t vl^ ^ i BULLETIN SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE (Jaiul, iiii|). (]. Annoot-IJiacckinan. BULLETIN r r SOCIETE ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE FONDÉE LE l" JUIN 1862 TOME DIX-NEUVIÈME i) BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ JARDIN BOTANIQUE DE l'ÉTAT 1880 MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQDE DE BELGIQUE TOME DIX-NEUVIEME PREMIERE PARTIE ANNEE 18SO RRLXELLES AU SIÉGB DE LA SOCIÉTÉ JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT CATALOGUE DES PLANÎES PLDS OO MOINS EAEES OBSERVÉES AUX ENVIRONS DE TURNHOUT (i), PAR E. PAQUES S. J. En 1868, M. le D"^ Van Haesendonck publiait sa Flo- ride des environs de Wester loo (2), florule qui embrasse une grande partie de la Campine anversoise méridionale. La partie septentrionale a été peu explorée jusqu'à ce jour : c'est ce qui nous engage à publier le résultat de nos recherches (5). (i) En disant plus ou moins rares^ nous prenons cette qualification dans son sens le plus large : de cette manière, croyons-nous, notre petit travail sera moins inutile pour l'étude de \2i dispersion des espèces. (2) Voir Bull., t. VU, 1868, p. 275. (5) Ce catalogue est une sorte d'esquisse préliminaire d'une Flore des environs de Turnhout, dont nous continuons à rassembler les matériaux et que nous espérons publier un jour. 8 Les environs de Turnlioui lormenl une vaste plaine, peu aceidenlée, s élevant de lii à 05 mètres au-dessus du niveau de la mer, et recouverte, de tous côtés, par le sable campinien. Vers le sud, le terrain se montre légère- ment ferrugineux sur (juelques points. Dans le voisi- nage immédiat de la ville, les cultures ont profondé- ment moililié le sol primitif. Plus loin, à côté des champs cultivés, on rencontre des prés, des landes, des bruyères souvent entre-coupées de tourbières et de marécages, des étangs, des mares, des fossés et de nombreuses sapinières, enfin des bois et des taillis en assez petit nombre. De petits ruisseaux sillonnent en foule la plaine, et vont se perdre dans TAa, un aflluent de la Pelite->èllie. L'abondance d'eau et la nature arénacée du sol, qui caractérisent Taire embrassée par notre catalogue, font déjà deviner les deux traits saillants de la végétation : elle est, comme celle de la zone campinienne en général, éminemment silicicole et hygrophile. Le champ de nos explorations comprend un cercle d'environ 4 lieues de diamètre, dont la ville de Turnhout occupe le centre. Les endroits visités sont : Zeverdonck, Papenbruirge, Lokeren, le bois de Gierle, Vosselaer, Slokt, les champs, les bruyères et les sapinières situés entre Turnhout et Beersse d'un côté, et Turnhout et llaevels de l'autre, Nazareth, Heyzyde, les bords du canal et de la roule de Baerle-Duc, ()oslho\en. Schuerhoven, le marais du IJereman , \ ieu\-Turnln)ut, JJroek/.yde et Sr'lioorvort. Nous signalons aussi <|U('l(|ues raretés observées dans nos environs par M. .1. Ouarlit r, professeur de botanique à l'Kcole moyenne de Turnhout. Les espèces nouvelles pour la zone campinienne sont précédées d'un astérisque. Nous saisissons avec bonheur Toccasion de témoigner toute notre gratitude à notre honorable secrétaire, M. Crépin, et à nos confrères, MM. Cogniaux et Delogne, aux lumières et à l'obligeance desquels nous nous félici- tons de nous être adressé. Que tous ceux qui se sont empressés de seconder nos efforts et nos recherches veuillent bien aussi agréer nos sincères remerciments. Clematis Vltalba L. var. Integrata DC. — Turnhout. R. Subsp. dans quelques jardins où il est cultivé. Ranunculus hederaceus L. — Fossés. Schoorvort, — Papenbrugge, R. R. Kanuuculus holoieucos Lloyd. — Bords d'un fossé entre le bois de Gierleet le village. R. R. Ranunculus aquatilis L. var. trichophyllos Chai.x. — Fossés. Papenbrugge. A. R. Ranunculus aquatiiis L. var. Drouettil F. Schultz. — Fossés. Broekzyde. R. Ranunculus aquatiiis L. var. paucL««tanilneus Tausch. — Dans TAa vers Vieux-Turnliout. A. R. Ranunculus Flanimula L. var. caespiticlus Dmrt. — Fossés. Broekzyde, Papenbrugge. A. R. Ranunculus aui-lconius L. — Prés ombragés. Broekzyde. A. R. Ranunculus bulbo»>us L. — l^dousos, boids des chemins. Entre Papen- brugghe et Gierle. A. R. Ranunculus sardous (j-antz. — Lieux humides. Environs de Naza- reth. R. Ranunculus arveusis L. — Woissons. Broekzyde. R. R. R. Ranunculus sceleratus L. — Fossés. Zeverdonck. AC; mares à Turnhout et vers Broekzyde. A. R. ""Eranthis hyenialis Salisb. — Spontané? Dans un lieu couvert à Turnhout. Q. Q. P. Berberis vulgaris L. — Haies. Broekzyde. R. R. et subsp. lÉiilcne galiica L. — Moissons. Broekzyde, — Papenbiugge, R. R. «illene Armerla L. — Pelouses. Broekzyde, R. et subsp. 10 tlrlaiiiiryiim iilbiim (ike, — Moissons. Pa|)enl)ruggc, Vossclacr. A. n. .Mcluiulryuni dlurnum Crop. — Buissons. Entre Lokercn et Vossclacr; hois lie Cicrle ct environs. R. l.yrhnlM (^Itliago Lmk. — Cette espèce n'est pas commune, — A. C. dans <|U('I(iues moissons vers Racvels, elle est A. R. partout ailleurs. NperHulu vernall-N Wilkl. — Plateau sablonneux entre Stokt et Hoersse. .\R. ; HK. ailleurs? .NaKinn ciliutu Fiies. — Bords des chemins. Entre Tuinhout ct Schoor- vurt. A. R. Armaria triiiervia L. — Talus entre Turnhout et Schoorvort. R. R. Arenaria serpyllifolla L. — Moissons vers Broekzyde. — Cett espèce est A. R. et non C. Stellaria «(lauca With. — Fossés, Broekzyde. Schoorvort. A. R. Mtcllurla iilIgliioMa Murr. — Fossés. Broekzyde, Zeverdonck. A. R. *CcraHtluni puniilum Curt. — Champs cultivés. Broekzyde. R. R. CcraMtluni arvciiMc L. — Talus hcibeux. Raevels, Mer.vplas, Zever- donck, Schoorvort. A. C. Cerasdum aciuatlcuni L. — Champs humides. A. C. IKadiola iiiulliflura Lmk. — Chemin sablonneux. Zeverdonck. R. OxallM .%cetoMella L. — Haies. Entre Broekzyde et la route de Zever- donck. A. R. — Bois de Gierle. A. C. OxallM Atrlcta L. — Jardins. C. Champs cultivés. A. C. f^cranliim aiMMOctum L. — Lieux cultivés (M. Quarliei). Champs df fièlle veis Broekzyde (E. Pà(jues). A. R. Geranium molle L. — Champs de trèlle entre la ville ct Broek- zyde. C. ; A. C. ailleurs. Geranium Robertianum L. — Bois de Gieile. A. R. Broekzyde. W. — Celte espèce est A. R. dans les environs et se rencontre çà et là dans le voisinage des haies. i:rodlum rlcutarlnm L'IIérit. var. plmpincllaerollum Sihth. — Champs de Irèlli; entre Turnhout et Broekzyde. A. C. «lai va rotundirolla L. — Bords des chemins. A. C. .«lalva «ylveMtrlM L. — Vieux-Tuinhout, près des lialiilalions. O. O. P. ^flnlva %lrea L. — Mords des elieinins, eiilre Tu riilioul el Htoek/yde. R. IL Tllla uliuirolla Scop. — .Nous ne pensons pas (|ue celte espèce se rencontre à l'élut vraiment spontané. 11 Polygala vulgaris L. — Chemin herbeux au delà du bois de Gierle, A. C. ; Nazareth. A. R. Polygala serpyllacea Weihe. — Entre le bois de Gierle et le vil- lage. R. :'Nazareth. R. R. Hypericum humlfusum L. var. LIottardI Vill. — Vers Nazareth. R. Hypericum perforatum L. var. lineolatuni Jord. — Haies, bords des chemins. A. C. Hypericum perforatum L. var. mlcrophyllum Jord. — Entre Papenbrugge et le chemin de Gierle. A. C. ; A. R. ailleurs ? Hypericam quadrangulum L. var. intermedium BUck. — Che- min humide vers Schuerhoven. A. R. Elodes palustris Spach. — Fossé entre Turnhout et Beersse (M. Quar- tier) ; R. ailleurs. Drosera rotundifolla L. — Bruyères humides. C, et dans quelques chemins humides vers Raevels et à Zeverdonck. Drosera intermedia Hayne. — Bruyères humides entre Lokeren et Gierle. A. C. (M. Quartier). — Une variété jaune a été observée, par M. Quartier, à Heyzyde. Pyrola rotundifolla L. — Turnhout, vers le cimetière (M. Quartier). Taillis vers Nazareth (E. Pâques). R. R. Pyrola minor L. — Lieux couverts. Nazareth ; sapinière entre Turn- hout et Raevels. R. Mympliaea alba L. — Marais du Liereman. C. ; étangs, fossés à Schuerhoven, Broekzyde, Schoorvort, Papenbrugge et Heyzyde. A. C. Muphar luteum Sibth. et Sm. — Même dispersion. Papaver Argemone L. — Moissons. A. C. Chelldonium majns L.— Bien que regardée comme commune dans tout le pays, cette espèce est A. R. ici. Nous en avons rencontré quelques pieds sur des décombres à Turnhout et dans des haies à Oosthoven^ Zeverdonck et Broekzyde. Fumarla oflOLcinalis L. var. media Lois. — Jardins, lieux cultivés. A. R. Barbarea intermedia Bor. — Champs cultivés. Oosthoven, Beersse, route de Nazareth, vis-à-vis du bassin. A. R. Cardamine sylvatica Link. — Bords des fossés entre la ville, le canal et la route de Baerle-Duc (M. Quartier). R. Cardamine birsuta Scop. — Chemins humides à Broekzyde. R. 12 .%'affturtlum rontaniini Asili. — A. C. — — vai, ■ulcrophylluni. Fosses. Zcvcrdonck, Biockzydc, Sclioorvort ct entre Turnhout ct le chemin de fer vers Tilboiirg. Plus rare que le type. IVasCurlIum aniphlhium R. Br. — Fossés desséches entre Lokeren et Turnhout. A. H. Bords de TAa. A. C. 1%'aMtui'tluni palustre DC. — Fossé vers Ileyzyde (M. Quartier). R. Sisymbrium Thallanum .1. Gay. — Champs cultivés. Oosthoven et près de la route de Baerle-Duc. A. C. Sisymbrium oflicinaie Scop. — Bords des chemins. A. C. Elrysimum cheirantholdes L. — Pelouses, bords des chemins. A. C. (M. Quartier). Slnapls arvensis L. — Cette espèce est assez rare dans nos environs. — Bords de la route de Zeverdonck. Q. Q. P. Raphanus RaplianlMtrum L. — Moissons, lieux cultivés. A. C. TcoKdalla nudicaulls R. Br. — Champs sablonneux. A. C. Thlaspi arvcnse [>. — Champs cultivés. Raevels; V'osselaei*. R. R. Huulas orlentalls L. — Bords d'un chemin à Oosthoven. R. R. — Cette habitation se trouve dans le voisinage de jardins, oîi cependant, (Paprès les renseignements reçus, cette espèce n'aurait jamais étécultivéc. Ylola odurata L. — Haies aux bords de la route de Baerle-Duc, un peu au delà du canal ; Broekzyde, Schoorvort. R. R. — .\ Bioekzyde, dans une prairie humide, se rencontre, en assez grande abondance, une variété à pétales purpurins-brunâtres. ¥lola paluNtrls L. — Fossés, prairies humides, l^apenbruggo, Broek- zyde. A. C. viola sylvatlea Fries var. Itivlolaua. — Haies. Nazareth. A. R. Viola oaiilna L. — Piés marécageux veis Nazareth et fossés, à Papen- brugge. A. C. RhamiiUH FrauKula L. — Haies, taillis. Sehuerhoven, \'ieux-Turn- hoiit, Ihoi'kzN de, Schoorvort et Zeverdonck. A. C. Genl.*4ta an^llca L. — Sapinières à Nazareth et bruyères humides entre I.okcren et Gierlc. A. C. 4>«*iiU(n tliictoria L, — Hiuyères. Nazareth. H. I{. (^riilMta pilota !.. — Bruyèics. Nazaielh. .\. R. 1 If» ruropacuM !.. — S|K)Mliin('' dan> le bois de (iicrle ; (juclques. loulfes vers Vosselacr. R. R. 15 liOCusL. — Dans nos environs le JL, corutculatusL. est plus rare que le li. uliginotsus Schk. Le premier est A. R. dans des prairies^ des pelouses vers Nazareth, Papenbrugge, Zeverdonck et BroekzyJe. Le second est fort répandu dans les bois et les prairies humides. Melilotus officinalis Desr. non Willd. — Chemin vers Raevels. R. R. Triroliuia pi'ocumbcns L. — Lieux cultivés, bords des chemins. A. C. Triroliiiiu médium L. — Prés entre Papenbrugge et la route de Zeverdonck. R. Trifoliiim arvense L. — Endroit sec et herbeux vers Vosselaer. A. C. ; bords de la route d'Anvers. A. R. ¥icia Meplum L. — HaieS; buissons. Broekzydc, Vosselaer et Zever- donck. A. C. Vicia tetraisperma Monch. — Moissons, les lieux cultivés. Stokt et Papenbrugge. A, R. — — var. gracillis. — Lieux cultivés vers Broek- zydc. R. Oi'uittiopiis perpusiiius L. — Bords des chemins, lieux cul- tivés. A. C. Peplis Poi'tuia L. — Dans des fossés, entre Oosthoven et V^ienx- Turnhout. Brockzyde. A, C. Motitia fontana L. var. minor. — Lieux cultivés humides. A. C. — — var. rivularis. — Champs humides. Route de Baerle-Duc. A. R. Corriglola iittoralis L. — Chemins sablonneux. Zeverdonck, Loke- ren, Stokt. A. R. lllicebrum vertlciliatum L. — Champs sablonneux, bords des chemins. Schoorvort, Zeverdonck, Papenbrugge, au delà de Broekzyde et vers Gierle. C; A. C. ailleurs. {^edum purpurascens Koch. -- Haies au bord d'un chemin. Une seule touffe à Oosthoven. Pruuus spinosa L. — Quelques buissons à Vieux-ïurnhout et à Zeverdonck. Spiraea salicifolia L. — Bords de deux fossés à Broekzyde ; haies vers Papenbrugge. R. R. Peut être naturalisé depuis longtemps ? Spiraea tomeutosa L. — Observé par MM. Baguet et De Prins, dans de grands marais plus ou moins desséchés de nos environs (Crépin, Flore, 3e édit. p. 154). — Pas encore retrouvé. Riiliiis idœus L. — Buissons, taillis. Papenbrugge. A. R. / lluliu.** raoMluw. L — ll;iit'S, bords des chemins, liroek/.ydo. A. R. RubiiN Mprciiuelil. W. d N. — Ilaios. Brookzydc, Paponbrugse. R. HubuM pllratuM W. cl X. — Buissons, bois, bords des chemins. C. Ohs. Nous avons encore recueilli quelques espèces de Rubus qu'il a été impossible de déterminer avec une entière certitude. Nous nous propo- sons de les étudier, cette année, sur d?s échantillons plus complets. Gpuiii urbanuiii L. — Haies, buissons. Broekzyde ; Zeverdonck. A. C. Coraarum palustre L. — Près du siphon du Canal entre Turnhout et Raevels. O. O. V. (M. Quartier). Fossés à Broekzyde et à Papenbrugge. A. C. (K. Pâques). PoCeiitlIla Nylvestrls Neck. — Taillis, jeunes sapinières. Stokt, Rae- vels, Nazareth, Gierle. A. C. Potoiitllla procuiubcns Sibth. — Talus de chemins bordés de fossés vers Raerle-Duc, Zeverdonck, Ileyzyde (M, Quartier), Nazareth (E. Pâques). 11. Potcntllla reptans L. — Bords des allées au cimetière de Turnhout, bords des fossés vers Broekzyde. A. R. Poteiitilla arsentoa L. — Bords de la route de Bacrie-Duc, un peu au (h'l;i (lu canal. C, .\. R. ailleurs. Potcntllla recta L. — Ancien chemin sablonneux, vers Raevels; bords d'un chemin à Papenbrugge et à Nazareth. RR. — Cette espèce paraît assez bien naturalisée dans nos environs. RoNa arvciiMU L. — Haies entre Lokeren et Papenbrugge. R. R. lioNu poniirora Herrm. — Subspontané dans le voisinage des jardins à Turnhout. A. R. Alchemllla viilsarl* L. — Taillis entre Turnhout et Schoorvort ; prés humides. Zeveidonck. R. McnpiluH Koriiianlca L. — Haies. Broekzyde. Schoorvort. R. — Indigé- nat assez diiuleiix. MorbuM aucuparla L. — Bois. Ciierle, Vosselaer, Nazareth. .\. R. — Pro- bablement planl('' en pallie. l-:pilohliini Mpicatiini Lmk. — Bords des ehemins à droite du canal entir Tiiiiilionl .1 R;ievels. A. R. Epllobliini luontaiiuni L. — Endroit humide enti'e Papenbrugge et Lokeren (M. Quartier). R. I-: pi loi» lu m totraKoniiiii L. — Bords des fossés à Broekzyde. R. l-:plloliliiiH iiuliiMtro ]j. — Bords des fossés à Broekzyde. R. Oi:iio(li<>i-a blciinlM L.— Prairie entre Stokt et ii roule d'Anvers. Q.Q P, 15 Slyriophylluui verticillatuni L. var. ^. interniediuiH Koch. — Fossés à Broekzyde. A. C. Jtlyriopliylliiiu spieatum L. — Fosses à Broekzyde. A. R. IHyriophylliiiu altcruinorum. DC. — Fosses à Broekzyde. R. Hydrocotyle vulgaris L, — Bords des fossés à Zeverdonek et Schaer- hovenj prés humides à Broekzyde, Papenhrugge et Nazareth, A, C. Siuui latifoliiini L, — Celte espèce est très-rare dans nos environs. Fossé desséché vers Lokeren. 1 seul pied. AEthusa Cyiiapiiiau L. — Lieux cultivés, bords des chemins. A. C, OEuanfbe Phellandrium Lrak. — Bords de l'Aa, près du bois de Gierle (iM, Quartier) ; fossés et bords de l'Aa à Broekzyde (E. Pâques), A. C, OEnaiitlie fistiilosa L. — Abondant dans deux fossés à Broekzyde. Angelica sylvestrits L. — Prés humides, bords des fossés. A. C surtout à Broekzyde. Pcucedauum palustre Monch. — Bords des fossés. Broekzyde. A. R. Heracleuni iSphoudyliuni L. — Cette espèce est plus commune dans la zone qu'on ne le croit généralement. — Prés. Broekzyde j entre Broekzyde et Zoverdonck. C. C; A. C. ailleurs. Daucu.«) Carota L. — Prés, bords des chemins Raevels, Stokt, A. R. Torilis .%uthriseus Gmel. — Cette espèce n'est pas commune, — Bords des fossés (M. Quartier). A. R, i%utliri.<9cussylve.stris Iloftm. — Prés. Broekzyde, Schoorvort. A. C. Chaeropliyllnni tcmuluni L. — Cette espèce est seulement assez commune. ^candis Pecten-Veneris L, — Moissons. Broekzyde, R, R. Conluiu maculatum L. — Décombres à Turnhout et bords des che- mins à Zeverdonek. R. R. Coruus saugufnea L. — Haies à Broekzyde, Q, Q. P. — Paraît être subspontané. '''Ribes Uva-crIspaL. — Haies. Broekzyde, Schoorvort. R, Ribes alplnum L. — Un buisson dans les haies à Broekzyde. Très-pro- bablement planté. JSasifraga granulata L, — Ce Saxifraga, qui est indiqué comme R. en Campine, est C. C. dans les prés entre Turnhout et Zeverdonek, vers Schoorvort et à Broekzyde. Erica Tetralix L. — Bruyères. A. C. Prliuula elatîor Jacq, — Bruyères humides entre Papenhrugge et Gierle, R. HuttonlM pnluMtriM J^. — Marcs, fosses. Schoorvoit, Ijrockzyde, Vieux- Tunilioul, Zeverdonck oL Papeiibrugge. C. et A. C. — Les anomalies sont très-fréquentes iians celte espèce : pétales soudés aux sépales; un demi pétale soudé à un demi sépale; une partie des sépales régulière- nieiil dével<)pj)ée el une partie rudimentaire, etc. l.yMiinaclilu ne m or uni L. — Sapinière humide entre Turnhout et Haevels. R. R. LyMiniachiu thyrslllora L. — Bords de deux mares entre la ville, le chemin de fer et la route de Baerle-Duc (M. Quartier). R. R. Anatfalll.N arvensis L. var. earnea. — Champs cultivés vers Vieux- Tnrnhout, Broekzyde et Schoorvort. A. R. Plantago Coronopus L. — Chemins sahlonnoux, Stokt^ Lokeren et Zeverdonck. A. C. ■ lex aqiilfoliuni L. — Bois de Gierle. A. C. ; lieux incultes vers Vosse- laer et Nazareth. R. Fraxinus excelsior L. — Nous ne pensons pas (ju'il existe à Tétat spon- tané dans nos environs. Il est planté ça et là. l'Inca minor h. — Broussailles entre Oosthoven et le canal ; taillis entre Ooslhoven et Raevels. Q. Q. P. Ctentlana l*neunionantlie L. — Bru}ères humides vers Gierle et entre Vicux-Turnhout et Arendonck ; hords du canal vers Raevels. A. C. Erytiiraea Centauriuni Pers. — Berge du canal entre Turnhout et Raevels [M. Quartier). A. R. Krytliraea pulcliella Fries. — Sapinière près du canal vers Raevels ; champs frais vers Vieux-Turnhout. .\ R. ; prairies humides à Broek- zyde et vers Schoorvort. R. CuMcuta Epitliymuni Murr. — Sur le Calluna aux environs du Licre- man el dans les hruyères vers Gierle. R. LycopMlM arvennlM L. — Lieux incultes à Turnhout (.M. Quartier) ; champs, hords des chemins à Papenhrugge (E. Pinjucs). A. R. .VlyoMotlM arenarla Schrail. — Champs sahlonneux entre Turnhout et Broekzyde. A. R. IJlhoMperninm arvenNe L. — .Moissons. Vieux-Tnrnhout, Broekzyde et Sehooivorl. A. C. Molanuni Unlcamara L. — Bords de PAa à Broekzyde et entre 'l'nnihout el Schoorvort. .\. C; R. ailleurs. llyoN(>yaniuM a^rcNtlM Kil. — Jardin à Turnhoul. Q. Q. P. VerbaMcnni TliapwuM 1^. — Rords d'un ehenn'n près du Béguinage, lieux pierreux à Turnhoul. R. 17 Vcrbascnm Blattaria L. — Venu spontanément et en abondance dans le jardin de 31. Quartier. Teronica pollta Fries. — Champs cultivés. Papenbrugge, Broekzyde. A. R. Teronica (riphylla L. — Champs sablonneux. Papenbrugge. A. R. Teronica arvensU L. — Moissons, bords des chemins. Turnhout et Vieux-Turnbout. A. C. Veroniea officinalis L. — Prés, bords des chemins. Broekzyde, Nazareth, bois de Gierle. A. C. Veroniea seuteilata L. — Prés marécagueux. Environs de Nazareth et de la route de Baerle-Duc. A. R. Veroniea Anagallif* L. — Bords de TAa, près du bois de Gierle. R. Antirrliinuni Orontium L. — Champs cultivés près du Canal entre la route de Nazareth et celle de Baerle-Duc, et à gauche du Canal vers Beersse (M. Quartier). A, R. Pedicularis palustris L. — Prairies humides. Chemin de Gierle, au delà de Lokcren_, Nazareth, Raevels. A. C. Pedieularis syivatica L, — Mêmes habitations, mais plus rare. Riiinanthus minor Ehrh. — A. C. var. angustirollus. — Prairies^ lieux cultivés. Broekzyde et entre Vieux-Tnrnhout et Oosthoven. A. R. Rhiuanthus major Ehrh. — Moissons, prairies. C. Euplirasia officinalis L. var. nemorosa. — Avec le type et plus commun. Pelouses, chemins herbeux. Broekzyde, Schuerhoven et entre Broekzyde et Schoorvort. A. C. Euphrasia Odontites L. — Lieux herbeux. Broekzyde, Vieux-Turn- hout, Papenbrugge, Raevels. A. C. Vtricularia vulgaris L. — Fossés, mares. Entre Nazareth et le canal. R. IJtrIcularia neglecta Lehm. — Mares, étangs, fossés. Papenbrugge, Broekzyde, Oosthoven, Corsendonck, Liereman. A. C. Orobanclie minor Sutt. — Champ de trèfle. Entre Turnhout et Broek- zyde. A côté du type, à tige d'un rouge foncé et à fleurs purpurines pâles, nous avons rencontré quelques rares individus à tiges et à fleurs jaunes. Mentha aquatica L. — Bords des eaux. A. C. L.ycopus europaeus L. — Bords des fossés à Broekzyde. C; A. C. ailleurs. liamlam amplexicanleL. — Jardins. Turnhoat. A. C; champs. Broek- zyde. A. R. 2 18 Latniam InciNum Willd. — Jardins à Turnhout. 11. Lumluiu pnrpiireuiu L. var. dcclplenf^ Sond. — Même observation. Galeobdolon luCeum Iluds. — IJois de Gierle, buissons entre Tiirnboiit et Vosselaer. R. Galcopsi** villoma Iluds. — Moissons. Stokt, entre Turnhout et Broek- zyde. A. R. GaleopMlfl Apociosa Mill. — Champs. Nazareth. Q. Q. P. Stachys sylvatica L. — Bruyère sèche entre Lokeren et Gierle, talus du chemin de fer vers Tilbourg (M. Quartier), bois de Gierle (E. Pâques). A. R. Ktachys arvcnsiA L — Moissons. Papenbrugge et Vieux-Turnhout. A. R. Ncatellarla sal<*riciilata L. — Bords des fossés. Broekzyde, Schoor- vort. A. R. .cicutcllarla minor L. — Bords des fossés. Bois de Gierle, Schoor- vort. R. Tencrluiu Scorodonla L. — Endroits buissonneux et secs de la digue du canal entre Turnhout et Raevels. A. C.; haies et bords des chemins à Stokt, Papenbrugge, Zeverdonck, Broekzyde. A. R. Verbena officinalis L. — Bruyère entre Lokeren et Gierle (M. Quar- tier) ; buissons vers Gierle (E. Pâques). R. R. Vaceinlnm Myrtillus L. — Bois et sapinières vers Gierle, Nazareth, Raevels et Schuerhoven, C. C.; A. R. ailleurs. Tacclniam Titis-idaea L. — Bois de Gierle. C.; bruyère entre Turn- hout et Raevels. A. R. Campanula rapuncuioides L. — Buissons. Papenbrugge, entre Nazareth et le canal. R. R. Campannia Rapuncuius L. — Prés. Raevels. R. var. alliinora. — Haies près de la route d'Anvers. R. R. Janione montana L. — Coteaux arides et bruyères. A. C. surtout vers Raevels, à Stokt et entre Broekzyde et Vieux-Turnhout. Adoxa noHcliatelilna L. — Haies entre Broekzyde et la route de Zc'venlonck, A. R.; taillis à Zeverdonck. R. SambucuM nigra L. — Nous ne pensons pas qu'il existe à l'état spontané. On le trouve planté çà et là. TIbnrnnm OpuIuN. L. — Haies et taillis. Broekzyde, Vosselaer. R. I.onir<>ra Porlflymenum L. — Haies, buissons, taillis. Broekzyde, Papenbrugge, Nazarolh. A. C. i 19 A**iierula otlorata L. — Bois de Gierle. R. — Jusqu'à présent, cette espèce n'avait été signalée dans la zone campinienne qu'à Averbode. Galium sa^satlle L. — Bruyère sèche entre Lokeren et Gierle (M. Quar- tier) ; pelouses sèches entre Turnhout etBroekzyde (E. Pâques). A. C. Valeriana ofliciualls L. — G. — — var. altissima — Prés, bords des fossés. Zeverdonck. A. C. Valeriana dioeca L. — Bords humides du chemin de Gierle^ au delà de Lokeren, prés marécageux à Broekzyde, digue du canal entre Turnhout et Raevels. A. G. Valei'ianella olltoria Poli. — Gette espèce est seulement A. C. dans nos environs. 5§caI)iosa Succisa L. — Prairies, taillis. Broekzyde, A. G.; Oosthoven, Raevels. A. R. Centaui-ca niontana L. (variété à feuilles étroites). — Lieux cultivés vers Ooslhovcn. R. R. R. — Probablement échappé des jardins. BIdeus tripartiîus L. — Fossés. Broekzyde, G.; A. R. ailleurs? Bidcns ceruiius L. — Fossé. Broekzyde. G. Autheiuisi arveusis L. — 31oissons, lieux cultivés, surtout \ers Broekzyde. A. G. Matricaria luodora L. — Moissons vers Broekzyde. R. Pyi-etlirum Partheuiuiu Sm. — Bords des chemins et moissons^ surtout vers Vieux-Turnhout et Broekzyde. A. R. Ctarysanthcniuiu scgctum L. — 3Ièmes localités. A. G. Artemisia vulgaris L. — Gette espèce réputée G. dans tout le pays, est R. dans le rayon de notre florule. — Nous l'avons rencontrée seulement dans des buissons près de Lokeren et à Stokt. Q. Q. P. Tauacctum vulg;arc L. — Jeune sapinière vers Raevels, à la droite du canal ; endroit inculte vers Lokeren. A. R. Guaphalium luteo-album L. — Ghemins sablonneux vers Stokl, Lokeren et Papenbrugge. A. R. Gnaphalium sylvatlcum L. — Ghemins creux, lieux herbeux et jeunes sapinières, près du canal, entre Turnhout et Raevels, G.; R. ailleurs. Autenuaria dioeca Gârtn. — Ghemin sablonneux vers le bois de Gierle, A. G.j vers Vosselaer. A. R. Filago minima Fries. — Gharaps sablonneux vers Raevels. A. G. Pulicaria dyscutcrica Gàrtn. — Glairières humides du bois de Gierle. A.R. 20 Molldtt^o Virgii-aurca L. — Chemin sablonneux menant au bois de Gicrle. C. l'as vu ailleurs (M. Quartier). Krl^tTOii «cris L. — Lieux herbeux. Racvels. U. — — canadoiiNiN L. — C. Anter L ? — (Espèec américaine, non encore déterminée). Haie du chemin de fer vers Ilerenlhals (M. Quartier) ; bords d'un fossé à Brock- zyde (E. râ<|ues). l\. rinerai'la paliiAtrlM L. — Bords des fossés. Broekzyde, R. lieiieclo sylvatieuN L. — Bords d'un chemin sablonneux à Slokt. A, H. 'Woiiooio rriicaorolliiM L. — Lieux inculles entre Lokeren et Gierle.R.R. Meiiecio .larobaca L. — Cette plante réputée C.,est R. dans nos environs. Lieux herbeux entre le béguinage et le chemin de fer vers Tiibourg (M. Quartier). Kiipatorluni caiiiialiiiium L. — Bords de l'Aa à Broekzyde, talus buissonneux de la digue du canal vers Raevels^ bords d'un ruisseau à Schucihoven. A. R. TiiMNlIaKO Fai-rarus L. — Clairière herbeuse du bois de Gierle, lieu inculte à Broekzyde. A. R. Pcta.Mltes oflielnalls Moiich. — Bords d'un étang à Broekzyde. R. ArnoMcriM niltiinia Link. — Jardins à Turnhout, lieux cultivés vers Vieux-Turnliout et Broekzyde. A. C. Ciilcorliini ln(ybiif« L. — Bords des chemins. Papcnbrugge, Broekzyde. l\. — Païaît n'être que subspontané. MonchuN aNper Vill. — Champs cultivés, les lieux incultes, A. C. suilout vers Broekzyde et Pajienbrugge. WoncliuH arvciiMifli L. — Bords des fossés, lieux cultivés. A. C. CreplM paliitlotta Monch. — l^airies humides à Broekzyde. R. Hlcrachini i%iii*leiila L. — Bords de la route vers Vieux-Turnhout, vers Vosselaei'cl à Slokt. A. [\. lliora«*liiiii iiiiii'oruni L. — Sa|)ini('l'es. A. C. lllciaeliini « ulKaliini Fries. — Chemin sablonneux vers Gierle, A. C ; A. II. près de la loute d'Anvers. Ilit'i-arliini trlticiifaluiu Fries. — Bords de la route d'Anvers et sapi- nièic N( i> \'i>>mI;i( 1 , cliemin sablonneux veis le bois de Gierle. R. Hlrrafliiin lioroali' Fries. — Saj)inière veis le bois de Gierle (M. Quar- li.r). R. AIrIpIcx liaNiatiiiii L. var. paluluui. — Lieux cultivés et bords des (lirniinsniiir la \illr i-l Bnickzyde^ décombres à TumiIkmiI. R. !2i Chenopodiuni polysperniuni L. — Lieux cultivés. Brockzyde. R. Buniex Hydrolapathum Huds. — Bords des eaux (M. Quartier). A. R. Runiex sangulueus L. — Bord d'un fossé à Heyzyde (M. Quartier). R. Polygonum Bistorta L. — Prairies humides. Broekzyde, Vosse- laer. A. R. Polygonum amplilbtum L. — Nouveau bassin de Turnhout, fossé autour de la prison (M. Quartier). A. R. Polygonum mite Schk. — Le type et la var. minus se rencontrent dans un fosse desséché entre Oosthoven et le Canal. R. R, Polygonum dumetorum L. — Haies et buissons vers Schoorvort et Broekzyde. A. R. Fagopyrum esculentum Mônch. — Suhspontané çà et là. Huniulus EiUpulusL. — Spontané dans des haies à Broekzyde, A. R.; ailleurs çà et là subspontané. Vlmus campestris L. — Les quelques pieds que nous avons observés semblent n'être que subspontanés. Mercurlalis annua L. — Jardins^ lieux cultivés. A. C. Calllti-iche hamulata Kûtz. — Observé à Gierle par de Dieudonné. (Crépin Flore^ o^ édit., p. 389). Pas encore retrouvé. Callltrlche truucata Guss. — Fossé à Vieux-Turnhout. R. R. Fagus sylvatica L. — Comme indigène cette espèce est R. dans nos environs. Bois vers Nazareth Oosthoven. 4|^uercus Robur L. (excl. var. |3). — Comime indigène A. C. Bois de Gierle, bois vers Nazareth et à Oosthoven. Corylus Avellana L. — Bois de Gierle. R. siallx vlminalls L. var. tenuifolla. — Bords des fossés. Zeverdonck, Papenbrugge. A. C. Sallx repens L. — Cette espèce que la 5me éd. du Manuel ne renseigne pas en Carapine est A. C. dans nos environs. — Chemins humides à Zeverdonck, entre Turnhout et Gierle, entre Turnhout et Raevels. iMyrica Gale L. — Cette espèce qui est dite R. dans la Campine anver- soise, est C. C. aux bords du Liereman 5 A. C. dans des bruyères humi- des vers Raevels, Gierle_, Vosselaer; et A. R. à Broekzyde. Juniperus communis L. — Landes et bruyères entre Turnhout et Beersse, bruyère à gauche de la route de Bae le-Duc. R. Alisma Plantago L. var. lanceolatum. — Fossés, bords des eaux. \]i\ peu partout, mais plus R. que le type. Allsma rauunculoides L. — Mare près de la ville, entre le Canal et la /ku u 29 roule de Baerle-Duc (M. Quuilicr); bords d'un étang à Oosllioven (E. râqucs). II. AllMoia natuiiN L. — Dans l'Aa à Brockzydc. A. II. i§a;;ittai-ia Nu;;iltirolla L. — Dans l'Aa vers Gierle. A. R. =^Frltlllarl!i Mi'Ieasrl.-si L. — Pré vers Zeverdonck. R. R, Ornitiiogulum uiubellutiiiu L. — Talus au delà du bois de Gierle et vers Zeverdonck etSchoorvort. Le type est assez rare ; la var. augus- tifolliim est très-rare. JiluNcari botryoldes DC. — Taillis. Zeverdonck. Un seul pied. IVartIiecium ossifrasiim Iluds. — Bas-fonds marécageux à la dioite du Canal entre Turnhout et Ilaevels ; bords du Liercraan. R. Couvallaria niajalis L. — Bois de Gierle. A. R. l>oly;;onatiiiu niultinoruni AU. ajuutlietuun donck. A. R. ■ rl.s Pseudo-.4corus L. — Bords des fossés. Zeverdonck, Papen- brugge. A. C. Orchis :iiorlo L. — Prés humides. Gierle, Zeverdonck. A, R. Orchis tuaculata L. — Prés humides. Brockzyde, Zeverdonck. Gierle. A. C. Orchis iatifolia L. var. incaruata. — Avec le type. Prés humides. Papenbrugge, Broekzyde, Gierle. R. Piatanthera bifolia Rchb. — Berge du Canal entre Turnhout et Raevels. R. R. Kpipactis iatirolia Ali. — Chemin sablonneux à Stokl, voisinage de la route de Baerle-Duc. II. ■•:i»ipactis paiustris Crantz. — Sapinière à Nazareth, fourré i)rès de la route d'Anvers (M. Quartier); bords d'un fossé près de la route de Baerle-Due (E. Pâques). R. IVeottia ovata Blufl" et Fing. — Piairies humides. Brockz}de, haies à Schoorvorl. A. R. Ilydrocharis .tlorsus-raiiae L. — Commun lians le Liereman et dans (1rs lu>S('-s ;". IJrockzydc ; A. R. ailleurs. l*otaiiio;;(>toii poiy;;oiiifollii.s Pourr'ct. — 3Iarf à Lokcrcn. II. PotaniOKCtoii alpiiius Balb. — Dans des fossés et dans l'Aa à Broek- zyde. R. l*otaiiio;;i>toii iiiceiiN !.. — Fossés autour de la prison. A. II. l*otaiuo;{ctoii pcrfollatUM L. — A. C. dans le Canal. 25 Potamoseton dentus L. — Fossés entre Nazareth et le Canal. A. R. Potamoseton ol»tuNifoliii«t M. et K. — Fossés à Broekzyde. R. Potamosetou trîchoîcl«*s Chamisso. — Fossés entre Nazareth et le Canal; dans le Canal. R. Potamoscton pecfinatns L. — Fossés à Broekzyde. R. — — var. scopariiis. — Dans le Canal. A. R. Lemna trlsiilca L. — Fossés. Broekzyde. A. R. Typiia latifolia L. — Marcs, fossés. Papenbrugge, Broekzyde, Liere- man. A. R. Typha ansustifolia L. — Liereman. A. C; mare vers Heyzeyde. A. R. Nparganitiiu .«^implex Huds. — Lieux marécageux entre Oosthoven et le Canal, voisinage du Liereman, A. B. Junpiis fmipiuus Monch, — Bruyères humides vers Gierle. A. C. Juneus tenuis Willd. — Pré marécageux à Broekzyde, C. ; R. partout ailleurs, liUziila sylvaUca Gaud. — Bois de Gierle. R. Eiuxula pilosa Willd. — Bois de Gierle. R. Carex fUsticha Huds. — Prés humides, fossés. Broekzyde, Nazareth. A.R. Carex areuaria L. — Cette espèce qui est indiquée comme A. C. ou A. R. dans la zone campinienne est C. C. dans un chemin sablonneux menant au bois de Gierle, et C. aux bords de la route d'Anvers et sur une colline sablonneuse, entre cette route et Lokeren. Carex remota L. — Prés, pelouses humides. Broekzyde. A. C. Carex Goodenougliii J. Gay var. jnucella. — Endroits herbeux près de la route d'Anvers. R. Carex flacca Schreb. — Prés humides entre Nazareth et le Canal, digue du Canal entre Turnhout et Beersse. A. R. Carex ve»icaria L. {pro parte). — Fossés. Raevels, Broekzyde. A. R. Rhyncbospora alba Vahl. — Bruyère humide vers Gierle et à gauche de la route de Baerle-Duc, C. ; R. ailleurs. Heleocharis multicanlis Koch. — Bruyères humides vers Gierle. A. R. Scirpns caespitosus L. — Comme le précédent. iScirpiis flultans L. — Mures, fossés. Corsendonck, entre Nazareth et le Canal, voisinage du Liereman, Gierle, A. C. Erlophorum polystachyum L. {p7'0 parte). — Petits fossés et bruyères humides vers Gierle, Raevels et Nazareth. A. C. Erioplioriim vaginatam L. — Marécages près de la route de Raevels. R. 24 Aiithoxuiitliuiu ofloraUini L. — IVrs, bords dos clioniins. A. C. BaldliiKcr» urundlnucea Dinrt. — Bords des eaux, A. C. OpIlMiueuuM €ruM-(:aIll KiuUh. — Lieux cultivés. Broekzydc, A. C; jardins à Turnhout. A. U. Di;;i(itria 8au;;ulnalls Scop. — Jardins à Turnhout. R. Ul^ltarla linearis Crép. — Jardins à Turnhout et à Broekzydc, A. C. ; chain[)S cultivés à Broekzyde. A. R. Alopeciirus prateusis L. — Prés. A. C. Deschanipsla flexiiosa Griscb. — Sapinières, bords des chemins. Vosselaer, Stokt, Nazareth. A. C. Phra{(niites vulgaris Crép. — Marais du Licreman; fossés à Broekzyde, C. C. ; A. C. ailleurs. Glyceria aquatlca Wahlberg. — Marais du Licrcman, fossés à Rroek- zyde. A.C. Briza media L. — Prés. Nazareth, Stokt. A. R. Bruiuus secallnus L. — Moissons, bords des chemins. A. C. Bromus seeallnus L. var. pubcsccns {S. hordcaccus Gmel.) — Moissons, bords des chemins. Stokt, Nazareth. A. R. Festuca rubra L. — Bords des chemins, prés. A. C. Mardus stricta. L. — Endroits sablonneux. Stokt, entre Lokcrcn et la route d'Anvers. A. C. Polypodluui vulararc L. — Buissons entre Lokeren et Gierle, bois de Gierie, bois vers Nazareth, talus des fossés à Heyzyde. A. C. Ptcris aquillna L. — Sapinière près du chemin de Gierie, bois de Gierie. A. C. Blechiium .^plcant L. — Bois de Gierie, bords de fossés ombragés à Heyzj'-de, bois entre Turnhout et Nazareth. A. C. Asplenlum Fillx-remlua Bornh. — Bois de Gierlc et environs. A.C. i%npleniuni BCuta-niurarfa L. — Vieux mur à Turnhout et à Vosselaer. A. K. PolyNtlchuni FilIx-niaM Rolh. — Bois, taillis. Nazareth, Broekzyde, bois de Gieilo. A. C. PolyNtichuni nplnulonum DC. — Bois de Gierie. A. C. ONuiuiida rc;;aliM L. — Bords du Licrcman. R. R. Pllularia ;;lohuiir(>ra L. — Fossé à Broekzvde. R. I\. Lycopodium luundatuni L. — Bruyères humides. Nazareth, Heyzyde, route de Baerle-Duc et vers Gierie. A. C. Equlai-Cuni arvouNo L. — Champs huniidcs. Broekzyde, Slokt. A. i). 2o Equisetum urveuse L. var. ueiuorosum. — Prés humides. Stokt, Broekzyde. A. R. Equlsetum limosnin L. — Mares e( fosses entre Turnhout et Schoor- vort. A. C, EquiscCuin hyeniale L. — Lieux marécageux à la gauche du Canal entre Turnhout et Raevels. A. C. Chara foetida Al. Br. — Liereman. A. C. H'iteila nexilfs Agardh. — Étang entre le Canal et la route de Baerle- Duc. A. R. Mitella opacn Agardh. — Liereman. R. R. DESCRIPTIONS ET OBSERVATIONS SUR PLUSIEURS ROSIERS UE LA FLORE FRANÇAISE, PAR ALFRED DÉSÉGLISE. FASCICULE I. Ayant pris la résolution de faire la Monographie des Rosiers de notre flore française, et durant la rédaction de ce travail qui peut éire de deux années, je suis dans Tintention de publier des notes délacliécîs sur les formes nouvelles ou mal définies des rosiers (jui me seront procurés, afin d'appoler raltonlion des botanistes, pour savoir si ces espèces doivent être admises ou rejetées. Ne pas réunir ce qui doit être séparé et ne pas séparer ce qui doit être réuni! est la marche que j'ai rinlenlion de suivre pour celte monographie, dont j'ai amassé en herbier des matériaux immenses depuis nombre d'années. Le Bulletin de la Société botanique de France (') donne (1) Aimcc 187!), Complcs-icndnsj >'» 2, p. Hi'2, tome 26. 27 une Liste de plantes croissant dans le bassin siipêrimr de VUbaye^ par M. Lannesj à l'arlicle Rosa, je trouve : i" R. alpina L. (plusieurs formes). Pourquoi Fauteur ne décrit-il pas ces formes? pourquoi s'abstient-il de signaler les earaclèies? Personne n'est devin! 2° R. monlana Chaix. Ce rosier semblerait abondant dans cette région; j'aime à croire que toutes les localités citées se rapportent bien à la plante de Cbaix? 3" R. glandulosa Bellardi. Est une plante controversée dont M. Crépin(0 a donné une description détaillée d'un type authentique de Bellardi conservé dans Therbier de Willdenow, portant le N'' 9867 de cette collection. M. Lannes qui assigne deux localités françaises à ce rosier de Bellardi aurait dû au moins nous en faire connaître les caractères. Pour M. Lannes, est-ce une Alpinae ou une Pimpinellifoliae? L'auteur de cet article a-t-il pris con- naissance de la description de M. Crépin? i° R. imponens Ripart. Où M. Lannes a-t-il vu la description de Ripari ? L'auteur de cet article devait dire en quoi diffère celte espèce de ses voisines. Est-ce une Caninae? est-ce une Montanae? L'esprit reste suspendu au point? (2) S'' R. glauca Vill. G'' R, Reuteri Godet. Quelle différence M. Lannes fait-il entre ces deux noms ? Le premier placé après le R. glandulosa; le second entre R. Chavini et R. nrbica; c'est- à-dire que M. Lannes fait du R. Reuteri une Caninae ! Cependant qui dit Reuteri dit glauca ! (t) Primitiae Monographiae Rosariim (1872), fasc. 2. (2) Dcséglise Enum. des Rosiers deVExirope, etc. (.1877), N" 155. V- 7° R. poniifcra Ilerrm. Nous conservons des doulcs sur celle délerminalion. 8" R. didymocarpa Gandoger. Quid ? Il csl Irès-bien de publier des lisies de planlcs, mais faul-il que les auteurs de ces listes donnent des diagnoses pour les formes litigieuses. Les botanisies compilateurs et non descripteurs ne sont d'aucune utilité pour ceux qui voudront entreprendre une Flore de France; les lisies de localités fournies par ces botanopbiles seront la cause d'erreurs de la part de ceux qui accepieronl ces enumera- tions sans contrôle. Je n'ai pas la folle outrecuidance d'espérer que la monograpliie que j'entreprends sera complète et exempte d'erreurs ; je me borne à énumérer les rosiers et leurs localités géograpliiques, en joignant des descriptions et des observations critiques qui appariieniunt exclusivement à la botanique descriptive. Sect. — SYI^STYLAE. R. scposita Nob. Arbrisseau plus ou moins élevé, à rameaux flexueux ou dressés, aiguillonnés, à aiguillons épars peu abondants dilatés à la base, presque droits ou légèrement inclinés, courts; ramuscules inermes ou ayant quelques petits aiguillons espacés, peu nombreux; tige principale à aiguil- lons robustes. Pétioles lisses, (jhfhrcs, parsemés de fines petites (jlandes peu alnmdantes, parsetués de 7'ares poils^ soit dans le sillon, soit à la fjase du petiote, aiguillonnés en dessous. Folioles 5-7, vertes, r/lahres sur les deux fares, un peu luisantes, ovales-aiguës ou ovales-obtuses, la terminale longuement 29 péliolée, arrondie ou un peu atténuée à la base, les latérales subsessiles ou sessiles, doublement dentées, à dents principales moyennes, ascendantes ou ouvertes, assez régulières, mucronées^ les secondaires terminées par une petite glande. Stipules plus ou moins allongées, glabres sur les deux faces, bordées de glandes, à oreillettes aiguës, droites ou divergentes. Pédoncules solitaires ou réunis en bouquet peu fourni, glabres; bractées à la base du bouquet souvent dilatées au sommet, ovales, cuspidées, plus longues que les pédon- cules, celles situées à la base du pédoncule de même forme et moitié plus petites que le pédoncule, bordées de petites glandes. Tube du calice ovoïde, glabre. Divisions calicinales appendiculées au sommet, glabres et dépourvues de glandes en dessous, deux entières à bords tomenteux, trois pinnatifides à appendices lan- céolés, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à Tanthèse, caduques. Styles soudés en colonne courte hérissée, au-dessus d'un disque élevé et conique. Corolle carnée ou presque blanche. Fruit Hab. Juin-juillet. Broussailles des montagnes. Haute-Savoie : Le petit Salève à Monnetier. — Ain : Colombier de Culoz à Chatel-en-Haut ! Obs. I. Par les pédoncules glabres, ce rosier est voisin de R. virginea Ripart, dont il diffère par ses feuilles dou- blement dentées et ses styles hérissés. Ce caractère des feuilles doublement dentées est, je crois, nouveau pour les rosiers de l'Europe appartenant aux Stylosae? 50 Obs. II. M. Boutcillcr a aussi trouvé un rosier de celle section à feuilles doublemenl déniées et qu'il nomme R. anccps Bout, inéd.; j'ignore si l'auteur a donné une description de cette espèce ? Ce rosier se rapproche de notre plante, mais l'espèce originaire de Provins a les styles en colonne très-allongée et glabre, les pétioles velus et glanduleux, les divisions calicinales à appendices ciliés aux bords, les folioles à nervure médiane velue, sa fleur petite et blancbe. Je coimais imparfaitement cette forme représentée dans mon berbier par un maigre écbanlillon que je tiens de M. Bouteiller. Si je juge d'après ce spéci- men, les rameaux et ramuscules seraient iiKM'mes? J'ai rapprocbé de celle plante inédite deux localités du dépar- lement du Clier, que j'ai en berbier depuis longtemps. Obs. III. La plante du département de l'Ain a les styles moins hérissés que dans celle de la Savoie; le tube du calice est presque globuleux. En récoltant ce rosier, j'ai cru prendre le R. vircjinca Bip., mais en étudiant la plante et en voyant les feuilles doublement dentées, j'ai réuni ce rosier à celui que je viens de décrire. CA]\II\AE a) I^UOâE. R. «epnrabilis Xob. Arbrisseau élevé, à rameaux longs, flexueux, à écorcc vcrdàlre ou vineuse, incnncs ou parlant de rares petits aiguillons roussùtres, dilatés comprimés à la base, droits ou inclinés; ramuscules inermes; lige principale à aiguillons épars. Pétioles inermes, glabres, lisses. Folioles 0-7, de inoycrme grandeur, coriaces, vertes, nn peu luisantes en dessus, glaucescentes en dessous, la terminale longuement péliolée, orale-airjuë ou siibaigiœ au 31 sommet, arrondie ou un peu atténuée à la base, les latérales péliolées, ovales- subaiguës ou obtuses, la paire inférieure plus petite que les autres folioles, simplement dentées, à dents assez grandes,réguVières, les supérieures eonniventes ou ascendantes, nervures secondaires plus ou moins sail- lantes. Stipules plus ou moins allongées, vertes, glabres, oreillettes aiguës divergentes, les unes glabres aux bords, les autres étant plus ou moins bordées de glandes, les supérieures dilatées. Pédoncules longs, glabres, ordinairement réunis en bouquet 2-3-4-5 ; bractée à la base du bouquet ovale- cuspidée, glabre, bordée de petites glandes, plus longue que les pédoncules, sur un bouquet de quatre pédoncules celui de droite et celui de gauche ont à leur base deux petites bractées ovales-cuspidées, glabres, moitié plus courtes que les pédoncules, les pédoncules intérieurs sont généralement dépourvus de bractées. Tube du calice glabre, obovoïde plus ou moins allongé. Divisions calicinales glabres sur le dos, terminées par un appendice plus ou moins long, deux entières à bords tomenteux, trois pinnatifides, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l'anthèse, caduques avant la coloration du fruit. Styles courts, hérissés, disque presque plan. Corolle d'un rose clair ou carnée. Fruit asse;3 gros, rouge, obovoïde plus ou moins allongé. Hab. Juin-juillet. Broussailles, haies. Cher : Saulzais-le- Potier ! — Haute-Savoie : brous- sailles du petit Salève à Monnetier ! Obs. Forme remarquable du R. canina par son iner- mité, ses feuilles, ses pédoncules allongés, son fruit assez 32 gros obovoïde. — \e trouvant rien i\ quoi rapporter ce rosier dans les ouvrages à ma disposition, et voulant savoir à quoi m'en tenir, j'ai soumis à M. Crépin cette forme avec plusieurs autres pour avoir son opinion ; voici la réponse de M. Crépin. « Cette Lutctiane est remarquable « et ne se rapporte à aucune forme décrite dans celte « série, du moins à ma connaissance. » — Ce rosier est une Caninae-Nudae que je place après le R. nilens Desv,; nul doute que cette jolie forme doit se trouver sur d'autres points de la France. R. aualoga Nob. Arbrisseau élevé, à rameaux verdàlres longs, droits ou flexueux, peu aiguillonnés^ à aiguillons roussàtres ou blancbàtres, dilatés comprimés à la base, droits, inclinés ou crochus, médiocres; ramuscules inermcs ou faiblement aiguillonnés, généralement inermes; tige principale à aiguillons robustes, dilatés à la base, arqués. Pétioles lisses, glabres, inermes, rarement portant quelques petits aiguillons en dessous. Folioles 5-7, de moyenne grandeur, plutôt grandes que petites (relativement), vertes, luisaiites en dessus, plus pâles en dessous, glabres, la terminale très-longuement pétiolée, ovale, oiale-aiguë,plus ou moins atténuée à la base ou obocale, les latérales pétiolées, ovales-obtuses, ovales- subaiguës ou obovales, les dernières du pétiole plus petites que les autres, simplement dentées, à dents assez grandes ascendantes, les supérieures conniventcs ou ouvertes. Stipules allongies, glabres, à oreillettes aiguës ou obtuses divergentes ou droites, bordées de petites glandes fines. Pédoncules assez forts, allongés, glabres, solitaires ou réunis en corymbe peu fourni; le pédoncule solitaire porte 35 à sa base une petite bractée ovalc-euspidée, glabre, bordée de glandes, égalant le pédoncule ; le corymbe ou bouquet porte à sa base deux bractées opposées, lancéolées-cuspi- dées, glabres, plus longues que les pédoncules, les pédon- cules de droite et de gauche ont à leur base deux petites bractées opposées moitié plus courtes qu'eux, le pédoncule central est sans bractée. Tube du calice ovoïde ou obovoïde, glabre. Divisions ealicinales spatulées au sommet, glabres en dessous, deux entières à bords tomenteux, trois pinnati- fides, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à Tanthèse, caduques avant la maturité du fruit. Styles en faisceau, hérissés, disque plan. Corolle rose clair ou carnée. Fvu'il gros y globuleux, rouge. Hab. Juin-juillet. Haies, broussailles. France. — Cher : Boursac, commune d'Allogny! Haute- Savoie : petit Salève à Monnetier ! Saint-Gervais-les-Bains! Suisse. — Valais : les haies à Martigny ! Vaud : Che- sières (Rapin, in herb. Déségl.). Obs. Relativement à cette forme, M. Crépin m'écrivait le 9 janvier 1880 : « .... par la clef analytique que j'ai « composée pour les Lutétianes, j'arrive également au « R. sphaerica Gren., mais comme vous le dites fort bien « ce n'est pas cette forme. Je possède en herbier au moins « une douzaine de formes voisine du R. sphaerica aux- « quelles je n'ai pu donner de noms connus ; je n'en puis « pas donner à votre rose, qui vient enrichir la série des « Lutétianes à fruits plus ou moins arrondis. » 34 C4I¥I!^AE d) Pl]BESCE]\TES. R. Carionii Déségl. et Gillot. Arbrisseau élevé, rameaux allongés, verdàires ou vineux, aiguillonnés, aiguillons robustes, roussàtres ou blancbà- ires, dilatés à la base, droits ou courbés en faux, ceux des ramuscules plus petits, opposés ou géminés, présentant quelquefois des rameaux et des ramuscules inermes; aiguil- lons de la tige principale nombreux, forts, dilatés à la base, courbés ou inclinés ; jeunes pousses souvent de couleur vineuse. Pétioles velus et parsemés de quelques petites glandes, inermes ou aiguillonnés en dessous. Folioles 0-7, vertes, glabres et parsemées de quelques rares poils en dessus, plus paies en dessous et pubescentes sur les nervures églanduleuseSy la terminale longuement pétiolée, ovale-aiguë ou subaiguë au sommet, arrondie à la base, les latérales pétiolées, ovales^ ovales-elliptiques ou obtuses, les unes terminées en pointe courte, les autres obtuses et même arrondies au sommet, doublement den- tées, à dents secondaires glanduleuses, les principales ter- minées par un mucron, ouvertes ou déjetées. Stipules plus ou moins allongées et étroites, glabres sur les deux faces, à bords glanduleux et parsemées de quelques cils, oreillettes courtes, divergentes. Pédoncules courts, glabres, solitaires ou réunis en bouquet par 2-3-5, ordinairement cachés par des bractées assez larges souvent denticulées au sommet, ovales-acumi- nées, glabres sur les deux faces, à bords ciliés-glanduleux. Tube du calice ovoïde un peu contracté au sommet, glabre, verdàlre ou de coulein- vineuse. Divisions calicinales vertes, glabres en dessous, large- 55 meut appendiculées au sommet, deux entières à bords tomenteux, trois pinuatifides à appendices portant quel- ques glandes, réfléchies à Tanihèse, caduques avant la coloration du fruit, saillantes sur le bouton et plus courtes que la corolle. Styles hérissés au-dessus d'un disque presque plan. Corolle d'un rose trèspàle, à la fin presque blanche. Fruit rouge, arrondi. Aspect du R. tonientella Lem., mais feuilles dépour- vues de glandes en dessous. Je place ce rosier à côté du R. canescens Bak. Hab. Juin-juillet. Les haies. France. — Saône- et- Loire : Pignon-Blanc, commune de Brion (Gillol); Curgy, Autun route de Nolay, Champ- Chanoux (Lucand). — Cher: Saint-Eloy-de-Gy ! — Côte- cVOr : Meursault (Ozanon). — Seine-et-Marne : Provins (Bouteiller). — Lot-et-Garonne : Agen (de Pommaret). Belgique. — Prov. de Liège : Sy (Donckier). Angleterre. — Devonshire : Plymouth (Briggs). 06s. iNous dédions celte espèce à feu J.-E. Carion, qui exerçait la médecine à Autun, aussi modeste que savant • auteur d'un catalogue des plantes de Saône-et-Loire, Carion lié de grande amitié avec Boreau a fourni à ce dernier de précieux matériaux pour les trois éditions de la Flore du centre de la France, tant en phanérogames qu'en cryptogames et dont l'herbier appartient aujourd'hui à la bibliothèque de la ville d'Autun. of) €AIV1]V1E e) COLLIIVAE. R. Liicaiidiana Déségl. ct Gilloti'). Arbrisseau élevé, à rameaux flexueux, allongés et espacés, aiguillonnés ou inermes ; tige principale à aiguil- lons robustes, dilatés à la base, courbés ou crochus, blanchâtres; ramuscules inermes ou aiguillonnés^ à aiguil- lons rares, roussàtres, opposés, courbés ou crochus. Pétioles velus ou légèrement velus, parsemés de glandes, aiguillonnés en dessous. Folioles 0-7, vertes, glabres en dessus, un peu plus pâles en dessous, à nervures médiane etsecondaires velues, la terminale ovale-aiguë ou subaiguë au sommet, arrondie ou un peu rétrécie à la base, les latérales ovales ou ovales- elliptiques ou obtuses, les deux folioles inférieures plus petites, doublement dentées, à dents principales terminées par un mucron, les secondaires par une glande et un peu ciliées surtout à la base. Stipules sur les vieux ramuscules étroites, sur les jeunes ramuscules lancéolées assez grandes, glabres sur les deux faces, ordinairement cuspidées au sommet, ciliées glanduleuses aux bords, oreillettes droites ou divergentes. Pédoncules solitaires ou réunis en bouquet 2-o, tantôt glabres, tantôt parsemés de fpielqnes poils ou de petites soies glanduleuses sur le même pied ; bractées plus ou moins larges, souvent appendiculées comme fjliacées au sommet. (1) Nous dédions ce rosier à M. L. Lucand, oflicier retraité qui a su mettre à profil les loisirs de la vie de garnison en se créant un riche herliier : au botaniste observateur, .M. Lucand, joint le talent d'aquarel- liste. Il a fourni à l'un de nous des éticjuettes de rosiers représentant les pétales de grandeur naturelle et coloriés, ce qui est d'un grand secours pour la détermination des formes aflines. 57 glabres, à bords ciliés-glanduleux, plus longues que les pédoncules. Tube du calice ocoïde ou globuleux contracté au som- met, glabre. Divisions calicinales appendiculées au sommet, vertes, glabres en dessous, deux entières à bords tomeiiteux, trois pinnatifides à appendices lancéolés souvent denticulés, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réflé- chies à Fanthèse et restant réfléchies sur le fruit jusqu'à sa coloration. Styles courts, hérissés, disque plan. Corolle rose clair, à pétales émarginés au sommet. Fruit rouge ovoïde oupyriforme. Hab. Juin-juillet. Les haies. France, — Saône-et-Loire : Autun au-dessus du parc de Rivaud (Lucand et Gillot) ; route de Chàlon près les Renaudiots (Lucand). ANGLETEimE. - Devonshire : les haies près de Blackpool, Brixton (Briggs). «IIBICII^OSIAE c) PSEIJDO-RUB1GI1VOS4E. R. aedueusis Désdgl. et Gillot. R. anomala Riparl in herb. Dcségl., sine descript.j Lucand, soc. Rocbcloise, exsic, Ann. 1879. Arbrisseau touffu, robuste, de ^ à 5 mètres, rameaux longs, pendants, inermes ou aiguillonnés, à aiguillons espa- cés, assez robustes, dilatés comprimés à la base, inclinés ou crochus, blanchâtres ; ramuscules florifères inermes ou portant quelques rares aiguillons ; lige principale à aiguil- lons épars, inégauX;, robustes. Pélioles glabres, glanduleux ou parsemés de petits poils cornas et glanduleux, aiguillonnés. 38 Folioles 5-7, d"un vert sombre c! glabres, presque lui- santes en dessus, couvertes en dessous de glandes vis- queuses, la nervure médiane parsemée de petits poils blanchâtres, la terminale longuement pétiolée, ovale rétrécie aux deux extrémités ou obovale plus ou moins arrondie au sommet et plus ou moins cunéiforme à la base, les latérales sessiles, obovnles, cunéiformes à la base ou ovales un peu rélrécies aux deux extrémités, la paire inférieure de moitié plus petite que les autres, dentées en scie, à dents chargées de petites glandes ; les feuilles /jor- tent quelquefois des glandes espacées et peu abondantes à la face supérieure; jeunes pousses d'un vert foncé souvent lavées de rouge. Stipules plus ou moins allongées, vertes, glabres en dessus, les unes parsemées d'autres chargées de glandes en dessous, oreillettes aiguës ou un peu cuspidées, droites ou divergentes, mais généralement droites. Pédoncules solitaires ou réunis en bouquet peu fourni 2-5, hispidcs-glanduleux, à glandes /)/ms om moins éparses ; bractées ovales-acuminées, glabres sur les deux faces, plus longues ou égalant le pédoncule, bordées de petites glandes. Tube du calice oroïde ou globuleux, glabre on hispide à la base. Divisions calicinales glanduleuses en dessous, étroites, spatulées au sommet, deux entières à bords tomenteux, trois pinnatifidcs à appendices courts linéaires, saillantes sur le boulon, égalant ou plus courtes que la corolle, étalées à l'anthèse, puis redressées sur le frnil sans être fonnivenfes, caduques au moment do la coloration du fruit. Styles courts, hrs-hc)isscs, disque plan. 39 Corolle petite^ d\in beait rose vif, à pétales élroifs émar- ginés au sommet. Fruit rouge, ovoïde ou ohovoïde. Hab. Juin-juillet. Les haies. Cher : Fussy (Ripart) ; Roulon près de Mehun ! — Saône-et-Loire : A. C. aux environs d'Autun, Branges, Laizy, route d'Étang, Monthélon (Gillot); Brion au Pignon- Blanc (Lucand). Obs. Ce rosier a Taspect du R. sephtm Thuill., dont il diffère par ses pédoncules hispides-glanduleux, ses divi- sions calicinales étalées à Tanthèse puis redressées sur le fruit sans être conniventes ni persistantes, ses styles courts très-hérissés presque velus, sa corolle petite d'un beau rose vif. LES ANOMALIES FLORALES DU POIRIER ET LA MTURE MORPHOLOGIQUE DE L'ANTHERE, PAR A. Gravis, UOCTELR EN SCIENCES NATL'RELLtS. « La réiluclion de tous les orgaoes composés de la plaote à un petit nombre de types, cette larjje conception philosophique, énoncée par G.-F. Wolff (1739), développée par Gœthe( 179 0), est une de celles qui out le plus efficacement servi aux progrès de l'organograpbie. » D. Clos. La science ne se borne pas à enregistrer les faits ; elle les compare, elle les groupe méthodiquement, elle cher- che à les interpréter. De cette élude raisonnée des faits, se dégage une vérité qui constitue comme le fondement de la science elle-même : à savoir que malgré une variété inouïe, tous les phénomènes biologiques se réduisent à un petit nombre de faits généraux identiques chez tous les êtres vivants; que malgré unediversitéplusgrandeencore, toutes les formes peuvent se ramener à quelques ty|)es, qu'on pourrait qualifier de formes |)rimilives par rapport M aux au (res qui seraient les formes dérivées. D'ailleurs, sa?is l'existence d'un lien commun, on ne conçoit pas la possi- bilité d'établir des classifications, de réunir les individus en espèces, i^enres, familles, ordres, classes, de manière à présenter une synthèse de plus en plus con- densée du règne tout entier. Mais ce principe d'unité n'existe pas seulement dans la série des êtres, il se trouve aussi dans les différentes parties qui composent un organisme complexe. Ainsi l'organo- graphie des végétaux supérieurs ne comprend que quatre types : la tige, la racine, la feuille et le poil. La fleuret le fruit sont des organes composés formés de plusieurs pièces qui sont autant d'organes dérivés. Au point de vue anatomique, la cellule est Telement ultime unique et com- mun à tous les végétaux; les fibres, les vaisseaux, les tissus les plus compliqués ne sont que des dérivés ou des com- posés de cellules. Ainsi de tous côtés se manifeste une puissante unité au milieu d'une diversité presque sans limite. C'est l'harmonie de la nature : tout se lie, tout s'enchaine; natura non facit saltus répétait à chaque instant l'illustre Linné. Mais de là découle, comme conséquence, cet autre principe que cer- tains esprits trop syslématiques perdent souvent de vue : toute division stricte est artificielle, toute distinction absolue est forcée; le sirict, l'absolu n'existe pas dans les choses de la nature. Cette vérité, d'ailleurs, l'étude comparée d'un nombre suffisamment grand de faiîs la met toujours en lumière. Les progrès de la science dépendent donc autant de l'interprétalion que nous donnons des faits, que de la connaissance des faits eux-mêmes. Mais bien des faits ne trouveraient point leur véritable interprétation, s'il ne .4> ■«"' li- ■ 42 nous était permis de les étudier que dans les circonstances ordinaires, qu'à Télat normal. L'observation des faits exceptionnels, anomaux, la léralologie, en un mot, peut donc, à un moment donné, concourir eiricacement à ravancement de nos connaissances. Cette pensée nous justifiera, croyons-nous, du reproche qu'on pourrait nous faire de donner trop d'extension à la description des ano- malies végétales. Dans le présent travail, nous exposerons des faits et des considérations qui confirmeront, une fois de plus, le principe de la réduction de tous les organes de la plante à un petit nombre de types ; mais qui, d'autre part, contre- diront les idées de certains auteurs qui généralisant trop vite des cas particuliers, veulent soumettre les phénomè- nes si variés de la nature à un système étroit, à des formu- les catégoriques. Dans la première partie, nous décrirons les anomalies observées par nous dans différentes fleurs, principalement dans celles du Poirier ; dans la seconde, nous discuterons ces faits au point de vue des théories émises sur la nature morphologique de ranthère. PREiMIERK PARTIE. 4n<>iiiAlics florales du Poirier. Depuis trois ans, nous observons un Poirier (|ui porte, cha(|ue année, un certain nombre de fleurs anomales. La première année, c'étaient principalement des virescences, des prolifications de l'axe floral et des irrégularités dans l'insertion des carpelles. Nous avons décrit ces monstruo- sités propres à éclairer la question de l'ovaire infère des 45 Pomacées, dans une notice insérée au T. XVI de notre Bulletin. Les années suivantes, d'autres altérations, non moins curieuses, ont affecté principalement Tandrocée, et plusieurs autres Poiriers ont montré des cas analogues. Nous avons d'ailleurs remarqué que les fleurs tardives que portent beaucoup de ces arbres fruitiers sont rarement exemptes de déformaiions plus ou moins profondes. En étudiant ces nombreux matériaux au point de vue anato- mique, nous nous sommes attacbé spécialement à recher- cher la nature morphologique de Tanthère. Les résultats auxquels nous sommes arrivé sont de nature , nous semble-t-il, à concilier plusieurs opinions et bien des faits regardés jusqu'ici comme contradictoires. Extérieurement, les anomah'es des fleurs du Poirier sont peu visibles : le calice y est parfaitement normal ; les pétales, au contraire, ont une grande tendance à se méta- morphoser en sépales. Ainsi, tantôt on observe cinq appen- dices verdàtres, en forme de sépales, et alternant régu- lièrement avec les divisions du calice (pi. I flg. 1 .) ; tantôt une ou phisieurs pièces de se second calice sont munies latéralement d'une expansion pétaloïde (fig. 2.); tantôt enfin, la transformation devenant plus prononcée, ces appendices se présentent comme des pétales dont la nervure médiane épaisse et verdàtre se montre comme un dernier reste sépaloïde (fig. 3 et 4). Des modifications bien plus importantes ont atteint les organes sexuels : nous étudierons successivement l'an- drocée et le gynécée. 44 I. Androcce. Udc incnie (leur prôsenle toujours des étamiues diver- sement modifiées. En général on observe : \° des étamines p.nfaiiement normales ; 2° des pétales identiques à ceux de la corollemais prove- nant d'une métamorphose descendante des é lamines ; 0° des pétales plus ou moins développés portant des rudiments d'anthère. Ces derniers organes sont extrêmement nombreux et variables. Ils constituent des intermédiaires précieux entre le pétale et l'étamine, et à notre point de vue — la nature morphologique de l'anthère — ils méritent de fixer notre attention. L'étude comparée de ces organes révèle deux phéno- mènes qui nous semblent dominer tous les autres. On peut les énoncer brièvement comme suit : l"* dédoublement de la partie médiane du pétale au- dessus de l'onglet; 2° formation de loges ou sacs polliniquesdans l'épaisseur soit du dédoublement, soit des bords du pétale, soit enfin des deux parties à la fois. Le plus souvent, ces deux phénomènes se manifestent simultanément sur le même organe, et ils semblent con- courir tous les deux à la formation de ranlhère. (^esl en groupant les faits d'a|)rès ces phénomènes généiaux (|ue nous allons maintenant d(''crii-e les priiu'i|)au\ passages observés entre le pétale et Télamine dans les lleuis ilu Poirier. A). Lors(|u'il y asimplenieni (édonblenieni de la nervure médiane du pélale, on observe d'abord un épaississenient veis la base du limbe (lig. 8); puis on voit se détacher, en 45 cet endroit, une ou plus ordinairement deux petites lan- guettes blanches, pélaloïdes, qui, par leur position aussi bien que par leur aspect, rappellent assez exactement les deux dénis qui surmontent l'onglet chez les Caryophyllées (fig. 5, 6 et 7). B). Lorsqu'il y a transformation du pétale en étamine, nous avons à noter les modifications que le pétale subit dans sa forme extérieure, et celles qu'il éprouve dans sa structure intime. Les modifications extérieures sont : 1'' le rétrécissement de la base du pétale en un onglet qui deviendra plus tard le filet ; 2° l'apparition d'épaississements rosés soit sur les bords du limbe, soit sur sa partie médiane renflée ou dédoublée ; 5° l'atrophie du reste du pétale dont la nervure médiane forme le connectif. Les modifications internes se localisent dans les épais- sissements rosés qui prennent bientôt la structure de l'anthère. L'épiderme présente tout à coup une colo- ration rose intense et devient Vexothèque; une assise de cellules fibreuses constitue le mésothèque, celui-ci doublé à rintérieur de cellules délicates ou endothèque. L'en- semble de ces trois couches forme les valves qui montrent de bonne heure une ligne longitudinale de dehiscence. Sous les valves, des loges plus ou moins régulièrement délimitées renferment du pollen dont les grains sont presque toujours parfaitement conformés. La formation des sacs polliniques se trahit toujours au dehors par la coloration rosée de l'exothèque; aussi cette coloration fournit-elle d'utiles points de repère que nous avons cherché à conserver dans nos figures en remplaçant la teinte rose par un pointillé recouvrant toute la partie colorée . 46 Dans le but de rendre celle partie de noire travail aussi concise que possible, on nous permettra de ne donner ici qu'une simple explication des cas que nous avons figurés. — I" Série : Fig. 8-13. On voit, dans cette série, les sacs polli niques se former aux dépens du dédoublement médian. Fig. 8 : L'épaississement de la nervure médiane est bien faible et entièrement blanc, aussi les coupes transver- sales montrent à peine une petite lacune dans le paren- cbyme incolore qui constitue cet épaississement. F'ig. 9 : Le dédoublement médian est plus marqué et sa partie basilaire est Icgèremcni rosée ; la coupe transver- sale, en cet endroit, fait voir deux logettes dont une assez grande et remplie de pollen. Les valves possèdent déjà leur structure caractéristique, notamment les cellules fibreuses qui n'existaient pas encore dans le cas précédent. Fig. 10 : La transformation s'accentue ; les logettes sont également bien développées et poUinifères. Fig. 11 : A première vue, on croirait que l'antbère portée par ce pétale est complète ; cependant les coupes transversales ne nous font voir que deux logettes (une dans cbaque lame du dédoublement). Nous verrons plus loin que CCS deux logettes représentent les lor/ettes antérieures de rantbère normale ; comme elles, en effet, leurs valves s'ouvrent vers C extérieur de la fleur. Fig. 12 : Cet autre pétale porte une anllière également réduite aux deux logettes antérieures ; mais ici le lilel de ranlbère commence à s'isoler de l'onglet du pétale, tan- dis qu'une lamelle pétaloïde surmontant l'antbère accuse encore la formation de celle-ci aux dépens d'une lame de dédoublement. Fig. 13 : Le renflement médian renferme ici trois logettes et pcut-èlre même une qualrièmc rudimenlairc 47 Les deux logettes du côté gauche se sont, postérieurement à leur formation, fusionnées en une seule loge. C'est là, d'ailleurs, ce qui arrive généralement dans les anthères même normales. Mais alors le nombre des valves indique encore le nombre des logettes primitives. — 2® 5er/e ; Fig. 14-18. Cette autre série offre des phénomènes tout différents. Ici plus de dédoublement médian : les logettes se forment dans l'épaisseur du limbe même du pélale et près de ses bords. Fig. 14 : Un pélale qui diffère peu des pétales normaux, montre, du côté gauche, un léger épaississement rosé, parallèle au bord, ou plutôt c'est ce bord lui-même qui est renflé sur une certaine longueur. La coupe transversale nous fait constater, en cet endroit, une petite logette parfaitement délimitée. Fig. 15 : Le limbe du pétale est réduit ; l'onglet est plus marqué et la logette latérale est plus grande et rem- plie de pollen. Fig. 16 et 17 : L'onglet devient un filet; le limbe s'atrophie de plus en plus ; les deux bords renflés simul- tanément se rapprochent. Sur la coupe transversale, on voit deux logettes pollinifères. Nous montrerons tantôt que ces logettes représentent les deux logettes postérieures de Tanihère normale : comme elles, en effet , leur dehiscence se fait vers l'intérieur de la fleur. Fig. 18 : Bel exemple de pétale dont le limbe encore assez bien développé porte, sur chacun de ses bords laté- raux, un épaississement rose et, le long de sa nervure médiane, un épaississement blanc. La coupe transversale montre, comme on devait s'y attendre, une logette poUi- nifère dans chacun des renflements latéraux, ainsi qu'un parenchyme incolore dans l'épaississement médian. Ce cas 48 établit la transition entre les eas (|ui précèdent et ceux qui vont suivre. — 5^ Série : Fig. 19-28. Dans celte dernière série,- nous allons voir se combiner les deux sortes de lofjetles : les logettes antérieures creusées dans l'épaississement médian (comme dans la première série); et les logettes posté- rieures creusées dans le limbe du pétale (comme dans la deuxième série). Fig. 19 : Pétale semblable à celui de la lig. 18, seule- ment ici la logette antérieure droite a fait son apparition. Fig. 20 et 21 : Ces deux pétales montrent, au contraire, deux logettes antérieures et une seule postérieure, le côté gaucbe du pétale étant encore foliiforme. La fig. 21 sur- tout montre, avec la dernière évidence, que les deux logettes antérieures (s'ouvrant vers l'extérieur de la fleur) sont creusées dans l'épaisseur de la partie médiane dédou- blée, tandis que la seule logette postérieure (s'ouvrent vers V intérieur de la fleur) s'est formée, de la même manière, près du bord du limbe réduit. La fig. 20 ne difl'ère qu'en ce que la partie médiane renfermant les logettes antérieures n'est point entièrement dédoublée, c'est-à-dire isolée du limbe, mais qu'elle forme simplement un épaississement ou saillie antérieure. Fig. 22 : Le cùté gauclic seul est transformé en une demi-antbère; la laFiguette dédoublée du cùté droit est stérile, ainsi que le limbe du pétale du même cùté. Fig. 25 : Le pétale est devenu une étamine dont les deux logettes postérieures (ou externes) sont surmontées d'un limbe péialoïde. Fig. 24 : L'antliêre est presque régulière, seulement sa logette postérieure gaucbe se termine dans l'épaisseur d'un rudiment de pétale qui surmonte Tori^a ne. (l'est ce 49 que démontre la eoupe transversale a pratiquée au niveau supérieur ; la coupe 6, au contraire, faite au niveau infé- rieur, pourrait presque passer pour la coupe d'une anthère normale jeune. Fig. 25 : La logette postérieure gauche n'a point paru; à sa place se trouve la moitié gauche du limbe du pétale. Fig. 26 : Une étamine presque normale. Parfois il arrive que Tépaississement médian et bilobé ne se sépare pas nettement des bords du pétale, qui sont eux-mêmes fortement épaissis. Il en résulte, à la base du limbe, une sorte de callosité irréguliére et cependant polli- nifère, fig. 27. D'autres fois, au contraire, la formation des logettes postérieures est tellement indépendante de la formation des logettes antérieures que ces deux sortes de logettes prennent naissance à des niveaux très-tlifférenls ((ig. 28 et fig. 1, pL II). Bien d'autres modifications j>euvent affo'cter les pétales anthérifères du Poirier; mais les exemples que nous venons de donner suffisent, croyotjs-nous, pour justifier les conclusions que nous chercherons à tirer de ces faits. Nous nous bornerons à signaler en passant quelques élamines dont le filet assez fortement aplati d'ai-rière en avant, semblait porter deux anthères adossées; celle de derrière était plus courte et un peu irrégulière. La fig. 2, pi. II, représente une de ces étamines vue de profil, de face et de dos; a est la coupe transversale de l'anthère ; b celle du filet. Cette dernière montre dtiux faisceaux fibro-vascu- laires provenant sans doute d'une ramification du faisceau unique normal. La fig. 3 représente deux étamines soudées latéralement 50 par leur iilct, ou bien une seule élamine ayant subi un dédoublement latéral complet. Appendice : Nous intercalons ici des observations ana- logues aux précédentes, qui doivent nous fournir des arguments pour la seconde partie de ce travail. Observés dans d'autres familles, ces fails nouveaux ont l'avantage de contrôler des anomalies olferles par les Pomacées. I. Pacot : Dans les lleurs doubles du P(f paver somrii- ferum, on trouve toujours des étamines en voie de trans- formation en pétales. Ce sujet ayant été étudié par H. MolK*), nous nous borneions aux quelques exemples suivants. PI. III, fig. 1 : Pétale portant le long de la nervure médiane et bien au-dessous du sinus terminal, deux renflements blancs de grosseur inégale et situés à des niveaux un peu différents. Les coupes tranversales mon- trent une logette j)oilinifère dans cliaque épaississe- ment. Fig. "2 : Pétale fortement lacinié au sommet ; l'une des laciniuri's est transformée en anibcre se terminant par une languette pjtaluïde. Les coupes transversales font voir quati'c logeltes alignées et assez distantes les unes des autres surtout en b. Fig. 5 : Un cas semblable dans lequel l'antlière parail, au contraire, indépendante du limbe. Fig. 4 : Trois logeltes seulement sont formées le long de la nervure médiane devenue marginale par (I) « licubucliluiKjcn iiJjcrdie UmwdiuUund von Anlliercn in Carpelle o, dans les VermisclUe Schrifleu ; Irad. (v. dans les Ann. se. nul. But. 2« série, VIII. 51 suite de l'atrophie partielle du limbe du coté gauche. Fig. o : Autre exemple montrant parfaitement l'appa- rition des sacs polliniques dans V épaissmr du lobe 1er minai. Les sacs polliniques sont superposés les uns au-dessus des autres et très-irrégulièrement disposés (Coupes transv. «, b, c et d). Ces anomalies offrent des différences notables avec celles du Poirier : I" Les pétales du Pavot restant toujours sessiles, l'anthère ne se forme point entre l'onglet et le limbe comme chez le Poirier, mais ordinairement dans un petit lobe au sommet du pétale. Au-dessous d'elle, la nervure médiane devient le filet et le reste du limbe s'atrophie. ^'^ Les laciniures et les plis nombreux que présentent les pétales ne permettent pas de décider, d'une manière absolue, si une lame dédoublée prend ici part à la formation de l'anthère comme dans certaines anomalies du Poirier. Au cas qui semble indiquer une anthère indé- pendante du limbe (fig. 5), on peut opposer avec avantage les fig. 2 et 5 dans lesquelles le lobe terminal renferme évidemment toutes les logettes. l[. Rosier : Dans les roses pleines, les pétales intérieurs deviennent plus étroits et souvent même leur limbe ne se développe que d'un seul côté de la nervure médiane. Une anthère plus ou moins rudimentaire se trouve ordinaire- ment vers le milieu de cette nervure devenue marginale. La partie du pétale située au-dessous s'efïîle et devient le filet (pi. III, fîg. 20) Ces rudiments d'anthères sont ordi- nairement à quatre logettes: les deux antérieures sail- lantes, les deux postérieures situées dans l'épaisseur du pétale comme le montre très-bien la coupe a fig. 20. III. Fe/ar ; Plusieurs pieds de Sisymbrium officinale nous ont olï'crt los îuioinulics déerilcs par \c professeur Presl, de Prague ('), et donl voici le résumé : Le calice et la corolle sont en complète virescence. Les étamines présenlenl tous les intermédiaires entre la forme normale et celle d'une petite feuille verte, épaisse et poilue. L'ovaire considérablement accru renferme un ou plusieurs bourgeons foliacés Cfui sont autant de prolifieations endo- carpiques. Nous ne parlerons ici que des étamines dont Presl s'est (railleurs peu occu|)é. Les lig. 6-11, pi. Ill, nous font voir les modilications extérieures et successives de la feuille staminale. Fig. 0 : Petite feuille verte, épaisse et poilue. Fig. 7 : Une feuille semblable avec une légère ligne rougeàtre près des bords. (Ici, comme cbez le Poirier, celte teinte indique la présence de loges poUiniques.) Fig. 8, 9 et 10 : La forme de la feuille se modifie de plus en plus, en même temps (jue la teinte rouge margi- nale s'accentue d'avantage. Fig. 1 1 : Une étamine presque normale. Les coupes transversales prouvent que la transformation de la structure suit une gradation analogue. Fig. 1^2 : La coupe montre un parenchyme uniformé- ment vert. Fig. 15 : Une légère modification se produitdans le tissu au-dessous des lignes rouges des bords. En ces endroits, la (I) Einigc Mclnmorphoscn der lUnnicntheilc des Sisymhriion officinale, dans le Linnaea, t. Il (L'."!), p. "ji!)î), Uib. !>. — Voir aussi Sur les prolifiea- tions endocnrpic/ues des fhut's du Genliana lulen L. , jiar M. N. Patouillard, dans le Hull. Soc. bot. de France, l. '2'.) (1878). Comptes-rendus des séances, 5, p. S.l,". 00 teinte verte du paiencliymc est fortement altérée et passe au jaune, puis au rougeàtre. Fig. 14 : La différenciation du tissu s'accentue. Fig IS : Ilexiste quatre centresde différenciation, mais ils sont vaguement circonscrits. Fig. 16 : Les quatre logetles sont mieux délimitées; les deux antérieures font saillie en avant. Fig. 17. L'anthère serait normale si les grains de pollen étaient formés. Mais, dans les feuilles slaminales du Vélar, on peut remarquer que la formation du pol- len est toujours en retard par rapport à la métamorphose extérieure. C'est ainsi que nous avons rencontré une éta- minearrivée à peu près au stade correspondant à la fîg.10, et qui cependant montrait sur la coupe transversale un parenchyme uniformément vert (fig. 18). D'autres fois, l'altération du tissu ne se manifeste que d'un seul côté de la nervure médiane (fig. 19)(^). Chez le Poirier, le Pavot et le Rosier, l'organe appen- diculaire qui se transformait en étamine présentait tous les caractères du pétale; chez le Vélar, au contraire, il res- semble bien plus à la feuille-type. Aussi remarquons-nous que la formation de l'anthère est plus directe et plus simple dans ce dernita* cas que dans les précédents. IV. Pensée : Chez le Viola tricolor aipestris, comme chez beaucoup de Composées, chez le Parisquadrifolia,cli;., le connectif dépasse le sommet des loges de Fan- thère et s'étale en expansion membraneuse plus ou moins étendue. Il est généralement admis que le connectif repré- sente la nervure médiane de la feuille ou du pétale trans- (l)Cliez le Canna, rétamineest iiorniaiement réduite à une dcmi-anlhèie biloculaire : l'autre moitié étant jjétaloïde. 54 forme on élamine. Dans les cas rappelés ci-dessus, l'expan- sion membraneuse qui siumonlc l'anilièn ", est donc un resie de pétale. C'est aussi ce que démontre Tanomalic suivante recueillie dans une fleur de Pensée des jardins. L'antlière normale porte à son sommet, avons-nous dit, une petite lame scarieuse qui n'est qu'un prolongement du (onneclif. Or, dans le cas observé, la moitié droite de cotte lame était transformée en un pétale coloré, portant même une loufle de poils collecteurs du pollen. La moitié î^auebe de cette même lame avait, au contraire, conservé ses caractères ordinaires. II. Gyiiéccc. Les anomalies du gynécée ne sont pas moins variées que celles de Tandrocée. D'une manière générale, on remarque une tendance à l'atropliio des loges ovariennes et à la formation d'antbère rudimenfaire le long du style. Il en résulte la production d'organes que Ton prendrait volontiers pour des étamines ayant un filet court et épais, et une antbère uni- plus rarement bilocnlairo surmontée d'un style et d'un stigmate. Ces antbères ont la ooulour ainsi que l'aspect des antbères normales; le pollen est presque toujours parfaitomeni constitué et les valves pos- sèdent leur structure caractéristique. Aussi, à part les irrégidarilés dans le nombre dos logottes, ces antbères diiïèrent-olles à peine des antbères ordinaires par des dimensions un peu plus fortes. A enté de ces singulières productions, on trouve ordi- nairement quelques styles qui n'ont subi aucune modifi- cation et ceux-là surmontent loujours une loge contenant (](".:> o\ules. Los fig. 10 (M irj, pi. Il, donnent une idée de o5 l'aspect général du gynécée dans les fleurs anomales du Poirier. Passons en revue quelques exemples des mieux carac- térisés : PI. IJ, fig. 4 : Style peu anomal présentant seulement au dos un épaississement rosé. Les coupes transversales démontrent que cet épaississement est formé d'un paren- chyme incolore recouvert d'une couche de cellules fi- breuses^ puis d'un épidémie pigmenté. Fig. 5 : Sur ce style, Tépaississement dorsal s'est creusé d'une cavité pleine de pollen et s'ouvrant par une fente longitudinale de dehiscence. En considérant les coupes transversales, on voit que le renflement pollinifère formé au dos du style a une tendance manifeste à se retourner en avant. Fig. 6 et 7 : Le renflement dorsal se localise et s'accentue. Fig. 8 et 9 : Dans la plupart des cas, le renflement est beaucoup plus volumineux encore. Il est creusé alors de deux logelies qui se sont fusionnées ensuite en une loge unique munie d'un sillon de dehiscence. On peut donc dire que le style porte ici une demi-anthère véritable. — Sur la coupe transversale, la partie correspondant à la section du style se reconnaît aux poils qui la garnissent. La fig. 10 représente la section longitudinale d'une fleur dont le gynécée était formé de deux styles normaux et de trois styles anlhérifères semblables à celui des fig. 8 et 9. Aussi le réceptacle ne renfermait-il que deux loges ovariennes correspondant aux deux styles normaux. Fig. 11 : La protubérance dorsale est plus considérable encore; elle déborde maintenant le style des deux côtés et elle est creusée de quatre logettes fusionnées ultérieure- 0() nuiil (k'lix ÎI (kii\. (Vvsl cloiic une anilièrc complete, du moins au liivenu inléricur ('(•ou|)e b); car la moilié dmile (le Tanllièie sï-levaiil moins liant (jue la moitié liauclie, la conpe a j)iali«|n(''e an-dessns iTa rencontré (jue la partie gauche contenant deux logettes : cette cou})e est ainsi deve- nue identique à celle de la fig. 1). Fig. 12 : Le cas représenté ici a été observe très-sou- vent aussi. Il consiste en un style portant au dos une anilière complète. Au niveau inférieur (coupe d), le style se trouve en face du connectif et se confond avec lui ; plus haut (coupes c et 6), il a dévié et s'est soudé à la valve interne gauche pour ne devenir tout à fait libre (ju'un peu plus haut encore (confie a). Fig. 15 : Autre coupe longitudinale pratiquée ini peu en avant de Taxe floral; le gynécée que Ton voit tout entier, est formé de quatre styles identiques à ceux de la figure précédente et d'un autre représenté à la lig. G. La coupe transversale du réceptacle ne renseignait qu'une seule loge ovarienne correspondant au style de la fig. G. (]c stylo, en eflel, porte une protubérance dorsale si rudimentaire qu'elle n'est formée, sons ré|)i'icrme, que d'une assise de cellules fibreuses recouviaiit un parenchyme sans logettes ni pollen. Fig. 14 : Au lieu d'un siyle en avant de l'anthère, il peut y en avoir deux et même trois placés les uns derrière les autres. Les coupes transversales nous aj)preiment comment ces styles se sont produits par dédoublements successifs dans le sens radial (par rapport à la Heur). Fig. 15 : Autre exemple de dédoublement radial, ('clic singulière production est composée de {\vu\ rudiments d'anihères et de d(Mi\ si\ les disposés lou> les quatre les lins derrière les autres. 57 Fig. J G : L'aiithèie formée derrière le style lend à s'isoler et le filet à se detacher du sîyle. Fig. 17 : Ici l'anthère est surmontée d'une lame pétaloïde ; cet organe réunit donc les caractères du pétale, de l'étamine et du pistil ! Très-souvent les styles anthérifères sont tordus d'une façon si bizarre et tellement compliquée que nous ne chercherons pas à les décrire. La fig. 18 peut en donner une idée. i\ous avons encore à signaler quelques cas qui, quoique isolés, n'en sont pas moins très-remarquables. Fig. 19 : Grosse anthère dont le connectif élargi est replié en carène et se termine par un style rudimentaire ; le filet, fortement élargi aussi, est enroulé à la façon de la feuille carpeilaire dans la gousse. Peut-être représente- t-il la partie ovarienne du pistil? Fig. 20 : Organe atialogue au précédent montrant en plus un style se détachant de la nervure médiane un peu au-dessus du filet, qui est très-court, Fig. 21 : Pétale réduit à la moitié droite de son limbe; la partie correspondant à la nervure médiane est creusée en gouttière (style), qui se prolonge bien au delà de la lame et se termine par des papilles stigmatiques. Fig. 22 : Autre cas semblable au précédent. Un faible épaississement rosé (logette pollinique) apparaît sur le bord de la lame. Fig. 25 : Le phénomène précédent, en s'accentuant davantage, produit un style stigmatifère portant sur le côté une anthère terminée par une lame pétaloïde. Ce cas nous ramène évidemment à celui des fig. S et 9, cas qui est, peut-être, le plus fréquent de tous. Nous pouvons maintenant aborder la partie théorique. 58 DEUXIÈME PARTIE. IVatnre morphologique de l'anlhère. Èlal de la question (0 : En morpliolop:ie^ peu de sujets, eroyons-nous, ont été aussi controversés que celui-ci. Les principales opinions émises sur la nature morphologique de Tanthère peuvent se résumer de la manière suivante. Agardli et Endlicher regardaient Tétamine comme un bourgeon libre à l'aisselle d'un sépale ou d'un pétale. D'après eux, ce petit axe porterait, à une certaine hauteur au-dessus de son insertion, deux feuilles opposées. Celles-ci soudées entre elles et au (ilet s'involutent par leurs bords et circonscrivent ainsi deux cavités ou loges dans lesquelles se forme le pollen. Pour Daniel Mûller, Tanthère seule représente un bourgeon, tandis que le filet est une feuille métamor- phosée. Quant à la position si anomale de ce bourgeon, il cherche l'expliquer en supposant que parti de l'ais- selle, il s'est soudé à la feuille dans toute sa longueur pour ne devenir libre qu'au sommet de celle-ci. (I) Outre les traités générdiix de botanicjuc de MM. Sachs et Diicliailre, nous avons consulté, pour la rédaction de cette p irlie de notre travai', les ouvraf;es suivants : D. Clos : Ln frui/le florale cl Vaulhère. — La fcitille poralc cl le filet sfa- minal . — Mémoirca de l"* Académie des sci nces, inscriplions et helles-lcltrcs de Toulouse, 6*^ série, t. IV et 7*^ série, t. IX. A. Chatin : Dp l^anlhère — Rech» relies su?' le développement, la slrueture et les fnnetions de ses tissus, Paris .1. R. Baillière et (ils, I<^70. H. Molli : Sur la métamorphose des anllières m carpelles. — Ann. se. nat. Hot., 2'-série, VIII(l8r)7). Quelques auteurs soutiennent encore la nature axile de ] etamine, soit d'une manière générale, soit seulement dans des cas particuliers. M. Trécul a cherché à démontrer que tous les organes floraux sont des formes diverses de la ramification de la tige. D'autre part, MM. Kaufmann et Magnus considèrent l'étamine centrale de certaines fleurs mâles (Camarina, yaias, Caulinia, etc.) comme un pro- longement de Taxe lui-même. M. Rolirbach a émis une opinion semblable au sujet des étamines du Typha, et M. Warming au sujet de celles des Euphorbia et du Cyclanthera. Mais pour la plupart des botanistes, les étamines, comme les autres parties de la fleur, ne sont que des feuilles modifiées. Cette transformation est cependant assez difficile à expliquer, parce que, à première vue, il n'existe aucune analogie entre l'étamine et la feuille-type. Aussi les interprétations sont-elles nombreuses et variées. Nous ne dirons rien de la théorie bizarre de l'anticipa- tion [prolcpsis) de Linné, d'après laquelle les élamines seraient les productions de cinquième année du bourgeon floral, productions dont la formation était attribuée au bois, comme celle du pistil était rapportée à la moelle ! C'est le poète-naturaliste Gœthe qui le premier exprima nettement la théorie de la métamorphose. L'explication qu'il donnait de la transformation de la feuille en étamine est cependant des plus singulières. Selon lui, les vaisseaux spiraux de la feuille staminale se contractent, se raccour- cissent à la manière d'un ressort ; il en résulte une callo- sité qui est l'origine de ranlhère. Les grains de pollen entièrement développés sont déversés entre les membranes de l'anthère par les vaisseaux spiraux qui viennent s'y terminer! GO De Candolle et Engelmann eherchèrenl i\ expliquer la formalion de l'anthère par un proeédé analogue à celui de la formation de Tovaire. Pour constituer une anthère, disaient-ils, la feuille conlourne en cornet chaque moitié de son limbe dont les bords viennent se souder à la ner- vure médiane devenue le connectif. Cette interprétation très-simple eut longtemps cours dans la science. Turpin, se basant sur une anomalie observée par lui sur la Fraxinelle, affirmait que la feuille staminale subit un dédoublement : les deux feuilles opposées ainsi formées restent fusionnées dans leur partie médiane, tandis que leurs bords libres se soudent l'un à l'autre. L'intervalle compris entre ces deux feuilles constitue les loges. Cette explication ressemble beaucoup à celle deSchullz, qui admet que les angles saillants des bords du filet donnent naissance à deux valves cellulaires qui, en se réimissanl par une suture longitudinale, circonscrivent de chaque coté une cavité renfermant le pollen. A la vérité, bien de faits ilémonlraienl (jue Télamine n'est qu'une feuille transformée, mais, jusqu'ici, les véritables processus de celte transformation n'étaient pas découverts. Gœthe croyait à une contraction des vaisseaux spiraux, De Candolle et Engelmann à une involution des bords de la feuille, Turpin à un dédoublement mais toutes ces suppositions se ti'ouvenl contredites par cette simple observation (|ue le |>()llen se foinie loujoui's dans rvpaissviir de la fvaillv on du pélalc, et non pas dans une cavité prodailc (rnrance par involution, par dédoublement ou par n'importe (piel autre procédé. L'organogénie de l'anthère, en elVel, a établi un fait qui domine maintenant toute la question, et ce fait est ()1 celui-ci : quatre amas poUuiiqiws ou logettes se forment par différenciation du tissu dans Cépaisseur même de la feuille slaminale; le plus souvent, ces logettes se fusionnent ensuite deux à deux y de sorte qu'au moment de la dehiscence l'an- thère est biloculaire. « Toutes nos études organogéniques et histologiques de l'anthère, dit M. A. Chatin, établis- sent cette origine, qui ressort pareillement des observa- tions faites sur de jeunes anthères par Mirbel, Purkinje, Mohl, Brongniart, Schleiden, Duchartre, Ptc. » iAIais tout en admettant que les loges ne sont que des cavités creusées dans l'épaisseur du mésophylle, on conçoit que plusieurs opinions sont encore possibles quant à la manière dont les logettes primitives se trouvent disposées dans l'épaisseur du mésophylle. Ainsi Cassini et Rœper croyaient que dans chaque moitié de la feuille slaminale, il se formait une logette du côté de la face supérieure et une autre logette vers la face inférieure de la feuille; en d'autres termes, les logettes antérieures et postérieures seraient opposées les unes aux autres. Il en résulte que le sillon qui sépare les deux sacs polliniques de chaque demi-anthère, ou sillon de dehiscence, correspond, suivant ces auteurs, au bord même de la feuille staminale. Bischoff, au contraire, est d'avis que les quatre logettes se développent sur la face supérieure de la feuille et intérieurement à son bord. Celui-ci ne correspondrait donc pas au sillon de dehiscence de l'anthère. H. Mohl se rallie à cette manière de voir, car l'étude des étamines se transformant en pétales dans les fleurs doubles du Pavot, du Rosier et du Nigella damascena, lui a démontré que « l'on reconnaît d'une manière indubitable, dans ces plantes, que les logettes antérieures et postérieu- 62 res des anthères ne naissent point opposées les unes au\ autres, en ee que les premières se développeraient sur la surfaee aniérieure des pétales et les secondes sur leur face postérieure, mais qu'au contraire les deux sortes de logettes prennent leur origine sur la face supérieure des feuilles, la logette aniérieure plus près de la ligne médiane du pétale, la postérieure plus près de son bord. On remarque de plus que les deux logettes d'une anthère ne naissent point toujours immédiatement Tune à côté de l'autre, mais qu'elles se trouvent fréquemment séparées par une portion assez large de la corolle et que cette portion mitoyenne, dans le retour à l'étal normal, se contracte en cloison entre les deux logettes. » (•) H. Mohl ne met pas en doute cependant rexactilude des observations de Rœper, car quelques lignes plus loin, il s'exprime ainsi : « Les raisons cependant alléguées par Rœper rendent très-vraisemblable Topinion qu'il existe aussi des plantes dans lesquelles les logettes antérieures correspondent à la face supérieure d'une feuille, tandis que les logettes postérieures en représentent la face infé- rieure. Dans les plantes munies d'anthères exliorses, les deux logeties représentent peut-être la face inférieure d'une feuille, du moins ceci me semble hors de doute pour les Cycadées et les Conifères. » Enihi il est une deinière opinion qui mérite d'être (idè- lemenl rapportée ici, pai'cc (ju'elle émane dun auteur dont la compétence en tératologie est solidement établie. M. D. Clos n'admet pas avec la généralité des botanistes (I) 11. Molli : ^ Sur la uu'-lamorphosc des anl/irrcs en carpelles » Ann. se. nul. liai.,'-!'' série, VI M. 65 que ««dans la feuille transformée en étamine le pétiole a donné le filet, et le limbe a formé l'anthère. » Pour lui, l'anthère est .< un organe distinct », un corps surajouté à la jonction du péiiole et du limbe de la feuille. « Mais, ajoute l'auieur, l'anthère est-elle représentée par quelque partie si réduite soit-elle de la feuille-type, ou est-elle un organe nouveau? Je ne saurais le dire. - Quant au filet, « il répond, dans la plupart des cas, à la nervure moyenne de la feuille ftorale, et parfois en même temps à cette nervure et à son onglet quand il existe. » Cette opinion qui fait de l'anthère un organe distinct de la lame du pétale n'est pas tout à fait neuve ; M. D. Clos, d'ailleurs, nous l'apprend lui-même. Bernhardi avait déjà émis l'idée que l'anthère pourrait bien être un organe étranger que l'on trouve quelquefois attaché à des pétales (cas tératologiques). L. Bravais dans un important mémoire sur les nectaires {^Ann, se. nat. Bot., ^^ série_, XV'III) a écrit : « Les pétales présentent quatre parties : le support, le nectaire au-dessus du suppoil, les rebords de l'onglet qui correspondent aux lojes poil iniques, ei enfin le limbo. »Plus loin il ajoute : « Une foule de plantes, les Borraginées, Primulacées, Personées, Caryophyllées, Solanées, etc., portent sur leurs pétales des empreintes d'anthères. » Les rebords de l'onglet des Caryophyllées, les parapétales des Borraginées ne sont pas autre chose pour L. Bravais que des traces d'anthère. Il suffirait, dit-il en effet, de plier en deux ce rebord de l'onglet des Caryophyllées, et de le remplir de pollen pour avoir un pétale anthérifère ou une étamine pétaliforme. Nous verrons plus loin que ce cas s'est trouvé réalisé dans une remarquable anomalie observée par M. Masters sur une Saponaire officinale. Nous ferons observer que s'il y a, à l'état normal, des u pétales qui porleiit l'H aranl iV^^^ Inices cranlhùrc, il y a aussi des élamines qui portent vu arrière des restes iiou moins certains de pétale. L'étamine à filet corniculé du BorrcKjo o/fiviudlis peut servir d'exemple. Interprétation des faits obserrés : iNous venons de résu- mer les théories par lesquelles on a cherché à rendre compte de la nature morphologique de l'anthère. \ous allons maintenant interroger les faits exposés dans la pre- mière partie de ce travail et voir avec laquelle de ces théories ils concordent le mieux. Tout d'abord, constatons que les nomijreux passages observés entre les étaminés et les pétales ou les feuilles dans les fleurs du Poirier, du Rosier, du Pavot et du Vélar mettent hors de doute la nature appendiculaire de rélamine chez les Pomacées, les Rosacées, les Papavé- racées et les Crucifères. Cela nous dispense de discuter ici l'opinion d'Agardh et Endlicher, celles de MM. Mùller, Trécul, Kaufmann, etc. Les coupes transversales praticjuées dans les nombreux cas de pétales anthérifères nous ont fourni de magnifiques exemples de la formation des sacs pollini(|ues dans l'épais- seur du pétale en voie de iransformation. Nous n'avons donc pas à nous occuper non plus des théories qui ne tien- nent pas compte de ce fait capital, c'est-à-dire des théories de De Candolle et Engelmann, de Turpin, de Schultz, etc. Reslent l'opinion de Cassini et Rœper d'une part, et celle de Bischoffet Mohl^d'aulrc pari. Les fii-. 10>2:j, j)l. I, ne permelient guère d'hésiler. Chez les Pomacées, comme chez les Rosacées, les Papavéracées et les Renonculacées, les quatre logeties prennent naissance sous la face supé- rieure de la feuille. Nos observations confirment donc celles de MohI ; mais, peul-èlre , pourront-elles nous 65 apprendre quelque chose de plus au sujet de la nature de Tanthère. En effet, chez le Pavot, les quatre logettes sont toujours à peu près dans le même plan, comme il conste par les observations de Mohl et les nôtres. Les fig. ^ et o pi. III diffèrent beaucoup de la coupe de l'anthère normale et pour arriver à celle-ci par le moyen de celles-là, il ne suffit pas de supposer, comme Mohl le fait, un rétrécissement progressif de la portion du pétale comprise entre les sacs polliniques. Ce rétrécissement conduirait à la juxtaposition des logettes, mais rien de plus. Au conlraire, chez le Poi- rier, les coupes des pétales anthérifères se rapprochent souvent beaucoup plus du schéma général de l'anthère introrse. La fig. 24 «, abstraction faite de la lame pélaloïde du côté gauche, est identique à celle que les auteurs don- nent de l'un des stades du développement de l'anthère normale. Or dans la plupart des anomalies du Poirier, quevoyons- nous ? iVous voyons que, dans chaque moitié du pétale, la formation d'une logette près du bord est accompagnée de l'apparition d'un épaississement de la nervure médiane et que la seconde logette se forme bientôt dans cet épais- sissement. De cette manière, les deux logettes antérieures font saillie dès l'origine, et si maintenant nous supposons le rétrécissement progressif du pétale, les logettes margi- nales viendront se placer d'elles-mêmes un peu en arrière des premières; elles seront postérieui'cs. Nous aurons bientôt l'occasion de chercher la signification de cet épaississement antérieur, et l'interprétation que nous en donnerons aura l'avantage d'expliquer certaines anomalies fort curieuses signalées par plusieurs auteurs. Il nous reste à discuter l'opinion de M. le D' Clos. La lératologit* confirnu'-l-elle (jiic « rjnilliùrc et la lame du pélale sont deux corps essentiellement distincts», en d'autres termes que raritlièrc est un organe nouveau, « surajouté et dans la plupart des cas sans analogue avec le limbe de la feuille » ? iM. Clos rapporle comme particulièrement favorable à sa ihèsc les anomalies suivantes: 1° Une Saponaire officinale décrile par M. Masters (in Proceed, of Linnœan Soviet]} de 1857, p. 1G0) montrait les appendices terminaux des pétales (les fornkes) trans- formés en anthères. 2" Une Linairc commune figurée par Cbavannes avait les étamines transformées en pétales; les anthères dont les loges ne paraissaient avoir subi aucinie altération, se trouvaient parfaitement distinctes à la jonction du filet et de la lame. 0" Chez le Verbnscmn pulcendenfuni et le Bir/nonia copreolata, une lame pétaloïdc s'est développée ^ur le dos du filet, en arriére de l'anthère, celle-ci restant ce qu'elle est d'habitude. 4" On pourrait ajouter, parmi les formes normales, l'étamine à filet corniculé du Borrago oflicinah's : le prolongement libre du filet derrière Tanthère nous parait, en effet, représenter exactement le limbe du pétale. M. Clos conclut (|ue si les anthère^*, même à l'état d'ébauche, se retrouvent à la jonction de l'onglet et de la lame du pélale, celle-ci ne provient pas de la transforma- tion des anthères, ('ela est |)arfaitement exact dans les cas dont il s'agit ici ; cependant il ne nous semble pas permis de généraliser cette manière devoir. I']ii ell'ot, en opposi- tion avec le» faits (pii témoignent de l'indépendance de l'anthère par rapport à la lame, nous pouvons en signaler 67 bien d'aiiti'cs qui la contredisent non moins clairement. 1° Chez le Nlgella damascena, Mohl a souvent observé la métamorphose de la rangée extérieure des étamines en pétales munis d'un onglet long, correspondant au filet, et d'une lame pinnalifide. Celle-ci porte quelquefois une anthère à moitié développée et organisée de la manière suivante : « Les deux logeltes antérieures sont parallèles Tune à l'autre sur la face supérieure du pétale, les deux logettes postérieures, au contraire, représentent les deux lobes inférieurs du pétale sur le bord et en partie sur la surface supérieure duquel elles se trouvent placées, de manière qu'elles sont contiguës par leur extrémité infé- rieure à la logette antérieure, tandis que par leur extré- mité supérieure, elles en sont très-éloignées (^). » 2° De même chez les Roses et les Pavots à fleurs dou- bles « on trouvera constamment, dit encore Mohl, dans les pétales changés de moitié en anthère, que les logettes naissent sur la face supérieure de la feuille d'une manière absolument semblable à celle dont j'ai fait mention dans le Nigella damascena, et que le bord du pétale se change en logettes j)osiérieiires sans qu'il en reste aucune trace. » 5" M. Olivier a décrit un exemple de transformation du limbe en antlière chez un Géranium : « Quatre épaissis- semenls se sont montrés sur la page supérieure de la feuille, deux près de la nervure médiane, et deux sur les bords; puis, par les progrès du développement, les bords viennent se placer au devant i^^) des lobes intérieurs, et la (1) H. Mohl, /oc. citai. (2) Celte expression nous paraît fautive: c'est probablement au der- rière, ou à cùlé des lobes intérieurs qu'il faut lire. 68 ligne lie dehiscence est à leur point de joiiclion. (in Trans, of Linn. Soc, l. XXFIl, 42ô-428)(').' ,. 4° Les passages que nous avons décrits entre la petite feuille verte et Tétamine, dans les lleurs en virescence du Vélar, nous ont montre le limbe se transformant peu à peu en anthère, pendant que le filet se formait par Télongaiion de la partie basiliaire (pétiole). Dans ce cas, il n'y avait donc pas addition d'un organe nouveau, mais bien méta- morphose d'un organe en un autre. o*" Chez le Pavot, quelques cas nous ont prouvé claire- ment que l'anthère n'est pas surajoutée, mais qu'elle est formée dans une portion très-limitée du limbe du pétale. Dans d'autres cas, il est vrai, les laciniures et les plis nombreux du limbe rendent la chose moins évidente. ()" Dans son ^ 4 : Objections à la nouvelle signification proposée de Canthèrc, M. D. Clos reconnaît que dans certaines plantes l'anthère et le filet paraissent tellement unis qu'ils forment un seul corps; ex. : le Gui, le Caslrea falcata. Aug. de Saint-llilaire dit même que dans cette dernière plante, « le j)élalc tient lieu d'étamine, car le pollen est niché dans un pore qui se ti'ouve à l'extrémité pointue de chaque pétale. (Leçons de botanique, p. i.jl)!'^'. Nous ne pouvons donc admettre sans restrict ion la théorie qui fait de l'anthère un organe absolument distinct de la lame du pélale. 11 est certain, dans bien des cas, que les logetles polliniques se forment dans le mésophylie de la lame du pétale, (pie les portions de eehe-ci laissées entre les logetles disparaissent peu à peu el(jue la nersuie médiane (1) Cilé p.ii' M. D. Clos clans la feuille florale cl ranl/tère. (2) Cil(i par M. D. Clos, loc, citât. ()0 devient le connectif. Dans d'aulres cas, il parait non moins certain que la lame du pétale ne prend point part à la formation de l'anthère. Mais alors quelle est la signification de ce corps surajouté à la jonction du limbe et de Tonglet? M. D. Clos n'a pas cherché à élucider cette question. 11 ne paraît pas, d'ailleurs, avoir étudié la question de l'an- thère au point de vue anatomique, mais seulement au point de vue des rapports extérieurs. La lecture de ses travaux ne permet même pas de savoir si l'auteur admet la genèse des loges polliniques par différenciation du tissu primitif plutôt que par involution, dédoublement, etc. Malheureusement aussi les anomalies florales du Poi- rier ne semblent pas être à la connaissance de M. D. Clos. Ni son Essai de tératologie taxinomicjue, ni ses notices sur l'élamine ne renferment un seul exemple d'étamines ano- males recueillies sur cet arbre. Or ce sont précisément ces anomalies qui vont nous permettre de répondre à la question que nous nous posions tantôt : Quelle est l'origine, la signification de l'anthère lorsque cet organe est indépendant de la lame du pétale? L'examen des fig. o-12, pi. 1, suffit pour faire ressortir ce fait qu'un épaississement de la nervure médiane silué à la jonction du limbe et de l'onglet, peut s'accentuer de plus en plus, s'isoler parlehaut, etdonner ainsinaissanceà une sorte de dédoublement, à une lame pétaloïde comparable en tout au rebord de l'onglet des Caryophyllées ou aux paiapétales des Borraginées; que, d'autre part, cet épais- sissement ou bien la partie basilaire de la lame dédoublée peut prendre une teinte rosée, indice de la formation de logettes polliniques en cet endroit. Les coupes transver- sales qui accompagnent les fig. 8-12 justifient cette in- duction. 70 Le cas reprcsenlc par la lig. 15 est le seul où nous ayons coMsiaté, d'une manière certaine, la formation de plus de deux logelles dans le dédoublement médian ; il y en avait (rois et peut-être même une quatrième rudimenlaire. S'il en était ainsi. Panthère se serait formée tout entière aux dépens de la partie dédoublée. Ce cas paraît même réalisé, à rétat normal, dans Tétamine du Borrarjo officinalis dent nous avons déjà parlé. La question est maintenant résolue. L'anthère indépen- dante du limbe du pétale est produite par un organe ana- logue à l'appendice terminal de Tonglet ou au parapétale. Mais ce n'est pas seulement dans ce cas extrême que la partie appendiculaire, pour ainsi dire, du pétale (dents de l'onglet, parapétale) semble intervenir dans la forma- lion de l'anthère. En ellet, dans la plupart des anomalies du Poirier, nous avons vu que les deux logeltes antérieures seules se formaient dans l'épaisseur de la partie dédoublée, tandis que les deux logettes postérieures prenaient nais- sance prés des bords du pétale ; qu'en même temps le dédoublement médian s'accusait de moins en moins jus- qu'à n'être plus qu'un épaississement, une simple saillie. A la rigueur, on pouriait dire (pie les appendices termi- naux (le l'onglet, bien développés mais stériles chez les Caryophyllées, constituent une extrême dont l'autre est représentée par la petite saillie antérieure et fertile que montre la coupe ti-ansversale de Tanthere introrse typique. Cette inteipréiation a l'avantage de l'clicr les deux séries de faits tératologicpies rappelés ci~dessus. Dans la première série cpii dénionirait l'indépendance de l'anthère (Saponaire ollicinalc, Linaire commune, etc.) le dédoublement (|ui conduit à la formation du parapétale, deux coupes transversales de celte partie à des niveaux différents. — 5- Pétale amplifié dans son entier, avec quatre coupes trans- versales. SiMyiiihrIiim offirlnnlc Scop. {Vein)'). — G-l I. Transformations ex(('rirures de la feuille verte et poilue en une étamine presque normale. — 12-17, Transformations correspondanlos dans la structure intime. — 18 et lî). Cas spéciaux. Romn. Fig. 20. rétidr anllH-rilère de grandeur nalurrllr, avec deux coupes transversale grossies. LES ARBRES A LONGCHAMPS-SQR-GEER (COMMUNE DE WAREMME) APRÈS L'HIVER 1879-1880. Edm. de SELYS LONGCHAMPS, membre de I'Aoademie royale de Belgique, président du Sénat. Après riiiver si rigoureux de 1879 à 1880, et les désas- tres qu'il a causés, principalement parmi les Conifères et les arbres fruitiers de la famille des Rosacées, j'ai pensé qu'il était utile de constater, pour les plaines du plateau de la Ilesbaye, quelles sont les espèces qui ont le mieux résisté, et quelles sont celles qui ont été entièrement ou partiellement détruites. Cependant;, j'ai crû nécessaire de restreindre mes ob- servations à la localité que j'habite, ayant bien vite reconnu qu'à quelques kilomètres de chez moi les effets de la température variaient sensiblement, bien que le terrain fut très-analogue, et l'altitude peu différente ('), (1) Je citerai, par exemple, les jardins du château de Waleffcs-St- Pierre, appartenant à M. le B»" de Potesta, chez qui fort peu d'arbres fruitiers ont été atteints et qui n'a perdu ni ses Wellingtonia, ni ses Libocedrus decurrens (Vulg. Thuya géant). Il est vrai que Waleffes est aune altitude de 40 mètres plus élevée et qu'il n'y a ni sources ni cours d'eau. 80 Je ne parlerai donc; que de ee qui s'est passé à Lourj- vhnmps-snr-Geer (commune de Waremme) qui fut certai- nement la localité la plus maltraitée de toute la Ilesbaye, et peut-être de toute la Belgique. La terre y est argileuse, très-fertile, et repose sur le limon lieshayen. Tout y est cultivé; il ne s'y trouve que quelques bouquets de bois qu'on y a plantés. Les arbres y croissent rapidement. La futaie qu'on y place en bordures ou en avenues comme rapport, consiste surtout en Peupliers du Canad;i, et en Ormes gras, que Ton peut vendre avan- tageusement à l'âge de 50 à 40 ans pour les premiers, de 40 à 50 pour les seconds. Fis ont remplacé assez générale- ment les Peupliers blancs, les Cliènes et les Frênes qui dominaient autrefois, et dont le bois valait mieux; mais il fallait un plus grand nombre d'années pour en attendre le revenu. On a aussi admis les Acacias et les Mélèzes, dont le bois est à juste titre très-apprécié et le produit avanta- geux. Les taillis, pour lesquels j'ai adopté l'Erable, le Saule marceau, l'Aulne et le Frêne, y croissent rapidement. On peut les couper en général au bout de sept années. La rivière le Geer traveise Longcbamps du S. 0. au N. E. Elle coule au fond d'inie vallée très-évasée ayant un kilomètre de diamètre et l'altitude qui est de 115 mètres ne s'élève qu'à lôO'" de ebaque côté, soient 15 mètres répartis en pente douce et régulière sur 500 mètres. Vers les bords du Geer, existent beaucoup de sources et des étangs autour descjuels le parc est situé. 81 I. — LES HIVERS DE 1877-78 ET DE 1878-79. Il est convenable de dire un mot des phénomènes météorologiques qui ont précédé l'hiver de 1879-1880. Celui de 1877 à 1878 fui fort doux. La pluie qui avait commencé en autoniiue, cjnlinua à élrc excessivement fréquente pendant plus d'un an et demi. Les chaleurs de 1878 furent nulles. La neige et de petites gelées commencèrent dès la tin de novembre 1878, mais le restant de l'hiver fût doux^ avec un nombre excessif de jours de neige, qui se pro- longèrent jusqu'à la fin d'avril 1879. La pluie reprit ensuite de plus belle. La chaleur et le soleil manquèrent tellement pendant Télé, que les châtaignes, les raisins au mur, les figues et les tomates ne purent arriver à maturité. Les autres fruits furent abondants, mais dépourvus de sucre et de saveur. Quelle fui^ principalement pour les Conifères, l'influence de ces deux années pluvieuses, froides en été, séparées par deux hivers doux ? C'est ce que nous allons voir. Tous mes arbres s'en trouvèrent admirablement bien, et leur croissance fut splendide. Je citerai parmi les coni- fères d'agrément assez nouvellement introduits : Pinus excelsa et Lambertiana — les Abies Nordmanniana, grandis, Pinsapo, Menziesii, orientalis — le Wellingtonia gigantea — le Crijptomeria japonica — le Libocedrus decurrens(D. gigantea Carr.) — le Thuya gigantea {Lobii Hort.) — Chamaecyparis nutkaensis {T . borcalis Fisch.) — le Thuyopsis dolabrata — les Taxus, les Torreya, les GinkgOj les Podocarpus et les Cephalotaxus. En dehors des Conifères, on remarquait la vigueur et 82 la beauté de certains arbustes à feuilles persistantes, dont les jeunes pousses avaient passé (ce qui est rare cliez nous) deux liivcrs sans geler; je veux parler des Au- cuba, des Prunus lusitanica et Laurocerasus, des lleXj des Ruscus et de certains Ma/ionia assez tendres. II. —l'hiver de 1879-1880. La neige tomba le 20 novembre. Le liiermomètre des- cendit ce jour-là à — 1° C. et la gelée dura trente-huit jouis avec une rigueur jusqu'ici sans exemple. Dès le 27 novembre, il y avait — 10"; le 5 décembre — 15°; le 7 — 21 ; enfin — 25 ou 20" le 0 décembre, qui fut le jour le plus froid de Tliivcr. Le 28 décembre, commença un petit dégel qui s'arrêta le o janvier 1880. Le 6, il y avait déjà o degrés de froid, et à partir de ce moment jusqu'au 7 février (soit pendant 51 jours) il n'y eut pas de dégel. Après cela, il y eut des intermittences de petits dégels jusqu'au 18 mars ; puis une semaine de gelée jusqu'au 29 mars. En avril, la température resta beaucoup en dessous de la moyenne babiiuelle. Xous eûmes même quatre jours de gelée du 28 avril au premier mai (ce dernier jour — 4° la nuit). Mai fut également froid, au point (ju'il gela la nuit à — 5" le 19, et à — 1" le 51 mai ! La neige qui, par parenthèse, tomba un jour de décem- bre par — 8" de froid, ne fut ni très-fréquente ni très- abondante, mais depuis le 20 novembre jusqu'en avril, pendant plus de (pialre mois, elle ne disparut jamais com- plètement de parloul, ce (pii attestait combien la gelée avail élé i-ude et conlinue. Il en fut à peu pi'ès d(; même de la i^hîce sur les éuuiiis. 83 En décembre, la nature semblait pétrifiée et morte; un blanc linceuil couvrait la terre; les arbres et les arbustes à feuilles caduques couverts de givre, avaient acquis par l'extrême gelée une raideur et une fragilité qui leur donnait Tapparence de la mort, surtout avec Tabsence de vent qui se remarque comme on sait en Russie et en Sibérie pendant le règne des plus grands froids. La mort était hélas une réalité pour un grand nombre de Conifères, dont Faspect alors n'offrait cependant rien de particulier, et pour beaucoup d'arbres fruitiers. Malgré les longues séries de jours de gelée dont j'ai parlé et l'intensité de celle-ci, le Geer ne gela pas davan- tage que pendant les autres hivers rigoureux que j'avais vus; ce que l'on peut attribuer probablement aux sources nombreuses qui s'y trouvent et au changement de niveau qui se produit plusieurs fois par jour, à cause des trois moulins à eau qui existent dans la commune sur une dis- tance de moins d'une lieue; et cependant la pente est très-faible, la partie inférieure de la roue étant noyée par l'élévation généralement trop grande et illégale de la retenue de chaque moulin inférieur. Le volume de son débit était comme on pense fort réduit. La rivière est du reste dépourvue de poissons et de mollusques depuis que les eaux des fabriques de sucre s'y déversent et y mêlent des combinaisons de potasse, de chaux et d'acides (*). Les insectes dont les larves vivent dans l'eau courante, les (t) Il serait urgent que le gouvernement mît au concours la question suivante : 9 Trouver le iu()}eii d^évitcr que les eaux provenant des industries « agricoles ne contaminent les petites rivières au point de les rendre 84 Caloptcryx cl ics Pcrlidcs, par exemple, ne doivent plus guère s'y reproduire non plus, à en juger par leur rareté. Les arbres et les massifs du parc n'étaient pas plus animés. Sous ce rapport, Tliiver de 1880 ne ressemblait pas à ceux que j'avais traverses auparavant. On ne vil pas ces iroupes de Biuanls jaunes, de Pinsons dVVrdenne et du pays et d'autres Fringillidées qui d'ordinaire entou- rent les meules de blé de la campagne et s'abattent sur le fumier des cours de ferme, lorsque la terre est couverte de neige. On eut dit que les associations de Mésanges, de Grimpcreaux et de Uoilelcis qui, en celte saison, butinent sur les arbres verts avaient émigré. Le froid n'amena pas non plus ebez nous, comme on eut pu s'y attendre, des oiseaux du nord, tels que Jaseurs, Beccroisés, Bou- vreuils. Enfin, on ne vit quelques canards sauvages qu'au début de l'biver. J'imagine que la manière subite dont le froid se déclara poussa les oiseaux d'biver au delà de notre région. 11 est de fait, d'ailleurs, que les naturalistes et les cbasseurs du reste de la lîelgique ne rencontrèrent jamais moins d'oiseaux de passage accidenlel que pendant l'biver (|ui vient de sévii'. Je ne connais d'autre e\cci)tion (jue |)our la grande Outarde {Olis tarda) dont (juel(|U('s exemplaires furent observés vers la lin de la saison. <* iiii|)i(j|)rfs à ral)icti\tiiiciil des hcstijuix cl ;i l:i ri'iiidodiiclioii du pois- « son ; cl cela suns eoiiijironiellre rexislciice de ces iiidiislries. » Ce ne sérail pas tiop ()ue d'ulliir un prix lics-;jiipuilaiil pour la solu- tion de celle (jue^lioii (jui iiiléiessc à la lois l'aj^ricuUure, la saule et l 'al i/iicii talion publnjucb. 85 III. — LE PRINTEMPS DE 1880. Nous avons cité les gelées sérieuses qui se produisirent non-seulement en avril, mais encore en mai. On consta- tait par le thermomètre à minima qu^il gelait fréquem- ment pendant la nuit, alors que dans le jour on ne se serait pas douté de ces abaissements de la température. Je sais bien qu'il s'agit ici d'un thermomètre sans abri, im- pressionné par le rayonnement ; mais peu importe, puis- que les végétaux ressentirent les mêmes effets. Les vents dominants du ?>. E. et de TE. oscillant vers le N. ou plus rarement au N3 0. ne cessèrent pour ainsi dire de régner pendant plus de six semaines jusqu'au 20 mai, et produisirent un dessécliement inoui ne nous donnant pas même la consolation de recevoir un peu d'eau au moyen de giboulées de grêle ou de neige. C'est pendant celte première moitié du printemps que l'on put prévoir Télendue du désastre éprouvé. Le feuillage des Conifères atteints changea successive- ment de couleur pour passer au roux ou brun foncé, ou même au gris blanchâtre chez quelques-uns. Un grand nombre de poiriers, de pommiers et de pê- chers que l'on croyait seulement en retard de floraison ou de fcuill.'uson ne donnèrent point signe de vie. Il en fut de même un peu plus tard, pour quelques-uns qui avaient poussé quelques bourgeons ou montré quelques fleurs. Il me semble que les deux mois de bise desséchante ont du achever la destruction commencée par les frima ts hâtifs et continus auxquels ce détestable printemps a succédé. Le 20 mai, j'ai constaté en détail l'élat misérable dans lequel se trouvaient nos jardins. J'ai repris l'examen au 86 20 juillet, c{ enfin ail 22 septembre, jour de la fin nomi- nale (le Pété, et j'ai vu que pour les Conifères le mal s'était encore aggravé depuis le 20 mai, et que nous devons nous attendre à voir périr d'ici au printemps de 1881 plusieurs de ceux qui, pour le moment, ne sont que fortement atteints. 11 me reste à citer les principales espèces observées, en ajoutant quelques notes explicatives. IV' . — RÉSl'LTATS. § 1" — Conifères. Les espèces suivantes, dont la plupart sont acclimatées chez nous depuis longtemps, n'ont pas souffert. Pliitis sylvcHtrls L. — »«trobus L. — Cenihra L. Ables alha L. — excelsa Wall. — excelf^a DC. {Piims Abics L.). — niera Ait. — canaflenNl.«s L. I.ari\ oiiropaea Ï>C {P. Lnrix \j.). — leptolepiN Sieliold. — Je le considère comme l'une des meilleures actjuisilions (|ue l'on ait faites. — (laliurlea Tnrcz. Taxodiiim «llMdeliiim L. Tliiiya oo<*l(l<'iitailN L. — plicata Don {Warrenna Ilort.). — tfiKuntca Mitl. [MenziesiiDùyigX. — Lobbii Iloit.). — Cetleospècc (ju'il ne liiut |):is confondre avec \c Libocedvus drcurrens [Thuya gignn- Ira Carrière), est fort rcconimandiihle. Elle est d'une croissance rapide et l)ien su|)érieure à celle du T. occidnildlin dont elle n'est peutèlre (ju'nnc furnu" californienne. CuprcHMUM (Rch'noKpora) plnlfera Sieh. — Espèce magni(l(|ue cl coin- 87 pi element rustiqiio qui semble destinée à atteindre une taille élevée. Il faut éviter de la confondre avec le C. ohtusa qui lui ressemble beaucoup, mais dont tous les exemplaires ont péri celte année. Cnpresj^uïi >«>qiiarrosa Sieb. — Je ne suis pas certain de la détermina- tion. Peut-être est-ce le C. leptocladus. En tout cas, c'est une espèce vigoureuse qui a fait ses preuves et qui mérite une place d'honneur dans nos jardins. Elle a un aspect qui rappelle le Cryplomeria gracilis. — ericoides Gord. Juniperus coiuniiinis L. — Mablua L. — Tlrginiana L. Glngko biloba L. — En 1829-1830, nous avions perdu tous nos Gingko. Cette année, ils sont restés magnifiques. Cette lisle de Conifères garantis à Tabri de tous repro- ches n'est pas longue, parce qu'il me semble qu'il y a obligation de n'induire personne en erreur. On peut d'ail- leurs l'étendre beaucoup pour l'ornemention des jardins, en y ajoutant les nombreuses variétés qui sont dérivées des mêmes espèces botaniques. Voici rénumération des Conifères qui ont plus ou moins souffert de la gelée et dont une grande partie a péri entiè- rement : Pinuf^ Lai-icio Poir. — L'un d'eux est mort à la fin de l'été. — Pinaster Soland [marilima). — JMort. Déjà en 1829-50, j'avais perdu des exemplaires forts, âgés de plus de 20 ans. — lusiguis Dougl. — Mort. — Lambertiana Dougl. — Mort. — ]nu;(ho Scop. — A souffert. Abies nobilis Liudl. — Il a souffert, mais n'est pas mort; peut-être se remellra-t-il. — Picea L. [pectinata Lamk. — taxi folia Desf. — argenlea De Chambr.). — Des exemplaires énormes âgés de 75 ans sont bien malades. D'autres de 20 à 30 ans sont tout à fait morts. On consi- dérait cette espèce comme tout à fait acclimatée. Ce qui lui est arrivé est l'un des phénomènes les plus inattendus de Phiver dernier. 88 Abies IVordniunulaua Stev. — Ce n'est selon Parlatorc qu'une forme (le la précédcnle. Il n'est donc pas étonnant qu'elle ait été atteinte. Cependant les exemplaires ne sont pas morts. J'espère qu'ils se rétablironl. — balsaniea L. — Morts ou peu s'en faut. — Ne vit pas vieux chez nous. — Plimapo Boiss. — Sont presque tous morts ; plusieurs n'ont eu que la tête gelée et survivront. Ils seront en tout cas totalement défigurés. — grandis Dougl. [lasiocarpa Lindl.) — Est perdu. Des exemplaires avaient leurs feuilles gelées presque chaque liiver; mais n'en mouraient point, chose extraordinaire chez les Conifères. Pendiint les deux avant derniers hivers qui furent très-doux, ils conservè- rent leur feuillage. Cette année, ils sont perdus, quoique quelques rameaux inférieurs aient conservé de la flexibilité pendant l'été. Il faut renoncer ici à cultiver cette espèce avec chance de durée. — Menzlcsll Lamb. — Deux forts exemplaires dont l'un, fort alleiiit, a péri en été, l'autre a beaucoup souffert, mais se rétablira proba- blement. — oricntalls Poir. — A souffert, mais ne périra pas. Cedriis atlaiitlca Manetti. — Mort. Je ne possédais plus qu'un petit exemplaire abrité. Précédemment, j'avais perdu les autres, ainsi que le C. Deodora Lindl. et le C. libani. En 18Ô0, je possédais de forts C, libaiii âgés de 25 ans. Ils périrent pendant l'hiver de 1829-30 et depuis ce temps, à quatre reprises différentes, j'ai essayé en vain de le réintroduire. Il y a longtemps que j'ai dû renoncer également à la Cuninghamia sinensis II. Br. [P. Innceolata Desf.), quoiqu'il existe un exemplaire fort, planté il y a longtemps à Velui près de St-Trond dans le parc de Madame Emile de Lexliy et qui continue à vivre, ^Velliii;(toiila gigaiitea Torrc}-. - Complélemenl perdus. Ils étaient plantés (l('|.uis vingt ans \ haul.s de 12 mètres, le tronc très-robuste a\ ait l"'7u de diamètre à terre, et à un mètre de terre l'^'-iO; quelques branches basses qui avaient été rccouveites par la neige, sont restées vertes une partie de l'été. .Aujourd'hui, tout est mort. C'est la perte la plus regrettable (jue j'ai faite. Il y a longtemps (juc j'avais dû renoncer au Se(ju(j>(i schipe/'i'ircus, i\oi\l (juelqucs exemplaiies vivent dans la vallée de la Meuse, tout en |)erdant leurs feuilN'S qui gèlent pendant l'hiver. lilhori'driiM dmirreiiM Toi-re> [Craigaiin Mnir. — Tfiii;/a tjifjautea 89 Carrière non Nuttal). — Complètement mort. C'est une déconvenue presque aussi grande que la perte des Welling tonia. Mes Liboccdriis plantés il y a environ 15 ans avaient 6 à 7 mètres de hauteur et avaient au pied un mètre de circonférence et îiO centimètres à un mètre du sol. Bfota orieiitalis L. et ses variétés. — La plupart sont morts. D'autres sont très-alteints. Tliuyopsijï dolabrata Sieb. — A iiien résisté; je ne l'ai pas placé dans la liste des plantes complètement indemnes, parce que quelques feuilles ont été fortement roussies et que je ne puis parler que d'après un seul exemplaire, haut de moins de 2 mètres. Cuprcssus tkuyoidcsL. — ^"est pas mort, mais il ne prospère pas. — Lawsoulaua Murr. [Boiirieri Dcne.). — Plusieurs sont morts. Les autres le sont à moitié. Cette espèce n'a jamais bien réussi chez moi. Dès que les exemplaires dépassent la hauteur de deux mètres, ils se déforment et sont mal fournis de rameaux latéraux. — nutkaeiisiis Lamb. {T/mrjopsis boreaiis Fisch.) — Espèce ti-ès- recommandable, quoique je la place dans la présente liste, paice que quelques rameaux récents ont gelé. — obtnsa Sieb. — Complètement mort. Ne pas le confondre avec son voisin le C. pisifera^ qui n'a pas souffert. — sempervlrene L. — Il y a longtemps que j'ai renoncé à cultiver le Cyprès ordinaire. ]l gèle à 6 ou 7 degrés. Si je le mentionne ici, c'est pour citer le fait singulier qu'il en existe deux forts exemplaires âgés de 60 aus dans le parc de Mad. la comtesse de Clérembault, à Kinkcmpoix près de Liège. M. Ferd. De Soer qui les y avait plantés, m'a assuré que les sujets qu'il en avait obtenus de graines ou de boutures n'avaient pas résisté au plein air. Juniperiis driipacea Labill. — Mort. — excelsa VVilld. — Mort. Taxus baccata L. — La catastrophe arrivée aux Ifs est l'une des plus imprévues. J'en possédais un grand nombre, les uns âgés de plus de 70 ans, d'autres d'âge moyen ou jeunes. Les trois quarts sont morts, d'autres à moitié perdus; un petit nombre se sont monircs indemnes. On pouvait croire cet arbre complètement rustique et presque indigène. adpressa Gord. — Mort. Quelques rameaux inférieurs sont restés verts pendant l'été. 90 Crphnlota\uA pedunrulnta Sicb. — Mort. — — vnr. Koraiana Sicb. — Mort. — Fortuncl Hook. — Mort. — drupaoca Sicb. — Mort. Je ferai toutefois observer que les racines ont conservé «le la vie cbez quelques exemplaires de ces trois Cepha- lotaxus, car pendant l'été quelques bourgeons ont essayé de se développer près de terre à la base du tronc. Torreya srandis Fortune. — Mort. — calirornlca Torr. [myristica Hook.) — Mort. §. 2. — Autres végétaux à feuilles persistantes. a) — iV'ont presque pas souffert : Slahonia aqulfolluni Pursli. — repeuH Don. — japonica DC. [Beali Curt.). — Les Muftonia n'ont pas fructifié celte année. Rvonymu.o radicaiiN Sieb. Hypci-lcuni calyeiiiiini L. lilioilodeudron ponticiiiti L. b) — Ont été fortement atteints : RuNcu.i aculeatus L. — La moitié sont morts, bien (ju'ils ayent été piotégés par la neige. Daphne Laiireolik L. — Alort. — McKcreum L. — Ont un peu fleuri, mais sont morts *-n été. Aiitriilia japonica L. — Ont été gelés jus(in'au i)ied, d'où ils ont ie[)oussé pendant l'été des jets vigoureux. PrunuN LauroceranuM L. — Comme les Aucuba. — luNltanlea L. — Comme les Aucuba. Depuis plusieurs années, ces trois dernières espèces n'avaient plus gelé, de sorte que leurs branches étaient fortes. Mahonla Japonlra Thunb. — A gelé jus«)u'au pied, d'où quebjues brindilles ont poussé pendant l'été. Il<'\ n(|nirolinni L. — Pres(jiie tous ont gelé, mais ils ont repoussé piMidani, ré'li', les uns du pied, les .-lulres sur le tronc mcMiic BiixuM («rnipervIri'iiM L. — .le posséd.iis un liès-grand nombre de Buis ilont j)lusicurs fort âgés. Tous ont subi le sort des Ifs. L'nc bonne 91 moitié sont morts; d'autres repoussent du pied ou sur le tronc 5 un quart peut-être n'ont pas souffert. Hedera MellsL L. — Ont été fortement atteints, mais la plupart repous- sent du pied ou sur la tige principale. Un petit nombre n'ont pas subi de dommage. Si je n'ai pas à parler d'un plus grand nombre d'arbustes à feuillage persistant détruits ou maltraités par l'hiver, c'est qu'après de tristes expériences, j'ai depuis longtemps renoncé à cultiver une partie de plantes de cette catégorie déclarées rustiques dans les catalogues, sans doute parce qu'elles résistent au froid dans le centre de la France ou sur les côtes de l'Océan. Il serait désirable que dans les catalogues destinés à la Belgique on renonçât à ces indica- tions erronnées. § 3. — Arbres fruitiers. C'est aussi un désastre que j'ai à enregistrer. Pypus communis L. — Nos pyramides âgées de vingt ans sont perdues; quelques-unes repoussent sur le tronc, presque toutes du pied. Nous avons aussi perdu beaucoup de poiriers en espalier et d'autres dans les vergers. — Très-peu de fruits. Malus communis Lamk. — Presque aussi maltraités que les poiriers dans le potager et à la muraille. Dans les vergers, le nombre des morts est moins élevé. Les pommiers en cordon sont détruits. — Récolte des fruits presque nulle. Cerasus avium L. — Les cerisiers ont moins souffert ; il n'eu est mort que quelques-uns. — Récolte passable en comparaison des autres arbres fruitiers. Prunus tlomestica L. — Les pruniers ont encore moins souffert que les cerisiers. — Récolte insignifiante. — • Armeniaca L. — Les abricotiers en plein vent sont morts. En espalier, ils ont presque tous échappé. — Aucun fruit. Pcrsica vulj;aris Mill. — Les pêchers ont tous horriblement souffert. 92 Fhisioiirs sont morts; d'autres repoussent du pied ou sont mutilés. — Les variétés noniniées Brugnons sont toutes mortes. — Aucun fiuit. Cyiloiila vul^nri.** Touinf, — Les poiriers de coing ont généralement péri. Quelques-uns ont échappé. — Aucun fruit. MeMpiliie sermanica L. — Mort. Dlospyro»! vir^lniana L. — (En espalier). L'arbre est détruit, mais repousse du pied. Morus nisra L. (En espalier). — Ont peu soalllert. — Aucun fruit. Aiiiysflalnn comniiiiii» Lamk. (A coque dure). — X'esl pas murt, mais a été fortement atleinl. — Pas de fruits. Rlbe«) Gi'oaHularia et riibriitu L. — Les groseillers ont assez bien résisté. — Récolte passable. RnbuM Idacus L. — Même observation. — Récolte faible. l'orituM man L. — A résisté, mais n'a pas fructifié. Corylus Avellana L. — Beaucoup de rameaux gelés et presque pas de fruits. Ils repoussent du pied. Jusianfl rejEla L. — Les jeunes pousses ont été gelées. Il n'y a eu que quelques noix. Cantanea vcsca fiacrtn. — Les vieux arbres ont souffert, mais n'ont en définitive perdu que quelques branches. Parmi les arbres de ItJ ans davantage, plusieurs sont morts, d'autres repoussent du pied. Quant au taillis, les pousses de trois ans ont péri, mais pres(jue tous repoussent du pied. — La floraison très-retardée n'a produit que de très-petits marrons, mal développés. FiruM Carica L. — On les arait rendus à l'air libre fin-d'avril. Les froids de ce mois et de mai ont détruit les fruits qui auraient mûri en été. Vltls vioirera L. — Presque toutes les vignes à la muraille sont gelées, mais fort peu ont péri. Elles repoussent vigoureusement du pied Quelcjues-unes (jui ont échappé à la gelée, ont donné des raisins qui n'ont mûris que très-imparfaitement. Les fraisiers {Fragaria vesca) n'ont pas à figtu'cr ici, n'étant pas dans la catci;oric des arbres on arhnstes. Il n'ont pas d'ailleurs souflert, et ont doiniti une récolte sudisante. 95 V. — CONCLUSIONS. II n'y a certainement pas eu chez nous depuis 75 ans d'hiver semhlable à celui-ci, puisque les Ifs et les Sapins argentés, plantés alors, n'avaient jamais souffert. Si le hameau de Longchamps a éprouvé des dom- mages beaucoup plus sévères que des localités qui n'en sont éloignées que de cinq kilomètres (telles que Waleffes- St-Pierre), il est probable que cela tient à son altitude moindre et à l'humidité qui règne près de la rivière du Geer et autour des sources. Les ravages du froid (abstraction faite de sa grande in- tensité) auront sans doute été aggravés par l'époque pré- coce et la soudaineté de son apparition, après deux années humides qui avaient donné un grand essort à la végéta- tion. La bise, la sécheresse et les gelées d'avril et de mai auront complété le mal. Les jeunes pousses non aoùtées des Conifères ont souffert plus que celles des arbres à feuilles caduques, ou pour mieux dire ces derniers et les arbrisseaux de la même catégorie (exception faite des arbres fruitiers) n'ont souffert que très-exceptionnellement. Il est tristement curieux que ce soient précisément les arbres fruitiers qui ayent été frappés autant que les Conifères, non-seulement les espèces de la famille des Rosacées, telles que poiriers, pommiers, coignassiers, pêchers, abricotiers, pruniers, cerisiers, neffliers, mais encore ceux qui appartiennent à d'autres familles comme les noyers, châtaigniers, noisettiers et vignes. Quant aux plantes vivaces à fleurs, elle n'ont rien montré de particulier, ayant sans doute été protégées par la neige. Il est remarquable que la floraison de plusieurs d'entre 94 elles (jui sont Irès-précoccs (Anemone liepatica, Primula (jrandiflora et Auricula, Galanthus nivalis, Crocus vermis y Narcissus Pseudouarcissus) n'a élé ((iie peu ou point retar- dée. Je comprends et j'éprouve moi-même le décourage- ment de ceux qui aiment les collections de Conifères. Mais rédcxions faites et après avoir porté le deuil de nos beaux arbres perdus, je suis d'avis que nous ne devons pas renoncer à ce genre de culture. En effet, puisque l'on prend bien son parti de cultiver à nouveau chaque printemps les plantes annuelles, pour- quoi renoncerait-on à planter de beaux arbres que nous avons vus prospérer sans encombre pendant un quart de siècle et davantage, sans avoir à subir un pareil hiver? On a commencé sans hésitation à replanter les arbres fruitiers. Il faut faire de même pour les Conifères. Seule- ment, il y a lieu de tenir compte des espèces qui ont souffert ou sont mortes, pour ne pas planter de nouveau les mêmes espèces aux places de choix qui doivent être réservées exclusivement aux arbres de position (jui ont fait preuve cette année d'une véritable rusticité. NOTICE SUR LES ÎILLEOLS F0BESTIE8S DE BELGIPE PAR Alfred WESMAEL, architecte «le jardins. Quant on étudie sur le vif un grand nombre d'échan- tillons d'une môme espèce, on acquiert la conviction que les caractères considérés comme invariables, sont sujets, au contraire, à des variations. La récolte de nombreux rameaux de Tilleuls m'a conduit à faire une étude sérieuse des espèces quon rencontre en Belgique soit dans les bois, soit le long des promenades publiques. A ma reconnaissance, trois auteurs se sont occupés spécialement de ce genre. Ventenat a publié une monogra- phie dans le tome IV des Mémoires de Vlnstitul de France. Courtois est l'auteur d'un Mémoire sur les Tilleuls d'Europe, qui a paru dans le tome IX des Mémoires de l'Académie de Belgique. Bayer a publié une excellente monographie 9G du genre dans les Bulletins de la Société de zoologie et de botanique de Vienne (1802). C'est de ce dernier travail que je me suis servi pour l'étude des Tilleuls de Belgique. Les organes qui servent à caractériser les différentes espèces, sont au nombre de six : les feuilles, les pétioles et les rameaux, les bractées, les fleurs, les styles et les fruits. Ces différents organes peuvent présenter les caractères suivants, qui se groupent en deux sections Tune antagoniste de l'autre. 1" GROUPE. A. Bractées pétiolées. B. Base de la feuille incisée, subcordée ou cordée. C. Feuille entière. D. Feuille glabre à la face inférieure. E. Inflorescence plus courte ou égalant la feuille. F. Bractée plus courte ou égalant l'inflorescence. G. Rameaux et pétioles glabres. H. Base du style glabre. 1. Fruit oblong (non globuleux). ^'"'^ GROUPE. A* Bractées sessiles. B* Base de la feuille entière. C* Feuille lobée, D* Feuille pubescente à la face inférieure. E* Inflorescence plus longue que la feuille. F* Bractée plus longue (jue rinflorescence. G* Rameaux et pétioles pubcscents. H* Base du style poilue. r Fruit globuleux. 97 Les caraclères de ees différents organes peuvent être soumis à certaines modifications suivant la place qu'ils occupent et conséquemment sur un même arbre. A. Bractées. 1" Chaque fois que la bractée supérieure est pétiolée, toutes les autres bractées du même rameau sont pétiolées. "2° Rarement les bractées supérieures et inférieures d'un même rameau sont sessiles et les moyennes pétiolées. B. Base des feuilles, 1" Ordinairement, les feuilles supérieures, et consé- quemment celles frappées directement par le soleil, sont longuement pétiolées à base arrondie, tronquée ou émar- ginée. 2° Ordinairement, les feuilles inférieures, et consé- quemment celles frappées par la lumière diffuse, sont plus petites^ plus courtes et plus larges, et la base souvent sub- cordée. C. Marge des feuilles. Les feuilles naissant sur les rameaux des arbres cul- tivés en têtards et celles qui existent sur des rejeltons radicaux sont toujours plus grandes et souvent lobées. D. Pubescence des feuilles. La pubescence est variable. La face supérieure est ordinairement glabre ou couverte de poils caducs ou pré- sentant quelques poils rares. La face inférieure est ou 1)8 glabre ou à pubescence clécidue, ou bien bérissée, velue ou tomenleusc à j)oils étoiles. Les angles des nervures peuvent èire glabres ou velus. E. Inflorescence. Le pédoncule et les pédicelles s'accroissent avec la feuille; ils n'ont tous leurs caractères quau moment de Tan thèse. F. Longueur des bractées. Les bractées sont plus courtes, de même longueur ou plus longues que rinflorescence. 1*^ Sur les jeunes cymes, les bractées sont plus longues. ^'^ Sur les cymes fleuries, les bradées les égalent. 3° Sur les cymes fructifères, les bractées sont souvent plus longues. 4° La largeur des bradées peut varier d'après la na- ture du terrain. G. Pubescence des rameaux et des pétioles. Les rameaux de Tannée et les petioles sont souvent |)ubescenls ; toutefois, dans la suite : 1° La pubescence des jeunes rameaux est souvent dense, plus tard caduque ; quelquefois quelques poils épars persistent. 2" La pubescence disparaît complètement. 5° Chez T. jjarri/olia, la pubescence est un cas des plus rares. ]]. Sfijle. Le style est on i^labre ou poilu à la base seulement : 1 ' Pendant la floraison, il peut être plus coiu'l et gla- 99 briuscule; après Taiitliese, il peut s'allonger et devenir pubescent à la base. 2° Sur le même arbre, on peut observer des styles à base glabre ou poilue, I. Fruits. Les fruits des Tilleuls sont très-rarement globuleux ; ils sont ordinairement subglobuleux, oblongs, ovoïdes ou pyriformes. Le jeune fruit est toujours lisse; plus tard, à la matu- rité, il présente cinq côtes plus ou moins proéminentes. Notre étude sur les Tilleuls de Belgique comprend trois espèces : T ilia parvi folia Ebrh. Tilia parvifolia-rjrandifolia Bayer. Tilia grandifolia Elirb. Tableau synoptique des espèces. ( Inflorescence pendante 2. ( — érigée T. parvifoiia. [ Feuilles fermes concolores .... 7". jtarvifolia-grandifolia. \ — molles discolores .... 7". grandifolia. I. Tilla parwirolia Ehrh. Beitr.^ 5, p. 159. Feuilles généralement petites, fermes, le plus ord. gla- bres, gf/a?(q'Mesinférieu rement, angles des nervures présen- tant des poils rougeàtres ou jaunâtres. Limbe de formes variables, symétrique ou asymétrique, entier, incisé, sub- cordé ou cordé ; pétiole long. Inflorescence muUiflore en corymbe érigé, axe primaire de longueur variable soudé avec la bractée sur la moitié de sa longueur, la partie libre généralement dressée, plus courte, plus longue ou égalant la feuille. Bractée pétiolulée ou sessile, plus 100 courte, plus longue ou égalant l'inflorescence. Fleurs petites, pâles, odorantes, à pédoncules nus à la base. C-o- role plane. Étamines nombreuses d'inégale longueur, libres, très-rarement soudées à la base. Style glabre, plus rarement poilu à la base, s'allongeant après Tantlièse. Fruit pelit, oblong ou subglobuleux, apiculé au sommet qui est arrondi ou déprimé, les jeunes floconneux-tomen- teux, glabres plus tard. Écoree du tronc lisse jusqu'à 20-50 ans, puis marquée de longues et fines gerçures longitudi- nales, celle des rameaux purpurine, généralement glabre. Enumeration des formes. ABCDEFGHI. i. T. parvi folia Ehih. var. ulmifolia Scop. Place communale, Boisieux (II^), Mons, Ilyon (II*), Casleaux {H'). A BCD E* F G III. 1. T. parvifolin Ehrh. j3. cyniosa Rchb. Bois. Proyon, hameau du Troz (Le.) Sirail ! ABCD*E F G H(?)I. I. T. parvi folta Ehrh. var. rugosa. T. rugosa Ilort. Jardin de l'école des filles. Niniy (H«). A B* C D E F- G II I. 1. T. pnrvifolia Ehrh a. ovali folia Spach. variegatu Ilorl. Pépinières. Vilvorde (B'). 2. Till» parvirolla-^raiidirolin Bayer Vcrltand. zool.-botan. Gesell. in \Vir7i, i8()2. Feuilles fermes, glabres, rarement poilues, concolores ou iVun vert pâle inférieuremcnt ; poils des angles des nervures de couleur pâle. Inflorescence multiflore pni- dantCj pédoncules nus ordinairement à la basc^ très-rare- 101 ment ailés. Corolle plane; filets libres à la base ou soudés; style s'allongeant après l'antlièse ; fruit intermédiaire entre celui i\e T. parvifolia et T. grandi folia, rarement lisse ord. ligné ou côtelé. Rameaux et pétioles ord. glabres, très-rarement pubescents. Enumeration des formes. A B C D E F G H I. 1. T. intermedia DC. a. europaea. Place communale. Boussu (H'). A B C D* E* F G H* I. 1. T. floribunda A. Braun, in herb. Martius ! Environs de Tiriemont. Thilens ! ABCD*E FG II (I?) 1. T'. /t!/6nrfa Bechstein. Environs de Laeken (B'). A B* C D E* F G H I. 1. T. obliqua Hort. Dunes. Nieuport (F. Occ.) Muller! 3. Tilia grandifolia Ehrh. Feuilles molles, vertes, opaques, poilues, faisceaux de poils pâles, limbe variable comme forme et comme gran- deur, vert inférieurement. Inflorescence pauciflore, rare- ment multiflore, pendante; pédoncules nus à la base. Corolle plane ; filets libres à la base ou irrégulièrement soudés ; style s'allongeant beaucoup après l'anthèse ; fruit ligneux, dure, régulièrement côtelé, souvent gros, globu- leux, oblong apiculé ou déprimé, côtes souvent aiguës. Bractée longuement dépassée par la feuille, décurrentes presque jusqu'à la base. Rameaux velus, ponctués ou ver- 10^2 ruqueux, (run vcrl cendré, ou rougcàtrc. Ecorce tics vieux troncs d'un gris roussàire, rimeusc. Branches érigées, grosses, touffues, formant une tète ovale ou pyramidale. Enumeration des formes. ABCDEFGH 1. \. T. praecox Ilort. Parc de Bruxelles. 2. T. corylifolia Hort. — Feuilles nullement lobulées, cordées oblique- ment à la base. Parc de Bruxelles. 3. T, europaea L. ? — Feuilles légèrement allongées. Jardin du Vauxhall. Mons. ABCD*EFGH* I. i. T. lalehradeata Hort. Place communale Niray (H'). ABCD EFGHI. T. platyphyllos Scop. T. grandifolîa vera Auct. IIosl in Schcd. Place communale. Nimy (H'). ABCD*EFG*ni. T. pauci flora Hay ne. Place communale. Nimy (IP). COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA ^ ^ SOCIETE ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE TOME DIX-NEUVIÈME DEUXIÈME PARTIE ANNÉE 1880 BRUXELLES AU SIEGE DE LA SOCIÉTÉ JARDIN BOTANIQUE DE l'ÉTAT Conseil d'administration de la Société royale de botanique de Belgique pour l'année 1880. Président : M. J.-J. Ivicrx. ; 1 Vice- Présidents : MM. Éd. Martens, F. Muller et L. Pire. Secrétaire : F. Crépin. Trésorier : L. Coomans. Conseillers : MM. Ch. Baguet, mm. H. Gille, J.-E. Bommer, É. Marchal, G. CaRRON, Ém. RODIGAS, Ch. Gilbert, C. Van Haesendonck. A. GlLKINET, COMPTES-RENDUS DES SÉâNCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. ANNÉE 1880. Séance mensuelle du 10 janvier 1880. Présidence de M. Kickx. La séance est ouverte à 6 1/2 heures. Sont présents : MM. Carron, V. Coomans, Determe, Th. Durand, Gravis, Hartman, Marchai, Muller, Sonnet; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de rassemblée générale du 7 dé- cembre 1879 est approuvé. Seulement M. Carron fait remarquer que le procès-verbal le comprend parmi les membres du Conseil de la Société nommés commissaires pour l'organisation du Congrès, alors qu'il était déjà nommé commissaire de la Société royale Linnéenne. Son nom doit donc disparaître de la liste des commissaires de notre Société. 6 Correspondance. MM. Haynald et J, von Sachs remercient pour leur nomination de membres associés de la Société. - M. le D' Aschman fait connaître qu'il ne tardera pas à transmettre le compte-rendu de riierborisation générale de 1879. Ouvrages reçus pour la bibliothèque. Echange avec le Bulletin. VAthenœum Belge, N'' 24. Journal of the Royal Microscopical Society. N° 7 (2 fasc). Revue Savoisienne. ]\" 11. Bulletin de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen. 14^ année. 2'' semestre. The American Journal of Science and Arts. N" 108. Société entomologique de Belgique. — Compte-rendu de rassemblée mensuelle du 6 décembre 1879. Trimen's Journal of Botany. ]\° 205. Annales de F Observatoire royal de Bruxelles. INouvelle série. Tomes I et II. Annuaire de l'Observatoire royal de Bruxelles. 45' et 46*^ années. Feuille des jeunes naturalistes. ^° 11. Revue des sciences naturelles. N" 5. Bulletin de l'Académie royale des sciences ^ des lettres et des beaux-arts de Belgique. N° 1 1 . Brebissonia. N° 5. L'Amico dei Campi. N° 11. Botaniska Notiser. iN*" 6. Botanische Zeitung. N°^ 49 et 50. Bulletins des travaux de la Société Murithienne. 6 fascicules. Guide du botaniste sur le Grand St~Bernard, par P. -G. Tissière. Aigle, 1868. In-lS*». — Guide du botaniste en Valais, par le chanoine Rion. Sion, 1872. In-lS". — Guide du botaniste sur le Simplon, par E. Favre. Aigle, 187S. In-18''. — Notice sur le chanoine L.-J. Murith, par P.-G.-Tissière. St-Maurice, 1862. In-18". (Dons de la Société Murithienne). Bulletin de la Société belge de géographie, N° 5. Dons des auteurs. Destruction of obnoxious Insects, by De H. -A. Hagen. Cambridge, 1879, in-8°. A Synopsis of the hardy cultivated Sempervivum, by J.-G. Baker. Lectures, com mnnicat ions. M. Th. Durand donne lecture d'une notice deM.Pittier, qui sera insérée dans le compte-rendu de la séance. DISTRIBUTION DES GENTIANES JAUNE, POURPRE ET PONCTUEE DANS LES ALPES DE LA SUISSE, par H. Pittier. Il y a quelques temps, mon attention fut attirée par un passage d'une communication de M. St-Lager à la Société de botanique de Lyon {Annales, W" année, I, p. 4). Il avait été frappé, disait-il, du fait que dans les Alpes de la Suisse et de la Savoie, les terrains calcaires présentent une abondance considérable du Gentiana lutea L., tandis que sur les terrains siliceux les G. purpurea L. et G. punc- tata L. paraissent prédominer à l'exclusion du premier. Une idée exprimée aussi vaguement prête tellement à 8 l'équivoque, surtout en ce sens qu'elle autorise à considé- rer ces trois espèces comme caractéristiques de certains terrains, qu'il ne me parût pas superflu d'aller jusqu'au fond de la question en examinant si réellement elles peu- vent jouer un tel rôle. Je donne ci-après les résultats auxquels je suis arrivé, grâce surtout aux renseignements que m'ont fourni quelques naturalistes de mes compa- triotes. Qu'il me soit permis de leur adresser ici l'expres- sion de ma reconnaissance. Avant tout, il ne sera pas inutile d'exposer en quelques mots la constitution pétrographique des Alpes suisses. En thèse générale, celte immense muraille présente en son milieu une large bande de roches cristallines, essen- tiellement siliceuses, parallèle à la direction générale de la chaîne et courant de l'une de ses extrémités à l'autre. Ces roches s'élendant de là fort avant sur le versant sud, de manière à y être de beaucoup prédominantes. Au nord, elles ne dépassent pas la chaîne principale des Alpes bernoises et glaronnaises et sont bordées par une bande très-développée de roches secondaires en partie calcaires. En restant toujours dans les généralités, on peut dire aussi que la partie des Alpes suisses au nord du Rhône et du Rhin est formée par des roches de la période secondaire, à l'exception de la partie comprise entre l'Allels et le Tôdi, tandis que la partie au sud de ces deux fleuves du Mont-Blanc à la Bcrnina et au Piz-Buin est en majeure partie constituée par des roches primaires où l'élément siliceux prédomine. Au nord, les calcaires sont bordés par la molasse. Voici maintenant les données que j'ai pu recueillir sur ces trois espèces et leurs hybrides. Gentlana latea L. 6assi:v du Rhône, [0 Siations calcaires : Monts de Caux, lOOO"» (Schn.); Tompey 1500™ (Fav. P.); Bretaye, 1700"; Anzeindaz, 1900'»; Bovonnaz, iOOO™; Javer- naz, I900«>; Montet, 600-^; Monts de Chiêtres, SOQii (P.); Val Treiscœurs (Rion); Mayens de My, IBOO"»; sous Domin, 2000'n (P.); Alpes au-dessus de Sion et de Sierre (Pp.); Clavinen^ 1800'n (P.); Alpe inférieure de Saxon, lOOOm (Rion); Catogne de Sembrancher, ISOO^ (Chan. Fav.); Val d'Hliers (Murith); Lac Taney, UOO^ (P.); le Môle en Savoie, 1850^ (Reut); 2" Stations siliceuses: Haut de MorcIeS; ISOO""; Creux de Dzéman, 1800°» (P.); Glacier du Rhône, 2000°» ^Ler.); Kehiraatten dans le Binnen- Ihal, 1800™ (P.); Simplon ; Saas; Zermatt (Pp.) ; La tiietaz dans la vallée des Anniviers, UOO"» (P.); Mayens de Sion, 1S00°» (Wolf.); Cleuson de Nendaz, 2100" (Rion); au-dessus de Lourtier de Bagnes; Trient (Chan. Fav.). Bassin DE l'Aar. l» Stations calcaires: Jaman, leOGn»; Moléson, 1800™; Vallée de l'Etivaz; Parey, 1800°»; Gsteig, 1200°»; Dungelalp, 1800°»; Col. du Nûschcl, 1800°» (P.); Chaîne du Stockhorn : Hohgant (de R); [ffigenthal, 1600°»; Hahnenraoos, 1900°»; Engstligenthal (P.); Gunzenen (Brown;; Rothhorn, 2000'»»; Nesselstock; Pilate, 2000™; Rigi (molasse et nageifluh argilo-calcaire), 1800°» (Krauer); Etzel (molasse) 1100"»; Hoherhoiie (molasse), 1200°» (Moritzi). 2" 5/a^ïons cr/s^a^^ntes .• Scheideck ; Wengernalp, 2100°» (Brown). Bassin du Rhin. 1° Stations calcaires: Hoïnli, 1100™ (molasse); Calanda ; Scesaplana (Moritzi). 2" Stations cristallines : Aucune station connue de nous. Bassin de l'Inn. lo Stations calcaires : Aucune station connue de nous. 2» Stations siliceuses : Alpes de Capella (Fav.) ; Val Bevers (Ler. Pp.) ; entre l'Au et Bevers (Thom.) Cellerina (Moritzi); Val Rosegg (id.). Bassin du Pô. Station siliceuse : la Baux (St-Bernard), 2000°» (Tiss ). Station calcaire : Vallée de Vertosan (G. et B.). 10 Gcntlniia Thomusli Hall. f. (lutea X purpurea). Bassin du Rhône. Stations calcaires : Vcrraux, ICOO"" (Pp.) ; Argentine, 2000'» (Jiicc.) ; Bovonnaz, iOOO™ (A. Th.); Dent rouge (M. Borel); Javernaz, lOOOm (Chp. T.). Stations siliccîtses : Ad moles glaciales Khodani (Gaud.); Glacier de Zinal (do R.); Clcusen de Nendaz, 2100™ (Rn.). Bassin de l'Aar. Stations calcaires: Chaudes, 1600™ (Pich.); Sccx rond (Jacc.) ; Gsteig (Fischer); Muhlealp (Glaris. flysch), 2000»" (Heg.). Bassin de l'Inn. Station siliceuse : Val Rosegg (Pp.). Geutlaiia Charpentier! Thom. (lutea X punctata). Bassin du Rhône. Stations calcaires : Pâturages de la Dent rouge (Borel); les Outans (.lace). Bassin de l'Inn. Stations siliceitses : Val Bcvers (Mt.1; Val Rosegg (Pp.). Gentlana purpurea L. Bassin du Rhône. Statio7îs calcaires : Monl-Folly, ]700ni (Pp.); les Agiles, 1600m (Fav. P.); Chamossaire, 2000™ (P.); Isenau, ISOO™ (Ler,); Taveyannaz, 1700™ (P.); Anzeindaz, 1900™ (Ilall.); Nant, l^OO™; Javernaz/lOOO"» (id.); Donin^ 2100™ (P.); Catogne de Scmbrancher, 1800™; (Chan. Favre); Dent d'Ochc, 2000™ (Ler.); le Môle, 18J)0™; le Vergy, 2000™ (Rcut.). Stations siliceuses : Creux de Dzeman, 2000™ (Mrt.); Mùnstigertlial (Lagg.); Mayenwand, 1800™ (Brown); glacier du Rhône, 2000™ (Hall.); la Furka (Rn.) ; Egincnthal, 2000™ (Rz.) Kehlmalten dans le Binnenthal, 1800™ (P.); Pâturages du t«~implon (Chan. Fav.); Saas (Schl.); Zermatt. (Rn.) ; Cervin (Ail.); Evolèna, lôOO™ (Rn.); Vallée de Bagnes (Chan. Fav.); la Pierra, 2000™ (ïiss.). Col de Balnic, 2000™ (Ler.). Bassin de l'Aau. Stations calcawes : IMan de Janian (Veil.) Tourhière des Mosses, UOO™ (Ler.); montagnes de l'Etivaz (Ler.); Parey, (1800™ (Pieh.); Dungclalp, 1800™ (P.); Kyleyalp (Hrown); Niesen, 2200™; Stockhorn, 2000™; marais sur Ilabkeren, 1200™ (Hall); Ncsselslock (Krauer); H Pilate, 2000""; Rigi, ISOO»» (Gaud); Vallée d'Urseren (Hall.); Obersan- dalp (Heg.). Stations siliceuses: Grimsel, 1800°i (de R.) ; Vallée d'Urseren (Hall.); Golhard, 2000™ (Gaud.). fiAssiN DU Ruin. Stations calcaires: Kamor, 1700™; Speer, 1900™ (Pp.); Spliigen, 2100™ (Hall.); Stockberg, 1700™ (Frolich in Rh.). Stations siliceuses : Santa-Maria de Medels, 1800™. (Moritzi) ; Spliigen (Hall.). Bassin de l^Inn. Stations siliceuses : Val Revers ; Val Rosegg (Pp.). Rassin du Pô. Stations siliceuses : Pctit-Sl-Rernaid, 2100™ (Ail.) ; la Féline (G. et B.); Grand-St-Rernard, 2400™ (Tiss.); Mont-Rose, versant sud? (AIL). Gentiaua Gaudiniana Thom. (purpurea X punctata). Rassin du Rhône. Stations calcaires : Paneyrossaz, 2500™ (Mt.); Nant, 1500™ (id.). Stations siliceuses : Glacier du Rliône (de R.); Tsermontanax (Hausku.) ; la première station à 2000, la seconde à 2200™ (P.). Rassin de l'Aar. Alpes d'Urseren, stations calcaires et cristallines (Mt.). Gentiana punctata L. Bassin du Rhône. Stations ca/ca/res ; Taveyannaz, 1500™ (Hall.); Solalex, UOO™ (P.); Lavarraz, 1700™ (Chp. T.); Nant, 1500™ (Mt.); Javernaz, 1900™ (Hall.); Val d'illiers (Ml.); Cornettes de Rise, 2200™ (Mt.); le Vergy, 2000«>. (Rent.); la Tournette près d'Annecy, 2300™ (fiouv.) Stations siliceuses : Creux de Dzéraan, 2000™ (Mt.); Mûnstigerthal; Mayenwand, 1800™ (Lagg.) ; Source du Rhône, 2000™ (Hall.); la Furka (de R.); Arolla, 2400™ (Rn.); Tserraontanaz, 2200" (Hauskn.); Glacier du Mont-Velan, 2400™ (Chan. Fav.). Bassin de l'Aar. Stations siliceuses : Grimsel, 1800" (de R.); Gothard (Wahl.). Bassin du Rhin. Stations calcaires : Saentis, 2400™ (Pp.) : Kamor, 1700™ (Hall.) ; Montellin, 2200™ (Moritzi). 12 Stations siliceuses : Kreuslipass, aSOOm (Je U.) ; Durrenboden, 2I00n> (Mt.). Bassin de l'Inn. Stations siliceuses : Val Feet (Hchsleiner in Ilarb. d(^ R.); bords du lac de Sylvaplana, ISOO"" (Pp.); Val llosegg, 2901™; Val Bevers ; Alpes de Celleriiia ; Val Camogasc (Moritzi). Station calcaire : Septimer, veisanl mdrid onal, 2300'" (Pp.)- Bassin d( Pô. Stations calcaires : Gries (col du), 2400'" (de R.) ; Val Bedretto (Pp.) ; Glacier du Miage (de R.). Stations siliceuses : Val Bedretto; Val. Piora, 2000™!; Mont Camoghe, 2200'" (Pp.); Glacier des Fourchons, 2i00'» (Cban. Fav.); Glacier du ftliage(de R.) (i). Un seul coup d'œil sur rensemblc de ces données nous montre qu'on ne peut absolument songer à restreindre Tune de ces espèces à Tun des deux terrains. Toutes viennent indifTéremment sur les calcaires ou sur les roches siliceuses et c'est tout au plus si Ion peut dire que Tune ou l'autre ait une préférence marquée. Comme Moritzi et après lui Thûrmann Tout déjà observé pour le Gentiana hitca L., elles évitent les sols détritiques trop absorbanis et habitent surtout ceux qui sont peu profonds cl dont le substratum est massif; nous ajouterons, en outre, que dans les limites de leur extension horizontale et verticale, elles apparaissent ordinairement avec leur station. Le tableau suivant, où la dispersion dans chacun (I) \jn ceilain nombre des auteurs cités sont trop connus pour qu'il soit nécessaire d'inlerprétcr des abréviations dès longtemps consacrées par l'usage ; mais il n'en est pas de même pour tous, ainsi : Fav. /*. = Favral et Piltier in mat. inéd. p. la Flore vaud.; Pp. ^ Papon, in lilt.; C/ian. Frn^ := Chanoine Favre in litl.; r/c /?. = de Rulle in litt.; Lcr. = Leresclic in lilt.; G. et fi. = Gorret et Rich in Guide dans la vallée d'Aosle; Jacc. = .laccard in mat, inéd. 13 des bassins est exprimée suivant réehelle de Heer, donne une idée assez nette de ces limites d'extension, tout en servant de base aux considérations qui suivent. BASSINS. Limites extrêmes . d'extension SS < ♦ô verticale en mètres. Gentiana lutea L. . . 9 9 4 4 1 500-2100 — Thomasii H. f. . S 5 0 1 0 1500-2100 — Charpentieri Th. . < 0 0 1 0 1500-2100 — purpurea L. . . 7 6 4 3 3 1300-2400 — Gaudîniana Th. . 2 1 0 0? 0? 1500-2300 — punctata L. . . 5 1 i 7 8 1400-2400 Donc le Gentiana lutea est, sauf quelques exceptions, limité à la partie des Alpes suisses comprise au nord de la chaîne qui va du Mont-Blanc au Gothard et de là par la Bernina à l'Ortler ; le G. purpurea est circonscrit à peu près dans les mêmes limites, mais il s'avance un peu au delà de la chaîne par les cols du massif du Mont-Blanc; ces deux espèces deviennent de plus en plus rares à mesure qu'on s'avance vers l'est. Le G. punctata est commun dans les bassins de l'inn et du Pô, assez fré- quent dans les parties supérieures des vallées du Rhône et du Rhin; mais il ne franchit qu'exceptionnellement les chaînes qui limitent ces vallées au nord. Il devient d'autant plus rare qu'on s'avance vers l'ouest. Il est évident qu'un autre facteur, bien plus important que celui de la constitution chimique du sol, doit jouer ici un rôle prépondérant et je ne crois pas être loin de la u vérité en disant que la dispersion de ces trois espèces résulte de la situation de leurs centres de dispersion. La détermination de leur aire européenne vient à l'appui de cette idée. Le Gentiana lutea occupe une étendue considé- rable de notre continent. Répandu sur toute la Péninsule ibérique, il rayonne de là en Corse, en Sardaigne, aux Apennins et jusque dans les Alpes méridionales (Novare, Tyrol méridional, Vicentin, Istrie). A l'ouest et au nord de la chaîne des Alpes, il occupe les montagnes d'Auvergne, le Jura suisse et souabe, les Vosges et le Vorarlbcrg; ilexiste encore, quoique déjà très-disséminé, dans laForèt Noire et en Tliuringe et même jusque dans les Carpatlies. Comme je l'ai dit pour sa dispersion en Suisse, il devient donc de plus en plus rare à mesure qu'il avance vers l'est du continent. L^aire du Gentiana purpurea est loin d'être aussi étendue. Celte espèce est limitée aux Alpes de la Suisse, à l'exception de quelques rayons qu'elle envoie dans les Alpes de Savoie et peut-être dans la Tarentaise. Elle est essentiellement transalpine. Le G. punctata est, au contraire, une espèce cisalpine, dont l'aire est aussi très-reslreinte, puisqu'elle n'embrasse guère que les Alpes de l'Engadine, du Tyrol méridional et du Piémont. Ces divers faits m'amènent aux conclusions suivantes. Les Gentiana lutea, G. purpurea et G. punctata sont abso- lument indépendants de la nature chimi(iue des terrains sur lesquels ils croissent. Dans leurs aires respectives, c'est plutôt la nature physique du sol, c'est-à-dire son mode d'aggrégation qui détermine leur station. Ces espèces ne jouent donc à ce point de vue aucun rôle caractéristique. Leurs aires sont dépendantes du centre de dispersion, qui est transalpin pour les doux premières, cisalpin pour la dernière. I IS M. Gravis lit la note suivante, qui sera insérée dans le compte-rendu de la séance. Après cette lecture, il soumet à l'examen de l'assemblée quelques préparations anatomi- ques qui concernent certains points traités dans sa noie. NOTE SUR LES EXCROISSANCES DES RACINES DE L'AUNE, PAR A. Gravis. Dans une précédente séance, j'ai eu l'honneur d'entre- tenir la Société de quelques observations anatomiques, faites sur les excroissances des racines de l'Aune pendant les mois de février et de mars. De nouvelles recherches tentées en juillet dernier m'ont fait voir que le contenu des cellules parenchymateuses de ces excroissances varie un peu suivant les saisons. La différence s'accusait par une tendance plus marquée à la formation de granules (spores?) de diverses sortes. Voici en peu de mots ce que j'ai pu observer. 1. — Certaines cellules renfermaient un contenu amorphe d'apparence visqueuse, ressemblant plus ou moins au plasmodiumdu Plasmodiophora Brassicae, nou- veau Myxomycèle si jiien étudié par M. Woronin dans les excroissances des racines du chou. Des cellules voi- sines étaient remplies de petits granules serrés les uns contre les autres, et analogues, sous ce rapport, aux spores du même Plasmodiophora. 2. — Dans d'autres cellules, se montrait un groupe ovoïde de globules mesurant 4- à 5 p. de diamètre et jaunissant par l'iode. Lorsque la membranede ces cellules se trouvait ouverte, la masse de globules sortait tout entière en conservant sa forme. Par la pression, on pouvait parfois isoler quelques-uns des globules qui apparaissaient alors avec un très-fin pédicelle. Ces masses ovoïdes 16 pourraient donc bien être le véritable Schwzia, mais je n'ai pu voir dislinetement ni les hypiies, ni les grappes de spores représentées par la fig. 6 du travail de M. Woronin. o. — De très-nombreux petit corps de 1 p. environ de diamètre remplissaient d'autres cellules et étaient animés d'un mouvement molléculaire très-intense. J'avais déjà signalé ces corpuscules en hiver, mais ils étaient alorsbicn moins nombreux. Ce sont ces petits corps en mouvement que M. Frank(l) a décrit sous le nom de « Sprosszellchen » dans les racines déformées d'un assez grand nombre de plantes. Je les ai moi-même retrouvés en nombre vraiment prodigieux dans des excroissances radicales qui n'ont pas encore été signalées, je pense : dans les excroissances de VOmithopus perpusillus L. (2). 4-. — Enfin presque tous les autres contenus cellulaires décrits dans ma note du mois d'avril dernier ont été retrouvés : principalement les grains d'amidon et les vésicules réfringeantes. Celles-ci ne manquent pas non plus dans les excroissances de VOrnithopiis. Ces résultats ont été communiqués à M. Woronin qui vient de me répondre que depuis qu'il a étudié le Plasnio- diophora Brassicae, il croit, en effet, à la présence d'au moins deux organismes distincts dans les excroissances des racines de l'Aune : l'un serait un organisme plus ou moins proche du Plasmodiophora, l'autre serait un cham- (1) Ueber die Parnsiten inden Wurzclamchxoelltingen der Papilionaceen, von prof. B. Frank, dans le Botanische Zeitung, ^"21 (13 juin 1879). (2) Ces excroissances montraient, en outre, des hyphes très-visibles et parfois très-nombreux, ramifies, incolores, traversant diamétralement les cellules. 17 pignon à mycélium (Schinzia). — Resterait à savoir si ces deux organismes se trouvent en même temps dans toutes les excroissances de l'Aune. Il me paraît que le meilleur moyen de débrouiller cette question serait de provoquer la germination de toutes ces prétendues spores. Malheureusement quelques essais que j'ai tentés dans cette voie n'ont pas abouti. Une autre difficulté non moins sérieuse, comme le fait très-bien remarquer M. Woronin, c'est que les excrois- sances radicales de l'Aune vivent indéfiniment sans s'al- térer et ne mettent point les spores en liberté comme cela a lieu dans les choux atteints du Plasîuodiophora. D'ailleurs, la question des organismes parasites à l'inté- rieur des cellules est aujourd'hui fort controversée et les interprétations sont les plus diverses. C'est ainsi que M. Frank considère la grappe de spores du Schinzia Alni comme une touffe de « Haustorien » c'est-à-dire d'organes formateurs des « Sprosszellchen », lesquels pourraient encore se multiplier par bourgeonnement. La seule conclusion que l'on puisse tirer de tout ceci, c'est que le dernier mot est loin encore d'être dit sur ces singuliers organismes, et que de nombreuses recherches sont nécessaires pour élucider leur histoire. M. Crépin fait la communication suivante. Notre confrère M. le Docteur Bamps, de Hasselt, me prie d'attirer l'attention des membres de la Société sur une publication de plantes en nature entreprise par M. Charles Magnier, bibliothécaire de la ville de Saint- Quentin (département de l'Aisne), sous le titre de Plantae Galliae septentrionalis et Belgii. M. Magnier publiera dans 18 cette collection, qui paraîtra par centurie au prix de 10 francs, les plantes rares et litigieuses des départements de FAisne, de l'Oise, de la Somme, du Nord et du Pas- de-Calais et des provinces de notre pays. Pour les plantes françaises, il a déjà obtenu la collaboration d'un bon nombre de botanistes du nord de la France. M. le D' Bamps s'est chargé, pour la Belgique, de préparer les espèces rares et intéressantes de la Campine limbour- geoise. Il invite ses confrères de la Société à coopérer à l'œuvre de M. Magnier, par l'envoi des plantes rares ou litigieuses de notre pays. Comme l'exsiccata de M. Magnier ne sera publié qu'à un nombre assez restreint d'exem- plaires, les amateurs sont engagés à ne pas tarder à souscrire à cette publication. IVomiuation d'an membre effectif à Tie. M. le Docteur Woronin ayant versé la somme de cent cinquante francs est proclamé membre à vie de la Société aux termes de l'article 5 des Statuts. Nomination et présentation de membres effectifs. MM. Leclercq, Hage, Loze, Janssens et Vander- meulen sont proclamés membres effectifs. M. D. Laurent, horticulteur-pépiniériste et architecte de jardins, faubourg du Parc, à Mons, demande à faire partie de la Société. Il est présenté par MM. Marchai et Crépîn. M. Oscar Geraets, étudiant, à Hasselt, fait la même demande. Il est présenté par MM. Bamps ctCrépin. 19 M. Nestor Guénair, étudiant, à Huy, fait la même demande. Il est présenté par MM. Bamps et Crépin. M. A. Vander Bruggen, rue Belliard; 109, à Bruxelles, fait la même demande. Il est présenté par MM. Muller et Carron. M. Paul Briart, étudiant à l'Université, rue Bota- nique, 20, à Bruxelles, fait la même demande. Il est présenté par MM. Crépin et Muller. La séance est levée à 7 heures et 20 minutes. Séance mensuelle du 14 février 1880. Présidence de M. Bommer. La séance est ouverte à 6 heures 4-5 minutes. Sont présents : MM. Carron, Donckier, Th. Durand, Gravis, Marchai, Robie, Vander Bruggen, Vindevogel; Crépin, secrétaire. Le procês-verbal de la séance mensuelle du 10 janvier 1880 est approuvé. Correspondauce. Le Secrétaire donne lecture d'une lettre de M. le Car- dinal Haynald et d'un avis de M. Arthur Félix, éditeur, à Leipzig. 20 Ouvragées rcçii«4poiir la bibliothèque. Echange avec le Bulletin. The American Journal of Science. î\° 109. U Atlienœum Belge. i\°' 2 et 5. Bulletin de la Société botanicpie de France. — Revue bibliographique D. Comples-reutius des séances. N'* 2. Botanische Zeitiing. N"M à 7. Beviie Savoisienne. N" 12. Société entomologique de Belgique. — Comptes-rendus de l'assemblée générale du 26 décembre 1879 et de l'as- semblée mensuelle du 5 janvier 1880. Actes de la Société Llnnéenne de Bordeaux. Tome III. 3" et 4* livraisons. VAmico dei Campi. N" 12. Annales de la Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault. N" 5. Alti délia Societa ialiana dl scienze naturali. Vol. XIX. Fasc. IV. Vol. XX. Fasc. 5-4. Vol. XXÏ. Fasc. 5-4. Bericht iiber Thàtigkeit der St. Gallischen naturwisseîi^ schaftlichen Gesellschaft xcàhrend des Vereinsjahres 1877-78. Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou. iS"2. Bulletin de la Société belge de géographie. X" G. Nederlandsch Kruidkundig Archief. 5 Deel. 2^ stuk. Achtzihnter Bericht der Oberhessischen Gesellschaft fur Matur- und Ileilkunde. Bulletin, mensuel de la Société Linnéennc de Paris. X" 29. Bulletin de la Société des sciences physiques et naturelles de Toulouse. Tome III. Tome IV. I""* livraison. Feuille des jeunes naturalistes. iN'' 112. 21 Trimen' s Journal of Botany . IV» 206. Schriflen clerNaturwissenschaftlichen Vereins fur Schleswig- Holstein. Band, III. Zvveites Heft. Revue mycologiqiie. N" 1 . Nuovo giornale botanico italiano. N^ 1 . Bulletin de la Société Ouralienne (Tamateurs des sciences naturelles. Livr. 2. Brebissonia. N° 7. Dons des auteurs. Kritisches Verzeichniss aller bis jetzt beschreibenen Jun- caceen nebst Diagnosen neuer Arten, von Franz Buchenau. Bremen, 1880. ^1-8". Note sur des Safrans {Crocus) à fleurs monstrueuses. In- 8". — Observations sur des Marronniers hâtifs {Msculus Hippocastanum L.). In-8° — Notions sur l'organisation des fleurs doubles et description de la fleur du Lilium tigrinum Gawl. flore pleno. In-8'' — Observations sur les bulbes des Lis. Paris, 1875. In-8°. (Don de l'auteur, M. P. Duchartre.) Essai d\m catalogue minéralogique algérien, par A. Papier. Bonne, 1875. 1 vol. in-4. (Don de rAcadémie d'Hip- pone.) Recent additions to the Moss-Flora of the West Riding of Yorkshire, by Ch.-P. Hobkirk. In-8°. Additions à la flore de Fraipont-Nessonvaux et des envi- rons, par M. Michel et N. Remacle. Gand, 1879. In-8°. Methodik der Speciesbeschreibung und Rubus. Monogra- phie der einfachblàttrigen und krautigen Brombeeren verbunden mit Betrachtungen iiber die Fehler der jet- zigen Speciesbeschreibung smethode nebst vorschlàgen zu deren Aenderung, von Dr Otto Kuntze. Leipzig. Verlag 22 von Arthur Félix, 1879. 1 vol. in-^", avec 1 planche. (Don (le rautcur et de rédileur.) Ziir Eozoon-FragCj von Ollo Knnze. In-folio. — Zur Cin- chona-ForscImruj y von Dr Ollo Kunlze. In-folio. (Mêmes donateurs). Révision de la flore des départements du nord de la France, par l'Abbé Boulay, 5™« fascicule. Lille, 1880. In-i8". Lectures, coininiiBiiCîitioiis. M. Bomnier fait l'analyse d'une notice sur certaines particularités du genre Struthiopteris dont il demande l'impression dans les mémoires de la Société. Après cette analyse, suivie d'observalions sur différents faits curieux qui feront l'objet de travaux postérieurs, TAssem- blée décide que la notice de M. Bommer sera insérée dans les mémoires avec la planche qui l'accompagne. M. Crépin donne lecture du travail suivant, qui sera inséré dans le compte-rendu de la séance. NOTES PALÉOPHYTOLOGIQUES, par François Crépin. Je me propose de [)uhlier sous ce titre une série de notes sur les végétaux fossiles et principalement sur ceux de notre terrain houiller. Ces notes paraîtront à mesure que mes études me fourniront des faits nouveaux ou des interprétations nouvelles. Avant d'aborder mon sujet, je crois utile de donner quchjues mois (rexplicalion sur le caractère des études que je vais entreprendre dans le Bulletin de notre Société de botanique. 25 Il règne encore assez généralement un préjugé en ce qui touche à la paléontologie végétale, que beaucoup de personnes considèrent comme une branche et même comme une dépendance de la géologie. Ce préjugé a sa source dans la nature du support des empreintes végétales. En effet, celles-ci étant appliquées ou même inscrustées dans des plaques de schiste ou de grès, il semble naturel de les rattacher à la géologie ou à la minéralogie. Quelle que soit la nature de leur support, les emprein- tes végétales sont bien du domaine exclusif de la bota- nique. Si la paléontologie végétale, au temps de son enfance, a été considérée comme une dépendance de la géologie, elle a, de nos jours, repris sa véritable place dans le cadre des sciences purement botaniques. Elle ne consiste plus dans la connaissance superticielle d'un nombre restreint d'empreintes servant aux géologues à caractériser certains étages; elle n'est plus l'humble servante du stratigraphe ; elle a conquis son indépendance et est appelée à élucider des problèmes qui touchent non-seulement à l'histoire des êtres organisés, mais encore à celle des révolutions de notre globe. C'est elle qui doit nous expliquer l'origine et la distribution de nos flores vivantes ; c'est elle qui nous dévoilera par quelles étapes ont passé nos grands groupes végétaux; c'est elle enfin qui fera connaître par quelles phases climatériques ont passé les continents des diverses époques géologiques. La paléontologie végétale est donc une branche impor- tante des sciences botaniques et son étude ne peut se faire avec succès que par ceux qui sont initiés aux connaissances botaniques. En effet, si les végétaux fossiles peuvent nous fournir de précieuses indications pour compléter l'élude 24 des plantes vivantes, d'un autre côté, la connaissanee de celles-ci est indispensable pour étudier les premiers. Les flores anciennes et la flore moderne forment un tout, con- stituent un ensemble qu'on ne peut démembrer et que le botaniste doit embrasser complètement, pour bien se rendre compte de l'ordre établi dans le règne végétal. L'importance de la paléontologie végétale a été com- prise ; aussi la voyons-nous enseignée dans les établis- sements d'instruction supérieuie à l'égal des autres brandies de la botanique et, d'autre part, des collections de végétaux fossiles sont instalées à côté des collections de plantes vivantes et desséebées, qu'elles viennent com- pléter. Dorénavant, ce n'est plus dans les Musées miné- ralogiques que le botaniste étudiera la paléontologie végétale, mais bien dans les établissements consacrés à la botanique, où il pourra comparer les végétaux éteints avec les plantes des temps modernes. Les Musées miné- ralogiques ou géologiques conserveront, comme par le passé, des collections de végétaux fossiles pour les besoins de la stratigraphie; mais c'est dans les établissements botaniques que devront se former les collections vraiment botaniques qui doivent servir à l'élude de la paléontologie végétale. Dans la série d'observations que je me propose de publier dans les comptes-rendus de nos séances, il ne me sera pas permis de m'aider de ligures; mais je dois prévenir le lecteur cjuc ces notes seront successivement suivies de mémoires accompagnés de planches repré- sentant les objets décrits. 25 PREMIERE NOTE. OBSERVATIONS SUR LES SPHENOPHYLLUM. La sagacité d'un grand nombre d^observaleurs s'est déjà exercée sur les Sphenophyllum ^ mais malgré les travaux importants publiés sur ce genre, on est encore assez éloigné d'être fixé sur la place précise que celui-ci doit occuper dans le groupe des cryptogammes et sur la délimitation de ses types spécifiques. Mon intention n'est pas d'aborder ici une discussion approfondie sur les espèces, mais seulement de faire connaître deux formes curieuses et un mode de fructification qui ne parait pas avoir encore été décrit. Splienophyllnm m^piophylliim Sp. nov. Le Sphenophylhmi que je désigne sous le nom de myriophyllum paraît être connu depuis longtemps; mais il a été mal apprécié. Je crois pouvoir rapporter à cette plante les figures suivantes : figure 1 de la planche XV du Flora des Vorivelt de Sternberg, rapportée au Volkmannia gracilis Slernbg ; la figure 5 de la planche 1 et les figures des planches 6 et 7 du Steinkohf en flora von Radnitz, rap- portées au Calamités communis Ett. ; et la figure 1 a b de la planche AU du Fossile Flora der Steinkohlen-Formation Westphalens de M. von Roehl, rapportée au Volkmannia gracilis Slernbg. J'ajouterai que le D' J. Sauveur, dans sa Flore manuscrite du terrain houiller de Belgique, a décrit sous le nom d'Asterophyllites Mylii une empreinte 26 dont la figure semble correspondre à mon Sphenophyl' lum myriophyllum. Je crois intéressant de reproduire la diagnose et la description de cet auteur. Aster ophyllites Mylii. A. caule simplici articulate profunde slriato, articulis approximatis, foliis verticillatis subulatis carinatis uninervis. Spoc. nov. Loc. Environs de Liège. La tige de cette plante a tout à fait l'aspect de la tige d'un Equisetum, par la disposition des articulations et des stries qui couvrent sa surface. Les feuilles qui s'insèrent à chaque articulation sont verticillées, longues d'un pouce, subulées, et traversées, comme toutes celles des autres espè- ces du même genre, par une nervure médiane unique et très-prononcée. Cette plante a beaucoup de rapports avec l'espèce fossile décrite par M. de Sternberg sous le nom de Bruckmannia longifolia : elle s'en distingue par la longueur moins considérable des feuilles. Les nombreuses pièces que j'ai vues ne me laissent aucun doute sur Fattribution générique faite de la plante désignée sous le nom de Sphenophylhim myn'ophyllum. Les sillons correspondent exactement d'un entrenœud à l'autre et il n'y a pas alternance comme dans les Calamitvs et les Asteroj)hyllifes - chaque articulation présente une saillie aiguë comme dans les autres Sphenophylhim; enfin les feuilles sont profondément bipartites. Sur les gros rameaux ou liges, la partition des feuilles est telle- ment prononcée que chaque partie de la feuille paraît constituer une feuille indépendante. Sur les gros rameaux ou tiges, les sillons sont au nombre de seize environ, ce (|ui porte les feuilles de cIkhjuc articulation à environ seize ; mais le nombre de celles-ci parait être double par suite de la profonde partition dont il vient d'etre question. 27 La largeur des tiges ou des rameaux varie de o à 10 millimètres ; les entrenœuds mesurent de o à 20 mil- limètres. Les tiges sont rarement ramifiées. Dans cette espèce, j'ai observé certaines portions de rameaux plus ou moins grêles, sur une étendue relati- vement considérable (15 cent, et plus), avec des verli- cilles de feuilles surmontés de paquets de granules, qui sont probablement des macrospores. Celles-ci, mesurant environ un millimètre de diamètre, sont finement réti- culées. Il est à présumer que ces macrospores proviennent de sporanges qui étaient insérés sur les feuilles. Les feuilles à Taisselle desquelles se trouvent les macrospores diffèrent peu des feuilles ordinaires. Que représentent ces portions de tiges ou de rameaux munies de nombreux verticilles sporifères ? Représentent-elles des parties de grands épis dont les verticilles se sont écartés par rallongement des entrenœuds ? Je serais assez tenté de le supposer, en me basant sur l'observation d'épis d^autres Sphenophyllum à entrenœuds plus ou moins allongés que je me propose de décrire plus tard. Ces derniers épis rappellent beaucoup les figures 1 et 2 de la plancbe 14 du Fossil Flora of Great Britain rapportées à VAstero- phijllites tuberculata Brongt. Le Sphenophyllum myriophyllum constitue-t-il une espèce autonome ou bien n'est-il qu'une variété du 5. saxi- fragaefoliimi? Il est fort difficile de répondre, dès mainte- nant, à cette question en présence de l'incertitude qui règne sur la délimitation des types spécifiques. Le S. myriophyllum a été observé dans le bassin de Mons : au cbarbonnage des Vingt-quatre Actions; aux fos- ses Ste-Félicité N" 23 et St-Félix ]N° 13 (Quaregnon); aux "^AT/N,^ 28 fosses Ste-Hortcnse et St-Louis N° 12; aux charbonnages de Crachet et Picquery et de TAgrappe. Dans Tavant der- nier charbonnage, Tcspece est fort commune. Si mes sou- venirs sont fidèles, j'ai dû recueillir autrefois cette même espèce à Bascoup, dans le bassin du Centre. Sphcuopliylliian «gracile Sp. nov. A première vue, les i-aineaux du Spkenophyllum que je désigne sous le nom de gracile ne ressemblent aucune- ment à ceux des autres Sphenophyllum connus. Recou- verts de leurs feuilles plus ou moins étroitement appri- mées sur l'axe, ils sont extrêmement étroits et ne mesurent que Î2 à 5 millimètres d'épaisseur. Ces rameaux, plus ou moins bifurques par une fausse dichotomie, peuvent être mesurés sur une longueur de dix centimètres et même d'avantage. J'en ai vu un certain nombre terminés par un épi en tout semblable à ceux que M. Germara figurés pour son Sphenophyllitcs mujustifolius (Sphenophyllum angiisti- folium Ung.) (Verslciner. cL Stehikohl. v. }yettin u. Lôbe- jûn, pi. VII, fig. G). Les feuilles de ces rameaux grêles, qui paraissent être entières, sont très-étroilement linéaires-lancéolées aiguës, larges d'un demi millimètre et longues de (juatre milli- mètres environ; elles sont fortement carénées sur le dos et concaves à la face intérieure; elles sont enfin plus ou moins étroitement apprimées et ne montrent aucune tendance à s'étaler comme dans les autres Sphenophyllinu. Dans cette espèce, d'api'es ce (jue j'ai pu voir, les épis ne sont pas axillaires, muis bien tei'niinaux et longuement pédicellés. De plus, la fruclilication a dû être très-abon- dante chez ce type, car j'ai vu de larges plaques de schiste couvertes de ses épis par centaines. 29 Cette espèce est-elle réellement nouvelle ou bien n'est- elle qu'une forme du S. angusti folium? C'est évidemment de ce dernier type qu'elle se rapproche le plus, mais dans l'état de nos connaissances sur la plante de Germar, il ne peut guère être question, dès maintenant, d'opérer une réunion. En mélange avec le S. gracile, j'ai observé des tiges plus ou moins épaisses d'un Sphenophyllum à entre- nœuds rapprochés et à feuilles pluripartites étalées- dressées. Ces dernières empreintes formeraient-elles les tiges ou rameaux qui ont donné naissance aux ramus- cules désignés par moi sous le nom de S. gracile? De nouvelles recherches sont indispensables pour exprimer une opinion sur ce point. Le 5. gracile a été observé au Levant du Flénu, au terry dit du IN" 19; au charbonnage de Belle et Bonne, à la fosse dite Coure; à Hornu, à la fosse dite de Gorge. M. Crépin donne communication d'une note de M. Gravet qui sera insérée dans le compte-rendu de la séance. NOTE SUR LES PUBLICATIONS BRYOLOGIQUES A L'ÉTRANGER, PAR Fr. Gbavet. Je crois devoir attirer l'attention de mes honorables confrères sur plusieurs publications bryologiques fort inté- ressantes qui viennent de paraître. 30 Miisci Galfiae, par T. Ilusnol, 15« fascicule, !'«: partie M. Ilusnot vient de publier la première partie dn 15^ fascicule des Mousses de France. Ce fascicule contient les espèces suivantes : Dicranum Blyltii, D. elalum , Ftssidens pohjp/njifus, Hydrogouium mcditerrnninim var. algeriae. Tinchoslomum Philibc?ii, T. /iarbula, /inrbtifa alpi7ia, Ihdwigia ciliata var. leucophaea, OjUholricInim Sprucei, Splacinnnn vasciilosiim, Discelium nudum, Brijum pendutttm, B. brevifo- lium (syn. B. Muehlenbeekii), B. argenteum var. majus, Breutelia arcuata, Fabronia ocloblepharis , Bracbylhecium taetum, llijpmnii intermedium^ U. Sendlneri, H. giganleum. II. pallcscens, II. Uoldunianum, IL bndium, H. subpinnatum, Sphagnum rubellum. Comme on le voit, ce sont presque toutes espèces rares et intéressantes. Le Fissidens polyphyllu^ et VOrt/iotricfnim Spi^ucei n'étaient encore signalés que dans les Iles Britanniques. La découverte du F. polyp/iyllus dans l'ouest de la France est due à M. le B'' Camus, qui a eu la chance de trouver cette espèce en fructification : jusqu'à présent, elle n'était connue qu'à l'état stérile. VOrthotrichum Sprucei a été trouvé par M. Philibert à Bruailles (Saône-et-Loire). Le nouveau genre Hydî^ogonium C. 3Iull. est très-voisin du genre T?'i~ chostomunij et comprend quelques espèce d'Afrique. C'est dans ce genre que se place une mousse observée pour la première fois par iM. Ta.\is aux environs de Marseille et que M. C. Mûller a nommée Ilydrogonium medi- lerrnnrum : cette espèce est nouvelle pour la Horo bi yologi(jue d'Europe. La plante pu])liée dans les Musci Galtiae paraît en être une variété remar- quable; M. Débat l'a récoltée en Algérie. Ces observations sufTIront pour montrer combien le 1.3« fascicule des Mousses de France mérite de fixer l'attention des bryologues. Sanonhoig Deutscher Laubmoose, herausgegeben von C. Warnstorf. Ces collections comprennent les différentes florules de l'Allemagne et les muscinées les plus intéressantes de la Belgique. Elles méritent, sous tous les rapports, les éloges que leur ont donnés les journaux botaniques d'Allemagn(î et de France. Les échantillons sont nombreux, bien préparés, et bien défcrjuinés. Ils sont libres^ et placés dans îles enveloppes de papier, ce qui permet de les intercaler très-facilement dans les herbiers. La dernière série contient les n"» 286 à -425, parmi lesquels on remarque 31 surtout : Andraea foliata, Angstroemia longîpes, Barbula brevirostris , R. paludosa, B. rntermrdia var. calva, Bracliylhetium campestre c. fr., Braunia sciuroides, Brynm hadium, B. Blindii, B. Duvalii, Buxbaumia aphylla, Campylopns polytrichoides , Desmatodon Laureri , Fissidens Bloxomi, Fontinalis gracilis c. fr., F. hypnoides, Geheebia cataractarum, Grimmia Donnii . Hijpnum callichroum , H. Breidleri , H. H eu fier i , H. hamifolium, H. revo/vens, H. slramineum c. fr., Leptolrichum vaginalis, Mnimn sei'raium var. obscurum C. W., 3/. spinulosum, M. ambigiiwn, Myurella julacea, Orthotrichum rimdare, 0. urnigerum, Plagiothecium syivaticum var. mipestre, Pottia subsessilis, Seligeria pusiila, S. iristicha, Sphagnum Lindbergii, S. rubellum, Timmia bavarica, T, auslriaca, Webera miUms var. pusiila C. W. Sous le titre de Sammlung Deuischer Lebermoose, M. C. Warnstorf a commencé la publication des Hépatiques d'Allemagne. Cet exsiccata est exécuté d'après le même mode que celui des Mousses allemandes et se recommande par les mêmes qualités. Les premiers fascicules (n"» 1-61) contiennent plusieurs espèces qui méritent d'être citées : Alicularia com- pressa, Geocalyx graveolens, Grimaldia borbifrons, Jungermannia acuta, J. divaricata, J. intermedia, J. lanceolata, J. minuta, J. Mnelleri, J. Reichhardti , J. Taylori, J. anomala, Lophocolea Hookeriana, Sarcos- cyphus revolutus, S. sphacelatus. Beitrdge zur Laubmoos. — Flora des oheren Weeze — und Gblilgebietes, vonC. Roemer. (Sept. Abd.). Ce mémoire contient l'énumération des mousses observées par 31. C. Roemer dans le bassin supérieur de la Vesdre et de la Geule. Pendant quatre ans, il a exploré les environs d'Eupcn et une partie de la province de Liège. Son catalogue est donc intéressant pour la flore de notre pays, puisqu'il signale plusieurs espèces rares et même nouvelles pour la Belgi- que. Je citerai les suivantes : Phascum bryoides. — Ensival, JVeissia nmcronata, — Goé. Dicranella subulala. — Bélhane (Herzogenwalit). — squarrosa. — Dans la Gileppe. Diranum monlanum. — A. C. dans la rég. ard. — longifolium. — » « « — fulvum. — La Vesdre, la Hill et la Soor. 32 Diramim fuscescens. — Vallée de la Gileppe. Camptjlopus brevifolins. — Goé. Fissidens pusillus. — Mozarinen. — osniundoides. — Bords de la Gileppe. Seligeria recurvata. — Limbourg. Brachyodus Irichodes. — Bilstain. Didimodon fiexifolius. — Vallée de la Soor. TricJiOstominn mutabile. — Ile Adam près V^ervicrs. Barhula insidiosa. — Entre Membach et Goé. — commutata. — Limbourg. — Brehissoni. — Bilstain. — pulvinafa. — Heggen. Grimmia conferta. — Goé. — ovata. — Ilalaux. — montana. — Membach, Halaux. Racomitrium protensum. — Vallées de la Ilill et de la Soor. Coscinodon pulvinnius. — Verviers, Dolhain, Ilalaux. Orffioirichum Slny^mii. — Goé, Limbourg. Bryum murale. — Goé. — Mildeanum. — Dolhain. Barlramia OEderi. — Belvaux. Philonolis capillaris. — Overaet. Buxbaumin aphylla. — Membach. Fontinalis squamosa \ar. latifolia. — Dans la Gileppe. Cylinirolhecium concinnum. — Baelen. Brachylhecium laelum. — Membach. — M ildeaimm . — Vallée de la Gileppe. Eurhynchinmslrialulum. — Ileggcn, Dolhain, Membach. — velutinoides. — Membach. — Vauc/ieri. — Membach. Ilypnum Crista-Cas(rensis . — Vallée de la Soor. Le nomi)re des espèces et variétés monlionnéos dans le catalogue est d'environ 5i0 ; les stations sont indiquées d'après les cartes géologiques de von Dechen. Comme M. Ilocmer a trouvé le Dicranum viridr et le Ilypnum im- ponenx aux environs d'Eupcn, il est possible que ces deux espèces se ren- contreront en Belgique. 35 M. Crépin dépose un travail intitulé : Catalogue des plantes plus ou moins rares observées aux environs de Turnhout, par E. Ptkjues. MM. Th. Durand et Gravis ont été désignés pour faire un rapport sur ce travail. M. Th. Durand donne lecture du travail suivant, dont rimpression est votée. NOTE SUR L'OUVRAGE « MËTHODIK DER SPECIESBESCHREIBUNG UND RUBUS » de M. Otto Kuntze, par Théophile Durand. Sous ce titre, le savant botaniste de Leipzig vient de publier un ouvrage remarquable, qui comprend une monographie des Rubus herbacés à feuilles simples, des réflexions sur les défauts de la botanique descriptive actuelle, et des propositions pour les corriger. Qu'est-ce que l'espèce ? C'est par celte question que M. Kuntze débute, en constatant qu'elle a donné lieu à des discussions sans fin. Jordan et Darwin ont repoussé la conception linnéenne de Tespèce, mais la manière de voir de Linné règne encore presque sans partage. Lorsque M. Kuntze a voulu écrire un mémoire sur le polymorphe /?. moluccanus, il a été forcé d'adopter une nouvelle méthode, qu'il propose aujourd'hui, espérant qu'on tachera plutôt de l'améliorer que d'en signaler les faiblesses. M. Kuntze établit d'abord qu'il est nécessaire d'aban- donner le mol espèce et de modifier les règles de la nomenclature adoptées par le Congrès botanique de Paris. L'auteur allemand donne des tableaux des variations du Sambucîis nigra, Tilia parvifoiia, etc. , pour prouver que les divisions proposées par M. de CandoUe sont u insufTisantes; car, d'après ce système, il est presque impos- sible de classer les formes. Le sens du mot espèce n'a pas encore été fixé ; les règles pour différencier les espèces affines n'existent pas. M. Kuntze a déjà essayé dans la Flore de Leipzig de donner une coordination des formes; mais le cadre de cet ouvrage était trop restreint. Selon lui;, la botanique descriptive est gâtée par trois espèces de défauts : défauts négatifs, défauts d'ordre, défauts de vanité. En développant cette manière de voir, il fait une observatton qu'il est bon de relever. Les anomalies et les variations ont été peu collection- nées; leur recherche n'étant généralement pas approuvée, les formes typiques ont, par conséquent, rempli presque tous les herbiers. Ceux-ci nous présentent ainsi une image incomplète du règne végétal, et une preuve qui n'est qu'ap- parente de la fixité de l'espèce. Toutes les formes doivent être classées d'après les affinités et d'une manière claire. Il faut des règles fixes dans la nomenclature,. sinon il n'y a plus d'ordre possible. Koch a eu tort de biffer les noms des auteurs princeps. Il est absurde de donner des noms spécifiques à toutes les formes incalculables des végétaux. On a décrit chaque forme comme espèce, sans s'occuper des affinités. C'est ainsi que pour les Cinchona^ au lieu de 70 espèces, il n'y en a que 4 bien tranchées. On pourrait réduire des neuf dixièmes le nombre des espèces. Les Ronces d'après les vues qui ont cours aujourd'hui peuvent être séparées en centaines et en milliers de formes, tandis qu'on peut les rapporter à un très-petit nombre d'espèces distinctes. « Le jordanisme est justifié, dit M. kuntze, aussi long- 35 temps qu'on est personnellement libre de donner un juge- ment sur la valeur de l'espèce, mais alors on arrive par lui à l'individu spécifié, à un chaos favorable seulement à ceux qui se plaisent dans la création de vaines espèces. » Un des exemples les plus « effrayants » de cette création d'espèces est donné par le Rubus fruticosiis. M. Kuntze a réduit le nombre des types spécifiques à sept, tandis que d'autres botanistes, par suite d'un groupement défec- tueux, en distinguent 72,commeM.Focke,ou 300, comme M. Mùller. Que fera-t-on pour le genre Rosa ? Dans le rapport pour 1876 du Jahresbericht de Just^ 400 espèces de Roses sont mentionnées. Pour certains auteurs, le Myosotis scorpioides comprend S espèces, pour d'autres 20 et plus. Faut-il donner des noms à toutes ces formes? Pour ce Myosotis, il y a 82,94-4 versiformes possibles. Je suis d'accord avec M. Focke, dit M. Kuntze, pour reconnaître que dans la botanique systématique il faut distinguer trois méthodes. 1° La méthode artificielle ou l'arrangement d'après des caractères tranchés. 2° La méthode naturelle ou l'arrangement d'après les similitudes. 0° La méthode génétique, qui est la plus haute étape, l'arrangement d'après les développements. Que la troisième méthode soit notre but, c'est elle qui nous donne la vue la plus claire et la plus élevée. Les plantes d'Europe sont généralement décrites d'une manière incomplète ou défectueuse ; les descriptions des plantes exotiques présentent des lacunes. Les affinités ne seront donc pas de sitôt connues même en Allemagne ; 36 il reste beaucoup à faire poin* cataloguer les formes affines jus(|u'ici si négligées, pour metlre la botanique descriptive d'accord avec le Iranslormisme. Le florisle local a beaucoup de formes à enregistrer avant que le monographe puisse faire un relevé exact de ce (jui existe dans la nature. Ma méthode, dit M. kunl/.e, demandera plus de travail aux systématieiens, mais les résultats de la botanique systématique se simplifieront. Le troisième chapitre de l'ouvrage (p. 14) est consacré aux modifications que M. Kuntze propose d'introduire dans la nomenclature. Nous avons à chercher, dit cet auteur, une autre con- ception de Tespece. Nous appelons Finifornies, les formes des plantes dont les plus proches affinités ont complètement disparu. Les FlniformeH à variations nombreuses, nous les appe- lons Gréyi formes {liubus, Uieracium, Dr aba). j Locoformes. Ty pi formes. l V>rsi formes. ' Rami formes. Les Grégiformes peuvent consister en ^ . .. ^ ' 1 A vol ormes. I Médioformes. Mistoformes. \ Singuliformes,etc. Ces nouveaux termes, dit Tauteur, sont peut-être un peu barbares, mais ils sont tout à fait scienliliques. Quand les limites sont très-tranchées, ce sont des Fini formes. Les Locoformes et les TtjpiforDtes sont des variations manjuanles des G régi formes. 57 Les Locoformes sont dues au climat et vivent isolées des formes affines. Les Typifonnes sont celles qui, par suite d'un concours de circonstances naturelles, sont devenues localement con- stantes. Leur existence dépend, par exemple, de la pré- sence de certains insectes nécessaires à leur reproduction. Les Vcrsîformes diffèrent du type par plusieurs carac- tères sans qu'il soit possible pour cela de les assimiler aux Loco- et Typiformes. Les Ramiforines s'ont des sous-formes des Grégiformes généralement en même temps Loco- et Typiformes. La Ramiforme est une Locoforme d'une puissance supérieure et moins semblable au type; elle est ordinairement d'origine monopbylé tique. Les Versiformes, les Typifonnes et les Locoformes peuvent être désignées comme étant des formes du pre- mier, deuxième et troisième degrés. Si le cycle des formes est si grand qu'il y en ait encore d'autres : On peut appeler Zobrinif ormes , les Vcrsiformes appar- tenant à une Subgréfji forme. Le type existant d'une Ramiforme est VAvo/orme et celui d'une Locoforme, Typiforme ou Versiforme est une Pré forme. Le contraire de Préforme est Postériforme qu'on dé- signait jusqu'à présent sous le nom ({'espèce filiale. Si l'on peut prouver qu'une forme éteinte a été le point de départ d'une Grérjiforme, on la nommera Anféforme. Si de nouvelles formes se séparent d'une plante dont l'existence est passagère à cause de l'insuffisance du concours des animaux, du climat ou du substratum, je la nomme Raroforme. 58 De la Baroforme comme forme régulière, on pourrait diiïérencier les anomalies comme Déformes; elles peu- vent être subordonnées aux Locoformes, Typiforines et Rami formes. Mcdioforme est une forme intermédiaire non hybride; on peut la nommer Médiolocoforme si elle abonde dans un endroit. Les Misloformes sont des formes croisées des Locofor- mes, Typiformes et Versiformes. Les Hybridiformes sont des formes croisées dérivant des Fini formes. Les deux formes croisées se rencontrent disséminées et passagères. Si un organe varie indépendamment d'un autre organe de la même plante, M. Kunize appelle ceci Forme ou SinrjuUforme. Il est nécessaire de désigner ces formes par des adjectifs scientifiquement exacts, c'est-à-dire mar- quant exactement la variation, parce que d'eux se compose la description des formes combinées pour lesquelles il ne serait plus nécessaire de ciier les noms d'auteurs. Si diverses Singuliformes se combinent, il en résulte des Versiformes, Locoformes et Typiformes. Pour les Rami formes variant autrement que les types, il faut de nouveau constater les Sinyuli formes. Les Versiformes, etc., peuvent résulter de la combi- naison de deux ou plusieurs Singuliformes. M. Kuntze examine ensuite la valeur de ces groupes et reconnaît que toute estimation de valeur est relative. On ne groupe que les formes les plus voisines et on les examine comparativement au nombre des signes différen- tiels. Une Locoforme de plus de valeur peut être une Fini- 39 forme de peu de valeur, c'est-à-dire que des plantes que le Aoriste croit bien différentes par maints caractères, se montrent, pour le monographe, comme formes de moindre valeur d'un groupe supérieur. Les Locoformes de simple valeur et les Finiformes de plus de valeur correspondent comme extrêmes à des espè- ces de valeur très-minime et à de très-bonnes espèces. Entre ces deux catégories de formes, il y a beaucoup d'intermédiaires qu'on peut considérer comme espèces secondaires. Plus une plante est organisée d'une manière supérieure, plus elle a d'organes qui peuvent se différencier isolé- ment ; aussi trouvons-nous des plantes supérieures souvent variables, mais ne présentant pas de formes pouvant être séparées comme espèces, tandis que des organismes inférieurs se séparent souvent par un seul caractère finiforme. Pour caractériser les formes de culture, M. Kunize propose les dénominations suivantes : \. Cidtiforme, en général. 2. Domito forme. Forme pour laquelle la plante sauvage est inconnue ou ne correspond pas d'une façon rigoureuse. 3. Novi forme. Dans le cas où la Cidti forme est une nouvelle production. On peut séparer les plantes de cette dernière catégorie en Satiformes produites de semences^ et Lusiformes non produites de semences et ne pouvant être propagées que par la vie végétative. Les hybrides si abondants dans les cultures pourront s'appeler Cîiltohybrido formes, pour les distinguer des Mistoformes et hybridoforines, qui croissent spontanément. Si ces expressions répondent à un besoin^ M. Kuntze ■y '.. 40 engage de les accepter en bloc, sans proposer de chan- gements. De même que la physique ne peut être étudiée sans Talgèhre et In minéralogie, sans la cristallographie, de même la botanique syslématiciue ne pourra se rendre maîtresse de son vaste champ sans Temploi de formules. M. Kuntze propose de désigner chaque organe par une lettre et la variabilité de chaque organe |)ar des chiffres. A = Aiidroccum, Q . . B R=rlladix. C =: Corolla. S = Semen. Ch = Chorographia, locus natalis. St = Stipulae. D Sp ^ Spiiiae, aeulei. E — Exislenlia, aetas (amuius , T = Tiiehoma (pileus, pubcscen- biennis, etc.). tia). F = Flos. U G = Gynaeceum, gcrmen. V = Vila, biographia, folialio, flo- I] = Ilabilus. rescenlia, anlhesis, malu I = Iiiflorescentia. ralio defolialio. K = Calyx. W L =: Lamina folii. X M := Fruclus maturus. Y N Z 0 P = Perlica (caiilis), petioius, pc- dunculus. A Taide de ces signes, on peut former des composés ou dérivés avec lettres doubles, par exemple : Pm = Pedunculus fiuctiger. Pi = Peduncnlus inllorescenliae. PI = Pcliolns laminae. Pg = Pedicclhis gerniinis. Pf = Pedicellu.s floiis. Si les |)oils (T) sont diiïérenls dans le cnliec, la corolle, la feuille, le fruil, nn écrira Tk, Te, Tl, Tni. 41 S'il faut indiquer qu'une corolle change de couleur, qu'elle devient rouge, jaune ou blanche, on écrira Cl, C2,C5. Donc à Taide de 18 signes, de leurs dérivés et de quelques chiffres, il est possible de représenter symboli- quement les organes les plus importants et leurs variations. M. Kuntze donne beaucoup d'exemples de celte repré- sentation par tableau ; nous sommes forcé de renvoyer, à l'œuvre même, les botanistes désireux de connaître plus exactement cette méthode originale. Pourtant nous croyons utile de reproduire le tableau suivant; il montrera comment le botaniste allemand repré- sente facilement les formes si nombreuses du Sambucm nigra L. Ml, M2, M5. — Lt, L2, L3. — 2L1, 2L2, 2L3. 3L1, 5L2, oLo. — 4Lt, 4L2, iLZ, — 5LI, SL2. Sti, St2, Sl3, SU. — VI, V2. — Fi, F2. Explication : Ml Baie noire, M2 virescens, M3 leucocarpa, Ll Folioles entières, L2 laciniata, L3 incisa. 2L1 Folioles immaculées, 2L2 maculata, 2Ld marginata, 2Li variegata. 3Li Folioles vertes, 3L2 leucophylla, 3L3 xantliophylla. 4L1 Folioles ovales-lancéolées, 4L2 angustifoliola, 4L3 latifoliola. 5L1 Folioles glabres, SL2 pilosa. Stl Stipules papilleuses, St2, stipulata, St5 multistipulata, Sii astipu- lata. VI Floraison Juin-Juillet, V2 semperflorens. FI Fleur normale, F2 monstrosa. On pourra introduire pour des besoins plus rares, pour des monstruosités, quelques signes spéciaux. La deuxième pariie de l'ouvrage de M. Kuntze, partie qui ne comprend pas moins de 150 pages, est consacrée à la monographie écrite selon ses nouvelles vues des Ronces herbacées à feuilles simples. >12 L'auteur en abordant celte élude expose Torigine des dilFérenls groupes du genre Rubus. Il rapporte toutes les formes à 5 groupes primaires tropicaux, les Archimono- pliylli, Plerophylli, Daclyolopliylli, composés de Ronces ligneuses. Soit par suite du transport des graines, par les animaux ou par tout autre moyen, dans des contrées plus tempérées, sur les hauts sommets ou dans la région septen- trionale, des modifications se sont produites et dès lors les Ronces herbacées, qui manquent aux tropiques, ont fait leur apparition. Ainsi, M. Kunlze est conduit à créer de nouveaux groupes qu'il considère comme ayant une valeur inférieure à celle des groupes énumérés plus haut, mais auxquels il faut se tenir faute mieux. Voici le tableau de ces groupes : Conspectus gencticus sectionum Ruborum. I. Folia omnia simplicia. A. Forraae normales Archimonophylli. B. Ramiformae Dactylophyllorum Neomonophylli. II. Folia pluriraa simplicia Monophylloides. III. Folia coniposita, floralia interdum simplicia. A. Fruticosus ; stipulae acquales semiadnatae. t Folia pinnata Plerophylli. ff Folia palmata Daclylophylli et IViopohjphylli. B. Fruticosus ; stipulae acquales latac axillares Neoxyloides. C. Herbaceus; stipulae plerumque inaequales partim perulatae Axyloides. Le caractère des stipules a été jusqu'ici employé comme base des divisions principales du genre Rubus; c'est encore sur ce caractère que M. Focke, dans sa mono- graphie, a établi les trois grandes divisions suivantes: 1 Stipulae latae pcrsistcntes cauli vcl imo peliolo adnatac, 2 Stipulae anguslae petiolo adnatac. 3 Stipulae deciduae. 4o M. Kunlze declare que ce caractère ne peut être uti- lisé dans beaucoup de cas. Ainsi le R. moliiccanus a en général des stipules très-larges, décidues, mais si on vou- lait ranger cette grégiforme dans la section 5 de M. Focke, on séparerait des formes très-alïines. M. Kuntze a étudié sur le vif et d'une manière très- complète les formes du Rubus moliiccanus qu'il considère comme plus polymorphe que le R. fruticosus. Il coordonne les formes dérivées du R. moliiccanus en 7 groupes (p. 29) et il les classe de la manière suivante : A. Gregiforma : R. nioliiccnnus L. Palrin : Asia, Australia tropica rt sub- tropica, Midagascar, iMaiiritius. — Variationum uiimerosarum principes sunt : Avoforma : forma fypica. — Forma frcquoiitissima. Ve?'siforinae (ianoides. — In saltiltus. Locoforma \\. glabriusculus IJassk. Java-llimalaya. Tijpifo7'7nue alrocu7'pne. — Himalaya, Ceyian. Locoforinae selosoglandulosae. — In regionibus frigidioi'ibus. Locoformae hibernae = Subgregifonna U. hil)ernusO. Ktze. B. Ramiforma R. versistipulatiis 0. Ktzo. — Pjtria : Asia boroali-orienlalis. — Versiforma R. mcdius 0. Ktze etiam in America. Variât : Suhgregi forma R. cratacgifolius Bunge. Versiforrnae R. corchcrifoliiis L. f. R. palmatus Tbbg. Locogregiforma R. anoplobalus Focke. Patria : Americalo borealis regio medica et Mexio alta. Variât inter versiformas bas. Typi forma H. odoratus L. Pr (te forma R. médius 0. Ktze. C. Subgregiforma R. subhcrbacens 0. Ktze. Patria : Himalaya, .laponia, Java, Phib'ppinae, Americac septentrionalis pars pacidca. Rlexico. # Variât : a) Stipulae zh decidnae décolores. 44 Versiforma R. pectinellus Maxni. — R. nivalis Dougl. — R. transieiis 0. Klze. Locoformn R. lonylooensis 0. Klze. h) Stipules porsistentesrfc virides. Locoforma R. calycimis Wallich. Finiforma R Dalibarda L. Pati ia : Americae srptentrionalis modia pars alcjue atlaiilica E. R. nioali vcrosimiliter nalus. M. Kuntze consacre ensuite phis de oO pages à rélude détaillée du gregiforma R. mohiccanus ; et il donne un tableau des 152 singnii formes ou variétés secondaires de cette plante. Voici encore quelques exemples de sa notation, pour indiquer les variations que présentent la feuilles. tige et les Tige. Cl arcuato-crecta. C2 clongata {i-\0'"). C3 lianoides (15-iO™). Ci arcuata (2-C'"). C5 prostrata. Feuilles, Ll grandifolia. L2 raediofolia. L3 parvifolia. Li diversifolia. C6 scandcns. C7 subropens. C8 repens. C9 liorbacpa, CIO erccta. 2L1 orbifolia. 2L2 acutifolia. 2LÔ longifolia. ôLl quinloba. 5L2 diipliloba. oL5 multiloba. ÔLi triloba. 3L5 subloba. 4L1 grandia cuminala. iL2 longia cuminata. 4,Lô brevia cuminata. 7L1 sinuata. 7L2 angulata. 5LI acutifolia. '*L2 obtusifolia, 5L5 canvatifolia. 8L1 cordi folia. 8L2 pcllatifolia. 8L5 subcordifolia. GLl acutiloba. 6L2 obtusiloba. 45 i)Ll rugosa. SL-i truncatifolia. 9L2 opaca. 8L3 rolundalifolia. 9L5 nitida. 8L6 cuncifolia. M. Kunize examine les variations singuliformes qui peuvent présenter tous les organes du R. molnccamis ; puis il enregistre les formes (élevées au rang d'espèce par divers auteurs) les plus^ remarquables de cette grégi- forme, en donnant, pour chacune d'elles, une foule de détails intcressanls. Ces formes sont au nombre de 72. Il passe ensuite en revue les autres dérivés du R. înoluc- canus cités plus haut; R. versistipulatus, iinoplobatiis subherbaceus , Dalibarda et leurs variations. Le reste de l'ouvrage est consacré à l'examen des groupes NeomonoplujUi, Monophijlloides^ Ncoxyloides et Axy hides. Une partie tiès-intéressante de ce beau mémoire est la planche photographique rcprésenlant les cinquante huit modifications les plus imporlantes des feuilles du R.moluc- canus. Au moment de terminer ce rapide examen de l'ouvrage de M. Kuntze, nous n'osons donner notre avis. L'auteur fait preuve à toutes les pages d'une profonde érudition et sa manière de voir ne pouvait être mieux défendue. Nous laissons à des botanistes plus compélenis le soin de déci- der si les réformes proposées sont utiles d'abord, puis pratiques. Nous serons heureux si par ces lignes nous attirons l'attention des botanistes de notre pays sur un travail aussi original que savant et digne de louies manières de l'auteur de la critique des Rubus de la flore d'Allemagne. {Reform deutscher Brombceren.) 46 IVomiuatioii d'un iticmbre efTectif si Tie. M. E. Diivcrgier tie lliuiranne ayant versé la somme de eent cinqunnle francs est proclamé membre à vie de la Société aux termes de l'article 5 des statuts. Xoniiiintioiietpré.«îeiilati»iitlciiieiiibi*e" 12. Tome 41). >" 1 . Butant ska Cotiser Année 1880. >'" 1. Heruv Savoisienne. 'S'' 1 . Annales de la Société entoniolorjiqiie de Belgique. Tri- mestre IV^ A nnuario délia Sorieta dei natural isti in Modena. >"* ô-i. Bulletin scientifique du département du Nord. N° I. Botanische Zeitung. N"' 8-9. VAtlienœum Belge. N" 5. Trimen's Journal of Botany. N° 207. Feuille des jeunes naturalistes. S° I 15. Société entomologique de Belgique. — Assemblée men- suelle du 7 février 1880. Société belge de microscopie. — Proeès-verhnnx des séances du 8 janvier el 2 février 1880. Bollettino delta Societa adriatica di scienze natural i in Trieste. Vol. III. X- 1, 2 el 5. Vol IV. N°^ 1 el 2. Vol. V. N° 1. Bulletin de r Association scientifique algérienne. Janvier- février-mars 1880. Dons di's auteurs. Histoire du Gui, par Ed. Bonnet. Paiis 1879, in-8". — Note sur le Marrubium Vaillantii Coss. et Germ., par Ed. Bonnet. Paris 1879, in-8". Orersigt orer de i anrene 1872-78 / Damnark fundne sjeldnere eller for den dunski' Iloru nge Arte)-, \vd Joli. Lange og H. .Moi'teiiscMi (]op('nIiap;ue, 1878. In-8". Note sur l'ouvrage u Mctliodik dir Specicsbeschreibung und Pubus de M. Otto Kuntzi , » par Th. Durand, in-8", 49 Distribuiioii des Gciitinnes jatmc, pourpre et ponctuée dans les Alpes de la Suisse, par H. Pillier, in-8". M. Crépin donne lecture d'une deuxième note paléophy- tologique, qui sera insérée dans le compte-rendu de la séance. Il expose ensuite au tableau noir, par une série de figures, les principaux faits qu'il décrit dans cette note. NOTES PALEOPHYTOLOGIQUES, par François Crépin. DEUXIÈME NOTE. I. - OBSERVATIONS SUR QUELQUES SPHENOPTERIS. Spheiiopteris spiiiosa Gôpp. Jusqu'à présent, le Sphenopferis spinosa n'a été signalé qu'à Saarbrûck. M. Gôppert en a donné une belle figure dans la planche XII du fascicule II de ses Gattiingen der fossilen Pflanzen. Cette espèce si caractéristique se retrouve au Levant du Flénu dans les fosses dont les terres sont déversées sur le terry dit du N" 19, à la fosse Avaleresse du charbonnage de Belle et Bonne, au char- bonnage de la Petite Sorcière et au charbonnage des Houillères Réunies à Quaregnon. Les belles empreintes de ces charbonnages se rapportent parfaitement à celle figurée par M. Gôppert. Dans celle-ci, les nervures des segments ne sont pas apparv'ntes, ce qui a tenu, dit l'au- teur, à ce que la fronde avait une texture très-épaisse. En effet, la texture de la fronde parait avoir été plus ou moins épaisse dans la plante de nos charbonnages belges. Sur certaines empreintes, on ne distingue point les nervures des 50 segmciils, mms sur d'autres et les plus nombreuses les nervures soul très-bien marquées. Dans Tempreinte de Saarbrùek, les lobes des segments paraissent avoir subi un commencement de macération sur leurs bords, ainsi que je l'observe sur certaines empreintes belges, ce qui a rendu ces lobes un peu plus étroits qu'ils ne doivent Tètre lorsqu'ils n'ont pas subi d'altération. Dans les empreintes qui n'ont pas été atteintes par la macération, les lobes sont plus larges et plus airondis au sommet. Dans la plante belge, les lobes supérieurs ou seulement le lobe supérieur des segments est transformé en une espèce de dard aigu comme dans la plante de Saarbriick ; seulement ce caractère si curieux n'est pas apparent dans beaucoup de segments, à cause des dégagements incom- plets de la pierre ou des cassures de celle-ci. M. Sluv (Culm-Flora, il ^ p. 124) range le S. spinosa dans son genre Diplotlimema. Je ne sais jusqu'où cette attribution générique est (ondée, car je n'ai pas encore observé d'empreintes montrant la bifurcation du racbis qui est l'un des caractères du genre établi par M. Stur. Sur les empreintes belges, j'ai mesuré des portions de racbis qui atteignent jus(ju'à !20 centimètres de longueur. En comparant la ligure du Sphenoptens palnuila Scb. {Trait, paléout. végét., pi. XXVIll, lig. 1) avec nos empreintes belges du S. spinosa, je suis porté à croire que ce 5. palmata n'est qu'une forme plus ou moins profondément macérée du S. spinosa, à segments tronqués par les cassures de la pierre. Parmi les empreintes belges du N. spinosa, il y a des formes à segments |)rofondément dissécjués par suite de la macération qui ressemblent étonnamment au S. pircaln Bron^l {Hist, végét. foss., I, pi. 40, (ig. 4); seulement les divisions de leurs segments el les segments eux-mêmes ne sont pas étalés dressés sous un angle aussi aigu. Je ne pense pas toutefois que celte figure 4 du S. fiircata représente la forme disséquée du S. spinosa. Splienopteri.«> membranncea Gutb. Le Sphenopteris membranacea Gutb. (Abdr. u. Ver- steiner. d. Zwick. Schwarzk,, pi. XI, fig. 2) a été par quelques auteurs, et entie autres par MVI. Geinitz et Schimper, rapporté au S. furcala Brongt. Cette identifi- cation est, selon moi, erronée et je pense «lu'on doit conserver l'espèce de Gutbier comme un type distinct de celui de Brongniarf. M. Geinitz a parfaitement figuré le S, membranacea dans la planche XXIV, fig. 9, de son Versteiner. d. Steinkohlenform. in Sachsen. Sur plusieurs empreintes recueillies au charbonnage des Vingt-quatre Actions, on distingue parfaitement le mode si curieux de bifurcation des rachis secondaires des frondes figuré par Gutbier. D'un rachis principal, qui n'est peut-être lui-même qu'un rachis secondaire, se détache à angle droit le rachis basilaire des pennes, nu sur une longueur de plusieurs centimetres. Ce rachis se bifurque une première fois, puis une seconde fois, mais d'une manière moins aj)parente, de façon à donner naissance à quatre pennes, dont les deux inférieures sont rejelées en arrière en se rabattant sur le rachis principal. Ce mode de double bifurcation se rapproche beaucoup de celui qui a servi à M. Zeiller pour fonder son genre Mariopteris (Conf. Note sur le genre Mariopteris in BttlL Soc. géoL Fr,y o^ série, t. VII) qu'il a détaché du genre S^2 DiplolhnKnna de M. Stiir. D;m.s les Marioplcris fwrcosa Zcillor cl ,]/. kili folia Zcillcr, la douxicme bifurcalioii est plus apparente que dans le Sphcnopteris monbranmea^ mais je pense (lu'aii fond il \ a idenlilé dans la double bifurcation. M. Stur (loe. cit.) considère les deux ou (juaire pennes des Diplothmema comme constituant des frondes entières naissant d'uni' tige plus ou moins grêle, que je ne puis, avec M. Zeiller, prendre que pour un raeliis. En effet, celui ci, du moins dans les Mariopfcris et divers Sphciiopteris [Diphlothmema] de nos cbarbonnages belges, n'a aucun des caractères de tiges ou de rameaux de Fougères. Il est possible que le Sphenopteris flexuosa Gutb. (loe. cit., pi. V, fig. 3) n'est que Télat disséqué du S. mcmbra- nacca. Le 5. m('7nbranacca n'est pas bien rare aux cbarbonnages du Levant du Flénu (terry dit du N° 19) de Belle et Bonne (fosse Avaleresse), des Produits (N" "21) et du Midi du Flénu (Mancbe d'Apiette). Sp3ieiio|>tei*i« aciifiloha Slernbg. Le Sp/icnopfcris actif iloba de Slernberg est une espèce assez obscure à en juger par la figure assez mauvaise qu'en a donnée son auteur [Flora der Vorwelt, fasc. Il, pi. XXII, lig. 6.). Heureusement que M. Von Eilings- bausen a mieux repiésenté la piaule de Kadniiz par la figure 1 de la plancbe 18 de son Stvinkohli'uflora ion Uadnitz. D'après ces deux figures, on peut reeonnaiire (jiie l'espèce de Slernberg est un type se rapprocliant beaucoup du S, iiwmbranacen. Il est 1res probable que les 55 S. tmuissima Elt. (loc. cil., pi. J8. fig. 2) et 5. Gatbieri Ett. (loc. cit., pi. 19, fig. l-*2) ne sont que des formes du S. acutiloba. Quant au S. acutiloba que M. Andrà a figuré dans la planche VI de son Vorwelllkhe Pflanzeiiy il ne peut, selon moi, se rapporter au type de Sternberg. Quoique les lobes des segments ressemblent parfaitement à ceux du S. acuti- loba, la fougère de Saarbrùck, dont j'ai étudié Téchantillon authentique, conservé dans la galerie du Musée d'histoire naturelle de Bruxelles, me parait tout à fait différente de la plante de Radniiz. Selon M. Stur, M. Andrâ désigne maintenant son S. acutiloba sous le nom de 5. Coemanm. M. Heer, dans son Flora fossiUs Helveliae, pi. 1, fig. 1-6, a figuré un S. acutiloba qui ne paraît pas être le même que celui de Radnitz, mais qui semble se rapprocher de celui de Saarbriick. Le véritable S. acutiloba existe dans nos charbonnages belges : Houillères Réunies, Levant du Flénu (terry dit du N° 19), Belle et Bonne (Cour), Hornu et Wasmes (Puits ]N°^ 4 et 6), Produits (St-Louis, A*^ 12 et Puits iV 25). Les lobes des segments sont d'autant plus étroits et profonds que la macération a fait disparaître plus complètement le parenchyme réunissant ou bordant les nervures. (1) t)'.iprès M. Stur [Reisenh'zzeu in Vcrhandl. d. k. k. geol . Fteich- sanslnlt, \S74-, p. 28()), le Sptienoptcris Scttlollicimii figiiK' par Brongniart n'esl pas ci'lui de Sternberg et ne serait rien aulre que Tespèce que M. Andi a a figurée et décrite sous ie nom de .S. oblusiloba. La pièce qui a servi à la planche 51 du tome 1er de VfJisfoire des végélaux fossiles awail, selon M. Slur, été incoricctemenl représentée. 54 §ipli(-iio|>tei*i« Miiiiv€cii*ii Cvv\). Je désigne sous le nom de Splinwpleris Smtceurii la belle espèce que M. Audrii, loc. cil., a figurée dans la planche X sous le nom de 5. obtusiloba Broivj^ii^). Le S. oblusiloba de Brongniart (Hist, vcgêt. foss., 1, pi. 53, fig. 2) est une autre espèce, que M. /ciller {Explication de la carte géologique de la France, 1. c, p. 59) considère probablement avec raison comme appartenant au S. irre- gularis Slernbg. Sauveur, dans son atlas des végétaux fos- siles des terrains houillers de la Belgique, a figuré, pi. XVII I, fig. o, une l'orme micropbylle du S. Sauveiirii sous le nom de 5. elegana. Les empreintes du S. Sauccurii (juc j'ai vues des char- bonnages belges suivants : Houillères Réunies, Belle el Bonne (Cour et Avaleresse), Levant du Flénu (terry dit du X" 19), St-Louis X" 1*2, N'ingt-qualre Actions, repré- sentent les diverses formes figurées par M. Andrii. Une magnifique empreinte provenant du Levant du Flénu (terry dit du X" 19) présente une belle bifurcation dont les branches ont dû se poursuivre sur une longueur de 30 à 35 centimètres au moins, donnant naissance à des pennes dont les inférieures sont parallèles ou presque parallèles entre elles et ne formant pas, comme dans le S. luembranacea ou les Marioplcris^ deux subdivisions latérales équivalant à peu près au restant des pinnules (|ui garnissent les deux extrémités du rachis. D'après ce mode de division du rachis, le >. Sanrcur/i semble devoii'se ranger dans le genre DiplolhmenHi. Je dois ajouter (jue la i)iriii'cati()ii doiil il \ieiil d'eire (juestion se présenle sous un angle plus ou moins aigu et non sous un angle très-ouvert comme dans la ligure ^1 de la planche X de l'ouvrage de M. Andra. 55 OBSERVATIONS SUR LES COTES DES CALA3I1TES. Tous les auteurs qui ont décrit les Calamités du terrain houilIer,ont attribué à ces plantes des côtes alternant régu- lièrement d'un entrenœud à l'autre et, dans les figures qu'ils ont publiées, les côtes sont figurées comme alter- nant avec une régularité géométrique. Rien n'est cependant moins régulier que l'alternance des côtes dans les Calamités du terrain houiller et il est étonnant que les savants qui ont décrit les moules de ces plantes n'aient pas remarqué que dans les Calamités Suckoivii et C. Cistii, il n'est pas rare de voir les côtes correspondre exactement d'un entrenœud à l'autre comme dans le Bornia radiata. Cette correspondance exacte ne semble pas être le résultat de pressions ou d'accidents. Ce fait, que je recommande à l'attention des paléonto- logistes, éveille l'attention sur certains Calamités du culm que M. Stur a décrits sous les noms de C, ramifer, C. Cistiiformis, C, Haueri et C. approximatiformis dont les côtes correspondent plus ou moins exactement d'un enlrenœud à l'autre ou sont irrégulièrement alternes. J'estime que ces dernières espèces doivent de nouveau être examinées avec le plus grand soin en les comparant avec les formes du terrain houiller. Il est possible que les formes du culm et du terrain houiller sont moins étran- gères les unes aux autres qu'on ne le pense. M. Crépin dépose une notice de M. Déséglise concer- nant quelques Roses nouvelles. MM. Gravis et Donckier ont été désignés pour faire un rapport sur ce travail. 86 M. Th. Durancl lil le liavail suivanlqui sera inséré dans le compte-rendu de la séaiiee. ADDITIONS AU CATALOGUi: DE LA l LOKE LIÉGEOISE, l'Ail Thkophile Ocrand. Dans les derniers jours de Tannée 1877, j'ai publié, dans le Bulletin de la Fédération des Sociétés d'Iiorlicul- ture, un Calalo(/ue de la flore Liégeoise {^) présentant un tableau complet de la véi?élaiion de celte province avec la mention de la dispersion des espèces rares ou assez rares. J'écrivais alors (p. G) : « La flore liégeoise eom|)rend actuellement 120'2 espèces, 297 races et 117 variétés remarquables. » Depuis lors, malgré une absence assez longue; je n'ai pas cessé de me tenir au courant des nouvelles décou- vertes. MM. E. Hoyois, Kinon, M. Michel, V. Mouton, E. Nicole!, Schmidt, etc., ont gracieusement continué à me faire part de leurs observations botaniques. Dans la note (jue j'ai l'honneur de présenter à la Société, pour être bref je ne cite que des plantes tiou- velles ou très-rares. Le tableau statistique de la flore liégeoise(2) (phanéro- games et cryptogames vasculaires) doit être modifié de la manière suivante : Espèces. Indigènes (1012) lOU Natiiralis.'os (16C) 171 P<'ul-('lic (loiilcnsos (^i) 27 Tola! (1202) 1212 (297)3^6 (117)121 (1) En vente à la librairie Decq ou cliez raulcur. — Prix 2 francs. (2)L.c.,p.7. Races. Variétés, (291)559 (lli) 118 1 1 1 1 (•'i) (> 2 2 La flore liégeoise comprend donc 1558 espèces et races et 121 variétés. Dans la liste suivante, les plantes précédées d'un asté- risque ne figuraient pas encore dans le Catalogue. Cale. = zone calearcuse. M. Bassin de la Meuse. Ard. = région ardennaise. 0. » de l'Ourte. Arg.-sabl. = zone argilo-sablonneuse V. » de la Vesdre. A. » de PArablève. Moiiolropa Hijpopitys DC. Th. Dur. Cat. p. IS. Cale. M. Landeniie sur Meuse (Simon) Ard. Spa (V. Mouton). — hypophaqos Dmrt. Bull. Soc. bot. belg. t. IV, p. 54.2. — M. Iiypophegea Wallr. — p. p. Th. Dur. Cat. p. 15. * — abiriina Dmrt. I. c. — M. hypop/iegea Wallr. p. p. Ard. Spa (Fôrslei). Ces deux dernières plantes ne sont que des formes du M. Hypopilys DC; elles se reconnaissent aux caractères suivants. M. Hypopitys DC. Tige pubescente; bractées ciliées; pétales, étamines et pistils hérissés. — Plante jaunâtre. M. hypophagos Dmrt. Tige glabre ; pétales ciliés ; anthères barbues, stigmate cilié. — Plante d'un blanc d'ivoire. M . abieHna Dmrt. Tige, bractées, fleurs, anthères et stigmates très- glabres. — Plante d'un beau jaune doré. Elodfs palustris Spach. — Ard. entre Truis-Ponts et Coo (V. Mouton). *Drosera anglica L. — Ard. Spa (Fôrster). (Conf. Bull. Soc. bot. belg., t. XVIII, 2'«e partie, p. 80). *Card(imine Liber tiana Le]. Rev. — Cale. M. Herraalle (Hardy). Lunaria rediviva L. — Cale. M. Seilles-Sclaigneaux (Simon). * Vicia Lens Coss. et Gerra. — Cale. V. Charneux-Fraipont (Soc. bot. de Fraip.-Ness.). Dans le Catalogue, j'ai donné l'énumération et la dispersion de iO Rubus liégeois (35 espèces et races, 5 variétés); il faut y joindre les Roncessuivantes qui ont été signalées dans notre province par M. Focke dans son excellent Synopsis Ruboruin Germaniae et après lui par M. Fôrster dans sa Flore d'Aix-la-Chapelle. "Rubus ulmifolius Schott. fil. in Isis 1818, p. 821.— Focke Syn. rub. Germ. 1877, p. 177. — Fôrster Flora exe. des reg. Aachen, 1878, p. 97. Cale. V, Pepinster. Ard. Spa. o8 Ce Rubns doit se classer après le R. dincolor W. et N. Th. Dur. Cat. fl. licg. p. 26, dont il nVst peut-être pas spécifiquement distinct. *— leiœnndrus Focke I. c, p. 210. — Fôrstcr I. c., p. 102. — Ard. Spa. Il doit se classer après le R. vulgaris \V. et N. Th. Dur. 1. c. p. 2*j. — C'est peut-être ce Rubus que Lejeune et Courtois ont décrit dans le Comp. Fl. belg., Il, p. 168, sous le nom de R. vulgaris W. *_. ftaiimia Mull. et Wirtg. Herb, rhen., éd. 1, n» 138. — Focke I. c., p. 31/f. Forster I.e., p. 118. Cette plante se classe après le R. veslitun W. et N.; elle a été découverte à Spa. — carpi)) i fol ins W. et N. — Th. Dur. I.e., p. 2'). —Focke I. c, p. 93. Ard, Spa. — Lejevne W. et N. — Th. Dur. I. c, p. %\. — Focke I. c, p. 11*). Ard. Spa. *— fuscua W. et N. in Blufl" et Fing. Comp. fl. Germ., F, p. (iSl. — Focke 1. c, p. 339. Groupe du R. radrda W. et x\. — Ard. Spa, Le R. fnlioam W . el N., du même groupe, doit être recherché dans la partie orientale de la province; M. Focke I. c., p 331 dit : « Extra Germa- niani in territorio helgico certe occurit. « Le R. Schlickumi Wirtg. doit aussi être recherché ; M. Focke 1. c, p. 2S6, dit : « Verosimile quoque in Belgio prope Spa. »> *— Letji Focke Syn., p. 268. — Forster, p. 109, Ce beau Rubus appartient au groupe des Adenophori qui n'avait pas encore de représentant dans notre pays. M. Focke l'indique de la manière suivante : « Ilanc speciem frequenter observavi circa Malmedy et Eupen in territorio et helgico et germanico. « — nitidus W. et x\. — Th. Dur. Cat., p. 28. — Ard. Spa. M. n. Donckier de Donceel avait réuni de riches matériaux sur les Roses de la flore liégeoise; il a dû renoncer à les étudier, tout son temps étant absorbé par Tentomologie. Pendant mon séjour à Genève, M. L. Quaedviieg, propriétaire actuel de i'herhier Donckier, a bien voulu me confier les Roses de cet herbier et M. Déséglise, avec une amabilité dont je lui serai toujours reconnaissant, a con.sacré plusieurs jours à leur détermination. Les données obtenues par celle révision m'obligent à refaire compléle- mcnt le tableau des Roses de la lloie liégeoise donné dans mon Catalogue p. 26 à 28. La presque totalité des Roses mentionnées ci-après ne constituent, 59 selon toutes probabilités, que des races ou des espèces secondaires, mais ils est utile de faire connaître leur présence dans notre pays. Je suis la classification donnée par 31. Déseglise dans le Catalogue raisonné des espèces du genre Rosier (i). Sect. 1. Synslylae DC. B. Ai'venses Déségl. Rosa arvensis Huds. — Th. Dur. Cal. 11. liég., p. 20. *— owt/a Lej.- Déségl. 1. c, n" 21.— * Cale. V. Goé (.\. Donckier). var. /lisjj/da Th. Dur. l. c.,|). 20.— H. hispida Loj. non Kiock. Sect. 7. Pimpinelli/'ulidc DC. Rosa spinosissima L. - Th. Dur. 1. c, p. 20. — Riparlii Déségl. Cat., n^ 84.— Tii. i>ui'. I. c, p. 20. — Cale. A. Sarts sous Oneux (A. Donckier). Sect. 9. Cinnaniunicae DC. Rosa cinnamonim L. — Th. Dur. I. c, j). 27. — blanda Ait. — R. fraxinifolia Gniel. — Th. Dur. I. c, p. 26. Sect. II. Montanae Crép. Rosa C?'epiniana Déségl. Cal., n'' ïi'2. — U. Reulerl var. yenniiia Gren. —Th. Dur. I. c, p. 28. — suhcristala JBaker. Uev. bril. ros., I80i, p. 29. — R. RetUcri var. biserrata. — Th. Dur. I. c, p. 28. Sect. 12. Caninac. DC. A. Nudae Déségl. Rosa caninaL. — Th. Dur. l. c, p. 27, — lutetiana Leiu. — Th. Dur. 1. c, p. 27. * — glaucescens Dcsv. in Alér. 11. Paris (1812), p. 192 — Déségl. Cat., (i) Bull. Soc. bot. belg., t. XV, p 17G, et siiiv. 60 n» U«. Cale. — 0. F.imclcltc (H. Uonckior el T. Durand). V. Verviers (Forstoi). A. Kaborive (H. Doiickicr). *Ro8a nitens Desv. I. c— Dëségl. Cat., n° \id.— Calc. M. Ahin (H. Ponc- kier et Th. Durand). Arg. sabl. Fooz (T. Durand). *— tyntrichostyla Rip. in Déségl. Cat., n" 150. — Calc. 0. Famelettc (H. Donckier). * — mucronulala Déségl. in Godet FI. Jura suppl. (1869), p. 71. — Cat. n° 152. — Ard. Stavelot (H. Donckier et T. Durand). — senticosa Achar. — Th. Dur. Cat., p. 27. — globularis Franchet. — Th. Dur. Cat., p. 27. — Calc. V. Fraipont (See. hot. de Fraip.). — sphaerica Gren. — Th. Dur. Cat., p. 27. — Calc. 0. Colonster (H. Donckier). B. Biseri'alae Crep. Roan midinandariensis Lej. — Déségl. Cat., n" 171. — Th. Dur. Cat.. p. 27. — Calc. M. Kinkenipois (II. Donckier et T. Durand). 0. Brialmont (H. Donckier). Chènée (H. Donckier et T. Durand). Ard. Trois-Ponts (H. Donckier et T. Durand). *_ ruhelliflora Rip. — Déségl. Cat., n" \li. — Ard. Trois-Ponts (R. Donckier et T. Durand). * — rubescens Rip. — Déségl. Cat., n» 17."». — Calc. .M. Solières (H. Donckier et T. Durand). — dumalis Bechst. — Th. Dur. Cat., p. 27. ♦_ glaberrima Dmrt. Fi. helg., p. ÎM. — Déségl. Cat., n» 178. — Calc. M. Livhc (II. Donckier). * — oblonga Déségl. et Rip. Cat., n" 179. —Calc. 0. Comblain la Tour (H. Donckier). '— ctadoleialVip. in Crép. l»riin., I, p. U. — Déségl. Cat., n« 180. — Cal. 0. Colonslcr; Sartilman (H. Donckier). Ard. Trois-Ponts (II. Donckier et T. Durand) . '— glnucina Rip. in herb. Déségl. — Calc. V. Goé (A. Donckier). * — villosiuscula Pug. in Crép. 1. c, p. io. — Déségl. Cat., n» 187. Ard. Lierneux (Th. Durand et H. Forir). — 6î»erra/a Mérat. FI. Par. (1812), p. 100. Th. Dur. Cat., p. 27. • — sphaeroidea Rép. in Déségl. Cat., n" 19^. — Calc. M. Lixhe (H. Donckier). *~ conligua Déségl. Mss. — Calc. M. Lixhe (II. Donckier). 61 C. Hispidae Déségl. Rosa andegnvensis Bast. — Th. Dur. Cal , p. 27. * — Lemaitrei Rip. in Verlot Cat. pi. Dauph., p. Z94^. — Déségl. Cat. 11° 204/2. — Calc. 0. Brialmont (H. Donckiei). — ambigua Lej. Fl. Spa, p. 98. — Th. Dur. Cat., p. 27. — Calc. Theux; Juslenville (Forster). D. Puboscentes Crép. Rosa dumetoriim Thuill. — Th. Dur. Cat., p. 27. — urbica Lem. — Th. Dur. Cat., p. 27. *— trichoneura Rip. — Déségl. Cat., n» 2^^/4. — Ard. Stavelot (H. Donckier et T. Durand). — platyphylla Rau, — R. opaca Gren. — Th. Dur. Cat., p. 27. * — 5p/meroca77>a Puget. — Déségl. Cat., n" 242. — Calc. 0. Hamoir (H. Donckier). * — Carioni Déségl. et Gillot. Mss. — Calc. 0. Sy (H, Donckier). E. Collinae Crép. Rosa Deseglisei Bor. — Déségl. Cat., n° 250. — Calc. 0. Hamoir (H. Donckier). Sect. XIV. RIIBIGINOSAE DC. A. Tomentellae Déségl. Rosa tomentella Lem. — Th. Dur. Cat., p. 27. — — var. corijmbosaCive^. — Th. Dur. Cat., p. 27. — polderiana Crép. — Th. Dur. Cat., p. 27. *— valesiaca Lagg. et Pug. — Déségl. Cat., n» 277. — Calc. 0. Brial- mont (H. Donckier). * — semiglandulosa Rip. in Déscgl. Cat., n°28f/4. — .\rd. Trois-Ponts (H. Donckier et T. Durand). C. Pseudo-rubiginosae Déségl. Rosa sepinm ThuiW. — Th. Dur. Cat., p. 27. —Calc. M. Lixhe (H. Donckier). *— agreslis Savi Fl. Pis. (1798), I, p. 473. — Déségl. Cat., n» 507. - Calc. V. Verviers (Forster). * — arvatica Pug. in Baker Rev. brit. ros., 1864, p. 5. — Déségl. Cat., n» 509, — Calc, 0. Brialmont (H. Donckier). 62 D. Verac-r^tbiginoaae Dëscgl. Rosa rvbiijinosii L. — Th. Dur. Cat., p. 27. — comosa Rip. — Th. Dur. Cat., p. 27. — Calc. 0. Ilocmont ; Doudammo (H. Donckior). — perniixla Drségl. — Th. Dur. Cat., p. 27. — Calc. 0. Brialmont (U. Donckior). — septicola Déségl. — Th. Dur. Cat., p. 27. — Calc, 0. Comblain-la- Tour (Fl. Donckior). — ref^inosn Wallr. — Loj. — Th. Dur. Cat., p. 27. * — oclii)iornrpn Rop. — Dosogl. Cat., n'^ 531. — Calc. Hoegne. Monl ot Pi'ossou.x (Soc. hot. do Fraip.-i\ess.). * — dimotphncanlha Mart. — Calc. M. Richelle (Marchai). Plante oublioe dans Ic Catalogue de la Flore liégeoise. — micrantha Sm. — Th. Dur. Cat., p. 27. * — PommareliLi\^^. in Crop. Prim, monog. ros., I, p. fiy. Déségl. Cat., u" ."^■2, oh.s. — Calc. 0. E-noux (H. Donckier). M. Dcsôglise n'ayant pas vu d'échantillons hion fructifies conserve quelques doutes sur l'exactitude de cette détermination. *— Lemanii Bor. Fl. Cent. Fr,, éd. 5, n" 875. — Déségl. Cat., n" 3i6. — Calc. 0. Rrialmont (II. Oonckicr). — rolumlifolinWAW. — Th. Dur. Cat., p. 27. ~ Calc. 31. Goé (II. Donckior). Toineuinsdc Déség. A. ]^erae f())iienfnxae Dos(''gl. Rosa cinernsreiis Dnirl. — Th. Dur. Cat , p. 27. — Calc. 0. Hoomont; Reauregard ; Em])ourg (II. Donckior). * — Rillotiann Crcp. in horh. Déségl. — Calc. 0. Rrialmont; Emhonrg (H. Donckior) V. Momhach (II. Donokior), Limhourjj; (fl. Donc- kior), ColVontaino (T. Durand). — iiispiilaloiilcs Crop. — Th. Dur. Cal , p. 27. — Calc. O. Sy; Rrial- mont; Emhourg 'Donokior), V. Hoggon (A Donckior), Boau- fays, Ninane(H. Donckior). — tomnilosn Sm. — Th. Dur. Cal., p. 27. * — — \ar. mavroplnjlla Déségl. Mss. — Ard. l'ollour (H. Donckior et E. Dunind). 65 *Rosa intromissa Crép. Prim, mon. Ros., f, p. 77. — Déségl. Cat., n"578. — Calc. V^. Haut-Fraipont (Soc. hot. de Fraip.-Ness.). — dimorplia Bess. — Th. Dur, Cat., p. 27. — subglobosa Sm. — Th. Dur Cat., p. 27. — intermedia Crép, — Th. Dur. Cat., p. 27. B. Po^niferae Déségl. Rosa mollis Sm. — Th. Dur. Cat. p. 27.— Calc.V.iMembach (H.Donckier). — arduennensis Crép. Th. Dur. Cat., p, 27. — Ard. Spa (ForsterK M. Déséglise rapporte au R. reconditn Piig. quelques-unes des localités attribuées an /?. pomifern dans le Catalogue de ht flore liégeoi.<>e; la dis- persion de ces plantes doit être établie de la manière suivante : — pomifera Herrm. — Déségl. Cat., n" ô99. — Th. Dur. Cat., p. 27, pro parte. Calc. V. Fond de Foi et (Slrail). Ard. Spa? (Lebrun). — Arg.-Sabl. Braives (Th. Durand). *— reconditn Pugel in Déségl. Ilev. sect. Toment. (1866), p. 66. — Cat., no 401. R. pom! fera Th. Dur. Cat , p. 27, pro parte. — Calc.V. Stembert (A. Donckier\ .Vrd. Stavelot (fîardy). Potevium guesfphalicuni Bonn. — Th. Dur. Cat., p. 28. — Calc. O. Douflanime (E. Nicolet); Erabourg (Th. Durand et E. Nicolel). Amnii ninjns L. — Th. Dur. Cat., p. 50. — Ca!c. M. Landenne sur Meuse (Simon). *Gentiana germanica Wiild. f. un/'flora (G. nniflora Willd.) Wirlg. Ilerb rhen'.éd. 1, n" ()î)6. G (icau'is Michel. FI. d^' Nessonv. non L. — Calc. V. St-IIadelin (Soc. bot. de Fiaip.-Ness.). — ciliafa L. — Calc. 0. Ilamoir (L. de Koninck). Cicendia filiforniis Delarbre, — Th. Dur, Cat., p, ôi. — A.'d. entre Spa et Sart (V. Mouton). Limosella aquaUca L. — Th. Dur. Cat., p. 58. — Ard. entre Sart et Spa. AR(V. Mouton). Lallirea sqnamaria L. — Th. Hur. Cat., p. -iO. — Calc. M. Landenne sur Meuse (Simon), Huccorgne (Kinon). Ment/ta Willdennivi iJéségl. et Dur. — Descnp. do nouv. menlh. Biiil. Soc. bot. bclg., t. XVII, p. ÔI7. — M. nemoro.sa Th. Dur. Cal., n. liég., p. 40. — Calc. V. Goiïonlaine (Th. Durand), Fraipont (Soc. bot. de Fraip.-N"ss ). *— Morrenii Déségl. et Dur, 1. c, p. 318, — Calc. V. Trooz. (Th. Durand). 64 *Mentha similis Déségl. et Dur. 1. c, p. 31 i. — Cale. A. Halleux (Th. Durand). *— Dossiniana Déségl. et Dur, 1. c, p. 325. - Cale. V. Goffontaine (Th. Durand). * — belgica Déségl. et Dur. 1. c., p. 324. — Cale. V. Chaudfontaine (Th. Durand), A. Halleux (Th. Durand). — Billoliana Déségl. et Dur. I. c., p. 319. — M. bnhamea Th. Dur. Cat., p. iQ. — Dumortieri Déségl. et Dur. 1. c., p. 334-. — M. sylveslris L. var. microphyUa Lej. — M. Nouletiana Th. Dur. Cat., p. iO. non Timb.-Lagr. — Cale. V. Le M. dumetormn Wirlg. Th. Dur. Cat., p. 40 (non Sehultes) n'est qu'une forme du M. velutina Lej. — La plante de Sehultes appartient au groupe des Transitoriae. — (Conf. Malinvaud Revis, des Menthes de l'herbier de Lejeune, p. 14). ^Mentha Weinerniana Opiz. — Malinv. Rev. menthes Lej., p. 8.— Cale. V. Bords de la Vesdre (herb. Lej.). * — piperellaOph. — Cale. V. Fraipont (Soc. bot. de Fraip.-Ness.). *— hirta Willd. — Ard. Spa (Forster) (Conf. Bull. soc. bot. belg., t. XVIII, 2'»e part., p. 60. * — ballotaefolia Opiz. in herb. De Cloet. Descript. reproduite par M. Malinvaud Rev. menthes Lej., p. 23. — Cale. M. Ougrée (Th. Durand); V. Fraipont (Soc. bot. de Fraip.-iXess.). M. Strail a indiqué un M. ballotaefolia Opiz. à Fond de Foret; je ne sais si sa plante est entièrement conforme à mes échantillons. *Slachys palustrin L. var. petiolata Th. Dur. — Cette variété ne se distingue du type que par ses feuilles franchement pétiolées; elle est souvent confondue avec le S. ambigua Ehrh.,qui rappelle bien plus par son faciès le S. sylvatica L. — Cale. M. Selessin (Th. Durand), V. Nessonvaux ; Fraipont et entre Fraipont et Trooz (Soc. bol. de Fraip.-Ness.). Melittis ineiissopliylluin L. Th. Dur. Cal., p. 43. — M. Schmidt a décou- vert dans les environs de Tillf une nouvelle habitation de celte rare espèce. *()rmeHix mixta DC. — (]alc. V. Ncssoin.uix ; entre Fiaiponl et Trooz (Soc. bol. de Fraip.-Ness.). * Aster purviffo7'ns Nces. — Cale. M. Selessin; Hcrslal (Th. Durand), V. Fraipont (Soc. bol. de Fraip.-Ness.). 65 *Aster Hovae-angl/'ne L. — Calc. 0. Angleur^(H. Donckier). V. Goffon- taiiie (Th. Durand), Fr-iipont (Soc. bol. de Fraip.-Ness,). *Helmin(hea echioides Gârtn. — Calc. M. Landenne sur Meuse (Simon) V. Roty; Novienfosse (SdC. bot. de Fraip.-Ness.). *Hie7'aciuin praealtion Vill. — Calc. M. Huy (Wathelet sec. De Vos). *Chenopodium opidi folium Schrad. — Calc. V. Fraipont (Soc. bot. de Fraip.-Ness.). Endymon non-scripius Gke. — Th. Dur. Cat., p. 59. — Arg.-sabl. — Marneffe (Kinon). Narcissxis poeliciiah. — Tli. Dur. Cat., p. 60. — Calc. V. GofFontaine (Th. Durand). Spiranl/ies spiralis C. Koch, — Th. Dur. Cat., 62. — Calc. V. Beau- fays AC ; entre Beaufays et Trooz (V. Mouton). * Allium flexum W. et K. — Calc. V. Verviers (Forster). iVI, Forster (Fl, d'Aix-la-Chapelle p. 560) a décrit cette plante comme une espèce distincte de VA. carinalum L. ; elle ne semble en différer que par la couleur rose de ces fleurs, (Conf, E. Regel. Monog. AUiorum, 1875. p. 186). *Scirpus Pollichii G. et G. — Ard. Spa (Forster). (Conf. Bull. Soc, bot. belg., t. XVIII, 2'ne part., p. 80). *Aspleniu7nRuta-niu?^ariaL, var. leplopliyllum. — Calc. V.Goé (Hardy). *Selaginella helvetica L. — Calc. Goé ? (Forster). (Conf. Bull. Soc. bot. belg., t, XVIII, comptes-rendus, p. 80). M. Crépin entrelient l'assemblée de divers envois inté- ressants de plantes vivantes que M. Muller vient de faire d'Algérie au Jardin botanique de l'Etat. Proclamation des membres eflfectifs. MM. Potron, Monoyer et Fadeux, présentés à la dernière séance, sont proclamés membres effectifs de la Société. 66 Pré«cutatioii de nouveaux aueiubres eflTeclif^. M. CI). Aigret, géomètre et employé des ponts et chaussées, à Marclie, demande à l'aire jiartie de la Société. Il est présenté par MM. Hardy et Ciépin. M. Julien Foucaud, instituteur, a Saint-CInisloplie, par la Jarrie (Charente-Inférieure), fait le même demande, fl est présenté par MM. Crépin et Carron. M. A. (^allay, membre de la Société bolaniijue de France, au Chesne (Département des Ardennes), l'air la même demande. Il est présenté par MM. Crépin et Carron. M. G. Lamotte, étudiant en droit à TUniversité de Louvain, à Xavaugle près de Uoidiefori, fait la même demande. Il est présenté par MM. Crépin et Carron. La séance est levée à 8 heures. Séance mensuelle du 10 avril 1880 Présidence de xM. E. Marcual. La séance est ouverte à 6 ùji heures. Sont présents : MM. Carron, V. ('oomans, Th. Durand, Gravis, Ilecking, Kobie, Sonnet, Vander liruggen, Vanpé, Vindevogel ; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 15 mars 1880 est approuvé. 67 Correspondance. Le Musée national de Rio de Janeiro, la Société acadé- mique de Brest et la Société d'émulation du Doubs font des propositions d'échanges de publications. Ces proposi- tions sont acceptées. OaTpages reçus pour la bibliothèque. Échange avec le Bulletin. L'Athenœum Belge. N°s 6-7. Botanische Zeitung. IV°' 10-13. Bulletin sientifique du Département du Nord. ]V° 2. Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Paris. N" 50. Archivas do Muzeu nacional do Bio de Janeiro. Vol. II. Vol. III. 1'^'' et 2"« trimestres. L'Amico dei Campi. JN"^ 1-2. Bulletin de la Société botanique de France, — Comptes rendus des séances. N"' 5. Bévue Savoisienne. N° 2. Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l'Aca^ demie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Collection in-8°. Tome XXX. Bulletin de V Académie des sciences, des lettres et des beaux- arts de Belgique. Tome 49. N^ 2. Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Paris. N°« 22-25. Trimens Journal of Botany. IN** 208. Brebissonia. N°^ 8-9. Feuille des jeunes naturalistes. N" 1 14. Bulleti7i de la Société académique de Brest. 2® série. Tome VI. 1^' fascicule. Bulletin de la Société belge de géographie. N° 1 . 68 Société belge de microscopie. — Procès-verbal de la séance du 4. mars 1880. Société entomo logique de Belgique. — Assemblée mensuelle du G mars 1880. Revue des sciences naturelles. N" 4. Botaniska Nolizer. iV° 2. Bulletin de la Société botanique de France. — Revue biblio- graphique F. Jahres-Bericht der naturhistorischen Vereins von heures. Sont présents : MM. Tli. DuratuI, Gravis; Crépin, secrétaire . Le procès-verbal de la séance du 2 mai est approuvé. Correspondance. M. le Docteur Strasburger remercie pour sa nomination de membre associé de la Société. OiivragCJ^ reçus pour la bibliothèque. Échange avec le Bulletin. Annales de la Soziété (V horticulture et cV histoire naturelle de r Hérault. Tome II. i\° G. Tome 12. iV' 1 et 2. Botanisclie Jahrbàcher fàr Systematik, P/lanzengeschichte und P/laazengeor/raphie liera usgegeben von A, Engler. Livr. 1 et 2. Feuille des jeunes naturalistes. .V' 115 à 120. Revue Mycolofjique. .\"« 2 et 5. Trimens's Journal of Botany, iV« 209 à 214. Bulletin de la Société botanique de France. — Comptes rendus des séances. IV"^ 1 à 5. — Revue bibliographique A et B. — Table alphabétique des matières contenues dans le tome XXV. The American Journal of Science. N°* 113 à 117. 77 Revue Saiohienne. iN*'' /p à 8. VAlhenœum Belge. N°^ 10 à 19. Botaniska Notiser. N"*^ 5 el 4. Abhandlungeii heraasgegeben von ncUuriv issenschaftlichen Vereins zii Bremen. Tome VI. Livr. 2 et 5. Beilage N"" 7 zu den Abhandlungen des naturwissenschaft- lichen Vereins zu Bremen. Bulletin scientifique du, Département du Nord. N''^ 4 à 7. Transactions of the Connecticut Academy of Arts and Sciences. Vol. I (parts I et II), vol. II (part I), vol. Ill (parts I et II), vol. IV (part I), vol. V (parti). Papers and Proceed ing s and Reports of the Royal Society of Tasmania for 1 878. Verhandlungen der kais.-konig. zoologisch - botanischen Gesellschaft in Wien, Tome XXIX. Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences. Vol. XX (part 1). The Transactions of the Academy of Sciences of St-Louis. Vol. I (?^'' 2, 5 et 4), vol. H (X^^ 1, 2 et 5), vol. Ill (X«^i, 2, 5 et 4). Botanische Zeitung. X°^ 14 a 41. Sitzungs-Berichte der naturwissenschaftlichcn Gesellschaft Isis. 1879. Juli bis Décembre. Annuario delta Sociefa dei naturalisti inModena. Anno XIV. Proceedings of the Natural History Society of Glascow, Vol. IV. Part I. Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles. Vol. XVI. X« 83. Brebissonia. 2« année. N'^» 10 à 12. 3" année. X°^ 1 et 2. VAmico dei Campi. N°* 5 à 7. Bolletino delta Societa Adriatica di scienze naturali in Trieste. Vol. V. N° 2. 78 Bidlelhi de la Société helr/c de fjêofjrapJiie. X"'' 2 à 4. Journal of Ihe Boi/al Miooscopical Sociehj. X"^ 5 et 4. VerhaïuUuncjen des nalurforschenden Vereins in liriinn. XVII Bniul. Sitz\inrjs-berichte des j)/i(jsikalisch-7nedicinischen Socielut zu ErUuifjcn. Ileft 1 I . Bulletin de In Société impériale des naturalistes de Moscou. X« 5. Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. Tome III, deux fascicules. Mémoires de V Académie des sciences, inscriptions et belles^ lettres de Toulouse. V 111 série. Tome I et t. Il, i^'sem. Bulletin des travaux de la Société Murithienne du Valais. Année 1879. Bulletin de l'Académie royale des sciences^ des lettres et des beaux-arts de Belgique. X"* 5 à 8. Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Paris. X"« 52 et 55. Nuovo rjiornale botanico italiano. X" 5. Mémoires et publications de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut. Tome \\\ Revue des sciences naturelles. Tome II. X"' 1 et 2. Jahresbericht des Vereins fiir \aturwissenschaft zu Braun- scheweig fur das Geschàftsjahr 1 879- 1 880. Annales de la Société botanirpie de Lyon. Septième année. Annales de la Société d\ifjriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon. 4" série. Tome X. 5° série. Tome I. Botanisches Ccntralblatt. X"' 1 à 5o. Botanlsk Tidsskrift. Tome \1I. Livr. 1. Acta horti Petropolitani, Tomus VI. Fasc. II. Bulletin de la Société d'études scientifiques d'Angers. Huitième cl neuvième années. 79 Bulletin de la Société d'études scientifiques de Lyon. Tome V. Table alphabétique des matières contenues dans les dix volumes de la septième série des Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse. Meddelanden af Socitas pro fauna et flora Fennica. Fende Hâflet. Természetrajzi Fûzetek az allât-, novény-asvany-és fold tan £^o/y6«/. Janvier-juin 1880. Dons dos auteurs. Catalogo gérai de Orchideas em cultura no Jar dim real de Paçod\ijuda. Belem, 1880, in-8". Flora Australiensis : A description of the Plants of the Australian Territory j by George Benlham. Londres, 1863-1878,7 vol. in«8^ La Phy toy rapide, ou l'art de décrire les végétaux sous différents points de vue, par Alph. de Candolle. Paris, 1880, 1 vol. in-8". Catalogue des plantes vasculaires qui croissent spontané- ment dans le département de la Charente-inférieure pour servir à la carte botanique dressée par Ph. David, J. Foucaud et P. Vincent. La Koclielle, 1878, in-8". Flora von Trier. — Verzeichsniss Regierungsbezirke Trier, etc., von D' Heinriel) Rosbacli. Trier, 1880, 1 vol. in-18. The Flora of British India, by Sir J.-D. Hooker. Part VIL Index perfectus ad Caroli Linnaei Species plantarum nempe primam editionem, auci. Fcrd. de Mueller. Mel- bourne, 1880, in-8«. Enumeration méthodique des plantes ornementales ou inté- 80 rns};an(e.s r/niont etc sifjnalces en 1870, par Aiulrc Do Vos. Gaiul, 1880, iii-8". Adansoiiia. — Recueil d' observai ions botanif/iies, par Ic D' Jl. Bâillon. Tome douzième. Paris, 1879. La [vaille florale el le pistil, par 1). Clos. Toulouse, 1880, in-8". Tableau dichotomique des fa}uilles des Pyrénomijcètes, cle., par P. Brunaud. iii-8". A Review of the British Characeae, by Ifenri and James Groves. Londres, 1880, in-8". Arboretum Serjrezianum. — Icônes selectae (t)ljora)n el fruclicum in horlis Serjrezianis collecloruni , auct. Alpli. Lavallée. Livraison L Paris, 1880, iirand in-4''. Synopsis des Diatomées de Rehjique, par le D"" Henri Van Ileurek. Fascieule L Anvers, 1880. Liste des plaides phanérogames et cnjptoqames croissant spontanément à Saintes et dans les environs. Supplément, par Paul Brunaud. Bordeaux, 1880, in-8^ Sur les Valpia de France, par J. Duval-Jouve. xMonlpellier, 1880, in-8". Recueil de coléoptères anormaux, par l'eu S. Mocquerys, avee inlroduelion pai- .1. Bourgeois. Rouen, 1880, 1 vol. in-8». Réforme de la nomenriahne bolaniqur, par le 1)' Sainl- Lager. Lyon, 1880, 1 vol. in-8". Decades plantarum novaruni praesertitn ad (loram europae spectantes. Fase. L II el III. Paris, 1875, 1876 et 1877, 5 hroel). iii-8". — Lssai dune nouvelle classi/iralion des Roses, ele. Paris, 187(), in-8". — Rosae novae Gallia m austro-or ienfalem colenles. Fase. I el JI. Paris, 1877-1878, in-8". — Notice bioqra})hi(iue sur Jean- Marie-Michel Rer)ta)(lin , botaniste It/onnais. Paris, 81 1877, in-8«. (Don de l'auteur, M. M. Gandoger.) Prospetto délia Fauna del mare Adriatico,\)?ir Stossisch. Part. II. Trieste, 1880, in-8«. Herborisations faites dans la Charente-Inférieure en 1879. Rapport par J. Foucaud. 1880;, in-8''. Hortus botaniciis Panormitaniis^ auctore A. Todaro. T. I, fasc, IX. Lectnrcis, coBniniiuicatious. M. Crépin annonce que M. le Docteur Godron, membre associé de la Société, est décédé le 16 août 1880. M. Crépin donne lecture d'un passage d'une lettre de M. le Docteur Vander Meersch, dans lequel il est question des Lobelia Dorlmanna, ISarlhecium ossifragum, Helodes palustris et Veronica acinifolia découverts à Gheluvelt, près dTpres, par M. Emile De Laveleye. M. Crépin fait connaître à l'assemblée que M. V.-F. Brotherus, d'Helsingfors, bien connu par plusieurs voyages botaniques intéressants, se propose d'explorer le Caucase contrai l'année prochaine, et d'y former des collections de plantes phanérogames. Celles-ci seront livrées aux sous- cripteurs à raison de 15 francs les 50 espèces, 25 francs les 100 espèces et 40 francs les 150 espèces. Les frais de transport sont à charge des souscripteurs. Ceux-ci doivent s'adresser à M. A, Geheeb, pharmacien, à Geisa (Saxe- >\'eimar). M. Crépin rend compte de la marche du Congrès de botanique et d'horticulture qui a été organisé, au mois de juillet dernier, sous le patronage de la Société et sous celui de la Société royale Linnécnne de Bruxelles. Ce 82 Congres a parfaitement réussi cl ses séances ont été suivies par un grand nombre de botanistes et d'horticul- teurs belges et étrangers. Le compte-rendu du Congrès est sous presse et paraîtra dans (|uelques mois. M. Crépin annonce à l'assemblée que Madame Veuve llosbacb, de Treves, a fait don à la Société d'un exem- plaire du Flora von Trier de feu son mari. Il est décidé qu'une lettre de remerciment sera adressée à Madame Rosbacli. M. Gravis annonce qu'il a découvert aux environs de JJruxelles Vlmpatiens noli-tanfjcre à fleurs cléistogames. Proclamation de membres efTectifs. M. Arthur Lebrun, présenté à la séance précédente, est proclamé membre effectif. Presentation de nouTeanx membres. M. Jules Henry, instituteur à l'Ecole moyenne de Soignies, demande à faire partie de la Société. Il est présenté par MM. Crépin et Marchai. M. Jules Poisson, aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle de Paris, fait la même demande. Il est présenté par MM. Crépin et Marchai. M. L. Pigncur, employé au Ministère des travaux publics, fait la même demande. Il est présenté par MM. Marchai et ('répin. 83 Séance mensuelle du 13 novembre 1880. Présidence de M. F. Muller. La séance est ouverte à 7 heures. Sont présents : MM. Carron, L. Coomans, Delogne, Determe, Marchai, Sonnet, Vanden Heuvel, Vander Bruggen, Vindevogel; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 9 octobre 1880 est ip prouvé. Correspondance. Le Secrétaire fait l'analyse de la correspondance. Ouvrages reçus pour la bibliothèque. Échange avec le Bulletin, ISova acta regiae societatis scientiarum Upsaliensis. Vol. X. Fasc. H. Jahresbericht des Vereins fur IS aturkunde zu Zwickau 1879. Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou. Année 1879. N° 4. Année 1880. N« 1 . Botanisches Cenlralblatt. N°' 36 à 41. VArnico del Campi. IN"^ 8 et 9. Hevue Mycologiciue . N" 8. T^*^ L'Athenœum Belge. IN°^ 20 et 21. ^ / <& 'v 84 The American Journal of Science. X"' I 18 cl 1 19. lievue Savoisienne. IN" 9. Journal of the Royal Microscopical Society. N*" 5. Annales de laSociéfé malacolofjique de Belrjique. TomcXII. Bot a ni se he Zeituny. i\°^ 42 à 45. Bulletin scientific/ye du Département du Nord. N" 8. Triment Journal of Botany. N"* 215. Annales de la Société dlwrticuHure et dliistoire naturelle de l'Hérault. N° o. Brehissonia. 1\" o. Botanische Jahrbiïcher fur Systernatik, P/huizenycschichte und Pflanzenyeoyraphie. IJI Jlcff. Feuille des jeunes naturalistes. \' 121. Bulletin de la Société botanique du France. — Com|)lcs rendus des séances. X" 4. Botaniska Notiser. N" o. Dons des auttuis. Synopsis des Diatomées de Belgique, par II. X'an Heurck. Fasc. II. Observations sur quelques Menthes j par A. Déséglise. Angers, 1880, in-8^ Catalogue des plantes plus ou moins )-ares observées aux environs de Turnhout, pur E. Pà(|ues. Gand, 1880, i\otice sur la « Réforme de la nomoulature bota}uq)(r, j/ar le D^ Sainl-Lagvr », par Eng. Fouinier. Paris, 1880, in-4''. Le Peronospora infcstans ou la maladie de la Pomme de terre. — Conférence donnée le 11 janvier 1880 à la Sociclé royale Linnéeniie, par Aug. Gravis, niuxeiies, 1880, in-8". 85 Organisation (fes écoles de botanique destinées spécialement à renseignement j par É. Marchai. Bruxelles, 1880, in-8«. Lectures, coiniiiiiuicafîousr. M. Marchai fait l'analyse d'une notice sur les Hédéra- cées récoltées par M. Edouard André dans l'Amérique du Sud en 1875-1876; l'impression en aura lieu dans le compte-rendu de la séance. NOTICE SUR LKS HÉDÉUACEES RÉCOLTÉES PAR M. ÉD. ANDRÉ DANS LA NOUVELLE-GRENADE, L'EQUATEUR ET LE PEROU, l'AR ÉlIE MaRCHAL. Si Ton excepte le Brésil, qui nourrit la plus belle végé- tation du monde, la Colombie est sans contredit la partie de l'Amérique du Sud qui a le plus contribué à enrichir nos cultures de luxe. Les premières explorations botaniques qui y ont été faites remontent au milieu du siècle dernier. Ce sont celles de l'intrépide Loeflling, disciple de Linné, et du célèbre botaniste l\.-J. Jacquin envoyé là principalement pour y réunir des collections destinées aux serres si connues de Schoenbrunn. Depuis, toute une phalange de chercheurs courageux ont successivement révélé à la science les richesses végétales de cette région si favorisée de Flore. Ces voyages dispendieux et d'un succès souvent bien aléatoire ne sont pas seulement dus à l'initiative de gou- vernements puissants et riches, ils ont été aussi encouragés par des nations n'ayant que des ressources très-limitées et même par de simples particuliers. C'est ainsi que nous 86 pouvons, avec un légitime seniimenl crorgueil, revendiquer pour notre petit pnys une part très-honorable dans les découvertes les |)lus imj)orlanles (pii y ont été faites. En effet, c'est au nom du gouvernement belge (pie furent en- trepris, en 1841, les mémorables et fructueux Noyages de MM. Linden, Funck et Scblim, et c'est aussi au nom de l'horticulture belge que le furent ceux de Herman A\'agener, Braam, Gustave Wallis et d'autres encore. L'une des dernières explorations botaniques de la région des Andes est celle de M. Éd. André, de Paris, chargé d'une mission scientifique par le gouveinement français. Ses recherches embrassèrent la Nouvelle-Grenade, TEqua- teur et le Pérou, région qui dans bien des points constituait encore un champ vierge pour la botanique. Cette mission admirablement préparée et réalisée, a procuré à la science et à riiorticulture des matériaux extrêmement précieux. II ne pouvait en èire auiremenl, du reste, étant entreprise par un botaniste doublé d'un horticulteur. La Belgique plus spécialement encore a bénéficié des résultats horticoles produits par cette exploration. M. André a envoyé à rétablissement d'introduction de plantes nouvelles de M. Linden, à Gand, un grand nombre de plantes vivantes dont beaucoup étaient nouvelles pour les serres et les jardins. VAnthurium Andrccutuni est de ce nombre. Cette admirable Aroidée, à elle seule, sulïirait déjà pour fixer à tout jamais dans les annales de Ihorlicul- ture le souvenir de ce beau voyage. Quant aux plantes dont riniroduclion ne lui a pas été possible ou dont Tintéièt était purement botanique, M. André en a recueilli des échantillons en nombre consi- dérable (4500 espèces représentées par 1 à 10 exemplaires de chacune), (ju'en ce moment il étudie personnellement 87 ou fait tlélerminer par des spécialistes. Déjà M. Mùller d'Argovie a décrit les Lichens et M. A. Cogniaux, les Cucurbilacées. L'étude les Fougères, dont la collection est très-nombreuse, vient d'être terminée par le D"" Fournier, de Paris, auquel notre confrère M. le professeur Bommer a prêté son concours pour les Adiantu7n. Les Broméliacées non moins importantes sont étudiées par le botaniste le plus compétent en cette matière, notre confrère M. le pro- fesseur Ed. Morren. Les Hédéracées nous avaient été confiées. Quoique peu considérable et comprenant un certain nom- bre de spécimens stériles, la collection des Hédéracées de M. André nous a néanmoins offert beaucoup d'intérêt. Non- seulement il nous a été agréable d'y reconnaître quelques types nouveaux pour la science, mais encore de pouvoir y étudier des spécimens complétant les matériaux insuffisants sur lesquels certaines espèces ont été fondées et dont les des- criptions, forcément inexactes, pourront être ainsi rectifiées. Car c'est là un fait que trop souvent nous avons eu à déplo- rer : les spécimens desséchés des Hédéracées sont très- imparfaits dans les herbiers. Cela tient surtout à la nature charnue des feuilles dont la dessiccation est d'autant plus difficile et lente, que chez beaucoup d'espèces ces organes présentent, dans leur tissu, des réservoirs gommeux ou oléo-résineux. D'un autre côté, ces échantillons donnent souvent une idée fausse de la plante à laquelle ils appar- tiennent, par le mauvais choix des parties préparées. Ainsi à cause de leurs grandes dimensions (0, les feuilles adultes {\) Le Didymopanax splendidum Hort. Lind. qui croît dans les parties chaudes à Minca et Bucaramanga, où il atteint une hauteur de 30 mètres, a, dit-on, des folioles qui mesurent jusqu'à uti mètre de long. 88 — les seules cependant (jui soient hien earactérisées — font généralement défaut. Le eollecteur elioisit de préfé- rence les moins grandes, parce (ju'il peut en emporter un plus grand nombre et qu'en outre elles sont mieux en rapport avec le format de son matériel à dessécher. Or, c'est là une grande source d'erreurs. En effet, les feuilles des Hédéracées varient exirèmement chez une seule et même espèce sous le rapport de la configuration, de la vestiture, de la contexture même suivant leur position sur le rameau et d'après Tàge de celui-ci, son état stérile ou fructifère : témoin VOreopcmax xalapense qui monire tous les passages entre la feuille simple palmatilohée et la feuille digitée à folioles longuement pétiolulées. Les Hédéracées recueillies par M. André sont des Orco- panax et des SciadophyUumj deux genres essentielle- ment caractéristiques de la région des Andes entre les tropiques, où certaines espèces d'Oreopanax s'élèvent au bord des ravins ou quebradas, dans la zone des frimas, bien près des neiges perpétuelles. I. — OREOPAl^AX DcNE et Planch. N° 2180(1) Orcopaiiax capUatuiu Dcne et Planch, in Rew Hort., ISui, p. 108, var. /9. calai pae folium É. M.vncH. in Flor. Bras,, fasc. 74, p. 253. Hab. — Paramo del Qnindio, in declivitate orientali Cordillerae centralis Andium Novo-Granatensium. Alt. 5000 met. (2) — Marlio 1876. Arbuscula 3-6 met. alta, ramis dcpauperatis, hctcrophyllis, floribus albidis. fn rcgione frigida rara. Obs. — Ce spécimen est idcnli(juc à celui de la même variété recueilli (1) Éd. André Herb, americ. ucquinoct. (2) Les notes sur l'habitat des espèces sont la reproduction le plus souvent littérale des éli(|uctles de riicrbier de M. André. 89 par Humboldt et Bonpland, dans la Nouvelle-Grenade, et conservé dins l'herbier de Kunth au 3Iusée de botanique de Berlin. N" 525(). O. argeiitatum Dc.ne et Planch, loc. cil, var. pcn^vi folium Nob. Foliis quaiiiin forma typica minoribas, baud (vel rarissime) trilobatis. Ilab. — Prope Tuquerrès, in Andium Novo-Granatensium regione frigida Alt. 5100-5500 met. — Alaio 187G. Arbor 3-8 met. alta^ eaulc raraoso-capitalo, cortice albido, lloribus albido-virescentibus, baccis nigris. Obs. — Ce spécimen est particulièrement intéressant par ses fruits qu permettent de tracer la diagnose complète de cette belle espèce. Nous trouvons dans Therbier de Kunth, qui nous a été obligeamment communiqué par le Musée de Berlin, un Oreopanax sans nom, recueilli à Quito, et qui, d'après l'étiquette, a dû être donné à Kunth, en 1855, par Francis Hall. C'est l'O. argentaium. Cette espèce habiterait donc la Nouvelle-Grenade et l'Equateur; et, chose assez curieuse, dans celte der- nière région, elle porterait le même nom vernaculaire que VO. Sprucei Seem. En effet, Fétiquette porte : « Arbor quara Puma-Muqui (Leonis pedem) vocant indigenae »; et celle qui accompagne le type de l'O. Sprucei dans l'herbier de 31. Bentham, à Kew, porte « The Ecuatorians call this Puma- Ma ltd, i. e. Tiger's paw. » Cette coïncidence pourrait bien faire suspecter quelque peu la légitimité spécifique de VO. Sprtfcei.Du reste Sceman n'a pas sans doute pu bien con- naître l'O. argenlatum^ car il a décrit, dans son Journal of Botany ^ t. Ill, p. 272, sous le nom d'O. ecuadoriense un spécimen que nous avons vu dans l'herbier du British Museum et qui n'est que du plus pur 0. argentaium! (O N» U2i. o. Sprucei Seem, loiu cil, Var. subattenuatum Noh. — Foliis Iruncato-attenuatis omnibus quiiiquc- lobatis, lobis angustioribus. Hab. — In sylvis region is frigidae meridionalis Reip. Ecuador. Alt. 2,900 met. —Anno 1876. (0 3Î, André vient de nous faire remarquer que cette singularité n'est qu'apparente, attendu que Tuquerrès, où il a récolté ses échantillons du N» 5256, se trouve au sud de la Nouvelle-Grenade, et par conséquent peu éloigné de la région de Quito. 90 Arl)or i-ii met. alta, ramosa, lloribus albidis, haccis nigris. Floret Septemhri-Novenibri. — In Paramos frequens. N" 1508. O. corlaccum Doe et Planch. Inc. cil.^ sine descript. Hub. — Fusagasugâ, ad pedem occid. Cordillerae orientalis Andiura Novo-Granatensium. Alt. 1,780 met. — C Febr. 1876. Arbor i-iS met. alta, rarais paucis erectis, foliis in coronam amplam, conspicuam congestis. — Flores fructusque desiint. jN" 4'629 bis. o. Andreanum nov. spec. Foliis ovatis vcl ovato-ellipticis apice obtusis rariter aculiusculis basi subtruncato-rotundatis, margine intcgris et infra revolutis crassis insigniter rigido-coriaccis, o-nerviis ; capitulis masculis crassis 50-70-floris in racemum termiii alem digestis, calycis limbo subnulio, petalis y ellipticis acalis, starainibus 5, stylo unico, elongato, ovario cflbeto. Hab. — In declivilatc oricntali Andium Eciiadorensium. — Alt. 2000 met. 1876. Arbor stalura mediocri, o-i met. alia, trunco simplici vel pauciraraoso, ramis petiolis inflorescentiis foliisque subtus loraento stellato ferrugineo plus minusve detergibili vestilis. Rami sub inflorescentia IS""" crassi, cortice exsiccalione irregulariter corrugate. Folia in speciminibus floriferis adsummos ramos conferta. Petioli 5-10 cm. longi sulcati, basi brevissimc dilatati. Slipulae minimae, apice liberae. Lirabi 10-15 cm. longi ac 7-9 cm. lati, in herbario supra laete flavescenles, tantum tomenti vestigiis secus nervos primarios notati, infra abundanter lomentosi, nervis sceundariis venisque insigni reticulo supra impresso infia prominente anastomo- santibus. Racemus folia suprema longe superans, 50 cm. longus. Capitula globosa diametro lu-iO"""' metientia. Pedunculi infcriorcs 20-21)'»"* longi, sulcati ascendenle-patuli, bractea membranacea elliptico-acuminata mox caduca basi muniti, Bracteolac scariosae oblongo-lineares lloribus vix breviores apice pulvinatim pilosae. Petala 1-nervia. Slaminum filamenta, in anthesi, petala longe superanlia. Stylus filiforniis diametrum disci mullo superans. Flores foeminei ignoti. Cette espèce, Tune des plus brillantes du genre et qu'il serait bien inté- ressant de voir introduire dans les cullu: es, se rapprocbe par ses gros capitules des O. macrucephaliDn Dcne et Plancb. et O. ilkifolium É. Mardi.; mais ses feuilles plus larges et obtuses et surtout sa longue grappe l'en distinguent à première vue. 91 Xola. — Los Nos 820, i2jG et 3621 appartiennent au genre O/'eopanaXf mais leur état trop incomplet ne nous permet pas actuellement une déter- mination spécifique certaine. Sous le N» I8ôi, nous trouvons une forme qui paraît affine aux 0. ma- crophijflum et 0. Undent ; elle a été recueillie à TAlto de Limba^ près de Tocaima, Nouvello-Grenade, à une altitude de 67Î) mètres. M. André la caractérise ainsi très-brièvement : « Arbuscula pauciramosa 5 4 met. alta, caule juniori lana aurea dense induto ; petiolis 73 cm. longis. » Enfin le N» 2000 nous offre l'inflorescence d'une espèce recueillie à Ibagué (Nouvelle-Grenade), au pied oriental des montagnes du Quindio, vallée du Magdalena. Nous la croyons nouvelle, et vraisemblablement elle appartient au groupe de l'O. floribimdum. Nous n'avons pu la décrire, les feuilles faisant défaut. \}ne note de M. André porte du reste cette men- tion : « Folia nonnulla collegi : in herbario tamen non jam rursus inveni. » II. — SC14DOPHYLLIJ1I P. Browne. N" 4627. Sciadophylliiiu nilcraiithiiin Dcne et Planch, in Rev. Ilort., 1854, p. 107, sine descript. Hab. — In sylvis primaevis prope Palanda, in Repub. Ecuador. — Alt. 2,000 met. circiter. 1876. Arbor simplicicaulis 4-6 met. alta, corona foliorum amplissima. Obs. — Cette espèce n'avait jusqu'ici été signalée que dans la Nouvelle- Grenade, àOcana, d'où Schlim l'a publiée non-seulement sous le N" 1149, mais aussi, d'après ce que nous avons vu dans l'berbier de Kcw, sous le N» 699bis. N« 5096. S. Goadotii Planch, et Lind. Plant. Colomb., p. 21 (inéd.). Hab. — Circa pagum « La Laguna « in Andibus orientalibus Pastoensibus, Nova-Granata. —Alt. 5200 met. Maio 1876. Arbor simplicicaulis 6-10 met. alta ; Irunco cortice nigrescenle. Flores fructusque desunt. N» 2665. S. rcri'usiueuiu DcNE ET Planch, in Rev. I/ort , 1864, p. 107. Hab. — Alto del Potrerito prope Vijès (Cauca) Novo-Granalensium. Alt. 1780 met. fliaio 1876. Arbor 10 mot. alta, trunco ereclo simplici vel pauciramoso, ramis 8 92 junioribus lana fulvo aurca indutis; folia amplissima digitata subtus aurea; lloribus masculis lutescentibus, foemineis albidis ; baccis roseis. Arbor mirabilc visu, M. André nous a dit avoir récolté des échantillons du S. ferrugxncum dont folioles les atteignaient 70 centimètres de diamètre. C'est un aibrc admirable parson port et son magnifique feuillage fauve doré en dessous. N*» 2663b's. S. ferrusineum Dcne et Pi.ancfi. var. (?) Hab. — Propre Cali, in declivitate Cordillerae occidentalis Andium Novo-Granatensium. Aprili 187(). Arbor plurim. metralis; floribus fructibusque... ? Obs. — Cette forme paraît être intermédiaire entre les S.ferrugineum et 5. Karslenianum Nob. (2) et semble établir que le dernier pourrait bien n'être qu'une variété du premier. Nous ne pouvons néanmoins nous prononcer catégoriquement sur ce point, vu l'état trop incomplet de l'échantillon que nous avons sous les yeux. N» 3328. S. qnlndloeuse DC. Prodr., IV^, p. 261. (1) Hab. — Prope Altaquer, in Cordillera occidental, Novo-Granatensi. AU. 1030 met. Maio 1876. Arbor pauciramosa 4-o met. aita, trunco cortice brunneo. No 4-550. S. Plancbonianuni nov. spec. Foliis3-8-natis, foliolis oblongis vel elliptico-oblongis, apicc abrupte et breviter acuminatis, acutis, basi obtusis, margine integerrimis auguste reflexis, crassis rigidissimis ; capitulis minutis 15-25-floris in paniculam parvara digestis, floribus 5-meris sessilibus, calycis tubo brève obconico- 5-angulari, corolla hemispherica apicc depressa petalis ante anlhesin con- ferruminatis, staminibus filamcnto brevi, stylis brevibus disco subconico ovario in specimine paullura evoluto. Ilab. — In regione fiigida Cordillerae raeridionalis, Andium Ecuadoren- sium. — Alt. 3000 met. 1876. (1) On doit écrire Quindio et non Quindiu, comme l'avait fait Humboldt trompé par une erreur daus l'audition du vocable indigène (Ed. André). (2) É. Marchai Revision des Uêdcracces américaines, in Bull, Acad. roy. Belg.,sér.2, t XLVII, N° I. 93 Arbuscula 2-5 met. alta. Rami sub inflorescentia 1 met. attingentes cica- tricibus animlaribus confertis notati. Petioli leretes, striati, 5«»«n crassi Stipulae in unam intra-axillarera magnamsquamaceamconcretae. Petioluli 5-5 cm. longisubteretes, superne canaliculati. Limbi 8-12 cm. longi atque 5-5 cm. lati, costa valida, nervis secundariis utrinque 10-15 paraliellis approximatis, patulo-ascendentibus, reticulo satis conspicuo, exsiccatione supra flavescentes, pagina inféra tomenlosi, tomento rufo pilis stellatis brevibus constituto. Panicula tomentosa (nondum plane evoluta)6cm. baud superans. Rami capituligeri angulati et graciles. Capitula globosa diametro ante anthesin o-^nim metientia, secus raraos paniculae conferta, bractea ovato-naviculari acutiuscula basi munita. Flores flavido brunnei bracteolis minimis ciliatisque praediti. Fructus desunt. Obs. — Bien que le spécimen que nous avons sous les yeux ne présente pas de fruits et que sa panicule soit incomplètement développée, ce qui laisse dans le doute quant à l'état sessile et aux dimensions des capitules, l'en- semble de ses caractères ne permet de l'identifier avec aucune espèce connue et nous oblige à le décrire comme espèce nouvelle. A première vue, la forme des feuilles nous l'avait fait rapprocher des S. Goudotii et S. villosiim Planch, et Lind.; mais la comparaison que nous en avons faite avec les échantillons qui ont servi aux descriptions de ces deux espèces dans les Planlae Columbianae, nous a montré qu'il s'en éloigne considérablement par la vestilure des feuilles et les caractères de l'inflorescence. M. Crépin annonce que M. Vanden Dungen, directeur des écoles communales de Saint-Gilles (Bruxelles), a découvert, au mois de septembre dernier, quelques pieds de VEchinaria capitata Desf. au bord d'un cbamp cultivé près de Durbuy. Cette Graminée méridionale n'existe vraisemblablement en Belgique qu'à Tétat subspontané et aura été introduite avec des graines de céréales ou de plantes fourragères provenant des régions méridionales de TEurope. On sait qu'une autre Graminée méridionale, le Lagurus ovatiis L., a été trouvée, il y a quelques années, en abondance dans un champ de seigle près de la même localité. 94 M. Crépin annonce que M. Simon, insiitulcur à Vezin^ a trouvé, celte année, le rare Helcocharis ovata R. Br. dans un chemin humide de hois à Namplial près de VilIers-sur-Lesse. Il est donné connaissance à rassemblée d'un prospectus publié par le Cercle floral d'Anvers, concernant un con- cours national pour un ouvrage de botanique à Tusage des instituteurs primaires. Les personnes qui désirent connaître les conditions de ce concours peuvent s'adresser au secrélaire du Cercle floral, M. H. De Bosschere, Longue rue d'Argile, 527, à Anvers. M. Marchai attire Taltention des membres de la Société sur une carte géographico-bolanique dressée par M. J. Van Witzenburg, préparateur au Jardin botanique de l'Elat. Cette carte est appelée à rendre des services à tous les botanistes qui désirent se faire une idée exacte des zones botaniques du pays et des plantes qui caractérisent ces zones. Proclamation de luciiibrcs effectifs. MM. Henry, Poisson et Pigneur, présentés à la séance précédente, sont proclamés membres efl'eciifs. Présentation de nouTcaux membres. M. Tuerlinx, professeur de sciences à l'Ecole normale de la ville de Bruxelles, demande à Aure partie de la Société. Il est présenté par MM. Marchai et Crépin. M. Louis Dubrulle, professeur d'hoi'licullure, aux Ecaussinnes, fait la même demaude. Il ol j)résenlé par MM. Marchai et Bommer. La séance est levée à 7 i/-i heures. 95 H Assemblée générale du 5 décembre 1880. Présidence de M. J.-J. Kickx. La séance est ouverte à 1, 15 heures. Sont présents : MM. Bauvvens, Bertrand, Bodson, Carron, L. Coomans, Delogne, de Selys-Longcliamps, Determe, De Vos, Donekier, É. Durand, Th. Durand, Gillon, Henry, Martens, Marchai, Muller, Pire, Robie, Rodigas, Soroge, Vanden Heuvel, Vander Bruggen, Vanpé, Vindevogel, Wesmael; Crépin, secrétaire. M. Boerlagc, docteur en sciences, assiste à la séance. Le procès-verbal de la séance du 13 novembre 1880 est approuvé. Correspondaoce. Le Secrétaire fait l'analyse de la correspondance et donne lecture d'une lettre adressée par la Société des naturalistes dinantais qui remercie la Société de Tenvoi de ses publi- cations. 96 Comptes^ de 1§80. M. L. Coomans donne lecture des comptes pour Texer- cice 1880. Ces comptes, vérifiés par le Conseil d'admi- nistration, constatent que la situation financière de la Société est prospère. L'assemblée vote des remerciments chaleureux à M. le Trésorier. IVomination de membres associés. M. le Président fait connaître à l'assemblée que le Con- seil d'administration a porté son choix sur MM. le D*" T.-M. Fries, professeui" de botanique à l'Université et directeur du Jardin botanique d'Upsal, le D"" F. -A. Fliic- kîger, professeur de pharmacologie à l'Université de Strasbourg, le D*^ Ch.-G. von >'aegeli, professeur de bota- nique à l'Université et directeur du Jardin botanique de Munich, pour remplacer les membres associés que la Société a perdus cette année : MM. Andersson, Schimper et Godron. L'assemblée ratifie le choix fait par le Conseil. MxM. les D""' Frics, Fliickiger et von \aegeli sont en conséquence proclamés membres associés de la Société. Proclamation de membres efTeclifs. MM. Tucriinx et Dubrulle, présentés à la dernière séance, sont proclamés membres elleetifs. 97 Présentation de nouveaux membres. M. Cil. De Bosschere, directeur de l'École modèle de Bruxelles, demande à faire partie de la Société. Il est présenté par MM. Marchai et Bommer. M. P. -G. Cluysenaar, professeur de sciences naturelles à la Section normale de Huy, fait la même demande. Il est présenté par MM. Kickx et Crépin. Lectures, communications. M. le Président lit son rapport sur les travaux et la marche de la Société en 1880. Messieurs L^article 21 de nos statuts, qui règle l'ordre du jour de la séance générale de décembre, prescrit au Président « de présenter un rapport sur les travaux de la Société pendant l'année. » Il y a un an, à cette même époque, notre honorable collègue M. Muller, qui occupait alors le fauteuil de la présidence, a fait connaître, dans un rapport fort étendu, l'histoire complète de notre Société depuis la fondation et dressé l'inventaire de toutes les publications insérées dans nos Bulletins. Ma tâche ne sera ni aussi longue, ni aussi difficile, car je vais simplement, comme le demandent î)8 nos statuts, vous rappeler les principaux faits (|ui se sont accomplis au sein tic notre association pendant Tannée 1880. Je suis heureux, Messieurs, de constater que la Société se trouve dans une situalion prospère. Cette année, 19 nouveaux membres effectifs ont été admis, de sorte que le nombre total de ses membres, qui était 202, s'est élevé, malgré les démissions et quelques décès, à 207. La mort nous a enlevé dans le courant de cette année trois de nos membres associés les plus illustres : MM. An- dersson,Godron et Scbimper. Le premier de ces savants, membre de l'Académie royale de Stockholm, s'est distingué par ses recherches sur la flore du nord de l'Europe et par une excellente monographie des Salicinées. M. Godron, professeur honoraire, décédé à Xancy, s'est acquis une très-grande renommée par ses nombreuses publications, parmi lesquelles il faut citer son traité sur l'espèce et sa Flore de France. Quant au professeur Scbimper, de Strasbourg, ses travaux de bryologie et ses études de paléontologie végétale lui ont valu depuis long- temps l'estime du monde savant. Après avoir cité les noms de ces botanistes émi- nents, dont nous déplorons la perte, je liens à rappeler la mémoire d'un homme qui rendait à la science botanique des services d'un autre ordre. Je veux parler de M. Ilip. Annoot, qui, depuis de longues années, mettait les plus grands soins à l'impression de nos Bulletins. Homme loyal et consciencieux, d'un caractère essentiellement aimable, il a laissé parmi nous les meilleurs souvenirs. La Société a pourvu au remplacement des membres associés en décernant ce titre à MM. von Sachs, Haynald 99 et Slrasburger. Mgr Haynald, cardinal-arcliévèque de Kalocsa en Hongrie, a habité pendant quelque temps la Belgique, dont il a beaucoup étudié la flore et où il a conservé d'agréables relations. Quant à MM. von Sachs et Strasburger, leurs importantes publications de physiologie, dorganographie et d'histologie végétales les ont depuis longtemps placés au premier rang des botanistes de notre époque. C'est pour notre association un bien grand hon- neur d'avoir pu s'adjoindre des hommes occupant dans la science une position aussi élevée. Aux termes de Fart. 20 des statuts, la Société, indépen- damment de ses assemblées générales, tient des réunions ordinaires une fois par mois. Ces réunions ont eu lieu cette année les samedis 10 janvier, 14 février, 15 mars, 10 avril, 9 octobre et 15 novembre. Elles ont été en général peu fréquentées, probablement parce que l'heure tardive à laquelle elles sont fixées, empêche beaucoup de membres d'y assister régulièrement. Les assemblées générales ont eu lieu aux jours prescrits par le règlement. Dans celle du mois de mai, les membres ont été unanimes à décider qu'il n'y aurait pas cette année d'herborisation et que le Congrès de botanique et d'horti- culture du mois de juillet remplacerait la séance extra- ordinaire. Voici maintenant le relevé des principales publications qui ont paru dans le Bulletin : Crépin. — Notes paléophytologiques I et II. Gravel. — Note sur les publications bryologiques à l'étranger. Pittier. — Distribution des Gentianes jaune, pourpre et ponctuée dans les Alpes de la Suisse. 100 Gravis. — iVote sur les excroissances des racines de TAune. — IVote sur une fascie des liges souter- raines du Spiraea salicifolia. — Les anomalies florales du poirier et la nature morphologique <1( Tanthère. Durand. — Additions au catalogue de la flore liégeoise. — Note sur l'ouvrage : Method ik der Species- heschreibung von Rubus de M. Otto Kunze. Marchai. — Notice sur les Ilédéracées récoltées par iM. Ed. André dans la nouvelle Grenade, TEqua- teur et le Pérou. Pâques. — Catalogue des plantes plus ou moins rares observées aux environs de Turnhout. Déséglise. — Descriptions et observations sur plusieurs Rosiers de la flore française. Si les publications que je viens d'énumérer sont moins étendues et surtout moins nombreuses que celles des années précédentes, il faut rattribu(?r aux circonstances tout à fait exceptionnelles par lesquelles nous venons de passer. D'une part, beaucoup d'entre nous ont été distraits de leurs études habituelles par cette succession de fêtes au moyen desquelles le pays a célébré le glorieux anniver- saire de son indépendance; et, d'autre part, des travaux qui auraient figuré avec honneur dans nos Bulletins ont été réservés pour le Congrès de botanique et d'horticulture. Ce Congrès organisé par notre Société unie à la Société royale Linnéenne, qui a été honoré par la présence de M. le Ministre de rinléricur et auquel ont assisté, non- seulement la |)lupart de nos botanistes et horticulteurs belges, mais aussi d'illustres savants étrangers, est certai- nement révénementle plus intéressant à mentionner dans 101 ce rapport. Le Compte-rendu qui est sous presse, repro- duira tous les travaux de cette réunion; je puis donc me borner à constater simplement ici que les membres de notre Société ont pris une large part à la discussion des questions les plus importantes : enseignement de la bota- nique dans les écoles primaires, arrangement d'une collec- tion de produits végétaux^ organisation d'une école de botanique au point de vue de renseignement, etc. Je ne saurais parler de ce Congrès sans rendre hommage au zèle déployé par tous ceux qui ont été chargés de son organisation et sans exprimer surtout la reconnaissance des botanistes belges envers les deux honorables secrétaires, MM. Crépin et Bernard, qui ont mis toute leur activité au service de cette entreprise difficile. Et maintenant, Messieurs, ma tâche est accomplie et je dépose entre vos mains le mandat dont vous avez bien voulu m'investir. Permettez-moi de vous exprimer ma pro- fonde gratitude pour l'appui bienveillant que j'ai ren- contré chez tous mes conh'ères en général et, en particulier, dans le Conseil d'administration. Je fais des vœux ardents pour que, sous la présidence de mon succes- seur, la Société continue à marcher dans la voie du progrès : ces vœux se réaliseront sans aucun doute si chacun de nous se rappelle ce mot d'un écrivain célèbre : Concordia res parvae crescimty discordia maximae dila- huntur ! M. le Baron de Selys-Longchamps lit un travail inti- tulé : Les arbres à Longchamps-sur-Geer (commune de Waremme) après l'hiver 1879-1880. L'assemblée vote l'impression de ce travail dans le Bulletin. 102 M. A. Wesrnacl donne lecture d'une Notice sur les Tilleuls forestiers de Belrjigne. L'asscmhlcc vote également rimpression de cette notice dans le Bulletin. Élections poiii* r.aiiiiéc 1$SI. M. L. Pire a été élu Président pour Tannée 1881. MM. Kickx, Martens et Muller ont été élus vice- présidents pour la même année. MM. Bommer, Marchai et Wesmael sont élus conseillers pour un terme de trois ans. M. Kickx^ en quittant le fauteuil de la présidence, remercie en termes émus ses chers Confrères du concours bienveillant qu'ils lui ont prêté pendant l'année où il a eu riionneur de les présider et il les félicite du choix qu'ils ont fait de M. Pire pour lui succéder. M. l^iré, après avoir donné l'accolade au Président sortant, témoigne à l'Assemblée sa liraiiiude pour l'hon- neur qu'on vient de lui faire en l'appelant à la présidence. Il espère qu'avec le concours de ses Confrères il par- viendra à justifier la confiance que l'on a mise en lui. Il remercie au nom de la Société, M. Kickx pour le dévoue- ment qu'il a déployé pendant l'année sociale qui vient d'écouler. Des acclamations répétées suivent les discours de MM. Kickx et Pire. 103 Onvrages reçns pour la bibliothèque. Échange avec le Bulletin. Schriften der physikalisch-ôkonomischen Gesellschaft zu Kônigsbercj. Année 1877. 2^ fa se. Année 1878 et 1879. Année 1880. l^'-fasc. Neunzehnter Bericht der Oberhessischen Gesellschaft fur Nalur- und Heilkunde. Memorie del reale instituto veneto di scienze, lettere ed arti. Vol. XXI. Botanische Zeitung. N°^ 46 et 47. Botanisches Centralblatt. ]\"U!2 à 46. LAthenœum Belge. N°^ 22 et î2o. Bulletin de la Société botanique de France. — Revue biblio- graphique C. Bulletin scientifique du Département du Nord. jN° 9. Bévue Savoisienne. N" 10. Bulletin de la Société des amis des sciences naturelles de Bouen. 15® année, 2® semestre. Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, Tome XXXV. L'Amico dei Campi. X*' 10. Bulletin de la Société belge de géographie. '^^ 5. Assemblée générale extraordinaire convoquée pour la corn- mémoration de la fondation de la Société entomologique. Bruxelles, 1880, in-8^ Feuille des jeunes naturalistes. N"* 122. Trimen s Journal of Botamj. IN° 216. Don des auteurs. Catalogue des Coléoptères de Belgique et des régions voisines y par Cil. Kerremans. Bruxelles, 1880. 1 vol. in-18. La séance est levée à 5 heures. LISTE DES MEMBRES SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. MEMBRES EFFECTIFS (I). AiGRET (Ch.), géomètre employé à l'administration des Ponts- et-Chaussëes, à Marche. AscHMAJf (le D^ E.), président du Collège médical, à Luxem- bourg. Baetens (E.), fabricant, à Lokeren. Baguet (C), docteur en droit, rue des Joyeuses-Entrées, 6, à Louvain. Bamps (C), docteur en médecine, à Hasselt. Bauwens (L.), receveur des contributions, à Koekelberg (Bruxelles). Beaujean (R.), ancien directeur de l'École moyenne de St-Hubert. Bernard (C), chef de bureau au Ministère de Tlntérieur, chaussée d'Ixelles, 298, à Ixclles. (1) Les noms des membres fondateurs de la Société sont précédés d'un astérisque. 106 Bertrand (A.), rue des Deux-Tours, 17, à St-Josse-ten-Noode. Blox (l'abbé J.), professeur au College St-Rombaut,à Malines. BoDDAERT (G.), docteur en médecine, rue Guillaume Tell, 12, à Gand. Bodson(L.), pharmacien, rue des Guillemins, 14, à Liège. BoGAERTs(J.), directeur honoraire des Parcs et Jardins royaux, à Laeken. BoMMER (Madame E.), me de la Chancellerie, 18, à Bruxelles. BoMMER (J.-E.), conservateur au Jardin botanique de l'État, prof, à rUniversité, rue de la Chancellerie, 18, à Bruxelles. BoNAERT (le Baron Raoul), rue de la Réunion, 5, à 3Ions. BosMANS (J.), précepteur de son Altesse Royale le Prince Baudouin, Hôtel de son Altesse Royale le Comte de Flandre, à Bruxelles. Bre.nard (Ém.), propriétaire, à Rebecq-Rognon. Briart (Alex.), botaniste, à La Hestre. Briart (Paul), étudiant de l'Université libre, à Mariemont. Britten (James), aide-conservateur des herbiers au British Museum, à Londres. Broquet (B.), commissaire d'arrondissement, à Alh, Brunaud (Paul), avoué licencié, à Saintes. Callav (A.), au Chesne (Déj)artement des Ardennes. — France). Campion (F.), gi-eflier de la Justice de |)aix, à Vilvorde. CiNDÈZE (E.), membre de l'académie royale de Belgique, h Glain, près de Liège. Cardon (É.), propriétaire, rue des Rémouleurs, 1, à Gand. •Carnov (l'abbé J.-B.), professeur à l'Université, rue 3Lnric- Thérèse, 121, à Louvain. Carron (G.), rue Coppens, 7, à Bruxelles. Casier (E.), sous-lieutenant au 1" régiment des chasseurs à pied, à Diest. Charmer (Eug.), docteur en médecine, rue St-Gilles, 10, à Liège. 107 CoENEN (le Baron Arm.), à Heer, près de Maastricht. CoGNiAUX (A.), professeur, à Jodoigne. CoLAUx (Oct.), étudiant en médecine, à Patignies. CoLLN (J.), instituteur, à Louette-St-Pierre. *Coo3UNs (L.), phai'macien, rue du Poinçon, 62, à Bruxelles, CooMANS (V.), chimiste, rue du Poinçon, G2, à Bruxelles. CoYON (A.), professeur au Collège communal de Dinant, Craninx(Osc.), rentier, place du Peuple, 16, à Louvain. Crépin (F.), directeur du Jardin botanique de l'État, rue de l'Esplanade, 8, à Bruxelles. Dardenne (É.), régent à l'École moyenne d'Andenne. Daron(P.), industriel, à Anhée. Debeil (G.), rentier, à Deynze. Debry (J.), régent à l'École moyenne de Fosses. De Bullemom (E.), rue d'Orléans, 52, à Ixelles. De Cannart D'Hajiale (F.), sénateur, à Malines. De Creeft (Ch.), ingénieur agricole, à Grenada (West-India). De Ghellinck de Walle, propriétaire, quai des Récollets, 5, à Gand. De Heldreicu (Th.), directeur du Jardin botanique et du Musée d'histoire naturelle d'Athènes. De Kerchove de Denterghem (le Comte Osw.), gouverneur du Hainaut, à Mons. De Keyzer (Edg.), docteur en droit, rue du Gouvernement, 20, à Gand. De Lacerda, consul de Belgique a Bahia. Delmelle, médecin-vétérinaire, à Huy. Delogne (C), aide-naturaliste au Jardin botanique de l'État, à Bruxelles. *De Moor (V.), médecin-vétérinaire, à Alost. Défaire (Em.), commissaire de police, à Wavre. De Pitteubs (le Baron Ch.), docteur en sciences naturelles, à Zepperen, par St-Trond. 108 De Pri.ns (A.), docteur en droit, place du Peuple, à Louvain. De Ridder (l'Abbé P.), directeur de l'Hospice St-Antoine, à Gand. Déséglise (Alfred), botaniste, rue Thalberg, 4, à Genève. De Selys-Longcfiamps (le Baron Edm.), président du Sénat, boulevard de la Sauvenière, 54, à Liège. Determe (S.), étudiant à TUniversité, chaussée de \yavre, 124, à Ixclles. *De Vos (André), conservalcur des collections botaniques de l'Université, rue sur Meuse, 15, à Liège. Dewael (J.), docteur en sciences naturelles, rue Otto-Venius, à Anvers. Donckier de Donceel (II.), aide-préparateur au Musée royal d'histoire naturelle, rue Wéry, 84, à Ixelles. Doucet (II.), conseiller communal, rue de la Loi, 152, à Bruxelles. Dupo.nt (Kd.j, directeur du Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. Durand (Ém.), chimiste, à Jumet. Durand (Th.), attaché au Jardin botanique de l'État, rue Potagère, 95, à Bruxelles. Duvergilr de ITauranne (E.), avenue d'Iéna, 57, à Paris. — Membre à vie. Errera (Léo), docteur en sciences naturelles, rue Royale, G^', à Bruxelles. Fadeux (D.), chaussée de Haecht, 95, à Schacrbeek. Fischer (Eug.), médecin-vétérinaire, à Luxembourg. FOiNTAiNE (le général A.), rue de Lausanne, 52, à St-Gilles (Bruxelles). Fontaine (C), bourgmestre, à Papignies. Foucaud (J.), instituteur, à St-Chrislophc (Charente-Inférieure. — France). Francotte (E.), professeur à l'Athénée royal de Namur. 109 FusNOT, chaussée de Waterloo, 129, à Ixelles. Geraets (Ose), étudiant, rue Vieille, à Hasselt. GiELEN (J.), rentier, à Maeseyek. Gilbert (Ch.), rentier, rue du Nord, 26, à Anvers. GiLKiNET (A.), professeur de l'Université, rue Renkin, 15, à Liège. GiLLE (N.), professeur à l'École de médecine vétérinaire, bou- levard d'Anderlecht, 55, à Bruxelles. GiLLEKENS (G.), élève à l'Institut agricole, àGembloux. GiLLEKENs (L.), directeur de l'École d'horticulture de l'État à Vilvorde. GiLLON (J.), chef de bureau à la Banque nationale, rue de Bériot, 52, à St-Josse-ten-Noode. GoDiNEAU (V.), docteur en médecine, montagne de l'Ora- toire, 11, à Bruxelles. Gravet (Fréd.), botaniste, à Louette-St-Pierre. Gravis (A.), docteur en sciences naturelles, rue de Naples, 22, à Ixelles. Groves (James), botaniste, 13, Richmond Terrace, Clapham Road, à Londres. *Grûn (Karl), docteur en sciences naturelles et phai-macien, pont St-Laurent, à Verviers. GuÉNAiR (N.), étudiant, à Huy. GuiMOT (l'Abbé), curé, à FlorelTe. Hanuse (L.-J.), directeur de l'École industrielle de Pâturages. Hardy-De Bast (A.), régent à l'École moyenne de Visé. Hartmais (L.), rue Van Schoor, 41, àSchaerbeek. HECKI^G (Ose), rentier, rue de la Station, 65, à Louvain. Henry (J.), professeur à l'école moyenne de Soignics. Heyman (Ch.), industriel, rue des Deux-Églises, 42, à Bruxelles. HoBKiRK (Ch.-P.), West Riding Union Bank, à Huddersfield. Houzeau (A.), professeur à l'École des mines, à Hyon près de Mons, no Jackson (B.-D.), botaniste, Stockwcll Road, 50, à Londres. Jacquemin (G.), capitaine au régiment des Carabiniers, rue du Chemin de fer, i7, à Bruxelles. Janssens (Ph.), trésorier de la Société royale Linnéenne, rue Rogier, 147, à Schaerbeck. JoLY (A.), professeur à l'Université, rue Marie-Henriette, 3, à Ixelles. KicKx (J.-J.), professeur à l'Université, rue St-Georges, à Gand. KoLTz (J.-P.-J.), secrétaire de la Société botanique à Luxembourg. Laboulle, ancien inspecteur des Écoles communales, à Vcr- viers. Lacroix (Ern.), géomètre-expert, rue de Pascale, 35, à Bruxelles. Lagasse (A.), pharmacien, à Nivelles. Lagasse (Ern.), avocat, rue de la Paille, 3G, à Bruxelles. Lamotte (G.), étudiant en droit, à Navaugle. Laneau (Alfr.), rue de l'Église, à Jette. Lan'glois (J.), industriel, rue do l'Hôpital, 37, à Bruxelles. Laurent (D.), horticulteur, Faubourg du Parc, à Mons. Laurent (Eug.), banquier, à Wavre. Lebrun (A.), régent à l'École moyenne de Dinant. Leclercq (Ém.), rue de la Comète, 12, à Bruxelles. Le Comte (Th.), rentier, à Dcux-Acren. Lecover (J.-C), professeur à l'École moyenne de Wavre. Ledeganck (K.), docteur en médecine, rue Bcrckmans, à St-Gilles (Bruxelles). *Lejeune (Ph.), directeur de l'Iiislilut agricole de l'État, à Gembloux. Le Lorrain (C), [)liarnia(icii, rue du Trône, 102, à Bruielles. LoRGE (V.), professeur à l'École de njcderine vétérinaire, avenue de la porte de Hal, 21, à St-Gillcs (Bruxelles). Ill *Louis (H.), horticulteur, Hôtel d'Arenberg, Petit-Sablon, à Bruxelles. Ioze(G.), sous-lieutenant kVEcole régimentaire, à Wavre. Lubbers (L.), chef de culture au Jardin botanique de l'État, rue du Berger, 26, à Ixelles. *Malaise (C), professeur à l'Institut agricole de l'État, à Gembloux. iMarchal (ÉL), conservateur au Jardin botanique de l'Etat, rue Vonck, 43, à St-Josse-ten-Noode, Marconi (C. -F.), professeur à l'École supérieure d'agriculture de Portici. Martens (Éd.), professeur à l'Université, rue 3Iarie-Thérèse, 27, à Louvain. Massange (L.), botaniste, à 3falmedy. Masson (J.), pharmacien, à Obey. Maubert, directeur du Pensionnat St-Ferdinand, à Jemmapes. Méhu (Ad.), pharmacien de 1'"^ classe, rue Nationale, IGO, Villefranche. Mellaerts (l'Abbé J.-F.), curé, à St-Alphonse-in-'t-Goor. Mercier (J.), pharmacien, chaussée de \\'avre, 98, à Ixelles. MiCHELET (L.), professeur, rue Joseph II, 80, à Bruxelles. Michot (l'Abbé A.), naturaliste, à Mons. MiÉGEViLLE (l'Abbé), à Notre-Dame-de-Garaison (France). — Membre à vie. MoNHEiM (V.), conseiller communal, à Aix-la-Chapelle. MoNOYER (V.-J.-M.), médecin-vétérinaire au régiment des Guides, à Bruxelles. Mouton, rue d'Archis, 41, à Liège. *MuLLER (F.), président de la Société royale Linnéenne, rue du Beau-Site, 23, à Bruxelles. Nelles (Alfr.), pharmacien, à Diekirch. NoEFNET (F.), professeur retraité, rue des Orphelins, 22, à Louvain. H2 Orban de Vivario, au château de Castelalne, par Ilavelange. Pâques (l'Abbé), professeur, rue des llécollets, 15, à Louvain. Peters (Érn.), pharmacien, rue du Pont-d'Ile, 20, à Liège. Petit (E.), botaniste, à Nimy près de Mons. Philippe, premier commis au commissariat d'arrondissement, à3Iarche. PiCHARDO, docteur en médecine, à la Havane. PiGXEUR (L.), employé au ministère des Travaux Publics, rue de la Consolation, 56, à Schaerbeek. Pierrv (Louis), rue Vivegnis, 238, à Liège. *PiL0Y (L.), conseiller communal, place de Brouckère, 5, à Bruxelles. Pire (L.), professeur h l'Athénée royal, rue Kcyenveld, ill, à Lxelles. PiTTiER (H.), professeur, à Château-d'Oex. PoNTHiÈRE (J.), docteur en médecine, rue Malibran, 20, à Ixelles. PoTRON (E.), à Jamoigne. Preud'homme de Borre (A.), conservateur-secrétaire au Musée royal d'histoire naturelle, rue de Dublin, 19, à Ixelles. ^Puissant (l'Abbé), professeur au Grand Séminaire dcïroy. — Membre à vie. Putzeys (J.), secrétaire général honoraire du Ministère de la Justice, chaussée St-Pierre, 70, à Ktterbeek. PYNAERT-VANGEERT(Éd.), architecte de jardins et horticulteur, rue de Bruxelles, 442, à Gand. RoBiE, instituteur, à Forest près de Bruxelles. RoDiER, secrétaire de la Cour d'appel, rue Saubat,27,à Bordeaux. *RoDiGAS (Ém.), directeur du Jardin zoologiquc, quai des Moines, 51 , à Gand. RoNDAV (H.), capitaine au 5" régiment des Chasseurs à pied, à Tournai. Rossignol (Alph.), professeur au College de Chimai. RoTTENBURG, pharmacien, rue Haute, d75, à Bruxelles. Rousseau (Madame E.), rue du Conseil, 59, à Ixelles. RoYER (Ch.), avocat, à Saint-Rémy près de Montbard. ScHAMBERGER (P.), régcut à l'Écolc moycnuc de ïhuin. ScHEFFERS (L.-N.)? directeur dcs télégraphes, à Maastricht. ScHMiTZ (Tabbé), professeur de botanique au Collège N.-D. de la Paix, à Namur. *ScHUTZ-LouBRiE (A.), négociant en vins, quai des Chartrons, 3, à Bordeaux. Sonnet (Ern.), préparateur au Jardin botanique de l'État, rue du Moulin, 105, à St-Josse-ten-Noode. SoROGE (D.), officier de gendarmerie, à Dinant. Stasse (Nest.), pharmacien, rue de la Cathédrale, 34, à Liège. Stephens (H.), architecte de jardins, rue St-Séverin, à Liège, *Strail (l'Abbé Ch.), curé, à Paifve près de Glons. Stratton (Fréd.), botaniste, à Newport (Ile de Wight). Struelens (A.), professeur au Collège de la Ste-Trinitè, à Louvain. *TosQuiNET (J.), médecin principal, rue Berckmans, 79, à St-Gilles (Bruxelles). Tribut (C), professeur d'histoire naturelle à l'École normale de Nivelles. TuERLiNx, professeur de sciences à l'École normale de la ville de Bruxelles. *Van Bambeke (Ch.), professeur à l'Université, rue Haute, 5, à Gand. Van Bastelaer (D.-A.), chimiste et pharmacien, à Charleroi. Vandenborn (le Chanoine H.), directeur de l'École normale de St-Trond. Vanden Broeck(H.), rentier, rue de l'Église, 116, 5*^ section, à Anvers. Vanden Heuvel (E.), docteur en sciences naturelles, rue de Laeken, 118, à Bruxelles. 114 Van de.v Wouwfr (le Chevalier Alb.), president du Cercle floral d'Anvers, à Cappellen. Vander Bruggen (A.), étudiant, rucBcllinrd, 109, à Bruxelles. Vanderiiaeghex (II.), naturaliste, rue des Champs, G8, à Gand. Vanderki.ndere (L.), professeur à l'Cniversité, à Ueele près de Bruxelles. Vander Meersch (E.), docteur en médecine, rue de Bruges, 42, à Gand. Vaisder Meulen (J.), rue du Char, il, à Bruxelles. *Van Haesendonck (C), docteur en médecine, à Tongerloo. *Van IIeurck (H.), professeur-directeur du Jardin botanique, rue de la Santé, 8, à Anvers. Van Horen (F.), docteur en sciences naturelles et conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, à St-Trond. Yanpé (J.-B.), régent à l'École moyenne et échevin à Forest, près de Bruxelles. Van Verren (F.), rue d'Or, 54, à Bruxelles. Van Zuylen (Alb.), avocat, rue Kipdorp, Co, à Anvers. Verheggen (H.), directeur de l'École moyenne deMaescyck. Véro (Mademoiselle Juliette), rue du Parnasse, 24, à Bruxelles. ViNDEVOGEL (F.), sous-chcf de culture au Jardin botanique de l'État, d Bruxelles. Warsage (W.), professeur à l'Institut agricole de l'État, à Gembloux. *Wesmael (A.), architecte de jardins, à Nimy près de Mons. WoRONiN (le D»" M.), Mainzcrstrasse, 14, à Wiesbaden. — Membre à vie. 113 MEMBRES ASSOCIES. (Le nombre des membres associés est limité à cinquante. Art. 2 des Statuts.) ALLEMAGNE. AscHERSON (P.), professeur à l'Université, Friedrichstrasse,217, à Berlin. De Bary (A.), professeur à l'Université et directeur du Jardin botanique de Strasbourg. EiCHLER (A.-\V.), professeur à l'Université et directeur du Jnrdin botanique, Potsdamerslrasse, 73'', à Berlin. Flûckiger (F.-A.), professeur de pharmacologie de l'Université de Strasbourg. Garcke (A.), professeur à l'Université et conservateur de l'her- bier royal, Friedrichstrasse, 227, à Berlin. Haynald (le Cardinal D' L.), archevêque de Kalocsa. Naegeli (Ch.-G. von), professeur de botanique à l'Université et directeur du Jardin botanique de Munich. Pringsheim (N.), membre de l'Académie des sciences, Bendler- strasse, 51, à Berlin. Reichenbach (H. -G.), professeur et directeur du Jardin botani- que de Hambourg. Sachs (J. von), professeur à l'Université et directeur du Jardin botanique de Wurzbourg. Stossich (A.), secrétaire de la Société d'horticulture, à Trieste. Strasburger (E.), professeur de botanique et directeur du Jardin botanique de Bonn. 10 ilG ANGLETERRE. BABixcroN (Ch.-C), professeur à rUuivcrsilé (3t directeur du Jardin botanique de Cambi'idge. Baker (J.-G.), assistant-conservateur des herbiers aux Jardins royaux de Kew. Balfouh (J.-II.)? professeur honoraire de l'Université et ancien directeur du Jardin botanique d'Edimbourg. Bemiiam (G.), F. R. S., 25, Wilton Place, à Londres. HooKEu (J.-D.), directeur des Jardins royaux de Kew. Oliveu (D.), professeur et conservateur des herbiers des Jardins royaux de Kew. AUSTRALIE. Von Mûller (le Baron Ferd.), directeur du Jardin botanicpie de Melbourne. CHINE. IIaxce (11. -F.), consul d'Angleterre, à Whampoa près de Ilong- Kong. DANEIVIARK. Lange (Job.), professeur de botanique et éditeur du Flora Danica, h Copenhague. ESPAGNE. CoLMEMio (M.), professeur de botanique et directeur du Jardin botanique de Madrid. ÉTATS-UNIS. Gray (Asa), professeur de botanique à l'Université Harvard, à Cambridge. FRANCE. Bureau (Kd.), professeur au Musi-uni, (|uai de Béthune, 24. à Paiis. W I' \ 117 Clos (D.), professeur et directeur au Jardin des plantes de Toulouse. CossoN (Eug.), membre de l'Institut, rue Abbatucci, 1, à Paris. Dëcaisne (J.), professeur au Muséum, rue Cuvier, 57, à Paris. DucHARTRE (P.), professeur de botanique à la Faculté des sciences, rue de Grenelle, 84, à Paris. DuvAL-JouvE (J.), inspecteur honoraire d'Académie, rue Auguste Broussonnet, 1, à Montpellier. FouRMER (Eug.), docteur en médecine et en sciences natu- relles, rue Neuve-St-Augusiin, iO, à Paris. Germain de Saint-Pierre (E.), au château de Bessay, par Chantenay-St-Imbert. Jordan (Alexis), rue de l'Arbre-Sec, 40, à Lyon. Le Jolis (V.)? président de la Société des sciences naturelles de Cherbourg. Nylander (W.), passage des Thermopyles, à Paris. Planchon (J.-E,), professeur à la Faculté des sciences et direc- teur de l'Ecole supérieure de pharmacie de Montpellier. TuLASNE (L.-R.), membre de l'Institut, à Hyères. HOLLANDE. Oudemans (C.-A.-J.-A.), professeur de botanique à l'Univer- sité d'Amsterdam. Suringar (W.-F.-R.), professeur de botanique à l'Université et directeur du Jardin botanique de Leide. Van derSande Lacoste (C.-M.), botaniste, à Amsterdam. ITALIE. Caruel (T.), professeur et directeur du Jardin botanique de Florence. ToDARO (Aug.). sénateur et directeur du Jardin botanique de Palermo. i!3 LUXEMBOURG. Kromb.vcii (J.-II.-G.), ancien pharinncien, à Luxembourg. RUSSIE. FiscnEU DE Waldheim (A.), professeur de bolaniVjue à l'Univcr- silé de Varsovie. Maximowicz (C.-J.), membre de T Académie des sciences, au Jardin impérial de botanique de St-Pétcrsbourg. Regel (Éd. von), directeur du Jardin impérial de botaniijue de Sl-Pétersbourg. SUEDE. Fries (T. -M.), professeur de botanique à l'Université et direc- teur du Jardin botanique d'Upsal. SUISSE. BoissiER (Edm.), rue de l'Ilôtel de Ville, 4, à Genève. De Candolle (Alpb.), cour Saint-Pieire, 5, à Genève. Fischer (L.), professeur à l'Université et directeur du Jardin botanique de Berne. VENEZUELA. Ernst (A.), professeur à l'Université et directeur du 3Iuséc national de Caracas. i 119 Liste des Académies, Sociétés savantes, Revues pério- diques, etc., avec lesquelles la Société échange ses publications. Allemagne. Berlin. — Botanisclier Yerein fiir die Provinz Brandenburg und die angrenzendc Lander. Brème. — Natiirwissensehaflliclier Vcrein. Briïnn. — Naturforschender Vercin. Budapest. — Musée national de Hongrie. Carlsruhe. — Naturwissenschaftlichcr Yerein. Chemnitz. — Naturwissenschaftiiche Gesellschaft. Dresde. — Nalurwissenschai'tliche Gcsellseliafi Isis. Erlangen. — Physikalisch-medicinische Societal, Giessen. — Obcrhessisrhe Gesellschaft fûrNatur undHeilkunde. Graz. — Naturwisscnschaftlicber Yerein fur Sleiermark. Kiel. — Bofanische Jahrbucher; rédacteur : M. Engler. » JVatui'wissenschafllicberYereiii fiir Scblcswig-Holstein. Kônigsberg. — Kônigsliche pbysikalisch-ôkonomischc Gesell- schaft. Leipzig. — Botanische Zeitung; rédacteur : M. De Bary. » Bolaniscbes Ccntralblatt; rédacteur : M. Uhlworm. Afetz. — Société d'histoire naturelle. Offenbach A. M. — OfTcnbacher Yerein lui- Naturkunde. Trieste. — L'Aniico dei campi; rédacteur : M. Stossich. » Societa adriatica di scienze naturali. Vienne. — Kaiserlichc-kônigliche zoologisclie-botanischc Ge- sellschaft. Wiesbaden. — Nassauiseher Yerein fur Naturkundc. Zwickau. — Yerein fiir Naturkunde. 120 Angleterre. Belfast. — Natural Histoi y and Philosophical Society. Edimbourg. — Botanical Society. Glciscoic. — Natural History Society. Londres, — Trinien's Journal of Botany ; rédacteur: M. Biitten. » Linnean Society. » Royal 3Iicroscopical Society. » The Gardeners'Chionicle ; rédacteur : M. Masters. Aastralie. Tasmania. — Royal Society. Belgique. Bruxelles. — Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts. » L'Alhenœum Belize; rédacteur: M. Gossart. » Fédéi ation des Sociétés d'horticulture. » Observatoire royal. » Société belge de géographie. » » belge de microscopic. » » ciitomologiquc de Belgique. ï » maliicologique de Belgique. Dincuit. — Cercle des naturalistes dinantais. Fruijiont-IVessonvavx. — Société bolnnique. Mous. — Société des sciences, des lettres et des ai'ts du Ilainaut. Verviers. — Cercle des sciences naturelles. Brésil. Ilio-de-Janeiro. — Museu Nacional. 121 1^ Danemark. Copenhague. — Botaniske Forening's Kjôbenhavri. États-Unis. Boston. — American Academy of Arts and Sciences. » Society of Natural History. St-Louis. — Academy of Sciences and Arts. New-Haven. — The American Journal of Science. D Transactions of the Connecticut Academy of Arts and Sciences. Washington. — Smithsonian Institution. France et Algérie Alger. — Association scientifique Algérienne. » Société algéricîine de climatologie, sciences physi- ques et naturelles. Angers. — Société académique de Maine-et-Loire. » » d'études scientifiques. Annecy. — Société Florimontanne. Beziers. — Société d'études des sciences naturelles. Bone — Académie d'Hippone. Bordeaux. — Société Linnéenne. Brest. — Société académique. Caen. — Société Linnéenne de Normandie. Cherbourg. — Société des sciences naturelles. Lille. — Bulletin scientifique du Département du Nord. Lyon. — Société botanique. » » d'agriculture, sciences et arts utiles. » » d'études scientifiques. Montpellier. — Revue des sciences naturelles; rédacteur : M. Dubreuil. » Société d'horticulture et d'histoire natuelle. Paris. — Brébissonia ; rédacteur : M. G. Huberson. 122 Paris. — Feuille des jeunes naturalistes ; rédacteur : M. Dollfus. » Muséum d'histoire naturelle. » Société botanique de France. » Société Linéenne. Rouen. — Société des amis des sciences naturelles. Sênmr. — Société des sciences historiques et naturelles. Toulouse. — Académie des sciences, inscriptions et belles- lettres. » Revue mycologique ; rédacteur : 31. Roumeguèrc. » Société des sciences physiques et naturelles. Grand-duché de Luxembourg. Luxembourg, — Institut royal Grand-Ducal. » Société botanique. Hollande. Nimègue. — Nederlandsche botanische vereeniging. Italie. Florence. — Nuovo giornale botanico italiano; rédacteur : M. Caruel. Milan. — Societa italiana di scienzc naturali. Modène. — Societa dei naturalisti. Palerme, — Academia di scienzc e letterc. » Giornale di scienzc naturali cd cconomischc. Venise. — Realc Instituto vencto di scienzc, letterc cd arti. Bussie. Ekaliterinbourg. — Société Ouraiienne d'amateurs des sciences naturelles. Helsingfors. — Socictas pro Fauna et Flora Fennica. Moscou. — Société impériale des naturalistes. Saint-Pétersbourg. — Jardin impérial de botanique. 125 Suède et Norwége. Christiania. — Université de Norwëge. Lund. — Botaniska Notiser; rédacteur : M. Nordsfcdt. » Université. Upsal. — Société royale des sciences. Saisse. Lausanne. — Société Vaudoises de science naturelles. Saint-Gall. — Naturwissenschaftlichle Gesells^haft. Sion. — Société Muriihienne. TABLE DES MATIERES CONTENUES DAIVS LE TOME XIX. Première partie. PagP3. Catalogue dos plantes plus ou moins rares observées aux environs dcTurnliout, par É. Pâques 7 Descriptions et observations sur plusieurs Rosiers de la tlore fran- çaise, par Alfred Déséglise 26 Les anomalies florales du Poirier et la nature inorpliologique de l'anthère, par A. Gravis iO Les arbres à Longchamps-sur-Geer (commune de Waremme) après l'hiver de 1879-1880, par Edm. de Selys-Loiigclianips. ... 79 Notice sur les Tilleuls forestiers de Belgique, par Alfred Wesmael. 93 Deuxième partie. Conseil d'administration pour l'année 1880 3 Séance mensuelle du 10 janvier [SSO 5 Distribution des Gentianes jaune, pourpre et ponctuée dans les Alpes de la Suisse, par H. Pittier 7 Note sur les excroissances des racines de l'Aune, par A. Gravis. la Séance mensuelle du ii février [S80 19 Notes paléophytologiques (Première note), par F. Crépin . . 22 Sur les publications bryoîogiques à l'étranger, par Fr. Gravct ., 29 Noie sur l'ouvrage « Mcthodik der Speciesbeschreibuiig und Rubus 0 de M. Otto Kunlze, par Th. Durand 33 Séaïtce mensuelle du \d mai^s 1880 46 Notes paléophytologiques (Deuxième note), par F. Crépin . . 49 Adiiitions au ('atalogue dans la flore liégeoise, par Th. Durand. 56 ^ 5 ^3 "J ^» i26 Pages, Séance mensuelle du \0av7- il \SSO iSotc sur une fascic des tiges souterraines du Spiraea satici- /o//a L. (1), par A. Gravis 0!^ Assemblée généi'ale du 2 mai \Hi<0 72 Séance mensuelle du 9 octobre iSSO 7() Séance mensuelle dv 15 novemli-e 1880 83 jNolice sur les llédéracccs sud-amcricaincs récoltées par M. Ed. André dans la Nouvelle-Grenade, PEqualeur cl le Pérou, par El. Marchai 85 Assemblée générale du l) dccemb7'e ÏSSO !)•> Rapport sur les travaux et la marche de la Société en 1880, par J.-J. Kickx î)7 Liste des mcmhrcs de la Société 10.') Liste des Académies, Sociétés savantes, revues périodiques, etc. , avec lesquelles la Société échange ses publications . . . llî> (1) Ce n'est prohidjlemcnt pas du Spiraea salicifulia L. ([u'il s\igit ici, mais plutôt du S. sorbifolia L. L'auteur fournira à Tune des séances de 1881 une note additionnelle sur ce cas tératologique. /)iiU<'àH {//■ f(t Snrû'^t'' 7'of/a/e cfe BotMii