (ct Æ 27} (Rays) (xys)! SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 29H En cherchant à résoudre les équations a+ LE yi LE 74 — ui, 2 + y Hz += ut, M. E. FAUQUEMBERGUE a rencontré les identités suivantes : (xs)? + (ay ou ONE = (a + af + 2} (2a28y3)t + (20827 hi ER NAN BOIRE ESSOR = (2 — hadgA (ah + BU «, 8, y étant une solution de «? l’on peut prendre y”, ce qui revient à dire que a — m2? — n?, B — 2mn, y= M? + n2 les nombres #» et n étant des entiers quelconques. Mais les seconds membres de ces identités ne peuvent devenir des bicarrés, et la démonstration en est facile. D'ailleurs, voici ce que dit Eurer à ce sujet (CG.A.C. IT, p. 281 et 456) : « Certum est, nequidem exhiberi posse tria biquadrata, quorum summa sit pariter biquadratum, sed ad minimum quatuor biquadrata requiri, ut eorum summa prodire queat biquadratum, quanquam nemo adhuc talia quatuor biquadrata assignare potuerit ». «.… Quin etiam equidem hactenus frustra sum occupatus in quatuor biquadratis inveniendis, quorum summa esset pariter biquadratum. At vero quinque biquadrata pluribus modis dari posse observavi, quorum summa est biquadratum. » Voir aussi, à ce sujet les O.P. (Problema diflicillimum n° 50, p. 216 ou A.M. I. 281). M. Artemas MarrTiN (C.R. du 2° congrès intern. des Math. publ. par Duporco, 1902, p. 239), a donné des solution générales de ai + y + at LE ui — sous le titre : A rigorous method of finding biquadrate numbers whose sum is a biquadrate. Voir aussi Math. Magazine (janv. 1886) uu article du même auteur intitulé : about biquadrate numbers whose sum is a biquadrate. M. A. Marrin cite par exemple : (4m? — 19n2)i E (2m? — 19mn — 6n?)! + (2m + 12mn — 6n?)' + (4m? + 19n2)4 + (3m2 + On?)t — (5m? + 15n2)! 238 A. GÉRARDIN J'en conclus que la première ligne est aussi égale à (4m? + 19n2)! + 2 (2m? + 6n?)* M. E. Ro er aour cite (exit + gi = (hot — yi)i + 2 (4uiy)t + 2 (2xy)i identité que j'ai aussi rencontrée dans mes études sur Lo mg) 2 (pr — gui = 2(ar + pr.) Résoudre. — x + y* + 34 — a? + Ceci est démontré si æ,y, z sont les côtés d’un triangle rectangle, en nombres premiers entre eux ; en effet (u? + vw?) E Qu? — v?)1 + (auv)t — (ui + qu2v? — vi) Æ (ut HE uv? — ut)? Voici une autre solution de la question : (m2 + 2n?)! + (m2 — 2n?2)t + (4mn)! = (mt — 19m2n?2 + ni)2 Æ (mi + 192m2n?2 + 4nt)?. Résoudre. — at +yf=zt+t Cf. Eurer, observationes circa bina biquadrata, quorum summam in duo alia biquadrata resolvere liceat (C.A.C. T, 473); dilucidationes circa binas summas duorum biquadratorum inter se æquales (id., Il, 450). MM. E. FauquemserGuE et DesBoves ont étudié ce problème, dont les solutions générales connues sont malheureusement d’un degré trop élevé, et que nous espérons abaisser plus tard. Résoudre. — ty! + 3 = it Lui J'ai trouvé des identités simples; dans la seconde, poser h —1 21(p2 ÆE pq E qi = \p? — Q)i (np? = 2pq) (qe) (p9 + &ph28)i Æ (6phAS) 1 ER (pSl + Shpir — 42h) — (p9 + SpAUB) + h(p8l — 3hpil — 4R29)4 J'en tire le théorème suivant : Le bicarreé d'un entier quelconque peut être représenté par la différence de deux nombres de la forme uŸ + hu, le nombre h étant un entier quelconque. SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 239 Résoudre. — æ&i + yf Æ 24% — a? Æ BL 64, — Je citerai (a EE 2 22 — ph (y — 2yz = ty) + (at Æ 22 LE ùz — Qyz — y! (C2 on 0) À 6 Cm 2) em mt et les applications simples y = 23, puis æ — 2:k?. J'indiquerai enfin une égalité vraie aux degrés 1, 2, 4 en même temps : bn) Eos DCI RON (80) 20 6) (fo) mais pour cette étude, la méthode si élégante de notre collègue M. G. Tarry s'impose. Autres questions sur les bicarrés. — Identités diverses : (FE (2 Lg) tu — Spa] [2 — 2tu (2 9) — Su} HP 4) À — (RP — 29) tu — S(PH 0) 2 = 2 (PP fa + 22 (E + Su) et j'ai signalé dans S.(Æ. une méthode permettant de trouver une somme de 4n bicarrés égalant une somme de même espèce. Je citerai encore (EME TON (GREEN EEE Æ (2p2q2)t + (2p°q)! + (4pa°)! et enfin (pi + 4p$q — 18p? q Er (pi — 4p°9 — 18p°?q = (P?— 2pq — 39°) +. mn 12p95 5 9q1)2 + (8p°q — 24pq°)? ep 2 (DS 302) (on Se on Re NE nie 2 2 Brève étude de X4 + Y* + Z4— Af (supposée possible). Cherchons d’abord à résoudre X* + Y' + Z* — B? en posant A mx) À (my (me) = A2 = A Emi) Avec f — 2x, on obtient l'équation de condition m2 (24 + yi Æ 74) + 2.229%.m + 222 — 0. (4) Son déterminant Z doit être un carré parfait, et j'en tire, avec RES) æA —- y — zi — 962 (2) 240 A. GÉRARDIN Soit maintenant x? — y? + kz? (3) Cette valeur, portée en (2) donne, avec S — z : . He (K221)72—U? (4) Enfin, avec 4 — 21 + 1, il suflit de résoudre la double équation suivante, en nombres entiers, pour avoir une solution générale du problème. D EE 2 = (24 + 4) y? (22 + 9) 2 — U2 (A) Exemple. — Si 1 = 0, il suffit de poser 2 Dry Do = 00 EC pe On trouve alors, après division par un facteur commun, car on a Ponndep gi iQ (pi epia Sp 2pègé 20e qi) (pŸ — 2p°q + 2p°a? + 2pq° + qi) la solution suivante, qui est connue (a gif pq (pi ME Rpg (pt = pr HE AEpiaNEaes Je possédais ces solutions en 1907, mais je me suis aperçu que M. E. FaAuQuEMBERGUE avait déjà trouvé cette réponse, par une méthode que j'ignore (1.M. 74, 1894, 167). Il faut donc rechercher de nouvelles valeurs de / permettant de résoudre (A), ou bien démontrer qu'on ne peut en découvrir. Lire les travaux de Lesescus, Eucer, GENoccuai, Maraew CoLrins. On peut employer la même méthode avec un nombre supérieur de bicarrés. Résoudre. — xyz (x + y + 2) = X* J. À. Euzer a étudié ce problème (O.P., 239; A.M. I, p. 122-127), et voici comment il y parvient. Pour trouver des solutions de (D) are) = mi, SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 1O ne = il pose D=rTYT2 Er EY, r—=x—7y, d'où il suftit que æyz (x + y + 2) — si. La solution de cette question est facile, mais J. À. Eurer, exami- nant deux cas généraux, donne des formules que plus loin, il reconnaît lui-même être fausses. Il est permis de s'étonner alors de voir ce problème choisit paraître dans les O.P.; l'erreur était manifeste. Le cas spécial étudié par J. A. Eucer est impossible, et je le montrerai simplement. Posons s? = (x + y + z)p, d’où AA IE OC NES donc zy (t + y) > pry(z LV) L 1 = <“’; s2 — - noie Pen eee ce Soient x — ng?, y — nr?; on entire =) 1 HG mt) ngr n?2q?r2 — p? Posons maintenant DD APE NS ou bien p = ngr — k(qg? + r)? SN nr (El QA) Q ee) LU K[K(g?E r?) — 2ngr] 4°" Cas. — Supposons n — 24, dit J. À. Ever, d'où 264 UE 0 tn ngr] g?—4qr +r? [No] = 19 A, GÉRARDIN et l'on voit apparaître ici la faute, car il faut lire Do ARE rm ngr] _ g?—#kqr + r? On doit donc poser g? — kgr LE r2— 9F2 = (q — 2r} — 3r? ce qui est #mpossible, puisqu'un carré ne peut égaler une forme 2F?2 +572. Il faut donc écrire n — l, et je ne puis étudier ici que le cas de 1 — 1. On trouve alors A et il suflit d'égaler le numérateur à un carré w?, ce qui se fait très facilement à l’aide des valeurs suivantes : DRE Le problème est donc résolu par les formules suivantes. 2 — — (8? — 2fa} (a? © 6} y = — (a? — 248)? (228 — F°? à — {a — 8 + pa} 5 — (a? — 248) (B2 — 202) (82 — a?) (a? 48 | F) Applications. — Avec à = 3, 8 — 1 ou 2, on trouve æ — — 516, VERRE) z — 2.401, s — 840 avec à — 4, BE=MMouts Li 9.190, y = — 14.400, L=128 501 s — 13 X<_ 840 AVEC ICI —RON Oeil x — — 129.600, y—— 17.689, z—194481, s— 81 SC 840 à J'en conclus, en passant, que nous connaissons trois solutions différentes en nombres entiers de (ce) æyz (æ + y + z) = XA, avec X — 884.520 ce sont : di — — 606.528, y — — 236.925, 2, — 2.528.253 Lo — — 254.016, Ya —— 1.176.400, 2 — 2.313.441 Ta — — 129.600, y3 — — 17.689. za — 194.481 etc. CEE à “cab [Re] re Ce SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES Je note qu'en partant de Ra ke Ra ï » ZT — — a}, y —= — b?, C2) on doit avoir : a?b2c? (c? — a? — b?) — X1 Or e2— 4°? — B? — 2 est résolu par C— m2 — mn + n?, d=—="Mm(mn) b—n(m—n), d= mn Il reste abcad — X?: or abcd — nn? (m — n)?:(m? — mn + n?) La suite est évidente. Le problème admet naturellement d’autres solutions, et je puis citer Dit Ui==\2; Z J. A. Eurer cite d'autres formules que celles reconnues fausses ; mais ces nouvelles identités du 16° degré sont naturellement inabor- dables, les nôtres sont du $°. On rencontre des problèmes analogues dans la décomposition des nombres en bicarrés. On sait par exemple que l'on a : (en RO — (a + b}i + (a + ji + (b + cc) + A2ube(a LB + c) et il s’agit de résoudre A2abc(a+b+c)—=X1 ou si (E) Il existe des solutions simples, par exemple : ON M OS EP C0 mais je n'insiste pas sur ce problème spécial, pour ne pas déllorer un concours ouvert (S.ŒÆ., août 1911, p. 127). D'après L. Eurer, on ne pourrait avoir A2abc(a + b + c) — a! — b— ci — yt le nombre 12abc (a + b + c) étant bicarré. 244 A. GÉRARDIN Sinon, la décomposition d’un bicarré en une somme de 4 bicarrés serait chose possible, c'est ce qui est encore à démontrer. J'indiquerai seulement, au sujet de l'équation (E) une erreur de Carisrie dans ses Notes on Diophantine Analysis, the resolution of squares and the resolution of cubes (Educ. Times, vol. 49), où le 2° membre est seulement égal à un carré. Il est cependant facile de trouver des solutions de (E) & II 2 T | Le O Il æ Ca Il = IN © —æ Q J'en conclus de même que A2abc(a + b + c) — 12! ou encore abc (a + D + c) — 193 admet au moins les deux systèmes de solutions A0 b, = 4, Ch} = 02 5 — 9: b3 — 4, CN RONNNELCe On peut encore indiquer pour (E) la solution a — 144, DES ce qui montre bien que l’on trouvera des solutions générales du problème suivant : GITE, DER CNE 3f2 + (g2 + h)— KR 6fghk — X2 ou encore (= 710; D 602; CURE 2f2 + (692 + R2) — 2, A2fghk — X2 g La première solution nous donne 34 44 LE gi D 464 — 74 + 134 + 2,191 — 72 434 SUR QUELQUES ÉQUATIONS INDÉTERMINÉES 245 J'indiquerai encore les formules suivantes pour le cas où l’on accepte des bicarrés égaux (2fPg)" (10 — agi — 2pag6): ARE An = (4fg9)i + (PO 2fgé — 9p2gN)i + 2 Peut) + A A RON 2700) J'ai aussi trouvé : ie + (pig9) + (2p°q)} + (&pg°)\ — (p*)i (gt) (n°92) + (2p?0? — dd Application. — Si l'on pose p = 3, q — 1, on trouve 774 + 9% + Bai LE 194 — 41 EL 181 + 271 E 811 — 43 686 394. On peut d’ailleurs poser, pour (E) X2— (a +b+c)p, d’où _ A2ab(a + b) RO an neo — 12ab (a EP b;p 12ab — p? ue (a + b) p? D 42ab — p? Essai Supposons à —3/2,b —= 92, p— 6/9 —p, d'où p — 3/9: I1 suffit que fg (372 + 92) = y? dont voici des solutions : PE TENNIS PT AU MU On sait aussi que si l'on pose / = À, g = m°, on aura mi 3li = uw? équation que l'on sait résoudre en général (Ed. Lucas, Recherches sur l'Analyse indéterminée et l'Arithm. de Diophante, Moulins, 1873, p. 50). On peut enfin étudier mayz (x + y + 2) = X* Cette étude fera l'objet de mémoires ultérieurs. THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT Par M. le D: JOSEPH DESCHAMPS « Nous nous proposons de compléter et d'adapter à la thermodyna- mique des gaz les principes exposés dans nos précédents mémoires Sur les Intensites calorifiques et Sur la Calorimétrie et la Thermody- namique des gaz (|). ÏJ. — RAPPEL DE NOTIONS PRÉLIMINAIRES. 1° Définition de l'état d'un système thermodynamique. — Un sys- tème thermodynamique est un corps ou un ensemble de corps sus- ceptibles de subir des modifications, parmi lesquelles figurent des variations d'intensité calorifique et auxquelles se rattachent des tra- vaux extérieurs exécutés ou subis. L'état de ce système dépend d’un certain nombre d'éléments qui lui appartiennent en propre et sont en général susceptibles de repré- sentations numériques. Lorsque ces éléments conservent une valeur fixe, au moins pendant un certain temps, l’état du système reste fixe lui aussi pendant le même intervalle de temps; l'ensemble des valeurs constantes ainsi présentées par les éléments caractéristiques du système definit l’état correspondant de celui-ci. Lorsque, au contraire, les valeurs de ces éléments caractéristiques varient avec le temps, l’état du système varie également. On dit alors que le sys- tème subit une modification. Il n’en est pas moins vrai que, à un ins- tant quelconque, les éléments du système ont des valeurs particu- lières dont l’ensemble définit l’état du système à cet instant. La première chose à faire en toute circonstance consiste à dénom- brer exactement tous les éléments en nombre nécessaire et suffisant dont les valeurs, constantes ou variables, doivent servir à définir l'état de celui-ci. C’est ainsi qu'un système gazeux homogène et immobile est complètement défini, au point de vue purement phy- (1) Bulletin de la Société philomathique de Paris : année 1910, n°° 4, 5 et 6; année1911, n° 2-3. THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 247 sique, par la densité du gaz, par sa masse, son volume et sa tempé- rature, c'est-à-dire en tout par quatre variables. Mais, si la nature du gaz et sa masse ne changent pas, deux variables, savoir son volume et sa température, suffisent pour déterminer le système formé par cette masse invariable. 2° Diverses sortes de modifications d’un système. — Considérons un système susceptible de varier à partir d’un état initial défini, comme nous venons de le dire, par les valeurs de ces éléments carac- téristiques. Le plus ordinairement, les variations de ces éléments se feront par degrés insensibles, c’est-à-dire d’une manière continue. On dit alors que la modification du systéme est continue. Si, au con- traire, un ou plusieurs de ces éléments passent brusquement d’une valeur à une autre, sans passer par l’ensemble des valeurs intermé- diaires, on dit que la modification du système est discontinue. Lors- qu'une discontinuité se produit, celle-ci n’est pas en général durable ; elle a lieu à un instant donné pour cesser à l'instant infiniment voisin et céder la place à la continuité qui est la règle ordinaire des varia- tions susceptibles d'analyse. Quant aux discontinuités, elles ne peuvent vraiment être appréciées que lorsqu'elles sont instantanées, les discontinuités durables échappant à tout contrôle et constituant un véritable chaos. Dans tous les cas, la discontinuité doit être con- sidérée comme une exception, et, tant qu'il n’en est pas fait explici- tement mention, les modifications dont nous parlerons seront des modifications continues. Supposons donc qu'un système varie en partant d’un état que nous regarderons comme son état initial pour aboutir à un autre état que nous dirons être son état final. Deux cas peuvent alors se présenter : ou bien l’état final est exactement le même que l’état initial, ou il en est différent. Dans le premier cas, les valeurs des éléments carac- : téristiques, après avoir varié, reprennent toutes, au même moment, leurs valeurs initiales ; on dit alors que le système a subi une modi- fication cyclique, ou encore qu'il 4 parcouru un cycle. Dans le second cas, les éléments caractéristiques ne repassent pas tous, au même instant final, par leurs valeurs initiales ; on dit alors que le système a subi une modification acyclique. Lorsqu'un système subit une suite de modifications cycliques se succédant d'une manière continue, et lorsque chacune de ces modifi- cations a une durée constante, on dit que le système subit une modication : périodique, la durée de chaque modification cyclique composante étant dite {4 periode. Les machines à vapeur nous offrent les exemples les plus simples 248 J. DESCHAMPS etles mieux connues des modifications cyeliques et des modifications périodiques. Le mouvement de va-et-vient du piston constitue une modification cyclique, et la succession des mouvements de va-et- vient, lorsque ceux-ci ont tous la même durée, forme une modifi- cation périodique. : 30 Relations entre les actions extérieures & un système et les éléments caractéristiques de celui-ci. — Un système thermodynamique n'est pas, en général, isolé ; il ne peut en être ainsi que lorsque l’on con- sidère l'univers pris dans son ensemble. Dans tout autre cas, il est, comme un système matériel quelconque, en relation constante avec le milieu extérieur à lui-même. Or la nature et l'état de ce milieu extérieur sont eux aussi définis à chaque instant par les valeurs numériques de certains éléments caractéristiqnes susceptibles, comme ceux du système considéré, de permanence et de variations parmi lesquels figurent encore des intensités calorifiques et des tra- vaux effectués ou subis. En d'autres termes, le milieu extérieur à un système thermodynamique constitue un autre système thermodyna- mique qu'on dit être en relation avec le premier. Les relations entre ces deux systèmes sont établies et exprimées par ce double fait : 1° que la permanence de tous les éléments du milieu extérieur à un système entraîne la permanence des éléments du système; 2° que la variation des éléments du milieu extérieur entraîne la variation correspondante partielle ou totale des éléments du système considéré. On peut dire qu’un système thermodynamique présente, comme un système purement mécanique, une véritable inertie, c’est-à-dire qu'il ne porte pas en lui-même la raison de la variation de ses éléments caractéristiques. Il ne peut varier que s’il est soumis à des actions extérieures contre lesquelles il réagit préci- sément par les variations correspondantes de ses éléments, lesquelles constituent des actions intérieures. Cette relation de dépendance entre les variations des éléments des deux systèmes s'exprime en disant qu'il y a à chaque instant équilibre entre les actions extérieures el les actions intérieures. Il ne faut cependant pas confondre cet équilibre incessant qui existe entre les actions intérieures et les actions extérieures, lors de la variation des éléments internes ou externes, et ce qu'on appelle l'état d'équilibre du système, état caractérisé par la permanence de ces éléments. Nous avons dit en effet que, dans ce cas, les éléments externes ont des valeurs correspondantes, permanentes elles aussi pendant le même temps. Cette relation de dépendance entre les éléments des deux systèmes se traduit par des équations en nombre THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 249 suffisant permettant de calculer tous les éléments du système exté- rieur en fonction de ceux du système considéré. Ces équations sont dites les équations d'équilibre de ce dernier. Pour fixer les idées, supposons le système thermodynamique con- sidéré défini, indépendamment de l'intensité calorifique 1, par deux variables x et 8; supposons également le milieu extérieur défini par deux variables À et B autres que son intensité calorifique I. En admettant que, pour la réalisation de l'état d'équilibre, l’intensité calorifique doive être la même pour les deux systèmes, ainsi que le vérifie constamment l'expérience, nous devrons avoir, pour calculer À et B, deux relations de la forme : (4) F, (A, B, de, B, I) ——((1) (2) MF (4,8; à, 6, D —=0 lesquelles sont les équations d'équilibre du système. C'est à ia détermination de ces équations, que doivent aboutir toutes les considérations relatives à l'équilibre proprement dit d’un système, et lorsqu'elles sont établies, la question n’a plus d’autre intérêt que celui d’un problème dont les cas particuliers restent seuls à être examinés. Tout autre est l'intérêt qui s'attache à l'étude des variations ou modifications d'un système. Or, dans l'étude des systèmes thermo- dynamiques, on a été amené à considérer, indépendemment de celles précédemment énumérées, deux catégories de modifications: les modifications dites réversibles et les modifications non réversibles. 4° Modifications réversibles el modifications non réversibles. — Pour définir les modifications réversibles, revenons à l'exemple précédemment considéré, dont les circonstances d'équilibre sont déterminées par les équations (1) et (2). Supposons que, après avoir choisi arbitrairement les valeurs des éléments A et B et de l’inten- sité calorifique I, les valeurs des éléments « et B, au lieu d’être égales à celles qui satisfont aux équations (1) et (2) d'équilibre, en diffèrent mais seulement de quantités infiniment petites dx et dB. Dans ces conditions, l'équilibre n'aura pas lieu, et pour le rétablir, il faudra faire subir aux quantités À, B et I les variations dA, dB, dI déterminées par la différentiation des équations (1) et (2), c’est-à-dire par les équations : dF, dF, dF, dF, . DEC (3) | Sa JA RUB STI dax + T GB"); dE dFo dF> dE OH ME (4) | SA dA + BE dB + I da + ci da + De ES 0) 17 250 J. DESCHAMPS La modification élémentaire ainsi obtenue est, par définition, une modification réversible. Elle fait passer, comme on le voit, le système considéré d'un premier état d'équilibre défini par l’ensemble A, B, I, z, 8, à un second état d'équilibre défini par l’ensemble nouveau À + dA, B + dB, I + dl, « + du, 6 + d&. Cette modification est dite réversible parce qu'il est manifestement possible de revenir du second état au premier, en faisant subir aux nouvelles valeurs prises par les éléments, les variations — dA, — dB, — dl, — da, — df, égales en valeurs absolues, mais avec signes contraires, aux varia- tions qui avaient produit le passage du premier état au second. D'une manière abrégée, la première modification peut être parcourue exactement en sens inverse dans une seconde modification, qui rétablit l'état primitif. Une première modification réversible infiniment petite peut être suivie d’une infinité de modifications de même nature, dont l’en- semble produit alors une modification finie qui est également réversible. On voit, d'après ces explications, qu'une modification réversible finie est une suite continue d'états d'équilibre ; et cela justifie la définition qu'on en donne ordinairement. Supposons maintenant que les relations de ce même système thermodynamique, avec le milieu qui lui est extérieur, soient définies à un instant donné par un ensemble de valeurs À, B, I, «, B ne satis- faisant pas aux équations d'équilibre, mais de telle façon que les valeurs actuelles des éléments x et 8 diffèrent de quantites finies de celles qui seraient fournies pour les mêmes éléments par les équa- tions (1) et (2) dans lesquelles on donnerait à À, Bet | leurs valeurs actuelles. Dans ce cas, le système n’est pas en équilibre, et par suite les éléments À, B, I, «, 8 subissent spontanément, pendant l'inter- valle infiniment petit suivant dt, des variations dA, dB, dl, du, dB, produisant un nouvel état, qui n'est pas un état d'équilibre, parce que les nouvelles valeurs des éléments, infiniment voisines des premières, ne satisfont pas aux équations (1) et (2) et que, par conséquent, les différentielles de ces éléments ne satisfont pas aux équations (3) et (4). La modification ainsi produite sera, par le fait du défaut d'équilibre, suivie d’une nouvelle modification qui produira, par le fait de la continuité, un troisième état différent du premier. Il n'est donc pas possible, étant donné le système de valeurs des élé- ments qui correspondent au second état, de revenir de cet état au premier ; en d’autres termes, la modification considérée n'est pas réversible. Nous pourrons l'appeler une modification irréversible. THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 951 D est à remarquer que les modifications irréversibles, telles que nous venons de les définir, se produisant spontanément et néces- sairement dans le sens exigé par les valeurs actuelles des éléments caractéristiques du système et du milieu extérieur, correspondent à la réalité des faits et sont par conséquent des modifications réelles, tandis que les modifications réversibles, tout en étant possibles et par suite réalisables, ne sont cependant pas, en raison des circons- tances dans lesquelles elles doivent par définition se reproduire, des modifications réalisées. Ces dernières sont donc, à proprement parler, des modifications théoriques desquelles ies modifications réelles peuventse rapprocher autant qu’on veut par modifications convenables des valeurs caractéristiques du système et du milieu extérieur. D'une manière abrégée, les modifications réversibles sont les limites de modifications irréversibles. C'est en raison de ce caractère que l'on à introduit en thermody- namique la considération des modifications réversibles dont les pro- priétés sont plus faciles à établir et se rapprochent plus ou moins, suivant les circonstances, de celles des modifications réelles qu'on se propose de connaître. Pour éclairer ce qui vient d’être dit, nous prendrons comme exemple le système formé par une masse gazeuse, système qui fait l’objet de la présente étude. Considérons done une masse gazeuse de nature et de grandeur invariables. Supposons-la d'abord en équilibre de température et de pression avec le milieu extérieur, la pression de celui-ci étant maintenue constante. Imaginons alors qu'on élève infiniment peu la tempéra- ture en faisant passer l'intensité calorifique de la valeur I à la va- leur | + AI. Si le gaz peut se dilater librement, son volume passera de » à v + dv, sa tension restant constante, et il s’établira alors un nouvel état d'équilibre, La masse gazeuse a subi une modification infiniment petite, et cette modification est réversible, car il suffit de diminuer de «I la nouvelle intensité calorifique pour ramener le vo- lume de la masse à sa valeur primitive v. Supposons en second lieu que la masse gazeuse considérée ne soit pas en équilibre de pression avec le milieu extérieur. Soit p la pres- sion de celui-ci, le gaz occupant un volume v à une tension P supé- rieure à p et à une intensité calorifique [ constante et la même pour le gaz et pour le milieu extérieur. L'état que nous considérons ne pouvant subsister sera suivi, au bout du temps dé, d’un état nouveau caractérisé pour le gaz par le volume v + dv et la tension P — aP. La masse gazeuse a done subi une modification élémentaire, laquelle 9592 J. DESCHAMPS n'est pas une modification réversible : il est, en effet, impossible de revenir du second état au premier, tant du moins que la pression extérieure conservera la même valeur p ; ce second état qui n’est pas un état d'équilibre sera suivi d’un troisième état caractérisé par le volume & + du + dv'et la tension P — 4P — dP”, et ainsi de suite. Il se produit ainsi une modification finie continue qui ne peut se produire que dans le sens où elle se produit, et qui n’est par consé- quent pas réversible. ; 5° Principes fondamentaux de la thermodynamique. — Ces expli- cations étant données, il ne nous reste plus qu’à rappeler les prin- cipes desquels se déduisent toutes les considérations thermodyna- miques. Ces principes sont au nombre de deux : le principe de l'équivalence de la chaleur et du travail, et le principe de l'énergie. Principe de l’équivalence. — Il s'énonce de la manière suivante : Quand un système thermodynamique subit une modification cy- clique au cours de laquelle il n'y «a entre le milieu extérieur et lui que des échanges de chaleur et de travail, le rapport entre le travail et La chaleur mis en jeu est constant. En désignant par W ce travail et par Q cette quantité de chaleur, cet énoncé se traduit par la formule WIN (5) Q SUN dans laquelle € désigne une constante qui s'appelle l'équivalent mé- canique de l’unité de chaleur. Nous rappellerons que le travail et la chaleur sont des grandeurs susceptibles d’être comptées l’une et l’autre en deux sens opposés et par conséquent d’être suivant les cas positives ou négatives. Nous resgarderons, comme on le fait le plus souvent, le travail mis en jeu comme positif lorsqu'il est produit par le système et comme négatif lorsqu'il est reçu par lui. Dans le premier cas, ce travail va à l’en- contre des forces extérieures qui effectuent alors un travail négatif; dans le second cas au contraire, le travail subi par le système pro- vient des forces extérieures qui effectuent un travail positif. On voit ainsi que le travail mis en jeu par le système est toujours égal et de. signe contraire au travail des forces extérieures. Dans les mêmes conditions, la chaleur mise en jeu est positive, lorsqu'elle est reçue par le système, et négative, lorsqu'elle est cédée par lui. De ces conventions et de la formule (5), il résulte que le travail et la chaleur mis en jeu dans une transformation cyclique sont toujours THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 253 p4 de même signe. Done, si le système a recu de la chaleur, il a fourni du travail ; si, au contraire, le système a subi du travail, il a dégagé de la chaleur. Nous n'insisterons pas davantage sur ce principe de l’équivalence que nous regarderons comme étant d'origine expérimentale et se trouvant justifié par la constance toujours obtenue du pme eee Q Nous continuerons à prendre, comme dans notre Mémoire rappelé, l'i-calor pour unité de chaleur, en sorte que le nombre € de la for- mule (5) représente l'équivalent mécanique de l’i-calor. C9 Nous remarquerons toutefois que la formule (5) peut s'écrire : (5') CORNE 0; ce qui permet dénoncer le principe de l’équivalence de la manière suivante : Dans une modification cyclique caractérisée par des échanges de chaleur et de travail, la différence EQ— W est toujours nulle. Principe de l'énergie. — Ce principe s’énonce de la manière sui- vante : Lorsqu'un système thermodynamique subit une modification acy- clique au cours de laquelle il n'y à entre lui et le milieu extérieur que des échanges de chaleur et de travail : 1° La différence CQ — W n'est pas nulle ; 2° La grandeur de cette difference ne dépend que de l'état initial et de l’état final du système et nullement des états intermédiaires. La première partie de cet énoncé doit être regardée comme résul- tant des faits expérimentaux dont elle est l'expression. Quant à la seconde partie, elle peut être démontrée en faisant appel au prin- cipe de l’équivalence, et nous conduit à la notion de l'énergie interne du système. En effet,la différence non nulle £Q— W aui caractérise une modification acyclique définie par les états extrêmes du système est, par définition, la variation d'énergie de ce système entre ces deux états, c’est-à-dire la différence entre les valeurs que prend pour ces états extrêmes une fonction des seules variables qui caractérisent l'état du système. Cette fonction est dite l'énergie interne du sys- tème considéré. Comme ses variations figurent seules dans l'énoncé précédent, on voit que cette fonction ne doit être regardée comme définie qu’à une constante près. (1) Bulletin de la Société philomatique, année 1911, n°° 23. 254 J. DESCHAMPS Désignons donc par U celte fonction des variables caractéris- tiques du système, sa forme la plus générale sera U + C. Soient alors U, et U, les valeurs particulières qu’elle prend pour les deux états 1 et 2 entre lesquels se produit la modification acyclique considérée ; le principe de l'énergie se traduit par ja formule : (6) EQ — W— Lo — U, = ou abréviativement (6’) EQ — W — AU. Il importe de remarquer que, lorsque l'état 2 se confond avec l'état L et que, par conséquent, la modification acyclique se trans- forme en une modification cyclique, on a AU — 0. La formule (6') devient EQ — W— 0, c’est-à-dire la formule (5'), traduction du principe de l'équivalence. Ce dernier principe est done compris comme cas particulier dans le principe de l'énergie. Les deux principes fondamentaux de la ther- modynamique peuvent donc en réalité se réduire à un seul; il est bon toutefois de conserver la distinction entre eux, non seulement en raison de la clarté et de la commodité, non seulement encore en raison de l’ordre historique d'invention, mais surtout en raison de ce fait que le principe de l’équivalence doit être invoqué pour la démonstration de la seconde partie du principe de l'énergie. L'égalité (6), expression du principe de l'énergie, peut s'écrire: (7) £Q = AU EL W. On voit ainsi que la chaleur mise en jeu dans une modification acyclique se dédouble en deux parties : l’une, productrice du travail, l’autre, modificatrice d'énergie. Des deux effets ainsi produits, le premier est apparent et seul vraiment sensible et correspond à cette idée maintenant universellement admise de la transformation de la chaleur en travail équivalent et inversement. Le second effet, au contraire, frappe moins les yeux; il est souvent à peine sensible et correspond à une action silencieuse, capable néanmoins de se trans- former, elle aussi, soit en travail, soit en chaleur. Il est donc une des formes de cette qualité générale, susceptible de modalités nom- breuses et qu'on a désigné sous le nom général d'energie, et c'est pourquoi on lui donne le nom d'énergie interne. "in ee and à THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 253 Lorsque la modification acyelique est infiniment petite, la formule (7) devient : (8) CdQ — dU —- aW, ou 10 ou —— Eu C C ou encore dQ = dq; + dq, en posant : pes dQ CNE J4» adW Te = die. C Nous avons, dans notre précédent mémoire, calculé les chaleurs dq, et dg, lorsque le système thermodynamique estune masse définie par son volume v et son intensité calorifique I, et nous avons trouvé: (9) dqy = val Æ Ido — dv) paul (10) RER Que C v Nous en avons conclu pour la différentielle de l'énergie (41) dU = Cd (lv); et par suite pour | ‘énergie elle-même : (12) U — Co. IT. — REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES MODIFICATIONS D'UNE MASSE GAZEUSE. L'état d’un système thermodynamique gazeux dont nous sup- poserons la nature et la masse constantes dépend de deux va- riables indépendantes qui peuvent être choisies parmi les trois élé- ments suivants : la tension, le volume et l'intensité calorifique, le troisième étant fonction des deux autres d’après la relation de dépen- dance (5) Do —= RTL! 9256 J. DESCHAMPS établie dansnotre mémoire sur lesintensités calorifiques (!). En regar- dant p,v et | comme des coordonnées rectilignes, chaque système de valeurs de ces trois quantités correspond à un point de l’espace sus- ceptible de se déplacer sur une surface représentée par l'équation (13). Or, bien que cette surface représente tous les états possibles de la masse gazeuse, une modification déterminée de celle-ci sera repré- sentée par une courbe tracée sur la surface, courbe fermée dans le cas d’une modification cyclique, courbe non fermée dans le cas d’une modification acyclique. Pour obtenir cette courbe, il suffit de joindre à l'équation (13) une seconde relation contre les trois variables p, v, 1 ou simplement entre deux d’entre elles. Lorsque la nouvelle équa- tion ne contient que deux des trois variables, elle est représentée sur l’un des plans coordonnés par une courbe et, dans l’espace, par un cylindre ayant cette courbe pour directrice et dont les généra- trices sont parallèles au troisième axe de coordonnées. L’intersection de ce cylindre avec la surface déterminée par l'équation (13) forme la courbe ‘correspondant à la modification considérée. [1 suit de là que cette courbe se projette sur un des plans coordonnées suivant la courbe plane représentée par l'équation choisie entre deux variables p, v et I, et par conséquent cette dernière courbe peut être regardée comme définissant complètement la modification dont on s'occupe. On choisit ordinairement, conformément à la méthode proposée par CLapeyroN, les variables » et p pour établir entre elles la rela- tion servant à définir une modification. Ce choix a l'avantage de fournir, sans autre construction que celle de la courbe elle-même, la représentation du travail effectué pendant la modification. Nous préférons leur substituer les variables v et I, qui sont les variables naturelles, celles que Dunem appelle les variables normales, en sorte que nous définirons une modification par une relation de la forme (14) o(v. 1) — 0. Cette relation est représentée par une courbe que nous construi- rons dans le plan des v] considéré comme plan horizontal, l'axe des v étant l'axe des abscisses. Il est d’ailleurs possible de déduire de là la relation correspon- dante entre y et v; il suffit pour cela d'éliminer I entre les équations (13) et (14). L'équation ainsi obtenue est représentée par une seconde courbe située dans le plan des vp placé verticalement. IL n’y a plus () Bulletin de la Sociélé philomathique, année 1910, n° 4-5-6. THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 257 alors qu’à rabattre ce plan autour de l’axe des » sur le plan horizontal d’après les procédés de la géométrie descriptive, pour avoir sur une figure plane la représentation aussi complète que possible de la modification considérée. Nous ajouterons comme remarque importante que le choix des variables v et 1 pour représenter les états de la masse gazeuse nous fournit immédiatement la représentation de son énergie interne. Nous avons vu en effet que pour un état déterminé, c'est-à-dire pour un système de valeurs de v et I, cette énergie a pour expression : (45) U — Cv. Elle est donc représentée, au facteur constant près €, par l’aire du rectangle construit sur les coordonnées » et | du point M repré- sentatif du couple des valeurs choisies v et |. Nous réunissons donc ainsi sur une véritable épure tous les élé- ments thermodynamiques qui se rattachent à une modification, quelle qu’elle soit, de la masse gazeuse envisagée. III. — PRINCIPALES MODIFICATIONS D'UNE MASSE GAZEUSE. Nous avons déjà signalé au cours de nos études sur les gaz les modifications les plus fréquemment employées. Nous allons, en les rappelant brièvement, donner sur chacune d'elles les indications complémentaires nécessitées par le présent travail. 1° Modifications à volume constant. — Ces modifications définies analytiquement par l'égalité D — QHEs sont représentées géométriquement : sur le plan horizontal des vl par une droite parallèle à l'axe des I; dans l’espace par un plan parallèle au plan des Ip. La section déterminée par ce plan dans la surface générale : (13) DURE est une section de profil dont l'équation est de la forme : (16) DE)? 258 J. DESCHAMPS K représentant une constante dont la valeur est inversement pro- portionnelle à celle du volume constant considéré. Nous avons déjà fait remarquer dans notre étude thermométrique (!) qu'une équation de cette forme représente une courbe ressemblant beaucoup à une parabole ou mieux à une demi-parabole du second degré. 20 Modifications sous pression constante. — L'équation de défini- tion est ici : D — ae 0 et se trouve représentée géométriquement par un plan horizontal déterminant dans la surface générale (13) une section de niveau dont l’équation est de la forme (47) == Qi à analogue à l'équation (16). Les sections de niveau de la surface (13) sont donc de même forme que ses sections de profil, ce qui tient à la symétrie de l’équation (13) par rapport aux variables p et v, symé- trie qui entraine celle de la surface par rapport au plan bissecteur du dièdre des plans coordonnées vOI, pOI. Ces deux modifications simples, sous pression constante et sous volume constant, peuvent être désignées sous le nom de modifi- cations thermometriques, parce que ce sont elles dont on fait usage pour la mesure des températures à l’aide des intensités calorifiques. Elles rentrent toutefois dans le cadre général des modifications ther- modynamiques où elles figurent au même titre que les suivantes, mais avec moins de fréquence. 3° Modifications isothermiques. — Ces modifications, d'une très grande importance au point de vue thermodynamique, sont définies analytiquement par la relation ! I — QE et représentées géométriquement : sur le plan des vl, par une droite parallèle à l'axe des v, dans l’espace, par un plan parallèle au plan des po. Ce plan détermine dans la surface générale (13) une section de front dont l’équation est (18) DU, (1) Bulletin de la Sociélé philomatique, année 1910, n°° 4, 5, 6, page 166. OC © THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 9 H désignant une constante dont la valeur est (49) HER Cette section de front est donc une hypertole équilatère dont le dont le paramètre croît avec la valeur constante attribuée à l’inten- sité calorifique. Il est à remarquer que la construction sur une épure d'un certain nombre de ces sections de front permet de se rendre compte de la forme de la surface générale (13) et en fournit une représentation descriptive aussi claire que possible. — Toute modification, autre qu'une modification isothermique, peut être désignée sous le nom de modification hétérothermique, ainsi que nous l'avons déjà fait dans notre précédent mémoire. À cette catégorie de modifications hétérothermiques appartiennentles modi- fications à volume constant et sous pression constante déjà mention- nées. Mais nous avons à signaler encore dans ce groupe très général deux modifications hétérothermiques particulières extrêmement im- portantes au point de vue thermodynamique. 4 Modifications adiabatiques. — On désigne sous ce nom, depuis CLausius, les modifications au cours desquelles il ne se produit aucun échange de chaleur entre le système considéré et le milieu extérieur. Dans le cas qui nous occupe où le système est une masse gazeuse, nous devons chercher, comme pour les modifications pré- cédentes, la relation analytique servant de définition à cette nouvelle modification. Or, dans notre précédente étude sur les modifications adiabatiques nous avons d’abord établi une distinction entre les dilatations et les compressions, la raison de cette distinction étant qu'une dilatation peut se faire soit en l'absence de tout travail extérieur, soit avec production de travail inférieur au travail maximum, soit enfin avec production du travail maximum, tandis que, dans une compression adiabatique, le gaz subit toujours le travail maximum. Il enrésulte que les dilatations adiabatiques avec travail nul ou inférieur au maximum ne sont pas des modifications réversibles et n'ont par conséquent aucun équivalent dans les compressions adiabatiques. Par conséquent les dilatations adiabatiques réversibles sont celles qui sont accompagnées de la production du travail maximum. Nous pouvons donc définir es modifications adiabatiques réver- sibles en disant qu'elles sont caractérisées non seulement par l’ab- sence de tout échange de chaleur entre le systèmeet le milieu exté- 260 J. DESCHAMPS rieur, mais encore par le travail maximum produit ou subi qui les ac- compagnetoujours. Cette dernière circonstanceest d’ailleursla carac- téristique de toute modification réversible. Désormais donc, lorsque nous parlerons d’une modification adiabatique, dilatation ou com- pression, il reste entendu qu'il s'agira d'une modification réversible. Pour établir la relation analytique servant de définition à une modification adiabatique. nous rappellerons que, au cours d’une telle modification, le travail s’accomplit aux dépens de l'énergie interne de la masse gazeuse, la quantité de chaleur nécessaire à sa produc- tion étant empruntée au gaz lui-même, d'où il suit que la varia- tion d'intensité calorifique résulte à la fois de la variation de volume et du travail produit. D’après le calcul déjà fait (!), cette variation d'intensité est liée à la variation de volume par la relation: y—1 (20) dl = — ( + RL S ) dv. Ù CU< D énob a cardiac D A nd: ve ip 5 dde UE Telle est l'équation différentielle des modifications adiabatiques et par suite deslignes qui les représentent sur le plan horizontal des ol. Pour l'intégrer, nous remarquerons qu’elle peut s’écrire : —1 Code (CURE ADI=H0} c'est-à-dire (21) Ed (Id) + sl RE L) ADIEI0} Or, en désignant par U l’énergie interne de la masse gazeuse, nous avons vu qu'on à : (22) U = CIv. On tire de là : et En faisant ces substitutions, l'équation (21) devient : RU‘ EU CU! daU + CD) (1) Bullelin de la Société philomathique de Paris, année 1911, n° 2-3, page 38. THERMODYNAMIQUE DES GAZ —— ENTROPIE ET RENDEMENT 261 d’où par séparation des variables : au R do yen" | N M U* E vi L'intégration donne alors : en désignant par K une constante quelconque. Le retour à la variable primitive | nous donne : (24) Der she LR Te C0 At équation qui représente la relation générale réunissant sous forme finie les variables [et v dans une modification adiabatique réversible. Pour obtenir la relation correspondante entre les variables p et v, il suffit d'éliminer [ entre l'équation (24) et l'équation générale : (13) DO URL EN déjà rappelée plus haut. Sans faire ce calcul d'élimination, on peut se rendre compte qu’il donnera une équation différente de la relation de Laplace (25) Huit qui est ordinairement regardée comme l'équation liant les variables p et v dans les modifications adiabatiques gazeuses, relation que nous avons nous-mêmes invoquée pour établir nos formules thermo- métriques. Cette divergence, qui revêt une apparence contradictoire, doit être justifiée, et les explications que nous allons donner vont nous conduire à la définition d’une nouvelle nature de modification simple. 5° Modifications isodynamiques. — Nous venons de mettre à part les dilatations adiabatiques non accompagnées de travail en tant que n'étant pas réversibles. Dans ces dilatations, comme d'ailleurs dans toutes les dilatations non accompagnées de travail, cette absence de travail peut provenir soit de ce que la dilatation se fait dans un es- pace vide, soit de ce que le travail qui devrait être effectué par le 262 J. DESCHAMPS gaz est effectué par une force étrangère au système. En laissant de côté la dilatation dans le vide qui est un fait exceptionnel et ne se produit jamais dans le cas d’un système thermodynamique, on voit que, pour obtenir une dilatation, adiabatique ou non, sans travail concomitant, il faut faire intervenir le concours anormal d’une force étrangère aux deux systèmes en présence. Or il est facile d'éviter cette anomalie en remarquant que, dans un système thermodynamique, la chaleür est essentiellement la cause productrice de travail. Il suffit donc, dans la modification considérée où la dilatation du gaz se produit sans échange de chaleur, de faire intervenir la quantité de chaleur strictement nécessaire à la produc- tion du travail concomitant, pour que la masse gazeuse se trouve à la fin de la modification dans les mèmes conditions calorifiques que si le travail avait été effectué par une force étrangère. La modifica- tion n’est donc plus à proprement parler adiabatique ; mais la cha- leur fournie a servi uniquement à produire le travail sans avoir au- cune action dans le phénomène de la dilatation. Cette manière d'opérer présente en outre l'avantage de transformer la dilatation ainsi effectuée en une modification réversible. On peut en effet supposer que la masse gazeuse dilatée subisse le travail nécessaire à sa compression et que la chaleur produite par ce travail soit seule cédée au milieu extèrieur. Quoi qu'il en soit, dans les modifications de cette nature, dilata- tion ou compression, la quantité de chaleur contenue dans la masse gazeuse reste constante, et, d’après les explications déjà données, l'énergie interne du gaz reste également constante. Il est done natu- rel et légitime de les désigner sous le nom de modifications isody- namiques. Dès lors, la relation analvtique entre les variables I et v servant à les définir est (26) lo — C*, équation générale représentant sur le plan horizontal un système d'hyperboles équilatères. Quant à la relation correspondante entre p et », elle s’obtient, comme toujours, par l'élimination de ! entre cette dernière équation et l'équation générale : (13) DU IR Net THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 263 ce qui donne alors la relation de Laplace : (25) pue Cette relation définit donc, non pas les modifications adiabatiques proprement dites, ainsi qu'on le dit ordinairement, mais les modifi- cations isodynamiques que nous venons de définir. Ce résultat est d’ailleurs une conséquence de la définition précise que nous avons donnée de la chaleur spécifique d'un gaz sous pres- sion constante. — D'après tout cela, il y a lieu de distinguer, en ce qui concerne une masse gazeuse, d’une part les modifications adiabatiques repré- sentées par l'équation : (24) = À. ee Ÿ ( RTE 4) Cv () et les modifications isodynamiques représentées par l'équation : (26) ln Cr. Cette dernière représente des hyperboles équilatères, ayant les axes pour asymptotes. Quant à l'équation (26), elle représente les courbes ayant également les axes pour asymptotes. Par chaque point du plan horizontal, il passe à la fois une ligne isod yname et une ligne adiabatique, mais il est facile de voir que la ligne adiabatique descend plus rapidement que la ligne isodyname du côté de l’axe des v et que, par conséquent, ces deux lignes se croisent au point considéré, la ligne adiabatique restant au-dessous de la ligne isodyname quand on marche dans le sens où les valeurs de v vont en croissant. Il suit de là que toutes les courbes adiabatiques coupent toutes les lignes isodynames, sans que toutefois les lignes d’un même réseau se rencontrent entre elles. Il est clair enfin que toutes les lignes soit isodynames, soit adiabatiques, traversent toutes les isothermes qui sont des parallèles à l’axe des v. 264 J. DESCHAMPS : IV. — PROPRIÉTÉS DES MODIFICATIONS CYCLIQUES RÉVERSIBLES DES GAZ. Les propriétés thermodynamiques d’un système gazeux subissant une modification réversible dépendent des deux principes fonda- mentaux énoncés plus haut, et d'un élément analytique nouveau que nous allons définir. Entropies d'une masse gazeuse. — Nous avons vu que la quantité de chaleur dQ qu'il faut fournir à une masse gazeuse pour lui faire subir une modification réversible infiniment petite, se compose de deux parties : l’une dq, destinée à échauffer le gaz et à produire la dilata- tion; l'autre dg, ayant pour effet de produire la travail maximum. On a donc l'égalité : (27) dQ — dq1 + dqs, les valeurs de dg, et de dg, ayant, comme nous l'avons vu, pour valeurs respectives : (28) dgy = val + Idv. RL" dv 2 9 = =: (29) da di v — Considérons d'abord la chaleur dg,, dont l'effet est uniquement de modifier l’énergie,interne. Elle se compose à son tour de deux parties : la première Idv produisant la dilatation dv en une modifica- tion isothermique infiniment petite, la seconde vdl destinée à échauf- fer le gaz en une modification infiniment petite effectuée sous volume constant, la succession ou la coexistence de ces deux modifications constituant la modification infiniment petite considérée. Or, dans ces deux quantités Idv et val, remplaçons v et dv par leurs valeurs tirées de la relation générale po — Blot, En remarquant que dans l'hypothèse de 1 constant, on a Ad te p THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 26 O6 1l nous viendra : do AGE p et DR nee 0 p Il en résulte : dg, = RE (us ie 2) c'est-à-dire : certe | dg = RT qe On tire de là : dqs Il 30 meiROS: (30) = Rde aq Nous voyons ainsi que la quantité Le 5 est la différentielle exacte de la fonction Il Ne + C. Cette fonction est dite l’enfropie interne de la masse gazeuse, et la dgi différentielle Fe , est la variation infiniment petite d’entropie interne pour la modification considérée. D'après cela, l’entropie interne n'est définie qu'à une constante près. Or, comme nous ne proposons de considérer que les variations subies par l’entropie au cours d’une modification, il n'y a aucun inconvénient à attribuer une valeur nulle à la constante C, ce qui revient à admettre que, lorsque l'intensité est nulle, l’entropie in- terne est nulle. Donc, en la désignant par s,, on a : (31) S] — Re, d’où (32) DST: On voit ainsi que : sous pression constante, l'entropie interne d'une masse gazeuse est proportionnelle à son intensité calorifique. 18 266 J. DESCHAMPS Cela étant, l'intégration entre deux états 1 et 2 de la formule (30) donne : ou # nie Ge Cette formule conduit aux énoncés suivants : Tuéonème |. — ZLa variation d'entropie interne correspondant à une modification acyclique quelconque (reversible ou non) ne dépend que des états extrêmes et nullement des etats intermédiaires. TaéorÈèue Il. — La variation d'entropie interne correspondant à une modification cyclique (réversible ou non) est nulle. Les modifications dont il s’agit dans ces deux théorèmes peuvent être absolument quelconques, car la définition de l’entropie interne et de ses variations ne suppose pas qu'il s'agisse exclusivement de modifications réversibles. Il n’en sera pas de même dans ce qui va suivre. — Considérons maintenant la chaleur d9, destinée à produire le travail maximum et correspondant par conséquent à une modifica- tion réversible infiniment petite. Elle est liée, comme nous l'avons vu, aux variables I etv par la relation y—1 (29) Un, ce REG C 0) On tire de là A Net Paie ou é 19» (34) 2 —_ Bag log v l e CE Nous voyons par là que la pointes est, elle aussi, une dif- férentielle exacte, la fonction dont elle est la différentielle ayant pour expression générale : log v + C. THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 267 Cette fonction est dite l'entropie exlerne de la masse gazeuse, et dgs la différentielle est la variation infiniment petite de cette entropie externe pour la modification réversible considérée. Posons donc en nous réservant de déterminer la constante par telle condition que nous voudrons, il vient en intégrant la formule (34) entre deux états Let 2 liés par une modification réversible : 192 le fe log v, c'est-à-dire R ? (35) ASE toc, } C or d'où les énoncés suivants : THÉORÈME III. — Za variation d’entropie externe correspondant à une modification acyclique reversible ne dépend que des états ex- trêmes et nullement des états intermédiaires. Taéorèue IV. — La variation d'entropie externe correspondant à une modification cyclique réversible est nulle. — Considérons enfin la chaleur totale 4Q. De l'égalité dQ = dq1 + da on déduit NU CGR À Les quantités — et — étant, comme nous venons de le voir, dO ù Fos des différentielles exactes, la quantité 2e est elle aussi une diffé- rentielle exacte, et l'on a : _d4Q Let (36) — = hd; ie — Ê y log v. 268 J. DESCHAMPS Elle est donc la différentielle de la fonction ie + og ù + c. Cette fonction est dite l’entropie totale de la masse gazeuse et la dQ différentielle Ti est la variation infiniment petite de cette entro- pie totale pour la modification réversible considérée. Posons donc (37) SRE log we C; il vient en intégrant la formule (36) entre deux états 1 et 2 liés par une modification réversible : 2 DIE FO far faits d log », DE jee c'est-à-dire (38) AS — As, + A6, d'où les énoncés suivants : Tuéorèue V. — La variation d'entropie totale d’une masse gazeuse correspondant à une modification acyclique reversible ne dépend que des etats extrêmes et nullement des états intermédiaires. Tuéorëme VI. — Principe de Carnor-Crausivs. — La variation d'entropie totale correspondant à une modification cyclique reversible est nulle. Les théorèmes généraux qui viennent d’être démontrés fournissent, lorsqu'ils sont appliqués à certains cas particuliers, des résultats qu'il est utile et intéressant de mentionner. Considérons d’abord une modification isodynamique. La variation d'énergie interne étant nulle au cours de cette modification, la chaleur élémentaire dq,, mise en jev, est constamment nulle; ilen est donc de même de l'intégrale fT2E c’est-à-dire de la variation d’en- tropie interne. THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 269 Donc, pendant le cours d'une modification isodynamique acyclique, l’entropte interne conserve la même valeur. Considérons ensuite une modification adiabatique, pendant la- quelle la chaleur élémentaire totale 4Q est nulle. Nous sommes con- duits de la même manière à l'énoncé suivant : Pendant une modification adiabatique acyclique, la variation d'en- tropte totale est nulle. Par suite, à cause de l'égalité (38): Pendant une modification adiabatique acyclique, la variation d’entropie interne est égale et de signe contraire à la variation d'en- tropie externe. Considérons enfin une modification isothermique s’effectuant à - une intensité calorifique constante. Le facteur constant I | peut alors du signe /\, et l'on peut en particulier écrire ne [ao — Par suite en désignant par Q, la quantité totale de chaleur mise en jeu pendant la transformation, on a pour la variation d’entropie totale : (39) AS — On aurait des expressions analogues pour les variations d’en- tropie interne et externe. Rendement d'un cycle. — Appliquons à une modification cyclique réversible les résultats qui viennent d’être obtenus. Exprimons d’abord que la variation d’entropie externe est nulle; nous avons ainsi : da2 DA nn Cette égalité prouve que les éléments de l'intégrale ne sont pas tous de même signe, et comme le dénominateur ['— ! est toujours positif, les quantités de chaleur productrices de travail sont les unes posi- tives, les autres négatives; par suite, les travaux effectués dans le . cours du cycle sont eux-mêmes positifs et négatifs. La somme algé- brique de tous ces travaux, c'est-à-dire la différence entre la somme des travaux positifs et la somme des travaux négatifs représente le travail W mis en jeu pendant la modification. 270 J. DESCHAMPS En exprimant de même que la variation d’entropie totale est nulle, l'égalité nous montre que les éléments de chaleur totale dQ ne sont pas tous de même signe, et par conséquent la chaleur totale mise en jeu dans la modification est encore la somme.algébrique des chaleurs posi- tives et des chaleurs négatives échangées entre la masse gazeuse et le milieu extérieur. Cela étant, on appelle rendement du cycle le quotient du travail total mis en jeu jar la somme des chaleurs positives, c’est-à-dire par la quantité de chaleur reçue par le gaz au cours de la modification. Si donc on désigne par Q cette chaleur reçue, le rendement sa pour expression : u Or, en désignant par Q’ la chaleur cédée, on a d’après le principe de l’équivalence W = C(Q:— val. abs. Q). Il en résulte (41) e=c{1 | On voit ainsi que le rendement dépend uniquement de la valeur du ! rapport Q des chaleurs cédées et reçues par le gaz dans la modifica- Q tion. Ce rapport dépend lui-même des conditions qui déterminent le cycle. V. — CycLe DE CARNOT. On désigne sous ce nom une modification cyclique réversible formée par la succession des quatre modifications acycliques sui- vantes : 1° Une modification isothermique effectuée à l'intensité I et faisant passer le volume gazeux de la valeur initiale v, à une nouvelle va- leur v, ; THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 274 2 Une modification adiabatique effectuée entre les volumes v, etv, et aboutissant à une nouvelle intensité |’; 3° Une deuxième modification isothermique effectuée à l'intensité [’ et transformant le volume v, en un nouveau volume vw, choisi de telle façon que : 4° Une nouvelle modification adiabatique permette, lorsqu'on reviendra à la première intensité I, de retrouver le volume initial v,. Comme on le voit, les grandeurs des deux premières modifications sont arbitraires ; celles des deux dernières sort déterminées par la condition de revenir au point de départ à la fin de la quatrième mo- dification. Nous nous proposons d'évaluer le rendement d’un cycle de Carnot. Nous remarquerons pour cela que la variation d'entropie totale relative au parcours du cycle est la somme des variations d’entropie totale correspondant à chacune des modifications composantes. Nous aurons donc en désignant par A4S la variation d’entropie totale cor- respondant à la modification de rang À : Or, en vertu du théorème VI, on a : ASUS d'autre part, en vertu d'une remarque relative aux modifications adiabatiques, on a : L'égalité précédente se réduit donc à : AS ASS 10: et, en appliquant l'égalité (39) à chacune des modifications isother- miques 1 et 3, cette dernière égalité devient oi (42) a en eseme =— Ue pri | Telle est l'équation caractéristique du cycle de Carnot établissant la relation qui existe entre les chaleurs mises en jeu Q et Q et les 1979 J. DESCHAMPS intensités I et l des deux modifications isothermiques. On déduit de la: ; Q' lire (43) 0 FE Par conséquent, en supposant que la chaleur Q soit positive, cette dernière égalité peut s’écrire : raNabe De de poto et alors en transportant dans la valeur (41) du rendement, on a pour le rendement du cycle de Carnot : ps. FES (44) oi Ce rendement ne dépend, comme on le voit, que des intensités let l’ des deux modifications isothermiques et nullement des autres éléments du cycle. Or, reportons à la relation que nous avons établie entre les inten- sités calorifiques et les températures proprement dites (!). Nous avons vu qu'en désignant par T la température absolue, c’est-à-dire le volume occupé sous pression constante par le gaz du thermomètre à l'intensité I, on a : (45) aT — It !. En tenant compte de cette relation, les égalités (42), (43) et (44) deviennent : D'RAOIRS D None : oo (44) ei 5) On retrouve donc les relations classiques générales dont on fait constamment usage. THERMODYNAMIQUE DES GAZ. — ENTROPIE ET RENDEMENT 213 = Nous remarquerons également que, en utilisant la relation (45), la définition que nous avons donnée de l’entropie totale coïncide, à un facteur près, avec la définition ordinaire de l’entropie. _ Tels sont les résultats auxquels nous voulions parvenir. Notre intention n étant pas d'écrire un traité de thermodynamique géné- rale, nous nous en tiendrons là de nos considérations. Nous avons voulu simplement développer les conséquences de la notion intro- duite par nous de l'intensité calorifique. Cela nous a permis d’éluci- der quelques points restés jusqu’à présent imprécis de la thermody- namique des gaz, et, si nous en sommes en désaccord avec la plupart . des auteurs relativement à l'énergie interne des gaz que l’on affirme Jusqu'à présent se maintenir constante en modification isothermique, alors que nous concluons logiquement à sa variation, nous avons la satisfaction de pouvoir donner, dans le cas particulier des gaz, une démonstration rigoureuse et directe du principe de Carnor-Crau- sius, ou principe de l'entropie, exprimé par l'égalité =. | || 2 principe dont le théorème de Carnot n’est qu'un cas particulier. La notion d'intensité calorifique est donc complètement justifiée en elle-même et dans ses conséquences. DESCRIPTION D'UN POISSON NOUVEAU DE L'OGÜOUÉ APPARTENANT AU GENRE TILAPIA Par M. le D' Jacques PELLEGRIN. Parmi les belles collections de Poissons rassemblées dans l'Ogôoué par M. le pasteur Ernest Haug et qui ont fait ieimême l’objet de plusieurs mémoires(!) se trouvaient deux exemplaires que J'avais cru pouvoir d'abord rapporter au Tilapia Heudeloti À. Dumeril (?), dans la famille des Cichlidés, mais qui en réalité méritent de cons- : tituer les types d’une espèce nouvelle dont on trouvera ci-dessous la description. TrcapiA Haucr nov. sp. La hauteur du corps est contenue 2 fois à 2 fois 1/5 dans la lon- gueur sans la caudale, la longueur de la tête 3 fois. Le diamètre de l’œil est compris 4 fois dans la longueur de la tête, 1 fois 1/2 à 1 fois 3/4 dans l'espace interorbitaire, 1 fois 2/3 dans la longueur du museau. La largeur dela bouche est contenue 3 fois dans la longueur de la tête. Le maxillaire s'étend jusqu’au milieu de l’espace compris entre la narine et l'œil. Les dents sont en 5 ou 6 rangées aux mà- choires, celles de la rangée externe assez grandes, au nombre de 50 à 60 en haut, de 30 en bas. Il y a 3 ou 4 rangées d’écailles sur la joue, de grandes écailles sur l'opercule. On compte 17 branchiospines à la base du premier arc. Les écailles n’ont pas le bord denticulé. Il en existe 30 ou 31 en ligne longitudinale, 2 La ligne latérale supérieure perce 22 écailles, l’inférieure 11 ou 12. La dorsale comprend 16 épines légèrement croissantes à partir de la sixième, la dernière mesurant la 1/2 de la tête ou presque, et 12 rayons mous les médians prolongés en pointe. L’anale contient 3 épines, la troisième plus forte, mais un peu plus courte que la dernière dorsale et 9 ou 10 rayons mous prolongés comme à la dorsale. La pectorale arrondie est égale ou un peu inférieure à la en ligne transversale. (1) D'J. PELLEGRIN. — Sur une collection de Poissons recueillie par M. E. Haug à Ngomo (Ogôoué) (Bull. Soc. Philom., 1907, p.17). — Sur une seconde collectionde Poissons recueillie par M. E. Haug à Ngomo (Ogôoué) (op. cit., 1908, p. 184). Note complémentaire sur une seconde collection de Poissons recueillie par M. E. Haug à Ngomo (Ogéoué) (op. cit., 1909, p. 45). (2) Loc. cit., 1908, p. 190. ‘ds ‘AOU 26077 mdopy DESCRIPTION D'UN POISSON NOUVEAU DE L'OGOOUÉ DT longueur de la tête et n’atteint pas l’anale. La ventrale filamenteuse arrive presque à l'anale. La longueur du pédicule caudal fait les 2/3 de sa hauteur. La caudale est arrondie. La teinte est jaunâtre; la tête plus foncée. Il existe sur les côtés 6 fasciatures brun sombre, plus larges que les espaces clairs, la quatrième se prolonge en une grosse tache noire à la base des pre- miers rayons mous de la dorsale. Il y a également une tache foncée operculaire. Les pectorales sont grises, les autres nageoires sombres avec quelques points clairs à la partie postérieure de la dorsale. D. XVI 19-13; A. ZI1 9-10; P.14; V. 15: Sq. 37/,/30-31/42. N° 08-255. Coll. Mus. — Ngomo (Ogôoué) : Ernest Haug. Longueur 210 + 60 — 270 millimètres. N° 08-256. Même provenance. Longueur 170 + 50 — 220 millimètres: a passé par voie d'échange dans la collection du British Museum en 1909 (1). Cette espèce est voisine de Tilapia Heudeloti À. Duméril, dont le type provient du Sénégal. Elle s'en distingue par sa pectorale plus courte, ses écailles un peu plus nombreuses longitudinalement et transversalement (T. Heudeloti Sq.: 2'/,-3/27-28/11-12), sa caudale arrondie. Elle présente ainsi des rapports avec Tilapia Mariæ Boulenger du Delta du Niger, mais dans cette dernière le nombre des branchiospines est inférieur (13 au lieu de 16). Je me fais un plaisir de dédier cette espèce à M. le pasteur Haug qui l’a adressée en même temps que d’autres formes très curieuses au Muséum d'histoire naturelle de Paris. « Ces Poissons, écrit-il, sont communs en toute saison sur les bancs de sable et dans les marais. Souvent leur teinte est uniformément jaune. Ils portent les noms indigènes d’iombd en dialecte galwa et nkomi et de m/ul en dialecte pahouin (?). » (1) M. Boulenger a bien voulu me fournir au sujet de cet échantillon quelques renseignements qui ont pris place dans cette diagnose. Je lui adresse mes plus vifs remerciements. (2) Un nouveau petit envoi de M. Haug recu en 1910 contient entre autres un second exemplaire du Petrocephalus microphthalmus Pellegrin, Mormyridé décrit par moi en 1908, et un Siluridé, l’Arius latisculatus Günther (nom local : etôré en galwa), ce qui porte à 13 le nombre des espèces de Poissons jusqu'ici recueillies à Ngomo, dans l’Ogôoué, par ce zélé correspondant du Museum. BIBLIOGRAPHIE Géologie du Bassin de Paris, par M. Paul Lemoine, Paris, Hermaxx et fils. In-8, 11 —- 408 pages, 136 figures, 9 planches coloremehenam en PEUR ns 27 A0 PATATE OT Ans MONTE En faisant paraître ce livre sur la Géologie du Bassin de Paris, M. Paul Lemoine comble une lacune que regrettaient tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la Géologie ; en effet aucun travail d'ensemble n'avait été fait sur cette grande région, si typique, sur laquelle tant de notes et mémoires détaillés ont été publiés et qui est étudiée même à l'étranger. Une des difficultés de l’entreprise était précisément la coordination de cette foule de travaux de valeur très inégale. Pour pouvoir utiliser les données parfois contradictoires de ces publications antérieures, il fallait un géologue très au courant des questions de bibliographie et ayant en même temps vu par lui- même un grand nombre des localités controversés. Ce travail de coordination critique avait rebuté jusqu'ici tous les géologues; M. Paul Lemoine, oubliant les difficultés de la mise en œuvre, l’a tenté, pour ne penser qu'aux questions d'ordre général qui devaient se dégager d'une étude d'ensemble comme celle-là. Or ce sont ces questions qui doivent intéresser même les géologues non profes- sionnels ; tels sont les passages relatifs à la connaissance des fonds du Bassin de Paris par les sondages, aux plissements, aux mou- vements de montée et de descente du Bassin de Paris à travers les âges, à l’utilisation actuelle du sol, soit par l’agriculture, soit par la recherche des eaux souterraines. = Les géologues de métier seront frappés par le souci de l’exactitude qui domine dans tout le livre : aucun fait n’est cité sans renvoyer à l’auteur qui l'a avancé, avec l'indication de l’année et de la page de la citation. Un copieux index bibliographique permet de se reporter au besoin aux travaux originaux. [l faut noter aussi la rédaction très claire, aussi bien dans le texte que dans les schémas qui ont été multipliés pour faciliter la lecture. Des tables et des index, indis- pensables pour un livre aussi important, aecompagnent l'ouvrage. RUE AE TE ie TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES DU TOME HI Basin de Pare (céDoie)s =MMIOMON EEE ANR OL EE Se once Biographie de B. Lippmann, bibliographie. — E. Lebon Calorimetriendesteazse>SJADeschamips RER EAN Een Catalogue de la collection Marmottan. — À. Ménégaux............... 61, Entropretetrendementides oz =") Deschamps "Cr Une UE Equations indéterminées. — A. Gérardin ExtratsdestompiesRendusides SÉANCES NP PER EP A EME CAEN Gaz, thermodynamique. — J. Deschamps Idusteelblumassierne PANÉNESAUX PAPE ANNEE NACRE RME ippmenn (Ge) Bio are pe EE ETEbON te". . 202 LEP I LTRENNS SMANAAt Marmottan (catalogue de la collection). — A. Ménégaux.............. 61, Orscanx (roeaionh— A, NÉS EE EM ER ER oo cho dédbebe Oiseaux de la collection Marmottan. — A. Ménégaux ....... .......... 61, Poisson nouveau du genre Tilapia. — J. Pellegrin Brotectionidesioiseaux PANNEAUX SN PANNE ISERE Rendement (et entropie) des gaz. — J. Deschamps....................... Hhermodynamiquerdes gaz =" Deschamps... 0, LEON TE" 29; Tilapia nouveau de l'Ogooué. — J. Pellegrin sea tene elle leliebelio ele t elle loool leleleielatetehelelolis hole TABLE DES AUTEURS BistetdesMemhrestdenlatS OCLÉtÉ EMEA RE RP CP REC Extraitides Comptes Rentdusdesiséances Ne PRE Re Biblowraphie rte Ha ESS NU ARR EE SSSR ON bee et Re NE AS J. Deschamps. — Calorimétrie et Thermodynamique les PER ER — Thermodynamique des gaz, Entropie et rendement. A. Gérardin. — Sur quelques équations Modem nee A PA A UNI e E. Lebon. — G. Lippmann, biographie, bibliographie des écrits ....... A. Ménégaux. — La protection des Oiseaux et l'industrie plumassière … — Catalogue des Oiseaux de la collection Marmottan. 61, J. Pellegrin. — Description d'un Poisson nouveau du genre T'ilapia.... Tours, imprimerie Deslis Frères et C°, 6, rue Gambetta. TABLE DES MATIÈRES DU FASCICULE IV-V-VI Pages. Extraits des comptes rendus des séances. #.::s (en tee 105 À. MENEGAUx. — Catalogue des oiseaux de la collection Marmottan du Mu- “eur d'histoire matnrelesde Paris (surfe) ne A See re 107 _E. SERVANT. — Le problème de Cauchy.......... AO ne Er eue 198 = À, GÉRARDIN. — Sur quelques équations indéterminées ................,.. 218 J. Deschamps. — Thermodynamique des gaz. — Entropie et rendement... 248 J. PezLeGriN. — Description d'un poisson nouveau de l'Ogooué appar- Lena UC OL PA PUS 20 MUNIE à OR Sn 2714 Pr DIDIIDO ADD OR ER RENE er US RE a TE 278: LE PRIX DES TIRÉS A PART EST FIXÉ AINSI QU'IL SUIT : ] : Y 25 ex.|50 ex.| 75 ex. [100 ex.|150 ex.|200 ex.|250 ex.| ms | mm. | coms |. | Érétemille:, m2 4.50! 5.85] 7.20 | 8.10 | 10.60! 12.85114.85 Trois quarts defeuille. .| 4 »| 5 »| 6.10 | 7 » | 9 »| 10.60/12.15 | Une demi-feuille,..... 3.49) #4 »|°5 5» | 5,60 |: 7,20! 8-10) 9 » || Un quart de feuille .,.| 2.70) 3.60| 4.95 | 4.75 | 5.60] 6.30| 8.85 2.170! 3.15 | 3.60 4.05! 4.50! 5 » Plusieurs feuilles. .... 4--»| 5.40] 6.30 | 7.20 | 9 »| 41.70)1# ». Un huitième de feuille. | 2 » Arecerie er IIS DE IG UD SET SRE er ex 3 volumes in-4° Das ere LOUER TS ae UATer ee nus 3 volumes in-4° SoSenie MISE 182 D NES SET TU 13 fascicules in-4° HS ÉNIORR INDE LD RES LL NP Ur 2 volumes in-#° DENSETIE MMS SG 1800 Se Per Re nue . 28 fascicules in-4° GS OTeR le GATE SE ee NA 13 fascicules in-$° É TS CTI PO IE LOS SC ben MR Tan Use 11 volumes in-8° Chaque année pour les Membres de la Société................. RS 5 francs — DOUTE DUDLC A ERRE PTE See 42 — Mémoires originaux publiés par la Société Philomathique A L'OCCASION DU CENTENAIRE DE SA FONDATION 1788-1888 a Le recueil des mémoires originaux publié par la Société Philomathique à l’occa- sion du centenaire de sa fondation (1788-1888) forme un volume in-4 de 437 pages, accompagné de nombreuses figures dans le texte et de 24 planches. Les travaux qu'il contient sont dus, pour les sciences physiques el mathématiques, à : MM. Dé- siré André; E. Becquerel, de l'Institut; Bertrand, secrétaire perpétuel de l’Ins- titut; Bouty, de l’Institut; Bourgeois; Descloizeaux, de l'Institut; Fouret; Ger- nez; Hardy; Haton de La Goubpillère, de l'Institut; Laisant; Laussedat; Lésuté, de l’Institut; Mannheim; Moutier; Peligot, de l’Institut; Pellat; — pour les sciences naturelles, à : MM. Alix: Bureau ; Bouvier, de l'Institut ; Chatin, de l'Ins- titut; Drake del Castillo; Duchartre, de l’Institut; H. Filhol, de l'Institut ; Fran- chet; Grandidier, de l’Institut; Henneguy, de l'Institut; Milne-Edwards, de l'Institut; Mocquard; Poirier; A. de Quatrefages, de l'Institut: G. Roze; L. Vaillant. el | En vente au prix de 33 francs AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ, À LA SORBONNE TOURS, IMPRIMERIE DESLIS FRÈRES ET Cl°, 6, RUE GAMBETTA, ; Ê EP PAPE PR RTS PEUR Te OT f 2 \ en > à € ‘2 és © 1) 4 < LL UTUINL 3 9088 0